. • i EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE RÉSULTATS DU VOYAGE DU S. Y. BELGICA g EN 1897-1898-1899 0= 5= — ^= 10- ru : _d • m ■ un £ o 1° _ CD - m SOUS LE COMMANDEMENT DE A. DE GERLACHE DE GOMERY RAPPORTS SCIENTIFIQUES PUBLIÉS AUX FRAIS DU GOUVERNEMENT BELGE, SOUS LA DIRECTION DE LA COMMISSION DE LA BELGICA \ Introduction. Orthoptères . Hémiptères . Coléoptères . Hyménoptères Diptères . . ZOOLOGIE INSECTES par G. Severin. par C. Brunner von Wattenwyl. par E. Bergroth. par E. Rousseau, A. Grouvelle, H. Schouteden, E. Brenske, H. Boileau, J. Bourgeois, E. Olivier, L. Fairmaire, G. Stierlin, A. Bovie, A. Lameere. par J. Tosquinet, C. Emery, E. André, J. Vachal. par J.-Ch. Jacobs, Th. Becker, E. H. Rubsaamen. AN VERS IMPRIMERIE J.-E. BUSCHMANN REMPART DE LA PORTE DU RHIN I906 INSECTES Introduction. Orthoptères . Hémiptères . Coléoptères . Hyménoptères Diptères . par G. Severin. par C. Brunner von Wattenwyl. par E. Bergroth. par E. Rousseau, A. Grouvelle, H. Schouteden, E. Brenske, II. Boileau, J. Bourgeois, E. Olivier, L. Fairmaire, G. Stierlin, A. Bovie, A. Lameere. par J. Tosquinet, C. Emery, E. André, J. Vachal. par J.-Ch. Jacobs, Th. Becker, E. H. Rubsaamen. 45950 K 3o à 5o Sorti des presses de J.-E. BUSCHMANN, Anvers le 20 Août rgc6. INSECTES INTRODUCTION PAR G. SEVERIN Conservateur au Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique Le nombre des Insectes rapportés des régions situées dans le voisinage du cercle antarc- tique reste infime malgré les dernières expéditions scientifiques au Pôle Sud, surtout si nous le comparons à celui qui représente la richesse de la faune des terres arctiques. En dehors des Collemboles pris dans le Canal de Gerlache lors de l'Expédition de la Belgica, d'une Podurelle et d'un Pédiculide rapportés par le Southern-Cross, on ne connaît que l'espèce de Diptères et la larve décrites dans ce fascicule. En plus de ces Arthropodes, M. Racovitza a recueilli d'autres matériaux à Ultima Esperanza, dans la Patagonie chilienne, avant le moment où il rejoignit l'Expédition. Quelques Insectes furent capturés pendant un des mouillages du navire dans le Canal Anglais et à Lapataïa, où la Belgica résida quelques jours, et enfin lors de l'arrêt que firent les navigateurs à l'île des Etats, dernière étape avant le passage du cercle polaire. Tous ces Insectes appar- tiennent à la faune magellanique, faune déjà fort connue et bien étudiée dans ses détails grâce à plusieurs expéditions scientifiques destinées spécialement à faire connaître ces régions. La dernière surtout, dirigée par le Dr Michaelsen et connue sous le nom de « Hamburger Magel- haenische Sammelreise », a fait beaucoup pour atteindre ce but. M. Racovitza complète cependant encore ces matériaux et augmente la possibilité de fixer l'ensemble des caractères de la faune entomologique que l'on rencontre dans cette contrée qui forme la pointe extrême de l'Amérique du Sud. Certains auteurs ont cru pouvoir y délimiter dès maintenant des régions fauniques spéciales plus ou moins tranchées, en se basant sur nos connaissances actuelles. Ils voulaient en distinguer trois comprenant : l'une, les plaines argentines et patagoniennes ; une autre, les plateaux chiliens, et enfin la troisième, l'archipel fuégien. On sait actuellement qu'il y a des pénétrations très marquées de ces faunes locales les unes dans les autres. Lorsqu'on envisage l'extrémité de l'Amérique du Sud, depuis Buenos-Aires et Yalparaiso, du 35e degré au 5ye degré de latitude méridionale, on voit que la situation géographique de cette contrée correspond à une zone oui en Europe irait du Sud de la Suède au Nord de l'Algérie. EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Mais au lieu de pouvoir s'étendre en latitude en se maintenant dans les mêmes conditions d'habitat tempéré, comme sur le continent européen, les Insectes se trouvent resserrés sur une bande de terre relativement étroite et d'une grande diversité de climat suivant la longitude ; cette bande confine en effet au Nord à la région subtropicale et s'approche au Sud des régions antarctiques. D'autre part, le versant atlantique, le plus considérable, ne constitue qu'une plaine uniforme, tandis que le versant pacifique forme un plateau accidenté à température basse. De là une alternative de plaines très étendues qui offrent vers le Nord une température élevée et plus ou moins uniforme, et de montagnes à climat froid qui confinent aux plaines du Sud également froides, mais réchauffées cependant durant une partie de l'année. A ne considérer qu'une distribution théorique des espèces, basée sur les lignes isothermes, - distribution la plus naturelle, comme le montrent de plus en plus les observations étholo- giques précises, — nous aurions en présence deux faunes distinctes. La première, subtropicale, s'étendrait du Nord clans la grande plaine atlantique, aussi loin que ses représentants pourraient supporter le froid qui augmente en s'avançant vers le Sud. Cette expansion serait variable suivant la résistance que peuvent opposer les espèces aux rigueurs de l'hiver, les unes s'arrêtant avant les autres. L'autre faune, au contraire, s'épanouissant sous le climat rigoureux des terres magellaniques, remonterait le long du versant chilien, pour vivre sur les hauts plateaux des Andes où le froid lui permettrait de remplacer à la même latitude les espèces de la plaine, et cette faune, grâce à la chaîne des montagnes, pénétrerait ainsi jusque dans les régions subtro- picales. En fait, on constate que certains représentants typiques de la faune chilienne, connus pour leurs caractères adaptés à un milieu tempéré, tels les Ceroglossus, représentants de nos Carabes paléarctiques, se retrouvent dans ces terres magellaniques, alors qu'ils manquent totalement dans la plaine argentine. Forel a démontré d'ailleurs pour quelques Fourmis patagoniennes, combien cette adaptation au climat tempéré ressemble à celle qui a été observée en Europe : cela explique comment beaucoup d'Insectes chiliens étaient et sont encore consi- dérés comme voisins d'espèces paléarctiques, alors qu'ils ne témoignent en réalité que d'un phénomène de convergence, affectant des animaux qui appartiennent phylogénétiquement à des formes tropicales très différentes. On peut donc considérer la faune fuégienne, sud-patagonienne et chilienne comme un grand ensemble avec pénétration vers le Nord, pénétration facilitée par la chaîne des Andes. Cette faune est limitée par les plaines plus chaudes de l'Argentine, où nous constatons par contre une sérieuse pénétration de la faune subtropicale. Que cette faune, chili-magellanique puisse se subdiviser en faunes secondaires, il ne peut guère y avoir de doute à cet égard, mais nos connaissances actuelles sont malheureusement infiniment trop restreintes pour les délimiter. L'appoint que fournissent les recherches de M. Racovitza dans les terres magellaniques n'augmente guère nos connaissances sur ces points spéciaux. Il faut lui être reconnaissant cependant d'avoir complété nos matériaux par la découverte de plusieurs espèces nouvelles ; il a trouvé notamment à l'île des États un Diptère qui montre une intéressante atrophie des liles provenant probablement, comme le dit M. Tu. Becker dans la note qu'il consacre à cet ue, comme en témoignent également un certain nombre d'Insectes recueillis dans l'île de Kerguelen, de longues et continuelles tempêtes rejetteraient l'Insecte dans la mer et que les espèce* empêchées de voler ont plus de chances de se perpétuer. INSECTES __ t Le nombre total d'espèces décrites dans ce fascicule et recueillies par M. Racovitza est de 48, dont 20 sont nouvelles. 18 espèces ont été trouvées à Ultima Esperanza et environs, jusqu'au 16 novembre 1897. 4 espèces ont été capturées lors d'un débarquement dans le Canal Anglais, le 20 décembre 1897. 19 espèces ont été prises à Lapataïa, où l'Expédition resta du 23 au 29 décembre 1897. 6 espèces proviennent de l'île des États, 8 janvier 1898. Enfin la capture la plus importante consiste en une espèce de Diptère rencontrée dans le détroit de Gerlache lors des débarquements opérés du 25 janvier 1898 au commencement de février de la même année. Outre cette mouche, M. Racovitza prit 3 espèces de Collemboles et un grand nombre de larves appartenant à une espèce de Diptères que M. Rubsaamen décrit mais ne dénomme pas. « L'animal le plus hautement organisé est une pauvre petite mouche qui a perdu presque )> complètement ses ailes. Elle traîne une misérable existence auprès de petites flaques d'eau » où gigotent les minuscules larves qui sont sa progéniture », disait le vaillant naturaliste dans sa conférence donnée à la Société royale belge de Géographie et publiée dans le « Bulletin » de 1900 de cette Société. Petit tableau éthologique pittoresque mais quelque peu inexact cependant, car cette progéniture supposée appartient, d'après les recherches de M. Rubsaamen, à une famille très différente. Les découvertes de M. Racovitza présentent un grand intérêt entomologique et elles montrent combien les Insectes de ces régions arctiques sont intéressants à étudier au point de vue de leur adaptation à des conditions de température aussi extrêmes. La rédaction de ce fascicule des Insectes a été confiée à de nombreux spécialistes, suivant la méthode de division du travail admise de plus en plus pour les recherches entomo- logiques. Chacun d'eux a étudié les matériaux qui font l'objet de sa spécialité, et nous avons pu réunir ainsi un ensemble d'une valeur scientifique élevée. Chargé par M. Racovitza de lui proposer les noms de ces spécialistes, qui ont été admis ensuite par la Commission de la publication des récoltes faites par le personnel de la Belgica, nous nous sommes mis en rapport direct avec eux. Nous les remercions d'avoir répondu à notre appel et nous leur exprimons ici notre reconnaissance pour leur collaboration dévouée. ORTHOPTERES C. BRUNNER VON WATTENWYL R 3i ORTHOPTERES C. BRUNNER VON WATTENWYL Stenopelinatidse UDENUS (') Gen. nov. Stenopelmatidarltm, vicinum generi Hdcromaïïo. Parum gracile, capitt brève. Fastigium vcrticis angustissimum. Antennes basi subcontiguœ, corporis longitudine. Palpi médiocres. Pronotom scmieylindricum, lobis deflexis margine in/eriore recto. Femora omnia tota mutica. Tibiœ anticœ et intermediœ subtus spimtlosœ. Tibiœ posticœ superne spinulis ineequa- libus obsitœ, calcaribus longioribus. Metatarsi postici superne biseriatim spinulosi. Scgmentum anale in cf transversum , brevissimum, apice ut nuque iu appendicem rectam, acuminatam , terminatum. Lamina supraaualis emargiuata. Cerci recti, pilosi. Lamina subgenitalis triangulariter longe producta. Styli brevissinii. Ovipositor laevis, compressas incurvus, acuminatus, medio modice dilatatus. Lamina sub- genitalis 9 transversa, brevissima cfÇ. Species unica. Udenus W-uigrum sp. n. (PI. II, fis. 9) Fusais. Caput pallidum, signo W nigro ab antico illito. Hoc signum occupât fastigium frontis, partent internam articulorum basalium antennarum, se extendit triangulariter idrinque in gênas et transversat octilos. Femora omnia fusco et pallide variegata cfÔ. cf 9 Long, corporis 12 mill. 14 mill. — pronoti 2.8 3.5 — fem. antic. 4.5 4.5 — fem. int. 4.3 4.4 — fem. post. 8.5 8.5 — tibiar. post. g 8.5 — ovip. — 6 (1) De oiî'Sew'ç = nemo. Cette diagnose a déjà été publiée dans les Ann. Soc. ent. Belg., igoo, XLIV, p. n3. Il EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE N° iS. Dans les fentes des gros blocs erratiques. Vallée du Rio Turbio, Gubernacion de Santa Cruz, Patagonie argentine. 12 novembre iSg^. — Sept exemplaires. X 446 ('). Sous une pierre. Ferme Eberhardt, Cenio del Ultima Esperanza, Magcllanes, Chili. 