REVIJE SUISSE DE ZOOLOGIE KËVllË SUISSE DE ZOOLOGIE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE KT DU MISÉE DHISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Maurice BEDOT DIRKCTEUK DU AIUSÉF u'hISTOIRE NATURELLE PROFESSEUR EXTRAORDLNAIRE A l'uNIVERSITÉ AVEC LA COLLABORATION DE MM. les Professeurs E. Béraneck (Neuchâtel), H. Blanc (Lausanne), A. Lang (Zurich), Th. Studer (Berne), E. Yung (Genève) et F. ZscHOKKE (Bâie) ET DE MM. V. Fatio et P. de Loriol Membres de la Coiiiiiiissi.iii lUi Musé.- d'Histoire naturelle de Genève. TOME 13 Avec i5 planches. GENEVE IMPRIMERIE \V. kCnDIG it FILS, RUE DU VIEUX-COLLÈGE, 4. 1905 TABLE DES MATIÈRES iV" 1. Sorti lie presse le 31 iikiI li)05. Payes. M. Bedot. MalériMUX poui- sei'vir à l'histoire des llydroïdes. ^i""" période (18^21— I80O) ' 1 H. DE Lessert. Note sur trois espèces d'Araignées du genre Drassoi/es Westring, avec 9 llg. dans le texte 185 L. DE Marval. Monographie des Aeanthocéphales d'Oiseaux, avec les planches 1 à 4 lUa C. T. Ui:(;a-\. Description de six Poissons nouveaux faisant partie de la collection du Musée d'histoire naturelle de Genève, avec les planches 3 et (5 389 H. KoEHLEK cl C. Vaney. Description d'une nouvelle Holothurie des côtes de France (Psetulocucumis Cuenoti nov. sp.), avec 6 lig. dans le texte 393 E. Penajîd. Les Amibes et le genre Amo'ba 401 P. ÎVarhel. Xote sur une variété de Belette, avec 1 lig. dans le texte 411 A" :J. Sorti de presse le 10 août 1905. J. BouRQuiN. Cestodes de Mammifères. Le genre Bertia. avec les planches 7 à 9 41o A. Fenchel. Ueber Tubufaria lari/vx Ellis {T. coronata Abildgaard), hiezu Tafel 10 bis 12 o07 H. Faes. Un nouveau Myriopode du Valais, avec 3 llg. dans le texte 08I iV" 3. Sorti de presse te 38 décembre 1905. E. Penard. Notes sur quelques Sarcodinés. I'^ partie, avec les planches 13 et 14 383 E. Piguet. Le Bijtlionomus Lemaiii de Grube 617 R. DE Lessert. Arachniden Graubimdens, mit 17 Fig. im Text. H. Bretscher. Beobachtungen iiber die Oligochteten der Schweiz. IX. Folge 663 S. Thor. Neue Beitrâge zur schweizerischen Acarinenfauna, mit Tafel 15 679 28751 TABLE DES AUTEURS ORDRE alphabétiqup: Bedot, m. bourquin, j. Bretscheh, K. Faes, h. Fenchel, a. KœHLER, B.et Vaney, C Lessert, R. de. » Marval, L. de Narhel, h. Pexard, E. » Piguet, E. Regan, g. -t. Thor, s. Vaney, C. Pages. Matériaux pour servira l'étude des Hydroïdes 1 Gestodes de Mammifères. Le genre J5n'fw . 415 Oligochaeten der Schweiz 663 Un nouveau Myriopode du Valais .... 581 Ueber Tubulariu luripix Ellis 507 Nouvelle Holothurie des côtes de France . . 395 Araig'nées du genre Drassodes 1 85 Arachniden Graubiindens 621 Monographie des Acanthocéphales d'Oiseaux. J9o Note sur une variété de Belette 411 Les Amibes et le genre Amœbn 401 Notes sur quelques Sarcodinés. I''^ partie . 585 ]je Bijthono7ntis Leniani de GnvBE . . . . 617 Description de Poissons nouveaux .... 389 Beitrage zur schvveizerischen Acarinenfauna 679 Voir Koehler, R • . . 395 HENRI DE SAUSSURE Nous avons le triste devoir d'annoncer à nos lecteurs la mort de M. Henri de Saussure, dé- cédé le 20 février 1905. Ce naturaliste distingué qui, pendant près d'un demi-siècle, n'a cessé de travailler au dévelop- pement de notre Musée d'histoire naturelle avec un zèle infatigable, était un de nos collaborateurs les plus dévoués. Le rôle qu'il a joué dans la vie scientifique de notre pays est trop important pour que nous puissions le retracer en quelques lignes. Nous aurons l'occasion d'en parler plus tard, mais nous tenons à exprimer aujourd'hui le chagrin que nous cause la disparition de ce savant vénéré. M. B. M A T E R I A U X POUR SKRVIR A L'HISTOIRE DES HYDROIDES 2""' PÉRIODE (1821 à 1S50) PAR M. B E D O T Le plan adopté ici est le même que celui qui a été exposé et suivi dans l'histoire de la période précédente'. La première l)artie de ce travail contenait malheureusement quelques erreurs. Nous les corrigerons au fur et à mesure, dans des notes placées au bas de la page, soit dans la partie historique, soit dans la partie systématicpie. Il est bon de rappeler encore une fois que nous ne considé- rons nullement comme bonnes espèces toutes celles dont nous donnons la S3aionymie ; beaucoup d'entre elles sont destinées à disparaître lorsqu'on fera la revision des genres ou lorsqu'on aura constaté que les types, d'après lesquels elles ont été incom- plètement décrites, ont disparu. ' Voir : M. Bedot. Matériaux pour servir à l'histoire des Hydroïdes. ire Période. lu : Rev. suisse de Zoo!., T. 9, pp. 379-515, Genève, 1901, 8". Rev. Suisse de Zool. T. lo. 1905. 1 PAKTIE HISTORIQUE Les travaux publiés pendant cette seconde période, soit de 1821 à 1850, ont donné des résultats très importants relative- ment aux affinités, à la structure et au développement des Hydroïdes. C'est pendant cette période, en effet, que Ton arrive, grâce aux travaux de Steenstrup (1842) et de Dujardin (1843 et 1845) à une notion exacte des relations existant entre les Polypes et les Méduses. Ces dernières, déjà divisées par Escii- SCHOLTZ (1829) en Cryptocarpœ et Fhanerocarpœ sont étudiées de nouveau par Forbes (1846 et 1848) qui les répartit en deux groupes : Stcganoplithalmata et Gymnophthalmata. Les Bryozoaires, autrefois confondus avec les Hydroïdes, font l'objet des recherches d'AuDOum et Milne Edwards (1828) et d'EHRENBERG (1834) et sont définitivement mis de côté. Leuckart (1848) les exclut du groupe des Cœlentérés qu'il vient d'établir aux dépens des Radiaires de CuviER, dont il a séparé les Echinodermes. En 1838 JoHNSTON publia la première édition de son * History of the British Zoophytes » dont la seconde édition parut en 1847. C'est le plus important des travaux d'ensemble publiés pendant cette période. HFSTOIRK DKS IIYDROIDES INDEX miH JOdRAPHIQUE ' 174o. JussiEU (de), B. In : ïrembley, 1744 (a), p. 197. Sur r Hydre. 1771. BOMME, L. Waariiemingen omtrent de Gesteldlieid en groeijing der Zee-Polypen, In : Veiiiandelingen uiitgegeven door het Zeeuwsch Genootschap der Wetenschappen te Vlis- singen. Deel 2, pp. 277-302, 1 pi. Middelburg, 1771, 8^ 1792-97. Spallanzani, L. Viaggi aile due Sicilie e in alcime parti deirAppennino. 6 vol, Pavia, 1792-97, 8°, pi. Description de doux CampanulHires inlerminahles. 1793. Ure, D. ïhe history of Rutherglen and East-Kilbride. Glasgow, 1793, 8«. 1810. Rafinesque-Schmaltz, C.-S. Caratteri di alcuni nuovi generi e nuove specie di aniniali e plante délia Sicilia, con varie osservazioni sopra i medesimi. Palermo, 1810, 8°. 1819. ScHWEiGGER, A.-F. 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Edinburgli, LS23, 8^ Flemin'c, sépare les Se) Inlaria oisnttn et nva [qui sont des Bryozoaires] (les autres Sertulaires et en forme le fleure ]Val/,eria. 1823 (b). Fleming, J. rileanings of natural liistory, gatliered on tlie coast of Scotland during a voyage in 1821. In: Edin- burgh Phil. Journ., vol. 8. pp. 294-303. Edinburgli, 1823, 8^ 1824. BoRY de S^- Vincent. Voir: Lamouroux, 1824 (c). 1824. Deslongchamps. Voir: Lamouroux, 1824 (c). 1824. Fabricius, 0. Nye Zoologiske Bidrag. In : K. Danske Vidensk. Selskabs Naturvidensk. Afhandl. Forste Deel,pp. 23- 80, pi. 1-2. Kjôbenhavn, 1824, A". — Résumé en allemand dans: Isis, Jahrg. 1845, pp. 50-54. Leipzig, 1845, 4». 1824. FREYCiNET(de), L. Voyage autour du monde... exécuté sur les corvettes de S. M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817 à 1820. — Zoologie par MM. QuOY et Gaimard. 1 vol. Paris, 1824, 4'' et atlas fol°. (La description des Poly- piers flexibles est de Lamouroux ; voir p. 603.) 1824. Gliemann, T. 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Le !•''' volume piihlir par Hkuguièrk, eu 1789, esl resté inachevé. 1824. QUOY et Gaimard. In : Freycinet, 1824. 1825. JoHNSTON, G. Contributions to tlie britisli fauna. In: Edinburgh Pbil. Journ., vol. 13, pp. 218-222. pAlinburgh, 1825, 8^ 1826. Bennet, J.-A. en Olivier (van), G. Naamlijst van Yv'or- men in Nederland aanwezig. In : Natuurk. Yeiii. Maatsch, der Wetensch. Haarlein, D. 15, 2, pp. 1-256. Haarlein, 1826, 8°. 1826. Blainville (de), H. Note sur la génération de THydre verte. In : Nouv. Bull, des se. Soc. pliilomati([ue (1826), pp. 77-78. Paris, 1826, 4". 1826. Fleming, J. Description of Pliimularia buUafa, a new species collected by the arctic expédition under Capt. Parry in Hudson's Strait. In : Mem. Wernerian. Nat. Hist. Soc, vol. 5, P. 2, pp. 303-306, pi. 9. Edinburgh, 1826, 8'\ 1826. Grant, E. Observations on the spontaneous motions of the ova of the Campanularia dichotoma... and Plumidaria falcafa. In: Edinburgh New Phil. Journ. April-October 1826, pp. 150-156. 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Ce der- nier ouvrage n'est en quelque sorte qu'une nouvelle édition revue et augmentée des «Memorie», dont le 5** vol. annoncé n'a jamais paru. Cette indication sur les pi. 70-109 e.sl confirmée par une note de Délie Ghi.4Je dans la « Dcscr. e Notomia degli Animali invertebrati délia Sicilia citeriore». vol. 1. |(. XIII. 1829. EsCHSCHOLTZ, F. System der Acalephen. f^ine ausftihr-- lllsroiRK DKS IIVnUolDKS 7 liche Beschreibung aller medusenartigen Strahltieie. Berlin, 1825). 4", ])1. 18'2y(a). Kapp. W. Ueber die Polypen im Allgemeineniiiul die Actiiiien insbesoiidei*e. Weimar, 1829, 4", ])1. 1829 (b). IvAPP, W. Untersucbungen iiber deii Ban einiger Polypen des mittellandisclien Meeres. In : Nov. Act. Acad. Leopold. Carol., vol. 14, P. 2, p. 643. Bonn, 1829, 4", pi. 1829. Saks, M. Bidrag til Soedyrenes Naturbistorie. V Haîfte. Bergen, 1829, 8«. — Résumé dans: Tsis, 1833, p. 221. 1830. [Blaixville. H.-M.-D.]. Article « Zoopbytes». In: Dic- tionnaire des Sciences naturelles, (30 vol. 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En outre, l'in- troduction a été tirée à part sous le titre : Dana, .I.-D. Structure and classi- fication of Zoophytes. Philadelphia. 1846, 4°. 1846-49. PiCKERiNG, C. In: Dana, 1846-59, p. 689 et 692. 1847. Alder, j. In : Johnston, 1847, p. 46)). 22 M. BEDOT 1847. Beneden (van), P.-J. Un mot sur le mode de reproduction des animaux inférieurs. In : Bull. Acad. se. de Belgique, vol. 14, P. 1, pp. 448-462, 1 pi. Bruxelles, 1847, 8°. 1847. Dana, J.-D. On Zoôphytes. In : American Journ. ot se. and arts (2), vol. 3, pp. 1-24, 160-164, 337-346. New-Haven, 1847, 8°. 1847. FORSTER M. In: Johnston, 1847, p. 21, note. 1847. Frey, h. und Leuckart, B. Beitrage zur Kenntnis wirbel- loser Thiere mit besonderer Berûcksichtigung der Fauna des norddeutschen Meeres. Braunschweig, 1847, 4°. 1847. Johnston, G. A history of the britisli Zoôphytes. Edit. 2. 2 vol., London, 1847, 8^ pi. 1847. Kœlliker, a. DieBildung der Samenfâden in Blâschen als allgemeinesFintwicklungsgesetz. In: Neue Denkschr. Scliweiz. 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II PARTIE SYSTEMATIQUE CLASSIFICATION • Ehrenberg et Hemprich 1828. }^HYTO/OA FOLYPI. Circiilus I Anthozoa. Ordo I Zoocorallia. Tribus I Zoocorallia Polyactinia. II Zoocorallia Octactinia. III Zoocorallia Oligactinia. Fani, Hydrwa. ' Dans les « Matériaux, l""© Période » on doit faire les coriections suivantes: 1° p. 419, dans la classification de Schweigger (1820), les genres Tubulaiia Neomeris etc., appartiennent à la famille 13, Ceratophyta tuhulosa et non pas aux Ceratophyta alcyonea. 2° p. 420, dans la Classification de Lamouroux. 1821, ajouter, au-dessous de Ord. 3. Cellariées: gen. Lafoea. IIISTOIIUO DES IIYOKOÏDKS 27 Fleming 1828. 1 >' \ K liT K lut AL A N I M A I.S . II. Hadiata. ClaSS. I ECHINODERMATA. ClaSS. II ACALEPHA. l'« Sec. Fixed. 2mo ,, Free. gen. Geryonia, etc. ClaSS. III ZOOPHYTA. 1 Carnosa. C'orallinadfT. gen. Alcyonimn. 2 Cellulifera. 3 Thecata. 1 Cellariacl». 2 Sertulariad*. I Base of the cells bread, coalescing witli tlie stem. a) Celles on opposite sides of the stem. gen. Sertulaiia, Dynamena, Tlmiaria. aa) Cells unilatéral. gen. Antenmdaria, Flumularia. II Base of the cells narrow, or pediinculated. gen. Campamdaria, etc. III Sheath membranaceous, the cells are the simple extremities of the branches. Tiihulariadœ. gen. Tubularia, etc. 4 Nuda. gen. Coryna, Hydra. ô Vibratoria. 28 M. BEDOT ESCHSCHOLTZ 1829. ACALEPHEN 1 Ord. CtenophortE. 2 Ord. DiscoPHOR^. 1 Abtli. Discophorce plianerocarpae. 1 faïu. Rliizostomid6 Classe Intestinaux. 3"^« Classe Acalèphes, P^' ordre Acalèphes simples. Méduses, etc. 2me >, Acalèphes hydrostatiques. 4™'^ Classe Polypes. pi" ordre Polypes charnus. 2me ^ Polypes gélatineux. Hydra, Corine, 3 me ., Polypes à polypiers. 1 '*' fani. Polypes à tuyaux. Tubnlaires, Tihianes, CorrruJaires, Campa- nidaires, Sertulaires. 2'^*' fam. Polypes à cellules. 3me >> Polypes corticaux. 5'"«^ Classe Infusoires. JOHNSTON 1832 (a). ClaSS ZoOl'FiVTA. Ord. 1 Carnosa. » 2 Natantia. * B Tubulifera. Lohuîaria, AJcyon'mm. » 4 Thecata. Tubularia, Coryne, Campanularia, Serkdaria, Plu- mularia. A'utenftidana, Thuiaria, Cellaria. » 5 Cellulifera. * 6 Apolypa. HI8T0IRK DKH llYDllOÏf)KS 31 KiiUENi3ER(; 1834. (a'kmjv lN»l\|)i (liivieri <>\ parle) Anthozoa. Ord. I Zoocorallia. Tribus 1. Z. Polyactinia. 2. Z. Octactinia. 3. Z. Oligactinia Fam. Hydrina. Gen. Hydra. Coryna. Fam. Tubiilarina. Gen. Syncoryna. Tubuîaria. Eudendriuni. Pennaria. Fam. Sertularina. Gen. Sertidaria. Subgen. Monopyxis. Podopyxis. Peripyxis. Sporadopyxis. Ord. II Phvtocorallia. 32 M. BEDOT Brandt 1835' ACALEPH^. DiscoPHOR.E (Mediisidîe). Monostom*. Fam. Oceaiiidœ. Gen. Cifce, Conis. Fain. Aquoridse. Gen, ^Jquorea, Stomobracliiota , Mesonema, ^^gino2)sis, Polyxenia. Fam. Medusidfe. Gen. Fliacellopliora, Cyanea, Aurélia, Felagia, Chrysaora. Polystom?e. Fam. Geryonidse. Gen. Geryonia, Prohoscidactyla, Hippocrene. Fam. Pthizostomidœ. Gen. Cassiopea. IncerUe Sedis Discophor^e. Fam. Berenicid», Gen. Staurophora. Ehrenp>erg 1837. IV. MOLLUSCA. V. TUBULATA. Bryozoa. Dimorphyea = Sertularina, Tuhularina. Turbellaria. Nematoidea. Rotatoria. Echinoidea. ' En 18.38, Brandt a un peu modifié cette classification. II divise les Méduses en 3 tribus: 1° MoNOSTOMiE, 2° Polystom^ et 3° Astom^. Cette dernière tribu renferme seulement la famille des Berenicidx. lIISl'OllîK HKS lIVIHfdÏDKs 33 Vi. IlACKMIFElîA (IiADlATA). Asteroidea. Acalephie. Anthozoa; c.icl. Sertfdciii/is, Tnliihuiiiis i>f Cori/na. Treinatoda. Coinplanata. Polygasti'ica. Farre 1887. Class. C'iliobradiiata ] lîiyozoaires] Xiidibrachiata [Hydroides] Anthozoa. JOHÎs'STON 1838 (b) ZOOI'IIYTA IIVDHOIDA. Family I Hydraid^e. 1. Hydra. Family II Tubulariad». 2. Con/iie. 3. Hermia. 4. Tubularia. Family UT Sertulariadïe. 5. Thoa. 6. Sertnlaria. 7. Thuiaria. 8. PImnuJaria. 9. Antenmilana. 10. Laomedea. 1 1 . Campan h laria . riEv. Suisse de Zool.. T. 13. 1905. 3 ;-;4 M. BEDOT HOGG 1840. Class Zodi'HVTV. Sub-Class IBmosciLA. Tribe I Tentaculis armatis. Order 1. Cilioteiitacula. Geii. Fhisfra. etc. Sub-Class II Unosoula. » 2. Noditentacula. G en. Hydra, Sertnlaria, etc. » 3. Piiiniteiitacula. Gen. Gorgoiria, etc. » 4. Glaiiditentacula. Gen. Coryne. Tribe II Tentaculis nudatis. * 5. Plaiiitentacula. Gen. Tuhidarla, etc. * 6. Tubitentacula. Gen. AcUnia, etc. IIISPOIRK DKS IIVDKOÏDES 35 Daxa 1846. ZoOlMIVTKS. Order I Actinoidea. » II Hydioidea. Family I. Hydrida-. (ieii. Hydra. II. Sertularidiw Gen. Anteinudaila, Flumularia, Sertularia. Thui- aria, Thoa, Pasyfhea. » III. C'aiiipaiiularida'. Gen. Laoniedea. Campanidaria. IV. Tubularidse. Geu. Fennaria, Tuhidaria. Syncoryna , Cory- dendrium, Eudendrium, Coryna, Hydra- dinia. JOHNSTON 1847. .AnTIIO/OA I h DUOIMA. I Tubiilariiia. Faiii. I. CorynidiP. Gen. Clara. Hydracfii/ia, Coryne, Cordylo- pJiora. » II. Tubulariadîe. Gen. Eudendrium^ Tuhidaria, Gorymorpha. II Sertularina. Fain. III. SerUdariadsp. Gen. Halecium, Scrtularia, Tlniiar'm, Fluniu- laria, Antem) ularia . » IV. Campanulariad^e. Gen, Laomedea, Campanidaria. III. Hvdrina. 36 M. BEUtJT FORBES 1848. Mkkls.k. I Steganopthalmata. II Gymiiopthalinata. I Willsiadie. g. 1. Willsia. II OceanicUe. g. 2. 'Turris, 3, Saphenia. 4. Oceania. III. .Equoreadîe. g. ô. Stomohrachiiim. 6. Polyxenki. IV. Ciiceadfe. g. 7. (Jirce. V. Gervoniadîe. g. 8. Geryonia. 9. îv'wia, 10. (ierijoitopsi^. 11. Thaumantias, 12. Slabheria. VI. Sarsiada'. g. 13. Sarsia, 14. Boiigainvillea, 15. LuÂa, 1(). Modeeria, Il . Euphysa. 18. S feen s frupia. IIIsroiIfK DKS HVDKOÏIUOS Hl GlUY 184S. (]laSS. III. Ac.VLKl'llA. S^'-CIass. I. Pulmograda. Ord. 1. Phanerocarpîe. » 2. CryptocarpcB. Fam. 1. Willsiadtp. Gen. Willsia. 2. Oceanida». Gen. Turris. Saphenia. Occaiiia. » o. -/Eqiiorea. Gen. ^quorea. » à. Circeada». Gen. Circe. 5. Geryoneadse. Gen. Thaiimardlaf< , Shibhnia , Geryonia, Tima. Faui. G. Sarsiada'. Gen. Boufiainvillia, Lizzia, Moodeeria. Sarsia, Steenstriqyia, Eulimena, Etiphysa, Po- lyxenia. S«-C1. II. vinoinala. 38 M. HEDOT (ilaSS. IW ZOOIMIYTA. Ord. 1. Zoantharia. » 2. Zoophytaria. » 3. Polypiaria. S^-ord. 1. Tubulariiia. ■ Fam. 1. Corynidit». (Ten. Clara, Hydractwla. Coryne, Cor- dylophora. 2. Tubiilariad?e. (ren. Eudendrium, TuJndarki.. Cory- morpha. S'^-ord. 2. Sertularina. Fam. 3. SeitulariadiP. Geii. Hak'ciiwi, Serfidarella, Sertu- laria, XiyeUastrwn, Tlmiaria, Ne- 7nertesia, Aglaophenia, Epistoniia. » 4. Cainpaimlariadîe. (ien. Laomedea. — Capsularia. — Conchella. — Coppinia. — Cymo- doce. » 4. Hydriiia. Fain. 1. Hydraidâ'. (leii. Hydra. IIISPOIKE DKS lIVDKdÏDKS 89 SlEBOLD 184S. ZOOPIIVI A. Klasse Polypi. I Ord. Antliozoa. Familie: Madreporiiia. » Gorgoniiia. » Isidea. » Tiibiporiiia. » Alcyoïiina. Pemiatuliiia. » Sertularina. (Tattmigen : Sednlaiia, Campât} ul aria. » Zoanthina. » Hydrinil. Gattuiigen : Hydra, Eleictheria, Synhydra, Coryne, Syncoryne, Corymorpha. » Actiiiiiia. II Ord. Bryozoa. Klasse Acaleph.î^:. I Ord. Siphoiiophora. II Ord. Discophora. Familie: ^-Equorina. » Oceanidïe. » Geryoïiidie. Pthizostomidie. » Mediisidaî. m Ord. Ctenophora. ETAT DES GENRES ET DES ESPECES HYDHOIDES Geii. Aciocliordiiim Meyeii 1834. Il est probable que ranimai décrit par Mf.yen sous le nom {VAcyoclwrdium album est une Coryne, connue le supposait L. Agassiz (1862). Le genre Aciocliordium doit donc dispa- raître. (îen. Aglaoplieiùa Lamouroux 1812. Voir: Matériaux 1, |». 422. Costa (1839), sans tenir compte de l'orthographe admise, cite VA. nijiriophyUum sous le nom d'AfjIafophcnia uujyliiopliyl- liim. Ayîaophenia arcuata Lamouroux. Voir : Matériaux I, p. 422. Aglaophniia atcualn f..A.MOUROUX 1824 (c) p. 16. P/unriilnria arainld Blainville 1830 p. 4415. I) ). Blainvu.i-k 1834 |). 478. » .. Edwahds, m. 1836 p. 166. Aglaophenia an/nafii Khauss 1837 p. 24. .4 uLsoca/i/x (Afihioplu'iiin ) arcuata Costa 1838 |.. It). msroïKK DKS HYItROIDKS 41 AfjlaophriNK cnicialis Luiuouroux. Voir : Malrriaiix I. |>. 'i-^^. Açjhwjihi'n ia cnicla/is Pluiiiiilarid hrachinlii Phimularia crucidlis PI mu lilaria brachiudi Pliiiiiiilaria cnicialis Phiiiinlnrla bracliiaia A )iisora/ij.r ( Afilanjiltenia ) niicinli.s Costa l,\MOIUU)UX 1824 (c) p. 17. Hlai.nvh,i>: 18:5(1 p. ^^■i. |{I,AINVII,(,K I8:{() p. \'i:\. lil.AlNVIIJ.K I8:{'i p. 478. Hlainvii-i.k 18;{4 p. 'i78. Edwards. M. is:;(i p. k;:!. i8:!8 1!>. A. (il 2. pi. 1)1. lij I-;!. 1824 (c) 1». K). 1830 p. 442. 18:50 p. 44:5. 18:^4 p. 478. 18:î4 |.. 478. 18:Ui p. 1()2. 18:58 p. 10. [Âglaophertia dichotoma Kirchenpaiier 1872.] l'hniiiilfirid rrixUila \ ar. .Iuhxston » « » .Iohnston 18:î8 lin p. 145,pl.20.liy-.l, 1847 p. 94. pi. 24. lijî. 1 Aglaophenia cloi/f/afa Meneghini. Arjldophi'iiKi l'Ionfialii Menf-Ghim, 1845 |>. 12. pi. 1:5. li^-. 2. AqlaopJieuia f'danwiitosa (Lamarck). Voir : Matériaux l. p. 422. Pliimu/arid filamentosa Blalnville 1830 \). 44:5. ). » Blainville 1834 p. 478. » » Ed\va[U)s, m. 183() p. 13(i. 42 M. BE»OT Ai/laophenia flexuosa Ijaniouroux. Voir: Matériaux I. jj. 422. AgUtuiilirniii flexao.m I^amuuroux 1824 (c) p. 1(>. Plmmdaria flexuosn Blainvili.e 18150 p. 443. » » Bj.ainville 18;{4 |». 478. » » Edwaiîds, m. 18:{() |). 16(). Atmocalij.r f Aglnophniia ) /lexiiosa Costa 1838 ji. 19. [Af/Iaophenia f/isra Kircheiipauer l^^T'i.] Voir; Matériaux 1, p. 423. ? Aijlaojihi'nni ln/piioidrs Lamouroux 1824 (c) p. 1'.). 1 Plnmnlaria hjfjmoidt'd Blainvillk 1830 |». 443. ? » » Blainvili.e 1830 p. 479. :' /'/ntniihirin Iti/jnio'dfs Kdwards. M. i8:{() p. 1<>8. AglaojjJfenia myriojjliyUuin Lamoiiroux. Voir : Matériaux I. \). 423. A({laopheiiia)H;/riojili)/l/Hin Lamoi roux 1824 (c) p. 17. Seiialai la mi/rioiihijUuiti BeiN-Nët en Oli vi kr » » Fle.min'G l'/nmiilnria inijiiophiflluin Risso » Il Fleming » 1 Stark Si'iln/ari/i ini/rio/ihi/llinii Cuiajk (dcllc) Plaitndai ia luyrtopki/l/a Blalwille Sfrtalai ia jiiifriophijlluin Cuviek Plamnlai ia inijriophijlla Blainville Plumularia mifiiophylluvi Kdwards, M. Plumularia mipiophila 'rE\un.ET0.\ Auisocalijx mi/rioph/jUinH Costa Pluiiiularin iiiiji iopli/jlhnii .johx.ston 182(5 p. 180. 1820 p. 3o:). 1826 p. 312. 1828 p. .')47. 1828 |.. 440. 1828-30 vol. 4. ]i . 130. I4.'i. pi. 03. li^'. 2. 1830 p. 441. 1830 |.. 301. 1834 p. 477. pi 4(/. . 83. lig. 4, 1830 p. lo9. 1830 p. 4(i(i. 1838 p. 10. 1838 (b) p. 148.pl. 19, li<^. 4-:i. lIlsroïK'K I»KS IIVDIÎOÏIUCS 43 Afihilojilicn in iiii/ili>i)i)lii//- luiii Costa IS.J'.) |i. 185. Pliimularin iiii/rioiiliijl/inii (Iough 18'tl p. \'i. .) .. IIassal \H\\ (U) p. 28:i. Si'iliilaiid iiiiirii)iilii/lhni/ ('.m a.ie ((Icllc) !8'il-'i'i vol. .">, |). 9. 17. pi. lo7. lig. 2, lii. Phinntlaiin iih/i(i)I)Iii///iiin (jiia.ii; (dell<') 184l-'i'i vol. ."). p. 14o. » » HYiND.mann 1842 p. 20, note. » » Macgili.ivrav 1842 p. 46o. » » CoiJCH 1844 p. ;{(). |il. i). I) >i Tho.mi'son 1844 p. 283. Afildojiliriiiii ini/iioiih////inn MEMCGHiNr 184.") j). 12. pi. \^, li^. I. " ■> Denotahis 1846 p. 77. Pliwinhnid nu/riopltylluiii .Iou.nsïon 1847 p. 91>. 118. jtl. 2.'!. lii;-. 4-5. » " LA.NDsBouoLKiH 1847 p. 292. 'MU), li^. p. •M\{). Af/hioijlti'nia mi/rio/ih'/lliiiii (îuAV 1848 p. 81. Pliinndaria nnjriofihiiJlinii LANOSBOHoutîH 1^48 p. 232. P/niiiiilarin ii/ijrio/>hij//um (^ocKS 1849 p. 93. Afilaoplu'iiia jjatat/oitica (d'Orbigiiy). P/iinni/iirlii pd/iif/oiiico OiiBKiNV (d') 1839-4(i p. 27. |»l. 13. 11^. ;!-(J. [Af/Jaophenia pattiJa Kirclienpauer 1872] Voit': Miitrriaiix I. |). 424. AfiJaophema pelagica Laniouroux. Voir: Matf'i'iaii.x I, p. 424. Af/lii()i)lii'iua /iclafiicn Lamoliwux 1824 (e) p. 18. Plirimdaria pelaf/ivd Edwards, M. 1836 p. 167. .4 niaocali/x (Afilnophiniinj lietof/ica Costa 1838 p. 19. 44 M. BEDOT Aglaophet/ia pemiatula Laniouroux. Voir : Matériaux I. p. 4 24. A filaojjlien la pen natu ta Plu inularia pemiatula » » Srrtii la ri a penv atula Plnmularia pennatu/a Lamourciun Blainville. CUVIER Blainville Edwahos. m. Aglaophenia yenuatnla Kkauss .4 iiisocalyx fAfilaoplit'iiiaj in'imatnla C(»sta Plnmularia pennatiila Johnston » » Thompson » » Coi;cH » » Hassal » » COUCH » » Thompson » » johnston Açjlaopkmia peiniatuta Gkav Plumularia pennatula Cocks 1824 (c)|i. 17. 1828 |>. 346. 1830 p. 442. 1830 p. 301. 1834 p. 478. 1836 p. 161. 16o (Excl. syn.). 1837 p. 25. 1838 p. 11). 1838 (b)p. 14o.pl. 18. ^l^^l.2. 1840 p. 2ol. 1841 p. 42. 1841 (h) p. 372. 1844 p. 33. 1844 p. 283. 1847 p. 94.pl. 22.11g-. 1, 2. 1848 p. 79. 1849 p. 92. Aglao'phenia pluma Lamouroux. Voir : Matériaux I. p. 42o. Scrtularia pluma Aglaophenia pluma Sprtularia pluma Plu m ularia cristata Plu )u ularia pluma Plumularia cristata Sertularia pluma Plumularia pluma Serlularia pluma Plumularia pluma SCHWEIGGEIÎ 1819 p. 19. Lamouhoux 1824 (c) p. 17. Benneï en Olivier 1826 p. 188. Hisso 1826 p. 313. Flemlnc, 1828 p. 546. Stark 1828 p. 440. Chiaje (délie ) 1828-30 vol. 4. p. 127. 14o. pi. 63. fig. 1. Blainville 1830 p. 441. CuviER 1830 p. 301. Blainville 1834 p. 477. lllSnHHE DKS 1IY1H{(»ÏI)KS 40 Sfitu/mia jiJnmd LiSTKU \H:n |.. 36'.». pi. H. lio. -i. Phninilnrid crishila Mkyhn 1834 p. 207. Il » KhWAltDS. M. I83H p. 161. » « TeMI'LKTON 1836 p. 467. Plnmuhirin phiiiifi Edwahds, m. 183(i-49 pi. 67. lij»-. 3. 1) '1 .loHNSTON 1837 |.. 244, lif;. Aglaoplwnio phntid KliAI ss 1837 p. 25. Anisocalffx jilinua (^loSTA 1838 p. 1. IHumularid criutnfa JoHiNSTON 1838 (h) p. 143. pi. 19,11}-. l-:i el (?)pl.20. liji'. 1. » » ( '.OIICH 1841 p. 41. 1) » Massai. 1841 (a) p. 169. » » Hassal 1841 (b) p. 285. Sert nia y i a pluma Chiajk ((ielle) 1841-44 vol. 3. |).8. 17. pi. 157 lig. \, 12. 25. Plumularia pluma Chiajk (dolle) 1841-44 vol. o. p. 143. Plumularia cristata Landsbohough 1842 p. 259. » » KnoHN 1843 p. 180. Plumularia pluma Westendorp 1843 p. 33. Plumularia cristal a COUCH 1844 p. 31, pi. 8. )i FORBES 1844 p. 387. 389. ^) « Thompson 1844 p. 283. .4 (jlanphen la plum a Mkneghini 184o p. 12. 15. pi. 12. )> » Dénota RIS 1846 p. 77. Plumularia cristata Steenstrii» 1846 p. 67. » » JOHNSTON 1847 p. 92. pi. 23. lig. 1-3 ( (?). pi. 24. lig'. 1. Afjlaoplwnia pluma' .\ Ali DO 1847 (a p. 8. Pluiuiilaria cristata Thomas 1817 p. 471. » » Landsboroiîgh 1848 p. 232. » » COCKS 1849 p. 92. [Aglaopkenia Savifinyana Kirchenpauer 1S72] Voir; MatV'i'iaux 1. p. 426. Af/Jaophenia dmple.r (d'Orbigny). Plumularia simplfx ((rbignv (d') 1839-46 p. 27. pi. 13. lij 1-2. 46 INI. HEDOT Afilaophenm ^peciosa Ijamouroiix. Voir: Matôriaux l. |i. 4!2fî. AiiltOjilif')vKS 47 (h'U. A/cff()i/i(li/iiN Lanioui'oux I8I0. Ce i^enn'. nvv })ar l^AiMoriîoux dans son « Essai sur les genres (le la t'aniille des ïhalassiophytes non articulées. Paris, 1813 » a été repris i)ar Johnston (1838 b) qui y fait rentrer VAJcyo- iiullnm eclihiatftm. Cette espèce est synon3ine (V HydracHuia cchinafa. Le genre Alcyonidlum ne rentre pas dans la classe" des Hydroïdes. («en. AlcyonuiHi Linné 1758. Fleming (1828) a t'ait rentrer dans ce genre VAlcyonium f^chinaffim qui est synonyme (ï Hydracfina eclrivata. Ce genre ne doit pas figurer ])arnii les Hydroïdes. Gen. Avymnarki Laniarck 181 G. Blainvjlle (1830) a cru devoir placer ce genre parmi les SerUdaiifPa. mais il ne renferme i)as d'Hydroïdes. Gen. Anim Vigurs 1841) et 1853. Ce genre est synonyme de Myriofhela M. Sars. Gen. Afilopora Goldfuss sec. Blainville 1830. Ce genre ne renferme cpie des espèces fossiles et pas d'Hy- droïdes. Il avait été rangé par Blainville dans la famille des Serf^Jari/ea et doit être supprimé. Gen. Biseiiarla Blainville 1830. Ce genre, étant synonyme de TJrniaria {¥LE'Sii:\(i 1828), doit être supprimé. 48 M. BEDOT Geii. BoiK/ainviUia Lesson 1836. Le nom de Bougawvillia a été appliqué d'abord, par Lesson, à une Méduse. Allman (1864) a ensuite donné ce nom à la forme Polype de cette Méduse. [Bougainvillia ramosa Allman 1864.] luidi'Hilriinn tamosum Beneden (van) 1844 (b) p. 41 el ji. o(j. pi. 4. » » Beneden (van) 1844 (c) p. 313. » ■ » DujARDiN 1845 (b) p. 270. Tubularia (Sertxkvia) ra- mom Dalyell 1847-48 vol. 1, |i. 64. pi. 11. lig. 1-8. Eiidendriuiii raino.su m ]Atkk^ 1850 p. 34. Gen. Campmmlaria Lamark 1816. C%^m Lamouroux 1812. — Laomedea Lamouroux 1812. Voir: Matéi'iaii.v I. \>. 428. [Campanularia antijjathes Bk\e 1884.] Laomedea anUpatJies Lamouroux. Voir : Matrrianx I. p. 4 29. Laomedea aniipathes Fu<:ming 1820 p. 88. » » Dk-slongchamps 1824 p. 481. » .. Bi.AiN ville 18:10 p. 439. » » Blainville 1834 p. 474. Sertularia aidipathes Edwards, M. 183G p. 138. » » Edwards, M. i83(i-49 jtl. 67. lifi'. 1. Laomedea antipalhes Duchassainc 1850 |). 22. Campanularia hramJiensis Me^'en. Campanularia l>rasillensis Meven 1834 p. 198. pi. 32. Ii^'. 5. » » Edwards. M. 1836 p. 136. IIISTOIIÎK DKS IIYPIÎOIDES 49 Canipcuuilar'm (lichofonia JiiimarcU. Laomedea dlchotoma Lanioui'oux. \OI>i'Jki(Ucliotoma Hincks 18(18. | Voir: Matériaux 1. p. 429. Sert II la ri II dirlioliniid >) n Lnomedi'u ilicholomu Si'itularia dicliotoma Campaïudaiia dicliotoma i> » ïjaomedi'a dicliotoma Sertiilaria dicliotoma Campamilaiia dicliotoma Il » Sertularin dicliotoma Laomedpii dicliotoma Seiiularia dicliotoma Campan idaria dicliotoma Laomedea dicliotoma Campanidaria dicliotoma ? Sertularia dichotoma Campanidaria dicliotoma Laomedea dicliotoma Serta laria dichotom a Campanidaria dicliotoma Rev. Suisse de Zool. ScHWKir.GER 181!) |.. 19. Fleminc. IN1>() p. 88. Deslongchamps 18-24 |.. 'i82. lÎENNETenOLlVIElî 182() p. 193. (iRANT 1826 p. loO. Hisso \^±() p. 309. Hisso 1826 p. 314. HOGG 1827 p. 33. FLEMfNG 1828 p. 548. Stark 1828 p. 441. (Ihiaje (délie) 1828-aO vol. 4. p. 126. 146, i^l . 63, llg. 7. BlA INVILLE 1830 p. 439. GUVIER 1830 p. 300. .lOHNSTON 1832 (a) p. 23o. Blainville 1834 p. 474. JoHNSTOX 1834 p. 107. Me YEN 1834 p. 193. pi.30.no. l-i et pi. 31. n^'. 1-2. Grant 1830-41 p. 10. Wi;. 5. Edwards, M. 1836 p. 132. Ehrenberg 1836 (b) p. 3. Templeton 1836 p. 466. Edwards, M. 1836-49 pi 66- fig-. 1. Costa 1838 p. lo, pi. 10, tig. 2aA. JOHNSTON 1838 (b) p. 150, pl.22,fig. 1-2. Costa 1839 p. 185. COUCH 1841 p. 46. Hassal 1841 (a) p. 169. Chiaje (délie) 1841-44 v( 1.5. p. 7, 18. pi. 157. lis-. 7. 18, 19. Chl\je (délie) 1841-44 vol. 5, p. 143. T. 13. 1905. 4 50 M. BEDOT Laoïnrdea diclintoiiiii Macgii.i.ivrav 1842 p. 'i-fi.*>. (^(iwjinntihniii ilirlioloiiiii Kkohn 1843 p. I7(i. 178. Wksi'enhoiu' i843 p. i'i. Lnonifilea diclinIniiKt (loucii 1844 p. 37. Thompson 1844 p. 2X3. .. .. FousTKH 1847 |). 22. Lduiiiedt'u (Itcholoiiut YHv. a Johnsïon 1847 p. 102 cl 466, 11^. 1. 2. iCdmpnnidaria ilirlioloina LEUCiv.vuT 1847 (a) p. 138. Laoïripdi'd dirhotoiiifi Thomas 1847 p. 472 Laoïncdj'ii dichotoina vnv.a Gkay 1848 p. 83. Luoiiiedea dicliol(»ii(i lAM)-ii(tiîOU(;H I8'i8 p. 233. fjioiiifdfii il>clioloini(\nv.-à. ('.(k:ks 1849 p. i<3 [('anipanuhuia flexHom, Hincks 186S.J Voir: Matrriau.v I, p. 430. :' Si')-tuhirin Monopi/.ris gc- )iirnlala linuK-MiERt; 1834 p. 297. Ldomedf'd in'ljitiitijsd vnv. fx .Iuhnston 1847 p. 104. pi. 2o. lij^. 3. 4. "! MoimpiinU (leiiiciilatd Xaroo 1847 (a; p. 8. Laoïiiedi-d fiiddllnnsa y.H'. a Gray 1848 p. 8,'). Campanularia f/elatiitosa Fleming-. Laomedea gclatlnosa Lauiouroux. [OheJi.a ffeJafhtosa Hincks 1868.] V'oir: Matérianx I. p. 430. Smliilnrid i/iddlinosa Flkmino Laomedea fiehiliiiosd Deslongchami's Si'rtdlaria geliUinosd Bennet en Olivier Campanularid gekitinosd Flemi.\(; Laomedea gekUinosa Bi.aiwiij.e Cnmpanularia f/elallnma .Iohnstûn" " » JOHNSTON 1822 vol. 2. 1 lîg-. 3. . 616. 1 1. 5 • 1824 p. 482. 1826 p. 190. 1828 p. o49. 1830 p. 439. 1832 (a) j). 254. 1832 (b p. 631. HI8T01HI': DKS llYDROiDES Lduiiiedca i/i'/iiliiiosii l*>i,\iNvii>LK Cdtiqmtuilariii F/fiiiinfiii Ki)\v.\!tns, M. (laiHjiannlarin (je/aUuosa KowAiins. M. Lnomedea gelatinosa .Ioiinston Thomi'son CorcH GdUi.i) HASSAr, Hassal Hassai, MACr.ll.MVUAV Luoiiifdia gelai ino.sn L nom Cilen gela l ivosa Campatiiilaiia gelatinosa Khoiin n i> Westkndiuu' Laomedea gelalitkosa CorcH » M Thomi'son 1) " FORSTKK Laonii'den gelai i nom xiw.î^ Johnston Campamdaria gelai inosa Leuckakt 9 Laomedea gelathiosa Thomas Laomedea gelativosa var. ^ Gray Laomedea Flemtngii Gray Laomedea gelati)iosa Landsborough Cam/)ariularia gelalinosa Desor 18:56 |1. '!/.). p. i;{:5. 1838 (1») |.. i:i2. |.l. 21. Ii<,^ :{, 4 et |il. 2:{, li^^ 1. 1810 p. -251. 1811 \). 47. 1841 p. :5oO. 1841 (a) p. 169. 1841 (h) p. 281. 1842 p. :{42. 1842 p. 465. 1843 p. 177. 1843 p. 2o. 1844 p. 39, |.l. K», li^-. 2. 1844 p. 283. 1847 p. 22 1847 p. 104, pi. 27, lifT. I. 1847 (a) p. 138. note. 1847 p. 472. 1848 p. 85. 1848 p. 85. 1848 p. 233. 1849 p. 207, pi. 2. li^-. 7-12. Campamilaria genicidata Fleming. Laomedea geniculata Lamouroux. [Ohelia geniculata Allman 1864.] Voir : Matériaux I, p. 430. Sert niai i a geniculata Laomedea geniculata Sertidaria genicidata Sr.HWEi(;(iRii 1819 p. 18-19. Fleminc; 1820 p. 88. Deslongchamps 1824 p. 482. H0FFMA.NN 1824 p. 258. Benneï en Olivier 1826 p. 192. HOGG 1827 p. 33. 52 M. HKDOT t^ampamdaria yenicidala FleiMing 1828 p. oi8. Serlulariii gniiadala Ciiia.[k (délie) 1828-:K) vol. 4, \>. 126, 143, pi. 64. Ho. 28. Laoïtit'fli'd (lenicukda Blainvim.e 1830 p. 439. Se.rlnlaria gcniciilala (À vikr 1830 |». 300. Campaixidaria genicuiald .Iohnsïon 1832 (a) p. 2.^5. Laomedfn genicidain Blainvili,k 1834 p. 474. Cdiiipaitularia geniadald .Ioiinstoa 1834 p. 107. ^ Campannlaria geniculnta Mkyen 1834 p. 195, pi. 31, lig. 3-5. Cairipaimlaria proliffra MevKi\ 1834 p. 198, pi. 33. lig. i-5. Campanutaria Caroiinii Ei)\vAi!its. ,M. 1836 p. 133. Serlidariu proltfeid Kdwai'.os. M. 1836 p. 139. Sertularia genicu/ntd J^dwards. M. 1836 p. 149. Laomedea geniculala Tempi>eton 1836 p. 466. (jampanidarùi (/('iiicnliiht Edwaiîds. M. 183(i-49 pi. ()6, (ig. 2. Lnmnfâea (/enicvl'iln (Iosta 1838 p. 1(5. ,I(U\M.ST().N 1838(1») p. 151.pl. 21. li^^. 1.2. .. » Costa 1839 p. 185. » ■» (>)L"cn 1841 p. 46. » IIAS.SAL 1841 (a) p. 169. Si'rliildrin fii'xicu/aia Chiaje (délie) 1841-44 vol. 5. p. 8. 18. pi. 166. fig. 22. 24. 28. Campanulorin aatdini CHrA.iE (délie) 1841-44 vol. 5, p. 143. Laoïiii'dea (/eiticidata La.ndsboiîoi gh 1842 p. 258. » 1) ' Mac(;iij>iviîav 1842 p. 465. Campanalaria cavolivii Kkohn 1843 ji. 176. Campiumlaria genicalala Westendorp 1843 p. 25. pi. lig. e. d. Laornedea geniculata (^oucm 1844 p. 38, pi. 10. lig. 1. •) » Thompson 1844 p. 283. .) » CoucH 1845 p. 163. u » FûRsiER 1847 \\. 22. .) .lOH.xsTox 1847 p. 103.pl.25.ri{4'. 1,2. » » Landsborough 1847 p. 366. fCampanularia genicnlala Leuckart 1847 (a) p. 138. Laomeden genkulata Thomas 1847 p. 472. » )) (iRAY 1848 p. 84. » I) Laxd.-^borough 1848 p. 233. .) )) CocKS 1849 p. 93. HISTOIRE DF.S IIVDKOÏDES 53 Camjxdnilarid 'nifcfira Macg'illivray. C(itnj)niu(/. Cianjuniuldria inU'jjrn Thomi'son lS4'i 1». :28:$. )) » JollNSTOiN 1847 I). 109. 1 1. 1>8. li .r ^ ilajis u la ria i n tcgra Grav 1848 .. 8(i. ? CapsHiaria laevLs Gray 1848 ). 87. Cn mpo nnlar ia in fec/ni (>)(:ks 1849 p. 9:!. Campamdaria Lairii M. Edwards. Laornedea Lairii Lamouroux. Voir: Matériaii.x I. |i. 4:51. Laonn'dea Lfiirii Deslo\(;cmamps 1824 p. 48:2. » BLAi.wiLr.K 18:?0 p. 439. » " Br>AiNviLMi 1834 p. 474. Campanularid Lairii Edwards, M. 183H p. i;}o. Campcmularia macrocytJiara Blaiiiville. Clytia macrocyffara Lamouroux. Cliflia macrocyttara Lamoiroux 1824 ( h) p. 61 7. pi. 93. lij^-. 4. o. )' » Lamourolx 1824 (h) p. 202. Campa uularia macrort/ - fhara 1}i,ai.nviij,e 1830 p. 437. Campanularia macronj - thara Blalwille 1834 p. 473. Campanularia macrocij - thra Edwards. M. 183(1 p. 13-";. Campanularia maior Meyen. Campanularia ma ior Meykn 1834 p. 19(>. pi. 32.tiji-. 1, 4. » n Edwards. M. 1836 i). 135. 54 M. BEDOT ('amiKwularia oUracea M, Edwards. Clytia olivacea Lamouroux. Laomedea olivacea Blainville. Voir Matériaux I. p. 4.'iâ. (^If/tifi oliraci-a IjAMouroux 1824 (cj p. 201. Lmiiiifdeii olhdcea Blainville 1830 p. 440. Blainvtlle 18;}4 p. 475. Cainpani Thompson 1840 p 2ol. » » COUCH 1841 p. 48. IIISTOIRK DKS IIVDWOIDEK ;).') (]iiiiijiin\iilaria st/rini/n Hassal IS'iliai |t. Ki!). " » Maix.imjvhav [Hï"! |i. 'iti.''). Cliflui si/riu/id Wkstkndorp IS'i:} |i. "iï. (]aiiii}nuiilmiit si/riiind liicNKhKN (vnii) ISl'i (in p. ;!7. pi. :!. li;;-. '.t. 0 » C.our.H iS44 p. VI . » » TiioMi'soN I84't p. ;28;{. FoiiSTKiî \H\~ p. "l"!. ). .) .lollNSTON IS47 p. 1 Kl. » » Thomas 1847 p. 47^. SiTlu/uriiii (^luii/iaiin/nrid I Dalvkij- I847-4S vol. I. p. :2:2;). pi. li. si/riiig(t W'^. 9. 10. (lapsularid si/)iiiya (îrav 1848 p. 8() el l'il. (Inmpdnuliirin Sijrivqd Cocks 1849 p. 9;$. CampmTfdaria undulata M. Edwards. Clytki undulata Lainouroiix. C/i/lia Niiihi/dia Lamouroux 1824 ib) p. (il7. pi. 94, (ifi. 4. ."i. » » Lamouroux 1824 (c) p. 202. CampdHd/aria nii(Jdlat(i Edwards. M. I83() p. i;?o. CampanuJaria urnigera Blaiiiville. CJytia urnigera Lamouroux. Voir : Malériaiix I. p 43)^. CJylia nrniijerd Lamouroix 1824 (c) p. 202. Campdniddrid iiniir/ryd Bi.ainvillk 1830 p. 437. » » I^LAixviLLK 1834 p. 473. » » Edwards, M. I83fi p. 13r"). Campanularia verticillafa Laniarck. Clytia verticiUata Lamouroux. Laomedea verticiUata Blainville. Voir : Matériaux I. p. 433. Si'rtuldiid rpilirilidtd Fi.kmi.nc 1820 p. 89. Clutid n'ilicillata Lamouroux 1824 n) p. 210. 56 Sertularia vertictllatu ('.ampanuluria rerlicillalu » )) Laomedea verlicillata Sertularia verticiUata Laotnedea verlicillata Canipaii idaria rerticillata (Irnupanularid rerlicel/ala (lanijxtnuldrid rerticillata ScrtîdariaiÇampanalaria) rerticillata Capsularia verlicillata Campannlaria rerticillata M. BEDOT HO(JG 1827 p. 34. Fleming 1828 p. 530. SïAnK 1828 p. 441. Blalwille 1 830 p. 439. CUVIER 1830 p. 300. Br.AINVlLLE 1834 p. 475. Edwauos, m. 1830 p. 131. Templeïox 1836 p. 460. JOHNSTON 1838(1)) p. 156. p 1.22,fig. 3.4 (^OUCH 1841 p. 49. Hassal 1841 (a) p. 169. (".OUCH 1844 p. 42, pi . 11. liff 4. Thompson 1844 p. 283. JOHNSTOX 1847 p. 112.[ 1. 26, lig 3.4 Thomas 1847 ]). 472. Dalyell 1847-4S vol. 1, p fis. 1-8. .218, pi . 12 Gray 1848 1». 87. COCKS 1840 p. 93. Campannlaria volabilis (liiniié) '. Voir : Matériaux I. p. 43:5. Campa n ularia voluhilis SCHWEIGCEK 1819 Tab. VlII. Sertularia volubilis Fleming 1820 p. 88. ., Bennet en Olivier 1826 p. 190, Campanularia roluhilis Risso 1826 p. 309. Sertularia volubilis Hogg 1827 p. 34. Campanularia rolabilis Fleming 1828 p. 548. .. Blainvillk 1830 p. 437. Sert II la ria volub ilis CuviER 1830 p. 300. Campan ularia volubilis Blainville 1834 |). 472. pi. 84. 1 '>■. 2 Sertularia roluhilis KiRHY 1835 p. XII et 169, p lis:. 2. 1. 2. ' Daus les « Matériaux, Ue période, » p. 434, supprimer: Sertularia volubilis Fabricius 1780, p. 444. IllsrOIKK DKS 1IV1>K()Ï1)KS 57 Ciiitiiimnihniii nihihi//s Ednvakds, M. ISI{(I |». l'.\'2. » » Tkmi'I.ktun 1S;{() |t. 4(56. .* Hassai. 18Y1 (a) i». lOU. » » Hyndmann IH'i^ p. :20. » » Macoim.ivuav IS'iâ |i. 40."). » » TmtMrsoiN 1844 |t. iS'.i. » ). Leuckakt 1847 (a) p. 138. » » fiVNDSBOHOUtiii 1848 |). ^;i:î. Geii. CampmntHna \-a\\ Beiieden 1847. Campaniiliim feniris van Beiiedeu. (Ifiin/KDiiilinci h'iittis JiKNKDKN ( van I 1847 p. 4'J7. pi. li^'. (î. Geii. Candclahium Blaiiiville 1830. Blainville a créé ce genre pour y placer la Luccniaria })hyf)ia de Faericius (1780). Mais il n'indique pas de nom spé- cifique pour cette espèce et ne donne aucune diagnose du genre. Le nom de Candelahinni a donc été abandonné et a fait place à celui de MyriotlieJa Sars. Gen. CapsuJaria Cuvier 171)(S. Gray (1848) a essayé, mais sans succès, de reprendre ce genre en en faisant à peu près le synonyme de (UimpanHlana. Gen. CeUaria Ellis et ISolander 1781). Modifier comme suit l'article CeUaria des Matériaux, 1" pé- riode, p. 434 : Le genre CeUaria a été établi par Ellis et Solander \umr des animaux appartenant aux Bryozoaires. Lamarck (181 G) a fait rentrer dans ce genre trois Hydroïdes auxquels il donne les noms de CeUaria pectitmta^ C. thuia et C. Jot/chifis. Le premier 58 M. BKDOT est synonyme iV Idlapristls Lmx; les deux derniers seront placés plus tard dans le genre Thniana de Fleming (1828). Lamou- iioux (1812) mettait le gem-e CeUaria dans la famille des Ser- tulariées. Aujourd'hui, ce genre ne fait plus partie des Hydroïdes. Gen. Cladoneii/a/Duydvdm 184o. DuJARDix a décrit sous le nom de C/adonema radicdum une ]Méduse provenant dini Polype qu'il appelait Stauridie [Sfauri- dinm]. HiNCKS (18G2) a montré que Ton devait donner le nom de Cladonema au Polype produisant la Méduse décrite par Du- .lARDlN et réserver le nom de StaHridinii/ ])Our un autre genre de Polype. CJadoHoiia radiatn'»i Dujardin. illadonpmtt rndiatiitn Di jardin 184^I{ p. ll.'U. Slnuridif Di jardin \^'i'i [). 1133. DrjAKDiN IHlo (h) [t. 271. |»1. 14, lig'. C, (lladoiu'iiui I)! jvuDiN 181.") (b) p. 27^. pi. 14. fig. C. pi. 15, fig. C. (îen. (1ara (ruielin 1788. Voir : .VlattM'iaiix I. p. 43.t. Clara mulUcornis (Forskâl). Voii- : Matéi'iau.v 1. p. 43o. (Ani/iiii mi(/llcoi-nls Lamouroux 1824 (c) p. 221. « Hlainvillk 1830 p. 436. Hjjdra mnUiconiis (Iuvier 183U p. 296. (lorynn iimllicornis Hlainvillk 1834 p. 471. Çorfjiie iindlicornis Kdwards. M. 1836 p. 73. Sijnconjna mvlticornis Khrknhkr(; 1836 (h) p. 2. Coryiii' iiin/liconiis Trmplkton 1836 p. 411). ':* Cori/))!' s(/iiaitiiila. (Iolch I8il p. 28. :' » n IIassal 1841 (h) p. 283. pi. 6. li^-. 1. IIISTOIHK DKS IIVDIIOIDKS ')'.) Corifiiii iimllicornis CnrijUi' sijiunniihi Cori/ua sijuaiittttit Coi une sijuaimUa Clava muUicornis |.p. Sf/ncorijiir nni/licoruis f Clara ma/lirn)iiis P|.. hKNKDKN (van) 1H44 (b) p. o9. |{knki)KN (\aii) IS44 ilti p. 7, S. pi. o. 41. :i!t. (i(i. lÎKiNKDKN (va 11) Thompson .lOHNSTON Lklîckaui' Thomas Gray LANi)snoiioi"(iii Coi;ks 1844 ((•) p. ;{14. I8V4 p. 11. pi. 1. liji' I 1844 p. 28:J (KxcI. Syn 1847 p. ;{().pl. 1. li-. 1-: 1847 (a) p. 137. 1847 p. 467. 1848 p. 60 (Exel. Syii. p 1848 p. -230. !8V9 I). 91. Clava sfjuamafa (Millier) Voir : Matériaux 1. p. 43'). Conjua squainata Hi/(lra sqiKimala Corijna aquaniata (joryna pistitlaris Co^-yna squamata Coripie squnmntn Corqna squamata Corina sqattniata Coiyna sqaawala Clava parasitira (Joryna squainata Tubalaria affiiiis llydra squamata Coryna squamata Coryna m nlt içorn is Coryup squamata Caiyna squamata CIatéi'iaux I, p. 436. Bien que ce nom. donné par Lamouroux, .ait la priorité, il est préférable d'adopter, ainsi que le font les auteurs modernes, le nom de Clytia Johnstoni Aider, afin d'éviter une nouvelle confusion avec la Campanularia roluhilis. Clytia volubilis Lamouroux 1824 (c) p. 202. Çampanalaria rolnhilis .Iohnsto.n 1832 (a) p. 255. » » .Johnston 1834 p. 107. » ^> .foHNSTON 1838 (b) p. 154, lig. 17. HISTOIRE DKS IIYDROÏDKS <)1 (^amj)(i)iulari(( rolnhi/is C.oir.u IS'il p. 'iS. ".' Clijtia rolubilis Wesikn'doiip \HM\ p. i:\. (j(i»ijj(initlari(i roli(bi/is IJexeukn (van) IH\\ (a) p. lUi. pi. ;{. li^-. 7. S. » » ÇJi/lid cofiihills Catnp(inul(iri(i ro/iilii/is (loiicii 1844 40. pi. 1 . W'^. 1 . DlîNOTAHIS lH4/w//a Hassal 1848. Levinsen (1892) a montré que ce genre devait disparaître, car les espèces qui la composent ne sont que des gonosomes appartenant à des Hydroïdes du genre Lafœa et des genres voi- sins. Néanmoins, comme on n'a pas encore déterminé les espèces auxquelles on doit rattacher les différentes Coppinies décrites jusqu'à présent, nous conserverons provisoirement le genre G'ojj- pinia. Coppinia arda (Dalyell). ? Campanularia inifirtexta Cough 1844 p. 41. pi. 11. lig. 2. ? » » .fOHxNSTON 1847 p. 109. Sertularia arda Dalyell 1847-48 vol. l,p. 224, pi. 42. Conchella inlerlexta Gray 1848 p. 88. Coppinia mirabilis Hassal 1848 (aj p. 2223. » » Hassal 1848 (b) p. 144. 62 M. BEDUr (reii. Cordylophora Allman 1844. Ce genre a été créé par Allman pour y placer une espèce vivant dans l'eau douce. Cordylophora Jacustris Allman. Cordijlo'jÂora /(icxsliis Allman 1844 (b) p. ;!3(). Cordi/lo/ hora Benedkn (vîin) 1844 {(■) p. ;M0 (Excl. Syn. Cofdijl.ojiliDru lacHstris Thompson ' 1844 p. 281$, 28o. )> » QUATREFAGES 1845 p. 118. » » JoNHSTON 1847 p. 44. fig. 5. » » Gray 1848 p. 62. 150. » » Ai.LMAN 1850 p. 72. (îen. Cort/dendrium van Beneden 1844. Voir : IVIalériîuix L |). 437. Corydendrlum parmiticum (Linné) van Beneden.' Voir : Matériaux I, p. 437. SerlularUi iiarasitica Schweigger 1819 p. 19. Chiaje (délie) 1828-30 vol. 4, p. 124, 148. pi. 64, tig-. 17. Sijncoii/na parusiticfi EiiaENBERo 1834 p. 295. Sfrhdinlo parasitica Oiiaje (flelir) 1841-44 vol. 5. p. 7, 18. 143. pi. 106. tig-. 17-18. Syncori/iui parasitica Kuohn 1843 p. 178. Sertularia pnrasiti.ca Beneden (van) 1844(1)) p. 41. 45. Cor!jdendrlinnparasil.iciitii Bkneden (van) 1844 (c) p. 313. Sertularia (Si/ iicorijne) pa- rasitica Frey u.Leuckart 1847 p. 28. ' Dans les » Matériaux, l^^^ période » p. 487. supprimer : Sertularia parasitica FABicn-s 1780 p. 447. HlsrOlRK DKS IIVDKOÏDKS (i8 Geii. Coijiniorplia Sars 1835. \('(»t/iii<)rpl/a vaua Ahk'i' ISÔT.I Hijilracliuia Ai.dki: \HM p. 'i(i:!. li^-. 79 rr Hi/dractiina ':' (a/dcii j Cww ïH'iH p. 01. C()ri/ii/(>rj}h(i itHtm/s Sars. dtvijmorjilia niitans Saus IS.'ÎS p. 7, pi. 1. li^-. :W/. //.,'{ LnvKN 18;3o i». :271). EUisia flosnKiris Fohbes ;i. Goodsir 1840 p. 309. Corijmorpku nutans Poubrs a. Goodsir 1840 p. 309. ). " Stkkxstrii' 1842 |). 21.24. 2o(trad. allc- niaiiile). pi. 1. Ii ('jOtyna fi/ttudu/osa Coryna proll/ica Syncoryna pusllla Syncoryna rarnona Cory»f f/ln ndulosa Synchorliia ramosa Coryne prolipca Hcrm ia ylamlulosa Coryne filandulosa Herni ia y/andulosa Syncoryna ramosa r-* Syncoryna ylandnlosa Syn coryna rani os a Syncoryna pusilla Fleming 1820 p. 87 note. Flemino 1822 vol. 2. p. 616. pi. o (iir '9 Flemlng 1823 (tu 11^. ^. |). 29o. Lamocroi'x 1824 (c) p. 221. Lamouroux 1824 (e) p. 222. BeiNN'et en Olivier 1826 p. 177. Flemlng 1828 p. 553. Sars 1829 p. 4. pi. 1, fig. 1. 2. BlAIN VILLE 1830 p. 436. BlALN VILLE 1830 p. 436. (lUVIER 1830 p. 296. .lOH.NSTON 1832 (a^ p. 2o3. .loiLNSTON 1832 (h) -p. 631. Blalwille 1834 p. 471, pi. 8o. iig. 3 3 a. Blainville 1834 p. 472. Ehuenbkrg 183 4 p. 294. Ehrenberg 1834 p. 295. .lOHNSTOX 1834 |). 107. Edwards. M. 1836 p. 74. Edwards, M. 1836 |). 74, note. Fdwards. m. 1836 p. 75. .loHXSTON 1838 (h) p. 111 et p. 109, fig 12, pi. 4. fig. 1, 2. ÏIIOMPSOX 1840 p. 249. Thompsox 1840 p. 250. (lOL-CH 1841 p. 29. Krohx 1843 p. 175. Krohx 1843 p. 178. Bexrdex (vaii) 1844 (hj p. 25, 41. 55. Beneden (van) 1844 (C) p. 313. Beneden (van) 1844 (.•) p. 313. IIIsrolUK DKs IIVKHOÏDES i)f) IS'i'i |.. \i. |.l. 1. li-. :(. 184 'i |.. 28;{. 1846 i. 2. ;{, 10. 1847 it. ;!0. pi. 2. 1847 p. 41, pi. i>(lv\el syii. 1847 |i. 467. 847-48 vol. 2, p. 00. I 22. 1. 21 1848 p. 61, 1848 p. ()2. 1848 p. 230. 1849 p. IM. 184Î) ]). 91. 1850 p. 32. Ih'niilit iildiididosa Coicii Corijni' pusilla Thompson Syncoryna ramosa Sa us Cort/ni' pusilla .Iohnston Cori/ue Li.slrrii Johnston ? Co)i/nt' pusilla Thomas Corijna glandidosa Dalyki.i. Cori/ui' pusilla p. p. Ghay Corijnt'pi/silla var. h, p. p. (îhay Cort/uf pusilla LANnsHoiiouriii » » COCKS :' Coripw ramosa Cocks :' Cori/ui' Lovpni Lutken [Cori/ne van Benedeni Hincks 1868]. Sipiœryiut pusilla Beneden (van) 1844 (b) p. 38, 41, 53, pi. 3, lîg. 1. 10. » » Beneuen (van) 1844 (o) p. 3! 3. (joryne pusilla, var. Johnston 1847 p. 41, pi. 4, \V^. 1. 2. Cor y ne pusilla, var. a Gray 1848 p. 02 (Ex. syn. p. p.). Gen. Banaea d'Orbignv 1839-46. D"Orbigny en décrivant sa Thoa Edwardsiana dit ({ue cette espèce lui paraît devoir former un genre nouveau, et il ajoute : « En attendant que ce genre puisse être plus amplement étu- dié, je proposerai de le nommer Daifcea, et l'espèce Danœa Edwardsiana. » Le caractère sur lequel d'ORBiGNY se basait pour établir ce nouveau genre est que les tiges de cette es- pèce ne sont pas « simples, mais formées de tubes réunis. » Or ce caractère se retrouve chez plusieurs espèces d'Halecium et l'on a vu (Matériaux I, p. 478) que Thoa est synonyme (}C Haleeium. Il n'y a donc aucune raison de maintenir le genre Banaea. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 190.5. 5 HO M. BEDOT |Geii. Diphasla L. Agassiz 1862]. Voir: Matériaux I. |i. 439. yDipliasia attenuata Hincks 1866 1. Voir : Matériaux I, p. k'.Vi. 1 Lily or Pomegninnlr flo- wering Corallinc Ellis 175o (c) |). 9, pi, 4. litj'. c. Sertularia piiwslcr v;ir. Johnston 1H47 p. 72. (i<^. 12, c. d. Si'rtiiliiria rosacéil Johnston 1847 p. 470. » » Thomas IHM \). 468. Si'rtiilariii pinnastrr Thomas 1847 p. 470. [Geii. Diplura Allnmii 1864.] Ce genre a été créé par Alljvian pour y placer la Coryne fr'itilUaria de Steenstrup. [Diplura fritMarla Allinaii 1864.] Çoryni- fritiU.aria Steknstuup 1842 p. 2(1 (Irad.ailemandej pi. 1. fig. 41-4(i. Coryna fritiUariii Rathke 1844 p. 164. » » Sahs 1846 p. 14. Cori/ne fritillarin Stkenstrui' 1846 p. iS^). » » Ekey u. Leuckakt 1847 p. 24. Clava fritillaria Lutken 185(1 |i. ;»4. Gen. Dynamena Lamouroux 1812. Voir : Matériaux I, p- 439. Gray (1843), p. 294) écrit Dyriamene. Sa Bynamene abieti- noïdes est, d'après Bale (1884), synonyme de Seriularia elon- yata. lIIsroïKK DK,!^ HYDKOÏDES 67 J)//i/anieH(( haihata Lamounnix. [Sertfilarki harhata Haie 18(S4|. Voir : Matri-iniix I. |>. 'i ;'.!>. Scrlu/driii ciliatd Ijamaiîck ISKi p. 1;2I. Djinamena barhaUi Lamouuoux 1824 (c) p. :28!). » Blainvillk I8;J() p. 449. 1) >i Hlainvili.k 1834 p. 484. Si'rlulavij ciliala Edwards, M. I8;)(; p. loi. DptKimena distans Laiiiouroux, Sertularia Lamourousii M. Edwards. Voir : MatV'riiiiix 1. \t. 440. I)i/i)init'iiin dislans Lamouroux 1824 (c) p. 290. BlaiiNville 1830 p. 449. » » Bf-\invillp: 1834 p. 484. Serlii/aria Lantoinoiisii Edwards, M. 1830 p. lo3. :' l)//naiiieiia distnns Westendorp 1843 p. 27. Dynamena disficha Lamouroux. Sertularia disticha Bosc. Voir : Matériaux 1, p. 440. Di/immena disticha Lamouroux 1824 (c) p. 290. Blainville 1830 p. 449. Sertularia disticha Cuvieiî 1830 p. 301. Dynamena disticha Blainville 1834 p. 484. Sertvlaria disticha Edwards, M. 1836 p. 154. Dynamena disticha Duchassaing 18o0 p, 22. Dynamena divergens Lamouroux. Sertularia divergens M. Edwards. Voir : Matériaux 1. p. 440. Dynamena diveyyens Lamouroux 1824 (c) p. 290. ). Blainville 1830 p. 449. " » Blainvu.le 1834 |). 484. Sertularia direryens Edwards, M. 183(5 p. 153. 68 JI. BEDOT Dynanicna Evansii Lamouroux. Sertularia Evansil Ellis et Solander. Voir : Maléi'iaux I, p. 440. Dijnamenn Evansii » » Dijnanieïui Evanii I) » Sertularia Eransii Dynamena Evansii Sert nia ria Evans i i La.mochoux 1824 {c) p. â89. Fleming 1828 p. 545. Hlai.wille 1830 j). 448. Bf.Ai.NviLLE 1834 p. 484. Edwards, M. 1836 |). 154. Costa 1838 p. 20, pi . 8 , fig. 1 a . A . JoHNSTON 1838 (b) p. 127. Thompson 1844 j». 285. .lOHNSTON 1847 j). 67. Grav 1848 p. 71. Bynamena ohliqua Lamouroux. Sertularia obliqua M. Edwards. Voir : Matrriaiix I. p. 440. Dj/namena obliqua Sertularia iMiqua Lamouroux Blainville Br. AIN VILLE EinvARDS. M, 1824 ((•) p. 290. 1830 p. 449. 1834 p. 484. 1836 p. 154. Bynamena operculata Lamouroux. Sertularia operculata Linné. Voir : Matériaux I. p. 441. Sertularia operculata Dynainena operculata Sertular i a opère u la ta SCHWEIGGER 1819 Tai). VIU. Lamouroux 1824 (c) p. 288. Bennet en Olivier 1826 p. 182. » )) H or, G 1827 P- 32. Dynamena operculata Fleming 1828 P- 544. » » Blainville 1830 P- 447. Sertularia operculata Cuvier 1830 P- 301. » » JOHNSTON 1832 (a) P- 258, ]}i/iitiiiit'}ui iipi-rcuhdd Si'rhi/arld oin'iciilalii Jfi/aanunia ojicrciildia Si'rlii/firia ojifrnilata » » Dij nttmrna opincnlaln Si'rtniariti opcrculaUi Scrliilnria opcvcnlala Di/nametia opercidala Sertnloria operciilaln HisroiHK l>KS IIVDK'OÏDKS Iîi.aiwii.i.h: I8;;'i |. 48;?, pi. 8;î. m .IdlINSTON ♦ ) is;î'i p 1(17. Oitmiiw (d") ih:\', p i:io. EUWAUDS, M. is;!(i |i 144. TKMl»r,KTl)N ih;{(; |i 4()8. EnwAUDs. M. 18:Ui-41» pi. (i7. i\."). Hassai. 1841 (il) |. 1()8. Macgillivkav I84l> |) 4(54. Westendûrp 184:! p "2(). (loucii 1844 p r.\. FOUUES 1844 p 388. ThOMI'SON 1844 p. im. FORSTEB 1847 |) 22. JOHNSTON 1847 p 77. pi. 14.li!4. ; Landsborough 1847 1» ■Mm. Thomas 1847 p 471. Gray 1848 p 7;î. Landsboroucii 1848 p 231. COCKS 184!l p 92. ' (19 Bynameiui p'master Lamouroux. Sertularia 'plnastcr Ellis et Solaiider. Voir : Matériaux 1, p. 442. Sertularia port i n a ta Dijnamena pinastpr Sertularia pcctinata Dtjnamena pinasler Sertularia pinastrum Sertularia pedinala Dijnamena pinasfer Sertularia pectinata Sertularia margareta Sertularia pinaster DeSLOi\GCHAM['S Lamoiroux Blainville BlafnvillI'; Cl! VI Kl! Blainvii.lk Blainville Edwards, M. Hassal TllOMPSOiX 1824 p. «80. 1824 ((•) p. 288. 18:!() p. 445. 18;!0 p. 448. 1830 p. 301. 1834 p. 481. 1834 p. 484. 1830 p. 140. 1841 (1)1 p. 284. 1844 p. 283. .1.0. fii,^ 3-4. 70 Serhdarin fiinasier Si'vtiiliiiiit inargarcta Scrtii/tiria pinnster Si'rl u larUi ]wclinaia Scrinlnrin inarfjayt'Ua Sn'tidnria margarila St')i,iila)'i(i Tudori Si'ti H 1(1 )i(i in a I r/o i fUi M. BEDOT JUH.NSTON 1847 p. 71. JOIINSTON 1847 ). 72. Thomas 1847 ). 470 (ÎHAV 1848 ). 71. Gray 1848 >. 71. Gray 1848 ). 7o. John 1848 \>. 71. JdHN 1848 ..7 1. HVI.AM» 1848 |.. 71. GlICKS 1849 p. 92. DyiKunviia pulcliella d'Orbigny. DiliniiiiciKi piilrhi'lhi OuRir.NY ul') I8:t!)-4(1 p. 1>(), pi 1 1 . liy. 9-1 Dynamena piimlla Lainouroux. Sertularia pumUa Linné. Voir : MïUériau\ 1. p. 442. Serhihriii lliiiia Sertularia pumila » » Dynamena puni ila Sertularia pumila Ihjuauieua pumila Scrtulaiia puutila DijiKunena pumila Sertularia pumila » n Di/uaniena pumila Sertularia pumila Di/uamcna pumila FwinwMs 1780 p. 444. SCHWEKiGER 1819 p. 19. Fabiuciis 1824 p. :î4. Lamouroi X 1824 (r) p. 290. ENNKTenOMVIKI . 1820 p. 181. Hrxifi 1827 ]). :52. I'^leminm; 1828 p. o44. Stark 1828 |). 440. Ghiaje (délie) 1828 vol. 4, p. |)1. 6:5, llg'. 128. 10. 142 Hlainvillk 18:50 p. 448. Clvier i8;io p. :5()1. JoHNSTftN i8;i2 (<)) p. 2o7. Blainville 1834 p. 484. JOHNSTON 18:54 p. 107. Lister 18:54 p. :57i. pi. 8, li!.; . :!. KltWARDS. M. 18:5(5 p. 14o. Templeton I8:5(i p. 408. Edward, M. 183()-49 pi. 07: li-. :5. Di/ntiiHi'iKi jiiDiiild Si'ilii/iinii iiiniiiln IJifiKiini'iKi puni Un Serluhirin pnnii/a Di/nnineua pumila Sertularin pniniln IJi/naini'na /mmi/ti Scrfidaria pumila » 0 -.o. ('-III AJK (délie) 1841-44 vol. o, ». 8. 18, 144. pi. lo7. fig. 10.22.23. IIassal 184:2 p. 342. LAiNDSB01<0L(ÎH 1842 1». 2o7. Macgh.livray 1842 p. 463. Westexdorp 1843 p. 26. (^OLICH 1844 p. 19. ThOMPSOiN" 1844 p. 283. CoUCH 184o p. 164. Oujahdin 184o (b) p. 262. Dénota RIS 184(5 p. 77. FOUSTER 1847 p. 21. JoHNSTON 1847 p. 66, p 1. M. lig. 3. 4 LANDSBOROKill 1847 p. 366. Xardo 1847 {i\) p. 8. Thomas 1847 p. 469. Dalyeli. 1847-48 vol. 1, )1. 161. pi. 26 tig-. 14 21. Gray 1848 p. 70. fjANUSBOROUGH 1848 p. 231. (loCKS 1849 p. 92. Bynamena rosacea Lamouroux. Sertiilaria rosacea Linné. [Diphasia rosacea L. Agassiz 18G2.] Voir : Matériaux 1, p. 444. Di/namena rosacea Sertnlaria rosacea Di/nami'na rosacva Lamouroux IlOGli FUEMINC Huaixviuij: 1824 (e) p. 289. 1827 p. 32. 1828 p. o44. 1830 p. 448. 72 M. BEDOT SerUdmiu rosncea CUVIKK i«;50 !»• 301. » » .fOHNSTON 1832 (a) !'• 2n8. Dijnamena rosdccd Blainville 1834 P- 484. Sertulario rosace.a JOH.XSTO.N 1834 P- 107. » )) Edwards, M. 1830 P- 14o. » )) Templeton 183(5 P- 468. )) )) JOHNSTON 1838 (b) P- 124. pi. 9, tig. 1.2 )) >) Costa 1839 P- 180.' » » COUGH 1841 P- 33. )) » Hassal 1841 (a) P- 1(J7. » ï) Macgillivray 1842 P- 463. Dynamena rosaœa Westemxjhp 1843 I»- 27. Seriularid rosncea COUCH 1844 P- 18. » » FORBES 1844 P- 388. |il. 10. lig. 8 » )) Thompson 1844 P- 283. » )) CoucH 184/) !• 165. " » FOKSTER 1847 P- 21. 1) .. JOHNSTON 1847 P- 64. pi. 11. lii;. 1. » -> . Dalyem. 1847-48 vol. 1. 1». lo9. pi. 2(i M -. 1, 13. ). » Gray 1848 P 69. » » COCKS 1849 P- 92. Cette espèce a été pendant longtemps confondue avec la Biphasia atteniiata. Le principal caractère permettant de les distinguer est la structure des gonotlièques. Mais, comme beau- coup d'auteurs ne donnent pas de renseignements à ce sujet, il est probable que plusieurs des citations mentionnées dans la synonymie de cette espèce devraient figurer dans celle de Biphas'fa atterafata. Dynamena sertularmdes Lamouroux. [Serhdaria sertularioïdes Baie 1884.] Voir : Matériaux I. ]). 44o. Djjnamnvi seriiilarioides Lamourouk 1824 (c) p. 289. Blainville 1830 p. 449. I) » Blainville 1834 |t. 485. HisrolUK DKS IIVDUOIDKS / o Di/i/atuet/a f/ihifoimis Lainouroux. Setiularia fuhiformis M. Edwards. Voir : Matériaux I. |i. 'ih-i. IhiiiiiDh'na Inhifoniiis I.amoiuoix 1824 (ci p. 289. « » lil.AINVlM.K \H'M) |l. 449. » » Hlalnvii.lr 1.s;)4 |>. 48."). Sertitlana tahlfoniiis Edwards. M. ISiJIi \k ITi;}. Cette espèce, dont on ne connait pas le gonosonie, est très douteuse. Johnstox (1847, p. 73) Tindiquait, avec un point d'interrogation, comme synonyme de Sertularia fallax. Mark- TANNER-TuRNERETSCHER (1800, p. 248), croit (ju'on peut la rapporter au Syntliedum campi/locarpum d'ALLMAN. Dynamena turhinata Lamouroux. Sertularia turhiimta M. Edwards. Voir : Maf«''riaiix I. p. 44o. Dynamena lurbinata Lamouroux 1824 (c) p. 290. » » lÎLAiNviLLH 18;{0 p. 449. » » Blainvili.e 18;!4 p. 484. Sertularia lurhinuta Edwards. M. 18;{() p. lo4. Gen. Bysmorphosa Pliilippi 1842. Ce genre a été créé par Philippi pour une espèce, D. cotichi- cola, qu'ALLMAN considère comme synonyme à' Hydradinia echinata. Sars et Krohx sont d'un avis différent et regardent Dysmorphosa concJiicola comme synonyme de Podocoryne carnea. Cette dernière opinion paraît d'autant plus acceptable que la Podocoryne carnea est une espèce très commune à Xaples. Le genre Bysmorphosa doit donc disparaître. 74 M. BEDOT Gen Echifiocorunn Hassal 1841. Ce genre étant s^'nonynie ([^ Hydractinia doit (lis])araitre. Clen. Electra Lamoiiroux sec. Schweigger 1819. SCHWEIGGER (1819) faisait rentrer le genre Electra de Lamou- ROUX dans les Sertulariœ. Mais la seule espèce appartenant à ce genre ne fait pas partie des Hydroïdes. (xen. Ellhia Forbes et Goodsir 1840. Ce nom est synonyme de Coryniorpha. FoRBES lui-même l'a abandonné après avoir eu connaissance du travail de Sars (1835). Westendorp (1843) a également créé un genre Ellisia dans lequel il place ÏE. rugosa, synonyme de Sertularella ntqosa. Il n'y a aucune raison pour conserver ce nom (ÏEUisia. Gen. Epistomia Gray 1848. Le genre Epistomia que Gray place dans la famille des Ser- tidariadœ ne renferme pas d'Hydroïdes et doit par conséquent disparaître. Gen. Eudendrium Elirenl)erg 1834. Voir : M;itéri;iu\ I. |). 445. Endeii(frinm yacenwsKni (Cavolini) Elirenberg. Voir : Matériaux I. p. 44(5. Serlalaria racniiosa DKSLONr.cHA.MPs [Hiï p. ()83. Sertidoria raviosa Risso 1S:2() p. ;U0. Sfrtidarin racpmosa (^hiaje nielle) lS2S-;?() vol. 4. |(. 12;!. 142. ]il. (i;). lîg. 4. Scrtuliirut rdiiio.sii Blainvii.le 1830 |). 443. Si'yluldria vaci'iiiom Cuvier 1S;>0 p. ;»()1. St'rhihtria ramo-'id Blainville 1834 |). 480. HISTOIRE DKS IIVDKOlDKs 10 Eudenihiiini idccinosinii KiiiiKNUKitc <',(niiji(iiiu/(iriii niri'iiiosd Kdwauds. M. Sciiu/(irla rdccinosa Dijttamena raceinosn Sfrlidaria ratriiiasd Costa Costa ClllA.ll'. ({l<'llo) Caiiifidiiiihiiid raci'iiiosd Ciiia.ik idolle; 184 l-'ti vol. ."i. p. 14;>. |)l. 104. IHA'i |.. '■2\)Ck [HM\ p. l;{4. \h:\h p. '.). is;;i) p. \H:i. IK41-44 vol. .'), p. (1. IS. 157, li}4'. 4. i{\. 1H6. lie. n. Eiuli'iuliiinii idci'mosuiii Kiîoii.n I84;> p. 178-181. Serlularid ( Einl/'iidruDu) Iîknkden (van) 1844 (h) p. o. racetiiosiim Kuilfiiilriniii rdcciiiosHiu Iîexkde.n (van) 1844 (h) p. 12. » i> Be.nkden (van) 1844 (c) p. :M4. » » KoLLiKER 1847 p. 49. pi. 2. Ilf^'. '2". Eudendrium rameum (Pallas) Thompson. Voit' : Matériaux I. p. 440. '■* T/ioa Savigni/i i Tubuldiia ranima var, T. ramm :' Thoa Savignyi Tiiluddiia rdiiied Eudendrium rduieutii Tubulmia ramea Eudeudriuui rauieuiii Tuhularld ( Si'rtuUtriuj raniea Hdlccimn rameum Endeudrimu raïucniu Deslongchamps BLA IN VILLE BlU.X VILLE . JOHNSTO.N Edwards, M. .fOHNSTOxX Coucii Hass.\l MACGlLLIVnAV COUCH Thompson KOHSTEIt JOMNSTOxN Thomas Dalyell (ÎRAY (^OCKS 18:24 1830 18M4 1834 p. 74:2. p. 4o2. p. 488. 1». 107. 183(5 p. 147. 1838 (b) p. 117.pl 1841 p. 30. 1841 (a) p. 167. 1842 p. 463. 5. li^. 1.2. 1844 1844 1847 1847 1847 p. lo. |>. 283. p. 21. p. 4o. pi p. 4()7. lii^-. 1. 2. 1847-48 vol. 1. p. oO, |.l. 6-10. 1848 1849 |). 67. p. 92. 7(; M. BEDOÏ FAidendrium ramosum (Linné) Elirenberg. Voir : Matériaux I. p. 44(). Serin la ria Doliibilis Fabhicius 1780 P- 444. Tnhnlaria ramosa SCHWEIOfiRR 1819 P- 19. ah. YlII. >> )> Fleming 1820 P- 86. )i » Desloncchamps 1824 P- 758. Tuhidnria triclioidcs Deslongchamps 1824 P- 7;i8. Fistiilana raïuosa Pabricius 1824 P- :îi. Tiilixlaria ramosa Benxet en Olivier 182() P- I7:i. n Hor.G 1827 P- :54. » » Fleming 1828 P- o/i2. » » Stahk 1828 P- 441. >i » Hapi' 1829 (a) P- io. )) » Blainville i8;îo !»• hWh. 7 n Inihir in 1 1 ' irlio i ilrs JiLAINVILLE I8:i(i P- 4:îo. Tiil, Il la)' ia ra m osa (lUVlER i8;}o P- 299. Tnhnlaria tr iciin ides (IL'VIKR i8;io P- 299. Tnhnlaria ramosa. .l(JHNSÏON 18:52 (a) P- 25:5. pi. 10. „ Rlai.wille 18:54 P- 470. pi. 80. li Tnhnlaria Irichoi'les Hlai.wille 18:54 P- a . 470. Endenilr in m r a ni os nm Khrenberg 18:54 P- 290. Tnbularia ramosa JOH.NSTOX 18:54 P- 107. Il )) Edwards, M. 18:56 P- 126. » » Templetox 18:50 P- 4()6. » LCtkex 1850 p. 32, 33. 78 M. BEDOT Gen. Halecina J. Y. Tliompsoii 1848. D'après Gray (1848, p. 66), VHaleciiim halecinuni est décrit sous le nom d'Halecina EUisii dans un manuscrit de J. Y. ThOxMPSON. Ce nom n'a jamais été adopté. Gen. Halecium Oken 1815. Voir : Matériaux 1, |). 448. Nous avons fait rentrer dans ce genre les espèces de Thoa décrites i)ar d'ORBiGNY (voir : Thoa) et qui demandent à être étudiées de nouveau. Halecium Beani Johnston. 1838 (h)\). 120. pi. 7. lip-. 1.-2. 1840 p. 2o0. 1841 (a) p. 1(J7. 1842 p. 20. 1844 p.;588.pl. lO.lig. 12.i;i. 1844 p. 28;{. 1847 p. ai), pi. 9, tig. 1,2. 1847-48 vol. 1. 1». 169. 1847-48 vol. 1. pi. ;M. 1848 p. 67. Halecium Edivard.Hiamim (d'Orbigny). Tfioa Edwarihtam Orbigny (d') 1839-46 p. 25. pi. 12, llg-. 6, 8. Danœa Edwardsidna Okbigxv (d') 1839-46 p. 25. pi. 12. ti|j-. 6. 8. Halecium Jialecinum Oken'. Voir : Matériau.x I, p. 448. Halecium halecinum ScHweir.GER 1819 Tab. VIII. Sertularia liolechvi P^leming 1820 |). 89. ' Dans les «Matériaux, l»e période» p. 449, supprimer: Sertularia halecina Fabricius 1780 p. 443. Thoa Beau a Johnston » » Thompson 1) )) H.\SS.\L » » Hyndma.xn » » FORBKS 1) « Thompson Halecrutn Bennii .lOHNSTON Thon Bennii D.\LVKLL Se r lui aria (Thoa) Bennii Dalykll Halecium Beani i Gray lllsrOIRIO DKS lIVI>K(»"ll)KiS 79 TllOd lld/t'cilHI Serlu/iirid Ini/i'cina Serlularia pnircina Sertifltnia lialeciiKt Tliod Itnlecina Serin /aria hadecina Scriiifaria halecina TItaa kaleciua Sii'rtnlaria lia/rrina Tlioea hali'cina Thoa halecina » » Thoa h ni ic in a Thoa halecina Haleciuin halecinnm Thoa halecina Serfularia halecina l'hoa halecina Ha lec ium h a lec in a m Sertularia halecina Haleciuni halecin n ni » » Halecina Eliisii Halecin m halecinnm DKSI.dNT.CIIAMI'S 18i>'( 1' 74:2. Fabricius 1 8:24 1' Xi. Hor.c 18:27 1» :\i. Flkminc 18:28 1» ri4i>. lit.AINVIIJ.K 18:!() 1' 4;ii>. (h:viKi! I8;{(i P ;i()i>. JOIIN'STON 18;{2 (H) P :2:i9. 1)1 . 12Ji-. 2. Hlainvillk 18:{4 P 4 488, 1 4 a. 1. 84. Iif4. JoHNSTON 18;}4 P 107. Edwards. M. 18;{() l> 14(i. Templeton 18;U) 1' 4fi8. .lOHNSTON 18;}8 (b) P Mil. |) . 6. COUCH 1841 P- ;{i. Hassal 1841 (;i; p. 1(57. Macgillivray 1842 P- 4();{. Westendorp 184:5 P :{(). CoUCH 1844 1' 15. |)l. •) . FORBES 1844 P- ;J8H. Thompson 1844 P- i>8;{. Beneden (van) 1847 P- 449. |) . li^'. i. FORSTEI! 1847 P- 21. JoHNSTON 1847 P :>8. pi. 8. Landsborouch 1847 P- :{6(). Leuckart 1847 (a) P- 137. Nardo 1847 (a) !'• 8. Thomas 1847 P- 4fi8. Dai.yell 1847-48 vol. 1. 1 .1. 162. pi. i: ■. 30. Gray 1848 p- 66. Landsbouough 1848 p- 231. Thompson 1848 p- 66. COCKS 1841) p- 92. Halecium Lamourouxianum (d'Orbignj'). Thon Lamourouxiana Orbicny (d'j 1839-46 p. 24. pi. 11, fig. 1, 2. 80 M. BEDOT Halecium muricatum (Ellis et Solander). Voir : Matériaux I,. p. 449. Sertulfiria ni nricdla Laomedea muricata Sertidaria muricata » )) Campamdaria m ii ricu ta Sert H la r ta m u ricata I) » Campanukiria muricata Sertularia muricata » » Thoa muricata Haleciu m muricatum Sertularia muricata Halecium, muricatum. Pleaung Deslûngchamps Hoc.c Flkmin(î BL AIN VILLE BLAIN VILLE CUVIER Blainvjlle BlALN VILLE Edwards, M. JOHXSTO.N GOUCH Hassal Macqillivray COUCH Forbes Thompson FORSÏER .lOILNSTOX Dalyell Gray Landsrorough COCKS 1821) p. 88. J824 p. 482. 1827 p. ;î4. 1828 ].. o43. 18:]0 |.. 438. 18;{() p. 443. 1830 p. 300. 1834 p. 473. 1834 p. 480. 1830 p. 147. 1838 (b) p. 121.pl. 7, lig. 3, 4. 1841 p. 31. 1841 (b) p. 284. 372. 1842 p. 463. 1844 p. 10. 1844 p. 387, pi. 10,lio-.o,6. 1844 p. 283. 1847 p. 21. 1847 p. 00.pl. 9, li8'.3,4. 1847-48 vol. l,p.i7o,p].32. 1848 p. 07. 1848 p. 231. 1849 p. 92. Halecium patagoniciim (d'Orbigny). Thoa pataç/onica Orbigny (d') 1839-40 [). 24,pl. 1 l,rig. 1, 3. Halecium tehuelclium (d'Orbigny). Thoa tehuelcha Orbigny (d') 1839-40 p. 25, pi. 12, llg. 4, 5. Gen. Hermia Jolinstoii 1838. Ce genre étant synonyme de Coryne doit être supprimé. lllsroïKK DKS IIVDUOÏDKS S] (ieii. IIjidraAÀwwO IT-tG. Voir ; .Mjil('n';iii\ 1. p. 'i'M\ . 1>0KY de^>f-VlN( ENT(LS24. p. 40 1) il cliangé le nom îVJIt/flra contre celui de Folypiis. Mais ce changement n'a pas été adopté. Hydra attennata Pallas. Voir : M;itrri;iii\ I, )). 4^oO. PohijiHS isochinis BoRYcleS'-ViNCENT 1824 p. (i.')'!. Hi/i/rii pti/l l'IIS GlIICiVUNN 1824 !'• 1(59. BENNETeilOl.lVIKll I82(i p- 202. IJlmnvim.e 18;]() p- 4ot). CUVIKU 18:^0 p- 29o. Blainvillk 1 8;î4 p- 49-'). EURENBERr, I8;u p- 292. EnwAnns, M. 18;{() p- 71. lli/(/ni attennata Hi/di a pallens ////(ira vulgaris var. Ii. f/risea Johnston 1838 (b) p.9o, pi. 1. W'j;. l. Hi/iIra atfeiiiiata Johxston 1847 p. 123. pi. 29. lig. 1. Gray 1848 p. 90. Hydra oligactis Pallas. Voir : Matériaux I p. 4ol. Hydra fnsca Schweigger 1819 TaJj. IV. .) » Serres 1822 p. 81. Pohjjias iHeqalochirus Hory de S'-Vi\cent 1824 p. 635. :' HIassbraune Armpolijp Gruithuisen 1824 p. lo4. Noie. Hjjdid fasca Bennet en Olivier 1820 p. 200. » » HoEVR\(van(]or) 1827 p. 5o5. Hydra oligactis HoEVEN(vandor) 1827 p. o5o. :' lilassliiauiie Annpoli/p Gruithuisen 1828 p. o06. Hi/dia f'nsca Bualwille )) X CUVIER » » Meyen :■* - >) woouward » » Blainville Rev. Suisse de Zool. T. \o. 1905. 1830 p- 459. 1830 P- 295. 1830 P- 490. 1830 P- 349. 1834 P- 495. S2 Hydra oiif/aciis Hfjdra fiiscn var. i/n/liiu- roïin Hydid fiisca Hydra oliyiiclis Hydra vcrrucosa Hydra fasca Hydra rcrriico.sa Hydra fusca Hydra rrrrncosa Hydra fusca Hydra yrisea Hydra fusca Hydra rcrriicosa :' HydcH brune Hydra oliyactis Hydra fusca Hydra oliyactis Hydra fusca M. BEDOT Khkknukrg 1834 p. 21t2. Corda 183(i |.. 297. |.l. 14-16. Ei)\vAiu>s. M. 18;5() p. 71. Ehuenberg 1836 ((•) p. :27. Temi-lkton 1836 p. 418. lifi'. 'M . (Jl ATREFAGES I8;i()-4<,t pi. 64. \\\X . I. JoHNSTON 1838 (a) |i. 329. JoHNSTON 1838 (a) |t. 330. JoH.NSTON 1838 (b) p. 96 et 93. W^. M. JOHNSTON 1838 (l>) p. 97. OwEN 1843 p. 82. li^'. 4o. OwEN 1843 p. 83. Ali.man 1844 (a) p. 77. Allman 1844 (I>) p. 328. Tho-Mpson 1844 p. 283. Thompson 1844 p. 283. DiUARDix 1845 (b) p. 262. .ToHNSTON 1847 p. 124 et 120. lig. 27 Dalyeli, 1847-48 vol. 1. p. 74. pi. 12. Grav 1848 p. 90. Levdk; 1848 ji. 165. Hydra riridis 1) » Pot y pus viridis Hydra viridis » V Hydra viridis Linné. Voir : Matériaux 1. p. 452. Ure schweigger Serres (de) BoRvdeS'-ViNCENT 1824 Bennet en Olivi e h 1826 BlAIN VILLE 1826 HœvEN (valider) 1827 Fleming 1828 Stark BlAIN VILLE r.l VIER 1793 ]>. 232. 1819 Tab. IV. 1822 p. 81. p. 633. p. 199. p. 77. p. 551. p. 553 (Excl. Syii. p p.). p. 443. p. 459. [). 2y5. 1828 1830 1830 IIISI'OIKK DKS IIVI)|((»ÏI>KS Ho Ill/(ll(l nndis WOOIIWAUII I8;!(i |i. ;i'i!». » Ml,.\INVII,l,K i.s;!'i 1». 4!»'i. |.i. s;;, li-. i, 1 /i „ KllUKMiKlU; 1 (t . " » JOHNSTO.N I8;{'i p. 1(17. .. .. Mkykn, 18;î4 |). 17(). *' » HoCiKT iSU-M) voL L p. l(i;2. li^'. o9 ri p. I7(î-I78. (i" / t ï . 18;{6 p. 70. .. ») Ehukmîkik; 183<) (c) p. 27. .. » JOHNSTON I8:î7 lit--, p. r.UK .. » JOHNSTON is:]H{-à) p. :!;{(L " JOHNSTON 18;{8(1)) p. 9:\ et :{7. lig'. \. .. Erd[- 1841(a) p. 4:5. pL:!4. 11^.10-14. .. )) Erdl 1841 (b) p. 42<). ). )) Wagnkr 1841 p.43.pl.;{'».li^. 10-14. " x\llma.\ 1844 (b) p. 330. .. Laurent 1844 H " Thompson 1844 p. "28:i. Hijdrc verti' DUJARDIN 1845 (b) p. 2fi2. Hydra rlridis SCHULTZE 184() p. 118. .. 1) JOHNSTON 1847 p. !21. .. )) Dalyell 1847-48 voL 1. p. 74. |)L 12. ■■' )i Gray 1848 p. 89. .. )) Landshoroi (.H 1848 p. 233. .. )) Hancock 1850 (a) p. 285. pL 7. li^'. 6. 0 )) Hancock 1 850 ( b ) p . 4 1 0 . 4 1 3 . pi. 8 , li^^ 6. Hf/dre n'iii' Laurent 1850 p. 822. Hydra vuJgaris Pallas. Voir : Matériaux L p. 453. Ih/ili'i fjrisea Ure 1793 Potijjius blareus BoRYdeS'-ViNCEXT 1824 Hydra grisea Bennet eu Olivier 182() » » Ht*;vEN(vander) 1827 Hydrn rulyaris HoevenI van der) 1827 p. 554. P- 233. p- 634. p- 201. p- 554. 84 M. HEDOT Hijdra (jrisca Hall 18-28 P- 320. » 0 Stark 18-28 P- 443. » » Blaixvillk 1830 P- 4o9. » » CUVIER 1830 P- 295. )) » Blaînville 1834 P- 49o. :' Hijdye roue Blalnvillk 1834 Pl . 8o. tifi'. 2. Hijdra rulgaris Ehrenberc 1834 P- 292. Ifijdra fp-isrit .lOHNSTON 1 834 P- 107. n 1) Edwards. M. 1830 P- 71. Hijdra vHlf/aris Ehren'berg 1830 ((') P- 27. Hijdra brunnea Templeton 183() !'• 417. fio'. oO. Hi/dra (jrisca Templeton 1830 P- 418. Hijd rnr idfi a ) ■ is (tarr nliaca Ehrenber(^. 1838 (a) P- 11:J. 133-13o,i.L2 fifî. 1-3. 14. Hijdra rulgaris Eiirenberc. 1838(1)) P- » » JOHNSTOX 1838 (a) P- 327. » 1) JOHNSTON 1838 (b) !>• 9o, pL 1. Hi/drii ru /fia ris var . a au- rantiaca .Ikhxston 1838 (b) P- 9o. pl. 1. Iifj'. 2. llijdra rulgaris f/ri'^ ra Laurent 1839 !'• 820. )) )» '> Laurent 1841 ((•) p. 79. Hgdra rulgaris au rr nliaca Wagner 1841 43. pL 34, fig. 8-9 IJydra rnlgaris Wagner 1841 43, pl. 34 fig. 15 Hydra grisea ri Igaris Blainville 1842 373. Ht/dre oranger Laurent 1843 o9, 02. Hgdra rulgaris Allman 1844 (b) 330. Il )■) (lOlJCH 1844 136. n >i IjAurent 1844 » » Thompson 1844 p. 283. » ). ScHUf,ZE 1840 p. 118. » » .foHNSTON 1847 p. 122. pL 29. fig. 2 et p. 473. » ., Gray 1848 p. 90. » « LANDSBOROidii 1848 p. 233. Hijdra rulgaris aurantiaca Leydig 1848 p. lOo. Hydra vnlgaris Cocks 1849 p. 93. Hydra fusca var. ? Hancock 18o0(a) p. 281. pL 0, 7. ). » » Hancock 1850 (b) p. 405. pi, 7, 8. IIISI'OIKIO 1»KS IIVhKOlKKS Sf) (it'ii. Iliiilidctinid van Uciiedcii. 1841, Voii- : Miilri'i;iii\ I . |i. \'.V,\. IIi/dradiiNa cch'uiata van IJeiiedeii. .4 Icjiov in m ccli liiat ii m (jOriiKt pKfasih's (lovijnc s(piamat(i var A/ri/oiii>hinn l'chination Johnsto.n » » Thompson Hydractinie BexNkdkn (van) Echivocoiium clarigerum Hassal ? H lidraclinia ncnpo/itand Chiaje (délie) Alcj/oiii(lii(in ecJii liai KHI Couen Echinocoviniii clarifimnit Macgii.i.ivhay FORBES FOUBES FORBES Gbay QuATRElWriES Bexeden I vaii) Ecliinocorinm A IcfjonidiuHi rchinaliini Corf/iif HassaUi A fci/onmm echinalum Si/nliydra parasites Hydracl in in hictea Hijdraclinia rosea Hydractinia laclea Hydnirlinia rosea A Icyonidium echinatuiii Clava capitata Hydractinia échina la Sy»hydra parasites Hydractin ia laclea Flk.minc, 1828 |i. .'il 7. Flemin(; 18;!l>(a) |j. T.'t'î. pi. !). lig. :*. Blainvillk 18;>'i p. ."i^."). Johnsto.n 18:î'i. p. 108. QUATREFAGES 18:iH-'l9|). (i4. li^. 1. JoHNSTON 18;i8(ll)p. 109 (p.p.). 1)1. 2. fig:. 4. 5. 18;i8(l)) p.:}04.pl.'i.2. (io. :{.4. 1840 p. 2:ii. 1841 p. 8i). pi. lig. 1-4. 1841 (b) p. ;i71. pi. 10, fig'. o. 1841-44 vol. 8. p. 4o, pi. 174. tig-. 19-22. 1842 p. 44. 1842 p. 46;i. 184:! p. 188. 184:5 [.. 188. 184:5 |.. 18!). 184;{(i)) p. 204. 184:} 1». 2:50. |)l. 8 ei '.). 1844 (b) p. 41 et 64, |.l. (i, lig. 7-14. Beneden (van) 1844 (b) |). 41 et 6:5. pi. (i. tig. 1-6. Be.neden (van) 1844 (c) p. :il4. Beneden (van) 1844 (c) p. :5I4. CoucH 1844 p. i:!4. Thompson 1844 p. 28:5. Benëden (van) 184.') p. 124. QUAÏREFAGES 184.') p. 118. QUATliEFAGES 184.') p. 118. Steenstuui' 1846 |). 68. 8(i M. BKDOT H/jdracliniii rosfti Hi/dractinia laclea Hjjd y ad in in rosea Siinhijdra Hi/dracti)} ia r/risca H tjdriuimia eckhiata Hi/drnrfinia rjvisea H i/dractinia ecli inaUi "' Ht/dra ((lorijinn sciiiama lu Hijdracliina échinai a ]l ijdractinia rosea Sipihfjdra paras ites Iff/dractinia ech inala Steenstrup 1846 p. 68. lÎKNEDEN (Viin) 1847 p. 455. Heneden (van) 1847 p. 455. Frev u. Leuckart 1847 p. 27, 28. Note. Frey u. Leuckart 1847 p. 28. JOHNSTO.N 1847 p. :{4. pi. 1. fig. 4-6. [^euckarï 1847 ( a ) p. i;}7, i:î8. Thomas 1847 p. 467. Dai^ykll 1847-4 8 vol. 2, p. 52, pi. 18 lig. 1-1(1. Grav 1848 p. 61. ]jA.\dsror(>i;(;h 1848 p. 230. COCKS 1849 p. 91. (]OCKS 1849 p. 91. ( lOCKS 1849 p. 91. LlJTKEN ISoO p. X\. [Geii. Hydrall)iiai/ia Hincks 1868.] Voir : Malrrlaux I. |i. 454. {Hydrallmania falcata (Linné)] Voir: Matériaux I. p. 454 et 470. Si'rhi/itrid falcula SCHWEIGGER 1819 Tah. VI II Af/kioplieriia falcula Lamouroux 1824 P- 20. Sertiilaria falcata Bexnet en Olivier 1826 187. IHnitmlaria fa/rata Grant 1826 151. n Risso 1826 313 Serlalaria falcata HOGG 1827 32. Plnainlaria falcata Fleming 1828 546. Il 1) Blainvii.le 1830 441. Sertularia falcata CUVIER 18:50 30 1 . Plinnalaria falcata .lOHNSTON 1832 (a P- 259. » 1) LiNK 1832 113. » » Blainville 1834 477. 1) 1) .lOHNSTO.N 1834 107. MIS'POIKK DES IIVDHOÏDKS 87 l'hiiiiii/iinii fiilcdld A iilsocoh/.r I .{(iliiiijiliniiii falciihi l'Iiimit/aria fulcntu Serinlaria fdicala Plumularin fnlcala Aglaoplienia falcata Phniiiihirift fa Icn ta Li)\i:n is:{;i TM\. iKtlr. Kdwauds, m. I8:{(i I(>(l. Tkmi'i.kton I8:]6 4()(i. Costa 1838 19. .IdlINSTON 1838(1.) 141.1.1. 17. li^. 1,2 COL'CII 1841 40. Massal I84J (a) 169. Hy.ndmann I84â 20. Macgillivray 1842 464. Westendorp 184:i 34. COUCH 1844 30. Thompson 1844 283. Meneghim 1845 7. 12. FORSTER 1847 22. JOHNSTON 1847 90, pi. 21. \\\x. 1.2 Lanosrorougii 1847 366. Leuckart 1847 (a) 137. Thomas 1847 471. Sertfdaria < Plumnlnria i falcata Dalyell 1847-48 vol. 1 . p. 176. |.i. 33. 34 Af//aojihenia falcata (ïray 1848 p. 78. Plumidaria falcata Lanosborough 1848 p. 232. « CocKs 1849 |i. 92. Gen. Idia Lamoiiroux 1816. Voir ; .Matériaux 1, p. 4o4. Idia pristis Lainouroux. Voir : Matériaux 1. i». 454. Cetlaria pectinata Lamarck 1816 vol. 2. |.. 138. Sertularia pristis Schweigger 1819 Tab. VIII. Idia pristis Lamouroux 1824 (c) p. 462. » » Bla IN VILLE 1830 p. 447. Blainville 1834 p. 48.3. |.l.84. lig. l.ld. Cellaria pectinata Edwards. M, 1836 p. 183. 88 M. KEDOT G en. Lafœa Lamouroux 1821. La seule espèce que Lamouroux (1821) plaçait dans ce genre, L. cornnta, est très probablement synonyme de l'espèce décrite par Fleming en 1820 sous le nom de Serfularia dii- mosa. Il semble probable, d'après les recherches de Levinsen (1892) que l'on deyra faire rentrer dans ce genre les espèces décrites sous le nom de Copimiia. Laf'o'a (ffintosa (Fleming). Sertularia volnbilis (S ? Sifhytvs obconiciis Sertularia fhniiosa ' Lafœa coriiuta Tuhiilaria tiihif'era Çampanularia dumosa Laomedca dumosa Çampanularia duviosa Laomcdra dumosa Çamyan n (aria dmiiosa Cornnlaria ruqosa (jimpaniiluria dumosa Pallas Raflnesqlk- schmaltz Fi,p:Mi.\(i LAMOCR(»r\ l^AMOUROUX JntJXSTOX FLEiKNG Blalwillk johnston Blainvillk johnston Grav johxstun Thompson Hassai. MaC(i1LLIVKAY COUCH Thompson Reid FORSTEli johnston Leuckarï Thomas i76r. |). ir.\. \HH) p. m. |.l. 20. (JM-. H. i8i>() p. 8;j. 18âl p. 8. pl.()5. lip-. 12-14, 182'i ((•) p. 48U. I82:i p. 222. 1828 p. :)48. 1830 p. 4:{9. 18;i2(a) p. 254, pi. n. lifi. 1 1834 p. 474. 18:54 p. 107. 18:58 p. 238 (Exci. syn.). 1838(1)) p. lo7.pl.23.liji. 2-;i. 1840 p. 251. 1841 (a) p. 161». 1842 p. 465. p. 42, pi. 11. li-. 2. p. 283. p. 385. 11 9-î 1844 1844 1845 1847 1847 p.ll3.i»l. 27. li- 1847 (a) p. 138. 1847 p. 472. IIIS'IOIHE DKS IIVDHOÏDKS S".) Snlii/arld ule.v Dm.vkli. IS'i7-'iS m)I. I. p. iHtX . \\\. l^li. Si'ihfhnitt t (j(i)iijHiiiti/ftri(i I (dniiosa Dm.yki.i. ISIT-'iS \(>l. I. p. 2:21. pi. 2»). Ii}4-. ii^-^o. C(tiisi(l(n-i(t (liintom (Iiiav IS'i^S p. KH. Çjiuii[iiiuuUnia ilnoiosa F^.XN'Dsnoaordii JN'tH p. i'.\'.\. CocKs 1849 p. 93. Geii. Laomcdea Lainouroux 1812. Voir : Matéri.iiix I. p. l-'il. Laomedea f/racilis Pickering". Laomedi'n firacills Pickkhinc 18'i(i-49 p. (iH9. pi. fil, fl^'-. 7. D.v.NA 184(î-49 [.. (;S9. pi. (M, {\<^. 7. Espèce douteuse! Geii. Liiiozoa LamarcJc 1816. Le genre Liriozoa, tel qu'il a été établi par IjAMArck, ne renfermait pas d'Hydroïdes. D'Orbigny (1834) a cru devoir le faire rentrer dans la famille des Sertidaridœ. La seule espèce qu'il mentionne, L. sex-deidata est décrite trop sommairement pour (ju'il soit possible de la reconnaître. Le genre Lirioxou doit donc disparaître de la nomenclature des Hydroïdes. Gen. Listera Meneghini 1845. Le genre Listera avait été établi par Meneghini ; mais cet auteur ayant reconnu (1845, p. 16, note) que ce nom était déjà employé dans la nomenclature botanique, le remplaça par celui çVAriisocaïyx. L'espèce que Meneghini fait rentrer dans ce genre est une Plumulaire. 90 M. BEDOT [(leii. LorexelJa Hiiicks 1868.] HiNCKS a créé ce genre pour y placer la Campaunlanaclausa de LovÉx. \LoreneJla rluusa Hiiicks 1868.] (j(impiiniil(t)ia çhin^d Lovén IH;îo |i. 2<)2. noir. (ren. Loivenia Menegliiiii 1845. Ce genre, dans lequel se trouvaient réunies des Plumulaires et des Neniertesies, n'a pas été adopté. Gen. Lucen/aria Fabricius 1780. Fabricius couii)renait dans ce genre sa Lncenmria phryffia qui aujourd'hui représente le type du genre 3Iynotliela. [Gen. Lytoscyphus Viciei 1893.] ("est dans ce genre — établissant un terme de passage des Canipanularides aux Sertularides — que doit rentrer, ainsi que PiCTET l'a montré, la Sertnlaria fndicosa d'EsPER. Cette opi- nion est partagée ])ar Hartlaub (1901. p. 102) qui, par er- reur, écrit ce nom : Lyptoscyphus, au lieu de Lytoscyphus. Il me semble que c'est également dans ce genre que l'on doit placer la Laomedea articulafa de Lamouroux (1824 b) (syno- nyme de Sprf/iJaria articulafa ^\. Edwards non Pallas). {Lytoscyphuî^ aytieidatu!^ (Lamouroux).] Laomedea articulai u F^amouhoux 1H24 (b) p. 61!>. |il. 91. W^. 4 el o. Serlularia articnlala Edwahds. M. 18.'}6 i). J:î9. IIIsroIRK IIKS IIVDKOÏDKS î)l [Lyti )scyph H s fruficos us. (Ks))ei'). 1 Syn. : Scrtnkwia fndkosa Es})t'r. Voir : Matériaux I. |). 471. Lnotiii'i/i'a S(tiir<(iii(laria aiilcuniiid St'rliilarid anlcnnina A iih'tnndarid (inlciniiiHi A niennularia inif irisa Anlenniilnrin anicnnina var. 1 . A ntenimlaria antenniiia Xi'meriesia anfenninn Anfcrunddria antrniiinn SertaUtiia antennina Seitulnria ( NeiHertesinj an- tennina Nemertrsia an tenn ina A ntennularia antenn ina Plumularia verticillata A ntennularia antennina Cahcm IIassal C.iiiAJK (dollo) (llllAJK ((lellc) IIyndmann MaCCiILMVRAV Wkstendoiu' Coucii Thompson Meneghini FORSTEli johnston Thomas Dalyelt- 18'tl p. •,\9. 1841 (il) !.. 1(>8. 1.1. :i. li^. :5. 1841-U vol. :i. 1». 10. 18y-4'i vol. ."i. I». 144. 184-2 p. 20. 1842 1). 4()4. 1843 \). :!2. . 1844 1844 184rJ 1847 1847 1847 p. 29. pi. 7. p. 283 (E.xci. Syn.) p. 13. pi. 14, fig. 1, p. 86, pi. 19,flg-. lol3. p. 471. 1847-48 vol. 1, p. 198. pi. 39, flo-. 1-6. D.\LYELL 1847-48 vol. 1. 1 fig. 1-6. . 198. I 1. 39 Gray 1848 p. 77. Landsborough 1848 p. 231. Thompson 1848 p. 77. COCKS 1849 p. 92. Nemerfesia Janini Lamouroux. Voir : Matériaux I, [i. 4o6. Xemertesia Janiiii Desf.ongchamps 1824 !•• o66. A ntennularia Janini Blainville 1830 P- 451. » » Blainville 1834 P- 486. Il » Orbigxy ((!') 1834 P- 131. „ Edwards, M. 1836 P- 156. Nemertesia ramosa Lamouroux. Voir : Matériaux I, p. 457. ? Tnbidaria fridicidosa Nemertesia ramosa Schweigger Deslongchamps 1819 Tab. Vin 1824 p. 566. H(tr,G 1827 P- 33. Stark 18-28 P- 440. Blainvillk 18;i0 P- 451. Hf.ainville 1830 !•• 451. (lUVIEU 1830 !•• 301. JOHNSTOX 183â (a) P- ?()0. Blain'vifj-h: 1834 P- 486. 1834 p. 107. 1836 |). 156. 1836 |). 468. !J4 M. BEUOT i Ci/modocea ramosd Lamouroux 1824 (c) p. 236. Si'tiidaria antennina \).\). iiE^^m•er]^)\AylP^\ 1826 p. 189. Sertnlano scticorni.s A nti'nniilaria rainosa ? Ci/tiirj(locea ramosa Xpiticrlesia ramosa A uteanularia antcuitina var. 2 A ntenrmlaria ramosa ? Ci/m(jdocfa ramosa Iîlainviijjc 1834 p. 487. A uU'nimlaria avtciiiiiiia var. A. ramosa Johxston A aU'nnnIaria ramosa Edwards. M. » » Tkmpleto.n Edwaiîds, m. 1836-49 pi. 68, (ig. 1. .4 nlfunnlaria antcnaina var. 2 JoHNSTON 1838 (b) p. 140. pi. 16, lig. 2. Lobsler's- Horn (loraUine var. 2 Coucii 1841 p. 39. Aulcnnularia ramosa Hassai. 1841 (a) p. 168. pi. 5. lig. 1. 2. Antennularia arboresccns Hassal 1843 p. 111. Anlimnalaria ramosa Westkndorp 1843 p. 32. Antennularia antenninti var. 2 Coucii 1814 p. 29. Antennularia arborescens Thompson 1844 |i. 283. ? Af)laoi>henia telrasticlia Menechini 1845 p. 12. 15 [pi. 14. fig. 2|. ! Loivenla tftrastirlia Meneghim 1845 p. 12. 15, pi. 14, fig. 2. Antennularia ramosa .Iôhnston 1847 [). ^8 et 464, pi. 19. flg. 2 et pi. 20. » » Thomas 1847 p. 471. Sertidaria (A ntcnniilaria , ramosa Dalyell 1847-48 vol. 1. p. 202, pi. 39, fig. 7-19 et pi. 40. Sert idaria (Ncmertesia ) ramosa Dalyell 1847-48 vol. 1, pi. 39, lig. 7- 19 et pi. 40. msTOlKK DKS IIYDROIDES 95 Xritii'ilrftid i/iiiiusii (iRW 1848 p. 77. Auh'iniu/diiii raiiiosii Landsiuiroikjii 18'i8 |). 2;{1. (:ot:KS 184'.» p. 9-2. (Teii. Nif/el/asfr/nit OUcii isl"). Gkay (184S) a tenté, mais sans succès, de reprendre le genre Nif/eUastrum. (xen. Obeliu Péron et Lesueur 1810. Voir : Matériaux I. p. 457. Lamouroux (1821, p. SI), a donné le nom d'Ohelia à un genre de Polypiers que l'on place aujourd'hui parmi les Bryo- zoaires. [Obelia flahellata Hincks 18()G.| '1 Sertulaiia dichotonui D.xlyell 1836 p. Ul.li^. 1. ? Sertnlaria i Cam/pannla- ria) dichotoma Dalykix 1847-48 vol. I. p. 212. pi. 41. Obelia longissiiiia (Pal las). Voir : Matériaux 1. p. 457. Serlidarin longissitiin Ehrenhkrg 1834 p. 297. Campanularin gelatinosa Beneuen (van) 1844 (a) p. 33. pi. 1. 2. Laomedm dichotonia vm\ (j ious^TOS 1847 p. 102. ). .. Grây 1848 p. 83. ? ■• " H .. CocKs 1849 p. 93. Gen. Operculayella Hincks 1868. Genre créé par Hincks jjour la Campanukiria lacerafa de JOHNSÏON. [Opercularella lacerata Hincks 1868.] Campanularia lacerata Johjsstox 1847 p. 111. |)i. 28. lig. 3. Capsnlaria lacerata Gr.\y 1848 p. 87. 9(1 M. BEDOT Gen. Pasijfhea Lamouroux 1812. Voir : Matériaux I, p. 458. Pasythtm (jrdcilis Fasythea fjraciUs Dana. Dana 184t)-49 p. -2o. fi^. 1 1 et [i. 688. Pasythea quadridentata Lamoiir(nix. Voir : Matériaux 1. ]>. 4o8. Pasijihea quadridentata Schweiggei! )) » DesLOiNGCHAMPS Tidiparia quadridentata Br.AiNvirj.E ') » Blainville Sfiiulariu quadridentata Edwards. M. 1819 Tal). VIII. ÏHn p. 603. 1830 |). ioO. 1834 p. 485. 1836 p. 150. Pasythea quadridentata Edwards, M. 1836-49 pi. 68. lig-. "2. Gen. Pennaria Oken 1815. Voir : Matériaux I. p. 458. Sertnlario pennaria Plumularia pennaria » Il Pennaria Carolinii An isocalyx pinnaritim Aylaiophenia piniiaria Sertularia pennaria Pennaria Çaulini Pennaria Cavolinii Pennaria disticha (Toklfuss. Voir : Matériaux. 1, p. 459. SOHWEKIOER 1819 p. 19. Chiaje (délie) 1828-30 vol. 4. p. 122, 145. pi. 63. fig. 3. Blainville 1830 p. 442(Excl.syn.p.p.). Blaixville 1834 p.447 (Excl.syn.p.p.). Ehrenberg 1834 p. 297. Costa 1838 p. 18. Costa 1839 p. 185. Ch[AJE (délie) 1841-44 vol. 5. p. 5. 17.pl. 157, fig. 3, 14, 15. Chiaje (délie) 1841-44 vol. 5. p. 145. Krohn 1843 p. 179. Beneden (van) 1844 (b) p. 12. HISTOIRK DKS IIYDIK »Ï1)KS 97 Seitiilarifi pcniKirid Henedkn ( van) 184'i-(lt) p. 4o. Peinunia (jiri)linii Bknkdkn (v;ui) 1844 (ci p. 312. ■> " Stkknstkii' IStf) p. 67. KoKi.MKEK 1847 |.. 4!). pi. -2. ti^\ :24. Si'rtularia pcnniirid I.itkk.n 18o0 p. :12. Oeil. Pengonimus 'èSiYS 184(). Ce genre a été établi par Sars pour une nouvelle espèce d'Hyclroïde découverte sur les côtes de la Norvège. PerUjOïiimus mascoidc^^ Sars. PerifjOuimHs tnuscoides Sahs 184tt p. 8, 10. 14. i»l. 1, lig. 19-21. Sous-Gen. Feripyxis Ehrenberg 1834. Voir à : Monopyxis. Ce sous-genre du genre SerUilaria ne renfermait qu'une espèce, qui n'est pas unHydroïde. Il doit donc disparaître. Gen. Peritriclm Bory de S^- Vincent 1824. Ce genre n'appartient pas aux Hydroïdes, mais B. de S*- VlNCENT a décrit sous le nom de Peritricha polyporam une espèce qui, d'après Ehrenberg (1838 a) n'est pas autre chose que des onifs (THi/dra. Gen. Plumularia LâmMX'k 1816. Voir : Matériaux 1. p. 4o9. Plumularia catharina Johnston. Plumularia cnlharina .Johnston 18.'};{ p. 497, tig. (51. 62. » » .lOHNSTON 1834 p. 1(J7. Rev. Sdisse de Zool. T. 13. 1905. 7 98 M. BEDOT Plumularia cathaiina JOHNSl ON 18;{8 ^1») p. 147 et p. 79, Cig. H. Plumidaria calhcrina Corel 1 1841 p. 44. Plumutaria aitkariiui Hassai. 1841 (1)1 p. 28o. Phimularia calhernui MAC(iiLi.ivn.\v 1842 p. 465. » CorcH 1844 p. :io. Plumularia calharnia THUMI'SON 1844 p. 28:i. » J(lHNST(t.\ 1847 p. P- 97 ot p. ;{. tig. 1 et 465. » Il L.WDSBORdrOH 1847 p. 292, :{66. 1, Lkuckart 1847 (a) p. 137. 139. Plu /// ula 1 ■ ia catkn tua Thomas 1847 p. 471. A g laophcn ia cafh ariiia GUAV 1848 |.. 81. Plutuularia rat ha riva Landsiiorol'cm 1848 p. 232. :, CdCKS 1849 p. 93. Phimularia ech'mukita Lamarck. Voir : Matériaux. 1 p. 459. Plumularia ech imilala Blalwille 1830 P- 442. .) Blainvim.k 1834 P- 477. Sertularia setacea I.ISTEK 1834 P- 371. 1 1. 8, tig. 4 Pbnnuluria crhiuukita Edwards, M. 1836 P- 162. » Il Westkndohi' 184;; P- 34. 1) 11 JdHXSTON 1847 P- 464. Aglaophen ia rchiu ulata Grav 1848 P- 81. Plumularia echinulala Co(;k> 1849 P- 93. FJumidaria fnifescens (Ellis et Solander). Voir : Matériaii.x I, [>. 460. Aglaophenia fruirscens Sertularia frutcscens Plumularia frutcscrus Sertularia fructescens Pin m ularia frufi'scens Afjlaojilii'n ia frulesceus Lamouroix HOG(i Flemin(; Hlainvm.i.k ClJVIKK Hlainvillk Edwards, M. Krauss 1824 p. 19. 1827 p. 33. 1828 p. 547. 1830 p. 442. 1830 p. 301. 1834 p. 477. 1836 p. 166. 1837 p. 26. II sroiRE DKS IIYDKOIDKS A n isocnh/.r < . l (/((lOfilien ia) Costa 183S |. 1!». fntti'scrns Ptuuiularia friitcscciin .Icm.NSKtN 18:58 (10 p 149 » » CorcH 1841 p. 4o. » » Hassai, 1841 (h) p 285 ,. Coucii 1844 p 37. Il » Thompson 1844 p 283 Aglaoplu'ii in fntlfscrm Meneghim 1845 p 12. Plu m nia r ia frutescens FORSTEM 1847 |i. 22. » )) JOHNSTON 1847 p. 100 A ff laoph e u ia ft ■ u tesce n s Nardo 1847 (a) |. 8. Phi m n la ri a ft • n tescr » .s Thomas 1847 p. 472 Aglaopken ia fnilescens Gray 1848 p 82. Plumidaria frutescpnx COCKS 184<> I) 93. 9*1 lii:.2.3. I.l.2'i.li-. 2.3. PlumnJaria Gaimardi (Laïuouroiix.) Agtaophi'nia Gaimanli Lamouroix 1824 (b) p. 611, pi. 95, W^. 9. 10. Aglnophe)iia Gai/man/i Lamouroix 1824 (c) p. 18. » » Edwards. M. 1836 p. 167. [Plumularia Helleri Hiiicks 1872,] ? Sertiilaria pinnala Chiaje (délie) 1828-30 vol. 4, p. 133. 144. ? .. .. Chiaje (délie) 1841-44 vol. 5, p. 10, 144. ? Anisoca/i/.r hi/afiniis Costa 1838 p. 16, |)1. 2, W^. 3. [Plumularia ohliqna Hincks 1862.] Campanulaviu Laomedea obliqua Monopifxis dicfiotoma Laomedea obliqua LiSïER 1834 p. 372, pi. 8. fiy. 5. Thomi'sox 1844 p. 285. Meneohini 1845 p. 13, pi. 13, tig-. ." (Excl. Syn.). Johnstoln 1847 p. 106, pi. 28. liy. 1 Gray 1848 p. 85. 100 M. BEDOT Plumularia |J^w^m/ft (Linné) liamarck. Voir : Matériaux I, p. 460. I Aglaophenia jnnnata Lamouroux 1824 (c) P- l'J. Plumularia pinnata RiRSO 182b 1' 313. 1) » Blainville 183U P- 442. 1) 1) JOHNSTON 1832 (a) P 26U. » » JOHNSTON 1833 p. 497. 1) 1) Blainville 1834 P- 477. » )) JOHNSTON 1834 l> 107. 1) )) Edwards, M. 1836 P- 164. A yiisocali/x piiinatuin ]>. \> Costa 1838 P- 17. Plumularia pinnata J(jHiNSTO> 1838 (b) P- 145, pi. 17, lig. 4,5 » 1) COL'CH 1841 I'- 43. )) 1) Hassal 1841 (a) p. 169. i> » Hassal 1841 (b) P 285. 1) » Macgillivray 1842 P- 464. ? Plumularia Macleodii Wksïendorp 1843 P- 33. Plunudaria pinnata COUCH 1844 P- 34. » » FORBES 1844 P- 388. 1) Il Thompson 1844 P- 283. f Aglaophenia pinnata Meneghini 1845 P- 12. 14. f Lowenia pinnata Meneghini 184o P- 14. pi. 14, ng. 3. Plumularia pin nata F'ORSTER 1847 P- 22. 1) Il JOHNSTON 1847 P- 95, pi. 21,tig. 4, 5 » » Landsbohough 1847 P- 292, 366. 1) » Thomas 1847 P- 471. Sert H la ria (Plum u la > -iaj pinnata Dalyell 1847-48 vol. 1. p. 185. pi. 35 Aglaophenia pinnata Gray 1848 P- 80. Plumularia pinnata Landsborough 1848 P- 232. » 1) COCKS 1849 P- 93. Plumularia secundaria (Gmelin) Blainville. Voir : Matériaux 1. p. 461. Sertularia secundaria Schweigger 1819 p. 19. Aglaophenia secundaria Lamouroux 1824 (c) p. 19. IIISTOIRK DES IIYDKOIDES 101 Sfrti(/iiri(i sf'Ciniihirla Chiajk (dcllci lS:2H-;{0 vol. 4, \k li'.K liO. pi. h:}, (ig. H. Phnniihirld gcnniilai i(i Ulainvim-k 1830 p. 44^. «I » Hi.AiNVii-i.K 1834 |). 477. » 1' KuwAUDs. .M. IH3() |i. 1(57. Anifsoca/i/.r si'i-Htuhu'ius Costa 1838 p. 12. Agialoii/if'nia secmidaria Costa 1839 p. 185". Serlidariti sccniufaria Chiajk (dollc) IK41-44 vol. o, p. !), 18. pi. 157, Wg. 8. L>(). Pluninlaria secundariii Chiajk (dcllei 1841-44 vol. o. p. 14o. A()laophpni(i seciiadarid Meneghini 1845 p. 13, 15. Listera (Aglaophenin) .v- cundaria Mkneghim 1845 [». 15. Anisocalf/.r secinidarins Meneohim 1845 p. 15, 16 note. pi. 14, tiir. 4. Phinndaria setacea (Linné) Lamarck Voir : Matériaux I, p. 461. ? Scrtularid (nciv speciesi Fleming 1820 P- 88. Aqlaophenia setacea Lamouboux 1824 (c) 1' 18. Sertidarla setacea BENNKTenOnVIKR 1826 P- 194. Plunudaria setacea Ris.so 1826 P- 313. Sertularia setacea HOGG 1827 P- 33. Sertularia Tenipletoni Fleming 1828 P- 543. P/umularia setacea Fleming 1828 !'• 547. » Il Stark 1828 P- 440. ., Hlai.wille 1830 P- 442. Sertularia Templeton i Blaiiwh.lk 1830 P- 445. Sertularia setacea CUVIER 1830 !'• 301. Sertu/aria pifiiiafa CuviEli 1830 1' 301. PInm ni aria setacea Johnston 1833 P- 497. u Blainville 1834 !'• 477. Sertularia Templetoni Blainville 1834 P- 480. Plu malaria setacea Johnston 1834 P 107. ., LOVÉN 1835 P- 256 note Sertu laria Templetou i Edwards. M. 1836 P 152. 102 M. BEDOT Plumularia setacea Edwards, M. J83G V- 16o. i> )) TEMin.ETON 183(5 !'• 467. Anisocahjx jànnatinu p. |). Costa 1838 P 17. Sertniarid Templeloni JOHNSTON 1838 (h) P- 123. Plumularia sftacea JOHNSTON 1838 (b) !'• 146, pi. 18. Iig. 3-0 .) COUCH 1841 P- 42. ., Hassal 1841 (bj P- 28o. 1) 1) Macgillivray 184:2 P- 46o. 1) )) COUGH 1844 P- 33. 1) » Thompson 1844 II- 283. Aglaoyhenia setacea MENEfiHIM 184o !'■ 14, lo. Lowenia setacea Meneghini 184o P- 14. 15. ? Sertidaria pinnata Dénota RIS 184(; P- 77 et 79. Plumularia setacea FORSTEH 1847 !•• 22. » )) JoHNSTON 1847 P- 97. pi. 22. flg. 3-5 ? . » .) LANDSBOROI (ÎH 1847 P 366 » » Thomas 1847 P- 471. Aglaopkenia setacea (îray 1848 P 80. i Plumularia setacea Landsborough 1848 P- 232. ij 1) COCKS 184!) P- 93. HiNCKS (1868 p. 303) rapporte la Flunmlaria setacea de Landsborough à sa Plumidaria similis. Cette synonymie ne me paraît nullement certaine. Gen. Podocoryna Sars 1846. Voir : Podocoryne. Gen. Podocoryne Sars 1846. Sars a établi ce genre sous le nom de Podocoryna. L'ortho- graphe admise aujourd'hui (soit Podocoryne) a été employée pour la première fois par Lûtken (1850). Il est probable (pie le genre Dysmorphosa de Philippi est synonyme de Podocoryne, bien qu'ALLMAN le considère, avec doute, comme synonyme (V Hydractinia. IIISTOIK'K DKs IIVDKOIDKS 108 Podorori/Hc ac.nli'atd (Wagner.) Ili^dra ovijxirn s. aculmin \\ acnek Coryna aculmla Coryne acuh'otn I) <> Coryna ncnlenta ? Coryne cnhiaris f » l' Coryne echinata Coryne aculeaUt Coryne vu/garis Coryna acn/enla Hydra acu/eahi Wagner sec. Coryne nculeata LOVÉN Kdwakus. m. Wag.neh Wagnek Steenstrui' Steensïri'p Krohn is;t;! p. rM\. pi. n. w^. I-H). is:{'i p. 294. is;i:i p. â79. I8;u; p. 7:5. IS.'ît) |i. T). iKilc. IK'il p.43.pl.:}4.lio. |<). 17. 1842 p. 24. 2o. 1842 |>. 2o. 1843 p. 17o. 178. Beneden (van) 184'! (1>I p. 7, 27. Beneden (van) 1844 (h) p. 8. 41 Beneden (van) 1844 (c) i». 314. Bathke 1844 p. 104. Sars 1846 p. o, 8. Frev 11. Leickart 1847 it. 24. Fodocoryïte eaniea Sars. i Dysmorphosa conchiroln Philu'im ? » )) 9 Podocorynn carnea Podocoryna albida Sars i Dysmorphosa conchicohi Sars Podocoryna albida Beneden (van) Podocoryna carnea Beneden (van ) » » Ll'TKEN 'f Podocoryne Sarsit Stp. sec. LlTKEN 1842 p. 37. CmAJE (délie) 1841-44 vol. 8. p. 4:). note. Beneden (van) 1844 (h) p. 11. (JUATREPAOES 1 84o p. 118. Sars 1846 p. 4. pi. 1. lig-. 7-lf pi. 2. lig. o-il. 184<) p. 7. 1846 p. 8. note. 1847 p. 4o5 (excl. syn.). 1847 p. 4o5 {exc\. syn). 18."i() p. 33. 34. 18.0(1 p. 33. Allmax considère la Btfsmorphosa voncliicola de Philippi comme s3^nonyme à^ Hydracfinia echwata, mais on peut aussi 104 M. IJEDOT bien, avec Sars et Krohn, rideiititier avec la Podocoryne carnea qui paraît être beaucoup plus abondante dans le golfe de Naples. Sous-gen. Fodopyxis Ebrenberg 1834. A supprimer. Voir à Mono^ryxis. (xen. Polypiis B. de 8*- Vincent 1824. BoRY DE S^-ViNCENT a voulu remplacer le nom générique à'Hydra par celui de Folypus. Mais cette tentative a échoué et le genre Folypxa n'a jamais été adopté. \i\e\\.- Selaqinopsis Allman 187G, Modif. | Voir ; Matériaux I. p. k^i. Gen. Scrkdaria Lamarck 181(). Voir : Malériaux I. p. 4(5:2. Westendorp (1843) faisait rentrer dans ce genre la Sertn- kiria falcata [HydrafJ marna f(dcata.] Gen. Sertularella Gray 1848. Gray, qui est l'auteur de ce genre, n'en a pas indiqué les ca- ractères distinctifs. C'ette lacune a été comblée par Hincks (1868). Allman après avoir adopté le genre SertuJa^xUa (1877 , etc.) a modifié ses idées (1888) et fait rentrer les Sertularelles dans le genre Sertularia. Hartlaub (1901) a eu l'heureuse idée de soumettre les espè- ces du genre Sertidarella à une revision complète. Grâce à cet auteur, le genre Sertidarella semble être établi sur des bases solides Nous avons adopté la synonymie qu'il a établie, bien qu'il soit HISTOIKK DKS IIVDROÏDES 105 parfois difficile, lorsqu'il s'agit de descriptions d'anciens natura- listes, de retrouver les caractères distinctifs du genre Sertula- rella. SertidareUa Gaudichaudi (Lamouroux). Scrtularin f/audichaudii Uicsloncciiamps 1821 p. 082. » » Lamouuoi X 1824 (1>) p. (H'i. pi. 90. Ii^^ \, ri. » » Kitw.VKDs. M. is;!(i p. J.*)2. Serkdarelîa (Jw/i (Lamouroux). Syn. : Sertularia Gayi Lamouroux. Voir : Matériaux I, p. 472. ? Sertularia ericoides \rv. Pallas 17()H p. 127. Sertularia Gayi Deslont.champs 1824 p. 682. » » Blainvilmî 1830 p. 44?i. « » Blain'ville 1834 i». 481. » » Edwards, M. 1836 p. 152. » )) Wkstkndorp 1843 p. 30. Sertnio ria po/i/zoïi las var. (5. .JoHNSTON 1847 j). Hl. f»l. 10. fi i> H()(i(; 1827 p. 31. )) » Flemim; 1828 p. 342. )) » Chjaje (délie) 1828-30 vol. 4, pi. 63. p. 1 lifi-- 9 28. 141, )) Il Happ 1829 (a) p. lo. » Il Blainville 1830 p. 444. 1, CUVIER 1830 p. 301. 1) Il JOHNSTON 1832 (a) p. 2o6. 1) 1) lÎLAINVILLE 1834 p. 480. II Dalyell 1834 |i. 41o. 1. JOHNSTON 1834 p. 107. n i> Dalyell 1835 p. 607. i> » KOWARDS. M. 1836 p. 142. Sertularia El/isii h^nwARDs, M. 1836 p. 142. Sertularia nifira ? JOHNSTON 1836 p. 468. noie. Sertularia pohjzori ias Templeton 1836 p. 468. Sertularia pimtata Templeton 1836 p. 468. ? Sertularia poli/zonias (^OSTA 1838 p. 2, .1. 2 . Hg. 1 (lixcl. s yn. p p.). » 1) JOHNSTON 1838 (b) p. 122, pi. 8. fig. 1-3. Sertularia Ellisii J( (HNSTOX 1838 (b) ]). 123. Sertularia hibenuca JOHNSTON 1838 (b) p. 128. Di/ri(uueita polijzoït ias Costa 1839 ]i. 18o. Sertularia poli/zon las Thompson 1840 p. 2oO. note. 1, COUCH 1841 p. 32. Ellis Coralline COUCH 1841 p. 32. Sertularia polyzotiias Hassal 1841 (a) ]). 167. Sertularia ericoides Ghiaje (délie) 1841-44 vol. o. p. 9. Sertu laria poh/znn iax C.HiAjE (délie) 1841-44 vol. o. pi. 18, 144, |.l. lo7 . lif?. 21. HT8T01KK DES IIYDUOÏDES 107 Si'rtii/ariti jntlijzoyiins 1) » Serddaria Ellisil Sertiilarid poli/zon ias Si'ituhvia pinnata Si'rtulnrla jiolijzouias Sn'tulnrid /loli/zon ins var. «. Si'i'iularia ])ol;jzotnas Seriulnria EUisii Si'i'inlaria polijzonids Sertu/nreila poh/zoïi ias var. a. Serltdiiria poli/zonias Sertularella rugosa (Lii)né) Gray, ' Syn. : Sertularia ruffosa Linné. Voir : Malériaux 1. p. i7o. (llytin rugosa Lamouhoux 1824 (c) p. 203. Sertu/aria rugosa HENNETenOuviKi! 1826 p. 18o. » HûGG 1827 p. ;J2. )) » Fleming 1828 p. o42. ' Nous avons cité, dans les « Matériaux, 1'^ période «, p. 475, comme synonyme de cette espèce, mais avec un V, la Sertularia rugosa deFABRicius (1780, p. 443). D'après Hartlaub (Revision der Sertularella-Arten, 1901, p. 127, note 2), AVin- THER n'admet pas la présence de S. rugosa au Grrœnland et rapporte la citation de Fabricius à la Sertularella tricuspidata. Mais Hartlaub croit plutôt qu'il s'agit de S. tenella (geniculata Hincks), car on ne peut guère admettre une confu- sion entre S. rugosa et S. tricuspidata. IIVNDM ANN 1842 p. 20. I-AMISH()U(»1(ÎII 1842 p. 2."i8. C()tu:ii 1844 p. 17. Coucii 1844 |.. 17. Forbks 1844 |). ;!88. Thompson 1844 p. 283. Thompson 1844 p. 28o. ('oi;cH 184fi p. lOo. 1.1. 13 A. 10. 11. li?- Denotaius 184(i p. 77. KOUSTEK 1847 p. 21. .JOHNSTON 1847 p. (il, pi. 10. lij^. 1 . 3. LANnsiJOROLH'.H 1847 p. 3()(i. Nardo 1847 (a) p. 8. Nardo 1847 (a) p. 8. Thomas 1847 p. 4()8. Dalyell 1847-48 vol. 1. p. 143. pi. 22. (jRAY 1848 p. 08. LANDSUOROlKiU 1848 p. 231. COCKS 1849 p. 92. 108 M. BEDOT Campanularia ruyosa Sert uf aria rugosa Campanularia ruxjosa Scrialaria ruf/osa Clylia rugosa Si'rtularia rugosa "? Serlularia pafagonica Sertularia rugosa Ellisid rugosa Serlularia rugosa Sert u la relia rugosa Serlularia rugosa Blalwille 1830 p. 4:58. CuviEU 1830 p. 300. JoHNSTON 1832 (a) p. 2o7, pi. II, lig. 3. Blainville 1834 p. 473. JOHNSTOiN 1834 p. 107. Edward.^. M. 1830 ]). 149. Templeïon 1830 p. 400. .lOHNSTON- 1838 (II) p. 123. pi. 8. fi^^ 4-0. Orbigny (d') 1839-40 p. 2o. pi. 11, tig. 3-5. CoucH 1841 p. 32. Has.sal 1841 (a) |). 107. .VlAClilLLlVRAY 1842 p. 463. Westendorp 184;{ p. 22. pi. liy. r/. /^j *■./.-. CuucH 1844 p. 18. Thomp.'^o.v 1844 |i. 283. Forster 1847 p. 21. J0HN.STON 1847 p. 03, pi. 10, fig. 4-0. [jANdsboroich 1847 p. 300. Thomas 1847 p. 408. Grav 1848 p. 09. LANDSBOROur.H 1848 p. 231. CocKS 1849 p. 92. [SertulareUateuella (Aider 1856).] Serlularia rugosa var. John-STOn 1847 p. 04. li^'. 8, c. [SertulareUa tricuspidata (Aider 185()).] Syn. : Sertularia tricusindata Aider. Voir : Matériaux 1, p. 477. SertulareUa umlateralis (Lamouroux). - Sertularia unilateralis Deslongchami's 1824 p. 082. ). Lamouroux 1824 (IV^ p. (il.'i. pi. itO. Ijo-. 1-.3. » " Edwards, M. 1830 p. lo2. Seiiiihnia ahielltia Dynamena abictina Sertularia abiel ina UIBTUIUK DKS llYDRoïIHvS lO'.l Gen. Sertularia Linné 1748. Voir : Matériaux I, j). ï(Vi. Sertularia ahietina liiiiiié. ' Voir : Matériaux I, p. 463. SCHWEIGGER 1819 Tab. VIII. FLEMI.\(i 1820 p. 88. Desi.ongghamps 1824 p. 680. Fabhicius 1824 |.. 32. (ÎLIEMANN 1824 |.. 169. Hoffmann 1824 p. 2o9. Bennet en Olivier 1820 p. 183. Risso 1820 p. 311. H on G 1827 p. 31. FlEMIiNC 1828 p. 543. Stark 1828 p. 440. Blainville 1830 p. 445. CUVIER 1830 p. 301. Johnston 1832 (a) p. 256. Blainville 1834 p. 480, pi. 83, fig. 6.0a Johnston 1834 !.. 107. Lister 1834 p. 371. ORBKiNY (d') 1834 p. 150. Dalyell 1835 p. 602. Edwards, M. 1836 p. 141. Templeton 1836 p. 468. Johnston 1838 (lj) p. 130,pl.lO,fig. IJ COUCH 1841 p. 35. Hassal 1841 (a) p. 168. Hyndmann 1842 p. 20. Macgillivray 1842 p. 464. Westendorp 1843 p. 28. CoUCH 1844 p. 22. * Dans les « Matériaux, l^e période», p. 465, supprimer: Sertularia ahietina Fabricius 1780, p. 442. 110 M. BEDOT Seiiu/f/ria u'ii'thui Forbes 1844 ji. ;{88. ') » Thompson 1844 p. 28:>. >) » Denotaris 1846 p. 77. » » FORSTER 1847 p. 22. ') » JoHNSTON 1847 p. 7o, pi. 13, lig, 1, r. » » KoLiJKER 1847 p. 49, pi. 2, fig. 21. '1 » Lruckart 1847 (a) p. 137. » » Tho.mas 1847 p. 471. Dalvell 1847-48 vol. I, p. loO, pi. 23, 24. Sertularia abietinula Dalyeli, 1847-48 vol. 1, p. lo7. pi. 2o. Sertularia abietina Gray 1848 p. 72. » » Landsborouch 1848 |). 231. » » CocKS 1849 p. 92. Sertularia arhuscula Lamouroux. Voir : Matériaux l. ji. 4Ho. Serfidnria arbuscida Desloxgchami's 1824 p. (Î81. » " Blainviixe 1830 |i. 44o. 0 » Blaixville 1834 p. 481. Edwards, M. 1836 p. loi. " » Krauss 1837 p. 30. Sertularia argentea Linné. Voir : llmiaria argentea (Linné). Sertularia articulata Pallas V^oir : Thuiaria articulata (Pallas). Sertularia bicuspidata Lainarck. Voir : Matériaux I. [i. 467. Serlularia hicuspidnla Edwards. M. 1836 p. 150. Sertularia hispinosa (Gray). Dijnamene hhphwsa (iRAV 1843 p. 294. IllS'l'UIKK UKSJ UVDRUÏUES lll Scrtnlatia cctbiua Ijiiiué. \Se/(((/ii/opsit! cedritta Kirclieiii)auor iy84.J Voir : Matériaux I, p. 4(57. Sertularia confervcrformis Es})er. Voir : Matériaux I. p. 408. Sertuinria rotifevrifonnis Blainvillk IHîiO p. 44o. » o Blainvillk I8;i4 p. 481. Sertutarin conferrœformis Edwahds, M. 18,'5(i p. 140. 14!>. Sertularia cupress'ma Linné. Voir : Tludaria cupressina (Linné). Sertularia cupressoides Lepechin. Voir : Tîmiaria cupressoides (Lepechin). Sertularia dentata Lamouroux. Voir : Matériaux I, j). 4(i9. Sertularia dentata Deslon(;champs 1824 ]». 080. » )• Blainville 1830 p. 444. » » Blainville 1834 p. 480. Sertularia distans Lamouroux. Voir : Matériaux I. p. 469. Sertidaria distavs Dèslongchami-s 1824 p. 081. » » Blainville 1830 j». 44ii. » » Blainville 1834 p. 481. Edwards, M. 1830 p. 151. 112 M. BKDOT Sertularia divaricata Lamarck. Voir : Matériaux I. p. 469. Sertularia rigida Sertularia divergens Sertularia rigida Sert n la i • ia d ivergeii s Sertularia diraricata Deslongchamps l«2i )'• 081 Hlainvilli<: 1830 P- 445 Blainville 18.30 P- 446 BlA IN VILLE 1834 P- 481 Blainville 1834 P- 481 Edwards. M. 183G P- 1 43 Sertularia elongata Laniouroux. Voir : Matériaux I, |). 469. Sertularia elongata ? Sertularia acandens Sertularia elongata i Sertularia scandeus ? Sertularia millefolium Sertularia Igcopodimu Sertularia elongata ^' Sertularia scandeus '/ Sertularia mille folinui Sertularia lycopodium i Sertularia mille folium Sertularia lycopodium Sertularia elongata Dgnamene ahietiuoides Sertularia elougata Deslongchamps 18:24 P- 681. Deslongchamps 1824 P 681. Blainville 1830 P- 445. Blainville 1830 P 445. Blainville 1830 P 445. Blainville 1830 P 446. Blainville 1834 1' 481. Blainvilne 1834 P 481. Blainville 1834 1» 481. Blainville 1834 P 481. Edwards, M. 1836 P 141. Edwards, M. 1836 P- 142. Krauss 1837 P 29. Costa 1838 1> 13. Johnston 1838 (b) p. 136 (iRAY 1843 (a) p. 294 Johnston 1847 P- 82. Gray 1848 P 75. Sertularia f'alcata Linné. Voir : HgdraUmania falcata (Linné). HI8T0IRK DES HVDUOIDKS 113 SertuJaria fallax Johnston. [Diphasia faU(uv L. Agassiz 18G2. Bijuatiicua piiinata Serti' '> HOGG 1827 p. 32. D//namen(i fdicala FL7.MING 1828 p. 544. .. .. BlAIN VILLE 1830 p. 448. Sertuloiiii filicula CUVIER 1830 p. 301. » 0 Johnston 1832 (a) p. 257. Dynamena filicula BlAIN VILLE 1834 p. 483. Sertularia filicula Johnston 1834 p. 107. 1) 1) Edwards, M. 1836 p. 146. )> )) Johnston 1838(1.)]). 131,pl.llJîg.l.l )) » Thompson 1840 p. 250. » 1) Couch 1841 p. 35. « )) Hassal 1841 (a) p. 168. )) 1) Hassal 1841 (b) p. 284, 372. )) » Macgillivray 1842 p. 464. » » Couch 1844 p. 23. » » Thompson 1844 p. 283. » » FORSTER 1847 p. 21 » 1) Johnston 1847 p. 76.pl. 14. lig. 1,1 » » Thomas 1847 p. 471. » )) Gray 1848 p. 72. )) )) Landsborolgh 1848 p. 231. » )) COCKS 1849 p. 92. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 190.8. 8 114 M. BEDO'I' Sertidaria fniticosa Esper. Voir : Lytoscyi)lms fruticosus (Esper). Sertnlaria ftisca Joliiistoii. Sertularia iiifpd Jamksoin Di/iiaiiit'iiii nigid Flemini; ., Blainville 1) » HlA IN* VILLE "' Serin/arid iiifini JOHNSTON >, JOHNSTON Sertidaria f'asca JOHXSÏOX 1) Il Thomas Nigellasinnii fasca Gray yigi'/lastrmii fnscu tit Gray 1811 p. o6:i. 1828 |). o4o(E\cl.syn.p.|)J 18;{0 p. 449 (Excl. syn.) 18:5'^ |.. 484 (Exel. syn.) 18;!4 p. 107. 18:58 (I.) p. 128 et 119. tig-. \;\. 1847 p. 70, lig:. Met p. .')7. lig-. «. 1847 p. 470. 1848 p. 75. 1848 |). loi. Sertidaria Gayi Lanionroux Voir : SerfulareUa Gayi (Lamouroux). Sertularia yracilis Hassal. ? Dynamena reptans Costa 18;!8 p. 2?>. pi. 8 r?]. fig SerlHlaria pirmilay-àv. Johnston 1847 \t.{]7. Sertularia pnmila xar^ Thomas 1847 |i. 469. Sertularia firacilis Gray 1848 p. 150. » » Hassal 1848 (a) p. 222a. Sertularia lichenastrum Pallas. Voir : Tkuiaria Uclienadruni (Pallas). Sertnlaria ohsoleta Lepechiii. [Selagifiopsis ohsoleta Kircheiipaiier.] Voir : Matériaux I, p. 472. Sertularia olisoleta Cuvier 1830 p. 301. lUsroïKK DKS IIVDK'OIDKS 115 Sertidaria phiiiKta Pallas (non I^inné)' [Diphaslap'unmtaYi. Agassiz 18()2.J Voir : Mat<'M'iaiix I. p. 472. Sni Il/aria fuscescciis Si'rtiddild iiii/ra Sfii ularia fiiscfsceiis DipHimena fii scescoi v Sciin/ariu fuscescfiis Di/namena fuscescens Sertularia nigra Serlularia pinnata ":* St'rlularia niqra Sertulavia luniKild ? Sertularia tuçjru Sertularia pinnala S&rtularia niuni Sertularia piiinnta NiqellastruiH n ifini Niqellaslriini pinnata Nigellastruiii n igrum Nigellastm m p inna t u m Sertular ia p innat n ;* Sertularia nigra Dksi.onciiamps DKSI.ONr, CHAMPS BKNNETenOLlVlEK Bl.AINVIIJ.K GlJVlEU BlAFiNVILLE Edwards. M. COUCH COUCH Macgillivrav (lOUCH COUCH TllOMI'.SON FORSTKIi JOHNSTON .lUHNSTOIS Gray Gray Gray Gray (lOCKS COCKS IHi'i p. 6H;{. i8iH p. t;H:\. lH:2(i p. I8;{. i,s;}0 p. 44S. IH'M) p. :u)i. IHU p. 48.'}. i8;{6 p. rôo. 1841 p. ;J4. 1841 p. ;m. 1842 p. 4(j;i. 1844 p. 20, pi. «). 1844 p. 20 (Excl.syn. p.p.). 1844 p. 28o. 1847 p. 21. 1847 li. 68, iil. 12,rig:. 1.2. 1847 p. 69, pi. 12, lig. 3,4. 1848 p. 75. 1848 p. 73. 1848 p. loi. 1848 p. 1.31. 1849 |). 92. 1849 p. 92. Sertularia pinus Gmelin. [Selagwopsis 2^f'nus Kirchenpaiier 1884.] Voir : Matériaux 1, p. 473. Sertularia iiinus Cuvier 1830 p. 301. Sertularia poly^sonias Linné. Voir : Sertularella polyzornas Linné). ' Dans les « Matériaux l'" période », p. 473, supprimer : Sertularia niyra Jameson 1811, p. 564. 110 M. BEDOT Sertularia purpiirea Linné. [Selagirtopsif! jmrpurea Kirchenpauer 1884.] Voir : Matériaux I, p. 474. Sertularia rugosa liinné. Voir : SeHularella rugosa (Linné). Sertularia serra Lamarck. Voir : Matériaux I, p. 475. Sertularia serra Risso 182(> p. 311. niluanii'iia serra Blainvili.h: 1830 p. 448. BLAiNViLi.ii 1834 p. 484. Serinlaria serra Edwamds, M. 1836 p. 145. Sertularia spleiidens Lamouroux. Voir : Matériaux 1. p. 476. Serinlaria sjilendens Deslongchamps 1824 p. 681. il » Blainville 1830 p. 444. Blainville , 1834 p. 480. I) » Edwauds. m. 1836 ]». l'il. Sertularia famarisca Linné. [Diphasia tamarisca L. Agassiz 1862.] Voir : Matériaux 1, p. 476. Serinlaria laniarisca Deslongchamps 1824 p. 680. I)i/narnena laniarisca Fleming 1828 p. o43. » Blainville 1830 p. 448. Sertularia tamarindus (InviER 1830 p. 301. Di/namena tamarisca Blainville 1834 p. 483. 'Spvtularia tamarisca Edwards. M. 1836 p. 153. 0).sTA 1838 p. 13. » ), .loiiNSTON 1838 (1)) p. 130, pi. 10. fig-. 2, 4. lIlsroiHK l»KS IIVUUOÏDKS 11 Sri luliirid Idnwriscfi (^OSTA i8;{!» ii. 18.-;. Sri 'lii/di'Ki l'iiiiiinscii Conçu IH'il i.. ;{4. 1) n Il \SSAI, 1841 (il) |.. I(i8. 1) )> MACCilLUVIlAV IH'i2 |>. 4(i4. » » WliSTKNDOKI" 184:5 1». :28. » (loiCK 1844 [.. il. „ TlKtMl'SdN 1844 |). 283. » » KoitSTKI! 1847 p. 21. >> » J()HNST(>.\ 1847 p. 74.1.1 >) » Thomas 1847 p. 470. » 1) GUAY 1848 p. 7-2. » » CoCKS 184!» |.. 92. 1;î. liL^2-4. Sertularia thuja Linné. Voir : Thuiaria thuja (Linné). Sertularia tricuspidata Aider. Voir : SertuIareUa tnicuspidata (Aider). Sertularia tridentata Lamouroux. Voir : Matériaux I. p. 477. Sertul/irid trldcnhild Deslongchami'S 1824 p. (58(1. » » Blainviij.k 1830 p. 445. » » Blai.\vili,k 1834 p. 481. V » Edwards, M. 183(1 p. 151. Gen. SiUcidaria Meyen 1834. Le gein'e, Silicularia appartient à la famille des Campanula- rides. Meyen, qui l'a établie, y faisait rentrer deux espèces : S. rosea et S. f/racilis. C'ette dernière ne peut pas être identifiée avec certitude vu l'absence d'individus reproducteurs. Quant à la Silicularia rosea elle semble être très voisine de l'espèce décrite par Allman (1888) sous le nom iV Hypanfhea aggregata. 118 M. BEDOT Malheureusement, cet auteur ne parait pas avoir eu connais- sance (lu travail de Meyen, qui a très bien représenté sur la figure IV de la pi. XXXV, le caractère principal sur lequel Allman s'est appuyé pour établir le genre Hypanthea, soit l'épaisseur remarquable des parois de l'iiydrothèque dont la cavité est très réduite. Il est donc juste de conserver le genre Sillcukiria dont Hypanthea n'est qu'un synonyme. Silicularla rosea Meyen. Si/icularia rosi'/i Meyen 1834 p. ;2()4. pi. 35, fig'. 1-11. » » EnwAiîoa. M. 183(1 j». 136. Gen. iS'?^/i(o>7/.s Kafinesque-Scluiialtz 1810. (tRay (184(S) fait figurer le genre Slphoyns \)Mm\ les syno- nymes (TEudendrifim, mais en l'accompagnant d'un ? La des- cription de Rafixesque-Schmalïz est si incomplète que cette synonymie paraît extrêmement douteuse. Ce genre n'a jamais été admis. Gen. Siphytus Rafinesque-Schmaltz 1810. Le Siphytus ohconicus de Rafinesque-Schmalïz est consi- déré par Gray (1848) comme synonyme de sa Capsularia du- mosa,^o\i delà Lafwadfimosa. Cette synonymie est très douteuse et. dans tous les cas, le genre Siphytus dont les caractères sont mal définis, doit disparaître. Sous-gen. Sporadopyxis YÀvrenher^ 1834, Voir à Monopyxis. Ce sous-genre n'a jamais été adopté et ne doit pas être conservé. lllsrOlRK DKS MVDUOÏDKS 119 (ieu. Sfanihli/im Dnjni-diii lS4o. (leniv établi par Dujardin sous k' lumi de Stauridie. Modifié par HiNCKS (lS(i'2). Voira Cladouoma. (Ion. Stipula Sars 1S2'.). Le genre Stipula de Sars est synonyme de Coriji/c et doit par conséquent disparaître. (toii. S(/)/cori/iie Elirenberg 1834. Ehrenberg orthographiait, par erreur, ce nom : Syncoryna, au lieu de Syncoryne. Les espèces qu'EHRENBERG réunissait sous le nom de 6'^;/- coryna appartiennent à des genres différents (Coryne, CJava, Corydeinlrimn) . Il eût donc été naturel de su])primer ce nom. ^lais Allman (1871, p. 274) a i)réferé conserver le genre Syn- coryne en lui attribuant de nouveaux caractères. Syncoryne decipiens Dujardin. Si/HC(n//iia ili'ci /liens Dujakdin 184o (a) p. 1276. DiTJAHDix l84o (b) p. 2 Dujardin 1845 (b) p. 202. 277. Espèce douteuse. Syncoryne Lister ( van Beneden. Si/nci)ii/iiii Lislerli Bknedkn (van) 1844 (b) j). 54. pi. 3. Hg. 11-12 (Excl. Syn.). •> '> liKNKDKN (van) 1844 (c) p. 'M'.] (E\c\. Syn.). Espèce douteuse. 120 M. BEDOT Syncorijne Loveni Sars. St/ncoryna ramosa Lovén 1835 p. 275, pi. 8. fig. 1-6 (Excl. Syn.). Syncoryne ramosa Steensthup 1842 p. 24, 25 (de la trad. allemande). Syncoryna Loveni i Sars 184(î p. 2, note. Syncoryne ramosa Frey u. Leuckaht 1847 p. 24. [Syncoryne mirahilis (Agassiz 1862)]. Syncoryne S]). Desor 1849 p. 205, pi. 2, lif,'. l'A- 16. Syncoryne Sarsi Lovén. 1835 p. 275. pi. 8. lig. 7-10. 1842 p. 2L 25 (de la trad. allemande). 1843 p. 175, 176, » » Beneden (van) 1844 (b) p. 25. 41, 53, 55. » » Beneden (van'l 1844 (c) p. 313. » » DujARniN 1845 (b) p. 275. )) )> Sars 1846 p. 2. 10, 14. pi. 1. lig. 1-6. Syncoryne Sarsii FitEV u. Leuckaht 1847 p. 20. Coryne Sarsii Johnston 1847 p. 43. Gen. Synhydra de Quatrefages 1843. Ce genre doit disparaître, étant synonyme d' Hydracfinia. Gen. Thoa Lamouroux 1816. Voir : Matériaux' I. p. 478. D'Orbigny (1839-46) a décrit sous le nom de Thoa plusieurs espèces nouvelles de Patagonie. Il est probable qu'elles doivent rentrer dans le genre Haleciuni (où nous les avons placées), Syncoryna Sarsii J^OVÉN Syncoryne Sarsii Steenstrui' Syncoryna Sarsii Krohn lllsroïKK DKS IIVDIÎOÏDKS l'il mais cela n'est pas absolument certain. Cette (luestion ne pourra être résolue que par l'examen des t3'pes originaux ou de spéci- mens provenant des mêmes localités. Templetox (18;)()) éci-ivait 'riioca au lieu de Thoa. Gen. Thiikula Fleming 1828. Voir : Malt''i'iaii\ I. |i. ^i-78. Ce genre a été établi par Fleming d'après des caractères insuffisants. Allman (1875) a modifié la diagnose de Fleming en cherchant à la compléter, mais il n'est pas arrivé à un résultat très satisfaisant, car aujourd'hui encore certaines espèces sont placées tantôt dans le genre Sertularia. tantôt dans le genre Thuiaria. Tel est le cas pour les Sertularia argen- fea et cupresf<'ma que Hincks (LSGS). et plus tard Hartlaup. (1894), maintiennent dans le genre Sertularia. tandis qu' All- man (1875 et 1888) insiste pour qu'on les place dans le genre Tlmiaria. Cette opinion a été adoptée par Nutting (1901) et d'autres auteurs. Nous placerons donc ces espèces dans le genre Thuiaria tout en reconnaissant que les espèces de ce genre devront être soumises à une revision complète. Kikchenpauer (1862) considère lesN. argef/fea et ciijrrcssina comme synonymes, ou comme représentant tout au plus des variétés d'une même espèce. Thuiaria arf/eidea (Linné). Syn. : Sertularia arr/efitea Linné. V(tii' : Matériaux L p. 46o. Sertularia fastifiiata Fabhicics 1780 p. 443. Sertularia arfjentea Drslongchamps 1824 |). 682. » » Fabhicius 1824 |>. IJo. » » HKNNKTt'IlGl.lVIKII 1826 |t. 185. .) >> H(.r;r. 1827 p. ;J2. Dyncwieua arç^enfea Klkmi.\(; IS28 ji. .')44. 122 M. BEDOT Si'i-hihirin fll'(/l'llll'll Bl,AIN VILLE 1) » CUVIEH 1) » JOHNSTON » )) MlA IN VILLE SeriKitnia liber Dalyell Seiin/arifi arijenli'ii .loHNSTON Di/nainena a)'(/i'iiic/i Ohuigny id') Sfrliiliirid iihi'r Dalyell Si'rtii/arla 1) iin/culeu Edwakds. m. TeMPLKTOiN » " Costa 1) .loHNSTON COUCH )) " Hassal >) 1) Macgillivray M » Westendorp >» )) COUCH >) » Forbes » » Thompson » » KORSTER » » .(OHNSTON » 1) Thomas ? » 1) Dalyell » » KS UYDKOÏDKS 123 Tlinldiiii (niicii/iilti .loiiNSTdN \H'.\H (h) p. \'.\H. pi. I."). liji'. ^,4. n » Corcii IS'il p. :tS. » » Hassal IS'il (h) y. 1>84. |)l. 7. \\<^. 1.2. » » HVNDiMANN I8'l2 p. 20. « " Covcii IS4'i p. 28. |il. 4. » » TiiOiMi'SDiX 1844 p. 28;{. » ■> .loHNSTON 1847 p. 84. j)!. 18. lij.;. :}, 4. Thomas 1847 p. 471. >» » GiiAY 1848 ]). 7(i. » » li,\xi)si!oi!()i;(;ii 1848 p. 241. ') ') CocKs 1849 p. 92. Thuiaria crisiou/es (Lainoiiroux). Ufiiiiinii'iKt i-risioitli's LA.\ioi:ii()i:x 1824 (b) p. 613. pi. 90. ti^-. 11. » " Lamouroiix 1824 (c) p. 291. Serlul((ri'i rreaioii/c Kdwaui^s. M. 183(5 [i. l.")2. Thuiaria ciipressina ( Liiuié). Syii. : Serhdaria cupressina Linné. Voir : Matériaux 1, p. 4f)8. Scrta/iiria ciiiiressiiiti Dljnameiia cupressina Sert nia r ia cup i ■i^ss nui Ih/iiaiih'iiii rujiri'ssiiKi Dksloxgchamps 1824 P- 682. {KNiNETfMlOl.lVIEI! 182«) ]'• 184. Uisso 1826 P- 311. HOGG 1827 P- 32. Fleminc 1828 P- 543. Stahk «828 P- 440. Br.AliWIF.LE i8;jo P- 444. CUVIEH I830 P- 301. LlNk 1832 P- 113. BlAIN VILLE 1834 P- 480. Edwauds. m. 1836 P- 144. Templeton 1836 P- 468. Costa 1838 P- 13. JOHNSTON 1 838 (b ) P- 135, pi ( ",OSTA 1839 P- 185. 124 M. BEDOT Sertulnrln ctipressiwi COUCH 1 84 1 P- 37. )) » Hassal 1841 (a) P- 168. » » Macgtllivray 1842 P- 4H4. » )) Westendorp 1843 29. 0 CoUCH 1844 26. ., Thompson 1844 283. ., Beneden (vaii) 1847 453. pi. lij » » FOHSTER 1847 22. » JOHNSTOiX 1847 80, 1 .1. 16 » Thomas 1847 471. 1) n Ghay 1848 74. 1) 1) COCKS 1849 92. TImiaria cupvessoides (Lepechin). Syii. : Sertularia cupresf^oides Lepecliiii. Voir : Matériau.x 1. p. 469. Serin la r in cuiireKso ir/es DeSLONGCHA.MI'S 1824 683 Fabricils 1824 36. Blaixville 1830 44o Cuviek 1830 301 Blainville 1834 480 .lOHNSTON 1838 (b) 136 JOHNSTON 1847 82. Gray 1848 P- 75. [Thuiaria fahricn Nutting 1901] Scrlu/arin fastif/idl'i sec Fabricils 1780 p. 445. [Thuiaria fe^testrata Baie 1884.] Voir : Matériaux I. p. 478. Salacia letractjthara Deslongchamps 1824 p. 673. Blain VILLE 1830 p. 452. Blainvuxe 1834 p. 487. IIISTOIIIE DKiS IIVDUOÏDES 125 TJmiaria lichenastrum (Pallas), Syn. : Sertidayia llchenastnmi Pallas. Voir : Mîilrii.iiix I, ji. 472. Serliihiria liclwiiastnim Dksi.oncciiamps 1H24 p. (183. )) CuviKn iH'M) p. 301. Thuiaria tlmja (Linné). ' Syn. : Serfularia thuja Liinié. Voir: M.-ilrriaiix I. p. 470. Sertii//nif( tuya Dkslonc.champs 1824 p. 682. Serlulario thuja Fabhicius 1824 p. 34. » » BKNNETenOLIVIEH 1826 p. 186. Sertulnria thuya Risso 1826 p. 3U. Sertitlaria th/ija HOGG 1827 p. 32. Thuifiria thiiia Fl.EMlNd 1828 p. 545. Biseriarid thuia Hr.AINVlLLK 1830 p. 446. Sn-tuhiria thuya CUVIER 1830 p. 301. Thuiaria thuia JOHNSTON 1832 (a) p. 261. Biseriaria thuia Blainville 1834 p. 482. Sertularia thuja JOHNSTON 1834 p. 107. Cellaria thuia Edwards, M. 1836 p. 185. Thuiaria thuia JOHXSTON 1838 (b) p. 137, pi. 14('t| tio- 1 9 )1.15 » n COUCH 1841 p. 37. » » Hassal 1841 (b) p. 372. Thuiaria thuia Macgillivray 1842 p. 464. » » CoUCH 1844 p. 27, pi. 5. )) » Thompson 1844 p. 283. » » Forster 1847 p. 22. » » .lOHNSTON 1847 p. 83, pi. 17 et 1 lis-. 1,2. 1. 18 ' Daus les « Matériaux, l^e période » p. 477, siipjirimer : Sertularia thuja Fa- BRicius, 1780, p. 444. 126 M, BEDOT Thuiariii thuia Landsbohoigh 1847 p 366. » » Thomas 1847 p. 471. Sertn/dria tkuia Dalyelf. 1847-48 vol. t, p. o7. pi. 19, n^^. 1-6. Thuiarin timja Ghay 1848 [». 76. Thularia thuiti Cocks 1849 p. 92. Tlmiaria zelandica Gray. Thuioria zelandiat Gray 1843 (a) p. 294. (jren. Tuhularia Linné 1758. Voir : Matérinux I, p. 478. Tubidaria coronata Abildgaard. Voir: Matériaux 1. |i. 479. Tubidaria coronata EHUENBEiir; 1834 p. 295. » » Edwards, M. 1836 \k 126. » » CouïHOiY 1839 p. o6. » » Chiaje (dello) 1841-44 vol. 8. p. 45 (Excl. Syn. ?). » » BexNEden (van) 1844 (b) p. 6 et 49, pi. 1, tig-. 