; .. " 1 m ; : ; iiiiliiS § ! • Hfl EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE RÉSULTATS DU VOYAGE DU S. Y. BELGIGA EN 1897-1898-1899 j CD SOUS LE COMMANDEMENT DE A. DE GERLACHE DE GOMERY RAPPORTS SCIENTIFIQUES PUBLIÉS AUX FRAIS DU GOUVERNEMENT BELGE, SOUS LA DIRECTION DE LA COMMISSION DE LA BELGICA i -— r- ^^= ru 1^5^ MESURES PENDULAIRES PHYSIQUE DU GLOBE PAR G. LECOINTE Directeur scientifique du Service astronomique a l'Observatoire Royal de Belgique Commandant en second de l'Expédition AN VERS IMPRIMERIE J.-E. BUSCHMANN REMPART DE LA PORTE DU RHIN I9O7 Printed in Belgium MESURES PENDULAIRES G. LECOINTE Directeur scientifique du Service astronomique a l'Observatoire Royal dp Belgique Commandant en second de l'Expédition L 3 Sorti des presses de J.-E. BUSCHMANN, Anvers le i5 Avril 1906. MESURES PENDULAIRES PAR G. LECOINTE Directeur scientifique du Service astronomique a l'Observatoire Royal de Belgique Commandant en second de l'Expédition INTRODUCTION Le soin d'effectuer les observations relatives à la Physique du Globe fut confié, dès les débuts de l'organisation de l'Expédition, au Lieutenant d'artillerie Emile Danco. Il est donc naturel que ce premier mémoire relatant des travaux effectués en partie par Danco comprenne la biographie de notre camarade mort là-bas dans les glaces en accomplissant avec grand cœur tout son devoir. Emile Danco naquit à Malines, le i~ novembre 186g. Il fit ses études à l'Institut Saint- Louis, à Bruxelles, puis, à l'âge de 17 ans, fut admis à l'Ecole militaire, section des armes spéciales. En 1888, il entra en qualité d'élève sous-lieutenant à l'Ecole d'application. A l'âge de ig ans, Danco avait encore le caractère d'un enfant, et ce fait était dû à la sollicitude, affectueuse mais étroite, de son père, le lieutenant-colonel Danco. Jamais Danco, bien que déjà officier, ne pouvait sortir seul : dès qu'il quittait l'École d'application, il devait rentrer chez lui en ligne droite, et ses promenades avaient lieu toujours sous l'œil vigilant de son père. C'est en vain qu'en diverses circonstances, il essaya de faire acte d'indépendance. Découragé, il se résigna, et, à sa seconde année de l'Ecole d'application, n'essaya même plus de jouir d'une liberté quelconque sans en avoir, au préalable, obtenu l'autorisation. Cette sévérité excessive, tout en l'empêchant de se préparer à la lutte pour la vie, eut cependant le résultat heureux de le faire travailler sérieusement : il sortit deuxième de la section d'artillerie. En iSgi, il fit son entrée au régiment de Malines et, peu de temps après, il eut la douleur de perdre son père qu'il adorait. Emile Danco, dont la mère était morte lorsqu'il était au berceau, se trouva donc seul au monde. Il possédait une assez belle fortune, il jouissait de l'estime de ses chefs et de l'affection de tous ses camarades. Chose exceptionnelle, il n'avait pas un seul ennemi. Malgré son vif attachement pour le 2e régiment d'artillerie, il fut pris soudain du violent désir de quitter la Belgique. A la suite de quelle circonstance — peut-être romanesque — cette décision fut-elle prise ? je l'ignore. Toujours est-il qu'il m'écrivit plusieurs fois, en France, m'exprimant son espoir de faire un stage dans la flotte française, comme le comte de Borchgrave et moi-même. 45918 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Ses démarches furent malheureusement inutiles, le Gouvernement belge ne voulant pas envoyer à l'étranger un troisième officier. Sur ces entrefaites, le commandant de Gerlache venait de faire connaître son projet d'expédition au Pôle Sud. Danco alla vers lui, et, avec une insistance extraordinaire, le pria de l'admettre dans son état-major. Le brave garçon souscrivait par anticipation à toutes les exigences du service, à toutes les volontés du chef de l'Expédition, et mettait même à sa dispo- sition une somme de plusieurs milliers de francs. Le commandant de Gerlache cependant hésitait : non qu'il doutât des capacités et du courage de Danco, non qu'il dédaignât l'argent mis à sa disposition et dont il avait le plus grand besoin, mais parce qu'il savait que Danco avait la poitrine très délicate. Enfin, en présence de l'insistance obstinée de notre ami, il finit par céder. Mais alors se montra, dans l'armée, une vive opposition. Tous les chefs émirent un avis défavorable au départ de Danco et particulièrement l'inspecteur général de l'artillerie, le lieutenant-général de Cuyper, ancien ami du lieutenant-colonel Danco. Il déclara que laisser partir le fils serait l'envoyer à une mort certaine ; que, de plus, ce serait priver l'Expédition d'un membre ayant les mêmes capacités, mais une santé plus robuste. Danco, inébranlable, tenta une démarche auprès du Ministre de la Guerre ; elle échoua. Désespéré, il s'adressa à l'Archevêque de Malines, qui voulut bien plaider sa cause à la Cour. L'autorisation tant rêvée arriva enfin. Guidé par les frères Lagrange, il se prépara aussitôt aux observations magnétiques, et, sous la direction de M. Lancaster, il étudia diverses questions relatives au service météorolo- gique dans lequel il devait seconder M. Arctowski. Il alla en Autriche où il fit des mesures pendulaires sous la conduite du colonel von Sterneck; il se rendit à Wilhelmshaven, où le Dr Borgen lui donna de précieux conseils ; enfin, il passa quelques jours en France, à l'Observatoire du parc Saint-Maur. Il fallait encore s'entraîner physiquement. Dans ce but, il séjourna assez longtemps en Norvège, où il se fortifia, au grand air, dans les excursions à skis. Là aussi, avec le dévouement, l'abnégation la plus complète, il aida le commandant de Gerlache qui faisait ses préparatifs de départ. Depuis le moment du départ de Belgique jusqu'au 17 mai 1898, Danco effectua une série de mesures pendulaires à Rio de Janeiro ; il détermina les éléments magnétiques dans différentes stations du détroit de Gerlache; enfin, il venait de commencer une importante série d'observations magnétiques lorsque la mort l'enleva. Lorsque, le 17 mai 1898, le soleil se montra pour la dernière fois, Danco ne se doutait cruère que l'hiver allait lui être fatal. Son état de santé était satisfaisant et son moral n'avait subi aucune action déprimante sous l'influence de ses craintes sur l'issue de ce premier hiver- nage dans la banquise australe. Mais deux jours à peine après que l'astre eut cessé de paraître, Danco devint souffrant et se traîna péniblement. Le 27 mai, le docteur Cook nous prévient, le commandant de Gerlache et moi, que Danco est sérieusement atteint : l'affection cardiaque fait des progrès effrayants. Presque aussitôt l'appétit disparaît chez le malade qui ne consent plus à prendre qu'un MESURES PENDULAIRES peu de lait condensé et des peptones. Dès ce moment, il lui est défendu de sortir dans la crainte que la bise glacée ne provoque une pneumonie. Notre pauvre ami se désespère à l'idée d'abandonner momentanément ses observations magnétiques. Sans rien lui dire, je le remplace pour ce travail, me réjouissant à la pensée que, lorsqu'il sera guéri, je lui remettrai ses carnets complètement au courant. Hélas ! le 29 mai, le mal empire au point que Danco s'aperçoit de son état réel. Déses- péré, il me prie de faire ses observations qu'il craint de ne pouvoir reprendre de longtemps. Je le rassure de mon mieux et lui promets de les lui communiquer chaque jour : il pourra même, si cela ne le fatigue pas trop, effectuer lui-même les réductions. Il accepte tout d'abord, mais il a trop présumé de ses forces : il doit renoncer à tout travail. L'après-midi de ce même jour, le médecin trouve que la maladie fait de tels ravages chez Danco que rien ne peut plus le sauver : une forte albuminurie vient de se déclarer. Le 2 juin, douloureux réveil, aucun doute n'est plus possible : le dénouement fatal arrive à grands pas. Le commandant me demande de vouloir bien me charger de la cruelle mission d'avertir le mourant. L'avertir ? le faut-il ? Ce coup ne va-t-il pas hâter la fin ? Et puis, Danco n'a aucun parent ; toutes ses dispositions testamentaires sont réglées.... Mais avons-nous le droit de le laisser s'éteindre doucement, inconsciemment ? De commun accord avec MM. de Gerlache et Cook, nous convenons d'attendre encore. Le 4 juin, vers la soirée, Danco est plus mal : la faiblesse est telle qu'il ne peut plus absorber qu'un peu de jus de citron. Le médecin ayant remarqué que l'oppression du malade augmente dans l'obscurité, deux bougies sont constamment allumées dans sa chambre. Et nous éprouvons la triste impression de veiller déjà dans une chambre mortuaire. Pauvre Danco ! il nous est si reconnaissant du peu que nous pouvons faire pour lui ! Une chose nous console : il ne voit pas venir la mort. Il parle du retour ; il veut être le premier à revoir la terre ; il ira la guetter dans le nid de corbeau !.... Cette douce illusion est-elle sincère ? ou bien, par une exquise délicatesse de son âme généreuse, veut-il nous donner le change afin de ne pas nous attrister davantage ? Le dimanche 5 juin, notre malade est si mal que le docteur Cook lui fait, le matin, une injection de morphine. Vers 4 heures de l'après-midi, il se réveille : il n'éprouve aucune douleur, mais sa respiration est haletante. Vers 5 heures, il est nécessaire de faire une nouvelle piqûre de morphine ; le dénouement suprême arrive à grands pas ! Vers 7 heures, le docteur vient nous prévenir que l'agonie a commencé. Tous, nous nous rendons au carré. Danco est étendu sur le canapé ; il balbutie avec peine quelques mots ; il ouvre, par moments, ses yeux tout grands, puis les referme lentement ; un long râle sort de sa poitrine oppressée. Le docteur me demande de parler au mourant, mais les mots ne viennent pas ! C'est un ami dévoué, un frère qui est étendu là : j'ai le cœur serré comme dans un étau Que dire ? De qui parler à ce pauvre enfant sans famille ? Tout à coup, je me rappelle le culte qu'il professait pour son régiment, le 2e d'artillerie ; l'affection reconnaissante et vive que lui inspiraient deux de ses anciens professeurs, les frères Lagrange, ses sages conseillers après la mort de son père ; enfin le lieutenant d'artillerie Henrion, son meilleur ami, presque un frère. EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Comme dans un rêve, j'évoquai pour lui, un à un, tous ces noms aimés, et je sentais, à une légère pression de sa main, que ces souvenirs touchaient encore son cœur. Tout à coup, le râle cesse : une dernière fois, Danco ouvre les yeux, puis les referme à jamais Il était 7 heures du soir, le 5 juin 1898. Danco repose, calme et beau, dans les plis d'un drapeau national. Les hommes de l'équipage viennent, un à un, s'incliner devant le cadavre : la consternation, le regret se lit dans tous les yeux. Le commandant de Gerlache, le lieutenant Amundsen et moi, nous nous réservons le soin de veiller le mort. A minuit, c'est mon tour de veille. Une misérable bougie éclaire la chambre mortuaire, absolument glaciale, car, par mesure hygiénique, nous avons entr'ouvert la claire-voie. Le silence le plus complet règne autour de moi, et rien ne peut détourner ma pensée de ce cadavre couché là dans ce drapeau. Pourtant, je n'éprouve plus cette angoisse qui m'étreignait lors de son agonie : je sais qu'il jouit maintenant de l'éternel repos. Le lundi 6 juin, tout est sombre, tout est gris, le ciel se confond avec la banquise. Le silence n'est interrompu que par les craquements sourds de la mâture ou de la coque du navire. Tout travail est suspendu, excepté pour les matelots Johansen et Knudsen, qui cousent le funèbre sac dans lequel sera ensevelie la dépouille mortelle. A 4 heures de l'après-midi, tout est prêt. MM. Amundsen, Cook et moi faisons appel à toute notre énergie pour procéder à l'ensevelissement. Au moment où nous achevons notre funèbre besogne, on frappe à la porte : M. Van Rysselberghe, aide-mécanicien, nous apporte quelques fleurs séchées, dernier souvenir de sa mère au moment du départ de Belgique : « Il avait promis de les garder toujours, mais il se sent dégagé de sa promesse, s'il les donne, comme suprême adieu, à celui qui nous a quittés. » Avec émotion, nous plaçons les fleurs et refermons le linceul. Puis, le corps est descendu sur la banquise et placé sur un traîneau jusqu'au lendemain matin. La nuit du 6 au 7 juin est rayonnante de beauté : lorsque, d'heure en heure, nous nous rendons sur la dunette pour les observations, nos regards se peuvent se détacher de cette sombre civière qui est là, tout près du bord. Le 7 juin, à 11 heures du matin, le froid est tel que les hommes ont les plus grandes peines à hisser, dans les haubans, le drapeau belge cravaté de deuil : 35° sous zéro et la bise souffle avec violence. Des matelots pratiquent dans la glace une ouverture pour l'immersion du corps, mais dès que les fragments de glace sont coupés, ceux-ci se congèlent et se réunissent à nouveau. Le travail n'avance pas, on va même l'abandonner, lorsque, brusquement, une détente se produit, rouvrant une ancienne crevasse. Aussitôt les hommes s'attellent au traîneau funèbre, que nous suivons tous. Arrivé à la crevasse, on attache des boulets à la partie inférieure du sac, mais au moment où le lieutenant Melaerts veut les pousser vers l'ouverture, la glace se rompt sous son poids! Déjà une de ses jambes plonge dans l'eau glacée, lorsqu'on parvient à le ressaisir ! Tout le monde se découvre ; le commandant s'avance pour parler, mais il est si profondé- MESURES PENDULAIRES ment ému qu'aucun son ne parvient à sortir de son gosier contracté. Après quelques moments, il peut enfin prononcer les douloureux regrets et l'adieu éternel. Alors, les boulets sont poussés dans la mer ; sous cette traction, le cadavre se redresse brusquement, comme s'il reprenait vie ! Tous, nous frémissons, saisis d'une mystérieuse horreur, tandis que lentement, très lentement, le sac glisse, s'enfonce et disparait sous la banquise, qui, pour mieux garder sa proie, se referme. O cette banquise d'albâtre tant de fois rêvée par Danco ! cette banquise qui lui sert de mausolée, dans son beau rêve, sans réveil cette fois, et qu'il voit se poursuivre indéfiniment dans la mort !.... Danco fut l'ami le plus dévoué, le plus enthousiaste de l'Expédition. A bord, il montra, en tout et toujours, l'exemple de la plus stricte discipline, de la plus complète abnégation de lui-même ; il fit grandement son devoir. Le nom de Terre de Danco a été donné à la partie de terre resserrant, au Sud-Est, le détroit découvert par l'Expédition. Chapitre I DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT ET MÉTHODE D'OBSERVATION («) Description dit pendule von Stemeck. — C'est au début de l'année 1897 que l'Expédition antarctique belge fit l'acquisition d'un pendule du type créé par le colonel von Stemeck. Ce modèle d'instrument a certes subi de nombreux perfectionnements depuis lors ; mais, au moment du départ de la Belgica, il constituait déjà un fort bon appareil de mesure, très pratique pour les observations relatives à la pesanteur dans les régions inhospitalières comme celles de l'Antarctique. L'instrument a pour objet la détermination de l'intensité de la pesanteur #, dans un lieu A, en fonction de l'intensité g2 connue pour un lieu B et des durées tx et /, de l'oscillation d'un pendule invariable dans les lieux A et B. On a en effet la formule : qui donne g1 = g2 g, /,' ' l °' °' V ' L'appareil comprend : a) Le pendule proprement dit ; b) Le support du pendule ; c) L'appareil de coïncidence ; d) La pendule ou le chronomètre avec contact électrique ; e) Les accessoires : le niveau, le thermomètre, le baromètre, la balance à ressort. a) — Le pendule proprement dit (fig. 1) est en laiton fortement doié ; sa longueur est de 25 centimètres et sa durée d'oscillation d'une demi-seconde environ. La lentille g, qui le termine vers le bas, a la forme de deux troncs de cône réunis par leur grande base ; le diamètre de ses petites bases est de 4 centimètres et le diamètre de la grande base centrale est de 8 centimètres. La lentille pèse I kilogramme. (1) La description que nous donnons de L'instrument et la méthode d'observation que nous exposons emprun- tent plusieurs renseignements aux deux travaux suivants : Colonel R. von Sterneck. Der Neue Pendelapparat des K.K. Militâr-Geographischen Instituts. Zeitschrift fur lnstiumentenhundc. Julius Springer in Berlin. Anton Edlen von Triulzi. Formeln und Hilfstafeln fur relative Schwerebestimmungen. Pola. Aus der Kaiserl. Kônigl. Hof- und Staatsdruckerei in Wien. Les tables I, II et III du présent mémoire sont extraites de ce dernier ouvrage. 