FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE UûRARY or THE AMERICAN MUSEUM or NATURAl HISTORY * RÉSULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DU PRINCE DE MONACO Ce Fascicule a été publié et le dépôt fait au Gouvernement à Monaco le 3o Juin 1922 RÉSULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES ACCOMPLIES SUR SON YACHT PAR ALBERT TR PRINCE SOUVERAIN DE MONACO PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION AVEC LE CONCOURS DE M. JULES RICHARD Docteur ès-sciences, chargé des Travaux zoologiques à bord Fascicule LXII Observations complémentaires sur les Crustacés décapodes ( Abstraction faite des Carides) provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco. Par E.-L. BOUVIER AVEC SIX PLANCHES IMPRIMERIE DE MONACO 1922 2^-9 i V\<^ u - - ic OBSERVATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES CRUSTACÉS DÉCAPODES (Abstraction faite des Carides) PROVENANT DES CAMPAGNES DE S. A. S. LE PRINCE DE MONACO OBSERVATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES CRUSTACÉS DÉCAPODES (Abstraction faite des Carides) PROVENANT DES CAMPAGNES DE S. A. S. LE PRINCE DE MONACO PAR E.-L. BOUVIER INTRODUCTION Ce travail est un supplément aux mémoires antérieurs où furent passés en revue les Crustacés décapodes recueillis durant les Campagnes monégasques. Ces mémoires sont au nombre de quatre. Les deux premiers se limitent à 1 étude des Anomoures et des Brachyures : l’un (Fasc. vu) date de 1894 et s’étend jusqu à la campagne de 1888, l’autre (Fasc. xm) fut publié en 1899 et s’étend jusqu’à la cam- pagne de 1897. J'ai eu l’honneur de collaborer avec Alphonse Milne-Edwards pour l’exécution de ces premiers travaux ; la mort de ce Maître regretté est venue interrompre une collaboration qui a laissé dans mon souvenir une trace ineffaçable et j'ai dû continuer seul la tâche entreprise. Ainsi ont pu paraître successivement deux autres mémoires : l’un consacré aux Pénéides recueillis jusqu’en 1907 et publie en 1908 (Fasc. xxxiu), l’autre aux Macroures marcheurs capturés jusqu’en 1913 et public en 1917 (Fasc. l). Il résulte de cet échelonnement que les précédents mémoires n epuisent pas la totalité des récoltes effectuées par le Prince ; quantité de Brachyures et d Ano- moures ont été recueillis au cours des campagnes monégasques depuis l’année 1897, et bon nombre de Pénéides depuis 1908. En outre quelques Décapodes ont été retrouvés par divers spécialistes dans les matériaux des campagnes anciennes qui leur avaient été soumis. Ainsi s’est constitué un ensemble assez important de Crustacés décapodes qui n’avaient pas trouvé place dans les mémoires antérieurs. Le présent travail a pour objet de faire connaître les espèces comprises dans cet ensemble résiduel; il complétera dès lors l’étude des Crustacés décapodes 1 recueillis par le Prince depuis ses premières campagnes jusqu’à l’aurore sanglante de la terrible guerre. Bien que ce travail arrive le dernier et ne comprenne guère que des glanures,on ne le trouvera peut-être pas sans intérêt car il apporte des additions importantes aux mémoires antérieurs, et enrichit de précieux joyaux le trésor scientifique amassé par le Prince au cours de ses explorations qui embrassent un quart de siècle. Nous étions trop pessimistes, A.Milne-Edwards et moi, quand nous écrivions dans le fascicule xm, publié en 1899, qu'il n’y a plus lieu « d’espérer de captures inédites bien nombreuses dans les abysses longuement et soigneusement explorées par les méthodes actuel- lement en usage ». Sans doute nous ne sommes plus à la période héroïque où chaque exploration amenait au jour par centaine des types inconnus, mais nous ne sommes pas davantage arrivés au jour où s’annonce la stérilité. Je donne plus loin la des- cription de dix formes nouvelles et parmi ces formes on en compte sept pour la seule tribu des Paguriens, ce qui est beaucoup pour un groupe dont les représentants ne sont jamais de bien petite taille. Quelques-uns de ces nouveaux Pagurides offrent un intérêt particulier, deux d’entre eux, le Pagurodes Richardi et le P. atlanticus appartiennent au genre Pagurodes dont on ne connaissait que trois espèces, toutes localisées dans la mer des Indes ; deux autres, le Catapaguroides macrophthalmus et le C. iris au genre Catapaguroides qui semble propre à l’Atlantique oriental où il était représenté déjà par trois formes. Je signale en passant un Calcinus nouveau, le C .paradoxuSj qui offre tant de caractères aberrants qu’on pourrait presque établir pour lui un genre spécial ; enfin il faut donner une mention spéciale à deux formes post- larvaires nouvelles, le Glaucothoe Grimaldii qui est probablement la forme post- larvaire de notre Clibanarius misanthropus et le Megalope Grimaldii qui me paraît être l’état post-larvaire du Neolithodes Grimaldii. On ignorait complètement jusqu’ici la forme post-larvaire des Lithodes, et l’on n’observera pas sans intérêt que cette forme diffère des Glaucothoés de la même manière que les Lithodes des Paguriens typiques : c’est une mégalope, c’est-à-dire une forme cancérienne, comme la forme elle-même des Lithodes adultes ; l’adaptation cancérienne de l’adulte se fait sentir déjà au stade post-larvaire. Les autres espèces nouvelles décrites dans ce mémoire sont le Munida subcœca qui se rapproche du M. microphthalma par la réduction de ses yeux, mais qui appartient à un tout autre type de Galathéides ; YEbalia Chavesi , une charmante 1 De tous les Crustacés décapodes, abstraction faite des Sergestides et des Carides ou crevettes qui ont été soumis à des spécialistes extrêmement habiles : à M. H. J. Hansen de Copenhague qui étudie le premier de ces groupes et à M. le Professeur Coutière qui se consacre au second. — 5 — espèce de la famille des Leucosides, et le Progeryon paucidens qui est le type d'un genre nouveau intermédiaire entre les Xanthides et les Galénides du genre Geryon. Quantité d’autres trouvailles offrent de l’intérêt parce qu’elles font mieux connaître les caractères et la distribution des espèces. Dans la tribu des Pénéides je signalerai à ce point de vue quelques raretés zoologiques : le Benthesicymus longipes retrouvé au large du Cap Finisterre et dans les parages açoréens, alors qu’il n'était pas connu en dehors des îles du Cap Vert, — le Benthonectes filipes capturé aux Açores entre les deux points extrêmes, le Cap Hatteras et la côte marocaine, où on l’avait signalé jusqu’ici, — enfin le grand Pénéide madérien, Funchalia Woodjvardi , retrouvé aux Açores et dans les eaux espagnoles. Dans le groupe des Anomoures, nous retrouvons au Portugal le Sympagurus ruticheles de Madère et des Açores, — à l’embouchure de la Gironde YEupagurus pubescentulus des régions sublittorales soudanaises, — au large de Brest le Munidopsis longirostris connu à Terre-Neuve et en Mauritanie — à Belle-Isle, par 438 m, le M. crassa du Cap Hatteras. L’étude des Brachyures m’a conduit à identifier le Geryon longipes avec le G. tridens deKrôyer, et le G. paulensis de Doflein avec le G. quin- quedens de Smith. Grâce aux précieuses découvertes effectuées dans la région si riche des îles du Cap Vert, grâce également aux matériaux du Muséum, j’ai pu entre- prendre une étude systématique complète du genre Glyptoxanthus et étudier spécialement les deux espèces capturées par le Prince, le Gl. cavernosus et le Gl. corrosus. Les Glyptoxanthes sont des crabes corrodés très bizarres qui doivent se tenir sans doute sur des fonds durs ou pierreux, rongés par la mer et les organismes ; par ces caractères et aussi par leur grande rareté, ils se rapprochent du Parthenope Bouvieri dont le Prince a également capturé un magnifique exemplaire. Voici la liste des espèces mentionnées dans le présent mémoire : Sous-ordre des MACRURA MAC RU RA NATANTIA Tribu des Penaeidea MACRURA REPTANTIA Tribu des Palinura Famille des ERYONIDAE Famille des PENAEIDAE Benthesicymus longipes Bouv. Eryoneicus Faxotii Bouv. Bartletti Smith. Sous-ordre des ANOMURA Tribu des Paguridea Benthonectes Jilipes Smith. Gennadas Alicei Bouv. Famille des PAGURIDAE Sous-Famille des Mixtopagurinae elegans Smith. païens Smith. Tinayrei Bouv. Paguristes oculatus Fabr. — — var. brunneo-pictus Edw. [et Bouv. Clibanarius misanthropus Risso. Aristeomorpha foliacea Risso. Aristeopsis armatus var. tridens Smith Aristeus antennatus Risso. Funchalia Woodivardi Johnson. Pagurus arrosor Herbst. — calidus Risso. — 6 Petrochirus pustulatus H. Edw. Calcinus paradoxus nov. sp. Glaucothoe Grimaldii nov. Sous-Famille des Eupagurinaë Parapagurus pilosimanus Smith. Sympagurus gracilipes A. M.-Edvv. — bicristatus A. M.-Edw. — ruticheles A. M.-Edw. Pagurodes Richardi sp. nov. — atlanticus sp. nov. Nematopagurus longicornis A. M.-Edw. Catapaguroides microps Edw. et Bouv. — macrophthalmus nov. sp. — iris nov. sp. Anapagurus laevis Thomps. — — var. longispina Edw. et [Bouv. — brevicarpus A. M.-Edw. Eupagurus sculptimanus Lucas. — cuanensis Thomps. — excavatus Herbst. — variabilis Edw. et Bouv. — carneus Pocock. — pubescentulus Edw. et Bouv. — bernhardus L. — pubescens Kroy. — Pr idéaux i Leach. — pulchellus Edw. et Bouv. Glaucothoe Peroni H. M.-Edw. Famille des LITHODIDAE Neolitliodes Grimaldii Edw. et Bouv. Megalope Grimaldii nov. Lithodes maia L. Tribu des Galatheidea Famille des GALATHEIDAE Sous-Famille des Galatheinae Galathea squamifera Leach. — intermedia Lillj. — dispersa Sp. Bâte. — rufipes Edw. et Bouv. — strigosa L. — Agassiqi A. M.-Edw. Munida perarmata Edw. et Bouv. — bamffica Penn. Munida bamffica var. rugosa G. O. Sars. — iris A. M.-Edw. — Sancli-Pauli Hend. — microphthalma A. M.-Edw. — subcœca nov. sp. Munidopsis longirostris A. M.-Edw. — Antonii A. M.-Edw. — crassa Smith. Galathodes tridentata Esm. Famille CHIROSTYLIDÆ Chirostylus formosus A. M.-Edw. Uroptychus nitidus Hend. — — var. concolor Edw. et Bouv. Sous-Ordre des BRACHYURA DROMIACEÆ Tribu des Dromidea Famille des DYNOMENIDÆ Dynomene Filholi Bouv. Famille des HOMOLODROMIDÆ Dicranodromia Mahyeuxi A. M.-Edw. Tribu des Homolidea Famille des HOMOLIDÆ Homologenus rostratus A. M.-Edw. Homola barbata Herbst. Famille des LATREILLIDÆ Latreillea elegans Roux. BRACHYURA GE N U IN A Tribu des Oxystoma Famille des DORIPPIDÆ Palicus Caroni Roux. Ethusa mascarone Herbst. — rosacea A. M.-Edw. et Bouv. Ethusina abyssicola Smith. — Talismani A. M.-Edw. et Bouv. Famille des LEUCOSIIDÆ Ebalia nux Norman. — Cranchi Leach. — 7 — Ebalia tuberosa Penn. — Chavesi nov. sp. Mei'ocryptus boletifer A. M.-Edw. et Bouv. Famille des CALAPPIDÆ Calappa granulata L. — gallus Herbst. Tribu des Brachyrhyncha cyclometopa Famille des CORYSTIDÆ Corystes cassivelaunus Penn. Famille des PORTUNIDÆ Polybius Hensloivi Leach. Portunus puber L. — depurator L. — tuberculatus Roux. — marmoreus Roux. — corrugatus Penn. Bathynectes super ba Costa. Neptunus Sajri Gibbes. Famille des CANCRIDÆ Cancer irroratus Say. Famille des XANTHIDÆ Pilumnus hirtellus L. — Perrieri Edw. et Bouv. Xanthodes mélanodactylus A. M.-Edw. — Talismani A. M.-Edw. Xantho tuberculatus Couch. — Jloridus Mont. Glyptoxanthus cavernosus A. M.-Edw. — corrosus A. M.-Edw. Actaea rufopunctata A. M.-Edw. Famille des GALENIDÆ Geryon tridens Krôy. — quinquedens Smith. — affinis Edw. et Bouv. Progeryon paucidens nov. sp. Tribu des Brachyrhyncha catometopa Famille des OCYPODIDÆ Ocypode af ricana de Man. Famille des GRAPSIDÆ Planes minutus L. Pachygrapsus marmoratus Fabr. Grapsus grapsus L. Percnon planissimus Herbst. Tribu des Oxyrhyncha Groupe des Parthenopidea Famille des PARTHENOPIDÆ Lambrus Miersi Edw. et Bouv. Rhinolambrus Massena Roux. — pulchellus A. M.-Edw. Pseudolambrus expansus Miers. Parthenope Bouvieri A. M.-Edw. Groupe des Maiinea Famille des INACHIDÆ Sous-Famille des Leptopodinæ Stenorhynchus rostratus L. Achaeus Cranchi Leach. Sous-Famille des Inachinæ Inachus dorsettensis Penn. — leptochirus Leach. Lispognathus Thomsoni Norman. Pleistacantha Clouei A. M.-Edw. Anamathia rissoana Roux. Scyramathia Carpenteri Norman. Sous-Famille des Acanthonychinæ Acanthonyx lunulatus Risso. Famille des MAIIDÆ Hyas aratieus L. — coarctatus Leach. Pisa Gibbsi Leach. Micropisa ovata Stimps. Eurynome aspera Penn. — 8 — Sous-Ordre des MACRURA Subdivision des MACRURA NATANTIA Tribu des Penaeidea Famille des PENAEIDÆ Sous-Famille des Aristeinae Genre Benthesicyxnus, Sp. Bâte Benthesicymus longipes, E.-L. Bouvier 1906 Campagne de 1910 : Stn. 2994 (19 août), profondeur 5ooo mètres. Au large du Cap Finisterre d’Espagne. Chalut. Une grande femelle mesurant environ i25mm de longueur. Cet exemplaire présente tous les caractères essentiels du type, mais les pattes postérieures sont un peu plus fortes et plus courtes et le rostre paraît tout à fait identique à celui du B. ividescens Sp. Bâte, en ce sens qu’il présente une forte carène dont une seule épine (épine rostrale) est bien développée, la seconde (épine gastrique) restant rudimentaire. Epines hépatiques et du telson comme dans le type ; des exopodites sur toutes les pattes. Les téguments sont très mous et papyracés. Cette rare espèce n’était connue que par les deux exemplaires types (un <$, une Ç) capturés au cours des campagnes monégasques, en 1901, dans les parages des îles du Cap Vert, à une profondeur de 38go mètres. Benthesicymus Bartletti, S. I. Smith 1882 Campagne de 1913 : Stn. 3437 (26 août), profondeur 1458 mètres. Au large d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. Chalut. Une grande femelle. Espèce connue depuis la Nouvelle-Écosse jusqu’aux îles du Cap-Vert, dans l’Atlantique, et retrouvée par ïlNVESTIGATOR près de Ceylan. Elle paraît se tenir entre 5oo et 2000 mètres. Genre Benthonectes, S. I. Smith Benthonectes filipes, S. I. Smith i885 (PI. i, fig. 1) Campagne de 1912 : Stn. 3293 (26 août), profondeur 1 33 1 mètres. Entre Pico et Fayal. Chalut. — 9 — Un bel exemplaire mâle dont M. Tinayre a tiré une aquarelle ; tel qu’il fut rapporté par le chalut cet exemplaire était d’un blanc magnifique, passant au violacé et au brun sur le thorax ; les appendices variaient de coloration du rouge à l’orangé. Cette espèce doit être considérée comme un Benthesicymus dont les doigts des pattes des deux paires postérieures sont allongés et flagelliformes. Elle est rare et représentée dans les collections, en dehors du mâle précédent, par les quatre exem- plaires types capturés au large du Cap Hatteras, ainsi que par deux exemplaires pris dans les eaux marocaines de l’Atlantique, au cours de la campagne du TALISMAN. Elle se tient sur des fonds compris entre i3oo et 2000 mètres. Genre Gennadas, Sp. Bâte Comme l’a observé M. Kemp ( igog , 719), les espèces rapportées à ce genre se divisent en deux groupes suivant qu’elles présentent ou non une podobranchie à la base de l’épipodite des pattes des trois paires antérieures ; celles où ces organes existent ont la même formule branchiale que les Benthesicymus, les autres sont à un stade d’évolution plus avancé en ce sens qu’elles possèdent trois branchies de moins sur chaque flanc. Malgré ces différences entre lesquelles on trouvera sans doute des passages (dans G. Alicei , par exemple, les podobranchies des chélipèdes sont très réduites), les formes des deux groupes ont un faciès identique, la même structure et le même genre de vie bathypélagique. On ne saurait, à mon sens, les séparer en deux genres, mais on peut conserver, comme terme subgénérique, le nom d'Amalo- penaeus que Smith avait attribué en 1882 à l’espèce la mieux connue du second groupe, le Gennadas elegans. Les Gennadas (sensu stricto ) semblent bien plus répandus que les Amalopenaeus dans les mers indo-pacifiques, ils semblent plus rares, au contraire, dans les régions atlantiques où ils sont représentés surtout par le G. Alicei Bouvier où les podobranchies, quoique réduites, sont très apparentes, ainsi que j’ai pu le constater. Le G. scutatus Bouvier appartient également au même genre, et peut-être aussi le G. Tinayrei Bouv. dont je n’ai pu faire une étude suffisante. Par contre j’ai pu constater que les Gennadas valens S. I. Smith et Talismam Bouvier sont des Amalopenaeus tout aussi bien caractérisés par leur formule bran- chiale que le G. elegans. # Gennadas Alicei, E.-L. Bouvier 1906 Campagne de 1908 : Stn. 2738 (24 juillet), 0-4800™. Au sud-ouest de Lisbonne. Une grande femelle. Campagne de 1910 : Stn. 3oi5 (3o août), 0-4200™. Au sud-ouest de Vigo. Cinq mâles et neuf femelles. — Stn. 3024 (ier septembre), 0-4900™. Au sud-ouest de Lisbonne. Un mâle et trois femelles. — Stn. 3028 (4 septembre), o-5ioo™. Près du 2 B. 10 banc Gorringe. Treize mâles et trois femelles. — Stn. 3o3o (5 septembre), 0-4750"’. Mêmes parages. Vingt-deux mâles et quatorze femelles. — Stn. 3o33 (6 septembre), o-5ooom. Au large du Cap Saint-Vincent. Quatorze mâles et dix femelles. — Stn. 3o36 (7 septembre), 0-4740™. Mêmes parages. Neuf mâles et dix-sept femelles. — Stn. 3o39 (8 septembre), o-366om. Au sud du Cap Saint-Vincent. Douze mâles et vingt femelles. Campagne de 191 1 : Stn. 3078(27 juillet), 0-2000™. Au sud-ouest du Cap Spartel. Six exemplaires presque tous femelles. — Stn. 3089 (3o juillet) 0-4000™. Entre Gibraltar et Madère. Sept petits exemplaires. — Stn. 3107 (7 août), 0-4000™. Au sud de Madère. Neuf exemplaires pour la plupart femelles. — Stn. 3 1 1 5 (9-10 août), o-3ooo™. Madère, un peu au sud de Funchal. Un mâle et un jeune. — Stn. 3 1 1 8 (10 août), o-238o™. Mêmes parages. Deux femelles et un jeune. Campagne de 1912 : Stn. 3190 (27 juillet), o-3ooo™. Près du banc Seine, au nord- est de Madère. Une grande femelle. — Stn. 3202 (5 août), o-3ooo™. Entre Madère et la fosse de Monaco. Une femelle. Cette espèce paraît plutôt commune dans l’espace compris entre le Portugal, les Canaries, la mer des Sargasses et les Açores; on la connaît aussi dans la mer caraïbe. Gennadas Tinayrei, E. L. Bouvier 1906 Campagne de 1913 : Stn. 3526 (29 septembre), 0-2000™. Au large, à l’ouest de Flores. Un mâle. Cette rare espèce fut découverte entre Gibraltar et les Açores. Elle appartient probablement au sous-genre Amalopenaeus , comme la précédente qui en est assez voisine ; mais je ne saurais l’affirmer n’ayant pas étudié sa formule branchiale. Gennadas (Amalopenaeus) elegans, S. I. Smith 1882 Campagne de 1908 : Stn. 2688 (10 juillet), 0-2025™. Golfe du Lion. Douze adultes. - Stn. 2695 (12 juillet), o-2595™. Au sud de Majorque. Cinq jeunes adultes. Stn. 2699 (i3 juillet), 0-2170™. Au sud d'Iviça. Six jeunes adultes. — Stn. 2704 (14 juillet), o-i665ni. A lest de Gibraltar. Trente exemplaires de divers âges. — Stn. 2714 (17 juillet), 0-1400 (?)™. A l’ouest de Tarifa. Deux jeunes. — Stn. 2738 (24 juillet), 0-4000™. Au sud-ouest de Lisbonne. Deux femelles et un jeune. Campagne de 1910 : Stn. 3oo3 (22 août), 0-4900™. Au large du Cap Finisterre d Espagne. Un grand exemplaire. — Stn. 3028 (4 septembre), o-5ioo™. Parages du banc Gorringe. Un exemplaire. — Stn. 3o33 (6 septembre), o-5ooo™. Mêmes parages. Une femelle. — Stn. 3o36 (7 septembre), 0-4740™. Au sud-ouest du Cap Saint- Vincent. Un mâle, quatre femelles, un jeune. — Stn. 3o52 (i3.septembre), o-259o™. A 1 est du Cap de Gata. Un mâle, une femelle. Campagne de 191, : Stn. 3064 (21 juillet), o-27oo"\ Au Sud-est de Majorque. Une femelle. — Stn. 3o68 (22 juillet), 0-2000“. Au sud d'Iviça. Un mâle et une femelle. — Stn. 3078 (27 juillet), 0-2000“ A l'ouest du Cap Spartel. Un mâle. — Stn. 3o86 (29 juillet), 0-4300“. Au large de la côte atlantique marocaine. Un jeune. — Stn. 3089 (3o juillet), 0-4000“. Entre Madère et le Maroc. Trois exemplaires dont deux jeunes. — Stn. 3 1 28 (i5 août), o-35oo“. Au nord-ouest de Madère. Quelques exemplaires semblables aux précédents, mais un peu moins bien caractérisés. Campagne de 1912 : Stn. 3 161 (19 avril), o-5oom. Au large de Calvi. Une vingtaine d’exemplaires à peu près adultes. — Stn. 3i65 (26 avril), o-255o“. Au nord-ouest de Calvi. Deux femelles adultes. — Stn. 3167 (20 juillet), 0-2200“. Au large du Cap de Creus. Une dizaine d'adultes. — Stn. 3170 (21 juillet), o-25oo“. A l'est d’Iviça. Une trentaine d’exemplaires. — Stn. 3202 (5 août), 0-2000“. A l'ouest de Madère. Un mâle. — Stn. 33 12 (ier septembre), o-35oo“. Au nord-ouest du Cap Finisterre d'Espagne. Un mâle. Campagne de 1913 : Stn. 3414 (10 août), 0-4000“. Fosse Sigsbee, au sud-est de la Nouvelle-Ecosse. Deux femelles adultes. — Stn. 3447 (27 août), 0-1600“. Au sud de l'île de Sable. Un mâle adulte. — Stn. 3448 (27 août), 0-1000“. Mêmes parages. Trois femelles adultes et deux mâles adultes. — Stn. 3452 (28 août), o-25oo“. Au sud-ouest de l'île de Sable. Sept exemplaires adultes. — Stn. 3453 (28 août), o-iooo“. Mêmes parages. Un mâle et une femelle de belle taille. — Stn. 35 18 (27 septembre), 0-2000“. Entre les Açores et la Nouvelle-Ecosse. Huit adultes et une vingtaine de jeunes. — Stn. 3526 (29 septembre), 0-2000“. A l’ouest des Açores. Un mâle, une femelle et deux jeunes. Cette espèce paraît propre aux régions septentrionales de l’Atlantique et à la Méditerranée. On la connaît depuis le Grônland où elle a été signalée par H. J. Hansen et par K. Stephensen, jusqu’aux îles du Cap-Vert et jusqu’à la mer des Sargasses (expédition du Plankton), en passant par les Etats-Unis et l’Irlande. Gennadas (Amalopenaeus) valens, S.