7-19. » » Beneden (van) 1844 (c) p. 313. » . » DujARDiN- 1845 (b) p. 270. » » Leuckart 1847 (a) p. 137. » » Wagener 1847 p. 197. pi. 8, lig. 6-H. Tubidaria Dumortieri van Beneden. Tubularia Duinortieril Beneden (van) 1844 (b) p. 41. 50, pi. 2. » » Beneden (van) 1844 (c) ]). 313. » » DiMARDiN 1845 (b) ]). 270. » » JoHNSTON 1847 p. 50, pi. 7, fig. 1-2. » » Gr.ay 1848 p. 64. lUSl'dlKE DES IIVDKOIDKS 121 'I)th/if(ir/(i nidirisa Linné. V(»ir : MjiltM-iiiiix I. p. M\). Tiihii/aria iiiilirisn Tulni/finn en la ma n s Tuliularid imliristi Tuba Unid ai lama i • is » » Tabulai iii indivisa » » Tu hular ia calamar is -■' Tubularla oinala ScnwKUir.Ki! ISIU .. 19. Tah. Vllf. DkSLONCCHAMI'S 18^24 ). 7.") 7. HknnktciiOi.ivikk I82() L 174. Kl.KMINd ISl>S 1. :i;ii>. Blainvim.k is;{(i 1. 4:{:k ('.L'VIKI! I8:{0 1. 299. JolINSTdN 18;îi> (il) .. r^'i. BLAfNVILLK 18;]4 1. 47(1. Dalyki.l 18:{4 p. 411. Khrenbkrc 1834 ). 295. JOHNSTOiN 18:54 .. 107. IjISTKH 18:54 ). 300. pi. 8. Mo-. I I)alvki,i. I8:5:i 1. 000. 007. L)aiai-:li, 18:5(5 L 93. Edwards. M. 18:50 p. 12o. Harvey 18:58 .. :iii. .lOHiNSTON 1838 (b) K 113. pi. ;!. li;;'. 1.2 CoUTHOUY 1839 p. 55. Thompson 1840 .. 250. Co[i(;ii 1841 j. 29. GOULI) 1841 ). 350. Hassai. 1841 (a) ). 107. Chiajk (dello) 1841-44 vol. 5, p. 141. vol. 8 ).45, pi. 100. lig. 14 20 (Excl. syn.). Macciluvrav 184-2 t. 403. Krohx 184:5 ). 178. 180. VVestendorp 1843 ). 35. Beneden (van) 1844 (b) .. 12. Beneden (van) 1844(b) t.41.40.pl.l.liK. l-() Beneden (van) 1844 ((•) .. 31 :î. COUCH 1844 .. 13. pi. 2. (ig. 1, 2 Thompson 1844 ). 283. Du JARDIN 1 84,') ( b ) ». 270. Coin K tu Y 1840 .. 19. lio'. 1. 128 M. BEDOT Tubularia indivisn Denotaius » » Steenstrui' ? Tubularia ornata Dana Tubularia indivisa FORSTER » )) JOHNSTON ? Tubularia coronata Meneghini Tubularia indivisa Nardo ? Tubularia Griselinii Nardo i Tubularia indivisa Renier 0 » Thomas » » Dalell » 1) Gray , >' » Landsborough » » COCKS 1846 j). 77. 1846 p. 67. 1846-49 p. 19, tig. 1 et p. 691. 1847 p. 21. 1847 p. 48, pi. 3, Éig. 1, 2. 1847 p. 103, pi. 2. 1847 (a) p. 8. 1847 (b) p. 104. 1847 p. 101, pi. 2. 1847 p. 467. 1847-48 vol. 1, p. 2. pi. 1-4. 1848 ]). 64. 1848 p. 230. 1849 ]). 92. Coralina Tubularia ri/nfii siinili.s Tubularia muscoides Tubularia larynx Tubularia muscoides Tubularia larynx Tubularia muscoides Tubularia larynx Ellis et Solander. Voir : Matériaux I, p. 480. la- BoMME 1771 p. 286, pL, fig. 1-7. Bennet en Olivier 1826 p. 176(Excl.syn.p.p.). 1827 p. 34. 1828 ]). So2. 1829 (a) p. 15. 1830 p.43o(Excl.syn.p.p.). HOGG Fleming Rapp Blainville CUVIER Blainville Ehrenberg Euden di ■ iunt b t yo ides "■/ Eudendrinm splendidum Ehrenberg Tubularia larynx Edwards, M. ? Eudendriîim splendidum Edwards, M. Tubularia yracilis Harvey Tubularia larynx Johnston Tubularia muscoides Windpipe coralline Tubularia larynx Thompson Thompson COUCH GOULD 1830 i». 299. 1834 p.470(Excl.syn.p.p.). 1834 p. 296. 1834 |). 296. 1836 p. 126. 1836 p. 127. 1836 p. 34. 1838 (b) p. Mo, pi. 3, iig. 3 et j)l. 4, fig. 4, o. 1840 p. 2o0. 1840 p. 230. 1841 p. 30. 1841 p. 330. lllsroïKK UKS IIVDKOÏDKS 129 Tiihu/arlii Idi-i/iir IIassai, IHI-l (h) p. '2H\. '• « (Ihiajk (dollci 1841-41 \(»l. S. |)/i.")(K\(l.«yn.K " " M.vcrjLuvnAY 184^ p. 4();î. Tuhn/ariii iintscoides Wkstkndoui' 184;{ p. ;5(i. ïnbularia (ari/nr/ea Bknedkn (van) 1844(1») p. 49. Tubnlnriii lari/u.r Hknkden (van) 1844 (It) p. 48. Endptulrinni hrijoides i{KXKi>KX (van) 1844 (c) p. ;M3. "} Eiuiendvimn splendidiim Benedkn (van) 1844 (<•) p. Mï. Tuhiihnid larijn.r Couch 1841^ p. l:{. pi. ^1. (i}4. !!. " " Thompson 1844 |). 28:5. Tiihidarid miiscoidefi Thompson 1844 p. 283. Tubulavid /(Difv.v KousTEH 1847 j). 21. » " .loHNSTON 1847 p. 50. pi. Il, lip'. '.]. pi. o. W^. 3, 4. Tnbuldrid f/r(K-ilis .Iohnston 1847 p. o2. pi. 4, lig'. ;>-."). Tiibidaviti musroides Uenieiî 1847 p. 104. Eudendrium hrijoides Reniep. 1847 p. 104. Tiibidaria larynx Thomas 1847 p. 407. .) Dalyell 1847-48 vol. 1. p. 42. pi. Ti. GiUY 1848 p. 64. Tubularia (fnwi/is (îiuv 1848 p. 65. Tnbidnria hiri/n.r Koren et Daniels- SEN 1848 p. 254. " " Landsborough 1848 p. 230. CoGKS 1849 p. 92. Tubiilaiid fiiacilis CocKS 1849 p. 92. Gen. Tuliparia Blainville 1830. Ce genre est synonyme du genre Vasythea de Lamouroux. 11 doit donc disparaître. Gen. Zelleria Duchassaing 1850. Ce genre devrait rentrer probablement dans les Campanula- rides, mais on n'en connaît pas le gonosome. La description de Duchassaing étant très incomplète, ce genre n'a jamais été adopté. Rev. Suisse de Zooi.. T. 13. 11*05. 9 180 M. bp:d()T MÉDUSES (Aiitlioiuéduses — Leptoméduses. /Equorea ciluita JEquorea cilita ^"Equovea cilialo ^'Equorea cïliata Eschscholtz. EscHSCHOLTZ 1829 p. 109, pi. 9, fi^. 1 Blainville 1834 p. 279. Lessox 1843 p. 306. J^quorea eurodina Péron et Lesiieur. Voir: Matériaux I. p. 481. . Eq uo reii e u rod in a Lamouroux Eschscholtz Hr.AINVlLI.E Blainville DlUARDIN Lesson 1824 (c) p. 371. 1829 p. 110. 1830 p. 255. 1834 p. 277. 1840 p. 220. 1843 p. 310. ^•Eqtwrea forsîîalea Pérou et Lesueur. Voir: Matériaux l, p. 482. ^Equorea forslictlea Médusa œqvoifa Equorea f'orskaliana .Equorea forskalina /Equorea forskalea f Médusa œquorea .-Equorea forskalea Lamouroux 1824 (c) p. 370. Bennet en Olivier 1820 j). 98. Risso 1826 P- 294. Eschscholtz 1829 P- 109. Blainville 1830 P- 255. CUVIER 1830 P- 276. Blainville 1834 P- 277. Dujaruin 1840 P- 136. Œquorea forskalii Ghiaje (délie) 1841-44, vol. 4, p. 92, 105ctvol. 5,p.l30, pl.l48,rig.7. Lesson 1843 p. 305. Vekanv 1846 p. 85. HISTOIRE DES HYiJKOlDES 131 yEqiiorea vioJacea M. Edwards. yEquorea violaceu Edwards, M. Edwahds. m. Lesson 183()-4<.), pi. 4l>, li^-. 1 1841 p. 1!)5. i.l. I 1843 p. 30(). Dianœa dinema Oceania diadema Oceania dimnm 1) » Dianœa diadema Oceania diadema Oceania dinema Saphenia dinema ikeania diadema Saphenia dinema Amphinenia titanla Hieckel. Voir : Matériaux t. p. 482. Lamouhoux 1824 (c )p. 247. ESCHSGHOUZ 1829 I). 98. Blainville 1830 p. 258; Blainvillk 1834 p. 282. Dl'JAHDIN 1840 p. 155. DlJAUDIN 1840 p. 163. Lesson 1843 p. 319. FORBES 1846 p. 286. FORBES 1848 p. 25, pi. 2 (Excl. syn.) Gray 1848 p. 33. COCKS 1849 p. 90. (iu-. 4 Bérénice rosea Eschscholtz, Voir : Matériaux I. p. 482. .t^quorea enckroma ."Equorea rosea » » Berenix carisochroma Bérénice euchroma Bérénice rosea Cuvieria carisochroma Bérénice cuvieria Berenix carisochroma yEqtiorea euchroma /Equorea rosea Berenix cuviera Lamooroux 1824 (c) p 372. Lamouroux 1824 (c)p. 372. Stark 1828 p. 413. Stark 1828 p. 414. Eschscholtz 1829 p. 120. Eschscholtz 1829 p. 120. CuviEit 1830 p. 280. Blainville 1834 p. 276. PÉRON et Lesu EUR 1836-39, pL 53, tig. 1 LlUJARDlN 1840 p. 132. DllJARDIN 1840 p. 132. Lesson 1843 p. 297. 132 M. HEDOT Catahlema campanula Hœckel. \o\v : Matériaux I. p. 482. Dianœa campanula Lamouroux 1824 (c) P- 249. Melicertum campanula ESCHSCHOÏ-TZ 1829 P- 105. Melicerla campanula Blainville i8;u) !'• 260. » » BLAIN VILLE 1834 P- 284. Dianœa campanula DUJARDEV' 1840 P- 158. Campanella faWicii Lessox 184.3 P- 281. Cladocanna fhalassina Hseckel. .iiqtiorcn fhalassina Bérénice thalassina Bérénice euchroma Bérénice thalassina Bérénice euchroma Bérénice thalassina Berenix etichroma jEquorea thalassina Berenix euchroma Berenix thalass ina Voir : .Matériaux f. p. 482. 1824 (c) p. 373. 1829 p. 120. 1830 p. 254. 1830 p. 254. 1834 p. 276. pi. 32. fig. 1834 p. 276. l.\mourol!x esghsciioltz Blalwille Blainville Blainville Blainville PÉRON et Lesueuiî 1836-49, pi. 53, DujARDiN 1840 p. 133. LES.SON 1843 p. 296. LE.SSON 1843 p. 297. lia-. Cladonema rad'mUmi Dujardin. Cladonema nidialuni Dujardin 1843 p. 1134. ). » Dujardin 1845 (h) p. 272, pi, 15, (ig. (j. Codonium gemmiferum Hseckel. Sarsia gemmifera F orbes 1848 p, 57, pi. : ". lig. 2. COCKS 1850 p. 12. Huxley 1850 p. 66. LÛTKEN 1850 p. 34. Codonium pulchellum Hseckel. Sarsia pulchella FORBES (lOCKS 1848 p. 57. pi. 6, lig. 3. 1850 p. 12. mSTOlKK DKS IIYDKOÏDKS 183 Cok'is mitrata Draiidt. Conis mit 1(1 ta BUANDT 1834 ». 19(dulirajie 1 part » M Hhan'dt 18:58 |). Vi'ii. pi. "2. ,, DUJAIIDLN 1840 [). n»7. » Il Lesson 1843 1. "IHi). (yi/trcis tetrasttjla Eschscholtz. Çfjtœis letiaslijla Cjijlacis tctrastyUd Cytœis tetrasiylis Ct/tœis tetrastj/la F^SCHSCHOI.TZ 182i> .. 104, pi. 8, 11g. 2 Blai.willk 1834 p. 285. pi. 38, lig. 2 LOVÉN 1835 ). 280. DUJAKDIX 1840 p. 166. Lesson 1843 1». 280. WiLL 1844 p. 67. LUTKEN 18o0 p. 29. Dinema Slabberi van Beiiedeii. Voir : Matériau.x I, p. 483. ikeania microscopica Blainville 1830 |i. 258. Ehrenberg 1836 (a) |). 538. Lesson 1843 p. 321. Dipurena Imiter ata Hîeckel. Slabberia ho lier ata FORBES 1846 p. 286. Gray 1848 p. 35. FORBES 1848 1». 53, pi. 6. fig-. 1 COCKS 1849 p. 91. Eleutheria dichotoma Quatrefages. Eteutheria dichotoma Quatrefages 1842 (a) p. 168. Quatrefages 1842 (b) p. 270, |»l. 8. Beneden (van) 1844 (c) p. 305. Be.neden (van) 1845 p. 124. Quatrefages 1845 p. 116. Fret u. Leuckart 1847 p. 24. 134 M. BEDOT Epenthesis cymhahidea H?eckel. Voir : Matériaux I. p. 481]. Uianmi ojiiibalaridides . Lamouroux 1824 (c) p. 250. Thanmnntiaa ctjiiihaloidea Eschscholtz 1829 p. 102. Oceania cijmballoidea Blainville 1830 p. 238. Medusn cgmljalloides Clviek 1830 p. 277. Thaumnntias ci/mbaloidia Blainvilli? 1834 p. 285, pi. 37, fig. 2-4. Dianœa ci/mbalaroides Dujardin 1840 p. 158. Thaumantias cj/mballoidea Dujardin 1840 p. 161. Thaumantias Tonipsonii Forbes 1841 p. 8i. pi. 1, lig. 4 a et b. Tkanvinntias cijinballoidea Forbes 1841 p. 85. Thaumantias cymbaloidea Lesson 1843 p. 334. Thaumantias Thompsonii Lesson 1843 p. 336. » » Thompson 1844 p. 281. » ). Forbes 1848 p. 49, pi. M. lig. 5. Thaumantias ci//nbaloidea Grav 1848 p. 35. Thaimianiias Thompsonii Gray 1848 j). 35. » CoGKS 1850 |). 12. Epenthesis macnlata Hifickel. Thaumantias macnlata Forbes 1848 p. 45. pi. 9. fig. 4. Eucope octona Hœckel. Tliaumantias octona Forbes 1848 p. 44, pi. 8, lig. 4. » » CocKS 1849 p. 91. Eucopium quadratum Hseckel. Thaumantias quadrata Forbes 1848 p. 43, pi. 9. fig. 2. » » CocKs 1850 p. 12. Euphysa aiirata Forbes. Euphifsa aurata Forbes 1848 \). 71, pi. 13, fig. 3. msrolKK DKS llVDIiOlDKS 135 IHppocrene macloviana Ha^ckel. (li/ii)iii'ii Hoiifininvilbi Lksson HoiK/tiinriilid ninrloriaiKi IjKSSON Hitril/iii iiiacloruutn Lksson 183(5 p. 1>62 (Kxcl. syn.^ 181:5 p. 290. Hl2)pocrenc nicrtensi Hipckel. Hippnrrenc liiu/ainrlini Brandt » ') liRANDT » DUJARDIN 0 » FORBES I8;{4 p.l>!)(diiUriig('i"iparf). 1838 p. :i<):i, pi. !>(>. 1840 p. 151. 1841 p. 8.3. Hippocrene siqiercïliayis L. Agassiz. Hipporrene superciliaris Agassiz. L. 1850 (a) p. 273. pi. 1-3. Irène peUucida Ha^ckel. Voir : Matériaux I. p. 483. Dinnœa qibbosa !^ Oceanid çjibbosa Dianœa lucullana :' Eirene f/ibbosa Oceanin (jibba Dinnœa gibbosa » " Dinnd'd IncuUawt i Dianea f/ibbosa Gertjonia peUucida Dianea lucuUea (ieiifoina pelliicitla LAiMOUROIIX Risso (^HiAjE (délie) esghscholïz Hlainville Blainville Dujardin Chiaje (délie) Lesson WiLL Verany Frey u. Leuckari Leuckart LiJTKEN 1824 ((•) p. 247. 1826 p. 300. 1828-30 j.l. 74. li^-. 1. 1829 p. 94. 1830 p. 258. 1834 p. 289. 1840 p. 156. 1841-44. vol.4, p.93. 103, 104. vol. 5, p. 131, pi. 142, !ig. 1-2. pi. 147. fig. 4. 8. 9. 15. 1843 p. 328. 1844 p. 70. pi. 2, fîg. 8. 1846 p. 84. 1847 p. 38. 1847 (a) p. 138, 139. 1850 1». 30. 13(5 M. r.Euor [rené viridula Eschsclioltz. Voir : Matériaux I, p. 483. Uianœa viridula Lamouhoux 1824 ((•) p. 247. Etrene ciridula EscHscHOi/rz 182i» p. 94. Oceania viridula Blainville 1830 p. 258. Dianœa viridula. BlAIiNVILLK 1834 p. 289. )) » DUJAIIOKN 1840 p. lo6. » n Lesson 1843 p. 328. :^ Médusa crinila Dalyem. 1847-48 vol. 2. p. 248. pi. ;i2 ti^'. 1-2. 1848 p. 39, pi. 9. (i^. 1. Geryonopsis delicalula FORBES Thaumanlias cyni baloidea F'ORBES 1848 pi. 9, lig. 1. Geryonopsis delicalula COCKS 1849 p. 91. Laodice cruciaia L. Agassiz. Voir : Matériaux (. p. 483. Mednsa crucifiera Médusa cruclata Callirhœ basteriana Dianœa lineata Aurélia crucigera Oceania lineolata Médusa cruciata Médusa crucigera Oceania lineolata ■ Oceania cacuminala Callirhœ basteriana Oceania lineolata A urelia rufescens Callirhœ basteriana )) » Oceania cacuminatu Oceania lineolata Aurélia rufescens Bosc 1802 vt 1. 2. Serbes (de) 1822 !'• 81. Gliemanx 1824 !'• 109. Lamouroux 1824 (c) P- 164. Lamouroux 1824 (c) P- 240. Risso 1820 P- 298. Risso 1820 P- 299. HOGG 1827 P- 31. KSCHSCHOLTZ 1829 P- 00. ESCHSCHOLTZ 1829 P- 97. ESCHSCHOLTZ 1829 P- 100. EsCHSCHOLTZ 1829 P- 101. Blainville 1830 P- 2o7. Blainville 1830 P- 264. Blainville 1830 P- 2o;i. Cuvier 1830 P- 278. Blainville 1834 P- 282. Blainville 1834 P 282. Blainville 1834 P- 294. 143. lIIiSTOlKE DES IIVDUOIDK.S 137 (](tUirh(v Ixistfriaiui Ul.ALNVII.LK 1H;{'i |i. 1>1)4, |.l. :\:i. li-. 2 „ DlJAUDIN IS4() !.. 145. Dianmi liitru/aUi DlJjAIîDIN 184(1 p. 155. Oceania liiiaolala DIjM.VUDIN 18'tO |.. 163. Oceania cacinninulu UUJARDIN 1841) p. 164. Aurélia ciiœigern Du JARDIN 1840 p. 170. (keania crncialo WaGNKI! 1841 l».41,pl.33,lig.26-31 (jillirliœ basIeriaiKi c.iiiAjE («lellc) 1841-44 vol. 4, p.94, 105, vol 5. p. 132, pi. 139. 11^ Oceania cruciala KcJiLl.iKKU 184;i .»-o. p. 81. Laodice cnwigera Lesson 1843 p. ;294. Oceania lincolata Lesson' 1843 p. 318. Callirhœ basteriana. Lesson 1843 p. ;>45. (Àillirlio' Basteri Veranv 1846 p. 84. A urelia cmcifjera Ver AN V 1846 p. 85. Thaumantias pilosel/u FORBES 1848 p. 42. pi. 8. liy-. 1. 1) )) COCKS 1849 p. 91. » Agassi z. L. 1850 (a) p. 133. Llmnorea proboscidea Hieckel. Voir : Matériaux I, p. 484. Dianœa triedra Lijmnorea triedra Dianœa triedra Lymnorea triedra Lamouroux 1824 (c) |». 246. EscHSCHOLTZ 1829 p. 95. Blain VILLE 1830 p. 262. BL.MNVILLE 1834 p.290.pl.40.fig.2.2 PÉRON et Lesueuu 1836-49 [)l. 52, (ig-. I. DUJARDLN 1840 p. 152. Lesson 1843 p. 338. Lizzia blond ina Lkzia hlondina Forbes. FORBËS GOCKS 1848 1850 p. 67. pi. 12. tig. 4, I,. 12. Marqelis princqns Steenstriip. Margelis principis Steenstrui- 1850 j). 35. 13S M. BEDOT Marf/eUs ramosa li. Agassiz. Hippocrene lirittanica Im)RBES 1841 |». 84, |»l. 1. Ii. Mesonema cœndescens Brandt. Mf'soneiun (Xijg<)il(i(ii//a) cœrulescens Mesonem a cœndescfns Brandt 1834 p. :21 (du tirage A part). Brandt 1838 p. :}60. pi. o. DuJARDiN 1840 p. 135. Lesson 1843 |). 317. Mesom'ina diihiiiin Mesonema duhium Brandt. Brandt 1838 p. 361. pi. 2(5. DuJARDiN 1840 p. 136. Lesson 1843 p. 318. Mesonema macrodactylum Brandt. Mesonema inacrodacty/a Brandt Mesonema macrodacti/luin Brandt Mesonema macrodadi/la Dujardin « » Lesson 1834 p. 2 1 (du tirage à part) 1838 p. 359. pi. 4. 1840 p. 135. 1843 p. 317. Mesonema pensile Hteckel. Voir : Matériau.x I. |>. 484. u-Eqnorea mesonema Mesonema cœlunt-jiensile .Hquorea mesonema 1) » ^Equorea cœlum-pensile .Equorea mesonema Mesonema cœ/iun-pensile Œquoi^ea mesonema Lamouroux 1824 (c) P- 370. ESCHSCHOLTZ 1829 !»• 112. Blainville 1830 P- 255 r.UVIER 1830 P- 276 Blainville 1834 P- 278 Dujardin 1840 P- 134 Lesson 1843 P- 316 Ver.\nv 1846 P- 85. 140 M. BEDOT Modeeria formosa Forbes. Modeeria formosa FOIIBES Graï (iRAY 1848 p. 70, pi. 7, tiy. 1 1848 p. 36. 1848 p. 156. iSlemopsls Bachei L. Agassiz. Nemopsis Bachei Agassiz. !.. iSoU la) ]>. 280. lîg. (>rt/tki(i octonenia Favonia octonenia Orythia oclonenia Favonia octonenio Nemopsis favonia Hîeckel. Voir : Matériaux l. p. 48-"). Deslongchamps 1824 ji. o8G. EscHSCHOLïz 1821) p. 95. Blainville 1830 p. 262. Blainville 1834 p. 290, pi. 40. lig-. 1 DujARDiN 1840 p. 146. l.ESSON 1843 |.. 338. Ohelia dia2)hana Allman. Thaumantiosfliaphana Agassiz, L. 1850 (a) p. 300, li^. Ohelia leucostyla L. Agassiz. Tkanmantias leiicoslyla Will 1844 p. 73. i)l. 2, tig. 16. Ohelia hicifera Ha^ckel Médusa fimbriala Dalyell Thaumantias hicifera Forbes Thamnantias lucidu Forbes Thaumantias lucifera Cocks 1847-48 vol. 2, p. 251, pi. 52. lig. 6-7. 1848 p. 52, pi. 10, fig. 2. 1848 p. 10, fig. 2. 1849 ]). 91. Ohelia plana Hseckel. Thaumantias plana Sars 1835 p. 28, pi. 5, fig. 13 a-g. IllsroïKK DKS IIYUHOIDKS 141 ? Ànmalculuin tiiititinn- hulum Thaumantia.s plaua ? Tintimxabulnm l)Ai,YKi,i, 18;{r) p. !M. (io-. 1. IHuAnniN 1840 p. USt. KoRBES 1841 p. 8o. Lksson 184:{ p. 336. I).\i,vi:i.i, J847-48 vol. 1. p. -21(5. pi. 41. (îc:. 7-9. Ohelia sphœrulina Pérou et Lesueur. Voir : Matériaux I. [». 485. Obelia sphœrulina Deslongchamps 18:24 Obelia sphendina Br>.\iNViLLE 1830 » » Bl.ainville 1834 Obelia sphœrulina Du jardin 1840 '> ^> Lesson 1843 p. ,^72. p. 257. p.281.pl.41,fig.3,3a. p. 170. p. 267. Mesovema pileux Orchistoma pileus Hœckel. Lesson 1 843 p . 3 i 7 , pi . 4 . lig-. I . Pandea conica Lesson. Dianœa conica QuoY et Gaimard 1827 P- 182, pi. ( A,fig.:!-4 Oceania conica ESCHSCHOLTZ 1829 P- 99. Aglaura conica Blainville 1830 P 259. Oceania conica Blainvilf.e 1834 P 283. 1) » Dljardin 1840 P- 163. Pandea conica Lesson Pandea saltatoria Voir : Matériaux I. 1843 Lesson p. 48 o. P- 288. Oceania bimorpha EsCHSCHOLTZ 1829 P- 99. 1) 1) Blainville 1834 P- 282. Oceania saltatoria Sars 1835 P- 25, pi. 4, lig. lOa-c Oceania bimorpha DUJARDIN 1840 P- 163. Oceania saltatoria DUJARDIN 1840 P- 165. Pandea sallatoria Lesson 1843 P- 290. Oceania bimorpha Lesson 1843 P- 320. 142 M. BEDOT Phialidium variabile Hseckel. Voir : Matériaux 1. ]). 485. Dianœa pliosphorica Diatiœa flnvidula Oceanin flavidula Oceania flavidula Océan ia pliosphorica Oceania flavidula Oceania phosphorica Oceania flavidula Dianœa phos/diorica Dianœa flaindula Oceania phosphorica Oceania flavidula Thaumantias sarnicn Oceania phosphorica ? Médusa papillata Oceania phosphorica Oceania flavidula Thaum antias sarnica Geryonia planata Oceania phosphorica ? Mediisa (?j papillata Thaumantias globosa ? Thaumantias gibhosa Thaumantias convexa Thaumantias sarnica Océan ia pÂospho rica Thaumantias sarnica Th auma n t ias convexa Geryonia planata Lamourol'x 1824 (c) P- 246. Lamouroux 1824 (c) p. 247. Risso 1826 P- 299. ESCHSCHOLÏZ 1829 P- 97. EsCH>CHOLTZ 1829 P- 97. B LA LN VILLE 1830 P- 257. Hlainville 1830 P- 258. Blainville 1834 P- 282. Blainville 1834 P- 282. pi. 33, lig. 3. Rathke 1833 P- 324. DUJARDIN 1840 P- 154. DUJARDIN 1840 P- 155. DUJARDIN 1840 P- 163. DUJARDIN 1840 P- 163. FORBES 1841 P- 85,pl.i,fig.6a,b,e. Ghiaje (délie) 1841-44 vol. 4, p. 92, 104, vol. S, p. 131, pi. 147, fig. 1, 2,3,5, 6 et 16. Steenstrup 1842 P- 25(delatrad.aliem.) Lessox 1843 P- 318. . Lesson 1843 P- 319. Lesson 1843 P- 336. Thompson 1844 P- 282. Will 1844 P- 73,pl.2,ng. 13, 14. Verany 1846 P- 85. Leugkart 1847 (a) P- 138. FORBES 1848 P- 46, pi. 10, llg. 4. FORBES 1848 P 47, pi. 11, fig. 3. FORBES 1848 P- 47, pi. 11, fig. 6. FORBES 1848 P- 48, pi. ll,fig.4. Gray 18't8 P- 33. Gray 1848 P- 35. GOGKS 1850 P- 12. LUTKEN 1850 P- 19, lUSTOlUK DKS IIYDIUVIUKS 1 4;J PoJycanna qrœnlandica Ha'ckel. Voir : Mati'riiiiix I. |l 48.'). Jùjiioirii (ini')il(ni(lirii I.AMoruoix 1H24 (,(') p. ;{73. Lksson 1843 p. ;vi:!. FolycmiiKi italica HcTckel. Voir : Malrriaiix I. p. 48(i. .Ecpioveo Risso LAMOriiot'X 1824 ((•) p. 372. Equorea ItissoniKi Ilisso 1826 p. 294. pi. 7, li<;-. 37-38. .Eqmrm lihsoana Chiaje (délie) 1828-30 pi. 73. [\<^. 1-2. ^Kqnnrca Hism Esghscholtz 1829 p. 111. » " Blainvillk 1830 p. 2oo. Blainvillk 1834 p. 278. Dl-jari)in 1840 p. 139. .Equorea Rissoann Chia.ie (délie) 1841-44, vol. 4, p. 92. 102, vol. .^, p. 130, pi. 06, Mo. 3. pi. 139, lio-. 1-2. . Eqnorea R isso Lesson 1843 p . 3 1 1 . (iEquovea rissoana Verany 1846 p. 83. Polycanna litrina Hreckel. Voir : Matériaux 1, j). 486. jEquoreu allavtophora Lamouroux 1824 (c) p. 372. » EscHSCiJOi,Tz 1829 p. 111. .E2quorea atlantophorii Blai.willk 1830 p. 2o5. » M Blainville 1834 p. 278. JEqtiorea allantophora Brandï 1837 p. 188. Di-JARDix 1840 p. 138. Lessox 1843 p. 31 i. Gray 1848 p. 34. Poli/orcMs campanulatus H?eckel. Médusa campamdat'i (^HAMESsoet Eysenhardt 1821 p. 359, |tl. 30.tig-.l a, 1), e. Mellœrtuiii campanulatum Esghscholtz 1829 p. lOo. 144 M. lîEDOT Mi'.liceria campanulola Blainvillr 1834 p. 284. pi. 35. Ii- yi. Huxley 18o() P- 6(). LOtken l«o() P- 34. Steenstrup 1850 P- 35. iiy. Sarsia tuhulosa Lesson. Oceania tidmlosa Sarsia tubulosa (keania tubulosa :' Médusa proboscidea Sarsia tubulosa Sars 1835 p. 25. pi. 5, (iy-. 11 u-g DUJARDIN 1840 p. 165. Thompson 1840 p. 249. Lesson 1843 p. 333. Thompson 1844 p. 281. Sars 1840 p. 3. Dalyell 1847-48 ,vol. 2, p. 248, pi. 53 fig.l-2etpl.52, tig. 3 Forbes 1848 p. 55, pi. 6, fig. 2. CoCKS 1850 p. 12. LUTKEN 1850 p. 34. Staurobrachium stauroglyphum H?eckel. Voir : Matériaux 1, p. 486. y-Equorea stauroglypiia Lamouroux BlA IN VILLE Blainville DlJARDIN Lesson Gray 1824 (c) p. 371. 1830 P. 255. 1834 P- 278. 1840 P- 137. 1843 P- 310. 1848 P- 34. Staurophora Mertensi Brandt. Staurophora Mertensii Brandt Brandt DUJARDlN Lesson 1834 p. 30 (du tirage à part). 1838 p. 400, pi. 24. 25. 1840 p. 133. 18'i3 p. 297. 148 M. BEDOT Staurostoma laclniata Hipckel. Sfmirophorn laciniala Agassiz, L. 1850 (a) p. 308, pi. 7. Steenstrupia galcudhns H;eckel. Steevstrwpin rnhra Forbes 1848 p. 73, pi. 13, fig'. I. Steenstrupia fia veo/a Forbes 1848 p. 74. pi. 13, fig. 2. Sleenslrapia nibra Cocks 18o() p. 12. Stomohrachmm IcnticHlare Brandt. Sloviobrachiotalenticularis Brandt i834 p. 20 (du tirage à pari i Stomobrachmiu lenticulare Braindt 1838 p. 338, pi. 3, lîg. <>. 7 » 0 DUJARDIN 1840 p. 143. StDDiohrarlnota lent irula ris Lesson 1843 p. 315. Tetranema aeronmdicmn Hii^ckel. Thaiimanlias aeronaïUica Forbes 1848 p. 44. pi. 0. fv/. 3. Thamnitis nigriteUa H;i!ckel. Bougainoillea nifirilella Forbes 1848 p. 63, pi. 12. fig. 2. Bouf/aimnllia nifjritcUa Agassiz. L. 1850 (a) p. 273. Thaumantias Jiemlsplmrlca Eschscholtz. Voir :_ Mab'-riaux I, p. 486. Mediisa hemispherica Bosc 1802 vol. 2. p. 130. » )) Benneï en Olivier 1826 p. 99. Geryonia hemisphœrica Fi-emin(; 1828 p. oOO. Thaumantias hem ispha'rica Eschscholtz 1829 p. 103. Oceania danica Blain ville 1830 p. 258. Oceania hemisphœrica Blalnville 1830 p. 258. Geryonia hemisphœrica Blainville 1830 p. 2()1. Médusa kemisphœrica Cuvier 1830 p. 277. Bianœa hemisphœrica Johnston 1833 p. 321. Tliituiti(iuli(i.'. I()l. 1840 p. 248. 1841 p. 84, pi. I.li{i.:{ac.th. 1841 |..8r),pl. l,liji. .'iaetlt. 1841 p. 8;). 1841-44 pi. 181.li}4. 7-11. 184:^ p. 321. 1843 p. 33o. 1843 p. 335. 1843 p. 33C. 1843 p. 33(i. 1844 p. 281. 1844 p. 281. 1844 p. 282. 1848 p. 47, pi. 11. (iji'. 2. 1848' p. 48, pl.ll.lifi. 1. *848 p. 49, pi. 8. (ig. 2. 1848 p. 52. pi. 8, fig. 3. 1848 p. 53. pi. 10. fig. 1. 1848 p. 34. 1848 p. 35. 1848 p. 35. 1849 p. 91. 1850 p. 12. Tiara octona L. Agassiz. Voir: Matériaux I, p. 487. Oceania (Geryonia) octona Forbes Oceania octona Forbes 184fi p. 28(). 1848 p. 27, pi. 2, lig. 3. 150 Oceania tnrrita Oceania octona Oceania turrita M. BEDOT FORBES 1848 p. 28. pi Gray 1848 p. \v^. COCKS 184Ï) p. 90. 2. tiff. 2. T'mra 2)apua Hseckel. Mquorea mit m Lesson 1830 p. 127 Carybdea milrn Brandt 1837 g. n. p. 187 Mquorea niil.ra DUJARDIN 1840 |.. 140 Turris papua Lesson 1843 p. 283 pi. Tiara pïleata L. Agassiz. V'^oii" : Matériaux I. p. 487. Mednsa pileala Bosc 1802 vol. 2. p. 143. Dianœa pileala Lamouroux 1824 (c) p. 247. Dianœa Lesucnr Lamouroux 1824 (v) p. 247. Oceania Lesueuria Bisso 182<) p. 298. Oceania pileata Risso 1826 p. 299. Dianœa pileala Chiaje (délie) 1828-30 pi. 73, li-. 3-0. Oceania pileata ESCHSCHOLTZ 1829 p. 98. Oceania, Le Sueur ESCHSCHOLTZ 1829 p. 98. Oceania Lemeuri Blalwille 1830 p. 258. Oceania pileus Blainville 1830 p. 2o8. Médusa pileata CUVIER 1830 p. 278. Oceania Lesueuri Blainville 1834 p. 282. Oceania pileata Blainville 1834 p. 282. Oceania amptdlacea Sars 183o p. 22, pi. 4. lip. 8 a-r Oceania pileata Ehrenbero 183()(a) p. o38. " *' Ehrenberg 1837 p. 190 et 2')o. pi. 8 \\g. 2-4. Dianœa Lesueur DUJARDIX 1840 p. 15o. Dianœa pileata DUJARDIN 1840 p. 15o. Oceania pileata DUJARDIN 1840 1). 163, 107. Oceania Lesueur DUJARDIN 1840 p. 163. Oceania ampullacea DUJAUDFiN 1840 |.. 164. Tiara papalis Lesson 1843 |.. 287. HISTOIRE DK.S IIVDUOIDK.S loi Tiara sarsii Lesson i«4;{ 1». 2«7. Oceania Li-sueur Lksson 1843 i). :m<.). Dianea pilealii Vkuany 1 M(\ p. H^. Oceania ep iscopalis FoiîBES \H'iH !'■ 27. 1 1) » COCKS IHoU p. 1-2. i, lit:. 1 l)iaii(t'(( rolunda Oceania rotundu Aglaura rotunda Oceania rotunda Oceania rotunda Pandea rotunda Tiara rotunda Hseckel. Quovet GviMAiii) 1827 p. 181. pi. (» A. Ii}i. 1-2. ESCHSCHOLTZ BlA IN VILLE Blainville dujardix Lesson 1829 p. 100. 18 tO p. 259. 1834 p. 28.3. 1840 p. 164. 1843 p. 289. Tiaropsis diademata }j. Agassiz. Tiaropsis diademata Agassiz, L. 1850 (a) p. 298, pi. (i. Tiaropsis muUicirrata L. Agassiz, Thaumantias midlicirrata Sars » » Dujardin I) » FORBES » » Lesson I) » Sars Thaumantias melanops Forbes Thaumantias muUicirrata Lutken 1835 p. 26. iil.5, lig. 12a-c. 1840 p. 162. 1841 p. 85. 1843 p. 336. 1846 p. 12. 16. 1848 p. 45. 1850 p. 34. Tima Bairdi Forbes. J)iana'/i Bairdii .Iohnston " » Thompson Tima Bairdii Forbes Médusa i Tima Eschschol l/J Dalyell Tima Bairdii Forbes (ÎRAY 1833 p. 320, fi^'. 41. 1844 p. 282. 1846 p. 286. 1847-48 vol. 2, p. 250. i.l. 52, iig. 5. 1848 p. 37. pi. 5, 11^. l- 1848 p. 36. 152 M. I5EL»0r Tima flarllaOris 'rima flarllahris FiSclisclioltz. EscHSCiiOLTz 1829 |i. 1(»3. pi. 8, li^-. ;i. Blainville 18:i4 |). 286, pi. :î8. li^. \ DujARDiN 1840 p. 204. Lesson 184:i p. 3:î4. Tunis digita/f Tnrris diqilalis Turris (/if/iialis Forbes. FORIJES FORDES 184() 1848 |.. 286. p. 21. pi. :i. Ik Turris neglecfa Lesson. Voir : Malériaiix I. p. 488. Oceaniti mnfiniiioli'nlu Blainvili.k . 1830 1»- 2o8. Cijanea cotrinca Davis 1841 1'- 23o. pi 1.2. iio-. j. Turris nefjlectn Les.so> 1843 P- 284. Oceania sanf/uinolenta Lesso.n 1843 1>- 321. Cyanea coccineu TmtMPso.N 1844 P- 282. Turris mf/lirta Forbes 1846 P- 286. . Blainvii-lk 18;j() .. 25ri. Rt.AINVILLK i8;{4 p. 278. DUJARDIX 1840 .. 138. I^ESSON I84;i p. 3 Fi. Poli/xenia ii/euronold Zyciocauriota pnrpurea H^'ckel. Voir : Malériîuix 1. p. 488. .'Eqiiorea purpurea Laaiourou.n 1824 (c) p. 371. » ESCHSCHOLTZ 182i> p. 119. » Blainvillk 1830 p. 235. Blainvii.le 1831 j.. 278. » Péron cl Lesueur 1830-49. pi. 4:5. \\<^. 3. » DciARDiN 1840 p. 137. Polyxenia purpiiffid Lesson 1843 p. 314. Zyf/ocannnla undulosa H^eckel. Voir : Matériaux l. p. 488. ^Equorea undidosn Lajiouroux 1824 (c) p. 372. » » ESC.HSCHOLTZ 1829 p. Ml. Hr,AiNViLi.E 1830 p. 2oo. » » HLAiNV[Lr,K 1834 p. 278. DujARuiN 1840 p. 138. Polyxeniu undulosa Le.sson 1843 p. 314. 154 M. BEDOT III INDEX ' HYDROÏDKS (icii. Acrochonliiiiii Meyen 18:i't Sli|)|.. A. all)iiiii Me YEN' 18;J4 = Cor 1/ 1)1' s|). ? (ici). Af/hiophenia l^AMOtlROUX 1812 A. acinaria DUCHASSAING IS.'ÎO Ind. A. an (liât a Krauss I8:{7 z= Aqlaophenia ar main. A. atlantiea Duchassalnm; 1837 liid. A. eatharina GUAY 1848 = Plutiiularia catha fi 11(1. ' A . (/icholoiiifi KinOHENPAUEIi 1872; A. ('chimilata G 15 A Y 1848 = Plutnulatiii f'cki n ni II 1(1 . .4 . lUmijdtii Meneghini 1845 A. fascis Gbay 1848 [nd. au Neinertesia? A. Gaimardi Lamouhoix 1824 (h) 1= PI uni II 1(11' la fjal - mardi. .4. patajjonica (Okbigny (d') 18;U)-4() A. i)luma(' jNardo 1847 (a) = Afilaoïilienia pluma A . ai Diplex (OUBIGNY (d" ) 18:U)-4() A. tetrastich'a Meneghini 184o =^ )' Nemertesia ra A. tetrastich'a Meneghini 184o ^ i Nemertesia ra m os a. A! ^latophenia Costa I8;i9 ■=. A(/laoplieni(i. A. myrhiophylluiu Costa 1839 = A(/lau]iltenia mi/rio- pliylluin. A. pinnaria Costa 1839 = ? Pennaria disticha. A. secundaria Costa 1839 .^^ Plumularia secun- daria. * Le mot " Sup]). » ne signifie pas que le genre ait été supprimé de la nomen- clature zoologique, mais seulement de la nomenclature des Hydroides. HlSTOIllK I)E8 IIYDKOÏDKS 15. (ieii Alcyoïiidium Lamouuoux 18i;{ Siipp. A. echiniituiii .Iohnston i8;w (1)) r=r Jlijdniflinlii t'clii nain. Gen Alcyoniiim litNNii 1758 Supp. A. ochiiiatuni Fleminc. 1828 = lljjdvdtiiuia echi nain . Gen Anpninaria Lmk sec. Blainville 1830 Supp. Gen Anisocalyx Donati A. ( Afilaopheuia ) 1730 Supp. amathioides (]osta 1838 Ind . an Hi/dinlbtinnia A. (Ag'Iaophonia") an- gulosa Costa 1838 Ind. A.(Aglaophenia)ai'- ctiata Costa 1838 :=: Afjlnofhenin nr cvata. A . ( Ag-laophenia ) crucialis Costa 1838 = Afjlaophetiia crucin lis. A.(Aglaophenia)cu- pressina Costa 1838 =;: Af/lnophenin (npres sinn. A. (Aglaophenia)elo- gans Costa A.(Aglaoi»henia)fal- cata Costa A . ( Aglaophenia ) tlexiiosa Costa A . ( Aglaophenia ) IVutescens Costa A . ( Aglaophenia ) hy])noïdes Costa 1838 Ind. 1838 = Hydrailmania fnl- cnin. 1838 = Aglnophenia fle- xttosn. 1838 = Pluniulnria frutes- cens. A ( Aglaophenia ) glutinosa Costa 1838 Ind. A ( Aglaophenia ) gracilis Costa 1838 Ind. A. hyalinus Costa • 1838 = ? Plumularin Hel leri. 1838 Ind. I5(i M. BKDO'I' A. niyriophyUiim Costa .^.(A^laopliiMiia)!»?- liifiicii Costa A . ( A^lao|»hpiiia ) poniiiiliila Costa A. piiiiiarium Costa A. piiinaluni Costa A. pluma Costa A. soeiiiidarins Costa A . ( Aî^laophniia ) IHIîH = Afildoplii'iila iin/rio- phj/// 111)1. [H'.iH = Ajihiophmia pelu- l/icfi . 1838 := Ay/dojilienid pininn- iula . 1838 = Pennaiia disticha. 1838 :^ p.p. Plumnlaria pinnata ot jj. ji. Ph/- mnlfirid selacea. 1838 = A(/l(io]ih('ula pluma. 1838 = Pluimdtiria secu»- (larin. speciosa Costa 1838 = Af/laoplieni/i spe- ciosa. (iCII, , Antennularia Lamahck 18J(i = Nemcrtesia. A. aiitoiiiiina Fl.EMINT. 1828 = Nenwrlesia anten- nina. A. aiitennina var • A. iiidivisa JolINSTOiN 1834 = Nemertrsia anten- nina. A. anteniiiua var. A. ramosa .loirNSTON 1834 = Nemcrtesia ramosa. A. antennina var i JoHNSTOiN 1838 (1.) =z: Nemertesia ramosa. A. ai'l)orescens Hassal 1843 = Nemertesia ramosa. A. cyathifera Dana 1846-41» Ind. an Plumnlaria ^ A. Janiiii Blainvillk 1830 = Nemertesia Janini. Ccn . Al ru m Vroims 1849 Su]»i). A. Cocksii ViGUHS 1841) -=: Mf/riotkela phriitpa . (jCII, . Aulopora Goldl'. sec. . Blainville 183(1 Supp. Gen . Bi seriaria Blainville 1830 Supp. B. articulata Blainville 1830 = TImiaria articulata. B. thuia Blainville 1830 = TImiaria thuja. (il '11, , Il OHfpiiavilliii Lesson 183(1 [B . ratiiosii Allman 1864J C(M1, , (:> ttnp'innlaria Lamarck 181() c. -) lilSTER 1834 = Plumnlaria obliqua . lIIsrOlKK DKS IIVDKOIDKS 157 (1. Iiifisl/irnsis Mkvkn IS;i4 ciuiliiii CiiiAJK (dcllc) 1811-44 ('avolinii KDWAiins. M. I8;{() (Mausa Lovkn iHXi (Ik'hotoina soc. Listku 1H;{4 (liinio.sa Flemint. 1828 Kl(>niiit^ii Edwakds. M. 183() p'ialiiHtsa sec. Bknedkn ( van) 1844 (a) f;(Miiculalii sec. Lhvkn l83o (j. inl('//i(( Mw.cuAAvnw 1842 {'.. iiiterte.vta Coucii 1844 (1. lacorata Johnston 1847 C. :=: Dliclid )/fnicu/at(r. ^= Ohe/ia f/ctucu/aUi. ^=r-- Lore)i('//ii dansa. ■=z Ctomûkiirœa. Lovevi. = Lafoea du in osa. ■=-- Olh'liii i/clalinosa. = Obi'lia loïK/issima. = (ionolhi/ni'a Love, ni. = Coppinia arda. = Opeycularella hicc- vaia. (1. liini^ata C. lanis (]. inacroci/tkarii (]. inacrocythra (}. tnaior C. iniiricata (',. ovit'era C. proliféra C. raeemosa (L riigosa (1. serpens (j. undulata C. verticellata i\. voliiliilis ^ (icii. (lantpaiiuHna (]. tcinu's (jcii. Caiiilclabnini On. Caitsiilaria C (lumosa (1. intocTa QuoY (U Gai- aï AiJD 1827 Ind. COUCH 1844 = ? (lauipannUifia in tef/ra. liLAINVILr.K 1830 Gen. (Uf/lia. Edwaiîds, m. 1836 =r Camjiauularid ma Meyen 1834 crocijtluit'a. Blaixvim.k 1830 =: Hakciuai, mûrira tiim . BlAIiNVILI.K 1830 Non Hydr. Mkyi:n 1834 := Obelia f/enirulata. KnwAitns. M. 1836 =. Eudendriiuti race Bl.AIN VILLE 1830 Hassal 1848 (a) Kdwauus. m. i83() Corel I 1841 .loHiNSTOx 1832 (a) BENEDEx(van) 1847 BENEi)EN(van) 1847 BlAKN VILLE 1830 CuviEU 1798 Gray 1848 Gray 1848 mosiwi . = SerlularcUa rugosa. = FileUum serpens. =. Campanularia rer- ticillata. = CJfilia Jo/msfoni. Supp. Supp. = Lafœa dumosa. = Campannlaria inte- f/ra . 15b M. BEDOT G. lacerata Gray 1848 = Opercularella lace- rata. G. Uevis Ghay 1848 = ? Canipanularia in- tégra. G. serpens Gray 1818 =^ Filellum serpenn. G. syring-a Gray 1848 = Cnlycella syringa, G. verticillala Ghay 1848 = Campimilaria ver- ticiUata. G. volubilis Gray 1848 = Clgtia Johnstoni p.p. Gcn . Gellaria sec. Lamarck 1816 Supf). G. pectinata Lamarck 1816 = Idia prislix. Gen . Cladonpnm Di jardin 1843 C. radidtum DUJARDIN 1843 Gen . Clava Gmelin 1788-93 G. eapitata Thompson 1844 = Ugdrartinia échi- na ta. G. tVitillaria Lutk;'<-.n 1850 =z Diplura fritillaria. G. miiiuticornis Thompson 1844 Ind. Gcii . f:/)jtia LaMOL'ROUX 1812 C. macrocf/tliani Lamouroux 1824 (b) Gen . C'impanidaria . G. ovifera Lmx sec . Blainville 1830 Non Hydr. C. Ryclvholtii Westendorp 1843 Ind. C. undidata Lamourolx 1824 (10 Gen. Campa iiularia. C. volubilis (Ellis et So- lander) 1786 = Clgtia Johnstoni. Gon . Gonchella Gray 1848 = Coppinia. C. intertexta Gray 1848 = Coppinia arcta. Gen, . Coppinia Hassal 1848 (a) C. a rein (Dalyell) 1847- 48 G. mirabilis Hassal 1848 (a) = Coppinia arcta. Gen. , Cordi/lophora Allman 1844 1 (a) C. Idcustris Allman 1844 (b) Gen, . Corina Sars 1829 pour Corgne G. squamata Sars 1829 = Clai^a sqn imata. Gen. . Gornularia Lamouroux 1821 Su pp. G. rugosa Gray 1838 = Laf'œa dumosa. Gen. . Cori/morpha Sars 1835 G. ? Reid 1847 Ind. [C. nana Alder 1857] llIsroiRK DKS IIVnUOÏDKS 159 {. . IlIlhtDS Saks i8;{;i (Ini. ( oryiia Hosr, 180:> (jori/iic. C aciilral;i l<]llMKM!KIÎ(; I8:{'i. ---r. l'oilocori/iir (inihaln. r. . ('npillil't'i-a I'ickkiu.nm; 18 ()- 4!» liul. c IVilillai'ia Haiiikk 1844 =:-■ l)l])lnra frilillarid. c glandulosa Fleming 18-22 '-= Corijne ptisilla. c . miilticoi'iiis EUHENBKlîd 1 834 =^ Clara squamafa. c multiconiis I^AMOIIUOUX 1824 (C) =^ Clava mnlticnriiis. c parasiti's QtlATUKFACKS i8;{(i- 4!) = Hi/(liyiclinia échi- nât a. c; pistiliaris LAMOUltOUX 18-24 (C) =^ Clara s(/ii(nnala. c prolifiea Lamouiîoix 1824 i(^) =:: Conpie j)u si/la. c ramosa Blainville 1830 Ind. c selitera Lamouhoux 1824 (C) Ind. Gen. (. on/ne Gaertnei! 1774 C. sp. ? JjSTEIt 1834 := Cori/ne inuscoides. C aculeala LOVÉN 183o = Podocorijiifi acnleaki. G Ghamissonis .}0HNST0i\ 1847 Ind. C ecliinata Steenstrup 18 t2 = ? Podocoripie acule' a ta. C tntillai'ia Steensthui' 1842 = Diplura fritillaria. c. Hassalli FORBES 1843 = Hi/dractinia échi- nât a. c. Listerii .lOHNSTON 1847 = Cori/ue pmilla. c. Loveni LUTKEN 1850 = ? Cori/ne pusilla. c. pusilla var. a (iRAY 1848 r= Coyijue vav Bene- deni p. p. c. piisilla var. 1) Gray 1 848 = Cortjne pusilla p. p. c. pusilla var. c Gr^y 1848 = Coyijne muscoides. c. pusilla var. d Gray 1848 Ind. c. pusillfi var. .ÎOHNSTON 1847 = Cori/ni' ranBen'dcni. c. pusilla var. mus- coides JOHNSTOX 1847 =z Coryne muscoides. c. ramosa Chamisso et EVSENHARDT 1821 Ind. G. ramosa GOCKS 1849 = ? Cory ne pusilla. G. ramosa .lOHNSTOX 1847 := Coryne muscoides pp. G. Sarsii JOHNS 1 ON 1847 =: Syncoryne Sarsii. IfiO .M. HEDOT (]. squrtnifiUi var. JOIINSTON 1 838 ( b) — Ilydntrlinid rclii- iintfi. [C. van Benedeni lIlNCKS 18()8] C. vulgaris WAONEI! 18'p1 = ? Podocoti/ne acide- ata. (ien. Cymodoce (illAY ■1848 Supp. voir : Cyinodocea. (îfMl. Cyniodocea Lamouroux 1816 Supp. (",. Citispitosa Costa 1838 Iiid. (1. raniosa Lamouhoux 1824 ( C'} =: i Neitii'i-lesifi rnniosii. (it'ii . Danaea Orbtgny (d') 1839- 46 Supp. D. Eilwai'dsiaiiH OliRIGNV ((!') 1839-' 'i6 = Jial.cciuM Edward - sianiiKin. [iiev 1. Diplidsifi 1.. ACASSIZ 1862] voir: Sert nia n'a et %- nauiena. [Gcr 1. iJipluiii Allman 1864] [D. fr'dUldiid Aluian 1864 (îen. . nijnainenii Lamouroux 1812 D. abietina Fleming 1828 = Sertularia ablelma. D. argentea FLh:MiN(; 1828 ^= Thuiaria argentea. D. bicuspidata Nardo 1847 1 [^) Ind. D. brevicella FjAMOUROUX 1824 1 (b) Ind. D. crisioïdes Lamouroux 1824 1 ;b) =: Thuiaria crisioïdes. 1). cupressina Fleming 1828 =-- Thuiaria cnpressina , 1). Evanii Blainville 1830 = Dipavnmai Evansii. 1). filicula Fleming 1828 ^= Sertularia filicula. D. l'tiscescens BlALN VILLE 1830 =. Sertularia (Dipha- sia) pinnata. 1). inisencnsis Costa 1839 Ind.. 1= Sertularia mi- senensis. D. nigra Fleming 1828 = Sertularia fasra. D. ostrearum DUCHASSAING 18o0 Ind. 1). pinnata Fleming 1828 = Sertularia falla.j:. 1). polyzonias Costa 1839 = Sertularella polyzo- nias. 1). pnlckt'lla Orbigny ( d' 1 1839- 46 ï). race m osa Costa 1839 = Eadendriam race mosum. D. reptans Costa 1838 = ? Se) tular ia f/rac il is D. i-igida Blalwillk 1830 ind. I). S('rr;i. I). t.iiiiarisca Cion. Dynamono 1). abietinoides 1). Iiispinosa (irii. n\siii(»i-|)liosa l>. coiicliicola (ien. Ei'hinoeoi'iiiiii K. i'lavi;4'oruiii (ien. EIcctra Lainx. (Ion. hlllisia K. Ilosmaris G(Mi. Kllisia E. mgosa (i(Mi. Epistoniia (îoii. Endendiiuin E. bi'voides E. muscoides E. nmiosmn E. splendiduin E. ti'ichoides [Geii . F'dellum F. serpens (ion. Fistulana F. ramosaMuIl. sec F. ramosa IlIsroïKK DIOS 1 IVDUOÏDKS; Hi.MiNvii.i.h; is;{() FLKMliNr, IS1>8 (iUAV \HM\ (il!AV IH'tlJ (ÎIJAV 1.S'k-{ l'iiiLippr 1S42 I*H1L1I'1'I 1842 Hassal 1841 (1)1 Hassai- 1841 (1)1 se(\ SciiWEKir.Ki! 1819 FoiîBEsel (iooi) - sin 1840 F^)Rbp:s et Goon - SIK Westkndorp Westexdorp GliAV Ehrenbekc Ehhenbeiu; Nardo 1840 1843 1843 J848 1834 1834 1847 (a) Heneden (van) 1844 (b) Ehrenberg \ Ali Dû HlXCKS ( Hassal ) FABRicrus Fabricius Fabrigius 1834 1847 (a) 1868] 1848 (a) 1780 1780 1824 Gen. Haleeina H. Ellisii (ien. Hdlecium H. Beau a H . Ediva ) -ds ia n uni Thompson 1848 Thompson 1848 Oken 181 ;i JOHNSTON 1847 (OnBrGNY(d') 1839-46 H. Lamourouxianum (Orbigny (d'I 1839-46 U. jialat/onicum (Op.bignv (d" i 1839-46 Rev. Suisse de Zool. T. 18. 1905. llil := Scrlii/diiii scrni. = Serlulariii hniin- riscd. = Dfjniimena. = Sertularid elonfiahi. = Serfulfiritf hispinosa. = ? Podoronjne. ■= i Podocoripieniniea . = Ht/dractini(i. :=: H>/drafliin. H. glandulosa JoHNSTON 1838 (b) :z= (j)ri/ite pusil/ii. H. glandulosa SOC. Hassai, 1841 = f (Idi-ijuc ))niscold('s. (icii. Hi/difi Linné 1746 H. aculeata Wa: gner sec. Sars 1846 pour : Hydra ovipara s. aculeata. H. brunnea Templeton 1836 := Hi/difi rulf/ari.s. H.coccineaMull . sec. Beneden 1844( ai |i . ()0 pour : Hydra squa- niata. H. coronata Fleming 1828 Ind. H. corynaria Templeton 1836 Ind. H. fusca \ ai', gai iaii- cona Cohda 1836 =: Hijdra oiif/aclix. H. fusca var. ? Hancock 18o0 = Ht/dra rulfiaris. H. grisea vulgaris Blainvillk 1842 = Hi/dm vulgaris. H. littoralis .lOHNSTON 1838 1 (ai Ind. H. oviparas. aculeata Wagner 1833 =^Pndnconjne aculeata. H. (Gorynaisquamata Dalyeli, 1847- 48 =. ? Hi/diartinia echi- nata. H. tuba Dalyell 1834 Non Hydr. H. verrucosa Templeton 1836 = Hjjdva olifiactis. H. verticillata Chiaje (délie) 1828-; 30 A'on Hydr. H. vulgaris var, , 1). grisea JOHNSTON 1838 (b) = Hfjdid atlermata. Gen. Hi/drdctinia Beneden (van) 1841 H.? Alder 1847 = Cori/iiioiplia nana. H.? Beneden (van) 1841 = Hyd)-acti)ua echi- nata. H. ? (Alderl) . Gray 1848 = Corijmoypha nana. H. echinata Beneden (van) 1845 H. grisea H. lactea Frey et Leu- CK.\RT 1847 Beneden (van) 1844 :=: Hjjdractinia echi- nata. = Hydractinia echi- nata. IIISI'OIKK DIOS IIVDKOIDES 163 H. niinuUcornis GUAY 1848 Ind. H. neapolilana Chiaje (délie) 1841-44 = ? Hydractinia echi- nata. H. rosea HKNKDKN(van) 1844 = Hydractinia échi- nai a. [Gen. Hifdrallmanin HiNGKS 1868] [H. falcata H INC K S 1868] Gen . Laf'œa Lamouhoux 1821 L. cornuta LaMOUI{OUX 1821 = ? Lafoea dumosa. L. dumosn (P'leming) 1820 Gen . Laomedea Lamouroux 1812 L. articula ta Lamouroux 1824 (b) = Lytoscyphun articu- latus. L, dichotonia var. ^ JOHNSTON 1847 = Obelia longissima. L. dichotoma Lamx. sec. Meneghini 1845 = Plumularia sp. ? L. duniosa Blainville 1830 =: Lafœa dumosa. L. elegans Risso 1826 Ind. L. Fiemingii Gray 1848 = Obelia gelatinosa. L. gelatinosa var. a. JOHNSTON 1847 -= Campanularia flexuosa. L. gelatinosa var •§ JOHNSTON 1847 ■s= Obelia gelatinosa. L. (/racilis PiCKERING 1846-49 Douteuse. L. obliqua Thompson 1844 = Plumularia obliqua. L. olivacea Blainville 1830 Gen. Campanularia. L. simplex Dana 1846-49 Ind. L. variabilis Risso 1826 Ind. L; verticillato Blainville 1830 Gen . Campanularia . L. viridis Risso 1826 Ind. Gen . Laomedia Hassal 1841 (b) = Laomedea. L. g-elatinosa Hassal 1841 (b) Gen. Obelia. Gen . Liriozoa Lmk. sec. Orbigny (d') 1834 Supp. L. sex-dentata Orbigny (d') 1834 Ind. Gen . Listera L. (Aglaophenia) ! se- Meneghlni 1845 = p. p. Plumularia. cundaria Meneghini 1845 = Plumularia secun- daria. [Gen. Lovenella HiNCKS 1868] \L. clatcsa HiNCKS 18681 lt)4 >[. lîEDOT Gen. Lowenia Meneghini 184o Supp. L. pinnata Meneghim 1«4:) = Pltim uluriapinnuki . ]j. setacea MeNEGHIiM l84o =: Plumularia setacea . \j. iPtrasUcha Meneghini 1845 = ■? Neme)iesla rawnsa . Gen. Lueenuiria Fabricius 1780 Non Hydr. \j. phrygia Fabricius 1780 = Mtjriolhel'i phi'i/nia . Gen. Lijtoscyphus PiCTET 1893 L. articulalus (Lamouroux) 1824 II') L. frnticosHs ( ESPER) 1788- 1830 Gen. Monopysis Nardo 1847 0) Supp. M. geniciilata Mardo 1847 la) = ? Campa II i(la fia flexuosa . S'-Gen. Monopyxis Khrenberg 1834 Supp. Gen. Monopyxis Ehren- berg sec. Meneghini 184") Supp. M. dicliotoma Ehren- berg sec. Meneghini 1845 = Pluniiilnria obliqua. Gen. Nigellasiruni Oken 1815 Sup|). N. fusca Gray 1848 = Serhilaiia fusca. N. luscuni Gray 1848 ■=^ Serlularia fusca. N. nigra Gray 1848 = Sertulai'ia pinnala. N. nigrum Gray 1848 = Serlidaria pinnata. N. pinnata Gray 1848 = Sertnlaria pimiala. N. pinnatuni Gray 1848 = Sertnlaria pinnata. Gen. Obelid 1*ËR0N et Lk- SUEUH 1810 Voir Caiiipaiiularia et Laoïneilea. 0. flahi'lhita HlNGKS 1866] 0. deflexa Gray 1848 Non Hydr. 0. lobulata Gray 1848 Non Hydr. 0. radians Lamouroux 1824 1 ^1>) Non Hydr. 0. radiata (Ihiaje (délie) 1828-30 Non Hydr. 0. ramosa Lamouroux 1824 1 :b) Non Hydr. 0. serpens Gray 1848 Non Hydr. 0. tubulilera Lamouroux 1821 Non Hydr. 0. tubulipora Denotaris 1846 Non Hydr. ;Gen. Opercula relia HiNCKS 1868] \0. Incerald HiNCKS 1868] HISTOIRE HKS IIVDK'OIDKS 105 (icii. l'as/illii'n IjAMOUItiirx 1811> P. fll'dclllfi. Da.na 1846-'il) (i«Mi. Peinifirifi GoLDKUSS 1820 V. ('.aiilini dinAji'; (délie) 184i-i'i ■:= PeiiiKirld (hstirhd. S'-(i |MMMI1I1 l5onY de S'- VlNCKNT 1824 = OEiils iV H 1/(1 ni. ( icii. PhnnnliiVKi Lamahck 1816 1', iHimtlioidea Hl>AINVILl>K 1830 liid. an Hi/drd/hiKnn/t ! 1'. iiinathioidps KuWAliDS. M. 183() Ind. an Hi/ilra/linania! 1'. an^iilosa Dana 1840-49 Ind. 1*. arcuata Blainvii.i.e 1830 = Af/laopkenia (ircuaUi . P. Banksii GliAV 1843 (a) Ind. an Afi/riophenlfi 1 P. biillata PlEMINCi 1826 Ind. /•*. rdlJidi'niit JOHNSTON 1833 P. eathei'ina COUCH 1841 r= Piutimhiriti ctitlia- rina. P. cristata var. .loHNSTO.N 1838 (b) = Alilieiii(( iliclio- loiiiK. P. crueialis Blainville 1830 = Ai/lfiopiteniii cru- riaUs. P. eupressina Blainville 1830 = Afilaopliciiin cupres- .•hy]la Blainville 1830 ■=: Af/luopheiiiti mijrio- plii/llniH . 166 M. HEDOT \P. obliqua HiNCKS 1862J P. obscura Blaînville 1830 Ind. P. patafi'onica OUBIGNY (d'i 1839-46 r::^ A(/lao])keii lu /Hltaf/O- nica. P. pelagica Edwards. M. 1836 2^ Af/lfioplifiild jieln- f/ira . P. pennaria Blainvillk 1830 = Peinitiriff disfirlui. P. pluma ESPER 1788-1830 = Afilaoplienia pluma. P. sini|ilex Orbigny ((!') 1839-46 = Aiilaopheiria sini- pi ex. P. s|)eciosa Hlainviij.k 1830 = Af/laopheniii ape- ciosa. V. spicata Blainvillk 1830 = A(/lnoplieni(i spicata P. sulcata Edwards. M. 1836 Ind. P. verticillata Thompson 1848 = Nemertesia anten- nina. Gen. Podocoryna Sars 1846 :=: Podocoryve. P. albida Sars 1846 =r Podocoryne carnea l>. carnca Sars 1846 = Podocoryne carnea (ien. Podocoryne Sars 1846 P. nculcata (Wagner i 1833 P. albida Sars 1846 = Podocoryne cariant. P. carnea Sars 1846 P. Sarsii Stp. sec. LÛTKEN 1850 = ? Podocoryne carnea . S^-Gen. Podopyxis Ehrenberg 1834 Supp. (îen. Polypus B. de S'-ViN- CENT 18-24 = Hydra. P. briareus B. de S'- Vin- cent 1824 = Hydra vulyaris. P. isochirus B. de S'-ViN- CENT 1824 = Hydra atlennaia. P. megalochiruB B. de S'-ViN- cent 1824 = Hydra oliyactis. P. viridis B, de SI- Vin- cent 1824 = Hydra riridis. Gen. Serialaria sec. Schweigger 1819 Supp. S. falcata Westendohp 1843 ^ Hydralhnania fal- cata . i^Gen. Sdaqinopsis (iviod.) Allman 1876 Voir Sertularia. lIIsrolKK DKS IlvnitOIDES 167 (ieii. Si'iliilnn'/lii • iS. (himiiclunuli S. Otij/i s. Jtilinsfoiil S. niiinciind S. piclii S. jK)/i/:.()ni(is (iitw 1H4H (I.AMoiiuoix) 1824 (b) (I.AMOlUiOLX) 182J ((îiiAY) 184;$ (a) (OKHKiiNV (d') l8;U)-4() (Meykn) is;t4 (Linnk) 1 7o8 S. |i()l\Z()iiias var. a (iit.w 1848 S. |(olyzoiiias var. fi (iitAv S. infi<)sn S. I envi lu \S. trlcitsjiiili(lu S. Hiiiltih'ralis (J)Mi. Sfiii(liii-lfi S. abictiiuila S. (Npm(Ttesia) anteu- 1848 (Linné) 17o8 (Aldeu) 1858J (Alueh) 1858] I Lamouuôux) 1824 (a) I.INNÉ 17") 8 Dalyell 1847-48 = Sciiulaielld ijhIi/zd- nias. = Sninhirelld (ini/i Sertiilarid dhiethut . iiina Dalyell 1847- 48 = Nemertesid nnten n'ma . S. arcta Dalyell 1847- 48 = Coppinid arcid. s. argoiitea Linné 17o8 = Tliuiarid nr(]ented s. artieulata Pallas 1766 = TImidfid drticulatu s. articiilata sec Edwards. M. 1836 = L//toscijplms ariicii lulm. s. (Thoa) Hcanii Dalyell 1847- 48 = Hdleciuni Beani. s. l)itida Rlsso 1826 IikL .s. ôispinosd (Gray) 1843 s. hrevicella Edwards, M. 1836 liid. s. Cavolini KÙLLIKER 1843 =z OMid sp. 1 s. ciliata Lamarck 1816 = Dijnamena Ixnbabt s. ('Oiirci'N ironiiis Blainville 1830 =z Sertuldiia ronfor- rœformis. s. cn^sioidc Edwards. M. 1836 =1- Thuiarid criaioideH s. ciipressina Linné 17o8 = Thuiaria cupreasinn s. (•u|ji'ossoidos Lepechin 1783 = Thuidiid cupres- S. dichotoma sec. Lister 1834 S. dichotoma sec. Dalyell 1836 s iodes. =: Gonothi/rœd ijicmi — ? Obelid flabelldtd. 1G8 M. BEDOT S. ( Campa iiulai'ia) fli- ehotoma sec. 1).\LYELI. 1847- 48 = ? Obe/ia fla/M'Ilaki. s. (livergeiis sec. Blainvh-le 18;J(I ■= Sertiilaria i/lrari- cala . s. dumosa FLEMrX(i 1820 ■= Lafo'fi rhtmosa. s. (Campaiuilaria)ilii- niosa D.\LYKLL 1847- 48 = Lafœa dumosa. s. KUisii Kdwauds. m. 18:}() = Sertuld relia polijzo- nins. s. ericoi(l(>s \ ai Pall.\s 176() = ? Serlularella Gaz/i. s. falcata Linné 17o8 = Hydrallmania fal- cata. s. (Plumularia) lal- cata sec. Dalyeli. 1847- 48 = Hi/(lralhiiania fal- cata. ^\ fallnr .lOHNSTON 1847 s. (Plumularia) l'ascis D.ALYELL 1847- 48 1 iid . an Netnertesia sp. f s. fastigiata sec. Fabricius 1780 :=: TIluiana fabricii. s. IVuctescens CU\MEIi 1830 = Pliimularia frutea- cetis. s. Iruticosa ESPEI! 1794- 1806 = Li/tosct/phns fruii- cosus. ^'. fuscn JOHNSTON 1847 s. fuscescens Beanet on Ou VIEH [- 182(i = Serlularia (Dipha- sla) pinnata . s. Gaudiehaudii DESLONdCllAMl' s 1824 (b) = Serlularella (iauili- cliaudi. s. Gayï Lamouuoux 1821 := Serlularella Gat/i. s. yeniculataMullsec .LOVÉN 1835 = Gonotlii/rœa Lovenl. s. glacialis Costa 1838 Ind. s. htelecina CuvrEi! 1830 =:Halecluin halecinnm . s. hii)eruifa .lOHNSTO.X 1838 (b) = Serlularella yohjzo- nias. s. indivisa Meyen 1834 Ind. s. ivoria W'ESTENDdr.P 1843 non Hydr. s. .loluisloiii GlîÂY 1843 (a) = Sertula relia Johnn- toni. IIIS'I'OIKK l»Es IIVDUOÏDKS H)!) S. I;i\ii L.VMAiiCk \H\i\ = Li/losi-i/iilnis jrnli- CDSIIS. S. liflicnaslnmi I'ai.las 17(i() = Thuiniiii lichenas- tnmi. S. limh.ila Kdw.vrds M. l«s;{(i-4!l liul. S. iiiari^jirclit IUssai. 1841 (I)) =r Sertu/arin ( Di/na- mena) plvastcr. S. luar^arcllii John 18'i8 := Serfa/diia (IJifUd- itirufi) piiHisU'r. S. innrj:ai-ita .Ioiin IS'jS = Serlalarid (Di/ua- inemi) pintisler. S. iiiiliicaiia Orbignv ((i') IS.'M)-'!*) = Sertidarella niil- neana. S. mimosa Dana 184r)-49 Incl. S. Monojiyxis ^nn- Ehrenbekc; 1834 = ? Caniininiihirid ciilata fle.ruonii. S. nigTrt sec. Jameson 1811 z=: Serlu/aiia f/isni. S. nodosa Costa 1838 Iiid. S. ovitera soc. Blainville 1830 non Hydr. S. iialecina Hogg 1827 =Ha/rclutii lia/ecininn. S. fSyncoryiic) |iara- sitica Frey u. Leuc- KART 1847 = Conidciidriviii pii- rasillmiii . S. pataj^onica OrbignymI'i 1839-4(i = ? Seiinlandld ni- f/osa . S. pelafiica Edwards. M. 183(> Iiid. an PeiUKiria :' S. Peripyxis cuscuta Ehrenberg 1834 non Hydr. S. picUi Meyen 1834 z=:l Sertnlayclhi pirhi . S. pinastciim Cuvier 1830 = Seilnhirid (Di/na- mena) jiiuasler. S. pinnastcr Thomas 1847 =z Diji/uisia allemiald. S. pinnala sec. .Iohnstox 1838(1)) = Sertu/uria fallax. S. pinnata sec. Templeton 183 1827 = Tiara rotiiuda. Gen. ni uiea Lesson 1843 = Dianai^a. D. liieullea Vkrany 1846 ■= Irène pellucidd . D. pileata Vera>v 1846 =z Tiara pileata. (ien. Di pureiKi H/ECKEL 1879 D. halterdtn H.ECKEL 1879 Gen. Eirene ESCHSGHOLTZ 1829 voir : [rené. Gen. Eleutherin QUATREFAGE.S 1842 E. i/icholoiiiii QUATREFAOES 1842 Gen. Epruthesis Mac Craby 18o7 E. macidaia H^CKKL 1879 (ien. Eq uorea Risso 1826 = ^Equorea E. forskaliana Uisso 1826 = /Eqaorea forskalea E. rissoana Risso 1826 ^= Poly canna italica. Gen. Europe Gegenbalr 1836 E. OCtOHd H^CKEL 1879 Gen. EiiropiiDii H.ECKEL 1879 E. qunihnlmii H.EGKEL 1879 (îen . Euphijsa FORBES 1848 E. (tnnitii FORBES 1848 (îen . Gei'vonia J ^ÉRoN et Lesleur 1810 HISTOIRE DKS IIVDKOIDKS 177 (i. Itilentaculalu |}l,AINVII.I,K 1 830 = SupiD'niii hitenUicu- lata. C. li(Mnis|tliioriCii Ki,i:mim; 1828 = Thnniiianlins liemis- phirricii . (i. itellucida Wiu, 1844 = Irenr pc/liicida. (i. planata Wll.L 1844 = Phialidinm varia- hile. (iCll. (ieryonopsis FORBES 1848 (i. (lelicatula FORBES 1848 =z Ireuc viridiila. (ien. Hlppocreiie MERÏE^S 1834 H. britannica FORBES 1841 = Mayip'lls i-amosa. H. Uugainvillii Brandt 1834 =.Hippocn'iu'm('rt.fnsi. //. nidclociand VLbckel 1879 H. Mertensi H.ECKEL 1879 11. octopunctata FORBES 1841 =z Rntidia octopunctata. H . xuperciliaris Agassiz, L. 1850 (a) (!en. Laodicc Lesson 1843 L. crucigera Lesson 1843 = Laodive rraclata. (ien. Lizzia FORBES 1846 L. blond ina FORBES 1848 L. octopunctata FORBES 1848 = Murgallium octo- punctatiim. (ien. Margelu Steensïrup 1850 M. principis Steenstrup 1850 M. ramosa Agassiz, L. 1862 (ien. Maryelliuin H/ECKEL 1879 M. octopunctatum H.ECKEL 1879 (ien. Médusa M. campanulata Linné Çhamisso et 1735 Eysenhardt 1821 =z Polyoïrhis campa- nulatus. M. crinita Dalyell 1847- 48 = Irène viridula. M. cymballoïdes CUVIER 1830 = Epeitthesis cymha loidea. M. duodecilia Dalvell 1847- 48 ■■= M argetls ramosa. M. fimbriata Dalyell 1847-48 = Obelia lacifera. M. (Geryonia) he- misphiçrica ThOMPSOxN 1840 = Tha/niiaïUias kemis- phan'ica . Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 12 178 M. BEDOT M. heiiiisphei'ica Bosc 1802 —~ ThtiHiiiantias liemis- pliœriat. M. miliaris Chiaje (délie) 181 1-4 i --— Oheiia s p. ? M. ocilia Dalyem. 1847-48 ^rz Morgelis ramosn. M. octocilia Dalyell 1847-48 = Marjjeiis ramosu. M. proboscidea Dalyell 1847-48 = 9 Sarsia tubulosa. M. (tima Eseh.) Dalyell 1847-48 ^= Tima Bairdi. (Jeu. Melicerla Péron et Lesueur 1810 M. cam|)anulata BlA IN VILLE 1834 = Polyorchis campa nulatus. M. pleiirotoma Lesson 1843 = Tunitopsia pleuros loma . Gen. Melicerlidium HtECKEL 1870 M. octocostatum H-ECKEL 1879 Gen . Melicertum Ehrenber(; 1836 (a) M. campanula ESCHSCHOLTZ 1829 3= Catahlema campa M. campa nulatiim EhreiNberg 1836 (al M. campanulatum Eschschof.tz 1829 Gen. M. penicillatuin Mesonema M. abbreviota M. cœlum-pensile M. cœrulesceiis M. dubiaiu M. iiiacrodactyla M. macrodnctijlum M. pile us Microstoma M. ambigua M. amhiffiuis Gen. Modeeria M. fonnosa Gen. lyemopsis N. Bachei Gen. eschscholiz Eschscholtz EsCHSCHOLTZ Eschscholtz Brandt Brandt Brandt Brandt Lesson Lesson Lesson Lesson FORBES Forbes AG^sslz, L. Agassiz, L. 1829 1829 1829 1829 1834 1838 1834 1838 1 843 1830 1830 1843 1846 1848 18o0 (a) 18o0 (a) nula. -::- Meiicertidium octo- costatum . = Polijorchis campa- nuiatus. Polijorchis penicillatns . -^= Mesonema pensile. Orchistoma pilens. = Pteronema ambi- (juai)! . ■=n Pteronema ambi- guum. HI8T01KK DES IIVDKOIDKS (!<.Mi. Ohclin 0. diitjihuna 0. /('iirosli/hi 0. hicifina 0. /l/dlKI Cicn. Oeeania (). nin|>ullacea (). hiiuornha l'iCKo.Nct Lb:sL'i:rK ISIO Al.l.MA.N lH()i A.ivssiz. L. 18(ii> ll.KCKKI. 1871» H.i:(:i. rissoana Verany 1846 (irn. Oirliisloina H^GKEL 1879 0. pileus HiEGKEL 1879 : Tint a pileala. : Pnndm sn/lalorio. -- Rallikiii lilumoH- linclii . = Ritthklii HlnniPii- haclii. : Laodice cruciafd. = l'andea conica. - Laodice eruciata. - Amphini'iii.a titauia. - Amphineuta titania. - Tiara pileata - Ireue pellucida. - Tnrris neglecta. - Thauuianfias hcwisi- phœrica. - Tiara pileata. - Tiara pileata. - Melicerlidium oclo- costalum . - Tiara octona. - Tiara pileata. - Tiara rolunda. - Pandea sallatoria. - Sarsia tubulosa. = Tiara octona. z ^Equorea. - Mcpiorea f'orsLalea. = Mesoneuia pensile. - Pol/fcanna italien. im M. lîEDOT Gen. Pamlea Lesson 1837 P. conica Lesson 184:{ P. rotiindii Les.son 184:{ =r Tinra rotuiulu. (ien. PolyorcliLs Agassiz. a. 1862 P. campamdaliis H.BCKEI. 1871) P. penirillata Ag.\ssiz, a. 1862 (îen. Poly.xenia ESCHSCHOLTZ 1829 1*. pleiironota Lesson 1843 = Zi/fiocamia pleuro- nota. P. pur|)urea Lesson 1843 = Zijgocaniwta pur/m rea. P. undulosa Lessoa 1843 ^= Zt/gocannuta undii losa . (Jpii. Prohnscidnctijid Brandt 1834 P. jlaricirvniit Hrandt 1834 Geii. Pteromma H.*;CKEL 1879 P. fuitliif/num H.ECKEf, 1879 (ien. linthkia Brandt 1837 R. Blianenhachi Brandt 1838 R. Bluiiienhaehian; i Brandt 1837 = Rathkia Blumcn haclii. R. octopunctata (Sarsi 1833 Gen . Wu'fpnatodes Agassfz. L. 1862 R. globosa Agassiz. L. 1862 Gen. Saplieuia Esghscholtz 1829 S. bitentaniUda Esghscholtz 1829 S. dinema sec. FORBES 1846 = Amphiaema titania. Gen. Sarsia Lesson J843 S. clavatii Kefersteix 1862 S. geniniifera Forbes 1848 = Co/lonimn f/emmifc- r 11)11 . i>. mirabilis Agassiz, !.. 18o0 S. proliféra Forbes 1848 S. pulchclJa Forbes 1848 = Codonium pulchel- liim . iS. ialmiosa Lesson 1843 Gen. Sla])beria Forbes 1846 S. halterala Forbes 1846 =:Dipureiia halterala. Gen. Staurophora Brandt 1834 s. liU'iniiila HISTOIKK DES IIVDROÏOES Agassiz. L. ls;iO (a) 5. Me y le mi BnANDT 1834 Geii. Slaurostonin II.KCKKI, 1879 S. /nciniata HA;cKEr, 1879 (ion. Sli'i'iistrupid FORBKS 1846 S. flaveolii FoHBKS IS'tS -S. galanthns ll.ECKKf, 1879 S. rubi'.i P^ORBKS 1848 (ien. Sthenyo DUJARDIN J84n Gen. Stomobrac'hiota Brani»t 1834 S. lenticularis Brandt 1834 (ien. Slomobrackiniii Brandi 1838 S. lenticidare Brandt 1838 S. octocoslatuni FORBES 1848 (ien. Tetranema H^KCKEL 1879 T. aeronouticum H.ECKEL 1879 Gen. TkamnUis H^CKEL 1879 T. nigritella H^CKEf, 1879 Gen. Tkaumantias ESCHSCHOLTZ 1829 T. aeronaiitica FORBES 1848 T. eonvexa Forées 1848 T. cymballoidea Dujardin 1840 T. cymbaloidea Eschscholtz 1829 T.cym!)aloidea sec. Forbes 1848 T. cvnibaloidia Blainville 1834 T. diaphana T. oibbosa T. "lob osa Agassiz, L. Forbes FORBES 1850 (a) 1848 1848 IS] Shnno.sIdiiKi liici- niahi. ^ Sleciislnqna yalan- I II II s. z Sffoislritpia f/alini- thus. z ? S(irsi((. - Slotiiohrachium Irn- liculare. - Melicertidmm oclo- costatum. = Tetranema aeroiuni- ticum. = Phialidium rariu- hile. = Epenthesis cijmbn- loidea. --^ Epenthesis cymba- loidea . = Irène viridula. = Epenthesis cymba- loidea. = Obclia diaphana. =i ? Phialidium varia- bile. ■=. PhialidiiiDi raria- bile. T. luemisphcrica Blainville 1834 = Tkaumantias hemis- phœrica. T. iiiconspicua FORBES 1848 = ? Thaumantias he- misphœvica. T. leucostyla WiLL 1844 == Ohelia leucostyla. T. lineata FORBES 1848 = Thaumantias hemis- pha-rica. ï. lucida Lesson 1843 =. Thaumantias hemis- lihœrira. ï. hu'ida sec. FORBES 1848 = Obelia lucifera. T. lucifera FORBES 1848 = Obelia lucifera. ï. maculata FORBES 1848 = Epenthesis macu- lata. T. melanops FORBES 1848 = Tiaropsis multicir rata. T. inillei'i ]jAiM)SBOROUGH 1847 = Melicertidivm octo- costatum. T. multicirrata Sars 183o •-=-■ Tiaropsis mullicir- rata. T. octona FoRBES 1848 = Eucope octona. T. pileata FORBES 1841 = Thaumantias hemis- pha'fica. T. pilosella Forbes 1848 = Laodice cruciata. T. ])lana Sars 183o = Obelia plana. T. punetata Forbes 1841 = Thaumantias hemis- phœrica. T. (luadrata Forbes 1848 = Eucopium quadra- tum. T. sarnica Forbes 1841 = Phialidium variabile. T. Thompsonii Forbes 1841 = Epenthesis cijmha- toidea. Gen. Tiara Lesson 1837 T. papalis Lesson 1843 ■= Tiara pileata. T. papua ILeckel 1879 T. rotvndti H.ECKEL 1879 T. Sarsii I^ESSON 1843 ^^ Tiara pileata. Gen. Tiaropsis Agassiz, L. 1850 (a) T. diadeniaki AOASSIZ. L. 1830 (a) T. miilticirrata Agassiz, L. 1850 ( ^a* IIISTOIUK OKS IIVURCIÏDKS 183 (îeii. Geii. Gen. TilIKl Ksciisciim. TZ 182i> T. liamli FOliBKS 184G T. /hirilaùris ESGHSCIIOL TZ 1 829 Tintiiuiahiilmn DALYH.r,!, 1847-48 ? Ohclin i)lanu. Tu ni s IjKSSON 18:{7 T. coccinea Gkay 18V8 = Tunis ni'i/lecia. T. (lifi-italo FORUKS I84() =^ Tinria (liç/italis. T. dipilii/is FOHBES 1848 T. papuii Lesson 1843 = Tiara papna. Wllhiu FORBES 1846 ir. ste/lata FORBES 1846 NOTK Sll|{ inOIS ESPECES lyAHAlG^EES (lu goure DBASSODES Westriiig l'AR Roger de LESSERT Avec 9 fiffures dans le texte. Je (lois à Textrême complaisance de M. Eugène Simon d'avoir pu examiner récennnent deux espèces du genre Drassodes Westring, D. hy2)ocrita Simon et Jiispamis L. Koch, décrites dans les Arachnides de France (Vol. 4, p. 120-122). J'ai pu com])arer ces deux espèces à des exemplaires de D. Heeri Pavesi ' faisant partie d'une collection d'Arachnides récoltée par M. le D' Carl dans le canton des Grisons ainsi qu'à d'autres exemplaires de la même espèce que m'avait obligeam- ment communiqués M. Schenkel de Bâle. Le résultat de cette comparaison m'a prouvé que D. hispamis des Arachnides de France est identique à D. Heeri Pavesi dont il doit porter le nom, D. Mspaniis L. Koch étant, non un synonyme de D. Heeri, mais une espèce distincte dont je donnerai plus loin une des- cription et des ligures. D. Heeri, Jiispanus et hypocrita sont des espèces très voisi- nes-, dont les femelles, notamment, sont très difficiles à distin- guer, et ont été souvent confondues par les auteurs. ' Lrussus Heeri. Pavesi P. Catalogo sistematico dei Eagni del Cnntone Tieino, p. 12G-130, 1873. ^ Ces trois espèces rentrent dans le groupe B du genre Drassodes de Simon. Hist. nat. Ar., 2uie édit., vol. 1, p. 360, 1892. Rev. Suisse de Zool., T. 13, 1905. 13 18() R. DE l.ESSEET Ainsi, B()Sp:nber(i, dans son dernier ouvrage « Die SpiTinen Deutschlands » (1902 ), a décrit et figuré sous le nom de D.Heert l'espèce que je considère actuellement comme I). hispannsK D'autre part-D. hypocrita de cet auteur ne me paraît pas appar- tenir à cette espèce. Dans une communication écrite qu'a bien voulu me faire, il _y a quelque tenqjs, M. W. Kulczynski, cet auteur, enm'indiquant les caractères distinctifs des D. Heeri et lil^panus me faisait remarquer que B. Heeri était une espèce alpine, tandis que JD. Jiispainis ne fréquentait jamais des régions aussi élevées. Cette observation m'a été confirmée par la provenance des exem- plaires de ces deux espèces, que j'ai eus sous les yeux. L. Koce dans « Die Arachniden-Familie der Drassiden » (1867), ne décrit pas l'épigyne de la femelle de son D. hispamis et la figure qu'il en donne n'est pas très précise. Cependant, la forme de cet organe me permet de croire que l'espèce que je désigne plus loin sous le nom de ]J. lilspanus est bien la même que celle qui a servi à la description de L. KocH et diftere de D. Heeri Pavesi. De ce qui précède, l'on pourra se rendre compte qu'une revi- sion des caractères et de la synonymie des I). Heeri, hispamis et hypocrita ne sera pas inutile et qu'en particulier des figures des organes génitaux externes pourront rendre quelque service dans la détermination de ces trois espèces faciles à confondre. 1. Drassodes Heeri Pavesi. Drassuf; Hreri l'avesi P.. 1873. Catalogo sisienialico (Ici Uai/iil de/ Cantoiif Tici)w. p 126-i:}0. Drassus Inspanus Simon E.. 1878. Les Arachnides de France. Vol. 4, p. 1-21-122. Drassus Heerii Millier F. et Schenkel E.. 1894. Verzeichniss der Sfiinuen roii Hasel und Umge(/end. p. 763-764. ' J'ai également confondu dans mes Observations sur les Araignées du Bassin du Léman, les D. hispanus et Heeri (p. 283-285) et l'épigyne que j'ai figurée à la pi. 5, fig. 5 est celle de D. hispanus et non de D. Heeri, comme cela est indi- qué à tort. NOTE sril ruois KSPKCKS l)'A|{AI(iNKK8 LS? Ç r(''i)liiil()tliorax long.: 4,7-(;""".. larg. : o,;')-")""". Abdomen » (i-S.f) » » 0.7-5,5 » Céphalothorax fauve-rouge, forteuieiit renil)ruiii en avant. Yeux antérieurs très gros, presque égaux, formant une ligne presque droite; les médians un i)eu i)lus écartés, leur intervalle beaucoup plus large (pie leur rayon. Yeux médians postérieurs arrondis, beaucoup plus petits que les antérieurs, leur intervalle plus large que leur diamètre. Chélicères brun-rouge, très robus- tes et convexes, sfriées en travers. Pièces buccales brun-rouge foncé. Plastron brun-rouge impressionné avec une fine marge plus foncée. Pattes fauve-rouge avec les métatarses et les tarses rembrunis. Métatarses I et II munis à la base du côté interne de 2 épines ^ Abdomen et ventre gris fauve. Epigyne en plaque fauve-rouge, chagrinée, plus longue que large, arrondie en avant, marquée dans ^^a partie postérieure d'une fossette profonde à rebords assez épais brun-foncé, pres- que aussi longue que large, arrondie en avant, tronquée en arrière (en forme d'étrier), le milieu de son bord antérieur renflé en tubercule rectangulaire (fig. 1). ç^ Céphalothorax long. : 4-4,5 '""'.. larg. : 3,1-3,4'""'. Abdomen » 5,5 » » : 3. Coloration comme chez la Ç. Patte-mâchoire: apophyse externe du tibia large, un peu relevée, son extrémité, vue du côté externe, divisée en deux branches séparées par une échancrure arrondie recourbées l'une vers l'autre et aiguës, environ de même largeur, la supérieure un peu plus grêle que l'inférieure (fig. 2). Tarse terminé en pointe obtuse beaucoup plus courte que le bulbe; bulbe complexe; partie basale formée de deux lobes: l'interne blanc testacé, ovale^ à grand axe longitudinal, l'externe brun-rouge, dirigé obliquement en haut et largement échancré ' Le nombre des épines du tibia I varie entre 2 et 4. 188 K. DE LESSERT du côté interne. Cette échancrure occupée par une apophyse médiane brun-rouge, cylindrique, dirigée obliquement en haut, obtusément tronquée. Partie supérieure de l'alvéole du tarse présentant deux bourrelets chitineux superposés: Tinférieur brun-rouge, simple, parallèle, transverse, situé du côté interne de l'apophyse médiane, le supérieur ])renant naissance du côté /■^.'.^•c. m-^-^^ Drassodes Heeri Pavesi. — Fig. 1. P^pigyne de la Ç. — Fig. 2. Apophyse tibiale de la patte- mâchoii'e du cf vue de côté. — Fig. 3. Tarse de la ])attp-iiiâchoire du cf vu en dessous. externe au-dessus de l'apophyse médiane, occupant toute l'alvéole du tarse, formé de deux bandes superposées, dont l'inférieure brun-rouge, la supérieure blanc-testacé détachée du côté externe- tordue sur elle-même et tronquée dans sa partie terminale (fig. 3). Biologie et habitat. D. Heeri vit sous les pierres dans les régions alpines et est adulte de juillet à septembre. En dehors de Suisse il est connu du Tyrol, des régions montagneuses en France et en Espagne. Suisse: Valais: Hautes prairies de 2000 à 2700 m. (Simon). (Tcmmi 2329 m., Findelen 2100 m., (Mûller et Schenkel), NOTE SrU TIIOIS ES1'KC:ES o'AKAKiNÉKs 1S9 Arolhi 2000 m. (Prof. Bedot). — Untcrwald: Melchseealp 1S80 m. (MûLLER et Schenkel). — Tessiii: \n\ Piora 1800m. (MûLLER et Schenkel), Nufenen-Pass 2440 m.: Mt' Foiigio 2212 m. Val cli Sella 2230 m. (Pavesi). — Grisons: S. Bernar- diiio 2063 111., (MûLLER et Schenkel), Champatsch 2000- 2700 m., Val Triazza 1000-2000 m., Alp Sesveiiiia-Maraii^uu 2000-2300 111. (D^- Carl).- 2. Drassodes îiispanus L. Kodi? (non Simon). l)ni.ss/is liispamis L. Koch, 1867. Dit' Aiiickiuden-f(iiiu/ie dt'i- lh-(issiilcn, [). 90-9:3. pi. 4, lig'. 60. DrnssHS Heerii liosenl) (Jette carène existe aussi au fond de la fossette de l'épigyne chez D. Heeri et hypocrifa, mais elle n'est visible qu'en considérant l'épigyne du côté postérieur. NOTE SUK TROIS ESPKCEi!^ DARAKiNKES llJl foncé obloiigue, lobe iiiféro-extenie bniii-tbiicé, phis long (lue large, échancré dans sa partie supéio-interne. Cette échancrure occupée par une apophyse médiane brun-rouge, assez large à la base, rétrécie avant son extrémité, puis dilatée et obliquement tronquée. Partie supérieure de l'alvéole du tarse occupée par deux bourrelets chitineux contigus: l'interne naissant à la partie supérieure du lobe interne, dirigée obliquement du côté interne formée d'une bande chitineuse fauve-rouge parallèle et, au- dessus de celle-ci, d'une partie blanc-testacé, élargie du côté interne ; l'externe naissant à la partie supérieure du lobe extenie, fauve-rouge, large à sa base, recourbée sur elle-même du côté supéro-interne, graduellement atténuée et terminée en pointe aiguë, dirigée en dehors. De l'intérieur de la boucle ainsi formée, s'élève une petite apophyse lamelleuse, transparente, dirigée obliquement en dedans (fig. fi). Biologie et habitat. En Suisse, cette espèce se rencontre sous les pierres et sous les écorces de Sapins (troncs en décom- position). J'ai observé le çj^ adulte en octobre, la Ç en janvier, février, juillet, aoiit et octobre. En dehors de Suisse, B.hispamfs n'est signalé avec certitude que d'Allemagne et d'Espagne. Savoie: Ç Pied du Salève, sous des pierres (I, II). — Vaud: Ç près du sommet de la Dôle, sous des écorces de Sapins (VII), Ç dans des mousses sèches, au pied d'un Sapin, bois de S*-Livres (TIII), (j^ 9 sous des écorces de Sapins, bois de S*-Livres (X) (DE Lessert). 3. Drassodes hypocrita Simon. Drassus hypocrita Simon E.. 1878. Les Artirlinidcs di' Fraiicf. Vol. 4, p. 120-lâl. ? Drassus hypocrita Bôsenberg W.. 1902. Die Spinnen Deutschlands. p. 296, pi. 28, lig. 4.34*. ' Cette synonymie est douteuse quoique, d'après Bôsenberg, les exemplaires qui ont servi à la description aient été déterminés par Simon. 192 R. DE LES8ERT Ç Céphalothorax longueur: 4,5 """., larg. : o,5 """. Abdomen » 6. » >~ 4. Céphalothorax fauve rouge, un peu rembruni en avant. Yeux antérieurs gros, i)resque égaux, formant une ligne presque droite, les médians un peu plus resserrés, leur intervalle néanmoins plus large que leur raj'on. Yeux médians postérieurs obliques et tronqués du côté inféro-externe, beaucou}) plus petits que les antérieurs, leui* intervalle aussi large que leur grand diamètre. Chélicères brun-rouge foncé, pas très robustes et convexes, légè- rement striées en travers. Pièces buccales brun rouge. Plastron h peine impressionné, fauve-rouge, avec une fine marge plus foncée. Pattes fauve-rougeâtre clair, avec les métatarses et les tarses légèrement rembrunis. Métatarses I et II munis à la base du côté interne de 2 épines. Abdomen et ventre gris-fauve. Epigyne voisine de celle de D. Jiispaints, à fossette sub-pentago- nale, plus large que longue, à rebords brun-foncé. Le milieu de son bord antérieur est renflé en petit tubercule brun-rouge et le bord postérieur est légèrement échancré (fig. 7). çf Céphalothorax long.: 3,5 "'"\, larg. '2,7 '»'". Abdomen » 4,7 » '> 2.5 » Coloration comme chez la Q. Patte-mâchoire: a])oph3'Se externe du tibia dirigée en avant, vue du côté externe, divisée à son extrémité en deux branches séparées par une échancrure assez profonde, la supérieure régulièrement atténuée et recourbée en crochet à son extrémité, l'interne arrondie, chagrinée et dirigée obliquement en bas (fig. 8). Tarse teruiiné en pointe beaucoup plus courte que le bulbe ; bulbe com})lexe, voisin de celui de B. Iiispamis, lobe inféro-interne fauve-rouge ])lus long que large, obliquement tronqué à sa partie supérieure, sa partie inférieure terminée en coin obtus renfermant une petite pièce oblongue brun-foncé. Lobe inféro-externe, rétréci et arrondi à NOI'K SIU TKOlS KSl'KCK.S I) ARAKiNKKS 19H sa partie supérieure, échaiicré du coté interne. Cette écluiucrure occupée par uue apophyse médiane cvlindriciue, légèrement courbée du coté externe dans sa moitié terminale et obtuse. Partie supérieure de l'alvéole du tarse occupée par deux bour- relets chitineux continus; l'interne naissant à la partie sui)é- rieure du lobe interne, dirigé obliquement et atténué du côté interne, formé de deux parties superposées, l'externe recourbé, sur lui-même du côté supéro-interne puis en dehors, terminé Drassodes hypocrita Simon. — Fig. 7. Epigyiie de la 9 • — Fig. S. Apopliyse tibiale de la patte- inâchoire du cf vue de côté. — Fig. !). Tarse de la patte-mâchoire du cf vu en dessous. par une pointe acérée, recourbée vers le bas et présentant intérieu- rement une lame chitineuse dirigée obliquement du côté interne et assez pointue (iig. 9). Biologie et habitat. D'après Simon cette espèce habite le midi de la France et TEspagne. On la trouve sous les pierres, sur les collines arides ou légèrement boisées. 194 R. DE LESSKK'r Voici, résumés en un tableau synoptique, les caractères (listinctifs des 3 espèces précitées: Ç Fossette de l'épigyne presque aussi longue que large, en forme d'étrier (fig. 1). Long. tôt. 10,7-14,5""". Heeri. — Fossette de l'épigyne beaucoup plus large que longue. 1 . 1 Fossette de l'épigyne elliptique transverse (fig. 4). Yeux médians postérieurs arrondis. Long. tôt. 12,2-13,2""". Jiispcmus. — Fossette de l'épigyne sub-pentagonale (fig. 7). Yeux médians postérieurs tronqués du côté inféro-externe. Long. tôt. lO.o""". hypocrita. (^ Branches de l'apopb^'se tibiale de la patte- mâchoire aiguës et d'égale longueur (fig. 2). Long. tôt. 9,5- lO'""'. Heeri. — r>ranche inférieure de l'apophyse tibiale de la patte- mâchoire plus courte que la supérieure et arrondie. 1 1 Branche supérieure de l'apophyse tibiale de la patte- mâchoire régulièrement courbée vers le bas et aiguë (fig. 5). Long. tôt. 12""". liispamis. — Branche supérieure derai)ophyse tibiale droite, recour- bée en crocheta l'extrémité (fig. 8). Long. tôt. 8,2""". liypocnta. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES D'OISEAUX' PAR L. de MARVAL Avec les planches 1 à 4. INTRODUCTION Les caractères (lui sont invoqués comme spécifiques clans la détermination des Acanthocéphales, sont encore de nos jours les mêmes que ceux dont se servaient les anciens auteurs et en parti- culier RiDOLPHi dans son EntozoGriim Synopsis, 1819. On a continué de compter les crochets d'après le nombre de cercles transversaux qu'ils forment sur le rostre; on en indiqut' la forme et la grandeur, le plus souvent très sommairement, La forme du corps est généralement considérée comme peu impor- tante et souvent passée sous silence. Quant aux œufs, on leur accorde une place prépondérante dans la diagnose de Tespèce. Enfin Thôte: Poisson, Amphibien, Reptile, Oiseau ou Mam- mifère est envisagé comme spécifique au plus haut degré. Cependant, ces caractères sont insuffisants, et peu précis. En 1892, Kaiser faisait déjà remarquer que seul le nombre de ran- gées longitudinales de crochets sur le rostre, est fixe et invaria])le * Travail fait au Laboratoire de Zoologie de l'Académie de Neuchâtel, sous la direction de M. le Professeur D'' 0. Fuhrmann. Ouvrage couronné par la Faculté des Sciences de Neuchâtel. V^ prix au concours Léon Dupasquier, 1903. l'J6 L. DE MARVAL pour l'espèce, tandis que le nombre de crochets sur chacune de ces rangées, soit le nombre de cercles transversaux de crochets, est fort variable et oscille pour une même espèce dans de très larges limites. Cet auteur nous montre ainsi que E. cmgustatus, espèce qu'il a pu étudier à fond, présente toujours un nombre absolument invariable de rangées longitudinales de crochets, tandis que le nombre de ces crochets, sur chacune de ces rangées, peut varier suivant les échantillons de 8 à 27. Ces nombres paraissent être en accord avec les dimensions extrêmement variables du corps et du rostre de cette espèce. • Ces observations si justes de Kaiser n'ont pas paru trouver beaucoup d"écho auprès des autres helminthologistes, qui conti- nuent à compter le nombre de cercles transversaux de crochets sur le rostre, ou même n'indiquent pas la manière d'après laquelle ils en évaluent le nombre. Nous avons voulu vérifier les assertions de Kaiser et nous devons dire que nos observations, fort nombreuses, corroborent entièrement son dire. Nous avons remarqué, de plus, que les crochets de nature iden- tique peuvent varier de forme et de grandeur quoique faible- ment, dans la même partie du rostre. La forme du crochet paraît toutefois rester plus constante que ses dimensions, mais celles-ci entraînent nécessairement aussi un changement dans la forme elle-même, suivant que la racine est plus longue ou plus courte, ou plus épaisse, et le crochet plus grêle ou plus massif. Les œufs nous fournissent à côté des cro- chets, le second bon caractère spécifique des Acanthocéphales. Toutefois on a, nous semble-t-il, beaucoup exagéré son impor- tance. De même que les crochets, les œufs ont des formes et des dimensions très variables pour une même espèce, suivant les échantillons observés. Ceci s'explique aisément par le fait que les femelles d'Echinorhynques possèdent presque toujours simul- MON0(!RArilIE DES ACANT1I0(U';PII ALKS d'oISEAIX l!t7 taiiément, dans la cavité du cori)s, une série ininterrompue de stades différents d'oeufs, depuis le peloton dieufs ou « Eiballen » considéré à tort connue ovaire, jusqu'aux (eufs libres et pai- faitement mûrs ; aussi est-il souvent fort difficile de savoir à quel stade de maturité ils sont parvenus, si l'on n'a pas le soin d'en observer un très grand nondjre. Plusieurs helminthologistes parlent d'ieufs à une, deux, trois voire même quatre coques. Or, nous croyons pouvoir affirmer que tous les Acanthocépbales possèdent des œufs à trois coques (nous ne parlons que des œufs mûrs), que ces trois coques sont souvent ))eu distinctes les unes des autres il est vrai, et que les soi-disant (eufs mûrs à une et deux coques, ne le sont pas en réalité. Quant à ceux à quatre coques, ce sont des œufs dont l'enveloppe mé- diane paraît être formée de deux feuillets n'en formant en réa- lité qu'un seul. A côté des crochets et des œufs, nous pouvons placer la forme et les dimensions du corps, très caractéristiques et immédiate- ment reconnaissables chez certaines espèces {E. FrasonU. G. tœnioides, E. tœniatus, etc.), mais le plus souvent sujettes à de profondes modifications. A ce propos, nous ne citerons qu'un exemple. G. comiwessus Rud. mesure à l'état très jeune 2 à 3'"'" à peine, le corps est lisse et obovale. A l'état adulte, cette espèce atteint la taille vraiment colossale de 200 à 250'"'"; elle a un corps linéraire, allongé et profondément ridé. Ces variations considérables de la forme et des dimensions du corps, ont con- duit les auteurs à envisager G. compressus comme représen- tant sept espèces distinctes, suivant les stades ou âges auxquels ils avaient affaire. De nos jours encore, et sans aller aussi loin que Dujardix dans son Histoire naturelle des Helminthes (1845), nous accor- dons volontiers aux Acanthocépbales des hôtes spécifiques inva- riables. Nous ne pouvons nier que ces parasites se répartissent 108 L. DE MARVAL suivant les différentes classes de Vertébrés en Acanthocéphales de Poissons, d'Aniphibiens, de Reptiles, d'Oiseaux et de Mammi- fères, mais les limites entre ces classes sont-elles infranchissa- bles? C'est ce que nous nous permettons de mettre en doute. En 1898, MûHLiNG mentionne la présence anormale d'un Ecliino- rhynque d'Oiseau chez un Batracien, à savoir : E, liystrix des Palmipèdes chez la Grenouille ; d'autre part celle d'un Echino- rhynque des Phoques, E. strumosus. chez le Chat, l'Oie et le Canard; enfin, la présence d'E. davœceijs des Poissons chez la la Grenouille. Ces observations intéressantes semblent montrer la facilité avec laquelle les Acanthocéphales peuvent passer d'une classe de Vertébrés à une autre et, si ce fait de changement d'hôtes de classe à classe s'effectue, et probablement bien plus souvent que nous ne le supposons, combien à plus forte raison doit- il s'exercer dans les subdivisions d'un groupe telles que Rapaces, Passereaux, Echassiers, etc., parmi les Oiseaux. Et, de fait, nos observations nous ont permis de nous rendre compte de la fré- quence de ces changements. Nous ne citerons comme exemple que G. compressas. Cette espèce, trouvée chez le Cariamas, portait le nom à'E. tœ- nioides. Chez les Rapaces, elle portait le nom (TE. spira à l'état presque adulte, et celui d'E. lageriœformis à l'état jeune. Chez les Grimpeurs, ce même parasite était désigné du nom (XE. ricinoides et manifestus. Chez les Passereaux, il portait le nom d'jE'. compressus. Enfin, chez les Echassiers, il était connu sous le nom d^E. macrqeanfhus. Ce G. compressus, trouvé encore simultanément sous le nom d'E. oligacanthoides et oligaccmthus, dans les Oiseaux et les Reptiles, doit se trouver comme larve chez ces derniers qui jouent probablement le rôle d'hôtes inter- médiaires pour les P^chinorhynques. La grande fréquence des kystes et des larves d'Acanthocéphales chez les Reptiles semble être en faveur de nos assertions. Nous n'avons malheureuse- M(»NO(iRAI'llIK DKS ACAN'IMOCKIMIALKS d'oisEAUX 19Î) ment pas pu toujours distinguer les uialcs des femelles, ayant eu affaire à des matériaux d'emprunt «lu'il ne nous était pas possible de disséquer. Mais, il résulte néanmoins de nos observations, que les Acantliocéphales présentent un dimorpliisme sexuel sou- vent très accentué, et qu'en thèse générale, les femelles sont beaucouj) plus grandes que les mâles, voire même (luekiuefois géantes. Nous ne sommes pas loin de penser que E. Iwearis, dont on ne connaît que des femelles, n'est qu'une forme géante (XE. rcficiiIatHs, ainsi (|ue nous le montrerons dans les des- criptions qui suivent. Dans notre précédent travail intitulé : Etude de quelques EcMiwrliynques d'Oiseaux (1902), nous avons placé, au nombre des caractères spécifiques, les rétinacles et les muscles rétrac- teurs de l'avant du corps. Ayant reconnu depuis leur grande uniformité, nous avons abandonné l'étude de ces caractères, ainsi que celle des organes sexuels offrant une grande monotonie dans leur morphologie externe. Nous parlerons par contre, quelquefois, de la musculature circulaire du corps et des canaux lacunaires sous-cutanés, qui sont, dans certains cas, absolument typiques, mais le plus souvent sans importance. Le rostre, quoique étant la plupart du temps suffisamment ca- ractéristique de forme et de dimensions pour une même espèce, ne peut cependant servir de base à une classification des Acan- tliocéphales. telles que celles établies par Westrumb et Diesing en particulier, car cet organe étant susceptible d'invaginations et de contractions violentes, se présente fort rarement sous sa forme normale. Le cou, qui suivant les helminthologistes, prend des significations différentes, a besoin d'être bien défini ici, pour ne prêter dans la suite à aucune confusion. Nous appelons « cou » tout organe nettement délimité du corps, soit par un étranglement, soit par une ligne de démarca- tion bien nette, contenant totalement ou en partie seulement la poche qui vient s'insérer à son bord antérieur. Le cou, non inva- 200 L. DE MARVAL ginable. supporte à son extrémité le rostre qui, la plupart du temps, semble ne former avec lui qu'un seul et même organe. Cette disposition induisit la plupart des auteurs en erreur et leur lit considérer le cou et le rostre ensemble comme la trompe pro- prement dite. Ce cou, plus ou moins bien délimité du rostre, est armé de crochets dont le nombre de rangées longitudinales est généralement le même que celui du rostre, mais dont la forme varie toujours considérablement. En eftét, les crochets du cou ne sont que de simples aiguillons privés de racines, et possédant gé- néralement un talon rudimentaire à l'inverse des crochets du rostre. Ce cou non imaginable et à l'intérieur duquel se retire le rostre proprement dit, peut se rétracter lui-même à l'intérieur du corps et protéger le rostre d'un manchon épineux. Nous appellerons par contre « faux cou » toute partie délimi- tée ou non du corps, nue ou garnie de petits aiguillons, et n'étant somme toute que le corps proprement dit effilé en avant, ou la base du rostre très allongée. Nous parlerons donc, dans la suite. suivant le cas, d'un cou et d'un faux-cou, nus ou armés. Quant au système nerveux dont l'organisation nous a été ré- vélée avec une grande exactitude par Brandes (1899), il est, par sa position, au nombre des caractères spécifiques des genres d'Acanthocéphales. C'est principalement la position excentrique ou axiale du ganglion cerebroïde dans la poche du rostre qui importe dans la classification. La ])oche du rostre qui ne ]nTsente que fort peu d'importance en systématique, si ce n'est toutefois qu'elle indique assez exac- tement la longueur du rostre lorsque celui-ci est invaginé, four- nit aussi un caractère important des différents genres d'Acantho- céphales. Il en est de même du revêtement partiel ou complet du crochet par l'étui chitineux. Ces derniers caractères ont été donnés par Hamann (1892), dans un essai de classification des Acanthocéphales, essai qui, du reste, a réuni les suffrages de la plupart des zoologistes. M0N()(U{A1'111K DKS ACANTHOCÉPHALES d'oISKAUX 201 Connue nous adoptons ontièrenient les vues de Hamaxn, nous tenons à donner ci-après les diagnoses des trois genres d'Acantlio- céphales d'après l'auteur lui-même: r^ (Tenre Eclimorhynchus. — Petites formes à corps allongé, lisse, à i)oclie composée de deux couches musculaires, dans la- quelle s'invagine le rostre. Ganglion cérébroïde placé dans l'axe de la poche, à sa partie inférieure. Crochets revêtus d'un étui chitineux seulement à la pointe, et possédant une racine nue, dirigée vers le bas. {E. hœruca, ■proteiis, polymorplms, etc.) 2° Genre Gifjantorhynchus. — Grandes formes à corps aplati et ridé transversalement, lui donnant une apparence de méta- mérisation. Crochets à deux racines et entièrement revêtus de chitine. Poche musculeuse pleine, sans lumen. Lemnisques fili- formes en boyaux. Rostre non invaginable. Ganglion cérébroïde placé excentriquement par rapport à l'axe de la poche, et à sa partie moyenne. {G. tœnioides, echinodiscus, spira, gigas, etc.) 3" Genre NeorJiynchus. — Formes larvaires présentant la maturité des organes sexuels. Poche à couche musculaire unique. La peau et les lemnisques présentent des noyaux géants. Mus- culature circulaire du corps peu développée. Musculature longitu- dinale rudimentaire sous forme de fibres isolées, éparses. {N. agilis, davœceps.) Nous étudierons donc, pour chaque espèce, autant que cela nous sera possible : 1° Le corps. Forme, dimensions, musculature circulaire ou longitudinale, canaux lacunaires sous-cutanés. 2° Les œufs. Forme, grandeur, structure. 3" Le cou et faux- cou. Forme et dimensions. 4" Le rostre. Forme et dimensions. 5° Les crochets. Forme, dimensions, nombre et disposition sur le rostre. Rev. Suisse dk Zool. T. 13. 1905. 14 202 L. DE MARVAL A ce propos, nous ferons remarquer, afin d'éviter toute erreur, que nous comptons les crochets suivant le nombre de rangées longitudinales qu'ils forment sur le rostre ou sur le cou, et le nombre de crochets sur chacune de ces rangées. Les deux nom- bres obtenus, multipliés Tun par l'autre, donneront un nombre total approximatif des crochets. Nous disons approximatif, car il est, en elfet, bien difficile d'évaluer le nombre de ces crochets et particulièrement le nombre de rangées longitudinales sur le rostre, puisque nous n"en voyons qu'une des faces sous le micros- cope; en doublant le nombre obtenu, on est amené le plus souvent à compter deux fois les rangées longitudinales margi- nales. Ceci est très fâcheux puisque le seul bon caractère spéci- fique manque d'exactitude. Afin de doinier à ce travail une base solide, il était de pre- mière nécessité de recourir à l'étude des originaux des Acan- thocéphales d'Oiseaux, et d'étudier leurs caractères d'après le plan que nous nous sommes proposé. Malheureusement, une grande partie des originaux n'existent plus. Ceux de Dujardin, Molin, Créplin, Goeze, entre autres. La plupart de ceux de Bremser, de Rudolphi et de Zeder, ont été détruits. Seuls, les originaux de Diesing nous ont été mieux conservés. Nous tenons, dans ce travail, à être aussi complet que possible et donnons fidèlement les descriptions de Tauteur pour les espèces que nous n'avons pu nous procurer. C'est avec une certaine réserve que nous nous prononcerons au sujet d'espèces dont nous n'avons pu étudier les originaux et qui semblent devoir se rattacher comme synonymes à d'autres espèces antérieurement décrites. Nos observations nous ont conduit à une notable réduction dans le nombre des espèces décrites et nous croyons avoir fait en cela œuvre utile. MONOUUAl'lUE DES ACANTHOCÉPIIALES d'oisEAUX 208 Ayant eu plus d'un millier (récliantillons entre les mains, nous avons pu nous convaincre des variations très considérables qui existent chez ces Helminthes, variations qui serons étudiées dans la suite, nuiis (jui ne sont pas sutiisannnent importantes pour motiver la création de plus d'une espèce nouvelle, ou pour motiver l'existence d'autres espèces déjà décrites. Qu'il nous soit permis de remercier bien vivement, ici, M. le D»" 0. FuHRMANN, professeur à l'Académie de Neuchâtel, de ses excellents conseils et de l'extrême obligeance avec laquelle il a fait mettre à notre disposition les collections d'Acanthocéphales d'Oiseaux des Musées de Vienne et de Berlin. Les D''« von Linstow, Parona, Wolffhûgel, Maeotel, Vladimir Clerc et Cholodkowsky nous ont offert leurs col- lections d'Acanthocéphales à déterminer; nous les en remercions bien vivement. Par contre, la belle collection du Musée de Saint-Pétersbourg n'a pas pu être étudiée. 204 L. DE MARVAL Liste des espèces d'acanthocéphales d'oiseaux. Ordre Acanthocephala Paul. Syn. : Hakenunlrmev Zeder. Cninipom Cuvier. Vers rigiduha (partim) Lainarck. Rbi/ngodés Diesing. A. (ïenre EchinorhyncJius ^Millier. Syn. : Ascaris Frisch. Sipunadus Phipps. Hœrwcula Pallas. Hœrwa Gmelin. Tmiia Pallas. Acanthocephalus Koelreuter. Arrinthriis Achariiis. E. fihicoiiis Millier. E. a renia fil s Rudolphi. E. auatis boschadis Goeze. E. buteonis Goeze. E. ci/lindracetis Schrank. E. contortus Bremser. E. filicollis Rudolphi. E. Frasonii Molin. E. uracliis Rudolphi. E. hystrix Bremser. E. horridus v. Linstow. E. wflatus Creplin. E. invaginabitis v. Linstow E. liuearis Weslrumh. E. lancea Westrumb. E. longicollis Villot. E. micracanthus Rudolphi. E. otidis houbarœ Miescher. E. obesus V. Linstow. E. piriformis Bremser. E. plicatus V. Linstow. E. reticulatus Westrumb. E. rotundatiis v. Linstow. E. spiralis Rudolphi. E. striatus Goeze. E. sphœrocephalus Bremser. E. teres Westrumb. E. tœniatus v. Linstow. E. vaginatus Diesing. MOXOCJRAI'MIK DKS ACANTHOCEIMIALKS I) OISKAUX B. (irenre Gifiantorhyncims HaïUtinii. G. comiin'ssiis Hudolplii. ] G. mirnbitis de Marvul. C. Genre Neorhynclms Haïuami A", hemignathi Shipley. APPENDICE Espèces à suppriinei'. 205 E. ardeae ulbœ Rudolphi. E. alcediiùs f/albulœ Westruiiil E. campijlurns Nitzsch. E. deudrocopi Westrumb. E. embcrizœ Uudolphi. E. (jruis Rudolphi. E. Imliœli Rudolphi. E. hirmuimuiu Uudolphi. E. orioli Rudolplii. E. pari Rudolphi. E. larda- Uudolphi. E. tatmyrœ Rudolphi. E. undulatus Giebel. E. Magretti Parona. LISTE DES HOTES' AVEC LEURS PARASITES" RESPECTIFS Baptaton ?s. Ni/ctalr Teufimalmi Ginel. E. aluconis Millier SijrHiuiit. aluco (L.). E. nluconis Millier Sf/rniiim nralense (Pall.j. E. aluconis Millier Syrnium ncbulosuni (Forst.). E, buteonis Goeze. Syrnium hylophilum Gray. E. aluconis Millier Asio otns (L.). E. buteonis Goeze. E. aluconis Millier Asio accipitriniis (Pall. i. E. aluconis Millier Slrix flammea L. E. aluconis Millier Pulsatrix hulula (Daudiu.). E. aluconis Millier Pulsatr'tx perspicUlata (Lath.). E. aluconis Millier Scops alricapilla (Temm). E. buteonis Goeze. E. aluconis Millier ' Les noms d'oiseaux sont indiqués d'après le catalogue du British Muséum, et le Synopsis acium de Dubois. ^ Les noms des parasites sont ceux que nous adoptons dans notre monographie. 206 L. DE MARVAL (ilancklium passer ina (L.). Ihiho ijinavus (Forst). Hubo nKUjellanicus (Gniel). Baho lacteus Temm. Vultui- spec? (ri/pai'tus bnrbatus (L.). (jalhartes papa (L.). Catharles atrata (Bart.). Cathartes aura (L.). Poli/borns brasiliemis (Gniel.). Circus rineraceus Steph. (lircus (l'rw/inosus (L.). Herpelotheres cachinnam iL.). (ieranospiza cœrulescena (Vieil.) Astar jtalumbarins (1^.). (jooperastur pilealiis (Temin.). (Coopéra stur pectoralis Boiiap. Elasas fnrcatus (L.). M il eus mùjrans Bodd. Milvus ref/alis Briss. Milviis irtinus (Sav.). Accipiter nisus {],.). Arclpiter tinus (Lath.). Accipiter cijrrocephalus (Vieil.). Harpaf/us bidentatus (Lalh.). Buteo vulfjaris (L.). E. aluconis Millier. E. aluconis M Lille r. E. ahiconis Miiller. G. compressus Bud. E. aluconis Miiller. E. micracantlius Rud. G. compressus Bud. G. mirabilis de Marval. G. compressus Bud. G. compressus Bud. G. compressus Bud. G. compressus Bud. E. huteonis (ioeze. E. aluconis Miiller. E. buteonis Goeze. E. moniliformis Br. E. aluconis Millier. E. buteonis (ioeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. G. compressus lUid. E. buteonis Goeze. G. compressus Bud. E. aluconis Miiller. G. compressus Bud. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. aluconis Miiller. E. buteonis Goeze. E. aluconis Miiller. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. aluconis Miiller. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. G. cotnpressus Bud. E. aluconis Miiller. E. huteonis (ioeze. :\i()N'()(;K.\niiK ues acantiiocki-iialks doiskaux Buteo iilbiraiuldlus Vieil. 207 Archibuteo ItiffOpiis (Briinii.). A vchihideo Sancti-Joluiu » /s (( iiuc! . ) . Aquiln mi'vvt (Gmel). A qui lu spec ? yizat'tmi jifinifilu.s (Gnit?!.). Morphmis unibuthn/a ((imrl.). (jircu'tus nallicHa (Gmel.). Halinelus alhicillfi (L.). MilvaijO chimachima (Vieil.). Leuropternis alhicollis (Latli.). Leptodon c(n/riuiensis (Gmel.). Spizadiis coronatus (L.). Hypotriorchis femovalu (Temiii.). Rupornis magnirostris (Gmel.). Cerchneis tinnnnculus (L.). Busarellus nigricans (Lath.). Tinnunculus alaiidarius (Gmel.). Tinnumnius rinnamomeus (S\v.). Tinitunculus sparverius (L.). Eiamijs cœruleus (Desf.). Falco riesnlon Gmel. Heterospizias mevidionalis (Lath.). Asturina iiitida (F^ath.). E. hiilcoiiis (ioeze. (i. ronipri'sxifs \\\[d. E. iduronis Millier. 6'. coiiipn'ssus Uiid. E. bnU'onis Goe/.e. E. iihirouis Millier. E. biileonis Goeze. E. bul('0)ns Goeze. (i. comp^^essKs Riui. E. bulponis Goeze. G. cotiipressus Rud. E. nluconis Millier. E. buteonis (lOeze. E. strialus Goeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. (7. compressus Rud. E. buteonis Goeze. G. couipressus Rud. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. G. compres%us Rud. E. buteonis (loeze. E. nluconis Millier. G. compressus Rud. E. nluconis Millier. E. buteonis Goeze. E. buteonis Millier. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. G. compressus Rud. E. buteonis Goeze. h,, buteonis Goeze. E. buteonis (ioeze. G. compressais Rud. E. buteonis Goeze. 208 L. DE MARVAL Scansores. Rhamphastos cidminntus Guld. lihamphastos erythrorhtjnrhus Ginel. Pterof/lossiis viridis (L.). Trofjoii melanurus Svv. Trogon meridmvilis Sw . Troi/on spec ? Burco spec ? Cucuhu canorus I.. G ni va f/uira (L.). Coccyzus melanocoryphns (Vieil.). Crotophagn major (L.). Crotophaga ani (L. i. Ceryle torquala (L.). Ceryie tudis (L.). Upupa epops ( L. i. Coracias garrula (L.). Momotus hrasilieiisis (Lalli.). Dendrocopus major {]j.}. Cenlropus madagascariensi^ ( Briss. Colaptes mexicanus Svv. Campophilm poUem Bonaj). Pî'cM.s viridis L. £■. vaginatns Dios. E. tiiicracanthus liud. G. compressas Rud. E. vagiitatus Dies. ^. micracatitlius \\yu\. G. rompressus Hud. G. compressiis Rud. £. micracanthus Rud. £J. micracanthus Riiri. r/. compressais Rud. £". cylindraceus Sclirank. £. iiiflafus Cœpl. £". langea West. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. £. buteonis Goeze. E. buteonis Goeze. E. aluconis Millier. E. striatns (ioeze. E. buteonis Goeze. E. buteonis (loeze. fr. compressus Rud. E. gracilis Rud. G. compressus Rud. E. cylindraceus Schraiik. E. cylindraceus Schrauk. E. micracanthus Rud. E. rotundatus v. Linstou. G. compressus Rud. (r. compressus Rud. E. cylindraceus Sclu-ank. MONO(iU.\IMllK DES ACANTHOCEPllALKS IJ OISEAUX 209 Passerez. Poihigi'r wicnndti (Vieil.). Rupiro/d crocca (Vieil.). Pkolaptes hivittaius (i.iohl). Dfindrocincla lunlitin (Lieht). Ih'Uihocalujitcs conrolor Pelz. ThiniDiopIt //«.s- sidpliuratus l 'reimn) Tliamnopliilus major Vieil. Emberiza giietea (L.). Emherizn fictif ira ('?) Si/catis fliveola (L.). Elainea eaniceps (S\\ .). Lif/urintis chloris (L.). Frinf/illa cœleps L. Coccothrausfes coccothrauslfs (i Rkamphocœlus jacapa ( L . ) . Spizocorys perso)iata (Sch. ). Eucometis penicillafa (Spix.). Tanagra diviwi (?) l'aiiagra spec f Galerida arborea (L.). Alauda arvemis L. Am^âî^s trivialu (L.). Sylvia atricapilla L. Sylvifi uisoria (Bechst). Panda americana ((..). Mofacilla spec ? Philomda Itiscinia (L.). Philomela aedon (Pall.i. 7Î iiticilla phœii icura ( L . ) . Erithacus rubecula (L.). Mtiscicapa africapilla (L. .). K. vaginalus Dies. /i'. laifinafus Dies. /'J. micracanllins H ml. ^». ronipressus Hiid. ^'. compressus Hiid. A', luicracaiiflnis. Uud. C. micracanfhux Rud. £J. micracanfhus Rud. E. micracrm finis Rud. E. inicriicaiithHS Rud. E^. pticatns V. IJiistow. £^. luicracani/ms Rud. JÇ, micracanthus Rud. E. micracanfhus Rud. Ë. cyiindraceiis Selirank. E. micracatithus Rud. E. micidcanfhus Rud. Ê. micracanthns Rud, E. inirracaidims Rud. E. inicracanfhvs Rud. E. micracanthns Rud. E. micracanthns. Rud. E. micracanthns Rud. E. micracanthns Rud. E. areolatus Rud. E. cylindraceus Selirank. E. micracanthns Rud. E. cylindraccns Sdirank. E. micracanthns Rud. E. micracanthns Rud. E. cyliiu/raceus Schrank. EJ. cylindraceus, Schrank. E. cylindraceus Schrank. E. cylindraceus Schrank. E. cylindraceus Schrank. E. micracanthns Rud. 210 L. DE MARVAL Atuscicdpa colkiris Beolist. Vireo olimceus (L. ). Phileniomn velalnin iTemm). Troci/odytes parvulus Koch. Lnciisiptla fluriatUis (Wolf.). Sijnaihixis ruti/nns (Temm. ). Synallaxis a/bpsceiis (Ternm.). Fonnicarius rohna (Gmel.). Xipholena pompadora (L.). HeinifpuitliKs procerus Cal». Tnracus biijf'oni (Vieil.). Halcyon sanctiis (Vig.). Petronla stu/ta (Gmel.). T/jrannus pijrrliocpplialus { ?) A ledrurKs jetapa ( L. ) Tardus (ilbicoUis Vieil. Tardas ulbicenter Spix. Tardus hamilis Licht. Turdus miisicas L. Tardus pilearis L. Tardus merida L. Tardas faniii/alus Ijicht. Turdus iliacus L. Turdus otivaceus (L.). Tardas Swainsoni Cab. Tardas viscivorus L. Turdus spec ? Mcrula carbonaria (Lichl.) Megalurus (/alactotes (ïemni.). Monticola cijanus {\j.). Monikola snxatilis (L.). E. ojUndraceas Schrank. E. cijUndraceas Schrank. ^7. compressas Hud. E. ri/lindraceas Schrank. E. micracaiithus Rud. (i. rompressas Rud. i/ii rhloropus L. Fiilica (lini ]j. Eurypijfia helias (Pall.). Heroflias egretta Gmel . HerotUaî^ allia (L.). Arilm cocoi (L.). Ardea cinerea (L.). Ardetta mimda (L.). Pliogx purpurea (L.). Boiaui'us ntp/laris (L.). Bnlorides virescens (L.). Ngcticorax griseus (Strickl.). Ciconia ciconia (L.). Tantalus loculator L. Eudocitmis ruber (L.). TherisficHS caudatus Bodd. ^. Uutci'a West, /s. In/latus Creplin. /i. in/lulns (',i'e|ilin. E. iii/laliis (livpliii. E. lanrea West. E. olidis Miescher. E. hfniahis v. I.iiistow. E. moiulifhrmis Br. E. olidis Miescher. G. conipressus Rud. E. reliculalnti West. E. Mirulaius West. E. Frasonii Mol. E. Fraso)iil Mol. E. fiikollh Rud. E. fUicolUs Rud. E. aiiatis Goeze. E. micracanthus Rud. E. siriatus Goeze. E. jilh-oUis Rud. E. sirialm Goeze. E. siriains Goeze. E. strialus Goeze. E. spiralis Rud. E. sirialus Goeze. E. sphœrocephalus Br. E. sphœrocephalus Br. E. spiralh Rud. E. sirialus Goeze. E. sirialus Goeze. E. filicollis Rud. E. sirialus Goeze, E. filicollis Rud. E. sphœrocephalus. E. sirialus Goeze. E. buiponis Goeze. E. sphœrocephalus Br. (t. compressus Rud. 214 Ajaja qjaja (L.)- IbiK a'Ihiojiira Lath. GlitUia m'hiilarius (Giinn.)- L. DE MARVAL E. filicollls Rud. E. striatus Goeze. E. bufeonis Goeze. E. reiicutdfus West. Katatores. Cijf/iiHs olor (Ginel.). Cijfptus olor doin. (Gmel.). CynuHA férus Briss. Anser ciiiereus doni. Meyer. Anas boscas [.. Allas boscds doiu. L. Anas spee? Dap.la acuta (L.). Metopiann peposaca (Vieil.). Querqtmitda creccn (L.). Nijroca af ricana (Gin.). Ni/rora feriini (L.). Mareca penelope (L.). A ex sponsa (L.). Cairina nioschata (L.). Spafula chjpeatn (L.). Fîdif/ula ftilif/ula (L.). Fulif/ida mariia (L.). Ay/^/ r «/!'»« (Gall.). Bernicla torquata (Friscli.; Oidemia americana S\v. Oidemia fusca (L.j. Oidemia nigra (Briss.). Tadorna cornuta (Gm.). Harelda glacialis (L ). Clancjida t/lanrion {\j.). E. striatas Goeze. E. filicollis Rud. E. filicollis Rud. E. filicollis Rud. E. filicollis Rud. £■. filicollis Rud. £. filicollis Rud. ^. sphœrocephahis Rud. i?. lom/icollis Villot. £. analis Goeze. £. filicollis Rud. E. filicollis Rud. £". filicollis Rud. £. filicollis Rud. jB. striatus Goeze. £■. anaJis Goeze. £". filicollis Rud. £. filicollis Rud. J5J. filicollis Rud. £. filicollis Rud. jB. filicollis Rud. ^. filicollis Rud. £:. filicollis Rud. £. fUicollis Rud. jB. filicollis Rud. jB. striatus Goeze. F. filicollis Rud. E. filicollis Rud. £. /î//ro///.ç Rud. £. filicollis Rud. £. /ï/«ro//?.s Rud. M(>N0(;RAPHIE DKS ACANTIIOCKIMIALES D OISHAIX Men/anser serrator (L.). h^. fi/ico/lis Uiul. E. .slriitlus Goo/.e. E. hijstri.r Wv. E. Frasotiii Mol. E. filiro//is Rud. E. hi/siri.r Hr. E. (ihiroiiis Millier. E. filico/lis Rud. E. filicollis Rud. E. Injstrix Br. E. hyslrix Br. E. hijssirix Br. /i. hyslrix Hr. _E. Iiysfrl.r Br. _E. sphœroct'phahis Br. £. Frasonii Mol. jB. lonf/icollis Villot. £". cylindraceus Schrank. i5. linearis West. E. striatus Goezc. E. ^/iVo/Z/s Rud. E. filicollis Rud. J?. In/sirix Br. 215 Merfidiiser cdstor (L.). Mi'i-yiis iillu'lhis. (\,.). Meryns hnisi/iainis Vieil. Somatcriu »iollissiiiiif (fj.). Phalncrocorax carho (L.). Phnlacrocorax gracuhts (L.). Phnlacrocovax auritm (Less. ) Pha/acrocorax hicristatHS (l'ail, i. P/oliis anliiiif/a (L.). Lnrus (loitn)ucauus Lieht. Lanis maritius (Brehm). Lavus ridibundus L. Croicocephaius spec ? Stenia cantiacn Gmel. Sternn minuta {L.). Poiliceps fluriatilis (Tcmui.j. Podiceps griseigena (Bodd.). Cnrsores. Rhea aiufrirann L. G. compressna Rud. E. reticulalns West. 216 L. DE MARVAL APPENDICE Espèces d'Acanthocéphales à supprimer. Panilion fhanaliiis (Savv). Circœtns (/alh'cus (Gmel). Bhnmphasios enjtkrorhijnchus ((iinel . (iallnda virù/is (Lath.). Hirundo rmtiro (L.). Cysehis opiis Illi^-. F ring nia cUriiia L. Malimbus rubricollis Vieil. Zonotrichia pileata (Bodd.). Ostinops decumanus (Temm.). Ostinops spec ? Oriolns spec? Tanarpa spec? Xiphocolaptes albicollis (Vieil.). Parus major L. Lamprocorax chali/bea (Cab.). Herodias eilba (L.). Otis tarda L. Grus commun is (Bechst.). Meyalestris antarctica (Less.). E. haliœti Rud. E. iindulatus Giebel. E. Mngretti Parona. E. hirundinunt Rud. E. hirundinnm Rud. E. emhprizw Rud. E. emberizœ Rud. E. alcedinis galbula' Hud. E. orioli Rud. E. orioli Rud. E. lanagrœ Rud. E. tanagra' Rud. E. tanagra' Rud. E. deudrocopi West. E. pari Rud. E, Magretti Parona. E. ardeœ alhœ Rud. E. tarda' Rud. E. gruis Rud. E. campylnrns Nitzsch. Avant d'aborder la description des espèces, nous ferons remar- quer que, bien que les listes des hôtes que nous avons dressées soient complètes, elles n'ont qu'une valeur relative, puisque les parasites dans lesquels ils ont été trouvés, ont été le plus souvent mal déterminés et que nous n'avons pu vérifier toutes ces déter- minations. Pour avoir une liste complète des hôtes d'une espèce donnée, il faudra comparer celle de chaque espèce en particulier avec les listes des autres espèces considérées autrefois comme synonymes. MONOGRAPHIE DES ACANTII0CÉPHALE8 D0I8EAUX 217 DESCRIPTION DES ESPÈCES Echinorhynchus aluconis Miiller'. PI. 1, F\g. i à 4, 15, 18 et 19. E. aliu'onis Millier 1777. Bosc 1802. Frœlieh 18U2. E. tuba Rudolphi 1802. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1812. Rudol- phi 1819. Blainville 1819. Westrumb 1821. Gurlt 1845'. Dujardin 1845. Creplin 1848. Diesing 1851. Gray 1853. v. Linstow 1878. Francaviglia 1892. E. stridulœ Goeze 1782. E. ntjctœ Schrank 1788. E. œquniis Zeder 1800. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Blain- ville 1819. Westrumb 1821. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1878. E.strigis Gnïelin 1789. Bosc 1802. E. strigis-awiculate Goeze 1782. E. otidis Schrank 1788. E. scopis Gmelin 1789. Rudolphi 1795. Bosc 1802. E. bacillnris Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Blainville 1819. Westrumb 1821. Mehlis 1831. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1878. v. Linstow 1901. E. mergi Gmelin 1789. Schrank 1778. E. inœqua/is Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Blainville 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Gurlt 1845. Diesing 1851. v. Linstow 1889. Sabbatini 1895^. Mingazzini 1896. Stossich 1898. Parona 1899 b. E. contortits Molin 1858^. Diesing 1859. Molin 1861. v. Linstow 1878. Parona 18991'. ^ Nous nous sommes principalement basé, dans notre monographie, sur le travail de Dujardin, 1845. Rbv. Suisse db Zool. T. 13. 1905. 15 218 L. DE MARVAL E. globocaudatus Zeder 1800. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Blaiaville 1819. Westrumb 1821. Mehiis 1831. Dujardin 1845. Gurlt 1845. Greplin 1846. Blan(?hart 1849. Diesing 1851. Wage- ner 1857. Diesing 1859. Giebel 1866. v. Linstow 1878. Parona 1887b. V. Linstow 1889. Stossich 1890^. Stossich 1890^. Slossicli 1891». Stosslcli 1891b. stossicli 1892. Francaviglia 1892. Stos- sich 1893. Stossich 1895. Stossich 1896. Stossich 1898. Parona 1899b. Woin'hiigel 1900. de Marval 1902. Parona 1902. E. caudatns Bremser 1824=1. E. polyacanthoides Grephn 1825. GrepHn 1829. Mehiis 1831. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Mingazzini 1896. E. croaticns Stossich 1899. Marotel 1899. Hôtes : Nyctale tengntahni (Gniel.). Sijrmwtn uralense (Pall.). Asio otus (L.). Strix flammea (L.). Pidsatrix perspicillata (Lath.). Glaucidium passer ina (L.). Bnho inai/ellanicus (Gmel.). Cirais cineracens Sleph. Cooperastur pectoralis Bonap. Milvus iclinus (Sw.). Bideo vulgaris (L.). Aquila nœvia (Gmel.). Cerchneis tinnuncuins (L.). Crotophagn ani (L.). Mergus alhellus (L.). Syrnium aluco (L.). Syrnium hylophi/um Gray. Asio accipitrinns (Gall.). Ihdsalrix hulula (Daudin). Scops africapilla (Temm.). Buho ignavus (Forst.). Bubo lacteus Temm. Circus œruginosus (L.). Milvus regalis (Briss.). Accijiiter timis (Lath.). Archibiiteo lagopus (Briinn.). Circaefus gallicus (Gmel.). Tinnnnculus alaudaritis (Gmel.). Tinnunculus cinnamomeus (L.). Turacus Imffoni (Vieil.). Corone cornix (L.). Corps lisse, blanchâtre, de 3 à 45"™ de long. Rostre conique, obovale, armé de 24 à 26 rangées longitudi- nales de 7 à 8 crochets chacune. Cou cylindrique, armé de 24 à 26 rangées longitudinales de 8 à 12 aiguillons sans racine. MONOGRAPHIE DES ACANÏHOCÉPHALES d'oISEAUX 219 Oeufs obovales à 3 coques mesurant 0™'",0364 de long et 0""",0182 de large. E. aluconis décrit par Mûller en 1777, formait avec E. stridniœ de Gœze et E. nyctœ Schrank. encore de nos jours, les trois synonjmes d'^". tuba Rud. E. caudatus de Bremser et E. polyacantlioïdes de Creplin sont reconnus comme synon}- mes d'^. globocaudatus Zeder. E. œqualis avait jusqu'ici quatre synonymes, à savoir: E. strigis Gmelin, E. strigis auriculate Gœze, E. otidis Shrank et E. scopis Gmelin. E. inœqualis, dont nous avons pu étudier les originaux pro- venant de la collection du Musée de Berlin, nous ont permis de rattacher cette espèce à E. aluconis. E. contortus de MoLiN, dont malheureusement l'original n'existe plus, doit être sans conteste rattaché à E. aluconis. Nous avons pu nous convaincre de la parfaite identité de ces différentes espèces entre elles, à savoir : les E. globocaudatus, tuba, œqualis, inœqtmlis et contortus. Nous rattachons encore à celles-ci E. bacillaris de Zeder qui, bien que trouvée chez les palmipèdes, représente E. aluconis à n'en pas douter. Nous avons pu étudier les originaux provenant des collections du Musée de Berlin. Enfin, E. croaticus de Stossich est en tout point identique à E. aluconis. E. aluconis Millier a le corps lisse, blanchâtre, ne mesurant que 3 à 4°"" de long chez les individus jeunes, et dépourvus d'or- ganes sexuels, et pouvant chez les adultes s'allonger en un long tube plus ou moins cylindrique, de 15 à 50°"" de long, d'un diamè- tre sensiblement partout égal, à savoir de 0"™,5 à 0'"'",8 de large. L'avant du corps présente un renflement très faible, et s'effile ra- pidement vers le rostre. Les individus mâles adultes possèdent 220 L. DE MARVAL une vésicule ou capsule cliitineuse colorée en jaune brun, très caractéristique, située à l'extrémité du corps et qui représente fort probablement la vésicule copulatoire. Les mâles mesurent de 15 à 25™"^ de long sur 0™™,5 à O'^^jC de large en moyenne. Les femelles adultes sont beaucoup plus grandes, fait assez général chez les Acanthocéphales, et mesurent de 30 à 45™'" de long, d'un diamètre partout égal, d'environ 0™'",8. L'extré- mité du corps se renfle en une petite partie cordiforme plus ou moins accentuée, d'oii le nom de « globocaudatus », donné à cette espèce, et particulièrement à ce stade d'^. aluconis. Le corps est parfois fortement plissé, entaillé, contourné, inégal, mais cet état, fréquent d'ailleurs, est dû à l'effet des réactifs employés dans la fixation de l'animal, et n'est point normal. Le rostre est glandiforme, ovoïde, tronqué en avant et renflé à sa base, mesurant de 0"™,48 à 0™",5 de long et 0"™,32 de large à sa base et O'^^jS à son extrémité. Il a sensiblement la forme d'une poire très aplatie. Ce rostre est supporté par un véritable cou épineux, cylindrique, de diamètre un peu inférieur à celui du rostre,et mesurant de 0"°i,4 à 0™»\5 de long sur 0"™,24 de large en avant et 0™™,3 de large à sa base et contient la poche qui vient s'insérer à son bord antérieur. Le rostre est armé de 24 à 26 rangées longitudinales de 7 à 8 crochets chacune, déforme et de grandeur très différentes. Les crochets des deux premiers tours sont très ouverts, efiilés, aigus ; ceux du 3™^ tour sont déjà plus gros ; ceux des 4™^ et 5™^ tours transversaux sont énormes, épais, massifs, et tandis que le crochet lui-même est sensiblement de même longueur que les précédents, à savoir de 0'^™,045 environ, la racine, elle, s'est fortement allongée, et mesure presque 0"™,08, et son épaisseur à l'inflexion accuse 0°'™,0225 d'épais- seur, soit près de 3 fois celle des premiers crochets. Les cro- chets du e'"^ au 8"^^ tour sont très petits et dépourvus de véritables racines. MONOGRAPHIE DES ACANTH0CEPHALE8 D OISEAUX 221 Le cou est armé de 24 à 26 rangées longitudinales de 8 à 12 aiguillons chacune, toujours dépourvus de racines, grêles, effilés, souvent très longs et mesurant de 0""",()4 à 0""",03ir) de long sur 0°"",007 à 0"^"\008 d'épaisseur, du premier au dernier. De même que les derniers crochets du rostre, ces aiguillons subissent une inflexion marquée à leur point de sortie du rostre, mais ils sont différents de ceux de ce dernier en ce que leur pièce basale, en forme d'épine, est dh'igée vers le haut. Voici du reste le tableau résumant les dimensions des diver- ses formes de crochets. Rostre. No 1-2. N» 4-5. crochet 0mm,049 N" 3. crochet 0°»m,045 racine 0mm^045 racine 0mni,049 épaisseur 0mm^009 épaisseur 0'"'",0135 angle 60^-65° angle 50° crochet Omm,045 No 6-8. crochet 0mm,04 racine 0™'»,08 épaisseur Omm^OOB épaisseur 0mm,0225 angle 40° Cou. Aiguillons des premiers tours : longueur 0™'^,04 épaisseur 0™°i,008 Aiguillons des derniers tours : longueur 0^11,0315 épaisseur .... Omm^oOT Nous ferons remarquer que les numéros qui précèdent les dif- férents crochets du rostre ou du cou, indiquent les numéros d'or- dre suivant lequel ils sont placés sur une même rangée longi- tudinale. Les n«« 1 à 2, par exemple, représentent les 2 premiers crochets d'une de ces rangées. Les chiffres que nous donnons pour chaque crochet, représen- tent la longueur du crochet proprement dit, longueur mesurée 222 L. DE MARVAL depuis la pointe jusqu'au coude ou inflexion supérieure formée avec la racine. Les chiffres indiqués pour chaque racine, représentent la longueur de celle-ci, calculée depuis son point d'inflexion supé- rieur ou « toit » de la racine, jusqu'à son extrémité. Les me- sures d'épaisseur sont prises au coude que forme la racine avec le crochet. L'angle indiqué est celui qui est formé par l'extré- mité du crochet et l'extrémité de la racine, et par leurs faces intérieures. Toutes les longueurs indiquées pour les aiguillons du cou représentent la longueur totale de l'aiguillon y compris celle du talon ou du bourrelet, et l'épaisseur est prise à l'endroit où s'implante l'aiguillon dans le cou, c'est-à-dire à la limite de son étui chitineux. Les œufs sont oblongs, petits, à 3 coques, dont la médiane est plus épaisse. Ils mesurent 0™"\0364 à 0»"",04 de long et 0'^,0182 à 0'"'",005 de large. Nous voulons, avant d'aborder la discussion des espèces syno- nymes d'^. aluconis, faire quelques remarques d'une portée générale, pour les crochets des Acanthocéphales. Les crochets du sommet du rostre sont presque toujours beaucoup plus grêles, effilés, acérés et ouverts que ceux qui viennent immédiatement après eux, et cette disposition doit certainement faciliter leur implantation dans la muqueuse intestinale de leur hôte. Puis, un fait assez fréquent est l'allongement ou le raccourcissement progressifs de la racine du crochet, d'un tour au suivant, accom- pagnés presque toujours d'un changement progressif de l'angle formé avec le crochet. Enfin, un fait qui me semble jusqu'ici ne point souftrir d'ex- ception, c'est l'absence totale de racines aux crochets du cou ; fait important qui facilite beaucoup la distinction entre cet or- gane et le rostre. Et tandis que les crochets du rostre sont généralement forts, bien incurvés et munis de fortes racines, les crochets du cou ne sont que de simples aiguillons à peine MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 223 infléchis et toujours dépourvus de vraies racines, mais uuiiiis le plus souvent dun talon en forme de disque ou de bourrelet. Discussion des esph-es sf/noni/mes. — E. (/lohocaudafus Zeder représente le stade adulte d'^. (duconis. Diesing dans son « Sf/stema Helminthum » en donne la description suivante: « Trompe subconique à extrémité arrondie, armée de 12 à 15sé- « ries de crochets. Cou conique allongé, armé de 12 à 15 séries de « crochets également. Corps allongé égal. Bourse du mâle ob- « longue et infléchie. Extrémité de la femelle globuleuse, à pointe « acuminée. Longueur du mâle: 8 à 10'", femelles: 10'" à '/.i" ''•' Quant aux œufs, il n'en parle pas, tandis qu'au contraire Dujar- DJN les décrit très soigneusement et voici ce qu'il en dit: « Œufs elliptiques à 3 coques mesurant de 0™™,067 à 0™"\072 de long et 0'™",027 à 0'"'",032 de large ». Il nous semble cependant que ces données sont un peu au-dessus de la réalité et nous n'avons vu que des œufs mesurant à peine 0""",05 de long. Du.jardix parle également de la capsule chitineuse jf.une du mâle, capsule caractéristique et que ne mentionne pas Diesing. Ces deux auteurs ont compté les crochets suivant le nombre de tours transversaux qu'ils forment sur le rostre et le cou, et, sachant que ce nombre varie considérablement, nous pouvons nous expliquer alors la divergence parfois très grande qui existe dans l'appréciation du nombre de ces crochets, et en général dans les descriptions des anciens auteurs. Nous n'avons pas à discuter ici E. glohocaiidcdus qui repré- sente E. aluconis au stade adulte, et n'a fait que changer de nom, il suftit de se reporter à la description de cette dernière es- pèce décrite tout au long ci-avant. Echifiorhynchus contortus Molin représente E. aluconis à un stade déjà bien avancé. Cependant, l'auteur ne parle pas des œufs qui, peut-être, n'étaient pas encore formés. Les originaux * ' = 1 pied = 310mm. " = 1 zoll = 26'^^. '" = 1 ligne = 2«>'n,l. t 224 L. DE MARVAL n'existant plus, nous avons dû nous baser sur la description et les dessins de Molin qui ne permettent pas de douter de la par- faite identité de. son E. contortus avec E. aluconis. Voici du reste la description de MoLix. « Trompe resserrée en son milieu, ovale en avant, conique en « arrière, armée de 31 séries de crochets, 7 antérieurs de « grande taille, les 24 autres plus petits. Cou nul. Corps cylin- « drique, irrégulièrement contourné, plissé, blanc, inerme, atténué « à son extrémité. Mâle mesurant 19'"'", femelle 26"™. Habite « Strix flammea. » Nous voyons immédiatement que Molin, en parlant du rostre resserré en son milieu, indiquait sans le savoir la limite du cou d'avec le rostre. Quant aux grands crochets dont il parle et qu'il dessine assez exactement, nous savons qu'ils sont carac- téristiques pour E. aluconis. Si Dujardix et Diesing n'en ont point parlé dans la description à'E. globocaudatus. c'est qu'ils n'ont point vu les racines de ces crochets, racines qui. nous le savons, ont de grandes dimensions. Ils n'ont vu probablement que le crochet proprement dit émergeant du rostre et qui, sans la racine, ne parait pas être plus grand que les autres crochets environnants. Nous avons pu nous convaincre nous-mêmes de Terreur que l'on peut commettre dans l'appréciation des dimen- sions des crochets suivant que l'on aperçoit le crochet seul, ou accompagné de sa racine. Nous avons expérimenté la chose sur plusieurs échantillons d'E. aluconis. Les préparations à la glycérine ne laissaient voir que le crochet proprement dit et tous les crochets du rostre pa- raissaient uniformément grands. Traités ensuite à l'alcool et à l'essence de girofle, ces mêmes échantillons, fortement éclaircis et rendus transparents, montraient avec une grande netteté les énormes racines des crochets antérieurs du rostre. Ainsi donc, E. contortus Molin doit être, sans conteste, iden- tifié à E. aluconis. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES u'oiSEAUX 225 Eckinorhynchus œqiialis Zeder représente encore, ainsi qu'/i". ghhocafidatii^ Zeder, le stade adulte d^E. aluconis. Voici la description qu'en donne Dujardin : « Corps long de « 40'"'". Trompe longue, cylindrique, à peine moins épaisse que « le corps, tronquée à l'extrémité, armée de nombreux petits « crochets. Cou nul. Habite JEgolius otus. » La taille, l'hôte et la forme du rostre, à défaut d'originaux, nous renseignent suffisamment sur cette espèce pour qu'il nous soit permis de la rattacher encore à E. aluconis jMùller. Du- jardin n'a de nouveau pas distingué le rostre proprement dit du cou et l'on voit combien jadis, la notion de cou était peu précise. Dujardin lui-même, du reste, constatait déjà la grande ana- logie de cette espèce avec E. glohocaudatus et pensait devoir la rattacher à cette dernière. Echinorhynckiis inœqualis Rudolphi, à l'mverse des autres espèces ci-devant décrites, représente le stade très jeune d'E. ■aluconis. Voici du reste ce qu'en dit Dujardin « Corps blanc, « long de 13'"^", large de r^™,5, ovoïde en avant, plus mince et « cylindrique en arrière. Trompe oblongue, renflée et presque « globuleuse au milieu et armée de 20 à 24 rangées transverses « de crochets très petits. Cou distinct, court et à peine plus « large que la base de la trompe. Habite Bîdeo vulgaris. » Nous avons eu le privilège d'étudier les originaux provenant de la collection du Musée de Berlin et avons pu nous convain- cre que E. inœqîialis représente bien le stade très jeune d'E. ahiconis. La description de Dujardin que nous avons mention- née est suffisante, toutefois nous désirerions la préciser. Le rostre est ovoïde et armé de 24 à 26 rangées longitudinales de 7 à 8 crochets chacune et nous avons retrouvé les crochets à grandes racines de 0"^'",08 de long et caractéristiques pour E. aluconis. Si Dujardin parle de crochets très petits, c'est qu'il a précisément vu, ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut, le crochet proprement dit et non le crochet muni de sa racine. 