11 L 3 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Fig. i La tige du pendule est ronde, en laiton ; elle est vissée et soudée d'une part à la lentille et d'autre part à un prisme en agate constituant le couteau. Ce prisme (fig. 2) porte sur l'une de ses faces un miroir m. Sa face inférieure comporte quatre dents. Les dents 1 et 4, longues de 3 mm., servent à suspendre le pendule en dehors du moment des observations ; les dents 2 et 3, longues de 5 mm., sont les arêtes sur lesquelles le pendule oscille pendant les mesures. Sur la face opposée à celle qui porte le miroir m, une plaque en laiton est fixée sur l'agate et indique le numéro du pendule. L'arête inférieure des quatre dents du couteau se trouve sur une même ligne droite. Un appareil complet comporte plusieurs pendules proprement dits ; celui de la Belgica en comprenait trois, portant les numéros 104, io5 et 106. b) — Le support du pendule, fait d'une seule coulée, comprend (fig. 1) : i° Un solide anneau R (de 22 centimètres de diamètre et fermé au-dessous par une plaque métallique) ; 2° Trois pieds, partant de l'anneau R et s'élevant suivant une surface conique ; 3° Un plateau supérieur r (de 10 cm. de diamètre). Sur le plateau r est fixée une plaque circulaire d'agate. Le plateau supérieur et la plaque d'agate (fig. 3) sont per- forés tous deux en leur centre suivant une ouverture elliptique dont le grand axe (orienté vers l'un des pieds) mesure 55 mm. et le petit axe 21 mm. Le couteau d'un pendule est introduit par en dessous (suivant le grand axe) dans cette ouverture ellip- tique, puis est tourné suivant le petit axe de l'ellipse. A droite et à gauche du grand axe de l'ellipse, la plaque d'agate porte deux ouvertures circulaires précisément en dessous des dents 1 et 4 du couteau. Le pendule oscille donc sur les dents 2 et 3 seulement et dans un plan qui passe par l'un des pieds du support. Ce pied est subdivisé à sa partie inférieure en deux parties, afin de permettre à l'air de circuler librement dans sa direction, lorsque le pendule oscille de son côté. 1 rrv 3 * Fig. 2 Fig. 3 MESURES PENDULAIRES Fig 4 Pour que les dents 2 et 3 s'usent le moins possible, le dispositif suivant permet de soulever et de soutenir le pendule par les dents 1 et 4, lorsqu'on n'observe pas : Le long du pied bifurqué (fig. 1 et 4) se trouve le long bras h d'un levier coudé qui peut se mouvoir légèrement à l'aide d'une vis M traversant le pied. L'autre extrémité du levier a la forme d'un fer à cheval et comprend deux bras 11 11. Deux ressorts plats, qu'on peut élever ou abaisser près des extrémités a 11, au moyen des vis n, soutiennent chacun un petit cylindre en laiton c. Ces petits cylindres pénètrent dans les ouvertures circulaires du plateau r sous les dents 2 et 3 du pendule. Ils s'appuient constamment sur les ressorts horizon- taux du levier, par l'action de petits ressorts à boudin. De même l'extrémité inférieure du levier h s'appuie constamment sur la vis M, sous l'action du ressort marqué / sur la figure 4 et F sur la figure 1, Si l'on serre la vis M, les cylindres c s'élèvent et sou- lèvent le pendule par les dents 1 et 4. Si l'on desserre la vis M, les cylindres c s'abaissent et le pendule repose sur le plateau r par les dents 2 et 3, sur lesquelles il peut osciller. Les ressorts plats qui soutiennent les cylin- dres c ont pour objet d'amortir les chocs lorsqu'on soulève ou qu'on abaisse le pendule. Sur le plateau r on peut fixer, à l'aide de la vis V (fig. 1), un miroir .S qui, au moyen de deux petites vis, peut être placé parallèlement au miroir m. L'anneau inférieur R repose sur un bâti en fonte, à trois branches P, et porte trois vis calantes servant à placer horizontalement le plateau r. Sur l'anneau R se trouve également un dispositif permettant d'arrêter le pendule à une amplitude déterminée et de le lâcher ensuite sans secousse. Sur le milieu d'une tige horizontale 0 0' se trouve un petit bras en ivoire A (voir fig. 1 et 5) qui, lorsqu'on tourne la tige 0 0 en sens inverse des aiguilles d'une montre, s'appuie sur la lentille du pendule et le fait s'incliner Sur la même tige 0 0 se trouvent deux autres bras q et q portant chacun deux vis de réglage. La vis du levier q vient buter sur l'an- neau R et limite l'amplitude du pendule, ampli- tude que l'on peut ainsi régler à volonté. Lorsqu'on tourne brusquement la tige 0 0' dans l'autre sens, le bras A s'abaisse, aban- donne le pendule, le laisse osciller. Dans ce cas, la vis du levier q limite le mouvement de rotation de la tige 0 0 '. Le support du pendule comprend enfin une boite en verre qui recouvre tout l'appareil lorsqu'il est monté et a pour objet de soustraire le pendule aux courants d'air et d'obtenir une température plus uniforme. De petites ouvertures pratiquées dans cette boite en verre permet- tent de manœuvrer la tige 0 0 et la vis .1/ du pied bifurqué à l'aide de leviers spéciaux sans devoir enlever la boite en verre. Fig. 5 12 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE c) — L'appareil de coïncidence est constitué par une caisse métallique reposant sur trois vis calantes et portant sur sa face supérieure une lunette de 23 mm. d'ouverture. Le réticule de cette lunette comprend deux fils simples fixés à angle droit. Sur la grande face verticale de la caisse située à droite de la lunette (pour un observateur placé à l'oculaire) se trouve une petite ouverture circulaire fermée par une rondelle en verre mat 0, par laquelle les rayons d'une source lumineuse peuvent pénétrer à l'intérieur de la caisse. Sur la petite face ver- ticale de la caisse située du côté de l'objectif de la lunette se trouve une échelle graduée sur verre blanc qui peut être mas- quée par le volet D (fig. 6, Fie. 6 7 et 8). Le trait zéro de l'échelle graduée, la face correspondante de la caisse de l'appareil de coïncidence et le volet D sont percés d'une mince mortaise. Derrière la fente, à l'intérieur de la caisse (fig. 8), se trouve la plaque m fixée sur le support T et percée d'une fente de o,5 mm. de largeur. Derrière la plaque (fig. 8), un miroir i réfléchit la lumière pénétrant par la rondelle de verre mat O. Un levier du premier genre H, qui a son point d'appui en L, est relié d'un côté (à gauche) à un ▼▼T" ▼ T- T ▼ n y A U l. w~ — — • •" — — • »»- — Fig. 7 ressort qu'on peut régler à l'aide de la vis k. A l'autre extrémité, le levier // porte une plaque / qui est percée d'une fente analogue à celle de la plaque ;;/ et qui glisse entre la plaque m et la paroi de la caisse. Une tige de fer doux est fixée, au point x, perpendiculairement au levier//, et deux vis /> />' règlent les inclinaisons maxi- mum que le levier H peut atteindre. En dessous de la tige de fer doux x se trouve un électro-aimant dans lequel on envoie un courant toutes les deux secondes et pendant une seconde. Lorsque la fente de la plaque t se trouve devant la fente de la plaque m, la lumière qui pénètre par la rondelle O est réfléchie par le miroir i et dessine dans le petit miroir du pendule un trait lumineux qu'on aperçoit dans la lunette de l'appareil de coïncidence. Fig. S MESURES PENDULAIRES 1} d) — La pendule ou le chronomètre envoie, toutes les deux secondes et pendant une seconde, un courant dans l'électro-aimant E. Lorsque le courant passe dans l'électro-aimant, la tige de fer doux est attirée et le levier// s'incline vers la droite. Lorsque le courant cesse, le ressort (commandé par la vis k) incline le levier H vers la gauche. Les vis p et p' sont réglées de telle sorte que les fentes des plaques t et m passent l'une devant l'autre pendant le mouvement du levier, mais qu'elles se trouvent recouvertes quand le levier H est à son maximum d'inclinaison vers le haut et vers le bas. De ce dispositif, il résulte que chaque fois que la pendule ou le chronomètre ferme ou ouvre le courant, un trait lumineux apparaît dans la lunette de l'appareil de coïncidence. Toutes les secondes on distingue donc dans la lunette deux traits horizontaux lumineux, mais on ne doit pas s'occuper de l'image surgissant à l'ouverture du circuit, cette image étant moins précise que celle qui se produit à la fermeture du circuit. Si le pendule battait exactement la demi-seconde et si la pendule battait exactement la seconde, le trait lumineux apparaîtrait toujours au même endroit dans le champ de la lunette. Mais comme ces faits ne se produisent pas, le trait lumineux apparaît dans la lunette chaque fois à une autre place par rapport au fil horizontal du réticule. Nous n'apercevons cette image sur le fil horizontal du réticule que quand le pendule (au moment précis où cette image apparaît) occupe une position déterminée. e) — Les accessoires comprennent : Le niveau W (voir fig. 1), supporté par trois hautes pointes et servant, selon la méthode usuelle, à rendre le plateau r horizontal en manœuvrant les vis calantes. Le thermomètre T (voir fig. 1), qui se compose d'un tube long de 25o mm. et est placé verticalement à hauteur du pendule. Il se trouve dans un tube de verre qui contient une échelle graduée en millimètres. Des comparaisons (faites à diverses époques pour tenir compte des altérations du zéro) déterminent les températures centigrades correspondant aux valeurs de l'échelle. Le thermomètre est destiné à indiquer la température du pendule proprement dit, car les variations de cette température déterminent des allongements et des diminutions de longueur du pendule qui en modifient la durée