qe «- dv + ὡς a ARE 5 ELLE ἃ δ ἃ Cr er er: SLA LSI SIENS SL.65-1H.6 Co " ᾿ ce δι FA CNE LES À, La ne she ς. “ _ ἢ ΡΟΣ HN are Ν᾿ on γ΄ τὰς ΩΣ ΟΣ αν pre ΠῚ un nn» : TE LI = =. PRE RC RS Ὁ ὦ Re x LOT RER ETES ACT h αν ὅν Φ Ὡς γεν [4] HUE ΠῚ A ANT gs ἜΤΗ RNCS PE OUN DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR D ΑΞ ἘΝ ἘΞ LES PAYS-BAS. PAR GAL" TA, OÙ DEMAINS: Professeur de Botanique en retraite de l Université d'Amsterdam, Membre de l'Académie royale des Sciences des Pays-Bas. TT OO M KE II. (PHYCOMYCÈTES. PYRENOMYCÈTES). AMSTERDAM, JOHANNES MÜLLER. Maart 1897. δες ς Les quatorze Tables, jointes à ce Volume, furent publiées en 1883 par Mr. P. A. SacCARDO, professeur de botanique à l’Université de Padoue, accompagnées d’un texte explicatif, sous le titre de: ,Genera Pyrenomycetum schematice delineata ?”? Lorsque, une année plus tard (en 1884), nous avions conçu l’idée de faire paraître une Révision des Pyrénomycètes, reconnus indi- gènes vers ce temps dans les Pays-Bas, l’éminent mycologue Italien eut l'extrême obligeance de mettre à notre disposition une centaine d'exemplaires de cette collection, afin que notre projet, qui eut toute son approbation, répondrait d'autant plus au but que nous nous étions proposés par sa publication. Et lorsque, en écrivant le texte du Volume qui vient de quitter la presse, nous nous adressâmes de nouveau à Mr. SACCARDO, pour réclamer la permission de faire paraître une seconde édition de ses planches, afin d’en orner le second Volume de notre Révision, et d'en augmenter considérablement la valeur, notre demande fut accor- dée avec la même bienveillance que nous avions apprise à apprécier quelques années plus tôt, et donc nous sommes reconnaissants au plus haut degré. Les figures nouvellement exécutées ont été retouchées en même temps, en concordance avec le désir, émis à cet égard par Mr. SaccaRDO. Nous espérons que cette réproduction obtiendra son approbation, et que tous ceux qui consulteront notre livre, s’accor- deront à déclarer que les figures ont beaucoup contribué à faciliter leurs études. ARNHENM, 1897. ΘΑ. A OUDEMANS Αἴ HXPLICADION DES ΒΡ DVI AUDITION: A. “121. Berl. Akad. — Abhandlungen der kôn. preuss. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Abh. Senckb. natf. — Abhandlungen herausgeseben von der Senckenbergischen natur- forschenden (resellschaft. ACH. Meéth. Lich. = Achard, Methodus Lichenum. AG. Syn. Alg. = Agardh, Synopsis Algarum Scandinaviae. Lundae 1817, 8°. A. N. H. — Annals of Natural History. Arch. Néerl. — Archives Néerlandaises. Harlem, 89, — 1866. — 1890. A. S. Consp. — 1. B. von Albertini et L. D. de Schweinitz, Conspectus Fungorum in Lusatiae Superioris agro Niskiensi crescentium. Lipsiae, 1805. 1 vol. &0. Ὁ. ἴα}. 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XII) Mycologicae italicae; 1679, 89. min. SPEG. Fyi Argent. — ὃ. C. Spegazzini, Fungorum Argentinorum Pugilli I—IV. 8. V, $. — Summa Vegetabilium Scandinaviae. SYDowW Mycot. march. — Sydow, Mycotheca marchica. (exs.) Syst. Unters. der Erys. — Systematische Untersuchung der Erysipheen. T. Tuaxrer Æntom. — R. Thaxter, The Entomophthoreae of the United States, Boston, 1881. 1 vol. 4. Ὁ. tab. n°. XXI. Tuëm. Fgi austr. — K. de Thümen, Fungi austriaci. Centuriae n°. ΧΙΠ (1870 — 1875), 49. Τηῦμ. Mycot. Un. — F. de Thümen, Mycotheca Universalis. Centuriae n°. XX[IL (1875—1884. 40. Tijds. Nat. Gesch. — Tijdschrift voor Natuurlijke Geschiedenis on Physiologie, uit- geseven door J. van der Hoeven en ΝΥ, H. de Vriese. Tom. I—XII (1834 — 1845). 80. CSS) Tone Mecklb. — H. J. Tcde, Fungi Mecklenlurgenses selccti. Iünelurgi 2 vol. 40, 1790—1791, ὁ. tab. n°. XVII. Torrey Bot. Cl. — Torrey Botanical Club. Tur 5. F. C. ΞΞ L. KR. et C. Tulasne, Selecta Fungorum Carpologia. Parisiis. 3 vol. or. 40,; 1 1861; IL, 1863; III, 1866. U. UxGER Æranth. — F, Unger, Die Exantheme der Pflanzen. Wien 1833. 1 vol. 80. Usrertr Ann. — P. Usteri, Annalen der Botanik. Zürich et Leipzig. Fase. n°. 24. (1191—1800) 80. A Varur. Bot. Par. — Vaillant, Botanicon Parisiense. Leide, 1727, folio avec tab. XXXII. Verh. naturf. Fr. in Berlin. — NVerhandlungen der Gesellschaft naturforschender Freunde in Berlin. Vivr. Monogr. Lycop. — C. Vittadini, Monographia Lycoperdineorum. Augustae Tau- rinorum. 1842. 40, c. tab. LIL Vire. Monogr. Tub. — C. Vittadini Monographia Tuberacearum. Mediolani 1831. 49, ὦ tab ON W. WazLr. 2. Cr, — K. F. W. Wallrotth, Flora Cryptogamica Germanica. Norimburghae 1831—1833. 2 vol. 122. Wazrr. Verk. — Κ. Ε΄ W. Wallroth, Beïtrige zur Botanik. Eine Sammlung mono- graphischer Abhandlungen etc. Leipzig. 2 Hefte (1842 et 1844). WeEsT. /erb. — G. D. Westendorp, Herbier Cryptogamique Belge. 28 Fasce. de 50 espèces chacune, 1850—1859. Wesr. Not. — G. D. Westendorp, Notices sur quelques Cryptogames inédites ou nou- velles pour la Flore Belge (Oeuvres de l’Acad. r. d. Sc. de Belgique) I—IX (1845—1866). Wizzp. ΕἸ. Berol. — C. L. Willdenow, Flora Berolinensis; Berlin 1787, 80. Wixr. Xr. Δί. — G. Winter, Rabenhorst Kryptogamen-Flora, 2e Ed. — Die Pilze, 8 vol. (I, 1884; II, 1887; III, 1896; IV, 1892). Winr. Sord. — G. Winter, Die deutschen Sordarien. Halle, 1875, 4, 1 vol. ο. tab. XI. L. Lorr, Entw. d. Ascom. — ZLopf, Zur Entwicklungsgeschichte der Ascomyceten (Chae- tomium). Halle 1881, 1 vol. in 49, c. tabulis, EARAR AA TA Page 29, ligne 9 depuis le haut: (1 Mucoracées) est à rayer. Page 29, ligne 10 depuis le haut: ”Mucorées”, lisez: »Mucorinées”. Page 48, ligne 16 depuis le haut: [I Chaetocladiacées”, lisez: ”Chétocladiées”. Page 49, ligne 7 en remontant : »Céphalidacées”, lisez: Céphalidées”. Page 54, ligne 21 depuis le haut: 7assymmetrica”, lisez: rasymmetrica”, Page 96, ligne 3 depuis le haut: Après /Erys. horridula” insérez: (Wallr. [. Page 100, ligne 10 eu remontant: ”Chaetomium”, lisez ”Chaetomidium”, Page 102, ligne 4 en remontant: à insérer après le mot décomposition” ces mots: et à l’intérieur d’une noix de galle”. — Ensuite, après les mots »v. ἃ. Trappen”” ajoutez: “; van Wisselingh, Steenwik, 1896”. Page 102, ligne 17 en remontant: ”devanceurs”, lisez: /devanciers”. l'age 143, ligne 13 en remontant: (Fr. [S. M. If,” lisez: (Fr. [Sphaeria aspera SM TE Page 188, ligne 10 depuis le haut, ajoutez: Sur le tronc mort d’un Hêtre; Apel- doorn, Oct. 1896, O.” Page 207, ligne 19 depuis le haut: ”Spharia”, lisez: ,Sphaeria”. Page 223, ligne 9 depuis le haut; ”partait”, lisez: »portait”. Page 223, ligne 11 depuis le haut: Nour”, lisez: »Nous”. Page 227, ligne 4 depuis le haut: ”Auresw.”, lisez: ”Auersw.” Page 238, ligne 21 d’en haut: aux parois .... et consistants”, lisez: γὰ parois . ... et consistantes”. Page 277, ligne 13 depuis le haut: Flore”, lisez: »Florule”, Page 279, ligne 1 depuis le haut: 979”, lisez : 279”. Page 290, ligne 9 en remontant: ”Clematis alba”, lisez: /Clematis Vitalba”. Page 306, ligne 17 en remontant: ”Oud. Rev. Mycol.”, lisez: ,Oud. Rev. Pyrenom.” Page 309, ligne 16 en remontant: ”Oest. bot. Zeitg.” lisez: ”Oest. bot. Zeïts.” Page 316, À ajouter après la 16e ligne depuis le haut: Sur l'écorce du Betula alba”. Page 339, ligne 9 en remontant : ”Dictyosporacées”, lisez : ”Dictyosporées”. Page 343, Entre la ligne 16 et 15 en remontant, à insérer: Sur les rameaux du Philadelphus coronarius cultivé”. Page 393, ligne 12 en remontant: ”dénudé”, lisez: "découvert”. Page 395, ligne 6 depuis le haut: »— 15 4”, lisez: ”— 15 u,”. Page 396, Ajoutez à la Série des Exsiccata : ”Desm. Ch. de Fr. 2e S. n°. 371”. Page 398, ligne 8. en remontant: ”d’étachent”, lisez: »détachent”. Page 399, ligne 10 depuis le haut: munis”, lisez munies”; ligne 12 en remon- tant: ”cloisons”, lisez: »cloisons]”. Page 399, ligne 10 en remontant : ”Pyrenomycetos”, lisez ”»Pyrenomycetes”. Page 400, ligne 16 depuis le haut: le”, lisez: la”; ligne 22 en remontant: à ajouter: /Oud. 1865”. Page 409, ligne 1 en remontant : /Cordiceps”, lisez : /Cordyceps”. ἘΝ αν 9 DE LA CLASSIFICATION DES CHAMPIGNONS, CONTENUS DANS CE VOLUME. IV. PHYCOMYCÈTES A. PÉRONOSPORACÉES 1. Pythium 2. Phytophthora . 3. Cystopus 4, Plasmopara 9. Bremia . 6. Peronospora τυ: B. ENTOMOPHTHORACÉES . 1. Empusa . : C. SAPROLEGNIACÉES leXchlyan: D. MUCORACÉES . 7 SPORANGIOPHORÉES * Mucorées . 1. Mucor 2. Circinella 3. Phycomyces. 4. Spinellus 9. Sporodinia . 6. KRhizopus ἘΞ Thamnidiées 7. Thamnidium 8. Chaetostylum . É* NPilobolé es Ὁ: Pilaira 10. Pilobolus TT ConNipiopHorées us D D © σι ©9 9 © C2 D D D © © © C2 © οὐ QD © H O2 & À ζ + τὰ = À Æ À = & À co ox το EE XX * Chétocladiées 1. Chaetocladium Céphalidées 1. Piptocephalis 2. Syncephalis CHYTRIDIACÉES 1. Rhizopidium . 2.5 Synchytriumt "0 3. Physoderma PROTOMNCÉTACÉES I, ET SO ΠΝ 1. Protomyces Y. PYRÉNOMYCÈTES A. + ti PÉRISPORIACÉES . ERysIPHÉES 1. Podosphaera . 2. Sphaerotheca . 3. Phyllactinia 4. Unecinula . ὅ. Microsphaera 6. Erysiphe PÉRISPORIÉES . 1. Eurotium . 2. Apiosporium . Je ANIXxIA 4. Ascotricha . Chaetomidium 6. Asterina 7. Perisporium CAPNODIFES 1. Capnodium T'uBÉRIÉES 1. Elaphomyces 2, Cenococcum SPHÉRIACÉES ALLANTOSPORÉES 1 Nitschkian 2. Calosphaeria . 3. Coronophora . 4. Quaternaria 5. Valsa 6. HEutypella . CXIL) 85 Ho TR ον O D st AU Ut PETIS PE RME ESS OI . 103 . 104 105 [00 100 107 109 109 111 {1} 119 119 τὴν 112: 9. ΜΠ 117 118 120 121 128 1 1 θ. 7. Valsella 8, Eutypa 9 Cryptosphacria 0. Diatrype 1. Diatrypella Paéospor£es 1. Ceratostoma 2. Chaetomium 3. DPordaria 4. Hypocopra o. Coprolepa 6. Philocopra 7. Rosellinia 8. Bombardia 9. Anthostomella 0, Anthostoma 11 Χυ]ΆΥ 8 ἢ: ni bi 2. Ustulina 3. Hypoxylon 4, Daldinia ὅ. Nummularia . HYALOSPORÉES 1. Ceratostomella 2. Gnomoniella . 3. Carlia 4. Phomatospora ὅ. Physalospora 0. Ditopella . 7. Trichosphaeria 8. Botryosphaeria 9. Cryptosporella HyaLobrDyMÉES . 1. Mycosphaerella 2. Apiospora 3. Stigmatea 4. Didymella 5. (Gnomonia 6. Epicymatia 7. Melanopsamma 8. Bertia . 9. Venturia 0. Melanconis Ἰ. Élercospora - (XI) Page. 130 131 137 158 141 145 147 148 151 151 161 162 163 166 167 168 169 177 178 185 186 188 190 191 195 197 198 198 199 200 201 202 205 219 219 223 226 230 230 231 233 286 238 12. Diaporthe PHÉODIDYMÉES 1. Didymosphaeria . ὦ, Massariella 3. Amphisphaeria 4. Delitschia 5 Otthia n. PHÉOPHRAGMÉES 1. Massaria 2. Leptosphaeria 3. Clypeosphaeria 4. Chaetosphaeria ὅ. Melanomma 6. Trematosphaeria 7. Sporormia 8. Aglaospora 9. Pseudovalsa 10. Melogramma ὦ HYALOPHRAGMÉES 1. Massarina 2. Metasphaeria 3. Sphaerulina 4. Hypospila . 5. Lasiosphaeria 6. Melomastia 7. ZLignoëlla . 8. Calospora ι. Dicryosporées 1. Pleomassaria 2. Karstenula 9. Pleospora . 4. Pyrenophora 5. Teichospora 6. Cucurbitaria 7. Fenestella x. HyaALoDnicryées 1. Catharinia À. SCOLECOSPORÉES , 1. Ophiobolus 2. Linospora Ὁ. Therrya 4 Sillia ( XIV ) Page. 240 244 272 274 274 276 279 280 283 286 303 304 305 307 309 313 319 319 321 929 324 328 329 332 336 331 339 999 341 343 344 954 994 300 901] 303 305 908 900 372 314 379 5. Cryptospora C. HYPOCREACÉES a. HyaALosPoR£Es 1. Nectriella . 2. Linospora . 3. Polystigma β. Puaéosportes , 1. Sphaeroderma y. HyaronibymÉes . 1. Hypomyces 2. Nectria 3. Hypocrea δ. PH£opiDyMÉEs £&. PHRAGMOSPORÉES 1. Calonectria 2, (Gibberella ἢ. Dicryosporées . SCOLECOSPORÉES . 1. Claviceps 2. Cordyceps 3. Epichloë D. DOTHIDÉACÉES a. Hyarospor£rs 1. Phyllachora B. Paéospor£es y. Hyazonipymées . 1. Dothidella 2, Pecirrhia 3. Plowrightia δ. Pu£oprpymées 1. Dothidea δ. PHRAGMosporfes 1. KRhopographus ἢ. DicryosPorges . SCOLECOSPORÉES . E. MICROTHYRIACÉES a. HYALOSPORÉES. B. Puaéosporges. y. Hyarzonipym£es . 1. Microthyrium F, LOPHIOSTOMACÉES AS) ps n- à le 1: Ι CXVL) PHÉOSPORÉES. HyYaLOD1iDYMÉES. PHÉ£ODIDYMÉES. HYALOPHRAGMÉES Lophiotrema PHÉOPHRAGMÉES . Lophiostoma . DicryosPoRÉES Lophidium HYSTÉRIACÉES Ie 7: 2. Ἰ- 1° 1: ES 11e HY4LosPOoRÉES Schizothyrium PHÉOSPORÉES . HyaLODIDYMÉES . Aulographum Glonium PHÉODIDYMÉES Lembosia . PHÉOPHRAGMÉES . Hysterium HYALOPHRAGMÉES Dichaena Hyaronicryfes . Gloniopsis Pa£opicrx£es Hysterographium SCOLECOSPORÉES . Hypoderma Lophodermium Lophium Sporomega. Colpoma Acrospermum ‘ ESPÈCES à AJOUTER AU 1er VOLUME. page 42. 8a. Lepiota Badhami Berk. Outl 93 (sous Agaricus'; Fr Epier. Ed. II, 31; Quélet Ch. du Jura, 210; Saunderson et Smith tab. 35 f. 2; Cooke ΠῚ. tab. 25; Stevenson Brit. Fgi RTE Sac Sy MN, (35: Dans un jardin potager du bien de campagne Schovenhorst à Putten (Guelre), le 3 Sept. 1896. Mr. 16 Dr. J. Th. Oudemans. Un lot d’environ 50 exemplaires, grands et petits, jeunes et adultes, réunis ensemble par un amas dense de hyphes mycéliennes, mêlées à la terre la- bourable de l'endroit. La couleur terre d’ombre (Sacc. Chromot. n°. 9) du champignon, la seule à distinguer dans les exemplaires jeunes, perd son uniformité aussitôt que le chapeau et le pied commencent à s'étendre et à s’allonger. Le duvet foncé qui jusque là s’étendait également sur toute la surface, ne pouvant suivre l'expansion des parties plus profondes, se rompt, et cela d’une ma- nière si régulière, que la surface du chapeau change totalement d'aspect, et à la fin présente une suite de zones alternativement foncées et blanches, se succédant depuis le sommet jusqu’au bord, et, quant au pied, depuis l'anneau jusqu'au renflement radical enterré. Les zones foncées, regardées de plus près, ne sont pas en réalité des anneaux intègres, mais des cercles d’écailles, entrecoupés régulièrement par une partie blanche, appartenant à la chair- même du chapeau et du pied. En somme on peut statuer, que les exemplaires adultes ont le chapeau et le pied divisés en bandes foncées et blanches, paral- lelles et régulièrement alternantes, et que les écailles velues et frangées au bord, de couleur sombre, des premières, sont le résidu du vélum universel, déchiré par l’expansion du tissu sousjacent, tandisque les parties incolores représentent la chair-même du chapeau qui, par son extension, a causé les dégats qui pourtant contribuent en grande partie au dehors élégant du cham- pignon. La largeur du chapeau adulte égale 8 centim. Il a le sommet prominent en cône obtus, intègre, la chair molle et mince, puis la forme campanulée, à la fin étalée. Les feuillets, très rapprochés, ventrus au milieu, où ils mesurent 7 mill., quoique blanes à l’époque de l’épanouïssement, prennent bientôt un teint légèrement jaunâtre. Le pied creux, long de 1!'/, décim. dans les exemplaires robustes, est ci- lindrique, pourvu d’un renflement napiforme allongé à l’extrémité inférieure, cachée dans le sol, et, au-delà de ce renflement, d’un appendice filiforme, (2) La surface, décrite plus haut, peut être passée en silence, après que toute- fois nous ayons fait mention de l’anneau immobile, réfléchi, blanc à la sur- facz supérieure, brun-foncé à la surface inférieure, boursoufflé au bord, dont l'insertion coïncide avec les deux tiers de la hauteur du pied, à partir du bout inférieur. La collerette, à peine saïllante, n’a pas la nature cartilagi- neuse de quelques autres espèces de Lepiota. Tout en restant exposé à l'influence de l'air ambiant, les parties blanches du champignon changent de couleur et deviennent rouge-lie-de-vin, en même temps que la couleur terre d'ombre du reste perde son éclat et devienne plus sombre et terne. Ces changements s'étendent sur les parties mutilées. Le Z. Badhami peut être conservé très facilement, pourvu qu’on le sèche et le fasse subir l’intoxication avec le sublimat. L’odeur fort désagréable du champignon a été interprété par Frirs par le mot »virosus”. teste à faire mention d’une particularité assez intéressante, savoir que l'alcool (spiritus fortior de la Pharmacopée Néerlandaise), dans lequel le Z. Badhami a été submergé à l’état frais, acquiert après un ou deux jours une couleur rouge magnifique, ordinairement désigné sous le nom de rouge de safran”, laquelle, abritée contre l'influence directe des rayons solaires, reste inaltérée. Nous avons pris soin, lors de notre retraite comme professeur de Botanique à l'Université d'Amsterdam, d'offrir notre collection de champig- ons conservés dans le spiritus, à la Société de Botanique Néerlandaise, qui a bien voulu lui céder une place parmi ses collections, conservées dans l’hôtel de l’Herbier de l'Etat à Leide. Dans cette collection se trouvent des échan- tillons sèchés et empoisonnés, d’autres conservés dans l’alcool, enfin un flacon avec la teinture, dont nous venons d’occuper nos lecteurs. Le Z. Badhami doit prendre place entre le Z. Friesi et le L. clypeolarius (Revue 1, p. 38). Il a l’anneau immobile de ces deux, vient en plein air (non pas dans les serres), et présente un chapeau parsemé non pas de verrues pointues (1. aculesquamosus), mais d'écailles. Ce sont là des qualités concor- dantes, Mais le ἢ. Badhami ἃ l'anneau persistant, les feuillets ventrus, la couleur beaucoup plus sombre, et se trouve en outre gorgé d’un sue, soluble dans l’alcool, tout en lui prêtant une couleur rouge magnifique. L'indigénité du Z. Badhami dans les Pays-Bas semble d'autant plus inté- ressante, qu'on ne connaisse que trois’ places différentes où le champignon se soit présenté aux explorations mycologiques, ὁ. à d. l’Angleterre (sous un pied du Taxus baccata); la région du Jura en France, et Apethorpe dans l'Amérique du Nord. page 50, après l’Armillaria luteovirens : 28. Armillaria Laschii Fr. Epicr. Ed. IT, 43 (sous ΔΘ Sacc. 501}. V, 79; Fries Ic. Fe. n°. 19; Flora Batava tab. 1559; page 63, après le Tricholoma resplendens : 98. Tricholoma spermaticum Fr. Epier. Ed. Il, 49 (3) (sous Agarieus); Sace. Syll. V, 90, Cooke 11]. tab. 87; Lucand, Suites à Bulliard, tab. 27; Hypophyllum spermaticum Paulet tab. 45. Putten (Guelre), sous les Hêtres; 11 Sept. 1894. Le Dr. J. Th. Oudemans. Espèce du Tribu des Tricholomata Zimacina, à cause du chapeau visqueux à l’état frais, ou luisant à l’état sec. Elle se distingue, justement comme les espèces equestre, portentosum et resplendens (Tome 1, 51 et 62), par les feuil- lets constamment unicolores, jamais tachetés de rouge, mais diflère de ses congénères par la couleur absolument blanche du chapeau, y compris le som- met, et du 7. resplendens en particulier par le bord du chapeau recourbé en dedans, le pied égal, creux à un âge avancé, et l'odeur fade, dégoutante propre au sperme. Diagnose. "Blanc. Chapeau peu charnu, d’abord convexe, à la fin étendu, obtus, superficiellement sinueux au bord, glabre, visqueux, luisant à l’état sec, pourvu d’un bord recourbé en dedans, nu. Pied d’abord farci, plus tard creux, allongé, tortueux, lisse. Feuillets échancrés, médiocrement rapprochés, légèrement rongés au bord.” page 72, après le Tricholoma personatum : 34a. Tricholoma anserinum van Eeden (sous Agaricus) dans Flora Batava, tab. 1514. page 96, après le Collybia collina: 12a. Collybia xanthopus Fries Syst. Mycol. I, 24, Epicr. Ed. IT, 120; Weinm. Flora Ross., 75; Batsch El. f. 209 var. stipite fulvente); Cooke Illust. tab. 203. Sur les branches tombées au bien de campagne de groote Noordijk” à Twello, 13 Sept. 1893; O. page 176, après le R. heterophylla. 21a. Russula consobrina var. sororia Fr. Epicr. Ed. ΤΠ τ: Sacc roy ὟΝ 400. Ταεῦτ. tab. 19. 1} Ἐπ ΠΟ π’ Hunt 15. 15. (δοίκου ΠΙ: tab 1057. A l’ombre des arbres au milieu d’un gazon (Oranjepark) à Apeldoorn, 23 Sept. 1896; Ο. Ta var. sororia diffère du type par le bord radialement tuberculé, la cou- leur fauve (Sace. Chromot. n°. 32) du chapeau, le teint jaune-blanchâtre (Sace. Chromot. n°, 28) du pied, et l'intégrité presque constante des feuillets. Les objets figurés par Mr. CooKkE ne semblent pas avoir atteint leur évo- 8.9 lution complète. Le chapeau des notres mesurait 13 cent. de travers, tan- disque les feuillets atteignaient une largeur de 13 mill. au milieu. l’aflinité de la variété avec la forme typique se montra dans la couche mucilagineuse très épaisse, étalée sur le chapeau après une pluie abondante, le bord membraneux de celui-ci, l’absence d’une odeur fétide, et l’extrême fragilité de la chair. Une particularité, propre à nos exemplaires, mais dont nous avons vaine- ment cherché l’afirmation chez d’autres mycologues, consista en une oleur très grave d'acide hydrocyanique, émanant soit du champignon intègre, soit d'un tel mis en pièces. Diagnose. Chapeau fauve, d’abord convexe, à la fin étalé ou déprimé, très fragile, charnu seulement au centre, largement membraneux au bord qui, à l’âge adulte, présente des rayons de tubercules, alternant avec des sillons. lellicule changeant en une couche gélatineuse très épaisse après la pluie. Chair grisâtre Pied cilindrique, jaune-blanchâtre, s’amincissant en bas. Feuil- lets charnus, médiocrement serrés, ordinairement intègres, mêlés çà et là à des lames dimidiées, blancs, mais blanc-mêlé-de-jaune vers le tranchant. Le champignon, loin d'être fétide, exhale une odeur pénétrante d’acide hydro- cyanique. Spores sphériques, verruqueuses, mesurant 91". 4 de travers. page 182, après Cantharellus tubaeformis : 48. Cantharellus infundibuliformis Scopol F1. Carn. IT, 462 (sous Merulius); Fr. Epicr. Ed. IE, 458 ; Sowerby Eng. Foi tab. 47; Krombh. 16. tab. 46 f. 7—9; ΕἾ. Dan. tab. 1617; Vaill. Bot. Par. tab. 12 Ὁ. 9 et 10; Cooke Illustr. tab. 1109; Flora Batava tab. 1525. Heyenoord près d’Arnhem, Oct. 1892; van Eeden. p. 197, après le Panus stipticus. 1a. Panus cochlearis (Pers. [Agaricus cochlearis Mycol. Eur. III, 33]) Sacc. Syll. V, 622; Agar cochl. Fries Epicr. Ed. IT, 489. Micheli Genera PI. p. 123 n°. 20 et tab. 65 (CD οὐ Ὁ: À la fin d'Octobre 1894, mon collègue, Mr. le prof. Hugo de Vries, me fit parvenir un champignon qu'il avait rencontré sur une poutre de bois de sapin ramolli, faisant partie d’une petite armoire fermée, humide, appli- quée au bassin du Victoria regia dans le jardin bot. à Amsterdam. T/air ambiant avait été tiède pendant toute la saison favorable à la culture de cette plante, circonstance point du tout indiflérente, vu que MicneLx, le seul qui jamais - en 1729 — eut la bonne fortune de rencontrer le champignon, habitait l'Italie, ce. à. d. un pays où la température ordinairement est beaucoup plus élevée que chez nons. Selon FRIES et SaccarDo le Panus cochlearis ne fut (5) jamais retrouvé, en sorte que sa réapparition, 165 années après sa découverte, mérite d’être signalée non sans quelque satisfaction. A la page 123 de l'ouvrage bien connu de Micueut: Nova Plantarum Genera, le Panus cochlearis des temps modernes fut annoncé en ces termes: nAgaricus caespitosus, fulvus, Cochlearis aut Spathulaeformis, hirsutus”?, tan- disque la cinquième figure de la table 65e fut indiquée comme pouvant servir à illustrer le texte. Ajoutons tout de suite que les trois objets qui compo- sent la figure b., présentent le même champignon, mais à un âge plus avancé, voire même dans un état de décrépitude. Nous croyons devoir insister sur ce fait, parceque ni Micueut, ni Frtes, ni Mr. SaccaRpo, se soient expliqués en ce sens, et semblent avoir cédé à la supposition que cette figure repré- sente soit une variété de la figure 5, soit une espèce alliée, mais différente. La seule différence entre les figures 5 et 6 constiste en ce que les objets qu’elles représentent soient velus et foncés dans la première, et glabres et pâlis dans la seconde, deux qualités qui, selon notre expérience, n’ont pour cause que l’âge dans lequel ils se présentent à notre observation. Celui qui le premier, quoique pas moins qu'un siècle plus tard, fixa l’atten- tion sur la trouvaille de MicHeLr, fut PERSOON qui, dans le tome III de sa Mycologia Europaea (p. 33), lui appliqua le nom d’Ægaricus cochlearis, en y ajoutant cette période : ”Caespitosus, fulvus, pileo ovali-convexo, hirsuto, margine revoluto, stipite suboblongo, incrassato, tereti”. Ce sont partiellement les termes de Micnelt, partiellement des termes nouvelles. Aïnsi les mots ncochlearis aut spathulaeformis” ont été remplacés par:” pileo ovali convexo?, tandisque les expressions: ”margine revoluto, stipite sublongo, incrassato, tereti” forment une addition toute nouvelle. Au surplus PERSOON tâcha de complèter la diagnose de MICHEL, en y ajoutant” Habitu proprio distinctus. Pileus equidem non medianus est, sed margine cum stipite, une. 1 longo, conflictus”. Quoique ces additions contribuent certainement à illueider le texte de MicHEct, il nous semble toutefois nécessaire dé protester contre les mots mmargine revoluto”, parceque le bord du chapeau ne s’enroule pas en dehors, mais en dedans. Aussi FRIES, dans son Epierisis, a-t-il remplacé le mot revoluto” par involuto”. VRIES lui-même n’a pas eu l’occasion d’étendre notre connaissacce par rap- port au P. cochlearis, parceque, comme 11 s'exprime: "Species post Michelium haud lecta”; et Mr. Saccarpo qui se trouve dans le même cas (SyIL. V, 622), s’est simplement contenté à reproduire le texte de PERSOON. Les trois objets reproduits dans la fig. 6 de MicueLt, ont été réunis par PErsooN sous le titre de *conformis. 11 leur applique la même diagnose que l'auteur italien: ”caespitosus, sordide luteus”, mais y ajoute: pileo ovali- convexo glabro, margine reflexo (lisez: inflexo), stipete elongato-subaequeli. Cum antecedente habitatione et forma convenit, sed glaber, et colore dilu- tior est.” Les motifs en vertu desquels FRIES se décida à accorder au champignon de Micugzr une place parmi les espèces de Panus, n’ont pas été exposés. Cependant, parce que, faute d'échantillons frais ou d’herbier, le savant myco- logue suédois fut obligé de se contenter des figures de MicueLr, il s’en suit que le pied latéral, le bord enroulé du chapeau, Îles feuillets fourchus décur- rents, la couleur fauve, enfin le bois ramolli, fonctionnant comme support, lui aient fourni la matière pour arrêter son opinion à cet égard. Nos propres observations nous ont fourni les données suivantes. Le Panus cochlearis, ainsi nommé à cause de sa ressemblance avec un (6) cuiller, possède un mycélium blanc très développé, dont une portion assez considérable rempe à la surface du support, tandisque le reste, soustrait à nos regards, se distribue parmi les fibres ligneuses. Au commencement le chapeau et le pied ne sont pas encore diflérentiés, mais forment ensemble des coussinets elliptiques, ensevelis, pour ainsi dire, dans un amas de flocons tendres d’un blanc jaunâtre. Peu à peu le duvet perd de sa densité et le coussinet commence à s’allonger, de manière que bientôt la distinction entre une partie plus étroite, et une autre plus large, à la fin se complétant juste- ment comme la manche et le cuilleron d’une cuillière, devienne possible. La partie la plus large dès lors présente au milieu de sa face inférieure une petite ouverture qui, en se dilatant, fournit l'occasion d’observer l’hymé- nium, dont la couleur jaune-orangé (Sace. Chromotaxia nos. 21 et 22 mêlés) frappe par sa pureté remarquable. La largeur de l'ouverture pourtant ne dépasse pas une certaine mesure, en sorte que la face inférieure du chapeau reste encadrée par un rebord, lequel, on le présume, est identique avec la partie périphérique infléchie de cet organe. Les feuillets qui se sont dévelop- pés en même temps, se présentent sous la forme de lames fourchues à tranchant aigu et complètement intègre, et qui, tout en atteignant le som- met du pied, voire même en se prolongeant jusqu’au delà des limites supé- rieures de ce dernier, finissent par s’anastomoser, tout en produisant quelques loges angulaires, pas profondes. Les spores que je n’ai pas à ma disposition en ce moment, seront décrites dans le Ned. Kr. Archief. Le chapeau bien éclos, large de 4 à 5 cent., a la surface supérieure blanche, parfois se mêlant à un rosé-pâle vers le pied, et p. ou m. floconueuse. Le pied, long de 3 à 4 et large de ?/, à #/, cent., s’amincissant vers le bas, ne diffère pas du chapeau en couleur, et ne semble être qu’une continuation contractée de cet organe. C’est avec droit qu’il à été signalé comme pied latéral. Le champignon qui, à l’état frais, se distingue par une certaine ténacité, et se laisse sécher très-facilement, ne répand aucune odeur. En cela il diffère du P. foetens qui, selon FRIeEs, croît sur les troncs de Pin en Suisse. Ajou- tons que ce dernier se distingue en outre par des dimensions plus grandes, un chapeau soyeux (non pas floconneux), un bord non infléchi, et un pied capaliculé à la face supérieure. Le P. slyplicus, très commun chez nous sur les tronçons ramollis de Chêne, a le chapeau beaucoup plus petit, la surface supérieure divisée en petites écailles, et le pied court et brun. p. 236 (complétant le n°. 18). Inocybe geophylla (Sow. [Engl. Fgi tab. 124, sous Agaricus|); Fr. Epicr. Ed. If, 235 (sous Ag.); Sacc. Syll. V, 185; Oud. Révision I, 232 et 236; rar. piceo lutescente Bull. Champ. de Fr. tah. 522 f. 2; Eh me EVE Parmi l'herbe d’un gazon. — Apeldoorn, 19 Sept. 1896; O. Cette forme se distingue du type par la couleur jaune-de-paille du chapeau, qui pourtant ne se manifeste que quelque temps après la récolte. Le chapeau frais, jouissant d’une hygroscopicité très prononcée. a la zône médiane brun-pâäle, le sommet brun-foncé, et le bord blanc-luisant, — Nos (1) échantillons ne différaient en rien des figures de BULLIARD, et présentaient, justement comme dans le type, une surface lisse, fibrilleuse-soyeuse. Le bord membraneux du chapeau, marqué de stries alternativement pâles et foncées à l’état trempé, rien qu’au commencement de la transspiration perdit cet or- nament, et devint d’une couleur égale. Dans quelques exemplaires 1] s'était fendu çà et là dans le sens radiai, Le pied creux de nos exemplaires mesurait 4 cent, et joignit à une forme cilindrique un port flexueux et une surface ondulée blanche et soyeuse. Lui aussi se distinguait par un teint p. ou m. foncé à l’état frais, Les feuillets assez rapprochés, adnexes et se détachant facilement, avaient une couleur brun- jaunâtre, et présentaient des faces ondulées dans le sens transversal. Ils alter- naient avec des feuillets dimidiés et lachaient des spores fuligineuses. L'odeur répandue par le champignon, sentait le chlore. En cela il s’écar- tait de la description de FRIES qui fait mention d’une odeur terreuse. p. 240 (complétant le n°. 6). Hebeloma mesophaeum (Fr. [Agaricus m. Epicr. Ed. 240]) Sace. SyiL V, 795; Oud. Rev. 1, 240. var. minor Cooke Icon. Fung. tab. 412. Parmi l’herbe d’un gazon à Apeldoorn, Sept. 1896; O. p. 241 après le H. crustuliniforme. Hebeloma longicaudum (Pers. [Agaricus longicau- dust ôyn, 93521} Sacc. 1SYyIL NS 800 A pong Fr Epicr. 1: 241: Berk. Outl. tab. IX f. 2: Cooke Icon. Fung. tab. 415; Battara Foi Arimin. tab. 21 F. Parmi l’herbe d’un gazon ombragé à Apeldoorn, 4 Sept. 1897; Ο. Ceux qui ont assez d’expérience en matière de mycologie pour reconnaître les Æebeloma les plus communs, consentiront certainement à la thèse que le IT. longicaudum, dont le nom spécifique est des plus significatifs, s'élève à une hauteur tellement exceptionnelle, comparée à celle de ses alliés, qu’il s'annonce soi-même, ou s'impose à la mémoire dans le cas, où on le ren- contre au delà d’une première fois. Les exemplaires par nous récoltés, avaient atteint une hauteur de 1!/, décim., dont 18 centim. comptaient pour le pied, et 2 autres pour le milieu du chapeau largement bossu. Celui-ci, d’une couleur châmois-pâle (Sacc. Chro- mot. n°, 32 à peu près) et d’une forme d’abord campanulée, puis p. où m. étalée, se distingue dé plus par une surface glabre, lisse, visqueuse à l’état mouillé, et par un bord ondulé. Quelques exemplaires avaient le sommet de la bosse crevassé en diverses directions. Quoique le chapeau ne 8010 pas hygrophane, pourtant sa chair, assez gorgée d’eau, paraît molle au contact. — Le pied, haut jusqu'à 13, large jusqu’à 10 millim., cilindrique, presque creux, très fragile, un peu élargi et fibrilleux à la base, présente une sur- (8) face blanche et lisse, à l'exception néanmoins de sa partie supérieure, qu'on croirait aisément saupoudrée de blanc. Les feuillets nous paraissaient assez rapprochés les uns des autres, et joignaient à une couleur d'argile (Sace. Chr. n°. 7) une tranche pâlie, finement dentelée, et un2 base é:hanerée. Les spores, vues en masse, ne diffèrent pas de la couleur des feuillets. Vues à part sous le microscope, elles semblent presque incolores, joignant à une forme étroitement ovoide, inéquilatérale, p. ou m. pointue au sommet, une mesure de 14 X 7 w. Surface lisse. Point de vacuoles. Le Hebeloma longicaudum n'est pas sans odeur, mais n’exhale point des vapeurs semblables à celles du radis. p. 242 et 243, après le Flammula penetrans. 3a. Flammula sapinea (Fr. [Agar. sapineus S. M. I, 239; Epicr. Ed. IT, 251) Sace. 5.11]. V, 824; Fries Icones sel. tab. 118 ἢ 3 (Agar.); Cooke Illust. tab. 447 (Ag.) ; Cooke Grevillea NL Τὰ. 1 T2 (As): Pers” TIcet*Descr Ab AV τ τον Cooke Handb. 124. Sur le bois de pin ramolli. Jard. bot. d'Amsterdam, 10 Oct. 1895. Mr. le prof. Hugo de Vries. Nous commençons par l'observation, qu'aucune des figures citées puisse ètre regardée comme fidèle, vu qu'un des caractères les plus saillants de l'espèce, c. à d. la présence d'écailles soyeuses à la surface du chapeau, y fasse complètement défaut. Le Æ!. sapiuea croit en toufles, fournissant par là l’occasion de comparer entre eux des échantillons d’âges différents, et de mettre cette comparaison à profit d’un examen si fidèle que possible. Les chapeaux des exemplaires les plus développés mesuraient 8 cent. de large et reposaient sur un pied de 3 cent. de longueur. D'abord très con- vexes, ils finissent par s’aplatir presque complètement, non sans prêter l’occa- sion de constater la présence d'une cortine, quoique extrêmement fugace. La couleur jaune-doré (Sace. Chrom. n°". 22) de la surface, un peu plus foncé vers le centre, mais pâlissant vers le bord, contribue beaucoup à l'attrait du champignon, et cela d'autant plus que toute la surface est bigarée de petites squamules plus foncées et soyeuses appliquées à leur support. La chair du chapeau, quoique assez développée, pourtant n’est pas compacte, et se distin- gue par une couleur jaunâtre pâle. Ajoutons à tout ceci que le chapeau, à l'état jeune, se dégage d’une matière visqueuse, qui est la cause d’une cer- taine rudesse au toucher si, comme dans notre cas, l’union entre le cham- pignon et le support s’est effectuée presque de plein pied, en sorte que les grains de sable du terrain, ricochés pendant les pluies, peuvent atteindre sa face supérieure, et finissent à y adhérer fortement pendant un temps sec. Pendant la dilatation des tissus, la distance entre les grains de sable devient de plus ‘en plus considérable, d’où suit que la rudesse s’amoindrisse, et que lies chapeaux les plus spatieux soient aussi les plus lisses. Le pied cilindrique, revêtu jusqu’à ?/, de sa hauteur du voile universel brunâtre, plus pâle et comme saupoudré d’une poussière blanche le long du 1/, supérieur, porte vers la limite entre ces deus portions, une sorte d’anneau, composé de filaments roussâtres de la cortine, dont une autre partie orne le (9) bord du chapeau. Cet anneau et cette cortine pourtant, propres aux individus jeunes, font ordinairement défaut à un âge avancé. Les feuillets adnés, jaune-brunâtre, présentent cà et là des taches foncées, et les spores jauuâtres, elliptiques, lisses, mesurent 81|. —91/, X4?/, μ. T’odear du champignon est désagréable. Le F. sapinea difière de toutes espèces congénères par le chapeau bigarré de squamules un peu plus foncées. Le glu, épanché par les objets à peine épanouis, pourrait faciliter la diagnose en opposition avec le F penctrans et autres qui en sont totalement privés. D: 200. οἴ 11: 1e Comtenarmmesnclaricolonr Fr -Epicr ΤΠ 336: ΒΘ. εν δῦ: 0Pr. Icon Funs. tab, 111 Ὁ 2. Cooke Tllustr. tab. 603; Grevillea tab. 102 f. I. Apeldoorn, à l’ombre d’un bosquet, parmi lherbe d’un gazon artificiel, reposant sur un terrain de bruyère. 24 Sept. 1896; O. Ce champignon, d’un port assez robuste, ressemble à un Heboloma de grandes dimensions, mais, par ses spores muriquées, nous empêche de com- mettre une erreur systématique. Vues à part sous le microscope, ces spores ont une couleur fuligineuse-pâle et une forme obovée inéquilatérale; elles mesurent 112/, Χ 7 y. Chapeau large de 9 à 11 cent., très visqueux à l’état mouillé, plan, mais pourvu d’une bosse large et obtuse, sinon d’un dépressement au centre, gla- bre, luisant à l’état desséché, fauve (Sace. 32) au centre, couleur isabelle (Sace. 8) au bord, à contours un peu irréguliers et recourbés. Point de squa- mules ni de stries. Feuillets rapprochés, finement crénulés au tranchant, couleur noisette (Sace. C. N0. 7). Pied cilindrique, à base élargie, blanc, sau- poudré de blanc au sommet, pourvu de plusieurs cersles de squamules en bas, fragile. Les exemplaires récoltés avaient dépassé leur stade de maturité. Ceci fut vraisemblablement la cause que nous ne pûmes réussir à trouver les squa- mules floconneuses qui devancent le velum blane du pied (Fr. L ce. 336). p. 291 et 294, avant le Hypholoma sublateritium. 1. Hypholoma silaceum (Pers. [Agaricus silaceus Syn. 4211) Sacc. Syll. V, 1027; Battara Foi Arim tab. 22 E. Sur la terre à côté de troncs de Chêne abattus. Apeldoorn, 12 Oct. 1896; O. Espèce fort rare, dont FRIES lui-même n’avait jamais rencontré des échan- tillons dans un état suffisant. Elle se distingue nettement du Æ. sublateri- dium par: 1. son chapeau très visqueux, 2. son pied à base tuberculiforme, 3. sa manière de croître, soit en exemplaires parfaitement isolés, soit en lots d’un nombre d'individus très restreint, réunis en bas par une sorte de tuber- cule charnu. (10) Nos échantillons, en tout semblables à la figure de BaTrTaRA, avaient le chapeau très convexe, d’un bel orange, inclinant au rouge de feu vers le centre, et au blanc grisâtre vers le bord, Feuillets adnés, rapprochés, gris-pâle, à reflet verdâtre, Pied cilindrique, plus pâle que le chapeau, un peu rude, par cause de squamules raides p. ou m. divergentes. p. 413 et 415 après le Thelephora diffusa. ba, Thelephora intybacea Pers. Syn. 567; Fr. Epicr. II, 635; Sacc. Syil. NL, 536; Bull”. Oh, de Fr tab 59 Ὁ Ὁ; 7 et tab. 278. Apeldoorn, dans l’ombre des hêtres, sur un terrain de bruyère. Août 1894; O. Notre exemplaire, quand au port, ne différait en rien de la figure de BuzzrarD. ΠῚ présentait, justement comme chez l’auteur français, une rosette d’écailles pétaliformes érigées, légèrement déviantes en dehors avec la partie la plus large, réunies en bas par leurs onglets, de couleur ombre (Sace. 9), mêlé de châtain (Sacc. 10), sans compter le bord blanchâtre. p. 603 après τ: 10. 19, Ustilago Vuyckii Oud. et Beyerinck. Dans les ovaires du Luzula campestris. Près de Leide, Juin 1894. — Mr. L. Vuyck. (Voyez: Zittingsversl. der Kon. ΑΚ, v. Wet. te Amsterdam. Tome ΠῚ 1894.95. p. 55. SECONDE LISTE D’ESPÈCES OMISES DANS LE VOLUME II, p. 13, après Plasmopara densa. 6. Plasmopara viticola (Berkeley et Curtis [Botrytis viticola in Ravenel, Fungi Carolinenses exs. V, n°. 901) Berlese et de Toni in Sacc. Syll. VIT, I, 239; Fischer in Rabenh. Kr. ΕἸ. IV, 435; Peronospora viticola Caspary Monatsb. Beïl. ΔΚ. ΠΡ 991: der ΒΥ ANS Ν. 4. ΧΧ 120. Sicc. — J. Kunze ΒΡῚ Sel. n°. 589; Rab. F. E. n°. 2774; Thüm. Mycot. Univ. n°. 617 et 1511; Linhart Foi Hungarici n°. 88; Sydow Mycoth. March. n°. 650 Quelques exemplaires de l’état conidiifère du champignon s’étalaient à la surface de l’axe d’une inflorescence, dont les fleurs avaient été remplacées par des fruits, attaquées elles-mêmes par le Botrylis cinerea. Ajoutons que ce Hyphomycète prolongeait son existence par la formation de sclérotes noirs dans la pulpe des baies. Reçu d’un cultivateur du Vitis vinifera dans les Pays-Bas par Mr. le Prof. Ritzema Bos à Amsterdam en Déc. 1896. Ὁ 198: apres n015 13a. Valsa translucens de Not. Schema Sfer. 208; Nitschke Pyren+ Cerm. 227%; Sacc. 5.1.1. 142; Wint.Kr. FL 1197: Sphaeria transl. de Not. Microm. Italici, Decas V, n°. 2 et tab” TE Sur les rameaux du Salix repens. Loosduinen 1894; Mlle. C. E. Destrée. Stromes nombreux, coniques, tronqués, à disque blanchâtre, 1/, à 1 mill. de travers, fortement adhérents au périderme, peu saillants. Périthèces au nombre de 2 à 8, sphériques, à cols minces. Ostioles à peine perceptibles, soit à la périphérie, soit au centre du disque. Æsques en massue, octospores, 35 ΧΊ w. Spores allantoides, arrondies aux extrémités, incolores, 9 —14X1!/, y. Le nom de ”translucens” doit indiquer que les périthèces, appartenant à des internodes jeunes, peuvent être observés à travers le périderme sémi- transparent. (12) p. 168, avant Anthostoma Xylostei. Ι. Anthostoma melanotes (Berk. et Broome [Sphaeria melanotes Ann. Nat. Hist. 2, IX, 322 et tab. IX f. 6]) Sacc. Mich. I, 326; Sacc. Syil. I, 294; Sacc, IL Fe. Ital. tab. 164: Wint. Kr. FI 11, 750; Anthostoma Schmidt Nke Pyren. Germ. 116; Plowr. Sphaer. Brit. [, n°. 79. Sur les rameaux décortiqués de l’U/mus suberosa. — Près de la Haye, Avril 1895; Mlle C. E. Destrée. Le strome se présente sous la forme de taches brunâtres ou noirätres, d’abord immergées superficiellement dans le bois, plus tard descendant dans le tissu sous-jacent, en y formant une couche démarcatrice, au dedans de laquelle le bois prend un teint plus foncé, sans perdre pourtant sa structure ori- ginelle. Périthèces complètement immergés, petits, globuleux, trahissant leur présence par de petits points convexes, noirs, peu luisants, perforés au centre. 4sques étroitement cilindriques, courtement pédicellés, à 8 spores, 10 — 80 X 7 — 10 μ, accompagnés de paraphyses nombreuses. ÆSpores mono- stiques, courtement fusiformes, quelquefois inéquilatérales, p. où m. arrondies aux bouts. p. 188. En Octobre 1896 nous avons récolté plusieurs exemplaires du Nummularia repandoides, venus sur le tronc d’un Chêne mort à Apeldoorn. p. 900: Pleospora herbarum Rab. var. muricola Sacc. Syll. IX, 881; Pleospora moricola Passerini in Berlese Fungi mori- coli fase. TL, 180. 1 1. T15; Sur les jeunes rameaux du Morus alba. Schéveningue, Août 1894; Mile C. E. Destrée. p. 304, après Pleospora Armeriae. 12. Pleospora Acori Oud. et Destrée. Sur les feuilles presque pourries de l’Acorus Calamus. 1895 ; Mlle C. E. Destrée. (Les caractères de ce champignon seront communiqués dans le Ned. Κα. Archief. 13. Pleospora infectoria Fuck. Symb. 132 et tab. [TT (187 ΕΓ 23; Sace. Syll. IT, 265; Sacc. Ill. Fe. Ital. tab. 548; Wint. Kr. EL. IT, 496. Sur les feuilles du Psamma littoraliss — Loosduinen 1894: Mlle C. E. Destrée. p- 445, entre n°. 1 et n°. 2. la. Gloniopsis australis(Duby [Hysterium australe Mém. Hyst. 32 et δῦ. 4 1 151) Sace. Syll. IE, 74 Sur les branches décortiquées du Peuplier. Schéveningue 1894; Mlle C. E. Destrée. Périthèces étroitement oblongs, arrondis aux deux bouts, pourvus d’une fente assez large, longs un peu moins d’un millimètre. 4sques en massue allongée, 110 X 15 μ, accompagnés de paraphyses, octospores. Spores incolores, monostiques, obovées, 21—23 X 9—12 y, murées, pourvues de 5 cloisons trans- versales et d’une cloison longitudinale dans quelques unes des six loges. Entre la moitié antérieure, la plus large, et la moitié postérieure, la plus étroite, il existe un étranglement superficiel. p199, n°21. En conséquence des recherches de Mr. le Prof. P. Magnus de Berlin, publiées dans les: 1. Sitzungsberichte der Ges. naturf. Freunde 1877; 2. Hedwigia, 1896, p. 196—197 et 303—5306 ; 3. Berichte der deuts. bot. Ges. 1891, Bd. IX, p.(85)—(92), la rédaction du n°. 21 (p. 499) doit subir la rectification suivante. 21. Uromyces scutellatus (Schrank [Lycoperdon scutel- latumeBaer. FLE 631])} Lév. A°S:N.3, VII, 371; Mint. Ke FL 1 144 (p. p-); Schrôt. Pilze Schles. I, 313 (ρὲ p.); Sace: SyIL VIE, 552 (p.p.); Plowr. Monocr. 134 (p. p.); Magnus loc. citatis. 1. Aecidium. Cet état, quoique existant, n’a pas encore été rencontré chez nous. IT. Uredo. À vrai dire, le stade Uredo n'existe pas à part, en sorte qu’il ne soit pas permis de parler de sores d’Urédospores. Celles-ci ne se présentent que mêlées aux téleutospores, soit à l’état typique, soit dans un état intermédiaire entre les deux. Les urédospores ont la couleur moins foncée que les téleu- tcspores, possèdent une membrane moins épaisse, et sont garnies de petites aspérités pointues, distribuées également sur toute Ja surface. On y observe en outre soit un seul pore germinatif à côté du sommet, soit 2 ou 3 de ces pores, réunis p. où m. régulièrement en une zône transversale. ITT. Téleutospores. Réunies en sores, brunes, longuement pédicellées, glo- (14) buleuses, elliptiques ou ovoides, garnies de verrues oftuses, p. ou πὶ. allon- gées dans le sens longitudinal et arrangées en séries p. où πὶ. obliques. Elles présentent un pore germinatif apical, caché sous une proéminence coni- que p. où m. saillante et obtuse. IL et III, mêlées sur les Euphorbia Cyparissias. — Jard. bot. d'Amsterdam. Ὁ. Euphorbia Esula. — Nijmegen, Juin 1847, Abel. — Gennep, 2 Juill. 1876, v. d. Sande Lacoste. 214 τοι θὲ excavatus DC. (Uredo excavata Syn. PI. 47); Wint. Καὶ FI. I, 144 (p.p.); Schrôt. Pilze Schles. I. 313 (p.p.); Sacc. Syll. VIL 552 (p. p.); Plowr. Monogr. 134 (p. p.); Magnus, 1. citatis. 1. Æecidium. Existe, mais n’a pas encore été rencontré chez nous. IL. Uredo. À consulter l’article précédent. LIT. Yéleutospores (Uromyces laevis Kôrnicke Hedw. 1877, p. 38). Réunies en sores petites, nombreuses, à demi immergés. Spores presque globuleuses ou ovales, munies d’aspérités verruculeuses, dont la grosseur peut varier selon les localités des plantes nourricières. Elles sont distribuées également, sans former des séries, et ne présentent jamais une forme allongée. On leur trouve un seul pore germinatif, caché sous une papille p. ou m. proéminente. Sur l’ Euphorbia Gerardiana. Kr Arch, 2 11 59) L'Ur. tuberculatus VuckeL, prepre à l’'Æ. exiqua, n’a pas encore été ren- contré chez nous. Quoique l'Ur. scutellatus ait été rencontré tout de même sur 1.1. Cyparis- sias, pourtant cela n'obtient que rarement, et en tous cas dans les régions élevées. Arnhem, Juill. 1876, v. d. 5. Lac. (Ned. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 1 IV. PHYCOMYCÈTES. (Siphomycètes). (Etym. φῦκος, algue et μύκης, champignon, f. a. à la ressemblance de certaines formes avec les Algues; le mot σίφων, tube, se rapporte à la structure unicellulaire, qui se retrouve dans les Siphonées parmi les Algues). Champignons unicellulaires, ne formant des cloisons qu'à un âge très-avancé ou lors de la formation des organes reproducteurs, tantôt simples (sans ramifications) et se transformant totalement en sporan- ges (espèces holocarpiques), tantôt formant un mycélium fort rameux, produisant des organes de génération particuliers (formes eucarpiques). La multiplication asexuelle s'effectue par des zoospores, des hypno- spores ou des conidies; la sexuelle par des zygospores ou des oospores. A PÉRONOSPORACÉES. Le mycélium, fort développé et très-rameux, se présente sous la forme de fils minces (Pythium) ou grosses, sans couleur, qui, dans le commencement sont unicellulaires, mais peuvent devenir eloi- sonnés à un âge avancé. Ses rameaux vivent soit dans les méats intercellulaires, ou bien poursuivent leur chemin à travers les cellu- les, quoique, dans le premier cas, ils forment des suçoirs qui, après avoir perforé les parois des cellules, s'étendent en vésicules peu volu- mineuses, ou bien s’allongent en tubes plus ou moins développés. Le mycélium s'étend dans toutes les parties de la plante nourricière, c’est à dire aussi bien dans les parties aériennes que dans les par- ties terrestres, et peut hiverner dans les dernières lorsqu'elles sont perennantes. Les rameaux des parties aériennes meurent avec celles- ci, sauf quelques cas rares, dans lesquels ils continuent à vivre en saprophytes au milieu des tissus qu’ils viennent de tuer. La multiplication s'effectue soit par des zoospores, soit par des conidies, soit par des spores: résultat d'une copulation. Les zoospores se forment dans des cellules particulières (z00- sporanges) et ont deux cils: l’un dirigé en avant, l’autre dirigé en 1 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL. 11. 2e Ged. 2 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS arrière, mais tous les deux émanant de la face dorsale du petit corps. — Les conidies ont la paroi consistente et mince, et un contenu égal, tandisque les spores, beaucoup plus volumineuses, globuleuses, pré- sentent une paroi épaisse, p. ou m. lamelleuse, divisée en deux membranes, dont l’extérieure, en mäûrissant, prend souvent une teinte brunâtre. Les zoospores, devenues immobiles et métamorphosées en cellules ordinaires, forment un tube germinatif, tandisque les conidies ou se comportent de la même manière, ou bien commencent par former des zoospores dans leur intérieur, puis se délivrent de celles-ci, qui bientôt germent à Ja manière des zoospores d’origine primaire. Dans quelques cas rares (Plasmopara densa), le protoplasma des conidies s'épanche en dehors, s’arrondit et s’entoure d’une nouvelle membrane, qui aussitôt s’allonge en un tube germinatif. Les spores peuvent, tout de même, germer tout de suite, ou bien changer leur contenu en Zoospores qui s'échappent en dehors. Tandisque les zoospores naissent dans des zoosporanges de diver- ses dimensions, apicales ou intercalaires, les conidies se détachent soit de cellules particulières, occupant le sommet de rameaux my- céliens serrés, étalés en coussinet tout près de l’épiderme (Cystopus); soit des branches de petites plantes unicellulaires, très-rameuses, en forme d’arbuste, occupant la surface des organes attaqués, après avoir passé à travers les ouvertures des stomates, et cela à l’état de tubes verticaux, originaires du mycélium rampant. Les organes génitaux sont des pollinodes et des oogones, cachés dans l’intérieur des feuilles. Les oogones sont des branches ou des portions intercalaires du mycélium, renflées en sphère, séparées du reste du filament qui les porte par une ou deux cloisons, et dont le protoplasma se sépare en un noyeau plus consistant (oosphère), oceu- pant le centre de l’espace, et un périplasma, remplissant le vide entre le noyeau et la membrane. L’oosphère fécondé s’entoure promptement d’une membrane de cellulose, qui s’épaissit progressivement et, à l’état mûr, se compose de deux couches, dont l’extérieure se divise de nouveau en deux portions différentes. La germination des spores est sujette à quelques différences, sui- vant les conditions extérieures. Tantôt elles forment un tube germi- natif qui bientôt s'étale en un mycélium rameux; tantôt les branches de ce tube demeurent courtes et se terminent chacune par un z00- sporange; tantôt enfin le tube germinatif prend la forme d’ur ballon, dont le contenu protoplasmique se divise en zoospores qui, après leur délivrance, germent de la manière connue. Τ᾽ LE: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. Réproduction asexuelle s’exécutant par des z00- spores. Zoosporanges faisant corps avec les hyphes mycéliennes, ou bien se détachant de celles-e1 et dès-lors se comportant en cellules libres (conidies). A. Fils-porteurs des zoosporanges ou des conidies à peine différents de ceux du mycélium, rameux ou non, pourvus d'un accroissement indéter- miné, produisant à leur partie supérieure plu- sieurs conidies, soit espacées, soit en chapelets. a. Zoosporanges filiformes, ou bien globuleu- ses ou elliptiques (et alors se comportant en conidies), épanchant leur contenu en forme de boule, laquelle, restant en place, se divise ET AOOS DOCS AN en de Mes None b. Zoosporanges (conidies) se détachant tou- jours de leur pédicelle. Zoospores s’épanchant toutes formées. a. Fils porteurs des conidies ressemblant aux hyphes mycéliennes, irrégulièrement rameux, pénétrant en dehors à travers les ouvertures des stomates et formant des pelotons dégagés. Les conidies, d’abord terminales, deviennent latérales par un accroissement ultérieur de l’axe qui les porte D B. Fils porteurs des conidies non rameux, formant une couche hyméniale dense sous l'épiderme. Les conidies se font jour à tra- vers de l’épiderme rompue et restent quel- que temps unies en chapelet B. Fils-porteurs des conidies se distinguant sous plusieurs rapports des hyphes mycéliennes, tou- jours superficiels, pourvus d’un accroissement limité, rameux, mais ne produisant Jamais un ensemble de branches fourchues à plusieurs reprises, durables. Membrane de l’oogone ordi- nairement épaisse et durable. Oospores libres au dedans de la membrane oogonienne . Réproduction asexuelle s’exécutant par des conidies, germant avec un tuyau (homologues des zoosporanges dans 1). — Fils conidiophores rameux, formant toujours un ensemble de bran- ches fourchues à plusieurs reprises. 1. PYTHIUM. 29, PHYTOPHTHO- 3 RA. 3. CYSTOPUS. 4, PLASMOPARA. Le 4 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS α. Sommet des branches fertiles dilaté en patte; celles-ci munies de quelques stérigmates conidi- ophores. Conidies pourvues d’une papille au sommet, indiquant la place où se formera le tUyAU LerMINAUT D RE CON EN BR EME b. Sommet des branches fertiles non dilaté, pointu, droit ou courbé. Conidies sans papille terminale. Tuyau germinatif se développant de CÔtÉ. Li ςτὸ το ESC E BONE EDR PONT HT UM: (Etym. rÿ$w, pourrir; f. a. à la préférence que donnent les plantes aux objets en train de putréfaction). Mycélium très-subtil, vivant ordinairement sur des corps en voie de décomposition, rarement dans le tissu de plantes vivantes, se dévelop- pant énergiquement dans l’eau. Sporanges filiformes, globuleux ou elliptiques, terminaux ou intercalaires, se délivrant de leur contenu à l’aide de ruptures. La matière épanchée reste en place et se trans- forme en zoospores. Celles-ci sont réniformes et portent deux cils: un en avant et un en arrière, implantés tous les deux dans la dé- pression dorsale. — Organes sexuels se développant en partie dans la substance nourrissante, en partie en dehors, lorsque la plante est submergée. — Oogones petits, globuleux, sans couleur, lisses ou munis d’aiguillons, contenant une oosphère et peu de périplasma Pollinodes en massue ou cylindriques, se développant tout près des oogones. Oospores solitaires, globuleuses, pourvues d’une goutte huileuse volu- mineuse, un contenu hyalin et une membrane lisse ou armée de piquants, Jaunâtre ou grisâtre. La germination s'effectue par un tuyau on par des zoospores. 1. Pythium de Baryanum Hesse, Brochure à part p. 34; Schrôt. Krypt. Schles. [, 232; Winter Καὶ FI. IV, 403; Sacc. Sy NE ΤΕ (Nommé à l’honneur de feu A. DE BARY). Cette espèce, la seule jusqu'ici observée chez nous, fut décou- verte dans les cotylédons de plantes germantes du Lepidium sativum. — Amsterdam, 1883. — Le mycélium subtil, rameux, se trouve au dedans de la plante; les zoospo- ranges globuleux ou elliptiques, terminaux ou intercalaires, présentent une QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. D petite papille; les oogones globuleux n’ont aucune perforation; les oospores sphériques, solitaires, mesurent 15—18 4% de travers, ont l’exosporium hyalin, lisse, divisé en couches, et l’endosporium hyalin et mince. Ils germent avec un tuyau. PHYTOPHTHOR A. (Etym. φυτόν, plante et @bsipw, détruire ; f.a. aux dégats causés). Mycélium nichant tant dans les méats intercellulaires que dans les cellules elles-mêmes, qui en meurent promptement, dépourvus ou presque dépourvus de suçoirs. Hyphes conidiüfères à peine différentes des fils mycéliens, atteignant la surface à travers les ouvertures des stomates, peu rameux; branches plus où moins noueuses ou flexueu- ses. Comidies d’abord terminales, plus tard latérales par l’accroisse- ment en longueur de l’axe qui les porte, ayant la forme d’un citron et produisant dans leur intérieur 8 zoospores qui s’échappent du mamelon apical. Là où les oospores ont été découvertes, on leur ἃ trouvé une forme globuleuse et un épisporium mince, lisse et brun. 1. Phytophthora infestans (Montagne [Botrytis infestans Mémoire de l’Institut 1845, p. 113]) de Bary, Journ. of Bot. 1876, p. 105—126 et 149—154; Schrôt. Pilze Schles. I, 235: Wint. Κα. FI. IV, 413; Sacc. Syll VII, 237. — Peronospora infestans Caspary in Rab. Herb. mycol. Ed. I, n°. 1879; Arch. NÉ 11 Ἰϑ07, ρ. 112: "Ned Ke Arch ὃ. 1 Ὁ]. (Etym. énfestare, nuire; f. ἃ. aux dégats provoqués). La seule espèce chez nôus connue, causant la maladie des pommes de terre. — On la retrouve tous les ans, partout où le Solanum tuberosum est cultivé en grand. — Amsterdam, Août 1867, O. — Doorn, Août 1869, O. Celle-ci se manifeste ordinairement au mois d’Août, lorsque les temps chauds et les pluies alternent presque régulièrement. On voit alors apparaître, à la face inférieure des feuilles, des taches blanches assez lâches, et promptement après, à la face supérieure, des taches d’un brun-sale, preuve manifeste que la mort et la destruction des tissus ont fait des progrès redoutables dans un laps de temps peu signifiant. Les conidies elliptiques ou largement ovales, à peine papilleuses au sommet, mesurant 27—30 X 15—20 y, nous frappent par la faculté de produire quelques (5—8) zoospores, après un séjour de 1l'/; à 5 heures dans une goutte d’eau. Ces corpuscules, produits par une division du protoplasma cellulaire et mesurant 16 X 9 x, s’échappent par le sommet de la conidie et se meuvent rapidement dans la liqueur environnante, au moyen de deux cils, implantés à peu de distance l’un de l’autre, et dont l’un est dirigé en avant RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS et l’autre en arrière. Au bout d’une demi-heure environ ces cils disparaissent La zoospore alors se transforme en cellule globuleuse, pourvue d’une membrane de cellulose, et commence à germer, c’est à dire à former un tuyau, bientôt rempli du protoplasma de la cellule-mère, et qui dès lors est capable de transmettre la maladie à des individus jusque Ἰὰ parfaitement sains. [l n’est pas douteux, de ce qui précède, que les conidies ne se comportent comme des zoosporanges, et non comme des spores. Une quantité innombrable de ces corpuscules, excessivement caduques, flottent dans l’air au-dessus d’un champ de pommes de terre malades, de sorte qu'on ne saurait s'étonner que le mal, une fois présent, ne se répande à l’entour, partout où il y ἃ des individus, semblables à ceux de l'essence primaire. Puisqu’il n’est nullement douteux que les tubercules du SoZanum tuberosum ne puissent tout aussi bien souffrir du PÆytophthora infestans que les feuilles, ne fut ce qu'à l’état de mycélium, il nous importe à savoir de quelle manière l'infection s’y puisse introduire. À cela nous pouvons répondre que les coni- dies (zoosporanges), tombées sur terre et descendues par des courants d’eau jusqu’à la surface des tubercules, ont le pouvoir d'y germer et d’introduire leurs tuyaux germinatifs, à travers de la couche subéreuse, dans la chair sous- jacente; ensuite, que le mycélium des feuilles attaquées peut descendre jus- qu'aux pétioles, aux tiges, voire même aux tubercules, pour y séjourner un laps de temps p. ou m. considérable, en sorte qu’il n’est guère douteux, que la maladie ne puisse se reproduire l’année suivante, rien qu’au moyen des tubercules-graines, semées pour obtenir une récolte nouvelle. La connaissance de ces faits ne peut nous être indifférent, parce que les conidies (zoosporanges), excessivement délicates, ne peuvent hiverner, et par cela-même sont incapables de reproduire la maladie dans l’année, suivante à celle où l’infection fut constatée. Reste à savoir si le ?Aytophthora infestans possède des oogones, c’est à dire des chlamydospores, issues d’un acte de copulation au dedans des tissus, ou non. De BarY et la plupart des auteurs allemands, français et italiens, affirment que non, tandisque les auteurs anglais sont d’accord à assurer qu'il n’est pas difficile de se convaincre de leur existence. Les corpuscules, identifiés avec des chlamydospores par Mess. BERKELEY, VIZE, WORTHINGTON SMITH et d’autres, certes n’ont pas échappés à l’attention de DE BARy, mais cet auteur n'y ἃ pu voir que des organismes tout-à-fait étrangers au ΔΆ. infestans, et ne représentant que des parasites sui generis, appartenant au genre Pyéhium. Il est impossible de décider laquelle des opinions soit la plus valable, sans qu'on ait étudié à fond les écrits de pe BaryY et ceux de ses antagonistes, et qu'on ait répété les expériences nécessaires pour se former un jugement indépendant dans la question qui nous occupe. L'autorité de DE BaRy jus- qu'ici a toujours maintenu le dessus. Les preuves présentées par les myco- logues anglais ne semblent être concluantes pour personne; de la sorte qu’il nous semble nécessaire de souscrire à l’idée, que la question, regardant l’exis- tence ou l'absence de chlamydospores dans le PÆytophthora infestans ne soit pas encore décidée. La maladie des pommes de terre nous est venue de l'Amérique du Sud. Quoique son existence en Europe date bien probablement du moment où le Solanum tuberosum fut admis à la grande culture, pourtant l’apparition du Ph. infestans ne fit éclat qu'en 1845, lorsque tous les pays en éprouvèrent un dommage excessivement sensible. Depuis ce temps la maladie ne nous a pas quitté On en entend parler tous les ans de nouveau, mais les ravages causés, toujours moindres qu’en 1845, n’atteignent pas en tout temps la même QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 7 intensité, dépendants qu'ils sont de causes météorologiques : les plus incon- stantes qu'on puisse s’imaginer. MONTAGNE (Mémoires de l’Institut, 1845) et Madem. Ligerr (Revue bota- nique 1, 151) furent les premiers à étudier les caractères microscopiques du Phytophthora. Le premier lui donna le titre de Botrytis infestans, la seconde celui de Botrytis devastatrix. On s'occupe aujourd’hui à prévenir l’éruption de la maladie par des arrose- ments avec la bouillie bordelaise, CYSTOPUS. (Etym. κύστις, vessie ou bourse et ποῦς, pied; f. a. à la cellule régénératrice volumineuse au bas des chapelets de conidies). Le mycélium, très-rameux, vit en parasite dans les méats inter- cellulaires, et pénètre dans les cellules environnantes au moyen de petites ampoules globuleuses, fonctionnant en sucçoirs. Les branches conidüfères, indivises, cilindriques, mais se terminant en massue, se réunissent à plusieurs endroits pour former des couches sous-épider- miques (sores) plus ou moins étendues, qui enfin pénètrent en dehors à travers des fissures épidermiques, et alors font l'impression de ver- rues ou de rigoles poudreuses, blanches ou jaunissantes. Les conidies, d'abord réunies en chapelets, à la fin se détachent l’une de l’autre. Elles sont globuleuses ou p. ou m. anguleuses, incolores, soit toutes semblables et propres à germer, soit dissemblables, dans le cas où la conidie terminale présente une forme différente et se montre stérile. Leur membrane est toujours lisse, partout d’une épaisseur égale, ou bien s’épaississant vers l'équateur (la zone intermédiaire entre les deux pôles: endroits de contact des conidies d’un même chapelet) en y formant un anneau!). En germant, les conidies font échapper des zoospores d’une forme ovale, arrondies aux extrémités, et portent latéralement deux cils, dont le plus court se meut en avant. Les organes générateurs se forment dans les méats intercellulai- res par l'intermédiaire d’une paire de rameaux raccourcis du mycé- lium. Oogones globuleux, incolores, lisses, non pointillés, ne conte- 1) La présence d’un anneau se laisse déduire 1° des ménisques à droite et à gauche, saillants vers l’intérieur de la cellule, lorsqu'elle se trouve dans sa position naturelle (faisant partie des chapelets), et 2° par une bordure interne, à la périphérie de ces mêmes cellules, lorsqu'on les contemple d’en haut, ο΄. ἃ, d. au niveau de leur point de contact. Mais il ne réussit pas de trouver une conidie qui, comme les cellules annulifères des phanérogames, présente un anneau à la hauteur de l’équateur — en d’autres termes: une bande, s'étendant entre et réunissant les deux ménisques, 8 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS nant qu'une seule oosphère, entourée d’un périplasma. Pollinodes en massue ou obovés, courtement pédicellés. Oospores globuleuses, pourvues d’un épisporium brun-sombre, épais, verruqueux ou rugueux, et d’un endosporium mince et incolore. Les oospores produisent des zoospores en germant. 1 Membrane des conidies mince. Point d’anneau à la hauteur de l'équateur. a. b. Toutes les conidies semblables et propres à germer. Conidies globuleuses ou à peu près, mesu- rant 15—20 X 15—18 u, incolores, réunies en sores de forme et d'extension variables, d’un blanc luisant. Oospores globuleuses, me- surant 25—950 uw de travers, pourvues d’un épisporium épais, brun ou châtain, muni de verrues arrondies ou de crêtes flexueuses. . Conidie terminale des chapelets plus grande que les autres, s’éloignant un peu de celles- ei par la forme, et stérile. Conidie terminale mesurant jusqu'à 22 u de travers, pourvue d'une membrane épaisse et Jaunâtre, soit stérile, soit germant au moyen d’un tuyau. Les autres à peine plus hautes que larges (14—16 X 12—14wu), incolores, germant au moyen de zoospores. Chapelets réunis en sores d’un blanc jaunâtre, luisants, variables de forme et de grandeur, quelque- fois groupés en cercles concentriques. Oospores globuleuses, mesurant 50—60 uw de travers, munies d'un épisporium brun-foncé, divisé en facettes polygones de diverses dimensions par des plis minces, peu élevés, quelquefois épi- DOUSOS RE SNS NA JE eee Une ou plusieurs conidies terminales stéri- les, en forme de dés aux coins émoussés, hautes de 30 u, larges de 27 u, pourvues d’une membrane incolore, épaisse jusqu’à 5 y, et d'un contenu brunâtre. Conidies fertiles de la même forme, mais un peu plus hautes que larges (18—25 X 18—23 u), pourvues d'une membrane lisse, incolore, mince. Sores 1. ©. CANDIDUS. 2. C. PORTULACAE. ΠΕ QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 9 jaunâtres. Oospores globuleuses, mesurant 54—63 u de travers, pourvues d’un épispo- rium brun-pâle, hérissé de petites verrues effilées en aiguille CRUE Membrane des conidies épaissie en anneau à la hauteur de l'équateur. Conidies terminales stériles toujours présentes, Conidies stériles plus grandes que les autres, globuleuses-déprimées, présentant une membrane partout égale, incolore, et souvent un contenu jaunâtre. Conidies fertiles brièvement cilindri- ques, ou en forme de dés aux coins émoussés, pré- sentant un anneau épaissi à la hauteur de l’équa - teur, une membrane lisse, un contenu incolore, mesurant 16—22 u de travers, quelquefois plus larges que hautes. Oospores globuleuses, mesurant 45—65 u de travers, pourvues d’un épisporium brun-foncé, présentant à la surface des verrues, soit arrondies ou lobées, soit en forme d’alênes (Maanus, Ber. d. deuts. bot. Ges. XI, 1893, p. 327). Sores amphigènes, polymorphes, luisants, d’abord d’un blane-pur, plus tard jaunissants Conidies stériles plus petites que les autres, pourvues d’une membrane épaisse, incolore et d’un contenu jaunâtre. Conidies fertiles ovales où piriformes, pourvues d’une membrane inco- lore, lisse, épaissie en anneau à la hauteur de l'équateur, et d’un contenu incolore; hautes de 13—20 u, larges de 13—18 u au sommet, et de 8—14 u à la base. Sores arrondis, d’un blanc-jaunûtre, luisants. Oospores globuleuses, mesurant 40—50 μ de travers, pourvues d’un épisporium brun-foncé, présentant des crêtes peu saillantes, flexueuses, parfois réunies en réseau. . ὃ. C. LEPIGONI. . 4. , TRAGOPOGO- NIS. D PBrTI: Cystopus candidus. (Pers. [Aecidium candidum in Linn. Syst. nat. Auct. Gmelin, IT, 14731) Lév. À. S. N.3, ΠῚ 371; de Bary AS.N. 4 XX, 3l et.tab.-l'et2;, Mint Κα ΠΝ 418; Schrôt. Pilze Schles. I, 233; 5800. 501}. VIT, 234; Arch. Née NT 982. Νδᾶ. Kr Arch, 191 οὐ 00: ΠΕῸΤΟΙΕ Oud. Foi. Néerl. n°. 65 (Caps. B. p.), 66 (Seneb. Cor.), 67 (Cochl. angl); ΕἸ. Noviom. 11, 45; Caeoma candidum Nees 10 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Syst. 1, 15; Tids. N. G. XI, 409 (p.p.); Uredo candida Pers. (vide supra); Sch. St. Kr. Handb. II, 198; F1. Noviom I, 169; FL Rheno-Traj. 160; U. candida a. Cruciferarum Prodr. FL Bat-IT (4, "p:. 143: (Etym. candidus, d’un blanc luisant; f. a. à l'aspect des sores fermés). Cette espèce, propre à la famille des Crucifères, ἃ été rencontrée sur les: Alyssum calycinum. — Leiden (9) Sch St. L ec. Brassica oleracea. — Amst. Oct. 1874, O. Cakile maritima. — Velzen, Oct. 187i, Ο. Capsella Bursa pastoris — Partout où cette plante se présente. Cardamine hirsuta.— Amsterdam; Haarlem, 6 Juin 1871, O. — Leiden, 1844, O. Cochlearia anglica. — Amsterdam, Sept. 1871, Ο. — Distribué dans Rab. F. E. n°. 1465b. Diplotaxis tenuifolia. — Amsterdam, O. — Maastricht, Franq. Senebiera Coronopus. — Amsterdam, 1872, O. — Goes, v. d. Bosch. Sisymbrium Sophia. — Dans les dunes à Santpoort, Juin. 1871, 0. Teesdalia nudicaulis. — Nimegen, 1852, Abeleven. Thlaspicalaminare. — Limburg, Juill. 1873, v. d. S. Lacoste. Cystopus Portulacae (Dekin et Passy, Florula Bruxel- lensis, a° 1814 [Uredo Portulacae|) Lév. A. 5. N. 3, VIII, 371 ; Ἔα]. At SON: ἃ 11 189; de Bary A SIN ARE TRE 191 εὐ tab. 110... 15: Wint Καὶ 1 ΙΝ 220; Sehro Pilze Schles. I, 234; Sacc. Syll. ΝΠ, 235; Oud Æyi Néerl n°. 68; FI. Noviom. IT, 45 (errore habet C. Portulacea!) ; Caeoma candidum 8 grossum Tijds. N. G. XI, 409; Uredo Portulacae Dekin et Passy (v. 8.) Prodr. ΕἾ. Bat. II, 4, 173. Vient sur les feuilles des Portulaca oleracea et sativa (ordinai- rement épigène). Naaldwik, τ. d. Tr.; Leiden 1844, Ο. — Beek, Août 1874, O.; Oosterbeek, 1882, O.; Zutphen, Wtt.; Hees, Juill. 1865, Abel. — Maastricht, Franq. Cystopus Lepigoni de Bary in Rab. F. E. n°. 483 et À.5. N. 4, XX, 132; Wint..Kr. EL. IV, 420: Sacc eye 236; Arch. Neerl. II, 39. — Caeoma candidum Tijds. N. G. ΧΙ 409 pp): Sur les feuilles des Lepigonum medium. — Goes, v. d. Bosch. Lepigonum marginatum. — Amsterdam, Août 1866, O. Cystopus Tragopogonis (Pers. [Uredo candida 8 Uredo Tragopogi in Syn. 223]) Schrôt. Pilze Schles. I, 234; Wint. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 11 Kr. FI. 1, 421; Sacc. Syll VIT, 234; Cacoma candidum Tijds. N. G. XI, 409 (pp.); Uredo candida b. Compositarum Rab. Kr. F1 13; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 173; Cystopus cubicus Lév. À. S. N. 3, VIII, 371; Arch. Neerl. II, 39; de Bary À. 5. N. 4, ΧΗ tab. 13, f. 10—15; Oud. Fgi Neerl. n°. 70 (Scorz. hisp.); ΕἸ. Noviom. IT, 45; Cystopus spinulosus de Bary im Rab. F. E. n°. 479; Arch. Neerl. 11 39; Ned. Κα Arch. 2, I, 91; Oud. Fgi Neerl. n°. 69 (Cirsium arvense). Rencontré sur les Carduus crispus. — Amsterdam, Août 1863. O. Cirsiumarvense. — Amsterdam, Juill. 1867, O. Scorzonera hispanica (cultivé) — Amsterdam, Août 1863, O.. Heemstede, Août. 1872, O. — Leiden, 1844, O. — Zutphen, Wtt.; Lent, Beuningen, Juin. 1848, Abel. — Goes, v. d. Bosch. — Commun partout où la plante est cultivée. Sonchus arvensis. — Amsterdam 1863, O. Tragopogon porrifolius. — Goes, v. ἢ. Bosch. Tragopogon pratensis. — Amsterdam, 1863, O. PLASMOPARA. (Etym. plasma, matière formée (protoplasma) et parere, engendrer; f. a. à la manière dont germent les conidies, qui, au lieu de former un tuyau, se délivrent de leur contenu protoplastique sous la forme d’un globule, ou de quelques zoospores, formées d’avance). Mycélium composé de hyphes larges (jusqu'à 20 μ), pénétrant jusqu'à l’intérieur des cellules adjacentes au moyen de vésicules pédicellées, fonctionnant en suçoirs. Hyphes conidiifères — se faisant jour à travers des stomates — toujours multiples, réunies en faisceau, présentant une axe primaire assez raide, nue en bas, peu rameuse dans sa partie supérieure, mais non fourchue. Branches finales droi- tes, se terminant en quelques stérigmates, tronquées après la chute des conidies. Conidies pourvues d’une papille, ou largement arrondies en avant, s’ouvrant enfin au sommet pour faire passer quelques zoospores, ou bien une sphère protoplastique qui, à la fin, s’allonge en tuyau. Oospores globuleuses, pourvues d’un épisporium mince, lisse, jaunâtre ou brunâtre. I. Espèce venant sur les Ombellifères . . . . 1. P. NIVEA. IT. Espèce venant sur les Renonculacées . . . 2. , PYGMAEA. 11. Espèce venant sur les Rhinanthacées . 3. » DENSA. 1. Plasmopara nivea (Unger [Botrytis nivea p.p., Exantheme 12 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 17111) Scbrôt. Pilze Schles. Τ, 2357. Winter "2429; Sacc. Syll. VII, 240; Peronospora nivea Unger Bot. Zeit. 1847, p. 314 p.p.; de Bary A. 5. N. 4, XX, 105; Oud. Arch. Néerl. NILT, 389; Oud: Ned: Kr Arch 2 ΟἹ ΡΟ ΣΕ 81 Oud. ΕΡῚ Neerl. n°. 150, 151 et 271; Peronospora macrospora Ung. Bot. Zeit. 1847, p. 315; Oud. Arch. Néerl. II, 41. (Etym. niveus blane de neige; f. a. à la couleur des endroits attaqués). Sur la face supérieure des feuilles 465: Aegopodium Podagraria. — Beek (en Guelre), Août 1874, O. Angelica sylvestris. — Eembrugge, 6 Oct. 1887, Mr. J. H. Wakker. Anthriscus vulgaris. — Naaldwik, 1864, v. d. Tr. Foeniculum capillaceum. — Naaldwik, 23 Sept. 1865, v. d. Tr. Pastinaca sativa. — Doorn, Août 1869, Ο. Petroselinum sativum. — Naaldwiÿk, 23 Sept. 1865, v. d. Tr. Thysselinum palustre. — Eerbeek, 21 Juill. 1875, 4. W. ΜΟΙ]: Putten, Août 1884, O. Taches maladives blanc-de-neige, composées de Æyphes conidiifères réunies en faisceaux. Axe primaire, orinairement indivise le long des deux tiers inférieurs, plus haut fendue en quelques (2—4) branches éparses, très-étalées, lesquelles tantôt restent indivises, tantôt se fendent de nouveau à une ou à deux reprises. Ramilles finales, beaucoup plus grêles que les précédentes, droites ou courbées, et plutôt tronquées que pointues. Conidies en sphère- allongée, à peine papilleuses au sommet, incolores, variant beaucoup en gran- deur (20—32 X 15—26 Z), produisant des zoospores en germant. Oospores grandes, globuleuses, mesurant ordinairement 40 4% de travers, lisses ou à peine verruculeuses, teintées en brun-jaunâtre fort dilné. 2. Plasmopara pygmaea (Unger [Botrytis pygmaea, Exanth. 172]) Schrôt. Pilze Schles. I, 239: Wint. Κα. FL IV, 480; Sacc.-19yIL ὙΠῸ 240 SOud'uNed Καὶ rech 2 "NP ATP er nospora pygmaea Ung. Bot. Zeit. 1847, p. 315; de Bary AUS NAN OT (Etym. pygmaeus, nain; f. ἃ. au peu de hauteur des fas- cicules). Sur les feuilles de l” Anemonenemorosa. — Bois de la Haye, 10 Mai 1888; Mlle C. E. DESTRÉE. Taches maladives blanchâtres, lâches, jaunissant en vieillissant. Ayphes conidiifères réunies en faisceaux, n’excédant pas la hauteur de 100 à 150 4, relativement larges, comme enflées, indivises le long des */,, parties inférieu- res, terminées par une couronne peu compacte de quelques rameaux rac- courcis, lesquels tantôt restent simples, et tantôt se divisent en une paire ἢ UNGER nous renvoit à Marrius, Flora crypt. Erlangensis p. 342. Mais le Botrytis nivea dont il est question à cet endroit, se rapporte au Peronospora parasi- tica, en autant qu'il se montre sur le Caps. Bursa pastoris. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 13 de branches courtes. Rameaux à peu près horizontaux. Ramilles finales amincies en cône, tronquées au sommet. — Comidies elliptiques ou ovales, souvent piriformes, superficiellement papilleuses au sommet, 20—30 X 15—923 y. Le contenu des conidies s’épanche en dehors lors de la germination et finit par former un tuyau. Point de zoospores. — Oospores globuleuses, lisses ou à peine raboteuses, pourvues d’une membrane peu épaisse d’un brun jaunissant. Plasmopara densa (Rab. [Peronospora densa Herb. Myc. "πὰ 1 12. 6 Bar AS. N 4 XX 101; Prodr PlBacnie Lip 100. 0ud Arch ANÉerl, NII 389: Ne τ. Ατοῖ Ὁ Ἢ 179 ; Oud. Fg1 Neerl. exs. n°. 64 et 2107): Schrôt. Pilze Schles. "259. Mint Κα. FIV, 451: $Sacc. 5.011. 11 275 Botrytis parasitica Prodr FI. Bat. IT, 4, p. 180 (p.p.). (Etym. densus compacte ; f. ἃ. à la densité des taches maladives). Vient sur les feuilles des: Euphrasia officinalis. — Ommerschans, 1877, v. L. H. Odontites vulgaris. — Hilversum, 11 Août 1879, O. — Goes, 1845, van den Bosch. Rhinanthus major. — Loosduinen, Juin 1888, Mlle C. E. Destrée. — Goes, 1845, v. den Bosch. Taches maladives occupant la face inférieure entière des feuilles. AHyphes conidiifères très-rapprochées, réunies en faisceaux de 10, voire même de plus d'individus, atteignant ordinairement une hauteur de 200 & et restant indi- vises le long des */, inférieurs. Axe primaire terminée en pointe ou en deux ou trois branches éffilées, donnant naissance vers le !/, supérieur à 1—3 ra- meaux horizontaux, lesquels ordinairement se divisent de la même manière. Ramilles conidiifères droites, eflilées, divergentes. Conidies ovales ou pres- que sphériques, superficiellement papilleuses au sommet, 14—20 X 12—17 y, incolores. Germination comme dans le P. pygmaea. — Oospores globuleuses, pourvues d’une membrane mince, lisse, jaunissante, Les échantillons du P densa, originaires de l’Ommerschans, attiraient l’at- tention par une belle couleur rouge de sang, appartenant non pas à la paroi cellulaire, mais au contenu plastique des filaments. M’étant adressé à feu le prof DE BaRy, pour savoir si ce phénomène lui était connu, et si peut être il m'en pourrait donner l’explication, je reçus la réponse, qu’il n'avait encore vu qu'une seule fois un phénomène semblable, savoir chez le PAytophthora infestans, qui s'était développé sur des tubercules de pomme de terre violets, et avait bientôt pris la même teinte que ceux-ci. En considérant toutefois qu'ici la couleur violette préexistait, ce qui n’était pas le cas chez le ἢ. densa, M. be BarY crut devoir admettre que, dans les feuilles mourantes ou languissantes de l’Æwphrasia, de l’érythrophylle eut été formée ou mise en liberté, et que celle-ci fut absorbée par le protoplasme, également mort ou dépérissant, des filaments du Peronospora. Les espèces de Plasmopara, vraisemblablement échappées jusqu'ici à l’at- tention de nos botanistes, sont: pour les espèces de Geranium le P/. pusilla; pour les espèces de Ribes le PJ. ribicola; pour les espèces d’Epilobium le Pl. Epilobii; pour les cotylédons de l’Impatiens nolitangere le 22. oëducens; pour le Vitis vinifera le 21. viticola; enfin pour les espèces de Ketaria le Sclerospora graminicola. 14 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS BREMIA. (Genre dédié par E. REGEL au prof. BREMI, dans la Bot. Zeit. 1843, p. 665). Mycélium pourvu de suçoirs vésiculiformes ou en massue, non ramifiés. Hyphes conidiophores dichotomes à plusieurs reprises. Ramilles finales dilatées en disque orbiculaire, muni à la circonfé- rence (au bord) d’un nombre de 2 à 8 saillies antenniformes, servant d'appui aux eonidies. Conidies à peine papilleuses au sommet, ger- mant avec un tuyau apical. Oospores sphériques, petites, lisses, pourvues d’une membrane mince. 1. Bremia Lactucae Regel Bot. Zeit. 1843, p. 666; Wint. Kr. FIL IV, 440; Schrôt. Pilze Schles. I, 240; Sacc. Syll. VIT, 244; Peronospora ganglioniformis (Berk [Botrytis ganglionif. Journ. Hortic. Soc. 1846, I, p. 51 et Ann. N. Hist. 2, VII, 1001); Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 133; Peronospora gangliformis de Bary À° ΒΝ. 4. XX, 108; Οὐ! Arch/NéerlNITE 590€ Ned. Kr. Arch. 2, 1, 180; Botrytis farinosa Tijds. Nat. Gesch. XI, 403. Vient sur les Synanthérées. Rencontré chez nous sur les feuilles des: Lactuca muralis. — Doorn, 1869, Ο. Lactuca sativa. — Goes, v. den Bosch. Lappa minor. — Harderwik, Bondam. Lapsana communis. — Doorn, 1869, O. Senecio vulgaris. — Naaldwik, 26 Sept. 1865, v. d. Tr. Sonchus asper. — Amsterdam, 1871, O. Sonchus oleraceus. — Amsterdam, Juin 1871, O. — (Goes, v. den Bosch. Taches maladives blanches, floconneuses, assez lâches. Æyphes conidifères ordinairement isolées, rarement réunies en faisceaux, fragiles, atteignant une hauteur de 240-—400 x, indivises le long des ?/, inférieurs, larges de 8—10 y. Le 1/, supérieur forme un ensemble de branches dichotomes à plusieurs re- prises, ordinairement courbées (Voir pour les ramilles finales la description du genre). Conidies petites, presque sphériques ou largement elliptiques, ordinairement 17 X 15 w. Oospores mesurant 26—34 4 de travers. Pour le reste voir la description du genre. PERONOSPOR A. (Etym. περόνη, épine et orogé, spore; f. a. au mamelon, occupant le sommet des conidies dans le Phytophthora infestans, qui d’abord fit partie du genre Peronospora). Mycélium niché dans les méats intercellulaires, pourvu de suçoirs filiformes ramifiées (excepté dans les P. Rad, P. leptosperma et QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 15 P. violacea, où ces organes ne diffèrent pas de ceux des genres pré- cédents). H yphes conidiifères hypophylles, réunies en sores, four- chues à plusieurs reprises, aux rameaux ordinairement courbés. Ramilles finales toujours pointues, jamais tronquées, soit courtes et larges, et très-divergentes, soit grêles et peu divergentes, droites ou courbées. Conidies ovales ou elliptiques, sans mamelon apical, ger- mant avec un tuyau latéral. Oospores coloriées, lisses où pourvues de verrues ou de crêtes réunies en réseau. Le genre Peronospora, considéré dans le sens de DE Bay, com- prenait aussi les genres Bremia, Plasmopara et Basidiophora, qui en furent détachés plus tard par Mr. ScarôüTEeR. Les l’eronospora a = 4 LI: L ? 7e Ve À © \ de ce dernier ne se rapportent qu'aux espèces, dites , Pleuroblastae”? de DE BARY, réunies par ce mycologue dans la Section IV. 1. Calothecae. — Oospores verruqueuses ou réticulées. Espèce venant sur les Stellées. . . . . 1. P. cALoTHECA. Espèce venant sur les Alsinées . . . . 2. , ALSINEARUM. Espèce venant sur les Viciées (tribu des ÉAlonAcÉ DR NE à 3. y VICIAE, IT. Leiothecae. — Oospores lisses ou pourvues de quelques plis irréguliers et saillants. 7 Paroi de l’oogone mince, composée d’une seule couche, s’affaissant après la matura- tion des spores. Espèce venant sur les Trifoliées (tribu des Papihionacées). . . . 4. , TRIFOLIORUM. Espèce venant sur les Fours Mantes es Anthémidées (tribu des Synanthérées) D. ἡ ΠΑΡ’ Espèce venant sur les Labiées. 6 SNEAMIE Espèce venant sur les Papavéracées . 1. ,; ARBORESCENS. Espèce venant sur les Chenopodiacées 8. , EFFUSA. Espèce venant sur les Veronica . . . 9. , GRISEA. Espèce venant sur les Scrophularia . . 19. , SORDIDA. Espèce venant sur les Allium. . . . 11. , SCHLEIDENI. Espèce venant sur les Geranium et Ero- πα. CU 0.1: 1 ΌΘΝΟΙΟΜΒΕΝΞ ΤΊ Paroi de cote épaisse, composée de TVA? plusieurs couches, ne s’affaissant pas après la maturation des spores. Espèce venant sur les Crucifères . . . 15. , PARASITICA. Espèce venant sur les Corydalis . . . 14. , CORYvaLIs, 16 1. 2. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Peronospora calotheca de Bary in Rabenh. Hb. Myc. IL, πὸ. 673 etLA 5. NUE, THON AREA ES DE Schrôt. Pilze Schles. I, 241; Sacc. Syll. VII, 215; Botrytis farinosa Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 130. (Etym. καλός, beau et θήκη, boîte; f. a. à la paroi des oogo- nes ornée d’inégalités). Vient sur les feuilles du Rubia tinctorum. — Goes, v. den Bosch, Sores conidiifères assez Tâches, d’un blanc-sale, composés de ZÆyphes ordinai- rément isolées, rigides, atteignant une hauteur de 600 à 800 y, indivises le long des ?/, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux fourchus à 7, 8 ou 9 reprises. Rameaux étalés, exceptés les rameaux primaires qui sont ascendants. Ramilles finales très-minces, longues, pointues, étalées en angle droit, droites ou trés peu courbées. Conidies elliptiques, d’un violet pâle, 15—33 X 11—22 μ. Oospores globuleuses, brunes, mesurant 45 4; de travers, finement réticulées. Peronospora Alsinearum Caspary Monatsber. Berl. Akad. 1855, p. 330; Wint. Kr. F1 IV, 452; Schrüt. Pilze Schles. «1, 242; Sacc. SyllL VII, 246; de Bary A. 8. N. 4, XX, 113; Oud:.Ned_Kr. Arch. 2 Ἢ 10? Vient sur les feuilles du Stellaria media. — Amsterdam, Juin 1874, Ο. Sores conidiifères blancs, compactes, composés de Zyphes ordinairement réu- nies en faisceaux, hautes de 200 à 250 y, indivises le long d’un !/, ou de la 1/, inférieure, plus haut dichotomes à plusieurs (4 à 9) reprises. Rameaux étalés, droits, exceptés les rameaux supérieurs, qu’on trouve souvent courbés, Ramilles finales divariquées à angle droit, longues et minces, droites ou cour- bées, terminées en crochet. Conidies ovales ou elliptiques, incolores ou d’un violet-sale pâle, 209—29 X 13—21 x. Oospores globuleuses, brun-châtain, pourvues de crêtes assez robustes et saillantes, réunies en réseau à mailles de 8 y maximum. Peronospora Viciae (Berk. [Botrytis Viciae in Journ. Hort. Soc. I, 31 et Ann. Nat. Hist. 2, VII, 100] de Bary À. 5. N. 4, XX, 112; Wint. Kr. F1 IV, 454; Schrôt. Pilze Schles. 1, 242; Sacc. Syll. VIT, 245; Oud. Arch. Néerl. IT, 41. Sur les feuilles du Pisum sativum. — Heemstede, Juill. 1872, O. — Naaldwik, Sept. 1865, v. d. Tr. — Driebergen, Août 1882, O.; Culemborg, v. L. H. Sores conidifères d'un violet-grisâtre excessivement tendre, assez étendus, compactes, composés de Æyphes en faisceaux, grêles, atteignant une hauteur de 300 à 700 y, indivises le long des ?/, ou des #/, inférieurs. terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (6 à 8) reprises. Rameaux droits, raides, d’abord ascendants, puis étalés. Ramilles finales courtes, pointues, droites, divariquées à angles droits ou obtus. Conidies elliptiques, d’un violet- sale excessivement tendre, 21—27 X16—20 Z. Oospores petites, d’un brun- jaunâtre pâle, réticulées. (Crêtes basses; mailles spacieuses. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 17 Perron osporamlrifoliorum de Bary ΑΝ ΧΧ PR NWintuKr. El: IV, 457; Schrôt. Pilze Schles 1.246: Den NT 252% OùudNed. KrArch. 2 NME Sur les feuilles du Lotus uliginosus. — Eerbeek, 24 Juill. 1875, Mr. J. W. ΜΟΙ]. Sores conidiifères blanchâtres ou d’un violet-pâle, assez étendus, denses, composés de Zyphes réunies en faisceaux, atteignant une hauteur de 360 à 460 x, indivises le long des ?/, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (6 à 7) reprises. Rameaux étalés sous des angles de 45°, droits ou à peine courbés. Ramilles finales courtes, pointues, divariquées à angles droits ou obtus, droites ou à peine courbées. Coidies globuleuses ou largement elliptiques, d’un violet-pâle, mesurant 21 & de tra vers, où bien 20 à 22 4 de long sur 16 à 19 x de large. Oospores globu- leuses, brunes, lisses, mesurant 24—30 4 de travers. 5. Peronospora Radii de Bary in Rabenh. Foi Eur. n°. DONC RO RENE ΧΧ Τὺ: τὶ KT RIVE 2585 Schrot Pilze Schles. I, 248; Sacc. Syll VII, 254; Botrytis effusa Tids. Nat. Gesch. XI, 403; (p.p.); Botrytis violacea Prodr. FI. Bat. IT, 4, p. 131. (Etym. radius, ensemble de fleurs périphériques ligulées). Sur les fleurs ligulées de l Anthemis Cotula. — Zwake, v. den Bosch. Mycélium pourvu de suçoirs globuleux ou obovés. Sores conidiifères d’un violet-sale, composés de 4yphes toujours isolées, d’un violet-sale pâle, mesu- rant 300 à 400 μ, indivises le long des 5’, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (5 à 8) reprises. Rameaux droits, étalés sous des angles aigus, ne surpassant pas 30°. Ramilles finales très- courtes, droites, pointues, divariquées sous des angles aigus, droits ou obtus. Conidies allongées-obovées, pourvues d’une membrane tant soit peu épaissie, colorée en violet-sale, ordinairement 28 X 18 w. Oospores assez volumineu- ses, irrégulièrement angulaires, pourvues d’un épisporium épais d’un brun-clair. 6. Peronospora Lamii AL Braun in Rabenh. Herb. Mye. ΠΕ τ 0 γῆι Κα ΠΥ 462 ; Schrôt.Pilze Schles ΤῈ OP Abacc Col 256; de ‘Barys À 5 Ν, 4 ΧΧ "1206 τα. ΝΟ. Κα. Arch 2, IT 108. Sur les feuilles du Lamium purpureum. — Amsterdam, Juin 1874, O. Sores conidiifères plus où moins étendus, d’un violet grisâtre, Tâches, com- posés de Æyphes ordinairement isolées, atteignant une hauteur de 250—650 y, indivises le long de la moitié inférieure, terminées par un ensemble de ra- meaux dichotomes à plusieurs (5 à 7) reprises. Rameaux étalés, p. ou m. courbés. Ramilles finales longues, pointues, droites ou p. ou m. courbées en crochet. Conidies globuleuses ou largement elliptiques, d’un violet-sale pâle, 17—22 X 15—20 4%. Oospores petites, d’un brun-jaunâtre-clair, pourvues de quelques plis robustes, mesurant 30 μ de travers. 2 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch, (2e Sectie). DL 11, 2e Ged. 18 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Peronospora arborescens (Berk. [Journ. Hort. Soc. I, 31 et Ann. Nat. Hist. 2, VII, 100]) de Bary Α, 5. N. 4, XX, 119; Wint. Κα. F1 IV, 463; Schrôt. Pilze Schles. I, 245; Sacc.Syll. VIT, 251% Oud’ Ned: Kr-Arech 2 MP: (Etym. arbor, arbre; f. ἃ. à l'état robuste des hyphes coni- dufères et à leur port d’arbrisseau). Sur les feuilles du Papaver dubium cultivé. — Apeldoorn, Août 1877, O. Sores conidiifères étendus, d’abord blancs, ensuite d’un violet-grisâtre, compactes, composés de #yphes réunies en faisceaux de 5 à 6 individus, ro- bustes (larges de 12 μὴ, ressemblant à de petits arbrisseaux, atteignant une hauteur de 300 à 850 y, indivises le long des ?/, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (7 à 10) reprises. Rameaux étalés, p. où m. courbés. Ramilles finales très-subtiles, courtes, pointues, divariquées sous des angles droits ou obtus, courbées en crochet. Conidies petites, presque globuleuses, incolores ou d’un violet-tendre pâle, mesurant 16 μ de travers, ou bien longues de 15 à 22 et larges de 15 à 18 μ. Oospores globuleuses, brunes, superficiellement plissées. Peronospora effusa (Greville [Botrytis effusa ΕἾ. Edin. 408]) Rabenh ΗἩ- M. Τὸ τὸ 1880; Mint Κα Εν Abe Schrôt. Pilze Schles. I, 249; Sacc. Syll. ὙΠ 256; de Bary AS SN 4, XX, (155 Prodr. FL Bat il ΤΡ 1} boue parasitica Tijds. Nat. Gesch. XI, 403 et Prodr. ΕἸ. Bat. II, 4, p. 150 (p.p.); Botrytis effusa Tijds. Nat. Gesch. XI, 403 (p.p.). (Etym. effundere répandre; f.a. à l’étendue des plaques coni- diifères). Sur les feuilles des: Amarantus Blitum. (Prodr. F1. Bat. IL, 4, p. 133). Atriplex latifolia. — Leiden, Dozy et Molkb. 1845. Blitum glaucum. — Haren, 1 Juin 1872, Ο. Chenopodium album... — Huizen, Juill. 1872, O.; Naarden, 1865, O.; Harlem, 30 Juin 1870, O. — Leiden, Dozy et Molkb. 1845; Naaldwÿk, v. ἃ. Tr., Juin 1865. — Blauwkapel, v. der S. Lacoste. — Putten, Août 1884, Ο. — Zuid-Beveland, v. d. Bosch. Schoberia maritima. — Goes, v. den Bosch. Spinacia oleracea. — Naaldwijk, v. d. Tr., Juin 1865. Sores couidiifères fort étendus, d’abord blanchâtres, ensuite d’un violet-sale dilué, composés de Æyphes réunies en faisceaux, atteignant une hauteur de 150 à 400 x, larges de 8 à 12 μ, indivises le long de la moitié ou des ?/, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (3 à 7) reprises. Rameaux érigés-étalés, p. où m. courbés. Ramilles finales soit divariquées à angles droits, et droites (var. #n0r), soit courbées en cro- chet (var. #ajor). Conidies elliptiques, d’un violet sale, 22—24 X 17—18 μ dans la variété minor”, ou bien 24—36 X 20 & dans la variété major”. Oospores globuleuses, d’un brun clair, p. ou m. plissé, mesurant 30 à 40 καὶ de travers. Il semble que les variétés ymajor” et »minor” du P. effusa soient propres Ὁ: 10. IN QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 19 à des espèces définies de certains genres tant des Chénopodiacées que des d’Amarantacées. Peronospora grisea (Unger [Botrytis grisea Exanth. 172]) Unger Bot. Zeit. 1847, p. 315; Wint. Κα. F1 IV, 470; Schrôt. Pilze Schles’ 1, 249: Sacc. Syll. VII, 255; de Bary A. SN: Ἂχ 10 Oud Arch. NéerlVIIL 390: Ned, Kr. Areh DA MS 0: (Etym. griseus, gris; f. a. à la couleur des sores). Sur les feuilles du Veronica Beccabunga. — Beek (Limbourg), Août 1869, v. der S. Lacoste. Sores conidiifères ordinairement étendus sur toute la face inférieure de la feuille, d’un violet-grisâtre, composés de Zyphes réunies en faisceaux, attel- gnant une hauteur de 250 à 420 x, colorées en violet-jaunâtre-pâle à un âge avancé, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (5 à 7) reprises Rameaux inférieurs érigés-étalés; tous les autres étalés, à peine courbés. Ramilles finales divariquées à angles droits, égales où inégales dans le même paire, droites ou à peine courbées en crochet. Conidies assez volumineuses, elliptiques ou ovales, d’un violet-sale pâle, 23—30 X 17—21 y. Oospores mesurant 30 à 40 & de travers, pourvues d’un épisporium épais, brun-clair, lisse, mais superficiellement plissé. Peronospora sordida Berk. Ann. Nat. Hist. 3, VII, 449; Wint. Kr. F1 IV, 481; Schrôt. Pilze Schles. I, 251 ; Sacc. Syll. ΠΣ 6 Pan SNL XX 120; Oud Arch. /Néerl: XVII 390: (Etym. sordidus, sale; f. ἃ. à l'aspect des sores). Sur les feuilles du Scrophularia Ehrharti — Nymègue, 7 Juin 1870, Abeleven. Sores conidiifères denses, p. où m. étendus, d’un jaune-pâle sale, composés de Æyphes réunies en faisceaux, incolores où d’un jaunâtre très-pâle, atteignant une hauteur de 330 à 550 y, indivises le long de la moitié ou des ?/, infé- rieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (6 à 8) reprises. Rameaux étalés, souples; droits dans la région inférieure, courbés dans la région supérieure. Ramilles finales divariquées à angles droits, sou- vent d’une longueur extraordinaire (15 ;), différent ou non en longueur, droites ou courbées, sans pourtant former des crochets. Conidies elliptiques ou obovées, d’un violet-jaunâtre très-pâle, 17—25 X 131/,—21 w. Oospores inconnues. Peronospora Schleideni Unger Bot. Zeit. 184#7,/p. 315; δ πὶ. κα ΠῚ. AN 474: Schrot. Pilze Schles 1. #250"MSice ΕΠ 257: Oud. .Ned. Kr,-Arch.2 NT 27. ΒΕ ΘΟΒΙΕΙΠΕΞ niana de Bary A. ὃ. N 4, XX, 122. (Etym. — La dédication de cette espèce à feu le prof. M.J. SCHLEIDEN s'explique par le fait, que ce savant en a donné une D% 20 12. 13. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIÉURS figure — quoique inexacte — et une description superficielle dans ses ,Grundzüge der wissenschaftl. Botanik, 1e Aufl, IT, p..37 et fig. 106). Sur les feuilles des Allium Cepa et Allium fistulosum, tous les deux cultivés à Gorcum et adressés à ma personne le 14 Mai 1890. Sores conidiifères compactes, fort étendus, d’un violet-grisâtre sale, composés de Ayphes isolées ou réunies en faisceaux, fort robustes, atteignant une hau- teur de 400 à 750 μὶ (soit 500 μὴ, larges de 10 à 15 y à la base, indivises le long de la moitié inférieure, terminées par un ensemble de rameaux dicho- tomes à plusieurs (4 à 6) reprises, où bien produisant 2 à 5 branches éparses ou presque opposées dans la région inférieure, et une couronne de branches 2 ou 3 fois dichotomes dans la région supérieure. Rameaux épais, raccourcis, érigés-étalés, p. où m. courbés, flexueux dans la région supérieure. Ramilles finales coniques, mesurant 3 # à la base, aigues, terminées en crochet. Conidies très-volumineuses, obovées-allongées où presque piriformes, 44—52 X 22—96 y, d'un violet-grisâtre pâle. Oospores globuleuses ou elliptiques, lisses. Episporium mince. Peronospora conglomerata Fuckel Foi Rhen. n°. 25 et Symb. Mycol. 68; Wint. Κα. FI IV, 475; Schrôt. Pilze Schles. I, 246; Sacc. Syll. VII, 252; de Bary A. S. N. 4, ΧΧ 123 Θυὐ ANed Καὶ ren PIN 2302. (Etym. conglomerare, enrouler; f. a. au port des sores). Sur les feuilles du Geranium molle. — Putten, Août 1884, O. Sores conidiifères compactes, d’abord blancs, ensuite d'un violet-grisâtre pâle, composés de /yphes réunies en faisceaux, hautes en moyenne de 400 y, larges de 10 μ à la base, indivises le long de la moitié ou de ?/, inférieurs, ter- minées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (5 à 8) reprises. Rameaux érigés-étalés, assez longs, flexueux. Ramilles finales minces, pointues, courbées en crochet. Conidies volumineuses, globuleuses où à peu près, mesurant 20 à 25 & de travers, d’un violet-grisâtre pâle. Oospores globuleuses, d’un brun-clair, lisses, 30—35 4 de travers. Peronospora parasitica (Pers. [Botrytis parasitiea Obs. myc. I, 96]) Tulasne Ctes rendus 1854,T. XX X VIII, p. 1103; Wint. Kr. FL IV, 476; Schrôt. Pilze Schles. 1, 242 ΒΟ. Syll, VIT, -249; de Bary À $. N° 4, ΧΧ 110 ΤΟΙ τ ΙΝ Néerl.. VIIE 390; Ned:2Kr. Arch ὦ. 1. ἸΘΟ Ν Ἰ (Etym. Le nom parasitica fut choisi par PERSOON, pour in- diquer qu'il avait trouvé un £ofrytis, ne vivant pas sur des débris de nature organique, mais sur des plantes en état de pleine végétation). Sur les feuilles des Brassica oleracea, — Naaldwiÿk, Juin 1865. v. d, Tr, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 21 Capsella Bursa pastoris. — Leiden, et ailleurs. Cheiranthus Cheïri — Amsterdam, Mai 1890; 10 Oct. 1889, Mr. Plemper van Balen. Erysimum cheiranthoides. — Zeist, Août 1886, O. Matthiola incana et annua. — Jardin bot. d’ Amsterdam 1892, 1893, Mr. PI. van Balen. — Putten, Août 1885, O. Sisymbrium Alliaria. — Harlem, 6 Juin 1871, O. — Bois de la Haye, 14 Mai 1888, Mlle C. E. Destrée. Sores conidiifères blanc-de-neige, denses, largement étendus, composés de hyphes réunies en faisceaux, souples, atteignant une hauteur de 200 à 330 μ, mesurant 11 4 à la base, indivises le long des ?/, inférieurs, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (5 à 8) reprises. Rameaux étalés, courbés, surtout vers la région supérieure. Ramilles finales longues, minces et pointues, courbées en crochet très-prononcé, Conidies largement- elliptiques ou presque globuleuses, ordinairement 25 ΧΟ 21 y, incolores. Oospores globuleuses, d’un brun-jaunâtre, lisses où superficiellement plissées, mesurant 26— 43 y de travers. 14. Peronospora Corydalis de Bary A. 5. N. 4, XX, 111; Miänt. Kr. FL IV, 478; Schrôt. Pilze Schles. I, 244; Sacc. Dyll NIT, 250: Oud. Arch. Néerl. VIIT, 390. Sur les feuilles du Corydalis solida. — Harlem, Avril 1870, O. — Zorgvlied près de la Haye, 13 Juill. 1889, Mile C. E. Destrée. La Frise, Juin 1898. Sores conidiifères flasques, mais assez chargés, étendus, d’un blanc-sale ou d’un violet-pâle, composés de Æyples réunies en faisceaux, atteignant une hauteur de 350 x, indivises le long des ?/; inférieurs, mesurant 7 & à la base, terminées par un ensemble de rameaux dichotomes à plusieurs (5 à 6) reprises. Rameaux tendres et grêles, courbés. Ramilles finales longues, grêless pointues, courbées en crochet. Conidies largement ovales ou presque globu- leuses, en moyenne 25 X 20 y, d’un violet très-pâle. Oospores globuleuses, lisses, d’un brun-jaunâtre, mesurant 28—40 4% de travers. Les Péronosporacées suivantes, venant sur des plantes indigènes des Pays- Bas, mais restées étrangères jusqu'ici à nos énumérations mycologiques, vrai- semblablement ne manqueront pas d’y faire leur apparition, aussitôt qu'on aura payé plus d'attention à leurs plantes nourricières, dans les saisons pro- pres à leur évolution. Basidiophora entospora sur l'Erigeron canadense. Peronospora affinis sur le Fumaria officinalis. 7 alta ” les espèces de Plantago. " Antirrhini " VAntirrhinum Orontium. “ Arenariae »” l'Arenaria serpyllifolia et le Moebhringia trinervia. " Arthur “ l’Oenothera biennis. ” Asperuginis " l’Asperugo procumbens. 7 candida. y l'Anagallis coerulea et le Pri- mula veris, Peronospora " “ “ // " " “ " Μ ! " Chlorae sur Chrysospleniiy Cyparissiae 7 Dianthi 7 Dipsaci “ Eranthidis 7 Euphorbiae " Ficariae 7 Herniariae “ Holostei 7 Hyoscyami “ leptoclada 7 leptosperma ο ἡ Linariîiae ΄ Lini " Myosotidis " obovata " Βα mais ἢ Polygoni " Potentillae ἣ pulveracea " Rumicis " Schachtii 7 sparsa “ Urticae “ Valerianellae » RÉVISION DÉS CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS les Chlora perfoliata et serotina, etsur l’Erythraea Centaurium. le Chrysosplenium alternifolium et le Saxifraga granulata. l’Euphorbia Cyparissias. le Dianthus prolifer, plusieurs espèces de Silene, le Melan- dryum noctiflorum et l’Agro- stemma Githago. les Dipsacus Fullonum et syl- vestris. l’'Eranthis hyemalis. plusieurs espèces d’Euphorbia. plusieurs espèces de Ranunculus et Myosurus minimus, les Herniaria glabra et hirsuta. l’Holosteum umbellatum. l’'Hyoscyamus niger. le Helianthemum guttatum. plusieurs Anthémidées. plusieurs espèces de Linaria et le Saxifraga granulata. le Linum catharticum. plusieurs espèces de Borragina- cées. les Spergula arvensis et pentan- dra. les Phyteuma nigrum et spica- tum. les Polyzonum Convolvulus et aviculare. plusieurs espèces de Potentilla, lAlchemilla vulgaris, l’Agri- monia Eupatorium, le Sangui- sorba officinalis, le Poterium Sanguisorba, le Fragaria ves- ca, le Rubus caesius et fru- ticosus. l’'Helleborus foetidus. plusieurs espèces de Rumex. le Beta vulgaris. les Roses cultivées. les Urtica dioïca et urens. plusieurs espèces de Valeria- nella. “ Vincae » Je Vinca minor. “ violacea » les fleurs des Dipsacus pilosus, le Knautia arvensis et le Succisa pratensis. “ Violae " les Viola arvensis et Riviniana, Plasmopara Epilobii sur les Epilobium palustre et parviflorum. “ obducens »” ἡ cotylédons d’Impatiens nolitangere, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 23 Plasmopara pusilla sur les Geranium phaeum et pratense. 1 ribicola sur le Ribes rubrum. n viticola » le Vitis vinifera cultivé. Sclerospora graminicola sur les espèces de Setaria. B“ENTOMOPHETHORACÉES. (Etym. ἔντομον, insecte et φθείρω, tuer; f. a. au ravage causé par les espèces de cette famille parmi les insectes). Les Entomophthoracées ont le mycélium fort développé, vivant en parasite dans le corps de plusieurs insectes. Il se compose de filaments, tantôt persistants et ramifiés, tantôt bourgeonnant et produisant des chapelets de cellules qui se détachent l’une de l’autre, et finissent par envahir l’intérieur du corps attaqué. — Les branches du mycélium, ou bien les cellules issues des chapelets, engendrent des hyphes fertiles qui, après avoir pénétré jusqu'en dehors, se gon- flent au sommet, et finissent par devenir indépendantes, grace à la formation d’une cloison transversale à la base de ce gonflement. L'ensemble des sommets en question (ou basidies) se nomme hymé- mium, Chaque basidie forme une conidie apicale, laquelle, à un temps donné, est lancé en avant avec une telle force, qu’on la voit atteindre des objets éloignés, voire même des insectes qui, à une grande distance, en peuvent être infectés. — Outre ces coni- dies, certaines Entomophthoracées engendrent des zygospores ou des azygospores: celles-là en vertu d’une copulation, soit entre deux cel- lules contigues, faisant partie de la même hyphe mycélienne, soit entre deux cellules, appartenant à des hyphes différentes; celles-ci sans qu'une copulation soit précédée. — La germination des conidies et des spores s'effectue toujours par la formation d’un tuyau. EMPUS A. (Etym. ”Egrovoz, nom d’un démon féminin de la mythologie grecque, qui aurait la coutume de sucer le sang aux êtres vivants; f. a. aux dégats causés). Dans ce genre le mycélium, grâce à un bourgeonnement très-actif, se divise promptement en une masse de cellules indépendantes, mais qui restent cachées dans l’insecte attaqué. Les hyphes conidiifères pénètrent jusqu’à la surface de l’abdomen après la mort de l'animal, et restent indivises. 24 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS I. Empusa Muscac Cohn Hedwigia I, a°. 1655, p.61; Nova Acta Acad. Leop. Carol. Nat. Curios. X XV, pars 1, p. 317; Schrôt. Pilze Schles. 1, 221; Sacc. Syll. VII, 281; Thaxter Entom. of the Un. St. 155 et tab. XIV f. 1—9; Oud Ned. Kr. Arch. 2, IV, 254; Entomophthora Muscae Wint. Κα. ΕἸ. I, T6. Sur le Musca domestica, partout entre les mois de Juin et d'Octobre. L'Empusa Muscae se distingue par ses conidies qui ont la forme d'une boule, munie d’un petit mucron au sommet, resserrée et tronquée à la base, et contenant une grosse goutte de matière huileuse au centre. On leur trouve 1$—25 4% de hauteur sur 20—30 4% de largeur. Les hyphes conidiifè- res sont simples, robustes et larges, et ont la forme d’une bourse renversée. Elles se fraient un passage à travers la peau, entre les segments de l’abdomen, et forment des anneaux blancs qui ne s'unissent pas pour former une couche unie. Les conidies primaires peuvent produire des conidies secondaires, plus arrondies et plus petites que les premières. Il y a des auteurs qui croient avoir rencontré des azygospores dans l’intérieur des mouches décédées, tandis- que d’autres, tout en niant l’existence de ces organes dans la Musca domestica, assurent que leurs antagonistes se soient trompés dans l'appréciation de leur trouvaille. Les conidies, lancées en dehors, se fixent aux corps environnants à l’aide du protoplasma des basidies qui les accompagne, et forment une zône blanche plus ou moins large à quelque distance du cadavre, dans le cas où la mouche s’est éteinte à la surface d’un carreau ou d’une glace. L'animal décédé, fixé à l’objet qui le porte par le sommet de la trompe, a les pattes et les ailes étendues. CG SAPROLEGNIACÉES. (Etym. c27:6:, ordure et λέγνν, bord; f.a. au fait, que les plantes en question, soumises quant à leur évolution à la présence de l’eau, se montrent surtout au bord ou à la surface des corps organisés inondés, sous la forme d’une frange mucilagineuse). L'étude systématique des Saprolegniacées ayant été négligée jus- qu'ici dans notre pays, il m'est impossible d’en dresser la liste et d'en donner des détails. Notons cependant que le Prodromus Florae Batavae (Vol. IL, pars 2, p. 242, a° 1853) fait mention des 5. ferax, trouvé sur des mou- ches noyées; S. candida, découvert sur les racines de l’Hydrocharis Morsus Ranae, et S. fenuis, trouvé sur les feuilles du Giycerium fluitans. Parmi ces trois espèces il y en a deux qui, selon Mr. ALFRED FISCHER, sont fort douteuses, savoir les S. candida et S. tenuis, qu'on ne trouve que très-imparfaitement décrites, et qui, pour cette raison, doivent être rayées, tandisqu'il est impossible d'établir l'identité du S. ferax Kütz. avec telle espèce, faisant partie du nombre assez QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 25 considérable de formes distinetes qui, nonobstant leur différence, avaient été considérées toutes comme représentant l'espèce en question. Il est à désirer que l'indifférence envers l’étude de nos Saproleg- niacées, qui peut être provient de la circonstance que ces plantes ont été rangées alternativement soit parmi les Algues, soit parmi les Champignons, fasse place à un intérêt renouvelé, mais qui, dans nos jours, devra émaner du champ de nos mycologues. D. MUCORACÉES. Champignons saprophytes, rarement parasites. Mycélium rampant, ramifié, unicellulaire (souvent pluricellulaire dans un âge avancé), soit caché dans le support, soit visible à sa surface (mycélium aérien). La propagation s'effectue au moyen de spores, de conidies, de 2ygo- spores, de chlamydospores, combinées de manières différentes pour les groupes ou genres différents. Les spores se forment au dedans de sporanges, ὁ. à. ἃ. de cellules globuleuses ou piriformes, portées par un pédicelle où une branche différenciée du mycélium, se dressant dans l'air perpendiculairement au support. — Les conidies, ou cellules propagatrices nues, se montrent soit sur de petits rameaux différenciés, isolés ou groupés en grappe, en ombelle ou en capitule, sur un pédicelle commun, et dressés perpen- diculairement sur les branches rampantes du mycélium (ceci dans les espèces qui possèdent en outre des sporanges); soit sur les axes primaires, arrangées en capitules ou en chapelets, pris par plusieurs auteurs pour des sporanges tubuleux, à cause d’une membrane dif- fluente qui semble les envelopper au commencement (ceci dans les espèces auxquelles les sporanges font défaut). — Les zygospores sont le produit d’une copulation entre deux branches, renflées en avant, du mycélium, lesquelles, après s'être rencontrées, et divisées par une cloison transversale en une portion antérieure et postérieure (suspensoir), entrent en fusion. — Dans le cas rare où la fusion ne s’accomplit pas, les compartiments qui auraient dû fonctionner, forment tout de même des spores, nommées dans ce cas 427/gospores. Les chlamydospores enfin se forment dans le trajet des branches du mycélium, lorsque, en vertu de conditions particulières, celles-ce1 de- viennent celoisonnées. Les portions contenues entre deux cloisons rapprochées se revêtent d’une membrane propre de cellulose et pas- sent à l'état de vie latente. 26 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Classification des Mucoracées d’après Mrs. A. FISCHER !) et VAN TiEGHEM ἢ). I. Espèces pourvues de sporanges (S p or α n qi o- phorae). A. La cloison, étendue entre le pédicelle et le sporange, se dilate en forme de voûte (dite columelle). Zygospores nues ou enveloppées d’un réseau lâche de fils Mucoracées). a. Sporanges uniformes, polyspores, pourvus d’une membrane déliquescente ou fragile, s’ou- vrant sur place en laissant subsister la colu- melle (Mucorées). α. Point de stolons rampants. Pédicelles so- litaires. 7 Pédicelles simples ou ranmifiés, mais Ja. mais fourchus. Zygospores se formant au milieu des branches mycéliennes, et non pas dans l'air, au milieu de branches par- ticuhères érigées. * Mycélium uniforme tant en dedans qu'à la surface du support. Zygospores en de- dans du support. $S Suspensoirs sans épines. Pédicelles lui- sants ou ternes, grisonnants ou brunîtres. x Pédicelles simples ou ramifiés en mo- nopode; rameaux toujours terminés en sporange. Ceux-ci érigés, pourvus d’une membrane déliquescente. . . . . . 1. Mucor. xx Pédicelles ramifiés en sympode ; ra- meaux fertiles souvent accompagnés ou terminés par une ramille stérile. Sporan- ges inclinés, pourvus d’une membrane persistante. © Sporanges globuleux. Columelle glo- buleuse ou, ovale. . nn..." C2 CTRCENFERAS OO Sporanges piriformes. Columelle en forme de massue ou de sablier. . . Pirellaÿ). ) RABENHORST’s Kryptogamen-Flora, IV. ") v. TIEGHEM. Rech. s. 1. Mucorinées A. 8. N. 5, XVII; 6, I et 7, IV. 3 . . ΄ x “ = à ] ici ) Les mots imprimés en caractères italiques se rapportent à des genres jusqu'ici étrangers à notre flore. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 27 SS Suspensoirs hérissés d’épines dichoto- mes. Pédicelles luisants d’un éclat métal- lique vert-sombre, simples . . . . . 3. PHYCOMYCEs. Ἧς Rameaux cachés du mycélium incolores et lisses; rameaux aériens bruns et épineux. Zygospores appartenant au mycélium aérien. 4. SPINELLUS. T1 Pédicelles dichotomes. Zygospores nais- sant parmi des branches particulières érigées (aériennes) et fourchues . . . . . . . 5: SPORODINIA. P. Il existe des stolons rampants, divisés en entrenoeuds indivis, et noeuds engendrant des crampons. Sporanges ordinairement en faisceaux où bouquets. T Sporanges n'apparaissant qu'à la hauteur des noeuds. Suspensoirs sans épines. Zygo- SDORCSNUES ER NC MR HIZUPUS: ΤΊ Sporanges n'apparaissant qu’au sommet des entrenoeuds courbés en arcade. Suspen- soirs épineux. Zygospores enveloppés d’un appareil de rameaux verticellés, cuticularisés BDRCUIOPIÉS τς MT. is AUS 1010: b. Sporanges de deux τι 1. polyspores, pourvus d’une membrane déliquescente, s’ou- vrant sur place, en laissant subsister une co- lumelle; 2. oligospores (sporangioles) pourvus d'une membrane résistante, ordinairement sans columelle, se détachant du pédicelle. Pédicel- les ramiñés (Thamnidiées). α. Spores uniformes dans les deux sortes de sporang'es. 7 Pédicelles des sporangioles droits. ἘΞ Rameaux latéraux dichotomes à plusieurs reprises. Sporangioles au sommet de toutes 165. EN Π|Ὸ05 τ : ον ἅν, THAMNIDIUN. ἮΙ Rameaux latéraux Patrie en fonce allongé pointu, renflés au lieu qui sert d'appui à des verticilles de sporangioles Courtement pédicellés . . . . . . 8. CHAETOSTY- ft Pédicelles des sporangioles te en LUM. CÉDSSC -- : : . Helicostylum. BP. Spores des τοις τ τ προ στι τ τον EU. eue ET OCT 0 hour ΠΤ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ὁ. Sporanges uniformes, polyspores, pourvus d’une membrane ni déliquescente, n1 fragile, mais cuticularisée, excepté à l’entour d’une zône cireulaire, située immédiatement au-des- sus de la cloison basale. À la hauteur de cet anneau la membrane se gonfle fortement sous l'influence de l’eau et se dissout ensuite. Le sporange dès lors présente une base désunie et fait saillie au-dessus de la cloison ({Pilobolées). «. Pédicelles flasques, se fanant promptement. Sporanges se collant aux objets d’alentour, sans être lancés dans l’espace . . . . . β. Pédicelles raides, munis d'un renflement volumineux en haut. Les sporanges mûrs sont lancés dans l’espace avec force . . . B. Sporanges sans columelle, pourvus d’une mem- brane déliquescente. Zygospores enveloppées par des rameaux enchevêtrés de couleur sombre, originaires de la surface des suspensoirs (M ὁ r- tierellacées). a. Pédicelles simples ou rameux, droits, tous terminés par un sporange . . . . b. Pédicelles ramifiés en sympode, ee au sommet. Pédicelles sporangifères courbés. Espèce sans sporanges. Propagation végétative confiée à des conidies isolées ou rangées en chapelet (Conidiophorées),. A. Conidies isolées, globuleuses, groupées à la surface de bourrelets, qui occupent le milieu des dernières ramilles effilées et pointues de l'apparat conidien (Chaetocladiacées) B. Conidies en chapelets. Ceux-e1 implantés sur le ou les sommets boursoufflés de l’apparat coni- dien simple ou ramifié. Zygospores nues. Sus- pensoirs en forme de tenailles (Céphalida- cé) a. Apparat conidien dichotome à plusieurs reprises. Ramilles finales pourvues d’un bour- relet sphérique (cellule basidiale), chargé des chapelets et se détachant avec eux. . . . b. Apparat conidien simple ou ramifié, pourvu d'un renflement apical globuleux ou en mas- 9. PILAIRA. 10. PILOBOLUS. Mortierella. Herpocl adium. . 11. CHAETOCLA- DIUM. 12. PIPTOCEPHA- IAE QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 29 sue, chargé des chapelets. Ceux-ci se déta- chant sans entraîner les renflements. a Apparat conidien ordinairement simple, pourvu d’un disque de crampons à la base. 13. SYNCEPHALIS. B. Apparat conidien ramifié en ombelle. Point deVérampons :4. + L 0. π᾿ Ὸῦύ’“’“ γῆς ΡΟΝ ΑΝ RO PEN OMR ANT: [. MUCORACÉES. 1. Mucorées. MUCOR. (Etym. wucor = moisissure; signification, datant du temps où la différence entre les Mucédinées et les Murorinées n'avait pas encore été établie). Mycélium largement ramifié, produisant des ramilles de plus en plus fines, d’abord unicellulaire, p. ou m. cloisonné à un âge avancé. Pédicelles sporangifères érigés, simples ou rameux, continus ou eloi- sonnés. Sporanges globuleux, polyspores, s'ouvrant sur place, pour- vus d’une membrane déliquescente, incrustée d’aiguilles d’oxalate de chaux, laissant subsister une collerette après la déliquescence ; ou bien persistants et pourvus d'une membrane fragile. Columelle toujours présente, variable quant à la forme, incolore ou colorée. Spores glo- buleuses ou elliptiques, pourvues d'une membrane incolore ou colorée. Zygospores paraissant ordinairement au milieu du mycélium, nus; suspensoirs sans appendices. Conidies inconnues. Clamydospores variables quant à la forme, incolores, lisses. Le genre Mucor est un de ceux qui, Jusqu'ici, n’ont été que très-superficiellement étudiés chez nous. Il en suit que le nombre d'espèces, dont nous avons à nous occuper ici, n’est que trop médiocre. 7 Espèces à sporanges p. ou m. colorés au stade de maturité. a. Pédicelle simple ou produisant des rameaux courts, latéraux, à un âge avancé. l___Mucor Mucedo L. Spec. Plant: Il, 1655 pp: Breteld Untèrs Le Wint {τ ΕἸ. ΤΥὕς 180". Βοπτῶς PilzeSchle "Pr 204; Sacc. 5011. VII, 191; Bainier, Etude 14 et tab. If. 1—5; 30 2. 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Tijds. Nat. Gesch. XII, 273; Prodr. FL Bat: Al, 4 122; M: sphaerocephalus Bull. Ch. de France tab. 489 ἔ, 2: M. vulgaris Micheli Nova pl. gen. t. 95. (Etym. Mucedo — moisissure). Sur toutes sortes d'aliments en train de décomposition et sur le crottin de cheval. Partout. Pédicelles érigés, hauts jusqu'à 10 à 15 cent, d’abord simples, à la fin souvent produisant des rameaux courts, latéraux. Sporanges globuleux, mesu- rant 100 à 200 μαὶ' de travers, d’abord jaunâtres, ensuite bruns-noirâtres ou noirs, pourvus d’une membrane hérissée d’aiguilles d’oxalate de chaux. (Sporangioles nains souvent sans columelle). Columelle piriforme ou à peu près cilindrique, très-volumineuse, remplie d’un sue légèrement orangé à l’état frais. Spores elliptiques, ordinairement 7—11 X 4—5!/, y, remplies d’un suc à peine coloré où d’un jaune très-pâle, vues en masse jaunâtres. Zygospores globuleuses, 90—250 x de travers, noires, rabotteuses. Note. — Le Mucor caninus Pers. Obs. myc. I, 96 et tab. VI £.3 et 4; Wint. Kr. FL IV, 189; Schrôt. Pilze Schles. 1, 204 (sous 16 n°. 291); Sacc. Syll. VII 191; Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 122 et le Mucor sterco- reus Lk. Spec. PI 1, 90; Sacc. Syll. VIT 191; Hydrophora stercorea Tode Foi Mecklb. II, 6; Wint. Κα. FI. IV, 188; Schrôt. Pilze Schles. 1, 204 (sous le n°. 