226 L. DE MARVAL Nous avons compté, pour le cou, 24 à 26 rangées longitudinales de 8 aiguillons chacune. Enfin, nous n'avons pas vu trace d'œufs et d'organes sexuels, ce qui indique bien que nous avions affaire à un stade très jeune. La partie du corps ovoïde et mesurant 0™'",64 de long, nettement differentiée de la queue, apparaît plus nette- ment chez le stade « inœquaUs » que chez les stades adultes « globocaudatus '> et autres, par le fait que chez ces derniers la queue s'allonge considérablement, s'épaissit et acquiert finale- ment le même diamètre que celui du corps au renflement an- térieur. Echinorhynchus tuha Rudolphi représente le stade adulte à'E. aluconis. Voici ce qu'en dit Dujakdix : « Corps linéaire, cylin- « drique, long de 24 à 54™"', large de 1""",5 environ. Trompe en « massue, armée de très petits crochets en rangées nombreuses. « Trompe terminée par un organe exsertile en forme de trom- « pette? » Nous avons pu étudier les originaux provenant de la collec- tion du Musée de Berlin et, bien qu'ils fussent en très mauvais état et privés de rostre, nous avons cependant pu nous convain- cre de l'identité parfaite d'^. tuba avec E. aluconis. Dujar- DIN, du reste, considérait déjà cette espèce comme douteuse. En 1892, Francaviglia nous montre très clairement l'iden- tité qui existe entre E. tuha et E. aluconis. De plus, il nous fait remarquer très justement qu-'iS". caudatus de Bremser n'est pas identique à E. caudatus de Zeder. Le premier est identique à E. ahiconis, tandis que le second représente E. huteonis de Gœze. Enfin, il rattache à E. globo- caudatus^ E., polyacanthoides, espèce décrite par Creplin et réunie déjà par Dujardin et Diesing à l'espèce précédente et séparée à nouveau jusqu'à Francaviglia. Quant à l'organe en trompette dont parle Rudolphi à pro- pos de son E. tuha, organe mis en doute par Dujardin, il représente simplement une partie de la muqueuse intestinale MONOGRAPHIE DKS ACANTHOCÉPHALES d'OISEAUX 227 (le rOiseau restée adhérente au sommet du rostre et rappelant vaguement par sa forme un cornet ou une trompette. E. haciUaris Zeder représente encore le stade adulte d'K, duconis. Le corps est très allongé, linéaire, mesurant de 25 à 4Qmm dç iQjjg^ terminé chez les mâles par une vésicule chitineuse brune ou noire. Le corps est légèrement renflé en avant et aminci vers le cou. La largeur moyenne du corps est de 0"™,8 à 1""" tandis que la partie amincie vers le cou ne mesure que 0'""\432. Le rostre est piriforme, renflé à sa base et tronqué à son ex- trémité. Il mesure 0™'",272 de large en cet endroit et 0'"™,4 de large à sa base et 0'""V528 de long. Il est armé de 24 à 26 ran- gées longitudinales de 8 à 10 crochets, les premiers sont des cro- chets grêles, très ouverts et mesurant 0™°\045 de long et la ra- cine aussi 0'"'",045. Les n"« 3, 4 et 5 sont plus forts, mesurent O'^^Oô et ont une racine très longue et épaisse, mesurant 0""",075 : l'épaisseur à Tincurvation est de 0°™,025. Les crochets des tours suivants sont de petits aiguillons à talon dirigé vers le haut et mesurant 0""",045 de long. Le rostre est supporté par un cou conique, épineux, mesurant 0™",4 de long et 0"™,3'^2 de large, armé de 24 à 26 rangées longitudinales de 6 aiguillons cha- cune ; ces aiguillons sont grêles, sans racines et mesurent à peine 0™°\036 de long. Les canaux sous-lacunaires se présentent sous forme de 2 gros troncs longitudinaux placés suivant l'axe du corps et d'où partent latéralement de fins ramuscules rares, anastomo- sés. Les œufs sont ovales, oblongs, à 3 coques et mesurent Qmm^Q37 (le long ^ur 0™'",02 de large. Habite Mergus albellus (L.). Cette description est celle que nous avions donnée (ÏE. haciUaris avant de nous douter qu'elle correspondait point pour point à E. aluconis. Nous avions retrouvé E. haciUaris dans Turacus buffoni (Vieil.). Comme nous avons pu étudier les originaux provenant de la collection du Musée de Berlin, nous pouvons sans aucun doute considérer E. haciUaris comme synonyme d^E. aluconis. "228 L. DE MARVAL Cette espèce, qui avait été trouvée par Zeder dans Mergus nlhellus^ n'a jamais été signalée depuis. Ceci prouve qu'J?. hacil- laris représente un individu « aluconis » égaré chez les Palmi- pèdes, fait nous montrant la facilité avec laquelle une même es- pèce d'Echinorliynque peut passer d''un ordre d'Oiseau à un autre. Nous voulons donner encore ici la description d'E. bacillaris par DuJARDiN. « Corps blanc long de 27 à 40"™, large de 1"™, 3 à ln™,5, cylin- « drique, égal, aminci en pointe droite, ou obtus à l'extré- « mité inférieure infléchie qui présente en outre un corpuscule « saillant. Trompe cylindrique, plus épaisse en avant, plus mince « vers la base, armée de crochets très nombreux, environ 600, « suivant Bloch, formant 30 à 35 rangées transverses. Cou nul. « Œufs ovales. » DuJAEDiN n'a donc pas distingué le cou du rostre, et le nom- bre de crochets qu'il attribue, suivant Bloch, à cette espèce est exagéré. Nous n'avons compté que 24 à 26 rangées longitudi- nales de 8 à 10"™ pour le rostre et 6 pour le cou, soit au total 400 crochets au maximum. Nous sommes donc pleinement auto- risé, en vertu de ce qui précède, à considérer E. hacUlaris comme un des nombreux synonymes d'^. aluconis. E. croaticus Stossich. PI. IV, fig. 150-152. Voici ce qu'en dit l'auteur : « Corps inerme lisse, presque fusiforme, élargi en avant. « Trompe longue, cylindrique, avec renflement antérieur au « tiers de la longueur, tronquée à l'extrémité et couverte de « crochets plus forts en avant et plus petits en arrière. Pas de « cou. Longueur lia 13"™. Habite Syrnium iiralense (Pall.) ». Cette espèce est identique à E. aluconis. En effet, la forme -et les dimensions du corps sont bien celles de cette dernière. Stossich ne parle pas des œufs, ce qui nous fait présumer qu'il n'y en avait pas. Ceci indique que nous avons affaire à un ani- mal jeune au stade « inœqualis ». MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPHALE8 d'oISEAUX 22^ Puis, le rostre, d'après les dessins de Stossich que nous re- produisons dans ce travail, nous indique clairement qu'il est formé de 2 parties, soit lei-(>stre proprement dit, allant jusqu'au renflement, et le cou cylindrique qui lui fait suite et d'un dia- mètre moindre. Ce qui prouve l'exactitude de ce que nous avançons, c'est la présence de gros crochets à la partie anté- rieure du rostre proprement dit, suivis immédiatement d'aiguil- lons droits, sans racines, à la partie cylindrique représentant le cou. De plus, la forme des crochets se rapproche énormément de celle des crochets d'jEJ. alucoyiis. Les grands crochets du rostre sont représentés dans le dessin de Stossich comme ayant de très longues pièces basales, envi- ron deux fois aussi longues que le crochet lui-même, et formant avec lui un angle de 50°. Enfin, les aiguillons du cou sont grêles, minces, allongés, pourvus d'un talon droit dirigé vers le haut; autant de caractères communs à E. inœqualis. En résumé, nous sommes autorisé à considérer E. croaticus comme représentant le stade inœqualis d'J5J. aluconis. Malheureusement, nous n'avons pu nous procurer l'original dont l'étude eût, nous en sommes persuadé, corroboré notre manière de voir. EchinorJiynchus areolatus Rudolphi. PI. 1. Fig. 5 à 6, 16, 20 et 21. E. areolatus Rudolphi 1819. Rudolphi 1821. Rremser 1824^. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Linstow 1878. E. s igmoideus \Yestvumh 1821. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1878. E. orioli Rudolphi (partira) 1819. Westrumb 1821. Diesing 1851. v.Jhering 1902. E. inscriptus Westmmh 1821. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1872. v. Jhering 1902. 230 L. DE MARVAL Hôtes : Sijlvia atrivapilla (L.). Merula carbonaria (Lich.t). Turdus humilis (Licht.). Turdus Swaiusoni (Cab.). Turdus athicollis (Vieil.). Turdus albivenier (Spix). Turdus fnmif/atiis (Licht.). Turdus oliracms (L.). Ostinops dfrumnuus (Temm.). Oriolus galbula (L.). Corps aminci aux deux bouts, renflé au milieu, mesurant de 6 à 22"™ de long. Rostre renflé, cylindrique, armé de 24 rangées longitudina- les de 8 crochets chacune, à très longues racines. Cou cylindrique, armé de 24 rangées longitudinales de 4 à 5 aiguillons. Oeufs elliptiques à 3 coques mesurant 0'"%0468 de long et 0mm Q208 de large, à coque médiane étirée légèrement aux pôles. Canaux lacunaires en grosses mailles régulièrement anas- tomosées. Nous avons réuni à E. areolatus de Rudolphi les E. inscrip- tus et sigmoideus de Westrumb et sommes persuadés de leur parfaite identité. Comme les originaux de ces 3 espèces n'existent plus, nous avons dû nous baser sur les déterminations et les dessins des auteurs, en particulier sur ceux de Dujardin et Diesing. Enfin, nous avons étudié les échantillons déterminés par de très vieux auteurs, et faisant partie des collections des Musées de Vienne et de Berlin. E. areolatus Rudolphi a le corps aminci aux deux extré- mités, renflé au premier tiers et mesure de 6 à 22"™ de long, sui- vant les échantillons. La largeur, à l'avant du corps, est de 0™™,28, de 0"™,32 à l'extrémité ou queue, et de 1™",7 à 1""",8 au milieu du renflement, à son plus grand diamètre. MONOGRAPHIE UKS ACANTH0CÉPHALE8 d'oWEAFX 2;n Le corps est finement strié transversalement et les canaux lacunaires sous cutanés, très nombreux^ sont formés de gros troncs s'anastomosant régulièrement en mailles lâches, délimitant des ilots plus foncés et polygonaux. Le corps s'atténue très fortement en avant en un faux cou qui n'est qu'une partie du corps lui- même et bien séparée de celui-ci. Ce faux cou porte un véritable cou armé, très court, cylindrique ou légèrement conique, mesurant ()""", 16 de long et 0""",24 de largeur moyenne, garni de 24 rangées longitudinales de 4 à 5 crochets chacune, en forme d'ai- guillons grêles sans racines et peu incurvés. Ce cou porte le ros- tre qui semble ne faire qu'un avec lui. Il est cylindrique, légère- ment renflé et rétréci à sa base, tronqué à son extrémité et me- sure 0™'",32 de long et 0'"'^,16 de large, à son extrémité, sur Omm^224 de large en son milieu et 0™"',208 de large à sa base. Il est armé de 24 rangées longitudinales de H crochets cha- cune. Ces crochets, relativement peu ouverts et grêles, possèdent des racines droites, ondulées sur elles-mêmes dans le plan verti- cal, amincies à leur extrémité et remarquablement longues, me- surant jusqu'à plus de deux fois la longueur du crochet lui-même. Ces crochets sont si typiques qu'il est impossible de confondre E. areolatus avec une autre espèce. Voici du reste le tableau des valeurs de crochets du rostre €t du cou. Rostre. No 1. crochet 0'""\0182 N^ 2. No 3. No 5. crochet 0'""\0182 racine 0"'"',026 épaisseur 0""^,0078 angle 10' crochet 0""n,026 racine 0'""',052 épaisseur 0'»"',013 angle 20'^ crochet 0™ns0208 racine 0'"™,0312 épaisseur 0™">,0104 angle 20° No 4. No 6. crochet 0'>'">,0182 racine 0'»">,039 épaisseur 0mm^0078 angle 15° crochet 0">"',026 racine 0">n'.0468 épaisseur 0'<'"<,013 angle 30' crochet 0""",0208 racine 0""",025 épaisseur 0™"',0052 angle 20° 232 No 7. L. DE MARVAL crochet Om™,01S2 N» 8. crochet 0™m,0182 racine Omm^023 racine Omi'jOlS épaisseur 0™™,0052 épaisseur Oinm^0052 aDgIe 20° angle 30° Cou. Longueur des aiguillons . . . 0™™.0208 Epaisseur à la base .... 0n>mj0052. Nous voyons donc, par ce tableau, que les crochets propre- ment dits varient peu de taille, tandis que les racines s'accrois- sent jusque vers le milieu du rostre pour décroître ensuite gra- duellement. L'angle formé par le crochet et la racine est remar- quement fermé. Les femelles (VE. areoJatus sont plus grandes que les mâles, plus allongées et possèdent à leur maturité des œufs elliptiques à 3 coques, dont la médiane, épaisse, est étirée légèrement aux 2 pôles. Ils mesurent 0'"'",0468 de long et 0"i"i,0208 de large. E. areolafus n'a jamais été retrouvé depuis Rudolphi et ceci vient de ce que l'auteur ayant insuffisamment décrit son espèce, on l'a plusieurs fois mentionnée sous des noms différents. Discussion des esjjèces synonymes. — Avant d'aborder la dis- cussion des espèces sj^nonymes, nous voulons donner ici la des- cription d'E. areolatus, tirée de celle de DuJARDm. « E. areolatus Rud. Corps long de 6 à 9°^"^, cylindrique, aminci « aux 2 bouts surtout en arrière où sa surface paraît aréolée, à « extrémité caudale grêle et obtuse; trompe cylindrique, un peu « resserrée à sa base, armée de 20 rangées transverses de « petits crochets très rapprochés. Cou nul. Mâles possédant une « vésicule copulatoire. Habite : Sylvia atricapilla. » Cette description correspond bien en somme à celle que nous avons donnée à''E. areolatus. N'ayant pas eu entre les mains les originaux et qui du reste n'existent plus, nous nous som- MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 233 mes basés sur des descriptions, dessins et déterminations d'^. areolatus par les auteurs anciens. La figure de cette espèce donnée par Bremser en 1824, est suffisamment exacte pour que nous ne puissions pas nous tromper. Nous avons, ainsi que nous l'avons dit plus haut, réuni à E. areolatus les espèces inscriptus et sigmoideus de Wes- TRUMB et nous en donnons les descriptions toujours tirées de celles de Dujardin. « EcJiinorhi/ncJms inscriptus Westrumb. Corps blanchâtre, « long de 13 à 22"™,5, aminci aux deux bouts, avec plis « transverses, obtus ou échancré à l'extrémité. Trompe oblique, « transverse, assez longue, un peu resserrée au milieu, renflée en « massue à l'extrémité, armée de petits crochets très rappro- « chés en nombreuses rangées transverses. Environ 20. » Nous voyons que cette description, sans être identiquement celle d'E. areolatus, s'en rapproche considérablement. D'autre part, E. inscriptus dont nous n'avons malheureusement ni ori- ginal, ni dessin, semble par sa description se rapprocher d'jE. micracantJiûs Rud. La longueur du corps, les plis transversaux et les ti-ès petits crochets serrés, sont trois caractères communs à cette dernière espèce. Mais en tous cas, E. inscriptus ne représente pas une espèce nouvelle et nous la considérons ici comme synonyme d'jE;, areolatus. « Echinorhynchus sigmoideiis Westrumb. Corps blanc, long « de 6 à 9'ï^'", nu, cylindrique, aminci de part et d'autre et « davantage en arrière où il se termine en une pointe obtuse « recourbée en forme d'S romain (sÀ^woir/(^?<.9); trompe longue, « rétrécie au milieu, renflée en massue et arrondie à l'extrémité, « armée de 20 à 24 rangées de crochets très serrés. Habite : « Oriolus. » Cette description est point pour point celle d^E. areolatus et il serait inutile de vouloir la discuter. Nous dirons cependant que la queue en S romain de cette espèce n'est évidemment pas Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 16 234 L. DE MARVAL ' caractéristique et représente soit la bourse copulatrice du mâle, soit la partie terminale mal fixée ou mutilée de l'animal. Disons en terminant qu'_E. areolatus est évidemment une espèce rare. Je ne l'ai rencontrée que 3 ou 4 fois sur plus de 1000 échantillons de diverses espèces d'Acanthocépliales. Echinorhynchus anatis Goeze. PI. 1. Fig. 11, 24. 31 à 34. E. anatis hoscliatiis Goeze 1782. Schrank 1788. E. versicolor Rudolphi (partim) 1812. Rudolphi 1819. Bellingham 1844. E . 7mnutus Zeder 1800. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1812. Lamarck 181G. Rudolphi 1819. Blainvillo 1819. E. anatis Gmelin 1789. Frœlich 1789. Frœlich 1802. Rose 1802. E. boschadis Goeze 1782. Schrank 1788. Gmelin 1789. Rose 1802. Frœ- lich 1802. E. coUaris Schrank 1790. Zeder 1800. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Blaiii- ville 1819. E. anatum Rudolphi (partim)' 1819. E. tenuicotlis Froïlich 1802. E. constrirtus Zeder 1800. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Lamarck 1816. Rlainville 1819. Giebel 1800. E. minutm-CDCcineus Goeze 1782. E. /^o/ymor/j/rMA- Rremser (partim) 1824». Rudolphi 1819. Jassoy 1820. West- rumb 1821. Schmalz 1831. v. Siebold 1837. Gurlt 1845. Dujardin 184o. Creplin 1846. Blanchart 1849. Diesing 1851. Gray 18o3. Molin 1858. Diesing 1859. Greef 1864. Giel)el 1866. Claus 1871. Grimm 1872. V. Linstow 1878. Fourment 1882. Parona 1887 ». Kniipiîer 1888. Hamann 1891». Stossich 1891». Stossich 1891^. Rraun 1891b. V. Lin.stovv 1892». Kovvalewski 1894. Kowalewski 1896. Wolffhiigel 1900. v. Linstow 1901. Ninni 1901. Parona 1902. de Marval 19(12. E. miniatus v. Linstow 1896. Parona 1899. ^ E. anatum Rudolphi n'était pas une espèce nouvelle, mais servait à désigner toutes celles que l'on rencontre chez le Canard. MONOGRAPHIE DES ACANTH0CEPHALE8 D OISEAUX 235 Hôtes. Gallimda chloropus h. Herodias eqretta (Gmcl). Ajaja njiijn {L.). Cjignus olov doni (Gmel). Anser cinerru-': dom. Meyer. Anas hoscGS dom. L. Anas sponsn (L.). Dafila acida (L.). Querquedula crfcra (L.). Ni/rora ferina (L.). Spainid rli/peiita {L.). F il /i(/ ni a iiKirihi (L.). Bi'rnicfn (onjuata (Frisch). 01 de mi a fuscn (L.). Tadonm conmta (Gmel). Clangula gkmcion (L.). Merganser castor (L.). Sterna minuta (L.). Fulica ntra (h.). Butor ides virescens (\j.). Nyclicorax griseus Strickl. Çygrins olor (Gmel). Cggnus férus Brisa. Aïias Ijoscas L. Anas spec? Metopiana peposaca (Vieil). Ngroca a [ricana (Gmel). Mareca penelope (L.). Cairina moschata (L.). Fulignla fuligula (L.). Netta rufina ((iallj. Somateria mollissima L. Oidemia nigra (Brissj. Harelda glacialis (L.). Merganser serrator (L.). Mergus brasilianus Vieil. Podiceps flnviafilis (Tunst.). Corps blanchâtre-brunâtre à 2 renflements, étranglé au milieu, lisse, armé en avant d'aiguillons et mesurant 4 à 10'™> de long. Rostre en massue armé de 16 rangées longitudinales de 7 à 10 crochets chacune. Cou nul. Faux cou nu, allongé, s'évasant vers le corps. Œufs elliptiques très allongés, à 3 coques, dont la médiane forme une boucle à chaque pôle; ils mesurent 0""",091 à 0'""',095 de long sur 0™",0182 de large. E. anatis-hoschadis, espèce que Gœze (1782) avait soi- gneusement dessinée, avait été réunie plus tard par Rudolphi à E. versicolor de Gœze. auquel on joignait encore E. mi- mitus de Zeder, E. hosrhadis de Gœze, E. tenuicoUis de 236 L. DE MARVAL Frœlich et E. coUaris de Schrank, Quelques années plus tard, Bremser (1824) ayant créé E. polymorphus, les autres auteurs contemporains de Bremser, entre autres Westrumb, frappés du grand nombre d'espèces d'Acanthocéphales de Ca- nards décrites, et présentant toutes un certain nombre de carac- tères communs, les rattachèrent à E. polymorphus, auquel ils joignirent encore les espèces de Zeder et de Gœze, à savoir E. constrict'us et E. minutus-coccineus. Or, nous avons pu nous convaincre de la grande différence qui existe entre E. polymorphus de Bremser, que nous appe- lons maintenant E. fîlicoUis Piudolphi et E. anatis-bofichadis Gœze, espèce qui ne présente jamais de bulle ainsi que nous le verrons pour E. fiUcolUs, et qui possède des œufs de structure bien différente. Il est fort probable que Braun (1891), en parlant iVE. polymorphus désigne E. anatis-boschacUs et en parlant d'jE". fûkollis qu'il sépare d'^. polymorphus de Bremser, bien à tort, il désigne précisément cette dernière espèce. En revoyant et comparant les descriptions et les dessins laissés par les anciens auteurs, nous pouvons donner à VE. ana- tis-boschadis les divers synonymes exposés en tête de la des- cription et nous renvoyons le lecteur à la description de notre E. fiJicoUis, pour lui faire voir la différence profonde de cette espèce avec la précédente. Du reste, E. anatis-boschadis dont nous reproduisons la figure de Gœze légèrement modifiée, est absolument identique à E. rersicolor de Eudolphi et voici ce que dit cet auteur. « E. rersicolor Rudolphi. Mâles mesurant de 2 à 3 lignes de « long, blanchâtres. Trompe oblongue-linéaire ou oblongue, « armée de 8 à 1 2 cercles transverses de crochets. Corps oblong « atténué au bout, resserré en son milieu et armé en avant de « petits aiguillons disposés sur 20 à 30 rangées. Femelles mesu- « nuit 2 lignes de long. Mâle plus large que la femelle. Corps MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPHALE8 d'oISEAUX 237 « plus petit, resserré, armé de 30 à 40 rangées d'aiguillons à « l'avant. Œufs linéaires. elli])tiques, allongés. » Cette description est absolument celle d'E. anatis-hoscha- dis Go3ze. espèce décrite encore de nos jours sous le nom d'E. poJymorphiiJ^ Bremser et (jui est beaucoup moins fréquente que cette dernière. Nous conserverons donc le nom d'^. anatis Gœze comme étant le plus ancien. E. anatis Gœze. Corps allongé, blanchâtre ou brunâtre, divisé en deux parties par un étranglement, et mesurant, suivant les échantillons de 4 à lO"»" de long. Mâles plus petit que les femelles. La partie antérieure de l'animal s'amincit en avant en un faux- cou glabre, conique, plus ou moins long et mesurant 0""",208 de large en avant et 0™",48 à sa base, sur une longueur très variable de 0'""', 12 à 0""",20. Le cou est bien nettement séparé du corps qui, d'abord atténué vers le rostre, se renfle plus ou moins suivant les échantillons et mesure de l'""V25àl™^,65 de large en son milieu. Ce rentiement est plus accusé chez les mâles que chez les femelles et est garni à sa partie antérieure de petits aiguil- lons disposés sur environ 30 rangées longitudinales de 30 aiguil- lons chacune ne mesurant que 0""",009 de long. Ce renflement épineux, qui n'est en somme que la partie antérieure du corps, et à l'intérieur duquel s'invagine le faux-cou nu, est plus ou moins long suivant les échantillons et n'est armé que sur sa moitié antérieure. Ce renflement se resserre plus ou moins subitement en arrière, ou s'étrangle fortement et délimite le second renfle- ment du corps, toujours nu et plus prononcé que le premier, mesurant 2 à 2"'^,4 de large en son milieu. Cette seconde partie renflée s'allonge rapidement en une queue courte, conique, épaisse, obtuse â l'extrémité, ne mesurant que 0^^\1 à 0™'",8 de large et terminée, chez les mâles, par une capsule chitineuse noire. Le corps mesure à l'étranglement 1 â l^'^jô de large. La peau est 238 L. DE MARVAL Striée transversalement et parcourue par un réseau irrégulier de gros canaux anastomosés, de diamètres très divers. Le faux-cou, qui s'atténue à son extrémité, et présente quel- quefois une série d'étranglements rappelant les tubes d'une lu- nette d'approche, porte le rostre en forme de massue, quelque- fois tronqué à son extrémité et présentant alors la forme d'une poire, ayant son plus grand diamètre vers la base. Cependant, le rostre est généralement en massue et mesure 0"™,3 à 0'"™,4 de long et0"™,256 de large en son milieu, ou à la base suivant sa forme, et 0™™,208 de large à son extrémité; il est armé de 16 rangées longitudinales de 7 à 10 crochets chacune, et très nettement dis- posés. Ils sont très aigus, ouverts, légèrement relevés à la pointe, et possèdent une racine droite, légèrement carrée au sommet. Tels sont les 5 à 6 premiers crochets d'une rangée longitudinale, tandis que les 3 derniers sont de simples aiguillons grêles, presque droits, sans racine, n'offrant point de transition avec les crochets an- térieurs. Voici du reste les principales mesures des crochets. Rostre. No 1. No 3. No 6. crochet 0,06'^^'» No 2. crochet 0,065™™ racine 0,039°^'" racine 0,052 . épaisseur 0,0104°"" épaisseur 0,0156™™ angle 40° angle 50° crochet 0,0702'"™ No 4-5. crochet 0,065™™ racine 0,065 » racine 0,052 » épaisseur 0,0182 » épaisseur 0,0208™™ angle 40° angle 40° aiguillon 0,0572™'" No 7-10. crochet 0,032™™ épaisseur 0,013 ). épaisseur 0,01 » Les œufs sont très allongés, minces, elliptiques, à 3 coques, dont la médiane, plus épaisse, s'allonge aux deux pôles, où elle forme une boucle non fermée. Ces œufs mesurent de 0™'",0912 à O^^^jOGô de long et seulement 0'"«\0182 de large. Ils diffèrent essentiellement de ceux d'J^. filicoUis, ancien E. polymorphus. Le mâle possède deux petits testicules ovoïdes et de grandes MONOGRAPHIE DF:S ACANTIlOCÉl'HALES d'OISEAUX 289 jLçlaiides prostatiques tubiileuses, très allongées en tubes accolés les uns aux autres, et débouchant dans un réceptacle séminal volumineux. Connue cette espèce a été jusqu'ici confondue avec E. poJi/morphus, il est évident que la liste des hôtes donnée pour cette espèce n'est ni très exacte, ni bien complète; nous avons cependant fait notre possible pour reconnaître dans les descriptions iVE. pohjmorplius des divers auteurs, celles se rap- portant à E. anatis. Les synonymes, la liste bibliographique et les hôtes que nous donnons pour E. anatis, sont ceux de cette espèce et d'E", flUcoUis Rud. combinées. Discussion des espèces synonymes. — E. anatis Gœze. Nous ne donnerons pas la description de Gœze par trop rudimentaire. E. versicolor Rud. Nous en avons déjà donné la description. E. miniatus v. Linstow. Nous croyons devoir rattacher cette espèce à E. anatis. Ayant pu nous procurer quelques échantillons prélevés sur les originaux et provenant de la collection de M. le Prof. Parona, nous avons pu nous convaincre de la grande analogie, voire même de l'identité de ces deux espèces. E. mi- niatus mesure de S à 10™'" de long; il a le corps légèrement renflé à sa partie antérieure, armée de petits aiguillons fort nombreux, allongé en arrière en une queue large et obtuse. Corps étiré transversalement, prolongé en avant par un faux-cou, nu, conique, portant le rostre en massue ou plutôt obovale, court, armé de 1 6 rangées longitudinales de 8 crochets chacune, dont nous n'avons pu malheureusement voir les racines, mais dont les crochets proprement dits, légèrement relevés delà pointe, étaient identiques à ceux A'E. anatis. Les œufs sont très allongés, el- liptiques, à 3 coques, dont la médiane s'étire aux deux pôles, où elle forme une boucle incomplète. Ces œufs mesurent 0'"™,0945 de long et 0'"'",0208 de large. Habite Anas sp.? Cette description est celle que nous avions faite de VE. miniatus d'après les 2 échantillons de Parona, alors que nous n'en soupçonnions pas encore l'identité avec E. anatis. C'est 240 L, DE MARVAL en vain que nous avons cherché à nous procurer l'ouvrage de LiNSïOW, contenant la description d'^. miniatus; il est re- grettable que nous n'ayons pu donner ici les caractères de l'espèce d'après l'auteur. Cependant, ayant étudié les originaux, nous pouvons donner à notre dire une certaine valeur et consi- dérer E. miniatus comme identique à E. anatis Gœze. Les 2 dessins que nous avons donnés A' E. polymorphus dans notre tra- vail précédent (1902) représentent précisément E. anatis Gœze. Echinorhynchus huteonis Gœze. PI. 1. Fig. 7 à 10, 17. 22 à 23. E. /(MieoH/sGa.-ze 1782. Millier 1777. Schrank 1788. Bosc 1802. Dujardin 1845. E. caudatus Zeder 1803. Rudolphi 1808. Rudolphi 1812. Rudolphi 1819. Blainville 1819. Westrumh 1821. Bremser 1824^. Schmalz 1831. Mehlis 1831. Creplin 1845. Dujardin 1845. Gurlt 1845. Diesing 1851. (iiebel 1866. v. Linstovv 1878. v. Linstow 1889. Stossich 1892. Francaviglia 1893. Stossich 1895. Stossich 1896. Sonsino 1896. Sto.ssich 1898. Paroiia 1899^. Wolffhiigel 1900. de Marval 1902. V. Jhering 1902. E. buteonis Frœlich 1802. E. polyacanthus Creplin 1825. Gurlt 184.5. Dujardin 1845. Sabbatini 1895^. Mingazzini 1896. E. t.iimidulu s ï{\}do\])h\ 1819. Westrum!) 1821. Gurlt 18io. Diesing 1851. V. Linstow 1878. Parona 1899. v. Jhering 1902. E. tennicaudatm Marotel 1899 a. Marotel 1899 b. de Marval 1902. E. acanthotrias y. Linstow 1883. v. Linstow 1889. Hôtes. Sijrniuin nebu/osum (Forst.). Asio olus (L.). Scoiis atrirapilla (ïemm.). Pohjhonis brasUiensis (Gmel.). Circus cineracfiis Steph. Cii'cus œnit/inosus (L.). Herpetotkeres cachinnans (L.). Geninospizn cœrulesceiis (Vieil.). Astw palnmbarius (L.). Elasns furcatus (L.). Milvm migrans Bodd. Mitvus ref/alis Briss. Milvus ictiiiKs (Saw). Accipiler nisus (L.). Accipiter cijrrorephalHS {Ymï.). Harpai/iis bidentatus (Lath.). MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPUALE8 d'oISEAUX 241 liuleo alliirauitatus (F^ath.). Aquila spec? Morpknus urubutinga (Gmol.). Hdliœtm alhicilla (L.). Leucopternis albico/lis (Latli.). SpizaHus coronatus {\j.). Jiupornis mafinii-ostris (Gmel.). TinnnncHlus alandarius ((iniel.)- Tinnuiirulii.s sp((n'erius (fj.). Falco œsaloH Gmel. Asturiiia niiida (Lath.)- Guira f/uira (L.). Crotophaga major (L.). Upupu epops (L.). Eudroiuias morinellus (L.). Ibis œthiopica Lath. Buteo vultioris ( 1^.). Aquila mrria (Ginol.). Nizaftus peiinalua ((iiiKil.). Circœius gallicus (Gmel.). Milvago ckmacliima (Vieil.). Lepiodo)! ragenni'usis (Gmel.). Ugpolriorchis fémoral is (Temm.). Cerchneis Imunnculus (L.). Tinniincidus cinnanKmwus (Sw.). Elamijs rœrulcHS (Desf.). Heterospizias meridionalis (Lath.). Cucutus canorns L. Coccgzus melanocoryphus (Vieil). Crolophaga ani {L.}. Turacus buff'oni (Vieil.). Eudocimus ruber (L.). Corps blanchâtre, lisse, renflé en avant, mesurant de 3 à 40^"™ long. Rostre Conique, arrondi au bout, ou piriforme, armé de 30 à 32 rangées longitudinales de 7 à 16 crochets chacune. Cou conique, évasé vers le bas, armé de 30 à 32 rangées lon- gitudinales de 5 à 6 aiguillons chacune. Œufs allongés, elliptiques, oblongs à 3 coques, à médiane plus épaisse, mesurant 0'»»',06 long et 0""»,0182 à 0'"'^\02 de large. E. huteonis de Gœze était jusqu'ici considéré avec E. polyacantlms de Creplin, comme synonyme d'IJ. ccmdatus de Zeder. Dujardin (1845) avait distingué un E. huteonis de Frœlich, différent de celui de Gœze et en faisait une espèce distincte. DiESiNG, dans son « Systema Helminthum », ne tint pas compte de cette distinction. E. tmnidulus Kudolphi était considéré par Dujardin et Diesing comme synonyme à'E. caudatus, tandis qu'il en avait été séparé à nouveau comme 242 L. DE MARVAL espèce distincte, par plusieurs auteurs contemporains, puis réuni enfin par Francaviglia (1892) à E. candatus. Enfin E. te- nuicaudatus, décrit par Marotel (1899) formait une espèce nouvelle ainsi qivE. acanthotrlas de v. Linstow. Nous avons pu établir la parfaite identité de ces diverses es- pèces entre elles et avons donné le nom d'E. buteonis à l'espèce de Gœze la plus anciennement décrite. Echinorhynchus huteonis Gœze. Cette espèce, très fréquente chez les Faucons, est facilement reconnaissable. Le corps est lisse, blanchâtre ou brunâtre, quelquefois rosé, mesurant, suivant le de- gré de maturité, de 3 à 40"™ de long. Le corps présente en avant un renflement elliptique, mesurant de 1™°^,5 à 10™'" de long sur 1"™,20 à r^^jSO de large en son milieu. Ce renflement s'atténue ra- pidement en avant, vers le rostre, et ne mesure plus que 0"i"V3 à QmmjQo large. En arrière, il s'allonge rapidement en une longue queue épaisse et droite, obtuse, mesurant de 1"™,5 à 28-™ de long sur 0'""\1 à 1™™,2 de large. Cette queue est terminée, chez les mâles, par une énorme vésicule copulatoire, diaphane, en forme de ca- rafe, mesurant seule jusqu'à 2'"'",43 de long et 2"="", 6 de large et n'apparaît que chez les individus adultes et généralement de grande taille. Les mâles sont plus petits que les femelles et ne mesurent que 1 5 à 2 5"^™ de long à l'état adulte. En avant, le corps se prolonge en un cou conique ou cylindrique, nettement séparé du corps, mesurant de 0""",32 à 0™",608 de large en moyenne, sur une longueur de 0"™,34 à 0™™,72. Ce cou est armé de 30 à 32 rangées longitudinales de 5 à 6 aiguillons chacune, très longs, grê- les, efiilés, peu incurvés et ne présentant qu'un simple talon en forme d'apophyse, ce qui les distingue sufiisamment des aiguil- lons du rostre, qui possèdent un talon dirigé vers le haut. Ces aiguillons mesurent les premiers 0™°',0416 de long, les derniers 0™",031 de long et ont une épaisseur moyenne de 0™"\006. Le cou supporte le rostre conique, légèrement renflé à sa base, bien délimité du cou, arrondi à son extrémité, et mesurant MONOGRAPHIE DES AC'ANTHOCKriIALES D OISEAUX 24 :{ 0'""\r)4 ;i r""\2 (le long' sur une largeur moyenne de 0""",35 à 0""",-41G. Il est armé de 30 à 32 rangées longitudinales de 7 à 1 (> crochets chacune, et bien nettement disposés en (luinconce. Leur taille augmente d'un tour au suivant jusqu'au rentlement de la base du rostre où nous trouvons les plus gros crochets, puis elle diminue très rapidement, et les derniers tours de la base du rostre sont nuinis de simples aiguillons. Inversement à ce (pie nous avons vu chez E. aluconk^ les racines des crochets de E. hideonis restent toujours sensiblement de même longueur que le crochet lui-même; puis, les crochets et leurs racines n"at- teignent jamais les dimensions de ceux û'E. aluconis. Enfin, ces crochets sont plus grêles, moins massifs et plus déliés que ceux de cette dernière espèce. Nous voyons encore ici (pie les crochets des premiers tours sont très ouverts et se referment graduellement d'un tour au suivant et les plus gros crochets se trouvent à la base du rostre et non au sommet, comme c'est le cas pour E. ahiconis. Voici du reste les différentes valeurs des crochets. Rostre. No .S. crochet 0,0546°'™ racine 0,039 » épaisseur 0,013 » angle 40° No 5. crochet 0,0572°"" racine 0,052 » épaisseur 0,0182 » angle 40° N» 7-10. crochet 0,052°"" talon 0,0104°"° épaisseur 0,0104 » No 1-2. crochet 0,052°"" racine 0,03 12°^™ épaisseur 0,0078 ). angle 50° No 4. crochet 0,0624"°' racine 0,0572 » épaisseur 0,0182 . angle 40° No 6. crochet 0,0494'"'" racine 0,0442 » épaisseur 0,0152 » angle 40° Cou. Premiers aiguillons, long"" 0,0416" épais' 0,007 Derniers aiguillons, longueur 0,04°" épaisseur 0,006 Les canaux lacunaires se présentent sous forme de deux gros troncs placés longitudinalement suivant l'axe du corps, et d'où 244 L. DE MARVAL partent un grand nombre de ramifications plus fines qui s'anas- tomosent entre elles, délimitant des espaces plus ou moins poly- gonaux et très nombreux à la partie antérieure elliptique du corps. Nous avons aussi remarqué que les mâles d'p]chinorhyn- -ques présentent en général un système lacunaire beaucoup plus développé que celui des femelles. Les œufs sont oblongs, elliptiques, à trois coques dont la mé- diane est plus épaisse et non étirée à ses pôles. Ils mesurent de O"™,052 à 0'^'",06 de long sur 0'™\0182 à 0"^°\02 f^e large. Discussion des espèces synonymes. — -Nous ne décrirons point à nouveau E. caudatus Zeder, forme typique représentant le stade adulte (['E. bîdeonis et qui nous a fourni la plupart des caractères de cette espèce. Quant à E. polyacanthus Creplin, reconnu depuis longtemps comme synonyme, il n'a pas besoin d'être discuté. E. caudatus Zeder, dont nous parlons ici, et mentionné par Westrumb, est, comme nous le savons^ bien différent à^E. cau- datus de Bremser qui lui, représente E. aluconis Muller. En Toici la description d'après Dujardin. « Echinorhynchus caudatus Zeder. Corps blanc long de 27 à « 45™"', cylindrique, renflé en avant et d'un diamètre moindre « ensuite, sur 4""", 5 de long, aminci à l'extrémité caudale inflé- « chie, terminée par une papille ou une vésicule infléchie. Trompe « cylindrique ou inégalement renflée, armée de 27 à 30 rangées « transverses de crochets courts, mais forts. » E. tumidulus Rud. représente le stade adulte d'i". huteonis. Voici la description qu'en donne Diesing dans son Systema Helminthum. « Rostre sub- conique, armé de 30 séries de crochets. Cou court « armé d'environ 10 séries de crochets. Corps lisse, lancéolé en « avant, allongé et cylindrique en arrière. Bourse de la femelle « globuleuse et acuminée. Longueur de la femelle 1' à ly/. Habite Crotophaga major, Crotophaga ani et Cuculus canorus. » Cette description est absolument celle d'E. huteonis, et il est MONOGRAPHIK DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 245 singulier que Diesing ai séparé de nouveau E. tumiduliis, réuni à E. caiidatus par Dujardin. Ce qui a certainement empêché les anciens auteurs de le faire, c'est que, persuadés encore de la grande fixité des hôtes chez les Acanthocéphales, ils ne pouvaient concevoir une même espèce se trouvant à la fois chez les Rapa- ces et les Grimpeurs. Nous avons pu étudier les originaux d'E". tumldulus prove- nant de la collection du Musée de Berlin et nous ne pouvons conserver de doute au sujet de sa parfaite identité avec E. fm- teonis. Echmorliynchus frmticaudaf us M MOte\. Nous avons encore réuni cette espèce à E. huteonis. E. termicaudatus représente le stade encore très jeune à'E. hdeonis. « La longueur est pour « le mâle de 6™'" à 6""", 5 et pour la femelle de 11 à 18™'". Les « œufs mûrs, de forme elliptique, à cinq enveloppes emboîtée s^ « mesurent 0™",058 de long sur 0°™,028 de large. La trompe « est oblique en forme de massue, dont la partie étroite repré- « sente une sorte de manchon cylindrique un peu renflé à sa « base. Les crochets, sur le rostre, sont disposés sur 29 cercles « transversaux disposés en quinconce, soit 15 pour la portion ren- « flée et 14 pour la région cylindrique. Le nombre total de cro- <- chets est d'environ 350. Ces crochets se ramènent à deux « types, les uns sur la partie renflée, à racine droite, les autres « sur la partie cylindrique, en forme d'aiguillon sans racine, etc., « etc. Habite Syrnium aluco. » Ces quelques données sont tirées de la description fort longue et détaillée de l'auteur. Du reste, nous avons pu nous procurer les originaux, grâce à l'extrême obligeance de son auteur, M. Marotel et avons pu nous convahicre de Tidentité de cette espèce avec E. hideonis. L'auteur a été induit en erreur dans rap])réciation du nombre des crochets, en leur donnant un nombre total un ])eu inférieur à la réalité. Nous avons compté 35 rangées longitudinales de 14 à 15 crochets chacune pour le rostre et le cou ensemble. Nous 246 L. DE MARVAL avons retrouvé la disposition typique du rostre, et du cou, dispo- sition qui avait été mal interprétée par Marotei^. L'auteur avait cru devoir créer une espèce nouvelle, en com- parant la sienne aux descriptions des E. (/lohocaudatus et hacil- ïaris du « Systema Helmintlium » de DiESiNO et à E. croaticus de Stossich. Il oubliait, cependant, de la comparer aux E. caudatus et tumkhdiis. qui, bien qu'occupant une autre subdivision que les précédentes dans le travail de Diesing, n'en étaient pas moins absolument identiques à son E. tenuicmidatus. E. tenui- caudatus, qui représente donc le stade moyen d'E. hideonis, a aussi, semble-t-il, quelques points communs avec E. aluconis. Echinorhynclius acanfhofnas v. Linstow, pi. IV, fig. 142-144. Cette espèce est encore réunie par nous à E. hiteonis. Voici ce qu'en dit LixsTOW : « Corps nu, présentant des étranglements transversaux (Quer- « einschnûrungen) long de 36"'"\, et large de r"'".4. Rostre armé « de 33 à 40 rangées transverses de crochets, présentant trois « formes différentes. Le rostre a une largeur équivalant au tiers « de celle du corps en sa partie lui faisant immédiatement suite. <■■■ Il est allongé, renflé aux deux tiers de sa longueur, et présente « à son extrémité une partie hémisphérique nue. Les crochets « du premier tiers du rostre sont les plus gros et la racine est « longue et droite. Ceux du second tiers, situés sur le milieu du « rostre, possèdent une double racine en forme d'aile. Enfin, les « crochets du dernier tiers de la base du rostre ont de nouveau « une racine simple, et rappellent par leur forme les épines d'une « rose, et sont espacés les unes des autres. La longueur des « crochets du premier type est de 0"'™,059, ceux du second, de « 0'"™.06, et ceux du troisième, de 0""",043. Les œufs possèdent « deux coques et mesurent 0™"M}5 de long sur 0'"'",023 de large. « Habite Astiir pahimharlus (L). » Les dimensions du corps sont bien celles iVE. hideouls. D'au- tre part, la présence d'étranglements transversaux ou de plis MONOGRAPHIE DKS ACANTHOCÉPHALKS d'OISEAUX 247 accentués semble le rapprocher d'E. aluconis à un stade de contraction particulière et que nous avons mentionné. Quant au rostre, armé de 33 à 40 séries de crochets, et que LiNSTOW compte toujours d'après le nombre de tours transver- saux qu'ils forment sur le rostre, ce nombre correspond bien à celui. des crochets d'^. biifeonis. En et^'et, si nous additionnons les crochets d'une des rangées longitudinales du rostre d'E. huteonis, nous trouvons 15 à 20 crochets, et si nous doublons ce nombre, puisque nous ne comptons pas les crochets des rangées quinconciales intermédiaires, nous obtenons 30 à 40 crochets, représentant bien les 30 à 40 séries de crochets d'E. acan- thotrias. La forme du rostre de cette espèce nous indique clairement que nous avons affaire à un rostre et un cou armés, et le renfle- ment que subit le rostre aux deux tiers de sa longueur, nous in- di(iue le point de séparation des deux organes. De plus, le changement complet dans la forme des crochets, à partir du renflement du rostre, est une preuve de plus en faveur de notre manière de voir. Quant aux crochets du milieu du rostre, pourvus de deux ra- cines latérales, nous pouvons presque dire avec certitude que ces deux racines en forme d'ailes n'existent pas en réalité, mais sont formées par la gaine du crochet et non par le crochet lui- même. Ce caractère de la gaine n'est pas fixe pour l'espèce et varie considérablement suivant les échantillons. Ces crochets du second type, abstraction faite de leurs racines latérales, ont absolument la forme des aiguillons à talon qui revêtent la base du rostre proprement dit d'E. huteonis. Ajou- tons de plus que les deux autres types de crochets sont absolu- ment ceux des crochets d'^. huteonis^ soit de ceux du rostre e^ du cou. Quant à la partie hémisphérique et nue, terminant le rostre d' E. acantJiotrias, nous l'avons remarquée à plus d'une reprise 248 L- DE MARVAL chez E. huteonis. Cette partie n'est bien visible que chez les échantillons à rostre parfaitement évaginé, et ne représente que l'extrémité nue de cet organe, un peu contractée, fait qui n'a rien que de très naturel. Nous ne pouvons donc considérer ce caractère comme spécifique pour E. acanthotrias. En résumé, nous voyons que cette espèce doit être identi- fiée à E. huteonis. Nous avons remarqué plus d'une fois les formes curieuses qu'affectent la gaine chitineuse des crochets, formes et dispositions qui, nous le verrons, ont conduit les au- teurs à de fausses appréciations de la forme des crochets eux- mêmes. Ainsi, nous avions cru voir sur certains échantillons d'^. huteonis un tubercule saillant au point où le crochet émerge du rostre. De plus, certains autres crochets présentaient deux ailes latérales, faisant croire à un crochet à trois racines et à tubercule. Nous avons pu nous convaincre que ce n'était que la gaîne '°,085 Omm^02 35° 0mm^054 0'"'",045 O^-^jOlô 35° O^-^jOSô 0mm^022 0'"'",009 No 9-10. No 12. crochet 0">"',072 racine 0°"\072 épaisseur 0'°'",018 anpfle 35° crochet 0°"°,06 racine 0"''",06 épaisseur O^^OIB angle 35° crochet 0'"'",045 racine 0™-",033 épaisseur O-^-^jOl angle 35° No 15-16. crochet 0'"'",0225 racine rud. 0'"™,009 épaisseur 0°"",009 angle 35° Nous voyons donc, comme toujours, que les premiers crochets monographip: des acantuocéphales u'oiseaux 253 sont les plus ouverts, qu'ils grandissent graduellement d'un tour au suivant. jus(iue vers le milieu du rosti'e, puis dimi- nuent rapidement de taille, et passent à l'état d'aiguillons, peu incurvés, sans racine et à talon rudimentaire. Les œufs qui n'étaient mûrs que chez les grands exemplaires mesurant 20'"'" et plus, sont elliptiques, à trois coques, dont la médiane épaisse s'étire aux pôles sans toutefois y former de boucle ou d'étranglement. Ces œufs mesurent 0""",072 de long sur 0'^"",02 de large. Les mâles possèdent deux énormes testicules elliptiques me- surant environ 1'^"",! de grand axe et 0"™,4 de petit axe, ver- sant leurs produits par les canaux efiférents dans un réceptacle séminal volumineux, dans lequel viennent déboucher trois glandes prostatiques tubuleuses allongées, accolées les unes aux autres, et mesurant jusqu'à 2°'"\5 de long. Le mâle possède une vésicule copulatoire en forme de pavillon frangé ou de carafe, assez rare- ment évaginé. Discussion des espèces synonymes. — E. cylindraceus Schrank représente le stade adulte de notre E. cylindraceus. Voici la description qu'en donne Dujardin : « Corps long de 13 à 27™" ou même 40"™ sur 1"™,68 de large, « cylindrique, un peu aminci en avant, recourbé aux deux bouts. « Trompe longue, linéaire, armée de 8 à 10 rangées trans verses « de crochets dentelés en scie vers la pointe. Cou distinct, très « court. » Si nous considérons cette description et les dessins de Gœze se rapportant à E. pici, un des synonymes d'E. cylindraceus, nous ne pouvons mettre en doute la parfaite identité de cette espèce avec E. cylindraceus. Quant aux crochets dentelés et en scie dont parlent Schrank et Dujardin, et qui n'ont jamais été revus depuis, ils proviennent évidemment d'une macération par- tielle et ne sont pas caractéristiques. Dujardin parle de 8 à 10 séries de crochets. Schrank parle 254 L. DE MARVAL de 11 rangées transverses, mais ce nombre, qui n'a certaine- ment pas été vérifié par Dujakdin, s'applique très probablement à des échantillons ayant le rostre partiellement invaginé, ou ayant une disposition quinconciale de crochets très peu nette, formant bien en réalité 20 tours et plus sur le rostre. Nous n'avons pu étudier les originaux, qui du reste n'existent plus, mais, comme nous avons étudié la plupart des Echinorhynques des grandes collections d'Europe, et que nous avons remarqué, que le nom d'jEJ. cylindraceiis s'appliquait précisément à des échantillons possédant 16 rangées longitudinales de 10 à 16 cro- chets, nous n'avons pas hésité à les joindre à notre E. cylindra- cetis. Il faut encore se rappeler que le nombre de crochets sur une rangée longitudinale est fort variable, et celui indiqué par Gœze ne serait pas nécessairement fixe. E. cylindracetis Schrank a été trouvé dans les Pics, et nous verrons qiiE. transversiis, un de ses synonymes, ayant été trouvé presque exclusivement chez les Passereaux, a été dernièrement ren- contré chez les Coucous par Wolffhûgel, montrant une fois de plus la diversité des hôtes pour une même espèce d'Echino- rhynque. E. transversus Rudolphi représente la forme adulte typique d'^, cylindraceus, telle qu'on la rencontre le plus fréquemment chez les Merles en particulier, et chez d'autres Passereaux encore. Son nom de « transversus ^> lui vient probablement de la disposition transversale du rostre sur le corps, ou de la striation produite par les faisceaux musculaires transversaux. Les œufs sont mûrs. Le mâle possède deux énormes testicules elliptiques. Le corps mesure presque 20"™ de long. Voici du reste la des- cription quen donne Dujardin : « Corps blanc, flasque, plissé, 6 à7 fois plus long que large, d'où « sort obliquement la trompe longue de 0^\^ et large de 0'^™,29 « armée de 192 à 234 crochets longs de 0'""\092, disposés en * quinconce et formant 24 à 26 rangées transverses de 16 à 18 MONOGRAPHIE DES ACANTH0CEPHALE8 D OISEAUX 255 « rangées longitudinales. Cou nul. Mâle long de 7""" avec un « seul testicule. Femelle longue de 12™". Œufs à trois coques, « Texterne longue de 0"'°\078 à 0"™.08 sur 0""",038 de large. » Cette description, nous le voyons, est absolument identique à celle (VE. cylmdraceus. Nous ferons remarquer, toutefois, que Dujardin paraît avoir exagéré la taille des crochets en leur assignant une longueur de QmrQ Q92 alors que, de tous les échantillons observés, nous n'en avons pas vu un seul possédant des crochets dépassant 0"^"',085 de long. Il a, de même, exagéré les dimensions des (eufs. Enfin il parle d'un seul testicule, ce qui est évidemment faux, car il n'est point d'Acanthocéphale qui possède 1 seul testicule. Très proba- blement Téchantillon que Dujardin a observé avait ses deux testicules superposés. Il est inutile, du reste, d'insister plus long- temps sur l'identité d'^". transversus avec E. eylindraceus. E. ohUquus Dujardin. Cette espèce représente évidemment le stade jeune (Ï'E. eylindraceus et voici ce qu'en dit l'auteur : « Mâle long de 3 à 4™", large de 0'"'^\8, c} lindrique, arrondi « en avant, un peu aminci en arrière et obtus. Cou nul, trompe « oblique cylindrique, longue de 0°^"\84 et large de 0'"'",18, ar- « mée de 180 crochets longs de 0"™,06 formant 24 rangées « transverses ou 15 à 16 rangées longitudinales de 12 crochets « chacune ; deux testicules globuleux et pas de vésicule copula- « toire. » Cette description est identique à celle d'un jeune E. eylindra- ceus. 'Le nombre de crochets, leur disposition sur le rostre est la même. L'absence de vésicule copulatoire indique le stade peu avancé de l'animal; la longueur des crochets est la même. Enfin, E. ohUqiius n'a jamais été retrouvé depuis Dujardin et en l'absence d'originaux, nous sommes pleinement autorisé à rattacher cette espèce à E. eylindraceus. E. rostratus de Marval. Cette espèce que nous avons décrite comme nouvelle dans notre précédent travail, en 1902, et à la- 256 L. DE MARVAL quelle nous avions attribué un rostre cj^indrique, renflé à l'ex- trémité, et armée de 18 rangées longitudinales de 18 crochets chacune, a été plus tard reconnue par nous comme devant re- présenter ainsi qu'E. ohlùpms, le stade très jeune d'i?. cyl'm- draceus. En effet, le rostre étant invaginé sur l'original, nous n'avions pu lui donner une forme bien exacte et nous n'avions pu compter qu' approximativement le nombre de cercles trans- versaux de crochets. Nous avons heureusement pu nous procurer un second échan- tillon provenant du même Oiseau, à rostre bien évaginé, et nous avons compté 16 rangées longitudinales de 16 crochets chacune. Les crochets que nous avions dessinés au sommet du rostre, n'é- taient en réalité que ceux du milieu de cet organe et nous avons reconnu les crochets typiques (ÏE. cylindraceus. Les rétracteurs auxquels nous avions attribué une certaine im- portance, sont, nous le reconnaissons, de fort peu de valeur. Le corps privé d'organes sexuels indique nettement le stade très jeune auquel nous avions affaire. Enfin la poche, très longue par rapport au corps, et allant presque à la moitié du corps, devait nous renseigner sur la longueur du rostre, toujours proportion- nelle à celle de la poche. Les femelles n'avaient que des pelo- tons d'œufs. E. rostratm trouvé chez Corvus corone et Oorvus frugilegus, doit être considéré comme un stade très jeune d'^. cylindraceus. Echinorhynchus decipiens Dujardin, représente un stade avancé di'E. cylindraceus. Voici du reste la description d'après l'auteur : « Corps blanc mat, renflé au milieu, aminci aux deux « bouts. Trompe droite, implantée obliquement, cylindrique, « longue de 0""",9 à 1"^'",2 sur 0'™,23 de large, armée de 168 à « 192 crochets longs de 0™'^,003, en 24 à 27 rangées longitudi- « nales de 12 à 13 crochets chacune. Cou étroit très court .Lem- « nisques très longs. Tégument strié transversalement. Mâle « long de 7 à 8""", large de„l°^™, à deux testicules globuleux. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 257 « Femelle longue de 9 à 10""^' sur l'"'",5 de large. Ovaires (Ei- « balleii), longs de 0""".51- Œufs elliptiques mesurant 0'""\05de « long. Ressemble beaucoup à E. transversus. » Echinorliy tic hits (hcipiens a plus d'un caractère commun avec E. cylindraceus et nous l'avons réuni, à ce dernier. Cependant, nous ferons remarquer, d'autre part, la ressemblance de cette espèce avec E. micracanthus de Rudolphi. En effet, le rostre est oblique, armé de 24 à 27 rangées de 12 crochets. Les lem- nisques sont très allongés, ce qui n'est pas le cas iVE. cylindra- ceus. La striation du corps est un caractère commun à E. micra- cantus et à E. cylindraceus. Enfin, la dimension si réduite des crochets est encore un caractère de plus qui rapprocherait E. decipiens d^E. micracanthus. Nous placerons donc provisoirement, faute d'originaux, E. decipiens à côté d'^. cylindraceus. Eckinorhynchus fasciatus Westrumb ayant déjà quatre syno- nymes mentionnés ci-avant, représente encore à n'en pas douter le stade adulte d'E. transversus. Voici la description qu'en donne Dujardin. « Corps cylindrique, aminci en arrière, long de 7 à 14™°^ et jus- « qu'à 27™'", strié tranversalement, ou comme entouré de bande- « lettes, arrondi à l'extrémité. Trompe longue, grande, cylin- « drique, un peu plus mince à la base, armée de 12 rangées « transverses de crochets aigus et recourbés. Cou très court. » Cette description correspond entièrement à celle d'^. cylin- draceus. D'autre part; la présence de bandelettes entourant le corps rappellerait davantage E. micracanthus. Quant au nombre de rangées transversales, il peut aussi bien désigner E. cylin- draceus que E. micracanthus. Cependant, la forme de ces cro- chets semble devoir désigner E. cylindraceus, car, si E. fasciatus était identique à E. micracanthus, Westrumb aurait certaine- ment remarqué la petitesse extrême de ses crochets et aurait mentionné cette particularité. 258 L. DE MARVAL Malheureusement, les originaux n'existent plus, et nous devons nous en tenir aux descriptions seules, vu qu'il n'y a pas un seul dessin relatif à E. fasciatus. Cependant, comme de toutes les espèces que nous avons étudiées et décrites sous le nom de « fas- ciatus », il n'y en avait pas une qui fut distincte d'E. cylindra- ceus, nous sommes, nous semble-t-il, absolument autorisé à considérer la première espèce comme synonyme de cette der- nière. Echinorhynchus dimorphocepJialus Westrvimh. Nous pouvons, en nous appuyant sur la description et les deux figures, laissées par Westrumb, considérer cette espèce comme absolument identique à E. cylindraceus. Voici la description de Dujardix : < Corps « long de 13 à 18'"™, large de 2 à 2"™,5, rapport de la lon- « gueur à la largeur ^ '/g. Ovoïde en avant, plus mince et « cylindrique en arrière, assez obtus à l'extrémité. Trompe « presque en massue ou de forme variable, tantôt presque glo- « buleuse, tantôt redressée au milieu, armée de 12 rangées « transverses de crochets. Cou distinct, court. Trompe plantée « obliquement. > Si nous examinons le dessin de Westrumb, nous reconnais- sons que le prétendu E. dimorphocephahis n'est autre qn'E. cylindraceus. L'un des dessins représente le rostre sous l'une de ses formes qui n'est autre que le rostre partiellement inva- giné. Ceci est indiqué sur le dessin lui-même par la position perpendiculaire qu'occupent les crochets au sommet du rostre, position caractéristique lors de l'invagination partielle du rostre d'un Echinorhynque. L'autre figure représente la seconde forme du rostre, montrant cet organe bien évaginé, linéaire, cylin- drique, légèrement renflé, dépourvu de crochets à sa base et im- planté obliquement sur le corps ; tout autant de caractères com- muns à E. cylindraceus. De plus, nous voyons que Westrumb a dessiné huit rangées longitudinales de crochets de 1 3 à 1 5 cro- chets chacune et qu'il représente pour le rostre entier 16 rangées MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 25 il- longitudinales de 1 5 crochets chacune, nombre absolument iden- tique à celui d^E. cylindraceiis. Enfin, le troisième dessin représente E. (Umorpliocephalus en entier et de grandeur naturelle. Ce dessin représente si tidèle- ment E. cylindraceus qu'il n'est point permis de douter de leur parfaite identité. Du reste, E. dimorphocephalus. dont les origi- naux n'existent plus, n'a jamais été retrouvé depuis, ce qui prouve que le prétendu dimorphisme du rostre n'était point un caractère spécifique mais un fait purement accidentel. La description qu'en donne Dujardin est beaucoup moins explicite que les dessins de Westrumb, si incomplets et schématiques- qu'ils puissent être. EcMnorliynclms recius Linton. Cet helminthe, décrit en 1892 par Linton comme espèce nouvelle et que l'auteur déclare pré- senter plusieurs points de commun avec E. transversus, repré- sente à n'en pas douter le stade jeune à'E. cylindraceus. Voici en quelques mots la description qu'en donne Linton : « Corps épais, fusiforme, plus large en avant. Trompe cylindrique^ « armée de 24 séries transverses de crochets, d'environ 20 ran- « gées longitudinales (10 crochets environ visibles sur un des « côtés). Femelle longue de 9™'", sans œufs. Mâle long de 8™\5. « Longueur des crochets 0"^™,09. Longueur de la trompe 1™™,8. « Rostre implanté obliquement. Ressemble beaucoup à E. trans- « versus mais possède deux testicules au lieu d'un. Etc., etc. > Que l'on regarde les dessins de Linton et l'on ne conservera plus aucun doute sur l'identité iVE. rectiis avec E. cylindra- ceus. Les crochets ont même forme et mêmes dimensions. Les> glandes prostatiques sont longues et tubuleuses, caractère qui éloigne cette espèce à^E. reticidatus à laquelle on pourrait la comparer à plus d'un titre. E. reclus présente deux énormes testicules. Il habite une Mouette du genre Croicocephalus. Ce- sont ces deux caractères qui ont poussé Linton à considérer soa espèce comme nouvelle. 260 L. DE MAKVAL Echinorhî/nchus pigmentatus de Marval. Cette espèce que nous avions décrite comme nouvelle dans notre précédent travail (1902) représente à n'en pas douter E. cylindra- ■€eus Schrank. Nous avons reconnu depuis que la description que nous en avions donnée était fausse et se rapportait à un rostre préparé à part et que nous avions par erreur rattaché au corps &^E. cylindraceus. Il est donc absolument inutile d'en refaire la description. Echinorhynchus contortus Bremser. PI. 1. Fig. 26 à 28. E. coHtortHn Bremser 1824. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Linstovv 1878. E. collurionis Rudolphi 1819. Hôte. ■Lanius col/nrio L. Corps renflé en avant, armé d'aiguillons, aminci en arrière et îiu, mesurant l'^'^jô à 2'^"" de long. Rostre cylindrique, armé de 16 rangées longitudinales de ^ crochets chacune. Faux-cou conique, représentant l'avant du corps nu. Œufs non murs. Echinorhynchus contortus Bremser. Corps allongé, atténué ^ux deux extrémités et davantage en arrière, renflé légèrement ^u premier tiers, mesurant de l'^'^,6 à 2'™ de long sur 0"™,24 de large en avant, s' élargissant rapidement jusqu'au renflement où il mesure 0™"\48 de large, puis s'amincissant de nouveau graduelle- ment en une queue courte, nue et obtuse, ne mesurant que 0""^,1G de large. L'avant du corps est protégé par une carapace de petits aiguillons très nombreux et mesure 0""",4 de long. Le corps MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPIIALES d'OISEAUX 2i'd se prolonge en avant par un faux-cou conique, nu, plus large à la base, mesurant 0'""\2G de long sur0""'\24 de largeur moyenne et porte à son extrémité le rostre cylindricpie, ou très légèrement renflé en son milieu, mesurant 0'""V202 de long et 0""",14 de large. Il est armé de 10 rangées longitudinales de huit crochets, chacune. Ces crochets sont bâtis suivant deux types, ceux des â ou 4 premiers tours seuls sont pourvus de pièces basales et me- surent 0'»'", 03 3 8 de long, la rachie 0""",026, et l'épaisseur à l'in- flexion est de 0™",0078. L'angle formé parle crochet et la racine est de 50° environ. Ces crochets sont très aigus et semblent présenter un léger tubercule h leur point d'inflexion. Les autres, crochets du rostre sont de simples aiguillons dépourvus de pièces basales et ne mesurant que 0™'",02G à 0™".0L3 de long. Les lem- nisques sont globuleux, courts, fortement plissés et contournés. Les mâles possédaient deux gros testicules ovoïdes, mesurant 0™"\09 de long et trois longues glandes tubuleuses accolées, représentant les glandes prostatiques, conduisant à un réceptacle séminal très volumineux. Les femelles n'avaient point d'œufs miîrs. Cette espèce, ayant couime synonyme E. colin rionis, ressemble beaucoup à E. anatis Gœze. En effet, la forme du corps est la même ; le rostre a la même forme et le même nombre de cro- chets, et leur disposition sur le rostre est identique. Toutefois les crochets d'jE. contortus sont de moitié plus petits que ceux d'iJ. anatis, bien que leur forme soit en somme très semblable. Nous avons pu nous procurer les originaux d'.E'. contortus provenant de la collection du Musée de Vienne. Malheureuse- ment, lorsque, d'après nos descriptions, nous nous fûmes aperçus de la grande ressemblance existant entre E. contortus et E. anatis, nous n'avions plus entre les mains le matériel néces- saire à la vérification de nos suppositions. E. contortus repré- sente probablement E. anatis égaré chez les Passereaux, et du reste n'a jamais été signalée depuis Bremser. Quoiqu'il en soit, nous engageons fortement le lecteur à contrô-^ 262 L. DE MARVAL 1er ce que nous avançons ici. Voici, pour être complet, le tableau > ,056 La description (TE. contortus Bremser. qu'il ne faut pas confondre avec E. contortus de Molin synonyme &'E. aluconis, ne correspond qu'imparfaitement avec celle de Dujardin. Voici €6 que cet auteur en dit : « EcMnorhynclms contortus Bremser. Corps blanchâtre, long « de 9""^' environ, cylindrique, inégal, avec quelques plis trans- « verses, recourbé ou presque contourné, strié longitudinalement « et obtus, arrondi à l'extrémité; trompe cylindrique, arrondie à « l'extrémité, insérée obliquement et armé de 1 6 rangées trans- « verses de crochets petits mais très aigus. » Cette description ne ressemble que bien vaguement à celle que nous avons donnée et rappelle plutôt celle (ÏE. transversus a un stade de contraction particulière. Il est fort probable que les originaux de la collection du Musée de Vienne ont été, dans le cours du siècle passé, prêtés à des helminthologistes qui auront transposé par mégarde les échantillons d'untlacondansunautre, ce que nous avons déjà observé à propos à'E. Jcincea indiqué comme E. macracantlms original, dans le catalogue de Vienne: erreur facilement reconnaissable, grâce aux dessins et descriptions des auteurs de ces deux espèces. Le nom de « contortus » provient évidemment d'une particula- rité du corps de l'animal, que nous n'avons nullement consta- tée sur les prétendus originaux environ quatre fois plus petits que ceux décrits par l'auteur lui-même ! Nous ferons donc bien ■ . En 1891, Braun séparait de nouveau E. filkolUs d'E. polymor- phus et indiquait; dans un tableau synoptique, les caractères distinctifs de ces 2 espèces. Nous avons eu entre les mains les originaux d'E. fUicoIUs, provenant du Musée de Berlin, et ceux d'E. polymorphus du Musée de Viemie et nous avons pu nous convaincre de leur parfaite identité. En 1898, Stossich mention- nait de nouveau E. miliarius Zenker comme espèce distincte. A partir de Braun, la plupart des auteurs considérèrent E. poly- morphus et E. fdicolUs comme 2 espèces bien distinctes. Nous Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 18 266 h. DE MARVAL avons déjà dit que nous ne pouvions paitager leur manière de voir. Depuis Bkaun, la confusion qui régnait au sujet d'^. poli/- morphus, n'a fait qu'augmenter. Non seulement on réunissait à E. polymorplius plusieurs espèces bien distinctes, mais encore on confondait cette espèce avec E. sphœrocephalus de Bremser. Braun sépare E. fiJicoUis Rudoli)lii d'E. polymorphus Brem- ser, mais la description qu'il donne de la première espèce corres- pond à notre diagnose d'E. fdicolHs Rudolphi = E. polymorphus Bremser, tandis que la description qu'il donne A^E. polymorphus Bremser, correspond à celle que nous avons donnée d' E, cmatis Goeze, considéré depuis plus d'un siècle, quoique bien à tort, comme synon^ane d'X polymorphus. La plus grande confusion régnait de nos jours encore au sujet d'^E". polymorphus et de ses synonymes. Tout Echinorbynque trouvé cliez les Palmipèdes, et plus particulièrement chez les Canards, était désigné du nom de polymorphus et ne justifiait que troj) bien ce nom. Hamann, en 1891, a donné une description détaillée d'E. poly- morphus et attribue au rostre de cette espèce huit rangées lon- gitudinales de huit crochets chacune. Or, nous ne connaissons aucun Echinorbynque des Palmipèdes qui présente 8 X 8 = 64 crochets disposés de cette façon. Cette disposition, confirmée dans le tableau synoptique du tra- vail de Braun, renferme certainement une erreur. Braun, de plus, attribue à E. polymorphus des œufs elliptiques très al- longés, à pôles étirés et qui sont précisément ceux d'jK. cmatis Goeze. Afin de nous mettre au clair sur la synonymie (ÏE. poly- morphus, nous avons consulté et étudié tous les ouvrages an- ciens et récents parlant de cette espèce ou de celles considérées comme synonymes. Nous en sommes arrivé à réunir E. polymorphus à E. fili- collis avec ses synonymes, et à en séparer E. anatis. MONO(iRAPIIIE DES ACANTIIOOKI'IIAI.KS d'oisEAUX 2(>7 Nous uvoiis encore rôiini ;i K. fUicoUis^ E. sfcllaris de MOLIN considéré de nos Jouis encore connue espèce distincte, entre au- tres par V. LiNSTow. L;i liste des Oiseaux que nous avons donnée à proi)os iVE. fïlkoUis peut se rapporter aussi à E. anatis, ainsi qu'à E. ^phœvocephalm-i^ et il nous a été impossible de la vérifier. Ce n'est qu'en combinant les trois listes de ces trois espèces qu'on obtiendra les noms des tous les Oiseaux dans lesquels elles ont été trouvées. EchinorhyifchHs fUk"é linéaire, armé on avant de petits aiguillons et présentant ini renflement elliptique bien net. Queue nue, très longue, filiforme. Longueur du corps 40 à 80""". Rostre fusiforme, armé de 18 à 20 rangées longitudinales de 18 à 20 crochets i)lus forts sur une des faces que sur l'autre. Rostre incliné sur le faux-cou. Faux -cou nu, conique, i)lus ou moins long. Œufs à trois coques, elliptiques ou plutôt obovales, à mé- diane très épaisse, à embryon très noir et mesurant 0""",0672 de long sur 0""",U312 de large. E. Frasonii Molin est une espèce t}' pique qu'il est impos- sible, vu le nombre de ses particularités, de confondre avec d'autres espèces. Elle est rare et n'a été que peu de fois men- tionnée jusqu'ici. E. trichocepJtalus de Kaiser (1893) dont l'hôte est inconnu, était considéré comme espèce nouvelle. Or, grâce aux excel- lentes descriptions de cet auteur, nous avons pu identifier cette espèce avec E. Frasonii. Quoique les originaux dE. Frasonii n'existent plus, la des- cription et les dessins de Molin nous renseignent suffisamment sur cette espèce pour que toute chance d'erreur de détermination soit écartée. Nous avons également réuni à E. Frasonii, E. un- cinatns de Kaiser mais, cependant, avec certaines réserves, n'ayant pas vu les originaux et n'ayant pu nous appuyer que sur la description de Fauteur. Enfin, nous croyons devoir réunir provisoirement à E. Fra- sonii, E. glohicollis de Creplin. Bien que cette espèce soit la plus anciennement décrite, nous conservons encore le nom de Frasonii pour désigner les autres espèces synonjmes. Ecliinorliynclms Frasonii Molin. Corps lisse, très allongé, blanchâtre, lisse, filiforme et mesurant de 40 à 80""" de long. Ce 272 L. DE MARVAL corps présente en avant un cou conique ou plutôt un faux-cou nu, mesurant 0"™,3 à 0"i"\5 de large sur 0"™,6 à 0™™,9 de long et porte le rostre fusiforme, implanté obliquement. Ce cou se prolonge en arrière en une partie longue et légère- ment fusiforme, mesurant 2™™ à 5™",4 de long, rentiée légèrement en son milieu, mesurant à sa naissance, soit immédiatement après le faux-cou, 0"'™,4 à 0™'",5 de large, et augmentant de diamètre jusqu'à mesurer 0™",G72 à 0'"™,7 en son milieu, puis diminuant de nouveau de diamètre et mesurant à son extrémité 0™'",27 seulement. Cette partie du corps est semée de petits aiguillons disposés sur environ 30 rangées longitudinales ; ils mesurent de 0™'",02 à 0""",028 de long. Ces aiguillons recouvrent toute la partie ventrale de ce fuseau — nous appelons côté ventral celui vers lequel est incliné le rostre — tandis que la partie opposée, soit dorsale, n'en est i)ourvue que sur le tiers ou la moitié de sa longueur. Cette disposition des aiguillons sur le corps se retrouve encore chez E. hystrix Bremser. La partie légèrement fusiforme du corps et faisant suite au cou, s'atténue très fortement à sa base et s'étrangle jusqu'à ne plus mesurer que 0'"'",2 de large, puis se renfle subite- ment en une partie ovalaire, elliptique, des plus caractéris- tiques et mesurant 2"™,6 à 3n^™,6 de large sur 0™",6 à 1™'",4 de diamètre maximum. Ce renflement contient, chez les mâles, les deux testicules, ovoïdes, mesurant 0""",54 de long et 0"™,378 de large. De ce renflement ovalaire part une longue queue grêle, fili- forme, mesurant 0'"'",8 de diamètre et s'amincissant lentement jusqu'à ne plus mesurer que 0™'",3 de diamètre vers son ex- trémité qui se renfle quelque peu, ou même sensiblement, et se termine, chez les mâles, par une capsule chitineuse obtuse, noire ou jaune brunâtre, non délimitée du corps. Cette longue queue filiforme mesure de 30 à 50™" de long. Le rostre, implanté obliquement sur le faux-cou et faisant M0N0{Î11A1'1IIK DES AOANTllOUKl'llAIJ'-S d'oISIOAUX 278 avec lui un aiii^le d'environ 40 à 80°, est très caractéristique; il est fusitornie, tron(|ué à son extrémité, plus iuninci en arrière et mesure de 9""",!){; à r'"",2 de long sur ()""",4r) de large en son milieu, 0"'"V24 de large à sa base et 0'"'",35 de large à son extré- mité. Il est armé de IS à 20 rangées longitudinales de 18 à 20 crochets chacune. Ces crochets sont caractéristiques et bâtis suivant plusieurs types différents qui occupent des parties déterminées du rostre, aussi devons-nous distinguer, pour cet organe, de même que pour la partie fusiforme du corps, un côté « dorsal » et un côté « ventral ». Le côté ventral du rostre est armé de crochets acé- rés, dont les premiers, voisins du sommet, sont aigus, longs, peu incurvés et augmentent de taille d'un tour au suivant jusque vers le milieu de la face ventrale, pourvue subitement d'énormes crochets au nombre de G environ et correspondant aux n°^ 7 et 8 de trois rangées longitudinales ventrales. Les gros crochets obtus, à racines massives, atténuées à leur extrémité, remarquablement épais à l'inflexion, ressortent d'autant plus fortement du rostre, que ceux de la face ventrale, placés immédiatement après eux, ne sont plus que de simples aiguillons, assez longs et peu incurvés, grêles, augmentant en longueur d'un tour au suivant, pour diminuer de nouveau vers la base du rostre. A partir des gros crochets, tous les aiguillons qui suivent sont dépourvus de racines et n'ont plus qu'un petit talon dirigé vers le haut. La face dorsale du rostre est pourvue de crochets, ou plutôt d'épines, plus ouvertes que celles de la face ventrale inférieure. Elles ne possèdent pas de racines proprement dites, mais ont un fort talon dirigé vers le haut et qui di- minue progressivement de taille d'un tour au suivant jusqu'à disparaître entièrement. Ces épines, très longues, grêles et droites, augmentent, puis diminuent de nouveau rapidement vers la base du rostre. Aux côtés du rostre, on observe la 274 L. DE MARVAL h racines aux aiguillons transition lente qui s'établit des crochets à talon. Voici du reste les principales mesures relatives à ces diverses formes de crochets. Rostre, côté ventral. N" 1. crochet 0'""\045 No 2. crochet 0" '"■',05 racine 0 » ,04 racine 0 » ,045 épaisseur 0 » ,01 épais.seur 0: » ,015 angle 50" angle 50° No 3. crochet 0">"',055 N» 4. crochet 0" "",058 racine 0 » ,045 racine 0 » ,05 épaisseur 0 » ,018 épaisseur 0 . .. ,022 angle 40*^ angle 40^ No 5. crochet 0>»'»,064 No 6. crochet O-n ™,075 racine 0 » ,06 racine 0 « ,078 épaisseur 0 • ,026 épaisseur 0 - . ,0302 angle 40'^ angle 35" No 7-8. crochet 0""",11 No 9-10. aiguillon 0" "",054 racine 0» ,115 bourrelet 0. » ,015 épaisseur 0 » ,042 épaisseur 0 » ,01 angle 35° No 11-14. aiguillon 0""",07 No 15-16. aiguillon 0" '»\0G5 bourrelet 0 » ,01 bourrelet 0 » ,009 épaisseur 0 .. ,009 épaisseur 0. . ,015 No 17-20. aiguillon bourrelet épaisseur 0™"\048 0 » ,006 0 . ,009 Rostre, fac e dorsale. No 1-3. épine 0™'",0o4 No 4-5. épine 0" '"',06 talon 0 .. ,045 talon 0 .- ,04 épaisseur 0 . ,01 épaisseur 0" "",015 No 6-7. épine 0""",064 No 8-9. épine O'"'",07 talon 0 » ,04 talon 0,' •"«046 épaisseur 0 » ,018 épaisseur 0 » ,02 No 10-12. épine 0""",1 No 13-1.5. épine 0" "".084 talon 0""",022 talon 0 » .016 épaisseur 0 > ,02 épaisseur 0 « ,014 No 16-17. épine 0""",07 No 18-20. épine 0" "".054 talon 0"»",O135 talon 0 » ,001 épaisseur 0 » ,012 épaisseur 0 » ,009 Les œufs sont ohovales, à trois coques concentriques; la médiane est très épaisse, finement striée transversalement et ne MONOGRAIMIIK DKS ACANTIIOOKIMIALKS n'oiSKAUX 275 tonne pas de bouelie aux '2 [)6les. Lu co([iie interne est étroite- ment appliquée contre l'embryon, généralement fortement coloré en noir. Les œufs mesurent ()""". ()(;72 de long et 0"'"V);^1'2 de large. E. Frasonii paraît être spéciticpie du genre Numenitis. Cette espèce, telle qu'elle a été décrite dans notre travail précé- dent, (1902) représentait bien, ainsi que nous le présumions, un stade particulier de contraction anormale. Nous voulons en- core donner ici la description iVE. Frasonii d'après son auteur MOLIN : « Rostre fusiforme, à extrémité tronquée, aminci à la base, « armé de 40 séries de crochets interrompues par 3 séries « d'énormes crochets. Cou court, conique, à partie antérieure fu- « siforme, armée d'environ 50 séries d'aiguillons et faisant suite « au cou. Partie elliptique plus épaisse, allongée en une partie « fusiforme très longue. Longueur du corps 30""" et plus. Lon- « gueur du rostre 2'"™. Longueur de la partie antérieure 4™'", « épaisseur l'"™,5. Longueur de la partie elliptique 3™"\ épais- « seur 2"™. Longueur de la queue 20""". MoLiN avait dessiné les gros crochets du rostre comme for- mant trois tours circulaires équatoriaux complets. Or,ainsi que le disait Kaiser à propos d'E. trichocephalus, les gros crochets ne sont qu'au nombre de six et situés à la face ventrale. Ayant vérifié cette position au moyen du rotateur à prismes de Zeiss, nous avons pu ainsi examiner le rostre aisément sous toutes ses faces. Discîission des espèces synonymes — Echinorhynchus tricho- cephalus Kaiser a été décrit tout au long par l'auteur en 1892, connne espèce nouvelle, provenant d'un hôte inconnu du Brésil. Or, en comparant la description et les dessins de Kaiser relatifs à cette espèce, à ceux que nous avions donné d'E. Frasonii, nous n'avons conservé aucun doute au sujet de l'absolue identité de ces deux espèces, identité si parfaite qu'il n'est pas une mesure de crochet qui n'ait été donnée pour E. tri- 276 I>. DE MARY AL choceplialus et qui ne puisse être appliquée à JE. Frasoml. Il serait parfaitement inutile de vouloir donner ici la description détaillée de Kaiser, ce serait répéter point par point les carac- tères {['E. Frasonii. E. trkhocephalus a donc dû avoir connne hôte un Oiseau et ti'ès probablement un Ecliassier du genre Nfimenlus. Ech'morhynchus uncinatiis Kaiser. PI. IV, fig. 150 à 164. Nous avons réuni E. uncinatus dont l'hôte est inconnu, à E. Frasonii avec lequel il présente de grandes analogies. Kaiser reconnais- sait déjà le grand nombre de caractères communs à ces deux espè- ces. Il prétend qu'^. uncinatus diffère d'^. trichocephalus princi- palement par l'absence des gros crochets caractéiistiques de cette dernière espèce, mais qu'à part cela, tous les autres caractères sont bien les mêmes et les crochets presque identiques. Nous nous per- mettons d'expliquer cette absence de gros crochets chez E. unci- natus en disant qu'il est probable que cette espèce, observée par Kaiser, était mal placée sous le microscope et que les gros crochets s'appuyaient sur la lame de verre. Et, si nous supposons cette position donnée à E. trichocephalus, position que nous lui avons donnée nous-même, nous avons alors point pour point E. uncinatus sans gros crochets visibles ; les faces dorsales et ven- trales du rostre d'E. trichocephalus représentent, dans la position indiquée, les faces supérieures ou inférieures du rostre. Comme nous n'avons pas eu l'original entre les mains, nous ne voudrions cependant pas accuser Kaiser d'avoir mal ob- servé, d'autant plus que nous le savons être un auteur très cons- ciencieux, à en juger par le magistral travail qu'il nous a laissé sur l'embryogénie des Echinorhynques, mais nous sommes ce- pendant bien persuadé de la parfaite identité d'jE". uncinatus avec iJ. jpmsomy'; aussi, jusqu'à nouvel ordre, considérons-nous ces deux espèces comme synonymes. Nous donnons ci-après la description détaillée d'^. uncinatus d'après l'auteur : MONOGRAPHIE I)KS AC'ANTIIOCKI'IIALKS d'oISEAUX 277 « E. ioichiaftfs Kaiser. Hôte inconim. Ressemble heaucoup « à E. trkliocephalus. Corps géiiéraleiiieiit l)nui foncé, cyliii- « (lri((iie, niesiiraiit de 40 à (i()""" de long sur une largeur de « 1 à r""\2 ])rise à la })artie api)elée queue. A environ 5""" du « cou, vient une partie ellii)tique ovoïde, mesurant 1 k r""\3 de « large en son un'lieu et présentant en avant une partie cylin- « drique. A environ ()'""',G de la première partie antérieure, vient « un second épaississement annulaire mesurant 1 à r""\4de long « sur r"'",7 à 2""" de large. Cet épaississement est armé de nom- « breux aiguillons peu recourbés, peu serrés. lia partie antérieure, « qui reste, est conique et nue. Ce n'est que près de la base du cou, « que Ton rencontre de petits aiguillons disposés suivant 5 à 6 ran- « gées longitudinales. Le cou est nu, conique, séparé de cette « partie armée et à la forme d'un cône tronqué obliquement. La « partie antérieure porte le rostre, fusiforme, dont la partie an- « térieure est légèrement renflée. Ce rostre mesure de im"i,2 à « V^'^\b de long sur 0™",24 de large à son extrémité, 0™'",2 à sa « base et 0'"™,34 au renflement équatorial. Il est, comme pour E. « tricîwcephalus, armé de deux espèces de crochets. Les gros, en « forme de griffes et bien incurvés arment la partie supérieure « du rostre, les autres, en forme d'aiguillons, revêtent la moitié « inférieure. Ce rostre est armé de 18 rangées longitudinales de « crochets. Ceux de la région antérieure sont au nombre de 16 à « 18 et ressemblent en tout point à ceuxd'jE". trichocepJiahis. Ce- « pendant, les 4 à 5 crochets, énormes, ventraux, de cette dernière « espèce manquent et sont remplacés chez E. uncÂnatus par « d'autres qui ressemblent absolument à ceux i)lacés immédia- « tement au-dessous des gros crochets d'E. trichocephaJns. De « plus, chez E. uficinatus, la taille des crochets ne croît pas « de l'extrémité du rostre àl'équateur, mais reste sensiblement la « même. Puis, les crochets des derniers tours de la partie dorsale « du rostre ont une espèce de racine double ou talon élargi. Enfin, « tandis que chez E. trichocepJialus, il y a de petits aiguillons situés 278 L. DE MARVAL « immédiatement au-dessous de grands crochets, chez E. tinci- « natus, il y a une zone, un anneau, d'environ 9 aiguillons sans « racine. Voici le tableau des dimensions des divers crochets : No 1. No 3. No 7. Crochets de la moitié supérieure ventrale du rostre, (comptés de l'équateur à l'extrémité). crochet Om,„ ',084 No 2. crochet 0"- ^084 racine 0 ■> ,098 racine 0 » ,076 épaisseur 0 » ,037 épaisseur 0 » ,031 crochet 0,u>. ',079 No .5. crochet Qmn >,079 racine 0 » ,07 racine 0 » ,07 épaisseur 0 » ,026 épaisseur 0 » ^026 crochet 0™" '.07 No 9. crochet Qran \073 racine Q.nn ',061 racine 0 .. ,056 épaisseur 0 » ,025 épaisseur 0 » ,023 N 0 11 crochet racine épaisseur 0" 0 "",08 »\065 » ,022 Crochets de la moitié supérieure dorsale du rostre. Premiers crochets, long, totale 0'^'".11 Derniers crochets, long, totale 0'"'",072 racine » » 0""",098 racine » » 0 » ,07 Intermédiaires. . . crochet 0'"™,04 épaisseur 0'"'".015 Crochets de la moitié inférieure ventrale du rostre. Premiers crochet 0""»,11 Seconds crochet 0""",11 racine 0™"\023 racine 0 » ,02 épaisseur 0°"°,023 épaisseur 0>»'»,022 Derniers crochet 0™'",056 racine 0 » ,015 épaisseur 0 » ,017 EchinorhyricJius glohicollis Creplin. Nous ne réunissons que provisoirement cette espèce à E. Frasonii, n'ayant pu avoir les orighiaux et devant nous baser sur une description très impar- faite de l'auteur. MONOGUAPIIIK DES ACANTHOCÉPIIALES d'oISEAIX 27iJ Voici la description qu^'ii donne DuJARDiN en 1845 : « Corps jaunâtre, blanc en avant, loiii»' de (i:')""", grêle, aminci « de part et d'autre. Trompe armée de crochets très fins, très « nombreux, foruiée de deux i)arties, l'antérieure très courte, « cylindrique, tronquée, la postérieure trois fois plus longue, « plus épaisse et implantée à angle droit sur le cou qui, long de « 3""", 4 et rétréci à sa base, est terminé par une partie globu- « leuse beaucoup plus épaisse. Habite Larus maximus. » Cette espèce, qui n'a jamais été retrouvée depuis Creplin, représente fort probablement E. Frasonii. La longueur du corps, et sa forme particulière, est bien la même chez les deux espèces. La partie globuleuse dont parle DuJARDiN représente évidemment la partie ovoïde d'E. Fra- sonii. Quant aux deux ])arties du rostre à^E. (/lohicollis, elles sont très probablement dues à un effet de contraction particulier et représentent ensemble le rostre fusiforme, implanté obliquement, même à angle droit, d'^'. Frasonii, fait caractéristique pour cette dernière espèce. Echinorhyuchiis graciUs Rudolphi. PI. 2. Fig'. 08 à 70. E. f/nici lis \\udo\[)h\ 1819. Westnimb 1821. Giiiil 184o. Dujardin 1843. Diesiiig 1831. v. Liiistow 1878. Hôte. Corcfias (jarrula L. Corps mince, nu, lisse, allongé, atténué aux deux bouts, mesurant 2 à 14'^™ (?) de long. Rostre cylindrique, armé de 16 rangées longitudinales de 8 à 10 crochets. 280 L. DE MARVAL Faux cou représentant la base nue du rostre. Oeufs non mûrs. EcMnorhynclius gracilis Rudolplii a le cor})s allongé, aminci aux deux extrémités, légèrement renflé au milieu et mesurant suivant les échantillons de 2 à 14™™ (?) de long. Les échantillons que nous avons eus entre les mains, provenaient de la collection du Musée de Berlin et c'est d'après ces derniers que nous établirons notre description. Les originaux sont précisément les originaux de RuDOLPHi, ou tout au moins en partie. Nous n'avons eu que de petits exemplaires mesurant de 2 à 3™"' de long. Le corps mesurait 0™™,4()6 de large au milieu et 0™™,224 aux deux bouts. La musculature circulaire du corps forme des bande- lettes transversales très denses. Pas trace d'organes sexuels, ni d'œufs. La peau contient encore un grand nombre de noyaux géants, que WesïRUMB appelait « pores orbiculaires » indi- quant que nous avons affaire à un stade très jeune, voire même larvaire. Le rostre est allongé, cylindrique, arrondi à son extrémité et mesure 0™'",32 de long sur ()»■'", 112 de large. Il est armé de 16 rangées longitudinales de 8 à 10 crochets, nettement dis- posés en quinconce. Ils sont petits, grêles, peu ouverts, tous identiques les uns aux autres et mesurent 0"'™,018 de long. Ils possèdent une racine droite, élargie à sa base et mesurant 0,027""" de long. L'angle formé par le crochet et la racine est d'environ 30°. La base du rostre est légèrement rétrécie, dépourvue de crochets sur une très faible longueur et mériterait le nom de « faux cou ». Cette espèce n'a jamais été retrouvée depuis RuDOLPHi. Elle présente plusieurs points communs avec E. cylindraceus, mais doit jusqu'à présent être considérée comme espèce distincte. Il est plus probable qu'elle représente le stade larvaire (TE. mlcracanthus. MONOGRAPHIE DES ACANTIIOCÉPIIAI.ES d'oISEAUX 281 Nous allons donner maintenant la description d'E. f/yadliSy tirée de celle de Dujardin, et qui diffère quelque peu de la nôtre, en particulier en ce qui concerne la longueur du corps se rai>por- tant à des spécimens que nous n'avons pas eu sous les yeux et qui n'existent plus. « E. (jraciUs Ilud. Corps blanc, long de 9 à 14"^"\ cylindrique, « renflé en avant, aminci en arrière. Trompe cylindrique, arrondie ■« à 1" extrémité, quelquefois un peu resserrée à sa base et armée « de 10 rangées transverses de petits crochets très rapprochés. « Cou nul. -> Ecliinorliynchus hystrix Bremser PI. 2. Fig. 78 à 80. E. hystrix Bremser 1824 ». Westriimb 1821. Rudolphi 1819. Schmalz 1831. V. Siebold 1837. Drummond 1839. Bellingham 1844. Gurlt 1845. Dujardin 1845. Creplin 1846. Diesing 1831. v. Linstow 1878. Carus 1885. v. Linstow 1889. Stossich 1890. Braun 1891 ». Midîling 1898. Parona 1899 1^. v. Linstow J901. Hôtes : Merganser serrntor (L.). Merganser castor (L.). Phalacrocornx carbo (L.). Phalacrocorax r/raculus (L.). Phalacrocorax auritus (Less). Plolus aiikinga L. Phalacrocorax bicristatus (Pall). Podiceps griseigena (Bodd). Corps renflé en avant et épineux, à queue courte, conique, mesurant de 3""", 5 à 8"™ de long. Rostre renflé à la base, piriforme, armé de 18 rangées lon- gitudinales de 8 à 10 crochets, plus forts vers la base. Faux-cou nu, conique, plus ou moins long. Œufs oblongs, à trois coques, à médiane épaisse; un peu étirés aux deux pôles et mesurant 0""",0754delongsur0'"'",0364 de large. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 19 282 L- DE MARVAL Echinorhynchus hystrix Bremser. Le corps mesure suivant les échantillons de 3»^'",5 à S*""^ de long. Il est lisse et renflé en avant en une portion presque globuleuse, mesurant jusqu'à li»™,72 de large ; puis, il s'amincit très rapidement, en arrière, en forme de cône ou de queue conique, ne mesurant plus que 0™™,35 à 0"^,6 à son extrémité. Le corps se prolonge, en avant du renfle- ment, et forme un faux-cou, conique, glabre, mesurant de 0"»"^,5 à 0°^'°,64 de long sur 0°^™,208 de large en avant, vers le rostre, et 0"^^\528 à sa base. Il est revêtu au renflement, d'aiguillons chitineux formant une sorte de carapace dont les bords sont nettement délimités en avant à la base du cou, et en arrière à la naissance de la queue qui est toujours lisse et nue. Cette cara- pace est beaucoup plus étendue du côté où le rostre s'incline et où, par conséquent, l'animal repose contre la muqueuse de l'Oi- seau. Nous appellerons ce côté: « côté ventral», et Topposé, « côté dorsal. » Le faux-cou porte, à son extrémité, le rostre co- nique, piriforme et renflé à sa base où il est plus large que lui. Ce rostre mesure jusqu'à 0'"°\64 de long sur 0™"',192 de large à l'extrémité et 0"^"\336 de large au renflement. Il est plus ou moins fortement incliné sur le corps et armé d'environ 18 ran- gées longitudinales de 8 à 10 crochets chacune. Ces crochets aug- mentent rapidement de taille d'un tour au suivant et davantage du côté ventral du rostre, où ils atteignent subitement, vers le ren- flement, de grandes dimensions. Ces gros crochets sont absolu- ment analogues à ceux de la face ventrale du rostre d'^. Fra- sonii, et n'existent pas sur le côté dorsal. L'angle formé par la racine et le crochet est très ouvert et diminue graduellement d'un tour au suivant. Les gros crochets ventraux, placés au renflement basai du rostre, et au nombre d'une dizaine environ, sont suivis immédiatement, et sans transition aucune, par des aiguillons très petits et grêles, sans racines, formant les derniers tours basais du rostre. Une disposition semblable se retrouve, nous l'avons vu, chez E. Frasonii Molin et E. aluconis Mùller. Tandis que MONOGRAPHIE DES ACANTHOCEPHALES D OISEAUX 283 les premiers crochets du rostre ne mesurent que 0""",0315 à -0'""\0354, ceux du renflement mesurent jusqu'à 0""",081 de long et les aiguillons qui suivent ne mesurent plus deO'^,045 à 0'""'j035 ■de long. Voici du reste le tableau que ces différentes valeurs : Rostre: face ventrale. No 1. crochet O^^jOSlô racine 0 » ,03 épaisseur 0 » ,008 angle 50° No 2-3. crochet 0'"'",045 racine 0 » ,04 épaisseur 0 » ,008 angle 40° No 6-7. crochet O'^-'SOBl racine 0 » ,0675 épaisseur 0 » ,0225 angle co No 4. crochet 0'"",054 racine 0 » ,054 épaisseur 0 » ,009 angle 30° N^» 5. crochet 0'"'»,058 racine 0 » ,056 épaisseur 0 » ,0098 angle 20° No 8. aiguillon 0'"'",045 épaisseur 0 » ,009 No 9-10. aiguillon 0'"",0315 épaisseur 0 « ,007 Le corps est finement strié dans le sens transversal, et possède un système lacunaire sous cutané formé de gros canaux anasto- mosés, bien visibles, surtout chez les mâles. Les Acanthocépha- les présentent toujours un dimorphisme sexuel accentué, les femelles étant toujours plus grandes que les mâles. Le mâle possède deux énormes testicules et six glandes prostatiques ovoïdes, disposées en grappes conduisant au récep- tacle séminal. La bourse copulatrice, rarement visible, n'a rien de particulier et se présente sous forme d'un pavillon plissé. Le plus souvent, le cou se rétracte à l'intérieur du corps, et le rostre parait alors sortir d'une cuvette ou d'un entonnoir formé par la partie globuleuse du corps rétractée à son tour. Les œufs sont oblongs, à trois coques, dont la médiane, épaisse, s'étire légèrement aux deux pôles. La coque interne est très mince et intimement soudée à l'embryon. Ils mesurent 0™°\0754 de long sur 0"™,0364 de large. 284 L. DE MARVAL Nous donnons ici la description d'E. liystrix par Dujardin. « Corps long de 4 àl3™'", très renflé en avant, large de 2'""V28 et « plus, presque globuleux et armé d'aiguillons très courts, très « nombreux et très rapprochés ; diminuant d'épaisseur en arrière, « et obtus à l'extrémité où il est généralement nu. Trompe longue « presque conique, plus mince à l'extrémité, armée d'environ 18 « rangées transverses de crochets plus ou moins longs. Cou nu, de « forme conique, aussi long que la trompe et souvent rétracté. « Partie postérieure du mâle avec une vésicule copulatoire. » Cette description correspond très fidèlement à celle que nous avons donnée. Toutefois, la longueur du corps indiquée par Dujardin semble être quelque peu exagérée et se rapporte très probablement à E. striatus, espèce qui, comme nous le ver- rons, est encore de nos jours confondue avec E. hystrix et qui lui ressemble beaucoup. Nous avons pu étudier les originaux d'jEJ. hystrix et pas un des spécimens observés ne dépassait 7 à 8™™. Ils présentaient tous des œufs mûrs. E. hystrix doit être assez rare et n'a été que peu mentionné depuis l'auteur. Il se distingue en cela d'^. striatus des Echas- siers, beaucoup plus fréquent et se trouvant quelquefois aussi chez les Palmipèdes. E. hystrix présente des états de contrac- tion très variés et souvent si intenses que le faux-cou disparaît complètement à l'intérieur du corps qui prend la forme d'une poire et ressemble énormément alors à E. piriformis. Echinorhynchus horridus v, Linstow. PI. 2. Fig. 71 H 73. E. horridus v. Linstow 1897 ». Hôte: H alcyon sa net un (Vig). Corps allongé, mince, renflé légèrement en avant et mesu- rant 7 à 8""» de long. MONOGEAPHIE DES ACANTIIOCÉI'IIALES d'oISEAUX 285 Rustre oblique, cylindrique, armé de 20 à 22 rangées longi- tudinales de 9 crochets chacune. Œufs non nnirs. Ecli'worhyuchus horridus v. Linstow. Corps allongé, présen- tant un léger rendement antérieur et mesurant de 7'""',29 à S'"'" de long, sur une largeur de r""',62 en avant et au renflement, et 0""",4 au milieu. Le corps s'amincit légèrement et graduelle- ment en une longue queue mesurant en moyenne 0'""\28 de large. Le rostre, implanté obliquement sur le corps, est cylin- drique, légèrement renflé à la base, et mesure 0""",4 de long sur 0™™,16 à 0"™,18 de large. Il est armé de 20 à 22 rangées lon- gitudinales de 9 crochets chacune. Ces crochets diminuent fort peu de taille d'un tour au suivant et les 6 premiers crochets d'une même rangée longitudinale mesurent, du premier au der- nier 0"™,0315 à 0™™,0265 de long, et possèdent une racine droite, aussi longue que le crochet proprement dit, soit de 0™"\0315 à 0™™,0265. Les trois derniers crochets des rangées longitudinales ne sont plus que de simples aiguillons, dépourvus de pièces basales; ils mesurent de 0™'",0.245 à 0""",0135 de long. Les œufs ne sont pas mûrs. Les canaux lacunaires sous cu- tanés forment un réseau de mailles lâches et peu visibles. Ayant eu le privilège d'étudier les originaux provenant de la collection du Musée de Berhn, nous avons pu donner (TE. hor- ridus une description un peu plus complète que celle de son auteur. Linstow dans sa description, que nous ne voulons point donner, parle de 12 cercles transverses de 21 crochets chacun, ce qui équivaut bien à 21 rangées h)ngitudinales de 9 à 12 cro- chets chacune, si l'on suppose que la disposition quinconciale des crochets sur le rostre est nulle ou, du moins, fort peu distincte. On voit combien il est difficile d'apprécier le nombre et la dis- position des crochets, d'après les descriptions et les données des auteurs et si nous n'avions pu étudier E. horridus, nous lui 286 L. DE MARVAL aurions attribué, d'après v. LiNSïOW, 42 rangées longitudinales de 6 crochets chacune, en supposant leur disposition simplement quinconciale. Nous dirons en passant que cette espèce semble présenter plusieurs points communs avec E. reticulatus Westrumb. Echinorhynchus inflatus Creplin. PI. 2. Fip-. 61, 74 à 76. E. inflatus Creplin 1829. Mehlis 1831. Gurlt 18io. Dujardin 1845. Creplin 1846. Diesin^lSol. v. Linslow 1878. Braun 189P. Parona 1891. Parona 18991*. Parona 1902. Ë. lanceolatus v. Linstow. 1876^. v. Linstow 1878. Stossicli 1891^. E. cvassicol/is Villot 1873. v. Linstow 1878. Parona 1887 b. v. Linstow 1889. Parona 1899»^. Hôtes Cuculus canorns L. Pelidna alpina (Brehm). Calidris arenaria (L.). H œmalopus ostralefjus L. Aegialites cnntianus Lath. Aegialites fluviatilis Bechst. Aegialites liialicula L. Corps court, épais, lisse ou plissé, nu. obovale, lancéolé^ mesurant de P^"\5 à 7™"^ de long. Rostre cylindrique ou légèrement fusiforme, armé de 18 ran- gées longitudinales de 15 à 18 crochets chacune. Œufs elliptiques à 3 coques, dont la médiane plus épaisse forme 2 boucles fermées aux pôles. Ils mesurent 0"™,1192 de long et 0'"">,0364 de large. Echinorhynchus crassicollis Villot, dont nous avons pu étudier des échantillons provenant de la collection de M. le prof. Pa- rona, représente le stade adulte d'^. inflatus. E. lanceolatus^ MONOGRAIMIIE DES ACANTIIOCÉPHALES d'oISEAUX 287 dont nous avons pu étudier les originaux, mis très obligeaui- nient à notre disposition par l'auteur M. le prof. Linstow, représente le stade adulte iVE. inflatiis. Nous devons donc considérer, sans aucun doute, ces 2 espèces connue identiques à E. inflatus, espèce la plus anciennement décrite et qui doit désigner les autres espèces synonymes. Echinorhynclius inflatus Creplin. Corps épais, brunâtre ou blanchâtre, renflé au milieu, court, plus atténué en arrière, lan- céolé, et mesurant, suivant les âges et les échantillons, de 1""",5 à 7™™ de long sur une largeur maximale, au milieu du corps, de r"'»,04 à 1™"\35 et de O^^VS à l'n"',08 en arrière. Le corps est nu, lisse, mais présente, suivant les stades de contraction, des rides et des entailles très accusées. Les canaux lacunaires se montrent sous forme de deux gros troncs latéraux longitu- dinaux, placés sur les côtés du corps et envoyant transversale- ment de nombreux canalicules enchevêtrés. Les femelles, comme toujours, sont plus grandes que les mâles. Ceux-ci ne mesurent guère plus de 5™'" de long et possèdent une vésicule copulatoire en forme de disque ou de ventouse aplatie et sphérique. Ils ont 2 testicules globuleux, mesurant 0"^™,72 de long et 0"^"\.56 de large, suivis de glandes prostatiques formant un amas noirâtre, confus, aboutissant au pénis. Les lemnisques sont longs et fili- formes et mesurent environ 1,9'""^ de long sur 0'""M)8 de large. La base du rostre est dépourvue de piquants sur une zone de faible épaisseur et qui pourrait, ainsi que chez E. cylindraceus et E. fjracilis, mériter encore le nom de faux- cou. De ce corps lancéolé sort obliquement le rostre, allongé, linéaire, très légè- rement renflé en son milieu, mesurant 0'"™,6-J: à 0™"\7 de long sur 0™" 144 de large à l'extrémité, et 0'"'",176 à sa base et faisant avec le corps un angle plus ou moins prononcé. Ce rostre est armé de 18 rangées longitudinales de IGàlS crochets chacune. Les premiers sont bien ouverts, grêles, à racine longue et tronquée obliquement à son extrémité. Les crochets 288 L. DE MAR\ AL suivants s'épaississent et leur pièce basale s'allonge. A partir des -/. de la longueur du rostre, les racines des crochets dimi- nuent graduellement de longueur d'un tour au suivant et finis- sent par disparaître peu à peu, si bien que les crochets de la base du rostre ne sont plus que de simples aiguillons grêles, peu in- curvés et dépourvus de pièces basales. Voici du reste les dimensions de ces crochets. Rostre. No 1. No 10. No 15. crochet 0'"™0312 Ko 7. crochet 0'"™,039 racine 0 » ,0312 racine 0 » ,0338 épaisseur angle 0 » ,007 50° épaisseur angle 0 » .008 35° crochet 0"""\039 No 12. crochet 0--,039 racine 0 » ,039 racine 0 » ,0468 épaisseur angle 0 .' ,013 30° épaisseur angle 0 » ,013 30° crochet 0'-'",0286 No 16. aiguillon 0'^"',026 racine épaisseur angle 0 » ,0286 0 .. ,01 30° No 18. épaisseur crochet épaisseur 0 » ,008 0"»",0138 0 .. ,007 La poche du rostre est très grande, renflée à son extrémité et iliesure 0"^™,7 à 0""",8 de long sur 0'"™,20S à 0'""\288 de large. Cet organe va jusqu'au milieu du corps, chez les individus très jeunes, à corps ramassé et court, et, chez les individus âgés, ou le corps s'est considérablement allongé, il n'occupe qu'un sixième à un huitième de la longueur totale du corps. Les œufs sont elliptiques, énormes, à trois coques et mesurent 0""",1192 de long sur 0"i™,0364 de large. La coque moyenne, très épaisse, s'étire aux deux pôles où elle forme une boucle presque fermée, dis- position qui se retrouve chez les œufs de beaucoup d'autres d'Acanthocéphales. Discussioyi des espèces synonymes. — EcMnorhyuchus inflcdus Creplin. Cette espèce ne représente pas un stade particulier de notre E. wflatus, et la plupart des mesures que nous avons don- MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉlMlALES d'oISEAUX 289 nées ci-avant, se rapportent à l'espèce de Creplin. Nous allons donner la description de l'auteur prise dans Dujaedin : « Corps blanc, court, très épais, long de 3 à 8""", large de 1""", 1 2 « à 8""", 2 5, aminci de part et d'autre. Trompe oblique, très longue, « mince, épaissie peu à peu de la base vers l'extrémité et armée « de très petits crochets, très nombreux. Cou très court. Extré- « mité postérieure du mâle avec double vésicule copulatoire. « Deux testicules. Œufs allongés, elliptiques. Poche très longue, « allant quelquefois jusqu'au milieu du corps. » (Jette description est en somme celle que nous avons donnée d'jE. inflatus, et, si Creplin et Dlîjardin parlent du -rostre s'élargissant de la base vers l'extrémité, c'est qu'ils l'avaient vu partiellement invaginé, et que ce qu'ils prenaient pour l'extré- mité du rostre n'était que la partie médiane de cet organe préci- sément renflée en ce point. Les originaux n'existant plus, nous avons été obligés de nous en tenir à la description et aux desshis de Creplin ainsi qu'à ceux des auteurs contemporains. Echinorhynclms crassicoUis Yillot. Cette espèce, dont nous n'avons pu voir les originaux, mais dont nous avons étudié des spécimens provenant de la collection de M. Parona, représente, à n'en pas douter, E. inflatus adulte, de très petite taille et dans un état de contraction violente, avec des rides et des entailles sur les côtés du corps. Les œufs et le rostre, ainsi que la forme, le nombre et la dis- position des crochets, sont absolument identiques chez les deux espèces. Les exemplaires mesurent 3""" de long, dimensions certainement de beaucoup inférieures à la réahté, vu la contrac- tion très grande de l'animal. Les œufs étaient absolument mûrs, indiquant une forme adulte. Voici du reste ce qu'en dit l'auteur, ViLLOT, (1875): « Echinorhynclms crassicoUis. Cette espèce, que je crois être « nouvelle, habite l'intestin de Calidris arenaria. Corps ovale. 290 L, DE MARVAL « long' de 5'""^ sur 2"'"^ de lar^e, offrant de nombreuses rides et « sillons transversaux. Le cou est court, élargi à sa base. Trompe « longue, armée de nombreux crochets. » D'après ce qui précède, nous pouvons considérera. crassicolUs comme identique à E. inflatus Creplin. EdiinorJcyncliHS lanceolatus v. Linstow. Cette espèce, dont nous avons étudié les originaux, représente E. inflatus arrivé à parfaite maturité. Le corps est lancéolé, et mesure de 4 à 5™" de long pour les mâles et de 6 à 7""" de long pour les femelles. Il est de couleur jaune citron pâle. Le rostre est implanté obliquement, légèrement conique ou plutôt fusiforme, armé de LS rangées longitudinales de L5àl6 crochets chacune en tout points identiques à ceux à'E. inflatus. Les œufs étaient mûrs et mesuraient de 0™™,09 à 0""",! de long sur G'"'", 03 5 à 0"™,039 de large, elliptiques, à trois coques, à moyenne étirée aux deux pôles en forme de boucles. Voici du reste la description de cette espèce par son auteur, Linstow : « Corps en lancette, présentant son plus fort diamètre en avant « au premier tiers, à rostre armé de 2 S à 30 rangées transverses « de crochets. Peau nue. Longueur du mâle 4"™, 5, largeur r'"^^,6. « Longueur de la femelle 6"™, 5, épaisseur 2™'", 3. Chez les deux « sexes, le rostre mesure 0"™,7 de long. Lenmisques bruns, « mesurant r"™,9 de long. Œufs à trois coques avec deux cro- « chets embryonnaires et mesurant 0»"", 12 de long sur 0"™,039 de « large, avec deux renflements polaires. Il ressemble beaucoup à « E. inflatus; toutefois celui-ci possède 10 à 12 rangées de cro- « chets et la poche est très longue, allant souvent jusqu'à la moi- « tié du corps, tandis qu'E". lanceolatus à la poche courte, ne « représentant que le Yc, (•ii le 7? ^^ ^^ longueur du corps, et a « le rostre armé de 28 à 30 tours transverses de crochets. » Nous ne pouvons comprendre comment v. Linstow assigne 10 à 12 rangées transverses de crochets à E. inflatus de Creplin. Peut-être a-t-il observé les échantillons de la collection du Mu- MONOGRAPHIK DES ACANTIIOCÉlMIALES d'oISEAUX 291 sée de Vienne, présentant le rostre invaginé partiellement et montrant bien alors 10 à 12 rangées transverses de crochets, tandis qu'en réalité le rostre en avait de 28 à 30. Quant à la poche, très longue chez E. mflatns, elle parait être telle, en raison de la petitesse du corps. Néanmoins. E. lanceolatiis est absolument identique à E. inflatiis. Echinorhynclms invaginabilis v. Linstow. PI. 4. ¥v^. i:% à lo9. E. inxan'inabilis v. Linstow 1902 a. Hôte : Numeniiis arcuatus Lath. Descripion d'après l'auteur: « Corps cylindrique, allongé, pos- « sédant à l'extrémité une longue queue grêle pouvant s'invaginer « ou s'évaginer à volonté. L'avant du corps est protégé par une « carapace de petits crochets ou aiguillons, et s'allonge en un « faux-cou conique, lisse, portant le rostre. Les petits exem- « plaires mesurent avec la queue invaginée 5'"'", 7 à 6'"'",1 et « avec la queue évaginée 8""", à ir"'",8 de long. Les grands. « exemplaires mesurent jusqu'à 35™'" de long sur 0'""\79 de lar- « geur maximale. La queue représente les '"/,7 au -/^ de la lon- « gueur du corps. Le corps est strié transversalement. Les lem- « nisques sont aussi longs que la moitié du corps. Le rostre est « long, cylindrique, armé de 42 séries circulaires de 10 crochets. « chacune. Les 1 8 premiers tours possèdent de forts crochets. « Les 24 autres tours suivants n'en ont que de très petits. Les « premiers mesurent 0'"'",049 de long et possèdent une très pe- :292 L. DE MARVAL « tite racine en forme de talon mesurant aussi 0^*^,049 de long. « Les seconds, à partir du 24™*^ tour, ne mesurent plus que « 0'"'",0-l^ tle long et possèdent une très petite racine en forme « de talon. » Cette espèce doit, d'après ce que nous savons de la manière avec laquelle v. LiNSXOW compte les crochets, posséder un rostre armé de 20 rangées longitudinales de 21 crochets bien disposés en quinconce. N'ayant pas eu les originaux entre les mains, nous n'avons pu que donner intégralement ici la description de l'auteur. E. inva- fjinahiUs constitue sans aucun doute une espèce nouvelle, et nous ne saurions la comparer à aucune autre antérieurement décrite. EchinorhyncJms Iwearis Westrumb. Pi. 3. Fifi. 90. 91. 98. 111. E. linearis ^Yeslvumh 1821. Gurlt 1845. Diijardia 1843. Diesing- 18ol. V. Linstow 1878. y. Linstow 1901. v. E. steDHw Rudolphi 1819. Hôtes : Arenaria interpres (L.V Sterna cantiaca Gmel. Corps linéaire, lisse ou un peu ridé, très allongé, mesurant 50™" de long. Rostre linéaire, légèrement fusiforme, armé de 18 rangées longitudinales de 14 à 18 crochets chacune. Faux- cou court, représentant la base nue du rostre. Œufs très allongés, fusiformes, à trois coques dont la mé- diane forme une boucle à chaque pôle, et mesurant 0™"',13 de long sur 0""^\026 de large. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPIIALES d'oISEAUX 295 Echinorhynchus linearis Westrumb. Corps linéaire, lisse ou présentant des rides transversales peu accentuées, nu, et mesu- rant de 30 à 50""" de long, d'un diamètre à peu près partout égal de r""VS à 2""",1. L'extrémité caudale est obtuse et ar- rondie, et l'avant du corps présente un léger renflement, ana- logue à celui iVE. alnconis, et s'ainincissant rapidement, vers le rostre, en un faux-cou court et nu, non délimité du corps, de même diamètre que le rostre, et mesurant 0"'™,176 de large. Le rostre est allongé, linéaire, légèrement renflé en son milieu et fusiformOy. arrondi à son extrémité et mesure 0'"™,8 de long sur une lar- geur de 0™"\208 en son milieu et 0-""\176 aux deux extrémités. La base du rostre est nue, dépourvue de crochets et se con- tinue avec le corps sans délimitation nette, formant un faux- cou. Ce rostre est armé de 18 rangées longitudinales de 12 à 18 cro- chets chacune. Ces crochets sont rapprochés les uns des autres sur une même rangée longitudinale, tandis que ces rangées elles-mêmes sont nettement espacées entre elles et très régu- lières. Aussi leur disposition quinconciale est-elle à peu près nulle. Les crochets sont grands, forts, aigus, bien ouverts, et possè- dent tous des pièces basales dont la longueur diminue régulière- ment et progressivement d'un tour au suivant, si bien que les premiers crochets ont des racines aussi longues qu'eux, tandis que les derniers ne possèdent plus qu'un talon rudimentaire. Comme toujours, les premiers crochets sont beaucoup plus ou- verts que ceux qui viennent après eux. Voici du reste le tableau de leurs différentes valeurs. No 1. Rostre. crochet 0'"">,054 No 2. crochet 0'""',05S5 racine 0 n ,0315 racine 0 .. ,0405 épaisseur 0 .. ,01 épaisseur 0 » ,0135 ansle 45° angle 45° 294 L. DE MARVAL N» 3. crochet 0'°"\0585 racine 0 « ,045 épaisseur 0 » ,0135 angle 40*^ No 7-11. crochet 0'"'".0495 racine 0 » ,03 épaisseur 0 » ,0135 angle 40'^ No 13. crochet 0°^'",039 racine 0 » ,02 épaisseur 0 » ,009 angle 40*^ No 15-ir). crochet 0">"',039 racine 0""",0135 épaisseur 0 » ,008 N» 4-6. crochet 0°»™,0675 racine 0 » ,0495 épaisseur 0 » ,018 angle 35° No 12. crochet 0'"'",0405 racine 0 » ,0225 épaisseur 0 » ,009 angle 40° No 14. crochet 0""°,039 racine 0 » ,018 épaisseur 0 » ,009 angle 40° No 17-18. crochet 0'"'",035 racine 0 » ,0095 épaisseur 0 » ,008 Nous voyons dans ce tableau que les crochets restent à peu près partout de même longueur. La racine seule augmente de longueur jusqu'aux 5 à 6 premiers crochets, puis diminue rapide- ment jusqu'à disparaître presque complètement. L'angle formé par le crochet et la racine reste remarquablement constant, soit d'environ 40°. Les canaux lacunaires sous-cutanés sont représentés par de gros troncs espacés, anastomosés en mailler lâches, placés trans- versalement au corps et parallèles les uns aux autres. Les œufs sont énormes, elliptiques, allongés, fusiformes, à trois coques et mesurent 0""",13 de long sur 0"™,026 de large. La coque médiane, épaisse, s'étire aux deux pôles et forme deux boucles presque complètes. E. linearis, espèce très caractéristique, n'a été que fort peu signalée jusqu'à présent et est évidemment fort rare. Tous les échantillons que nous avons observés étaient ties femelles. E. linearis ressemble beaucoup à E. reticulatus, et nous avions d'abord été tenté de réunir ces deux espèces en une seule. Le rostre et les œufs, de même que la forme, la grandeur et la disposition des crochets, sont identiques chez les deux espèces. MONOGRAI'HIK DKS ACANTIIOCÉHALES d'oMKAUX 295 Toutefois, E. Unearis est beaucoup plus graïul qu'7^'. reticuîatus qui ne mesure guère plus de 10 à 12™'" et qui est, cependant, parfaitement mûr. 11 faudrait donc admettre, en vertu du dimorphisme sexuel très accentué de certaines espèces d'Acanthocéphales et des grandes dimensions que peuvent acquérir les femelles, qn'E. Unearis représente une forme adulte géante d'^. reticuîatus. Nous ne voulons cependant point poser ce fait comme cer- tain, mais nous ne pouvions nous empêcher de signaler l'ex- traordinaire ressemblance qui existe entre E. Unearis et E. reticuîatus, abstraction faite toutefois, des dimensions du €orps. Les originaux d'i". Unearis n'existant plus, nous avons étudié les spécimens provenant des collections du Musée de Vienne et déterminés par d'anciens auteurs, probablement contemporains de Westrumb, ce qui donne une certaine valeur à la détermina- tion. La description que nous avons donnée CCE. Unearis corres- pond fidèlement à celle de l'auteur. Voici la description de cette espèce par Dujardin : « Corps long de 54'""\ large de 2"™,20 à peine, cylindrique, « lisse, avec quelques plis transversaux, un peu aminci en ar- « rière, brusquement aminci en avant oiî il se prolonge en un cou « très court. Trompe ovoïde, plus épaisse, longue de 1™™,10, « armée de 1 2 rangées transverses de crochets. » Comme les crochets ne sont pas disposés en quinconce, le nombre de tours transversaux qu'ils forment sur le rostre, indi- qué par Dujardin et d'autres auteurs, correspond bien à celui que nous donnons pour une des rangées longitudinales, en nous rap- pelant que ce nombre peut varier de 12 à 18, Si la disposition avait été quinconciale, les anciens auteurs auraient donné un nombre double de celui que nous indiquons, c'est pourquoi dans la plupart des descriptions que nous donnons, le nombre de cro- 296 L. DE MARVAL chets d'une rangée longitudinale est la moitié de celui indiqué par les autres auteurs, pour les tours transversaux. EcMnorhynchus lancea Westrumb. PI. 3. Fig. 108 à 109, 112 à 116. E. lancea Westruml) 1821. Mehlis 1831. Giirlt 184o. Dujardin 1845. Crep- lin 1846. Diesing 1831. Diesing 1856. v. Linstow 1878. Stossich 1891b. Francaviglia 1897. Parona 1899». Parona 1899^. Parona 1902. E. vanelli Goeze 1782. Zeder 180Q. Zeder 1803. Buse 1802. Rudolphi 1808. Rudolphi 1809. E. morinelli Rudolphi 1819. E. oedicnemonis Rudolphi 1819. Hôtes Cnculas canonts L. Himanlopns Plinii (Gerini). Vanellus varie II us (L.). Eudromias morinellus (L.). Aegialites cautianus Lath. Himantopus himantopns (L.). Oedicnemus œdicnenms (Temm). Vanellus capella (Schaefî). Charadrius pluvialis (L.). PavonceUa pugnax (L.). Corps lisse, allongé, renflé en avant, terminé par une queue large, plus ou moins longue, et mesurant de 8 à 25™™. Rostre sphérique ou fusiforme, armé de 30 rangées longitu- dinales de 7 à 8 crochets chacune. Cou conique, plus mince que le rostre qu'il supporte, armé de 30 rangées longitudinales de 7 à 8 aiguillons chacune. Œufs elliptiques, atténués aux deux bouts, à trois coques minces, un peu étirées aux pôles et mesurant O^^Oô-iG de long sur 0"™,0812 de large. Echinorhynchns lancea Westrumb. Corps allongé, atténué en MONOCiRAPIlIE DES ACANTHOCÉPHAI-ES UOISEArX 2'J7 avant, puis reiiHé sur environ la moitié de sa longueur et aminci ensuite en une queue plus ou moins longue et épaisse. Le corps mesure, suivant les échantillons, de 8 à 25""" de long sur une lar- geur maximale de 1""",25 à 2""", 5 au renflement, de 0""",5 à 1"'"' de large, en avant du corps, et de 0""^,6 à 1"™,25 à la queue. Cette queue mesure, suivant les échantillons, de 4 à 12""" de long, La peau est lisse, blanchâtre ou fortement pigmentée en bleu-noir, parcourue par un riche système de canaux lacunaires sous- cutanés, anastomosés et ramifiés. Les mâles sont j)lus petits que les femelles, et présentent une vésicule copulatoire en forme de carafe ou d'entonnoir. Les lemnisques sont en forme de sacs à tige pédonculée et mesurent 0""",96 de long sur 0""",24 de large à la base du renflement. Le corps se prolonge en avant en une partie mince et effilée, qui porte un véritable cou C3iin- drique, nettement séparé du corps allongé en faux-cou, et me- surant 0"™,448 de long sur 0""",352 de large. Ce cou est armé de 30 rangées longitudinales d'aiguillons sans racines, dispo- sés à raison de 7 à 8 aiguillons par rangée. Ils sont petits, grêles, peu incurvés et mesurent de 0""",027 à 0™™,018 de long, sur 0™'",008 d'épaisseur à la base. Ce cou porte à son extrémité le rostre globuleux, sphérique, aplati, ou quelquefois fortement fusiforme et tronqué en avant, bien nettement séparé du coU;, et d'un diamètre supérieur à ce dernier. Ce rostre mesure 0™™,4 de long sur 0""",352 de large, ou le contraire suivant la forme qu'il prend. Il est armé de 30 rangées longitudinales de 7 à 8 crochets pourvus de pièces basales, pres- que tous identiques les uns aux autres, et diminuant légèrement de taille d'un tour au suivant. Le crochet se relève légèrement à son extrémité; les pièces basales sont fortes et légèrement carrées à leur sommet. L'angle formé par la racine et le cro- chet est d'envion 30°. Le rostre et le cou affectent la forme de certains Bolets ; le chapeau représente le premier et la tige le second. Souvent le Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 20 298 L. DE MAKVAL rostre est moins globuleux, n'est guère plus large que le cou et devient fusiforme ; mais la limite entre le cou et le rostre est toujours très nette et marquée par le passage brusque des cro- chets aux aiguillons. Voici du reste les différentes valeurs de ces derniers. Rostre. N" 1-2. No 4-5. crochet 0°"°,045 No 3. crochet 0-"">,045 racine 0 .. ,045 racine 0 » ,045 épaisseur 0 » ,01 épaisseur 0 » ,012 angle 35° angle 30° crochet 0™"',05 No 6-7. crochet 0«'"\039 racine 0 » ,05 racine 0 » ,390 épaisseur 0 .. .01.