d'oscillation. Le tube de verre qui entoure le thermomètre diminue quelque peu la sensibilité de cet instrument, mais les températures ainsi observées sont plus voisines des températures réelles du balancier qui varient d'une façon plus lente que celles de l'air extérieur. Le baromètre est un baromètre ordinaire servant à déterminer la pression barométrique au moment des observations. La balance à ressort est un tube en cuivre dans lequel se trouve un ressort à boudin et au-dessus de ce ressort, un cylindre de bois. Ce cylindre est repéré pour des efforts de 5 et de 8 kg. La balance à ressort sert à déterminer la correction due au manque de stabilité du support du pendule. Pratique des observations an pendule von Sterneck. — ■ Les opérations s'effectuent dans l'ordre suivant : On commence par monter avec le plus grand soin le pendule, et deux piliers très stables distants de 3 mètres environ, d'axe en axe. La face supérieure du pilier destiné au support de i4 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE l'appareil mesure environ 40 X 40 cm. et celle du pilier réservé à l'appareil de coïncidence 3o X 25 cm. On dispose le support sur son pilier par l'intermédiaire du bâti en fonte P, de manière que le pied bifurqué se trouve dans la direction vers laquelle on orientera la lunette de l'appareil de coïncidence et du côté opposé à cette lunette. On place un pendule sur le support de façon qu'il repose par les dents 1 et 4 seulement et que le petit miroir m soit tourné du côté opposé au pied bifurqué. On fixe le miroir S sur le plateau r. On place le thermomètre sur le support et, à l'aide du niveau, on amène le plateau r à être parfaitement horizontal ; on agit à cet effet .sur les vis calantes du support (on amène par des réglages successifs deux droites, perpendicu- laires entre elles et dont l'une est dirigée suivant le plan d'oscillation du pendule, à être hori- zontales). En tournant la vis M, on laisse descendre le pendule de manière qu'il repose sur les dents 2 et 3 et qu'il soit immobile. On dispose l'appareil de coïncidence sur son pilier de manière que l'échelle soit à une distance du miroir m du pendule variant entre 2 et 3 mètres et que, la porte D étant ouverte, un voie sur le fil horizontal de la lunette l'image réfléchie dans le miroir ;// du trait médian de l'échelle, c'est-à-dire du trait qui correspond à la mortaise. Le fil vertical du réticule doit diviser l'échelle en deux parties égales à droite et à gauche, et ces deux parties doivent être aperçues avec la même netteté. On arrive à ce résultat en agissant dans l'obscurité et en plaçant une simple bougie près de l'échelle de l'appareil de coïncidence. On doit également voir dans la lunette l'image réfléchie de l'échelle dans le miroir 5. On vérifie ce fait en faisant osciller doucement le pendule. On distingue alors deux images de l'échelle ; l'une mobile qui est réfléchie dans le miroir m et l'autre fixe qui est réfléchie dans le miroir S. A l'aide de la vis V (fig. 1) et des vis accessoires, on place le miroir S de manière que l'image fixe de l'échelle ait son trait médian à peu près sur le fil horizontal du réticule. On tourne ensuite l'axe 00' (fig. 5) de manière que le petit bras en ivoire A vienne incliner le pendule et que le fil horizontal du réticule couvre la cinquième division de l'échelle ; on effectue ce réglage à l'aide de la vis du levier 881 882 30 S62 862 864 81 g 866 867 869 869 871 S7-2 s::; 875 876 S77 878 879 31 853 858 860 801 862 80 4 805 865 866 868 809 871 872 873 874 S7.5 32 855 855 857 858 859 80 1 862 î-62 Mil S65 801) 868 869 870 871 S72 33 851 852 854 S55 856 857 S5S 859 861 86-2 863 864 865 866 868 809 34 848 819 850 851 852 853 855 856 857 858 859 800 861 862 864 805 35 0.845 0.845 0.847 0.848 0.849 0.850 0.852 0.852 0.854 0.855 0.856 0.857 0.858 0.859 0.861 0.862 MESURES PENDULAIRES 23 Table III (suite) Élasticité relative de l'air : I) Biiuu : Baromètre évalué en millimètres et réduit à 0 degré centigrade. 751 752 753 754 755 756 757 758 759 760 761 762 763 764 765 I 766 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 '20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 0.964 •161 958 951 951 917 944 910 936 933 029 926 922 918 915 911 908 905 901 898 894 891 887 883 876 873 870 866 0.863 0.966 002 958 055 951 947 014 940 937 934 930 927 923 920 917 913 909 0(15 902 800 S05 802 889 885 878 874 871 867 0.864 0.967 963 960 956 953 949 946 942 938 935 931 928 924 921 918 914 011 907 903 000 896 893 889 886 879 875 872 868 0.865 0.968 061 061 957 051 951 918 944 910 936 932 929 926 922 010 015 912 908 904 901 807 894 801 887 880 877 873 809 0.866 0.970 060 962 958 955 051 948 011 ou 937 933 930 027 923 920 OOi 913 909 906 On;; 899 896 s; 12 888 885 881 878 875 871 0.868 0.971 967 061 960 057 953 050 016 942 939 935 932 928 924 921 917 914 010 007 '..ni i 897 S03 889 886 882 870 S70 872 0.869 0.972 968 965 '.Mil 958 954 051 047 943 940 93IÎ 033 930 926 923 010 016 012 909 906 902 899 895 891 888 884 881 877 873 0.870 0.974 970 966 002 959 955 952 918 944 941 937 934 930 927 923 920 916 913 910 006 902 899 896 892 889 885 8t2 878 874 0.871 0.975 07 1 008 964 96I 057 051 950 964 942 938 935 932 928 025 021 018 914 911 007 003 900 897 893 890 886 81-3 870 875 0.872 0.976 072 960 065 961 958 954 951 017 914 010 937 033 929 026 922 910 016 912 908 001 001 sos 801 891 S88 884 880 876 0.873 0.97S 071 071 007 963 050 056 952 018 015 041 938 934 930 027 923 920 917 913 909 0H5 002 899 806 803 889 880 882 878 0.875 0.978 975 971 968 961 960 057 954 950 916 912 939 936 932 020 025 922 018 911 911 007 901 000 896 893 890 887 882 879 0.876 Il INI 976 973 000 065 061 05S 051 051 018 944 941 937 933 0311 026 923 019 915 012 908 91 15 902 sus s; 15 s; 12 888 SS'l 880 0.877 0.982 078 071 070 967 963 960 956 052 949 015 042 938 031 031 027 021 021) 016 013 000 906 903 899 ,-00 892 889 885 881 0.878 0.982 070 975 071 968 001 961 958 954 950 016 943 039 936 932 028 925 022 918 015 911 908 904 900 897 893 890 886 882 0.879 0.981 98(1 977 073 969 905 002 9.58 055 951 947 944 910 937 934 930 926 923 019 016 912 OHO 905 901 898 894 891 888 884 0.880 24 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Table III (suite) Élasticité relative de l'air : D 6° Bmm ■ Baromètre évalué en millimètres ;t réduit à 0 degré centigrade. 767 768 769 770 771 772 773 774 775 776 777 778 779 780 o 0.985 0.986 0.988 0.989 0.990 0.992 0.993 0.994 (1.995 0.997 0.998 0.999 1.001 1.002 7 981 982 984 985 98G 988 989 990 991 993 991 995 997 998 8 978 979 981 982 983 985 985 987 '.ISS 989 991 992 993 995 9 974 975 977 97S 979 981 981 982 984 985 987 988 99(1 991 10 971 971 973 975 975 977 97S 979 981 982 983 ils 5 980 987 II 967 967 969 971 971 97ii 974 975 977 978 979 981 982 983 12 96 i 964 966 968 9118 970 971 972 97'. 975 97(1 978 979 980 13 960 961 962 964 9(11 966 907 968 97(1 971 972 971 975 970 14 956 957 95S 960 962 962 964 905 966 91 IN 9(19 97(1 971 972 15 952 954 955 956 958 959 961 9H2 903 905 !;ti(l 967 908 968 16 949 950 951 952 954 9.".:, 957 958 959 9(11 962 963 901 9(15 17 946 947 918 949 950 951 953 955 955 '.'57 958 959 960 901 18 942 913 944 945 947 918 949 951 951 953 951 955 957 958 19 938 939 940 911 9 13 914 945 947 948 949 95ii 951 953 951 20 93 i 936 937 938 940 940 942 911 944 946 947 948 950 951 21 931 932 933 934 936 937 938 940 941 942 943 914 910 947 22 927 929 930 931 933 933 935 937 9:t7 939 940 911 943 91 ! 