-I. Smith 1884 Campagne de 1908 : Stn. 2714 (17 juillet), 0-1400“. A l’ouest de Tarifa. Un mâle et une femelle adultes, deux jeunes. — Stn. 2738 (24 juillet), 0-4000“. Au sud-ouest de Lisbonne. Un grand mâle. — Stn. 3024 (ier septembre), 0-4900 mètres. Au sud-ouest de Lisbonne. Deux mâles et deux femelles. — Stn. 3028 (4 septembre), o-5ioo“. Près du banc Gorringe. Cinq mâles et quatre femelles. — Stn. 3o3o (5 septembre), 0-4750“. Mêmes parages. Six mâles et trois femelles. — Stn. 3o33 (6 septembre), o-5ooo“. Au large du Cap Saint- Vincent. Deux mâles. — Stn. 3o36 (7 septembre), 0-4740“. Mêmes parages. Deux mâles et quatre femelles. — Stn. 3o39 (8 septembre), o-366o“. Au sud du Cap Saint-Vincent. Trois mâles et quatre femelles. Campagne de 1911 : Stn. 3o86 (29 juillet), 0-4300“. Au large de la côte atlantique marocaine. Un jeune exemplaire douteux. — Stn. 3090 (3o-3i juillet), 0-4000“. Entre Madère et le Maroc. Un bel exemplaire mâle. — Stn. 3 1 28 ( 1 5 août), o-35oom. Au nord-ouest de Madère. Trente à quarante exemplaires pour la plupart adultes. — 12 — Campagne de 1912 : Stn. 32o5 (6 août), o-3ooom. Parages de Madère. Un grand exemplaire femelle. — Stn. 3281 (24 août), 0-4000™. A l’ouest de Flores. Un mâle et une femelle adultes. — Stn. 3284(24 août), o-iooom. Mêmes parages. Un grand exemplaire femelle. — Stn. 33 12 (ier septembre), o-35oom. Au nord-ouest du Cap Finisterre d’Espagne. Deux grands mâles et une grande femelle où le thélycum est un peu anormal et qui possède un pétasma réduit. Campagne de 1913 : Stn. 35 18 (27 septembre), o-2000m. Entre les Açores et la Nouvelle-Ecosse. Un bel exemplaire mâle. Cette espèce a été capturée dans l’espace compris entre les eaux orientales des Etats-Unis, la mer des Sargasses, Madère, les Canaries et l’entrée méridionale du Golfe de Gascogne. Elle est moins commune que la précédente et ne semble pas pénétrer comme elle en Méditerranée. Genre Aristeomorpha, Wood-Mason Aristeomorpha foliacea, Risso 1826 Campagne de 1908 : Stn. 2717 (19 juillet), profondeur 75om. Golfe de Cadix, au sud d’Almadena. Chalut. Une grande femelle et deux beaux mâles. Cette espèce méditerranéenne était connue dans l’Atlantique au large des côtes marocaines ; on voit qu’elle se répand au nord dans le Golfe de Cadix. Elle se tient entre 5oo et i3oom. Genre Aristeopsis, Wood-Mason, Alcock Aristeopsis armatus, var. tridens, S. I. Smith 1884 Campagne de 1912 : Stn. 3223 (10 août), profondeur 53oom. Au sud des Açores : fosse de Monaco. Chalut. Un mâle. Cette espèce occupe les profondeurs des régions chaudes ou tempérées de l’Atlantique, depuis l’Amérique jusqu’à l’Ancien Continent. Prise dans les Antilles entre 752 et 35i3m, elle fut capturée par la Princesse-Alice , en 1904, dans la fosse de Monaco, sur un fond de 54i3m. On ne la connaît pas à des profondeurs plus grandes. Genre Aristeus, Duvernois Aristeus antennatus, Risso 1816 Campagne de 1908 : Stn. 2717 (19 juillet), profondeur 750™. Au sud d’Almadena. Chalut. Un grand exemplaire femelle. — i3 Cette espèce semble propre à la Méditerranée et aux régions tempérées ou subtropicales de l’Atlantique oriental. Elle est connue depuis 200 jusqu'à iqqo"1 de profondeur. Sous-famille des Penaeinae Genre Funchalia, Johnson Funchalia Woodwardi, Johnson 1867 Campagne de 1910 : Stn. 3028 (4 septembre), o-5ioora. Banc Gorringe. Filet Bourée en vitesse. Un mâle de ioomm dont la carapace égale 37mra et le rostre 7 ; celui-ci est armé dorsalement de 1 1 pointes dont 2 seulement sont post-rostrales ; l’épine hépatique est petite; le pétasma étroit a le bout arrondi. Une femelle adulte de 66mm ; rostre médiocrement long et armé de 6 épines dont 2 post-rostrales ; pas d’épine hépatique. — Stn. 3o3o (5 septembre), o~475om. Mêmes parages et même filet. Un mâle immature de 25mm dont 3,5 pour le rostre qui est identique à celui des femelles. Pas d’épine hépatique. Les deux lames du pétasma sont étroites, indépendantes et un peu échancrées sur le bord interne à quelque distance de leur bout arrondi. — Stn. 3o33 (6 septembre), o-5ooo“. Mêmes parages et même filet. Une femelle de 24'™", vraisemblablement immature. Cet exemplaire ressemble tout à fait à la femelle de 45mm capturée par la Princesse-Alice , en 1897, au S. -O. de Madère. Pas d’épine hépatique. — Stn. 3o36 (7 septembre), o~4740m. Au S. -O. du Cap Saint-Vincent. Filet Bourée en vitesse. Un mâle de 25mm 5. Quoique vraisemblablement immature cet exemplaire présente déjà un pétasma normal, à bout arrondi. Son rostre allongé porte 6 dents. Épine hépatique absente. Campagne de 1912 : Stn. 3202 (5 août), o-3ooora. Banc Gorringe. Filet Bourée en vitesse. Un mâle à peu près adulte. — Stn. 3205 (6 août), o-3ooom. Mêmes parages et même filet. Un exemplaire au stade post-larvaire Gritnaldiella Richardi E.-L. Bouvier. — Stn. 3222 (9 août), o-25om. Fosse de Monaco. Filet Bourée en vitesse. Un mâle presque adulte. Jusqu’aux campagnes monégasques, cette rare et curieuse espèce n’était repré- sentée que par le mâle type, capturé à Madère. Dans mon travail sur les Pénéides recueillis au cours de ces récoltes, jusqu’en 1907, j’ai fait connaître le stade post- larvaire et trois adultes ou immatures dont le plus grand, un mâle, mesure 56mm. Grâce aux récoltes effectuées depuis par le Prince nous pouvons aujourd’hui connaître les faibles variations de cette espèce. Nous savons aussi qu’elle peut se trouver partout entre les Açores, Madère et la côte espagnole, qu’elle est toujours bathypélagique et qu’il faut s’attendre à la retrouver entre deux eaux dans les aires avoisinantes. Notre plus grand exemplaire a ioomm de longueur, tandis que la femelle type, conservée au British Muséum, a presque une longueur double (1 73ram). — i4 — Sous-ordre des ANOMURA Tribu des Paguridae i,c Famille : PAGURIDAE Sous-famille des Mixtopagurinae Genre Paguristes, Dana Paguristes oculatus, J. C. Fabricius 1781 (P. macula tu s, Risso) Campagne de 1897 : Stn. 801 (ier juillet), profondeur 100 mètres. Baie de Porto-Santo. Chalut. Un exemplaire mutilé. Campagne de 1902 : Stns. 1262 et 1264 (1 5, 17 juillet), profondeur 48 et i23m. Près de Monaco. Petit chalut. Deux exemplaires. Cette espèce est surtout commune en Méditerranée, mais elle s’étend dans l’Atlantique au nord jusque sur les côtes de Portugal, au sud jusqu’à Porto-Santo. Elle remonte jusqu'à 25 mètres et descend jusqu’à 25° de latitude. Paguristes oculatus ; var. brunneo-pictus, Edw. et Bouvier 1900 Campagne de 1901 : Stn. 1242 (10 septembre), profondeur 240™. Banc Seine, au nord de Madère. Chalut. Un petit exemplaire. Campagne de 1905 : Stn. 2034(26 juillet), profondeur i85m. Quatre exemplaires dont quelques femelles avec des œufs. Cette variété se distingue de l’espèce typique par sa pigmentation que nous avons définie, A. Milne-Edwards et moi, de la manière suivante, dans notre étude sur les Anomoures et Brachyures du Travailleur et du Talisman (p. 166). « Anneaux transversaux d’un rouge intense à la base du doigt et du propodite des pattes ambulatoires ; large tache rouge de même couleur sur le méropodite des mêmes pattes et sur la face interne des pinces en arrière de l’articulation du doigt ». Les pinces sont largement dilatées à leur base et ordinairement couvertes, sur leur face externe comme sur le carpe, d’un duvet serré. La variété représente l’espèce typique sur les côtes marocaines et soudanaises ainsi qu'à Madère. Elle est connue entre 100 et 240 mètres de profondeur. — i5 Genre Glibanarius, Dana Clibanarius misanthropus, Risso 1826 Campagne de i8g3 : Stn. 345 (25 août), littoral. Port de Palerme. Un exemplaire dans la coquille du Murex brandaris L. Campagne de 1895 : Stn. 595 (22 juillet), littoral. Baie du Negrito près d’Angra, aux Açores. Quatre exemplaires, les uns dans la coquille du Purpura haemastoma L., les autres dans celle du Mitra fusca Suc. Campagne de 1904 : Stn. 1720 (29 juillet); marée à la grande Salvage. Trois petits exemplaires. Cette espèce littorale, très commune en Méditerranée, remonte dans l'Atlan- tique jusqu’à la pointe de Bretagne ; elle se répand sans doute aussi quelque peu sur la côte marocaine, et se retrouve comme on vient de le voir aux îles Salvage. Genre Pagurus, Fabr. (pro parte), Dana Pagurus arrosor, Herbst 1796 (P. striatus , Latreille) Campagne de 1901 : Stn. i2o3 (18 août), profondeur 91 mètres. Au S. -O. de l'île Boa-Vista (îles du Cap Vert). Chalut. Plusieurs exemplaires. — Stn. 1242 (10 sep- tembre), profondeur 240®. Banc Seine. Chalut. Deux petits exemplaires intacts et les débris d’un troisième dans une coquille d ' Argobuccinum giganteum L. K. var. atlantica. Campagne de igo5 : Stn. 2034 (26 juillet), profondeur i85m. Banc Seine. Chalut. Deux exemplaires peu colorés, surtout une grande femelle qui est chargée d’œufs et dont la teinte jaune devait ressembler beaucoup à celle du sable de fond. Un grand exemplaire où la face supérieure des lignes ciliées est occupée par des tubercules coniques, hauts, aigus, à pointe cornée. La teinte était vraisem- blablement fort claire. Cet exemplaire forme évidemment le passage à la var. Petersi , et ses tubercules aigus sont même plus forts que dans le type de cette variété, mais il n’y a pas de gouttière sur la face supérieure du doigt mobile des pinces. Cette espèce habite communément la zone sublittorale de la Méditerranée et des régions atlantiques avoisinantes depuis le Portugal jusqu’au Sénégal, mais elle peut se montrer dans toutes les mers aussi chaudes, puisqu’on la connaît également au Japon et aux Philippines. Aux Antilles elle est représentée par la var. Petersi A. Milne-Edwards qui se distingue par les tubercules coniques — i6 — de ses aires ciliées et par la dépression pilifère de la face supérieure du doigt mobile des pinces. Il y a vraisemblablement tous les passages entre cette variété et l'espèce typique. Pagurus calidus, Risso 1826 Campagne de 1901 : Stn. 1145 (22-23 juillet), profondeur 16 mètres environ. Mouillage au S. -O. de Santa Luzia. Iles du Cap Vert. Trémail. Une quinzaine d'exemplaires, pour la plupart de grande taille et d’un beau rouge. — Stn. ii52 (26 juillet), profondeur 52m. Parages de Santa Luzia. Chalut. Quelques petits indi- vidus, d’un rouge moins foncé. — Stn. 1203 (18 août), profondeur gim. Au S.-O. de 1 île Boa-Vista. Chalut. Quatre exemplaires de coloration rouge. — Stn. 1207 (19- 20 août), profondeur i2m environ. Baie Mordeira dans l’île de Sal. Deux mâles de moyenne taille dans des coquilles d'Euthria saharica Loc. Cette espèce est sublittorale comme la précédente, mais elle se répand beaucoup moins loin en dehors de la Méditerranée : au nord jusqu’à Setubal, à l’est jusqu’aux Açores, au sud jusqu aux îles du Cap-Vert. On ne la connaît pas au-dessous de 100 mètres. Genre Petrochirus, Stimpson Petrochirus pustulatus, Edw. 1848 Campagne de 1901 : Stn. 1 145 (2^-23 juillet), profondeur 16 mètres environ. Mouillage au S.-O. de Santa Luzia. Trémail. Un très grand exemplaire dans une coquille de Triton ; sa grande pince n’égale pas moins de 73mm de longueur. Cette magnifique espèce est sublittorale ; elle fut signalée par Milne-Edwards en Sénégambie où M. Chevreux la retrouva en assez grande abondance ; elle fut capturée aux îles du Cap-Vert par le Talisman et je l’ai signalée, en 1906, dans les récoltes faites au banc d’Arguin par M. Gruvel. Elle peut descendre jusqu’à 100 mètres. ^ Genre Galcinus, Dana Calcinus paradoxus, sp. nov. (PI. m, fig. 1-4) Campagne de 1895 : Stn. 557 (23 juillet), profondeur 523”. Près de Prainha de Pieo, entre Pico et S. Jorge, aux Açores. Barre à fauberts ; roche. Une femelle adulte dont la longueur n’atteint pas tout à fait 8"”; elle porte deux gros œufs qui mesurent 340 sur 3oo jx. Dans un tube rectiligne de Serpule. — n — La partie postérieure de la carapace est revêtue d’un long duvet mou vers le bord inférieur des régions branchiales. La partie située en avant du sillon cervical, qui décrit une courbe fort régulière, est bien calcifiée ; l’écusson gastrique est nettement dessiné, surtout dans sa partie postérieure. Le bord frontal s'avance fortement entre les écailles ophthalmiques sous la forme d'un petit angle subaigu, mais les saillies frontales latérales sont à peine indiquées, d’ailleurs largement obtuses et les angles antéro-externes sont arrondis. Les pédoncules oculaires sont très caractéristiques : un peu plus longs que le bord frontal, ils sont étroitement contigus et appliqués par leur face interne qui est presque plane ; ils sont également presque plans du côté dorsal et se rétrécissent fortement et régulièrement de la base jusqu’à la cornée, qui est étroite et réduite. Leurs écailles sont représentées chacune par une lanière virguliforme qui se dirige obliquement de dehors en dedans et en avant, où elle se termine en pointe. Les pédoncules antennulaires sont courts, épais et dépassent un peu la cornée. Par contre les derniers articles du pédoncule antennaire sont fort grêles et n atteignent pas le bord cornéen postérieur ; la saillie externe de leur 2e article est courte, armée d’une faible pointe ; l’acicule triangulaire est fort étroit, rectiligne, terminé en pointe et muni d’un petit denticule sur son bord interne ; il atteint à peu près le milieu des pédoncules oculaires. Les chélipèdes sont courts et dépassent seulement les pédoncules oculaires d un peu plus que la longueur de leur pince. Ils sont médiocrement calcifiés, blanchâtres, un peu irisés ; on y trouve quelques rares soies près du bord supérieur, qui est occupé par une série de denticules sur le carpe et les pinces. Le chélipèdc gauche est plus fort et un peu plus long que le droit ; ses doigts sont bien plus courts que la portion palmaire et laissent entre eux un hiatus où s’avancent quelques dents digitales, deux assez fortes sur le bord interne du doigt mobile, deux autres bien plus réduites sur le doigt fixe. Dans la pince droite, l’hiatus est beaucoup plus large, les dents sont très réduites et les doigts à peu près aussi longs que la portion palmaire. Dans les deux pinces, les doigts se meuvent suivant un plan très oblique et se mettent en contact par un bout large et très calcifié ; le bord inférieur des pinces est largement arrondi. Les pattes ambulatoires sont courtes, fortes, ornées de soies assez nombreuses sur leur bord supérieur ; celles de la ire paire dépassent un peu la grande pince et leur doigt est nettement plus court que le propodite ; le doigt des pattes ambulatoires suivantes esta peu près de même longueur que le précédent, mais il égale sensiblement le propodite, de sorte qu’il atteint à peine le bout de la grande pince, Dans l’une et l’autre pattes, le doigt se rétrécit régulièrement de la base au sommet où il se termine par une forte griffe courbe et jaunâtre ; il y a des soies sur son bord inférieur. Les pattes netto- yeuses de la ire paire sont subehéliformes, leur doigt dépasse notablement la portion palmaire dont la surface rugueuse est étroite, munie de plusieurs rangées d'écailles. 3 B. Celles de la paire suivante se terminent en une pince parfaite dont les doigts sont courts. Les quatre fausses pattes du côté gauche de l’abdomen sont toutes biramées, avec la rame supérieure plus longue et plus forte. Les fausses pattes fixatrices du 6e segment abdominal sont peu dissemblables, encore que la gauche soit un peu plus forte que la droite. Le telson est court, peu asymétrique, largement et obtusément échancré sur son bord libre. Cette espèce se distingue de tous les autres Calcinus par une série de caractères qui permettraient peut-être d’établir pour elle un genre spécial : calcification réduite des pattes, large hiatus et médiocres différences des pinces, aplatissement et forte réduction antérieure des pédoncules oculaires, dont la cornée est fort réduite. Elle tient un peu des Troglopagurus et des Diogenes par la structure de ses fouets anten- naires qui, sur le bord antérieur de leurs articles, présentent des soies, à vrai dire très courtes. En somme, cette espèce est moins franchement calcinienne que les autres et doit se rapprocher davantage de la souche des Mixtopaguriens. Elle est spécifiquement caractérisée par la présence du fin et long duvet qui orne la partie inférieure de ses aires branchiales. Forme post-larvaire ou glaucothoé. Glaucothoe Grimaldii, nov. * igo5. Glaucothoe rostrata, Bouvier (non Miers), Bull. Mus. océan, no 5i, p. 5. Campagne de 1887 : Stn. 142 (25 juillet). Environ à 600 kilomètres au N. -O. de Corvo (Açores). Filet fin en soie. Un exemplaire. Campagne de 1901 : Stn. 1141 (21 juillet), surface. Mouillage au S.-O. de Santa Luzia, îles du Cap Vert. Pêche au haveneau à la lumière électrique. Trois exem- plaires. Campagne de 1904 : Stn. 1872 (1 1 septembre), surface. Près des Açores. Filet fin en vitesse. Un exemplaire. Campagne de 1905 : Stn. 2171 (23 août), surface. Au sud-ouest des Açores. Pêche au haveneau sous le projecteur électrique. Une douzaine d’exemplaires, pris d'un seul coup. Cette pêche, à laquelle j assistais, semble indiquer que notre glaucothoé jouit d'un très fort héliotropisme positif, comme la plupart des animaux pélagiques, d’ailleurs. Campagne de 1909 : Stn. 2924 (6 septembre), surface. A l'Est de Majorque. Filet fin étroit. Un exemplaire. Campagne de 1910 : Stn. 3o53 (i3 septembre), surface. Entre le Cap de Gata et Fermentera. Filet fin étroit. Un exemplaire. - Stn. 3o56 (14 septembre), surface. Entre Majorque et Barcelone. Filet fin étroit. Deux exemplaires. — i9 — % Campagne de 19 1 3 : Stn. 355 1 (8 octobre), surface. Au large de Carthagène. Filet fin étroit. Un exemplaire. Cette glaucothoé appartient certainement à la sous-famille des Mixtopagurinés, car ses maxillipèdes postérieurs sont en contact dès leur base. A ce point de vue elle ressemble à la Glaucothoé carinata Henderson, mais ses pédoncules oculaires ne sont pas sensiblement dilatés dans la région cornéenne, ses pinces sont beaucoup moins obliques et leurs doigts sont en contact, le telson est arrondi en arrière au lieu d’être tronqué et échancré comme on l'observe dans la Glaucothoé carinata. Au surplus, les doigts des pattes ambulatoires sont moins grêles que dans cette dernière forme, le telson n’est pas excavé en dessus, il est relativement beaucoup plus large et ne se rétrécit pas dans sa moitié postérieure. J’ai montré ailleurs ( tSg2 ) que la Glaucothoé carinata représente vraisemblablement le stade post-larvaire d’un Mixtopagurien à pinces très obliques, Pagurus ou Diogenes , plutôt du premier genre que du second, parce que ses pinces des deux côtés sont égales. Notre glaucothoé, au contraire, est sans aucun doute le stade post-larvaire d'un Mixtopagurien dont les pinces sont courtes et les doigts mobiles dans un plan peu oblique, d’ailleurs terminés par des ongles cornés, que figurent de puissantes griffes dans la forme qui nous occupe. Les Mixtopagurinés de ce type sont les Paguristes et les Clibanarius ; notre glaucothoé ne se rapporte pas au premier genre, car ses pattes de la 4e paire sont franchement subehéliformes, tandis qu'elles ne manifestent aucune tendance à devenir des pinces dans les Paguristes, tout au moins dans les Paguristes de nos régions. Mais ce caractère et la forme particulière de tous les appendices la rapprochent étrangement des Clibanarius, Mixtopaguriens plus évolués où les pattes de la 4e paire se terminent par des pinces assez parfaites. Il y a toutes raisons de croire que les glaucothoés dont nous donnons ci-dessus la liste représentent le stade post-larvaire du Clibanarius misanthropus qui habite les mêmes régions. A vrai dire, on n’a pas signalé cette espèce aux îles du Cap Vert, où pourtant la Princesse-Alice a capturé (Stn. 1141) trois exemplaires de notre glaucothoé, mais il est possible que ces exemplaires aient été entraînés au loin par les flots, ou qu’ils représentent le stade post-larvaire de quelque autre Clibanarius propre à ces mers plus chaudes. Il ne faut pas oublier, en effet, que les différentes formes de grandes glaucothoés jusqu’ici décrites se rapportent à de* genres plutôt qu'à des espèces déterminées. Nous donnons à notre glaucothoé des Clibanarius le nom de Glaucothoé Grimaldii, en l’honneur du Prince qui l’a découverte. Cette glaucothoé est plus grande que les larves glaucothoés suivies par divers embryologistes jusqu à la forme pagurienne définitive ; mais d’autre part, elle est plus petite que les trois formes de glaucothoés dont on ignore l’évolution ultérieure, Glaucothoé carinata Henderson, Glaucothoé Peroni Edw. et Glaucothoé rostrata Miers. ; ces dernières mesurent plus d’un centimètre de longueur, tandis que notre glaucothoé varie de 3 millimètres 5 à 4 millimètres. 20 S il est vrai, comme l'a supposé jadis Spence Bâte et comme je l’ai soutenu à mon tour, que les grandes glaucothoés sont « des larves moins fortunées que les autres, qui continuent à croître jusqu’au moment où elles trouveront une habitation convenable » {iSgrj on arrivera peut-être un jour à établir que la Glciucothoe Grimaldn doit être identifiée avec la Glancothoe rostrata. Cette dernière fut prise à la surlace des flots au large de Madère ; elle est trois fois plus grande que notre glaucothoé, mais elle lui ressemble beaucoup par la plupart de ses caractères 1 et n’en diffère essentiellement que par la taille ; suivant toute probabilité, c’est notre glaucothoé même qui, entraînée au large, a continué sa croissance. J’ai exprimé cette opinion dans une longue étude consacré aux diverses glaucothoés (igo5). Toutefois, il ne faut pas se dissimuler que cette opinion, malgré sa grande vraisemblance, est encore hypothétique, et c’est pourquoi je propose d attribuer à notre petite forme pélagique le nom de Glaucothoé Grimaldii. Sous-famille des Eupagurinæ Genre Parapagurus, S. I. Smith Parapagurus püosimamis, S. I. Smith 1879 Campagne de 1896 : Stn. 684 (8 juillet), profondeur i55om. Au sud de Pico Açûres. Cbdüi. Deux exemplaires. - Stn. 7o3 (19 juillet), profondeur i36o“! Pies de Flores, Açores. Trémail. Trois exemplaires. Campagne de 1901 : Stn. 1 1 16 (1 1 juillet), profondeur 2165 mètres. A 5o milles au large de Mogador. Chalut. Vase rose à Globigérines. Trois exemplaires, dont une femelle avec des œufs. - Stn. i,3t (17 juillet), profondeur 2990»'. Entre les Canaries et les .les du Cap Vert. Chalut. Vase à Globigérines et 'à Ptéropodes. Trois exemplaires dans la coquille du Trophon Dabneyi. - Stn. .209 (20 août) profondeur 1477”). A 7 milles au sud-ouest de l’île Sal. Chalut. Trois exemplaires dont un dans une coquille recouverte d’Actinies. - Stn. 1248 (i3 septembre) profondeur i5oom. Au sud-est du Portugal. Chalut; vase grise. Un exemplaire dans une coquille de Dentale. ^ Campagne de 1902 : Stn. i3oô (29 juillet), profondeur 427D"’. Très au large Stn 6 n T ; " f Txemplaire dans une Actinie coloniale (Epizoanthe). - St. .3,, (3. juillet), profondeur .,87". Près de S. Miguel, aux Açores. Chalut. œlü Stn" r7airT r T ACf 6 Simpk 5 Une femelle «vec de petits œufs. - Stn. 1 334 (.3 août), profondeur .900™. Au nord-ouest de Fayal, Açores. inféneur ; sur 21 -Chalut ; vase à Globigérines et sable volcanique. Six exemplaires. — Stn. 1 338 (14 août), profondeur 95om. A 3 milles au nord de Fayal. Chalut ; sable et gravier volcaniques. Quatre exemplaires dans des Actinies simples. — Stn. 1349 (19 août), profondeur i25om. Entre Pico et S. Jorge. Chalut ; vase sableuse volcanique. Deux exemplaires. Campagne de 1904 : Stn. 1713 (icr août), profondeur i53o-i34om. Près de Ténérife. Chalut. Un exemplaire dans une coquille de Dentale. Campagne de 1905 : Stn. 2214 (2 septembre), profondeur 9i4-65om. Près de Flores. Chalut. Un exemplaire. Campagne de 1910 : Stn. 2990 (18 août), profondeur 2320m. Au large du cap Finisterre d’Espagne. Chalut. Quatre exemplaires dans des coquilles recouvertes d’Açtinies. Campagne de 1912 : Stn. 3293 (26 août), profondeur 1 33 im. Entre Fayal et Flores. Chalut. Un exemplaire. Cette espèce est cosmopolite dans les profondeurs ; elle descend au-dessous de 40oom et ne semble pas remonter au-dessus de 5oo. Genre Sympagurus, S. I. Smith Sympagurus gracilipes, A. Milne-Edwards 1891 Campagne de 1905 : Stn. 2214 (2 septembre), profondeur 914-650°'. Açores. Chalut. Un mâle adulte. Cette espèce est commune dans l’Atlantique entre le Maroc, les îles du Cap Vert et les Açores, depuis 400 jusqu’à noom. Sympagurus bicristatus, A. Milne-Edwards 1880 Campagne de 1901 : Stn. 1096 (28 février), profondeur i440m. Au sud -du Portugal. Chalut ; fond dur. Une quinzaine d’exemplaires. — Stn. 1118 (12 juillet), profondeur 1098"'. A l'est de Lanzarote. Chalut; vase sableuse. Trois exemplaires dont un dans une coquille de Dentale. — Stn. 1223 (3i août), profondeur 1642 . Près de S. Antâo (îles du Cap Vert). Chalut. Deux petits exemplaires. Campagne de 1902 : Stn. 1304 (27 juillet), profondeur 2o8m. Banc Joséphine (entre Portugal et Açores). Chalut ; sable. Un exemplaire. — Stn. i3ii (3 1 juillet), profondeur 1 187-. Au sud de S. Miguel. Chalut. Nombreux exemplaires. — Stn. G44 (18 août), profondeur i095m. Au nord de S. Jorge. Açores. Chalut ; sable volcanique. Cinq exemplaires dont une femelle avec ses œufs. — Stn. G49 (19 août), profondeur i25om. Entre Pico et S. Jorge. Chalut; vase sableuse volcanique. Nombreux exemplaires. 