^5 épaisseur 0 » ,0098 angle 30° Cou. angle 30° aiguillons ; 0°"",027 Derniers aiguillons 0°'"',018 épaisseur 0 .,009 épaisseur 0 .. ,008 Premiers Les œufs sont elliptiques, atténués un peu aux deux bouts, lé- gèrement renflés au milieu, fusiformes, et mesurent 0™"",0546 de long sur 0""",0182 de large. Les trois coques sont peu épaisses, peu étirées aux pôles et l'interne semble ponctuée et comme formée de petites perles juxtaposées. Nous avons pu étudier les originaux provenant de la collec- tion du Musée de Vienne. E. lancea est une des seules espèces qui n'ait pas été confondue avec d'autres, quoique cependant, à première vue, elle ressemble beaucoup à E. buteonis. Voici la description de Dujardin: « E. lancea. Corps blanchâtre, long de 19 à 23"™, large de « 2 à 3"™, 5, renflé, ovoïde en avant et cylindrique en arrière. « Trompe cylindrique, arrondie à l'extrémité et quelquefois res- « serrée au milieu, de telle sorte que la partie antérieure est « presque globuleuse, armée de 12 rangées transverses de cro- « chets. Cou distinct, court, ridé. » MONOGRAPHIE DKS ACAN'ni()OÉlMIALP:s d'oISEAUX 299 Cette description est absolument celle que nous avons donnée €t si Du.TARDiN ne parle que de 12 rangées transverses, c'est qu'il n'a pas compté les rangées intermédiaires quinconciales du rostre, donnant 24 à 30 cercles transversaux. Echinorliynclms longicollis Villot. PI. 4. Fig. 134. E. lovuico/lis Villot 187o. v. Linstow 1878. Hôtes : Alias boscas dom. (L.). Larus ridibumlus (L.). Strepsilas intfrpres (L.). Description d'après l'auteur. <- Espèce que je crois nouvelle « et qui ne peut être confondue avec aucune autre. Le corps « est linéaire et très long, un peu renflé dans sa partie anté- « rieure qui est garnie d'aiguillons. La trompe est courte, cy- « lindrique et pourvue de crochets assez forts. On trouve assez « souvent cet Echinorhynque dans l'intestin du Tourne-pierre « vulgaire {Stre])sUas interpres). D'autres échantillons prove- « nant de Larus ridibundus, ne diffèrent de ceux que je viens « de décrire que par leur longueur plus grande qui atteint jus- « qu'à (r"\03. >> Bien que Villot croie que son espèce ne peut être confondue avec aucune autre, nous ferons remarquer la grande analogie de son E. longicoUis avec E. FrasonU. La forme du corps est à peu près la même, les aiguillons garnissant l'avant du corps sont un trait commun aux deux espèces, enfin les hôtes sont aussi à peu près les mêmes : Palmipèdes et Echassiers. Malheureusement, la description très imparfaite de Yillot, et le seul dessin qu'il nous ait laissé de son espèce ne nous per- mettent pas de pousser la discussion plus loin et d'identifier plus complètement E. longicoUis avec E. Frasonii. 300 L. DE MARVAL EcJiinorJiynchus micracantliiis Paidolphi. PI. 2. Fig. 43, 57 à 58. 62 à 63. E. micracanthus Rudolphi 1819. Westriimb 1821. Guiit 1843. Dujat'din 1845. Diesing 1851. v. Linstovv 1878. Stossich 1896. Stossich 1897. Stossich 1898. Parona 1899^. Parona 1899^. Parona 1902. E. alaudœ Rudolphi 1819. E. carrucioi Francavigiia 1897. Hôtes Bnbo lacteus Temm. Trogon melanurus S\v. Trogon spec. ? Deudrocopus major (L.). Thamnophilus major (Vieil.). Emberiza ticutica (?). Ligurinns chloris (L.). Coccothranstes coccolhraitstes (L.). Spizocorys personata Sch. Tanagra divma (?) Galerida arhorea (L.). Authus trivialis (L.) Sylvia nisoria Bechst. MotaciUa spec? Lr>custe/la fhwiatilis (Wolff). Xipholena pompadora (L.). Tyrannus pyrrhocephalus (?) Monticola saxalUis (L.). Crocopsis bimaculatns (Horsf.). Progne cha/ybea (Gmel.). Xanthosomuit rnficapillus (Vieil.). Leistes guianensis (L.). Uroleuca cristatellus (Temm.). Nuscifraga raryocatactes (L.). Nothura maculosa (Temm.). Tinamus spec. ? Numenius spec. ? Rhamphaslos erythrorhynchxis Gmel. Biicco spec. ? Thamnophilus sulphuratus Temm. Emberiza guelea (L.). Sycalis flaveola (L.). Fringilla cœleps (L.). Rhampocœlus jacapa (L.). Eticometis penicillata (Spix). Tanagra spec. ? Alauda arvensis (L.). Sylvia atricapilla (L.). Parula americana (L.). Muscicapa atricapilla (L.). Formicarius colma (Gmel.). Petronia stiilla (Gmel). Monticola cyanas (L.). Saxicola œnauthe (L.). Platystira cyanea (Miill.). Ostinops decumanus (Temm.). CassicHS persicus (L.). Nesopsar nigrrrimus (Obs.). Cyanocorax chrysops (Vieil.). Crypturus brevirostris (Natt.). Taoniscus nanus (Temm.). Numenins borealis (Forst.). Eurypyga helias (Pall.). MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 301 Corps allongé, lisse, atténué aux deux bouts, mesurant de 10 à 40™" de long ; à musculature transversale disposée sous forme de bandelettes parallèles. Rostre conique ou cylindrique, court, armé de 20 à 24 ran- gées longitudinales de 4 à G crochets très petits. Cou cylindrique ou conique, évasé vers le corps, armé de 20 à 24 rangées longitudinales de 4 à 5 petits aiguillons cha- cune. Œufs ovales, arrondis, à trois coques, dont la médiane est légèrement étirée aux pôles, et mesurant 0™",05 de long sur 0'"»S0364 de large. Remarque : Ressemble beaucoup à Giyantorhynchus mira- hilis nov. sp. E. micracantlms Rud, avait déjà comme synonyme E. alaudœ de RuDOLPHi. Nous avons réuni encore à cette espèce E. carrucioi Fran- caviglia, qui lui est en tout point semblable. Le corps d'E. micracanthus Rudolphi, est allongé, cylin- drique, légèrement fusiforme, atténué aux deux bouts, blan- châtre et lisse, ou présentant quelquefois des rides transverses, toujours entouré de bandelettes, ou d'anneaux formés par les faisceaux musculaires circulaires transversaux, bien visibles seulement sous le microscope. Il mesure de 10 à 40""" de long sur 0""",56 à 2^^ de large aux deux extrémités, et 0""",8 à 4""" de large en son milieu; il s'amincit ou se renfle légèrement en avant, et se termine par un vrai cou conique, armé, évasé vers le corps, nettement délimité de ce dernier et mesurant de 0""",32 à 0""",8 de long sur 0'"ï",372 de large en avant et 0"'"',48 de large à sa base. Il est quelquefois fusiforme ou en tonneau, mais c'est plutôt l'exception. Le cou est armé de 20 à 24 rangées longitudinales de 4 à 5 aiguillons très petits, situés chacun sur un petit mamelon, et possédant un petit talon dirigé vers le haut. 302 L. DE MARVAL Ces aiguillons, qui ne recouvrent que la moitié antérieure de ce cou, sont recourbés à leur extrémité et ne mesurent guère plus de 0"^"\0225 de long sur 0""",006 de large. Le cou porte à son extrémité le rostre, conique, souvent pres- que cylindrique, tronqué en avant, ou arrondi, et ayant alors la forme d'un dé à coudre très court, planté, avec le cou, oblique- ment sur le corps. Il mesure 0™'",32 de long sur 0"™, 14-4: de large à son extrémité et 0™",272 de large à sa base ; il est armé de 20 à 24 rangées longitudinales de 4 à 6 crochets chacune. Ces cro- chets sont très petits, très recourbés, et ont une longue racine, dont l'extrémité s'étale en un disque rond et plat, souvent échancré en cœur et d'une forme très caractéristique. Ces cro- chets sont tous de même grandeur et ne mesurent guère plus de 0'^™,0156 à 0™",0285 de long, tandis que la racine droite est légèrement plus longue, et mesure, de l'inflexion à la face infé- rieure du disque, environ 0""",027. La largeur du disque basai varie entre 0"™,0156 et O'""\02. L'angle formé par la racine et le crochet est d'environ 15°. Rostre. No 1-2. Crochet .... 0° ™,0156 Raciue .... 0 >. ,02 Largeur du disque 0 » ,0156 Epaiss^à l'inflexion 0 .. ,005 Angle 15'^ Xo 3-5. Crochet .... 0'""',02 ilacine .... 0 » ,027 Largeur du disque 0 » ,02 Epaiss'" à l'inflexion 0 <> ,006 Angle 15° Premiers aiguillons épaisseur Cou. 0mm 0225 Derniers aiguillons 0'"'",02 0 » ,006 épaisseur 0 » ,005 Il arrive fréquemment que le rostre et le cou se rétractent d'une seule pièce dans le corps; le rostre qui émerge paraît alors excessivement petit. Les femelles sont plus grandes que les mâles et possèdent des œufs arrondis, ovales, à trois coques, mesurant 0"™,052 de long MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPHALE8 DOISEAIX 308 sur 0""",0364 de large, à coque externe très éi)aisse, à médiane aussi forte et légèrement étirée aux deux pôles. La coque in- terne s'applique étroitement contre l'embryon. E. micracmitJuis, qui avait déjà comme synonyme E. alaudœ, a été longtemps confondu avec d'autres espèces et en particulier avec E. areolatns et E. retkulatHS. Voici la description qu'en donne Dujardin: « Corps long de 13 à 18"™, cylindrique, plus épais en avant. « Trompe petite, presque cylindrique, quelquefois plus étroite du « haut, plus ou moins oblique, armée de très petits crochets dis- « posés sur environ 30 rangées transverses. Cou nul. » Cette description correspond bien à celle que nous avons don- née de cette espèce. Nous n'avons pas vu les originaux qui pro- bablement n'existent plus, et nous nous en sommes tenus à la description de l'auteur, aux déterminations d'échantillons par les anciens auteurs et enlin au seul et unique dessin que nous ayons de cette espèce, celui de Stossich, représentant le rostre et qui, quoique imparfait, suffit cependant bien à caractériser E. micracantJms. Nous croyons ([ivE. micracantJms doit faire partie du genre Gigantorliynclms. En effet, le rostre ne parait pas invaginable, les crochets ont un étui chitineux complet, les lemnisques sont longs et filiformes : autant de caractères propres au genre Gl- gantorhynchus. Nous avons cependant, faute de preuves irrécusables, laissé encore cette espèce parmi les Echinorhynques. Nous verrons, plus loin, que le G. mirabilis, notre seule nouvelle espèce, présente un grand nombre de caractères communs avec E. 'micracardlms. Il est possible que l'on reconnaisse plus tard leur identité, mais pour le moment nous laisserons subsister ces deux espèces Discussion des espèces synonymes. — Eclûnorliynclms car- rucioi Francaviglia. Voici ce qu'en dit l'auteur : 304 L. DE MARVAL « Rostre subconique en forme de poire, court, à extrémité « creusée, armé de 16 séries de crochets, les premiers forts, les « derniers plus faibles ; cou inerme. Corps nu, très long, atténué, <- aux 2 bouts et davantage en arrière, entouré de bandelettes « serrées. Extrémité caudale obtuse. Longueur de la femelle « 42""". Largeur à la partie antérieure 1""",6 ; partie médiane « r"™,5 5 partie postérieure 0'"™,83. R?ib\te Dendrocopus major. « Longueur du rostre 0™™,65, largeur 0°^"\46, à la base, et « 0'""\32 au bout. Crochets mesurant de 0"»",024 à 0"™,01; « œufs elliptiques mesurant 0™"\04 de long sur 0™",027 de « large. » L'auteur compare sa nouvelle espèce aux E. fasciahis et cy- lindraceus. mais ne la com])are pas à E. micracanthus Rudol- phi qui lui est identique. En eftet. la trompe d'_E. carrucioi, formée d'un rostre et d'un cou armés de 12 cercles transverses de crochets, est identique à celle d'^. micracanthus. La forme et les dimensions des cro- chets, du corps, et des œufs, sont les mêmes pour les 2 espèces. Le corps fascié et entouré de bandelettes est précisément un des traits caractéristiques d'_E. micracanthus. Enfin, il n'est pas un seul caractère iVE. carrucioi qui ne se retrouve chez E. mi- cracanthus, et nous sommes étonné que Fauteur ne s'en soit pas aperçu. La longueur du corps, il est vrai, est légèrement supé- rieure à celle d'^. micracanthus, mais nous savons que ce fait ne constitue pas un caractère distinctif. E. carrucioi, trouvé dans Deudrocopus major, ressemble aussi à E. vaginatus de DiESiNG dont nous avons étudié les originaux provenant de la collection du Musée de Vienne. E. vaginatus, à son tour, offre une grande ressemblance avec E. micracanthus et pourrait bien lui être identique. Nous réunissons donc E. carrucioi à E. micracanthus. MONOGRAPHIE DES ACANTIIOCKPIIALES d'oISEAUX 305 Echinorhynchns otidis Miescher. PI. 1. Fig. 41, 42. l'I. 2. Kig. 44, 44», 59. /:. nlidls houliiinr Miescliei" 1811. (JLii'Il 184o. Duj;irflin lS4o. Diesing 18oI. V. Liiistow 1878. v. Linstow 1879. v. Linstow 1889. Parona 1899 b. Hôtes. Honhiira macijiieenii (Gray). Otis spec. '? Corps très allongé, mesurant de 25 à 100"™ de long, aplati, lisse chez les jeunes et présentant, chez les adultes, une série de nœuds ou d'articles monilifonnes. Rostre hémisphérique très court, armé de 12 rangées longi- tudinales de deux crochets, soit de quatre cercles transverses. Cou long, cylindrique, armé de 30 rangées longitudinales de € aiguillons sortant d'un petit mamelon. a^:ufs ? EcMnorhyncJms otidis Miescher. Corps très allongé, linéaire, aplati, presque lisse, chez les individus très jeunes, et présentant, chez les adultes, une série de nœuds et d'entre-nœuds formant une suite d'articles monilifonnes, très accentués à la partie mé- diane du corps. Le corps mesure de 25 à 100"™ de long; chez les adultes, il est toujours lisse en avant, sur une longueur d^en- viron 3 à 4'""\ Cette partie lisse est légèrement renflée en son milieu et mesure 0""",422 à 0""",54 de large en avant et en ar- rière, et 0™",756 de large au milieu. Ce renflement est souvent fort peu accentué ; vient alors le reste du corps^ présentant une série de bosses et d'étranglements transversaux très réguliers, et qui s'accentuent jusque vers le milieu du corps. Ils disparais- sent ensuite lentement à mesure qu'ils se rapprochent de l'extré- mité postérieure du corps qui devient complètement lisse, sur une longueur d'environ 4""",86 à 5"™ et présente une largeur d'envi- ron O'^'^U à 0""",46. Ces nœuds, d'abord placés à environ 0"™,432 306 L. DE MARVAL les uns des autres, s'espacent de plus en plus, jusqu'à être sépa- rés les uns des autres par un intervalle de 0'"'",864 à V^^^^Sb ; puis, ils disparaissent insensiblement. La largeur maximale des nœuds, correspondant donc à la largeur du corps, varie de O'^^Sé à 3^^™, 16 et la largeur aux entre-nœuds ou aux étranglements varie en conséquence de 0™",38 à 2™'", 16. Le rostre est très curieux, et semble ne former avec le cou qu'un seul et même organe. Toutefois, le rostre proprement dit est très court, hémisphérique, en forme de calotte posée sur le cou et mesure 0"i™,336 de long sur 0""",4 de large. Il est armé de 12 rangées longitudinales de deux crochets, formant donc quatre cercles transversaux. Les crochets sont énormes, et me- surent 0"™,117 de long. Leur racine est droite et mesure 0'™,135 de long ; elle est presque parallèle au crochet lui-même, ou fait avec lui un angle de 20°. Ces crochets sont remarquablement épais à Tinflexion et mesurent jusqu'à 0™"V336 de large. Immédiatement après le rostre vient le cou, nettement déli- mité du corps cylindrique, allongé, de même diamètre que le rostre, soit de 0""",4 de large et mesurant 0™"V56 de long. Il est armé de 30 rangées longitudinales de 6 aiguillons dépourvus de pièces basales émergeant d'un petit mamelon protecteur très ac- centué. Ces petits aiguillons ne mesurent guère plus de 0™",032 de long. Cette discordance remarquable dans le nombre des ran- gées longitudinales du rostre et du cou est rare et ne se retrouve que chez notre nouvelle espèce, le G. mirahilis. Quant à la mus- culature transversale, très serrée à l'avant du corps, elle s'es- pace à raison de un faisceau par nœud ; chaque nœud est ainsi formé d'un anneau musculaire. Les canaux lacunaires sous-cu- tanés se présentent sous forme de mailles anastomosées dans les entre-nœuds, et semblent présenter encore un petit canal latéral au niveau de chaque nodosité. Nous n'avons malheureusement pas pu observer les œufs de cette intéressante espèce qui probablement n'était pas tout à fait mûre. MONOGRAPHIE DES AC'AN TIIOCÉPHALES d'oISEAUX 30T Les originaux de Miescher irexistaiit i)lus, nous avons du nous en rapporter à la descrii)ti(»n l)ieii rudimentaire de l'auteur qui est cependant suffisante pour nous convaincre que nous avons, bien affaire à E. otldis. Les échantillons que nous avons étudiés provieinient de la collection du Musée de Berlin (de Otis. spec. ?, n° 3722 du cata- logue des Echinorhynques d'Oiseaux) où ils sont décrits sous le nom (['E. monïliformis. En 1879 V. LiNSTOW donnait la description suivante d'^. otkUs : « Habite 0. houhara. Un exemplaire de 28""" de long sur « 0""".3 de large, à rostre armé de 6 rangées de crochets. Pas « de cou. Corps non armé, présentant des renflements ellipti- « ques et s'amincissant aux deux extrémités. Rappelle E. mo- « nUiformis. » LiNSTOW en parlant de 6 rangées de crochets, désigne évi- demment les tours transversaux de crochets sur le rostre, ce qui ferait deux crochets de plus que ceux que nous attribuons à cette espèce. Il ne parle pas du cou, et n a pas vu non plus les aiguil- lons de cet organe, que nous avons eu beaucoup de peine à distinguer. Quoiqu'il en soit, le dessin de Linstow, relatif à E. otldis correspond bien à l'espèce à laquelle nous avons donné ce nom. Il est probable, du reste, qu'elle ne représente que le stade jeune à'E. tœniatus v. Linstow, espèce que nous allons bientôt étudier.. Echinorhynchus ohesiis v. Linstow. PI. 4. Fig. Io3à 153. E. obesHS V. Linstow 1902 a. Hôte. Oriolus spec. ? Description d'après l'auteur. « Corps mesurant de 30 à 45"'°^ 308 L. DE MARVAL « de long sur 3™"^ de large, armé d'un rostre court et large, « pourvu de 16 rangées transverses de 16 crochets chacune. Les « onze premiers tours possèdent des crochets mesurant jusqu'à « 0""",07 de long et à racme beaucoup plus longue que le cro- « chet lui-même. Les crochets des 5 derniers tours sont beau- ^< coup plus petits, ne mesurent que 0'""\026 et sont dépourvus « de véritables racines. Les œufs sont larges, à trois coques et « mesurent 0"™,068 de long et 0'"™,046 de large. La coque ex- « térieure est claire et très épaisse. N'ayant pas eu les originaux entre les mains, nous ne pouvons rien ajouter à la description de l'auteur. Nous ferons remarquer, toutefois, que cette espèce semble pré- senter plusieurs points communs avec E. areolatiis d'une part et avec notre G. mirabilis d'autre part. Les œufs, en particulier, ressemblent beaucoup à ceux de cette dernière espèce. Nous ne pouvons émettre que des suppositions, aussi maintenons-nous E. ohesus comme espèce nouvelle, tant que nous n'aurons pu étu- dier les originaux. Echinorliynchus piriformis Bremser * PI. 1. Fig. 29 à .30, 3o à :\6. E. pirifonnis Bremser 1824». Rudolphi 1819. Westruml» 1821. Schaialz 1831. Dujardin 184o. Diesing 1831. v. Linstow 1878. Sabba- tini 189oiî. Hôte. Turdus mcrula L. Corps piriforme, mesurant 2 à 2™'°, 5 de long, armé en avant d'aiguillons, aminci en arrière en une queue courte et obtuse. Rostre cylindrique, un peu élargi à la base, armé de 18 ran- gées longitudinales de 8 à 9 petits crochets chacune. Œufs? Echinorliynchus piriformis Bremser. Corps piriforme, très MONOGRAPHIK DES ACANTIIOCKPHALES u'oiSEAUX 30^ renflé en avant et pres(iue sphérique, terminé par une courte queue conique, large et nue. Corps mesurant, suivant les échan- tillons, de 2 à 2'"'", 5 de long. La partie cylindrique de l'avant du corps, occupant la moitié de la longueur totale de rani- mai, est recouverte de petits aiguillons très courts, mesurant Qmm^Qo (le long et disposés sur environ 60 rangées longitudinales- de 15 aiguillons chacune. Ils sortent d'une gaine chitineuse- aplatie, soudée à la suivante, et formant une ligne dentelée. Cette portion sphérique du corps mesure de 0'""\9 à l'"™,12 de large sur C>"™,8 de long. La partie suivante du corps s'amincit très- rapidement en une courte queue conique, lisse, nue, obtuse, me- surant l""i\12 de long sur 0™'",608 de large à sa naissance et 0'^'",12 à son extrémité. Le corps, dans son ensemble, ressemble à une poire renversée. Il est strié transversalement et parcouru par un système de canaux lacunaires, formé de deux gros troncs placés longitudi- nalement de chaque côté du corps et d'où partent de tins ra- muscules anastomosés. L'avant du corps, soit le sommet du renflement globuleuXj porte le rostre cylindrique, légèrement élargi à sa base, mince^ implanté obliquement et mesurant 0™™,352 de long sur 0°"",14:4r de large. Il est armé de 18 rangées longitudinales de 8 à 9 crochets chacune. Ces crochets sont petits, grêles, bien ouverts, acérés, et ont une racine très courte, s' allongeant progressive- ment d'un tour au suivant, à mesure que l'on avance vers la base du rostre, jusqu'à égaler en longueur le crochet lui-même. Voici du reste le tableau de leurs diiférentes dimensions. Rostre. No 1. crochet 0^10,0315 N» 2. crochet 0n"n,045 racine 0 » ,0225 racine 0 » ,027 épaisseur 0 » ,007 épaisseur 0 » ,008- angle 40° angle 46° 310 L. DE MARVAL Rostre. N» 3. No 6-7. crochet Omm.045 racine 0 » ,0315 épaisseur 0 .. ,009 angle 40° crochet Oram^04 racine 0 . ,038 épaisseur 0 » ,0085 angle 50° No 4-5. No 8-9. crochet Omm^045 racine 0 .. ,04 épaisseur 0 » ,009 angle 50° crochet 0°»'n,0315 racine 0 » ,0315 épaisseur 0 » ,08 angle 46° Nous n'avons distingué ni œufs, ni organes sexuels. Cette cu- rieuse espèce, qui n'a jamais été retrouvée depuis Bremser, a été peut être transportée accidentellement chez le Merle. Il est étrange, en tout cas, qu'elle n'ait été signalée qu'une seule fois '. Ayant eu le privilège d'étudier les originaux, provenant de la <îollection du Musée de Vienne, nous ne pouvons comprendre la description de Dujardin. Cet auteur parle d'échantillons de 6 à 16"'" de long, alors que les plus grands spécimens des originaux ne mesuraient pas .3"™. Il est probable que la description de Du- jardin se rapporte en partie à E. hystrix, qui ressemble, en plus grand, à E. inriformis. Dujardin parle d'un rostre en massue, ce qui est faux. L'erreur provient de ce que la plupart des origi- naux ont le rostre imaginé, élargi au bout ; Dujardin ne s'en est pas rendu compte. En réalité, le rostre est cylindrique et nullement renflé. MONOGRAIMIIK DES ACANTHOCÉPHALES ij'oiSEAUX 311 Echinorhynchus plicahts v. Linstow. PI. 4. Fig. 145 à 146. E. plicatus V. Linstow 1878. v. Linstow 1883. v. Linstow 1889. Hôtes : Elaivea caniceps (Sw). Turdvs merula L. Sa.ncola œnanthe Bechst. Pratincola rubicola (L.). Petrœca gracilis (PalL). Description d'après l'auteur : « Corps allongé, renflé au mi- « lieu, entouré de plis ou rides plus ou moins profondes, ne pré- « sentant pas de cou, et armé en avant de crochets. Le corps « mesure 45™™ de long sur 1™'",3 de large. Le rostre est cylin- « drique, armé de 13 rangées transverses de crochets environ « deux fois aussi longs que larges. Les gros crochets ont une « racine échancrée en cœur, ou en deux lobes. Le corps est, en « avant, aussi large que le rostre et devient peu à peu, en arrière, « 5 fois aussi large que lui. Le nombre des rangées de crochets « sur le corps est aussi de L3, mais ces crochets ont une racine « ronde, en forme de cœur et mesurent 0'"™,024 de long, tandis « que ceux du rostre mesurent 0""",62 de long. Œufs elliptiques, « à deux coques, mesurant 0™™,066 delongsurO™'",0-43 de large. « La coque extérieure est incolore ; l'intérieure jaune et dure, » N'ayant pas eu les originaux entre les mains, nous ne pou- vons rien ajouter à la description de Linstow. Nous ferons tou- tefois remarquer que cette espèce présente plusieurs points communs avec E. micracantlms. Les crochets A'E. plicatus, d'après les dessins de Linstow, ressemblent beaucoup à ceux d'X micracantlms ; la pièce basale en forme de cœur correspon- drait bien à celle des crochets du cou de cette espèce. Cependant, Linstow ne parle pas de cou, alors qu'il existe chez E. micra- cantlms et parle de T avant du corps armé. Il est probable que 312 L. DE MARVAL ce que Linstow appelle « avant du corps » est ce que nous nom- mons le « cou >> ; dans ce cas, E. pUcatus serait presque identi- que à E. micracantJius. Eniin, les œufs d' E. plicatiis ressemblent énormément à ceux d'E. micraccmtlms. Sans vouloir pousser l'analogie plus loin, nous nous contentons de signaler la ressem- blance de ces deux espèces entre elles. Il est probable qu'en étudiant les originaux d'E. pUcatus^ ce que nous n'avons pas pu faire jusqu'ici, nous pourrons l'identifier avec E. micracanthus. Echinorhynchus reticulatus Westrumb. PI. 3. Fig. 81 à 83, 94 à 96. E. reticulatus V^estnimh 1821. Giirlt 184o. Dujardin 184o. Diesing 18oL V, Linstow 1878. v. Ihering- 1902. È. rkeœ de Marval 1900. Wolffhugel 1900. Hôtes : Rallus nif/ricans Vieil, Porzana albicollis Vieil. Glottis nehularius Gunn. Limnopardalis spec ? Bliea americana (L.). Corps allongé, cylindrique, légèrement renflé en avant. Mâles mesurant 8 à 12™"; femelles 10 à 20""" de long. Rostre linéaire, cylindrique, implanté obliquement, légère- ment renflé au milieu, armé de 18 rangées longitudinales de 15 à 18 crochets chacune. Œufs allongés, elliptiques, à 3 coques, à médiane formant une boucle à chaque pôle, et mesurant 0"™\118 de long sur 0'""\0312 de large. Echinorhynchus reticulatus Westrumb. Corps allongé, cylin- drique, légèrement renflé en avant, diminuant ensuite rapidement vers le rostre, s' amincissant graduellement et lentement vers l'ex- trémité postérieure. Mâles mesurant de 8 à 12"™ de long sur 0"^"^,8 de large en avant et 0""",7 en arrière. Les femelles sont beaucoup plus grandes, plus allongées et atténuées aux deux bouts. Elles MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPHALE8 d'oISEAUX 31. H mesurent de 10 à 20'"'" de long et présentent en avant un renfle- ment plus prononcé que celui des mâles, et qui a environ 1'""' de large. La queue, très allongée, mesure 0""",8 de long. La peau est linement striée transversalement et parcourue par un sys- tème de canaux lacunaires très nombreux, réguliers, de môme diamètre, anastomosés entre eux, et formant un réseau de mail- les lâches. C'est probablement pour cette raison que Westrumb a appelé son espèce : reticidatus. Les mâles possèdent deux gros testicules ovoïdes, elliptiques, de 0'""',0-J: de grand axe, suivis de six glandes prostatiques, glo- buleuses, plus petites, disposées en chapelet les unes à la suite des autres et aboutissant au réceptacle séminal volumineux qu'elles enlacent étroitement. Le rostre est implanté obliquement sur le corps. Il est cylin- drique, linéaire, arrondi à son extrémité, quelquefois renflé au milieu et mesui-e 0'"'",88 de long sur 0'^"",2 de large à la base et à l'extrémité et 0""",208 au milieu. Il est armé de 18 ran- gées longitudinales de 15 à 18 crochets chacune. Ces crochets sont très régulièrement disposés sur chaque rangée longitudi- nale, et ces rangées sont bien espacées. Les crochets sont ou- verts, et possèdent une racine droite, fortement coudée, aussi longue que le crochet lui-même, mais diminuant graduellement de longueur d'un [tour au suivant, à mesure qu'on avance vers la base du rostre et finissant par disparaître, si bien que les cro- chets des derniers tours sont absolument dépourvus de racines. La transition des crochets à racine aux aiguillons sans racine est très lente et progressive. Voici du reste le tableau de leurs différentes dimensions : Rostre. No 1-3. crochet 0™"i,0G No 4-6. crochet 0"a™,06 racine 0 » ,0G rarine 0 » ,052 épaisseur 0 » ,013 épaisseur 0 » ,0135 angle 45° angle 40° DE ZOOL. T. 13. 190.5. 21 314 No 7-10. No 12. N» 15. L. UE MARVAL Rostre. crochet 0D"n^056 No 11. crochet Omm^0546 racine 0 . ,05 racine 0 » ,05 épaisseur 0 » ,0135 épaisseur 0 .. ,013 angle 40^ angle 40° crochet 0ram,05 No 13-14 . crochet 0min^045 racine 0 » ,045 racine 0 . ,032 épaisseur 0 » ,013 épaisseur 0 .. ,01 angle 40° angle 40° crochet 0mm^035 No 16. crochet 0'"m^032 racine 0 . ,023 racine 0 . ,02 épaisseur 0 .. ,009 épaisseur 0 .. ,0088 No 17-18. crochet Qmm ,03 racine 0 » ,0156 épaisseur 0 » ,008 Nous voyons donc, par ce tableau, la grande constance de l'angle du crochet et la diminution progressive des racines. Les œufs sont très allongés, elliptiques, à trois coques, et mesurent O'^jllS de long sur 0™",03r2 de large. La coque moyenne est très épaisse et forme à chaque pôle une boucle complète, iden- tique à celle des œufs d'E. inflatus et d^E. Unearis. Nous donnons ici la description d'E. reticulatus par Dujardin. « Corps long de 9 à 13""", cylindrique, aminci brusquement en « avant et peu à peu en arrière^ strié et plissé en long ou « en travers ou presque réticulé. Trompe grande, linéaire, « cylindrique, tronquée à l'extrémité, oblique et armée de 16 ran- « gées de crochets. Cou nul. » Cette description est absolument celle que nous avons don- née. Nous pouvons, en comparant notre description d'E. reticu- latus avec celle d^E. Unearis, nous rendre compte de la grande analogie qui existe entre ces deux formes. Nous en avons déjà parlé à propos de cette dernière espèce. N'ayant pas vu les ori- ginaux d'jK. reticulatus^ nous avons établi cette espèce d'après les descriptions de Westrumb et de Dujardin, en nous basant aussi sur les déterminations, faites par d'anciens auteurs, d'après les échantillons provenant de la collection du Musée de MONOGRAPHIE DES ACANTIIOCÉlMlALKS d'oISKAUX 815 Vienne. E. reticidatus, confondu souvent avec E. inflatus, voire même avec E. niicraccmthus, est en outre absolument identique à E. rheœ, espèce que nous avions cru devoir créer, et dont la description se trouve dans notre travail intitulé : Etudes de quel- ques Ecliinorhynques d'Oiseaux (1902). Nous avons, depuis lors, reconnu notre erreur, et nous sommes heureux de pouvoir la rectifier ici. E. reticidatus paraît être rare et n'a été que fort rarement mentionné depuis Westrumb. EcMnorliynclms rotundatus v. Linstow. PI. 4. 147 à 149. Ë. rotundatus v. Linslow 1897''. Hôte: Cmtropus tnadajiascaricnsis (Briss). Description d'après l'auteur. « Corps ridé, mesurant 38""" de « long sur 0™™,95 de large. Rostre armé de 10 cercles transverses « de 15 crochets chacun. Les premiers mesurent 0'"'",084, les « derniers ne mesurent plus que 0°™,035 et n'ont pas de racines. « Chez les mâles, le corps se termine en boule. Les œufs ont « deux coques et mesurent 0"™,06 de long sur 0""",031 de large. » N'ayant pas eu les originaux entre les mains, nous n'avons rien à ajouter à la description de cette espèce qui doit être cer- tainement nouvelle. EcJiinorhynehus spiralis Rudolphi. PI. ;}. Fig-. 86 à 89. E. spiralis Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Gurit 1845. Dujardin 1843. Diesing 1851. v. Liostow 1878. Stossich 1898. Parona 1899. Hôte: Botaurus sfellaris (L.). Corps très allongé, cylindrique, enroulé sur lui-même, mesu- rant de 20 à 100"^»" de long. 316 L. DE MARVAL Piostre linéaire, légèrement renflé en avant, arqué, implanté obliquement, subterminal, armé de 18 rangées longitudinales de 15 à 18 petits crochets tous identiques. Œufs? Echinorhynchîis spiralis Rudolphi. Corps allongé en un tube cjiindrique ou légèrement aplati, de diamètre à peu près par- tout égal, généralement enroulé sur lui-même et mesurant de 20 à 100""" de long, sur environ 0,512 à O^^^^OG de large, suivant les échantillons. Il est légèrement renflé en avant, où il mesure 1"™ de large environ, puis s'atténue vers le rostre. La musculature du corps est nettement visible et se présente sous forme de ban- delettes transversales et de deux gros faisceaux parallèles lon- gitudinaux ; le corps parait alors formé de bandes alternative- ment claires et sombres. Les mâles sont terminés par une vé- sicule copulatoire en forme de long sac mesurant 2""" de long et 0™",7 à 0""",8 de large. Le rostre est très long, mince, grêle, s' élargissant un peu de la base vers l'extrémité, arrondi au bout, subterminal, c'est-à-dire placé non à l'extrémité du corps, mais un peu en arrière. Il est légèremeut arqué et implanté obliquement sur le corps. Cette dis- position du rostre est des plus caractéristique. Il mesure de 0'"™,9 à 1™\54 de long sur 0'"»',176 de large à son extrémité et 0°™,144 de large à sa base. Il n'y a pas de cou, si ce n'est une faible zone, dépourvue de crochets, à la base du rostre, et pouvant prendre le nom de faux-cou comme chez E. cylindraceus. Ce rostre est armé de 18 rangées longitudinales de 15 à 18 crochets, très nettement disposés, petits, tous identiques de forme, variant excessivement peu de grandeur et mesurant de 0™'",0315 à Qram 029 de long, du plus grand au plus petit. Ils ont une racine courte, de même longueur qu'eux, soit de 0™™,0315 à 0'^"\029. L'épaisseur à l'inflexion est d'environ 0""",008, et l'angle formé par la racine et le crochet est de 55°. MONOGRAPHIE DES ACANTH0CÉPHALE8 d'oISEAUX 317 La poche du rostre est très longue et mesure 0™",88 à l'"™,2 de long; elle est fixée au corps par une multitude de petits faisceaux musculaires qui vont, en divergeant, se fixer à la paroi du corps. Nous n'avons malheureusement pas pu voir les œufs de cette intéressante espèce, qui, peut être, malgré ses grandes dimen- sions, n'était pas encore mûre. Voici la description de cette espèce par Dujardin : « Corps long de 38 à 135""\ large de 1"™,5 à peine, cylin- « drique, égal, contourné en spirale, obtus, et terminé par une « petite papille à l'extrémité postérieure. Trompe linéaire, égale, « longue de 1™",1 à 2™", 2, armée de 18 à 30 rangées trans- « verses de crochets, très petits, aigus, très rapprochés et termi- « nés par un bouton nu. Cou nul. » Cette description correspond parfaitement à celle que nous donnons d'^. spiralis. Dujardin parle d'échantillons de 135™°" de long, ce qui est fort possible, et lorsqu'il parle de 18 à 30 ran- gées transverses, c'est que, dans le premier cas, il n'a pas compté les crochets des rangées longitudinales intermédiaires, et que, dans le second, il a eu probablement affaire à des échantillons à 15 crochets par rangée longitudinale, nombre qu'il a doublé, par le fait de leur disposition quinconciale, plus ou moins nette, suivant les échantillons. Nous avons eu le privilège de pouvoir étudier les originaux de RuDOLPHi, provenant de la collection du Musée de Berlin. Quant aux boutons nus, situés à l'extrémité du crochet et dont parle Dujardin, nous les avons constatés sur quelques crochets de l'un des originaux seulement, mais cela doit provenir d'une macé- ration quelconque du crochet et n'est évidemment pas caracté- ristique pour E. spiralis. Cette espèce n'a été que très rarement mentionnée depuis Rudolphi et est évidemment très rare, à l'in- verse d'jE. striatus que nous allons étudier ci-après et qui se trouve fréquemment dans les mêmes Oiseaux. E. spiralis est probablement un Gigantorhynchus. Nous n'avons, en effet, jamais 318 L. DE MARVAL VU le rostre invaginé ; les crochets paraissent entièrement revê- tus de chitine, et la poche ne présentait pas de vide à l'intérieur. Nous laissons cependant, jusqu'à nouvel ordre, cette espèce dans le genre Echinorhynchus. EchinorhyncJiîis sfriatus Goeze. PI. 3. Fig. 84 à 8o, 97. E.striatus Goeze 1782. Sclirank 1788. Zeder 1803. Rudolphi 1808. La- marck 1816. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Bellingham 1844. Gurlt 1845. Dujardin 1843. Diesing 18S1. Leidy 18o6. Molin 1858. Diesing 1839. Molin 1861. v. Linstow 1878. Stossich 1890. Stossich 1891^. Stossich 1891^ Linton 1892. Stossich 1893. Stossich 1897. Stossich 1898. Parona 1899. Wolirhiigel 1900. v. Linstow 1902. V. Ihering 1902. de Marval 1902, E. ardeœ Gmelin 1789. E. mutabilis Rudolphi 1819. Gurlt 1843. Hôtes : H(diadu$ aJhicilla (L.). Sferna minuta (L.). Herodias egretla (L.). Cerijle iorquata (L.). Herodias alha (L.). Ardea cocoi (L.). Ardm, cinerea (L.). A rdetta minuta (L.). Botaurus stellarh (L.), Botaurides virescens (L.). Nycticorax f/riseus (Strickl.). Tantalus loculator. (L.). Ajaja ajaja (I..). Nijroca ferina (L.). Cyynus olor (Gniel.). Merganser serrator. Oidemia americana (Sw.). Corps renflé en avant et en arrière, étranglé au milieu, armé en avant de petits aiguillons et mesurant de 6 à 15™'" de long. Rostre piriforme, renflé à la base, ou conique, ou fusiforme, armé de 16 à 18 rangées longitudinales de 12 à 16 crochets chacune. Faux -cou conique, nu, bien délimité du corps et souvent rétracté. MONOGRAPIIIK DES ACANTMOCÉFMIALES l)"oiSEAUX ! 1 1 9 Œufs elliptiques, allongés, à trois coques, la moyenne formant à chaque pôle une boucle incomplète. Ils mesurent 0'"'",104 de long et 0""".02G de large. EclàuorhyncJiHS strlatns Gœze. Corps mesurant de 6 à 15""^ de long, lisse ou ])lissé, allongé, présentant deux renflements, l'un antérieur, séparé du second ou postérieur, par un léger étrangle- ment. Le second renflement se termine par une queue plus ou moins longue et conique qui s'atténue rapidement à son extré- mité. La largeur du corps aux deux renflements varie, suivant les échantillons, de 1™™,5 à 2'"™, 5 de long et la largeur à l'étran- glement, souvent à peine marqué, est d'environ r'™,3 à 2'"'", 6. La queue mesure en moyenne 0""",6 à 0'"'",702 delarge. Le renflement antérieur du corps est recouvert de très petits aiguillons mesu- rant environ 0'""\001 de long, sortant chacun d'une gaine très élargie se soudant le plus souvent à la voisine, comme c'est aussi le cas pour E. piriformis. Ces aiguillons recouvrent l'avant du pre- mier renflement du corps sur une longueur d'environ 1 à,2™"VS. Le corps s'atténue en avant, comme chez E. Ju/strix, en un faux-cou, conique, nu et lisse, le plus souvent plissé ou complè- tement rétracté, et bien délimité du corps, au renflement épineux. Ce faux-cou mesure 0™",5 à 0''''^,01b de long sur 0'"»V2 à 0'""\25 de large en avant, et 0""",6 à 0"™,064 de large à sa base. Il porte à son extrémité le rostre, presque toujours incliné et faisant même avec lui un angle droit. Il est généralement pi- riforme, renflé à sa base, ou simplement conique et même quel- quefois fusiforme et mesure de 0"™,643 à 0"^"\8 de long ; 0""",19 de large à son extrémité et 0™'".288 de diamètre maximum aux deux tiers ou au milieu de sa longueur, suivant la forme qu'il affecte. Ce rostre est armé de 16 à 18 rangées longitudinales de 10 à IG crochets chacune, disposés en quinconce. Ils augmen- tent de taille d'un tour au suivant, graduellement, et atteignent leur plus grande dimension aux deux tiers de la longueur du 320 L. DE MARVAL rostre, au point correspondant au renflement de ce dernier; puis ils diminuent rapidement de taille à partir de ce point et ne sont plus alors que de simples aiguillons sans racine et peu incurvés. Ces crochets conservent à peu près tous le même angle de 30° environ, qu'ils forment avec la racine. Voici du reste le tableau résumant leurs dimensions. Rostre. No 1. crochet 0>""i,045 No 2. crochet 0™m,0495 racine 0 » ,036 racine 0 » ,045 épaisseur angle 0 . ,009 40'^ épaisseur angle 0 « ,009 40" Nf> 3-4. crochet 0mm, 054 No 5-6. crochet 0nim^057 racine 0 .. ,05 racine 0 » ,054 épaisseur angle 0 » ,014 30'^ épaisseur angle 0 » ,018 30" No 7-8. crochet 0"ii",057 No 9-10. crochet 0>"m,054 racine 0 .. ,06 racine 0 » ,054 épaisseur angle 0 .. ,0234 30" épaisseur angle 0 » ,0156 30" No 11-12. aiguillon Omm.052 No 13. aiguillon 0mm^045 épaisseur racine 0 » ,01 0 » ,046 é])aisseur 0 » ,009 angle 30° No 14. aiguillon Omm, 036 No 15-16. aiguillon Oram,0315 épaisseur 0 » ,009 épaisseur 0 » ,008 Les mâles sont plus petits que les femelles. Les canaux lacunaires sont formés de nombreux troncs riche- ment anastomosés entre eux. Les œufs, elliptiques, allongés, à trois coques, mesurent Qmm ]^Q4 (jg iQj-^g gm^ o™™,026 de large. Les trois coques sont à peu près de même épaisseur. La moyenne forme à chaque pôle une boucle incomplète. Nous voyons, par le tableau ci-dessus, que les crochets d'E. striatiis ressemblent beaucoup à ceux d'E. liystrix. Toutefois, nous n'avons pas vu de crochets mesurant 0'"™,81 ; les plus grands ne dépassent pas 0™™,06 et la transition des crochets aux aiguillons, très brusque chez E. hystrix, est lente et progressive MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 321 chez E. striatus. De plus, E. striatus e.st toujours plus grand qu'£^. hystrix et le corps n'est recouvert d'aiguillons qu'à sa partie antérieure, tandis que celui d'£'. hystrix en est presque entièrement revêtu. E. striatus, ayant comme synonyme E. midahilis Rud., E. ardeœ Gmelin, et probablement aussi E. ardeœ alhœ, espèce dou- teuse de RuDOLPHi, a été souvent confondu avec E. pohpnorphus Bremser et avec E. anatis Gœze, mais n'en représente pas moins une espèce fort distincte, quoiqu'en dise Dujardin qui voudrait le considérer comme un des nombreux âges d'JS'. polymorphus. E. striatus, tel qu'il est figuré par Gœze, représente un stade de grande contraction de l'animal. Il en est de même de notre E. striatus, représenté dans notre travail précédent (1902) et qui, malheureusement, était le seul exemplaire que nous possédions. Les originaux n'existant plus, nous avons dû nous baser sur la description de Gœze et sur celles que nous ont laissées les an- ciens auteurs. Voici du reste la description qu'en doime Dujardin. « Corps mesurant de 9 à 11""" de long, large de 2 à 2"^™, 16 « présentant en avant un renflement globulaire, prolongé par « une partie conique, l'un et l'autre hérissés de petits aiguillons. * Partie postérieure plus longue, cylindrique, striée transversa- « lement. Cou nu, séparé par un étranglement, quelquefois ré- « tracté. Trompe courte, cylindrique, renflée en massue ou « élargie à la base, armée de 12 à 14 rangées transverses de « petits crochets. Œufs oblongs ». Nous voyons que cette description pourrait tout aussi bien s'appliquer à E. hystrix. Cependant, nous avons pu étudier un exemplaire provenant de Falco alhiciUa, du Musée de Berlin, et considéré par tous les anciens auteurs comme E. striatus ; il cor- respond absolument à la description que nous en donnons. Cet E. striatus provenant du Faucon a presque la valeur d"un origi- nal pour nous. 322 L. DE MARVAL EchinorhyncJms sphœrocepJialus Bremser. PI. 2. Fig. 4o à 47, 64 à 67. E. sphœrocephalHS Bremser 1824^. Westrumb 1821. Schmalz 1831. Du- jardin 18io. Gurlt i84o. Diesing 1831. Dlesing- 1859. v. Linstow 1878. Parona 1899 b. v. Ihering 1902. E. macrourus Bremser 1824 ». Westrumb 1821. Diijardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1878. Parona 1899b. E. ardeœ purjmrœ l\\\ûo\\)\i\ 1819. E. filicollis Rudolphi (partim). Hôtes : Hœmatopm osiraleijus L. Ardelta ininutd (L,). Phoyx purpnrea (L.). Ciconia clconia (L.). Eudociinus niher (L.). Anas boscns dom. L. Larus (loiitinicnnns Licht. Corps fusiforme, allongé, étranglé en son milieu, mesurant, suivant l'âge de 2 à 30^^^ de long. Rostre fusiforme ou sphérique, armé de 26 à 28 rangées longitudinales de 12 à 14 crochets chacune, et se transformant, chez les individus adultes, en une bulle lisse, énorme et sphérique. Faux-cou long, nu. fusiforme, bien différentié du corps chez les adultes. Œufs grands, elliptiques, à trois coques et mesurant 0""",0936 de long sur 0'i"",0312 de large. Remarque : ressemble énormément, à l'état adulte, à E. filicolUs. En 1824, BPtEMSER décrivait 2 espèces nouvelles : E. spîiœ- rocephahis, et E. polymorpluis. La seconde espèce était très imparfaitement représentée par son auteur, tandis qu'J^J. spliœ- rocephaliis était dessiné avec beaucoup de soins et d'exactitude. Bremser ayant eu entre les mains tous les stades ou âges diffé- rents de cette espèce, constatait qii'E. spliœrocephalus pouvait MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 32.^ arriver, une fois adulte, au stade de bulle lisse, inerme, en tout point semblable à celle iVE. pohjmofplms. La même année. Bremser découvrait une troisième espèce nouvelle, E. macrou- rus, auquel il rattachait E. purpurœ, espèce douteuse de Ra- DOLPIII. Ayant eu le privilège d'étudier les originaux des E. sphœro- ceplialus et macrouriis de la collection du Musée de Vienne, nx)us avons pu établir leur parfaite identité. E. spliœroceplialus est^ de nos jours encore, confondu fréquemment avec E. filkollis bien que ces 2 espèces soient fort distinctes et n'aient, somme toute, que la bulle comme caractère commun. EcliinorhyncJms splicerocephalus Bremser. Corps mesurant,, suivant l'âge, de 2 à 30™'" de long. A un stade très jeune, le corps est divisé en trois parties que nous appellerons faux-cou, corps et queue, pour en faciliter la description. Le corps propre- ment dit est ovoïde, sacciforme, mesurant l'"'",28 de long sur 0"™,576 de large en son milieu. La queue se présente sous forme d'un bo3'au cylindrique, court, nettement séparé du corps et d'un diamètre très inférieur à celui-ci. Cette queue sort d'u» profond renfoncement de l'extrémité postérieure du corps, dé- terminé par un pli accentué. Elle mesure 0™"\72 de longv 0'"'",144 de large à sa racine et 0'""\096 à son extrémité. Le corps porte, en avant, un faux-cou épineux, nettement délimité et garni de très petits aiguillons fort nombreux ; il est cylindrique et mesure 3™"^, 368 de long sur 0™'",24 de large. La base du cou est nue sur une longueur d'environ 0""",096. Ce cou sup- porte à son extrémité le rostre sphérique, légèrement fusi- forme ou en tonneau, mesurant 0'"™,32 de large en son milieu^ 0'"™,34 de large aux deux extrémités et environ 0'"™,4C8 de long. Il est armé de 26 à 28 rangées longitudinales de 10 à 14 crochets très petits, nettement disposés sur le rostre suivant les rangées longitudinales et sans disposition quinconciale appa- 324 L. DE MARVAL rente. Ils sont remarquablement courts, épais, et possèdent à leur inflexion un tubercule très saillant leur donnant l'aspect tl'un crochet à deux racines. Les racines sont longues, droites, de même grandeur 'que le crochet et forment avec lui un angle assez grand. Fait remarquable, ces crochets s'ouvrent graduelle- ment d'un tour au suivant^ contrairement à ce qu'on observe gé- néralement chez les autres Echinorhynques. Voici du reste le tableau de leurs différentes dimensions : Rostre. No 1-3. No 6-9. crochet 0>nra,04 No 4-5. crochet 0raia,004 racine 0» ,042 racine 0 . ,042 épaisseur 0 » ,013 épaisseur 0 . .0182 angle 40° angle 40° crochet Omm^0312 No 10-12. crochet Omm^042 racine 0 » ,0364 racine 0 » ,42 épaisseur 0 » ,0208 épaisseur 0 . ,013 angle 60° angle 65° No 13-14. crochet Omm^0316 racine 0 . ,0316 épaisseur 0 » ,0104 angle 70° Quant aux crochets du faux-cou, ce ne sont que de simples petits aiguillons, très courts, disposés également sur environ 28 rangées longitudinales. Le corps est strié transversalement et la poche vient s'insérer à la base du rostre. Il n'y a encore ni orga- nes sexuels, ni œufs. A un stade plus avancé, nous voyous en- core les trois parties, le corps, le cou et la queue. Le faux-cou s'est fortement allongé et sa partie médiane, renflée, porte seule les aiguillons disposés suivant une zone de faible épaisseur. Ce faux-cou mesure 3'^^™,24 de large vers le rostre, puis s'élargit graduellement jusqu'à mesurer 0"^\352 de large sur environ 2""", 8 de long. A sa suite, se trouve le corps proprement dit, el- liptique, obovale, séparé du faux-cou par un fort étranglement, et mesurant de 1"™,18 à l^'^Al de long sur 0™"\59 de large en son milieu. Ce corps forme, avec le long faux-cou. un angle d'en- MONOGKAPHIE DES ACANTHOCKPIIALES d'OISEAUX 325- viroii 100 à 120^. Puis vient la queue, filiforme ou fortement plissée, diaphane et transparente, ressemblant absolument à une vésicule copulatoire évaginée, ce qui évidemment n'est pas le cas puisquà ce stade-là les organes sexuels n'ont pas encore apparu. Cette queue, toujours nettement séparée du corps, me- sure de 0,59 à 0'"'",8 de long et 0"i"V295 de large. Quant au rostre, fusiforme ou sphérique, il est toujours armé de 26 à 28 rangées longitudinales de 10 à 14 crochets cha- cune. La poche est devenue extraordinairement longue et me- sure jusqu'à 2"™, 65 de long. Les lemnisques sont deux longs cordons filiformes, mesurant 2™™, 65 de long sur 0"™,.3 de large. A ce stade, l'animal ne mesure encore que 4™",1 à 5-"'", 3 de long. Les canaux lacunaires se composent déjà de deux énormes troncs longitudinaux, placés suivant l'axe du corps et d'où par- tent de fins ramuscules anastomosés. Ces deux premiers stades, décrits d'après les exemplaires^ originaux de Bremser et provenant de Hœmatopus ostralegus, nous sont bien connus ; le premier représente E. macrourus^ et le second, E. sphœrocephahis. A un stade plus avancé encore, nous voyons le corps s'ac- croître considérablement. Le cou devient très long et filiforme; il mesure 0"™,236 de large sur 2"^'",65 de long et présente encore un coude accentué en son milieu, ainsi qu'une petite zone d'ai- guillons à sa base qui est déjà beaucoup moins différenciée cla corps proprement dit. La base du cou mesure 0™",75 de large. Quant au corps, séparé encore du cou par un étranglement, il est allongé, fusiforme et ne fait plus qu'un avec la queue, devenue longue et conique, encore légèrement séparée du corps par une encoche ou un faible étranglement. Ce corps mesure, à ce stade, 5""" de long sur r""\04 de large en son milieu et 0™"',4 de large à la queue. Le rostre est devenu énorme et mesure 1""",04 de large sur 0"™,9 de long et passe insensiblement à F état de bulle. Enfin, à un âge très avancé, E. sphœrocephalus se présente :326 L. DE MARVAL SOUS forme d'un sac très allongé, fusiforme, blanchâtre ou bru- nâtre, lisse, pourvu à l'avant du corps de petits aiguillons dis- posés sur 26 à 28 rangées longitudinales. Le corps mesure alors 18' à 20™™ de long sur 2"™, 5 de large, à son plus fort diamètre et présente encore deux étranglements peu visibles, l'un anté- rieur, délimitant le faux-cou du corps proprement dit, et le second, postérieur, marquant faiblement le passage du corps à la queue. Le corps s'amincit rapidement en avant et se prolonge par le faux-cou en un pédoncule grêle et filiforme mesurant jusqu'à 2""".5 de long sur 0™'",12 de large à peine. Il supporte le rostre sphérique, énorme, devenu une bulle lisse, turgescente, à parois distendues et mesurant de 2"'™,4 à 2""", 8 de diamètre. Elle porte à son extrémité une rosette de 26 à 28 rangées longitudinales ou plutôt radiaires de 10 à 1-4 crochets chacune. Ces crochets occupent, au sommet de la bulle, exactement la même position que ceux d'E. filicoîlis. Il est à remarquer que, tandis que chez E. filicoîlis, la bulle est formée par le cou et le rostre déformés successivement, chez E. sphœroceplialus le rostre seul, croyons-nous, doit prendre part à sa formation. C'est à partir de ce stade seulement que nous voyons apparaître les œufs mûrs. Ils sont allongés, ellip- tiques, à trois coques de même épaisseur, alors que chez E. fili- coîlis, la médiane est très épaisse. Ils mesurent 0™'",0936 de long sur 0'"™,0312 de large. Les trois coques sont concentriques et ne forment pas de boucles aux pôles. Les œufs sont, comme on le voit, beaucoup plus grands que ceux d'i". filicoîlis. Enfin, la bulle d'£^. sphœrocephalns peut devenir absolument lisse, toute trace de crochet ayant disparu ; elle est alors pro- fondément engagée dans la tunique intestinale de l'Oiseau. De même que chez E. filicoîlis, la bulle est parcourue par des vais- seaux lacunaires très nombreux et richement anastomosés. Discussion des espèces synonymes. — Ecliinorhynchus sphœ- MONOGRAPHIK DP:s ACANTHOCÉPIIALES d'oISEAUX 327 rocephdlus Breinser. Nous avons pu étudier les ori,^iiiaux pro- venant de la collection du Musée de Vienne et nous ne discu- terons pas cette espèce que nous avons décrite tout au long. Nous voulons cependant donner la description de Dujardin, tirée de celle de Westrumb, car Bremser n'a pas décrit mais seulement dessiné sa nouvelle espèce. « Corps long de 5""", 7 à 27'""\ large de l'"'",2 à 3""", cylin- « drique, inégal, présentant un double renflement épineux en « avant, pendant le jeune âge, et devenant tout à fait lisse plus « tard. Trompe globuleuse, large de 0""",6 à 3™"\ toute héris- « sée, ou seulement en partie armée de crochets, ou tout à fait « lisse, portée par un cou très long, mesurant 1""",5 à 4™", 5 de « long, lisse, filiforme ou conique. Crochets de longueur moyenne, « formant 16 rangées transverses, quand la trompe est totale- « ment hérissée. Œufs arrondis et oblongs. Ressemble beaucoup «.à E. polymorphus. » Nous n'ajouterons rien à cette description qui est entièrement conforme à celle que nous avons donnée de notre E. sphœroce- pJialus. Comme les crochets ne sont pas disposés en quinconce, le nom- bre 16, indiqué par Dtjjardin et représentant le nombre de cercles transversaux, est, dans ce cas particulier, le même que ce- lui que nous avons indiqué pour une des rangées longitudinales. EcMnorhynclius macrourns Bremser. Nous avons pu étudier les originaux provenant de la collection du Musée de Vienne et nous convaincre que cette espèce représente un stade très jeune à!E. sphœrocephalus, stade que nous avons déjà longuement décrit plus haut. Les originaux toutefois, au nombre de 2 seulement, étaient en très mauvais état. Cependant, la forme caractéristique du corps est la même chez les deux espèces. Le nombre de crochets et leur disposition, autant que nous avons pu en juger, le rostre étant invaginé, 328 L. DE MARVAL doit être aussi le même. Enfin E. macrourus n'est pas adulte, ne présente ni œufs, ni organes sexuels et n'a jamais été retrouvé depuis Bremser. Si nous ajoutons qir E. macrourus habite Ardea purpurea le même hôte qu'^. spliceroceplialus^ nous aurons encore une preuve de plus, nous semble-t-il, de l'identité de ces deux es- pèces. Voici du reste la description qu'en donne Dujardin : « Corps blanc, long de 6'""\74 à 10"™, courbé en arc, et pa- « raissant formé de deux parties, l'antérieure ovoïde ou fusi- « forme, longue de 14™'", la postérieure plus mince et plus lon- « gue, cylindrique, large de 0™™,65. Trompe longue d'environ « 7^ de la longueur du corps, armée de 32 rangées longitudina- « les de 17 à 18 crochets chacune, ou de 35 rangées transverses « et paraissant formées de deux parties : l'antérieure plus « épaisse en arrière et large de 0™'",4 avec des crochets longs « de 0™'",046, la partie postérieure, qu'on peut nommer le cou, « plus étroite, avec des crochets plus petits, longs de 0™'",032 et « très régulièrement disposés ». Echinorhynchus ter es Westrumb. PI. 2. Fig. 48 à oO, 60. E. teres Westrumb 1821. Gurlt 1845. Dujardin 184o. Creplin 1846. Diesing- 1851. V. Linstow 1878. Stossich 1892, Francaviglia 1893. Stos- sich 1898. E. ;>jcœ Rudolphi 1819. E. hepatirus Molin 1858 a. Diesing 1859. Molin 1861. v. Linstow 1878. Parona 1899^. Hôtes : Pieu pica (L.). Corone corxi.c (L.). Colœus monedula (L.). Corps cylindrique, lisse, renflé au milieu, atténué aux 2 bouts, mesurant 10 à 23 mm. de long. MONOGRAI'IIIK DES ACANTHOCKPIIALES D OISEAUX H29 Rostre dolioliforiiie, tronqué en avant, court, armé de 30 ran- gées longitudinales de 10 crochets chacune. Cou conique, court, armé de 30 rangées longitudinales de liguillo] Oeufs? 5 aiguillons chacune EcUnorliynclms teres Westrumb. Corps long, cylindricjue, atténué aux deux bouts et davantage en arrière, mesurant de 10 à 23'"'" de long, lisse et parcouru i)ar un réseau de canaux lacunaires nombreux, larges, anastomosés. Il mesure 0'""',64 de large, en avant, et l'^"",9 à 2'™",5 en son milieu, puis s'amincit en une queue plus ou moins longue, ne mesurant que 0'"'",24: à 0"'"^,5 de large. Le corps rappelle beaucoup, par sa forme, celui d'£'. areolatus. Il est très aminci en avant et porte un véritable cou armé, court, cylindrique ou conique, bien délimité, mesu- rant 0'™\288 de long sur 0'""\272 de large, et armé de 30 ran- gées longitudinales de 5 aiguillons chacune. Ces aiguillons sont grêles, peu arqués, sans racine et ne mesurent (lue 0"™,0208 de long. Ils ne recouvrent que la moitié antérieure du cou. Cet organe porte le rostre obovale, en forme de tonneau, tronqué à son extrémité et mesurant 0'""\48 de long sur 0'^"",288 de large en son milieu et 0'™',2 à la base et au sommet. Il est armé de 30 rangées longitudinales de 10 crochets chacune. Ces crochets sont remarquables en ce que ceux des premiers tours sont si ouverts et si peu arqués qu'on ne saurait exactement délimiter le crochet proprement dit de la racine. Puis, déjà au 4"-'^ tour transversal, ces crochets se referment graduellement, la racine s'allonge, le crochet devient plus massif, plus épais et atteint sa taille maximale au 6'"® tour transversal. Les crochets suivants ne sont plus que de petits aiguillons sans véritable racine, mais possédant 2 petits talons dont Fun est dirigé vers le haut, ce qui les distingue des aiguillons du cou. Le rostre est très nettement délimité du cou. Rev. Suisse de Zool. T. \3. 1905. 22 330 L. DE MARVAL Voici du reste le tableau des dimensions des crochets. Rostre. No 1. No 3. No 5. No 7-8. crochet Omra ,013 No 2. crochet 0mm ,016 racine 0, » 03 racine 0, » 02 épaisseur 0, » 008 épaisseur 0, . 008 angle 90'^ angle 65° crochet 0, » 02 No 4. crochet 0, » 03 racine 0. » 023 racine 0, » 032 épaisseur 0, » 009 épaisseur 0, » 0126 angle 50'^ angle 40° crochet 0, . 03 No 6. crochet 0, » 036 racine 0, » 035 racine 0, .. 038 épaisseur 0, » 012 épaisseur 0, . 0156 angle 40" angle 30'J aiguillon 0, » 026 No 9-10. aiguillon 0, » 02 talon 0, » 0104 talon 0, » 098 Cou. No 1-5. aiguillons, longueur 0'nra,0208 aiguillons, épaisseur 0, » 008 Nous voyons par ce tableau que l'angle, primitivement très ouvert, se ferme rapidement et que les racines s'allongent gra- duellement d'un tour au suivant. Nous n'avons pas vu les œufs. En 1899 Francaviglia les décrit comme étant elliptiques et à .3 coques, mais n'en donne pas les mesures. E. teres ayant déjà comme synonyme E. pkœ Rudolphi, est en outre identique à E. hepaticus Molin. Grâce à l'obligeance de M. le Prof. Parona, nous avons pu étudier les exemplaires à'E. hepaticus, originaux de Molin et nous avons pu nous convaincre de leur parfaite identité avec E. teres. La des- cription que nous en avons donnée se rapporte plus particu- lièrement aux échantillons nommés hepaticus^ et ceci vient du fait que tous les échantillons que nous avons eus entre les mains et déterminés comme E. teres, étaient soit des E. mi- MONOGRAPHIE DKS ACANTHOCKPHALES d'oISEAUX 881 cnicantJiHS, soit dos E. ci/lindraceus. Du reste, nous n'avons jamais pu savoir très exactement ce qu'on considérait jusqu'ici connue E. teres. Les originaux n'existant plus, nous nous en sonnnes rapporté aux descriptions de Westrumb, Diesing et DuJARDiN. Nous avons aussi utilisé les descriptions de Fran- OAVIGLIA (1893) et de Stossich (1892) qui correspondent plus ou moins bien à celle cVE. hepaHcus, espèce à laquelle nous donnons le nom d'E. teres comme étant la plus anciennement décrite. De plus, E. Iwpatictis n'a jamais été retrouvé depuis MoLiN. Voici la description (['E. teres par Dujardin : « Corps « long de 11 à 23™'" et large de 1 à 2"™, 5 cylindrique, un peu « aminci aux deux bouts. Trompe longue, conique, plus large à « sa base, tronquée au sommet, armée de 10 à 12 rangées trans- « verses de crochets assez forts. Cou nul ». DuJARDix n'a pas distingué le cou du rostre et l'a considéré comme le rostre proprement dit. Voici maintenant la description de cette espèce par Franca- VIGLIA : « Corps huit fois plus long que large, mesurant 15 à. « 17"™ de long, sur 2 à 2""" 7-2 ^^ l^^'g^- Rostre long de 0"™,7, « épais de 0""",4^ cylindrique, tronqué en avant, armé de 10 à « 12 séries transverses de crochets forts^ à racine élargie. Cou « de même diamètre que le i-ostre, et armé de 4 séries trans- « verses de crochets. Description de Dujardin et de Diesing « fausses, car ces auteurs ne parlent pas du corps fusiforme « élargi vers l'avant. Œufs elliptiques à 3 coques. Habite Cor- « vus monedula et Plca caudata ». Enfin voici la description de Stossich : « Corps inerme, cylindri(|[ue, atténué aux deux extrémités, sans « cou, à trompe resserrée en son milieu et avec la partie supé- « rieure elliptique et l'inférieure conique. Bourse du mâle cam- « panulée et située latéralement au corps. Habite Plca cau- « data ». Les dessins et la description de Stossich nous montrent suf- 332 L. DE MARVAL fisamment que cet auteur distingue le rostre du cou, sans le dire cependant. Le dessin montre que la partie supérieure du rostre représente le rostre proprement dit et la partie inférieure, le cou ; l'étranglement du milieu représente la ligne de démarca- tion de ces deux organes. Cependant, les crochets que Stossich a dessinés ne rappellent que très vaguement ceux de notre E. teres et seraient plus voisins de ceux à'E. areolatus. Ces 3 descriptions montrent combien l'on est encore peu d'accord en ce qui concerne le cou. En outre, il serait à souhai- ter que tous les auteurs comptent les crochets de la même ma- nière et indiquent tout au moins comment ils en évaluent le nombre. Il ne nous reste plus qu'à donner la description d'^. liepa- ticîis d'après son auteur, Molin : Echinorhynchus hepaticus « Rostre subovale, à extrémité « tronquée, armée de 20 rangées de crochets grands, cou coni- « que, court, armé de 8 séries de petits crochets. Corps fusiforme, ■^ inerme. Longueur du mâle 5'"*^, largeur 1™"\5. Femelle 9*"'", « largeur 1"™,3 à 3"^"\ Habite Pka caudata. Echinorhynchus tœniatus v. Linstow. PI. 1. Fig. 37 à 40. E. tœniatus v. Linstow 1900. E, segmentatus de Marval 1902. Hôtes : ISumida pfii//orlijptcha Liclit. Numida rikirae Rehw. Otis tarda (L.). Corps allongé, aplati, renflé au milieu, mesurant de 36 à 9QmQ] (|g jQjjg g^ composé d'une série d'articles trapézoïdaux em- boités les uns dans les autres. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPIIALES d'oISEAUX 333 Rostre court, grêle, armé de 3 rangées transverses de 6 cro- chets chacune, soit 12 rangées longitudinales de 1 à 2 crochets chacune. Cou glabre, cylindrique. Oeufs à 3 coques, oblongs, à coque extérieure très épaisse et mesurant 0"'"\8S de long sur 0'""',4 de large. Echinorhynchus tœniatus v. Linstow. Corps aplati, aminci aux deux extrémités, composé d'une série d'articles trapézoïdaux emboîtés les uns dans les autres, atteignant leur plus grande taille vers les deux tiers de la longueur du corps, devenant peu nets et finissant par disparaître aux 2 extrémités. Corps mesu- rant de 36 à 90"™ de long. Les articles, en forme de cônes tron- qués superposés et à petite base tournée du côté du rostre, res- tent sensiblement toujours à la même distance les uns des autres, c'est-à-dire que la hauteur du cône reste la même, tandis que la largeur varie et correspond à celle du corps, s'épaississant gra- duellement jusqu'au -/s f^e sa longueur et diminuant de largeur vers les 2 extrémités. La largeur du corps est de 0""",99 à 1"™,5 en avant et en arrière, et de 2'"'", 5 à 4""" aux -/.j du corps, soit à son plus grand diamètre. La distance d'un segment à l'autre varie de imm 3 à 2""^,1. La largeur du segment à sa base est de 2"™ pour les premiers et va jusqu'à 4°^»^ puis elle diminue de nouveau jusqu'à 0'^'",85. Il y a environ 80 à 110 de ces articles trapézoï- daux, aplatis, se présentant, en coupe, sous forme d'une ellipse fortement aplatie. Le corps se prolonge en avant par un long cou glabre, cylindrique, nu, évasé à sa base et mesurant envi- ron 4""^ de long sur l'""\4 de large en son milieu. Il porte à son extrémité le rostre que nous n'avons jamais pu constater et qui, suivant Linstow, serait court, grêle et armé de 3 rangées transverses de 6 énormes crochets mesurant 0™",27, à racine courte et large, un peu plus longue que le crochet lui-même. Il 334 L. DE MARVAL y aurait donc, suivant nous, 12 rangées longitudinales de 1 ou 2 crochets chacune. Les lemnisques sont remarquablement longs et mesurent 2™"',1 sur 0'""\27 de large. Les œufs sont ovales et à 3 coques. L'externe est très épaisse et l'interne, très mince, est étroitement appli- quée contre l'embryon. Les œufs murs mesurent de 0"™,078 à 0™^,9 de long sur 0'"™,04 de large. Cette curieuse espèce, décrite par Linstow en 1900. avait été déjà mentionnée en 1885 par Parona, qui ne lui avait pas donné de nom. Cet auteur ayant eu l'obligeance de nous sou- mettre son original, nous en fîmes une description détaillée dans notre travail précédent (1902) et nous lui donnâmes le nom d^E. sef/mentatus. Malheureusement, notre travail paraissait quelques mois après celui de Linstow qui contenait la des- cription (TE. tœniatiis et que nous n'avions pas encore pu nous procurer. M. le prof. Linstow, à qui nous avions envoyé notre travail nous fit remarquer l'identité probable de son espèce tœniafus avec notre iJ. segmentatus. Ayant eu depuis l'occasion d'étudier l'espèce de Linstow provenant du Musée de Berlin,nous pouvons l'identifier avec notre E. segmentatus. Nous conservons donc le nom (TE. tœniatus comme étant l'espèce le plus anciennement décrite. La description que nous en avons donnée ici est tirée en partie de celle de Linstow, du moins en ce qui concerne le rostre qui était absent sur les échantillons de Parona. Cette espèce est si typique que la forme du corps seule sufiit complètement à la caractériser. Nous sommes porté à croire qu'iJ. tœniatus représente le stade adulte et mûr d^E. otklis Miescher. Les crochets de cette dernière espèce sont à peu près les mêmes que ceux dont parle Linstow pour VE. tœniatus. La forme du corps est. en somme, la même pour les 2 espèces si ce n'est que les articles du corps d'E. tœniatus. représentés par les nœuds d^E. otidis, sont plus serrés les uns contre les au- ^[()^'0(iKAl'lIlK DES ACANTllOCÉl'IIALES d'oISEAUX 385 très. Le cou parait être le niême chez les 2 espèces ; toutefois, nous n'avons pas constaté les petits crochets recouvrant cet or- gane chez E. otidis. De plus, cette dernière espèce habite Otis tarda, le même hôte que pour E. tœniatus. N'ayant pu voir nous-mêmes ni le rostre, ni les crochets d'jE". tœniatus nous ne pouvons iden- tifier cette espèce avec E. otidis, mais il est probable qu'elle lui est identique. E. otidis représenterait alors le stade jeune à'E. tœniatus. Ecliinorliynclms vaginattis Diesing. PI. 4. Fig. 117 à 111). E. vaf/inatus Diesing 18ol. Diesing- J8o»). Diesing 18o9. v. Linstow 1878. V. Jhering 190:2. Hôtes : Podaiji^r nacundn (Vieil.). Rupicoln crocea (Vieil.). Dolichonyx oryzivorua (L.). Rhmuphrixtos cNlminafus Giild. Pterof/lossus viridis (L.). Corps cylindrique, très allongé, un peu épaissi en arrière, mesurant de 25 à 40™"^ de long. Rostre conique, armé de 12 rangées longitudinales de 5 à 6 petits crochets grêles. Cou conique, nu, nettement séparé du rostre et du corps. Œufs ? Echinorliynchus vaginattis Diesing. Le corps est très allongé, cylindrique, jaunâtre, épaissi progressivement et insensiblement vers l'extrémité caudale, aminci en avant, et subitement renflé à son extrémité antérieure. Il mesure de 25 à 40'"'" de long sur Qmmj(3g f|g large au renflement antérieur terminal, puis s'amincit jusqu'à ne plus mesurer que 0'"'",448. Ensuite, il s'épaissit de nouveau et mesure 0""",72 sur toute la longueur du corps, s'élar- 336 L. DE MARVAL gissant encore vers l'extrémité caudale qui accuse 1""",6 de large sur une longueur de 4 à 6'""^ environ. Cette queue est large, obtuse et aplatie. Le corps est parcouru par un système de canaux lacunaires, formant un réseau de mailles très serrées, délimitant ainsi un nombre incalculable de petits ilôts foncés et plus ou moins polygonaux. Le corps est fascié et comme entouré de bandelettes provenant des anneaux musculaires circulaires transverses du corps. La partie anté- rieure arrondie et renflée du corps porte un cou épais, conique, mesurant ()*"'".228 de long sur 0""",'2'28 de large en avant, et évasé vers le bas où il mesure 0™'",4 de large. Il paraît être absolument nu. Ce cou porte le rostre conique, légèrement étranglé en son milieu, nettement délimité et mesurant 0"™,24 de long et O'^jlQ de large. Il est armé de 12 rangées longitudinales d'environ 5 à 6 crochets chacune. Ces crochets sont très grêles, aigus et ondulés, à pointe fortement relevée en avant. Ceux d'une même rangée longitudinale sont remarquablement ouverts et forment un angle d'environ 80°. Ils mesurent 0""",0585 de long et la racine 0""",045. Leur épaisseur est très faible et accuse à peine 0™"\008 à Tincurvation. Les quatre crochets suivants conser- vent les mêmes dimensions, mais sont beaucoup plus fermés et ont un angle d'environ 30°. Nous n'avons pas pu voir les œufs. Nous avons eu le privilège de pouvoir étudier les originaux de DiESiNG provenant de la collection du Musée de Vienne. Mal- heureusement, ils étaient peu nombreux et en si mauvais état que nous ne pouvons garantir la parfaite exactitude de notre description, en particulier en ce qui concerne les crochets, leur nombre, leur forme, et le cou. Voici du reste la description que donne Diesing : « Rostre conique, armé de 10 à 12 séries de grands crochets « et de 7 à 8 séries de petits crochets. Cou conique très court et MONOGRAIMUK UKH ACANTIIOCKPII ALP:s d'oISEAUX 337 « nu. Corps lisse, épaissi de i)art et d'autre. Jiourse copulatrice « du mâle, hémisphérique et campaïuilée. P^xtrémité de la fe- « melle, en gaine tubuleuse, i)rotractile. Longueur du mâle jus- « qu'à 8'", femelle 8'' jusqu'à 3 ^//. « Habite : Ptemjlossus viridis, Bhamphastos ctdminatus et Pi2)ra rupicola. » Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons nous empêcher de consta- ter la grande analogie que présente cette espèce avec E. mi- cracantkus, et si nous avions eu des exemplaires en ])arfait état à notre disposition, peut-être aurions-nous pu identifier ces deux espèces. Il est, en tout cas, fort singulier que cette espèce n'ait été signalée qu'une seule fois depuis Diesing. Nous n"avons pas revu, sur les originaux, les particularités relatives à la bourse copulatrice du mâle et à l'extrémité de la femelle, particularités qui ont valu le nom de « var/inatus » à cette espèce. B. Genre Gigantorhynchus Hamann. Gigantorhynclous compressus Paidolphi. PI. 4. Fig'. 121 à 1.33, 139 à 141. E. compressus Rudolphi 1802. Zeder 1803. Rudolphi 1808. Blainville 1819. Rudolphi 1819. Westriimb 1821. Schmalz 1831. Gurlt 1845. Dujardin 184o. Die.sing 18ol. v. Linstow 1878. de Marval 1902. E. cor nids Rudolphi 1819. E. lagenœformis ^'e?>\.Ywm\) 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Lins- tow 1878. V. Jliering 1902. E. f'alconis cijanei Rudolphi 1819. E. macracanthus Bremser 1824^. Westrumb 1821. Schmalz 1831. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Linstow 1878. E. charadrii-pluvialis Rudolphi 1819. E. ricimklcs Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Blainville 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Gurlt 1845. Greplin 1847. Diesing 1851. V. Linstow 1878. Snnsino 1896. E. coraciœ Rudolphi 1819. E. manifestus Leidy 1856. Diesing 1859. Leidy 1859. E. pici-collaris Leidy 1851. Diesing 1859. 338 L. DE MARVAL E. spira Diesin^- 1851. Diesing 1856. Diesing 1859. v. Linstow 1878. G. s/)/m Diesing in Hamann 1892. v. Jhering 1902. E. tfi'nioides Diesing 1851. Creplin 185.3. Diesing 1856. Diesing 1859. Giebel 1866. v. Linstow 1878. G. tœnioldes J)\es[x\g in v. Jhering 1902. E. olIfifKxmthoidfS Rudolphi 1819. Westrumh 1821. Dujardin 1845. Die- sing 1851. V. Linstow 1889. v. Jliering 1902. f E. o/if/acanthii^ Rudolphi 1819. AVestrtiml) 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. ? E. uroni((slicls Fraipont 1882. Hôtes : Bubo maf/ellanicv.s (Gmel.). Gjjpaetus barbutiis (L.). Cathartt's atrahi (Bart.). Geranospizn apinlescens (VieiL ). Coopcmstiir pectoralis Bonap. Bnteo albicaudatus Vieil. Niznctns pjennntus (GmeL). Leptodo» cayennensis (Gmel.). Bupornis mafinirostris fGmel.). Tinmuicnlus spar vérins (L.). Rhnmjjhasios ('ri/lh/vrhi/ncltiis Gmel. TiOf/on iHi'ridionalls Sw. Upupn cpops (L.). Çolaptes iiiexicanus Sw. Deudrocincla turdina (Licht.). PItilenloma vdatum (Temm.). SijwiUaxis albescens (Temm.). Alectnints jelapa (L.). Fornarius m/us (Orb.). Corone cornix (L.). Vanellus vanellus (L.). Cariama cristata (L.). Rkynchoius rufescens (Temm.). Vultur spec. ? Catkarles papa (L.). Cnthaiffs dura (L.). Cooperashir pikaln.i (Temm.). Harpaf/ns bidi'ritatas (Lath.). Archiliiilco Saiird-Johamùs (Gmel.) Marphnus urubutinfia (GmeL). Spiznetus coronatna (L. ). Biisarellns niyricans (Lath.j. AsluriuK iiitida (Lath). Trof/on tiielainiras Sw. Bncco spec. ? Coracias fptrrula L. Cainpophilus pollens Bonap. Deudrocol aptes concolor Peiz. Stjnallaxis rntilans (Temm.). Fornnrarins co/ma (GmeL). Turdus spec. ? Colœus monedul'i (L.). Slurnns p/jrrhocephalus (?) Chnradrius plniialis (L.). Theristicus caudatus Bodd. Bhea americana L. Corps mesurant, suivant l'âge, de 2 à 250""" de long, lisse, obovale chez les individus très jeunes et mesurant quelques mil- limètres à peine ; très allongé, aplati, à métamérisation superfi- MONOGRAPMIK DF'.S ACAN 'l'IlOCKPlIAI.KS I> OIKEAFX 8Hî> cielle tirs nette, quoiciue i)eii i)rofon(le, chez les adultes. Mâles ])Iiis ])etits que les femelles. Faux-cou nu. conique, court et quelquefois plissé, aminci en avant, nettement séparé du corps. Rostre sphérique, non séparé du faux-cou, d'un diamètre toujours supérieur à celui-ci, armé d'énormes crochets avec un& encoche à la pointe et deux racines avec étui chitineux complet. Ils sont disposés suivant 12 rangées longitudinales de 3 crochets bien espacés. Rostre non invaginable. Poche pleine, sans lumen, musculeuse, obovale. Œufs obovales, épais, à 3 coques concentriques mesurant 0™"\0702 de long sur 0'"™,049-4 de large, à coque externe très- épaisse. Habite tous les ordres d'Oiseaux, à l'exception des Palmipèdes. Gifjantorhynchus compressus, connu sous le nom iVEcJiino- rhyncluis compressus Rud., avait comme synonyme E. cornicifi Rud. Trouvé dans les Corbeaux. E. lagenœformis espèce queWESTRUMB avait trouvée chez uii Faucon, avait déjà comme sj^nonyme E. faJconis cyanei de Ru- DOLPHI. E. macracantlms Bremser, trouvé dans un Echassier, Chara- drius, avait comme synonyme E. charadrii plnvkdis Rud. E. ricinoides Rud. habitant la Huppe et d'autres Grimpeurs avait comme synonyme E. coraciœ Rud. E. manifestns Leidy, trouvé chez les Pics, était reconnu par l'auteur lui-même comme identique à son E. pici-collaris, décrit auparavant. E. oUfjacanth aides Rud., trouvé chez les Rapaces, constituait encore de nos jours une espèce bien distincte. Enfin, DiESiNG décrivit deux espèces nouvelles ne ressem- blant en apparence à aucune autre, E. tœnioides et E. spira, re- connues ces dernières années par Hamann et v. Jhering comm& SiO L. DE MAKVAL faisant partie du genre Gifiantorhyndius. Or, quelque bizarres que puissent paraître nos affirmations, nous pouvons déclarer que toutes ces espèces sont identiques entre elles et synonymes de G. comjyyessus, espèce la plus anciennement décrite. Nous rat- tachons, avec quelque réserve, à cette espèce E. oligacanthus Piud. et E. îiromasticis Fraipont dont nous dirons quelques mots. Gif/antorhyitchus compressas Rudolplii. Le corps mesure, .suivant l'âge et les échantillons, de 2 à 250™™ de long. Chez les individus encore très jeunes, (E. wacracardlms), le corps est lisse, obovale, nu, en forme de sac obtus ou lancéolé, quelquefois ter- miné par un appendice, mais qui n'est point la vésicule copula- toire du mâle puisque les organes sexuels n'ont point encore apparu. A ce stade, les parasites mesurent de 2 à 4'"™ de long environ sur 1™™,5 de large. Les canaux lacunaires sont très peu visibles. La musculature circulaire du corps forme des bande- lettes parallèles serrées les unes contre les autres, donnant à l'animal l'aspect strié. A un stade plus avancé, (E. lagenœformts^ ricinoides, oliga- eanthoides), le corps mesure de 7 à 8"™, de long et est aminci aux deux bouts. La musculature est déjà plus lâche et les ban- delettes plus espacées les unes des autres ; le corps a pris une forme allongée, lancéolée. A un âge plus avancé encore (E. mcmifestus) le corps mesure de 20 â 30™™ de long. Il est lisse, blanchâtre, d'un diamètre par- tout égal et légèrement atténué vers le rostre, mais ne présente toujours point d'œufs, ni d'organes sexuels parvenus à maturité. A Tétat presque adulte, le corps mesure de 100 à 150™™ de long. 11 est toujours lisse, légèrement renflé vers la partie ter- minale, aminci vers le rostre, et ne présente pas encore d'œufs mûrs. Sa musculature, composée de bandelettes très espacées, forme déjà quelques rides, encore peu visibles â la partie mé- diane du corps qui est généralement enroulé sur lui-même et aplati (E. spira). MONOGRAPHIE DES ACANTHOCKPHALES d'oISEAUX .^4Î Enfin, nous arrivons au dernier stade, celui de la maturité coin])lète de l'animal. I^e corps mesure 150 à 200"^"\ voire même 250'"'" de long'. Il est aplati, ridé superficiellement, et présente une segmentation superficielle peu profonde, mais très visible chez les grands échantillons. Ces rides, très accentuées, s'atténuent à la partie médiane du corps et finissent par disparaître aux deux extrémités (pii sont unies et lisses. Le corps s'élargit progressive- ment vers l'extrémité postérieure, et s'amincit subitement vers le rostre. Les faisceaux musculaires, très espacés, forment des an- neaux, à raison de un par segment. Les canaux lacunaires sous-cutanés apparaissent sous forme de bandelettes ou de petits canaux situés parallèlement sur chaque faisceau musculaire et sont reliés entre eux par de fines anastomoses. Ces individus, de 200'"'" et plus, qui représentent l'ancien E, tœnioides, sont parfaitement mûrs et adultes. Les femelles sont alors remplies d'œufs mûrs, ovales, à trois coques concentriques, à coque externe remarquablement épaisse, mesurant jusqu'à 0'"'",0052 de largeur, à coque moyenne plus mince et à coque interne extrêmement fine et s'appliquant étroitement contre l'em- bryon mûr. Les œufs mesurent 0"'",0702 de long sur 0™',0494 de large. Le corps s'amincit fortement en avant et se termine par un faux-cou conique, nu, lisse, quelquefois plissé, nettement délimité du corps et mesurant de 0'^™,48 à O^^^^GOS de large sur 0™'^\4 à 0"™,8 long. Il est évasé à sa base et supporte le rostre sphérique^ globuleux, souvent un peu aplati, non délimité du faux-cou, et d'un diamètre toujours supérieur à ce dernier. Il est souvent terminé, à son sommet, par une éminence ou papille, que les an- ciens helminthologistes prenaient pour un organe de succion. Ce rostre mesure de 0"^'",32 à 0'"'",432 de large sur 0'"'",32 à 0"™,4 de long, suivant les échantillons et non suivant les âges. Nous voyons donc que le rostre et le cou, indépendamment de la 342 L. DE MARVAL grande variabilité dans la longueur du corps, conservent à peu près toujours les mêmes dimensions. Le rostre n'est pas invaginable et €st suivi d'une poche obovale, très musculeuse, pleine, sans lumen. Ces deux caractères suffisent déjà, à eux seuls, à caractériser le genre Gigantorhynehus. Le rostre est armé del2 rangées longitu- dinales de 3 crochets bien disposés en quinconce et très espacés, soit de six tours transversaux de crochets. Ces crochets sont entière- ment revêtus d'un étui chitineux — caractère le plus important du genre Gigantorhynehus — mais leur pointe seule émerge du rostre, qui forme autour de chacun d'eux une petite éminence ou mamelon protecteur, si bien que la plupart des auteurs n'aj-ant vu que cette partie libre des crochets, les ont mal décrits et leur ont donné des dimensions bien inférieures à la réalité. Ces crochets sont énormes et rappellent beaucoup, par leur forme, ceux des Cestodes et en particulier des Tœnias. Ceux des deux premiers tours transversaux présentent deux racines, l'une dirigée vers le haut, terminée par un renflement ou apophyse res- semblant à un talon, la seconde dirigée vers le bas, représentant la vraie racine, longue et également renflée en apophyse ou talon à son extrémité. Fait singulier, les premiers crochets des 12 ran- gées longitudinales sont de deux grandeurs difl"érentes. Six d'entre eux mesurent 0""",0675 de long. Leur racine mesure d'une apo- physe à l'autre (>"™,045, et la distance de la pointe du crochet à l'extrémité de l'apophyse de la racine supérieure est de 0'"™,9. Le crochet proprement dit est épais, massif, peu acéré, parallèle à la vraie racine, et présente une encoche voisine de la pointe^ à sa face inférieure. Par le fait delà disposition quinconciale, ces six premiers cro- chets forment les 6 têtes de file de 6 rangées alternantes longitu- dinales, et sont placés très près du sommet du rostre. Ils alternent avec les 6 autres crochets, implantés sensiblement plus bas et re- présentant le second tour transversal. Ces 6 crochets sont beau- coup plus grands que les précédents et mesurent jusqu'à 0""",1 de M()N()(iKAriIlK I)K8 ACANTIIOCKl'HALKS d'oisKAUX 343 long. La racine est aussi double et possède 2 apophyses ou talons, l'un dirigé vers le haut, l'autre vers le bas. La distance d'une extrémité d'un talon à l'autre est de 0""",1215 et la distance de la pointe du crochet à l'extrémité du talon sui)érieur est de 1""",485. La racine et le crochet sont parallèles. Tous ces cro- chets possèdent à leur face inférieure une faible encoche, très voisine de leur pointe et les faisant ressembler à un harpon. Ils sont articulés par des nuiscles puissants, croisés, insérés précisé- ment aux deux apophyses et favorisant par leur action l'implan- tation du crochet dans la muqueuse intestinale de l'hôte. Les crochets des 3'"*' et 4'"*^ tours transversaux, soit les seconds des rangées longitudinales, sont beaucoup plus petits et ont déjà la forme d'aiguillons. Ils sont épais, peu arqués, ont une ra- cine à 2 talons séparés par une forte échancrure et possèdent encore à leur extrémité l'encoche caractéristique quoique beau- coup moins accentuée. Ces crochets mesurent de l'extrémité jusqu'à la racine de 0"™,9 à 1™'" de long et la distance entre les deux talons, soit la longueur de la racine, est de 0""",0572. Enfin, les 5 ou 6 derniers tours transversaux, soit les 3"^^^ cro- chets des rangées longitudinales, sont de longs aiguillons pres- que droits, mesurant 0""",078 de long. Ils ne présentent plus d'encoche à l'extrémité et possèdent mi talon échancré en son milieu et déterminant encore deux racines ou talons rudimen- taires, dont le plus grand est dirigé vers le haut. Ces deux ta- lons mesurent ensemble 0™",2 de long. La base du rostre est entièrement dépourvue de crochet et se continue, sans délimitation bien nette, avec le faux-cou qui s'évase rapidement vers le corps et est souvent fortement plissé ; nous en avons du reste déjà parlé plus haut. Voici maintenant le tableau des différentes dimensions des crochets. 344 L. DE MARVAL Rostre. 1er tour. crochet, longueur de la pointe jusqu'à la racine antérieure. 0™™,0675 crochet, distance de la pointe à l'extrémité de la racine . 0 » ,09 épaisseur du crochet vers la racine 0 » ,022 distance entre les deux racines 0 » ,045 angle formé par la racine et le crochet ce ° 2™^ tour, crochet, longueur de la pointe à la racine antérieure. . . 0 » ,1 crochet, distance de la pointe à l'extrémité de la racine ant. 0 » ,1485 crochet, épaisseur vers la racine antérieure 0 » ,6 ■ distance entre les deux racines 0 » .1215 angle formé par la racine et le crochet x> ° 3.4me tour, crochet, longueur jusqu'à la racine 0 •> ,09 crochet, épaisseur vers la racine 0 » ,019 crochet, longueur de la pointe à l'extrémité de la racine . 0 » ,1 distance entre les deux racines 0 ■> ,0572 5.6me tour, crochet, longueur jusqu'au talon 0 -> ,07 crochet, épaisseur vers le talon 0 » ,014 crochet, longueur de la pointe à l'extrémité du talon . . 0 » ,078 Discussion des espèces synonymes. — Echinorhynchus rom- pressus Rudolphi, ayant déjà comme synonyme E. cornicis Ru- dolphi est identique à G. conipressus. Voici la description d'^. compressus par Dujardin : « Corps blanchâtre, long de 6'™\75 à 11"™,25 et large de « 1™\5 à 2'"™, 25, comprimé, plus étroit en arrière. Trompe « grande, presque globuleuse, terminée par une papille et armée « de sept rangées transverses de crochets très courts, recourbés. « Cou presque nul, invaginé. Partie postérieure du mâle munie « d'une vésicule copulatoire en forme de carafe. » Cette description nous montre clairement qu'jE. compressus représente le stade jeune du G. compressus. Nous avons pu nous en convaincre facilement eu étudiant les originaux provenant du Musée de Berlin. Rudolphi parle de 7 rangées transverses de crochets, ce qui correspond bien à nos 3 crochets d'une rangée longitudinale, et nous savons du reste combien ce nombre est variable. De plus, il décrit les crochets comme étant courts et épais, ce qui est par- MONOGRAPHIE DES ACAXTHOCÉPIIALES d'oISEAUX 345 faitemeiit exact, si, coninie nous Tavoiis dit, on ne voit que la pointe (lu crochet sortir du rostre. Ce qui prouve encore que nous avons affaire à un stade très jeune, c'est l'absence absolue d'or- ganes sexuels. Kudolphi, cependant, parle d'une vésicule copu- latoire en forme de carafe. Or, ayant eu Toriginal entre les mainSy nous avons reconnu que cette prétendue vésicule n'était que la partie terminale du corps, étranglée et plissée; elle provenait soit de la fixation de l'animal, soit d'une mutilation quelconque et n'était qu'accidentelle. Sur les deux originaux observés, un seul présentait, du reste, cette particularité. Du reste, depuis Rudol- PHI, personne, n'a retrouvé E. compressiis. Cet helminthe avait été trouvé dans Corvus corone et mone- dula et nous l'avions décrit sous le nom d'£^. macracanthus dans notre précédent travail (1902). Echinorhynchus lagenœformis Westrumh. Cette espèce, ayant déjà comme synonyme E. falconis-cyanei Rud. représente, ainsi qu'-EJ. compressus, le stade jeune de G. compressus. Voici la description qu'en donne Dujaedin : « Corps blanc, long de 3 à 4""", presque cylindrique, aminci aux « deux extrémités, et davantage en arrière. Trompe grande, globu- « leuse, armée de 5 à 6 rangées de crochets disposés en quinconce. « Cou très court, presque invaginé. Habite Falco cyaneus. » Cette description est absolument celle de G. compressus. Les originaux n'existent plus, mais nous avons pu étudier plu- sieurs spécimens iVE. lagenœfonnls, déterminés par d'anciens, auteurs et provenant de la collection du Musée de Vienne. Il n'y avait pas trace d'organes sexuels et la musculature circulaire du corps formait des bandelettes serrées, devant donner plus tard les rides caractéristiques des G. conqv^essus adultes. Les crochets présentaient la forme typique avec deux racines en forme de talons. Le rostre n'était pas invaginable, et la poche était pleine : deux caractères spécifique du genre Gigantorliynchus^ Chose curieuse, nous avons remarqué sur plusieurs échantillons Kev. Suibse de Zool. T. 13. 1905. 23 346 L. DE MARVAL que le crochet proprement dit était gonflé, énorme, fortement rétréci à sa base et obtus à la pointe. Si nous n'avions eu que ces échantillons entre les mains, nous aurions certaine- ment conservé E. lagenœformis comme espèce distincte; heu- reusement que nous avions sous les yeux un grand nombre de spécimens présentant tous les caractères du G. compressus; nous avons pu alors nous convaincre que ces crochets gonflés €t si curieux, étaient anormaux et que leur forme était due probablement à l'action d'un agent fixateur quelconque, ayant déformé l'étui du crochet. Nous sommes donc persuadé de la parfaite identité d^E. la r/e rue for mis avec G. compressus. Ech'morliijnchus macracmdlms Bremser. Cette espèce ayant déjà comme synonyme E. cliaradrii pluvialis Rud., représente encore le stade très jeune de G. compressus. Voici la description qu'en donne Dujardin : « Corps blanc, long de 4 à 5""", ovoïde oblong, large de 1""",4, « irrégulièrement plissé, prolongé en avant par un cou distinct, « court, invaginé, d'où sort une trompe grande, presque globu- « leuse, armée de 4 rangées transverses de crochets très longs « et très aigus. » Habite Charadr'ms pluvialis. Le dessin que Westrumb nous a donné de cette espèce ne nous laisse aucun doute sur la parfaite identité d'E. macracan- thus avec E. compressus. Il n'y a toujours ni œufs, ni organes sexuels mûrs. Si Westrumb et Dujardin parlent de quatre cro- chets, ceci ne doit point nous étonner, car nous savons que ces auteurs comptaient le nombre de cercles transversaux qu'ils for- ment sur le rostre, nombre qui est très variable pour une même espèce. Avant de commencer ce travail, nous avions trouvé un E. macracanthus (c'est ainsi que nous l'avions déterminé), res- semblant en tous points au dessin de Westrumb et nous avions compté sur le rostre, 12 rangées longitudinales de 3 crochets chacune, soit G tours transverses de crochets, courts et obtus, n'ayant pas pu distinguer les pièces basales. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPIIALES d'oISEAUX 347 M. le Dr. 0. Fuhrmann avait trouvé cet Echinorhynque im- planté dans un des proglottis d'un Cestode: Bavai nia brachyrhyn- cha, qui se trouvait fixée dans l'intestin de Cariama cristata (L.). Evidemment l'Echinorhynque avait été ingéré après le Cestode et, ne trouvant plus de place dans l'intestin, se nourrissait aux dépens du Cestode. C'est un curieux exemple de parasitisme au second degré. La présence d^E. macracanthus chez les Cariamas a d'autant plus de valeur pour nous que, jusqu'ici, on ne connaissait qu'une seule espèce d'Acantliocéphales chez ces Oiseaux, à savoir E. tœmoides Diesing. La présence simultanée de deux espèces d'Echinorhynques, l'un petit, obovale, non mûr, l'autre énorme, très long et mûr, ayant tous deux même rostre, même noml)re et même forme de crochets, nous conduisit à étudier ces parasi- tes de plus près. C'est à partir de ce moment que nous avons effec- tué une grande réduction dans le nombre des espèces d'Echino- rhynques décrites et avons considéré E. tœnioides comme le stade adulte à'E. macracanthus. Nous n'avons pas eu les originaux entre les mains, mais nous avons étudié beaucoup d'échantillons déterminés sous ce nom, et faisant partie de la grande collection du Musée de Vienne. Les originaux du reste n'existent plus. Echinorhynchus ricinoides Rudolphi. Cette espèce ayant com- me synonyme E. coraciœ Rud. représente encore un stade jeune et non mûr de G. compressus. Voici ce qu'en dit Dujardin : « Corps blanchâtre, long de 6""",75 et large de 1"™,12, cylin- « drique, aminci aux deux bouts et davantage en arrière. Trompe « grande, presque globuleuse, terminée par une papille et armée « de six rangées transverses de crochets presque obtus et peu re- « courbés. Cou court, distinct, invaginé. Habite TJpupa epops (L.) « et Coracias garrida (L). » Cette description est absolument celle àE. macracanthus, lagenœformis et compressus. Nous voyons que dans chacune des espèces, on parle du cou, court, invaginé, d'un rostre à papille? 348 L. DE MARVAL globuleux, et de 6 à 7 crochets. Ayant pu étudier les originaux provenant de la collection du Musée de Berlin, nous avons- immédiatement reconnu la parfaite identité de cette espèce avec G. compressus. Il n'y a pas encore d'œufs mûrs et la musculature- circulaire transversale du corps forme toujours des bandelettes nombreuses et serrées. Nous avons, en plus des originaux, étudié un grand nombre d'échantillons déterminés sous le nom d'E.. ricinokles et provenant du Musée de Vienne. EcMnorliynchus manifestus Leidy. Cette espèce ayant déjà comme synonyme E. pici-collaris Leidy, représente à coup sûr un stade jeune encore du G. compressus. Voici, du reste, ce qu'en dit l'auteur : « Corps comprimé fortement, cylhidrique, plus large en avant^ « obtus à l'extrémité, légèrement strié transversalement et me- « surant 25 à 28™'" de long. Trompe subpiriforme armée de 3 à « 4 cercles de crochets. Cou représenté par un simple étrangle- « ment. Hab. FicMS coHaris. » Cette espèce représente, en raison des dimensions du corps, un. stade déjà beaucoup plus avancé du G. compressus. Leidy ne décrit pas les œufs ; évidemment il ny en avait pas. Le corps présente déjà de très légères rides transversales qui, ainsi que nous le verrons, s'accentuent graduellement avec l'âge et la lon- gueur de l'animal. L'auteur parle d'un cou court et d'un rostre armé de 3 à 4 rangées de crochets. Ce nombre paraît un peu faible, et il est très possible que Leidy, en évaluant le nombre de tours transverses de crochets, ait négligé de compter les ran- gées quinconciales intermédiaires, souvent si espacées et irrégu- lièrement disposées, qu'il semble en réalité n'y avoir que trois cercles transversaux de crochets sur le rostre, alors qu'il y en a effectivement 6. A part cela, tous les caractères iVE. manifestus se retrouvent également chez G. compressus. Nous n'avons pas vu les originaux qui, très probablement^ n'existent plus et nous avons basé notre dire sur la description MONOGRAPHIE DES acanthocéi'iiale:s d'oiseaux 349 comment Jhering a pu la mentionner de nouveau en 1902. Echinorhynchus campyltirus Nitzsch. Nitzsclî 1866. V. Linstow 1889. Hôte : Megalestris aniarcUca Less. Espèce sans description. MONOGRAPHIE DES ACAN TIIOCÉPHALES d'oISEAUX 301 Echinorhynclms dendrocopi Westrumb. Westrumb 1821. Diijai'din 1845. Diesing 18io. v. Lir.stow 1878. v. Jhe- Tuv^ 1902. Hôtes : Xiphocolajjti's albico/lis Vieil. Ostinops spec. ? Cet Helminthe^ que Westrumb rangeait parmi les espèces douteuses et décrivait comme ayant un corps lisse, sans cou, à rostre probablement cylindrique et à crochets assez forts, doit représenter probablement E. cylimlraceus. L'original n'exis- tant plus nous ne pouvons en aucune façon identifier cette es- pèce et nous la supprimons. En 1902, Jhering mentionne de nouveau E. dendrocopi dans Ostinops. Or, nous nous demandons comment cet auteur a pu, sans originaux, et avec une description aussi rudimen- taire que celle de Westrumb identifier ses échantillons avec E. dendrocopi. Le seul fait de trouver un Echinorhynque chez un Ostinops ne semble pourtant pas motiver cette détermination quelque peu arbitraire. Echinorhynchus emherizœ Rudolphi. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Linslovv 1878. Parona 1899^. v. Jhering 1902. Hôtes : Fringilla cilrina L. Zonotrichia pileata (Bodd.). Malimbus rubricol/is (Vieil.). Espèce sans description. Echinorhynchus griiis Rudolphi. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Lins- tovv 1878. Hôte : Grus communis Bechst. E. grîiis, que Rudolphi rangeait déjà parmi les espèces dou- Rev. Suisse de Zool., T. 13. 1905. 24 362 L. DE MAEVAL teuses et qui a été considérée comme telle par les auteurs qui vinrent après lui, entre autres par Westrumb, Dujardin et DiESiNG, doit être rayée du nombre des espèces bien établies. E. gruis est très probablement un E. spiralis Rud. Les originaux n'existant plus, nous sommes forcé de nous en remettre à la des- cription bien rudimentaîre de l'auteur. Cette espèce n'a jamais été retrouvée depuis Rudolphi et voici ce qu'en dit Diesing : « Habite Ardea gnis. Corps mesurant 12 lignes de long sur Y^ « de ligne de large. Trompe grande, cylindrique, armée d'en- « viron 12 rangées de crochets. Cou nul. » Cette description est bien celle d'^. spiralis. Nous considérons provisoirement encore comme espèce douteuse E. gruis, car, de tous les Acan- thocéphales que nous avons observés, nous n'en avons pas trouvé un seul qui mérite d'être considéré comme espèce distincte en dehors de celles que nous avons laissé subsister. Echinorliynclms haliaeti Rud. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Diesing 1851. v. Linstovv 1878. Hôte: Paudion fluvintilis Savv. Cette espèce, rangée par Rudolphi au nombre des espèces douteuses, n'ayant ni rostre, ni cou et possédant un corps cylin- drique, a été trouvée dans Pandion haUœtos et ressemble beau- coup, selon Rudolphi, à E. bufeonis. E. haliaeti, privé de rostre, n'étant pas identifiable doit être supprimé. Echinorhynchus Jiirudinum Rudolphi. Rudolphi i819.Westrumb 1821. Dujardin 1845.DiesiDgl851.v. Linstovv 1878. Hôtes : Hirundo riistica (L.). Cypseins ajms Illig. Cette espèce, rangée par l'auteur parmi ses nombreuses espèces MONOGRAPHIE DES ACANTIIOCÉPIIALES d'OISEAUX 863 douteuses, mesurant C à 10 lignes de long, sans cou, ni rostre et à corps aminci, n'est pas identifiable et doit être supprimée. EcliinorliyncJms onoli Rudolphi. Riidolphi 1819, Westrumb 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Jliering 1902. Hôtes : Ostinops decumaniis. Ostmops spec. ? Cette espèce reconnue comme synonyme à'E. sigmoideus, et privée de rostre, ayant 6 à 10 lignes de long, et rangée par Westrumb au nombre des espèces douteuses, n'est pas identi- fiable et doit être supprimée. Jhering cependant, en 1902, l'a mentionnée à nouveau et nous ferons à ce sujet les mêmes remarques que pour E. den- drocopi. Echinorhy fichus iMri Rudolphi. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. v. Lins- tow 1878. Hôte: Parus major L. Cette espèce, privée de rostre, et considérée comme douteuse par Rudolphi, n'est pas identifiable ; nous n'avons pas à en tenir compte. EcJiinorhynchus tardœ Rudolphi. Rudolphi 1808. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Dujardin 1845. Diesing 1851. V. Linstow 1876. Hôte : Otis tarda (L.). Espèce sans description. 364 L. DE MARVAL Echinorhynchus tanagrœ Rudolphi. Rudolphi 1819. Westrumb 1821. Dujardin 184S. Diesing 1851. v. Linstow 1878. V. Jhering 1902. Hôtes : Oriolus spec. ? Tonagra spec. ? Cette espèce, rangée parmi les espèces douteuses par Ru- dolphi, mesurant 15 lignes de long, ayant un cou bref, conique et pas de rostre, représente peut-être E. macracanthus. Elle est absolument indéterminable et doit être supprimée, bien qu'elle soit mentionnée de nouveau en 1902 par Jhering. Echinorhynchus undulatus Giebel. E . undulatus Gœbel 1866. Hôte: Circœtus gallicus (L.). Espèce sans description. Echinorhynchus Magretti Parona. Parona 1885. v. Linstow 1889. Parona 1899^, Hôtes : Rhamphastoserythrorhynclms (Gulà.) Lamprocorax chalybea (Horsf.). Cette espèce, dont nous avons pu étudier les originaux grâce à l'obligeance de M. le Prof. Parona, est une larve enkystée et fixée à la trachée artère de l'Oiseau. Il serait préférable de ne pas laisser subsister cette espèce, vu que les caractères lar- vaires ne sont pas suffisamment précis pour permettre leur com- paraison avec ceux de l'espèce adulte. Nous donnons ici la des- cription de Parona. « Rostre obovale, armé de gros crochets disposés suivant envi- MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 365 « ron huit tours traiisverses. Cou bref. Corps cylindrique al- « longé. Longueur de l'animal enkysté r"'",5. Largeur maximale « 0"^"',5. « J'ai trouvé une cinquantaine de ces parasites fixés sous « forme de tumeur à la trachée de l'Oiseau. Les kystes me- « suraient de 1™'".5 à 2""" de long, blanchâtres, isolés par groupes « de 3 à 4 individus et renfermant un Echinorhynque à l'état de « larve. Le rostre invaginé porte huit rangées transverses de « crochets de taille diverse. Les plus grands avaient le crochet « proprement dit, libre et une racine bien développée et mesu- « raient jusqu'à 0™™,26 de long. Le nombre total de ces cro- « chets n'était pas supérieur à 50. » Nous avons plus d'une raison de croire que cette espèce re- présente le stade larvaire de G. compressiis. Si nous considé- rons, en effet, les dessins de l'auteur, nous voyons que les crochets ont bien la même forme que ceux de G. compressus et présen- tent précisément une grande racine double à deux talons. Puis, le nombre total des crochets est environ le même, en nous rappe- lant que le rostre de G. compressus porte 12 rangées longitudi- nales de 3 à 4 crochets, ce qui fait 36 à 48 crochets, nombre très voisin de 50, indiqué comme nombre approximatif par Parona. Cependant, la disposition des crochets sur le rostre ne parait pas être la même chez E. magretti. Nous n'avons malheureusement rien pu vérifier sur les originaux, dont les kystes, probablement durcis par l'alcool, étaient devenus absolument opaques. La forme du corps est bien aussi celle du G. compressus. Tou- tefois, nous ne voulons rien affirmer et nous nous contentons d'avoir signalé ici la grande ressemblance qui existe entre ces deux espèces. Enfin, pour être complet, nous devons signaler la présence anormale de : E. pachycantlius Sonsino, des Mammifères, chez Ttirdus saxatilis (L.) ; E. mmiiUformis Bremser, des Mammifères, chez 366 L. DE MARVAL Circus cineraceus Step. ; E. stnimosus Rudolphi, des Mammi- fères, chez Anser cinereus dom. M. et Anas hoscas dom. (L.), autant d'exemples qui semblent prouver la facilité avec laquelle les Acanthocépliales peuvent passer d'un groupe de Vertébrés à un autre. MONOGRAPHIE DES ACANTHOCÉPHALES d'oISEAUX 307 INDKX HIBLIOGRAPHIOUE 1793. Abildgaard. AlmundeUçie Bdrafinunfief orer Inrolde Orme. 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DESCRIPTION DE SIX POISSONS NOUVEAUX FAISANT PARTIE DE LA COLLECTION DU MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE PAR G. Tate REGAN, B. A. Avec les planches 5 et 6. Botia muUifasciata . Pi. o, fig. 3. La hauteur du corps est contenue 5 '/i fois clans sa longueur, la longueur de la tête presque 4 fois. L'œil est à égale distance de l'extrémité du museau et du bord postérieur de l'opercule ; il mesure le '/g ^^ ^^ longueur de la tête et égale presque la lar- geur interoculaire. Il y a 6 barbillons. La nageoire dorsale a 12 rayons; l'anale a 7 rayons. La pectorale mesure les 'Yô ^^ 1* longueur de la tête ; la ventrale a 9 rayons. La nageoire caudale- est échancrée. La longueur du pédicule caudal excède sa hau- teur. Olivâtre en dessus, argenté en dessous; 16 barres noires ent travers du dos, s'étendant sur les flancs à la partie inférieure du corps. Une tache noirâtre à la base de la caudale ; des taches ou stries foncées sur la dorsale et la caudale. Le seul exemplaire, de Chine, mesure 51 + 7 = 58 milli- mètres. .:390 C, T. REGAN Macrones argentivittatus. PI. o, tig. 2. La hauteur du corps est contenue 3 7., fois dans sa longueur, la longueur de la tête 4 fois. Le diamètre, de Tœil fait le 7;^ de la longueur de la tête et égale presque la largeur interoculaire. Le museau dépasse la mâchoire inférieure. La tête est couverte d'une peau lisse ; le prolongement occipital est étroit et atteint le bouclier de l'interépineux. Le barbillon nasal s'étend au delà du bord postérieur de l'œil ; le barbillon maxillaire atteint le milieu Je voudrais à mon tour revenir un instant sur le sujet. Sans doute ScHAUDiNN est en principe dans le vrai ; il est regretta- ble que, dans l'obscurité générale, on ait appliqué le nom ^^ Amœha à tout ce qui est amœbiforme, que tous ces organismes animaux ou végétaux. Protozoaires ou Myxomycètes, parasites ou libres, vivant dans les tissus des Vertébrés ou des Invertébrés^ ^ Festschrift zum 70. GehwfMag des H. G. H. Prof. D"" Weismann. Zoolo- gische Jahrbùcher ; Siippl. 7. 1904. 404 E. PENAED -dans les cellules des plantes ou partout ailleurs, aient été les lins après les autres mis dans le « Pot aux amibes », le « Sam- meltopf » de Schaudinn. Mais il n'en reste pas moins vrai que parmi toutes ces espèces il en est, non pas seulement « l'une ou l'autre par-ci par-là, » mais un nombre relativement considéra- ble, qui, aujourd'hui déjà, peuvent être regardées comme repré- sentant des organismes autonomes, n'allant pas au-delà de la forme Amibe, pour eux définitive et parfaite. Bien que Schaudinn soit loin de nier l'existence d'Amibes vraies, l'impression générale qui se dégage des lignes que l'on vient de lire, c'est qu'aucune espèce actuellement décrite n'est en réalité bien certaine, que même il pourrait peut-être bien n'y avoir que des Tliecamœhaea, et pas de Gymnamœhaea. Si l'on en juge par Gruber, qui après avoir décrit un nombre assez considérable de Rhizopodes nus, et on peut ajouter après avoir été un des premiers à donner de ces organismes des descriptions claires et suflfisantes, semble revenir en arrière et douter de l'autonomie du genre Amœha, on peut supposer que le profane, le « Fernerstehende » de Schaudinn, après avoir cru d'abord à toutes les Amibes ne croira plus maintenant à aucune; plus royaliste que le roi, il passera d'un extrême à l'autre. Il me semble qu'il y a quelque nécessité à réagir sur les ten- dances actuelles, et pour mon compte, je n'hésiterai pas à modi- fier les appréciations de Schaudinn, en exprimant alors l'opi- nion suivante : P II existe un grand nombre d'organismes amœbiformes, presque toujours très petits, diiïiciles à caractériser, qui ne re- présentent que des états de développement de formes animales ou végétales de difterente nature. 2^ 11 existe un genre Amœba, qui comprend un nombre con- sidérable d'espèces, bien différenciées, mais dont trop souvent encore il est diflicile de donner une diagnose suffisamment nette et précise pour que les confusions ne soient pas à craindre. LES AMIBES ET LE GENRE AMŒBA 40» Qu'il y ait non pas deux ou trois, mais un nombre considéra- ble d'Amibes autonomes, c'est là, je crois, un fait qui paraît évi- dent à tout naturaliste qui jiendant de longues années aura pour ainsi dire « vécu » dans ce petit monde-là. Mais quant à prouver la chose, l'entreprise en est ditiicile, impossible peut-être dans Tétat actuel de nos connaissances. On me permettra cependant d'exposer les raisons qui me paraissent militer en faveur de cette opinion. En premier lieu, je ne m'en tiendrai qu'à la logique, à la théorie des probabilités. Dans les Thécamœbiens, on connaît à l'heure qu'il est plus de 200 espèces', ce que l'on appelle de bonnes espèces, c'est-à-dire restant toujours identiques à elles- mêmes, ne donnant naissance qu'à des rejetons semblables à eux, et produits eux-mêmes de parents semblables également : c'est là un fait qui, longtemps controversé, n'est plus guère au- jourd'hui mis en doute. Or, qu'y aurait-il d'étonnant à ce que, à côté de formes revêtues d'une enveloppe, il y en eût également de nues ? Il semble plutôt que, même en l'absence de documents directs, on pourrait, par analogie avec ce qui se passe dans d'autres groupes animaux, supposer l'existence de formes nues : mais des documents, il en existe, et ce sont précisément ces for- mes nues elles-mêmes, ces Amibes, qui ne diffèrent des Théca- mœbiens que par l'absence d'enveloppe, mais (pii se distinguent en même temps des Pseudo- Amibes, Micramibes, Myxamibes, ' Et l'on peut dire que d'ici à quelque vingt ans, ce nombre aura probablement doublé; non seulement le cbamp d'exploration est encore vaste, mais encore et surtout il existe certaines formes, comme Difflugia pirifonnis, Cyplioderia am- pulla, Euglypha alveolata, Trinema enchehjs, qui chacune concernent en réalité plusieurs espèces voisines les unes des autres et en même temps parfaitement autonomes, mais dont la distinction diagnostique serait dans l'état actuel de nos, connaissances encore prématurée. Il en est aujourd'hui des Rhizopodes (et à plus, forte raison des Amibes sensu stricto), ce qu'il en était, il y a cent ans, de tant d'autres groupes animaux; qui nous eût dit à cette époque que dans une région circonscrite comme par exemple le Bassin du Léman, au lieu de quelques Mol- lusques ou de quelques Araignées on en cataloguerait au commencement du 20®- siècle plusieurs centaines, reconnus bien nettement autonomes? 406 E. PENARD etc., par une organisation bien plus avancée. Ajoutons que des formes nues aux testacés parfaits, il existe des transitions, les AmpltuoneUa dont on peut se demander si l'animal possède ou non une enveloppe véritable, les Corycia, les CocMuypodium, les Farmulina, des Amibes même comme VAmœha terricola qui possède une véritable pellicule que l'on peut isoler; et alors qu'y a-t-il de plus naturel que de penser que les formes tout à fait nues existent également? Les Pseudo-amibes, tous ces petits organismes qui apparais- sent subitement dans les infusions, etc., et dont il est à peu près impossible de donner une diagnose qui permette de les différen- cier nettement les uns des autres, sont presque toujours de taille très faible, de caractères indécis. Leur structure ne parait pas fixée ; en les rencontrant, on songe d'instinct à des êtres incom- plets, embryonnaires. Les amibes vraies sont pour la plupart d'une taille beaucoup plus forte ^ Leur structure est bien plus nettement différenciée; chaque espèce se distingue des autres par des caractères spéciaux, par le noyau -, le jeu et le volume ^ Je ne comjjreûds pas très bien Vahlkampfp (Arch. f. Protistenk., vol. 5, p. 173. 1905), quand il indique dans Amœha Umax la taille de la manière suivante : « La taille n'est sujette en général qu'à de légères variations. On rencontre des « Amibes qui avec une largeur de 0.75 pt ont une longueur de 1,50 à 4,0 p ; la « plupart ont environ 3,0 fx. D'après Zaubitzer cet organisme mesure 5 à 7 f* .» Pour mon compte, j'ai toujours trouvé que VA. Umax atteint, à l'âge adulte, facilement 60, 80 et jusqu'à 100 p.. Il me semble qu'il doit y avoir là une erreur quelconque, peut-être de virgules, et qui se répète constamment, cela d'autant plus que Vahlkampff décrit dans l'intérieur de son Amibe le noyau et son nucléole, avec la structure de ce dernier, les granulations et inclusions du plasma, etc., choses dont c'est à peine si l'on pourrait soupi^onner la présence dans un orga- nisme de la taille d'un gros Microbe. ■'' Je ne suis pas de l'avis de West (Journ. Linnaean Soc. Zool.. vol. 29, p. 110. 1902), qui dans les Rhizopodes ne croit pas devoir accorder d'importance au noyau, en tant que caractère spécifique. Sans doute cet organe ne constitue qu'un seul des caractères différentiels, et souvent de peu d'importance par le fait que tel ou tel type de structure se retrouvera dans toute une série d'espèces; mais il s'en faut de beaucoup qu'il en soit toujours ainsi, et fréquemment le noyau four- nit des caractères de grande valeur. Bien qu'on puisse toujours le ramener au type qu'on a appelé « vésiculaire », il n'en revêt pas moins suivant les espèces LES AMIBES ET LE GENRE AMŒIIA 407 de la ou des vésicules contractiles, les pseudopodes, la houppe caudale caractéristique, par les déformations du plasma, enfin par une physiologie qui lui est propre. On constate, en somme, chez les Amibes vraies, une individualisation spécifique dont les Pseudo-Amibes ne nous donnent qu'une idée très vague. Pour ne parler que de la locomotion, par exemple, VAmœha Umicola pro- cède par ruptures successives et rapides de son ectoplasme, don- nant libre sortie à l'endoplasme liquide qui se fige à son tour immédiatement au dehors ; VAmœha nohUis comme VAmœha fiitlda montrent à leur intérieur des phénomènes curieux de courants torrentiels; VAmœha hotrylUs, VA. gorgonia, VA. hylo- hates, à plasma compact, marchent normalement sur les pointes de leurs bras. IjAnurha amhulacralis porte des tentacules fili- formes spéciaux qui se balancent de droite et de gauche. IJAmœha vesfertîHo se déploie en patte d'Oie ou en aile de Chauve-souris. JjAmrfha velata avance d'une seule masse en une structure très variée, et cette structure est constante. Dans chaque es- pèce il peut arriver que le noyau passe par des phases d'évolution qui le rendent méconnaissable, ou se fragmente en noyaux multiples, etc., mais ces phases sont ^n tous cas très courtes, et, vingt fois pour une, on trouve le noyau dans son état typique. Généralement sphérique, il est dans quelques espèces ellipsoïdal (Amœba proteus «typique» . A. terricola) ; tantôt la matière chromatique y est représentée par un nucléole central, d'apparence variable suivant les espèces, volumineux, plein {Amœba vespertilio, Umax, etc.), ou au contraire creusé d'une Incnne (Amœha annu- lata, Cucurbitella jnespiliformis), ou petit (Pamphagus hyalinns etc.) ; ou bien par 1, 2, 3, très petits nucléoles {Amphitrema, Assulina, etc.); tantôt cette matière ■chromatique se résoud en nombreux nucléoles très petits, ronds ou sans forme précise, qui vont se loger sous la membrane nucléaire {Amœba proteus, Difflugia pyriformis et tant d'autres), ou sont noyés un peu partout dans la masse nu- cléaire {Cyplioderia, Nebela, etc.). Parfois enfin un caractère spécial réside dans la possession de deux noyaux {Pelomyxa binucleafa, Difflugia binucleata, Dina- mœba mirabilis, presque toutes les Arcella, etc.), ou bien d'un nombre considé- rable de noyaux très petits. Il y a là des caractères d'une importance très réelle ; c'est ainsi, pour ne citer qu'un exemple, que la Difflugia prxstans^ dont l'appa- rence est absolument celle de la D. acuminata, se distingue de cette dernière, entre autres caractères d'ailleurs très nets, par la possession constante d'un noyau à gros nucléole unique, tandis que la D. acuminata montre toujours, ainsi que toutes ses variétés, un noyau à petits nucléoles nombreux qui tendent à se rassem- bler sous la membrane nucléaire. 408 E. PENAED portant devant elle un large pseudopode tentaculiforme, etc., etc. 1. Si maintenant nous cherchons les faits qui pourraient militer en faveur de la non-autonomie du genre Amœha, nous n'arrive- rons qu'à un résultat bien peu concluant. Les essais de reconsti- tution du cycle vital dans les Amibes vraies, essais qui malheu- reusement se réduisent à fort peu de chose, seraient plutôt pour l'autonomie : Scheel (Festschrift Carl von Kupffer, p. 569. Jena, 1899} a trouvé ({\xqV Amœha proteus vQ^idÀt A. pro- teus; Vahlkampff (loc. cit.), partant d'une Amibe qu'il croit pouvoir rapporter à ÏA. Umax, en est resté à cette même A. Umax; Calkins (Arch. f. Protistenk, vol. 5, fasc. 1, p. 14. 1904), opérant sur ce qu'il croit être V Amœha ptroteiis, arrive au ré- sultat que « certaines formes généralement rapportées au genre Feïomyxa -> représentent la phase sexuelle de VAmoeba pro- teus ; » mais les Feïomyxa sont après tout des Amibes, et du reste je crois qu'il y aura à revenir sur les conclusions de Calkins. Ce dernier en effet a basé son étude sur des préparations colo- rées au carmin ; or, à en juger soit d'après le texte, soit d'après les photographies de Calkins, et en comparant ces dernières à des préparations que je possède en grand nombre et qui sont pour ainsi dire la reproduction même des clichés de l'auteur américain, l'Amibe étudiée était non pas VAmœba proteiis vraie, mais VA. niUda -}- VA. nobiUs. En décrivant moi-même ces deux espèces en 1902-, j'émettais Topinion qu'elles pourraient bien n'en faire qu'une, se montrant sous deux formes, l'une uni- nucléée, l'autre pourvue d'un nombre considérable de noyaux, et je puis ajouter que depuis cette époque des observations nou- * Presque touteK les Amibes, même les plus différenciées dans leurs découpures habituelles, comme V Amœha radiosa, se montrent il est vrai susceptibles, dans une marche rapide, de rétracter leurs bras et de prendre la forme d'une Limace; mais cet état n'est que passager, et chaque espèce revêt bien vite, à l'état d'action modérée, sa physionomie caractéristique. * Faune rhizopodique du Bassin du Léman, p. 70. Genève, 1902. LES AMIIJKS KT LF, (iKXKK AM(EBA 40!) voiles que j'ai eu roccasioii de taire sur ces deux organismes m'ont continué toujours plus dans ces vues; mais il n'y a pas là de Pélomyxa. Quoi qu'il en soit, ces trois auteurs sont partis des Amibes pour en rester à des Auiibes, et loin de confirmer rhy])o- tlièse de la non-réalité du genre Amœha, ces recherches seraient tout en faveur de l'autonomie. Il serait, d'autre part, peu raisonnable de conclure que, du fait (pie beaucoup de Micramibes, « Stroliamoben, Heu- amôben», ne sont que des états d'organismes différents, toutes les Amibes doivent l'être également. Ce raisonnement, qui assimi- lerait les Amibes vraies à des états jeunes d'organismes plus com- pliqués, serait défectueux en ce sens que les Amœba ne portent aucunement le cachet d'êtres embryonnaires. Si l'on me permet une comparaison quelque peu outrée, je dirai que, si les Micra- mibes peuvent faire songer à des NaïqMus qui plus tard devien- dront soit des Cirripèdes, soit des Malacostracés, les Amibes vraies, bien plus nettement différenciées, seraient comparables à ces Crustacés parfaits qui cependant revêtent encore plus ou moins distinctement le type Nauplius. En définitive, il n'existe pas de raison sérieuse de mettre en doute l'existence d'un genre Amœha riche en espèces et nette- ment autonome, et il n'en existera que si jamais on trouve des faits qui combattent sérieusement cette autonomie. En atten- dant, nous sommes, me semble-t-il, obligés d'adopter un genre Amœba, genre difficile à différencier, genre embrouillé, vérita- ble chaos peut-être, mais chaos dont on sortira quelque jour, lorsque chaque tjpe spécifique sera décrit avec toutes les parti- cularités qu"il comporte et figuré avec une fidélité aussi parfaite que le permettent les moyens actuellement déjà à notre disposi- tion. Rev. Scisse de Zool. T. 13. 