23 92 i 925 927 927 929 930 931 933 934 935 936 937 939 940 24 920 921 923 923 925 926 927 929 930 931 932 933 935 936 25 917 918 920 920 922 923 924 926 927 928 929 930 931 933 26 913 914 916 916 918 919 920 922 923 924 925 926 927 929 27 910 911 913 913 915 916 917 919 920 921 922 923 921 926 28 906 908 909 910 911 913 913 915 910 917 918 920 921 922 29 902 904 905 906 907 909 909 911 912 913 914 916 917 918 30 899 900 902 903 904 905 906 908 909 910 911 913 913 915 31 895 896 898 899 900 901 902 9(ll 905 906 9(17 909 910 911 32 892 893 895 896 897 898 899 901 902 903 904 905 906 908 33 889 890 891 893 893 895 896 897 898 899 900 902 903 901 34 885 886 887 889 890 891 892 893 894 895 896 898 899 900 35 0.880 0.882 0.884 0.885 0.886 0.887 0.889 0.889 0.891 0.892 0.893 0.894 0.896 0.896 Chapitre II OBSERVATIONS EFFECTUÉES PAR L'EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Le lieutenant Danco effectua, en 1897, une première série de mesures pendulaires à Vienne, sous la direction du général von Sterneck. Ces observations avaient pour but de déter- miner les constantes de l'appareil et d'obtenir les durées d'oscillation devant permettre de calculer par la suite, en divers endroits, les valeurs relatives de la gravité par rapport à Vienne. Il fit également des mesures à Uccle et à Rio de Janeiro, mais, ainsi que nous le mon- trerons plus loin, ces observations n'ont pas donné des résultats satisfaisants. Enfin, au retour de l'Expédition, Danco étant mort, nous fimes nous-même une série de mesures pendulaires à Punta Arenas. En 1906, les deux pendules dont nous disposions encore furent une seconde fois com- parés à Vienne, par le général von Sterneck. Il eût certes été intéressant de profiter de nos escales de Funchal et de Montevideo pour y effectuer des mesures pendulaires, mais la durée de ces escales fut trop courte pour entre- prendre un pareil travail. Nous donnons ci-après des renseignements complets sur chacune de nos stations. Observations de Vienne. — Elles ont été faites en 1897, à l'Institut géographique militaire, sous la surveillance du général von Sterneck, qui avait bien voulu se charger d'initier person- nellement Danco au maniement de l'appareil. Danco ne renseigne pas la valeur obtenue pour 7, c'est-à-dire l'amplitude de l'oscillation imprimée au pendule par le pilier, sous un effort de 1 kilogramme. Faute d'indication, nous admettons que cette valeur était très petite et nous considérons la correction e comme nulle. Il en résulte que t1 = t0. Les observations faites à Vienne, en 1907, sont publiées in extenso aux pages 3i et suivantes de ce mémoire. Peu après notre départ de Rio de Janeiro, en 1897, Danco nous fit part du fait qu'il ne se souvenait plus des conditions précises dans lesquelles avaient été effectuées ses mesures à Vienne ; il doutait du temps qui avait servi de base : était-ce le temps moyen ou le temps sidéral sur lequel il avait réglé la pendule directrice ? Lorsque, en igo6, nous reprîmes les observations pendulaires de Danco, en vue de les publier, nous nous rappelâmes les circonstances mentionnées ci-dessus et nous demandâmes iv L 3 26 EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE au général von Sterneck de rechercher dans ses archives le renseignement qui nous intéressait. Nous lui exprimâmes aussi le désir de lui voir déterminer à nouveau, à Vienne, des mesures à l'aide de nos pendules. Le général von Sterneck accueillit favorablement notre demande. Les observations qu'il voulut bien faire à cette fin sont publiées aux pages 37 et suivantes de ce mémoire. Malheu- reusement, le pendule n° io5 avait disparu ('). Or, comme on le constatera à la page 29 de ce travail, les mesures faites avec le pendule n° 104, en 1906, diffèrent essentiellement de celles obtenues en 1897 avec ce même pendule ; et comme les deux séries d'observations ont été faites avec le même soin, on doit en conclure à priori que la longueur du pendule n° 104 a varié. Au contraire, les résultats obtenus avec le pendule n° 106 étant à peu près les mêmes en 1906 et en 1897, on peut en déduire que la longueur de ce pendule est sensiblement restée la même. Comment la variation de la longueur du pendule n° 104 s'est-elle produite, et vers quelle époque cette variation a-t-elle été maximum, si du moins elle ne s'est pas opérée d'une manière régulière : tel est le problème sur lequel nous reviendrons plus loin, lorsque nous nous occu- perons des observations faites dans le détroit de Magellan, à Punta Arenas. Ajoutons enfin que le général von Sterneck nous a écrit qu'il ne peut y avoir aucun doute sur le temps ayant servi de base en 1897 au réglage de la pendule : il s'agit du temps sidéral, les mesures faites à Vienne en 1906 l'établissent d'ailleurs clairement. Observations d'Uccle. — Elles ont été faites à l'Observatoire royal de Belgique, dans l'ancien pavillon des anémomètres, au centre de la cour d'honneur (2). Une note de Danco dit : « Des observations faites à l'Observatoire d'Uccle ont donné des résultats qui sont consignés dans les tableaux suivants, mais on ne peut garantir leur exactitude, attendu que la pendule qui a servi de compteur n'a été établie que la veille seulement des observations et que le courant électrique n'a pas fonctionné normalement, par suite d'un léger dérangement qui a nécessité un réglage effectué immédiatement avant de commencer les observations. » Ces causes ont eu pour résultat probable d'agir sur la régularité de la marche du compteur. » Les chiffres sont d'autant moins certains que nous n'avons pris que deux comparaisons du compteur avec un chronomètre réglé à environ 6 heures d'intervalle. » Nous avons repris les calculs et recherché toutes les circonstances particulières dans les- quelles ont été effectuées les observations d'Uccle, en 1897, et nous avons ainsi obtenu pour chacune de ces observations des valeurs de g ne différant peut-être pas énormément entre elles, mais dont la valeur moyenne est 9, 57635, nombre évidemment inexact. Dans ces conditions, nous nous abstenons de publier ces observations, en nous réservant, s'il y a lieu, d'y revenir prochainement dans les Annales de l'Observatoire royal de Belgique, (1) En 1899, au retour de l'Expédition de la Belgica, un chronomètre et les instruments qui avaient servi aux observations relatives à la géophysique avaient été offerts à l'École militaire, pour y être conservés dans son musée. Lorsque, en 1906, nous demandâmes en prêt les trois pendules de la Belgica, le n° io5 manquait. (2) Ce pavillon, devenu sans emploi, sera démoli dans le courant de l'année 1908. MESURES PENDULAIRES 27 lorsque nous y publierons les résultats des mesures pendulaires de précision que nous allons entreprendre prochainement à Uccle. Observations de Rio de Janeiro. — Elles ont été faites à l'Observatoire national, dans des conditions que nous nous rappelons avoir été renseignées verbalement par Danco comme peu avantageuses. Les marches trouvées pour la pendule régulatrice confirment ce souvenir. Les valeurs obtenues pour g, par Danco, dans ces circonstances défavorables, nous paraissent ne pas pouvoir être admises. Ces observations ont d'ailleurs perdu leur intérêt, attendu que des mesures de précision ont été faites en igoi, par O. Hecker, à Rio de Janeiro ('). Observations de Piinta Arenas. — Elles ont été faites en l'hôtel de Mme Nogueira, au coin de la Cal le Atacama et de la Calle Santiago (voir ci-dessous le plan de Punta Arenas, terrain n° 53). D'après les indications qui nous ont été données au « Colegio Salesianos », l'altitude de notre station au-dessus du niveau de la mer aurait été de 10 mètres. Ce chiffre peut être exact, mais devrait être vérifié ; nous n'avons pas eu le temps de nous en assurer. (1) Bestimmung der Sckwerkraft auf dem Atlantischen Ozean sowie in Rio de Janeiro, Lissabon und Madrid, mit neun Tafeln, par O. Hecker. — Verôffentlichung des Kônigl. preussischen Geodâtischen Institutes. Nouvelle série, N° 11. — 1903. 28 EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Le pilier sur lequel reposait l'instrument avait été fait en briques et en mortier de ciment. La maçonnerie était parfaitement sèche lorsque les observations commencèrent, de sorte que la stabilité de l'instrument était grande, comme le prouvent d'ailleurs les valeurs de g indiquées à la page suivante. La marche de la pendule a été prise égale à zéro. Nous avions obtenu ce résultat en la réglant sur un chronomètre sidéral dont nous avions déterminé la marche diurne par des observations à l'horizon artificiel. Or les remarques suivantes nous font adopter avec réserve l'hypothèse d'une régularité absolue de ce chronomètre (') : a) Du i3 au 29 mars, on constate des anomalies dans la marche du chronomètre. b) Le 29 mars, le chronomètre est envoyé à terre afin que son contact électrique soit réparé ; il subit donc des manipulations pouvant transformer sa marche d'une manière sensible. c) Les observations à l'horizon artificiel ont lieu le 4 avril et le 10 mai, tandis que les observations pendulaires sont faites le 22 avril. La marche du chronomètre est donc calculée en fonction des marches des autres chronomètres, marches pouvant être erronées. d) Les observations à l'horizon artificiel ne donnent évidemment pas une grande précision. On pourrait se demander pourquoi, dans ces conditions, nous avions choisi ce chrono- mètre de préférence aux autres, pour les observations faites à terre. Nos raisons sont : i° que ce chronomètre disposant d'un contact électrique, nous espérions pouvoir l'utiliser à la place de la pendule dont le mécanisme avait souffert de son très long séjour dans l'entrepont humide de la Belgica ; 20 que nous ne voulions pas déplacer les chronomètres A et B dans la crainte de troubler leur marche et de nous trouver par ce fait embarrassé plus tard au cours de la navi- gation ; 3° enfin, que le chronomètre C subissait des sauts chaque fois qu'il était transporté à terre ('). La valeur de 7 (oscillation du pilier) a été obtenue en opérant 10 fois un effort de 8 kilog. à l'aide de la balance à ressort. Lors des observations effectuées à l'aide du pendule n° 104, cet effort a produit une oscillation d'une amplitude de 0,1 5 division de l'échelle, d'où il résulte que 7 =o//,3i et que e = — 12X0, 3i, soit — 4 unités du septième ordre décimal. Lors de l'observation avec le pendule n° io5, l'amplitude de l'oscillation a été de 0,25 division de l'échelle, d'où e = — 6 unités du septième ordre décimal. Pour calculer la valeur de g à Punta Arenas, dressons le tableau récapitulatif suivant : (1) Résultats du voyage du S. Y. Belgica en 1897, 1898, 1899. Rapports scientifiques, etc. Astronomie. Étude des chronomètres (2e partie), par G. Lecointe, p. 46. MESURES PENDULAIRES 29 Localités Nos DES PENDULES Durées d'oscillations Moyennes des durées d'oscil- LATIONS Vienne 1897 . . IO4 )) )> O.5069438 O.5069408 0.5o6g420 o.5o6g325 0.5069398 io5 » » » 0.5067411- 0.5067406 0.5067381 0.5067366 > 0.5067391 106 » 0.5064567 0.5064618 0.5064528 0.5064537 0.5064562 Vienne 1906 . . . 