16 novembre i8gy. — Trois exemplaires. Réflexions sur le dessin de la tète de Udexus W-xigrum. |'ai décrit, dans les « Annales de la Société entomologique de Belgique », XLIV, 1900, page 112, sous le nom de Udenus W-Nigrum, un petit Sténopalmatien rapporté de Patagonie par l'Expédition belge dans la mer antarctique, et j'ai trouvé ce nom dans le caractère le plus marquant de cette espèce, qui consiste dans le dessin que l'on observe sur le front. Cet organe est d'un blanc sale et, vu de face, il présente de chaque côté deux bandes noires, obliques, qui se réunissent à angle aigu sur le clypeus. Au sommet du front, les deux bandes intérieures ne se touchent pas. Si l'on fait abstraction de ce petit interstice, le dessin forme un W noir. Comment ce dessin s'est-il produit ? Les partisans opiniâtres de la sélection nous disent : Il était dans l'intérêt de l'Insecte de porter ce dessin, soit pour effrayer, soit pour se cacher, et il l'a acquis petit à petit par la sélection des individus propres pour la propagation de ce dessin. Examinons de près le dessin, qui empiète sur la base des antennes, parcourt le front et s'étend sur la base du clypeus. Il y a par conséquent une série d'organes différents qui ont dû se prêter pour produire le dessin voulu, et chacun dans la proportion nécessaire pour former avec le dessin des autres organes le W régulier. On admet une coopération très compliquée des cellules primaires pour arriver au résultat. Dans un ouvrage sur la coloration des Insectes (2), j'ai cité un bon nombre d'exemples analogues pour démontrer la grande obligeance que l'on attribue aux organes pour satisfaire aux exigences de la sélection, et j'ai rejeté cette théorie en la remplaçant par une autre qui consiste à admettre une action créatrice complètement indépendante du besoin de l'objet. Je ne puis définir cette action. Toutefois elle n'est pas plus occulte que celle qui est admise par les partisans de la sélection pure. Elle présume que dans la nature il existe une tendance de développement consécutif selon certains principes indépendants du besoin de l'espèce et qui d'ailleurs furent déjà signalés par Eimer et par d'autres observateurs de la varia- tion des papillons. L'admission de ce développement indépendant du besoin de l'espèce laisse intacte la théorie d'une sélection postérieure, mais celle-ci est secondaire et elle se borne à approprier les produits de la phylogenèse aux besoins de l'espèce et produit ainsi les exemples admirables du mimétisme, des formes et des dessins qui attirent ou qui effraient. M<>n ouvrage fut beaucoup critiqué. On m'a demandé quelle était cette force créatrice qui procède sans égards. Je réponds que c'est la même force qui a produit tous les êtres orgai vec les formes qu'ils possèdent et qui continue son activité. al, tous le Is de la capture des Insectes "cités dans ce fascicule sont tza. ■ ■■ pra< h! dei fnse< ten. Leipzig, [897. INSECTES 1 1 Un critique naïf me reproche de n'avoir pas étayé ma thèse par des expériences. Or je ne dispose pas de la force créatrice et pour provoquer son action il faudrait recourir à une longue série de générations. Je considère comme un empiétement sur cette action créatrice le résultat de la vaccination qui évidemment a changé la nature maligne des bacilles, qu'ils possédaient avant l'introduction générale de cette médication. Je regarde de môme le changement complet de la nature des plantes par la greffe consécutive comme un empiétement sur l'action du progrès successif naturel. La force créatrice est un fait que nous devons accepter sans comprendre ni son commen- cement ni son but. Tout ce que nous pouvons espérer saisir, c'est la connaissance des lois d'après lesquelles elle procède. HÉMIPTÈRES E. BERGROTH R 3: HEMIPTERES E. BERGROTH Pentatomidse A C A N T H O S O M I N M Ditomotarsus Gayi Spin. Difomotarsus Gayi Spinola in Gay, Hist. fis. de Chile, Zool., VII, p. 127 (i852). et Atlas, tab. I, fig. 3 (18S4). — Signoret, Ann. Soc. Ent. Fr., (4)111, p. 549(1863).— Berg, Add. Hem. Arg., p. i85 (1S84). — Breddin, Hamb. Magalh. Sammelreise, Hem , p. 4 (1897). — Haglund, Svenska Exp. Magel- lanslând., II, p. 174. N° 447. Ferme Eberhardt, Cenio de! Ulttma Espéra n za (Patagonie chilienne). Un seul exemplaire de cette espèce extrêmement variable, pris dans l'herbe le 16 novembre 1897. Connu du Chili et de la Patagonie. COLÉOPTÈRES Cicindelidœ Carabidae Nitidulidae Silphidae Scarabaeidae Lucanidœ Dascillidae Malacodermidae Tenebrionidae Cantharidœ Oedemeridae Curculionidae Cerambycidae par E. Rousseau. par A. Grouvelle. par H. Schouteden. par E. Brenske. par H. Boileau. par J. Bourgeois. par E. Olivier. I L P S par L. Fairmaire. ) par G. Stierlix. ) par A. Bovie. par A. Lameere. ni R 33 à 43 CICINDELID^E, CARABID^E D' ERNEST ROUSSEAU I. Cicindelidse M A N T I C O R I N .E Pycnochile fallaciosa Chevr. Agriu ' hevrolat, Ann. Soc. Ent. France. 3 . II. 1S54, p. 665, pi. 19, f. 1. Pycnochile mageïïanicus Motsch, Et. ent., iS56, V, p. 33, pi. I, f. 11. Pycnochile fallaciosa Thomson, Mono^r. Cic, 1S.Ï7, p. 12, pi. 3, f. 1. la et iJ, Polyagrus schytei Philippi, Ann. Univ. Chilc, 1S62, XXI. p. 408. N° 43g ('). Dans l'herbe. Ferme Eberhardt. Cenio del Ultlma Esperanza, Magellanes-Chili (Patagonie chilienne), ij novembre i^gj. Cette espèce, très remarquable se rencontre au Magellan. L'Expédition de la Belgica en a rapporté deux exemplaires (cf, 9). II. Carabidse CARABINl Ceroglossus suturalis Fabr. Caràbus sufuralis Fabr . Syst. Ent., 17;?, p. 23S. n° i3 ; Spec. Ins., 17S1, I, p. 3oi, n° r6 ; Mant. Ins., 17S7, I. p. 197. n" 24 ; Ent. Syst., 1792, I. p. 129. n» 25 : Syst. El., 1S01, I. p. i:5. 11° 33. — Olir., Entom., 1795. III, p. 33. n° 3i. pi. VI, f. 71. I glossùs suturalis Gerst., Linn. Ent.. i856, p. N° 455. Sous la couche de mousse qui recouvre une grande roche isolée. Viennent de subir la méta- morphose. Colline du magasin à charbon, Lapatciia, Canal du Beagle, Terre de Feu, Argentine. 20 décembre 18g- . Trois exemplaires. (1) Classement d'après le catalogue Gemmixgek et Harold. EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE MIGADOPIN^ Brachycaelus virescens Waterh. Migadops virescens Waterh , Ann. Nat. Hist., IX, 1S42, p. i36, pi. III. f. 2. Brachycaelus Duponti Chaudoir, Bull. Moscou, 1S42, p. S5o. Brachycaelus virescens Chaudoir, Bull. Moscou, 1S61, p. 514. Cette espèce est commune au Cap Horn, à la baie Orange, aux iles Perrier, Malouines, Navarin et Lhermite, à la baie Indienne, à Port-Famine, etc. L'Expédition antarctique en a 1 apporté cinq exemplaires (n° 462) pris sous une pierre, au sommet d'un rocher isolé, seul endroit sec de la contrée, à la baie du Grand Glacier, Canal Anglais, Terre de Feu, Chili, le 20 décembre iSg-. TRECHIN^ Trechus antarcticus Dej. (pi. 1. ng. 41 Trechus antarcticus Dej., Spec, V, iS3i, p. 26. — Putzeys, Slett. Ent. Zeit., XXI, 1S70, p. i52. Connu des îles Malouines. Trois exemplaires (n° 457), trouvés sous des écorces de Fagus antarctica, aux bords du lac Aeigami, à Lapataïa, Canal du Beagle, Terre de Feu, Argentine, le 26 décembre i8gj. Trechus Wienckei () nov. spec. (PI. I, fig. 2, 6 Long. 4 '/2mm ; larg. 1 lj2mm. Entièrement d'un brun de poix rougeàtre, avec les quatre premiers articles des antennes et les pattes plus clairs. Antennes ne dépassant p'as le premier tiers des élytres, à articles cylindriques, ceux de la base en massue, le deuxième un peu plus long que le quatrième, le dernier plus gros et plus renflé. Labre échancré en arc de cercle, le fond de l'échancrure légèrement bisinué. Yeux petits, très peu saillants. Bourrelet post-oculaire très accusé. Ligne orbitaire se dirigeant vers la base interne des antennes. La distance qui sépare les bourrelets post-oculaires l'un de l'autre est égale à la moitié du bord antérieur du corselet. Sillons du vertex légèrement convergents en avant. Corselet subcordiforme, près de deux fois plus large en avant qu'en arrière, arrondi sur les côtés qui sont très légèrement sinués avant la base. Angles postérieurs obtus, petits, non saillants. Base tronquée, les fossettes non visibles. Bord antérieur tronqué, les angles antérieurs le dépassant légèrement, avec la pointe obtuse. Elytres allongées, oblongues ovales, déprimées, avec le sommet échancré et les épaules arrondies ; disque portant de faibles traces de stries, les ne dans les Ann. Soc. cnt. Belg.. XLIV, 1900, p. 108. INSECTES trois points dorsaux situés sur la troisième strie, la première strie se réunit à la troisième, les quatrième et cinquième se réunissent en un point situé au dernier tiers de l'élytre, marge basilaire s'étendant jusqu'à la troisième strie. Deux exemplaires, l'un pris ait bord de la mer, sous une pierre, au golfe St-Jean, île des Etats, Argentine, le 8 janvier r8g8 (n° 475) ; l'autre, sous l'écorce des Fagus antarctica pourris, dans la forêt, aux bords du lac Aciganu, Lapata'ia, Canal du Bcaglc, Terre de Feu, Argentine, le 26 décembre /8çj (iv'457). ANTARCTIINJE Antarctia blanda Dej. AntarcHa blanda Dej., Spec, III, 1S2S, p. 529. — Guérin, Voy. Co juille, iS3o, p. 59, t. I, f. 9. — Putz., Mém. Soc. Se. Liège, V, 1873, p. 19. Antarctia quadricollis Solier in Gay, Hist. Chile, IV, 1849, p. 246. Cette espèce habite le Chili méridional et les iles Falkland. L'Expédition antarctique en a rapporté un d1 (n° 458), trouvé sous une pierre immergée par l'eau de mer, en compagnie de Sphcromes, Orchesties et Mollusques marins, baie de Lapata'ia, Canal du Beaglc, Terre de Feu, Argentine, le 2g décembre i8gj. Antarctia subamaroides nov. spec. () (Pi. 1. fig-. 1) Long. 7-8mm ; larg. 3mm. Oblong allongé, convexe, d'un bronzé métallique avec des reflets verdàtres, dessous noir, antennes, palpes, mandibules et pattes d'un brun de poix. Antennes fortes, plus longues que la tête et le corselet réunis. Labre faiblement échancré. Impressions longitudinales de la tète bien marquées. Yeux peu saillants. Mandibules ne portant qu'une grosse dent avant le milieu. Points post-oculaires pilifères situés, l'antérieur au niveau du bord antérieur de l'œil, le postérieur vers la moitié de l'œil. Dent de l'échancrure du menton courte et large, rebordée. Corselet quadrangulaire, plus large que long, un peu rétréci en arrière, convexe, arqué sur les côtés, sans aucune sinuosité avant les angles de la base qui sont obtus et non relevés. Rebord marginal plus saillant en arrière. Angles antérieurs obtusément arrondis. Base droite, ponctuée, non relevée. Disque lisse en avant, ponctué en arrière ; le sillon longitudinal n'atteint ni la base ni l'extrémité ; fossettes éloignées de la base, distinctement ponctuées. Élytres allongées, subparallèles, plus larges à la base que le corselet, fortement convexes transversalement, faiblement sinuées vers l'extrémité, qui est peu prolongée ; épaules en angle arrondi ; sillon basai très faiblement relevé vers l'épaule. Stries des élytres effacées latéralement et en arrière, distinctement ponctuées, les points espacés. Intervalles légèrement convexes, lisses, sans points sur le troisième et le septième intervalles. Pointe sternale étalée et rebordée. Extrémité du dernier segment non échancrée chez les cf. (1) Diagnose pai ue dans les Ann. Soc. ent. Belg., XLIV, 1900, p. 108. EXPÉDITION ANTARCTIOUE BELGE Cette espèce, qui ressemble à une Amara (s. g. Bradytiis), a été trouvée dans un tronc pourri de Fagus antarctica. Quelques exemplaires furent recueillis tout près du bord de la nier, sous une pierre, Cenio del Ultima Esperanza, Magellancs, Chili, le i-j novembre uSrj- (n° 440). Antarctia Racovitzai ( ) nov. sp. (Pi. 1, fig. 3, 5, 7) Long. 9mm ; larg. 3 \2mm. Bleu verdâtre, avec le labre, les palpes, les trois premiers articles des antennes (les autres à leur base seulement), les hanches, les tibias et les tarses testacés. Antennes peu allongées, grêles. Labre fortement échancré. Tète lisse, avec les impres- sions longitudinales bien marquées. Yeux très saillants ; le point post-oculaire inférieur est un peu plus gros, mais plus effacé, que le supérieur ; il dépasse légèrement le niveau postérieur de l'œil. Mandibules avec une seule grosse dent au coté interne avant le milieu. Echancrure du menton inerme. Corselet plus large que long, un peu rétréci en arrière, fortement arrondi sur les côtés jusqu'au tiers postérieur, sans la moindre sinuosité avant les angles de la base, qui sont obtus et relevés. Base presque droite, légèrement sinuée, faiblement relevée sur les côtés. Angles antérieurs obtus. Rebord marginal fin, plus saillant en avant. Disque marqué d'un sillon longi- tudinal qui n'atteint ni la base ni l'extrémité ; les fossettes sont peu éloignées de la base, profondes, très finement ponctuées ; les deux impressions transversales sont distinctes. Elytres convexes, allongées, plus larges à la base que le corselet, allant en s'élargissant régulièrement jusqu'au tiers postérieur, fortement sinuées vers l'extrémité qui est prolongée ; sillon basai assez fortement relevé vers l'épaule ; épaules arrondies. Stries des élytres fines, non distinctement ponctuées, les externes moins marquées ; intervalles un peu relevés, lisses, sans points sur le troisième et le septième intervalles. Pointe sternale rebordée à l'extrémité. Dernier segment abdominal non échancré. Il a été rapporté un exemplaire (n° 46g) de cette espèce qui ressemble à première vue à Y Antarctia Manda Dej. Dans le bois pourri à Lapatala, Canal du Beagle, Terre de Feu, Argentine, le ■2- décembre i8gy. Habropus carnifex Fabr. Carahts carnifex Fabr., Syst. Ent., 1775. p. 24 1. n° 41 : Spec. Ins., 1781, I. p. 3o8, n° 5i ; Mant. Ins.. 17S7. [, p. 201, n° 70; Ent. Syst.. 1792, I, p. i53. n° 127 ; Syst. El., 1801, I, p. ig5, n° i36. — Oliv.. Ent., 179.S, III. p. 74, nu 97, t. 7, f. 73. — Linné. S Nat. Grael., 1789, I, iv, p. 1975, n° 120. ? Harpahts Hollbergii Gyllenh. Antarctia carnifex Dej., Sp., III, 1S2S, p. 526 ; Icon., III, i832, t. 171, f. 4. spleiididus Guér., Rev. Zool., iSSg, p. 297. — Solier in Gay. Hist. de Chile, IV, 1S49. P- l84- P1- ln- f. 1. — Blanchard, Voy. Pôle Sud, i854, IV, p. 20, pi. I. f. 12. Abropus carni , rh.