291); Arch. Neerl. VIIT, 394; Ned. Kr. Arch. 2, I, 181, ne semblent pas différer du Mucor Mucedo ou ne représenter que de légères varia- tions de cette espèce. Citons pourtant que dans le Sylloge de Mr. Saccarpo les spores du M. stercoreus ont été décrites comme mesurant 15 X 6—7 &. Nous n’avons pas eu l’occasion de contrôler ces chiffres. Mucor clavatus Lk. Spec. PI 1, 92; Bonorden Handb +. IX Ὁ 1904 Penzis F°"Asrum:Contr, IP 20; Sacc 9] ΝΠ 1900: Οὐ: τῇ Arche ΝΌΡΕΣ {1 19: (Etym. clava, massue; f. ἃ. à la forme du pédicelle). Sur des poires pourries. — Rotterdam, Août 1865, O. Pédicelles érigés, solitaires, simples, dilatés et presque obconiques en haut, d’un olivacé-brunâtre, larges de 12—18S 4. Sporanges globuleux, lisses, fuli- gineux, déliquescents, mesurant 110—180 μ de travers. Columelle cilindri- que, arrondie au sommet. Spores globuleuses ou tant soit peu elliptiques, d’un fuligineux-brunâtre, mesurant 8—21 μ de travers. Mucor Nucum (Corda [Ascophora nucuum, Icon. Fe. V, 54 et tab. IT f. 25; Oud. Arch. Néerl. IT, 47]) Berl. et de Toni inoacc 3 ΜΠ: NI 90: (Etym. nux, noix; f. ἃ. au support). Sur des noix écalées. — Naaldwijk, Juill. 1865, v. d. Trappen. Pédicelles érigés, simples, continus, jaunissants. Sporanges globuleux, lisses, d’un bleu noirâtre. Colwmelle à la fin campanulée-réfléchie, jaunâtre. Spores grandes, agglomérées, oblongues, formées d’une membrane incolore, plissée, et d’un contenu bleuâtre. Note. — L'observation de cette espèce, par nous-mêmes, dâte d’un temps reculé, où nos annotations n'étaient que fort incomplètes et où les instruments de mesure nous faisaient défaut. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS, 91 b. Pédicelles rameux. 4 Mucor racemosus Fres. Beitr. 12 et tab. I f. 24—31; Wint. Kr. ΕἸ. IV, 192; Schrôüt. Pilze Schles. [, 204; Sacc. Syll. VIT, 192; Bainier, Etude 17 et tab I, f 6—11; Oud. ΠΟ {τ᾿ ΑἸΤΟΙΝ 2. ὙΝ, 203. (Etym. racemus grappe; f. ἃ. ἃ la ramification des pédicelles). Sur du chocolat au lait gâté. — Amsterdam, Avril 1879, O. Pédicelles érigés, réunis en pelouses d’un jaune-brunâtre, atteignant une hauteur de 5 à 40 mill, richement et irrégulièrement ramifiés. Sporanges globuleux, mesurant ordinairement 50—60 % de travers, passant du jaune- tendre au brun-jaunâtre, lisses (sans aiguilles cristallines), pourvus d’une membrane non déliquescente, atteignant à peu près la base de la columelle. Columelle sphérique, en massue ou obovée. Spores globuleuses où brièvement elliptiques, 6—10 X 5—8 y, incolores, mais d’un jaune-pâle vues en masse. Zygospores globuleuses, 70—S5 y de travers, jaunâtres, munies d’aspérités d’un brun rougeâtre. CAlamydospores nombreuses, se montrant non seulement dans le trajet des hyphes mycéliennes, mais en outre à l’intérieur des pédi- celles, voire même de la columelle. 5. Mucor fimetarius Lk. Obs. myc. I, 29 et Spec, I, 60; Sace. Syll. VII, 199; Hydrophora fimetaria Fr. 5, M. III, 313; Bonorden Handb. 113 et tab. IX f. 190. (Etym. fimetum, tas de fumier; f. a. au support). Sur une terre engraissée. — Naaldwik, Oct. 1866; v. d. Trappen. Espèce mal connue, pas observée par nous-mêmes, mais indiquée par feu Mr. le Dr. van per TRAPPEN. Nous devons donc nous contenter à reproduire ici les quelques phrases, vouées à l’espèce par Link, FRIEs et SACCARDO. nPédicelles érigés, soyeux, rameux, continus. Sporanges d’abord hyalins, puis de couleur cendrée, enfin noirs. Spores incolores, globuleuses.”? Ft Espèces à sporanges incolores au stade de la maturité. 6. Mucor oosporus Lk. Spec. I, 84; Sace. 5011, VII, 203; Oud in Ned. Kr. Arch. 2, IV, 253. (Etym. ον, oeuf et σπορά, graine; f. a. à la forme des spores). Sur le crottin de cheval, — Amsterdam, Mai 1882, v. L. H. Pédicelles érigés, simples, incolores. Sporanges globuleux, mesurant 0.75 mill. de travers, couverts d’une couche d’aiguilles fines d’oxalate de chaux, incolores. Spores elliptiques où oblongues, 30 X 14 y, incolores. Belle espèce qui impose tout de suite par l'absence de toute couleur et par le volume de ses spores, 32 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS CIRCINELL A, (Etym. circinare arrondir; f. a. au port). Mycélium comme dans Mucor. Pédicelles solitaires ranuifiés en sympode; rameaux fertiles enroulés en crosse vers le haut, souvent accompagnés où terminés par une ramille stérile. Sporanges unifor- mes, polyspores, globuleux, inelinés, s’ouvrant sur place, pourvus d'une membrane hérissée d’aiguilles d’oxalate de chaux, non déli- quescente et qui se rompt par une fente circulaire p. ou m. irrégu- lière, éloignée du support à une telle distance, que presque la moitié de la membrane reste en place en guise de collier recourbé en haut. Columelle volumineuse, globuleuse ou ovale, souvent un peu étranglé au milieu et alors présentant la forme d’un pilon. Spores globuleuses ou elliptiques, incolores où p. ou m. bleu-ardoisé. Des 4 espèces connues 1] n’a été trouvée Jusqu'ici qu’une seule dans les Pays-Bas. Tableau analytique des espèces de Cireimella. I. Sporanges solitaires. Point de rameaux Spintiormes - τ 7 Ὁ SNMP v. Tieghem A. $S. N. 6, I, 92 et tab. II f. 52—54. Un rameau spiniforme à l’opposite de cha- que rameau ΒΡΟΙΔΠΟΊ ΤΟ M ΠΟ ΡΙΝΘΕΝ, v. Tiechem et Le Monnier A. 8. N. 5, XVII, 305, et tab. XXL, f. 24—39 et XXII, | f. 40—49. 11. Sporanges réunis en groupes. Sporanges au nombre de 2 à 20 réunis en éventail. Spores sphériques, 6—8 u, de travers. 3. C. UMBELLATA. v. T. et Le M. A.S.N.5, XVII, 300 et tab. XXI, ἢ 1823. Sporanges au nombre d’une centaine réunis en glomérule. Spores ovales, longues de 3 μ. 4. C. GLOMERATA. v. T. et Le M. A:S.N:5, XVII, 310 et pl. XXII, f. 50—58. 1. Circinella umbellata van Tieghem et le Monnier A. 5. N. 5, XVII, 300 et tab. XXI, f. 18—23; Baimier, Etude 80 et tab. NT 17: Wint-Kr. FAN 210200 ΠΕ A1 Oud. Ned. Κα. Arch. 2, IV, 253; Mucor umbellatus Schrôt. Pilze Schles. I, 206. (Etym. wmbella, ombelle, f. a. à l’arrangement des sporanges). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 90 Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, Nov. 1882; Mr. 1. H. Wakker. Pédicelles flasques, atteignant une hauteur de 6 à 10 cent., terminés par un appendice stérile, pourvus de deux séries alternantes de rameaux presque horizontaux, ascendants et courbés vers le sommet, Chaque rameau produit à sa face supérieure un nombre variable (2—20) de ramilles courtes, simples, érigées, enroulées en crosse, toutes terminées par un sporange, et placées si proches l’une de l’autre, que le tout puisse être comparé à un éventail, Par le progrès de l’âge la paroi des pédicelles, des ramilles, voire même des spo- ranges, s’incruste de granules d’oxalate de chaux saillants à l’extérieur, et prend une couleur brune. T’axe sympodiale manque de cloisons, mais on en trouve ordinairement une à la base et une autre au sommet des ramilles. Sporanges inclinés, globuleux, mesurant 70—S0 & de travers, pourvus d’une membrane brunâtre, non déliquescente, se déchirant à la hauteur de l'équateur, de manière à laisser adhérer à la base de la columelle une large cupule hémi- sphérique. Columelle volumineuse, cilindro-conique ou piriforme, brune. Spores globuleuses, mesurant 6 à 8 # de travers, lisses, d’un bleu p. ou m. foncé, plus tard brunâtres. Le port du ©. wmbellata diffère beaucoup selon l’âge. Au surplus on peut rencontrer des abnormalités, p.e. un seul sporange à la place d’une ombelle, et des sympodes multiples, comme résultat d’une ramification dichasiale. PHYCOMYCES. (Etym. φῦκος, algue et μύκυς, champignon, f. a à la ressemblance entre le Ph. nitens et une algue filamenteuse. En vertu de cette ressemblance, feu C. Agardh, le découvreur du Ph. nitens, lui appliqua le nom de yUlva nitens”). Mycélium semblable à celui de Mucor. Pédicelles simples, surmon- tés par le sporange terminal. Sporanges érigés, globuleux, polyspores, hérissés d’aiguilles d’oxalate de chaux, pourvus d’une membrane déliquescente, ne laissant subsister qu’une collerette étroite à la base de la columelle. Columelle volumineuse, piriforme, largement arrondie en avant, rarement cilindrique. Spores elliptiques, lisses, Jaunâtres. Zygospores distribuées parmi les hyphes mycéliennes, produites par un acte de copulation entre deux rameaux ascendants, dont les extrémités libres se renflent et s'arquent l’une vers l’autre, puis viennent toucher leurs sommets en formant une sorte de pince. A l’état mûr les zygospores sont entourées d’épines dichotomes, origi- naires des suspensoirs. 1. Phycomyces nitens (Agardh [Ulva mitens Syn. Als. Scand. 46]) Kunze in Kze τ. Sm. Mycol. Hefte IE, 113; Wint. Kr.FI IV, 218 ; Schrôt. Pilze Schles. I, 209; Sacc:SyIlNTT 3 Verhand. Kon. Akad. ν, Wetensch. (2e Sectie). DL 11. 2e Ged. 34 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 205; van Tieghem A. S. N. 6, I, 63; Bainier Etude, 22 et tab. I, f. 12—15; Mucor Phycomyces Berk. Outl. 28; Oud. Arch. Néerl. II, 41. (Etym. nilere, briller; f. ἃ. à l'éclat des pédicelles). Sur les restes d’une pâte de roucou mêlé à l'huile et conservé longtemps dans un pot de Cologne, à l’abri de la lumière. — Rotterdam, 1854, O. Plus tard encore deux fois à Amsterdam, sur des substances grasses. Pédicelles érigés, raides, continus, hauts de 10 à 30 cent., larges de 50 à 150 y, formant des gazons denses d’une couleur vert-sombre et d’un éclat métallique. Sporanges volumineux, globuleux, atteignant une diamètre de 1 mill., d’abord d’un jaunâtre-orangé, à la fin noirs, luisants d’un éclat métalli- que. Columelle pourvue d’une membrane incolore et d’un contenu jaunâtre, haute jusqu'à 330 y, large jusqu'à 180 % au sommet et 130 μ à la base. Spores elliptiques, souvent aplaties à une des faces, 17—30 X 10—15 y, jaunâtres à l’état isolé, d’un orangé brillant vues en masse. Zygospores super- ficielles, globuleuses, noires, mesurant jusqu'à 300 4 de travers, cachées sous des épines d’un brun-noirâtre, raides, fourchues à plusieurs reprises. Dans les cultures, l’on voit se succéder régulièrement des individus moins robustes, puis d’autres d’une stature médiocre, enfin ceux qui viennent d’être décrits et qu’on peut nommer gigantesques en comparaison avec les autres. Les spores sèches conservent assez longtemps leur faculté germinative (jus- qu'à 10 mois). Elles n’ont pas absolument besoin de matières grasses pour germer. Leur culture réussit tout de même sur le crottin de cheval, le suc d’oranges, le jus de prunes cuites, etc. Le Ph. microsporus v. Tieghem (Δ. 5. N. 6, I, 64) se distingue par une hau- teur moindre (de 4—5 cent.) et par des spores sphériques de 8 4 de travers. SPINELLUS. (Etym. spina, épine ; f. a. à la surface épineuse des rameaux du mycélium aérien). Rameaux mycéliens de deux sortes: les uns cachés dans le support, incolores et lisses, les autres s'étendant à sa surface, bruns et héris- sés de ramilles fort réduites, métamorphosées en épines. Pédicelles érigés, raides, simples, bruns, surmontés d’un sporange, pourvus de cloisons à l’état adulte. Sporanges érigés, globuleux, polyspores, pourvus d’une membrane tendre, incolore, exempte d’aiguilles eristal- lines, déliquescente. Columelle insérée au-dessus du point d’attache du sporange sur le filament, sémiglobuleuse ou en forme de cône arrondi. Spores fusiformes ou globuleuses, gris-ardoisé vues 1solé- ment, noir-bleuâtre vues en masse. Zygospores naissant au milieu des rameaux mycéliens aériens, lisses, produites par la copulation de deux branches en forme de pincettes; suspensoirs gonflés en avant. ie QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 35 Spinellus fusiger (Lk. [Mucor fusiger Spec. I, 98: Schrôt. Pilze Schles. I, 208; Oud. in Arch. Néerl. II, 417) van Tieghem À. 5. N. 6, I, 67 et tab. I, fig. 2937; Bainier Etude, 50 et tab. IIT; Sace. 5011. VIT, 206; Ascophora chaly- bea Dozy et Molkenboer Tijds. Nat. Gesch. XIT, 273 et 282 CAD NE ie 10: Prodr. 1]. Bat. IL Lip 122: (Etym. fusus, quenouille et gerere porter; f. a. à la forme des spores). Sur les feuillets de l'Inocybe rimosa, Wassenaar, Août 1854, Dozy et Molk.; et du Mycena pura, Amsterdam, 2 Nov. 1863, O. Hyphes aériennes du mycéliun ramifiées, hérissées d’ébauches épineuses de ramilles éparses ou réunies en verticilles, formant un feutre dense à la surface du support. Pédicelles, naissant du mycélium aérien, simples, érigés, raides, ventrus à la base, hauts de 1 à 6 cent., larges jusqu'à 30 μ, d’abord incolores, plus tard bleu-ardoisé ou bleu-noirâtre, enfin brun-chocolat, toujours luisants. Sporanges globuleux, polyspores, noirs à l’état mûr, mesurant 180 à 300 κα de travers et pourvus d’une membrane promptement déliquescente, s'étendant en bas jusqu'à la base de la columelle. Columelle sémiglobuleuse, haute jus- qu'à 117 y, large jusqu'à 150 y, bleu-noirâtre. Spores fusiformes, arrondies aux extrémités, quelquefois aplaties à une des faces. Zygospores cachées dans le feutre des hyphes aériennes du mycélium, globuleuses où en forme de tonneau, mesurant 180 à 400 μὶ de travers, et colorées en brun-noirâtre très- foncé. Leur tunique extérieure est sujette à une déhiscence en forme de spirale, et présente un aspect réticulaire, tout comme le sommet boursoufflé des suspensoirs. Dans le cas ou les deux cellules gonflées, destinées à la copulation, ne peuvent s’atteindre, chacune devient une azygospore de forme hémisphérique. Spinellus macrocarpus (Corda [Mucor macrocarpus Ie. Fung. 11 21-et tab. XII, 84; Schrôt. Pilze Schles. [5 208; Lids "Nat "Gesch_ _XIE,273; Prodr. ἢ], Bat ΠΗ 4"122)) Karsten Mycol. Fenn. IV, 43; Wint. Kr. F1. IV, 223; GSacec. SyI VII, 206. (Etym. μακρός, grand et καρπός, fruit; f. a. au volume des spores). Sur les feuillets du Mycena galopus, la Haye, 1854, Mr. Bisschop. Cette espèce diffère de la première par les dimensions plus fortes des spores, dont la longueur peut atteindre 34 à 50 4 (selon Mr. Karsten même de 65 μ) et la largeur 15 à 24 y. On leur attribue en outre des extrémités plutôt aigues qu'arrondies. Le feutre brun aérien, et les zygospores n’ont pas été rencontrés jusqu'ici dans cette espèce. Note 1. — Dans le Sylloge de Mr. Saccarpo (VIT, 206), l’on trouve à la suite du synonyme ”Ascophora chalybea” (ligne 10€ d’en haut) les noms abrégés de Durteu et MONTAGNE, au lieu de ceux de Dozy et MOLKENBoOER. Le mot ”Futsch.” aurait du être écrit ”Tijdsch.” Note [IL — Quoique dans les recueils mycologiques cités, les espèces du genre Mycena semblent représenter exclusivement le support du Spinel- 3% 36 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS lus macrocarpus, et que plusieurs espèces d’autres genres d’Hyméno- mycètes passent pour les plantes nourricières du Spinellus fusiger, je n’ai osé rien changer à ma communication dans les Archives Néerlandaises, où ce dernier fut mis en rapport avec le Mycena pura; et cela parceque les mesures données pour les spores de mes échantillons n’atteisnaient pas celles qu'on attribue aux spores du Spinellus macrocarpus. Pourtant je m'étonne de ce que rien dans ma note ne s’applique à la présence d’un mycélium aérien épineux et coloré. Je soupçonne que la couche feutrée soit échappée à mon attention, et cela pour cause que ni les dimensions, ni les extrémités arrondies des spores observées ne me permettraient d’itentifier ma trouvaille avec le Sp. macrocarpus. Note ΠῚ. — Feu Mrs Dozy et MOLKENBOER ne firent non plus mention des rameaux mycéliens épineux, quoiqu'il soit presque certain que leur déter- mination fut exacte. Les dimensions des spores, communiquées par ces myco- logues ne surpassent pas 20 X 4 y. (selon la légende explicative des figures, et non pas selon le texte qui semble inexacte à ce sujet). 11 me paraît plus rationnel de présumer une faute d’éxécution lors de la fixation des mesures, que de prétendre qu'ils aient eu affaire à une espèce nouvelle, non retrouvée dépuis 1846. Le Sp. sphaerosporus, 3e espèce, découverte sur les feuillets du Collybia fusipes, et décrite par Mr. van Tieghem (A.S. N. 6, 1, 75), se distingue des deux autres par sa moindre hauteur (n’excédant pas 1 cent.), et par ses spores sphériques de 10 y. SPORODINIA. (Etym. σπορώ, graine et δινέω, tourner; f. a. vraisemblablement à la forme globuleuse des spores). Pédicelles érigés, fourchus à plusieurs reprises dans des plans alternants, tout en formant une cime, dont les branches finales se terminent par un sporange. Sporanges tous de la même nature, glo- buleux, polyspores, pourvus d’une membrane déliquescente. Columelle volumineuse. Spores globuleuses. Zygospores faisant partie d'un appareil de branches aériennes, fourchues et érigées, semblable aux systèmes sporangifères, nues. Rameaux copulants droits, provenant latéralement des branches dichotomes. Suspensoirs sans appendices. 1. Sporodinia Aspergillus (Scopoli [Mucor Aspergillus Flora Carmiolica IT, 494]) Schrôt. Pilze Schles. I, 209; Sace. Syll. VIT, 207; Sporodinia grandis Lk. Spec. I, 94; Wint. Kr. FL IV, 224; van Tieghem, AS. N.°6, 1,85 et tab 1, Æ: Baïnier Etude, 59 et tab. IV; Sporodinia dichotoma Corda Ie. Fung. I, tab. VI, f. 284; Oud. in Arch. Néerl. II, 49. (Œtym. aspergillus, goupillon; genre d'Hyphomycètes; £. ἃ, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 37 à la ressemblance entre les gazons de la forme sporangifère οὐ ceux de l’Asperaillus glaucus, selon l'interprétation de Scopoli). Sur les feuillets de l'Hebeloma crustuliniformis, Rotterdam, 8 Sept. 1865, O.; sur le chapeau du Boletus edulis, Putten, Sept. 1885, O ; Apeldoorn, Août 1593, O. Pédicelles érigés, hauts de 1 à 3 cent., fourchus à plusieurs reprises dans des plans alternants, tout en formant une cime, dont les branches finales se terminent par un sporange, précédé par une apophyse. Rameaux cloisonnés. Sporanges tous de la même nature, globuleux, polyspores, pourvus d’une membrane très-délicate, non incrustée de cristaux, déliquescente et ne laissant aucune trace de son insertion. Columelle sphérique, volumineuse, occupant la plus grande partie de la capacité du sporange, de sorte que les spores ne forment pas plus qu'une seule couche à sa surface. Spores globuleuses ou un peu allongées, variant beaucoup de diamètre (11—40 μὴ), pourvues d’une membrane épaisse, lisse, légèrement brunâtre. Zygospores appartenant à un système d’axes dichotomiques aériennes indépendant, dont les branches finales s’allongent en fils pointus. Elles atteignent un diamétre-maximum de 300 w et ont l’épisporium brun, verruculeux. Æzygospores semblables aux zygospores, mais plus petites. Les gazons du Sp. Aspergillus atteignent souvent une grande extension. Leur couleur varie avec l’âge. D'abord blancs, on les voit bientôt salir, puis prendre une couleur ochre-pâle, mais qui bientôt change en brunâtre. Note. — L'état sporangifère de la Mucoracée décrite fut observé le premier par Scopoir en 1772 (Flora Carniolica [I, 494) qui lui appliqua le nom de Mucor Aspergillus; ensuite par d’autres qui, sans exception, se ser- virent chacun d’un titre particulier pour annoncer leurs trouvailles. Entre ces titres, celui de Sporodinia grandis, inventé par LINK (Spec. 1, 94), fut accepté par Mr. νὰν TreGHEM (A. S. N. 6, I, 85), Mr. Bainrer (Etude, 59) et Mr. ALFRED FiscHEeR (Wint. Κα. F1. IV, 224), ce qui lui procura une certaine renommée. — Cinq ans plus tard (en 1829) EnreNBerG (Verh. der Gresells. naturf. Freunde zu Berlin I, 95) faisait connaître les zygospores de cette plante, mais sans connaître, ni même soupçonner leur parentage avec le champignon sporangifère de ScoroLr, et guidé par l’idée fausse, que les zygo- spores représentaient des zygosporanges. Les individus zygosporés recurent d'EHRENBERG le nom de Syzygites megalocarpus. TULASNE recti- fia les deux erreurs d'EHRENBERG en 1855 (Comptes rendus XLI, 617 et Sel. Fung. Carp. I, 64), en montrant que les prétendus zygosporanges sont de simples zygospores, et en émettant l’opinion que les filaments dichotomes sporangifères du Sporodinia Aspergillus et les filaments dichoto- mes du Syzygites megalocarpus ne sont que des appareils repro- ducteurs différents d’un seul et même champignon. Il restait cependant à démontrer cette identité, soit en faisant germer la zygospore du Syzygites et en obtenant les sporanges du Sporodinia; soit, au contraire, en semant les spores du Sporodinia et en reproduisant, par voie de culture, les zygospores du Syzygites. La première de ces preuves a été fournie en 1864, d’abord par Scrracur (Soc. de méd. et d’hist. nat. du Bas-Rhin. Compte rendu de la séance tenue à Bonn, le 7 Avril 1864. Kôl- nische Zeitung du 1er Juin. 1864), ensuite par DE BarY (Beïträge I, 74). Tous les deux ont vu la zygospore germante du S yzy gites produire directe- ment, et sans mycélium, l'appareil dichotome sporangifère du Sporodinia. La seconde ἃ été donnée dans le même travail par DE BaRy (ibid. 86) Ayant 38 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS semé les spores du Sporodinia sur le chapeau charnu du Russula rubra et du Lactarius quietus, DE Bary ἃ vu se dresser tout d’abord, sur le mycé- Hum qui en provint, un grand nombre de filaments dichotomes terminés en pointes stériles, mais produisant latéralement d’abondantes zygospores de Syzygites. C’est plus tard seulement qu'ont apparu, à la péréphérie de la culture, quelques filaments isolés de Sporodinia. Il est done bien démontré que ces deux plantes n’en font qu’une, et le nomde Syzygites megalocarpus doit disparaître de la science.” (VAN TreGHEM A. S. N 6, I, 85). Mr. BrereLzD (Unters. IV, tab. VI fig. 23—25, a° 1881), lui aussi, ἃ vu sermer les zygospores du Sporodinia Aspergillus; mais ne fut pas le premier à réussir dans cette expérience, comme le veut Mr. ALFRED FIsCHER (Winter Κα. FI. IV, 2241, RHIZOPUS. (Etym. ἐζζα, racine et σοῦς, pied; f. a. aux noeuds enracinés). Mycélium en partie caché dans le support, en partie superficiel et composé d’entrenoeuds assez longs, robustes et de couleur sombre, et des noeuds, produisant en bas des faisceaux de crampons radici- formes, rayonnant en se ramifiant, et en haut des pédicelles sporan- gifères, rarement isolés, ordinairement groupés en faisceaux diver- wents de 2 à 10 individus. Pédicelles raides, simples ou ramifiés, continus, d’abord blancs, plus tard bruns ou d’un brun-noiritre, terminés en haut par un renflement hémisphérique (apophyse), fermé par une cloison, voûtée dès l’origine en formant une large columelle sémiglobuleuse. Sporanges tous conformes, hémisphériques ou occupant les */, d’une sphère, polyspores, érigés ou penchants, incrustés partout également, pourvus d’une membrane diffluente, mais qui ne laisse subsister aucune trace de collerette. Columelle ordinairement s’affaissant après la déliquescence de la membrane du sporange, et formant une coupe renversée, soutenue par l’apophyse, déprimée en croissant. — Spores globuleuses ou largement ellip- tiques, un peu anguleuses, colorées en bleu-ardoisé ou (plus tard) en brun, soit lisses, soit munies de crêtes saillantes en forme de demi-méridiens, soit épineuses. Zygospores originaires de deux bran- ches copulatrices droites, issues des stolons. Suspensoirs volumineux, sans appendices. 1. Rhizopus nigricans Ehrenberg, Nova Acta Acad. Leop. X, L;:p..198; ιν Kr.- FL IN 280 θα Ἔν Π ΠΡ Ὁ van Tieghem A. 5. N. 6, 1, 78; Bainier Etude, 65; Hoffmann QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 39 Icon. Anal. fung. 85; Mucor stolonifer Ehrenberg Nova Acta Acad. Leop. X, 189 et tab. XI; Schrôter Pilze Schles. 1, 206; Oud. Arch. Néerl. If, 47. (Etym. niger, noir; f. ἃ. à la couleur des sporanges mûrs). Sur la colle d’amidon, Sept. 1865, O. — Plus tard sur des poires pour- ries. Ο. La description du Rh. nigricans ne diffère de celle du genre qu’en quel- ques points particuliers: les seuls sur lesquels nous fixerons l'attention. Ainsi, les pédicelles naissent ordinairement en faisceaux et atteignent une hau- teur de !/, à 4 mill. Les sporanges, mesurant de 109 à 350 & de travers, sont érigés. Les spores, sphériques ou largement elliptiques, tant soit peu anguleuses, mesurent en moyenne 14 X 11 μ, et ont l’épispore, coloré en bleu-ardoisé, muni de crêtes saillantes en forme de demi-méridiens. Les zygospores, globuleuses ou en forme de tonneau, mesurent 160 à 220 w de travers, et ont une surface brun-foncé, verruqueuse; leurs suspensoirs diffèrent sensiblement en volume. La germination de ces organes n’a pas été observée jusqu'à présent; par contre, on a de temps en temps vu se former des azygospores. Note IL — Les Mucor clavatus et Mucor Nucum, dont men- tion a été faite à la page 30, doivent être considérés, selon Mr. FiscHer (Wint. Κα. ΕἸ. IV, 232), comme synonymes du Rh. nigricans. La circonstance que ces formes ne se soient pas présentées à nos recher- ches dans les dernières années, nous trouve irrésolus quant à suivre l'exemple du mycologue allemand. Il nous semble pourtant qu'il ait deviné juste en ce qui regarde l’Asc. Nucum, mais qu'il reste quelque doute quant à la place à réserver au Mucor clavatus. L’Ascophora fructicola Corda Το. Fo. IL, 20 et tab. XI, f. 82, signalé par Dozy et MoLkENB0ER dans le Tijds. Nat. (Gesch, XII, 273, et par VAN DEN Boscx dans le Prodr. IT, 4, 122, et rencontré par ces auteurs sur les fruits du Ribes rubrum et du Prunus domestica, à été transporté, avec quelque réserve, parmi les espèces de Rhizopus par Mrs. BERLESE et DE ΤΟΝῚ (Sacc. 5011. VIT, 214). L'absence absolu de tout document regardant la plante en question, nous empêche d’en donner des détails. Note IL — Quoique pas plus qu'une seule espèce de Rhizopus n'ait été rencontrée jusqu'à présent dans notre patrie, il se pourrait néanmoins qu'une des 8 autres espèces connues fit son apparition dans des circonstances favorables. En vue de cette possibilité, qu'il nous soit permis d’insérer ici le Tableau analytique des espèces de Rhizopus, dressé par Mr. FIsCHER dans la Krypt. Flora de WINTER aux pages 229 et 230. L Spores p. ou m. anguleuses, munies de crêtes sail- lantes (striées), a. Sporanges érigés. aa. Pédicelles en faisceaux. Spores grandes, sur- passant toujours 4 4 de travers. z. Stolons articulés distinctement, pourvus de faisceaux radicifères robustes d’un noir-brunâtre. 1. 24. nigricans. β. Stolons articulés indistinctement, ne produi- sant que des crampons courts, lobés, pâles . . 2. 2 arrhizus. Fischer in Wint. Kr. FLIV, 233 (sur les fruits de Liliacées en putréfaction et sur des groseilles non müûries). 40 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 4h. Pedicelles solitaires. Spores petites, ne surpas- sant pas 4 4 de travers. z. Pédicelles n’excédant pas (ordinairement) 0.5 à 0.6 mill. de hauteur, , , +. SN OS OR}. MT OSNONUS. Van Tieghem Α. 85, Ν, 6,1, 83 (sur le crottin de cheval). . Pédicelles pas plus hauts que 0.3 mill. . . 4. 24. minimus. Van Tieghem A.S. N. 6,1, 84 (sur le crottin de cheval). ὁ. Sporanges penchants ou réclinés. aa. Pédicelles en faisceaux, hauts de 2 à 2.5 mill. 5. ZA. reflerus. Baiïnier Bull. Soc. bot. Fran- ce 1880, p. 226 et Etude, 68 (sur les feuilles pouiries de l’Arum maculatum). bb. Pédicelles solitaires, ne surpassant pas 0.2 mill. de hauteur. . . . . . . . . . . . 6. 2 ῆ. circinans. v. Tieghem A. 5. N. 6, IV, 369 (sur des graines ger- mantes du Dattier). IL Spores globuleuses, sans angles, lisses ou échinu- lées, point striées. 4. Spores échinulées OP CC OT 7 ΟΠ, v. Tieghem A. 5. N. 6, IV, 370 (sur des mouches mortes). ὦ. Spores lisses. z. "Pédicelles ramenx. - τς -ἰ - - 0. ΤΣ δ ΠΏ, £idam Jahresb. Schles. 668. 18*3, p. 232 (sur les graines germantes de Papilionacées et du Maïs). B. Pédicelles simples . . . . . . . . . 9. Rx. Cohnu. Berl. et de Toni in Sacc. Syll VII, 213 (dans les en- trailles d’un lapin). Note. ΠῚ. — Dans les Archives Néerlandaises [[, 47 (a° 1867) on trouve une note de notre main, destinée à réfuter la tentative de feu le prof. HEr- MANN HorrMaNN de Giessen (Icones analyticae fungorum p. 85 et tab. XX) pour rétablir l’autonomie du genre Rhizopus, et de réhabiliter le Mucor stolonifer sous le titre de Rhizopus nigricans. (Cette réfuta- tion basait sur des communications touchant la structure du sporange qui nous semblaient erronées, mais qui pour HoFFMaANN furent le motif par le- quel fut proposé le changement de nomenclature signalé. C'est que ce savant se crut autorisé à établir: 1° que la paroi (la membrane) du sporange s'ouvre par une fente et n’est pas sujette à la déliquescence, et 2° que l’espèce en question manque de columelle. Aujourd’hui personne ne s’en doute que HOoFFMaANN ne se soït mépris; et si, nonobstant cette conviction, le nom de Rhizopus nigricans ait été accepté par la plupart des mycologues modernes, 1] ne faut pas oublier que les caractères, attribués par ceux-ci au genre Rhizopus, à l'exemple de DE Bary (de Bary et Woronin, Beitr 2e Série p. 25) et de VAN TIEGHEM (A. 5. N. 6, 1, 85), diffèrent totalement de ceux, mis en avance par HOFFMANN, et consistent en 1° la présence d’une apophyse au sommet du pédicelle et l'insertion apophysaire de la columelle; 25 les stolons rampants à végétation indéfinie, enracinés aux noeuds, d’où poussent les pédicelles sporangifères; 3° l'inégalité des suspensoirs. En vertu de ces caractères, non encore mis en évidence en 1867, il me QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 41 sembla raisonnable de suivre l’exemp'e de Mr Saccarpo et FiscKeR, et d’ac- cepter le nom, écarté dans un temps reculé. J’espère que cette explication suffira pour prouver que notre changement d'opinion ne se soit pas effectuée à la légère, mais nous fut prescrit plutôt par les observations récentes d’un mérite incontestable. La note dans les Arch. Néerl. II, 47, était conçue dans ces termes: "Malgré la tentative du prof. H. HorrManx (Icon. anal. fung. p. 85) de rétablir l’autonomie du genre Rhizopus de EnreNBErG, et d’introduire de nouveau le Mucor stolonifer dans la science sous le nom de Rhizopus nigricans, nous appliquons à ce Champignon le nom de Mucor stolonifer, parce qu’un examen répété nous a convaincu que la structure du sporange concorde ici tout à fait avec celle des autres Mucors. Le Mucor stolonifer a bien dûment une columelle, et, comme dans les autres espèces, ses spores sont renfermées dans l’espace compris entre la columelle et une vésicule extérieure. Cette vésicule toutefois se dessèche promptement, et paraît se diviser alors en écailles qui, au moindre contact avec l’eau, s’échappent en même temps que les spores. Nous n'avons jamais constaté le mode de rupture de la vésicule sporifère tel que Mr. HOFFMANN le décrit: l’état d’affaissement et de renversement de cette vésicule, qu’on devrait trouver toujours après que les spores sont échappées, si les observa- tions de Mr. HorFMANN étaient exactes, manque au contraire très-souvent; on trouve alors, au lieu de la vésicule affaissée, une vésicule parfaitement ronde (notre columelle). Nous avons aussi constamment observé chez le M u- cor stolonifer la collerette!) qui se voit toujours sous la columelle des autres Mucors dès que les spores se sont disséminées. D’après cela nous aurions cru nous être trompé dans notre détermination, si Mr. HOFFMANN lui-même, ainsi que Mr. FRIES, ne nous avaient assuré du contraire, après avoir examiné les échantillons de notre Hyphomycète, que nous leur avions communiqués”. 2. Thamnidiées. THAMNIDIUM. (Etym. £éuvos, arbuste et εἶδος, forme; f. a. au port). Pédicelles érigés, continus, términés par un sporange, au-dessous duquel naissent, en un ou plusieurs étages, des verticilles de rameaux qui bientôt se bifurquent et enfin se dichotomisent à plusieurs reprises. À l'extrémité de chaque ramille finale de ces appareils, se déve- 1) Le mot collerette” doit être accepté dans le sens de: ligne de démarcation entre l’apophyse et la columelle, soit nue, soit augmentée d’un anneau membraneux très-étroit, résidu inaltéré de la membrane du sporange. 42 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS loppe un sporange beaucoup plus petit que le sporange primaire, cest ἃ dire un sporangiole. Sporange primaire avec, sporangioles sans columeile; le premier polyspore, les derniers ordinairement à 4 spores, quoique ce nombre puisse diminuer Jusqu'à 1, ou s’augmenter jusqu’à 10. La membrane des sporanges primaires, hérissée de cris- taux, difflue à la maturité, tout en laissant persister une collerette étroite, tandisque les sporangioles, incrustés tout de même, se dessè- chent et tombent de leur support. Spores toutes presque semblables, incolores, lisses. Zygospores naissant au milieu des hyphes mycélien- nes, nues; rameaux copulateurs droits; suspensoirs sans appendices. Ι. Thamnidium elegans Link Observ. in Ord. plant. I, 28 et Spec. 1, 95; Wint. Kr. FL IV, 241: Schrôt. Pilze Schles: Τ 21066460 5.1. ΝΠ UNIE Mie shenn Α΄ Ὁ ΝΠ ΧΙ, 321 et tab ΧΧΙΠ ἢ 57—59; Bainier Etude, 94 et tab. VIIT: Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, IV, 253; Ascophora elegans Corda Ice. Fe. ΠῚ, 14 et tab. IT, Ὁ 43. (Etym. elegans — élégant; f. ἃ. au port du champignon). Sur le blanc d’oeuf coagulé en train de putréfaction et sur le crottin de cheval. Amsterdam, Mai et Juillet 1882; Hugo de Vries; v. L. H.; O. Pédicelles solitaires ou en gazons, souvent en compagnie d’autres Mucorinées, hauts de 7’/, à 6 cent. Sporange globuleux, 100 à 200 & de travers, blanc, polyspore, pourvu d’une collumelle grande, incolore. Sporangioles globuleux, S—16 w de travers, blancs, sans columelle, contenant de coutume 4 spores. Spores du sporange elliptiques, 8—10 X 6—8 μι; celles des sporangioles ellip- tiques (8-—10 X 6—S μὴ ou globuleuses; ceci dans les sporangioles mono- spores, et alors mesurant 5—6 x de travers. Zygospores globuleuses, noires, pourvues de verrues aplaties à la surface. On trouve dans les grandes cultures du 7%. #leqans des déviations de la forme typique, en autaut que d’un côté les pédicelles primaires restent indi- vis et nus, quoique couronnés par le grand sporange; et que de l’autre des pédicelles, également simples, se terminent par un buisson dichotome de spo- rangioles. Deux espèces de Thamnidium, à savoir le Th. verticillatum van Tieghem (A. S. N. 6, IV, 376 et tab. XIII, ἢ 84— 88; Wint. Καὶ F1. IV, 244; Sacc. Syll VII 211), et le Th. simplex Brefeld (Unters. IV, 58 et tab. IT, f. 6), venant sur le crottin de cheval, ont été découvertes: le premier en 1876, le second en 1881, mais sans avoir été rencontrées jusqu'ici dans les Pays-Bas. Le Th. verticillatum se distingue du Th. elegans par une hau- teur moindre; par le pédicelle primaire sporangifère restant au dessous du niveau des appareils sporangiolifères dichotomes; enfin par les spores globu- leuses; tandisque le Th. simplex s'annonce par un pédicelle primaire sporangifère gonflé dans le tiers inférieur, et l'insertion à cette place de 10 à 20 rameaux courts, indivis, terminés chacun par un sporangiole rempli de 12 à 24 spores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 43 Le Th. mucoroides Zukal (Verh. zool. bot. (es. Wien. 1890, p. 537 et tab. IX) nous intéresse moins, parcequ'on soupçonne que cette espèce doive être rapportée au genre Mucor (cf. Δ. Fischer in Wint. Καὶ FI IV, 246). CHAETOSTYLU M. (Etym. vs, poil et στῦλος, colonne, style; f. a. aux soies dont la plante entière est hérissée. [1 faut ajouter que Messieurs VAN TIEGHEM et LE Monnier ont choisi le nom CXaetostylum pour indiquer la double analogie qu'offre ce genre nouveau avec les genres plus anciens: le CHaetocladium et V'Heli- costylum. À. S. N. 5, XVII, 329). Pédicelles primaires terminés par un sporange plus volumineux que les autres, non cloisonnés, pourvus vers le bas d’un ou de plu- sieurs bourrelets distanciés, qui bientôt se hérissent d’un grand nom- bre de bourgeons, destinés chacun à s’allonger en un filament allongé pointu. Ces filaments se renflent au milieu de manière à y pro- duire une sorte de protubérauce arrondie, laquelle, à son tour, don- ne naissance: soit à plusieurs supports courts et grêles, dont l’extré- mité est terminée par un petit sporange (sporangiole) sans colu- melle et renfermant quelques spores, soit à un nouveau systême de ramilles qui alors se comportent de la manière que nous venons de décrire. Sporange gros, globuleux, polyspore, cachant une columelle volumineuse, incrusté de cristaux, blanc, diffluant à la maturité, à l'exception d’une très petite zône inférieure qui persiste et se rabat en collerette sur le support. Sporangioles globuleux, petits, blanes, brièvement pédicellés, pourvus d’une membrane incrustée, persistente, renfermant 3 à 5 (1—20) spores, mais pas de columelle, et se dè- tachant du support. Spores uniformes, elliptiques, 8—12 X 5—6 u. Zygospores inconnues. Ι. Chaetostylum Fresenii (Fresenius [Mucor Mucedo Beitr. zur Mycol. 96 p.p. et tab. XII, ἢ 13—16]) van Tieghem et Le Monnier À. S. N.5, XVII, 328 et tab. XXIIL, f. 61—63; Wint. Kr. F1 IV, 247; Sacc. Syll. VIT, 208; Baïnier Etude, 80). οἱ ἰἃὉ. ὙΠ: Oud'Ned/_KrXrch2 ΤΥ 259, Dhamerdium: Fresenii Schrôt. Pilze Schles. I, 210; Thamn. chaetocladioides Brefeld Unters. IV, 57. (Etym. Dédié à Mr. FRESENIUS, mycologue allemand). Sur le crottin de cheval. Amsterdam, Mai 1882, Ο, 44 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS La description de l'espèce unique coïncide avec celle du genre. Nous n'avons qu’à y ajouter que les plantes peuvent atteindre une hauteur de 1 à 2 3 centim, et qu'ici, justement comme dans le Thamnidium elegans, il existe des déviations de la forme la plus vulgaire, que nous venons de décrire. L’A s- cophora pulchra Preuss, Linnaea XXIV, 139, représente le Chaetocl. Fresenii et non le Thamn. elegans, comme le veulent plusieurs auteurs. Le Chaetost. echinatum Sorokin (Revue mycol. 1889, XI, 141 et tab. X, f. 154—156) ne semble pas différer du Ch. Fresenii (Fischer in Wint. Κα, ΕἸ. IV, 248). 3. Pilobolées. PIL AIR A. (Etym. πῖλος, chapeau et αἴρω, soulever; f. a. à la forme de bonnet de la moitié supérieure du sporange e à la faculté du pédicelle de soulever celui-ci à une hauteur considérable, au lieu de le lancer brusquement, comme cela arrive dans le genre Pilobolus). Myc'lium très-rameux, sans renflements ni stolons, et sans cloison séparant le pédicelle du filament mycélien dont 11 fait partie. Pédi- celles simples, très-allongés, cilindriques dans toute leur étendue, blanes, grêles. Sporanges terminaux, globuleux ou un peu déprimés, polyspores, pourvus d'une membrane, dont la partie supérieure (la plus développée) se cuticularise, tout en devenant raide, noir, incrustée d’aiguilles d’oxalate de chaux, tandisque la partie inférieure, blanche et tendre, devient gélatineuse et se transforme en anneau qui se colle aux objets avec lesquels 1] vient en contact. Columelle grande, globuleuse, aplatie. Spores incolores, lisses. Zygospores cachées dans le support, nues; rameaux copulateurs en forme de pincettes; suspensoirs sans excroissances. 1. Pilaira anomala (Cesati [Pilobolus anomalus in Rab. Herb. Myc. 1, n° 15421) Schrôt. Pilze Schles. 1,211; Wine Kr. F1 IV, 255; Sacc. Syll. VII 188; Pilaira Cesatii van, Tieghem A. 5. N. 6, I, 51 et tab. I, f. 14—24 ; Bainier Etude, 29 et tab. I, Ὁ 16—18; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 254 (Etym. anomalus, s’écartant du règle; f. a. aux différences entre l'espèce nommée, rapportée au genre Pilobolus par Cesati, et les espèces affines). Sur le crottin de cheval. Amsterdam, Février 1883, v. L. H. et 90. Pédicelles d’abord n’excédant pas 1 à 2 cent, plus tard, en subissant un accroissement rapide intercalaire, atteignant une longueur de 10, 12, 20 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À UE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 45 cent. Trop frêles pour se soutenir, ils deviennent flexueux, tortillés sur eux- mêmes, comme frisés, et leur sommet s'incline vers le sol sous le poids du sporange. Les pédicelles qui trouvent quelque appui, grimpent en ondulant le long du soutien, sur lequel leurs sporanges se fixent à diverses hauteurs. Ce sont ceux qui atteignent la longueur la plus considérable; vu leur extrême délicatesse, ils sont résorbés, et disparaissent promptement. Les autres se rabat- tent de plus en plus, et ramènent leur sporanges à la surface du sol, où ils se fixent à tous les corps solides qu'ils rencontrent, après quoi ils disparais- sent à leur tour complètement, Sporanges d’abord blancs, ensuite jaunes, enfin noirs, à l’exception de la partie inférieure qui reste incolore, mesurant 100 à 250 μ᾽ de travers. Colwmelle large de 100 à 150 x, haute de 40 à 60 μ, lisse, incolore. Spores allongées-elliptiques, 8 à 13 X5à 8 x, incolores vues à part, jaunissantes vues en masse. Zygospores noires, globuleuses ou un peu elliptiques, 120 X 100 μ, pourvues d’un exospore noir et verruqueux. Les P. nigrescens van Tieghem (A. 5. N. 6, 1, 60) etP. dimidia- ta Grove (Journ. of Botany XXII, 132), venant: le premier sur les excréments du lapin et du lièvre, le second sur ceux du chien, n’ont pas encore été découverts dans notre patrie. Le P. nigrescens ne surpasse pas 2 cent. de hauteur et produit des sporanges pas plus larges de 100 μ. La columelle à la forme d’une verre de montre, surmontée d’un mamelon obtus, et se distingue en outre par une couleur noir-bleuâtre ou noir-violet. Les spores sont globuleuses et mesurent 5 à 6 & de travers. Le P. dimidiata, plante naine, n’atteint pas plus de 4 mill. de hauteur, et se distingue par une apophyse de 100 % de travers au sommet du pédi- celle. La columelle sémiglobuleuse ἃ le teint gris-pâle. Les spores de forme elliptique-allongée mesurent 12—14 Χ 5—6 y. PILOBOLUS. (Etym. 77h0 , chapeau et βόλος, jet; f. a. à la faculté du pédicelle, de lancer le sporange à une grande distance). Mycélium largement ramifié, cloisonné à la hauteur de l’origine des pédicelles. Pédicelles pourvus, immédiatement au-dessous du spo- ange, d’un renflement volumineux qui contient une substance très- avide d’eau. Sporanges sémiglobuleux ou en forme de lentille, poly- spores, pourvus d’une membrane cuticularisée et incrustée (à l’excep- tion de la partie basilaire), noire, ni difluente, ni déhiscente; partie basilaire incolore, diffluente après la projection du sporange. Colu- melle conique ou aplatie, d’un gris-bleuître ou-noirâtre, projetée avec le sporange. Spores globuleuses ou elliptiques, lisses. Zygospores cachées au milieu des hyphes mycéliennes, nues; rameaux copulateurs en forme de pincettes; suspensoirs sans appendices. Le genre Pilobolus se distingue des autres genres alliés par deux caractères, indépendants l’un de l’autre, ο΄. à. d.: par une zône cir- 46 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS culaire du sporange, située immédiatement au-dessus de l'insertion de la columelle, sujette à un procès de gonflement et de liquéfaction de sa membrane; puis par la projection dans l'air du sporange, effectuée par la brusque rupture de la membrane du pédicelle, le long d’un cercle, situé immédiatement au dessous de l'insertion de la columelle; rupture, causée par la pression croissante du liquide, contenu au dedans du gonflement soussporangial. Tableau analytique des espèces europèennes de Pilobolus, dressé par Mr. A. Fiscmer (Wint. Κα. FL 107, 260). I. Sporanges noirs. Pédicelles solitaires. A. Spores elliptiques. a. Spores petites, longues de 5 à 10 y, presque incolores. Largeur des sporanges équivalant à peu près la motié (/'/,) du er DIRE ellip- tique τς ὁ ΠΣ δ: Ὁ. (Ὁ 5. 18 . 1. P. crystallinus. Largeur des ne ἜΣ M un tiers Ὁ du gonflement soussporangial presque sphérique. 2. P. roridus. Persoon Syn. 117. ὁ. Spores plus volumineuses, longues de 12 à 20 y, d’un orange-clair. Pédicelles hauts de 20 à 30 mill., provenant d’un renflement volumineux superficiel . . . . 3. P. longipes. Van Tieghem A. 5. N. 6, IV, 338. Pédicelles hauts de 2à 5 mill., provenant d’un renflement peu volumineux, en forme de navet, caché dans le support. . . . . . = NAN P. Klein B. Spores globuleuses, d’un orange- ἐς Ξ La paroi des spores ne permet pas de distinguer plus qu’une seule couche . . . . . . . . . 5. P. Kleinu var. sphaerospora. La paroi des spores composée de deux couches. 6. P. Oedipus. (P. exiguus) Mont. Mém. Soc. Linn. Lyon 1828, p. 1. IT. Sporanges jaunes. Pédicelles réunis en groupes (CREED PRO SE τ τ τ τ΄ οὐ ὙΠ δς Van Tieghem A. 5. N.6, IV, 340. De ces espèces il n’y en a que deux, trouvées dans les Pays-Bas: le P. crystallinus et le P Kleinii. 1. Pilobolus erystallinus (Wiggers [Hydrogera crystallina, Primitiae Florae Holsatiae, 110]) Tode Schrifte naturf, Freunde Berlin V, 46; Wint. Kr. ΕἸ. IV, 200; Schrôt, Pilze SchlesÆ 212: Sacc. 501}. ὙΠ, 185... van: Tiesh CAS ON ΝΥ Bainier Etude, 41; Coemans, Mém. Sav. étr. Acad. Brax. XXX, 51; Brefeld Unters.. IV, 70: Prodr ἘΠ Bat TEL M2 (Etym. crystallum, cristal; f. ἃ. aux gouttes d’une limpidité 2. QU'INFÉRILURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 47 erystalline, apparaissant à la surface du pédicelle pendant son accroissement en longueur). Sur le crottin de vache et de cheval. — Amsterdam, Oud. 1885. — Naald- wik, v. d. Tr. 1864. Pédicelles solitaires, provenant d’un bulbe globuleux ou vermiforme inter- culaire du mycélium, grêles, dressés, non renflés à la base, hauts de 5—10 mill., s’élargissant vers le sommet en une vésicule elliptique ou ovale, haute de 0.85—1.3 mill, large de 0.6—0.85 mill., incolores ou à peine nuancés, sans anneau orangé granuleux à la base du renflement sous-sporangial, Sporanges plan-convexes, larges de 0.3—04 mill., hauts de 0.1—0.15 mill., noirs où noir-brunâtre, présentant quelquefois à la face convexe (regardant en haut) un réseau blanc à maïlles le plus souvent hexagonales, en d’autres termes: un hexagone au sommet et six autres hexagones adossés en couronne autour du premier, avec leurs côtés libres arrondis vers le bas. (Quelquefois le polygone central à quatre, cinq, sept ou huit côtés. v. T.). Columelle basse, en forme de cône élargi ou de mamelon, d’une couleur fuligineuse diluée. Spores elliptiques, 5:—10 X 3—6 y, égales, incolores où d’un jaune très-pâle à part, d’un jaune sale et verdâtre en masse, pourvues d’une membrane lisse, mince, incolore. Zygospores globuleuses, 67—293 μ, de travers, pour- vues d’une paroi épaisse brun-jaunâtre, superficiellement verruqueuse. Note. — Dans les A.S. N.6,1IV, 336, Mr. van TreGHEM soutient l'opinion que le réseau hexagonal est absolument propre au P. crystallinus, et manque ailleurs. Mr. GRovE (Monograph of the Pilobolidae, p. 34) ne partage pas cette manière de voir, soutenant que ce même réseau se présente chez le P. Oedipus. N'oublions pas cependant, que Mr. vAN TrEGHEM lui-même avait fixé l’attention sur ce fait, mais que plus tard (1.6.) sa manière de voir s’est modifiée en ce sens, que le P. Oedipus, au sporange réticulé, représen- terait une autre espèce, nommé provisoirement P. reticulatus, mais trop mal connue pour en tracer définitivement les caractères. Feu Copmaxs se crut autorisé (Monogr. 23) à regarder le réseau comme un caractère inconstant et sans Valeur diagnostique, parce que, en diverses années, il avait rencontré des échantillons du P. crystallinus sans et avee le réseau. Mr. νὰν TIeGHEM, tout en réfutant cette manière de voir, explique le cas par la conjecture, que les échantillons sans réseau aient appar- tenu au P. Kleïnii. Nos propres expériences semblent affirmer l'opinion de COoEMANS. Pulobolus Kleïnin-van Tiechem A..5, N°6, IV, 9591 δὲ tab. IV f. 6—10; Wint. Kr. FIL IV, 262, et fig. 45; Schrôt Pilze Schles. I, 212; Sacc. Syil. VII, 185; Bainier Etude, 43 εἰ ΠῚ 1 10; Oud, in, Ned. Καὶ Arch 2 IN 282 P. crystallinus ἃ. Klein in Pringsh. Jahrb. NIIL 360; P. CTYS- tallinus Bref. Unters. IV, 70; P. roridus Currey Journ. Linn. Soc (1857) 102 cet τὰ. IT: (Etym. Dédié à Mr. KLEIN, auteur d’une Monographie du genre dans Pringsh. Jahrb. VII). Sur le crottin de cheval; Amsterdam Mai 1882; ©. Pédicelles solitaires, provenant d’un bulbe ordinairement en forme de navet, 48 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS terminal quant aux rameaux mycéliens, gorgé d’un suc. orange-clair, séparé par une cloison tant de la hyphe mycélienne-mère que du pédicelle. Ils attei- gnent une hauteur-maximum de 5 mill. et s’élargissent vers le sommet en une vésicule elliptique ou ovale, mesurant 0.5—0.86 X 0.4—07 y, et présentant à l’intérieur et à la base un anneau de matière finement granuleuse orangée. Sporanges plan-convexes, larges de 0.3—0.36 mill., hauts de 0,17—0.26 mill., noirs, jamais ornés d’un réseau. Columelle en forme de cône-élargi à la base, terminée par un apendice allongé en mamelon, large de 40 y, haute de 80 y, d’une couleur fuligineuse diluée. Spores elliptiques, 12—20 X 6—10 y, vues séparément d’un orange-clair, vues en masse d’un orange-foncé, pourvues d’une membrane incolore. Zygospores inconnues. Note. — Les spores des sporanges qui n’ont pas atteint les dimensions normales, sont presque globuleuses ou difformes entre elles. BL CONTI ΟΡ ETES I. CHAETOCLADIACÉES. CHAETOCLADIUM. (Etym. gzirs, poil et κλάδος, rameau; f. a. à l'aspect poilu de la plante). Mycélium vivant en parasite ou en saprophyte, largement ramifié, émettant des stolons en diverses directions, et produisant aux endroits de contact avec d’autres Mucoracées un faisceau de suçoirs crapus. Pédicelles rarement dressés, ordinairement rempants, produisant à plusieurs reprises des rameaux verticillés et divergents, dont ceux des premiers rangs se terminent en soie, tandisque les derniers-venus, courts et renflés en massue arrondie.et hérissée de pointes, portent une agglomération de conidies. Conidies globuleuses, lisses ou héris- sées d’aiguilles fines. Zygospores naissant parmi les hyphes mycé- liennes ou les stolons; rameaux copulateurs droits; suspensoirs sans appendices, renflés. 1. Chaetocladium Jonesii Fresenius Beitr. zur Mycol. 97: Wint: Κα. FLLIN, 285: οἱ tab 411 Πρ de Chrome Schles. [, 215; Sacc. Syll. VII, 220; van Tiesghem et Le Mon- nier À. 5. Ν᾽ ὅς; XVI 9592... 80: XX 6327 Βλϊπῖδε Etude, 100; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 253; Ch. Fresenianum Bref... Unters. 1M,,55: (Etym. Dédié au mycologue Anglais JONES). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 49 Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, Mai 1882; O. Cette espèce se développe très souvent au milieu d’autres Mucoracées, et se distingue par ses s/o/ons nombreux qui, en guirlandes floconneuses d’un blanc-bleuâtre, se dirigent en tous sens, voire même jusqu’au fond des toufles dont ils font partie. Le nombre des rameaux, appartenant au même vertieille, varie entre deux et six, mais ordinairement ne s'élève pas au-dessus de trois. Chaque ramean se termine en soie, tandisque, plus bas, un nouveau cercle de ramilles fasse son apparition. Le même arrangement 55 repète encore une ou deux fois, jusqu’à ce que enfin les dernières branches, réduites à une sorte de massue à tête globuleuse et à manche cilindrique, se couvrent de cellules sphériques (conidies), issues de 15 à 20 processus pointus, appartenant à la partie autérieure de la branche. Les glomérules de conidies, surmontés par une soie, se distinguent par une couleur blanche, tandisque les conidiophores, dans un âge avancé, tout en s’incrustant de granules surfines d'oxalate de chaux, prennent une couleur brun-grisâtre, propre à la membrane, maïs non pas au contenu. Conidies globuleuses, mesurant 6,5 à 10 & de travers, fine- ment granuleuses, incolores vues à part, produisant un reflet bleuâtre vues en masse. Zygospores jaune-foncé, verruqueuses. Note 1. — Les organes nommés conidies par Mrs. BRErFELD», FISCHER et nous-mêmes, ont été regardés comme des sporanges par Mrs. VAN TIEGHEM, Le Monnier et SCHRÔTER, qui, trouvant qu'il y a une certaine concordance entre ces organes et les sporangioles monospores des Thamnidium, avaient en outre été frappés par la manière dont 115. se comportent pendant la germi- nation, c’est à dire se dégagent d’une membrane externe. La conviction que celle-ci ne soit autre chose qu’un exosporium, à modifié les idées de plusieurs mycologues sur ce point. Note 2. — Le Chaetocladium Jonesii se laisse cultiver sur le jus d’orange et sur la décoction de crottin de cheval (van TrEGHEM Δ. 5. N. 5, XVII 331 et suiv.), mais possède tout-de-même la faculté (voir les obser- vations de DE Bary et WoRonIN dans Beitr. z. Morph. u. Phys. der Pilze, 2e Serie, p. 18, en de Mr. BRErELD, dans Unters. über Schimmelpilze) de se fixer sur les Mucors d’alentour, et d’entrer en communication ouverte avec leurs filaments. Il nous présente donc un exemple de parasitisme facultatif. Note. 3 — Le Chaetocladium Brefeldii v. T. et Le M. rencontré le premier par Mr. BREFELD sur le crottin de cheval, mais étudié sous le nom de Ch. Jonesii (Unters. I, 29); retrouvé par Mrs. vaN TIEGHEM et Le Monnier, et dès lors reconnu comme espèce nouvelle (A. S. N. 5, XVIL, 332), se distingue du Ch. Jonesii par ses conidies moitié plus petites (2 à 5 « de travers) et lisses, ὁ. à. d. non incrustées. Π. CÉPHALIDACÉES. PIPTOCEPHALIS. (Etym. πίπτω, tomber et κερωλή tête; f. a. à la caducité des sommets globuleux conidiifères des hyphes fertiles). Mycélium, vivant en parasite sur d’autres Mucoracées, stolonifère ou non, souvent largement ramifié, émettant au point de contact 4 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ]. II. 2e Ged. » 50 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS avec les filaments des Mucors environnants une pelote inextricable de ramilles, dont quelques unes se gonflent en bulbe, puis produisent un faisceau de rhizoides simples, excessivement fines, pénétrant jus- qu'à l’intérieur du support. Sfolons souvent brunâtres. Pédicelles di- chotomes à plusieurs reprises, faisant l'impression d'un arbrisseau, brunissant dans un stade avancé d'évolution et produisant quantité de cloisons, tant le long du trajet des branches qu'aux endroits de bifurcation. Les sommets des ramilles finales sont couronnés d’un renflement (cellule basidiale) de forme variable, et séparé du pédi- celle par une cloison. Ce renflement porte les conidies, arrangées en chapelet, et se détache avec elles au stade de maturité. Conidies globuleuses ou cilindriques, lisses. Zygospores naissant parmi les hyphes mycéliennes, solitaires au sommet des rameaux copulateurs en forme de pincettes; suspensoirs sans excroissances. Note 1. — Les chapelets de couidies ont été pris pour des sporanges par Mrs. va TIEGHEM, LE ΜΌΝΝΙΕΒ, SCHRÔTER, BERLESE et DE Toni, et cela parce que ces chapelets sont toujours précédés d’un tube membraneux, puis parce que les conidies ne sont pas le produit d’un bourgeonnement, mais bien d’un cloisonnement répété. DE Bary, ErcHLer et FISCHER, au contraire, se fondent sur l'aspect des chapelets mürs qui, dans ce stade de développement, ne laissent plus rien voir d’une paroi membraneuse et se désarticulent tout comme les chapelets issus d’un bourgeonnement. Note 2. — Les espèces de Piptocephalis, rencontrées jusqu’à ce jour dans les Pays-Bas, sont au nombre de trois: les P. Freseniana, fusispora et sphaerospora. Cinq autres, observées ailleurs, ont fait monter ce chiffre à huit. Parce qu'il n’est pas improbable que les espèces non encore trouvées chez nous se présenteront un jour aux recher- ches de nos mycologues, il nous semble utile de reproduire iei le Tableau analytique, dressé par Mr. ALFRED FiscHER dans Winter Krypt. Flora, IV, p. 289. Tableau analytique des espèces de Piptocephalis, dressé par Mr. Azr. Fiscuer. I. Pédicelles érigés (non rampants). ᾿ A. Pédicelles formant la continuation immédiate d’ane hyphe mycélienne, dépourvus à la base d’une pelote de rhizoïides. a. Conidies cilindriques. z. Cellule basidiale obconique. Cellule basidiale échancrée superficiellement au bord CR PR CE ME ER RE RTE ,ηηη, Cellule basidiale profondément quadrilobé; lobes crénelésie ἢ 04 VO EP ET CAE van Tieghem, A.S. N. 6, I, 149. £. Celiule basidiale olobuleuse . . . . . 3. P. cylindrospora. Bainier Etude, 111. ὦ. Conidies exactement globuleuses . , . . . 4. P. sphaerospora. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 1 B. Pédicelles originaires de stolons, pourvus de pelotes de rhizoïdes à la base. A. Conidies cylindriques. a. Cellule basidiale chargée Ge chapelets nombreux. 5. P, repens van Tieghem et Le Mon- nier À. 8. N. 5, XVII, 364. ὦ. Cellule basidiale chargé de 3 ou 4 chapelets. ὁ, P. microcephala. van Tieghem, ἃ S.N. 6, I, 147. 3: Conidies fusiformess : 1.0. 00. CUT. Pi ustenonue IL. Pédicelles rampants, produisant eux-mêmes des stolons pourvus çà et là de rhizoïides. . , . . . 8. P. corymbifer. Vuillemin, Bull. Soc. bot. Fr. 1887, p. 111. Piptocephalis Freseniana de Bary Abh. Senckb. na- ὑπ||: GES IN MS56MeEMtabe ΧΙ PL 10 γι. Κα: ἘΠ IV, 289; Schrôt. Pilze Schles. I, 215; Sacc. Syll VII, 226: Brefeld Unters. I, tab. V et VI; Bainier Etude, 110; Oud. ΝΟ τ. Arch 2. ΤῊ 209. (Etym. Dédié à Mr. FRESENIUS, mycologue allemand, qui fut le premier à signaler la plante dans la Bot. Zeit. 1864, p. 154). Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, Nov. 1882; O. Mycélium sans stolons. Pédicelles sans rhizoïides à la base, formant la con- tinuation immédiate d’un rameau mycélien, hauts de 9—15 mill., érigés, pré- sentant dans leur partie supérieure, équivalant le !/; de la hauteur totale, un appareil de rameaux dichotomes, courts et de plus en plus raccourcis, dont les paires, au nombre de 5 à 8, se croisent à angles droits. Blancs au commencement, ces pédicelles deviennent brun-foncé à un âge avancé, tout en formant des cloisons le long de leur trajet et à l'embouchure des bran- ches. Cette couleur sombre appartient non pas au contenu des cellules, mais à leur membrane épaissie et cuticularisée, ornée de stries pâles longitudinales. Cellule basidiale largement obconique, superficiellement échancrée au bord, munie à sa surface supérieure de 20 à 30 aspérités verruculeuses, ayant servi de support aux chapelets de conidies. Chapelets de conidies nombreux, présen- tant 3 à 5 articulations, longs de 15 à 25 μ. Conidies cilindriques, 4—8 X 1.8—4 μ, lisses, incolores ou d’un brunâtre-très-pâle, Zygospores globuleuses, 20—37 uw de travers, jaune-doré ou brun-jaunâtre, densement verruqueuses. Cette espèce vit exclusivement en parasite sur le mycélium des Mucorées, des Pilobolées et du Chaetocladium. Piptocephalis sphaerospora van Tieschem A. S. N. DL 150 et tab IV 100164; Wint. Καὶ 1. ΤΥ: Sacc ἘΠ ΠῚ 2. Ond ΝΕ: Καὶ 2. ΤΥ 200: (Etym. σφαῖρα, sphère et oxogé, graine; f. ἃ. à la forme des spores). Sur le crottin de lapin. — Amsterdam, Nov. 1883; O. Cette espèce diffère de la précédente par une hauteur beaucoup moindre, ne surpassant pas ‘/, millimètre, et par le nombre des bifurcations réduit à deux ou trois. La ceZlule basidiale est globuleuse et présente une 4: b2 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS vingtaine de stérigmates, dont chacun porte un chapelet de 6 à 8 conidies globuleuses, lisses, de 2—3 μ de travers. Zygospores inconnues. Le P. sphaerospora vit en parasite sur les Mucorées et sur le Chaet o- cladium Jonesii. 3. Piptocephalis fusispora van Tieghem A. 5. N. 6, I, ι T = Τ € 146 et tab IV fig. 137—145; Wint. Κα. ΕἸ. IV, 293; Sacc. Sy AN 226: (Etym. fusus, quenouille et forma forme; f. ἃ. à la forme des conidies). Sur le crottin de cheval, parmi d’autres Mucoracées. — Amsterdam, Nov. 1883, Mr. Janse. Mycélium pourvu de stolons. Pédicelles présentant à la base un faisceau de rhizoides fourchues, cloisonnées, en forme de crampon ; puis dressés, subis- sant dans le tiers supérieur une série de dichotomies, répétées 4 à 8 fois dans des plans rectangulaires. Les premières bifurcations y sont rapprochées deux par deux, tandisque les dernières sont très-écartées. Les branches moyennes se trouvent souvent disposées trois par trois. D'abord incolore, tout l’appa- reil dichotome aérien se cuticularise et se colore en jaune-brun à la maturité. La matière colorante, déposée dans la membrane, et non dans le contenu des cellules, y forme des bandes longitudinales granuleuses, de façon que les tubes paraissent cannelés. Cellule basidiale petite, globuleuse, mesurant 5 à 7 & de travers, marquée de petits tubercules saïllants où s’attachent autant de > chapelets de conidies. Capelets composés de 3 à 5 conidies fusiformes, 3 à 4 X 2 μ, pointues aux deux bouts, lisses. Zygospores inconnues. SYNCEPHALIS. (Etym. συν; avec et κεφαλή, tête; f. ἃ, à la réunion de plusieurs cellules basidiales sur le renflement apical du pédicelle). Mycélium composé de fils tendres, pourvu de stolons anastomo- sants, réunis en réseau. Il vit en parasite ou en saprophyte, et, dans le premier cas, pénètre jusqu'à l’intérieur des filaments nourriciers au moyen d’un pinceau de fils blancs d’une ténuité ex- trême, issus d’un renflement arrondi, appliqué à la surface de ces mêmes filaments. Pédicelles ordinairement simples (une seule fois fourchu dans le $. furcata), droits ou courbés, sans cloisons, renflés à leur base, et insérés sur un faisceau de tubes courts et gros, dicho- tomes, disposés circulairement, de manière à constituer un disque de crampons, à l’aide duquel le pédicelle est fixé et soutenu sur le support. [ls s’atténuent insensiblement vers le haut, puis se renflent au sommet en forme de massue. A la surface de ce renflement se LA trouvent insérés quantité de chapelets de conidies, retenus en place QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 53 par une goutte d'eau. Conidies d’un même chapelet conformes ou non; dans le premier cas toutes globuleuses, cilindriques ou fusi- formes; dans le dernier toutes conformes, sauf la plus basse (conidie basidiale) qui diffère des autres tant par la forme que par le volume, et présente deux ou plus encore de mamelons, correspondant à autant de chapelets. Ceux-ci à la fin se détachent avec la conidie basidiale, laissant subsister le renflement apical du pédicelle, hérissé de petites verrues, indiquant les insertions des conidies basidiales tombées. Zygospores solitaires ou en groupes parmi les hyphes mycéliennes ; rameaux copulateurs en forme de pincettes, dont les branches s’en- tortillent en spirale, et portent la zygospore au sommet; suspensoirs sans appendices. Le mycélium produit des stylospores. Puis il y a des chlamydo- spores, terminales ou intercalaires. Note I. — Il n’a pas encore été établi si les conidies basidiales (têtes de Mr. v. Tieghem, spores basidiales de Mr. Schrôter) peuvent germer ou non. En faveur d’une opinion positive plaiderait la conformité de toutes les coni- dies d’un même chapelet dans certaines espèces, et la concordance de séructure de la conidie basidiale avec les conidies antérieures là où leurs formes sont divergentes. Note Il — Les espèces de Syncephalis sont des parasites facultatives. Elles attaquent volontairement les Mucoracées d’alentour, mais se laissent cultiver tout de même sur le crottin des herbivores. Jusqu'ici on ἃ distingué 17 espèces de Syncephalis dont 16 ont été décou- vertes et décrites par Mr. van Trecxem (A. 5. N. 5, XVII; 6, 1, et 6, IV), et une par Mr. VuiLLemiN (Bullet. Soc. sc. Nancy, 2, IX, 34 an 1887). En voici le Tableau analytique, dressé par Mr. A. Fiscner (Wint. Κα. ΕἸ. IV, 297) d’après l’exemple donné par Mr. van ΤΊΒΘΗΕΜ (A. S. N. 6, 1, 131). Tableau analytique des espèces de Syncephalis. I. Espèces dressées. Pédicelles nullement courbés, simples ou fourchus. A. Pédicelles simples. a. Chapelets de conidies dressés. «. Pédicelles solitaires, chacun pourvu d’une rosette nutritive à la base. f Conidies basidiales toutes égales, indivises, chargées d’un seul chapelet. Pédicelles pourvus d’une enflure basilaire, n’excédant pas plus que quatre fois la largeur de la partie moyenne du pédicelle. Conidies enMbAtonnets.. is mnt ΠΩ van Tieghem, A, 5, Ν, 6, I, 125, 54 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Pédicelles pourvus d’une enflure basilaire, excédant dix fois la partie moyenne du pédi- celle. Conidies globuleuses. . . . . . . ft Conidies basidiales toutes égales et lobées: soit bilobées, échancrées en coeur au sommet, chargées de 2; soit plurilobées, chargées de plus encore de chapelets. © Conidies basidiales, bilobées, chargées de deux chapelets. $ Pédicelles müûürs jaunes ou brunâtres, hauts au moins de 500 y, chargés de coni- dies basidiales nombreuses. * Conidies basidiales à lobes égaux. Chapelets à 12 conidies cilindriques Chapelets à 2 conidies fusiformes . . ΕΞ Conidies basidiales à lobes inégaux. δὲ Pédicelles mûrs incolores, n’excédant pas 50 w de hauteur, chargés seulement de 4 Condies Dasidiales CN Se ©© (Conidies basidiales à 4, ou bien à 3 ou 5 mamelons, et autant de chapelets. $ Pédicelles cilindriques sans renflements. Conidies lisses. Conidies basidiales en cône renversé, plus hautes que larges . . . . . . Conidies basidiales déprimées, deux fois plus larges quethantes Men ee δὲ Pédicelles pourvus de 2 à 4 renflements annulaires ou noeuds. Conidies à surface rupueuse et ratatinées 1 6% tee fff Conidies basidiales inégales, c. à. ἃ, en partie indivises, mais en partie aussi à 2 ou plusieurs mamelons, et, en concordance avec ces différences chargées de 1, 2? ou plusieurs chapelets. Chapelets nds RENE EE Chapelets souvent ramifiés . . . . . . B. Pédicelles, au nombre de 3 ou encore plus, groupés en faisceau sur la même rosette 2. S, ventricosa. van Tieghem, A. 5. N. 6, I, 133. 3. S. cordata. var Tiegh. et Le Monn. A. 8. N. 5, XVIT, 374: 4, S. fusiger. Bainier Etude, 123. 5. S. assymmetrica. van Tiegh. et Le Monn. A. S. N. 5, XVII, 375. 6. 5. tetrathela. van Tiegh. A. 5. N. 6, I, 134. ἢ. S minima. van Tiegh. et Le Monn. A. S. N. 5, XVII, 376. 8. 5. depressa. 9. 5. nodosa. 10. 3. intermedia. van Tiegh. Α. 8. N. 6 T 197. 11. 3. ramosa. van Tiegh. A. 8. Ν. I, 129. nutritive. 20 4. RO CR ΠΥΡΌΣ van Tiegh. A. S. Ν. 6, I, 130, ? QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 59 ὁ. Chapelets retombant en panache. Conidies basi- dial SMNAIVISES NE TO MTS NS pendu van Tiegh. A. 5. N. 6, IV, 388. B. Pédicelles rameux, c. à. d. bifurqués une seule fois. Chapelets dressés. Conidies basidiales simples. 14. $. furcata. van Tiegh. A. S. N. 6, IV, 386. IT. Espèces courbées. Le renflement apical du pédi- celle dirigé en bas. Pédicelles simples. A. Pédicelles amincies à la base et en haut, renflés dans leur partie médiane, courbés en croissant et INCOÏOTES NE CN NN CE DES CUP van Tiegh. et Le Monn. A. 5. Ν. 5, XVII, 376. B. Pédicelles cilindriques (d’une dimension partout égale), brunâtres. Pédicelles à courbure ample. Conidies brunes . 16. 8, rigricans. van Tiegh. Ἃ S. N. Ὁ: 1V, 387. Pédicelles soudainement courbés au-dessous du renflement apical. Conidies incolores ou d’un jaune- DO ne. le 0 repera van Tiegh. A. S. N. 6, I, 184. De ces 17 espèces il n’y en a que deux observées jusqu'ici dans les Pays-Bas: les 5. depressa et nodosa. Syncephalis depressa van Tieghem et Le Monnier, AS ἮΝ. ὃ, XVIL 375% οὐ ἰδ. 25 ἢ 122-2123; Wint Kr. F1. IV, 302; Sacc. Syll. VIT, 230; Baimier Etude, 127 et tab. X f 22-25: Oud: in Ned. Kr. Arch. 2, IV, 254 (Etym. deprimere, déprimer; f. a. à la forme des cellules basidiales). Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, Nov. 1883; J, M. Janse. Pédicelles solitaires, dressés, simples, insérés sur une griffe, hauts de 0.4— 0.7 mill., renflés à la base, s’amincissant vers le haut, s’élargissant en un renflement sphérique au sommet, incolores. Conidies basidiales au nombre de 12—15 sur chaque renflement, déprimées, larges de 6 μ, hautes de 2 à 3 y, pourvues de ῷ à 5 mamelons servant d’appui séparément à un chapelet in- divis de 12 conidies. Conidies allongées en bâtonnets, incolores, lisses, 5—7 X 2—3 y. Cette espèce vit en parasite sur les Mucoracées, habitant le crottin des herbivores. Syncephalis nodosa van Tieshem, À. S: N. 6, L'131, et tab ΠῚ f. 123—131; Wint. Καὶ. ΕἸ. IV, 303; Schrôter Pilze Schles. I, 216; Sacc. 5011. VII, 231; Baïinier Etude, 120 et tab. XI f. 12—20 ; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 254. (Etym. nodosus, noueux ; f. a. au port des pédicelles), 56 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Pédicelles solitaires, dressés, simples, insérés sur une griffe robuste, d’abord à surface unie, plus tard pourvus de 2 à 4 (ordinairement 3) renflements annulaires, non cloisonnés, haut de 100 à 160 y, larges de 5, ou aux noeuds de 8 x, terminés par un renflement en massue de 20 Z de travers, lisse et incolore, plus tard plissé et d’un jaune-pâle. Conidies basidiales au nombre de 10 à 12, rangés en un seul cercle, triangulaires, pourvues de 3 à 5 mame- lons, chargées séparément d’un chapelet simple, dressé, de 2 à 5 conidies. Conidies cilindriques, légèrement renflées au milieu, 8—10 X 6 y, finement granuleuses, presque incolores, vues en masse couleur de rouille. Zygospores au nombre de i0 à 12 réunies en groupes, globuleuses, hérissées de verrues pointues, mesurant 21 « de travers, accompagnées à la base d’appendices vésiculeuses. Séylospores à la surface des hyphes mycéliennes nombreuses, disposées en grappes sphériques, globuleuses, à surface granuleuse, vues à part incolores, vues en masse d’un gris-jaunâtre, mesurant 6 4 de travers. Le 8. nodosa vit en parasite sur plusieurs Mucoracées, venant sur le crot- tin d’herbivores. τ. "CHY TRIDIACÉES. Plantes unicellulaires, nues ou enfermées dans une membrane, polymorphes, soit simples (non rameuses), non filamenteuses, soit formées d’une partie sphérique et d’un mycélium filamenteux, ou bien de hyphes mycéliennes, présentant çà et là des parties gonflées. Les Chytridiacées sont toujours monocarpiques 1) (holocarpiques * ou eucarpiques *), Jamais survivantes et polycarpiques. Multiplication à l’aide de zoospores et de spores durables, sans l'intermédiaire d’or- ganes génitaux, où bien par des 2ygo- ou d’oospores. Les Chytridiacées sont des plantes aériennes, vivant dans l’intérieur des tissus, ou bien des plantes aquatiques, vivant ex parasites sur les algues, les champignons, les infusoires, ete. Justement comme les Saprolegniacées, les Chytridiacées n’ont pu se réjouir jusquà ce jour dans l'intérêt de nos botanistes. Aussi n'en connaissons nous pas plus que 4 espèces, dont deux — les Rhi- zophidium ampullaceum et minus — ont été découvertes par Mr. le Prof. SURINGAR, tandisque les deux autres: les Synchytrium Ane- mones et Taraxaci furent rencontrées par feu Mr. FRANQUINET et par moi-même. 1) Ne présentant des spores qu'une seule fois de la vie. 5) Se transformant totalement en sporanges. *) Présentant des organes génitaux particuliers, engendrant les sporanges. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 57 RHIZOPHIDIUM. (Etym. ῥίζα, racine et φειδός, sobre; f. a. au peu d’expension du mycélium). Plantes unicellulaires, pourvues d’une membrane, composées d’une partie ordinairement sphérique, appliquée à la surface du support, et d’un mycélium primitif, pas plus fort qu’un fil tendre, simple ou ramifié, caché au dedans du support. La partie sphérique augmente en volume et devient sporange ou spore durable, tandisque le mycé- lium filiforme disparaît après la formation des spores. Zoosporange, appliqué à la surface du support, sphérique, en massue allongée ou d’une autre forme, pourvu d’une membrane lisse, incolore, pas trop mince et s’ouvrant par un ou plusieurs pores, aminei ou non en col. Zoospores pourvues d’un long 01] postérieur, et effectuant un mouve- ment saccadé. Spores durables superficielles, sphériques, semblables au sporange quant à la forme, pourvues d’une membrane incolore ou d’un brun tendre, lisse, épaisse, et d’une goutte huileuse centrale volumineuse. Elles produisent des zoospores en germant. Les orga- nes sexuels font défaut. 1. Rhizophidium ampullaceum (A. Braun [Abh. Berl. Acad δῦ. pp 60 Dir EischerainaWinter Καὶ ΕἸ ΤΥ TO: Sphaerostylidium ampullaceum Sace. Syll VII, 309; Chytri- dumampullaceumebr, Ned/Kr=Arch41 N°29; (Etym ampulla, ampoule; f. ἃ. à la forme). Sur les filaments d’un Oedogonium. — Koevorden, Juill, 1860 ; Suringar. Point de mycélium dans le support. Sporanges appliqués au support, vivant en groupes, souvent réunis de manière à former une couche, cachant complè- tement les objets attaqués. [ls ont une base sphérique, large tout au plus de 7 x, et un col cilindrique mince, à paroi épaisse, mais dont le sommet n’est pas limité distinetement. La manière de s'ouvrir des sporanges, les zoospores, et les spores durables de cet organisme sont restées inconnues jusqu’à présent. 2. Rhizophidium minus (Chytridium minus Suringar in Ned. Kruidk. Arch. 1, V, 275) Oud. Sur le Conferva rhypophila, Bulbochaete setigera, une espèce d’Ulothrix, une espèce d’Oedogonium, le stipe du Gromphonema navicella. — Koevorden, Juill. 1860; Suringar. Sporange presque sphérique, mesurant 11—14 4 de travers, ou brièvement oblong, couronné d’un appendice papilliforme (1.3—2.5 X 2.54 4%) qui s'ouvre à la fin, et prolongé vers la base — brièvement contractée — en un filament d’une finesse extrême. La membrane des sporanges se distingue par une couleur jaune-pâle, et le contenu par une couleur gris-verdâtre, Dans la forme ”equitans”, il y a deux processus radiciformes, D8 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS SYNCHYTRIUM. (Etym. σύν, avec et χυτρίον, pot de terre; f. a. à la forme). Les espèces de Synchytrium commencent leur vie à l’état de zoospore, et perforent les cellules épidermiques de diverses plantes dans le but d’y trouver un abri. Tel petit corps protoplasmique, ayant réussi dans ses efforts, se transforme en globule, lequel, se développant régulièrement dans tous les sens, et nommé ,plasmodium” par les uns et ,corps végétatif” par les autres, enfin atteint un dia- mètre de 1/3, à !/; de millimètre, et se revêtit en même temps d’une (seule) membrane assez résistante. A partir de cette époque, l’inté- rieur du petit corps se divise en plusieurs compartiments, pourvus chacun d’une mebrane, et qui, tout en accomplissant leur rôle géné- rateur de zoospores, peuvent être comparés à des 200sporanges. À la fin, le corps de zoosporanges ou sore, se délivre de son enveloppe, les zoosporanges s'ouvrent, et les zoospores s'échappent en dehors, soit pour recommencer le cyele d'évolution décrit, ou bien pour en parcourir un autre, que voici: Les zoospores pénètrent dans les cellules épidermiques, croissent et finissent par former des corps globuleux ou elliptiques, pourvus de deux membranes: une membrane externe, assez ferme, fragile et d’une couleur foncée, et une membrane interne, souple, mince et in- colore, enfin d’un contenu protoplasmique. La membrane externe ou exosporium, d’abord, puis la membrane interne ou endosporium, se brisent, et laissent passer leur contenu, lequel ou se répand di- rectement sous la forme de zoospores, ou bien se revêt d’une mem- brane et se divise en plusieurs compartiments (zoosporanges) qui, à leur tour, finissent par produire une quantité considérable de ZO0Spores. Les sores de la première catégorie portent le nom de sores spo- rangifères où estivaux, ceux de la seconde catégorie de sores dura- bles. Il existe des espèces de Synchytrium qui ne produisent que les premières, mais aussi d’autres qui engendrent tant les premières que les dernières. Les cellules épidermiques qui entourent les cellules attaquées, subissent des changements considérables. Elles se hypertrophient et forment une sorte de galles, déprimées au centre et rendant rabo- teuse la surface des organes attaqués. On n’a rencontré jusqu'ici dans les Pays-Bas que deux espèces de Synchytrium: le 5. Anemones et le 5. Taraxaci, quoiqu'il ne soit nullement douteux que leur nombre doive être beaucoup plus considérable, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 59 A I. Sores estivaux et sores durables, souvent l’un à côté de l’autre, sur la même plante. 1. Synchytrium Taraxaci de Bary et Woronin, Berichte ΤΙ 2. d. naturf. Ges. Freiburg, ΠῚ, 25; Schrôt. Pilze Schles. I, 188% πηι Καὶ ΕΝ] ἘΝ 49: Sacc. 50}. ΠΕ 2915 MR 40 Οἱ ἘΠ ποθ 8: ΘΠ: ἼἸπ ΝΕΙ: κα: ΑΘ 2. ΠΡ 102: Sur les feuilles du Taraxacum officinale. — Amsterdam, Mai 1895, O. Les parties attaquées présentent des verrues oranges, dont les plus volumi- neuses mesurent 0.25 à 0.50 mill. de travers, et consistent en une cellule épidermique beaucoup dilatée vers l’intérieur du support, et un sore estival, globuleux ou elliptique, long à peu près de 100 x, large d’environ de 60 y, composé de 15 à 20 sporanges. Ceux-ci, variant beaucoup en grandeur, ordi- nairement d’une forme polyédrique irrégulière, mesurent 30 à 60 x, et pré- sentent une membrane épaisse et incolore, et un contenu orange-clair. Zoospores globuleuses, mesurant 3 4 de travers, formées d’un protoplasma in- colore et d’une goutte oléeuse orangée, et pourvues d’un seul ou de deux cils. Les spores durables, représentées par des verrues excessivement petites, jaunâtres, ne remplissent pas tout-à-fait les cellules qui leur servent d’asyl, et sont globuleuses, mesurant 30 à 60 μ de travers, et pourvues d’un exosporium gris-brunâtre pâle, lisse, et d’un endosporium et d’un contenu incolores. En germinant, celui-ci prend une couleur orangée et se divise en zoospores qui, en s’échappant à travers une ouverture de la membrane environnante, parvien- nent à se distribuer à l’entour. Il n’y ἃ que des sores durables. Les sores estivaux manquent, Synchytrium Anemones (DC [Dothidea Anemones ΕἸ. Fr. VI, 143]) Woronin Bot. Zeit. 1868, p. 100; Schrôt. Pilze Sonles PS5 τι. Κτ', ἘῚ ΤΥ 60; "acc ΘΥ Ὑ1 288:: Woronin, Bot. Zeit 1808 t. 1Π, f. 31—36; Oud. Ned. Κι. Arch.2, IL 183: Sur les feuilles de l Anemonenemorosa. — Bois de la Haye. Maastricht, Franquinet. Verrues petites, peu prominentes, sémiglobuleuses, mesurant 1/,—"/, mill. de travers, violet-noirâtre ou noir-pourpré, solitaires ou confluentes et formant alors des taches et des inégalités plus étendues. Ce//ules nourricières remplies d’un suc rouge-carmin ou violet-foncé, dilatées (200—300 % de travers), et pourvues d’une paroi épaisse. Spores durables ordinairement solitaires, globu- leuses, mesurant 125—170 « de travers, munies d’une paroi épaisse, brune, superficiellement verruqueuse, et d’un contenu incolore, souvent enveloppées d’une eroûte irrégulière de débris originaires du contenu de la cellule nourri- cière. (Grermination inconnue, 60 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS PHYSODER M A. (Etym. φῦσα, vessie et δέρμα, peau; f. a. à l’aspect rabotteux de la surface des feuilles attaquées). Mycélium nichant dans les cellules des tissus attaqués. Zo0osporanges non observés. Sporanges durables globuleux ou elliptiques, souvent irréguliers (en conséquence d’une pression mutuelle), cachés dans les cellules de la plante nourricière, et pourvus d'une membrane épaisse, fragile, brunâtre, et d'un contenu incolore. Les parties attaquées se distinguent par des inégalités verruqueuses, ordinairement elliptiques, qui, tout en restant fermées, se rencontrent cà et là, et forment des taches brunâtres d’une étendue plus considérable. 1. Physoderma maculare Wallr. FI Cr. 192; Schrôt. Pilze Schles. 1, 194; Sacc. Syil. VII, 317; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 299. Dans les feuilles de l Alisma ranunculoides et de l'Alisma Plantago.— Drieber- gen, Juin. 1875; Oud. Sporanges durables ordinairement au nombre de 3—8 dans chaque cellule matricale, globuleux ou elliptiques, souvent anguleux, ordinairement 26—35 X 11—30 y, munis d’une membrane lisse, d’abord brun-jaunâtre, ensuite chà- tain, stratifié, et d’un contenu protoplasmique incolore. Inégalités à la sur- face des organes attaqués aplaties, orbiculaires-allongées, 1—2 Χ ’/; μ, bru- nâtres, rapprochées. F. PROTOMYCÉTACÉES. Mycélium filamenteux, très-étendu, rameux, occupant les méats intercellulaires, et produisant des sporanges durables d'assez fortes dimensions, pourvus d'une membrane épaisse stratifiée. Leur contenu, après une période de repos, se transforme en une masse de spores bacilliformes, immobiles, lesquelles, après s'être échappées en dehors, entrent en copulation et germent après. PROTOMYCES. (Etym. πρῶτος, le premier et wÿx#e, champignon; indiquant Îa place inférieure dans le système). Genre biophile, dont les espèces occupent les parties vertes, et décè- lent leur présence par des taches colorées plus ou moins saillantes, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 61 1. Protomyces macrosporus Unger Exanth. der PA. 344 et tab. VI, fig. 34; Schrôt. Pilze Schles. I, 259; Sacc. Syil. VII, 319; de Bary et Woronin Beitr. Zur Morph. u. Phys. dérmbilze, ΤῸ ὦ εἰ Ὁ. 1: ΝΟ: Κα, Arch 2 NE Dans les tiges et les pétioles de 1" Aegopodium Podagraria — Bois de Baarn, automne 1887, le Dr. J. H. Wakker. — Bois de la Haye, aut. 1887, Mlle C. E. Destrée. — Rencontré à l'étranger sur Daucus Carota, Heracleum Sphondylium et d’autres Ombellifères. Parties saillantes d’abord presque transparentes, jaune-pâle, puis blanches, enfin brunes, mesurant 1 à 5 mill. de longueur, 1 à 3 mill. de largeur et de hauteur, compactes, cachées. ÆSporanges globuleux ou elliptiques, très- volumineux, 9ὅ---80 X 35—60 μ, pourvus d’une membrane jaunâtre de 4 ἃ 5 y d'épaisseur, et d’un contenu incolore. Syores bacilliformes, 2—2,2 X 1 y. Annotation. — Diverses autres espèces de Protomyces ont été trouvées chez l'étranger sur les Zarazacum officinale, Daucus Carota, Chrysosplemium oppositifolium, Potamogeton natans, Butomus umbellatus, Arum maculatum, Sagittaria sagiltaefolia, Comarum palustre, Poa annua, Pinus sylvestris. 62 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS V. PYRÉNOMYCÈTES. (Etym. πῦρήν, noyau, pommeau, et μύκης, champignon; f. a. à la forme globuleuse des périthèces). Ascomycètes phytogènes (rarement zoogènes ou coprogènes, jamais géogènes), produisant des périthèces, e. à. d. des conceptacles globu- leux ou piriformes, ou bien représentant une bouteille, une lentille couchée, un écusson, s’ouvrant soit par un pore apical, soit par une fente transversale, ou bien restant fermés, jusqu’à ce qu’enfin ils se détruisent à un âge avancé. Souvent le stade ascifère est précédé par d’autres moins complets ou supplémentaires, appartenant aux tribus des Sphéropsidées, des Mélancomées et des Hyphomycètes, qui, respectivement, ne produisent que des pycnides, des spermogo- nes et des conidies. Avant d'aborder l’arrangement systématique des Pyrénomycètes et la des- cription des espèces, tâchons de donner un aperçu des différentes parties qui concourent à leur formation, et des expressions en vogue pour désigner les différences qui s’y rattachent. Ces parties se nomment: le 7%alle, les Périthèces, le Strome et le Pseudostrome, le Clypéole, le Subiculum, les Asques, les Spores, les Paraphyses, les Périphyses, les Pseudoparaphyses. Le Thalle. Le Thalle ou Mycélium, c. à. ἃ, la partie végétative des Pyrénomycètes, est composé de filaments (hyphes) cloisonnés et ramifiés, dont la membrane tantôt (dans la minorité des cas) est mince et incolore, tantôt (ordinairement) plus épaisse et fortement colorée. Dans certaines conditions ces filaments s’accroissent en bourgeonnant à la manière des Saccharomycètes, sans que pourtant ces produits, placés dans un liquide sucré, y développent la fermen- tation alcoloïque. Dans d’autres cas les hyphes mycéliennes produisent des massifs de pseudoparenchyme ou Sfromes, dilatés en plaque (ÆZwtypa, Crypto- valsa, plusieurs Dothidéacées, Ustulina), en globe (Dandinia), en verrue (Dia- trypella, plusieurs Dothidéacées), en cilindre (Camillea) ou cordons (Xylaria) etc. Les stromes, passés à l’état de vie latente, s'appellent ScZerotes (Claviceps). Le Thalle vit soit en saprophyte (dans les matières organiques en voie de décomposition: Sordaria, Poronia, Sporormia, Xylaria), soit en parasite (à la surface où au dedans de plantes vivantes: ÆZrysipheue, Epichloë typhina, Poly- sigma, Stigmatea, Cordyceps militaris). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 65 Les Périthéces. Les Périthèces, quoique toujours des corps à dimensions réduites, peuvent néanmoins présenter des différences de grandeur remarquables. Aïnsi, tandis- que ceux du Sporormia minima et des Letendraea ne mesurent que 100 à 300 y de travers, ceux du Aelanomma pulvis pyrius et des Massalongiella atteignent un diamètre de 300 à 500 μ, ceux du Rosellinia Aquila de 1 mill., enfin ceux du Z%errya gallica de 2? mill. La couleur des périthèces, quoique ordinairement sombre, prend des nuan- ces rouges, jaunes, oranges, dans la groupe des Hypocréacées (Wectria, Cordyceps, Olaviceps, Hypomyces, Epichloë). Dans ce cas on les nomme en Latin: ”peri- thecia laete colorata (périthèces aux couleurs vives)” Les périthèces du genre Zisea et des Gilberella Saubinetii et cyanea se distinguent par une couleur bleu d'acier. Plus rares sont les périthèces de couleur olivâtre (Winteria). Dans les cas où on leur trouve des teintes différentes, on parle de périthèces discolores (erpotrichia, Karstenula). Parmi les formes, propres aux périthèces des Pyrénomycètes, domine la forme globuleuse. Viennent ensuite les périthèces en lentille (Zaestadia), en disque (Puiggeriellu), en cône (Barya, Ophionectria), en mammelle (P%omato- spora, Physalospora, Melanopsamma, Gibberidea, Massaria, Dilophia), en tube (Camarops), en bouteille (type assez commun). Les périthèces qui s’écartent le plus des formes communes, sont ceux du genre Capnodiun; puis ceux des Hystériacées et des Microthyriacées, dont les premiers ressemblent à un tuyau de cheminée, parfois rameux; ceux des Hystériacées à un disque euroulé de deux côtés opposés, ou bien à des stries simples (droites où flexueuses), four- chues ou étalées en étoile (Æ4ctidium); ceux des Microthyriacées enfin à des couvercles, ajustés à des impressions dans un tissu sous-jacent. Aux périthèces en forme de bouteille l’on distingue une partie ventrue (ascifère) et un col, qui tantôt reste caché dans le support (Cryptosporella, Venturia), tantôt s'élève p. ou m. là dessus (Gromonia, Ceratostoma, Gnomo- nella, Ceratostomella), enfin, en prenant une attitude couchée, s'applique au tissu environnant (Calosphaeria princeps, Cryptospora suffusa). Ce col du reste varie beaucoup en épaisseur, en souplesse, en fragilité. Les périthèces qui, en se desséchant, s’affaissent, de manière à présenter un corps convexe en dessus, concave en dessous, ont été distingués sous le nom de périthèces collabés. La solidité des périthèces tout-de-même est sujette à beaucoup de variations, en tant qu’on en trouve aux parois diaphanes (Welanospora), presque diapha- nes (Spkaeroderma), plus où moins membraneuses (Æcanthostigma, Chaelomiumn, Laestadia, Sphaerella, Sporormia, Sordaria), plus ou moins charnues (//ypocréu- cées, Angelinia), plus ou moins coriacées (Bombardia, Lizonia, Massariella, Massarina, Dichaena, Ostropa), enfin plus où moins carbonisées (Xosellinia, Xy- laria, Cucurbitaria, Otthia, Bertia). La paroi des périthèces membraneuses souvent n'excède pas en épaisseur une seule cellule (Sphaerella), tandisque celle des périthèces plus solides ou carbonisés laisse aisément distinguer deux couches plus résistantes, dont l’extérieure représente la partie solide, linté- rieure, par contre, une partie souple, incolore ou peu foncée (la couche hymé- niale), de laquelle se détachent les hyphes fertiles, terminées en asque, accom- pagnées ou non de paraphyses où de pseudoparaphyses. Le col des périthè- ces, traversé de haut en bas par un canal, peut être tapissé à l’intérieur de poils assez raides (périphyses) convergents, mais libres entre eux, de la sorte qu'ils n’agissent point en corps obturateur, mais laissent passer sans obstacle les asques ou les spores, à mesure qu’ils ont atteint le stade de maturité. 64 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS On appelle ostiole l'ouverture, par laquelle les asques ou les spores échap- pent en dehors. Elle est circulaire dans les Sphériacées proprement dites (très-petit dans les Zutypa, Cryptosphaeria, Melanomma, Microthyrium, Diatrype Stigma; assez dilatée dans les Ændozyla et Trematosphaeria), comprimée dans les Lophiostomacées, changée en fente transversale dans les Hystériacées. Les moitiés séparées par cette fente se nomment lèvres. Dans les Cepnodium Vos- tiole présente quelquefois des franges, résultat d’une rupture inégale de cel- lules, appartenant au sommet du col. Les périthèces des Eurotiées et des Périsporiacées manquent d’ostiole, et ne peuvent se délivrer de leur contenu qu’à la seule condition que la paroi tombe en lambeaux. L'ostiole se trouve directement à la surface du périthèce, ou bien au som- met d’un mamelon, d’un cône, ou d’un col. A l'exemple de Frres, l’ostiole, et les saillies dont il fait partie, n’ont pas été toujours distingués par les auteurs qui se sont servi de la langue latine — témoins les expressions d’ostio- lum reve, brevissimum, prominulum, elongatum, longum, brevicolle, longicolle, subulatum, cilindrieum. [1 nous semble nécessaire d'abandonner cette coutume, et de ne parler d’ostiole que dans le seul cas où il y a question de l’ouver- ture elle-même. Ainsi, selon nous, le genre Plewrostoma ne se distingue pas par l'insertion latérale de l’ostiole, mais par la déviation latérale du col du périthèce, ou plutôt par une légère rotation de la partie ventrue dans la direction du support. La surface des périthèces est ordinairement lisse et glabre. Pourtant il y a des exceptions. Ainsi elle peut présenter des plis concentriques (Zeptosphae- ria Doliolum, Rhytidhysterium), des rugosités (Bertia, Ohleria, Cucurbitaria), des tubercules (Crotonocarpia), des verrues (Séuartella), une efflorescence simulant le son (7#yridium), des poils ou des soïes (Ærchnoa, Lasiosphaeria, Polytrichia, Herpotrichia, Chaetosphaeria, Enchnosphaeria, Pyrenophora, Acan- thostigma, Trichosphaeria, Venturia, etc). Dans le genre Helminthosphaeria les poils colorés portent des conidies et ressemblent à des hyphes de Déma- tiées. Dans les CZaetomium les soïes noïres non seulement atteignent une longueur extraordinaire, mais en outre se ramifient et s’enroulent en crosse ou en spirale dans certaines espèces. Les espèces d’Æwéypa et d’Eutypella peuvent avoir des ostioles flanqués de quelques sillons centrifugaux. Les périthèces de la sous-famille des Erysiphées se distinguent par une particularité, digne de remarque. À mi-hauteur environ, on les trouve garnis d’un cercle d’appendices, tout-à-fait distincts des branches mycéliennes, et qui, tout en croissant dans la direction du support, peuvent finir par atteindre ce dernier, et alors semblent remplir le rôle de soutiens. En vérité, de temps en temps on rencontre des périthèces qui, en conséquence des eflorts, excercées sur eux de la part de ces filaments, après avoir été dégagés de la feuille, balancent en l'air, soutenus par des organes qui alors pourraient être com- parés à des échasses. Ces soutiens, ou filaments appendieulaires, comme les nomme LÉVEILLÉ, jouent un rôle important dans la classification des genres, grâce aux différentes manières dont ils se terminent en avant, c. à. d. soit en poils longs et sinueux, incolores ou brunâtres (Ærysiphe), soit en soies : courtes, raides et pointues au sommet, enflées en vésicule à la base (P4yl- lactinia), soit en filaments simples ou fourchus en avant, à branches recour- bées en crosse (Uncinula), enfin en appendices de longueur variable, ramifiés dichotomiquement à plusieurs reprises, et dans une espace très-restreinte, au sommet (Podosphaera, Microsphaera). Les corps, propres à fonctionner comme support aux périthèces, sont les diverses parties des plantes phanérogames et eryptogames supérieures, les QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR PANS LES PAYS-BAS. 69 lichens, les champignons charnus, quelques algues, les débris de matière organi- que, les chenilles et les chrysalides d’insectes, les excréments d’herbivores, le papier pourri, etc. On distingue entre les périthèces innés ou immergés (dérobés à la vue, exceptée une partie du col ou du sommet perforé: Massaria, Melanconiella, Quaternaria, Spegazzinula, Valsa, Valsella, pour l'écorce; Ændoxyla pour le bois; Sphaerella, Apiospora, pour la tige et les feuilles; Æyponectria pour les feuilles; Passerina pour le strome des Pyrénomycètes à périthèces composés; Delitschia pour le crottin des herbivores), les périthèces proéminants (s’éle- vant un peu au-dessus de la couche protectrice); les périthèces érumpents (d’abord cachés sous l’épiderme où dans quelque tissu sous-épidermique, puis superficiels (Massaria, Leptosphaeria, Pleospora, Ophiobolus, Laestadia, ete.), enfin les périthèces superficiels (se trouvant dès le commencement à la sur- face des corps attaqués: Bertia, Venturia, Nectria, Sordaria, Rosellinia, Gib- bera, Bombardia, Melomastia, Charonectria, et beaucoup d’autres). Ceux qui ont la base de la partie ascifère cachée dans une excavation du support, se nomment périthèces insculptés, et ceux dont la base est enfoncée dans une couche. de filaments p. ou m. subtiles ou robustes, incolores ou colorés: périthèces byssisèdes (Sphaeroderma p.p., Hypomyces, Puiggeriella, Lasiosphae- ria, Enchnosphaeria, Acanthostigma, Herpotrichia, Byssonectria). L'intérieur des périthèces, appelé nucléus, se compose d’asques et souvent aussi de paraphyses où de pseudoparaphyses. Les asques mûrs, soumis soit à la pression d’une matière mucilagineuse qui se gonfle en présence de l’eau, soit à celle, causée par la contraction de la paroi du périthèce pendant un temps sec, tendent à se disperser et s’échappent en dehors à travers de l’ostiole. Dans le cas où les asques se dissolvent au dedans des périthèces (Eurotium, Chactomium), ce sont les spores seules qui sont mises en liberté, Il est utile de se souvenir de la possibilité d’un tel procès, afin qu’une vraie Pyrénomycète ne soit pas confondue avec une Sphéropsidée. Le Strome. Quoique, en général, les périthèces des Pyrénomycètes croissent à part et à quelque distance l’un de l’autre (Pyrénomyeètes simples), pourtant il arrive qu'ils s’arrangent à former des groupes p. ou m. denses (Périthèces cespiteux : Melanomma pp. Gibbera, Myrmaecium, Otthia, Gibberidea, Cucurbilaria), ou se trouvent réunis par, ou immeryés dans un tissu particulier (Pseudo-paren- chyme, Strome), appartenant soit au champignon lui-même (Strome propre ou vrai), soit au support, localement changé (Pseudostrome). Les Pyrénomy- cètes de la dernière catégorie s’appellent Pyrénomyeètes composées. La dis- tinction des deux sortes de strome s’effectue à l’aide du microscope, qui seul peut contribuer à la solution du problème: si le tissu en question ressemble à un parenchyme naturel, ou bien à un pseudoparenchyme. Un strome vrai se trouve dans les genres Xy/aria, Ustulina, Nummularia, Dia- trype et Diatrypella, et un pseudostrome dans les genres Quaternaria, Valsa et Æutypa. Les périthèces, nichés dans un strome, tantôt conservent leur intégrité, de manière qu'on continue à distinguer leur paroi sur une coupe transversale, et tantôt semblent se perdre dans le tissu environnant, en tant qu’on n’en aperçoive rien de plus que leur cavité ascifère, et l’ostiole au moyen duquel elle communique avec le dehors; en d’autres termes, la paroi des périthèces fait défaut, et la coupe horizontale ne laisse distinguer qu’un tissu homogène, creusé de plusieurs petites cavités. Les Pyrénomycètes de la dernière caté- D Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL IL. 2e Ged. © RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS gorie ont été réunies dans une famille distiencte, notamment dans celle des Dothidéacées. Justement comme les périthèces, le strome est sujet à des différences de forme, de solidité, et de couleur. Pour la forme, il faut distinguer entre les stromes cilindriques (Camillea), filiformes (Xylaria fitiformis), en bois de cerf (Xy/aria Hyporylon), en massue simple ou ramifiée (Xylaria p.p.), en cône renversé ou disque stipité (Poronia), en globe (Daldinia), en verrue ou hémi- sphère (Æypoxylon, Hypocrea pp. Plowrightia, Dothidea), en cône tronqué (Valsa sp., Diaporthe sp), en coussinet (Nwmmularia, Ustulina), en plaque (Diaporthe p.p., Phyllachoru, Polystigma, Epichloë), en strie (Scirrhia). — La solidité varie en tant qu'on peut parler de stromes charnus (Æypocréacées), presque ligneux (Æxthostoma), subéreux (la plupart des Sphériacées), cériacés (Melanconiella, Valsaria, Bagnisiella, Melogramma, Poronia), carbonisés et fragiles (Daidinia, Ustulina, Mazzantia). Enfin la couleur nous fait distin- guer entre les stromes noirs ou bruns (la grande majorité) et ceux d’une teinte rouge (Selinia, Polystigma rubrum, Corallomyces), jaune (Melanconis p.p.), fauve (Polystigma fulrum), ou safran (Ændothia, Sillia). Les stromes noirs, quoique ordinairement foncés en dedans, nous frappent par une couleur blanche à l’intérieur dans plusieurs espèces de Xylaria. La place qu'occupent les soit-disant périthèces par rapport au strome, est ou presque superficielle (immédiatement sous la surface), ou cachée (immergés à une profondeur p. ou m. considérable), indépendamment de la direction dans laquelle le strome se soit développé, ou de la forme qui lui soit propre. Les cas observés sont les suivants: A, Périthèces presque superficiels. 1. Type-Xylaria, ὁ. à. d. Strome vertical, en cilindre, en arbuste, en massue, en cône renversé (Xy/aria, Camillea). 2. Type-Hypoxylon, c. à. d. Strome horizontal, en globe, en verrue, en coussinet, en plaque (Æypoxylon, Daldinia, Nummularia). B. Périthèces immergés. 3. Type-Diatrype c.à. d. Strome horizontal, en coussinet ou en verrue, aux périthèces actinomorphes (Diatrype, Endothia, Diaporthe p.p., Valsaria p-p.). 4, Type-Valsa, ο. à. d. Strome horizontal, en verrue ou cône tron- qué. Périthèces ordinairement rangés en cercle et zygomorphes (Quaterna- ria, Valsa, Eutypella, Valsella, Calospora, Fenestella, Cryptospora (ordinaire- ment), Melanconis, Hercospora, Melanconiella, Valsaria, Diaporthe pp. Aglaospora, Pseudovalsa, Thyridaria). Le nom de strome type-Eutypa est réservé pour le cas où cet organe — vrai pseudostrome — se présente sous la forme d’une lame largement et irrégulièrement étendue dans le sens horizontal. On le trouve dans le genre dont il porte le nom, et puis dans les genres Æ#doryla, Cryptosphaeria, Cryp- tosporella, Cryptovalsa, Anthostoma pp. Thyridium, Diaporthe p.p., Valsaria pp. Æalmusia. Là où le strome pulviné n’est représenté que par une couche mince, il sera souvent difficile, si non impossible, d'établir si les périthèces soient rangés à la périphérie ou au fond de cet organe. Aussi, cette circonstance a-t-elle largement contribué au désaccord qui, de temps à temps, a règné à l'égard de la place à accorder à quelques formes, s’écartant du type vulgaire. La surface des stromes A. n'est pas moins pointillée, c. à. d. marquée d’os- tioles, que celle des stromes B. Seulement, la coupe verticale des stromes B. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 67 nous présente des cols allongés, quoique variant en longueur, en concordance avec l'épaisseur du strome, p. ou m. variable pour les genres et les espèces, Le strome de plusieurs espèces de Diaporthe et de Valsa se distingue par la manière dont il se comporte envers les parties (écorce, bois) qu’il habite. En effet, souvent une lame mince de son tissu pénètre bien en avant dans l'écorce ou le bois, et cela de manière à présenter, sur une coupe quelcon- que, une ligne de démarcation carbonisée, ondoyante ou aux figures bizarres, servant de limite entre une portion supérieure qu’elle renferme, et une por- tion inférieure, comme tranchée du reste. Un tel strome se nomme en latin: Stroma nigro- où atro-limitatum. Les périthèces du genre Valsa, nichés dans un pseudostrome, portent des cols qui, tout en cherchant à pénétrer au dehors, s’approchent et finissent par former un faisceau. Tantôt celui-ci s’élève au dessus du support avec les cols dégagés, mais tantôt aussi l’espace entre ceux-ci se montre remplie d’une partie du strome. Dans le cas ou ce tissu n’offre rien de particulier, on le passe en silence, mais quand, au contraire, il se distingue par une forme nettement circonscrite, une certaine fermeté, et une couleur inaccoutumée, mention est faite d’un disque. Les termes: disque homogène et disque hétérogène signifient que la structure de l'organe en question est un peu plus ou un peu moins semblable au strome en général. Les périthèces, appartenant à un même strome, peuvent y être rangés en une seule couche ou en plusieurs. Ces différences ont été indiquées par les termes périthèces mono- (Va/sa p.p., Eutypella p.p., Cryplosphaeria, Cryptlo- sphaerella, Diatrype, Diatrypella p.p., Anthostoma p.p.), di- (Diatrypella p.p.), et polystiques (Zwtypella p.p., Scirrkia p.p.). Dans le genre Vasa on distin- gue en outre entre des périthèces, rangés en un ou en plusieurs cercles. Le genre Daldinia nous présente un strome des plus singuliers, ὁ. à ἃ divisé en plusieurs couches concentriques, alternantes en largeur et en couleur. Ou le nomme strome zôné. Les pseudostromes, manquant d'épaisseur pour loger les périthèces, et réduits à une plaque mince, nichée soit dans l’écorce (CZypeosphaeria), soit dans les feuilles (Zsoékea), et au-dessous de laquelle les périthèces ne trouvent qu’un abri incomplet, se nomment elypéole. Dans le genre Monographos, le strome est pellucide et se présente sous la forme de stries courbées ou &e caractères incomplets; tandisque dans le genre Lasiobotrys il ressemble à un gobelet, orné de cils au bord. Les stromes se développent sur toutes sortes de supports, p.e. sur les raci- nes des arbres (Uséulina vulgaris), le reste de troncs abattus (Daidinia concen- trica), Vécorce (Zutypa p.p., Cryplosphaeria, Cryptospora, Dothidea p.p.), le bois (Ændoxyla, Rhopographus, ÆEutypa p.p.), les feuilles (Zrabutia, Dothidea pp, Polystigma, Puiggariella, Homostegia p.p.), la tige des plantes herbacées (Rhopographus, Epichloë, Montagniella, Mazzantia), les Fougères (XAopographus p-p.), le thalle des Lichens (Æomostegia p.p.), les champignons supérieurs Cordyceps ophiglossoides), les sclérotes Claviceps), les chrysalides ou les larves d'insectes (Cordyceps mililaris). Les petites cavernes dans le strome des Dothidéacées ne contiennent pas plus qu’un seul asque dans le genre Zwrytheca. Le Subicule. (Subiculum). Ce mot s'applique à une couche plus ou moins dense de filaments entre- croisés qui, proprement dit, remplacent le strome. Ils ne s'unissent jamais B* 68 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS pour former un tissu, occupent toujours la surface des objets, sont persistants, et ressemblent beaucoup, tant par rapport à leur solidité et leur couleur, qu’à leur forme et leur cours entortillé, aux Hyphomycètes à couleur sombre, connues sous le nom de Dématiées. On distingue entre un Subicule type-7orula et un Subicule type-Dematium. Dans le premier les filaments se composent de cellules globuleuses ou sous- globuleuses, dont l'union n’est qu’imparfaite et passagère; dans le second de cellules anguleuses, restant unies pendant toute leur existence. Dans quelques as rares (4scotricha, Magnusia), les filaments, émanant de la base du péri- thèce, rayonnent vers la périphérie, et forment un semblant d'étoile. Dans ce cas, les filaments peuvent se diviser plusieurs fois en fourchette (4scotricha) ou s’enrouler en crosse (Magnusia). A la demande si, dans tous les cas, il serait également facile à distinguer entre les filaments d’un subicule, et ceux qu’on nomme rappendiculaires” dans les Erysiphées, il faudrait répondre, que ces derniers émanent toujours de la paroi des périthèces, tandisque les premiers devancent ces organes et rempla- cent le mycélium; ensuite, que le subicule peut exister, et en vérité existe souvent sans le moindre vestige de périthécium, tandisque les filaments ap- pendiculaires en supposent toujours l’existence. Quiconque aura eu l’occasion de comparer les deux sortes d'organes, s’empressera à concéder qu’une mé- prise à leur égard est impossible. Un subicule extrêmement développé, parfois présentant une espèce de feutre, nous rencontre dans les genres Capnodium (le même dont les périthè- ces, précédemment décrits, ont la forme d’un tuyau de cheminée) et 4piospo- rium. [15 habitent les feuilles et les rameaux des arbres et arbrisseaux les plus divers, qu’ils noircissent, et renferment les espèces de Fumago, €. à. ἃ. les états conidiens, précédant à l'apparition des périthèces, et qui, dans les aperçus systématiques Ὁ. ou m. surannés, avaient été pris pour des champi- gnons autonomes et rangés parmi les Dématiées. Finissons en ajoutant que les périthèces tantôt font saillie au-dessus du subicule, et tantôt y sont cachés de manière à ne pas les découvrir au pre- mier abord. Asques. Les asques ou cellules génératrices des spores se présentent sous plusieurs formes. On en trouve de globuleux (Parmularia, Sphaerotheca, Podosphaera, Eurotium), d'obovés (Zrysiphe, Scorias), de cylindriques (Ceratostoma, Copro- lepa, Rosellinia, Nummularia, Phomatospora), d'oblongues (Ditopella, Polytri- chia), enfin des asques en massue (Cryplosphaeria, Quaternaria, Didymella). On en distingue aussi de sessiles (alsa, Valsella, Valsaria, Delitschia) et de pédicellés, voire même de courtement (Chaelomium, Philocopra, Ustulina, Poronia) et de longuement pédicellés (Quaternaria, Coronophora, Eutypella, Cryptovalsa, Eutypa, Cryptosphaeria, Cryptosphaerella). Le genre Coronophora est redevable de son nom à la forme particulière des asques, présentant un étranglement au-dessous du sommet, et par cela même divisés en une partie supérieure moins haute et moins spatieuse, et une partie inférieure, plus spatieuse et ventrue. Les asques des genres Nectria, Nectriella, Hyponectria, Chilonectria et d’autres du groupe des Nectriées se distinguent par le même caractère; seu- lement l'étranglement ne se montre qu’à un stade de développement précoce, s’effaçant dans ceux d’un âge plus avancé. Le nombre d’asques, appartenant au même périthèce, varie entre un QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYs-BAS. 69 (Podosphaera, Sphaerotheca), quatre (Uncinula Bivonae) et plusieurs. Mais, quel que soit leur nombre, ils ne semblent jamais remplir totalement l’espace qui leur est réservée. En effet, les parois sémipellucides des périthèces, pro- pres aux Sordaria curvula et minor, nous permettent d'observer que les asques n’y occupent pas plus que la moitié de l’espace disponible, La paroi des asques tantôt présente le même épaisseur sur toute son étendue, et tantôt s’épaissit notablement en avant. Le premier cas est le plus ordinaire; le second se trouve dans les Spkaerellu et dans plusieurs espèces coprophiles, appartenant au genre Sordaria (dans le sens étendu de WINTER). Il faut ajouter, qu’au sommet des asques mûrs on aperçoit souvent l’ouver- ture, destinée à faire passer les spores, et qu’à l’entour de celle-ci on distin- gue de temps en temps un anneau, représenté par deux petits cercles presque contigus, dans le cas que l’objet n’est pas parfaitement centré. Le nombre de spores, contenues dans les asques, varie entre un (7ifania), deux (Julella, Uncinula Bivonae et macrospora, Microsphaera Lyc), trois (Une. intermedia), quatre (Üncinula adunca, Clintoni, et autres; plusieurs espè- ces de Maicrosphaera, Ostria, Aglaospora, Sphacroderma p.p., Melanospora p.p., Nectria p.p., Sphaerostille p.p., Valsa p.p.); six (Microsphaera, Friesia, Un- cinula Prunastri), huit (le cas le plus commun), seize (Capronia), et une quantité encore plus considérable (Frachiaea, Coronophora, Valsella, Crypto- sphaerella, Cryptovalsa, Diatrypella, Philocopra, Polytrichia, Chilonectria, Bag- gea, Pleurostoma). Dans le genre ÆAponectria et dans les Valsa salicina et nivea, le nombre des spores peut varier pour les asques du même périthèce; ensuite il y a des espèces de Cucurbitaria et de Pleospora, dont les mêmes périthèces contien- nent des asques à spores majeures et à spores mineures. Souvent une quantité p. ou m. considérable de mucilage, vraisemblablement originaire des parois des asques, remplit une partie de l’espace entre ceux-ci et la paroi du périthèce. Dilué par l’eau, cette matière, en se gonflant, contri- bue sans doute: d’abord à la formation ou à la dilatation de l’ostiole, ensuite à l’expulsion des asques ou des spores. Le même procès se reproduira si, comme dans les Sphaeria Scirpi PRINGSuEIM (Jahrb. ἢ. wiss. Bot. [, 189 et PI. 24 A), Sphaeria ellipsocarpa SOLLNER, Ænchnoa lanata, Sphaeria Papaveris, quelques espèces de Sporormia, la paroi des asques, composée d’une couche extérieure de cellulose, et d’une couche intérieure de gélatine, aussitôt qu’elle aura été atteinte par l'humidité, permettra à la dernière de s’allonger outre mesure dans la direction de l’ostiole, et d’emporter avec soi les spores, en même temps que l’extérieure, d’abord dilatée verticalement, cédera tout à coup à la tension, et se contractera dans un sens opposé. Spores. Les spores, issues d’une division partielle réitérée du noyau de lasque, et d’un agrandissement des noyaux secondaires, grace à l'application à leur surface d’une portion du protoplasma condensé, peuvent différer quant à la la forme, le volume, la couleur, et la structure. Pour la forme, on distingue les spores globuleuses (Ordicula cyclospora, Capnodium maximum), elliptiques (les plus vulgaires), oblongues (4ylaospora, Pseudovalsa, Kalmusia), fusiformes (Leptosphaeria p p., Ostreion, Mytilidion), cylindriques (Cryptospora), filiformes (Ophioceras, Linospora, Ophiobolus, Opho- nectria, Barya, Oomyces, Claviceps, Cordyceps, Epichloë, Hypocrella, Ophiodotis, plusieurs Hystériacées), disci- ou lentiformes (Zypocopra disciformis), et celles 70 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS en saucisse où croissant, nommées parfois botuliformes (Allantosporées) et en anguille (Dilophia, Therrya, Bovillea). Des spores très-petites sont propres à plusieurs Allantosporées aux asques polyspores (Frachiaea rasa, 5 pm; Pleurostoma, 3°]; μ΄, Coronophora Nitschkii, 2 X 1 μ; Calosphaeria cilialula, 4—6 X 1 μὴ); des spores volumineuses au genre Sluartella (55 —66 X 12 —15 y); des spores très-volumineuses aux genres Caryospora (92 X 40 μὴ, Saccardiella (100 — 115 X 12 w), Julella (10— 150 Χ 11 --- 25 p). Les spores incolores varient avec d’autres, teintées en jaune, en brun, en olivâtre, en noir. Les différences de structure se manifestent principalement dans la présence ou l'absence de cloisons, leur nombre et leurs directions, enfin dans la pré- sence ou l’absence d’une couche superficielle gélatineuse, et d’appendices po- laires ou autres, en forme de queue, de crochet, de crête. Mr. SAccARDoO ἃ emprunté aux caractères de la couleur et de la structure des spores l’aperçu systématique des Pyrénomycètes, proposé dans son ”Sylloge Fungorum hucusque cognitorum”. Les noms dont il s’est servi pour indiquer les divisions princi- pales de son système, sont les suivants : Allantosporae, pour les Pyrénomycètes aux spores incolores courbées en croissant. Phaeosporae, pour les P. aux spores colorées indivises. Hyalosporae, pour les P. aux spores incolores indivises. Hyalodidymae, pour les P. aux spores incolores biloculaires. Phaeodidymae, pour les P. aux spores colorées biloculaires. Phaeophragmiae, pour les P. aux spores colorées tri- ou pluriloculaires. Hyalophragmiae, pour les P. aux spores incolores tri- ou pluriloculaires. Dictyosporae, pour les P, aux spores incolores ou colorées muriformes ou treillissées. Scolecosporae, pour les P. aux spores bacillaires ou filiformes. Les vacuoles, distribués dans le protoplasma des spores, s'appellent /gout- telettes” (guttulae), et les spores qui en sont pourvues: spores à une, deux ou plusieurs gouttelettes (sporae uni-, bi-, pluriguttulatae). Partout ou le nombre des spores, dans un même asque, n'excède pas une huitaine, il existe un certain ordre dans leur arrangement. Aïnsi on les voit former soit une seule série de huit, soit deux séries, chacune de quatre indi- vidus; ou bien: il y a deux séries de trois, réunies aux deux extrémités par une spore solitaire. Dans la division des Scolecosporées, les spores, entortil- lées en spirale, présentent souvent des courbures de trois individus réunis. Les termes: spores mono-, di-, tristiques”, sont employés pour désigner les cas en question. Dans les genres Æypocopra, Coprolepa, Massaria, Massariella, Pleomassaria, Sporormia et d’autres, chaque spore est entourée d’une couche gélatineuse. Quelquefois des appendices en forme de queue, de crochet, de crête, appli- qués à une seule ou aux deux extrémités, voire même aux côtés des spores, augmentent le nombre de qualités qui peuvent servir à distinguer les espèces ou les genres. Dans quelques cas rares, les appendices en queue font distinguer deux parties: une partie basilaire et une partie apicale. Il semble qu’alors la pre- mière ne diffère pas d’une cellule ordinaire à la membrane de eellulose, Les spores pluriloculaires peuvent être homoïomères ou hétéromères. Dans les premières, les compartiments se ressemblent complètement (ou à peu près), tandisque dans les dernières il existe entre eux des différences de forme ou de couleur, ou de tous les deux. Aïnsi p. e. dans le genre Zepéosphueria 0 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. ‘71 compte beaucoup d'espèces où un des compartiments le gagne en volume des cellules voisines; puis encore d’autres où les compartiments des deux bouts sont incolores, et contrastent beaucoup avec les intercalaires qui sont colorées ; ou bien de tels, où ces compartiments se terminent en mucron, en arèête (Saccardiella montellica), où en queue (Bombardia). Dans le genre Heptameria on trouve 7 compartiments ou d'avantage, tous semblables, à l'exception de celui du milieu, qui en diffère par de plus grandes dimensions, par une cou- leur beaucoup plus foncée, et par une structure muriforme. De temps en temps il arrive que les spores bi- (/ypocrea) ou plurilocu- laires (Sporormia p.p.), parvenues à l’état de maturité complète, se divisent promptement en leurs parties constituantes, où que les spores pluriloculaires se rompent en des portions biloculaires (O#/eria). 11 faut tenir compte de ces particularités, parcequ’elles pourraient donner lieu à des méprises de nature systématique. Les compartiments des spores pluriloculaires possèdent tous la faculté de germer, d’où suit que chaque compartiment est l'équivalent d’une spore. Dans quelques Pyrénomycètes (Massaria, Pleomassaria), les spores de couleur très-sombre, après avoir été évacuées, s'étendent sur la surface du support, et, tout en y demeurant collées, lui prètent un aspect souillé. En vertu de cette qualité, FRres leur a appliqué le nom de ”sporidia matricem foedantia vel inquinantia”?. Paraphyses. Les paraphyses font l'impression de poils. Elles appartiennent au nucléus des périthèces, mais sans contribuer à la formation des spores. Justement comme les asques, les paraphyses ne sont que les extrémités de hyphes par- ticulières, mais qui, après avoir pénétré jusqu’à l’intérieur des périthèces, ne semblent avoir à accomplir d'autre rôle, que d’emmagasiner une certaine quan- tité de matières nutritives, et d’exercer une certaine pression sur les asques et les spores, grâce au mucilage qu'elles produisent et qui se gonfle en pré- sence de l’eau. Les paraphyses sont popres à certains genres (Calosphaeria, Rosellinia, Anthostomella, Anthostoma, etc.) et à certaines espèces, tout en manquant à d’autres (Quaternaria, Valsa, ÆEutypella (spec. pl), Valsella (sp. plur.), Æutypa (spec. pl), Diatrypella (spec. pl), Cryptosphaeria, Crypto- sphaerella, Cryptovalsa, Diatrype, etc). Pourtant, leur présence n’est pas accidentelle, de sorte qu’on puisse en tirer parti pour la diagnose. On ren- contre des paraphyses uni- ou pluriloculaires, simples où ramifiées, droites ou courbées en avant, égales ou gonflées en boule où en massue au sommet, Tandisque dans les Discomycètes les paraphyses contiennent souvent des matières colorantes, celles des Pyrénomycètes en sont ordinairement dépourvus. Pseudoparaphyses. Les pseudoparaphyses se distinguent des paraphyses par leur forme, et des asques par l'absence des spores. Elles ressemblent à des rubans étroits, et non pas à des cylindres, de sorte qu’on pourrait les prendre pour un organe intermédiaire entre les deux. Les pseudoparaphyses ne viennent jamais seules ; elles accompagnent les paraphyses, et se laissent découvrir bien plus facile- ment dans le voisinage des asques jeunes, que des asques mûrs. Ceci trouve son explication dans le fait, qu’en vieillissant elles subissent la métamorphose gélatineuse et deviennent irréconnaissables en présence de l’eau. Les pseu- doparaphyses font partie du nucléus de quelques espèces de Xylaria et de Coronophora. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périphyses. On nomme périphyses les poils ou les soïes, appliqués à la face interne du périthèce, qui, tout en remplissant l’espace entre le sommet des asques et la partie voûtée du périthèce, se dirigent vers le col, et pénètrent jusque dans le canal qu'il cache dans son intérieur. [Τὰ elles convergent jusqu’à l’attouchement, sans pourtant subir une union plus intime. Vraisemblablement les périphyses contribuent à diriger les spores vers l’ostiole, en même temps qu’elles écartent les corps ou les organismes qui pourraient nuire au dévelop- pement ou à la maturation des parties constituantes du nucléus. Pléomorphie. Sous ce nom on entend la faculté du mycélium ou du subicule de pro- duire non seulement des périthèces, mais en outre, soit à la fois, soit succes- sivement : des conidies, des pycnides (remplis de stylospores) et des spermo- gones (remplis de spermaties), ὁ. à. d. des organes différents, entre lesquelles il existe une affinité générique, ou, ce qui revient au même, qui peuvent être régénérés l’un par l’autre. Les conidies ou spores exogènes, sujettes à des variations infinies de forme, de grandeur, d’arrangement, etc., sont les produits de filaments libres ou soudés ensemble, et dressés sur le mycélium, le subicule ou le strome. Il y a ordinairement concordance de couleur entre les plantes conidiifères et les individus ascifères qui s’y rattachent, de sorte que les Dématiées p. e. correspondent à la plupart des Sphériacées, les Mucédinées par contre aux Hypocréacées. Les exceptions à noter se rapportent aux genres Uséulina, Nummularia, Hypoxylon et quelques autres, dont les formes ascifères, quoique noires, sont précédées par un appareil conidien blanc de neige. Les pycnides et les spermogones ressemblent à des périthèces, maïs, au lieu d’asques, contiennent, les premiers: des cellules génératrices arrondies, ovales, cilindriques ou bacilliformes, qui toutes germent assez promptement; les derniers des cellules beaucoup plus petites, linéaires, droites ou courbées, qui ne germent pas ou rarement. Les stylospores (produit des pycnides) et les spermaties (produit des spermogones) s’échappent par une ouverture api- cale des organes qui les renferment, soit dégagées l’une de l’autre, soit em- pâtées dans une substance gélatineuse. Dans le dernier cas elles forment des gouttelettes ou des fils entortillés qui, en se desséchant, prennent une consis- tance cireuse, voire même solide et fragile, et qui, en conséquence d’une teinte à peine appréciable, propre aux cellules génératrices isolées, souvent présentent une couleur blanche, jaune, orangée ou rouge-safran, parfois lui- sante et splendide. Quoique entre les formes, connues sous les noms de pycnides et de sper- mogones, et qui, parmi les champignons imparfaits, ont été admises parmi les tribus des Cytisporiacées, des Sphaeropsidées et des Phyllostictacées, il y existe d’autres, intermédiaires, pourtant il ne nous semble pas absolument nécessaire de renoncer à l’usage des noms cités plus haut, comme cela vient d’être proposé par quelques auteurs modernes. Dans le monde organisé, des états intermédiaires existent partout, et il est bien manifeste, qu’on devrait renoncer absolument à construire quelque aperçu systématique que ce fut, et à distin- guer des choses différentes par des noms différents, s’il faudrait attacher une importance hors ligne aux gradations, existant entre des termes extrêmes. Les conidies, les stylospores et les spermaties, mises en contact avec l’eau pure, ne se comportent pas toutes de la même manière. Les dernières ordi- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 19 nairement ne germent pas; les deux premières souvent poussent un tube ger- minatif. Pourtant, en ajoutant à l’eau une matière nutritive convenable, et en cherchant à réaliser les besoins d’un optimum de température, de lumière et d'humidité, les choses changent dans beaucoup de cas, et 1] arrive de voir réussir des expériences qui jusqu'alors manquèrent de succès (Valsa leucostoma, nivea, leiphaemia, Massaria Platam, Diplodia acerina, Slictosphaeria Hof- manni, ete.). | La succession des diverses formes génératrices, que nous venons d'examiner, supposé que toutes soient présentes, est ordinairement règlée de la manière suivante: viennent d’abord les conidies, ensuite les spermogones, puis les pycnides, enfin les périthèces (Cucurbitaria, Dothidea, Melanconis, ete.). Cepen- dant, une ou deux des formes peuvent manquer, et alors la série reste in- complète. Aïnsi les genres Xylaria, Ustulina, Hypoxylon, Poronia, Nummu- laria, Rosellinia, Cordyceps, Hypocrea, Nectria, Sphaerostilbe, Melanomma pulois pyrius, Pleospora pellila, ne produisent que des périthèces et des conidies; d’autres, comme Polystigma, Melogramma, Diatrype, Quaternaria, Calosphaeria, Pleurostoma, Robergia, Hysterium, que des périthèces et des spermogones; d’autres enfin, comme ÆZutypa, Cryptospora, Pleospora polytricha, Cucurbitaria elongata, Leptosphaeria Doliolum, que des périthèces et des pycnides. Reste à ajouter, que les diverses espèces d’un même genre de Pyrénomy- cètes peuvent être très-inégalement dôtées par rapport au nombre des formes préliminaires; ensuite, qu’il s’en faut beaucoup que celles-ci soient déjà con- nues pour toutes les Pyrénomycètes, Les expériences, tendant à nous instruire sur leur existence et leur parentage avec d’autres d’une organisation difté- rente, exigent beaucoup de temps et beaucoup d’adresse, et à cause de cela ne peuvent donner des résultats que de temps en temps, et à des époques souvent éloignées à grande distance l’une de l’autre. Il est évident que, dans ces circonstances, on ne puisse se défendre de se servir des noms génériques et spécifiques, appliqués aux formes préliminaires dans un temps, où l’on aimait à les regarder comme des espèces autonomes, Aussi longtemps que la Mycologie s’étendra sur cette masse de formes, qu’on s’est accoutumé à indi- quer sous le titre de Champignons imparfaits, ces noms resteront nécessaires et ne pourront être abolis, si l’on ne veut pas courir le danger de ne pouvoir disserter sur plusieurs milliers de plantes, toutes également dignes de notre intérêt scientifique. Dans quelques cas rares, se rapportant à des espèces qui commencent par vivre en parasites, et dont le mycélium ou le thalle change en sclérote pendant l’automne, l’évolution des périthèces ne s’opère que dans l’année suivante à celle qui vit naître les stades préliminaires (Polystigma, Stigmatea, Claviceps). 11 est facile à comprendre que la découverte de l’affinité généa- logique entre de tels produits en deviendra d’autant plus difficile. Dans les genres Xy/aria, Poronia, Ustulina, Bolinia, Hypoxylon et Daldinia, et les Mectrices, les conidies font leur apparence à la surface, dans Nummu- laria immédiatement sous la surface du jeune strome, dans un temps où les périthèces, nichés plus tard dans l’intérieur de cet organe, font encore entiè- rement défaut. Ceci est cause que les stromes tout d’abord sont saupoudrés de blanc, tandisque plus tard 115. nous frappent d’une couleur brun-noirâtre. Sur la formation des Périthéces. Dans le genre Æwrotium (Périsporiacées) la formation des périthèces est précédé, selon De Bary (Vergl. Morph. τ. Biol. d. Pilze, 219), par un rap- prochement d'organes sexuels. Un rameau du mycélium s’érige au-dessus du 74 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS niveau des filaments rempants, s'accroît en longueur, et finit par s’enrouler en tire-bouchon de quatre ou cinq tours, rapprochés jusqu’au contact (Archicarpe). Un autre rameau, originaire de la base de la spire creuse, s’allonge vers le sommet de l’archicarpe, et finit par entrer en copulation avec le tour supérieur. Ce rameau semble jouer le rôle d’anthéridium. Bientôt d’autres branches, toutes issues du tour inférieur, commencent à apparaître, se rapprochent, s'unissent, et, tout en se divisant par des cloisons transversales en bon nom- bre de compartiments, ne tardent pas à former une couche, dérobant l’archi- carpe à la vue. Les cellules de cette couche, tout en s’accroïssant, se divisent de nouveau, mais à présent par des cloisons tangentiales, de sorte que bien- tôt l’espace qui sépare l’archicarpe de tout le reste devienne remplie d’un pseudoparenchyme. A présent l’archicarpe, lui aussi divisé en plusieurs com- partiments par des cloisons transversales, commence à se dérouler et à bour- geonner latéralement. Les branches cloisonnées et ramifiées, issues des bour- geons, s’insinuent entre les cellules du parenchyme, se renflent en sphères au sommet, et de cette façon contribuent à la formation des asques, qui bientôt se rempliront d'une huitaine de spores. Les cellules pseudo-parenchymatiques se dissocient, se vident, et finalement disparaissent, après avoir alimenté les organes en voie de formation. Les périthèces mürs, petits comme un grain de sable, jaunissent, grâce à la sécrétion d’une matière résineuse par les cellules superficielles; les asques se dissolvent, et le tout se dessèche et se réduit en poudre—procès, par lequel les spores sont mises en liberté. Le mycélium qui, grâce à la germination des ascospores, ne tarde pas à repa- raître, recommence à former des périthèces, mais en outre des conidies, réu- nies en chapelets rayonnants au sommet renflé d’un pédicelle érigé, et colorées en gris-vert (4spergillus glaucus). Selon Mr. BREFELD, le mycélium du Penicillium crustaceum (Mucédinée à rayons de conidies gris-verdâtre, émanant des branches primaires ou secon- daires terminales d’un pédoncule cilindrique sans vésicule apicale), contraint à croître sous des conditions défavorables, produit des sclérotes jaunâtres, pas plus grands qu’une tête d’une très-petite épingle, devancés par un procès copulateur, à peu près semblable à celui de l’Eurotium. Ces sclérotes, propres à être conservés quelque temps à l’état sec, sans perdre la faculté de germer, produisent dans l’intérieur des hyphes ascogènes qui, sous l'influence de l'humidité, se ramifient et donnent naissance à plusieurs branches robustes qui, à leur tour, produisent des ramilles latérales, destinées à se transformer en asques sporifères. A la fin le tout, y compris les asques, se dissout et se dessèche, de sorte qu'il n’y reste plus que les spores, enveloppées par la paroi du périthèce. Ces spores germent sous des conditions favorables, après quoi recommence le cycle de phènomènes décrits. Erysiphées. — Le développement des périthèces des Erisyphées a été étu- dié par DE Bay. Aux places, marquées par le croisement de deux rameaux mycéliens, l’on voit s’ériger deux branches courtes, collées l’une contre l’autre, et dont celle qui prendra une forme ovale, et qui devra être séparée du mycélium par une cloison transversale, deviendra l’archicarpe, tandisque Pau- tre, dont le sommet, en se courbant, s’appliquera à celui de la cellule voisine, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 79 et peu après deviendra cloisonnée tout de même à la hauteur de la courbure, remplira le rôle d’un anthéridium. Dans un stade suivant, plusieurs branches, originaires tant d’une zône sous-archicarpienne que de la base de l’anthéri- dium, se dirigent en haut, et finissent par envelopper l’archicarpe de manière, à ce que bientôt il se dérobe complétement à la vue. Ces cellules protectrices se cloisonnent transversalement, se serrent l’une contre l’autre, et forment la paroi du périthèce. Là, où dans l’archicarpe il ne se forme qu’une seule cloison limite entre un pédoncule et une cellule terminale, il ne se présen- tera plus tard pas plus qu'un seul asque dans le péricarpe (Spkaerotheca, Podosphaera); maïs là où cet organe se transforme en cilindre enflé, recourbé à ses extrémités, et divisé par plusieurs cloisons en des compartiments plus petits, ceux-ci bourgeonneront latéralement, et produiront des branches asco- gènes nombreuses, en concordance avec la structure intime des périthèces des Erysiphe, Phyllactinia etc. Polystigma. Gnomonia. — Le Polystigsa rubrum et le Gnomonia erythro- stoma sont des Pyrénomycètes qui attaquent les feuilles, respectivement du Prunier et du Cérisier. Dans le Polystigma rubrum le mycélium, répandu au dedans de ces organes, y forme, par l’entrelacement de ses filaments, un strome charnu, reconnaissable au dehors par une belle couleur rouge. Dans ces derniers temps Mr. Fiscx (Bot. Zeit. 1882, p. 851) et Frank (Ζο 5. ἢ, PA. Krankh. 1, 17 et Lehrb. IT, 141) ont étudié ce strome à plusieurs stades de son développement, et ont pu constater que, dans le commencement, l’on y trouve creusées des cavités (spermogones) remplies de spermaties; puis des trichogynes, répandus à l’entour des ostioles des spermogones. Les spermaties, petits bâtonnets courbés, s’accrochent aux trichogynes, reconnus comme la cellule terminale d’un filament qui, au fond du strome, se perd dans un peloton de branches cloisonnées, ébauche du périthèce futur. Les trichogynes à la fin s’affaissent, et la feuille, tombée par terre en automne, y persiste jusqu’au printemps. Un nouvel examen du strome au mois de Mai, apprend qu'à présent 1] contient bon nombre de cavités, en forme de bouteille, rem- plies d’asques à 8 spores. Ces spores bientôt seront lancées avec force en dehors, et pourront de cette manière contribuer à une nouvelle infection des plantes d’alentour. Les feuilles du Cérisier, attaquées par le Gnomonia erythrostoma, ne con- tiennent pas de strome, et ne se détachent pas des rameaux pendant l’hiver. Justement comme les feuilles de plusieurs espèces de Prunus, elles engendrent des spermogones remplis de spermaties, et des périthèces, décelant leur pré- sence, dans les stades les plus précoces de développement, par les trichogynes qui, après avoir traversé les stomates, deviennent perceptibles au dehors. 1] est plus que probable que, dans le cours de l’été, un acte de copulation pro- voque le commencement du procès qui, dans le printemps prochain, se termi- nera par la maturation des périthèces, des asques et des spores. Seulement, les feuilles mortes hivernent sur la plante-mère, y restant attachées par des filaments mycéliens qui, s'étendant de leur lame vers les pétioles, pénètrent dans ceux-ci, puis s’arrangent à former un pseudoparenchyme serré qui les colle aux rameaux. Au temps que les bourgeons commenceront à s’ouvrir, les spores, lancées en dehors, s’appliqueront aux jeunes feuilles et pourront provoquer une nouvelle infection. Le seul moyen pour faire échouer celle-ci, consiste, selon Mr. FRANK, en la destruction par le feu de toutes les feuilles, restées en place pendant l’hiver, 76 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Mrs. Fiscr et FRANK nous ont fait connaître le résultat de leurs recherches, regardant l’existence d'un acte sexuel parmi les Pyrénomycètes. Il y a beau- coup d'apparence que leur appréciation soit exacte. Toutefois 1l reste à dé- sirer que d’autres espèces — et en premier lieu celles qui font partie du tribu des Dothidéacées — soient examinées à leur tour. Des questions de si haute importance que la présence ou l'absence d’un acte sexuel, exigent le plus d'expériences possible, pour fixer l’opinion à leur égard. RP DR CU, de l’arrangement systématique emprunté au Sylloge de Mr. SACCARDO. Fam. I. Périsporiacées. Sousfam 1. Erysiphées. ἢ ” Fam. Il. Fam. III. Fam. IV. 2. Perisporiées. 3. Tubérées. Sphériacées. 1. allantosporées. 2. phéosporées. hyalosporées. hyalodidymées. phéodidymées. phéophragmiées. hyalophragmiées. dictyosporées. . scolecosporées. 0 eur © OO =] 10. Sphériacées impar- faitement connues. Hypocréacées. 1. hyalosporées. 2. phéosporées. 3. hyalodidymées. 4. phéodidymées. D. phragmosporées. 6. dictyosporées. 7. scolecosporées. Dothidéacées. 1. hyalosporées. 2. phéosporées. 3. hyalodidymées. | Fam. V. Fam. VI. Fam. VII. He . phéodidymées. D. phragmosporées. 6. dictyosporées. Microthyriacées. 1. hyalosporées. phéosporées. hyalodidymées. phéodidymées. phragmosporées. 6. closterosporées. Lophiostomacées. 1. phéosporées. 2. phéodidymées. 3. hyalodidymées. 4. phéophragniées. 5. dictyosporées. 6. scolecosporées. Hysteriacées. 1. hyalosporées. 2. phéosporées. 3. hyalodidymées. 4. phéodidymées. Ὁ. phéophragnuées. 6. hyalophragmiées. 7. hyalodictyées. 8. phéodictyées. 9. scolecosporées. ot» QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 77 Fam. L PÉRISPORIACÉES Frs. (Summa Veg. Scand. p. 380 et 403 p.p.). (Etym. περίσπείρω, semer à l’entour; f. a. aux périthèces nombreux rapprochés à la surface des feuilles attaquées, et par cela même ressemblant à de très petites graines), Périthèces toujours distincts, membraneux, coriacés ou à demi- carbonisés, ou bien: corps tubéreux hypogés. Périthèces et tubercu- les dépourvus d'ouverture naturelle pour l'évacuation des asques ou des spores, se délivrant de leur contenu soit par délabrement, soit par le dégât que leur cause l’attaque d'animaux qui s’en nourrissent, sans que les spores, après avoir traversé le tube digestif, aient per- du la capacité de germer. 1. Erysiphées. — Champignons parasites. Périthèce sessile. Périsporiées. — Champignons saprophytes. Périthèce sessile. Ὁ. Onygénées. — Champignons saprophytes. Périthèce pé- dicellé. (Jusqu'ici inconnus pour notre flore). 4 Tubérées. — Champignons hypogés, simulant des tubercules. 1 ERYSIPHÉES Léveré. (Considérations mycologiques, a° 1846, p. 119 et 120). (Etym. ἐρυσιβη, rouille, mildiou; f. a. à la couche blanche d'individus conidiifères qui précèdent au développement des périthèces). Champignons parasites, vivant surtout sur les feuilles des Phané- rogames, et débutant par -la formation d’un mycélium, composé de filaments rameux et cloisonnés, lesquels, après s'être appliqués au support, ça et là enfoncent des suçoirs dans les cellules épidermiques. Un tel suçoir se présente sous la forme d’un tube court et filiforme, perforant la paroi extérieure d’une cellule épidermique, et qui, après avoir atteint l’intérieur de cet organe, bientôt commence à se gon- fler, et à former une vésicule assez volumineuse, ovale ou piriforme, droite ou courbée. Là où la hyphe mycélienne se prépare à former un suçoir, elle peut se comporter de trois manières différentes, c'est à dire: ou ne produire aucune excroissance, aucun appendice ; ou bien s'étendre en une petite vésicule sémiglobuleuse, appliquée au support, et quelquefois destinée à former le tube perforateur; ou 78 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS \ bien enfin donner naissance à un petit disque lobulé qui à son tour soit reste inactif, soit se charge de la production du tube. Dans le premier cas on parle — à l'exemple de DE ΒΑΒῪΥ — de suçoirs inappendiculés (Sphaerotheca, Podosphaera, les Erysiphe aux asques bispores); dans le second de suçoirs appendiculés (Mi er o- sphaera Lycii); enfin, dans le troisième, de suçoirs lobulés (Unci- nula adunca, plusieurs formes d’Ærysiphe communis). Les filaments mycéliens bientôt émettent des hyphes dressées verticalement, rameu- ses et stériles (plusieurs Sphaerotheca et Erysiphe Gale- opsidis), ou non rameuses et destinées à produire des conidies, soit une à une (Phyllactinia suffulta), soit arrangées en chapelet (le cas ordinaire) qui, aussitôt après avoir mûries, se désarticulent et commencent à germer et à reproduire un mycélium nouveau, semblable à celui dont elles sont originaires. Cet éfat conidien, pris jadis pour un champignon autonome, fut indiqué par le nom générique d’Oi- dium, et comprenait une quantité assez considérable d'espèces, tom- bées dans l’oubli dans ces temps modernes. A l’état conidien succèdent les périthèces, e. à. ἃ. de petits corps olobuleux, d’abord incolores, puis jaunes, bruns, enfin noirs, toujours fermés, pourvus, à des hauteurs variables de leur surface, d’un cercle de filaments appendiculaires qui, quoique souvent comparables à de simples fils d’une longueur extraordinaire, pourtant, en d’autres cas, se terminent en crosse, en épine, voire même en un appareil des plus élégants, composé de rameaux courts, divisés en fourche à plusieurs reprises. Ces filaments naissent chacun d’une cellule épidermique du périthèce, et peuvent soit remper à la surface du support, soit être étalés à mi-hauteur des globules qui leur servent d'appui, soit se comporter en soutiens en se dirigeant vers la feuille, soit se recour- ber en haut pour former une sorte de panache. Les périthèces eux-mêmes, dont le diamêtre varie entre !/,, et 1; de millimètre, mürissent dans l’année courante dans certaines espèces, mais restent incomplets Jusqu'au printemps ou jusqu'à l'été de l’année suivante dans d’autres. Parfois, ils ne se développent que par exception (Microsphaera Lycii, Erysiphe Ulmariae, Sphaerotheca pannosa), ou font tout-à-fait défaut (Oidium Tuckeri, sur les feuilles de la Vigne) 1). L'intérieur des périthèces contient un, deux, quatre ou plusieurs asques, S’érigeant de la base, presque globuleuses ou ovales, jamais 1) Dans ces derniers temps on a trouvé en France les périthèces de l’Uncinula spiralis sur des feuilles de Vigne attaquées par l’Oïdium Tuckeri. On en ἃ déduit, qu’enfin l'énigme regardant ce stade conidien a été solu. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 19 accompagnés de paraphyses. Ils contiennent 2 à 8 spores incolores, uniloculaires, qui ne mäûrissent ou bien ne germent qu’au printemps suivant. Selon DE Bary, les périthèces sont le produit d’un acte sexuel, que nous venons d'exposer au page 74. Les spores ger- ment en produisant plusieurs tubes; les conidies n’en produisent qu'un seul. CLÉ ANALYTIQUE DES GENRES DES ÉRYSIPHÉES. A. Périthèces à un seul asque. a. Filaments appendiculaires terminés par un appareil élégant de branches courtes, four- chues à plusieurs reprises … . . . . . . 1. PODOSPHAERA. b. Filaments appendiculaires floconneux, res- semblant aux hyphes mycéliennes, ὁ. à. d. à des poils souples, simples ou vaguement ra- meux, arrondis au sommet . . . . . . 2. SPHAEROTHECA. B. Périthèces à plusieurs asques. a. Filaments appendiculaires aciculés, ordinai- rement pourvus d’une vésicule globuleuse à ba RER ET NOR ES PÉRYÉDACTINTA b. Filaments appendiculaires simples ou four- chus, énroulés en crosse au sommet . . . 4. UNCINULA. ὁ. Filaments appendiculaires terminés par un appareil élégant de branches courtes, fourchues AMPIUSIEUTSITEPIISES CU JU 000 0.15. MICROSPHAERA: d. Filaments appendiculaires Monts res- semblant aux hyphes mycéliennes, ὁ. à. ἃ, à des poils souples, simples ou vaguement ra- mMEUX ὉΙΤΌΠΟΙΒ AU SOMME... 0... εὖ. MÉRYSIPHE: A. Périthèces à un seul asque. PODOSPHAERA Kunze. (Kunze und Schmidt, Mykol. Hefte IT, a° 1823, 111; LÉVEILLÉ, Ann. Sc. nat, 3, XV, a° 1851, 135). (Etym. ποῦς, pied et σφαῖρα, sphère; f, a. aux périthèces munis de filaments appendiculaires, terminés en patte). 1. Podosphaera Oxyacanthae (DC [Erysiphe Oxyacanthae 80 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ἘΠ: αἋ5΄ Fr. VL,/106, Ὁ 1815. 1]. SPACE O2 ΟΡ fig. 10; de Bary, Syst. Unters. der Erys. m Hedwigia 1871, t. X, p. 68 et Verh. 48; Wint. Καὶ F1. II, 29; Sace. Syll. I, 2; Oud. Revisio Pyrenom. 10; Erysiphe clandestina Link, Spec. PI. I. 103, αὖ 1824; Tids. N. G. XII, 273; Erysiphe clandes- tina Fr. S. M. III, 238; Alphitomorpha clandestina Wallr. FI. Cr. 754; Podosphaera clandestina Lév. Ann. Sc. nat. 3, XV, 135; Kickx, Cr: EL Ὑ 5106; Prodr. ΕἸ. Bar, pie ἐν Ὁ: Amphigène sur les feuilles des Crataegus Oxyacantha et monogy na. — Amsterdam, Juill. 1864, Ο; Hilversum, Août 1879, O. — Leiden, 1845, O; Schéveningue, Mlle C. E. Destrée. — Apeldoorn, Sept. 1890—1893, O; Putten, Août 1885, O. — Goes v. den Bosch. Note. — Selon Turasxe (5. F. C. I, 202) le wycélium et les Zyphes conidiifères apparaissent dès le mois d’Avril, peu après le déployement des premières feuilles, et s’annoncent par des taches blanchâtres qui bientôt enva- hissent les deux faces de ces organes, et de celles-ci surtout la supérieure. Les conidies ovales, d’abord arrangées en chapelet, se détachent l’une de l’autre 1) et semblent disparaître promptement. Nous-mêmes, nous n'avons pas réussi ni à les reconnaître dans des taches à périthèces mûrs, ni à trouver des indications regardant leur forme et leurs dimensions dans les écrits des mycologues soit anciens, soit en vogue. Seul, TuzasNe nous apprend que les conidies sont un peu plus volumineuses que les ascospores (16 — 19 Χ 13 y), mais sans alléguer des chiffres et sans se déclarer au sujet de leur forme, autrement que dans l’inscription de la Section IL, p. 197, laquelle s’étend sur plusieurs espèces différentes. Les taches blanches ont la surface plutôt cotonneuse que poudreuse, et adhèrent plus que superficiellement au support. Les fils qui les composent semblent être collés ensemble; aussi, après avoir chassé l’air environnant par une goutte d’alcohol, ces plâques, pour être étudiées en détail, ne permettent pas qu’on les divise en leurs hyphes constituantes, maïs se brisent en petites écailles, quelque peu pâteuses, aussitôt qu’on institue le moindre effort pour les détacher. Transportées sous le microscope et submergées dans du glycérine dilué, elles ne font apercevoir qu’un tissu dense de fils entrelacés incolores, à peine reconnaissables; mais, humectées avec une goutte de chloral hydraté en solu- tion, le tout devient beaucoup plus clair et transparent, et laisse distinguer tant des hyphes incolores, rameuses, que d’autres, articulées, servant d'appui à des conidies bi- ou pluricellulaires de formes différentes, légèrement colo. rés en brun qui pourraient être prises — peut-être avec droit — pour des Dématiées, étrangères au tissu en question. Les périthèces, relativement rares et ne müûrissant qu’en automne, présentent Selon MaxGix (Bull. Soc. bot. Fr. XXX VIII) les conidies, rangées en chapelet, sont séparées l’une de l’autre par une mince couche de callose, laquelle, soumise à l’influence d’une substance jusqu'ici inconue, transsudée à travers la membrane des conidies elles-mêmes, se transforme en une matière soluble dans l’eau. Cette métamorphose chimique contribue beaucoup à la séparation presque instantanée des conidies, mises en contact avec une goutte d’eau. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 8] une couleur d’abord blanche, puis brune, enfin noire, et mesurent 80 à 100 μ de travers. [ls sont pourvus d’une huitaine ou d'avantage de Jilaments appen- diculaires, tout au plus longs de 150 y, pauciseptés, terminés par un appareil de branches raccourcies, membraneuses, aplaties, plusieurs fois divisées en fourche et enfin recourbées en crosse. Ces appendices, appartenant à une zône au-dessus de la mi-hauteur du périthèce, ont leur moitié inférieure p ou m. foncé et finissent par raidir et se diriger en haut. Les périlhèces ne contiennent qu’un seul asque elliptique, aux extrémités arrondies, sessile et rempli de 8 spores ovales, mesurant 16—19 X 13 y. Les plantes, attaquées par le parasite en ressentissent beaucoup de mal. Le nom clandestina semble signifier: soit que les périthèces fassent souvent défaut, où bien qu'on les trouve quelquefois cachés sous les bords des feuil- les enroulés en arrière. 2. Podosphaera myrtillina (Schubert [Sphaeria myrtillina in Ficinus et Schubert, Flora der Gegend um Dresden, IT, 356, a° 1823]) Kunze in Kunze u. Schmidt Mykol. Hefte IT, 111; δ ται: Καὶ 11. 1 020. Βηθο. Sy T 2: de Bary Verh 48% Oud. Rev. Pyrenom. 10; Podosphaera tridactyla (Wallr. [ Alphi- tomorpha 6116. ΕἼ, Cr..153, αὐ 1833]) Oud. in Ned. Kr. Arch. ὉΠ 151 PodosphaeratRunzen Lév. AN 5. Ν' ὃ. ΧΥ 190; ἃ Mc Υ. 1.1 τὺ; "Oud Arch Néerl: NEIL 908: Éryeiphemyrulina Er SN ΔΝ]. ΤΠ, 247. Ομ. ἢ ΠΥ" Nederl#Elene 201. Amphigène sur les feuilles du VacciniumMyrtillus: Entre Beek et Groesbeek, 24 Août 1868, O. Système mycélien peu développé, composé de fils blanes, rempants, tendres, rameux, faisant l'impression de plumeaux subtils appliqués au support. Conidies cilindriques-oblongues, arrangées en chapelets. Périthèces épars ou en groupes, très-petits, globuleux, d’un noir terne, pourvus, un peu au-dessus de la mi-hauteur, d’un cercle de filaments appendiculaires au nombre de 4 à 10, articulés, d’un brun-sombre vers le bas, incolores en haut, se termi- nant par un système de branches raccourcies, membraneuses, aplaties, plusieurs fois divisées en fourche dans le même plan. Ces appendices, ayant au moins trois fois la longueur du diamètre du périthèce, ont ceci de particulier, qu'ils se réfléchissent en arrière, et, tout en continuant à croître, après avoir atteint la surface de la feuille, agissent en levier, et forcent le périthèce à se détacher du support. Ceci explique le phénomène quelque peu étrange, que les péri- thèces ou les groupes de périthèces, à l’état adulte, semblent planer à quelque distance de la feuille, et ne souffrent l’attouchement sans vaciller. L’asque solitaire, mesurant 10 à 80 y en diamètre, est sphérique, et contient 8 spores elliptiques, incolores, longues de 25 à 30, larges de 15 à 17 y. de Podosphaera tridactyla (Wallr. [Alphitomorpha tri- dactyla FL Cr. 153; a° 1833]) de Bary in Hedwigia IX, ASTM 08᾽ οἱ AMNerh 148; πὶ. Κα ΠῚ ΠΡ S Sat DE δὺ NE Kr Arch. 2: NI 109: Erysiphe 1 ν 1 Ὁ 0 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DI. IL 2e Ged. 8: REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Τα]. 5. F. ΟἽ, 201 et tab. IV, fig. 1113; Erisybe trid. Desm. A. 5. N. 3, III, 361; Podosphaera Kunzei Lév. A. 5. N. 9, AN 195 0Dem. pe Etym. τρεῖς. trois et δάκτυλος. doigt; f. a. au nombre de Ν ) 1 (= Nb | filaments appendiculaires, trouvés par WALLROTH au sommet des périthèces). Amphigène sur les feuilles du Prunus Padus — Bois de la Haye. Mlle C. E. Destrée. Mycélium peu développé, souvent à peine perceptible, ou bien, formant dès le début des taches blanches qui disparaissent promptement. Rameaux conidii- fères peu nombreux, formés d’une cellule basale cilindrique, et de deux ou trois conidies oblongues (Tul. Sel. Fo. Carp. 1, tab. IV, f. 11). Périthèces globuleux, d’abord pâles, ensuite jaunissants, enfin noirs-brunâtres, n’excé- dant pas !/,e de mill. de travers, sessiles. Les f/aments appendiculaires, au nombre de 3 à 7, sont confinés au sommet des périthèces et, en convergeant, y forment une sorte de panache (Tul. 1. cit). Ils peuvent atteindre une longueur de 400 μ, et se composent d’une partie inférieure brun-sombre, présentant des cloisons transversales, et d’une partie supérieure incolore, conti- nue, divisée en deux courtes branches divergeantes au sommet. Ces branches, quoique moins aplaties que celles du P. Myrtilli, et d’un aspect plus solide, pourtant à leur tour se bifurquent deux fois, et se terminent en crosse. Chaque périthèce ve contient qu’un seul asque globuleux, mesurant 80. & de travers, sessile, rempli de 8 spores elliptiques, incolores, longues de 20 y. Il nous semble digne de remarque que WALLROTH, l’auteur de l’espèce, rencontra le champignon en question sur les feuilles du Prunus Padus, tan- disque la plupart des auteurs modernes, à l’exception de LÉVEILLÉ (A. 5. N. 3, XV, 135) ne font mention que du Prunus spinosa; enfin, que les exem- plaires de notre flore ont été trouvés sur le support primitif, c. à d. sur le Prunus Padus. ee VS (ARS VAT SI AD 158): (Etym. σφαῖρα, sphère, et θήκυ, boîte; f. a. à la forme globuleuse de l’asque). L: Sphaerotheca pannosa (Wallroth [Verh. d. naturf. Freunde in Berlin a° 1819, I, 43 et F1. Cr. 760]) Lév. A.S.N. 3, XV, at 1851, p. 138; Wint. Kr. FL I 26: Sace oil ΤῸΝ Kick x Cr, EL-T, 314; Prodr. «ΠῚ ΒΗ PIE OU Re, v. Pyrenom. 10; Erysibe p. Lk. Spec. 1, 104; Schlecht. berol. 170; Erysiphe p. Duby Bot. Gall. II, a° 1830, p. 869; Fr. 5. M..IIT, 286; 1]. δ. FC 208 %et tab ΠΗ AIN fig. 1—3; tab. V, fig. 9—10; Tijds. Nat. Gesch. XI 400 ; Podosphaera pannosa de Bary Verh. 48. 2. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 83 (Etym. pannus, toile ou étoffe ; f, ἃ. à l'aspect feutré, causé par le développement luxurieux du mycélium). Amphigène sur les feuilles, ensuite sur les jeunes rameaux, les calyces et les réceptacles des Rosiers cultivés (et du Persica vulgaris). Se trouve partout où l’on cultive les Roses. Hyphes mycéliennes croissant en flocons concolores d’un aspect soyeux- blanchâtre, à la fin condensées à la manière d’un feutre épais. L'appareil conidien, connu sous le nom d’Oidium leucoconium Desmaz. (PL. crvptogames du Nord de la France, a° 1828, n°. 303 et À. S. N. 1, XVII p. 98) pré- sente des fils érigés, originaires du mycélium, composés chacun d’un pédicelle cilindrique, relativement court, et d’un chapelet de conidies, relativement long, puisque souvent on y voit se succéder une dizaine de conidies elliptiques, d’abord tronquées, à la fin arrondies aux extrémités, mesurant 20 — 30 X 13— 16 μ, et qui, sous des conditions favorables, ont la faculté de germer à quelque endroit de leur surface que ce soit (Tul. 5. F. C. [, tab. ILE, f. 1). Les périlhèces, qui n’ont pas encore été rencontrés dans notre pays, mesurent 1/, de mill. de travers, et portent leurs fi/aments appendiculaires non loin de leur base. Ceux ci sont peu nombreux, ordinairement très-courts, simples, inégaux, et brunâtres à la base. L’asgue solitaire, caché dans le périthèce, est elliptique, mais tant soit peu rétréci aux deux bouts arrondis. Il contient 8 spores elliptiques, mesurant 22 — 25 X 13 — 16 y. Les périthèces ne semblent se montrer que bien rarement sur les feuilles, au contraire assez souvent sur les rameaux. En tout cas, il semble qu’ils se tiennent p. où m. cachés sous les hyphes superficielles du feutre mycélien. Sphaerotheca Castagnei Lév. A. $. N. ἢ, XV, 199. Win AMIE 2 eSace Θ.11: 1.4: 10]: δ. ΤΣ οὐ AN ne ERIC Cr ΕΓ 510, MProdr. ΕἸ Πα ΠῚ 4, p. 31; Oud. Rev. Pyrenom. 11; Oud. Herb. Ned. PI. n°. 640; Alphitomorpha macularis Wallr. Verh. naturf. Fr. Berlin 1, 35; Erysiphe macularis Fr. 5. M. ΠῚ, 237; Tijds. Nat. Gesch ΧΙ, 400; Podosphaera Castagnei de Bary, Verh. 48. (Etym. Dédié au mycologue français CASTAGNE). Amphigène : a. Sur la face inférieure des feuilles du Humulus Lupulus (Erysiphe humuli DC. FL Fr. VI, 106; Duby, Bot. Gall. II, 868). — Leiden, Dozy et Molk.; la Haye, O.; Zwindrecht, v. 4. 5. Lac. — Almelo, Juill. 1870, Ο. — Nymègue, Abel.; Oct. ibid. 1873, v. Hall. — Putten, 1885, O. — Goes, v. 4. Bosch. — Maastricht, Franq. b. Sur les feuilles du Veronica longifolia (Erysiphe fuliginea Fr. S. M. ΠῚ, 23e. p.p.). — Naaldwik, 1865, v. d. Trappen. — Maastricht, Franq. ὁ. Sur les feuilles du Plantago lanceolata. — La Haye, Mlle Destrée. — Maastricht, Franq. d. Sur les feuilles du Cucumis sativus (état conidien). — Naaldwijk, 1865, v. d. Trap- pen. — Harderwijk. 6* 84 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS e. Sur les feuilles du Senecio vulgaris. — Amsterdam, v. ἃ. S. Lacoste. Jf. Sur les feuilles du Taraxacum officinale. — Apeldoorn, 10 Août 1593, Ο. Hyphes mycéliennes à filaments réunis en groupes étalés, d’abord blancs, puis grisâtres, émettant des rameaux conidifères simples, composés pour la plus grande partie de conidies ovales-oblongues, tronquées aux deux bouts, mesurant 30— 40 X 15— 20 y, souvent colorées d’un rose-tendre (Oidium erysiphoides Fr. 8, M. ΠῚ, 432; Sacc. Syll. IV, 41). Périthèces globuleux, noir-terne, rapprochés ou épars, mesurant 90 μ de travers, contenant un seul asque presque globuleux, à 8 spores elliptiques, 15 — 20 X 12 — 15 μ. Vers la base des périthèces on aperçoit un cercle de f/aments appendiculaires bruns, articulés, p. où m. crépus, dépassant de beaucoup les périthèces, appliqués au support, mais bientôt raidement recourbés en haut, et entrecroisés de manière à cacher les périthèces à l'oeil observateur. Ordinairement c’est la face inférieure des feuilles qui seule porte les périthèces; la supérieure alors se borne à produire des tâches blanches conidiifères, qui n’ont qu’une existence fugitive. Les parties attaquées des feuilles sont accrues en épaisseur. Sphaerotheca Erigerontis Oud. (Erysiphe detonsa Westendorp, Deuxième Notice sur quelques Cryptog. inédites ou nouvelles, p. 26 et tab. I, f. 3, extrait du ,Bull. de l’Ac. royale des se. de Belgique t. ΧΥ ΠΙ (non Fries!\; Sphaerotheca detonsa Kickx, Flore Cryptog. des Flandres 1, 375; Sace. Syil. I, 4; Oud. Révision des Pyrénom. 11). Sur la face inférieure (rarement sur la face supérieure) de l? Erigeron canadensis. — Hilversum, Août 1879, O. — Zeist, Août 1886, O. Mycéliun composé de flocons très-subtils, toujours incolores, rameux, dis- paraissant promptement. Hyphes dressées courtes, terminées chacune par un chapelet de conidies, semblables à celles qu’on rencontre dans le Sph. Castag- neï, et présentant les mêmes dimensions. Périthèces mesurant 80 4 de travers, d’un noir-terne, épars ou en groupes, pourvus près de leur base d’un cercle de 6 à 10 f/aments appendiculaires, simples ou rameux, flexueux, brun-foncé, articulés, terminés en pointe obtuse, et deux à quatre fois plus longs que le diamètre du périthèce. Au lieu de s’ériger à l’âge mûr et de cacher les péri- thèces en se convergeant, ces filaments, jusqu'alors rampants, finissent par se détacher à leur partie postérieure, et par soulever les périthèces qui, plus visibles alors qu'auparavant, semblent être pédicellés lorsqu'on les examine à vol d'oiseau. Ja partie antérieure des filaments semble être appliquée assez solidement au support; au moins on a grande peine à isoler ceux-ci dans toute leur longueur, de sorte qu’il est presque impossible de les sou- mettre à un mesurage microscopique. Les périthèces ne contiennent qu’un seul asque, d’abord globuleux, à la fin largement elliptique, et à peu près aussi spatieuse que le périthèce lui-même. On y observe 8 spores incolores, elliptiques, 16 X 12 w. L'expression de Krckx: »Mycélium d’un brun-roux” sans doute repose sur une erreur, €. à. d. sur un échange involontaire du vrai mycélium avec les filaments appendiculaires. LL. fe QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 85 De tout ce qui précède, il semble superflu d'assurer, que nous n'avons pu retenir pour notre champignon le nom de Sphaerotheca detonsa qui lui fut appliqué par Wesrexpore et Kickx (l.c.), l’adjectif /detonsa”” ayant été choisi par FRIES pour indiquer un Zrysiphe, croissant sur les feuilles du Tanacetumn vulgare, dépourvu tant d’un mycélium que de filaments appendiculaires (Spe- cies thallo fulcrisque destituta; Syst. mycol. ΠῚ, 247). Il ne peut que sur- prendre que Wesrexporp le premier ait appliqué le même titre à une espèce, propre à l’Ærigeron canadensis, en possession d’un mycélium, quoique subtil et fugitif en tout cas très bien perceptibl:, et de filaments appendiculaires 1] ne peut plus distincts; ensuite, que Kickx ne se soit pas aperçu de cette erreur, nonobstant que les détails Κ. et 1. de la fig. 3 de la table, ajoutée par WesreNporp à sa Notice, lui auraient pu apprendre, qu’ils sont tout-à-fait incompatibles avec la diagnose de FRres. [1 nous semble que la caducité du mycélium, jointe à la fragilité des filaments appendiculaires de notre cham- pignon, aient beaucoup contribué à l’interprétation fautive des deux mycologues belges, en même temps que nous nous réjouissions que notre trouvaille d’une quantité prodigieuse de feuilles malades de l’Ærigeron canadensis, représentant plusieurs stades de développement, nous aît mis à même de réparer une faute, trop longtemps déjà restée inapperçue. Il faut avouer qu’un instant nous avions cru pouvoir identifier le Spkaero- theca Erigerontis avec le Spk. Castagnei, mais une comparaison réitérée entre ces deux types nous donna enfin la conviction, que rien ne pouvait justifier un tel approchement. En effet, le périthèce du Sp4. Custagnei mesure 90 y, celui du Sp. Erigerontis pas plus que 80. % de travers, en même temps que les filaments appendiculaires dans le premier soient beaucoup plus longs que dans le second, puis se recourbent en haut, au lieu de rester appliqués au support, comme dans le Sp. Erigerontis; et que les périthèces dans le 8p4. Castagnei se dérobent à la vue, contraire à ceux du Sp. Erigerontis, mis en évidence par l'effort des filaments appendiculaires qui restent collés au sup- port en avant, tandisqu'ils se relèvent en voûte à leur partie basale. Périthèces à plusieurs asques. PHYLLACTINIA Léverrré. (Ann. Se. nat. 3, XV, αὐ 1851, p. 144). (Etym. φύλλον, feuille et ἀκτίς, rayon; f. a. aux filaments appendiculaires droits et raides, s’étalant à la guise de rayons lumineux). Phyllactinia suffulta (Rebentisch [Selerotium (Erysibe) suffulta F1. Neomarchica p. 360, a°. 1804]) Sacc. Michela IT, 50; Sace. Syll. I, 5; Wint. Kr. F1. IT, 42; Oud. Rev. Pyren: ΠΠΠ Phylactinia guttala Lév. À ΘΝ, ὁ. XV, ΤΡ Kickx Gr 1995: Prodr (Pl Bat ll pars d'Lp 2). ΘΙΠΙΕ ΕΠΘΤΙΣ Ned. PI. n°. 1320; Erysiphe guttata Fr. Syst. Myc. III, 245; Tul. S. FE. C. I, 194 et tab. I; de Bary Verh. 52, 80 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les deux faces, où par préférence sur la surface inférieure, des feuilles de plusieurs arbres. Sur les feuilles des a. Betula alba (Erysiphe Betulae D.C. ἘΠ. Fr. VI 107; Duby Bot. Gall. IT, 870). — Maastricht, Franq. b Fagus sylvatica (Erysibe orbicularis Ehrenb. Nova Acta Ac. Nat. Cur. X, a° 1820, p. 205—%211, et tab. 12 f. 1—15; Lk. Spec. PL VI, 115; Alphitomorpha guttata +. Fagi. Wallr. Verh. Ges. natf. Fr. Berlin 1, a° 1819, p. 42; Alphitomorpha lenticularis 6. Fagi Wallr. ΕἸ. Cr. 759; Ery- siphe Fazi Duby Bot. Gall. IT, 871). — Schéveningue, Mlle C. E. Destrée. — Beek (en Guelre) 22 Sept. 1873, v. Hall; Renkom, Buse. — Maastricht, Franq. Corylus Avellana (Erysiphe Coryli D.C. F1 Fr. IL, a° 1815, p. 272; Alphitom. guttata z. Coryli Wallr. ΕἸ. Cr. 760; Erysibe guttata 1. Coryli Lk. Spec. 1, 116; Erysiphe guttata 2. Coryli Duby Bot. Gall. IT, 871; Fr. Syst. Myc. ΠῚ, 246; Sclerotium Erysiphe Pers. Syn. 124). — Leiden, Dozy et Molk. — Beek (en Guelre) Oct. 1875, van Hall; Zutphen, Wtt. — Maastricht, Franq. d. Acer campestris (Erysiphe Aceris D.C. FL Fr. VI, 104; Duby Bot. Gall. IT, 870; Alphitom. bicornis Wallr. ΕἸ. Cr. 755; Erysibe bicornis Lk. Spec. I, 112; Erysiphe Marissalii Westendorp. Not. IT, 26). — Leiden, Dozy et Molk. δ Fraxinus excelsior (Erysiphe Fraxini DC. FI. Fr. IL, 273; Alphitom. lenticularis . Fraxini Wallr. ΕἸ. Cr. 759; Erysibe guttata 2. Fraxini Lk. Spec. PL I, 117; Erysiphe guttata β. Fraxini Duby Bot. Gall. 11, 871; Fries S. M. II, 246). — Maastricht, Franq. Hyphes mycéliennes rameuses, subtiles, fugitives, réunies en une couche mince, égale, où en plaques blanches, vaguement limitées, et de différentes dimensions. Conidies assez robustes, en massue p. ou m. amincie au sommet, solitaires au bout de fils allongés, une fois cloisonnés. Périthèces d’abord glo- buleux, blancs, puis jaunes et bruns, enfin noirs et p. ou m. déprimés. Tu- LASNE nous apprend qu’au point que la couleur blanche passe en jaune, le sommet des périthèces commence à suinter une mince couche humide, bientôt suivie d’une tumeur en forme de goutte (ce qui a donné lieu au nom d’Z, gutltata), laquelle, après avoir atteint le volume du périthèce, se défait d’une membrane cellulaire superficielle et protectrice, jusqu'alors étalée sur un amas de cellules allongées, assez larges, et terminées par un pinceau mucilagineux de fils en forme de tentacles boutonnés au sommet. La signification biologique de cet appareil se laisse toujours attendre, depuis que l’idée, qu’on aurait affaire à un champignon, ait rencontré trop de difficultés pour être soutenue d'avantage. Un peu au-dessous de la mi-hauteur des périthèces, bientôt apparaît un cercle de filaments appendiculaires raides, imitant des soies pointues, enflés à la base en vésicule globuleuse. D'abord rangés dans un plan horizontal, bientôt 115 se dirigent en bas, et, après avoir atteint le support, finissent par soulever les périthèces et leur servir d’étaies. Parmi les périthèces TULASNE a rencontré des pycnides remplis de stylospores innombrables, oblongues, p. ou m. courbées, arrondies aux extrémités, longues de 6 à 7 y. Les périthèces contiennent plusieurs asques presque sessiles, oblongues ou ovales, de 80 X 50 y, à 2 spores, puis une rangée périphérique de paraphy- ses articulées. Tant les asques que les spores et les paraphyses, contiennent un plasma orangé. Les spores mûres, ovales, de 40 — 50 Χ 22 — 95 y, se distinguent par une couleur jaune d’or. Q . QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 87 (72 1 UNCINULA Liver. (Ann. Sc. nat. 3, XV, 151). (Etym. Uncus, crochet; f. a. à la forme des filaments appendiculaires). Asques à 4 spores. Uncinula Salicis (DC. [Erysiphe Salicis ΕἾ. Fr. IE, αὐ TS 1: τὰ οι 1. 198. δὲ Er. Popuh ΟΣ VI, 104; de Bary Verh. 52]) Wint. Κι. FL I, 40; Uncinula adunca εἰπόν: AS AN ὦ ΧΥ 151]: 86. 53.011. 1. Ὁ: MProdre ΠῚ Τὴ: 4 p.335 Rickx Οὐ. ΕἸ]. Ἴ 377% Oud'Rev. Pyrenom:. 12; Erysiphe Salicis, E. Capreae et E. adunca Duby Bot. Gall. ΠῚ δ 8.1} 11 5 1 ΟΙ 195 εὐ tab Ir to Ma et: Erysiphe adunca Greville Scott. Cr. F1. V, t 296; Fr. δ: M: IIT, 245; Érysibe adunca Lk. Spec. ΕἸ. I, 111; Alphitomorpha adunca a. Amentacearum Wallr. ΕἾ. Cr. 755. Sur les feuilles des Saules et des Peupliers. — Maastricht, Franq. Mycélium amphigène, formant une couche égale ou des plaques vaguement limitées, blanc, persistant. Conidies étroitement-elliptiques, en chapelets de deux à quatre individus au bout d’un pédicelle court. Périthèces épars ou en groupes, globuleux-déprimés, brun-noirâtre. Filaments appendiculaires nom- breux, occupant une zône au delà de la mi-hauteur du périthèce, simples, ordinairement enroulés en crosse au sommet, incolores, atteignant une lon- gueur égalant le double du diamètre du périthèce. 4sques au nombre de 8 à 12 dans chaque périthèce, piriformes, 60 — 90 Χ 35 — 52 y, contenant 4 à 5 spores elliptiques, arrondies au sommet, 25 — 30 X 15 — 19 y. TULASNE fixe l'attention sur des pycnides, distribués entre les périthèces et remplis de stylospores presque elliptiques, un peu courbées, longues de 6 à 7 um; puis, sur des fils allongés, implantés à la base du périthèce, presque semblables aux hyphes mycéliennes, et vraisemblablement jouant le rôle d’or- ganes fixateurs auprès des périthèces nouveaux-nés. Asques à 6 spores. Uncinula Prunastri (DC. [Erysiphe Prunastri F1 Fr. MP 108 ul 5. τι ΟἽ 199; de Bary, Verh521)hsace 51 1 1: πὶ. Κα. 1 1 41: OudRev-Pyrenom. 12/5 ἐπι οἰππ| ΝΑΙ ΓΟ Lévy. Α. 8. Ν. 3 XV, 1509: ΕΙΣ ΟΥ̓ ἢ: F1. I, 377; Prodr. F1. Bat. IL, 4, p.33; Alphitomorpha adunca 8. Prunastri Wallr. Verh. natf. Fr. Berl. [, 37; Alphit. adun- ca y. Rosacearum Wallr. ΕἼ. Cr. 755 p.p.; Erysibe adunca var. 2. Prunastri Link. Spec. PL. 1, 112; Erysiphe adunca β, Pru- nastri Duby Bot. Gall. II, 870; Fr. $. M. III, 245. 85 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Etym. Prunaster fut le nom, jadis appliqué au Prunus spi- nosa où Prunier sauvage). Amphigène, quoique la face supérieure ordinairement produise les périthèces. Sur les feuilles du Prunus spinosa. Maastricht, Franq. Mycélium soit à peine visible et fugace, soit étalé en toile d’araignée assez solide et persistante, souvent manquant à la face inférieure. Conidies en cha- pelet, étroitement elliptiques, arrondies aux extrémités, caduques; pédicelles conidiifères rares. Périlhèces épars où en groupes, petits, globuleux, pourvus près de la base de filaments appendiculaires nombreux. Ceux-ci incolores, égalant en longueur le double du diamètre du périthèce, incourbés en crosse au sommet. Æ4sques au nombre de 8 à 16, largement elliptiques ou obovés, presque sessiles, 50 X 25 y, contenant ordinairement 6 spores elliptiques, iucolores, de 13 X 10 &. TULASNE mentionne des pycnides nombreux de formes différentes: les unes, plus précoces, obovales ou allongées; les autres globuleuses, pourvues à mi- hauteur de filaments appendiculaires, remplies de stylospores elliptiques- oblongues, brun-pâle, de 61/, —9'/, X 31/2 κ. ὁ. Asques à 8 spores. 3. Uncinula Aceris (DC. [Erysiphe Aceris ΕἸ. Fr. VI, 104; Duby Bot. Gall 11810: Pr S MI 2244 Corde ΤῸ ΠΡ: ΤΠ 28. οὐ tab. XIE Τὺ ul AS AC TE den Verh,152 οἱ tab. IL 2. δι 91) 880. Sy 67 ΠῚ Re FI. IT, 41; Oud. Rev. Pyrenom 12; Uncinula bicornis Lév. ἌΡ. Ν. ὁ. XV 09. Kick Cr El ME ΟΠ ds Na Ciesche XI, 401; Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 33; Alphitomorpha bicornis Wallr. in Verh. I, 38 et ΕἸ: Cr. Il, 55; Erysibe bicornis Lk. Spec ΕΙΣ A Amphigène ou par préférence sur la page inférieure des feuilles des Acer campestris et Acer Pseudoplatanus. — Leiden, Dozy et Molkb.; Rotterdam, O.; la Haye, Mlle Destrée; Naaldwik, v. d. Tr. — Utrecht et Doorn, O. — Putten, 1885, O. — Kampen, Bondam. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Mycélium soit étalé en plaques p. ou m. étendues et denses, soit composé de hyphes arachnoïides, lachement entrecroïisés et fugaces, Conidies en chape- let, ovoides, caduques; individus conidiifères très nombreux. Périthèces épars ou en groupes, grands, souvent excédant 200 4 de largeur, très nombreux, globuleux-déprimés, ornés vers le sommet d’un grand nombre de jélaments appendiculaires de diverses longueurs, terminés en fourche, dont les bras divergeants se recourbent en crosse. Æsgues au nombre de 8, elliptiques ou obovées, courtement pédicellés, 80—90 X 57—64 y, contenant 8 spores elliptiques, 35 X 18 w. Les filaments appendiculaires rarement se bifurquent plus d’une fois. Le nombre des asques dans un même périthèce peut monter à 12. GQU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 89 MICROSPHAERA Lévuité. (Ann. Sc. nat. 3, XV ἃ 1851, 381). (Etym. μικρός, petit et &pa°pz, sphère; f. a. aux périthèces petits). ᾽) a. Asques à 2 spores. 1. Microsphaera Lycii (Lasch [Erysibe Lycn in Herb. My- col. Ed. 1% n°: 950]) Sacc. et. Roumeguère im Michelia LT, οἰ τ EME S7-Sacc Sy fe 1, 10; ΝΟΥΣ Arch. 2, VI, 170; Microsphaera Mougeotii Lév. Α. 5. N. 3, XV, 381 et 158: Calocladia MougeotinLév ἃ. Ὁ. N. 8, XV 158; Erysiphe Mougeotii de Bary, Beiträge ITT, 22. Sur les feuilles du Lycium europaeum. — Dunes de Katwik, Mlle Destrée. Mycéliun umphigène, étalé en feutre dense, persistant. Suçoirs pourvus d’appendices, non lobées. Rameaux conidiifères nombreux; conidies brièvement cilindracées-oblongues (de Bary). Périthèces épars ou en groupes, petits, glo- buleux ou un peu déprimés, pourvus à leur moitié supérieure d’une grande quantité de Jilaments appendiculaires incolores, deux fois plus longs que le diamètre des périthèces, fourchus à trois ou quatre reprises, et ayant les branches fortement divariquées. Ramilles finales droites, obtuses. 4sques au nombre de 12 à 16 dans chaque périthèce, ne contenant chacun que 2 spores. Les périthèces font souvent défaut, et ne mûrissent en tout cas qu’au mois d'Octobre. [ls ressemblent le plus à ceux du 47. ÆZvonymi, et diffèrent des périthèces d’autres espèces par la densité de la coiffe de filaments appendicu- laires, soustrayant à la vue presque toute leur moitié supérieure. b. Asques à 4 spores. 2. Microsphaera Lonicerae (DC [Erysiphe Lonicerae FI. HN A 191 τ: MMS ENC AP δ τοὺ ταῖν ΠΕ ΠΣ 1) Wint. Kr. F1 Il, 36; Microsph. Dubyi Lév. A. $S. N. 3, VS SES RCI Cr ἃ. F1 1319; "SaccrSyiLuE 10; Oud. Rev. Pyren. 13; Calocladia Dubyi Lév. A. 8. N. 3, XV, 158: Prodr. ΕἸ Bat. IT, 4, p.34; Alphitomorpha divarieata B. Wallr. Verh. naturf. Fr. Berl. 1, 40; Erysibe divaricata var. Lonicerae Lk. Spec. 1. 113; Erysiphe divaricata β. et E. abnormis p.p. Duby Bot. Gall. IE, 871; Alphitomorpha pemicil- lata B. Caprifoliacearum Wallr. FE Cr. 754 pp.; Erysiphe penicillata E. Lonicerae Fr. 5. M. ΠΙ, 244; Tijds. Nat. Gesch. XI, 301, Erysiphe Lonicerae Tul. 5. F. C. I, 205. 1) Le nom MWicrosphaera fut choisi par LÉvEILLÉ à la page 381 du même tome XV des Ann. d. Se. nat, où, 227 pages plutôt, il s'était servi du mot Cualocladia, et cela en vertu de la considération, que ce dernier jadis avait été appliqué à un genre d’Algues, 90 D. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les feuilles des: Lonicera Caprifolium. " X ylosteu m. 7 Periclymenum. — Schéveningue, Mille Destrée, Mycélium amphigène, soit étalé en feutre dense, blanc, persistant, soit com- posé de hyphes arachnoïdes lachement entrecroisées et fugaces. Conidies en Goes, van den Bosch. chapelets courts, oblongues; pédicelles conidiifères rares, n’apparaissant que sur le mycélium dense. Périlhèces épars, globuleux, petits, luisants, noirs. Filaments appendiculaires au nombre de 7 à 12, rangés en cercle un peu au- dessous du méridien, longs environ de 160 &, continus, incolores, fourchus au sommet à deux ou trois reprises. Rameaux divariqués; ramilles finales droites. Æ{sques au nombre de 4 ou 5 dans chaque périthèce, obovées, 48 — 57 X 35 μ, presque sessiles. Spores au nombre de 4 dans chaque asque, elliptiques, 22 X 13 w. Pycnides rares. Microsphaera Hedwigir Lév Ἃς. 5. Ν. Ὁ. ΧΥ 100; Sacc. Byll. Ἱ 11; Ned. Kr.. Arch. 2, VI, 110; Erysiphe penr- cillata Fr. $. M. III, 243 p.p. Sur les feuilles du Viburnum Lantana. — Wassenaar, Mile Destrée. Mycélium hypophylle, en toile d’araignée, fugace. Périthèces petits, globu- leux, épars. Æilaments appendiculaires en nombre réduit, un peu plus longs que le diamètre des périthèces. Asgues au nombre de 4 dans chaque périthèce , contenant chacun 4 spores. Microsphaera Evonymi (DC. [Erysiphe Evonymi FI. FROM 4105) Sac Silent ΚΠ ΠΟΙ Rev. Pyrenom. 14; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 170; Microsphaera Comatas Lév- "A 5. N°15, ΧΥ 581. 101 Mic eee 319; Calocladia comata Lév. A. S. N. 3, XV, 157; Erysibe comata Lk. Spec. 1, 114; Erysiphe penicillata e. Evonymi Fries S. M. III, 244; Erysiphe Evonymi Duby Bot. Gall. IT, 871; Alphitomorpha comata Wallr. Verh. natf. Fr. Berlin, 1, 40; Wall El Ὁ 57: Sur les feuilles de l’ Evonymus europaea. — Schéveningue, Mlle Destrée. Mycélium hypophylle, subtil, fugace. Périthèces épars, petits, globuleux, Filaments appendiculaires 6 à 12 fois plus longs que le diamètre des péri- thèces, fourchus à plusieurs reprises, pourvus çà et là de petits rameaux unilatéraux; ramilles finales enflées et un peu recourbées. Asques au nombre de 4 à 8 dans chaque périthèce, obovés, 50 — 60 X 30 — 36 μ, contenant ordinairement 4 spores elliptiques ou ovales de 15 — 20 X 9 — IL y. Asques pourvus de 4 à 6 spores. Microsphaera Grossulariae Lév. A. $. N. 3, XV, 9581 οὐ 160: Kickx, Οὐ. ΠΙ. 1 980: πηι. Κα ETES QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 91 ΕΞ}. 1 15. 1 τον. Pyrenom JE: Ne dr Are be VI, 170; Calocladia Grossulariae Lév. A. $S. N. 3, XV, 160; Prodr. ΕἼ. Bat. II, 4, p. 35; Erysiphe Grossulariae de Bary Beitr. 52; Erysiphe penicillata 8. Grossulariae Duby Bot. Gall. IT, 8171: Erysibe penicillata var. 2, Grossulariae Lk. Spec. 1, 114; Alphitomorpha penicillata 8. Grossulariae Wallr. Verh. Nat, Er Τα: Wal ΕΠ: Cr 155. Sur les feuilles du Ribes Grossularia. — Amsterdam, van der S. Lacoste. — Schéve- ningue, Ml'e Destrée. — Putten, Sept. 1885; O. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Mycélium amphigène, largement étalé, subtil, blane-grisâtre. Périthèces épars, globuleux, petits (100—115 4% de travers). ilaments appendiculaires au nombre de 10 à 20, aussi longs ou une fois et demi plus longs que le dia- mètre du périthèce, brunâtres à la base, incolores en avant, fourchus à trois ou quatre reprises (100 — 150 y), à ramilles courts, étalés, bidentés au som- met, Asques ovales, au nombre de 4 à 8 dans chaque périthèce, renfermant 4 à 6 spores. Microsphaera Astragali (DC. [Erysiphe Astragali in MEN M0 Duby Bot ὉΠ]: AP EST Au es MAC 206 et tab. V, fig. 2; de Bary Beitr. 51]) Wint. Kr. FL II, 35; Sacc. Syll. 1, 12; Oud. Rev. Pyrenom. 14; Microsphaera holosericea Lév. A. S. N. 3, XV, 381 et 159; Kickx Cr. FI. I, 379; Calocladia holosericea Lév. A. 5. N. 3, XV, 159; τοῦτ: ΕἸ. BAIL Δ. 91 Ned. Καὶ Arch. 2, [; 181; Ery- siphe holosericea Fr. 5. M. III, 240; Erysibe holosericea Lk. Spec. 1, 115; Alphitomorpha sericea Wallr. ΕἼ. Cr. 757; Alphi- tom. holosericea Wallr. Verh. Natf. Fr. 1, 41; Mucor Erysiphe Lin. Spec. PL 1656 p.p. Sur les feuilles de 1’ Astragalus glycyphyllos cultivé — Ubbergen et Weurt, près de Nymègue; Abeleven, Août 1848. Mycélium amphigène, d’abord subtil, arachnoïde, plus tard en feutre mem- braneux et étalé. Conidies elliptiques où oblongues, 32—38 X 13—19 y, unies en chapelets courts, soutenus par un pédicelle cilindrique. Périthèces épars ou en groupes, globuleux, mesurant 130 μ de travers, pourvus à la hauteur de l’équateur de 10 à 16 Ji/aments appendiculaires très-longs, simples ou fourchus au sommet, arrondis à l’extrémité, brunâtres à la base, incolores en avant, érigés au stade de maturité et s’entortillant de manière à former des touffes de laine, soustrayant p.ou m. complètement les périthèces aux regards. Asques au nombre de 8 à 10 dans chaque périthèce, obovés, brièvement pé- dicellés, 60—65 X 30—35 μ, renfermant 4 à 6 spores elliptiques, 18—25 X 10—12 pe. Il faut prendre garde de ne pas rapporter le M. Astragali à l’Erysiphe communis, erreur facilement à commettre lorsque, par hasard, on n’ait rencon- 92 d. de 8. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS tré que des filaments appendiculaires simples. Une nouvelle inspection d’une demi-douzaine de périthèces et d’une quantité concordante de filaments, ne tardera pas à désabuser l’observateur, en lui révélant la présence de filaments fourchus au sommet. Asques pourvus de 6 à 8 spores. Microsphaera Berberidis (DC. [Erysiphe Berberidis FL Pr. Π|,, ὅτ; Τὰ]. SF. Ὁ L'204Vet tab. V, 65 daetnibe 1. Bay, Beitr. 91: Rickx ΟἿ᾽ ΕἸ 1 979]} πόὸν AS ANR ER 9581 et, 109: ΜΙ. Καὶ El 11 36% Face 5.1. 1 10 πη Rev. Pyrenom. 14: Νεᾶ. Kr. Arch. 2, VI, 170; Calocladia Berberidis Lév. À. $. N. 3, XV, 159; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 94; Erysiphe penicillata y. Berberidis Duby Bot. Gail. IT, 871 ; Tijds. Nat. Gesch. XI, 401; Erysibe penicillata var. Berberidis Lk. Spec. 1, 114; Alphitomorpha penicillata var. Berberidis Wallr. ΕἸ. Cr. 754. Sur les feuilles du 3erberis vulgaris. —- Amsterdam, O. — Rotterdam ©. ; Schéveningue, Destrée; Leiden, Dozy et Molkb. — Culemborg, v. L. H.; Hees, Abel. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht. Franq. Mycélium amphigène, arachnoïde, en plaques étendues minces, persistantes. Conidies elliptiques, peu nombreuses, réunies en chapelets courts, soutenus par des pédicelles courts, cilindriques. Périthèces épars ou en groupes, globuleux, déprimés à la base, petits (à peine ‘/,, de mill. de travers), pourvus, à la hauteur de léquateur, de 5 à 12 filaments appendiculaires raides, incolores, longs de 100 à 130 y, incolores, étalés, fourchus en avant à quatre ou cinq reprises, aux rameaux très-étalés où divergents, finissant en deux dents droites. Æ4sques au nombre de ὁ à 10 dans chaque périthèce, presque ovales, courtement pédicellés, 45 — 55 X 20 — 30 y, contenant chacun 6 à 8 spores elliptiques, 18 X 7—8 y. Asques à 8 spores. Microsphaera penicillata (Wallr. [Alphitomorpha pe- nicillata Abh. natf. Fr. I, 40; F1. Or. 754]) Lév. À. ΠΝ ΧΥ 981 et 15 Sacc Sy 1 19: KiCKx τ IA PPSTE Oud. Rev. Pyrenom. 14; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 171; Calocla- dia penicillata Lév.. À: 5. Ν. 3, XV, 155, Prodr FL Bat TE 4, p. 34; Erysiphe penicillata var. « Alni et Er. Viburni Duby Bot. Gall. IE, 871 et 872: Erysiphe ΑἸΠῚ DC. FL Er. NE “104, Tul. 5. F. C. I, 203 et tab. IL, fig. 5—7; Erysiphe penicillata 8. Viburni Opuli Tijds. Nat. Gesch. XI, 401; Erysibe penicil- lata var. Alni Lk. Spec. I, 113. Sur les feuilles des Alnus glutinosa. — Naaldwiÿk, v. d. Tr. — Culemborg, Oct. 1875, VD: H: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 93 ge Viburnum Opulus. — Amsterdam, O. — Rotterdam, 1850, O.; la Haye, Destrée; Wassenaar, Dozy et Molk.; Naaldwijk, v. d. Tr. — Goes, v. d. Bosch. Mycélium amphigène, arachnoïde, souvent à peine visible et fugace, réduit à des tâches ou s'étendant sur toute la feuille. Périthèces épars, globuleux, un peu déprimés à la base, petits (à peine !/,, mill. de travers), pourvus à la hauteur de l'équateur de 8 à 15 filaments appendiculaires, aussi longs que ou dépassant deux fois en longueur le diamètre des périthèces, d’abord raides et étalés, ensuite courbés vers le support, fourchus vers l'extrémité à 5, 6 ou 1 reprises, brunâtres à la base, incolores vers le sommet. Les branches de la fourche sont divergentes et se terminent par deux dents p. ou m. recour- bées. Asques au nombre de 2 à 5 dans chaque périthèce, ovales-arrondis, brièvement pédicellés, 45—60 X 30—40 y, contenant ordinairement 8 spores elliptiques, 20—22 X 10—12 w. Microsphaera Ehrenbergii Lév. À. 5. N. 3, XV, Joe acc 3.11. 1. 11: πὶ Καὶ FT TE 39; Oud: Rév. Pyrenom. 14 et Herb. v. Ned. PL n°. 335; Calocladia Ebrenbergïi Lév. À. S. N. 3, XV, 155; Prodr. FL Bat. II, 4, p. 34; Alphitomorpha penicillata 8. Caprifoliacearum pp. Wallr. PACE Sur les feuilles du Lonicera tatarica. — Leiden, Dozy et Molkb.; Rotterdam (Nieuwe Plantage), Août 1864, Ο. — Putten, Août 1885, O. Mycélium amphigène, ordinairement étendu sur les deux faces de la feuille, assez solide et permanent. Périthèces nombreux, en groupes, petits, globuleux, pourvus de 7 à 20 filaments appendiculaires, presque aussi longs que le dia- mètre des périthèces, fourchus à 2 ou 3 reprises vers le sommet. Rameaux courbés. Asques au nombre de 4 dans chaque périthèce, ovales-arrondis, presque sessiles, 45 X 36 w, contenant ordinairement 8 spores ovales, 18—20 X 9 y. ERYSIPH E. (DC. ΕἸ. Er. IL, 272). (Etym. ἐρυσίβη, mildiou; f. a. à la surface blanche, comme farineuse, des parties attaquées). Asques à 2 spores. Erysiphe Linkii Lév. A. S. N. 3, XV, 161; Sacc. Syll. 1 16: Wint. Kr. ΕἸ. Il, 30; Sacc. Syll 1 16; Oud: her. Pyrenom. 15; Ned. Καὶ Arch 2, III, 156 et 2, VI, 172; Uncinula adunca a. Artemisiae Prodr. FL Bat. 11, 4, p. 90. Sur les feuilles des Artemisia vulgaris. — Maastricht, Franq. Tanacetum vulgare, — Loosduinen, Destrée, 94 D RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Mycéliun amphigène, arachnoïde ou à peu près. Périlhèces épars, glo- buleux, petits. Ailaments appendiculaires incolores, cachés parmi les hyphes mycéliennes, auxquelles ils ressemblent beaucoup. Æsques au nombre de 8 à 20 dans le même périthèce, piriformes, brièvement pédicellés, 4ispores. Erysiphe lamprocarpa Fu [Alphitomorpha Jamprocarpa Verh. natf. Fr. [. 49]) Lév. À. SN: 3, XW, 109 (pp); Sacc. Syil 1. 10. °Kickx, Cr FL Τὸ ΠΥ Verh. 49; Prodr. EL Bat. IT, 4, p. 35 (p.p.); Oud. Ned. Kr. Arch. 2, I, 181 et 263; Oud. Rev. Pyrenom. 15: Destrée Ned. Kr. Arch. 2, VI, 171; Erysiphe communis d. Carduacearum et x. Plantaginearum et Er. depressa Tijds. Nat. Gesch. XI, 401 ; Erysiphe communis δ. Cichoriacearum ibid. XII, 273; Erysiphe Montagnei Lév. A. 5: N. 3; XV, 169; Oud: Ned’Kr-Arch: 2, I, 181; Oud. Rev. Pyrenom. 16; Erysiphe Montagnei ὦ" Erysiphe Bardanae Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 37; Erysiphe Ci- choracearum Wint. Kr. F1. IL, 33 (p.p). | (Etym. λαμπρός, luisant et καρπός, fruit; f. a. aux périthèces ordinairement luisants). a. Filaments appendiculaires eachés parmi les hyphes mycéliennes. Sur les feuilles des: a Sceorzonera hispaniea. — Amsterdam, O. — Leiden, Dozy et Molkb. — Weurt, Abel.; Apeldoorn, Août 1893, O. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. ὦ. Hieracium Sabaudum. — Leiden, Dozy et Molkb. ὁ. Sonchus arvensis. — Rotterdam, 11 Sept. 1871; Ὁ. d. Ballota nigra. — Leiden, Dozy et Molkb. ὁ. Nerbascum thapsiforme. — Haarlem, Ὁ. f. Plantago major. — Leiden, O.; Dordrecht, v. ἃ. S. Lac; la Haye, Mlle Destrée. Apeldoorn, Août 1893, O.— Maastricht, Franq. 4“. Plantago maritima. — Amsterdam, Ὁ. B. Filaments appendiculaires non cachés parmi les hyphes mycéliennes (E. Montagnei). Sur les feuilles des: ἡ. Lappa major et L. tomentosa. — Amsterdam, Ὁ. — Leiden, Dozy et Molkb.; Dordrecht, v. d. S. Lac.; Loosduinen, Destrée. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. in Senecio sylvaticus. — Santpoort, 15 Août 1871, O. Mycéliun amphigène, arachnoïde, en tâches limitées ou étendues, fugace ou persistant. Syçoirs non lobulés. Périthèces petits, globuleux, épars ou en grou- pes, pourvus de flaments appendiculaires nombreux, robustes, colorés, cachés parmi les hyphes mycéliennes, auxquelles ils ressemblent beaucoup, exception faite pour la couleur. Æsgues au nombre de 8 à 16 dans le même périthèce, ovales-elliptiques, brièvement pédicellés, 4i- rarement plurispores. 3. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 95 Erysiphe Galeopsidis DC. F1 Fr. VI, 108; Sace. Syll. LE 16; Wint Kr. El Il, 33; de Bary Verh. 49: Oud. Rev. Pyrenom. 16; Erysiphe communis φ. Labiatarum Tijds. Nat. Gesch. ΧΙ, 401; Erysiphe lamprocarpa b. Labiatarum Prodr. ΕἸ. Bat. IT, 4, p. 35; Erysiphe lamprocarpa D. Lév. A. 8. N. 3, XV, 164; Alphitomorpha lamprocarpa ἃ. Labiatarum Wallr. PL Cr. 757; Erysiphe lamprocarpa «&. Galeopsidis Duby Bot. Gall. 11, 869; Erysibe lamprocarpa var. Galeopsidis Lk. Spec. Τ᾿ 108: Sur les feuilles des: a Ballota nigra. — Prodr. F1 Bat. IL, 4, p. 35. όὅ. Galeopsis Tetrahit. — Iaarlem, Ο. — La Haye, Destrée, — Harderwijk, Bondam. — Ommerschans, v. L. H. e anim allbum.—"Prodr. Fl Bat. 1.0, d._ Lamium purpureum. — Haarlem, Ο, — Harderwijk et Kampen, Bondam. — Goes, v. d. Bosch. θ. Stachys palustris. — La Haye, Destrée; Harderwijk, Bondam. Cette espèce, jadis unie à l'E. Lamprocarpa, fut détachée de celui-ei et promue à une espèce autonome, à cause de ses suçoirs lobulés, et puis encore en conséquence de l'observation, que les périthèces ne mürissent que dans la seconde année de leur existence. Les parties vertes ne portent que des périthèces stériles; les périthèces fertiles ne se trouvent que sur les feuil- les tombées de l’année passée. Les filaments appendiculaires sont nombreux, courts, délicats, brunâtres, rameux, et cachés parmi les hyphes mycéliennes. Asques à 3 ou 4 spores. Erysiphe tortilis (Wallr. [Alphitomorpha tortilis Verh. πο 66) SM ΠΠ 223; 2Sacc Sy Ant πα ἘΠ Ὁ ΤΠ ὐν AS NS, ΧΥ 110: Kickx ΟΕ ΠΝ: DOUÉ MUC οὐ. 1. ΤᾺ} δὲ α΄ Ὁ 1 215. δὲ 0 ν, ΠΡ- 8; Prodr. F1. Bat. IT, 4, 87: Oud. Rev. Pyrenom. 16 et Herb. vwNeder Pl en0.0102"Erysibe tortihs Mk ρου. Το 111 τ Corni Duby Bot. Gall. II, 870. (Etym. tordere, se tordre; f, a. au port des filaments appen- diculaires). Sur les feuilles des : a Cornus alba — Amsterdam, 1890, O. — Maastricht, Franq. ὦ. Cornus sanguinea — Rotterdam (Nieuwe Plantage), 15 Août 1867, O. — Beek (en Guelre), Oct. 1873, van Hall. Mycélium hypogène, d’abord étalé en couche mince, enfin disparaissant, ne produisant des hyphes conidiifères qu’au premier stade de développement. Conidies en chapelets, elliptiques. Périlhèces épars, globuleux, ne mesurant pas plus que 80 μὶ de travers. Wilaments appendiculaires très-longs (1 mill.), bruns (à l'exception du sommet tortueux), à la fin dressés et formant des houpes aux fils entortillés, faisant saillie au-dessus du mycélium. Asques au 96 - J. 6. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS nombre de 3 à 5 dans chaque périthèce, ovales-elliptiques, presque sessiles, ordinairement guadrispores. Spores elliptiques, 22—30 X 14—16 y. Erysiphe horridula Verh. natf. Fr. [, 31; FL. Cr. 7551) Lév: A. 5..Νε:9: XV, 110: δρῦς Sy 1 ταν ἘΠ par IL, 4,p. 81: Oud. Βον. Pyrenom. 16; ΕΚ ΟΣ ον Pr 96} de Bary Verh. 49 (sub. E. lamprocarpa); Er. communis var. As perifoliarum Fr. 5. M. III, 241; Tids. Nat. Gesch. XI, 401 ; Er. Cichorearum Wint. Kr. ΕἼ. 11, 33 (pp.). (Etym. horridus, effrayable; f ἃ. à l’aspect causé par les filaments appendiculaires). Sur les feuilles des: a Echium vulgare. à. Myosotis intermedia. ὁ. Symphytum officinale. — Amsterdam, O.; Leiden, Dozy et Molkb., O.; Loosduinen, Déstrée; Dordt, Dr. 4“. W. Moll. — Evwik, Abel. — Goes, v. d. Bosch. Mycélium amphigène, étalé en couche assez dense et persistante. Périthièces épars ou rapprochés, très-petits, globuleux-déprimés, pourvus d'un cercle de filaments appendiculaires nombreux, fermes, pas plus longs que le diamètre du y a . pe A , ΄ 2 » périthèce, simples ou fourchus, brun-roussâtre, d’abord étalés, enfin tordus et se recourbant en haut en enveloppant les périthèces. _4sgwes au nombre de 20 à 24 dans chaque périthèce, ovoïdes-elliptiques, brièvement pédonculés, #ri- ou guadrispores. Erysiphe Umbelliferarum de Bary Hedwigia 1871, p.169 -etLVerh:50%%Sacc y T 47; Δ τη Κα ΠΣ Oud. Rev. Pyrenom. 16; Erysiphe communis var. Umbellifera- rum\ Duby' Bot: Gall 11. 869; Pr ΘΜ ΠΡ ΞΕ ΝΕ AR Arch. 1, 1; 52; ÆErysiphes Marti Lév- MA MSN XV ἰθὺ (pp); Kickx Cr. ΕἸ. 1, 382; Erysiphe Martn var. Umbelli- ferarum Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 36; Alphitomorpha communis e. umbellferarum Wallr. FI Cr. 11, 759; Erysiphe heraclei DC. F1. Fr. VI, 107; Erysiphe scandicis DC. ibid.; Erysibe communis var. Umbelliferarum Lk. Spee. 1, 106. Sur les feuilles des: a Anthriscus sylvestris — Amsterdam, O. — Rotterdam, O; Naaldwiÿk, v. d. Tr. — Harderwik, B. b. Heracleum Sphondylium. — Amsterdam, O. — TLoosduinen, Destrée. — Nymègue, Abel. — Goes, v. 4. Bosch. — Maastricht, Franq. Mycélium amphigène, pourvu de suçoirs lobulés, produisant des chapelets érigés de conidies longues et parfaitement cilindriques, aplaties aux extrémités. Périthèces épars. Filaments appendiculuires nombreux, rameux, incolores ou brunâtres vers la base, cachés parmi les hyphes mycéliennes. Æsques au nom- bre de 4 à 8 dans chaque périthèce, éri- ou guadrispores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 97 ὃ. Asques contenant 4 à 8 spores. 7. Erysiphe communis Wallr. [Alphitomorpha communis ΔΊΟΥ ΠΕ Br PS pp. et El. Cr.:1580:pph)tDubyebot CAN SCO θὲ D BESSON 111: 2599 pp: LÉ ΑΕ ΘΝ NAN MN Rickx Or EP 380; Ὁ Bary Verh! 50NSacc SyinE LS Wint Re EE 99). 68: Nat. Gesch. KE A00PeLXE, 273; Prodr ἘΠ θα ER pe: Need. Καὶ Arch ΠΕ et 2, III, 256; Oud. Rev. Pyrenom. 17; Erysibe communs Link Spec. 1, 105 p.p. Sur les feuilles des : a Clematis Vitalba. — Lochem, Août 1875, O. ὁ. Aquilegia vulgaris. — Apeldoorn, Août 1877, O. c. Ranunculus acris, ἢ. Philonotis, R. repens.— Naarden, O. — Leiden, Dozy et Molkb.; la Haye, Destrée. — Apeldoorn, Août 1893, O. — Culemborg, v. L. H.; Beuningen, Abel. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. d. Delphinium azureum. — Naaldwiÿk, v. ἃ. Tr. — Harderwik, Bondam. e Pisum sativum. — Leiden, Dozy et Molkb. — Driebergen, Ὁ. — Beek (en Guelre), O. f. Lathyrus Nissolia. — Elslo. g. Geranium molle. — Harlem. — La Haye, . k Polygonum aviculare. — Amsterdam, v. d. S. Lac.; Naarden, O. — Doorn, Août 1869, O. — Nymègue, Abel; τ τε τ Twello, Août 1593, Ο. . Rumex Acetosella. — Naarden, O. — Harderwiÿk, Bondam. ἢ. NVerbascum Thapsus. — Leiden, O. Mycélium amphigène, étalé, arachnoïde, fugace ou persistant, à suçoirs lo- bulés. Périlhèces épars ou en groupes, globuleux, petits, pourvus de Jilamenis appendiculaires courts et bruns. ÆAsques au nombre de 4 à 8 dans chaque périthèce, elliptiques, presque sessiles, 40—70 X 27—50 x, renfermant 4 à 8 spores elliptiques, 18—24 X 10—12 w. core pie art Τόν. ἷἋ. ΘΟ Ν 9. Χ NEC ON (pp); DAC AO MEN πα ἘΠ ΠῚ 31: Kickxk Cr FI 1 282: rod ΠῚ MBAt TE "4 D; 56: Ned.Kr. Arch. 2 11 185Oud: Rev. Pyrenom. 17; Erysiphe communis 7. Rubiacearum Tijds. Nat. Gesch. XI, 401. Sur les feuilles des: a, Alyssum calycinum.— Weurt, Abel. b Galium Aparine. — Leiden, Dozy et Molkb.; O. c. Hypericum perforatum. — Harderwik, Bo — Twello, 13 Sept. 1893, O. (Tul. S. K. C. tab. V, fig. 3—6). d. Lupinus luteus. — Harderwik, 1870, Bondam. e. Melilotus alba. — Amsterdam, v. 4. S. Lac. — Rotterdam, O.; Leiden, Dozy et Molkb.; O.; Heerjansdam, v. d. $S. Lac. — Kampen, Bondam. — Nymègue, Abel. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. 7 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DI. IL. 2e Ged. 98 ὃ: RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS f. Melilotus macrorrhiza. — Culemborg, Oct. 1875, v. L. H. g. Pisum sativum; partout où la plante est cultivée (Lul. S. F. C. tab. V, fig. 74 et 7b). ». Trifolium pratense, partout où la plante est cultivée. is Urtica urens et dioica. — Amsterdam, v. ἃ. 5, Lacoste. — Loosduinen, Destrée. ἀ. Vicia en plusieurs espèces. Cette espèce ne difière de l’Z. communis que par ses filaments appendicu- laires ïincolores. Aussi, DE BARY n'’accepta-t-il pas la différence spécifique entre ces deux formes (Abh. p. 50). L'examen des échantillons d’Erysiphe Marti, venus sur les Hypericum perforatum, Pisum sativum, Urtica dioica, Melilotus macrorrhiza, Lupinus et Galium Mollugo, nous a fourni la preuve, qu’il existe beaucoup de variations par rapport à la longueur et la fermeté des filaments appendiculaires, pour autant qu’ils appartiennent aux plantes différentes qui leur servent de soutien; circonstance propre à expli- quer le fait que LÉVEILLÉ, qui vraisemblablement n'avait pas eu l’occasion d'examiner toutes les formes par lui citées, signala ces filaments comme: wappendicula érevia enm mycelio intertexta”. Contraire à cette assertion, les filaments appendiculaires, propres aux échantillons de l’Z. Martii, trouvés sur le Hypericum perforatum et le Lupin, mesuraient 4 ou 5 fois le diamètre des périthèces, et se distinguaient par une épaisseur, tellement supérieure à celle des hyphes mycéliennes, qu’il ne couta point de peine à les distinguer nettement les uns des autres. Leur sommet se terminait souvent par une division fourchue aux branches allon- gées, quelquefois divisées pour une seconde fois. Ajoutons enfin, que les fila- ments appendiculaires du Hypericum perforatum, rangés en cercle au nombre de 15 à la base du périthèce, suivent un cours très-sinueux; que de distance en distance on leur trouve de petites proéminences obtuses; enfin que leur partie basilaire, divisée en quelques cellules par des cloisons horizontales, se distingue souvent par une couleur brunâtre. Les filaments de l’Urfica nous frappaient tout de même par une longueur considérable, mais en outre par une subtilité extraordinaire, qui rendit diffi- cile leur distinction des hyphes mycéliennes. Les filaments du Pisum sativum égalaient deux ou trois fois le diamètre du périthèce et ne différaient pas en épaisseur de ceux du Hypericum. La figure 3, table V de la Sel. Fung. Carpol. de TULASNE, se rapporte à l'Erysiphe des Hypericum. Elle nous montre toutes les particularités qui viennent de passer la revue, et en outre des individus conidiifères et des pycnides, La fig. 72 nous montre les conidies ἀθ l’Erysiphe propre au Pois cultivé. Quoique nous n’ayons pu découvrir les conidies, pourtant le mycé- Hum n’a pas échappé à notre observation. Il se présente sous la forme d’une toile mince qui d’abord s'étend également sur la surface de la feuille, mais qui, à un âge avancé, commence à se détacher de l’épiderme et finit par disparaître en lambeaux. Erysiphe Graminis DC. F1 Fr. VI, 106; Sace. Syll. I, 195 “πὶ. Kr. ΕἸ. IE, 30; Ῥεοῦν. ΕἸ Bat ΠΡ 56-00 Rev. Pyrenom. 18: Τόν. ἃ. 5. Ν ΘΓ ΧΥ 105; NUS I, 212; Kickx Cr. ΕἾ I, 383; Erysiphe communis var. Grami- num Duby Bot. Gall. II, 869; E. comm. var. Graminis Fr. 5. 10. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 99 M. ΠΙ, 242; Erysibe communis var. Graminum Lk. Syst. I, 106; Alphitomorpha communis var, Graminearum Wallr. ΕἸ. (τὲ 7108. Sur les feuilles des: Apera Spica ventiet Agrostis alba. — Amsterdam, v. d, S. Lacoste. — Rijnsburg, Leiden, O.; la Haye, Destrée, — Arnhem. Mycélium amphigène, ou plutôt epigène dans la majorité des cas, d’abord blanc, plus tard jaune-sale, brunâtre ou rougeâtre, composé de hyphes fort subtiles, munies de suçoirs, réunies en taches floconneuses ou s'étendant sur toute la surface, permanent. Conidies (Oidium monilioides Lk, Spec. PI, I, 122) elliptiques, arrondies aux bouts, 25—35 X 8—10 x, réunies en chapelets longs de 10 où plus encore d'individus, soutenus par une cellule globuleuse. Périthèces nombreux, cachés pour la plus grande partie dans un feutre de soies longues, courbées, incolores, originaires du mycélium. ilaments appen- diculaires en partie basilaires, longs, incolores, semblables aux hyphes mycé- liennes, en partie provenant d’une zône plus élevée, bruns-noirâtres, simples, de longueur inégale, mais toujours courts et comme abortifs, A4sques à 8 spores, nombreux, Les spores ne semblent mûrir qu'au printemps, suivant à l’année de leur naissance. Donc 1] n’est pas étonnant, qu’on ne les trouve presque jamais dans une condition satisfaisante, Eryesphe/Ulmantaes Desm AT SN VE TG ΤΙΣ ΊΑ (ais 1846 et 1847) et 3, XVIII, 370 a0 1852; PI. Crypt. de France XXXI, n°. 1515; Mém. Soc. r. de Lille 1846, p. 141; Rice Orpi d ΕἸΣ Τὸ 581:2,5aec: 5.110. 19-MOud.Rev- Pyrenom. 18. Sur les feuilles du : Spiraea Ulmaria; ordinairement épiphylle. — Loosduinen, Destrée, — Putten, Août 1884, O. — Goes, v. den Bosch. Mycélium blanc, déprimé-rayonnant. Périthèces globuleux, noirs, luisants, très-petits, très-épars, principalement disposés le long des nervures, quelque- fois peu abondants, renfermant 8 asques octospores, garnis de fi/aments appen- diculaires nombreux, rameux, tortueux et brunâtres, dont la longueur en gé- néral dépasse peu le diamètre du périthèce. L'appareil conidien est représenté par l’Oidium leucoconium var. Ulmariee Desm. PI. Crypt. de Fr. 1e Ed. XI, τ. 611: Note. — Nous ne saurions trop aflirmer que l’espèce décrite appartienne en réalité à notre flore. Les exemplaires cueillis à Goes, ne portaient pas plus des périthèces que ceux que nous-mêmes avions rapportés de Putten. Le développement ne s’était pas étendu au delà de l’apparition d’un mycélium, lequel, à en croire DESMAzIÈRES (Le.), pourrait appartenir aussi bien à l’Æ. horridula où à VE. lamprocarpa, en d’autres termes: à l’ÆZ, Ulmariae Persoon, nullement identique avec l’Z. Ulmariae Desm. Les exemplaires, cueiïllis par Mlle Desrrfe, ne semblent pas avoir été gardés en réserve, vu que ma prière d’en recevoir un échantillon, pour but d’examination, n'avait pu être accordée que pour l’avenir. 7 100 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2 PÉRISPORIÉES Saccarpo (Syll. Fung. 1, 24, a° 1882). (Etym. voyez sous: Périsporiacées). Champignons parasites où saprophytes, ne produisant point de co- nidies (Oidium). Périthèces globuleux, piriformes ou en forme de lentille, astomes, reposant sur un subicule incolore ou colorié. . CLÉ ANALYTIQUE DES GENRES. I. Hyalosporées. — Spores globuleuses ou allongées, continues, incolores ou jaune très- pâle. a. Périthèces jaunes, roussâtres ou brunâtres. 1. EUROTIU. b. Périthèces noirs : 1. Asques polyspores:) : +, 1. UC ὃ. APIDSPORIUN: 2. Asques octospores . ἐν ΟΣ CAINENARS II. Phéosporées. --- Spores τ ς ou allongées, continues, brunes. a. Périthèces reposant sur des soies brun-foncé rayonnantes, fourchues à plusieurs reprises . 4. ASCOTRICHA. b. Périthèces sans soies à la base, hérissés de poils p. ou m. raides à la surface . . . . 5. CHAETOMIUM. IT. Didymosporées. — Spores didymes, incolores ou brunes. Périthèces lenticulaires, reposant sur un su- bicule rayonnant. Spores brunes . . . 6. ASTERINA. IV Phragmosporéests— Sn ées, bi- ou pluriseptées, incolores ou brunes. Périthèces globuleux, sans subicule. Spores à 3 cloisons, brunes, à la fin divisées en leurs parties constituantes . . . . —] PERISPORIUM. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 101 EMEA LOSPORÉES. (Etym. νχλέος, transparent et σπορώ, graine; ἢ, a. aux spores incolares). EUROTIUM Li. (Observat. in Ord. nat. pl. in Magazin naturf. Freunde zu Berlin [TI, 1809, p. 31). (Etym. ἐνρώς, moississure). Périthèces superficiels, globuleux, astomes, à paroi membraneuse, sans poils ni soies, Jaunes, roussitres où brunâtres. Asques globu- leux ou piriformes, dépourvus de paraphyses, épars, contenant 8 spores globuleuses ou lentiformes, continues, incolores ou très légère- ment teintées. Les périthèces sont le résultat d’une coopération de deux branches mycéliennes: une branche centrale, enroulée en tirebouchon, et une autre, superficielle, enveloppant la première. Ils sont précédés par des branches érigées, issues du même mycélium, destinées à produire des chapelets de conidies à la surface d’une vésicule terminale. Chaque chapelet repose sur un stérigme en forme de quille. Les plantes comidufères elles-mêmes, regardées jadis comme des espèces autonomes, figuraient et parfois figurent encore parmi les Hyphomy- cètes, sous le nom d'Aspergillus. Tant les conidies que les asco- spores produisent un mycélium nouveau, capable à régénérer: d’abord des branches conidüfères, ensuite des branches en guise d’organes reproducteurs (carpogones et pollinodes de DE BARY), enfin des périthèces. 1. Eurotium herbariorum (Wiggers [Mucor herbariorum Primitiae Florae Holsatiae, p. 111]) Link Observ. in Ord. Plant. in Magazin der Ges. f. naturf. Freunde zu Berlin IIT, 29; em pee Sace 5011. 1 226% Wint Kr PESTE ASOE Hd Νὰ: GeschuX 402 WProdr, EL Bat. IL p 121/Oud Rev. Pyrenom. 19; Eur. Aspergillus glaucus de Barÿ Beitr. z. Morphol. u. Physiol. der Pilze. Dritte Reïhe: Abh. über Euro- {πος ἢ. Δ᾽; εὐ 1810. (Etym. herbarium, herbier; f. ἃ. ἃ l’expérience que les plan- tes, conservées en herbier dans un lieu humide, se couvrent facilement des périthèces jaunes de l'espèce en question), 102 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur des plantes desséchées, conservées dans un lieu humide. Partout. Mycélium superficiel, lâche, d’abord blanc, puis jaune ou rouge-jaunâtre. Périthèces globuleux, jaune-soufre, 75—90 4 de travers. Asques globuleux ou piriformes, 12—15 μ de travers. Syores au nombre de 8, agglomérées, inco- lores, en forme de lentille, S—10 4% de travers, subtilement granuleuses le long du sillon qui s'étend entre les deux faces convexes. Les périthèces sont devancés par des plantes conidiifères, connues sous le nom d’'Aspergillus glaucus (L. [Mucor glaucus Syst. Veget. Ed. XV, 10207) Lk. Obs. I, 14; IL 36; Lk. Spec. I, 67; Sacc. 5011. IV, 64; Wint. Καὶ FL Il, 59; Tids:.Nat. Gesch ἢ, 403: Prodr. IL 4/*p:191- Elles se composent d’un pédoncule érigé, simple, continu ou pourvu d’une rare cloison, dilaté au sommet en vésicule globuleuse qui, par intermédiaire d’une couche dense de stérigmates en forme de quille, portent une grande quantité de chapelets rayonnants de conidies globuleuses, légèrement épineuses, d’abord incolores, à la fin glauques, mesurant S—10 μ de travers. «. epixylon. — Prodr. ΕἸ. Bat. IL, 4, p. 121; Eurotium epixylon Kze u. Schm. exs n°. 83; Wallr. F1. Cr. 331; Sacc. Syll. I, 27; Wint. Kr. FL. Il, 60; Tids. Nat. Gesch. XII, 273 ; Oud. Rev. Pyrenom. 19. Sur le bois vermoulu. — Leiden, Dozy et Molk.; O. — Goes, v. d. Bosch. Ne diffère en rien du type; seulement les périthèces sont un peu moins volumineux. Eurotium repens de Bary Beitr. z. Morph. u. Phys. d. Pilze, Dritte Reihe. Abh. ἃς, Eurotium, ete. 19 et tab. VIT; Hedwigia 1871, p. 52; Sacc. Sy I, 26; Wint. Kr. EL. II, 60. (Etym. repere, ramper; nom, emprunté par DE BARY à l’As- pergillus repens: hyphomycète, reconnue par lui comme stade conidiüfère d’une espèce d'Eurotium frepens), jusqu'ici négligée par ses devanceurs). Sur du papier trempé de gelée de groseilles. — Apeldoorn, Juill. 1889, Ὁ. Cette espèce diffère de l'E. herbariorum par une réduction sensible dans le volume de tous les organes reproducteurs. Les ascospores ne mesurent que 4 à 5.6 w de travers, mais sont un peu plus épaisses et à peine sillon- nées à la limite entre les deux plans convexes, et les conidies verruculeuses n’atteignent pas plus qu'un diamètre de 7 à 8.5 w. La plante conidifère frappe au premier abord par sa hauteur moindre et ses chapelets plus courts. Les périthèces jaunâtres tout-de-même semblent un peu plus petits. Eurotium Coriorum Wallr. FL Or. 331; Sacc. Syll. E 27; Wint. Κι. FL Il, 60; Oud. Rev. Pyrenom. 19: Oud. Ned: KE Arch:2 {1 0 πο 2 eV Ὁ 9.5 | (Etym. corium, cuir; f. ἃ. au support). Sur une courroie en train de décomposition. — Naaldwyk, v. d. Trappen, Mycélium Vâche, composé de hyphes courtes, tortueuses, à la fin brun- cannelle. Périthèces globuleux, larges de 80—100 y, nus, d’abord épars, jaune-citron pâle, plus tard agglomérés, jaune-doré. Asques presque globuleux QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 103 à 8 spores. Spores en forme de lentille, 4/,—51/, y de travers, glabres, d’un jaune excessivement pâle. Stade conidiifère inconnu. Cette espèce ne semble à peine différer de l'E. repens. APIOSPORIUM Kvwwe (in Kunze u. Schmidt, Mycol. Hefte, I, 8; Ὁ, 1817). (Etym. ἄπιος, poire et oropé, graine; f. a. à la forme des périthèces). Périthèces superficiels, très-petits, globuleux ou piriformes, astomes, membraneux ou carbonisés, ne contenant qu’un seul asque !) qui repose sur un mycélium conidifère sombre. Asques polyspores, sans paraphyses. Spores globuleuses ou oblongues, incolores. Les stades conidüfères, regardés jadis comme des espèces autonomes, figuraient alors sous les genres Fumago, Torula, Antennaria, et d’autres. Ÿ, Apiosporium pinophilum Fuck Symb. 87; Sacce. Syll. LE, 30; Wint. Καὶ EL IL 72; Tijds. Nat. Gesch. XI, 400; Ned. Kr Arch. 2.1, 181: 2; 1V,%255: Oud. Rev. Pyrenom. 19. (Etym. πίνος, ordure et φίλος, ami; f. ἃ. aux hyphes noires et vraiment répudiantes, formant le subicule qui porte les péri- thèces. Le mot pinophilum ne saurait être traduit par: ,ami des pins”, parceque ,pin” signifie en grec πέτυς, et non πίνυς OU πίνος). Sur les branches de l Abies alba. — Naarden. — Leiden. — Putten, Août 1884 et 1885, Ο, (Stade conidiifère seulement). Les hyphes conidifères, connues sous le nom d’Antennaria?) pino- phila (Nees, Syst. d. Pilze 1, 279, IL, 72 et fig. 298; Ned. Kr. Arch. 2, I, 181; Arch. Neerl. VIII, 393) ou Hormiscium pityophilum (Sacc. Syll. IV, 265) forment un feutre noir p. ou m. dense à la surface des rameaux et des feuilles des pins, composé de chapelets rameux, sinueux, s’atténuant vers le sommet, et formés pour la plus grande partie de conidies cubiques ou cubiques-arrondies, fuligineuses, mesurant 18 à 20 & de travers. Les périthèces qui jusqu'ici ne semblent avoir été rencontrés par personne, à l’exception de FucxeL, se trouvent à la surface du feutre. Ils sont épars, très petits, plans ou voûtés, orbiculaires, rugueux, noirs, et ne contiennent qu'un seul asque, rempli de beaucoup de spores très-petites, ovales-cilindri- ques, incolores. 1) FuokELz assure avoir rencontré ces asques, mais d’autres mycologues n’ont pas réussi à les retrouver. Dans le cas que Fuckgz ne se soit pas mépris, il semble certain que les asques diffluent promptement, et que les spores seules finissent par remplir le périthèce. 3) Antenna = antenne; f, a. à la forme, 104 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2. Apiosporium querciolum Fuckel Symb. 87; Sacc. Syll. I, 31; Wint Kr. F1. II, 72; Oud. Rev. Pyrenom. 19. (Etym. quercus, chêne et colere, habiter; f. a. au support). Sur les feuilles du Quercus Robur dans plusieurs endroits des Pays-Bas, mais seulement à l’état conidiifere. Périthèces superficiels, globuleux, bruns, mesurant 48 4% de travers. ÆAsques globuleux, remplies de beaucoup (?) de spores globuleuses, incolores, de 6 y de diamètre, chacune signalée par deux gouttelettes luisantes. Le subiculum noir, servant d'appui aux périthèces, se trouve à la face supérieure des feuilles, et répond, quant à ses caractères, au genre antique Fumago. Les conidies, produites par les hyphes mycéliennes, sont presque opaques, elliptiques ou irrégulières, munies de 2 ou 3 cloisons, et mesurent 48 Χ 24 y. 3. Apiosporium Brassicae (Libert [Perisporium Brassicae Foi Arduennae n°. 280]) Fuckel Symb. 86; Sacc. Syll. I, 33; Wint. Kr. F1. Il, 73; Oud. Rev. Pyrenom. 19; Perisporium Brassicae Prodr. F1. Bat IX, 4, p. 38. (Etym. Brassica = Choux). Sur des tronçons de choux cultivé. — Leiden, Wittewaal; Dozy et Molkb. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht Franq. Périthèces superficiels, très-petits, globuleux. Æsques inconnus. Spores pré- sentant plusieurs formes (globuleuses, ovales, irrégulières et anguleuses), mar- quées d’une gouttelette luisante, mesurant 16 X 12—14 y. Selon Fuckez, le stade conidiifère est représenté par l’Æormiscium laœum Wallroth. FL Crypt. 186. Cette forme est décrite de la manière suivante : ”Chapelets allongés, entrecroisés, très-grêles et presque transparents, formés de 18 à 24 compartiments; réunis d’abord en pelotons sphériques, mais qui bientôt s'unissent pour former une couche fragile, saupoudrée d’une farine salissante, noircissante ou couleur d’airain”?. ANIXIA Frs (Novitiae Florae Suecicae Ed. 12, p. 80, a°. 1814—23). (Etym. z privans et ,£6ç, visqueux ; f. a. aux périthèces presque tout-à-fait libres du support). Périthèces superficiels, glabres ou floconneux à la base, p. ou m. complètement globuleux, astomes, membraneux, enfin dilabrant au sommet. Asques cilindriques, à 8 spores. Spores globuleuses ou elliptiques, continues, d’abord légèrement jaunissantes, enfin incolo- res. Paraphyses présentes. 1. Anixia cyclospora (Cooke [Orbicula cyclospora Handb. Of Brit. Fungi, 926]) Sacc. Syll. I, 36: Oud. Rev. Pyrenom. 20: Orbicula cyclospora in Ned. Kr. Arch. 2, II, 187. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 105 Sur du boïs de chêne pourrissant (non pas sur du papier de tenture, com- me le veut Mr. SaccaRDO I. c.). — Amsterdam, Juin 1876; Mr. l'étudiant E. Dnboïs. Mycélium composé de fils incolores, rameux, rayonnants. Périthèces globu- leux, brun-foncé, divisés superficiellement en facettes à 4 ou 5 angles. Asques cilindriques, longuement pédicellés, à 8 spores, accompagnés de paraphyses rameuses. Syores globuleuses, monostiques, incolores, mesurant 10 x de travers. Note. — Le seul champignon inférieur, accompagnant notre Anixia, ap- partenait au genre Sporidesmium. Les Rhinotrichum lanosum et Penicillium chartarum, rencontrés par Mr. Cook, firent défaut dans nos exemplaires, IL PHÉOSPORÉES. (Etym. ραιός, de couleur sombre et oropé, graine; f. a. à la couleur des spores), AS CO TR ICE A Dre, (Annals of natural History 1e Série, [, 257). (Etym. ἀσκος, bourse et θρίξ, poil; f. a. aux périthèces, se dressant au-milieu d’un filet de hyphes). Périthèces pourvus d’une paroi mince, astome, se dressant au mi- lieu d’un cercle de filaments rayonnants, conidifères, fourchus à plusieurs reprises. Asques cilindriques, étroits, sans paraphyses, à 8 spores. Celles-ci elliptiques, de couleur sombre. 1. Ascotricha chartarum Berkeley, Le.; Sacc. Syll. I, 38; Oud. Rev. Pyrenom. 20. (Etym. charta, papier; f. a. au support). Sur du papier imprimé corrompu. — Amsterdam, 1882. Périthèces (jusqu'ici soustraits à notre examen) à paroi mince, brun-olivâtre, entourés de filaments sombres, fourchus à plusieurs reprises. Æ{sques à 8 spores elliptiques fuligineuses. Note. — Les branches de la même fourche ne différaient jamais en lon- œueur dans nos exemplaires, contraire à la figure de BERKELEY, repris par Mr. CookE à la page 653 de son Handbook”, qui nous donne toujours à voir deux branches de longueur inégale. IT faut ajouter que nous avons vu se terminer les branches ultérieures du subicule, sans exception, par un petit corps piriforme, incolore (vraisemblablement une conidie), indépendamment- d’autres corpuscules globuleux, incolores, beaucoup plus petits, enclavés un à un dans l’angle des diverses fourches. La figure de Mr. BERKELEY ne nous montre point de corps piriformes, mais bien de petits globules, collés non à 106 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS l'aisselle des branches divergentes, mais au-dessous de celles-ci, près de leur point de départ. Il semble que ces globules représentent les conidies pour Mess. BERKELEY et COOKE. CHAETOMIDIUM Zorr. (Zur Entwicklungsgeschichte der Ascomyceten, p. 84, a°, 1881). (Etym. χαΐτωμα, 8016, et εἶδος, figure; f, a. à l’analogie avec le genre Chaetomium). Périthèces superficiels, globuleux, astomes, noirs, sans coiffe termi- nale, mais pourvus sur toute la surface de soies subulées. Asques en massue, à 8 spores. Celles-ci globuleuses ou à peu près, brunes. Des rhizoides filiformes, épaisses, à la base des périthèces. 1. Chaetomidium fimeti (Fuckel [Chaetomium fimeti Enu- mer. Fungorum Nassoviae 64 et Symb. 90]) Zopf Le. p. 53 et 84; Sacc. Syll. I, 39; Oud. Rev. Pyrenom 20; Oud. Ned. Kr. Arch. 2 ΤΥ 200. (Etym. fiimetum, tas de fumier; f. a. au support). Sur le crottin de lapin. — Juillet 1884; Mr. v. L. Hulsebosch. Périthèces globuleux, noirs, sans coiffe ni ostiole, mesurant Τί, à ?/, mill. de travers, couverts de soies subulées courtes, brunies, à paroi épaisse et incrustée, partout presque de la même longueur. Parmi les rhizoides il y en a de fort longues, grosses de 6 à 8 μ, à paroï épaisse et brunie. Les péri- thèces s'ouvrent irrégulièrement à leur base, et ont les cellules superficielles fort petits, les plus internes au contraire très-volumineuses. Æ4sques grands, en massue, longuement pédonculés, mesurant 40—4$ Χ 14—18 (sans le pé- doncule). Spores largement elliptiques, 14—16 X 12 μ, épaisses, de 8 μ, api- culées aux deux bouts, brun-olivâtre. II DIDYMOSPORÉES. (Etym. δίδυμος, double et σπορώ, graine; f. a. aux spores biloculaires). ASTERINA Lévené. (Ann. d. Scienc. natur. 3, V, 59). (Etym. aster, étoile; ἢν a. aux rayons concentriques, originaires de la base des périthèces). Périthèces (reposant sur un cercle de rayons noirs, presque super- ficiels), lenticulaires ou globuleux déprimés, presque sans ostiole, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES paAÿs-Bas. 107 membraneux. Asques ordinairement courts et pourvus d’une paroi épaisse, à 8 spores. Spores biloculaires, brunes, rarement continues ou pluriseptées, incolores ou brunâtres. 1. Asterina Veronicae Couke Grevillea V, 122; Wint. Καὶ BE TS ΘΠ ΝΟ A RNr Arch 2, Vi, 172 ΒΡ τ τ abjecta Wallr. F1 Cr. 810; Asteroma Veronicae Desm. PI. Crypt. du Nord de la France 1e Ed. n°. 778, 2e Ed. n°. 180; Dimerosporium abjectum Fuck. Symb. 89; Sace. Syll. 1, 51; Capnodium sphaerieum Cooke Handb. 934; Meliola abjecta Dchrot in Rad e FE τὸν 2224. Amphigène sur les feuilles du . Veronica Chamaedrys. — Schéveningue, 1886, Mlle. C. E. Destrée. Périthèces déprimés, sémiglobuleux, noirs, petits, rapprochés en groupes qui reposent sur des tâches noires, composées de fibrilles sinueuses, rameuses, et qui rayonnent du centre à la circonférence. Par le temps, ces tâches s’unis- sent et forment, vraisemblablement à l’aide d’un mycélium concolore, une couche uniforme, noire, quelque peu fragile, e. à. d. une sorte de subicule. Asques globuleux, à la fin largement elliptiques, 30—32 X 21—24 x, octo- spores. Spores agglomérées, biloculaires, brun-noirâtre-foncé, souvent étranglées au milieu, oblongues ou en massue, 15—17 X 7—8 y. Fuckez fait mention de hyphes, qu’il déclare avoir rencontrées au milieu du subicule périthècifère, et dont chacune portait une conidie apicale, en tout semblable à une ascospore. L’exactitude de cette observation pourtant paraît un peu douteuse, et mérite d’être contrôlée de nouveau. IV. PHRAGMOSPORÉES. (Etym. φράγμα, cloison et σπορο, graine; f. a. aux spores cloisonnées). PERISPORIUM Fruiss. (Systema mycologienm III, 248; a°. 1832). (Etym. περίσπείρω, semer à l’entour; f. a. aux périthèces nombreux disséminés). Périthèces superficiels, carbonisés-coriaces, glabres, astomes, à la fin sujets au morcellement, globuleux ou un peu déprimés, soustenus par un subicule fort peu développé de fibrilles tendres et incolores. Asques en massue, longuement pédicellés, à 8 spores. Point de para- physes. Spores oblongues-cilindriques, quadriloculaires, brunes; les compartiments apicales en cône émoussé, les intermédiaires anguleux ou elliptiques, tous se détachant l’un de l’autre au stade de maturité, 108 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS La génération conidifère de quelques espèces, dans le cas où elle ait pu être distinguée avec certitude, ἃ été identifiée avec tel mem- bre du genre antique T'orula. Le genre Perisporium ne semble différer du genre Sporormia que par l'absence d’un stome et la nature de la paroi du périthèce. 1. Perisporium nitidum Berkeley, Enum. Fung. coll. in Portugal, 8; Sacc. Syll. I, 57; Oud. Rev. Pyrenom. 21 et Ned. Rr Arch 2 ὅν. (Etym. witidus = luisant; f. ἃ. à l’état des périthèces). Sur les feuilles pourrissantes d’un Agave americana. — Jard. bot. d'Amsterdam, 1883; O. Périthèces petits, noirs, luisants, sémiglobuleux, disséminés sur des taches p. ou m. pâlies, grisâtres, Æ4{sgues difluents. Spores presque globuleuses, petites, brunâtres. 2. Perisporium Arundinis Desmaz. Champ. du Nord de là France, 6 Série ἢ 920. Sacc. SyIL #59 Οὐ Rev Pyrenom. 21; Destrée Ned. Kr. Arch 2, VI, 171; P. vulgare int Prod. ΠΠ ΠΗ} ll p.288; (Etym. Arundo = roseau; f. a. au support). Sur les feuilles du Phragmites communis. — Loosduinen, Destrée. — Goes, v. den 3osch. Périthèces petits, noirs, disséminés, mais sans être bornés à l’étendue de tâches (qui n'existent pas). Spores ovales ou oblongues, brun-pâle. 3. Perisporium betulinum (Albertini et Schweinitz [Peziza betulina Consp. Fung. Lusatiae super. 339 et tab. XII, fig. 5]) Pries Syst myc. Il, 262; 5660: SyIl 459% Wint. Κα BEM 68; Destrée Ned”Kr°Arch2 NI 0172; (Etym. Betula — bouleau ; f. ἃ. au support). Sur les feuilles du Betula alba. — Wassenaar, Destrée. Périthèces superficiels, épars, fort petits, d'abord sémiglobuleux, plus tard déprimés au centre, et alors ressemblant à des Péziza en miniature, brun- jaunâtre dans la jeunesse, noirs dans un âge avancé. Les asques et les spores n’ont été décrits nulle part. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS, 109 8. CAPNODIÉES Saccarpo. (Sylloge Fungorum 1, 73). (Etym. καπνός, fumée; f. a. à la couleur des parties attaquées). Champignons biogènes. Périthèces allongés dans la direction ver- ticale, simples ou rameux, en massue ou cilindriques, arrondis ou pointus au sommet, se divisant ordinairement en lanières vers la partie supérieure, reposant sur une couche assez épaisse, noire, se détachant facilement du support, et identifiée par les auteurs avec le mycélium d’autres champignons. CAPNODIUM More (Ann. des Sc. natur. ὃ, XI, 233, a°. 1848). (Etym. voyez en haut). Le mycélium se présente sous la forme d’une croûte assez épaisse et noire, couvrant les feuilles et entourant les branches. Périthèces p. où m. charnus ou carbonisés, répondant aux caractères énumérés plus haut. Asques obovés, octospores. Spores ovales-oblongues, divisées dans les espèces-types par 3 ou 4 cloisons horizontales, puis encore par une cloison verticale, et alors muriformes, brunes. Dans TuLASxE, Selecta Fungorum Carpologia, 11, 279, le genre Capnodium figure sous le nom de Fumago, titre, réservé aujourd’hui par plusieurs auteurs au stade stérile. 1. Capnodium salicinum Montagne Sylloge generum spe- cilerumque Cryptogamarum, 256; Berkeley et Desmazières Trans- actions of the horticult. Society IV, 251, et fig. 4, a°. 1849: Annooc nat 9. XL 2341et ΧῚΠ 302; Sacc Sy 5 Win Kr. FL IT, 75; Oud. Rev. Pyrenom. 21; Fumago salicina Tul. Sel. Fo. Carp. Il, 280 et tab. XXXIV. (Etym. Salix — Saule; f. à. au support). Sur les feuilles et les rameaux du Salix cinerea. — Dunes maritimes de Brielle, Sept. 1871, O. — Exemplaires fertiles, parfaits, Mycélium formant une couche p. ou m. veloutée, noire, au-dessus de laquelle les périthèces ne s'élèvent à peine. Æyphes cilindriques, brun-noirâtre, p. où m. rameuses, divisées par des cloisons nombreuses transversales en grand nombre de compartiments, dont la longueur excède la largeur, Périthèces 110 2. 4. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS charnus, représentant en bas une bouteille et en haut un appendice cornifor- me, simples ou pourvus d’une expansion en forme de rameau vers le sommet, lequel se divise en quelques lanières étroites. 4sques obovés, sessiles, 40—60 X 20—25 y, contenant 8 spores agglomérées, obovées, 22— 26 X 9—13 , noires, ordinairement muriformes. Outre les parties décrites, TULASNE (1.0.) fait mention de conidies, de spermogones et de pycnides. Les conidies, petits corps simples ou divisés, (fruits de hyphes privilégées) mesurant de 5 à 15 & de travers, peuvent être si abondantes que toute évolution d’autres appareils générateurs en semble supprimée. Les spermogones et les pycnides, semblables quant à la forme aux périthèces, contiennent: les uns des spermaties, incolores et pas plus grandes que 3.5 y, les autres des s/ylospores, noïres, mesurant 13—16 X 6.5—10 κα. Les périthèces contiennent 10 ἃ 15 asques, nés au dedans d’un parenchyme muqueux, non accompagnés de paraphyses. Capnodium Tiliae (Fuckel [Fumago Tiliae Symb. mycol. 142]) Sacc. 5.11. I, 74; Wint. Kr.ÆL IT, 13: Oudeher. Py- renom. 21. (Etym. ΤΉ = tilleul; f. a. au support). Sur les feuilles du Tilia parvifolia — Amsterdam, O. — Leiden, Ο, Sous le nom de Capnodium Tiliae on trouve décrit une Périsporiacée à pé- rithèces petits, en forme de cône obtus, noirs, non rameux, contenant des asques stipités, ovales, de 32 X 16 — 18 x, à 16 spores elliptiques, obtuses aux extrémités, brunes, à 3 ou 4 cloisons transversales et une cloison longi- tudinale, mesurant 14 X 7 pu. Ce stade n’a pas encore été rencontré chez nous. Le stade conidiifère au contraire n’est pas rare et se présente sous la forme de plaques noires forte- ment collées au support, c’est à dire au côté supérieur des feuilles. Ces plaques sont des agglomérations de hyphes brunâtres en forme de chapelets, entrecroisées de différentes manières, rameuses, collées ensemble, et mêlées à des corpuscules (conidies?) elliptiques, biloculaires, d’un brunâtre-pâle. Capnodium elongatum Berk. en Desmaz. Journ. Hort. 566. vIV, 18.495: 8: 251: 26accnS y 15; Wint ἘΚΥΣ ΠΡ 16:1Ned, ΚΕ ΓΑ ΟΣ ΤΥ ΕΘΝ: (Etym. elongatus = allongé; f. ἃ. à la longueur des périthèces). Sur les feuilles du Persica vulgaris. — Naaldwÿk, 1865, Dr. v. der Trappen. Périthèces allongés, longuement pointus, ordinairement simples (sans ra- meaux), divisés en lanières étroites au sommet. Æ4sgwes inconnus. ÆSpores trois- ou quadriloculaires, étranglées à la hauteur des cloisons, compartiments parfois divisés par une cloison longitudinale. Jusqu'ici nous n'avons rencontré de cette espèce que le stade conidüfère qui ne diffère pas assez de celui du C. Tiliae pour en dresser une nouvelle diagnose. Capnodium quercinum (Persoon [Fumago Polychaeton quercinum Mycol. Europaea 1, 9]) Berk. et Desmaz. Proc. Hort. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 111 Soc. IV, a°. 1849, p. 252; Sace. Syll. I, 19; Wint. Κα: ΕἸ IE 76; Oud. Rev. Pyrenom. 21. (Etym. Quercus = Chêne; f. a. au support). Sur les feuilles du Quercus Robur. Jusqu'ici seulement dans le stade préliminaire. — En divers endroits. Ὁ, Les exemplaires fertiles, caractérisés par la présence de périthèces, présen- tent un subicnlum très-épais, dense, facilement séparable du support, et encore, des périthèces en faisceaux, rameux, fendillés dans la direction transversale. Les asques et les spores semblent être demeurés inconnus jusqu'ici. Le stade conidiifère (Coniothecium quercinum) ἃ les conidies agglomérées, anguleuses, cloisonnées, fuligineuses, pourvues d’une paroi épaisse, et mesu- rant 6 à 10 x de travers. 8, TUBÉRÉES Vrai. (Monographia Tuberacearum, αὐ, 1831, p. 12). Champignons ascigères, hypogés. Ascomes presque globuleux, d’abord charnus, ensuite coriaces. Asques à 1 à 8 spores (faux, ὁ. à. d. semblables à des cellules vulgaires dans le genre Cenococcum). Spores continues. I Glèbe (l'intérieur de l’ascome ὁ. à. ἃ. du corps du champignon) présentant un capillitium séricé. ENS IVEAIS ETC NN το νον εὐ ÉLAPHOMYCES. 11. Glèbe sans capillitium. Asques faux, celluli- OT OEM A MR Er S SF RANCENOCONCUE ELAPHOMYCES Nues as Esexsucx. (Synopsis plantarum myc. a° 1820, p. LXVIIT). (Etym. ἔλαφος, cerf et μύκης, champignon; f. a. à la fable qui voulait que le champignon en question serait redevable de son origine au sperme du cerf). Ascome presque globuleux, d’abord charnu, plus tard endurcissant, muni de deux téguments: un tégument extérieur ou velum, crustacé et raide, lisse ou couvert d’aspérités granuleuses ou pointues, et un tégument intérieur ou cortex, plus épaix et plus mou. Glèbe d’abord composé de hyphes entrelacées, plus tard charnue-pulpeuse, divisée en portions par des veines, composées de fibrilles séricées. Asques d'abord globuleux, puis obovés, presque sessiles, comprenant 1 à 8 spores. Spores mûres formant un poudre sec, opaques, variables par 112 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS rapport à la couleur, lisses ou finement épineuses, rarement p. ou m. réticulées. le Elaphomyces variegatus Vittadini Monographia Tube- racearum p. 68 et tab. IV, f. 4; Sacc. Syll MIT, 867; E: muricatus Fries S. M. III, 59; Corda Ic. Fung. VI, 51 et fig. 97; Ned. Kr. Arch. 1, V, 347; E. vulgaris y. variegatus Corda in Sturm Pilze, Heft 19 et 20, pag. 27 et tab. 9. (Etym. varivgatus, bigarré; f. a aux différentes couleurs de la glèbe). Dans les bois feuillés près de Lochem. Automne. Sprée. Mycélium jaune-grisâtre ou jaunissant, souvent peu visible ct fragile. Inté- gument extérieur épais, dur, d’un jaune pâle ou ochracé-vif, devenant quel- quefois un peu brunâtre, couvert de verrues assez robustes, largement pira- midales, émoussées. [ntégument intérieur épais, pulpeux-charnu, brun-rouge- âtre, présentant une grande quantité de veines jaunâtres ou rosé-blanchâtre, réunies en réseau labyrinthiforme, plus tard d’une couleur égale brun-foncé. Asques à 2 à 4 spores. (Celles-ci opaques, d’un noir roussâtre ou d’un noir pourpré, mesurant 20 à 22 μὶ de travers. Le champignon atteint la grosseur d’une noïsette ou d’une noix (3 cent.), et présente une forme globuleuse pure ou un peu déprimée. A l’état frais, il répand une odeur de Ruta graveolens ou d'urine de chat. Elaphomyces granulatus Fr. $S. M. III, 58; Vittad. Monoyr. Lycoperdineorum p. 78 et tab. ΠῚ. f. 7; Τὰ]. A.S. N. 2, XNI, 22 etstab: Lt 3: tab TEE EMA 5 ΠΕ ΙΕ ΤΣ Liste de Fonges supérieurs, p. 16; E. vulgaris 8. granulatus Corda in Sturm Pilze, hivr. 19: et 20,%p:25, tab° 8; E'vulg. ὅδ. columnifer Cda in Sturm Pilze, p. 31 et tab. 10. (Etym. granula — granule; f. ἃ. à la surface du velum). Rijzenburg, 1864, Hartsen; Driebergen, 1883, O., et dans d’autres endroits, caché dans le sable des sapinières ἡ Mycélium jaunâtre, bientôt disparaissant. [ntégument extérieur d’abord jaune- citron, puis orangé-brunâtre, enfin brun, couvert de papilles granuliformes. Intégument intérieur non réticulé, rougeâtre à l’état frais, blanc à l’état sec. Asques remplis de 1 à 8 spores, pourpre-noircissant au stade de maturité, mesurant 25 à 32 y de travers. La grosseur de cette espèce, justement comme dans la première, varie entre celle d’une noïsette et d’une noix. Son odeur est beaucoup moins pénétrant et pas si désagréable. L’Æ. granulatus sert de support au Cordyceps ophioglossoides. Aussi peut- on être assuré que le premier se trouve enfoui dans la terre, au lieu où le second s'élève en massue noire entre la végétation d’herbes naines d’alentour. Ressouvenons nous encore, que Mr. le Prof. R£Ess a démontré que le my- célium de l’Z, granulatus contribue à la formation des mycorhizes des arbres forestièrs, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 113 CENOCOCC[UM Κι. (Systema Orbis Vegetabilis, αὐ, 1825, p. 364). (Etym. κενός, vide et κόκκος, noyeau; f. a. à la condition des ascomes mûrs). Ascomes globuleux, d’abord charnus, plus tard durs, fragiles, sou- vent vides au centre. Glèbe sans capillitium. Asques globuleux, fugaces. ÆSpores petites, globuleuses, noirâtres, lisses ou tant soit peu réticulées. 1. Cenococeum geophilum Fries Scler. Suec. exsice. Decas XXX VII, et 5. M. ΠῚ, 65; Vittadimi Monogr. Lycoperdineo- rum, 83 ettab. ΠῚ ΞΕ 5; Schmitz Linnaea 1843,°p. 536 et ans Rice Crvypt de ΕἸΣ ΤΙ: Ὁ: Sacc SyILMITENSTE ProdeFlebBat TE" Æ p.16: (Etym. γῇ, terre et φίλος, ami; f. ἃ. au lieu de croissance du champignon). Sous terre dans les terrains ombragés (bois de chêne ou de hêtre) des ré- gions sablonneuses et des bruyères. — Voorschoten, Dozy et Molkb.; Lisse, O. Champignons globuleux, de la grosseur d’une graine de moutarde jusqu’à celle d’un petit pois (1 à 4 mill.). Point d’odeur. Surface noire, glabre, très-finement pointillée de blanc à la loupe. Spores globuleuses, noircissantes, lisses à l’état jeune, réticulées (?) à l’état mûr. SCHMITZ nous informe que la spore commence par former un mycélium byssoïde blanc, auquel succéderait le subicule où mycélium secondaire fibreux et noueux, mentionné par FRtes. C’est sur ce dernier que se produirait le péridium. Pourtant on n’est pas encore bien sur que les filaments noirs qui accompagnent quelquefois le péridium lui appartiennent en réalité, car la plante se présente aussi, et même le plus souvent, sans en offrir des traces. Fam. IL SPHÉRIACÉES Frres. (Summa Vegetabilium Scandinaviae a° 1846, p. 381 p.p.) (Etym. σφαῖρα, globe; f. a. à la forme des périthèces). “ Périthèces simples (e. à. d. libres, indépendants l’un de l’autre) ou composés (c. à. d. plongés dans un strome), membraneux, coriacés ou carbonisés, noirs, à la fin pourvus d’une ouverture circulaire ou ostiole, par lequel les spores s’échappent en dehors. Dans le cas où les périthèces sont plongés dans un strome, ils ont conservé leur paroi. Verhand, Kon., Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DI. II. 2e Ged. 114 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Section 1. ALLANTOSPORÉES Saccarn). (Sylloge Fungorum 1, a° 1882, p. 88). (Etym. ἀλλάς, andouille et σπορά, graine; f. a. à la forme des spores). Spores continues, cilindriques, arrondies aux extrémités, plus ou moins courbées en croissant, incolores où très légèrement teintées en olivâtre. M Périthèces libres, épars ou en groupes. «ἰ. Ostiole central, au niveau de la surface du périthèce ou au sommet d’une papille à peine perceptible. a. Asques octospores. [Enchnoa1). — Périthèces couverts de poils raides, bruns, ou plon- 2 5 gés dans un subicule de la même nature] 5). 1. Nitschkia. — Périthèces glabres, portés par un strome noir ou par une couche de poils tendres et blancs, d’abord glo- buleux, plus tard déprimés en écuelle. 2. Calosphaeria. — Périthèces glabres, sans strome ni subicule, globuleux, même à un âge avancé. B. Asques polyspores. [Fracchiaea*). — Périthèces épars ou en groupes, reposant sur une croute zince, faisant semblant de strome, jamais déprimés en forme d'écuelle]. 3. Coronophora. — Périthèces en groupes de 4 à 6, repo- sant sur le support sans intermédiaire d’un strome quelconque. D. Col du périthèce déviant latéralement, en sorte que l’ostiole ne se trouve plus au centre du périthécium. | Pleurostoma 3). — Périthèces superficiels. Asques polyspores|]. 1) ἔγχνοος, couvert d’un enduit laineux. 3) Les genres enclavés entre parenthèses n’ont pas encore été rencontrés dans notre patrie. 3) Dédié au mycologue italien Jos. FRACCHTA. Ἢ mheupé, côté et στόμα, bouche; f. a. à l’ostiole latéral. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 115 BB. Périthèces plongés dans un strome. Ι. Strome homogène avec le tissu de l’écorce ou du bois. α. Strome en forme de verrue ou de disque. Périthèces arran- gés en cercle ou distribués sans ordre, mais toujours monostiques (formant une seule couche). f Asques tétra- ou octospores. 4 Quaternaria. — Chaque strome ne contient pas plus que 5 à 6 périthèces (rarement moins). Asques pédonculés. 5. Valsa. — Chaque strome contient plus que 4 périthèces, arrangés en cercle où monostiques. Asques presque sessiles. Ostiole lisse (non sillonné). 6. Eutypella — Périthèces nombreux, jamais arrangés en cercle, mono- ou distiques (en 1 ou 2 couches superposées). Asques pédonculés. Ostioles sillonnés. Strome caché dans l'écorce ou le bois, limité à l'intérieur par une ligne noire. ff Asques polyspores. Valsella. — Périthèces cachés dans l'écorce, arrangés en cercle ou monostiques. B. Strome largement étendu, sans limites régulières. T Asques octospores. 14. Eutypa. — Strome manifeste, appartenant à l'écorce ou au bois. Ostioles petits. Spores presque incolores. [Endoxyla 1). — KStrome à peine développé, caché dans le bois. Ostioles assez larges. Spores olivâtres|. 8 Cryptosphaeria. — Strome à peine développé, caché dans l'écorce. Ostioles petits. Spores presque incolores. ΤΊ Asques polyspores. [Cryptosphaerella?). — Le tout comme dans Cryptosphaeria, hors les asques qui sont polyspores]. [Cryptovalsa*). — Le tout comme dans Eutypa, hors les asques qui sont polyspores|. 1) ἕνδον, au dedans de et ξύλον, bois; f. a. à la nature du support. 32) Diminatif de Cryptosphaeria. 3) κρυπτός, caché et Valsa. 8 116 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS IT. Strome vrai, formé d’un tissu particulier, appartenant ou champignon lui-même. 9, Diatrype. — Strome étendu ou en forme de disque. Asques octospores. Point de paraphyses. 10. Diatrypella. — S$Strome en forme de verrue. Asques polyspores. Paraphyses ordinairement présents. A. Périthèces libres. æ. Asques octospores. [Enchnoa. — Ce genre comprend des espèces qui pourront être rencontrées chez nous. Elles vivent cachées sous l'écorce des bran- ches, et peuvent être reconnues facilement à la couche de poils raides, foncés, qui sert d’appui aux périthèces et parfois les recouvre partiellement. Les spores ont la forme d’une andouille et sont in- colores ou d’un olivâtre pâle]. NITSCHKIA Or. (Fuckel, Symbolae Mycologicae αὐ, 1869, p. 165). (Etym. Dédié au mycologue allemand Theodor Nitschke, auteur des /Pyrenomycetes Germanici”?). Périthèces en groupes p. ou m. compactes, se frayant chemin à travers l'écorce, reposant sur un strome noir ou une couche velue, mince et blanche, d’abord globuleux, plus tard déprimés en écuelle, glabres, pourvus d’une paroi assez molle et un ostiole à peine per- ceptible. Asques en massue étroite. Spores 8, botuliformes, incolores, ornées de quelques gouttelettes. 1. Nitschkia cupularis (Pers. [Sphaeria cupularis Synopsis 53; Kickx Cr. FL I, 334; Prodr. F1. Bat. IL, 4, p. 52]) Kar- sten Mycol. Fenn. 11, 81; Wint. Kr. FL II, 311; Cucurbitaria cupularis Cooke Brit. Fei 842; Nitschkia Fuckeln Nke in Fuckel Symb. 165; Oudem. in Foi Neerl. exs. n°. 761; Coe- losphaeria cupularis Sacc. Syll. I, 91; Oud. Rev. Pyrenom. 21. (Etym. cupula, soucoupe ; f. ἃ. la forme). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 117 2. Sur les branches de l” Ulmus campestris. — Amsterdam, Mai 1872, O. — Goes, v. d. Bosch. Périthèces en groupes arrondis ou oblongs, peu convexes, quelquefois con- fluents, perçant le périderme ou appliqués au bois décortiqué, d’abord globu- leux, bientôt déprimés en écuelle, subtilement ridés, mesurant ?/;—'/,; mill. de travers. Ostiole presque imperceptible. 4sgues en massue étroite, briève- ment pédoneulés, 40—60 X 7—9 y, octospores, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores botuliformes, incolores, 9—10!/; X2—3 y, pourvues d’une Ν gouttelette à chaque extrémité. Nitschkia tristis (Pers. [Sphaeria tristis Syn. 87; Prodr Ἐπ 0}}} Eucke Se vmb#168; ὙΠ Κα ἘΠ 312; Coelosphaeria tristis Sace. 501}. I, 92; Oud. Rev. Pyrenom. 22; Sphaeria cupularis Prodr. FI Bat. n°. 3051 pour ce qui concerne les exemplaires croissant sur le Sureau. (Etym. tristis, triste; f. a. au noir terne des périthèces). Sur les branches du Sambucus nigra. — Leiden, Wttewaal. Sur le bois de l Acer Pseudoplatanus. — Utrecht, le même. Cette espèce diffère de la première par ses périthèces plus volumineux 1/, à 3/, mill.), aux rides plus grossières. Ses spores sont un peu plus lon 12 4 , 8 gues (9.5—11 %{ selon Winter, 15—18 4% selon Saccardo D) et 1n peu plus étroites (2—2.5 y), moins courbées, et contiennent ordinairement 3 ou 4, au lieu de 2 gouttelettes. — Le subicule dont parle PERSOON, semble faire sou- vent défaut, CALOSPHAERIA Turasxe. (Selecta Fungorum Carpologia IL (a° 1863), 108). (Etym. καλός, beau et σφαῖρα, sphère; f, a. au port des périthèces). Point de strome. Périthèces appliqués à la partie fibreuse de l'écorce, cachés sous le périderme, solitaires et épars, ou approchés en groupes de forme différentes, mais ordinairement rangés en cercle. Col p. ou m. allongé. Asques en massue, accompagnés de paraphy- ses, octospores. Spores incolores, botuliformes. — Ce genre possède un mycélium conidufère et parfois aussi des spermogones. ΠΣ Calosphaeria princeps Τα]. Sel. Fe. Carp. IT, 109; Sacc. Syll. 1, 95; Wint. Καὶ ΕἸ. IT, 814; Oud. Rev. Pyrenom. 1) Moi-même je n’ai pas eu l’occasion de les mesurer, 118 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 22; Sphaeria pulchella Pers. Disp. meth. Fung. 3; Prodr. F1. IT, 4. p. 50. (Etym. princeps, primaire; f. a. au port vraiment joli de cette espèce). Sur les branches d’une espèce de Prunus. — Maastricht, Franquinet. Périthèces' libres, apprimés à la couche fibreuse de l’écorce, réunis en groupes orbiculaires, elliptiques ou allongées; globuleux, glabres, luisants, pourvus de cols excessivement longs, tortueux, décombants, dirigés vers le centre de la groupe, et dont les sommets deviennent perceptibles à travers les crevasses du périderme. Æsgues en massue, longuement pédicellés, accom- pagnés de paraphyses qui les dépassent beaucoup en longueur, 18—26 X 4 y par rapport à la partie sporifère. Spores incolores, botuliformes, 6 X l'} μ. Winter et SacCaRDO font en outre mention de plusieurs espèces, jusqu'ici restées inconnues chez nous, mais croissant sur der arbres ou des arbustes, appartenant soit à notre flore, soit à nos cultures. 