1905. 27 IV ote: VARIÉTÉ DE BELETTE Dr P. NARBEL Avec 1 figure dans le texte. La Suisse possède deux petits Carnassiers qui se ressemblent beaucoup et qui sont souvent confondus, ce sont : l'Hermine (Fœ- torlus erminealj.) et \[i^Q\eiiQ(Fœtoriufi 'piisillus Psmù.. etBachm.) Cependant le diagnostic différentiel entre les deux espèces est facile à établir. Toutes deux sont brunes avec le ventre blanc, mais l'Hermine a une queue assez longue, atteignant souvent la moitié de la longueur du corps. En outre, cette queue est termi- née invariablement par une touffe de poils noirs. La Belette, au contraire, a une queue beaucoup plus courte, et ne présentant jamais cette touffe noire terminale. Un autre caractère, qui du reste n'est pas aussi absolu, est que l'Hermine change régulièrement de poil en hiver pour devenir blanche, ne gardant que sa touffe de poils noirs au bout de la queue, tandis que la Belette garde la même livrée toute l'année, sous, nos latitudes tout au moins. Enfin, le trait le plus saillant qui sépare nettement ces deux espèces c'est la taille de ces animaux. Tandis que la Belette ne dépasse guère 26 à 27 cm. de longueur, une Hermine adulte n'a 412 P. NARBEL jamais moins de 39 à 40 cm. Ces différences de taille sont cons- stantes et présentent une importance considérable au point de vue des caractères spécifiques. En effet, il existe autour de la Suisse une variété de Belette qui semble prendre place assez exactement entre notre Belette et notre Hermine indigène. M. le prof. Galli a signalé le premier le fait qu'en Valteline la Belette atteint régulièrement des dimensions beaucoup plus considérables que l'espèce suisse. Il a bien voulu en remettre un exemplaire à l'auteur de ces notes. Cet exemplaire, dont les dimensions sont données ci-dessous, a la taille d'une jeune Hermine, mais l'aspect très net d'une Belette. La queue est courte et sans touffe terminale. Le ventre est d'un beau blanc semé de quelques petites taches brunâtres. Le dos est brun roux. De plus, ces Belettes de Valteline, comme les nôtres, gardent la même livrée toute l'année et M. le prof. Galli n'a jamais rencontré d'individus blancs en hiver. Cette variété intéres- sante, quant à ses dimensions, n'existe pas en Valteline seule- ment. M. Engel a bien voulu nous envoj'er deux exemplaires ab- solument semblables à celui de la Valteline, et qui proviennent de Ripaille, près Thonon, en Savoie. Ces deux sujets ne sont pas des individus isolés, mais bien des représentants d'une variété connue des garde-chasse qui en prennent souvent de semblables. Il est intéressant de signaler qu'en Savoie on trouve côte à côte à cette variété plus grande, des sujets nettement adultes et qui ne dépassent ])as les dimensions de l'espèce qu'on trouve en Suisse. Nous donnons ici les dimensions principales des sujets de la Valteline et de Savoie que nous avons en mains, ceci comparé aux dimensions des espèces suisses décrites par V. Faïio, dans sa « Faune des vertébrés suisses *. Il est à remarquer que les dimensions données par Fatio prises sur un très grand nombre UNE VARIETK 1)K BELKT'riO 413 crindividus représentent les limites extrêmes entre lesquelles peuvent varier les sujets de la même espèce. Hermine. Belette. Sujol (le la Val- telinc. 0.325 Sujet de SavoiH. Louguour totale 0.395 — 0.450 0.220 — 0.270 0.330 » de la tête 0.053 — 0.055 0.038 — 0.043 0.047 0.048 » du pied post. 0.046 — 0.048 0.025 — 0.030 0.035 0.033 » de la queue 0.115 — 0.155 0.052 — 0.075 0.067 0.064 Connue on le voit par ces quelques mesures, ces sujets prove- nant soit d'Italie, soit de Savoie, viennent prendre place exacte- ment entre notre Belette et notre Hermine. Il est intéressant de signaler les variétés qui se rencontrent de nos espèces indigènes et Ton est frappé devoir des formes de passage entre des espèces nettement séparées. Il paraît donc prouvé qu'il existe à nos fron- tières une variété qui n'a pas encore été signalée et qui se rap- proche un peu de la 3'^ espèce de la subdivision du genre, le 414 P. NARBEL — UNE VARIFITÉ DE BELETTE Fœtorius hoccamela Cetti, originaire de la Sardaigne et de l'Algérie. Cette Belette diffère cependant considérablement de la nôtre par ses dimensions qui sont beaucoup plus grandes, et par la forme du crâne, notablement plus large que chez les espèces précédentes. Nous donnons ci-joint la photographie, grandeur naturelle, du crâne de la Belette de la Valteline entre le plus grand crâne de Belette et le plus petit d'Hermine adulte que nous avons trouvé dans notre collection particulière. Nous serons reconnaissant à tous ceux entre les mains desquels tomberaient des exemplaires, soit de Belette, soit d'Hermine, de bien vouloir nous en faire part. CESTODES DE MAMMIFÈRES LE (iENRE F.ER'I"1A Jules BOURQUIN Licencie es sciences. Assistant au laboratoire de Zoologie de l'Université de Genève» Avec les planches 7 à 9. INTRODUCTION Ce travail a été entrepris sur le conseil de M. 0, Fuhrmann, professeur à l'Académie de Neucliàtel, qui m'a très obligeam- ment procuré la majeure partie des matériaux dont j'ai disposé. Qu'il veuille recevoir ici l'expression de ma reconnaissance pour les précieuses directions qu'il a bien voulu me donner. J'ai poursuivi et terminé mes recherches au laboratoire de Zoologie de l'Université de Genève où M. le professeur Emile YuxG a mis à ma disposition tous les ouvrages nécessai- res. Je le remercie aussi très sincèrement, autant pour l'amabi- lité qu'il a eue à mon égard que pour l'intérêt avec lequel il a suivi mes recherches. Il n'a paru jusqu'ici qu'un nombre fort restreint de tra- vaux relatifs aux Helminthes parasites des Singes. Les Cesto- des des Anthropoïdes en particulier sont encore presque entiè- rement inconnus. Seule une notice de E. Blanchard publiée en 1891 ' donne quelques renseignements sur deux Tœnias des ' R. Blanchard. Sur les Helminthes des Primates anthropoïdes. Mém. soc. zool. France, 4. 1891. Rev. Suisse de Zool. T. 1.3. 1905. 28 416 JULES BOURQUIN Singes supérieurs. L'auteur appelle en outre l'attention des naturalistes sur l'intérêt que présente l'étude de ces parasites en raison des relations anatomiques étroites qui rattachent les Anthropoïdes à l'homme. En 1895 M. LtJHE^ fait une revision des Cestodes de Singes du Nouveau monde, contenus dans la col- lection du Musée d'histoire naturelle de Vienne et très incom- plètement décrits par Diesing -. Mais ces parasites des Singes brésiliens sont pour la plupart mal conservés et se prêtent peu à une étude anatomique détaillée. Enfin R. Meyner-^ décrit la même année deux Taenias trouvés dans l'intestin de Mycetes 7iiger et de MacMCus sinicus. Il rapproche ces deux Cestodes, autant qu'il peut en juger par la description fort incomplète qui en a été donnée par R. BLx\nchard, de ceux de l'Orang et du Chimpanzé. Dès lors, faute sans doute de matériel nouveau, aucune étude de quelque importance n'a été faite sur les parasites des Singes. D'autre part, les auteurs qui se sont occupés des Cestodes du groupe des Anoplocephaliens, n'ont cessé de réclamer une diag- nose complète du genre Bertia. Ainsi F. Zschokke dit '* que si Ton ne peut avoir aucun doute que les deux Taenias des Singes anthropoïdes appartiennent à la sous-famille des Anoploce- 2)halinœ, les données de R. Blanchard ne suffisent en aucune façon à établir définitivement le nouveau genre. Si nous som- mes renseignés sur les caractères extérieurs, par contre : (p. 435) « Fehlen aile Angaben liber die Topographie und Anatomie der ' M. LûHE. Mitteilungen ûber einige ivenig bekannte hez. neue sudameri- kanische Txnien des K. K. naturhistorischen Hof-Musemns in Wien. Archiv. f. Naturgeschichte. 1895. '* K. M. Diesing. Zwcmzig Arlcn von Cephalocofyleen, Denkschriften Kgl. Akad. Wiss. Wien. Bd. XU. 18.56. ' R. Meyner. Zwei neue Tânien ans Affen, ein Beitrag zur Kenntniss der Cestoden. Zeitschr. f. Naturwissenscbaft, Bd.LXVII. 1895. * F. Zschokke. Neue Studien an Cestoden aplacentaler Sdugelhiere. Zeitschrift f. wissensch. Zoologie, lAV, p. 434. CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 417 Oenitalapparate und uber die gegenseitige Lage der Exkretion- stâmme, Lângsiierven und Genitalgânge ; d. h. es sind gerade diejenigeii Piinkte des inneren Aufbaues von Bertia Studeri und Jkrtia sati/ ri xoWigimhdiunnt, aufwelche sich die neuere Hel- niinthologie bei der Aufstellung von Gattungsdiagnosen mit I\echt stiitzt. Es wird desshalb auch zur Unmoglichkeit, die verwandt- schaftlichen Beziehungen zwischen den beiden Cestoden der an- thropoïden Affen und den Tânien der Aplacentalia etwas ge- nauer abzuscbâtzen. » Stiles, l'auteur américain, dans sa « Revision of the adult tapeworms of Hares and Rabbits ' », n'admet aussi le genre Ikrtia que comme un moyen de classification provisoire. « Ueber seine Berechtigung — dit encore Zschokke p. 435 — und uber sein Verhâltniss zur ebenfalls provisorischen Gattung Andrya mtissen spâtere, umfassende Studien an reicherem Material entscheiden. Hauptsâchlich sollte B. Studeri ziinachst genau un- tersucbt werden. » Et p. 442 : « So lange ihre Anatomie uns beinabe vôllig unbekannt bleit, kônnen sie nicbt zum Ausgangs- punkt einer diagnostischen Umschreibung der Gattung Bertia gemacht werden. » C'est pour combler cette lacune que je donne, au début du présent travail, une description aussi complète que possible de cette espèce-type. Je dois à l'amabilité de M. le prof. Tb. Studer de Berne, lequel a bien voulu me communiquer par l'intermé- diaire de MM. E. YuNG et Fuhrmann l'exemplaire original et en même temps l'unique individu complet connu jusqu'ici, d'avoir pu étudier cette intéressante espèce, parasite du Chimpanzé. Je remercie aussi M. le D^ Jenïink, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Leyden, qui a eu l'obligeance de m'en- ' Ch.-W. Stiles. a Revision of the adult Tapeworms of Hares and Rabhitx. Proceedings U. S. Nat. Mus., Vol. XIX. 1896. 418 JULES BOURQUIN voyer quelques proglottis du seul exemplaire connu de Bertia sati/ri R. Bl., Tœnia qui habite l'intestin de l'Orang-Outang. Malheureusement aucun des segments ne se trouvait à un stade favorable de développement, les uns étant trop jeunes, les autres déjà chargés d'œufs. Des recherches futures, entreprises sur un matériel plus riche et moins macéré, pourront seules nous ren- seigner sur la véritable position systématique de ce T?enia. Par contre, grâce à la bonne conservation de deux collections de Cestodes de Galeopithecus, — dont l'une, recueillie à Java par M. le D^' Zehnïner appartient au Musée d'histoire naturelle de Genève et l'autre, collectionnée à Sumatra par M. Schneider de Bâle m'a été confiée par M. le professeur 0. Fuhrmann, — j'ai pu donner une description détaillée de deux autres espèces de Taenias se rattachant au même genre Bertia. L'une est nou- velle, Bertia elortgata\ et l'autre n'a été décrite qu'incomplète- ment, Bertia plastica Sluiter -, L'étude anatomique et histologique de ces diverses espèces fera l'objet de la première partie de ce travail. Dans une seconde partie, j'indiquei'ai les relations de ces espèces entre elles et avec les autres espèces du même genre. M. le D'" Fuhrmann a eu l'obligeance de me procurer, pour cette étude comparative, des préparations de Bertia obesa Zschokke, de Fhascolarctus cineretis, B. edulis Zsch. et B. sarasmorum Zsch., de Phalanger îirsinus, ainsi que de deux des espèces du gem'e voisin, Linstoicia echidne Zsch. et Linstowia senioni Zschokke, de Echidna lujs- trix et Ferameles ohestda. Enfin, je donnerai la diagnose du genre Bertia basée sur l'étude de l'espèce-t^^pe et comparerai brièvement cette diagnose avec celle des genres les plus voi- sins. * J. BouRQUiN. Contribution à l'étude des Cestodes de Mammifères. Note préli- minaire. Zool. Anz. Bd 28, p. 417. 1905. - C.-Ph. Sluiter. Teenia plastica. n. sp., eine neue kurzgliederige Txnia aus Galeopithecus volans. Centralbl. Bakt. Parasit., Bd. XIX. 1896. CE8T0DES dp: mammikkrks 419 DESCRIFnON DES ESPÈCES Bertia Studeri K. Blanchard, 18!)1. [Manche 7. Fig. 1 à 1 1 . Généralités, forme extérieure. Cette espèce vit dans Tintestin grêle du Chini})anzé (Troglodytes nifier). Deux exemplaires turent trouvés pour la première fois à Berne par MM. les professeurs Studer et Aeby dans l'intestin grêle d'un Chimpanzé âgé de deux ans, provenant d'une ménagerie en séjour dans cette ville. Comme la dissection fut faite peu de temps après la mort de l'animal, les parasites étaient dans un bon état de conservation. M. le prof. Studer présenta ces deux Cestodes à la Société des Sciences naturelles de Berne et donna une courte description de l'un d'eux (36, p. 11). Malheureu- sement, d'après les renseignements de M. Studer, l'exemplaire sur lequel est basée cette description n'existe plus aujourd'hui. En 1891, l'autre exemplaire fut communiqué à R. Blan- chard qui le dénomma et en fit le type d'un nouveau genre, le genre Bertia, du groupe des Anoplocéphaliens. En même temps M. Blanchard recevait de Lyon trois fragments du même Ces- tode, mais entièrement composés d'articles mûrs, et provenant d'un jeune Chimpanzé mort dans un parc de cette ville après un très court séjour en France. La brève description que donne cet auteur (I, p. 187) porte sur les dimensions et la forme exté- rieure du strobile et du scolex, la structure et la disposition des œufs dans l'utérus. Comme l'unique exemplaire comi)let n'était pas fragmenté, aucun caractère de l'anatomie interne n"a pu être indiqué, en sorte que la diagnose primitive de l'espèce, et partant du genre, repose sur des caractères secondaires. 420 JULES BOURQUIN Dès lors, plusieurs Taenias, trouvés chez des Mammifères ap- partenant à divers ordres de cette classe, furent placés provi- soirement dans le genre Bertia dont la diagnose fut modifiée, mais sans que l'on sût si les nouveaux éléments introduits cor- respondaient bien à l'espèce type. Il était donc nécessaire d'étu- dier de nouveau ce type. M. le prof. Studer voulut bien alors autoriser M. le D'' Fuhrmanx à prélever quelques proglottis parvenus à un stade favorable de développement, matériel dont l'étude me fut confiée. Ce n'est que pour être complet que je donne ici une courte description de l'aspect extérieur de notre Cestode en renvoyant aux fig. 1 et 2 que R. Blanchard introduit dans sa note sur Tes Helminthes des Primates anthropoïdes (I, p. 187). Le strobile se présente comme un large ruban de diamètre à peu près constant, sauf pendant les cinq premiers centimètres qui suivent le scolex, où les anneaux, d'une largeur de 0"™,54 au début, s'accroissent progressivement pour atteindre bientôt leur taille maximale de lo'""^ qu'ils conservent jusqu'aux derniers proglottis. Le scolex, quoique bien visible, est relativement petit. Il est de forme arrondie avec une légère saillie au sommet. Des quatre ventouses, deux sont disposées sur la face dorsale, les deux au- tres sur la face opposée. Elles sont oblongues, peu saillantes et possèdent les dimensions indiquées par l'auteur précité. Au scolex succède une région non segmentée de 0,3 à 0"™,4 de long, large de 0'""\52: le cou. Puis la segmentation apparaît en même temps que la largeur augmente. Les proglottis sont excessivement courts et nombreux. Dans le premier tiers du strobile, on compte 42 à 44 proglottis par cen- timètre et à partir de là jusqu'à l'extrémité postérieure, 34 à 36. La longueur des anneaux varie donc entre 0""",23 et 0""",3. L'ani- mal possédait environ 400 segments pour une longueur totale de 130'"'". L'épaisseur est de 2""" pour les proglottis adultes et CEST0DE8 T>K MAMMIFÈRES 421 atteint 3"'"' dans les animaux complètement mûrs. Le bord pos- térieur des segments ne recouvre pas ou très peu la partie anté- rieure des anneaux suivants. Sur les faces latérales du strobile, la segmentation s'efface en partie, ce qui fait que l'on peut re- marquer à l'œil nu les pores génitaux alternes, malgré leur pe- titesse. Cuticule, parenchyme. La cuticule est composée de plu- sieurs assises atteignant ensemble une épaisseur de 0,3 à 0™'",4. A l'extérieur, se trouve une faible strate fortement colorée, sans structure appréciable, sauf une légère striation transversale. Puis vient une couche plus épaisse, finement ponctuée et très peu colo- rée. Je n'ai pas pu trouver ici les canaux poriques observés par exemple chez Tœnia mamillana^ par Zschokke (40), pas plus que les prolongements protoplasmiques externes correspondant à ces pores. Ces deux assises se détachent facilement, par déla- mination, des couches sousjacentes et disparaissent en certains endroits de la surface des proglottis. Elles forment parfois des replis nombreux, surtout sur les faces latérales des segments. Leur épaisseur totale est de 0,8 à 0"™,1 dans les segments com- plètement mûrs. Il succède à ces couches une assise de fibres musculaires cir- culaires. Cette assise est bien développée et les fibrilles qui la composent se répartissent en petits faisceaux réguhers placés côte à côte, généralement sur un rang, parfois sur deux. Au- dessous de cette zone viennent quelques fibrilles longitudinales. Ces deux couches sont traversées en partie par les prolonge- ments externes des cellules sous-cuticulaires. Les cellules composant la sous-cuticule sont petites mais très nombreuses. Elles forment jusqu'à quatre et six rangées super- posées. Leur grand nombre fait qu'elles ne conservent pas leur aspect caractéristique de fuseau, mais se montrent irrégulière- ment allongées, avec un prolongement qui s'introduit comme 422 JULES BOURQUIN nous venons de le voir entre les fibres musculaires de la peau, et un filament interne qui se continue au sein du tissu conjonctif sous-cutané. La sous-cuticule n'est pas partout d'égale épais- seur, elle est réduite parfois à deux strates de cellules. Le tissu parencliymateux des proglottis mûrs se présente comme une masse protoplasmique peu colorée, divisée par les prolongements des cellules conjonctives et les fibrilles muscu- laires, en un réseau de mailles polygonales irrégulières. On y distingue aussi des cellules semblables à celles de la sous-cuti- cule. Les noyaux sont petits, arrondis, avec nucléoles. Leur dia- mètre ne dépasse guère 0""^\0()34. Ce qui distingue surtout le parenchyme de ce Tœnia, c'est le grand nombre de corpuscules calcaires qu'il renferme. Ceux-ci varient entre 0'"'",015 et 0™'^\02 de long sur 0'""\011 à O^jOl'^ ^^ \2iYg^. La couche parenchymateuse externe est très développée. Son épaisseur normale dans les segmates mûrs est de 0"™,56- Musculature. Comme on ne peut sacrifier le seul scolex connu de B. Studeri,^e ne puis entrer dans les détails de l'ana- tomie des muscles de cette partie de notre Cestode. Dans les plus jeunes proglottis, on trouve déjà toutes les diverses assises musculaires caractéristiques du strobile. Ces couches ne font que s'accroître et se mieux difltérencier à mesure du développement successif des anneaux. Je ne reviendrai pas sur la musculature de la peau que nous avons vue constituée par deux couches, Tune externe for- mée de fibres annulaires, l'autre plus interne et composée de fibres longitudinales. Les muscles longitudinaux du corps sont disposés en deux cou- ches superp(»sées. La plus externe est formée de faisceaux allon- gés, fusiformes placés très symétriquement. Chaque faisceau se compose de 40 à 45 fibres ; la section de celles-ci n'est pas cir- culaire mais elliptique grâce à leur aplatissement. cf:8T0I)ks i)k mammifkrks 423 Cette première assise de muscles longitudinaux est séparée par une étroite bande parenchymateuse d'une seconde couche plus interne. Celle-ci est plus épaisse et formée de faisceaux dis- posés irrégulièrement sur deux rangs. Certains de ces faisceaux comptent 65 à 75 fibres et alternent avec de petits n'en com- prenant que 5 à 10. Examinée sur des coupes horizontales, l'assise externe se fait remarquer par le parallélisme de ses faisceaux. Ceux-ci s'en vont en droite ligne d'avant en arrière en ne subissant qu'une légère inflexion à la limite de séparation des segments. Les fais- ceaux n"ont que peu de relations entre eux. Bien différent est l'aspect de l'assise inférieure ; ici les fibres sont ondulées et les faisceaux, peu distincts, présentent de nom- breuses liaisons entre eux au moyen de fibrilles passant de l'un à l'autre. Le diamètre transverse des fibres est de 0""",0017 à 0'^"\0025. Une zone de tissu conjonctif de 0'"'",045 d'épaisseur sépare les muscles longitudinaux de l'assise musculaire transversale. Celle-ci acquiert une puissance de 0'"'",054. Elle est composée de nombreuses fibres parallèles, mais non réunies en faisceaux distincts. Elle forme comme deux champs transversaux ininterrompus, l'un dorsal, l'autre ventral, lesquels viennent confluer vers les bords latéraux des segments. Tandis qu'on ne reconnaît aucun élément cellulaire bien caractérisé parmi les fibres musculaires longitudinales, on aper- çoit sans peine ici les cellules-mères des fibres. Ces myoblastes sont composés d'un corps cellulaire allongé, fusiforme. à con- tours distincts et à protoplasme granuleux coloré. Le noyau, de forme elliptique a une structure assez homogène ; son diamètre longitudinal atteint dans les grandes cellules 0™™,0085 pour une largeur de 0™'",0051. Il renferme un nucléole très coloré, sphérique, de 0""",0017 de diamètre. Dans les jeunes segments, 424 .JULES BOURQUIN le corps cellulaire et le noyau des myoblastes ont une forme plus arrondie et des dimensions plus faibles. Les muscles dorso-ventraux sont répartis irrégulièrement, surtout dans les segments adultes où l'arrangement des fibres subit de profondes modifications dues à l'accroissement des orga- nes génitaux au sein du parenchyme interne. Les fibres muscu- laires sont alors repoussées et passent dans les endroits libres entre les organes. Lors de l'accroissement de l'utérus, ces fibres jouent un certain rôle dans la formation des caecums de celui-ci et subsistent dans les parois séparatrices des divers compartiments. Dans les segments jeunes, les fibres dorso-ventrales peuvent ac- quérir une disposition plus régulière ; mais grâce à leur ténuité, elles sont peu visibles. Comme pour les muscles circulaires, il est facile de constater, sur le parcours des fibrilles, la présence des myoblastes. Ces cellules musculaires ont la même apparence et les mêmes dimensions. Les fibres dorso ventrales, après avoir parcouru le tissu conjonctif interne, traversent les assises circulaire et longitudinale, se continuent dans le paren- chyme externe et pénètrent jusque dans l'assise sous-cuticulaire et la cuticule. Système nerveux. Je dois me contenter de donner ici quelques indications concernant la disposition du système ner- veux dans le strobile, laissant ce qui a trait à l'innervation du scolex ainsi que ce qui touche à l'histologie du système. Les coupes transversales et horizontales pratiquées à travers les segments situés immédiatement en arrière du cou, permet- tent de constater la présence de deux nerfs longitudinaux bien développés. Ceux-ci sont situés chacun près des bords latéraux des segments, en dehors des vaisseaux excréteurs, mais en de- dans ou à la limite de la musculature transversale. Ils sont éga- lement éloignés des faces dorsale et ventrale et distants de 0™'",315 du bord latéral de l'anneau. Leur section est ellipti- CESTODEsi DE MAMMIFÈRES 425 que, avec le grand axe situé dorso-ventralement. Les dimensions de ces diamètres varient suivant l'âge des proglottis et, dans un même anneau, suivant la distance aux faces antérieure et pos- térieure. Sur les coupes transversales, on remarque, entre ce nerf principal et les vaisseaux excréteurs, mais presque en dehors des muscles circulaires, la présence de deux autres nerfs plus petits, Tun dorsal, l'autre ventral. Dans les segments plus âgés la disposition est la même, mais le parcours des nerfs est plus ou moins modifié par la présence des organes génitaux. Sur le bord latéral portant l'orifice géni- tal, les nerfs doivent s'infléchir vers la face ventrale et passent sous la poche du cirre et le vagin, à l'exception des nerfs longi- tudinaux dorsaux qui conservent une situation dorsale par rap- port aux conduits génitaux. A la partie antérieure du strobile, dans la région du cou, le nerf latéral principal se montre comme un ruban de0"™,006 de diamètre et à peu près rectiligne; il est éloigné de 0™'",025 du bord latéral du segment. A la base du scolex, il s'infléchit d'abord vers l'extérieur puis fait un coude assez brusque pour se rap- procher de la ligne médiane où se trouve le centre nerveux, sur la disposition duquel je n'ai pu avoir de données. Le diamètre des nerfs accessoires dorsaux et ventraux est beaucoup plus res- treint. Les nerfs se présentent comme des cordons de tissu spongieux où l'on remarque de nombreuses fibrilles et quelques éléments, cellulaires au milieu d'une masse hyaline peu colorée. Ces élé- ments gisent au sein du tissu conjonctif ambiant, sans membrane limitante d'aucune sorte. Système excréteur. Dans la région du cou, le système excréteur est représenté, de chaque côté du strobile, par deux troncs longitudinaux, l'un dorsal, l'autre ventral, situés à peu, 426 JULES BOURQUIN près dans un même plan sagittal. Ils sont éloignés de 0"^°\07 à '0"™.08 du bord latéral du segment ; mais, près de la base du :scolex, ils s'écartent d'abord de la ligne médiane pour s'en rap- procher ensuite brusquement un peu au dessous des ventouses. Leur anastomose dans le scolex n'est toutefois pas visible. Jusqu'aux premières traces de segmentation, le parcours des troncs excréteurs est assez rectiligne et les deux canaux ont, de plus, un diamètre égal de 0"™,046 à 0'^J'",062. Dès que la segmentation s'établit, l'aspect change. Dans les premiers anneaux déjà, les troncs longitudinaux exécutent, grâce à la contraction des proglottis, des ondulations spiralées en effectuant un tour par segment. Le lumen des canaux n'est déjà plus le même ; tandis que celui du tronc ventral augmente peu à peu, celui du canal dorsal diminue dans la même proportion. Sur le parcours du conduit ventral, il se produit en outre vers la paroi postérieure du proglottis un élargissement ampulliforme duquel s'échappe l'anastomose transversale ; celle-ci traverse le parenchyme interne tout en décrivant de nombreuses sinuo- sités. Dans ces jeunes anneaux, les deux troncs sont situés encore dans un même plan dorso-ventral ; mais on remarque déjà une tendance du canal dorsal à se rapprocher du bord latéral du -segment. Cette disposition ne fait que s'accentuer plus tard. Les segments arrivés à maturité des organes sexuels, pré- sentent, sur les coupes pratiquées au niveau des organes excré- teurs, un aspect particulier. Les troncs ventraux ont acquis un immense développement; leurs vésicules occupent presque toute la longueur du segment. Dans les coupes horizontales on ne voit, du côté ventral, qu'une série de grandes ampoules peu sé- parées les unes des autres grâce à l'état de contraction des pro- glottis. Aussi la disposition spiralée n'est-elle plus visible. Les anastomoses transversales des canaux ventraux effectuent à l'intérieur du proglottis de nombreuses ondulations dans un plan dorso-ventral, près de la face postérieure du segment. Leur CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 42T diamètre varie de ()'"'", 18 à 0""",22. Au point de confluence avec les troncs longitudinaux, on ne remarque aucune valvule ni ap- pareil d'occlusion d'aucune sorte. Le tronc excréteur dorsal, loin de s'accroître à mesure du dé- veloppement des proglottis, tend au contraire à restreindre son lumen. A partir du cou, où le diamètre de l'organe était encore de 0'""V"> il diminue assez rapidement. Dans les segments adultes^, il n'a plus que 0"»",018; dès lors le tronc dorsal conserve un diamètre constant jusque dans les derniers anneaux du strobile. Dans chaque segment, ce canal décrit, dans un plan sagittal, plusieurs circonvolutions caractéristiques, lesquelles sont en re- lations intimes avec l'état de contraction de l'anneau. Mais le vaisseau dorsal se trouve toujours placé en dehors et au-dessus. du tronc excréteur ventral. Par contre, les conduits génitaux mâle et femelle passent dorsalement par rapport aux troncs aqui- fères. Les parois des canaux sont composées d'une membrane très fine, claire, réfringente, à double contour, et sur laquelle on ne peut reconnaître aucune structure définie. A l'intérieur, quelques, produits d'excrétion, mais nulle part un revêtement épithélial comme il en existe chez d'autres espèces de Taenias. Pas de couche cellulaire non plus à l'extérieur, sauf de nombreux noyaux avec nucléoles semblables à ceux du tissu conjonctif interne, mais réunis en beaucoup plus grand nombre aux environs immé- diats des troncs excréteurs. Dans les canaux dorsaux, l'épaisseur de la paroi augmente à mesure que le lumen diminue. On remarque en outre sur cette dernière une fine striation longitudinale. Organes génitaux. Les organes génitaux sont simples, placés latéralement, et alternent très régulièrement à gauche et à droite. Leur position détermine celle de l'orifice sexuel qui est marginal et peu apparent. Ce pore génital est l'entrée d'un atrium 4 28 JULES BOURQUIN de faibles dimensions, visible surtout dans les coupes horizon- tales grâce à ce que sa plus grande largeur de 0™™,036 est obtenue suivant le grand axe du strobile, La longueur de cette cavité cloacale atteint 0'"'",094 (PI. 7, fig. 11). Au fond de celle-ci se trouve la papille génitale, peu apparente aussi, surtout dans les segments jeunes. Plus tard, la pression exercée par le grand développement de l'utérus la fait surgir de l'atrium et elle se présente alors comme une petite proéminence. Sur le milieu de la papille se voit l'orifice de la partie antérieure de la poche du cirre. Tout près de l'ouverture mâle et presque confon- due avec elle se trouve le pore femelle. En somme, la situation et la conformation des orifices génitaux amènent à penser qu'il y a ordinairement autofécondation. J'ai d'ailleurs remarqué que, dans plusieurs segments parvenus à maturité, l'extrémité du pénis était repliée brusquement et péné- trait dans le vagin. En outre, les dimensions de l'organe copula- teur sont telles, comme nous allons le voir, qu'il y-a par ce seul fait presque impossibilité d'une fécondation croisée entre indivi- dus différents ou entre segments d'un même strobile. L'autofécon- dation parait donc être la règle chez B. Studeri, comme c'est le cas chez plusieurs espèces de Cestodes anoplocephaliens. Appareil mâle. Dans la partie du strobile où il atteint son maximum de développement, l'appareil mâle consiste tout d'abord en un nombre considérable de testicules. Ceux-ci sont disposés en un vaste champ qui occupe la partie antérieure et supérieure du proglottis et s'étend sur toute sa largeur (PI. 7, fig. 1). On ne peut donc chez B. Studeri distinguer nettement, d'après la position relative des organes mâles et femelles, une face dor- sale et une face ventrale. Cependant, pour faciliter la des- cription, je maintiendrai le nom de face supérieure ou dorsale à la région du proglottis où se trouvent le canal déférent et la ma- jorité des testicules, et de partie inférieure ou ventrale à celle CKSTODKS DE MAMMIFÈRES 429 OÙ se groupent surtout les glandes femelles et l'anastomose trans- versale du sj'stème excréteur. On peut admettre que le nombre total des vésicules testicu- laires est de 300 à 400 dans les proglottis adultes. Les testicules ont une forme oblongue qui provient sans doute de ce qu'ils doivent se ranger en séries plus ou moins régulières (PI. 7, fig. 5) entre les faisceaux de fibrilles musculaires dorso- ventrales qui traversent le parenchyme interne. Une disposition analogue est indiquée par Zschokke ( 1) chez Moniezla expansa. Les diamètres respectifs des testicules sont de 0"i"\1.32 et 0""",072. Chacun d'eux se présente comme une vésicule entou- rée d'une membrane mince, claire, sans structure appréciable. A l'intérieur se trouvent, dans les testicules jeunes, de nom- breuses cellules granuleuses se colorant fortement et qui donne- ront naissance aux spermatozoïdes. On peut observer de ces cy- tophores à tous les degrés d'évolution. Dans les organes les plus avancés, la plus grande partie du contenu est transformée en zoospermes disposés par groupes, paquets ou faisceaux (PI. 7, fig. 10). Les testicules se résorbent assez vite à mesure que l'utérus envahit le proglottis. Mais il en persiste toujours un cer- tain nombre sous la forme de petites vésicules irrégulières, même à l'état de complète maturation. De chaque testicule sort un canallicule distinct qui se réunit bientôt à d'autres pour former des canaux ettérents à parcours onduleux. Plusieurs canaux efférents peuvent accomplir un assez long trajet sans se réunir (PI. 7, fig. 10). Ce n'est qu'à l'approche du complexe des glandes femelles qu'ils s'anastomosent en un canal déférent unique. L'ensemble des testicules et des canaux déférents simule ainsi une grappe composée. Le canal déférent se distingue aisément des canaux efférents en ce qu'il est pourvu d'une paroi propre bien distincte. Ces derniers au contraire ne semblent formés que par le courant sinueux des niasses spermatiques circulant au sein du paren- 430 JULES BOURQUIN chyme interne, suivant les points de moindre résistance. On y ob- serve avec peine une membrane pelliculaire fine et transparente, prolongement de la paroi testiculaire. La structure du canal dé- férent est mieux définie. La paroi interne est une membrane hya- line recouverte de une ou deux rangées de cellules arrondies à noyau distinct. Ces éléments paraissent ne pas être de simples cellules de revêtement, mais jouent probablement le rôle de glandes prostatiques. Le canal mâle, suivant une direction transversale, passe entre le complexe des glandes femelles et le bord supérieur du. seg- ment et se dirige vers le cloaque génital. Le premier parcours est assez rectiligne (PI. 7, fig. 2) ; mais à mesure qu'il s'approche du bord du segment, il décrit des circonvolutions de plus en plus marquées (pii, vu la faible longueur des segments sont dirigées dans un plan dorso-ventral. Le diamètre est sensiblement le même sur toute la longueur. Mais l'arrivée des masses sperma- tiques distend les parois de la partie la plus rapprochée de la poche du cirro si bien que les dernières circonvolutions sont volu- mineuses et jouent le rôle de vésicule séminale. Immédiatement avant de pénétrer dans la poche du pénis, le canal déférent ré- duit beaucoup son diamètre, et ce n'est que comme un étroit ca- nal qu'il s'introduit à l'intérieur de celle-ci. La poche du cirre, qui entoure la partie terminale du Vas dé- ferons se présente comme un sac musculeux (PI. 7, fig. 11) qui, à partir de l'orifice génital se dirige obliquement, vers le bord an- térieur et supérieur du segment. C'est un organe piriforme dont les dimensions sont très faibles si on les compare à celles qu'on observe chez d'autres espèces du même genre. La longueur totale de la poche varie, suivant l'état de contraction, de 0"™,630 à 0"™,495, ce qui ne représente que le 7,^5 ou '/yQ de la largeur du proglottis. La largeur maximale, obtenue dans la région proximale, est de 0n™,135. La longueur de la partie globuleuse n'est guère que de 0'"™,315 soit environ la moitié de la longueur CESTODES I»K MAMMIFÈRES 431 totale. La poche du pénis remplit, avec l'extrémité du vagin et le nerf longitudinal, l'espace compris entre le bord latéral du seg- ment et les troncs excréteurs. L'extrémité proximale de la poche arrive jusqu'au niveau des troncs latéraux du système aquifère, mais ne les dépasse jamais. Malgré ses dimensions relativement très faibles, c'est un or- gane musculaire composé de divers éléments. A l'extérieur se trouve une faible couche de fibres musculaires longitudinales (PI. 7, fig. 11). Ces fibres sont en relation avec la couche des muscles circulaires limitant le parenchyme interne des segments. Cette assise musculaire en recouvre une seconde beaucoup plus considérable formée par des fibres circulaires. L'épaisseur de cette couche est d'ailleurs très variable suivant l'état de contrac- tion de l'organe. A l'extrémité distale, les muscles formant les parois de la poche vont en partie s'insérer sur le bord interne de la papille génitale. Enfin, entre la paroi musculaire de la poche et le cirre proi)rement dit se trouve un tissu interstitiel composé de cellules conjonctives à grands noyaux très apparents. Le canal déférent, après avoir pénétré à l'intérieur de l'en- veloppe que nous venons de décrire, ne donne naissance à au- cune vésicule séminale, même lors du plus grand afilux des élé- ments spermatiques. Il se continue sous forme d'un canal très étroit, d'abord rectiligne pendant le premier tiers de la longueur. Puis il décrit quelques lacets, ses parois deviennent plus épaisses, s'enrichissent en éléments musculaires pour former le tronçon capable d'être évaginé, le cirre. La partie protractile de ce- lui-ci est entourée de deux faibles couches musculaires, l'une externe longitudinale, l'autre interne circulaire. Je n'ai pas pu y distinguer de revêtement interne, pas plus que les crochets ou soies que l'on constate sur le pénis de la plupart des espèces du même groupe. Appareil femelle. Le complexe des glandes femelles est Rev. Sdisse de Zool. T. 13. 1905. 29 432 JULES BOURQUIN déplacé du côté où se trouve l'orifice génital, en sorte que comme celui-ci il alterne régulièrement à droite et à gauche dans chaque proglottis (PI. 7, fig. 1 et 5). En faisant abstraction de l'utérus dont le développement est plus tardif, l'ensemble des glandes femelles n'occupe guère plus du quart de la largeur totale du segment. Tout le reste est utilisé par le champ testi- culaire et plus tard par les évaginations de l'utérus. L'extrémité distale du vagin est presque confondue avec celle de la poche du cirre. Elle se trouve pourtant placée un peu à côté et ventralement par rapport à celle-ci. Puis, le vagin se place franchement au-dessous (ventralement) de la poche du cirre et de là se continue en suivant une direction à peu près rectiligne, du côté des glandes femelles. Il passe entre les troncs excréteurs et le canal déférent. En aucun endroit de son par- cours il ne croise donc le canal mâle. Mais, dans tout ce trajet, s'il occupe une position ventrale par rapport au canal déférent, il est en réalité placé à égale distance des faces supérieure (dor- sale) et inférieure du segment et ce n'est que arrivé au niveau de l'ovaire qu'il s'infléchit assez brusquement vers la surface ventrale du proglottis, au milieu des glandes femelles. L'extrémité externe du vagin est représentée par un canal à lumen très faible, possédant quelques fibres musculaires pouvant jouer le rôle de sphincter. Mais bientôt le vagin acquiert son diamètre définitif qui, dans les segments jeunes, est le même sur toute la longueur. Dans les segments mûrs, on peut y distinguer plusieurs parties. La première va de l'orifice génital jusqu'au delà de l'extrémité interne de la poche du cirre, vis-à-vis des troncs excréteurs. Le canal vaginal possède, sur cette longueur de 0,67 à 0'^'",7, un diamètre de 0™™,062. Sa structure est assez complexe. Il se compose de 4 couches. A l'extérieur on distin- gue plusieurs assises superposées de cellules allongées, à grand noyau possédant un nucléole très apparent. Ces cellules doivent être de nature glandulaire et sécréter un produit qui, ainsi que CESTODES 1)K MAMMIFÈRES 438 le pense aussi Meyner (19, p. 68), lequel a observé une confor- mation analogue chez T. mucronata, vient se mélanger aux masses spermatiques pénétrant dans le canal. Ces cellules sem- blent en effet se prolonger par une sorte de canalicule à travers les autres assises constituant la paroi du vagin. En dedans, on rencontre une faible couche de muscles circulaires recouv-rant une assise plus considérable de fibres longitudinales. La dispo- sition des muscles est donc ici l'inverse de la poche du pénis. Puis vient une couche peu colorée, finement granuleuse, laquelle porte des faisceaux de longs cils faisant saillie dans l'intérieur du canal vaginal. Ces soies atteignent 0^""\045 de longueur, en sorte que celles de deux cotés opposés peuvent venir en con- tact au milieu du lumen. Elles se colorent fortement à l'héma- toxiline et doivent servir, ainsi que l'ont déjà supposé divers auteurs (voir Zschokke, I, p. 108), à faire circuler le sperme plus rapidement. Quel que soit l'état de la maturité du ])roglot- tis, jamais, en effet, je n'ai vu stationner de masses spermatiques dans cette première partie du vagin. A partir d'un point très net, situé immédiatement en dedans des troncs du système excréteur, le diamètre du vagin est variable. Dans les segments jeunes, il est un peu plus faible que dans le tronçon précédent, tandis que dans les proglottis plus âgés, et grâce à l'arrivée des balles spermatiques, son dia- mètre peut augmenter du double ou du triple. Il joue alors en réalité le rôle d'un premier réceptacle séminal. Ce changement d'allure correspond à une structure histologique un peu différente. En effet, assez brusquement (PI. 7. fig. 6), les diverses couches subissent des modifications. L'enveloppe externe, formée de trois à quatre assises de grandes cellules, se réduit à une et au plus deux rangées. En outre, ces éléments ne sont plus orientés perpendiculairement à l'axe longitudinal du vagin, mais paral- lèlement à celui-ci. Ce n'est qu'un revêtement de cellules conjonc- tives du parenchyme interne. De plus, des deux couches mus- 434 JULES BOURQUIN ciilaires, il ne reste que quelques fibres longitudinales. La membrane chitinogène interne subsiste, mais elle a perdu son revêtement ciliaire et est devenue elle-même beaucoup plus mince. Cette structure du vagin persiste jusqu'au niveau des glandes femelles où se trouve le réceptacle séminal. Le réceptale séminal proprement dit n'apparaît distinctement qu'à l'époque de l'afflux des balles spermatiques. Avant cette pé- riode, il ne se montre que comme un léger renflement du canal féminin. D'ailleurs, même alors de son plus fort développement, il est loin d'atteindre les dimensions qu'il possède chez certaines espèces voisines, en particulier chez B. elonguta du Galéopi- thèque. C'est un renflement globuleux de 0'"™,14 à 0""».17 de diamètre et de 0™™,31 à 0,'^™36 de longueur. Le grand axe est dirigé obliquement en bas et en arrière. Il est éloigné de 2™", 5 du bord latéral du progiottis portant le pore génital et situé entre le canal déférent d'une part et la partie dorsale des tubes ova- riens de l'autre. La structure du réceptacle séminal est simple. La paroi se compose d'une faible couche de fibrilles longitudinales et circu- laires entrecroisées. A l'extérieur, une assise cellulaire assez mal délimitée. Je n'ai pas pu voir de revêtement cuticulaire ou épithélial interne. Mais à la partie postérieure du réceptacle, l'aspect change. A mesure que le lumen diminue, l'épaisseur des parois augmente en même temps que de nouveaux éléments ap- paraissent, si bien que le canal séminal qui fait suite au récep- tacle a une structure différente de celui-ci. En sortant du réservoir du sperme, le canal séminal se dirige en avant et ventralement au milieu du complexe des glandes fe- melles (PL 7, fig. 7). Il ne décrit pas de circonvolutions, mais seulement un arc de cercle dont la concavité est tournée vers la face ventrale. Après un trajet de Oni°\25 à 0'"™,32, et à peu près à la limite de la glande vitellogèue, il opère sa jonction avec le spermiducte. Le canal séminal a un diamètre de 0™'^,45. Il est CEST0DE8 1)K MAMMIFÈKKS 435 constitué par un revêtement externe de cellules conjonctives disposées parallèlement à Taxe longitudinal du canal. Cette as- sise recouvre la couche des muscles circulaires auxquels s'ajou- tent quelques fibres longitudinales. A Tintérieur, se trouve un revêtement épithélial très caractéristique. Il est formé de gran- des cellules à noyaux et nucléoles très distincts et se coloi^ant fortement à Themalun. Ces cellules ont une forme cuboïde, mais leur face interne s'atténue en une espèce de filament sinmlant une soie. C'est de là que provient l'aspect hérissé du canal séminal. Le germiducte est le conduit sexuel situé le plus ventrale- ment. Il prend naissance entre les amas glandulaires formant les deux lobes latéraux de l'ovaire, au point de convergence des tubes germigènes. De ce point, le germiducte se dirige oblique- ment en arrière et en haut pour aller à la rencontre du canal vaginal dont il n'est qile la continuation directe. Dans ce trajet, il décrit quelques inflexions, mais jamais de circonvolutions. Son diamètre, au point de jonction, est à peu près égal à celui de l'extrémité postérieure du vagin. Mais ce diamètre se réduit à mesure que l'on s'approche de l'ovaire. La structure du germiducte est analogue à celle de la der- nière partie du vagin. On y observe le même revêtement épithé- lial. Mais les pointes sont ici dirigées contre le réceptacle séminal, alors que dans le premier cas elles étaient tournées en sens inverse. Le germiducte débute par une sorte d'entonnoir entouré d'un système de fibrilles musculaires un peu plus déve- loppé que dans les autres parties du canal. Il y a ainsi forma- tion d'une espèce de pavillon musculeux (Schluckapparat) des- tiné à l'aspiration des œufs ; mais cet appareil ne possède pas la structure typique décrite chez d'autres Tœnias. Le conduit résultant de la réunion du vagin et du germiducte possède un diamètre égal ou même inférieur à chacun de ceux qui lui ont donné naissance. Cette partie de l'oviducte, nommée canal de la 436 JULES BOURQUIN fécondation (Befruclitungsgang), s'élève d'abord perpendiculaire- ment, puis, par un coude brusque, s'infléchit et vient se disposer parallèlement au germiducte. Ce canal oblique ensuite vers l'inté- rieur du proglottis, forme une grande boucle pour revenir pres- que à son point de départ. Là, il se replie et part dans la direction de la surface dorsale en pénétrant dans la glande coquillère. Près du sommet de la boucle interne dont je viens de parler, se trouve l'embouchure du vitelloducte. Celui-ci est un canal court et droit, placé dans l'axe transversal du segment et se dirigeant du côté du pore génital. A l'entrée dans la glande vitellogène, il s'évase en entonnoir, mais sans renforcer la paroi musculaire. Canal de la fécondation et vitelloducte ont une structure sem- blable à celle du germiducte. Mais, à partir de la glande coquil- lère, l'oviducte subit diverses modifications dans sa structure et ses dimensions. Examinons son parcours jusqu'à son entrée dans l'utérus. Il traverse d'abord la glande coquillère (PI. 7, fig. 7) en suivant une direction ventro-dorsale et se rapprochant de la face supérieure du segment. Puis il s'éloigne du bord latéral de celui-ci, décrit quelques circonvolutions et revient au voisinage du i-éceptacle séminal. Deux ou trois méandres dans un plan dorso-ventral amènent l'oviducte dans le voisinage immédiat du canal déférent. Puis il s'infléchit vers l'intérieur du proglottis et, après un parcours de 0™"^,33 à 0™'",42, il va se déverser dans l'utérus. A partir de la glande coquillère, l'assise épithéliale interne disparaît; la couche musculaire se réduit, ainsi que le revêtement externe. On peut remarquer que plus on se rappro- che de l'utérus, plus la constitution des parois du canal utérin est simple. A travers la glande coquillère, le diamètre du canal augmente un peu ; les cellules conjonctives externes sont plus espacées, les fibres musculaires disparaissent en partie, sans doute pour permettre aux tubes de la glande coquillère de déverser leurs produits. Immédiatement après avoir traversé cet organe, l'oviducte présente deux courtes circonvolutions tou- CESTODES DJE MAMMIFÈRES 437 jours renflées et contenant une niasse amorphe assez semblable aux produits vitellins, mais ipii est sans doute une sécrétion de la glande cocpiillère. Celle-ci posséderait donc en quelque sorte un réservoir (ootype) où les œufs séjourneraient quelque temps. Ce réservoir est étroitement entouré par les cellules tubiformes de l'extrémité de la glande qui subissent une forte flexion.- La dernière partie de l'oviducte débouche à angle droit dans le tube transversal de T utérus. Les trois glandes sexuelles femelles se superposent dans une direction dorso-ventrale. L'ovaire est placé le plus ventralement et contre la surface antérieure du segment. La glande vitello- gène est située un peu plus en arrière et au-dessus. La glande coquillère est très rapprochée du vas deferens, donc de la face supérieure du segment. Ovaire. L'ovaire se présente comme un organe glandulaire formé d'un certain nombre de tubes piriformes. (PL 7, fig. 2). Ces tubes convergent vers un point central, l'entrée de Toviducte, ce qui donne à cet organe l'aspect d'un éventail. La plus grande dimension de l'ovaire se trouve suivant l'axe transversal du segment ; elle est de 1""",7, c'est-à-dire environ \',, de la largeur du segment. Le diamètre antéro-postérieur du germigène est de ()mm 27 à 0'"'",3, soit la presque totalité de la longueur d'un an- neau, ainsi que le montre la fig. 1, PL 7, Si nous considérons une coupe transversale, nous voyons que la glande occupe à peu près V3 de l'axe dorso-ventral du proglottis. En bas (ventrale- ment), les tubes germigènes reposent sur la couche des muscles circulaires délimitant le parenchyme interne, tandis que dorsal e- ment ils n'atteignent jamais ce niveau, mais en sont séparés par l'espace occupé par le canal déférent. (PL 7, fig. 2). Les tubes germigènes, au nombre de 40 à 50, sont en forme d'outre. Ils ont en moyenne une longueur de 0"™,4 pour un dia- mètre transverse de 0'"™,072. Ils sont nettement séparés les uns des autres par une membrane mince et transparente. Dans 438 JULES BOURQUIN l'intérieur de chacun de ces sacs ovariens se trouvent les cellules- œufs, des granulations fortement colorées et des espaces lacu- neux plus clairs qui s'agrandissent à mesure de la formation des œufs et de leur départ. Les œufs ovariens sont de petites vésicules arrondies ou ovalaires formées d'une masse protoplasmique claire, sans structure définie, entourant un noyau peu coloré au sein du- quel se remarquent fort bien un ou plusieurs nucléoles. Le diamètre de ces cellules-œufs varie de 0'"'",010 à 0""",0L3; celui du noyau est d'environ 0""",065 et celui du inicléole de 0,0017 à 0'"'",0025. Les divers tubes de chaque lobe latéral de l'ovaire confluent et viennent finalement déverser leurs produits dans deux espaces centraux à la partie interne de chaque aile. Ceux-ci sont reliés par un large canal médian où viennent aboutir isolément quel- • ques tubes germigènes. A peu près au centre de celui-ci se trouve, du côté dorsal, un vaste entonnoir au fond duquel naît l'oviducte. hes parois de cet entonnoir où confluent les produits germigènes sont renforcées, comme nous l'avons vu, par des fibres circulaires formant une sorte de pavillon aspirateur. Ce point central de l'ovaire se trouve à 2'"'", S du bord du segment portant l'orifice génital et à 0""",37 de la face ventrale. Glande vitellogène. La glande vitellogène est située dans l'espace libre entre les deux lobes de l'ovaire. Elle occupe donc une position dorsale par rapport à l'ensemble de ce dernier organe. Mais très fréquemment quelques tubes ovariens dépassent la limite dorsale du vitellogène et arrivent jusqu'au voisinage du Vas deferens. La glande vitellogène est un organe impair empruntant aussi, il est vrai, l'apparence d'une glande double divisée en deux masses latérales réunies par une région médiane plus étroite. Cette division en deux lobes n'est d'ailleurs jamais si distincte que dans l'ovaire. Il y a néanmoins formation d'une CEST0DK8 DE MAMMIFÈRES 439 partie concave entre les deux ailes. Cette concavité est tournée vers la face dorsale et marque l'emplacement de la glande co- quillère. Latéralement et ventralement le vitellogène est limité par les tubes ovariens. Le plus grand diamètre du vitellogène, soit la largeur, est de 0'"'",7. L'épaisseur atteint 0'"'",42, donc envi- ron '/,j de celle du segment. La glande vitellogène se reconnaît aisément à sa forte colora- tion. Bien que chaque aile du vitellogène apparaisse comme une masse irrégulièrement arrondie et sans divisions internes, une étude attentive permet de reconnaître la présence d'un certain nombre de follicules globuleux délimités par une fine membrane sans structure appréciable. C'est surtout près de la surface de la glande que se remarque cette division. Plus à Tnitérieur, aucune délimitation n'est visible. Extérieurement, la glande est séparée du parenchyme ambiant et des autres glandes femelles par une membrane à peine perceptible, bien plus faible que celle qui en- toure les tubes claviformes de l'ovaire. Dans la masse interne du vitellogène, on peut observer un grand nombre de cellules com- posées d'une faible couche protoplasmique périphérique limitant un noyau proportionnellement très grand et fortement coloré, le- quel possède un nucléole distinct. Le diamètre de ces éléments est de On"",0044 sur lesquels il faut compter 0,0026 pour le noyau. Les produits vitellins, après leur formation, sont ré- partis en amas irréguliers au sein des cellules formatrices ; puis peu à peu ils convergent vers la partie médiane, repoussent les éléments cellulaires et donnent ainsi naissance à une sorte de réservoir vitellin. Celui-ci est en forme d'entonnoir au fond duquel naît le vitelloducte qui, après un court trajet, se déverse comme nous l'avons vu dans l'oviducte à son entrée dans la glande coquillère. Glande coquillère. Organe femelle situé le plus dor- salement, au-dessous de l'extrémité interne du canal déférent. C'est une glande piriforme; l'extrémité renflée est opposée au 440 JULES BOrRQUIN bord portant l'orifice génital, tandis que la partie effilée vient jusqu'au voisinage du réceptacle séminal. Comme chez les deux autres glandes femelles, le grand axe est donc situé transversa- lement. La longueur de cet axe, soit la largeur de l'organe est de 0""",45 tandis que son épaisseur n'est que de 0"'"\14 à 0™™,196. La glande coquillère est éloignée de 0™"\36 de la limite dorsale du parenchyme interne et de 0™^\5 de la partie ventrale. Quant à sa constitution, la glande est formée par la réunion d'un grand nombre de cellules glandulaires allongées, fusiforraes et placées côte à côte aussi dans l'axe transversal du segment. On ne retrouve pas ici la disposition si fréquente en tubes rayon- nants ; les cellules glandulaires sont juxtaposées et à peu près parallèles entre elles. Leurs dimensions sont assez variables. L'extrémité amincie de chacune d'elles joue le rôle de conduit excréteur. Ces canaux n'aboutissent pas tous au même point de l'oviducte ; ils se répartissent au contraire sur une certaine éten- due de celui-ci dans son passage à travers la glande. Les cellules situées près du réceptacle séminal s'infléchissent brusquement du côté dorsal et viennent s'appliquer sur l'oviducte à sa sortie de la glande coquillère. Chaque cellule glandulaire est formée de protoplasma finement granuleux entouré d'une mince membrane peu visible. Près de l'extrémité en cul-de-sac se trouve le noyau qui est grand et peu . coloré. Il mesure 0">™,006 de diamètre et renferme un nucléole bien distinct grâce à sa coloration, et diverses granulations plus petites. Utérus. Dans les segments où les glandes sexuelles ont acquis leur maximum de développement, l'utérus apparaît comme un organe impair, sorte de boyau disposé transversalement, légère- ment sinueux et qui occupe toute la largeur du proglottis com- prise entre les troncs longitudinaux du système excréteur (PI. 7, fig. 5). Il est rapproché de la face ventrale du segment et con- tribue, ainsi que l'anastomose- transversale aquifère, à limiter CEST0DE8 DE MAMMIFERES 44;^ le cliamp testiciilaire du côté ventral. Canal utérin et tronc ex- créteur cheminent donc iiaralièlenient en décrivant tous deux des sinuosités qui dépendent du degré de contraction des pro- glottis. Le premier canal est le plus rapproché des faces anté- rieure et dorsale du segment. Le diamètre de l'utérus, à ce de- gré de développement, est sensiblement le même partout et pres- que équivalent à celui de l'anastomose aquifère transversale ; mais les deux organes se distinguent toujours aisément, grâce à leur structure. Arrivé près du complexe des glandes femelles, le canal utérin quitte sa position ventrale pour se rapprocher du bord supérieur du proglottis (PI. 7, fig. 2). Il arrive, non loin du canal défé- rent, au niveau de la glande coquillère. C'est là que vient dé- boucher Toviducte. ainsi que nous l'avons vu plus haut. Puis, l'utérus passe dans le voisinage du réceptacle séminal et regagne la face ventrale où il se termine au niveau du tronc excréteur ventral. La structure de ce canal utérin est simple. Les parois sont formées d'une quantité de cellules arrondies ou polyédriques, à membrane indistincte et protoplasme clair. A l'intérieur de celles-ci existe un noyau bien visible dont le diamètre est de Qmm QQ25 ; il rccèle un nucléole très petit, mais très apparent. Ces cellules de l'utérus en voie de formation sont différentes des- cellules conjonctives du parenchyme interne ; ces dernières sont plus grandes, plus irrégulières et plus espacées. Grâce à la divi- sion active des cellules de l'utérus, les éléments du parenchj^me ambiant sont peu à peu repoussés et se condensent autour du tiibe en formant une sorte de revêtement externe qui disparaît plus tard. Dès que les œufs commencent à arriver dans l'utérus, ils. s'amassent en certains points et provoquent une pression qui s'exerce sur les parois du canal. Les parties du parenchyme am- biant non soutenues par des fibrilles musculaires, forment le?> 442 JULES BOURQUIN •endroits de moindre résistance où le tube utérin peut pousser des évaginations latérales. Par T accumulation des œufs, ces :sacs latéraux deviennent plus nombreux et plus volumineux et finissent par embrasser tout l'intérieur du segment, limité par l'assise musculaire. Le tissu conjonctif est donc très ré- duit en même temps que le complexe des glandes femelles a complètement disparu. R. Blanchard, qui a pu étudier la dis- position de l'utérus dans les proglottis tout à fait mûrs, en donne la description suivante (I, p. 188) : « Dans l'anneau mûr, les œufs sont rassemblés en 30 à 35 paquets polyédriques, de taille très inégale, séparés les uns des autres par des cloisons de tissu conjonctif et formant une rangée transversale qui oc- cupe toute la largeur et toute l'épaisseur de l'anneau. Les plus grands de ces paquets mesurent ()'""', 92 sur 0"™,8l5 ^^s plus petits 0'""\ 51 sur 0"™,10. Cette zone ovigère s'est formée aux dépens du parenchyme interne ; elle est limitée à ses deux faces dorsale et ventrale par une puissante couche de muscles longi- tudinaux, en dehors de laquelle se voit le système tégumentaire liabituel. » Si en effet l'on observe certaines coupes transver- sales, l'utérus se présente bien ainsi (PI. 7, fig. 4), divisé en un certain nombre de loges contenant les œufs et possédant les dimensions indiquées. Mais l'étude des coupes horizontales mon- tre d'une façon très nette quelle est la conformation exacte de l'utérus. La fig. 3, PL 7, faite à la chambre claire et qui repré- sente la coupe de la moitié droite de l'utérus, montre mieux que toute description la disposition du tube utérin. Le canal trans- versal primitif, quoique fort étroit en certains points, subsiste néanmoins jusque dans les derniers anneaux. Il donne naissance à des évaginations digitiformes et sacciformes dans lesquelles :se réfugient les œufs. Il est évident que des coupes transver- sales passant par ces diverticules utérins et non par l'axe de l'organe, lequel n'est d'ailleurs pas rectiligne, donneront l'as- pect décrit par R. Blanchard. L'utérus de B. Studeri est CESTODES DE MAMMIFÈRES 448 donc un canal transversal occupant toute la largeur du segment et possédant de 40 à 50 évaginations la- térales de formes et de dimensions variées. Le canal principal et les diverticules secondaires, d'après ce que nous avons dit de l'origine de ces derniers, doivent avoir,, et ont en effet la même structure histologique. Les nombreuses- cellules réparties assez irrégulièrement et sur plusieurs rangs^ qui forment le canal utérin dans un stade plus jeune, s'orientent peu à peu ; elles se disposent côte à côte et le plus souvent sur un seul rang pour donner enfin naissance à une assise de cellules épithéliales, laquelle pénètre dans tous les caecums secondaires de l'utérus. Dans chacune des cloisons qui séparent les divers compartiments, il subsiste des cellules conjonctives du paren- chyme interne. De plus, à l'extrémité de ces cloisons, on observe un petit faisceau de muscles dorso-ventraux, constituant préci- sément l'élément de plus grande résistance qui a déterminé la formation de la cloison séparatrice. Certains de ces diverticules paraissent ne pas contenir d'œufs,. ce qui semblerait indiquer qu'ils ne se sont pas formés par la pression des masses ovigères sur les parois du tube utérin primi- tif. Mais je crois que les œufs se sont échappés secondairement des évaginations pour se réfugier aux extrémités du canal. On constate en effet que dans les anneaux très mûrs — Blanchard a aussi fait cette remarque chez B. satyri, — les œufs ne sont pas répartis également sur toute la longueur du canal utérin. Ils forment des amas assez volumineux aux deux extrémités du proglottis. Près du milieu du segment, par contre, ils sont beau- coup moins nombreux. Ce fait doit provenir de l'action inégale de la pression exercée par les contractions musculaires. Les œufs de B. Studeri ont été suffisamment décrits par R. Blanchard (I, p. LS9) pour que nous ayions besoin de nous y arrêter. Rappelons seulement qu'ils se composent de trois enve- loppes successives. A l'extérieur, la membrane vitelline, mince et 444 JULES BOURQUIN se déprimant facilement. Puis une deuxième enveloppe pellicu- laire, plissée, avec des détritus vitellins. Enfin, la troisième mem- brane porte un appareil piriforme, dont les dimensions et T aspect ^ont assez variables ; à l'intérieur de cette membrane se trouve l'oncosphére. Celui-ci est sphérique et mesure 0""",010 de dia- mètre. L'épaisseur totale de l'oeuf est de 0'"'"055 à 0""»,060. Bertia elongafa Bourquin. PI. 8. Fig-. 12 à 21. PI. 9. Fig. 26 et 28. Généralités. Forme extérieure. Les nombreux exem- plaires que j'ai pu étudier appartiennent au Musée d'histoire naturelle de Genève et ont été collectionnés surtout par M. le D'' Zehntner, pendant les années 1897 et 98. Ces parasites habitent le tube intestinal de Galeopithecus volans. La plupart de ces Cestodes ont été recueillis immédiatement après la mort de leur hôte et fixés au sublimé. Leur état de conservation était donc excellent et ils se prêtaient fort bien à Tétude histologique. B. eloNfjata se présente sous la forme d'une chaîne allongée qui s'élargit insensiblement à partir de l'extrémité antérieure, pour acquérir sa largeur définitive à 12 ou 14 cm. du scolex. (PI. 8, fig. 12). Il présente un aspect analogue au Cittotœnia den- tkulata et surtout au Cittotœnia rariahilis, parasites des Pton- geurs. La tête, quoique petite, est bien distincte, grâce à la présence d'une région plus étroite et non segmentée qui lui succède. Elle •est sphérique ou oblongue et porte quatre ventouses très déve- loppées. Celles-ci sont placées sur les faces latérales ou, chez les individus bien étalés, plutôt sur la face antérieure, autour du sommet du scolex. Elles sont réparties d'une manière symétrique -de telle sorte que deux d'entre elles sont parallèles à la face CE8T0UES DK MAMMIFÈRES 445 dorsale et les deux autres à la face ventrale (PI. 8, fig. 14). La longueur totale du scolex est, suivant l'état de contraction, de 0""",G3 à 0'"'",81 en y comprenant les ventouses. La largeur de la région moyenne de la tête est de 0""",52 et celle de la partie supérieure, au niveau des ventouses, de 0""\74. La fig. 14, PI. 8 représente le scolex et la première partie du strobile d'un indi- vidu étalé. La forme et les dimensions des ventouses sont variables sui- vant Tétat de contraction. Elles peuvent ne produire qu'une sail- lie peu proéminente au sommet du scolex, ou au contraire prendre l'aspect représenté par la fig. 14. Ainsi dilatées, elles ont un peu l'apparence de ventouses de Solenophorus. La longueur de cha- cune est alors de 0'"'",315 pour une largeur maximale à peu près égale. Le diamètre de l'ouverture de la ventouse est de 0"™,153. En arrière du scolex est une région non segmentée, le cou. Celui-ci est surtout bien distinct chez les individus étalés. Sa largeur n'est alors que de 0'"™,24 pour une longueur deux fois plus considérable. Les premières traces de segmentation appa- raissent à environ 1""" du sommet du scolex. A partir de ce point, les proglottis augmentent graduellement jusqu'au 300*^ segment où ils atteignent leurs dimensions définitives. Ils sont toujours beaucoup plus larges que longs ; pour les anneaux adultes, cette proportion est en moyenne de 7 à 1 . Les segments mûrs ont une largeur maximale de 6'^'^,5 pour une longueur de 0"™,89 à 0"'™,92. L'épaisseur correspondant à ces dimensions est de 1""". Mais ceci n'est exact que pour les exemplaires fixés à l'état vivant et qui sont restés étendus. Par contre, lorsque les Taenias n'étaient pas recueillis de suite et mouraient dans l'intestin de leur hôte, ils subissaient une forte contraction caractérisée par une augmentation d'épaisseur et une diminution de longueur et de largeur des segments. Je reviendrai sur cette question dans la seconde partie de ce travail en comparant cette espèce 446 JULES BOURQUm avec sa proche parente B. plastica. Ainsi contractés, les anneaux mûrs ont une largeur de 5"™,5, une longueur de 0™"',6 à 0""",7 et une épaisseur qui atteint 3"™. La segmentation du strobile est nette. Le bord postérieur des segments recouvrant légèrement la partie antérieure de l'an- neau suivant, il en résulte un aspect dentelé (PI. 8, fig. 12). Dès le 300*^ article, on remar(|ue bien, à l'œil nu, les papilles génitales d'oîi s'échappent les organes copulateurs. B. elongata atteint une longueur maximale de 630'"'" avec 800 à 900 proglottis. L'examen d'un lot de 25 exemplaires pro- venant de Java m'a donné une moyenne de 305""" de longueur par individu. Cuticule. Sous-cuticule. Parenchyme. La cuticule se compose de plusieurs couches bien distinctes. A l'extérieur, une étroite zone d'une épaisseur de 0'^^"\0017, laquelle se colore for- tement à l'hemalun. Avec les autres colorants, elle apparaît comme brillante et assez réfringente. Je n'ai pas pu y distinguer de structure. Puis vient une forte couche cuticulaire, moins colorée; elle paraît être homogène et les plus forts grossisse- ments n'y font pas découvrir les canaux poriques indiqués par ZSCHOKKE chez plusieurs espèces de Taenias. Cette couche mesure 0""",008 à 0'""',()1. Elle est séparée des assises fibrillaires sous-jacentes par une mince zone claire, incolore, brillante, sans structure appréciable. C'est dans cette couche que l'on remar- que, en examinant des coupes horizontales très minces, une ponc- tuation nette qui provient de la section transversale des fibrilles annulaires. Ces fibres sont réunies en petits faisceaux, disposés avec régularité. Puis vient une assise de fibres longitudinales. La section en est visible dans les coupes transversales, entre les prolongements externes des cellules sous-cuticulaires. Vues de face, ces fibrilles ont l'apparence de fibres musculaires, mais je n'y ai pas reconnu d'éléments nucléaires. La cuticule a à peu CEST0DE6 DE MAMMIFÈRES 447 près la même structure sur toute l'étendue du strobile qu'elle recouvre uniformément en pénétrant jusque dans l'atrium géni- tal. Les plus jeunes segments ont cependant une cuticule moins épaisse et où les diverses assises sont plus indistinctes. La couche cuticulaire du scolex est aussi moins développée que dans les segments mûrs. Son épaisseur totale n'atteint que 0'"^",009. Les 2 strates de fibrilles ne sont pas aussi différenciées que dans le strobile. La cuticule pénètre dans la cavité des ven- touses ; mais elle y subit diverses modifications. La couche blan- che brillante qui accompagne les strates fibrillaires est présente quoique peu épaisse. Les 2 couches externes sont ici d'égale épaisseur; l'assise interne a la même apparence que dans les autres régions; par contre l'assise externe est beaucoup plus dé- veloppée qu'ailleurs, très colorée et se montre composée d'une multitude de filaments assez analogues à des soies dont l'extré- mité ne serait pas efiilée. On peut aussi assimiler les espaces qui subsistent entre ces prolongements, à des canaux poriques placés perpendiculairement à la surface de la cuticule. La couche sous-cuticulaire est composée de cellules fusiformes bien distinctes, disposées perpendiculairement à la surface ex- terne, sur deux à trois rangs. Elles sont plus nombreuses à la par- tie antérieure des segments qu'à la partie postérieure. Leur pro- longement interne va se perdre dans le parenchyme sous-jacent, tandis que leur pointe externe pénètre jusque dans la cuticule. Entre ces prolongements des cellules sous-cuticulaires courent les fibres musculaires qui vont s'insérer sur la cuticule. Le corps cellulaire de ces éléments est arrondi ou polyédrique. La mem- brane limitante est distincte quoique très mince. Le protoplasme est granuleux, coloré et renferme un noyau de 0'"'",0025 de dia- mètre, lequel contient un ou plusieurs nucléoles. Parfois les con- tours des cellules s'effacent et les noyaux sont répartis dans une masse protoplasmique granuleuse. Des cellules fusiformes analogues à celles de la couche sous- Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 30 448 JULES BOURQUIN cuticulaire gisent aussi çà et là au sein du tissu conjonctif. Elles ont les mêmes dimensions, les mêmes prolongements polaires et un no3'au identique, sans qu'on puisse voir quelles sont leurs re- lations avec la couche sous-cuticulaire. L'épaisseur de cette dernière est variable et difficile à esti- mer vu ses limites peu précises. Sur des coupes transversales d'anneaux mûrs, elle est de 0™",008 à 0»"",012. Le tissu parencliymateux, dans les anneaux très jeunes, se montre composé de certains éléments cellulaires, les uns arron- ris, globuleux, d'autres tout à fait irréguliers avec plusieurs longs prolongements fortement colorés. La masse protoplasmique est granuleuse. Le noyau est subsphérique, parfois allongé; il mesure 0™"\0025 de diamètre et contient un nucléole très dis- tinct. Dans les proglottis plus âgés, le parenchyme interne dis- paraît en grande partie parle fait du développement des organes génitaux. En outre, les éléments cellulaires deviennent de plus en plus indistincts. Dans le parenchyme externe des segments très mûrs, on ne retrouve qu'une masse protoplasmique claire, parse- mée de noyaux et divisée en une sorte de réseau par les restes des cellules conjonctives, les prolongements des cellules souscuticu- laires et les fibrilles musculaires accompagnées de leurs myoblastes. Les corpuscules calcaires sont peu abondants. Ils sont ré- partis ci et là au sein du parenchyme, sans qu'on puisse discer- ner aucune orientation. Ils se colorent fortement à l'hemalun. Leur forme, généralement arrondie, devient parfois irrégulière. On remarque fort bien, surtout avec la coloration à l'hemalun, leur structure concentrique. Le diamètre de ces corpuscules est de 0'"'^\008 à 0'"™,015. Ils sont plus nombreux dans les anneaux où les organes génitaux sont en voie d'évolution. Musculature. La musculature sous-cuticulaire ayant été étudiée plus haut, je n'y reviendrai pas. Dans les proglottis, les muscles longitudinaux sont répartis CESTODKS DK MAMMIFERES 44î> en deux champs superposés. (PI. 8, fig. 17). Le champ externe est constitué par une rangée de faisceaux disposés très régu- lièrement. Chacun d'eux est composé de 10 à 15 fibres et pré- sente une section allongée. L'assise interne est formée de fais- ceaux beaucoup plus réguliers quant à leur grandeur et leur disposition. Certains petits faisceaux de quelques fibres alternent avec d'autres qui en comprennent jusqu'à 20 ou 25. Sur des coupes horizontales, l'allure des deux assises est aussi très diffé- rente. Tandis que les faisceaux de la couche interne ont de nom- breuses relations entre eux au moyen de fibres obliques passant de l'un à l'autre, les faisceaux externes courent parallèlement en conservant leur indépendance. L'assise des fibres circulaires délimitant le parenchyme ex- terne est située à 0"™,4 de la surface du segment. Elle est com- posée de fibres plus ou moins ondulées, accompagnées de myo- blastes; ceux-ci sont de forme allongée ou irrégulière, avec pro- longements et possèdent un grand noyau arrondi et un proto- plasme granuleux clair. Les fibres dorso-ventrales, disposées assez régulièrement dans les jeunes segments, sont peu à peu refoulées par la croissance des organes génitaux et s'ordonnent, dans les anneaux mûrs, en faisceaux irréguliers situés dans les espaces libres entre les autres organes et notamment entre les testicules et plus tard entre les Ciiecums de l'utérus. Ces fibres sont accompagnées de myoblastes bien visibles. Dans la région du cou, la disposition des muscles est la même; mais les muscles longitudinaux de l'assise externe se sont consi- dérablement rapprochés de la surface et viennent en contact avec la musculature sous-cuticulaire. Dans le scolex, les diverses assises musculaires se distribuent sensiblement de la même ma- nière que LtJHE (15) l'a observé chez Anoplocephala perfoJiata. La couche des fibres longitudinales internes vient constituer les rétracteurs des ventouses et forme la musculature externe de 450 JULES BOURQUIN ces dernières. Cependant, un certain nombre de fibres, au lieu de s'insérer sur les ventouses, efitectuent leur marche en obliquant de plus en plus vers l'intérieur, s'anastomosent avec les fibres des faisceaux longitudinaux du côté opposé, presque dans un plan transversal, situé immédiatement au-dessous des ventouses et du ganglion nerveux. Il n'y a pas, chez B. elongata, de capsule musculaire axiale bien nette. Les muscles circulaires constituent les commissures musculaires diagonales qui s'entrecroisent à anele droit, tout en entretenant de nombreuses relations avec les fibres ventrales ; quelques-unes de ces dernières restent, comme dans les proglottis mûrs, dans une position nettement dorso- ventrale et forment, avec les commissures diagonales, une disposition en étoile très nette. Système nerveux. Dans les anneaux mûrs, le sj'stème ner- veux n'est guère représenté que par les 2 troncs latéraux. Le diamètre de ceux-ci s'accroît à partir du cou jusque dans la région où les organes génitaux deviennent adultes. A partir de là, le diamètre reste constant. Ces nerfs latéraux sont situés dans le parenchyme interne, près du point de réunion des champs dorsaux et ventraux des muscles transversaux, à environ 0™",315 du bord latéral du segment. La section de ces nerfs est elliptique avec le grand diamètre situé dans le sens dorso- ventral. Leur parcours est plus ou moins onduleux suivant l'état de contraction des proglottis; leur courbure correspondant à celle des canaux excréteurs. Près du bord postérieur de chaque anneau, il existe un renflement ganglionnaire d'où partent, du côté externe, 2 nerfs qui se ramifient bientôt en plusieurs ramuscules ; ceux-ci se perdent dans le parenchyme tandis que du côté in- terne, 2 autres branches, Tune ventrale l'autre dorsale, prennent une direction transversale et vont à la rencontre des rameaux situés du côté opposé. Mais il n'est pas possible de suivre leur parcours jusqu'à la ligne médiane du segment. CESTODKS DK MAMMIFÈRKS 451 Dans les jeunes proglottis et dans la région du cou, il existe, outre les 2 nerfs latéraux, 2 nerfs longitudinaux-dorsaux et 2 ventraux. Ceux-ci sont placés symétriquement, à égale distance des nerfs latéraux, en dedans des muscles circulaires. Leur dia- mètre est beaucoup plus restreint que celui des nerfs latéraux. A mesure que les organes génitaux se développent, ils semblent perdre de l'importance et on ne les retrouve plus dans les an- neaux très âgés. La masse ganglionnaire cérébrale est disposée transversale- ment dans le scolex, immédiatement sous les ventouses. Les 2 troncs latéraux, en pénétrant dans le scolex, s'infléchissent d'abord vers l'extérieur, puis se rapprochent brusquement de l'axe longi- tudinal. Chacun d'eux donne naissance à un renflement gan- glionnaire assez considérable ; ces ganglions sont réunis par une partie médiane plus étroite. L'ensemble de cette masse ganglion- naire est situé entre les 2 troncs excréteurs dorsaux et les 2 ven- traux. La partie supérieure des 2 lobes latéraux du ganglion céré- bral se continue entre les ventouses sous forme d'un prolonge- ment conique qui se bifurque bientôt en donnant naissance à 2 racines nerveuses lesquelles, en divergeant, se rapprochent de l'extérieur. Peu après, les 4 nerfs ainsi formés se terminent chacun par un petit bouton ganglionnaire. Ces derniers sont reliés entre eux par une commissure transversale circulaire, située au niveau supérieur des ventouses. De chacun de ces petits ganglions, placés au-dessus et un peu en dedans de cha- cune des ventouses, s'échappent des rameaux nerveux qui se rendent au sommet du scolex et aux ventouses. En outre, c'est de là que partent les 4 nerfs longitudinaux, 2 dorsaux et 2 ven- traux, qui descendent diagonalement entre les organes de fixa- tion et les troncs aquifères (PL 8, fig. 20), pour prendre dans la région du cou et les anneaux jeunes, la position mentionnée plus haut. Au niveau inférieur des ventouses, ces 4 nerfs lon- gitudinaux ne sont pas réunis aux troncs latéraux par une com- 452 JULES BOURQUIN missure circulaire, ainsi que cela a lieu par exemple chez Monie- .sia expansa d'après L. Tower (37). Nulle part le tissu nerveux n'est entouré par une membrane limitante. Dans les ganglions, c'est un tissu à aspect spongieux, vacuolaire. On y observe des cellules, les unes allongées, bipo- laires, les autres étoilées, avec de courts prolongements. Le pro- toplasme est granuleux, coloré, le noyau clair avec un très petit nucléole. Les troncs latéraux, coupés longitudinalement, mon- trent une structure fibrillaire avec de rares cellules fusiformes. Système excréteur. Les troncs excréteurs longitudinaux des anneaux adultes sont situés à 0"™,63 du bord latéral. Ils sont très inégaux puisque le tronc ventral a un diamètre moyen de 0°"",L35 et le dorsal seulement de 0""",027. Le canal dorsal est situé au-dessus et un peu en-dedans par rapport au ventral. Mais ils passent l'un et l'autre au-dessous (ventralement) des conduits génitaux, du côté du bord du segment portant l'orifice sexuel. Près du bord postérieur de chaque anneau, le canal ventral s'élargit comme d'ordinaire en une ampoule d'où part la com- missure transversale. Celle-ci est un boyau sinueux, lequel se di- vise parfois en deux parties qui divergent, puis confluent de nou- veau. Au point de réunion avec les troncs latéraux, il n'existe pas de valvules. Je n'ai jamais pu observer, dans le dernier anneau du strobile, une anastomose des canaux longitudniaux. Les quatre troncs viennent s'ouvrir à l'extérieur indépendam- ment l'un de l'autre. Dans la région du cou, les quatre troncs ont un diamètre à peu près égal de 0™'",02L Ils sont situés sensiblement l'un au-dessus de l'autre. Arrivés à la base du scolex, ils s'infléchissent vers la ligne médiane et montent symétriquement entre les ventouses. Puis, les canaux du même côté se réunissent en un seul tronc la- téral qui vient jusqu'au voisinage du sommet du scolex où il CEST0DE8 DE MAMMIFÈRES 453 s'anastomose avec le tronc correspondant en formant ainsi une boucle transversale. Celle-ci doime naissance à un ou deux diver- ticules secondaires, sacciformes, mais peu développés et va- riables. Il n'y a jamais de réseau excréteur compliqué dans le scolex. Les parois des canaux excréteurs sont formées d'une mem- brane bien distincte, à doul)le contour, faiblement colorée et sans structure. Il n'y a pas de revêtement épithélial interne. Contre la paroi externe, les noyaux des cellules du parenchyme sont en plus grand nombre qu'autre part, mais il n'y a pas non plus de revêtement propre. Organes génitaux. Les organes génitaux de B. elongata sont simples. Ils alternent irrégulièrement. Seuls, le champ testiculaire et l'utérus occupent toute la lar- geur du segment. Tous les autres organes se placent, à partir de la ligne médiane, du côté du proglottis qui porte le pore génital. Ceux-ci sont donc aussi irrégulièrement alternes. Ils sont situés, comme chez tous les Cestodes appartenant au groupe des Ako- plocepJialinœ, sur le bord latéral de chaque segment, à peu près à égale distance des faces dorsale et ventrale, mais un peu plus éloignés de la face antérieure que de la face postérieure. Dans les segments non adultes, le pore génital donne entrée dans une cavité cloacale bien accusée. Celle-ci, d'abord cylindrique et d'un diamètre de 0'"'",054, s'évase en forme d'entonnoir à me- sure que l'on s'éloigne du bord du proglottis, et atteint jusqu'à 0mm 225 (|g large. La profondeur est très variable suivant l'âge et l'état de contraction des anneaux. Au fond de l'atrium est la papille génitale. Celle-ci est bien développée. Elle forme d'abord un mamelon conique qui, à Tétat de grande activité des organes génitaux, surgit de la cavité cloacale pour faire saillie au dehors sous forme d'un bourrelet très apparent et visible à l'œil nu. La fig. 19, PI. 8 montre Tap- 454 JULES BOURQUIN parence de la papille génitale dans sa situation primitive. Lors- que la papille est évaginée, c'est un organe cylindrique d'une lon- gueur de 0'»%28 à 0'"'°,42 avec un diamètre respectif de O'^'^^SS. L'extrémité antérieure est percée d'une ouverture qui laisse échapper le cirre, tandis que tout à côté, mais un peu ventrale- ment et en arrière, se trouve l'orifice du vagin. La papille génitale est formée du revêtement cuticulaire et épitliélial superficiel recouvrant un tissu conjonctif parcouru par de nombreuses fibrilles musculaires. Certains de ces muscles s'insèrent sur l'extrémité antérieure de la poche du cirre; les autres font partie de la musculature générale du corps. L'assise des cellules sous-cuticulaires est aussi beaucoup plus développée dans la papille que dans les autres régions. C'est à ce fait qu'est due la forte coloration de cet organe. Dans les segments encore jeunes, avant que la papille génitale ait commencé à s'évaginer, on trouve parfois du sperme dans l'atrium génital. A cet état, le cirre étant très rapproché de l'entrée du vagin et pénétrant même parfois dans celui-ci, ceci nous a fait supposer qu'il doit y avoir ordinairement auto-fécondation chez B. eJongata. Le fait que le réceptacle séminal est déjà gonflé de masses spermatiques, avant que la papille génitale et le cirre soient en état d'érection, vient encore à l'appui de cette alléga- tion. Organes mâles. Les organes génitaux mâles se composent d'un certain nombre de testicules, du vas deferens et de l'organe copulateur. Il n'y a pas ici de glande prostatique nettement différenciée. Testicules. L'ensemble des vésicules testiculaires forme un champ disposé contre la paroi antérieure de l'anneau. Les tes- ticules y sont répartis sur 2 rangées s'étendant de la face dor- sale à la face ventrale. Quelques-uns gisent en outre çà et là enti-e les divers organes. Le nombre des testicules est assez CE8T0DKS DE MAMMIFÈRES 455 considérable ; on compte en effet de 70 à 00 vésicules dont la plupart sont situées dans la région antérieure du segment et s'étendent sur toute la largeur de celui-ci comprise entre les troncs excréteurs longitudinaux de droite et de gauche. Les coupes transversales passant par le champ testiculaire montrent ces organes disposés en séries séparées par des fibrilles muscu- laires doi'so- ventrales, mais plus indistinctement que chez B. Stmleri. 4 à 5 testicules superposés occupent à peu près toute l'épaisseur du parenchyme interne. Les vésicules jeunes ont une forme sphérique ou oblongue qui se modifie un peu par la pression réciproque qu'elles exercent lors de leur développement. Leur grand diamètre mesure jus- qu'à 0'""\062, tandis que le petit axe n'atteint que la moitié de cette longueur. Canal déférent. Le canal déférent se compose de deux parties bien distinctes. La première, située dans le champ testi- culaire, se termine au niveau de la glande coquillère, tandis que la seconde, commençant en ce point, va aboutir à l'extrémité de la poche du cirre. Chaque vésicule mâle donne naissance à un canalicule, le- quel ne tarde pas à s'anastomoser avec ceux des vésicules voi- sines pour former des canaux plus grands, qui tout en décri- vant des sinuosités dans un plan transversal, se rapprochent de la surface dorsale du proglottis. Arrivés un peu au delà de la glande coquillère, ils donnent naissance au canal déférent, de structure très différente. Il n'arrive pas, comme par exemple chez B. Studer% que certains canaux cheminent côte à côte sur un assez long parcours sans se réunir; aussi l'ensemble des tes- ticules et de leurs canaux excréteurs prend-il, chez B. elongata, l'aspect d'une grappe composée beaucoup plus dense que chez le Cestode du Chimpanzé. La structure de ces canaux est des plus simple. C'est une membrane anhyste très fine, incolore. Quant à leur diamètre. 456 JULES BOURQUIN il est variable non seulement (Vun tronc à l'autre, mais sur un même canal, d'un endroit à l'autre, suivant les quantités de masses spermatiques qui circulent. A partir d'un point très net, à l'angle des faces dorsale et antérieure du segment, prend naissance le canal déférent pro- prement dit. Conservant sa situation dorsale, il chemine d'abord en ligne droite en se rapprochant du bord latéral de l'anneau. Puis il décrit, dans un plan dorso- ventral, des circonvolutions de plus en plus marquées à mesure qu'il se rapproche de Textré- mité proximale de la poche du cirre (PI. 8, fig. 17). En outre, durant la période de production active du sperme, les dernières anses du canal déférent distendent leurs parois, augmentent de volume et jouent ainsi le rôle de vésicule séminale externe. Le diamètre maximal du canal, qui était de 0"™,03 atteint alors 0"™,05. Un peu avant de pénétrer dans la poche du cirre, le canal diminue subitement de grandeur et n'a plus guère que 0™'",01 à 0™"\015 dans son dernier parcours libre. Les parois du canal déférent sont formées de diverses assises. A l'intérieur, une mince cuticule recouverte de grandes cellules épithéliales cubiques possédant un noyau arrondi de 0'""V)03 de diamètre, avec un nucléole fortement teinté. Le protoplasme de ces cellules se colore à l'hemalun. Quelques rares fibres muscu- laires, dérivées de la poche du cirre, séparent cette couche d'une seconde assise cellulaire formant un revêtement externe. Ces cellules sont polygonales, disposées un peu plus irréguliè- rement que les premières, mais d'apparence semblable. Dans la partie du canal la plus éloignée de la poche, les éléments cellu- laires deviennent plus rares, puis disparaissent tout à coup en ne laissant subsister que la mince couche indiquée plus haut. Immédiatement après avoir pénétré dans la poche du pénis, le canal déférent s'élargit tout à coup en une vésicule interne très caractéristique. Celle-ci se forme dans les très jeunes seg- ments, même avant l'apparition du flux spermatique. Elle n'est CKSTODES DE MAMMIFERES 4")T (loue pas seuleiiient une dilatation accidentelle occasionnée par une pression mécani(iue. La structure de cette vésicule est d'ailleurs très distincte. La fig. 19, PI. 8 montre son asi)ect dans un anneau très jeune, avant l'érection du cirre. A l'intérieur se trouve une membrane cuticulaire portant de nombreuses soies. Celles-ci se colorent facilement et acquièrent une longueur de 0'"'",005. Puis vient une faible couche musculaire composée de fibres circulaires et longitudinales, surmontée d'une assise de cel- lules allongées à grand noyau ovalaire. La longueur de la vésicule, dans les anneaux non encore mûrSy est de 0'"'",07 à O^^^jOg avec un diamètre de 0"™,02. Mais lors- qu'elle est remplie de sperme, elle atteint 0"'"V3 de long sur 0"™,2 de large. A partir de la vésicule séminale, le canal déférent s'élève d'abord dans l'axe longitudinal de la poche. Mais il se replie- bientôt, forme une boucle très marquée en se l'approchant de la paroi musculaire de la poche, puis retourne dans la direction de l'axe. Dans cette circonvolution unique, le diamètre du canal n'est que de 0"^'",05; ses parois sont fortement plissées. La struc- ture est la même que celle du réceptacle avec réduction de l'épais- seur des diverses assises. En un point très net, ainsi que le montre la fig. 19, PI. 8 commence l'organe copulateur. A l'état rétracté, il décrit deux: ou trois inflexions à l'intérieur de la poche, puis va se terminer au fond du cloaque, au sommet de la papille génitale. Il est composé d'une forte cuticule laquelle porte à l'intérieur de nom- breuses et fines dentelures dont les pointes sont dirigées vers l'extérieur. Cette cuticule est recouverte d'une assise de fibrilles circulaires et longitudinales très fines. Le cirre évaginé est un organe cylindrique. La partie évaginée atteint plus de 0'"™,5, de telle sorte qu'on peut voir cet organe à l'œil nu. Son diamètre est de 0™™,1, mais l'extrémité va en s'effilant. L'évagination du pénis et de la papille se fait progressivement 458 JULES BOURQUIN -et, de plus, simultanément, si bien que lorsque la papille est tout à fait évaginée, le cirre Test aussi. Mais il arrive que, à l'état ■encore jeune, l'extrémité du pénis pénètre dans le vagin ; parfois il s'engage latéralement dans l'atrium génital et, perçant la paroi de celui-ci, il s'introduit dans le parenchyme externe. Une coupe transversale à travers le pénis montre, à l'intérieur, le canal éjaculateur à section étroite et recouvert d'une fine membrane. A l'extérieur, une cuticule épaisse, très colorée en dehors, peu à l'intérieur et recouverte d'une multitude de cro- chets. Ceux-ci sont droits avec la pointe recourbée du côté de la papille génitale. Ils sont excessivement fins et serrés ; leur lon- gueur n'est que de 0'"™,003. Entre la cuticule externe et le canal éjaculateur, quelques fibres musculaires et de nombreuses cellules conjonctives très allongées. La poche du cirre est bien développée chez B. elongata. Elle est placée dans l'axe du segment, parallèlement à l'extrémité distale du vagin. Ces 2 organes sont à côté l'un de l'autre et non superposés. La poche du pénis s'étend du bord latéral du segment jusqu'aux troncs exci"éteurs longitudinaux, mais ne dé- passe pas le tronc ventral. A l'état de contraction sa forme est régulière, elliptique; son axe longitudinal est de 0"™,45, tandis que le diamètre transversal atteint juste la moitié. Lorsque le cirre est évaginé, la poche devient fusiforme ; sa longueur est alors de r™\12, tandis que sa largeur n'est plus que le cin- quième de cette dimension. Les parois de la poche sont formées essentiellement de 2 couches musculaires puissantes. L'une ex- terne, composée de fibres longitudinales, l'autre interne de fibres circulaires. Cette dernière assise est presque 2 fois plus épaisse •que la première. Quant à l'épaisseur absolue, elle varie beau- coup suivant l'état de contraction de la poche. La comparaison entre les fig. 26 et 28, PL 9, représentant 2 coupes transver- sales de la poche, l'une (fig. 26) pratiquée dans la région la plus externe, l'autre dans la partie interne, montre que la muscula- CEST0DE8 DE MAMMIFÈRES 459" ture est plus puissante vers l'extérieur (pie dans la partie in- terne. Les nuiscles qui entrent dans la constitution de la poche affectent des relations très étroites avec ceux de la papille géni- tale, avec certains faisceaux éclia])pés de la musculature longi- tudinale, ainsi qu'avec les muscles circulaires limitant le paren- chjme interne. Bon nombre de ces derniers entrent en parti- culier dans la constitution de l'assise de fibres longitudinales. La couche musculaire est recouverte extérieurement par un revêtement de cellules polygonales à grand noyau, continuation de l'assise qui enveloppait le canal déférent avant son entrée dans la poche du cirre. Dans l'intérieur de la poche, entre la musculature et le canal déférent se trouve un tissu conjonctif composé de cellules irrégulières, allongées, avec noyau vivement coloré. Outre ces cellules, il s'y trouve quelques fibrilles con- tractiles ainsi quune vingtaine d'éléments allongés, piriformes, à protoplasme granuleux fortement coloré. Ces éléments ont d& On"",L5 à 0'™\03 de longueur et sont disposés surtout dans la ])artie médiane et postérieure de la poche. Ce sont, je pense, des éléments glandulaires, car ils semblent se prolonger en une partie étroite, tubuleuse, qui se dirige vers le canal déférent. La structure si complexe et les dimensions relativement con- sidérables de l'appareil mâle sembleraient indiquer une fécon- dation croisée entre progiottis d'un même strobile ou entre indi- vidus différents. Mais, pour les raisons indiquées plus haut, ce mode de fécondation doit être rarement réalisé. Appareil femelle. Le complexe des glandes femelles est situé tout entier, à partir de la ligne médiane, du côté du bord latéral portant les orifices sexuels. Il n'occupe donc que la moitié de la largeur du segment. L'ovaire, le vitellogène et la glande coquillère sont placés, obliquement les uns par rapport aux autres, l'ovaire s'étendant contre les faces ventrale et antérieure de l'anneau, les glandes. -460 JULES BOURQUIN vitellogène et coquillère plus dorsalement et en arrière. Récep- tacle séminal et vagin sont plus rapprochés du bord latéral. Vagin. Le vagin commence au sommet de la papille génitale, un peu en arrière et en-dessous de l'orifice mâle. Lorsque la pa- pille n'est pas encore évaginée, l'entrée du vagin est bien visible sous forme d'une petite dépression en entonnoir. Mais celle-ci disparaît lors de l'érection du pénis et l'ouverture femelle est plus restreinte. Le canal vaginal, placé contre la paroi de la poclie du cirre, en suit d'abord les contours, dans un même plan horizontal. Dans ce premier parcours, le diamètre n'est que de 0'^°\02, A partir de la poche, le vagin exécute quelques circonvolutions dans un plan dorso-ventral à mesure que son diamètre augmente. Dès que le vagin a dépassé le tronc excréteur ventral, il se renfle brusquement en un réceptacle séminal considérable. Les parois du vagin se composent d'une membrane cuticulaire interne portant de nombreux cils. Tandis que la membrane reste de couleur claire, ceux-ci se colorent toujours beaucoup. Ils sont répartis régulièrement sur toute la longueur du vagin, de l'ori- iice femelle au réceptacle séminal. Leur longueur ne dépasse guère 0™",002 à 0™™,003. Plus à Textérieur, quelques fibres musculaires, puis un revêtement de cellules conjonctives déri- vées du parenchyme interne. Dans les très jeunes segments, alors que le complexe des glandes femelles n'est pas développé, le réceptacle séminal ne se différencie pas nettement de la partie du vagin que nous ve- nons d'étudier. On remarque cependant, dès le début, dans la ré- gion du canal qui formera réceptacle, une augmentation du dia- mètre, même avant que les testicules aient atteint leur maturité. Mais à peine constate-t-on des éléments spermatiques dans le canal déférent, qu'ils affluent aussitôt dans le vagin. Ils s'emma- gasinent dans l'espace libre situé entre les glandes femelles e^ les troncs excréteurs, dilatant les parois du conduit femelle pour CESTODES DE MAMMIFÈRES 461 ionuer un réceptacle séminal de dimensions considérables. (PI. 8 lig. 13 et 17). Celui-ci atteint jusqu'à 1""" de long sur ()""", 4 de large. Il est de forme oblongue ou ovalaire et subsiste, quoique en réduisant ses dimensions, jusque dans les segments les plus âgés. Le réservoir femelle occupe toute la longueur du seg- ment ; il est plus rapproché de la face ventrale que de la face dorsale. Sa structure est identique à celle de la première partie du vagin, mais les diverses assises, étant très distendues, sont beaucoup plus minces. A l'extrémité interne et dorsale du réceptacle, le vagin se continue comme un mince canal à parois plissées qui fait une courbe vers la surface supérieure du segment pour revenir au- dessous du réservoir spermatique. Là, il donne naissance, par dilatation brusque de ses parois, à un deuxième réceptacle bien différencié et toujours présent (PI. 8, fig. 1 6). Les dimensions de ce dernier sont plus restreintes ; il est ovalaire ou elliptique, avec des diamètres respectifs de 0""",8 et 0'"'",6. La structure de ce deuxième réceptacle séminal est identique à celle du premier, mais la couche cellulaire externe est mieux différenciée et plus régulière. En sortant du réservoir, le vagin forme un étroit canal qui se dirige contre les faces ventrale et antérieure de l'anneau, vers le milieu des glandes femelles en formant un arc dont la concavité regarde la face dorsale. Dans la première partie de son parcours, il a une structure analogue à celle qui existe dès l'orifice gé- nital. Mais bientôt le canal séminal forme une petite dilatation caractéristique; celle-ci apparaît de très bonne heure, avec la formation des canaux, avant que les glandes sexuelles soient tout à fait développées. Sa structure est différente de celle des réceptacles séminaux. (PI. 8, fig. 16). La cuticule et les cils qui en dépendent ont disparu et ne se retrouvent plus à partir de ce point. La couche interne est formée d'une assise de cellules épithéliales à noyaux et nucléoles très nets. Du côté du récep- 462 JULES BOURQUIN tacle séminal, ce sont d'abord des petites cellules cubiques; puis elles s'allongent de plus en plus de manière à rétrécir l'es- pace libre interne, qui prend ainsi une forme de cône ou de coupe. Au-dessus de cette assise épithéliale sont disposées quel- ques fibrilles musculaires, puis une couche de cellules polygo- nales. Cet appareil particulier a probablement la fonction de régula- riser Farrivée des masses spermatiques et on peut l'homologuer à l'appareil aspirateur du sperme qu'on trouve chez quelques Cestodes. Le canal se continue à partir de là avec la même structure et un lumen très faible jusqu'à sa jonction avec le germiducte. Ce- lui-ci commence dans la partie médiane de l'ovaire, du côté ventral et antérieur. Puis il s'élève vers la face dorsale et, après un court trajet, s'unit au canal séminal pour former le canal de la féconda- tion. TiO germigène conmience par une sorte d'entonnoir avec des parois musculaires assez fortes composées de fibres circu- laires. C'est l'appareil aspirateur des œufs; ce « Schluckapparat » est mieux développé ici que chez les Taenias des Singes. Puis vient l'oviducte dont les parois ont une structure identique à celle de la dernière partie du canal séminal. A l'intérieur, se trouve une couche de cellules épithéliales ; celles-ci donnent naissance, dans le lumen du canal, à un prolongement ciliforme qui donne aux coupes du canal un aspect particulier et jouent probable- ment un rôle dans la progression des produits génitaux. Le canal de la fécondation, de 0""",0085 de diamètre, a exactement la même conformation. Il se dirige d'abord parallèle- ment au canal séminal jusqu'à la hauteur de l'appareil situé sur le parcours de celui-ci, puis fait un coude brusque et s'enfonce vers l'intérieur du segment tout en se rajjprochant de la face ventrale. Un nouveau repli du côté ventral l'amène à l'entrée de la glande vitellogène où il reçoit le vitelloducte. (PI. 8, fig. 16.). Ce dernier est un canal très court, placé dans le plan transversal CE8TODE8 DE MAMMIFÈRES 4();-) et possédant la même structure que le canal de la fécondation. Il débute par un élargissement en forme d'entonnoir, lequel est l'entrée du réservoir vitellin. De ce point, l'oviducte traverse la glande coquillère en suivant une direction dorso-ventrale, se pro- longe un peu au delà, du côté du canal déférent, et s'infléchit pour revenir du côté ventral où il se déverse dans le tube trans- versal de l'utérus. Jusqu'à l'entrée de la glande coquillère, Toviducte conserve le même diamètre et la même structure histologique. A travers la glande, le diamètre augmente en même temps que les divers éléments formant les parois du canal s'espacent pour permettre aux produits des cellules glandulaires de se déverser. Après sa sortie de la glande coquillère, l'oviducte n'a plus qu'un diamètre inférieur à celui qu'il possédait à son entrée. Les éléments com- posants sont identiques, mais les cellules épitliéliales ne pos- sèdent plus leur prolongement interne. Ovaire. L'ovaire est l'organe féminin situé le plus ventrale- ment et en même temps le plus rapproché de la paroi antérieure de l'anneau. Vu de la face supérieure et sur les préparations tota- les, il a une forme de rein. La face convexe de l'organe regarde la face antérieure du segment, tandis que dans l'espace ménagé par la partie concave, sont situées les deux autres glandes femelles. Sur les coupes, l'ovaire apparaît comme composé de deux ailes réunies par une région moyenne plus étroite. (PI. 8, fig. 18). Il s'étend vers l'intérieur exactement jusqu'à Taxe longitudinal du strobile, tandis que l'extrémité située du côté du pore génital arrive jusqu'au voisinage du premier réceptacle séminal. 11 s'ap- puie d'autre part contre la musculature limitant le parenchyme interne des faces ventrale et antérieure, mais n'atteint pas cette limite du côté dorsal. Dans son maximum de développement, l'ovaire a une lon- gueur de 1"™. La largeur est de 0™™,45. Le point central, d'où s'échappe l'oviducte, est éloigné d'un demi-millimètre de Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 31 464 JULES BOURQUIN la surface dorsale du segment et de r""\3 du bord du pro- glottis. L'ovaire se compose d'un certain nombre de tubes glandu- laires qui viennent en rayonnant se disposer autour de l'entrée de l'oviducte. Ces tubes sont claviformes. Ils sont libres sur un certain parcours, puis se réunissent les uns aux autres vers la partie médiane. Ils finissent par ne plus former que deux canaux collecteurs latéraux qui débouchent vis-à-vis du point de départ de l'oviducte. Chaque tube ovarien est entouré d'une membrane transpa- rente très fine. Les cellules-œufs remplissent complètement l'in- térieur. On les trouve à divers états de développement. A l'ex- trémité des tubes, elles se présentent comme de petites vésicules arrondies ou pokgonales dont le diamètre n'excède pas 0™™,0034. Chacune d'elles se compose d'une masse protoplasmique homo- gène contenant un noyau faiblement coloré, arrondi, d'un dia- mètre de 0""",002, lequel comporte un ou deux nucléoles. A me- sure que les œufs s'avancent vers l'entrée du germiducte, leur taille augmente et leur structure se modifie. Le protoplasme se charge de granulations colorées qui, d'abord réparties assez ir- régulièrement dans la masse, viennent peu à peu se disposer contre la périphérie. Le noyau, au lieu d'un nucléole, contient aussi une série de granulations fortement colorées. Son diamètre a plus que doublé ; celui de la cellule-œuf atteint 0"™, 0085. C'est à ce stade que ces éléments sont entraînés dans l'oviducte. Glande v i t e 1 1 o g è n e . C est un organe réniforme dont 1 a surface convexe s'applique contre la surface concave de l'ovaire, tandis que la région qui formerait le hile regarde obliquement à la fois contre les faces postérieure et latérale. Il est donc placé au-dessus et en arrière de l'ovaire. C'est d'ailleurs, chez B. elon- (jata. la glande femelle qui occupe la situation la plus dorsale. La plus grande longueur de la glande vitellogène est de 0'""',35 sur 0™"^, 18 delarereur. CESTODES DE MAMMIFÈRES 4G5 Quoique la glande ait une apparence très homogène, l'étude de coupes très minces décèle la présence d'un certain nombre de tubes piriformes analogues à ceux de l'ovaire, mais beau- coup plus globuleux et larges (PI. 8, fig. 18). Ceux-ci se diri- gent en rayonnant vers le point où se détache le vitelloducte, du côté ventral et externe. Les tubes glandulaires sont délimi- tés du parenchyme ambiant pai' une fine membrane hyaline à peine perceptible. Ils confluent tous vers un espace commun qui deviendra remplacement, dans les segments plus âgés, du réser- voir vitellin. Cet espace se termine par une sorte d'entonnoir au fond duquel connnence le vitelloducte. L'intérieur de la glande renferme une quantité d'éléments cellulaires composés (F un protoplasme peu coloré et d'un grand noyau qui contient plusieurs granulations fortement teintées. Le diamètre moyen des cellules n'est guère que de 0"™,004 sur lesquels le noyau occupe 0"^'^,0023 à 0""",0(J3. Il remplit donc à peu près toute la cellule. Les produits de ces cellules vitellines s'acheminent immédiatement vers le centre de la glande. Ils forment bientôt là un réservoir considérable, divisé en un certain nombre de compartiments par des fibrilles conjonctives. Il contient des masses jaunâtres ou incolores, sphériques ou ovalaires, sans structure, qui ne sont autres que les produits vitellius. Le réservoir se vide assez rapidement lors du passage des œufs dans l'oviducte. Glande coquillère. La glande coquillère est placée entre le vitellogène et le deuxième réceptacle séminal. C'est la glande femelle la plus rapprochée du bord postérieur du segment. Elle se trouve à 1""^\06 du bord latéral de l'anneau. La glande co- quillère est arrondie, globuleuse, traversée obliquement par l'oviducte (PI. 8, fig. 16 et 18). Elle est composée d'un certain nombre de cellules disposées radiairement autour d'un point central. Celui-ci est représenté par un élargissement du cours de l'oviducte, qui tient lieu d'oocapt. Les cellules de la glande coquillère sont allongées, clavifor- 466 JULES BOURQUIN mes. Elles sont délimitées par une fine membrane transparente. Leur protoplasme est coloré et très granuleux. Dans l'extrémité élargie en cul-de-sac est le noyau, tandis que l'autre extrémité se continue sous forme de tube du côté du centre de la glande et joue ainsi le rôle de canal excréteur venant déboucher entre les cellules épitliéliales de l'oviducte. Le noyau est très grand, mais beaucoup moins coloré que celui des cellules de la glande vitel- logène. Il est sphérique et son diamètre mesure jusqu'à 0™™,0036 à 0™'",004. La zone périphérique se colore plus facilement que le centre. Dans l'intérieur sont répartis un ou plusieurs nu- cléoles. Les dimensions des cellules sont variables. Utérus. L'utérus, dans les segments jeunes, est un canal cy- lindrique qui parcourt le proglottis transversalement. Du côté qui porte les organes génitaux, il s'arrête au niveau de la poche du cirre tandis que sur le bord latéral opposé il va jusqu'au delà des troncs excréteurs longitudinaux et même de la musculature limitant le parenchyme interne. Il est placé sensiblement dans l'axe transversal du segment. Arrivé près du complexe féminin, du côté interne, il s'élève dorsalement, passe au niveau des glandes coquillère et vitellogène puis redescend pour passer sous le réceptacle séminal et se terminer près des troncs excréteurs. Le diamètre est faible et assez irrégulier. Les parois sont com- posées de cellules polygonales aplaties, à protoplasme finement granuleux et peu coloré. Le noyau est sphérique, a un diamètre de 0™™, 0023 et un ou deux nucléoles. Cette conformation de l'utérus subsiste jusqu'au moment oii l'oviducte déverse ses produits. A partir de là, le diamètre aug- mente ; la pression interne opérée par les œufs dilate d'abord les parois, puis il se forme des évaginations latérales aux dépens du parenchyme interne. Il en résulte un utérus composé d'un canal transversal et de 35 à 40 cœcums latéraux, lesquels, sur des coupes transversales, simulent des compartiments fermés, sans relations les uns avec les autres. (PI. 8, fig. 15). Les œufs sont CE8TODE8 DE MAMMIFkRP:S 467 d'abord répartis assez régulièrement dans les caîcums, puis, par les contractions des ])arois du corps, ils se réfugient à l'une des extrémités, parfois du côté du pore génital, le plus fréquem- ment sur le bord latéral o])posé. Souvent aussi on n'observe plus ou })resque plus d'œufs dans les derniers proglottis ; ils se sont échappés par des déchirures qui se produisent à travers -les téguments, tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre mais le ])lus souvent sur le bord latéral. A ce stade de développement, tous les autres organes génitaux ont disparu sauf la poche du cirre, le réceptaclet séminal et des traces du vagin. (PI. 8, fig. 21). Les œufs, d'un diamètre de 0»™, 023S sont sphériques ou un peu allongés. L'embryon est entouré de trois enveloppes dont la plus externe, transparente, claire, a une épaisseur de 0'"'",00U9. Plus à l'intérieur, se voit la membrane vitelline mince, plissée, en- tourant un coagulum granuleux. Enfin l'oncosphère de 0""",0078 de diamètre entouré d'une forte mendjrane portant deux prolon- gements peu développés représentant l'appareil piriforme. Développement des organes génitaux. La première apparition des organes génitaux a lieu de bonne heure chez B. ehmgata. C'est entre 0'"°\84 à 1™'" à partir du sommet du scolex, à l'endroit où la segmentation commence à s'esquisser, qu'il se fait en certains points, au sein du parenchyme interne jusque-là homogène, une accumulation de noyaux cellulaires. Ceux-ci sont répartis en une longue traînée de diamètre égal et disposée dans le sens transversal du segment, entre l'axe longitudinal et le bord du strobile où s'ouvrira plus tard le pore génital. Ainsi, dès le début, le futur emplacement des organes est indiqué. La rangée cellulaire est plus rapprochée de la face postérieure du proglottis que de la face antérieure et s'arrête tout d'abord en dedans des troncs excréteurs longitudinaux. Cet état subsiste environ jusqu'au 40*^ anneau. 468 JULES BOURQUIN Les noyaux cellulaires sont de dimensions variables, mais leur diamètre ne dépasse pas 0™"\0017 à 0""",002. Ils sont sphé- riques ou ovalaires et contiennent un ou deux nucléoles très colorés. Ils se distinguent des noyaux du parenchyme en ce que leur coloration est plus intense et leur diamètre plus petit. 10 à 15 proglottis plus loin, l'amas cellulaire s'est avancé jusqu'au tronc excréteur ventral. En même temps, il se fait, ducôté interne, une division cellulaire très active produi- sant un renflement globuleux qui indique la place du com- plexe des glandes femelles. Sur le bord latéral, entre celui-ci et le nerf longitudinal, il se produit aussi un centre de multipli- cation rapide d'oîi résulte la présence d'un amas assez impor- tant qui donnera plus tard naissance à la poche du cirre et à l'extrémité distale du vagin. Bientôt après, cette accumulation cellulaire est complètement reliée à celle qui existe du côté in- terne, par une traînée non interrompue passant dorsalement par rapport aux troncs longitudinaux du système vasculaire et du nerf latéral. Ceci se remarque jusqu'au 110^ segment. A partir de ce moment, la masse située vers le bord extei-ne commence à se diviser longitudinalement en deux parties qui deviendront d'une part le vagin et de l'autre le vas deferens ; mais, au voisinage immédiat du bord latéral, ces masses restent encore confondues, tandis qu'elles sont déjà nettement séparées en dedans des troncs aquifères. Dans l'amas interne, ébauche primitive des glandes sexuelles femelles, il se fait aussi une ré- partition des éléments. Les noyaux se multipliant du côté ven- tral, atteignent bientôt la couche des muscles circulaires et indi- quent par là la future position de l'ovaire. Plus dorsalement, un amas moins étendu, mais oîi les noyaux cellulaires sont plus denses, marque la place de la glande vitellogène. Il n'existe pas de différence appréciable entre les éléments composant ces deux ébauches d'organes. Ce sont encore, partout, ces mêmes noyaux CESTODEK 1)K MAMMIFÈRES 469 aiTOlulis; mais leur diamètre a augmenté et atteint ()""",()();) (le diamètre ; les granulations nucléolaires sont aussi i)ius visibles. Dans les anneaux suivants, les divers éléments ont une ten- dance à former certains groupements et à se différencier liisto- logiquement. Les noyaux cellulaires du vagin et de la poche du cirre s'orientent peu à peu en diverses rangées parallèles. Il y a apparition et séparation nette de Toviducte et du canal séminal. Vers le 160'" proglottis, on peut constater que l'ovaire est main- tenant bien différencié de la glande vitellogène. Il forme une masse arrondie, ventrale, où l'on ne peut distinguer encore ni partie moyenne, ni division en tubes ovariens. Ses éléments constituants se distinguent de ceux de la glande vitellogène en ce qu'ils sont plus grands, moins colorés et moins serrés. Il s'échappe de l'ovaire un oviducte où l'on distingue déjà 2 assises cellulaires, l'une interne, l'autre externe, séparées par une couche tibrillaire. Quelques grands noyaux disposés en rayonnant autour de l'oviducte marquent l'emplacement futur de la glande coquillère. Mais les divers éléments cellulaires composant ces assises ne sont pas encore disposés avec régu- larité et symétrie. Le lumen du canal est encombré d'éléments constitutifs non encore en place. L'aspect du vagin est, à ce stade, à peu près le même que celui du germigène. Une couche tibrillaire sépare 2 assises nucléaires dont l'interne est disposée plus régulièrement que la couche ex- terne. Le canal déférent n'est indiqué dans sa partie proximale que par une faible traînée de noyaux arrondis disposés sans ordre ; elle est placée au-dessus et en avant du vagin et se termine à l'intérieur un peu avant le complexe féminin, en une seule file de noyaux disposés à la suite les uns des autres. Mais, à l'extré- mité distale, en approchant des troncs excréteurs longitudi- naux, le canal déférent a une structure définie, assez analogue 470 JULES BOURQUIN à celle du vagin. Dans la partie entourée par l'ébauche de la poche du cirre, on distingue, à l'intérieur du canal, une assise nucléaire formée d'éléments allongés disposés suivant l'axe du canal ; puis une zone claire où l'on remarque des fibrilles longi- tudinales et circulaires, entourée par 5 à 6 assises superposées de noyaux ovalaires disposés radiairement autour de l'axe du canal, de telle façon que leur grand axe soit perpendiculaire à la direction de celui-ci. La poche elle-même n'est formée que de quelques assises nucléaires superposées sans grand ordre et entremêlées de fibres. Entre cette ])aroi de la poche et le canal déférent se trouvent de grandes cellules polygonales nettement délimitées par une fine membrane, à protoplasme clair, finement granuleux. Leur noyau est très grand par rapport à tous les éléments nucléaires dont nous venons de parler. Il est sphérique ou oblong avec un diamètre de 0"™.004. Sa coloration est peu intense, mais il est délimité par une portion périphérique plus colorée. Il renferme plusieurs granulations nucléolaires. Près du bord latéral de l'anneau, les extrémités du vagin et du Vas deferens sont encore confondues en une seule masse. Le pore génital n'est pas formé et les éléments en voie de multipli- cation s'arrêtent contre la couche sous-cuticulaire. Par contre, la position de Tutérus est déjà nettement indiquée par la pré- sence d'une traînée de noyaux arrondis, de différentes grosseurs, répartis sans ordre apparent; celle-ci est disposée suivant l'axe transverse de l'anneau et s'étend jusqu'au delà des troncs excré- teurs longitudinaux. Les testicules ont aussi fait leur apparition et se montrent près de la surface antérieure du segment comme une rangée de petites vésicules. Celles-ci sont composées d'une membrane hya- line très fine, renfermant un groupe de 2 à 8 noyaux sphériques d'une coloration intense et d\in diamètre de 0""",0034. Une vingtaine de proglottis plus loin, c'est-à-dire vers le 180*', il y a formation d'une cavité cloacale allongée, entourée de plu- CE8T0DES DK MAMMIFÈRES 471 sieurs strates d'éléments nucléaires disposés sans ordre. Mais les assises dermiques recouvrent encore le tout et rien n'apparaît à l'extérieur, si ce n'est une légère dépression de la cuticule, sur le bord latéral du segment. Puis il se fait un développement assez rai)ide dans le com- plexe des glandes femelles. L'ovaire, formé d'abord de la partie médiane et ventrale, commence à développer ses tubes glandu- laii-es en s'étendant vers les surfaces dorsale et antérieure de Tanneau. Il subit donc un développement centrifuge. Chaque tube en voie de croissance est déjà enveloppé d'une faible mem- brane hyaline. Déjà précédemment, vers le 180'' segment, est apparu l'évasement en forme d'entonnoir, entouré de fibrilles circulaires, qui marque le point de départ de l'oviducte. Le vi- tellogène, quoique petit, a acquis sa forme caractéristique de rein. Les noyaux constitutifs de la glande coquillère primitive sont maintenant entourés de protoplasme granuleux et d'une membrane encore plus distincte. Ils se sont écartés les uns des autres, tout en conservant leur position rayonnante par rapport au tube ovarien. Au sein de la traînée cellulaire représentant l'utérus, s'est créé peu à peu un espace libre, le lumen, qui aug- mentera progressivement. Les divers éléments constituant le germiducte, le Befruch- tungsgang et le canal séminal, sont maintenant orientés plus ré- gulièrement. L'assise épithéliale interne est déjà formée de cel- lules définies dont le noyau allongé se dispose perpendiculaire- ment à l'axe du canal. Vers le 180'' proglottis, il s'est développé, à l'extrémité du canal séminal, un renflement globuleux qui de- viendra l'appareil régulateur du sperme, décrit plus haut. Il est déjà composé de cellules régulières, mais toutes sont égales en longueur. La partie antérieure du vagin possède une cuticule où les soies commencent à être perceptibles. En même temps appa- raissent les réceptacles séminaux de diamètre d'abord fort res- treint. Ils ont à peu près leur structure définitive. 