-, Ann. Ma;,-. Nat. Hist., IX, 1842, p. i35, pi. III, f. 1. Hàbropns carnifex Fairm., Miss. Cap Horn, VI, 1S8S, p. 9. rue clans les Ann. Soc. ent. Belg., XLIV, 1900, p. 10S. INSECTES 23 Cette espèce se rencontre à la Terre de Feu, sur les côtes du détroit de Magellan et du Chili austral, à la baie Orange, à Port-Famine, etc. Darwin l'avait prise volant le soir en décembre sur la côte; il dit qu'elle vit parmi les excroissances molles et jaunes qui poussent sur les Fagus antarctica. L'Expédition antarctique en a rapporté un exemplaire (n° 443) pris dans un tronc pourri de Fagus antarctica, Cenio del Ultima Esperanza, Magellanes, Chili, le 1 7 novembre i8gj. BROSCIN^ Cascelius Gravesi Curt. Cascelins Gravesi Curt., Tr. Linn. Soc, i83g, p. i83, t. i5. f. B. — Putz., Stett. Eut Zeit., XXIX, i36S, p. 35^. Se rencontre au Chili; un exemplaire (n° 456) trouvé le 26 décembre ifigj, sous l'écorce des Fagus antarctica, aux bords du lac Acigami, Lapataïa, Canal duBeagle, Terre de Feu, Argentine. Cascelius aeneoniger Waterh. Cascelius aeneoniger Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., XIV. 1S44, p. 25G. — Putz.. Stett. Ent Zeit . XXIX, 1868, p. 35r. — Fairm., Miss. Cap Horn, VI, 1S8S, p. 14. t. I. f. 2. Cascelius niger Blanchard. Voy. Pôle Sud, IV, 1S54, p. 19, pi. I, f. i3. Se rencontre au Chili austral, à la Terre de Feu, au détroit de Magellan, etc. ; quatre exem- plaires (nos 456 et 470) pris dans les Fagus antarctica pourris, aux bords du lac Acigami, Lapataïa, Canal du Beagle, Terre de Feu, Argentine, les 26 et 2-j décembre iSg-j. NITIDULID^E A. GROUVELLE Cryptarcha chiliensis Germ. dula Germ. in An. Univ. de Chile. i855, p. 3g5. On peut assigner à cette espèce, comme aire d'habitat, le versant occidental des Andes, depuis le Nord du Chili jusqu'à l'extrême Sud du continent. Le C. chiliensis Germ. se trouve dans beaucoup de collections sous le nom de C. lineola (Ips) Eschsch. Cette détermination est inexacte : l'espèce d'EscHSCHOLTZ est bien distincte ; selon toutes probabilités, elle doit être rapportée au genre Cnips Philippi. Oblongo-parallela, obscurci, picea, subnigra, siétiliter punctata et parum pubescens ; prothorace transverso, postice parallelo, antice coarctato et emarginato, basi recte truncata, margine laterali leviter reflexo et ritfulo ; scutello triangulari ; elytris parallelis, tenuiter strictis, interstitiis planatis, angulo humerai! et margine apicali rufulis ; ore, pedibusque rufo-pireis. Long, i '/,.• Un., lat. 2j3 lin. N° 453. Dans Citharia Darwini (Champignon parasite des Fagus antarctica) où ils creusent des galeries, Mono Chico, Vallée du Rio Gallego, Magellanes, Chili, 21 novembre 16'gj. — Quatre exemplaires. IV SILPHID^E H. SCHOUTEDEN Hypouecrodes biguttatus Philippi Le seul Silphide rapporté par l'Expédition antarctique belge appartient à une espèce déjà connue. C'est l'Insecte décrit pour la première fois en i85g, sous le nom de Necrodcs biguttatus, par R. A. Philippi, dans les « Annales de l'Université Chilienne», et presque en même temps par Fairmaire et Germain dans « Revue et Magasin de Zoologie », sous celui de Silpha biguttula. Dans un de ses derniers travaux, relatif aux Silphiens de la République Argentine, mon regretté collègue Carlos Berg. directeur du Musée de Buenos-Aires, a placé, à bon droit, cette espèce dans le genre Hypouecrodes de Kraatz, et dans une étude récente sur ce genre, j'ai montré qu'elle doit, en même temps que le Silpha anticola de Guérin et le Silpha apicalis de Brullé, se ranger dans un sous-genre distinct des Hypouecrodes s. str. et que j'ai appelé Katanecrodes. K. biguttatus est d'ailleurs séparé des deux espèces voisines par des caractères fort tranchés. La synonymie complète de Hypouecrodes biguttatus est donc : Hypouecrodes (Katanecrodes) biguttatus (Phil.) Berg. Necrodes biguttatus R. A. Philippi, Algunos Observaciones jenerales sobre los Insectos de Chile. IV. Algunas especies nuevas de Coléoptères de la provincia de Yaldivia (Anales Universidad Chile, XVI, p. 664 [i85gj). Silpha biguttula Fairmaire et Germain, Revision des Coléoptères du Chili (Rev. et Mag. de Zool., (2), XI, p. 35o [i85g]). Si/phti biguttula E. C. Reed, Catalogo de los Coleopteros de Chile, p. 3 (Anales Universi- dad Chile, XLVIII, p. 275 [1876]). Silpha biguttata F. Philippi, Catalogo de los Coleopteros de Chile, p. 52 (Anales Univer- sidad Chile, LXXI, p. 668 [1S87]). Necrodes biguttulus Fairmaire in Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883, tome VI, Zoologie, p. 27, pi. I, fig. 6 [1888]). Hypouecrodes biguttatus C. Berg, Silfidos Argentinos (Comun. Mus. Nac. Buenos-Aires, I, p. 325 [1901]). 2S EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Hyponecrodes (Katanecrodes) biguttatus H. Schouteden, Ann. Soc. ent. Belg., XLIX, pp. 196 et 199 [igo5]). L'espèce a été signalée jusqu'à présent du Chili, de la République Argentine et de la Terre de Feu. N° 440. D'après les indications qui m'ont été données par M. Racovitza, l'exemplaire rap- porté par la Belgica à été recueilli dans un tronc de Fagus antarctica pourri, dans la foret de la ferme Eberhardt, Cenio del Ultima Esperanza, Magcllancs-Chile, 1- novembre i8q-. SCARABAEID.E E. BRENSKE M E L O L O N T H I N JE Die vorliegenden Melolonthiden gehoren zu vier Species der Gruppe der Sericoiden (Lacordaire, Gênera, III, p. 238; Burmeister, IV, 2, p. 192 und 2i3; Germain, Annales de la Soc. entomol. de France, 1862, p. 721) liber deren einzelne und hier interessirende Gênera : Macrosoma, Acaia, Maypa und Listronyx, noch nicht vollstàndige Klarheit herrscht, obgleich die Zahl der ausschliesslich in Chile und Patagonien vorkommenden Arten bereits auf 45 gestiegen ist. Die Arten sind nicht gerade selten, sie scheinen sogar oft in grossen Mengen aufzutreten, aber in den Sammlungen gehoren sie trotz dem noch zu don Seltenheiten und dies erschwert eine Klarstellung der Frage nach der Berechtigung der aufgestellten Gattungen. Aile erscheinen sie durch eine grosse Fulle ilbereinstimmender Merkmale so eng mit einander verbunden, dass es nicht gerechtfertigt erscheint, sie wie bisher geschehen, vôllig v,on einander zu trennen. Ihre Gestalt ist, auch bei den grôssten Arten, zart ; die ausgebuchtete Oberlippe tritt unter dem Kopfschilde deutlich hervor ; die Unterlippe ist gewolbt ; das Halsschild ist kurz ; die Fliigeldecken sind gestreckt, die innere Naht derselben ist an der Spitze aufgeschlagen ; das Pvgidium ist kurz ; die Beine sind schlank ; die Mittelbrust ist ohne Fortsatz ; die Hinter- hiiften sind nicht verlangert ; die Vorderschienen sind 3-zâhnig ; die Fiihlcr g-gliedrig, der mannliche Fâcher ist 5-, der weibliche 3-gliedrig. Dièses sind die Charactere, welche allen Arten gemeinsam sind und welche zugleich als Gattungscharacter von Macrosoma zu gelten haben, wahrend die wechselnden Merkmale zurBildung der nachfolgenden Untergattungen ihre Verwen- dung gefunden haben. Es wurde, wie gesagt, bisher nicht nach diesen Gesichtspuncten verfahren. Yon den beiden Schriftstellern, welche sich zuletzt mit diesen Arten beschaftigten, hat Germain nur zwischen den Gattungen Maypa und Listronyx einen Unterschied gefunden, die eine mit glatten, die andere mit gezahnten Krallen,und hat bei der letzteren auch seinen lividus mit fein gezahnten aber ungleichen Krallen belassen. Ihm blieb Listronyx testaceus F. unbekannt und er meinte, dass wenn dieser in beiden Geschlechtern funfblattrige Fâcher hatte, dann ein neues Genus zu errichten ware. Dabei ubersah er ganz, dass durch Burmeister, welcher die FABRicius'sche Type von testacca kannte, bereits festgestellt war, dass der Fâcher in beiden Geschlechtern ungleich an Lamellenzahl sei, wie bei allen diesen Arten und wahrscheinlich auch bei denen der Gattung 3o EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Accia. Germain's Arten frigida und pallida wurden in die nâchste Verwandschaft des tcstacea gehôren. Philippi, welcher in der « Stettiner Ent. Zeit. », 1864, einige Maypa, Listronyx und Macro- soma Arten beschrieb, hielt sich dabei nur an das GAY'sche Werk, dessen Beschreibungen keines- wegs vôllige Klarheit gewâhren, sowohl in Bezug auf Gattungen wie Arten. Auch bleibt es zu bedauern, dass ihm die zvvei Jahre friiher erschienene Arbeit Germain's gânzlich unbekannt geblieben war, welche ihn wohl veranlasst hatte, an der Hand des reichen Materials seines .Muséums in Santiago, der Gattungsfrage nâher zu treten und bei der Beschreibung seiner neue Arten, sich auf jene Arbeit zu beziehen. So vermuthe ich, dass mit Maypa subcostata Germ., .1/. opaca Philippi, mit M. obscurci Germ., M. cuprea Philippi und mit L. frigidus Germ., L. obscura Philippi âhnlich und nahe verwandt sein wird. Mit Bezug auf die Gattungen erklarte Philippi nur das eine, dass der riickwârts laufende Dorn an der Basis des vierten Fiihlerglicdes, ein gutes Kennzeichen zur Unterscheidung von Macrosoma (Sericoides) und Maypa abgebe. Dem vermag ich nicht zu zustimmen, denn dieser Dorn, welcher von der allerverschiedensten Ausdehnung ist, kommt sowohl bei Listronyx Arten (bei pallidus und bei dem nachfolgend beschriebenen antarcticas) als auch bei Maypa Arten (comata, nigulosa, sylvatica) vor, und da nun Sericoides nitida Philippi diesen Dornfortsatz auch hat, so ergiebt sich hieraus, das dies Merkmal zur Unterscheidung der Gattungen nicht verwendbar ist. Vielmehr spricht das Yorkommen auch dièses Merkmales bei den bisher getrennt Gattungen mehr dafur, dass dièse nicht ver- schieden sind, sondern zu einer und derselben gehôren. Es erscheint daher die Annahme einer Gattung das natiïrlichste und die nachstehende Eintheilung derselben die zweckmasiigste, wobei ubrigens der sehr geringe Unterschied zwischen Macrosoma und Maypa sofort in die Augen fallt. I'nteegattungen von Macrosoma (Sericoides). A. Die Krallen an den Vorderfiïssen sind gleich : 1. Die Sohle der Krallen ist gekâmmt Listronyx. Die Sohle der Krallen ist °latt : o 2. Grosse Arten mit stark gerunzelten Fltigeldecken . . . Macrosoma (Accia). 3. Kleinere Arten mit weniger gerunzelten, oft fast glatten Fltigeldecken, welche glanzen Maypa. U. 1 >ie Krallen an den Yorderftissen sind ungleich : 4. Die Sohlen der Krallen sind glatt Paramaypa n. sbgen. Type : osornoana n. sp. 5. Die Sohlen der Krallen sind gekâmmt Paralistronyx n. sbgen. Type : L. lividus Germ. Von der Lebensweise der Arten ist nur so viel bekannt, dass sie sich am Tagen unter en oder Hol unter der Baumrindc verborgen halten und erst, wie die Mehrzahl der [en, in der Dâmmerung fliegen. Une Larven sind noch nicht bekannt. INSECTES 3i Macrosoma glaciale Fabr. Macrosoma glaciale Fabricius, Syst. Entom. (1775), p. 35. X" iS : Entom. Syst., I. 2 11792), p. 162 N Syst. Eleuth., II fiSoi), p. 16S. N° 40 ; Manlissa Ins., I. p. 20 N° 23 ; Species Ins., I, p. 38. X ' iS. — Olivier, Entomologie, I, 5, p. 3S. N° 46, Tab. 6, fig. 61. — Illiger, Oliv. Ent., II, p. 61, XT° 46. — Herbst. Natursystem, Kàfer, III. p. 76. X" 25. — Hope, Coleopteiïst's Manual, I (1837), p. 109 [Gattungs Diagnose). — Burmeister, Handbucli. I\', 2. p. 2i5. S. Reickei Guérin, Rev. zool.. II (iS3g), p. Soi. S. atricapiïïa Curtis, Transact. Linn. Soc. 1S42. p. 451. tab. 41. fig. 4. S. glacialis Lacordaire, Gênera des Col., III. p. 239. — Scliônherr. Syn. Ins., I, 3. p. 198. X" 169 — Blanchard. Catalogue, iS5o, p. 114. X° 913 Philippi. Stettiner Ent. Zeit., iS6j, p. 326. Note. Lange 14 mill., Breite 7 mill. 9. Das einzige Exemplar, welches mir vorliegt ist etwas kleiner als die typischen Stticke, welche i5-iS mill. Grosse haben. Braun mit kupfrigem Glanz. Das Kopfschild ist wenig vor- gestreckt, an den Ecken breit gerundet, vorn gerade, der Rand ist an den Seiten etwas krâftiger als vorn aufgeworfen, auf der Mitte mit leichter, lànglicher Wôlbung, fein und gleichmàssig aber nicht dicht punktirt, auf der untern Flàche mit einer haartragende Punktreihe vor der deutlich hervorstehenden, zweilappigen Oberlippe. Die Nahtlinie ist fein, der Eindruck daselbst auf der Stirn ist sehr flach, die Punktirung der Stirn ist etwas stârker mit leichten Runzeln. Das Halsschild ist dicht punktirt aber uneben, die Punkte sind etwas grôsser als auf der Stirn, aber flach, nabelartig mit einem feinen Harchen ; am Seitenrande stehen 4-5 grôssere Punkte, welche ein langes Haar tragen, eben solche haartragenden Punkte stehen hinter der Mitte, vor dem Schildchen; vor diesem ist der hier vorspringende geschweifte Hinterrand des Halsschildes, deutlich eingebuchtet. Das lange spitze Schildchen hat neben einer unregelmassigen Punktirung einige Haartragende Punkte. Die Fliigeldecken sind grob runzlig, punktirt gestreift, die Punkte der Reihen sind auf der Mitte etwas nadelrissiger als seitlich, die Naht, der 2. und 4. Zwischen- raum etwas erhabener, grôber, glatter runzlig, in allen Punkten ein winziges Harchen ; die innere Naht ist gegen die Spitze allmâhlig und màssig breit aufgeschlagen. Das kurze Pygidium ist bis zur behaarten Spitze gewolbt, ziemlich dicht aber ungleich und etwas verloschen punktirt, dabei leicht gerunzelt. Die borstentragenden Bauchsegmente sind an den Seiten fein punktirt. Die Hinterhtiften haben abgerundete Aussenwinkel, sie sind auf der Mitte glatt, an den Seiten mit grôsseren Punkten in denen winzige Harchen, am Rande mit einer Haarreihe. Die Mitte der Brust ist glatt, die Seiten sind dicht und kraftig punktirt, fein braun behaart, ebenso die langen, schmalen Episternen. Die schmalen Hinterschenkel sind glatt, an beiden Seiten mit einer Borstenpunktreihe. Die Krallen sind gestreckt, glatt, an der Basis mit einem sehr feinen Zâhnchen. Der dreigliedrige Fâcher (ç>) ist nur so lang wie die 5 vorher- gehenden Glieder ; das 3 Stielglied ist gestreckt und doppelt so lang als das kurze 4., auf welches noch zwei sehr zusammengedrangte folgen. Beim Mànnchen ist das 4. Glied etwas gestreckter, nur wenig kûrzer als das 3., der Fâcher ist fast so lang wie der Stiel. N° 466. Dans un tronc pourri de Fagus antarctica. Lapataïa, Canal du Beagle, Terre de Feu, Argentine, 27 décembre îSyj. EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Listronyx antarcticus n. sp. () (PI. II, ûg. i. 3) Lange n mill., Breite 5 mill. cf. Dem L. testaceus sehr âhnlich, kloiner, schlanker, der Fortsatz des vierten