22 Campagne de 1904 : Stn. 1713 (ier août), profondeur i53o-i340m. Près de Ténérife. Chalut. Un exemplaire. Campagne de 1905 : Stn. 2214 (2 septembre), profondeur 914-650™. Açores. Chalut. Nombreux exemplaires dans des coquilles de Fusus Bocagei Fischer. Campagne de 1912 : Stn. 325o (18 août), profondeur ii53m. Près de Pico. Açores. Chalut. Six exemplaires. Cette espèce est probablement très répandue dans les profondeurs, car on la connaît dans l'Atlantique depuis les Antilles jusqu’au Portugal et aux Açores, de même qu’en divers points de l’Océan indien. Elle se tient entre 99 et 1642 mètres. Sympagurus ruticheles, A. Milne-Edwards 1891 Campagne de 1901 : Stn. 1096 (28 février), profondeur 1440™. Au sud du Portugal. Chalut ; fond dur. Une femelle adulte, sans œufs. Cette rare espèce était connue aux Açores et à Madère ; on ne l’avait trouvée ni dans les eaux européennes, ni à une aussi grande profondeur. Elle remonte parfois à 400 mètres. Genre Pagurodes, Henderson Les Pagurodes sont des Eupaguriens relativement primitifs dont les branchies se composent de feuillets étroits et quadrisériés, comme dans les Parapagurus et plusieurs espèces de Sympagurus. Ils se distinguent de ces derniers par la structure de leurs pinces dont les doigts se meuvent dans un plan horizontal, par la présence ordinaire, chez les femelles, d’une paire de fausses pattes sur le icr segment abdo- minal, et chez le mâle, par le développement d’un court tube sexuel à l’orifice génital du côté droit, quelquefois aussi, du côté gauche. Ce genre abyssal était représenté jusqu’ici par trois espèces P. inarmatus Henderson, limatulus Henderson et piliferus, toutes propres à la mer des Indes. On trouvera ci-dessous la description de deux espèces nouvelles qui montrent que le genre est répandu aussi dans les abysses de l’Atlantique. A vrai dire, ces espèces ne sont représentées que par un exemplaire, de sorte qu’il m'a été impossible de savoir si elles présentent tous les caractères du genre ; mais elles ont bien le faciès propre aux Pagurodes et je ne crois pas me tromper en les rapportant à ce genre. Pagurodes Richardi, sp. nov. (PI. iv, fig. i-5) Campagne de 1901 : Stn. 1116 (11 juillet), profondeur 2 1 65m. A 5o milles au large de Mogador. Chalut ; vase rose à Globigérines. Une femelle dont le corps mesure à peu près i2mm de longueur. — 23 — La carapace est lisse et nettement calcifiée en avant de la suture cervicale ; le front est large, ses angles latéraux sont obtus, ses trois saillies marginales (la frontale et les deux latérales) sont subaiguës, bien développées et atteignent à peu près le même niveau. Les pédoncules oculaires sont courts, un peu aplatis dans le sens dorso-ventral, un peu plus dilatés à la base qu’au sommet ; leur cornée est grisâtre ; ils égalent à peu près en longueur la distance qui sépare les saillies frontales latérales et sont tout au plus deux fois aussi longs que larges. Leur écaille forme en avant une assez longue pointe triangulaire, légèrement échancrée près du sommet, sur le bord externe. Le 2e article des antennules dépasse les yeux de la moitié de sa longueur ; le troisième, qui se dilate fortement d’arrière en avant, égale les deux articles pré- cédents réunis. Le 2e article des pédoncules antennaires est muni d'une pointe à son angle antéro-interne ; son prolongement externe atteint le milieu de la cornée et présente au bout une petite épine. L’acicule long, grêle et un peu infléchi, arrive jusqu’au milieu du dernier article qui, lui-même, n atteint pas tout à tait le bout des pédoncules antennulaires. Les maxillipèdes postérieurs atteignent à peu près l’extrémité des antennes; leurs cinq derniers articles sont de longueur à peu près égale. Le chélipède droit est bien plus fort mais à peine plus long que celui du côté gauche; sur les deux bords inférieurs de son méropodite triangulaire, on voit quelques denticules et, en avant, une petite épine. Le carpe et la pince sont irré- gulièrement rugueux et comme un peu chagrinés, avec quelques soies, surtout aux bords et sur la face internes, où les rugosités deviennent plus saillantes, dentüormes et se groupent en une sorte de carène ; il y a une légère saillie longitudinale sur e milieu de la face supérieure du carpe ; cette saillie se continue plus forte sur la portion palmaire où elle est occupée par une série très régulière de petits tubercules coniques. Le bord externe de la pince est largement arrondi ; les doigts sont dentés, étroitement contigus et à peu près de même longueur que la portion palmaire ; la face supérieure de la pince est ovale, peu large, pourtant un peu plus que le carpe. Le chélipède gauche est beaucoup plus sétifère ; il présente les mêmes ornements en sa lüe sLtf la carène interne de la pince qui fait défaut; la carène longitudinale médiane du carpe est plus saillante et séparée de la carène interne par une dépression. Les doIgts sont contigus et notablement plus lo“«» ^ nalmaire oui est à peine plus large que le carpe; ils se terminent, comme ceux du chélipède gauche, par une légère pointe cornée. Les pattes ambulatoires présentent quelques soies raides, surtout au bord supérieur; a part que ques légers denticules situés au bord inférieur du méropodite, elles sont menues ; leurs doigts ln à ue ne infléchis, comprimés sur les côtés et notablement plus longs que le leur -riffê terminale est courte, étroite, claire. Les pattes nettoyeuses Store! •*“*» 1 <’r0fCdi'° “ PO"" — 24 — de saillie digitale et porte sur son bord inféro-externe une rangée simple d'écailles assez longues ; le doigt est presque aussi long que la portion palmaire et moins large de plus de moitié. La pince de la patte suivante est remarquable par ses doigts excessivement courts, par la grande aire rugueuse de la région palmaire, surtout par un bouquet de très longs poils soyeux qui s’élève au bord inférieur de cette meme région. Les orifices sexuels sont ronds, larges. Les fausses pattes du Ier segment abdominal sont paires, étroites, ciliées sur les bords, et appliquées contre le dernier sternite thoracique. Les quatre fausses pattes impaires suivantes sont biramées, à branches inégales, tout au moins celles des deux premières paires. Les filaments branchiaux m’ont paru grêles, mais je ne puis pas affirmer qu'ils sont quadrisériés. Cette espèce se rapproche surtout du P. inarmatus Henderson dont elle se distingue au premier abord par ses pattes beaucoup plus courtes, et par ses pédoncules oculaires dépourvus de toute dilatation terminale ; d'ailleurs la carène médiane des chélipèdes du P. inarmatus n’est pas développée sur le carpe. Pagurodes atlanticus, sp. nov. (PI. nr, fig. 5 ; PI. iv, fig. 4) Campagne de 1902 : Stn. 1349 (19 août), profondeur i25om. Aux Açores, entre Pico et S. Jorge. Chalut ; vase sableuse. Une femelle adulte dans une coquille. Longueur totale du corps, iomm environ. Cette femelle porte de nombreux œufs arrondis qui mesurent 56o g.. La carapace est lisse et assez bien calcifiée en avant du sillon cervical, sa longueur dans cette région est un peu plus faible que sa largeur. Les saillies médiane et latérales du bord frontal sont largement triangulaires, assez saillantes et plutôt obtuses, la saillie médiane est plus large et un peu plus avancée que les saillies latérales. Les pédoncules oculaires sont fortement séparés, courts, à peine deux fois aussi longs que larges, très légèrement rétrécis dans leur région cornéenne qui est noirâtre et assez bien développée. Les pédoncules antennulaires sont assez grêles, le 2e est à peu près aussi court que le premier et dépasse un peu la cornée, le 3e est pour le moins aussi long que les deux précédents réunis. Le 2e article des pédoncules antennaires est bien développé, sa partie basale est aussi longue que large, et aussi longue que le prolongement externe, qui est triangulaire ; l'écaille est grêle, un peu infléchie en dehors, ornée de quelques soies; elle dépasse un peu la base du dernier article pédonculaire qui est fort, un peu plus long que le pénultième et atteint le milieu du dernier article des pédoncules antennulaires ; le fouet antennaire est long, remarquablement fort, orné çà et là de quelques soies inégales. 25 — Les chélipèdes sont assez faibles et de longueurs à peu près égales. Celui du côté droit est notablement le plus fort, orné de soies éparses assez longues, sauf sur la face supérieure de la pince où les soies plus nombreuses sont très courtes et souvent à peine sensibles. Les bords supérieur et inférieur du méropodite sont obtus, il y a une très petite pointe au bas de ses bords antérieurs interne et externe. La face supérieure du carpe présente des saillies irrégulières qui lui donnent un aspect rugueux ; sur la moitié antérieure du bord de cette face, les saillies deviennent plus hautes et forment une série de sept épines. La pince est longuement ovalaire, un peu plus longue et un peu plus large que le carpe ; sur sa face supérieure lisse s’élèvent de très longues saillies disposées côte à côte en séries transverses irrégulières ; les deux bords sont arrondis, peut-être avec la très vague indication d’une ligne marginale, surtout au bord interne où cette ligne devient réellement saillante à la base ; les doigts sont presque égaux à la portion palmaire, les dents de leurs bords internes s’engrènent étroitement La pince gauche est plus longuement et plus fortement sétifère que la droite ; la rangée d’épines du carpe y est beaucoup moins visible, par contre la face supérieure de cet article et de la portion palmaire s'élève longitudinalement en un toit surbaissé qui ne va pas jusqu’à simuler une carène. Les doigts n'ont pas de grosses dents, mais sont pour le moins aussi longs que la portion palmaire. Les pattes ambulatoires dépassent assez longuement les pinces ; elles sont assez fortes et remarquables surtout par leur doigt qui est bien plus long que le propodite, fort sur presque toute sa longueur, à peine arqué et muni sur son bord inférieur d’une rangée de soies spiniformes ; la griffe est courte, faible, pâle. La portion palmaire des pattes nettoyeuses antérieures fait à peine saillie à la base du doigt ; elle porte sur son bord inférieur une rangée très régulière d’environ 12 écailles. La portion palmaire de la patte suivante fait une saillie si faible et le doigt qui la termine est tellement réduit qu’on peut à peine parler de pince au sujet de cette patte; l’aire rugueuse est très large, les poils du bord inférieur sont beaucoup plus longs que ceux du bord supérieur. Les branchies sont constituées par quatre séries longitudinales de filaments. Cette espèce me paraît très voisine du P. limatulus Alcock, dont elle se distingue surtout par ses pédoncules oculaires un peu rétrécis en avant, par l'armature du carpe du grand chélipède qui est réduite à une seule rangée d’epines, en n par la forme de la grande pince qui est plus étroite et dont les doigts sont beaucoup plus allongés. Genre Nematopagurus, A. Milne-Ed\Vards et-E.-L. Bouvier Ce genre est actuellement représenté par six espèces : le N. longicornis, forme atlantique pour laquelle il fut établi, et cinq autres découvertes depuis dans les régions 4 B. — 2Ô — sublittorales et subabyssales de la mer des Indes. Ces dernières ont été très bien décrites et figurées par M Alcock (igo5). Nematopagnrus longicornis, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1892 Campagne de 1897 : Stn- 882 (7 août)> profondeur 98™. Détroit de Pico-Fayal. Chalut ; gravier, sable, coquilles brisées. Une femelle desséchée. Campagne de 1901 : Stn. 1242 (10 septembre), profondeur 240m. Banc Seine, (parages de Madère). Chalut ; gravier, coquilles brisées. Plusieurs beaux exem- plaires, dont une femelle avec des œufs. Campagne de 1902 : Stn. 1 304 (27 juillet), profondeur 2o8m. Banc Joséphine, entre le Portugal et les Açores. Chalut; sable. Nombreux exemplaires des deux sexes, dont plusieurs femelles portant leurs œufs. Campagne de 1905 : Stn. 2034 (26 juillet), profondeur i85m. Banc Seine. Chalut. Trois exemplaires. Cette espèce est connue depuis le nord de l’Espagne jusqu’aux Açores et aux îles du Cap Vert ; on la capture aussi en Méditerranée. Elle n’est pas rare et se trouve par des fonds moyens compris entre 98 et 800 mètres de profondeur. Genre Catapaguroides, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier Le genre Catapagiiroides se rapproche étroitement des Pagurodes et des Nematopagnrus ; il tient de l’un et de l’autre en ce que le canal déférent du côté droit se prolonge en un tube sexuel, mais il en diffère en ce que les femelles ne présentent pas d’appendices pairs sur le ier segment abdominal. Au surplus, le tube sexuel des Catapaguroides est court, comme dans les Pagurodes , mais rabattu sous le thorax au lieu d'ètre recourbé à droite ; d’ailleurs les branchies sont formées de deux rangées de feuilles et non par quatre séries de filaments, comme dans les Pagurodes. Les deux genres sont fort voisins et je décrirai tout à l'heure deux espèces nouvelles, dont une, C. macrophthalmus , tient, à beaucoup d’égards, le milieu entre l'un et l'autre. Le genre était représenté jusqu’ici par trois espèces propres aux régions tempérées ou subtropicales de l’Atlantique oriental, C. microps Edw. et Bouv., C. megalops Edw. et Bouv. et C. timidus Roux. Cette dernière espèce remonte jusque dans la zone littorale, tandis que les autres sont subabyssales ; c'est à tort que nous l’avons, A. Milne-Edwards et moi (1892, 2 1 3, 1900, 212, fig. 6-1 1, pl. xxv), décrite comme une espèce nouvelle sous le nom de C. acutifrons ; elle n’est pas rare en Méditerranée. — 27 — Catapaguroides microps, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1892 Campagne de 1896 : Stn. 684 (8 juillet), profondeur i55om. Au sud de Pico. Chalut. Un mâle et une femelle. Campagne de 1901 : Stn. 1116 (u juillet), profondeur 2i65m. A 5o milles au large de Mogador. Chalut ; vase rose à Globigérines. Un exemplaire dans une .Natice. Campagne de 1902 : Stn. 1349 09 août), profondeur i25om. Entre Pico et S. Jorge. Chalut; vase sableuse volcanique. Un exemplaire. Campagne de 1905 : Stn. 2048 (3i juillet), profondeur 1 968"1. Au sud de Madère. Chalut. Un mâle. Campagne de 1912 : Stn. 32g3 (26 août), profondeur 1 33 im. Entre Fayal et Flores, Açores. Chalut. Trois mâles. Cette espèce est connue depuis le nord de l'Espagne jusqu’aux Açores et au Maroc en passant par la région madérienne. Elle se tient dans les abysses depuis 960 mètres jusqu’à 2200. Catapaguroides macrophthalmus, sp. nov. (PI. ni, fig. 6-1 1) Campagne de 1901 : Stn. 1157 (27 juillet), profondeur 21 9m. Iles du Cap Vert, près de S1 Vincent. Chalut ; sable, algues calcaires. Un mâle adulte dans une coquille recouverte par une Actinie ; longueur approximative du corps, 8 à 9ram, du céphalothorax, 3mra. La carapace est assez convexe et assez bien calcifiée en avant du sillon cervical ; elle présente dans sa moitié antérieure quelques petites saillies transverses, opaques et convexes en avant. Son bord frontal est très remarquable par sa large avance médiane qui est nettement triangulaire et un peu mucronée ; les deux avances latérales sont plus réduites et beaucoup moins proéminentes ; les angles latéro- antérieurs sont arrondis. Les pédoncules oculaires sont un peu plus longs que la distance qui sépare les deux avances frontales latérales ; assez éloignés l'un de l’autre, ils sont épais, notablement rétrécis au milieu et très dilatés dans la région cornéenne qui est pour le moins d'un tiers plus large que leur partie médiane ; ils sont déprimés dans le sens dorso-ventral, mais cette dépression est un peu inclinée en dedans. Leurs écailles se présentent sous la forme d’une étroite lame basale transverse, qui émet en avant une longue pointe triangulaire, un peu échancrée sur le bord externe Les deux premiers articles des pédoncules antennulaires sont courts et subégaux ; le second dépasse à peine la cornée ; le troisième est fort, dilate d’arrière en avant et plus long que les deux précédents réunis, il dépasse d un — 28 — tiers environ de sa longueur les pédoncules antennaires ; il porte dorsalement, à son bord intérieur, une longue et forte soie qui atteint le milieu du fouet supéro- interne. Ce dernier est plus long que le troisième article et composé d'environ 14 articles, dont les sept derniers sont fort longs et très différents des autres, qui se dilatent et se raccourcissent pour former la base dilatée du fouet. Le fouet inféro-externe se compose de 7 ou 8 articles et atteint le milieu du précédent. La partie basale du 2e article des pédoncules antennaires est bien plus large que longue ; son bord antéro-interne arrondi porte une pointe assez forte ; son bord externe se prolonge en un triangle aigu plus long que la base elle-même. L acicule est assez large, infléchi en dehors, orné de soies sur son bord interne, mucroné à sa pointe qui atteint le bout du tiers basal du dernier article des pédoncules. Les fouets sont médiocrement forts et un peu plus longs que l’animal. Les chélipèdes sont très dissemblables. Le droit est plus fort et légèrement plus long que le gauche, un peu luisant, partout orné, principalement sur le carpe et la pince, de légères saillies transverses pour la plupart très brièvement ciliées. Il y a une série de 7 ou 8 denticules sur le bord inféro-interne du méropodite, quelques denticules seulement sur le bord opposé. Le carpe est deux fois aussi long que large, arrondi en dehors, en dedans avec un bord vague indiqué surtout par une des soies plus longue et une ligne de saillies un peu plus hautes. La pince est longuement ovale, bien plus de deux fois plus longue que large, et à peine plus large que le carpe dans sa partie la plus étendue ; elle est un peu convexe sur les deux faces ; sa portion palmaire est arrondie en dehors, mais son bord interne est indiqué, comme sur le carpe, par des saillies et des soies plus fortes. Les doigts sont plus courts que la portion palmaire, un peu croisés au bout, en contact sur leurs bords internes où s’élèvent une ou deux grosses dents triangulaires. Le chélipède gauche est bien plus étroit, et ses soies sont plus nombreuses et plus longues ; le méropodite et le carpe sont très comprimés latéralement, le premier de ces articles porte sur son bord inféro-externe 3 ou 4 denticules, le second fait saillie dorsalement et se termine par une facette longitudinale étroite. Sur la portion palmaire de la pince, la facette est remplacée par une carène longitudinale obtuse, mais assez haute, qui se prolonge en s’atténuant sur le doigt fixe. Cette portion de la pince est étroite, surtout à la base, et presque deux fois plus courte que les doigts qui sont contigus et se croisent un peu à l’extrémité. Les pattes ambulatoires dépassent un peu les pinces ; elles sont très comprimées latéralement et un peu carénées sur leurs bords, qui çà et là s’élèvent un peu pour porter une soie. Les doigts sont à peine plus longs que le propodite, presque rectilignes, assez larges, un peu infléchis au bord distal qui se termine par une assez forte griffe. Il n’y a pas d'épines en éperon au bout distal du propodite. Les pattes nettoyeuses sont tout à fait semblables à celles des Pagurodes que nous avons décrites plus hauts ; la portion palmaire des pattes nettoyeuses postérieures fait légèrement saillie à la base du doigt. — 29 — Les branchies sont formées par deux séries de feuillets, mais chacun de ces feuillets présente encore une échancrure distale montrant qu'il provient de la concrescence de deux filaments. La formule branchiale est celles des Pagurodes , Nematopagurus, Catapaguroides et Eupagurus . Dans notre type male, on observe sur 1 abdomen trois fausses pattes impaires, qui sont biramées. Le tube sexuel gauche est à peine indiqué sous la lorme d une légère saillie avec l’orifice efférent; le tube droit est court, piriforme, sa base renflée est en contact avec l’article coxal qui le porte. Ce tube très réduit diffère beaucoup de celui qu’on observe dans les autres Catapaguroides où il est bien plus long, en sabre, et dirigé de droite à gauche sous l’abdomen. Dans notre exemplaire, il est à peine incliné en dedans, tandis que dans les Pagurodes il se recourbe sur le flanc droit. , ... . En somme nous nous trouvons en présence d’une espèce qui établit la transition entre les Pagurodes, les Nematopagurus et les Catapaguroides ; on pourrait la définir : un Pagurodes où les filaments branchiaux se fusionnent partiellement dès leur base, où le tube sexuel droit ne se dirige plus à droite, et où apparaissent les rudiments de la saillie sexuelle gauche. Et par son tube sexuel droit qui est piriforme, c’est-à-dire rétréci au sommet, il tend vers la forme qui caractérisé les Nematopagurus . Ses yeux le rapprochent un peu du Nematopagurus longicorms , mais leurs pédoncules sont plus courts et plus massifs, leur région cornecnne plus dilatée1. Le qualificatif de macrophthalmus, que j’attribue à cette espece nouvelle, lui convient parfaitement. Catapaguroides iris, sp. nov. (PI. xxi, fig. 12-14) Campagne de i9o5 : Stn. 2214 (2 septembre), profondeur 914-650™. Açores. Cha‘un mâle adulte dont le céphalothorax mesure presque 2™™ 5 de longueur et l£ C°lT région" antérieure de la carapace est peu calcifiée, transparente, un peu nlus^large que longue: les trois saillies du bord frontal sont un peu avancées, triangulaires, obtuses, d'ailleurs fort nettes ; celle du milieu proémme un peu sur l£S ^pédoncules oculaires sont assez forts, presque aussi longs que le bord pairesUv reauco^p dVs «s fausses pattes n'existen, pas dans les autres Ca.apaguro.des. — 3o — plus court que le premier, il dépasse notablement la cornée et atteint le bout distal des pédoncules antennaires, qui sont courts ; le 3e article, médiocrement fort, est plus court que les deux précédents réunis. La base du 2e article des pédoncules antennaires est à peu près aussi longue que large, et légèrement plus longue que son prolongement externe qui est triangulaire, aigu. L’acicule, très grêle, et presque partout de même largeur, se recourbe fortement en dehors; il se termine brusquement par une épine, et atteint presque l’extrémité des pédoncules dont les deux derniers articles sont plutôt courts, subégaux et assez forts. Le fouet antennaire est grêle. La pince droite est beaucoup plus forte et un peu plus longue que la gauche. Son méropodite est inerme, peu comprimé latéralement, orné de longues soies molles. Les mêmes soies se rencontrent sur le carpe, qui est presque deux fois aussi long que large, avec la face supérieure en deux pentes dont l’arête un peu obtuse est occupée par une série de faibles denticules. La portion palmaire de la pince est pour le moins aussi longue que le carpe, elle s’élargit régulièrement de la base jusqu’aux doigts ; ces derniers sont contigus sur leur bord interne qui est sinueux plutôt que denté, c'est à peine s’ils sont plus longs que la moitié de la portion palmaire ; celle-ci est assez convexe sur sa face inférieure, beaucoup moins sur sa face supérieure, qui est lisse, très finement ponctuée, à bords arrondis ; le milieu de cette face est longitudinalement un peu (très peu) saillant, avec les indications vagues, sur cette saillie, de deux rangées de denticules qui convergent en avant ; on aperçoit une rangée analogue près du bord interne. Le chélipède gauche est grêle, très comprimé latéralement au niveau du méropodite et du carpe qui sont richement garnis de longues soies molles ; des soies analogues, mais pour la plupart moins longues, se trouvent également sur la pince. La face supérieure de celle-ci est longuement ovalaire, sans carènes, mais avec quelques saillies sétifères sur la région palmaire qui est plus courte que les doigts. L’arête de la face supérieure du carpe est occupée par une étroite surface plate longitudinale. Les pattes ambulatoires dépassent la grande pince, elles sont très comprimées latéralement et munies sur les bords de quelques soies. Ce qui les distingue surtout, c’est la forte épine en éperon mobile qui termine en dessous le propodite des pattes