6. Asques polyspores. [Fracchiaea Sacc. Mycologiae Venetae Specimen 115 et Syll. 1, 93 (dédié au mycologue italien Fracchia). Ce genre comprend une espèce, le A heterogenea, qui probablement n’est pas étrangère à notre flore. Elle ἃ pour support les branches de plusieurs arbres, propres aux Pays-Bas, et pourrait être désignée comme un Calo- sphaeria aux asques polyspores]. [Pleurostoma Tul. Sel. Fe. Carp. II, 247; Sacc. Syll I, 95; - (πλευρά, côté et στόμα bouche; f. ἃ. à l'insertion latérale du col) Le PI. Candollei 1e, venant sur le bois de chêne en France, pour- rait être rencontré chez nous. Il ressemble à un Fracchiaea, mais n’a point de strome, et se distingue par un col dévié latéralement, des asques oviformes et des spores très petites, n’excédant pas 31/9 μ de longueur]. CORONOPHORA Fuck. (Symbolae Mycologicae a°. 1869, p. 229). (Etym. χορώνη, couronne, et φέρω, porter; f. a. à l’appendice au sommet des asques). La différence principale entre ce genre et les genres précédent consiste en un appendice apical des asques, provoqué par un étran- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 119 glement de cet organe non loin du sommet. Cet appendice ἃ la forme d’un bonnet, et présente ce qu’on nomme couronne dans le nom générique. Ajoutons que les asques sont polyspores, largement arrondis au sommet, et longuement pédicellés. Spores petites, incolo- res, botuliformes. Périthèces réunis en groupes de 4 à 6, cachés sous le périderme relaché, membraneux-carbonisés, ventrus, pourvus d’un col très-court, perforé au sommet. Coronophora gregaria (Taibert [Sphaeria gregaria PI. crypt. Arduennae n°. 145]) Fuck. Symb. 229; Sacc. Syll. 1, 103; Calosphaeria gregaria Nitschke Pyrenom. Germ. 103; Mn ARMES DE Ne REP ΟΣ AT (Etym. grex, troupeau; f. a. à la manière de croître). Sur les rameaux du Corylus Avellana. — La Haye, Avril 1889, Mlle Destrée, Péritlièces ordinairement rangés en cercles de 3 à 8, rarement en groupes, ou solitaires, assez volumineux (1 à 11/, mill.), globuleux ou oviformes, à la fin déprimés, pourvus d’une surface finement granuleuse, d’abord velue, plus tard glabre, Col raccourci, à ostiole large, Les sommets convergents des périthèces enfin deviennent visibles à travers les crevasses du périderme, Asques obovés, étranglés au-dessous du sommet, polyspores, pourvus d’un pédicelle excessivement long, 60—80 X i4—16 % par rapport à la partie ventrue. Paraphyses assez larges, souvent noueuses, deux à trois fois plus longues que les asques. Sypores 8—12 X 2—3 pu. Coronophora angustata (Nitschke [Calosphaeria angustata Pyrenom. germ. 105; Wint. Καὶ F1 IL, 821]) Fuckel Symb. 299 Let FoirRhen.on%, 1584: Sacc. Syil. T,:103; Ned./Kr. Arch. 2, IV, 180. (Etym. angustus, étroit; f. a. aux dimensions moindres des périthèces, des asques et des spores). Sur les rameaux du Juglans regia. — Schéveningue, Mille Destrée, BB. Périthèces plongés dans un strome. I. Pseudostrome composé du tissu p. ou πὶ. altéré de l’écorce ou du bois. α. Ptrome en forme de verrue ou de disque. 7 Spores au nombre de 4 à 8 dans chaque asque, 120 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS QUATERNARIA Turaswe. (Sel. Fung. Carpologia IL, 104). (Etym. quaternus, quatre à quatre; ἢ, a. à l’arrangement des périthèces). Stromes en forme de cônes aplatis, appliqués au liber, rangés en groupes et unis ensemble par la base, de manière à former une couche étendue, limitée par un bord noirâtre. Périthèees ordinaire- ment au nombre de quatre dans un même strome, globuleux, au col court. Asques pédicellés, contenant 8 spores botuliformes, légèrement olivâtres. Point de paraphyses. Les stromes du genre Quaternaria contiennent parfois des sper- mogones, remplis de spermaties filiformes, courbées, s’évacuant en tendrilles d’un beau rouge-safran, jadis inscrits sous le genre Libertella. 1. Quaternaria Persoonii Tul. Sel. Fung. Carp. II, 105; Sacc. Syll I, 106; Wint. Kr. FL. Il, 824; Oud. Rev. Pyrenom. 22: Sphaeria quaternata Persoon Obs. mycol. I, 64; Prodr. ΕἸ. Βη Ip 00; Sur les rameaux du Betula alba. — Zeist, Juill. et Août 1886,0. — Apeldoorn, 21 Juin. 1888, O., et du Fagus sylvatica. — Putten, 5 Sept. 1890, O. — Wailcheren, v. d. Bosch. La majorité des séromes, ordinairement très-nombreux, très-rapprochés, et distribués également, ne contient que 4 périthèces, rangés en cercle, aplatis à {a base et pourvus de cols courts et convergents, enclavés dans un petit écusson crénelé. D’abord cachés sous le périderme, et provoquant des en- flures presque sémiglobuleuses, enfin ils se fraient chemin en dehors à travers des crevasses, entourées parfois par les lambeaux du périderme déchiré. Asques diffuents, presque cilindriques, épaissis au sommet, octospores, pourvus de pédicelles exessivement longs, mesurant 50—84 X 8—10 % vers la partie sporifère. Spores bisériées, botuliformes, légèrement olivâtres, 14—20 X 4 μ. Les spermogones ont été décrits sous les noms de Naemaspora crocea Mougeot et Nestler ou de Zaibertella faginea Desmazières. 2. Quaternaria dissepta (Fries [Sphaeria dissepta Syst. Myc. IT, 392]) Tul. Sel. Fung. Carp. IL, 107; Sacc- Syil EE 107; Wint. Kr. FL II, 825; Oud. Rev. Pyrenom. 22; Valsa dissepta Fr. Summa Veget. Scand. 411; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, 1, 183 et LIT, 159; Oud. Arch: Néerl” VITE 405: (Etym. dissepire, séparer par une cloison; f. ἃ. à l’arrange- ment des périthèces dans le strome), QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 121 Sur les rameaux de l Ulmus campestris. — Amsterdam, Dec. 1876, O.; Harlem, Juill, 1883, O. — Naaldwÿk, Avril 1867, v. der Trappen, et du Robinia Pseudo-Acacia. — Bois de la Haye, Nov. 1887, Mlle Destrée. Le Q. dissepta diffère du ὦ. Persoonii. 1. par le nombre plus restreint des stromes; 2. par leur dispersion beaucoup moins régulière, de sorte qu’on y puisse distinguer des groupes de différentes formes, séparées d’entre elles par des portions lisses de l’épiderme ; 3. par leur port plus grossier et la convexité beaucoup moindre des en- flures qui les accompagnent; 4. par le nombre moins constant de périthèces dans le même strome, nombre souvent supérieur à 4; 5. par le rapprochement moindre des périthèces dans le même strome, de sorte qu’il semble exister des cloisons, soit de nature corticale et de cou- leur naturelle, soit p. ou m. carbonisés, dans le cas où les distances se sont amoindries ; 6. par les dimensions supérieures de la partie sporifère des asques (120 —]140 X 16 κα); 7. par les dimensions supérieures des spores (24—32 X 6- 8 y). La base arrondie des périthèces repose sur la couche libérienne, tandisque le corps niche dans le parenchyme cortical, et que le col peu développé, convergeant avec d’autres d’une même groupe, s'applique au périderme, tout en tendant à se frayer un chemin en dehors. Des nombres p. ou m. considérables de stromes forment des groupes d’un rang supérieur, limitées à quelque distance par une poche noire qui, sur une coupe quelconque, ne montre qu’une ligne limitrophe circulaire ou elliptique, parfois sinueuse, Les périthèces d’un même strome, quoique indépendants l’un de l’autre dans leur partie inférieure, y sont rangés en cercle ou distribués irrégulièrement, voire même quelquefois solitaires. Leurs cols ne saillissent que très peu en dehors, et présentent un cône peu élevé, pourvu d’ostioles assez larges à un âge avancé, ΝΑΙ ΒΑ Frs. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 410). (Etym. Nom casuel, proposé par ADANSON, appliqué plus tard par ScopoLt à plusieurs champignons, surtout aux genres modernes Xy/arza et Hypoxylon, enfin conservé par Frr£s pour une série bien limitée d’espèces, dont les suivantes peuvent être considérées indigènes des Pays-Bas). Périthèces rangés en un ou plusieurs cercles, appartenant au même plan (monostiques) et nichés dans des stromes p. ou m. développés, en forme de cône aplati ou de disque, cachés eux-mêmes dans l'écorce des arbres ou arbustes. Les cols convergent vers le centre 122 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS du strome, en sorte que leurs ostioles puissent être distingués à tra- vers des crevasses péridermiales auxquelles ils aboutissent. Asques à 8, rarement à 4 spores, presque sessiles. Spores botuliformes, continues, incolores où p. ou m. légèrement teintées d'olivâtre. Les spermogones de ce genre appartiennent au genre Cytospora dans l’ordre des Sphéropsidées. 7 Sous-genre Euvalsa (Nitschke Pyrenom germ. 170). Strome type-Valsa, niché dans le parenchyme de ‘à couche libérienne, jamais séparé du tissu sous-jacent par une couche noircissante. * Spores longues de 5 à 12 1. Valsa ceratophora (Tode [Sphaeria Ceratospermum Foi Mecklenb. II, 53 et tab. XVII, f. 131]) Tul. Sel. Fg. Carp. 11,.0191.. et-tab. XXIL, À 1—11518acc. Syil 1. 408)» Wint-Kr FI. I, 707; Sphaeria ceratosperma Moug. et Nestl. Sice. VI, nos Er: D MI 04. Proue ΠΝ PA Un ER (Etym. χέρας, corne et φέρω porter; f. a. aux périthèces pourvus d’un col allongé). Sur les rameaux du Quercus Robur. — Baarn, Sept. 1978, O. — Harderwik, 1835, Junghuhn. — Goes, van den Bosch. — Maastricht, Franquinet. Stromes soit disséminés, soit rapprochés et se faisant jour à travers des crevasses horizontales ou des ouvertures circulaires, entourées par des lam- beaux du périderme, Leurs bases ne se confondent que rarement. Ils attei- gnent un diamètre de 1 à 2 mill., et délaissent des cicatrices circulaires ou elliptiques lorsqu'on les éloigne du support. leur partie supérieure est vou- tée ou en forme de cône, et brunâtre. Périthèces au nombre de 5 à 20 dans un même strome, monostiques, petits, presque collés ensemble vers le bas, globuleux, amincis en cols cilindriques, presque lisses, longs de 1 à 1'/; mill., réunis en faisceau à la base, divergeants et p. ou m. flexueux vers le haut. Asques en massue étroite, sessiles, à-8 spores, longues de 32 à 40, larges de 4 à 5 uw. Spores distiques, botuliformes, 6—8 X 11/,—2 x. Spermaties 6—8 X τ); μ. La même espèce vient aussi sur les rameaux des Castanea, Carpinus, Corylus, Alnus, Morus, Ulmus, Acer, Ornus, Crataegus, Prunus, Persica et Rosa. 2. Valsa Rubi Fuck. Symb. 200; Sacc. SylL I, 109; Wint. Kr. ΕἸ. IT, 707; Oud. Rev. Pyrenom. 22; Diatrype ceratosper- ma Sprée in Ned. Kr. Arh. !, V, 343. Sur les sarments des Ronces (Rubus). — Grebbe. — Lochem, Sprée. Cette espèce qui, selon quelques auteurs, ne diffère pas assez de la précé- dente pour lui être opposée en forme autonome, néanmoins semble être dépourvue de strome et ne produire que des groupes de périthèces valsiformes. Les cols sont plus courts que dans le V. ceratophora et ont l’ostiole déprimé, perforé. 4sques 32 X 5. Spores 8—9 X 9 y. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 123 3. 4. Valsa sordida Nitschke Pyrenom. germ. 203; Sacc. Syll. I, 120 et Mycol. Ven Spec. t. XIII δ΄ 8—10; Wint. Kr. ΕἸ. ΠΕ 9.5. ΝΌΟΝ γ Arche NAT 5: (Etym. sordidus, sàle; f. ἃ. à la couleur du disque). Sur les rameaux du Peuplier. — Schéveningue, 1893, Mlle Destrée, Stromes ordinairement nombreux, assez rapprochés et également disséminés, souvent entourant des branches entières. Ils ont la forme d’un cône obtus (à base circulaire ou ovale), assez volumineux, pl. ou m. proéminant, caché sous le périderme qui lui adhère fortement, et persiste à demeurer intact, ou se rompt au moyen d’une ouverture circulaire, rarement d’une crevasse. On y trouve ordinairement 6 à 12 périthèces monostiques, rangés en cercle irrégulier, ou bien un nombre plus considérable, mais alors sans aucun ordre appréciable, Ils ont le col court ou long, au sommet épaissi, arrondi ou tronqué, noir, subtilement pérforé, s’élevant au-dessus du bord d’un disque blanc-cendré au début, brun-sâle après. Asques en massue-grêle ou oblongs, sessiles, à 8 spores, longs de 48 à 60 y, larges de 8 x. Spores agolomérées, botuliformes, incolo- res, 12 X 11|.--Ξ y. Les spermaties botuliformes, 4 X 1 μ, ont pour support des stérigmes longs et s’évacuent sous la forme de cirrhes longs, grêles et jaunes. Valsa decorticans (Fr. [Sphaeria decorticans Syst. Myc. If, 396 p. p.]) Fries Summa Veget. Scand. 412; Sace. SylL. I, 123; Nitschke Pyren. Germ. 194; Wint. Καὶ F1 IT, 115; Oud. Rev. Pyrenom. 23; Sphaeria decorticans Prodr. FL Bat. II, 4, p. 49. (Etym. decorticare, rejeter l’écorce ; ἢ, a. au périderme, lâchant les parties attaquées des rameaux). Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Maastricht, Franquinet. Stromes reposant sur la couche libérienne, laissant après leur chûte des ci- catrices orbiculaires ou elliptiques de 2 à 2!/, mill. de travers. Ils ont une couleur brun-foncé, et la forme d’un cône aplati ou d’une convexité médiocre, s’amincissant subitement vers les extrémités des cols, réunis dans le même plan (en disque). Ils se fraient un chemin à travers du périderme, qui se détache facilement des couches sous-jacentes, et dont des lanières érigées en- tourent la plaie formée. Chaque strome cache un total de 6 à 22 périthèces monostiques, superficiellement appliqués à la couche libérienne, rapprochés mutuellement, et par cela même un peu anguleux, s’amincissant vers le haut en un col médiocrement allongé. Sommets des cols plus ou moins proéminents, soit cylindriques, grêles, noirs, luisants, arrondis ou tronqués à l’entour de l'ostiole assez perceptible, formant un disque orbiculaire ou elliptique (dans le cas où le strome se fraie un passage dans le sens transversal), soit en forme de cône, ou bien un peu allongés et flexueux. Æsques cylindriques ou en massue, sessiles, octospores, 44—50 Χ ὁ y. Spores p. ou m. botuliformes 10—12 X 21, p. Le spermogones (Cytospora) de cette espèce ont les stérigmes courts, mais rameux à plusieurs reprises, 124 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Qt Valsa sorbicola Nitschke in litteris ad Fuckel, cf, ejus Symb. p. 198; Sace. Syll. 1, 124; Valsa decorticans Oud. Rev. Pyrenom. 23, quoad specimina sorbicola. (Etym. Sorbus, sorbier et colere, habiter; f. a. au support). Sur les rameaux du Sorbus Aucuparia. — Maastricht, Franquinet. Cette espèce, ayant de l’analogie avec la précédente, en diffère par des asques elliptiques-oblongues, pas plus que 24 X 4 x, et par des spores beaucoup plus petites (8 Χ 2 w). 6. _Valsa stenopora Tul. Sel. Fo. Carp. Il, 193; Sacc. Syll. F,,129:-Oud':«Ned-uKr: Arche NT: Etym. στενός, étroit et πόρος, pore; f. a. à l’ostiole à peine perceptible). Sur les rameaux de l’ Alnus glutinosa. — La Haye, 20 Sept. 1888; Mlle Destrée. Stromes en forme de cône-déprimé, noir-cendré au dehors, brun-sale au dedans, distribués sans ordre dans le parenchyme cortical, sans provoquer des taches ou des endurcissements de tissu. Le périderme en est perforé à un nombre illimité de places, tandisque les perforations elles-mêmes ne me- surent pas plus qu’un millimètre de travers. Le sommet des cônes est occupé par un spermogone, rempli de spermaties droites, à peine longues de 2 y. Aussitôt le spermogone détruit, les cols des périthèces commencent à devenir perceptibles, faisant l’impression de rostres courts et aigus, d’un noir luisant. Les périthèces qui y correspondent forment des cercles ou se trouvent distri- bués sous ordre. 4sques étroitement oblongs, 30—40 Χ 6 y, accompagnés de paraphyses linéaires très allongées, souvent articulées, bientôt diffluentes, jus- tement comme les asques qui ne sont pas non plus durables. Spores au nombre de 8 dans chaque asque, p. ou m. distinctement distiques, botuliformes, 10:15 22) Ὁ: #*__ Spores longues de 14 à 28 μ. 4. Valsa ambiens (Pers. [Sphaeria ambiens Syn. 447) Fr. Summ. Veg. Scand. 412; Sacc. Syll. I, 131; Wint. Kr. FL II, 129; Nitschke Pyren. germ. 213; Tul. Sel. Fe. Carp. IL 176; Oud. Rev. Pyrenom. 23; Valsa deplanata Ned. Kr. Arch. 1, V, 345; Arch. Néerl. VIII, 404. (Etym. ambire, envelopper ; £. a. à la distribution des périthèces). Sur les rameaux du Pirus Malus — Naaldwijk, v. ἃ. Trappen; Lochem, Sprée, Sur les rameaux du Crataegus monogyna. — Bloemendaal, Febr. 1872, O.; dunes de Schéveningue, 16 Oct. 1889, Mlle Destrée. Stromes à base orbiculaire ou rarement elliptique, largement coniques, tron- qués, p.ou m. prominents en forme de pustule, couverts par le périderme intact ΄ QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 125 8, ou fendu en étoile, qui ordinairement leur adhère assez fortement. Péritaèces au nombre de 4 à 20 dans chaque strome, insculptés avec la base dans le parenchyme cortical nullement altéré, circinés ou distribués sans beaucoup d'ordre, mais toujours monostiques, assez volumineux, ordinairement sphé- riques, s’amincissant en haut en un col grêle. Sommets des cols enflés, pres- que globuleux, déprimés, noirs, lisses, bien perceptibles, densement accumulés à la périphérie du disque peu élevé au-dessus du périderme, d’abord grisâtre, puis brunâtre, voire même noïrâtre. 4{sgwes oblongs ou en massue, sessiles, octo-, rarement tétraspores, 40—88 X 8—16 y. Spores distiques ou conglo- mérées, botuliformes, 16—24 X 3—6 y dans les asques octo-, 24—36 X 5—8 4« dans les asques tétraspores. Les spermogones (= Cytospora carpho- sperma, C. leucosperma, C. Oxyacanthae) contiennent des spermaties botuli- formes, longues de 5—7, larges de 1 y, ΩΝ s’évacuent en cirrhes blancs, rose-pâle ou jaunâtres. Note. — Le V.ambiens, une des espèces les plus communes du genre, vient sur une grande quantité d'arbres et d’arbustes. Pourtant, il n’a été rencontré chez nous que sur le Pirus Malus et le Crataegus mo- nogyna.. Valsa salicina (Pers [Sphaeria salicnma Syn. Fung. 381) Fr. Summa Veg. Scand. 412; Sacc. Syll I, 131; Wint. Καὶ PAPA Ne" Pyren. serm..219 > ΤῺ]. 501: 1: ὍΔ, ΤΙ 178; Oud. Rev. Pyrenom. 23; Sphaeria salicina in Prodr. F1. Bat. 11, pars 4, p. 49. (Etym. Salix, saule; f. ἃ. au support). Sur les branches tombées de plusieurs espèces de Salix. — Rotterdam, Leiden, O.; Voorburg, Mlle Destrée; Naaldwiÿk, v. d. Tr. — Goes, v. 4. Bosch. Le Valsa salicina a tant de rapports avec le Va/sa ambiens, qu’il nous paraît superflu d’en donner une description détaillée. Nous nous bornerons donc à fixer l’attention sur les caractères divergentes des deux espèces. Le disque du Y.salicina est beaucoup plus petit que celui du 7. ambiens, et se distingue par une couleur presque toujours blanc-de-neige. Ensuite les sommets des cols, beaucoup plus minces que de coutume, se trouvent tout-à-fait au niveau du disque ou ne s'élèvent que très peu là-dessus. A tout ceci on peut ajouter qu'on à trouvé réunis sur un même rameau de Salix, le 7. ambiens et le 77. salicina, et qu'alors la différence entre les deux espèces fur il ne peut plus évidente, grâce à la circonstance que tout état intermédiaire faisait défaut. Dans la forme du 77. ambiens, habitant les ra- meaux du Salix, les stromes, les périthèces, les disques, et les sommets des cols sont beaucoup plus grands que ceux du 7, salicina. Les asques, mesurant 44— 68 X 8 x, contiennent soit 8, soit 4 spores, justement comme dans le 77. ambiens. Dans le premier cas celles-ci sont dis- tiques, tandisque dans le dernier on trouve 2 spores réunies en paire, et les 2? autres reléguées l’une au dessus, l’autre au-dessous de cette combinaison. Les spores des asques octospores mesurent 12 — 18 X 2!/, — 4 y, et celles des asques tétraspores 90 — 32 X 5—7 κ. Les spermogones qui souvent accompagnent les périthèces, furent rangés autrefois sous le genre Cyéospora, et se nommaient C. fugax Fr. ou C!. Salicis Rabh. Les spermaties courbées, en s’évacuant en dehors, forment des cirrhes blancs ou légèrement rosés, et mesurent 4 — 5 Χ 1 y, 126 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS à 9. Valsa Cypri Tul. Sel. Fg. Carp. IT, 194 et tab. XX V, ΙΕ 10—20; Sacc. Syll. T, 133; Wint. Kr. FL. IE, 724; Nke Pyren. Germ. 206; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 477. (Etym. Cyprus, nom antique pour le Ligustrum vulgare; f. a. au support). Sur les rameaux du Ligustrum vulgare — Dunes de Schéveningue, Déc. 1888, Mlle Destrée. Le Valsa Cypri se distingue de toutes les autres espèces du genre par ses spermogones qui, au lieu d’être divisées en plusieurs compartiments, n’en présentent qu'un seul, et, en concordance avec cette particularité, ont pris une autre forme que celle, propre aux espèces de Cytospora. En effet, les spermogones du Valsa Cypri ressemblent en tous points aux périthèces en forme de bouteille d’une Sphériacée simple, et il n’y a donc pas lieu à s’éton- ner que jadis, dans un temps où le microscope n’était pas encore admis dans l'étude de la mycologie, FRIEs lui appliqua le nom de Sphaeria pruinosa. Pourtant, on ne trouve aucun asque dans ces corpuscules, qui, au contraire, sont remplis d’une quantité innombrable de spermaties botuliformes de 5 à 6 X 1 à 11}. μ. Eux-mêmes mesurent 6 à 7 dixièmes de millimètres de travers. Ces spermogones se présentent tantôt solitaires et distribués dans le même plan qu’occupent les périthèces, et tantôt admis dans des groupes circulaires de ceux-ci, composés d’un nombre restreint d'exemplaires, et cela de manière à ce que les cols de tous ces apparats s'unissent pour former un bout de colonne, perforé par autant d’ostioles qu'il y a de cols. En général pourtant les périthèces, au nombre de 4 a 8, sont rangés à la circonférence d’un strome conique et aplati, lequel, en perforant le périderme, y provoque une ouverture circulaire, flanquée par les débris du tissu perforé. Les sommets des cols ne s'élèvent que très peu au-dessus du strome. L’enlèvement du périderme ne peut être opéré sans que la plupart des périthèces et des spermogones (pycnides selon d’autres) soient arrachés du support, grâce à la fermeté avec laquelle 115 adhèrent à la couche protectrice, Après cette opération les empreintes, causées par les bases des péritkèces et des spermogones dans le tissu cortical à peine changé, deviennent visibles. Asques en massue, atténués vers la base, 50—65 Χ 6'/, à 8 y, octospores, bientôt difluents, accompagnés d’un petit nombre de paraphyses. Spores p. ou τη. distinctement distiques, botuliformes, 13 — 16 X οἷ, —3 y. 10. Valsa pustulata Auerswald in Nitschke Pyren. cerm. 211 et in Fuckel Foi Rhen. n°. 612; Sacc. Syll. I, 135; Wint. Ke ἘΠ 1 τ ΝΟ: Kr Arch ΝΠ 7} (Etym. pustula, pustule; f. ἃ. au strome plus saillant que de coutume). Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Dans le bois de la Haye, Mlle Destrée. Cette espèce ne diffère à peine du Y. ambiens. Ceux pourtant qui ont eu l’occasion de comparer les deux espèces, voire même en compagnie l’une de l’autre sur les mêmes branches du Hêtre, assurent que les stromes du Κ΄. QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 127 pustulata soient plus saillants que ceux du 77. ambiens, tandisque, au contraire, ses asques et ses spores soient plus petits. On peut ajouter que les som- mets des cols du #, pustulata sont plus régulièrement cylindriques, et non pas épaissis et aplatis comme ceux du Ÿ. amiens, et que ses ostioles sont beaucoup plus spatieux et par là plus faciles à distinguer. Les asques du Κ΄. pustulata mesurent 44 — 60 Χ 6—8 4% et les spores 16 Χ 3 μ, rarement 10 — 20 X 21, —4 κ. ff Sous-cenre Leucostoma (Nke Pyren. germ. 221). Stromes type-Valsa, nichés dans le parenchyme de la couche hbérienne et séparés chacun du tissu environnant par une couche noircissante, faisant semblant d’un conceptacle protecteur. Concep- tacles fortement adhérents au périderme, en sorte qu'ils se laissent entrainer par le périderme en voie de relâchement. 11: 12. Valsa nivea (Pers. [Sphaeria nivea Syn. 98) Fr. Summa σα ΡΟ Π 411 ΘΙ θοῦ. 5.11. Το. Wint ΠΤ 754 Tul: Sel. Fe. Carp. IE, 182 et t. XXII, £ 12—21; de Not. Sfer. ital. 34, tab. XXXVI; Nitschke Pyren. germ. 224; Oud. Rev. Pyrenom. 23; Sphaeria nivea P. in Prodr. F1. Bat. IT, 4, p. 48. (Etym. nixr, neige; f. a. à la couleur du disque). Sur l'écorce des Peupliers. — Amsterdam, Oud. — Naaldwiÿk, v. der Trappen. Stromes ordinairement très nombreux, épars ou p. où m. rangés en lignes droites, souvent couvrant des rameaux entiers, s’élevant d’une base orbiculaire en forme de cône aplati ou de cylindre, ne surpassant pas L mill. de largeur, à peine saillants, perforant le périderme au moyen d'un disque blanc-de-neige, plongeant dans le parenchyme cortical. Ils contiennent soit un ou deux sper- mogones, soit un spermogone central et un cercle de périthèces à l’entour, soit des périthèces sans spermogones, distribués sans ordre, monostiques. La partie ascifère des périthèc:s, globuleuse, petite, se prolonge en un col mince. Les sommets des cols, à peine saillants, ponctiformes et noirs, tranchent sur le disque blanc, et sont rangés en cercle ou distribués sans ordre. 4sques en massue étroite ou oblongs, presque sessiles, octo- ou tétraspores, 48 — 60 X 8—9 y. Spores distiques, botuliformes, 12 — 14 X 3 x dans les asques octo-, 16 — 20 Χ 3—4 4% dans les asques tétraspores. Spermogones plurilo- culaires, remplis de spermaties botuliformes de ὁ X 1 x, s’évacuant en cirrhes d’une belle couleur rouge. Valsa Auerswaldii Nitschke in Fuckel Fei Rhenani n°. 1980; id. in Pyrenom germ. 235; Sacc. Syll. I, 138; Want. τ ΠῚ: 1Π|| 100 Ὁ. ΝΟ Ke Arch459 VAIO (Etym. Dedié à AuERswWALD, mycologue allemand). Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Bois de la Haye, Déc. 1887, Mlle CE, Destrée. 128 13. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Cette espèce, presque semblable à la précédente, pourtant en diffère: par des cols plus robustes, des ostioles un peu plus larges, quelquefois dépassant le disque, par des spermaties plus grosses (6—8 * 2 μὶ au lieu de 6 X 1 μὴ) et des spores plus volumineuses (12—22 %X 21/,—3 4 au lieu de (12—14 X 3 μὴ). — Les spermaties forment des cirrhes rouges. L'espèce vient aussi sur les Ækamnus Frangula, Betula, Salix et Pirus Malus. Valsa leucostoma (P. [Sphaeria leucostoma Usteri Ann. bot. nov. IL, fase. V, 23 et Syn. 39]) Fr. Summ. Veg. Scand. Alle de Not;.Sfer. tal. 3521-5385 Sac: SyllL PASS νη: Kr. Arch. 2, VI, 175; Valsa Persooni Nitschke Pyren. germ. 222: Mint: Κ ΜΠ] Il, 133: (Etym. λευκός, blanc et στόμα, bouche; f. a. au disque blanc). Sur les branches du Crataegus Oxyacantha. Wassenaar, Mlle Destrée. Cette espèce, très semblable au 77. Auserwaldii, s’en distingue pourtant par des spermaties plus petites (5 Χ 1 μὶ au lieu de 6—8 X 2 μὴ) et des spores moins volumineuses (10—12 X 21/,—3 y au lieu de 12—22 Χ 21/,—3 y). Les spermogones sont ordinairement épars, et dans ce cas le disque, apparte- nant à leur strome, se présente sous la forme d’un anneau blanc quelque peu enflé, entourant un point noir au centre. Les cirrhes de spermaties sont colorés en rouge. Tandisque les stromes des spermogones ordinairement ne mesurent que 1 à 11|. mill. de travers, le diamètre de ces organes, pour au- tant qu'ils appartiennent aux périthèces, atteint une longueur de 3 mill. Aussi, le disque blane de ces stromes rarement appartient à moins de 3 péri- thèces, tandisque ce nombre peut accroître jusqu’à 10, ou même à 20. Tous ces périthèces sont rangés en cercle ou bien épars, mais toujours monostiques. EUTYPELLA Nuscgke. (Pyrenomycetes germanici a° 1870, p. 163, comme sous-genre). (Etym. forme diminutif d’ÆEvtypa, mot qui signifie ”securement enfoncé”, d’après les mots grecs εὖ bien et σύπω empreinter, enfoncer). Stromes type-Valsa, nichés dans l'écorce endurei ou dans le bois, séparés chacun du tissu environnant par une couche noircissante. Périthèces mono- ou polystiques, jamais simplement cireinés. Sommets des cols sillonnés. Asques longuement pédicellés, octospores. Spores incolores ou légèrement Jaunissantes. Spermogones connus pour plu- SIEUTS. Les Æutypella se distinguent des Va/sa, à la première vue, par leurs stromes plus robustes, par les sommets spiniformes des cols (ordinairement nombreux), enfin par l'application intime des stromes au bois. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 129 1. Eutypella Prunastri (Pers. [Sphaeria Prunastri Syn. 31]) Sacc. Syll I, 147; Oud. Rev. Pyrenom. 23; Valsa Pru- nastri Fr. Summ. Veg. Scand. 411; de Notaris Sfer. ital. 33 et tab. 35; Nitschke Pvyrenom. germ. 170; Winter Kr. FI. IT, 100; Sphaeria Prunastri P. in Fr. $. M. II, 380; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 41. Sicce. — Desm. ‘PL er. Ed. [, n°. 478 (Sphaeria); Fuck. Rhen. n°. 596 (Valsa); Plowr: Sph. brit. 1, n°. 41 (Valsa); Sacc. Myc. ven. n°. 174, 175, 176 (Valsa); Roum. ΟῚ gall. n°. 3318; Rehm Ascom. n°. 471. (Etym. Prunaster, nom donné au Prunus spinosa avant Linné). Sur les rameaux d’un Prunus. — Utrecht. Stromes type-Valsa, mesurant 11}, à 4 mill, de travers, à base sous-orbicu- laire ou elliptique, sémiglobuleux, ou bien en forme de lentille ou de cône, noirs, appliqués ax bois, cachés dans le parenchyme cortical pendant la jeunesse, plus tard pénétrant à travers du périderme par des fentes transversales. Périthèces nombreux dans chaque strome, épars, situés dans un même ou dans plusieurs plans, droits et p. où m. concentriques au centre, ascendants à la périphérie, presque globuleux ou quelque peu aplatis, pourvus d’un col plus ou moins allongé, selon la place qu'ils occupent. Ostioles quelque peu enflés, munis de 3 à 5, ordinairement de 4 sillons, soit courts, droits et fort serrés, soit plus longs, divergents ou s’inclinant du même côté, flexueux. Asques en massue étroite, longuement pédicellés, octospores, 20 — 32 X 3— 4 4 en avant. Spores presque distiques, botuliformes, incolores ou légè- rement brunâtres, 6 — ὃ X 11}, y. 2. Eutypella stellulata (Fr. [Sphaeria stellulata Syst. Myc. ΠΕ 50) Sacc, Byil 1149; Wint-Kr.+FL 19697; OudRèy. Pyrenom. 23 (errore ibidem habeo: ,in ramis alneis” pro ,ulmeis”); Sphaeria stellulata P. in Prodr. ΕἸ. Bat. 11, 4, p. 47; Fr. Summa Veg. Scand. 411: de Notaris Micromycetes italiei Decas 8*,p. 121, tab. IV, f. VI; Valsa stellulata Nitschke Pyrenom. germ. 165. Sicc. — Desm. PI cr. Ed. 1, 379 (Sphaeria); Fuck. Rhen. n°. 597 (Valsa); Kunze Fgi sel. n°. 146 (Valsa); Rab. Fa ἘΠῚ τὸ 204 0921 1090 (να 58): Cooke. For Brit 2. ὙΠ n°. 67% (Valsa); Plowr. Sph. brit. I, n°. 42 (Valsa);, Roum. Foi gall. n°0. 3430, 5348. (Etym. stella, étoile; f. a. aux ostioles rangés en rayons concentriques. [,Ostiolis radiato-stellatis Fr. Syst. Mye. IT, 3801). Sur les branches de 1’ Ulmus campéstris. — Amsterdam 1868, O.; Sloterdÿk, Mars 1880, Calkoen. — Bois de la Haye, 10 Mai 1588, Mlle Destrée. 9 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL IL 2e Ged. 130 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Stromes type-Valsa, 1 à 2 mill. de travers, sémiglobuleux ou en forme de cône obtus, rarement étalés en croûte, et alors larges de 4 à 6 mill,, toujours appliqués au bois ou insculptés là-dedans, perforant le périderme, souvent en partie dénudés sur les branches décortiquées, à peine différents de la sub- stance environnante de l'écorce ou du bois, parfois exerçant un pouvoir blanchissant sur le support, chacun séparément ou au nombre de plusieurs séparés des tissus d'alentour par une couche noïrcissante. Périthèces plus ou moins nombreux dans un même strome, épars, ordinairement serrés, pétits, presque globuleux, parfois angulaires par une pression réciproque, pour la plupart zygomorphes, à cols convergents. Ostioles p. où m. saillants, enflés, rugueux, sillonnés, tri- ou quadrilatéraux, soudés ensemble soit com- plètement, soit seulement à la base. Æsgves en massue étroite, très longue- ment pédicellés, octospores, 40 — 60 X 4—6 y (au niveau des spores). Spores Ὁ. ou m. distinctement distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 8— 12 X 11}, —2 y. Le périderme des rameaux attaqués se détache facilement des tissus sous- jacents. Les spermogones (pluriloculaires) sont nichés dans des stromes assez volumineux, et contiennent des spermaties botuliformes, longues de 20 à 25 y, qui s’évacuent en cirrhes jaune d’or. ff Asques polyspores. VALSELLA Fooer. (Symbolae mycologicae, a° 1869, p. 203). (Etym. Expression diminutive du mot Vulsa). Strome type-Valsa, cortical, ordinairement limité par une couche noircissante. Ostioles non sillonnés. Disque souvent pâle. Asques sessiles, polyspores. Spores botuliformes, incolores. Spermogones re- présentant des espèces de Cytospora. Ἰςς Valsella fertilis (Nitschke [Valsa fertilis Pyrenom. germ. 2381) Sacc. Syll. I, 161; Wint. Kr. F1. IL, 744: Oud. Ned. KP ΑΘ ΝΙ. 52. (Etym. fertilis, fertile; f. ἃ. à la pluralité des stromes). Sur les rameaux d’un Salix. — Apeldoorn, Sept. 1891, O. Stromes Ὁ. où m. rapprochés, solitaires ou confluents au nombre de 2 ou 3, mesurant 1 à l!/, mill. de travers, s’érigeant d’une base orbiculaire ou ovale en cône tronqué, et provoquant des saillies convexes, entourés de toutes parts par le parenchyme cortical qui leur adhère fortement, mais toujours parfaitement indépendants du périderme. Ils contiennent 4 à 10 périfhèces monostiques, rangés en cercle, serrés, globuleux ou un peu angulaires, petits (/, mill.), séparés l’un de l’autre, et tous ensemble, du conceptacle noïrcissant, par un tissu blanchâtre. Ostioles fort petits, noirs, ne dépassant nullement le disque blanc, ordinairement condensés au centre de celui-ci. ÆA4sques presque cilindriques, sessiles, polyspores, 55 — 64 Χ 7—9 4%. Spores botuli- formes, incolores, 6— 7 *X 2— 21}, 4. Les spermogones, composés de plu- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 131 sieurs compartiments, ne présentent qu’un simple point noir, au centre d’un disque blanc. Spermaties botuliformes 5 — 7 X 2 y, s’évacuant en cirrhes rougissantes, B. Strome largement étendu, sans limites régulières. 7 Asques octospores. EUTYPA Turasne. (Selecta Fungorum Carpologia IT, 52). (Etym. εὖ, bien et τύπω enfoncer; ἢ, a. aux périthèces profondément insculptés). Strome largement étendu, formé du bois ou de l’écorce p. ou m. changés par rapport à leur constitution naturelle, d’abord dérobé à la vue par des hyphes comidüfères, à la fin noircissant, élevé ou non au-dessus du niveau du support, et, dans le premier cas, p. ou m. hétérogène à ce dernier, souvent pénétrant le tissu cortical à ne plus le reconnaître. Périfhèces enfoncés ou à demi enfoncés dans le strome, ordinairement approchés, distribués p. ou m. régulièrement ou formant des groupes p. ou m. distincts. Ostioles peu saillants. Asques octospores, longuement pédicellés, sans paraphyses. Spores incolores. Spermogones représentant des espèces de Cytospora. * Ostiole sillonné dans le sens radial. 1: Eutypa Acharii (Achar [Lichen eutypus, Lichenologiae Sueciae Prodromus 14]) ΤῸ]. Sel. Fe. Carp. IT, 53 et tab. VIT, fig. 8—20; Sacc. Syll. I, 162: Oud. Rev. Pyrenom. 23; Valsa Eutypa Nitschke Pyrenom. germ. 131; Wint. Κα. FIL 11. 674; Sphaeria eutypa Fr. Syst. Myc. IT, 478; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 59; Tids. Nat. Gesch. XI, 394. ΘΟ ὁ". tOùud ΤΙ δὴ. ν᾿ Ned: Pl: n°: 1292: Oud For Neerl. exs. n°. 169; Fuck. Rhen. n°. 1048 (E. maura); Rab. Herb. Mye. I, n°0. 356 (E. spinosa); Rab. Foi eur. n°. 1925; Plowr. Sph. brit. I, n°. 22; Rehm. Ascom. n°. 169; Roumeg. Foi gall. n°. 2930; Sacc. Mycoth. ven. n°. 192. (Etym. Dédié au lichénologue suédois Achar). Sur les branches de Τ᾿ Acer Pseudoplatanus. — Amsterdam, Janvier 1877; O. Le sfrome de cette espèce forme des plaques d’un noir terne, fort étendues à la surface du bois, en même temps qu'il pénètre dans le support qui, en conséquence, présente cà et là des parties tranchantes par leur couleur sombre sur le tissu environnant Au commencement, la surface du strome est garnie de poils brun-noirâtres simples, courts, articulés, portant des conidies étroite- OX 132 2. 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ment cilindriques, courbées, incolores, isolées ou réunies en faisceau acrogène, mais qui à une certaine époque disparaissent, tout en laissant apercevoir une surface noir-foncée et inégale, à cause d’une quantité innombrable de petits mucrons, représentant les ostioles enfoncés d’autant de périthèces. Ceux-ci sont monostiques, distribués assez régulièrement, sphériques, petits, enfoncés dans le bois, et possèdent des cols de diverses longueurs, ne surpassant que très peu le niveau du strome et terminés en sommet p. où m. enflé, ordinairement pourvu de 3 à 5 sillons assez profonds. 4sques en massue allongée, longuement pédicellés, 20 —28 X 4—5 μ, octospores. Spores distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 5 — 7 X 1 y. L'Zutypa Acharii possède aussi des spermogones, semblables à de petites verrues, distribuées sur le strome jeune. Eutypa aspera (Nke [Valsa aspera Pyrenom. germ. 132]) Fuck. Symb. 214; Sacc. Syil. TI, 163; Valsa aspera Wint. Kr. Π| 10 0 75: 5160. — Fuck. Rhen. n°. 1981 (Valsa); Rehm Ascom. n°. 218: Sacc. Mycoth. ven. n°195: (Etym. asper, rude; f. a. à la surface du strome). Sur les rameaux décortiqués d’une espèce de Lonicera. — Zorgvlied près de la Haye, Sept. 1889; Mlle Destrée. Cette espèce habite les rameaux décortiqués, et y forme des taches noires de différentes dimensions et de différentes formes, solitaires ou confluentes. Au milieu de ces taches on aperçoit, à diverses distances, des éminences peu marquées et d’un diamètre variable, représentant les endroits fertiles, ο. à. ἃ. les parties restreintes, destinées à la production des périthèces. Ceux-ci, monostiques et distribués sans aucun ordre, reposent sur les couches super- ficielles du cilindre ligneux, restées incolores, et se distinguent par une forme globuleuse-aplatie, un diamètre de 1/,à1/, mill., et un col très-court, conique et un peu enflé au sommet. Les sillons, fort peu accentués, semblent man- quer souvent. Æsques en massue grêle, longuement pédicellés, octospores, 44— 48 X 5 y (pour la partie sporifère). Spores presque distiques, botuli- formes, légèrement brunâtres, 8 — 12 X 2 κα. Nos exemplaires ne diffèrent en rien de la description de Nirscake (1.c.), exceptée pourtant la dimension des périthèces, trop grande pour répondre à l'expression wperithecia exigua’”. [1 se pourrait pourtant que cette ex- pression, exacte pour les exemplaires venant sur le Sorbus Aucuparia, ne fut pas de rigueur pour ceux des espèces de Zonicera, justement comme les sillons, fort accentués dans les exemplaires du premier support, ne sont qu’à peine perceptibles dans ceux du second. Les dimensions des asques et des spores de l’ÆZwtypa aspera surpassent de beaucoup celles de l’Z. Acharii. Eutypa spinosa (P. [Sphaeria spinosa Disp. meth. Fe. a0 1797, p..3; Syn: 841) Tul: 5. 5. Θ᾽ ὙΠ 59 Sac ΘΠ 0 Valsa spinosa Nke Pyrenom. germ. 127; Wint. Κα. ΕἸ. 672; Diatrype Berengeriana de Notaris Sferiacei italici 27 et tab. 26; Sacc. Mycol. ven. tab. XV, fig. 21—23. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 133 το ΠΟ Penn TOO RAD Πρ απὸ 00. Roumeg. Foi gall. n°. 274; Cooke Fei brit. ed. 22 n°. 675. (Etym. spina, épine; f. ἃ. à la surface du support, hérissée plus que de coutume, grâce aux ostioles fortement proéminents). Sur les branches d’un Alnus glutinosa. — Loosduinen, Août 1888, Mlle Destrée, Strome très-étendu, noir, attaquant le boïs ou l'écorce, et, dans ce dernier cas, d’abord inapercevable, mais devenant visible plus tard par la chûte des couches subéreuses et corticales superficielles. Il atteint une épaisseur assez considérable (4 mill.) et sert de soutien, dans les premières phases de son développement, aux hyphes simples ou rameuses, cloisonnées, absolument noires” du Trichosporium Berengerianum (Saec. Syll. IV, 289), produisant à leur tour des conidies acrogènes, solitaires ou en verticille, obovées, tronquées à la base, fuligineuses, pourvues de gouttelettes, 7 X 5 μ. Les périthèces monostiques, assez volumineux, globuleux ou ovales, très-rapprochés, et, grâce à la pression mutuelle, p. ou m. anguleux, plongent dans le tissu noïirci der parties atta- quées, et s'élèvent au-dessus du strome par des cols relativement très-longs, robustes, pyramidaux, rugueux, profondément sillonnés (voir la figure de DE Noranis, citée ci-dessus). 4sques en massue grêle, longuement pédicellés, octospores, 32 — 40 X 5 —6 μ (à la hauteur des spores). Spores presque distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 8 — 10 X 2 w. ** Ostioles non sillonnés. 4 Eutypa lata (P. [Sphaeria lata Obs. myc. I, 66; Syn. 291) {|| clear ΠῚ δ; Sacc 5011: T0; τ Θυ8: ΒΟΥ. Pyrenom. 24: Valsa lata Nke Pyrenom. germ. 141; Wint. Kr. FL IL, 681: Sphaeria lata P. in Tids. Nat. Gesch. ΧΙ 394; Prodr. FI. Bat. IE, 4, p. 46; Sphaeria undulata Prodr. FI. Bat. ibid. 144. 5160. — Rab. Herb. myc. Ed. 12 n°. 1565; Rab. Foi eur. n°. 935; Fuck. Rhen. n°. 1046; Cooke ΒΡῚ brit. n°. 470 οὐ 471; PlowreSph-brit. Al π΄ 195. Roumes. Foi-sall πὸ, 14... 983, 2100: Sacc. Mycoth. ven. n°. 1463. (Etym. lata, large; f. a. au strome ordinairement fort étendu). Sur le bois et les branches de plusieurs arbres. Crataegus, Fraxinus, Corylus. — Amsterdam, v. der $. Lacoste. — Leiden, Oct. Dozy et Molkb.; Naaldwiÿk, v. ἃ. Tr. — Utrecht, γι. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Strome p. ou m différent selon les circonstances, ordinairement en forme de taches, soit séparées, soit confluentes; et encore: tantôt provoquant des tuméfactions p. ou m. irrégulières du support, comparables à des croûtes de tissus hétérogènes, et tantôt ne donnant lieu à aucune altération, sauf à une modification de la couleur des parties attaquées. De temps en temps le strome suranné se laisse détacher du support. Dans d’autres cas le strome forme de grandes plaques, non sans pénétrer le tissu cortical, et n’atteint pas plutôt la surface, qu'après que le périderme, et vraisemblablement [34 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS aussi une partie du parenchyme cortical, se soient détachés. Ce détache- ment pourtant ne s'opère d'abord que localement et au-dedans de certaines limites, de sorte que les portions dénudées, souvent n’équivalant pas plus de 11}, ἃ 2!}, mill. de travers, ressemblent beaucoup à des pustules de Va/sa. Périthèces monostiques, mais sans qu'il règne un ordre appréciable dans leur disposition, petits, globuleux, pourvus de cols courts, dont le sommet ne s'élève que fort peu au-dessus du strome, tout en offrant un ostiole sémi- globuleux ou en cône, lisse ou indistinctement sillonné. Æsques en mas- sue grèle, longuement pédicellés, octospores, 48 X 4— 5 % (à la hauteur des spores). Celles-ci presque distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 8— 12 X 11|. — 2 κ. Eutypa lejoplaca (Fr. [Sphaeria leioplaca 5. M. IL, 370]) Cooke Handbook IT, 800: Diatrype leioplaca Fr. S.,V. Se. 385; Valsa leioplaca Nke Pyrenom. germ. 151; Wint. Κα. F1. {ΠῚ 09: ᾿ 5100. — Plowr. Sphaer. brit. II, n°. 14: Roumeg. Foi gall. n°. 5716. (Etym. λεῖος, lisse, et πλακοῦς, gâteau; f. ἃ. au strome lisse). Sur les branches décortiquées de l Acer campestris. — Zorgvlied près de la Haye, Avril 1889; Mlle Destrée. - Cette espèce ressemble sous plusieurs rapports ἃ l’Æ. Zata, mais en diffère par l'aspect d’une coupe verticale des endroïts attaqués. En effet, sur une telle coupe on distingue facilement trois couches différentes superposées, ὁ. à. d. une couche mince, superficielle, noire; puis une couche médiane, incolore, plus épaisse, appartenant au bois; enfin une couche inférieure, la plus épaisse des trois, noirâtre, dans laquelle se trouvent enfoncés les péri- thèces absolument monostiques, rangés avec un ordre remarquable. Il faut ajouter que les ostioles, en concordance avec le nom spécifique de l'espèce, ne s'élèvent à peine au-dessus du strome. Les dimensions et la forme des asques et des spores ne diffèrent pas nota- blement de celles de VZÆ. Zata. Les dernières ont la teinte légèrement olivâtre. Eutypa scabrosa (Bulliard [Hypoxylon scabrosum Ch. de Fr. 179 et tab. 468, f. 5]) Auerswald in Rab. Foi eur. 0. 1139 (a° 1868): Fuck. Symb. 219: SaccSyil EME Oud. Rev. Pyrenom. 24; Valsa scabrosa Nke Pyrenom. germ. 138; Wint. Kr. FL IT, 679; Diatrype se. Fr. 5. M. 5c: 385; Sphaeria scabrosa Fr. ὃ. M. IT, 288; Prodr. FI. Bat. IL 4, p. 4. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1039; Kunze Foi sel. n°. 151: Rab. Foi eur. n°. 1139; Roumeg Foi gall. n°. 2670. (Etym. scaber, rude; f. a. à l’aspect du strome). - Sur les rameaux et le bois du Quercus Robur. — Maastricht, Franq. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 135 te Le strome se compose ordinairement de coussinets sensiblement voûtés à base orbiculaire ou elliptique de 11,5. à 4 mill. de travers, rangés irrégulière- ment, rapprochés ou épars, parfois confluents, ou bien de plaques aplaties de 11}, cent. de long sur 3 à 6 mill. de large. S'il s'étale sur une surface plus vaste, alors on le trouve divisé en parties rectangulaires, séparées l’une de l’autre par des sillons plus où moins profonds. Il se développe ordinai- rement à la surface du bois, rarement au dedans de l’écorce ou sous le périderme; tandisque, en ces derniers cas, il finit toujours par atteindre la surface. La couleur noire lui est propre tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, et la surface se distingue par une aspérité fort prononcée, causée par les nombreux ostioles rapprochés l’un de l’autre. Périthèces distribués sans aucun ordre, mono- ou polystiques, serrés, cachés dans le strome lui-même, et non pas dans le support, petits, orbiculaires, montés par des cols de diffèrentes longueurs, terminés par des ostioles non sillonnés. ÆAsques en massue allongée, longuement pédicellés, à 8 spores, 40 — 48 X 4—5 μ (à la hauteur des spores). ÆSpores presque distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 6 — 12 X L'}} — 2 y. Eutypa flavo-virescens (Hoffmann [Sphaeria flavovires- cens Vegetabilia Cryptogama I, 10 et tab. 11, fig. 4]) Sacc. Syll. 1, 172; Oud. Rev. Pyrenom. 24; Eutypa flavovirens Τα]. Sel. Fey. Carp. IL, 57 et tab. VIT, fig. 1—7; Fuck. Symb. 213; Valsa flavovirescens Wint. Kr. FL IL, 680; Valsa flavo- virens Nke Pyrenom. germ. 139 : Diatrype flavovirens Fr. ὃ. V. Se 385; Ned. Kr. Arch. 1, V, 343; Sphaeria flavovirens Bern 2 2 RD CRIME ΥἹ 1591: ΕΟ MTS 57e Prodr FI. Bat. II, 4, p. 45; Stromatosphaeria flavovirens τον. Scott. τ ΕἸ VE t,520. Sice. — Desm. PI crypt. du Nord de la Fr. Ed. I, n°. 477; Ed. II, n°. 965; Roumeg. Foi gall. n°. 171, 1564, 5349; Westendorp Herb. erypt. n°. 113; Rab. Herb. myc. Ed. I, no. 1242; Ed. TT, n°. 48; Cooke Fgi brit. n°. 469); Plowr. Sphaer. brit. I, n°. 23: Fuck. Rhen. n°. 1049 et 1825; Rebhm Ascom, n0 219; Thüm. Mycoth. univ. n°. 1364. (Œtym. flavus, jaune et viridis, vert; f. a. à la couleur interne du strome). Sur des rameaux tombés. — Naaldwijk, v. d. Tr. — Utrecht, v. d. S. Lac. — Lochem, Sprée. Cette espèce, quoique polymorphe, se trahit toujours par la couleur vert- jaunâtre-clair de l’intérieur du sérome, lequel tantôt envahit le bois et tantôt l'écorce, en même temps qu’il présente plusieurs variations par rapport à Sa forme et son extension. Les exemplaires de notre herbier présentent soit des verrues, se frayant chemin à travers des crevasses transversales du périderme; soit des coussinets allongés à la surface du bois; soit enfin des croûtes aplaties, unies ou divisées en portions plus petites à l’entour de branches décortiquées. Il existe en outre une forme, dont on pourrait croire qu’elle appartint à une espèce de Valsa. 136 8. Ὁ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périlhèces monostiques, mais distribués sans ordre, rarement di- ou polysti- ques, enfoncés dans le strome, globuleux, petits, montés d’un col court, qui se termine par un ostiole conique, rugueux, mais pas sillonné. Asques en mas- sue, longuement pédicellés, octospores, 30 — 50 X 4—8 % (partie sporif.). Spores presque distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, 6— 10 Χ 2—3 y. TuLASNE fait mention (1.6. p. 58) de pycnides et de stylospores filiformes- linéaires, précédant à l’évolution des périthèces. Eutypa Fraxini (Nitschke [Valsa Fraxini Pyrenom. germ. 1457} Oud: ΝΟ Κα Arch: 2. ΤΠ 156 am SCI rer Pyrenom. 24; Sacc. Syll. I, 174, a° 1882; Valsa Fraximi Nke in Wint. Kr. ἘΠ. IT, 684. Nice. — Roumeg. Foi gall. πὸ, 1077. Strome ordinairement peu étendu, en forme de taches, appartenant au parerchyme cortical plutôt qu'au bois, produisant un gonflement Ὁ. ou m. prononcé du support, noircissant tant l'écorce que le bois, ordinairement caché pendant un temps illimité sous le périderme fermement adhérent, tantôt de couleur naturelle, tantôt grisâtre ou noirâtre, rarement étalé à la surface et noir, après s'être délivré de la couche protégeante. Périthèces monostiques, ordinairement fort rapprochés, souvent unis en groupes de 3 à 8 individus, rarement dispersés, globuleux ou un peu déprimés, assez volumineux, pour- vus d’un col allongé ou raccourci, robuste, terminé par un ostiole sémi- globuleux ou en cône, non sillonné, rugueux. Asques en massue allongée, longuement pédicellés, à 8 spores, 32— 40 X 3—6 y (pour la partie, sporifère). Syores presque distiques, botuliformes, légèrement brunâtres, BD Ro Eutypa velutina (Wallr. [Sphaeria velutina ΕἾ. crypt. 844]) Sacc. Foi veneti Ser. IV, 16; Sacc. Foi ital. t. 472; Sacc. Syll. 1, 176; Oud. Rev. Pyrenom. 24: Valsa velutina Wint. Κα. FL Il, 748; Sphaeria velutina in Prodr. FL Bat. Il, 4. p. 46. 5100. — West. Herb. Crypt. n°0. 475. (Etym. velutinus, velouté, f. a. à la surface du strome). Sur les branches tombées et le bois vermoulu. — Leiden, Dozy et Molkb. — Goes, v. den Bosch. Strome largement étendu, plan. Périthèces globuleux, noirs, rapprochés cà et là en groupes, enfoncés dans le bois, pourvus d’un col court, qui se ter- mine par un cône arrondi, lisse, uisant, à peine s’élevant au-dessus du niveau du strome. Æ4sgues fusiformes, longuement pédicellés, 35 X 4.5 w en avant, contenant 8 spores courbées, légèrement coloriées en olivâtre, 1—9 X 2 μ. L'aspect velouté du jeune strome dépend de la présence du 7richosporum velutinum, état conidiifère du champignon en question. Cette Dématiée, qu'on trouve figurée dans SaccarDpo Foi 108]. t. 472, se compose de hyphes érigées d’un olivacé-noirâtre, ordinairement indivises, cloisonnées à plusieurs reprises terminées chacune par une conidie obovée, fuligineuse, ὁ X 4.5 — 5 y, munie à l'intérieur d’une gouttelette luisante. QU’INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 137 NrISCHKE suppose que le Sphaeria velutina WALLROTH ne diffère pas du Sphaeria (Eutypa) subtecta Fr. (Fuckel Fei Rhen. n°, 956), et lui accorde, quoique avec quelque réserve, le rang de synonyme de ce dernier (Pyren. germ. p. 134, sous Valsa subtecta). Cependant, WinrER et Mr. SaccaRDo ne l’ont pas suivi dans cette appréciation, et ne font mention dans leurs ouvra- ges des deux espèces qu'à des places assez éloignées l’une de l’autre. [Endoxyla. — Ce genre, composé des mots grecs ἔνδον, au dedans de, et ξύλον, bois, f. ἃ. au support qui nous cache les périthèces, contient quatre espèces, dont aucune ne s’est présentée indigène de notre patrie. Deux de ces espèces habitent le bois de pin, une autre le bois de chêne, et une quatrième le bois du Populus Tremula]. CRYPTOSPHAERIA Grevirse. (Scottish Cryptogamic Flora, tab. 201). (Etym. κρυπτός, caché et σφαῖρα, boule; f. a. aux périthèces, cachés sous le périderme). Strome corticole, à peine manifeste. Périthèces monostiques, dis- tribués également dans la couche fibreuse de l'écorce, jamais en contact avec le bois, enfin perforant le périderme. Asques pédicellés, octospores, sans paraphyses. Spermogones connus, à chercher parmi les espèces de Cytospora. 1. Cryptosphaeria populina (Pers. [Sphaeria populina Icon. pictae Fung. 52, tab. 21, f 5]) Sacc. Syll. I, 183; Oud. Rev. Pyrenom. 24; Valsa populina Wint. Kr. FL IT, 694; Valsa millepunetata Nke Pyrenom. germ. 161; Sphaeria Cor- hear 5. Me 11 481: Prodr Ἢ]. Bat. IE Δ. 59: Sice. — Rab. ἘΡῚ eur. n°. 1269 (Cryptosphaeria ligniota). Sur l'écorce agé d’un Peuplier. — Schéveningue, Destrée. — Maastricht, Franq. La présence d’un sérome ne peut être douteuse, parceque la partie fibreuse de l'écorce tranche souvent sur les tissus environnants par une couleur noir- âtre qui, en se communiquant quelquefois à la surface du bois, n’en devient que plus évidente. Le périderme, criblé d’autant de pores qu’il y a de cols prominents, reste appliqué au support, et tantôt ne change pas de teint, mais tantôt aussi devient p. ou m. grisâtre sous l'influence du strome enflé outre mesure. Les périthèces, quoique nombreux, pourtant ordinairement restent assez écartés l’un de l’autre. [ls sont tant soit peu volumineux, ont le col court et arrondi, puis sont un peu rugueux ou indistinctement sillonnés. 4sques 158 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS en muassue étroite, longuement pédicellés, à 8 spores, 40 Χ 5 — 8 μ. Spores presque distiques, botuliformes, faiblement coloriées en brun, 8— 12 X 2 y. Le C. eunomia qui ressemble beaucoup au C. populina, en difière pourtant par les cols plus rapprochés et par les spores plus volumineuses (14—18 X3 y). jf Asques polyspores. [Cryptosphaerella. (Diminutif de Cryptosphaeria). La seule espèce connue de ce genre (C. Nüschkei) n'a jusqu'à présent pas été trouvée chez nous]. [Cryptovalsa. (κρυπτός, caché et Valsa). Genre resté inconnu jusqu'ici dans les Pays-Bas]. IL. Strome vrai, formé d'un tissu hétérogène, ὁ. à d. propre au champignon lui-même. DIATRYPE Ferss. (Summa vegetabilium Scandinaviae p. 384). (Etym. διατρῦπαω, perforer ; f. a. aux périthèces nichés dans le strome). Strome soit largement étendu, formant des croûtes indistinctement limitées, soit en forme de disque distinctement limité, d’une consis- tance ligneuse ou subéreuse, noirâtre, caché sous le périderme, par- fois nu dans un âge plus avancé. ?érithèces monostiques, nichés dans le strome, globuleux ou ovales, munis de cols à pore apical très étroit. Asques octospores, longuement pédicellés, sans paraphyses. Spores botulifoermes, faiblement colorées. Quelques espèces de Diatrype (D. Stigma, D. disciformis) produi- sent des spermogones plus précoces que le strome ascifère. On leur a trouvé une couleur jaune d’or vif et un intérieur rempli de sper- maties, ressemblant soit à ceux du genre Cytospora, soit à ceux des genres Laibertella où Naemaspora. Ι. Diatrype Stigma (Hoffm. [Sphaeria Stigma Veget. erypt. DT et tab. 1 21) Fr. 5: Υ δ. 85: (δ ΝΟ Pierre 26, et tab. 25; Nitschke Pyrenom. germ. 65 :;- Fuck. Symb. 230:"6acc. Syll. L 199: Wint Κα. FI. 11 8985: ΘΟ ΕΣ Pyrenom. 25; Stictosphaeria Hoffmann Tul. 5. F. C. IT, 50 et tab. VI, f. 1—11; Sphaeria Stigma in Tijds. Nat. Gesch. XI, 393; Prodr. ΕἸ. Bat. II, 4, p. 45; Sphaeria decorticans Sow. Engl. Fgi IT, tab. 137, III, tab. 371, f 3; Sphaeria decorticata DC. FL Fr. If, 289; Prodr. ΗΠ. Bat: IE, 4, p.45; Sphaeria undulata Fr. 5. M. IT, 350; Diatrype undulata Fr. S. V. Sc. 385; Stromatosphaeria Stigma Grev. Scott. Cr. ΕἸ, tab. 223; f. 2. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 139 2. Sicce. — Desmaz. PL er. de Fr. Ed. I, n°. 378; Ed. IT, n°. 90. hab. ΕΟ τῆνος Ed 1. τ᾿. 409: πα. 100529 Rabat eur. n°. 820 et n°. 2953; Fuck. Foi rhen. n°. 1043, 1044, 1047, 2263; Rehm Ascom. n°. 220; Sydow Mycoth. march. nl: Thin Fsbaustr (in, 163; RoumPoinvallen 970 (D. undulata) 1176, 1287, 2469; Cooke Fai brit. Ed. II, n°. 217; Plowr. Sphaer. brit. I, n°. 32; Sacc. Mycoth. ven. n°. 248, 943, 944. (Etym. στίγμα, point; f. a. à la surface pointillé du strome). Sur les branches du Hêtre, du Chêne, du Bouleau, du Prunus Padus, ete. — Amsterdam, O.; Haarlem, Wtt.. — Rotterdam, O.; la Haye, Destrée; Naald- wik, v. ἃ. Tr.; Leiden, Dozy et Molkb. — Utrecht, Wtt.; Zeist, O. — Bois de Soeren, Sept. 1891, O. — Maastricht, Franq. Strome Vargement étendu, d’abord caché sous le périderme, plus tard péné- trant jusqu’à à la surface, plan, peu foncé au commencement, plus tard bru- nâtre, saupoudré en blanc, enfin noir, ne surpassant pas 1 mill. d'épaisseur. Périthèces monostiques, distribués presque également, ressemblant à des am- poules, pourvus d’un col court, et d’un ostiole en forme de point orbiculaire ou quadrangulaire, peu saillant. 4sgves longuement pédicellés, octospores, 30— 50 X 4— 6 en avant. Sporés presque distiques, botuliformes, 6 — 12 (ord. 8) X L'L — 3 pu. Le Diatrype Stigma est facile à reconnaître tant au strome largement étendu, qu'aux ostioles régulièrement distribués, et aux sillons longitudinaux et transversaux qui, d'ordinaire, divisent la surface en portions quadrangulaires. Les Pyrénomycètes qui pourraient être confondus avec le D. Sfigma sont l'Eutypa Acharii et VE. lejoplaca, mais cette erreur peut être évitée lorsqu'on se souvient que le strome de ces dernières espèces est composé de cellules noircies, appartenant au tissu de la plante nourricière, tandisque dans le D. Stigma 11 fait partie intégrante du champignon lui-même. Aussi, dans les Butypa les périthèces habitent le bois et y sont enfoncés assez profondément, tandisque dans le D. Stigma 115. font partie du strome lui-même. Les spermogones, en forme de plaques p. ou m. étendues, se trouvent soit au-dessus, soit à côté des stromes, et ont la surface gyreuse, au teint brillant jaune d’or. Les spermaties varient en forme et en dimensions (4—5 X 11}, et 24—98 X l'/, x) et ont été rangés, parmi les champignons imparfaits, sous les genres Cylospora, Naemaspora et Libertella. Diatrype disciformis (Hoffm. [Sphaeria disciformis Veget. Crypesloloet tab AN, τ 11) Τὸ. 5. Ne, Sc. 80: θὰ SE Fo. Carp. II, 102; Hoffmann Icon. anal. fung. IV, p. 101, fab. 24, f. 1; Νίκο. Pyrenom. germ. 67; Sace. Mycol. ven. 150 et tab. XV, f. 15—17; Sacc. Icon. t. 462; Sace. 501]. I, 191; Wint. Κι. ΕἸ. Il, 839; Oud. Rev. Pyrenom. 24; Kphaeria disciformis Pers. Syn. 24; Fr. 5. M. IT, 353; Curr. Linnean Transact. XXII, 268 et f. 64; de Not. Microm. ital. decas ΝΠ Ρ δ. tab: L, ἢ 1: Νοα Καὶ Ατοῖι. 1. 1 ΘΟ FL Bat. II, 4, p. 45; Sphaeria depressa Sow. Engl. Fgi IT, 140 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS tab. 216; Sphaeria grisea DC. FI. Fr. IT, 122; Stromatosphaeria disciformis Grev. Scott. Cr. ΕἸ. VI, tab. 314. Dicc. — Desm. PL cr. de Fr. Ed. 15. πὸ 0 ren) 964; Rab. Hb. myc. Ed. I, n°. 539 (Sph. grisea); Rab. Foi eur. n°. 137; Fuck. Rhen. n°. 1041, 2545, 2546; Bad. Krypt. n°. 430; Rehm Ascom. n°. 521; Sydow. Mycoth. march. n°. 167; Thüm. Foi austr. n°. 267; Thüm. Mycoth. univ. n°. 64 et 359: Schweiz. Crypt. n°. 115; Roum. Foi gall. n°. 174, 555, 1553; Cooke Fgi brit. Ed: 2: no. 218; Plowr. Sph:uwbritF; n°. 33; Sacc. Mycoth. ven. n°. 250 et 251. (Etym. discus, disque et forma, forme; f. a. à la forme du strome). Sur les rameaux du Chêne, du Frêne et du Maronnier. — Amsterdam. — Leiden, la Haye. — Maastricht. Stromes distribués p. ou πὶ. régulièrement ou en groupes mesurant ὦ à 3 mill. de travers, ordinairement exactement orbiculaires, déprimés, plans ou très peu convexes, d’abord cachés sous le périderme, appliqués au bois, plus tard pénétrant jusqu’au dehors, brun-pâle, sanpoudrés en blanc, à la fin nus, noirâtres, limités par une zône circulaire plus foncée, blancs en dedans. Périthèces au nombre de 25 à 30 dans un seul strome, monostiques, ovales ou p.ou m. anguleux, pourvus d’un col court et d’un ostiole à peine promi- nent, lisse ou sillonné. Æ4sques cilindriques, étroits, longuement pédicellés, subtils, à 8 spores, 25 — 40 Χ 3 —5 & en avant. Spores p. ou m. distiques, botuliformes, olivâtre-pâle, 6 — 8 X 11, — 2 y. Conidies conformes à celles du genre Zaibertella, Diatrype bullata (Hoffm. [Sphaeria bullata Veget. erypt. I, 5 et tab. 11 f 3, attribuée par l’auteur au $S. pulvinata, et non pas la fig. 1, qui, quoique attribuée au $. bullata, sem- ble représenter le Diatr. disciformis|) Fr. $S. V. Sc. 385; Tul. Sel. Fg. Carp. II, 103; Nke Pyrenom. germ. 68; Sacc. Mycoth. ven. tab." ΧΥ 118220; Sacc Sy Lu 100. Wine EL I; 840: Oud. Ned+ Κι Arch: ΤΟΥ 949... Oud--hese Pyrenom. 25, Sphaeria bullata P. Syn. 27; Pers. Icon. pictae t. III, € 6—7; Fr. S. M. I, 349; de Not. Micromuital decas VIIL {τ 2; Sow. brit. Foi t. 216; Prodr. FI. Bat EF, 4, p. 44; Sphaeria Placenta Tode Foi Mecklb. IT, 26 et tab. XII, ἢ 97; Sph. depressa Bolton Foi Halifax III, # 122, f. 1. 51 6 Ὁ. — Desm. PI. cr. de Fr. 1e Ed. n°. 334; 2€ Ed. n°. 961, ΒΑΡ. Herb. myc. Ed. T,-n°.: 719; ΠῚ τὐὔὖὶ 7 MR ab MERE n°. 536; Fuck. Rhen. n°. 1042; Rehm Ascom. 631; Oud. Fgi Neerl. n°. 280; Cooke Fgi brit. Ed. 11, n°. 674; Plowr. Sph. brit. [, n°. 34; Roum. Foi gall. n°. 556. (Etym. bulla, bouton; f. a. à la forme du strome). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 141 Sur les rameaux du Saule, de l’Aune et du Noïsettier. — Amsterdam, O. — Naaldwik, v. ἃ. Tr.; la Haye, Destrée. — Ubbergen, Abel. — Lochem, Sprée. — Kampen, Zalk; Bondam. — Groningen, Stratingh. — Maastricht, Franq. Le D. bullata qui a quelque ressemblance avec le D. dsciformis, en diffère pourtant par des stromes polymorphes (orbiculaires, elliptiques, irréguliers), souvent confluents et alors formant des figures bizarres, mesurant de 2 à 5 mill. et plus encorce de travers. Justement comme dans le D. disciformis, on les trouve d’abord cachés sous le périderme, lequel pourtant, cédant à une pression intérieure, se rompt et, tout en leur livrant passage, se détruit à l'exception d’un rebord à la base des pustules, dont la surface ordinairement se distingue par une convexité plus accentuée que dans l’espèce précédente. Les asques, un peu plus robustes, peuvent atteindre une longueur de 80 & (sans pédicelle) et une largeur de 6 y, tandisque les spores varient entre 6 et 10 & de longueur et 11}, à 3 w de largueur. Finissons par l'observation que le D. éullata n’attaque ordinairement que que les rameaux des Saules et des Peupliers; quelquefois aussi ceux de VPAune et du Noisettier, mais non pas ceux du Chêne et du Hêtre qui servent d'appui au D, disciformis. DIATRYPELDZLA Cssarr et pe Noraris. (Sferiacei italici p. 28 ou 202). (Etym. diminutif de Diatrype). Le genre Diatrypella se distingue du genre Diatrype par les asques polyspores, le strome exquisitement valsiforme, les périthèces souvent distiques et la présence de paraphyses. 16 Diatrypella verrucaeformis (Ehrhart [Sphaeria verru- caeformis -PL. crypt. exsicc. n°. 280; Pers. Syn. 26; Fr. 5. M. IPS) eNke -EPyrenomUserm, τὺ; Wint. KT. ἘΠ. 11. 892: D. verruciformis Sacc. Syll. I, 200 ; Oud. Rev. Pyrenom. 25: Diatrype verrucaeformis Fr. S. V. Sc. 385; Diatrype verruci- formis Ned. Kr. Arch. 1, V, 342; Sphaeria verruciformis Prodr. F1. Bat. IT, 4, p. 45. Sec DesmaePlE er de Fr 195 ἘΠ. τὸ 1902. 96 17}Ὲ no 0520 Rab ΠΟΙ. γο. ἘΠ. Τ᾿ 0 48: An 728 ΕἼ} Foi eur. n°. 135; Fuck. Rhen. n°. 1098 (Diatrype ferruginea) ; Rehm Ascom. no. 472; Sydow Mycoth. march. n°0. 169; Cooke Bombat. Ed" Il, τὸῦ. 220. Plowr..Sphaer.Mbrit. [I πο Ὁ Sacc. Mycoth. ven. n°. 250 et 251; Roum. ΠΕΡῚ gall.- n°: 469 et 1473. (Etym. verruca, verrue; f. a. à la forme du strome). 142 2. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les rameaux de l'Orme, Amsterdam, 21 Dec. 1876, O.; du Chêne, Bloemendaal, Buse; de l’Aune, la Haye, Destrée; de l'Orme, Utrecht, v. d.S. Lac. — Maastricht, Franq. Stromes ordinairement nombreux et rapprochés, parfois confluents, représen- tant des verrues sémiglobuleuses, assez robustes, mesurant 1 à 6 mill. de travers, rugueux, noirs Où p. où m. brunâtres, blanchâtres en dedans, entou- rés à la base de lanières péridermales raides, fortement appliquées à leur surface, Périlhèces au nombre de 6 à 50 dans chaque strome, rapprochés, di- ou monostiques, presque globuleux ou ovoides, fuligineux, pourvus d’un col ordinairement court, et d’un ostiole à peine saïllant. 4sgwes cylindriques, s'élargissant en massue vers le sommet, longuement pédicellés, polyspores, mesurant 100 — 120 Χ 8— 15 & en avant, accompagnés de paraphyses fili- formes, simples. ÆSypores botuliformes, 5 — 8 Χ 1—2 y, p. ou m. coloriées en olivätre-pâle. Cette espèce se distingue par la forme arrondie et la surface inégale des stromes, les ostioles presque oblitérés, et les asques, présentant leur plus grande largeur un peu au-dessous du sommet arrondi — La surface inté- rieure de l'écorce et la surface du cylindre ligneux présentent des anneaux noireis ou des figures bizarres: empreintes de stromes simples ou réunis. Diatrypella favacea (Fr. [Sphaeria favacea Syst Myc. Il, 354 (p.p.)]) Ces. et de Not. Schema Sfer. ital. 28; de Not. Sfer. ital. 29 et tab. XXX:; Nke Pyrenom. germ. 717; Sacc. 5.1. 201: γι! Και El ΤΙ 85 ΘΝ τ Arche V, 108: Diatrype favacea Fr. S. V. Sc. 385 p.p.; Diatrype verruciformis Tul. Sel. Fg. Carp. II, 100. SCC Desm. Pl cr.tde Pr. 1 Ed. πὸ 20515 2. ἘΠῚ: n°. ANT; ΜΕ: Herbmyc 0. πὸ 19 9259 5 M3 5 CNE n°. 42; Fuck” Rhen. n°. 10140; Thüm.Foi austr.n0502 Plowr. Sph. brit. III, n°. 20; Roum. Fgi gall. n°. 1091; Sac. Mycoth. ven. n°, 945. (Etym. favus, rayon de miel.; f. ἃ. à la structure des stromes). Sur les rameaux du Bouleau. — Bois de la Haye, Oct. 1887; Mlle C. E. Destrée. Stromes distribués sans ordre, souvent rapprochés en groupes de deux ou plus d'individus et alors ordinairement confluents à la base. Celle-ci large- ment elliptique, rarement orbiculaire, reposant sur l'écorce intérieure, mesu- rant 3 à 6 mill. dans le sens de la longueur, s’élevant de manière à fendre le périderme d’une manière transversale, tout en présentant un disque ellipti- que, un peu convexe, haut de 11}, à 2 mill., entouré des lanières fortement adhèrentes du périderme, blanchâtre en dedans. Périthèces au nombre de 6 à 30, ovales ou oblongs, fortement serrés, et par là p. ou m.anguleux, mono- ou distiques, pourvus d’un col allongé ou raccourci, mais toujours assez robuste. Ostioles peu ou à peine prominents, assez robustes, arrondis, présentant 6 sillons, noir-foncé. 4sques en massue étroite, longuement pédicellés, polyspores, 70 — 100 X 9— 12 y en avant, accompagnés de paraphyses fliformes très-allongées. Spores botuliformes, olivâtre-pâle, 6 — 8 LUS QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 143 3. À part la plante nourricière, le D. favacea se distingue par les stromes transversalement dilatés, le disque longtemps blanchâtre et les ostioles arron- dis, sillonés en étoile de 6 rayons. Diatrypella Tocciaeana de Notaris Sferiacei italici p. 30 et tab. XXXI, Nke Pyrenom. germ. 82; Sacc. Syll. I, 202 Καὶ ἘΠ ΠΕ 880. ice. — Fuck KRhen. n°. 2059; Rab. Foi eur. n°. 253 (Microstoma vulgare) et 2059; Rehm Ascom. n°. 275; Thüm. Mycoth. univ. n°. 65. (Etym. nommé en mémoire du fleuve Toce dans la province de Novara (Piémont), au bord duquel le champignon fut récolté). Sur les rameaux de l’Aune (Alnus glutinosa). — Loosduinen, 1894; Mlle Destrée. Stromes soit distribués sans ordre, soit groupés p. ou m. régulièrement, ou bien confluents, petits, simulant des verrues sémiglobuleuses, quelquefois p. ou m. comprimées latéralement, mesurant 1'}, à 21}, mill. à la base, hauts d'environ 1'/,; mill., montrant un sommet orbiculaire ou elliptique noir qui, après avoir perforé le périderme d’un petit trou, reste caché presque totale- ment sous les lanières, issues de la rupture. Chaque strome contient 3 à 8 périthèces assez volumineux, presque giobuleux, monostiques, serrés, pourvus d’un col court, assez robuste. Ostioles peu prominents, sillonnés indistincte- ment, ou tout-à-fait cachés, déprimés, perforés. Æsques en massue, 100 — 120 X 12 x en avant, longuement pédicellés, polyspores. Syores botuliformes, olivâtre-pale, 5 —7 X lu. Puraphyses très-longues, filiformes. Le 2. Tocciaeana se distingue nettement de ses congénères par les stromes presque totalement cachés sous le périderme, même pendant le période de leur plus grande vizueur. Une petite ouverture au centre nous permet d’apercevoir le sommet du strome, lequel, dans un âge très-avancé seulement perd l'enveloppe péridermal, et en même temps le cachet qui lui est propre. Diatrypella aspera (Fr. [$S. M. II, 354]) Nke Pyrenom. germ. 74; Sacc. Syll. I, 204; Sacc. Foi ital. del. t. 561; Wint. Reel SS 0 A Diatype asperasEr 5 N° δὸ ὐϑοι;: ΤΠ ΤῊΣ Ina Re OT et tab 18. f 3; Destréeun ΝΘ: ΚΤ’ Arch. ὙΠ 180: Siee. Fuck. Rhen. n°. 1036 (Microstoma verrucaeformis) ét.n0 2057; Sacc. Mycoth. ven. n°. 1458. (Etym. asper, rude; f. ἃ. à la surface des stromes). + Sur les rameaux du Hêtre. — Bois de la Haye. Mlle C. E. Destrée. N'ayant pas eu l'occasion d’examiner les échantillons, se rapportant à la communication de Mlle Destrée dans le Ned Kruidk. Axchief, je me borne à ne citer que le nom de l'espèce, ne fut ce que pour prouver que je suis au courant des trouvailles publiées comme indigènes dans notre pays. 144 6. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Diatrypella melaena Nke Pyrenom. germ. 78; 5800. Syll. T, 209; Wint. Kr. El: IT, 853; Oud'Rer. Æyrenom-29; (Etym. μέλὰς, noir; f. ἃ. à la couleur du strome). Sur les rameaux du Tilleul, au jardin botanique d'Amsterdam, Févr. 1882, O. — Sur les rameaux du Bouleau. Bois de la Haye, Oct. 1887, Mlle C. E. Destrée. Stromes reposant sur l'écorce intérieure, ordinairement robustes, elliptiques, perforant le périderme dans le sens transversal, fortement prominents, appla- tis au sommet, noirs pour le reste dérobés à la vue par les rebords de la fente, qui leur sont appliqués exactement. Périlhèces au nombre de 3 à 20, monostiques, p. ou m. ovales ou globuleux, volumineux, pourvus d’un col court et robuste. Ostiole prominent, conique, pourvu de stries fines, mais distinctes Æ4sques en massue étroite, longuement pédicellés, polyspores, 140 Χ 18 y en avant, entourés de paraphyses filiformes. Spores botuliformes, olivâtre-pâle, ὁ —7 X 11}, κ. Le D. melaena qui peut habiter le même support que le D. favacea, s’en distingue tant par ses stromes beaucoup plus robustes, que par ses cols plus prominents et ses ostioles finement striés. Diatrypella quercina (Pers. [Sphaeria quereina Syn. 24]) Nke Pyrenom. germ. 71; Sacc. Syll. I, 206; Wint. Kr. F1. IE, 828; Oud. Rev. Pyrenom. 25; Sphaeria quercina P. im Fr. 8. M. TL, 902; 165. Nat Gesch ΧΊ 99. AProdr Bar ΜΠ 4, p. 45; Diatrype quercina Fr. 5. V. Sc. 385; Tul. Sel. Es. Carp. II, 98 et tab. XII, ἢ. 1—15; Diatrypella Roussel de Not. Sfer. ital. 31, et tab. XXXTI. S1cc — Desm. Ch. de Fr. 1° 106: n°2052: 26. Ed n° 1752; Rab: Herb. myc. Ed. L, n°. 249: Rab°Paiveur n°319 et 636; Fuck. Rhen. n°. 1037 (Microstoma enteroleuca); Thüm. Foi austr. n°. 503; Cooke Foi brit. Ed. IE, n°: 219; Plowr. Sphaer. brit. 1, n°. 31; Sacc. Mycoth. ven. n°. 1188; Oud. Herb:v. Nederl:Plen1-2759; (Etym. — Quercus, chêne; f. ἃ. au support). Sur les rameaux du Chêne. — Harlem, Mai 1872, O. — Leiden, Avril 1844, O.; la Haye, Juin 1887, Mlle Destrée. — Utrecht. — Maastricht. Stromes reposant sur le bois avec une base orbiculaire, ordinairement nom- breux et rapprochés, très-saillants, souvent hauts de 2, larges de 2 à 4 mill., sémiglobuleux, aplatis ou convexes au sommet, rabotteux, noir-foncé, entourés de 3 ou 4 lanières du périderme qui leur sont lâchement appliquées et sur- vivent à la destruction des stromes eux-mêmes. Périthèces au nombre de 8 à 15, mono- ou distiques, approchés, ovales ou presque globuleux, souvent un peu anguleux, pourvus d’un col saillant, robuste, sillonné au sommet, Asques fusiformes, longuement pédicellés, polyspores, 80 — 120 Χ ἢ —12% en avant, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores botuliformes, forte- ment courbées, olivâtre-pâle, 7 — 12 Χ 2—3 μ. Le D. quercina se distingue des D favacea et D. melaena par ses stromes sémiglobuleux, point du tout dilatés dans le sens transversal; du 2. Tocciaeana QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 145 par ses stromes plus volumineux, non cachés pour la plus grande partie sous le périderme; du 7), verruciformis par ses stromes beaucoup moins inégaux au sommet, et ses cols fortement saillants; enfin de tous les quatre par ses spores beaucoup plus fortement courbées. Section Z PHÉOSPORÉES Saccarpo. (Sylloge Fungorum I, a° 1882, p. 214). (Œtym. φαιός, noirâtre et oropé, graine; f. a. à la couleur des spores). Spores continues, variables quant à la forme, brunes ou fuli- gineuses. A. Périthèces libres, épars ou en groupes. a. Périthèces superficiels ou à peu près. a. Périthèces longuement rostrés. 1. Ceratostoma. — Périthèces carbonisés ou membraneux, noirs. Asques ovales ou cilindriques. B. Périthèces non rostrés. 7 Périthèces à peu près membraneux. * Spores dépourvues d’une enveloppe gélatineuse ou d’une queue. 2, Chaetomium. — Soies des périthèces rameuses, en crochet ou en tire-bouchon. Asques diffluents. [Helminthosphaeria 1). — Soies des périthèces simples, munies d’une conidie au sommet. Asques persistents. Champignons coprophiles]. #** Spores pourvues d’une enveloppe gélatineuse ou d’une queue. © Asques octo-, rarement quadrispores. 3. Sordaria. — Périthèces p. ou m. épars. Spores pourvues ) ΄ 5 d’une queue gélatineuse. 4 Hypocopra. — Périthèces p. ο m. épars. Spores sans queue, mais pourvues d’une enveloppe gélatineuse. 1) ἑλμίνβιον, ver intestinal et σπορά graine; f. a. à la forme des spores. 10 Verhand. Kon. Akad, v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ], 11. 2e Ged. 146 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 5. Coprolepa. — Périthèces approchés en groupes denses, presque réunis par un strome. Spores pourvues d’une enveloppe gélatineuse. OO Asques polyspores. 6. Philocopra. — Périthèces p. ou m. épars. Spores souvent terminées en queue. TT Périthèces carbonisés. 7. Rosellinia. — Périthèces glabres ou pourvus de soies, ordinairement phytogènes. Asques persistents. Spores ordinairement sans queue. TT Périthèces coriaces, flexibles. 8, Bombardia. — Périthèces allongés dans le sens vertical. Spores longtemps vermiculaires, hyalines, enfin elliptiques, brunes, terminées en queue. D. Périthèces cachés sous l’épiderme ou sous le périderme. 9. Anthostomella. — Périthèces cachés sous une épiderme permanente et noircissante. [Astrocystis 1). — Périthèces d’abord cachés, puis exposés au centre d’une écuelle, entourée de lanières rangées en étoile]. BB. Périthèces plongés dans un strome. a. Strome plongé dans le support, presque ligneux. Périthèces membraneux. 10. Anthostoma. — Strome étalé (forme Eutypa), ou limité (forme Valsa). D. Strome superficiel, carbonisé ou coriace. Périthèces carbonisés. a. Strome cilindrique, fruticuleux ou filiforme. 11. Xylaria. — Strome fruticuleux, en massue ou filiforme. Périthèces plongés horizontalement dans le strome. 1) ἀστήρ, étoile et κύστις, bourse; f. a, au port des périthèces exposés. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 147 [Camillea 1). — KStrome vertical, cilindrique, tronqué au sommet. Périthèces plongés verticalement dans le strome et rangés en cercle autour du sommet]. B. Strome étalé en lâme, en disque, en boule, en cône renversé. 7 Conidies naissant à la surface du strome. 12. Poronia. — Strome en cône renversé, courtement pédi- cellé. Ordinairement fimicole. 13. Ustulina. — Strome en disque épais, convexe, aux bords ondulés, à la fin p. ou m. creux en dedans. [Bolinia?). — Strome en disque plein. Périthèces plongés là- Ν dedans à grande profondeur, pourvus de cols très-allongés]. 14. Hypoxylon. — Strome étalé ou presque globuleux, plein. Périthèces logés superficiellement, presque sans cols. 15. Daldinia. — S$Strome presque globuleux, divisé en zones concentriques en dedans. Périthèces logés superficiellement, presque sans cols. Τ7 Conidies naissant sous la couche superficielle du strome. 16. Nummularia. — Strome en disque ou en soucoupe, adné, pourvu d’un rebord. A. Périthèces libres. CERATOSTOMA Frs. (Summa Vegetabilium Scandinaviae a° 1846, p. 392 p.p.). Etym. κέρας, corne et στόμα, bouche; f. a. au bec allongé des périthèces). À pæs β te) Ρ Périthèces à la fin superficiels, simples, noirs, presque carbonisés, pourvus d’un col allongé, cilindrique, glabres. Asques ovales ou cilindriques, brièvement pédicellés. Spores elliptiques ou elliptiques- oblongues, noircissantes. Conidies et spermogones connus pour p lusieurs. 1) Dédié à feu Camrrze MonTAGxe, botaniste français. 2) βώλινος, glèbe; f. ἃ. à la forme du strome. 10* 148 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Ceratostoma piliferum (Fr. [Sphaeria pilifera 5. M. IT, 472]) Fuck. Symb. 128; Sacc. Syll. I, 219; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 383; Oud. Rev. Pyrenom. 25; Ceratostomella pilifera Wint. Κα, FI II, 252; Sphaeria dryina Buse dans le Ned. Kr. Arch. 1, V, 344 et dans les Arch. Néerl. VIII, 406. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 922; Rab. Fo. eur. n°. 1525 cum effigie ascorum et sporarum. (Etym. pilus, poil et ferre, porter; f. ἃ. au col des périthèces filiforme et allongé). Sur le bois de Pin. De Boekhorst près de Lochem, Févr. 1861; Buse. — Sur l'écorce pourrissante du Pinus Strobus; Eerbeek, Dec. 1879; Dr.J. W. Moll. Périthèces en groupes, superficiels, parfois reposant sur un tissu de poils raides brunâtres, globuleux, très-petits, noirs, glabres et lisses, pourvus d’un col très-long, eflilé, parfois un peu courbé. Selon WIinrER les asgues sont obovales ou elliptiques, brièvement pédicellés, très-fugaces, et contiennent 8 spores cilindriques, courbées, 5 — 6 Χ 1—1!/, », continues, incolores. Nos exemplaires, trop âgés, avaient perdu leur contenu. Il va sans dire que, si les spores sont vraiment incolores, l’espèce devrait être transportée parmi les Allantosporées. CHAETOMIUM ΚύυχΖε. (Mycologische Hefte von Kunze u. Schmidt, I, 15; a° 1817). (Etym. χαΐτωμα, mèche folle, crin; f. a. à la surface poilue des périthèces). Périthèces superficiels, carbonisés-membraneux, un peu fragiles, poilus, pourvus d’un ostiole papilliforme, perforé, chauve. Asques très-fugaces (difluant promptement), octospores (quelquefois tétra- ou polyspores). Spores courtes, un peu plus longues que larges, len- tiformes, apiculées aux extrémités, ou bien globuleuses, elliptiques, ovales ete., continues, ordinairement fuligineuses ou olivâtre-pâle. 1. Chaetomium comatum (Tode [Sphaeria comata Fi Mecklenb. selecti II, 15 et tab. X, fig. 81]) Fr. S. M: IT, 253; Sacc. Syll. I, 221; Oud. Rev. Pyrenom. 26; Ch. elatum Kze u. Schm. Deutschl. Schwämme, n°. 184; Wint. Κα. F1. IL, 157; Grev. Scott. Cr. FL Ὁ: 250 :Tids Nat \GescL ΠῚ 2173; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 39; Zopf, zur Entw. ges. der Ascom. — Chaetomium (a° 1881), p. 83; Ch. lageniforme Cda Ic Τρ 1 4 οὐ Ὸῦ { 1209727 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 149 Sicc. — Desm. Ch. de Fr. 1° Ed. n°. 287; 2e Ed. n°. 146; id. Ch. de Fr. 2° Série n°. 86 (Ch. atrum); Rab. Herb. myc. I, n°, 58, 521 (Ch. lageniforme); Rab. Fe. eur. n°. 529, 1147, 2527; Fuck. Rhen. n°. 647 (Ch. graminicolum), et n°. 647; J. Kunze Foi sel. n°. 66; Rehm Ascom. n°. 247; Thüm. Foi austr. n°. 989: Thüm. Mycoth. univ. n°. 758; Sydow Myc. march. n°. 348; Cooke Faei brit. Ed. II, n°. 290; Roum. Fei gall. n°. 325 et n°. 3883 (Ch. atrum), n°. 974, 1428 (Ch. elatum): Sacc. Mycoth. ven. n°. 69 et n°. 636. (Etym. coma, coiffe; f. a. au port des périthèces). Sur des brins de paille pourrissante. — Leide; Naaldwijk; Loosduinen. — De Boekhorst près de Lochem, Sprée 1863, in Rab. Foi eur. n°. 529. — Goes. Péritlèces en groupes, hauts d'environ 400, larges d'environ 320 y, pourvus d’une paroi mince, noire, chargée vers la base de poils rayonnants, plus haut, et surtout vers le sommet, de poils excessivement longs, dressés, rameux, inextricables, noir-brunâtre, hérissés de petites âpretés saillantes, réunis en houppe. — Asques en massue, sessiles ou à peu près, 40 — 48 X 16 μ. — Spores au nombre de 8, agglomérées, biconvexes, elliptiques de face, apiculées aux deux extrémités, brunes, 10 — 12 Χ 8—9 y. Chaetomium Kunzeanume/Zopf, 1.6... Ὁ: 19. οἱ 82: Mint. τ᾿ ΕἸ A, 156; Ch=chartarum Phrenb.Sylr-Mmyc. 27: RAS NME 55 αὰ TC ME γι Ter ὙΠ 0“ Sacc. Syll I, 223: Oud. Rev. Pyrenom. 26; Ch. affine Cda ONE τ ἘὙΠῚ ΤΠ 10: Sacc Sy 225; "Oud/in Ned kr Arch ΓΝ 266. Sice. — Rab. Herb. myc. 11, n°. 165 (Ch. Fieberi). (Etym. Dédié à feu Gusrav KUNZE, un des éditeurs des »Mykolosische Hefte” et auteur du genre Chaetomium). Sur du papier pourrissant et sur des rameaux tombés par terre. — Amsterdam, Mars 1888, Ο. Périthèces relativement petits, elliptiques, hauts au surplus de 300, larges de 250 μ, pourvus d’un ostiole papilliforme, hyalin, présentant vers le haut des poils très-longs, effilés, simples, flexueux, brunâtres et incrustés, réunis en coiffe volumineuse et dense. 4sques en massue, brièvement pédonculés, à 8 spores. Spores largement elliptiques, manifestement apiculées aux deux bouts, 11— 13 X 8—9 μ, épaisses de 6 à 7 y. Chaetomium spirale Zopf. Le. p. 70 et 79; Wint. Kr. ΕΠ ΕΠ 0101 δαθῦ. Syll 61224; "Oud'WerslenMedEKon: Akad. v. Wet. 2, XVIII 378 et Rev. Pyrenom. 26. (Etym. spira, spire; f. ἃ. à la forme des poils apicaux des périthèces). 150 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur le crottin de lapin, non loin d'Overveen, près de Harlem 1883; van Ledden Hulsebosch. Périthièces relativement grands, ovoides ou elliptiques, hauts de 240 à 420 μ, larges de 220 à 360 y, pourvus d’un ostiole. Rhizoides rares. Poils de deux sortes: en partie droits et efilés, brun d'olive, incrustés d’oxalate de chaux, plus pâles au sommet; en partie (poils apicaux) cilindriques, cloi- sonnés, bruns, mesurant environ 6 μ de diamètre, lisses ou p. ou m. incrus- tés d’oxalate de chaux, enroulés en une spirale d’une vingtaine environ d’en- tortillements, mesurant 36 — 44 % de travers, réunis en une houppe volumi- neuse. Asques en massue, brièvement pédonculés, 34— 43 Χ 18 y en avant. Spores au nombre de 8, olivâtres, elliptiques de face, un peu moins larges de profil, à peine apiculées aux bouts, 12 — 14.8 Χ 8.3 μ, épaisses de 1 — 7.4 pu. Chaetomium bostrychodes Zopf Sitzungsber. des bot. Ver. d. Prov. Brandenburg, Juli 1877; Zopf L.c., p. 66 et 81 et t. 7, f. 14—26; Sacc. Syll. I, 224; Wint. Kr. FL IE, 155; Oud. in Versl. en Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 378. (Etym. βόστρυξ, vrille; f. ἃ. à la forme des poils apicaux des périthèces). Sur le crottin de lapin, non loin d'Overveen, près de Harlem; van Ledden Hulsebosch, 1883. — Wassenaar, Destrée. Périthèces relativement petits, elliptiques, fusiformes ou presque cilindriques, hauts jusqu'à 340 y, larges jusqu'à 220 y, pourvus d’un ostiole papilliforme, hyalin. Rhizoïides rares. Poiïls apicaux conformes à ceux du C%. spirale, enroulés en spirale p. ou m. incrustée, réunis en houppe relativement volu- mineuse. Asques en massue, petits, 50 X 12 μ, à peine pédonculés. ÆSypores très-petites, 6 — 7 X 5 y, elliptiques ou presque orbiculaires de face, un peu moins elliptiques de profil, à peine apiculées aux bouts, olivâtres. Chaetomium pannosum Wallr. ΕἾ. Crypt. IT, 267; Sace. Sy 221: Wint Καὶ Pl AP Ὁ. Zope EC ν᾿ UE f: 111 ;:Ned. Καὶ Arch: 2, VIN 186: 5.110 6. — Rab.: Herb. myc. Il, n° 148. KRab:/Fg' eur. n° 2025 (cum figura). (Etym. pannus, tissu d’étoffe; ἢ. ἃ. à la manière de croître en couche dense). Sur des branches tombées au jard. bot. d'Amsterdam; O. — Bois d’origine exotique. Schéveningue, Destrée. Périthèces quelquefois isolés, ordinairement arrangés en groupes denses, grands, elliptiques, hauts de ‘’/,, larges de ‘/; mill., pourvus d’un ostiole papilliforme incolore. Rhizoides plus nombreuses qu'ailleurs. Poïls apicaux raides, munis de rameaux divariqués à membrane épaisse, brunâtre, incrustée, réunis en houppe très-volumineuse, excédant de beaucoup le périthèce en hauteur. Æsgues nombreux, en massue, pédonculés, 100 X 15 —20 en avant. Spores largement elliptiques, moins larges de profil, manifestement apiculées, 10— 14 Χ 8— 9 μ, épaisses de 7 μ, olivâtres. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 151 SORDARIA Cssarr et pe Noraris. (Schema di classificazione degli Sferiacei italici aschigeri, p. 51 p.p.; a° 1863). (Etym. sordus malpropre; f. a. au support: ordinairement les excréments de différents animaux). Périthèces épars ou en groupes, parfois enfoncés partiellement dans une sorte de strome mince et fragile, globuleux, coniques ou piri- formes, glabres ou poilus, pourvus d’un ostiole mamilliforme noir. 1 1 Asques pédonculés, à ὃ ou à 4 spores. Spores elliptiques, fuligi- neuses ou noires, pourvues d’une appendice cilindrique à la base ou aux deux bouts à la fois. Quelques espèces sont en outre pourvues de conidies et de spermaties. À. Espèces à asques octospores. L: a. Fimicoles. Sordaria coprophila (Fr. [Sphaeria coprophila 5. M. IT, 342 et Cesati Hedw. I, n°. 15, t. 14 B]) Ces. et de Not. le. 52; de Not. Sfer. ital. p. 22 et t. XX; Sacc. Syll. I, 230; Wint. Deutschl. Sordarien 26 et t. IX, f. 14; Woronin in Beitr. ÆMorph.tu- Phys. d,,Pilze 3° Reihe 1870, Ὁ. 23ett ΝΎ, f. 1—7; Oud. Versl. en Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, ὅθ: Ou Ne rt Arch. 2 ΠΥ, 267 Οὐδ. Rev Pyrenom: 26; Podospora coprophila Wint. Κα. FL 11, 172; Cercospora mirabills Fuck. Symb. 245. Sc. "Desm. (Ch. de Fr. 1° Ed. n°: 709: Rab. Eerb. myc. IT, n°. 257; Rab. Εν. eur. n°. 830 (Sphaeria stercoraria) ; Fuck. Rhen. n°. 2271; Rehm Ascom. n°. 198 et n°. 234; Sacc. Mycoth. ven. n°. 1492; Spegazzini Decades myc. ital. n°. 43. (Etym. κόπρος, merde et φίλος, ami; f. a. au choix du sup- port). Sur la bouse de vache, — Bois de Rijzenburg, O. — Loosduinen, Destrée. Périthèces en groupes, souvent confluents, d’abord p. où m. enfoncés dans le support et cachés sous un tissu de fils blancs et subtils, plus tard étalés à la surface et nus, ovoides ou piriformes, rarement globuleux ou en cône, garnis de poils très courts disséminés, hauts de 430—600, larges de 350—400 », noir-brunâtre. Asgues longuement pédicellés, amplement cilindriques, atténués aux extrémités, 130 X 21 y en avant, octospores. Spores distiques, ellipti- ques, brunes ou noires, opaques, munies au bout inférieur d’une appendice ver- miforme, deux ou trois fois plus longue que la spore elle-même, et souvent encore d’une autre appendice beaucoup plus petite au bout supérieur, voire même à l'extrémité de l’appendice vermiforme. Entre les asques se trouvent quelquefois des séries de cellules assez amples, peut-être comparables à des paraphyses. 152 ἧς 4. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sordaria minuta Fuck. Symb. myc. App. 11, 44; Wint. Deuts. Sord. 36 et tab. XI, f. 21; Sacc. Syll. EL, 231; Oud- Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 383; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 267; Oud. Rev. Pyrenom. 26; Sordaria te- traspora Wint. Hedw. X, 1871, p.161; Podospora minuta Wint. REA 5160. — Rab. Fg. eur. n°. 1529 (5. tetraspora); Rehm Ascom. n°. 199; Plowr. Sphaer. brit. III, n°. 45; Roum. Fgi call. n°. 3041. (Etym. minutus — petit). Sur le crottin de lapin. — Harlem, O.; la Haye, Destrée. Périthèces épars, ovoides ou coniques, brun-pâle, demi-transparents, pourvus d'un ostiole foncé, munis à la partie supérieure de poils courts, articulés, d'autant plus serrés qu'ils s’approchent de l’ostiole, 400 Χ 220 y. Asques cilindriques, médiocrement pédicellés, quadri- ou octospores, 80— 112 X 14 μ en avant. Spores obliquement monostiques, elliptiques, brun-foncé, 16 — 22 X 10 μ, pourvues à l'extrémité supérieure d’une appendice globuleuse ou oblongue de nature gélatineuse, hyaline, peu durable, et à l'extrémité inférieure d’un petit cilindre de la même consistance, persistant. Paraphyses filformes. Sordaria fimiseda Ces. et de Not. Schema Sfer. 52; de Not. Sfer. ital. 22, tab. XIX:; Wint. Sord. 25 et tab. IX, # 13; Sacc. Syll I. 232; Woronin, 1.0. sub. $. coprophila p. 8 et tab, Il et ΠῚ: Oud'Versl Μὰ. κοπ: ΑΚ ν οι Ὁ. XVIII, 384; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 267; Podospora fimiseda Ces. in Hedw. I, n°. 15 et tab. XIV, A; Wint. Kr. F1 IT, 170; Cercospora fimiseda Fuck. Symb. 245. Sicc. — Rab. Herb. myc. IE, n°. 258. (Etym. fimus, merde et sedere, occuper; f. ἃ. au support). Sur le crottin de lapin. — Brielle, O.; la Haye, Destrée. Périthèces épars ou en groupes, superficiels, ovoides, rétrécis vers le haut en un col robuste, conique, courbé, coloriés en brun-noirâtre, hauts de 1 à 1... mill., hérissés partout de poils courts, concolores, articulés. Asques cilindriques, longuement pédicellés, un peu rétrécis vers le haut, 350—400 X 45—70 y en avant, ordinairement octospores. ÆSpores presque distiques, elliptiques, brun-noirâtre, 52 X 28 «, appendiculées aux deux bouts. Appen- dice antérieure robuste, presque droite, égalant la spore en longueur; appen- dice inférieure cilindrique, courbée, soit égalant, soit surpassant la spore en longueur, souvent augmentée au bout d’une appendice secondaire. Paraphyses filiformes, plus longues que les asques. Sordaria curvula de Bary dans Hoffmeister, Handb. d. physiol. Botanik, Il, Morphol. ἃ. Phys. der Pilze ete. von de Bary, a° 1866, p. 133, ligne 10° d’en bas, sans description, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 153 introduit dans la science par les seuls caractères n. sp. 1); Mint” Deuts. Sord. 37 et tab. XI, f. 22; Sacc. Syll F7233; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 384; Oud. Rev. Pyrenom: 20 Oud. Ned. Κα Arch: 2, IV} 261 ;"Podo- spora curvula Wint. Kr. ΕἸ. II, 174. 5106. — Fuckel Rhen. n°. 2037 (Sphaeria fimiseda); J. Kunze Fgi sel. n°. 102; Rehm Ascom. n°. 138, n°. 200; Thüm. Fgi austr. n°. 1152; Sacce. Mycoth. ven. 1182; Roum. Foi call n°3948; Plowr. Sphaer. brit.l, n°214, TIL n°. 43. (Etym. curvous, courbé; f. a. à la forme des périthèces). Sur le crottin de divers herbivores. — Amsterdam, Harlem 1883; O. Périthèces épars, à la fin superficiels, en cône allongé, souvent courbés, finement ruguleux, couverts d’appendices p. ou m. charnues, simulant des poils articulés soudés ensemble, brun-noirâtre, plus foncés à la hauteur de l’ostiole, 150— 800 Χ 380—400 y. Asques cilindriques, longuement pédicellés, octo- spores, 130 X 38 4% en avant. Spores elliptiques, brun-noirâtre, 18— 95 X 9— 10 x, pourvues aux deux bouts d’une appendice cilindrique gélatineuse, dont celle de derrière le gagne ordinairement en longueur de celle de devant. Paraphyses tubuleuses, articulées, plus longues que les asques. La var. coronata Wint. Sord. 38 et tab. XI, f. 29, 1.; Sacc. Syll. I, 234; Oud. Rev. Pyrenom 27; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 267 (Podospora curvula var. coronata Wint, Κα. ΕἾ. 1, 195; Malinvernia breviseta Fuck. Symb. 243 et Moi Rhen. n°. 1002), s’écartant de la forme typique par des périthèces presque glabres, à l’exception pourtant d’un cercle d’appendices assez robus- tes, au nombre de 5 à 8, quelque peu recourbés, bruns et transparents, a été découverte à Amsterdam en Mai 1882 sur la bouse de vache par Mr. v. Led- den Hulsebosch; puis à la Haye par Mlle Destrée. 5. Sordaria decipiens Wint. Deutschl. Sordarien 28 et ADMIN BEM OEM Sacc ΒΥ}. 235; "Oud. Vers Med #Kon. 1) Tous les auteurs que j'ai pu consulter sur l'autorité à attribuer à cette espèce : WinTER, SAccaRDO, WGRoONIN et d’autres, renvoient leurs lecteurs à la page 209 de l'ouvrage de DE Bary, ordinairement sans y ajouter que ce n’est que la 1e édition, parue dans la série de Hormeisrer, qu’il faut consulter. Or, le Sordaria curvula y fait son apparence dès la page 133 avec, puis encore à la page 198, 1.12 d’en haut, sans l'addition des caractères n. sp., qui seuls auraient pu plaider en faveur de la priorité, dans le cas où l’auteur les eut fait suivre d’une diagnose, laquelle pourtant, par malheur, manque partout. Nous rencontrons ici un exemple d’une manière d’agir, désapprouvée dans l'Art. 46 des lois de la Nomenclature botanique, 2e Ed., 1867, comprenant: ”Une espèce annoncée dans un ouvrage sous des noms générique et spécifique, mais sans aucun renseignement sur les caractères, ne peut être considérée comme publiée”. — Sans vouloir changer le nom en vogue, nous croyons cependant que WinTER aurait agi plus régulièrement en adoptant dans son: Die deutschen Sordarien” le nom de ”Sordaria appendiculata”, appliqué à l’espèce dès 1867 par AUERSWALD dans le Tauschverein, pourvu que cet auteur y ait ajouté une diagnose, ce que nous ne sommes pas à même de contrôler, 154 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Akad. v. Wet. 2, XVIII, 384; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 267; Podospora decipiens Wint. Kr. ΕΠ 51: ATS: Sice. Cooke Fungi brit. 24 Ed. n°. 683. (Etym. decipere, tromper; f. ἃ. à la ressemblance entre cette espèce et quelques autres). | Sur le crottin de lapin. — Overveen, près de Harlem. Août 1882, Mr. v. Ledden Hulsebosch. 5 Périthèces à la fin superficiels, reposant sur un tissu de fils arachnoïdes noir-grisâtre, tels qu’on les trouve répandus sur la partie enflée sporifère, globuleux, mais s’amincissant vers le haut en un col cilindrique, courbé, noir- foncé, ruguleux, glabre, enfin sémipellucides, noir-grisâtre, 400—450 X 430 w (ne pas y compris le col). Æsques amples, brièvement pédicellés, atténués aux bouts, octospores, 210 X 52 w. Paraphyses tubuleuses, articulées, p. ou m. rameuses, plus longues que les asques. Sypores arrangées sans ordre, ellipti- ques, noires, pourvues d’une appendice cilindrique, égalant ou surpassant la longueur de la spore, à la base, et d’une autre plus courte au sommet, 36—38 X 19—22 y. B. Phyticoles. 6. Sordaria Brassicae (Klotzsch [Sphaeria Brassicae in Berkeley’s Engl. cryptogamic Flora, Vth vol. of Smith’s Engl. Flora, δὴ 1836, p. 261; Cooke Handb. of brit. Fgi 11, 856; Currey Linn. Trans. XXII, 57 etf. 23; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, 1, 264 et tab. XIII, f. 34; Oud. Arch. Néerl. VIII, 405 et tab. XIII, f. 34]) Oud. hoc ipso loco; Sphaeria lanuginosa Preuss in Linnaea XX VI, εὖ 1853, p. 714; Sordaria lanuginosa Sacc. Michelia 1, 26, quod idem ac Fei Veneti novi vel critici Ser. VI, 26; Sacc. Syll. 1, 237; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Podospora Brassicae Wint. Kr. FL Il, 171; Sordaria Curreyi Auerswald in Niessl. Beiträge zur Kenntn. d. Pilze, 42; Arnium lanugi- nosum Nitschke in Fuck. Symb. App. I, 38. (Etym. Prassica — choux; f. ἃ. au support ordinairement choisi par l’espèce). Sur des tronçons de choux. — Naaldwijk, Sept. 1871, v. der Trappen. Périthèces superficiels, assez volumineux (hauts de 1 mill., larges de /, mill.), presque globuleux, s’amincissant vers le haut en un col conique, couverts d’un duvet grisâtre. Æsques cilindriques ou en massue étroite, pédicellés, octospores, 150—160 X 25—26 y. Spores d’abord distiques, plus tard obliquement monostiques ou distribuées sans ordre, elliptiques ou oblon- gues, brun-noirâtre, luisantes, 40—50 X 24 μ, pourvues à un ou aux deux bouts d’une appendice gélatineuse, souvent caduque. Plusieurs auteurs ne sem- blent pas avoir aperçu les appendices. Les spores très jeunes sont entourées d’une couche gélatineuse, perforée aux deux bouts pour faire passer les queues. Souvent aussi On en rencontre qui contiennent une ou deux gouttes réfringentes. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 159 B. Espèce à asques tétraspores. 7. Sordaria anserina (Rabenh. [Malinvernia anserina Hedw. I, n°. 18, a° 1857, p. 116 et tab. XV, f. 4; id. Herb. mycol. 2e Ed. n°. 526, cum ampla descriptione ἃ Cesatio redacta]) Wint. Deuts. Sord. 35 et tab. XI, f. 20; Sacc. Fgi ven. novi Ser. V, 1785 id. Michelia I, 226; id. Syll. I, 238; Oud. Verslen Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 384; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 268; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Podospora anserina int. Καὶ ΤΠ ΠῚ 1191 5160. — Rabh. Herb. myc. II, n°. 526 (Malinvernia anse- rina); Fuck. Rhen. n°. 1585 (Malinv. ans.); Sacc. Mycoth. ven. n°. 1178 (in stercore anserino), et n°. 1179 (in stercore ovino). (Etym. anser ; f. ἃ. au support). Sur le crottin de lapin. — Overveen, près de Harlem, Août 1882, v. Led- den Hulsebosch. Périthèces ordinairement en groupes denses, d’abord p. ou m. enfoncés dans le support, plus tard superficiels, assez volumineux (/;—1/, mill. de travers), presque globuleux, mais rétrécis en un col conique courbé vers le haut, entourés à la base de hyphes rampantes conidiifères, munis au sommet du col, c’est à dire à sa côté convexe, d’une houppe de soies allongées, raides, composées de hyphes fuligineuses réunies. 4sqwes cilindriques, rétrécis aux bouts, longuement pédicellés, tétraspores, 160—180 Χ 30—32 x, ne pas y compris le pédicelle. Paraphyses filiformes, rameuses, gélatineuses. Spores monostiques, elliptiques ou oblongues, 40 —42 X 22 w, fuligineux-terne, pourvues à la base d’une appendice en forme de queue hyaline, mesurant SEX D pe De temps en temps l’on rencontre des asques à 2 spores, mais alors le volume de celles-ci surpasse notablement celui des spores des asques tétraspores. Souvenons-nous enfin que les Sordaria fimiseda et minuta, possédant d’ori- gine des asques octospores, présentent quelquefois des asques tétraspores, mais que, malgré cette abnormalité, on ne pourra les confondre avec le Κ, anserina, pourvu que la comparaison des caractères d’une plus grande valeur ne soit pas négligée. HYPOCOPRA Fuck. (Symbolae mycologiae a° 1869, p. 240). (Etym. ὑπό, sous et κόπρος, fumier; f. ἃ au support). Point de strome. Périthèces presque membraneux, noirs, glabres ou poilus, munis d’un ostiole papilliforme. Asques cilindriques, quadri- ou octospores. Spores foncées, ordinairement enveloppées d’une couche gélatineuse. 156 ει. Le 2. 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Espèces fimicoles à asques octospores. Hypocopra fimicola (Roberge [Sphaeria fimicola in Desmaz. 17° Not. in Ann. Sc. nat. 3, XI, 353|) Sacc. SylL I, 240; Oud. Vers. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2 XVIII, 384; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Oud. Ned. Καὶ Arch. 2, IX%268; Sordaria fimicola Ces. et de Not. Schema Sfer. 52; Wint. Kr. ΕἸ]. II, 166 et Deutschl. Sordarien 17 et tab. VII, f. 6. Sice. — Desmaz. Ch. de Fr. Ed. I, n°. 2061; Ed: IT, n°. 1761; Fuck. Rhen. n°. 903 (Sph. stercoraria), n°1001 (Sph. fimeti), n°. 1802 (Hypocopra fimicola); J. Kunze Foi sel. n°. 101; Rehm Ascom. n°. 137, n°. 300; Rab. Fo. eur. n°, 3254 (Sordaria); Cooke Foi brit. 24 Ed. n°. 566 (Sphaeria f.): Sacc. Mycoth. ven. n°. 1181 (Sordaria f.). (Etym. fimis, fumier et colere, habiter; f. ἃ. au support). Sur le crottin de cheval et de chèvre. — Amsterdam, O. — La Haye, Destrée. Périlhèces ordinairement en groupes, mesurant !/,—1/, mill. de travers, presque globuleux, glabres, munis d’un col conique, court et robuste, souvent un peu courbé. ÆAsques cilindriques, pedicellés, 100—150 X 14—19 x (en avant). Spores obliquement monostiques, elliptiques, brun-olivacé, luisantes, enveloppées d’une couche gélatineuse, 19—22 X 10—12 & (y comprise celle- ci). Paraphyses enfiées. Hypocopra Winterii Oud. Hedwigia 1882, p. 160; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 384; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Oud. Ned. Kr. Arch 2, IV, 268; Sordaria Winter Oud. in Hedw. 1882, p. 123. Sacc. Syll. IX, 490. Cette espèce, dédiée à l’auteur de la seconde édition de Rabenhorst’s Krypt. Flora, fut trouvée par moi-même sur le crottin du chameau, au jardin z0olo- gique d'Amsterdam, en 1882. Elle diffère de la précédente par des périthièces larges de 425 y; un col droit, égalant 150 4; des spores de 21—22 X 15—20 y; enfin par l’absence d’une couche gélatineuse et de paraphyses. Hypocopra discospora (Auerswald [Sordaria discospora in Niessl's Beitr. 42 et tab. VI, ἢ. 44]) Fuck. Symb. 2e Nachtr. 43; Sacc. Syll. I, 240; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 385; Oud. Rev. Pyrenom. 27; Oud. Ned. Κα Arch. 2, II, 187 et 2, IV, 269; Sphaeria stercoraria Prodr. ΕἸ. Bat. Il, 4, p. 56; Sordaria discospora in Wint. Deutschl. Sordarien Το που μα. VIII ΤΠ 8 etiKr ΠΝ 5160. — Fuck. Rhen. n°. 2548; Rehm. Ascom. n°. 743; Roum. Foi gall. n°. 3445. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 157 4. _(Etym. discus, disque et spora, spore; f. a. à la forme des spores). Sur la bouse de vache. — Leiden, Dozy et Molk. — Amsterdam, Mai 1882, O.; Harlem, v. Ledden Hulsebosch. Périthèces globuleux, mesurant 1/—1/, mill. de travers, glabres, pourvus d’un col court, conique, arrondi, hérissé de soies raides, courtes, brun-noirâtre. Asques cilindriques, brièvement pédicellés, aplatis au sommet, 80—100 X 12, accompagnés de paraphyses filiformes peu nombreuses. ÆSpores obliquement monostiques, disciformes, vues de face orbiculaires, larges de 12 à 14 4, vues de profil biconvexes, épaisses de 3 à 5 x, brun-noirâtre, enveloppées d’une couche gélatineuse. Cette espèce est caractérisée par le col des périlhèces hérisse et les spores en forme de lentille. Winrer s’est sans doute mépris en attribuant aux spores une épaisseur de DNS be Hypocopra platyspora (Plowr. [Sordaria platyspora in Grevillea VF, 28. et tab. 94, € 21); Sacc. Syll I, 241; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 385; Oud. Rev. Pyrenom 28: Oud-Ned--Kr.-Arch: 2 ΤΥ, 209, (Etym. πλατύς, large et σπορά, graine; f. à. à la forme des spores). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. — La Haye, Destrée. Cette espèce ne diffère de la précédente que par les dimensions plus consi- dérables des spores (20 X 18 μ de face, 2—3 y de profil), La partie supé- rieure des périthèces est hérissée de soies raides et rudes. Hypocopra microspora (Plowr. [Sordaria microspora Grevillea VI, 28 et tab. 94 f. 3]) Sacc. Syll. I, 241; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. νυ. Wet. 2, XVIII, 385; Oud. Rev. Pyrenom. 28; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 269. (Etym. μικρός, petit et σπορά, graine; f.a à la petitesse des spores). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. — La Haye, Destrée. Cette espèce diffère des deux précédentes par les dimensions beaucoup moindres des spores (7 X 5 μ de face, 2 4 de profil). Les soies à la surface des périthèces ne manquent pas plus que l’enveloppe gélatineuse des spores. Hypocopra macrospora (Auerswald [Sordaria macro- spora in Rab. Foi eur. n°. 954]) Sacc. Syll I, 241; Oud. Vers. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 385; Oud. Rev. Pyrenom. 28; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 269 ; Sordaria ma- crospora Auersw. in Wint. D. Sord. 15 et tab. VII, ἢ, 4; Wint. Καὶ FL II, 165; Niessl. Beitr. 39 et tab. VI, f. 43, 158 —] RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 5166. — Fuck. Rhen. n°, 934 (Sphaeria stercoris) ; J. Kunze Foi sel. n°. 100; Rab. Foi eur. n°. 954 et n°. 2432 (Sordaria m.); Rehm. Ascom. n°. 696; Thüm. Myc. univ. n°. 655 (Sordaria m.) ; Mycoth. March. n°. 281; Roum. Foi gall. n°. 2764 (Sordaria m.). (Etym. μακρός, grand et σπορά, graine; f. a. à la grandeur des spores). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882; v. Ledden Hulsebosch. — La Haye, Destrée. Cette espèce qui, sous beaucoup de rapports, ressemble à |A. fémicola, s’en distingue pourtant par ses périfhèces totalement enfoncés dans le support, à l’ex- ception des cols allongés en cône, qui donnent un aspect pointillé à la surface du support; ensuite par Les asgues lonyuement pédicellés et les spores très- volumineuses (26—30X15—17 x), elliptiques, nullement aplaties, brun-verdâtre, luisantes. Les soies des trois espèces précédentes manquent absolument. Les asques d’abord arrondis, puis aplatis au sommet, mesurant 190—200 X 22—24%, sont accompagnés de pseudo-paraphyses articulées. Hypocopra bombardioides (Auersw. [Sordaria bombar- dioides in Niessl’s Beitr. 37]) Sacc. 5011. 1, 243; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII 385; Oud. Rev. Pyrenom. 28; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 270; Sordaria bomb. in Wint. τε θοῦ: θ᾽ δι 80: NET ΕΙΣ ΚΕ ΕΠ ΠΡΟ. 5160. — Rab. Foi eur. n°. 1527; Rehm Ascom. n°. 233. (Etym. Le nom spécifique nous semble choisi pour accuser la ressemblance des périthèces avec ceux du genre Bombardia). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882; v. Ledden Hulsebosch. Périthèces absolument superficiels, épars ou réunis en groupes de 2 ou 3 individus, tantôt ovoides ou oblongs, tantôt piri- ou utriculiformes, hauts de 3/, à 11}, mill., ordinairement un peu resserrés à la base, largement arrondis au sommet, quoique un peu déprimés et munis d’une papille au centre. La paroi rugueuse, châtain-foncé, se distingue par une épaisseur inaccoutumée et par une consistance quelque peu charnue. Æsgues cilindriques, octospores, munis d’un pédicelle excessivement long, 140—170 X 15—18 w. pour la partie sporifère. Syores obliquement monostiques, elliptiques, brun-noirâtre, entourées d’une couche gélatineuse, 22—26 X 12—14 μ. Paraphyses filifor- mes, cloisonnées, plus longues que les asques. L’H. bombardioïdes se trahit toujours par sa forme extraordinaire et la sailllie démesurée des périthèces, puis par la longueur démesurée des pédicelles, attei- gnant une longueur de 230 à 280 kw. | Hypocopra minima (Sacc. et Speg. [Sordaria minima Michelia I, 373 et Sacc. Foi ital. delin. tab. 617]) Sacc. Syll. I, 244; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, ΧΎΠΙ, 385; Oud. Rev. Pyrenom. 28; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 270. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 159 10. 1e (Etym. minimus — très petit; f. a. à la dimension des péri- thèces et des spores). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882; v. Ledden Hulsebosch. — La Haye, Destrée. _ Cette espèce se distingue par la peéitesse des périthèces (100—150 y de travers), des asques (50—58 X 5—6 μὴ) et des spores (8 X 4 x). Les péri- thèces sont glabres, les asques presque sessiles et les spores elliptiques ou ovoides, Hypocopra stercoraria (Sowerby [Sphaeria stercoraria Eng. Foi tab. 357 et Currey Trans. Linn. Soc. XXII, tab. 51, ἘΞ 38]) Sacc. Syll. I, 244; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. vWet: 2, ΧΥΤ 385; Oud. Rev. Pyrenom. 28 ; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 270; Sphaeria stercoraria Tijds. Nat. Gesch. XP 594% Prodr El θα ΠΡ 0 (Ὁ. Sice. — Βα. Foi eur. n°. 830 (Sphaeria st.). Sur la bouse de vache et le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. Cette espèce se distingue par les dimensions des spores elliptiques, dont la longueur varie entre 40 et 50 w (la mesure de 30 & qu’on trouve dans le Sylloge de Mr. Saccarpo n’est pas exacte). Les périthèces sont globuleux, glabres, noirs et luisants, et ont ceci de particulier que, grâce à la rigidité de leur paroi, ils ne s’affaissent pas après avoir perdu leur contenu. Les asques cilindriques, presque sessiles, contiennent 8 spores monostiques. Les échantillons conservés dans l’Herbier de la Soc. botanique sous le nom de Sphaeria stercoraria, ne m'ont offert d’autres périthèces que ceux de l’H. discospora. Hypocopra Karstenii Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 27; Oud. Rev. Pyrenom. 28. (Etym. — Espèce dédiée à Mr. le Dr. P. À. KARSTEN de Mustiala). Sur le erottin de lapin. — Harlem, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. Le H. Karstenïi, appartenant à la section C. des Champignons du Danemark, décrits par Mr. HAnsEN, Résumé p. 20, a les spores monostiques, noires, ovales, 25 X 16—17 y, pourvues non seulement d’une eouche gélatineuse superficielle, mais en outre d’un globule gélatineux à l’extrémité inférieure. Les asques sont accompagnés de paraphyses filiformes très longues. b. Espèces fimicoles à asques quadrispores. Hypocopra Serignanensis Fabre Ann. Sc. nat. 6, IX, 77; Sace. Syll. I, 244; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet, 2, XVIII, 386; Oud. Rev. Pyrenom. 28; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, EN 2210. 160 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Etym. Sérignan, commune près de Vaucluse en France, où l'espèce fut découverte par Mr. FABRE). Sur le cerottin de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. Périthèces superficiels, larges de 1/,, hauts de 1 mill., épars, noirs, présentant la forme d’un cilindre terminé en cône, rugueux, à peine déprimés au sommet perforé d'une petite ouverture. Æ4sques cilindriques, à 4 spores, longuement pédicellés, longs de 110—122 (sans y compter le pédicelle), accompagnés de paraphyses filiformes très nombreuses. Spores monostiques, elliptiques, noir- foncé, 25—34 X 15—20 y, enveloppées d’une couche gélatineuse. 12. Hypocopra maxima Niessl. [Sordaria maxima Beitr. 38]) Sacc. Syll. I, 245; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 386; Oud. Rev. Pyrenom. 28: Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 270; Sordaria maxima Wint. Deutschl. Sordarien, 22; Want KT 00. Sice. — Rab. Foi eur. n°. 1340 (Sordaria m.); Rehm Ascom. n°. 744. (Etym. maximus, très grand; f. a. aux dimensions des péri- thèces et des spores). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulsebosch. — La Haye, Destrée. Périthèces tout-à-fait superficiels, épars ou en groupes de 2 ou 3 individus, ressemblant à ceux de l’H. bombardioïdes, mais plus petits (hauts de 1}, à 1 mill.), glabres, rugueux. Æsqgues cilindriques ou en massue, longuement pédi- cellés, 140—160 X 20—25 y (en avant), à 4 spores. Spores monostiques, oblongues, 34—42 X 18—24 y, luisantes, noir-brunâtre, enveloppées d’une couche gélatineuse. Paraphyses filiformes, articulées, à peine surpassant les asques. 13. Hypocopra papyricola (Wint. [Sordaria papyricola Sord. 18..et-tab. VIT 71); Sacc Sy 245€ Mint RME 166 (Sordaria); Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XNIEL, 386% Oud..Ned: Κα, Arch2, ΤΥ 1 OudRer Pyrenom. 28. (Etym. papyrus, plante à papier et colere, habiter; f. a. à la nature du support). Sur du papier trempé d’un extrait de fiente. — Amsterdam, Juill. 1882; v. Ledden Hulsebosch. Périthèces ovales ou elliptiques, ruguleux, bruns, entourés à la base de quelques fils arachnoïdes, terminés par un col court et assez robuste en forme de cône, hauts d’environ 0.8 mill. 4sgwes cilindriques, longuement pédicellés, arrondis au sommet, 150—180 X 24—26 y, accompagnés de paraphyses, Spores distiques, elliptiques, brun-noirâtre, très-variables en grandeur, ordi- nairement 39—28 X 17—22 pu. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 161 COPROLEPA Fucxker. (Symbolae mycologicae p. 239). (Etym. κόπρος, fumier et Aéroc, écorce; f. a. à la croûte en guise de strome, s'étendant entre les périthèces). Périthèces enfoncés p. ou m. profondément dans un strome épais, tomenteux. Asques à ὃ spores. Spores sans appendices, mais en- tourés d’une couche gélatineuse. Paraphyses largement linéaires. Les hyphes érigées de la couche tomenteuse peuvent servir d'appui à une conidie sphérique brunâtre. 1. 2. Coprolepa merdaria (Fr. [Sphaeria merdaria ΕἸ. IT, 100]) Fuck. Symb. 240; Sace. Syll. 11, 248; Oud. Versl. Med. Kon. Akad.uv. Wet. 2, XVIII, 386; Oud. Ned. Κα. Arch. 2, IV, 271; Oud. Rev. Pyrenom. 29; Hypocopra merdaria Fr. Summa Veg. Scand. 397; Wint. Κα. F1 II, 178; Sordaria merdaria Wint. Sord. 13 et tab. VII, f. 1° Sice. — Fuck. Rheu. n°. 1803; Rehm Ascom. n°. 745. (Etym. merda, fiente: f. ἃ. à la nature du support). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882; v. Ledden Hulsebosch. Cette espèce se distingue par des séromes partiels, relativement petits, à demi saillants, comparables à des taches noires, luisantes, éparpillées sur le support, ne servant de protection qu'à un seul, rarement à deux ou trois périthèces. Ceux-ci, parfaitement cachés, ne trahissent leur présence que par le seul ostiole de leur col robuste, coniforme, et sont parfaitement glabres. Ils mesurent 0.6 à 0.8 mill. de travers, et contiennent des asques cilindriques, courtement pédicellés, épaissis au sommet, 240—250 X 20—22 y (en avant), accompagnés et dépassés par des paraphyses filiformes articulées. Les spores elliptiques, d’un brun-noirâtre foncé, entourées d’une couche gélatineuse, me- surent 29 X 14 μ. Coprolepa equorum (Fuck. [Hypoxylon equorum Fi rhen. n°. 1058]) Fuck. Symb. 240; Sacc. Syll. I, 249; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 386; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 271; Oud. Rev. Pyrenom. 29; Sordaria equo- rum Wint. Sord. 13 et tab. VII, f. 2; Hypocopra equorum NWintaKr Pl. 1ΠΠ; 118. 510 0. — Fuck. Rhen. n°. 1058. (Etym. — Æquus, cheval; f. ἃ. à la nature du support). Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, Août 1882; O. Cette espèce possède un sérome universel presque subéreux, noir, et couvert d'un duvet brunätre, sous lequel les périthèces se trouvent cachés si complè- tement, que seuls leurs ostioles soient visibles au dehors. On les trouve 11 Verhand, Kon. Akad, v. Wetensch. (2e Sectie). DI. IL. 2e Ged. 162 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS irrégulièrement éparpillés, globuleux, et mesurant 0.60 à 0.65 mill. Les asques et les spores sont semblables à ceux du C. xerdaria, sauf les dimensions de ces dernières qui n’atteignent que 19—21 Χ 9—10%. Enfin, les paraphyses sont beaucoup plus courtes. 3. Coprolepa Saccardoi Oud. Hedw. 1882, p. 161; Oud. Vers. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 386; Oud. Ned. Kr. Arch..2,1V, 27 et tab: VIL £ 415: Oud.Rey Eyrenom 20; Sacc. Syll. IX, 493. (Etym. — Dédié à Mr. le Prof. Dr. P. A. SACCARDO à Padoue). Sur le crottin de lapin. — Overveen, Août 1882; van Ledden Hulsebosch. Le C. Saccardoi s'accorde avec le C. quorum par la présence d’un sérome universel, mais en diffère par des asques et des spores beaucoup plus volumineux (asques — 450—500 X 35 w; spores = 50 X 25 y, sans y compter la couche gélatineuse de 10 w). Les spores sont monostiques et présentent à leur extrémité inférieure uue petite globule. Enfin les asques se distinguent par des étrangiements superficiels à la hauteur des intervalles entre les spores. PHILOCOPR A Srecazzini. (Fungorum Argentinorum Pugillus I, in tabula). (Etym. face, ami et κόπρος, fumier; f. a. à la nature du support). Périthèces enfoncés superficiellement dans le support, globuleux, glabres ou velus, membraneux, noircissants. Asques polyspores. Spores ordinairement pourvues d’un appendicule gélatineux à une ou aux deux extrémités, 1. Philocopra Hansenii Oud. in Hedwigia 1882, p. 160; Oud. Versl. Med. Kon. Akad. v. Wet. 2, XVIII, 387; Oud. Ned. Κα. Arch. 2, IV, 272; Oud. Rev. Pyrenom. 29,;. 5800. Syll. IX, 494; Sordaria Hanseni Oud. in Hedw. 1882, p. 123. (Dédié à Mr. le Dr. E. C. HANSEN, Chef du laboratoire bota- nique à Carlsberg, près de Copenhague). Sur le crottin de lapin, 1882; O. Périthèces mesurant 350 μαὶ' de travers, munis d’un col conique de 23 w, hérissé de poils raides. Æ4sques lancécolés, 150 X 12 y, amincis aux extré- mités, brièvement pédonculés. polyspores. ÆSpores disciformes, parfaitement orbiculaires de face, biconvexes de profil, d’abord olivâtres, à la fin brun. uoirâtre, 1—9 4% de travers, sans appendices. 2. Philocopra pleiospora (Wint. [Sordaria pleiospora Hedw. QU'INTÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 163 ΠΡ: 101: ΘΟ: ΨῬ: 20 et tab X AT) iS ace ΒΥΠΕῚΝΣ 249; Oud. Ned. Κα. Arch. 2, IV, 273: Oud. Rev. Pyrenom. 29. 5100. — Rab. Fgi eur. n°. 3341 (Podospora). (Etym. æsios, plein, σσίορά, graine ; f. a. au nombre des spores). Sur le crottin de lapin. — Wageningen, Mars 1883; O. — La Haye, Destrée. Périthèces mesurant 380—420 x de travers, munis d’un col hérissé de petits poils raides, 4sques amples, contenant 16 à 64 spores, 360 X 200—300 y, accompagnés de paraphyses rameuses. Spores distribuées sans ordre, elliptiques, noires, tronquées aux extrémités, pourvues d’un appendice gélatineux, ordi- nairement courbé, au pôle antérieur, et d’un appendice plus solide, ordinairement droit, au pôle inférieur, longues de 24—34 y, larges de 16—19 y, sans y compter les appendices. Philocopra dubia (Hansen [Sordaria dubia Champ. ster- coraires du Danemarck, Résumé 23 et t. VIII, ἢ 4—8]) Sacc. ΠΥ 2901 Οὐδ: θα: Καὶ ἌΤοῖν 2. ΝΡ. 212: OudeRer. Pyrenom. 29. (Etym. — dubius, dubieux; f. ἃ. à l’affinité avec d’autres espèces). Sur le crottin de lapin. — Harlem, Août 1882; van Ledden Hulsebosch. Périthèces piriftormes-allongés, 1 — 1'/, will. de haut, verruculeux, pourvus d’un col cilindrique. ÆAsques fusiformes, 204 — 280 X 36—52 y à la hauteur des spores, dont le nombre est 16. Spores ovales, 21 — 34 X 15 — 19 », pourvues aux deux bouts d’un appendice subtilement strié, ordinairement beau- coup plus long que le corps de la spore. ROSELLINIA vx Noraris. (Griornale bot, ital. IT (1847), p. 334). (Etym. Dédié au Docteur F. P. RosELLINI de Pise). Périthèces superficiels ou p. ou τη. plongés dans le support, globu- leux, couronnés d’une papille, coriaces ou carbonisés et fragiles, noirs, glabres ou poilus, souvent s’élevant au milieu d’un tissu byssoïde. Asques cilindriques ou un peu en massue, accompagnés de paraphy- ses, octospores. Spores unisériées, elliptiques, oblongues ou presque fusiformes, ayant un des côtés moins courbé que l’autre, brunes ou noires, mutiques ou appendiculées. Espèces saprogènes (mais très rarement fimicoles). Le byssus appartient aux Dématiées et se com- pose de hyphes, appartenant soit au Sporotrichum fuscum, soit au S. badium, soit au S. stuposum. LS 164 [Re] REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Rosellinia aquila (Fr. [Sphaeria aquila S. M. II, 4427) de Not. Sfer. ital. 21 et tab. XVIII; Tul. Sel. Fg. Carp. II, 250 et tab. XXXIITI, f. 1—6; Sacc. Syll. I, 252 et Fgi ital. delin. tab. 586; Wint. Κα. F1. II, 224; Oud. Rev. Pyrenom. 