104 0.5069048 0.5069044 0.5069046 106 » 0.5064530 0.5064544 0.5064537 Punta Arenas . . 104 0.5068439 0.5068439 io5 o.5o67o35 0.5067035 Comment utiliser, dans ces conditions, la formule g, = g2 — *— , qui est donnée à la page 9 de ce mémoire et dans laquelle g2 = 9,80876. Si une observation avait été faite à Punta Arenas avec le pendule n° 106, qui n'a pas varié de longueur, ainsi que nous l'avons vu précédemment, la solution serait aisée, tandis que dans le cas qui nous occupe, nous devons faire des hypothèses. Si on admet que la longueur du pendule n° io5 n'a pas varié ('), on peut poser t2 =0.5067391, et alors l'observation faite à Punta Arenas avec ce pendule donne gz = 9,81014. Si on admet maintenant que la variation dans la longueur du pendule n° 104 s'est surtout manifestée après 1899, on peut écrire t2 = 0,5069398, et alors avec ce pendule : gt = 9,81247. Si on admet au contraire que la variation de la longueur du pendule n° 104 s'est produite presque exclusivement avant 1899, on peut écrire t2 = 0,5069046, et alors on trouve avec ce pendule : g, = 9,8111. Enfin, si on admet que la longueur du pendule n° 104 a varié uniformément de 1897 à 1906, on trouve avec ce pendule (2) : g, = 9,8114. (1) Comme c'est le cas pour le pendule n° 106. (2) Dans ce cas, on adopte pour tt une valeur égale à 0,5069118 obtenue par interpolation pour la date du 22 avril 1899, en tenant compte des deux valeurs de /2 observées à Vienne en 1897 et en 1906. 3o EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE En résumé, ces diverses hypothèses nous montrent qu'on a successivement : Avec le pendule n° io5 . . g, = 9,81014. — n° 104 . . gs = 9,81247. — — £, = 9,8111. — — g* — 9,8114. Rien ne nous autorise à adopter l'une de ces valeurs plutôt que l'autre; aussi, pour une première approximation, serions-nous disposé à admettre, pour gz, la moyenne entre la valeur obtenue à l'aide du pendule n° io5 et la valeur 9,8114 obtenue avec le pendule n° 104, c'est-à-dire gt = 9,81077. Cette valeur doit encore être corrigée de manière à être ramenée au niveau de la mer. La correction \gr donnée à la page 20 du présent mémoire est ici 2 X 10 —zr-z — gz, soit environ o,oooo3. 6.370J00 La valeur de g à Punta Arenas est ainsi approximativement égale à 9,8108. Conclusions. — Les mesures pendulaires effectuées par l'Expédition ne donnent la valeur de la gravité qu'en un seul point, — à Punta Arenas, — et encore d'une façon approximative seulement. La rapidité avec laquelle nous avons dû opérer dans le détroit de Gerlache et, disons-le aussi franchement, l'absence d'un matériel spécial pour effectuer, en un court débarquement, des mesures pendulaires, le peu de bras dont on disposait pour effectuer les débarquements, tels sont les motifs essentiels pour lesquels l'Expédition n'a pas observé la gravité sur la Terre de Danco ou sur une des îles de l'archipel de Palmer. Plus tard, le navire étant prisonnier dans la banquise, il ne fut plus possible de songer aux mesures pendulaires. MESURES PENDULAIRES 3i Date : 3 mai 1897, à 10 heures du matin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Thermomètre No 94. Début » ,98 I 'in 8s90 Moyennes 8%94 1« Série. 1... llh 24n 19s,3 2... 21 54 0 3... 25 29 0 4... 26 03 5 5... 26 39 0 6... 27 13 0 7... 27 47 4 8... 28 23 0 9... 28 57 0 10... 29 31 0 11... 30 05 7 13°,35 Baromètre No 1328. 750mm 0 t = I4°,2 750""", 0 t = 14°,2 fi = 748">" ,3 2' Série 51... 1 1"> 53» U',4 5-}. 53 46 2 53... 54 21 0 54... 54 57 0 55... 55 31 0 56... 56 06 0 57. . . 56 40 0 58... 57 15 0 59... 57 49 0 60... 58 24 0 Amplitude. 5,0 5,0 4,2 4,0 4,6 Durée de 50 coïncid 28m 52% 1 52 2 52 0 53 5 52 0 53 0 52 6 52 0 52 0 53 0 Moyenne : 28"' 52», 41 C = 34»,649 Pendule N° 104. Distance. r = 1»',82 Réductions. <„ = 0,5073211 a = 2592 b = — 5 c = — 655 d = — 521 t = 0,5069438 Marche diurne de la pendule : — 44*,136 Date : 3 mai 1897, à llh 20 du matin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Thermomètre No 94. Début 8»,9 2 Fin 8»,92 Moy îiines 8«,92 1 ■ Série. 1... 1 2" 33-» 23»,0 2... 33 59 2 3... 34 34 0 4... 35 11 0 5. . . 35 45 0 6... 36 23 0 7... 36 56 2 8... 37 34 0 9... 38 07 0 10... 38 45 0 11... 39 19 0 13°,31 Baromètre No 1328. 750m">, ) ( = 14°,5 750""", 0 t = 14»,5 fi. = 748»"« 2 2e Série. 51... 1"3"'03%0 52... 3 41 0 53... 4 14 0 54... 4 52 0 55... 5 25 0 56... 6 03 0 57... 6 36 5 58... 7 15 0 59... t 48 0 60... 8 26 0 Amplitude. 5,0 4,0 5.0 3,5 Durée de 50 coïncid. 29'" 40',0 il s 40 0 4I 0 40 0 40 0 40 3 41 0 'il i) 41 0 Moyenne : 29» 40»,61 C = 35>,0I2 Pendule N° 105. Distance. »• = l'",82 Réductions. t„ = 0,5071182 a = — 2591 b = — 5 c = — 653 d = — 522 t = 0,5067411 Marche diurne de la pendule : — 44', 136 32 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Date : 3 mai 1897, à 12* 30 du soir. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule X» 106. Thermomètre No 94 Début 9s 05 Fin 9S00 Moyennes 9'M = 13°,50 1' Série. 1... 1 " 43' »09» 0 2... 43 45 0 3... H 23 0 4... 44 59 6 5. . . 45 37 4 6... 46 14 8 7. . . 46 51 5 8... 47 29 0 9... 48 05 6 10... 48 43 0 11... 49 20 0 Baromètre No 1328. 750mn>,0 t = 15°,0 75H">»>.0 t = 15° ,0 B0 = 748»"". 2 2' Série. Amplitude 5,0 4.0 5,0 4,0 4,0 Durée de 50 coïncid. 51 ... . 2" 14" 03» 0 30 " 51». 0 52.... 14 39 0 54 il 53.... 15 17 0 54 0 :>i 15 53 2 53 6 55 16 31 0 53 6 56.... 17 07 7 52 9 57.... 16 45 0 53 5 58.... IS 23 0 54 0 59. . . . IS 59 0 53 4 60.... 19 36 0 Moyenne : 53 0 30" 53». 60 C = 37», 072 Distance r = 1-.S2 Réductions. t0 = 0,5068317 a = — 2589 b = — 5 r = - 662 d = — 524 t = 0,5064567 Marche diurne de la pendule : — 44\136 Date : 3 mai 1897, à 4 heures du soir. Station : Vienne. Institut géographique militaire. Pendule N» 106. Thermomètre No 94. Oébut 9c 04 Fin 9c 05 ] Moyennes 9c ,05 = 1» Série. 1... 4 h 20" > 11». 6 2. . . 20 48 0 o 21 25 8 4. . . 22 02 6 5... 22 39 0 6... 23 16 5 7. . . 23 53 4 8... 24 30 7 9... 25 07 2 10... 25 45 0 11... 26 21 2 13°,55 Baromètre No 1328 749"' ,6 t = 14». 4 7i9""»,6 t = 15» ,0 Bo = = 7 17 """,8 2 « Série. 61... 5h 57" • 14» ,0 62... 57 51 0 63... 58 28 3 64... 59 05 4 65... 59 12 5 66... 6 00 19 2 67... 00 56 0 68... 01 33 0 69... 02 11 0 70... 02 17 6 Amplitude. 5,0 5.0 3,6 3,6 4,3 Durée de 60 coïncid. 37"> 02», 4 03 0 02 5 02 8 03 5 02 7 02 6 02 3 03 8 02 6 Movenne : 37"» 02>, 82 C = 37», 047 Distance. r = 1"\82 Réductions. ta = 0,5068400 a = — 2589 b = — 4 c = - 665 d = - 524 t = 0,5064618 Marche diurne de la pendule : — 44»,136 MESURES PENDULAIRES 33 Date : 3 mai 1897, à 5h 25 du soir. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N° 105. Thermomètre No 94. Baromètre No 1328. Début 9s20 Fin 9s12 Mo' rennes 9e, 16 1« Série 1... 6" 39"> 42», 0 2... 40 18 7 3... iO 53 0 4... il 29 0 5. . . 42 05 0 6... 42 41 0 7. . . 43 15 8 8... 43 51 9 9... 10... 44 27 0 45 03 0 11... 45 39 0 13°,77 749mm,E t = 15°,0 Ti'J"1"1,." ► l = 15°,0 B, = 747""»,7 2- Série 61.. .. 7>> 15" 19' 0 62.. 15 55 0 63.. 16 30 0 64.. 17 07 0 65.. 17 41 0 66.. 18 17 0 67.. 18 53 0 68.. 19 29 0 69.. 20 04 0 70.. 20 40 0 Amplitude. 5,0 5,0 4,0 4,0 4,5 Durée de 60 coïncid. 35" 37', 0 36 3 37 0 38 0 36 0 36 0 37 2 37 1 37 0 37 0 nne : 35 :v, . m; C = 35s 614 Distance r = 1-S82 Réductions. «0 = 0,5071200 a = — 2591 b = — 5 c = — 675 > 52» 158 ,0 2... 52 49 0 3... 53 24 0 4... 53 58 7 5... 54 33 0 6... 55 08 0 7. . . 55 42 7 8... 56 17 0 9... 56 51 9 10... 57 28 0 11... 58 01 0 13°.77 749m"",4 t = 15°,2 749°"»,4 t = 15»,2 B0 = 7 47mm,5 2' Série. 61 . . . 8» 26- 53= 6 62... 27 29 0 63... 