antérieures, et, dans les deux paires, la forme du doigt qui est très arqué, beaucoup moins large que le propodite et plus long d’au moins un tiers. Les pattes nettoyeuses diffèrent à peine de celles de l’espèce précédente. Les tubes sexuels sont très normaux ; pourtant le tube droit, qui est assez long et presque également large sur toute sa longueur, s’incline médiocrement du côté gauche. Le tube gauche est court, conique, dirigé contre la hanche droite. Cette espèce tient du C. megalops par la structure du fouet et des pédoncules oculaires, du C. microps par l'éperon de ses pattes ambulatoires. Elle se distingue de toutes les espèces du genre par la forme de ses chélipèdes et par la courbure du doigt des pattes ambulatoires. — 3i — Je lui attribue le nom d'iris à cause de l'irisation assez accentuée de certaines parties des chélipèdes, surtout de la pince droite. Genre Anapagurus, Henderson Anapagurus lævis, W. Thompson 1843 Campagne de 1898 : Stn. 1043 (i3 septembre), profondeur 88m. Parages des Orcades. Chalut. Deux très grands mâles et quatre femelles. Campagne de 1902 : Stn. 1262 (i5 mai), profondeur 48e". A un mille au sud de Monaco. Petit chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Un grand exemplaire. — Stn. 1264(17 mai), profondeur i23m. Près de Monaco, devant le Cap d’Ail. Petit chalut ; vase grise et roche. Un petit exemplaire. Campagne de 1903 : Stn. 1463 (27 juillet), profondeur 932-1 5on\ Golfe de Gascogne. Chalut à plateaux ; vase sableuse. Deux exemplaires. Campagne de 1910 : Stn. 2974 (27 juillet), profondeur 85m. Parages de Belle-Ile. Chalut à plateaux. Un grand exemplaire. Cette espèce 1 est connue dans l’Atlantique oriental depuis les Shetlands, les Orcades et Havbarker en Norvège, jusque dans les eaux mauritaniennes, au sud du Cap Blanc, où elle fut trouvée par la Melïta ; les campagnes françaises du Travailleur et du Talisman l’avaient recueillie en Méditerranée. On la trouve depuis 20 mètres jusqu’à 55o mètres de profondeur. Anapagurus laevis var. longispina, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1900 Campagne de 1905 ; Stn. 2034 (26 juillet), profondeur i85m. Banc Seine. Chalut. Deux exemplaires. Cette variété est remarquable par le grand développement de son épine ophthalmique ; on n’en connaissait que l’exemplaire type, capturé par le Talisman dans le golfe de Cadix, sur un fond de 99 mètres. Anapagurus brevicarpus, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1892 Parages de Belle- Campagne de 19.0 : Stn. 2974 (27 juillet), profondeur 85" Ile. Chalut à plateaux. Une femelle. « largement gronda b par le ^”pp^nnïi“n ; dépasse notablement les yeux, par la gracilité des antennules et d"8 pattes ambulatoires. Ta, cru bon de faire représenter cet exemplaire ,u, porte a l’extrême certaines variations de l’espèce. — 32 — Cette rare espèce était connue au nord de l’Espagne, dans les parages d Arguin et aux Açores, par des fonds compris entre 54 et 25o mètres. Genre Eupagurus, Brandt i° Espèces où les mâles sont pourvus de fausses pattes impaires sur les segments abdominaux 2 à 5. Eupagurus sculptimanus, Lucas Campagne de 1902 : Stn. 1262 (17 mai), profondeur 48 mètres. Un peu au sud de Monaco. Petit chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Un exemplaire. Cette espèce méditerranéenne se répand au sud jusqu’à Gorée où elle fut prise par M. Chevreux. On ne la connaît pas au-dessous de i5o mètres. Eupagurus cuanensis, Thomson [E. spinimanus Lucas, E. Lucasi Heller) Campagne de 1902 : Stn. 1264 (17 mai), profondeur i23m. Devant le Cap d’Ail, près de Monaco, Petit chalut, vase grise et roche. Un exemplaire. Espèce répandue depuis les Shetlands et Bergen jusqu’aux Canaries. Elle peut se tenir jusque dans la région littorale. Eupagurus excavatus, Herbst (E. angulatus Risso) Campagne de 1902: Stn. 1262 (17 mai), profondeur 48™. Un peu au sud de Monaco. Petit chalut ; sable, gravier, coquilles. Un exemplaire. — Stn. 1264 (17 mai), profondeur i23m. Devant le Cap d’Ail. Petit chalut ; vase grise et roche. Un exemplaire. Campagne de 1903 : Stn. 1475 (3 août), profondeur i40m. Au large d’Arcachon. Chalut à plateaux ; sable. Un bel exemplaire, très typique, dans une coquille recouverte par une Actinie. Cette espèce est connue depuis les Shetlands et la latitude de Trondhjem jusqu’au Sénégal, mais sa forme typique semble remonter moins loin vers le nord que sa variété meticulosus Roux. Elle a été trouvée entre 40 et 400 mètres de profondeur, de sorte qu’il est peu probable qu’elle pénètre dans la partie la plus étroite de la Manche. 20 Espèces où les mâles sont pourvus de fausses pattes impaires sur les segments abdominaux 3 à 5. — 33 Eupagurus variabilis, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier Campagne de 1901 : Stn. 1096 (28 février), profondeur 1440™. Au sud du Portugal. Chalut. Deux exemplaires. Campagne de igo3 : Stn. 1546 (5 septembre), profondeur 8oom. Golfe de Gascogne. Chalut ; vase sableuse. Un exemplaire. Campagne de 1908 : Stn. 2720 (20 juillet), profondeur 749-3iom. Parages d’Almadena, Portugal. Chalut. Trois femelles adultes. Cette espèce présente le faciès de la précédente, dont elle se distingue aisément par sa pince gauche qui est carénée, mais dépourvue d’excavations dorsales. On la connaît depuis l'Irlande jusqu’au niveau du banc d’Arguin ; elle fut trouvée en Méditerranée par la PRINCESSE-ALICE ; elle se tient entre 140 et i56o . Eupagurus carneus, Pocock Campagne de 1901 : Stn. 1190 (14 août), profondeur 628™ Près de Maio, îles du Cap-Vert. Chalut ; sable vaseux. Un exemplaire dans une coquille de Cancellaria. Espèce connue depuis l’Irlande jusqu’aux îles du Cap-Vert, ou, pourtant, on ne l’avait pas encore signalée jusqu'ici. On la trouve entre 200 et i36o"’. Elle ne semble pas être représentée en Méditerranée. Eupagurus pubescentulus, A. Milne-Edwards et E. L. Bouvier Campagne de igo3 : Stn. 1447 (23 juillet), profondeur i3om. Au large de l’embouchure de la Gironde. Chalut à plateaux ; sable fin. Cette espèce n’était connue qu’au large des côtes soudana.ses, ou elle tut découverte par le Talisman. On voit qu’elle se répand au nord tout au moins jusque dans le Golfe de Gascogne, où d’ailleurs le POURQUOI pas?, durant sa campagne de 1914, en a capturé deux exemplaires. Elle se tient a des profondeurs moyennes, entre ii5 et 355m. Eupagurus bernhardus, L. Campagne de 1898 : Stn. 970 (3l )uillet)> Profondeur 48°'. Chalut, gravier, coquilles. Une patte ambulatoire. Stn. profondeur 88m. A 20 milles environ à l’est des Orcades exemplaires de toutes tailles, accompagnés de nombreux quelques E. pubescens. Près de Elle Hope. 1043 (i3 septembre), Chalut. Nombreux E. P r idéaux i et de 5 B. -34- Campagne de .899 : Stn. io52 (10 juillet), profondeur 440-". Norvège, au sud de Tromsô. Chalut ; vase gris verdâtre. Un jeune, mutile, sans pinces (peut-Ure E' ^Ïmpagne de'i9o3 : Stn. ,53o (28-29 août), profondeur 10 mètres. Baie de Concarneau. Trémail. Une douzaine d’exemplaires de médiocre taille. Campagne de 1904 : Stn. i6a5* (3 juillet), profondeur 4> métrés. Au nord de Terschelling (Mer du Nord). Grand chalut à plateaux. Assez nombreux exem- plaires dont plusieurs dans des coquilles de Buccins recouvertes d Hydractimes d’autres Polypes hydraires. , T . , Campagne de 1907 : Stn. 2564 (3o juin), profondeur 36-4o“. Banc du Jutland. Chalut à plateaux. Quatre exemplaires dont une femelle avec des œu s. Stn. 2669 (10 septembre), profondeur 40 mètres environ. Sur le Doggerbank. Chalut à plateaux. Beaux exemplaires dont quelques femelles avec des œufs. Campagne de 1908 : Stn. 2773 (21 août), profondeur 40™. Doggerbank. Chalut à plateaux. Une demi-douzaine d’exemplaires, jeunes et adultes. Eupagurus pubescens, Krôyer (= E. Krôyeri S. I. Smith) Campagne de 1898 : Stn. 939 (18 juillet), profondeur i77m. Au sud de Bodô, en Norvège. Chalut; vase noire. Un mâle et une femelle. — Stn. 96o (29 juillet), pro- fondeur 394m. Entre la Norvège et l’île des Ours. Chalut ; vase et gravier. Une femelle — Stn. 97o (3 1 juillet), profondeur 48™. Près de File Hope. Chalut ; gravier, coquilles. Exemplaires de tout âge. - Stn. 976 (2 août), profondeur 186“. Entre les îles Hope et Edge. Deux exemplaires de petite taille. — Stn. 1001 ( 1 2- 1 3 août), profondeur 7m. Baie Advent, au Spitzberg. Trémail. Une dizaine d’exemplaires. — Stn. 1012 (18 août), profondeur 43om. Au nord du Spitzberg, près de la banquise. Chalut, sable vaseux. Quatre exemplaires dont l’un avec Peltogaster. — Stn. 1024 (2*7-28 août), profondeur ?. Baie Advent. Trémail. Une dizaine d’exemplaires. — Stn. 1043 (1 3 septembre), profondeur 88m. A ao milles à l’est des Orcades. Chalut. Quelques petits exemplaires en compagnie de nombreux E. bernhardus et Prideauxi. Campagne de 1899 : Stn. io52 (10 juillet), profondeur 440m. Au sud de Tromsô. Chalut ; vase gris verdâtre. Six exemplaires dont l'un avec Peltogaster. Stn. 1078 (25 août), profondeur 40-70"’. Baie de la Recherche, au Spitzberg. Petite drague ; vase et cailloux. Une femelle avec ses œufs. — Stn. 1080 (2-3 septembre), Tromsô (Norvège). Trémail. Un mâle porteur d un Pellogastei . Campagne de 1906 : Stn. 2424 (21-22 juillet), profondeur ? Mouillage près de l’île Danes au Spitzberg. Trémails. Un magnifique mâle. — Stn. 2428 (22-23 juillet). Mouillage de South Gat. Trémails. Deux mâles dont l’un porte deux Peltogaster. — 35 — — Stn. 2442 (28 juillet), profondeur 20 mètres environ. Baie Wijde, au Spitzberg. Deux exemplaires. — Stn. 2479 (8-9 août), profondeur 7m environ. Baie Advcnt. Spitzberg. Trémails. Nombreux adultes. — Stn. 25oo (16-17 août). Baie Cross. Trémails. Quelques adultes. — Stn. 25o9bis (19-20 août). Baie Cross. Trémails. Quatre exemplaires dont un dans une coquille recouverte d Hydractinies. Stn. 25 18 (24-25 août), profondeur io-23m. Baie Muller. Trémails. Un mâle. Campagne de 1907 : Stn. 2596 (14-15 juillet), profondeur 5-iora. Tromso. Trémails. Deux exemplaires. — Stn. 2611 (24 juillet), profondeur io-i2m. Baie King, au Spitzberg. Petite drague. Plusieurs adultes, dont une femelle avec des œufs et un mâle avec Peltogaster. — Stn. 2628 (3o juillet - 4 août), profondeur 40m. Baie Müller. Nasse triangulaire. Un mâle portant un magnifique Peltogaster ; une femelle. — Stn. 263o (3 août), profondeur iom. Baie Millier. Une femelle avec un Peltogaster. — Stn. 2634 (7 août), profondeur io-i5m. Mouillage du Hâvre Green, au Spitzberg. Petit chalut ; vase et cailloux. Plusieurs exemplaires dont une femelle portant sur l’abdomen un petit Rhizocéphale arrondi. Espèce arctique connue depuis Terre-Neuve et la côte occidentale du Grônland jusque dans les eaux du Spitzberg et de la Mer Blanche; elle atteint au sud le Cattégat, le Skager-Rak, la côte de Durham en Angleterre et la pointe S.-O. de l’Irlande. Elle se trouve depuis la zone littorale jusqu’à 200 brasses. Eupagurus Prideauxi, Leach Campagne de 1898 : Stn. 1043 (i3 septembre), profondeur 88™. A 20 milles environ ù l’est des Orcades. Chalut. Assez nombreux exemplaires dont certains sont énormes, avec la grande pince longue de 3omm. Ces exemplaires étaient en compagnie d E. Bernhardus. Campagne de 1902 : Stn. >262 (i5 mai), profondeur 48"'. Près de Monaco. Un petit exemplaire. Campagne de .go3 : Stn. i535 (1" septembre), profondeur .32”. Près de Concarneau. Chalut à plateaux ; sable, coquilles brisées. Une femelle chargée de ses œufs. — Stn. i5qo (4 septembre), profondeur I40m. Mêmes parages et meme fond. Un mâle. , , r Cette espèce est connue depuis Hardanger en Norvège jusqu aux îles du Cap Vert. Elle se tient à des profondeurs un peu plus grandes que VE. bernhardus et peut descendre jusqu’à près de 3oo mètres. Eupagurus pulchellus, A. M.-Edw. et E. L. Bouv. Campagne de 1901 : Stn. n5a (26 juillet), profondeur 52™. Près de S“-Luzia aux îles du Cap-Vert. Chalut ; cailloux calcaires, sable, coquilles. Deux males, 1 un de moyenne, l’autre de petite taille. Coloration blanc jaunâtre dans l’alcool ; le — 36 — carpe et la pince des pattes antérieures sont rouge groseille, surtout aux extrémités des saillies qui les ornent ; de vagues taches rouges vers la base et vers le bout des pattes ambulatoires, dont le carpe est rougeâtre avec un large anneau rouge à sa base ; le propodite est rougeâtre à sa base et au bout, il y a trois filets longitudinaux rouges sur les doigts. — Stn. i2o3 (18 août), profondeur 91™. A 4 milles au sud- ouest de l’ile Boa-Vista. Chalut ; fond dur. Un exemplaire. Cette jolie petite espèce n’est pas connue en dehors des Iles du Cap-Vert où elle fut trouvée par le Talisman. Elle se tient par des fonds compris entre 52 et 106 mètres. Forme post-larvaire ou glaucothoé Glaucothoé Peroni, Edw. Campagne de 1905 : Stn. 21 13 (1 3 août), de o à i5oom. Merdes Sargasses. Filet Richard à grande ouverture. Un exemplaire présentant tous les caractères de ceux que nous avons décrits, A. Milne-Edwards et moi, dans notre étude sur les Anomoures et Brachyures du Talisman ; la taille toutefois, en est beaucoup plus réduite, car il mesure à peine 7mm, tandis que les exemplaires du Talisman atteignent i2mm de longueur. C'est une raison de plus pour croire, avec Spence Bâte, que les grandes glaucothoés sont des formes glaucothoé ordinaires qui continuent de croître librement, faute d’avoir pu rencontrer le fond pour s'y préparer à vivre dans des coquilles. D'après une aquarelle relevée sur le vivant par M. Tinayre, cet individu a une coloration rouge presque uniforme. J'ai montré ailleurs (1891) que la Glaucothoé Peroni doit être considérée comme l’état post-larvaire d’un Sympagurus ou de quelque autre forme très voisine; le type de Milne-Edwards provenait vraisemblablement des mers d’Asie, les autres exemplaires de la même forme ont été trouvés en divers points à la surface de l’Atlantique. Famille des LITHODIDAE Genre Neolithodes, A. M.-Edw. et Bouv. Neolithodes Grimaldii, A. M.-Edw. et Bouv. 1894 Campagne de 1901 : Stn. 1209 (20 août), profondeur I477m. A 7 milles au S. -O. de l'ile de Sal. Chalut. Un mâle jeune dont le céphalothorax mesure presque iomm de longueur, abstraction faite de la pointe rostrale. Cet exemplaire ressemble tout à fait au — 37 — jeune décrit et figuré par S. I. Smith (. 1888 , p. 2, pl. 1, fig. 2 et 2a) sous le nom de Lithodes Agassi^i. J’ai d’ailleurs montré antérieurement (1896, 22) que cet exemplaire devait être rapporté à l’espèce qui nous occupe, et qui se distingue surtout de l’espèce de Smith par le très grand allongement de ses épines à l’âge adulte, plus encore que dans les jeunes. Le N. Grimaldii fut découvert à Terre-Neuve par Y Hirondelle au cours des premières campagnes monégasques ; au nord il se répand' jusque dans les parages de l’Islande et dans le détroit de Davis où il a été signalé par M. Hansen (Campagne de YIngolf) ; au sud il a été trouvé dans les eaux orientales des Etats-Unis, au large de la baie Delaware et de l’île Nantucket ; il est probable qu il faut rapporter à la même espèce les jeunes très longuement épineux trouvés aux Açores par le CHALLENGER et déterminés par Henderson comme Lithodes Agassi#. Nous verrons ci-dessous que le N. Grimaldii se répand plus loin vers le sud ; c’est d’ailleurs une espèce d’eau froide, comme tous les Lithodidés ; il se tient dans les grandes profondeurs, entre 800 et 2000 mètres. Forme post-larvaire ou mégaloge Megalope Grimaldii, nov. (Pl. 1, fig. 2 et Pl. iv, fig. 11) Campagne de 1904 : Stn. 1781 (21 août), entre la surface et 5ooom. Fosse de Monaco, entre les Açores et les Canaries. Filet Richard à grande ouverture. Un exemplaire dont le céphalothorax mesure 3mm5, abstraction faite de la longue pointe rostrale ; l’abdomen, qui peut se rabattre complètement dans une profonde dépression longitudinale du sternum, est à peu près de même longueur. Cet exemplaire est parfaitement symétrique dans toutes les parties de son corps, ses segments abdominaux sont tous bien développés, avec une paire de pléopodes biramés sur chacun de leurs segments, sauf le premier, et une nageoire caudale constituée par le telson et les appendices de la dernière paire ; ses pédoncules oculaires sont très dilatés dans la région cornéenne, ses chélipèdes se terminent par des pinces parfaitement constituées, il est loin, au surplus, d’avoir acquis la maturité sexuelle. Ses caractères sont ceux d’une mégalope, car, s’il présente les pinces d’un adulte, il a conservé, dans ses yeux et dans son abdomen, des caractères larvaires fort évidents. Il ressemble tout à fait à une mégalope de crabe et, comme les mégalopes, peut nager et se tenir entre deux eaux. Mais ce n’est pas une mégalope de Brachyure, car lepistome est indépendant du front, les pédoncules oculaires sont assez rapprochés à leur base, unis par un tégument membraneux, et absolument libres, sans trace de cavité orbitaire ; ce caractère, de même que la structure des antennules et des antennes, font de notre — 38 - animal un Anomoure des plus typiques. Comme ses pattes sont modifiées et réduites, il ne peut appartenir qu a la tribu des Pa undea à celle des Galatheidea, car sa structure et sa forme l'éloignent totalement des Hippidés Au surplus, les mêmes caractères lui donnent un faces tout autre que celui des Galathéidés, et le rapprochent étroitement des Pagundea l'thod.ens^ Il me paraît, sans le moindre doute, représenter le stade post-larvaire d u Lithode ; étant donnés la région géographique où il fut trouvé de “eme que la grande longueur de ses épines, il y a lieu de croire que ce la megalope Sun Neolithodes, très probablement même du Neolilhodes Gnmaldu comme ,e le montrerai plus loin. Voici d'ailleurs la description de l’exemplaire. Les téguments ne semblent pas calcifiés et sont transparents, un peu coriaces. La carapace se rétrécit d’arrière en avant ; sa largeur en arrière égale presque sa longueur totale, abstraction faite du rostre. Le sillon cervical et le sillon branchio- cardiaque sont assez bien indiqués. Le rostre est aciculiforme, un peu infléchi dirigé en avant, aussi long pour le moins que la moitié de la carapace , au poin où se termine sa base élargie, le front porte une paire de longues epines dressees qui se dirigent un peu obliquement en avant et en dehors. On observe sur la carapace un certain nombre d'autres épines également longues et dressees, dont trois impaires : une vers le milieu de la région gastrique, une sur 1 aire cardiaque et la dernière sur le bord postérieur de la carapace. Les épines paires sont un peu plus nombreuses ; il y en a cinq de chaque côté : une en avant que l’on peut considérer comme hépatique, deux gastriques situées en arrière de l'épine gastrique impaire, une en avant sur la région branchiale et une sur chaque côté de 1 aire cardiaque, un peu en arrière de l’épine impaire de cette région. De très légères saillies coniques, à peine perceptibles, sont répandues çà et là entre les épines, avec un certain nombre de longs poils mous qui se rencontrent d'ailleurs aussi sur 1 abdomen et sur les pattes. Dans le Neolithodes Grimaldii les épines sont bien plus nombreuses, mais aucune d’elles n'est impaire : d’ailleurs la carapace est sensiblement de meme forme, avec un rostre semblable et une paire d’épines basales un peu moins reculees en arrière. Les pédoncules oculaires sont fortement dilatés dans leur région cornéenne, qui est pour le moins deux fois aussi large que longue et aussi large que la longueur des pédoncules. Par leur forme et par les dimensions relatives de leurs articles, les antennules sont presque identiques à celles du N. Gnmaldu ; les deux derniers articles de leurs pédoncules sont courts et subégaux. Par contre le 2e article des pédoncules antennaires, qui est très court dans le N. Gnmaldu , est fort allongé dans notre exemplaire où il est deux fois aussi long que large ; mais cet article est armé à son angle antéro-externe d une longue épine comme dans le N. Gnmaldu, et les deux articles terminaux sont peu allongés, le dernier un peu moins même que l’avant-dernier. Dans notre exemplaire, le 3e article paraît fusionné — 39 — avec le suivant et Ton n'observe à sa base aucune trace de l’écaille ophthalmique dont le rudiment est encore bien développé dans le N. Grimaldii. Le fouet est un peu plus long que la carapace, y compris le rostre ; ses articles sont longs, grêles, peu nombreux, et ornés à leur base de quelques longs poils très flexibles. Les articles sont peu nombreux et un peu moins longs dans notre jeune mâle de N. Grimaldii. Les appendices buccaux paraissent très semblables à ceux des Lithodes et également bien développés. Comme dans ces derniers, les maxillipcdes externes sont largement éloignés à leur base, mais le sternite qui les sépare est en forme de triangle, tandis qu'il forme une pièce plus large que longue et échancrée en avant dans le N. Grimaldii. La gouttière sternale où vient se rabattre l'abdomen occupe tout l’espace compris entre la base des pattes ; elle est très protonde, arrondie, un peu plus large en arrière qu’en avant où elle se termine sur le tergite des maxillipèdes postérieurs ; on sait qu'elle est largement triangulaire chez toutes les Lithodes. Les chélipèdes ressemblent beaucoup à ceux du N. Grimaldii ; mais ils présentent une longue épine ventrale sur l'ischiopodite et les épines de leurs pinces sont assez différentes : quatre sont très grandes, et les autres, peu nombreuses, sont fort réduites, tandis qu’il y a de nombreuses épines, toutes courtes ou assez courtes, sur la portion palmaire des pinces du N. Grimaldii. Dans notre exemplaire comme dans le jeune de celui-ci, les pinces s infléchissent un peu en dehors, mais tandis que les doigts du N. Agassi^i sont bien plus allongés que la portion palmaire et se croisent à peine à leur pointe, ils sont à peu près de même longueur dans notre mégalope et se croisent fortement a leur extrémité. J'ajoute que l’inflexion des pinces est bien plus forte dans notre exemplaire, où les doigts, d'ailleurs, ne sont pas dans le meme plan que la portion palmaire. Les pattes ambulatoires sont armées de longues épines depuis l'ischiopodite (où il y en a une ou deux), jusqu’au propodite qui en porte trois sur son bord dorsal ; il y a trois épines sur le carpe, deux en avant sur le méropodite et un nombre variable en arrière sur le même article. Les épines sont disposées à peu près de meme dans le N. Grimaldii , mais elles sont plus nombreuses et bien plus inégales ; celles de l'ischiopodite restent courtes. Le propodite est à peu près égal au méropodite et légèrement plus long que les doigts dans les jeunes N. Grimaldii ; dans notre exemplaire, celui des pattes ambulatoires antérieures est plus court que le méropodite, et celui des pattes ambulatoires postérieures un peu plus long. Dans toutes les pattes ambulatoires, les doigts sont arques (comme chez le N Grimaldii) et pour le moins aussi longs que le propodite. Les pattes de la 5e paire sont tout à fait caractéristiques du stade qui nous occupe ; deux fois plus grêles et plus courtes que les précédentes, elles ont une structure analogue et ne se cachent certainement pas sous la carapace , elles portent une longue épine sur l’ischiopodite et sur le carpe, deux sur le méropodite , JXSVS ' “« « »>■“ - - "* * “""• - 1>réc5-i6 juillet), profondeur a5". Rade de Rôrvig en Norvège" Trémails. Un grand exemplaire dans l’estomac d un Morue. n- 9 SS Ïdeur £«. Mouillage de Selsôvil, Trémails. Nombreux exem- plaire7 dans l’esmmac des Morues. - Stn. ,o43 (.3 août), profondeur 88 . A 1 est ap, Orcades Chalut. Nombreux exemplaires. Campagne de ,902 : Stn. ,262 (i5 mai), profondeur 48™. Près de Monaco Petit chalut" sable, gravier, coquilles. Deux exemplaires. - Stn. ,264 ('7 mai), profondeur i 23». Devant le Cap d’ Ail. Petit chalut; vase grise et roche. Un petit eXe"campagne de i9o3 : Stn. ,463 (27 juillet), profondeur 932-, 5o». Golfe de Gascogne Chalut à plateaux ; vase sableuse. Nombreux exemplaires. C™P.B»e d. ,J0S : Stn. ,»4(,8,v,# profondeur P.r.gee de Cor.e. Grand chalut à plateaux ; vase. Un grand exemplaire. , Campagne de ,9.0 : Stn. 2974 (27 juillet), profondeur 85». Près Je BeHe-Ile. Chalut à plateaux. Trois exemplaires. — Stn. 3046 (9 septem re). Tarifa. Très nombreux exemplaires rouges sur une épave . . Cette espèce est connue depuis la Norvège jusqu’aux Canaries. Elle est assez commune dans les profondeurs moyennes et peut descendre jusqu a 55o, rare dans la région subcôtière, nous venons de voir qu’elle peut abonder sur les épave . Galathea rufipes, A. Milne-Edwards et E. L. Bouvier 1894 Campagne de 190, : Stn. 1 1 5a (26 juillet), profondeur 52». Iles du Cap Vert. Chalut ; cailloux calcaires, coquilles et sable. Un mâle et une femel e. Cette espèce est connue aux îles du Cap Vert et aux Açores, sur des fonds compris entre 52 et 625 mètres. Galathea strigosa, Linné 1766 Campagnes de 1917: Stn. 3o46 (9 septembre). A l'ouest de Tarifa. Trois petits exemplaires mesurant 3 à 4 centimètres, sur une épave ou se trouvaient de ■ Sur la même épave se trouvaient également quelques G. strigosa et aoo exemplaires rouges de Porcellana longicornis. - 43 - nombreux G. dispersa et squamifera. Ces exemplaires étaient rouges avec de nombreuses petites taches blanches sur toutes les parues du corps. Cette ornementation curieuse a été relevée dans une photographe en couleur farte P£,r CetfeTspèce présente la même distribution que le G. intermedia, sans atteindre toutefois les îles du Cap Ver,. On la connaît depuis la côte ,usqu à 600 métrés profondeur. Galathea Agassizi, A. Milne-Edwards i8bt a «r>T • Qtn 1118 (12 iuillet), profondeur 1098 mètres. Près de , CTteaChalut • vase ‘sableuse. Deux mâles et deux femelles dont l’une avec des Lanzarote. Chalut ’ vas° reievéessur le vivant par M. Borrel, la colorat.on de œufs. D’apres deux «qua^es wl^^ J ambulatoires et les cette espèce varie du rose cia blanchâtres — Stn. 1223 (3i août), chélipèdes (sauf le bout des Antâo. Chalut. Une femelle, profondeur 1642 métrés. Iles du ap , ° Antilles par le BLAKE, sur des <*« r'»"S'“bk mu», d,„, ! Atlantique fonds compris entre 166 et 237 > égaire) depuis Mogador jusqu’aux oriental, (où elle se trouve parfois à J sorte qu’elle atteint des îles du Cap Vert. Elle se tient entre 200 et .642 mettes de q profondeurs où les Galathées ne pénètrent pas d ordina . Genre Munida., Leach Munida perarmata, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier .894 (PI. 1, fig- 4) Campagne du tqo, t S.n.