29; Sphaeria aquila Fr. in Prodr. F1. Bat. IL, 4, p. 55; Ned. Kr. Arch. 1, V,343; Kickx Cr. FL 1, 329; Sphaeria byssiseda B. Tode Fgi Mecklb. II, 10 et tab. IX, f. 70. 5160. — Desmaz. Cr. de Fr. 1° Série, 1° Ed. n°. 971; 2e Ed. τς 211 (Sphaeria thelena):. «Παρ. Herb!1myc 1 πὴ τ (Sphaeria); IT, n°. 249 (Sph. byssiseda) et n°. 648 (Sphaeria Aquila); Rab. Foi eur. n° 1016; Fuck Rhen. n°. 963, 964, 1061 (Hypoxylon globulariforme); Sace. Mycoth. ven. n°. 79, 80, 1366, 1488; Cooke Foi brit. 2e Ed. n°. 486 (Sphaeria); Plow. Sphaer. brit. 1, n°. 61 (Sphaeria); Roum. Foi Gall. n°. 1182, 1188, 2287; Rehm Ascom. n°. 538. (Etym aguila, aigle; f. a. vraisemblablement aux dimensions des périthèces). Sur les branches de plusieurs arbres. — Enkhuyzen, 1883, H.J. Calkoen. — Naaldwik, v. d. Tr.; la Haye, Destrée. — Utrecht, Wtt. — Lochem, Sprée. — Maastr. Franq. Périthèces en groupes p. ou m serrés, brun-noirâtre, globulenx, mesurant jusqu’à 1 mill. de travers, lisses ou sillonnés concentriquement, un pen déprimés au sommet, pourvus d’un ostiole papilliforme, glabres, mais plongés avec leur base dans un swbicule floconneux, dégagé, ordinairement érès devé- loppé et durable, composé de hyphes brunes, conidiifères, enfin carbonisées et fragiles. Æsques cilindriques, assez longuement pédicellés, à 8 spores, 130 X 10 en avant. Spores ordinairement monostiques, elliptiques, souvent inéquila- térales, brun-noirâtre, 16— 22 X 6— 7 y, mutiques où munies d’un appendi- cule hyalin, à peine perceptible, aux extrémités Rosellinia thelena (Fr. [Kunze u. Schmidt Myc. Hte IT, 36, Ὁ. 1823 et 5. M. II, 441, αὖ. 1823]) Auersw. in Rab:. Foi eur. n°. 757; Sacc. Syll TJ, 253 et Fgi ital. delin. tab. Jon: την Kr DIE 225 Sice. — Rab. Foi eur. n°. 757 et 1536; J. Kunze Foi sel. n°. 342; Sace. Mycol. ven. n°. 917; Thüm. Myc. univ. n°. 1949; Jack. Bad. Krypt. n°. 549; Cooke Foi brit. 2° Ed. n°. 485 (Sphaeria). (Etym. θηλή, sein; f. a. à la forme). Sur les rameaux tombés. — Naaldwik, 20 Sept. 1865, v. d. Tr. Le 2. thelena difière du À. aguila par le subicule beaucoup moins développé, non floconneux, mais ressemblant plutôt à un éiss serré (brun pourpré), presque glabre, superficiellement appliqué au support, à la fin disparaissant. Ses périthèces, quoique de la même dimension et de la même forme, pourtant QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 169 4. ne présentent point de dépression au sommet, mais finissent plutôt en cône pointu. Les asques et les paraphyses ne difièrent pas de ceux de l’espèce précédente, mais les spores sont un peu plus allongées (18—24 X 6.5—17.5 μὴ) et se terminent aux deux bouts atténués obtusement, par un appendice géla- lineux en forme d'épine, atteignant une longueur de 14 μ. Le corps des spores contient ordinairement une ou deux gouttes huileuses. Le Z2. andur- nensis, figuré par pe Noraris dans ses »Sferiacei italici”, pl. XVIT, semble être synonyme du À. {helena, où s’en approche de très-près. Rosellinia mammiformis (Pers. [Sphaeria mammaefor- mis Syn. 64]) Ces. et de Not. Schema 227 (R. mammaeformis); pacc aa 61 τὺ: 559% ται Κα, ΕἸ ὙΠ 550: Θὰ" Rev. Pyrenom. 30; Sphaeria mammiformis Pers. Ie. pictae 12 et tab. V, f. 6 et 7; Sph. mammaeformis Pers. in Prodr. F1. Bat. IT, 4, p. 56; Rosellinia mastoidea Sace. Syll. 1, 258. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1060 (Hypoxylon globulare): Plowr. Sph. brit. I, n°. 70 (Sphaeria); Roumeg. Fgi gall. n°, 1708. Sur du bois vermoulu. — Zwake en Zéelande, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Cette espèce se distingue des deux premières par l'absence d’un subicule et par des spores sans trace d'appendicules. Ses périthèces sont un peu moins volumineux (0.5 — 0.9 mill.), tout-à-fait superficiels, noirs et opaques, globu- leux, avec un ostiole papilliforme, totalement glabres et nullement déprimés. Les asques (100 — 115 X 9 — 10 μὴ, et les paraphyses n’ont rien de par- ticulier. Spores 20 — 22 Χ 8 μ. Rosellinia sordaria (Fr. [Sphaeria sordaria ὃ. M. IT, 458]) Rehm. Ascom. n°. 192; Sacc. Foi ital. del. tab. 595 et ΠΤ: int Κα 11 T2 Oud ΝΟ Κα Arch ὦ Ν 08. ) Sicc. — Rehm. Ascom. n°. 192. (Etym.— Sordes, ordures; f. a. à l'aspect des endroits attaqués). Sur des branches tombées du Quercus Robur. — Schéveningue, Nov. 1887; Destrée. Point de subicule. Périthèces en groupes ou serrés, globuleux ou coniques, coriaces, noirs, luisants, subtilement ruguleux, 160—200 μ de travers, munis vers le sommet de soies noires, rigides, continues, 15 — 90 X 2 x. Asques cilindriques, 60 Χ 45—5 y, pourvus d’un pédicelle court, tant soit peu courbé, à 8 spores. Celles-ci monostiques, ovoides, vues de profil un peu comprimées, 7—8 X 4—5 y, d’abord jaunâtres à 4, plus tard noirâtres à 2 ou sans gouttelettes. Dans le Ned. Κι. Arch. 2, VI, 186, Mlle Destrée annonce la découverte du Æosellinia ligniaria Nitschke (dans Fuck. Symb. myc. 150), venu sur des branches du Calluna vulgaris (Loosduinen). 166 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS L'espèce se distingue par ses périthèces peu volumineux (1/, mill. de travers), hérissés sur toute la surface de soies noires, raides. Les asques (80 — 96 X 10 —12 μὴ contiennent 8 spores de 16 Χ 8 w. On en trouve des figures dans Greville Scott. Cr. Flora IT, tab. 82 et Sace. Fgi ital. del, tab. 596, et des exemplaires desséchés dans Fuckel Fgi Rhenani n°. 1810, Sacc. Myc. ven. n°. 781 et Roum. Foi gall. n°. 5424, Greville en est Je découvreur. BOMBARDIA FRrss. (Summa Vegetabilium Sueciae 389, dans une note). (Etym. bombarda, mortier; f. a. à la forme des périthèces). Périthèces superficiels, allongés verticalement, de consistance coria- cée ou cornée (à un âge avancé), glabres, pourvus d’une petite papille au sommet. Asques cilindriques, octospores, longuement pédicellés. Spores d’abord vermiformes, continues, incolores, à la fin ovoides ou largement elliptiques, brunes, munies d’une appendice gélatineuse en forme de queue à l’extrémité mférieure. 1 Bombardia fasciculata Er: LS: M 50. 989. Want an Hedw. 1874, p. 56, avec figure, et Καὶ FL. IL, 235; Sacc. Syll. I, 277; Oud. Rev. Pyrenom. 30; Sphaeria Bombarda Batsch ἯΙ: Fung. Cont. 12p. 271 et fig. 181; Berk. Outl. 395 et tab. 24, ἢ, 5: Prodr. F1. Bat. IT, 4, p. 57; Bertia Bombarda Ces. et de Not. Schema 225. Sice. — Rab. Herb. myc. I, n°. 1559 (Sphaeria) et n°. 1939 (Sphaeria); Rab. Foi eur. n°. 949 (Bertia Bombarda); Fuck. Rhen. n°. 940 (Sphaeria B); Sacc. Myc. ven. n°. 109: Erb. Critt. ital. n°. 876; Plowr. Fg1. brit. ΠῚ n°. 48 (Sphacria B.); Jack: Bad. n°52: (Etym. fasciculus, faisceau; f. ἃ. à la manière de croître). Sur le bois vermoulu des arbres et des poteaux. — La Haye, Destrée, — Maastricht, Franq. Périthèces ordinairement réunis en faisceau, superficiels, allongés dans le sens vertical, quoique un peu déclives, obovés-allongés, coriaces, jamais s’affaissant, pourvus d’un ostiole papilliforme très-subtil, brun-foncé à l'état frais, noirs à l’état sec, lisses, glabres, hauts de 1 à 1'/, mill. Æsques cilin- driques, longuement pédicellés, 120 — 140 Χ 9 —10 & en avant. Spores d’abord vermiformes, entrelacées, incolores ou d’un verdâtre très dilué, à la fin largement elliptiques ou ovoides, noires, 14 Χ 7 y, pourvues à l’extrémité inférieure d’une appendicule en forme de queue (24 X 4 &), et en outre présentant tant à l'extrémité supérieure qu’au bout de la queue un processus mucroniforme très subtil. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 167 ANTHOSTOMELLA Sac. (Conspectus Generum Pyrenomycetum Italianorum, p. 8). (Etym. diminutif du mot Anthostoma; f. a. à l’analogie des deux genres). Périthèces presque membraneux ou p. ou m. coriaces, globuleux- déprimés, cachés sous une épiderme permanente, noircissante à l’en- tour de l’ostiole à peine saillant. Asyues cilindriques, octospores, ordinairement accompagnés de paraphyses. Spores elliptiques ou oblongues, continues, noirâtres, avec ou sans appendices. 1e Anthostomella lugubris (Roberge et Desm. [Sphaeria lugubris A ,.5. ΝΟ. ΠῚ (29 1847), p172]) Saec: Syll. Ἰ, 278; Wint. Kr. F1 II, 558; Oud. Rev. Pyrenom. 30; Sphaeria Prodr ΕἸ. Bat. 11. 4, p. 65; Sordaria L. Ces. et de Not. Schema 226; Anthostoma 1. Niessl Beitr. 58 et tab. VII, f 47. Siccr— Desm. PL Cr. de Fr, 1°$.,1e Ed. n°. 1792; 2e Ed. n°. 1442. (Etym. lugubris, triste; f. a. à l’aspect tacheté de noir des endroits attaqués). Sur les feuilles de l'Ammophila arenaria, souvent accompagné du Sphae- rella perforans. — Dans les dunes maritimes près de Harlem et de la Haye. Périthèces solitaires ou en groupes, plongés dans le parenchyme inaltéré des feuilles, cachés sous une portion noircie de l’épiderme, assez volumineux (400 μ de travers), presque globuleux, coriaces-carbonisés, pourvus d’un ostiole noir, à peine saillant. Æsgues cilindriques, brièvement pédicellés, arrondis au sommet épaissi, 112 — 138 Χ 10 — 11 & en avant, octospores, accompagnés de paraphyses équilongues articulées. Spores obliquement mo- nostiques, courtement oblongues, arrondies aux extrémités, 19 — 20 Χ 9 y, opaques, brun-noirâtre, entourées d’une couche gélatineuse. Les feuilles attaquées présentent des taches disséminées elliptiques, noir- marron, luisantes, de 1 à 1'/, mill. de longueur sur une largeur de !/, moindre. La couleur sombre résulte d’un entrelacement de hyphes brunâtres noueuses, à parois épaissies. Dans le Ned. Κα. Archief 3, VI, p. 190, Mile DEsTRÉE annonce la décou- verte de l_4. Genistae (Crouan [Florule du Finistère 251) Sacc. 5.1]. I, 290, venu sur les branches du Sarothamnus scoparius à Loosduinen, Nous n’avons pas eu l’occasion de l’examiner. [GS RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS BB. Périthèces plongés dans un Strome. ANTHOSTOMA Nrsouke. (Pyrenomycetes germanici 110). (Etym. ἄνθος, fleur et 57627, bouche; f. a. aux ostioles sillonnés en étoile de l’A. decipiens). Strome étalé (forme Eutypa) ou limité (forme Valsa), corticole ou lignicole. Périthèces membraneux, jamais vraiment carbonisés, nichés dans le strome. Asques typiques cilindriques, octospores, ac- compagnés de paraphyses. Spores elliptiques ou ovoides-oblongues, noirâtres. Quelques espèces produisent des spermogones et des sper- maties, semblables aux sporules du genre Cytospora. 1. Anthostoma Xylostei (Pers. [Sphaeria X. Disp. meth. Fung. 4]) Sacc. Foi ital. del. tab. 162 et Syll. I, 300; Wint. Κι. ΕἸ. II, 755; Oud. Rev. Pyrenom. 30; Sphaeria Xylostei P. in Prodr. FIL Bat. II, 4, p. 60; Amphisphaeria X ylostei de Not. Sfer. ital. 71 et tab. LXXIV; Didymosphaeria X ylostei Fuck. Symb. 141. Saec.t— DesmCh'de Fr. 194 19 Ὁ τὺ 1768720 .9 πὸ 1418 (Sphaeria X.); Fuck. Rhen. n°. 914 (Sphaeria Χ.); Rab. Fgi eur. n°. 251701); J. Kunze F1 sel. n°. 360 (Anthostoma X); Thüm. Mycoth. umiv. n°. 1458; Roum. Foi gall. n°. 1095, 1545, 2761 et 6102; Plowr. Sphaer. brit. IL, n°. 63; Rehm Ascom. 41. (Etym. — Xylostei, génitif du nom spécifique du Lonicera Xylosteum; f. ἃ. au support). Sur les branches du Lonicera Xylosteum. — Utrecht, Wtt. Périthèces épars p. où m. approchés, voire même rangés en séries de dimensions variables, nichés dans le bois ou dans l’écorce, cachés sous le périderme ou sous une couche mince de bois noirci, à la fin p. ou m. saillants, globuleux, pourvus d’un ostiole conique, p. ou m. tronqué et perforé d’un pore étroit, fragiles, noirs. Æsgwes cilindriques, à peine pédicellés, à 8 spores, 140 — 150 X 12 — 14 y. Spores obliquement monostiques, elliptiques, continues, quelquefois quasi-biloculaires, non étranglées, brun-noirâtre-foncé, l4— 18 X 9 — 10 y. Paraphyses filiformes, conrtes. 2. Anthostoma turgidum (Pers. [{Sphaeria turgida Obs. myc. ἢ Winter Κα. FL IL, 955 cite encore le n°. 2449 de cette collection, mais dans notre propre exemplaire ce numéro se rapporte au Septoria Tiliae, QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 169 I, 17]) Nitschke Pyrenom. germ. 121; Sacc. Fgi ital. del. tab. πο πο 5.1 1 908 γι Re EL A5 ΠΕΡΠ ΙΕ: in Prodr. ΕἸ. Bat. Il, 4, p. 49; Sph. faginea £. turgida Pers. Syn. 44: Valsa turgida Fr. 5. V. Se. 412. Sice. — Rab. Foi europ. n°. 735 (Wuestneia sphinctrina) ; n°. 1144; Fuck. Rhen. n°. 591 (Wuestneia sph.); Sace. Mycoth. ven. n°. 1442; Roumeso. Foi gall. n°. 1546 et 1947. (Etym. turgidus, boursouflé ; f. a. à la surface pustuleuse des rameaux attaqués). Sur les rameaux du Fagus sylvatica — Maastricht, Franqg. — (la Haye, Destrée; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 178). Stromes type-Valsa, ordinairement nombreux, approchés, cachés sous le périderme et présentant des pustules hémisphériques déprimées, reposant sur l'écorce intérieure. Périthèces au nombre de 6 à 8 dans chaque strome, assez volumineux, globuleux, rangés en cercle, noir-foncé, raides, convergeant avec leurs ostioles arrondis et par là formant un petit disque concave noir- brunâtre, rarement s’élevant au dessus du strome. A4sques cilindriques, pres- que sessiles, accompagnés de paraphyses filiformes continues, octospores, 100 — 120 X 7—8 y. Spores obliquement monostiques, elliptiques, arrondies aux extrémités, droites, noirâtres, 8 — 12 2% 5 —17 y. XV AR IA rer: (History of Plants, αὐ 1873, p. 62)1). (Etym, ξύλον, bois, f. a. à la solidité du tissu). Strome érigé, cilindrique, en massue ou filiforme, arrondi où com- primé, souvent stipité, simple ou ramifié, d’une consistance subéreuse, charnue ou coriace, noir à l'extérieur. Périthèces plongés p. ou m. parfaitement dans le strome, rarement superficiels, globuleux ou ovoides, munis d’un col raccourci, et d’un ostiole noir en forme de papille. Asques cilindriques, octospores. Spores elliptiques ou fusi- formes à extrémités arrondies, unicellulaires, noirâtres, ordinaire- ment inéquilatérales. Le sommet du strome jeune se distingue par une couleur blanche, laquelle résulte de la présence d’une couche de hyphes hyméniales qui pendant quelque temps donnent naissance à une quantité con- sidérable de conidies incolores. Celles-ci tirent leur origine de stérig- mates verticaux et se multiplient par bourgeonnement. 1) Selon TuLasxe Sel. Fg. Carp. Il, 4. Je n’ai pas trouvé ce titre dans Pritzel, Thesaurus Litt. bot. Peut-être est-il synonyme avec celui de ,,The vegetable system”, ouvrage de 26 volumes du même auteur, dont les tomes XXII et XXII ont paru en 1778. 170 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Les Xylaria, très-nombreux dans les pays chauds, ne sont représen- tés dans notre patrie que par une septaine d'espèces, que l’on peut distinguer ainsi : I. Sommet du strome fertile. a. Stipe glabre. 1. Strome robuste, presque sessile . . . ΣΧ, POLYMORPHA. 2. Strome en forme de cône renversé, cou- ronné de quelques appendices digitiformes, reposant sur un stipe allongé. . . . . ,; CORONATA. b. Stipe velouté. 3. Strome en forme de massue simple . . , LONGIPES. II. Sommet du strome stérile. a. Stipe velouté. 4. Strome robuste, comprimé-dilaté en avant. Venant sur le ἀν νοι: : . y HYPOXYLON. 5. Strome filiforme. Venant sur les ἘΠ » CARPOPHILA. b. Stipe glabre. 6. Strome robuste. Venant sur le bois ver- MOUSE » M DIGITATA- 7. Strome Anne τ τ sur Ἐξ Fuite pourries et d'autre détritus végétal . . . ,, FILIFORMIS. 1. Xylaria polymorpha (Pers. [Sphaeria polym., Commen- tatio de Fungis clavaeformibus, 17]) Grev. Flora Edinensis a° 1824, p. 35; Grev. Scott. cr. EL tab. 237; Tul Sel Fo. Carp. TT, 1 et tab. XIX, £ 1521; Cda 16: ἘΠῚ ΙΝ 75 eéttab: NII Ft 52: Nke Pyrenom. germ. NT; Sacc ὙΠ: ΠῚ 0 τη τὸ FL EE :878;Prodr. FI. Bat TEE Ὁ: Ἢ ΝΕ: {τὶ Aron I, 92; Oud. Rev. Pyrenom. 31; Sphaeria pol. P. Obs. myc. IT, 64 et tab. ΤΙ, ἘΞ 2: Nees Syst: 75 et tab. ΤΙ 5 30h: Fr. 5. M. IT, 326; Clavaria hybrida Bull. Ch. de Fr. tab. 440, f. 1; ΟἹ. digitata Holmsk. Otia 11, tab. 16 (p.p.). σι ὁ. — Desm. Cr. de Fr. 2°5.n°316:"Rap 2er τ IT, n°. 428; Sacc. Mycoth. ven. n°. 257; Roum. Foi gall. n°. 667, 1622, 5024; Cooke Foi brit. 2e Ed. n°. 214; Plowr. Sphaer. brit. I, 12; Fuck. Rhen. n®%. 1061 et 2267: Jack. Bad. n°. 641; Rehm Ascom. n°. 427; Oud. Herb. v. Ned. PI. n°. 572. (Etym. πολύς, beaucoup et μορφή, forme; f. a. à la multi- plicité des formes). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 171 Sur les souches enterrées et sur le bois travaillé à demi pourri. — Am- sterdam. — Dordrecht, Naaldwijk. — Groningen. — Maastricht. Stromes ordinairement réunis à la base au nombre de 2 à 6, rarement solitaires, érigés, hauts de 4 à 6 cent., mais de forme variable: obovés, clavi- formes, cilindracés, obtus ou atténués au sommet, p. ou m. comprimés, parfois p. ou m. fourchus, presque globuleux ou difformes; extérieurement d’un noir-brunâtre, noirs à un âge avancé. Périthèces couvrant en général au moins la partie supérieure du strome, ceux qui se développent par exception sur sa partie inférieure, restant presque toujours stériles; subovoides, immer- gés, plus tard à demi saillants. Æ4sques cilindriques, très longuement pédicel- lés, octospores, 140 — 180 X8 — 10 en avant. Spores monostiques, elliptiques ou presque fusiformes, ordinairement aigues, rarement arrondies au sommet, inéquilatérales ou courbées, continues, brunes, 20 — 32 Χ 6— 9 x. Xylaria coronata West. Bull. Sot. bot. de Belg. IT, (1863) 242 et tab. 4, f. 1 a—d; West. Prodr. FI Bat. IL, 4, p. 42; Sacc. Syll. I, 314; Oud. Rev. Pyrenom. 31. (Etym. corona, couronne; f. ἃ. à la forme du sommet du strome). Sur un tronc pourri. — Maastricht, Franq. Strome composé d’un stipe allongé (31/, à 4 cent.\, mince, tortueux, bos- selé inégalement, et d’une partie terminale en forme de cône renversé, haute de 4 mill., surmontée de 3 à 5 appendices digitiformes d'environ 2 mill. de longueur. Périthèces rares, petits, immergés, confinés vers le bord du cône, et devenant saillants. Ostioles papilliformes. Æsgves cilindriques, octo- spores, longs de 100 y, accompagnés de quelques paraphyses. Spores brunes, ovales, 15 X 10 w. Xylaria longipes Nitschke Pyrenom. germ. 14; Sace. 5.11}: 1 928, Oud.:Ned: Kr."Arch*:2, 4,:92/et183;;°Wint. Κα. F1. IT, 877; Arch. Néerl. VIII, 403; Xylaria polymorpha pis- tillaris Τα]. Sel. Fe. Carp. IL, 8, p.p ; Sphaeria polymorpha var. pistillaris Pers. Obs. myc. II, 64 et tab. IT, f.5; Clavaria digitata Holmsk. Otia IT, tab. 16 (p.p.). 5166. — Oud. Herb. v. Nederl. PI n°. 573. Etym. longus, long et pes, pied; f. a. au stipe plus long que d'ordinaire). Sur le bois pourri de caisses à arbuste de serre dans le jardin botanique d'Amsterdam; 8 Juill. 1865, et de nouveau en Déc. 1888. Stromes solitaires ou réunis à la base au nombre de 2 ou 3, assez distincte- ment divisés en un stipe cilindrique, p. ou m. tubéreux en bas, long de ?/, à 3 centim., densement couvert de petits poils horizontaux, raides, noir- roussâtre, et en une partie fertile, soit parfaitement cilindrique, soit un peu élargie à la base ou au sommet, soit enfin aplatie en haut, et- rarement -- superficiellement bilobée, noire, raboteuse, à cause des ostioles prominents et rapprochés des périthèces nombreux. Périthèces monostiques, mesurant ?/, à 118 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1 mill. de travers, globuleux. Æsgues cilindriques, très longuement pédicellés. Spores obliquement monostiques, ovales ou oblongues, inéquilatérales, noirâtres, VRP qe, Xylaria Hypoxylon (Pers. [Clavaria Hypoxylon FI. Suec. II, 457]) Grev. ΕἸ. Edin. 355; Τὰ]. Sel. Fg. Carp. IT, 11 et tab. 1, f. 1—14: Νίκο Pyrenom. germ. 5; Sacc. SyiL I, 333; Wint. Kr. FL IL, 872; Berk. Outl. 384 et tab: 24 ΠῚ Oud. Rev. Pyrenom. 31; Lichen Ag. nigricans Mich. 104 et tab. LV, f. 1; Clavaria hirta Batsch. El. Fg. Contin. 12, 229 et tab. XX VIII, f. 160; Clav. cornuta Bull. Ch. de la Er. 193 et tab. 180; Clav. Hypoxylon L. in Holmskiold Otia bot. I, 71 et tab. 17: Sphaeria cornuta Hoffm. Veget. Crypt. ΤΠ 6 tab ΠΥ. Sice. — Desm. Cr. de Fr. 1985. 19 Ed ηῦ,. 95351.:ἕ Rab. Herb. Myc. II, n°0. 429: Rab. Fgi eur. n°. 1011; Thüm. Fg1 austr. n°. 766; J. Kunze Fgi sel. n°. 155; Jack. Bad. n°. 336; Fuck. Rhen. n°. 1005: Sacc. Mycoth. ven. n°. 256; Cooke Fgi brit. 2e Ed. n°. 215; Plowr. Sphaer. brit. I, n°. 13: Roumeg. Foi gall. n°0. 172. (Etym. ὑπο, sous et δύλον, bois ; f. ἃ. au support). Sur les troncs et les poteaux pourris. — Amsterdam. — Leiden, Naaldwik, Zwijndrecht. — Ubbergen. — Putten. — Kampen. — Groningen. — Maastricht. Strome érigé, simple ou ramifié — et cela de différentes manières —, tantôt presque cilindrique, grêle, atténué de bas en haut, et terminé en pointe, tantôt entièrement aplati, ayant les sommets élargis et bifurqués, ou même dilatés-palmés, tantôt enfin seulement aplati à sa partie inférieure, noir, cou- vert vers la base d’un duvet strigueux, haut de 3 à 8 cent., divisé en un stipe et une partie fertile. Souvent plusieurs exemplaires rapprochés semblent naître d’une même souche. Le stipe s'étend jusqu'aux limites des poils stri- gueux — qui pourtant s’aflaissent et disparaissent par l’âge — et varie en longueur. La partie fertile, rabotteuse à cause des ostioles prominents des périthèces nombreux et rapprochés, se termine par une partie stérile simple ou divisée en lanières, laquelle, blanche au début, puis grise, représente l'endroit, occupé par lPhyménium conidifère, duquel se détachent les coni- dies: petits corps fusiformes (10 Χ 3 μὴ, jadis connus sous le nom de Fusidivn parasiticum WESTENDORP. Périthèces monvstiques, ovoides, larges d'environ !/, de mill., enfoncés pour la plus grande partie dans la chair blanche du strome. Æsques cilindriques, longuement pédicellés, octospores, longs d’environ 80, larges de 7 à ὃ « (sans y compendre les pédicelles). Spores obliquement monostiques, elliptiques vues de la face dorsale, inéqui- latérales (naviculaires) vues de profil, arrondies aux extrémités, noires, NGC ENG Les exemplaires de notre patrie que j'ai eu l’occasion d'examiner, démon- trent que les mois d'automne sont particulièrement propices à la production des conidies, tandisque les périthèces semblent mürir au printemps prochain QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 173 Nous avons encore à relater que les deux variétés de la forme typique, connues sous les noms de var. β. cupressiformis Micheli et de y pedata Kries ont été rencontrées dans les Pays-Bas. B. cupressiformis (Micheli [Lichen Agaricus nigricans, Cupressiformis, Nova Plantarum Genera a° 1729, p. 104, sub. 3 et tab. 55, f. 97) Sphaeria Hyp. var. cupr. Pers. Syn. 5 et Obs. myc. I, tab. 11, f. 1; Tüdschr. Nat. Gesch. XI, 393; Xylaria H. var. cupr. Sacc. 501]. 1, 333 et Xyl. cupressiformis Beccari in Erb. critt, ital. n°. 1278; Sace. Syll. I, 333; Prodr. ΕἸ. Bat. IL, 4, p.41. — Cette variété se distingue, selon les figures de Mrcaezr qui en est l’auteur, par sa forme, ο΄. à d. par sa ressemblance avec l'arbre connu sous le nom de Cyprès (Cupres- sus sempervirens). ÆElle se compose d’un stipe apparemment nu, et d’une clavule fertile, soit simple, soit divisée en quelques branches, qui ont ceci de particulier: 1. que le stipe est plus court que la cla- vule, et 2. que celle-ci, d’une forme conique acuminé ou pyramidale, est couverte sur toute sa hauteur de petites aspérités, coincidant avec autant de périthèces. Il n’y a donc point ici de sommet stérile dans les exemplaires-type. Selon notre opinion, le Sph. Hypoxylon β cupressiformis de Persoon ne diffère pas, comme le veulent Mrs. BEcCaRI, SAccaRDO et d’autres encore, de la variété de Mrcueur, et cela d’autant moins que l’un des caractères, mis en relief par BEccartr, c’est à dire la présence d’un tissu égal, brun-rougeâtre à la surface du stipe, au lieu de poils strigueux, se rencontre tout aussi bien dans le X. Hypoxylon (et ses variétés), pourvu que l’on s’adresse à des exemplaires, ayant dépassé l’âge de la précocité (Hirsuties nigra quae in fungo immaturo in stipite adest, deinde in tomentum fuscum mutatur. PERSOON. Syn. p. 6). Le deuxième caractère, attribué à l’espèce nouvelle, et qui consiste- rait en une relation particulière entre la longueur et la largeur des spores, ne nous semble non plus d’une valeur réelle. En effet, quand Mr. Beccari assure que dans le Xy/aria cupressif. la longueur des spores surpasse trois fois leur largeur, tandisque dans la var. de PERSOON la première n’évaluerait à peine deux fois la seconde, il ne faut pas oublier que les chiffres, relatives à ces dimensions pour la dernière forme, tels qu’on les trouve notés par Mr. SaccaARDO (12—14 X 5—6 y) et par WiINTER (12—16 X 5—6 μ) ne coïncident nullement avec l'affirmation du savant italien. En outre, ni MICHELT, ni PERSOON ne nous ont laissé aucune information relative à des mesures micro- scopiques d'objets soumis à leurs études, ce qui signifie qu’une com- paraison entre les échantillons de Mr. Brccart et les descriptions, des mycologues anciens, n’a pu être effectuée à cet égard. À tout ceci nous pouvons ajouter la déclaration suivante de ΝΊΤΒΟΗΚΕ, publiée dans ses Pyrenomycetes germanici, p. 6: ”Die im Erbar. critt. ital. cent. 13 als XyZ. cupressiformis ausgegebene Form soll längere Sporen haben als X. Æypoxylon (cf. Hedwigia 1866, p. 44). Ich finde indess die als unterscheidend bezeichneten Verhältnisse: 2-oder 3 mal längere als breite Sporen, sowohl bei der typischen Form als auch bei 6. cupres- siformis vorkommend.” La variété cupressiformis du Xylaria Hypoxylon a été trouvée chez nous près de Harlem, de Leide et de Goes, ν. pedata (Fr. [Sphaeria Hypoxylon 7. pedata 5, M. IL, 328]) Sacc. 5011. I, 833; Oud. Rev. Pyrenom. 31; Sphaeria Hypoxylon var, pedata 174 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Tijds. Nat, Gesch. ΧΙ, 393; Xylaria cupressiformis z pedata Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 41). — Cette variété, selon Fries, ἃ la clavule à peine distincte du stipe, puis divisée en quelques segments disposés en pédale. Le stipe lui-même est glabre, plus long que la clavule, noir. Observé dans les Pays-Bas aux environs de Leide et de Dordrecht. D: Xylaria carpophila (Pers. [Sphaeria Carpophila Observ. mycol. I, 19% 11 05 et τ ΠῚ 3 et'Comm. de Fp.-clavaer 18]) Fr. 5. V. Sc. 382; Currey Linn. Trans. XXII, 264 et tab. ΧΙ, f. 23; Tul, Sel. Eg{Carp. II, 14 et tab. 1. ἘΞ 15=20; Nke Pyrenom. germ. 6; Sacc. Syll. I, 336; Wint. Κα. F1. IT, 873; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 41; Oud. Rev. Pyrenom. 91; Sphaeria carpophila P. in Fr. $. M. II, 328 et in Ned. Kr. Arch 51 Sice. — Desm. Ch. de Fr. 1e S., 1° Ed. n°. 960; 2* Ed. n°. 260 (Sphaeria); Fuck. Rhen. n°. 1066; J. Kunze Foi sel. n°. 156; Thüm. Myc. univ. n°. 1266; Rehm. Ascom. n°. 150; Schweiz. Krypt. n°. 626; Roumeg. Foi gall. n°. 461, 1383 et 3228; Plowr. Sphaer. brit. [, n°. 14: Oud. Fyi Neerl. exs. n°. 273. (Etym. καρπός, fruit et φίλος, ami; f. a. au support). Sur les fruits pourissantes du Hêtre (Fagus sylvatica). — Bloemendaal 1864, O. — Leiden (Oud-Poelgeest), Dozy et Molkb. Strome vertical ou ascendant, filiforme, flexueux., noir, cilindrique ou dilaté en spatule en avant, simple ou bifurqué au sommet, ordinairement p. ou m. velouté à la base. Clavule fertile, plus courte que le stipe, mais un peu plus épaisse, subulée, tuberculeuse (à cause des périthèces saillants), stérile au sommet, Périthèces globuleux ou largement ovoides, pourvus d’un ostiole papillaire. Æsques cilindriques, pédicellés, octospores, 80 Χ 6 x en avant. Spores obliquement monostiques, inéquilatérales, cymbiformes, arrondies aux extrémités, noires; 12— 16 Χ 4— 5 y. Les stromes jeunes, provenant en automne, se couvrent d’un hyménium grisâtre ou olivâtre, dont émanent les conidies elliptiques ou ovoides d’une petitesse extrème. L'espèce se distingue par son port grêle et la couleur de l’hyménium conidu- fère. En outre on ne l’a jamais rencontrée jusqu'ici que sur les seules fruits du Hêtre. La hauteur des échantillons varie entre un seul et dix à douze centimètres. 6. Xylaria digitata (Linn. [Clavaria digitata Syst. Veget. Ed. XV, 1010]) Grev. FIL Edin. 355; Ourrey Linn. Trans. XXII, 263 et ἢ. 16; Nke Pyrenom. germ. 9; Sacc. SylL I, 990... Wint.Kr1EL.-"11, 5876 >aProdr SO DA M En Ele Ned. Kr. Arch. 1, V, 342; Oud. Rev. Pyrenom. 32; Sphaeria digitata Pers. Comm. de Fg. clavaef. 15; Pers. Obs. myc. II, 63 ebrtab. LE, 1..-1. 6.6: Er:S1 MAI 5280 δ Elfe ΠΣ QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 175 {0 Clavaria digitata L. in Schaeff. Fung. Ie. tab. CCCXX VII]; Bull. Ch. de Fr. tab. 220 ὁ: Sphaeria clavata Hoffm. Veget. Crypt ΓΟ οὐ τα: ΠΟ: Nees Syst. T£'et tab ΧΙ 5017. σι Rab tElerb emyc. 1, n°0. 252: n°26: Fuck. Rhen. n°. 2547; Jack. Bad. Krypt n°. 432; Roumeg. Foi gall. n°. 1468. (Etym. Digitus, doigt; f. ἃ. à la division du strome). Sur les souches en train de décomposition et sur le bois émolli p. ou m. enfoncé dans le sol. — Haarlemmerhout, Buse. — Leiden, Wtt. — Renkom, Buse; Lochem, Sprée; Zutphen, 20 Juin. 1878, Mlle J. Staring. Stromes rapprochés en touffe, confluents à la base, et formant un corps assez solide, éuberculeux, d’une forme irrégulière. Les branches verticales ou clu- vules, s’érigeant de cette partie, ordinairement soustraite aux regards, sont simples, rarement p ou m. divisées, cilindriques ou plutôt fusiformes, οἰ. à. d. insensiblement amincies vers les deux poles. Le tout est noir-terne et glabre. Les périthèces occupent la partie intermédiaire entre le sommet stérile et le stipe (la partie basilaire stérile et contractée) et se trahissent par leurs ostioles p. où m. saillants. 4sques cilindriques, longuement pédicellés, octospores, 120 X 7 # en avant. Spores obliquement monostiques, cymbi- formes, noirâtres, 18 —— 20 X 5 —6 μ. Les clavules atteignent une hauteur de 2 à 5 centim. et une épaisseur de 5 à 7 mill. L’hyménium conidial, d’abord blanc, devient brunâtre en vieillis- sant et produit une infinité de conidies elliptiques ou ovoides de 8 X 6 y. Xylaria filiformis (Alb. Schwein. [Sphaeria filiformis Consp. Fuus0 Dus- sup 2 et tab. TI 5))-Fr 5. Ὑ 80. 382: Tul. Sel. Fo: Carp. II, 20; Nke Pyrenom. germ. 11; Sacc. Syll. I, 342 et Foi ital. delin. tab. 584; Wint. Kr. ΕἸ. Pet Oud Ned 2Kr. Arch. 2: 1; 92. οὐ; 183; nOud Arch. Néerl. VIIT, 403; Oud. Rev. Pyrenom. 32; Sphaeria filiformis Fr eS ΜΕ 11: 929. 5166. --- Desm. Ch. de Fr. 29 Ed. n°. 811 (Sphaeria); Rab. Foi eur. n°. 57 et 917; Roum. Foi gall. n°. 2091. (Etym. — filum, fil, et forma, forme; f. a. à la forme). Sur les feuilles et les tiges de plantes herbacées, et les ramilles pourrissantes. — Naaldwijk, v. d. Tr.; den Haag, Destrée. — Doorn, Ὁ. Strome érigé, jiliforme, cilindrique ou aplati, simple ou rameux, haut de 2 à 8 cent., épais de 2. mill., noirâtre, rosée au sommet, glabre, parfois quel- que peu luisant. Partie fertile ou cZavule plus courte et un peu plus grosse que [6 stipe, distinctement tuberculeuse en raison des périthèces prominents, couronnée par une partie stérile, souvent courbée. 4sques cilindriques, assez longuement pédicellés, octospores, 66 — 76 X 6—8 μ. Spores obliquement monostiques, cymbiformes, arrondies aux extrémités, noirâtres, 12—15 X 5—6 y. Je n'ai pas vu des exemplaires fertiles originaires de notre pays. Dans d’autres pays on les a rencontrés au mois de Novembre. 176 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Quoique les auteurs modernes ne fassent pas mention d'échantillons conidii - fères, pourtant ALBERTINI et SCHWEINITZ assurent (p. 3) que le sommet de clavules jeunes se distingue par un aspect poudreux. PORONIA Wirpenow. (Florae Berolinensis Prodromus, a° 1787, p. 400). Etym. πόρος. petite ouverture; f. a. à l’aspect du disque). À ρος: , 1 Strome charnu-subéreux, d’abord en massue, plus tard en soucoupe stipitée, ou bien en cône renversé. Périthèces nichés exclusivement dans la partie disciforme, carbonisés, noirs, à ostioles saillants. Asques ciindriques, octospores, accompagnés de paraphyses filiformes très longues. Spores elliptiques, brunes, entourées d'une couche géla- tineuse. Strome jeune caché sous un hyménium conidüfère. Conidies sphériques, fort petites. 1. Poronia punetata (Linn. |[Peziza punctata ΕἸ. Suec. Ed. 22 458]) Fries S. V. Sc. 382; Tul. Sel. Fg. Carp. I1,27; Nke Pyrenom. germ. 19; Sacc. SylL I, 348; Wint. Kr. FL. IL 870; Prodr. FT. Bat. 11, 4, p. 40; Oud. Rev. Pyrenom. 32; Sphaeria truncata Bolton Fgi Half. TIL, tab. 127; Sphaeria punctata Sow. Engl. Foi tab. 54; Currey Tr. Linn. Soc. XXII, 265 et tab. XLV, f 27: Peziza punctata! (L) "Bull Ch#de Er ab: 252; Sphaeria Poronia (P.) Nees Syst. 294, tab. ΧΕΙ f. 313: Hypoxylon punetatum ταν. Scott. er. ΕἸ. VE, tab. 327. S1ec: Ξ- DesmCh'wde Fr, 2945113315 %/RA4b-MElerp: Myc. IE, n°. 45; Rab. Fo. eur. n°. 2020; Cooke Fgi brit. Ed. 28, n0.° 213; Plowr.. Sph. brit. AI 009 τὸ ΤΟΙ En call ΠῈΣ 566 et 4134; Rehm Ascom. n°. 168. Sur le crottin de cheval suranné. — Sloten, v. ἃ. 8, Lac. — Naaldwiÿk, 1863, v. d. Tr.; Schéveningue, 1886, Destrée. — Eerbeek, Oct. 1877, Dr. 1. W. Moll. — Harderwijk, Junghubn. Sur le crottin de Zapin. — Environs de Harlem, Nov. 1882, v. Ledden Hulsebosch. Strome d’abord en massue, plus tard en soucoupe, présentant un disque plat et blanc, pointillé en noir par les ostioles prominents, noirâtre en dehors, pédicellé. Pédicelle noirâtre, quelque peu tomenteux, très variable en lon- gueur. Périthèces distribués régulièrement, enfoncés dans le strome, à l’ex- ception des ostioles. Æ4{sgues cilindriques, brièvement pédicellés, octospores, 150 — 180 X 16— 18 μ, accompagnés de paraphyses qui les surpassent beaucoup en longueur. Spores- monostiques, elliptiques ou ovoides, un peu iméquilatérales, noircissantes entourées, d’une couche gélatineuse. QU’INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 117 Voir pour les conidies la description du genre. Les disques les plus amples que j'ai pu observer, mesuraient 6 mill. de travers, tandisque les pédicelles les plus longs égalaient 9 mill. (hors du support). Il semble que notre champignon ne se montre que rarement sur le crottin des Rongeurs, vu que ceux-ci sont passés sous silence dans les traveaux de TuLasxe, de Winter et de Saccarpo. Les exemplaires recueillis aux environs de Harlem ne différaient en rien des autres; seulement un des pédicelles joignait une épaisseur d'environ 3 à une longueur de 6 mill. USTULINA Turaswe. Selecta Fungorum Carpologia IL, 28). D [ D 3 (Etym. κϑέμα»θ, griller; f. a. à la noirceur et la fragilité du strome). Strome superficiel, étalé, limité distinctement, fort épais, d’abord subéreux et tapissé d’un hyménium conidiifère, et par là couvert de conidies qui lui prêtent un aspect blanchâtre; plus tard raide, comme carbonisé, fragile, noir, nu, et présentant des cavernes p. ou m. éten- dues à l’intérieur. ?érithèces enfoncés dans le strome, monostiques, volumineux, pourvus d’ostioles prominents. Asyues pédicellés, octo- spores, accompagnés de paraphyses fort longues. Spores monostiques, lancéolées, p. ou m. courbées, noires. PrvUstulina vulsaris Tulasne Sel. Pr. Carp. 11-23 etntab: 111 1 90: Sace. 5.011. 1 351; Sacc. Foi ital del. n° 1145; MWint0Kr ἘΠῚ 1 869; Oud. Rev. Pyrenom--32: "Sphaeria deusta Hoïffm.- Veg. Orypt. I, 3 et tab. 1, f. 2; Nees Syst. f. 10: τ ΝΜ Ὶ 915: ΝΟ: Kr Arch, 1. 1 02 7"Prodr BE Bat. 11, 4, p. 44; Sphaeria maxima Web. in Bolton Foi Halif. tab. 181; Sphaeria versipellis Tode Mecklenb. II, 55 et tab. XVII, f. 129; Hypoxylon ustulatum Bull. Ch. de Fr. I, 176 οἱ tab. 487, f. 1: Berk. Outl. tab. 24, f 3; Ned. Κα Arch. 1, V, 342; Hypoxylon deustum Grev. Scott. cr. F1. VI, tab. Da 12. SHC c. — DesmiCh detre 1 πα: τὸ: ΤῸ: 2. den 0 (Sph. deusta); Rab. I. M. [1, 145 (Sph. deusta); Fuck Rhen. n°. 1063; Jack. Bad. n°. 431; J. Kunze Fgi Sel. n°. 154; Thüm. Fei austr. n°. 665; Schweiz. Kr. n°. 112; Cooke Brit. Foi 22 Ed. n°. 465; Plowr. Sph. brit. [, n°. 15; Sacc. Mycoth. Néntn00255;"RoumÆEsi,gall n°15: 12 Verhand, Kon. Akad, v. Wetensch. (2e Sectie) DI. IE, 2e Ged. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les troncs et les racines en train de pourriture. — Harlem, Brugmans Leiden, Dozy et Molkb.; la Haye, Destrée. — Baarn, O., sur les racines du Hêtre, Août 1873. — Doornwerth, Hemmen, Buse ; Soerensch bosch v. d. S. Lac. Strome superficiel, p. ou m. étalé, limité par une ligne sinueuse, présentant une surface colliculeuse, épais, à la fin noir-foncé, comme carbonisé, raide, fragile, muni de cavernes à l’intérieur. Périthèces volumineux, rapprochés, monostiques, ovoides, ne faisant saillie que par les seuls ostioles. Asques étroitement cilindriques, pédicellés, octospores, 250 Χ 8 — 10 y en avant, accompagnés de paraphyses excessivement grêles, unicellulaires, promptement diffuents. Spores obliquement monostiques, lancéolées, p. ou πὶ. courbées, noirâtres, 32 — 40 Χ 8 — 10 x. Conidies ovoides, 6.5 X 3.5 ue Les plaques les plus grandes de notre récolte à Baarn, mesuraient 1 décim. de long sur {/, décim. de large. HYPOXYLON Burrraro. (Histoire des Champignons de la France 1, 168, a°. 1791). (Etym. ὑπό, presque et ξύλον, bois; f. a. à la densité du strome). Strome presque globuleux ou sémiglobuleux, ou bien en forme de croûte p. ou τη. étalé, soit Hbre (superficiel), soit pénétrant à travers des couches de périderme, soit p. ou m. enfoncé dans le support, d’abord saupoudré de conidies et présentant une couleur particulière passa- gère, plus tard nu, noir-brunâtre ou ferrugineux, d’une consistance sémi-lisneuse, sémi-subéreuse. Périthèces périphériques, ordinairement monostiques, globuleux, ovoides ou oblongs, enfoncés complètement dans le strome ou faisant saillie par moyen des ostioles. 4sques cilin- driques, octospores, accompagnés de paraphyses. Spores monostiques, elliptiques ou oblongues, inéquilatérales, p. ou m. courbées, noirâtres. IE plus tard superficielles, après avoir pénétré à Espèces rami- ou corticoles, d’abord cachées, “ travers du periderme. A. Strome globuleux ou sémiglobuleux. Strome parfaitement globuleux, à surface lisse ou divisée en facettes angulaires et poin- tillée, rouge à l’état de sa plus grande vigueur. Spores 10—12 X 4—5 u. . . . . . . 1. H. coccINEUxr- Strome presque globuleux, à surface lisse ou divisée en facettes angulaires et pointillée, couleur noisette (Sacc. Chromotaxie N°. 7). | Spores 22—24 X 10—12 μι... . . . .[H. ARGILLACEUM|: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 179 LE Strome sémiglobuleux ou en verrue aplatie, à surface inégale p. ou m. colliculeuse, ferru- gineux ou brun à l’état de sa plus grande MISUEUT à - M, D. à, ΡΟ ΠΕ EUSCUNS B. Strome étalé et nn Plâque à surface colliculeuse, formée de stromes angulaires manifestement limités, à plusieurs périthèces . . . . [H. COHAERENS|. Plâque à surface pas he bec granuleuse à cause des stromes globuleux à un seul périthèce ἡ... 00 00: ΗΠ MUETIFORME Espèces habitant le bois bon ver In A. Strome superficiel, allongé, lancéolé, fusi- forme ou linéaire. Strome à surface inégale, p. ou m. tuber- culeuse à cause des périthèces prominents . 4. I. SERPENS. Strome à surface parfaitement lisse, subtile- ment pointillé à cause des ostioles prominents. 5, H. UNITUM. B. Strome enfoncé ou comme creusé à diverses profondeurs dans le bois vermoulu. Dtrome raccourei (orbiculaire, elliptique, ir- régulière), ne contenant qu'un nombre très- Ltée ΠΟ ΕΠ ES MO MIE ME AUDUM. 7 Espèces rami-ou corticoles. ἘΞ Strome globuleux. Hypoxylon coccineum Bull. Ch. de Fr. 174 (a 1791) etitab. 495, £ 21): de Not. Sfer. ital. I, 14 et tab. 10; Tul. Sel. Fg. Carp. 11, 34 et tab. IV, £ 1—6; Nke Pyrenom. germ. 28; Sacc. Syll I, 353; Sacc. Foi ital. del. tab. 566, Fuck. Symb. 233; Berk. Outl. 386; Cooke Handb. 794; Wint. Kr. FI. I1, 865; Oud. Rev. Pyrenom. 33; Sphaeria radians Tode Mecklb. II, 29 et tab. XII, f. 101; Sph. tubereulosa Sow. Engl Foi III, tab. 374, f. 8; Sph. fragiformis Pers. Disp. meth. 49; Pérs (Ugteri Ann. V 21 et tab. IL. f δ. af Pers-1$yn 9er tab. I, f. 1 et 2; Nees Syst. 291 et tab XL, f. 309; Kunze u. Schmidt Myc. Hefte 11, tab. 1, ἢ. 20; Fr. 5. M. IT, 332; Berk. Eng. F1. V, 236; Currey Linn. Trans. XXII, 265 et f. 30; 1) NisscukE, Winter et Mr. SacCARDO nous renvoient tous les trois à la planche 345, qui n'existe pas dans l’atlas des Champignons. 12* 180 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Prodr. F1. Bat. 11. 4, p. 42; Stromatosphaeria fragifera Grey. Scott. cr ΠῚ: ΤΠ τὰ. 190. 5100. --- Fr. Scler. Suec. n°. 41; Moug. en Nestl. exs. n°. 2135 +Desm Ch. de Fr. 1-5. 1e Ed. n°, 282-010 0b1 (Sph. fragiformis); Rab. Herb. Myc. IL, n°. 146; Rab. Fo. eur. n°, 920; Fuck. Rhen.:n% 1056: Jack. Bad: n°, 835=fhum Foi austr. n°. 258; Sacc. Mycoth. Ven. n°. 252: Cooke Brit. Foi. 2° Ed. n°. 466; Plowr. Sphaer. brit. II, n°0. 12: Roum. Foi gall, n°°721et:2285: (Etym. coccineus, cramoisi; f. a. à la couleur du strome). Sur les branches du Hêtre (Fagus sylv.). — Aardenhout près de Harlem, Molkb. — Renkum, Buse. [Sur les branches de l’aûne, Wassenaar; C. E. Destrée, Ned. Kr. Arch, ὦ, VI, 1801. Stromes isolés ou réun's en groupes de deux, trois, ou plus encore d’in- dividus, formant parfois par leur réunion une croûte épaisse et irrégulière. Ils sont globuleux, ne dépassent pas ordinairement la grosseur d’un pois, et montrent successivement une surface vert-de-gris, rouge-vermillon et ferru- gineuse. À l’intérieur on les trouve d’un brun noirâtre. On leur reconnaît deux appareils conidiens différents, c. à. d.: un hyménium à la surface des tubercules, produisant une quantité innombrable de conidies, cause de l’as- pect farineux, puis encore des faisceaux simples où rameux, — isarimorphes — de hyphes conidiifères, s’étalant en forme de rayons à la base des stromes, ou distribués régulièrement sur toute leur surface. Des échantillons, desséchées en cet état, ont été distribués dans les Fungi Europaei de Rabenhorst, sous les n°S 172 et 670, puis dans les Fungi Rhenani de Fuckel sous le n°. 10564. — L'état conidien isarimorphe fut doué successivement des noms d'Isaria umbrina Pers. (Syn. 689 et Icon. pictae 51 et tab. XXI ἢ 3 et 4), Lycoperdon acariforme Sow. (Engl. Foi tab. 146), Zustitale acariforme Fr. (5. M. IL, 210), .4nthina flavovirens Fr. (ὃ. M. ILT, 984) et Zsaria Hypoxyli Kalchbrenner (Rab. Fe. Eur. n°. 670), dans un temps où le parentage entre les deux formes n'avait pas encore été reconnu, Périthèces périphériques mo- nostiques, rapprochés, petits, ovoides, à peine saillants. Æ4sques cilindriques, longuement pédicellés, octospores, accompagnés de paraphyses filiformes très longues, 88 X 6 — 74 en avant. Spores obliquement monostiques, elliptiques, inéquilatérales, noïrâtres, 10 — 12 X 4 — 5 μ. La forme conidienne ne se montre que dans un entourage fort humide, p. e. sur les branches tombées, cachées sous un amas de feuilles, et cela au printemps et en été, tandisque les stromes fructifères mûrs ne peuvent être attendus qu'en été et en automne. Hypoxylon argillaceum (Pers. [Sphaeria argillacea Syn. 10]); Fr. S. V. Se. 384; Berk. Outl. 387; Cooke Handb. 195; Τὰ]. Sel. Fg.Carp. IT 58; °NkePyrenom\eerm 2e Sacc. Syll. I, 354; Wint. Κα F1. IT, 864; Sphaeria argillacea P. in Fr. δ. M. II, 353; Currey Linn. Trans. XXII, 266 et 195 "Prod FI EBAt TEE ADS: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 181 SCC _. Rab. Mg Eur. n°. 247: Plowr. Sph:brit. [n°019 (Etym. argilla, argile; f. a. à la couleur du strome). Le Prodromus Florae Batavae (Tome IF, livr. 4, p. 43) fait mention de cette espèce, mais à tort. Les échantillons originaires de Leide et de Zuid-Beve- land, que nous avons pu examiner dans l’herbier de la Société bot. der Pays- Bas, appartiennent au A. fuscum; ceux de Maastricht y faisant défaut. On aurait pu s'attendre à un tel résultat, en vue des stromes, ayant pour support des branches d’Aune et de Coudrier, tandisque l’Æ. argillaceum ne vient que sur le Frêne. Vu que l’indigénité de l'espèce ne puisse être niée absolument, nous rele- vons que l’ZZ. argillaceum pourrait être confondu avec l'A. coccineum, auquel il ressemble sous plusieurs rapports, si sa couleur d'argile (de noisette selon la Chromotaxie de Mr. SaccarDo, n°. 7), et la coutume des stromes, presque exactement globuleux, de ne s'approcher en groupes que très rarement, ne nous préservassent de commettre une telle erreur. — Ajoutons à tout ceci que la dimension des spores de 11. argillaceum (22 — 24 X 10 — 12 y) surpasse du double celle des spores de l’Æ. coccineum (10 — Χ 4 — 5 y). 2. Hypoxylon fuscum (Pers. [Sphaeria fusca Usteri, N. Anne ΠΣ D 22hetutab 10} Ὁ VDispmeth 49: Synad2|): BRAS AN Sc 951: lul 56]. Το αν: 11 ϑθ το, τὰ: ἘΝ 1—11: Nke Pyrenom. germ. 35; Fuck. Symb. n°. 284; Sacc. ΗΠ 1 01: 580: Fomtal del tab 569 Wint-Kr ΤΙ. 801» πα. πον. Pyrenom. 33; Sphaeria fusca P. in Fr. 5. M: ESS 2 ANee Syst 2915 ὁ 910; Currey Linn. Trans RTE 226 et tab. 45, f. 38; Cooke Handb. 796; Berk. Engl. FL V, Ὁ Na Gesch XX 100595 Prod 5]. Βα ΤΠ LD 0: Sphaeria fragiformis Hoffm. Veget. Crypt. 1, 20 et tab. V, ἢ 1: Sphaeria tubereulosa Sow. Engl. Foi tab. 373, f. 9; Bolton Halif. tab. 123, Ὁ 1; Hypoxylon glomerulatum Bull. Ch. de Er 118 ethtab 468, 1. Ὁ. Sice. — Fr. Scler. Suec. n°. 42: Moug. et Nestl. exs. n°. 179 Kunze τὸ Schmidt exs.n051:"Deem. Cr'ude Er 195 10 Ed πὸ 416 (Sph-Musca); ARab. Herb-Myc/ed41%n% 169; 247, 961; Rab. Foi eur. n°0. 628; West. Herb. n°. 219 et 904 (H. cohaerens); Fuck. Rhen. n°. 1054; Jack. Bad. n°. 151; Rehm Ascom. n°. 221; Sydow Mycth. March. 165; Thüm. Foi austr. n°. 664; Thüm. Myc. Univ. n° 367, 871, 1861; Schweiz. Krypt. n°. 530; Cooke Brit. Fei ed. 25 n°. 467; Plowr. Sphaer. brit. I, n°. 20; Sacce. Mycoth. ven. n% 674, 675; Roumeg. Fi gall. n° 1174, 1384, 5828; Karst. Fgi fenn. n°. 15. (Etym. fuscus, brun; f. ἃ. à la couleur du strome). Sur les branches de l’aune, du hêtre, du coudrier etc. Amsterdam. — Leide, Katwik, Naaldwik, Loosduinen. — Utrecht. — Kampen, — Zuid-Beveland, — Maastricht. RÉVISION DÉS CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Les stromes de 111. fuscum se distinguent de ceux des espèces précédentes tout d’abord par leur forme. En effet, au lieu d’orbiculaires, ils ressemblent plutôt à des boutons aplatis ou à des verrues hémisphériques ou difformes, pourvues de bosselures de diverses dimensions. Dans ce cas, plusieurs stromes se sont réunis en formant des protubérances Ὁ. ou πὶ. robustes. De temps en temps une grande quantité de stromes accumulés l’un sur l’autre, forment des trainées d’une longueur et d’une largeur diflérentes, sans qu'il soit toujours facile à distinguer les limites des parties constituantes. La couleur des stro- mes jeunes répond à un bran-poupré; plus tard le pourpre disparaît, et 1] ne reste qu'une surface brune, destinée à devenir noire dans le stade de déclin. La surface des stromes ne présente jamais les facettes élégantes pro- pres à celle des espèces précédentes; on la trouve soit lisse, soit divisée en petites protubérances, marquées au centre d'un petit point, qui correspond à l'ostiole d’un périthèce. Périthèces monostiques, globuleux. Asques cilindri- ques, longuement pédicellés, octospores, 81-- 100 X 7 — 9% (en avant), ac- compagnés de paraphyses filiformes qui les surpassent. Spores monostiques, elliptiques, un peu inéquilatérales, noirâtres, 12 — 20 X5 — 8 y. ** Strome étalé et aplati. P Hypoxylon cohaerens (Pers. [Sphaeria cohaerens Disp. meth. 2; Syn. 11]) Fr. 5. V. Sc. 384; de Not. Sfer. ital. 15 et tab. XI; Nke Pyrenom. germ. 42; Sacc. Syll. I, 361; Sacc. Fpivital: delin, tab: τὺ: πὶ Kr FPS nOud ER er Pyrenom. 33; Sphaeria cohaerens Nees Syst. 1, 292, IT, 75 et fig. 910 B; Fr. 5: Μ. ΠΡ 899: Currey Linn-Hrans ONE 206 et f 41: Tids. Nat: Gesch. XI, 393; Prod: Fl°Bat IE, 4 p.45: Sicc —— Rab. Herb. myc. I, n@ 255; Rab. Foi eur. n°. 918; Fuck. Rhen. n°. 1053; Thüm. Foi austr. n°. 1267; Jack. Bad. Krypt. n°. 834; Plowr. Sphaer. brit. III, n°. 17; Roum. Foi gall. n°. 462. (Etym. cohaerere, cohérer; f.a. à la structure macroscopique du strome). Slromes anguleux où p. ou m. arrondis, d’abord brun-sale, à la fin noirâtres, aplatis où un peu convexes, larges de 2 à 6 millim., assez épais, ordinaire- ment rapprochés de si près qu'ils se touchent et finissent par former une plâque, à la surface de laquelle pourtant les limites des stromes partiels restent visibles. Périthèces monostiques, assez volumineux, globuleux ou ovoi- des, pas saillants, ne décelant leur présence que par un ostiole noir. 4sques cilindriques, longuement pédicellés, octospores, 80 — 92 X7 w (en avant), ac- compagnés de paraphyses filiformes. Spores monostiques, ovoides, inéquilaté- rales, noirâtres, 12 X 6 pe. Τ᾽. cohaerens, quoique paraissant dans le Prodromus FI. Bat. sous le n°. 3000, ne semble pas avoir été rencontré dans notre pays, confondu, comme je le trouvait, avec l’Æ. multiforme. [1 vient ordinairement sur le Hêtre et non pas sur le Saule, comme l'indique le Prodromus. De temps en temps on rencontre des stromes isolés, p. ou m. convexes, mais assez différents de ceux de la section précédente et de ceux de l’Æ. mulli- Jorme qui a les périthèces manifestement saillants. Conidies connues, ὃ X3 y. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 183 3. Eéypoxylontmulbtiforme fr .S. ὙὉ 96: 984. Π]: Sel Fo. Carp. 11, 41; Fuck. Symb. 234; Nke Pyrenom. germ. 43; Dacc. Dyll. I, 363; Sacc. Foi ital. del. tab. 573; Wint. Kr. F1. PERSO: Ned. Κα Arch ΤΥ 5242; "Oud Rev. MPyrenoms 38 Berk. Outl. tab. XXIV, f. 4: Cooke Handb. 794; Sphaeria multiformis Fr. 5. M. Il, 334 οἱ El. Fe. IT, 64; Currey Linn. Trans. XXII, 265 et. f. 25; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 43; Hy- poxylon granulosum Bull. Ch. de Fr. 176 et tab. 487, f. 2; Sphaeria granulosa Pers. Syn. 11; Prodr. F1. Bat. IL, 4, p. 43; Sphaeria rubiformis P. Syn. 9. Ducc = tDesm. Ch. de Nr TS Ed πὸ 1901: 29. Hd: n°. 751 (Sph. multif. b. adulta); Rab. Herb. Myc. I, n°. 163 (Sph. multif. var. rubiformis); n°. 745 (Sph. multif. var. coarc- tata); n°. 1638 (Sph. serpens var. lumbricoides); Rab. Fe. Eur. n°. 919; Fuck. Rhen. n°. 1052; Thüm. Myc. Univ. n° 1660 et 2174; Schweiz. Krypt. n°. 324: Plowr. Sphaer. brit. I, n°. 18; Roum. Foi gall. n°% 1469 et 2763; Karst. Foi fenn. n°. 17. (Etym. ultus, a, um, beaucoup et forma, forme; f. ἃ. à l'aspect variable des individus). Sur les branches du Hêtre, du Chêne, de l’Aune, et du Bouleau. — Bloe- mendaal, Zandvoort, Buse. — Leide, Dozy et Molkb., Oud., Wtt.; Naaldwik, v. ἃ, Tr.; la Haye, Destrée. — Utrecht, Wtt. — Renkum, Buse. Cette espèce difière de 1.1]. cokacrens par la surface inégale, subtilement tuberculeuse du strome, provoquée par la saillie des périthèces. Lorsque plusieurs stromes s'unissent, de sorte qu'il en résulte une plâque, les limites des parties constituantes s’effacent totalement. Les stromes peuvent avoir dif- férentes dimensions et différentes formes, et ont donné lieu à la distinction de quelques variétés. La var. rubiformis a les stromes presque globuleux; la var. coarctala, propre au Bouleau, nous montre des stromes elliptiques, fort aplatis, perçant à travers le périderme, et atteignant une longueur de 3 et une largeur 41 centimètre; la var. granulosa se rapporte à des exemplaires minces de grandes dimensions, et distinctement tuberculeux. Les asques et les paraphyses ne diffèrent presque en rien de ceux de l’Z7. cohaerens. Seulement, les spores sont un peu plus allongées, c'est à dire plutôt oblongues ou ovoides (10 — 12 X 4 — 5 μ). Ft Espèces lignicoles. Hypoxylon serpens (Pers. [Sphaeria serpens Syn. 20]) Fr. 5. V. Sc. 384; Νίκο Pyrenom germ. 45; Fuck. Symb. 234; Cooke Handb. 797; Sacc. Syll. I, 379; Sacc. Τα] ital. del. tab. 5. πὸ Κα ΕἸ: Ἢ. 855 :2NedKr Ασομ 82 NES TE 0" (non: H. serpens Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 43); Sph. serpens P. in Fr. ΘΝ ΠΕ ΤΙ p.p.: Berk Enol ΠΥ 9. Necest Syst. 131 et 318; Sph. Macula Tode Mecklb. ΠῚ, 33 et tab. XIII, f. 106. [84 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sice. Fr. Scler. Scand. n°. 45; Fuck. Rhen. n°. 960 (Sph. confluens); Sace. Mycoth. ven. n°. 254 (an recte?); Plowr. Sphaer. brit. 11, n°. 10 (an recte?); Roum. Fgi gall. n°. 1942(?); Karst Foi fenn. n°. 712. (Etym. serpere, ramper; f. a. à la manière de croître du strome). Sur le bois de chêne vermoulu. Zorgvlied près de la Haye, Mlle Destrée, Oct. 1889: Hoek van Holland, Mile Destrée, Le strome croît presque exclusivement sur le bois vermoulu, et se présente soit sous la forme de petites taches orbiculaires, elliptiques ou oblongues (1/,— 2 cent. de long, 2—6 mill. de large), soit sous celle de plâques allongées (de 3 à 8. centim.) mais étroites (2 à 3 mill.), arrondies ou pointues aux extrémités. Les exemplaires des collections vénales de Mrs. SACCARDO, PLOW- riGur et ROUMEGUERE ne répondent nullement à cette description, et me semblent plutôt appartenir à 111. wulliforme, à cause de leur expansion in- accoutumée, et, pour le premier, de ia surface tuberculeuse. Les exemplaires, appartenant au n°. 960 de la collection de FuckEz, au contraire, distribués sous le nom de Sphaeria confluens Topx, lesquels furent rectifiés par Nrrscuk£ (Pyrenom. Germ. p. 46), sont vraiment typiques. La surface, d'abord cendrée à cause des conidies accumulées, devient noir-brunâtre ou noir-foncé à un âge avancé, et se distingue par un manque d'éclat absolu. Les périthèces presque sphériques ne proéminent que très-peu, ce qui fait qu’on ne puisse les distinguer que bien médiocrement, quoique les ostioles soient bien visi- bles. Les asques et les paraphyses ne diffèrent pas ou peu de ceux des deux espèces précédentes, mais les spores peuvent atteindre une longueur de 12 à 16 x et une largeur de 5 à 6 μ, d’où suit qu’elles nous frappent par une forme plus élancée. [l me semble pourtant que le terme scilindriques” leur fut appliqué par NtrscukE, pèche par un peu d’exagération. qui Hypoxylon unitum (Fr. [Sphaeria unita El IT, 67]) Nke Pyrenom. germ. 44: Fuck. Symb. 284; Sace. Syll. I, 384; Sacc. Foi ital. del. tab. 578: Wint. Kr. FIL IL, 856; Oud. Ned. Καὶ Arch.2, ΠῚ Τὸ: Οὐ: Rev Eyrenom162: (Etym. wnitus, a, um, uni, lisse; f. ἃ. à la surface du strome). Sur les branches décortiquées du chêne, ayant servi à la fabrication de cor- beilles pour les Orchidées de serre au jardin botanique d’Amsterdam, 20 Oct. 1865. Ο. Les caractères principaux de cette espèce consistent — justement comme l'indique le nom — en la surface absolument lisse du strome, puis en la couleur d'abord j'aune d'or, plus lard rougeätre, et l’état de l’hyménium conidii- fère. Le strome se présente sous plusieurs formes, quoique les échantillons que nous avions l’occasion d'observer à la surface des rameaux décortiqués, se distinguaient par une longueur de 3 à 6 et une largeur de 2 à 7 millim.: dimensions qui nous donnèrent le droit de les considérer comme des stromes linéaires, lancéolées ou linéaires-lanceolés. Il n’y a que les ostioles des péri- thèces, éparpillés irrégulièrement, qui nous font deviner un strome fertile; tout le reste ne difière presque pas des formes imparfaites, connues sous le titre de ZLeptostroma. Il faut ajouter que le strome, après le dépérissement QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CÉ JOUR DANS LES PAŸS-BAS. 185 de l’hyménium conidiifère, se distingue par une couleur brun-violet, chan- geant plus tard en un noir terne. L’épaisseur du strome varie dans le même exemplaire. Périthèces monostiques, parfaitement cachés. Asques cilindriques, longuement pédicellés, octospores, 80 — 100 Χ 8 x (en avant), accompagnés de paraphyses filiformes. Spores monostiques, ovoides, un peu inéquilatérales ou presque droites, 12—16 (ordinairement 14) X5—6 w. θ. Hypoxylon udu m (Pers. [Sphaeria uda Syn. 33 et tab 1, fig. 1| 19} π|ὺ. ὙῸ 0. 981: Nke Pyren. serm. 52 Fuck Symb: 235; Cooke Handb. 797; Sace. Syll. 1, 386; Wint. Κα. ΕἸ. IL, 852; Oud. Rev Pyrenom. 33; Sph. parallela Sow. Engl. Foi tab. 374, f. 4: Sph. confluens Tode Mecklb. IT, 19 et tab. 10, 1 87 et ibid. p. 63; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 44; Sph. uda Bee EC Ὁ ME ΠΠ οὐδ᾽ Berk ÆEnol. FL 245. Currey Linn. Trans. XXIT, tab. XLVI, f. 63; Sph. ordinata Fr.S. M. Il, 454; Sph. lineata D.C. FI. Fr. VI, 135 sec. Nitschke. ΤΟ Fr, Scler, Suec. n°. 324; Desm. Ch: de Fr. 15. 5. 1° Ed. n°. 333; 2° Ed. n°. 959 (Sph. confluens) ; Fuck. Rhen. n°. 2177 (Hyp. semiümmersum); Thüm. Mycoth. univ. n°. 1265: Kehm. Ascom. n°. 78; Plowr. Sphaer. brit. II, n°. 11; Roum. Ésnoallen# 0025 Ἰζ6 73. etrenn. πὸ. 0]: (Etvm. wdus, a, um, mou; f. ἃ. à la mollesse du strome). Sur le bois vermoulu des Saules. — Ankeveen, v. ἃ 8. Lace. — Leide, Dozy et Molkb. — Goes, v. d. Bosch. Stromes nichés dans le support, simulant des verrues noires, soit orbiculai- res, elliptiques où oblongues, soit irrégulières, saillants, ne dépassant pas 6 mill. de longueur. Ils ne contiennent ordinairement que peu de perithèces (2—10) et ont la surface soit lisse, soit p. ou m. colliculeuse à cause des périthèces ou des ostioles proéminents, soit herissée d’âpretés, appartenant à des cols allongés. Périthèces petits, presque globuleux. 4sques cilindriques, très longs (140 —270 «), larges de 15 à 17 y, accompagnés de paraphyses filiformes. Sypores monostiques, oblongues, droites où un peu inéquilatérales, 28 —38 X 10 — 14 μ. Le bois attaqué présente une ligne de démarcation noire à l’entour des stromes innés. L’hyménium conidifère est floconneux, et se distingue par une couleur grise, DALDINIA pe Noraris et Cesari. (Schema di classificazione degli Sferiacei italici aschigeri, 1863, p. 197). (Etym. Dédié à l’abbé italien DazDinr). Slrome superficiel, presque sphérique, noir et carbonisé à la sur- face, fibreux et zôné concentriquement en dedans. Périthèces tout à fait immergés dans le strome, trahissant leur présence par des ostioles ombiliqués. Asques cilindriques, octospores, pédicellés. Spores ovoides ou oblongues, noirâtres. 156 L. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Daldinia concentrica (Bolton [Sphaeria concentrica Fei Halif. IV, p. 76 et tab. 180]) Ces et de Not. Le.; Sacc. Syll. Γ 393; Sacc. Foi ital. del. tab. 565; Oud. Rev. Pyrenom. 33; Hypoxylon concentricum Grev. Scott. VI, fab. 324; Fr. S. V. 50..584: Τὰ}. «Sel: Fe: Carpi. Il, 31, tab: XI ME ΤῸ Nitschke Pyrenom. germ. 25; Wint. Κα. F1 II, 866; Karst. Mye. fenn. Il, 37; Sphaeria conc. in Pers. Syn. 8 et tab. I, 1. 9 et 4; Fr. 5. M. IL 331; Nees Syst. tab. XD, 308 Berk. Engl. F1. V, 236; Berk. Outl. 386; Currey Linn. Trans. XXII, p. 265 et Ὁ 52: "NET ον Arch. 11 5. Prodr il Bat. 11, 4, p. 42.; Sph. fraxinea in Sow. Engl. Fung. tab. 160; Sphaeria tunicata Tode Mecklb. II, 59 et tab. XVII, f. 130; Lycoperdon atrum Schaeff. Fe. bav. tab. 829. DiCC.— Er. Scler. Suec. ne 141: ΒΡ: Herb. mye 1 ne 600 (Hypoxylon conc.); Plowr. Sphaer. britt. 1, n°. 17 (Hy- poxylon conc.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 69; Sacc. Mycoth. Ven. n°697; Roum' For gall n°5946 5140 58295 °Karste Foi fenn. n°. 265. (Etym. concentricus, concentrique ; f. a. à la structure interne). Sur les débris de troncs abattus. — La Haye, Bisschop; Leide, Molk. Oud.; Wassenaar. — Lochem, Sprée, Mej. Staring. Stromes globuleux ou sémiglobuleux, rarement obovés, mesurant 1 à 5 centim. de travers, bruns ou noir-nuancé-de-pourpre, mats, ordinairement isolés, rare- ment en groupes, d’une structure fibreuse rayonnante à l’intérieur, et présen- tant des couches alternantes plus et moins foncées. Périthèces cachés dans la couche la plus superficielle, rapprochés, monostiques, obovés, souvent an- guleux, pourvus d’un col non prominent, perforé presque invisibliment. Asques ciindriques, à pédicelles très-longs, octospores, 80 — 110 Χ 8 — 12 y. Spores obliquement monostiques, largement ovales, inéquilatérales, noirâtres, 12—18X7— 10%. Paraphyses très-longues, filiformes. Couche conidiale brun-grisâtre; conidies ovales, 61], — 8 X 5 — 61}, y. Les échantillons recueillis à Leide croissaient sur des troncs d’Erable (Acer Pseudo-Platanus), ceux de Lochem sur des troncs de Hêtre (Fagus sylvatica). NUMMULARIA Turasne. (Selecta Fungorum Carpologia, IL, 42). (Etym. Nummuüs, monnaie; ἢ, a. à la forme souvent circulaire et au sommet aplati du disque). Strome subéreux ou p.ou m. ligneux, tantôt étalé, aplati, en forme de disque, ou bien: irrégulier, tant soit peu déprimé ou convexe, distinctement limité, pénétrant dans le support, en y formant une QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 187 démarcation foncée. Surface noirâtre, ordinairement stérile à la cir- conférence. Périthèces immergés superficiellement, monostiques, assez volumineux, nombreux, noirs, au col à peine prominent. Asques cilindriques, courtement pédicellés, octospores, entourés de paraphyses très-longs. Spores monostiques, ovales ou ovales-globuleuses, unilo- culaires, souvent inéquilatérales, noirâtres. Couche conidiale d’abord cachée sous une lame charnue, molle, pâle, se détachant bientôt en lambeaux, et laissant ἃ nu les conidies globuleuses, excessivement petites, incolores. Le genre Numinularia, pas tout-à-fait dissemblable au genre Diatrype, s'en distingue par la localisation périphérique des périthèces et par l’état caché de l’hymène conidial. 1. Nummularia Bulliardi Tul. Sel. Fe. Carp. IT, 48 et tab. V, £ 11—19; Cooke Handb. 798; Nke Pyrenom. germ. DO MSacc 5.11: 1 05 ΙΗ. Καὶ ΕἸ: LL 84... Oud Rev: Pyrenom. 34; Hypoxylon nummularium Bull. Ch. de Fr. 1, 179 et tab. 468, f. 4; Fr. $S. V. Sc. 384; de Not. Microm. ital. Decas IX, tab. 1; Berk. Outl. 386; Sphaeria nummularia DOME de Pr 200. Er. 5. ΜΝ. ΤΠ 948: Curreye Linn Er: Soc. XXII, 268 et tab. 46, fig. 59; Berk. Engl. FI. 240; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 44; Sphaeria anthracina Schmidt in Kze u. Schm.Mye. Elfte 1. 00. tab 11 1 14 ὃν 1... .29 οἷν 38. [0.1 1 10} Sice. — Moug. et Nestl. Vog. Rhen. n°. 374; Fuck. Rhen. τὸ Ὁ MR AD. Heveur οὐ. δῦ: N'est. ΠΟΙ; n°. 5290)? Sur les rameaux de Chêne et de Hêtre. — Maastricht, Franquinet. Strome d’abord caché sous le périderme, mais bientôt soulevant et détruisant celui-ci et se montrant à découvert. C’est alors qu'il présente des plaques pla- nes, orbiculaires, elliptiques ou ovales, rarement irrégulières, longues de !/, à 5 centim., noires à la surface et en dedans, pointillées par les cols à peine proéminents. Périthèces superficiellement immergés, assez volumineux, ovales, membraneux, monostiques, p. ou m. épars, c’est à dire, ne se touchant pas réciproquement. Asques cilindriques, à peine pédicellés, à 8 spores, 100—120 X 10 y, entourés de paraphyses filiformes plus longs qu'eux. Sypores mono- stiques, elliptiques, arrondies aux extrémités, uniloculaires, noires, 12 — 14 X6— 10, Conidies très-petites, portées par des stérigmates rigides et très rapprochés. 1) Selon J. Kickx, Flore crypt. des Flandres, [, p. 308 et Mr. LamBorre, FI. mycol. de la Belgique, II, p. 426. Cependant, sous le n°. 529 du catalogue de cet Herbier, on rencontre le nom de Æypoxylon orbiculatum Bull., synonyme du Diatrype Sigma, et non celui de l’Æypoxylon nummularium, comme le veut Mr. ΤΠΙΑΜΟΤΊΕ. 188 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2. Nummularia repandoides Fuck. Symb. mye. 236; Sacc. Syil. I, 397; (an etiam Sacc. Myc. Ven. Spec. 7. 153 P); Sacc. Fgi ital. del. n°. 583; Ned. Kr. Arch. 2} "IT 186:;"Sph: operculata in Tijds. Nat. Gesch. XI, 394; Prodr. FIL Bat. IT, 4, p. 59. S1ce. — Fuck. Rhen. n° 2266. (Etym repandoides — presque ondulé; f. a. à la circonférence du strome). Sur le bois pourrissant de l’Abies excelsa et de l’Aune. Selon la diagnose de Fuckez, le N. repandoides diffère du N. Bulliardi par les cols des périthèces beaucoup plus prononcés, amineis en cône, et par les spores un peu plus volumineuses (16 — 20 X7—8 y). Mr. SACCARDO, dans son Mycol. Ven. Specimen, ajoute que les spores ont les extrémités courtement pointues (utrinque breviter acuminata) ct contiennent une vacuole centrale. La figure 46 de la 2e table sert à éclaircir son opinion. Seulement, dans le Sylloge du même auteur, ces caractères n’ont pas été répétés, d’où l’on pourrait conclure que leur valeur ne lui semble plus aujourd’hui de la même importance qu'autrefois. Dans les exemplaires de notre pays, je n’ai trouvé que des spores arrondies aux extrémités, ne différant en rien des figures de FucKkEL, sauf que les nôtres ne contenaient pas de vacuoles. Quant à cela pourtant, il importe à observer, que le texte de FuCKkEL, ne fait aucune mention de ces corpuscules, nonobstant que la figure 46 nous présente une (seule) spore avec une goutte centrale. Notre avis est donc que nous ne nous sommes pas mépris en supprimant le nom de Sphaeria operculata, attribué par WEesTENDORP aux échantillons Néerlandais, lors qu’on lui avait confié la détermination des champignons anonymes de notre pays, puis en le remplaçant par celui de Nummularia repandoides, et à plus forte raison, parce qu'un échantillon de cette espèce, faisant partie de l’herbier vénal de FuckeL, lequel se trouve en notre pos- session, nous présentait un objet de comparaison il ne peut plus authentique. Je ne doute pas que les plantes-mères du champignon qu’on trouve rela- tées dans le Prodromus, ne soient fausses, et qu'ici nous ayons affaire une fois de plus à des branches de Hêtre, mais les échantillons conservés ne peu- vent donner aucune illucidation à cet égard. Sur l’écorce du Hêtre (ἢ). — Leide, Molkenboer. Section 8. HY ALOSPORÉES Saccarno. (Sylloge Fungorum I, a° 1882, p, 407). (Etym. vzAéos, transparent et oropé, graine; f. a. aux spores incolores). Spores elliptiques, oblongues ou fusiformes, continues, tout-à-fait ou presque incolores. M. Périthèces libres. α. Périthèces rostrés (à 8 spores). QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 189 1. Ceratostomella. — Périthèces à demi carbonisés, en- foncés par la base dans le support, glabres ou hérissés de poils noirs, ordinairement lignicoles. [Camptosphaeria 1). — Périthèces à demi carbonisés, d’abord mas- qués, plus tard perforant l’épiderme, hérissés de poils mous jaunis- sants, venant ordinairement sur les tiges des plantes herbacées|. 2. Gnomoniella. — Périthèces presque membraneux, d’abord masqués par l'épiderme, venant sur les feuilles. b. Périthèces non rostrés. 8 Périthèces d’abord cachés sous l’épiderme ou le périderme. [ep] 7 Asques à 4 ou ὃ spores. * Périthèces ne reposant pas sur une système de poils rayon- nants. 3. Carlia. — Périthèces lentiformes, membraneux, munis d’un col à peine prononcé. Asques presque en massue, sans paraphyses. Spores sans appendices. 4, Phomatospora. — Périthèces presque globuleux, mem- braneux, pourvus d’un col mamilliforme. Asques cilindriques, sans paraphyses. Spores sans appendices. 5. Physalospora. — Périthèces presque globuleux, assez solides, munis d’un col mamilliforme. Asques presque en massue, ordinairement pourvus de paraphyses. Spores sans appendices. [Urospora*). — Périthèces presque globuleux, munis d'un col mamilliforme. Asques presque en massue, sans paraphyses. Spores pourvues d’un appendice en forme de queue allongée]. #** Périthèces reposant sur un système de poils rayonnants, venant sur les feuilles. | T'rabutia). — Périthèces d’abord cachés, plus tard superficiels, 1) καμπτός, Courbé et opzipé boule; f. a. au col du périthèce courbé. 2) οὐρὰς, queue et oropé, graine; f. a. aux spores appendiculées, 3) Dédié au botaniste L. TRABuT. 190 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS sans col, munis d’un ostiole à peine percephible. Asques et spores comme dans Physalospora|. ff Asques polyspores. 6. Ditopella. — Périthèces cachés sous le périderme, glabres. [Polytrichia 1). — Périthèces d’abord cachés, plus tard superficiels, hérissés de poils raides]. δ Périthèces à peine cachés, presque superficiels. 1. Trichosphaeria. — Périthèces à demi carbonisés, héris- sés de poils plus ou moins raides, ou reposant sur un système de poils entrelacés. [Wallrothiella*?). — Périthèces glabres, à demi carbonisés|. BB. Périthèces arrangés en groupes compactes ou cachés dans un strome. Asques à 8 spores. 8 Botryosphaeria — Périthèces d'abord cachés, bientôt superficiels, reposant sur une espèce de strome, arrangés irrégulière- ment, sans trace de col. 9. Cryptosporella. — Périthèces cachés sous le périderme, arrangés en cercle, pourvus d’un col manifeste. CERATOSTOMELLA Saccarpo. (Michelia 1, 370). (Nom diminutif de Ceratostoma; voyez p. 147). Périthèces à demi carbonisés, presque superficiels ou enfoncés par la base dans le support, glabres ou hérissés, terminés par un col cilindrique ou filiforme, ordinairement surpassant le périthèce en lon- gueur. Asques ordinairement sans paraphyses, à 8 spores. Spores continues, globuleuses, ovales ou presque oblongues, incolores. Sper- mogones et conidies connus pour quelques espèces. Espèces ordinairement lignicoles. 1) πολύς, beaucoup et θρεξ, poil; f. a. aux périthèces hérissés. 2) Dédié au botaniste WALLRO'TH. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 191 Je Ι- Ceratostomella cirrhosa (Pers. [Sphaeria cirrhosa Syn. 09 et Icon. pict. Fe. tab. XXIV f. 3, sous le nom erroné de S. podoides]) Sace. Syil I, 408 et Foi ital. del. tab. 345; Wint. Κα FI IT, 250; Oud. Rev Pyrenom. 34; Sphaeria cir- rhosa Pers. in Alb. et Schw. Cons. p. 29; Fr. S. M. IL, 475; Nees Syst. τ 352; Berk. Engl. F1. 267; Cooke Handb. 876: Currey Linn. Trans. XXII, tab. 58, ἢ 71; Ned. Kr. Arch. 1, V, 344; Arch. Néerl. VIII, 406; Ceratostoma cirrhosum Fuck. Symb. 127; Karst. Foi fenn. II, 116. D1cc== Fries exs. n°. 346 (Sph.): Fuck. Rhen. n°. 1804 (Sph.); Plowr. Sphaer. brit. III, n°. 54 (Sph.); Cooke Fgi brit. 2, n°. 684 (Sph.). (ŒEtym. crrhus, cirrhe ; f. a. au col, qui ἃ quelque ressemblance avec un cirrhe). Sur le bois de Pin vermoulu. — Lochem, Sprée. — Kchéveningue, Destrée, Périthèces épars où en groupes, d’abord cachés, plus tard prominents jus- qu’au milieu, presque globuleux, hérissés de poils bruns qui se perdent dans la substance du bois, à la fin glabres dans la partie découverte, noirs, lisses, larges de 0,4 mill. ou plus, couronnés d’un col allongé, scabre, p. ou m. noduleux, glabre et tant soit peu courbé en croissant. 4sques presque sessi- les, en massue étroite, 65—75 X1—9%, à 8 spores. Spores monostiques, ellip- tiques ou p. ou m. oblongues, pourvues de 2 (1—4) gouttelettes, incolores, ὙΦ Selon FuckEr, cette espèce comprend des périthèces particuliers, remplis de spermaties incolores de 4X 2%, puis des hyphes éparpillées entre les périthèces jeunes, servant d'appui à des conidies d’un noir brunâtre, quadri- cellulaires, de 28 X 14 y. GNOMONIELL A Saccarpo. (Michelia IE, 312). (Nom diminutif de Gnomonia, dérivé du Grec. γνώμων — aiguille d'horloge; f. a. au col fin et allongé). Périthèces presque membraneux, à peu près sphériques, cachés sous l’épiderme, sauf le bec filiforme raide qui le dépasse beaucoup. , . ΒΕ Soc Ν ΘῚ = ARE ΞΥ͂ ; ©. Asques en massue étroite, sans paraphyses, à ὃ spores. 5pores uni cellulaires, incolores, ovales ou oblongues, rarement presque fiiformes. Spermogones de quelques espèces connus. Gnomoniella tubiformis (Tode [Sphaeria tubaeformis Foi Mecklenb. 11, 51]) Sace. Syll I, 413; Oud. Rev. Pyrenom. 34; Gnomonia tubaeformis Auerswald in Rab. Mycol. eur, Heft RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS V'et VI, p. 22 et tab! ὙΠ, f 121; Fuck-Symb 120 Win Κι. FL 11, 577; Karst. Myc. fenn. IT, 118; Ceratostoma tubae- forme Ces. et de Not. Schema 54; de Not Sfer. ital. p. 24 et tab. 23; Sphaeria tubaeformis Tode in Pers. Syn. 60; Nees Syst. I, 309, IT, 81 et fig. 343; Kze u. Schm. Myc. Hefte IE, tabl} Ὁ Pr. SIMMIL 6516; DC: El Er τος Or. des Flandr. 1, 352: #Grev. Scott. tab. 990, LA: ΒΟΥ Engl. FL V, 277; Ourrey Länn. Trans. XXII, tab. 59, f. 140: Cooke Handb. 910; Sphaeria tubiformis Alb. et Schw. Consp. 31. Sicce. — Fr. Scler. Suec. n°. 26; Kze τ. Schm. exs. n°. 56; Moug. et Nestl. n°. 280; Desm Ch. de Fr. 1e Ed. n°. 442; Rab. Herb. Myc. I, n°. 359; Rab. Foi eur. n°. 54 et 1454; Fuck. Rhen. n°. 866; J. Kunze Foi sel. n°. 249: Rehm Ascom. n°. 96; Karst Foi fenn. n°. 98: Plowr. Sphaer. britt. IT, n°. 86 (Sphaeria). (Etym. fubus, tube et forma, forme ; f. ἃ. la forme du bec périthécial). À la face inférieure des feuilles pourrissantes de l’Aune. — Leide, War- mond, Voorschoten, Dozy, Molkb., de Haan; Voorburg, Destrée. — de Bildt, v. d. Sande Lac. — Ubbergen, Abel. Périthèces cachés dans le parenchyme de la face inférieure de la feuille, soit dispersés également, soit rapprochés en groupes, à peu près sphériques, bruns, pourvus d’un col cilindrique, raide, arrondi au sommet, égalant en longueur le diamètre du périthèce (400 w). La partie ascifère des périthèces fait saillie aux deux faces, et y provoque une ampoule, dont la couleur est un peu plus foncée qu’alentour. Æsques oblongs, presque sessiles, p. où m. épaissis au sommet, 45 — 70 X 10 — 16 μ à S spores. Celles-ci distiques, oblongues, ordinairement inéquilatérales, continues, incolores, présentant à l'ordinaire 2 à 4 gouttelettes luisantes, 13 — 15 X 5.5 — 6.5 x. FucrEL (Symb. 120) et d’autres sont inclinés à regarder le Discosia alnea Fr. (Fuck. Rhen. n°. 452 = Zeptothyrium cylindrospermum Bon. in Rab. Fai Eur. 678), comme l’état spermogonial ou pycnidial de Pespèce décrite. Gnomoniella amoena (Nces [Sphaeria amoena Nova Acta Nat. Curios. IX, 257 et tab. 6 f. 24]) Sacc. Syll 1, 414; Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, VI, 184; Gnomonia amoena Ces. etrde Not.Schema 58; Fuck: Symb 1205Wint Res 5178; Lambotte, FI. Crypt. Belg. II, 255; Sphaeria amoena Nees in Fr. S. M. IT, 519; Sphaeria petiolorum Schwein. Syn. A1(?); Lib. Ard. n°. 148. Sacce.. — Desm. "Oh: de Er. A Ed πο 290. en ἡ Fuck. Rhen. n°. 880; J. Kunze Foi sel. n°. 109; Roum. Foi gall. n°. 568 et n°. 4429. (Etym. amoenus, gracieux, joli; ἢν a. à la subtilité du col). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 193 Sur les pétioles du Marronier (4esculus Hippocastanum). La Haye, Destrée. Périthèces immergés, dispersés, sphériques ou un peu comprimés, surmontés d’un disque grumeux rose-pâle, et munis d’un col subtil, filiforme, deux fois plus haut que la partie ascifère. La partie inférieure dn col occupe le centre du disque, tandisque la partie supérieure s'élève au dessus du niveau du pétiole et se laisse distinguer bien nettement. Les périthèces ont 380 % de largeur sur 280 & de hauteur. Æsques oblongs, presque sessiles, à 8 spores, 45 — 60 X 8— 10 y. Spores distiques, presque fusiformes, arrondies aux extrémités, souvent subtilement mucronées, superficiellement rétrécies et cloi- sonnées au milieu, 12—16 X 3 μ, incolores, ordinairement pourvues de 4 gouttelettes. 3. Gnomoniella vulgaris (Ces. et de Not. [Gnomonia vul- garis Schema Sfer. 5S[) Sace. Syil. I, 416; Gnomonia vulgaris Ce α᾽ 6 Not an Euck#Symb:122 ; Wint Kr FIAT 583% Karst. Myc. fenn. II, 124; Lambotte ΕἾ. Myc. 253 ; Oud. Rev. Pyrenom. 35; Gnomonia setacea Auersw. in Rab. myce. eur. V et VI, 27 p.p.; Cryptosporia Gnomon Grev. FI. Edin. 360; Sphaeria Gnomon Tode Fgi mecklb. IT, 50 et fig. 125; Pers. Disp. meth. 51 et Syn. 61; Alb. et Schw. Consp. 32; DC. FT. ΠΥ ὙΠ 190: Son ΠΗΡῚ. Foi 40 5375 [ΟΣ Εἰ S MARINE τον. Scott. tab. 335, f. 2; de Not. Microm. ital. Decas VI, tab. 10: Berk. Engl. FL 277; Cooke Handb. 910; Prodr. Fi. Bat. Al, # 1p 00. ΕΟ. ΠῚ Scler. suec. n°: 285: Κχὸ τὶ SChm exs ns bi Den 1. 16 Ed, 19.091926 Eden. 219 Buck Rben, n0..816% Rab. Foi eur. n°. 1453; Rehm Ascom: n°:95; Thüm. Fei austr. n°. 163; Thüm. Myc. Univ. n°. 562; Karst. Fei fenn. n°. 343; Roumeg. Foi gall. n°. 1567; Cooke Fu le bn. 25 ΜΠ: πὸ: 279; Plowr...Sph. δε. n°293 1 (Etym. — vulgaris, commun; f.a à la généralité de l'espèce. Sur les feuilles du Corylus Avellana. — Maastricht. Périthèces ordinairement nombreux, éparpillés sur la face inférieure des feuilles, d’abord presque sphériques, plus tard aplatis à la base, enfin collabés à l’état sec, et simulant des écuelles extrêmement petites, au milieu desquelles s'élève le bec cilindrique, droit, dont la longueur égale deux fois le diamètre de la partie ascophore. Celle-ci, membraneuse et noire, attcint une largeur de 200 à 250 w. Asques fusiformes-allongés, à pédoncules grêles, à 8. spores, 30— 40 X 6 — 7 w. Spores agglomérées, bacillaires, droites ou légèrement courbées, arrondies et mucronulées aux extrémités, incolores, pourvues de quelques gouttelettes où d’une cloison au milieu, 12— 20 X 1 — U}, y. 4. Gnomoniella devexa (Desm. [Sphaeria devexa Bull. Soc. bot. de’ France IV, 1009]) Sacc. Syil 1, 417%: Oudin Ned: Κι. Arch. 2, VI, 184; Gnomonia devexa Auersw. in Rab. Myc. eur.tHeitüMNiet-VI, p. 23.et 1 58... 1230. οἰ 9 1 Nm RE El 13 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ]. IL 2e Ged. 194 6. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 11. 584; Plagiostoma devexa Fuck. Symb. 119; Lambotte FI. myc. II, 249. Sicc. — Desm. Cr. de Fr. 2° $. n°. 367; Rab. Fg. eur. n°. 445 (Sphaeria) et n°. 1346 (Gnomonia); Fuck. Rhen. n°. 864 (Sphaeria Euphorbiae f. Polygonti); Plowr. Sphaer. brit. IT, n°. 85 (Sphaeria). (Etym. — devexus, se dirigeant en bas; f. ἃ. à la direction p. ou m. inclinée des périthèces). Sur les tiges pourrissantes d’une espèce de Polygonum. — Hoek v. Holland, Destrée. Espèce caulicole. Périthèces épars ou en groupes, petits, noirs, Ὁ. où m. inclinés sur le support, comprimés-sphériques, pourvus d’un col court et épais quelque peu luisant, souvent latéral, à peine proéminent, et d’une partie asco- phore membraneuse, mesurant 260 à 300 ; de travers. Æsques cilindriques, un peu dilatés en avant, sensiblement amincis vers la base, reposant sur un pédon- cule grêle, médiocrement long, 40—50 X8—9 y, à 8 spores. Spores distiques, oblongues, incolores, arrondies et appendiculées aux deux bouts, non rétrécies au milieu, pourvues de quelques gouttelettes ou d’une cloison qui les divise en deux parties égales. Elles ont 8 à 9 % de long et 2'/; # de large. Gnomoniella Euphorbiae (Fuck. [Sphaeria Euphorbiae Enum. Fung. Nass. p. 69]) Sacc. Syil. 1, 418; Gnomonia Euphorbiae Sacc. Michelia 11, 312; Wint. Κα. FI IL 585; Plagiostoma Euphorbiae Fuck. Symb. 118 ; Sphaeria (Plagiochila) Euphorbiae Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, IT, 103 et tab. TT, £. 5. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 863 (Sphaeria); Rab. Foi eur. n°. 2043 (Sphaeria); Oud. Foi neerl. exs. n°. 81 {Plagiostoma); Cooke ΕΡῚ brit. n°. 238 (Sphaeria); Roum. Foi gall. n°. 1830 (Gnomonia). Sur les tiges mortes de l’Euphorbia palustris. — Amsterdam, 26 Maï 1875, Oud. Périthèces épars ou en groupes, cachés sous lPépiderme qui se laisse facile- ment détacher, mais sans se séparer des périthèces qui lui restent assez fer- mement appliqués, d'abord sphériques, plus tard s’affaissant en devenant con- caves à la face inférieure, mesurant 250 à 400 x de travers, noirs, pourvus d’un col cilindrique court, épais, droit, mais quelquefois déviant vers le sup- port. Asques à 8. spores, 40—50*<9—12 y, fusiformes, sensiblement atténués vers la base, et se perdant en un pédoncule assez long, filiforme. Spores distiques, oblongues, quelque fois inéquilatérales, arrondies aux extrémités, non appendiculées, cloisonnées au milieu, non ou très peu rétrécies, contenant 4 gouttelettes, 143} y. 1 Gnomoniella fimbriata (Pers. [Sphaeria fimbriata Obs. myc. I, 70 et Syn. 36[, Sace. Syll. 1. 419; Oud. Rev. Pyrenom. 35; Gnomonia fimbriata Fuck. Symb. 219; Auersw. in Rab. Myc. eur. Heft V et VI, p. 22 et fig. 122; Lambotte FL. myc. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 195 Belg. IT, 250; Mamiania fimbriata Ces. et de Not. Schema, 37; Sphaeria fimbriata P. in Fr. 5. M. II, 436; Berk. Engl. F1. V, 257; Cooke Handb. 909; de Not. Microm. ital. Dec. V, n°. 1 et tab. I, Ὁ 1; Kickx Cr. F1 I, 352; Sph. spiculosa Batsch EI. Fg. Cont. I, 273 et tab. 30 f. 182; Sph. Carpin Hoffm. Meset-Crypr ΤΟ RPM Er. VI, 128: 5160. — Fr. Scler. suec. n°. 242; Mousg. et Nest exs. n°. IN Dem oCr de ΠΡ 1 Le Ed 10909 2%Ed ΠΟ ΖΟΩΝΣ πὰρ, ΡΤ. ποτ τ ΠΣ 55, 11 ἢ". 542: .Rab. Ερι θα, τὸ. 928: Libert Ard. n°. 40; Berk. exs. n°. 36; Cooke Fgi brit. Τ 100: Π - Π δῆ: π΄. 882. West. Flerb. n°. 1467 (Etym. --- fimbria, frange; f. ἃ. au collier blanc à la base des cols). Sur les feuilles du Carpinus Betulus. — Rotterdam, Oud. — Loosduinen, Destrée. — Maastricht, Franq. Périlhèces noirs, solitaires ou en groupes, toujours plongés dans un strome qui occupe l’intérieur de la feuille, et dont la présence se trahit par des plaques noïres de diverses formes et de diverses dimensions, deux fois plus épaisses que la substance de la feuille, visibles des deux côtés, et qui, par les bosselures hémisphériques, coniques où irrégulières, qu'on distingue à la surface, indiquent les places réservées aux périthèces. Les cols de ceux-ci n'apparaissent qu'à la face inférieure du support. Ils sont grèles, cilindriques, droits où courbés, raides et obtus, plus longs que la largeur des périthèces, et entourés à leur base, au point où ils quittent la croûte noircie, d’un collier blanc. 4sques très-nombreux, en massue étroite, effilés vers la base. Spores distiques, oblongues, incolores, droites ou courbées, continues, obtuses à l’une, amincies à l’autre extrémité, munies de ? gouttelettes, 10—11X51/ y. Les croûtes représentent un vrai strome, composé de hyphes entrelacées, réunies en un tissu tomenteux, spongieux, blanc en dedans, noir au dehors, et couvert par l’épiderme noireie au niveau de la feuille. Le collier blanc est formé de cellules, originaires du tissu du strome, poussées en avant par le col pénétrant dans les couches protectrices. Ou s’accorde à regarder le Glocosporium Carpini DEsM. comme l’état coni- dien du Gn. fimbriata. CAR LI A (Bonorden emend.) Ὁ. Kunirze. Dans sa ”Revisio Plantarum, IE, 846, Mr. O. KuN1ZE s’est opposé à l’usage du nom ZLaestadia pour un genre de Champignons, par cause que, dès 1832, ce titre fut déjà appliqué à un genre de Composées par LEssiNG. Le nom générique Carlia étant devenu vacant, parceque le Carlia Oxalidis fut transporté: d’abord sous le genre Zaestadia par SACCARDO, ensuite sous le genre Syphaerella par WiNTER, il en résulta la proposition du Prof. P. Maaxus (Hedwigia 1893 et Bull. de la Soc. bot. de France IX, 174) de suivre l'exemple de BONORDEN (Abhandl. der Naturf. Ges. zu Halle, VIII, 1864, p. 152), et de ranger dorénavant les espèces de Zaestadia sous le genre Carlia. Nous avons cru devoir suivre cet avis, conforme à ce que nous en- seignent les Lois de Nomenclature, publiées par Alphonse De Candolle. 1: 196 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périthèces imnés, lentiformes, membraneux, sans trace de col, or- dinairement perforés par un ostiole petit. Asques sans paraphyses, à 8 spores. Spores continues, incolores, ovales ou oblongues, rare- ment presque fusiformes. Champignons minimes, ordinairement folicoles, analogues aux Sphaerella, mais à spores continues. LS Carlia carpinea (Fr. [Sphaeria carpinea 5. M. II, 523|) Kuntze et Bon.; Laestadia carpinea Sace. Foi ital. del. tab. 543: Sacc. Syll. 1, 426; Want Κα. F1 IT, 398; Lambotte EE myc. Belge. IT, 201; Oud. Rev. Pyrenoïm. 35; Ascospora carpinea Fr. 5. V. Sc. 425; Fuck. Symb. 94; Sphaerella carpinea Auersw. in Rab. Myc. eur. Heft V et VI, p. 2 et tab. 2, f. 16; Sacc.-Mycol. ven. 93 et tab. IX Τὶ 1—3; Cooke Handb. 916; Sphaeria carpinea Fr. 5. M. II, 523; Berk et Br. Ann. Nat. East. 2, IX, 884%et tab NT 1 KicEx Cr Ὲ Dozy et Molkb. Tijds. Nat. Gesch. en Phys. 1, I, 51; Prodr. 61: 96}. ΠῚ τος Soc -- #DesmtCh: der, 6 5: MENT den 81 26 ἘΠ n°. 281 (Sphaeria); West. Herb. n°. 275 (Sphaeria); Fuck. Rhen. n°. 466 (Sphaeria); Rab. Foi eur. n°. 365 (Ascospora); Sace. Myc. ven. n°. 71 (Sphaerella); Cooke Fei brit. 29 Ed. n°. 272 (Sphae- rella); Plowr. Sphaer. brit. II, n°. 89 (Sphaerella); Roumeg. Foi gall. n°. 1571 (Laestadia). (ŒEtym. — Carpinus, Charme; f. ἃ. au support). Sur les feuilles languissantes du Charme. — Utrecht, v. d. Sande Lac. Périthèces hypophylles innés, fort petits, ordinairement distribués sur la surface entière, noirs, cachés sous une partie d’épiderme noircissante. Æ4sques en massue étroite, à peine pédicellés, 50 — 60 X 8 x, à S spores. Spores distiques, oblongues, inéquilatérales, arrondies aux extrémités, continues, incolores, 14 — 15 X 4— 5 y, quelquefois pourvues de gouttelettes. 2. Carlia millepunctata (Desm. [Dothidea millepunetata À. 8. N. 3, VIII, 177]) Kuntze et Bon.; Laestadia millepunc- tata Sacc. SyllL 1. 426: Oud. Ned. Kr. Arch3; 1V,520; Stigmatea millepunetata Kickx Cr. ΕἾ. 1, 366; Lambotte FI. myc. Belg. II, 208. Sice. — Desm. Cr. Fr. 2° $., n°. 91 (Dothidea); "West. Herb. n°. 408 (Dothidea). (Etym. — mille, mille, punctum, point; f. ἃ. aux périthèces excessivement nombreux et petits). Sur les feuilles desséchés du Rhododeudron arboreum eultivé. — Putten, Schovenhorst, Août 1885; Oud. QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 197 Périthèces très nombreux et très petits, ordinairement rapprochés et plus denses à la face supérieure qu'à la face inférieure, ne noircissant pas l’épi- derme. L’ostiole semble manquer. Æsques presque en massue, longs de 40 w. Spores ovoides ou oblongues, arrondies aux extrémités, à 2 ou 3 gouttelettes, longues de 7 à 10 we. Il ne faut pas confondre ce champignon avec le Cryplosphaeria millepunc- tata Grev. (FL Edin. 360 et Scott. IV, t. 201) et Fuckel (Symb. 212), synonyme des Sphaeria m. PDuby (Bot. gall. IT, 703) et Valsa m. Nke (Pyren. germ. 161), et qui vit dans les couches les plus superficielles de l'écorce viellie du Fraxinus, du Populus (Persoon Ic. pictae tab. XXE, f. 5), et pro- bablement d’autres arbres (Rab. Foi eur. n°. 819; Fuck. KRhen. n°. 908; Roum. Foi gall. n°. 5425). Carlia Rhododendri (de Not. [Sphacrella Rhododendri Sfer. ital. p. 86 et tab. 96|) Kuntze et Bon.; Laestadia Rhod. ἘΠ ΟΠ 428 NOud ΝΟ: Κα. Arch. 2. ΥἹ 100: Epiphylle sur les feuilles desséchées du Rhododendron ferrugineum cultivé, à Wassenaar, Destrée, Péritlièces innés, ponctiformes, épars, d’un ferrugineux-pâle, noirs au sommet qui, en perforant l’épiderme, la fend en quelques lanières. [15 sont quelque peu aplatis, mesurent 200 Z de travers, et s'ouvrent par un pore nettement accusé. Asques allongés-oblongs, brièvement stipités, à 8 spores, 120 —140 X 34 Spores distiques, p. ou m. imbriquées, cilindracées, arrondies aux extrémités, continues, incolores, remplies d’une matière finement granuleuse, 1145 Mo. PHOMATOSPORA Saccarpo. (Fungi Veneti novi vel critici, Ser. IT, 306). Etym. — φώς, ampoule; mot qu’on retrouve dans le genre Phoma, entre les Sphéropsidées. Le genre Phomatospora, créé par SaccaRDo, indique que les spores ressemblent à celles des espèces de Phoma). Périthèces membraneux, petits, couverts ou se frayant chemin en dehors, pourvus d’un ostiole mamelonné. Asques cilindracés-filhfor- mes, sans paraphyses, à 8 spores. Spores monostiques, simulant celles des Phoma, incolores, présentant deux gouttelettes à l’intérieur. 1 Phomatospora arenaria Saccardo, Bommer et Rousseau (Contributions à la Flore mycologique de Belgique, faisant partie du Tome XXIX (1890) du Bulletin de la Soc. r. de Botanique de Belgique, p. 276); Sacc. Syll. IX, 291; Ned. Kr. Arch. 2, NP 1 (Etym. arena, sable; f. ἃ. au support [Elymus arenarius|). Sur les chaumes de l’Elymus arenarius. — Dunes près de la Haye; Destrée, 1935 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périlhèces à peu près globuleux ou ovoides, épars ou confluents, couverts de l’épiderme noirci, mesurant 105—140 4% de travers, n'ayant que l’ostiole qui devient visible. Æ{sgues cilindriques, atténués en pédicelle, 110—126 X 7 y, à membrane très mince. ÆSpores monostiques, hyalines, ellipsoides, d'abord à plusieurs gouttelettes, puis à deux seulement, 12—15 X ὁ y. PHYSALOSPORA Nrsssr. (Notiz ueber neue und kritische Pyrenomyceten, 10, a° 1876, faisant partie du tome XIV des ”Verhandl. des naturf. Vereins in Brünn”). (Etym. φῦσαλές, vessie et σπορὰ, graine; f. a. à l’apparence des spores). Périthèces globuleux, nichés sous l’épiderme, membraneux ou tant soit peu charnus, noirs, perforant l’épiderme ou le périderme avec un col papiliforme. Asques accompagnés de paraphyses cilindriques ou un peu en massue, quelquefois munis d’une paroi épaissie, à ὃ spores. Spores ovoides, elliptiques ou oblongues, continues, incolores. 1: Physalospora Psammae ΘΟ ΝΟ, Κα Arch 22 "1Ne 020; Sacc by 1x 598. Sur les feuilles du Psamma littoralis dans les terrains sablonneux à Putten, Août 1885; Oud. Périthèces épiphylles, épars, noirs, glabres, membraneux, cachés sous l’épi- derme, sauf le col papilleux, faisant saillie en dehors. Æsgwes cilindriques où en massue, arrondis au sommet, reposant sur un pédicelle court et oblique, 10—80 X 12—14 μ. Spores ordinairement distiques, incolores, elliptiques ou ovoides, continues, 12 — 14 Χ 5 μ, d’abord pourvues de deux gouttelettes. Paraphyses très-nombreux, filiformes, surpassant les asques en longueur. Notre espèce se distingue des autres espèces graminicoles par les dimen- sions moindres des asques et des spores; puis par la paroi des asques non épaissie. DITOPELLA νὲ Noraris. (Sferiacei Italici, Genova 1863, p. 42). (Etym δίς, deux fois et τόπος, place; pour indiquer que ceux qui font usage de la classification des Pyrénomycètes de Fries, tout en consultant la disposition des périthèces, risquent de chercher l’espèce principale, e. à d. le Ditopella fusispora, sous la Section des /Circinatae”, quoi-qu’elle appartienne à celle des »Obtectae”), Périthèces corticoles, épars, cachés, sphériques ou un peu compri- més, coriaces, pourvus d'un col court, cilindrique ou en cône, perfo- rant le périderme, à la fin s’affaissant en écuelle à la base. Asques polyspores, sans paraphyses. Spores oblongues ou fusiformes, con- tinues ou pourvues d’une cloison au milieu, incolores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 199 Ÿ 1 Ditopella fusispora de Not. Sfer. ital. 42 et tab. XLVIIT; Sacc. Syil. 1 450; Sacc. Fri ital. del. n°. 206; "Wint KrEl Il, 514; Oud. Rev. Pyren. 35: Halonia ditopa Fr. $. V. S: 397; Ned. Kr. Arch. 1, V, 344; Cryptospora suffusa 8. minor Tul: S. F. C. If, 145; Cryptospora ditopa Karst: Myc. fenn. Π 80; Sphaeria ditopa Fr. 5. M. ΤΙ, 481; Rab. in Hedw. I, MIGMet ab ΕΝ ΕΟ: ΒΟΥ. et Br. Ann. Nat. ΙΒ ME Ent 0.1. e D MOMIE Curr inn. Tr. ΧΧΊΤΙ 955. ὃν τ: ὃ Ε 89; Cocke Handb. 887; Kickx Cr. FI. I, 342; Lambotte FI. CrtB IL 360: Prodr 11. Bat Il, 4. p. δῦ. Sicc —Desm..Cr. Fr. 1°8., ie Ed. n°. 181 (Sph. ditopa);: Rab. Fei eur. n°. 825 (litop. fusisp.), n°. 1836 (Cryptospora suffusa), n°. 2523 (Cr. ditopa); Fuck. Rhen. n°. 799 (Halonia ditopa); Cooke Fei brit. 1° Ed. n°. 384 (Sph. ditopa); 2° Ed. n°. 247 (Sph. ditopa); West. Herb. n°. 477 (Sph. ditopa); Thüm. Mycoth. univ. n°. 70 (Crypt. suff.); Roum. Foi gall. n°. 1483 (Sph. ditopa f. polyspora) et n°. 4444 (Dit. fus.). (Etym. fusus, quenouille; f. a. à la forme des spores). Sur les rameaux de l’Aune (Alnus glutinosa). — Naaldwijk, v. ἃ, Tr.; Warmond, de Haan; la Haye, Destrée. — Lochem, Sprée. Périlhèces solitaires, rapprochés, coriaces, noirs, adhérant fortement à la face inférieure du périderme, lorsqu'on arrache celui-ci, mesurant 700 —750 x de travers, sphériques-comprimés, s’aflaissant à la base en se desséchant, pourvus d’un col court et ferme qui perce à travers le périderme, mais ne s'élève pas là-dessus. A4sques oblongs, rétrécis à la base, sessiles, polyspores, 75 — 90 X 20 w. Spores accumulées sans ordre, cilindriques-fusiformes, arrondies aux extrémités, droites où un peu courbées, ordinairement divisées en deux parties égales par une cloison transversale, incolores, 20 — 25 X3 — 3,5 y. TRICHOSPHAERIA Fucxer. (Symbolae Mycologicae p. 144). (Etym. θρίξ, poil et σφαῖρα, boule; f. a. aux périthèces poilus). Périthèces petits ou très petits, superficiels, globuleux, hérissés de poils raides p. où m. nombreux, quelquefois nichés dans un support byssoide. Asques oblongs ou eilindriques, à 8 spores. Spores continues, ovoides, ovoides-oblongues ou eilindriques, très rarement appendicu- lées, toujours incolores. Trichosphaeria superficialis (Currey [Sphaeria su- perficialis Linn. Trans. XXII, 317 et tab. 57 f. 25]); Sacc. 900 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Syll 1, 452; Oud. Ned. Κα. Arch. 2, V, 478; Sphaeria superf. Cooke Handb. 858. Sur un rameau décortiqué de l’Acer campestriss — La Haye, 20 Mars 1889; Destrée. Périthèces nichés dans un support byssoide, poilus, très petits, presque sphériques. Asques cilindriques, brièvement pédicellés, à S spores. Sypores mo- nostiques, elliptiques ou ovoides-oblongues, rarement un peu courbeés, lon- gues de 7,6—10 x, pourvues de 2? à + gouttelettes, incolores. BOTRYOSPHAERI A Cssarr et ne Noraris. (Schema Sferiacearum p. 37). (Etym. Bérpu:, grappe; f. a. aux périthèces agglomérés). l'érithèces distribués sur, ou partiellement nichés dans un strome en forme de coussinet ou de disque, d’abord cachés, ensuite super- ficiels, gobuleux, noirs, presque coriacés, pourvus d’un simple ostiole ou d'un très petit col papilleux. Asques en massue, à 8 spores, accompagnés de paraphyses. Spcres ovoides ou presque oblongues, continues, remplies d’une matière finement granuleuse, incolores. 1° Botryosphaeria Dothidea (Mougeot [Sphaeria Dothidea Fr. S. M. II, 425]) Ces. et de Not. Schema Sferiacearum 212; Sacc. Syll 1.. 460; Wint. Kr. F1 IL, 801; Oud. Rev. Pyren. 35; Sphaeria Dothidea Fr. in Berk. Engl. FL V, 255; Curr. Ban Br XX TE ME MAO TOO Pro EMI EE DE Ned. Kr. Arch. 1, V, 344; Dothidea Rosae Fr. S V. $S. 386; Fuck. Symb. 223; Cooke Handb. 808. Sice. — Fr. Scl. suec. n°. 308 (Sph. Dothidea); Mougeot ét N-exs. n°. 9171 (Sph- D): ΒΡ. ΠΡ Ν: Ed 1 en το: n°. 1330; Rab. F. E. n°. 1844 (D. Rosae); Fuck. Rhen. n°. 1008 (D. Rosae); Berk exs. n°. 32 (D. Rosae); Cooke Fa brit. 1e Ed. n°. 235, 2e Ed. n°. 234 (D. Rosae); Plowr. Sph-bnt I, n. 29 (D. Rosac); Roum. Foi Gall. n°. 548 (D. Rosae): (Etym. doUur, petit furoncle; f. a. aux stromes pustuleux des Dothidea et en même temps de l'espèce de Botryosphaeria, dont voici la diagnose : Strome brun-pâle, mesurant 2 à 8 mill. de travers, servant d'appui à des périthèces globuleux, abord cachés, puis superficiels, blancs en dedans. Asques en massue, soutenus par des pédicelles fermes, arrondis au sommet, 100— 110 X18— 22 «, à 8 spores. Spores presque distiques, elliptiques, brièvement arrondies aux extrémités, continues, incolores ou très peu jaun- nâtres, 20 — 24X8 — 10 w. Paraphyses articulés, rameux. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 201 Sur les rameaux du Robinia Pseudo-Acacia, Grebbe; Sprée. — Sur les troncs du Fraxinus excelsior. — Sur les branches des Roses; Westendorp, Hulst. CRYPTOSPORE LL A Saccarno. (Michelia 1, p. 30 et 369). (Etym. Nom diminutif de Cryptospora, f. a. aux périthèces cachés). Périthèces axrrangés comme dans les Valsa, corticoles. Asques à 4 ou ÿ spores, sans paraphyses. Spores ovales ou fusiformes, conti- nues, incolores. ile Cryptosporella hypodermia (Fr. [Sphaeria hypodermia in Kz. u. Schm. Myc. Hefte II, 49; 58. M. IL, 407]) Sace. Mich. I, 30 et 369; Sacc. Syll. I, 466; Sacc Fgi ital. del. tab. 469; Cryptospora hypodermia Fuck. Symb. 192; Wint. Kr. ΕἸ. 11. 368; Lambotite ΕἾ. mye. IT, 366; Karst. Myc. fenn. IT, 77; Valsa hypodermia Fr. $S. V. $. 412; Cooke Handb. 829; Sphaeria hypodermia Berk. Eng. FI. V, 251; Berk. Mag. Zoo and Bot. 1 11: Derk. et Br AN 3; ὙΠ 152 (Valsa). Sice. — Fr. Scl. suec. n°. 32 (Sphaeria); Rab. F. E. n°. 320 (Valsa) et n°. 742 p. p. (Cryptosporella); Thüm. Mycot. univ. n°. 1957 (Cryptospora); J. Kunze Foi sel. n°. 144 (Cryp- tospora) ; Fuck. Rhen. n°. 2002 (Cryptospora); Rehm. Ascom., πος ὃ: ΚΙ For Saxon.n0 22-"Plowr Sph-brit ΠῚ n°. 24 (Valsa); Roum. ΒῸῚ gall. n°. 1475 (Valsa) et n°. 2692 (Cryptosporella). (Etym. ὑπό sous et δέρμα, peau; f. a. aux périthèces cachés). Sur les rameaux de l’Ulmus campestris. Schéveningue Juill, 1888; Destrée. Stromes ordinairement nombreux, également distribués sur de grandes ex- tensions, plats, nichés dans le parenchyme cortical primaire inaltéré, tra- hissant leur présence par une légère boursoufllure du périderme, qui à la fin s'ouvre au milieu, et laisse apercevoir un petit disque noir, large à peine d’un demi millimétre, et réunissant les cols convergents des périthèces. Périthèces au nombre de 3 à 6, cireinés, petits, noirs, sphériques, mais un peu aplatis, pourvus d’un col plus où moins allongé d’un noir luisant. Æ4sques oblongs, arrondis au sommet, rétrècis à la base, sessiles, à 8 spores, 100— 115 X 16 — 20 y. Spores di- ou tristiques, fusiformes, droites, inéquilatérales, continues, incolores ou d’un jaunâtre dilué, 30 — 60 X 7 —9 y. Cryptosporella Limminghii (West. |[Sphaeria Lim- minghü, 6° Notice sur quelques Crypt. inédites ete, faisant 202 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS partie du Bulletin de l’Ac. τ. de Belgique 2e $S., VII, n°. 57) Sace. Syil I, 466; Oud. Rev. Pyren. 36; Valsa Limminghü Kickx Cr. ἃ FI I, 323; Lambotte ΕἸ. myc. Il, 365; Sph. Limminghn West. in Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 47. 5100, — West. Herb. n°. 1202 (Sphaeria); Rab. F. E. n°. 263 (Sphaeria) et n°. 2218 (Valsa); Oud. Fgi neerl. exs. n°. 172 (Valsa). (Etym. — Dédié au comte ALFRED DE LIMMINGHE, jeune et zélé botaniste belge). Sur les branches de l’'Orme (Ulmus campestris); Amsterdam, Juin 1865 ; v. ἃ. $. Lac., Oud. — Leïde, Ankersmit. — Groningue; v. d. 5. Lac. Cette espèce qui s'approche de très-près du Cr. hypodermia, s’en distingue pourtant par le nombre presque toujours plus considérable de périthèces dans le même strome (6 — 15), et par les spores toujours distiques, moins longues et plus larges (30 — 40 X 10 -— 12 4), enfin très aigues aux extrémités. 9. Cryptosporella populina (Fuck. [Cryptospora populina Symb. 193]) Sacc. Mich. 1, 506; Sace. Syll. I, 467; Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, V, 479 et tab. VIII f. 8; Cryptospora populina Fuck. in Wint. Καὶ FL IL, 769. Sice. — Fuck. Khen. n°. 2004 (Cryptospora); Roum. Fgi gall. n°. 5723 (Cryptosporella). (Etym. — Populus, peuplier; ἢ. ἃ. au support). Sur les rameaux du Populus italica. — Schéveningue, Févr. 1889; Destrée. Point de strome. Périthèces nichés dans le parenchyme cortical sécondaire (liber), réunis sans ordre en groupes de 4 à 12 individus, toujours cachés sous le périderme, qui ne change pas de couleur et ne se gonfle pas, mais à la fin se rompt sous la pression des cols montants. La partie ascifère, mollement velue à la surfuce, est sphérique, assez volumineuse, noire, tandis- que les cols convergents, épaissis, arrondis et perforés au sommet, après avoir perforé le périderme, font saillie en dehors et produisent une aspérité très- prononcée de la surface. Asques oblongs, atténués en pédicelle assez long vers la base, octospores, 50 — 70 X 12 — 14 μ᾽ (sans compter le pédicelle). Spores distiques, fusiformes-oblongues, ordinairement inéquilatérales, pourvues de 1 à 3 gouttelettes, incolores, 14— 17 Χ 4 -- 4. y. Section 4 HY ALODIDYMÉES. Saccanno. (Sylloge Fungorum I, a°. 1882, p. 475). (Etym. ὑωαλέος, transparent et δίδυμος, double; ἢ, a. aux spores incolores bicellulaires). Spores elliptiques, oblongues ou fusiformes, divisées en deux, in- colores ou presque incolores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 203 A. κ. DO b. ΤᾺ Périthèces solitaires. Périthèces p. ou m. complètement cachés sous l’épiderme ou le périderme. Périthèces non rostrés. M ycosphaerella. — Périthèces immergés, parfois munis d’un mamelon prominent, pourvus d’une paroi tendre, transpa- rente, formée de cellules spacieuses. Point de paraphyses. Spores cloisonnées au milieu ou presqu’au milieu. Apiospora. — Périthèces immergés, parfois munis d’un mamelon prominent, pourvus d’une paroi résistante. Asques accompagnés de paraphyses. Spores cloisonnées. Cloison non loin d’une des extrémités. Stigmatea. — Périthèces prominents, composées de cellu- les à parois épaisses, opaques, puis d’une nucelle blanche, tran- chant sur la paroi. Asques accompagnés de pseudoparaphyses. Spores cloisonnées au milieu, incolores ou d’un jaunâtre dilué. Didymella. — Périthèces pourvus d’une paroi tendre ou résistante. Paraphyses présents. Spores cloisonnées au milieu. $S Périthèces rostrés. Gnomonia. — Périthèces pourvus d’une paroi presque membraneuse. Paraphyses ordinairement nuls. Périthèces p. ou m. complètement superficiels. Périthèces non rostrés. Périthèces glabres ou d’abord hérissés de quelques Joils 5 conidnfères. Epicymatia. — Périthèces lisses, venant sur les Lichens, assez fermes, sémiglobuleux, petits. Asques et spores presque semblables à ceux du genre Mycosphaerella. [Lizonia. — Périthèces lisses, étrangers aux Lichens, sphé- riques ou ovoides, faisant saillie en dehors, subcoriacés. Point de paraphyses. Spores assez volumineuses|]. Melanopsamma. — Périthèces lisses, sphériques, pourvus 204 Ὁ «. 10. he RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d'un col papilliforme, presque carbonisés. Asques accompagnés de paraphyses ou de pseudoparaphyses. Bertia. — Périthèces rugueux, carbonisés, assez volumineux, à peme papilifères. Asques ordinairement non méêlés de para- physes. Spores cilindriques. TT Périthèces munis de poils raides. Venturia — Périthèces ordinairement folücoles, petits, presque membraneux. Point de paraphyses. Spores incolores ou d’un verdâtre dilué. [Eriosphaeria. — Périthèces ordinairement ligni- ou corti- coles, presque carbonisés. Asques accompagnés de paraphyses ou de pseudoparaphyses]. δὲ Périthèces rostrés. [Lentomita. — Périthèces subcarbonisés, souvent lignico- les. Asques accompagnés de paraphyses]. Périthèces réunis en groupes cespiteuses. [Gibbera. — Périthèces presque superficiels, reposant sur un strome presque imperceptible, subglobuleux, résistants, cou- verts de soies courtes. Spores presque incolores ou d’un Jjau- nâtre très-dilué|. [Myrmaecium. — Périthèces réunis en groupes irréguliè- res, glabres, blancs en dedans, reposant sur un strome pulviné- déprimé, blanchâtres intérieurement. Spores incolores|. Périthèces immergés dans un strome. [Endothia. — Strome conforme à celui des Diatrype, cou- leur de safran. Périthèces plongés là-dedans, noirâtres. Spores très petites]. Melanconis. — Strome conforme à celui des Valsa. Péri- thèces cireinés. Spores médiocres, appendiculées ou non (Stade comdufère = Melanconium). Hercospora. — Strome conforme à celui des Valsa, noir- àâtre. Périthèces circinés. Spores sans appendicules (Stade pye- nidifère = Rabenhorstia). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 205 12: Diaporthe. — Strome conforme soit à celui des Valsa, soit à celui des Diatrype, et alors soit corticoles, soit lignicoles. Spores appendiculées ou non. (Stade spermogonique = Phoma). MYCOSPHAERELLA Jouaxson. (C. J. JomansoN, Svampar frän Island et P. Maanus in Oesterr. bot. Zeitschrift 1894, n°. 6). (Etym. μύτν-, champignon, et Sphacrella; ce qui signifie que les espèces du nouveau genre, jadis rangées sous le genre Sphaerella, durent changer de place, dès que JoHaAnNsoN eut fixé l'attention sur le fait, qu'il existait un geure du même nom — mais beaucoup plus ancien — parmi les Aloues). Périthèces membraneux, translucides (formés de cellules spacieu- ses, souvent arrangées en une seule couche), localisés superficiel- lement, ὁ. ἃ. d. directement sous l’épiderme ou sous le périderme, ordinairement perforés au centre, rarement pourvus d’une papille porifère. Asques réunis en faisceaux, à 8 spores. Point de para- physes. Spores biloculaires, incolores. T Espèce venant sur les Cryptogames. 1 Mycosphaerella Polypodii (Rab. [Sphaeria Polypodi Herb. mycol. Ed. IT, n°. 533]) Johanson; Sphaerella Polypodi Fuck Symb [Ὁ acc. 5.0}. 1. 539: Winter Ki 1P1 0113057 Oud. Rev. Pyren. 38; Sphaeria aquilina Ned. Kr. Arch. 1, I, 51; Sphaeria polypodii Prodr. ΕἾ. Bat. IT, 4, p. 66. Sicc. — Rab. H. M. Ed. II, n°. 533 (Sphaeria); Fuck. Rhen. n°. 2019 (Sphaeria); Thüm. Herb. myc. 1051 (Sphaerella). Sur les feuilles du Polypodinm vulgare. — Harlem. — Leide, Dz. et Molk. — Putten, Oud. — Zuid-Beveland, v. d. Bosch. Les exemplaires des Pays-Bas que nous avions l’occasion d'explorer, n'avaient pas encore atteint le stade de maturité. C’est pourquoi nous nous sommes adressés aux exemplaires du n°. 2019 des Fungi Rhenani de Fuckez, qui nous ont fourni la description suivante, plus exacte que celle de WINTER, parceque nous eûmes la bonne chance de trouver des asques et des spores parfaitement mûrs. Périthèces épiphylles, distribués sur des taches irrégulières, brunâtres, en- foncés pour la moitié dans la substance de la feuille, sphériques, brunâtres, subtilement membraneux. 4sques oblongs, dilatés vers la base, rétrécis au milieu, atténués en cône vers le sommet, à 8 spores, 47 — 52X14 y. Spores distiques, oblongues-fusiformes, biloculaires, incolores, 17 — 19 X3 — 6 y. La description de RABENHORST, publiée sur létiquette du n°. 1051 de son 206 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Herbarium Mycologicum, nous apprend beaucoup moins que la nôtre. Lui aussi ne semble pas avoir observé la cloison des spores, ce qui cependant se laisse expliquer par la densité dx protoplasme qu’elles contenaient. | AUERSWALD fut d'avis que le Sphaeria Polypodii Rab. devrait prendre place parmi les Leplosphaeria, mais sans s'expliquer ultérieurement là-dessus (Rab. Mycol. Eur. V et VI, p. 20 sub. S. tirolensis). Le Sphaerella tzrolensis qu'il décrit à la même place, tout en y ajoutant une figure (t. VI f. 84), ne semble pas différer des échantillons, examinés par nous sur les exsiccata de ΒΌΟΘΚΕΙ,. Mr. SaccaRDO qui, lui-aussi, n’avoit pas eu la bonne chance de trouver des périthèces mürs, se tait sur les qualités de l’espèce qui nous occupe, et sem- ble enclin à se ranger parmi ceux, qui regardent comme synonymes le Spkae- rella Polypodii (Rab.) Fucx. et l’espèce de Zeptosphaeria d'AUERSWALD. La conclusion que nous croyons avoir le droit de tirer de tout ceci, c’est que les feuilles du Polypodium vulgare servent de support à un Sphaerella (Myco- sphaerella) et à un ZLeptosphaeria, et que le nouveau nom de Sphaerella tiro- lensis AUERSW. pour le Sphaeria Polypodii RaB. doit être rayé. Espèces, venant sur les Monocotyles!). Mycosphaerella graminicola (Fuck. [Sphaerella gra- minicola Symb. 101; Sacc. Syll. I, 528; Wint. Kr. FI II, 361; Oud. Rev. Pyren. 38/|). Sicc. — Fuck. Rhen. n°. 1578 (Sphaeria); Rab. F. E. n°. 3446 (Sphaerella). (Etym. graminicola = fréquentant les Graminées). Sur les feuilles du Dactylis glomerata. — Naaldwijk, v. d. Trappen; Loos- duinen, Destrée. Périthèces épiphylles, noirs, très petits, arrangés de manière à ce que toute la face de la feuille en soit également couverte, innés-prominents, montrant au sommet un petit mamelon porifère. Æsques à 8 spores, oblongs ou ovales- oblongs. Spores oblongues, non en massue, arrondies aux extrémités, bilocu- laires, incolores. Mycosphaerella lineolata (Roberge [Sphaeria lineolata in Desmaz. A. 5. N.2, XIX, 351) Johanson; Sphacrella lineo- lata Ces et de Not. Schema Sfer. 237; Sacc. ὅν}: I, 531 et Mycol. Ven. 95 et. tab. TX, Ὁ 1517; Wint. Κα El AI 359: Berk. et Br. A. N. H. 2, IX, 317; Cooke Seeman’s Journ. 1866, t. 50 ἢ 31; Cooke Handb. 921; Auersw. in Rab. Mycol. eur. V.et VI, p. Let τ VIIL AIS ΘΙ ONE eee 2 AIT 257, Oud.-Rer--Pyren-35: 5106. — Desm. Cr..Fr. 1° 5: 1° Ed::n911268 2h nt 763 (Sphaeria); Berk. Brit. Foi n°. 616; Roum. Fgi Gall. n°. 5542 (Sphaerella). 1) Le Sphaeria Taxi du Prodr. 11, 4, p. 61 et le Sphaerella Taxi de notre Rey. Pyren. 37, appartiennent au genre Diplodia. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 207 4. (Etym. — linea, ligne; f. ἃ. aux périthèces alignés, réunis en stries courtes). Sur les feuilles du Psamma littoralis. — Dunes de Harlem, Mai 1878; Oud. Périthèces amphigènes, très petits, alignés, quelque peu connés, formant de courtes stries noires, entourées d’un tissu p. ou m. foncé, un peu prominents, mesurant 60 à S0 & Oud Rev Pyren. 44; Sphaeria spiceulosa P. in Alb. et Schwein. Consp. 16% Fr SM Ir 809: bBerk. Ene. FI. UN, 245; "Cure. Linn, Vrans XXII 1 407 FX: Rickx Or: de Fl Ὑ. 340:/Cooke Handb. 882; Prodr. FI. Bat. IL, 4, p.46; Valsa tortuosa Fuck. Enum. Fo. Nass. 55; Trichosphaeria spiculosa Dum.; Sphaeria cireumscripta (Fr.) Montagne A. 5. N. 2, 1, 298: Valsa cir- cumseripta Mont. Sylloge 220; Mamiania spiculosa de Not. Schema 37. Sice. — Fr. exs. n°. 307 (Sphaeria); Desm. FI. Cr. de Fr. 16. ὃν 1105 (Sph:)5026 Ed. Ὁ: 1405(Sph0) West. Herbe Ὁ Sph) ποις MR hen-1n9095 1 {(Sphe) RARE DA E. n°. 2045 (Diaporthe); Rehm Ascom. n°. 450; Thüm. My- coth. Univ. n°. 868 (Diap.); Plowr. Sphaer. Brit. III, τὸν 39 (Diap.); Roum. Fgi Gall. n°. 893 et n°. 1487 (Sph.); n°. 3429 (Diap.). Etym. — spiculum — pointe; spiculatus (au lieu de spicu- losus, ce qui aurait été meilleur) = pointu; f. ἃ. à la surface hérissée des organes attaqués. Sur les rameaux du Viburnum Opulus. — Utrecht, Mai 1835; Wttewaal. — Mile DesrRég en fait mention comme venant sur le Saule (Ned. Καὶ Arch. 2, VI, 176), mais je crains qu’elle ne se soit trompée). Slrome soit largement étalé (type Diatrype), soit réduit à des taches, voire 256 25. 26. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS même ressemblant à celui du type-Valsa, ordinairement caché par l'écorce, rarement à découvert, noircissant la surface du cilindre ligneux, et pénétrant dans celui-ci par moyen de couches minces, noircies qui, sur une coupe quel- conque, ressemblent à des anses de p. ou m. de capacité. Péritlèces soit disséminés sans ordre, soit en groupes p. ou m. denses, mesurant 1}, mill. de travers, enfoncés totalement où à moitié dans le bois avec la partie asci- gène, et munis de cols ordinairement très allongés (5 à 6 fois le diamètre du périthèce), subulés, mais à base enflée, tantôt érigés, tantôt appliqués au support, p. ou m. sinués et noduleux. sgues presque cilindriques ou en massue étroite, sessiles, à 8 spores, 45 — 60 X 7 — 9 y. Spores distiques, rarement obliquement monostiques, étroitement fusiformes, d’abord cloisonnées seulement au milieu sans étranglement, et biloculaires, munies de 2 goutte- lettes dans chaque compartiment, plus tard, après que celles-ci aient dispa- rues, à 3 cloisons et quadricellulaires, 12 — 15 X3 y. Diaporthe (Euporthe) silvestris Sace. et Berl. Mis- 6811. -mycol ἢ δ Υ 6 1805 ΠῚ TS Sac RENE ER 61. Etym. — silvestris, ce qui se trouve dans les bois; f. ἃ. au nom du support (Vitis vinifera silvestris). Sur les rameaux du Vitis vinifera. — Zorgvlied, bien de campagne près de la Haye; 1893. — Destrée. Périthèces en groupes dégagés, à demi cachés dans le boïs, couverts par le périderme, trahissant leur présence par des lignes noires, parcourant le ei- lindre ligneux, pas plus larges qu’un !/, mill., pourvus d’un col à peine saillant, Æ4sques cilindriques-fusiformes, 45 —50X6— 8 », à 8 spores. Spores distiques ou obliquement monostiques, fusiformes, cloisonnées et rétrécies au milieu, 14 —15 X5 μ, munies de 2 goutteiettes dans chaque compartiment, incolores, pourvues d’un appendice gélatineux mucroniforme aux extrémités à l’état jeune. Diaporthe (Œuporthe) pulla Nitschke Pyren. Germ. 249; Sace. Mycol. Ven. Spec. 140 et tab. XIII f. 62—64; Sacc. 5.011: 1: 696: Sacc 1 PE Ta M2 59 Nm ER OISE 619; Fuck. Symb. 211 et Add. I, 33: Lamb. FI. Cr. IT, 383; Sphaeria spiculosa Fr. El. IT, 75 p.p.; Fuck. En. Fg. Nass. 71. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 957 (Sphaeria spiculosa); Sace. Mycoth. Ven. n°. 217 (Diap.). Etym. — pullus, sombre, noir; f. a. à la couleur des par- ties attaquées, en premier lieu du cilindre ligneux. Sur les rameaux du Æedera Helir. — La Haye, Avril 1889, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VL 176). Strome largement étalé, noircissant la surface presque entière du cilindre ligneux, ou bien des plaques isolées de diverses dimensions et de diverses formes. Il pénètre dans le bois tout en y formant une couche noire, ondu- lée, servant de limite entre les tissus attaqués et les tissus sains. Périthèces extrêmement petits: globuleux, nichés dans le bois, distribués assez régulière- QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 20 1 ment, munis d’un col cilindrique allongé, un peu enflè à la base, droit ou sinueux, p. où m. noueux, contribuent beaucoup à l’état hérissé de Pécorce, voire même du bois. Æ{sques fusiformes, sessiles, à 8 spores, 36 — 40 X 5 — 6 w. Spores distiques ou, rarement, obliquement monostiques, fusiformes droites, d’abord celoisonnées au milieu sans étranglement, et munies de 2 gouttelettes dans chaque compartiment, à la fin sans gouttelettes mais qua- driloculaires, 8 — 10 X2 y. dite Diaporthe Œuporthe) geographica Fuck. Symb. ἽΝ Πα M 8 σον y IEP Paint AR Pl TT 624 Sicc. — Fuck. Rhen. n°. 2460 (Drap.). Etym. — geographica = présentant des contours semblables 4 ceux des pays d’une carte géographique; f. a. aux taches qu’on aperçoit à la surface de la couche fibreuse, après que le péri- derme et l'écorce primaire se soient détachés. Sur les rameaux du Syringa vulgaris. — Naaldwiÿk 1866; v. d. Trappen. Stromes ressemblant beaucoup à ceux du D. controversa, maïs les périthè- ces enfoncés dans le bois et non dans l’écorce. Les premiers forment des taches allongées, noir-foncé et -terne, ordinairement plus grandes et moins régulières que celles du 2), controversa, reposant sur la couche fibreuse, mais laissant leurs traces à la surface du cilindre ligneux, dans lequel ils des- cendent pour y former les couches de démarcation noires bien connues. Péri- thèces plongés dans le tissu ligneux, globuleux, munis d’un col à peine ap- préciable, cilindrique. ÆAsques lancéolés, à 8 spores, 64%X8 —9 %. Spores distiques, fusiformes, à 4 gouttelettes, cloisonnées au milieu, unicolores, 10— 12X 4 —6 p 28. Diaporthe (Euporthe) cryptica Nitschke Pyrenom. Germ. 265; Sacc. Mycol. Ven. Sp. 1 141 et tab. XITI f. 72— 5; Sacc. Syll. LE, 641; Sacc. IL Fe. tal, τ. 1248; Wint. ΚΙ: F1. II, 610; Fuck. Symb. Add. I, 33. Etym. — κρυπτός caché; { a. au strome souvent caché sous l'écorce. Sur les rameaux du ZLonicera Periclymenum. — Schéveningue. Févr. 1888 Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). Stromes ordinairement raccourcis, pustuliformes (à surface inégale), n’atteig- nant pas la largeur d’un mill. à Pétat isolé, ordinairement en groupes, voire même quelquefois confluents; rarement un seul strome étalé tout autour du rameau. Dans l’un et l’autre cas une écorce primaire sèche et sillonnée les dérobe à l'observation, sauf dans les cas, où la perte de cette couche ἃ mise à nu la couche fibreuse (liber) qui, seul, sert de support au champignon 1). Le cilindre ligneux, débarassé du liber, ne présente que des taches multiples, 1) Selon NTITsCHKE, Wivrer et d’autres, les périthèces sont immergés plus ou moins profondément dans le bois, mais c’est ce qui ne me semble pas juste. 17 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL IT. 2e Ged. 258 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ” pâles sur un fond brun, de diverses dimensions et de plusieurs formes, toutes encadrées dans des lignes noires bizarres, mais qui ne pénètrent que superf- ciellement dans le tissu ligneux. Ca et là certainement on distingue des taches circulaires, désignant les places où les périthèces furent appliqués à la surface de la couche fibreuse, mais je n’y pus jamais observer la moindre dépression. Périthèces isolés ou à 2 ou 3 dans le même strome, globuleux ou p. ou m. angulaires, munis d’un col cilindrique allongé, un peu rude, droit ou flexu- eux, ordinairement manquant quand la couche corticole primaire, avec la- quelle 118. ont été enlevés, ne se trouve plus en place, érigés ou appliqués à la surface du liber pour autant qu'ils ont échappé à la déstruction, ne s’élevant que très peu au-dessus des rameaux cortiqués. 4sques en massue, sessiles, à 8 spores, 54X 7 —S8 . Spores distiques, fusiformes ou presque cilindriques, arrondies aux extrémités, pourvues d’une cloison et superficielle- ment rétrécies au milieu, droites ou un peu courbées, biloculaires, incolores, munies de 2 gouttelettes dans chaque compartiment, 12 — 15 X3 — 4.5 w. 28. Diaporthe (Euporthe) brachyceras Sacc. Foi Veneti per. IV, .11:-Sacc Sy 262 Sacc DL Re 170]. ΠῚ ὙΠ Etym. — βραχύς, court et χέρας, corne; f. ἃ. ou col court des périthèces. Sur les rameaux du Zigustrun: vulgare. — Dunes de Schéveningue, Févr. 1893: Destrée. Périthèces isolés, quoique rapprochés en groupes, noirs, comprimés, non en- fermés dans un strome, 1/, à 1/, de mill. de travers, reposant sur le cilindre ligneux et y laissant des empreintes déprimées circulaires. Chaque groupe, comparable à une quantité quelconque de points noirs sur un fond pâle, est séparé des autres par une ligne noir-foncé, sinueuse, retournant en soi- même, tandisque les parties du bois stériles, au contraire, se distinguent par une couleur noir terne. C’est sur cette couche, trop mince pour en apprécier l'épaisseur, que Mr. Saccarpo applique le nom de strome. Selon le même auteur, les cols des périthèces cilindriques sont plus longs que la partie globuleuse, et se fraient un chemin à travers du périderme non changé, quel- quefois en s’approchant de manière à ressembler à un groupe de cols d’un Valsa. Asques fusiformes, sessiles, 45 — 50 X8, à 8 spores. Syores distiques, fusiformes, incolores, 14-—15*X3— 4 », d’abord cloisonnées et rétrécies au milieu, munies de ? gouttelettes dans chaque compartiment, à la fin sans gouttelettes, mais à 3 cloisons et quadriloculaires. Selon Mr. Saccarpo, on y distingue quelquefois un petit appendice mucroniforme à chaque extrémité. 