Fuhlergliedes ist grôsser, das Pygidium mattev punktirt. Von L. pallidus Germ. (Annales Soc. entomol. de France, 1862, p. 744) ist die Art ebenfalls durch das vierte Fûhlerglied zu unterscheiden, dessen Fortsatz bei pallida kiirzer als das dritte Glied ist. L. Famiuaei Bi. underscheidet sich durch die tiefe Punktirung von Kopf und Halsschild. Blassgelb mit dunklem Kopf, Mitte des Thorax und die Flûgeldecken brâunlich. Das Kopfschild ist nach hinten kaum verbreitert mit breit ansetzendem Augenkiel, und von hier nach vorn deutlicher gerandet als am geraden Vorderrande, auf der Mitte mit sehr flacher Erhabenheit, glânzend glatt mit âusserst feiner Punctirung, die Stirnnaht ist in der Mitte vertieft mit breitem Eindruck dahinter, die Stirn ist sehr fein, matt punktirt. Das Halsschild ist sehr fein punktirt mit winzigen Harchen ; die Punkte sind fast verloschen und nur in den Hinterecken etwas deutlicher, am Seitenrande mit 3 sehr feinen haartragenden Punkten ; der Hinterrand ist gebuchtet, die schwach vortretende Mitte wenig geschweift. Die Fltigeldecken sind krâftig gerippt, die Punkte in den Streifen sind grob, leicht runzlig, die Zwischenraume sind schmal rippenartig erhaben, sehr fein punktirt mit winzigen Harchen in den Punkten ; die innere Naht ist kurz vor der Spitze aufgeschlagen. Das kurze Pygidium ist matt punktirt, an der breiten Spitze fein, dtinn behaart. Die Bauchsegmente sind glatt mit deutlicher Borsten- reihe, die âusserst feine Punktirung ist zerstreut und auch scitlich nicht dichter. Die Hinter- hiiften sind fast glatt, an den Seiten mit einzelnen, wenig groben Punkten, auch die haartragende Punktreihe ist hier sehr schwach und undeutlich. Die Brust ist fein punktirt, die Episternen sind ein wenig krâftiger punctirt, die Harchen sind sehr kurz und zart, nur auf der eingedruckten Mitte etwas krâftiger. Die schmalen Hinterschenkel sind glatt, mit zwei Punktreihen an jeder Seite. Die Krallen sind gestreckt, deutlich und ein wenig krâftiger gekammt, ohne basales Zâhnchen. Der 5 gliedrige Fâcher ist fast doppelt so lang als der Stiel, stark gebogen und lang bewimpert. Das 2te Glied des Stiels is kugelig, das 3te cylindrisch, etwas breiter aber kiirzer als das vierte ; dièses hat einen nach innen gerichteten langeren Fortsatz, welcher ein klein wenig langer ist als das 4te Glied. N° 465. Dans un tronc pourri de Fagus Antarctica. Foret de Lapataïa, Canal du Bcaglc, Terre de Feu, Argentine, 27 décembre ittg-j. Listronyx hirsutus n. sp. () (Pi. 11, «g. 2, 4) Lange gmm,5, Brcitc 4mm,5. c? 9. Wegen der kurzen anliegenden Behaarung der dunklen, matten Oberseite ist dièse Art ita Germ. (Annales Soc. ent. de France, 1862, p. 744) am ahnlichsten. Das Kopfschild ique, 1900, XLIV, p. 109. Soc. ent. . rgoo, XLIV, p. 110. INSECTES 33 ist breit, an den Ecken breit gerundet, vorn fast gerade, der Rand ist gleichmassig fein aufge- vvorfen, auf der Mitte mit leichter, rundlicher Wôlbung, sehr dicht uncl fein quergerunzelt, vor den Augen mit einzelnen Punkten, die Basis der Augenkiels ist schmal, die anschliessende Stirnnaht ist flach, jederseits der Mitte mit leichter griibchenartiger Vertiefung, und mit flaehem Eindruck hinter der Naht auf der Stirn ; dièse ist auf der Mitte sehr zerstreut punktirt, an den Seiten etwas dichter, kraftiger. Das Halsschild ist dicht punktirt mit einem kurzen, anliegenden Hârchen ; am Seitenrande stehen 2-3 wenig auffallende Punkte, welche ein langes Haar tragen, der Hinterrand hat jeterseits einen leichten griibchenartigen Eindruck, der Langs- eindruck auf der Mitte ist sehr schwach. Das Schildchen ist dicht punktirt, die Behaarung ist etwas kurzer. Die Fliigeldecken sind matt, sehr fein punctirt und kurz behaart, die Hârchen sind nicht langer wie die des Halsschildes, aber sie sind nicht aile gleichmassig lang ; zwischen den Puncten ist die ganze Flâche gleichmassig sehr fein punktirt, chagrinirt ; Punktreihen sind nicht vorhanden, doch sind dièse durch sehr feine Linien undeutlich angedeutet, die dadurch gebildeten Zwischenràume sind flach ; die innere Naht ist an der Spitze kurz aufgeschlagen. Das zugespitzte Pygidium ist sehr dicht, fein und matt punktirt, an der Spitze massig lang behaart und hier etwas glanzend. Der Bauch ist fein und dicht punktirt und diinn behaart, an den Seiten sind die Borstenreihen etwas deutlicher als auf der Mitte. Die Hinterhiiften sind nur am vorderen Rande glatt, cler tibrige Theil ist dicht aber nicht grob punktirt, chagrinirt, mit kurzer Behaarung ohne Seitenrandborsten. Die Brust und deren Seitentheile sind fein punktirt, behaart, die Punkte stehen auf den Episternen am dichtesten, auf der Mitte am dunnsten. Die schmalen Hinterschenkel sind fein, matt, etwas rissig punktirt mit feinen Hârchen, die schmalen geraden Hinterschienen sind dichtrunzlig rauh punktirt. Die Krallen sind gestreckt mit sehr fein gekâmmter Sohle und einer kleinen zahnartigen Verdickung an der Basis. Die Fiihler sind neungliedrig ; beim Mânnchen ist das dritte gestreckte Glied so lang wie das vierte, welches kleinen Fortsatz hat, die 5 Fâcherglieder sind stark gebogen, kurz bewimm- pert, kaum langer als der Stiel. Beim Weibchen ist das dritte Glied deutlich langer als das vierte, auf welches noch zwei sehr kurze Glieder folgen, der bcwimperte, gerade Fâcher is kurzer als der Stiel. N° 442. Dans du bois pourri. Ferme Eberhardt, Cenio del Ultima Esperanza, Magellancs, Chili, i-j novembre 18g- . Listronyx testaceus Fabricius Listronyx testaceus Fabricius. Syst. Entom. (177S), p. 35. N° iS ; Syst. Eleuth., II, p. 168. N° 44 ; Entom. Syst., I, 2, p. i63. N° 04 : Mantissa Ins., I, p. 20. N° 27 ; Species Ins.. I, p. 3g. N° 22. — Olivier, Entom , I, 5, p. 3g. N" 47, pi. 5, fig. 4g. — Illiger. Oliv. Ent , II. p. 62. N" 47. — Herbst, Natursystem, Kâfer, III. p. 7S. N° 2S. — Burmeister, Handb., IV. 2, p. 216. — Soliev, Gay, Hist. de Chile, V, p. ni. L. nigriaps Guérin, Rev. zool., II, p. 3o2. L. melanocephalus Hombr. et Jacq , Voy. Pôle Sud, Ins., pi. S, fig. 10. L. testacea Lacordaire, Gênera, III, p. 240. — Schônherr, Syn. Ins.. I, 3, p. igS. N" 172. — Blanchard. Catalogue, p. 114. N° gi5. — Germain, Annales Soc. ent. de Fiance, 1862, p. 741. — Philippi, Stettiner Ent Zeit, 1864, p. 325. Note. Lange 12 mill., Breite 5mm,5 ç. Kleiner als die typischen Stiicke, deren Grosse auf i5 mill. angegeben wircl, und durch die feiner gezahnten Krallen, durch das etwas dichter und kraftiger punktirte Pygidium und 34 EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE durch die weniger stark gestreiften Fliigeldecken derart abweichend, dass sie als eine Varietât des testacens betrachtet werden muss. Die Farbe ist mehr kastanienbraun, mit dunklerem Kopfe, stark glànzend, ohne metal- lischen Schimmer. Das Kopfschild ist breit, an den Ecken abgerundet, vorn gerade, schwach gerandet, auf der Mitte mit leichter, langlicher Wôlbung, sehr fein gleichmassig, weitlaufig punktirt, auf der untere Flâche mit einer sehr schwachen weitlaufigen Punktreihe mit kurzen Harchen, vor der tief gelappten Oberlippe. Die Stirnnaht is nur in der Mitte vertieft, mit deutlichem kleiner Eindruck dahinter auf der Stirn, welche noch feiner, undeutlicher punktirt ist und fast glatt erscheint. Das Halsschild ist sehr fein punktirt, mit winzigen Harchen, etwas dichter als auf dem Kopfschild, auf der Mitte aber sehr verloschen und hier mit einem kurzen Lângseindruck, ara Seitenrande mit 3 schwachen haartragenden Punkten, der Hinterrand ist stark gebuchtet, die vorspringende Mitte sehr wenig geschweift. Die Fliigeldecken sind punktirt gestreift, mit winzigen Harchen in ail en Punkten, die Punktreihen sind deutlich, die Punkte derselben fein und sehr dicht folgend, auf den schwach gewôlbten Zwischenraumen sind die Punkte feiner, ohne Runzeln, der 2. 4. 6. Zwischenraum ist etwas schmaler, die innere Naht ist kurz in der Spitze breiter aufgeschlagen. Das kurze Pygidium ist schwach gewolbt, sehr dicht, fein runzlig gleichmassig punktirt, auf der Mitte mit kleinem, glattem Fleck, an der Spitze mit langen Haaren. Die glatten Bauchsegmente haben eine Reihe deutlicher Borsten, daneben zerstreut stehende feine Punkte, die sich auch an den Seiten nur wenig verdichten. Die Hinterhliften sind an den Aussenecken schwach abgerundet, an den Seiten sparlich matt punktirt mit einer haartragenden Punktreihe, auf der Mitte glatt, die Punkte tragen winzige Harchen. Die Brust und deren lange Episternen sind krâftig punktirt mit kurzen Harchen, die eingedriickte Mitte ist glatt. Die schmalen Hinterschenkel sind glatt, die Borstenpunktreihe an dem inneren Rande ist deutlicher als am ausseren. Die Hinterschienen sind schwach gebogen. Die Krallen sind gestreckt, deutlich aber fein gekammt, ohne basai Zahnchen. Der dreigliedrige Fâcher ist so lang als die 5 vorher- gehenden Glieder, das dritte Glied des Stiels ist kaum langer als das vierte, auf welches noch zwei sehr kurze Glieder folgen. Bei L. testaceus ist das 3te Glied beim ç deutlich langer als das vierte, beim 1 f hat das 4lc Glied an seiner Basis einen Fortsatz welcher so lang ist wie das 3te Glied des Stieles. N° 441. Dans du bois pourri. Font de la jeune Eberhardt, Cenio del Ultuna Esperanza, Magellanes, Chili. LUCANID^E H. BOILEAU DORCIN^ Sclerostomus femoralis Guérin. Sclerostomus femoralis Rev. Zool.. 1S39, p. 3o3. — Solier (Gay), Hist. Chile, V, p. 5i. — Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond , i855. p. 20g. pi. 12, fig. ça, gb. — Darwini Hope, Ann. Nat. Hist., VIII, p. 3o2. — Cat. Luc, p. 25. — Trans. Ent. Soc. Lond.. III, p. 279. — modestus Philippi junior. An. Univ. Chile, 1SS9, p. 657. — rubripes Burmeister, Handb., V, p. 424. — Hope, Cat. Luc , p. 26. — rufifemoralis Curtis, Voy. Cap. King. Magellan., Trans. Linn. Soc , XIX, p. 456. N° 437. Un c? de développement moyen, recueilli dans le tronc pourri d'un Fagus antarctica (forêt de la ferme Eberhardt,Cenio del Ultima Esperanza, Magellanes, Chili, Pat agonie chilienne), le 12 novembre iSgj. N" 459. Deux 9 trouvées sous l'e'corce d'un arbre pourri, non déterminé (foret de Lapataia, Canal dti Beagle, Terre de Feu, Argentine), le 26 décembre iSg-j. Le S. femoralis Guérin est une espèce anciennement connue, assez commune, qui a été décrite à plusieurs reprises et sous des noms divers, comme l'indique le relevé bibliographique qui précède. Il est inutile de revenir sur les descriptions suffisamment claires et détaillées qui en ont été données. Les exemplaires recueillis, d'assez petite taille, ne diffèrent en rien de ceux d'autres provenances; toutefois une des 9 est légèrement monstrueuse, l'élytre droite étant notablement plus étroite et plus courte que l'autre, sans que l'Insecte présente d'autres anomalies apparentes. Cette espèce parait localisée dans les régions les plus méridionales du Chili et de la Patagonie : Puerto del Hombre, Territoire de Magellan, Terre de Feu, Port- Famine, etc. Le genre Sclerostomus appartient d'ailleurs exclusivement à l'Amérique du Sud ; des vingt et une espèces décrites, dix-huit viennent du Chili, deux du Brésil et une de l'Equateur. Il est probable que ces Insectes vivent tous dans des bois pourris, à de faibles altitudes dans les régions froides et tempérées du Sud, à des hauteurs de plus en plus considérables à mesure que leur habitat se rapproche de la zone équatoriale. DASCILLID^E J. BOURGEOIS Microcara fuegensis n. sp. (') (PI. I. flg. IO> A M. testacea L., cui va/de affinis, statura faulo minore, elytris nitidioribus, hand pubescen- tibus, cuni punctatura minus densa et paulo Jortiore prœcipue discedit. Elongata, pallide testacea, sat nitida, glabra ; antennis fuscis, articulis duobus vel tribus primis omnino cœterisque apice testaceis, tertio secundo longiore et augustiore ; pronoto valdc transverso, antice fere recte truncafo, postice utnnque bisinuato, latcraliter arcuato, parum dense punctalato ; elytris profunde et dense punctatis (minus dense attamen quant in M. testaceaj, sutura infuscata ; corpore subtus obscure testaceo, pubescente. — Long. 4 V'2-5 mill. Cette espèce est si voisine de notre M. testacea L. qu'il me parait préférable de faire ressortir les différences qui la séparent de cette dernière plutôt que d'en donner une description détaillée. Elle est de taille un peu plus petite ; la tète et les antennes sont conformées de même, mais les articles de ces dernières, à partir du quatrième, ont le sommet testacé ; le prothorax, qui chez .1/. testacea est arqué à son bord antérieur et forme avec les côtés une courbe à peu près régulière, est sensiblement tronqué en avant chez M. fuegensis et ses côtés sont moins fortement arrondis, d'où il résulte que les angles antérieurs, bien qu'émoussés, sont assez nette- ment marqués ; le pronotum est, en outre, beaucoup plus brillant, presque glabre, et sa ponc- tuation, un peu plus profonde, est sensiblement plus espacée ; les élytres sont aussi presque glabres, plus brillantes et à ponctuation plus profonde et plus écartée ; leur rebord suturai est un peu relevé en bourrelet et généralement rembruni, et leur bord marginal est finement liséré de noirâtre ; leurs épipleures sont un peu concaves, éparsement ponctuées, brillantes, tandis qu'elles sont subconvexes, mates et aussi ponctuées que le reste de la surface chez M . testacea ; le dessous du corps, qui chez M. testacea est d'un roux testacé vif, est ici d'un testacé brunâtre ; sa ponctuation est un peu plus fine et sa pubescence un peu moins longue. N° 471. Terre de Feu argentine, Canal du Beagle, forêt de Lapataia, 2 7 décembre 18g-, trois exemplaires dans du bois pourri. On pourrait être tenté de rapporter cette espèce au Cvphon patagonicus Curtis, de Porto Santa-Helena, qui appartient aussi au genre Microcara, mais le corselet concolore et subtronqué en avant, la ponctuation profonde et espacée du pronotum et des élytres, l'abdomen non maculé de noir au milieu et sur les côtés l'en distinguent suffisamment. Dans aucun des trois exem- plaires que j'ai eus sous les yeux, je n'ai aperçu l'ombilic sétigère des 4e et 5e arceaux ventraux qui caractérise la 9 dans M. testacea. (1) Ann. Soc. cnt. Belg,, 1900. XLIV, p. m. MALACODERMID^E E. OLIVIER LAMPYRINI Genre Pyractonema Sol. Le tableau suivant facilitera la détermination des espèces qui composent ce genre : i. — Élytres bordées de jaunâtre à leur marge externe Élytres entièrement noires 3 2. — Grand ; prothorax roux avec une large bande noire longitudinale dans son milieu et une bordure noire à ses côtés depuis leur base jusqu'à la moitié de leur longueur compressicorne Sol. Plus petit ; prothorax jaune avec une légère tache apicale et une petite bande basilaire transversale, noires, parfois réunies albo-marginatinn Sol. 3. — Dernier segment de l'abdomen plus ou moins complètement rouge 4 Abdomen tout noir 5 a Allongé, parallèle ; pygidium et dernier segment inférieur de l'abdomen presque entièrement rouges hœmorrhoum Fairm. Oblong, dernier segment ayant seulement deux taches latérales orangées bifenestratum Fairm. 