„o6(u. mai), profondeur **• Grand chalut. Un exemplaire mutile .et une tlei 41 mètres. Au large du Campagne de .*»: >“ ’j, “ „,™lle de petite taille, très Ile. Chalut à plateaux. Un jeune ae t à cette espèce. golfe de Gasc0gne jusqu’en Méditerranée, Le M . perarmata est connu aepui » entre 5oo et i5oo mètres de profondeur. Munida bamffica, Pennant >777 de ,gne ■ Stn toSa (,o 1«. V**»*»’ «»“ ““ d= NOr,‘8" Campagne de 1899 • v Chalut. Un petit exemplaire. • profondeur 628”. Chalut, sable Campagne de 1901 : Stn. 190 1 4 vaseux. Une femelle avec des œufs. — 44 — Munida bamffica, Pennant ; var. rugosa, G. O. Sars >882 _ , 0 0 . Stn Q22 (6 juillet), profondeur 343 mètres. Près de la pointe laTaÏpa7et^r:^nÛm52 (to juillet), profondeur 440 mêmes. Côtes de la Norvège. Chalut. Six exemplaires fort ^ £ Norvège jusqu'au sud du cap eL;Ta£ r=^^dïr . on la trouve depms.o mêmes 16 * G. O. Sars. Munida iris, A. Milne-Edwards 18S0 Camnacne de 1901: Stn. 1121 (12 juillet), profondeur 54o mètres. Près de -TYnérife ^arre à fauberts ; sable et roche. Deux mâles adultes de petite taille, une d'épine, (au lieu d’une seule), sur H* mfmm , — Stn 1 1 57 (20 juillet), profondeur 219 mètres. Près de Saint-\ incent, îles du Cap Vert. Chalut ; sable et algues calcaires. Un jeune immature, sans iriS3SSS^vée aux Barbades par le Blake et se répand assez loin vers le nord sur fa côte des Etats-Unis. De l’autre côté de l’Atlantique on la connaît depuis les Canaries jusqu’aux Îles du Cap Vert. Elle semble rechercher les profondeurs médiocres, entre i3o et 55o mètres. Munida Sancti Pauli, Henderson 1 885 (PI. IV, fig. 12, l3) Campagne de 1901: Stn. u57 (29 juillet), profondeur 2.9 mètres. Près de Saint-Vincent, îles du Cap Vert. Chalut ; sable, algues calcaires. Un petit exemplaire sacculiné, à yeux énormément dilatés. • Campagne de igo5 : Stn. 2210 (1" septembre), profondeur 1229 métrés. A 1 est de Flores, aux Açores. Chalut; vase sableuse et globigénnes. Quelques petits exem^platres^^ septembre), profondeur 9I4_65o mètres. Mêmes parages. Chalut. Une dizaine d’exemplaires. v , Campagne de 1911 : Stn. 3i44 (*5 août), profondeur 919 métrés. Au sud de S. Miguel, aux Açores. Barre à fauberts. Cinq exemplaires, les uns avec la cornée énorme et très noire, les autres où elle est peu dilatée et de couleur plus claire, ce qui semble un passage au M. microphthalma . — 4^ “ , . ctn -2o5o (18 août), profondeur n53m. Près de Pico. Ch.ru7,“, jeune * « dr,eÏÏ^r;7~Tl«L,n „,6e de H,. Saint-Paul et peut descendre jusqu’à i3oom. Munida microptthalma, A. Milne-Edwards ,880 (PI. i, fig. 3) , . Qtn 1116 (O juillet), profondeur 2i65m. Au large de Campagne de 1901 • St«- 111 5 f 1 ^âles et une femelle, les yeux sont Mogador. Chalut; vase a globigéri • . mâles a 5 paires d’épines à peine dilatés et legerement co ores. ^ p è de Maio. Chalut ; abdominales. - Stn. 1 ^ et marron. Trois paires sable vaseux. Une femelle on 1 J profondeur .3ii”. Mêmes parages d’épines abdominales. — btn. 119^ V bien développés, jaune-noir, et mêmes fonds. Une femelle dont les yeux ■ ^ ^fondeur non dilatés. Trois paires d’épines abdomin; ^chalut. Deux mâles et une femelle de I477 mètres. Au sud-ouest de l’Ue de Sal. Chalut D ^ Deux de £es grande taille; longueur du céphalothora^ ^ ^ dilatés . dans le troisième exemplaires ont les yeux bie P ^ Les mâles se distinguent par la la dilatation est nulle et la cornée e senteune grosse dent basale rectan- structure de leurs pinces dont le . io.g. m b le pr sente un , très prononcé. gulaire tandis que le doigt fixe s’en écarte, ce qui déterm^^ ^ ^ ^ ^ Les mâles étudiés jusqu ici ne Pre d-é ines abdominales. Note de couleur pourtant chez les Mumdes Quatre paxr^d^ p ^ ^ août), profondeur ,642”. relevée par M. Tinayre, P - h 6-j Un très petit immature où les épines Parages des îles du Cap Ve • ‘ La lupart des exemplaires précédents, dpLP:'’.»™. S S médiane pi» >=-«. «dn.US à ■ =» de tubercules. . , Sancti-Pauli , elle n’en diffère que L'espèce me paraît très voisine du M.Ja ^ ^ avons vu que ces nar ses yeux réduits et peu fortemen ’ pune et pautre forme, et organes présentent des variations c°ns^ u tous les passages. Dès lors, le jeêcrois bien qu’on finira P« ‘du! Sancti-Pauli. Des recherches M. microphthalma serait une ce point. ultérieures jetteront certainement e £S ent être regardées comme Il est bon d'observer que les p lesPmers chaudes ou tempérees ; répandues dans la région sutabywj ie le8 eaux arctiques, car d après le K. microphthalma s avance meme ,u q — 46 — M. Hansen (1908, 35) il fut capturé par le Thor au 1080 et 1144 brasses de profondeur. sud de 1 Islande, entre Munida subcæca, sp. nov. IPI. v, fig. 2 et 3) _ j ctn 1713 (i8r août), profondeur i53o-i34o“. Près de T > CaraGhaeiute IUne'femelle adulte dont la carapace, sans le rostre, mesure « m.. ,».e passant P 1W ™ .---t Madère. as ..1 T occupent une petite place au bout terminal étroit des pédoncules oculaires ; ces derniers Lnt cour^ ! comprimés dans le sens dorso-ventral, et de contour ovalaire cause de la dilatation de leur partie basale où ils sont à peu près aussi larges que long Cette extrême réduction des yeux, de même que leur faible pigmentation ,aunatre Liquent une réduction très grande de la puissance visuelle, beaucoup P us B™1*8 que^dans le M. micropthalma. Cette espèce n’est pas encore aveugle corn le Munidopsis et le Galathodes , mais elle marche vers la cécité, d ou ^ t’XreKeTp^nt du même type que le M. microphthalma et ne saurait être considérée comme une variation extrême de cette espece. Au pi emi abord on voit qu'elle en diffère par V absence complète de toute armature abd°™™le' et parles lignes ciliées du céphalothorax qui sont toutes interrompues et dont les serments chevauchent les uns sur les autres à leurs extrémités, particu leremen en avant du sillon cervical. Comme dans les deux especes précédentes, il v a une rangée transversale d’épines en avant de la région gastrique mais ces épines sont toutes assez fortes et l'on en compte trois de chaque cote, dont une médiane plus forte. Le rostre est finement denticulé sur son bord supérieur ses pointes basales supra-oculaires dépassent beaucoup les yeux. Les epines supra-antennaires et antéro-latérales, au lieu d’atteindre le grand développement qu’elles présentent dans le M. microphthalma, sont égales et très réduite 1, en outre, c’est à peine si l'on observe de chaque côté, en arriéré de 1 épine antéro- latérale, deux légères saillies spiniformes, au lieu de la série de 5 épines qui occupe la même place dans le M. microphthalma. . , Parmi les autres caractères qui distinguent les deux especes il convient de mentionner : i° la faible épaisseur des pédoncules antennaires et 1 absence de toute épine sur l’avant-dernier article de ces appendices; 2° la présence dune spinule entre la grande épine basale et la petite épine terminale qui s elevent au bord interne du méropodite des maxillipèdes postérieurs ; 3° l’armature differente des pinces — 47 — dont le doigt fixe est complètement inerme sur le bord externe et la portion palmaire dépourvue de tubercules ou d’épines au milieu de sa face supérieure 3Pla Sant donnée l’absence de toute armature épineuse de son abdomen, cette ■ cP ranDrocherait plutôt des Munida caribaea St., refulgens Fax., japomca St. espece se PP Balss mais elle ditîère de toutes ces espèces à tant d égards, S5- ■>' “ de “ co",oodre aucune d’elles. Genre Munidopsis, Whiteaves Sous-genre Munidopsis, Whiteaves Munidopsis longirostris, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier .897. Campagne de i9o3 : Stn. .583 (.5 septembre), profondeur .490”. Au large de Brest. Chalut Un le Talisman au large de la côte maurita- Elle se tient par des fonds compris entre 1200 et 2200 métrés. Munidopsis Antonii, A. Milne-Edwards .884 Campagne de ,9.0 : Stn. 2948 (.5 juillet), profondeur 39to». Très d l’ouest de BelleUne%“feme,le de .0 centimètres de longueur, portant des œufs énormes d°n1 doifêfrl répandue ^ pairrnHes “ Æ du détroit dè Davis. On l’a prise entre 2400M. CÏTpoÏ SfndtSe avec le M. curera Whiteaves. Munidopsis crassa, S. I. Smith i88d (PI. 1, fig- 5) de ,0.0 • Stn 2964 (eo juillet), profondeur 438o™. Mêmes parages Campagne de 1910 . oui. y ^ v que l’exemplaire précédent Chalut de j eur. H diffère de la femelle * «-“■ ■— ”5" 1 - 48 - . VArnATROSS au large de la côte nord-est des États-Unis, par il fut capturé par 1 AlbaTROSS au g , ( pi. 1V). Nous croyons 2574 brasses ; .1 a été très b.en figure par 1 auteur (r8S6 éden/e en s" i- p.»*i iu' r “= X» * »“ «— • «,PSX““““: ,rr l c,p,.r *- a“ cap Hatteras entre .742 et 2620 brasses de profondeur. Sous-genre Galathodes, A. Milne-Edwards (pro parte) Galathodes tridentata, Esmark 1857 , . ctn nI6 (n juillet), profondeur 2i65m. Au large de MogadTr'SutVvase à ™ ^Uarelle eXéCUtéC ^ M‘ BOrrd,la «»"? r:reS,l0™r<.T.Xp»fo« et tous les auteurs ont reconnu l’ai montré antérieurement \18go, 5oo), ei iul jai mon , établi en ,802 par M. Ortmann pour une espece W» établi en ,» par A Milne-Edwards. M. Caullery ayant montré, en t896, que le nom de Ptychogaste était préoccupé, a introduit à sa place le nom de Gastroptychus qui doit évidemment céder le pas à celui, plus ancien, de Chirostylus. Pour la meme raison qui — 49 “* fait remplacer le nom de Ptychogaster, Henderson (t88S) a désigné sous le nom & Uroptychus les Crustacés de cette famille qu’ Alphonse Mdne-Edwards, en .88o, avait appelés Diptychus. Cette substitution doit être conservée. Nous avions désigné, A. Milne-Edwards et moi (:894), sous le nom de Diptycinés la famille qui nous occupe ; cette dénomination pourrait être remplacée par celle d'Uroptycinés, mais afin de ne pas encombrer la nomenclature nous employons le terme de Chirostylinés, introduit par M. A. Ortmann dans le Thierreich, en 1901. Genre Chirostylus, A. E. Ortmann (Ptychogaster A. Milne-Edw.) Chirostylus formosus, A. Milne-Edwards (Filhol 188?) Campagne de 1901 1 Stn. ..23 (.5 juillet), profondeur 1786»'. Canaries Chalut; fond durP Un mâle dont la carapace mesure i5“ de longueur sans le rostre. Ceue « connue depui. le Colle de Ga.c.g.e Qu'aux Cananea, par des fonds compris entre 1000 et 1786"'- Genre Uroptychus, J. R. Henderson (Diptychus A. Milne-Edw.) Uroptychus nitidus, A. Milne-Edwards 1880 , . otn IIQQ (!Ô août), profondeur 875m. Près de Maio, rCP.Tv„Ï Ù» «n.»p“.ice»n.pioce. para» dévoie «re rapporte “^Campagne de ,»oS : Sl„. a»,8 (3, i«, Pcofond.ur .,68-. Pr6.de Madire. Ch,'c«X‘ee paraissait !».,«« ,o„li.6e aux Aulille, od e.le lu, rrouvée par le BlaKE entre 80 et 5y3 brasses. a Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1894 Uroptychus nitidus var. concolor, A. MUne hüw Campagne de „or : S». 04 TJü. nie Maio. Chai», i «Me e. ^ et „ „,|e. - S,n. .,9! Mêmes parages. Sable vaseux, u Fond dur. cinq mâles et quatre (.5 août), profondeur .3 n"’. P.t) ° 'ofondeur .3oom. Mêmes parages et femelles ovigères. - Stn. 1196 ( - ( août) profondeur i477m- »“ST WJU-i don, deux lemelles ovifre, - — 5o — Stn. 1223 (3 1 août), profondeur i642m. Près de l’île S. Antâo. Chalut; fond dur. Un exemplaire. Campagne de 1903 : Stn. 1 583 (i5 septembre), profondeur 1490™. Au large de la Bretagne. Chalut ; sable vaseux. Deux exemplaires. Campagne de 1911 : Stn. 3i37 (17 août), profondeur i33ora. Près de l'île Santa- Maria, aux Açores. Barre à fauberts. Deux mâles. Cette variété représente l’espèce dans l’Atlantique oriental où elle est connue depuis la Bretagne jusqu’aux îles du Cap Vert, par des fonds compris entre 600 et i6oom. Sous-ordre des BRACHYURA Subdivision des DROMIACEÆ Tribu des Dromidea Famille des DYNOMENIDÆ Genre Dynomene, Latreille Dynomene Filholi, E. L. Bouvier 1894-95 Campagne de 1901 : Stn. 1203 (18 août), profondeur gim. Au sud-ouest de l'île Boa-Vista, îles du Cap Vert. Sept exemplaires depuis le stade mégalope jusqu’à l’adulte mûr, avec toutes les tailles intermédiaires. La mégalope ressemble beaucoup à celle des Dromies, ses yeux sont dilatés, son front entier infléchi, ses pinces sont remarquablement courtes ; on n’y voit pas encore les bouquets de grands poils qui s’élèvent sur les saillies du test chez les adultes ; les pattes de la paire postérieure ressemblent beaucoup à celles de l’adulte ; la carapace, où les dents marginales sont à peine indiquées, mesure 3mm de longueur ; ce qui distingue surtout cette mégalope, c’est le grand développement de la partie frontale qui égale presque en longueur le reste de la carapace. Dans un jeune de 3mra 5 la forme définitive est acquise, mais les pinces sont encore courtes et les trois dents antérieures de la carapace sont seules indiquées. Le plus grand exemplaire est un mâle de iomm. Stn. 1209 (20 août), profondeur 1477“. Au sud-ouest de l'île de Sal. Chalut. Une petite femelle. Cette espèce fut trouvée par le Talisman depuis l’îlot Branco jusqu’aux îles du Cap Vert, entre 60 et i8om. — 5i — Famille des HOMOLODROMIDEÆ Genre Dicranodromia, A. Milne -Edwards Dicranodromia Mahyeuxi, A. Milne-Edwards i883 _ a» tau • stn 3i37 (17 août), profondeur i33ora. Près de 1 île Tribu des Homolidea Famille des HOMOLIDAE Genre Homologenus. Henderson Homologenus rostratus, A. Milne-Edwards .88o J- : S». P .où.), profondeur ,5,5-. C,„„ie, Ch.lu, t “':,P'su, t'"(ô "otndeur P»»- de M«te. TALISMAN au large de la côte marocaine. Elle se par iooo et 2000 mètres. Genre Homola, Leach Homola barbata, Herbst 179b [=H. spinifrons, Leach i8i5) Campagne de t9o, : Stn. ,2o3 (.8 août), profondeur 9t, Au sud-oues, de Pile Boa-Vista. Chalut ; fond dur. Un male. mer des AntiUe8l au - Ai - ““ - fonds compris entre 5o et 376 mètres. — 52 Famille des LATREILLIDAE Genre Latreillea, Roux Latreillea elegans, Roux Campagne de 1901 : Stn. 1157 (29 juillet), profondeur 2i9m. Iles du Cap Vert. Chalut ; sable et algues calcaires. Un exemplaire femelle. Campagne de 1902 : Stn. i3o2 (27 juillet), profondeur 204™. Banc Joséphine. Chalut ; sable. Urt exemplaire. — Stn. 1 304 (27 juillet), profondeur 2o8m. Mêmes parages et même fond. Trois exemplaires. Espèce méditerranéenne qui se répand à l’est jusqu’aux Açores et aux États- Unis (latitude de Philadelphie), au sud jusqu'aux îles du Cap Vert. Elle se tient entre i5o et 35o mètres. Subdivision des BRACHYURA GENUINA Tribu des Oxystoma Famille des DORIPPIDAE Genre Palicus, Philippi (= Cymopolia , Roux) ' Palicus Caroni, Roux 1828 Campagne de 1901 : Stn. 1 1 52 (27 juillet), profondeur 52™. Près de Santa-Luzia, îles du Cap Vert. Chalut ; cailloux calcaires, coquilles et sable. Un mâle et un jeune. — Stn. 1203 (18 août), profondeur 91™. Au sud-ouest de l’île Boa-Vista. Chalut; fond dur. Une femelle avec ses œufs. Cette espèce méditerranéenne se répand jusqu’aux Açores et descend au sud jusqu aux îles du Cap Vert, où elle fut trouvée jadis par le Challenger et le Talisman. Elle se tient entre 5o et 160 mètres. La plupart des auteurs, à l’exemple de M. Alcock, séparent actuellement ce le rapprochent justement des Catométopes ou Grapsoïdiens ; nous le laissons ici de mémoires antérieurs. genre des Dorippidés et pour conserver le plan — 53 — Genre Ethusa, Roux Ethusa mascarone, Herbst 1782 Campagne de 1902 : Stn. 1262 (i5 mai), profondeur 48”. A 1 mille au sud de GO-Ï. “le .st sublittorale n. par.» pot.. Rendre ao-de...usde 90 mètres. Ethusa rosacea, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1897 parages et même fond. Un mâle et une lemell • et des parages d’Arguin Genre Ethusina, S. 1. Smith Ethusina abyssicola, S. I. Smith 1KS4 (PI. n, fig- 0 , 50 (25 juillet), profondeur 3890". Parages de Santa- Campagne de 1901 . Stn. 5o (. !. . , , exernplaire mâle dont les Lttzia. Chalut t sable vase» «< ce I eW I. rt* ^ granule, et la e.r.pac= sont ira s.dh J ,lire é„i, jaune d ocre s — — 1 *- "• * " carapace était uniformément bleuâtre les États-Unis jusqu’à VE. abyssicola es. ** eoLe beauooup d’esp.ee. de. 'zsszsz. “i«”o ■ T — 1 ~ ;; s:1 “«*£'. :ST« .. »».«. - »»•»— * **» et on l’a trouvée à 4060 mètres de profondeur. — 54 — Etkusina Talismani, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1897 Campagne de 1896: Stn. 725 (ier août), profondeur iÔ92m. Açores. Trémails; sable vaseux. Une femelle adulte. Cette espèce n'est connue qu'aux Açores et au large du cap Ghir où elle fut découverte par le Talisman. Elle se tient par des fonds compris entre 1692 et 25oo mètres. Famille des LEUCOSIIDAE Genre Ebalia, Leach Ebalia nux, Norman (A. Milne-Edwards 1881) Campagne de 1901 : Stn. 1121 (12 juillet), profondeur 540"'. Près de Ténérife. Barre à fauberts ; sable et roche. Deux jeunes femelles où le 3e segment abdominal semble encore soudé aux suivants, et deux mâles adultes ; trois mâles. — Stn. 1 157 (29 juillet), profondeur 219™. Près de l’île Saint-Vincent. Chalut ; sable, algues calcaires. Une femelle. — Stn. 1199 (16 août), profondeur 8y5n\ Au nord-ouest de Maio. Barre à fauberts ; sable vaseux. Un mâle. Campagne de 1902 : Stn. 1304 (27 juillet), profondeur 2o8,n. Banc Joséphine. Chalut ; sable. Deux exemplaires. Campagne de 1904 : Stn. 1717 (2 août), profondeur 400™. Près de la Grande Canarie. Chalut ; sable vaseux. Une femelle adulte. Campagne de 190D : Stn. 2304 (26 juillet), profondeur i85m. Banc Seine. Chalut. Trois femelles. Espèce connue depuis les Iles britanniques jusqu'aux îles du Cap Vert, elle se répand à l’est dans la Méditerranée et à l’ouest jusqu’aux Açores. On l’a capturée entre 200 et 25oom. Ebalia Cranchi, Leach 1 8 1 5 Campagne de 1902 : Stn. 1262 (i5 mai), profondeur 48™. Près de Monaco. Petit chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Une jeune femelle où l’abdomen étroit se distingue encore par la soudure du 3e segment abdominal. Cette espèce commune est répandue depuis l’Ecosse jusqu’au Maroc et pénètre dans la Méditerranée. On l'a prise depuis i5 jusqu’à 1000 mètres. Ebalia tuberosa, Pennant Campagne de 1902 : Stn. 1262 ( 1 5 mai). Localités et fonds de l’espèce précédente. Un mâle et une femelle où les champignons dorsaux sont de médiocre — 55 — taille et pour la plupart très isolés. - Stn. ,264 (.7™i), profondeur »3-. Devant le Cap d’Ail. Petit chalut, vase grise e, roche. Un mâle où ^adhes ^ .ont fortes et les champignons volumineux, presque contigus. C est un bel exem Plaild:^"ÏÎtrmême espèce une femelle immature capturée “r.”— d““ r b,»,™.,»., ^.u s.«d.. « aux Açores ; «Ile péne.re en Médi.err.née, Elle e» e. Ebalia Cbavesi, sp. nov. (PI. iv, fig. 14; PI- v> fi6- *4 et PK VI> fig- 1 et 2) Campagne de ~ *££ ££ ï « “«ueu, d„ méropodile d’un du carpe omm3, de la pince omm98. remarquable par la fine et très régulière Cette charmante petite espece ses\hélipèdes et ses pattes ambulatoires r,“xt;rrdT,™ “—fer”; ;r:;r“»= r- » y en d’autres plus réduites de dtverses ta.ll«, avfiC une région frontale La carapace est légèrement pl • 0 q se termine par une échancrure assez longue, à peine rétrécie a^a , écarté des régions branchiales, peo profonde. Depuis l “ P““ I.Lie par un. lignede gr.nula.ion., le bord latéral de la carapac ’ très légèrement échancrée en arriéré un peu saillante aumveaude «J ^ q ’ions branchiales est arrondi, puis se de cette aire. Le bord latéral and au bord postérieur lui-meme il perd dans les flancs latero-posteneu , q caractérise surtout la carapace, est à peine saillant et très ^ ^ des arêtes obtuses : deux c’est lu présence ‘''““““ ««s d'u Iront, .« rencontrent à I. SX isrÆ * - — — — 56 — an milieu des aires branchiales et se continue en cœur renversé qui commence a arê(e et le bord latéral, le dos de en arrière par le bord Postérieur- laaSon hépatique, en 'pente déjà la carapace s'incline en pente faibl branchiales en pente subverticale pto. loi., dans I. partie e*e,»e ta ^.“p.ce l entrec...*.., dans la partie postérieure de «1 eS'CuQ ^ surtout le iobe cardiaque il forme un plan quelque peu g > cô té ventral, la carapace qui est fortement convexe et presque arrondn Du^ ^ ^ ^ s,étend du CM dutdre . «8»r.r ,oe„o. pe» » ,nb«,=«.