472 JULES BOURQUIN Le canal déférent conserve le même aspect tout en régulaii- sant la disposition des cellules constituantes. A l'extrémité dis- taie, qui deviendra le pénis, s'est formé, à l'intérieur du canal, une membrane cuticulaire qui s'épaissit rapidement, et où appa- raît, une vingtaine de segments plus loin, une iine dentelure d'où naîtra le revêtement de crochets de l'organe copulateur. Dans les parois de la poche du cirre, se différencient peu à peu les deux assises musculaires caractéristiques. Les muscles circu- laires naissent en premier lieu et sont séparés de l'assise sus- jacente par une couche de noyaux cellulaires qui disparaissent plus tard. Les extrémités externes du canal déférent et du vagin sont différenciées et viennent s'ouvrir au fond de l'atrium génital Mais le pore sexuel n'est pas encore visible. Il n'apparaît que vers le 220^ segment. Les testicules sont des vésicules bien définies dont le diamètre atteint 0™",025. La membrane enveloppante est beaucoup plus distincte ; les éléments nucléaires internes se multiplient rapide- ment et leur nombre est déjà de 20 à 30. Lne vingtaine de seg- ments plus loin, ils sont adultes et commencent à élaborer leurs éléments spermatiques. Les anneaux suivants, à partir du 220®, se distinguent surtout par le développement des tubes ovariens qui s'étendent de plus en plus dans l'intérieur du proglottis. La glande coquillère aug- mente de volume par la multiplication et le développement de ses cellules glandulaires. L'utérus, sans changer de structure, aug- mente son diamètre interne. Le canal déférent acquiert sa structure définitive. Les canaux efférents, venant y déverser le produit des testicules, celui-ci s'accumule dans la partie la plus rapprochée de la poche en formant plusieurs circonvolutions renflées tenant lieu de vésicule séminale. Très peu de temps après, on constate la présence d'éléments spermatiques dans les réceptacles sémi- naux qui dès lors se développent rapidement. Vers le 240® segment, l'appareil mâle est donc adulte. Ce n'est cestodp:s de mammifères 47 !< l)ar coiitiT (ureiitre le 270'' et le 300" proglottis que les glandes femelles parviennent à la plénitude de leur développement. Leur structure et leurs dimensions correspondent alors à ce (]ui est décrit plus haut. L'arrivée des premiers onifs dans l'utérus n'a lieu que vei's le 300*^' segment. Le tube utérin qui jusqu'à ce moment était resté à peu près stationnaire, se développe alors ainsi que je l'ai indiqué. C'est presque en même temps que se produit en général l'évagination du pénis hors de sa poche et de la papille géni- tale. A partir de ce moment conmience la régression des glandes génitales femelles. Celle-ci est rapide. 25 segments plus loin^ l'ovaire a presque disparu. Au 340*' proglottis il n'y en a plus trace. Le vitellogene subsiste plus longtemps et on trouve en- core des vestiges de sa présence au 400*^ anneau. La glande co- quillère est résorbée peu après l'ovaire. Dans les segments tout à fait mûrs, il ne reste, à part l'utérus, que le réceptacle séminal, la poche du cirre et le pénis évaginé qui subsistent, quoique bien réduits, jusque dans les segments les- plus âgés. Les testicules persistent encore quand toute trace des. glandes femelles a disparu. Puis ils sont peu à peu comprimés contre la surface antérieure du segment ; leur diamètre diminue^. ils perdent leur turgescence et finissent par se résorber. Quant à l'utérus, 20 à 30 segments après l'entrée des œufs- dans son tube transversal, il pousse déjà des évaginations laté- rales sacciformes. Celles-ci ne font que s'accentuer jusqu'aiï 400^ segment. A partir de là, les œufs subissent une migratioiï provoquée probablement par les contractions du corps et se ré- fugient peu à peu aux extrémités latérales du tube, principale- ment à celle qui est opposée au pore génital. Eniin, vers la par- tie postérieure du strobile, les œufs forment une seule masse centrale (PI. 8, fig. 21), ou disparaissent parfois par des déchi- rures des parois du corps. En même temps, les divers segmenta ^^4 JULES BOURQUIN manifestent une tendance à se dissocier. D'après ce qu'on peut observer, ils doivent se détacher par petits groupes et non en progiottides isolés. Bertia pïastica Sluiter. PI. 9. Fig-. 22 à 2o. 27. 29 à :}S. Généralités. — Forme extérieure. Le prof. C. Ph. Sluiter fit en 1896 une première étude (30) d'un certain nom- bre de Cestodes qui ont été trouvés dans l'intestin de Galeopi- thecus rolans. Ces parasites proviennent de l'Inde, où ils ont été recueillis par le prof. Hubrecht, Ils furent tout d'abord exami- nés par un candidat en médecine qui fit des séries de coupes et les transmit plus tard au prof. Sluiter. Ce dernier observa que, parmi les exemplaires qu'il avait à sa disposition, on pouvait distinguer, suivant l'aspect et les dimensions, 3 états ou variétés différentes ; mais il dit, toutefois, que la troisième variété, dont il ne possédait que des fragments et un seul exemplaire portant scolex, pourrait bien former une espèce à part. Des recherches ultérieures, faites sur un matériel très riche, me permirent de constater avec certitude que l'on était en pré- sence d'une espèce nouvelle. C'est celle que je décris sous le nom de B. elongata. Les 2 autres formes appartiennent, en effet, à une même espèce, et je pourrais me borner à corriger et com- pléter la description de Sluiter ; malheureusement, ce dernier a mélangé, en quelques points, les caractères appartenant à l'une et l'autre espèce et je ne pourrai pas tenir compte de son travail autant que je le désirerais. Le riche matériel que j'ai eu à ma disposition — plus de cent exemplaires — provient de Sumatra et de Java, où il a été re- cueilli par M. G. Schneider de Bâle et M. le D^" Zehntner. — Ces Vers, trouvés dans l'intestin grêle de Galeopithecus volans, CE8T0DES DE MAMMIKKRES 47{>- ont été fixés les uns au sublimé, les autres simplement à ralcool. Le strobile de ce Tœnia présente une forme lancéolée assez caractéristique qui provient de ce que, à partir du scolex, la largeur augmente assez rapidement, atteint son maximum au milieu de la chaîne, puis diminue graduellement jusqu'à la par- tie postérieure (PI. 9, fig. 31 '). Lorsque les anneaux mûrs se sont détachés sur une certaine longueur, le strobile perd sa forme lancéolée et sa partie terminale a à peu près la même largeur que la région médiane (PI. 9, fig. 29). La tête, peu distincte, n'est pas séparée du strobile par une région plus étroite. La forme dépend beaucoup de l'état de con- traction. La fig. 33, PI. 9, montre l'aspect bizarre que présente le scolex lorsqu'il est fortement contracté. C'est un cône obtus portant les 4 ventouses sur les faces latérales, le sommet du cône dépassant le niveau supérieur des ventouses. Lorsque la tête est dilatée (PI. 9, fig. 32), elle est cuboïde avec sommet lé- gèrement arrondi. Les ventouses sont placées symétriquement autour du sommet du scolex, de telle façon que 2 ventouses oc- cupent la face dorsale et 2 la face opposée. Les ventouses sont circulaires, mais deviennent plus ou moins allongées et triangulaires par la contraction du scolex. Elles ont un diamètre externe de 0'"™,198. L'épaisseur de la muscula- ture de l'organe est de 0"'",036 à 0""",045. La longueur du scolex dilaté est de 0""",45 à 0'"'",54 pour une largeur à peu près égale. Mais, à l'état de rétraction, la lar- geur atteint 0""",72 pour la faible longueur de 0"™,3L5. Il n'y a pas de région du cou distincte. La segmentation com- mence sitôt après le scolex. Tous lesproglottis sont beaucoup plus larges que longs et ceci dans la proportion de 10 à 1, vu qu'un anneau adulte, par ^ Voir aussi Sluiter. p. 942, fig. 1 et 2. 476 JULES BOURQUIN exemple, mesurant 4'"™, 2 de largeur n'a que 0'""\42 de lon- gueur. Le bord postérieur d'un segment recouvre légèrement la par- tie antérieure de l'anneau suivant. Les pores génitaux sont assez visibles sur le bord latéral des proglottis, et leur alternance pres- que régulière contribue à donner un aspect dentelé au strobile. L'épaisseur est de 1"™ 6 à 2""",2 pour les segments adultes et atteint parfois 3""" dans les derniers proglottis. Quant aux dimensions du strobile, Slliter distingue, dans les formes lancéolées, 2 états différents (30, p. 946). La plupart des individus ne dépassent pas une longueur de 24™"' ; ils ont l'apparence du Tœnia 2)6) foliata dix Cheval. La plus grande lar- geur est de 9'"'", tandis que les derniers anneaux n'ont que ô''^". Ils possèdent en tout environ 80 proglottis. Trois exemplaires avaient une longueur triple, une forme lan- céolée plus accusée, une largeur de 11"»» au milieu de la co- lonne et de 6'™" à la i)artie postérieure. Chacun de ces individus se composait d'environ 200 anneaux. A part cela, ils étaient en tous points semblables aux précédents. Parmi les nombreux exemplaires qui furent à ma disposition, je n'ai pu distinguer 2 variétés si tranchées. S'il est vrai que le plus grand nombre d'individus ont entre 20 et 25""" de longueur, il s'en trouve aussi qui ont 30, 40, 50 et 60""", possèdent une forme à peu près semblable et un même scolex. Cependant comme sur 60 exemplaires, par exemple, 53 ne dépassent pas 2""", 5 et 7 seulement ont une longueur plus forte, on peut admettre avec 8LUITER la présence de 2 variétés proches parentes. Je revien- drai d'ailleurs sur cette question dans la suite de ce travail. Cuticule. S ou s- cuticule. Parenchyme. Examinée sur une coupe horizontale très mince de proglottis mûrs, la cuti- cule de B.plastica est composée de diverses assises dont l'en- semble a une épaisseur de 0"™,027. Ces assises sont identiques CESrODES 1)K MAMMIFÈKKS 477 à celles de B. eUmgata, sauf la ])liis externe. Celle-ci, épaisse de 0""",0034, est fortement colorée et divisée perpendiculaire- ment à la surface par une quantité de canaux poriques sensi- blement parallèles entre eux. Mais il est impossible de pour- suivre le parcours de ces canaux à travers la deuxième couche cuticulaire. La sous-cuticule n'est constituée que par une strate de cellules fusiformes très allongées. Le protoplasme est granuleux, la mem- brane généralement distincte. L'épaisseur de la couche sous- cuticulaire est, en moyenne, de 0'""',017. Dans les jeunes proglottis et le scolex, les diverses assises de la cuticule sont plus indistinctes et moins épaisses. Par contre, la couche sous-cuticulaire est composée de plusieurs strates super- posées de cellules placées obliquement par rapport à la surface externe. Le tissu parenchymateux n'est pas formé, même dans les jeunes anneaux, d'éléments cellulaires bien délimités. Les corpuscules calcaires sont assez abondants, surtout dans les anneaux mûrs. Ils sont dispersés irrégulièrement dans le pa- renchj^me, mais sont beaucoup plus nombreux sur les bords laté- raux des proglottis où ils forment des amas. Ils se colorent peu et uniformément au carmin, l)eaucoup plus à Thematoxyline. Comme d'habitude, on remarque leur structure concentrique. De forme discoïde, arrondie ou elliptique, ils possèdent un diamètre de 0'""\003 à 0™",008. Les corpuscules situés près de la surface sont en général de taille plus restreinte. Musculature, La disposition des muscles, dont Sluiter n'a pas fait mention, est sensiblement la même que celle décrite plus haut chez B. elonqata. Les deux assises de muscles longitudinaux du parenchyme externe sont, surtout dans les anneaux mûrs, nettement séparées l'une de l'autre et d'une grande régularité. Le champ externe 478 ' JULES BOURQUIN est relativement plus développé que chez l'espèce précédente. Les fibres des muscles circulaires et dorso-ventraux sont aussi plus nombreuses. Dans le scolex. la disposition des muscles est aussi assez sem- blable. Mais Fabsence de cou fait qu'ici, les fibres du champ musculaire longitudinal externe, au lieu de se rapprocher de la cuticule au point où la segmentation cesse, ainsi que cela a lieu chez B. elongata, restent plus à l'intérieur et vont s'insérer, de concert avec une partie des fibres du champ interne, sur le pour- tour des ventouses. Système nerveux. Le ganglion cérébral est situé dans un plan transversal, entre les deux ventouses antérieures et les deux postérieures du scolex. Il est relativement fort développé puisqu'il atteint une longueur de 0™"\225 de long sur 0"™ 090 de large. Il est constitué par deux masses ganglionnaires symétriques, réunies par une portion médiane plus étroite. (PI, 9, fig. 30). C'est sur les parties latérales de ces ganglions qu'aboutissent les deux troncs nerveux longitudinaux principaux. L'extrémité antérieure des ganglions porte, comme chez B. elongata, mais ici beaucoup plus développés, deux prolongements qui, en se divisant, donnent nais- sance chacun à deux troncs courts réunis bientôt par un cordon nerveux circulaire transversal. Aux quatre points de réunion de cette commissure circulaire avec les troncs précités, se trouve un petit ganglion d'où se détachent les deux nerfs longitudinaux dorsaux et les deux ventraux qui descendent dans l'angle interne de chaque ventouse pour pénétrer dans le strol)ile. Dans les jeunes segments, on retrouve ces quatre nerfs, deux dorsaux, deux ventraux, placés symétriquement à égale distance des troncs latéraux, à la limite de la musculature circulaire et du parenchyme interne. (PL 9, fig. 35). Peu après, quand les or- ganes génitaux se sont développés, ces nerfs disparaissent à peu près complètement, mais d'une manière insensible. CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 479' Les troncs latéraux sont bien développés. Ils sont accompagnés de deux nerfs longitudinaux accessoires, l'un ventral, l'autre dorsal. Ceux-ci sont placés contre la musculature circulaire du segment. Leur diamètre est très faible et, dans les anneaux adul- tes, on ne constate plus que la présence des troncs nerveux la- téraux principaux. Ceux-ci subsistent jusque dans les derniers proglottis. Ils passent ventralement par rapport à la poche du cirre et au vagin. Système excréteur. Le mode de réunion des canaux ex- créteurs dans le scolex est des plus simple. A la base de celui-ci, les troncs dorsaux et ventraux se rapprochent de l'axe longitu- dinal. Arrivés au niveau des ventouses, immédiatement au-des- sous du ganglion cérébral, le canal dorsal, de chaque côté, s'anas- tomose avec le ventral (PI. 9, fig. 30). Il en résulte la formation de deux canaux uniques d'un diamètre plus grand. Ceux-ci s'élè- vent entre les commissures nerveuses et les ventouses et, près du sommet du scolex, ils s'infléchissent vers la ligne médiane pour se réunir. Cette dernière partie des canaux excréteurs prend ainsi la forme d'un U (PI. 9. fig. 32), située dans le plan horizontal- longitudinal, entre les ventouses dorsales et ventrales. A la base du scolex, tous les vaisseaux ont un diamètre égal de 0'^",015. Dans les proglottis adultes le diamètre du canal dorsal reste le même ou marque une tendance à diminuer. Ce dernier possède un diamètre de 0"™,045 ; par contre le tronc ventral atteint Les troncs excréteurs sont éloignés de O'"™,-^*^'"^ ^^ bord laté- ral du segment. Le canal dorsal se trouve toujours placé au- dessus (dorsalement) et en-dedans du canal ventral. Dans les pro- glottis mûrs, les deux troncs latéraux passent sous la poche du cirre et le vagin. Le canal ventral forme, près du bord postérieur de chaque an- Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 32 480 JULES BOURQUIN neau, un élargissement ampulliforme duquel s'échappe une anas- tomose transversale située contre la face postérieure du segment, à égale distance des faces dorsale et ventrale. Son parcours est plus ou moins onduleux suivant l'état de contraction du strobile. Le diamètre varie de 0n"",036 à O^^^^G. La structure histologique est identique à celle de l'espèce pré- cédente. Organes génitaux. Les organes génitaux de cette espèce sont simples et alternent assez régulièrement à droite et à gauche. Le canal déférent, le vagin et le complexe des glandes femelles n'occupent qu'une faible partie de la largeur du pro- glottis. L'espace qu'ils embrassent n'est, suivant Tétat de con- traction, que le '/s ou au maximum le V4 d^ ^^ largeur totale de l'anneau. Tout le reste ne comporte plus, en fait d'organes géni- taux, que les testicules et plus tard l'utérus. Le pore génital est situé sur le bord latéral du proglottis, à égale distance des faces antérieure et postérieure. Il donne en- trée à un atrium génital allongé, cylindrique, de 0'"'^,18 à 0'^'™,2 de profondeur et environ dix fois moins large. Au fond de cette sorte de canal, lequel s'évase en entonnoir à l'extrémité interne, s'ouvrent les deux orifices génitaux situés obliquement l'un par rapport à l'autre, de telle façon que l'ouverture mâle soit placée en avant et un peu dorsalement par rapport à l'orifice du vagin. Ces deux orifices sont placés sur un petit disque peu appa- rent, même à l'état de complète extension du cirre. Organes mâles. Les testicules sont au nombre de 50 à 70. Ils sont placés régulièrement en un vaste champ qui occupe la partie antérieure du segment, entre la musculature circulaire et le tube utérin transversal; mais il peut aussi en exister, ainsi que l'avait remarqué le prof. Sluiter (30, p. 945) là où les autres organes ont laissé des espaces libres suffisants. Chez cer- CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 481 tains exemplaires, ils sont disposés d'une façon remarquable en une seule rangée régulière, disposée transversalement dans Tangle su})érieur et antérieur du segment. Les vésicules testiculaires sont sphériques au début, puis de- viennent elliptiques. Leur grand diamètre est alors de 0'"'",L3 à ()""", L5, tandis que l'axe transversal n'est que de 0""",07. Les élémei^ts spermatiques, une fois formés et libres, ne se disposent pas entre les autres cellules du testicule, mais bien à la périphérie, inniiédiatement sous la membrane, en une zone assez épaisse, jusqu'au moment où ils sont emmenés par les ca- naux efférents. Les canaux efférents partent du pôle dorsal de la vésicule testiculaire, se dirigent du côté du pore génital en formant des ondulations capricieuses dont l'ensemble a l'aspect d'une grappe composée longuement pédicellée. Les canaux testiculaires peu- vent, en effet, parcourir jusqu'à 0'""V5 avant de s'anastomoser. Le canal déférent débute au niveau des glandes femelles, près des tubes internes de T ovaire. Il est alors placé immédiatement au-dessus du tube utérin soit de l'axe transversal du segment. Puis il se rapproche de la surface dorsale pour s'élever au- dessus des glandes vitellogène et coquillère. C'est h ce moment qu'il acquiert une structure histologique bien définie, en même temps que son diamètre augmente. Il se rapproche de nouveau de la face ventrale, décrit quelques lacets entre la poche du cirre et le vagin, puis revient vers l'intérieur pour aboutir à l'extré- mité proximale de la poche (PI. 9, fig. 22). A la maturité de l'appareil mâle, les masses spermatiques s'accumulent dans la partie circonvolutionnée du canal pour former une vésicule sé- minale assez volumineuse. Les parois du canal déférent sont formées d'une fine mem- brane cuticulaire interne recouverte d'une assise de cellules épi- théliales k noyau fortement coloré et nucléole distinct. A l'intérieur de la poche, le canal s'élargit un peu, mais sans 482 JULES BOURQUm donner naissance à une vésicule séminale sphérique ainsi que nous l'avons vu chez B. elongata. Suivant l'état de contraction de la poche, cette première partie du cours interne du canal est rectiligne ou décrit des circonvolutions irrégulières. Les parois sont composées d'une cuticule interne revêtue de longues soies flottant dans le lumen du canal, puis d'une faible couche de mus- cles circulaires surmontée d'une assise de fibres longitudinales. En un point bien défini, marqué par un rétrécissement du canal, commence le cirre. (PI 9, fig. 22). A l'état de rétraction, l'or- gane copulateur forme quelques lacets à l'intérieur de la poche ; en outre ses parois sont affectées de plissements annulaires qui diminuent la longueur au profit de la largeur. On remarque à l'intérieur une cuticule épaisse, très fortement colorée et portant un revêtement de crochets dont la pointe est tournée du côté de l'extrémité distale. Lorsque le pénis est complètement évaginé, ce qui n'arrive que relativement tard, quand les œufs remplis- sent déjà en partie l'utérus, il atteint une longueur de 0'""\9 à l'""^ Il a une forme cylindrique et un diamètre transverse de 0'nm^045. La cuticule interne, retroussée en doigt de gant, est maintenant à l'extérieur et présente ses fins et nombreux cro- chets falciformes à pointe regardant vers l'intérieur de l'anneau. La poche du cirre est allongée, fusiforme, parfois presque cy- lindrique (PI. 9, fig. 22). Son extrémité interne arrive jusqu'au niveau de la glande coquillère, tandis que l'extrémité externe vient jusqu'au voisinage de la papille. La majeure partie de la poche se trouve donc située en dedans des canaux excréteurs. A l'état de contraction, la forme de la poche du pénis change un peu; elle devient claviforme avec l'extrémité élargie située vers l'intérieur du segment. Sa longueur est alors de 0™™,4 à 0°^'",5. Les parois sont constituées par les deux assises musculaires habituelles, la couche externe composée de fibres longitudinales, l'autre de fibres circulaires. L'intérieur de la poche, entre le canal déférent et la paroi musculaire, est rempli par un tissu CEST0DE8 DK MAMMIP'ÈRES 483 conjonctif possédant des noyaux fortement colorés. Ce qui est ca- ractéristique pour la poclio du pénis de B. })lastica. outre sa grande longueur et sa forme en fuseau, cest qu'elle possède à rextrémité proximale un fort faisceau de muscles rétracteurs. Ces fibres s'insèrent d'une part sur la poche elle-même et de l'autre entrent en relation avec les couches de la musculature interne de l'anneau. Ce faisceau remarquable est, en effet, en grande partie un dérivé de la couche musculaire circulaire délimitant le parenchyme interne, car la majeure partie des fibres vont en obli gioiis (lu proglottis, ruténis se voit très bien comme une mincfr traînée nucléaire transversale. Entre le 45*^ et le 55® segment se fait un développement remar- quable du complexe des glandes femelles. La glande vitellogène^ peu distincte jusque-là. subit un accroissement très rapide et. 5 anneaux plus loin, possède ses dimensions et sa structure défini- tive. A ce même 50® proglottis, Tovaire, dont il n'existait que la région médiane, s'épanouit tout à coup en éventail avec ses longs tubes grêles. Mais il ne subsiste ainsi, avec sa structure nor- male et dans son plein développement, que pendant 5 à 6 seg- ments. Vers le 55^" anneau, il subit une régression très rapide et au 60®, on n'en voit pour ainsi dire plus trace. Ce n'est donc que^ sur une très faible partie du strobile, 5 à 10 anneaux au plus^ qu'on peut étudier la structure de cet organe. La glande vitello- gène, qui atteint aussi son maximum de développement vers le 50® proglottis, subsiste un peu plus longtemps et sa phase de régression s'étend du 55® au 70® anneau. La glande coquillère, apparue lentement par multiplication des cellules glandulaires, autour de l'oviducte en un point déterminé, est aussi adulte dans le même temps et disparaît avec le vitellogène. Les testicules arrivent à maturité vers le 40® segment et peu après l'on constate des éléments spermatiques dans le canal déférent. Par accumulation de ces éléments dans les replis de la partie du canal avoisinant la poche, il y a formation d'une vési- cule séminale qui subsiste longtemps. Les testicules eux-mêmes semblent continuer leur production d'éléments sexuels alors que les glandes femelles ont déjà disparu. Mais ils ne tardent pas à perdre leur turgescence, s'aplatissent et se résorbent. C'est entre le 55® et le 60® anneau que les premiers œufs viennent se déverser dans le tube utérin. Dès lors celui-ci, subis- sant un accroissement rapide, forme presque immédiatement des caecums latéraux dans lesquels s'amassent les œufs. Puis, les cloi- sons séparatrices des évaginations disparaissent elles-mêmes et 490 JULES BOURQUIN ■dans les derniers anneaux du strobile, les œufs forment des amas irréguliers. Chez certains individus, le développement est un peu plus tardif et les œufs ne se déversent dans l'utérus qu'au 70'^ ou 80^ segment. REMARQUES GÉNÉRALES Comparons maintenant nos Cestodes avec les espèces les plus voisines. B. SUideri se rapproche sans conteste le plus de B. mucronata •de 3Iycetes niger (AJouatta caraya Humbold) du Paraguay et «de B. conferta de Macacus radiatus (Macacus sinicus Linné) de l'Inde. Ces deux Tfenias ont été décrits par R. Meyner (19) en 1895. Cet auteur remarqua qu'ils se rapprochaient beaucoup tie la description insuffisante que Ton avait du Tœnia du Chim- panzé et les plaça, mais provisoirement, avec celui-ci dans le genre Bertia. L\année suivante, Stiles (35, p. 162 et 163) les fit rentrer définitivement dans ce genre dont la diagnose resta cependant provisoire. L'étude complète de B. Studeri montre que cette manière de voir est exacte. Non seulement les caractères externes des deux Cestodes en question coïncident avec ceux de B. Studeri, mais il existe encore la plus grande analogie en ce qui concerne l'ana- tomie interne. La disposition générale de la musculature, des canaux excréteurs et des troncs nerveux est sensiblement la même. Les organes génitaux et leurs produits offrent aussi de nombreuses analogies quant à leur disposition relative et à leur structure. Cependant il existe suffisamment de caractères différentiels pour qu'on puisse considérer comme établie l'existence spécifique CESTODES DE MAMMIFÈRES 491 de ces diverses espèces. Ces caractères sont tirés en particulier de la forme et des dimensions du strobile dans son ensemble, aussi bien que des proglottis pris isolément et du scolex. La couche de parenchyme externe est aussi plus développée chez B. Studeri que chez les Cestodes décrits par Meyxer. La situation relative des troncs excréteurs est sensiblement la même dans les trois espèces, mais le canal ventral est beaucoup plus développé chez B. Studeri. Il existe aussi chez tous, trois nerfs latéraux longitudinaux de chaque côté des proglottis ; mais, les nerfs dorsaux et ventraux sont beaucoup plus faibles par rap- port aux troncs médians chez le Tœnia du Chimpanzé que chez: B. mticronata et B. conferta. La disposition des testicules est à peu près la même chez les trois espèces, mais le nombre des vési- cules testiculaires est très différent. En outre, la poche du cirre de B. Studeri^ quoique petite, est mieux développée que chez les. deux autres espèces. Le complexe des glandes femelles s'étend chez B. mucronata et B. conferta sur la moitié de la largeur des proglottis, tandis qu'il ne dépasse pas le quart de cette dimension chez B. Studeri. On peut aussi signaler quelques différences dans le parcours et la structure histologique des conduits génitaux. Les œufs de B. Studeri ont un diamètre presque double de celui de B. mucronata. Mais tous sont construits sur le même type. Il ressort de l'examen comparatif de ces trois espèces : a) Que B. Studeri est spécifiquement bien distinct quoique proche parent de B. mucronata et B. conferta. h) Que, quoique Meyner se soit efforcé de montrer une série de différences entre B. mucronata et B. conferta^ ces deux Tsenias de Mycetus niger et de Macacus sinicus se ressemblent beau- coup plus entre eux qu'ils ne se rapprochent de B. Studeri du Chimpanzé. Comparons maintenant les deux espèces de Cestodes du Galeo- pUhecus volans, entre elles, puis avec leurs plus proches parentes. Le prof. Sluiter, en étudiant le matériel qu'il possédait. 492 JULES BOURQUIN trouva qu'on pouvait grouper les parasites du Galeopithecus en trois variétés, suivant la forme et les dimensions du strobile (30). 11 laisse entendre, toutefois, que la 3^ variété, dont il ne possède pas de représentants suffisants, pourrait bien former une espèce distincte. Cette supposition est donc confirmée par les présentes recherches. Quant aux deux autres formes, l'étude microscopique montre que leur anatomie interne est très sem- blable, si bien qu'on ne peut songer à en faire deux espèces dis- tinctes. C'est à peine si la différence de taille du strobile, et un léger retard dans la maturation des produits génitaux chez la forme h, sont des caractères suffisants pour l'établissement de deux variétés. Entre B. plastica et B. elongata au contraire, s'il existe une grande analogie dans la disposition des principaux organes, je crois qu'il se trouve aussi un nombre suffisant de caractères dif- férentiels pour que l'on puisse reconnaître l'existence de deux espèces bien séparées, quoique proches parentes. L'aspect lancéolé du strobile de B. 2)lcistica contraste avec le ruban allongé de B. elongata. Leur différence de taille est en- core plus frappante. Tandis que le strobile de la première espèce lie dépasse guère 60'"'" et est généralement de 20 à 25™'^\ celui de B. elongata atteint plus de 600"^™ et n'a que rarement moins de 300mm Cependant, je possède de jeunes exemplaires de cette der- nière espèce n'ayant que quelques centimètres et qui néanmoins ont bien la forme caractéristique de B. elongata. Ceci est une réfutation de l'idée émise que les représentants de B.2)lctstica (va- riété a de Sluiter) ne seraient que de jeunes individus qui, en se contractant, prendraient précisément leur forme lancéolée caractéristique. Sluiter cherche à expliquer aussi les diffé- rences de forme du strobile par des diff'érences de contraction musculaire. Mais je possède des individus contractés et d'autres dilatés de l'une et l'autre espèce;^ et les mensurations montrent que, chez toutes deux, l'état de contraction tend à diminuer la CESTOIJES BK MAMMIFÈRES 493 longueur et la largeur des segments au i)rofit de l'épaisseur. Mais aucun exemplaire de />. eIongata, si étalé soit-il, n'ac- quiert la longueur et la forme de IJ. pJasHca et vice-versa. Des représentants des deux formes ayant même épaisseur et même longueur ou largeur des anneaux présentent des aspects fort dif- férents. Le scolex affectant trop de différence, suivant Tétat de contraction, ne peut fournir de distinctions certaines. L'absence de cou chez B. pîastica et sa présence chez B. elongata est déjà un meilleur argument. Mais il est d'autres caractères plus importants tirés de l'ana- tomie interne. Chez B. pîastica la poche du cirre est en général dorsale par rapport au vagin ; chez B. elongafa elle est plutôt en avant et à la même hauteur que ce dernier. La poche du pé- nis de B. pîastica est plus allongée et caractérisée par un puis- sant faisceau de muscles rétracteurs qui n'existe pas chez B. elongata. En outre, tandis que la poche du cirre de B. elon- gata s'arrête au niveau du canal excréteur ventral, celle de B. pîastica s'avance le plus souvent à l'intérieur du segment. Chez B. elongata, le complexe des glandes femelles s'étend sur la moitié de la largeur du proglottis, du côté du pore génital ; chez B. pîastica, l'ensemble de ces organes n'occupe que le cin- quième ou, au plus, le quart de cette même largeur. L'ovaire est relativement beaucoup plus développé chez B. pîastica que chez l'autre espèce et ses tubes ovigères sont très longs et grêles. Le réceptacle séminal, presque toujours énorme et suivi d'un second réservoir plus petit, est plus réduit et simple chez B. pîastica. Le vagin de cette dernière espèce est, par contre, plus long et possède un très fort revêtement ciliaire. Enfin, tandis que les organes génitaux sont adultes vers le 50*^ ou 60*^ segment chez B. pîastica, ils ne le sont que vers le 270*^ chez B. elongata et les œufs, qui commencent à se déverser dans l'utérus, vers le 60"^ ou SO** anneau chez la petite espèce, ne s'y rendent, chez B. elon- gata, que près du 300'' segment. Les œufs sont aussi légèrement 494 JULES BOURQUIN plus grands chez B. plastica et les corpuscules calcaires plus nombreux que chez l'autre espèce. Ces différences apparaissent si régulièrement qu'elles justifient, me semble-t-il, la distinction de ces deux espèces. Il résulte de ce qui précède que, dans l'intestin de Galeopi- thecus volans, habitent côte à côte deux espèces de Tœnias, B. 'pJastica et B. elongata. Il est intéressant de remarquer que le professeur Zschokke est arrivé aux mêmes conclusions en ce qui concerne les Cestodes habitant le tube digestif d'un Marsu- pial, Phalanger ursinus (45). Ici aussi cohabitent deux espèces de Tœnias très proches parentes et appartenant au même genre Bertia, B. echilis et B. Sarasinorum. En outre, en comparant les rapports de différence et de ressemblance qui existent entre B. elongata et B. plasUca d'une part, et B. edulis et B. Sarasi- norum de l'autre, on est frappé de constater que ces rapports sont analogues. jB, edulis est caractérisé par la plus grande longueur de la chaîne et une forme plus allongée et étroite, par la présence d'un deuxième réceptacle séminal interne, par l'existence d'une papille génitale bien nette au fond du cloaque. De même, chez B. Sarasinorum comme chez B. plastica, peuvent être consi- dérés comme typiques : la forme de la colonie, le fort dévelop- pement des muscles rétracteurs de la poche du pénis, l'aspect plus grêle de toutes les glandes femelles et leur répartition sur une plus petite partie de la largeur des segments. En plus, viennent s'ajouter, chez les Cestodes du GaleopitJiecus, une très grande différence dans le développement des organes géni- taux; par contre, chez les Taenias du Phalanger le mode de réu- nion des canaux excréteurs dans le scolex est très différent dans les deux espèces. Donc, chez deux Mammifères appartenant à des ordres très différents on constate, dans l'intestin, la présence de deux CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 495 espèces de Taenias bien distinctes quoique appartenant au même genre. Bien que B. elongata et B. ediilis d'une part, B. plastka et B. Sarasinoriim de l'autre, se rapprochent par de nombreux caractères, il n'est pas difficile de trouver une série de points différenciels qui montrent d'une manière certaine la distinction spécifique des Cestodes du Galeopithecus de ceux du Phalanger. Ces différences se manifestent surtout, à part les caractères tirés de la forme et des dimensions du scolex, dans la grandeur rela- tive et la structure histologique des divers organes, dans le mode de réunion de l'oviducte, du vitelloducte et du vagin, dans le diamètre et la conformation des œufs. ZSCHOKKE a montré (45) d'une manière détaillée les relations qui existent entre les deux Taenias du PhaJauger et B. ohesa de Phascolarctus cwereus de la N"^ Guinée. Ces relations existent aussi vis-à-vis des Cestodes du Gaîeojnthecus. Un simple exa- men de quelques coupes de B. ohesa montre de suite les diffé- rences importantes qui séparent spécifiquement cette espèce de B. plastka et B. elongata : forme du scolex, disposition, dimen- sions et structure des organes génitaux, emplacement relatif de la poche du cirre et du vagin, etc. Il ne resterait à comparer nos Cestodes qu'avec B. amerkana et B. amerkaïm-leporis, décrits par Stiles. Ces parasites vi- vent dans le tube digestif de Rongeurs de TAmérique du Nord appartenant aux genres Lepus et Eretliizon. Mais ils diffèrent de nos Tsenias par des caractères distinctifs si nets qu'il est inu- tile d'insister. Il ressort de ce qui précède que de nos trois Cestodes, l'un, B. Stiideri, a comme plus proches parents les T?enias actuelle- ment connus des Singes proprement dits, soit B. mucrotmta de Mycetes niger et B. cor/ferta de Macacus sinicus et, pour autant que nous pouvons en juger par sa description incomplète, B. sa- tyri de TOrang-Outang. B. elongata et B. 'plastica^ par contre, se Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 33 496 JULES BOURQUIN rapprochent davantage des Cestodes des Mammifères aplacen- taires, soit B. edulis et B. sarasinorum du Phalanger urslnus et, à un degré moindre, de B. obesa du Phascolardus ci- nereus. J'indiquerai maintenant la diagnose définitive des trois es- pèces étudiées : Bertia Studeri E. Blanchard 1891. PI. 7, fig. 1 à 11. 1891. Bertiii Sludcri. R. Blanchard. Mém. Soc. zool. France. IV, p. 187- 190. 1894. Tifnid Studeri (R. Blanchard). Braux. Vermes, in : Bronn's Klassen und Ordnungen, etc., IV, 3(i-37, p. 1143. Diagnose. Strobila atteignant 130""" de longueur, 15"™ de largeur, 2'"'". 5 d'épaisseur et comprenant environ 400 segments. Têtesubsphériquede 0""^\65delargeetO'^'^\61 de long. Ventouses oblongues dont deux sont disposées sur la face dorsale, deux sur la face ventrale. Cou court de 0'""\3, environ aussi large que la tète. Segments toujours plus larges que longs. Maximum de largeur 1 5ram à 45mm (j^ scolex. Maximum de longueur 0°^^,35. Pores géni- taux très petits, latéraux et alternant régulièrement. Organes mâles : testicules au nombre de 300 à 400 par anneau situés contre les faces antérieure et dorsale des proglottis, entre les troncs excréteurs de droite et de gauche. Vas deferens court et dorsal. Poche du cirre faiblement développée, piriforme ; elle est dorsale par rapport au vagin et s'étend jusqu'au niveau du canal excréteur ventral; pas de vésicule séminale interne. Cirre court, glabre. Organes femelles : Glandes n'occupant que le y^ de la largeur totale du segment et se superposant dans un plan dorso-ventral. Vagin cilié. Ptéceptacle séminal peu développé. Utérus formant d'abord un tube transversal simple, et plus tard de nombreuses évaginations sacciformes. Œufs de 0°^'^,055 à 0""",060 de diamètre; trois enveloppes dont la plus interne porte CESTODES DE MAMMIFÈRES 497 un appareil pirifonne; oncosphère de 0""",010 à 0'"'",012. Nom- breux corpuscules calcaires. Vaisseau excréteur dorsal très petit et onduleux situé dorsalement et en dehors du ventral très dé- veloppé. Trois nerfs latéraux longitudinaux de chaque côté. Hôte: Chimpanzé {Anthropopithecus troglodytes Linné), Tro- glodytes niger Studer. Type: Musée d'histoire naturelle de Berne. Bertia elongata Bourquin. PI. 8, fig. 12 à 21 et PI. 9, tig. 26 et 28. Diagnose. Strobile de 300 à 630™™. Largeur maximum: 5°"»,5 à 6""",5, constante à partir de 70 à 80"™ du scolex; épaisseur, 1 à 3»'™. Tête sphéroïde de 0™™,6 à 0"™,8 de long et 0"™,5 à 0"™,7 de large. Ventouses fortes, circulaires, antéro-latérales. Cou atteignant 0™"\5. Proglottis au nombre de 600 à 850. Pores génitaux latéraux alternant irrégulière- ment. Organes mâles: 70 à 90 testicules disposés contre la face antérieure de l'anneau. Poche du cirre très puissante, ellipsoïdale, sans muscles rétracteurs externes et ne s' éten- dant que jusqu'au canal ventral. Vésicule séminale interne ciliée. Cirre cylindrique, armé. Organes femelles : Complexe des glandes occupant la moitié de la largeur du segment du côté du pore génital. Vagin cilié, latéral-postérieur par rapport à la poche. Réceptacle séminal énorme suivi d'un plus petit et d'un appareil régulateur du sperme. Utérus tubulaire transverse avec poches latérales. Œufs de 0""^,024 ; oncosphère de 0»™\0075 ; trois enveloppes dont l'interne forme l'appareil piriforme. Les organes génitaux sont adultes vers le 250'^ segment et les œufs pénètrent dans l'utérus au 300*^ anneau. Très peu de corpus- cules calcaires. Canal excréteur dorsal au-dessus et en dedans du ventral. 3 nerfs longitudinaux latéraux dans les segments jeunes. 498 JULES BOURQUIN Hôte: Galeopithecus volans. Collectionné par L. Schneider, à Sumatra, et D'" Zehntner, à Java. Type : Muséum (Fliistoire naturelle de Genève. Bertia plastica (Sluiter 1896) Stiles 1896. PI. 9, fig. 22 à 25. 27, 29 à 3o. 1896. Td'nia plastica. G. Pli. Sluiter. Centralbl. f. Back. Parasit. Bd. XIX. 1896. El' rtia plastica. Stiles. Proceedings U. S. Nat. Mus. XIX. Diagnose. Strobile lancéolé cle 20 à 60""" de longueur. Seg- ments proximaux augmentant rapidement en largeur. Les seg- ments médians sont les plus larges et atteignent 9 à 14"™. Seg- ments distaux décroissant graduellement jusqu'à 5'"™. Epaisseur 1"^™,6 à 3""". Proglottis adultes environ dix fois plus larges que longs. 80 h 200 anneaux. Têtepeudistincte, conique ou sphéroïde. Quatre ventouses, deux dorsales, deux ventrales, circulaires ou elliptiques. Cou absent. Pores génitaux alternant presque réguliè- rement. Organes mâles: Cirre allongé, atteignant l'^'", armé. Poche du cirre claviforme s'étendant jusqu'en dedans des canaux excréteui's, munie de forts muscles rétracteurs externes à l'extré- mité postérieure. 50 à 70 testicules, situés à la partie antérieure des proglottis. Organes femelles: Complexe des glandes occupant y^ à Vn ^^ la largeur totale des proglottis. Ovaire à longs tubes grêles, muni d'un pavillon musculeux. Vagin ven- tral par rapport à la poche, allongé, très cilié. Réceptacle sémi- nal pi-ésent. Utérus formant un tube transversal d'abord simple, muni plus tard de poches latérales. Œufs de 0™'^,027 de diamètre: 3 enveloppes ; appareil piriforme peu développé. Oncosphère de O^i^jOl. Les œufs se déversent dans l'utérus vers le 60"^ ou TO'' segment, Corpuscules calcaires dans le parenchyme cortical. Canal excréteur dorsal placé dorsalement et en dedans du ven- tral. Simple anastomose transversale en forme d'u dans leScolex. Hôte: Galeopithecus volans. Collectionné par Hubrecht, CE8T0DES DE MAMMIFÈRES 499 aux Indes, L. Schneider, à Sumatra (coll. Fuiirmann), et D"" Zehntner, à Java (coll. du Musée de Genève). L'étude complète de B. StuderL faite sur le matériel original me ])ermet en outre de donner maintenant une diagnose com- plète et définitive du genre Bertia basée sur l'espèce-type, diag- nose réclamée depuis longtemps par les helminthologistes s'oe- cupant des Cestodes anoplocéplialiens. La première diagnose du genre, donnée par Blanchard, en 1891, s'appuie presque miiquement sur des caractères tirés de la morphologie externe. Cette diagnose fut profondément modi- fiée par Stiles (35, p. 160), qui y fit rentrer les caractères de l'anatomie interne, conformément aux principes modernes de classification. Cet auteur put s'aider des études de Blan- chard (1), Sluiter (30) et Meyner (19), et groupe dans le genre Bertia, qu'il considère encore comme provisoire, les sept Taenias suivants dont il donne les diagnoses, établies d'après les descriptions des auteurs précités ou d'après ses propres obser- vations pour les deux dernières espèces: B. Studeri R. Blan- chard, B. Scdyri R. Blanchard, B. mucronata Meyner, B. con- ferta Meyner, B.phisHca Sluiter, et enfin B. americana Stiles et B. ameyicana-lej)oris Stiles. Le professeur Zschokke, par ses intéressantes études sur les Cestodes des Mammifères aplacentaires, vint encore ajouter à ce genre trois nouvelles espèces: B. edidis, B. Sarasinorum et B. ohesa. En 1898, cet auteur modifia la diagnose établie par Stiles, en l'adaptant aux espèces qu'il décrivait. Ainsi remaniée, cette diagnose embrassait d'une manière sa- tisfaisante les diverses espèces décrites jusque-là. Il est donc heureux que la diagnose définitive ne diffère que fort peu de celle de Zschokke. L'étude de l'espèce-type a, en effet, montré que l'anatomie interne de B. Studeri correspondait assez bien à celle qu'on lui avait supposée par analogie et comparaison avec les espèces voisines. Cette diagnose est la suivante : 500 JULES BOURQUIN Genre Bertia R. Blanchard 1891. Anoploceplialiens avec segments toujours plus larges que longs. Pores génitaux alternant régulièrement ou irrégulière- ment. Conduits génitaux dorsaux par rapport aux canaux ex- créteurs et au nerf latéral principal, mais ventraux par rapport au nerf dorsal longitudinal. Tronc excréteur dorsal plus étroit gardant sa position dorsale par rapport au canal ventral ou se plaçant latéralement par rapport à celui-ci. Une glande pros- tatique pédonculée manque. Testicules groupés en un champ placé contre les faces antérieure et dorsale des segments, entre les canaux longitudinaux de droite et de gauche. Poche du cirre rudimentaire ou développée en une poche musculeuse qui ne dé- passe pas ou peu le tronc ventral excréteur du côté respectif. Complexe des glandes femelles se transportant depuis la ligne médiane du segment plus ou moins contre le bord latéral qui porte les pores génitaux. Utérus formant d'abord un tube trans- versal simple qui produit plus tard des évaginations secon- daires sacciformes. Œuf muni de trois enveloppes successives dont la plus interne peut donner naissance à un appareil piri- forme. Corpuscules calcaires présents ou absents. Hôtes: Singes, Prosimiens, Piongeurs, Monotrêmes, Marsu- piaux et Oiseaux. Espèce -type: ^er^k «S^?^f/en R. Blanchard 1891. Cette diagnose convient aux onze espèces de Bertia actuelle- ment connues. Ainsi défini, le genre Bertia a comme plus proches voisins les genres Andrya, Oochoristica et Linstoicia. Le genre Andrya, créé par Railliet en 1893 (23, p. 283), CESTOKES DE MAMMIFÈRES 501 pour quelques es])èces de Ténias de liongeurs, est con- sidéré comme provisoire par Zschokke et Stiles. Ce dernier n'y fait entrer que les deux espèces bien décrites, A. rhopoloce- phala et A. cunlculi du Lapin et du Lièvre. Le genre Andrya se rapproche du genre Bertla par de nom- breux caractères tirés de la disposition des pores génitaux, de la répartition des testicules et des glandes femelles, ainsi que de la situation dorsale du cirre et du vagin par rapport aux canaux excréteurs et au nerf latéral. Il s'en distingue nettement^ cependant, par la position relative des troncs excréteurs dorsaux et ventraux, par la présence d'une glande prostatique pédonculée bien distincte et par l'aspect bizarre de Tutérus jeune, si bien que je crois que sa raison d'être est justifiée et que des études postérieures sur un matériel plus riche lui donneront une place définitive. Le genre Oochoristica fut fondé en LS9S par Lt^HE' pour quelques Cestodes des Sauriens. L'année suivante, Railliet (25) et Marotel (17) en découvrirent un représentant chez le Blaireau. Bien qu'ayant des relations intimes avec les genres Andrya et Bertia. il s'en distingue nettement en ce que, dans les proglottes mûrs, les œufs sont disposés isolément dans le parenchyme. Quant au genre Linstow'ia, puisque la diagnose du genre Ber- tia n'est pas sensiblement modifiée par l'étude de l'espèce-type^ il conserve la place spéciale que lui a donnée Zschokke (45, p. 441), lequel s'est efforcé de démontrer son individualité par rapport à Bertia et Andrya. Il se distingue suffisamment des genres sus-nommés par le très fort développement du paren- chyme externe, par la poche du cirre cylindrique et allongée jusqu'au voisinage de la ligne médiane des segments, par l'ab- sence de la glande prostatique pédonculée que possède Andrya^ ' Max Luhe. Oochoristica nov. gen. Txniadarum. Zool. Anz., Bd. XXI. 1898. 502 JULE8 BOURQUIN par la situation du complexe des glandes femelles qui reste mé- dian ou ne se déplace que peu contre le bord portant l'orifice gé- nital et enf-n par la position ventrale des conduits génitaux par rapport aux troncs excréteurs et aux nerfs longitudinaux, ca- ractère auquel Stiles et Zschokke attachent à juste titre une importance générique. Le genre Linstowia, comprenant actuel- lement les quatre espèces suivantes : L. echidnœ Zsch. de Echidna hi/strix, L. Semoni Zsch. de Parameles ohesula, L. ihe- ringi Zsch. de Peramys americana et L. hrasiUensis Janicki, de Didelphys histriafa. doit donc être considéré comme ayant une existence propre bien séparée de celle des genres Bertia et Andrya. Dans le genre Bertia, dont la position est ainsi nettement établie par rapport aux genres voisins, Zschokke distingue trois groupes (45, p. 440) suivant les affinités des espèces entre elles. Cherchons à introduire les trois espèces décrites ci-dessus dans ces subdivisions : B. Studeri se place en tête du groupe A, caractérisé par la présence de trois nerfs longitudinaux latéraux, par la position réellement dorsale du canal dorsal par rapport au ventral, par le peu de développement de la poche du cirre et enfin par la dispo- sition en série dorso-ventrale des glandes femelles. B. plastica et B. elongata, par contre, viennent se ranger naturellement dans le groupe C, à côté des Tîenias des Mammi- fères aplacentaires et parmi ceux-ci, comme nous l'avons déjà vu, plus près de B. eduHs et B. Sarasinorum que de B. ohesa. Le genre Bertia comprend actuellement, en ce qui concerne les Cestodes de Mammifères', dix espèces à peu près suffisam- ment décrites, réparties en trois groupes : ' M. le professeur Fuhrmann (9. 10) a, pendant ces dernières années, décrit un certain nombre à' Anoplocephalmœ habitant le tube digestif des Oiseaux, parmi lesquels il se trouve plusieurs représentants du genre Bertia. Cette intéressante découverte vient encore confirmer l'existence générique de Bertia CESTODES DE MAMMIFÈRES 503 Groupe A: Berfia Stitderi R. Blaiicliaid 1891, du (Jhiinpanzé. B. mucronata Meyner, de Mycetes niger. B. conferta Meyner, de Macacus sinicus. Groupe B : B. americana Stiles. de Eretlmon epixanthus. B. americana leporis Stiles, de Lepus sp. ? Grouj)e C : B. pJastlca. Sluiter. de GaJeopithecus volans. B. SarasiNorum Zscliokke, de Phakmger ursinus. B. elongata Bourquin de Galeopithecus volans. B. edttlis Zscliokke, de Phalanger ursinus. B. ohesa Zscliokke, de Phascolarctus cinereus. Quant à B. satyri R. Blanchard, de l'Orang-Outang, de nou- velles études sont nécessaires pour déterminer sa position sys- tématique définitive. 504 JULES BOURQUIN INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1. Blanchard. R. Sur /es Helminthes des Primates anthropoïdes. Mémoires de la Soc. zool. de France, vol. IV. 1891. 2. — Notices Jiebninlhologiques. Deuxième série. Bull. Mémoires de la Soc. zool. de France. 181H. â*"'" BouRQUix. J. Contribution à l'étude des Cestodes de mammifères. (Note prél.) Zool. Anz.. Bd. XXVIII. 1905. 3. CoHN, L. Untersnchungen nher dus zentrale Nercensijste'm der Cestoden. Zool..Iahrl>.. Bd. XII. 1899. 4. DiEsixG, K. M. Zn-atizifi Arten cou Cephalocofi/hen. Denkscliriften Kg-1. Akad. der Wissensch.. Wien. Bd. XII, 1836. 5. DuJARDiN, F. 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Gefdsssijstems in der Familie Tœniadœ. Cen- tralbl. furBakt. Parasit., Bd. XIII. 1893. 33. — Noies on Parasites. 36. A double-pored Cestode, witb occasional single pores. Centralbl. fur Bakt. Parasit., Bd. XVII. 1895. 34. — Notes on Parasites. 38. Preliminary Note to « a Revision of the- Ô06 JULES BOUEQUIN — CEST0DE8 DE MAMMIFERES aduU Leporine Cestodes » Veterinary Magazine, June, Vol. II. 189o. 35. Stiles, C.W. a Révision of Ikf adult Tapeworms of Hares and Rabbits. Proceediiigs U. S. Nat. Mus., Vol. XIX. 1896. 36. Studer, Th. Ueber einen Randwurm des Chimpanzé. Mitt. der Xaturf. Gcsellsch. in Bern. 1879. 37. Tower, W. L. The nervous Sijstem of tlie (lesUxle Moniezia expama. Zool. Jahrbiicher, Bd. XIII. 1900. 38. WoLFFHLGEL, K. StUesiu hepatica nov. spec. ein Randwurm ans den Ga/Jengângen von Schafen und Ziegen Ostafrikas. Berliner Tier- ârztliche Wochenschrift, Nr. 43. 1903. 39. — Ein intéressantes Exemphir des Tauhenbandwurmes Bertia De- là fonti. Berliner Tierârztliche Wochenscrift, Nr. 3. 1904. 40. ZscHOKKE, F. Recherches sur la slrncture analomique et histologique des Cestodes. Mém. Instit. nat. genev., Vol. XVII. 1885-89. 41. — Studien Uber den anatomischen und histologischen Rau der Ces- toden. Centralbl. fur Bakt. Parasitenkunde. . Bd. I. 1887. 42. — Die Tœnien der aplacentalen Sdngetiere. Zool. Anzeiger, Bd, XIX. 1896. 43. — Die Cestoden der Marsnpiala und Monotremata. Abdr. aus Se- mon, Zool. Forschungsreisen in Australien und dem Malayischen Archipel. 1898. 44. — Weitere Untersuckungen an Cestoden apiacentaler Sdugetiere. Zool. Anzeiger, Bd. XXI. 1898. 4>5. — Neue Studien an Cestoden apiacentaler Sdugetiere. Zeitschr. fiir wiss. Zool., Bd. LXV. 1899. 46. — Die Cestoden der siidamerikanischen Beuteltiere. Zool. Anzeiger. Bd. XXVII. 1904. Ueber Tubularia larynx Ellis (T. coronata Abildgaard) VON Adolf FENGHEL Hiezu Tafel 10—12. I. LiTERATUR. Im Jahre 1755 wiirde von Ellis (39) die Tubularia larynx beschrieben; im Jahre 1801 von Abildgaard (1) die T. coronata, die er auf dem Kalkfelsen von Helgoland fand und als eine von der T. larynx verschiedene Species ansprach. Seit dieser Zeit spielen die beiden Species eine grosse Rolle in der Literatur der Tubularien, ohne dass man annehmen konnte, dass die verscliiedenen Autoren die Helgolander Form selbst kennen gelernt liaben und ohne dass bislang klar ausge- sprochen wurde, was als Speciesmerkmal ftir die eine oder andere oder ilberhaupt fiir eine der ca. 24 Species des Subgenus Tliam- nocnidia Ag. (3), die seitdem geschaffen worden sind, in Anspruch genommen werden kann. Es erscheint daher dankenswert, liber diesen Gegenstand an der Hand der Literatur und lebenden Materials einmal Klarheit zu schaffen. Um eine leichte Nachpriifung meiner Angaben zu ermôgli- chen, gebe ich die altère, schwer erreichbare Literatur, soweit sie mir selbst zugânglich war, sehr ausfiihrlich wieder : 508 ADOLF FENCHEL Ray (73) 1724, p. 39 : <' Fucus Dealensis fistidosus, laryngœ similis Mus. Pet. (72) 406. Found about Deal by Mr. Hugh. Jones imd Mr. James Cunningham. Hujus loci videtur cum sequeiiti, qui hujus varietas, vel junior saltem planta videtur. Cauliculi Isevibus incisuris larynga? instar dividuntur. » Seba (78) 1735. Taf. 106, Fig. 7. Pag. 196. Num. 7: « Corallina tubulosa, plurimis fistulis, lon- gis cavis, inter sese implicitis, constans, admirabilium varieta- tum, quas natura in formandis rébus creatis manifestât, infini- tus numerus est. Corallina isthsec, quo nomine omnes illas am- biguas species, capillaceas, muscosas, comprehendimus ; verius nidum refert minutissimorum insectorum. pol} porum, aut vermi- culorum, quam quidem corallium aut plantam. Numerosis cons- tat tubulis longis, admodum subtilibus, circum tenuem bacillum inter sese simplicitis, ex flavescente fuscis, diaplianis, valde fragilibus, qui usti cornu oient. In litoribus Anglia?, Belgii, aliisque frequens occurrit. » Vor Ray (73) ist eine Beschreibung in Mus. Pet. 406(72), auf die er verweist, offenbar enthalten. Doch glaube ich, dièse, mir nicht zur Verfiigung stehende, ebenso wie die Be- schreibung Ray's und Seba's, in meiner Kritik fuglich vernach- lâssigen zu kônnen, da wederText noch Abbildung einen Schluss auf die vorliegende Species ermôglichen. Die erste, einen nâheren Anhalt gewâhrende Beschreibung ^iner Tubularia, linden wir bei Ellis 1755 (39) und Solander 1786 (80). PI. 16. No. I. Ellis (39) : « Corallina tubularia laryngée similis, an fucus Dealensis fistulosus, laryngée similis R. S., p. 39. » « Tubulous Coralline, wrinkled like the windpipe. » « This Coralline is found in great plenty in the sea near the opening of the Thames, adhering to other marine bodies and often to the bottom of the ships. I hâve received it with the animais ahve in sea water, in wliich state it affords a most UEBER TUBULARIA LARYNX 509 agréable scène. The top of eacli beariug a bright crimson coloured Polype, equal in richness of colours to the Guernsey Lily, ail the animais clisplaying their claws or Tentaculi at the same time witli surprising agility. Fig. b. gives the natu- ral size of thèse tubes. » SOLANDER (80) 1786, p. 31. 2. « TuhuJaria larynx. Tubularia tubulis simplicibus aggregatis, hinc inde annuloso-rugosis in- ferne attenuatis. » « This pipe coralline bas many single tubes, wrinkied hère and there, growing in clusters together and are narrower at the bottom. » Diesen Beschreibungen und Abbildungen entnehmen wir, dass Ellis und SOLANDER unter Tuhularia larynx eine Art verstanden, deren unverzweigte Hydrocaulen mehrere Gruppen von Ringe- lung aufweisen und Hydranthen von lebhaft roter Farbe trugen. Nur drei von 17 Hydrocaulen zeigen nach den Abbildungen eine einfache Verzweigung. Dièses Merkmal und die Farbe mUssen wir als Bestimmungsmerkmal gelten lassen, da die in der Figur gezeichneten Hydranthen der Kleinheit halber olien- bar als re- und degenerierte zu betrachten sind. 1766 giebt Pallas (69) die Baster (8) entlehnten Figuren und eine Beschreibung, die lediglich Ellis' wiederholt. Pallas setzt nach Baster (8) und nach Petiver (72) den Namen T. muscoides, ohne jedoch fiir diesen andern Namen einen bestimm- ten Begriff zu substituiren. Pallas (69) p. 82, « Tubularia muscoides. Syn. : Ray. Syn., p. 39. Ellis, Cor., p. 30, n. 1. Linné, Faun. su. H, 2230. Baster Opusc. I, p. 28, Tab. 2, fig. 3, 4. Tab. 3, fig. 2-4. Nomine Ellisii. » Es folgen alsdânn : 1761-1785 Houttuyn (44) p. 491 nr. 2., « Moosartige Pypgewas. P. dat de Steelen byna gegaffeld en geheel ringswise gerimpeld heeft. » 1768. Boddaert, P. (16). in Pallas (70). 510 ADOLF FENCHEL PL IV, Fig. 2. « Gorgelpyp Pypcorallyn met dicht by el- kander staande eenvoudige gewortelde hier en da geringte Pypies. >> 1787. WiLCKENS (87) Tab. III, fig. 16, S. 118. « Die moosartige Pfeifencoralline. Tuhularia muscoides. » « Eine Pfeifeiikoralline von mehreren zusammengekommenen angewurzelten Rôhrchen, die sich hie und da beringelt zeigen. » « Die nacli denen generischen Kennzeichen eigentliche Tu- bularien findet sich » etc « Gewôhnhch hat sie mir eine zollige, in den mittellândischen Meeren aber eine mehr als gedoppelte Lange. » « DieRuhrchen bestehen aus einer weichen hâutigen, teils bel verstarktem Wuchs aus einer hornartig verhârteten Substanz. » Der ganze gerundete Umfang hat bei einigen eine eben gleichfôrmige Richtung, bei andern aber ringformige Ein- schnitte. Sie haben gemeiniglich nur die Dicke eines Fadens, wie aus der vergrosserten Vorstellung der zweiten Figur anzu- nelnnen ist. Sie sind meistens durchscheinend und in verschiedenen Kriimmungen gebogen. An den obern Enden sind sie gewohn- lich verengert, an den untern aber in verschiedene rôhrichte Wurzeln geteilt. Die Farbe ist bleich grau, bey andern gelblich grau und bey einigen auch weiss. Baster hat die angebliche Polypen sehr genau beobachtet und ich habe daher aus dessen Werk nach der beigefiigten Tab. A. seine VorsteUungen beizufiigen nicht unterlassen kôn- nen. » 1788 gibt EsPER (40) ebenfalls mit Basïers Tafeln folgende Angabe : « Vierte Gattung der Tubularien : « Tuhularia muscoides, jMoosformige Tubularie. » Die Polypen nach Vorstelhmg aus Baster, Opusc. subc. UEBKR TUBULARIA LARYNX 'ilï Tab. II. Fig. o in iiatuilicher Grosse. Tab. II, Fig. 4, in starkor VergrOsserung. Tab. III, Fig. 2, A. B. in stârkerer Vergros- serung von den âussern Seiten vorgestellt. Tab. III und Fig. 4 desgleichen von oben mit aiisgebreiteten Strahlen. Tab. V. I)^ ein abgefallener Polyp. » Naclizuholen ist nocli : Linné 1767 (57), « 1302 sp. 5. Tulularla muscoides, T. ciil- niis subdichotoniis totis ànnuloso rugosis. Hab. in Oceano », citirt nach M. Bedot (9). 1789 giebt BruguiÈre (22) eine Copie der ELLis'sclien Ah- bildimgen. Fiestimiren wir die obigen Citate so sehen wir, dass ans diesen Scbilderungen, die nacli Ellis und Baster fast aiisnalnnslos Pieproductionen dieser beiden Autoren geben, zu entnelimen ist^ dass wir unter T. larynx Ellis die oben erwâbnte Characteristik^ unter T. muscoicles Baster eine jener gleiclie Art oline Einge- lung des Hydrocaulus zu verstehen haben. Keinesfalls lag bei dem Vorhandensein dieser beiden Beschrei- bungen fur Abildgaard die Notwendigkeit vor, nach der gege- benen Characteristik, die ich hier folgen lasse und nach seiner Abbildung eine neue Art, die T. coronata, aufzustellen. Mûller-Abildc;aard (65). Zool. Dan., pag. 25, pi. 141. « Tubiilaria coronata. » « Tubularia cuimo simplice, apice capitule pyriformi cirrbis ad basin cincto. » « Corpus erectum culmo tubuloso, basi contorto. » « Caput pyriforme apice cirrhis brevibus coronatum, basi cir- rhis triple longioribus verticillatim cinctura, quorum ad radicem ovaria ovata pedunculata basin capitis cingentia, quorum non- nullis pulli jam exclusi. » « Color totius animalis rosaceus. » « Ad litora Helgolandice in rupibus calcareis invenit beatus P. C. Abildgaard, » Rev. Suisse de Zool. ï. lo. 1905. 34 ;512 ADOLF FENCHEL Aus Beschreibung und Abbildung entnehmen wir : Jeder ein- zelne Hydrocaulus ist unverzweigt, aiii Gruiide mit schrâger Eingelung des Perisarcs; Blastostyle zahlreich. kurz gestielt. 17 aborale, 13 orale Tentakel. Fig. 5 zeigt: « ovarium cum ovu- lis, quorum unum cirrhatum jam exclusum ». Fig. 3 : « Pullus nuperrime exclusus ». Dièse Besclireibung weicht von der Ellis' oder Basters lediglich in dem einen Merkmal der schrâgen Ringebing am Orunde der Hydrocaulen ab, ein Merkmal, das keiner der friihern oder spâtern Tubularienkenner wieder gefunden hat. Will man die Beobachtungen Abildgaard's als richtig anerkennen, so muss man T. coroncda als ausgestorben betrachten, was in An- betracht der erheblicben Formationsverânderungen an den Krei- deklippen Helgolands niclit vôllig ausgeschlossen ist, wenngleich €s mir sehr unglaublich erscheint. Ist die schrâge Richtung der Ringelung dagegen ein Kunst- produkt aus ursprilnglich querer Ringelung durch nachtrâgliche Contraction oder Torsion entstanden, so deckt sich das Bild mit T. larynx Ellis. Hat die Ringelung iiberhaupt im frischen Zu- stande gefeblt, so haben wir T. muscoides Baster vor uns. Auf aile Fâlle ist T. coronata aus der Reihe der heute noch vorkommenden Tubularien zu streichen. Als neues Merkmal kommt bei Abildgaard die Beschreibung der Gonophorentrâger hinzu, die er kurz gestielt und mit secun- dârer Verzweigung darstellt, ferner die Actinula-Larve mit 8 aboralen und 5 oralen Tentakeln, sowie eine, meiner Ansiclit iiacli vollendet getroffene Wiedergabe der Fârbung. Fig. 5, « quorum unum cirrbatum jam exclusum » ist wohl eine verungluçkte Zeichnung, da die aus dem Gonophor sich lierausstreckenden Tentakel der Actinula-Larve stets ein von dieser Zeichnung verschiedenes Bild darbieten, wie auch die ab- gebildete Actinula-Larve nicht der wirklichen Erscheinung einer solchen gleicht. UEBKR TUBULARIA LARYNX 513 1821 beschreibt Lamouroux (52) eine T. wnscoides, von der er nur ein paar Abschnitte von Hydrocaulen abbildet, die jedoch nach Ringelung und Verzweigung nichts mit der T. mtis- coides Baster oder T. larynx Ellis gemein haben und ailes Mogliche vorstelleii konnen. Ebenso diirfen wir die 1810 von demselben Autor (51) bescbriebene T. ammlata einfach liber- gehen. 1830 tinden wir eine weitere Erwâlmung einer Tuhularia bei Bruguière. Ueber das Werk âussert sich Bedot (9), dass es ausser in der Einleitung nicbts die Hydroiden Angehendes enthalte. Das Werk selbst war mir nicht zugânglich. 1834 wiederholt Ehrenberg (38) die Abbildung und Be- schreibung von Mûller (65). 1843 erhalten wir von vanBeneden (11) folgende Beschrei- bung, pag. 49 : « II. Tuhularia coronata Abildgaard, pi. 1, fig. 7-19. « Car. : Polypier à tubes droits au bout, tortueux à la base, formant des masses compactes. Les œufs sont allongés et portés sur un pédicule long et ra- mifié. « Synonymie: T. coronata Abildgaard-MûUer, Zool. Dan., pi. 161, fig. 1-5 etc » « Hauteur 0,04 m. Le Tuhularia laryngea recouvre diffé- rents corps et le fond même de la mer, d'après Pallas. Les tubes n'ont qu'un pouce de hauteur, et sont minces comme un fil, d"un pâle gris, tortueux, et annelés dans quelques en- droits, plus étroits en dessous et divisés en racines. N'est-ce pas le Tuhularia coronata? Il est très commun, dit Pallas, sur la côte de la Belgique. Cette espèce a été découverte par Abildgaard sur la côte d'Helgoland, il en a donné une bonne figure dans la « Zoologie Danoise » de Mûller. Toutefois les tubes de ce polypier ne 514 ADOLF FENCHEL sont pas toujours simples et isolés comme il semble le supposer; on trouve des touffes épaisses de cette espèce comme de l'espèce précédente et des branches fortement ramifiées. Nous n'avons guère de doute sur l'identité de notre Tubu- laire avec celle d'ABiLDGAARD, cependant nous devons avouer que nous n'avons point vu des tiges contournées comme l'indique la lîg. 2. Nous avons vu des anneaux dans une disposition hori- zontale comme dans les Campanulaires, et qui se répétaient sou- vent sur la tige de distance en distance etc. -> Auch in dieserBeschreibung ist nichts enthalten, was wir nicht in T. muscoides Baster und T. larynxYAW'i schon gefunden hatten. 1847 giebt Johnston(47) folgende Scheidung der T. larynx in zwei Varietâten, S. 50 : « 3. Tulmlaria larynx. Tubes clustered, slender, cylindrical. ringed at distant and regular intervais. Plate III, fig. .3 u. Plate 5, fig. 3,4. » « Var. x. The tubes simple or undivided. » « Var. |3. The tubes subramose. » etc. « Hab. On submerged wood, shells, and corallines within low water mark. From about every inch or so of the stem and main branches of the plant the tubes issue somewhat in a whorled manner to about the distance of one or two inches on every side. The tubes are simple throughout (W. Thompson). Polype -tubes in clusters, about 2 inches in height, undi- vided and fihform, more or less entwined and annulated at in- tervais, whence each tube assumes somewhat the appearance of the windpipe of a small bird. In var. [i. the tubes are distinguished by being slightly branched, the branches coming off" irregularly and at varions angles. The polypes are naked with two circles of tentacula. The head is light red, tentacula white or white fringed with red. The reproductive gemmules rise from the base of tentacles (CouCH). » . . . . etc. Weiter unten: UEBER TUBII.ARIA LARYNX 515 « It lias beeii so confused with otliers, that it is uiisafe to give every assignée! habitat for this species, which however appears to be common and generally distributed on the British coast. » Des Weiteren bespricht Johnston die T. qraciUs folgender- niassen : T. f/racilit clustered. the polype tubes shightly branched at the base, slender, sniooth and unwrinkled, bulbules spherical, shortly pedicled. J. B. Harvey. Plate IV, fig. 3, 4, 5. Syn. : T. gracilis Harvey, in Proc. Zool. Soc. 183G no. 41, p. 54. T. laryni' var. /3. Johnston. British Zoophytes 116. T. calamaris, van Beneden, Sur les Tub., 46 pi, fig. 1, 1-6. «Hab. — In deep water parasitical in tufts of T. indivisa and Eudendr'mm rameiim. » « This species grows in complicated tufts. The tubes are about 3 inches in height. slender of a pale colour, thin und corneous, smooth and unwrinkled. except after being dried, when sorae parts appear to be shightly wrinkled, particularly at the ori- giii of the branches. The naked body of the polype is rose red, more or less deeply tinted, while the tentacula are milk white or faintly tinged with red. The oral séries is very short and usually held in an erect position. The other forms a circle round the most bulging part of the body and consists of more than twenty long filaments, which spread like rays from a centre the reproductive bulbules, which puUulate from the inner side of the bases of the inferior tentacula. When few in number and immature, the bulbules are sessile and separate, but in their progress to évolution they form grape like clusters, each se- parate bulbule is of a roundish or oval shape, consisting of a white albuminous coat with a dark red centre. » VAN Benedex has referred the Tahidaria to the T. cala- maris of PALLASfrom which the size alone is sufticient to prove, that it is distinct. I hâve felt rather uncertain whether to refer our species to vax Beneden 's. T. calamaris or to the I. coro- 516 ADOLF FENCHEL 'nata of Abildgaard, but in the latter, the polype tubes are simple or unbranched, while most of our spécimens are branched near the base, as they are in T. calamaris of van Beneden. The real distinction between the species is this : In T. gracilis the bulbules are shortly peduncled, while in T. coronata they are supported on a long branched pedicle. Perhaps T. (/mciJis Harvey, may be found to belong to the latter. ]\Ir, Harvey says that the tube is « hollow throughout and single », but then he des- cribes the bulbules, as if they were sessile, < two or three con- fused rows of alternate white and red short papillie » . Mr. Harvey found his spécimens between the links of a steam bridge on the river Dart and a floating bridge at Devonport etc. » Die Teilung Johnstons in « simple or undivided var. oc » oder '< slightly branched at the base var. fi », diirfen wir bei einer Betrachtung von Ellis Figur als hinfâliig betrachten, da dieser wie bereits oben erwâhnt, bei derselben Colonie beide Charactere abbildet. Auch van Beneden sieht die Verzweigung nicht als Speciesmerkmal an und erwâhnt ihr Vorkommen bei einer Art, die er trotzdem T. coronata nennt. Unter 4. giebt Johnston ferner die T. gracilis Harvey und T. calamaris van Beneden als Synonyme von T. larynx var. |3. an. Wir sehen hier schon, wie der subjective Begriff' des Habitus, der bislang bestimmend fiir die Speciesaufstellung der Tubularien war, anfângt, die Systematik zu verwirren. Ich entnehme z. B. aus der Synonymie : 1. T. larynx Ellis = T. muscoides Baster, Ellis (39), p. 39, Pallas (69), p. 82. 2. T. larynx Ellis = T. coronata Abildgaard, van Beneden. 3. T. larynx Ellis = T. calamaris van Beneden = T.f/racilis Harvey, Johnston. 4. T. calamaris van Beneden = T. indivisa Ellis, Ehren- BERG. UEBER TUBULARIA LARYNX 517 Hieraus liesse sicli folgern : T. muscoides = T. larynx = T. coronata = T. indivisa = T. calamar is, etc. Nach vanBenedens Abbiklung lâge aber auch bei der letz- ten kein Grund zu einer Trennung vor, weiiii iiicbt van Be- NEDEN das Goiiophor von T. caJatuaris mit Radiiirkanalen ge- zeichnet hiitte. Dieser Grund und die Beschreibung der Entwick- lung der T. caJamaris van Beneden sind bestimmend, dièse Species ans dem Kreise dieser Betrachtungen iiberall aiiszu- schliessen. Der Bemerkung Johnstons, dass die Gonoplioren von T. co- ronata unverzweigt seien, widerspricht iiberdies die Abbildiing Abildgaards imd die Beschreibung von van Beneden : « long et ramifié ». Ailes in Allem finde icli in Johnstons Be- schreibung und Classification derartige Widersprûche, dass es mir besser erscheint, von einer Verwertung seiner Teilung der T, larynx in var. y., und var. jS. abzusehen, zumal er T. larynx Ellis und T. muscoides Baster trotz der fehlenden Ringelung der letz- teren, die er ûberdies nicht in den Kreis seiner Betrachtungen zieht, einfach vereinigt, Wir gelangen jetzt zu Thomas Hincks (45), 1868, pag. 118, Plate XXI, Abb. 1 u. 1 a. « 2. T. larynx Ellis und Solander. Syn. : T. muscoides Pallas (not Linné) etc Stems clustered, simple or slightl}' branched, slender, pellu- cid pale, horn-coloured, ringed at pretty regular intervais, poly- pites small, light red, with white tentacles. Gonophores clustered on short penduncles, oval of a purplish red colour. Height from '/o — 1 '/g inch. T. laryn.v is of humble growtli and smaller than the next spe- cies T. coronata, and more regularh' ringed. Annulated spaces occur at intervais throughout the length of its stems, which aie of very thin pap^Taceous texture. Itis sometimes simple, but of- 518 ADOLF FENCHEL ten irregularlj^ and phantastically branched, the branches being sliort and given oif at varions angles. The polypite is very small in comparison with that of T. coronata, but biillant as others of its tribe « equal in lùchness to the Guernsey Lily » according to Ellis and the gonophores are borne in shortly stalked clusters. The tubes of T. larynx are on the whole less slender than those of T. coronafa, but its dehcate Httle tufts contrast strongly with the tall complicated masses of the latter species. Hab. — Common between tide marks and ranging to deep water. Near the opening of the Thames, adhering to other marine bodies and often to the bottom of ships (Ellis) : From brackish water to 50 fathoms .... etc. etc. Mediteranean (Pallas) Mouth of the Elbe (Kirchenpauer); Grand Manan (Stimpson). » « 3. T. coronata Abildgaard. Plate XXI, Fig. 2. Syn. : Tiihularia larynx var. /3. JoJwstofi, Brit. Z. Tuhularia f/raciUs Harvey, Johnston, B. Z. Stems clustered, very slender, irregularly branched, of a light straw colour, smooth or somewhat wrinkled with occasional rin- ged spaces. Polypites large, bright orange red ; Gonophores on nmch-branched peduncles, forming large chisters, oval with 4 small tubercles at the ui)per extremity when mature. Height 3— 3V. inches. This species grows in complicated masses, formed of very slen- der, light coloured, interlacing tubes. The stems are often much and irregularly branched, especially towards the lower extremity. They are for the most part perfectly smooth, but hère and there a few distinct annulations occur, and there is sometimes a good deal of obscure wrinkling. The polypites are large and handsome, and the long branched chisters of gonophores with their red cen- tres form a conspicuous feature. ^ This species bas been fully investigated by van Beneden. UEBER TUBULAUIA LARYNX 519 He States tliat tho youiig-, on exclusion t'rom the gonopliores has usuallj^ twelve long arms, but lie has obsorved as few as six. The oral tentacles, in the cases that came under his observation, were not developed until some time after the enibryo niade its escape. It appears however from the observation of Sars, that they are sonietinies présent in a rudimentary state at theperiod of libération. Indeed the enibryos seem to be excluded in very va- rions stages of development. The gonopliores contain simple spo- rosacs with four inconspicuous tubercles at the summit. The T. graciais of Harvey is probably identical with the présent species, but his description leaves some rooinfor doubt. » Hab. — Generally in deep water. Shetland-Northuinber- land, Lytham Lancashire, Belgium, Danmark etc. Sars records the occurence ofa Tuhularia dit Messina under the name of T. larynx^ which he identifies with the T. coronata of VAN Beneden. He states that the same species is comraon in the Norlh sea. » HiNKS identifiziert T. larynx'EAW^ mit T. muscoïdes Pallas d. h. Baster, da Pallas sich schon auf Baster sowolil in Abbildung wie Beschreibung bezieht. Ferner mit T. larynx Johnston var. a. Nun passt Hinck's Beschreibung niclit auf seine eigene Abbil- dung, soweit beide sich vergleichen lassen. Seine Abbildung stimmt weder mit derELLis', noch mit derBASTER's tiberein. In seiner Beschreibung sagt Hincks : « Stems simple or slightly branched, » wâhrend seine Abbildung keinen einzigen unver- zweigten Hydrocaulus zeigt, sondern nur secundâr verzweigte, die bis an funf Seitenâste besitzen. Dagegen passt die Beschrei- bung Hinck's auf die Abbildung Ellis'. Ferner passt die Be- schreibung der Piingelung nicht auf T. muscoides Baster, die dieser mit glatten Hydrocaulen zeiclmet. Die Lange des Hydro- caulus betrâgt bei Hincks bis 1'/^ inches, bei Ellis bis 6 cm. = 2 inches, was auch nicht Hinck's Bezeichnung « of humble growth » verdient. 520 ADOLF FENCHEL Hingegen deckt die Beschreibimg der T. coronata Abildgaard von Hinck's sich mit der oben wiedergegebenen Beschreibung Johnston's von T. gracUis. Wâhrend jedoch Johnstox den Habitus seiner T. gracUis Harvey mit der T. c«/rtmam van Beneden gleichstellt, d. h. « Hy- drocaulus imverzweigt », zeichnet Hincks eine T. coronata, die er selbst als « often much irregulaiiy branched >> bezeichnet und die der T. coronata Abildgaards im Habitus so unâhnlich wie moglicli sieht. Zu dem Vergleiche, den Johnstox zwischen T. calamaris nnd T. coronata zielit (- 1 hâve felt rather imcertain etc. >), ist noch des Weiteren zu bemerken, dass Johnstox die Radiarkanàle ganz ausser Acht gelassen liât, die van Bexeden in Fig. 5 seiner Tafel im Gonoplior reproduziert. Dièse allein wiirden genligt haben, um eine Yerwechslung der beiden vollig auszuschliessen. Auch die Hohe von 3 inches zu der von 3,2 cm. bei T. calamaris und 4 cm. T. coronata Abilgaard, hiitte nach den bislierigen Anschauungen als Unterschied geniigen miissen. Als Unterscheidungsmerkmale zwischen T. largnx und T. coro- nata fiihrt Hincks 3 Merkmale auf : 1. Die Hohe des Wuchses, 2. Die Ueppigkeit des Wuchses, 3. Die Ringelung des Hydrocaulus. Resumiren wir nun aile bisher aufgefiihrten Beschreibungen, so unterscheiden wir demnach bis Hincks 4 Arten. wenn wir von der seit Abilgaard nicht wiedergefundenen T. coronata, mit der schragen Ringelung des Hydrocaulus, absehen. 1. T. /«y^/y/i' Ellis (39): Wuchs: bis 6 cm. Ringelung: vor- handen. Verzweigung: fast unverzweigt. Hydranth : klein. 2. T. muscoidesB&ster (8) : Wuchs: niedrig. Ringelung: glatt. Verzweigung: unverzweigt. Hydranth: klein. 3. T. /a;7/«xHincks (45) : Wuchs : niedrig, bis 1 '/a ^o^ = ca. 4,5 cm. — délicate tufts. Verzweigung: sehr verzweigt. Rjngelung : vorhanden. Hydranth : klein. UE15ER TUBULARIA LARYNX r)2l 4. T. <:v)/-(>;/rt?'« Hincks (45) : Wuchs: lioch, bis Vjç, inches. Complicated masses. Riiigeluiig : voiiianden, aber selten^ meist glatt. Hydranth : gross. iippig. So sehen wir, dass Hincks in AVirklichkeit zwei, nach derzei-^ tiger Auffassung andere Arten. beschrieben hat, als Baster und Ellis, da keine seiner Abbildungen und Beschreibnngen mit deii Habitiisbiklern jener Autoren sich deckt, wâhrend die T. Uirynx^ Hincks sich annahei'nd mit der T. larynx var. |3. Johnston ver- gleichen liesse, wâhrend Hincks selbst sie als Synonyme zu var.. a. setzt. Wieder kann ich nicht unterlassen, hier auf die Unsicherheit der Bestimmung einer Species nach dem Habitus, d. h. nach ilirem subjektivenEindruck auf denBeschauer, hervorzuheben, da dièse- Bestimmungsweise einen so vorziigiichenBeobachter, wie Hincks^ zu sich derartig widersprechenden Schlilssen gelangen liess. 1862 KiRCHENPAUER (48), p. 1 1 giebt folgende Beschreibung : « 1. Tiihidaria coronata. Hydrocaulus: Etwas verzweigt. Hydranth: Grosse, ge- stielte, verzweigte Ovarien. 2. Tiilndaria larynx Ellis and Solander. Hydranth : Es fehlen die grossen Ovarien von T. coronata, Hydrocaulus : Diinner und langer und durchsichtiger, als. bel T. coronata, aucli stiirker verzweigt und mit regelmâs- sigen Gruppen von Einschniirungen. * Demnâchst finden wir 1871, bei Allmann (4), pag. 406 : 5. Tuhidaria larynx Ellis und Solander. Syn. : Fucus Dealensis Raii. Syn. I, 39. — Tiihidar Coralline Ellis. — Corallina tidmlarialaryngi similis. Ellis, Coral ; Baster. — Tuhidaria muscoides. Pallas, Elench. — Tidndaria larynx Solander-Ellis; Lamarck; Dalyell: Johnston; Alder. — Tidjidaria coronata Abildgaard ; van Beneden ; Hincks. — Eudenclrium hryoidesEhrenbeY^. — TubiilariagracdisB.M'vey;, Johnston; Alder. — Euclendrium splendidum Ehrenberg. - 622 ADOLF FENCHEL Hydrocaulus: Numerous branches. Stems diameter about 1/30 inch., risingfrom creeping stolon, to 2 inches, oreven more. Stems presenting at intervais more or less distinctly marked an- nulations. Coenosarc forming coUar like expansion just below the Hy- drantli: Diameter of body: 1/5 inch., 1-1 — 20 distal tentacles in two closely approximate alternate séries. — 20 Proximal (abo- ral) Tentacles about 2/5 of an inch in length. Gonophores in pendulous clusters forming in the maie long simple racemes, which, vvhen mature surpass the proximal ten- tacles in length and the peduncle is hère branched so as to form a sort of panicle or compound raceme. Gonophores destitute of gastro vascular canals with 4 conical tentaculiform tubercles, larger in the femalethaninthemale. Female gonophores somew- hat more globular than the maie, which are of an elongated oval form. Oral tentacles of Actinula not developed at the time of its libération « I hâve no doubt of the identity of our species with the Corail ina fuhularia laryngi similis 'Ellis » etc. . . . « I believe also, that the T. coronata of Abildgaard is identical with Ellis' species, notwithstanding the unbranched condition and tortuous marking of the steins », etc « while i hâve little doubt, that it is the species, which is described by Mr. J. B. Harvey under the name of Tiihidar'm gracilis. » <- Hixck's maintains the spécifie distinctness of T. larynx and T. coronata. I cannot see however in the characters contrasted sufficient grounds for distinction. The more important of them appear to me to be merely sexual différences. » « When Tuhularia larynx is examined in living state, obscure annular corrugation appear at the stems, in dried spécimens thèse become distinctly marked. I hâve obtained Tuhul. larynx in abundance from the lines of the deep sea, fishing boats, etc. It delights in an admixture of fresh water with the sea (Brack- M'asser). » UEBER TUHULARIA LARYNX 523 Dièse BescliR'ibuiigALLMAN's iiotigt mir folgendc Kritik ab : Die Verzweigung des Hydrocaulus passt weder zu T. Jarynjo Ellis, iiocli zu T. muscoides Baster, noch zu T. coronata Abild- gaard, noch zu irgend eiiier der als Synonyme von ihm genanntea Arten, dadieselben entweder garnicht, oder\ ielreicherverzweigt, oder in ganz verschiedenem Habitus sich dem Auge darbieten. Vielmehr macht Allman's Abbildung den Eindruck einer klinstlerischen Stilisierung, die wohl das Auge erfreuen, abernie den wahren Chaiakter ihres Gegenstandes objectiv zu veritizie- ren im Stande ist. Die Grosse des Hydrantendurchmessers betrâgt nach All- MAx's Angabe (Korper = 1/5 Zoll, Tentakel = 2/5 Zoll) von Tentakel zu Tentakelspitze = 1 Zoli = ca. 30 mm., wahrend dieselbe bei Abildgaard, Hincks, Ellis und Baster nur ca. 4 — 8 mm. misst. Die Zabi der Gonophorentrâger betriigt bei Allmax ca. 4, bei Abildgaard mindestens die 4fache Zabi, ebenso bei van Beneden etc. Die frliher von Allman aufge- stellten, oben kritisierten Species, nennt Allman sâmtlich als Synonyme von T. larijîix und erwâhnt speziell, dass bei mâinili- chen Hydranthen die reifen Gonophorentrauben die aboralen Tentakel an Lange tibertreffen. Die Verschiedenheit der Diagno- sen der friiheren Autoren erklârt Allman als durcli gescblecht- liche Unterscbiede bewirkt, ohne sich aber dariiber zu âussern, wie dièse geschlechtlichen Unterscbiede Verzweigung und Rin- gelung der Hydrocaulen beeinflussen sollen. Wenn meine eigenen Anschauungen in dieser Beziehung, wie sich spâter aus meinen Untersuchungen und Schlussfolgerungen herausstellen wird, sich nicht allzu weit von der Allrlvn's ent- fernen, so ist eine solche unbewiesene Behauptung docli niclit ohne Weiteres anzuerkennen, dièses umso weniger, als Allman auf den folgenden Seiten seines eben citierten Werkes 7 neue Species aufstellt, deren Merkmale ebenso âusserliche sind, als diejenigen der eben von ihm eliminierten 6 Species. 524 ADOLF FENCHEL Auf die Besprechung dieser komme ich weiter unten iioch ^zuruck. So sehr wir daher bei Allman die kuiistlerische Seite seiner Darstellung bewundeni mûssen, so diirfen wir doch seine unbe- wiesenenBehauptungen, die zur Vereinigung der 6 besprochenen Species zu eiiier eiiizigen fuhren, aufdieserGrundlagenochnicht als Tatsache anerkennen, mtissen aber im Gegenteil auch seine 7 (eine « provisional ») neuen Species mit, wie ich spâter zeigen Averde, berechtigter Vorsicht entgegennehmen. Aus der spâteren Literatur, die die T. larynx und coronata betrifft, citiere icli nur wenige Autoren, um zu zeigen. dass bis in die neueste Zeit der Begritï' dieser Tubularien nicht festgelegt ist, und dass die verschiedenen Autoren ihre Bestimmung ent- weder gar nicht motivierten, oder aus sich nicht nur nicht decken- den, sondern teilweise, wie ich auch schon friiher zeigte, wider- sprechenden Merkmalen herleiteten. 1893, Levinsen (55), pag. 373. Hait T. coronata Abildgaard und T. larynx Ellis trotz Hincks Trennung fiir ein und dasselbe, ohne seine Ansicht zu begriinden. 1899, BONNEVIE (18, pag. 27). Tuhularia larynx Elhs und Sol. Hydroc. : Tubular, ramilied, each tube separate to the very bottom. Rings on some parts. Hydranth: 20 — 25 abor. Tent. 8 mm. lang. Mehrere enggedriingte Reihen oraler Tentakel. 6 — 12 unverzweigte Blastostyle. Gonophores: Fixed, medusoid, with 3 rudimentary tentacles. Stat, 51,267, Reykjawik. Pag. 25, Gen. Y. Tuhularia, Chitinous perisarc, medusoid go- nophores. — Als gemeinsame Charaktere von T. humilis und larynx gibt Yerfasser an : Hydrorhiza: much ramified. Hydrocaulus: tubular, in colonies, but the tubes separate ail the way down. Gonosome : medusoid Oonophores, tentacles 4, rudimentary. Radial canals none. UEBEIt TUBULARIA LARVN'X 525 Ferner fur: T. ImmiJh Allm. und T. larynx Eli. u. Sol. 14. 51. 14, 44, 51. CoUar l)elo\v the liydraiith Hj'drocaulus : No rings. Transverse rings. 2 or 3 cm. 5 — 10 cm. Aboral Tent. : Number ca. 20 Number 20 — 25 _ length ca. 5 mm. length ca. 8 mm. Oral Tent : Several cirdes close together. 2 or 3 mm. long. Blastostyles : 6 — 8 erect. 6 — 12 hanging. Locality : Svolva^r N. Cape. Trontjhem-Christiania. Depth: 20— 60 m. 20— 3000 m. 71,42 X. Br., 37,1 (). L. und 65,47 N. Br., 3.7 O. L: K. BONNEYIE (19, pag. 467) teilt die Familien der Hydroi- den nach dem Bau derPolypen ein, ohne Rtlcksicht aufdasYor- kommen von freien oder sessilen Medusen oder Gonoplioren mit Actinulabildung, sei es mit oder ohne Radiârkanale. In zweiter Linie ordnet Yerfasser die gênera nach dem « inneren » Bau des Gonosoms. Den Wert der einzelnen Merkmale fiir die Syste- matik werde ich weiter unten noch eingehend besprechen und will deshalb an dieser Stelle nicht weiter darauf eingehen. 1901, NUTTING (67). Pag. 338. Tnhularia larynx Ellis and Solander, fig. 17. Hydrocaulus branched, extensively annuluated. Height 1 — ly., inches (::= 4,5 cm). Collar hke expansion below theHydranth. Hydranth: 16—20 Aboral Tent., 16—29 oral Tentacles. Gonosome: Dense dusters. Females without évident radial canals. Conical tentacular processes attheirends. Die Bemerkung « Females without évident radial canals » lâsst vermuten, dass Yerfasser <- maies witJi évident radial canals » gesehen habe, niithin sich iiber das, was wir unter T. larynx ver- stehen, nicht klar ist. Die beigegebene Figur ist vôllig nichtssagend. 526 ADOLF FENCHEL 1902, Saemundsson (74). Pag. 51. 9. Tulmlaria larynx Eli. und Sol. Syn.: T. larynx Hincks. T. coronata Hincks. « BoNNEViE mass am 8. November eine Kolonie von 16 cm. Durchmesser, nach dem 1. August gewachsen. Die islândische Form nâhere sicli mehr der T. coronata Hincks. ^> Diesen beiden Autoren habe ich keine Kritik liinzuzuftlgen. Wâhrend nun die besprochenen Autoren ihre Finide als eine der bereits erwâhnten, auf vier zu reduzierenden Species klassi- fizierten, bespreche ich im Folgenden kurz dreizehn, von den obigen vier getrennte, Species, indem ich zugleich eine Kritik liber die Berechtigung der Errichtung der betr. neuen Species daran schliesse. Zugleich fiige ich zur Orientierung der Léser denFundort bei, um spâter darauf zuriickgreifen zu konnen. Die geographische Ortsbestimmung habe ich zu gleichem Zwecke hinzugefiigt. 1. T. polycarpa Allman : Speciesmerkmal : Yiele Gono- phorentrauben (« about 24 ->), sonst wie T. larynx. (Vergl. Tabelle W, pag. 557). Fundort: Hafen von Coquimbo, Cliile (30^ s. Br). Kritik: Sâmtliche von mir gesehenen Nordseeformen haben viele Gonophorentrauben (bis 30) und auch van Beneden bildet bei T. coronata eine grosse Menge derselben ab. NuTTiNG (66), gibt T. larynx: Dense clusters. BONNEViE (18) beschreibt bei derselben Art 6 — 12 gonopho- res hanging. 2. T. spectahilis Allman (4), pag. 414. Syn.: Tliamnocnidia spectahilis Agass. (3). Von Agassiz (3), mit T. larynx unter dem Subgenus Tliam- nocnidia vereinigt. Spec. Merkmal: 3 — 4 solid short, apical. processes on the Gonophores. UEIîER TUBULARIA LARYXX 527 Hab. Mass. Bay, Hoatiiig tiinbcr in Lrackish Water. Woods- Hole. 41—42 X. Br. 3. T. tenelJa Allman (pag. 415). Syn.: Thaninocnidia teneUa Ag-àni^. (?>), pag. 275. Hab. on rocky pools in the open Océan. Kritik: Beibeidentinde icbkeinen Unterschied vonden 4 obigen Diagnosen. Yon einander differieren sie nur durcb die Grosse^ was lediglicli aiif ihren Standortzurtickzufuhren ist, wie ich wei- ter unten durcli die neuere biologische Literatur, das Beispiel der Helgolânder Formen unter gleichen Bedingungen (vergl. di& Tabellen G, H, J voni Kreidefelsen mit A — F ans den Hiimmer- kasten) und meine biologischen Versuche dartun werde. (Vergl. pag. 541—549.) Agassiz (3) benutzt sogar fiir beide Species die gleiclie Abbil- dung was melir als Worte die Richtigkeit meiner Anschauung: beweisen diirfte. 4. T. padfica Allman, pag. 41 G. Syn.: TJiamnocuidia tuhuJaroides Agàss. (2), pag. 196. Hab. Bottom of Coal Barges, Benicia-San Francisco 38° N. Br. Spec. Merkmal : Die grosse Zabi der aboralen Tentakel : 30 bis 40. Kritik.: Schon van Beneden zeichnet T. coronata mit 30 aboralen ïentakeln und die Helgolânder Formen (s. ii.) weisen aiich bis 33 Tentakel auf. Ich verweise auch auf die T. polycarpa Allman mit demselbeii Merkmal. 5. T. hellis Allman (pag. 409). Speciesmerkmal : Lange der Gonophorentrâger und tiefere Fârbung der Basis der Hydranthen. Habit. Tiefsee Shetland Islands (GO'" X. Br.), Firth of Forth. Kritik: Auf das erste Merkmal komme ich weiter unten zuriick. Schon hier mochte ich erwâhnen, dass die Lange dei' Gonopho- Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 35 528 ADOLF FENCHEL rentrâger so verschieden ist, dass sich aile Uebergânge zwischen Ivûrzeren und lângeren hâufig an denselben Hydranthen finden. Allman selbst sagt bei T. larynx (s. o.). dass die maniilichen Go- nophorentrâgerbei Reife langer sind, als die aboralen Tentakel, die er mit -/s Zoll = 12 mm. angiebt. Der tieferen Fârbung allein bedeutenden Wert beizumessen, durfte wohl Niemandem einfallen. 6. T. attenuata Allman (pag. 410). Unterscheidet sich nach Allman von T. simpJex Aider nur diirch die Verzweigung der Hydrocaulen und durcli die Lange der distalen Tentakel. Hab. Weisses Meer, Solowezky Insein, 65° N. Br. Kritik: T. simplex Aider gehort iiberliaupt nicht hierher, da sie doppelten oralen Tentakelkranz, Radiârkanâle in den Gono- plioren und Medusen bildet. (v. Schydlowsky (77), v. Mere- SCHOWSKY (62). 7. T. liumiUs Allman (4, pag. 411). Unterscheidungsmerkmale gegen T. helHs : No distinct annulation, smaller size and less appressed form of Hydranths. Hôhe : 1 Zoll, schwach verzweigt. la. T. humilis Bouée de la Dent. A. Billard (15). Merkmale: 18—20 aborale Tent., aber auch 13—24 (NB. die Unsicherheit der Bestimmung). 14 — 16 orale Tent., aber ■auch 10 — 20 (NB. die Unsicherheit der Bestimmung). Gonophoren : 5 — 8 Trauben, bis 6 Gonophoren an jeder. Kritik : Die « less appressed » Form des Hydranthen kann ein Kunstprodukt, bei der Conservierung entstanden, sein. Ich habe T. larynx beim Abtoten und Conservieren bis zu tellerfôrmiger riâche contrahiert gesehen, sodass ich bei nachheriger Revision anfânglich glaubte, der Inhalt des Glases yei vertauscht. 8. Tuhularia RaJpUi Halley M. S., Bale (6), p. 42. Merkmale : Nur in de)- Farbe von T. coronata {« pinkish grey ») verschieden. UEBER TUBULARIA LARYNX 529 Hal). Hobsons bay on piles ships etc. Kritik: T. larynx \^i nicht « pinkish grey », soiidern tief weinrot, vergl. fig. 1 — 4. 0. T.pygmœa Lamouroux Hist. Polyp. cor. flex. Bale (6), p. 42. Hydranth unknown. Hydraucaulus Tubes : solitary, annulated, slightly flexuous, but little branched, branches very short ; lieight abt. 1 centim. Hab. Australisia (Lamouroux). Eine weitere Kritik der beiden Arten ist uberflussig. 10. T. spongicoîa R. v. Lendenfeld (53) p. 397 u. (54) p. 397, tab. XXVL fig. 50. Hab. Port. Jackson 10 m., 340 S. Br., auf einem Schwamm. Merkmale : Hydranth 4 mm. breit, Gonophoren nicht zahlreich. Hydraucaulus 2 — 3 cm. lang. 11. T. gracilis v. Lendenfeld (53) p. 397 (u. 54). Durchm. d. Hydranthen 7 mm., Hydrocaulus bis 10 cm. Actinulse mit 4 Tentakeln. Hab. Port. Jackson. Kritik: Wieder finden wir an einem Orte eine schwâcher und eine stârker entwickelte Form. Weder T. spongicoîa noch T. gracilis rechtfertigen Errichtung einer neuen Species. 12. T. Harrimani Nutting (66). 40 — 50 Basale Tentakel, sonst wie T. larynx Eli. u. Sol. Kritik : Vergl. unter (4) Gesagtes iiber Tentakelzahl. Hab. Prince Williams sound Alaska (60° N. Br.). 13. T. elegans Clark (27), p. 253, pi. 38. Hab. South of Vancouver Island. San Diego on the piles of the whars (ca. 60° N. Br.). Kritik : Beschreibung passt auf T. larynx Ellis. Die Abb. zeigt nur eine Gonophorentraube, die nichts Ungewôhnliches darbietet. 14) T. (?) Kerguelensis Studer (84), p. 120-121 und (85) p. 140-141. 49—50° S. Br. Kritik : Studer ftigt der Bezeichnung Tubularia ein Frage- 530 ADOLF FENCHEL zeichen hinzu, so class wir diesen Fimdort nicht mit Siclierlieit annehmen kônnen, Im Anschluss liieran gebe ich eiiie Reilie weiterer Fimdorte, durch welche ich keineswegs die gesammte Literatur zii vervoll- kommnen beabsichtige, als vielmehr imr die Grenzeii der geo- graphisclien Verbreitung von T. larynx festzulegen versuche. T. larynx. Lo BiANCO (14) Golf von Neapel. — Calkins (23) Puget Sound Port Townsend Harbor (48° N. Br.). — Cal- kins (24) Pacific coast of N. A. — Nutting (67) Marrowstone Nova Scotia Dawson 15 fathoms (ca. 45° N. Br.), Musketgat life saving station bearing N. by '/^ E. 47.2 inches 5 fathoms. — Segerstaedt(79) Bohuslan, SchwedischeWestkuste, Lami- nar région. — Hargitt (41) North Eastern Atlantic coast N. A. — Stimpson (81) Grand Manan, Bay of Fundy 25 fath. New Brunswick. — Craavford (29) St. Andrews Bay (Scotland). — Sars (75) Christianiatjord, Bergen, Lofoten. — Carus(25j Mare délia Toscana (Richiardi), Napoli (Delle Chiaje), Messina (Gegenbauer), Adria litus occidentale (Olivi), Adria litus orien- tale (Heller), Portoré (Grube). — Heller (46) Adria. — Della Torre (30) Helgoland. — Thompson N. 0. von Irland. T. cororiata Abildgaard. Schneider (76) Rovigno. — Hart- LAUB (42) : Helgoland, Europâische Meere, Ostkiiste von N.-A., Westktiste von S.-A., Gronland, Weisses Meer, Elbemundimg, Somsô Bel t. — Winther (88) Norweg. Kiiste. — Storm (82) Trcndjhem Fjord, Brit. Kûste, Pas de Calais, Messina (Sars). Bathymetr. Verbr. 0 — 50 Faden(PommerianaSchulze). — Crawford (29) St. Andrews Bay, Scotland. T. spectabilis. Nutting (67) Woods Hole (41—42° N. Br.). — Hargitt (41) North Eastern Atlantic coast N. A. T. fenella. Nutting (67) Woods Hole, Mass. New England coast N. A. — Hargitt (41) North Eastern Atlantic coast N. A. Soweit beriihrt die mir zugângliche Literatur das vorliegende UEBER TlTIUrLAKIA LAIiYNX 531 Thenui. Aus derselben k;uiii itli iiur die obeii Ijereits angefuhr- teii 4 Diagnosen als Résumé entnehmeii, und aus diesen Diagno- seiK dass als Speciesmerkniale fiir die Uiiterscheidung der ge- naniiten 14 Tubularienspecies bislang folgende Factoren be- stinniieiid wareu: 1 ) Die Hohe des Wuchses, 2) Die Ueppigkeit des Wuclises, 3) Die Verzweigung, 4) Die Ringeluiig des Hydrocaulus, 5) Die Zabi der Gonophorentrauben. — Ferner von Allman (4) uiidBR0WN(21). 6) Die Form und Zahl der Gonophorententakel, die Browne flir T. crocea mit 6 — lOangiebt, wahrend er intundich beliaup- tet, aile eui'opàischen Arten habennur 4 solcher, trotzdem All- man (4) sclion fiir T. mesemhryantliemum 6 — 8 beschreibt, und auch sclion die von Browne fiir T. crocea als charakteristisch beansprucliten seitlich comprimierten Làngsleisten. Wir werden im Folge)iden nun die Aufgabe liaben, den Wert der genannten Merkmale fur die Speciesbestimmung der Tubu- larien zu untersuchen. 1) Die Hohe des Wuchses wird von sâmtlichen oben genann- ten Autoren als mitbestimmender Factor herangezogen. Bei fast allen âlteren Angaben vermisse icli jedoch die Zeitangabe des Fundes. Es ist an sich schon selbstverstândlichj dass eine junge Kolonie, die man in unseren nordlichen Meeren im Beginn der Wachstumsperiode, d. h.imMârzlindet, niedrigere Hydrocaulen besitzt, als dieselbe Kolonie im Herbst. Ein Hydrocaulus erfiihrt nach den Beobaclitungen von Driesch (34 — 38) bei jeder Hy- dranthen-Regeneration. die dem regelmassig in bestimmten Zeit- riiumen geschehenden Abwerfen der alten Kopfefolgt, eineVer- langerung. Dieselbe Beobachtung liât schon Dalyell (31) im Jahre 1847 berichtet. Zu dieser vernachlâssigten Zeitbestimmung der untersuchten 532 ADOLF FENCHEL Kolonieen tritt oft der Maiigel an Beobachtung der Stand- und Nâhrverhâltnisse. Die Standverhâltnisse sind fiir die Hôhe und die Ueppigkeit der Kolonieen von erheblicheni Einlîuss. An ruhi- gen geschlitzten Stellen vermôgen die Tubularien elier lange Hy- drocaulen zii entwickeln, als an solchen. die Wind und Wellen ausgesetzt, eine ruliige Hohenentwicklung naturgemâss behin- dern (vergl. die Abbildungen). Bezliglich der Nâhrverhâltnisse hat Loeb (60, II, p. 48), Ver- suche veroifentlicht, die zeigen, dass die Zusammensetzung des Wassers, namentlich der Salzgehalt, eineu Einiluss auf das Wachstum der Tubularien-Hydrocaulen ausiiben kann. Loeb fand, dass bei Tubularia mesemhryanthemimi der Zuwachs des H} drocaulus wâhrend der Lebensperiode eines Hydranthen be- trug bei der jedesmaligen Régénération : Salzgehalt der Lôsung : Mittlerer Zuwachs in 9 Tagen : 5,1 "/o 0,5 mm 4,8 7« 4 4,4 7« 7 » 4,1 7o 12 » 3,8 7« 1101 maies Seewasser 12,6 » 3 "> ^V. •-'?- /o 14,3 » 9 9 0/ -j- /o 15 1 9 ^/ 10,5 » In meinen unten niedergelegten Untersuchungstabellen findet sich nun eine Bestâtigung dieser Beobachtungen. indem in der Tat die in der Nâhe der Flussminidungen gesammelten Kolonien (vgl. Taf.ll, Fig. 3 u.8, Taf.l2,rig. 3 u.Tab.R— T, p. 554— 555) lîâufig eine erheblichere Lange aufweisen, als die der offenen See entnommenen. Auch Allman hat dièse Beobachtung schon zum Ausdruck gebracht in : « It delights in an admixture of fresh water with the sea ». Manbeachte auch die oben von Agassiz(3), von demselben Fundort zitierten beiden Tubularien : T. spedahiUs in « brackish water » ist von starkem Habitus und T. tenella, « on UEBER Tl'BULARIA LARYNX 533 rocks in the open océan », von schwachem Habitus, dieselbe Er- sclieinung"zeigend. Hierbei verdient gleichzeitig die Beobachtung Aufmerksamkeit, dass die Tubularien mit sehr langen Hydro- caulen (wie imter eigenen Beobachtungen Kolonie R, Taf. 12, Fig. 3, aus der Enis von 7,5 cm. Lange. M il 1 port, Tab. T, Taf. 11, Fig. 3, Clyde, 10 cm.) sehr kleine Kopfe tragen, die auf eine liaufigere Régénération schliessen lassen, wahrend die vom selben Fundort (aber mutmasslicli anderen Standort) stammende Tu- bularie Tab. S. Millport mit niir G.') cm. Liinge. sehr grosse iippige Hydranthen besitzt (vgl. Taf. 1 1, Fig. 8). Dièse Beobach- tungen zeigen tibereinstimmend. dass Tubularien in Wasser von verschiedenem Salzgehalt und an verschiedenem Standort ent- sprechende Unterschiede in ihren Hohenwachstum aufweisen und dass auch das Alter der Kolonien ihre Liinge beeinflusst, Diesen Tatsachen fiigeichnoch folgende Beobachtungen hinzu : Am 6. August entnahm ich den Hummerkàsten und der Klippe von Helgoland einige THhular ia-Kolonien (vgl. Taf. 10, Fig. 1 — -i), die ich in das Aquarium verpHanzte. Bei sorgfâltiger Revision fand ich nur wenige Kolonien in solchen Hummer- kàsten, die schon erhebliche Zeit ausgesetzt waren, wahrend die kiirzlich zu Wasser gebrachten noch keinerlei Tubularienansatz aufwiesen. Im Aquarium konstatierte ich schon am folgenden Tage an den Glaswânden und eigens zu dein Zwecke hineingehiingten Object- trâgern Actinulaansâtze, ebenso an der Abflussrôhre des Aqua- riums. Nach Verlauf von 10 Tagen revidierte ich die Hummerkàsten abermals und fand in vorher volligTubularienfreienKasten starke Kolonien von 3,5 cm. Lange vor, die in diesen 10 Tagen gewachsen sein mussten. Die im Aquarium neugebildeten Kolonien (vgl. Taf 12, Fig. 1 a — e) hatten dagegen in den stârksten Exemplaren nur eine Lange bis zu 0,5 cm. erreicht und bezeichnenderweisezeigten die Nach- 534 ADOLF FENCHEL komnien der kleinenForm vom Kreidefelsen einenebenso starken Wuclis, wie die der iippigeii Hummerkâsteiiform. Dieser Versuch beweist, dass die verschiedene Lange des Hy- drocaulus der Muttercormi von verschiedenen Standorten bei Nachkommen iinter gleichen Bedingungen keinen Ausdruck fand. Fassen wir die Betrachtungen in eine Schlussfol- gerung zusammen, so miissen wir die Lange der Hy- drocaulen als Speciesmerkmal fîîr die Bestimmung der TubuLarien ausschalten. Das zweite und dritte Speciesmerkmal kunnen wir aïs von âhn- lichen oder gleichen Factoren abliângig. zusammen betrachten. Unter « LTeppigkeit des Wuchses » verstehen wir ein voiles AussehenderTubularienkolonien; d. h. <- tippig » nennen wir die Vereinigiing zahlreiclier Einzelindividuen zii einem Connus, in- dem wir bei der Bezeichnung « tippig» gleichzeitig an eine krâf- tige Entwicklung der Hydrantlien und Hydrocaulen denken. Dièse Letztere vorwegnehmend beziehe icli mich auf die oben zitierten Arbeiten Loek's, nacli denen bei mangelnder Er- nalirung die Zabi und Grosse der Tentakel abnimmt, und das Ge- samtbild einer solchen Kolonie von nalirungsarmeren Standorten mitliin ein weniger tippiges werden muss. Beweisend fiir die Wertlosigkeit des tippigen Waclistums als Speciesmerkmal beziehe icli mich hier wiederum aut die schon mehrfach zitierten T. spectahUis und T. teneUa Agassiz, ftir die AGASSizbezeichnendervveisedieselbe Abbildung, und die Ueppig- keit als einzigenUnterschied verwendet. Gleichgut konnten wir aus einem grossen dicken und einem schlechtgenahrten kleinen Menschen zwei verschiedene Menschenspecies machen. Den zweiten, den Eindruck einer uppigen Végétation hervor- rufenden Factor bietet die Yerzweigung. Hier habenwir zu unterscheiden zwischen einer echten. durch Knospung geschaffenen Yerzweigung und einer solchen, die durch den Ansatz von Actinula-Larven am Hvdrocaulus entsteht. UEBER TUBULARIA I^ARYNX 535 Das Zustandekommen dieser Verzweiguiig habe ich iiu Aqua- rium gut beobachteii koiinen. Sàmtlicheim Monat August deii Hunimerkâsten und demKalk- felsen von Helgolaiid eiitnoinineiieii Tul)ulari('ii wieseii gâiizlich unverzweigte Hydrocaulen auf. Schon iiach Gtagigen Verweilen iiii ruliigeii Aquarium kouiite ich indess den Aiisatz von zahlreichen Actinulae an den Hydro- caulen beobachten. die nacli wenigen Wochen sicli zu veritablen Seitenâsten auswuchsen und haufig ausserlich keinerlei Unter- scliied zwischen einer primareii, durcli Sprossung entstandenen, und einer solclien sekundàren Yerzweigung erkennen liessen. Dass die Yerschmelzung der Hydrocaulen dieser angesiedelten Actinula mit dem Hydrocaulus des Wirtes haufig auch innerlich durch Résorption von dessen AVand statttinden kann. vermute ich. Ich habe die entstehende und die vollzogene Yerschmelzung (ïaf. 10, Fig, 7, Taf. 12. Fig. 2) auch an Sclmitten von Gabelun- gen solcher Zweige gefunden. die ich nach allen Zeichen fiir an- gesiedelte Actinulae halten musste. Als Critérium einer angesie- delten Actinula-Larve (Taf. 10, Fig. 7), zum Unterschied von einem jungen, seitensprossenden Hydranthen (Taf. 10, Fig. 5), betrachte ich das Yerhâltnis der aboralen Tentakel zu den oralen. Wilhrend eine Actinula ca. S bis 12 lange, aborale. und selten mehr als 4 in der ersten Anlage begriftene orale Tentakel auf- weist, pfiegen die jungen, sprossenden Hydranthen mehr, aber kilrzere, aborale und namentlich mehr und stiirker entwickelte orale Tentakel zu besitzen. Ein wirklicher, unwiderlegbarer Beweis fiir das Yorkommen dieser Yerschmelzung ist nur durch Beobachtung derselben an Kulturen im Aquarium und Schneiden solcher Yerzweigungen môglich, deren Ansatz als Actinulae man tatsâchlichbeobachtet hat. Leider gingen mir wiihrend einer Unterbrechung meiner Beobachtungen dièse Kulturen ein und vereitelten den beabsich- tigten, experimentellen Beweis meiner Yermutung. 536 ADOLF FENCHEL Immerhin gentigen iiach meiner Ansicht die angefiihrten Grlin- de, um das Auftrete einer starken Verzweiguiig, in Verbindimg mit grossen Hydranthen, oder auch oline solche, oder kiirz « Uep- piges Wachstum > als Speciesmerkmal fiir die Syste- matik der Tubularien aiiszuschalten. 4) Die Ringelung des Hydrocaulus kanndeshalb niclitfur ein Speciesmerkmal gelten, weil wir bei fast allen Arten in derselben Kolonie sowohl geringelte. wie migeringelte Hydrocaulen antref- fen und nur selten einen Cormus iinden, der einen der beiden Charaktere vollig einwandfrei klar aiifweist. Bei der Beiirtei- lung der von âlteren Aiitoren aufgestellten Species kommt dazu,, dass dièse ihre Beschreibungen hâufig nach getrockneten Exem- plaren machten. Trocknet man nun einen Cormus mit glatten Hydrocaulen, so wird man regelmiissig melir minder starke Rin- gelung auftreten sehen, Als weiteren Beweis fiir die Wertlosigkeit dièses Speciesmerk- mals verweise ich auf meineuntenwiedergegebenenbiologischen Versuche, bei denen aus Tubularien, mit teilweise geringelten Hydrocaulen, solche mit ganz glatten geztichtet wurden. 5) Die Zahl der Gonophorentrauben, d. h. die geringe Zabi derselben gibt Allmax als Speciesmerkmal fiir T. larynx an. Ich wiirde dièses Merkmal in Allman"s Zeichnung fiir eine Schematisierung gehalten haben, um die wenigen Gonophoren- ti'auben desto deutlicher zeichnen zu konnen, wenn nicht All- MAN in seiner T. pohjcarpa, die grosse Zahl der Gonophoren- trauben (bis ca. 24) ausdriicklich gegeniiber der geringen Zahl bei T. larynx erwâhnt batte. Ich muss demgegeniiber nun sagen, dass ich eine so geringe Zahl von Gonophorentrauben, wie Allmax bei T. larynx zeich- net, nicht gesehen habe. trotzdem ich Tubularien von iiber 30 verschiedenen Standorten untersuchte. Bei Tubularien von Geschlechtsreife habe ich meist eine so grosse Zahl von Gonophorentrauben gefunden, dass ein Zâhlen UEBER TUBULARIA LARYNX 53T ohne Zerstorung des Materials sich als unmôglich erwies, uiidich die Bezeichnung « viele » flir eine grossere Zabi als ca. 16 setzte. Falls icli weniger Trauhen oder bei iiicbt gaiiz gescblecbts- reifen oder jungereii Exemplaren kiirzere Traubeii koiistatierte^ faiid icb zugleicb eine grosse Zabi Knospen am Boden des Hy- drantben, die innerhalb weniger Wochen bei geeigneter Nahrung etc. das Bild des iippigen Gonopborenwacbstums gezeitigt haben wiirden. Die Zabi der Gonopborentraubeii, soweit icb sie zableri; koiinte, variiert bei deii verscbiedeiien. iind den Hydrantbeii der- selben Art. und selbst desselben Connus, zwiscben 12 bis 30. Fiir die differierende Lange und den Habitus der Gonopboren- trauben bei derselben Species bietet Allman's Zeichnung der mânnlicben und weiblichen T. larynx gleicbfalls eine gute Illu- stration. Allman ist bei der Beurteilung der T. larynx gleich niir der Ansicbt. dass die Yariabilitiit der Tubularien auch nach Alter und Gescblecht eine sebr grosse sei. Wie icb oben schon erwâbnte, sagt Allman aucb ini Text, dass die mânnlicben Gonopborentrauben bei Reife langer als die aboralen Tentakel werden, deren Lange er mit -/- Zoll angibt. Es ist nun freilicb zuzugeben, dass die T. polycarpa, welcbe Hartlaub (s. 0. pag. 526 und unten Tab. W, pag. 557) mit der unten von mir beschriebenen identiliziert, ausserordentlicb lange Gonopborentrâger besitzt (vergl. auch die sebr langen Gonopbo- rentrauben in Taf. 11, Fig. 2). Ist dièses abordas einzige Unter- scbeidungsmerkmal, so kann es meiner Ansicbt nacb bocbstens als Eassenunterschied bewertet werden. Wâhrend Allmax also ans gleicben Griinden einerseits secb& altère Species anderer Autoren streicbt, dienen ihm teils diesel- ben, teils weit weniger cbarakteristiscbe Merkmale dazu, um gleich darauf sieben neue ( 1 provisional) zu schaffen. Eine kritische Betrachtung dieser Tatsacben beweist, dass die Zabi und die Lange der Gonopborentrauben ebensowenig wie •538 ADOLF FENCHEL das iippige Wachstum der Hydrocaulen, oder deren Ringelung als Speciesmerkmal angesehen werdeii komieii. 6. Die Form der Goiiopliorenteiitakel, resp. die an den Go- iiophoreii aiiftretenden Langsleisten, scheinen dagegen ein koiistaiites Uiitersclieidungsmerkmal, bislang aber aucli das einzige von Tubularia mesemhryanthemiim gegen- iil)er Tnlndaria larynx zu bilden. Die letztere besitzt ganz giatte Gonophoren oder bis vier nmdliche konische Tentakel an diesen, walirend T. mesemhryanthemum und die offenbar zu ilir gehôrige T. crocea G bis 8 seitlicli zusammen gedrtickte Go- iiophorententakel aufweisen, die sich zu Lângsrippen am Go- nophor fortsetzen. Die Zabi der Gonophorententakel oder ihr Fehlen dagegen bietet kein charakteristiscbes Merkmal. Einesteils, weil z. B. bei T. crocea den mânnlichen Exemplaren die charakteristischen Tentakel fehlen sollen. andererseits namentlich, weil, wie icli unten zeigen werde, Tubularien mit vier ausgeprâgten Gono- pliorententakeln Nachkommen mit glatten Gonophoren hervorzu- bringen vermôgen. Ferner zeigen meine nachfolgenden Unter- suchungen, dass bei demselben Connus die Gonophorententakel sehr ausgebildet, geringer entwickelt sein und ganz fehlen kôn- nen. Bei verschiedenen Cormen fanden sich aile Uebergânge. Auch VAN Beneden gibt seiner T. coronata. in Fig. 8 giatte -Gonophoren, in Fig. 13 — 17 solche mit kurzen Tentakeln. Ebenso HixCKS in Fig. 2 a und 3 h. 7) Die Zahl und Lange der aboralen und oralen Tentakel. Um die Yerschiedenheit in diesen Verhâltnissen richtig zu verstehen, brauchen wir nur die Arbeiten von Driesch (33 — 37) zu verfolgen, der liber die Yerânderung von Tentakelzahl und Grosse der Tentakel unter veriinderten Lebensbedingungen ein- gehend experimentelle Untersuchungen anstellte. Dièse Arbeiten, wie die oben zitierten von Loeb (59, 60), Morgan (63), F. Peebles (71), N. N. Stevens zeigen die UEBER TUBULARIA LARYNX bo^J Variabilitat iiiclit luir (1er gesamteii Tiibularieii, soiideni so- gar der einzeliieii Iiidividuen bei Vorgan.uen wie Ref^eneiation Verschmelzimg", Pfropfuiig, Spaltuiig iind Verwundung. Man kommt daher zu derUeberzeugung, dass aile âusserlichen Merk- niale, die man miter den Namen « Habitus » zusammenfassen kaiiii, jeweilig auch gemass deii ilusseren Lebensbedingungen deii yerâiideriingen unterworfen sind, die bislang zu der Auf- stellung einer grossen Aiizahl von Spezies Anlass gab. Ich fasse daher zusammen : A u f G r II n d d e r b i s h e r i g en T u b u 1 a r i e n 1 i t e r a - t u r m u s s e n w i r d i e T. larynx Eli., T. muscokles B a s t e r, T. larynx H i n c k s , T. coronata A b i 1 d g. u n d T. coronata Hincks als eine Species betrachten, die zugleicli die charakteristischen Merkmale der sâmtlichen a 1 1 e n u n d o b e n b e s ]) r o c h e n e n v i e r z e h n n e u e n Spe- zies in sicli begreift. Erscheint mir hierfiir die vorhandene Literatur schon bewei- send zu sein, so bestâtigen dièses Résultat die folgenden eigenen Untersiichungen mid Versuche. II. EIGENE UNTERSUCHUNGEN A. System ATiscHE Bestimmungen. Zur Untersucliung gelangten von Herrn Prof. Dr. Cl. Hart- LAUB, Helgoland, gesammelte und mir giitigerweise zur Verfu- gung gestellte Tubularien aus der Nordsee, sowie die im Natur- liistorischen Muséum zu Hamburg vorhandenen, konservierteii Tubularien verscbiedensten Ursprungs. Ferner das von mir ge- sammelte lebende Material aus den Hummerkiisten und vom Kreidefelsen von Helgoland, sowie von den Buhnen auf Norder- ney. Herrn Dr. Redeker in Helder bin ich fiir libersandtes Ma- terial zu Dank verpflichtet. 