28 03 2 64... 28 38 0 65... 29 13 0 66... 29 47 2 67... 30 22 0 68... 30 57 0 69... 31 31 0 70... 32 06 0 Amplitude. 5,0 5,0 4,0 3,8 4.4 Durée de 60 coïncid. 34^ 38s ,6 40 0 39 2 39 3 40 0 39 2 39 3 40 0 39 1 38 0 Moyenne : 34"" 39s 27 C = 34s 655 Distance. -■ = 1»,82 Réductions. t0 = 0,5073200 a = — 2592 6 = — 4 c = — 675 d = — 521 t = 0,5069408 Marche diurne de la pendule : — 44s 136 V L 3 34 EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Date : 4 mai 1897, à 9 heures du matin. Station : Vienne. Institut géographique militaire. Pendule N» 104. Thermomètre No 94. Baromètre No 1338. Ilébu 8' 93 749mm, 1 / = 14° .0 Fin » 94 749»"», • t = 14°,5 Moyennes 8%935 = 13°,34 B» = 7 47nim 4 U Série 2 Série 1... 10» 27» 21= 0 81 . . . 11'' 13" 33* , 0 2... 27 55 5 82... 14 09 0 3... 28 32 2 83... 14 43 5 4... 29 04 8 84... 15 18 0 5... 29 39 0 85... 15 52 0 6... 30 14 0 86... 16 27 5 7... 30 49 0 87... 17 02 0 8... 31 23 2 88... 17 37 3 9... 31 58 0 89... 18 11 2 lit... 32 33 0 90... 18 47 0 11... 33 07 0 Amplitude. 5,0 5,0 3,0 3,5 4.1 Durée de 80 coïncid. 46» 12' 0 13 5 11 3 13 2 13 0 13 5 13 0 14 1 13 o 14 0 Moyenne : 46» 13*. 08 C = 3i\6635 Distance. r = 1»,82 Réductions. f„ = 0,5073182 a = — 2580 b = - 4 c = — 654 il = — 524 / = 0,5069420 Marche diurne de la pendule : — 43*,944 Date : 4 mai 1897, à 10° 45 du matin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N" 105. Thermomètre No 94 Baromètre No 1328. Début 9^ ,00 Fin 8 ,98 Moyennes 8e, 99 1« Série 1... 12'' 5» 17= 5 2... 5 53 0 3... 6 29 0 4... 7 04 0 5... 7 40 0 6... 8 26 0 7... 8 51 0 8... 9 27 0 9... 10 02 6 10... 10 37 0 11... 11 14 0 13»,44 749 "ln1 2 t = li".4 749 n. n, 2 = 14°,4 B„ = 717""". 4 2" Série 61... 12'' 40"' 56 ,0 62. . . 41 31 0 63... 42 07 0 64... 42 42 0 65. . . 43 18 5 66... 43 53 5 67... 44 30 0 68... 45 05 0 69... 45 41 0 70... 46 16 5 Amplitude. 5,1 1 5,0 3.7 3.7 4,3 Durée de 60 coïncid. 35» 38» 5 38 0 38 0 38 0 38 5 37 5 39 0 38 0 38 4 39 5 Moyenne : 35» 38s, 34 C = 35»,639 Distance. r = lœ,82 Réductions. („ = 0,5071147 a = - 2579 b = — i c = - 659 d = - 524 ( = 0,5067381 Marche diurne de la pendule : — 43',944 MESURES PENDULAIRES 35 Date : i mai 1897. à 12 heures du malin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N« 106. Thermomètre No 94 Baromètre No 1328 Début 9< ,10 749' ™»'.2 t = 14°,6 Fin 9' ,03 748""",£ t = 15° ,0 Moyennes 9S 07 = 13».59 B,= = 747"im,2 i« Série . 2 Série I... lh 24m 20' 0 63.. Oh 2m 40», 0 2... 24 57 0 64.. 3 17 0 3... 25 33 0 65. . 3 54 0 4... 26 11 0 66.. 4 31 0 5. . . 26 48 5 67.. 5 08 2 6... 27 25 0 68.. 5 45 0 7. . . 28 03 0 69. . 6 23 0 8... 28 39 0 70.. 6 59 0 9... 29 16 2 71.. 7 37 2 10... 29 53 0 72.. 8 13 0 11... 30 31 0 Amplitude. 5,0 5,0 3,8 3,8 Durée de «2 coïncid 38-" 20», 0 20 0 21 0 20 0 19 7 20 0 20 0 20 0 21 0 20 0 Moyenne : 38» 20», 17 C = 37»,1 Distance. 1- = 1m,82 Réductions <„ = 0,5068300 a = — 2578 b = - 4 <• = - 667 d = — 523 t = 0,5064528 Marche diurne de la pendule : — 43»,944 Date : 4 mai 1897, à 3h 20m du soir. Station : Vienne. Institut géographique militaire. Pendule N» 106. Thermomètre No 94. Dé but 9' ,10 Fin 9^ ,09 Moyennes 9%095 = 13°,64 V Série , I... 41. 430 57», 0 2... 44 33 0 3... 45 11 0 4... 45 47 0 5. . . 46 25 0 6... 47 01 0 7... 47 39 0 8... 48 16 0 9... 48 53 0 10... 49 29 8 11... 50 07 0 Baromètre No 1328 748»"»,- - t = 14»,0 748""" ,2 t = 15«,0 B0 = ' 46mm,5 2 Série 61... 5b 21» 01» ,8 62... 21 39 0 63... 22 17 0 64... 22 53 0 65... 23 31 0 66... 24 07 0 67... 24 45 0 68... 25 21 0 69... 25 59 0 70... 26 35 0 Amplitude. 5,0 5,0 3,8 3,8 Distance. )• = l-,82 Durée de 60 coïncid. Réductions. 37»' 04», 8 f„ = 0,5068311 6 0 a = — 2578 6 0 b = — 4 6 0 c = — 669 6 0 6 0 6 0 d = — 523 t = 0,5064537 5 0 6 0 5 2 Moyenne : 37m 5», 70 C = 37»,095 Marche diurne de la pendule : — 43»,944 36 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Date : 4 mai 1897, à 4h 45m du soir. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N° 105. Thermomètre No 94 Début 9 ,19 Fin 9=,13 Moyennes 9°, 16 = 13°,77 1« Série . 1. 5b 58» 51' 0 2. 5 59 27 0 3. 6 0 03 0 4. 0 36 0 5. 1 14 5 6. 1 49 0 7. 2 25 0 8. 3 00 0 9. 3 37 0 10. 4 12 4 11. 4 43 0 Baromètre No 1328 748 ""■>,• l t = 14°,8 748""m,C t = 15°,0 B0 = 746""°,2 2« Série 61 .. 6" 34" 30- 0 62... 35 05 0 63... 35 il 0 64... 36 16 2 65... 36 52 0 66... 37 27 0 67... 38 03 5 68... 38 38 8 69... 39 15 0 70... 39 50 2 Amplitude 5,0 5,0 4,0 4,0 Distance. )■ = •!■» 82 Moyenne Durée de 30 coïncid Réductions. 35» 38" 8 („ = 0,50711 i7 38 0 a = - 2579 38 0 b = - 5 40 o c = — 675 37 38 38 5 0 5 (/ = - 522 t = 0,5067366 38 8 38 0 37 8 e : 35» 38* ,36 Marche diurne de la = 35',639 pendule : — 43>,944 Date : 4 mai 1897, à 5" 50m du soir. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule X» 104. Thermomètre No 94. Début 9 =,22 Fin 9 =,19 Moyennes 9e 21 = 13»,87 1' Série. 1.. 7'' 19" 58» 2 2. 20 33 0 3 21 07 3 4. 21 43 0 5. 22 17 0 6. 22 51 5 7. 23 25 0 8. 24 01 0 9. 24 35 2 10. 25 11 0 11. 25 45 0 Baromètre No 1328. 747»n.,8 t = 15°,0 747""»,8 t = 15°,0 B„ = 746"'»,0 2e Série. 61.... 7h 54" 39s 0 62.... 55 23 5 63.... 55 48 5 64.... 56 24 0 65.... 56 57 6 66. . . . 57 33 0 67.... 58 07 0 68.... 58 43 0 69.... 59 16 0 70.... 59 52 0 Amplitude. 5,0 5,0 3,8 3,8 4,4 Durée de 60 coïncid. 34» 40", 8 40 5 il 2 41 0 40 6 il 5 42 0 42 0 40 8 41 0 Moyenne : 34>" ils. 14 C = 34',686 Distance. )• = 1". 82 Réductions. *„ = 0,5073111 a = - 2580 b = — 4 c = — 680 d = — 522 t = 0,50(59325 Marche diurne de la pendule : - 43*,944 MESURES PENDULAIRES 37 Date : 16 décembre 1906, à Uh 30™ du matin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N» 104. Thermomètre No 4. Début 8 c,55 Fin 8 S51 Moyenne 8s53 = I0°,73 1' Série. 1... 4>> 59" 46», 0 2... 5 0 21 4 3... 0 58 0 4... 1 33 4 5... 2 10 2 6... 2 46 0 7. . . 3 22 6 8... 3 58 2 9... 4 34 8 10... 5 10 2 11... 5 46 6 Baromètre No 30962. 731mm,7 t=n>,3 731min,7 t = 12»,1 «o = = 7 56mm,9 2' Série 101 . . . 5" 59m 51s, 6 102... 6 0 27 2 103... 1 03 8 104... 1 39 2 105. . . 2 15 8 106... 2 51 6 107... 3 28 2 108. . . 4 3 4 109... 4 40 2 HO... 5 15 8 111... 5 52 6 Amplitude. 5,0 4,8 3,8 3,0 i,2 Durée de ÎOO coïncid. 1i> 0"> 05' 6 05 8 05 8 05 8 05 6 05 6 05 6 05 2 05 4 05 6 Moyenne : lh0m 05s. 6 C = 36»,056 Distance. r ■■- 1°> 74 Réductions. !„ = 0,5070312 a = — 216 b = — 4 c = — 526 d = - 522 t = 0,5069044 Marche diurne de la pendule : - 3»,68 Date : 17 décembre 1906, à midi 30 minutes. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Pendule N° 104. Thermomètre No 4. Début 8 22 Fin 8 S20 Moyenne 8= 21 = 10°, 14 l> Série. 1... 6" 17™ 24» 0 2... 18 00 8 3... 18 36 4 4... 19 12 8 5... 19 48 0 6... 20 24 8 7... 21 00 6 8... 21 37 0 9... 22 12 6 10... 22 49 0 11 . . . 23 24 6 Baromètre No 30962. 746 mm 0 t = ll°,5 745 ■■>">, 8 <^--it°,7 B0 = 751 m,n73 2 Série. 61... 61" 53"' 27», 6 2... 54 5 0 3... 51 40 0 4... 55 16 8 5... 55 52 0 6... 56 29 0 7... 57 4 2 8... 57 41 0 9... 58 15 4 70... 58 53 0 71... 59 30 6 Amplitude. 4,3 4,1 3,3 3,1 3,7 Durée de 60 coïncid. 36m 03' 6 04 •2 03 6 04 0 04 0 04 2 03 6 04 0 02 8 04 0 Moyenne : 36m 03', 8 C = 36»,063 Distance. c = 1- 74 Réductions. t„ = 0,5070-298 a = — 216 b = — 3 c = - 497 d = — 534 t =■ 0,5069048 Marche diurne de la pendule : — 3«,68 38 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Date : 16 décembre 1906, à 2h 15™ du soir. Station : Vienne, Institut géographique militaire. Thermomètre No 4 Début 8^,50 Fin 8%50 Mo\ enne Sc,50 = 10» ,68 1? Série. 1... 7h Hm 44.. 8 2... 12 23 4 3... 13 1 4 4... 13 41 0 5.. . 14 18 2 6... 14 57 4 7... 15 35 2 8... 16 15 0 9... 16 52 8 10... 17 31 4 M . . . 18 9 0 Baromètre No 30962. 732" m ,2 f = 12°,0 732°"" ,6 f=12».2 B„ _ 73711111^6 2 Série 61.. 7» 50" 14= 0 62. . 50 53 0 63.. 51 30 6 64.. 52 9 6 65.. 52 47 8 66.. 53 27 0 67.. 54 4 8 68.. 54 43 8 69. . 55 21 i 70.. 56 1 0 71.. 56 38 6 Amplitude M 4.2 : ;. I 3,2 3.8 Durée de 60 coïncid. 38- 30», 2 29 6 29 2 28 6 29 6 29 8 29 6 28 8 28 6 29 6 Moyenne : 38" 29», 36 C = 38-,489 Pendule N° 106. Distance. ,. _ | m 74 Réductions. (0 = 0,5065809 a = - 216 b = — 3 c = — 524 d = - 522 t = 0,5064544 Marche diurne de la pendule : — 3" ,68 Date : 17 décembre 1906, à 9h 451"1 du matin. Station : Vienne, Institut géographique militaire. IVndule X» 106. Thermomètre No 4. Baromètre No 30962. Début 8C,20 Fin 8<=,22 Moyenne 8C,21 Ie Série. 1.. 2» 35°> 15», 8 2.. 35 53 4 3.. 36 32 6 4.. 37 10 8 5.. 37 49 0 6.. 38 27 2 7.. 39 6 6 8.. 39 44 6 9.. 40 23 2 10.. 'il 1 4 11.. 41 40 8 10», 14 745mnl,9 t= 11°,5 746mm | ( = 11°,6 B 0 = " lmm,3 2' Série . 61.. 3» 13" 45», 6 62.. 14 23 8 63... 64... • 15 15 3 0 40 6 65... . 16 20 0 66... 16 57 4 67.. 17 36 S 68.. 18 14 6 69.. 18 53 8 70... 