30. Diaporthe (Euporthe) semiimmersa Nitschke Pyren. Germ:,253-Sacc 5.1: 2645; Win ἀκ ΓΙ ΟΝ Etym. — semi — demi, #mmersus = plongé; f. ἃ. à la pro- fondeur qu'atteignent les périthèces dans le tissu Higneux. Sur les rameaux du Crataequs monogyna. Monster, 1894; Destrée. Strome tantôt largement étalé, tantôt réduit à des taches de diverses gran- deurs et de différentes formes, quelquefois confluents, d’abord caché par un périderme non changé, fermement adhérent, plus tard presque entièrement exposé, coloriant en noir l’écorce et traversant le bois sous la forme de ban- QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 259 31. 32. des noires. Périthèces ordinairement distribués sans ordre, petits, globuleux ou déprimés, souvent comprimés de côté, ou bien, d’une base aplatie s’érigeant en cône ou en hémisphère, appliqués au cilindre ligneux: soit superficiellement, soit en y creusant de petites fossettes. Cols courts, en cône, minces, à peine saillants. Æsques oblongs ou en massue, sessiles, à 8 spores, ordinairement 56—60X9— 13 w. Spores distiques, fusiformes, arrondies aux extrémités, d’abord bi-, à la fin quadriloculaires, rétrécies au milieu, presque incolores, TETE EE. Diaporthe (Euporthe) ceuthosporioides (Berk. [Sphaeria ceuthosporioides Engl. FIL V, 258]); Sace. Syil. 1, 646; Oud. Rev. Pyren. 44; Sphaeria ceuthosporioides in Desm. A SNS NTI TE" Cooke Handb. 895; Kickx Cr. dAPE I, 345; Pleospora ceuthosporioides Lamb. FL Μγο. 11, 275. ον πη Er AS Ed nt, 17165 (ΡΠ Ed ne 11|. 1501}; West’ ΠΕΡ n°: 1116 (Sph.) et πὸ: 1211 (Sph.); Roum. Foi Gall. n°. 2937 (Diap.). Sur les feuilles du Prunus Lauro-Cerasus. — Goes, v. d. Bosch. Stromes presque orbiculaires, mesurant 3 à 5 mill. de travers, d’un brun rougeâtre, encadrés d’une ligne noire. Périthèces solitaires ou réunis par 2, 3 ou plus encore dans le même strome, éparpillés sans ordre, cachés sons l’épiderme, globuleux, noirs, saillants aux deux faces. (Cols très petits, à la fin perforés. 4sques oblongs. Spores fusiformes, pourvues de une à trois cloisons. B. Sur les Dicotyles herbacées. Diaporthe (Euporthe) Berkeleyi (Desmaz. [Sphaeria Berkeleyi A. 8. N. 2, VIII, 358]) Nitschke Pyrenom. Germ. 273; Sace. Syll. I, 647; Sacc. Ill. Fe. Ital. t. 1245; Wint. Kr. ΕἸ. IT, 602; Sphaeria Angelicae Berk. in Mag. of Zool. and. Bôtany 1 48 et tab. ὃ £ 7; Fr. 5. V. S. 393; Fuck: Symb. 113; Sphaeria Berkeleyi Desm. dans West. Notices IT, 11 (Bull. de l’Acad. r. de Belgique 1851, 5 Juillet et 8 Nov.); Berk. Outl. of Br. Fung. 398; Crouan, Florule du Fimisterre, 25; Kickx Cr. ΕἾ. I, 340; Cooke Handb. 883; Lamb. FI. Myc. IT, 243; Prodr. F1 Bat. Il, 4, p. 65; Gnomonia Berkeleyi Karsten Mycol. Fenn. 11], 125. ΠΟ c. = Deen. ME Οὐ. ὁ Fr 19 5. 1 πα τὸ M0 (Sphaeria B.); 2° Ed. n°. 1419 (Sph. B.); West. Herb. n°. 912 (Sph. B.); Berk. Brit. Fgi n°. 88 (Sph. Angelicae);, Thüm. Foi Austr. n°. 661 (Sph. Ang.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 1345 (Diap. B); Roum. Fgi Gall. n°. 3236 (Diap. B.) et n°. 4445 (Diap. B.). ὑπ: 260 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Etym. — Dédié à feu Rev. Berkeley, mycologue très dis- tingué. Sur les tiges du Æeracleum Sphondylium. — Goes; v. ἃ. Bosch. Strome étalé, formant tantôt des taches de peu d’étendue, irrégulières, voire même confluentes, tantôt des plaques beaucoup plus longues et larges, quelquefois occupant la tige entière, d’abord grisâtres ou brunâtres, plus tard noires, pénétrant çà et là dans les couches internes, voire même dans la mo- ëlle, qui en deviennent noircies, sans pourtant subir quelque changement de structure. Périthèces très petits (/;—1/, de mill.), globuleux ou un peu comprimés de côté, groupés en séries longitudinales, totalement immergés, pourvus d’une membrane mince, noire, et d’un col très court, trähissant leur présence par les points noirs, perforés au centre, à la surface du support. Asques étroïtement oblongs ou cilindriques, à 8 spores, 40 — 60 X 5 —7 y. Spores distiques, fusiformes, arrondies aux extrémités, droites, incolores, eloi- sonnées au milieu, munies de ? gouttelettes dans chaque compartiment, 10—13X3—4 pe. Notice. Le Diap. nigrella, inséré à la page 44 de notre Re- visio Pyrenomycetum, doit être supprimé, parce qu'un examen nouveau de nos exemplaires nous a convaincu qu'ils appartiennent au genre Didymella. Ῥαι inadvertence le Didymella nigrella a été omis à la place qui lui aurait convenu, ce qui nous impose le devoir d'y revenir dans un appendix. Pe même, le D. inquilina, dont men- tion ἃ été faite au même endroit, doit être rayé, vu que les échan- tillons examinés ne sont autre chose que le D. Berkeleyi. 33. Diaporthe (Euporthe) Tulasnei Nitschke Pyren. Germ. 274: Sacc. 501}. 1. 657; Mint Kr. || IT, 602; Fuck Symb. Addit. [, 32. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 2339 (Diap.). Etym. — Dédié à Messieurs Tulasne, auteurs de la Selecta Fungorum Carpologia. Sur les tiges de l’Urtica. — Utrecht, 1835; Wttewaal. Strome noïir-foncé, largement étalé ou présentant des plâques plus réduites de grandeurs et de formes différentes, pénétrant à l’intérieur en y formant des couches de démarcation noires, au-dedans desquelles les tissus ont persisté dans leur couleur naturelle, ou bien ont été imbues d’une teinte sombre. Périthèces très petits, globuleux où un peu déprimés, ordinairement nombreux et densement groupés, enfoncés tout-à-fait dans le strome superficiel, souvent un peu saillants. Cols presque nuls, quoique apercevables, grâce aux pores, étalés à la surface des organes aftaqués. Æsques oblongs ou en massue, sessi- les, à 8 spores, 46 — 56 X6— 7 y. Spores distiques, fusiformes, droites où un peu courbées, arrondies aux extrémités, cloisonnées et à peine rétrécies au milieu, incolores, 10 — 16X3 — 31}, y. Les gouttelettes, dont parlent les auteurs, manquaient dans nos échantillons. Notice, Dans la liste de Champignons, trouvés aux envi- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 261 rons de la Haye par Mile DssrRés, et publiée dans le Ned. Κα. Auch 0, ὙΠ Tonvrencontre aussi le D. E° Chaillai (p 6) recueilli sur les rameaux du Rhododendron ponticum cultivé. 1] nous semble que cette communication soit erronée. Le D. Chail- letii appartient à l'Afropa Pelladonna. Entre les deux plantes nom- mées il y existe trop peu d’affinité, pour qu’il serait possible qu’elles servassent de support au même champignon parasite, III. Tetrastagal) Strome type-Diatrype, étalé. Périthèces corticoles (Espèces trouvées jusqu'ici dans les Pays-Bas: 15). M. Sur les rameaux des arbres ou arbustes. 34. Diaporthe (Fetrastaga) rudis (Fries | Sphaeria rudis El. IT, 98])) Nitschke Pyren. Germ. 282; Sacc. Syll. I, 662; Wint. Kr. F1 IT, 647; Fuck. Sÿymb. 209: Oud. Rev. Pyren. 45; Rabenhorstia rudis Fr. $. V. $. 410; Aglaospora rudis Eu SE Ὁ ἘΠ 100 5160. — Fuck. Rhen. n°. 2000 (Aglaospora). Etym. — rudis = rude; f. ἃ. à l'aspect du strome fertile. Sur les rameaux desséchés du Cytisus Laburnum. Jardin bot. à Amster- dam, Janvier 1877; O. — Rijswiÿk, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). Strome soit largement étalé, soit réduit à des plâques plus succinctes et de différentes formes, reposant sur la couche fibreuse qui, à la fin, prend une teinte noirâtre, et présente à l’intérieur des lignes noires flexueuses à Pentour de parties ligneuses pâlissantes. Tout cet appareil reste longtemps caché sous le périderme, lequel pourtant se détache à la fin, pour mettre à nu la surface noire que nous venons de décrire. Périlhèces assez volumi- neux (1/, à */, mill.), globuleux, p. où πὶ. enfoncés dans la couche fibreuse, nombreux, serrés, pourvus d’un col long et cilindrique qui pourtant ne s'élève que très peu au-dessus du périderme, se détache avec celui-ci, et alors laisse la partie globuleuse béante. Asques en massue ou oblongs, pres- que sessiles, à 8 spores, 62 — 70 X8 >. Spores distiques, fusiformes, arron- dies aux extrémités, droites ou un peu courbées, cloïsonnées et superficielle- ment rétrécies au milieu, à la fin quadriloculaires, [4 — 16 X 4 μ. 90. Diaporthe (Tetrastaga) Sarothamni (Auersw. [Valsaria Sarothamni in litt. ad Nitschke]) Nitschke Pyrenom. Germ. 303; Sacc. Syll. I, 663; Wint. Kr. FL IF 634 Euck Symb. 207 et Addit. I, 32; Sphaeria tetragona Duby, Bota- nicon Gall. II, 703(?); Sphaeria interrupta Mont. et Fr. in A. 1) De rerpé, quatre et σταγών, goutte; f, a. aux gouttelettes qui font partie du contenu des spores non encore mûres, 262 90. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 5. N. 2, I, 295; Diatrype interrupta Mont et Fr. in Montagne Sylloge, 218. Sicc. — Fuck. Rhen. n°. 2345 (Diap); Rab. F. E: n°. 2428 (Diap.); Thüm. Mycoth. Ven. n°. 1070 (Diap.); Plowr. Sphaer. Brit. III, n°0. 31 (Diap.); Roum. Fei Gall. n°. 5429 (Diap.). Sur les rameaux du Sarothamnus vulgaris. — Toosduinen; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). Strome yarement étalé, ordinairement réduit à des taches salies, on bien à des groupes du type Valsa. Les parties du bois qu’on trouve entourées d’une ligne de démarcation noire, se distinguent par un aspect pâle, tandis- que le parenchyme cortical, à la fin, et après que le périderme se soit détaché, se présente sous la forme de croûtes noir-foncé, produites par la fusion de plusieurs stromes de dimensions réduites. Périthèces grands, globuleux ou un peu déprimés, appliqués à l'écorce intérieure (couche fibreuse), voire même à la surface du bois, où ils laissent des empreintes orbiculaires peu profondes, distribués avec plus ou moins d'ordre, et s’amincissant en haut en un col court, dont le sommet ne s’élève que bien peu au-dessus du support. Asques cilindriques ou étroitement oblongs, à 8 spores, sessiles, 60 — 70 X 1—S y. Spores distiques, rarement presque monostiques, fusiformes, aigues aux extrémités, droites, biloculaires, et alors munies de 4 gouttelettes, ou quadriloculaires, sans gouttelettes, non rétrécies au milieu, incolcres, 14 — Jde. Diaporthe (Tetrastaga) rostellata (Fr. Sphaeria rostellata Obs. Myc. L, 178 et tab. ΠῚ 3: S. M. IE, 4161) Nitschke Pyrenom. Germ. 298; Sacc. ΒΥ I, 667; Wint. Καὶ F1. II, 637; Fuck. Symb. 208; Lamb. FIL Myc. II, 380; Oud. Rev. Pyrenom. 45; Sphaeria rostellata Fr. in 5. V. δ. 393; Berk. Eng. F1. V, 267; Cooke Handb. 907; West. Not. III, 10: Κιοισκ Οὐ; 1: FI: TL 328 Prodr El pat ΠΕ ἢ 02; Ned. Kr. Arch. 1, V, 344; Sph. Rubi Mart. FL Erlang. 457; Sph. conjuncta Prodr. FI Bat. IT, 4, p. 50. Sicc. — Desm. PI. Cr. de Fr. 2° $. n°. 783 (Sphaeria); Libert PI Cr. Ard. n°. 147 (Sph.); Klotzsch et Rab. Herb. Myc. 1 πὸ. 759 (Sph.); Fuck. Rhen: n°: 920 (Sph));"Fhime Fei Austr. n°. 968 (Diap.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 66 (Diap.); Plowr. Sphaer. Brit. III, n°. 63 (Sph.). Etym. — rostellum, diminutif de rostrum, bec; f. a. aux cols saillants. Sur les rameaux de quelques espèces de Æubus. — Bois de la Haye, Dozy et Molkb.; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). — Baarn, Août 1873; O.— Harderwijk, Bondam; Apeldoorn, Août 1877 et 1891, O.; Laag Soeren, Août 1896, O; Nijkerk, O.; Lochem, Staring. — Maastricht, Franq. Strome nul. Périthèces solitaires, mais nombreux et assez rapprochés, distri- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 263 ot 98. ς bués également, petits (!/, de mill.), globuleux ou p. ou m. déprimés, appli- qués à la couche fibreuse. Cols en cône et courts, ou bien en eône à la base, subtils et cilindriques en haut, droits, perforant le périderme, maïs ne le surpassant à peine en tout cas assez saillants pour rendre la surface du support également rude. Æsques étroitement oblongs, rarement en massue ou presque cilindriques, sessiles, à ὃ spores, 45 — 48 X7—8 y. Spores disti- ques, étroitement fusiformes ou presque cilindriques, droites, rarement cour- bées, biloculaires, munies de 4 gouttelettes, cloisonnées au milieu, quelquefois rétrécies, incolores, 19 — 15 X3 — 3.5 y. NirscHkE et Mr. SaccaR»O admettent l'existence d’un strome, quoique jusqu'ici on n’ait pas réussi à le démontrer, ni même à signaler les lignes de démarcation qui sont un des caractères les plus marquants du genre. C’est done une admission théorétique plutôt qu'une telle qui repose sur lexpé- rience. Cependant on ne saurait douter sincèrement de l’afiinité du 2). rostel- lata avec les autres espèces, parceque l'insertion et la manière de se com- porter des périthèces; l'identité de l’hyménium ascifère; enfin la structure des spores sont autant de qualités qui plaident absolument en sa faveur. Le D. rostellata se trahit non seulement par l’absence d’une couche noire, représentant le strome, et de lignes de démarcation; mais en outre par la rudesse et la couleur grisâtre des rameaux, et l’aspect pointillé du périder- me, provoqué par les cols éparpillés en centaines. Le périderme se détache sans entrainer les cols. Diaporthe (Tetrastaga) Vepris (de Lacroix [Sphae- ria Vepris in Πα. Foi Europaei n°. 4481); Fuckel Foi Rhen. τὺ 0 acc. Sy 66: Mint. Καὶ El: IL 637;2Nitschke Pyren. Germ. 300; Sphaeria Vepris de Lacroix dans Cooke Handb. 588; Sphaeria Rubi Curr. Linn. Trans. XXII, t. 58 f. 91; Sphaeria rostellata f. minor Desm. Cr. de Fr. 2e 3. ne Sice. — Desm. Cr. de Fr. 2€ 5. n°. 783 (Sphaeria rostel- lata f. minor); Fuck. Rhen. n°. 1994 (Diaporthe); Rab. F. E. n°. 443 (Sphaeria); Kunze Foi el. n°. 127 (Diap); Rehm. Ascom. n°. 80 (Ὁ); Thüm. Foi Austr. n°. 968 (Ὁ); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 71 (Sphaeria); Roum. Fg1 Gall. n°. 2392 (Diap.). Etvym. — Vepres — arbuste épineux; f. ἃ. au support. Sur les tiges du Rubus idaeus. — La Haye; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VIe 10): Cette espèce, tout à fait semblable à la précédente, n’en diffère que par les dimensions moindres des spores qui n’atteignent pas plus que SX2 ke. La partie globuleuse des périthèces présente le même diamètre (1/, mill.), mais les cols sont un peu plus courts et la rudesse de la surface des tiges en conséquence un peu moins marquée. Diaporthe (Tetrastaga) tenuirostris Nitschke Pyrenom. Germ. 293; Sacc. Syll 1, 673; Wint. Κα. ΠῚ. II, 264 τς .Ἵ) 9. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 641; Fuck. Symb. 208; Valsa cliata Fuck. Enum. Fung. Nass. D4 (quoad Juglandem). Etym. — fenuis — grêle et rostrum = bec; f. a. à l’état des cols. Sur les rameaux du Jwglans regia. — Schéveningue; Destrée (Ned. Kr. Arch. ὃ, VI, 176). : Strome p. où m. étalé, pénétrant dans le bois sans l’altérer, toutefois en y formant des couches de démarcation qui, comme partout, se présentent comme des lignes noires sur une coupe quelconque, constamment caché sous le périderme inaltéré, quoique perforé par les cols des périthèces. Ceux-ci enfoncés dans la couche fibreuse, espacés où rapprochés en groupes, globu- leux, p. ou m. aplatis, souvent un peu anguleux. Cols ordinairement très ullongés, très grêles, filiformes-cilindriques, s’élevant à une hauteur inusitée, flexueux, solitaires ou réunis en faisceaux de 2 à 6. Æsques oblongs ou en massue, sessiles, à 8 spores, 00 X7— 8 &. Spores distiques, fusiformes, ar- rondies aux extrémités, égales où inéquilatérales, biloculaires avec, ou qua- driloculaires sans gouttelettes, quelquefois superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, incolores, 13 — 14X3 μ. Vu que nous mavons pas eu à notre disposition aucun échantillon indi- gène, nous avons été obligé d'emprunter notre description à l’article beau- coup plus étendu de ΝΊΤΒΟΗΚΕ, Diaporthe (Tetrastaga) resecans Nitschke Py- renom. Germ. 314; Sacc. Mycol. Ven. Spec. 158 et tab. XIIT f. 56—58; Sacc. Syll. I, 674; Sacc. IIL Fe. Ital. t. 1278; Wint. Kr. FL II, 628; Valsa Syringae, Cooke Fgi Brit. 1e Ed. n°. 492. Sice. — Cooke Foi Brit. 1° Ed. n°. 492 (Valsa Syringae): Rab. F. E. n°. 2427 (Diap.); Kunze Foi Sel. n°. 126 (Diap.); RehmAscom. n°334; $Sacc. Mycoth.. Ven. n°9355 (Diap); Plowr, Sphaer. Brit. Τ|, n°45 \(Diap); Roum For (0.11: τ 2532 (selon la ,Deuxième table alphabét. des Fui gallicr’, mais remplacé dans notre exempl. par un autre champignon). Etym. — resecare = trancher; f. a. aux couches de démar- cation dans le corps ligneux. Sur les rameaux du Syringa vulgaris. — Riswik:; Destrée (Ned. Κα. Arch. 2, NT 170). Slrome largement étalé, souvent entourant des rameaux entiers, pénétrant tant dans l'écorce que dans le bois, mais sans en altérer les propriétés, et se bornant à y produire des couches de démarcation noires. 1l adhère ferme- ment au périderme, auquel on observe de nombreuses fentes verticales, distri- buées en concordance avec les places qu'occupent les périthèces. Ceux-ci se présentent soit isolés, soit en lignes ou en groupes, et sont petits, globuleux ou un peu déprimés, et enfoncés dans le parenchyme cortical secondaire, Leurs cols courts ne s'élèvent à peine au-dessus du périderme. sques en massue où oblongs, sessiles, à 8 spores, 60 — 66 X12 x. Spores distiques, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 265 40. 41. oblongues ou fusiformes, arrondies aux extrémités, droites, cloisonnées et su- perficiellement rétrécies au milieu, munies de 2? ou 4 gouttelettes, incolores, 15 τ dE. IT est bien diflicile à reconnaître la présence de ce champignon, parce qu'il ne forme des inégalités pustuleuses que dans le cas où les périthèces se sont rapprochés en groupes. Pourtant, les petites crevasses qui commen- cent à se présenter lors que les périthèces sont en train de mûrir, peuvent nous venir en aide pendant nos recherches. Diaporthe (Tetrastaga) controversa (Desmar. [Sphaeria controversa A. 5. N. 2, XVII, 102]) Nitschke in Fuck. Symb. Addit. [, 81; Sacc. Syll. 1 676; Wint. Καὶ ἘΠ IT, 623; Lamb. ΕἸ. Myc. IT, 381; Oud. Rev. Pyrenom. 45: Sphaeria controv. Desm. in Prodr. ΕἼ. Bat. II, 4, p. 48: B. D A IN 2 NT ent 0602: Valsa controv. Fr. S. VS. 411; Cooke Handb. 824; Kickx Cr. FL I, 325. τοῦς Desmaz. Pl Cr de Fr 1e 5. 1° Ed. n°, 1255 (Sph.); 2° Ed. n°. 755 (Sph.); West. Herb. n°. 910 (Valsa); Rab. F. E. n°. 2117 (Diap.); Fuck. Rhen. n°. 2346 (Diap.): Kunze Fyi sel. n°. 358 (Diap.). Etym. — controversus — ce dont on n’a pas été d'accord; f. a. aux opinions divergentes des mycologues, quant à la place à désigner à l’espèce en question. Sur les rameaux du Fravinus evcelsior. Naaldwik, v. d. Trappen; Loosdui- nen, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 177). Stromes souvent orbiculaires, elliptiques ou oblongs, sinon lancéolés ou de contours irréguliers, noir-terne, longs de ? à 10, larges de L à 21/, mill., ou plus encore, épais de 1/, de mill. à l’état mûr, cachés sous le périderme qui ne présente que de petites fentes justement aux endroits où se trouvent les périthèces, pourvus d’un rebord plus foncé et nettement accusé, reposant sur la couche fibreuse. Périthèces au nombre de 2 à 10, et encore plus, dans le même strome, complètement enfoncés, sans pourtant atteindre le bois, globuleux-déprimés, noirs, mesurant 0.8 mill. de travers, munis d’un col court, à peine surpassant le niveau du périderme. 4sques oblongs-fusiformes, sessiles, à 8 spores, 44 — 52 X 9 — 10.5 y. Spores distiques, oblongues, ar- rondies aux extrémités, droites, cloisonnées mais non rétrécies au milieu, munies de 4 gouttelettes, incolores, 12 X 3.5 μ. Diaporthe (Tetrastaga) Beckhausii Nitschke Pyre- nom Merma 295 Sacc. 5.1: 1. 01δ.. ᾶρο: 11. ΠῚ Tale 1201: τη. Kr FI IL, 099; Fuck. Symb. 208: πα. Rev: Pyrenom. 45; Diaporthe cireumscripta Fuck. Rhen. n°. 1991; Valsa cireumscripta Mont. Syll. 220; Sphaeria cireumscripta ÉresneMont ARS eN02;1298%ett 10..15. (merxacti) 5100. — Fuck. Rhen. n°. 1991 (Diap. crreumscripta); Sace. 266 4 ses RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Mycoth. Ven. n°. 212 (Diap.}; Plowr. Sphaer. Brit "IL, n°0, 39 (Diap.); Roum. Fei Gall. n°. 4650 (Diap.). Etym. — Dédié à Becrknaus, botaniste zêlé de Westphalie. Sur les rameaux du iurnum Opulus. — La Haye 1893; Destrée. Slrome largement étalé à la surface de la couche fibreuse, parfois entourant des rameaux entiers, descendant jusque dans le cilindre ligneux en y formant des couches de démarcation noires, mais sans altérer la structure du bois, ou tout au plus lui infligeant une teinte brunâtre. Le périderme qui lui adhère fermement, ordinairement ne subit aucune altération, quoique sa couleur égale soit quelquefois interrompue par des taches noirâtres. Périthèces distribués éga- lement, ordinairement rapprochés, enfoncés totalement dans la couche fibreuse, voire même descendant dans le cilindre ligneux 1) en y provoquant des fos- settes sémiglobuleuses, petits, sphériques où un peu déprimés, pourvus de cols tantôt raccourcis, tantôt allongés, et alors perforant le périderme et deve- nant visibles au dehors. Æ4sques en massuc étroite ou presque cilindriques, sessiles, à 8 spores, 45 — 46 X 7 x. Spores étroitement fusiformes, presque cilindriques, droites ou inéquilatérales, souvent pointues aux extrémités, qua- dricellulaires, incolores, 11 — 14X3 ou un peu plus. Diaporthe (Tetrastaga) velata (Pers [Sphaeria velata Syn. 32]) Nitschke Pyrenom. Germ. 287; Sacc. Syil. I, 681; Wint. Kr. FI. IT, 645; Fuck. Symb 209; Sphaeria ve- late Τ᾿ in Fr. SIN IL 375 Ὁ. Ὅς V5. 392 berk Eno ΠῚ: NV, 240: Sowerby.Brit: Foi & 872 Ε 10:°Curr. nn Tr XIE t. 45 f. 104. D1,C GC, Pries 1exs. n0.:225 (Sph-); Klotzsch EE Mn? 1324 (Sph.); Fuck. Rhen. n°. 958 (Sph.) et n°. 2344 (Diap.); Berk Brit. δι πολ 18 (Sph) RAD ἘΠ ns (Diapr J. Kunze ΚΕΡῚ sel. n°. 129 (Diap.); Roum Foi Gall. n°. 5839 (Diap.). Etym. — velare = couvrir; f. ἃ. aux stromes et aux péri- thèces cachés sous le périderme. Sur les rameaux de %ilia. — Bois de la Haye; Destrée (Ned. Καὶ Arch. D NL 1716) Strome noir, largement étalé à la surface de la couche fibreuse, parfois entourant des rameaux entiers, descendant jusque dans le cilindre ligneux, en y formant des couches de démarcation noires, mais sans altérer le bois. Le périderme qui lui adhère fermement ne change pas de couleur, mais est criblé de pores, destinés à faire passer les cols. Périlhèces distribués assez 1) Ce caractère n'a pas été mentionné par Winter. Mr. SaccaRDoO ne l’a pas révélé dans son Sylloge, mais en donne une figure bien réussie dans la table n°. 1264 de nlustrationes”. C’est là aussi que nous apprenons que les échantillons xylo- philes ont été distingués, par le savant mycologue italien sous le surnom: forma euporthea”. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 267 43. 44. également et rapprochés, quelquefois formant des groupes de 2 à 4 individus, enfoncés dans la couche corticale extérieure, reposant sur la couche fibreuse, mais jamais descendant jusqu'àu bois, petits, globuleux, plus tard un peu dé- primés. Cols assez robustes, raccourcis, cilindriques où dilatés à la base, soli- taires où rapprochés en groupes de 2 à 6 individus, et alors ressemblant à des pustules de Valsa, très peu saillants, où bien p ou m. allongés, mais alors cachés sous le périderme et appliqués an support. Asgwes étroitement fusiformes ou presque cilindriques, sessiles, 48 — 64 X7— 9 y. Spores disti- ques où obliquement monostiques, étroitement fusiformes, arrondies aux extré- mités, quelquefois cilindriques, ordinairement droites, incolores, d’abord bilo- culaires avec 4 gouttelettes, plus tard quadrilaculaires, rarement rétrécies au milieu, 10 — 14X3 y. Diaporth'e. (De trastaga) Corni Fuck. Symb. 207 CLONES ΡΟ: ΠΟΘ Want. Κα ΕἸ. ΠΠ- 080: 106.1 μι. Rhen. n°. 2343 (Diap.); Roum. Fsi Gall. (sub. n°, 4837) n°. 4937 (Diap.). Sur les rameaux du Cornus alba. — Goes, v. d. Bosch. Strome largement étalé à la surface de la couche fibreuse, d’abord brun, plus tard noir, souveut entourant des rameaux entiers, ne descendant que rarement dans le bois pour y former les couches de démarcation noires, mais sans altérer son tissu. Périthèces enfoncés dans la couche corticale primaire (extérieure), reposant sur la couche fibreuse en y causant des empreintes or- biculaires superficielles, fermement adhérents au périderme qui les emporte en se détachant, et qui, à la fin, devient bigarré à la surface, en vertu de taches d’un noir terne, de différentes grandeurs et de différentes formes, dis- tinctement limitées. Ils sont petits, inégalement distribués, tantôt solitaires, tantôt réunis en groupes de 23 à 5 individus, et se composent d’une paroi membraneuse noir-brunâtre, et d’une grande quantité d’asques en massue al- longée, brièvement pédicellés, à 8 spores, 60 X8 4. Spores distiques, incolores, étroitement fusiformes, quoique arrondies aux extrémités, un peu courbées, cloisonnées, mais non rétrécies au milieu !), munies de 4 gouttelettes, 12 — 16 X 3.5 — 4 y. Chaque extrémité porte un petit mucron gélatineux, mais qui est souvent difficile à apercevoir. Diaporthe (Tetrastaga) crustosa Sacc. et Roum. Reliquiae Libertianae IT, 92 (Revue Mycol. de 1881, n°. du IPC NDS) Net EN ER ὁ ϑδοον Sy 1. δ ΔΝ ἸΙ: Re Le ΟἿ: ΝΟ Κα Arch. ὙΤ Το. Sice. — Roum. Fei Gall. n°. 1562 (θ18ρ.). Etym. — Crusta = croûte; f. a. au strome crustacé. Sur les rameaux de l’//ex Aquifolium. — La Haye; Destrée (Ned. Kr. ποῖ. ὧν ME 176). Sérome corticole, noir, crustacé. Périthèces enfoncés dans le strome, globu- 1) Ni lucker, ni les auteurs modernes font mention d’une cloison, qui pourtant existe toujours dans les échantillons mûrs, 268 45. 40. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS leux, larges de 1/,—1/, mil, munis dun col cilindrique qui pénètre au tra- vers du périderme et dont la longueur excède ordinairement la largeur des périthèces. Asques en fuseau Épaissi, un peu en massue au sommet, presque sessiles, sons paraphyses, à 8 spores, 60 X 12 — 13. Spores distiques ou pres- que tristiques, cilindriques-fusiformes, arrondies aux extrémités, d’abord pres- que apiculées, cloisonnées et très peu rétrécies au milieu, munies de 4 gout- telettes, incolores 15 — 17 X 3 — 31}, y. Vu que nous n’avons pas eu à notre disposition aucun échantillon indi- gène, nous avons été obligé de nous contenter de la description des auteurs de l’espèce, nommés ci-dessus. L’exemplaire déposé dans l’Herbier RoUME- GUÈRE sous le n°. 1562, mangé par les vers dès le jour de son arrivée, ne se prêta à aucun examen. Diaporthe (Tetrastaga) Landeywhemiae (West. [Sphae- ria Landeghemiae dans la Sixième Notice sur quelques Crypto- games inédites, 1859, p. 13, et Bulletin de l’Acad. r. de Belgique, ὅθ 5, ΝΠ 110. Ὁ et Πρ’. 5) Nitschke Pyrenom. \CGerm 8: σα. 5Υ]1. 1089; 50: ΠῚ ΠΟ ΤΠ Ι TO πὶ ΕἸ. Il, 626; Sphaeria Landeghemiae West. in Kickx F1. Crypt. des Flandres 1, 343 et Lambotte ΕἸ. Mye. 11, 245. Etym. — Dédié à Mad. Van Landeghem—Anne, au jardin de laquelle le champignon fut trouvé pour la première fois. Sur les rameaux du Piladelphus coronarius. — Riswik, Févr. 1889; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). Strome noir, étalé à la surface de la couche fibreuse, tantôt largement étalé, et tantôt réduit à des dimensions beaucoup plus modestes, descendant jusqu’ au cilindre ligneux, tout en y laissant des empreintes de sa présence; puis pénétrant presque jusqu'à la moëlle, en produisant des couches sinueuses noires de démarcation. Périthèces petits (1, —!}, mill.), lentiformes, nichés dans le parenchyme de la couche fibreuse, rarement appliqués au boïs en y laissant des empreintes orbiculaires superficielles, distribués de diverses ma- nières, €. à 4. tantôt solitaires, tantôt réunis en groupes de 2 à 4, munis d’un col court, à peine surpassant le niveau du périderme, restant appliqués fermement au périderme détaché. Asques oblongs ou presque cilindriques, pourvus d’une paroi épaissie, à 8 spores, 60 — 66 X 9 — 10 y. Spores disti- ques, fusiformes, arrondies aux extrémités, ordinairement droites, incolores, biloculaires, à Z ou 4 gouttelettes, cloisonnées et superficiellement rétrécies au milieu, 14— 16 X 4 y. Diaporthe (Tetrastaga) Laschii Nitschke Pyren. Germ. 29% Sacc. Syil 1 684; Saccs TPS CAT NE Kr "El 1. 642 ; Ποῖ oymb. 2055 Laimb ΕἸ τ ΠΡῸΣ Oud. Ned. Kr. Arch. 2, VI, 32. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1990 (Diap.);, Cooke Brit. Fai 2e Ed. n°. 235 (Sph.); Plowr. Sphaer Brit IL πὸ ΔΙ (S ph) Etym. — Jédié à LasCH, un des collaborateurs au Herba- rium mycologicum de KLOTZSCH. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 269 41. Sur les rameaux de l’Ævonymus europaeus. -- Thorgvlied près de la Haye, 6 Juill. 1889; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 176). Strome noir, largement étalé, entourant complètement les rameaux, ou bien limité à des plaques distribuées irrégulièrement, et variant beaucoup de forme et de dimensions. Il repose sur la couche fibreuse, et pénètre dans le corps ligneux en y produisant des couches de démarcation noires et sinueuses. Le périderme, au commencement, ne subit aucune altération de la part de l’in- vasion; pourtant, dans un âge avancé, on y observe des taches de plus en plus sâlissantes et brunâtres, indiquant les places où les stromes divers se sont développés au-dedans du parenchyme cortical. Périthèces distribués sans ordre au milieu du strome qui leur appartient, globuleux ou un peu déprimés, pourvus d’un col robuste et court, qui se borne à perforer le périderme et ne le surpasse point ou à peine. Les perforations se présentent soit sous la forme de petits trous circulaires, à peine visibles, soit sous celle de fentes, au-dedans desquelles les périthèces se suivent en formant une série linéaire, mais en demeurant toujours séparés l’un de l’autre. Æ{sques en massue ou oblongs, à 8 spores, 34— 60 X6 --- 8, Spores distiques ou obliquement mo- nostiques, fusiformes, arrondies aux extrémités, ordinairement droites, incolo- res, non rétrécies au milieu, biloculaires, à 4 gouttelettes. BB. Espèces venant sur des plantes herbacées. Diaporthe (Tetrastaga) Lirella (Mougeot et Nestler [Sphaeria Lirella exs. n°. 668 et Fr. EL IT, 105]) Fuck. Symb. 206: ΟΠ δ. εν. Κα ἘΠ ΠΟ Bambi Cr AT 919; Sphaeria Lirella in Berk. Eng. ΕἸ. V, 273; Cooke Handb. 90. Κα ΘΙ ΠΟΥ. 1685. Pl 1, 547 nds Nat Cresch. Χ]] 271; Prodr. ΕἸ. Bat. 11, 4, p. 53; Gnomonia Lirella Auersw. in Rab. Mycol. Eur. Heft V et VI, 22 tab. V f. 21 et X f. 141; Karst. Mycol. Fenn. 11, 126. Sice. — Moug. et Nestl. exs. n°0. 668 (Sph}); Desm. Cr. dre S MIE Eden 0236 1501) οὐ 2enEd. n°. 982 (Sph:) Libert PI. Cr. Ard. n°. 42 (Sph.); Rab. Herb. myc. 2° Ed. n°. 538 (Sph); Rab. F. E. n°. 745 (Sph.); Fuck. Rhen. n°. 905 (Sph); "Berk’“exs n° 37 (ΠΡ): Cooke Brit. Foi le Ed. n°. 213 (Sph.); 2° Ed. n°. 239 (Sph.); Plowr. Sphaer. Brit. II, n°. 13 (Sph.); Karst. Foi Fenn. n°, 566 (Gnomonia lirella); Roum. Fgi Gall. n°. 91 (Ampullaria lirella). Etym. — Lirella, diminutif de Lira = sillon: ©. ἃ. à la forme des stromes. Sur les tiges du Spiraea Ulmaria. — Leiden, Dozy et M Κι; «aldwik, v. d. Trappen. — Blauwkapel, v. d. 5. Lacoste. Stromes noirs, lancéolés ou oblongs, pas plus longs que 1 à ὃ, pas plus larges qu'un !/, mill., aigus ou arrondis aux deux bouts, munis d’un sillon longitudinal au milieu à létat mûr, appartenant au tissu cortical primaire (extérieur), non visibles au-dessous de la couche fibreuse, où l'or: observe 270 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS les périthèces. Ceux-ci rarement solitaires, ordinairement rapprochés en grou pes de 3 à 5 individus, tantôt rangés en séries linéaires longitudinales, tan- tôt n'observant aucun ordre et pelotonnés, globuleux-déprimés, à la fin af- faissés en forme d'écuelle à la base, ne présentant pas plus qu’une papille à la place du col. Æsques fort nombreux, en massue, pédicellés, à 8 spores, 35 —48X7 #. Spores distiques, fusiformes-allongées, aigues aux extrémités, à 4 gouttelettes, incolores, 10 X2 y. 48. Diaporthe (Tetrastaga) striaeformis (Fries [Sphae- ria striaeformis ὃ. M. ΠῚ, 428]) Fuck. Symb. 206; Sacc. Syll. I, 690; Wint. Kr. FL II, 621; Oud. Rev. Pyrenom. 45; Do- thidea str. Fr. 5. V. 5. 356; Berk. Eng. ΕἼ. V, 256; Cocke Handb. 508. 5100. — Fuck. Rhen. 1012 (Dothidea str.). D'autres exemplaires, doués du même épithète, ont été distribués dans les exsiccata de Fries (n°. 256), de RABENHORST (Ε΄. Εἰ. n°. 2126), de DE THÜMEN (Mycotheca Univ. n°. 1750) et de DESMA- ZIÈRES (Ch. de Fr. 1° $S., 1° Ed. n°. 1760 et 2° Ed. n0. 1410), sans qu'il me semble permis de les identifier avec l’échantillon de FuCKEL. Ce qui est sûr, c’est que les exemplaires de DESMAZIÈRES et de RABENHORST diffèrent sensiblement de ceux de l’auteur des Fungi Rhenani, et n’oceupent pas même le support ofhciel (tiges d’Æpr- lobium), ceux de DESMAZIÈRES ayant été trouvés sur le Kerria japonica et ceux de RABENHORST et de DE THÜMEN sur le Dipsa- cus sylvestris. Le Diaporthe striaeformis, publié pour la première fois comme membre de notre flore mycologique dans ma Revisio Pyrenomycetum, fut reçu, mais à tort, dans cet ouvrage, après un examen pas plus que superficiel, suivi d’une comparaison avec l’exemplaire de FucKkEL, entreprise à 1061] nu et avec l’aide de la loupe seulement. Après l’étude microscopique de nos échantilions, nous sommes venus à d’autres conclusions, qu'il nous importe à communiquer à cette place, afin de réparer une faute commise. Justement comme dans l’exemplaire de FuckEL — qui pourtant n’en fit aucune mention — les nôtres avaient produit deux sortes de stromes, ο΄. à. d.: de tels, d’où s'élèvent quelques petites protubérances hémisphériques, et encore d’autres, au milieu desquels se trouvent éparpillés des sillons de 1 à 3 mill. de longueur et !/, à 1 mill. de largeur, flanquées des deux côtés d’un coussinet en forme de croissant. Les deux sortes de stromes peuvent être décrits par les mêmes phrases, étant noirs, corticoles, cachés sous une épiderme noircissante, mais qui se détache promptement; les plus réduits lancéolés, longs de 1 à 2, larges de 1/, mill.; les plus développés sous la forme de plaques de différentes formes, mesurant 1 à 3 cent. de longueur sur 1/, à 1 cent. de largeur; tous les deux aux contours nettement accusés et plus foncés que le reste, et tous les deux, après la chute de l’épiderme, laissant à la surface du cilindre ligneux des empreintes, composées d’une tache pâlie et d’un bord noir-foncé. . QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 271 Je n'ai pas réussi à trouver dans les tranches microscopiques peu nombreu- ses de l’exemplaire de FUCKEL — mais que je n’osai multiplier, de peur de détruire le tout — ni des asques, ni des spores, dans les stromes aux sillens éparpillés, tandisque les protubérances hémisphériques des autres semblaient être vidées. Nos propres échantillons se trouvaient dans une condition beaucoup meil- leure. Les protubérances hémisphériques contenaient une grande quantité d’asques, entourés de paraphyses, chacun à 8 spores brunes, monostiques, müriformes; le tout en concordance avec ce qu’on trouve décrit à propos du genre Thyridium. Les coupes, faites à travers des sillons et de leurs bords convexes, nous prouvèrent que les premiers ne sont nullement des fentes, mais seulement des dépressions linéaires, aboutissant au tissu inaltéré de la tige; et puis que le centre des convexités était occupé d’une caverne aux bords sinueux, des- quels s’érigent des stérigmates longs, filiformes, terminés par une conidie in- colore, oblongue, continue, à 2 gouttelettes: une à chaque extrémité. Ces résultats démontrent que le Diaporthe striaeformis n’a pas encore été observé dans les Pays-Bas. La question si l’espèce existe véritablement, ne me parait pas encore suffisamment éclaircie. Ceux qui peuvent disposer de la collection vénale de Fuckez, et dont les échantillons, appartenant au n°. 1012, se trouvent dans une meilleure condition, seront peut-être à même de lever les doutes que nous n’avons pu dissiper, et qui du reste semblent exister tout-de-même chez d’autres mycologues (voir Sacc. Syll. I, p. 691). Section 5 PHAEODIDYMÉES Saccarno. Sylloge Fungorum 1, a°. 1882, p. 701. (Etym. φαιός, d’une couleur foncée et δ,δύμος, double; f. a. aux spores biloculaires de couleur sombre). Spores de plusieurs formes, biloculaires, noires ou d’un olivacé foncé. MA, Pérthèces solitaires. «. Périthèces cachés sous l’épiderme ou le périderme. 1. Didymosphaeria — Périthèces petits, munis d’une paroi membraneuse. Spores sans enduit gélatineux. ἷ Massariella. — Périthèces assez volumineux, presque corlacés. Spores pourvues d’un enduit gélatineux. D. Périthèces superficiels ou enfoncés superficiellement dans le support avec leur base. S Périthèces non rostrés, ΟΣ «3 Lo RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS € μ 1 € > 4 1 δ na Q ἐ " Δ ΄  7 τ C [Parod ie I ᾿ ἃ. — Périthèces phyllogènes, adnés-superficiels, presque coriacés|. D Amphisphaeria. — Périthèces xylogènes ou corticoles, enfoncés dans le support avec leur base, émergents, carbonisés. 4. Delitschia. — Périthèces coprogènes, innés-émergents, presque membraneux. δὲ Périthèces rostrés. [Rhyncehostoma. — Périthèces innés-émergents, carbo- nisés]. BB. Périthèces en groupes cespiteux. 5. Otthia. — Périthèces se frayant passage à travers de la couche protectrice, et enfin devenant superficiels, pourvus d’un col à peine mamelonné. €. Périthèces plongés dans un strome. [Melanconiella.— Strome coriacé, plongé dans l'écorce, rappelant celui du genre Va/sa, accompagné des conidies du genre Melanconium. Asques sans paraphyses|. [Valsaria. — Strome presque coriacé, se frayant passage au dehors ou enfoncé dans le support, rappelant celui des genres Valsa, Diatrype où Eutypa, noirs, sans trace de Melan- conium. Périthèces globuleux. Asques accompagnés de para- physes|. [Camarops. — Strome crustacé, rappelant celui du genre Hypoxylon, élevé, sans trace de WMelanconium. Périthèces pres- que tubuleux. Cols terminés par un ostiole saillant, hémisphé- rique, perforé. Asques sans paraphyses. DIDYMOSPHAERIA Fucxer. (Symbolae Mycologicae 140). (Etym. διδύμος, double et σφαῖρα, sphère; f. a. aux spores biloculaires). Périthèces cachés sous une couche protectrice, soit de couleur na- turelle, soit noircissante, presque membraneux, couronnés d’une petite QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 273 éminence mamelonnée. Asques accompagnés de paraphyses, à 4 ou 8 spores. Spores ovoides-oblongues, biloculaires, fuligineuses. Ile τ 7 Epiderme de couleur naturelle, non noirei autour du col pénétrant. Didymosphaeria conoidea Niessl, Neue Kernpilze in Oest. Bot. Zeits. Wien 1874, p. 202; Sacc. 501}. I, 702; Sacc. Po Πα δ: γππ|. Kr. ΕἸ. I 410: Θὰ: ον Pyre nom. 45; Sphaeria suffulta Fr. 5. M. IT, 508; Nees Syst. 316 et f. 358; Sphacria Doliolum conoiïdea de Not. in Microm. Ital. Decas IX, 10 et tab. 7; Leptosphaeria Doliolum conoïdea Cesati et de Notaris Schema 235; Leptosphaeria conoidea Sace. Foi Ven. Ser. 11, 314. SCC. J. Kunze, Foi sel. n°. 326; Sydow Mycoth. March. n°. 137; Sacc. Mycoth. Univ. n°. 70 (Leptosphaeria con.;;, Roum. Το (611. πὸ: 20. Etym. — Conus = cône; f. ἃ. à la forme des périthèces. Sur les tiges de l'Urtica. — Domburg. — la Haye, Destrée (Ned. Κα Arch. 2, VI, 190). Périlhèces épars, d’abord cachés sous l’épiderme presque transparent, à la fin exposés, assez volumineux (1/, à 1/, mill.), en cône, appliqués au support 3 4 12 ᾽ ᾽ par une base aplatie, quelquefois aplatis au sommet, munis d’un col mame- lonné ou conique, noir-luisant, coriacés, assez résistants. Æ{sques cilindriques, Il ᾽ ᾽ , brièvement pedicellés, à 8 spores, 60 — 70 X 4—7 y. Spores monostiques, obovées, cloisonnées et un peu rétrécies au milieu, olivacé-pâle, 6— 9 X5 y Paraphyses filiformes, simples. Τ Epiderme noircie autour du col proéminent. Didymosphaeria epidermidis (Fr. [Sphaeria epi- dermidis 5. M. II, 499 p. p.]) Fuck. Symb. 141; Sace. Syll. PO Mint nr ΠῚ 119. 2Lamb. El -Myc-1, 281: ΟἿ: ον. Pyren. 46; Sphaeria epidermidis Fr. in Berk. A. N. FT. NE MISE BB EN NT 2 ME ποῦ Curr mn Pr RTE τ 9 5110: CooketElandh 891; RIckA Orne 11 1 342:Prodr 11: Bat” 11, Δ. ἢ. 01: Splr-atomaria Wall F1. Crypt. ΠῚ, 772; Sph. Araucariae Cooke in Seemann’s Journ. ὌΝ τ Δ 1 12 Daicce Er. exs. πὸ: 19,(Sphaeria) "Desm (ΟἿ. de Er 16 5 du 9%5 {5001}: 26 πα τὺ (ΒΡ ΕΟ then πο τὼ (Amphisphaeria epiderm.); Rab. F. E. n°. 1899 (Didymos.); J. Kunze Foi sel. n°. 82 (Didymos.); Rehm. Ascom. n°. 535; 15 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie) DI. IT, 2e Ged. 274 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Roum. Fe. Gall. n°. 2574 (Sph. epid. var. microscopica); n°. 5398 (Didymos.). Etym. — Æpidermis — épiderme; f. ἃ. au support. Sur les rameaux du Perberis vulgaris. — Naaldwik, v. d Trappen; Sché- veningue, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 190). Périlhèces épars, d'abord cachés sous l’épiderme presque transparent, à peine saillants, petits, sphériques-aplaties, à la fin affaissés, perforant l’épiderme avec un petit mamelon, noirs, lisses. Æ{sqwes cilindriques ou un peu en massue, à 4 ou 8 spores, 75 — 100X7—S y. Spores obliquement monostiques où presque distiques, elliptiques, arrondies aux extrémités, biloculaires, non ou à peine rétrécies au milieu, munis d’une gouttelette dans chaque compartiment, “ΝΖ x olivacées où brunâtres, 7 — 15 X4— 7 y. Paraphyses rameuses. MASSARIEL LA Srecazzini. (Fungi Argentini. Pugillus D. (Etym. Nom diminutif de Massaria, genre dédié au botaniste italien J. P. Massara). Périthèces nichés dans l'écorce, jamais exposés, presque coriacés, pourvus d’un col perforé, à peine saillant. Asques à 8 spores, ac- compagnés de paraphyses. Spores biloculaires, fuligineuses, enveloppées d’une couche gélatineuse. 1 Massariella Rhododendri Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 481: Sacc. Syil. IX, 740. Sur les rameaux d’un ÆAododendron cultivé. — Zorgvlied près de la Haye, 20: Avril 1839; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 185). Périthèces petits ('/; à 1/, mill.), épars, nichés dans l'écorce primaire (ex- térieure), presque coriacés, d'abord globuleux, ensuite un peu déprimés, per- forant le périderme avec un col presque imperceptible, perforé. A4sques cilin- driques, 170% 15 w. Spores monostiques, brun-marron, presque opaques, elliptiques où oblongues, 19 — 2314 μι biloculaires, superficiellement rétré- cies au milieu, sans gonttelettes. La couche hyaline à peine visible dans les spores adultes, D Massariella Curreyi (Tul. [Massaria Curreyi SF. C:. Il, 231)) Sacc. 8501... 1 717: Sac Reel PE Wint. Καὶ El. Il, 539: Ond: Ned:1Kr Arch PME saria Curreyi Tul. in Cooke Handb. 847; Sphaeria Tiliae Curr. ann. !rans. ἈΚ ΧΟ το ἢ EMIOE Sice. — Rab. F. E. n°. 1129 (Massaria). Etym. — Dédié à Currey, mycologue anglais. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 210 Sur les rameaux du 7ÿlia parvifolia, en compagnie du Hercospora Tiliae. — Zorgvlied près de la Haye, Juillet 1889; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 185). Périthèces en groupes ou épars, mais rapprochés, uichés dans le parenchyme cortical, presque sphériques, noirs et mesurant à peu près !/, mill. de travers, enfin soulevant le périderme pour laisser passer le col papilliforme, perforé. Asques en massue, s’amincissant vers la base en pédicelle, largement arrondis au sommet, à 8 spores, 155 — 200 Χ 25 — 32 μ. Spores distiques, en massue oblongue, formés de deux moitiés fort inégales: ce”. à. d. d’une portion anté- rieure majeure, elliptique ou obovée, brun-foncé, et d’une portion postérieure, obovée, brun-pâle, enfermées dans une couche gélatineuse assez large, 35 — 40 X 16 y 1) (sans la couche gélatineuse). Paraphyses nombreuses, filiformes. Jobservai constamment 2 gouttelettes dans la portion antérieure et une seule dans la portion postérieure. La cloison s'étend jusqu’à la surface de l’enduit transparent. 2. Massariella Rosae (Otth) Janezewsky Bull. Herb. Bois- sier II, 667; Sacc. Syll. XI, 314. Périthèces membraneux, épars, cachés sous l’épiderme, ᾿|5 —1}, mill. de travers, noirs, glabres, couronnés d’une papille perforée. 4sques cilindriques, courtement pédicellés, à parois épaissies, arrondis en avant, droits ou cour- bés, octospores, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores obliquement monostiques, elliptiques, d’abord incolores, puis couleur de miel, enfin oli- vacé-pâle, 16 — 19 X 8 — 8.5 4 eloisonnées, mais à peine rétrécies au milieu, enveloppées d’une couche gélatineuse assez épaisse. La moitié antérieure des spores est souvent un peu plus large que la moitié postérieure. Sur les rameaux jeunes desséchés du Berberis vulgaris. — Dunes de Sché- veningue, Juillet 1888; Destrée. AMPHISPHAERIA Cssarr et ne Noraris. (Schema di classificazione degle Sferiacei italici aschigeri, p. 223). (Etym. χμφί, près de, et σφάερα, boule; f. a. la forme des périthèces). Périthèces épars ou en groupes irréguliers, d'abord p. où m. en- foncés dans le support, à la fin partiellement exposés ou tout-à-fait , munis d’une papille à peine per- ceptble, glabres. Asques octospores, accompagnés de paraphyses. Spores biloculaires, brunes ou d’un olhvacé-foncé. superficiels, coriacés ou carbonisés 1. Amphisphaeria culmicola 5800. Mycol. Ven. Spe- το 110) et ΧΠῚ δ᾽ 99: Sacc. Syll 1728; Βαρον ΠῚ Fo. Ital. t. 444. Etym. — culmus = chaume, et colere habiter; f. ἃ. à l’ha- bitat. 1) Selon Mr. Saccarpo: 80 Χ 19 — 14: selon WiIxTER 30 — 42 X 12 —:5S w. IX 276 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les chaumes de l’Æ/ymus arenarius. Dunes près de la Haye; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 188). Périthèces épars, en cône, mesurant 1/, mill. de travers, apiculés au som- met, noirs, appliqués à une épiderme noircie. ÆAsques cilindriques, un peu en massue, presque sessiles, 90 X 20 μ, à 8 spores, accompagnés de para- physes filiformes rameuses. Spores oblongues, biloculaires, rétrécies au milieu, arrondies aux extrémités, 24 — 26 X 9 — 10 y, d’abord incolores, continues, munies de 2 gouttelettes larges, ensuite brunes, biloculaires, soit à 2, soit à 4 gouttelettes. DELITSCHIA Avusswap. (Hedwigia V (1866), p. 49). (Etym. Dédié au prof. DecrrscH de Leipzig). Périthèces coprophiles, épars, globuleux, plongés dans le crottin des animaux herbivores, sauf le col qui fait saillie en dehors, noirs, membraneux, mais souples. Asques cilindriques, accompagnés de pa- raphyses, octospores. Spores presque elliptiques, biloculaires, brunes, enveloppées d’une couche gélatineuse, se divisant à un âge avancé en leurs moitiés constituantes, voire même au dedans des asques. 1. Delitschia didyma Auerswald Hedw. V, 49; D. Auers- waldi Fuck. Symb. 241; Sacc. Syil. I, 732; Wüint. Kr. FL I, 1795 Oud. Versl'Meded' ἈΞ ΑΙ νον. ὦ XVI S STE Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 272; Oud. Rev. Pyrenom. 46. Etym. — didymus, ce qui consiste en deux moitiés ar- rondies; f. ἃ. à la structure des spores. J'ai restitué le nom spécifique primitif, donné à l'espèce par AUERSWALD, parceque la raison, alléguée par FuckEL pour justifier sa démarche, lors qu'il l’abolit tout en le remplaçant par un autre, n'est nullement valable d’après les , Lois de nomenclature botanique ?, rédigées par Mr. ALpr. DE CANDOLLE !). Cette raison fut conçue en ces termes: ,Da die ,Sporilia didyma” nur bezeichnend für die Gattung sind, se wähle ich für diese Art den Namen ihres Entdeckers”. En vérité, si l'on voudrait accepter de telles considé- rations, rien ne nous empècherait de changer des centaines de noms qui, nonobstant leur caractère p. ou m. vicieux, ont résisté jusqu'ici 1) Art. 59 p. 26. Nul n’est autorisé à changer un nom sous prétexte qu'il est mal choisi” etc, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 271 à tout effort qui aurait pour but une réconstruction absolument superflue. Sur les erottins de lapin. — Overveen, Août 1882; van Ledden Hulse- bosch. —- la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). Périthèces épars, enfoncés, membraneux mais souples, mesurant /, mill. de travers, ovoides, bruns, couronnés d’un col robuste, en cône extrêmement court. Asques cilindriques, à 8. spores, accompagnés de paraphyses filiformes, 250 — 300 X 26 — 33 y. Spores obliquement monostiques, ovoides-oblongues, arrondies aux extrémités, biloculaires, rétrécies au milieu, brunes et opaques, 59 — 56 X 16 — 18 μ΄), à la fin se divisant en leurs deux moitiés. 2. Delitschia bisporula (Crouan | Hormospora bisporula Flore de Fimisterre, 21]) Hansen, Fungi fimicoli daniei 107 et tab ΠΣ 1 1 προ 11: 132% Grevillea VE 1.94... 4: πὶ τ 1. ΠΠ 165: tOud Mers ΜΘ. Ron ΑἸ, Wet. MIRE ST Ou Ne Re ΑΥΤΟΝ 2 MEN 272 εν. Pyrenom. 46. Sice. — Plowr. Sphaer. Brit. III, n°. 46. Etym. — bis, bi — deux; sporula, sporule; f. ἃ. à la struc- ture des spores. Sur les crottins de lapin. — Wageningen, Août 1882, Oud. Périthèces ovoides, noirâtres, hauts de environ 1}, mill., contractés vers le sommet en cône court et émoussé, hérissé de poils raides. Æ4sques cilindri- ques, accompagnés de paraphyses, à 8 spores, 150 X 15 μ. Spores monosti- ques, oblongues, biloculaires, rétrécies au milieu, 2710 y, fuligineuses, en- veloppées d’une couche gélatineuse. où Delitschia Winteri (Plowright [Sphaeria (Delitschia) Winteri Grevillea If, 188 et tab. 25 f. 1]) Sacc. Syll. I, 734; Illustr. Fg. [tal. t 621; Oud. Versl. Med. Kon. Ak. v. Wet. ΝΠ Ὁ Οὐ ΝΟ. Καὶ Arch ΙΥ̓ς 272. etitab. NI PO See. "houm PRG al πὸ. 5035. Etym. — Dédié à feu le Dr. G. WIiNTER, auteur de la 2e édition de la Kryptogamenflora de L. RABENHORST. Sur les crottins du lapin. — Brielle, Août 1882, Oud. (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). Périlhèces plongés tout-à-fait ou à mi-hauteur dans le support, pourvus d’un eol cilindrique, assez robuste, à la surface p. ou m. rugueuse et inégale, quelquefois courbé vers le sommet tronqué. 4sques cilindriques, brièvement pedicellés, arrondis au sommet, divisés, au moins extérieurement, en autant de compartiments qu’il y a de spores, accompagnés de paraphyses pluricellu- la Haye, Destrée 1) Les mesures regardent toujours les spores sans l'enveloppe gélatineuse, 4. O. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS laires, 450 65 — 70 ,:, à 8 spores. Spores obliquement monostiques, oblon- vues, cloisonnées et rétrécies au milieu, arrondies aux extrémités, d’abord ἘΠ αν jaunes, à la fin fuligineuses, complètement opaques, 62 — 75 X 28 — 35 y, enveloppées d’une couche gélatineuse. Delitschia Niesslii Oud. Hedwigia XXI (1883) p. 163; Oud. Versl. Med. Kon. Ak. v. Wet. 2, XVIII, 388: Oud. Ned. Κα. Arch. 2, IV, 213; Sacc. Syll. II, Addenda ad Vol: ΡΠ Etym. -- Dédié ἃ feu le Dr. ΝΊΕΒΒΒΙ,, auteur de plusieurs ouvrages mycologiques. Sur les crottins de lapin. — Overveen, près de Harlem, 1882, van Lep- DEN HULSEBOSCH. Périthèces épars, attachés aux résidus des brins d’herbes à la surface des crottins, petits, presque globuleux, bruns, glabres, lisses. Asgues cilindriques, 70— S0 XT y, accompagnés de paraphyses extrêmement subtiles et très rameuses, à 8 spores. pores très régulièrement monostiques, elliptiques, 14 X 6 x, arrondies aux extrémités, cloisonnées mais à peine rétrécies au milieu, se divisant difficilement dans leurs deux moitiés à l’état mûr. Delitschia leptospora Oud. Hedwigia XXI (1882) p. 1635 Oud..Versl. Méd Kon- Ak7v 0Wel 2 IT 387 ὁπ". Need. Κι. ΑΝ 1 et CIRE θα αν Pyren. 46; Sacc. Syll. II, Additam. ad Vol. I, p. LIIT. Etym. — λεπτός, mince et σπορά graine; f. ἃ. à la nature des spores. Sur les crottins de lapin. — Overveen, près de Harlem, 1882, v. L-dden Hulsebosch. — la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). Périthèces Épars, attachés aux résidus de brins d’herbe à la surface des crottins, presque globuleux, un peu en cône, brun-noirâtre, glabres, lisses. Asques presque sessiles, courts, 60 — 70 X 11 — 12 x, cilindracés-oblongs, à 8 spores, accompagnés de paraphyses excessivement subtiles, très rameuses. Spores tristiques, fusiformes, arrondies aux extrémités, 22 — 23 X4— 5 y, brunes, cloisonnées et profondément rétrécies au mitieu, se divisant prompte- ment en leurs deux moitiés constituantes. Delitschia microspora Oud. Hedw. XXI (1882) p.165; Oud.: Versl. Med: Kon. Ak ver ΧΙ ΘῈ Oud:.Ned.Kr:Arch."2;, AV, 11; Oud'HRer-Eyrenete Etym. — μικρός, petit et σπορά, graine; f. a. à la dimen- sion des spores. Sur les crottins de chèvre. — Overveen, près de Harlem; v. L. Hulsebosch, 1882. — la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). Je n’ai pu trouver de cette espèce que les spores. Elles étaient fort petites QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 919 NCA 2 ΄ 9. ΄ . ΄" . . (9—10 <3!/ y), arrondies aux extrémités, cloisonnées, mais à peine rétré- cies au milieu, brun-pâle. OTTHIA Nrrscuke. (Fuckel, Symbolae mycologicae, p. 169). (Etym. — Dédié à C. A. Orrx, phytographe de Bern). Périthèces perçcant à travers de l'écorce, cespiteux, presque globu- leux, pourvus d’une papille fort subtile, noirs, glabres, carbonisés. Asques clndriques, à 8 spores, accompagnés de paraphyses. Spores elliptiques, cloisonnées au milieu, brunes. 1 2. Otthia Crataegi Fuck. Symb. Addit. 1, 19; Sacc. Du MO; Sace 111 F5 Ttalt 557; Want Re FLAT 513. Sur les rameaux du Crataegus monogyna. — Schéveningue, Destrée (Ned. Ke Arche ANT 114. Périthèces perçant au travers de l’écorce en pelotes denses, assez volumi- neux (1/, à */, mill), noir-foncé, globuleux, pourvus d’une papille subtile, à la fin perforés Æ4sques pédicellés, cilindriques, à 8 spores, 170 — 230 X 14 — 17. Spores obliquement-monostiques, ovoides-oblongues, eloisonnées et ré- trécies au milieu, brunes, presque opaques, 26 — 30 X 11 — 15 y. Otthia populina (Pers. [Sphaeria populina Obs. Mye. ENG τ τ Ὁ. δ 1 γα: ΟΠ πε. Θγαρ. ΠΤῦ: ΠΟ ὙΠ 196: Mint. Κα: ἘΠῚ 5 Karst Myc. Fenn. IT, 59; Lamb. FL Myc. IT, 316; Sphaeria populina Fr. $. M. RERMS = Eere M 700 and bot en ὙΟΙ]. {ΠΡ UT a—e; Kickx Cr. des FI. 1, 333; Cucurbitaria populina Fr. $. V. 5. 390: Cooke Handb. 842. Sice. — Fuck. Rhen. n° 966 (Cucurbitaria). Sur les rameaux d’un peuplier. — Schéveningue, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 174) Périthèces en pelotes ordinairement volumineux, rarement réduits à de moindres dimensions, unis à la base par un strome compacte, proéminents, divergents, ovoides-oblongues, noirs, lisses, un peu luisants, couronnés d’un sommet papilliforme. Æsques cilindriques, pédicellés. Spores monostiques, cloisonnées au milieu, brun-pâle. L'exemplaire du n°. 966, appartenant à l’herbier vénal de FuckeLz, faisant partie de mes collections, suranné et dans une très mauvaise condition, ne me permit pas de l’étudier comme il faut. Les périthéces, dans un état de décadence complet, ne purent être mesurés, puis ne contenaient plus aucun asque. Je n’y trouvai rien que quelques spores, éparpillés parmi les débris du support et du champignon lui-même, et qui peut-être avaient échappé au délabrement universel. Elles avaient la couleur brun-foncé, étaient pres- 280 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS que elliptiques, biloculaires, arrondies aux extrémités et superficiellement ré- trécies à la hauteur de la cloison. Mais elles avaient les mesures différentes que voici: 14X 7 uw, 182), X9 ὦ et 21 X 92/3 pe. Les échantillons, cueillis par Mlle DesTRÉE, ne furent pas à ma disposi- tion, et la liste qui en fait mention dans le Ned. Κα. Arch., ne contenant que les noms des espèces trouvées, ne put être consultée avec succès à propos des lacunes que Fuckez lui-même ne semble pas avoir eté à même de com- bler dans sa courte diagnose. D. Otthia Syringae (Fr. [Sphaeria Syringae 5. M. I, 492])) Niessl in Hedw. XV (1876), 2; Sacc. Syll. 1. 737; Oud. ἴον. Pyren. 46; Sphaeria Syringae Fr. dans Ned. Κα. Arch. 1, Prod MPa pp 000) Sur les rameaux du Syringa vulgaris. — Goes, van den Bosch. Périthèces en pelotes, d’un volume intermédiare, découverts jusqu’au milieu, globuleux-déprimés, noirs, glabres, rugueux, opaques, couronnés d’un sommet papilliforme très subtile. 4sques cilindriques, à 8 spores, 115 — 120 X 12 — 13 y. Spores monostiques, elliptiques, cloisonnées et rétrécies au milieu, fuligineuses, 24 X 10 y. Section 6 PHAEOPHRAGMEÉES Saccarno. (Sylloge Fungorum IT, a°. 1883, p. 1). (Etym. φαιός, sombre et φρώγμα, cloison; f. a. à la couleur des spores). Spores cilindriques, oblongues ou fusiformes, à 3 ou plus encore de compartiments, d’un brun verdâtre (olivacé) à L'état mûr, couleur de miel où fuligineuse à Pétat Jeune. M. Périthèces solitaires. a. Périthèces cachés perpétuellement dans l'écorce (ou sous l’épi- derme), ou enfin pénétrant vers la surface et devenant exposés. S Spores enveloppées d’une couche gélatineuse. δ ᾿ 5 IE Massaria. — Périthèces ordinairement pachydermes, sans col. Spores ordinairement se répandant en dehors à l’état mûr en souillant la surface du support !). δ. Spores sans enveloppe gélatineuse. 1) Ceci ne s’eflectue pas lorsque la paroi des périthèces est membraneuse. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 281 + Périthèces non cachés sous un écusson en guise de strome. [Ceriospora. — Spores terminées aux deux bouts par un appendice gélatineux mucroniforme, ordinairement incolores, quelquefois couleur de miel]. [Rebentischia —- Spores prolongées à la base en un appendice cilindrique en forme de queue, et par là p. ou m. pyriformes|. 2. Leptosphaeria. — Spores sans appendices. Loges toutes de grandeur et de couleur égales. [Heptameria — Spores sans appendices. La cellule médiane coloriée plus grande que les autres, qui sont inco- lores]. ff Périthèces aplatis, cachés sous un écusson noir, en guise de strome. 3. Clypeosphaeria. — Spores sans appendices. Loges toutes de grandeur et de couleur égales. D. Périthèces exposés ou à peu près. δ Périthèces velus ou reposant sur un réseau de fils sombres. 4. Chaetosphaeria. — Périthèces concolores. Spores courtes. δὲ Périthèces glabres ou à peu près. 7 Phytophiles (venant sur les plantes. a. Spores se divisant promptement en leurs parties consti- tuantes. [Ohleria. -— Périthèces presque carbonisés, ordinairement rugueux, noirs, en groupes]. B. Spores intègres pendant toute leur existence. * Périthèces lisses ou à peu près. 5 Melanomma — Périthèces parfaitement superficiels, s’ou- vrant avec un pore étroit. Spores de grandeur moyenne. 282 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 6. Trematosphaeria. — Périthèces plongés avec la base dans le support, à la fin s’ouvrant avee un pore large. Spores de grandeur moyenne ou de dimensions outre mesure. [Caryospora. — Périthèces superficiels, unis au support par la base. Spores composées de deux moitiés coniformes, unies à la base, très grandes, très opaques]. ἘΣ Périthèces à surface verruqueuse. [Stuartella. — Périthèces couverts de verrues polyédri- ques. Spores naviculures, quadricellulaires|. ft Coprophiles (venant sur les crottins ou la bouse). 1h Sporormia. — Périthèces petits, sphériques ou en cône, ayant la paroi presque membraneuse. BB. Périthèces cespiteux, perçant à travers des couches protectrices,. [Gibberidea — Périthèces reposant sur un strome faux, réunis en pelotes à la fin superficielles, presque coriacés, sur- montés d’un col papiliforme]. €. Périthèces plongés dans un strome. a. Strome comme dans les Valsa, cachés dans le support. 8 Aglaospora. — Asques à 4 spores. 9. Pseudovalsa. — Asques à 8 spores Point de poussière parmi les cols des périthèces. [Thyridaria — Asques à 8 spores. Périthèces souvent convergents à l’aide d’une croûte noire, en guise d’un disque, saupoudrés d’une poussière ferrugineuse on brun-rougeñtre|. D. Strome comme dans les Eutypa, étalé, de la consistence du bois. [Kalmusia. — Périthèces en groupes, cachés dans le bois ou dans l'écorce qui, par changement de couleur, ressemblent à un strome|. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUEQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 283 €. Strome saillant, en forme de coussin. 10. Melogramma. — Périthèces faisant saillie p. ou m. com- plète à la surface d’un strome cortacé. MASSARIA υἱὲ Noraris, (Giornale botanico italico 1, 333). (Etym. Dédié au docteur J. PH. Massara, auteur de la flore de la vallée de Tellina). Point de strome. Périthèces cachés sous le périderme p. ou m. gonflé, coriacés, surmontés d’une papille qui perce le périderme. Asques à 8 spores, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores ordinairement distiques, oblongues ou en massue, tri- ou pluricellu- laires, brunes, enveloppées d'une couche gélatineuse, ordinairement grandes. 1. Massaria inquinans (Tode [Sphaeria inquinans Fei Mecklenb. sel. Il, 17 et tab. X f. 85]) Fr. 8. V. 8. 369; ΘΟ MEN 5 nSacc I ME tal tab 11. Not Κα. El: HR 10-Euck Symb 15 éttab AMP CP /Ces ettde Not Schema Sfer. 216; Cooke Handb. 846; Karst. Mycol. Fenn. IT, 82; Lamb. ΕἸ. Myc. 11, 296; Varialoria ellipsosperma Bull. Ch. de Fr. 1, 183 et tab. 492 f. 3; Sphaeria inquinans Tode a Aceris Pers. Syn. 83; Sph. inquinans Tode in Pers. Icones pictae 62 et tab. XXII f. 5et6; Fr. 8. M. II, 486; Nees Syst. f. 356; Berk. Eng. FI. V, 269; Sph. ellipsosperma Sowerby Engl. Foi tab. 372 ἢ. 3; Sphaeria gigaspoura Desm. A. 5. N. 3, ANT (0 180), 5. 5609 Kickx (Cr ἃ. ἘΠῚ FE .944.: Curr. Linn. Tr. XXII, 326 et tab. 59 {. 100; Massaria gigaspora Ces. et de Not. Schema Sfer. 217; Massaria Bulliardi Tul. δ. ΠΟ Ὁ 200: SCC =NDem Or de Er 1965. 16 Ed αὖ 2005 (5ΡΙ gigaspora); 2° Ed. n°. 1765 (Sph. gigasp.); West. exs. n°. 1108 (Sph. gigasp.); Fuck. Rhen. n°. 893 (Massaria inq.); Rab. F. τ πὸ 1929 051. ὁἸ5 850.) δὺ εὖ. 1526 (Mass ing) Thüme Mycoth. Univ. n°. 1950 (Mass. inq.); Sace. Mycoth. Veneta n°; 82. et n°. 1189 (Mass. inq.); Cooke exs. 1° Ed. n°.,257 et 258(?); Plowr. Sphaer. Brit. II, n°. 48 (Mass. inq.); Roum. ΠΡ ΟἿ πὸ ἢ 58: CMS im): Etym. — énquinare = salir; f. ἃ. aux spores s’épanchant sur le support. 84 2. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les rameaux de l’Acer campestris. — la Haye, Destrée (Ned. Κα. Arch. 2, VI, 155). Périthèces rapprochés, solitaires (rarement en groupes de 2 ou 3), souvent étalés autour des rameaux entiers, cachés perpétuellement sous le périderme enflé où prominant en mammelle, globuleux ou quelque peu aplatis, ordinaire- ment aplanès à la base, perforant le périderme avee un col cilindrique extré- mement court, noirs, de substance cornée, mesurant environ 1 mill. de travers. Asques oblongs-allongés, brièvement pédicellés, amples, à 8. spores, 260 — 300 X 50 — 60 y, accompagnés de paraphyses filiformes; spores rangées sans ordre, cilindriques-oblongues, arrondies aux extrémités, droites, quoique sou- vent inéquilatérales, quadricellulaires, brunes, enveloppées d’une couche géla- tineuse, 80 — 103 Χ 21 — 23 κ. Massaria Pupula (Fr. [Sphaeria PupulaS. M. II, 4841) Cul: SF: CIE, 225; πὸ Kr ΒῚ ΤΠ 544: EuckSymb 153 et tab. VI, {- 2; Cooke Handb. 845; Lamb. ΠῚ. Cr. IT, 297; Hercospora Pupula Fr. 5.0. S. n°. 397; Berk. Outl. 402; Massaria pyxidata Riess in Fresenius Beitr. 61 et tab. NL 1-ῦ: 50 Ὁ. — Fries exs. n° 16 ΡΠ) Εἰ πὸ ΠΡ Rap F. E. n°.543 (Hercospora P.) et n°. 1928 (Massaria P.); Fuck. Rhen. n°. 2010 (Massaria P.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 2162 (Massaria P.);, Kunze Foi sel. n°. 93 (Massaria P.); Rehm Ascom. n°. 817; Schweiz. Krypt. n°. 624; Roum. Fgi Gall. 60: 111 {ΜΆΞΒΣ ἘΚ Etym. — Pupula, diminutif de Pupa = pupille de l’oeil; f, a. à la ressemblance entre la figure d’un périthèce, vu à vol d'oiseau, lors que son sommet vient de perforer le périderme, et celle d’un iris (le cercle noir) avec sa pupille (le disque blanchâtre) 1). Sur les rameaux de l’Acer Pseudo-Platanus. — La Haye, Destrée. Périthèces rapprochés, hauts de !/,, larges de 17, à */, mill., solitaires ou en groupe, appliqués à l'écorce intérieure (liber), cachés perpétuellement sous le périderme, qu'ils ne soulèvent que très peu, orbiculaires et aplatis, à la fin déprimés au centre, d’où s’élève un col papilliforme. La paroi en est relativement fort épaisse et noire, sauf une partie supérieure hétérogène qui pourrait être comparée à un couvercle (d’où le nom de pyxidata, donnée à l'espèce par RiEss), et beaucoup plus mince, membraneuse, et blanchâtre. Aussi, dans les exemplaires surannés, comme je les reçus d’AUERSWALD, on ne trouve, après avoir détaché le périderme, qu'une sorte d’écuelles vides, large- ment ouvertes. Æsques en massue allongée, pourvus d’un pédicelle médiocre, à 8 spores, 200 — 230 X 38 — 48 >. Spores presque distiques, oblongues, quadricellulaires, superficiellement rétrécies au milieu, plus larges en avant qu’en derrière, arrondies aux extrémités, brunes, 44— 52X16 , enveloppées d’une couche gélatineuse large, également rétrécie au milieu. Paraphyses filiformes, rameuses. 1) À comparer la figure de Ress (tab. VIT fig. 3) dans Fresenrus. Beitr. p. 61. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS BAS. 289 de Massaria Destreae Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 481 et tab. VIII f. 13: Sacc. Syll. IX, 760. Etym. — Dédié à Mlle E. DEesTRée, l’exploratice zêlée de la flore mycologique des environs de la Haye. Sur les rameaux de l’Acer Pseudo-Platanus. — Bois de Schéveningue, 28 Sept. 1888; Destrée. Périthèces rapprochés, parfois rangés en cercle, plongés dans le parenchyme cortical, enfin perforant le périderme et s’ouvrant par une petite ouverture circulaire, larges de 1 à 11}, mill. Æ4sques pas plus reconnaissables. Paraphy- ses filiformes, fort nombreuses. Spores oblongues, d’un brun-foncé, 80 — 84 X 18— 21 μ, enveloppées d’une couche gélatineuse large, à 5 cloisons, dont celle du milieu tant soit peu en relief !). 4 Massaria macrospora (Desmaz. [Sphaeria macrospor: ἜΝ Ὁ Χ aS18) 350) MSacc. Syil, LL Τὺ: Sace. Illustr. Fe. Ital. tab. 418; Oud. Rev. Pyren. 47; Sph. macro- spora Desm. in Currey Quart. Journ. of microse. Science VIT {θυ ES οὐ} NI ΤΌΣ Ἰςποϊχ Cr des 1} 590. Massaria epiphegea Riess in Fresenius Beitr. 60 et tab. VIT, ἢ. 3—40; Melanconis macrospora ΤῸ]. Ctes. Rendus XLIT (a° 1856) p. 763 et Α. 5. N. 4, V, 110; Melogramma oligosporum BAPE ΑΝ HS 1 ἢ 890 οἱ tab XI 8 MCueurbr taria macrospora Ces. et de ot. Schema Sferiac. 215; Tul. $. ΠΡ 221. - (0. πο 941: imb PAC 521 D1cc. — Desm. Ch. de Fr. 15.5. 1° Ed. n°. 2056 (Sph. M) 2 Ed nee To 6 Sph M.) Roum her CGallen 1580 (Cucurbitaria macrosp ). Etym. — μαχρός, grand; σπορά, graine; f. a. aux spores relativement grandes. Sur l'écorce du Betula alba — Naaldwik, v. d. Trappen; Loosduinen, Destrée (Ned. Κα. Arch. 2, VI, 185), Périlhèces en groupes de 5 à 20 individus et de 2 à 4 mill. de travers, irrégulièrement arrondis, cachés sous le périderme qu'ils soulèvent et fendent, épars sur toute l'étendue des branches et des rameaux. [ls sont globuleux, un peu déprimés, glabres, presque lisses, noirs, et surmontés d’une papille perforée, caduque. Æsques amples, oblones ou en massue allongée, 200 X36 y, accom- pagnés de paraphyses filiformes Spores oblongues-fusiformes, 45 — 60 X 15 y, fuligineuses, d’abord bi-, à ja fin quadriloculaires, rétrécies au milieu, enve- loppées d’une couche gélatineuse assez large. NAS ar rambembieridEsen: Sp. 1) Par inadvertance, dans le Sylloge de Mr. Saccarpo (IX p. 760) les spores sont décrites comme n'ayant que 3 cloisons. Pourtant, c’est justement par les spores à 5 cloisons que l’espèce se distingue des autres. 256 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périthèces épars, membraneux, cachés sous le périderme, globuleux-dépri- més, noirs, glabres, lisses, couronnés d’une papille perforée, 1, de mill. de travers. Æ4sques cilindriques ou fusiformes, droits ou courbés, conrtement pédicellés, arrondis en avant, contractés à la base, courlement pédicellés, oc- tospores, 55 — 60 X 9 — 10 y, accompagnés de paraphyses filiformes. ÆSpores distiques, parfaitement cilindriques, non rétrécies, arrondies aux extrémités, couleur de miel, puis olivacées, triloculaires, 22 — 25 X 4.5 — 5 y, envelop- pées d’une couche gélatineuse parfaitement visible. Le compartiment du milieu surpasse quelquefois en épaisseur ceux des deux bouts. Sur les rameaux du Berberis vulgaris, en compagnie du Massariella Rosae. — Dunes de Schéveningue, Juillet 188$; Mlle Destrée, LEPTOSPHAERIA Cesan et pe Noraris. (Schema di Classificazione degli Sferiacei Italici aschigeri; dans Comment. Soc. Cryptog. Italiae fase. IV (1863) p. 234). Etym. λεπτός, mince et +270 boule; f. a. aux spores relativement minces.) à > β Point de strome. Périthèces d’abord cachés sous lépiderme ou le périderme, à la fin partiellement découverts où superficiels, per- forés au sommet ou surmontés d’une papille, glabres ou hérissés de poils où de soies, membraneux, rarement coriaces. Asques cilindri- ques, en massue ou en sac (comme dans Sphaerella), non épassis au sommet, à 4 ou à 8 spores. Spores p. ou m. fusiformes, rare- ment oblongues, à deux ou plus encore de cloisons, couleur de miel, olivacées ou fuligineuses. I. Espèces venant sur les Dicotyles. Δ. Propres aux tiges et aux rameaux. 8 Spores à 2 ou 3, rarement à 4 cloisons. ile Leptosphaeria Doliolum (Pers [Sphaeria Doliolum Syn. 78]) de Notaris Schem. Sfer. 235; de Not. Acta Acad. Se. Taurin. Ser. altera (a° 1856) p. 466 c. icone VIT; Sacec. Syll. IT, 14; Sacc. Mycol. Ven. Spec. 103; Sacc. Fei Veneti ser. [l, p. 314; Sacc. Ill Εν. Ital. tab. 499; Berlese Jcon. Fung. tab. XLVIHT, ἢ 1. Wint. Kr AL 11 460 Karst yen Fenn. If, 97; Oud. Rev. Pyren. 47; Sphaeria Doliolum P. in Pers. [e. et Descr. Fo. 99. οἱ tab XP δἰ πὰ 09: Berk. Eng. FL N,,275; στον Binn- tr ἈΝ et {. 122, et XXV, 259; Cooke Handb. 902; Kiekx Or. dE I, 349; Tids. Nat, Ges..X, 395: MProdr APN BA τ Rp QU’INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 287 62; Sph suffulta Nees Syst. 316 et tab. XLIV f. 358 ; Oryp- tosphaeria 100]. τον. Scott. Cr. ΕἸ. tab. 239, f 2; Pleospora 101: 1 Ὁ. π᾿ ΟΞ 2710; luck, 5011. 1590: ΤΠ} EME π| 00} 5100. -- ΕΎΘΒ exs. n°. 9521 (Sphaeria D); Mous: et Ναβί!. Ex ne 1 ph D) Desmaz Cr'de Frs πὸ πα τὸ ΤΑ (ΞΡ DE 2 τ 946 ph D) Fuck πε πὸ τ (Sph suffulta); n°. 901 (Sph. D.); Rab. F. E. n°. 1546 (Pleo- spora D.); Thüm. πρὶ Austr. n°. 1148 (Bilimbiospora D.) et n°. 1255 (Leptos. D.?) Thüm. Mycoth. Univ. n°. 353 (Leptos. D.): Je Kunze Pi Sel: m°16, n°335; n°336: (Leptos. D.): Rehm Ascom..n°. 93, n°. 194, n°343: Bad. Krypt. n°. 655; Mycoth. marchica n°. 141; Sacc. Mycoth. Ven. n°. 76, n°. 1350 et n°. 1472 (Leptos. D.); Berk. exs. n°. 290 (Sph D); Baxter exs. n°. 31 (Cryptosphaeria D.); Cooke Brit. Foi 2e Ed. n°. 495 (Op ΕἸῦτι: Split 179% (Sph D); "Roumeeboi Gall. n°. 1574, n°. 1694, n°. 3534 (Leptos. D.). Etym. — Doliolum = petit baril; f. ἃ. à la forme des pé- rithèces. Sur les tiges de différentes plantes herbacées (Urtica, Antirrhinum majus, Solanum tuberosum, Brassica oleracea). — Naaldwiÿk, v. d. Trappen; la Haye, Destrée. Péribhièces ordinairement rapprochés, nombreux, distribués sans ordre, d’abord cachés sous Pépiderme, plus tard exposés, hémisphériques où en cône, appli- qués au support avec une base aplatie, présentant ordinairement à la surface un ou plusiers sillons concentriques, surmontés d’une papille perforée, noirs, luisants, larges de 1/, à 1/, mill. A4sques cilindriques-fusiformes, à 8 spores, 100 — 120 X 5.5 —S μ. Spores mono- où presque distiques, fusiformes, droites ou courbées, quadriloculaires, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, olivacées, 20 — 30 X 4.5 w. Paraphyses filiformes, rameuses. Leptosphaeria Clivensis (Berk. et Broome [Sphae- na dlOhvenas Ann. ΝΑΙ ΙΒ. 2. ΤΧ 979 et tab. ΤῈ { 297] Sace. 501}. 11, 16; Berlese Icon. Fung. tab. XLIX, 1.1; Wint. Kr. F1. II, 463; Oud. Rev. Pyren. 47; Sphaeria Clivensis B. on Currey ann. Jr XXI 381 et tab. 9 (195: On Ned aKr Arch2 ἘΠῚ 00: Sec — Rab FD .n 041 (Beptos Ch); Ραμ: ΜΙΣΘΌΝ Univ. n°. 1254 (Pleospora CL); Plowr. Sphaer. Brit. III, n°. 60 (Sph. C1); Roum. Fgi Gall. n°. 2194 (Sph. CL). Etym. — Clivensis, pour indiquer la place où l’espèce fut découverte le premier (King's Clifte). Sur les tiges du Sexecio Jacobaea. — Toosduinen, Destrée (Ned. Kr. Arch. Le) 4. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2, VI, 188). — Les exemplaires, commémorées à la page 160 du Ned. Kr. Arch. (2e S. IID, originaires de (Goes et trouvés sur les feuilles du Carex laevigata, n’appartiennent pas à l’espèce qui nous occupe. Périthèces xapprochés, plongés totalement dans le support, presque globu- leux, ne faisant saillie à travers de l’épiderme que par la seule papille, noirs. Asques en massue, assez longuement pédicellés, à 8 spores, 100— 110 X14 y. Spores distiques, oblongues-fusiformes, arrondies aux extrémités, quadrilocu- laires, à peine rétrécies à la hauteur des cloisons, inéquilatérales, brun jaunâ- tre foncé, 20 — 21 X7 y. Paraphyses filiformes, fort longues. Leptosphaeria Libanotis (Fuckel [Pleospora Li- banotis Symb. Add. 11, 24]) Niessl in Kunze Foi sel. n°. T5; Sacc. 5.11. TI, 16; Want. Kr. EL AT 2465; "Tamb-"PIMEye 11, 274 (Pleospora Lib); Oud. Ned. Κα. Arch. 2, V, 482. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 2523 (Pleospora L.); Kunze Fgi sel. n°. 75 (Leptos. L.); Roum. Foi Gall. n°. 1844 (Pleospora Libanotidis) et n°. 3895 (Leptos. L). Etym. — Libanotis, nom générique de l'Ombellifère (L. montana), sur laquelle l’espèce fut découverte le premier. Sur une tige d’'Ombellifère. — Leide. Périthèces ordinairement rapprochés, distribués sans ordre ou en séries longitudinales, d’abord cachés sous l’épiderme, à la fin complètement exposés, mammiformes, !/; à Τίς mill. de travers, noir-foncé, glabres, un peu luisants, surmontés d’une papille, plus tard déprimés ou rostrés. Æ{sques absolument cilindriques, courtement pédicellés, 120 — 140 X10 », à 8. spores. Spores ab- solument monostiques, rangées obliquement, oblongues-fusiformes, arrondies aux extrémités, droites, quadriloculaires, rétrécies où non selon leur âge, or- dinairement un peu rétréeies au milieu, et moins encore à la hauteur des autres cloisons, jaune-pâle, 18 —28X7—9 %. Paraphyses filiformes, fort nombreuses. Le Sphaeria Selysii Westendorp, 9e Notice sur les Crypt. de la Belgique, inséré dans les Bull. de la Soc. de bot. de Belgique V, n°. 1, Séance du 6 Mai 1866, n’est nullement synonyme avec le Z. ZLibanolis, comme le veut Mr. LAMBoTTE (au lieu cité), et comme le cite Mr. SaccaRDo avec réserve. En effet, le Sph. Selysii n’a des périthèces pas plus larges que 1/52 à 1/,ç2 de mill., tandisque les spores y sont »plurisériées”, #nluricellulaires” et ”hyali- nes” (cela veut dire incolores). Le Leplosphaeria nigrella, dont mention à été faite dans ma Revisio Pyre- nomycetum p. 47, doit être rayée et remplacée par le Didymella nigrella Sacc. SyLl IT, Add'#ad vol 1 ν᾿ ATV: Leptosphaeria vagabunda Sacc. Fei Veneti τ TI, 318; Berlese Icones Fung. tab. XLV f. 1; Penzig Funghi Aorumicoli p. 39 et tab. 1144; Fabre Essai sur les Sphériacées de Vaucluse in À SN. 6,IX, 189: Wint--KrFIAPEST6 Oud. in Ned: Κα. Arch. 2, NV 182 οὐ ὦ. ΥῈ 53 ρου fuscella Sacc, Mycol. Ven. Spec. 97 et tab. IX f. 37—40. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 289 Etym. — vagabundus — errant; f. a. au grand nombre de plantes différentes, qui servent de support à l'espèce. Sur les rameaux du Berberis vulgaris; Schéveningue, Juill. 1888, Destrée. — Sur les rameaux du 7%/ia ulmifolia; Zorgvlied, près de la Haye, Juill. 1889, Destrée. — Sur les tiges de l’ÆZchium vulqare; Wassenaar, Août 1891, Des- trée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 189). Périlhèces plongés dans l'écorce ou cachés sous l’épiderme, mesurant !/,— 1/, null. de travers, globuleux, surmontés d’une papille peu ou point saillante, épars ou rapprochés, noirs. Æ{sques en massue fort allongée, brièvement pédi- cellés, accompagnés de paraphyses nombreuses filiformes, à 8 spores. #pores distiques, fusiformes, d’abord incolores, à 4 gouttelettes; ensuite incolores, biloculaires, composées de deux moitiés coniformes, séparées par un rétrécisse- ment; enfin quadriloculaires, rétrécies à la hauteur des cloisons, souvent à 4 gouttelettes, brunes, 19 — 25 X5 — 7 y. S$S Spores à 5 cloisons. * Périthèces glabres. ὅ. Leptosphaeria Bardanae (Wallroth [Sphaeria Bardanae 1: τυρὶ: O0) MSc nl 34 Wint.-Kr. ΕΠ EL 200: Oud. Rev. Pyren. 47; Sphaeria Bard. Wallr. in Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 64. Sur les tiges du Zappa tomentosa. — Utrecht, v. der Sande Lacoste. Périlhèces rapprochés, presque globuleux, petits, d’abord cachés, plus tard exposés, noirs, ruguleux, pourvus d’un col court, robuste, tronqué, largement béant. Asques pas connus. Spores fusiformes, aigues, à 3, 4 ou 5 cloisons, brun-olivâtre, 30 X5 y. en Leptosphaeria maculans Ces. et de Notaris Schema Die Ὁ; το. ich. 510: Sacc. Sul Il 9; Βηδον {Π|: tal tab 5 11: Sacc Roi Ven: Ser. ΠῚ p.316; Wint Κα: FT. IT, 474; Oud. Rev. Pyrenom. 47; Sphaeria Alliariae Auersw. sur l'étiquette originelle de Rab. F. E. n°. 261 1); Hedw. V, 90 Ὁ ΥΠῈ 1.8 δὲ. APN NES ΧΎΠΙΙ 28: ΟΟΚΌ ΞΘΌΠΙΝ Journ. 1866 f. 19; Cooke Handb. 903; Pleospora maculans Ru tS ur CUT ΤΑ Euck Symb.,185;LambFE2MvCATR 270. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1793 (Sph. Alhariae); Rab. F. E. n°. 261 (Bilimbiospora Doliolum) et n°. 330 (Sph. mac.); 1) Plusieurs auteurs citent le numéro 216, mais à tort. L'erreur pourtant est d’au- tant plus exeusable, que l'étiquette rectifiée du n°. 261 des F. E., répétant le som- maire de l'étiquette primitive, est tombée dans la même inadvertance. Verhand. Kon. Akad, v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ]. 11. 2e Ged. 290 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Thüm Mycoth. Univ. n°. 459 (Leptos. mac.) et n°. 1153 (Leptos. mac.); Sydow Mycoth. March. n°. 261; Sace. Mycoth. Ven. n°. 1174 (Leptos. mac); West. Herb. n°. 531 (Sph. Alliariae); Roum. Foi Gall. n°. 3036, n°. 4947, n°. 2581 (Leptos. mac.) ; Plowr. Sphaer. Brit. II, n°. 81 (Sph. Alliariae). Etym. — maculare = souiller; f. ἃ. aux taches qui entou- rent les périthèces. Sur les tiges du Paseolus nanus. — Naaldwïÿk, v. der Trappen. Périthèces épars, implantés sur une tache noire ou noïrecissante d’étendue et de contours différents, à la fin exposés, mesurant !/, à Τίς mill. de travers, en cône arrondi à la base, perforés au sommet papillaire, noirs, glabres, quelque peu luisants. Æ4sques en massue allongée, brièvement pédicellés, à ὃ spores, 150 X 14 y, accompagnés de paraphyses filiformes. ÆSpores distiques, fusiformes, courbées, arrondies aux extrémités, à 5 cloisons, superficiellement rétrécies à la hauteur de ces dernières, particulièrement au niveau de la cloison médiaire, olivâtre-pâle, 40 X 5 — 6 y. Le L. maculans Desm. (A. 5. N. 3, VI, 77 et Cr. de Fr. 1e 5., le Ed. n°. 1784, 2e Ed. n°. 1484 et Rab. K. E. n9. 2050), représenté sur la planche LVI ἢ 3 de Beruese, Icones Fungorum, nous semble une toute autre espèce. Elle correspond, selon BEerLESsE (Texte des Icones, p. 69), au Z. conferta Niessl in Sacc. SylL. IT, 20 et au Z. Eryngii Fabre, Sphér. de Vaucluse p. 49 et Γ 19. et Sacc: Svil Add: IL EME Leptosphaeria haematites (Roberge dans Desm. [Sphaeria haematites A. 5. N. 3, XVI (a 1851) p. 311]) Sace. Syll. I, 36; Wint. Kr. FI II, 470; Oud Rev. Pyrenom. 47; Niessl in Hedw. XXII (1883) p 65; Sphaeria haem. R. et D. dans Euck PSV NRC οι ιν Myce. IT, 238; Didymella haematites Sacc. Syll. I, 553; Sphae- rella haematites Cooke Journ. of Bot. 1883, p. 109. D 1cc#—1Desm. Οὐ ὁ Er 15. S And nn ΟΠ πῶ ΠῚ n°: 1414 (Sph. δ); Ὁ. FF, E'-n°, 2761 (LCeptosph. h9; Fuck KRhen., n°. 1576 (Sphaeria -h):"Roum. "EF Galln0026097 (Didymella h.). Etym. — αἱματίτης — ce qui ressemble à du sang; f. ἃ. à la couleur des taches qui portent les périthèces. Sur les rameaux du CZematis alba. — Goes, v. den Bosch. Périlhèces nombreux, dispersés en groupes plus où moins denses sur des taches roses ou rouges de diverses dimensions, d’abord couverts par l’épider- me également rougeätre, puis se délivrant de cette couche membraneuse sans jamais la perforer. Ils ne surpassent pas /, de mill. de travers et sont glo- buleux, quoique, en se desséchant, 115. s’affaissent et prennent la forme d’une pézize en miniature. Ils ont le sommet perforé. Æsques cilindriques, un peu en massue, 60 — 71 X 9— 10 y. Spores distiques, fusiformes, arrondies aux extrémités, 28 — 30 X4 4, à 5 cloisons, olivacé-pâle. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 291 8. 9. D] Le Didymella haematites Sacc. 51]. 1, 553 doit être supprimé comme synonyme du Zeplos. haematites (voyez Sacc. 5011, IT, Add. If, p. LVD. Leptosphaeria Periclymeni Oud. Ned. Kr. Arch. 2, Ύ, 108; 1Sacc tome 180, Sur les tiges et les rameaux du ZLonicera Periclymenum. — Schéveningue, Févr. 1888, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 189). Périlhèces épars, mesurant ᾿|5. mill. de travers, plongés parmi les fibres cor- ticales, à la fin perçant à travers le périderme, surmontés d’une papille coni- forme obtuse, glabres, carbonisés, un peu luisants, 4sques cilindriques, pédi- cellés, accompagnés d'innombrables paraphyses filiformes. Spores absolument monostiques, oblongues. fusiformes ou presque piriformes, droites où un peu courbées, d’abord olivacées, à la fin brunâtres, pourvues de 3 ou 5 cloisons, 15— 95 X7— 81}, κα. Un ou deux des compartiments peuvent surpasser les autres en; largeur; et c’est alors que de temps en temps on rencontre une cloison verticale ou oblique, qui les divise en deux portions p. ou τη. égales. Toutefois, prenant en considération que de tels cas ne se présentent que par exception, nous l'avons cru raisonnable de laisser décider la majorité, et de ne pas inscrire notre espèce parmi celles du genre Pleospora. ** Périthèces au col armé de soies. Leptosphaeria modesta (Desm. [Sphaeria modesta A. SANS, NIMES) Rarst MiycolFenn 11 106% Sacc.Mich’ 9. ΕἸ ont TS 9Sace ΠΙ 6. Hal tab. 521; Ber- léselicon. Be tab LXXI 4 νι Κα. FL TT, ΠῚ Oud: Rev. Pyren. 47; Sphaeria modesta Desm. dans B. Br. A. N. He 2 AIX 570 Cooke *EHandh 905: °Kickx Cr ΜΠ ΤΟ S5IE Prodr. FI Bat. 11, 4, p. 62; Leptosphaeria Sanguisorbae Karst. Enum. Fe. Lapp. 214; Pleospora modesta Lamb. FIL Μγο. IT, 2711; Leptosph. Cibostu Ces. et de Not. Schema Sfer. 235; Sphaeria Cibostii de Not. Microm. Ital. Decas VI ἢ, 8; Leptosph. setosa Niessl Beiträge, 28. Siec. -—-Desm. Or. de Fr: 19. S: 1° Ed. n°:186 (Sph τὴ 2eL Ed: n°, 1436, (Sph.. mi); West, Herb. n°. 2211(Sph1m); Rab. F. E. n°. 948 (Leptos. m.); Thüm. ΕΡῚ Aust. n°. 453 (Leptos. Cibosti) et n°. 484 (Leptos. Cibostii); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 165 (Leptos. Cibostii); Kunze Foi sel. n°. 74 (Leptos. m.) et n°. 257 (Leptos. m.); Rehm Ascom. n°. 91; Karst. Foi Fenn. n°. 889 (Leptos. m.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 1351 (Leptos. m.); Roum. 51 Gall. n°. 1937; n°. 4849; n°. 5358, n°. 5539; n°. 6033; n°. 6034 (tous Leptos. m.). Etym. — modestus = modeste; f. ἃ. aux périthèces long- temps inaccessibles à D LE 292 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les tiges des herbes majeures. — (Goes, v. d. Bosch. — Wassenaar, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 188). Périthèces épars ou en groupes, cachés pendant presque toute leur existence sous l’épiderme, coriacés, sphériques-comprimés, surmontés d’un col coniforme arrondi qui, à l’entour du pore terminal, porte un collet de poils courts, rigides, noirâtres, obtus. Ils atteignent un diamêtre de 200 à 300 u. Asques en massue, à peine pédicellés, à 8 spores, 65 — 100 Χ 8 — 15 y, accompa- gnés de paraphyses filiformes. Spores distiques, fusilormes, un peu courbées, pourvues quelquefois d’un appendice incolore aux deux poles, divisées par 5 ou plus encore de cloisons en 6 ou plus de compartiments, dont la seconde ou Ja troisième excède les autres en capacité et fait l’impression d’une cellule gonflée. Elles joignent une longueur de 24 à 36 % à une largeur de 3 à 6 μ. Selon Mr. Cooke (1. 6.) le n°. 244 de la collection de Mlle LrBErr, signalé comme Sphaeria complanata, présenterait le Zeptos. modesta. Cette information, au moins à ce qui concerne notre exemplaire, est inexacte. $$S Spores à 6 jusqu'à 16 cloisons. 10. Leptosphaeria agnita (Desm. [Sphaeria agnita A. S. N. 3, XVI, 3131) Ces. et de Not. Schema Sfer. 236; Sace. Syll. Ἢ 40: eau IL. Fo. 114]. tab. 506; Berlese Icon. Kg. tab. LXXI f l; Κα ΠῚ ὙΠ 80: Oud:’RevPyren. 48° Sph. agnita Desm. dans Cooke Hand 903; Sph. (Pleospora) agnita Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, II, 104 : Pleospora agnita Fuck. Symb. 135; Lamb. FI Myc. U, 271. S'1ce, —"Desm Order MS Mdr ÉDR 2) Klotssch et Rab. H. M. 1° Ed. n°. 1935 (Sph. a.); Rab. F. E. n°, 826 (Leptos. a.\, n°. 1254 (Leptos. a) n°. 2042 (Leptos. a.): Fuck. Rhen. n°. 888 (Sph. a); Thüm. Fgi Austr. n°. 861 (Rhaphidospora Betonicae); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 1257 (Leptos. a.); Rehm. Ascom. n°. 33 et n°. 144; West. Herb. n°, 1111 (Sph. 2): Cooke Brit. Foi 1° Ed. n°.271 (Sph'a.),12°Pd: ποῦς (OpN ᾿ Plowr. Sphaer. Brit. IL, n°. 80 (Sph a); Roum. Fei Gall. ne 531 (Leptos a.) et n°. 4344 (Leptos. 4: Oud. Foi Néerl. 82 (Sph. a.). Etym. — agnoscere, comprendre, agnitus, compris; f. ἃ. au fait, que l'espèce en question fut d’abord confondue avec le Sphaeria complanata, en sorte qu'une nouvelle étiquette devint nécessaire, et fut distribuée aux souscripteurs de l’Herbier, aussi- tôt que la faute commise fut apercue. Sur les tiges de l’Ewpalorium cannabinum. — Amsterdam, ? Juin 1895, Oud. — Loosduinen, Destrée (Ned. Κα. Arch. 2, VE, 188). Péritkèces épars, d’abord cachés sous l’épiderme, bientôt exposés, mesurant ‘—"l mil. de travers. nichés entre les fibres corticales, presque globuleux, aplatis à la base, noirs, un peu luisants, surmontés d’une papille perforée asse QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 293 manifeste. Æsques cilindriques-fusiformes, brièvement pédicellés, droits, fexueux ou courbés, 115 — 120 X 7 w. Spores distiques, olivacé-pâle, fusiformes, droites ou courbées, arrondies aux extrémités, munies de 6 ou 7 celoisous, jaunâtres, 36 X 31, — 41, u, ayant le troisième compartiment plus gonflé que les autres. DIE Leptosphaeria acuta (Mougeot et Nestler [Sphaeria acuta Exsicc. n°. 181]) Karst. Myc. Fenn. II, 98; Sacc. Syll. IT, 41; Sacc. ΠῚ Fg. Ttal: tab. 485; Sace. Mycol. Ven. 105: Wint. Kr. FL IE, 481; Oud. Rev. Pyren. 48; Sphaeria acuta ΔΝ ΠΕ MEME ΟῚ 292. 6. tab Υ 1:2: Pers «Obs: Myc. II, 70; Pers. Syn. 62; Sow. Eng. Foi tab. 119; Alb. et Schwein. 33; De C. FL Fr. VI, 573; Cooke Handb 901; Dozÿ No Ned Re Arch 1 ΤΟ]: Brodr EL Bat. ΤΠ, ἜΣ ΕΣ 62; Sphaeria comiformis Fr. $. M. IL, 508: Berk. À. N. H. ΠΧ τ τὺ 190; Ces: et de Not. Schema Sfer. 222; Curr. ΤΠ πη: Tr. XXII, 330 et tab. 59 1 126; Kickx Cr. FL I, 343; Cryp- tosphaeria acuta Grev. 1}. Edin. 360; Grev. Scott. cr. F1. tab. 23); Pleospora acuta Fuck. Symb. 135; Lamb. ΕἸ. Myc. II, 270. D1CC. — Moug et Nestl. exs. n°. 181 (Sph. a.); Desmaz. Cr: de Fr. 1° S: 1° Ed. n°. 36 (Sph. a); Klotzsch et Rab. Ἢ M. 1° Ed. n°. 44 (Sph. a.) et n°. 729 (Sph. coniformis); Fuck. Rhen. n°. 900 (5ph. a.) et n°. 2163 (Sph. coniformis); West. Her πὸ 00 (Sp a) M Cooke θην ρι 16 Hd πὸ 200 (Sph. a.), 2° Ed. n°. 254 (Sph. a.); Plowr. Sphaer. Brit. Foi I, n°. 89 (Sph. 8.): Spegazzini Decades Mycologicae Italiae n°. 45 (Leptos ἃ} Roum. Foi Gall. n°. 91 (Leptos. à.) et n°. 4172 (Lept. a.). Etym. — acutus = aigu, pointu; f. a. à l’état du col. Sur les tiges de lPUyréica et de quelques Ombellifères. — Amsterdam. — Leide, Dz. et M. la Ilaye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 188), Warmond. — Utrecht, v. d. S. Lacoste. — Goes, v. de Bosch. — Maastricht, Franq. Périlhèces épars, d’abord cachés sous Pépiderme, à la fin exposés, tibres, presque en cône, surmontés d’un col robuste, obtus, perforé au centre, noirs, glabres, luisants, mesurant environ 350 Z de travers. ÆAsques en massue très allongée, à 8 spores, 140 — 165 XY— 12 y. Spores distiques, fusiformes- allongées, droites où courbées, pourvues de 6 à 10 cloisons, jaunâtres, 50 X 4— 6 g. Paraphyses filiformes. Aucun des compartiments du milieu plus wonflé que les autres. La figure 1e de la planche LXXX de BerLese, Icones Fungorum, quoique présentée sous le nom de Zeplosphacria acuta, se rapporte plutôt au ἢ. acu liuscula Berzese (voir l’Explication des planches p. 86). 12. Leptosphaeria derasa (Berk. et Broome [Sphaeria derasa A. N. H.- 2, IX, 328 et tab. XI ἡ 25 b]) Auerswald 294 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Bot. Tauschverein 1868, p. 4 et Thüm. Mycoth. Univ. n°. 269; Sacc. Syll. IT, 41; Berlese Icon. Fung. tab. LXXIIL f. 2; Wint. Kr. FI II, 481; Sphaeria derasa B. Br. dans Cooke Handb. 904. 5160. — Rab. H. M. 2° Ed. n°. 725 (Nodulosphaeria hirta); Rab. F. E. n°. 3259 (Leptos. d.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 269 (Leptos. d.);, J. Kunze Fgi sel. πὸ, 72 (Leptos. d.); Rehm. Ascom. n°. 383; Cooke Brit. Fgi 1° Ed. n°. 491 (Sph. d.), 25 Ed. 249 (Sph. d.); Plowr. Sphaer. Brit. 1, n°. 90 (Sph. d.); Roum. Foi Gall. n°. 2584, n°. 5046, n°. 5156 (Leptos. d.). Etym. — deradere = tondre; f. a. aux périthèces, d’abord hérissés de petits poils raides, plus tard chauves. Sur les rameaux du Sarothamnus vulgaris. — Loosduinen, Destrée (Ned. Kr#Arch27V1 2689); Périthèces rapprochés, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard exposés, globuleux-aplatis, noirs, munis à leur base de hyphes rampantes rameuses, tortueuses, noueuses, brunes, et surmontés d’un col court, largement béant, hérissé au bord de soies brunes, p. ou m. sinueuses, érigées. [15 ont 300 à 330 4 de travers, et une hauteur -- y comprise la houpe -- de 480 4. Asques en massue allongée, sessiles, à 8 spores, 96 — 105 X 12 y, accompagnés de paraphyses. Spores rangées sans ordre, très allongées-fusiformes, à 9 ou 10 cloisons, jaunâtres, un peu courbées, 44 — 52 X31/,—-4 x. Le 3e ou le 4€ compartiment plus gonflé que le reste. Les soies au sommet du col semblent être échappées à l'attention des mycologues. Personne n’en fait mention, ex- cepté WinTEer. Nonobstant les remontrances de ce savant, et quoique la houpe de soies soit très manifeste, Mr. BERLESE, en dessinant les périthèces de notre espèce pour ses Icones Fungorum, les a négligés. Les figures du savant Italien, quoique superbes au plus haut degré, auratent gagné encore en exactitude, si l’auteur avait reproduit les hyphes rempantes, reste du réseau qui engendre les périthèces, au lieu des fibrilles, appliquées à la base de ces organes, et qu'on à peine à découvrir, justement comme les nrigid black hairs”, dont parle CookE, et qui tout d’abord couvrent les péri- thèces pour disparaître plus tard. 13. Leptosphaeria dolioloides (Auerswald [Nodulo- sphaeria dolioloides Rab. KF. E. n°. 547]) Auersw. Bot. Tausch- verein 1866 p. 4 et Karsten Myc. Fenn. 11, 106; Sace. Syll. IT, 44; Berlese Icon. Fung. tab. LXXIX f. 2; Wint. Kr. FL. Il, 483; Oud. Ned. Κα. Arch. 2, VI, 34; Pleospora dolioloides Fuck. Symb. 138. Siec. — Fuck. Rhen. n°. 2015 (Nodulosph. dol.); Rab. F. E. n°. 547 (Nodulos. dol.); Thüm. Foi Austr. n°. 762 (Nodulos. dol.); Thum. Mycoth. Univ. n°. 858 (Nodulos. dol.); Rehm. Ascom. n°, 641; Karst. Foi Fenn. n°. 918 (Leptos. dol.); Roum. Fei Gall. n°. 3237 et n°. 5952 (Leptos. dol.). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 295 Etym. — Mot hybride, à ce me semble, composé du mot latin doliolum — petite barille et du mot grec εἴσός, forme; f. a. à la ressemblance des périthèces avee ceux du Z. Doliolum. Sur les tiges de l’Zchium vulqare. — Dunes de Wassenaar, Août 1891; Destrée. Périthèces épars ou en groupes, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard exposés, sphériques, aplatis à la base, souvent superficiellement sillonnés, sur- montés d’une papille glabre, noirs, glabres, lisses, luisants, reposant sur des hyphes brunâtres, mesurant !/, de mill. de travers. _4sques en massue, sessiles, à S spores, 80 — 115 X 12 - 18 μ, accompagnés de paraphyses. Spores ar- rangées sans ordre, presque incolores, mais légèrement brunâtres en masse, fusiformes, ordinairement courbées, à 7 jusqu’à 11 cloisons. Le 4 ou 5° com- partiment plus gonflé que les autres, 35 — 56 Χ 3.5 y. JT. Espèces venant sur les Monocotyles. δ Spores à 2 jusqu'à 4 cloisons. 14. Leptosphaeria Michotii (Westendorp [Sphaeria Michotn 6e Notice sur qq. Crypt inéd. de la flore Belge, p. 18; extrait du Bull. de Fra r. de Belgique 2° $S., VII n°. 5]) Sacc. IL. Fo. Ital. tab. 279: Sacc. Syll. IT, 58: Berlese Icon. Fg. tab. ROCK V ITS" ᾿ int. Kr. FL IT, 444; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, VI, 34; Sph aeria Michotiüi West. dans Lamb. FI. Mye. IE, 240; NE Michoti Auersw. dans Rab. Mycol. Europaea V et VI, 18 et tab. VI f. τὸ (mauvaise!); Leptosphaeria tri- mera Sacc. Myc. Ven. Séries IL, p. 319. Sice. — West. en n°. 1218 (Sph. M.);, Cooke, 2 τ 2e 0Ed. n°. 9 (Sph..M): Plowr. Sphaer.: Brit. II}, n°: et τ 08 (901. M”); Roum. Foi Gall n°5652 “οὐ. πῦ. 6032 . tos. M.). Etym. — Dédié à l’abbé Micuor, botamiste belge, auteur d’une flore du Hainaut. Sur les tiges surannées d’un Curex. — Bois de la Haye, Juillet 1891; Destrée. Périthèces fort petits, épars ou en groupes, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard trâhissant leur présence par de petits points noirs, ὁ. à. d. par les sommets papillaires des cols qui ont percé à travers la membrane qui les dé- robait à la vue. Ils sont globuleux-aplatis, surmontés d’une papille pointue, noirs, et mesurent 100 — 120 % de travers. Æ4sques en massue, presque ses- siles, à 8 spores, 50 — 55 Χ 12 — 15 μ, accompagnés de paraphyses filiformes peu nombreuses. Spores distiques, oblongues, droites, arrondies aux extrémités, tricellulaires, superficiellement rétrécies à la hauteur des (9) cloisons, ordi- nairement pourvues d’une gouttelette dans chaque compartiment, brun-olivâtre, 15. 18 X3.5—4,514. 296 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS 15, Leptosphaeria Leersiae Passerini Fungh. Parmenses VI, 43; L. Leersine Pass. dans Berlese Icon. Fung. p. 53 et tab. XXXIX f. 1; L. Leersiana Sacc. Syil. IT, 60. Sice. — Thüm. Mycoth. Univ. n°. 965 (Sphaerella L.). Etym. — Nommé d'après le support: Leersia oryzoides. (Graminée appartenant à la flore des Pays-Bas). Sur les tiges de F 4wmophila arenaria. — Loosduinen; Destrée (Ned. Kr. Arch: 2, NI 189): N'ayant pas eu l’occasion d'étudier cette espèce, ni d’après les échantil- lons de Mlle Desrrée, ni d’après ceux des herbiers vénaux de l'étranger en ma possession qui n’en contiennent pas, il ne me reste que de transcrire ici les peu de lignes, vouées à sa déscription par Mr. SACCARDO. Périthèces fort petits, globuleux, superficiels, épars, noirs. 4sgues cilindri- ques, presque sessiles, à 8 spores. Syores distiques, lancéolées-fusiformes, qua- driloculaires, aigues aux extrémités, jaunissantes, 15 X 4 w. Paraphyses nulles ou fort obscures. Les asques non en massue, et les spores aigues aux extrémités, semblent motiver la mesure, prise par Mr. SaccaRDO, pour élever la forme décrite au rang d'espèce. Nous avons du changer le nom spécifique de Zeersiana, attribué à notre plante par Mr. SaccARDO (1 c.), en Leersiae, qui lui avait été donné par feu le prof. PassERINI, son découvreur et déscripteur primitif, par ce que Mr. BERLESE nous apprend (Explication des Icones Fungoram p. 53) que l’exa- men d'exemplaires qui lui avaient été communiqués par Mr. PassERINI lui- même, ne fui laissèrent aucun doute que la supposition de Mr. SACCARDO, tenant que le ZLeplosphaeria Leersiae Pass. vraisemblablement ne serait autre chose qu'un Sphaerella, n'avait point de fond. 16. Leptosphaeria arundinacea (Sowerby [Sphaeria arun- dinacea Engl. Fungi tab. 3361) Sacc. Fgi Ven. 2e série, 320 ; Sacc Ill. Fg. Italiae tab. 276; Sacc. Syil. IL, 62; Wint. Kr. F1. Il, 448; Berlese Icon. Fung. p. 69 et tab. LV f 3; Oud. Rev. Pyren. 48; Sphaeria arund. Sow. dans Desm. Mém. Soc. r. de lille 1846 p. 129 et A.$. N. 3, V, 44: Berk. et Broome AN. Ἡ. 2. NIT n°1605; ACurr ΤΠ ir eXEIPe SpA 200 ; Berk. Engl. FIN, 2565 Fr. 8. Μ. 11429;/Rijds Net XI, 394; Prodr. F1 Bat. 11 4, p. 53; Sph. striaeformis B. Arundinis Albertini et Schweinitz Conspectus Fung. Lus. sup. p. 15; Pleospora arundinacea Fuck. Symb. 137; Lamb. F1. Myc. II, 272; Melogramma arundinaceum Niessl in Rab. F. E. n°. 1840; Leptosphaeria Godini Auersw. Tausch-Verein 1866 p. 4; Sphaeria Godini Desm. Mém. Soc. r. Lille 1846 p:21290et. À: 5 ΝΟ ΘΝ ΑΘ; Rice Or MIS 0e ΕἸ. Bat. II, 4, p. 53; Leptos. arund. var. Godini Sacc. Syil. I, 63; Oud. Rev. Pyren. 48. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 297 SuccestDesm Or de Er. 1° 5. 15. 16: πῇ. 439M(Sph 60 din); 2e Ed. n°. 974 (Sph. Godmn!); West. Herb. n°. 270 (Sph. Godimi); Fuck. Rhen. n°. 907 (Sph. ar.); Rab. EF E. n°. 1840 (Melogramma ar.); Thümen Mycoth. Univ. n°. 1256 (Pleospora ar.); Rehm Ascom. n°. 193; Berk. Brit. Foi n°. 82 (Sphaeria ar.); Plowr. Sphaer. Brit. IL, n°. 61 (Sph.ar.); Roum. Foi Gall. n°. 5955 (Leptos. ar.). Etym. — Arundo, roseau; f. a. à la plante nourricière. Le Sph. Godini fut dédié par feu DESMAZIÈRES à son ami GODIN qui l’accompagnait pendant ses herborisations (Etiquette au n°. 439, cité ci-dessus). Sur les chaumes du Péragmites communis. — Amsterdam, v. d. S. Lacoste. — Leide, Stekhoven et Wttewaal. Périlhèces rarement solitaires ou réunis en petit nombre, ordinairement densement rapprochés en séries longitudinales prominentes fort nombreuses, d’une longueur variable, noires, d’abord recouvertes par l’épiderme, mais à la fin devenant visibles à travers une fente longitudinale aux bords peu écartés, au sommet des pustules. À la question: si les périthèces rapprochés fas- sent partie d’un strome ou non, la réponse n’a pas été toujours égale; pourtant, en concordance avec l'opinion de Winrer et de Mr. SACCARDO, nous sommes d'avis, qu'il n’y existe point de tissu intermédiaire pseudoparenchymateux, quoique les périthèces soient souvent si rapprochés, qu’ils se touchent, et qu'on ait de la peine à distinguer les limites de leurs parois, sauf dans les cas ou les hyphes brunâtres, qui précèdent à la formation des périthèces, se soient nichées entre une paire de ces organes, ne fut ce que dans un état fermement comprimé, Les périthèces, carbonisés, larges environ de 1/, à 1}, de mill. et surmontés d’un mamelon perforé, tantôt ne forment qu’une seule couche et tantôt 2 couches superposées. Æ4sques en massue allongée, à 8 spores, 15 — 90 X 10 — 12 %, accompagnés de paraphyses ramifiées. Syores presque distiques, fusiformes-allongées, ordinairement droites, quadriloculaires, avec le deuxième compartiment un peu plus gonflé que les autres, 21 — 30 X 6 μ, d’abord incolores, puis couleur de miel, enfin fuligineuses. Selon DEsMazrÈRES, l’auteur de lespèce, le Z. Godini se distingue du Zept. arundinacea, par les pustules ou coussinets plus courts (1 4 2 mill.); par les couches de périthèces plus nombreuses (2 à 3); par les périthèces beaucoup plus petits (1/,, de mill.); enfin, par les spores incolores ou excessivement pâles (Berlese, Icon. Fung. tab. LV, ἢ, 3; pour la dimension des coussinets et la couleur des spores). Il reste à décider si le Z. Godim, qu'on ne semble trouver qu’à la 4ase des chaumes du Phragmitles communis, soit une véritable espèce, ou seule- ment une variété ou un stade d'évolution du L. arundinacea. 17.2) Leptosphaeria epicarecta (Cooke [Sphaeria epica- recta Grevillea V, 12]); Sacc. Syll. IL, 65. 1) Les numéros 438 et 973 de la collection DesmaziÈRes (le et 2e Ed.) se rap- portent non au Sph. arundinacea, comme le veut l'étiquette, mais au Æ/endersonia Fuckelii Sacc. Syll. IIL, 437. 298 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Etym. -— epi, sur et Carex; f. ἃ. à la plante nourricière. Sur les feuilles du Carex laevigata. — Goes, 1847; v. den Bosch. Périlhèces épars, recouverts par lépiderme qui semble avoir prise une teinte quelque peu foncée aux endroits où elle s’étend sur ces organes, Æsques en massue, à 8 spores, accompagnés de paraphyses médiocrement robustes. Spores distiques, brunâtres, oblongues, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, jaunâtres, avec le deuxième compartiment plus gonflé que les autres, 20 — 30 X 10 w. Δ l’état desséché les périthèces sont à peine visibles. Dans nos exemplaires, les périthèces forment des groupes de quelques indi- vidus au milieu de taches blanchâtres, lesquelles, à leur tour, sont bordées de brun. Les parties brunes cà et là se réunissent et forment des plâques plus étendues. Au milieu de ces dernières on rencontre quelquefois des pé- rithèces solitaires, mais alors la tache blanchâtre fait défaut. Ces particu- larités, dont aucune mention n’est faite dans la description succincte de Mr. CookE, sont cause que je ne suis pas trop sûr de l’exactitude de ma déter- mination. 18. Leptosphaeria Junciseda Karsten Fungi Spitsber- wenses, p. 101; Sacc. 5011. 11, 67; Berlese 10. Fung. tab. LTIT Fe tOud'INedeRKn Arch:,2/"NT 257: Etym. — Juncus — jone et sedere, habiter; f. a à la plante nourricière. Sur les tiges du Juncus alpinus. — Toosduinen, Févr. 1893; Destrée. Périlhèces épars ou en groupes mal déterminés, cachés sous l’épiderme, membraneux, globuleux-aplatis, pourvus d’un mamelon peu développé, glabres, bruns ou noir-brunâtre, mesurant 150 « de travers. Æsques oblongs, amin- cis à la base, presque sessiles, à 8 spores, 110 Χ 30 — 35. Sypores distiques ou presque tristiques, oblongues, arrondies aux extrémités, droites ou un peu courbées, quadriloculaires, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, jaunâtres, 30 — 40 X 10 —13 μ. Le deuxième compartiment parfois un peu plus gonflé que les autres. Paraphyses filiformes, flexueuses. 19. Leptosphaeria pseudo-Diaporthe Oud. Ned. Kr. Arch.2, ΤΠ: ΘΟ Sy 1523; Etym. — pseudo — quasi et Diaporthe (voir ce genre à la page 240); ἢ ἃ. à l’analogie des spores demi-mûres avec celles des Diaporthe. Sur les tiges desséchées du Juncus effusus. — Apeldoorn, 5 Août 1891; O. Périlhèces fort nombreux, distribués sans ordre mais rapprochés, ressemblant à des points noirs, pour autant qu'ils ont réussi à perforer l’épiderme, cachés sous cette enveloppe pour la plus grande partie, perforés au centre, mésu- rant 100 à 160 μ᾽ de travers Æsques ovoïdes, amincis vers le sommet à l’état jeune, sessiles, à 8 spores, sans paraphyses, 40 X 18 w. Spores di- ou tristi- ques, cilindriques, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, non rétrécies à la hauteur des cloisons, d’un olivacé-fuligineux, 20 — 25 X7 y. La forme des spores jeunes diffère sensiblement de celle des spores mûres. Ainsi les premières ne sont non seulement pas plus que biloculaires, mais QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 299 en outre rétrécies au milieu, tandisque les dernières sont quadriloculaires, et dépourvues de tout étranglement. Ensuite les spores jeunes sont incolores et contiennent 4 gouttelettes, tandisque les spores adultes nous frappent par une teinte olivacé-tendre, l'absence de gouttelettes, le nombre des compartiments (4) et le manque total d’étranglements à la hauteur des cloisons. La nouvelle espèce se distingue du Z. juncina par ses périthèces plus gros, et ses asques et spores plus larges ; du Z. Lamprocarpi, par la forme des asques, l’absence de paraphyses, ses spo- res plus longues et plus larges; du Z. juncicola par les spores deux fois plus larges; du Z. junciseda par ses asques deux fois plus courts et plus étroits, ses spo- res beaucoup plus petites et l’absence de paraphyses; enfin du Z. kydrophila par la forme des asques et l'absence de paraphyses. $S Spores à à cloisons. Leptosphaeria nigrans (Rob. [Sphaeria nigrans A. ὃ. N..5, MI, T9]) Ces. etrde Not. Schema Sfer. 235; Sacc. Syll. IT, 70; Wint. Κα. ΕἸ. II, 452; Oud. Rev. Pyren. 48; Sphae- ra nigrans Rab. dans B. Br. À. N. H. 2, IX, 377 et tab. XI f. 21: Cooke Handb. 904; Prodr. FI Bat. 11, 4, p.65; Lepto- sph. eulmicola var. nigrans Karsten Foi Fenn. If, 108. Dicc "Dem 01. 6» Pr 16 5. 1Ed/-n°1714/Sph:n.); 2e Ed. n°. 1424 (Sph. n.); Karst. Foi Fenn. n°. 962 (Leptos. culmicola var. nigrans}; Rab. F. E. 2° Ed. n°. 740 !). Etym. — migrare = être noir, ἔ. ἃ. aux taches noires sur lesquelles sont distribués les périthèces. Sur les gaines du Dactylis glomerala. — Boxmeer, v. d. Bosch. Périlhèces épars, plongés dans le parenchyme de la gaine, globuleux-dépri- més, munis à la base d’un duvet de hyphes tortueuses, rameuses, brunes ou fuligineuses qui quelquefois s'étendent sur le support. Leur sommet papil- laire noir, à la fin perce à travers l’épiderme qui, incolore au début, a changé insensiblement de couleur et est devenue une membrane fuligineuse qui, par plâques de formes et de grandeurs différentes, donne un aspect ma- ladif à la plante. La partie globuleuse des périthèces, qui n’est visible qu'à la face intérieure des gaines, ne mesure que 200 à 250 w. Asques. cilindri- ques ou en massue, nombreux, 70 —100*9— 14 μ, à 8 spores, accompagnés de paraphyses filiformes. ÆSpores di- ou tristiques, fusiformes-bacillaires, un peu courbées, à 6 ou plus encore de compartiments, dont le second ou le troisième est un peu plus gonflé que les autres, jaunâtre-excessivement-pâle, DRE MES ἴσ: Les taches noires, et le duvet brunâtre à la surface des périthèces, desquels 1) Selon Kanmsrex. (Cette Edition m'est restée Inconnue. On ne trouve le cham- pignon (sous le même numéro) ni dans l'Herb. Myc. 29 Ed., ni dans les Foi Eu- ropael. 300 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS n'est visible que le sommet papillaire, sont des auxilaires infaillibles pour bien reconnaître l'espèce. DL: Leptosphaeria hemicrypta Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 521, Sace. Syil Addit. ad Vol. I—IV, p. 415; Oud. Rev. Pyren. 48. Etym. — qu, demi, et χρυπτός, caché; ἔς ἃ. à la manière dont se présentent les périthèces. Sur les feuilles d’une espèce de Carex à Putten; Août 1885, O. Périllèces épiphylles, membraneux, noirs, larges de !/; de mill., globuleux- déprimés, glabres, plongés dans le parenchyme de la feuille, à lexception de leur partie supérieure, cachée sous une écaille épidermoïdale, entr’ouverte d’un côté, mais cohérente de l’autre. Leur sommet présente soit un pore central, soit une papille perforée. Æ{sques nombreux, cilindriques, 50 — 70 Χ 10— 12 μ, contractés vers la base, à 8. spores, accompagnés en partie de paraphyses filiformes fort subtiles, en partie de pseudoparaphyses piriformes articulées, longuement pédicellées, et terminées d’un appendice mucroniforme. Spores distiques, brunâtre-fort-dilué, fusiformes, un peu courbées, munies de 5 gouttelettes, sans cloisons (par cause de leur âge non encore assez avancé). 29. Leptospha&eria Rusci (Wallroth [Sphaeria Rusci ΕἸ. Crypt. LL, 176]) Sace. SyIL IE M4:0Sacc. ΠῚ Es It tab 008: Berlese Icon. Fe. tab. LIX f. 3; Wint. Kr. FL II, 456; Oud. Rev. Pyren. 48: Sphaeria Rusei Wallr. dans Berk. et Broome AIN 2 IX, ἢ. 659% Curreys πο fig. 120; Fuck. Symb. 109; Lamb. F1 Myc. Il, 235; Sphae- ria atrovirens β. S. Buxi Ὁ. Rusei Fr. 5. M. il, 501; Sphaeria atrovirens ὃ. Rusei Berk. Eng. FI. 272; Cryptosphaeria glauco- punctata Grev. ΕἸ. Edin. 362; Sphaeria glauco-punctata Curr. Linn. Tr. XXII, 526 et 333, et f. 144; Cooke Seem. Journ. 1860 tab. 50 ἢ. 20; Sphaerella Rusci Ces. et de Not. Schema Sfer. 237; de Not. Sfer. Ital. p. 85 et tab. 95; Cooke Handb. 918. Bice. —,Desm. Or. Ar: 1:45. 4° Ed: πὐ ΠΟΘ τὸν 2e Ed. n°. 781 (Sph. πῶ: Rab. H. M. 2° Ed. n°. 540 (Sph. ΒΟ: ΠΡ. ἘΠῚ αὐ 1727 (Sph πο ει REED En (Sph. R.); Fuck. Rhen. n°. 838 (Sph. R.); Mycoth. march. nt. 66; de Not. Erb. Critt. Ital. n°. 886 (Sphaerella R.}; Sace. Mycoth. Ven. n°. 680 et n°. 777 (Leptos. R.); Berk. Brit. Foi n°. 86: (Sph. R°); Cooke Brit Foie πᾶ πὸ 0 1 glauco-punetata); 2° Ed. n°0. 267 (Sphaerella); Plowr. Sphaer. Brit. n°.96 (Sphaerella); Roum. Fei Gall. n°. 290 (Leptos. R.). Etym. — Nommé d’après la plante nourricière, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 301 29. 24. Sur les cladodes du Æuscus aculeatus — Jard. bot. à Amsterdam, Nov. 150 :.Ὁ. Périthèces nombreux, assez rapprochés, petits (1/, mill.), noirs, nichés sous l’épiderme, qui pourtant est assez transparent pour les rendre visibles des deux côtés. A la fin, les sommets papillaires percent à travers cette mem- brane, et s'ouvrent par un pore. Æsgwes cilindriques, un peu en massue, brièvement pédicellés, à 8 spores, 60 — 80 X10 y, accompagnés de paraphy- ses filiformes. ÆSyores cilindriques, arrondies aux extrémités, quelquefois un peu courbées, à 4, 5 où 6 compartiments!), dont le second (ou le troisième) est un peu plus gonflé que les autres, brun-jaunâtre-foncé, 15 — 26 X 3.5 — ἘΠ SSS Spores à 6 ou plus encore de cloisons. Leptosphaeria eulmifraga (Fries [Sphaeria culmifraga 5 > 5. M. If, 510) Ces. et de Not. Schema Sfer. 235; Sacc. Syll. τς {Π|: Πρ ΤΠ tab. "488: Wint. Κα. ΕἸ. Il 456: °Karsten Mycol. Fenn. ΠΕ 107; Oud. Rev. Pyren. 48; Sphaeria culm. ΚΙ πε ΟΠ ΠΟ MDN 275: B; ΘΑ. ΝΗ MIE ΤΠ 11 (οι πα. 815; Prod. ΕἸ. Bat: TL 09. Sphaeria longa Sow. Brit. Foi tab. 593 f. 4: Pleospora culmi- iraga πος. νὴ. Το et tab. 3 f 21; Lamb. FL Myc IE Ὁ 7.9} Soc ν ex: τ. 279. (501. ον» Desm Οὐ der πη {77 3} 1 δὴ 295. Ed ἢ. 142. {5 ΡῈ. ΠΕ: Rhen. n°. 2245 (Sph. ΟἽ: Rab. F. E. n°. 1552 (Leptos. c.); \echm, Ascom πὸ 100, εὖ, 100: 5800. Mycoth-Univ-n {7 (Leptos. c.); Roum. Fei Gall. n°. 4572, n0. 5650, n°. 5755, n°. 5956 (Leptos. c.). Etym. — culmus, chaume et frangere casser; f. a. aux dégats causés à la plante nourricière. Sur les chaumes des Graminées, — Naaldwijk, v.d. Tr.; Wassenaar, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 188). — Goes, v. den Bosch. Périlhèces épars ou en séries, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard exposés, globuleux-déprimés, pourvus d’un col court, conique, noirs, gla- bres, mesurant 250 x de travers, entourés à la base de quelques hyphes ra- meuses brunâtres. 4sques en massue, à 8 spores, 80 — 100 Χ 12 — 16 y, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores fusiformes, arrondies aux extré- mités, courbées, à 8 ou 9 loges, dont quelquefois la troisième est un peu plus gonflée que les autres, d’abord couleur-de-miel, plus tard olivacées, OPA ΒΕ. Leptosphaeria littoralis Sacc. Mich. T, 38; Sace. Syil. 1) Dans nos exemplaires il n’y avait pas plus que 5 compartiments, 302 [Ne σι 20. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS IF, 18: Sacc- ΠΗ Τρ. tal, t: 144% Berl Tout ΠΧΙΧ {2 Wiat. Kr. FLIT, 458; Oud. ΝΟ Ke Xe 002? Etym. — γα — rivage; f. à. à la station de la plante nourricière. Sur les chaumes du Psumma lilloralis. — Putten, Août, 1885; 0. Périthèces épars, plongés dans le parenchyme, globuleux, mesurant !/, à 1}, de mill. de travers, perforant l’épiderme avec une papille obtuse, à la fin perforée au centre, noirs. Æ4sques cilindriques, larges, pourvus d’un pédicelle court et robuste, arrondis au sommet, à 8 spores, 150 — 170 X 30 y, accom- pagnés de paraphyses filiformes. Spores distiques, largement fusiformes, arron- dies aux extrémités, droites où un peu courbées, à 7 où 8 compartiments, un peu rétrécies à la hauteur des cloisons, olivacées, 45 X 15 — 18 μ. Les com- purtiments contiennent souvent quelques gouttelettes, rangées dans le sens transversal. Leptosphaeria Ammophilae Rehm Ascom. n°. 691; Sacc 5.1. AIX, 190: Want Kr FT IT 108: Sice. — Rehm Ascom. n°. 691; Rab. F. E. n°. 3451 (Lept.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 2250 (Lept.). Etym. — Nommé d’après la plante nourricière. Sur les feuilles du Psamma litloralis (= Ammophila arenaria). — Loos- duinen, Destrée, Périlhèces en groupes, plongés dans le parenchyme, globuleux-déprimés, à la fin perforant l’épiderme avec une papille obtuse, béante au centre, noirs, glabres, mesurant 210 à 260 % de travers. Æ4sques oblongs, ordinairement un peu élargis à la base, sessiles, à 8 spores, 115 — 123 X 35 y, accompag- nés de paraphyses filiformes. Spores distiques, oblongues, assez aigues aux extrémités, inéquilatérales, à 8 ou 9 compartiments, dont le quatrième, sou- vent accompagné du cinquième, sont un peu plus gonflées que les autres, SRE 10) LA Leptosphaeria Nardi (Fries [Sphaeria Nardi 8. M. IE 520]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 236; Sacc. Syll. IL, 72; νι. Καὶ El ΠῚ 454: BerlAc-Funs tab ΠΕ οἰ ospora Nardi Fuck. Symb. 137 et tab. VI Ὁ 28; Lamb. FL Myc. Ii, 273; Sphaeria Nardi Fr. dans Hedwigia 1, 116 et AD ENVIE 5166. — West. Herb. n°. 1214 (Sphaeria N.); Fuck. Rhen. n°1855 (8ιι.. Ν); Rab. Η. Μ. 29. Ed nb ADM ΞΡ Cooke Brit. Foi 2e Ed. n°. 571 (Sph. N.); Roum. Fgi Gall. n°359 (lept. N°). Etym. — Nardi, génitif du genre Nardus, dont l'espèce Nardus stricta sert de support au Pyrénomycète en question. Sur les feuilles du Nardus stricta. — Apeldoorn, Sept. 1896, Oud. Perithèces èpars, d’abord cachès sous l’épiderme, plus tard exposés, globu- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 303 leux, aplatis au sommet perforé, noirs, mesurant 170 — 190 % de travers. Asques cilindriques, arrondis au sommet, s’amincissant en pédicelle très court à la base, 70 — 80 X 105 — 12 x, à 8. spores, accompagnés de paraphyses filiformes ἢ). Spores distiques, fusiformes, un peu inéquilatérales, tant soit M pen courbées, munies de 5 cloisons, 23 — 25 Χ 4 —4.5 p, jaunâtre-dilué. Souvent la 3e loge est un peu plus large que les autres. CLYPEOSPHAERIA Fuck. (Symbolae Mycologicae p. 117). (Etym. Cipeos où Clypeos, bouclier, et Sphaeria; f. a. à l’état d’ocelusion dans lequel se trouvent les périthèces). Point de strome. Périthèces épars, rarement confluents, cachés sous l’épiderme ou le périderme, presque membraneux, surmontés de, et adnés à une plâque noire, carbonisée et résistante, appartenant à l’une ou à l’autre de ces couches. Cols courts, papillaires, enfin faisant saillie au dehors. Asques allongés, à 8 spores. Spores mono- stiques, oblongues ou oblongues-cilindriques, munies de 3 cloisons p. ou m. distinctes, arrondies aux extrémités, souvent courbées, fuligineuses. 1. Clypeosphaeria Notarisii Fuck. Symb. 117; Sace. Mycol. Ven. 210; Sacc. Mich. I, 39; Sace. Syll. II, 90; Sace. LPS al Ὁ. 189: Wint. Kr. FI. IT, 562% Oud'RevPyren: 48; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, VI, 34; Sphaeria clypeiformis de Not. Microm. [tal. Dec. VIT, 113 ét ΓΤ Sph. clypeata Oud. Ned. Κα. Arch. 1, V, 344; Oud. Arch. Néerl. VIII, 407. Sice. — De Not. Erb. Critt. Ital. 1, n°. 47 (Sphaeria cly- peiformis); Rab. H. M. 2° Ed. n°. 645 (Sph. elypeif.); Fuck. Rhen. n°. 1823 (Clypeos. Not), n°. 2036 (CL Not.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 1159 (CI Not); Roum. Foi Gall. n°0. 3769 (CAN) ne 2006 CI EN): Etym, — Dédié à feu le Prof. θῈ NoTaRis, mycologue italien. Sur les tiges et les rameaux de queïques Æwbus, Lochem. — Bois de la Haye, 15 Avril 1891, Destrée, — Sur la tige de l’Oenothera biennis. Dunes de Schéveningue, 1889; Destrée. Périthèces solitaires où confluents en petit nombre, plongés dans le paren- chyme de l'écorce, reposant sur le liber où 115. laissent des empreintes cir- 1) Les mesures, données par FuckEL et SACCARDO, nous semblent exagérées. Nous les trouvions parfaitement d'accord avec celles de WINTER. 304 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS culaires; couverts d’un écusson relativement large. d’un noir sombre luisant, sémiglobuleux, aplatis à la base, faisant saillie avec une papille coniforme obtuse, mesurant 400 à 450 w de travers. 4sques étroitement cilindriques, brièvement pédicellés, à 8 spores, 150 — 160 X 8 — 9 y, accompagnés de paraphyses linéaires articulées. Spores monostiques, oblongues-lancéolées, arron- dies aux extrémités, un peu inéquilatérales, à 4 compartiments, brunes, 19 — AXE—6 ἃ: CHAETOSPHAERIA Turasne. (Selecta Fungorum Carpologia IT, 252 emend.) (Etym. yairs, soie, et Sphaeria; f. a. à l’état du subicule). Périthèces exposés, globuleux ou piriformes, ordinairement s’affais- sant promptement et par là déprimés en écuelle, membraneux ou un peu carbonisés, reposant sur un tissu dense de hyphes brunes et septées, dont un nombre p. ou m. considérable se dresse en soies raides qui les entourent à leur base. Spores brièvement cilindriques, à 2 jusqu'à 6, ordinairement à 4 compartiments bruns, à l’excep- tion des deux cellules apicales, qui d'ordinaire sont incolores. 1. Chaetosphaeria callimorpha (Mont. [Sphaeria calli- morpha À. S. N. 2, I, 306 et tab. 13 £. 5; Mont. Syll. Crypt. 2211) “5560. Syil UT 95% Win reel 2 19e ΟΝ ΟΠ: Κι. Arch. 2, V, 482; Sphaeria callim. Mont. dans B. Br. Ann-eN: Η: 9: || «n°1872: Cooke Handb-#852:71Kiek<0 Cr d. ΕἸ. 1, 330; Lasiosphaeria callimorpha de Not. (ubinam?) Lamb. F1. Myc. II, 291. Sice. — West. Herb. n°. 