540 ADOLF FENCHEL Die Messungen wurden an frischem Material bei voll ausge- streckten Tentakeln iinter der Prâparierlupe. bei konservier- tem iinter dem Mikroskop vorgenoinmen bei Obj. 2, Oc. 2 (Zei- chenocular) Leitz. Die meist eiiigetretene Schriimpfimg des konservierten Materials wurde durch Berechnung eiiies Zu- scblages von 10 "/^ bei der Messung im Ocular ausgeglichen. Immerhin sind die Masse des konservierten Materials nur als relativ richtige anzusprechen. Es ist ferner nicht ausgeschlossen, dass eingehende Beobachtungen am lebenden Material am Fundoi'te selbst noch abweichende Resultate von denen am kon- servierten Material zeitigen konnen. Icli habe bei den Formen, wo icb dies vermute, unten speziell darauf hingewiesen. Die Zabi der ersten Kolonne in den nachfolgenden Tabellen giebt den Durchmesser der Hydranthen in Millimeter. Die Zahlen der dritten und falls vorhanden der fiinften Kolonnen die Lange der aboralen resp. oralen Tentakel ebenfalls in Millimetern. Die Lange und Zabi der Gonopborentrauben war meist nuj upproximativ und im Verhâltnis zu anderen Massen zu bestim- men. Bei teilweisem oder gânzlichem Fehlen der Maasse war die Be- stimmung teils wegen schlechter Konservierung, teils wegen Ma- terialmangels unmôglich. In denKurven, pag. 560 ff., zeigt die aufrechte Zahlenreihe den Durcbmesser der Hydranthen in Millimetern, die horizontale die Zabi der Tentakel an. Die glatte Linie entspricht den oralen, die unterbrochene den aboralen Tentakeln. Die Bucbstabenbezeichnung entspricht dej der Tabellen. UEBER TUBULARIA LARYNX 541 Tabelle a. Tundort und Zeit: Hummerkastcn Helgoland, 2t. VI. 02. Vcrgl. PI. 11. Fig. 5, Curve pag. 50. Hei'kunft: Biolog. Anstalt Helgold. Bozeichnung: Clirom Evssigsâure. I. Rhizom: a) Stârko: Scliwâcher als Hydrocaulus. b) Verzweigung: Dicht verzweigt. c) Ringelung : Meist fehlend oder nur schwacli angedeutet. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Verzweigt oder unverzweigt. b) Lange : Bis 6 cm. c) Ringelung: Fehlt fast ganz. EL Hydranth: Gonophoren meist mit 4 sehr starken ausgeprâgten Tentakeln. Maasse von 18 Hydranthen. Durch- •messer Aborale Orale Tentakel ïentakel Gonophorentrâger Bemerkungen + Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansàtze Geschlecht mm iD mm in mm 12 32 5 19 1,1 viele lange d" Trauben + 12,3 33 5 20 1 » lange cf Trauben + 9J 31 4 9 0,5 » kurz cf gestielt 5,3 28 1,9 12 0,6 » 1,74 12 0,2 ca.6 0,12 3,7 18 1,45 » 8 0,18 ca. 6— 8 ca.S 2,12 13 0,84 1,9 8 0,35 4,5 16 1,74 8 0,36 viele kurz gestielt 5,64 26 2,16 10 0,55 » 4,57 30 1,65 12 0,5 « do. 542 ADOLF FENCHEL )ureh- nessor Aborale Tentakel Orale Tentakel Gonophorenti •ager Bemerkungen Zahl Lànt,'e Zahl Lange Zahl Ansâize i Geschlec ;ht mm in mm in n-m 3,8 29 1,4 ' mehr a 10 '^ 0,14 ca. 14 do. 2,85 20 1,1 6 0,26 0,94 7 0,38 4 0,4 keine keine 7,8 26 2,8 16 0,8 viele kurz gestielt 9 4 26 2,7 16 0,7 » do. 9 6 28 2,3 16 0,9 )) do. 9 6,4 26 2,2 16 0,8 » sitzend Gonophor. oline Tentakel Tabelle B. Fundoi't u. Zeit: Hummerkasten Helgoland. 25. III. 04. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. Bezeichnung : Formalin. I. Rhizom: a) Starke: Diinner als Hydrocaulus. h) Verzweigung: Vielfach verzweigt. c) Ringelung: Gleichmâssig, ausgeprâgt. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Fast unverzweigt. b) Lange : Bis 6 cm. c) Ringelung: Stark geringelt, einzelne Stâmme auch ganz glatt. III. Hydranth : Maasse vou 9 Hydrantlien Aborale Orale "'^^''•^- Tentakel Tentakel messer in Zahl Lange Zahl Lâige mm in mm in mm 10 19 3,65 21 1,56 Gonophorentrâger Bemerkungen Zahl viele Ansâtze Ge- schlecht og, kurz gest. cf u. sitzend do. 11,4 19 4.42 21 1,2 ca.4 16 1,6 12 ca.0,45 ca. 10—12 ïerkiimaiert kiirz ayfsilzend Cf in Zahl Lange Zahl Liinge Zahl Ansatze mm iii m m in mm se 11,3 19 12 4 21 19 viele lâDggestitH 10,7 17 4 1 Viele Gonophoren 8,5 8,3 8,3 15 20 3,1 3 viele in dic'hten Bùscheln an km-zenod.wenig langen 19 3 14 1 ) glatteu Stielen sitzend. UEBER TUBULARIA LARYNX 543 Aborale Orale ^H""^: Tentakel Tentakel Gonophorentrîiger Beraerkungen Ge- schlccht Orale Teotakel fclile» Orale Tentakel fehiea. leilweise Orale Tentakel fetilea Tabelle C. Vergleiche Ciirve pag. 561. Fundort u. Zeit: Hummerkasten Helgoland, IX. 01. Herkimft: Biolog. Anstalt Helgoland. Bezeiclinung : Formalin. I. Rhizom: o) Stârke: Von gleiclier Stârke Avie Hydrocaulus. h) Verzweigung: Weitmaschig. cj Eingelung: Schwach ausgepragt. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Stark. b) Lange: Bis 4 cm. cJ Ringelung: Unn'egelmâssig — vielfach fehlend. ni. Hydranth: Gonophoren teils mit kleinen, teils mit stark ausgebildeten Tentakeln. Maasse von 10 Hi/drantheu. Aliorale Orale ^ , , .. , Durch- Tentakel Tentakel' Gonophorentrager Bemerkungen messer — «^ in Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansàlze Lange Ge- mm in mm in mm in mm schlecht 11,3 .30 4,6 17 1,15 viele iangu.korz bis 5 cf geslieit + 10,2 30 4,4 14 0,9 « do. » 4 çf + 9,4 30 3,5 12 1,1 » do. » 4 cf + Rev. Suisse de Zool. T. 13. 190.5. 36 ' 544 ADOLF FENCHEL Aborale Orale Durch- Tentakel Zahl Lange Tenta Zahl ^^^ (^onophorentrâger Bemerkungen messer in Lange Zahl Ansatze Lange Ge- mm in mm in mm in mm schlecht 6,4 26 2,7 10 0,8 viele do. bis 2 4,2 21 1,55 ca. 10 0,25 » sitzend 5 17 1,8 )) 10 0,35 )) kurz gestielt 1,95 16 0,57 8 0,3 )) sitzend 4 26 1,3 ca. 10 0,6 » kurz gestielt 4,93 20 1,9 10 0,55 )) do. 2,4 8 0,81 Tabelle D. Fundort u. Zeit: Hummerkasten Helgoland, 10. IIL 04. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. I. Rhizom: a) Stârke: Gieich dem Hydrocaulus oderwenig scliwâcher. b) Verzweigung: Sehr dicht, nach aussen weitmaschiger. g) Ringelung: Meist vorhanden. Streckenweise fehlend. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Nahezu unverzweigt, vielfach umwunden. h) Lange: Bis 5,5 cm. c) Ringelung: Vorhanden oder fehlend. IIL Hydranth: Nur wenige, kleine, degenerierte Hydranthen (sell)st auf sehr starken, langen Hydrocaulen) vorhanden und dièse sind so geschrumpft, dass eine Bestimmung un- môglich war. Tabelle E. Fundort u. Zeit: Hummerkasten Helgoland, 6. VIL 04, lebend untersucht. Vergl. PI. 10, Fig. 1. I. Rhizom: a) Stârke: Erheblich schwâcher als Hydrocaulus. h) Verzweigung : Weitmaschig. c) Ringelung: Glatt. H. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Unverzweigt, bis auf vorhandene Actinula- Ansatze. UEBER TUBULARIA LARYNX 545 b) Liuigo: Bis 5 cm. c) Ringeliing : Glatt. III. Hydranth: a) Gonopliorontràgor bis 25 secundâr bis t(n*tiar vorzwoigte lange Trauben, Stiel bis '/s Hohe glatt in mehreren Kreisen angeordnet. ^ b) Farbe bei autt'allendem Licht, s. Abbildung, PI. 10, Fig. 1 — 4, Rotweinfleck auf weissem Tischtuch ; Farbe im Go- nophor Spadix inder Jugend blassrot, im spâteren Stadium dunkelbraun. Maasse von 15 Hydranthen. rchmesser Tentakelzahl Durchmesser Tentakelzahl in mm aborale orale in mm aborale orale 13,5 21 21 2,5 14 8 10 24 20 2,2 14 ca. 8 5,5 22 18 2 10 8 6 21 18 9 24 20 5,5 22 14 6,5 20 20 4,5 19 14 6 20 18 5 15 17 9,5 20 20 3,5 16 10 Im Aquarium von diesen gezuchteten Tochterkolonien zeigton am 8. Vin. am grôssten Hydranthen etc. folgende Bestimmung (vergl. PI. 12, Fig. la): I. Rhizom: Nicht differenziert. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Verzweigt. b) Lange : Bis 7 mm. c) Ringelung : Glatt bis auf 1 Hydrocaulus, der regelmâssige nodienartige Ringe zeigt. in. Masse des grôssten Hydranthen : Durchmesser Aborale Tentakel Orale Tentakel 5,8 mm 18 14 Tabelle F. Fundort u. Zeit: Hummerkasten Helgoland, 9, VU. 04. Lebendunter- sucht. Vgl. Curve pag. 562; vgl. PI. 10, Fig. 3 und PL 11, Fig. 6. 546 ADOLF FENCHEL I. Rhizom: a) Stârke : Gleich dem oder wenig schwâcher als der Hydro- eau lus. b) Verzweigung : Weitmaschig. c) Ringelung: Schwach angedeutet. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Meist unverzweigt. Wenige Hydrocaulen tragen Seitenaste im aboralen Drittel. b) Lange: Bis 1,4 cm. cj Ringelung: Wenig ausgepràgt hie und da im aboralen Drittel vorhanden. III. Hydranth: Farbe: Weinfleck, s. E, PI. 10, Fig 1—4, hauptsachlich vom Spadix ausgehend. Gonophoren : 4zipfelig. ^ Maasse von 17 Hydranthen. 'urchm. Tentakelzahl Durcbm. Tentakelzahl Durchm. Tentakelzahl in mm aborale orale in mm aborale orale in mm aborale orale 18 24 22 6 24 20 4 18 18 16 24 22 9 25 25 2,5 12 12 12,2 18 22 6 24 18 1 8 4 11 22 22 5 22 18 6 17 14 10 2.S 18 .5.. 5 25 16 3 14 10 8 16 18 5,2 24 24 Im Aquarium von diesen geziichteten Tochterkolonien zeigten ani 8. VIII. am grôssten Hydranthen etc. folgende Bestimmung (vergl. PI. 12, Fig. \b): I. Rhizom : Nicht differenziert. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Verzweigt. b) Lange : Bis 5,6 mm. c) Ringelung: (jlatt. Hier und dort ein Nodium vorhanden. IIL Hydranth: Durchmesser Aborale Tentakel Orale Tentakel 5,6 mm . 24 12 uebkr tubularia larynx 547 Tabelle g. Fundoi't u. Zeit: Krcidefelsen, nôrdl. von Helgoland, 8. Vil. 04. Lebend untersuclit. Vergl. PI. 10, Fig. 4. Curve, p. 5G3, I. Rhizom : a) Starkc: Wenig schwacher als Hydrocaulus. b) Vcrzweigung: Weitmascliig. c) RiDgeluiig: Durchgângig geringelt. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Mit seltenen Ausnahmen uiiverzweigt. h) Lange: Bis 1,2 cm. c) Ringelung : Im aboralen Teil durchgângig geringelt, jedoch auch glatte Hydrocaulen vorhanden. III. Hydranth: Gonophoren : Stiele kurz, nackt, mit wenigen kleinen Go- nophoren, meist mit 4 kleinen Tentakeln. cf Masse von 8 Hydranthen. Durchmesser Tentakelzahl Durchmesser Tentakelzahl in mm aborale orale in mm aborale orale 8 32 22 4 30 22 7 32 22 3,5 21 17 5 22 1(3 3 18 14 4 26 18 2 17 12 Im Aquarium von diesen geziicliteten Tôchterkolonien zeigten am 8. VIII. 04 am grossten Hydranthen etc. folgende Bestimmung (vergl. PI. 12, Fig. 1(^): I. Rhizom : Nicht differenziert. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Verzweigt. h) Lange: 5,8 mm. c) Ringelung: Glatt. III. Masse des grossten Hydranthen : Durchmesser Aborale Tentakel Orale Tentakel 5,8 mm 24 14 548 adolf fenchel Tabelle h. Fundort u. Zeit: Kreidefelsen Helgoland. Vergl. Curve, pag. 563. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. I. Rhizom: a) Starke: Gleich dem Hydrocaulus. b) Verzweigung: Meist im rechten Winkel. c) Ringelung: Meist deutlich vorhanden^ manchmal fehlend. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung : Wenige Verzweigungen, meist in der Mitte des kurzen Hydrocaulus oder unterhalb derselben. h) Lange : Bis 0,8 cm. c) Ringelung: Meist deutlich vorbanden, an einigen Hydro- caulen fehlend. HL Hydranth : Gonophoren : Kuglich mit 4 — 5 kleinen ausgepragten Ten- takel n. Maasse von 4 Hydranthen. Durch- messer Aboi'ale Tentakel Zahl Lange Orale Tentakel Zahl Lange Gonophorentrilg* îr in Zabi Ansàtze Gesclilecht mm in mm in mm 8,4 23 3,7 10 0.7 viele kurz gestielt 9 5,2 21 2.15 10 0,4 » » » + 6,1 21 2,15 12 0,5 » » » 1,35 8 0,5 Tabelle J. Fundort u. Zeit: Kalkfelsen Helgoland, 10. IX. 92. Vergl. Taf. 11, Fig. 4. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. Bezeichnung: J. N. 23, Tub. coronata. I. Rhizom: a) Starke : In gleicher Starke wie Hydrocaulus. b) Verzweigung: Reich verzweigt. c) Ringelung: Stark ausgeprâgt. UEBER TUBULARIA LARYNX 549 II. Hydrocaulus : a) Verzweigung: Fast unverzweigt. h) Lange: Bis 1,75 cm. c) Ringelung: Aiisgepragt. Am ganzeii Hydrocaulus mit Iii- tervallen. m. Hydranth: Sehr wenige kleine Kopfe, schlecht konservicrt. Maasse von 2 Hydrauthen. Durch- Aborale Orale Gonophoren Ben.e.-kungen messer Tentakel Tentake! ■ — -^ * in Zahl Lange Zahl Lange Zabi Ansaize Geschlecht mm in mm in mm 2,45 15 0,95 — — — — — 2,0 12 O.G — — viele sitzend — Tabelle K. Fundort u. Zeit: Norderney. 9. VIII. 90. — Vgl. PI. 11, Fig. 1. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. Vergl. Curve, pag. 564. I. Rhizom: a) Stârke: Gleich dem Hydrocaulus. b) Verzweigung: Zahlreich. Enges Geflecht. c) Ringelung: Meist vorhanden. H. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Meist 1—2 Seitenaste. Einzelne Hydrocau- len unverzweigt. h) Lange: Bis ca. 1..3 cm. c) Ringelung: Vorhanden oder fehlend. m. Hydranth: Gonophoren : Oval. Mit 4 kleinen oder grôsseren Tentakel n oder ganz glatt. 550 ADOLF FENCHEL Maasse von 8 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Zahl Lange Orale Tentakel Zahl Lange Gonophorentrâger in Zahl Ansàlze Geschlecht mm in mm in mm 7,5 28 3 23 0,6 viele bis 2 mm 3,1 18 0,9 12 0,6 » kurz 3,4 16 1,1 12 0,5 viele, kurz u. lang » 4,2 16 1,4 18 1 )) )) )) )) bis 2.9 mm 1,4 16 0,5 10 0,2 viele sitzend 1,1 11 0,4 4 0,1 9 32 22 6 29 20 Tabelle L. Fundort u. Zeit: Treibendes Holz. Nordsee. Ende Juni 1895. Herkunft : Biolog. Anstalt Helgoland. Bezeichnung: T. coronata. I. Rliizom: a) Stârke: Schwacher als der Hydrocaulus. h) Verzweigung: Vorhanden. c) Ringelung: Vorhanden. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung : Unverzweigt, bisauf einige Actinuia Ansâtze. h) Liinge : Bis 5 cm. c) Ringelung: Meist ganz glatt, hin und wieder ausgeprâgte Ringelung. IIL Hydranth: Gonophoren : Oval, meist mit sehrkleinen Tuberkeln. Maasse von 3 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Orale Tentakel Gonophorentrâger in Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansàtze Geschlecht mm in mm in mm 16,2 28 6,9 15 2 viele laiig u. kurz gesliell ^ 4,7 24 1.75 14 0,7 » kurz gestielt 13,1 30 5,7 20 1,2 » lang, bis 3,7 mm 9 ueber tubularia larynx 551 Tabelle m. Fundoi't: Island. Herkunft: Muséum Hauiburg. Bozcichnung: T. coronuta Ab. Hartlaub det. C. 4224. 1. Rliizom : a) Vei'zweiguniï : Stai'k vorzwoigt. b) Ringolung: Moist vorhanden, teilweise fehlend. c) Starke: Annâhernd gleich dem Hydrocaulus. IL Hydrocaulus: a) Vei'zwcigung: Vorhaiiden. h) Lange: Bis 1,5 cm. c) Ringelung: Hâufig vorhanden, hin und wieder fehlend. IIL Hydranth: Gonophoren: Langlich, meist mitkleinen Tentakeln. Viele Gonophoren ohne Tentakel. Maasse von 2 Hydranthen. Durchmesser Aborale Tentakel Orale Tentakel in mm Zahl Làngfi ia mm Zahl Lange in mm 7.9 16 3,2 18 0,9 6,6 16 2,65 12 0,6 Tabelle N. Fundoi't und Zeit: Hummerkasten Helgoland. 10. IX. 94. Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. Bezeichnung: Formalin. I. Rhizom : a) Starke : Wenig schwacher als Hydrocaulus. b) Verzweigung : Sehr stark. c) Ringelung: Mehr oder minder stark. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Fast unverzweigt. Actinula-Ansâtze und Knospung am aboralen Ende. b) Lange: Bis 3 cm. c) Ringelung: Vorhanden. Einzelne Ringe oder in Gruppen. III. Hydranth: Gonophoren: Teils ohne, teils mit eben angedeuteten 4 Tuberkeln. Viele mit 1 Tentakel. 552 ADOLF FENCHEL Muasse von 5 Hydranthen. Durch- niesser in mm 8,1 5,45 3,8 7,3 1 Aborale Tentakel Zahl Lange Orale Tentakel Zahl Lange Gonophorentrâger Bemerkun- gen 25 25 18 27 8 3,2 2 1,4 2,65 0,4 17 16 10 18 6 1,25 0,6 0,4 1 0,125 Tabelle 0. Christineberg, Station Zahl Ansatze Geschlecht viele kurz ^ nieist cf cf + laDg od. kurz cf Herkunft : Muséum Fundort : Schweden, Hamburg. I. Rhizom: a) Stàrke: Krâftiger als die Hydrocauli. b) Verzweigung: Stark, baumartig im sjjitzen Winkel. c) Piingelung: Hin und wieder Gruppen feiner Ringe. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Sehr stark verzweigt und knospend. b) Lange: Bis 2 cm. c) Ringelung: Reichlich vorhanden. Gruppen von feinen Ringen. Auch fehlend. Bemerkung: Bei der Knospung entsteht manchmal so- fort ein junger Hydranth, an anderen Stellen anfânglich nur ein Hydrocaulus. Hydranth : Gonoplioren : Oval ohne Tentakel. ni. Muasse von 6 Hydranthen. Durch- Aborale Orale c .. messer Tentakel Zahl Lange Tentakel Zahl Lange l TOnupuureiiLrager in Zahl Ansatze Geschlecht mm in mm in mm 2,2 15 0,8 8 0,3 viele sitzend 0,9 7 0,3 6 0,1 — — 0,75 10 0,25 0 0 — — 1,9 12 0,7 8 0,25 wenig sitzend 5,8 23 2,4 12 1,3 viele kl ii'z gestielt 3,4 12 1,25 8 0,4 » sitzend UEBER TUBULARIA LARYNX 55â Tabelle p. Fundort und Zeit: Station Helder, HoUand. 21. V. 04. Herkunft: Station Helder. I. Rhizom : a) Verzweigung: Stark. b) Ringeliing: Meist vorhanden. teilweise fehlend. c) Starke: Anniihernd gleich dem Hydrocaulus. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Stark, meist sekundâr verzweigt. b) Ringelung: Vorhanden oder fehlend. c) Lange : Bis 3 cm. m. Hydranth: Gonophoren : Mit oder ohne sehr kleine Tentakel. Trâger manchmal langer als aborale Tentakel. Muasse von 5 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Orale Tentakel Gonophorentrager in Zahl Lange Zahl Lange Zahl Aosàtze Geschlecht mm in mm in mm 9,3 ca. 16 3.4 12 1,7 viele lang,bis4,6mm *^ 3,8 20 1,5 12 0,6 » gestielt 2,9 14 1.0 8 0,5 » sitzend 2,4.5 12 0,9 12 0,25 wenige » 11,65 30 4,75 20 1,9 Tabelle Ianggest.,bis3, Sein, verzweigt Q. Fundort : Nordsee. Herkunft : Muséum Hamburg. Bezeichnung : C. 3434 Nordsee, Zool. Ges. ded. L Rhizom : Nicht vorhanden. n. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Unverzweigt bis auf 2 Hydr. mit sekun- diirer Verzweigung. b) Lange : Bis 10 cm. c) Ringelung: Vorhanden oder fehlend. 554 ADOLF FENCHEL m. Hydranth: Gonophoren : Oh ne Tentakel. Maasse von 3 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Zahl Lange Orale Tentakel Zahl Lange Gonophorentrâger in Zahl Ansàtze Geschlecht mm in mm in mm '6,2 ca. 28 2,35 29 1,2 viele ' kurz gestielt 9 3,25 30 1,1 18 0,35 )) » » 1,95 16 0,6 16 0,3 Tabelle R » sitzend Fundort: Ems (Vergl. Taf. 12, Fig. 3). Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. L Rhizom: a) Stârke : Gleich dem Hydrocaulus. h) Verzweigung: Dichtes Geflecht. c) Ringelung: Meist vorhanden. II. Hydrocaulus; a) Verzweigung : Unverzweigtmit ganz wenigen Ausnahmen. h) Lange : Bis 7,5 cm. c) Ringelung : Fehlt meist ganz. Selten vorhanden. III. Hydranth: Gonophoren: Meist glatt, selten mit rudimentàren Ten- takel n. Maasse von 3 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Orale Tentakel Gonophorentrâger in Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansàtze Geschlecht mm in mm in mm 9,7 30 3,8 18 1,3 vielc S Rispe, bis 2,5 niDi ^ ■%1 17 • 1 9 0,16 » sitzend ■2,7 20 1,1 8 0,2 » » UEBER TUBULARIA LARYNX 555 Tabelle s. Fundort: Milport (Vergl. Taf. 11. Fig. 3). Herkimft: Biolog. Anstalt Helgoland. I. Rhizom: a) Starke : Gleich dem Hydrocaulus. b) Verzweigimg : Woitmaschiges Geflecht. c) Ringeliing: Wenige Gruppen. IL Hydrocaulus. a) Verzweigung : Spârlich, jedoch bis tertiâr verzweigt, auch unverzweigt. b) Lange : Bis 10 cm. c) Ringelung: Meist fehlend, einzelne Gruppen am a^oralen. Ende. m. Hydranth: Gonophoren: Mit 4 Tuberkeln oder kleinen Tentakeln^ manche auch ganz glatt. Muasse von 5 Hydranthen. Gonophorentrâger Zahl Ansàtze fieschlecht' ca.l2 langeTrauben cf bis 2,4 mm + 8 — 10 sitzend — eben, knospend 10,4 17 4,4 12 1,2 6-8 kurz gestielt 11,25 ca. 22— 25 4 15 0,7 8—10 ^> » Tabelle T. Fundort: Milport (Vergl. Taf. 11, Fig. 8). Herkunft: Biolog. Anstalt Helgoland. L Rhizom: a) Starke: Erheblich schwâcher als der Hydrocaulus. b) Verzweigung : Stark verzweigt. meist in ca. 90 ° '^. C) Ringelung: Stark ausgepragt. d) Knospung: Vorhanden. Durch- Aborale Orale messer Tentakel Tentakel in Zahl Lange Zahl Lange mm in mm in mm 5,5 24 2 14 0,35 10,3 20 4,8 10 0,35 3,85 12 1,5 9 0,3 556 ADOLF FENCHEL IL Hydrocaulus : a) Verzweigung: Fast unverzweigt. Wenige Zweige am abo- ralen Ende. b) Lange : Bis 6,5 cm. c) Ringelung: Ausgeprâgt vorhanden. m. Hydranth: Gonophorentrâger : Sehr lang. Gonophoren ohne Tentakel, mit ganz winzigen Tuberkeln. Tabelle U. Tundort: Setubal, Portugal. Herkunft: Muséum Hamburg. Be- zeichnung: C. 3105. Greef leg. L Rhizom: a) Stârke : Wenig schwâcher als Hydrocaulus. h) Verzweigung: Dichtes Geflecht. g) Ringelung: Ausgeprâgt. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung : Fast unverzweigt, selten Seitenâste. b) Lange : Bis 6 cm. g) Ringelung: Meist Gruppen, selten fehlend. m. Hydranth: Gonophoren: Oval, ohne Tentakel. Maasse von 4 Hydranthen. Durch- Aborale Orale ^ , „ , , , rp ^ , 1 Gonophorentrâger mcsser Tentakel Tentakel „, in Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansalze Geschlecht mm in mm in mm 2,4 8 0,9 6 0,15 ca. 6— 8 sitzend 0,94 8 0,37 2 0.05 10,75 30 4,65 10 0,75 viele gestielt G^ 1,9 10 0,7 10 0,16 sitzend Tabelle V. Fundort: Messina. Herkunft: Muséum Hamburg. Bezeichnung: C. 3431. Hartmeyer leg. UEBER TUBULAllIA LARYNX 557 I. Rhizom : a) Stâi'ke: Gleich dem Hydrocaulus. h) Verzweigung: Dichtes Gefiecht. c) Ringolung: Vorhanden oder fehlend. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Meist unverzweigt. h) Lange : Bis 4.4 cm. c) Ringelung : Vorhanden oder fehlend. III. Hydranth: Gonophoren : Ohne Tentakel. Maasse von 3 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Orale Tentakel Gonophorentriiger ÏD Zahl Lange Zahl Lange Zahl Aosàtze Gesclilecht mm io mm in mm 5,85 L5 2.5 10 0,4 ca. 8 kurz gestielt 3,5 14 1,45 8 0,3 wenige sitzend 5,3 2,25 10 0,4 Tabelle » » W. Fundort: Chile, CaletaBuena. Herkunft : Muséum Hamburg. Bezeich- nung : C. 3435, Brackenhelm leg. Vgl. T-polycarpa Allman,p. 526. I. Khizom: a) Stàrke: Schwâcher als Hydrocaulus. h) Verzweigung : Engmaschiges Geilecht. c) Ringelung : Hin und wieder vorhanden ; meist ungeringelt^ IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Meist unverzweigt. b) Lange : Bis 5 cm. c) Ringelung: Fast immer fehlend. III. Hydranth: Gonophoren : Stiele langer als aborale Tentakel. Ohne Ten- takel. Einzelne Spadices austretend (s. Ciamician bei T. mesemhryanthemum). Vgl. Cl. Hartlaub (43a)pag. 540. Anm. Hartlaub hait dièse Tubularie fur identisch mit der T. po- lycarpa AUman (vgl. oben pag. 526). Ich gebe auch zu, dass die vielen und sehr langen Gonophorentrauben ein eigenartiges Habitusbild ge- 558 ADOLF FENCHEL wâhren. Will man aber konsequent sein in der Aiislegimg solcher Ver- ânderungen, die nach meiner Ansicht lediglich durch Klima, Standort und Nahrung bewirkt werden, so darf man dièse Unterschiede hôch- stens als Rassenunterschiede bewerten. Maasse von 2 Hydranthen. Durch- Aborale Orale ^ , ... m X , , Gonopnorenti'ager messer Tentakel Tentakel iQ Zahl Lange Zahl Lange Zahl Ansâlzo Geschlecht mm in mm in mm L2 22 5 18 1,15 viele bis 7 mm cf [0,2 24 4,05 16 1,1 Tabelle X, » bis 6,8 mm cf Fundort: Neapel. Herkunft: Zoolog. Station Neapel. Bezeichnung: Tuhularia mesembryanthemimi. Vergl. Curve, pag. 565. I. Rhizom: oj Stàrke: Wenig schwacher als Hydrocaulus. h) Verzweigung: Stark. c) Ringelung : Wenig ausgeprâgt, in Gruppen. II. Hydrocaulus: a) Verzweigung: Sehr stark. h) Lange : Bis 3 cm. c) Ringelung : Wenig ausgeprâgt vorhanden. m. Hydranth: Gonoplîoren : 6 — 8 seitlich komprimirte Tentakel und Lângsleisten. Maasse von 6 Hydranthen. Gonophorentrager Zahl Ansàtze Geschlecht sehrviele langu.kurz 9 viele sitz.u.kurzgest. 9 » kurz gestielt » sitzend Durch- Aborale Orale messer Tentakel Tentakel in Zahl Lange Zahl Lange mm in mm in mm 11,3 • 26 4,6 15 1,1 1,55 10 0,65 6 0,08 9,9 29 3,3 12 0,65 6 21 2,45 10 0,5 4 16 1,6 8 0,28 0,8 9 0,3 4 0,06 ueber tubulai.'lv larynx ô51> Tabelle y. Fundort: Triest. Hcrkimft: Muséum Hamburg. Bezeichnung: C.3224, Ttihularia mesentbryanihemum. Triest. Zoolog. Stat. det. et leg. Vergl. Curve, pag. 505. I. Rliizom: a) Verzweigung: Dichtes Geflecht. h) Ringrlung: Ausgepragt vorlianden. c) Starke : Erlieblich sclnviiclier als die Hydrocauli. IL Hydrocaulus: a) Verzweigung: Unverzweigt, bis aufeinige Actinula-Ansatze. b) Lange: Bis 6 cm. c) Ringelung: Am aboralen Ende selten vorhanden, meist fehlend. IIL Hydranth: Gonophoren: Mit 8 seitlich komprimirten Tentakeln untl Lângsleisten, Muasse von 5 Hydranthen. Durch- messer Aborale Tentakel Zahl Lange Orale Tentakel Zabi Lange Gonophorentrâger ia Zahl Ansatze GeschlecHl mm in mm in mm 9.2 26 3,9 12 0,4 viele 1 kurz gestielt 9 645 26 2.55 12 0,3 » sitzend 5,3 22 2.15 16 0,7 )) 9 1,8 14 0.7 6 0,2 — — 11,8 30 5,1 16 1,4 wenige kurz gestielt 9 Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 37 5(i0 ADOLF FENCHEL "^ -z: ^ -^ «j ■ es tïï fi c IS zi i 'v i ^ "< \ \ 1 f 1 1 , 1 1' ^ 1 T d '> ' É) 1 II ' !'• 1 1 •t -*- 1 1 - 1 'i 1 'Il i 1 .. ! 1 1 ' 1 ' 1 1 1 1 r ^ 1 \ 1 1 1 > 1 1 \ 1 j [ \ \ 1 1 1 i' !\ ^ 1 \ 1 ( ^ 1 \ 1 \ 1 \ » i \ 1 \ 1 \ 1 \ 1 ^ ' J l 1 V 1 A \ 1 ■' \y t > L \ ) . 1 \ \ { ) , f \ f \ 1;3^Il3''"-'*i'~^"-0"-'^4-'<%cv — UEBER TIBULAIUA LARYNX 5G1 U =r: ci O c. »-^ «y «^( 57 o Mi O a% oc è- -o Z^ ~ 2 '^ -^ '^ 'O ir-j ^ rO (JV r- 1 - ••j". 1 \ f V 1 » \ 1 l\^ ^_Ij j ^ ', ! 1 '. 1 1 ' ' ( 1 i ' t ' \ 1 i ■ t \ / 1 ' ; \ 1 1 1 • ,' ! , 1 » ; 1 ', t \ 1 'i V \ \ \ \ y v ^ \ V \ \ ^ \ s s s ' * \ V V \ * ^ a_^ ~ o Je »>< <7» «o»-*-'X) ir> i-T<-i «/'— 0 o-, ro »-<^ •Xi ir> -i- ro ay •^ 1 / / k -- -- / '» ■f / 1 \ t_ / i y ^ / r ( 1 \ / \ » '^ / \ 1 \ r \ / |\ 1 \ ; \ / i\ f '^ » / \ / \\ 1' ï > / \ / • t \ \ 1 \ 1 1 \ l '1 \ \ 1 \ J \ ^' \ \ V ' \ \ i \, i ' \ ( \ \ V \ 1 u \ l \ 1 > < \ \ 1 ' ^^ »->- -C >r> d- .<■. i-f — 0 ^^ y ,,1^ i^ vTi i- •« Qi -r- l'Kl'KK TUHl'LAKMA LARYNX 563 ! Tl ^iO »~*- M3 ■/■> * "^ o* - o n 1 i: \ ( \ K \ 1 V \ ' ''■ \/ "V V j _v^ \\ 'l> / \ / \ / À \ y N, \ ^'^ ' \ ] > C. OTi >~^ 'i ^, d- <^ -ïy ^ 504 ADOLF FENCHEL i4 13 9 N «T. oo T-v^ VO ^ ^ -^ O^ '- 2^ X 1 — i 1 1 1 1 ^ \ -V ^ < \ Ws» - -ih ?5 1 »-•-. 1 «V 1 ^ «rt Vrt 1. «N» 1 -* 1 Os» «N / V 0^> ,f /' : \, ON 1 V 1 \ i V T 1 ^ \ ( s \ ( \ ' \\ ^ \ \ '- 1 ; 1 ' 1 i 1 k ' \ •^ s. o \ l 1 1 1 , 1 1 0 CiC« >~«-,'.^'-0 ^«-vOr- - UEBEK rriUlLARIA LARYNX '.r.5 J- rr» tj) ^ O X -y. es <3-> 2_' Z - '^ •jO>-^-0'^ d-»r^oy - — — 1 ' ~ ~ N *■ ''l >^ \' V K ^ / ^ 1 ' M V 1 . J*" ^. -- \1 - -■ - - •< 1 ir'jj» » - 1 \ > 1 ^ ( 1 V 1 1 i V 1 V \ ■v (_ \ \ j \ ^ : \ \ \ \ \ \ \ > \ i ' \ • 1. ! V j I ) \ r* ^ 1 V L>"^ \ \ '\^. ) » V 1 \n \ V 4 ' l\s \ \ ' \ \ i \ » 1 \ i\ \ï i } . \ !>, — I 1 ' 1 1 \ ■ X \ \ ■v. ' \ ■n " "^ s \ i ^ V, V, <^ 1 ^ 1 1 A \ s, v S [ \ y j \ 1 1 \ 1 I T" ^^ ' i i \\ - 1 1 1 1 1 1 j ^ •ï^ " ''-> rr, rr^ i-^— '-O 'c, à- 506 ADOLF FENCHEL Betrachten wir dièse Zahlen, so muss uns vor Allem auffallen, dass die Charaktere der einzelneii Kolonien grossen Scliwankun- gen imterworfen siiid, und zwar derartigen, dass wir auf CTi-uiid der verschiedenen Môgliclikeiten bei richtiger Walil jevveilig ans zwei verschiedenen Kolonien zwei in allen Punkten tlberein- stimmende Diagnosen eliminieren konnten. um die Gleiclilieit zu beweisen. Ebenso leicht aber ist es, wenn wir darnach trachten, aus zwei Cormen wie A (pag. 541) und B (pag.'542), die ohne allen Zweifel exakt dasselbe sind, so verscluedene Diagnosen heraus- ziehen, dass dieselben nach dem Vorgehen der bisherigen Syste- matik als zwei sogar sehr différente Species betrachtet werden miissten. So beweisen folgende zwei Diagnosen die Verschiedenheit von Cormus A und B. Hydrantli 1: Durchniesser: 2,8 mm; aborale Tentakel : 33; orale Tentakel: 24; Hydrocaulus: Gruppen vonEingen, unver- zweigt. Hydranth2: Durchmesser: 11,3 mm; aborale Tentakel: 12; orale Tentakel : 10; Hydrocaulus: glatt, verzweigt. Dagegen lâsst sich durch folgende zwei Diagnosen die Gleich- heit derselben beiden Kolonien I und VIT beweisen : Hydrantli 3: Durchmesser: 12,5 mm; al)orale Tentakel: 20; orale Tentakel : 18: Hydrocaulus: Geringelt, verzweigt. Hydrantli4: Durchmesser: 11,3 mm; aborale Tentakel: 20; orale Tentakel : 18; Hydrocaulus: Geringelt, verzweigt. So habe ich auf der alten Grundlage der Systematik bewiesen, dass: 1 ) Die Kolonien A und B zwei verschiedene Species darstellen ; 2) Die Kolonien A und B derselben Species angehôren. Dieselbe sich widersprechende Beweisfûhrung lâsst sich auch aus dem einzelnen Cormus A oder B allein herleiten, namlich dass jeder Cormus zwei verschiedene Species darstelle; man UEBER TUIUILAIUA LARYNX 5G7 lialte zu deiu Zwecke nur etwa deii Hydraiith 1) deiii Hydrau- tlien 3) gegeniiber. Dies zeigt nocli schlagender, als irgend eine audere Beweis- fiihrung, die Unlialtbarkeit der frUhereii Speciesbestimmung, demi dieselbe wiirde bei gutein Willen soviel Species ergebeii, als Oormi gefunden werden. Dièse Verbaltiiisse liegen aber iiicht alleiii so bei T. larynx, sondern wir seheu durcli die Zaldeii, die icli bei T. mesemhryan' themiim Triest Y uiid Neapel X fand uiid zum Zwecke dièses Vergleiches obeii mitteilte, dass auch dièse beiden, zweifellos zu- sammengehorigeii Tubularien in zwei Species gespalten werden miissen, falls nian die obigen Charaktere zu ihrer Speciesbestim- mung verwendet. Wir miissen daber auch hier Hohe, Ueppigkeit des Wuchses, Terzweigung und Ringelung als Speciesmerkmal ausschalten. Aus dem Wunsche heraus, entscheidende Speciesmerkmale fiir die verschiedenen Tubularien zu finden. glaubte ich, solche in dem Verhâltnis der aboralen zu den oralen Tentakeln und zu der Grosse des Hydranthendurchniessers entdeckt zuhaben. Ich habe dièse Verhâltnisse in Kurven festgelegt. Ygl. p. 500 — 565. Ich teilte dièse Kurven oben mit, um Gegnern meiner An- schauung zu zeigen, dass es mir keinesfalls darum zu tun war, die Zahl der Tubularienspecies zu verringern, sondern dass ich im Beginn meiner Arbeit im Gegenteil bemiiht war, neue zu iinden, aber durch die zwingende Logik der sich mir darbieten- den Tatsachen zu entgegengesetzen Resultaten gefilhrt wurde. Die obigen 8 Kurven zeigen, dass fast jeder Cormus (vergi. hes, die Cormi A, B, C und F, sâmmtlich denHummerkàsten ent- nommen) eine verschiedene Kurve zeichnet. Auch hier ist die Variabilitât so gross. dass wir unzahlige Arten erhalten wiirden. Daher scheint mir auch dièses Speciesmerkmal unverwendbar. Einen charakteristischen Unterschied der Helgolânder Tubu- 568 ADOLF FENCHEL larien von allen andereii, bi slang beschriebenen, glaubte ich ferner im Nachweis hâiifiger Zwitterbiklung zu linden. Allein beim Stiulium der Literatur fand ich bei Ciamigian (26), pag. 330 Anm. folgende Fussnote: « Bei diesem fortgesetzten Teilungsprozesse, der in der Regel namentlich dieZellen, dieiniGrunde des Gonoplior liegen, trifft, kami es, allerdings nur in selir seltenen Fâllen vorkommen, dass aus den sicli teilenden Zellen echte Samenzellen liervorgehen. Dièse merkwlirdige Erscheinung ist natmîich ziigleich der deiit- lichste Beweis fiir die gieiclie Abstammung der Eierund Samen- zellen bei Tubularia. Ich habe wâhrend meiner Studien heiier und auch voriges Jahr vier oder fiinf Mal solche hermaphrodi- tische Gonophoren beobachten konnen, in welchen in denoberen Partien die sich entwickelnden Actinuhe, im Grunde des Gono- phors aber die mehr oder minder reifen Samenzellen anzutreffen waren. » Ebenso sagt Brauer (20), p. 551 ff: -< Die Sexualzellen ent- stehen interstitiell in der Wand des Gonophors und wenden sich dem Glockenkerne als Reitimgsstatt zu. » DoEFLEiN (32) dagegen nimmt an, dass die Initiierung der Ei- und Embryo-(?)Bildung diirch Verschmelzung zweier gleichar- tiger Xâhrzellen (Pseudozeilen) geschehe und dass dièse Eizelle dann die iibrigen als Nahrmaterial benutze. Ist dièse Ansicht richtig, was tibrigens môglich ist, ohne die anderen Ansichten umzustossen, so haben wir neben deroogamen, geschlechtlichen Eeproduktionnocheine isogame, d. h. eine geschlechtliche Fort- pflanzung durch Verschmelzung zweier gleichartigerGeschlechts- zellen zu verzeichnen. Es ist daher nicht weiter iiberraschend, dass ich unter ca. 30 untersuchten Tubularien verschiedenen Ursprungs bei dreizehn KolonienZwitterbildungfeststellen konnte (vgl. pag. 541 — 556), und zwar bei : A, C, D, E, F, H, J, L, N, P, S, U. Dass ich bei sieben das Geschlecht nicht feststellen konnte. UEHEK TUIU'LARIA LARYNX 5CS' imd bei seclis andeivii iiur weibliche oder imr iiuiimliche Gono- phoreii faiid, ist auch lUHoiiMveitererBeweisfurdie Variabilitiit derTubularien, selbst insolchen Charakteren, die maii fiirgeiie- relle wiirde ansehen koinien. Deiunach bleibt als eiiiziiies sicheres Charakteristikum die- Foriii der Gonophoren. Innerhalb der obigen untersuchten Cormi finden sicli imn be- zliglich der Gonophorententakelbilduiig mannigfache Differenzen in der Zabi. Von ganz feblenden ïentakehi ab, bis zu krâftig ausgebildeten 4 Tentakehi beobachten wir also Zwiscbenstiifen. Ich verweise auf die von mir untersuchten Formen S, T, X^ U, W, die fast ohne Tentakel sind, A. 0, P, Q, Y, welche aile Uebei'gange und manchmal mehrere Charaktere an demselben Hydranthen ausgeprâgt zeigen. N. mit dem vorkommenden ausgeprâgten 1 Gonophorenten- takel ist dabei besonders bemerkenswert, falls es nicht etwa ein Kunstprodukt ist. Aus diesen Untersuchungen mochte ich folgendes schlussfol- gern: 1. Der âussere Habitas der Tubularienkolonien des Subgenus Thamnocnidia Ag., wie er in den verschiedenen Abbildungen zuia Ausdruck gebracht wird, ist durch Standort und Xâhrverhalt- nisse bedingt und rechtfertigt nicht die Aufstellung von verschie- denen Species. 2. In der Lange und Zabi der Tentakel, Gonophorentrager und Gonophorententakel zeigen die Tubularien innerhalb der- selben Kolonien und verschiedenen Kolonien gleichen Ursprungs undverschiedenerReifestadienundWachstumsperiodenderai'tige Variabilitiit, dass auch dièse Merkmale zur Aufstellung verschie- dener Species ungeeignet sind. 3. Als einziges konstantes Speciesinerkmal ist die^ Forni der Gonophoren resp. Gonophorententakel ziî betrachten. 570 ADOLF FENCHEL Wenn mm aucli die Formen S, T (Milport), R (Ems), W (Cliile), P (Helder) dm'ch ihre langeii CTOiioplioreiitrâger ein eigenartiges ïïabitusbild darbieten. so zwingen doch die obigen Betraclitun- gen, dieselben vorlàutig imter dieselbe Species eiiizureihen, bis ^^eitere Untersuchungen, namentlich an frischem Material ihnen vielleicht eine besoiidere Stelkmg anzuweisen vermôgen. Wir sehen, dass meiiie, aus selbststâiidigen Untersuchungen gezogenen Scliliisse, sich voll mit den aus der Literatur-Kritik gezogenen decken und gelangen so zu derselben Unterscheidung dreier Tubularien. die Agassiz (3) schon zu der Aufstellung dreier Gênera veranlasste : 1) Thamnocnidia, die T. larynx re- pràsentiert, 2) Parapha = T. mesembryardliemiim etc. und 3. die von Agassiz als « True Tubuluria » bezeichnete T. indivisa «etc., deren Hauptcliaracteristicum die Radiârkanâle in den Go- nophoren bilden. Zum Schluss habe icli noch liber einige biologische Versuche und deren Eesultate zu berichten: B. Biologische Versuche. Am 6./VII.-9./VII. 1904 entnahm ich den Hummerkâsten Helgolands (scliwimmende Kâsten mit eingebohrten Oeiïnungen zur Aufbewahrung gefangener Hummer) zwei Tubularien-Kolo- iiien, die oben unter E, pag. 544 und F, pag. 545 beschrieben sind, ferner eine Kolonie dem Kreidefelsen im Norden von Hel- goland (s. o. Tab. G, pag. 547). Die K(>lonien wurden vôllig ge- trennt gehalten und mit Plankton zweimal tâglich geftittert, un,- ter stândigem Zufluss von tiltriertem Wasser. Schon nach kurzer Zeit konnten Actinula-Ansâtze in dem Aquarium beobachtet werden und in sâmtlichen Becken wurden Tôchterkolonien beobachtet. Intéressant war dabei zu sehen, dass die Acthudte am aboralen i^nde sich an einer glatten Wand festzuhalten vermôgen und hier UERER TUBULARIA LARYNX 571 FortSîitze treiben, die lappeiitornii^-, wie eine Hache liand auf- liegeiul, Hait aiii Substrat suchen. Bildet sich ein derartiger Fiiss an eiiiem âlteren Tubularien- Hydrocaulus, so vollzieht sich an dieser Stella haufig nach meiner Vermutung eine Résorption des Perisarcs des letzteren und es entsteht eine nnechte Verzweigung. Taf. 10, Fig. 7, Taf. 12. Fig. 2. Der ganze aborale Hydrocaulusteil oder einzelne Lappen des eben beschriebenen Fusses \ermogen aber auch weiterzuwach- sen, heben sich dann bald mit den wachsenden Enden wieder voni Substrat ab und treiben an ilirer Spitze wieder einen Hydran- then. Taf. 10, Fig. 5. Wir haben alsdann das Bild eines Hydrocaulus vor uns, dessen Mittelstiick fest auf einer Unterlage liegt, wâhrend jedes freie Ende einen Hydranthen besitzt, wie es Driesch durch Régéné- ration nach Abschneiden des Hydrocaulus ktinstlich gezùchtet hat. Von den beiden vom Substrat sich abhebenden Hydrocaulen sprossen dann gegen das Substrat hin Zweige, in der Art, wie Hartlaub (42) bei Ohelia entstehende Rhizom Stolonen schon beschrieben hat; dieser Seitenast erreicht das Substrat und wâchst in gleicher Weise weiter, seinerseits denselben Yerzwei- gungsprozess wiederholend. Der der Unterlage anliegende Teil des Hydrocaulus diiïeren- ziert sich zum Rhizom. Aus einem Vergieiche derUntersuchungs-Resultate der Tôch- terkolonien, die am 8. VHI. dem Aquarium entnommen wurden^ mit den Mutterkolonien (vergl. oben dieKolonien E, F, G, vergi. Taf. 10, Fig. 1, 3, 4 und Taf. 12, Fig. 1 a—e) ist Folgendes zu entnehmen : 1) Die Lange der Hydrocaulen der drei Mutterkolonien betrug im Vergieiche zu den Tôchterkolonien : 572 ADOLF FENCHEL G vgl. p. 547 F vgl. p. 545 E vgl. p. 544 Mutterkolonieii : 12 mm 14 mm 50 mm Tochterkolonien : 5,8 » 5,6 * 5,8 » 2) Tentakelzahl: a) aboral: Mutter: 17—32 10—24 12—25 Tochter: 24 • 24 18 h) oral : Mutter: 12—18 8—21 10—25 Tochter: 14 12 14 3) Ringelung: Mutter : Gering. od. glatt Scliwacli angedeutet Glatt Tochter: Glatt Glatt Glatt 4) Verzweigung: Mutter : Unverzweigt Selteii verzweigt Unverzweigt Tochter: Verzweigt Verzweigt Verzweigt Dièse Zuchtversuche sprechen als weiterer Beweis fiir die Variabilitât der obeii von mir als unhaltbar gezeigten Species- merkmale und deren Abhângigkeit von âusseren Einfliissen. Ferner habe ich noch gefunden, dass am Abfluss des Aqua- riums gewachsene Naclikommen (Taf. 12, Fig. 1 c u. 1 ^) der drei Mutterkolonien, unkontroUierbar von welcher stammend, wahr- scheinlich von allen dreien, ein weit stârkeres Habitusbild zeig- ten, als die Nachkommen jeder einzelnen Mutterkolonie, selbst derstârksten im Aquarium. Dies ist auf die gunstigerenNâhrver- lialtnisse an dem Platze zurûckzufiihren, den sâmtliche Nâhr- stoffe beim Abtliessen zu passieren hatten. Wir gelangen mithin zu demselben Résultat 1) durch das Stu- dium der vorhandenen Literatur, 2) durch Untersuchungen le- bender Tubularien von verschiedenen Standorten, 3) durch bio- logische Versuche. Mithin haben wir die oben aufgezahlten 22 Species unter den Namen lnbulariahryiixI2\iiiund^ohànderzu vereinigen, denen UEBER TUBULARIA LARYNX 573 gegeiiiiberstelit 1) T. mesemhri/aHthemirni = Subgoims Parjiplm Agassiz etc., mit den 6 — 8 seitlich zusammengedriickten (iono- pliorententakeln luid als weitere Yerwandte 2) die Tubularien mit Radiârkaiiâlen in den Gonophoren, T. indivisa etc. = True T/(hiiJaria Agassiz. Die Diagnose der Tiihularia Jarynx EU. iind Sol. lautet dem- nacli : Tubularia larynx Ellis und Solander Subgenus Thamnocnidia Agassiz. Syno 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 lyme (siehe Literaturverzeichnis) : Fucus Dealeusis laryngœ similis Ray und Petiver. Tuhulous CoraUine Ellis. T. larynx Ellis und Solander. T. coronata Abildgaard. T. larynx var. a. und var. jS Johnston. T. graciUs Harvey. T. polyceps Dalyell. T. larynx Hincks. T. coronata Hincks. T. polycarpa Ail m an T. spectahilis Allman. T. tenella Allman. T. pacifica Allman. T. hellis Allman. T. attenuata Allman. T. humilis Allman. T. Baljyhii Baie. T. pygmœa Lamouroux. T. spongicola Lendenfeld. T. gracilis Lendenfeld. T. Harrimani Nutting. T. elegans Clarke. 574 ADOLF FENCHEL I, Habitus: Selir verschieden : Taf. 10, Fig. 1, 3, 4, Taf. 11, Fig. 1—8, Taf. 12, Fig. 3. II. Rliizom: a) Stârke : (lleich dem Hydrocaulus, meist schwâclier, h) Verzweigung: Meist im Wiiikel voii 90 °, c) Piingelimg: Meist vorhanden, aber aiicli fehlend, d) Entstehuiig: Durcli Sprossuiig uiid Chitinisierung des Perisarcs ans dem ïeile des Hydrocaiilus, welcher mit einer festeii Unterlage in Beriihruiig tritt. III. Hydrocaiilus: a) Verzweigmig: Edite Verzweigung, durcli Sprossun^ oder uneclite, durch sich am Staram festsetzende Acti- nuLT (?), vorhanden oder aucli ganzlicli fehlend. h) Ringelung: Kann in allen Graden vorhanden seni, aber auch fehlen. — Ansatz des Hydranth am Hydrocaulus meist durch sockelartige Erweiterung des Hydrocaulus. c) Lange : Yariiert sehr, bis zu mehr als 10 cm beobachtet. IV. Hydranth: a) Durchmesser: Sehr variabel, bis 30 mm und langer. h) Tentakel: a) aborale: Sehr variabel bis 33; /3) orale : Sehr variabel bis 24. c) Proboscis: Kiirbisâhnlich radial gestreift. d) Gonophoren: Keine Eadiàrkanàle; In langenTrau- ben, welche die aboralen Tentakel an Liinge tlbertreffen kônnen oder kurz gestielt. Die Zabi variiert sehr bis zu sehr vielen. a) Gonophorententakel : Meist 4 rundliche konische, von variierender Lange. Die Zahl kann auch geringer sein oder die Tentakel konnen ganz fehlen. /3) Geschlecht : Meist Eingeschlechtlich monocisch oder diôcisch, aber auch Zwitterbildung hâufig. e) Farbe: Weinrot. Taf. 10, Fig. 1—4. Die Farbung geht meist vom Spadix ans, der sehr diinkel ist und dem UEBER TUBULARIA LARYNX 575 gleiclit'alls lebliat't gefarbten Hydraiitlienbudeii, inid tout aiich in der nâchsten Umgebuiig das hell hornfarbige, durchsichtige Perisarc, sodass das ganze ein weiiirotes Ausseheii von veiseliiedener Tonung gewinnen kann. Bathynietr. Verbreitung: Aile ïiefen bis zu 2 — 3000 m. (KoN- NEVIE). Habitat : An fast allen festen Korpern oder Lebewesen ini INIeere sicli ansiedelnd. Geograpli. Verbreitung : Von 75° N. Br. — ca. 34° S. Br. (event. 40 — 50° S. Br.: Tuhidaria (?) Kergtcelensis ^tndev. Studer, Fauna v. Kerguelensland, pag. 121, Gazelle, pag. 140-141.) In fast allen Meeren gefunden. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. LITEHATURVERZEIGHNIS. 1. Abildgaard, s. 0. F. MOller. Zool. Danic. V, 4, 1806 2. Agassiz, a. 1865. In: ///. Catalogue of the Mm. of Comp. Zool. Har- vard Coll. N« 2, Cambridge, 1865. 3. Agassiz, L. 1862. Contributions ta the Natural HIstonj of the United States of America. Boston, 1862. 4. Allman, g. .1. 1871. A Monograph of the Gymnoblastic or Tuhularian Hydroids. London, 1871, 4°. 5. — Report on the Hydroida, collected duriny the Exploration of the Giilf Stream by S. F. de Pourtalès. Mem. Mus. Comp. Zool. Harvard Collège, Cambridge. V, 5, N» 2, 1877. 6. Bale, M.W. 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Les gonopodes indiquent une certaine parenté entre le Craspedosoma montemorensis et le C. BJanci Faes, dont la description a paru dans la Revue suisse de Zoologie, T. 10, 1902. La partie externe (cheiroïde) présente une dent simple c et, dans la région supérieure, deux pointes bifurquées c' et c" . Une 582 H. FAES autre dent de grande taille, r, a été cassée par le couvre-objet et déplacée de son point d'insertion (fig. 1). La partie interne des gonopodes antérieurs (fig. 2) porte les Fig. 1. — Partie externe (cheiroïde) Fig. 2. — Partie interne des gonopodes des gonopodes antérieurs. antérieurs et plaque ventrale anté- rieure du septième segment. complexes de soies h et deux pointes de formes très particuliè- res (a). Fig. 3. — Gonopodes postérieurs et plaque ventrale postérieure du septième segment. Enfin, les gonopodes postérieurs (n) sont atrophiés, tandis que MYRIOPODE DU VALAIS 588 la plaque ventrale postérieure du septième segment est bien dé- veloppée (tig. 3). La protubérance m est moins aiguë que chez le Craspedosoma Blanci. J'ai rencontré cette nouvelle espèce au col du Monte-Moro, à 2600 m. d'altitude, le 28 juillet 1904. Le nombre des Myriopodes trouvés jusqu'ici en Valais s'élève à 102 espèces, sous-espèces et variétés. NOTES SUR QUELQUES SAIICODINÉS E. PENARD r*' Partie. Avec les planches 13 et 14. Tout en poursuivant des études spéciales sur les Héliozoaires, de 1902 à 1905, j'ai profité des occasions qui fréquemment s'of- fraient d'elles-mêmes d'étudier certains Rliizopodes amœbiens qui, à un titre quelconque, méritaient un examen particulièrement attentif, soit qu'ils n'eussent pas encore été rencontrés en Suisse, ou qu'ils représentassent des espèces nouvelles, soit qu'ils four- nissent quelques détails à ajouter à ce que nous connaissions jusqu'ici. C'est le résultat de ces observations que je viens expo- ser aujourd'hui. Dans les pages qui vont suivre, on trouvera un peu de tout, physiologie, systématique, essais d'explication de faits vaguement connus, parfois rectification de quelques erreurs, et, telles qu'elles sont, ces observations paraîtront peut-être de nature à mériter l'attention des biologistes. 1. Quelques parasites des Amibes. PI. 13, fig. 1 à 6. Les Rhizopodes, et les Amibes plus que tous les autres, sont sujets à différentes maladies dues à des Cryptogames parasites. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 39 586 E. PENARD En 1895 Dangeard^ décrivait, par exemple, sous le nom deNii- deophaga amœhœa, un Champignon globuleux très petit, qui s'in- troduit dans le noyau de l'Amibe, s'y multiplie en se nourrissant du plasma nucléaire, puis distend et fait éclater la membrane de ce noyau pour répandre ses spores au dehors-. Gruber^, après avoir conservé pendant dix ans des Amœha viridis, entre- tenues en excellente santé par les Zoochlorelles qui vivaient avec elles en symbiose, vit tout d'un coup une épidémie décimer ses cultures; c'était encore un parasite analogue*, qui s'intro- duisait dans le noyau et s'y comportait comme le Cryptogame de Dangeard. Dans diverses Amibes, et en particulier dans A. proteus, on rencontre également, parfois, des sphérules que l'on est, à première vue, porté à regarder comme des « corps lui- sants » ou « Glanzkorper » reproducteurs, et qui pourraient bien n'être que des parasites. L'année dernière, j'ai pu étudier plu- sieurs cas semblables; je trouvai, par exemple, un jour, un exem- plaire di Amœha proteus, en apparence en bonne santé, et qui, tout en restant pourvu de son noyau caractéristique, se montrait bourré de globules d'un gris bleu, pâles, mais à rebord très net, de 5 à 6 u. de diamètre, et qui tous renfermaient une vacuole ou lumière interne, de sorte que, vus en coupe optique, ils figuraient un anneau. Après l'action du carmin, ces globules se montrèrent exempts de coloration dans leur masse générale, mais, dans chacun, on voyait, noyés dans le plasma de l'anneau, quelques petits nucléoles ronds, très nettement colorés, et qui, sur le vi- vant, avaient échappé à la vue. 1 Le Botaniste, 1894-95, fasc. 6. ^ L'Amibe étudiée par Dangeard est indiquée comme A. verriicosa; mais la description, comme les figures de l'auteur, montrent que bien certainement il y avait là une autre espèce, très probablement une variété de A. proteus. « Zool. Jahrbiicher, Suppl. VII, p. 67, 1904. * D'après Grubeb, ce parasite constituerait une espèce distincte de celui de Dangeard ; dans un travail récent f Arch. fiir Protistenkunde, Bd. 6, 1905 ,p. 195) j'ai montré que ce pourrait bien être le même. NOTES SUR QUELQUES SARCODINÉS 587 Jusqu'ici ces parasites sont internes; mais il en est d'autres, qui se déploient au dehors à la manière des Saprolégniacées, et qui alors n'ont pas été sans donner lieu à différentes méprises. Leidy, par exemple, a créé un genre Ouramoeba pour deux Amibes terminées en arrière par des filaments « flexibles, cylin- « driques, tubulaires, inarticulés ou articulés, ressemblant aux « fils mycéliaux des champignons, parfaitement passifs, ni ré- « tractiles ni extensibles ». Après les avoir d'abord considérés comme des parasites, Leidy, constatant que ces fils ne prennent pas naissance sur un mycélium, finit par les envisager comme appartenant à l'Amibe elle-même. Wallich, puis Archer, par contre, reconnurent à ces filaments la nature de parasites véritables. Korotneff, rencontrant à son tour une Amibe pourvue de ces mêmes prolongements, y voit des pseudopodes, d'une nature très extraordinaire, qui se seraient formé des enve- loppes permanentes, des « gants »; il en fait alors un genre nouveau, la Longicauda amœhina, qu'il n'hésite pas à rappro- cher de la Sticholonche zandea. Il est bien certain, cependant, qu'il n'y a là que des parasites, des Cryptogames très voisins probablement des Entomophthori- nées ou des Saprolégniinées *, et dont on pourrait décrire actuel- lement au moins deux espèces. Le premier de ces parasites, grâce à la présence duquel Leidy a créé son Ouramœba vorax, est ici représenté par les fig. 1 et 2 ; je l'ai rencontré à différentes re- prises, au marais de Bernex, sur VAmœha nitida ou sur VA. no- Ulis, dont parfois le quart des individus étaient affectés. La fig. 1 montre trois de ces filaments, plongés dans le plasma de la partie postérieure de l'Amibe, pourvus à leur base soit d'une ^ Sans prétendre tenter une détermination de ces Cryptogames, j'attirerai l'at- tention sur la ressemblance qu'ils présentent soit avec le genre Empusa, soit avec le Leptomifus lacteus. Peut-être ne serait-il pas trop difficile, pour un botaniste de déterminer ces parasites après les avoir suivis quelque temps dans leur évo- lution; mais il est en même temps fort probable que cette détermination abouti- rait à la description d'espèces nouvelles. 588 E. PENARD sorte d'élargissement semi-lunaire, soit d'un petit bouton ar- rondi, puis s' élançant au dehors et se ramifiant par dichotomie, et terminés à leur extrémité par une partie plus renflée (fig. 2), dans l'intérieur de laquelle on voit des petites masses de plasma bleu, disposées les unes derrière les autres avec une certaine symétrie, et qui peut-être deviendront des spores. Les fig, 3, 4 et 5 représentent des filaments d'une toute autre apparence, qui dans une autre localité (un fossé à Pinchat) avaient attaqué VAmœba proteus. Ce sont alors les filaments caractéristiques de VAmœha hotulicauda de Leidy, des tubes fusiformes, courts ou allongés, et dans ce dernier cas divisés par des étranglements en deux ou plusieurs parties égales; à leur intérieur on voyait quelques petits grains bleus; dans la fig. 5, un premier fuseau en a brusquement engendré trois autres qui forment une sorte d'om- belle. La fig. 6, enfin, représente des filaments différents encore, qui, au marais de Bernex, se voyaient sur VAmœha ves^yertïlio. Tous ces filaments, quelle que soit leur apparence, sont ri- gides, incapables de rétraction comme de mouvements propres ; leur enveloppe, fort résistante aux réactifs en général, se dissout facilement dans l'acide sulfurique concentré, et sans doute est de nature cellulosique. 2. Sur quelques cas de dimorphisme dus au noyau. La plupart des représentants du genre Amœba ne possèdent qu'un noyau; quelques-uns {Amœha hinucleata Gruber, Dina- mœba ynirabilis Leidy), en ont normalement deux; d'autres enfin renferment des noyaux de très faible taille et en nombre considé- rable. Dans ce cas alors, il est toujours possible que l'état pluri- nucléé ait été précédé d'un stade auquel il n'existait qu'un noyau; c'est ainsi que BtJTSCHLi a rencontré jusqu'à 200 noyaux dans Amœhaprinceps (A. proteus) normalement uninucléée, et Schau- NOTES SUR QUELQUES SARCODINKS 589 DINN a constaté le même fait. Pour cette raison, il est i)rol)al)Ie que certaines espèces plurinucléées ne doivent plus aujourd'hui être considérées que connue des synonymes d'espèces décrites sous un autre nom et pourvues d'un seul noyau. En 1902 j'indi- quais déjà comme vraisemblable la synonymie de Aniœha nitida avec A. iiuhilis, de A. fliiida avec A. flavescens; et }e\mh?iio\\tev qu'après de nouvelles observations cette probabilité est devenue pour moi une quasi certitude. C'est, à mon avis, au même orga- nisme, c'est-à-dire Amœha nohilis -\- A. nitida, qu'il faut rap- porter les observations de Calkins; ce dernier, étudiant une Amibe qu'il assimile à V Amœ'ba protens mais qui, d'après le texte comme d'ai)rès les reproductions photographiques qui accompa- gnent le mémoire, représente plutôt VA. nitida, l'a vue passer à ce qu'il appelle l'état Pelomyxa, c'est-à-dire multinucléé, qui ne serait d'après moi autre chose que VA. nobïlis. Je puis aujourd'hui ajouter une espèce encore à la liste de ces Amibes dimorphes : c'est VA. granulosa de Gruber. En 1902, j'ai trouvé, aux environs de Genève, cette espèce repré- sentée par des individus tantôt uninucléés, tantôt pourvus de nombreux noyaux très petits ; puis, tout dernièrement, dans une récolte provenant du Loch Ness en Ecosse, et que m'avait adressée M. Scourfield, récolte où les organismes étaient res- tés en parfaite santé, cette esi)èce se montrait représentée par des individus nombreux, et qui alors revêtaient deux formes, l'une pourvue non pas de 1, mais — chose curieuse — de 2 gros noyaux, l'autre multinucléée, et alors les noyaux, au nombre de 20, 30, 40 et plus, étaient ou bien globuleux ou bien ellipsoïdaux, mais dans la règle tous de même forme dans un même individu. Il m'a paru vraisemblable que la forme ellipsoïdale fût l'indice d'une division commençante de ces petits noyaux. Calkins croit pouvoir avancer que dans ces Amibes « à forme Pelomyxa », les noyaux, se divisant toujours plus, finissent par devenir extrêmement nombreux, puis que l'organisme s'enkyste. 590 E. PENARD Calkins émet alors la supposition que des kystes sortiront des flagellispores ou pseudopodiospores mononucléées, qui se conju- gueront bientôt et reproduiront un œuf fertilisé. Sans nier que Calkins puisse être, en fait, dans le vrai, il faut avouer que ce sont là des déductions purement hypothétiques ; mieux vaut pour le moment nous en tenir à l'opinion de Schaudinn, qui consi- dère comme probable que « outre la génération connue, uninu- « cléée, qui se reproduit par division, il en existe une seconde, « plurinucléée, qui, peut-être, termine sa vie végétative par une « activité sexuelle, comme nous la connaissons ou la croyons * probable chez certains Rhizopodes marins {Trichosphœrium, * Foraminifères, Radiolaires, etc.) ». Il faut ajouter que si, chez quelques Rhizopodes ', il existe un polymorphisme nucléaire, dans la grande majorité des cas on n'a jamais rien vu de semblable ; ausssi le fait de l'unité ou de la multiplicité de l'élément nucléaire garde-t-il toujours une cer- taine importance en tant que caractère spécifique. 3. Dinamœha mirabilis Leidy. PL 13, [\g. 8 à 10. En décrivant, en 1879, ssiDinamœba mirahilis, Leidy s'expli- que à la page 82 (Freshwater Rhizopods of North America) dans les termes suivants : « Un trait remarquable de la Binamœba ré- « side dans le fait que toutes les parties de la surface, y compris « les pseudopodes et les papilles postérieures, sont hérissées de * spicules ou cils rigides, extraordinairement petits, dirigés per- * pendiculairement à cette surface. Assez fréquemment ces petits ^ Parmi les Sarcodinés Beticulosa, on pourrait citer encore Biomyxa vagans et Gymnophrys cometa, qui tantôt ont 1 noyau, tantôt en possèdent plusieurs. Si nous considérions les formes testacées, nous y trouverions également plusieurs cas semblables, surtout dans le genre Gromia. NOTES SUR QUELQUES SARCODINÉS 591 * cils sont absents, fig. 2, 3, 5-9, PI. VII; et dans plusieurs occa- * sions où ils étaient présents, quelques heures après, et sur les « mêmes individus, ils avaient disparu. Plusieurs fois aussi j'ai « vu des molécules très petites remplacer les spicules, comme le « montre la fig. 11, PI. VIL » En 1902, après avoir retrouvé cette espèce aux environs de Genève, je disais à mon tour (Faune rhizopodique du Bassin du Léman, p. 135) : « L'ectosarc est complètemeut recouvert, jus- * qu'à l'extrémité même des pseudopodes, d'aspérités hyalines, « si petites en même temps que si nombreuses, qu'elles révêtent « le corps entier comme d'une poussière. Les figures des planches « de Leidy montrent ces aspérités sous la forme de cils ou de * spicules; dans les individus, fort nombreux, que j'ai examinés, « ce n'étaient que des prolongements aigus très fins, mais qui ne « méritaient pas le terme de spicules ». En 1903 j'ai voulu m' as- surer de la nature de ces éléments, si petits qu'on n'y voit au premier abord qu'une poussière. Or, après un examen très minu- tieux et plusieurs fois renouvelé, j'ai reconnu que, dans tous les cas observés, il y avait là, non pas des prolongements de plasma durci, mais des granulations, et pour tout dire des microorga- nismes. Ces microbes, incolores, de 1 ^. de diamètre, se trouvent partout sur le corps, ou bien sur les pseudopodes, à la surface desquels ils se déplacent très lentement, sans jamais pénétrer dans l'intérieur; leur progression est absolument passive, due aux déplacements mêmes du plasma qui revêt le pseudopode. Ces microorganismes sont ronds (fig. 9), ou bien, souvent aussi, ovales ou allongés, et alors sans doute prêts à se diviser; sur cer- tains individus presque tous sont doubles, comme s'il y avait eu fissiparité et que les produits de division restassent longtemps encore attachés l'un à l'autre; parfois même il semble y avoir eu deux divisions successives, car on trouve des chapelets de trois et de quatre grains. Lorsque l'Amibe, sous l'effet de la compression, retire tous 592 E. PENARD ses pseudopodes et s'étale en une masse informe, on voit encore à sa surface tous ces petits grains, qui semblent entourer l'ani- mal comme d'un manteau discontinu. Dans l'intérieur du corps on remarque également des myriades de petits grains brillants sphériques, de 1 [j., qui souvent se rassemblent en nids. Ils sont plus francs de contour que les grains des pseudopodes, mais peut-être est-ce encore là le même organisme. Il est curieux que Leidy ait toujours parlé de spicules ou de cils, tandis que mes observations, en tout cas celles de 1903, n'ont réussi à montrer que des perles extraordinairement pe- tites. D'autre part, il est hors de doute que la D. mirabilis de Genève correspond bien à celle de Leidy, et du reste l'auteur américain lui-même a vu parfois ces perles, quand il parle de « molécules très petites remplaçant les spicules »; sa lig. 11, également, représente des perles arrondies. Peut-être, pour expliquer ces divergences, pourrait-on supposer que Leidy a surtout vu des microorganismes arrivés à un état de développe- ment plus avancé, peut-être à un état de bâtonnets qui ne se se- rait jamais rencontré à Genève? J'ajouterai que, de même que Leidy, j'ai fréquemment ren- contré des individus parfaitement lisses, totalement dépourvus de microbes. En résumé, il y a là un parasite, probablement inof- fensif et peut-être même utile, et dont, comme Gruber l'a cons- taté pour son A. viridis dans l'épidémie causée par la Nucleo- phaga amœbœa, certains individus restent indemnes. 4. Cocliliopodium crassiusculum sp. nov. PI. 13, Rg. 7, a à e. Ce petit organisme habite les mousses, où il vit, en général, en compagnie de VAmœha terricola. On le trouve le plus souvent sous la forme d'une sphérule légèrement bleuâtre, de 35 p. de NOTES SUR QUEUiUKS SARCODINÉS 593 diamètre, revêtue d'une enveloi)i)e hyaline-opalescente, à double contour, lisse et non striée, relativement épaisse. A l'intérieur de cette enveloppe, et séparé de la paroi par un espace très étroit, qui se voit comme une ligne claire, vient l'ectoplasme, homogène, très dense, hyalin, tirant sur le bleu, et renfermant (pielques granulations ou déchets de nourriture; ])uisun noyau et une vésicule contractile. Cette dernière est d'un volume tout à fait remarquable ; elle atteint la moitié, et souvent plus, du dia- mètre du corps, puis reste longtemps à l'état d'expansion, se vide enfin, et se reforme le plus généralement par la confluence de plusieurs vacuoles qui éclatent les unes dans les autres. Le noyau, très grand aussi (fig. 7, d), ovoïde plutôt que parfaitement sphérique, possède une membrane nucléaire très forte, à double contour bien net, puis un nucléole central, homogène ou creusé de quelques vacuoles très petites; tout autour du nucléole on voit, dans la règle, comme une couronne de granulations ou par- ticules amorphes, extrêmement petites. Telle est l'apparence que revêt le Cochliopodium crassius- cidum au repos. Cependant l'animal est susceptible de défor- mations, peu considérables en somme, mais qui n'en sont pas moins très caractéristiques : l'enveloppe se bosselé par ci par là, montre des solutions de continuité sous forme de simples petits trous de chacun desquels on voit bientôt sortir un filament (fig. 7, a) ; ce dernier très lentement s'allonge, reste en général très court mais peut dans certains cas arriver à une longueur presque égale au diamètre de l'animal; ces filaments alors, presque toujours peu nombreux, mais que dans des cas excep- tionnels on peut voir rayonner de tous côtés comme des aiguilles piquées dans une pelote, sont les véritables pseudopodes, linéaires, très pâles, faits d'un plasma extrêmement compact, et alors très lents à se déformer : jamais on ne les voit se bifurquer : ils pointent tout droit dans le liquide, ou parfois se recourbent lentement. 594 E. PENARD L'organisme tout entier peut également se déformer dans sa masse générale : très lentement Tectoplasme se répand en ondu- lations, ou forme des prolongements en spatule, ou bien s'étale, suivi dans toutes ses déformations par l'enveloppe qui se moule sur le corps; et alors par ci par là, des sommets des lobes ainsi formés, on voit se dégager un pseudopode (fig. 7, h et c). La base des pseudopodes, il faut le remarquer, se confond si bien avec la membrane d'enveloppe, qu'il est le plus souvent impossible de dire s'il y a eu perforation, ou si l'enveloppe a été suffisamment plasti- que pour revêtir le filament lui-même comme elle revêtait les pro- longements lobés. Mais on peut, d'une manière très simple, s'as- surer qu'il y a perforation véritable ; il suffit pour cela de colorer l'animal d'une goutte de métliyle en solution aqueuse; puis, bien vite, de remplacer le métliyle par de l'eau claire; l'enveloppe se teint alors d'un beau bleu violacé, très foncé, et, au niveau des pseudopodes, on constate que la couleur, après avoir monté quelque peu sur le prolongement, cesse brusquement pour faire place à un filament parfaitement incolore (fig. 7, e). Le Cochliopodium crassiusculum, qui probablement n'est pas rare dans les mousses, et que j'ai trouvé abondant à Veyrier sur un vieux mur, puis à Florissant sous des sapins, représente bien certainement une espèce autonome, adaptée à une vie terrestre et pour ainsi dire aéricole. Il se rapproche quelque peu du C. ambiguum, qui habite le lac de Genève, et encore plus du C. opalinum, récolté pour la première fois dans les mousses du Spitzberg, et revu en 1903 à la Pointe à la Bise sur le rivage du lac, près de Genève ; mais le C. opalinum est plus grand, plus plastique, susceptible de déformations considérables avec apla- tissement en patelle ; sa membrane est moins forte, on n'y re- trouve pas les pseudopodes caractéristiques que nous venons de décrire, et au lieu d'une seule vésicule contractile d'un volume énorme, il s'en trouve de plus petites, normalement en nombre assez considérable. NOTES SUR QUELQUES SARC0DINK8 595 5. CocJiliopodium longispimim West'. PI. 13, lig. 11. Au mois de février 1902, j'ai trouvé en grande abondance, dans une récolte provenant du marais de Rouelbeau et datant elle-même du l^^ déc. 1901, un petit Rliizopode qui me semble pouvoir être rapporté au Cochliopodium longispinum de West. L'animal est de forme quelque peu changeante, sphérique ou plus souvent allongé en forme de poire, et alors rétréci près de la bouche, assez déformable en somme, mais sans jamais perdre ses contours arrondis, ni s'étaler en patelle. Il est revêtu d'une membrane fine, non striée, incolore, très souple et qui reste moulée sur le plasma; à la partie antérieure cette enveloppe s'ouvre en une bouche arrondie en général, mais déformable et variable dans son contour. Toute cette enveloppe est hérissée d'aiguilles hyalines, extrêmement fines, difficiles à voir, très lon- gues (surtout sur les petits individus où elles arrivent à égaler en longueur le diamètre du corps), droites mais peu rigides et se recourbant quelquefois passivement pendant la marche, lors- qu'elles viennent à traîner sur le sol. Le plasma renferme tou- jours en nombre considérable des grains légèrement jaunâtres, brillants, extraordinairement petits, puis des débris de granula- tions de toute sorte, et un noyau volumineux, globuleux ou plus souvent ovoïde, à membrane nucléaire très peu distincte, et presque entièrement rempli d'un masse chromatique homo- gène. On trouve en général plusieurs vésicules contractiles, près de la bouche, puis une autre au voisniage du noyau. Les pseudo- podes sont délicats, droits et très fins quand ils sont longuement déployés, et alors nous avons là les pseudopodes caractéristiques * Journ. Linnean Soc. Zool. vol. 18, 1901, p. 31.S. 59G E. PENARD des Rhizopodes « filosa » ; on les trouve par contre plus épais, coniques, lorsqu'ils restent courts, et leur caractère est alors celui des « lohosa ». La taille varie presque toujours entre 23 et 28 y.; un seul in- dividu, particulièrement volumineux et allongé, a fait exception en montrant 49 a. Ce n'est pas, il faut le dire, sans hésitation que je crois devoir assimiler l'organisme trouvé à Genève au CocJiUopodium longis- pinum de West. Ce dernier auteur, qui malheureusement ne donne que très peu de détails, indique une taille bien supérieure, 42 u., des aiguilles infiniment plus nombreuses, des pseudopodes courts, larges et étalés. D'autre part, notre Rhizopode se rap- proche du Pamjihagus armatus de Lauterborn, beaucoup plus grand et à aiguilles recourbées; il rappelle de plus près encore le Pamphagus hirsutus Penard, dont il se distingue cependant par sa forme, par son plasma et par la structure différente de son noyau, 6. Difflugiapirif or mis Verty. a) Capture de filaments étrangers. Fig. '12. Lorsque des verres de montre à moitié remplis d'eau sont abandonnés quelque temps à eux-mêmes, et surtout si la chambre où ils se trouvent est celle d'un fumeur, il se dépose bien vite dans le liquide des poussières, et en particulier des fibres végé- tales desséchées, minuscules, très fines et très longues, provenant on ne sait d'oiî. Certains Rhizopodes, et, en première ligne on peut citer sous ce rapport B. piriformis, ont alors la curieuse habitude d'avaler ces filaments, de s'en repaître pour ainsi dire avec une véritable gloutonnerie, bien qu'ils ne puissent en retirer aucun aliment, et on ne peut alors que s'étonner de la ténacité que montre le plasma dans cette occurrence. La Difilugie, en effet, n'est pas obligée d'avaler le fil par son extrémité, mais elle le NOTES SUR QUELQUES SAUCOUINÉS 097 prend par où elle peut, en son milieu par exemple, le recourbe en boucle pour l'introduire dans son tube buccal, comme si ce til était saisi par un crochet qui l'attirerait ainsi jusqu'au fond de la coquille. Souvent plusieurs Difflugies se mettent au travail à la fois et semblent se disputer leur proie, accrochant chacune le fil sur un point différent. La fig. 1 2 montre un filament unique et très long, qui passe ainsi par le corps de quatre Difilugies difi'érentes, les- quelles se sont alors mises en croix les unes par rapport aux au- tres ; mais quelquefois l'effet est plus curieux encore, et j'ai trouvé des paquets de 7 ou 8 individus réunis en une rosette, et tous ac- crochés au même fil, qui par de nombreuses boucles avait pénétré dans toutes les Difflugies. Ces phénomènes présentent un intérêt véritable, en montrant que le plasma, que l'on est habitué à voir se conduire comme une masse semi-liquide, peut être à l'occa- sion doué d'une homogénéité, d'une ténacité remarquable, pliant à angle droit et tordant sans peine un filament qui lui-même est inerte et doit certainement opposer une résistance considé- rable. h) Coquilles doubles. Fig. 13 et 14. Les coquilles doubles, « Doppelschalen » des auteurs alle- mands, que l'on peut s'attendre à trouver de temps à autre dans tous les Rhizopodes testacés, doivent, suivant Rhumbler, leur existence au fait que deux individus viennent pendant l'acte du bourgeonnement à se toucher Tun l'autre par la bouche. Cette explication, aussi simple que plausible, rend compte également des formes diverses que peut acquérir la coquille double suivant la position précise des deux individus mères au moment du bour- geonnement. Si, par exemple, ces individus se trouvent parfai- tement bouche à bouche et tous deux sur une même ligne, le produit sera une coquille à deux ouvertures opposées; si par contre les deux individus font un angle l'un avec l'autre, les deux orifices seront voisins mais ne s'appliqueront pas l'un sur l'autre, et le résultat du bourgeonnement commun sera une 598 E. PENARD coquille unique dont les deux ouvertures feront entre elles un angle plus ou moins ouvert. Comme, d'autre part, entre les positions possibles des animaux-mères il y a place pour tous les degrés d'écartement, les coquilles doubles montreront les plus grandes variations dans la position respective de leurs deux ouvertures. En outre, la forme de la nouvelle coquille dépendra dans une certaine mesure de la forme normale pour l'espèce; c'est ainsi que deux individus de Difflugia piriformis faisant l'un avec l'autre un angle plus ou moins ouvert produiront une coquille à deux tubes ou cols plus ou moins écartés l'un de l'autre. C'est un exemple de ce genre que représente la fig. 13. Sans vouloir contester l'explication donnée par Rhumbler, et qui est encore appuyée par le fait, observé par Schaudinn, que ces monstruosités se remarquent surtout dans des vieilles cultures où de nombreux individus se trouvent forcément rap- prochés les uns des autres, j'émettrai l'opinion que, à côté des raisons purement physiques, il doit y en avoir d'une autre nature, qui nous restent alors cachées. En réalité, il y a là encore un facteur spécifique ; certaines espèces sont très sujettes à la pro- duction de coquilles doubles, d'autres y restent plus ou moins re- belles. D'une manière générale, ces phénomènes sont rares et exceptionnels; mais quelquefois ils deviennent assez communs, comme par exemple dans la Centropyxis aculeata Stein et dans la Cryptodifflugia tiirfacea Zacharias ; Rhumbler cite la Fontigu- /asms^M-a/iscomme particulièrement remarquable sous ce rapport, car il a constaté dans cette espèce un chiffre de 3 ^/^ de coquilles doubles ; mais je puis indiquer comme bien plus curieux encore le Diaphorodon mobile Archer, que j'ai trouvé aux marais de Lossy et de Bernex, puis aux Voirons et à la Pointe à la Bise sur les rivages du lac, et qui dans toutes ces stations montrait des enveloppes doubles, assez nombreuses à Bernex pour représenter non pas le trois, mais le trente pour cent des individus ; et pour- tant ces derniers se montraient disséminés, sans se rassembler NO'l'KS SUR QUELQUES SARCODINKS 59*) en masses serrées '. Dans la Difflur/ia piriformis, par contre, ce pliénomène est extrêmement rare, et je n'ai jamais réussi à le provoquer, même en rassemblant dans des verres de montre des centaines d'individus qui pendant delongs jours y restaient serrés les uns contre les autres. Le fait existe cependant dans cette espèce, et comme, dans une localité particulière (Avenue d' Aïre)- on trouve la Difflugia piriformis extrêmement abondante, et que par décantations successives on peut obtenir un dépôt formé presque pour moitié de ses coquilles, j'ai recherché quelle pouvait être la proportion de ces individus anormaux, et je suis arrivé à ce résultat que l'on trouvait à peine une coquille double sur 3000 exemplaires-. Dans ces individus doubles, on trouve tantôt un et tantôt deux noyaux ; dans la Difflugia piriformis, l'unité est le cas le plus fréquent ; dans le Diaphorodon mobile c'est le contraire^ les noyaux se montrant le plus souvent au nombre de deux. 7. Quadrilla irregularis Archer. PI. 13, fig. 15. Le genre Quadrula est caractérisé par la possession de pla- ques carrées se touchant les unes les autres, et symétriquement disposées de manière à diviser la surface de la coquille en deux systèmes de lignes se coupant à angle droit. La Quadrula sym- ^ On pourrait se demander si dans cette espèce, dont l'enveloppe est membra- neuse et quelque peu déformable, il n'y a pas là, plutôt qu'une production de « Doppelschalen » au sens habituel, un phénomène de dédoublement, tendant à la formation d'un individu composé. - En réalité, tous mes efforts ont abouti à la découverte de trois coquilles doubles, dont l'une, fort belle, est représentée par la fig. 13 ; M. Chappuis, prépa- rateur au laboratoire de l'université, en a trouvé six. Plus souvent on rencontre des formes monstrueuses, telles que celle que représente la fig. 14, oîi il semble que l'un des individus-mères ait terminé son ouvrage d'une manière anormale, en étirant la bouche de son rejeton en une pointe fermée. 600 E, PENARD metrica, la plus commune, est allongée-piriforme, tandis que la Quadrula irregularis, beaucoup moins connue et que sa taille très faible (35 p. environ) met rarement en évidence, est ar- rondie et à peine plus longue que large. Or, dans une station particulière, au marais de Bernex, j'ai trouvé cette Quadrula irregularis représentée par une variété relativement très grande, mais dont les coquilles pouvaient être considérées comme for- mant deux catégories : dans la première, les individus, avec une taille de 39 à 50 u, ronds ou très faiblement elliptiques, mon- traient les plaques carrées habituelles ; dans la seconde catégorie, ces individus étaient ovales, un peu étirés, mesuraient 46 à 53 ^., et leur coquille était faite d'écaillés rectangulaires-aïïomiées, disposées généralement sans grande régularité. Il est assez curieux de constater la présence de plaques allongées dans une espèce où ces éléments devraient normalement avoir leurs quatre côtés égaux, et en même temps de trouver une corrélation entre l'allongement de la coquille et celui des plaques '. 8. Nehela bigibhosa Penard. PI. 13, fig. 16 à 19. Cette belle Nébélide, récoltée une première fois aux environs de Wiesbaden, en 1890, puis revue en 1902 dans des mousses provenant du Spitzberg, restait encore inconnue partout ailleurs, lorsqu'en 1903 elle s'est montrée en abondance dans les Sphag- num des forêts aux environs deMorgins en Valais, à 1500 mètres d'altitude. J'ai pu alors étudier plus à fond la structure toute particulière et assez compliquée de la coquille, sur laquelle je * On sait aujourd'hui que la Quad. irregularis, par une exception curieuse dans toute la série des Rhizopodes d'eau douce, a sa coquille formée de plaques calcaires, qui reposent sur une pellicule chitineuse très fine. Il n'en était pas autre- ment dans cette variété, sur laquelle j'ai fait quelques expériences à ce sujet. N()TP:S sur (iUKLQUKS SARCOUINKS fiOl n'étais pas encore suffisamment fixé. Pour bien montrer cette structure, je crois ne ])ouvoir mieux faire que d'user d'une comparaison. ^Modelez un morceau de pâte, de manière à lui donner la forme allongée et latéralement aplatie des Nebela en général, puis prenez votre modelage des deux mains, entre le pouce et l'index qui tiendront l'objet sur ses deux côtés, au tiers. de sa longueur à partir de la bouche ; appuyez de chaque côté les deux doigts l'un contre l'autre, vous produirez alors dans la pâte, de chaque côté également, une double dépression ; si vous supposez que vos doigts étaient armés d'une pointe, ces pointes se seront rencontrées, perforant la pâte. Il en est ainsi dans la Nebela higïbhosa ; mais alors nous avons affaire non à une masse pleine, mais à un sac, à une coquille mince, qui s'invagine si bien sur les points de dépression, que les parois opposées vien- nent à se rencontrer, se soudent, et forment alors tantôt un tube, tantôt une bride, traversant l'enveloppe de part en part, et se montrant, sur une vue plongeante, comme un petit anneau (tig. 16). En même temps ce tube ou cette bride se colore d'une nuance brunâtre, et tout auprès il se fait également un dépôt de chitine, en forme de croissant. L'apparence générale de la co- quille, vue de côté, sera alors celle de la fig. 19, où l'on voit la dépression laisser libre une arête longitudinale, laquelle est tra- versée à angle droit par la bride foncée. La fig. 17 représente une coquille vue d'en haut, par la bouche. Sur les deux côtés on remarque un croissant, qui correspond tant à la position de la bride interne qu'à la région où la chitine brunâtre s'est déposée. Sur la convexité, un peu étirée, de chaque croissant se montre un tache plus claire, cjui n'est pas, comme on pourrait le croire, l'in- dice d'une perforation, mais qui figure vaguement l'arête latérale de la coquille au niveau de la bride. Normalement, du reste, il faut l'ajouter, la coquille montre dans cette espèce comme dans plusieurs autres Nebela, sur les arêtes latérales et à la hauteur de l'invagination, un pore véritable, mais qui n'a rien â faire Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 40 602 E. PENARD avec cette compression particulière, et qui, (V ailleurs, reste sou- vent invisible. La fig. 18 montre la coquille vue de trois quarts, ou presque latéralement, de sorte qu'on y peut distinguer les deux brides à la fois, l'une d'elles étant vue directement et l'autre l)ar transparence. 9. Heleopera cydostoma Penard. En décrivant cette espèce en 1902, je regrettais de n'avoir jamais pu examiner d'individus en activité ; toujours les coquilles étaient vides, ou bien le plasma s'y montrait enkysté. La même année cependant, mais après la publication de mon ouvrage, je i-etrouvais cette espèce à la Pointe à la Bise, représentée alors par deux individus dont l'un avait ses pseudopodes déployés. Ces derniers sont larges, lobés, déchiquetés ou rameux suivant le moment, assez-nombreux, et conformes en somme à ceux du genre Heleopera en général ; ils se montrent cependant particulière- ment déformables, et quelquefois, fait assez curieux, l'on voit deux pseudopodes rapprochés lun de l'autre, dittiuer en un seul et s'étaler en lame plate, s'ils viennent à se toucher par leurs côtés. 10. DiapJwrodon mobile Archer. On sait que cette espèce est caractérisée par la possession de soies rigides, courtes, très fines, implantées de toutes parts sur une enveloppe quelque peu déformable. En 1903, j'ai fait quel- ques observations sur ces soies, qui grandissent en même temps que l'animal lui-même (lequel, commelesRhizopodesà enveloppe molle, est susceptible de croissance) ; mais, tandis que l'orga- nisme augmente de volume, l'enveloppe s'empâte toujours plus NOTES SUR (iUKI-QUES 8ARC0DINÉS (iOH de particules et de paillettes jaunes, jusqu'à ce (lu'eutiu le teut ressemble tellement à une masse informe, ou à une déjection de Ver, etc., que ce n'est qu'après quelque expérience, et même alors avec la plus grande difficulté, qu'on peut l'en distinguer. A ce moment, on ne voit généralement plus de soies ; elles ont dis- paru à la vue, cachées dans l'épaisseur de l'enveloppe de débris,- et on peut alors supposer que la raison d'être de ces soies elles- mêmes est de retenir solidement les particules de toute nature qui viennent former la couverture protectrice. 11. Sphenoderia lertta Schlumberger. Dans la grande généralité des cas, les préparations micros- copiques au baume du Canada font disparaître à la vue, chez les Rhizopodes, certains détails qu'il eût été utile de conserver. Par- fois, cependant, c'est le contraire qui est vrai, et le baume peut fournir des renseignements que n'avait pas donné l'examen sur le vivant. C'est ainsi qu'ayant préparé de cette façon quelques exem- plaires de Sphenoderia lenta, j'ai pu constater que la partie en apparence purement membraneuse de l'enveloppe, qui entoure la bouche et fait suite aux grandes écailles caractéristiques, est en réalité composée de toutes petites écailles, rondes, de 2 à 3 ij. de diamètre, serrées les unes contre les autres et noyées dans une sorte de peau hyaline et souple. 12. Paulinella chroniatophora Lauterborn. Pi. 14. fig. 20 à 28. Cette jolie petite espèce, l'une des plus intéressantes dans toute la série des Rhizopodes, a été récoltée pour la première fois par Lauterborn, en 1894, dans les gazons à Diatomées du 604 E. PENARD Rhin près de Neuhofen (Bavière) ; plus tard le même auteur l'a retrouvée dans différentes localités de la Forêt-Noire. C'est un organisme de très faible taille, mesurant, chez l'adulte, le plus souvent de 20 à 30 u. de longueur, et pourvu d'une coquille in- colore ou d'un jaune chamois très clair et très pur, ovoïde-al- longée, légèrement étirée à sa partie antérieure, et formée de plaquettes siliceuses rectangulaires, trois ou quatre fois aussi longues que larges, très régulièrement disposées sur 5 rangées méridiennes et 11 à 12 rangées longitudinales, à la manière des plaques des Oursins (fig. 21). L'orifice buccal, très petit, elliptique, est entouré d'une bordure ou collerette droite, très courte. Le plasma, d'un bleu tendre et pur, ne remplit pas l'en- veloppe entière, mais laisse libre un espace considérable à l'in- térieur de la coque (fig. 20) ; ce plasma renferme toujours un chromatophore, d'un beau vert bleuâtre, en forme de boudin ou de fer à cheval. Le noyau (fig. 26), très pâle, finement ponctué, et qui paraît homogène, mais dans l'intérieur duquel on voit par- fois une petite tache plus foncée ou nucléole, est logé dans l'anse formée par le chromatophore à la partie postérieure du plasma. On voit encore une vésicule contractile bien nette, à fonctionne- ment actif, à la partie antérieure du corps ; souvent il y en a deux, et parfois aussi l'on en trouve une en arrière, près du noyau. Les pseudopodes, généralement peu nombreux (de 2 à 6), droits, rigides, parfois très longs, sont extrêmement fins et délicats, très mobiles également, se déplaçant avec une rapidité surpre- nante. Lauterbokn a donné de la PauUnella chromatophora une ex- cellente description, à laquelle je ne puis mieux faire que de renvoyer le lecteur ^ . Cependant, comme cet organisme est à divers titres l'un des plus curieux que l'on puisse rencontrer dans toute la série des Rhizopodes, et que l'étude que j'en ai faite m'a ' Zeitsch. flir wiss Zool. Bd LIX, 1895, p. 537. NOTES SUR QUELQUES SARCODINÉS fiOÔ amené soit à confirmer certains détails, soit à présenter quelques considérations nouvelles ou à émettre sur certains faits des vues différentes de celles de Lauterborn, je reviendrai un peu plus au long sur le sujet. Les plaques de la PaulineUa, prises une à une, isolées après écrasement de la coquille ou examinées à l'état de plaques de réserve telles qu'on les trouve parfois noyées dans le plasma, ressemblent à des douves de tonneau (fig. 22); elles sont recour- bées en un arc de 72 degrés, de sorte que cinq d'entre elles ajoutées bout à bout formeront un anneau, c'est-à-dire une des rangées méridiennes de la coquille. Mais, en réalité, l'image ainsi présentée n'est pas très exacte, car, sur la coquille, les plaques de deux fuseaux longitudinaux adjacents alternent, elles s'en- grènent par leurs extrémités, et les lignes méridiennes qui sépa- rent ces fuseaux ne sont par conséquent pas continues. Lauter- born a décrit les plaques comme hexagonales, avec deux des côtés parallèles très longs ; mais en réalité elles doivent être rectangulaires, ou plutôt faudrait-il dire rectangulaires-arron- dies, car leurs côtés étroits sont arrondis à leurs angles, formant une convexité plus ou moins accusée (fig. 22, h). Les 5 fuseaux longitudinaux sont alors, grâce à l'alternance des rangées méri- diennes, séparés les uns des autres par des lignes en zigzag, qui ont pu faire croire à Lauterborn que chaque écaille était hexa- gonale, tandis qu'il se produit ici, sur l'œil, le même effet que, par exemple, dans les coquilles de Cyplioderia ampulla, où les disques ronds soudés par leurs bords se détachent comme autant d'aréoles anguleuses. Un second point sur lequel la structure de la coquille me paraît différer de ce qu'en dit Lauterborn, concerne les soi- disant plaques pentagonales qui termineraient la coque à ses deux extrémités, et dont une, l'antérieure, serait percée d'un trou pour laisser passer les pseudopodes. Sur un premier examen, il semble bien, en effet, que ces plaques existent ; mais il doit en 606 E. PENARD être autrement. Dans la PauUnella en effet, comme dans tous les Rliizopodes testacés, on peut toujours s'attendre à trouver dans le plasma les plaques de réserve caractéristiques^, qui servi- ront à la construction d'une nouvelle coquille, et qui devront passer par l'ouverture buccale pour arriver au dehors. Mais la bouche est ici très petite, et si les plaques allongées peuvent facile- ment y passer dans le sens de leur longueur, il n'en serait plus de même pour des plaques pentagonales régulières, nécessaire- ment bien plus grandes, au moins l'antérieure, percée en son milieu d'une ouverture qui, à elle seule, égalerait la bouche par laquelle toute la plaque devrait se faire jour. En examinant avec la plus grande attention un certain nombre de coquilles, j'ai pu m'assurer qu'en réahté les zigzags longitudinaux arrivent, en arrière, jusqu'au fond même de la coque (fig. 27), où ils s'arrêtent à un grain central, et, en avant, jusqu'à la bordure ou collerette caractéristique, où les plaques sont devenues très étroites et, de fait, invisibles une à une. Quant à la collerette elle-même, bien que destinée à encadrer l'ouverture buccale d'une nouvelle co- quille aussi grande que la première, elle pourrait facilement passer par la bouche de la coquille mère. Cette bouche est en effet elliptique, presque deux fois aussi longue que large, et la collerette du rejeton la traverserait facilement par la raison que l'on peut toujours faire passer deux anneaux identiques l'un par l'autre si ces anneaux sont elliptiques. Cependant, cette col- lerette elle-même, il n'est pas bien certain qu'à l'état de « plaque de réserve» elle revête déjà la forme d'un anneau continu, et je ne serais pas étonné qu'en réalité il y eût là deux pièces, les- quelles, après leur arrivée au dehors, se souderaient si bien l'une à l'autre que l'on ne verrait qu'une pièce unique. Un jour, en effet, après avoir soumis une coquille à l'action de l'acide sulfu- * Dans cette espèce, néanmoins, ou les voit très rarement; Lauterborn, au moment où il écrivait son mémoire, ne les avait pas encore trouvées; mais il lésa revues depuis. NOTES SUR (irKl.(jrES SARCODINKS fiOT rique bouillant, puis à celle du chalumeau, je ne trouvai plus qu'un petit tas de plaques, parmi lesquelles on distinguait la collerette, mais séparée en deux parties encore en regard l'une de l'autre. Cette collerette s'était-elle brisée, ou bien y avait-il là l'indice de deux pièces distinctes? C'est à cette dernière éven- tualité que j"ai cru devoir me rattacher, car, dans le cas actuel," il n'}' avait guère de raison pour que l'anneau se brisât, et de plus les deux moitiés détachées étaient parfaitement égales. Dans la PauUnella chromatopliora, la coquille revêt souvent une tenite très faible et normalement d'un jaune chamois très pur, qui devient plus foncé avec le temps; cette teinte est due à l'existence d'une pellicule extrêmement fine, chitineuse, soluble dans l'acide sulfurique concentré, et qui tapisse intérieurement l'enveloppe de plaques. Cette coquille également, comme Lau- TERBORN l'a déjà observé, se colore immédiatement en un bleu intense par le méthyle ; mais cette coloration disparaît assez vite dans l'eau pure. Il m'a paru que la couleur se déposait, non- seulement sur la pellicule interne, mais encore, et surtout, à la surface de l'enveloppe, c'est-à-dire sans doute sur un vernis transparent et légèrement glutineux qui revêtirait cette enve- loppe. Un autre point sur lequel je voudrais revenir concerne les « chromatophores ». Ce sont des corps allongés en boudin (fig. 24), parfaitement ronds en coupe transversale, recourbés en fer à cheval. Souvent unique, le chromatophore, qui grandit et s'al- longe avec l'âge, se coupe en son milieu, et l'on en a deux, qui se mettent en croix en s'entrelaçant l'un dans l'autre, et rem- plissent alors la majeure partie du plasma. Leur couleur est nor- malement du plus beau vert d'éméraude qu'on puisse imaginer', tirant légèrement sur le bleu, et la matière colorante est surtout ' Au moins dans le lac de Genève, seule station où j'ai trouvé cet organisme. Dans une de mes récoltes, cependant, à dix mètres de profondeur devant Cologny, les chromatophores se sont un jour montrés d'une nuance vert d'herbe. 608 E. PENARD répandue dans les régions superficielles du chromatophore, lais- sant libre une partie axiale qui se présente comme un canal à bords indistinctement délimités (fig. 25). Dans l'ecorce de ce chromatophore, et plus souvent encore, si j'ai bien observé, à sa surface ou même à l'extérieur de ce dernier et dans le cyto- plasme du Pihizopode, se voient des petits grains ronds, très pâles, qui bleuissent immédiatement et d'une manière intense sous Faction du méthyle. Lauterborn a discuté la signification de ces corps en bou- din, et après avoir montré qu'il ne pouvait pas être question d'Algues simplement capturées comme nourriture, se demande s'il y aurait là un cas de S3'mbiose, avec une Algue spéciale, in- connue jusqu'ici à l'état libre, et qui pourrait rentrer dans la fa- mille des Cyanophycées; ou bien encore s'il faudrait y voir de véritables chromatophores, partie intégrante du Rhizopode et formés par lui. Tout en laissant à l'avenir le soin de décider la question, Lauterborn arrive à la conclusion, à laquelle je sous- cris pleinement, que ces corps jouent en tout cas le rôle de chro- matophores vrais. Dans les 200 individus qu'il a examinés, Lau- terborn n'a jamais pu trouver à l'intérieur du plasma la moindre trace de nourritui'e figurée, et je puis confirmer absolument le fait pour les 400 ou 500 exemplaires que moi-même j'ai exa- minés. Le plasma est toujours parfaitement pur, on n'y voit ja- mais autre chose que les petits grains pâles et ronds qui doivent provenir de l'activité du chromatophore (et peut-être représen- teraient des pyrénoïdes??). Ces chromatophores ont toute l'ap- parence d'organismes autonomes, d'Algues cyanophycées d'une teinte, il est vrai, tout exceptionnelle. Ils grandissent dans le corps de la Paulinella, s'y divisent en deux, et restent frais et bien portants tant que le Rhizopode Test lui-même; mais ils pa- raissent incapables de vivre hors de leur hôte, se ratatinent et meurent à l'intérieur de la coquille, très peu de temps après que l'animal lui-même a cessé de vivre. Cette Algue ne semble pas NOTES SUR QUELQUES SARCODINÉS 009 exister à Tétat libre ; tout au moins Lauterborx ne Ta-t-il jamais trouvée, et quant à moi, malgré toutes mes recherches, je n'ai jamais rien pu voir qui s'en rapprochât. Par contre il est impossible de trouver une PaiilineUa qui n'ait pas son chromatophore ; l'un ne va pas sans l'autre, et les conditions semblent être ici les mêmes que chez les Lichens, oii la réunion d'une Algue et d'un Champi- gnon est nécessaire à l'existence des deux organismes à la fois. Si donc il m'est permis d'émettre une opinion personnelle, je dirai qu'il y a là symbiose, symbiose normale et nécessaire, et si complète que l'animal a totalement perdu l'habitude de capturer des proies, et que l'Algue, incapable de vivre hors de son hôte, ne se trouve plus à l'état libre dans la nature; V algue est deve- nue chromatojjhore. La Faulinella chromatopJiora, si curieuse déjà par la struc- ture de son enveloppe, et si intéressante par son chromatophore, peut encore, sous d'autres rapports, nous donner des renseigne- ments instructifs. On sait que chez les Rhizopodes, outre la re- production par division, il se montre aussi parfois des jeunes, produits d'abord, vraisemblablement, par sporulation, et qui, très petits d'abord, donneront naissance, par dédoublements consé- cutifs, à de nouveaux individus dont la taille sera à chaque génération plus forte, pour finir par acquérir le volume normal pour l'espèce. On connaît sous ce rapport, par exemple, Difflu- (fia constricta, Centropyxis acideata, Arcella vulgarls, et on pour- rait alors ajouter à cetteliste PauUneUa chromat()2)hora. Au mois de septembre 1902, on trouvait en nombre considérable des organismes très petits, de 12 à 14 [j. en général, se rapportant indubitablement à la P. chromatophora et liés d'ailleurs à la forme adulte par toutes les transitions. Ces individus, lisses ou sur lesquels on ne distinguait qu'à grand'peine une apparence de plaques, étaient relativement très larges, parfois presque sphériques, étirés en pointe à la partie antérieure où ils ne montraient qu'une indication très faible de rebord ou de colle- 610 E. PENARD rette ^ ; le chromatopliore existait, mais vaguement dessiné et comme en état de développement. Très souvent ces individus se voyaient accouplés (fig. 28). Je n'ai jamais trouvé la P. cJiromatophora ailleurs que dans le lac, soit à la Pointe à la Bise (rivage), soit à 10, 20 et 30 mètres de profondeur -. 13. Placocysta spinosa Leidy. Cette belle espèce, que Leidy a découverte aux Etats-Unis, et qu'en 1890 j'avais moi-même revue en Suède, puis qu'en 1904 Lauterborn a rencontrée dans les Spliagnum du Palatinat, res- tait encore inconnue en Suisse. Elle s'est trouvée cependant, l'année dernière, dans des Spliaignes que M. Chappuis avait rap- portées du Lac des Rousses dans la Vallée de Joux, puis ensuite à la tourbière de la Pile au-dessus de Saint-Cergues dans le Jura, où j'en ai récolté quelques exemplaires. C'est une espèce rare, et qui, dans les stations où on la trouve, ne semble jamais être abondamment représentée. Il est fâcheux qu'elle ne soit pas plus commune, car sa forte taille et sa transparence en feraient, comme dit Lauterborn, un objet d'étude tout particulièrement intéressant ^. * Lauterborn attire également l'attention sur le fait que dans les petits indivi- dus la collerette se voit à peine. ^ Il n'est pas inutile d'attirer l'attention sur un Rbizopode étrangement voisin de la P. chromatophora, trouvé dans les tourbières d'Irlande par West en 1902, et décrit sous le nom de Sphenoderia j)ulchella. Ce Rhizopode revêt absolument l'apparence de la Paulinella; mais il possède 6 rangées de plaques méridiennes au lieu de 5 et manque de chromatophore. Levander a retrouvé la Paulinella chromatophoîa dans un petit lac de Finlande, près d'Helsingfors, et même aussi dans l'eau saumâtre du golfe de Finlande. Moi-même, je l'ai revue, représentée par une seule coquille vide, dans une récolte provenant du Locb Ness en Ecosse. ^ Tout récemment, et lorsque les lignes précédentes étaient déjà imprimées, j'ai rapporté du Jura une récolte renfermant cet organisme en abondance, et j'aurai, dans la 2^^ partie de ce mémoire, à revenir sur ce sujet. NOTES SUR (JUKlvQUKS SAKCODINÉS i\ ;{(). Dans les Splia(jmmi de la Pile au-dessus de Saint-Cergues;; j'ai trouvé, l'année dernière, mêlé à l'espèce précédente mais beaucoup plus abondant, un organisme qui doit certainemt^nt rentrer dans le genre Placocysta, mais qui constitue alors une espèce nettement à part. La coquille est beaucoup plus petite que dans la P. spinosa (laquelle arrive habituellement à LSO et 140 y) et, dans les 18 exem])laires que j'ai mesurés, variait entre 72 et 76 jU.; elle est plus trapue également, relativement plus large et moins comprimée, donnant une coupe transversale très fortement biconvexe; au lieu des aiguilles larges et fortes, mu- nies d'un bouton basai, qui sur la P. spinosa ne se trouvent que le long de l'arête latérale, la coquille en porte ici de beaucoup plus fines, droites, courtes, dépourvues de renflement basai, et qui prennent naissance aux angles des hexagones que forment par leur réunion les écailles. Ces aiguilles, en outre, garnissent l'en- veloppe entière, restant cependant très clairsemées sur le milieu des faces larges, pour devenir d'autant plus nombreuses qu'elles se rapprochent de plus près de Tarête ; quelquefois elles sont dispo- sées par groupes de 2, 3, 4, partant d'un même point. Les écailles de la coque sont largement ovales, et celles qui bordent l'orifice buccal sont totalement dépourvues des denticulations caractéris- tiques du genre Euglypha. A gauche et à droite ces écailles se relèvent parfois en formant une commissure aiguë, mais c'est là un caractère peu constant. Comme dans la Placocysta spinosa. le plasma se voit toujours rempli de granulations grisâtres très pe- tites, et l'on ne remarque guère de nourriture figurée. Le noyau, volumineux, et qui forme à la partie postérieure du plasma une large tache claire, renferme 1,2 ou ])arfois 3 petits nucléoles 612 E. PENARD globuleux, très nettement différenciés. Il existe normalement plusieurs vésicules contractiles, disséminées dans le plasma, petites et difficilement visibles. Il ne m'a pas été possible devoir les pseudopodes. Un individu, dressé sur lui-même et posé sur son orifice buccal, semblait adhérer au substratum par sa bouche seulement. La plupart des individus rencontrés se voyaient, ou bien retirés à l'intérieur de leur enveloppe, ou bien occupés à s'enkyster, en fermant leur coque d'un opercule membraneux. Bien que la Placocysta Jurassica se distingue nettement et du premier coup de la P. spinosa, j'ai été tenté d'abord de l'identifier avec cette dernière; il y aurait eu une sorte de dimorphisme, dans lequel les jeunes individus auraient été très différents des adultes. Mais j'ai dû bien vite abandonner cette idée; outre les différences caractéristiques, il ne m'a jamais été possible de trouver un seul exemplaire qui montrât la moindre trace de transition entre cette petite espèce et la grande. 15. Arachnula vesiculata sp. nov. PI. 14, fig. .31 et 32. Bien que les formes nues des Sarcodinés Beticulosa soient re- présentées dans l'eau douce par un nombre assez considérable d'espèces certainement autonomes, ces organismes restent en- core presque toujours extrêmement difficiles à distinguer les uns des autres; la plupart n'ont pas été vus nettement, ni suivis suffisamment au long dans leur activité. Pour certains d'entre eux par exemple, l'existence soit du noyau, soit de la vésicule contractile, est douteuse, et il suffit que, dans une même espèce, un de ces organes ait échappé à un observateur et ait été vu par un autre, pour qu'il y ait eu création non-seulement de deux espèces, mais peut-être de deux genres différents ! Aussi est-il presque impossible de distinguer nettement entre les genres Bio- NOTKS SUR (èUl'^l-QUKS SAUCODINKS G18 myxa, Gi/m)iophri/s^ Aracluifda, Foidomi/xa, l'rotomi/xa et d'au- tres encore, et faiulra-t-il, un jour ou l'autre, remanier ce groupe qui d'ailleurs est loin de manquer d'intérêt. C'est alors dans le genre Araclmula de Cienkowsky que je ferai rentrer un orga- nisme assez curieux, nouveau sans doute et qui présente en tout cas des caractères distinctifs suffisannncnt évidents pour qu'on puisse, en le retrouvant, le déterminer sans trop de peine. A première vue, V Araclmula vesicuJata pourrait être prise pour un Héliozoaire, du type ActinopJirys. D'un cori)s spliérique sortent de tous les cotés des pseudopodes qui peuvent être quali- fiés de rayonnants ; mais un examen plus attentif permet bien vite de constater qu'en réalité c'est là tout autre chose. Le corps central, de 35 à 50 ^. de diamètre, peut être appelé spliérique, et garde toujours une forme plus ou moins arrondie ; mais en même temps il se déforme continuellement et très lentement, comme un morceau de pâte. C'est une masse de plasma incolore, ou d'un gris mat, et qui renferme des grains brillants spliériques, puis des myriades de granulations extraordinairement petites, de 1 a à peine, et enfin un nombre toujours considérable de vacuoles, lesquelles, serrées les unes contre les autres, peuvent dans certains cas arriver à remplir le corps presque entier. En outre, et c'est là un caractère aussi constant que nettement distinctif, il existe une vésicule contractile, laquelle atteint un vo- lume énorme, jusqu'à la moitié du diamètre du corps, et peut faire largement saillie au dehors (fig. 32). Cette vésicule fonctionne régulièrement, mais d'une manière paresseuse, grandit peu à peu, puis, arrivée à son maximum, se contracte vivement, ne se vidant alors le plus souvent qu'en partie, et recommence à grandir pour se vider de nouveau quelques minutes plus tard. C'est là à peu près tout ce qu'en général on peut voir dans le plasma. On y trouve cependant aussi des proies, souvent volu- mineuses. Algues ou petits Rhizopodes que V Araclmula capture volontiers. Quant à un noyau, il ne m'a jamais été possible de C)14 E. PENARD rien apercevoir qui puisse en indiquer l'existence ; soit sur des individus fortement comprimés, soit après coloration au carmin, le plasma s'est constaunnent montré dépourvu de cliromatine sous une forme quelconque. Les pseudopodes (lig. 32) sont très caractéristiques. Plus ou moins nombreux, 6, 12, 20 et plus, suivant les individus, ils rayon- nent dans toutes les directions, comme des cordes qui se rattache- raient à une masse centrale, mais sans régularité, et quelquefois, par exemple lorsque ranimai est accroché à un objet étranger, certains d'entre eux sont parallèles les uns aux autres, ou même entrecroisés. Ce sont des filaments très étroits, non rami- fiés, partout de même épaisseur sauf près de leur base où ils s'élargissent quelque peu, si longs qu'ils peuvent chacun atteindre à 5 fois le diamètre du corps, et lents à se déformer. Ils sont très peu sujets aux anastomoses, et le plus souvent restent isolés; mais lorsqu'ils viennent par hasard à se rencontrer, ils peuvent se souder, ou quelquefois aussi jettent entre eux des ponts, sous forme de filaments très minces. A leur base, par contre, on trouve fréquemment le pseudopode assujetti et consolidé par un prolongement de plasma, ou second pseudopode qui partant du corps va rejoindre le premier non loin de son point d'origine, puis se confond avec lui. A la surface des pseudopodes se meuvent, plus ou moins vite suivant l'activité de l'animal, des granulations très petites, de 1 u. environ de diamètre, et dont on retrouve également un grand nombre à la surface du corps, et même, si j'ai bien observé, dans Tintérieur du plasma. Li^Arachmda vesiculata se déplace lentement, à la manière de V Actinoplirys sol, mais d'une marche cependant plus rapide, en se tirant sur ses pseudopodes. J'ai trouvé cette espèce dans un fossé à Pinchat, puis au marais de Bernex, et à la Pointe à la Bise sur le rivage du lac. Partout les individus étaient rares, mais partout aussi ils ont montré les mêmes caractères distinctifs. NOTES SUR (iUELQUES SARCODINKS - sischen Alpen und dem Wallis an. Fundorte: Felsenmeer am Rotspitz, 2300 m. (Partnun- thal) (cf VIII), Grubenpass, 2300 m. (Ç VIII). Gattung Tapinocyha Simon. 1. J. i?ec/a (0. P. Cambridge). F II n d 0 r t : 2 Q Schuls, 1250 m., in der Nâlie der Hâuser (IX). ' Erigone Helleri Koch L. 1868. Beitrag zur Kenntnis der Arachnidenf'auna Tirais, 1 Abh.. p. 195—197. Erigone tatrica Kulczynski VI. 18S2. Araneœ novx in montibus Tatricis . . . colledx, p. 28—30, pi. 3. fig. 17. Diplocephalus Helleri Chyzer und Kulczynski. 1894. Aranese Hmigarix T. 2, p. 111, PI. 4, fig. 26. 630 R. DE LESSERT Gattung Entelecara Simon. 1. E. média Kiilczyiiski. Enielecnra mrdia Kulczynski, Yl. 1887. Stjiiihola ad faunam Arachnoida- rnm Tiroloisem, p. 33:2-;337, pi. 8, lig. 48-51. Alpine, bislier niir ans dem Tirol bekannte Art. Fini dort : Scliuls. 1250 m. (q' YIII). 2. E. (Styloctetor) hroccha (L. Koch)^ Fig. 1 und 2. Die einzigen bisherigen Fundorte waren das Wallis und Tirol. Simon liât in seinem Werke « Les 'Arachnides de France ». T. 5, pag. 739, Fig. 626—627 (siib : Styloctetor) den Taster des Mânncliens abgebildet. Ton oben gesehen (Fig. 626) stimmt der c Fig. 1. Fig. 2. E. hroccha (L. Koch) cf Fig. 1 Taster von aussen. Fig. 2 Tibia des Tasters von innen. Taster mit denjenigen unserer Exemplare tiberein; hingegen weiclit der in Fig. 627 von SiMOX dargestellte, obère innere Ti- bialforsatz des Tasters in Bezug auf seine Richtung und Form etwas von unseren Befunden (Fig. 1 u. 2) ab. Fundorte: Am Rande des Sesvenna-Gletschers (Unter- Engadin), 2650 m. unter Steinplatten (^f Q IX), Felsenmeer am Rotspitz, 2300 m., Partnunalp, 1900 m. {çfÇ VIII). ' Herr Rev. G. P. Cambridge, der die Freundlichkeit hatte, unsere Skizzen mit deu Originalexemplaren von L. Koch zu vergleichen, fand sie mit diesen identisch. Er fugt hinzu, dass Styloctetor hroccha Carpenter nicht zu dieser Form gehôrt. ARACHMDEN (iRAUBONDEXS ()31 Gattung Prosopotheca Simon. 1. F. monoceros (Wider). F 11 11 (1 0 r t : Cliampagiia-Pontresina. 1 700-1 800 m. ((^ VIII). Gattimg CorriirHhirhi ]\Ieiige. 1. C. KarpmskiiiO. P. Cambridge). Das Vorkommen dieser selteiieii Art in unserem Lande iind in Hôlien von 2500 — 2900 m. ist von hoclistem Interesse. Man kaiinte bis jetzt blos zwei Standorte. Kiew, wo die von Cam- bridge ' besdiriebenen Exemplare im Jahre 1873 gefunden wurdeii. und Norwegen ( Straxd) -. Das Mânnchen iinterscheidet sich von demjenigen des verwandten C. tmicornis (0. P. Cam- bridge) durcli die Form und Grosse des Stirnfortsatzes und die Form des Tasters. Letzterer ist dadurch ausgezeichnet, dass die beiden Tibialfortsatze sich kreuzen. Der innere ist nach aussen gericbtet und kommt unter den âusseren zu liegen. Er triigt aus- sen einen seitlichen Fortsatz. Fundorte: 1 çj' Piz Minschun, 2600 — 2900 m. (YII), 1 cf Schrattengebiet hinter der Sulzflub, 2500—2600 m. (VIII). Gattung Erigone Audouin. 1. E. tirolensis L. Kocli. E. tirolensis L. Koch, 1872. Beitrar/ znr Kenntnis der Arachnidenfauna Tirais. 2 Abh. p. 277-280. ' Rev. 0. P. Cambridge. On some neic Species of Araneidea, chiefly from Oriental Siberia. Proc. Zool. Soc. London, p. 447-449, pi. 41, fig. 12. 1873. * E. Strand. Theridiiden ans dem nordîichen Nonvegen, p. 66. 1901. Id. Theridiidae, Argiopidae und Mimetidae aus der Collett'schen Spinnen- sammlung, p. 5. 1904. 632 K. DE LESSERT E. tirolensis VI. Kulczynski, 1902, Erif/onœ europaeœ. Addenda ad des- criptiones. P. 544, o45, 549, 550, 556, 557. PL 35, fig. 10, 26, 40, 52, 64, 70, 71. Bislier war cliese alpine Art mu* ans dem ïirol imd aus der Tatra verzeichnet. F u 11 dort: Lisclianiia, 2700 m. (1 çf VIII). Gattimg Porrliomma Simon. 1. P. errans (Blackwall). F u n d 0 r t : Champagna-Pontresina, 1700 — 1800 m. ( Q YIII). 2. P. glaciale (L. Kocli). Pavesi fand die Art im Tessin, MtJLLER und Schenkel citireii sie aus Unterwalden und Graubiinden (Hinterrheinthal). Sie ist in der liochalpinen Région niclit selten und liait sicli unter Steinen auf. Fundorte: Felsenmeer am Rotspitz, 2300 m. (Partnuii- tlial) (cf Ç VIII), Sclirattengebiet liinter der Sulzfluli, 2500 — 2600 m. (9 VIII), Piz Soër, 2800 m. ( Ç VIII). 3. P. mont'ujena (L. Kocli). Die Art ist in der Alpenregion unter Steinen keineswegs sel- ten. Bislierige Fundorte : Nord-Italien, Tirol und, in der Sclnveiz, Tessin und Wallis. Bas Genfer Muséum besitzt Exemplare, die Herr Dr. Pothex- BïiHLEPt in der den Bilndner Alpen benaclibarten Alp Scaradra, 2900 m,, sammelte. AValirsclieinlich bewohnt sie aucli die Rliâ- tisclien Alpen. 4. P. adipatum (L. Kocli). Bekannt aus dem Tirol, Scliottland und den franzôsisclieu Alpen (Simon), \vo sie sicli auf den hochsten Alpenweiden unter Steinen aufhalt. Flir die Schweiz ist sie im Wallis durch Simon ARACIINIUEN GRAUBÛNDEN8 033 und iii Graiibuiideii (S. Beriiardino, 2063 m.) durch MûLLERund ScHEXKEL nachgewiesen. Fuiidorte : Plateau Sclieynfliili, 2300 m., Sclirattengebiet hinter der Sulztlub, 2500 — 2600 m., Felsemneer am Rotspitz, 2300 m., (Partnunthal) (9 YIII). Gattung Ceritromeriis Dalil. 1. C. pahulator (0. P. Cambridge). F u n d 0 r t e ; Scbuls, Wald, 1250 m. ( Ç IX), Plateau Scbeyn- lluh, 2300 m. (cf Ç YIII). 2. C. sUvaticus (Blackwall). Fundorte: Scbuls, Feld, 1250 m. (Q IX), S*-Antonien- Partmin, 1400-1700 m., Cbampagna-Poiitresina, 1700-1800 m, (9 VIII). Gattung Mlcroneta Menge. 1 . M. viaria Blackwall. Fundort: Scbuls (cf VIII). Gattung Micnjphantes C. Kocb. 1. M. fjidosus (L. Kocb). Fig. 3, 4 und 5. Erigone fiu/osa Koch L. 1868. Beitrag zur Kenntnis der Arachniden- ftiHiia TiroU. Zeitschr. des Ferdinand. ITir Tirol und Vorarlberg. :}. Folge, 14. Heft, p. 193-195. Erigone Grouvelii Cambridge Rev. 0. P. 187o. On some neiv Spcrics KNS 037 4. L. Koclii Kulczynski. KuLCZYXSKi besclireibt und zeichnet in « Symbola ad faunani Aranearum Austriae inferioris cojiiioscendam », p. 8G, Tab. 2, Fig. 52 — 56. Lt'phthypluudes Kocliii, der dem L. angulqxdpis (Westriiig) und L. gemculatus Kulczynski nalie steht. Ich habe das bei Schuls gefundene Mannchen dieser Art, die Kulczynski als Synonym von L. aruiuUimJpis Simon ' ansehen niOchte, mit einem mir von Herrn Simon giitigst zugesandten Exemplare die- ser letzteren Form verglichen. Es ergibt sich, dass L. anfjidipal- pis Simon und L. KocJiil Kulczynski zwei deutîicli verschiedene Arten repràsentiren. dass hingegen L. anfiuUpalpis Simon in « Les Arachnides de France » identiscli ist mit L. angulipalpis Chyzer und Kulczynski in « Araneae Hungari?e », Vol. 2, p. 65 und 68, Tab. 2, Fig. 34. Offenbar haben sich Chyzer und Kul- czynski durch die Fig. 34 in « Les Arachnides de France », ^velche die Basis des Tarsus von oben gesehen darstellt, irre- fiihren lassen und sind so zu der Ansicht gelangt, dass L. angu- lipcûim Simon, von der Form. welche sie selbst unter diesem Namen abgebildet haben. specifisch verschiedensei. Die erwâhnte ■SiMON'scheFigur ist in der Tat mangelhaft und kunnte ebenso gut auf eine andere Art bezogen werden. Aucli der Tarsus des uns vorliegenden Originalexemplars von Simon entspricht genau der vortrefflichen Abbildung von Chyzer und Kulczynski (Fig. 34 d). L. KocM war bisher nur aus Bayern bekannt und ist neu fur die Schweizerfauna. F u n d 0 r t : Schuls, 1250 m., in der Nâhe der Hâuser {ç^ IX). 5. L. fragilis (Thorell). Fig. 8 und 9. Der Taster des Mânnchens dieser Art (Fig. 8 und 9) weicht ^ E. Simon. Les Arachnides de France, vol. 5, p. 281, fig. 33, 34. 1884. 688 R. DE LESSERT bei unseren Exemplareii uiiwesentlich von der eiitsprecheiideit Abbildung bei Simon* ab. DiePatellaweistanderSpitze, iieben einigen Haareii, mir eiiie einzige zugespitzte iiiid iiach vorn ge- bogene Borste auf. Simon erwâhiitund zeichnet melirere derartige Borsten, wâli- rendnach Thorell" imd Kulczynski ^ wiedenim eine einzige vorhanden ist. Die Tibia des Tasters ist bei seiîlicher i\.nsiclit Fit;. 8. L. fragilis (Thorell) cf Fig. 8 Taster von aussen. Fig. 9 Tarsus uud Bulbus von obeu. (Fig. 8) weniger zugespitzt als sie Simon abbildet. Endlich ist der Bulbus etwas abweichend geformt und bestelit an folgenden Teilen: Das Paracymbium (lame basilaire von Simon) durch eine ziem- lich breite ausgehôhlte Lamelle dargestellt. In seiner hinteren unteren Partie ist es mit einem bei seitlicher Ansicht (Fig. 8) nack liinten gerichteten, zunâchst geraden, vor der Spitze plôtzliclt umgebogenen, schwarzen Fortsatz verselien, der von oben ge- selien (Fig. 9) zugespitzt und nach aussen gebogen erscheint. ' E. Simon. Les Arachnides de France, vol. 5, p. 297-298. fig. 56. 1884. ^ T. Thorell. Diagnoses Aranearumeuropaearumaliq^uotnovarum. Tijdschr. voor Ent., vol. 18, p. 84 (4). 1875. Id. Description of several European and North-African Spiders. K. S. Vet.- Akad. Handl, vol. 13, n» 5, p. 24-25. 1875. ' VI. KuLCZYNSKi. Symbola ad faunam Arachnoidarum Tirolensem. (Auszug p. 8). 1887. ARACIIMDKN (iUAnU'NDENS Go!) Bei Aiisicht von obeii (Fig. 9) wird am Iniienraiid des Para- cjiiibiuiiis eine nacli voni ,i;ericlitete, schwarze Spitze sichtbar, die bei Betrachtuiigdes Bulbus von aussenverdecktist. Die cba- rakteristische Lamelle ist einfach, leiclit geschwungen, dem Bulbus angedriickt. Sie beginnt unten am Paracymbium, riclitet sich nach vorn und oben und liiuft, olme das Ende des Bulbus zu erreichen, spitz ans. Das vordereEnde des Bulbus trâgt end- lich eine kleine, schwarze, krallenformige, nach oben und aus- sen gerichtete Apophyse. Die Epigyne des Weibchens stimmt gut mit der Abbildung KuLCZYXSKi's in « Symbola ad faunam Arachnoidarum Tirolen- sem », PI. 7, fig. 32, 33. Nach Simon ist L. frarjUis in den Alpenwâldern verbreitet. Aus der Schweiz kennt man sie durch Thorell und Simon aus dem Engadin. Ausserdem bewohnt sie die franzôsischen und die Tiroler Alpen. Fundorte: Val Sesvenna - Marangun, 2000 — 2300 m. (Cf IX), Eingang in Val Devers, 1700 m. (Ç VIII), Cham- pagna-Pontresina, 1700—1800 m. (Ç IX). 6. L. tenebricola (Wider). Fundort: Schuls, 1250 m. (q^Ç IX). 7. L. flavlpes (Blackwall). Angesichts unserer sehr ungeniigenden Kenntnisse liber die Verbreitung dieser Art in der Schweiz ist es wichtig, in Grau- biinden einen neuen sicheren Fundort zu kennen. Die Art ist in der Schweiz wahrscheinlich nicht selten, doch ist sie jedenfalls infolge ihrer verwirrten Synonymie vielfach verwechselt Word en. Fundort: Schuls, Wald, 1250 m. (ç^ VIII, IX). 640 R. DE LESSERT Gattung Dra(petisca Menge. 1 . I). socialis (Sundevall). Am hiiufigsteiî findet maii dièse Spimie an Baiimrinde. Dr. Carl faiid sie hiiigegen bei Scliuls, 1250 m., im September, aiif Felsen, wo sie auf Ameisen Jagd zu maclieii schieii. Gattung Linyx>liia Latreille. 1 . L. frianguîaris (Clerck). In der ganzen Scliweiz gemein auf Strâuchern und in Zâunen. Fundort: Scliuls, 1250m. (Ç IX). 2. L. marg'inata C. Koch. Fundort: Lârchemvald im Albulathal. Gattung Bolyphantes C. Koch. 1. B. alticeps (Sundevall). Ziemlich liâufige Art der Bergregion und der Yoralpen der Scliweiz. Fundort e: Schuls, 1250 m. (cf Q IX), Cliampagna-Pon- tresina, 1700—1800 m. (Ç IX). Gattung Tapiuopa AVestring. 1. T. longidens (Wider). In dicliten Tannenwâldern, wo sie am Fusse der Baume ein Dom-formiges Netz spinnt. Die uns vorliegenden Exemplare wurden im Juli und August gesammelt und sind nocli jung. Erwachsene Exemplare finden sicli erst im September und Oktober. Fundort: Fiirstenwald bei Chur (juv. VII, VIII). ARACHNIDEN GRAUBUNDENS ()41 Gattung Pachygnatha Sundevall. 1. P. de Geeri (SxmdexâW). Haufig auf Wieseii. F u n d 0 r t e : Scliuls, Laudquart. Reichenau, Flims, bis 1 500 m. (cf Ç VII. YIII). Castasegna-Soglio, 800—1000 m. (cf IX). Gattinig Tetragnatka Latreille. 1. T. Solcmdri{^(tQ])o\\). F u n d 0 r t : Reichenau-Flims (VII). Gattung Meta G. Koch. Beide Arten dieser Gattung sind in der Schweiz verbreitet. 1 . M. segmentata (Clerck). Im Gebiisch. F u n d 0 r t e : Schuls, Reicbenau, Flims (çf IX). 2. M. Merianœ (Scopoli). An feuchten Orten in der Xàhe der Fltisse, unter Brticken u. s. w. F u n d 0 r t : Schuls, 1250 m. (cf 9 IX). Gattung Cyclosa Menge. 1. C. conica (Pallas). Ein junges Exemplar stammt aus Schuls, 1250 m. (IX). Gattung Araneus Clerck. 1. A. (Epeira) saevus (L. Koch). Fig. 10. Dièse sehr seltene Art ist neu fur die Schweizerfauna. Seit 642 R. DE LESSERT ihrer Eiitdeckung in Tirol diircli L. KoCH ' ist sie meines Wissens nur nocli in Ungarn - aufgefunden worden. Das Weibchen ist unbekannt. Der Biilbus (Fig. 10)imter- sclieidet sicli von demjenigen der ver- wandten Arten '\ auf den ersteu Blick, durcli seinen langeren imd stârker gebogenen, -^^-formigen Emboliis, dessen Ende in der Vorderansicht des Bulbiis und bei innerer Lage des Tar- siis nach aussen und oben gekrûmmt ist. F un dort : Schuls, 1250 m. (cf YIII). Fig. 10. A. saevus (L. Koch) cf Tarsus und Bulbus von in lien und unten. 2. A. (Epeira) diadematus Clerck. Ûberall verbreitet, bemerkenswert ist die Hohe des Fundortes. Fundort: Scaii, 1800—2100 m. (VIII). 3. A. (Epeira) marmoreus Clerck (Hauptform). Wie die vorige weit verbreitet, aber weniger hâufig. Bevor- zugt den Waklrand. Fundort: Schuls, 1250— 1400 m. ((fÇ VIII). 