« triangulaire. nn^t^rieurs est convexe en dehors, La base de l’exopodite des maxtllipedes posté x eurs , es^ ^ ^ a^rT.:irdC triant dont le bord externe est convexe' KinhiPa et à neu près égaux, sans autres ornements que Les chélipèdes sont semblable P P f coum et médiocrement forts; les saillies perliformes signal es p us sur les deux faces, arrondie en la portion palmaire de leurs pin : aussi un rudiment de carène sur la dessous, en carène granuleuse en dessu , y portion palmaire, „« interne. Le. doi8,. son, S,™1 \ Jbord Lioh.n. ,ni e>, infléchis vers le bas et étroitemen pp D1Usieurs séries longitudinales finement denticulé. Leurs ornements se . la rangée infé- lermina. de ÎS! .ur le 6% ».» ceint-ei ... Mobile «ta. *- »»» les espèces évoluées du genre. Genre Merocryptus, A. Milne-Edwards Merocryptus Doletlfer, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1894 Campagne de ,9o. : Stn. (« ; septembre), profondeur *oP. Banc SEÆ ZL More.. On l’a e.pturde entre IOO et 629 mètres. — 57 — Famille des CALAPPIDAE Genre Galappa, Fabr. Calappa granulata, Linné 1767 Campagne de .912 : Stn. 3298 (27-29 août), profondeur 5-to mètres. Horta de Fayal. Trémails. Un exemplaire. aval. Trémails. Un exemplaire. due espèce méditerranéenne s’étend dans l'Atlantique sur la cote espagnole ans le sud jusqu’aux îles du Cap Vert, à l’ouest jusqu aux Açores. Elle se .... r 1 t nr* mitres. et dans le sua jusqu au*. , - ? ' - tient depuis les faibles profondeurs littorales jusqu à 170 métrés. Callappa gallus, Herbst 1801 Campagne de .901 : Stn. u45 (22 juillet), profondeur iff" environ. Mouillage au sud-ouest de Santa-Luzta, îles du Cap Vert. Jrémai's Un exemplaire male Cette espèce indo-pacifique avait été signalée aux îles du Cap Vert par CpeÏo , n“ ». do.nd 1 bon». Sgore. Eli, «... b tabte profcdeu, d.„. la zone littorale. Tribu des Brachyrhynques cyclométopes Famille des CORYSTIDAE Genre Corystes, Latreille Corystes cassivelaunus, Pennant 1777 (— C. dentatus , Latreille 1801) ~ *• ■« in&iœsss&f v“”8' rt;l“d«p»i.Pie „.,d d. l'Angleterre , - N.r.bge jusqu’en Méditerranée. Elle habite les fonds sableux subhttoraux. • L'étiquette qui accompagne « évidemment à un lapsus ; en effet . l625ter. mais les dragages du 3 juillet 1904 portent le mention Stn. i662««, 3-vii-o4, dans la liste des campagnes ce qui tient monégasques 8 B. Famille des PORTUNIDÆ Genre Polybius, Leach Polybius Henslowi, Leach 1 8 1 5 Campagne de 1898 : Stn. 1043 ( 1 3 septembre), profondeur 88m. A l'est des Orcades. Chalut. Un petit exemplaire. Campagne de 1903 : Stn. i5o2 (12 août), surface. Golfe de Gascogne. Trémails. Campagne de 1908 : Stn. 2749 (29-30 juillet), profondeur io-i5m. Mouillage du cap Finisterre d Espagne. Trémails. Une dizaine d'exemplaires. Campagne de 1910 : Stn. 2964 (20 juillet), profondeur 438om. Très au large de 1 embouchure de la Loire. Chalut. Nombreux débris de l’animal, tous très caractéristiques. Cette espèce nageuse se trouve fréquemment à la surface, mais on l’a capturée jusqu'à 240 mètres de profondeur ; les débris signalés proviennent sans doute d'individus qui vivent à la surface. Le P. Henslom est connu depuis la partie méridionale des Iles britanniques jusqu’en Espagne. Elle doit pénétrer dans la Méditerranée, car la Princesse- Alice en captura un exemplaire à Tétouan dans sa campagne de 1894. Genre Portunus, Fabr. Portunus puber, Linné 17 66 Campagne de 1903 : Stn. 1530(28-29 août), profondeur iom. Baie de Concarneau. Un mâle splendide, long de 6 centimètres. Campagne de 1910 : Stn. 3046 (9 septembre), surface. Entre Gibraltar et le Cap S1- Vincent. Sur une épave. Trois beaux exemplaires. Espèce répandue depuis la mer du Nord et l’Écosse jusqu’en Méditerranée ; littorale, elle peut descendre à 3o mètres. Portunus depurator, Linné 1776 Campagne de 1903 : Stn. 1030(28-29 août), profondeur iom. Baie de Concarneau. I remails. Un mâle et une femelle de grande taille ; le mâle a 35ram de longueur. Espece répandue depuis la Suède et la Norvège jusqu’en Méditerranée, entre 10 et 2oom. Portunus tuberculatus, Roux 1828 Campagne de 1903 : Stn. 1463 (27 juillet), profondeur 932-i5om. Au large des Landes. Chalut à plateaux ; vase sableuse. Un exemplaire. — 5g — Esoèce peu commune, répandue depuis les Shetlands jusqu'aux Açores et c»„,r,«»rd.n, „ Méditerranée ; elle * tien, par de. fond. io et 200m. Portunus marmoreus, Leach i8i3 Campagne de ,508 i Sm. e77î (a. août), profondeur ,0-. Mer d» Nord. Chain, * "r, - «*■ - *■ Un très jeune exemplaire. hnlsatus Fabr. Elle est jusqu'à 6ora. Portunus corrugatus, Pennant 1777 A l'est des Campagne de .898 : Stn. i°43 («3 septembre), profondeur 88" "''Ïmp^tdé^^”””''""» Quille,), P—' ^ A“ Sania-Lueia. *« - - — ■ Ch.S”S, gravier, coquille. h-Ute- “""Ï'“'on ne Pavai, Espèce connu, depui. PEco*. «a ■'» du C«P V ^ ^ Qn „ do'ie. de profondeur, d'après C. Genre Bathynectes, Stimpson Bathynect.es superba, Costa i853 Campagne de ,9o, : Srn , ,8, <■£» -* Nasse ; sable vaseux. Un mâle et qu B latéral est relativement de longueur. Dans tous 4. le haut. - Stn. ..90 (-4 août), courte, presque transversale et recouru mMc adulte à longue épine profondeur 628-. Mêmes parages et meme latérale bien que la taille soit méd‘ocre..u ofondeur 358™. Au large de ïem- Campagne de igo3 : Stn. 1455 (2 > 1 bleuse Un mâle de 35"™ de longueur, bouchure de la Gironde. Cha1" ’ ; es rouge.brun sur la carapace, et des taches ^avecd'^Tipo^la^ atteint ,9™"', c’est-à-dire plus de blanches sur les pattes , la granu t — 6o — la moitié de la largeur de la carapace, qui est fortement granuleuse. — Stn. 1 588 ( 1 6 septembre), profondeur 820m. Au large de la pointe de Bretagne. Chalut ; sable fin. Une femelle à peu près de la taille du précédent ; grande épine latérale médiocre, taches blanches sur les pattes. Campagne de 1905 : Stn. 2214 (2 septembre), profondeur 914-650™. A l’ouest de Flores, Açores. Chalut. Un mâle dont la carapace mesure 27™™ et la grande épine latérale 11. La coloration de cet exemplaire à Tétât vivant était rouge avec de grandes aires jaune pâle aux extrémités des pattes ambulatoires. Cette espèce est connue depuis l’Irlande jusqu’aux îles du Cap Vert ; à l’est on l’a trouvée en Méditerranée où elle fut d'abord découverte, à l’ouest aux Açores et dans les eaux atlantiques des États-Unis. Elle habite des fonds compris entre 100 et 1455 mètres. Genre Neptunus, de Haan Neptunus Sayi, Gibbes i85o (PI. 1, fig. 6) Campagne de 1904 : Stn. 1740 (8 août), surface. Canaries. Un très jeune exemplaire pris au haveneau ; longueur 3ram ; la carapace est presque aussi longue que large. Campagne de 1905 : Stn. 2io3 (12 août) et 2112 (1 3 août) surface. Mer des Sargasses. Deux petits exemplaires, dont M. Tinayre a relevé la coloration qui était d’un jaune brunâtre varié, comme les Sargasses (PI. 1, fig. 6). — Stn. 2297 (21 septembre), surface. Au sud des Baléares. Trois jeunes exemplaires pris au haveneau. Cette espèce pélagique vit au milieu des Sargasses d’où elle est entraînée, soit sur la côte américaine, soit jusqu’au Maroc. Jamais on ne l'avait signalée en Méditerranée. Famille des CANCRIDAE Genre Cancer, L. Cancer irroratus, Say 1817 Campagne de 1913 : Stn. 3463 (3i août-2 septembre), profondeur 8 mètres. Mouillage de Baddeck, dans 1 île de Cap Breton. Trémails. Un bel exemplaire mâle. — 6i — C’est le « rock Crab » des Etats-Unis ; on le trouve en abondance depuis le Labrador, jusqu'à la Caroline du Sud, où il habite la rég>on littorale. Famille des XANTHIDÆ Genre Pilumnus, Leach Pilumnus hirtellus, Linné 1766 Campagne de 190. : Stn. .2o3 (.8 août), profondeur 91-. Au ®ud'®U*Sl de - S-Üe RR ïï S ü? près **«“ ™ A r““t d“ dé,"”‘ de Gibr‘""' 1» s»m. »« *■ <*> v“' e„ passant par les Açores. On la trouve deput. le lmor.1 1»*1» «o . Pilumnus Perrieri, A. Milne-Edwards et E. L. Bouvier 1894 Campagne de .90: : Stn. 1208 (18 août) profondeur 9t». Au sud-oues, de l’i.e Boa-Vista. Chalut ; fond dur. Cinq exe mpla'KS- „ ELLE mais ie Talisman - - - — entre 91 et 3i8m de profondeur. Genre Xanthodes, Dana Xanthodes melanodactylus, A. Milne-Edwards ,868 « • Qtn 882 (7 août), profondeur 98'". Détroit de Pico-Fayal. Campagne de 1897 • Stn 88 (7 exemplaire et quelques débris. Chalut; gravier, sable, coquilles nse ; profondeur 52m. Près de Sla-Luzia, Campagne de 1901 : Stn. n ( ) ^ Très nombreux exemplaires aux îles du Cap Vert. Chalut ; cailloux, sud.ouest de Elle Boa- de petite taille. - Stn. ,2o3 (,8 août) profondeur 9. ^ ^ ViSt C^^ltnn^^ .es Canaries et les Açores jusqu’à l’Ascension ; P6U EUe est Morale mlis^ut'aneindre 200 métrés. — 62 — Xanthodes Talismani, A. Milne-Edwards et E.-L. Bouvier 1898 Campagne de 1901 : Stn. 1145 (23 juillet), profondeur de i6m environ. Mouillage au sud-ouest de Santa-Luzia. Trémails. Un jeune. — Stn. 1203 (18 août), pro- fondeur 9im. Au sud-ouest de File Boa-Vista. Chalut; fond dur. Trois femelles jeunes. Cette espèce n’est pas connue en dehors de la région des îles du Cap Vert où elle se tient entre 16 et 180 mètres de profondeur. Genre Xantho, Leach Xantho tuberculatus, Couch (Bell 1 853) Campagne de 1902: Stn. 1262 (1 5 mai), profondeur 48™. Près de Monaco. Chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Un mâle adulte dont la carapace mesure 1 2mm de largeur. Campagne de 1903 : Stn. 1540 (4 septembre), profondeur i40m. Au large de l'embouchure de la Loire. Chalut à plateaux ; sable, coquilles. Une petite femelle ; un mâle sensiblement plus grand que le précédent. Campagne de 1908 : Stn. 2720 (20 juillet), profondeur 749-3 iom. Au sud d’Almadena. Chalut. Deux femelles adultes dont l'une est sacculinée : la plus grande mesure 22mm de largeur. Cette espèce établit la transition entre les Xantho et les Xanthodes. Plus rare et plus petite que les autres Xantho , elle habite aussi des profondeurs plus grandes, comprises entre 48 et 1200 mètres. Signalée par Bell, d'après Couch, aux Iles britanniques, elle se répand dans le Golfe de Gascogne, en Méditerranée, aux Açores et jusqu’aux îles du Cap Vert. Xantho floridus, Montagu 1 8 1 3 Campagne de 1904 : Stn. 1763 (14-16 août). Las Palmas. Une jeune femelle desséchée prise sur le littoral. Espèce littorale et sublittorale (elle descend parfois jusqu’à 100 mètres), connue depuis la mer du Nord jusqu’aux îles du Cap Vert ; elle se trouve aux Açores et en Méditerranée. Genre Glyptoxanthus, A. Milne-Edwards Dans son étude sur les Crustacés du Mexique, A. Milne-Edwards a réuni (/. con,,„u, par une courbe régulière avec le bord supérieur, il est dépourvu à son bout interne de la dent spiniforme caractéristique des Géryons. Les pédoncules oculaires sont courts, granuleux, étranglés a une faible distance de leur base, dilatés dans leur région cornéenne qui est terminale, arrondie, pourtant plus prolongée en dessous qu’en dessus, tandis qu elle est tout entière ventrale dans les Geryon. Les antennules et les antennes rappellent presque complètement ce dernier genre par leur situation et leur structure ; les cavi s antennulaires sont légèrement plus obliques, et les deux premiers articles libres et mobiles des antennes (ceux qui s’intercalent entre l’angle orbitaire interne et basal des antennules) sont un peu plus allongés. Les appendices buccaux et la formule appendiculaire thoracique sont identiques à ceux que j’ai observés dans un grand exemplaire de G. tr idem et ressemblent tout à fait aux mêmes parties telles que M. Doflein les a figurées et décrites dans le G. affinis. J’observerai pourtant qu’on n’observe pas, sur le bord externe de la lacinie antérieure des maxilles, le lobe aigu que M. Doflein a représenté dans le G. affinis, et qu’il ne paraît point juste de regarder comme des pleurobranchies les deux branchies situés sur la membrane articulaire a a base des chélipèdes. Voici du reste la formule appendiculaire de l’espece, formule qui s’applique tout aussi bien au Geryon tndens. Pleurobranchies Arthrobranchies Podobranchies Epipodites Exopodites o o o o o IV o o o o o PATTES III I O o o o MAXILLIPÈDES I O O O O O 2 O O O 3 0 o 2 I 1 (réd.) i i i i i o o 0 1 i Les chélipèdes sont inégaux, dans le mâle adulte tout au moins ; le droit est de beaucoup le plus fort. Ils sont plus courts que ceux des Geryon et dépourvus — 73 “ de la pointe que l’on observe au bout distal de la crête supérieure du méropodite dans ce dernier genre ; leur carpe est beaucoup plus convexe en dessus, et la dent de son bord interne est située beaucoup plus en avant. Les doigts des pinces sont noirs, notablement plus courts que la portion palmaire, munis de trois ou quatre dents obtuses sur chacun de leurs bords ; ils sont en contact sur toute leur longueur et leurs bouts se croisent un peu à l’extrémité. Les chélipèdes sont partout unis ou légèrement ponctués. Les pattes ambulatoires sont plus grêles que celles des Geryon , comprimées sur leurs deux faces, granuleuses par endroits, garnies d’une courte pubescence et de longues soies éparses, surtout dans leurs parties terminales. Les pattes de la ire paire sont un peu plus longues que celles de la 4e, notablement plus courtes que les deux paires intermédiaires. Le doigt est comprimé latéralement, arrondi sur ses deux bords, presque droit et fortement pubescent, et à peu près aussi large à l’extrémité qu’à la base ; une courte griffe beaucoup plus étroite le termine. Par tous ses caractères, il se distingue du doigt des Geryon qui est comprimé d'avant en arrière, plat sur son bord antérieur, tranchant sur les deux bords latéraux, un peu arqué et régulièrement rétréci de la base à la pointe qui est aiguë mais sans griffes. L’abdomen ressemble beaucoup à celui des Geryon ; tous ses segments sont libres, le dernier, plus étroit, est arrondi à son extrémité. Comme dans les Geryon, l’orifice génital du mâle proémine sur la membrane articulaire a la base des pattes postérieures; les fausses pattes sexuelles sont très analogues à celles des Gervon ; à noter pourtant que les fausses pattes de la ire paire, très fortes, ne sont pas recourbées, et que celles de la seconde paire, longuement filiformes à partir de leur large base, présentent une légère saillie sur leur bord interne à quelque distance du sommet. Cette forme me paraît établir le passage des Xanthides aux Galemdes, mais elle est bien plus voisine des Geryon que des Xanthidés, et j’ai cru tout d abord qu’elle devait se rapporter au même genre. Son front, ses yeux et ses orbites, de même que les doigts des pattes ambulatoires, indiquent des affinités étroites avec les Xanthides; mais les antennes, les appendices sexuels et les orifices du mâle ressemblent étrangement aux parties analogues des Geryon. Par sa forme la carapace tient plutôt de celle des Galénides, encore quelle soit assez fortement convexe et infléchie en avant. Je considère cette forme comme le type d’un genre nouveau que Ion pourra dénommer Progeryon ; à cause de ses dents peu nombreuses et peu marquées, " r? F'^rr des Geryon sont les suivants : la carapace est plus fortement infléchie en avant, fe bord frontal est oblique de chaque côté de son échancrure mediane, les orbites 10 B. — 74 - sont courtes, à bords régulièrement arqués, sans dent ni épine aux angles orbitaires externe et inféro-interne, la cornée est terminale, les doigts des pattes ambulatoires sont droits, sans atténuation sensible de la base à l’extrémité distale qui est armée d'une étroite griffe. Tribu des Brachyrhynques Catométopes Famille des OCYPODIDAE Genre Ocypode, Fabr. Ocypode africana, de Man 1 88 1 Campagne de 1901 : Stn. 1143 (22-23 juillet), sur la plage de l’îlot Branco. Un mâle de i4mm de longueur. Cette espèce littorale est répandue sur la côte et les îles de l’ouest africain depuis l’ilôt Branco jusqu’à Loango et à Muserra. Famille des GRAPSIDAE Genre Planes, Leach ( Nautilograpsus , Edw.) Planes minutus, L. (PI. h, fig. 2) Campagne de 1895 : Stn. 528 (25 juin), sous la queue d’une Tortue prise entre l’Espagne et les Açores. Un grand mâle. Campagne de 1904 : Stn. 1799 (26 août), à la surface au sud des Açores. Deux exemplaires. — Stn. i85o (8 septembre), à la surface dans les parages des Açores. Nombreux petits exemplaires violacés et une grande femelle ovifère jaunâtre. Campagne de 1905 : Stn. 2093 (10 août), pris sur les Sargasses. Un exemplaire. — Stn. 2098 (11 août), sur les Sargasses. Deux exemplaires de la tonalité des Sargasses, mais avec des taches blanches, les yeux bleus et les doigts des pattes ambulatoires rouges (PI. 11, fig. 2, d’après une aquarelle de M. Tinayre). — Stn. 2io3 (12 août), sur les Sargasses. Très nombreux exemplaires. — Stn. 2112 (i3 août), sur les Sargasses. Nombreux exemplaires. — Stn. 2124 (16 août), dans la merdes Sargasses sur un morceau de bois flottant. Deux exemplaires. — Stn. 2134 (18 août), sur les Sargasses. Huit exemplaires. — Stn. 2178 (28 août), au haveneau, à la surface, au-dessus de la Fosse de 1 'Hirondelle. Une dizaine d’exemplaires. Campagne de 1912 : Stn. 3236 (12 août), à la surface dans les parages des Açores. Cinq exemplaires sous la queue d’une Tortue. — 75 — Campagne de 1913 : Stn. 3384(4 août), sous la queue d une Tortue, parages des Açores. Un grand exemplaire femelle. Se trouve dans toutes les mers chaudes ou tempérées, soit libre à la surface, mais principalement sur les corps flottants. Elle abonde surtout parmi les Sargasses dont elle prend alors la coloration. Genre Pachygrapsus, Randall (Stimpson) Pachygrapsus marmoratus, Fabricius 1793 Campagne de 1902 : Magdalena de Pico, aux Açores. Deux mâles et un jeune. Campagne de 1911 : Stn. 3i22 (12 août). Un grand mâle pris à la pointe sud de la Grande Déserte, près de Madère. Espèce littorale répandue depuis le Golfe de Gascogne et la Méditerranée jusqu’à Madère et aux Açores. Genre Grapsus, Lamarck Grapsus grapsus, Linné 1758 Campagne de 1904 : Stn. 1702 (29 juillet). Littoral de la Grande Salvage. Deux grandes femelles. Espèce littorale, cosmopolite dans toutes les régions chaudes du globe. Dans l’Atlantique, elle remonte au nord jusqu’aux Açores, mais on ne la trouve ni dans le Golfe de Gascogne, ni en Méditerranée. Genre Percnon, Gistel ( Acanthopus , de Haan ; Leiolophus , Miers) Percnon planissimus, Herbst 1804 Campagne de 1904 : Stn. 1702 (29 juillet). Littoral de la Grande Salvage. Un mâle. Espèce littorale et sublittorale dont la distribution est à peu près la même que celle du Grapsus grapsus. — 76 — Tribu des Oxyrhynques Groupe des PAR THENOPIDEA Famille des PARTHENOPIDAE Genre Lambrus, Leach Lambrus Miersi, Edw. et Bouv. (PI. n, fig. 3 ; PI. vi, fig. 8) 1898. 1900. Lambrus Miersi , A. — A. Milne-Edwards et Milne-Ednvards et E.-L. Bouvier, Bull, du Mus., t. iv, p. i3a. E.-L. Bouvier, Brachyures et Anomoures du et du Talisman, p. 1 1 5, pl. xvm, fig. 6 et 7* Travailleur Campagne de .90, : Stn. ,203 (.8 août), profondeur 9.“. Au S.-O. de ldle Boa-Vista Chalut ; fond dur. Une femelle adulte très normale. - Stn. ■ «4* (10 septembre), profondeur 240m. Banc Seine. Chalut; gravier, coquill . L”e, i» blanc l.i.en* avec do .i,« ooeu.es a, I. bon, d» pinces d'un brun noirâtre (Pl. n, fig. 3, d'après une aquarelle de M. Borrel). On ne connaissait jusqu’ici que le type de cette espèce, un male capture par le Travailleur dans le Golfe de Cadix, sur un fond de 112 métrés Les figures o noua avons prt.cn, a « „pe, A. Miln.-Edw.cds c, moi. son, Ion, ta , , et aussi m’a-t-il paru convenable de faire représenter 1 exemplaire de Boa-\ , qui d’ailleurs, a les couleurs de l’état vivant. Genre Rhinolambrus, A. Milne-Edwards Rhinolambrus Massena, Roux 1828 Campagne de .902 : Stn. ,262 (.5 mai), profondeur 48". Près de Monaco. Petit chalut ; sable, gravier, coquilles. Trois mâles. Stn. 1264 (17 mai), pro fondeur i23m. Devant le Cap d’Ail, près de Monaco. Petit chalut ; vase grise et roches. Deux femelles dont une avec des œufs. Espèce méditerranéenne qui remonte jusque sur les côtes de Bretagne, s étend aux Açores et vers le sud jusqu’au Sénégal. On la connaît depuis le littoral jusqu a 5oo mètres. — 77 — Rhinolambrus pulchellus, A. Milne-Edwards Campagne de 1901 : Stn. t2o3 (18 août), profondeur 9r. Au S.-O. de l’île Boa- Vista. Chalut ; fond dur. Une femelle. Cette petite espèce est remarquable par la dilatation de sa carapace sur les régions branchiales, sur les lobes protogastriques et sur le lobe cardiaque antérieur. Elle n'est pas connue en dehors de la région des îles du Cap-Vert ou elle peut descendre un peu au-dessous de 100 mètres. Genre Pseudolambrus, Paulson (Parthenolajnbrus, A. Milne-Edwards) Pseudolambrus expansus, Mi ers 1879 Campagne de igo5 : Stn. 2034 (26 juillet) ; Chalut. Deux exemplaires. Cette espèce était connue en Sénégambie, aux à Madère et aux Açores ; on l’avait recueillie profondeur i85m. Banc Seine. îles du Cap Vert, aux Canaries, depuis le littoral jusqu’à i5om de profondeur. Genre Parthenope, Fabricius Parthenope Bouvieri, A. Milne-Edwards (PI. 11, fig. 4 et P1* VI> fi6- 9-11) ,869. Par,H'noPe Bouner, A. « A~« du . Tra- I900, vailleur » et du « Talisman », p. 119, pl* XVIII> "6- 12 l5, i9j5 __ _ e.-L. Bouvier, Bull, scient. France et Belgique, t. xlviii, p. 53. Campagne de ,90. : Stn. ,2o3 (.8 août), profondeur 9, mètres. Au S.-O. de j élîmftent des ^Néo^rs6 postérieures est large de 6 , q croyons utile de figurer y r'“ “ ““ S X,= 1 die es. remarquable celle espece avec les coule ^ P lriangulaires qui limite ses bords, ^ llen““'be - 78 - depuis la région ptérygostomienne jusqu’à l’intervalle compris entre la base des chélipèdes et celle des pattes ambulatoires antérieures. A signaler aussi les trois carènes longitudinales du méropodite des pattes ambulatoires antérieures. A signaler également les trois carènes longitudinales du méropodite des pattes ambulatoires : la carène dorsale est occupée par un rang de larges saillies qui se dilatent et se rejoignent au sommet pour former des arcades; les saillies des deux carènes ventrales sont des triangles, mais quelques-unes se rétrécissent à leur base et ménagent entre elles des pertuis ou des arcades. D'après une aquarelle exécutée par M. Borrel, cet exemplaire était varié de jaune ocreux pâle et de rose violacé, avec des taches d’un brun noirâtre (PI. n, fig. 4). Cette espèce n’est pas connue en dehors des îles du Cap Vert où le type, un mâle, fut capturé jadis par M. Aimé Bouvier. Jamais elle n'avait été retrouvée depuis lors. La figure que nous en avons donnée, en collaboration avec A. Milne- Edwards, dans le mémoire consacré aux Décapodes du Travailleur et du Talisman, a été exécutée d’après le type ; elle est plutôt médiocre, d’ailleurs exacte en tous ses points. Groupe des MA1INEA Famille des INACHIDAE Sous-famille des Leptopodinae Genre Stenorhynchus, Lamarck Stenorhynchus rostratus, Linné 1761 (St. phalangium , Pennant) (PI. v, fig. 6-8) Campagne de 1902 : Stn. 1262 (i5 mai), profondeur 48™. Au sud de Monaco. Petit chalut : sable, gravier, coquilles. Une femelle dont la carapace présente de très longs poils épars semblables à ceux des pattes ; le rostre et la région post-oculaire sont courts, les doigts des pattes ambulatoires postérieures sont très fortement arqués, un peu moins pourtant que dans les Achaeus. Cette espèce est répandue depuis les îles Shetland jusqu’à l’embouchure du Congo, à l'ouest elle s’étend jusqu’aux Açores, à l’est elle se répand en Méditerranée. Elle est connue depuis la région littorale jusqu'à 70 mètres. Ses variations me paraissent assez considérables, elles portent principalement sur le cou plus ou moins long qui fait suite au rostre, et sur les doigts des pattes ambulatoires des deux paires postérieures, qui tantôt sont assez peu arqués, tantôt — 79 — dessinent une courbe très forte comme dans les Achaeus. J’ai cru bon de repré- senter ces variations, d'après l’exemplaire ci-dessus et une autre femelle prise en Méditerranée. Genre Achaeus, Leach Achaeus Cranchi, Leach 1 8 1 5 Campagne de 1 888 : Stn. 193 (22 juillet), profondeur 20m. Baie de Horta, aux Açores. Drague. Une femelle. Cette espèce est connue depuis l’Écosse jusqu’en Méditerranée. On ne l’avait pas, que je sache, signalée aux Açores. Elle se tient depuis le littoral jusqu’à 20 mètres de profondeur. Sous-famille des Inachinae Genre Inachus, Fabr. Inachus dorsettensis, Pennant 1777 Campagne de 1901 : Stn. 1121 (12 juillet), profondeur 540m. Près de Ténérife. Barre à fauberts ; sable, roche. Une femelle et un jeune en débris. Cette espèce est connue depuis la Norvège et la Suède jusqu’aux îles du Cap Vert; on la trouve depuis le littoral jusqu'à 55om de profondeur. Inachus leptochirus, Leach 1 8 1 5 (PI. », fig- 5) Campagne de 1902 : Stn. i3o2 (27 juillet), profondeur 204™. Banc Joséphine entre le Portugal et les Açores. Chalut ; sable. Un exemplaire mâle dont les couleurs ont été relevées sur le vivant par M. Borrel. — Stn. 1 353 (23-24 août), pro- fondeur 532”. Environs du banc Princesse-Alice. Nasse triangulaire ; gros sable. Un mâle. Campagne de 1908 : Stn. 2720 (20 juillet), profondeur 749-310”. Au sud d'Al- madena. Chalut. Un mâle et une femelle. Connu depuis l’Écosse jusqu’au Sénégal et aux Açores, entre la région sublittorale et les fonds de 5oom. — 8o — Genre Lispognathus, A. Milne-Edwards Lispognathus Thomsoni, Norman 1873 Campagne de ,9,. : Stn. 3,4o (.8 août), profondeur .3^ Au large de S. Miguel, ^Açores. Palancre. Une femelle. - Stn 3i44 (»5 août), pro on eur QiQtn parages des Açores. Barre à fauberts. Deux males et une ieme . 