1110 (Sph. call.). Etym. — xaiu, beau et μορφή, forme; f. a. au port des périthèces. Sur les sarments du Æubus idaeus. — Bois de la Haye, Sept. 1888 ; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 186). Périthèces exposés, en groupes denses, petits (1/, mill.), d’abord globuleux, à la fin déprimés, lisses, noir-luisant, pourvus d’une papille apicale, entourés à leur base d’un cercle de soies raides, brun-noirâtre, articulées. 4sques cilindriques, contractés aux extrémités, comme tronqués au sommet, 60 — 10X5 w. Spores fusiformes, presque pointues aux extrémités, 14 Χ 31}, y, à 4 compartiments !). 1) Dans nos exemplaires, pas tout-à-fait mûrs, il n’y avait qu’une seule cloison dans la plupart des spores non encore coloriées. Pourtant, quelques unes, un peu plus âgées, montraient les ébauches de deux autres cloisons secondaires. Avec WINTER, nous sommes d’avis que le n°. 123$ de Rab. Fgi Europ. n'appartient nullement au Ch. callimorpha. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 305 MELANOMMA Nrsouke et Fucer. (Fuckel, Symbolae Mycologicae p. 159). (Etym. μέλας, noir et ὄμμω, aspect). Périthèces en groupes, rarement solitaires, presque toujours expo- sés, globuleux, simplement perforés au sommet ou pourvus d’une papille, carbonisés, glabres ou à peine velus. Asques allongés, ordi- nairement accompagnés de paraphyses, à 8 spores. Spores oblongues ou presque fusiformes, à 3 ou plus encore de compartiments, oliva- cées ou brunes. Τ᾿ Melanomma Pulvis pyrius (Pers. [Sphaeria Pulvis py- rius Syn. 86]) Fuck. Symb. 159; Sacc. Syll. IT, 98; Berlese Icon. Fung. tab XX FE 3; Wint. Κα. FL II, 240; Lamb. FL Myc. II, 303; Oud. Rev. Pyren 49; Sphaeria P. p. Pers. dans Fr. S. M. IT, 458; Grev. Scott. FI. tab. 152; Berk. Engl. ἘΠῚ N° 265;"Curr Linn. Tr. XXII 317 οὐ tab” ἡ Ὁ 52; "Cooke Handb 805 1]. 5. (0 11 940. Kickx Cr dE 999: ΤῊ ΠΕ Ναὶ (5. ΧΙ 394; Prodr. ΕἸ. Βαϊ: ΠῚ ἜΡΟΝ: Sice. — Fr. exs. n°. 120 (Sph.); Moug exs. n°. 381 (Sph.); Rab. H. M. 2° Ed. n°. 650 (Sph.); Fuck. KRhen. n°. 937 (Sph.): West. ΠΡ n° 71" (Sph):. Cooke Brit. ποι de Ed. n°. 379 (Sph.), 2" Ed. n°. 488 (Sph.}); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 72 (Sph.); Sace. Mycoth. Ven. n°. 86 (Melan.); Karst. Myc de Fenn. no ren n°. 992, n°0. 995 (Sph.); Roum. Foi Gall. n°. 182 (Sph), n°. 6149 (Melan.). Etym. — Pulvis pyrius = poudre de canon; f. ἃ. au port des périthèces. Sur le bois vermoulu. — Muiden. — Leide, Rijnsburg, Naaldwijk. — Utrecht. — Beek, Apeldoorn. — (Goes. — Maastricht. Périlhèces exposés, ordinairement en groupes serrés, souvent condensés en croûtes d’une grande extension, globuleux ou ovoides, à la surface inégale (sillonnée, rugueuse, rabotteuse), munis d’une papille apicale, dürs, noirs, mesurant 4/,, à °/, de mill. -4sques cilindriques ou en massue étroite, con- tractés en pédicelle vers la base, à 8 spores, 1350 X 4?/, w !), accompagnés de paraphyses filiformes. Spores monostiques, lancéolées-oblongues, arrondies aux extrémités, droites, quadriloculaires, superticiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, brunâtres où d’un fuligineux pâle. 1) Saccarpo et WiNTER ont les mesures 80 — 105 X 6 —9 y. 20 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL IL 2e (ρα, 900 τῶ: 9 DE RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Melanomma Aspegrenii (Fr. [Sphaeria Aspegreni dans Kunze u. Schm. Myc. Hefte IT, 40 et 5. M. II, 465]) Fuck. Symb. 159; Sace. Syil. IT, 100; Berlese Icon. Fung. tab. XXII f. 2; Wint. Kr. F1. IT, 241; Oud. Rev. Pyren. 49; Sphaeria Asp. Fr. dans B. Br. À. N. H. 3, II, n°. 879; Cooke Handb:. 810: Ned Ἰοὺ Arch 2 IP 180: Sicc. — Plowr. Sphaer. Brit. 1. n°. 71 (Sphaeria). Etym. — Dédié à ASPEGREN, botaniste Suédois. Sur des rameaux tombés. — Leide, Dozÿ et Molk. Il ne faut trop se fier à l'exactitude de notre détermination, vu que nos exemplaires, surannés, ne continrent plus d’asques, et que les spores, à quel- que unes près, firent défaut. Celles-ci mesuraient 20 Χ 6 w. Or, CookE donne justement le même chiffre pour la longueur des spores du Wel. Aspegrenii, et c’est ce qui, dans un temps déjà reculé, nous décida à accepter le nom de l’auteur anglais. ΕὝΟΚΡΙ, et puis WiNTER et SACCARDO, à son exemple, ont taxé les dimensions des spores à 12*X4 y; mais iei s'impose la demande, si Fuckez ait possédé un exemplaire authentique de FRIEs, qui aurait pu lui servir comme objet de comparaison. Si tel n° est pas le cas, comme nous avons lieu de supposer, 11 nous semble que les mesures de l’auteur des Fungi Rhenani ne peuvent prétendre à une confiance absolue. Pour le reste, il existe tant de rapports entre le 77. Pulvis pyrius, le M. Aspegrenii, le M. obducens et d’autres, qu’il est impossible de les diagnosticer sans avoir secours à l'emploi du microscope. Ἄ Melanomma Epochnii (Berk. et Broome [Sphaeria Epochnn AN. H- 20/1866, πὖῦ- 17 εὐ αν: SNS 0) Sace Michelia 1, 344; Sacc Syil. If, 104; Lamb. FI. Μγο. If, 304; Oud. Rev. Mycol. 49; Sphaeria Ep. B. Br. dans Cooke Handb. 866: Ned. Καὶ Αο᾽ 2. ΜΠ 180: Sice. — Rab. F. E. n°. 1021 (Sph. E.); Plowr. Sphaer. Brit. Dent 40% (Sph#5)); Etym. — Le Melanomma en question est redevable de son epithète d’Æpochnium à l'opinion de BERKELEY, portant que lEpoch- nium fungorum Fr. lui appartienne comme forme conidienne. Sur des exemplaires surannés de quelques espèces de Sereum. — Leïde, Το et Molk.; la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 187). Périlhèces étroitement serrés, d’abord globuleux, plus tard déprimés, d’un olivacé-noirâtre, couverts de petites granulations. Æsgues en massue. Spores monostiques, fusiformes, profondément rétrécies au milieu, à la fin quadrilo- culaires, longues de 25 à 30 y, fuligineux-pâle. D'ordinaire les périthèces reposent sur un subicule de l'Epochnium fungorum. Melanomma Hippophaës H. Fabre, Essai sur les Sphériacées de Vaucluse, dans A. Se. N. 6, IX, 92, et tab. 3 11295 Βαῦος Sn AL 08 Mont REA "10 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 901 100. — Rab. F. E. n°. 3342 (Melan.); Sydow. Mycoth. March. n°. 545. Sur les rameaux du Hippophaë rhamnoides. — Dunes près de la Haye; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 187). Périlhèces épars, rarement en groupes, faisent saillie à travers les crevasses du périderme, globuleux, tant soit peu rugueux, noirs, pourvus d’une papille apicale fort subtile, mesurant 1/, mill. de travers. Æ4sques cilindriques, briè- vement pédicellés, à 8 spores, 100 X 10 μ. Spores obliquement monostiques, oblongues, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, jaune-pâle, 17 — 23 X 6—8 y. Je n’ai pas eu à ma disposition des échantillons indigènes. 5. Melanomma Rhododendri Rehm Ascom. n°. 186; Sacc. Syll. II, 109; Berlese Icon. Fung. tab. XX, f. 4; Wint. Κι. ΕἸ. Il, 242; Cucurbitaria Rhododendri Niessl Beitr. zur Kenntn. ἃ. Pilze, 50 et tab. IV f. 82; Sphaeria (Ptilosphaeria) Rhododendri Cooke Grevillea VIII, 108. Sice. — Rehm Ascom. n°. 186 et n°. 284; Plowr. Sphaer. But il tn 7 ἴϑΡη. ἘΠῚ: Sur les rameaux du Ækododendron ponticum (cultivé) à Wassenaar; Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI 187). Périthèces ordinairement en groupes, faisant saillie à travers les crevasses du périderme, rarement exposés sur le bois découvert, globuleux-coniformes, pourvus d’une papille apicale perforée, noirs, lisses et glabres, hauts de 0.4— 0.5 mill., larges de 0.3 --- 0.4 mill. Asques cilindriques, brièvement pédicel- lés, arrondis et un peu épaissis au sommet, à 8 spores, 90 — 130 Χ ὁ —8 μ, accompagnés de paraphyses filiformes rameuses. Spores ordinairement mono- stiques, elliptiques-allongées, arrondies aux extrémités, quadricellulaires, pro- fondément rétrécies au milieu, mais à peine à la hauteur des cloisons secon- daires, brunâtres, 12 — 18 X5 — 6 y. TREMATOSPHAERIA Fuck. (Symbolae Mycologicae, a°. 1869, p. 161). (Etym. τρῆμα, ouverture et σφαῖρα, boule; f. a. au sommet des périthèces largement béant. Périthèces solitaires, carbonisés, résistants, enfoncés avec la base dans le support, exposés ou à peu près, à la fin s'ouvrant avec un pore assez largement béant, coniques ou globuleux, ordinairement de moyenne taille. Asgwes octospores. Spores oblongues où fusiformes, à 3 ou plus encore de eloisons. 20* 308 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Trematosphaeria pertusa (Pers. [Sphaeria pertusa Syn. 83]) Fuck. Symb. 162; Sacc. Syll. IT, 115; Wänt.-Kr. FT AT, 209: Lamb. FL':Myc. II, 30%; Oud. θυ. ΒΥ Sphaeria pertusa P. dans Alb. Schw. Consp. 42; Fr. 5. M. I, 404: Berkret Br. ἃ. Ν. 4.5, 1Π n°.#8181et 1: ΤῸ ΠΣ Curr. Linn. Tr. XXII, 320 et tab. 58 {{|85 τυ Cooke Handb. 869; Karst. Mycol. Fenn. II, 90(?); Tids. N: Gesch XF 394; Prodr. ΗΠ Bat. Il, 4, p. 58. Sice. — Fr. exs. n°. 389 (Sph.); Fuck. Rhen. n°. 931 (Sph.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 691 et n°. 915 (Trem.); Karsten Fai Fenn. n°. 866,/(Sph.)?; Plowr. Sphaer. Brit. ΠῚ n°. 50 (Sph.) ; Roum. Fei Gall. n°. 3232 (Trem.). Etym. --- pertusus, perforé; f. ἃ. à l’ouverture largement béante des périthèces mûrs. Sur le bois pourri. — Leide, Dz. et Mb.; Wassenaur, Destrée (Ned. Κι. Arch. 2, VI, 157). — Goes, v. den Bosch. Périlhèces épars, ordinairement peu nombreux, plongés p. ou m. profon- dément dans le support, faisant saillie avec une partie cônique, p. ou m. rugueux, noir-terne, résistants, pourvus d’une papille caduque, laissant, après sa chute, une ouverture largement béante. Æsques en massue allongée, con- tractés vers la base en un pédicelle assez long, à ὃ spores, 110 —140 X15 — 20 u. Spores distiques, oblongues, inéquilatérales, ordirairement biloculaires, rarement quadriloculaires, rétrécies au milieu, brunes, 21 — 26 X 6 — 7 y. Paraphyses filiformes. 2, Trematosphaeria applanata (Oud. [Sphaeria ap- planata Ned. Kr. Arch. 2, 11, 186]) Sacc. 5.11. IL, 120; Oud. Rev. Pyren. 49; Sph. operculata dans le Prodr. FI Bat. IT, 4, 59. Etym. — applanatus = aplati; f ἃ. à l’espect des périthèces. Sur le bois pourri. — Leide, Dz. et Molk. Périthèces épars où réunis à deux ou trois dans un strome commun, apla- tis. Asques manquants. Spores oblongues, aigues ou très peu arrondies aux extrémités, 35 — 31 XT μ, bruns, à 1, 3 ou 4 cloisons. Les exemplaires examinés, faisant partie de l’Herbier de la Soc. bot. des Pays-Bas, avaient été attribués jadis au Sp. operculata VRIES, par WEsTEx- porP. En les étudiant de nouveau en 1853, cette détermination ne nous parut pas exacte, et nous leur appliquions le nom de Sp. applanta VRIES. N'ayant pas eu, cependant, des objets de comparaison, et ne pouvant disposer que d'exemplaires surannés, il semble que nous aussi nous ayons eu tort. C’est ce qui se laisse déduire de l’observation de Mr. SacCaRDO (L. c.), portant qu'il ne regarde pas comme identique le champignon de l’Herhier nommé, et le Sphaeria applanata Fries (ὃ. M. 1, 463). 3. Trematosphaeria hendersonioides Oud. in Nederl Krudk #Arch 02/0/0265 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 309 Etym. — AHendersoniu, genre de Shéropsidées et &dos, forme; f. a. à l'aspect des spores. Sur un morceau de bois vermoulu. Rijswijk, Juin 1888; Destrée. Périthèces rapprochés, globuleux, larges de 1/, mill., noirs, à la fin présen- tant un ostiole largement béant. 4{sqwes étroits, accompagnés de paraphyses. Spores vraisemblablement monostiques, ressemblant beaucoup à celles de plu- sieurs espèces de Hendersonia, brunâtres, quadriloculaires, 18 —21 X4-—5 B prefoudément rétrécies à la hauteur des cloisons. SPORORMIA 5» Noraris. (Micromycetes Italici novi, Decas V, p. 342). (Etym. σπορζ graine, et ὄρμος collier; f. a. au port des spores). Périthèces d'abord plongés dans le support, plus tard p. ou m. exposés, pourvus d’une papille, membraneux, glabres, noirs. Asques allongés, à 8 spores, épaissis au sommet, pourvus d’un pore apical, accompagnés de paraphyses rameuses. Spores brun- ou noir-foncé, opaques, composées de 4 à 18 compartiments qui se détachent fa- cilement l’un de lautre, enveloppées d’une couche gélatineuse, Cham- pignons de petites dimensions, venant ordinairement sur le crottin des herbivores. le 7 Spores quadriloculaires. Sporormia minima Auerswald Oest. bot. Zeitg. 1878, Dome demie MTL (1868), 0. 00 εὐ tab MMS S Acc: Syll. IT, 124; Wint. Kr. FI. IT 181; Fuck. Symb. 242; Berlese Icon. Fung. tab. XX VIII ἢ. 4; Karst. Mycol. Fenn. II, 110; Grevillea V, 52 et tab. VIII f. 108; Oud. Versl. Med. Kon. NN NET ὁ: Θὰ. Νὰ: Καὶ Arch:02 MINT D1CC. —1Rab. F. E. n°. 1339 (Spor. mimma); Fuck. Rhen: n°. 997 (Spor. fimetaria); Thüm. Fei Austr. n°. 1055 (Spor. m.); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 2167 (Spor. m.); Rehm Ascom. né 245 oacc. Mycoth. Men. n°. 1183, n° 1184.δι. τς 05 (Spor. m.); Cooke Foi Brit. 2° Ed. n°. 567 (Sphaeria m.); Roum. Calme 2109 (Spor. mi). Etym. — minima= fort petit; f a. à la dimension des périthèces. Sur les crottins de lapin. — Overveen, Août 1882, v. Ledden Hulse- bosch. — la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). 310 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périthèces épars, enfoncés à demi, globuleux, pourvus d’une papille apicale fort petite, pas plus larges que 100 à 110 μ, membraneux, noirs, glabres. Asques en massue allongée ou presque cilindriques, presque sessiles, à 8 spo- res, 80 -- 85 X12— 15 y, accompagnés de paraphyses confluentes. Spores tri- où quadristiques, presque cilindriques, droites ou un peu courbées, arron- dies aux extrémités, brunes, 28 — 30 Χ 4— 6 y, quadriloculaires, à com- partiments fort caduques. Les compartiments apicaux surpassent un peu en longueur ceux du milieu. Sporormia ambigua Niessl Oest. bot. Zeits. 1878, p. 97 et Hedw. VII (1868) 147; Sacc. Syll. IT, 125; Berlese Tcon. Fung. tab. XX VIII ἘΠῚ: Wint. Kr. ἘΠ Π 182-"Oud: Versl. en Med. Kon. ΑΚ. v. Wet. 2, XVIII, 390; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 275; Oud. Rev. Pyrenom. 50. Etym. — ambiquus, dubieux; f. a. à la peine qu’on éprouve quelquefois à distinguer cette espèce des δ. minima et inlter- media. Sur les crottins de lapin. — Overveen, Août 1882; v. L. Hulsebosch. Périthèces p. où m. en groupes, enfoncés à demi, à la fin souvent exposés, ovoides ou presque globuleux, montés soit d’une papille courte et conique, ou bien d’un col presque cilindrique allongé, membraneux-charnus, noirs, glabres, larges de 200 à 280 y. Asques en massue, contractés en pédicelle, 165 — 220 X 16— 18 y. Spores di- ou tristiques en haut, mono- ou disti- ques en bas, fusiformes ou insensiblement arrondies aux extrémités, droites ou courbées, quadriloculaires, brun-foncé, 35 — 40 Χ 7 — 8 y. Compartiments médians p. ou τη. oblongs (71 a 9 μὴ, ceux des deux bouts un peu plus élancés, obovés ou coniques. Paraphyses nombreuses, dominant les asques, vaguement rameuses, Sporormia lageniformis Fuckel Symb. 242; Sacc. Syll. II, 125; Berlese Icon. Fung. tab. XXIX fig. 1; Wint. Καὶ F1 11, 182; Niessl Oest. bot. Zeits. 1878, p. 121; Oud. Versl. en Med. Kon. Ak. v. Wet. 2, XVIII, 390; Oud. Ned. KrArch. ΕΝ, 216: Oud: Rev’ Pyren-150! 5160. — Fuck. Rhen. n°. 2270 (Spor. 1.). Etym. — /agena, bouteille et forma, forme; f. ἃ. à la forme des périthèces. Sur le crottin de cheval. — Amsterdam, 1888; O. Périthèces enfoncés ou presque exposés, en groupes, globuleux, munis d’un col cilindrique aussi long que la mi-hauteur ou la hauteur du périthèce, gonflé au sommet, quelquefois un peu déviant de la verticale, noirs. Æ{sgues fusiformes, brièvement pédicellés, à 8 spores, 170 X 20 y. Spores distribuées sans ordre, oblongues, un peu courbées, brun-foncé, 40 Χ 8. x, quadrilocu- laires, à la fin se divisant en leurs parties constituantes, dont les deux mé- dianes ont le sommet et la base tronqués, tandisque les deux polaires ressem- blent à un cône au sommet arrondi. Paraphyses dominant les asques, vague- ment rameuses. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES Pays-Bas. 311 4. CT Sporormia intermedia Auersw. in Hedw. VII (1868), DOTE AD ME EE Niessl. Ocst. bot ZertsM818 tp n122E Sac ONE NE 0 berlese AIcon. une Ὁ ROUEN E Wint. Kr. FI. If, 182; Fuck. Symb. 242; Karst. Mycol. Fenn. 1 τὺ "Oud WVersEwen Med. Kon. Ak.v. Wet ΧΗ JJ0 Οὐ ΝΕ Κα ΤΟΝ 2. IV, 275: Oud' Rev Pyren 0 Sphaeria sporormia Cooke Handb. 866. σι. _cKlotzschou πὰρ" H.-M. 1° Ed. n°1435 (Spre fimetaria); Fuck. Rhen. n°. 903 (Sphaeria stercoraria) et n°. 934 (Sph. stercoris); Rab. F. E. n°. 644 (Sph stercoris); J. Kunze Fei sel. n°. 67 (Spor. int.); Rehm. Ascom. 134; Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 67 (Spor. int); Roum. Fei Gall. n°. 5640 (Spor. int.). Etym. — intermedius, mtermédiaire; f. a. à la circonstance que l'espèce, ayant des traits de ressemblance avec plusieurs autres, à été méconnue par plusieurs mycologues. Sur les crottins de plusieurs herbivores. — Amsterdam, Ὁ, — la Haye, Destrée (Ned. Kr. Arch. 2, VI, 183). Périthèces épars ou rapprochés, globuleux ou ovoides, enfoncés à l’excep- tion d’une papille ou d’un petit col conique, mesurant 150 à 200 & de tra- vers, noirs, glabres, membraneux. Æ4sques fusiformes ou cilindriques, à peine pédicellés, 118 — 175 X 24 —30 «. Spores di- ou tristiques, cilindriques, droites ou courbées, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, noires, presque opaques, 42 —60* 8 — 10 y. Compartiments presque de la même longueur; les médians tronqués, ayant ies angles arrondis. Paraphyses nombreuses, domi- nant les asques, vaguement rameuses. Sporormia megalospora Auersw. Hedw. VII (1868) 68 et tab. I f. 5; Niessl Oest. bot. Zeits. 1878, p. 122; Sacc. Sy IT 126; Wint. Kr. FL IT, 183; Berlese Ice" Fung. tab: ROM τον. ΥἹ 20: Oud. Versl:en Med Kou "MINE Met 2 XII 900: Θά. Ned. ΚΙ. Arch. 2) ΤΥ 210: ΘΙ: Rev.,Pyron. 50: Etym. — μέγας, grand et σπορά, graine; f. a. aux dimen- sions des spores. Sur les crottins de lapin. — Wageningen, Août 1882; Ὁ, Périthèces épars, enfoncés, à l’exception d’un petit col conique, sphériques ou ovoïdes, mesurant 300 à 350 μι de travers, un peu charnus, noirs, glabres. Asques largement-cilindriques, arrondis au sommet, à peine pédicellés, 180— 210 X 80 —- 40 μ, à 8 spores. Spores deux- ou tristiques, cilindriques, ordi- nairement droites, quelquefois un peu courbées, arrondies aux extrémités, noir-brunâtre, presque opaques, 62 — 80 Χ 10 — 18 x, quadriloculaires, ayant les loges caduques. Celles du milieu presque aussi hautes que larges, tronquées 312 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS aux plans de contact, plus courtes que les loges polaires. Paraphyses longues, vagiement rameuses. 6. Sporormia gigantea Hansen, Les Champ. stercoraires du Danemark (Videnskabelige Meddelelser de la Soc. d’hist. nat. de Copenhague, 1876), p. 16 et tab. VI ἢ 46 et 47; Sace. Syll. IT, 127; Sacc. Ill. Fung. Ital. t. 616; Berlese Icon. Fung. tab. XXX, f. 2: Wint. Κι. F1 ΤΙ, 183; Hedwigia XVII (188) p. 92; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 276; Oud. Rev. Pyren. 50. Etym. — giganteus, gigantesque; f. a. aux dimensions des spores. Sur les crottins du lapin. — Overveen, Août 1882; O. Périlhèces épars, enfoncés jusqu’au col très court, papillaire, noir, presque sphériques, hauts de !/, à 1 mill., noir-grisâtre ou-brunâtre, charnus. Æsques largement-cilindriques, arrondis au sommet, un peu contractés vers la base, presque sessiles, ordinairement courbés, souvent pourvus d’un grand pore apical, octospores, 250 — 300 Χ 50 — 60 w. Spores tri- où quadristiques, çà et là imbriquées, cilindriques, droites ou an peu courbées, arrondies aux ex- trémités, noir-brunâtre, 95 — 150 X 15 — 20 μ, quadriloculaires. Loges cadu- ques, toutes plus longues que larges, mais les intermédiaires tronquées aux extrémités. Paraphyses nombreuses, à peu près de la longueur des asques. | . Sporormia leptosphaerioides Spegazzini, Miche- lia 1, 459; Sacc. Syll. IT, 128; Sacc. IIL Fung. Ital. tab. 613; Berlese Icon. Fung. tab. XX VIII Ὁ: Οὐ. ΝΟ. καὶ Arch. 2, 4V,,216; (Oud'Rev--Pyren:150: Etym. — λεπτός, mince; σφαῖρα, sphère; εἶσος, forme; f. ἃ. à l’analogie qui existe entre les spores de l’espèce en question et celles du genre Leptosphaeria. Sur les crottins de lapin. — Overveen, Août 1882; van L. Hulsebosch. Périthèces petits (120 — 140 & de travers), épars, presque sphériques, mem- braneux Asques presque cilindriques, arrondis au sommet, contractés vers la base, 100 — 110 X 10 — 15 +, accompagnés de paraphyses filiformes non rameuses. Spores cilindriques, droites ou courbées, olivacé-fuligineux, qua- driloculaires, 30 -— 35 X5 — 55 w. Loges toutes de la même longueur, un peu plus longues que larges, non caduques; les médianes tronquées aux plans de contact. ΤΊ Spores à 5 ou plus encore de loges. 8. Sporormia pentamera Oud. Ned. Kr: Arch. 2, IN, 210: ΠΟ: Rev Pyren 50% S2ec Sy LMP; Etym. — πεντὰ cinq et μέρις, partie; f. ἃ. à la structure des spores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 910 Sur les crottins de lapin. — Overveen, 1882; van Ledden Hulsebosch. Asques lancéolés, arrondis au sommet, octospores, 190 X38 μ. Spores tristi- ques (?), 80 X 16 — 17 x, à 5 loges, brunes. Loges apicales en cône au sommet arrondi, longues de 18 à 19 μ; loges intermédiaires (3) longues de de 11] à 12 κ. de Sporormia variabilis Winter Hedw. XIIT (1874) p. 00 Want Ke ΕἸ. ΤΕ ΘΑ MSacc Sy ἼΠ 1 1} en Med. Kon. Ak. v. Wet. 2, XVIII, 390: Oud. Ned. Kr. Arch02 4e 270 MOud Εν. Pyren 100: Etym. — variabilis — variable; f. ἃ. au nombre des loges dans les spores. Sur les crottins de lapin. — Overveen, Août 1882; van Ledden Hulsebosch. — la Haye; Destrée (N. K. A. 2, VI, 183). Périthèces épars, d’abord enfoncés à demi, plus tard exposés, presque sphé- riques, noirs, glabres, faiblement ridés, montés d’une papille à peine suil- lante, hauts de 500, larges de 420 . Asques largement cilindriques, briè- vement pédicellés, octospores, 280 — 290 X 30 — 40 μ, accompagnés de paraphyses filiformes qui les surpassent en longueur. Sypores presque distiques, cilindriques, à 5, 6, 7 ou 8 compartiments, brun-noirâtre, 62 — 75 Χ 14 — 19 x. Compartiments intermédiaires un peu plus larges que longs; ceux des poles presque ovoides. 10. Sporormia pulchra Hansen Ch. coproph. du Dane- mark (Résumé d’un mémoire publié dans les Vidensk. Med- delelser, 1876, p.17 et tab. IX fig. 1—6); Sacc. Syll. IL, 131; Grevillea VIII, 108; Oud. Versl. en Med. Kon. Ak. v. Wet. ΟΝ ΠΕ ΘΟ ΝΘ: {τὸ Arch02 ΤΥ 210: Rev. Eyrens O1: Etym. — pulcher — beau; f. ἃ. aux spores d’une beauté vraiment surprenante. Sur les crottins de lapin. — Brielle, Aug. 1882, O. Périthèces épars, allongés, piriformes, 320 — 420 μ, demi-transparents, vert- grisâtre, enfoncés jusqu'au col noir, droit ou courbé, souvent bossu, long de 160 à 210 μ. Asques oblongs ou cilindriques, arrondis au sommet, où se trouve un grand pore fermé en haut, droïts on un peu courbés, octospores, 160 X 30 — 38 ν, sans y compter le pédicelle. Spores cilindriques ou p. ou m. fusiformes, brun-verdâtre sale, à 8. articles, largement arrondies aux extré- mités, 47 — 57 X 12— 14 y. Paraphyses fort rares, filiformes, égalant les asques en longueur, AGLAOSPORA >» Noraris. (Griornale Bot, Ital. 1844, p. 43). (Etym. &yAwée, splendide et σπερά, graine; ἢν a. à la beauté des spores). Stromes enfoncés dans l’écorce, presque globuleux ou irréguliers, 314 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS entourés d’une couche de démarcation. Périthèces arrangés à la manière des Valsa, mais irrégulièrement; aussi le disque se présente- t-il sous plusieurs formes. Asques oblongs, à 4 spores, accompagnés de paraphyses. Spores oblongues, ordinairement quadriloculaires, d’une structure fort Jolie, à laquelle contribuent beaucoup une grande gouttelette dans chaque loge, et la différence entre les cou- leurs de cette gouttelette, du plasma environnant et des parois cel- lulaires. 1. Aglaospora profusa (Fries [Sphaeria profusa Ὁ. M. II, 392 et Elench IT, 78]) de Not. Micromyc. Italici, Decas V n°. 3.hetutab. Ile, 35 Sacc (Ov, {ΠῚ 19.9.. ΘΟ: ΠῚ Ital. tab 441; Fuck. Symb. 187; Tulasne Sel. Fg. Carp. IT, 159 et tab. XX: Lamb. Fl. myc. Il, 349% Oud. Rev. Pyren: 51; Sphaeria profusa Fr. dans Berk. Eng. ΕἸ. V, 249; Curr. Linn. Trans. XXII, 277 et tab. 47 f. 128; Valsa profusa Fr. 5. V. 8. 411; Cooke Handb. 838; Sph. irregularis D. C. FI. Franc. VI, 110: Sphvanomia Er. S. M1 381:"Prodr. fl Bat. IT, 4, p. 48; Vaisa anomia Strauss Deutschl. Flora Heft XXXIV, p. 31 et tab. 4; Sph. capitellata KI. chez Sollmann Bot. Zeit. XX (1862) p. 317—319; Massaria seiridia Berk. et Currey Grevillea IV, 155; Pseudovalsa profusa Wint. Kr. ΕἸ. IT, 785; Berlese Ic. Fung. tab. XXXIW f. 6. Sice. — Fr. exs. n°. 11 (Sph. prof); Moug. exs. n°. 871 (Sph. prof.); Kze u. Schm. exs. n°. 155 (Sph. cireumseripta) ; Desm. Cr. de Fr. 1° S., 1° Ed. n°. 962 (Sph. prof.) et 2° Ed. n°. 262 (Sph. prof); Klotzsch,et"Rab AE UM MEME τη MN (Sph. capitellata); Fuck. Rhen. n°. 583 (Agl prof.); Rab. F. En. 153 (ἈΡῚ. prof.) τὖὸ. 1105 14 πὸ ΒΊΩΙ (40) Rhume Mycoth. Univ. n°. 969 (Agl. prof.); Bad. Krypt. n°. 823; Rehm Ascom. n°. 45; Sydow Mycoth. March. n°. 176; Schweiz. Krypt. n°. 622; Plowr. Sph. Brit. III, n°. 50 (Sph. prof.); Sace. Mycoth- Men:n°.98 (Avl-,prot.) en. 6508 (dE τ Neerl. exs. n°. 279 (Sph. prof); Roum. Fgi Gall. n°. 447 (Aslprof), 124209 (4%) n5750% (40); Etym. — profusus = fécond; f. ἃ. à la grande quantité d’asques en de spores. Sur les rameaux du Robinia Pseudo-Acacia. — Hilversum, Ὁ. — la Haye, Destrée (N. K. À. 2, VI, 178). — Harderwik, Junghuhn. Slromes nombreux, distribués également ou réunis en séries, souvent con- fluents, très variables de volume, coniques ou sémiglobuleux; tantôt orbicu- laires, tantôt elliptiques, ou bien oblongs, à la base; souvent un peu sinueux, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 319 noirs au dehors, pâles en dedans, de consistence cornée, enfoncés profondé- ment dans l'écorce, entourés d’une couche de démarcation épaisse et noire, cachés sous le périderme à l'exception du sommet, rarement complètement exposés, appliqués au cilindre ligneux, qui en est noirei tout à l’entour, n'ayant pour toute couverture que quelques lambeaux du périderme déchiré. Périthèces peu nombreux (2 à 4), enfoncés profondément dans le strome qui leur appartient, globuleux ou un peu angulaires, munis d’un eol robuste, allongé, quelquefois tortueux, mais dont le sommet épaissi ne s'élève que peu au-dessus du disque blanchâtre. Dans quelques cas rares, les cols s’ap- prochent, en sorte que leurs sommets réunis se présentent sous la forme d’un petit bouton sillonné, Æsques cilindriques, brièvement pédicellés, à 4 spores, 180 — 210 Χ 21 — 24 μ, accompagnés de paraphyses nombreuses, filiformes, beaucoup plus longues que les asques. Spores monostiques, cilindriques, arron- dies aux extrémités, 40 — 60 X13— 15 μ, couleur terre d’ombre (Sace. Chro- motaxie n°, 9), quadriloculaires pourvues dans chaque loge d’une gouttelette luisante, au milieu d’un protoplasma granaleux colorié. PSEUDOVALSA Cesar gr pe Noraris. (Schema Sferiacearum p. 206). (Etym. ψεῦδος, faux et Valsa; f. a. à l’analogie du port des stromes avec ceux du genre Valsa). Stromales d’abord complètement cachés dans le parenchyme corti- cal, plus tard s'étalant à travers les crevasses p. ou m. étendues, Périthéces enfoncés dans le strome, ordinairement rangés en cercle, formant une seule couche, globuleux, pourvus de cols à peine pro- minants. Asques à 6 ou 8 spores, accompagnés de paraphyses. Spores ovoïdes-oblongues, à 3 ou plus encore de cloisons, coloriées, mutiques où pourvues d’appendices aux poles. 1: UN Spores sans appendices, Pseudovalsalanciformis (Fries{Sphaeria lanciformis Obs. Myc. 11, 324 et 5. M. 11, 3621) Ces. et de Not. Schema Sier 206: 1Sacc. 5011. 11 190, Berlese Το. Puns Ὁ. 22e 1 2 Wint. Κα ΕἸ. Ip. 76%et. 784, Karst \MycFenn IE 13; Oud. Rev. Pyren. b1; Sphaeria L Fr. dans Berk. Engl. PA 15: (πον. Lin. ΤῊ, Χ ΧΊ 212 οὐ. ἘΠῚ 1 ΟἹ Prodr. ΕἸ. Bat. II, 4, p. 46; Sph. quercina β β. betulina Alb. et Sechw. Consp. 11; Sph. Betulae Schumacher Enum. PI. Saell. ΠῚ 171: Sph:,cincta Ὁ). ΟἹ ἘΠ. Fr MI M9; Sph/melasperma Fr. $S. M. II, 389; Sph. favacea Tul. Compt. Rend. XXXII, 516 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 472 et 474; Diatrype lanciformis Fr. 5. Υ. 5. 385; Melanconis lanciformis Tul. Compt. Rend. XLII, 703; Tul. A. $S. N. 4, V, 110; Τα, SF. C: IL 435 et tab. XV Eu γα 1 87΄ Cooke Handb. 820; Lamb. FI. Mye. 11, 352. 5100. — Fr. exs. n°. 13 (Sph. L); Moug. et Nestl. exs. n°. 774 (Sph. foraminosa); Desm. Cr. de Fr. 16 S., 1° Ed, n°. 1751 (Sph..L), 2° Ed: n°: 1401: (Sph: 1): Fuck σης τὸν 1996 (Pseudov. L); Rab. F. E. n°. 248 (Diatrype 1.); n°. 1250 (Pseudov. L.); n°. 1438 (Melanconis L); Thüm. Mye. Univ. n°. 1551 (Pseudov. 1.); Rehm. Ascom. n°. 584; Sacc. Myc. Ven. n°. 928 (Pseudov. L); Plowr. Sphaer. brit. II, n°. 24 (Melan- conis 1.); Roum. Foi Gall. n°. 470 (Melanconis 1.) et n°. 1594 (Pseudov. 1.). Etym. — anciformis —en forme de lance; f. a. à la forme des fentes du périderme. Stromes ordinairement nombreux, distribués d’une manière vague; enfon- cés profondément dans l’écorce, coniques ou seulement convexes, à la fin s'étalant à travers les fentes horizontales lancéolées ou oblongues, mesurant de 1 à 5 mill, mais ne les surpassant pas, charnus-subéreux, noirs au- dehors, noir-grisâtre en dedans. Périthèces au rombre de 3 à 10 dans le même strome, enfoncés, ordinairement rapprochés sans ordre, globuleux, noirs, pourvus d’un col cilindrique, assez ferme, vertical, mais qui ne dépasse pas ou à peine, avec son sommet tant soit peu boursouflé, la surface du disque elliptique ou lanceolé, noir-terne. Asques cilindriques, arrondis au sommet, un peu contractés à la base, à peine pédicellés, à 8 spores, accompagnés de paraphyses, 150 — 129 X 20 — 30 w. Spores distiques, oblongues, largement arrondies aux extrémités, ordinairment à 5 cloisons, pourvues d’une goutte- lette dans chaque loge, non rétrécies, brunes, droites, 33 — 50 X12,5 — L8 we. Pseudovalsa umbonata (Tul. [Melanconis umbonata 5. F. ΟἽ, 188 MSacc4Po1mMVMentSer. AN 20-PS2cc AS VII 135; Sacc. IL. Foi Ital. tab. 448; Berlese Τὸ, Fung. tab. XXXV, f 3; Want. Kr. FI Il, 785; Melanconis umbonata Jul. S: ΕΟ ΤΙ, 188 et tab. XV Ê 715; ΕΒ ΠΣ Lamb. ΕἾ. Myc. 11, 555. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 2331 (Melanc. umb.); KRehm. Ascom. n°. 227; Roum. Foi Gall. n°. 5851 (Pseudov. u.). Etym. — wmbo, bosse; wmbonatus, bossu; f a. aux protu- bérances, causées par le champignon. ᾿ Sur des branches tombées au bois de Schéveningue, Destrée, (N. K. A. 2, ΜΠ ΠῚ Stromes distribués sans ordre, ordinairement espacés, souvent réunis par paires et confluents, s’élevant en cône ou en hémisphère sur une base orbi- culaire, larges de 2. mill., noirs au dehors, noir-grisâtre en dedans, relevant QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 317 le périderme en forme de pustules, et enfin se faisant jour avec leur sommet aplati à travers une crevasse, sans pourtant s'élever au-delà de ses bords. Périthèces peu nombreux, profondément enfoncés dans le strome qui leur ap- partient, globuleux, assez volumineux, pourvus d’un col cilindrique, vertical ou ascendent, non épaissi au sommet, qui ne s'élève à peine au dessus de l'entourage. 4sques oblongs, arrondis au sommet, contractés en pédicelle médiocre, à 8 spores, 130 — 160 Χ 30 — 32 x, accompagnés de paraphyses. Spores distiques, elliptiques ou oblongues, arrondies aux extrémités, ordinaire- ment à 3 cloisons, quelquefois superficiellement rétrécies au milieu, olivacé- fuligineux, 45 X 15 y, munies d’une gouttelette dans chacune des loges et terminées aux deux bouts d’une petite cellule incolore. ς a nr £ 1 n  : $S Spores appendiculées. Pseudovalsa convergens (Tode [Sphaeria conver- sens PorMecklb. TE 59%et tab. XIV f 111]} Βαῦοι 5. ΤῈ 150-Berlesenie tune, Gb XXX VI f.2; ΝΥ τῆ 1 ΠῚ ) τ πον ΠΕ Υτοπ, Ὁ: Sphaeria conv. Tode dans ΠΟΤΕ: Eng. FL V, 252; 5ow. Engl. Foi tab. 374 f. 6; Cooke Valsei Un. St. 123; Valsa convergens Fr. S. V. 5. 412. Curr. Linn. Tr. 280 et tab. 45 f. 155; Cooke Handb. 836; Oud. Ned. Kr. Arch. 1, V, 345; Oud. Arch. Néerl. VIII, 404; Melanconis Berkeleyi Tul. 855. F. C. IT, 130; Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, III, 156; Fuck. Symb. 188 et tab. VI f. 13; Sphaeria inquinans var. Ulmi Berk. et Broome Hook. Journ. of Bot. Mise. IIE, p. 320 tab. X; Calospora Berkeleyi Fuck. Symb. Add. I, 25; Lamb. ΕἸ. Myc. IL, 353; Pseudovalsa Berkeleyi Saec. Syil. IL, TAN RATE: Sice. — Fuck. Rhen. n°. 586 (Hapalocystis bicaudata); Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 170 (Melanconis Berkeleyi). Etym. — convergere, converger; f. ἃ. à la direction des cols périthécials. Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Lochem, Sprée. — Sur les rameaux de l’Ulmus campestris. — Amsterdam, 21 Dec. 1876, O. Stromes épars, à peine convexes ou en cône déprimé, reposant sur une base orbiculaire ou largement elliptique (2 à 3 mill.), cachés sous le périderme à peine boursouflé, plus tard perçant à travers cette membrane, sans pourtant que le disque s'élève au-dessus de la fente, enfoncés dans le parenchyme cor- tical, qui ne semble pas en différer, brun en dedans. Périthèces ordinairement assez nombreux dans le même strome; ceux de la circonférence en cercle, ceux du milieu sans ordre, serrés; tous globuleux ou ovoïdes, souvent un peu angulaires par compression mutuelle, plus tard déprimés, noirs, ayant les cols p. ou m. allongés, connivents, cilindriques, ascendants, et les sommets assez souvent réunis par un disque large, noir et obtus, assez prominents pour être distingués à la loupe. Æ4sques lancéolés, arrondis en avant, contractés en pédicelle court à la base, à 8 spores, 200 — 210 X 38 — 44 μ. Spores disti- ques, oblongues, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, superficiellement 315 Qt RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS rétrécies à la hauteur des cloisons, quelque peu inéquilatérales, brun-marron, 43 — 60 X19— 21 y, munis aux poles d’un appendicule gélatineux en forme de queue, long, épais et courbé. Nous avons réunis sous le même chef le Ps. convergens et le Ps. Berkeley, et cela sous le nom du premier, auquei revient le droit de la priorité. Cette mesure ἃ été prise à propos d’une communication de Mr. BERLESE, faite à la page 48 de l'explication des planches du ler Vol. de ses Icones Fungorum. Pseudovalsa macrosperma (Tul. [Melanconis ma- crosperma 5. F. Ὁ. IT, 132 et tab. XIV f. 13—23]) Sacc. Foi Ven. Ser. IV, 20; Sacc. Il. Fe. Ttal. tab. 449; Berlese Ic. Fung. tab. XXXVI f 3; Wint. Κι. ΕἸ. 11, 789; Melanconis macrosp. ΠῚ]. Compt. Rend. XLII, 703; Α S. N: 4, V, 110; Tul: dans Fuck. Symb. 188; Lamb. ΕἸ. Mye. II, 353; Prosthemium ellip- sosporum Fresenius Beitr. z. Mykol. 62 et tab. VII f. 18—23. Sice. — Rab. F. E. n°. 1251 (Pseudov. Stilbospora); Fuck. Rhen. πὸ, 2536 (Melanconis macrosperma); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 99 (Melanc. m.); Roum. Fgi Gall. n°. 1595 (Pseudov. m.). Sur les rameaux du Carpinus Betulus. — Bois de la Haye, 1887, Destrée (NERO Α 2 ML 179) Stromes rapprochés, quelquefois en groupes ou confluents, en cône tronqué ou en coussinet irrégulier, d’abord blancs ou jaune-citron, plus tard bruns en dedans, noirs au dehors, nichés sous le périderme fort boursouflé, fermement adhérent à l’exception du sommet exposé, larges de 2 à 3 mill. Périthèces au nombre de 10 à 12 dans le même strome, distribués sans ordre, profon- dément plongés dans le strome, globuleux, mesurant ἢ... de mill. de travers, pourvus de cols longs, cilindriques, convergents, verticaux ou ascendants, avec les sommets à peine s’élevant au-dessus de l'entourage. Æsgwes cilindri- ques ou en massue étroite, contractés en pédicelle court, à 8. spores, 124 — 210 X 22 — 28 y. Spores distiques, oblongues, un peu courbées, arrondies aux extrémités, pourvues d’un appendice gélatineux court mais robuste aux poles, quadriloculaires, brunes, 33 — 44 X 19 — 14 w. Paraphyses filiformes, simples. Pseudovalsa Kickxii (West. [Hypoxylon Kickxu, 3e Notice sur quelques Crypt. Belges, dans Bull. de l’Ac. τ. ἃ. Sc. XIX, n°: 9 et tab. 1 f. 1 (1852)] Sace dans Lamb..PE Myc. II, 359; Sacc. Syll II, 139; Berlese Ic. Fung. “tab: ΧΧΧΥῚ (- 5: Oud. Ned. Κα. Arch 2 ΠῚ ΠΟ CSS Pyren. 51; Valsa Kickxü Kickx Cr. FL I, 322; Calospora Kickxiü Lamb. F1 Myc. II, 359. Sice. — West. Herb. n°: 714 (Hypoxyion K°); Fuck E. n°.2219 (Valsa K.); Oud. Fei Neeri. exs. n°. 173 (Valsa K.). Sur les rameaux jeunes du Platanus orientalis. — Amsterdam, Janv. 1877. O. Les rameaux attaqués sont criblés de petites ouvertures, à l’entour desquel- RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 319 les ordinairement s’est accumulé un poudre noir, ou, pour mieux dire, une zône de spores. Après avoir détaché le périderme, on aperçoit, justement au- dessous de ces ouvertures, un cercle de 5 à 8 périthèces noirs, pas plus larges que 1/, mill., superficiellement appliqués au parenchyme cortical brun-cannelle, et au centre de cette collection un périthèce solitaire. Les cols des périthèces périphériques sont ascendants et se réunissent au col du périthèce central, de manière à ce que tous ensemble ne fournissent qu’un seul pore, mais sans que le col universel, dont il fait partie, fasse saillie au dessus du périderme qu'il vient de perforer. D'abord globuleux, la partie sporifère des périthèces s’uffaisse plus tard en écuelle. Æsques en massue, contractés en pédicelle court, 150 X 3.5, sans paraphyses, à 4 ou 6 spores. Spores distiques, elliptiques ou oblongues, courbées, gris-foncé, 50 Χ 30 —23 y, pourvues à chaque pole d’un appendicule gélatineux, long de 12 à 15 et large de 4 à 5 y. Chaque _spore est composée de 6 loges et présente des rétrécissements superficiels à la hauteur des cloisons. MELOGRAMMA Friss et Turasne. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 386). (Selecta Fungorum Carpologia IT, 81). (Etym. μέλας noir et γράμμα, griflonage; f. a. à l'impression causée par la la distribution et la forme des périthèces) 1). Stromes non pas nichés dans le support, mais superficiels, simu- lant des boutons. Périthèces nombreux, enfoncés dans le strome, proéminents. Asques allongés, à 8 spores, accompagnés de paraphyses. Spores cilindriques ou fusiformes, ordinairement courbées, plurilocu- laires, fuligmeuses. ia Melogramma vagans de Not. Microm. Ital. Dec. IX p. 3 et tab. Il; Sacc. Syll. II, 144; Berlese Ie. Fung. tab. XXX VII f. 2; Melogramma Bulliardi Ful. S. F. C. IT, 81 et tab. XL 1 - Fuck. Symb. 226; Wint. Kr: FI IT, 799et 807; Cooke Handb. 801; Kickx Cr. d. FT I, 304; Lamb. FI. Myec. Il, 407: Variolaria Melogramma Bull. Ch. de France I, 182 et tab. 492 f. 1; Sphaeria ocellata Pers. Disp. Meth. 2; Sphaeria Melogramma Pers. Syn. 13; D. C. FI. de Fr. IT, 288; εὐ ὃ. ΜΠ, 420; :Curr: Linn. Tr. XXII, p'284%et\ tab 49 f. 194: Melogr. fusisporum Fr. $. V. S. 386; Hypoxylon Me- logramma Kickx Rech. Cent. 1 p. 18. 1) BuzzrarD (Ch. de Fr. 1, 182) s'exprime ainsi: ces boutons, ordinairement très nombreux et placés les uns à la suite des autres, comme des notes de musique... etc, 320 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. Sice. — Moug. et Nestl. exs. n°. 274 (Sphaeria Melogram- ma); Desm. Cr'de Er. 15 1° Ed αὐ 7 Dh melon): 2e Ed. n°. 971 (Sph. m.); Klotzsch et Rab. H° M1 d n°. 1832 (Spb. fusispora); Rab. Εἰ, E. n°. 1923 (Melogr. vagans); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 366 (Melogr. vagans); Fuck. Rhen. n°. 1033 (Melogr. Bulliardi);, West. Herb. n°. 905 (Hypoxylon argillaceum); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 236 (Mel. vagans); Cooke Brit. Foi 2e Ed. n° 673 (Mel. Bulliardi); Roum. Fei Gall. n°. 173 (Mel. Bull.);, n°. 1470 (Mel. vagans). Etym. — vagor, errer., DE NOTARIS, l’auteur du nom spé- cifique, nous apprend son origine en ces termes: ,Genus Melo- oramma à summo FRIESIO conditum ad typum hujus speciei admittendum esse nullus dubito, mihi vero adhuc latet quo nomine in Summa Vegetab. 1. ©. haec species ἃ FRI£SI0 distin- guatur, quamobrem, ob cubilium varietatem, vagantem nuncu- pavi”. Le nom ἃ donc été choisi à cause des supports variants. Sur l'écorce du Bouleau. — Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI 180). Stromes très nombreux, soit arrangés sans ordre, mais à distances assez régulières, soit en séries longitudinales parallelles de différentes longueurs, isolés lun de l’autre où p. où m. confluents. Ou les trouve d’abord cachés sous le périderme, qui pourtant bientôt se fend, puis promptement exposés, noirâtres, mesurant 1 à 3 mill. de travers, entourés des lanières érigées et raides du périderme. [ls sont ordinairement hémisphériques, ont une consis- tance subéreuse, et présentent en dedans un tissu noir-bleuâtre à la base, qui pourtant change en brun-ferrugineux ou rouge-brique pâle vers le sommet. Périthèces p. où m. nombreux, pourvus d’un petit pore apical, d’abord enfon- cés dans le strome, plus tard prominents, voire même apparemment tout-à- fait libres, mais en vérité toujours revêtis d’une couche mince du parenchyme environnant. Leur état gonflé passe à fur et à mesure que les spores s’échap- pent au dehors, et le sommet déprimé, repoussé de plus en plus en dedans, à la fin ressemble à une écuelle, munie au centre d’une papille perforée. 4sques fusiformes-allongés, arrondis au sommet, contractés eu pédicelle court, à 8 spores, 100 --- 11510 — 12 y. Spores distiques, fusiformes, p. ou m. courbées, olivacé-fuligineux, à 4 loges, dont les terminales sont un peu plus pâles que les autres, 40 — 50 X 5 —6 y. Chaque loge contient une ou deux souttelettes. Melogramma Betulae Oud. et Destrée. Stromes assez nombreux, arrangés sans ordre, mais à distances assez régu- lières, d’abord cachés sous le périderme, ensuite se frayant passage au dehors par des ouvertures p. ou m. circulaires, entourées des lanières érigées et raides du périderme. Ils ont une forme conique, une couleur noire, et mesurent 1}, à 1 mill. de travers. Chaque strome contient 1 à 3 périlthèces globuleux, à peine prominents avec un col court et obtus. Æsques en massue étroite, brièvement pédicellés, 160 — 180 X 6 w, à 8 spores. Syores d’abord distiques, plus tard monostiques, après que l’eau, absorbée par les asques, les QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 321 1. D me a fait atteindre une ïiongueur à peu près double de la longueur originelle. Elles sont cilindriques-fusiformes, droites où très peu courbées, incolores, con- tinues et munies de 3 gouttelettes à l’état jeune, tandisque celles d’un âge plus avancé se distinguent par une couleur fuligineuse, et 3 cloisons. Les rétrécissements manquent complètement. Les spores ont une longueur de 22 à 26, et une largeur de 5 à 5.5 w. Paraphyses articulées, surpassant de beaucoup les asques, absorbant l’eau tout en se tuméfiant. Sur les rameaux du Bouleau. — la Haye, 1895, Destrée. Section 7 HY ALOPHRAGMEES Saccarpo. (Sylloge Fungorum IE, a0 1883, p. 152). (Etym. ὑχλέος, transparent et pp#yuz, cloison; f, a. aux spores pluriloculaires incolores). Périthèces solitaires. Δ. Périthèces mutiques (non rostrés) ou seulement mucronés. S Spores enveloppées d’une couche gélatineuse. Massarina. — Périthèces plongés dans l'écorce, presque corlacés, avec une papille peu saullante au sommet. $S Spores sans enveloppe gélatineuse. 7 Périthèces cachés dans le support ou à la fin se frayant passage à travers l’épiderme ou le périderme. #* Périthèces presque membraneux, dépourvus d’un pseude- strome. Metasphaeria. — Asques accompagnés de paraphyses. Spores mutiques (Genre analogue à Leptosphaeria). [Ceriospora. — Asques accompagnés de paraphyses. Spores pourvues d’un mucron gélatineux aux poles, quelquefois cou- leur de miel]. Sphaerulina. — Asques sans paraphyses, réunis en faisceaux. Spores mutiques (Genre analogue à Sphaerella). #* Périthèces presque membraneux, cachés dans un pseudo strome. PAL Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie) DI. IL, 2e Ged. 322 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 4... Hypospila. — Périthèces phyllogènes, cachés dans un pseudostrome qui à la fin s'ouvre par moyen d’un couvercle. Spores bi- ou quadriloculaires (rarement continues). ἜΚ Périthèces presque carbonisés, dépourvus d’un pseudo- strome. [Saccardoëlla. — Périthèces cachés dans une écorce ro- buste. Spores fusiformes, volumineuses, à 20 jusqu'a 30 eloisons|. ΤΊ Périthèces superficiels ou presque superficiels (exposés dès le commencement). ὉΠ Périthèces poilus ou reposant sur un subicule byssoïde. a. Périthèces unicolores. 5. _Lasiosphaeria. — Périthèces majeurs, carbonisés. Spo- res cilindriques, allongées, incolores, rarement brunissantes. [Enchnosphaeria. — Périthèces majeurs, carbonisés. Spo- res courtes, fusiformes|. [Acanthostigma. — Périthèces très petits, presque mem- braneux. Spores fusiformes ou cilindriques (Genre analogue à Venturia). 8. Périthèces discolores au sommet. [Herpotrichia. — Périthèces majeurs, carbonisés. Spores courtes, fusiformes, incolores, rarement couleur de miel]. ἘΣ Pérthèces glabres ou à peu près. 0. Melomastia. — Périthèces souvent épars. Spores à 2 cloisons, courtes. 1 Zignoëlla. — Périthèces ordinairement en groupes, for- més d’un tissu raide et noir. Spores fusiformes-allongées, à 3 ou plus encore de cloisons dans les exemplaires typiques (Genre analogue à Melanomma). [Winteria. — Périthèces presque épars, formés d’un tissu tendre, verdâtres ou rougeâtres. Spores oblongues, à 3 ou plus encore de cloisons dans les exemplaires typiques]. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 323 BB. Périthèces pourvus d'un col (rostrés). [Ceratosphaeria. — Périthèces xylogènes, carbonisés. Genre analogue à Ceratostoma|]. [Cryptoderis. — Périthèces phyllogènes, presque membra- neux. Genre analogue à Gnomonia|. II. Périthèces enfoncés dans un strome. [Melanops. — Strome en forme de lentille, adné au sporogone. 8. Calospora. — Strome type Valsa (Genre analogue à Pseu- dovalsa). MASSARIN À Saccaroo. (Sylloge Pyrenomycetum omnium hucusque cognitorum [1883] p. 153). (Diminutif de Massaria, avec lequel le genre Massarina à beaucoup d'affinité). Périthèces plongés dans le tissu cortical, globuleux, munis d’un ostiole, à peine saillant. Asques accompagnés de paraphyses, octospo- res dans les exemplaires typiques. Spores à 2 ou encore plus de cloisons, oblongues, iIncolores, enveloppées d’une couche gélatineuse. 1. Massarina eburnea (Tul. [Massaria eburnea 8. F. C. Il, 239 et tab. XXV f 5—9]) Sacc. Syll IL, 153; Berlese Ic. Fung. tab. CCIV f. 2; Oud. Rev. Pyren. 52; Massaria eburnea Tul. dans Fuck. Symb. 154 et tab. VI f. 8; Wint. Kr. FI IT, 540; Cooke Seemans Journ. tab. 45 f. 9: Cooke Handb. 840: XVIII, 362. Sicc. — Desm. Ch. de Fr. 1° $S., le Ed. n°. 2064 et 2: Ed. n°. 1764 (Sphaeria Pupula var. minor); Rab. F. E. ne. 2167 (Massaria eb.); Fuck. Rhen. n°. 2158 (Massaria eb.); Thüm. Mycoth. Un. n°. 1951 (Massaria eb.); Rehm Ascom. n°. 697; Schweiz. Krypt. n°. 827; Cooke Foi Brit. 1° Ed. n°. 311 (Massaria eb.); Roum. Foi Gall. n°. 1578 (Massaria eb.). Etym. — eburneus, blanc d'ivoire; f. a. vraisemblablement à la couleur blanche du contenu des périthèces, telle qu’on l’aper- çoit en faisant des coupes microscopiques. 4) Sphaeria pupula var. minor Desm. A. ὅ, N. 3 Sur les rameaux du Bouleau (Betula alba). — Maartensdik, van der $. Lacoste. 215 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périlhèces ordinairement approchés en groupes, invariablement cachés sous le périderme, enfin soulevant cette couche, et formant avec elle des protubé- rances mamillaires, munies au centre d’une petite papille blanche perforée. Le périderme enlevé, les périthèces -- qui ne lui adhèrent pas -- font l’im- pression d’autant de disques bombés, exactement orbiculaires, perforés au centre, munis d'un petit anneau blanc autour du pore, puis encadrés à la base d’un rebord circulaire, résultat d’une dépression orbiculaire non loin de la circonférence. La capacité intérieure a la forme d’une lentille hori- zonfale et attire l’attention par la couleur blanche de son contenu. “8268 en massue allongée, à 8 spores, 136 — 160 Χ 16 — 21 w. Spores distiques, oblongues ou largement fusiformes, souvent un peu courbées, quadriloculaires, rétrécies à la hauteur des cloisons, incolores, pourvues d’une grande goutte- lette dans chaque loge, enveloppées d’une couche gélatineuse, longues de 28 à 32, larges de 8 à 9 y. Paraphyses filiformes, rameuses. METASPHAERIA Saccarvo. (Sylloge Pyrenomycetum, etc. p. 156). (Etym. μετά, après, et Sphaeria; pour exprimer — par synecdoque — que le nouveau genre est parenté de près au genre Zeplosphaeria). Périlhèces cachés sous le périderme, rarement exposés à un âge avancé, globuleux, presque membraneux, munis d’une papille (d’un mamelon). Asques à 8 spores, accompagnés de paraphyses dans les échantillons typiques. Spores elliptiques, oblongues ou fusiformes, à 2 ou plus encore de cloisons, quelquefois (vraisemblablement dans un état incomplètement développé) continues, mais munies de 2 ou plus encore de gouttelettes, incolores. 1: 7 Espèces ramicoles parmi les Dicotyles. Metasphaeria corticola (Fuck. [Sphaeria corticola Symb. 114 et tab. 111 f. 14]) Sace. Symb. IT, 166, et Addit. I—IV, p. 154; Berlese Ic. Fung. tab. CXXXVI f 4; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 483; Leptosphaeria corticola Sacc. Mi- chelia I, 342; Sacc. ΠῚ. Fe. Ital. tab. 288. 5166. — Fuck. Rhen. n°. 911 (Sphaeria vibratilis). Etym. — Cortex, écorce et colere habiter; f. ἃ. à la nature du support. Sur les rameaux du Crataegus monogyna. — Schéveningue, Destrée (N. K. A. 9, VL, 190). Périlhèces épars, mesurant !/, à1/, mill. de travers, cachés sous le périderme gonflé, à la fin fendillé, globuleux, noirs, pourvus d’une papille à peine pro- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 325 minente. Asques pédicellés, cilindriques, 96 X 10 μ, à 8 spores. Celles-ci mono- stiques, oblongues, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, rétrécies super- ficiellement à la hauteur des cloisons, incolores, 16 X 6 y. 2. Metasphaeria conformis (Berk. et Broome Sphae- ria conformis Ann. Nat. Hist. 2, IX, 325 et tab. 11 f. *191) Sacc. Miscellanea Mycol. 1, 6; Sacc. Additamenta ad Syll un No EE MISE Oud Ned.-Kr Arch M2 Ν 180 Sphaeria conformis B. Br. dans Currey Linn. Trans. XXII, ον. οὐ tab. L8 PC 68; tLCamb 1}: Myc. 11 901. Etym. — conformis, égal quant à la forme; f. ἃ. à l’ana- logie avec d’autres Pyrénomycètes. Sur les rameaux de l’Æ/uus glutinosa. — Bois de la Haye, Juin 1888, et Jard. bot. de Leide, Mars 1893; Destrée (N. K. À. 2, VI, 190). Périthèces assez volumineux, mesurant *,, de mill. de travers, cachés sous le périderme qui les entraine en se détachant, globuleux-déprimés, fort con- caves en dessous, se frayant passage avec une papille pointue. A4sgues pres- ques sessiles, fusiformes, 70 — 80 X 12 — 14, se dissolvant promptement dans l’eau, justement comme les paraphyses qui par là échappent souvent à l’ob- servation. Spores distiques, arrondies aux extrémités, courbées, quadriloculai- res, non rétrécies aux cloisons, 20 — 24 *X 7 — 8 », incolores. Les spores non encore müres sont continues ou seulement cloisonnées au milieu. 3 Metasphaeria brachytheca (Berk. [Sphaeria bra- chytheca, N.-American Fungi in Grevillea IV (1875) 146]) Sace. Sy ENG A Oud ΝΟ. Καὶ Ατοῖ- 2, VF 281. Etym. — βραχύς, court et Θιηΐκη, capsule; f. ἃ. à la di- mension des asques. Sur les rameaux du Rosa rubiginosa. — Wassenaar, Mai 1893, Destrée, Périthèces nombreux, très rapprochés, cachés sous le périderme, dont les cellules, rangées autour des papilles saillantes perforées, sont noires et lui- santes. [ls n’ont pas plus qu'un 1/; de mill. de travers, se laissent entrainer par le périderme détaché, et s’approchent ça et là de manière à former une fusion de 2, 3 ou plus encore d'exemplaires. Æ4sgwes très nombreux, ressemblant à ceux des Sphaerella, réunis en peloton, droits au centre, courbés à la péri- phérie de cette aggrégation. Leur paroi se gonfle visiblement dans l’eau. Ils sont largement cilindriques, courts et arrondis au sommet, ou bien ressem- blent à une massue raccourcie. [ls mesurent 70 X 16 μ, et contiennent 8 spo. res. Sypores distiques, en massue raccourcie, parfaitement incolores, 20 — 25 X 1 w, à sept loges, non rétrécies à la hauteur des cloisons. On trouve parmi les spores à 6, beaucoup d’autres à 3, 4 où 5 cloisons qui, sans doute, n'ont pas encore atteint leur évolution complète. Paraphyses filiformes, ν- LE συ D. 6. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Metasphaeria clypeosphaerioides Bommer, Rousseau et Saccardo, dans Sacc. Syll. IX, 832. Ξ ᾿ ΚΩ͂Ν ς ν᾽ τ; , Ρ D εἰ τῆς \ ᾿ ΄ | Ety mn. Clypeosphaer ta, genre de Pyrénomycètes, et sédos, forme; ἢ. ἃ. à l’analogie entre l’espèce nommée et celles du genre Clypeosphaeria. Sur les rameaux du Framboisier au bois de la Haye; Destrée (N. K. À. 2 NI 189): Périlhèces en groupes denses, globuleux, mesurant 300 4 de travers, cachés sous un périderme noirci, fendillé, déprimés dans l’état desséché, formés d’un tissu noir, quelquefois rougeâtres, pourvus d’une papille peu élevée. Asques cilindriques, 54 — 75 X6.5—S y, promptement difluants dans l’eau. Sypores monostiques, rarement distiques, presque fusiformes, 10 — 12 Χ 3.5 — 4 y, d’une couleur verdâtre fort diluée. Paraphyses nombreuses, rameuses, flexu- euses, mais à peine distinctes. N'ayant pas eu à notre disposition des exemplaires de l'espèce décrite, nous n'avons pu étendre sa description, spécialement en ce qui concerne la structure intime des spores. En vérité, les différents auteurs ont passé en silence le nombre des cloisons qu'ils y ont rencontrées. 7 Espèces foliicoles parmi les Dicotyles. Metasphaeria Hederae (Sow.? [Sphaeria Hederae Engl. Fgi tab. 371 f. 5(?)])) Sacc. Mycol. Ven. 96 et tab. IX f. 33—36; Oud. Rev. Pyren. 52; Berlese Ice. Fung. tab. CXLIX f. 2; Leptosphaeria Hederae Wint. Kr. FI. 11, 487; Sace. Il. Fung. Ital. tab. 507; Sphaerella Hederae Cooke Handb. 921 ; θυ ΝΟ; Κα Arch. 2 1 317 ὃν ab OX MIRE Roue Arch. Neerl. VIII, 407; Sphaeria Hederae Sow. dans Berk. Eng. F1. V, 278; Lamb. FL Myc. Il, 236; Tids. Nat. Gesch. MERS A Ja face inférieure des feuilles du Hedera Helix. — Amsterdam, Oud. — Bois de la Haye; Destrée (N. K. A. 2, VI, 190). Périthièces épars, faisant l'impression de petits points noirs, globuleux-dé- primés, pourvus d’un ostiole un neu rentré, noirs, d'abord cachés sous l'épi- derme, plus tard saillants et exposés. 4sques lancéolés, s’amincissant et arron- dis au sommet, contractés à la base, sessiles, à 8 spores, 10 — 75 X 12 w, Paraphyses peu nombreuses, filiformes. Syores distiques, fusiformes, un peu courbées, quadriloculaires, rétrécies à la hauteur des cloisons, ayant les loges intermédiaires plus larges que les autres, incolores, 20 X 3,5 — 5 y. tr Espèces venant sur les Monocotyles. Metasphaeria Junci (Oud. [Sphaeria Junci Ned. Kr. Arch. 2, 1, 264 et tab. XIII f. 35; Arch. Néerl. VIII, 405] Sace or ΠῚ Τα: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CI JOUR DANS LES PAYS BAS. 921 Sur les tiges et les feuilles du Juncus glaucus. — Naaldwik 1871, v. d. Trappen. Périthèces nombreux, rapprochés, pas plus larges que !/, de mill., globu- leux-déprimés, cachés sous l’épiderme, perforés au sommet. Æ4sques nombreux, en massue, presque sessiles, 56 X7 μ, à 8 spores, sans paraphyses 1). ÆSpores fusiformes, obliquement monostiques, pointues aux extrémités, 14X 21), μ, presque incolores, quadriloculaires, non rétrécies à la hauteur des cloisons. 7. Metasphaeria Iridis (Desm. [Dothidea Iridis Ann. Se. Nat. 3, NIII, 176]) Sacc. Syll. IT, 173; Stigmatea Jridis Kick 8} 1 e565:Eamb El: Myc. II, 208:2Doth: Iridis Desm. dans Prod. FI. Bat. II, 4, 72. Sicc. — Desm. Cr. de Fr. 2° Série n°. 94 (Dothidea L): West. Herb. n°. 917 (Dothidea ].). Sur les feuilles de l’Iris Pseudacorus. — Leide, Dozi et Molk. Taches roussâtres, plus tard d’un brun qui devient successivement de plus en plus foncé et même noirâtre, éparses, allongées. Périthèces très petits, 1/, de mill., soit distribués sans ordre, quoique rapprochés, soit en séries d’une longueur variable, noirs, luisants, plongés dans le parenchyme et cou- verts, à la fin saillants et exposés après la rupture de l’épiderme, perforés au sommet, s’aflaissant lorsque leur contenu s’est échappé. Æ4sques presque cilindriques, courts et gros, longs de 50 à 55 4 Spores distiques, oblongues, arrondies aux deux bouts, tri- où quadriloculaires, sans rétrécissements, 14 X 3 w incolores. L'examen des échantillons de l’'Herbier DESMAZIÈRES nous ἃ convaincu de l'exactitude de la description du mycologue français; puis, nous a permis d'y ajouter quelques particularités omises. Ainsi nous avons pu constater que les spores forment deux rangées, qu’elles ne sont pas rétrécies à la hau- teur des cloisons, enfin qu’elles appartiennent aux plus petites qu’on con- naisse parmi les Pyrénomycètes. 8. Metasphaeria Bellynekii (Westendorp [Sphaeria Bellynekü 6° Not. sur q.q. Crypt. inéd. de la Belgique p. 16, et tab. 115 dans Bull. de l’Ac: r° de Belsique 2° 5. VIT, Πρ: 57) Sac 5.11.1. Π Te MBerese ΠΟ που. tab CIN ITR 2; Leptosphaeria Bell. Auersw. Leipz. Tausch-Vereim 1870, μι 4; Wint Κα FI II, 452; Pleospora Convallariae Fuck: Symb.#1385 ambs FIeMCyC ΠῚ 217: Siec. — Thüm. Mye. Un. n°. 1061 (Leptosphaeria B.); Kunze ΒΡῚ Sel. n°. 333 (Leptos. B.); Fuck. Rhen. n°. 2440 (Pleospora Convallariae); Roum. Fei Gall. n°. 1495 (Pleospora Convallariae); n°. 2681 (Metas. Convallariae). 1) Mr. SaccarDo, 5011. IL, 177, parle de vascis paraphysatis”; mais c’est une erreur. Dans le Ned. Kr. Arch. j'avais bien dûment parlé de /ascis numerosis absque para- physibus”. 328 9: RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Etym. — Dédié à feu l'abbé BELLYNCK, botaniste Belge. Sur les tiges du Polygonatum multiflorum. — Naaldwijk, v. d. Trappen. Périlhèces épars, très petits, cachés constamment sous l’épiderme, globuleux- déprimés, plus tard affaissés, munis d’un col papillaire saillant et luisant, membraneux, noir-foncé. Asques largement cilindriques, arrondis au sommet, sessiles, à 8 spores, 64—92X8— 9 %, accompagnés de paraphyses filiformes. Spores distiques, fusiformes, un peu courbées, incolores, à 5 loges, 19 —23 * 2.5 — 3 p. La loge médiane un peu plus large que les autres. Metasphaeria sabuletorum (Berk. et Broome [A. N. Ἢ 2 UIX, 382 et tab XII F 36]) Sacc. Sy FI SU Oud. Rev. Pyren. 52; Sphaeria Sabulet. B. Br. dans Cooke Handb. 905; Kickx Cr. FL I, 354; Lamb. F1 Mye. IT, 237; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, III, 257; Pleospora Sabulet. Lamb. HAMye 1270) Sice. — Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 276 (Sph. [Leptosphaeria] Sabuletorum); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 91 (Sph. Sabul)). Etym. — Sabuletum, terrain sablonneux ; f. ἃ. à la station des plantes nourricières. Sur les feuilles du Psamma arenaria (= P. littoralis = Ammophila arenaria). Dunes de Harlem, Mai 1878, O. Périthèces épars, cachés sous l’épiderme, presque globuleux, s’affaissant à la fin, pourvus d’un sommet perforé. Asques largement cilindriques, à 8. spo- res, 140 — 150 Χ 30 y, accompagnés de paraphyses. Spores distiques, fusifor- mes, presque droites, à 6 ou 7 loges, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, incolores ou d’un jaunâtre excessivement pâle. SPHAERULINA Saccaroo. (Michelia 1, 399). (Etym. Diminutif de Sphaeria). Périthèces cachés, globuleux ou lenticulaires, membraneux, perfo- rés au sommet. Asgues en faisceaux, sans paraphyses, à 8 spores. Spores cilindriques ou oblongues, pourvues de 3 ou plus encore de cloisons, incolores. Ἷ: N Sphaerulina myriadea (D. C. [Sphaera myriadea ΕἸ. Fr: VL 145])) Sacc. Syll Il, 186; 1Sacc IR 4e 346; Berlese Ic. Fung. tab. CXXXIII f 2 et 3 et tab. CXXXIV f. 1: Wint. Κα. ΕἸ. 11, 4063; Sphaerella myriadea Auersw. dans Rab. Myc. Eur. V et VI, 12 et tab, 1 F9; QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 329 Fuck. Symb. 104; Cooke Seem. Journ. 1866, tab. 49 δ΄ 10; Cooke Handb. 915; Lamb. FI. Myc. IT, 224; Sphaeria m. D. C. dans Fr. $S. M. IT, 524; Desm. Mém. de la Soc. de Lille RSS ARC τ ΠΕ 908: Prodr. F1: Bat IEEE ΠΟ: Once Dematrede Er. 1°5. 1° Ed. τὸ 994. ππῦ 411090 et n°. 2086; 2° Ed. n°. 794, n°. 1440 et n°. 1786 (Sphaeria τὴ ΠΟ NET NEO) (Sphaerella, m.); Fuck ‘Rhenwne 525 (Sphaerella m); Thüm. Mycot. Univ. n°. 2157 (Sphaerella m.); West. Herb. n°. 73 (Sphaeria m.); Cooke Brit. Fei 1° Ed. n°. 172 (Sphaerella m.);, 2e Ed. n°. 209 (Sphaerella m.); Roum. Foi Gall. n°. 495 (Sphaerella) et n°. 2037 (Sphaerulina m.). Etym. — μῦρέος, imnombrable; f. ἃ. à la quantité des périthèces. Sur les feuilles du Quercus Robur. — Zwake, v. d. Bosch. Périthèces formant à la face supérieure de la feuille des groupes denses, arrondis ou irréguliers, produisant sur le support des taches pâles, sinueuses, souvent confluentes. D'abord cachés sous l’épiderme, bientôt on les voit percer cette enveloppe et saillir en dehors avec leur sommet perforé. Ils ont un diamètre d'à peu près 1/,, mill. 4sgues en massue, presque sessiles, à 8 spores, 60 X 6 μ, sans paraphyses. Spores distiques, cilindriques, arrondies aux extrémités, souvent p. où m. courbées où flexueuses, incolores, quadri- loculaires, non rétrécies à la hauteur des cloisons. HY POSPILA Fnrrxs. (Summa Vegetabilium Scandinaviae p. 421). (Etym. ὑπο, sous, et σπίλος, tache: f. a. aux écussons noirs, indiquant les places où sont cachés les périthèces). Périthèces enfoncés dans le parenchyme de la feuille p. ou m. changé en pseudostrome, fort tendres, couverts d’un écusson noir formé de quelques cellules épidermiques, pourvus d’un col p. ou m. long, apical ou latéral, qui se fraie passage soit directement à travers l’écusson, soit indirectement, entre l'écusson et l’épiderme non encore altérée. 1. Hypospila Pustula (Pers. [Sphaeria Pustula Ann. d. Bot. XI, 26 et tab. IT, f 76; Syn. 91]) Karst. Myc. Fenn. JL 127: Sacc. Syll I 189; Wint Kr FI IP 562: Berlese To uno tab ΟΧΧΎΆΕΙ τ 2: Ou ΝΟ, τ ΟΥΤΟΝ ΝῊΡ 32: Sphaeria P. Pers. dans West. 3° Not. p. 10 dans Bull. 330 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ἍΝ. ἘΠ΄) Sc.'de ΒΟ XIX, n°. 9; Lamb EEMeeE Fuck. Symb. tab. VI f. 33; Sphaeria pleuronervia de Not. Microm. Ital. Decas. IX, p. 13 et tab. IT. f. IX; Sphaeria oleipara Sollman dans Hedwigia V, 651); Phoma Pustula Fr. 5. M. II, 547; Berk. Engl. FI. V, 284; Isothea Pustula Berk. Outl” 392: Cooke Handb: 931: Kickx Cr AMF? Gnomonia Pustula Auersw. dans Rab. Mycol. Eur. V et VI, PAbsetitab-VITR FT T- Sice. — Fries exs. n°. 205 (Phoma Pust.); Klotzsch et Rab:. M1 Ed n° 1746 (Phoma Pust-); πῆρ. PE: 1452 (Gnomonia P.); Fuck. Rhen. n0. 2017 (Gnomonia suspec- ta; sec. Auersw. in Rab. Myc. Eur. V, VE, p. 21); Thüm. Foi Austr. n°. 472 (Sphaeria Pustula); Kunze Foi sel. n°. 106 (Gnomonia P.); West. Herb. n°. 653 (Sphaeria P.): Berk. exs. n°. 40 {Phoma Pustula); Cooke Brit. ΠΕΡῚ 2° Ed. n°. 298 (Iso- thea !’.); Plowr. Sphaer. Brit I, n°. 99 (Isothea P.); ‘Roum: Foi Gall. n°. 4945 (Hypospila P.). Etym. — PERSOON, l’auteur du nom spécifique, s'exprime en ces termes pour justifier son choix: ,Copiose in [0115 quer- emis aridis occurrit, quae hine pustulata apparent” (Syn. 92). Sur les feuilles du Quercus Robur. — Apeldoorn 15 Sept. 1889, O. Périthèces enfoncés dans le parenchyme de la feuille, prominents des deux faces, toutefois en restant cachés sous l'épiderme, abrités à la face inférieure par un écusson brun-noirâtre, dont la couleur foncée peu à peu s'éclaircit vers la périphérie, pour enfin disparaître tout-à-fait. On les trouve soit épar- pillés en tous sens, soit en groupes, soit accostés aux veines secondaires, qu’ils suivent dans leur course, et en même temps soit isolés, soit réunis plus intimement au nombre de 2, 3 ou 4. Ils sont globuleux-déprimés, très subtils, teintés de brun-pàle, ne mesurent que 200 à 300 μὶ de travers, et produisent un coi latéral qui perce à travers l’épiderme justement aux limi- tes de l’écusson, c'est à dire là où l’épiderme saine touche au tissu changé. Asques lancéolés, obtus et épaissis au sommet, contractés en pédicelle court, 18 2X8— 10 μ, à 8 spores. ASyores distiques, fusiformes-oblongues, arrondies aux extrémités, courbées, munies aux deux bouts d’une petite excrescence gélatineuse au début, plus tard biloculaires, enfin quadriloculaires, sans rétré- cissements à la hauteur des cloisons, incolores, 17 — 23 X4 y. 2H pos pile barons C. [Xyloma bifrons FL Fr. NI: 156]) Fr. S.. V..8. 421; Sacc: Syll 190 Winter 1) Cette communication, originaire de AUERswALD in Rab. Mycol. Europ. V et VI, p. 21, n’est pas exacte, quoique tous les auteurs après lui l’aient répétée. Je présume que, au lieu de V, il faut lire IV. Pourtant ce Vol. ne se trouve pas dans ma biblio- thèque, en sorte que je n’ai pu le consulter. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 331 ἘΠῚ 565; Berlese-Ic. Fung. tab. OXXIX ΤΙ τὸς Oud. Rev: Pyren. 53; Hypospila quercina Fr.S. V.S. 421; Cooke Handb. 930; Lamb. ἘΠ. Myc. II, 212; Gnomonia bifrons Auersw. in Fab” Myc. Eur, Viet ΤΡ: 21 et tab. ΠῚ 16 Sphaera bifrons Kze u. Schm. exs. n°. 204; Fr. 5. M. II, 438; Berk. Bon NV 258 NCurr. 1 πη: Tr. XXIE-285#et τα 91. 204; Prodr. FI Bat. IL, 4, p. 54; Sphaeria cireumvoluta Sow. Engl. Foi tab. 373 f. 4. 5100. — Kze u. Schm. exs. n°. 204 (Sphaeria b.): Moug. et N. exs. n°. 480 (Xyloma bifrons); Fuck. Rhen. n°. 417 (Sphae- ia b.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 912 (Hypospila quercina)), Cooke exs. 1° Ed. n°. 177 (Hypospila quercina); 2° Ed. n°. 299 (Hyposp. querecina); Roum. Fgi Gall. n°. 296 (Hypospila quercina). Etym. — De CANDoLLe à appliqué à l'espèce qui nous oc- cupe le nom français de: ,Xyloma à double face”, et cela pour indiquer qu’elle ressemble par sa forme au Xyloma pezizoïdes et par sa manière de croître au Sphaeria lichenoïdes. Sur les feuilles du Quercus Robur. — Leide, au jard. bot. Dozÿ, Molk. et Wttewaal; la Haye, Destrée (N. K. À. 2, VE 196). Cette espèce se distingue de la précédente par les périthèces p. ou m. manifestement arrangés en cercle; par la fusion moins rare de 2 of 3 indivi- dus sous un écusson commun; par la manière dont se comportent les cols qui, au lieu de dévier pour atteindre les limites entre la partie saine de l’épiderme et les cellules changées, se lèvent verticalement et perforent l’écusson lui-même; enfin par la structure des spores qui ont quelque ressemblance avec celles des Æpiospora, en autant qu'elles se composent d’une loge anté- rieure beaucoup plus spacieuse que la postérieure. Les différents auteurs leurs appliquent le nom de Spores elliptiques” 1), Spores oblongues” 3), 7Sporen oblong-kurz spindelférmig” *), mais tous ces termes ne valent pas celui de piriformes, si, au moins, on continue à appliquer ce nom aux spores des Apiospora. Les spores du ZZ. bifrons sont courbées, arrondies aux extrémités, incolores, 12 — 16 χΧ 3. — 4 4. Le tissu qui entoure les périthèces est évi- demment changé. Il faut ajouter à tout ceci que les périthèces du 47. bifrons semblent beau- coup plus propres que ceux du 1. Pustula à nous instruire, comment se comporte l’écusson de cellules noires après que le champignon se soit dégagé de ses spores. En ellet, il arrive souvent que des feuilles de Chêne, recueil- lies trop tard, ne nous montrent plus, aux places ayant servi à l’évolution des périthèces, que des impressions angulaires aux parois noircies, en quelque sorte comparables à des boîtes qui auraient perdu leur couvercle. 1) Par exemple Cooke et Fuck£t, ce qui est tout-à-fait. faux. 2) SACCARDO. 8) WINTER. SH 4 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUIS LASIOSPHAERIA Crsanm et pe Noraris. (Schema di classificazione degli Sferiacei Italici aschigeri p. 229). (Etym. λάστος, poilu et Sphaeria, f. a. à l’état de la surface des périthèces). Périthèces superficiels ou enfoncés seulement avec leur base dans le support, assez volumineux, vêtus de poils mous ou raides, ap- pliqués quelquefois à un support fibreux, ordinairement carbonisés ou coriaces, pourvus d’une papille perforée, ou seulement d’une ouverture apicale. Spores cilindriques, ordinairement vermiculaires (flexueuses), arrondies aux extrémités, continues ou pourvues de plusieurs cloisons, incolores ou à la fin brunâtre-pâle. Paraphyses fugaces. 1. Lasiosphaeria hirsuta (Fries [Sphaeria hirsuta S. M. IL, 449]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 229; Sacc. Syll. ΠΠ MOIEeS acc lustre Εν ὉΠ το 5 6 Wint πα EPP IE Fuck 5 11: 14 δ 0. ETS 92. Τάτ. ΠῚ ΜΟΙ 2290: Sphaeria hirsuta Fr. dans Berk. Eng. ΕἸ. V, 262; Curr. Lann. Tr. XXII 316 et tab. 57 f. 18; Cooke Handb. 856; Kickx Cr. FL I, 330; "Prodr, El Bat. El, Δ p, οὔ; ΡΠ: acimosa Batsch Elenchus Cont. I, 269 et tab. XXX f. 179. Sicc. — Desm. Cr. de Fr. 1°$. 1e Ed. n°. 1764 (Sph. h.); 2e Ed. n°. 1414 (Sph. h.); West. Herb. n°. 70 (Sph. h.); Fuck. Rhen. n°.950 (Sph. h.); Plowr. Sph. Brit. II, n°. 52 (Sph. h.). Etym. — hirsutus, muni de poils raides, non piquants; f. a. à la surface des périthèces. Sur le bois vermoulu. — Naaldwik, ν. d. Trappen. — Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 185). — Goes, v. d. Bosch. Périthèces ordinairement en groupes, reposant sur un subicule largement étendu de hyphes minces, brunâtres, rempantes; presque sphériques ou ovoides, mesurant 1/, à ‘/, mill. de travers, noirs, assez fermes, à surface tuberculée, tapissée de poils bruns et floconneux, à la fin presque glabres, pourvus d’une ouverture apicale étroite. Æsgues cilindriques, vermiculaires, courtement pédi- cellés, à 8 spores, 150 — 160 Χ 14 y, accompagnés de paraphyses bientôt fon- dantes. ÆSpores cilindriques, ordinairement courbées en coude près du bout postérieur, arrondies aux extrémités, à 5 jusqu'à 8 cloisons, sans aucun rétré- cissement, δῦ — 62 X 6 — 7 x, invariblement incolores. 2. Lasiosphaeria hispida (Tode [Sphaeria hispida Fgi Mecklenb. 11, 17 et tab. X f. 84]) Fuck. Symb. 147 et tab. ΠῚ £ 31; Sacc. Syll 11. 104; Sacc TIMES Tab ΠΡ Want. Κα. El. JE, .211;. Berlese’ Je. Fung-tab CXINPENT- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 990 Oud. Rev. Pyren 53; Sph. hispida Tode dans Pers. Syn 14: BE S M IL 450 Berk Eng. El. V,, 202: Cooke Handb. 857 Sice. — Fuck. Rhen. n°. 949 (Sphaeria hirsuta) et n°. 2039 (Sph. terrestris); Thüm. Mycot. Univ. n°. 1745 (Lasios. hisp.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 683. Etym. — hispidus — armé de poils raides, p. ou m. piquants; f. a. à la surface des périthèces. Sur les rameaux de l’Æ/nus glutinosa. — Naaldwijk, v. ἃ. Trappen; Loos- duinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 185). Périlhèces épars où en groupes, en cône court (en poire renversée), lisses, pourvus d’une papille manifeste, vêtus de poils raides, bruns, relativement courts et rares, dirigés en haut, et diminuant en longueur de bas en haut, mesurant ‘/, mill. de travers, noirs. 4{sques linéaires-lancéolés, arrondis au sommet, contractés en pédicelle court vers la base, à 8 spores, 160 X 18 y. Spores distiques, cilindriques, vermiculaires, arrondies aux deux bouts, légè- rement courbées en coude à la base, pourvues de 6 à 8 cloisons, brunâtres, 10—80X7—8 κ. Lasiosphaeria spermoides (Hoffmann |Sphaeria spermoides Veget. Crypt. [10 12 et tab. ΠῚ, £ 31) Ces. et de Not. Schema Sfer. 229; Sacc. Syll. II, 198; Berlese Ice. Fung. tab. CVIII £. 1; Karst. Myc. Fenn. IT, 164; Oud. Rev. Pyren. 53; Leptospora spermoides Fuck. Symb. 143; Wint. Kr. FI. Il, 214; Lamb. ΕἸ. Myc. If, 257; Sphaeria sperm. Hoffm. dans Pers. Syn. +15; Ab. «Schw..Consp. 39 Er.5. MIT 457;; Curr. Brnn rans XXI +318 οὐ τα pt 36; Berk Enr, DL V, 264; Greville Scott. FI. tab. 6; Cooke Handb. 861; Kickx Cr. JR 90: 1. Ὁ 11. de tr 11 297... Ἐ ταῦτ: El ΒΗ ΤΠ 4, p. 57; Sphaeria granum ΕἸ. Dan. ὑ, 1511 f. 1; Sphaeria globularis Batsch Elench. Contin. 1, 271 et tab. XXX f. 180; Hypoxylon miliaceum Bull. Ch. de Fr. 1, 169 et tab. 444 3; Sphaeria bombardica Bolt. Fung. Halifax tab. 122 f. 2. Sice. — Fries exs. n°. 237 (Sph. sp.); Mougeot. exs. n°. 486 (Sph. sp.); Desm. Or. de Fr. 1° $. 1° Ed. n°. 336 (Sph. sp.); 2° Ed. n°. 977 (Sph. sp.); Klotzsch et Rab. H. M. 1° Ed. n°. 534 (Sph. sp.); et 2e Ed. n°. 47 (Sph. sp.) et n°. 651 (Sph. sp.); Rab. F. E. n°. 2430 (Leptospora sp.);, Fuck. Rhen. n°. 939 (Sph. sp.) et 2175 (Leptospora pseudospermoides) ; Thüm. Mycot. Un. n°. 1546 (Leptospora sp.); Bad. Krypt. n°. 150; Rehm. Ascom. n°. 587; Plowr. Sph. Brit. I, n°. 66 (Sph. sp.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 78 (Leptospora sp.) Etym. — σπέρμα, graine, et εἶδος, forme; f, a. à la forme des périthèces. 334 4. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur le bois pourrissant du Chêne et du Saule, — Amsterdam, v. ἃ. S. Lacoste. — Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 185). — Utrecht, Doi et Molk. — Zuid-Beveland, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Périlhèces ordinairement très rapprochés, réunis en croûte, globuleux, noir- terne, subtilement chagrinés, carbonisés, raides, frêles, perforés au sommet, revêtus d’un duvet tendre dans la première jeunesse, souvent entourés d’un feutre brunâtre à la base, mesurant 0.5 — 0.7 mill. de travers. Æsgues cilin- driques dans la moitié supérieure, lentement diminuant en largeur vers la base, et par là contribuant à la formation d’un pédicelle allongé, à 8 spores, 130 — 160 X9— 10.5 ». Spores presque distiques, cilindriques, largement arrondies aux deux bouts, ordinairement courbées, continues ou cloisonnées au milieu, sans rétréeissement, courtes et larges (20 — 25 X 4 — 5 y. Para: physes filiformes, rameuses. Lasiosphaeria ovina (Pers. [Sphaeria ovina Syn. 11]) Ces. et de Not Schema Sfer. 229; Sacc. Syll. 11, 190; Sacc. ΠΙ. Fg. Ital. tab. 559; Berlese Ice. Fung. t. CXII f. 1; Karst. Myc. Fenn. IT, 163; Oud. Rev. Pyren. 53; Leptospora ovina Fuck. Symb. 143; Lamb. ΕἸ. Myc. II, 287; Sphaeria ovina P. dans Fr. 5. M. II, 446; Berk. Eng. FI. V, 260; Curr. Länn. Tr. XXII, 316 et tab. 57 f. 16; Cooke Handb. 856; Prodr. FI Bat. IT, 4, p. 56; Sph. nivea Sow. Eng. Foi tab. 219; Sph. Lichenoides Sow. Engl Fgi tab. 373 f. 12; Sph. mucida α et 8 Tode Foi Mecklb. IT, 15 et 16, et tab. X f. 82; Sph. mucida Alb. et Schw. Consp. 36. 5160. — Fries exs. n°. 149 (Sphaeria ovina); Rab. H. M. 2e Ed. n°. 730 (Sph. ov.); Rab. F. E. n°. 1444 (Leptospora ov.); Fuck. Rhen. n°. 788 (Leptospora ov.); Thüm. Mycot. Un. n°. 968 (Leptospora ov.); Karsten Fei Fenn. n°. 352 (Lasios. 0v.); Cooke Foi Brit. 2° Ed: πο. 565 (Sph. ov.) et n°516 (Sph. ov.); Plowr. Sphaer. Brit. IE, n°. 51 (Sph. ov.); Sace. Mycot. Ven. n°. 1155 (Lasios. ov.); Roum. Foi. Gall. n°. 4266 (Lasios. ov.) et n°. 5857 (Las. ov.). Etym. — Ovis, brebis; f. ἃ. à la surface blanche et feutrée des périthèces. Sur le bois pourri. — Naaldwiÿk, v. der Trappen. — Willemspolder, Dozi et Molkb. Périthèces épars ou rapprochés en groupe, superficiels, presque globuleux, mesurant de 0.4 à 0.5 de travers, couverts d’un duvet blanchâtre, ressemblant à la moisissure, mais qui ne s’étend pas jusqu’à la papille apicale, dont la cou- leur noire tranche nettement sur le blanc du duvet. 4sgues lancéolés, arrondis et épaissis au sommet, courtement pédicellés, à 8 spores, 140 — 200 X 12 — 17 y. Spores p. ou m. entortillées, cilindriques, vermiculaires, quelquefois courbées en coude à leur tiers inférieur, continues, incolores ou légèrement jaunâtres, 16 — 50 <4 - 5 x Mr. BERLisEe les figure avec un mucron mucilagineux aux deux bouts, particularité dont les écrivains ne font aucune mention, tau- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 990 D. disque Mr. Saccarpo les présente avec une série de gouttelettes à l’intérieur, qu'on ne trouve pas dans les figures de Mr. BERLESE. Paraphyses très subti- les, disparaissant promptement en contact avec l’eau. Les spores originaires d'échantillons des Pays-Bas, examinées par nous mêmes, étaient dépourvues de mucrons, et, dans le même périthèce, soit pourvues d’un protoplasme égal, soit d’un tel contenant des goutteleites. De cloisons pas même de vestiges. Lasiosphaeria crinita (Pers. [Sphaeria crinita Syn. 12))MSaccMSyIEMEN 20: Berlese Τὸ. Fung: tab ΟΝ. Oud. Rev. Pyren. 53; Leptospora crinita Fuck. Symb. 144; Wint. Κα. FL IL 218; Lamb. FIL Myc. II, 288; Sphaeria cr. P. dans Schum.. Saell. 11. 154; Fr. 5. M. IT, 450; Ned: Kr. Arch AN 0543 Oud Arch. Néerl. ὙΠ; 405: Sice. — Fries exs. n°. 124 (Sphaeria cr.); Roum. Foi Gall. n°. 4573 (Lasiosph. cr.). Etym. — crinitus. munis de poils longs; f. a. à la surface des périthèces. Sur le bois pourrissant. — Lochem, Sprée. Périlhèces épars, noir très foncé, mesurant !/; à l/, de mill. de travers, presque globuleux, lisses, revêtus de longs poils serrés, mous, qui se conti- nuent quelquefois jusqu'au de là de leur base, et s'appliquent à la surface du bois vermoulu. Papille apicale presque effacée. A4sques presque cilindri- ques, atténués vers le sommet arrondi et vers la base, presque sessiles, 160 — 170 X 16 — IS 4. Spores cilindriques, vermiculaires, arrondies aux extrémités, à plusieurs gouttelettes, coutinues, incolores, 55 — 65 X 4—5 y. Lasiosphaeria biformis (Pers. [Sphaeria biformis Syn. 59 et tab. IT, f. 141) Sacc. Syll. IT, 204; Wint. Kr. F1. II, 213; Oud. Rev. Pyren. 53; Lasiosph. Romeana Sacc. et Ben MM OMC TE 20. εὐ Χ 19: Βα ο Sri te 850; Sphaeria bif. Pers. in Pers. Icones pictae tab. XXIV f. 4; Alb. et Schw. Consp. 30; Kunze u. Schmidt Mye. Hefte 1, OS MERE NS MENT," 448. Etym. — oiformis, à deux formes; f. ἃ. à la longueur du col qui varie beaucoup. Sur un terrain sablonneux. — Lochem, Sprée. Périthèces épars ou rapprochés, en partie globuleux, en partie côniques, mesurant !/, à 1/, mill. de travers, d’abord brunâtres, à la fin noirs, revêtus de poils concolores, assez longs, raides et épars, atténués en un col p. ou moins long et robuste, Æsques cilindriques, p. où m en massue en avant, contractés en pédicelle allongé vers la base, 160 — 170 X 16 — 18 y, à 8 spores. Spores cilindriques, arrondies aux bouts, 55 — 65 Χ 4 -- 5, courbées en genou vers Ja base, continues, incolores. Paraphyses promptement diffluentes en présence de l’eau. 330 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS MELOMASTIA Nrsoue et Fucker. (Symbolae Mycologicae, Addit. 1, 18). (Etym. μέλας. noir, et μάστος, sein; f. a. à la couleur et la forme des périthèces). Périthèces globuleux, munis d’une papille apicale, presque carbo- nisés, d’abord cachés, bientôt exposés, après le détachement de l'écorce. Asques cilindriques, accompagnés de paraphyses, à 8 spores. Spores courtement oblongues, arrondies aux bouts, triloculaires, incolores. 1 Melomastia Friesii Nitschke in Fuck. Symb. Add. Ἐς Ρ 18: Sacc. OyIlL IT 215: NSacc ΠΠ- τσ Hal ἸΠῸ0 ΠΥ Σ᾿ Berlese Ic. Fung. tab. CXXV f. 2; Oud. Rev. Pyren. 53; Trematosphaeria mastoidea Wint. Kr. FL II, 274; Leptosphae- τὰ Emiliana Fabre, Sphériacées de Vaucluse, dans A. $. N. 6, IX, 90 et tab. 3 f. 26; Sphaeria mastoidea Fr. 5. M. IT, 463; Tids. N.: Gesch XL 594; Prodr. FL Bat TL 4 p.56; Sph. Lonicerae Sow. Eng. Foi tab. 393 ἢ. 6; Fr. 5. M. IT, 492; Berk. Eng. F1 V, 271; Curr. Linn. Tr. XXII, 329, tab. 59 δ. 110 :. Cooke. Handb. 8745 Prodr 1}. Πα EN Æ pe 00: Sphaeria revelata Berk. et Br. A. N. H. 2, IX, 325 et tab. XI f. 18; Cooke Handb. 887; Sphaeria fraxinicola Curr. Linn. Tr. XXIV, tab. 25 £ 34; Oud. Ned: Kr: Arch.2 11 186; Sphaeria Opuli Fuck. Symb. 115 et tab. ΠῚ, f. 24. Sice. — Fries exs. n°. 349 (Sphaeria Lonicerae); Fuck. Rhen. n°. 2322 (Melom. Fr); Rab. F. E. n°. 1937 (Sph. Lonicerae); Coke Brit. Fgi. n°. 262 (Sph. Lonicerae); Plowr. Sph. Brit I, n°. 77 (Sph. Lonicerae); Sace. Mycoth. Ven. n°. 1480 (Melom. Friesi); Roum. Foi Gall. n°. 2680 (Melom. Friesii), n°. 3655 (Melom. mastoidea), n°. 5254 (Melom. ΕἾ 8511). Etym. — Dédié à feu Εἰ. FRies, célèbre mycocologue suédois. Sur les rameaux des Salix et Fraxinus, et du Lonicera Perielymenum. — Harlem. — Leide, O.; Riswik, Destrée, Oct. 1888 (N. K. A. 2, VL 188). — Utrecht, Wtt.; de Bild, v. ἃ S. Lac. Périthèces épars, d’abord cachés dans l’écorce, à l'exception du col promi- nent, puis de plus en plus exposés, en conséquence de la destruction de l'écorce et du liber, enfin presque tout à fait superficiels, quoique plongés avec leur base dans le cilindre ligneux, mesurant 1/, à 1 mill. de travers, noir-foncé, surmontés d’un col largement conique, pointu ou, dans les échan- tillons plus âgés, obtus et béant. 4sgues parfaitement cilindriques, brièvement stipités, arrondis au sommet, 130 — 150 Χ 8 — 9 x, accompagnés de paraphy- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 397 ses filiformes indivises, à 8 spores. Syores monostiques, oblongues, arrondies aux deux bouts, triloculaires, incolores, 15 — 20 X 6 —8 y. Quelquefois deux, trois ou plus encore de périthèces s’unissent en un seul corps, autour duquel s'étend soit une croûte noire, soit une tache blanche bordée de noir. Mr. BERLESE est d'avis que la partie émergente des périthèces, c’est à dire la moitié supérieure du globe ascifère, qui a la paroi beaucoup plus épaisse que la moitié inférieure, se compose de la paroi proprement dite, augmentée d’un écusson stromatique. Toutefois les limites entre ces deux couches sont imperceptibles. ZIGNOËLLA Saccarpo. (Michelia 1, 346). (Etym. Dédié au géologue italien A. DE Z1GNo). Périthèces ligni-corticoles, presque superficiels, ordinairement en groupes, carbonisés, noirs, surmontés d’une papille, ordinairement petits, quelquefois volumineux, enfoncés dans le support avec la base, à la fin largement béants. Asques à 8 spores, ordinairement accompagnés de paraphyses. Spores ovoïdes ou oblongues, incolores, pluriseptées. Le genre Zignoëlla fait l'impression d’un Melanomma aux spores incolores. Mr. SACCARDO à admis dans le genre quelques espèces à une seule cloison, et quelques autres à spores continues. Ὶ:: Zignoëlla Pulviseula (Currey [Sphaeria Pulviscula Linn. Tr. XXII, 320 et tab. 58 fig. 52]) Sacc. Syll, IT, -214; Oud. Rev. Pyren. 54; Sphaeria P. Currey dans Cooke Handb. 864; Melanomma Pulviseula Sace. Myce. Ven. Spee. 114 et tab. XI f. 33—36; Sacc. ΠῚ. Fe. Ital. tab. 297; Melanomma pul- visculum Wint. Κα. ΕἸ. Il, 244. Sice. — Plowr. Sphaer. Brit. 1, n°. 69 (Sphaeria p.). Etym. — pulvisculus, diminutif de pulvis, poussière; f. ἃ. à la petitesse des périthèces. Sur des rameaux tombés. — Wassenaar, Destrée (N. K. A. 2, VI, 187). Péritlèces ordinairement nombreux, rapprochés, presque superficiels, carbo- nisés, pas plus larges que 1), à !/, mill., en bas hémisphériques, plus haut en cône, munis d’une papille, noirs, glabres et lisses. 4{sqwes en massue al- longée, atténués à la base, à 8 spores, 15 — 80 X 9 — 12 y, accompagnés de paraphyses filiformes. Syores distiques, fusiformes, souvent un peu courbées, 18— 20 X4 y, incolores, à la fin quadriloculaires. 22 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DI. 11. 2e Ged. 998 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2. Lignoëlla insculpta (Fr. [Sphaeria insculpta Elenchus Fg. Π 95) Sacc. Syil IT, 225; Oud. Ned. Κα Arch:2 1, 184 et tab. V f. 9: Oud. Arch. Néerl. VIII, 405 et tab: NIMF 9. Etym. — ensculplus, gravé; f. ἃ. au rapport entre les pé- rithèces et le support. Sur les rameaux desséchés de l’Ilex Aquifolium. Jard. bot à Amsterdam, Mars 1872, O. — Naaïdwiÿk, v. ἃ. Trappen; la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 187). Asques largement-fusiformes, arrondis au sommet, presque sessiles, 150 X 15 — 20 y, octospores Syores obliquement distiques 1), 70 X 7 p, incolores, composées de deux moitiés fusiformes, séparées l’une de l’autre par un étran- glement profond et par une cloison. De temps en temps on rencontre une seconde cloison dans une des deux moitiés. D’abord les spores sont fortement courbées et continues, mais en vieillissant elles deviennent plus droites et divisées. C’est dans cet état qu’elles ressemblent à une bourse à deux sachets, dont les anneaux ont été déplacés vers le milieu. Nous n'avons pas réussi à préparer les périthèces de manière à pouvoir les décrire exactement. (C’est pourquoi nous reproduisons ici ce que Mr. SACCARDO en dit dans son Sylloge, quoique cette description manque, à ce nous semble, de clarté: ”peritheciis hemisphaericis dimidiatis fusco-atris, papil- latis, demum pertusis cupulari-apertis, tandemque decedentibus”. CALOSPORA Saccanno. (Sylloge Fungorum 11, 231). (Etym. καλός, beau et or:pé, graine; f. a. aux qualités des spores). Périthèces plongés dans un strome cortical ayant la forme d’une pustule, à la manière des Valsa. Asques dans les exemplaires typi- ques à 8 spores. Spores oblongues ou fusiformes, à 2 ou plus encore de cloisons, incolores, mutiques ou appendiculées. 1. Calospora platanoidis (Pers. [Sphaeria Platanoidis Symb. 45]) Niessl Hedwigia XIV (a° 1875), 1303); Sacc. Syll. de 231; Berlese 16. Fung. tab. CXXI f. 3; Oud. Rev. Pyren. : Valsa platanoides Berk. in Cooke πὰ 837; Oud. Ned. . . Arch. 2, ΠῚ, 157; Pseudovalsa platanoiïdes Wint. Κι- ΤΠ]. 1) Mr. Saccarpo les nomme Wdistiques; mais c’est une erreur. 2) Ness, et après lui BERKELEY, CookE et WiNTER, ont écrit Platanoides avec un e, ce qui n’a pas de sens. PERSOON choisit le nom spécifique de Platanoidis, dans le génitif, pour indiquer que l’Acer platanoides lui sembla le support de prédilection, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 339 II, 790; Sphaeria stilbostoma var. y. Fries S. M. If, 404; Prodr. Fl. Bat. IT, 4, p. 49; Calospora Innesii Sacc. Syil. IF, 231: Oud. Rev. Pyren. 54: Valsa Innesn Curr. Linn. Trans. NDS Met tab. 48 ΤΟΌΣ BB AA ΝΕ EPS ME πὸ: SH MOud. Ned. Κα. -Arch. 2, L 183 et tab: A5; Oud: Arch. Néerl. VIII, 404 et tab. IV f. 3; Diaporthe Innesu Fuck. Symb. 204. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1993 (Diaporthe Innesüi); Rab. F, E. n°. 2120 (Calos. plat); n°. 2669 (Diap. Inn.); Kunze Foi Sel. n°. 118 (Diap. Inn.); Rehm Ascom. n°. 177; Thüm. Foi Austr. n°. 1054 (Diap. Inn.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 174 (Diap. Inn.); Plowr. Sphaer. Brit. 11, n°. 38 (Valsa plat.); Roum. Fei Gall. n°. 2679 (Calosp. plat.) Etym. — Platanoidis, propre à l’Acer Platanoides. Sur les rameaux de l’Acer Pseudo-Platanus. — Amsterdam, v. d.S. Lacoste. — Naaldwijk, v. d. Trappen. — la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 178). Stromes nombreux, largement distribués, orbiculaires à la base, puis s’éri- veant en cône, cachés dans l'écorce primaire, soulevant et enfin perforant le périderme, en décelant leur présence tout d'abord par un petit disque blan- châtre pointillé en noir. Périthèces au nombre de 4 à 12 dans le même strome, saupoudrés de blane, serrés, globuleux, plus tard s’affaissant et con- caves à la face inférieure, noirs, ayant les cols cilindriques et connivents. La partie prominente des cols varie en longueur. Æsques oblongs où en massue large, sessiles, à 8 spores, 75 — 99 X 14— 16 y. Spores entremêélées, oblon- œues, arrondies aux extrémités, quadriloculaires, sans rétrécissements, incolo- res, 25—30X6— 8 y, présentant à chaque extrémité un appendice gélati- neux mucroniforme. Paraphyses courtes et peu distinctes. I n’y a plus de doute que les Calospora Platanoidis et Calospora Tnnesii ne soient les mêmes plantes. C'est pour cela que, tout en suivant WiINTER, nous les avons réunis sous le nom le plus ancien. Section 8 DICTYOSPORACÉES Saccarvo. (Sylloge Fungorum 11, a°. 1883, p. 238). (Etym. δίκτυον, filet et oxcpé, graine; f. a. à la structure des spores). Spores ovoïdes, oblongues ou presque fusiformes, cloisonnées tant transversalement que longitudinalement, brunes ( Phacodictyae), rare- ment incolores (Æyalodictyue). Phaeodictyae. M. Périthèces solitaires. a. Périthèces cachés perpétuellement dant écorce (ou sous lépi- D9% “-- πὶ 940 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS derme), ou enfin pénétrant Jusqu'à la surface, en devenant exposés. δ Spores enveloppées d’une couche gélatineuse. Ι. Pleomassaria. — Périthèces ordinairement obtus, pour- vus d’une paroi épaisse. Spores en plusieurs cas souillant le support. δὲ Spores sans enveloppe gélatineuse (munies quelquefois, dans Pleospora et Delacourea, d’une couche presque muqueuse). T Périthèces sans pseudostrome phyllogène. * Spores sans appendicules. ὃ. Karstenula. — Périthèces ramicoles, majeurs, presque coriacés (orifice des cols d’abord rose ou blanchâtre). 3. _Pleospora. — Périthèces ordinairement caulicoles, pres- que membraneux (quelquefois résistants), glabres. 4 Pyrenophora. — Le tout comme dans Pleospora, mais les périthèces poilus. ἮΡΙ Spores appendiculées aux bouts. [Delacoureal. D. Périthèces superficiels ou presque ainsi. δ Phytogènes. Ὁ. Teichospora. -- Périthèces presque lisses, glabres ou à peu près, quelquefois s’affaissant. [Pleosphaeria. — Périthèces presque lisses, vêtus de soles ou d’un duvet]. [Crotonocarpia. — Périthèces ridés-verruqueux|. δ Coprogènes. [Pleophragmia. — Spores composées de trois séries, chacune de 10 loges, appliquées l’une contre l’autre, formant un corps fusiforme à trois angles entrants]. QU'INFERIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 341 BB. Périthèces en groupes cespiteux. 6. Cucurbitaria. — Périthèces pénétrant au dehors en pelotons, carbonisés, ridés et à peine surmontés d’une papille, quelquefois p. ou m. dégagés et presque cachés. €. Périthèces plongés dans un strome. [Thyridium. — Strome étalé (type Eutypa), souvent hgnicole|. 4. Fenestella. — Strome type Valsa, corticole. PLEOMASSARIA Srscazznt, (Fungorum Argentinorum Pugillus [, in folio ultimo). Etym. pleo de πλέος, beaucoup (abbréviation de P/eosporue), et Massaria genre connu), pour indiquer que le nouveau genre puisse être regardé comme un AWassaria à spores de Pleospora). Périthèces corticoles, cachés, coriacés, munis d’un col à peine pro- minent. Asques octospores, accompagnés de paraphyses. Spores p. ou m. oblongues, muriformes, coloriées, souillant le support après leur évacuation. 1. Pleomassaria siparia (Berk. et Broome [Sphaeria sipa- HA ΝΠ MER 2} δ πῆ: RES Sacs rEn259 CL Tral tab ἜΠΟΣ Berlese 10: Fo: Vol ἼΝ Sable Win Re ἘΠῚ 555; πη. ΝΟ. Καὶ Arch 2/N7#153%et tab. VITL f. 16; Massaria siparia Tul. 5. F. C. IL 232; Fuck. γα: 101. οὐ ἴα. 1 f 5; Ces. et de Not: Schema Sfer. 217: Cooke Handb. 844; Lamb. ΕἸ. Myc. 11, 296; Sph. siparia B. Br. dans Currey Emn Tr ΧΧΊΤΤ 320 et tab. 58,7, 96; Sice. — Rab. F. E. n°. 260 (Sphaeria 5); Fuck. Rhen. n°. 2011 (Massaria s.); Wartm. ἃ. Wint. Schweiz. Krypt. n°. 129; Plowr. Sphaer. Brit. II, 47 (Massaria s.). Etym. — Siparium, coulisse. Ce mot étant un substantif, Je ne comprends pas, comment BERKELEY à pu en faire un adjec- tif. Toutefois, il me semble que le nom spécifique fasse allu- sion soit à l’état caché des périthèces, soit à la laine ferrugi- neuse assez dense dont les périthèces (selon les auteurs anglais) sont vêtus, même sous l’abri du périderme. 94 _ 3. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les rameaux du Befula alba, en compagnie des Prosthemium betulinum et Cryptosporium Neesii. — Schéveningue, 4 Févr. 1889, Destrée (N. K. A. ZUNE, 185). Périthèces cachés, épars ou rapprochés, volumineux, déprimés, revêtus à l’entour de la base de la papille obtuse et petite d’un tissu hblane (cortical changé) noirs, glabres, larges d’un mill. ou un peu moins. 4sques en massue, très volumineux, largement arrondis au sommet, contractés en pédicelle vers la base, à S spores, 150 — 200 X 24 — 40 μ, accompagnés de paraphyses fili- formes très longues. Syores obliquement monostiques ou presque distiques, elliptiques-oblongues, munies de 7 à 8 cloisons horizontales, avec autant de rétrécissements, et d’une cloison verticale dans les loges médianes, brunes, enveloppées d’une couche gélatineuse assez épaisse. Pleomassaria holoschista (Berk. et Broome [Sphaeria holoschista A. N. H. 3, VII, 454 et tab. XVII f. 30 et Tul. S. F. C. II, 234]) Sacc. Syll. II, 239; Berlese Ie. Fg. Vol. II, tab. 11, 1; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 484 et tab. VIII, f. 17; Massaria holoschista Τα]. ὅ. F. C. 11, 234; Cooke Handb. 847; Massaria Letendreana Sacc. Mich. 11, 65. Etym. — ὁλόσχιστος, totalement divisé; f. a. à la eloison transversale principale des spores, s'étendant jusqu'à la surface de l'enveloppe gélatineuse. Sur les rameaux de l’Æluus glutinosa, accompagné du Prosthemium slellare. — la Haye, 6 Juin 1888; lestrée. Périthèces épars, globuleux-déprimés, cachés, mesurant */, de mill. de tra- vers, noirs avec un reflet olivacé, entourés à la fin de flocons blanchâtres. Asques en massue, 150 — 180 X 30 y, courtement pédicellés. Spores distiques, oblongues, 40 — 45 X 18 — 20 % (sans la couche gélatineuse), largement ar- rondies aux extrémités, munies de 7 cloisons transversales, rétrécies à la hau- teur de la cloison principale. Chaque loge, à l’exception des deux loges po- laires, est divisée par une cloison longitudinale en deux parties égales, en sorte que toutes les spores aient un aspect muriforme. Tout à l'entour de chaque spore s’étend une couche gélatineuse épaisse qui, comme nous venons de le dire, a participé à la division principale, La spore entière mérite le nom de spore didyme, parceque ses deux moitiés se ressemblent tout-à-fait et que chaque moitié a la circonférence à peu près orbiculaire, Pleomassaria Carpini (Fuck. [Massaria Carpini Symb. 153, et tab. VI f. 35] Sacc. Syll. IT, 240; Berlese Ic: Fg. Vol. Πτυ. TT 1 πὰ ἘΠ 65€ 5166. — Fuck. Rhen. n°. 2446 (Massaria C.). Etym. — Carpini; f. a. au support (Carpinus Betulus). Sur les rameaux du Carpinus Betulus. — Wassenaar, Destrée. Périthèces épars ou en groupes, cachés, globuleux-déprimés, plus tard om- biliqués, à la fin s’affaissant, vêtus d’une couche dense de hyphes brunâtres, volumineux (1 mill. de travers et plus), assez résistants. Asges amples, en massue, s’amincissant vers la base en un pédicelle court, octospores, 170 — QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 345 220 <35 — 42 w. Spores distiques, oblongues, largement arrondies aux ex- trémités, composées de deux portions inégales: une antérieure, plus longue, et une postérieure, plus courte. Celle-là se compose de 4 ou 5, celle-ci de 3 ou 4 étages de gouttelettes volumineuses. Les cloisons transversales, pas plus que les cloisons longitudinales, n’ont été observées nettement jusqu'ici, vrai- semblablement parce que les spores n’avaient pas encore atteint leur évolu- tion parfaite. La couche gélatineuse se laisse observer sans peine, mais reste indivisée. Les spores, sans y comprendre la couche gélatineuse, sont longues de 45 à 65, et larges de 16 — 21 x, et ont une couleur jaune-doré. Je n'ai pas vu des exemplaires indigènes, C’est pourquoi ma description repose sur l'étude d'échantillons étrangers et sur les observations de FuCKkEL, de WINTER, et de Mr. SACCARDO. KARSTENULA Srecazzinti. (Fungorum Argentinorum Pugillus [, in tabula). (Dédié à Mr. P. A. KaRsTEX, Mycologue Russe). Périthèces assez solides, cachés, solitaires, traversant le périderme avec une papille rose ou blanchâtre. Asques à 8 spores, accompa- gnés de paraphyses. Spores oblongues, muriformes, fuligineuses, sans enveloppe gélatineuse. ÆXarstenula représente en quelque sorte un Massaria aux spores de Cucurbitaria. 1. Karstenula Philadelphi Οὐ. in Nederl. Kruidk. Ar- chief 2, V, 484 et tab. VIII f. 18, et séparément dans Contrib. à la f. myc. des Pays-Bas n°. XIII, p. 32; Sacc. Syil..IX, 813 !); Berlese Icon. Fy. texte 11, 4 et tab. IV, ἔν 2 (Ὁ) Périthèces assez solides, perçant à travers le périderme avec une papille grisâtre. Asques à 8 spores, 105 18 (selon Mr. BERLESE 140 — 160 Χ 16 — 18 x), accompagnés de paraphyses. Spores oblongues, plus larges en avant qu’en derrière, couleur de miel, 3510 (selon Mr. BERLESE 30 — 35 X 10 — 13 w), pourvues de 6 à 7 cloisons transversales et d’une seule cloison longi- tudinale toujours située dans la mediane, laquelle cloison pourtant fait défaut dans les cellules polaires. Celles-ci sont arrondies et presque sémiglobuleu- ses, tandisque les autres, quant à leur forme, approchent au disque. Il y a un rétrécissement à la hauteur de chaque cloison transversale, ce qui fait que les spores ont l’aspect toruleux. La figure des spores, donnée par moi-même dans le Ned. Κα. Arch. diffère tant de celles de Mr. BERLESE, que je n’oserais prétendre que nous ayons eu le même objet sous les yeux. 1) La diagnose, présentée dans mes Contrib. Mycol., n’a pas été correctement re- produite dans le Sylloge. On y a p. 8. oublié de signaler les mesures des spores que j'avais évaluées à 35 X 10 y. 944 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS PLEOSPORA KRasenuorsr. (Herbarium Mycologicum Ed. 24 n°. 347). (Etym. πλέον, plus, et σπορώ, graine; f. a. aux spores pluriloculaires). Point de strome. Périthèces d’abord cachés, plus tard exposés (quelquefois plongés dans le support), ordinairement membraneux (rarement consistants), toujours glabres. Asques ordinairement en massue, accompagnés de paraphyses, à 8 (rarement à 4) spores. Spores muriformes, coloriées en brun plus ou moins foncé. Pour déterminer aujourd’hui les espèces du genre Pleospora, 1] faut absolument consulter la Monographie sur ce genre de Mr. ἃ. N. BERLESE (Monographia dei generi Pleospora, Clathrospora et Pyre- nophora, Firenze 1888), non seulement parcequ'elle nous donne un Clef Analytique de toutes les espèces connues Jusqu'en 1858, mais en outre, parceque les divisions de Mr. SACCARDO y ont été multipliées par l'introduction de sousdivisions, et qu’enfin chaque diagnose est illustrée de figures coloriées d’asques et de spores, et de plus, en beaucoup de cas, de périthèces et de paraphyses. Les espèces de ?leospora, reconnues indigènes dans les Pays-Bas, seront donc étudiées selon la place qu’elles occupent dans le système de Mr. BERLESE Afin que celui-ci puisse mieux être compris, nous en signalerons toutes les divisions; cela veut dire, celles aussi qui ne sont pas encore représentées dans notre patrie. Les ?/. Pis: οὐ Pl. Lequminum, occupant une place particulière tant dans le Sylloge de Mr. SaccaRDo que dans notre Revisio, ont été supprimés et transportés sous le chef du ?. herbarum. I. Espèces à 3 cloisons transversales. Une ou plusieurs, parfois toutes les loges divisées par une cloison longitudinale. M, Espèces à spores leptosphériacées (fusiformes ou presque ailindriques, un peu pointues vers les extrémités; en un mot telles qu’on les trouve dans le genre Leptosphaeria). 1. Pleospora calvescens (Fries [Sphaeria calvescens Scler. Suec. exs. n°. 401]) Τὰ], 5. F. C. Il, 266; Fuck. Symb. 134; Sacc. Mycol. Ven. 103; Sacc. Ill. Fe. Ital. tab. 550; Wint. Κι. ΕἸ. IT, 512; Pyrenophora calvescens Sacc. Syll. IT, 279; Sphaeria calvescens Fr. dans Desm. A. 5. N. 2 (1843), XIX, 353; Fr. 5. V. $. 394; Pleospora pellita Rab. in H. M. 2° Ed. n°. 749; Fuck. Symb 134; Wint.. Καὶ F1 II, 513; Ces. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 345 2. et de Not. Schema Sfer. 218; Pyrenophora pellita Sace. Syil. II, 280; Oud. Rev. Pyren. 55; Sphaeria pellita Fr. 5. M. IT, ΡΠ} ἘΠ EE" D. ΟἹ: ΠΕ ΞΟ 089: Cucure bitaria papaveracea de Not. Sfer. Ital. p. 62 et tab. 60; Pleo- spora papaveracea Rehm. Ascom. n°. 736; Sacc. Syll. IT, 243; Winter RENTE ES 501 Sicec. — Fries exs. n°. 401 (Sph calvescens); Desm. Ch. de Fr. 2e 5. n°. 786 (Sph. Brachycladiü); Klotzsch et Rab. Η. M: 1° Ed. n°. 1246, (Sph. pellita;; Rab. H: M° 2° Ed: n°. 149 (PL. pellita); Rab. F. E. n°. 1447 (PI. pellita); n°. 3147 (PI. calvescens); n°. 2216 (Sph. echinella); n°. 3552 (PI. papave- racea);: Fuck. Rhen. n°. 2152 (PI. calvescens); n°. 2315 (PI. pellita); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 266 (Leptosphaeria echi- nella); Rehm Ascom. n°. 439; n°. 736 (PL papaveracea); West. Herb. n°. 652 (Sph. pellita); Cooke Foi Brit. 2° Ed. n°. 256 (Sph. echinella); Plowr. Sphaer. Brit. ΠῚ n°. 62 (Sph. echinella). Etym. — calvescere, devenir chauve; f. a. aux poils des périthèces disparaissant vers le stade de la maturité. Sur les tiges des Papaver et de quelques autres herbes. Warmond, de Haan. Périthèces en groupes, rarement épars, reposant sur une tache noire aux contours vagues, globuleux-coniques, presque connés, enfin s’afflaissant et con- caves, mesurant 300 à 400 % de travers, noirs, pourvus d’une papille obtuse, entourés vers la base de soies courtes, articulées et brunâtres, enfin dispa- raissants, chauves et luisants en haut. Æsgwes cilindriques ou un peu en massue vers le sommet, 90—110 X 10—15 x, à 8 spores. Spores obliquement monostiques, rarement presque distiques, elliptiques-oblongues, à 4 loges, 18—22 Χ7-- 8. μ, à peine rétrécies à la hauteur des cloisons, avec la moitié inférieure un peu plus aigue, et la seconde loge souvent divisée longitudina- lement, jaune-olivacées. Paraphyses nombreuses, filiformes. BB. Espèces à spores pléosporiacées (ovoides ou oblongues, plus larges, telles qu'on les observe dans le ?/eospora herbarum, type du genre). Pleospora Berlesii Oud. (n.:sp.). Sur les feuilles de l’Acorus Calamus. — Près de la Haye, Avril 1895, Destrée. Périthèces foliicoles, mesurant 1}, mill. de travers, nichés dans le parenchyme, coriacés, assez fermes, munis d’un col qui adhère fermement à l’épiderme, et dont on n’aperçoit à l'extérieur pas plus qu’un petit point noir. Æsques en massue ample, 180—-190 X 30 y, à peine pédicellés, pourvus d’une membrane épaisse qui non seulement s'étend fortement en présence de l’eau, maïs dont la couche interne gélatineuse en outre se prolonge en tube, à l’aide duquel les spores, l’une après l’autre, s’épanchent alentour. Ils contiennent 8 spores, et sont accompagnés de paraphyses filiformes. 346 ΠΕ médianes, quelquefois même la troisième, divisées par une cloison NE médianes pourvues d’une cloison longitudinale, en quelques cas rares parfois de deux cloisons. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS Spores distiques, vues en face oblongues, vues en profil fusifor- fi mes, et ressemblant parfaitement aux spores d’un Leptosphaeria, 50 — 60 X 16—218 x, d’abord couleur de miel, plus tard un peu fuligineuses, enveloppées d’une couche gélatineuse très épaisse, très évidente, munies de 3 cloisons transversales et d’une cloison lon- gitudinale, parfaitement droite, divisant les spores en deux parties parfaitement symétriques, et s'étendant de l’une des extrémités jusqu’à l’autre. Tant à la hauteur de chaque cloison transversale qu'aux deux bouts de la cloison longitudinale, il se trouve un rétrécisse- ment fort accentué. Notre nouvelle espèce semble avoir beaucoup d’analogie avec le PZ. typhicola, tel qu’il a été décrit et figuré par Mr. BeRLese (Monogr. 40, et [c. Fung. Vol. IT, tab. IX, f. 1), mais non pas avec le Sphaeria lyphaecola Cooke (Grevillea V, 121) et le Pleospora typhicola Sacc. (Syil If, 264) qui lui est synonyme, parceque ces deux auteurs n’attribuent à leurs échantillons pas plus que deux loges (les médianes, destinées à être divisées par une cloison verticale). Aussi, la fig. 5 de la 1e planche de Mr. BERLESE, représen- tant une spore du P/. typhicola, originaire d’un exemplaire de l’herbier de Mr. SaccarDo, et qui lui avait été offert par Mr. ProwriGur, difière tota- lement des spores, propres à notre 24. Acori. Je présume que la feuille du Zypha, examiné par Mr. BERLESE, ait servi de support à deux espèces de Pleospora différentes: le δ}. fyphaecola, tel que Mr. Cooke l’a défini dans Grevillea (1. c.) et tel que Mr. Bertese l’a figuré (Tab. 1, f. 5), mais au surplus d’une autre espèce, telle qu’on la trouve décrite dans la monographie de Mr. BERLESE. Ceci nous instigue à unir le nom du mycologue italien distingné, auteur de la monographie du genre et des Icones Fungorum, à l’espèce nouvelle, tout en nous réjouissant de l’occasion qui nous ἃ été donnée de lui présenter nos hommages. Espèces à 4 cloisons transversales. Une ou deux des ioges longitudinale. Espèces à 5 cloisons transversales. Une ou deux des loges M. Espèces à spores leptosphériacées. Pleospora vagans a. arenaria Niessl Notiz ü. neue 1. krit. Pyrenomyceten (1876), p. 15 et tab. IV f. 12; Hedw. XV (1875) p. 188; Sacc. Syll. IL, 267; Berlese Monocr. 49; Wint. Kr. Fl. II, 495 : Oud. Ned. Kr. Arch.:2, NT,%288; Etym. — vagare, errer; f. a. aux différentes Gramimées, servant de support à la plante. Sur les chaumes de l’Æymus arenarius. — Dunes de Schéveningue, 1893 Destrée (N. K. À. 2, VI, 189). Périthèces épars ou en séries, globuleux-déprimés, brun-noirâtre, presque membraneux, pourvus d'un col conique. Asques en massue ou en massue QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 341 allongée, courtement pédicellés, à 8 spores. ÆSpores distiques, d’abord oblon- gues, à la fin fusiformes, un peu en massue, droites ou courbées, naviculées, pourvues de 5 cloisons horizontales et d’une cloison longitudinale qui pour- tant ne traverse, tout au plus, que les 4 loges médianes, d’abord jaunätres, plus tard jaune de miel. a. arenaria (Pleospora occultata Oud. Ned. Καὶ Arch, 2, VI, 288). Le support n’est à peine changé, où tout au plus d’un brun-pâle. Périthèces assez volumineux (250 — 270 μα de travers), à peine saillants, pourvus d’un col conique p. ou. m. robuste, perforé au sommet d’une ouverture au bord arrondi. Asques amples, 105— 120 X21—23 4. Spores fusiformes, un peu en massue, amincies vers la base, droites, ayant la troisième loge un peu plus grosse que les autres, 27 — 30 X 9 — 10 y, jaune de miel. Paraphyses nombreuses, dominant sur les asques, articulées, rameuses. Il ne nous reste plus de doute que notre ?. occullata ne 8010 synonyme avec le P. vagans var. arenaria Niessl. Les mesures, prises de ses spores dans un temps reculé, avaient été inexactes, et c’est ce qui nous fit décider à la con- sidérer comme une espèce nouvelle. BB. Espèces à spores pléosporiacées. Pleospora microspora Niessl, Notiz ü. neue u. krit. Pyrenomyceten (1876) 21 en tab. IV f. 7; Sacc. Syll. IT, 264; Berlese Monogr. 55; Berl. Ic. Fung. Vol. IT, tab. XII, f. 3; Wint Ke FI ET 4917 Sice. — Roum. Fgei Gall. n°. 994 (PL τῇ}. Etym. — μικρόσ, petit et σπορά graine; f. a. à la petitesse des spores. Sur les tiges de lÆlymus arenarius. — Dunes de Schéveningue, Destrée (Ἀπ T2 MEN IS 9): Périthèces épars, enfoncés là où on trouve des taches blanchies ou grisâtres au support, presque globuleux, très petits (à peine 150 & de travers), presque membraneux, brun-noirâtre, munis de fibrilles à la base, prominents avec une papille réduite à un point noir. Æ4sques presque cilindriques ou très peu en massue, courtement pédicellés, 63 — 70 X 12 — 13 μ, à 8 spores. Spores disti- ques, serrées, devenant obliquement monostiques par l'extension des asques, ovoides-oblongues, presque piriformes, ordinairement inéquilatérales, d’abord à 3, plus tard souvent à 5 cloisons transversales, rétrécies à la hauteur de celles-ci, 18 *X 8 w. La seconde loge est un peu plus volumiueuse que les autres, tandisque les loges médianes présentent une cloison longitudinale. Toutes ont une couleur jaune de miel, tendant au brunâtre, et un épispo- rium finement strié-plié. Paraphyses à peine plus longues que les asques, vaguement ramifiées. Pleospora media Niessl, Notiz, ete. 28 et tab. IV 1. 12; Hedw. XVI (1877) p. 6; Sacc. Mich. I, 48; Sacc. Syil. Il, 244; Sacc. IL Fe. Ital. t. 551; Berlese Ice. Fg. Vol. IE, tab XNA 1 Nint.1Kr.UEIl. 15508; "Berl/Monosr162%et tab. UT, )ϑυθὼ 9; Oud. Ned. Kr, Arch2, VI, 36. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sice. — Sacc. Mycoth. Ven. n°. 1349 (PI. m.); Roum. Fei Gall. n°. 3541 et n0. 5535 (PL. m.). Etym. — medius, intermédiaire; f. a. à la relation de notre espèce, d’un côté avec le ?. phaeocomes, et de l’autre avec le P. vulgaris. Sur les tiges de l’Æchium vulgare. — Dunes de Wassenaar, Août 1891, Destrée, (ΝΕ. K. À. 2, VI, 189). Périthèces nichés dans le tissu du support à peine changé, ou tout au plus un peu noirci, rapprochés, globuleux-déprimés, enfin s’affaissant, brun-noi- râtre, coriacés, assez résistants, mesurant 250 à 300 & de travers, munis d’un col papilliforme, fibrilleux à la base, glabres ailleurs. Æ4sques soit oblongs, un peu en massue, soit presque cilindriques, courtement pédicellés, 80 — 110 X 15 — 18 y, à 8. spores, accompagnés de paraphyses filiformes, articu- lées. Spores distiques (rarement obliquement monostiques), droites, à peine inéquilatérales, arrondies aux extrémités, à 5 cloisons transversales, p. où m. rétrécies au milieu, mais de manière que la partie supérieure soit un peu plus large que l’inférieure, pourvues d’une cloison longitudinale qui traverse soit seulement les loges intermédiaires, soit toutes les loges, d’abord jaune d’or, plus tard brun-olivâtre, 18 — 23 X9 — 11 y. Pleospora mucosa Oud. Rev. Pyren. 54; Sphaeria mucosa Tijds. Nat. Gesch. XI, 394; Prodr. FI. Bat. IL, 4, p. 52. Il n’est nullement douteux que le P. xucosa, proposé dans le Tijds. v. Nat. Gesch. (1. c.) ne se rapporte à la plante de PERSOON (Obs. myc. IL, 68) et de FRies (ὃ. M. IL, 425), et ce qui en suit, ne soit nullement identique avec celle de SPEGAZZINI (Nova add. ad mycol. ven. N0. 83, in Mem. Soc. Critt. Ital. 1580). Parce qu’il existe beaucoup de doute sur la vraie nature de l’espèce des deux anciens maîtres, il semble désirable de ne point entrer dans une dis- cussion sur la trouvaille de feu Dozrs et MOLKENBOER, d’autant moins que les soit disant périthèces se trouvent dans un état beaucoup trop jeune pour en faire l’analyse microscopique. Pleospora scirpicola (D. C. [Sphaeria scirpicola F1. Fr. II, 809]) Karsten Mycol. Fenn. II, 72; Sacc. Syll IT, 265; Wint. Kr. FI. II, 496; Berl. Monogr. 68 et tab. IT, f. 11; Berl. Το. Fg. Vol. IL, tab. XVI f. 2; Macrospora Scirpi Fuck. Symb. 140 et tab. TITI f. 12; Macrospora scrrpicola Fuck. Symb. Addit. 1, 13; Sph. scirpicola D. (Ὁ. dans Fries 5. M. ΠῚ ΟῚ εἴ tElench 114108: 5166. — Rab. Η. M. 2° Ed. 256 (Sphaeria Scirpi); Fuck. Rhen. n°. 859 (Sph. Scirpi); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 2158 (Macrospora Scirpi); Cooke Brit. ΒΡῚ 2e Ed. n°. 496 (Sphaeria scirpicola; Plowr. Sphaer. Brit. Il, n°. 65 (Sph. scirpicola); Roum. Foi Gall.:n411187/n0.:1189;;n0.: HTAGAEL se); QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 949 Etym. — Scirpus, genre de Cypéracées et colere, habiter; f. a. à la nature du support. Sur les feuilles et les tiges du Scirpus lacustris. — Goes, v. d. Bosch. Périthèces épars, enfoncés dans le support, globuleux, presque membraneux, noirs, mesurant 300 # de travers, pourvus d’un col papilliforme. 4sques en massue ou obovés-oblongs, largement arrondis au sommet, amincis en pédicelle assez long vers la base, pourvus d’une paroi épaisse, à 8 spores, 160 — 195 X 30 — 53 w. Spores di- ou tristiques, oblongues ou à peu près cunéiformes, à 5 cloisons transversales superficiellement rétrécies à la hauteur de la cloison médiane, et moins encore à la hauteur des autres, en tout cas divisées en deux parties, dont l’antérieure est un peu plus grosse que la postérieure, 40 — 46 X 14 — 17 y. La 22 et la 5e loge sont divisées par une cloison longitudinale. Les spores ont une couleur jaune très diluée, et sont enveloppées d’une couche gélatineuse. IV. Espèces à 6 ou 7 cloisons transversales. Une ou plusieurs loges divisées par une cloison longitudinale. 8. Pleospora orbicularis Auerswald Oest. Bot. Zeits. πος ΓΘ) πο Ὁ et ed .Ὑ1 808); A8: Sacc. Syll IE ΟΣ: Berlese Monogr. 69; Wint. Kr. F1. 11, 508; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 485. Sice. — Rab. F. E. n°. 1722 (PL Berberidis). Etym. — Orbis, cercle; f. a. à la forme des périthèces. Sur les rameaux du Berberis vulgaris. — Schéveningue, Juill, 1888, Destrée (N. K. A. 2, VI, 189). Périthèces en groupes, d’abord cachés sous le périderme, plus tard exposés, déprimés en forme de disque, surmontés d’un col papilliforme, noirs, lisses, glabres, mesurant !|, —?/; mill de travers. Æsques en massue allongée, large- ment arrondis au sommet, s’amincissant vers la base en un pédicelle assez long, à 8 spores, 115 — 140 X 22 -- 34. 4. Spores distiques, oblongues, quelque peu en massue, atteignant la plus grande largeur au-dessus de la cloison médiane, où elles sont profondément rétrécies, arrondies au sommet, munies de 6 cloisons transversales et une cloison longitudinale, qui ne traverse pas toutes les loges, d’un beau-brun, 26 — 36 Χ 10 — 13 μ. Paraphyses filiformes, très longues, un peu rameuses. La forme très régulière des périthèces, et les spores constamment munies de 6 cloisons, sont les caractères les plus saillants de l’espèce. Δ. Espèces à spores leptosphériacées 1). BB. Espèces à spores pléosporiacées. 1) Mr. BERLESE ayant traité du Pleospora orbicularis à part, sans l’introduire dans une des deux sections À ou B qui suivent, je n’ai pas voulu introduire un autre arrangement, ignorant le motif qui dirigea l’auteur de la monographie citée. 300 de RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Pleospora herbarum (Pers. [Sphaeria herbarum Syn. 19); Rab. Herb. Myc. Ed. 22 n°. 547; Sacc. Myc. Ven. Spec. 102 et tab. X f. 12—14; Sacc. Syll. IT, 247; Sace.Illustr. Fg.'Ital. n°. 547; Berl. Monogr. 91 et tab! -V f 2==6%"Berl. lc, Fes Nol. IE tab. XX WVIL, et tab. PI PIRE PME Sa, Ces IT, 261 «et tab. XX XIII, Want. ΠΕ ΕΙΣ Fuck. Symb. 131; Lamb. F1 Myc. Il, 263; Karst. Myc. Fenn. II, 10; Niessl Notizen 29 et tab, IV f. 14; Oud. Rev. Pyren. 55; Sphaeria herb. Pers. dans Fr. 5, M. IL, 511; de Not. Microm. Ital. Decas ΠῚ n°. 4, p. 6 et tab. I, f. 4; Berk-/Enol. FLN 276" τ. Linn ΤΥ ΧΟ 32261 1. 591. 198: Cooke Handb. 896: ΚΙ Or des MAP 5507 Pleospora Pisi Fuck. Symb. 131; Sacc. Syll. II, 248; Oud. Rev. Pyren. 55; Sphaeria Pisi Sow. Eng. Foi tab. 393 f. 8; Er. 5. M: IC 509; Berk. Ense FLN 215 Cunr Linn- "Pr ΧΧΙ 5991 οἱ ἴαῦ: 6000181; Prodr {|| πὴ AT 2Ap 0: Sph. herb. α Pisi Cooke Handb. 897; Sph. Papaveris Schum. ΒΡῚ Saell. IT, 155; Pleospora Leguminum Sace. Syll. IT, 254; Oud. Rev. Pyren. 55; Sphaeria Leguminum Walir. FI Cr. ΤΙ, 771; Sph. herb. y. Leguminum Cooke FHandb. 897; Pleo- spora Cepae Sacc. Syil. IT, 264; Wint. Καὶ FIL II, 522; Sph. Cepae Preuss dans Linnaea XX VI, 714; Pleospora Samarae Fuck. Symb. 131; Sacc. Syll. IT, 261; Pleospora Grossulariae FUCK Symb 199: MSacc 5.1: ΠΡ ὅθ. RENTE 510; Pleospora Dianthi de Not. Sfer. Ital. 74 et f. 80; Sacc. Myc. Ven. 103 et tab. X ἡ 10; Sacc. Syll. IT, 250; Wint. Kr. ΕἸ. 11, 506; Pleospora Gymnocladi Bagnis Mycol. Rom. Cent. Jp 11 οὐ tab. IT, F 2: 1Sacc: SyllM#260 ;Pleospora varians Ces. Hedw. XXI (1882) 10; Sacc. Syll. IT, 260; Pleospora Erythrinae Ces. Hedw. XXI (1862) 9; Sacc. Syll. IT, 260; Pleospora Oxyacanthae Pass. et Beltrami Foi Siculi novi πὸ, 10; Sacc. Syll. II, 259; Pleospora socia Sacc. et Pass. Erb. critt. ital. n°. 1069; Sacc. Syll. IT, 259; Pleospora albicans Fuck. Symb. 131; Sacc. Syll. If, 249; Wint. Kr. FI. II, 523; Pleospora Asparagi Sacc. Syll IT, 268; Pleospora All Ces. et de Not. Comm. Soc. critt. Ital. 1, 218; 5800. Syil. II, 268; Pleospora Verbasci Rab. in Marcucei Unio itineraria n°. IT, Sacc. Syll Addit. ad Vol. I—IV, p. 171; Pleospora Cheï- ranthi Cocc. et Mor. F. Bol. II, n°. 196 f. IV; Sec-Svll Addit. ad Vol. I—IV, p. 168; Pleospora Clarkeana Ellis et Everard Torrey bot. Club 1884, p. 75; Sacc. Syll. Addit. ad Vol. I—IV, p. 171. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 351 Sicce. — Fries exs. n°. 38 (Sph. h); Fries exs: n°. 57 (ph) Mouscotn08l (Sph:.h.);"Desm PPLCr der 1 3 19. 6 NT (Sph: h. [Pisi]);0n0 118% (Sph4h#[S0r0- phulariae]); n°. 978 (Sph. h. [Oenotherae et Brassicae|); n°. 1779 (Sph. h. [Loli, Caricis, Cerastui|); n°. 1780 (Sph. h. [Rhi- nanthi, Bellidis, Loti in legum.[); n°. 1781 (Sph. ἢ. [Arenariae, Sn Buphrasiae|); ἢ n°.1782 (Sph. ἢ. [Diplotaxis, Lini cath., Conan Soldi) ΠΟ 1189 (Sph. h. Frs Ann 2072 (Spb. h. Be ἢ 2e Ed. n°. 278, n°. 985; n0. 1429— 1253-0000 2Sérient 363 (Sph: τ [fol. ΠΌΡΟΝ et Ulicis eur.]); Rab. H. M. 2° Ed. n°. 544 (Sph. ἢ. [Hyoscyamil); n°. 547 (Pleosp. h. [411], Brassicae, Fabae, Anethil); n°. 750 (Pleosp. Asparagi); Rab. F.E. n°. 145 (Pleosp. h. [Salicorniae|); n°. 768 (Pleosp. h. [Lychnidis Viscariae]); n°. 951 (Pleosp. Asparagi); n°. 1018 (Pleosp. Pisi); n°. 1138 (Pleosp. h. [Peu- cedani|); n°. 1332 (Pleosp. h. [Rum. Acetosae]); n°. 1636 (Pleosp. b. [Malvae sylv.]); n°. 1929 (Pleosp. h. [Fabael); Fuck. Rhen. n°. 811 (Pleosp. h.); n°. 813 (Pleosp. Legumi- num); n°. 899 (Pleosp. Pisi); n°. 2244 (Pleosp. Legum.); n° 1766 (Pleosp. Grossulariae); Thüm. Fei Austr. n°. 165 (Pleosp. h. [Erigerontis]); n°. 166 (Pleosp. h. [Cichorü[); n°. 167 (Pleosp. [Erysimi]); n°. 168 (Pleosp. h. [Seseli glaucil); n°. 250 (Pleosp. Samarae); n°. 251 (Pleosp. ἢ. [Jaceae]); n°. 480 (Pleosp. Legum.); n°. 761 (Pleosp. h. [Érigerontis]); ?n°. 858 (Pleosp. Rudbeckiae) ; ?n°. 1047 (Pleosp. Chrysanthemi [C. Leue.l); Thüm. Mycoth. Un. n°. 268 (Pleosp. Legum.); n°. 760 (Pleosp. Asparagi); n°. 1255 (Pleosp. Samarae); n°. 1456 (Pleosp. h. [Glycme violacea]); n°. 1845 (Pleosp. h.); n°. 2245 (Pleosp. ἢ. [Mellotus albus]); n°. 2246 (Pleosp. h. [Aïlanthus glaudulosa]; J. Kunze Foi Sel. n°. 