5. — Prothorax noir avec deux taches réniformes rouges 6 Prothorax jaunâtre, à disque orangé, parfois finement bordé de noir . vicinum Sol. 6. — Élytres plus courtes que l'abdomen brevipenne Sol. Élytres aussi longues ou plus longues que l'abdomen 7 7. — Prothorax prolongé en triangle obtus nigripenne Sol. Prothorax bien arrondi obscurum Fabr. Lucidota subulipennis du Chili, décrit par Fairmaire (Coleoptera chilensia) comme appar- tenant avec doute au genre Lucidota, m'est resté inconnu en nature. EXPÉDITION" ANTARCTIQUE BELGE Pyractonema obscurum Fabr. Lampyris obscurci Fabr., Syst. Entom., p. 200, n° 3 ; Sp. ins. t. I, p. a5i. n" 4. Lam, ura Oliv., Ent., II. n° 28, p. iS, pi. 2, f. i3. Pyractonema rkododeriim Ç Sol. in Gay, Hist. Chili, IV, p. 449. Pyractonema lugubre çf Sol., loc. cit. Pyractonema binotatum O. Sol., loc. cit. Pyractonema fssicoïïe Sol. (anomalie,!, loc. cit. Chauliogiiatkus bioculatus Blanch., Voy. Pôle Sud, IV. p. 70. pi. S. fig. 7. N° 464. Un seul individu femelle pris le 20 décembre i. i63, 186:. C'est une espèce propre au Chili et aux territoires voisins. Les exemplaires de ma collec- tion proviennent de Magellan. La 9 et le c? de la forme typique n'étaient pas connus. La 9 diffère de celle de la var. bidens Emery par sa forme plus robuste. Le cf ne diffère pas sensiblement de celui de la var. bidens. N° 91. Lapatàia, Canal du Bcaglc, Terre de Feu argentine, 23 décembre iSg-j. vin THYNNIDJE E. ANDRE La famille des Thynnidae est, sauf de très rares exceptions, exclusivement propre au nouveau monde et particulièrement à l'Australie qui nourrit, à elle seule, environ les quatre cinquièmes des espèces connues. Le dernier cinquième appartient à l'Amérique du Sud et plus spécialement au Brésil et au Chili. Ces Hvménoptères étaient représentés, dans les récoltes de la Belgica, par deux indi- vidus qui me paraissent constituer des espèces nouvelles dont voici la description. Thynuus [Elaphroptera ()] Racovitzai (2) nov. sp. (Pi. il, fig. :~ Long. 10 mill. Ç. Nigra, nitida, sparsim punctata et /'cirer pilosa ; capitis parte anteriore utrinque rufo-macnlata. Capitt transverstim, tkorace latins, postice rohmdatum, nitidum. Thorax in medio constrictas, antice arcuatim depresso-excavatus ; scutello convexo ; metathorace latiore quain longiore, farte declivi eoucava. Abdomen ovato-elongatum, segmente* secundo transverse et irregulariter rugoso ; pygidio angusto, deflexo, apice rotundato, longitudinaliter et rude strigoso ; hypopygio postice deflexo, haud emarginato. Tarsorum unguieuh intns unidentati. Entièrement noire ; tète marquée de chaque côté, entre les yeux et l'articulation des antennes, d'une tache irrégulière, d'un testacé nuigeàtre ; tubercules antennaires, sommet des mandibules et du scape, articulations des pattes et tarses d'un brun plus ou moins rougeàtre ou (i) Le grand genre Y 'iym [ui compose à lui seul presque route la famille des Thynnides, est encore très insuffisamment étudié et a ete subdivise, il y a plus d'un demi-siècle, par divers auteurs, notamment par Guérin- Méneville et Westwood, en un certain nombre de genres ou de sous-genres, la plupart mal caractérisés et basés presque exclusivement sur les mâles. Ces Insectes reclament une sérieuse revision qui ne pourra avoir lieu que lorsqu'on possédera des données plus complètes sur l'assimilation des sexes qui, chez l'immense majorité des espèces, ont été décrits séparément et sans concordance entre eux. La dissemblance absolue des mâle:- et des femelles empêche de les apparier avec certitude quand ils n'ont pas été captures in copula, et cet écueil s'opposera longtemps encore à une classification rationnelle des Thynnides. comme il met obstacle, pour la même raison, à une répartition des Mutillides en "îoupes naturels. Les genres ou sous-genres établis pour les Thynnides ne doivent donc être considérés que comme provisoires et seront sans doute profondément modifiés par les travaux futurs des naturalistes. (2) Ann. Soc. ent. Belg., 1900, LXIY. p. io5. EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE noirâtre. Corps presque glabre, éparsement hérissé de poils grisâtres, un peu plus abondants à l'occiput, à la base du premier segment de l'abdomen et sur les côtés des deux derniers segments. Mandibules ciliées en dessous de longs poils grisâtres ; pattes, surtout les tibias et les tarses, assez abondamment garnis de poils pâles, courts et obliques ; épines des tibias d'un testacé clair ; éperons bruns. Tête plus large que longue et notablement plus large que le thorax, assez convexe en dessus, fortement arrondie en arrière, sans angles postérieurs distincts. Elle est luisante, couverte d'une ponctuation très fine, superficielle et médiocrement serrée, mélangée à de gros points irréguliers et beaucoup plus épars ; à la partie antérieure du front, la sculpture devient manifestement rugueuse. Sillon frontal bien marqué, s'étendant de l'insertion des antennes jusqu'au milieu de la lace. Pas d'ocelles. Épistome transversal, caréné longitudinalement en son milieu, régulièrement arqué à son bord antérieur, qui est un peu relevé et non distinctement échancré. Yeux médiocres, ovales, situés très près de l'articulation des mandibules ; ces dernières assez étroites, arquées, inermes, peu aiguës au sommet, lisses, luisantes et creusées d'un sillon longitudinal sur les deux premiers tiers de leur bord externe. Antennes robustes, contournées au sommet ; scape gros et court, à peine plus long que les trois premiers articles du funicule ; premier article du funicule très court, presque caché dans la cavité apicale du scape ; second article à peu près aussi large que long ; les suivants plus gros et plus courts, transverses ; les derniers devenant de nouveau moins épais et plus longs, l'article apical étant environ deux fois aussi long que large et obtusément acuminé au sommet. Thorax fortement étranglé en son milieu, plus large en avant qu'en arrière; pro-mesonotum luisant, éparsement ponctué en dessus, semi-circulairement et profondément excavé sur sa face dorsale antérieure, derrière la partie colliforme qui est densément et finement rugueuse ; les angles antérieurs de cette concavité sont arrondis ; tubercule scutelliforme en saillie convexe, luisante, assez fortement ponctuée ; métathorax étroit, sa face basale convexe, plus large que longue, plus étroite en avant qu'en arrière, sa face déclive assez fortement et transversalement concave, mais sans arêtes vives ni dents latérales. Le métathorax est luisant et éparsement ponctué en dessus, presque lisse à sa concavité postérieure. Pattes robustes ; tarses antérieurs munis de cils pectiniformes ; tibias intermédiaires et postérieurs très épineux ; ongles des tarses armés d'une dent robuste, presque perpendiculaire, vers le milieu de leur bord interne. Abdomen sessile, en ovale très allongé, beaucoup plus large que le thorax, atténué en avant et en arrière, plus long que la tête et le thorax réunis, convexe en dessus, plan en dessous. Premier segment microscopiquement ridé en dessus, parsemé de gros points irréguliers ; sa marge postérieure limitée par un fin bourrelet lisse et luisant. Second segment muni d'un anneau antérieur presque lisse, limité en arrière par une fine arête ; il est chargé sur le reste de sa surface de rides transversales, serrées, irrégulières, bien apparentes, sinueuses et interrompues ; son bord postérieur porte une fine arête saillante, précédée d'un étroit sillon presque lisse. Les segments suivants sont luisants et éparsement ponctués. Pygidium étroit, beaucoup plus long que large, presque perpendiculairement déclive en arrière, arrondi et à peine atténué au sommet, ssièrement et longitudinalement ridé-strié en dessus. Hvpopygium luisant et éparsement sa partie postérieure s'incline presque perpendiculairement pour suivre la déclivité lium qu'elle dépasse sensiblement en arrière et sur les côtés; l'extrémité de l'hypo- pygium est tronquée-arrondie, non échancrée ni dentée, et la périphérie qui dépasse le pygidium INSECTES 61 est ferrugineuse et translucide. Les cinq premiers arceaux ventraux de l'abdomen sont luisant.-. et éparsement ponctués. X" 45o. Un seul individu capturé le i- novembre i8gj à la Ferme Eberhardt, Cenio del Ultima Espe- ranza, Magellanes, Patagonie chilienne. Cette espèce se rapproche beaucoup, pour la forme et les caractères généraux, de Th. haematodes Klug., du Brésil, mais elle s'en distingue, indépendamment de sa coloration tout autre, par le tubercule scutelliforme plus élevé, par la face basale du metanotum plus large, par sa face déclive plus profondément et plus abruptement concave, et par le second segment abdominal chargé de rides moins grossières et plus nombreuses. Thynnus (Elaphroptera) holomelas (') nov. sp. (PI. II, fiff. s Long. i5 mill. cf. Coipits totitm nigrum, capite thoraeeque sat dense pilosis et punctatis, abdomine fere glabro, laevi, nitido. Clypeus convexus, cucullatus, longitudinaliter carinatus, anticc arcuatim emarginatus, haud dentatus. Mandibules apice bidentatœ. Thorax ovatus, mesonoto profonde bisulcato, metanoto bifoveolato. Ala infuscatœ, cellula cubitali prima nervulo tenui divisa. Tarsorum unguicidi hifidi. Pygidium planum, rude et irregulariter rugosum, apice truncahim. Hypopygium angnstum , carina longitudinali frceditum, apict brevissims trilobatum, lobo medio paulo longiore, truneato. Corps entièrement noir, y compris les mandibules, les antennes et les pattes. Tète et thorax assez abondamment hérissés de poils grisâtres, ceux du vertex plus bruns, ceux des tempes plus longs et plus blanchâtres. Abdomen presque glabre, cilié seulement sur les côtés de quelques longs poils gris. Pattes avec une pilosité grisâtre, longue, fine et peu serrée ; éperons d'un brun noir. Tète à peine plus large que longue, un peu moins large que le mesonotum, arrondie en arrière, sans angles postérieurs distincts. Front et vertex assez fortement et densément ponctués, un peu rugueux ; épistome élevé, convexe, un peu cuculliforme, découvrant le labre, assez densément et irrégulièrement ponctué, chargé en son milieu d'une carène longitudinale saillante qui se termine en arrière par un tubercule dentiforme ; son bord antérieur est profondément et semi-circulairement échancré, les côtés de l'échancrure formant un angle émoussé, mais non dentiforme. Une carène longitudinale, fine mais bien marquée, part du milieu du Iront, derrière l'épistome, pour se prolonger jusqu'à l'ocelle antérieur. Yeux grands, en ovale allongé, touchant l'articulation des mandibules, ce qui rend les joues nulles ou linéaires. Ocelles movens, assez groupés, les postérieurs plus rapprochés l'un de l'autre que des yeux. Mandibules médiocrement larges, luisantes, un peu coudées après le premier tiers, bidentées au sommet. Antennes n'attei- gnant pas l'extrémité du thorax quand elles sont ramenées en arrière ; scape épais et pas plus long que les deux premiers articles du funicule ; il est ponctué-rugueux et cilié de longs poils ; premier article du funicule très court, à peine distinct, les articles suivants allongés, les inter- médiaires distinctement arqués. (i) Ann. Soc. ent. Belg., 1900, LXIY, p. io5. EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Thorax ovale, atténué en arrière. Pronotum assez densément ponctué, tronqué en avant, oncature bordée en dessus par une arête fine, en arrière de laquelle existe un léger sillon îsverse ; son bord postérieur est rectiligne en son milieu. Mesonotum moins densément ponctué, parcouru dans toute sa longueur par deux profonds sillons longitudinaux en dehors de chacun desquels il en existe un autre beaucoup plus fin et moins distinct. Scutellum médiocre- ment