9 ’ C« « répandue dan. .ou» le. me,., .auf pol.Sr=ntr= 1.0 « ~u- de profondeur. Elle ,e rrouve a,.., eu M.dr.err.nee, Genre Pleistacantha, Miers 1879 (Ergasticus, A. Milne-Edwards .881 ; Echinoplàx , Miers 1886) Pleistacantha (Ergastieus) Clouei, A. Milne-Edwards 1881 (PI. I, fis- 7) Campagne de .908 : Stn. 3717 (19 juillet), profondeur 75o™. Au sud d Almadena. Chalut. Une douzaine d’exemplaires, dont certaines femelles avec eurs œufs. Stn. 2720 (20 juillet), profondeur 749-3.o"'. Au sud d’Almadena. Chalut. Nombreux et beaux exemplaires, mâles pour la plupart. M. Tinayre a releve la coloration de l’un d’eux sur le vivant : le céphalothorax est rouge ocreux avec les aires branchiales violacées, les pattes antérieures sont également rouge ocreux mais avec des aires tricolores; les pattes ambulatoires sont d’un teint plus clair et leurs extrémités semblent à peine colorées (PI. i, fig. 7)* “ btn- 2743 (25 )Uille ), profondeur 1241™. Entre Lisbonne et Vigo. Chalut. Un mâle. ^ Cette espèce est connue depuis le Golfe de Gascogne jusqu aux îles du Cap Vert ; à l’est elle se répand en Méditerranée, à l’ouest aux Açores. Elle se tient entre 3oo et 1241111 de profondeur. Genre Anamathia, S. I. Smith ( Amathia , Roux) Anamathia rissoana, Roux 18*8 Campagne de 1902 : Stn. :3o2 (27 juillet), profondeur 204 mètres. Banc Joséphine, à l’est des Açores. Chalut ; sable. Deux magnifiques exemplaires : une femelle avec ses œufs et un mâle. D'après une aquarelle de M. Borrel, cet exemplaire était de teinte jaunâtre tirant par endroit sur le rose et sur la terre de Sienne, les chélipèdes étaient d’un joli rose très vif. Cette espèce est connue a Madère, aux Açores et en Méditerranée, entre 20 et 5oo mètres de profondeur. — 81 — Genre Scyramathia, A. Milne-Edwards Scyramathia Carpenteri, Norman 1873 Campagne de igo3 : Stn. .588 (.6 septembre), profondeur 8atf\ Golfe de Gascogne Chalut ; sable fin. Une grande femelle dont les tubercules dorsaux ne S0Ilt Cmnpagne de 1908 : Stn. 2720 (20 juillet), profondeur 749-3 -o"'- Au sud d’Alma- dena. ChMut. Une grande femelle dont les tubercules card.aques et branchiaux sont "‘'“CT « •»«), profondeur t,.tf. H* *. *9»- Barre a fauberts. Une grand. femelle où les tubercule, sont tronque, en g Plateforme et où l’épine branchiale est largement comprimée sur les flancs. Trois nÏles pis petits; deux d’entre eux, longs de 20 millimètres sans le rostre ressemblent par leurs tubercules à la femelle de la station 2720 ; le troisième notablement plus petit (i5”“), présente déjà une forte troncature au somme d£ S Cettebeeàpèce est connue depuis le sud de l’Islande et le canal des Fteroer iusou’aux Canaries • on l’a trouvée aux Açores et au large de la cote mauritanienne, mal elle est inconnue en Méditerranée. Elle se tient par des fonds compris en r 35o et i35o mètres. Sous-famille des Acanthonychinae Genre Acanthonyx, Latreille Acanthonyx lunulatus, Risso 1816 Campagne de „o, : Stn. „o„ (a, mai), littoral à Monaco. Un mile «. un. tp.ee méditerranéenne et littorale, aigna.ée au. il» du Cap Ver, par le Challenger . Famille des MAIIDAE Genre Hyas, Leach Hyas araneus, L. (PI. in, fig- 17) , c . Ctn 2e28 (22-23 juillet). Spitzberg, mouillage de South Campagne de 1906 . Stn. 242 l 2ét5o (3o-3i juillet), pro- Gate. Nombreux exemplaires de moyenne taille. - Stn. 245o W I W 82 — fondeur 8-10 mètres. Spitzberg, mouillage de Hollandar Point. Trémails. Six grands exemplaires. — Stn. 2485 (12 août). Test d'un grand exemplaire dans l’estomac d’un Phoque. — Stn. 25oo (16-17 août). Spitzberg, baie Cross. Trémails. Un grand mâle. — Stn. 25oo (16-17 août). Spitzberg, baie Cross. Trémails. Un grand mâle. — Stn. 25og (20-26 août), profondeur 368m. Même localité. Nasse triangulaire. Cinq beaux exemplaires : une femelle et quatre mâles. La carapace du plus grand exemplaire, un mâle, atteint ioomm de longueur. — Stn. 2534 (5 septembre), Karlsô. Trémails. Deux femelles de moyenne taille. — Stn. 2539 (7-8 septembre). Lôdingen. Trémails. Un mâle de io6mm de longueur. Campagne de 1907 : Stn. 2596 ( 1 4- 1 5 juillet), profondeur 5-io,n. Tromsô. Trémails. Sept exemplaires d’assez petite taille; presque tous des mâles adultes. — Stn. 2611 (24 juillet), profondeur 10-12 mètres. Spitzberg, mouillage dans la baie King. Drague. Une femelle d'assez grande taille. — Stn. 2634 (7 août), pro- fondeur 1 o- 1 5m. Spitzberg, mouillage du Hâvre Green. Petit chalut; vase et cailloux. Un assez grand mâle. Campagne de 1913 : Stn. 3463 (3i août- 2 septembre), profondeur 8m. Mouillage de Baddeck au Cap Breton. Trémails. Une femelle. Cette espèce est surtout arctique et peut-être circumpolaire, bien qu’on ne l'ait pas encore signalée sur une assez grande étendue des mers glacées du nord de l'Asie et de l’Amérique. On la connaît depuis le Grônland jusque dans le golfe du Maine en Amérique ; en Europe depuis la mer de Kara, le Spitzberg et la Nouvelle- Zemble jusqu’aux Iles britanniques et anglo-normandes. D'après H. Milne-Edwards, elle se trouverait aussi dans les mers de France, où pourtant, que je sache, on ne l'a pas signalée depuis. Elle est littorale et sublittorale,* mais comme on l’a vu plus haut, elle peut descendre jusqu'à 36o mètres. Hyas coarctatus, Leach i8i5 (PI. iii, fig. 18) Campagne de 1898 : Stn. 1898 ( 1 3 septembre), profondeur 88m. A l’est des Orcades. Chalut. Cinq petits exemplaires immatures. Campagne de 1906 : Stn. 2534 (5 septembre), Karlsô. Trémails. Cinq adultes dont le plus grand, un mâle, mesure 40mm de longueur. Cette espèce présente à très peu près la distribution bathymétrique et géo- graphique de la précédente, et si on ne l’a pas encore trouvée dans les eaux orientales du Spitzberg et dans la mer de Kara, elle s’étend un peu plus loin sur le sud, tant en Asie où elle traverse le détroit de Behring pour atteindre Plover Bay sur la côte asiatique orientale, qu’en Amérique où elle dépasse au sud le New Jersey. M. Hansen a longuement insisté sur la distribution de l'espèce. Nos deux Hyas se distinguent au premier abord par la différence de leurs lobes orbitaires postérieurs qui, dans VH. coarctatus , sont largement étalés en une 83 — lame sinueuse qui précède un profond étranglement hépatique, alors qu’ils sont peu saillants, obtus, peu arqués dans VH. araneus , où l’échancrure hépatique est par suite faible ou nulle. Ces différences ne trompent guère, mais il en est d’autres plus caractéristiques encore. Parmi ces dernières, il faut signaler avant toutes la forme du grand article des pédoncules antennaires qui, dans VH. coarctatus est très peu rétréci de la base au sommet où son angle antéro-externe est fortement saillant, tandis que le même article se rétrécit beaucoup dans VH. araneus , et, au lieu de former saillie, devient presque triangulaire. D’autres différences ont été signalées dans la première étude que nous avons consacrée, A. Milne-Edwards et moi, aux Brachyures et Anomoures des campagnes monégasques. L 'Hyas coarctatus n’atteint jamais la grande taille de VH. araneus. Genre Pisa, Leach Pisa Gibbsi, Leach 1 8 1 5 Campagne de 1902 : Stn. 1262 (i5 mai), protondeur 48°'. A un mille au sud de Monaco. Chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Deux jeunes. Cette espèce est connue depuis la partie méridionale des Iles britanniques jusqu’aux îles du Cap Vert ; elle est répandue dans la Méditerranée. On la trouve depuis la région littorale jusqu’à une centaine de mètres de profondeur. Genre Micropisa, Stimpson Micropisa ovata, Stimpson 1857 (PI. v, fig. 9 et 10) Campagne de 1901 : Stn. 1 1 52 (26 juillet), profondeur 52m. Près de la pointe S.-O. de Santa-Luzia, aux îles du Cap Vert. Chalut ; cailloux calcaires, coquilles et sable. Six exemplaires, les uns jeunes, les autres adultes. — Stn. I2o3 (18 août), profondeur 91 mètres. A 4 milles au S.-O. de l’île Boa-Vista. Chalut; fond dur. Une vingtaine d’exemplaires dont plusieurs femelles avec leurs œufs. — Stn. 1207 (19-20 août), profondeur i2nl environ. Ile de Sal. Nasse, trémails. Un jeune mâle sec. Cette espècce sublittorale semble localisée aux îles du Cap Vert ou elle ne dépasse guère ioom de profondeur. Sa taille est toujours réduite; notre plus grand exemplaire, un mâle, mesure 8""" 6 de longueur et 6 de largeur; celui figuré par A. Milne-Edwards dans son étude sur la faune carcinologique des îles du Cap Vert est un peu plus grand. La représentation de ce dernier dans les -84- Nouvelles Archives du Muséum, vol. iv, pl. 16, fig. i, donne à l’animal une largeur un peu trop grande et une disposition trompeuse des pointes branchiales latérales : la grande pointe spiniforme qui fait suite aux deux pointes post-orbitaires est située sur les flancs comme les deux suivantes. En fait ces saillies des flancs, au nombre de 3, sont de dimensions assez variables, mais, dans nos spécimens, toujours plus petites que la grande figurée en avant dans le dessin auquel je fais allusion. Une seule des 3 ou 4 saillies analogues se trouve en avant, sur les côtés du cadre buccal. On pourra observer ces détails dans les figures 9 et 10, Pl. v, annexées au présent travail. Genre Eurynome, Leach Eurynome aspera, Pennant 1777 Campagne de 1902 : Stn. 1262 ( 1 5 mai), profondeur 48™. Près de Monaco. Chalut ; sable, gravier, coquilles brisées. Une femelle avec ses œufs. Campagne de igo3 : Stn. 1475 (3 août), profondeur 140™. Golfe de Gascogne. Chalut à plateaux ; sable. Un mâle, une femelle. Espèce connue depuis la Norvège (Christiania) jusqu’aux îles du Cap Vert; elle se répand en Méditerranée et, à l’ouest, jusqu’aux Açores. On la trouve entre 10 et 400 mètres environ. TABLEAUX DES ESPÈCES RECUEILLIES AUX DIFFÉRENTES STATIONS - 86 — CAMPAGNE NUMÉRO LOCALITÉ TROFONDEUR de DATE en NATURE DU FOND STATION LONGITUDE (6reeowicli) MF.TRES LATITUDE 142 25 juillet 410 5/ 39" N. 40° 36’ 45” W. Surface CAMPAGNE 193 22 juillet 1 Baie de Horta 1 20 CAMPAGNE ; 345 25 août 1 Port de Palerme Surface 358 4 septembre Porto Conte 1 Littoral CAMPAGNE 528 25 juin 38° 08’ N. 23° 14’ 45” W. Surface 595 22 juillet Baie du Negrito près Angra Marée 597 23 juillet 38° 27’ N. 28° o3’ 25” W. 523 Roche CAMPAGNE 684 8 juillet 3o° 20* N. 28° 04’ 45” W. i55o Sable vaseux 703 19 juillet 39° 21* 20” N. 3i° o5’ 45” W. i36o 725 3i juillet- !«*■ août 38° 18* N. 28° 14’ 45” W. 1692 •Sable vaseux CAMPAGNE 801 2 juillet 33° 02’ N. 16° 19’ 45” W. 100 882 7 août 38° o3’ 40” N. 28° 34* 45” W. 98 Gravier, sable, coquilles brisées DE 1887 - s7 - PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Filet fin en soie Glaucothoe Grimaldii. DE 18S8 Drague en toile Ebalia Chavesi, Achaeus Cranchi. DE 1893 (à la main) Clibanarius misanthropus. Galathèa intermedia. DE 1895 Sur une Tortue Barre à fauberts Planes minutus. Clibanarius misanthropus. Calcinus paradoxus. DE 1896 Chalut Chalut Palancre Parapagurus pilosimanus , Catapaguroides microps. Parapagurus pilosimanus. Ethusina Talismani. DE 1897 Chalut Chalut Paguristes oculatus. Nematopagurus longicornis, Xanthodes melanodactylus. — 88 — CAMPAGNE -89- DE 1898 PROCÉDÉ de RÉCOLTE * ESPÈCES RECUEILLIES Chalut Munida bamffica var. rugosa. Trémail Galathea dispersa. Trémail Galathea dispersa. Chalut Eupagurus pubescens , Lithodes tnaia. Chalut Eupagurus pubescens. Chalut Eupagurus bernhardus , E. pubescens. Chalut Eupagurus pubescens. Trémail Eupagurus pubescens. Chalut Eupagurus pubescens. Trémail Eupagurus pubescens. Chalut Anapagurus laevis, Eupagurus pubescens, E. Prideauxi , E. bernhardus, Galathea intermedia , G. dispersa, Polybius Henslûwi, Portunus corrugatus, Hyas coarc tatus. DE 1899 Chalut Eupagurus bernhardus, E. pubescens , Munida bamffica, M. bamffica var. rugosa. Petite drague Eupagurus pubescens. Trémail Eupagurus pubescens. DE 1901 Chalut Sympagurus bicristatus, S. ruticheles , Eupagurus variabilis. (à la main) Acanthonyx lunulatus. Gd chalut de pêche Chalut Munida perarmata. Parapagurus pilosimanus, Pagurodes Richard i, Catapaguroides microps, Munida microphthalma, Gala - tfiodes tridentata, Progeryon paucidens. Chalut Sympagurus bicristatus, Galathea Agassiji. Barre à fauberts Munida iris, Ebalia nux, Inachus dorsettensis. Chalut Chirostylus formosus. Tube sond. Buchanan Parapagurus pilosimanus. Nasse Geryon affinis. 12 B. — go CAMPAGNE NUMÉRO do DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (Gnonwich) MÈTRES I 1 4 1 21 juillet Mouillage de S. V\ f. de Pile St* Luzia Surface 1 143 22-23 juillet Ilot Branco à terre 1145 22-23 juillet Mouillage au S. W. de S'* Luzia 16 (env.) 1 1 5o 25 juillet 160 I 2* N. 24® 43’ 45” W. 3890 Sable vaseux volcan, et foramin. 11 52 26 juillet i6° 44’ N. 240 44’ 3o” W. 52 Cailloux cale., coq., sable 1 1 53 26-27 juillet Mouillage au S. W. de l’ile S<* Luzia 17 (env.) 1157 29 juillet 16® 48’ N. 25® o5’ 45” W. 219 Sable et algues calcaires 1186 14 août i5° 1 5* N. 23® 04’ o5” W. 660 Sable et roche (?) 1 189 14-15 août i5° 14’ N. 23® o3’ 45” W. 628 Sable vaseux 1 190 14 août i5® 14’ N. 23® o3’ 45” W. 628 Sable vaseux ! 1 193 i5 août i5® 17’ N. 23® oi’ 45” W. 1 3 1 1 Sable vaseux verdâtre 1 195 16-17 août i5® 17’ 40" N. 23® 02’ 45” W. i3oo Fond dur 1196 16 août i5® 17 ’ N. 23® 02’ 45” W. i3oo Fond dur 1199 16 août i5<> 17' N. 23® 02’ 45” W. 875 Sable vaseux verdâtre 1203 18 août i5® 54’ N. 22® 54’ 45” W. 91 Fond dur 1207 19-20 août Baie Porto Rtko de Juoeo (Baie Mordoira, il* de Sal) 12 (env.) 1209 20 août 16® 34’ N. 23® o3’ i5” W. >477 1223 3i août | 16® 55* 16® 58’ 38” N. N. 25® 3 1* 45” W. 25® 23* i5” W. 1642 1242 10 septembre Banc Seine 240 Gravier, coquilles brisées 1248 i3 septembre 36® 08* N. 8® 02’ 45” W. i5oo Vase grise CAMPAGNE 1 262 i5 mai 43® 43’ N. 7® 25’ 20” E. 48 Sable, gravier, coq. brisées. 1264 17 mai 43® 42’ N. 7® 24’ 25” E. 123 Vase grise et roche DE 1 9° 1 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Haveneau »i faaal éleelriq. Divers Trémail Chalut Chalut Trémail Chalut Chalut Nasse Chalut Chalut Nasse Chalut Barre à fauberts Chalut Ligne, trémail, nasse Chalut ESPÈCES RECUEILLIES Gaucothoe Grimcildii. Zps ZuZpetrocUirus pustulalus, Caiappa gallus, Xantkodes Talisman. Ethusa abyssicola. rufines Palicus Caroni, Portunus — “• * ““ E“ - Uroptychus nitidus var. concolor, Ethusa rosacea. ~ “usa ^ e Bathynectes superba. Munida microphthalma, Uroptychus nitidus var. concolor. Geryon a finis. Uroptychus nitidus var. concolor. Urovtychus nitidus, Ebalia nux. intermedia , Dynomene Filholi, Actaea rufopunctata, A. margar , Micropisa ovata. “*■“ - Dynomene Filholi. var. concolor. \ l° Galatfiea Agassifi, Munida microphthalma, Uroptychus nitidus var. concolor. Sympagurus bicristatus, Ga ' ^ «««. garnis, Marais Paguristes oculatus var. brunneo-pictus, 0 Bboletifer, Lambrus Miersi. Parapagurus pilosimanus. DE i 9°2 Petit chalut Petit chalut iSSSf XaP„,ho, uberculatus, Rh.no, ambr • ^ Galalhca dispersa, Ethusa Pagi:^:r CAMPAGNE NUMÉRO DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (Greenwieh) MÈTRES l302 27 juillet 36° 40’ N. 14° 09’ 45” w. 204 Sable j3o4 27 juillet 36° 41’ N. 14° 11’ 45" w. 208 Sable i3o6 29 juillet ; 37° 16* 37° 18’ N. N. 20° il* 20° i5’ 45” W. 45” W. 4275 Vase à globigérines i3i i 3i juillet 37° 3/ N. 25° 20’ 45” w. U87 1 334 i3 août 39° 3o’ 3g° 34* N. N. 29° 02’ 29° 01’ i5” W. 45” W. 1 I9OO Vase à globig. et sable volcanique 1 338 14 août 38° 41* 3o” N. 28° 45’ i5” W. 950 Sable et gravier volcaniques «344 18 août 38° 45’ 3o” N. 28° 07’ 45” W. 1095 Sable volcanique «349 19 août 38° 35’ 3o” N. 28° o5’ 45” W. I25o Vase sableuse volcanique 1 353 23-24 août 37° 56’ 3o” N. 29° 17’ x5” W. 532 Gros sable CAMPAGNE «447 23 juillet 45° 21* N. 2° 39’ W. i3o Sable fin 1450 24 juillet 45° 09’ N. 3° 18’ W. 1804 Vase sableuse 1455 25 juillet 45° i3’ N. 3° 06’ W. 358 Vase sableuse 1463 27 juillet | 45° 20’ 45° 24’ N. N. 3° 17’ 3° 07’ W. W. g5o-i5o Vase sableuse *475 3 août 44° 35’ o5'’ N. 1° 57’ 3o” W. 140 Sable l5o2 1 2- 1 3 août 44° 34’ N. 4° 38’ 3o” W. Surface i53o 28-29 a°ût Baie de Concarneau 10 1 535 Ier septembre 47° 46’ N. 5° 40’ W. l32 Sable, coquilles brisées 1540 4 septembre 47° 16’ N. 5° 16’ W. 140 Sable, coquilles 1546 5 septembre 46° 47’ N. 5° 18’ W. 800 Vase sableuse 1 558 8 septembre 45° 27' N. 6° o5’ W. 4780 Vase x 583 i5 septembre 47° 36’ N. 7° 38’ w. 1490 Sable vaseux >588 16 septembre 47° 45’ o5'* N. 7° 45’ w. 820 Sable fin CAMPAGNE l625<*r 3 juillet 53° 55’ N. 4° 5o' E. 41 1702 1 29 juillet Grande Salva] ;e (mouillage) Littoral - 93 - DE 1902 fsuiteJ PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Chalut Chalut Chalut Chalut Chalut Chalut Chalut Chalut Nasse triangulaire DE i9°3 Chalut à plateaux Chalut Chalut à plateaux Chalut à plateaux Chalut à plateaux Trémail Trémail Chalut à plateaux Chalut à plateaux Chalut Chalut Chalut Chalut à plateaux Latreillea elegans , Inachus leptochirus, Anamathia rissoana. Sympagurus bicristatus, Nematopagurus longicornis, Latreillea elegans, Ebalta nux. Parapagurus pilosimanus. Parapagurus pilosimanus, Sympagurus bicristatus, Geryon quinquedens. Parapagurus pilosimanus. Parapagurus pilosimanus. Sympagurus bicristatus, Pagures atlanticus, Catapaguroides microps, Gala thoaes tnacntata. Inachus leptochirus. Eupagurus pubescentulus. Geryon tridens. Bathynectes superba. Anapagurus Icevis, Galalhea dispersa, Partum, s tuberculatus. Eupagurus excavatus, Eurynome aspera. Polybius Henslowi. Eupagurus bombardas, Port, mus puber, P. depurator. Eupagurus Prideauxi. Eupagurus Prideauxi , Xantho tuberculatus. Eupagurus variabilis, Geryon tridens. Geryon tridens. Munidopsis longirostris, Uroptychus nitidus var. condor. Bathynectes superba, Scyramathia Carpenten. CAMPAGNE NUMERO de STATION 1713 1717 1727 1740 1763 1781 1 799 i85o 1872 DATE LOCALITE LATITUDE 1er août 2 août 5 août 8 août 14-16 août 21 août 26 août 8 septembre 11 septembre 1994 2034 2048 2og3 2098 2103 2112 2ix3 2124 2134 2171 2178 2210 2214 280 04’ N • 290 39’ 45” N. 270 57’ 40” N. 280 38’ 45" N. longitude (Greenwich) PROFONDEUR METRES 160 49’ 3o”W. i5° 42’ i5” W. 1 70 17’ 43” W. 170 59’ 40” w. Las Palmas et environ 3i° 06’ 32® 18’ 36° 17’ 37° 35’ N. N. N. N. 240 06’ 45” W . 23o 58’ W. 280 53’ W. 240 40’ W . 18 avril 26 juillet 3i juillet 10 août 1 1 août 12 août 13 août i3 août 16 août 18 août 23 août 28 août 1er septembre 2 septembre 43° 43' 20” N. 330 47’ N. 32° 32’ 3o” N. 28° 5o’ N. 3o« 04’ N . 3i° 38’ N. 3i° 45’ 3o” N. 3i° 44’ N- 3i° 44’ 3o” N. 330 27’ N. 36® 5o’ N. 38o o3’ N. 390 25’ N. 3go 26’ 10” N. 170 02’ 400 14’ 420 29’ 420 38’ 420 42’ 420 38’ 420 39’ 3g° 26° 5o’ 26° 06’ 3 10 22’ 3i° 21’ W. W. W. W. 3o” W. 3o” W. W. W. W. W. 3o” W. 3o” W. 70 2Ô’ 3o’’ E. 140 21’ W. i53o-i34o 400 1575 Surface Littoral o-5ooo Surface Surface Surface 141 1 85 19G8 Surface Surface Surface Surface o-i5oo Surface Surface Surface Surface 1229 914-650 Surface NATURE DU FOND Sable vaseux Sable vaseux CAMPAGNE Vase Vase sableuse volcan, et globig. — 95 - DE 1904 (Sllite) PROCÉDÉ de RÉCOLTE Chalut Chalut Chalut Haveneau Marée Filet Richard h grande ouverture Haveneau Haveneau Filet fin étroit ESPÈCES RECUEILLIES Parapagurus Ebalia nux. Homologenus rostratus Neptunus Sayi. Xantho fîoridus. Me galope Grimaldii. Planes minutus. Planes minutus. Glaucothoe Grhnaldii. pilosimanus, Sympagurus bicristatus, Munida subcaeca. DE i9°5 Gd chalut à plateaux Chalut Chalut Haveneau Haveneau Haveneau Haveneau Filet Riehard h grande ouverture Haveneau Filet fia étroit ^iaveneau Haveneau Chalut Chalut Filet fin étroit Gala,hea d'Sper°a ' branne0 pictus Pagurus arroser, Nema.opagurus longicornis, Ebal.a nux, Calapaguroides microps , Vro ptychus nitidus. Planes minutus. Planes minutus. Neptunus Sayi , Planes minutus. Neptunus Sayi, Planes minutus. Glaucothoe Peroni. Planes minutus. Planes minutus. Glaucothoe Grimaldii. Planes minutus. s ca,aw“ro"s Bathynectes superba. Neptunus Sayi. CAMPAGNE — 96 — NUMÉRO de STATION DATE LOCA LATITUDE LITÉ LONGITUDE (Grimwitb) PROFONDEUR en MÈTRES NATURE DU FOND 2424 21-22 juillet South Gâte (moui sgi prrj dt l'ilc Dnnil) 2428 22-23 juillet Mouillage du South Gâte (Spitzberg) / 2442 28 juillet Baie Wijde (Mouillage de Lake Valley) 20 (env.) 2450 3o-3i juillet Mouillage de Hollandar Point 6-10 2479 8-9 août Baie Advent (mouillage) 7 (env.) 2485 12 août Havre Safe (Safe Harbour) Carabine 2500 16-17 août Baie Cross — 2509 20-26 août Baie Cross 368 2509b'* 19-20 août Baie Cross 2318 24-25 août Baie Muller 10-23 2534 5 septembre KarlsÔ (Norvège) 2539 7-8 septembre Lodingen CAMPAGNE 2564 3o juin 56o 33’ N. 60° 22’ E. 36-40 Sable 2396 14-15 juillet TromsÔ 5-io 261 1 24 juillet Mouillage de Quad e Hook (Baie King) 10-12 2628 3o juillet-4 août Baie Müller 40 2Ô3o 3 août Baie Müller 10 2634 7 août Mouillage du Hâvre Green io-i5 2669 10 septembre 55o 16’ N. 3° 53’ E. 40 (env.) Vase et cailloux CAMPAGNE 2688 10 juillet 41° 40’ N. 4° E. 0-2025 2695 12 juillet 38° 35’ N. 3° 06’ E. 0-2595 2699 t3 juillet 37° 39’ N. 0° 20’ E. 0-2170 2704 14 juillet 36° 18’ N. 2° 3 1’ W. o-i665 2714 17 juillet 35° 56’ N. 8° 00’ W. 0-1400 (?) 2717 19 juillet 36° 42’ N. 8° 40’ W. 75o “ 97 — DE 1906 PROCÉDÉ ! d« ESPÈCES RECUEILLIES RÉCOLTE Trémail Eupagurus pubescens. Trémail Eupagurus pubescens, Hyas araneus. Petite drague Eupagurus pubescens. Trémail Hyas araneus. Trémail Eupagurus pubescens. Estomac de phoque Hyas araneus. Estomac de phoque Eupagurus pubescens, Hyas araneus. Nasse triangulaire Hyas araneus. Trémail Eupagurus pubescens. Trémail Eupagurus pubescens. Trémail Hyas araneus, H. coarc ta tus. Trémail Hyas araneus. DE 1907 Chalut à plateaux Eupagurus bernhardus. Trémail Eupagurus pubescens, Hyas araneus. Petite drague Eupagurus pubescens, Hyas araneus. Nasse triangulaire Eupagurus pubescens. Petite drague Eupagurus pubescens. Petit chalut Eupagurus pubescens , Hyas araneus. Chalut à plateaux Eupagurus bernhardus. DE 1908 Filet Richard h grande oavertare Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Filet Richard h grande ouverture Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Filet Richard à grande ouverture Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Filet Richard è grande ouverture Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Filet Richard à grande ouverture Gennadas (Amalopenaeus) elegans, Gennadas (Amalopenaeus) valens. Chalut à étriers Aristeomorpha foliacea, Aristeus antennatus , Geryon tridens, Pleistacantha (Ergasticus) Clouei. i3 B. — 9® CAMPAGNE NUMÉRO I de J STATION DATE LOCALITÉ p rofondeur CD METRES NATURE DU FOND LATITUDE LONGITUDE (6re«nwich) 1 2720 I 2738 1 2743 1 2749 I 2773 II 2786 20 juillet 24 juillet 25 juillet 29-30 juillet 21 août 23 août-8 sept. 36° 42’ N- 38° 02’ N. 40° o5’ N . Mouillage du C 55° io’ N. Thamshavn prè 8° 40’ 3o” W . 