4. A. (Epeira) ceropegins Walckenaer. Nach der Zahl der gesammelten Exemplare und der Fundorte ' Epeira saeva L. Koch. 1872. Beitrag zur Kenntnis der Arachnidenfauna Tirols. II. Abh., p. 323-327. ^ Eiieira saeva Chyzer C. et Kulczynski VI. 1897. Araneae Hungariae, vol. 2, p. 306, 307. Herr Kulczynski gibt eine Abbildung vom Ende des Bulbus in : Dritie asiati- sche Forschungsreise des Grafen Eugen Zichy. Bd. II, Arachnoidea, pi. 12, fig. 5. Budapest, 1901. ' A. angidatus Clerck, A. Nordmanni (Thorell). A. grossa (C. Koch), A. Circe (Savigny), A. ventricosa (L. Koch). VRAI IINIDEN GRAUBONDENS G4H zii schliesseii, Aviiiedie Art iii Graubuiideii vorbreiteter und hâu- fiiier als in dei* iibrigeii Schwoiz. Fiuidorte: Sclmls, 1250 — 1400 in., Reichcnau - Fliins - AValdhiiiiser, Albulatlial (q'Ç VII— IX). 5. A. (Epelra) umhratiais (Clerck). Hiilt sich tagsiiber in Spalten oder unter Rinde und kommt nur naclits ans ihrem Verstecke. Bevorzugt die Nâhe der An- siedlungen. F un d 0 r t e : Reiclienau-Flims, Rliâzuns [ç^ Ç VII). 6. A. (Z'dla) montanns (C. Kocli). Bewohner der liolieren Regionen, wo sie sicli an Felsen und Alphiitten aufliiilt. Bemerkenswert ist die liohe Lage des neuen Standortes. Fundort: Val Triazza, 1850— 2200 m. (Q VII). (3. Famille: Mimetid.e. Gattung Ero C. Koch. 1. E. furcata (Villers). Fundort: Reichenau-Flims {ç^ VII). 7. Famille: Thomisid.ï. Gattung Misumena Latreille. 6. M. vatia (Clerck). Ganze Schweiz ; in Gebtisch. F u n d 0 r t e : Scliuls, 1 250— 1400 m. ( Q VII), Reichenau- Flims f(f VII), Thusis, Val Beverin. 644 R. DE LESSERT Gattung Oxyptïla Simon. 1. 0. horticola (C. Koch). Im Moos iind im durren Laube ; in der Schweiz nicht selten. Fundorte: Scliuls, Feld (9 IX), Fûrstenwald, bei Chur tÇ VIII). Fuss des Rotspitz, 2100-2300 m. (Partnimthal) ((f VIII). 2. 0. praticola (C. Koch). An dens.elben Standorten wie die vorige Art. Fundorte: Landquart, Ftirstenwald bei Chur ( 9 VII). 3. 0. siniplex (0. P. Cambridge). Auf Wiesen. F u n d 0 r t : Rhâzuns ( 9 VII). 4. 0. rauda Simon. In ihrem ganzenVerbreitungsgebiet(Frankreich, Deutschland, Ungarn) selten ; filr die Schweiz nur aus der Umgebung von Basel angefiihrt. F u n d 0 r t : Schuls, 1250— UOO m., miter Steinen ((j^ VII). Gattung Xysticus C. Koch. 1. X. cristatus (Clerck). Unter den Bltitenkopfen alpiner Compositen, wo er die BlUten besuchenden Insekten jagt. F u n d 0 r t : Albulapass ( 9 VII). 2. ? X. glacialis L. Koch. Fig. 11 und 12. Wir glauben, dieser Art ein Mânnchen aus Val Prazbi, 2000 ARACimiDEN GRAUBCNDENS C)4f> m., zuziililen zu dUrfeii. Sie wurde zuerst von L. Kocil ' uiid spiiter von KuLCZYXSKi - in Tirol aufgefunden, \vo sie vorziiglich unter Steinen in der Nàhe der Gletscher sich aufhalt. Dem Ta- ster nach ist dieser Xysticus sehr nalie verwandt mit deiu von Chyzer und Ktjlczynski gut beschriebenen und abgebildeteii Fig. 11. Fig. 12. X glacialis L. Koch cf. Fig. 11 Taster von imten. Fig. 12 Fortsàtze des Bulbus von aussen. X. lateralis Thorell •'. Der Tarsiis ist jedocli etwas kilrzer und die Form des Bulbus etwas anders als bei letzterem. Koch's. Beschreibung des Tasters von X glacialis passt gut zu unserem Exemplar. Niclitsdestoweniger mochten wir seine Hauptmerk- male liervorheben und eine Abbildung davon geben (Fig. 11). Unterer Tibial-Fortsatz dick, nach unten gebogen, aussen stark gewôlbt, am Ende abgestutzt. Obérer âusserer Fortsatz schrâg nacli aussen gerichtet, spitz, dem Tarsus angedriickt. Tarsus mit ' L. Koch. Verzeichnis der in Tirol bis jetzt beobachteten Arachniden. Zeit- schrift des Ferdinandeums fiir Tirol und Voraiiberg. 3. Folge, 20. Heft, p. 332^ 337. 1876. ^ VI. KuLczYNSKi. Symbola ad faunam Arachnoidarum Tiroîensem, p. 2.57. 1887. ' C. Chyzee und VI. Kulczynski. Araneae Himgariae, 1. 1, p. 90 et 93, tab. 3^ fig. 17b. 1891. 646 R- DE LESSERT gewolbtem Innenraiicl ; Ausserrand in seinem unteren Drittel mit €inem spitzen, gegen das Ende des âusseren oberen Tibialfort- satzes gerichteten Vorsprung. Vorderer (medianer) Fortsatz des Biilbus (Fig. 12) sdirâg nacb vorii gerichtet, bakig, iiach innen gebogeii (dem entsprecheiiden von X.Jateralis ziemlich ahnlich). Hinterer (iinterer, iimerer) Fortsatz in Form eiiies nach aussen gekrûmmten Zabnes — bei X hderalis gerade und scbrâg nach innen gerichtet. Lange des Korpers 4 mm. X. f/laciaUs L. Koch ist neu fiir die Schweizerfauna. F u n d 0 r t : Val Prazbi, Albulagebiet, 2000 m.. 1 cf. 3. X. erratkus (Blackwall). F 11 n d 0 r t : Reichenau-Flims ( Q VII). 4. X. Ninn't(T\\()YÇ:\\. Gehôrt eher der meridionalen Fauna an und ist neu fur die Schweiz. F u n d 0 r t : 2 (f Schuls, 1250—1400 m. (VU). 5. X. robiisfus (Hahn). Grôsste der einheimischen Xystkus-Pi.YiQ\\. lebt unter Steinen. F u n d 0 r t : Flims, 1 500 m. ( Ç VU). Gattung Pliiïodronuis Walckenaer. 1. P. emarginatus (Schrank). F u n d 0 r t : Promontogno-Soglio ( 9 I^)- 2. P. alpestris L. Koch. Alpine Form durch L. Koch ans dem Tirol und von der Tatra citirt und seither in Oesterreich und Ungarn dui'ch Kulczynski aufgefunden, dem wir auch eine sehr genaue Abbildung der Epi- gyne verdanken (Arane^e Hungaria?, T. 1, Tab. 4, Fig. 17). Das Mânnchen ist noch unbekannt. Mùller und Schenkel er- ARACHNIDEN GRAUHUNDENS <)4:7 "svalineii mehrcreFundorte ans verschiedeiion Teileii dcr Sclnvei- zer-Alpeii. F u iid 0 r t e : Sclmls. 1250 m., Scarl, 1800—2 1 OU m., Val Triazza, 1850—2200 m.. Mimsterthal, Flims, 1500 m. (Ç VII, VIII). Felsenmeer am Piz Minsclmii, 2800—3000 m. { Q VIII), Eingaiig in Val Bevers, 1720 m. (Ç VIII), Champagna-Pontre- sina, 1700—1800 m. (Ç VIII). (jAttimg TJianatus C. Koch. 1. T. formicimis (Clerck). F u 11 d 0 r t : Stulsertlial ((f VII). Gattung Tiheîlus Simon. 1. T. paraUehis (C. Koch). Fundort: 1250 m. (juv. IX), Scarl 1800—2100 m. (juv. VII). 8. Familie: Clubionid^. Gattung Micrommata Latreille. 1. 31. virescens (Clerck). In der ganzen Schweiz verbreitet. Fundort: Schuls, 1250— 1400m. (VII). Gattung Clubiona Latreille. 1. C. Kulczynskii nov. spec. Fig. 13und 14. (j* Lange des Céphalothorax : 2.4 mm., Breite: 1.8 mm. » Abdomen 3,1 » » L''' * Céphalothorax gelbrot, weiss behaart. Vordere Mittelaugen kleiner als die seitlicheu, weiter auseinanderstehend, ihre Di- 648 R. DE LESSERT stauz ungefahr ilirem Radius gleichkommend. Hintere Aiigen gleich gross, die mittleren weiter von einander entfernt, ilire Di- stanz grôsser als ilir Durclimesser. Mandibeln, Maxilleii und Lippe gelbrot. Sternum gelb mit sclimalem rotbraunem Saume. Beine gelbgrûn. Hinterleibsriicken und Bauchseite rotbraun, weiss behaart, Taster(Fig. IB und 14) gelbgriinmit dunklerer Spitze. Tibial- fortsatz dreiàstig. Unterer Ast scliwarz, viel langer als die ûbri- Fig. 13. Fis. 14. C. KulczynsJcii iiov. spec. cf Fig. 13 Taster von unten. Fig. 14 Taster von aussen. gen, nach vorn gerichtet ; von aussen geselien ziemlich sclilank, zugespitzt, vor der Spitze oberseits mit einem nach hinten gericli- teten, ziemlich spitzigen Zalin, davor noch ein winziges Zâhn- chen. Von unten gesehen (Fig. 13) ist dieser Ast ziemlich breit und schrâg abgeschnitten. Mittlerer Ast sch vvarz, kurz und stumpf, nach vorn und aussen gerichtet. Obérer Ast schwarz, dick, gegen die Basis desTarsus zurlickgekrummt. innen ausgehôhlt. am Ende schrâg abgeschnitten, mit abgestumpften Ecken. Tarsus verlângert, eifôrmig. Bulbus (Fig. 13) in drei Fort- sâtze ausgehend : Innerer schwarz, an der Basis ziemlich breit^ mit einem, nurbeiseitlicher Ansicht (Fig. 14) sichtbaren, schwar- ARACHNIUEN GRAUBUNDENS ('Ad 9 zen Zaliii verselieii, eiuhviirts spitz aiislaufeiid, iiacli iiineii gogen das Ende der Tarsusluihle uiid des iiusseren Fortsatzes hingebo- gen. Mittlerer Fortsatz schwarz, von aussen fast vollstandig ver- deckt, viel kiirzer als die zwei tibrigen und schrag abgesdinitten. Àiisserer Fortsatz gelbbraun, mit stumpfer Spitze, bis ziiin Kiulo der Tarsushohle reichend, bei seitliclier Ansiclit am Ende auf- gebogen (Fig. 14). Dièse bei Schuls, 1250 m., gesammelte Art erweist sich nach der Form des Tasters als verwandt mit Gluhiona suhsuUans Tho- rell, C. reclusa 0. P. Cambridge inid C. stagnatilis Kulczynski '. Sie ist indessen von allen drei Arten deutlich unterschieden und Herr Kulczynski, der die Freundlichkeit batte, sie zu unter- sucben, betrachtet sie ebenfalls als neu. Es freut midi, sie diesem bekannten Arachnidenforsdier dedideren zu dlirfen. Das Weibdien ist noch unbekannt. Gattung Zora C. Koch. 1. Z. nemoralis Blackwall. Ziemlidi seltene Art, bisher in der Schweiz aus dem Leman- becken und von Basel bekannt. Fundort: Sdiuls, 1250— 1400 m. (Q VII). Gattung Liocranum L. Kodi. 1. L. rupicola (Walckenaer). Fundort : Castasegna-Soglio, 800—1000 m. (Q IX). Gattung Agroeca Westring. 1. A. hrunnea (Blackwall) non Thorell und Simon. Im Moos und dtirrem Laub. ^ c. Chyzer und VI. Kulczynski. Aranecie Hungariae, t. 2, p. 22G, pi. 9, fig. 22-24, 35-37. 1897. Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 43 650 R. DE LE8SERT Fundorte: Scliuls, 1250—1400 m. {çfÇ VII), Martins- bruck (9 VII). Gattung Micaria Westring. 1. M. puUcaria (Simdevall). F u n do r t: Euss des Rotspitz (Partnunthal), 2100—2300 m. (cfVIII). 9. Famille: Agelenid^. Gattung Cyhœus L. Koch. 1. C. tetricus (C. Koch). Unter Rinde und Steinen. Fundort: Schuls, 1250— 1400 m. (Ç VIII). Gattung Agelena Walckenœr. 1. A. Jabyrinthica (Clerck). F u n d 0 r t : Partnunthal, 1800 m. (Ç VIII). Gattung Tegenaria Latreille. 1. T. silvestris C. Koch. F u n d 0 r t : Munsterthal ( 9 VII). Gattung Cœlotes Blackwall. 1. C. terrestris (Wider). Wahrscheinlich m der Schweiz ziemlich verbreitet ; doch ist sein Vorkommen wegen der hiiufigen Verwechslung mitbenacli- barten Arten ungeniigend bekannt. Fundorte: Schuls-Fettan. Fiirstenwald bei Clmr, Mtinster- thal(9 VII), Scarl 1800—2100 m. ((f VII), Fuss des Rotspitz, 2100—2300 m., Partnun-Alp, 1900 m. {çfÇ> VIII). ARACIINIDKN GUAUBUNDEXS 651 Gattung Cicurina Menge. 1. C. cicnr Menge. Unter Steinen uiid ^loos im Walde. Fiuidort: Scliuls, 1250m. (Q IX). Gattung Cryphœca Tliorell. 1. Ç. silvicola (C. Koch). Hâufig im Moos, im Nadelwald. Fundort : Schuls, 1250 m. (Ç IX). 10. Familie: Pisaurid^. Gattung Pisaura Simon. I. P. mirabilis (Clerck). In der ganzen Schweiz sehr verbreitet. Fundort: Schuls, 1250— 1400m. (9 VII). II. Familie: LycosiDtE. Gattung Lycosa Latreille. 1. L. (Trochosa) terricola Thorell. Unter Steinen und Laub. Fundorte: Schuls, 1250—1400 m., Scarl 1800— 2100 m., Martinsbruck (Q YII). 2. L. (Trochosa) alpigena Doleschal. Syn. : Lijcosa alpifjftxi Doleschal 1832. — Lycosa superba L. Koch 1872. — Trochom insii/nita Thorell 1872. — Lijcosa biunguiculala 0. P. Cam- bridge 1872. — Ltjcosn itisifjnita Simon 1876. — Trochosa alpif/oia Kul- €zvnski 1898. 652 R. DE LESSERT Die vertikale wie die horizontale Verbreitung dieser schôneiï Lycosa bietet grosses Intéresse. Sie findet sich gieiclizeitig in den hochalpinen Regionen, bis 2700 m., und in den Polarlandern. Sie kann als Glacialrelikt in Ansprucli genommen werden. Die bisherigen Fundorte in der Scliweiz sind : St. Gotthard und Le- ventinthal, 2200—2400 m. (Pavesi), Furka, 2400 m. (Lebert) und Val Piora, 1400 m. (Mûller und Schenkel). Ausserdem kennt man sie aus den franzosichen Alpen, Oesterreicli, den Schottischen Bergen und Gronland. Fundorte: Alp Champatsch, 2000—2700 m. (q^Ç YIII), Plateau Sclieynfluh, 2300 m. {ç^Q VIIIj. 3. L. (Tarentula) trabalis (Clerck). F u n d 0 r t : Pthâzuns ( Ç VII). 4. L. (Tarentula) ptdverulenta (Clerck) Hauptform. Hâufig auf Wiesen. Fundorte: Schuls, 1250— 1400m. (cfÇ VII), Scarl, 1800' bis 2100 m., Val Triazza, 1850—2200 m., Mûnsterthal (Q VII). Gattung Pardosa C. Kocli. 1. P. cursoria (C. Koch). Hâufige Art der Alpweiden. Fundorte: Scliuls-Fettan, 1250— 1400m. (çj^Q VII), Alp Sesvenna-Marangun, 2000—2300 m. (IX), Fuss des Rotspitz^ 2100—2300 m., Partnunthal, 1800 m. (q^ VIII). 2. P. lugubris (Walckenaer). In Wâldern. Fundorte: Scbuls, 1250— 1400 m. (Ç VII), Rliâzuns. ARACHNIDEN (4RAUHUNnENS 058 3. P. amentata Clerck. An feuchten Orteil. Nacli Sbion i^elit sie in den Alpen bis -2000 m. Fuiidorte: Sclmls-Fettan, 1250 — 1600 m., Reichenau- Flims, Albulathal (Q VII, VIII). 4. P. GieMi (Pavesi) '. 1873 durch Pavesi beschrieben, wurde dièse Art spâter von L. KocH und Simon mit Unrecht aïs Synonym mit P. ferruginea L. Kocli aiigeselien. Sie ist eine ausschliesslich alpine Art. Aus der Schweiz citirt sie Pavesi aus dem Tessin, Mijller und ^CHENKEL aus dem Wallis, Graublinden und Tessin. Ich erhielt sie aus Arolla (Wallis, 2000 m., Prof. Bedot). Ausserdem be- wohiit sie nocli das Tirol. F u n d 0 r t e : Unter-Engadin, Minschun, 2600—2900 m. ( Ç VIII), Champatsch, 2000— 2700m. (Q IX), Plateau Sclieynliuli, -2300 m. (çf VIII). 12. Famille: Salticid^. Gattung Heliophanus C. Koch. 1 . H. œneus Hahn. Ebenfalls liber die ganze Schweiz verbreitet, unter Steinen und Rinde, besonders in der Bergregion. Fundorte : Schuls, 12,50—1400 m., Landquart (cf 9 VII). Gattung Sitticus Simon, 1. S. puhescens {VdiWidVi^). Fundort: S*-Antônien-Partiiuii, 1400— 1700m. (Ç VIII). ' p. Pavesi. Catalogo sistematico dei Ragni del Cantone Tkino, p. 1G4, 168. 1873. 654 R. DE LESSERT Gattimg Salticus Latreille. 1. S. scenicus (Clerck). F u n d 0 r t e : Scliuls-Fettan, Martinsbnick ( Ç VII). 2. S. zebraneus (C. Kocli). F 11 iicl 0 r t : Scluils, auf Gebiisch ( Ç) VII), Gattung PeUenes Simon. 1. P. tripimctatus (Walckenaer). Einige junge Exemplare, umgeben von einem weissen Gespinnst in leeren Schalen von Hélix candicans Ziegler. Fundort: Schuls, 1250 m. (IX). Gattung Evarcha Simon. 1. E. arcuatiis (Clerck). In Wâldern, in Gebiisch iind im bohen Gras; bewohnt die ganze Schweiz. Fundort: Schuls, 1250— 1400 m. (VII). II. Ordmmg: CHERNETES. 1. Familie: Cheliferid^. Gattung Chelifer Geoffroy. 1. C. cftwow/es (Linné). Fundort: S^=^ Maria, 1800 m. (VII). 2, C. cimicoides (Fabricius). Gemein unter Baumrinde. ARACHNIDEN GRAUBONDENS 055 Fuiidort: Flims, Wald miter dem Flimserstein, 15()u m. (Eiertragendes Q VII). 2. Faiiiilie: Obisiid^î:. Gattung OMsium Leach. 1. O.JHf/onim L. Kocli. Zahlreiche Exemplare von Piz Soër, 2900 m., und Sesveima, am Gletsclierrand, miter Steiiien, 2G50m. (IX). Hochalpinc Art, nur liber 2000 m., miter Steinen vorkommend. In der Schweiz bewolint sie aucli das AVallis (Sdion) mid sonstwm-de sie nocli in den franzusisclien Alpen, in Tirol mid Bulimen gefunden. Gattung Chtlwnlus C. Koch. 1. C. tetracJielatus (Preyssler). Fundorte: Cluir (VII), Rliazims (VII). 2. C. Bcuji L. Koch. In der Schweiz ziemlich liiiufig in Kellern und im Freien unter Steinen und Laub. Fundort: Schuls, 1250 m. (VII). m. Ordiiung: OPILIONES'. 1. Familie: Phalangiid^. Gattung Astrobunus. 1. A. HeUeri (Ausserer). Acantholophus HeUeri Ausserer, A., 1867. Die Arackniden Tiroh nach ihrer hnrizontalen und rerticalen Verbreitunn, p. 167, pi. 8, lig. 1. ' Einen Teil der OpiUones hatte Dr. Carl selber schon untersuclit und he- stimmt. Ebenso ûberliess er uns einige dièse Ordnuiig betretfenden Notizen. 656 R. DE LESSERT Neu fur die Arachnidenfaiina der Schweiz. Die Art steht dem A. Pavesii (Canestrini) sehr nahe. Sie war durcli Ausserer im Tirol entdeckt wordeii uiid war meines Wissens seither in keiner aiideren Gegend wieder gefimden worden. Fundorte: 6 Exemplare aus Vicosoprano-Casaccia, 1 1 00 — 1400 m., Castasegna - Soglio, 800 — 1000 m. (IX). Gattung Liohunum C. Koch. 1. L. limhatum L. Koch. In der Bergregion der ganzen Schweiz vorkommend. Fundorte: Schuls, auf Felsen in Wald((f Q VIII), Part- nunthal, 1800 m. Gattung Prosalpia L. Koch. 1. P. bibrachiata (L. Koch). Mit Simon sehen wir dièse Art zusammen mit Pardosa nigra (C. Koch) ^ und Obisium jugonim L. Koch als einen âusserst charakteristischen Bewohner der hochalpinen Kegion an, Franzôsische Alpen, Tirol und in der Schweiz, Wallis und Tessin. Fundorte: Lischanna, 2800m. (VIII), Fuorcla da Tisch, 2600 m. (VIII). Grubenpass und lîotspitz im Rhâtikon, 2300 m. (VIII), Felsenmeer hinter der Sulzfluh, 2300 m. (VIII). Gattung Platybîinus C. Koch. 1. P. corm//er (Hermann). In der ganzen Schweiz nicht selten, im Moos der Wâlder. ' L. Becker {Aranéides recueillies en Suisse et dans le Nord de l'Italie. Ann. Soc. ent. Belg., vol. 21. 1878) erwâhnt dièse Art sowie Araneus carbonarius (L. Koch) aus dem Ober-Engadin : Pontresina, Roseggletscher, Morteratschgle- tscher, Diavolezza 1800-2900 m. ARACHNIDEN GRAURCNDENS 657 Aile Exemplare siiid juiii» [= 1\ triangidaris (Herbst)]. Fundorte: Sclmls, Wald, 1250 m. (YII), Alp Sesvenna, un- ter Steiiieu, 2300 m. (IX), Filisur (VII). 2. P. pinetonim (C. Koch). Vorzugsweise an Nadelholzstammen, in der ganzen Alpen- kette. Fundorte: Sdmls, 1250 m. ((f VU), Brienz (cf VII), Latsch, 1600 m. (IX). Cxattmig Mitojpus Thorell. 1. M. glacialis (C. Koch). Bewolmer der Hochalpen oberhalb 1800 m. Fundort: 2 Exemplare von Lischanna, 2800 m. (IX). 2. M. morio (Fabricius) var. alpina (Herbst). A^'erbreitet. Von 1200 bis 2700 m. nachgewiesen. Fundorte: Schuls, 1250 m. (Ç VII), Champatsch, 2700 m. unter Steinen {çj^Ç VIII), Scarl, 1800—2100 m. (VIII), Munsterthal (Ç VII),Fussdes Rotspitz, 2100— 2300 m. (VIII). Gattung Acantholoplms C. Koch. 1. A. hispidus (Herbst). Fundorte: Schuls, Gutlaina ; Martinsbruck. 2. A. palpinalis (Rerldst). Neu fur die Schweizerfauna. Hiilt sich in Wâldern, im Moos auf. Fundort : Zwei Exemplare aus Schuls, Wald, 1250 m. (VIII). 658 R. DE LESSERT 2. Famille: Ischyropsalidœ. Gattung Ischijropsalis C. Koch. 1. /. Carli nov. spec. Fig. 15, 16und 17. (? Ç) Lange des Kôrpers: 6,2 mm. Erstes Glied der Cheliceren 3,5 mm. Zweites » » » 4,5 » Lange der Cheliceren 8 mm. Céphalothorax, Scutum und Abdominalsegmente schwarz,. matt, sehr fein punktiert. Distanz des Augenhûgels von Vorder- Fie. 15. Fig. 17. Fig. 16. I. Carli nov. spec. Fig. 15. Kôrper ohne Beine. Fig. 16. Zweites Glied der Cheliceren von oben. Fig. 17. Chelicere und Céphalothorax von der Seite. rand des Céphalothorax grôsser als seine Breite ; hinter der Mitte des Vorderrandes zwei nach vorn convergirende kurze Furchen. Zwischen Querfurche und Hinterrand des Céphalothorax vier Hôckerchen, die beiden mittleren etwas grôsser als die seitlichen. Augenhugel doppelt so breit als lang, in der Mitte schwach einge- ARACHNIDEN OKAUBCNDKNS (if)!) senkt^ glatt und glanzend. Abdominalscutum fein punktieit, olme Hocker oder Koriielung. Chelicerenschwarz, glanzend. Ihrerstes Glied cylindrisch, gegen die Basisliin verschmillert. Von der Seite gesohen (Fig. 1 7) vor deni Ende etwas nacli imten geltogen ; an der Basis mit einem nach aussen gerichteten Dorn ; innen triigt die Ba- sis jeder Chelicere einen abgestutzten Hocker, der sich bei paral- leler Stellung der Cheliceren mit dem gegeniiberliegenden beriihrt. Oberseite (Fig. 1 7) mit 3 oder4 ungleich grossen, nach vorn gerich- teten zugespitzten Hôckern; Unterseite mit 2 Langsreihen von ebensolclienHiickern. Seitenflachen miteiner Anzald imgleicher, bedeiitend kleinerer ïuberkeln. Zweites Glied langer als das erste, gestreckt-eifôrmig, glatt, mit diinnem, Hocker tragenden Stiel; unbeweglicher Scheerenfinger (Fig. 16) aiif dem Innenrand mit 9 ungleichen und stiimpfen Zâhnchen imd zwisclien dem letzten und vorletzten Zahn mit einer Reilie von gelben Kammzahnchen ver- sehen. Innenrand des beweglichen Scheerenfingers mit G Zâhn- chen, und distalwârts davon eine Reilie von Kammzahnchen. Palpen schlank, griingelb, gegen das Ende hin etwas dunkler, Hiiften und Trochanter dunkelbraun, mit Borsten besetzt, deren Lange kleiner ist, als der Durchmesser der Glieder. Beine ziemlich kurz, olivenbraun, endwârts heller werdend, mit schwarzlichen Hûften, Basis der Schenkel mit einem schma- len, weissen Ring. F u n d 0 r t e : Schuls-Fettan, Passug bei Chur ( 1 erwachsenes und 1 junges Exemplar), Churwalden. Dièse Art steht dem I. hdeipes Simon ^ sehr nahe. Sie unter- scheidet sich von ihm durch folgende Merkmale : Abdominal- scutum ohne Hocker oder Kornelung -. Basis des ersten Gliedes ' I. luteipes Simon E. 1879, Les Arachnides de France, p. 268, 270, PI. 23, âg. 12, PI. 24, fig. 2. — Herr Simon hatte die Freundiichkeit, unsere Form mit J. luteipes zu vergleichen und hait die Beiden fur spezifisch verschieden. 2 lu dieser Beziehung weicht Simon's Abbildung (fig. 12 [cf oder 9 •■*] ^oc. cit.) in so weit von der Beschreibung ab. als das Abdomen keine der im Text erwàhn- ten Hocker zu tragen scheint. 660 R. DE LESSERT der Cheliceren innen mit einem Hôcker verselien. Stiel des zweiten Chelicerengliedes ohne grussere Hocker (vgl. Fig. 12 von Simon). Unbewegliche Sclieereiifinger mit 9 statt 7 Zâhnen. Sclienkel an der Basis mit weissem Ring wie bei I. Herhsti^, mit dem unsere Art auch nalie verwandt ist. 3. Familie: Nemastomid^. Gattung Nemastoma C. Koch. 1. N. quadripunctatum (Perty), Fundorte: Filisur (VII), Vicosoprano (IX). 2. N. dentipalpe Ausserer. Scheint in Graubûnden sehr hâufig zu sein. Fundorte: Schuls, 1250—1400 m. (o* Ç VII), Scarl, 1800—2100 m. (9 VIII), Passug (o^ VII), Filisur (VII). Ober- Engadin und Bergell (IX). 3. N. chnjsomelas (Hermann). Fundorte: Schuls, Wald, 1 2 50— 1 400 m. ((^ Q VII), Vico- soprano-Casaccia, 1100 — 1400 m. (VIII). 4. Familie: Trogulid^. Gattung Anelasmocephalus Simon. 1. A. Camhridgei {Westv^'ooà). Ist noch aus verscliiedenen Orten der Scliweiz angefûhrt. Be- merkenswert ist die Hôhe des Fundortes in Graubûnden. ' I. Herbstii. Koch C.-L. 1848. Die Arachniden. Vol. 16, p. 68, 69, PI. 561, tig. 1545. I. Herbstii. Koch L. 1868. Beitrag sur Kenntnis der Arachnidenfauna Tirols, p. 164. I. Herbstii. Canesteini G. 1872. Gîi Opilioni Italiani, p. 7-9, PI. 1, fig. 5. ARAOHNIDEN GRAUBÛNDEN8 661 F u 11 (1 0 r t : Zwei Exemplare vom Muttlcr (Unter-Eiigadiii), 2000 111. (IX). Gattung Trogulus Latreille. 1. T. tricarinatus (Linné). F u n cl 0 r t : Ein Exemplar vom Muttler, 2000 m. (IX). 2. T. rostratus (Latreille). F un dort: Ein Exemplar von Castasegna-Soglio, SOU — 1000 m. (IX). Beobaclitiingen iiber die Oligochœten der Schweiz IX. Fol se von Dr. K. BRETSGHER I. Faunistisches. Im April 1904 machte ich einen Ferienaufenthalt in Sorengo beiLugano, um dieOligochsetenfauna dièses siidlichsten Gebietes der Schweiz abzusuchen. Insbesondere interessierte mich die Tierwelt des Muzzano- und des Luganer-Sees. Speziell von jenem erwartete ich einen reichen Bestand, da anzunehmen war, er werde in faunistischer Beziehung so eigenartig sein wie in bo- tanischer. Leider sah ich mich in dieser Voraussetzung ge- tâuscht, indem die Artenzahl an Borstenwtirmern sich ziemlicli gering erwies, wâhrend allerdings die Menge der Individuen zum Teil sehr gross war. Doch ist zu erwarten, dass der Be- stand in der Tat grôsser sei, und vielleicht einige Wochen spater mehr zu finden gewesen wâre. Der spate Eintritt warmen Friih- lingswetters, der in einer bedeutenden Yerzogerung aller phano- logischen Erscheinungen sich auspriigte, ist selbstverstandlich auch auf das Leben im Wasser nicht ohne Einfluss geblieben. 664 K. BRETSCHER So kann die folgende Liste meiner Funde demnach nicht als ab- scliliessend gelten; die Untersucluingen miissen vielmelir fort- gesetzt werden imd dtirften die Anwesenheit weiterer Arten er- geben. Immerbin traf icb : an Naididœ, : Nais elinguis MtilL, Dero dbtusa Udek, Sty- laria lacustris L., an Tuhificidœ : Limnodrilus CJaparedeanus Ratz, Tiihlfex tubifex Mtill., Heuscheri Br., longiseta n. sp., Psammoryctes har- hatiis Grube, an Lumhriculidœ : Lumhriculus variegatus Mtill., an Enchytrœidœ : Enchytrœus nigrina Br./ turicensis Br.^ LumhriciJhis s^ez., Fridericia polychœta Br. Die gleicben Arten erbeutete icb ferner aus dem Luganersèe bei Agno. Limnodrilus Claparèdeanus und Lumhriculus varie- gatus waren auch in denBâcben, die den beiden Seen zufliessen^ sehr hâufig. Autfallend muss die geringe Individuen- und Artenzahl er- scheinen, in der die Naididœ vertreten waren ; an diesem Um- stand waren wobl in erster Linie die bereits bertihrten Witte- rungsvei'hâltnisse schuld. GegenEnde Juli 1904 statteteich dem Alpelensee und dem Spielau-See, beide im Riemenstaldertal, Kt. Schwyz, gelegen, einen Besudi ab. Der erstere liegt in 1546 m. Hôhe und besitzt sowohl in seiner nâchsten Umgebung wie an seinem Grundfr einen reichen Pflanzenwuchs. Dementsprechend gestaltet sich aucb das Tierleben. Im See wimmelte es formlich von Frosch- larven und jungen Froscben, von Insektenlarven und Nema- toden. An limikolen Oligochseten konstatierte ich : Naididœ : Paranais uncinata Oerst. Tuhificidœ : Tuhifex ferox Eis. Lumhriculidœ : Stylodrilus spez., Lumhriculus variegatus Miill. Enchytrœidœ: Marionina incisa n. sp., 3Iarionina spez.;. OLIGOCILETEN DER SCIIWEIZ 6G5 letztere leider niclit bestiniinbar, (la sic iiiclit Gesclilechtsreife erlaiigt liatte. Aiu'li dièse Aufzaliluiig ist sicher unvollstandig' ; neue Unter- suchuiigen werden bestimmt weitere Arteii namliaft maclien kônneii. Der Spielau-See, 18B6 m. ist in eine Steinwiiste einge- bettet, eiii ïrliiiimersee. Von PHanzenwuchs ist in ihm keine Spnr, und der Boden durchaas steinig mit selir wenig Sclilannn. Sein tierisches Leben erwies sicli als tiberaus spârlicli. Wenige Insek- tenlarven bewohnen ihii, und von Borstenwûrmern fand ich ausser vereinzelten Eiseniella tetraedra, die sonst uberall haufig ist, keine. Eine kleine Schlannnprobe aus dem Z u g e r s e e enthielt Tiibl- fex harhatus, Limnodrihis spez. ; Lmnhriculus varieyatus und Stylodrïlus spez. Herr Prof. Zschokke in Basel stellte mir Oligochseten aus dem V i e r w a 1 d s t a 1 1 e r s e e zur Untersuchung zu, die aus Tie- fen von 30 — 210 m. stammten. Es waren vertreten : die Naididœ durch Paranais naidina Br., uncinata Oerst., Chaetogasfer diaphmius Gruith., Slavina appendiculata Udek. (ein Bruchstûck, das wahrscheinlicb von dieser Art herriibrt), die Tubificidœ durch Tuhifex tuhifex Mïûl, Heuscheri Br., ferox Eis, Limnodrilus longus Br., spez., und eine Tubificide unbestimmter Gattung, die Liimlricididœ durch Stylodrïlus ZscJiokkei n. sp. und spez., die Haplotaxidœ durch Haplotaxis gordioides Hartm. EndUch fanden sich noch einige nicht bestimmbare Enchy- trœiden vor. An der Kiisnachterbucht traf ich LimnodrUtiS Cla- parèdeanus Ratz. Ich verdanke Herrn Pi'of. Zschokke die Freundlichkeit, mir sein Material zur Durchsicht zu ubergeben, aufs Beste und mochte an die Limnologen die Bitte richten, ihrerseits dasselbe zu tun, damit auch uber die Tiefseefaune und iiber die vertikale Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 44 666 K. BRETSCHER Verbreitung der einzelneii Arten in unsern Seenein genaues Bild gewoniien werden kônnte. Da ich selber zur Eiitnahme von Schlammproben aus grôsseren Tiefen nicht eingerichtet bin oder kaum Gelegenheit habe, wtirde ich mich den Seeforschern zur Bestimmung ihrer Ausbeute an Oligochâten gerne zur Verfu- gung stellen. Der Bodenfauna gehoren Enchytraeiden imd Lumbriciden an. An Encliytrœiden wies eine Erdprobe von Riemenstalden, 1180 m. aus einer fetten Wiese, 12 Arten auf, nâmlich: Henlea Bosai Br. Bucliliohia fallax Mich. Bjnclujtrœns Buchholzi Vejd, montanus n. sp., turkensis Br. Fridericia auriculata Br., connata Br., diachœta Br., Mi- chaelseni Br., parva Br., Batzeli Eis. var. Beddardi Br., Udei Br. Auf der liedernen-Alp im Riemenstaldertal, etwa 2000 m. hoch, traf ich noch 9 Arten : 3Iesenchi/fyœus setosus Mich., spez. Enchytrœus Buchliolzi Vejd, spez. Fridericia auriculata Br., humicola Br., Michaelseni Br., striata Lev., alpina Br. Wiederum habe ich wie in den letzten Jahren Herrn Forst- inspektor Badoux in Montreux die Zusendung einiger Erdproben aus dem Waadtlande zu verdanken. Die eine stammte aus dem Au Froide-Tal, 1650 m., die andere von den Rochers de Naye aus 1650 und 1940 m. Hôhe. Die erstere enthielt in einem Aushub aus Weideland : Henlea Stolli Br. BuchJiohia spez. Enchytrœus Buclilwlzi Vejd. Mesenchytrœus sp. Fridericia auriculata Br., connata Br., Udei Br., variataBv. OLUiOUILETEN UKR SUHWEIZ ()67 in eiiiem solclien aus Wald : Mesenchytrœus sp. Fridericia auriculata Br., striata Lev. Ratzeli var. Beddardi. Achœta Eiseni Vejd. Die Erde von den Rochers de Naye, 1650 m., wies auf: Henlea spez. 3Iesenchi/trœus setosus Mich., spez. Enchytrœus nigrina Br., turicensis Br. Fridericia auriculata Br., bisetosa Lev. Die Probe von 1940 m. dagegen tridericia auriculata Br., connata Br. und Achœta Eiseni Vejd. Von einer Zwischenform der beiden erstern wird im Weitern noch zu sprechen sein. Ferner batte Herr Dr. Dûggeli die Gtite, mir aus 2500 m. Hohe vom Piz Murtèr, aus der Nâhe des Err-Gletscbers, Erde aus einem Scbneetâlchen zuzusenden. Ich fand in ihr Fridericia auricAilata Br. und emarginata Br. welcher Fund im zweiten Teil noch zu besprechen ist. Die Umgebung des Muzzano-Sees ist ausserordentlich reich an Lumbriciden. Nirgends habe ich deren Gange und Exkre- menthaufen in solcher Menge gesehen wie hier. Letztere be- rûhrten sich meistens und deckten also den Boden fast vollstân- dig, so dass die durch dièse Insassen verursachte Bodenbewe- gung recht gross ist. Auffallend erwies sich auch hier die Bedeu- tung des Wassers fur ihr Fortkommen. Wenige Meter liber dem îSeespiegel, wo das Grundwasser tiefer steht, fehien sie ebenso voUstândig als sie tiefer unten hâufig sind. Am Strassein-and, der im Talboden von den Wiirmern ganz eng durchlôchert war, verschwanden dièse Gange, wo die Strasse anstieg, fast von «inem Schritt zum andern. Ein Komposthaufen barg folgende Gesellschaft : 668 K. BRET8CHER Eiseniella tetrœdra typica Sav., hernensis^\\)Ç.i., neapolitana Orl. JEisenia fœtida Sav., rosea Sav., macedonlca Rosa. Allolohopliora caliginosa trapezoides Dug., Bendrobœna riMda Sav. subruhicunda Eis. Odolasium lacteum Derl. Lumbricus rubellus Hoffen. Die grasreichen iind bewaldeten Hânge um den Alpeleiisee zeigten sicli selir arm an Lumbricideii, melir bevôlkert dagegen diejeiiigen des Spielausees, wo sie wenigstens anfeuclitenStellen miter Steinen auftreten, trotzdem sicli die Pflanzenwelt da auf zerstreute Inselchen in der Steinwiiste beschrânkt ; wiederum ein Beweis, dass nicbt die Bepflanzung, wohl aber die Bewas- serung ftir das Vorkommen dieser Bodenbewohner in erster Linie- massgebend ist. IL Systematisches. Naididae. Paranais naidina Br. Neuer Fundort: Vierwaldstâttersee^ bei Gersau aus 35 m. Tiefe P. uncinata Orst. Neuer Fundort: Vierwaldstattersee, aus; 33 ni. Tiefe beim Weggenhorn, aus 35 m. iin KUsnachtersee, bei Beckenried und Gersau, 40 m. tief bei St. Autoni; 50 ni. bel Neu-Habsburg, 60 m. beiWeggis und Sisikon, 65 m. beiLlitzel- au ; 71 m. bei Viznau ; 75 m. in der Kûsnachterbucht ; 105 ni. bei Gersau, 108 m. bei Schibleren und 125 m. tief bei Weggis. Dièse Art ist soniit im ganzen See herum und in bedeutendent Tiefen zu treffen; Alpelensee, 1546 m. Chœtogaster dia2Jhanus Gruith. Neugefunden im Vierwald- stattersee in 135 m. ïiefe in der Nalie des Biirgenstockes. OLIOOCILKTEN DEK SCHWKIZ CM) Slavina appouUailata Udeck. >.'cuer Fuiulort: Vierwaldstjlt- tersee, 40 m. tief in der Nalie des Bilrgenstockes (als gaiiz si- -cher kann icli allerdings dièse Diagnose nicht bezeiclmen). Die 4 liier geiiannten Tatsaclien beaiisprucheii ein grosses Intéresse, da sie auf dieVerteilung der Oligochaten in unseren Gewassern ein ganz neucs und wolilunerwartetesLiclit verl)rei- ten. Bisjetztsind diej\Y(7V//V/^<^nur alsBewohner des Littorals be- kannt gewesen und wohl auch, namentlich so zarte Objekte wie Ch, diaphcmus nicht in grossen Tiefen vermutet worden. Ftir F. iincinata ist die Moglichkeit, dass sie als zufâlliger Bestandteil 4er Planktonfauna beim Aiifziehen der Sdilannnproben in dièse geraten sei, angesichts der grossen Zabi der Funde vollig aus- gescblossen ; fiir die andern Arten k()nnte sie vielleicht noch in Erwâgung gezogen werden, wenn auch nieines Wissens solche Funde in der Schwebefauna noch nicht nanihaft gemacht wor- den sind. Hen- Prof. Dr. Zschokke wird eine grosse Arbeit liber die Tiefenfauna des Vierwaklstâttersees verôifentlichen, die, wie man sieht, reich an interessanten AufschlUssen ausfallen wird. Nais elinguis Miill. Neuer Fundort : Muzzano-See. JDero oUusa Udek. Neuer Fundort : Muzzano-See. Stylaria lacustris L. Neuer Fundort : Muzzano-See. Tubificidae. Tuhifex tuhifex Millier. Neue Fundstellen : Luganersee, Muz- zano-See; ini Vierwaldstâttersee 30 m. tief bei Rotzloch, am Meggenhorn, an der Muotta-Eimniindung, in der Alpnacher- bucht. 35 m. in der Kiisnachterbucht, 37 m. bei Fliielen, 75 m. bei a Pro, 80 m. bei St. Antoni, 87 m. bei Treib, 90 m. bei Weggis, 160 m. bei Isleten, 195 m. bei Tellsplatte, 198 m. bei Sisikon, 206 m. bei Niederdorf, 207 m. bei Gersau und 210 m. tief bei Rot- schuh. Die Art ist also im ganzen See verbreitet. 670 K. BRETSCHER T. ferox Eis. Neue Fundorte : Alpelensee, Vierwaldstâttersee- in 30 m. Tiefe bei der Einmiindung der Muotta, in 35 m. bei Baiien imd dem Kiisnachtersee, 37 m. bei Fliielen, 50 m. bei Rot- scliuli und der KUsnachterbucht, 65 ra. bei Brunnen, 87 m. bei Treib, 90 m. bei Weggis, 195 m. bei Tellsplatte, 178 m. bei Sisi- kon, 207 m. bei Gersaii — findet sich ebenfalls in allen Tiefen und in der ganzen horizontalen Ausdehnung des Beckens ; T. velutinus Grube. Neuer Fundort : in einem Graben am Luganersee in der Nahe von Agno. T. Heuscheri Br. Neue Fundorte : Luganersee, Muzzano-See,. Vierwaldstâttersee bei Kehrsiten in 80 m. Tiefe, T. longiseta n. sp. Vordere Segmente zweiringelig, das grôssere jeweilen 8 — 4 mal breiter als das scbmaleRingel. Giirtel meist undeutlich, von den Borsten in Segment 10 bis. zu denen in Segment 12, Borsten: ventral 3 — 4 Haken, dorsal 2 — 3 — ^5 Haar- und ebensoviele Hakenborsten ; letztere prseklitellial mit einem Zwi- sclienz'àlinchen ; die Haarborsten mehrmals langer als der Quer- durchmesser des Tieres. Bei der mânnlichen Geschlechtsoffnung in 11 eine Hakenborste von gleiclier Form aber geringerer Dicke als die librigen ventralen Borsten. Doch ist es fraglicli,, ob dièse als Geschleclitsborste aufzufassen sei ; walirscheinlich handelt es sich um eine blosse Ersatzborste. Gehirn vorn und liinten eingeschnitten, liinten in zwei Zipfel ausgezogen, Blutgefâsse wie bei T. tuhifex. Geschleclitsorgane normal gelagert. Samenleiter sehr lang^ und dtinn, mehrfach langer als die kurzen und dicken Atrien^ durchweg von gleicher Dicke und oft bis in Segment 14 in Schleifen gelegt, Ein Endapparat (Penisrohr) fehlt. Spermatlieken mit sehr langem Kanal, etwa viermal langer als die Ampulle, in die er allmâhlich iibergeht. Korperlânge 60-70 mm, ; dagegen auffallend dlinn und schlank. OLIOOCILKTKN DKll SCHWEIZ (iTl Massciiliaft in den Grilboii am Muzzaiio-See uiid iin LugaïuT- see. T. harhatm Griibe. Neue Fuiulorte : Muzzano-, Luganersee, Zugersee. Limnodrilus Claparèdeanus Ratz. Neue Fuiidorte : Muzzano-, Luganersee, selir liauiig ; Vierwaldstattersee. L. longus Br. Neuer Fundort : Vierwaldstattersee, bei Tells- platte aus 195 in. Tiefe. Lumbriculidae. Liimhricidus variegatus Miill. Neue Fundorte ; Muzzano-See und Wassergrâben in seiner Unigebung ; Alpelensee. Stylodrïlus Zschokkei n. sp. Fand sich in dem Material vor, das Herr Prof. Zschokke aus dem Vierwaldstattersee mir zur Untersuchung ubergeben batte. Die Objekte wurden erbeutet am Meggenhorn in 33 und 96 ni., bei Hergiswil in 48 und 65 m., am Rotzlocb in 31 m., im Alp- nacbersee in 50 m., bei Niklausen in 70 und 90 m., am Btirgen- stock in 37 m., bei Weggis in 150 m., bei Vitznau in 55, 71 und 90 m., bei Liitzelau in 37 m., bei Bauen in 50 m. Tiefe. An den konservierten Tieren konnte ich fiir einmal niclits weiter crkennen, als dass die neue Art durcli ihre durchaus ein- fachspitzigen Borsten von den bis jetzt bescliriebenen Stylodr'di in immerhin charakteristischer Weise sich unterscheidet. Es scheint sich um eine Forni zu handeln, die dem Vierw' aldstâtter- see eigentiimlich ist ; ob sie nur die Tiefe oder auch die Ufer- zonen bew^ohnt, muss durch weitere Beobachtungen festgestellt werden. Enchytrœidse. Henlea Rosai Br. Neuer Fundort : Riemenstalden, in Wiesen- erde. 672 K. BRETSCHER H.StoUiBr. Neuer Fmidort : Au Froide-Tal, 1650 m.; in Weide. Buchhohia fallax Mich. : Neuer Fundort : Riemenstalden, in Wiesenerde. Bryodrilus EJilersi Ude. Neuer Fundort : Riemenstalden, unter Moos an Baumstiicken, doch sehr vereinzelt. Marion'ma incisa n. sp. In jedem Segment rote, in querer Richtung lang ausgezogene Hautdriisen. Borsten sigmoid, vorn ventral zu 4 pro Biindel, dorsal und hinten weniger. Geliirn gross, hinten tief eingesclinitten. Blut rôtlicli ; das Ruckengefass entspringt postklitellial. Nepliridien mit kleinem, nur aus dem Wimpertricliter be- stehendem Anteseptale und grossem Postseptale; der Ausfuh- rungsgang tritt vorn an diesem aus und ist zwei mal so lang. Hoden massig. Samentricliter drei mal langer als dick, mit langem Samen- leiter, der in eine Prostatadriise minidet. An den Samentaschen ist der Kanal so lang wie die Ampulle, dièse umgekelirt birnfôrmig und etwa drei mal dicker als jener; sie sind nach innen nur wenig verschmâlert und treten seitlich in den Darm liber. Ohne Driisen an der âussern Mundung. Segmentzalil 30. Lange ca. 6 mm. Fundort: Alpelensee, 1536 m., im Riemenstaldertal. Mesenchytrœus setosus Michaelsen, Neue Fundorte : Lieder- nenalp im Riemenstaldertal, ca. 2000 m., Rochers de Naye, 1650 m. 31. spez. In der Erdprobe aus der Weide von Montérel im Au Froide- Tal fand ich zu MesencJi/ytrœtis gehôrige Objekte in leider nicht vôllig ausgewachsenem Zustande vor. Sie liatten farbloses Blut und ihr Darm war mit grossen Chloragogenzellen bedeckt. Die OLIGOCH.KTEN DER SCHWEIZ h/M Borstenzahl betriig vier per Bundel, uiid auf (1er gaiizen Liinge des Kurpers waren die dorsalen Borstcii kleiner als die ventra- leu. Ob dièse in ihrer Ausbilduiigjeiieii vorauseilen iind sie beim envachsenen Tiere gleich gross werdeii, istiiichtaiisgescblossen. AVeiin das Grôsseiiverhaltiiis der Borsten so bliebe, wie der Be- fund aufwies, wtirde es sich um eine neue Art handeln. Enchytrœus Buchholn Vejd. Neue Fundorte : Riemenstalden iii AViesenerde : Au Froide-Tal, Weide bei Montérel. E. nigrina Br. Neue Fundorte : Ufer des Muzzano-Sees, Ilo- chers de Naye, 1650 m. E. turkensis Br. Neue Fundorte : Ufer des Muzzano-Sees, Riemenstalden in Wiesenerde, Rochers de Naye, 1650 m. E. montmms n. sp. Borsten vorn ventral zu 3 per Bundel, dorsal und hinten 2. Gehirn hinten eingeschnitten, nach vorn verschmâlert, wenig langer als breit. Lyniphkorper gross, rundlich, fein punktierte Scheiben. Chloragogenzellen nicht auffallend gross. Peptonephridien konnten nicht aufgefunden werden; sie fehlen. Nephridien mit ziemlich grossem Ante- und rundlichem Post- septale ; der Ausftihrungsgang ist so lang wie letzteres und tritt postklitellial an seinem Hinterrande, praklitellial etwas vor diesem aus. Samentrichter birnfôrmig, wenig langer als breit. Spermatheken mit kugeliger Ampulle, die der Leibeswand genahert ist ; der Kanal zwischen jener und dem Darm ist etwa 2 mal langer als seine âussere Partie von der Leibeswand bis zu der Ampulle; die âussere Mlindung ist mit 3-4 grossen Driisen besetzt. Segmentzahl 24, Lange 6 mm. Fundort : Wiese bei Riemenstalden. Fridericia aïpina Br. 674 K. BRETSCHER Neuer Fundort : Liedernenalp im Riemenstaldertal, ca. 2000 Meter. F. variata Br. Neuer Fundort : Au Froide-Tal, in Weide bei Montérel, 1650 m. F. parva Br. Neuer Fundort ; Wiese bei Riemenstalden. F. auriculata Br. Neue Fundorte: Rochers de Naye, 1650 und 1950 m. : Au Froide-Tal, in Weide bei Montérel ; Riemen- stalden, Liedernenalp imRiemerstaldertal, ca. 2000 m. ; Schnee- tâlclien am Piz Murtèr, 2500 m. Das Material von letzterem Orte enthielt unter uber 50 Exem- plaren, die zu F. auriculata gehorten, zwei mit liinten einge^ schnittenem Gehirn, einMerkmal, das sie eher zu F. emarglnata weisen wiirde. Die Yorderwand dièses Organs war dagegen vor- gestiilpt wie bei auriculata, nicht ebenfalls eingeschnitten wie bei emarginata. Der Ausfiihrungskanal der Nephridien tritt in diesen beiden Objekten ûberall am Hinterrand der Postseptale aus, wiihrend er bei auriculata sich in diesem praeklitellial vorn, postklitellial liinten anfiigt. Es sclieint sich also bei jenen zwei Tieren uni individuelle Variationen zu handeln ; ob sie gar als Mutationen anzusprechen wâren, steht dahin, da liber die Erblichkeit dieser differierenden Merkmale nichts ausgesagt werden kann. Die Ansicht, dass individuelle Abânderungen vorliegen, hat uni so mehr Berechtigung, als gar keine andern Oligochâten in der Erdprobe sich vorfanden. F. diachœta Br. Neuer Fundort : Wiese bei Riemenstalden. F. polychœta Br. » » Ufer des Muzzano-Sees. F. humicola Br. » » Liedernenalp. F. bisetosa Lev. » » Rochers de Naye, 1650 m. F. connata Br. » » Wiese bei Riemenstalden ; Au Froide-Tal, Weide bei Montérel, 1650 m.; Rochers de Naye, 1940 m. Von dieser Art fand sich in der Erdprobe ein einziges Exem- plar vor, dagegen von F. auriculata gegen 100 Individuen. Nun OLKiOClLETEN DER «CHWEIZ 075 beobachtete icli ferner ein Objekt, das gleich letzterer Art, aber iiur in wenigen Segmeiiten, 4Borsten aufwies — connatahesitzt dereii 2 — uiid ferner waren an ihni die Spermatlieken dorsal miteinander verwachsen, jedoch nicbt so weit wie bei connata. Die Vennutung liegt daher nahe, dass dièses Objekt ein Bas- tard co)inata aurkulata sei, eine Annabme, der allerdings die Grossenverhiiltnisse beider Arten entgegensteben ; F. connata ist nâmlicb 1 '/o bis 2 mal langer und entsprechend dicker als die andere Spezies. F. MicliaeJseni Br. Neue Fundorte : Liedernenalp, Riemen- stalden. F. Udel Br. Neue Fundorte: Riemenstalden, Au Froide-Tal, Weide bei Montérel, 1650 m. jp. RaUeli Eis. var. Beddardi Br. Neue Fundorte wie vor. Achaeta Eiseni Vejd. Neue Fundorte : Au Froide-Tal, Mon- térel, 1650 m, ; Rochers de Naye, 1940 m. Haplotaxidae. Haphtaxis gordioides Hartm. wurde von Herrn Prof. Zschokke im Vierwaldstiittersee gezogen aus 72 m. Tiefe bei Hergiswil, aus 35 und 90 m. bei Hertenstein, 70 m. im Kiisnaclitersee, 8S m. beim Meggenhorn, 150 m. beiWeggis und 200 m. beiniRiitli und ist also im ganzen Becken verbreitet. Lumbricidae. Eisemella tetraedra typica Sav. Neue Fundorte : am Alpelen- see, im Riemenstaldertal, sehr hâufig; am Spielausee, 1836 m., ganz vereinzelt; Muzzano- und Luganosee. E. tetraedra neapolitana Orl. Neuer Fundort : am Muzzano- See. 676 K. BRETSCHER E. tetraedra hernensis Eibauc. Neuer Fundort : am Muzzano- See. Eisenia fœtlda Sav. Neuer Fundort : am Muzzano-See. E. rosea Sav. Neuer Fundort : am Spielausee. E. rosea macedonica Kosa : Neue Fundorte : am Spielausee und am Muzzano-See. Allolohopliora mUginosa trapezoïdes Dug. Neuer Fundort : am Muzzano-See. A. longa Ude. Neuer Fundort : am Luganer-See. A. chlorotlca Sav. Neuer Fundort : am Luganer-See. Bendrohœna ruhida Sav. Neuer Fundort : am Spielausee. D. ruhida suhruhicunda Eis. Neue Fundorte : am Spielausee, am Luganer- und Muzzano-See. Odolasium Jacteiim Oerl. Neue Fundorte ; am Muzzano-See, bei Eiemenstalden. 0. transimdana Rosa alpina n. var. Brâunlich, unten heller gefârbt ; Giirtel gelblich. Kopf tanylobisch, Vn ^liclit immer deutlicli. Borsten weit gepaart ; Borstendistanzen a b, b c und c d gleicli, a a ganz wenig grôsser. Nephridioporen ganz wenig liber der Borstenlinie a gelegen. Giirtel sattelfôrmig, vom Segment 30-37. Tubercula pubertatis ebenfalls von Segment 30-37, nichtiiber den Giirtel hinaus verlângert ; ununterbrochene Wâlle bildend. Mannliclie Poren unsichtbar ; von Segment 1 5 an in der Linie der Tub. pubertatis eine Begattungsleiste bis zum Giirtel. 5 Paar Samentaschen in den Segmenten 6, 7, 8, 10 und 11 ; ihre Poren in den Intersegmentalfurchen *^/-;, Vs? ^/g^ 'Vu? "A 2 gelegen. Bas Segment 9 enthâlt keine Spermatheken. Bie vordern Bissepimente bilden nur diinne, zarte Haute. Lange 80-85 mm. ; grôsster Burchmesser 3 mm. Segment- zahl 118. Von der Grundart unterscheidet sicli dièse Varietât durcli OLIGOCH^TEN DEli SCIIWEIZ ()77 den tanylobischeiiKopflappeii uiul durcli dasFelileii der Saïuen- tasclien in Segment 9, Merkmale, die an mehreren Objekten ausgepràgt waren, demnacli nicht als zufallige angesprochen werden konnen und deswegen wohl die Aufstellung einer neuen Unterart reclitfertigen. Fundort : Umgebung des Spielausees im Riemcnstaldertal,- 1835 m. Fur die Scliweiz ist dies der erste nordalpiiie Fuiid von 0. transpadana. Lumbricus rubellus Hofïm. Neue Fundorte : am Muzzano-See, Umgebung des Spielausees. Neue Beitràge zur Schweizerischen Acarinenfauna von Dr. Sig THOR (Kristiania.) Mit Tafel 15. Ueber die yon Herrn Dr. WalterVolz in der Schweiz GESAMMELTEN PROSTIGMATISCHEN SÛSSWASSERMILBEN. Schweizerisclie Stisswassermilben sind schon mehrmals von verschiedenen Forscherii untersucht worden. Besonders liaben F. A. FoREL und H. Lebert, G. Haller, F. Zsghokke, Th. Stegk und F. Koenike wichtige Beitràge geliefert. Und doch ist die Kenntniss dièses engbegrenzten Territoriums noch selir liickenhaft. Ein wertvolles Supplément, namentlich was die engere geographische (lokale) Verbreitung mehrerer Arten betrifft, liefert uns eine neue Sammlung, welche Herr Dr. Walter YoLZ in den Jahren 1897 — 98 mit grosser Sorgfalt zu- sammengebracht hat. Die wissenschaftliche Untersuchung dieser Collektion wurde mir anvertraut. Das besonders von der Um- gebung Bern's und Basel's stammende Material ist sehr reich und die Lokalitâten mit Bemerkungen liber Pflanzenwuchs, 680 SIG THOR Grosse, Tiefe und Temperatur der imtersuchten Weiher, Fliisse und Seen sind genaii notiert. Leider ist die stark glycerinhaltige Konservierimgsflussigkeit niclit gliicklich gewâlilt. Viele Exem- I^lare habeii stark gelitten ; die imieren Organe sind liâufig aiif- gelôst ; ja einzelne Exemplare sind gânzlich in Stûckchen zer- fallen. Die angewandte Konserviening zeigte sich fiir lângere Auf- bewahrung ungiinstig und die Sammlung z. T. ftir weitere Zwecke wenig brauclibar. Ich beriihre hier eine scliwierige Sache ; man kennt kaum eine einzige fehlerfreie Fixierungs- iind Konservie- rungsfliissigkeit, die gleichzeitig fiir histologische und fiir Mu- seums-Zwecke brauchbar wâre. Doch niochte icli fiir solche Tierchen als relatiy anwendbare FUissigkeiten empfehlen : 1) Die Fliissigkeit von Gilson, 2) eine gesattigte alkoholische Sublimat-Losung, 3 ) Alkohol 70 7o und besonders 4) eine Losung- von 10 (vol.) Teilen conc. Eisessig + (90 vol.) T. 70 7^ Alkohol (Fixierung in 1 — 4 Stunden, dann Ueberfiihrung in Alkohol 70 — 80 ^/q). In einzelnen Fâllen erhâlt sich dann sogar die Farbe, und fiir anatomische und gewisse histologische Zwecke werden solche Objekte verwendbar, obwohl nicht fiir die feinsten his- tologischen, wozu die Fliissigkeiten von Flemming, Lindsay, Zenker und Hermann zweckmâssiger sind. Die VOLz'sche Sammlung enthâlt fast nur friiher beschrie- bene Arten ; doch fand ich wenigstens eine sehr intéressante Ausnahme. Im Glâschen vom Weissbach beim Oeschinensee (25. August 1898) befand sich unter anderen selteneren Tier- chen ein Exemplar einer eigenartigen Milbe, so verschieden von allen bis jetzt bekannten Land- und Wassermilben, dass es nicht môglich ist, dieselbe in eine der bekannten Familien (resp. Unter- familien) einzureihen. Ich werde nach der Beschreibung die « Familien - Frage » kurz besprechen. Ich habe schon in einer vorlâutigen Mitteilung im « Zoolog. Anzeiger » vol. XXYIII, pag. 505 — 09 die neue Gattung, nach dem Namen ihres Ent- deckers (VoLZ) und mit Anspielung aufihr Wasserebeln, Hydro- SCHWEIZERISCHE ACARINENFAUNA 08 1 rohia, uiid die Art (wegen ilirer jiusseren Aehnlichkeit mit ge- wissen HaJaearidœ), HydrovoUia hcdacaroides Sig Thor benannt. Hydrovolzia Sig Thor, nov. gen. Tafel 15 (Fi^-. 1 — 10. 12. 13). Rumpf iiiedergedriickt, langlich-oval oder fast eifôrmig, nach liinten verschmiilert, liiiiten abgerundet; Stirnrand breit, zwi- sclieii deii randstandigeii Augen scliwacli eingebuchtet. Cha- rakteristischePanzerbilduugen kommen sowohl aiif der Riicken- aks aiif der Bauchtlaclie vor, besoiiders zwei grosse dorsale, un- paare Platteii (eine vordere kurze, breite « Tlioraxplatte » und eiiie hintere laiigliche « Abdominalplatte »), welche zusanimen deii grôssten ïeil der Riickenflâche bedecken (Fig. 1), — uiid auf der Bauchseite zwei impaare, kleinere, abgerundete « Ven- tralplatteii » hiiiter dem Genitalfekle (Fig. 2). Zwisclien deii Plat- teii uiidEpimeren imd dorsal bis ziimhintereii Kôrperende laufen breite Streifen der weicheii, feiii liniirten Korperhaut, woriii 4 dorsale und 4 — 5 ventrale grosse Hautdriisenpaare mit chitini- sierten Mtindungsporen und Haarplâttchen liegen. Einzelne Haar- plâttchen sind zu paarigen Panzerplatten erweitert (Fig. 1 und 2). Sâmtliclie Panzerplatten besitzen starke Poren von derselben Beschaffenheit wie die Panzerporen der Epimeren, der Beine, und des jMaxillarorgans. Die Epimeren sind auf vier Gruppen verteilt, die 2 vorderen von gewôlmlichem Habitus ; die 2 hinteren Epimerenpaare sind selir langgestreckt, weit nach hinten sich erstreckend und ganz nach den Korperseiten geriickt, weshalb grosse Partien derselben von der Piiickenseite sichtbar sind und fast Hiigelartig liervor- treten. Dadurch, wie durch die Richtung der Beine und durch die Plattenbildung, errinnert dièse Milbe âusserlich zuni Teil an die Halacaridœ. Das Maxillarorgan hat einen breiten hinteren Grundteil und Rev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 45 682 SIG THOR ein schmales Rostruin oline Haare, mit vier kleineii Chitinzâpf- clieii am distaleii Ende (Fig. 2 uiid 13). Die Maxillarpalpeii (Fig. 5 imd 13) sind wenig entwickelt, ohne Hôcker- oder Zapfenbilduiig uiid mit wenigen Haareii ; das vierte Glied trâgt auf der inneren Seite einen kiirzen Chitinstift, dem distalen Gliedende genâhert uiid kurz liinter diesem Stifte, auf der Beiigeseite ein liingeres Haar, auf der Streckseite ein schwaclies Haar uiid einen distalen, eng anliegenden Chitinstift; die vier Endklauen des fûnften Gliedes sind sehr lang und eng zusammenliegend. Die Mandibeln gehôren dem gewohnliclien zweigliederigen Typus an mit vorspringendem Mandibularliâutclien (Fig. 10). Die Augen liegen weit vorne, ganz im seitliclien Korperrande, lialbwegs unter dem Thoraxschilde. DieBeine (Fig. 3 und 12) sind einfach gebaut, ohne eigentliche Schwimmhaare, mit wenigen Borsten (besonders die 2 hinteren Paare), und haben einfache Krallen, welche nur eine zahnartige Erweiterung am Grund besitzen. Die Rânder der Krallenscheide (Fig. 3, 6, 9 und 12) tragen dagegen viele charakterische Dornen und Borsten, die zum Teil gebogen und einfach, zum Teil gefie- dert sind. Das Genitalfeld (Fig. 2 und 8) liegt weit vorne, fast die vor- deren Epimeren bertihrend, ist klein, und bat zwei einfache âus- sere Klappen ohne Genitahiapfe. Die Genitalklappen tragen wenige dornâhnliche Haare oder Borsten, die (bei geschlossenen Klappen) sich paarweise kreuzen. Dersogenannte «Anus» liegt unmittelbarhinter demGenital- felde in der vorderen unpaaren « Ventralplatte ». 1. Hydrovolz'm halacaroides Sig Thor, n. sp. KOrperliinge ca. 0,93 unn. (mit Rostrum 1,00 mm.), grosste Breite (3^"' Epiniorenpaar inklus.) ca. 0,60 mm. Fârbung wahr- SCHWEIZERISCHE ACARINENFAUNA (183 -sclieinlicli einfarbig rot. Die Kc'irperfonn ist im Umriss lânglich oval oder fast eiftirmig", vorn etwas breiter, nach liinten ver- schnialert iiiid liinten abgerundet. Auf den Korperseiten ragen die 3""" und die 4^'-" Epimeren fliigelartig (ca. 0,06 nini.), redits nnd links hcrvor (Fig. 1). Das hintere (abdominale) Riickenscliild i.st selir lang und scbmal, fast doppelt so lang wie breit (0,67 mm. lang, 0,37 mm. breit), mit ungezackten Rândern (Fig. 1). Das vordere (thoracale) Riickenschild ist kurz, doppelt so breit Avie lang (0,46 mm. breit, 0^23 mm. lang), liinten in der Mitte aii- nahernd quer abgescbnitten. sonst mit gebuchteten Seitenrandern. Der frontale Yorderrand ist in der ]Mitte (Uber dem Rostrum) eingebuchtet, und hat deutliche Stirnecken mit dicken fuhler- âlmlichen Borsten (Fig. 1 und 1), sogen. « antenniformen Stirn- borsten ». Unmittelbar hinter diesen Ecken liegen die 2 Augen- paare (jederseits 2 zusammenstossende Augen) je in einer Bucbt des Scbildes. teilweise voin Scliilde bedeckt; die Linsen ragen frei bervor (Fig. 1). Hinter der thoracalen Platte, dem Korper- rande genâhert, liegen 2 fast dreieckige kleinere Seitenplatten (=z das erweiterte erste Haarplattchenpaar) und weiter nach liinten und aussen die 3"" Epimeren, wonach die 4'"" folgen; auf der Bauchseite ist die dritte Epimere jeder Seite mit der vierteii zusammengewachsen (Fig: 2). Die zwei unpaaren Ventralplatten (Fig. 2) liegen hinter dem Genitalfelde und sind fast zirkelformig, die gegen einander ge- kehrteu Seiten jedoch abgeplattet. Die hintere Platte ist die grôsste (ca. 0,22 mm. lang und 0,26 mm. breit) und zeigt im Cen- trum eine obliterierte « Oelïhung». Es verdient besonders notiert zu werden, dass der sogenannte « Anus », d. h. die Oeffnung des Excretionsorganes, nicht in dieser hinteren, sondern in der vor- deren, kleineren Platte liegt; dièse Platte (von ca. 0,11) mm. Diam.) zeigt ebenfalls im Centrum eine anscheinend obliterierte Oetfnung. Ob wir es hier mit einem Rudimente einer friiheren 684 SIG THOR Oeffnung des Excretionsorganes oder des Proctodgeiims zii tun liaben, ist selir zweifelbaft uud lâsst sicli nach diesem eineii er- wacliseneii Exemplare nicht entscheiden. Sâmtliclie Panzerplatteu besitzen starke Poren von derselben Beschaffenheit wie die Panzerporen der Epimeren, derBeine und des Maxillarorgans. Sonst sind die hinteren Seiteiirânder des Kôrpers und die zwiscben den Platten und den Epimeren liegen- den Partien sowolil derRiicken- als derBauchseite weichhâutig. Die weiche KOrperhaut ist nicht poros, sondern sehr fein liniert, und hier liegen die wenigen, grossen, chitinisierten Hautdiiisen- miindungen (je von einem Haarplâttchen begleitet). Auf der Rtickenseite sind 4 Paare Hautdrtisen und auf der Bauchseite 5 Paare, indem seitlich ein Paar zwischen den 2"" und 3'*"' Epimeren, deniKorperrande genâhert, liegt. Die ubrigen4Paare ventraler Drûsen sind mehr nach vorn geriickt als die Ptiicken- drûsen (vergi. Fig. 1 mit Fig. 2). Das zweite dieser ventralen Paare, hinter dem Genitalfelde, hat die Haari^lâttchen zu kleinen Panzerplatteu erweitert. Das Geschlechtsfeld (Fig. 2, 7 und 8) ist klein (0,125 mm. lang^ 0,09 mm. breit), sehr weit vorne, unmittelbar hinter den innern Ecken der ersten Epimeren liegend. Es wird âusserlich von zwei fast dreieckigen Genitalklappen mit abgerundeten Ecken gebil- det. Genitalnâpfe sind nicht zu sehen. Dagegen tragen die Klap- pen je 6 dornâhnliche Borsten, am vorderen Ende zwei und hinten vier^ Bei geschlossenen Klappen kreuzen sich die beider- seitigen Borsten paarweise. Man kann bei geeigneter Beleuch- tung und Vergrosserung die unter den Genitalklappen liegen- den, durchscheinenden Leukocyten deutlich sehen. Das gefundene Individuum ist ein Weibchen, da grosse Eier vom Inneren heraus durchscheinen ; zwei Eier sind in Fig. 2 durch punktierte Linien ^ Auf der rechten Klappe sind hinten nur 3 Borsten vorhanden, wahrschein- licli eine Missbildung. SCHWKIZEUISCIIE ACARINICXFAUNA 685 angedeutet. Die Epiinereii siiul (wie dies bei dan Acar h /a aehr lùlutig dor Fall ist) auf vier Gruppeii verteilt. Die zwei vorderen (Tig. 2 uiidT). welche das Maxillarorgan einfasseri, liaben ge- wohnliclieii Habitus. Die zwei liinteren (3'" imd 4" Epimeren) siiid stark iiach ausseii iiiid biiiten verlângert und desshalb inelir als gewolinlich von der lluckenseite in's Auge fallerid (Fig. 1).- Ausser deii gewohniicheii Paiizerporen imd ganz vereiiizelten Haaren sieht man gewisse grossere, runde Pôren, ziiiii Teil reilienweise gruppiert (Fig. 2). Jede derzweiten Epimeren tragt je 4 Haare, die iibrigen nur je eines oder zwei. Die vier liinteren Beine sind ebenfalls weit nach hinten ge- riickt und weit von den vier vorderen getrennt, die letzteren nach vorn, die liinteren stark nach hinten gerichtet ; in dieser Beziehung erinnert unsere Milbe an die Halacaridce. Die Beinlangen sind ungefâhr : I — 0,53 mm,, II — 0,58 mm., III — 0,66 mm., IV — 0,70 mm., keine erreichen die Korper- lânge. Aile 8 Beine haben einen ziemlich ubereinstimmenden Bau (Fig. 3 und 12), sind kurz, nicht stark, ohne Schwimmhaare, mit wenigen, ziemlich kurzen Borsten und Haaren besetzt; besonders auf den 4 hinteren Beinen sieht man nur schwache und wenige Borsten, etwa 5 — 6 auf jedem Gliede (das erste ausgenommen). Ein einzelnes, schwimmhaarahnliches, lângeres Haar steht ziem- lich regelmassig auf dem distalen Ende der drei letzten Bein- glieder. Die zwei vorderen Beinpaare besitzen auf jedem Gliede (das erste ausgenommen) durchschnittlich 8 Borsten oder Haare von kraftigerem Bau, einzelne dolchfôrmig, andere flach, breit und fein getiedert. Die Krallen (Fig. 4 und 9) sind von normaler Grosse, ganz einfach gebaut, ungefâhr nach dem Typus von Eidms-KYSiWen, doch langer und mehrgebogen; sie besitzen nur eine zahnartige Erweiterung am Grunde. Dagegen sind sie melir als gewôhnlich von Borsten und Haaren begleitet ; dièse sitzen auf den Rândern 686 SIG THOR der Krallensclieide (Fig. 6, 9, 12) und sind so charakteristisclv dass icli sie speziell erwâhneii mochte. So fîndet man auf dem âiissersten distalen Gliedende der Beugeseite (uiigefâlir wie beî mehrereii LeherUa-s]^.) gewolinlicli zwei (1—3) kurze, stumpfej weiiig gebogene Dornen und auf dem entgegengesetzten (oberen) Ende der Krallenscheide 1 oder 2 Paar stârkerer Scliwert- borsten. Die iibrigen Borsten sind verscliiedenartiger und verteilen sicli folgenderweise : Das erste Bein trâgt aufjedem Rande der Kral- lenscheide von oben (dorsal) nach unten (ventral) gereclinet : 1 oder 2 lange, gebogene Borsten, dann eine Reihe von 6 — 9 ge- bogenen, in der Lange verscbiedenen Borsten (Fig, 12). Daszweite Bein (Fig. 6) trâgt aufjedem Rande der Krallenscheide erstens 2 — 3 lange, gebogene Borsten, dann 1 schwache, tief gefiederte und endlich 3 oder 4 gebogene Borsten. Das dritte Bein zeigt folgenden Besatz der Krallenscheide ( jederseits) : 1 langes, nicht gebogenes Haar, dann 3 oder 4 tief gefiederte, flaumâhnliche Borsten, und das vierte Bein bietet in dieser Beziehung keinen nennenswerten Unterschied (Fig. 9). Das Maxillarorgan (Fig. 2 und 13) hat einen kurzen, breiten, von der Unterseite gesehen fast quadratischen Grundteil und ein ebenso langes, schmales Rostrum, das mit zwei Paar kleiner dreieckiger Chitinspitzchen endet. Die Lange des ganzen Or- ganes (Rostrum inklus.) ist ca. 0,26 mm., die Breite 0, 16 mm. und die Dicke 0,113 mm. Die Mandibeln haben die bei Tromhidiidœ, Hydryphantidœ, Sperchonidœ etc. gewohnliche Form, sind alsa 2-gliedrig. Die Klaue ist kurz, relativ dick, schwach gebogen, undeutlich gezâlmt (Fig. 10). Man findet ein dunnes, drei- eckiges Mandibularhâutchen. Die Lange der Maxillarpalpen ist ca. 0,34 mm., die Breite 0,035 mm., die Dicke 0,06 mm. Das erste Glied ist sehr klein, in der Palpeninsertionsgrube gânzlich versteckt (Fig. 13), die fol- genden drei Glieder von normaler, zunehmender Lange und ab- SCHWEIZERISCHE ACARINENM ArXA 087 iiehiiieiider Dicke; das tunt'te CVwd istscliuial, uiii;etalir lialb so laiigwie dasdritte, wenii inaii die Kndnagel mitreclinet. Nur das vierte Glied ist stârker gekriimmt (Fig. 5). Das zweite Glied be- sitzt nur zwei oder drei schwache Haare auf der Srreckseite und das dritte zwei ahnliche. Nur das vierte Glied liât eine spezielle Auszeichming, iiiimlich liinter dem distalen Gliedeiide auf der innereii Seite eineii kurzeii, dickeii Cliitiiistift, in der Nalie auf der Beugeseite ein lângeres, schwacli gebogenes Haar, auf der Streckseite ein feines, ganz kurzes Haar und einen feinen, dista- len, am Endgliede eng anliegenden Chitinstift. Das Endglied hat kein einziges Harchen ; mehr als die Halfte des Gliedes wird von vier engzusammenliegenden.fast geradenEndnageln (« Krallen ») gebildet (Fig. 5 und 13). Es ist selten, bei den normalen prostigmatischen Siisswasser- milben einen so einfachen Palpenbau zu finden. HydrovoJzia hat keine Scheeren- oder Hôckerbildung, nur einen schwachen Haar- besatz und lange Endnagel. Einen gewissen Ersatz bieten viel- leicht die vier Cliitinzapfcben des Rostrums. In jedem Falle scheint das Tierchen niclit eine sehr râuberisclie ]Milbe zu sein. Darauf deuten ebenfalls die scliwachen Beine, welche nur lang- same, kriechende oder kletternde Bewegung im Moos oder auf Steinen gestatten. Hydrovolzia licdacaroides n. sp. ist eine Fluss- milbe. Fundort: 1 Ç Weissbach beim Oeschinensee ob Kandersteg. 25. Aug. 1898. imMoos, zwischen Steinen, mit Leheiiia Zscliok- kei Kœnike und zwei S2:)erchon-Arten zusammen (Dr. W. VoLZ). Wenn wir nun weiter untersuchen wollen, welcher Gruppe (Familie) der prostigmatischen Milben Hydrovolzia angehoren môchte, dann begegnen wir grosseren Schwierigkeiten. Der Bau der wichtigsten Organe entfernt dièse Gattung von allen Fa- milien, mit denen man sie von vorne herein als am niichsten ver- waudt ansehen konnte. 688 SIG THOR So ist es z. B. sclion wegen clés Baues der Palpen, Mandibeln uiid Panzerplatten unmOglich, die neue Gattung mit den Sma- ridœ, Rliynclwlophidœ, Jlydrachnidœ, Tetranychidœ, Bdeîlidœ, Eupodidœ, Cunaxidœ, Cheyletidœ, Anystidœ und Tromhidiidœ zu yereinigen ; mit den Haïacaridœ liât unsere Gattung wesent- licli niir eine âussere Aehnlichkeit. Nicht besser gelit's, wenn wir sie mit einzelnen, ansclieinend nâlier verwandten Familien der gepanzerten Susswassermilben vergleichen. Beim ersten Anblick daclite ich, HydrovoUia sei mit den Hydryphantidœ (wegen der Panzerbildung) oder ndt den Aturidœ zu vereinigen. Doch belehrte mich eine genauereUnter- sucliungbald, dass eine solclie Vereinigung unberechtigt ist. Die Aturidœ liaben nicht nur eine verschiedenartige Panzerbildung, sondern Palpen, Epimeren und Genitalorgan stellen einen ganz anderen Typus dar. Die Hydryphantidœ zeichnen sich durch Scheerenpalpen, 3 oder mehrere Genitalnâpfe, von Hydrovohia abweichende Epimeren u. s. w., aus. Die Limnocharidœ und Eidaïdœstehennoch ferner z. B. durch verschiedenartige Palpen, Mandibeln, Genitalfeld und Augenstellung. Von ûen Lehertiidœ, Atractideidœ, Sperdionidœ, Hygrohatidœ, Pionidœw. a. ist unsere Gattung ebenfalls sehr verschieden durch ihren Palpen- und Krallenbau, durch Epimeren- und Panzerbildung und besonders durch abweichendes Genitalfeld. Ueberhaupt kenne ich keine einzige Famille (resp. nach anderen ZoologenUnterfamilie), mit welcher Hydrovolzia in allen wesentlichen Grundziigen liber- einstimmt. Es ist namentlich der wichtige Hauptcharakter, der Bau des Genitalfeldes, der einen specifischen Unterschied darbietet und einen besonderen Tj^pus bildet. Ich hebe hier na- mentlich die grossen dornâhnlichen Borsten der Genltalklappen hervor. Wenn ich nun dies und die ubrigen erwâhnten, wesent- lichen Yerschiedenheiten zusammen betrachte, dann finde ich keinen besseren Ausweg, als Hydrovolzia als Keprâsentanten einer neuen Famille anzusehen; ich benenne dièse Famille : SCHWEIZERISCIIE ACARINENFAUNA ()89 llydfovolziidœ. (Die Zoologeii, ^velche fiir tien Familienbegriff einen viel weitereii Umfaiig forderii, werden hier wahrscheinlicli eiiie Uiiterfamilie : Hydrovolziinœ vorziehen). Die Familie Hydrovohiidœ wird durch folgende Charaktere gekeniizeich- net: « 2 grosse unpaare Ruckenscliilder, 2 kleinere iin])aare Bauchscliilder ; in der weichen, linierten Kr)rperliaut wenige Haiitdriisenporen, deren chitinisierte Haarplattchen bisweilen zu kleineren paarigen Panzerplatten erweitert sind, seiten- standige, nacli liinten verlangerte liintere Epinieren; Beine schwacli und wenig beborstet, ohne eigentiiche Schwimmliaare, mit ziemlidi einfachen Krallen; Krallenscheiden mit vielen^ speciiisch entwickelten Borsten ; 2 seitenstândige Augenpaare; einfache Palpen ohne Hôcker; Rostrum mit 2 Paar endstân- diger Chitinspitzchen ; Genitalfekl klein, weit vorne hegend ; die ausseren Genitalklappen mit wenigen kreuzweise liegen- den, starken Borsten. » 2. Eulms extendens (Millier 1776) Kœnike 1897. Fundort : 1 çf Unterster Weiher bei Kleinhiiningen (Basel), 7. Juli 1897 ; einzelne Reste anderer Exemplare gehôren wahr- scheinlich zu dieser Art. 3. Eulais negleda Sig Thor 1899. Fundort: 2 (j^ (^ Mittlerer Weiher bei Kleinhiiningen (Basel), 7. Juli 1897. 4. Hydrachna ylohosa (De Geer 1778). Fundorte: Iç^ Weiher bei Aarberg (Kt. Bern), Temp. -[-24° C, 18. Juli 1897; Unterer Weiher bei Kleinhiiningen (Basel) 1 Nymphe, 7. Juli 1897. Hierher gehôren wahrscheinlich einzelne auf Corixa be- festigte, in demselben Weiher gefundene Larven ; doch ist die Species nicht mit Sicherheit anzugeben. 690 SIG THOR 5. Hydraclma hinominata Sig Thor 1899. Fundort: 1 (;f Mittlerer Weilier bei Kleinliunmgen (Basel), 7. Juli 1897. 6. D'ipJodontus desiyiciens (Millier 1781). Sehr liâufig und zalilreich besonders in Weiheni. Fundorte : Weiher bei Kleinhliningen und grosser Allschwy- lerweiber bei Basel ; Weiher bei Aarberg, Bucht der Aare bei Aarberg, Egelnioos beiBern, grosser Teich bei Lyss (Kt. Bern); Lobsigensee und Lobsigenseebach, Alte Thièle (zwischen Bern und Neuchâtel) ; Fliissclien Sevon bei Neuchâtel. 7. Hydryphantes dispar (v. Schaub 1888). Fundorte: Weiher bei ïherwyl, 8. Mai 1899 ; Lobsigensee- bach, 14. August 1898. 8. Lebertia (Fseudolehertia) ZscJioJ:kel Kœnike 1902. Fundort: Weissbach beim Oeschinensee (Berner Oberland) mit Hydrovolzia lialacaroides und zwei >S/;erc/ww-Arten zusammeny im Moos zwischen Steinen, 25. August 1898. 9, Lebertia (Neolebertia) corjnafa Kœnike 1902. Fundort: 1 Expl. im unteren Weiher bei Kleinhliningen, zu ^4 ausgetrocknet. -f- 8 ° C, 17. November 1897. (Ein jugendliches Expl. aus dem Vierwaldstâdtersee konnte bis jetzt nicht mit Sicherheit identificiert werden ; es reprâsen- tiert wahrscheinlich eine neue Art und vielleicht eine neue Untergattung, die icli spater zu beschreiben hoffe). Ausser den zwei von mir frûher aufgestellten Untergattungen : PseudoJehertia Sig Thor 1897 und PiloJehertia Sig Thor 1900, finde ich es notwendig, eine dritte Untergattung derGattungXe- bertia vorzuschlagen. Dièse, Neolebertia, die ich jetzt in einer SCIIWEIZERISCIIE ACAUINENFAUNA G91 andereii Arbeit aiisfuhrliclicr besclireibe, seiliiervorlautigdurch folgeiule Merkmale gekennzeicbnet : Neolebertia Sig ïhor, iiov. subgen. Haut feiii puiiktiert (d. b. porcis), diiiiii, giatt (d. b. obne er- babeiie Cbitinleistcbcii wie bei Fseiidolebertia) ; Bciiie mit ganz vereinzelten (anscbeineiid rudimentareii), scbwiniiiiborsteiiabii- licben Haareu (1 — 3 an gewissen GHedenden, gewôhnlich am 5'^", selteiier aiii 4''" Gliede der zwei letzten Beinpaare) ver- sehen ; Borstenbesatz der Palpen abweicbend, scbwâcber als bei PiloJeherfia: die feinen Hârcben der Streckseite des vierten Gliedes iiicbt aiisscbliesslicb distal, sondern z. T. nach biiiten geriickt; ein rudinieiitiires Beiigeseitenbaar (seltener 2). Das provisorische Genitalorgan der Nymphe mebr iiacb binteii als bei Pilolebertia liegend. (Typus : Lehertia fimhriata Sig Tbor 1899). 10. Spercliou (HispiclospercJion) denticulatus Kœnike 1895. Fundorte : Kleiner Bach bei Colombier mid Weissbach. Dièse Art scheint hier ziemlich hàutîg zu sein ; ich habe die- selbe in mehreren Fliisschen in der Schweiz erbeutet. 11. Sperdion (H.) plumifer Sig Tbor 1902. Fundort: Unter Steinen im Fliisschen Seyon bei Neuchàtel, 13. Juli 1898. 12. Sperclion I H.) vaginosus Sig Tbor 1902. Fundort : Weissbach beim Oeschinensee (Berner Oberland). 13. Teutoniaprimaria Kœnike 1889. Fundorte: Hâufig in Weihern bei Kleinhûningen, kleiner und grosser Weiher bei Frienisberg (Bern) ; Altwasser des Rheins^ Mârkt bei Basel -f 12 ° C, 24. Okt. 1897. 692 SIG THOR 14. Limnesia maculata (Mûller 1776). Fundorte: Mittlerer Weiher bei Kleinhtiningen (Basel); Bucht der Aare bei Lyss (Kt. Berii). 15. Limnesia undulata (Millier 1776). Fuiid 0 r t e : Uiiterer imd mittlerer Weiher bei Kleinhiiningen (Basel) ; grosser Teich bei Lyss. 16. Mef/apus spinipes (Koch 1837), Neumann 1880. (Syn. ; Atroctides spinipes Kœnike, Piersig). Fundort: Fliisschen Seyoïi bei Neucliâtel, 13. Juli 1898. 17. Ilygrobates longipalpis (Hermann 1804). Fundorte: Sebr liâufig ; Weiher bei Kleiiihimiiigen ; Alt- wasser des Rheiiis, Mârkt ; Weiher bei Aarberg und Weiher bei Frienisberg (Kt. Bern) ; Bach zwischen Mârkt und Eimeldingen, 24. Okt. 1897. 18. Tipliyslutescens (RQVvi\2im\ 1804). Fundort: 1 (j^ im unteren Weiher in Bargen bei Aarberg, 9. August 1897. 19. Pionacercus uncinatus (Kœnike 1885). Fundort: 1 çf im Weiher der Eremitage bei Arlesheim (Kt. Basel-Land). 20. Forelia cassidiformis (Haller 1882). Fundort: 2 9 Lobsigensee, 30. Sept. 1897. 21. Curvipes conglobatiis (Koch 1836). Fundorte : Unterer Weiher bei Kleinhiiningen (Basel); un- terer Weiher in Bargen bei Aarberg (Bern) ; Weiher lângs der Eisenbahnlinie bei Therwyl (Basel-Land). SCHWEIZERISCHE ACARINENFAUNA 69H 22. Curvipes hruzelii Sig Thor 1896. Fundorte: Bucht der Aare und grosser Teicli bei Lyss (Kt. Bern) ; Unterer AYeilier bei Kleinhiiningeii (Basel). 23. Curvipes carneus (Koch 1836). Fundorte: Erster See auf der Taimeiialp 2015 m. lib. M. ; Temp. -|- 11,5 ° C.,25. Aug. 1897 ; Hinterer und vorderer Tan- nensee 2000 m. ii. M. (Kt. Unterwalden). 24. Curvipes ruf us (Koch 1835). Fundorte: Bachlein beim unternWeiherin Bargen bei Aar- berg, grosser Teich bei Lyss; Weiher lângs der Eisenbahnlinie bei Therwyl (Basel-Land), 8. Mai 1899. 25. Curvipes rotundus (Kramer 1879). Fundorte: Bucht der Aare bei L3^ss ; Unterer Weiher in Bargen bei Aarberg ; Lobsigensee und Lobsigenseebach. 26. Curvipes disparïlis Kœnike 1895. Fundorte: Sehrhâufig; Weiher bei Kleinhimingen (Basel)^ Lobsigensee, kleiner und grosser Weiher beim Kloster Frienis- berg, Altwasser des Rheins, Mârkt (bei Basel) ; Bach zwischen Mârkt und Eimeldingen; unterer Weiher bei Basel. 27. Hydrochoreutes migidatus (Koch 1836). Fundorte : Lobsigensee ; Bucht der Aare und grosser Teich bei Lyss ; unterer Weiher bei Kleinhimingen (Basel). 28. Neumania spinij)es (Muller 1776). Fundorte: Weihei' bei Aarberg (Kt. Bern), Bucht der Aare bei Lyss ; Lobsigensee ; Alte Thièle zwischen Bern und Neuchàtel. 694 SIG THOR 29. Âtax crdssipes (Millier 1776). Fundorte : Sehr liaufig. Weiher bei Kleinhûningen ; grosser Teich bei Lyss ; Lobsigensee und Lobsigenseebach ; Weiher der Eremitage bei Arleslieim (Kt. Basel-Land), 25. Nov. 1897 ; Alte Tliièle (zwischeii Berniind Neucliâtel). 30. Atax ypsilophonis (Boiiz 1783) Claparède. Fundorte: Ans Ânodo)1ta-^^. : Lobsigenseebach 30. Sept. 1897. Ans Anodonta und L^>//oim Aquarium des zoolog. Instituts von Basel, 23. Okt. 1897, die Wirtstiere stammen von Neudorf (Ob. Elsass) ; Aquarium des zoolog. Instituts von Basel 25. No- vember 1897, {Anodortta), urspriinglicli aus dem Zugersee. 31. Bracliypoda versicolor (Miiller 1776). Fundorte: Haufig. Weiher bei Kleinhiiningen (Basel) ; Bucht der Aare und grosser Teich bei Lyss (Kt. Bern) ; Lobsigensee und Lobsigenseebach; Alte ïhièlezwischen Bern und Neuchâtel. '&' 32. Arrhemirns {Tnincaturus) Stecki Kœnike 1894. Fundort: Bucht des Lobsigensees, 30. Sept. 1897. 33. ArrJiemirus {Micrurus) sinnator (Miiller 1776). Fundort: Alte Thièle zwischen Bern und Neuchâtel, Ok- tober 1898. 34. Arrhemirtis (Megalurus) glohator (Miiller 1776). Fundort: Sehr haufig. Inzlinger Schloss weiher ; Grosser Allschwylerweiher, mittlerer und unterer Weiher bei Kleinhii- ningen (Basel); Weiher und Bilchlein bei Aarberg, Bucht der Aare und grosser Teich bei Lyss (Kt. Bern) ; Lobsigensee und Lob- sigenseebach ; Weiher langs der Eisenbahnlinie bei Therwyl ; Alte Thièle zwischen Bern und Neuchâtel. SCHWEIZERISC'llK ACAKINENFAINA 095 35, Arrhoiunis (Megahuiffi) secnriformis Piersig 1894. Fundort: çf^ Unterster Weiher bei KleiiiliUningen zu V4 ausgetrocknet, 8 ° C, 17. Novenil)or 18i)7. 30. An-Jie)U(n(s (Megalunis) cylindratus Piersig 1896. Fundort e: Xicht selteii. Altwasser des Ftheins bei Mârkt (Basel) iind Bach zwischen Mârkt und Eimekliiigen ; unterster Weiher bei Kleinhilningen ; Karpfenweiher bei Chanélaz (Neu- châtel). 37. Arrhenuriis (Meqahirus) memhranator Sig Thor 1901. Fundort: 1 ç^ Karpfenweiher bei Chanélaz (Neuchàtel), 21. Juni 1898. 38. Arrlienurus (Petiolurus) crassicaudatus Kramer 1875. Fundort: GrosserAllschwylerweiher bei Basel ; 1. Julil897. 39. Arrhemcrus {Petiolurus) hru^elu Kœnike 1885. Fundorte : Nicht selten. Unterster Weiher bei Kleinhilnin- gen, grosser Allschwylerweiher und Inzlinger Schlossweiher bei Basel ; Buclit der Aare bei Lyss. 40. Arrlienurus (Petiolurus) cuspidator (Mtiller 1776) Kœnike 1901. (Synonyin : A. macidator Kœnike, Piersif^-, non Millier). Fundorte: Unterster Weiher bei Kleinhilningen und Inzlinger Schlossweiher bei Basel ; Bucht der Aare bei Lyss. 41. Arrhenurus (Petiolurus) hicuspidator Berlese 1886. (Synonyni : A. triciispidator Bnizelius. Piersig''. non Millier). Fundorte: Weiher bei Kleinhilningen (Basel); Lobsigensee. 696 SIG THOR 42. ArrJienurus (Petiohirus) tricuspidator (Muller 1776), Berlese 1886. (Synonym : A. maximiis Piersig- 1894). Fundorte: 1 Q Buclit der Aare und Ç grosser Teicli bei Lyss ; Ç Lobsigenseebacli ; Q Alte Thièle zwischen Bern und Neuchâtel. 43. Arrhenurus (Petiolurus) daviger Kœnike 1885. Fundort: Lobsigensee. 44. Arrhenurus (Petiolurus) rohustus Kœnike 1894. Fundorte : Iç^ Buclit der Aare bei Lyss ; 1 ç^ Weiher bei Aarberg (Bern), Temp. + 24° C, 18. Juli 1897. 45. Arrhenurus (Petiolurus) compadus Piersig 1894. Fundort: \çf Inzlinger Schlossweiher bei Basel. IL Uebersicht der bis jetzt in der Schweiz beobachteïen PROSTIGMATISCHEN SÛSSWASSERMILBEN (Hydrachnid.e alter Auffassung). 1. Lifnnochares kolosericeus Lalre'ûle. Nach ; Haller. 2. Hydrovolzia hulncaroides Sig Thor. Volz und Sig Thor. 3. Eulaïs extendens (Muller) ? Koenike Steck und Haller. 4. E. neglecta Sig- Thor. Volz und Sig Thor.. o. Hydrachna r/lobosa (De Geer). Volz und Sig Thor. 6. H. binominata Sig Thor. Volz und Sig Thor. 7. Diplodontus despiciens (Millier). Haller, etc. 8. Partnunia amjusta (Kœnike). Zschokke und Koenike. 9. Panisus michaeli Kœnike. Michael und Koenike. 10. Thyns (Zschokkea) oblonga Kœnike. Zschokke und Koenike. 11. Thi/ops i$ cancellata (Protz). Gadmenbach. Sig Thor. 12. Prolzia invalvaris Piersig. Jaunbach (bei Ghamez). Sig Thor.. SCHWEIZERISCIIE ACARINENFAUNA 697 13. Hijilrniihantcs ruber (De Geer). Hallïr. 14. //. helveticus (Haller). Haller. 15. //. iliapdv (V. Scliaub). Steck, Volz und Si<; Tiior. 16. Giuiphi.scus setosus Kœnikc. Steck und Km:NiKK. 17. Oxns striqahis (Millier). Steck und KœNiKE, Sig Thor. 18. 0. ovalis (Millier). Steck und KœNiKE. 19. 0. low/isetus (Berlesc). Steck und Koknike. 20. Lebcrlia (Pilolcbcrtiaj iusif/nis Neuman. * ? Halleh, Sig Thor. 21. L. porosa Sig Thor. L'Auhonne. Sig Thor. 22. L. (Neolebertia) taninsifinila (Lehert), Sig Thor. ) F. A. Fohel, Nur in derSchweiz (Genfersee) gefunden. ( Lebert, Sig Thor. 23. L. CQ(/nata Kœnike. Zschokke und Koenike. 24. L. rufipes Kœnike. Zschokke und Koenike. 25. L. aparsicapillata Sig Thor. La Laire. Sig Thor. 26. L. (Pseudolebertia) zschok-kei Kœnike. ) Zschokke und Koenike. (? = L. papillosa Piersig). ) Volz und Sig. Thor. 27. L. (Pseutloleherfl/i) maculosa Kœnike. Zschokke und Koenike. 28. Mideopsis orbicularis (Millier). La Laire. Sig Thor. 29. Midea orbiculata (Millier). Haller, Sig Thor. 30. Atroctides anomal us Koch. L'Aubonne, La Laire, Jaunbach. Sig Thor. 3 1 . Sperchon (Squamosperchon) glandidosus Kœnike . 32. Sp. brerirostrls Kœnike. „„ r, ., ,, ., >Zschokke und Koenike 33. bp. mutiliis Kœnike. 34. Sp. loiigirostrisKœnike. 35. Sp. (Hispidosperchon) deniiculatus Kœnike. Steck und Koenike^ Volz und Sig Thor. 36. Sp. papillosus Sig Thor. Sig Thor. 37. Sp. vac/inosHs Sig Thor. Sig Thor, Volz und Sig Thor. 38. Sp. plumifer Sig Thor. Sig Thor, Volz und Sig Thor. 39. Teutonia primaria Kœnike. Rhône, etc. Sig Thor, Volz und Sig Thor. 40. Limnesia hhtrionica (Hermann). Halleu. 41. L. undidata (Millier). Lebert et Haller, Sig Thor. (= Limnesia pardina Neuman.) 42. L. maculata (Millier). Haller, Steck und Sig Thor. ' Nach Piersig, « Tierreich », Seite 149. ist Lebertia duhia Sig Thor (= L. in- signis Fiers., non Neum.) in der Schweiz gefunden. Dochgiebt er keine Lokalitàts- angabe. Eev. Suisse de Zool. T. 13. 1905. 46 698 8IG THOR 43. L. vemistula Koch. Garpière Athenaz und Thuner-See. Sig Thor. (Compognatha Lebert= Limnesia + Hyr/robates.) 44. Hygrobntes longipalpis (Hermann). Lebert, Haller, und Sig Thor. 45. H. migromaculatus Lebert. . Lebert und Haller. 46. H. retkulaius. Kramer. Haller. (= H. gracilis Haller.) 47. Megapus spinispes (Koch). Viervvaldstadtersee. Steck, Sig Thor. (= Atradides spinipes Kœnike, Piersig.) 48. M. tener Sig Thor. Bach bei Innertkirchen. Sig Thor. 49. M. gibberipcdpis (Piersig). Erlenbach, Jaunbach, L'Aubonne. Sig Thor. 50. ^ M. nodipalpis Sig Thor. Urbach. Sig Thor. 51. Tipligs htescens (Hermann). Athenaz. Sig Thor, Volz und Sig Thor. 52. Pionacercus leuckarti Piers. Genfersee. ? Lebert, Sig Thor. (? = Limnesia cassidiformis Lebert.) 53. Wettina podagrica (Koch) . Piersig. (= W. macropUca Piersig.) 54. Forelia (= Acercus) Uliacea (Millier). Steck und Koenike. 55. F. cetrata (Kœnilie). Steck und Koenike. 56. F. cassidiformis (Haller). Haller, Volz und Sig Thor. 67. F. ahumberti (Haller). Haller, 58. Cwvipes coccineus (Koch). (= nodatus Kœn.) Lebert und Hallru. 'J'hunersee. Sig Thor. 59. C. hmzelii Sig Thor. Halleu, Sig Thor. {= C. coccineus Bruzelius, Haller, Piersig, non Koch.) = C. longipalpis no. 2 Krendowsky, Piersig.) 60. C. carneus (Koch). Voi.z und Sig Thor. (r= Nesoa alpina -f- brevipalpis + unguicxlata ^eumann). 61. C. fuscalHS (Hermann). Haller. 62. C. conglobatus (Koch). Volz und Sig Thor. 63. C. lutpohis (Koch). Haller, Sig Thor. 64. C. rufus (Koch). Volz und Sig Thor. 65. C. rotundus (Kramer). Steck und Koenike. * Ein echter Acercus Koch (= Piona Koch, Kœnicke) ist merkwiirdigerweise bis jetzt weder von Lebert, noch von Haller, Zschokke, Kœnicke ans der Schweiz bekauut. Ich erinnere mich einmal selbst einen Acercus (= Piona) Weibchen {'? latijjes Mûll) daseibst geseheu zu haben; da ich aber weder den Fundort notirt habe, noch das Exemplar wiederfinden kann, ist es mir nicht môg- lich, die Art in die schweizerische Fauna einzufuhren; sicherlich kommt sie aber da vor. SCinVElZERISClIE ACARINKNKAUNA 699 «56. C. tlisp/irilis Kœnike. Voi.z und Sif,"- Tiior. (57. (4. inicatns Kionike. Stkck. (= C. viridis Steck.) 68. llijdyochoyeutfs i(ii(fi(latus Koch. Volz iinii Si^- Thor. (= H. kvameri Piei-siy.) 09. XruinKHiii spinipfs (Millier). Lebert, H aller, Volz. (= N. nigra -\- alba Lebert.) 70. N. mirabilis (Neunian). Genfersee. Sig Tiior. {= N. delloides (Piersig) = N. Iriani/nlaris Piersig.) 71. .V. liinosa (Koch). Bern. Steck und Kokxike. 72. Atax crassipes (Millier). Lebert^, Hallkr, Volz und Sig Thor. 7;^. A. yjisi/ojilionis (Bonz). Clai-arède, Lebert, Haller, Volz und Sig Thor. 74. .4. 6o/(c« Claparède. Claparède. 7o. .-1. aculeatus Kœnike. (?) Steck et Koenike. 76. Brachi/poda veisicolor (Millier). Haller, etc. 77 \Ljania bipapilhita Sig. Thor. L'Aubnnne beim Genfersee. Sig Thor. 78. Aturus scaber Kranier. Huss beim Viervvaldstatlersee. Sig Thor. 79. A. crinitiis Sig Thor. L'Aubonne. Sig Thor. 80. Feltria minuta Kœnike. ~\ 81. F. zscliolikei Kœnike. > Zschokke et Koenike. 82. F. setigera Kœnike. ) 83. F. muscicold Piersig. L'Aubonne, Jaunbach, Gadmenbach. Sig Thor. 84. Airhennrus çilobator ()!i.\\\\Qv). Haller, Sig Thor. 80. A. cavdatus (De Geer). Haller. 86. .4 . cylindratus Piersig. Steck, Volz et Sig Thor. 87. A. membranato)- Sig Thor. Volz et Sig Thor. 88. A. securifoimis Piersig. Volz und Sig Thor. 89. A. stecki Kœnike. Steck und Kœnike, Volz iind Sig Thor. 90. A. sinuator (Millier). Lebert, Haller, Volz und Sig Thor. 91. A. pustidator (Mïûier). Hvller. 92. .4. forpicaius Neuman. Haller, Steck und Koenike, Sig Thor. 93. A. crassicuudatns Kramer. Volz und Sig Thor. 94. A. albator (Millier). Steck und Koenike, Sig Thor. 95. A. bruzelii Kœnike. Haller, Volz und Sig Thor. 96. A. claviger Kœ-nike. Volz und Sig Thor. ' Siehe unten suppl. Beschreibung, pag. 700, u. fig. 11, 14 u. 15. 700 SIG THOR 97. A. radiatus Viersig. Steck und Koenike. 98. A . emarf/inator (MûWev). Haller. 99. A. cmpidifer Piersig. Piersig. 100. A. ciispidator (Muller) Kœnike. Volz und Sig Thor. 101. A. kjermanni N eu man. Haller. 102. A. baliilifer Kœnike. Steck und Koemke. 103. A. tricuspidator iWûX&c). Volz und Sig Thor. 104. .4. bicuspidator Berlese. Volz und Sig Thor. 105. A. bisulcicodulus Piersig. Piersig.. 106. A. robuslus Kœnike. Steck und Koenike, Volz und Sig Thor. 107. A. compact us Piersig. Volz und Sig Thor. III. Mânnchen, Larve und Nymphe von Ljania hipapillata Sig Thor 1898. Taf. 15, Fig. 11, 14, 15. Da die von mir frûlier gelieferteii Beschreibimgen und Figu- rent nur das Weibclien betreff'en, und liber das Mânnchen nur eine Bemerkung mitgeteilt ist (Ibid., v. 23. Nr. 4, pag. 42), be- nutze ich hier die Gelegenheit. um das Mânnchen, die Larve und die spâter gefundene Nymphe kurz zu kennzeichnen und abzubiklen. (j^ Korperlânge ca. 0,60 mm., grossie Breite 0,54 mm. Der Kôrper ist plattgedriickt, elliptisch, weniger regehnâssig als beim Weibchen, hinten mit zwei Fiinbuchtungen. Die Farbe ist dunkelbraun, z. T. mit gelbhchem Anstriche, etwas dunkler als beim Weibchen. Das Mânnchen stimmt in den meisten Charak- teren (z. B. Epimeren-, Panzerbildung, Euckenlinie, Bau der Pal- pen und Beine) mit dem Weibchen liberein. Besonders muss her- vorgehobeu werden, dassdie Beine nicht wie bei der verwandten Gattung Bracliypoda spezielle mânnliche Auszeichnungen dar- ^ Archiv f. Math, und Natw., Kristiaua, v. 28, Nr. 13 und v. 21., Nr. 5, Taf. X, Fig. 96-100. SCinVEIZKRISCIlE ACARINKNl AUNA 701 bieten, soiiderii nur i;vw()liiiliche Donicii luid l'orsteii Ix'sitzen. Der eigentliche cliaraktenstisclie Geschleclitsuiitt'rscliifd liogt iiu Bau des Geiiitalgebietes. BeiinWeibclien ' sitzeii jederseits der Genitalspalte drei Genitahiapfe, nebst einzelnen kleinen Haar- poren auf einer Napfplatte. Dièse beideii Napfplatten sind beini Ç iiicht mit dem Bauchpanzer verbunden, sondern liegen aiif boideii Seiteii der Genitalspalte frei in der weichen Korperhaut ani hinteren Kôrperende. NichtsobeimMannchen! Hier sind die Napfplatten ganz ohne Grenzen mit dem tibrigen Bauchpanzer verwachsen, so dass man sagen mochte, hier existieren keine Napfplatten. Jedenfalls kann man solche nicht unterscheiden. Die drei Paare grosser Genitalnapfe imd eine Menge kleiner Haarporen liegen anscheinend im Bauchpanzer selbst, die lang- lich-elliptische Genitalofifnung umgebend. Dièse liegt ebenfalls im Bauchpanzer, ohne bewegliche Genitalklappen. Die zwei hinteren Driisenpapillen und die Analklappen sind hier weniger hervorspringend, besonders auf meinem Prâparate, \vo sich eine Einfaltung gebildet hat. In Fig. 15 sieht man dièse kûnstliche Faite und die dadurch aus dem Hinterrande hervorgeriickten Pai)illeu (Driisennilindungen) mit begleitenden Haaren. Nymphe, Fig. 14 (Unterseite, Epimeren, Kôrperumriss und durchscheinende Riickenplatte; punktiert). Kôrperlânge: 0,47 mm., grôssteBreite 0,43 mm., der Kôrper- umriss annâhernd zirkelrund ; der Kôrper plattgedrlickt. Die Korperhaut ist grôsstenteils weich, fein liniirt ; auf der Rlickenseite liegt ziemlich central eine fast zirkelrunde (dorsale) Panzerplatte, porôs und anscheinend chagriniert ganz wie die Epimeren ; dièses Aussehen wird dadurch hervorgerufen, dass die Poren in regelmâssige Gruppen verteilt sind, wodurch eine polygonale Felderung gebildet wird, (In Fig, 14 ist die Stel- lung der Dorsalplatte durch die punktierte Linie angedeutet.) ' Archiv f. Math, und Natw., v. 21. Nr. 5 Taf. X, Fig. 98. 702 SIG THOE Im hinteren Kôrperrande finden wir âlmliclie Papillen wie beim Weibchen, melir vorn auf der Baucliseite den sogenannten «Anus'> mit « Analklappen ». Ungefâhr in der Mitte zwischen dein « Anus » und den Epimeren liegen zwei kleine lângliclie, schrâg gestellteNapfplatten mit je 2 Genitalnâpfen. Die Napfplat- ten sind ganz von einander getrennt (ungefâhr wie bei Curvipes, oder Piona). Die Epimeren sind in 3 Gruppen verteilt, die jedoch auf den Seiten zusammenliângen. Das Maxillarorgan, die Palpen und die Beine haben ungefâhr denselben Bau wie beim Imago, doch mit schwâcherem Borstenbesatz. Schwimmhaare fehlen selbstverstândlich. Die Epimeren zeigen schon bei der Nymphe eine Tendenz zur seithchen Yerbreiterung ; doch liegen sie hier in der weichen Kôrperhaut, und dièse nimmt noch den grossten Teil der Ober- flâche des Kôrpers ein. Ob dies Verhalten durch den ganzen Lebenslauf der Nymphe dasselbe bleibt, lâsst sich zur Zeit nicht mit Bestimmtheit sagen, da ich nur ein Exemplar gefunden habe und nicht weiss, in welchem Alter dasselbe sich befindet. Larve. Fig. 11 (Unterseite: die Telle des Pseudocapitulums aus einander gepresst). Kôrperlânge (ohne Borsten); 0,28 mm., Breite 0,16 mm. Der Kôrper ist bleich gefârbt, dorsoventral plattgedruckt, im Umriss lânglich-elliptisch, vorn wenig geschmâlert, hinten ab- gerundet mit einer kleinen Einbuchtung in der Mitte. Die Form des Korpers, der Epimeren, des Hinterrandes ist von derjenigen der Bracliypoda-hsiYxe ziemlich abweichend, und âhnelt mehr derselben von LeherUa oder Axonopsis. Im allgemeinen zeigt die Ljama-hiirve ordinâre Charaktere. Das « Scheinkupfchen » ist relativ schmal, doch wohlentwickelt mit starken Mandibeln und Palpen, die mit je einer starken Kralle enden. Die bekannten lateralen Palpenborsten sind stark entwickelt. Fast die ganze Bauchflâche wird von den Epimeren eingenommen ; namentlich die hinteren Epimeren sind umfangreich und tragen auf der Mitte SCHWETZERISCHE ACARINENFAUNA 703 zwei Paar lange niul liiiiteii eiiizelue kurzo ilaaiv. Die iibrigen Epimeren besitzen wenige kurze Haare. Eiiizelno langere solclie betindeii sicli voni aiu Kuperrande. Besondere AufiixM-ksamkeit verdieiien die zwei hinteren, gewolmlichen laiigen (ca.0,09 mm.) Endborsten, die in starken papillenffirmigen Hôckern einge- gliedert sind. Die letztgenannten stehcn im hinteren Kôrperrande und veiieihen der Larve ein Ausselien, das durcli die entspre- chenden Papillen merkwUrdig an die Nymphe und an das Weib- chen erinnert. Die Beine bieten keine besonderen Eigentumlichkeiten dar. Jedes Bein besitzt drei Krallen, die gross, aber einfach gebaut sind. Dieser Charakter erinnert nicht niir an BracJnjpoda und Axonopsis, sondern wird ebenfalls bei ferner verwandten 3Iilben wie z. B. Midea, Mideopsis, Lebertia, SpercJion, Teiitonia, Lim- iiesia, Hygrobates beobachtet. F u n d 0 r t : In der Schweiz habe ich Ljania hipapUlata Sig Thor. nur in der Aubonne, einem Fliisschen beim Genfersee, gefunden. Weitere Verbreitung : Ostpreussen und Brandenburg (PROTZ), Rhône in Frankreich (Sig Thor) und Norwegen. Die Art kann sich schon einer nicht ganz engen Verbreitung erfreuen und wird wahrscheinlich wenigstens in Schweden^ England und Schottland gefunden werden. Nachtrag. Wâhrend des Druckes dieser Arbeit erliielt ich von Dr. Bina MONTI einen Separatabzug (Génère e specie iniovi di Idracnide) aus « Rendiconti del R. Istit. Lomb. di sci. e lettere », Scr. II, vol. XXXVIII, 1905, p. 168—176 mit 2 ïafeln, worin die ita- lienische Verfasserin eine neue Gattung FoUjxo beschreibt. Die ausfiihrliche Beschreibung und diezahlreichen schônen und sorg- fâltigen Figuren von Dr. Rina Mûnti lassen erkennen, dass wir 704 SIG ÏHOR gleichzeitig dieselbe Gattung besclirieben haben. Obgleich die «Nota» von Dr. Monti (vom 26. I. 1905) uiigefâlir 19 Tage frtiher als meine vorlaufige Mitteihmg im « Zoolog. Anzeiger » (14. IL 1905) erschieiien ist, darf der Gattiingsname Polyxo R. Monti nacli den nomenclatorischen Regeln hier bei den Acarina niclit angewandt werden, weil derselbe Gattungsname Polyxo schon friiher (1864) von Thomson bei den Coleojytera (Cenmibycidœ) eingefûhrt ist. Wir miissen also fur die Gattung den Namen Hydrovohia Sig Thor beibehalten. {Polyxo E.. Monti ist demnach hier nur ein Synonym). Nach den Untersuchungen von Dr. R. Monti' und mir- haben wir in diesem Falle wahr- scheinUch zwei verschiedene Arten beschrieben : 1. HydrovoJzia (Polyxo) placophora (R. Monti 1905), 2. Hydrovolzia halacaroides Sig Thor 1905, deren wichtigste Unterschiede ich hier kurz resiimieren werde : Die Kôrpergrosse und Form sind nur wenig verschieden. Wir finden die sichersten Diiïerenzen ini Bau der fur die Diagnose immer so wichtigen Genitalorgane und des Maxillarorganes. Das letztere ist bei H. halacaroides (Sig Thor) hinten breiter als bei H. placophora Monti (Fig. 2 und 5), und das Rostrum endet bei H. halacaroides vorn mit vier Chitinzâpfchen, die bei H. placo- phora nicht existieren (weder nach dem Texte noch nach den Figuren, R. Monti, Fig. 1, 2, 5, 13). Ferner scheinen die Man- dibehi bei der itahenischen Art weiter vorne zu liegen. Deut- liche Differenzen kommen ferner in der Lange der Palpenglieder vor. Endlich ist dasEndghed(5*^^PalpengIied)bei//.^/acop/wra (Fig. 2, 6, 13) viel kurzer als bei H. halacaroides, indem bei letztgenannter Milbe die eng zusammenliegenden Endnâgel sehr lang sind (Fig. 5). Andere kleinere Unterschiede im Palpenbau halte ich fiir unwesentlich. Auf der Ventralseite von ' Zool. Anzeiger, Bd. 28, Nr. 26, S. 832-38. 2 Zool. Anzeiger, Bd. 29, Nr. 9, S. 283-84. SCHWEIZERI8CHK ACARINENl- AUNA 705 H. halacaroides (siehe Fig. 2) finden wir, deiii Kurperraudc ge- iiâhert, jederseits zwischen der zweiten und dritten Epimere je eine grosse Hautdrlisenpore mit Haarplâttchen, die bei H. pla- cophora II. Monti (Fig. 2 mid 13) felilt. Kleinere Diiïerenzeii, z. B. in der Form der Paiizerplatteii und deren Abgliederuiigen (abgetrenntenPartien), ebenso wie in der Beborstung der Beine, Krallensclieiden und Epinieren sind zu geringfugig, als dass ich denselben einen grosseren Wert demi als sekundâre Charaktere beizulegen wage, besonders weil ich nur ein einziges Exemplar (9) untersucht habe; es ist nicht notig, hier darûber mehr zu sagen. Dagegen muss ich noch einen anderen Charakter von grossier Wichtigkeit erwâhnen, weil die zwei behandelten Arten darin anscheinend scharf von einander differieren. Dr. R. Monti hat nâmhch bei der italienischen Art (H. placophora) 2 Paar Geni- talnâpfe gefunden und (Fig. 12 und 14) abgebildet (cfr. pag. 174: « quattro ventôse di uguale grandezza »), wâhrend ich bei der schweizerischen Art {H. halacaroides) keine Genitahiâpfe beob- achten kann; ich habe jedoch, wie gesagt, nur ein einziges conser- viertes Exemplar zurUntersuchung gehabt. Ist est denkbar, dass hier die Genitahiapfe durch die lange Conservierung unerkenn- bar geworden sind ? Ich halte es fiir unwahrscheinlich ; denn die Conservierung schehit nicht schlecht zu sein; in demselben Glaschen zeigen andere Arten {Lehertia- und Sperchon-si}]).) mit « inneren » Genitalnâpfen solche ganz normal, was na- turlich ist, da die gewôhnlichen Genitalnâpfe âusserlich aus starken Chitinknôpfen oder Chitinringen bestehen. Deshalb kon- nen dièse Bildungen nicht leicht verschwinden, vorausgesetzt dass sie ordinâre Genitalnâpfe seien. Eben in dieser Beziehung môchte ich aber fur HydroroJziax)l(('Copliora (R. Monti) eine Be- stâtigung wiinschen. Ich habe namlich bei HijdrovoUia halaca- roides mihi unter den Genitalklappen nicht Genitalnâpfe, sondern einzelne grosse Zellen gesehen. Ganz âhnliche Zellen habe ich 706 SIG THOK sowohl iinter deii Epimeren wie in deii Beinen geselien imd sie als Leukocyten gedeutet. Die 4 Genitalnapfe, welche Dr. R. MoNTi bei Foli/xo zeiclinet, liaben auf den Figuren (Fig. 8 iind 1 4) ein ahnliches Aussehen, und im Texte finde ich keine ausfiihrliche Erklarung, nur pag. 174, (« attraversoadessepero siriconoscono quattro ventôse di uguale grandezza ») und pag. 176 (Fig, 12, Ç> : « e 4 ventôse génitale »). Ich moclite nun gern wissen, ob dies gewôhnliche chitinisierte Genitalnapfe sind oder eine andere Sorte und deslialb die Autïbrderung an Dr. RinaMoNTi richten, in ietz- terem Falle die Genitalnapfe bei HydrovoUia placophora genau untersuchen, besdireiben und abbilden zu wollen, eine Unter- suchung von grosstem Interesse. Wenn wir nâmlich nacliweisen kônnen, dass Hydrorohia hcdacaroides keine Genitalnapfe (son- dern daselbst grosse Leukocyten) besitzt, und dass H. j^hicoph or a eigenartige, weiclie, niclit chitinisierte, den gewôhnlichen ganz unâhnliche Genitalnapfe besitzt, dann konnen wir vielleicht bei der Untersuchung dieser Gebilde einen wichtigen Schritt vor- wârts zur Erforschung des Charakters und der Entstehung dieser dunklen Organe tun. Wir mussten in diesem Falle viel- leicht Hydrorohia und Polyxo in zwei verschiedene Unter- gattungen stellen, was mir bei Betrachtung ihrer sonst iiber- einstimmenden Organisation nicht geboten vorkommt. Bis auf weiteres kann ich Poli/.ro nur als Synonym zu Hydrovolzia be- trachten. Es ist kaum nôtig hinzuzufiigen, dass meine fruheren kurzen Betrachtungen uber die « Familienfrage » auch fur H. (Polyxo) placophora gelten, und dass der Familienname Hydrovolz'ddœ in jedem Falle die Prioritât besitzt. EXPLICATION DE LA PLANCHE 1 a. c. =z aiguillon du pou ti. r. =z aiguillon du roslrc. c. = cou. c. a. = carapace d'aiguillons. (T. r. = crociicls du rostre. Abn'vititiom f.c. = taux cou. = rostre. ^ segment. = vésicule copulatrice. Fii 18. E. alucotiis Millier. » 1 9 . » » X3. Stade ina-qualis, gr. nat. Stade iiui'quii/is X 10. Prineipau.x types de crochets du rostre. Cf «T. nat. (f X8. Cf X 4. Jeune, au stade ienuicauddlna x 6. » » » gr. nat. Principaux types de crochets du rostre. Crochet d'une rang:ée lono-itudinale du rostre. Cf X4. Gr. nat. Principaux types de crochets du rostre. Gr. nat. OEuf mûr X 400. cf gr. nat. OEuf iniir X oOO. Aiguillons du cou. Fig. 20. E. arfiolatm Rudolphi. » 2i. » » » 22. £'. buteonis Gœze. » 23. » » » 24. £J. anniis Gœze. » 25. E. cylindraceus Gœze. » 26. E. contortus Bremser, » 27. » » » 28. » » » 29. E. piriformis Bremser. » 30. )' » » 31. E. onatù Gœze. » 32. » » » 33. » » » 34. » » » 35. E. piriformis. Bremser. » 36, )) » » 37. E. taeniaius v. Linstow. » 38. » » » 39. » » » 40. » » » kï. E. olidis Miescher. » 42. » » Aifruillons du cou. Crochets du rostre, a et /» = 2 cro- chets vus de face. OEuf mûr X 300. Aiguillons du cou. OEuf mùrx 260. OEuf mûr X 350. X8. Gr. nat. Principaux types de crochets du rostre. Crochets d'une rangée longitudinale du rostre. Aiguillons de la carapace du corps. X5. Rostre et faux cou. Gr. nat. Rostre dolioforme, Gr. nat. X 25. Partie antérieure du corps X 8. Partie postérieure terminale du corps X4. Adulte, gr. nat. OEuf mûr X 230. Rostre et crochets grossis fortement. Deux crochets du cou^, grossis forte- ment. l Zv/ T/:;. !!)0ô y/ y Fuj.î ^ ,^^ l'UT \' /a; ' /v<7 10 \ // f..r\ / l-'ù^/'i ^^■«' Fuj J'i //<7,ï/y é ^ y S'.'; ^_ ca /y .y. ,.'. a. cp . ch r- c. EXPI.ICATKLN DE LA PLANCHE :2 Ahrérintioiis i>!};iiillon du cou. f. d. = face dorsale, aiguillon du rostre. f. c. = face ventrale, aifijuillon de la face ventrale du rostre, g. c. = gros crochets, bulle. g. V. c. = gros crochets ventraux, cou. p. e. = partie elleplique. carapace d'aiguillons. P- P- = partie pirifornie. capsule chitinouse. /■. = rostre. faux cou. Fig', 43. E. micrilcdiitlius Rudolphi. X 4. » 44. E. otiilis Miescher. Partie antérieure du corps X !•"). » 44''. » » Partie postérieure terminale du (•orj)s X 7. » 4o. E. spltïierocepkalus Bremser. Adulte X S. » 46. » » Adulte, gr. nat. » 47. » » Principaux types de crochets du rostre. » 48. E. teres Westrunib. X 7. » 49. » » Gr. nat. » oO. » » Principau.x types de crochets du rostre. » 51. E. F m sont i MoVm. Principaux type de crochets de la face ventrale du rostre. » o2. )) » X 3. » 53. » » Aiguillons de la lace dorsale du rostre. » o4. » )) Aiguillons de la partie fusiforme du corps. » 00. » » OEuf mûr X 240. » 56. » » (ir. nat. » 57. E. inirnicdiilkiis Hudolphi. (ir. nat. n 58. » » a. crochet du rostre vu de prolil. h. crochet du rostre vu de lace. r. aiguillon du cou vu de profil. (l. ai^iiiilloii du rou vu de face. FiL^ 59. E. otidis Mieseher. (50. E. iercs Weslrumli. 61. E. inflalna Creiilin. 6-2. E. micracnnlluis Mudolpli 6;{. i) )) 64. E. splKwnu-ppli'ihis Hrems 65. » » 66. » » 67. )) » 68. E. Uracilis lUidolphi. 69. » » 70. » » 71. E. horridiis v. Linstow. 72. » » 73. » » 7'i. E. inflatm Ci-eplin. 7o. ' » )) 76. » » 77. E. In/strlx Bremser. 78. » » 79. )) 1) 80. 1) i) Gr. nat. Deux aiguillons du cou. OEul' mûr X 210. liostre et cou X lo. OEuf mûr X 400. Très jeune X 10. OEuf mûr X 270. .leune X 7. .leune, gr. nat. X8. Gr. nat. Crochet du rostre. Principaux types de crochets du rostre. X 16. Gr. nat. çf gr. nat. Cf X8. Principaux types de crochets du rostre. OEuf mûr X 270. Principaux types de crochets du rostre. X 10. Gr. nat. Il,-i' Suisse. i,-/.ivl '/'/■'; /:>('■> l'I. ','. y h '■•']'■ /.,..VI| , V /y"-' riif.63 j-uyi'i" /■ï,j. O'i ^ „^ fl'lT. 'i6 lua.->0 hHj'lO huj ,;/ /^..r> / riij.ao 41 /i/;?. 67 /•/(/. 7/ /vi/^ ■^i^ ;\_ ^^f-'--' j \ f^'yf r 0 ■•"':-?; /vcT. o\y "y- /•/^/. ftj I /■/i/. rv/ ^*v /■'/{/. 76 J l'U]. 0.0 \ ^ Fùj 70 iJ /■}<;. 1 7 /■;./. K^ \ Ha.7('> i-ui .y.\ Fi(f. i Fia. . !;\, Si L.de Marval - A'^^J'iLhocénhale s EXPLICATION DK I.A PLANCHE ;{ Ahv^ éviationfi. a. r. h. c. c. cr. cr. r. f.c. = aiguillon du rostre. bulle. cou. carapace do crochets. crochets du rostre. faux cou. l. = coupe de la paroi intestinale. i. = lemnisaue. /)i. = mésentère. r. = rostre. V. c. =: vésicule copulatrice. Fig. 81. E. reficnl.titus Westrumb. Cf X5. » 8â. » » 9 X4. » 83. )) )) Principaux types de crocliets du rostre. » 84. E. driatus Gœze. 9 X 7. » 84a » » 9 gr. nat. » 8o. » » Principaux tyjjes de crochets du rostre. » 86. E. sjii.mlis Rudolphi. 9 X4. » 87. » » Deux crochets du rostre. » 88. » » Cf Gr. nat. Petit exemplaire. » 89. » » 9 gi*. nat. Grand exemplaire. » 90. E. llnearis Westrumb. X4. » 91. » » Principaux types de crochets du rostre. » 92. E. fUicollis Rudol|tlii. Stade adulte plissé; coui)e partielle. » 93. » » Stade adulte plissé, gr. nat. » 94. E. reticrdains Westrumb. Cf gr. nat. » 9o. » » 9 gr. nat. » 96. » » OEufmùr X 240. » 97. E. striatus Gœze. OEuf mùrx 240. )) 98. E. liiienrix Westrumb. OEulmùr X 230. )) 99. E. fUicolli-'i Hudolplii. Bulle el rostre vus par le sommet X 9 . )) 190. » » OEuf mur X 340. E. filicollis Rudolphi. Crochets du rostre^ vus de face. » )) Crochets du rostre, vus de profils. » » Stade adulte lisse et normal X 6. » » Stade jeune X 7. » » Stade jeune, gv. nat. >y » Stade très jeune X 9. » » Stade très jeune, gr. nat. E. Umcfii Westrumb. Rostre et cou normaux X 25. » » Rostre et cou normaux X 25. E. filicollis Rudolphi. Stade adulte lisse, normal, gr. nat. E. linearis Westrumb. Gr. nat. 112. E. lancea Westrumb. çj^ X 5. 113. » » cf &r- nat. 114. » » Crochets d'une rangée longitudinale du rostre. 115. » » Aiguillons d'une rangée longitudi- nale du cou. 116. » » OEufmùrx370. Fig .101. » 102. )) 103. » 104. » 105. )) 106. » 107. » 108. » 109. » 110. ■>) m. -% .Sai.sM ,„y.i',>l7: IJ. /f/0,'i ^Jy^"^ "^ /-ujs^ CP (^.yjf^o /■ul\> /;,/,\V" Fuj.SU /«/,(■; FujM) FuiSS I-utS)/ -'" /■•- lUij. .'F uj a-, FujSI ^ ,-l ïa 10 I n Fia WO ^ '■•/1 ' ? 1 'f /OH i-\ /■«; ,S9 I /. / V'/ /•;(/ .'^,v Fuj /Oô '/, ; Fuji. JOô ^' M' /^/c. /v^/^^ ^^wy Fifin '■'if['-' Fuj //''i Fuj. I/O Fui. 10.9 '■;/■ Fuj /// Fia im Fi,j.m L.de M arval - Acanthocéphales EXPLICATION l)K \A PLANCIIK 4 Aliri'vidlions. a. = ailo de la y /-ï^yW ^^ '' Fùj./^? ^'^, T' /•/^/ /ro" 'y /.j, iiFJS T Fùj. /'lu l^ /•uj /.// F,\j. A?.3 FUj. /.n Fnj. Fi/ /•'if /.n /c o /'■/a /s/ r 'y I ^1. /v /'l'.r /o'i /■y.i,:.. L.de Marval - Acanthocéphales EXPLICATION DE LA PLANCHE 5. Fig. 1. Percichthi/s altispinis (X'/^). H> Macrones argent ivtttatus. 3. Botia midtifasciata. Moviw Sii7\9.9P r/p Zccl. T. 13. 190^ PI . ô J.CTr-&eyiy (LeJ..ejbUth/ f'.T.Re^an . Poissons. Mvn±:em,.B-ros . mcp . EXPLICATION DE LA PLANCHE 6. Fig. 1. Scùpna Bedùli ix'-j^). » 2. Solea borbonica. » 3. Novacula temporal is (X ^/i)- Heviœ^ Suissaflp 'Acrl. T. Kl l9Cû, l'I.O. é mm m •j.Cn-e&n/ duL efc Ixih/. H .W ( . .T . K e P an . Po i s s t> n s ■A MhrbiT-yv Bros . 'i/rcp ■ EXPLICATION DE LA PLANCHE 7 Abrnnations. al. g. = atrium génital. ov = ovaire. Be. = canal de la fécondation. ovd. = oviducte. c. d. = canal déférent. p. c. = poche du cirre. c. e. = canaux eiférents. p. ex. = parenchyme externe. c. ex. t. = canal excréteur transversal. p. i. = parenchyme interne. c. (. = canal testiculaire. p. m. = pavillon musculeux eu. = cuticule. r.i. = réceptacle sémin. il. c. ut. = compartiments de l'utérus. s. tu. = sous-cuticule. gd. = germiducte. (. = testicules. gl. c. = glande coquillére. ut. = utérus. gl. V. = glande vilellogène. va. ^ vagin. m. c. = muscles circulaires. vd. = vilelioducte. )«. d. V. = muscles dorso-ventraux. v. ex. d. =: vaisseau excréteur dorsal. m. l. = muscles longitudinaux. v. ex. v. = vaisseau excréteur ventral. jj. /. = nerfs longitudinaux. Fig. 1 à 11 : Bt'rtiii stuilevi. Y\g. 1. Coupe horizontale de o proglottis au niomenl de la maturation sexuelle. Gross. X 10. » 2. Coupe transversale montrant la position relative des glandes fe- melles, du Vas deferens et du vagin. Combinaison de plusieurs coupes successives. Gross. X 28. » 3. Coupe horizontale de l'utérus dans un segment mûr. La moitié droite seulement de l'organe est représentée. Gross. x 28. » 4. Coupe transversale d'un anneau miir, montrant les compartiments ou Cîecums de l'utérus. Gross. x 10. » o. Coupe transversale d'un segment au moment de la maturité se.xu- elle. 3 coupes combinées. Gross. X 10. 1) G. Coupe horizontale au point de séparation du vagin et du réceptacle séminal. Gross. X 120. » 7. Disposition et mode d'assemblage des conduits génitaux féminins d'après une série de coupes transversales. Gross. X 120. » 8. Disposition des faisceaux de fibres musculaires longitudinales. Gross. X36. » 9. Coupe horizontale d'une partie du vagin. Gross. X 300. » 10. Testiculeset mode d'assemblage des canaux eiférents. Gross. X 75. » 11. Coupe horizontale passant par la poche du cirre et montrant la dis- position relative du canal déférent et du vagin. Gross. X oO. 6:/r,/"/"- '■a.d. itl %^' /'/.. J . B o u rq u 1 n , Ce S to d e S . EXPLICATION DE LA PLANCHE 8 Abréviations. a. r. = appareil régulateur du sperme. p. c. = poche du cirre. at. g. =^ atrium génital. p. ex. = parenchyme externe. Be. — canal de la fécondation. p. i. = parenchyme interne. c. = cirre. p. m. =: pavillon rausculeux. c. d. ^= canal déférent. p. ml. = pore mâle. c. e. = canaux efférenls. PP-9- — papille génitale. c. ex t. = canal escréleur transversal. t . s. = réceptacle séminal. et. = canal lesticulaire. 1. r. s. = premier réceptacle séminal eu. = cuticule. 2. r. s. = second réceptacle séminal. c. ut. = canal utérin. r. V. = réservoir vitellin gd. = germiducte. s. eu. ^= sous-cuticule. gt. c. = glande coquillére. t. = testicules. gl. V. = glande vitellogéne. t. e. = tissu conjonclif. » g. n. dr. = ganglion nerveux droit. l. 0. = tubes ovariens. g. n. g. = ganglion nerveux gauche. ut. — utérus. m. c. = muscles circulaires. V. = ventouses. m. d. V. = muscles dorso-ventraux. va. = vagin. m. l. ^ muscles longitudinaux. vd. = vitelloducte. n. l. = nerfs latéraux. V. ex. d. = vaisseau excréteur dorsal. n. l. d. d. = nerf longit. dorsal droit. V ex. V. = vaisseau excréteur ventral. n. l. V. g. = nerf longit. ventral gauche. V. s. = vésicule séminale. ooc. = ootype. V. s. e. = vésicule séminale externe. ov. = ovaire. V. s. i. = vésicule séminale interne. ovd. = oviducte. Fig. 12 à 21 : Bertia elongata. Fig'. 12. Strobile d'un exemplaire de 41 cm. de long. Grand, nat. » 13. Coupe horizontale de quelques segments adultes. Gross. x 21. » 14. Scolex, cou et premiers segments du strobile. Gross. X 36. » 15. Coupe transversale d'un proglottis mûr montrant les c;ecums de l'utérus. Gross. X 25. )) 16. Disposition relative des conduits femelles avec leur structure propre. Reconstruction d'après une série de coupes transversales. » 17. Coupe transversale d'un segment adulte. D'après 2 coupes. Gross. X 28. » 18. Disposition relative et structure du complexe des glandes femelles. Gross. X 120. » 19. Coupe longitudinale de la poche du cirre contractée. Gross. X 150. » 20. Coupe transversale du scolex au niveau des ventouses. Gross. X 120. » 21. Coupe horizontale de la partie terminale du strobile. Gross. X 28. ^•^tui^, ■,*l**r\\ ^ /^ IS .^- . ".i :??•■ ^^; c«/ J.Bourquin.-Cesfcodes. EXPLICATION DE LÀ PLANCHE 9 Abréviations. an. ex. — anastomose aquifère dans le scolex. «. /. d. dr. = nerf longitudinal dorsal droit. a. r. = appareil régulateur du sperme. w. l. d. g. = nerf longitudinal dorsal gauche. at. g. = atrium génital. «. l. v. dr. = nerf longitudinal ventral droit. Be. = canal de la fécondation. n. /. v. g. = nerf longitudinal ventral gauche. c. = cirre. ooc. = ootype. ce. = crochets du cirre. ov. = ovaire. c. d. = canal déférent. ovd. = oviducte. eu. = cuticule. p c. = poche du cirre. c. ut. = canal utérin. p. m. = pavillon musculeux. gd. = gerraiducte. l. = testicules. gl. c. = glande coquillére. t. c. = tissu conjonctif. gl. g. = ébauche des glandes génitales. (. o. = tubes ovariens. gl.v. = glande vitellogène. u(, = utérus. g. n. = ganglion nerveux cérébral. v. = ventouses. m. c. = muscles circulaires. va. = vagin. m.d.v.^= muscles dorso-ventraux. vd. = vitelloducte. m. l. = muscles longitudinaux. v. ex. d. := vaisseau exciéteur dorsal. m. r. uscles rétracleurs de la poche, v. ex. t. = vaisseau excréteur transversal. m. se. = muscles du scolex. v. ex. v. = vaisseau excréteur ventral. m. V. = muscles des ventouses. v. s. = vésicule séminal. n. /. — nerfs longitudinaux. v. s. e. = vésicule séminale externe. Fi^'. ii. B. plasiicd. Structui-e et disposition des organes génitau.\. D'après 3 coupes. Gross. X 60. » 23. B. pl/is(lc(i. Coupe horizontale d'une partie du vagin. Gross. X 3U0. » 24, B. plasiica. Coupe transversale d'Un segment adulte. Gross. X 13, » 25. B. plasiica. Coupe horizontale de quelques anneau.x adultes. Gross. X 13. » 20. B. rlonqala. Coupe transversale de la poche du cirre et du vagin non loin des orillces génitau.x. Gross. X loO. » 27. B. plasiica. Ensemble des canau.x femelles. D'après une série de coupes transversales. Gross. X 220. » 28. B. eloni/aia. Coupe transversale de la poche du cirre dans la ré- gion interne. Gross. X 150. » 29. B. plasiica. Aspect du strobile d'un grand exemplaire. Gr. nat. » 30. B. plasiica. Coupe horizontale du scolex et des premiers segments du strobile. Gross. X 65. » 31. B. plasiica. Exemplaire adulte. Grand, nat. » 32. B. plasiica. Scolex et partie antérieure du strobile montrant l'as- pect du scolex évaginé et des premiers segments ainsi que la disposition du système aquifère dans ces mêmes parties. Gross. X36. » 33. B. plasiica. Aspect du scolex contracté. Gross. X 30. » 34. B. plasiica. Coupe transversale du scolex dans la région des ven- touses. Gross. X 05. » 35. B. plasiica. Coupe transversale de la partie inférieure du scolex. (iross. X 05. ^Bt "^.^ M Iric „:'; /'/ y Y Bourq -odes. 4 TAFEL 10. FIGUREiXERKLÀliUNG Fig. 1. Tubularicncormus; Fundorl: Hiimmcrkasten, Helgoland. (Vergleichc ïabelle E). Nach dem Leben, naliirliche Grosse. » 2. Einzeincr Hydranth von Fig. 1, vergrôssert n. d. Leben. » 3. Tubulariencormus; Fundort : Hummerkasten, Helgld. (vergl. Tab. F). » 4. Tubulariencormus; Fundort: Kalkfelsen Helgld. (Tab. G). » o. Aclinulaknospung und Bildung von Rhizomstolon an altem Hydro- oaulus. » 6. Zwei verwachsene orale Tentakei. » 7. Actinula an altem Hydrocaulus. , r. Siii.f.\r ,1/ 7awI. Tir,. I!>0. l'I.IO. A.FeixlM'l 'iilxiloi-ia TAFEL 11. FIGURENERKLÀRUNG Fig". 1. Conservierter Tubularioncormus aus Norderney (Tab. K). » 2. Conservierter Tubulariencorraus aus der Nahe von Helgoland, um ein im Wasser tlottierendes Tau gewachsen. Herkunft : Nordsee- Museuui Helgoland. '/^ nat. Gr. » 3. Conservierter Tubulariencormus aus Milport (Tab. T). » 4, Conservierter Tubularieneornuis (Helghl. Kalkfelsen. Tab. I). » 5. Conservierter Tubulariencormus (Hunuiierkasten, Tab. A). » 6. Conservierter Tubulariencormus (Hummerkasten, Tab. F). » 7. Conservierter Tubulariencormus (Hummerkasten 16. HI. 1904). » 8. Conservierter Tubulariencormus aus Milport (Tab. S). Rev Suisse de Zool T 13 1905 Pholoiypie Sadag . Oen A.Fenchel. Tubulariî TAFEL 12. FIGURENERKLÀRUNG Fig. 1. Im Aquarium geziichtete Tochterkolonieen. Fig. a entstammt Connus E. — Fig. h entstammt dem Connus F. — Fig. d entstammt dem Connus G. — Fig. cxx. e sind Abkômm- linge, unbestimmt, von vvelcher der drei, da sie sich am gemein- schaftlichen Abfluss der drei Aquarien gebildet haben. » 2, Schnitt durch Ansatzstelle einer Actinula am miitterlichen Hydro- caulus (vergleiche Tafel 10, Fig. la). a = Perisark des Hydrocaulus der Actinula. b = Perisark des mûtterlichen Hydrocaulus. Zwischen beiden angehaufte Protoplasmamassen scheinen die Ré- sorption einzuleiten. )' 3. Conservierter Tubulariencormus aus der Emsmiindung (Tab. R). Rev Suisse de Zoo l T 13 190 ô PI 12 r ■4X- Photoiypi'i Sjiiag Genève A. Fenchel. Tu h a la pi a EXPLICATION DE LA PLANCHE 13. Fig. 1. Filaments parasites d'Amœba nobilis {Ouramœba vorax Leidy) ; en bas à droite, une rosette qui, peut-être, repré- senterait une spore en germination. » 2. Extrémité d'un des filaments de la fig. 1, plus grossi. » 3, 4, o. Filaments parasites sur Amœba proteus {Ouramœba botuli- cauda Leidy). » 6. Cryptogame parasite sur Amœba vespertllio. » 7. CochUopofUmn crassiiisculum. a. l'organisme sous son appa- rence la plus habituelle ; b, l'animal plus étalé, rampant ; c, un pseudopode se faisant jour à travers l'enveloppe ; (i, noyau; e, pseudopode, se détachant en clair sur l'en- veloppe colorée au bleu de méthylène. » 8. Dinamœba mirabilis. Un pseudopode couvert de Microbes ; on voit la zone claire, caractéris- tique dans cette espèce, qui sépare l'ectojilasme du plasma somatique. » 9. )' » Pseudopode, plus grossi, avec Mi- crobes arrondis. » 10. » » Pseudopode, avec Microbes allongés. » H. Coddiopodium lougispinum, sous sa forme habituelle. » 12. Difflugia piriforniis. Quatre individus ayant avalé un même filament végétal (dans ces Difflugies, le plasma n'a pas été représenté). " 13. » » Coquille double. » 14. » » Coquille monstrueuse. » IS. Quadrilla irrrr/ularis. Forme anormale à plaques allongées. » 16. Nebela bigibbosa. Coquille vue par sa face large. » 17. » » Coquille vue d'en haut, par la bouche ; cette dernière est bordée à gauche et à droite de la bride foncée carac- téristique. » 18. » » Coquille vue de trois quarts ; une des brides se voit directement, l'autre par transparence. » 19- >' » Coquille vue par son côté étroit. f^e, SmsM- ,/,'XcoLr/:i. AWS. /'/ /3 /(? //•■ AS' /,9 s'iard, del E. Penarci- Scircodinés EXPLICATION DE LA PLANCHE 14. Fig. 20. Paidinella chromatophora . Aspect habituel. .) 21. » » Coquille vide. ,) 22. » » Une des écailles de la coquille, a, en coupe, b, de face. » 23. » » Un individu vu d'en haut, par la bouche. » 24. » » Chromatophore. » 23. )' » Un fragment du chromatophore, plus grossi. » 26. » » Noyau. » 27. » » Coquille vue d'en bas, par sa partie postérieure. » 28. » » Deux individus très jeunes, con- jugués (ou bien dédouble- ment?). )) 29. Placoc>jsta jiirassica. Exemplaire vu par sa face large, » .30. )) » Individu examiné de trois quarts et par la bouche. » 31. Arachnida vestculata. L'organisme sous son aspect le plus habituel (les pseudopodes auraient dû être dessinés plus longs). >' 32. )) « Fragment plus grossi, montrant la vésicule contractile et la base de quelques pseudopodes. » 33. Gijmnophrjjs cometa. Un individu dont l'un des troncs po- laires, postérieur, s'est rétracté sur lui-même, tandis que l'autre, anté- rieur, s'est répandu en ramifica- tions; w,. noyaux, entraînés dans les angles de bifurcation des bras. '> 34. » » Individu vu sous un autre aspect. » 35. » » Individu (beaucoup moins grossi) dont les deux troncs polaires se sont allongés chacun en un fil extrême- ment lonsr. Ik-t ■ . \wssc ./,■ Zool. r. t.X . /M7. /'/ /■'/ ss "^ 1 ■ r j/> \ E. Penard.- Sapcodinés. ÏAFEL 15 FIGURENEUKLÀRUNG. Fig. 1 . Ihiilrovolzia halacnvoincs Sig Thor. Hiiekcnseite des Korpers mil dor- salen Panzerplatten, Driisenporen, Epiineien \\. u. 4., (Rostrum), erste Bein- und Paliienglieder, Augen. etc. Vergr. ca. X 80. » t. Hijdmvolzia haïtien roifics Sig Thor. Bauchseite mit Rostrum, Epi- meren, Genitalfeld, Drusen])oren und Panzerplatten. Verg. ca. X 80. * » 3. U ijdrorolzia halacaroiiloi Sig Thor. Uas zweite Rein (mil Kralleni. Vergr. ca. X 120. » 4. Hi/drovol:iii hnlacaroiilt>>i Sig Tlior. Einfi Kralle des dritten Reines. Vergr. ca. X 250. » 5. Hydroroizia halacaroid''s Sig Tlior. Rechte Palpe (vier letzte Glie- der) von der inneren Seite gesehen. Vergr. ca. x 2o0. » 6. Hydroroizia halacaroidrs Sig Ti\or. Krallenscheide des zweilen Reines stârker vergr('>ssert. Vergr. ca. x 2o0. » 7. Hydroroizia hnlararoidcs Sig Tlior. Der vordere Teil der Raueh seite, nachdem das Ma.xillarorgan exslirpirt ist. Vergr. ca. X 90 » 8. Hydroroizia halacaroidcs Si^Thov. DasGenitalorgan mitgeschlos- senen Genitalplatten und deren Borsten (0 Paare). Verg. ca. X 190. » 9. Hydrovolzin halacaroides S'[^ Thnv. Krallenscheide des vierlen Rei- nes. Vergr. ca. x 250. » 10. Hydroroizia lialacaroides ^[g Thor. V^n-deres Ende einer Mandii)el. Vergr. ca. x 250. » 11. Lj ani a bijiapi II ni a Sig Thor. Larve von der Unterseite (ohne Reine). Vergr. ca. X 190 » 12. Hydroroizia halacaroides Sig Thor. Drei Endglieder des erslen Beines (die Krallen sind nicht gezeichnet, und nur die Borslen der einen Seite der Krallenscheide. Vergr. ca. X 20 ». » 13. Hydroroizia halacaroides Sig Thor. Maxillarorgan mil d. linken Palpe, von unten und links gesehen. Vergr. ca. x 190. » 14. Ljania l:ipaj)illaf a Sig Thor. Nymphe von der Unterseite (Epime- ren). Vergr. X 100. » 15. Ljania bipapillaia Sig Thor. Mannchen von der Unterseite (ohne Beine). Vergr. ca. x 100. /,'clSiime JeZooir/.}.. /M). /■/ /.; > h- Wj ^ '■uj. 6- t'i'l ' " '^ws^ - Xi*''**^^- Fia. // -V vV fnj /.J S. Thor.^ Acarina. mm mm m mmm DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE KT DU mm UIII8T0IRË NATURELLE DE GENÈVE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Maurice BEDOT DIRIÎCTEUR DU MUSEE d'hISTOIRE NATURELLE PROFESSEUR EXTRAORDINAIRE A l'uNIVERSITÉ ' AVEC LA COLLABORATION DE MM. les Professeurs E. Béraneck (Neuchàtel), H. Blanc (Lausannel, A. Lang (Zurich), Th. Studer (Berne), E. Yung (Genève) et F. ZscHOKKE (Bâle) ET DE MM. V. Fatio et P. de Loriol Membres de la C(tmniissîon fîii Musée d'Histoire naturelle de Genève. TOME 18 Avec i5 planches. GENKVE IMPRIMEBIE \V. KLXDIG & FILS, lîUK IIU VIEUX-COLLÈGE, 4. 1905 X CONDITIONS DE PUBLICATION ET DE SOUSCRIPTION La Bévue Suisse de Zoologie paraît par fascicules sans nombre déterminé et sans date fixe, mais formant autant que possible un volume par année. Les auteurs reçoivent gratuitement 50 tirages à part de leurs travaux. Lorsqu'ils en demandent un plus grand nombre, ils leur sont livrés au prix de revient, à la condition, cependant, de ne pas être mis en vente. Prix de l'abonnement: Suisse Fr. 40. Union postale Fr. 43. La série complète des 12 premiers volumes est en vente au prix de Fr. 360. La Revue n'ayant plus de dépôt à l'étranger, toutes les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue Suisse de Zoologie, Musée d'Histoire naturelle, Genève. En vente chez GEORG & G'*', Libraires a Genève. MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE CATALOGUE r r INVERTEBRES DE LA SUISSE SARGODINÉS PAR E. PENARD Dr Se. Avec 6 figures dans le texte. Prix : 8 francs. MBL WHOI Librai WHSE 04841