convexe, luisant, peu densément ponctué, séparé du mesonotum par un profond sillon îettement crénelé. Écaillettes petites, lisses,' luisantes, avec quelques points épais. Metanotum très finement chagriné, creusé en arrière de deux fossettes allongées, profondes et presque confluentes. Pattes grêles, peu épineuses ; sommet des hanches antérieures terminé en arrière par une dent spiniforme bien accentuée ; ongles des tarses bifides au sommet. Ailes faiblement et uniformément enfumées sur toute leur étendue ; stigma et nervures d'un brun noir ; première cellule cubitale divisée par une nervule faible et peu apparente qui part de l'angle inféro-externe cle la cellule pour se diriger vers la base du stigma ; seconde cellule cubitale presque de moitié plus courte sur la radiale que la troisième cellule cubitale, qui est aussi sensiblement plus longue que la première ; troisième nervure transverso-cubitale sinueuse ; la première nervure urrente s'insère vers les deux tiers et la seconde vers le tiers des deuxième et troisième cellules cubitales. Abdomen déprimé, atténué en avant et un peu moins en arrière, plus long que la tète et le thorax réunis, lisse, luisant et presque imponctué; dernier segment dorsal plan, un peu plus long que large, faiblement atténué en arrière, tronqué au sommet, grossièrement et irrégulière- ment ridé ; hypopygium étroit, ne dépassant pas le pygidium, longitudinalement caréné en son milieu, très faiblement trilobé au sommet, le lobe médian un peu plus saillant et tronqué, les latéraux non dentiformes, formés seulement par les angles externes. X q5i. Cenio del Ultima Esperanza, Magellanes, Patagonie chilienne. Un seul individu recueilli au bord de la nier, le i-j novembre iS. Sic bestehen aus circa 25-3o runden Facetten, die sich nicht benihren und die mikroskopisch behaarten Zwischenrâume zwischen denselben entsprechen annâhernd einem Facetten-Durch- messer. Oberhalb eines jeden Auges befinden sich mehrere, circa 5-j nach vorne gerichtete kleine Borstchen ; ebenso finden sich im Gesichte in einer leichten Ouerfurche, die sich undeutlich von einer Tasterbasis zur andern hinzieht, einige feine kurze Borstchen, wâhrend der iibrige Kopf fein mikroskopisch behaart ist. Die vor den Augen eingelenkten Fiihler sind 2 + 3-gliedrig. An der Insertionsstelle ist das Kopfskelett in verhaltnismassig grossem Umfang àusserst dunnhautig. Die beiden Basal- glieder sind etwas heller gefârbt als die Geiselglieder. Das erste Geiselglied ist schief abgeschnitten und sehr kurz ; das 2. Glied etwas dicker als die Geiselglieder und wie dièse mikroskopisch fein behaart und mit einer Anzahl schief nach vorne gerichteter Borstchen besetzt. Die Geiselglieder sind deutlich gestielt und das letzte in KXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE Mitte zuweilen etwas eingebuchtet. Wahrend die starkeren Borsten beim i. Geiselglicde nur an der Gliedspitze stehen, sind die beiden ietzten Glieder iiberall beborstet. Die Maxillartaster sind 3- 4-gliedrig. Sind sie 3-gliedrig so ist das letzte Glied wie bei : annâhernd viermal so lang als jedes der beiden vorhergehenden (104 n gegen 24 /*). Zuweilen zerfâllt das letzte Glied jedoch in zvvei Glieder ; die Teilung scheint dann stets in der Weise vor sich zu gehen, dass der letzte Abschnitt, d. i. das vierte Glied, auffallend kiirzer ist als der vorhergehende Abschnitt, das dritte Glied. Starkere Haare scheinen nur an dem dritten oder an den aus ihm entstandenen 3. und 4. Tastergliede vorzukommen. Die Taster sind auf einer starken Vorwulstung des Chitinskelettes, dem Palpiger, eingelenkt, wie dies auch bei anderen Dipteren oft der Fall ist. Die Lippentaster sind eingliedrig und von der Lange der deutlich getrennten Coxen. Das kaum langere Mentum ist leicht an der starkeren Chitinisierung zu erkennen. Die Thoracalsegmente sind auf dem Riicken vollstândig vervvachsen und die Grenzen hier nicht mehr festzustellen, wahrend an den Thoraxseiten noch Spuren von Segmentgrenzen vor- handen sind. Der Thoraxrticken ist in der Mitte stark gewolbt und langer behaart und vorne kapuzenfôrmig iiber den Kopf vorgezogen. Die verklimmerten Fliigel, auf denen keine Spur einer Aderung vorhanden ist, erreichen eine Lange von 2S0 /"■, wahrend an Stelle der Schwinger nur noch kleine schwer auffindbare Griibchen vorhanden sind. Das Verhâltnis der Fussglieder ergiebt sich aus nachfolgender Zusammenstellung. HlNTERFUSS. 280 fi i36 » 112 » 72 » g6 » Die Krallen sind annâhernd 40 m lang, massig gebogen, an der Spitze etwas geschweift und nahe der Basis mit einem stumpfen Zahne versehen, auf welchem sich eine borstenartige Verlângerung befindet. Pulvillen fehlen ; das lange Empodium ist an beiden Seiten gefranst, die Fransen oft wieder geteilt. Das Onychium ist mit feinen, nach vorne gerichteten Borstchen besetzt und die Sohle quergestreift. Die Behaarung der Beine ist tiberall eine ziemlich gleichmâssige ; ausser der sehr feinen mikroskopischen Behaarung sind es langere, schief abstehende, feine Borstchen, die nur an der Schienenspitze einen etwas dornartigen Character annehmen und an den Mittelbeinen besonders auffallen. Nach den Angaben von Jacobs besteht das Abdomen aus 8 Segmenten. Wie Borner nach- gewiesen hat ('), finden sich bei vielen Dipterenweibchen, entgegen der bisherigen Ai.nahme 10 Abdominalsegmente und auch bei Belgica antarctica sind in Wirklichkeit 10 Segmente vor- handen. Die Tergite und Sternite der 8 ersten Segmente sind deutlich entwickelt. Bis zum V ORDERFUSS I. Glied 2l6 /J. 2. » IÔO » 3. » I20 » 4- » 80 » 5. )> 80 » M ITTELFUSS 248 M 128 » IO4 » 80 » neue im weiblichen Geschlechte fliigel- und halterenlose Sciaridengattung nebst Bemeikungen ûber itierung des Hinterleibes der Dïpteren-Weibchen. (Zool. Anzcigcr, Bd XXVI, X" 701-702, igo3, p. 496 u. f.) IN.SEI fES 79 6. Segmente incl. sind Tergit und Sternit ausser mit der feinen mikroskopischen Behaarung uberall mit ziemlich gleichmâssig verteilten lângeren Borsten besetzt. Am 7. und 8. Segmente scheint dièse Beborstung in der Weise zu variieren, dass bald der grossere Teil des Segmentes mit diesen Borstenhaaren besetzt ist, bald dièse wie bei Fig. ro nur am hinteren Rande des Segmentes auftreten. Eine eigentiimliche Bildung findet sich am g. Segmente. Das g. Ternit ist der Lange nach breit geteilt und die so entstandenen seitlichen Chitinplatten durch eine dorsale dunne Membran verbunden. Die so entstandenen beiden latcralen Platten sind von hinten tief einge- schnitten und hângen nur am basalen Ende zusammen. Ob nun hier tatsâchlich eine wcitere Spaltung des Tergits stattgefunden hat oder ob der kleinere untere Teil b (Fig. 10) als Sternit g, der grossere obère Teil a als Tergit g aufzufassen ist — was dann eine Yerwachsung des g. Tergits und Sternits voraussetzen wiirde — môchte ich dahin gestellt sein lassen. Nach den Ausfuhrungen von Borner, 1. c., p. ôoi, besteht bei Sciara das g. Sternit aus einem frei nach hinten vorragenden Chitinspangenpaar, das nach Borner nicht als Ovipositor aufzufassen ist. Aehnliche Spangen, die an ihrem vorderen Ende mit einer sicher zur Legerijhre gehôrenden, gegabelten Chitinsehne, die bis zur Mitte des 7. Segmentes nicht verbunden zu sein scheint, finden sich auch bei B. antarctica. Nach BôRNER'scher Auffassung wiirden dièse in Fig. 10 mit sp bezeichneten Spangen als g. Sternit aufzufassen und die vorher erwâhnten Teile a und b zum g. Tergit gehôren, bei dem dann eine weitere Teilung stattgefunden haben miisste. Oberhalb des hinten abgerundeten, frei vorragenden aus zwei geteilten Platten bestehen- den 10. Sternits befinden sich die beiden eingliedrigen Cerci ; das 10. Tergit fehlt, d. h. an seiner Stelle ist nur noch eine feine Chitinmembran vorhanden. Beim Mannchen folgt auf das 8. Abdominalsegment die sogenannte Haltezange. Wie gewôhnlich besteht dièse auch hier aus je einem Basai- und Klauengliede. Ersteres ist nach aussen stark gewolbt, wâhrend es an der innern Seite abgeplattet ist ; an der oberen und untern Seite des Gliedes entsteht hierdurch eine ziemlich scharfe Lângskante. Langere Borsten finden sich nur auf der aussern gewolbten Seite des Gliedes. Das ungefâhr halb so lange runde Klauenglied entspringt aus schmaler, stielartiger Basis, verdickt sich ziemlich plotzlich, ist an der Spitze breit abgerundet und hier mit einer nach innen gerichteten kurzen Klaue bewehrt. Langere, borstenartige, stark abstehende Behaarung findet sich an der innern Seite an der Basis der Yerdickung. L^nterhalb einer breiten in der Mitte leicht ausgerandeten lamellenartigen Decke finden sich bei B. antarctica âhnlich wie bei manchen Sciariden eigentumlich gebildete Chitinspangen oder Platten, die wohl als Pénis aufzufassen und in Fig. g als durch die erwâhnte Lamellendecke durchscheinend gezeichnet sind. LTnten und am hinteren Ende sind sie verwachsen, wâhrend oben ein feiner rinnenartiger Lângsspalt wahrnehmbar ist. An dieser oberen Partie finden sich zwei nach hinten gerichtete Fortsâtze a, an welchen Muskeln angeheftet sind, durch deren Zusammenziehung die nach hinten gerichtete Spitze p gehoben wird. Zwei andere langere, spangenartige Fortsâtze b schieben zich in die Zangenbasalglieder hinein, so dass durch Schliessen und Oeffnen der Zange eine Yorwârts- und Riickwârtsbewegung von p erfolgen muss. Die erwâhnte lamellenartige Decke ist fast rechteckig, am hinteren Saume leicht ausge- EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE randet mit abgerundeten Ecken. Wâhrend der basale Teil dieser Decke hyalin und ganz kahl ist, zeigt die dickere Spitzenhâlfte deutliche Behaarung. Die Larve, welche zu dieser Art gehôren soll, ist eine typische Chironomidenlarve von 4-4,75mm Lange und schwarzbrauner, nach den Aufzeichnungen von Racovitza im Leben schwarzvioletter Farbe. Das Tégument selbst ist diinn und vôllig farblos und lâsst den dunklen Darmkanal und die schwarzen, stabfôrmigen oit die Lange mehrerer Segmente erreichender Fettkôrper, von welchen die innern Organe umhullt sind, durchscheinen. Der ungemein lange Ma<*en erstreckt sich vom 3. bis zum 10. Segmente und geht in der Mitte dièses Segmentes in den Darm liber; an der Uebergangsstelle sitzen wie gewohnlich die vier Malpighi'schen Gefâsse, die an ihrer Basis nach vorne gezogen, bald nach hinten umbiegen und dann ziemlich grade verlaufen. Unterhalb des Darmes befindet sich im vorletzten, d. i. 9 Abdominalsegmente ein eigenttimliches, annahernd nierenfôrmiges, mit der Oeffnung nach hinten gerichtetes plattes Organ, das aus zwei annahernd gleichen Hâlften besteht, in der Mitte also eine feine Langs- furche besitzt und vielleicht als Anlage der Geschlechtsorgane aufzufassen ist. (Fig. ig g.) Die stark entwickelten Spinndriisen liegen im 1. Thoracalsegmente, die Schlundganglien gleich hinter dem Kopfe, der aus einer braunen Kieferkapsel gebildet wird, die aus zwei grôs- seren lateralen Platten oder Pleuren und einer kleineren Xotalplatte besteht. Die lateralen Platten, deren dorsale Begrenzungslinie annahernd doppelt so lang ist als ihre ventrale — die hintere Begrenzungslinie des Kopfes erscheint claher bei Lateralansicht schief nach unten und vorne gerichtet — umfassen die Notalplatte nach hinten, bertihren sich also am Hinter- kopfe. Wâhrend aber hier eine deutliche Naht zwischen beiden Platten vorhanden ist, sind beide Platten auf der ventralen Kopfseite verwachsen, doch lâsst sich auch hier noch eine besonders am hinteren Kopfende durch schwachere Chitinisierung auffallende Grenze zwischen beiden Platten feststellen. Dort, wo die Pleuren und die Notalplatte sich gleichsam in einem Punkte beriihren, befinden sich an jeder lateralen Platte zwei nahe bei einander stehende Papillen, die in Form eines rechtwinklingen Vierecks gruppiert sind und nie mit einer Borste versehen zu sein scheinen (Fig. 17, N° 1 und 2). Langs der Naht zwischen Notai- und Lateralplatte befinden sich in regel- mâssiger Anordnung 5 Warzen und zwar an jeder Seite der Notalplatte drei (Fig. 17, N° 5, 6 und 7), welche so gruppiert sind, dass sich, von hinten gezâhlt, die erste Warze der Notal- platte (Fig. 17, N° 5) ungefâhr neben der zweiten der Pleuralplatte (Fig. 17, N° 4) befindet. Bei Lateralansicht bemerkt man ausserdem noch eine Anzahl Wârzchen und zwar befinden zich auf den drei Platten, von clenen die Kieferkapsel gebildet wird im ganzen deren 28, welche in der Weise gruppiert sind wie dies in Fig. 12 zur Darstellung gebracht wurde. In den Figuren 12, i3 und 17 wurden zur leichteren Orientierung dieselben Borsten resp. Papillen mit denselben Zahlen bezeichnet. N° 10 und 11 stehen stets dicht bei einander. Hinsichtlich der Anzahl der Borsten scheinen Abweichungen vorzukommen ; an einigen Exem- plaren vermag ich N° 6, an andern N° 8 nicht nachzuweisen. Wâhrend die iibrigen Warzen stets mit Borsten besetzt sind, scheinen dieselben bei N° 1, 2, 4 und g der Regel nach zu fehlen. X" 10 ist stets mit einer kiirzeren, N° 11 mit einer langen Borste besetzt. Am vorderen Rande sind sowohl die Notalplatte wie beide Lateralplatten leistenartig verdickt, wodurch den Fresswerkzeugen festere Insertionspunkte geboten werden. Ausserdem wird die Wiederstandsfâhigkeit der Kieferkapsel noch erhôht durch leistenartige Verdickungen, INSECTES 81 welche am vorderen Rancle oberhalb und unterhalb der Insertionsstelle der Mandibel beginnen und sich nach hinten