10° 44’ W. go 54’ W . ap Finisterre 30 24’ E. s Trondhjem 749-310 0-4800 1241 io-i5 40 17-20 CAMPAGNE 2924 6 septembre 390 ig’ N. 30 4g’ E. Surface CAMPAGNE i 2948 j 2964 2974 1 2990 2994 | 3oo3 3oi 5 | 3024 | 3028 | 3o3o j 3o33 J 3o36 S 3o39 | 3046 1 3o52 3o53 | 3o56 i5 juillet 20 juillet 27 juillet 18 août 19 août 22 août 3o août 1er septembre 4 septembre 3 septembre 6 septembre 7 septembre 8 septembre 9 septembre 1 3 septembre 13 septembre 14 septembre 46° 45’ 45" N. 46° 17’ 3o” N. 470 23’ N • Parages dt 43° 451 3o” N. 440 08’ N . 440 19’ N. 410 02’ N. 370 38’ N. 36° 54’ 3o” N. 37° io’ N. 370 09’ N . 36° 06’ 40” N. 36» o5’ 3o” N. 36° i3’ 3o” N. 36° 48’ x5” N. 370 20’ N . 40° 3o’ N . 5° 5o’ W. 5° 42’ W. 3° 25’ W, Belle-Ile go 41’ W. 10° 44’ W- no ig’ W. io° 20’ W. 10° 53’ W. n° 49’ w. 11° 48’ w. 11» 55’ W. 10° 18’ w. 90 00’ 3o" W . 8° 00’ W. 0° 18* w. o° 07’ W . 2° 00’ E. 3gio 4380 ; 85 2320 5ooo 0-4900 0-4200 0-4900 o-5 100 0-4750 o-5ooo 0-4740 o-366o Surface o-25go Surface Surface | — 99 — DE 1 9°8 (suite) PROCEDE de RÉCOLTE Chalut à étriers Filet nichord à grande ouverture Chalut à étriers Trémail Chalut à plateaux Trémail DE i9°9 ESPÈCES RECUEILLIES , variabilis, Xantbo tubercu la, us, InaoHus leptocHirus, PleistaoantHa (Ergasticus, Cloue, , Scvramathia Carpenteri. Gennaias Alicei, Gennadas (Amalopenaeus, elegans, Gennadas (Amalopenÿs, sa, eus. Munida perarmata , Pleistacantha (Ergasticus) Cloue i. Polybius Henslowi. Eupagurus bernhardus, Portunus marmoreus. Lithodes maia. Filet fin étroit Ghucothoc Grimaldii. Chalut à étriers Chalut Chalut à plateaux Chalut Chalut Filet Bourée en a itesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Epave Filet Bourée en vitesse Filet fin étroit Filet fin étroit Munidopsis Antonii. Munidopsis cassa, Polybius Henslowi . Anapagurus Unis, A. breyicarpus, Galathea dispersa, Munida perarmata, Parapagurus pilosimanus. Bentliesicymus longipes. Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Gennadas Alicei. Gennadas Alicei, G. (Amalopenaeus) Va,e"*' (Amalopenaeus, ualens, Funchalia Woodmardi. Gennadas Alicei, Gennadas Amalopenaeus, elegans G. (Amt Gennadas Alicei, G. (Amalopenaeus) valens, Func ta ta ^ w(e„S) Funchalia Woodivardi. Gennadas Alicei, Gennadas (Amalopenaeus) e egan , ^ (Amalopenaeus) valens, Funchalia Woodivardi. Gennadas Alicei, Gennadas , Amalopenaeus , elegans, G. (Amalope Gennadas Port s puber, Pilumnus Hirtellus. Galathea squanufera , G. disposa, 0 Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Glaucothoe Grimaldii. Glaucothoe Grimaldii. 100 — CAMPAGNE J NUMÉRO dr DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (Gritnwith) MÈTRES ; 3064 21 juillet 38° o3’ 3o" N. 4° 46’ 45” E. O-27OO 1 3o68 22 juillet 37° 16’ N. 1° 1 5* E. 0-2600 3078 27 juillet 35° 18’ i5” N. 7° 52’ W. 0-2000 3o86 29 juillet 33° 46’ N. 10° 44’ W. 0-4300 | 3o8g 3o juillet 32° 21’ 3o” N. 12° 3 1* W. O-4OOO 0 Gt O en 3o-3i juillet 32° 24’ N. 32° 09’ N. 12° 21’ W. 12° 44’ W. | O-4OOO 3107 7 août 3i° 32’ N. 170 22’ W. O-4OOO 3 1 1 3 9 août 32° 34’ 45” N. 17° o5’ 3o” W. I7OO 3 1 1 5 9-10 août 320 25’ N. 32° 25’ N. 170 oo’ W. 16° 55’ W. o-3ooo 3 1 1 8 10 août 32° 3o’ 3o” N. 17° oo’ W. o-238o j 3 122 12 août Grande Déserte (pointe sud) Divers 3 128 i5 août 33° 40’ N. 33° 52’ N. 19° 00’ W. 19° 16’ W. o-35oo 3 1 37 17 août Près Santa Maria (Açores) i33o 3140 18 août Près San Miguel i378 3144 25 août 37° 40’ 3o” N. 25° 58’ W. 919 1 CAMPAGNE 3i6i 19 avril | 42° 40’ N. | 8° io’ E. | (Au large de Calvi) ^ o-5oo 3iC5 26 avril 42° 46’ N. 8° 08’ E. o-255o 3167 20 juillet 41° 32’ N. 3° 52’ E. 0-2200 8170 2 1 juillet 38° 24’ 3o” N. 2° 24’ E. 0-2500 3190 27 juillet 340 27’ N. 140 x5’ w. o-3ooo 3202 5 août 3i° 45’ N. 20° 17’ W. o-3ooo 32o5 6 août 3i° oi* N. 23° 45’ W. o-3ooo 3222 9 août 3o° 45’ 40” N. 25° 47’ W. 0-250 3223 10 août 3o° 5o’ N . 25° 43’ W. 53oo 3236 12 août 36° 41’ N. 25° 29’ W. Surface IOI DE 1901 PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Filet Bourée en vitesse Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Filet Bouréeen vitesse Gennadas (Amalopetiaeus) elegans. Filet Bourée en vitesse Gennadas Alicei, Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Filet Bourée envitesse Gennadas (Amalopenaeus) elegans, G. (Amalopenaeus) valens. Filet Richard h grande ouverture Gennadas Alicei, Gennadas (Amalopenaeus} elegans. Petit filet Bourée Gennadas (Amalopenaeus) valons. Filet Bourée en vitesse Gennadas Alicei. Chalut à étriers Munida subcceca, Homologenus rostratus. Petit filet Bourée Gennadas Alicei. Filet Richard h grande ouverture Gennadas Alicei. Divers Pachygrapsus marmoratus. Filet à trois plateaux Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans, G. (Amalopenaeus) valens. Barre à fauberts Uroptychus nitidus var. concolor, Dicranodromia Maliyeuxi, Homologenus rostratus. Palancre Lispognathus Thomsoni. Palancre Munida Sancti Pauli, Lispognathus Thomsoni, Scyramathia Carpenteri. DE 1902 • Petit filet Bourée Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Filet Bourée en vitesse Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Filet Richard h grande ouverture Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Filet Richard à grande ouverture Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Filet Bourée en vitesse Gennadas Alicei. Filet Bourée en vitesse Gennadas Alicei, Gennadas (Amalopenaeus) elegans, Funchalia Woodwardi. Filet Bourée en vitesse Gennadas ( Amalopenaeus ) valens, Funchalia Woodwardi. Filet Bourée en vitesse Funchalia Woodwardi. \ Chalut Aristeopsis armatus, var. tridens. Haveneau Planes minutus. . CAMPAGNE NUMÉRO do STATION DATE LOCA LATITUDE LITE LONGITUDE (Greenwich) PROFONDEUR en METRES NATURE DU FOND 38° 23’ N. 28° 23’ 3o”W. 1 1 53 3250 18 août J Près de Pico (Açores) ) 328l 24 août 39° 23’ 40” N. 35° 14’ 3o” w. 0-4000 3284 24 août 3go 19’ N. 35° 24’ 3o” W. 0-1000 3293 26 août 38° 4/ N- 3o° 16’ W. 1 33 1 3298 27-29 août Horta de Fayal 5-io 33 1 z i*r septembre 45° 02' N. i3° o5’ W. o-35oo 3336 14 septembre 6o° 16’ N. 5° 11’ E. Surface CAMPAGNE OO en en 4 août 38° 40’ N. 35° 26’ W. Surface 3414 10 août 40° 1 5’ N . 56° 25’ W. 0-4000 3437 26 août 42° 40’ N. 62° 49’ 3o” W. 1458 3447 27 août 43° 18' N. 60° 11’ w. 0-1 100 3448 27 août 43° 18* N. 60° 11’ w. ! 0-1000 3452 28 août 43° 26’ N. 59° o3’ W. o-a5oo 3433 28 août 43° 26’ N. 59° o3’ W. 0-1000 3463 3i août Mouillage de Baddeck (Cap Breton) 8 35i8 27 septembre 38° 58’ N. 44° 55’ W. 0-2000 3526 29 septembre 38° 3o’ N. 34° 40’ w. 0-2000 355 x 8 octobre 37o 37 ’ N. 0° 3o’ W. Surface — i o3 — DE 1 9 1 2 (suiteJ PROCEDE de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Chalut Sympagurus bicnstatus, Munida Sancli Pauli. Filet Bourée en vitesse Gennadas (Amalopenaeus) valens. Filpt Bourée en vitesse Gennadas (Amalopenaeus) valens. Chalut Benthonecles filipes, Parapagurus pilosimanus, Catapaguro.des m.crops. Calappa granulata. Filet Bourée en vitesse Gennadas (Amalopenaeus) elegans , G. (Amalopenaeus) valens. Filet fin étroit Portunus marmoreus. DE iQl3 Haveneau Filet Bouréeen vitesse Chalut Filet Bourée en vitesse Filet Richard h grande ouverture Filet Bourée en vitesse Filet Bourée en vitesse Ligne et trémail Filet Richard à grande ouverture Filet Richard à grande ouverture Filet fin étroit Planes minutus. Gennadas ( Amalopenaeus ) elegans. Benthesicymus Bartletti. Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Gennadas (Amalopenaeus) elegans. Cancer irroratus , Hyas araneus. Gennadas ( Amalopenaeus I elegans , G. (Amalopenaeus, valens. Gennadas Tinayrei , G. (Amalopenaeus) elegans. Glaucothoe Grimaldii. 4 TABLE DES MATIERES Pages 3 Introduction Sous-Ordre des MACRURA _ MACRURA NATANTIA ° Tribu des Penaeidea ° Famille des PENAEIDAE Benthesicymus longipes Bouv ° _ Barlletli Smith 8 Benthonectes filipes Smith 8 Gennadas Alicei Bouv 9 — elegans Smith 10 — valens Smith 11 _ Tinayrei Bouv 10 Aristeomorpha fohacea Risso 12 Aristeopsis armatus var. tridens Smith 12 Aristeus antennatus Risso 12 Funchalia Woodwardi Johnson l3 Sous-ordre des ANOMURA !4 Tribu des Paguridea 14 Famille des PAGURIDAE *4 Sous-Famille des Mixtopagurinae >4 Paguristes oculatus Fabr x4 var. brunneo-pictus Edw. [et Bouv. 14 Clibanarius misanthropus Risso l3 Pagurus arrosor Herbst 1 — calidus Risso Petrochirus pustulatus H. Edw '• 1 . Cale in us paradoxus nov. ™ Glaucothoe Grimaldii nov 18 Sous-Famille des Eupagurinæ 20 Parapagurus pilosimanus Smith 20 Sympagurus gracilipes A. M.-Edw _ bicristatus A. M.-Edw 21 _ ruticheles A. M.-Edw. 22 Pagurodes Richardi sp. nov 2" _ atlanticus sp. nov 24 Nematopagurus longicornis A. M. Edw 26 Catapaguroides microps Edw. et Bouv 27 macrophthalmus nov. sp 27 — iris nov. sp 29 Anapagurus laevis Thomps 3l var. longispina Edw. et Bouv. 3i brevicarpus A. M.-Edw 3l Eupagurus sculptimanus Lucas 32 — cuanensis Thomps 32 Pages Eupagurus excavatus Herbst 3i — variabilis Edw. et Bouv 33 — cameus Pocock 33 — pubescentulus Edw. et Bouv 33 — bernhardus L 33 — pubescens Krôy 34 — Prideauxi Leach 35 — pulchellus Edw. et Bouv 35 Glaucothoe Peroni H. M.-Edw 36 Famille des L1THOD1DAE 36 Neolithodes Grimaldii Edw. et Bouv 36 Megalope Grimaldii nov 37 Lithodes maia L 41 Tribu des Galatheidea 41 Famille des GALATHEIDAE 4» Sous-Famille des Galatheinae 4* Galathea squamifera Leach 41 — intermedia Lillj 41 — dispersa Sp. Bâte 42 — rujipes Edw. et Bouv 42 — strigosa L 42 — Agassi fi A. M.-Edw 43 Munida perarmata Edw. et Bouv 43 _ — bamffica Penn 43 Munida bamffica var. rugosa G. O. Sars 44 — iris A. M.-Edw 44 — Sancti-Pauli Hend 44 — microphthalma A. M.-Edw 4$ — subcœca nov. sp 4^ Munidopsis longirostris A. M.-Edw 47 — Antonii A. M.-Edw 47 — crassa Smith 47 Galathodes tridentata Esm 48 Famille des CHIROSTYL1DÆ 4» Chirostylus formosus A. M.-Edw 49 Uroptychus nitidus Hend 49 — var. concolor Edw. et Bouv. 49 Sous-Ordre des BRACHYURA 3o DROM1ACEÆ Famille des DYNOMENIDÆ 5o Dynomene Filholi Bouv Famille des HOMOLODROM1DÆ 21 Dicranodromia Mahyeuxi A. M.-Edw ■ )l Tribu des Homolidea 14 B. Famille des HOMOLIDÆ Homologenus rostratus A. M.-Edw Homola barbota Herbst Famille des LATREILLIDÆ Latreillea elegans Roux BRACHYURA GENUINA Tribu des Oxystoma Famille des DOR1PPIDÆ Palicus Caroni Roux Ethusa mascarone Herbst — rosacea A. M.-Edw. et Bouv Ethusina abyssicola Smith _ Talismani A. M.-Edw. et Bouv.. Famille des LEUCOSIIDÆ Ebalia tiux Norman — — Leach Ebalia tuberosa Penn — Chavesi nov. Merocryptus boletifer A. M.-Edw. et Bouv Famille des CALAPPIDÆ Calappa granulata — gai lus Herbst Tribu des Brachyrhyncha cyclometopa. . . Famille des CORYST1DÆ Corystes cassivelaunus Penn Famille des PORTUNIDÆ Polybius Hcnslowi Leach Portunus puber — depurator L — tuberculatus Roux — marmoreus Roux — corrugaius Penn Batltynectes superba Costa Neptunus Sayi Gibbes Famille des CANCRIDÆ Cancer irroratus Say Famille des XANTHIDÆ Pilumnus hirtellus L — Perrieri Edw. et Bouv Xanthodes melanodactylus A. M.-Edw — — Talismani A. M.-Edw Xantho tuberculatus Couch Xantho floridus Mont. Glyptoxanthus cavernosus A. M.-Edw — Pages 5j 5i 51 5î 52 52 52 52 52 . 53 . 53 . 53 . 54 • 54 . 54 . 54 . 54 . 55 . 56 • 57 . 57 • 57 • 57 • 57 • 57 . 58 . 58 . 58 ,. 58 .. 58 .. 5g • • 5g .. 59 60 . . 60 60 .. 61 . . 61 . . 61 61 62 62 .. 62 ... 66 Glytoxanthus corrosus A. M.-Edw Actaea rufopunctata A. M.-Edw Famille des GALEN1DÆ Geryon tridens Krôy, — quinquedens Smith __ affinis Edw. et Bouv Progeryon paucidens nov. sp Tribu des Brachyr-hyncha catometopa Famille des OCYPODIDÆ Ocypode africana de Man Famille des GRAPSIDÆ Planes minutus L Pachygrapsus marmoratus Fabr Grapsus grapsus L Percnon planissimus Herbst Tribu des Oxyrhyncha Groupe des Parthenopidea Famille des PARTHENOPIDÆ Lambrus Miersi Edw. et Bouv Rhinolambrus Massena Roux _ pulchellus A. M.-Edw Pseudolambrus expansus Miers.. . Parthenope Bouvieri A. M.-Edw.. Groupe des Maiinea.. Frmille des INACHIDÆ Sous-Famille des Leptopodinæ. . . Stenorhynchus rostratus L Achaeus Cranchi Leach Sous-Famille des Inachinæ Inachus dorsettensis Penn — leplochirus Leach Lispognathus Thomsoni Norman.. Pleistacantha Clouei A. M.-Edw.. Anamathia rissoana Roux Scyramalhia Carpenteri Norman Sous-Famille des Acanthonyc,hinæ Acanthonyx lunulatus Risso Famille des MA1IDÆ Hyas araneus L — coarctatus Leach Pisa Gibbsi Leach Micropisa ovata Stimps Eurynome aspera Penn ERRATUM P. i5, ligne 6 : lire Stn. 1702 et non Stn. 1720. P. 16, ligne 4 (en partant du bas de la page) : lire Stn. 597 et non Stn. P. 3 1 , ligne 16 : lire Havbanker et non Havbarker. P. 42, ligne 2 (en partant du bas de la page) : lire 1910 et non 1917. P. 54, ligne 20 : lire Stn. 2034 et non Stn. 2304. LÉGENDE DE LA PLANCHE I Pages 1. Benthonectes filipes S. I. Smith 8 D’après une aquarelle de M. Tinayre, grandeur naturelle. 2. Megalope Grimaldii nov 37 Exemplaire de la Station 1781. D’après une aquarelle de M. Tinayre. Cet exemplaire est représenté du côté ventral, grossi 3 fois. Il est vu du côté dorsal, beaucoup plus grossi, PI. iv, fig. 1 1. 3. Munida microphthalma A. Milne-Edwards 45 Un mâle de la Station 1209. D’après une aquarelle de M. Borrel. Grossi de moitié. 4. Munida perarmata A. M. Edw. et Bouvier 43 Une petite femelle de la Station 2743. D’après une aquarelle de M. Tinayre. Grossie deux fois. 5. Munidopsis crassa S. I. Smith 47 Mâle de la Station 2964. D’après une aquarelle de M. Tinayre. Grandeur naturelle. 6. Neptunus Sayi Gibbes 60 Exemplaire pris dans la mer des Sargasses, Station 2io3. D’après une aquarelle de M. Tinayre. Grandeur naturelle. 7. Pleistacantha (Ergasticus) Clouei A. Milne-Edwards. . 80 Exemplaire de la Station 2720. D'après une aquarelle de M. Tinayre. Grossi deux fois. (Figures à l’aquarelle exécutées par M“« Groseille). CRI' STAC K S POOOPHT PL I LÉGENDE DE LA PLANCHE I Bwtwwrfr fïupes S. I Switk 1^,.:, une aquarelle de M. Tipiyn ,r*-. j,u: oaturalle. M »•.•.; AUH'ir Grimaloii nov.... • ,cmpi<»Jrc de !a Station t;8t. -, une .querelle de M. Tin.yr . ■ ' ■ P m.Î e * entrai. gro.«i 3 fo,s 11 «*« v“ dB ■ ' "',p P t-T' »M, IM. IV, fig. kl. M id\ microphthai va A. Milne-Eü^ t e mâle de la Station « >09. D’après une «quafdfc * * \1| NIDA PKRARMATA A. M. EdW. et BOUVI T . Une petite femelle de -*•?...« 274^ D’apr^ * ' M Tlrtayre. CroiAie detia. fo i. m ^ikopsi^ ru ^ L ’ ' Mâle de !• S<*t 1 »<' » Nfcf : 1 Sati Gtbbc 1S ....... . n , v»r ..fin dao* la mer de-i Sârjwm. D’«ptéi une •qui relie de M. Tioayre. Grai.i-i:/ ua«'.reli«. Pufc.M acartha (Ergastic > C.OUBI A. Milne-Edwai .' Exemplaire de la Station 3720. l 'apres une aquarelle de M 1»n» Grossi de na fois. Pages 8 37 45 43 47 , . l'aquarelta exécutées por M«» Groseille). Groseille pmx sec M Borrelet LTinayre. Millot lith. Imp Champenois. Pans 1 , BENTHONECTES _ 2. MEGALOPE G RI MAL DU _ 3 et 4- MU N IDA _ S. MUNIDOPSIS 6. NEPTUNUS _ 7. PLEI STAC ANTH A ALBERT Ier PRINCE deMONACO camp scient CRUSTACÉS PODOPHT PL I I t LÉGENDE DE LA PLANCHE II b Pages "ig. i. Ethusina abyssicola S. I. Smith 53 Mâle de la Station n5o. D’après une aquarelle de M. Borrel. Réduit d’un quart. — 2. Planes minutus L 74 Un exemplaire pris dans la mer des Sargasses, Station 2098. Grossi deux fois. — 3. Lambrus Miersi A. M. Edw. et Bouvier 76 Un exemplaire de la Station 1242. D’après une aquarelle de M. Borrel. Grossi une fois. — 4. Parthenôpe Bouvieri A. Milne-Edwards 77 Femelle de la Station i2o3. D’après une aquarelle de M. Borrel. Grandeur naturelle. — 5. Inachus leptochirus Leach 79 Un mâle de la Station i3o2. D’après une aquarelle de M. Borrel. Grossi une fois. (Figures à l'aquarelle exécutées par M®' Groseille). CRfSTACÉS PODOPHT I Jv.î NDK DE LA PLAN ! Il Fig. i. 2, — 3, ~ 4- L : » ' . • A ■ H 4\l • .. *«*«0 rel. Réduit d*un qt * • PLANfct» V'. ’ Vu t%. , • deux fou L< «brus Mibusi A. M. Edw t'n exemplaire de ia Station 114a. D'»pr- * Grossi une foi», i iminopk Bolvii hi A. Milnc-Edward telle de U Station iao3. D’tpfès une aqt;/ '■'•odeur naturelle. 1 ^ nus leptochirus Leach Un male de la Station i3oa. n'Mprcî. t.ne aquarelle de M. Borrtl. Grossi une fots. \ ; Lres • l'aquarelle execi ■net par M> ■ • Groseille). ALBERT IKR PRINCE deMONACO camp scient CRUSTACÉS PODOPHT PL. II lmp Champenois Pans I ETHUSINA.2 PLAN ES - 3. LAM BRUS .4'. PARTHENOPE _ 5 INACHUS LÉGENDE DE LA PLANCHE III pjg. i à 4. Calcinus paradoxus nov Femelle type de la Station 597. Fig. 1. Région antérieure du céphalothorax et appendices céphaliques, face dorsale, grossissement 3o fois. Fig. 2. Chélipède droit, face supéro-externe, grossissement 3o lois. Fig. 3. Chélipède gauche, face externe, grossissement 3o fois. Fig. 4. Première patte ambulatoire gauche, grossissement 3o fois. 5# Pagurodes atlanticus nov Chélipède droit, face supérieure, très grossi. 6 à II. CATAPAGUROIDES MACROPHTHALMUS Mâle type de la Station 1157. Fig. 6. Région céphalique, face dorsale, grossissement 8 fois. Fig. 7. Ecaille ophthalmique droite et région avoisinante, gros. 46 fois. Fig. 8. Pédoncule antennaire droit, face dorsale, grossissement 46 fois. Fig. 9. Chélipède droit, face dorsale, grossissement 8 fois. Fig. 10. Chélipède gauche, face dorsale, grossissement 8 fois. Fig. 11. Deuxième patte ambulatoire, grossissement 10 fois. — 12 à 14. CATAPAGUROIDES IRIS Mâle type de la Station 2214. Fig. 12. Région céphalique, face dorsale, grossissement 23 fois. Fig. i3. Chélipède droit, face dorsale, grossissement 12 fois. Fig. 14. Deuxième patte ambulatoire gauche, grossissement 12 fois. — 1 5 et 16. Progeryon paucidens nov Mâle adulte de la Station 1116. , Fig. i5. Région céphalique droite, face inférieure, grossissement 9 fois. Fig. 16. Chélipède droit, face externe, grossissement 2 fois. 17. Hyas araneus ' Région céphalique gauche d’un adulte, face inférieure, gross. 2 fois 1/2. 18. Hyas coarctatus Leach Région céphalique gauche d’un adulte, de la Station 2534, gross. 3 fois. (Toutes les figures dessinées par l’auteur, sauf les 4 dernières qui sont de Mme Groseille). Pages 16 24 27 29 71 81 82 CK l' STAC K S PODOPllT PL III A I .H B RT I FH PR 1 N < : K i)K MC ) N A< X) camp si 1 K NT Groseille del Millot lith 12 - 1 + . CATAPAGU ROI DES 1R1S.15 1© LÉGENDE DE LA PLANCHE IV Pages Fig. i à 3. Pagurodes Richardi nov 22 Fig. 1. Céphalothorax et appendices céphaliques; face dorsale, grossis- sement approximatif 6 fois. Fig. 2. Le grand chélipède grossi, face supérieure. Fig. 3. Le chélipède gauche au même grossissement. — 4. Pagurodes atlanticus nov 24 Femelle type de la Station 1349. Partie antérieure du céphalothorax et appendices céphaliques; grossissement approximatif 12 fois. — 5 à 10. Glaucothoe Grimaldii nov 18 Fig. 5. Exemplaire vu du côté dorsal, grossissement 18 fois. Fig. 6. Une antennule, grossissement 96 fois. Fig. 7. Une antenne, grossissement 96 fois. Fig. 8. Première patte ambulatoire, grossissement 43 fois. Fig. 9. Première patte nettoyeuse, grossissement 43 fois. Fig. 10. Nageoire caudale, sans l’uropode gauche, grossissement 43 fois. 1 1 . Megalope Grimaldii nov 37 Exemplaire de la Station 1781. Face dorsale, grossissement 25 fois. 12 et i3. Munida Sancti-Pauli Henderson 44 Région antérieure et pédoncules oculaires de deux exemplaires de la Station 3144. Fig. 11. Cornée noire et très dilatée, grossissement 3 fois. Fig. 12. Cornée moins dilatée et plus claire. — 14. Ebalia Chavesi nov 55 Mâle type de la Station ig3. Patte ambulatoire vue par la face externe. Patte ambulatoire vue par la face externe, grossissement 12 fois. (Toutes les figures dessinées par M. Bondroit, sauf les 4 dernières qui sont de M“« Groseille). ALBERT 1EB PRINCE de MONACO came scient CRUSTACÉS PODOIMTT PL. IV Bondrcit del Millot hth. 1-3. 11. „ n atian'TICUS 5-10 CLAUCOTHOE GRIMALDII ^LO^E^G ALD! 1 - 12-13. MUN1DA SANCTI PAULI _ 14-.EBALIA CHAVESI ■ LÉGENDE DE LA PLANCHE V Pages Fig. i. Glaucothoe Grimaldii nov *8 Partie très grossie de l'exemplaire de la PI. iv. — 2 et 3. Munida subcæca nov 4^ Femelle type de la Station 1713. Fig. 2. Vue du côté dorsal avec ses appendices restants, gross. 8 fois. Fig. 3. Région céphalique, face dorsale, gross. 11 fois. — 4. Ebalia Chavesi nov 55 Chélipède gauche du type, face externe, grossissement 7 fois. — 5. PROGERYON PAUCIDENS nOV 71 Mâle adulte de la Station 1116. — 6 à 8. Stenorhynchus rostratus L 78 Fig. 6. Région céphalique et ses appendices dans une femelle de la Station 1262, face dorsale, grossissement 7 fois. Fig. 7. Doigt de la patte postérieure de cet exemplaire, gross. 22 fois. Fig. 8. Le même doigt dans une femelle de la Station 3666. (1915, près Toulon). — 9 et 10. Micropisa ovata Stimpson 83 Carapace et appendices céphaliques, face dorsale, grossissement 6 fois. Fig. 9. Carapace et appendices céphaliques, face dorsale, gros. 6 fois. Fig. 10. Moitié gauche de la même région vue en dessous, gros. 6 fois. (Toutes les figures dessinées par Mme Groseille, sauf la première qui est de M. Bondroit). Imp Champenois Pans I Groseille del Millot lith .«THASUBCÆCA 4 EBALIA C HAVES 1 . 5 PROGERYON PAUCIDENS ‘ — ° e-a Ast e nori^nchus boct r at u s . e-.o. m.cpop.sa ovata i et 2. 3 et 4. 5 et 6. 7- 8. 9 à 1 1 . légende de la PLANCHE VI Pages 55 Ebalia Chavesi nov Mâle type de la Station ig3. Fig. 1 Le corps sans les pattes, face dorsale, grossissement 7 fois. Fig. 2. Le même, face ventrale, grossissement 7 fois. Glyptoxanthus cavernosus A. Milne-Edwards 66 F.g 3 Photographie des matériaux qui servaient de type et qui sont conservés dans les collection du Muséum : en haut et à gauche individu entier vu de dos; au-dessous et à droite extrémité d'une patte ambu- latoire, chélipède et fragment de la carapace d’un grand specimen, à fT.Y- Mâle de la Station n53, face dorsale, à peine grossi. Glyptoxanthus corrosus A. Milne-Edwards ••••■’ 67 Fig. 3. Photographie du type mâle conservé au Muséum, face dorsale, à F?g?6?7eune de la Station 1 i5a, face ventrale, grossissement 3 fois. Geryon quinquedens S. I. Smith.... 7° Mâle de la Station i3ii, face dorsale, grossissement 1 1/2. Lambrus Miersi a. M. Edw. et Bouvier 76 Région céphalique vue du côté ventral, grossissement 7 fois. Parthenope Bouvieri A. Milne-Edwards 77 Femelle de la Station 1203. Fig. 9. Face dorsale, à peine grossi. Fig. 10. Face ventrale, à peine grossi. Fig. 11. La 5e patte droite, face externe, grossissement 2 fois. (Les figures 1, 2, 7, 8, n dessinées par M“‘ Groseille, les autres sont des photographies de M. Cintract). CRUSTACÉS PODOPHT, PL VI ALBERT 1“ PRINCE de MONACO, camp. scient. H*Log LSe>ml**nJ-*rg»r. Paria Cintract PKot at G j-caailla Dal l , 2. EBALIA CHAVESI nov _3.4. GLYPTOXANTHUS CAVE RN O SUS a. milne- edwards _ 7. GERYON QULNQUEDENS si.smith._8. 1.AMBRUS MIERSI a. m.. edw. et bouvier- 5.6. GLYPTOXAN T HUS CORROSUS a milne edwards 9-11, PARTHENOPE BOUVIER1 a. milne edwards RÉSULTATS • • DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES accomplies sur son yacht PAR ALBERT T" PU IN C !■; S O U V E R A 1 N DK M ONAC O PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION AVEC LE CONCOURS DE M. JULES RICHARD Docteur èsscienees. charpc des Travaux aoolopiques à bord Fascicule LX1I Observations complémentaires sur les Crustacés décapodes (Abstraction faite des Carides) provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco. Par E.-L. BOUVIER 53 AVEC SIX PLANCHES IMPRIMERIE DE MONACO 1922 ( ' 1 !.a présente publication est en dépAt au Musée Océanographique de Monaco.