19 31 8 71... 20 11 0 Amplitude. 4,5 4,3 3,5 3,3 3,9 Durée de 60 coïncid. 38» 29s 8 30 i 30 4 29 8 31 0 30 2 30 2 30 0 30 6 30 4 Distance. ,' = 1» 74 Réductions. /„ = 0,5065781 a = - 216 b = — 4 c = - 497 d = — 534 t 0,506453(1 Moyenne : 38™ 30% 28 C = 38»,505 Marche diurne de la pendule : — 3» ,68 MESURES PENDULAIRES 39 Date : 22 avril 1899, de 2° 45» à 3° 45"> du soir. Station : Punta Arenas, Hôtel de Mme Nogueira. Thermomètre No 22. Début 6°,15 Fin 6s05 Moyennes 6vl0 = 7°,05 1 Série. 1... 1 1 h 29- ' 17' 5 2. . . 29 54 0 3... 30 29 5 4... 31 07 0 5. . . 31 13 5 6... 32 20 0 7... 32 56 0 8... 33 32 5 9... 34 09 ."> 10... 34 46 0 11... 35 22 5 Baromètre Fortin. 758°"» ,35 t = 7°,2 758°"= ,00 t = 6°,8 B = 757°"" 3 2> Série. 61... ■ 2i' 05' 50" 0 62... 6 26 5 63... 7 03 0 64... 7 40 5 65... 8 17 0 66... 8 53 0 67... 9 30 5 68. . . 10 06 5 69... 10 43 0 70... 11 20 0 Amplitude. 4,8 1,8 3,0 2,8 3,8 Durée de 60 coïncid. 36™ 32» 5 32 5 33 5 33 5 as 5 33 0 34 5 34 0 33 5 34 0 Moyenne : 36"" 33». 45 C = 36», 557 Pendule N 104. Distance. r = 1-84 Réductions. /„ = 0,5069335 a = 0 b = — 3 c = - 346 d = - 543 e= - 4 /, = 0,5068439 Marche diurne de la pendule : 0 Date : 22 avril 1899, à 5 heures du soir. Station : Punta Arenas, Hôtel de Mme Nogueira. Pendule N° 105 Thermomètre No 22. Début 6' ."> Fin 6°,2 Moyennes 6C,35 = 7°,55 1" Série. 1... |h 02' ' 24», 0 2... 3 01 0 3... 3 38 7 4... 4 15 0 5... 4 52 5 6... 5 30 0 7... 6 07 7 8... 6 44 0 9... 7 22 2 10... 7 59 0 11... 8 36 5 Baromètre Fortin. 757°"" ,t 5 l = 6°,0 757mm. S t = 4»,0 B0 = u 6mm ,8 2e Série. 61... 1" 39' •40* 5 62... 40 18 0 63... 40 55 0 64... 41 33 0 65... 42 09 5 66... 42 47 5 67... 43 24 0 68... 4i 02 0 69... 44 38 5 70... 45 17 0 Amplitude 5,1 5,1 4,5 3,8 4.6 Durée de 60 coïncid. 37" 16', 5 1/ 16 U 3 18 0 17 0 17 5 16 3 18 0 16 3 18 0 Movenne : 37" 17» 09 C. = 37» 285 Distance. r = l- 84 Réductions. (0 = 0,5067958 a = 0 b = — d = — 370 542 6 (, = 0,5067035 Marche diurne de la pendule : 0 ERRATA Page 2, au lieu de : i5 avril 1906, lire : i5 avril 1907. » 11, ligne 10, par le haut, au lieu de : les dents 2 et 3, lire : les dents 1 et 4. « i3, » 1, » au lieu de : toutes les deux secondes et pendant une seconde un courant dans l'électro-aimant E, lire : toutes les secondes un courant instantané dans l'électro-aimant E. » i3, » 12, » au lieu de : ouverture du circuit, lire : fermeture du circuit. » i3, » i3, » au lieu de : fermeture du circuit, lire : ouverture du circuit. » 14, » 7, par le bas, au lieu de : on lit thermomètre, lire : on lit le thermomètre. LISTE DES RAPPORTS SCIENTIFIQUES PUBLIÉS SOUS LA DIRECTION DE LA COMMISSION DE LA "BELGICA,, Les mémoires dont les titres sont précédés d'un astérisque (♦) ont déjà paru. Le classement des rapports dans les volumes III, IV, VI, VII, VIII et IX sera fait ultérieurement. VOLUME I. RELATION DU VOYAGE ET RESUME DES RESUL- TATS, par A. de Gerlache de Gomery. ♦TRAVAUX HYDROGRAPHIQUES et INSTRUCTIONS NAUTIQUES (Premier fascicule), pr G. Lecointe. Frs 67. So USAGE DES EXPLOSIFS DANS LA BANQUISE, par G. Lecointe. VOLUME II. ASTRONOMIE ET PHYSIQUE DU GLOBE. ♦ETUDE DES CHRONOMETRES (deux parties), par G. Lecointe Frs 33, 5o OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES, par C. Lagrange et G. Lecointe. ♦MESURES PENDULAIRES, par G. Lecointe. Fr. 5— CONCLUSIONS GÉNÉRALES SUR LES OBSERVA- TIONS ASTRONOMIQUES ET MAGNÉTIQUES, par Guyou. VOLUMES III et IV. MÉTÉOROLOGIE. OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES EN MER LIBRE, par H. Arctowski. ♦RAPPORT SUR LES OBSERVATIONS MÉTÉOROLO- GIQUES HORAIRES, par H. Arctowski . . Frs 60,00 ♦OBSERVATIONS DES NUAGES, par A. Do- BROWOLSKI » 2O,00 ♦LA NEIGE ET LE GIVRE, p' A. Dobrowolski. Frs 10.00 ♦PHÉNOMÈNES OPTIQUES DE L'ATMOSPHÈRE, par H. Arctowski Frs 6,00 ♦AURORES AUSTRALES, par H. Arctowski . » 11,00 DISCUSSION DES RÉSULTATS MÉTÉOROLOGIQUES, par A. Lancaster. VOLUME V. OCÉANOGRAPHIE ET GÉOLOGIE. SONDAGES, par H. Arctowski. SÉDIMENTS MARINS, par H. Van Hove. RELATIONS THERMIQUES DE L'OCÉAN, par H. Arc- towski et H. R. Mill. ♦DÉTERMINATION DE LA DENSITÉ DE L'EAU DE MER, par J. Thoulet Frs ?,5o ♦RAPPORT SUR LA DENSITÉ DE L'EAU DE MER, par H. Arctowski et J. Thoulet Frs 3, 00 COULEUR DES EAUX OCEANIQUES, par H. Arc- towski. LES GLACES, par H. Arctowski. LES GLACIERS, par H. Arctowski. ÉTUDE DES ROCHES, par A. Pelikan. QUELQUES PLANTES FOSSILES DES TERRES MAGELLANIQUES, par M. Gilklnet. VOLUMES VI, VII, VIII et IX. BOTANIQUE ET ZOOLOGIE. Botanique DIATOMÉES (moins Cliaefocérés), par H. van Heurck. PERIDINIENS ET CHAETOCÉRÉS, par Fr. Schùtt. ALGUES, par E. De Wildeman. ♦CHAMPIGNONS, par Mmes Bommer et Rousseau Frs g.5o ♦LICHENS, par E. A. Wainio » 12,00 ♦HEPATIQUES, par F. Stephani \ ♦MOUSSES, par J. Cardot \ IS '°° CRYPTOGAMES VASCULAIRES, par M™ Bommer. ♦PHANÉROGAMES, par E. De Wildeman . . Frs 62.5o Zoologie. FORAMINIFERES, par Van den Broeck. RADIOLAIRES, par Fr. Dreyer. TINTINOIDES, par K. Brandt. *SPONGIAIRES, par E. Topsent Frs 16,00 *HYDRAIRES, par 6. Hartlaub j S,5o SIPHONOPHORES, par C. Chun. ♦MÉDUSES, par O. Maas Frs 8,5o ALCYONAIRES, par Th. Studer. PENNATULIDES, par H. F. E. Jungersen. *MADRÉPORAIRES et HYDROCORALLIAI- \ RES, par E. v. Marenzeller > Frs 5,oo *ACTINIAIRES, par O. Carlgren ) CTÉNOPHORES, par C. Chun. *HOLOTHURIDES, par E. Hérouard .... Frs 5,oo *ASTÉRIDES, par H. Ludwig » 19.50 *ÉCHINIDES ET OPHIURES, par R. Kœhler. » 17,50 CRINOIDES, par J. A. Bather. PLANAIRES, par L. Bôhmig. CESTODES, TRÉMATODES et ACANTHOCÉPHALES, par P. Cerfontaine. *NÉMERTES, par Bûrger Frs 4,5o *NÉMATODES LIBRES, par J. G. de Man . . » 23,oo NÉMATODES PARASITES, par J. Guiart. CHAETOGNATHES, par O. Steinhaus. GÉPHYRIENS, par J. W. Spengel. OLIGOCHÈTES, par P. Cerfontaine. POLYCHÈTES, par G. Pruvot et E. G. Racovitza. ♦BRYOZOAIRES, par A. W. Waters .... Frs 27,50 *BRACHIOPODES, par L. Joubin » 5,oo ROTIFÈRES ET TARDIGRADES, par C. Zelinka. PHYLLOPODES, par Hérouard. *OSTRACODES, par G. W. Mûller Frs 2,5o *COPÉPODES, par W. Giesbrecht Frs 25, 00 *CIRRIPÈDES, par P. P. C. Hoek. ..... » 2,00 CRUSTACÉS ÉDRYOPHTHALMES, par Ch. Pérez. SCHIZOPODES ET CUMACÉS, par H. J. Hansen. CRUSTACÉS DÉCAPODES, par H. Coutière. PYCNOGONIDES, par G. Pfeffer. PÉDICULIDES, par V. Willem. VOLUME X. ANTHROPOLOGIE. MEDICAL REPORT, par F. A. Cook. REPORT UPON THE ONAS, par F. A. Cook. A YAHGAN GRAMMAR AND DICTIONARY, par F. A. Cook. Fis 7,5o Frs 11,00 *ACARIENS LIBRES, par D' Trouessart, et A. D. Michael ♦ACARIENS PARASITES, par G. Neumann . *ARAIGNÉES ET FAUCHEURS, p' E. Simon. 1 ♦MYRIAPODES, par C. v. Attems \ ♦COLLEMBOLES, par V. Willem ) ♦ORTHOPTÈRES, par Brunner von Wattenwyl. ♦HÉMIPTÈRES, par E. Bergroth ♦COLÉOPTÈRES, pr E. Rousseau, A. Grouvelle, j H. Schouteden, E. Brenske, Boileau, Bourgeois, E. Olivier, L. Fairmaire, G. Stierlin, A. BovieI .- . -il >Frs 19, 5o et A. Lameere . , , ♦HYMENOPTERES, par C. Emery, J. Tosquinet E. André et J. Vachal ♦DIPTÈRES, par J. C. Jacobs, Th. Becker et ! E. H. Rùbsaamen SOLÉNOCONQUES, par L. Plate. ♦GASTROPODES ET LAMELLIBRANCHES, \ par P. Pelseneer VFrs 25,oo ♦CÉPHALOPODES, par L. Joubin ) TUNICIERS, par E. Van Beneden. ♦POISSONS, par L. Dollo Frs 48,00 BILE DES OISEAUX ANTARCTIQUES, par P. Portier. OISEAUX [Biologie), par E. G. Racovitza. OISEAUX {Systématique), par Howard Saunders. ♦CÉTACÉS, par E. G. R\covitza Frs 24.00 EMBRYOGÉNIE DES PINNIPÈDES, par E. Van Beneden. ♦ORGANOGÉNIE DES PINNIPÈDES. I. Les extrémités, par H. Leboucq Frs 5.5o ORGANOGÉNIE DES PINNIPÈDES. II. par Brachet. ENCÉPHALE DES PINNIPÈDES, par Brachet. PINNIPÈDES (Biologie), par E. G. Racovitza. ♦PINNIPÈDES (Systématique), par E. Barrett-Hamilton .... Frs 4,00 BACTÉRIES DE L'INTESTIN DES ANIMAUX ANT- ARCTIQUES, par J. Cantacuzène. LA BIOGÉOGRAPHIE DE L'ANTARCTIDE, par E. G. Racovitza. REMARQUES. — Par la suite, plusieurs autres mémoires s'ajouteront à cette liste. Il ne sera éventuellement mis en vente que cinquante collections complètes des mémoires. Ceux-ci pourront être acquis, séparément, aux prix indiqués sur la présente couverture : à BRUXELLES, à l'Office de publicité, LEBÈGUE & C,e, 46, rue de la Madeleine, à PARIS, chez LE SOUDIER, 174-176, Boulevard Saint-Germain, à BERLIN, chez FRIEDLÂNDER, 11, Karlstrasse, N. W. 6, à LONDRES, chez DULAU & C°, 37, Sdho Square, W. à NEW- YORK, chez PUTNAM's Sons, 27 W, 23d street. Ces prix seront réduits de 20 % pour les personnes qui souscriront à la série complète des mémoires chez l'un des libraires désignés ci-dessus. Toutefois, lorsque la publication sera terminée, les prix indiqués sur cette liste seront majorés de 40 %, pour les mémoires vendus séparément, et de 20 %, pour les mémoires vendus par série complète • /