allmahlich vcrlieren. Die Mandibel selbst sind sehr stark entwickelt, und schief nach unten und innen gerichtet, so dass sie beim Zermalmen der Nahrung nicht gegeneinander, sondera beide gegen die stark chitinisierte Unterlippe wirken. Mandibel und Unterlippe sind mit starken Zâhnen bewehrt und zwar die Unterlippe im Ganzen mit 12, von denen die beiden mittleren am stârksten und bis iiber die Hàlfte ihrer Lange verwachsen sind. Der Zàhnelung der Unterlippe ensprcchend sind auch die Mandibel mit je 6 Zâhnen versehen, von denen derjenige an der Spitze am stârk- sten ist, wahrend der hintere breiter, an seiner stumpfen Spitze leicht ausgerandet, mit einer kurzen Borste besetzt und nach innen gebogen ist. Die Mandibel sind auf der ausseren Seite mit zvvei Borsten versehen (Fig. 12 und i3, N° 16 und 17), von denen diejenige nahe der Basis am stârksten ist. Die Mandibel sind nicht uberall gleichmâssig dick. Die mittlere Partie der Basalhâlfte ist viel diinner als die Rand- partien und die Spitzenhalfte, wodurch der Kiefer bei gleicher Widerstandsfahigkeit leichter wird. Die stark nach unten gebogene Oberlippe ist ziemlich dûnnhàutig, kurz vor ihren Spitze fast hyalin und an dieser Stelle mit 6 deutlichen Borstchen besetzt, deren Grôssenverhâltnisse und Stellung sich aus Fig. i3 ergiebt. Ausserdem finden sich noch viel feinere Harchen zu einem Complexe vereinigt an den Aussenseiten dieser hyalinen Partie der Oberlippe, deren Abschluss nach vorne durch zwei sich von den Seiten vorschiebende, nach der Medianlinie der Oberlippe allmahlich schmâler werdende leichte Yerdickungen des Chitinskelettes hergestellt wird. Dièse beiden seitlichen Verdickungen (Fig. i3 v) beriihren sich in der Mitte der Oberlippe scheinen hier aber nie ganz verwachsen zu sein. Unterhalb dieser verdickten Partie, cl. i. nach vorne, setzt sich die Oberlippe wieder als dunne Haut fort und ist an ihrem vorderen Rande mit 6 Zâhnen bewehrt, die sich als allmahlich verschwindende Leisten unter die Oberlippe fortsetzen. Von diesen Zâhnen scheinen die beiden aussersten stets etwas langer zu sein als die innern. Auf dem hinteren starkcr chitinisierten Teile der Oberlippe befinden sich ausserdem noch 4 Borstchen, von denen das hinterste Paar fast an der Basis der Oberlippe sitzt (Fig. 12 und i3, N° i5), wahrend sich das vordere Paar nahe dem unteren Seitenrande etwas hinter der Mitte der Oberlippe befindet. Zwei unter der Oberlippe vorragende stabchenartige an der Spitze deutlich behaarte Gebilde gehôren offenbar zum Epipharynx. An jeder Seite des Epipharynx befindet sich eine starke, nach hinten gerichtete, anscheinend zweigliedrige Chitinspange, die sich nach hinten keulenfôrmig verdickt und in mehrere Fortzâtze endet. Die Palpen der Maxillen erscheinen als kurze, kegelfôrmige Gebilde, die an ihrer Spitze mit einer Anzahl kurzer Borstchen besetzt sind. An der ausseren Seite nahe der Basis der Palpen, tragen die Maxillen zwei ziemzich lange Borsten, wahrend die kurz zapfenfôrmige Spitzen mit kurzeren Borsten versehen sind. Der von der Unterlippe vôllig verdeckte Hypo- pharynx ist an seiner Spitze mit einigen gezahnelten, breiten, platten, der Unterlippe anliegen- den und mehreren kurz kcgelformigen Fortsâtzen versehen. Die Ftihler haben die den Chironomidenlarven eigentumliche Form. Einem circa 27 u- langen und i5 /* Durchmesser haltenden annahernd cylindrischen in der Mitte etwas bauchig erweiterten Basalgliede, sind zwei zapfenartige Fortsâtze aufgesetzt, von denen der eine unge- gliederte i5-iS n lang ist, wahrend der zweite in der Weise gegliedert ist, dass auch hier ein XI 82 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE grôsseres Basalstuck von circa 9 p Lange an seiner Spitze wieder zwei Fortsàtze tràgt, von denen der grôssere 6-g p lange manchmal wieder aus zwei Gliedern zu bestehen scheint. In der Mitte des grossen Basalgliedes befindet sich eine Sinnesgrube (Fig. i5 s). Die deutlichen schwarzen Augen stehen hinter den Fiihlern ; sie sind lânglich rund und vorne in eine kleine Spitze ausgezogen, die etwas schief nach unten gerichtet ist. Am 1. Thoracalsegmente und am letzten Abdominalsegmente finden sich auch hier die den Chironomidenlarven eigentumlichen Fortbewegungsorgane. Am letzten Abdominalsegmente sind es circa omm,i6 lange stumpfkegelfôrmige Zapfen, die an ihrer Spitze mit einer Anzahl klauenartig gebogener, gelbbrauner Chitinhaken besetzt sind. Dièse platten Haken sind in ihrer Form annâhernd gleich ; sie entspringen aus breiter Basis, verschmâlern sich nahe der Basis plôtzlich, dann ganz allmàhlich und sind an der Spitze stark gekriimmt. Die Anzahl dieser Haken scheint zwischen 14 und 18 zu schwanken. Regelmâssig sind die an der Spitze stehenden Haken langer, oft mehr als doppelt so lang als die tiefer stehenden. Aenhliche Haken erwahnt Kieffer bei der Beschreibung der Larve von Wulpiella scirpi Kffr. Nach dieser Beschreibung sind die Haken am Ende tief bogenfôrmig ausgeschnitten. Aus der Abbildung scheint jedoch hervorzugehen, dass die Bildung der Haken bei W. scirpi eine ahnliche ist wie bei Bclgica antarctica und das nach der Spitze des zuriickgebogenen Hakens gerichtete Ende der Basallinie des Hakens scheint nach dieser Beschreibung als zur Spitze des Hakens gehôrend aufgefasst worden zu sein. An den lebenden Larven von Wulpiella scirpi hat Kieffer die Art der Fortbewegung beobachten konnen. Nach dem genannten Autor werden die Analzapfen bei der Fortbewegung abwechselnd bis iiber die Mitte eingezogen und ausgestreckt. Das Wort « abwechselnd » môchte sich wohl nur auf clas abwechselnd erfolgende Ein- und Ausstiilpen dieser Organe beziehen nicht aber bedeuten sollen, class wenn der eine Analzapfen eingestiilpt, der andere vorgestreckt wird. Fur das zusammen, d. h. zugleicher Zcit erfolgende Einziehen und das nachher ebenfalls gleichzeitige Ausstrecken beider Organe scheinen mir die eigentumlichen, lang gestreckten Muskeln (Fig. 19 m l) zu sprechen, die an der Spitze der Zapfen endigend, dièse durchziehen, nahe dem Hinterrande des letzten Segmentes auf kurze Strecke sich beruhren oder vervvachsen zu sein scheinen und bereits im vorletzten Segmente wieder vollstândig getrennt sind. Bei Lateralansicht erscheint der Hinterrand des letzten Abdominalsegmentes an seinem dorsalen Teile etwas nach hinten vorgezogen. An dieser Stelle befinden sich zwei oft schwer nachweisbare nach hinten gerichtete feine Borsten und unterhalb derselben zwischen den als Xachschieber dienenden Analzapfen die gewohnlichen 4 Analpapillen, die den After umschlies- sen. Auch das vorletzte Segment ist oben etwas nach hinten ausgezogen. An dieser Stelle befinden zich zwei YVarzen, deren jede mit 4 lângeren Borsten besetzt ist. Dièse Warzen mit ihren 4 Borsten sind nach meiner Ansicht den von Kieffer bei Wulpiella scirpi, p. 3~3, erwàhnten walzenfôrmigen Zapfen entsprechende Bildungen. Aus der Beschreibung scheint hervorzugehen, dass sich auch dièse Zapfen am vorletzten Abdominalsegmente befinden, da Kieffer zwischen einem letzten Hinterleibs- oder Bauchring — d. i. dem T rager dieser Zapfen — und einem Analring, der aus einem unteren Sttick — zwei walzenfôrmigen Verlângerungen — den Anal- - und vier oberhalb derselben liegenden hyalinen Lappen bestehen soll, unterscheidet. I >ie vier hyalinen Lappen sind ohne Zweifel nichts anderes als die Analpapillen. Den basahii I cil des letzten Abdominal- oder Analsegmentes, an welchem sowohl Analpapillen Xachschieber, nicht aber die mit 4 resp. 6 Borsten besetzten Warzen — die walzenfôr- INSECTES 83 migen Zapien Kieffer's — sitzen, erwahnt Kieffer nicht ; môglicherweise ist dieser basale Teil bei Wulpiella scirpi sehr kurz. Auch bei Belgica antarctica befindet sich am i. Thoracalsegmente ein âhnliches Fortbewe- gungsorgan wie bei II'. scirpi, das aus zwei verwachsenen Hâlften besteht und an der vorderen Seite tief eingebuchtet ist. Auf dieser fussartig, schief nach vorne vorgestreckten, vom lebenden Tiere wahrscheinlich auch einsttilpbaren, an der Ventralseite des Segmentes sich befindenden Verlângerung des Segments befinden sich auch hier eine Anzahl an der Spitze hakenartig umgebogener kràftiger Borsten, die aber viel feiner sind als die Analhaken. Die nach vorne gerichteten Hakenborsten sind vorne am lângsten, nach hinten zu werden sie imraer kiirzer und treten endlich nur noch als âusserst feine kurze Dôrnchen auf. Ausser clen bereits erwâhnten kônnen, abgesehen von zwei gleich hinter dem Kopfe stehenden Papillen die man als Collarpapillen auffassen kann, am Kôrper des Tieres keine anderen Papillen nachgewiesen werden. N° 208. Débarquement IV, 25 janvier i8g8. Détroit de Gerlache. Nos 1248 et 1225. Larves de Diptères. Débarquement XI. Ier février i8g8. Détroit de Gerlache. Nn I25g. Larves de Diptères. Débarquement la. 26 janvier i8g8. Détroit de Gerlache. JACOBSIELLA m. n. g. Auch bei dieser Gattung, die ich nach Herrn Dr Jacobs, dem Autor der Art J. magellanica benenne, scheint mir die Zugehôrigkeit zu den Chironomiden nicht sicher gestellt zu sein. Die Miicke, von der nur mânnliche Exemplare vorliegen, hat i-gl. Taster und 2 + 3-gl. Ftihler. Das 1. Basalglied ist aber vollstandig verkiimmert, sodass nur bei starkerer Vergrôs- serung ein schwacher ringfôrmiger Wulst wahrnehmbar ist. Die Mundwerkzeuge sind verkiim- mert ; die sich nicht auf dem Scheitel beriïhrenden runden Augen bestehen aus mehr als 3o runden Facetten ; Fliigel verkiimmert mit einer Làngsreihe starker Bôrstchen. Vorderhùften ungemein lang und dick. Fiisse nur mit Empodium, Klauen langsgespalten. Jacobsiella magellanica (Jacobs) cf. Lan■ lang und der Lange nach nahezu bis zur Mitte gespalten, eine Klauenform die mir bei Dipteren bisher nicht bekannt war. . Nahe ihrer Basis ist jede Klaue unten mit einem stumpfen Zahne bewehrt. Pùlvillen fehlen. Empodium so lang wie die Klauen, an den Seiten mit langeren meist geteilten Fransen. Onychium behaart, die Sohle wie bei Bclgica antarctica. Das Abdomen besteht aus 8 deutlichen Segmenten, an denen Tergit und Sternit leicht nachzuweisen sind, doch ist das Abdomen viel schwacher chitinisiert als bei Bclgica. Die âusseren Genitalien sind ahnlich gebildet wie bei Bclgica. Das grosse Zangenbasal- glied ist auch hier an der innern Seite etwas abgeflacht und oben mit einer scharfen in der Lângsaxe des Gliedes verlaufenden Kante versehen. Der innere abgeflachte Teil des Basal- gliedcs ist mit kurzen derben, der àussere gewôlbte Teil mit langeren, dunneren Borsten besetzt. An der Basis ist das Glied nach unten in einen kurzen Zapfen ausgezogen, der mit Harchen dicht besetzt ist, die etwas langer und derber sind als die iibrige mikroskopische Behaarung des Gliedes. Das Klauenglied ist viel kurzer als das Basalglied und an der Basis nach innen lôffel- artig ausgehbhlt. Mit Ausnahme seiner Basis ist das Glied iiberall mit dicht stehenden, feinen und mit etwas langeren zerstreut stehenden Haaren besetzt. Wie bei Bclgica schiebt sich auch hier in jedes Zangenbasalglied eine lange hohle Chitin- spange hinein. Dort, wo sic an der Basis des Zangenbasalgliedes aus diesem Gliede hervorragt, erweitert sic sich ziemlich plôtzlich trichterartig. Vom Rande dièses Trichters lauft nach hintcn 1 1) In Fig. 1 ergânzt. INSECTES 85 ein rinnenartiger Fortsatz (Fig. 8 rf) aus. Unterhalb dièses Fortsatzes ist der Trichterrand mit einem hâutigen, sackartigen, breiten Organe verwachsen, das wohl als Pénis zu deuten ist. Wie bei Belgica besteht dièses Organ aus zwei gleichen Hàlften, die, unten und an der nach hinten gerichteten Spitze verwachsen, oben durch einen breitklaffenden Spalt getrcnnt bleiben. Die Rânder dièses Spaltes sind ungemein stark chitinisiert. Diesc Chitinleisten diver- gieren an ihrer Basis sehr stark, verdicken sich plôtzlich zu annahernd kugelartigen hohlen Gebilden, die schliesslich in einer kurzen Spitze endigend, an dieser Stelle mit dem verdickten Hinterrande des Zangenbasalgliedes gelenkartig verbunden, dem Zangenbasalglied also als Stiitzpunkt dienen. Die bei Belgica stark entwickelte lamellenartige Decke erscheint hier als ausserst kurzes, hyalines, kaum wahrnehmbares Hâutchen. CATALOGUE Pages ORTHOPTÈRES 7 Stenopelmatidae X° 1. Udenus W-nigrum n. sp. PL II fig. g g HÉMIPTÈRES i3 Pentatoinidae ACAXTIIOSOMIN.E » 2. Ditomotarsus Ga)d Spin. . . . i5 COLÉOPTÈRES 17 Cicindelidae AIaXTICOREWE » 3. Pycnochile fallaciosa Chevr. . . ig Carahidae Carabin.e » 4. Ceroglossus suturalis Fabr. ig MlGADOPIX,E » 5. Brachycaelus virescens Waterh. . 20 Trechin.e » 6. Trechus antarcticus Dej. ... 20 PI. I, %. 4- » 7. Trecluts Wienckei n. sp 20 PI. I, fig. 2, 6. Antarctiin.e » 8. Antarctia blanda Dej 21 » g. Antarctia subamaroides n. sp. . . 21 PI. I, fig. 1. » 10. Antarctia Racovitzai n. sp. ... 22 PI. I, fig. 3, 5, 7. » 11. Habropus carnifex Fabr. ... 22 Broscix.i: » 12. Cascelius Gravesi Curt 23 » i3. Cascelius aeneoniger Waterh. . . 23 INitidulidae » 14. Ciyptarcha chiliensis Germ. . . 25 Silphidae » i5. Hyponecrodes biguttatus Phil. . 27 Pages 3l 32 32 33 Scarabaeida? Melolonthin^: N° 16. Macrosoma glaciale Fabr. . » 17. Listronxx antarcticus n. sp. . PI. II, fig. i,3 » 18. Listronyx hirsutus n. sp. . PI- II, fig- 2, 4 » ig. Listronyx testaceus Fabr. Lucanidse DORCIX.R » 20. Sclerostomus femoralis Guér. . . 35 Dascillidae » 21. Mtcrocara fuegensis n. sp. 3y PI. I, fig. 10. Malacodermidae Lampyrix.e » 22. Pyractonema obscurum Fabr. . . 40 Tenebrionidae Nyctelin.î: » 23. Nyctelia longeplicata n. sp. ... 41 PI. I, fig. 12. Nyctelia Bremei Waterh. ... 41 PI. I, fig. 11. Helopix.r » 24. Parahelops Darwini Waterh. . . 42 Cauthai'idae » 25. To/nurits n. g. longi^ennis n. sp. . 42 PI. I, fig. i3. Oedemeridee » 26. C}Tcloderus magellanicus Phil. . 43 Curculionidae Otiorrhynchix.e » 27. Otiorrhvnchus antarcticus n. sp. . . 45 PI. I, fig. 8. 88 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE DAGES Pages 28. Aterpix.e Cylindrorrhinus angulatus Guér. . 47 DIPTÈRES 65 N< Bibionidae N°38. Dilophus valdivianus Phil. . • 67 CyLINDRORRHININjE » 2g. 47 Chironomidae X » 3g. Bctgica n. g. antarctica n. sp. 67,75 Cerainbycidae PI. IV, fig. i,3,5; PI. V, fig. g 10. Prionin^e » 40. Jacobsiella n. g. magcllaiiica n. sp . 67,83 » 3o. Microplophorus magellanicus Bl. Cerambycin.e 49 PI. IV, fig. 2, 4, 6, 7 ; PI. V, fig Culicidae 8. » 3i. Sibylla Dancoï n. sp. PI. I, fig. g . HYMÉNOPTÈRES 49 5i » 41. CULICIN^E LlMNOBIX.E 68 Ichneumonidae » 42 . Limnobia stigmatica Blanch. . . 68 Hemiïelin^e Tipulidae » 32. Hemiteles mit arc tiens n. sp. . 53 TlPULlN^E PI. II, fig. 5. » 43. Tipula flavo-annulata n. sp. . 68 Braconidœ PI. III, fig. 5. Meteoriisle Syrphidae » 33. Meteorus australis n. sp 55 Eristalin.e PI. II, fig. 6. » 44. Eristalis croceïmaculata n. sp. PI III fi? . 6g 3. Formicidse XI. J.J.X , lxï2- Muscidae Camponotin^e » 34. Melophorus picinus Rog. Thynnidae 57 » 45. Tachinin.e Phorocera triangulifeva n. sp. . PI. III, fig. • 7o 4- » 35. Thynnus Racovitzai n. sp. 5g Rhyphidae PI. II, fig. 7. » 46. Ryphus fuscipennis Macq. . • 7i » 36. Thynnus holomelas n. sp. 61 Anthomyidae PL II, fig. 8. » 47. Euryomma hispaniense Stein. . • 7i Apidae Ephydridae BoMBIN^E » 48. Scatophila curtipennis n. sp. . • 73 » 37. Bombus Dahlbomi Guér. PI. III, fig. 1, 2. TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS DE FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES Pages AbropllS 22 A< ANTHOSOMIN.E l5 Accia 29 aeneoniger 23 Agrius ig albo-marginatum . . . . ' 3g angulatus 47 Antarctia 21 Antarctia 22 antarctica (Belgica) 67, 76, 77 antarcticus (Hemiteles) 53 antarcticus (Listronyx) 33 antarcticus (Otiorrhynchus) 45 antarcticus (Trechus) 20 AnTARCTIINJE 20 Anthomyidae 71 anticola 27 apicalis 27 Apidae 63 Aterpin/e 47 atricapilla 3o australis 55 Belgica 67, 75 Bibionidae 67 bifenestratum 3g biguttatus 27 biguttula 27 biguttidas 27 binotatum 40 bioculatus 40 Pages blanda 21 BombinjE 63 Bombus 63 Brachycaelus 20 Braconidae 55 Bremei 41 brevipenne 3g Broscin.e 23 Calverti 4g Camponotinae 57 Cantharidae 42 Carabus ig, 22, 24 Carabidae ig Carabinée ig carnifex 22 Cascelius 23 castaneus 4g Cerambycidae 4g Cerambycinae 4g Ceroglossus ig Chauliognathus 40 cfnlcnsis 63 chiliensis 25 Chironomidae 67, 73 Cicindelidae ig Cincixdelin.e ig Cnips 25 COLÉOPTÈRES 17 comata 3o compressicorne 3g XII 9° EXPEDITION" ANTARCTIQUE BELGE Pages croceï-maculata 69 Cryptarcha 25 Culex 68 Culicidae 68 CULICINAE 68 cuprea 3o Curculionidae 45 curtipennis 72 Cycloderus 42 Cylindrorrhin^e 47 Cylindrorrhinus 47 Dahlbomi 63 Dancoi 49 Darwini (Sclerostomus) 35 Darwini (Parahelops) 42 Dascillidae 3y Dilophus 67 DIPTÈRES 65 Ditomotarsus i5 Dorcinae 35 Duponti 20 Elaphroptera 5g Ephydridae 73 Eristalinae 69 Eristalis 69 Euryomma 71 fallaciosa 19 Faminaei 32 femoralis 35 Formicidae 57 fissicolle 40 flavipes 68 flavo-annulata 68 flarosignata 5o Jrigida 3o fuegensis 3j fuscipennis 71 Gayi i5 glaciale 3i grandis 63 Gravesi 23 Pages Habropus 22 Harpalus 22 Helopinae 42 HÉMIPTÈRES 13 Hemiteles 53 Hemitelinae 53 hirsutus 32 hispaniense 71 holomelas 61 Hollbergii 22 HOMALOXYIX.E Jl hœmorrhoum 3g HYMÉNOPTÈRES 5i Hyponecrodes 27 Hystricia 70 Ichneumonidae 53 Ips 25 Jacobsiella 67, 83 Katanecrodes 27 Lampyris 40 Lampyrini 39 lapponicus 63 Lasiophanes 57 Lasitts 57 Limnobia 68 Limxobixae 68 lineola 2 5 Listronyx 29, 32 lividus 74 longeplicata 41 longipennis 42 Lophotus 47 Lucanidae 35 lugubre 40 Macrosoma 29, 3i magellanica (Jacobsiella) . . . .67, 76, 83 magcllanicus (Pycnochile) 19 magellanicus (Cycloderus) 43 magellanicus (Microplophorus) .... 49 Malacodermidae 3g ixsr.cn = 91 i'\GES Manticorinae ig Maypa 29 melanocephalus 33 Melolonthinae 29 Mclophorus 5j Meteorinae 55 Meteorus 55 Metius 22 Microcara 3j Microplophorus 49 Migadops 20 MlGADOPINAE 20 modestus 35 Muscidae 70 Necrodes 27 niger 22 nigriceps 33 nigripenne 3g nigripes 63 nitida 3o Nitidula 25 Nitidulidae 25 Nyctelia 41 Nyctelinae 41 obscurum 3g obscurci 3o obscurum 3g, 40 Œdemeridae 43 ORTHOPTÈRES 7 osornoana 3o opaca 3o Otiorrhynchinae 45 Otiorrhynchus 45 pallida 3o Parahelops 42 Paralistronyx 3o Paramaypa 3o Pentatomidae i5 Phorocera 7° picinus 3j Polyagrus ig PAG! Prioninae 4g Pycnochile ig Pyractonema 3g quadricollis 21 Racovitzai (Antarctia) 22 ■ >vitzai (Thynnus) 5g Reichei 3i uni 40 Rhyphidae 71 riibicundus 64 rubripcs 35 rufifemoralis 35 ritgulosa 3o Rhyphus 71 Scarabaeidae 2g scatella 73 Scatophila 73 schytei ig Sciara 7g scirpi 82 Sclerostomus 35 Scricoidcs 3o Sibylla 4g Silpha 27 Silphidae 27 splendidus 22 Stenopelmatidae g stigmatica 68 subamaroïdes 21 subcostata 3o suturalis ig sylvatica 3o Syrphidae 6g Tachininae 70 Tenebrionidae 41 testacea 37 testaceus 2g, 33 Thynnidae 5g Thynnus 5g Tipula 68 Tipulidae 68 EXPEDITION ANTARCTIQUE BELGE Pages TlPULINAE 68 Tolmerus 42 Tournieria 45 Trechinae 20 Trechus 20 triangulifera . . 70 Udenus o Pages valdivianus 67 vestita .32 vicinum 40 virescens 20 vitulus 47 Wienckei 20 \Y-nigrum g Wulpiella 82 EXPLICATION DE LA PLANCHE PLANCHE I Fig. i. — Antarctia subamaroides n. sp. 2. — T rechus Wienckei n. sp. 3. — Antarctia Racovitzai n. sp. _|. — Trechus antarcticus Dej. 5. — Tête de Antarctia Racovitzai. 6. — Elytre de Trechus Wienckei. y. - - Elytre de Antarctia Racovitzai. 8. — Otiorrhynchus antarcticus n. sp. g. — Sibylla Dancoi n. sp. io. — Microcara fuegensis n. sp. il. — Nyctelia Bremei Waterhouse . 12. — Nyctelia longeplicata n. sp. i3. — Tolmerus longipennis n. sp. EXPEDITK IN ANTARl TIl lUE BED '.I'. INSECTES PLI >fi 10. flart Bruxelles Fig.l Antarctia subamaroides n.sp., fig.2. Tvechus Wienckei n.sp., Fi2;.û Antarctia Racovitzai n.sp., Fis;. "i.Treclius antarcticus Dej. Fïg.5. Tête de \..Racovitzai vue en dessous., Fïg.O.Elytre deTrechus Wienckei, Rg.7. Elytre deA.Racovitzai, rî?;.8.0tiorrh)-nelmsantareticus n sp Fig.9. Sifaylla Dancoi u sp., Fie;.IO. Microcarà fixea^iisis n.sp„ Figll. XyeteliaBranei Waterhouse, Fig.12. Nyctelia longeplicata n.sp. Fie; LS.Tolmerus loneipeunis u.sp EXPLICATION DE LA PLANCHE PLANCHE II Fig. i. — Listronyx antarcticus n. sp. 2. — Listronyx hirsutus n. sp. 3. -- Antenne de Listronyx antarticus. 4. — Antenne de Listronyx hirsutus. 5. — Hemiteles antarcticus n. sp. 6. — Metconts australis n. sp. 7. — ■ Thynnus Racovitzai n. sp. 8. — Thynnus holomelas n. sp. g. — Tète de Udcnus W-nigrum n. sp., vue de face. EXPEDITION' AXTAR< 'TI( H JE 1 >F.U ,E [NSECTES PL II lollth J.LGoffart, Bruxelles Figl.Listronyx antareticus d sp, Fig.2 [Astronyx hirsutus n.sp., Fig.3.Antenne de Lantarcticus, Fis;. 4 Antenne de L.hirsutus Fig.5 Hemiteles antarcticus o.sp., Fig.6.Meteorus australis n.sp., Fig. 7. Thvunus Racovitzai asp., Fig.8 Thvnnus holoiuelàs a.sp. Fig.9 Tète de F demis W-mçrum n.sp vue de face. EXPLICATION DE LA PLANCHE PLANCHE III Fig. 4- 5. 6. Scatophila curtipennis n. sp., vue de dos. — vue de profil. Eristalis croccimaculata n. sp. Phorocera triangulifcra n. sp. Tipula flavo-annulata n. sp. Phorocera iriangitlifcra, tète, vue de côté. — — tète, vue de face. EXPEDITION ANTAR< TIQUE BEL( >K I TES PL III W* Chromolith.J \. Goflart , Bruxelles Fig.le1 '_'. Scatophila cnrtipemris 11 sp., Fig.3. Eristalis croct-iuiaculaia n sp . Fig.4 Phorocera triangulifera n.sp Fi»'. 5. Tipida flavo aiuialuia n.sp, Fïg.6et 7. Phorocera triangnliferai.tête vue de côté et vue de face TAFELERKLARUNG TAFEL IV Fig. i. — Jacobsiella magellanica n. sp. (Jacobs) cf. X 2§ 2. — Belgica antarctica n. sp. Jacobs. Kopf in Seitenansicht. m = Mentum, c = Coxen, p = Taster. X IDO 3. — Jacobsiella magellanica. Kopf in Seitenansicht. X i35 4. — ■ Belgica antarctica. Fussspitze. X ^70 6. — Belgica antarctica. çf X 2§ 7. — » » 9 X 28 IN S] IV ^ ■ y- f. ! ^c â^-. Chironomida* TAFELERKLARUNG TAFEL V Fig. 8. — Haltezange von Jacobsiella magcllanica. Dorsalansicht. X J3o g. — Haltezange von Belgica antarctica. X 9° 10. — Hinterleibsende des Weibchens von Belgica antarctica. t 6 - t w -- ■ 6-to Tergit ; st 6 - st w = = 6-io Sternit ; cp = die beiden Cerci ; go = Genitalôffnung. X 8o ii. — Larve von (Belgica antarctica ?) Lateralansicht. x 3o 12. — Kopf derselben in Seitenansicht. X T35 np == Notalplatte ; /= Fuhler; ol = Oberlippe; ni = Unterlippe ; md = Man- dibel ; mx = Maxille ; cpl = Collarpapillen ; psa = Vorderes Pseudopodium; i-ij = Papillen bezw. Borsten. i3. — ■ Der vordere Teil des Kopfes starker vergrôssert X I8o und schief von vorne gesehen. Die Bezeichnungen wie bei Fig. 12. 14. — Abdominalende derselben Larve. X i5o ap = Analpapillen ; a = Anus ; psp = Pseudopodien ; g. und 10. abs. = 9. und 10. Abdominalsegment. i5. — Fiihler der Larve. X 75o 16. — ■ Unterlippe, Ventralansicht. X 200. Die Borstenbezeichnung wie bei Fig. 12. 17.— Kopf der Larve ; Dorsalansicht. np — Notalplatte ; Ip = Lateralplatte ; ms— Muskeln. Aile anderen Bezeichnungen wie bei Fig. 12. 18. - • Hinteres Pseudopodium mit den Analhaken. X 400 19. — Hinterleibsende der Larve. Ventralansicht. X 120 q. 11. 10. abs = = g. u. 10. Abdominalsegment ; D = Darm ; g = Anlage des Ge- schlechtsapparates (?) ; m = = Muskel ; ap = Analpapillen ; ps = Pseudopodium ; fk = Fettkôrper. EXPEDITION ANTARCTIQUi: 10 11 . . , S,5o 5,oo ♦HYDRAIRES, par C. Hartlaub i> SIPHONOPHORES, par C. Ciiun. MÉDUSES, par O. Maas. ALCYONAIRES, par Tu. Studer. PENNATULIDES. par H. F. E Jungersen. ♦MADRÉPORAIRES et HYDROCORALLIAI- \ RES, par E. v. Marenzeller > Frs ♦ACTINIAIRES, par O. Carlgren ; CTÉNOPHORES. par C. Chus. *HOLOTHURIDES, par E. Hérouard . . . . Frs 5 oo *ASTÉRIDES, par H. Ludwig » 19.50 *ÉCHINIDES ET OPHIURES, par R. Kœhler. » 17, 5o CRINOIDES, par J. A. Batiier. PLANAIRES, par L. Bôhmig. CESTODES, TRÉMATODES et ACANTHOCÉPHALES, par P. Cerfontaine. *NÉMERTES, par Bûrger Frs 4,5o ♦NÉMATODES LIBRES,, par J. G. de Man . . « 23,oo NÉMATODES PARASITES, par J. Guiart. CHAETOGNATHES, par O. Steinhaus. GÉPHYRIENS, par J. W. Spengel. OLIGOCHÈTES, par P. Cerfontaine. POLYCHÈTES, par G. Pruvot et E. G. Racovitza. *BRYOZ0AIRES, par A. \V. Waters .... Frs ♦BRACHIOPODES, par L. Joubin » ROTIFÈRES ET TARDIGRADES, par C. Zelinka. PHYLLOPODES, par Hérouard. OSTRACODES, par G. \V. Mûller. •COPÉPODES, par \V. Giesbrecht Frs CIRRIPÈDES, par P. P. C. Hoek. CRUSTACÉS ÉDRYOPHTHALMES, par Ch. Pérez. SCHIZOPODES ET CUMACÉS, par H. J. Hansen. CRUSTACÉS DÉCAPODES, par H. Coutière. PYCNOGONIDES, par G. Pfeffer. PÉDICULIDES, par V. Willem. VOLUME X 27,50 5,oo ,00 'Frs 7,5o Frs 11,00 ♦ACARIENS LIBRES, par D' Trouessart, et A. D. MlCHAEL *ACARIENS PARASITES, par G. Neumann . . 1 ♦ARAIGNÉES ET FAUCHEURS, pf E. Simon. / ♦MYRIAPODES, par C. v. Attems {. *COLLEMBOLES, par V. Willem S' ♦ORTHOPTÈRES, par Brunner von Wattenwyl. ♦HÉMIPTÈRES, par E Bergroth. ♦COLÉOPTÈRES, pr E. Rousseau, A. Grouvelle, j H. Sciiouteden, E. Brenske, Boileau, Bourgeois, E. Olivier, L. Fairmaire, G. Stierlin, A. BovieI etA.LAMEERK . , , .fVF^i9,5o ♦HYMÉNOPTÈRES, par C. Emery, J. Tosquinet,1 E. André et J. Vachal ♦DIPTÈRES, par J. C. Jacobs, Th. Becker et] E H. RÙBSAAMEN SOLÉNOCONQUES, par L. Plate. ♦GASTROPODES ET LAMELLIBRANCHES, par P. Pelseneer IFts 25, 00 ♦CÉPHALOPODES, par L. Joubin j TUNICIERS, par E. Van Beneden. ♦POISSONS, par L. Dollo Frs 48,00 BILE DES OISEAUX ANTARCTIQUES, par P. Portier. OISEAUX (Bicfogie), par E. G. Racovitza. OISEAUX {Systématique';, par Howard Saunders. ♦CÉTACÉS, par E. G. Racovitza Frs 24.00 EMBRYOGÉNIE DES PINNIPÈDES, par E. Van Beneden. ♦ORGANOGÉNIE DES PINNIPÈDES. I. Les extrémités, par H. Leboucq Frs 5.5o ORGANOGÉNIE DES PINNIPÈDES. II. par Brachet. ENCÉPHALE DES PINNIPÈDES, par Brachet. PINNIPÈDES (Biologie), par E. G. Racovitza. ♦PINNIPÈDES iSvstcmatiqus), par E. Barrett-Hamilton .... Frs 4,00 BACTÉRIES DE L'INTESTIN DES ANIMAUX ANT- ARCTIQUES, par J. Cantacuzène. LA BIOGÉOGRAPHIE DE L'ANTARCTIDE, par E. G. Racovitza. ANTHROPOLOGIE. MEDICAL REPORT, rar F. A. Cook. REPORT UPON THE ONAS, par F. A. Cook. A YAHGAN GRAMMAR AND DICTIONARY, par F. A. Cook. REMARQUES. — Par la suite, plusieurs autres mémoires s'ajouteront à cette liste. Il ne sera éventuellement mis en vente que cinquante collections complètes des mémoires. Ceux-ci pourront être acquis, séparément, aux prix indiqués sur la présente couverture : à BRUXELLES, chez Oscar SCHEPENS & Cle, rue Treurenberg, 16, à PARIS, chez LE SOUDIER, 174-176, Boulevard Saint-Germain, à BERLIN, chez FRIEDLÂNDER, 11, Karlstrasse, N. W. 6, à LONDRES, chez DULAU & C°, 37, Soho Square, W. à NEW-YORK, chez PUTNAM's Sons, 27 W, 23d street. Ces prix seront réduits de 20 % pour les personnes qui souscriront à la série complète des mémoires chez l'un des libraires désignés ci-dessus. Toutefois, lorsque la publication sera terminée, les prix indiqués sur cette liste seront majorés de 40 %, pour les mémoires vendus séparément, et de 20 %, pour les mémoires vendus par série complète I