68 (Pleosp. ἢ. [4111 Cepael); Rehm Ascom. n°. 145 (Pleosp. h.); n°. 341 (Pleosp. h.); n°. 486 (Pleosp. h. [Resedael); n°. 683 (Pleosp. h.); Sydow Mycoth. march. n°. 179 (Pleosp. h.); Schweiz. Krypt. n°. 322 (Pleosp. h); Bad. Krypt. n°. 629 (Pleosp. h.); B2rk. exs. n°. 183 (Sph: Pisi); n°. 267 (Sph. h.); Cooke Brit. Το] 1e Ed. n°. 261 (Sph. h.);, 2° Ed. n°. 494 (Sph. Asparagi); n°. 691 (Sph. Samarae); n°. 693 (Sph. ἢ. [Malvae sylv.]); n°. 694 (Sph. h. Gal); n°. 695 (Sph. h. [Medicaginis sat.]); n°. 696 (Sph. h. [Lapsanae comm.|); Plowr. Sphacr. Brit. 1, n°. 86 ὉΠ δ (Sph. ἢ. [ΘΟ 181186]}. 111: πὸ 13 (pa: Sama- Rae) ne 70: (Sph. Pis); T6EN(Sphe ἀπε agi); ΠΡ ΤΥ (Sphe h. [Ulicis Eur.l); n°. 18 (Sph. ἢ. [Lavaterae 81}.]}): n°. 19 (Sph. 352 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Sph. h. [Glaucen luteil); n°. 80 (Sph. h. Eryngium marit). |; Karsten, Foi Fenn. n°. 990 (Pleosp. h.); n°. 991 (Pleosp. h.); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 75 (Pleosp. ἢ. [Hemerocallidis|); n°. 922 (Pleosp. ἢ. [Melloti off); n°. 1487 (Pleosp. h. [Gal Moll.]); West. Herb. n°. 72 (Sph. Legum.); n°. 271 (Sph. herbarum); n°. 272 (Sph. Pisi); n°. 717 (Sph. All); n°. 1112 (Sph. ἢ. Asparagi, Eryngül); Oud. Foi Neerl. n°. 175 (Sph. h. [Alismatis PI.]); n°. 274 (Sph. ἢ. [Oenotherae biennis|); n°. 275 (Sph. ἢ. [Cynogl. off.J);, Roum. Foi Gall. n°. 80 (Pleosp. ἢ. [Salicorniae|); n°. 178 (Pleosp. ἢ. [Fabae]); n°. 185 (Sph. legu- mis Cytisi); n°. 686 (Pleosp. h. [Rhinanthi|); n°. 752 (Pleosp. h. {Brassicae]|; n°. 791 (Pleosp. h. [Allü]); n°. 1080 (Pleosp. h. [All]); n°. 1185 (Sph. Scrophulariae [Scr. aq.|); n°. 1190 (Pleosp. h. [Scroph. caninael); n°. 1295 (Pleosp. Aparagi); n°. 1496 (Pleosp. h. [Pisil); n°. 1599 (Pleosp. h. [Rumicis|); n°. 2460 (Pleosp. Grossulariae [Rib. Gross.|); n°. 2747 (Pleosp. ἢ. [Chenopodu|); n°. 3038 (Pleosp. h. [Eryngüil); 3239 (Pleosp. h. [4111]}; n°. 3436 (Pleosp. h. [Phytolaccael); n°. 3437 (Pleosp. (h. [Athamanthael]); n°. 3771 (Pleosp. h. [Scillael); n°. 4210 (Pleosp. h. [Lysimachiael); n°. 4211 (Pleosp. h. [Iridis]); n°. 4212 (Pleosp. ἢ. [Lilüi}); n°. 4455 (Pleosp. h. [Chrysanthemi} ; n°. 4456 (Pleosp. Brassicae); n°. 5854 (Pleosp. albicans); n°. 5856 (Pleosp. h. [Endiviae]); n°. 6065 (Pleosp. ἢ. [Lonicerae]). Etym. — Aerba, herbe; f. ἃ. aux plantes nourricières qui, pour la plus grande partie, appartiennent à des plantes annuelles ou à des organes annuels. Sur une grande quantité de plantes annuelles, dans plusieurs contrées des Pays-Bas. Périthèces épars ou en groupes dissolus, coriacés-minces, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard se frayant passage à travers cette membrane, enfin presque exposés, d’abord globuleux-coniformes ou globuleux-déprimés, plus tard s’affaissant ou déprimés en plusieurs endroits, voire même ridés, pour- vus d’un col papilliforme ou d’un sommet obtus, omboné, perforé, glabres, quelquefois entourés à la base de quelques hyphes rameuses, obscures, rempantes, noires, mesurant 200 à 560 y. Asques pourvus d’une membrane épaisse, largement arrondis au sommet, s’amincissant vers la base en un pédicelle très court, noueux, accompagnés de paraphyses articulées, vaguement rameuses, 120 — 160 X 24 — 40, à 8 spores. Spores distiques ou quelquefois monostiques en bas, elliptiques ou oblongues, rétrécies au milieu, ayant la partie supérieure un peu plus robuste que l’inférieure, arrondies aux deux bouts, pourvues de 7 cloisons transversales et de 1à 3 cloisons longitudina- les dans les différentes loges, 24 — 40 X 14 — 18 >, jaunes, enfin brunâtres, enveloppées d’une couche gélatineuse épaisse. Les Pleospora Pisi (Oud. Rev. Pyr. 55), 21. Leguminum (ibid.) et PL. albi- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-Bas. 909 10. IA cans (Fuck. Symb. 131; Sacc. 5011, IT, 249; Oud. Ned. Κα. Areh. 2, III, 160) ont été supprimés et rangés sous le Δ΄. Lerbarum, à cause de leur uniformité complète avec cette forme. Le Pleomassaria Rosae Oud. Ned. Kr. Arch. 2, VI, 35, et Sacc. 501]. ΧΙ, 342, trouvé sur les rameaux du Rosa rubiginosa dans les dunes de Wassenaar par Mlle. Destrée (Juill. 1891 et N. K. A. 2, VI 185), doit subir 16 même sort, puisqu'il est bien constaté aujourd’hui que les spores des P/eospora peuvent tout aussi bien être enveloppées d’une couche gélatineuse que celles des Pleomassaria. Les autres qualités des deux genres sont trop caractéristiques néanmoins, pour qu'il serait possible de les confondre. Pleospora vulgatissima Spegazzini Foi Argent. pug. IV, 64; Sace. Syll. IE, 250; Berl. Monogr. 112. Etym. — vulgatus, commun. Sur les tiges du Senecio Jacobaea. — Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 189). | Périthèces épars où en groupes dissolus, d’abord cachés, plus tard per- cant à travers l’épiderme, enfin exposés, lenticulaires-sémiglobuleux, surmontés d’un col très peu saillant, s’affaissant en se desséchant, mesurant 250 à 300 y de travers, très lisses, très glabres, noirs, p. ou m. membraneux-subcarbonisés, présentant un tissu de grandes cellules parenchymateuses, noir-fuligineux, opaques. Asques cilindriques, largement arrondis au sommet, s’amineissant en un pédicelle très court vers la base, 140 — 150 Χ 28 — 30 y, accompagnés de paraphyses articulées et ramuleuses, à S spores. Spores obliquement mono- stiques, elliptiques, largement arrondies aux extrémités, 30 — 35 X 15 — 17 y, rétrécies au milieu, ayant la partie antérieure un peu plus robuste que la partie postérieure, pourvues de 7 cloisons transversales et d’une seule cloison longitudinale, parcourant les diverses loges d’une manière irrégulière, enve- loppées d’une couche gélatineuse épaisse. Pleospora Armeriae (Rabenhorst [Sphaeria Armeriae Deutschl. Krypt. Flora 175; non Sph. A. Corda]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 218; Berlese Ie. Fung. IT, tab. XX XTIT; Pleospora herbarum forma Armeriae Sace. Syll IT, 247; Wint. Kr. F1 II, 504; Sphaeria Armeriae Prodr. F1. Bat. IL 4, p. 64. Ν ες ΒΡ ΗΕ πὖ 1635: Kunze ἘΡῚ 561: πο ΟΣ Thüm Mycoth. Un. n°. 458; Rehm Ascom. n°. 341. Etym. — Armeria, genre de la fam. des Plumbaginées, repré- sentée par quelques espèces dans la flore des Pays-Bas; £ ἃ. au support. Sur les tiges de l’Ærmeria globulariaefolia, au jard. bot. de Leide, Wttewaal. Perithèces épars, petits, mesurant 250 à 309 % de travers, globuleux- déprimés, d’abord cachés sous l’épiderme, plus tard exposés, surmontés d’une papille large, noirs, un peu ridés. Æsques amples, en massue large, large- . pu ΄ . # ment arrondis au sommet fovéolé, droits ou courbés, pourvus d’une mem- 29 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL. IL. 2e Ged. 904 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS brane épaissie, s’amincissant en bas en un pédicelle très court et robuste, accompagnés de paraphyses filiformes, 140 — 150 X 30 — 40 y, à 8 spores. Spores à peine distiques, ovoïdes-oblongues, arrondies aux extrémités, non ou à peine rétrécies au milieu, ayant la moitié supérieure un peu plus grosse que l'inférieure, montrant 7 cloisons transversales et, dans chaque loge, 1 ou 2 cloisons longitudinales, 38—42X15—20 ;, couleur de miel, plus tard olivacées. PYRENOPHORA Frxs. (Summa Vegetabilium Scandinaviae 397). (Etym. πῦρήν, noyau (périthèce) et popéw, porter; f. a. au fait que, dans un temps reculé, on vit, dans les espèces de ce genre, des Dothidéacées à périthèces : interprétation singulière, parceque les Dothidéacées se distinguent justement par l'absence de ces organes). Le genre Pyrenophora se distingue du genre Pleospora par les soies raides, divergentes, noires, implantées soit au sommet des pé- rithèces, soit sur une plus ou moins grande étendue de leur surface. Les périthèces qui naissent sous l’épiderme, mais plus tard per- cent à travers cette membrane, pour enfin devenir exposés, ont la paroi tantôt dure comme les sclérotes, et tantôt coriacée-membraneuse, tan- disque les asques octospores sont toujours accompagnés de paraphy- ses. Les spores, semblabes à celles des P/eospora ont une structure murée p. ou m. complète, et une couleur jaunâtre p. ou m. foncée ou mêlée de brun. 1. Pyrenophora pellita. Voyez pour cette espèce le Pleospora calvescens, à la page 344. Mr. BERLESE s’est convaincu que le ?P/eospora pellita, le Pleospora calvescens, et le Pleospora papaveracea, représentent tous la même plante, et que, cela étant, le nom le plus ancien doive subsister. L'espèce en question ἃ les poils moins raides, caduques, et les périthèces moins coriacés et plus membraneux que ceux de la plupart des Pyrenophora. Elle est en quelque sorte une espèce limitrophe entre les espèces du genre dernier. TEICHOSPORA Fuce.. (Symbolae Mycologicae p. 160). (Etym. τεῖχος, mur, et σπορά, graine; f. a. aux spores muriformes). Périthèces épars ou en groupes, totalement exposés (libres) ou enfoncés dans le support avec leur base, globuleux ou ovoïdes, pourvus d’une papille ou seulement perforés au sommet, coriacés ou carbonisés, noirs, glabres, quelquefois s’affaissant et déprimés en écu- elle. Asques cilindriques ou en massue, ordinairement ἃ ὃ spores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 355 Spores elliptiques ou oblongues, muriformes, brunes ou presque jau- nes. Paraphyses grèles ou peu apparentes. Périthèces petits, ligni- ou corticoles. Le caractère principal du genre Teichospora consiste en l’état exposé des périthèces, et encore en l’absence de soies ou de rides. Dans les cas où les périthèces habitent les rameaux ou les branches, ils restent appliqués au cilindre ligneux, après même que l’écorce se soit détachée. Dans les cas dubieux, 1] faudrait consulter la solidité de leurs parois, qui ne sont pas membraneuses, mais coriacées ou carbonisées. WINTER n'a pas voulu admettre le genre Teichospora, parce que, selon lui, le genre Sfrickeria KôRBER, ap- partenant aux Lichens proprement dits, n’en différerait pas, et avait été décrit beaucoup plus d'avance. L’argument que KGRBER, dans sa description de Séricheria, n'avait pas relevé l’état muriforme des spores, ne semble pas avoir imposé l’auteur allemand, parce qu’un examen microscopique des spores d’une espèce de ce genre, institué sur des échantillons authentiques, lui fit découvrir des spores muri- formes, telles qu’on les connait aux Teichospora. Sans prétendre que WinTER ait eu tort, néanmoins nous conserverons le nom de T'eicho- spora, parce que nous ne sommes pas convaincus que les propriétés biologiques des Shrickeria ne différeraient en rien de celles des T'ei- chospora. 1. Teichospora obducens (Fr. [Sphaeria obducens 8. ΜΠ ἀπ 0}} "061. Symh 101: Saconil Fe ΤᾺ}: tab 908: Sacc. 501}. 11, 295: Berlese Ice. Fung. ΠῚ, 56 et tab. LXXXII f. 1L:MBerlese Fer, Moricoli fase. EL πῦ 5 οὐ τᾶ. ὃ f 914: Karsten Mycol. Fenn. 65; Lamb. FL. Myc. II, 306 ; Oud. Rev. Pyrenom. 56; Strickeria obducens Wint. Kr. ΕἸ. IT, 285 ; Sphaeria miskibutris de Not. Act. Ac. Sc. Turin 2, XIII (1853), p. 126: Ces. Comm. Soc. Bot. Crypt. 11ἅ]. IV (1863), 221; Sph. obdu- cens Fr. dans 8. V. 8. 389: Berk. A. N. H. 1, I, n°. 100: Tul. 5. F. C. Il, 245 et tab. XX VIII ἢ 4—13; Cooke Handb. 865; Prodr. FI Bat. II, 4, p. 57; Sphaeria plateata et Sph. obducens Curr. Linn. Tr. XXII, p. 318 et p. 319 et tab. 51f. 85. Bic. —0Frtexs π΄. 119 (Sph.!incrustans b.): Rap PTE n°. 638 (Sph. obducens); Fuck Rhen. n°. 2024 (Th. obd.); Rehm Ascom. n°. 42; Karst. Foi Fenn. n°. 564 (Th. obd.); Berksnexs.tn: JMe(Sph-lobd.); Plowr. Sphaer. (Bat OP Ann (Sph. obd.); Roum. Foi Gall. n°. 5435 (Th. obd.). Etym. — obducere, couvrir; f. ἃ. au nombre et à l’arran- gement des périthèces. 25h 900 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur le bois des rameaux du Fraxinus excelsior. — Naaldwik, van der Trappen; Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 188). — Utrecht, Wttewaal. Périthèces exposés, ordinairement en groupes serrés largement étalés, globu- leux-ovoides, surmontés d’une papille perforée, assez solides et par là ne s’affaissant pas, mesurant à peu près !/, de mill. de travers. Asques cilindriques, assez longuement pédicellés, à 8 spores, 150 — 180 Χ 18 — 22 ;, accompagnés de paraphyses. Spores monostiques, elliptiques-allongées ou oblongues, brun- jaunâtre, 23 — 30 Χ 10 — 12 μ, ordinairement à 7 cloisons horizontales, superficiellement rétrécies à la hauteur de la cloison médiane. Chaque loge est divisée par quelques cloisons longitudinales, en sorte que la spore entière se distingue par une structure muriforme. CUCURBITARIA Gray. (A natural arrangement of British plants I, p. 519). (Etym. Curcurbita, calebasse; f. a. à la forme des périthèces). Périthèces en pelotons ou en touffes très serrées, reposant très sou- vent sur un subicule de hyphes denses, brûnatres, ou sur un strome en forme de croûte, ordinairement perçant à travers les couches pro- tégeantes, rarement tout d’abord exposés, globuleux ou ovoïdes, ses- siles ou amincis en pédicelle, eoriacés, noirs, perforés au sommet déprimé. Asques cilindriques, à 8 spores, accompagnés de paraphv- ses. Spores monostiques, oblongues, muriformes, coloriées. 1: Cucurbitaria Berberidis (Pers. [Sphaeria Berberidis Disp. meth. fung. 3 et Syn. 52]) Gray nat. arr. of Brit. pl. 1, 519; Grev. Scott. Cr. FL. IT, tab. 84; Sacc. Syll: IF: 308; Sacc- Fo Ttal: tab 559% Winter ἘΠ Π ΤΟ Tu SE C.I1,219 ; Cooke Handb. 841; Karst Mye. Fenn. If, 60; Lamb. FI. Myc. Il, 319; Oud. Rev. Pyren: 56; Sphaeria Berb.” Pers. dans Alb. et βοῦν. Consp. 25; Nees Syst. 298 et tab. XLI f. 324, très mauvais!; Fr. S. M. IL 415; Gibberidea Berb. Er: SV: 82895; DAC MEL Er AL 295:MBekR A EneSEl N° 253; Ours inn Er X RTE, 282 hetmab PORTE AIRES in Hedw. 1854 fase. 7, p. 34; Kickx Cr. d. ET 1334 ΝΗ! Krr Arch: ἘΠΕ ie Prodr ΙΕ Εν ΡΥ: 5160. — Fries exs. n°. 35 (Sph. B.); Moug. et Nesil. exs. n°, 814: (Sph: (B.);"Desm: Ch. de Fr4195. M6" ΠΡ ΠΝ 2e. Ed. 41; Fuck. Rhen. n°. 969 (πὸ. B.); Klotzsch et Rab: H. M. 1° Ed. n°. 155 (Suppl.); Rab. H. M. 25 Ed. n°. 653 (Gibbe- ridea Berb.); Rab. F. E. n°. 2230 (Cuc. B.); J. Kunze Foi Sel. n°. 103 (πο. B.); Thüm. Foi Austr: n°. 171 (CucB);"Thüm Myc. Un. 360 (Cuc. Β.); Rehm Ascom. n°. 281; Schweiz. Krypt. n°. 527; Myc. March. n°. 161; Karst: Foi Fenn..n°. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 357 2. FoMOuc 2B);:ACookemBrit. Foi 2° Ed. n°. 49Mm(Cuc Ὁ) Plowrophaer bete 56 (Cuc. B.):"Sacc Myc Wen πὸ. 94 (Cuc. B.); Roum. Foi Gall. n°. 563 (πο. B.). Sur les rameaux du Berberis vulgaris. — Amsterdam, v. d. S. Lac. — Leide, Oud. et d’autres; Schéveningue, Destrée (K. K. A. 2, VI, 174); Naaldwiÿk, v. d. Trappen. — Utrecht, v. ἃ. S. Lac. Périthèces reposant sur un subicule mince de hyphes dématioïdes, ordi- nairement serrés en groupes denses, allongés selon l'axe des rameaux, pé- nétrant à travers le périderme, et variant beaucoup en longueur et en forme. Ils (les périthèces) ont une forme globuleuse et présentent une surface gros- sièrement ridée, p. Où m. granulée, et dont la couleur, d’abord rougeâtre, change en roux-brun et enfin en noir-terne. Ils n’ont ni de papille, ni d'ouverture, se fendillent en aréoles irrégulières, et ont un diamètre de 0.7 mill. 4sques cilindriques, s’amincissant vers la base, à 8 spores, 140 — 200 Χ 14 — 20 », accompagnés de nombreuses paraphyses filiformes. Spores monostiques, oblongues ou p. ou m. obovées, souvent amincies aux extrémités, superficiellement rétrécies au milieu, munies de 8 à 9 cloisons transversales et plusieurs cloisons longitudinales, c. ἃ. d. muriformes, brun-jaunâtre, 26 — πο Ξε TE Cucurbitaria Laburni (Pers. [Sphaeria Laburni Obs. Myc. I, 68 et Syn. 50]) Ces. et de Not. Act. Soc. Crypt. Ital. IVU(1863) 214: Herb. Critt. Ital πὖ. 815: Schema Sfer. Alba 5.11. {Π| 908. ,Sacc ΠῚ ΤΠ ΠῚ Ὰ1. n0 521; Mint Καὶ 1 ΠῚ 920. Ἴππ|. Ces tRend ΧΧ ΧΤΙ {1851} 472; 18. 1 Ἄν 3. NN ὁπ οἱ δ» οὐ AUS Ν 4 NT 912: ὦ Ὁ ΕΟ 1 210 etrtab. XX VIT: Fuck: Symb. 175; Cooke Handb. 840; Lamb. FL Mye. IL 320; Sphaeria Lab. P. dans Nees ÉYsteriesetitab ΠῚ ΒΜ ΤΙ 415; 17. ΡΟΝ Ὁ: Ὁ) ον πῆ ΠΥ 200: στε inn. Fr ΧΧΤΙ 282 LADA OP TO SD 0 | ΠῚ 0292: Kickx Or der 5352 168: Nat, Gesch XI 271; Prodr. El Bat IE Ρ: ΟἹ. Sice. — Fries exs. n°. 34 (Sph. 1,.); Moug. et Nestl. exs. 815. (SDh ΤΥ eDesmCrude, Fr LYS 16" τῆς 0 (Sph. L.); 2° Ed. n0. 40 (Sph. L); Klotzsch et Rab. H. M. Ὁ 1. πὸ 960 (Sph 1); πὰρ. For "nt 1014. (Cucn mi) Fuck Rhen n°1965 (πὸ: ΤῸ; J"Kunzer Fri Sel ten ΤΟ (Cuc. L.); Thüm. Fgi Austr. n°. 489 (Cuc. L.), Thüm. Myc. Unn0972/(Cuc. L): Rehm Ascom. n°. 146; Bad Kran 830; Schw. Kr. n°. 109; Mycot. March. n°. 162; West. Herb. n°363 (Hypoxylon L.); de Not. Erb. Critt."Iialn0.815; Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°.498 (Cuc. L.); Plowr. Sphaer. Brit. ΤΠ πὸ 53; Sacc. Mycoth. Ven. n°. 924 et n°. 1454: Roum, HaCGallin--985 (πο. 1..}. 358 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les rameaux du Cylisus Laburnum. — Leïide, Dz. et Molk; Rijswik, Destrée (N. K. À, 23, VE, 172). — Apeldoorn, Août 1896, Ο. Périthèces en touftes serrées globuleuses, souvent réunies en pelotons de beaucoup plus d’extension, et qui, reposant sur un strome compacte, percent à travers les couches protectrices en faisant crever le pédiderme, dont les lanières érigées les entourent de toute part. Ces périthèces sont noirs, globu- leux, ombiliqués au centre du sommet aplati, et pourvus d’une papille très peu saillante. Leur surface est couverte de rides et de granulations subtiles, et leur diamètre ne surpasse pas généralement un ᾿ς mill. 4sges cilindriques, courtement pédicellés, à 8 spores, 160 — 190 X 15 — 17 y, accompagnés de paraphyses filiformes, rameuses. Spores monostiques, oblongues-fusiformes, p. ou m. pointues aux extrémités, superficiellement rétrécies au milieu, pourvues de 5 à 7 cloisons transversales, et d’une cloison longitudinale dans un nombre variable de loges, qui se trouvent soit au milieu, soit p. ou m. éloignées du rétrécissement. Elles font l’impression de spores muriformes, ont 24 à 36 μ de longueur sur 9 à 12 # de largeur, et se distinguent par une couleur brune-fuligineuse à reflet doré. Cuceurbitaria elongata (Fries |Sphaeria elongata Obs. Myc. I, 75 et 5. M. II, 422]) Grev. Scott. Cr. FL IV tab. 195: Sacc. Syll. 11, 309: Sacc. ΠῚ Fg: Tial: tab52%% Wint. Kr. F1 Il, 322; Cooke Handb. 840; ΤΙΣ S. F. C. If, 217; Ces. et de Not. Acta Soc. Crypt. Ital. IV, 214; Lamb. FI. Myc. 11, 318; Oud. Rev. Pyren. 56; Sphaeria el. Fr. dans Berk’ Brit: ἘΠ. V, 255:VKickx Crde Flu 50: ΝΟ απ: Arch. Ὁ Ὗ 944- Prodr ἘΠ θα 2 p.02. Sice. — Fr. exs. n°. 33 (Sph. el); Moug. et Nestl. exs. nets ΞΡ. el): Deer. (Cr. deu Rr és IEP π| 01 (Sph. el); 2° Ed. n°. 204 (Sph. el); West. Herb. n°. 715 (Sph. el.); Rab. H. M. 2e Ed. 727 (Cuc. el.); Rab. F. E. n°. 822 et n°. 1441 (Cuc. el.); Fuck. Rhen, n°. 970 (πὸ. el); Rehm n°. 185 et n°. 336; Thüm. Fgi Austr. n°. 252 (Cuc. el.) Thüm. Mycot. Un. n°0. 565 (Ouc. el.); Mycot. March. (146); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 95 (Cuc. el.); Roum. Fgi Gall. n°. 564 et n°. 2753 (Cuc. el.). Etym. — elongatus allongé; f. a. à la destribution des touffes de périthèces. Sur les rameaux du Æobinia Pseudo- Acacia. — Leide, Wttewaal. — Utrecht, Feb. 1842, v. 4. 8. Lacoste; Bois de Zeist, Juill. 1886, Oud.; Grebbe, Sprée. Périthèces reposant sur un strome étendu, noir, eroûté, formant des toufles serrées, ordinairement rangées en séries longitudinales p. ou m. éten- dues, qui, d’abord cachés dans Pécorce, bientôt percent à travers les couches protectrices, et finissent par remplir les crevasses du périderme, formées sous l'influence de la pression intérieure. Les périthèces sont globuleux, noirs, un peu rudes, souvent angulaires par pression mutuelle, pourvus d’un sommet déprimé, avec une papille très peu saillante au centre de la fossette, Asques cilindriques, un peu amincis vers la base, à 8 spores, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 909 4. 5. 140 — 160 X 12 — 14 x, accompagnés de paraphyses. Spores monostiques, oblongues, superficiellement rétrécies au milieu, quelque peu pointues aux extrémités, muriformes, ὁ. à. d. pourvues de 3 à 7 cloisons transversales et une ou deux cloisons longitudinales dans chaque loge, sinon dans la plupart des compartiments. À une couleur brun-dorée elles joignent une longueur de 21 à 28 et une largeur de 9 à 1] ke. Cucurbitaria Spartii (Nees [Sphaeria Sparti in Fr. S. M. II, 4241) Ces. et de Not. Schema Sfer., 214; Sacc. Syll. 1 1 acc al tab 092; Wint, Kr FMI 15286 Fuck. Symb. 174 et Add. 1, 20; Tul. 5. F. C. If, 219; Cooke Hando. 840-amb ΕἸ Mye IT 515; Oud. Rev. Pyren Οὐ; Sphaeria Spartii Nees dans Currey Linn. Tr. XXII 283 et AD PU I RICE CP 61 1 990... Prodr EE Bar Al 4 0p. 52: Gaibberidea Sparti Er. ΟὟ 5. 395: Sicce. — Fries exs. n°. 234 (Sph. Sp); Schm. τι. Kze exs. 0, 178 (Sph. Sp.); Moug. et Nestl. exs. n°. 664 (Sph. Sp): Kilotzschet Rab: ἪΝ. 1° Ed. n0: 355 (Sph. Sp.); Rab. Η. M. 2e Ed. n°. 726 (Gibberidea Sp.); Rab. F. E. n°. 1440 (Cuc. Sp.); Fuck. Rhen. n°. 974 (Cuc. Sp.); Thüm. Foi Austr. n°. 253 (Cuc. Sp); Rehm Ascom. n°. 527; Myc: March. n°. 31: Cooke Brit. πρὶ 1° Ed. n°. 388 (Sph. Sp); Plowr. Sphaer. bat ἢ" Ὁ; Roumn FanGall πὶ, 18 (Cuc Sp.) Sur les rameaux du Sarothamnus vulgaris. — Axel, Westendorp. — Loos- duinen, Destrée (N. K. A, 2, VI, 174). Strome manquant ou peu développé. Périthèces solitaires, en groupes, ou en toufles serrées de diverses dimensions, d’abord cachés, plus tard perçant à travers les couches protectrices, entourés des lanières érigées du périderme, enfin totalement exposés. Ils sont globuleux, tout d’abord pourvus d’une papille obtuse, plus tard déprimés au sommet, noirâtres. Æsques cilindriques, courtement pédicellés, contenant 4 à 8 spores, 160 — 210 X 10 — 12 y, ac- compagnés de paraphyses filiformes. Spores monostiques, oblongues, super- ficiellement rétrécies au milieu, muriformes, ὁ. à. d. munies de 5 à 7 cloisons transversales et 1 à 2 cloisons longitudinales, régulièrement distribuées, dans chacune ou dans la pluralité des loges. Elles ont 24 à 30 & de longueur, sur 8 — 10 μὶ de largeur, et sont coloriées en brun-doré. Cucurbitaria Sorbi Karst. Myc. Fenn. IL, 62; Sacc. Syll. II, 314. Sur les rameaux du Sorbus Aria. — Destrée. Périthèces reposant sur un subicule mince de hyphes brunâtres entrelacées, réunis en groupes (de 4 à 7 individus), presque orbiculaires, oblongues ou lanciformes, et de dimensions différentes, globuleux ou quelque peu difformes par pression mutuelle, noirs, lisses, glabres, surmontés d’une papille, jamais 360 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS s’affaissant, mesurant 0.7 à 0,8 mill. Æsgwes cilindriques, s’amincissant vers la base en un pédicelle court, à 8 spores, 155 — 190 Χ 16 — 17 (partie sporifère). Spores monostiques, elliptiques, arrondies aux extrémités, pourvues de 5 à 7 eloi- sons transversales et de quelques cloisons longitudinales pour chaque loge, ordi- nairement rétrécies au milieu, brunâtres, à la fin brunes, 20 — 34 X 16 w. Paraphyses filiformes, flexueuses. 6. Cucurbitaria occultata Oud. Archives Néerl. VITE, 404 «et tab. VI, 1 8; Sacc: Syll. IL 317; Cnc. rugosa Oud: Ned-Kr:"Arch. 2 1, 465: Etym. — occultare, cacher; f. a. aux périthèces à peme apercevables à l'extérieur. Sur les rameaux du Syringa vulgaris. — Naaldwijk 1864, v. d. Trappen. Périthèces petits, épars à petites distances, noirs, presque globuleux, nichés avec leur base dans le support, ridés-papilleux au sommet. Æ4sques presque cilindriques ou p. ou m. fusiformes, pédicellés, 102 X13 y, à 8 spores. Spores obliquement monostiques, elliptiques, rétrécies au milieu, un peu amincies vers les deux bouts, muriformes, c. à. d. pourvues de 7 cloisons transversales, et de 2? ou 3 cloisons longitudinales inégalement distribuées dans chaque loge, 16 X8 y. Le seul rameau infecté que je possède, étant temporellement dans la posses- sion de Mr. BERLESE, il m'est impossible d’étendre ma diagnose par rapport à la dimension et la distribution des périthèces. de Cucurbitaria salicina Fuck. Symb. 172; Sacc. Syll. IE, 320; Wint. Kr. F1 IT, 327; Lamb. El. Mye. IL, 817. Sur les rameaux d’un Saule à Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 174). N'ayant pas eu à ma disposition des échantillons indigènes du champignon, je me limite à répéter la diagnose de Fucket. Périthèces en groupes, non cespiteux (en pelotons ou touffes), d’abord per- çant à travers les couches protectrices, plus tard exposés, assez volumineux, globuleux, bientôt deprimés et affaissés, surmontés d’une papille fort peu saillante, lisses, bruns. Æ4sgues cilindriques, sessiles, à 8 spores, 174 X 14 y. Spores obliquement monostiques, oblongues, rétrécies au milieu, muriformes, à 4 ou 5 cloisons transversales, jaunes, 22 X 9 y. 8. Cucurbitaria Evonymi Cooke Fei Brit. 1° Ed. n°. 683; Cooke Grevillea IIT (1874—1875), 67; Sace. Syll. I, 220 Wint Ki) Dicc. — Cooke Brit. Foi 1° Ed. n°. 683 (Cuc. Ev.); Rehm Ascom. n°. 682 (Cuc. Spartii f. Evonymi); Roum. Fgi Gall. n°. 3940 (Cuc. Erv.). Sur les rameaux de l’Ævorymus europaea. — forgvlied, près de la Haye ΓΝ ΚΟ ΑΝ ΝΠ 174) Parce que je n'ai pas eu à ma disposition des exemplaires indigènes, j'ai dû me contenter de consulter les decriptions de Cooke et d’autres, et de les comparer aux échantillons de l'étranger. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 901 Péritlèces globuleux, noirs, assez volumineux, arrangés en groupes, les- quels, tout d’abord cachés sous le périderme, y provoquent des inégalités pustu- leuses qui à la fin percent à travers cette couche protégeante avec 16 col papillaire, ou bien appliqués au cilindre ligneux décortiqué. A l’exception du col assez robuste, toute la surface est couverte de poils flocouneux brunâtres. Æsques cilindriques, s’amincissant en pédicelle vers la base, à 4 ou 8 spores, 210 — 230 Χ 17 — 18 μ. Spores monostiques, oblongues, rétrécies au milieu, arrondies ou tant soit peu apiculées aux deux bouts, olivâtre-pâle, muriformes, c. à d. pourvues de 7 cloisons transversales et de 1 ou 2 cloisons verticales, inégale- ment distribuées dans les diverses loges, 26 — 30 X 10 — 12 μ. Paraphyses nombreuses, filiformes. 9. Cucurbitaria Destreae Oud. Ned. Καὶ Arch. 2, VE, 288, et Contrib. à la Flore Mycol. des Pays-Bas, XV, 10; Sacc. Syll. XI, 348. Dédié à Mlle ὦ. E. Destrée, l’infatigable exploratrice de la flore mycologique des environs de la Haye. Sur les rameaux d’un ÆAododendron cultivé. — Wassenaar, Févr. 1893, Destrée. Périthèces soit solitaires, soit réunis en groupes ou touftes de 3 où 4 qui percent à travers les couches protectrices, et finissent par crever le périderme pour paraître à la surface, entourés de quelques lanières de ce dernier. Ils sont globuleux-déprimés, un peu ridés, surmontés d’une papille nettement accusée, noir-terne, et mesurent 0.25 mill. de travers. A4sques cilindriques, à 8 spores. Syores monostiques, elliptiques-allongées, d’abord brunes, plus tard noires, imperméables à la lumière, tant soit peu étranglées au milieu, muri- formes, ç. à d. pourvues de 5 à 7 cloisons transversales et de 1 à 2 cloisons longitudinales dans chaque loge, arrondies ou pointues aux extrémités. Les deux moitiés diffèrent un peu en longueur, en sorte que l’on trouve 28 X 112?/, « pour l’une, et 231/, X 112/, & pour l’autre. Lorsque le périderme s’est détaché et que la couche corticale existe encore, elle nous frappe par sa couleur noire, tandisque le cilindre ligneux, quoique servant de support à d’autres périthèces, ait conservé sa couleur naturelle. FENESTELLA Turaswe. (Selecta Fungorum Carpologia IT, 207). (Etym. Penestella, diminutif de Fenestra — fenêtre; f. a. à la structure muriforme des spores). # Périthèces ordinairement rangés en cercles ou entassés d’une ma- nière irréculière, pourvus de cols plus ou moins allongés, ordinaire- ment saillants au-delà d’un disque obturateur. Ordinairement ces cercles ou agoroupements appartiennent à un strome type-Euvalsa, globuleux ou conique; mais celui-ci peut être très peu développé ou manquer totalement. Asques à 8 spores. Spores elliptiques ou 36 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS oblongues, pourvues de cloisons transversales et longitudinales, co- loriées. Paraphyses ordinairement présentes. di Fenestella princeps Tul. Sel. Fung. Carp. IT, 207; Sacc. Syll. 11, 325; Sacc. IIL Fg. Ital. tab. 454 et 455; Wint. Kr. F1 IL" 792; Fuck! Symb: 195 et tab ὙΠ [Ὁ Rare Mye. Fenn. 11, 63; Lamb. FI. Myc. IT, 366; Valsa fenestrata B. Br. A. N. H. 3, III, p. 366 et tab X f:14; Cooke Handb. Bol Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1999 (Fen. p.); Karst. Fgi Fenn. n°. 940 et 941 (Fen. p.); Kunze Foi Sel. n°. 262 et n°. 263 (Thyridium Faberi); Sydow Myct. March. n°. 261; Sace. Mycot. Ven. n°. 171 (Fen. p.); Roum. Fei Gall. n°. 5253 et n°. 5453 (Fen. p.). Etym. — princeps, le premier, le plus excellent; ἢ. ἃ à la circonstance qu'elle fut la première espèce du genre nouveau. Sur les rameaux du Crataequs monogyna. — Wassenaar, Destrée (N. K. Δ, 2 NT 179): Strome peu marqué, représenté par une masse floconneuse brunâtre, rem- plissant les espaces entre les périthèces qu'on trouve réunis en groupes serrés de 3 à 14, distribués à diverses distances, et présentant une base orbiculaire ou elliptique, sur laquelle s’élève, au milieu de l'écorce, un corps lentiforme, p. ou m. conique au centre. Le périderme, d’abord relevé, puis percé par ces pustules, laisse apercevoir un disque aux endroits attaqués. Les périthèces s’affaissent en se desséchant, et joignent à une couleur noire une dimension de 1}, mill. Ils ont le col cilindrique, p. ou m. allongé et perforé, mais qui, justement comme les autres du même disque, ne s'élèvent que très peu au- dessus du périderme. Æsques cilindriques, s’amincissant en pédicelle vers la base, à 8 spores, 175 — 210 X 19 — 25 μ. Spores monostiques, oblongues, divisées par un étranglement en deux parties inégales, arrondies aux extré- mités, pourvues de plusieurs cloisons tant transversales que longitudinales, souvent munies d'un petit appendice en forme de papille hyaline, brun- jaunâtre, 35 — 40 Χ 14 — 20 μ. Paraphyses fort nombreuses, fort longues, filiformes. Fenestella Frit (Fries [S. M. II, 395]) Sacc. Syli. Π.395- Want Κα EL 1 796; Oud Rev Pyren pe Sphaeria coronata Pers. Syn. 43, pro parte sec. Fries; Sphaeria Persoonii Wallr. ΕἸ. Cr. II, 821; Schachtia Persoon Schulzer PA. Slavon. 59, avec une figure, se rapportant au n°. 768, et non au n°. 779; Valsa Frit Fr. 5. V. 5. 411 dans Ned. Kr: Arch.12, 1083 et Arch Née 101} Sice. — Fries exs. n°. 227 (Sph. coronata var.). Etym.— Frit, le sommet d’une spicule de blé, plus petit que la graine elle-même; f. a. à la rosette de sommets boursouf- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 909 flés qui terminent les cols allongés des périthèces cireinés, et forment comme un étage au-dessus de celui des périthèces pro- prement dits, ayant un diamètre bien plus grand que celui de la rosette. Pour bien comprendre cette explication, 1] faut con- sulter la fig. 5 de la table V de HorFManN, Vegetabilia Cryp- togama, Vol. 1 (60. 1787), servant à illucider la structure du Sphaeria coronata (p. 24). Sur les rameaux du MWegundo fraxinifolia. — Naaldwÿk, 1864, v. ἃ. Tr. Les exemplaires du champignon, récoltés par feu le Dr. van der Trappen, et déposés dans notre herbier sous le nom de Fenestella Frit, ont le périderme des rameaux qui leur servent de support, illustré en plusieurs endroits de figures, non dissemblables à de petites étoiles, composées de lanières et de fentes régulièrement alternantes, telles que nous n’en avions jamais rencontrées auparavant. Aussi, sous ces étoiles, nous rencontrâmes toujours un cercle de périthèces, fort petits, peu nombreux (4 à 6), mais, hélas! toujours vides. Nous ne sommes donc pas à même d’entrer en détails sur les asques et les spores, et devons nous contenter de reproduire les courtes annotations sur le champignon, telles qu’elles nous ont été offertes dans les imprimés de SCHULLZER, de SACCARDO, et de WiNTER. Ajoutons à tout ceci, que nos rameaux portaient en outre un Sepéomyæa inconnu (Septomyra Negundinis n.sp.') — Melanconiacée qui pourtant n'avait pu troubler la diagnose du Pyrénomycète en question. Périthèces petits (!/, mill.), rangés en cercle au nombre de 4 à 6, reposant sur l’écorce intérieure, et trahissant leur présence par des inégalités peu marquées qui, à la fin, cèdent à la tension intérieure en s’étoilant, ὁ, à d. en produisant des figures très jolies, composées de lanières et de fentes, alter- nant régulièrement en guise de rayons. Quoique ordinairement distribuées sans ordre, ces figures quelquefois sont rangées en séries. Les cols cilindriques, égaux où amincis en avant, érigés, droits, noirs, font saillie séparément, et frappent alors par l’état pâle et sémitransparent de leur sommet. Les asgues, restés inconnus jusqu’ à ce jour, contiennent des spores oblongues, arrondies aux extrémités, muriformes, pourvues de 7 cloisons transversales, rétrécies à la hauteur de trois cloisons différentes (SCHULZER). Il n’est pas tout-à-fait sûr que les champignons de FRIES et de SCHULZER, décrits sous les mêmes noms, soient identiques. Section 9 HY ALODICTYÉES? A, Périthèces solitaires. a. Cachés perpétuellement dans l'écorce (ou sous l’épiderme), 1) Acervulis inter periderma et stratum corticale exterius celatis, dein per fissuras varias erumpentibus; conidiis absolute hyalinis, fusoideis, utrinque acutis, L4 X 2'/,u, medio septatis, rectis aux leviter curvulis, minime constrictis. Cirrhos non vidi. 2) Parceque nous sommes d'avis que, la division des Pyrénomycètes en Sections, selon la couleur des spores, une fois appliquée, ne puisse être supprimée pour les 364 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ou à la fin pénétrant jusqu'à la surface et devenant exposés. S Périthèces sans pseudostrome phyllogène. 7 Asques à 8 spores. Ι. Catharinia. — Périthèces presque membraneux. Spores muriformes, incolores. ff Asques à 16 spores. [Capronia. — Périthèces innés-érumpents, hérissés de soles. Spores presque incolores]. ΤΠ Asques à 1 ou 2 spores. [Julella. — Périthèces d’abord cachés (dans les exem- plaires typiques), rarement superficiels dès le commencement. Spores très-grandes, presque incolores]. δὲ Périthèces cachés sous un pseudostrome phyllogène. [[sothea. — Espèces analogues aux Aypospila, au milieu des Dictyosporées]. D. Périthèces superficiels ou presque ainsi. Périthèces sans col. AN [Teichosporella. — Analogue à Teichospora, mais pourvu de spores incolores. [Rhamphoria.— Analogue à Ceratosphaeria, mais pourvu de spores incolores]. ΕΒ. Périthèces plongés dans un strome. [Clathridium. — Analogue à Fenestella, mais pourvu de spores incolores]. Dictyosporées, par le seul motif que le nombre d’espèces à spores incolores y soit trop insignifiant, nous l’avons cru de notre devoir de dresser le tableau suivant, réunis- sant tous les genres et sousgenres qui, dans le Sylloge de Mr. SaccarDo, nonobstant leurs spores hyalines (incolores), se trouvent mêlés à ceux qui produisent des spores coloriées. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 900 CATHARINIA. (Saccardo Sylloge IL, 275 ; IX, 892; et XI, 350). (Etym. καθαρός, pur; f. a. aux spores limpides). Périthèces épars ou en groupes dissolus, enfoncés dans le sup- port, où bien, ce qui arrive plus souvent, perçant à travers le péri- derme avec le col papillaire, glabres, membraneux. Asques en massue, accompagnés ou non de paraphyses, à 8 spores. Spores obovées-oblongues, muriformes, incolores. “ΠΟ ΕἸ πα τ Θιας (sp). Sur les sarments d’un ÆRubus. — Laag Soeren, Août 1896, Ο. Périthèces cachés sons le périderme, épars, prominents avec leur col papil- laire, mesurant 140 4 de travers. coriacés mais souples. 4sgwes obovés- oblongs, 46 X 21 μ, sessiles, épaissis au sommet, à 2. membranes, dont l’intérieure, en contact avec l’eau, souvent s’élance en avant, en prenant la forme d’un tuyau à parois très minces, dans l’espace interne duquel les spores se rangent de manière monostique. Les paraphyses manquent absolument. Spores imparfaitement tristiques, obovées-oblongues où obovées-lancéolées, 23 — 38 X 7 — 9 μ, à 5 cloisons transversales et deux cloisons longitudinales, ver- ticales ou obliques, appartenant aux loges médianes, ὁ, à. d. soit aux deux supérieures, soit aux deux inférieures, soit aux loges les plus proches de la cloison au milieu, composées d’une moitié antérieure plus large, et d’une moitié postérieure plus mince, entre lesquelles se trouve un rétrécissement assez prononcé. Elles sont totalement incolores et très hyalines. Les asques ne se séparent pas en quittant le périthèce, mais forment un peloton, dont les parties constituantes sont droites au milieu, et ascendantes à la circonférence. Section 10. SCOLECOSPOREES Saccarpo. (Sylloge Fungorum IT, 1883, p. 337). (Etym. σκώληξ, ver, et oropé, graine; f. a. aux spores vermiformes). Spores bacillaires (en forme de bâton) ou filiformes, souvent tout aussi longues que les asques, pourvues de gouttelettes ou de cloisons, incolores ou d’un jaunâtre très dilué. M. Périthèces solitaires. a. Cachés sous le périderme ou l’épiderme, ou enfin pénétrant jusqu’à la surface et devenant exposés. S Spores sans appendicules. 114 Ophiobo lus. — Périthèces ordinairement caulicoles, sans écusson pseudo-parenchymatique (noir). 306 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2. Linospora. — Périthèces foliicoles, cachés par un écus- son pseudo-parenchymatique (noir). $S Spores pourvues d’une soie gélatineuse aux deux bouts. [Dilophia. — Périthèces petits, surmontés d’une papille. Venant sur les Graminées et les Palmiers|. 3. _Therrya. — Périthèces aplatis, très volumineux, à peine pourvus d’une papille, corticoles. D. Enfoncés dans le bois ou dans la fiente, ou presque super- ficiels. [Ophioceras. — Périthèces xylogènes, pourvus d’un col, rarement pas plus que papillés]. [Bovilla. — Périthèces fimicoles, sans col]. BB. Périthèces plongés dans un strome. 4. Sillia — Strome perçant à travers les couches protectrices, couleur de saffran en dedans. 5. Cryptospora. — $Strome type-Valsa, caché dans l'écorce, rarement type-Eutypa, caché dans le bois. OPHIOBOLUS Ras!) (Hedwigia n°. 6 (1854) p. 27) 3). Etym. ὄφιες, serpent, et βάλλω, jeter; f. a. au total des spores vermiculaires, contenues dans le périthèce). Périthèces caulicoles, épars, cachés sous le périderme ou l’épiderme, enfin pénétrant à travers les couches protectrisses avec un col pa- 1) Les noms de Æhaphidospora Fries et Montagne, et Ækaphidophora Ces. et de Not. ont du céder à celui d’Ophiobolus, parce que, comme le fait justement observer Mr. Saccarpo, il existe depuis 1832 un genre ÆAaphidospora entre les Acanthacées, et depuis 1844 un genre Æhaphidophora entre les Aracées (le premier créé par ΝΈΕΒ, le second par HAssKARL). 2) Le Dr. Rress, auteur du nom Ophiobolus, s'explique de le manière suivante sur les considérations qui déterminèrent son choix (Hedwigia 1854, N°. 6, p. 27 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 367 pillaire ou allongé, presque membraneux. Asques cilindriques, octo- spores dans les exemplaires typiques, accompagnés ou non de para- physes. Spores filiformes, souvent pourvues de cloisons nombreuses, quelquefois se dissolvant en leurs parties constituantes. ile Espèces venant sur les Dicotyles. Ophiobolus porphyrogonus (Tode [Sphaeria por- phyrogona Foi Mecklenb. 11, 12 et tab. IX p. 121) Sacc. Syil: 2538 aWint kr DEL TE 595: Oud. Rev. Pyren. 57; Sphaeria ΤΠ ΟΠ Mer κοι γ πεν 09 Pr SAME ὙΠ 00: D CHERE VI, 135; Nees Syst. 83 et tab. XLIII f. 905: Berk. Engl. ΠΥ τ πη. Tr Χ ΧΙ .9591. 6} tab 50136 CookeMEando. 809. ||65.. Nat: Gesch\ ΧΙ 594. Prodr. FI. Bat. Il, 4, p. 61; Rhaphidophora rubella de Not. Sfer. Ital. 80 et tab. 86; Leptospora porphyrogona Rab. in Hedw. I (1857) n°. 15, p 116; Rhaphidospora rubella Fuck. Symb. 125; Lamb. ΕἸ. Myc. IT, 257; Karst. Myc. Fenn. II, 165; Ophicbolus rubellus Kickx Cr. des FL 1, 362. 5160. — Fr. exs. Le 240 (Sph. porphyrogona); Desm. Cr. der 19. 5. Ed nn ΟΝ Τ 2 ME en ὁ ΞΡ: cubolla var. porphyrogona; Rab. IL. M. 2e Ed. n°. 532 (Leptospora rubella); Thüm. Mycot. Univ. n°. 561 (Rhaphidospora rubella); Fuck. Rhen. n°. 787 (Leptospora rub.); Kunze Foi Sel. n°. 79 et n°. 204 (Rhaphidophora rubella); Rehm Ascom. n°. 94; Berk. exs. n°. 252 (Sph. rubella); Cooke Eng. Foi n°. 688 (Sph. rub.); Plowr. Sphaer. Brit. II, 77 (Sph. rub.); West. Herb. n°. 171 (Sph. rubella); Karst. Foi Fenn. n°. 795 (Rhaphido- spora rubella); Roum. Fgi Gall. n°. 1498 (Rhaphidophora ru- bella} n°. 2673; n°. 5742; n°. 5965 (Ophiob. porph.); Sacc. Mycot. Ven. n°. 604 et n°. 920 (Rhaphidophora rubella). Etym. — πορφύρα, pourpre, et yovséa, reproduction; f, ἃ à la couleur du support. Sur les tiges de différentes plantes herbacées (Urtica dioica, Symphytum of., Senecio Jacobaea, Solanum tuberosum). Amsterdam, v. d. 5, Lac.; Har- lem. — Leide, D. et Molk.; Wassenaar et Schéveningue (Destrée, N. K. A, 2, VE 184). — Maastricht, Franq. et 28: yum Schluss bemerke ich noch, dass der Name der neuen Gattung wegen der schlangenähnlichen Grestalt und der lebhaften Fortschnellung der Sporen von 3942 und βάλλω gebildet ist. Mr. SaccarDo qui, au lieu d’imiter Rress, utilisa le mot βόλος (jet), ne fut donc pas tout à fait dans son droit, 208 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périthèces épars ou en groupes, reposant sur une tache rouge ou pourprée, d’abord cachés, plus tard exposés, globuleux-coniques, aplatis à la base, fragiles, noirs, chauves, mesurant 0.3 mill. de travers, pourvus d’un col eïlin- drique robuste, perforé, vertical ou oblique, de 0.25 mill. Æ4sques cilindriques, arrondis au sommet, 120 X 4 — 5 μ, ἢ, à 8 spores, courtement pédicellés, accompagnés de paraphyses nombreuses, filiformes, tendres. Spores filiformes, atteignant la longueur des asques, droites, appliquées les unes contre les autres, d’abord remplies d’une série de gouttelettes, plus tard divisées par presque autant de cloisons, larges de 1 y, jaunâtres vues en masse, presque incolores vues à part. 2. Ophiobolus erythrosporus (Riess [Sphaerila?) ery- throspora Hedwigia 1854, in explicatione tab. V f. 5]) Wint. Kr. ΕἸ. IT, 525; Ophiobolus Urticae Sacc. Mich. IT, 324 et Syll. IT, 338; Oud. Rev. Pyren. 57; KRhaphidospora (non pas Rhaphidophora comme lécrit Mr. Saccardo IL. 6.) Urticae Rab. in H. M. 2° Ed. n°. 745 (non pas 715, comme cela se trouve dans de Syil Le.)}; Fuck. Symb. 125; Lamb. F1 Mye. IT, 258; Rhaphidospora erythrospora Oud. Ned. Κα. Arch. 2, 1, 265 et tab. XIII Ὁ 36; Arch. Néerl. VIIT, 407 et tab. XIII, 36; Sphaeria Urticae Cooke Handb. 899 Sice. — Rab. H. M. 2° Ed. n°. 754 (Rhaphidospora Urt.j; Rab. F. Ὁ. n°. 1555 (Rhaphidospora erythrospora) 5); Fuck. Rhen. n°. 1759 (Rhaphidospora Urt.). Etym. — ἐρυθρός, rouge, et σπορά, graine. Je ne saurais deviner pourquoi RIESS ait choisi le nom d’erythrospora pour cette espèce. Ses spores ne sont pas rouges du tout. Sur les tiges d’un Urtica. — Bloemendaal, Juin 1871, Oud. — la Haye Destrée (N. K. Δ. VI, 184). Périthèces en partie solitaires, en partie réunis en groupes linéaires de deux ou trois, formant des séries longitudinales, dans les intervailes des fibres vasculaires les plus robustes qui font saillie à la surface des tiges desséchées, Il n’y a absolument pas de taches rouges, et les périthèces restent beaucoup plus longtemps cachés que dans l’espèce précédente, quoique leurs cols robustes, un peu plus courts que dans l'O. porphyrogona, percent à travers l’épiderme et rendent la surface fort rude au contact. Les périthèces exposés, globuleux- coniques, à base apiatie, mesurent un peu moins qu’un ‘/, mill., et finissent par être comprimés et ombiliqués, en même temps que l’ouverture du col (ostiole de la plupart des mycologues) s’élargit de manière à devenir visible à 1) Les mesures de WiInrEr donnérent 140 — 160 X 4.5 — 6 w; ceux de Mr. Sac- CARDO 130 — 150 X5 — 7 y. 2) J’ignore si c’est par inadvertance que le caractère ὦ soït glissé dans le mot : en tout cas je ne suis pas responsable de cette innovation. #) Sur l'étiquette du N0. 1555 des Fgi Eur. l’on trouve cité; Hedwigia V, au lieu de Hedw. I, tab. V, f. 5. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 369 l'oeil armé de la loupe. Les périthèces détachés portent à leur circonférence des hyphes brunâtres, noueuses, flexueuses. /sgues cilindriques, arrondis au sommet, courtement pédicellés, à 8 spores, 120 — 160 X 9 — 10 μ᾽). Spores filiformes, entortillées dans les asques, droites ou courbées en croissant à létat libre, 120 — 160 X2 μ, à plusieurs cloisons. Une ou deux des loges médianes, à petite distance l’une de l’autre, sont un peu plus larges que les loges apicales. Au dedans des asques, les spores sont coloriées en brun- fort-dilué. 3. Ophiobolus acuminatus (Sowerby [Sphaeria acu- minata Engl. Fungi t. 394 { 3]) Duby in Rab. H. M. 2° Ed. nor πα ον 91 ἢ 240 Wint FL PTE 527" Rick Οὐ: ἢ. F1. 1, 361; Oud. Rev. Pyren. 57; Rhaphidophora Carduorum Tul. 5. Ε΄. C. IL, 256; Rhaphidospora Carduorum Fuck. Symb. 125; Lamb. FI Myc. IF, 258; Leptosphaeria Carduorum Ces. et de Not. Schema Sfer. 2355; Rhaphidospora disseminans Rab. in H. M. 2e Ed. n°.530; Ophiobolus disseminans Riess, Hedw. I (1854, n°. 6) p. 27 et tab. IV f. 8; Sphaeria acuminata SO Πρ ἢ Ὁ: ΠΥ 5. 090: ΒΕ AS ΟΝ: ΠΡ 2. Χο 028. (τ πη: Er ΧΧΊΤ 991 t. 59 f. 133; Cooke Handb. 899: Sphaeria Carduorum Wallr. ΠῚ ΡΠ 805%" Desm AS N-02 ΧΎΤΙ 100; Kickx Rech: Cent. III, 20. Sicc. — Desm. Cr, de Fr. 1° 5. 1e Ed. n°. 1284; 2e Ed. n°. 784 (Sph. Carduorum); Klotzsch et Rab. H. M. 1° Ed. n°. 1560 (Sph. Carduorum); Rab. H. M. 2° Ed. n°. 57 {Ophiobo- lus acuminatus); n°. 530 (Rhaphidospora disseminata); Rab. F, E. n°. 1156 (Rhaphidophora acuminata); n°. 1437 (Rhaphido- phora Carduorum); Fuck. Rhen. n°. 780 (Rhaphidospora disse- minata); n°. 786 (Rhaphidospora Carduorum); Thüm. Foi Austr. n°. 476 (Ophiobolus disseminatus); Thum. Mycot. Univ. n°. 358 (Rhaphidospora Carduorum); Rehm Ascom. n°. 50; West Herb. n°. 325 (Sphaeria Carduorum); Oud. Fei Neerl. exs. n°. 277 (Sph. [Rhaphidospora| acuminata) ; Sace. Mycot. Ven. n°. 1374 (Rhaphidophora acum.); Cooke Brit. Fgi 1° Ed. n°. 264 (Sph. acum.); 2€ Ed. n°. 253 (Sph. acum.); Plowr. Sphaer. Brit. I, 88 (Sph. acum.); Roum. Foi Gall. n°. 987 (Rhaphidophora acuminata). Etym. — acuminatus = pointu; f. a. vraisemblement à la forme des périthèces. 1) Wire les évalue à 96 — 130 X 9 y, et Mr. SaccABpo à 150 — 160 X 14 y. 24 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie) DI. IL, 2e Ged. 310 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur les tiges des chardons (Carduus). — Santpoort, près de Harlem, Mai 1878, O. — Loosduinen, Juill. 1889, Destrée. Point de taches rouges ou pourprées. Périlhèces nombreux, épars ou rangés en séries dans le sens de la longueur du support, longtemps cachés dans le tissu cortical, plus tard pénétrant à travers l’épiderme avec leur col courtement cilindrique ou conique, enfin exposés, noirs, globuleux ou déprimés, mesurant à peu près //, mill. de travers, et environnés à la base de hyphes brunâtres, noueuses et flexueuses. Æsgwes cilindriques, droits ou flexueux, courtement pédicellés, arrondis au sommet, à 8 spores, 140 Χ 8 μ. 1) Spores serrées et entortillées dans lasque, filiformes, 100 — 110 X3 y, à plusieurs cloisons, légèrement teintées de jaune, sans noeuds dans leur trajet. 3) 4. Ophiobolus Cirsii (Karst. [Rhaphidospora Cirsi Myc. Fenn. "VI, .957} δᾶ; Sy 11.921 ἡ Oud. ΝΟ τ Arch ὙΓΡΌΝ: Sur les tiges d’un Cirsium. — Loosduinen, 29 Juill. 1889, Destrée (Ν, K. A. 9, VI, 184). Tout ce que nous avons dit sur les périthèces de l'O. acuminatus, s'applique à ceux de PO. Cüirsii. Les asques mesurent 190 — 205 Χ 10 — 14 et les spores à 110 — 180 X3— 4 μ. Ces dernières, ordinairement falciformes, n’atteignent pas toutes la même longueur. Parmi les loges dont elles se composent, nous en observions toujours #xe, plus volumineuse, dans les spores courtes, et deux dans les spores longues. Ces loges occupent toujours une place près du milieu. Lorsqu'il y en a deux, on les trouve séparées par une ou deux loges de dimensions ordinaires. L’extrémité antérieure des spores, ressemble à un petit bouton arrondi, tandisque l’extrémité postérieure, fort amincie, se termine en pointe aigue. — Ni Mr. KARSTEN, ni Mr. SACCARDO, font mention: soit des loges boursoufflées, soit de la différence entre les deux extrémités. 5. Ophiobolus Jacobaeae Oud. Ned. Kruidk. Archief ΝΕ ΟἿ Sur les tiges du Senecio Jacobaea. — Dunes de Schéveningue, — Juill. 1889, Destrée. Périthèces d’abord cachés sous l’épiderme, ne tardant pas à perforer celles-ci avec leurs cols pointus, tout en rendant la surface un peu inégale. Æ4sgves en massue, 90 — 130 X 12 y, à peine pédicellés, octospores. Spores linéaires-fusi- formes, ordinairement courbées, voire même en croissant, pourvues de 6 à 8 cloisons, présentant une seule loge, à côté de la loge médiane, plus enflée que les autres, Elles sont d'un brun três pâle et mesurent 44 — 55 X4— 41,, y. Difière de l'O. erythrosporus et de l'O. collapsus par la lougueur beaucoup moindre des spores et la quantité sensiblement réduite des gouttelettes. 1) Mr. Saccarpo donne les mesures 150 — 200 X 12 & et WiNTER 120 — 160 10— 11 y. *) Mr. Cooke assure qu'une des loges, ordinairement la seconde, est un peu plus large que les autres. Je ne l’ai pu observer, et Winrer et Mr. SaccarDo n’en font pas mention. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 311 0. 8. Ophiobolus Eryngii (Oud. [Sphaeria (Rhaphidophora) Eryngü Ned. Kr. Arch. 2, IIT, 257, et Sph. Eryngü «a peti- olicola West. in Prodr. FL Bat. IT, 4, p.67; non Fries|) Sacc. Syll. II, 345. Sur les feuilles et les pétioles de lÆryngium maritimum. Harderwiÿk. Wttewaal. Les exemplaires de l’herbier de la Soc. bot. des Pays-Bas, cités dans le Prodromus, étaient beaucoup trop âgés pour pouvoir être étudiés d’une manière satisfaisante. Aussi n’y avons nous observé que des spores filiformes, inco- lores, dans des asques presque détruites. Ophiobolus tenellus (Auerswald [Raphidophora te- nella Oest. bot. Zeits. 1868, n°. 9, p. 274—278 et Hedwigia NE τ ἰδ: L8Æ)hSacc Sy 326 Win Kr ἘΠΣ IT 530. Sice. — Fuck. Rhen. n°. 786 (sub titulo Rhaphidospora Carduorum; Kunze Fei Sel. n°. 330. Etym. — tenellus, diminutif de fener, tendre, subtile; f. ἃ. aux asques et aux spores plus minces que partout ailleurs. Sur les tiges desséchées de l’Anchusa ofjicinalis, dans les dunes de Schéve- ningue, 1895, Destrée. Périthèces épars ou en groupes, noirs, larges d'environ !/, mill., cachés dans le parenchyme cortical, reposant sur le cilindre ligneux, et laissant des em- preintes orbiculaires après leur chûte. [ls ne deviennent exposés qu'après le desséchement complet de la tige. D'abord presque globuleux, ils s’affaissent plus tard, tout en subissant un dépressement circulaire au centre, du milieu de laquelle le col assez robuste, cilindrique, arrondi et un peu élargi au sommet, long de 1/, mill., s'élève verticalement. Dans la tige encore vivante on trouve l’épiderme percée et rude, en vertu des sommets prominents des cols. La paroi des périthéces est fragile et assez résistante. Æsques parfaitement ci- lindriques, arrondis au sommet, s’amincissant vers la base en pédicelle, 140 X 4 — 5 w, remplies de 8. spores entortillées, et accompagnés d’une grande quantité de paraphyses très subtiles et presque difuentes dans l’eau. Syores d’une subtilité extrême, pas plus larges qu’ 1 #, presque aussi longues que les asques, d’un brun très pale, pourvues d’une série de gouttelettes mignonnes. 88 Espèces venant sur les Monocotyles. Ophiobolus Graminis (Sacc. [Rhaphidophora Gra- minis Fei Veneti novi ete, Ser. 11, 307; ouvrage paru dans le Nuovo Giornale Botanico Italiano, VIT, n°. 4, Oct. 1875) Sacc. Reliquiae mycologicae Libertianae, dans la Revue Myco- logique de RoumEGuÈRE ΠΠ. n°. 11, 1e Juillet 1881, p. 45 sous le numéro 143; Sacc. Syll. IT, 349; Wint. Kr. F1. IT, 523. 24% 312 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Etym. — Gramen, herbe; f. a. aux plantes de la famille des Graminées qui servent de support au champignon. Sur les chaumes du Psamma liltoralis (Ammophila arenaria). — Loosduinen, Destrée ΓΝ. K. A. 2, VI, 185). Périthièces épars ou en groupes, complètement ou à peu près enfoncés dans le support, globuleux, surmontés d’un col conique, tronqué, assez robuste, à la fin perforé, qui à peine s'élève au-dessus de l’épiderme, pourvus d’une paroi noire, membraneuse-carbonisée, mesurant 1/, à %/, de mill. de travers. Asques en massue allongée, à peu près sessiles, arrondis au sommet, à 8 spores, 80 — 90 X 12 — 13%, sans paraphyses. Spores serrées en faisceau, bacillaires, quelquefois courbées, 70 — 75 X3 y, s’amincissant aux deux poles, de manière à devenir obtuses, contenant 10 à 30 gouttelettes assez volumineuses, incolores. Mr. SAcCARDO ajoute à cette description — que nous avons empruntée à ses ouvrages, faute d'exemplaires indigènes à étudier — que l’espèce se dis- tingue par ses périthèces assez volumineux et par ses asques et spores plus larges que de coutume. Il nous semble que cette observation serait plus en concordance avec les faits, si l’on y ajouta: parmi les espèces qui fréquentent les Monocotyles.” 9. Ophiobolus littoralis (Crouan [Sphaeria littoralis, Florule du Finisterre, Paris 1867 p. 29]) Sacc. Syil IE, 549. Etym. — Litlora, rivage; f. ἃ. à la station des plantes qui servent de support au champignon. Sur les chaumes du Psamma littoralis (Ammophila arenaria). — Dunes près de la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 185). Périthèces à peine larges de '/, mill., noirs, globuleux, surmontés d’un col papilliforme. Asgues presque cilindriques, à 8 spores. Spores filiformes, à 10 jusqu’à 12 cloisons, jaunâtres. Paraphyses filiformes. Faute d'échantillons indigènes que nous aurions pu consulter, nous avons du copier la description vraiment trop succincte de CROUAX. LINOSPORA Fox. (Symbolae Mycologicae, 123). (Etym. λίνον, fil et oropé, graine: f. a. à la forme des spores). Périthèces phyllogènes, tardifs, nichés solitairement ou, par excep- tion, au nombre de deux ou plus encore, dans un pseudostrome noir, aplati en forme d’écusson, membraneux, surmontés d’un col p. ou m. allongé, légèrement proéminent. Asques cilindriques, à 8 spores. Spores filiformes, continues, serrées, incolores ou très légè- rement teintées en jaune. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 3173 1E Linospora Capreae (D. Ὁ. [Sphaeria Capreae F1. BENEPISONMEUCEMSymb 124; Sacc 5011: TES SAP ENVIE RTS CM EMI Penn. ἘΠ 107 anmb SIENNE Il, 256; Oud. Rev. Pyren. 57; Isothea saligna Berk. Outl. 392; Cooke Handb. 932; Kickx Cr. des ΕἸ. I, 295; Pho- Mas alone ME ὕ10: πὸ 5 5: PE BerK Engl. FI V, 283; Sphaeria salicina Sow. Eng. Foi tab. 372 f. 1; Gnomonia inculcata Karst. Symbolae Mye. Fenn. IT, 224; Sphaeria saligna Ehrh. exs. n°. 299; Prodr. ΕἸ. Bat. IL, 4, p. 66; Rhaphidophora saligna Auersw. Leipz. Tauschverein 1870 p. 4; Xyloma salignum Pers. Syn. 106; Alb. et Schw. Consp. 66; D. C. FI. Fr. II, 304; X. salicinum Duby Bot. Gall. IT, 815; Sphaeria Capreae Fr. dans Duby Bot. Gall. 11, 708. Sicc. — Fr. exs. n°. 283 (Sphaeria saligna); Moug. et Nestl. n°. 268 (VMariolaria Salicis); Desm. Cr. de Fr. 1e 5. Le Ed. n°. 348 (Sphaeria saligna); Lib. Cr. Ard. n°. 245 (Sph. Capreae; Berk. exs. n°. 191 (Phoma salicinum); Cooke Fi Brit. 2° Ed. 668 (Isotnea saligna); Fuck. Rhen. n°. 879 (Sph. Capreae); Rab. F. E. n°. 1869 (Linospora Capreae); Spegaz- zini Decades n°. 15 (Lin. Cap); Kunze Faei sel. n°. 253 (Linos. Capreae); Thüm. Mycoth. Univ. n°. 357 (Linos. Capreae); Rehm Ascom. n°. 493; Bad. Kr. n°. 333; West. Herb. n°. 524 (Dothidea saligna); Roum. Foi Gall. n°. 194 (Linosp. Capreae). Etym. — Capreae f. ἃ. au Salix Caprea, servant de sup- port au champignon. Sur les feuilles du Salix Caprea. — Maastricht, Franquinet,. Les feuilles attaquées présentent à la surface supérieure une grande quantité de pustules convexes, noires, luisantes, larges de ᾿ς à 1/, mill. à leur base orbiculaire; et, à la surface inférieure, un nombre égal de taches ternes, cor- respondant aux places occupées par les pustules à la face supérieure. Toutes les deux font partie des pseudostromes, comparables quant à leur forme à des lentilles biconvexes couchées, pour la plus grande partie cachés dans la feuille attaquée. En dedans de ces pseudostromes, et au milieu du parachyme nor- mal, remplissant l’espace intérieure, on rencontre, dans les cas ordinaires, un seul périthèce à base aplatie, dont le col filiforme assez long, vertical ou in- cliné, perce à travers l’épiderme de la face inférieure, et s'allonge de manière à être très bien visible à la loupe. Quelquefois les pseudostromes contiennent deux ou trois périthèces, et quelquefois aussi on a beaucoup de peine à trouver les cols proémiments de la face inférieure, mais, dans ce dernier cas, il n'ya pas de doute: soit que les périthèces n'aient pas encore atteint leur maturité complète, soit que les cols se soient détachés ou brisés par un évènement quelconque. Æsques très longs, cilindriques, rétrécis vers la base, sessiles, à 8. spores, 140 — 200 X 8 — 9 y. Spores très étroites, ordinairement droites, remplies de plusieurs gouttelettes, incolores, 75 — 120 X 1,5 — 2 y. Linospora populina (Pers. [Xyloma populinum Syn, 314 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 107]) Schrôter in Rab. F. E. n°. 2429; Sacc. Syll. II, 357; Wint. Kr. ΕἸ. II, 568; Oud. Rev. Pyren. 57; Linospora Tre- mulae Morthier dans Thüm. Mycot. Univ. n°. 1154; Ceutho- carpon populinum Karst. Myc. Fenn. 11, 167; Æypospila popu- lina Fr. S. V. $S. 421; Fuck. Symb. 98; Lamb. F1. ΠΟ 212; Cooke Handb. 930; Sphaeria ceuthocarpa Fr. 5. M. II, 439; D. C. ΕἸ. Fr. IL, 304; Duby Bot. Gall. IT, 696; Berk. Eng. EL V,:-258% Curr. Lion. Tr. XXIL 286%et ab 2956 213; Kickx:Recb. Cent IT, 24; Prodr.} FI. Bat: IL, 4/p- 55; Hypospila ceuthocarpa Fr. 5. V. 5. 421; Kickx Cr. d. FI. I, 366: Xyloma populinum Pers. dans Ab. et Schw. Consp. 66. Sice. — Moug. et Nestl. n°. 269 (Xyloma populinum); Desm. Cr. de Fr. 1° $., 1e Ed. n°. 970; 2e Ed. n°. 270 (Sphae ria ceuthocarpa); Rab. H. M. 2° Ed. n°. 571 (Hypospila popu- lina); Rab. F. E. n°. 2429 (Linosp. pop.); Fuck. Rhen. n°. 418 (Hypospila populina); Thüm. Mycot. Univ. n°. 1154 (Li- nospora Tremulae); West. Herb. n°. 534 (Sph. ceuthocarpa) ; Roum. Foi Gall. n°. 98 (Linosp. pop.). Etym. — Populus, peuplier; f. a. au support du cham- pignon. Sur les feuilles du Populus Tremula. — Wassenaar, Wttewaal. — Zuid- Beveland, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Stromes ordinairement en groupes dissolus, distribués sur des taches pâlies, largement étendues, irrégulières, innés dans le tissu de la feuille, se présen- tant des deux côtés sous la forme ds taches noires, ternes, presque orbicu- laires ou angulaires, un peu convexes à la face inférieure, larges de 1/, à 1 mill. Ils cachent dans leur intérieur un ou plusieurs périlhèces membraneux, lentiformes, brunâires, à la fin sémiglobuleux, larges de 240 y, surmontés d'un col latéral, subuliforme, souvent un peu courbé, long de ‘/; mill, qui, soit à la face supérieure, 8010 à la face inférieure, perce à travers l’épiderme. Asques cilindriques, pourvus d’un pédicelle mince, à 8 spores, 130 — 150 X 8 — 9 y. Spores très longues, filiformes, à plusieurs cloisons transversales, incolores, un peu plus courtes que les asques. THERRYA Saccaroo. (Michelia I, 604). (Dédié au mycologue français J. THERRY). Périthèces cachés sous le périderme, très volumineux, aplatis, sut- montés d’une papille à peine perceptible. Asques accompagnés de QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 375 paraphyses, à 8 spores. Spores fusi-filiformes, pourvues d’une soie gélatineuse aux deux bouts, incolores, continues. ils Therrya gallica Saccardo et Penzig Michelia IT, 604; Dacc Sy ΠΠ 958. Ομ. ΝΟ. τ. Arch: 2; ὙἹ 289: Etym. — gallica, d’origine française. La signification de ce nom spécifique ἃ perdu beaucoup de son importance depuis que l'espèce ἃ été trouvée dans les Pays-Bas, quoique dans des conditions différentes, ce. à. d. sur l'écorce d’un Pin non immergé. Sur une branche äe Pin. — Wassenaar, Mai 1893, Destrée. Périthèces déprimés, disciformes, ayant une circonférence p. ou. m. angu- laire, atteignant un diamêtre de 2? mill., noirs, superficiellement unis au paren- chyme cortical, et par là se détachant facilement du support. [15 ont le centre p. ou m. enfoncé, et pourvu d’un col papillaire à peine perceptible. Æ4sques cilindriques, un peu en massue en avant, courtement pédicellés, 140 — 150 X 12 — 15 μ, pourvus d’une capacité qui diminue vers le sommet, accom- pagnés de paraphyses filiformes remplies de gouttelettes. Spores fusiformes- capillaires, 72 Χ 3.5 — 4, munies de 6 à 8 gouttelettes, augmentées d’une soie gélatineuse aux deux bouts, incolores. Soie terminale un peu courbée. SILLI A Kansren. (Mycologia Fennica [, 20). (Etxm. Dédié au botaniste suédois N. J. SILLEN, auteur d'une flore de Bränkyrk). Strome d'abord caché, à la fin exposé, pulviné, noir, rempli d’un poudre couleur-de-safran diluée. Périthèces immergés dans le strome, rangés dans une ou plusieurs couches, surmontés de cols p. ou m. allongés, à la fin faisant saillie en dehors avec leur sommet. 4sques sessiles, fusiformes-allongés, à 8 spores, accompagnés d’un nombre limité de paraphyses. Spores filiformes, apparemment cloisonnées, incolores. 1h Sillia ferruginea (Pers [Sphaeria ferruginea Obs. Myc. J, 66 et tab. 5 fig. L et 2, et Syn. 35]) Karst. Mycol. Fenn:. ΠῚ 1 τ οι ἌΡΗ Sacc ΘΠ: 11.901: ΒΘ ΟΟΣ 111 1 EAN AD: 539; Oud. Rev. Pyren. 57; Melogramma ferrugineum Ces. et de Not. Schema Sfer. 204; Ces. Sfer. Ital. 54, et tab. LI: ; Fuck. Symb. 226; Wint. Kr. FI Il, 809; Lamb. FL Myc. II, 407; Diatrype ferruginea Fr. 8. V. $. 385; Cooke Handb. 815; Sphaeria ferrug. P. dans Alb. et Schw. Consp. 17; Kze 316 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS u. Schm. Myc. Hefte IL, tab. 1 ἢ. 12: Fr SNA 363; DC ΕἸ. Fr. VI, 123; Nees Syst. 77 et tab. XLI £ 321"C; Duby Bot. Gall. IT, 683; Wallr. FL Or. IT, 832; Berkheer V, 244; Carrey Linn. Tr. XXII, 272 et tab. 47 fig. 94; Le- tellier tab. 703; Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 46. Sice. — Fries exs. n°. 305 (Sph. ferr.); Moug. et Nestl. exs. n°. 374 (Sph. ferr.); Desm: Cr. de Fr: 1°15.,04e Ednf: 2053; 2° Ed. n°. 1753 (Sph. ferr); Klotzsch et Rab. H. M. 1e Ed. n°. 542 (Sph. ferr.); Fuck. Rhen. n°. 1038 (Diatrype ferr.); Karst. Foi Fenn. n°. 64 (Sillia ferr.); Plowr. Sphaer. Brit. 1, n°. 88 (Sph. ferr.); Roum. Fgi Gall. n°. 4140 (Sillia ferr.). Etym. — ferrugineus, ferrugineux; f. ἃ. à la couleur in- terne des stromes. Sur les rameaux du Corylus Avellana. — Maastricht, Franq. — Bois de la Haye, Destrée (N. K. À, 2, VL 180). Scromes ordinairement nombreux, distribués irrégulièrement, quelquefois confluents, d’abord innés, à la fin fendant le périderme transversalement, de manière à former des pustules prominentes orbiculaires, ovales ou quadrangu- laires, noires au dehors, couleur de rouille en dedans, larges de 1 à 3 mili., entourés des lanières érigées de la couche protectrice. Périthèces ordinairement nombreux, p. ou. m. régulièrement distribués dans le même niveau, globuleux ou aplatis de côté par compression mutuelle, pourvus de cols longs et cilin- driques qui, après avoir atteint et surpassé la surface du strome, prennent une attitude convergente. Le sommet des cols, noir-luisant, se distingue par une certaine obésité, et présente en outre quelques rides transversales et souvent de petites âpretés. Asgues fusiformes, obtus, sessiles, à 8 spores, 80 — 110 X 12— 17 y. Spores aciculaires, presque aigues aux extrémités, ordinairement un peu flexueuses, à la fin pourvues de 5 à 7 cloisons transversales, incolores, 60— 85 X3 — 4 μ. Paraphyses filiformes. CRYPTOSPORA Tursne. (Selecta Fungorum Carpologia Il, 144, emend. sec. Saccardoi Conspectum Pyrenomycetum 17). (Etym. κρυστός. caché, et oæop”, graine; f. a. aux périthèces enfoncés dans l’écorce ou le boïs). Strome type Valsa, niché dans l'écorce, rarement endoxyle, type Eutypa. Périthèces presque membraneux, s’affaissant, ordinairement arrangés en cercle, pourvus de cols allongés, convergents, au centre d’un disque. Asques allongés, à 8 spores, sans paraphyses. Spores cilndriques-bacillaires, presque incolores, continues ou quasi-cloi- sonnées. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 371 1: Cryptospora suffusa (Fr. [Sphaeria suffusa 5. M. HE 699) ul SAP ECOLE 9. et IT, 145 et tab XVe 51: Sace. Syll 1 3616 Sacc. TL Fo. Tial. n° 407: Wim Kr. ΠῚ: HE, 42; Fuck. Symb: 192; Lamb. FL Mye: EL, 360; Valsa suffusa Fr. 5. V. 5. 412; Cooke Handb. 829; Kickx Cr. d. F1. I, 325; Valsa commutata Fuck. Symb. 192 sub 1; Sphaeria Cryptosporii Curr. Microse. Journ. TIT, 271; Sphaeria Rabenhorstui B. Br. A. N. H. 2, IX 524; Sphaeria suffusa Fr. dans Curr. Läinn. Trans. XXII, 279 et tab. 48 Τὶ 144. Sice. — Fries exs. n°. 229 (Sphaeria suff.); Fuck. Rhen. nt. 620 (Valsa commutata); n°. 1997 (Cryptospora suffusa) : Rab. F. E: n°. 730 (Valsa suff), n°. 1130 (Valsa suff.), n°. 2322 (Cryptosp. suff.), n°. 3158 (Cryptosp. 581); Kunze Foi 581. π΄. 142"(Oryptosp. 501}; Thüm. Mycot. Univ. n°. 171 et 1110 in Cent. III (Cryptosp. suff.); Sydow Mycot. March. n°. 168; Hartm. u. Sch. Schweiz. Crypt. n°. 420; Rehm Ascom. n°. 46; Cooke Fai Brit. 1° Ed. n°. 247; 2e Ed. n°. 223 (Valsa suff.); Plowr. Sphaer. Brit. IT, n°. 34 (Valsa suff.). Etym. — suffundere, répandre, suffoquer; f. a. aux péri- thèces cachés sous un poudre jaunissant. Sur les rameaux de l’Æ/nus glutinosa. — Rijswiÿk, Destrée, (N, K. A. 2, VE 170) Stromes ordinairement nombreux, distribués assez régulièrement, un peu convexes, relevant le périderme en pustules perforées au centre par le disque obturateur. Ils ont un diamêtre de 1 à 27 mill,, et consistent pour la plus grande partie en périthèces, enfouis dans une masse jaune d’or ou de citron. Périlhèces au nombre de 4 à 12, cireinés, presque globuleux, souvent un peu aplatis latéralement, à la fin s’affaissant, noirs; pourvus de cols longs, cilin- driques, convergents, ascendants, réunis au sommet en un petit corps solide, perforé au centre qui, analogue au disque des Valsa, perce à travers le péri- derme et vient enfin à le surpasser. Rarement les cols restent isolés, sans se confondre. 4sques oblongs, sessiles, à 8 spores, 70 — 100 X 22 — 30 μ. Spores remplissant les asques totalement, réunies en faisceau, souvent entortillées, cilindriques-allongées, arrondies aux extrémités, incolores, 40 — 65 X 3.5 --- 4. y Cryptospora Betulae Tul. Sel. Fg. Carp. IL, 149 et tab NI = 27: τσ. 5.11. ΤΓ 5642Wint. Κα REA 772; Fuck. Symb. 192; Lamb. F1. Myc. IT, 361. Sice. — Roum. Fei Gall. n°. 3944 (Cryptospora B.); Plowr. Sphaer. Brit. IT, n°. 35 (Valsa Β.). Etym. — Betulu, Bouleau; f a. au support. Sur les rameaux du Betula alba. — La Haye, Mars 1895, Destrée. Stromes distribués assez régulièrement, coniques, à base ovoïde ou lancéoiée, longues de 1 à 2, larges de 1 mill, nichés dans un parenchyme inaltéré, 318 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS cachés sous un périderme peu gonflé, qu'ils finissent à déchirer transversale- ment avec leur sommet ou disque d’abord linéaire, plus tard étroitement lan- céolé, mais qui à peine s'élève au-dessus de la blessure. Au commencement, ces stromes sont représentés par un pseudoparenchyme vert-bleu en dedans, noirâtre à la surface, mais qui peu à peu disparaît presque totalement. Périthèces peu nombreux dans les stromes des rameaux jeunes, au contraire s'élevant à S jusqu’ à 14 dans ceux des rameaux plus âgés, soit serrés sans ordre, soit groupés en cercle, globuleux ou un peu angulaires par pression mutuelle, noirs, larges de 0.6 à 0.8 mill., pourvus de cols cilindriques, con- vergents, dont les sommets noiïr-luisant, à peine boursouflés, demeurent isolés, quoiqu’ils ne surpassent que très peu la surface du disque. Æsques en massue allongée, s’amincissant considérablement vers la base, à 8 spores, 90 — 110 X 13 — 15 y. Spores arrangées sans ordre, cilindriques, arrondies aux extrémités, courbées ou flexueuses, incolores, 33 — 44 X 3,5 — 4 y. APPENDIX. (Sphériacées incomplètement connus). {. Sphaeria prutnmosa ΜΓ SM TE 450 Prod Bat. II, 4 p. 59; Oud: Rev. Pyren. 58. Sur l’écorce du Fraxinus excelsior. Leide, Junghuhn. — Maastricht, Franq. 2. Sphacria varia Pers. γῆ. 52; Sacc. Syll. IL. 389; Bros Bat Alle end Sur l’écorce du Prunier. — Maastricht, Franq. Fam. IL L HY POCRÉACÉES pe Noraris. (Griornale Botanico Italiano 1, pars 2 (1844) p. 4S—51). (Saccardo Conspectus generalis Pyrenomycetum Ttaliae, 18; Michelia 1, 277). Simples ou composés. Périthèces presque charnus ou céracés- membraneux, ordinairement rougeâtres (rarement azurés, olivacé- jaunâtre ou pâles), jamais carbonisés, pourvus d’un col ou d’une papille presque centrale perforée. Le strome, s’il existe, est mou, charnu-céracé, rarement de nature filandreuse. Asques à 4, 8 ou plus encore de spores, ordinairement octospores. Spores ordinaire- ment incolores, rarement brunes. QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 379 Section 1. HY ALOSPORÉES Saccarno. (Sylloge Fangorum If, 447). Spores ovoïdes ou presque oblongues, continues. incolores. M, Simples (périthèces solitaires). a. Périthèces exposés (superficiels) ou à peu près. + Périthèces presque globuleux ou en eube. Col court. $ Asques à 8 spores. 1. Nectriella. — Périthèces en groupes ou épars, ordinai- rement teintés de rouge. δὲ Asques polyspores. [Chilonectria. — Périthèces isolés ou accumulés, teim- tés de rouge ou de jaune-soufré. 77 Périthèces pourvus d’un col long, subulé. [Eleutheromyces. — Spores pourvues d’une soie géla- tineuse aux deux bouts]. D. Périthèces enfoncés dans le support. 2. Hyponectria. — Périthèces isolés, enfoncés dans [68 feuilles, incarnat où jaunâtres. BB, Périthèces liés par un strome filandreux. Bvssonectria. -- Périthèces presque superficiels, serrés presq ) ) pâles|. €. Périthèces plongés dans un strome. [Selinia. — Strome verruciforme, rouge, floconneux, fimi- cole|. ὮΝ Polystigma. — Strome largement étendu, fauve ou rouge, phyllogène. 380 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS NECTRIELLA Saccarpo (non Fucker). (Michelia 1, 51). (Etym. Diminutif de Nectria). Périthèces presque superficiels, cespiteux ou en groupes, globuleux, pourvus d’un col papillaire, teintés de couleurs vives (ne pas y compris le bleu). Asques cilindriques. Spores ovoïdes où oblongues, absolument continues, incolores. 1. Nectriella Chamaeropis Oud. ΝΟ Kr. Arch. 2; IV, 524: Sace. Syll Addit. 2421 Etym. — Chamaerops, genre de Palmes; f. a. au support. Sur les branches pourrissantes de l’inflorescence d’un Chamaerops, dans une serre du Jardin botanique d'Amsterdam. — Mr. Plemper van Balen, jard. en chef, Déc. 1885. A la surface du support se présentent des agglomérations de périthèces qui, pendant leur jeunesse, sont cachés sous les hyphes blanches conidiifères d’une espèce de Pénicillium, mais peu à peu se débarassent de leur enveloppe, pour devenir largement visibles. Les périthèces d’un orange pâle sont unis entre eux et adhèrent au support à l'aide d’une substance visqueuse qui finit par s’endurcir. Ils ont un diamêtre de 1... ἃ ! , de mill., sont presque olobuleux, glabres, munis à la surface de papilles extrêmement subtiles, et s'ouvrent enfin par un ostiole simple. Asgues pédicellés, très-nombreux, étroi- tement cilindriques, arrondis au sommet, 50 *X5 y, accompagnés de paraphyses très subtiles et très nombreuses. Sypores monostiques, incolores, continues, oblongues, %2/,*<31/, uw, arrondies aux deux bouts, remplies d’un protoplasme finement granuleux. Cette espèce diffère des autres qui lui sont proches: soit par les dimensions ou la forme des spores; soit par la couleur et l'abondance des périthèces ; soit enfin par la présence d’une substance particulière, collant les périthèces entre eux et avec le support. 9, Nectriella Rousseliana (Montagne [Nectria Rous- seliana Sylloge 224]) Sace. Mich. I, 51 et 278; Sacc. Syll. Il, 452; Sace. IL Fo. tab. 199; Wint. Kr. FIL IL, 109; Stigmatea Rousseliana Fuck. Symb. 97; Lamb. ΕἸ. Mye. IT, 210; Nectria Rousseliana Τὰ]. 5. F. C. ΠΙ, 97; Cooke Handb. 188: Nectria Rousseliana Berk. et Br. A. N. H. 5, ΠΙ, 376; Nectria carnea Desm. Bull. de la Soc. bot. de France IV, 998, pour autant qu'il se rapporte aux feuilles du Buis. Sice. — Desmaz. Cr. de Fr. 2° 5. n°. 373 (Nectria carnea, pour autant que les échantillons regardent les feuilles du Buis); Fuck. Rhen. n°. 207 (Chaetostroma Buxi, una ὁ. statu ascopho- ro); Rab. F. E. n°. 922 (Nectria Rousseliana); n°. 1856 (Stigmatea QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 381 Rousseliana); Thüm. Foi Austr. n°. 1155 (Stigmatea Rouss.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 1157 (Nectriella Rouss.); Zopf. u. S. Mycot. March. n°0. 89; Sacc. Mycot. Ven. n°. 687 (Nectria Rouss.); Cooke Brit. Fei 2° Ed. n°. 478 (Nectria Rouss.): Plowr. Sphaer. Brit. II, n°. 8 (Nectria Russelianàa). Etym. — Dédié au mycologue français ERNEST ROUSSEL. Sur les feuilles du Burus sempervirens. — Wassenaar, Destrée (N. K. A. 9. ὙΠ 174). Périlhèces superficiels, en groupes serrés, fort petits, globuleux, jaunâtres, verdâtres où rouge-brique, ornés d’une petite papille obtuse, hérissés de poils raides divergents. Æsques fort nombreux, sans paraphyses, presque en massue, s’amincissant vers la base, à 8 spores, 60 — 70 X 6 — 10 y. Spores distiques, fusiformes, droites où un peu courbées, continues, pâles, 12 — 16 Χ 4 — 6 y. HYPONECTRIA Saccarno. (Michelia 1, 250 et 281). (Etym. ὕπο sous et Nectria, genre de Hypocréacées; f. a. à la place qu'occupent les périthèces — au-dessous de l’épiderme). Périthèces solitaires, cachés sous l’épiderme ou le périderme, moux, présentant une structure pseudoparenchymateuse lâche. Asques à ὃ spores, d’abord superficiellement rétrécis au-dessous du sommet. Spores ovoïdes ou oblongues, continues, incolores. il Hyponectria Buxi (Desm. [Sphaeria Buxi À. δ. N. RNA hSacc Miche 1250/2526 5.11: ΠΠ 10: Sace, Π|. Τρ lab 200 Sph -buxi dans Ned_Kr°Arch.-L' 4 344. οι. Desm. Order. 15 5. 19 Ed. n°. 1280: 26. 6. n0..786 .(Sphaeria B:);/Rab. Τ᾿ ὦ n°. 551 (Sph. B.); Sacc. Mycoth-Wen--n1M191Net π΄. 1276, (Eypon. B.);Roum Fri Cal CSN buxi); Sur les feuilles du Buaus sempervirens. — Rotterdam, Oud. — Lochem, Sprée. Hypophylle. Périthèces épars, mais rapprochés, petits, nichant dans le paren- chyme de la feuille, presque globuleux, d’abord rosé-sale, à la fin olivacé- rousse, cachés sous l’épiderme, perforés au centre. Æsques cilindriques, 80 — 90 X 10 — 12. Spores obliquement monostiques ou distiques, oblongues, presque hyalines, 14 — 16 X 4 — 5. 382 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS POLYSTIGMA Persoow. (Mougeot et Nestler exsiccata Stirpes Vogeso-Rhenani| n°. 270). (Etym. πολύς beaucoup, et στίς μ΄. point; f. a. à l'aspect du strome). Phyllogène. Sfrome placentiforme, charnu, inné, d’abord ocracé, fauve ou rouge, à la fin brunâtre. Périthèces enfoncés. Asques à ὃ incolores. spores. Spores elliptiques, continues, Les asques sont devancés par des spermogones, qui habitent les feuilles vivantes de couleur naturelle, tandisque eux-mêmes n’appa- raissent que dans les feuilles tombées, ayant subi les rigueurs du mauvais temps et commençant à tomber en pourriture. Selon Fiscx et FRANKk, les périthèces sont le résultat d’un procès sexuel. Ι. Polystigma rubrum (Pers. [Xyloma rubrum Observ. Mycol. II, 101 et Syn. 105]) D. C. Mém. du Muséum d'hist. Nat ΠΠ1 ae tab IV Et Sacc. Syil 11 458: ἮΝ ΠΣ ΕΠ ἀρ ἃ π΄ Ὁ. ML 76%et tab. ὙΠ ε 10—20 ; Fuck. Symb. 222; Cocke Handb. 803; Lamb. FI. Myc. IT, 404 ; Kickx Cr:-des El 1. 300: D. C F1. Fr. NL 104: "Grev. Scott. Cr: FE IT, tab. 120; Fresemius Beitr. I, 34: Oud. Rey: Pyren- 58: ΡΟ Fr, Bat ἘΠ #,p. 69: Dothidea rubra Fr SM ΤΠ 553:08r SV. δὸς Berk Eng. FLN δύ ΘΠ ΠΕ hyetospilus Mart. FI Cr. Erlans. 478; Nees Act. Nat. Cur. IX, 2583 et tab. ΥἹΈ, 21; Tijds. Nat Gesch, ΧΙ 3967 Septoria rubra Desm. A. 8. N. 2, XIX, 342; Polystigmina rubra 8800. Il. Fe. ltal. tab. 1496. Siec. — Fr.-exs. nd, 191/#Schm τι. Rzetexs meme Moug. et Nestl. exs. n°. 270; Desm. Or! de Fr. 1° 5, 49 Ed: n°. 569,et n°. 1534 (Polyst. rubr): 2% Ed; πὸ. 13: (Polyester) Fuck Rhen: n°1005 et πῇ. 2001 (Polyster); ἘΠ ΠΝ: 2e Ed. n°580 (Polyst./r.):"Kunze Fosel ἢ 211 ἘΠΟΙ ΤῊΣ Thüm. Fei Austr: n°. 119. οὐ ne 180 Pol Ὁ): ΠΕ eMyeor Univ. n°. 973 (Pol. r.); Bad. Krypt:n9*638 SchwezACripe nt. 428; Mycot. March. n°. 358; West. Herb. n°. 637 (Septo- ra rubra): Cooke Brit: Por 1 ΠΣ ΠΣ 185): 2 ΠΡ Soi (Pol. τ); Sacce. Mycot. Ven. n°. 637 et n°. 638 (Pol. r.); Roum: Fan Gal nv 215 et πὸ 8 {ΤΣ Etym. — ruber, rouge; f. ἃ. à. la couleur du strome. Sur les feuilles du Prunus spinosa. Amsterdam, Dz et Molk. — Beek près de Nymégue, Ὁ), — Maastricht, Franq. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 383 2 Stromes p. ou m. étalés, quelquefois confluents, ayant la forme de coussi- nets orbiculaires, ovales etc, plans en-dessus, légèrement coniques en-dessous, un peu plus épaisses que la feuille, d’un beau rouge. La face inférieure en est pointillée, et les petites ouvertures entrantes qu’on y observe, appartiennent: soit — tout d’abord — aux spermogones, soit -- vers la fin -- aux périthèces. Les premiers font échapper les spermaties fili- formes, atténuées-effilées et crochues au sommet; les derniers les spores. Les spermaties, en moyenne longues de 30 μ, trempant dans une matière glutineuse d’un rose vif, s’étalent en une couche mince à la surface du sup- port. — 4sques en massue allongée, longuement pédicellés, à 8 spores, 45 — 50 Χ 10 — 12 x (pour la partie sporifère). Spores rangées sans ordre, elliptiques, continues, incolores, 11 — 13 X4,5 w. Polystigma ochraceum (Wahlenberg [Sphaeria ochracea Flora Lapponica 518]) Sace. Consp. Pyrenom. 20; Sace. 501]. IT, 458; Wint. Kr. FL II, 145; Oud. Rev. Pyrenom. 58; Dothi- dea ochracea Fr. $. V. 5. 387, Dothidea fulva Fr. S. M. II, πε Berk Pen IN 2865 ide Ναὶ; Gesch. XF 990: Polystigma fulvum Pers. Traité sur les Ch. comestibles, 145 ; DAC Er ΥἹ 104 DC Μόπι. du, Muséum [Π1 997 ΟΠ NIV ESS ΤΠ ΘΕ Κ᾿ ΟΠ 10. Euck Symb.1222; Cooke Handb. 804: Lamb. ΕἸ. Myc. ΠῚ, 405; Karst. F1. Fenn. If, 221; Prodr. F1. Bat. IL 4, p. 69; Sphaeria xantha Fr. Obs. 1, 172; Sphaeria hyetospili var. Martius F1. Erlang. 478: Sphaeria Padi Holle in exs. n°. 1; Xyloma aurantiacum Schlei- cher in suis exsiccatis sec. Fr. Obs. Myc. I, 178. Sice. — Fries exs. n°. 241 (Sphacria xantha); Moug. et Nestl. n°. 271 (Polyst. fulvum); Holle ἃ. Schm. Deutschl. Schwämme n°. 1 (Sphaeria Padi); Rab. H. M. 2e Ed. n°. 69 et 519 (Polyst. fulv.); Rab. F. E. n%. 1036 et 1358 (Polyst. fulv.); Fuck. Rhen. n°. 1826 (Polyst. fulvum); Thüm. Fgi austr. n°. 178 (Polyst. f.); Foi Bad. n°. 53; Karst. Foi Fenn. n°. 481 (Polyst. f.); Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°0. 577 (Polyst. ΠΥ; Roum. Fgi Gall. n°. 75 (Polyst. f) et n°. 3043 (Polyst. ochraceum var. aurantiacum). Le Polyst. ochraceum var. aurantiacum Westendorp, dans le Prodr. F1. Bat. II, 4, p. 69, n’est autre chose que l’état spermogonifère du Gymnosporanqgium Sabinae, très connu, puis- qu'il habite la face supérieure des feuilles du Pyrus communis, aux endroits où la face inférieure est attaquée par le Roestelia cancellata (stade accidüfère ou vernal du Gymnosporangium). Etym. — ochraceus, ocracé; f. a. à la couleur du strome. Sur les feuilles du Prunus Padus. — La Haye, Doziÿ et Molk. Le P. ochraceum a beaucoup de commun avec l’espèce précédente, Seule- 984 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ment, son some est ocracé et ses asques et spores le gagnent en dimensions. Asques 90 — 105 X 144; spores 14 X 5 — 51], μ. — Les spermogones et les spermaties font défaut. Section 5. PHEOSPOREES Saccaroo. (Sylloge Fungorum IT, 459). (Fpores elliptiques, ovoïdes où oblongues, continues, brunes). 1e Sphaeroderma. — Périthèces mutiques, byssisèdes dans les exemplaires typiques, d’abord incolores, plus tard bruns. Asques à 4 Jusqu'à 8 spores. [Melanospora. — Périthèces rostrés, non ou à peme byssisèdes, transparents. Asques à 4 jusqu'à 8 spores. SPHAERODERMA Fucxer. (Symbolae Mycologicae, Addit. ILE, 22). (Etym. opaïpz boule et Jéeuz, peau, f. a. au subicule quelquefois papyracé). Périthèces mutiques, reposant sur un subicule de hyphes entrela- cées qui, en se desséchant, prend l’aspect de papier, à la fin tota- ment libres, globuleux, composés de cellules volumineuses hexagones, presque ocracés. Asques à 4 jusqu'à 8 spores. Spores assez volumi- neuses, elliptiques, brunes. 1: Sphaeroderma Hulseboschii Oud: Ned: Kr. Ar- chief 2, IV, 523 et Sacc. Syll. Addit. I, 423. Dédié à Mr. vaN LEDDEN HULSEBOSCH, pharmacien à Am- sterdam qui de temps en temps me fit part de ses trouvailles, et eut un grand succès en se vouant à la recherche des Py- rénomycètes coprophiles. Sur les crottins de lapin. — Harlem 1885; Mr. v. L. [lulsebosch. Périthèces superficiels, larges de 0.7 mill., presque globuleux, munis d’un col papillaire, ocre-pâle, sémi-transparents, formés d’un tissu parenchymateux mince et tendre. Æsques en faisceau, piriformes, largement arrondis en avant, 50 X 25 y, à 8. spores tristiques. Celles-ci limoniformes (elliptiques et apiculées aux deux bouts), d’abord incolores, plus tard olivâtres, sans que pourtant les apicules participent au changement de couleur, 19 — 9] X11—12%. L’espèce diffère du S. #keleboloïdes (Sacc. Syll. If, 459) par l'absence d’un QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 389 support spécial et par les asques à 8 et non à 4 spores ; du 3. aculeatum Sacc. (ibid. 460) par ses périthèces rétrécis au sommet et munis d’une papille, puis par les plus grandes dimensions des périthèces, des asques, et des spores; du 5. episphaeria (Sacc. ibid. 460) par ses périthèces plus grands, ses asques et ses spores plus petits, et la totale diversité du support; enfin du $. fmicolum (ibid. 460) par ses asques octo- et non quadrispores, et ses spores distincte- ment limoniformes. Section 3 HY ALODIDYMÉES Saccaroo. (Sylloge Fungorum IT, 465). (Spores didymes !) ou uniseptées, incolores ou olivâtres). M. Périthèces sans strome, tout-au-plus reposant un à un sur une base stromatique, ou entourés de fils byssoïdes. a. Périthèces enfoncés dans le support. δ Périthèces à base non entourée de fils byssoïdes. [Charonectria. — Périthèces enfoncés dans le paren- chyme des feuilles]. S$ Périthèces entourés d’un byssus stromatique. Ἱ- Hypomyces. --- Subicule velouté, fongicole. Périthèces olobuleux-coniques. [Puig gar iella. — Subicule phyllogène, apprimé, en éventail. Périthèces dimidiés, en écuelle]. D. Périthèces superficiels, exposés soit sur le support, soit sur un strome. S Tissu des périthèces rouge, jaunâtre ou blanchâtre. 7 Asques à 8, rarement à 4 spores. τῷ Nectria. — Périthèces isolés ou cespiteux, souvent sou- tenus par une base tubercularioïde. [Sphaerostilbe. — Périthèces non différents de ceux des Nectria, mais étalés à la base, ou croissant en compagnie d’un champignon conidüfère, allongé dans le sens vertical]. 1) Formés de deux moitiés globuleuses contigues. Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ]. 11. 2e Ged. 386 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ΤΊ Asques biformes, ὁ. à. d. asques à 8 spores, mélés à d’autres. [A ponectria — Spores des asques octospores appendi- culées aux deux bouts; celles des asques polyspores mutiques. Périthèces semblables à ceux des Nectria|. Τ7Ὶ Asques polyspores seulement. 3. Metanectria. Périthèces semblables à ceux des Nectria. Spores nombreuses, biloculaires. δὲ Tissu des périthèces azuré ou violacé. [Lisea. — Périthèces à peu près superficiels, solitaires ou accumulés]. BB. Périthèces superficiellement appliqués à un strome rameux, en guise d’arbuste. [Corallomyees. — Stromates ressemblant à des monce- aux de corail rouge]. 4. Périthèces circinés comme dans les Valsa, cachés. [Valsonectria. — Cols allongés, perforant les couches superficielles]. D. Périthèces plongés superficiellement dans un strome pustuliforme ou étalé. Hypocrea — Spores bientôt divisées en leurs moitiés constituantes. Asques alors quasi à 16 spores. Hypocreopsis. — Les loges des spores ne se détachent pas. HYPOMYCES Frais. (Comme sous-genre dans Summa Vegetabil. Scandinaviae, 382). (Etym. ὕπο sous et μύκης, champignon; f. a. à la station). Périthèces iés entre eux par un strome byssoïde étalé, ordinaire- ment plongés dans et parasitant sur des Hyménomycètes et Disco- mycètes divers, teintés de couleurs vives, et surmontés de cols rac- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 387 coureis. Asques dans les exemplaires typiques octospores, sans para- physes. Spores oblongues ou fusiformes, ordinairement biloculaires, incolores, rarement uniloculaires, très rarement pluriloculaires. 1. Hypomyces aurantius Pers. [Icones et Description. Fun- gorum minus cognitorum, 45 et tab. ΧΙ f. 4 et 5; Syn. 681) Tul. $, F. C. IIE, 43; Plowr. Grevillea XI, 44 et tab. 150; Sacc. Syll. IT, 470; Wint. Καὶ FI. IT, 134; Fuck. Symb. 183; ΒΑ ΝΗ 00}. 12 ἈΝ Ἢ. 1800 p. 127%et A ΝῊ 1865 n°. 1102; Cooke Handb. 777; Lamb. ΕἸ: myc. Il, 334; Oud. Rev. Pyren. 59; Sphaeria aurantia P. dans Fr. 8. M. IT, 440; Nees Syst. f 362; Alb. et Schw. Consp. 35; Currey Linn. Tr. XXII, 314 et t. 57 "Ὁ 6; Berk. Eng. FL. V, 259; Prodr. ΕἸ. Bat. IL, 4, p. 55; Sphaeria aurea Grev. Scott. Jr. F1 tab. 47; Nectria aurantia S. V. $S. 388. 5100. — Fuck. Rhen. n°. 988 (Nectria aur.) et n°. 989 (Nectr. aur. 8. fulgens; Plowr. Brit. Sphaer. I, n°. 4 (Hypo- crea aur.); Rab. F. E. 138 (Nectria δ}. β. fulgens); Thüm. Mycot. Univ. 1747 (Hypomyces aur.); Roum. Fei Gall. n°. 2756 (Hypomyces aur.) Etym. — aurantius, orangé; f. ἃ. à la couleur du support. Sur les Polypores subéreux. — Maastricht, Franq. Périlhèces serrés, reposant sur un strome largement étalé, crustacé où mem- braneux, d’abord ocracé, plus tard jaune-orangé, globuleux-coniques, jaune-doré ou oranges, mesurant 0.3 mill. de travers. A4sques cilindriques, à 8 spores, 110 — 140 X6 x. Spores monostiques, fusiformes, souvent munies d’un apicule aux deux bouts, courbées, bicellulaires, incolores, 15 — 24 Χ 11 — 6 w. NECTRIA Friss. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 387). (Etym. νηκτρίς, nageuse; f. a. aux périthèces superficiels relativement au support). Périthèces solitaires ou cespiteux, souvent superficiellement appli- qués à un strome globuleux, charnu, teinté de couleurs vives, ordinairement surmontés d’un col papillaire, charnus ou charnus- membraneux, moux, glabres, pubescents ou squamuleux, souvent originaires d’un feutre de hyphes entrelacées, teintés de couleurs vives, à l'exception du bleu et du violet. Asques cilindriques ou un peu en massue, à ὃ spores, sans paraphyses ou à peu près. 25% 388 : RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Spores oblongues, elliptiques ou fusiformes, biloculaires, incolores, très rarement rougeûtres. I Eu-Nectria: périthèces ordinairement cespiteux et ap- pliqués à un strome, glabres ou à peu près. 1. Nectria cinnabarina (Tode [Sphaeria cinnabarina Mecklb.. IT, 9 et tab. IX, f 68]) Fr. SN 50: 388; 15a6e Syil 11. 419: Wint, Kr. El 100110; "Toul SPA CARIEME et tab. XII et XIII f 14—21; Fuck. Symb. 177; Cooke Handb. 781; Lamb. F1. Myc. 11 328; Karst. Myc. Fenn. IE 212; Sphaeria decolorans P. Syn. 49; Curr. Linn. Tr. XXII, 282 et tab. 49 ἢ, 176; Sphaeria pezizoidea α rubro-fusca D. C. F1 Fr. VI, 125; Cucurbitaria cinnabarina Grev. Scott. Cr. FL. III, tab. 135; Sphaeria cinnabarina Tode dans Curr. Linn. Tr. XXIL, 282 et tab: 40: 1152; Tuds. Nat. GeschXT,59#; Prodr ΠῚ Βαϊ IL ep 60 Sice. — Fries exs. n°. 184 (Sph. decolorans); Moug. et Nestl. n°. 570 (Sph. decolorans); Desm. Cr. de Fr. 125. 1° Ed. n°. 34:22 1Hd. n0.970 (Sph.*cinnab)- uck-Rhen-1n Ὁ et n°. 2657 (Nectr. cinnab.);, Rab. H. M. 2° Ed. n°. 633 (Nec- ἐπι CGinn.)"Rab. EE. n032%4%et n0 1091 (Nectrancinn)e Thüm. Ent Austrn0.1050-et n°. 105 24(Nectratemn)ACr Bad. n°. 925; Rehm Ascom. n° 184, 282, 635; Schweiz. Kr. n® 218 et 731; Mycot. March. n°5 347, 348, 349; Cooke Brit. Fe1 1° Ed. 260 (N. cinn.), 2° Ed. n°. 474 (N. cinn.);, Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 7 (N. cinn.); Karst. Fg1 Fenn. n°. 269 et no. 360 (N. cinn.); Sacc. Mycot. Ven. n°96 οἴ πὸ μοι n°. 926 (N. cinn.); West. Herb. n°. 364 (Hypoxylon cinnaba- rinum); Roum. Fgi Gall. nos 170, 273, 982, 1466, 1649, 1670 et 2180 (N. cinn.); Oud. Fgei Neerl. exs. n° 167 (N. cinn.). Etym. — cinnabaris, cinabre, vermillon; f. a. à la couleur des périthèces. Sur les rameaux de plusieurs arbres et arbustes, partout. Périthèces cespiteux, serrés, appliqués à un strome conidiifère sémiglobuleux charnus, sphériques, quelquefois un peu contractés à la base, montés d’une papille apicale au centre d’une dépression circulaire, munis de verrues sub- tiles ou ridés à la surface, rouge de cinabre à l’état vigoureux, à la fin se décolorant et prenant une teinte brunâtre. Æ4sques cilindriques ou un peu en massue, sessiles ou brièvement pédicellés, à 8 spores, 60 — 90 X 9 — 12 y, accompaonés de paraphyses en massue linéaire, rameux, articulés. Spores dis- tiques, oblongues, arrondies aux éxtrémités, droites ou faiblement courbées, biloculaires, incolores, 12 — 20 X4— 7 y. Le strome servant de support aux périthèces, s’appelle Tubercularia vulgaris. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 389 2. Nectria Ribis (Tode [Sphaeria Ribis Mecklb. LE, 31 et tab. XII f. 103]) Rab. F. E. n°. 264; Sacc. Syll. IL,.480; Wint. Kr. F1. II, 111; Oud. Rev. Pyren. 59; Sphaeria Ribis Tode dans Fr. 5. M. IE, 413; Tijds. Nat. Gesch. XI, 394; Prodr. Βα ΓΑ p. ΟἹ. ' Sice. — Rab. F. E. n°. 204 (Nectria R.); Oud. Foi Neerl. ex ne LC ΓΝ}; Roum Ho Gall οὖ, 1048 ἘΝ RS) Apès avoir comparé de nouveau les exemplaires du N. cinna- barina avec ceux du N. Ribis (venus sur les trones du Ribes rubrum), qui sont dans ma possession, je n’hésite plus à déclarer que, pour moi, ces deux espèces sont devenues des formes 1den- tiques. Je ne tâcherai done pas de donner une analyse du N. Ribis, et cela d'autant moins, qu'il est bien certain qu'aucun des échantillons, circulant sous ce nom, ne soit conforme ni à la description, ni aux figures qu'en ἃ données TODE. Nectriasinopica Fr: 5. V-15. 988: (68... 8. dé: Not. Schema Sfer. 194; de Not. Sferiacei Ital. 6 et tab. VI; Sacc. ΠῚ Ἴ80: Mint RP ΕἸ ΠΡ 1: ΠΕ 5. 1; CH; 89e tab: XI, £ 1—10; Fuck Symb. 118; Cooke Handb. 782; .Oud. Ned. Kr. Arch./2, V, 485; Sphaeria sinopica Fr. El. IT, 81; ΒΑ. Ν ΤΠ ἍΤ 200: Currey, Microsc:Journ st ;270; Sice. — Moug. et Nestl. exs. n°. 1335 (Sphaeria sin.); Demnadtrtdentr 120 0 τῷ} 1290 02 0]. Τ0 0 (Sphe sin.); Herb. critt. Ital. n°. 493; Fuck. Rhen. n°. 2051 (Nectr. cu.) Dbtime-Mycot-QUnivn2"27M(Nectr sin); Kunze Foi ΘΙ ΝΟ" sin); "Sacc LMycot."Ven.n° 167 etn® 1153 ΠΝ οι tan)" Cooket Bat Ho102° Ed τὸ 477% (N sin); Plowr. Sphaer. Brit. 1 πὸ 9 (N. sin); Roum. Fgi (ΔΙ. τὶν: 314 (N. sin.). Etym. — σινωσίς, substance colorante rouge, connue dans l'antiquité; f. ἃ. à la couleur des périthèces. Sur les rameaux desséchés du Hedera Helix. — Zorgvlied près de la Haye, Avril 1889; Destrée (Ν. Κα. A2; VI, 173). Périthèces cespiteux, au nombre de 6 à 12 dans chaque glomérule, perçant à travers le périderme fendillé, contigus mais non connés à la base, globuleux, petits, lisses, tout d’abord saupoudrés d’une farine jaune-de-soufre, plus tard d’un beau rouge et surmontés d’une papille brunâtre, à la fin s’affaissant en écuelle. 4sques cilindriques, courtement pédicellés, à 8. spores, 10 X 5 — 6 y. Spores obliquement monostiques, elliptiques ou elliptiques-allongées, un peu inéquilatérales, biloculaires, incolores, 12 X 5 w. Le tissu, réunissant les périthèces à leur base, appartient au Tubercularia Sarmentorum. 390 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 4 Nectria coccinea (Pers. [Sphaeria Coccinea Icon. et Descr. Fung. 47 et tab. XII f 2; Syn. 49]) Fr. 8: NS. 388; Sacc. Syll IT, 481; Wint. Kr. FI. II, 112; Fuck. Symb. 180; Cooke Handb. 782; Karst. ΕἸ, Fenn. Il, 2183; Kickx Cr. ἃ. FI. I, 319; Lamb. ΕἸ: Myc. IT, 326; Sph, coccmea P. dans'A: 5. Consp. 24; Fr. $. M. Il. 412; DC RTE 126; Berk: Engl. ἘΠ V, 253; Tids. Nat, Gesch ΧΙ 9.0: Prodr. Fl.:Bat. 11, 4, p.50: Ned. Kr. Arch 2, T°92; Spb: Mori δον. Engl. Foi tab. 255; Curr. Linn. Tr. XXII, 282 et tab. 49 f. 173 ‘et 174. Dicc — Fr. exs. n°. 183 (Sph. c.); ΜΟΙ, et Nestlexs. τ. 1.80 (Sph. ec): Desm: Cr. de Fr. 154% n/n0380/(Sph. 0). 25. Ed: πῦ. ἀπ. Mb. (Or Aron 24248 ph οὐ ὑπ KRhen:#n9, 80.ὉΝ 9): ΒΡ: ἘΠ: ΠῚ no EL 09. NEC) Τηῦπι. ΜΎοοΙ" "Univ. n° ΠΝ: τ.) δ πὴ ΠΝ Σ Schw. Krypt. n°. 323; Baden n°. 926; Karst. Fgi Fenn. n°. 914 (N. c.); Sacc. Mycot. Ven. nos 97 et 1482 (N. Ὁ.) Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 562 (N. c.); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°.8 (ΝΟ ΤΟ Roum. Fgi Gall::n° 273, 8909/2980, 981, 16434et 3244 (N. c.). Etym. — coccineus, écarlate; f. a à la couleur des péri- thèces. Sur les rameaux de l’Alnus, du Prunus ete. — Leide, la Haye. — Goes. — Maastricht. Périthèces soit solitaires, en groupes p. ou m. serrés, soit en glomérules, perçant à travers le périderme fendillé, mais toujours appliqués à un strome jaunâtre, ovoides-coniques ou presque globuleux, surmontés d’une papille, très lisses, d'un rouge vif ou d’un rouge jaunâtre, quelquefois s’affaissant d’une manière irrégulière, mesurant 0.2 à 0.3 mill. de travers. Æ4sques cilindriques, à 8 spores, 90 — 100 X 6 — 8 μ. Spores monostiques, elliptiques, biloculaires, incolores ou d’un verdâtre pâle, 12 — 16 X5 — 7 &. L'état conidien est représenté par le Zubercularia confluens Corda (non Pers.) δ. Néctrie ditissima Tulk Sel Fung ΤΡ. ὙΠ πὶ tab. XIII ἘΞ 1—4; Sacc. SylL II, 482: Wint. Κα F1. IL, 113: Huck. then. 119%): Sice. — Fuck. Rhen. n°. 2253 (N. d.); Thüm. Mycot. Univ: πὸ ΠΝ τ 7) TuLAsNE sont d’avis que les titres suivants, que nous avons rapportés, d'accord avec les autres mycologues, au AN. coccinea, appartiennent sans aucun doute à son N. ditissima. Ce sont: Pers. Ic. et Descr. Fung. 47 et tab. XIT fig. 2; Pers. Syn. p. 49; Moug. et Nestl. exs. n°. 180; Desm. Cr. de Fr. le 5. le Ed. n°. 380; Currey, Linn. Tr. XXII, 282 et tab. 49 f. 173 et f. 174. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 391 6. Etyim. — dives, riche: ditissimus très riche; f. ἃ. aux glo- mérules composées d’un grand nombre de périthèces. Sur l'écorce du Æagus sylvatica. — Bois de la Haye. — Destrée (N. K. A2 ὙΠ 179)" Périlhèces réunis en glomérules très serrés, nombreux dans chaque glomé- rule, petits (!}; — 1/, mill. de travers), globuleux, d’abord obtus, plus tard surmontés d’une papille, luisants, d’un beau cramoisi. A4sques cilindriques, un peu en massue, à 8 spores, 15 — 85 X 8 — 10 μ. Spores obliquement mono- stiques ou partiellement distiques, elliptiques-allongées, biloculaires, incolores, EU TEE L'article de TULASNE nous apprend que les stromes, servant de support aux périthèces, se font jour à travers le périderme sous la forme de petits tuber- cules isolés, quelques fois confluents, d’abord blancs, mais qui, tout en s’aplatissant durant leur croissance, acquièrent une couleur rouge-doré. Les conidies qu'ils produisent diffèrent de quatre manières, en autant qu’elles sont où cilindriques-fusiformes, arquées, divisées par 6, 7 ou 8 cloisons; ou ovoides ou ovoides oblongues, continues, mais fort réduites en nombre; ou en croissant et excessivement grêles, simulant les Istylospores des Cytospora. — Ces donné?s pourraient, en temps opportun, venir en aiîde à la diagnose différentielle entre les M. coccinea et N. ditissima. En comparant les échan- tillons de ces deux espèces qui se trouvent dans mon herbier, et qui sont originaires de l’herbier vénal de FuckEz et de l’herbier particulier de WiINTER, il me semble que les glomérules de périthèces sont beaucoup plus compactes dans le N. ditissima que dans le N.coccinea, et que les dimensions des péri- thèces du dernier surpassent, même au των coup d’oeil, celles des péri- thèces du premier. Nectria Desmazierii de Not. Sferiacei Italici p. 10 οἱ tab ΤΥ Ὁ SEC ὍΥΙ1: 11 ΠΝ δ τ ἘΠ AE 115: ΝΘΟΠΙΝ cicatrcumalul SE CAE 47; Nectria ες Fuck. Symb. 177; Sphaeria coccinea var. ne Desm. A. Sc. Nat. 3,X, 351; Sphaeria sanguinea var. cicatrieum Berk. Mag. of Z0ol. and Bot. I, 48 et tab. LIT, f. Suec Dem He τ Ὁ fr les 1916 0: 151,22 ἘΠ: . 1407 (Sphaeria coccinea Var. cicatricum); Berk. exs. n°. 83 (ph. sanguüinea var. cicatricum); Beccari et de Not. Erb. critt. ital. n°. 983 (N. Desm.); Fuck. Rhen. n°. 285 (N. Desm.); Thüm. Fei austr. n°. 962 (N. Gibbera). Etym. — Dédié au mycologue français DESMAZIÈRES. Sur les rameaux desséchés du Buvus sempervirens. — Zorgvlied, près de la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 173). Périthèces cespiteux, serrés, appliqués à un strome sémiglobuleux ou ellip- tique de nature demi-charnue, demi-gélatineuse, très petits, ovoides, surmontés d'une papille minutieuse, à la fin entourée d’une dépression circulaire, in- carnat-transparent, lisses et glabres, devenant ridés à un âge avancé. 4sques cilindriques, presque sessiles, à 8 spores, 82 X 8 μ. Spores obliquement mo- nostiques, ovoïdes-allongées, un peu plus larges dans la moitié supérieure 392 de RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS que dans l’inférieure, biloculaires, incolores, 10 —12X 4— 4,5 y. Les auteurs ne sont pas trop d’accord sur la nature du champignon coni- diifère, auquel l’existence du NW. Desmazierii serait liée. Fuckez regarde comme tel une espèce de Æusarium, TULASNE au contraire une espèce de Discella. Mr. Saccarpo enfin se demande, si l’on ne devrait pas plutôt penser à une espèce de Tubercularia, plus spéciellement au 7! vérsicolor. Nectria Cucurbitula (Tode[Sphaeria Cucurbitula Mecklb. II, 38 partim]) Er. $. V. S. 388; Sacc. Michel. I, 290 et 409; Wint. Kr. F1. II, 114; Fuck. Symb. 180; Tub. S. F. C. IT, 86; Cooke Handb. 782 (?); Lamb. F1 Mye. Π 3307); Ned. Kr. Arch. 1, V, 343; Arch. Néerl. VIIL,.403; Sphaeria coc- cinea 8 abietina D. C. ΕἸ. Fr. VI, 126; Sphaeria Cucurbitula PTS MID AIS (PA DIEM τ AE AN PME ONE On σοι 2, .NIE n°1609: QCurr. Einn. Tr. XXIT 282 ettab.49 PAS: Sicc. fries.exs. n°0. 263 (Sph. C.); Rab. H. M. 2° Ed: nina 18::1 (IN Θπ8.)., Βαρ: ME πρὸ 255 ΟΝ. πο: Fuck. Rhen! n°0: 983 et n°. 2658 (N. Cue.); 9. Kunze Foi sel. n°. 105 (N. Cuc.) Etym. — Cucurbitula, diminutif de Cucurbita, citrouille ; f. a. à la forme des périthèces. Sur les rameaux d’une espèce de Pinus. — Lochem, Sprée. Péritlièces cespiteux, pénétrant à travers les fentes de l'écorce âgée. Les glomérules sont tantôt linéaires, tantôt elliptiques, ovales ou irrégulières, or- dinairement nombreux, et de diverses dimensions. Les périthèces qui les forment, ne sont pas si serrés que dans les espèces précédentes, au contraire, beaucoup moins gênés, en sorte qu’ils se laissent observer de tous côtés. C’est alors qu'on se convaint qu’ils ont conservé leur forme originelle et ne sont pas aplatis. [ls sont larges de !/, à 1/, mill., absolument lisses et glabres, luisants, globuleux, mais rétrécis a la base, et par là tant soit peu pyriformes. Les exemplaires adultes sont surmontés d’une petite papille plus foncée. Leur couleur est le plus en concordance avec le n°. 14 de la Chromotaxie de Mr. SaccaRDO, ὁ. à d. avec le rouge de cet auteur. Seulement, en vieillis- sant, cette belle teinte est remplacée par le n°. 10 du même Aperçu, c. à d. par le châtain (var. B de Tope). Les périthèces ne s’aflaissent jamais, et cette qualité négative est cause qu'on ne puisse pas trop se fier à la description de Tong, parce qu'il nous a laissé une figure (110 C) qui montre justement le contraire, et au surplus, une surface verruqueuse, peu distincte de celle que nous avons décrite pour le N. cinnabarina. Asques cilindriques, sessiles, rétrécis au-dessous du sommet, à 8 spores, 87 — 110 X 6 — 7%, sans paraphyses. Spores obliquement mono- stiques, elliptiques, biloculaires, incolores, 14 — 18 X5 — 7 y. Outre les asques octospores, le N. Cucurbitula peut en produire d’autres, ὁ. à d. des asques polyspores, et, pour les auteurs Anglais, ce sont jûstement les exemplaires de la dernière catégorie qui représenteraient le N. Cucurbitula- type. [Il semble pourtant qu'on puisse envisager cette particularité d’une autre manière, en concédant que les spores aient pu germer, et, en germant. ont pu produire quantité de petits corps qui, quoique ayant été traités de sper- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 393 maties, semblent être plutôt identiques avec les sporidies des tubes germi- natifs, propres aux Urédinées et aux Ustilaginées. Les tubercules roses, servant de support aux glomérules de périthèces, ont été rapportés par FuckEL au Phomopsis Cucurbitula Sacc. δι. Nectria consanguinea Rehm Ascom. Ill. n°. 881; SaACC Sy 900 Sicce. — Rehm Ascom. n°. 881. Etym. — consanquineus, apparenté à; f. ἃ. à l’analogie entre l'espèce en question et le N. sanguinea. Sur des poutres de hêtre. — Arnhem, P. Magnus. Périthèces cespiteux, rarement épars, sessiles, globuleux ou ovoides, à la fin s’affaissant en écuelle, rouge-sanguin ou rouge-jaunâtre, mesurant 300 à 350 & de travers: Æsques cilindriques, à 8 spores, 90 X 6 4. Spores monostiques, elliptiques-allongées, arrondies aux extrémités, droites, biloculaires, munies d’une grande gouttelette dans chaque loge, non rétrécies au milieu, incolores, 10 —11X45 w. Paraphyses grêles, rameuses, cloisonnées, larges d'environ 3 w. 9: Nectria Stilbosporae Tul. Sel. Fe. Carp. HI, 71 et tab. XI f. 11—19; Sacc. 501}. IT, 489. 5166. — Roum. Fei Gall. n°. 5648. Etym. — Stilbospora, genre entre les Melanconiées, servant de support à l'espèce nommée. _ Sur les rameaux du Carpinus Betulus. — Wassenaar, Destrée (N. K. À. 2, VI, 173). Le Nectria Stilhosporae se trahit tant par sa couleur rouge-violäcé, que par la nature du support qu'il fréquente, ὁ. à. d. le Psexdovalsa macrosperma, et les plantes conidiifères qui l’accompagnent, et qui appartiennent aux genres Fusarium et Tubercularia. — Périthèces globuleux, très petits, charnus, sur- montés d’une papille peu développée, lisses, glabres, appliqués soit au mycé- lium épaissi, précurseur du Zubercularia, soit au Tubercularia lui-même, soit enfin au support dénudé, e: à. d. à l’'écorce-même de la plante nourricière. Là ils forment des glomérules laxes où denses. On leur trouve des asques liné- aires, obtus, octospores, 70 — 100 Χ 10 — 13 y, et des spores monostiques, ovoides, arrondies aux extrémités, biloculaires, droites, incolores, 10 — 13 X (QUI Ex ἢ μ. 1. Dialonectria: périthèces solitaires ou à peu près (non condensés en glomérules), glabrescents. a. Sur le bois, l'écorce, les rhizomes. 10. Nectria sanguinea (Sibthorp [Sphaeria sanguinea Flora Oxoniensis a° 1794, p. 404]) Fr. $S. V. S. 388; Sacc. Syil. II, 100 8 Κα. EL TL 117; Cooke Handb. 785: Fuck Symb: 181. "Karst. MycolFenn. [10 215; Lamb. FL Myc "11332; 394 1: 12: RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sphaeria sang. Sibt. dans Fr. 5. M. IL, 453; Berk. Engl. ΕἸ. V, 263; Bolton, Halifax, tab. 121 f. 1; δον. Engl. Foi tab. 254: ὅτου. Scott. Or. El. ΤΙ 1 115, ἢ 1. ΙΒ σι" D: C. EL de Fr. ΤΙ, 291; Nees Syst. " 500; Cure XXII, 319 et tab. 57 f. 45; Hypoxylon phaenicium Bull. Champ. p. 171 et tab. 487 p. ὃ. Sice. — Fries exs. n°. 264 (Sph. sang.); Rab. F. E. n°. 1829 (N. sang.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 566 ΠΥ sang); Sacc. Mycoth. Ven. n°. 926 (N. sang.); Plowr. Sphaer. Brit. IT, n°. 8 (N. sang.); Roum. Foi Gall. n°. 4267 (N. sang). Etym. — sanguineus, rouge sanguin; f. a. à la couleur des périthèces. Sur le bois vermoulu. — Amsterdam, Oud. — Rotterdam, Oud.; Naald- wik, v. d. Tr.; la Haye, Destrée. Périthèces épars, ovoides, rarement presque globuleux, surmontés d’une petite papille, lisses, moux, rouge-sanguin, rarement incarnat, mesurant 189 y de travers. Asques cilindriques, à 8. spores, 50 — 60 X 5 — 6 x. Spores obli- quement monostiques, biloculaires, souvent un peu inéquilatérales, superficiel- lement rétrécies au milieu, incolores, 7 — 10 X4— 5 y. Paraphyses tendres, filiformes. Néctriacitrina Fr 09.052988. acc pyil. ΠῚ 191 Wint. Kr. FI. II, 126; Fuck. Symb. 180; Nectria Citrum Oud. Arch. Néerl. VIII 402. Etym. — citrinus, jaune-citron; f. a. à la couleur des pé- rithèces. Sur du bois d’aulne émolli. — Naaldwijk, v. d. Trappen (1870); Loosdui- nen, Destrée (N. K. À. 2, VI, 173). Périthèces épars, parfaitement globuleux, mesurant Τί, à !/, mill. de travers, jaune-doré (Sace. Chromotaxia n°. 22), dépourvus de papille, un peu déprimés au sommet, lisses, glabres. Æsgues cilindriques, arrondis au sommet, longue- ment pédicellés, 140 X 6 x (avec le pédicelle), octospores. Spores obliquement monostiques, oblongues, arrondies aux deux bouts, biloculaires, incolores, 12— 14 Χ 4 —6 y. Nectria ochracea (Grev. et Fr. [Sphaeria ochracea Élench. Fung. Il, 79]) Fr. S. NV. S. 387; Sacc. et Roum- Reliq. Libert. II, 208 et Revue Mycol. ἘΠῚ n°. 11, Le Juillet 1881, p. 48; Sacc. Syll. IT, 487; Wint. Kr. FL IT, 115;-Coske Handb. 781; Sph. ochracea dans Berk. Eng. FI. Υ, 252; Nec- tria chrysitis Oud. olim in N. K. A. 2, I, 92 et 182 et Arch. Néerl. VIII, 402. Etym. — ochraceus, couleur d’ocre; f. a. à la couleur des périthèces. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 395 b. 13; Sur l'écorce pourri du Tilleul, Jard. bot. d'Amsterdam, Oct, 1869, O. Périthèces cespiteux, globuleux, de couleur isabelline (Sacc. Chromotaxia n°. 8), pourvus d’une papille plus foncée au centre d’une dépression circulaire superficielle, mesurant 1/, mill. de travers. Æsques cilindriques, 70 — 80 X 12 — 15 μ à 8 spores. Spores distiques, oblongues, obtuses aux bouts, bilocu- laires, 18 — 22 X 4 — 6, incolores. Sur les Cryptogames. Nectria episphaeria (Tode [|Sphaeria episphaeria ὙΠΟ ΣΙ L 21 οὐ tab XL 89]. Er. 5. ν.. 5. 388; Saccsyil DENT Κα DL 121. 1.5. EC. ΠῚ. 81 τ 1: Ὁ {ΠΣ 181... ΘΟΟΚ «ΠΡ. ἰϑὸς; Κιοκχ Οὐ, ἃ. FT Το 90: Lamb. F1 Myc. II, 331; Karst. Myc. Fenn. II, 214; Oud. Rev Pyren. 60 Sprée Ned Καὶ Arch. ΤΟΥ, 949: Sphaeria episphaeria Tode dans Pers. Syn. 57; Alb. et Schw. Consp. DS Nec yet SOU PD ὦ; ΠΥ 126 πὸ: 78lc)ret 115 Πρ Ὁ} ΜΙ ΠῚ 4524; ΒΤ. Encl El. ΝΣ 20 : Curr. Linn. {τ XXI], 319 et tab. 51 f A7; Grev. Scott. Or. ΗΠ]. tab. 175 f. 2; Sphaeria coccinea & faginea D. C. Fi. Fr. VI, 126; Sphae- ria erythrococcus Ehrb. Sylv. Berol. 29. D1ce. — Fr. exs. n°. 265 ($ph. ep.); Desm. Cr. de Fr. le Edn.972622e Ed'n1:,272/(Sph-"ep.): Fuck. Rhen. n°. 981 (Nectria ep); Rab. F. E. n°. 262 (Nectr. ep.); n°. 642 (Sph. ep.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 766 (Nectr. ep.); Rehm Ascom. n°. 585; Myc. March. n°. 3552: Karst. Foi Fenn. n°. SlmiNectr cn); ePlowr Sphaer. rit. 1 πὖ 11 (Nectr. ep.): Roum. Foi Gall. n°. 1644 et 4655 (Nectr. ep.). Etym. — ἐπί, sur et σφαῖρα, boule; f. ἃ. à la nature du support. Sur le strome des Diatrypella quercina, Diatrype Stigma οὐ Eutypa Acharii. Harlem, Buse, — La Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 173). — Utrecht, v. d. Sande Lac. Périthèces épars où en groupes, superficiels, presque globuleux, un peu comprimés, plus tard s’affaissant, surmontés d’une papille, moux, lisses, rouge- sanguin, mesurant 180 4 environ en diamètre, Æsques cilindriques, octospores, 50 — 60 X5 — 6 4x. Spores obliquement monostiques, elliptiques, biloculaires, souvent un peu inéquilatérales, incolores ou teintées en rougeâtre pâle, 7 — 10 X 4 —5 y. Paraphyses tendres, filiformes. On s’aperçoit par cette description que le N. sanguinea et le N. episphaeria se ressemblent sous presque tous les rapports. — Pourtant, la différence du support est cause que, jusqu'ici, on les a toujours tenus séparés. Les échan- tillons adultes du Δ΄. episphaeria sont en outre tellement semblables à ceux du N. ditissima, qu'on ne saurait les distinguer. TuLASNE nous apprennent que les périthèces qui habitent la surface des 396 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Pyrénomycètes nommés ci-dessus, sont souvent devancés par de petits Tuer cularia. Ils végètent là-dessus et accroissent en dimensions à mesure que ces derniers disparaissent. IT. Hyphonectria. — Périthèces glabres, mais repo- sant sur un subicule byssoïde. 14. Nectria Peziza (Tode [Sphaeria Peziza Mecklb. "Ἢ, 46 et tab. XV, fig. 122]) Fr. S. V. $S. 388; Corda in Sturm Prize, tom. IL (1829), 27 et tab. 12; /Sacc: Sy EL DIE Wint ΚΤ ΒΕ 1 125. Tul SR OC ΠΤ Fuck sm 179; Cooke Handb. 784; Kickx Cr. de FI. I, 320; Lamb. FI. Myc. IL, 331; Karst. Mycol. Fenn. II, 214; Oud. Rev. Pyren. 60; Sph. Peziza dans Pers. Syn. 66; A. 5. Consp. 34; D. C. EL Pr IL 298087. 28 MIE 2452 Prodr ΡΟ CHR p. 6; Sphaeria miniata Hoffm. FI. Germ. III, tab. 12 f. 1: Peziza hydrophora Bull. Ch. p. 249. Sice. = Fr exs n° 235 (Sph. Pez); Moup et Nesil ἜΧΕ. n°. 483 (Sph. Pez); Fuck. Rhen. n°. 982 (Nect. Pez.); Thüm. Fgi Austr. n°. 1262 (N. Pez.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 654 (N. Pez.); Karst. Foi Fenn. n°. 994 (N. Pez.); Sacec. Mycoth. Ven. n°. 925 (N. Pez.); Cooke Foi Brit. 2° Ed. n°. 563 (N.-Pez.): Plowr- Sph. ΠΕ ΤΠ n°. T(N°Pez); Roum: Foi Gall. n°. 4559-(N: Pez.). — Desm. Cr. de Fr. 1° $. 1° Ed. n°. 35 ne représente nullement le N. Peziza. Sur le bois mort. — Amsterdam v. d. S. Lac. — Naaldwik, v. d. Tr.; la Haye, Destrée (N. K. À. 2, VI, 173). — Maastricht, Frang. Périthèces en groupes p, ou. m. serrés, superficiels, globuleux, larges de 0.3 mill., moux comme la cire, s’affaissant presque complètement à un âge avancé, en sorte qu'il ne reste des petites sphères tendres que des écuelles naines. [15 sont surmontés d’une petite papille, et ont la base molle et velue Leur couleur, d’abord orange, pâlit par le temps. Æsgwes à peine pédicellés, cilindriques ou un peu en massue, rétrécis au-dessous du sommet à l’état jeune, octospores, 80 — 90 X 5 — 10 x. Spores mono- ou presque distiques, elliptiques, arrondies aux deux bouts, incolores, 10 — 14 X 5 — 6. Point de paraphyses. 15. Nectria suffulta Berkeley and Currey Cuban Foi n°. 113 et Fgi Ceylonenses n°. 1020; Sacc. Syll. II, 502. Etym. — suffultus part. passé de suffulcio, soutenir; f. ἃ. à la présence d’un subicule. Sur les pétioles pourrissants du Âusa Ensete au jardin botanique d’Am- sterdam. —- Sept. 1887; Mr. Plemper v. Balen, jard. en chef. Périthèces rougeâtres, moux, globuleux, à la fin collabés, surmontés d’une QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 397 papille, reposant sur une couche dense de hyphes courtes, blanchâtres, se réunissant en faisceaux en se desséchant, Spores elliptiques-oblongues, bilo- culaires 10 — 14 X 7 — 7.5. HY POCREA Frrxs. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 383) (Etym. ὕπο, sous, et χρέως, chair; f. ἃ. au strome charnu). Strome charnu, pulviné ou étendu, exposé, souvent de consistence croûteuse ou floconneux-fibreux, quelquefois extrêmement réduit, Pé- rithèces ordinairement p. ou m. enfoncés, globuleux-ovoïdes. Asques cilindriques, ordinairement sans paraphyses, à 8 spores. Spores bilo- culaires, incolores ou d’un olivâtre dilué, promptement divisées en leurs moités constituantes, en sorte que les asques semblent contenir 16 spores uniloculaires. 1. Hypocrea rufa (Pers [Sphaeria rufa Obs. Myc. 1 20 CMOS y AIDE SNS 088 ΠΑ SN AN INENISE Dacc OI le 520/0Wint Ke Εἰ 11 198: Mules PACE 30 et tab. III, f. 1—10; Fuck. Symb. 184; Cooke Handb. TA; Karst. Mycol: Fénn. IL, 206: Lamb: KI: Myc. 11 236: Sphaeria rufa P. dans Fr. S. M. II, 335; FL Dan. tab. 1782 ΠΑ Θὲ Consp. ὅν. Berk ΠΟ]: He Ὑ 288 "Cr ΓΙ ΠΣ Tr. XXII, tab. 45 f. 36; Sphaeria scarlatina Schumann ΕἾ. Saellandiae IT, 173; Hypocrea gelatinosa de Not. Sfer. Ital. 7 et tab. 1 (non aliorum!); Cyttaria rufa Bon. Abhandl. p. 166. Dicc. — Fries exs. n°. 303 (Sph. scarlatina); Fuck. Rhen. n°. 994 (Hypocrea rufa); Karst. Foi Fenn. n°. 469 (EL. rufa); Sacc. Mycot. Ven. n°. 689 (H. rufa); Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 666 (ΗΠ. rufa); Plowr. Sphaer. Brit. ΠῚ, 3 (ἢ. rufa); Roum. Een Gall n° 0024 {ΕΠ Εὐ[α): Etym. — rufus, rousse; £ ἃ. à la couleur du strome. Sur l'écorce du Quercus Robur. — Schéveningue, Oct. 1887, Destrée (N. K. À. 2, VI, 173). — Le Dr. J. Th Oudemans, Oct. 1888, Putten (en Guelre). Stromes en groupes, exposés, sémiglobuleux ou pulvinés, quelquefois pro- longés en queue, parfois confluents, mesurant de 3 à 10 ou plus encore de mill. de travers, s’affaissant en se desséchant, charnus, moux, superficellement ridés, pointillés par les papilles des périthèces, incarnat-pâle, puis rouges, enfin brun-rougeûtre, blancs en dedans. Périlhèces totalement enfoncés, p. ou m. espacés, globuleux, saus col. 4sqgues cilindriques, à peine pédicellés, à 8 spores, 98 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 65— 75 X&— 5 y. Spores monostiques, didymes, incolcres, composées de deux cellules globuleuses de la même dimension (3 — 4 y de travers) qui promptement se détachent, et deviennent des spores unicellulaires. La forme conidienne, que l’on trouve sur les rameaux dans l’automne, se nomme Zrichoderma lignorum Harr. 2. Hypocrea citrina (Pers. [Sphaeria citrina Obs. Myc. I, 68 et Syn: 18]) Fr. SV. 5. 383; fac: Βγ11: EP ΤΣ Wint. Kr. ΕἸ. II, 141; Ces. et de Not. Schema Sfer. 193; de Not. Sfer. Ital. 8 et tab. IT; de Not. Giorn. Bot. I, II, 51; Τα]. 5. F. C. ΠῚ, 34; Fuck. Symb. 185; Cooke Handb. 775; Karst. F1. Fenn. ΤΙ, 204; Lamb. F1. Cr. II, 336; Sph. citrina P. dans Ab: et Schw: Consp. 7: #r 8. Μι ΠΡ ΘΟ δε, Scott. Or. Flora IV, tab. 215; Berk Eng. FI V, 228; Curr. Lion. Tr'XXIE 2067 etetab 46 ep 510 61. - Fr exs. n°. 51 (ph c);Libert Cr #Ard ΠΗ 9. (Sph. οὖ; Fuck. Rhen. n°: 996 {Hyp. c.); Rab. FE: n°1629 (Hyp. c.); Rehm Ascom. n°. 677; Karst. Foi Fenn. n°. 264 (Hyp. δ; Erb. Critt. Ital. n°. 718 (Hyp. <.);, Roum.Fsi Gall. NS AE EC") Etym. — citrinus, Jaune-citron; f. a. à la couleur du strome. Sur du bois pourri. — Bois de la Haye, Destrée (N, K. À. 2, VI 173). Strome largement étendu, s’étalant sur tout ce qui lui barre le chemin: terre, rameaux, fragments de boïs, mousses, châumes, etc., plan, mais s’accom- modlant aux objets qui ont dû être gravis, jaune-citron blanchâtre et fibrilleux aux bords, pour le reste charnu, finement pointillé en brun par les papilles des périthèces. Ceux-ci enfoncés complètement, très rapprochés, presque glo- buleux, jaunâtres. 4sques cilindriques, tendres, courtement pédicellés, 83 — 100X5—6 y, octospores. Spores monostiques, elliptiques, biloculaires, in- colores, composées de deux moitiés, qui se d’étachent assez promptement, et qui, une fois libres, paraissent ne pas être parfaitement conformes, en autant qu'on les trouve: l’une (l’antérieure) globuleuse et large de 4.5, l’autre (la postérieure) ovoide et longue de 5 y. De temps en temps on rencontre des moitiés postérieures de 7 κα. Section 4 PHÉODIDYMÉES Saccarro Jusqu'ici aucune espèce de cette Section n'a été rencontrée dans les Pays-Bas. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS, 399 Section 5 PHRAGMOSPORÉES Saccarno. (Sylloge Fungorum II, 539). (Spores oblongues ou fusiformes, à 3 ou plus encore de compartiments, presque incolores), I. Périthèces libres, épars ou cespiteux. A, Superficiels. a. Tissu des périthèces rouge ou jaunâtre. 1. Calonectria. — Spores fusiformes, droites, mutiques. [Paranectria. — Spores cilindriques, sigmoïdes, munis d’une soie gélatineuse aux deux bouts]. D. Tissu des périthèces bleu ou violacé. 2. Gibberella. — Spores ovoïdes-fusiformes, droites, mutiques. BB. Périthèces enfoncés dans le support. [Cesatiella. — Spores fusiformes (arquées), mutiques. 11. Périthèces immergés dans un strome. [Broomella — Strome pulviné ou en disque. Spores à 3 (ou plus encore de) cloisons. CALONECTRIA ve Noraris. (Commentationes criticae in Pyrenomycetos [taliae 11, 477). (Etym. καλός, beau, et Nectria; f. a. à la beauté des périthèces et des spores). Périthèces épars ou cespiteux, exposés dès le commencement, ou après avoir passé les couches protectrices, moux, de couleur vive, quelquefois reposant sur un subicule persistant fibrilleux, voire même ordinairement quadriloculaires, rarement unicellulaires, mais alors munies de quelques gouttelettes. 1. Calonectria erubescens (Roberge [Sphaeria erubes- 6615. ἃ. 5. ἮΝ 13 eV {1840} 2721)" Sacc-Mich- 309% $Sace: DVI 545; ΤΆ]. 5.1. ΟΣ ΤΠ 98. Oud "Rev Pyren- ΟἹ 400 QC Pseudo-Peziza A. Sc. N. 2, XIII (1840), 1867) Sace. 901; Bacc. ol 64 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sphaeria erubescens Rob. dans Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 51. Sice. — Desm. Ch. de Fr: 1° S. 1 Ed'n0466b° ἘΠ᾿ n°. 1416 (Sph. erub.). Etym. — erubescere, rougir; f. a. à la couleur des périthèces. À la face inférieure des feuilles de l’Ilex Aquifolium. — (Goes, van den Bosch. Périthèces épars ou en groupes dissolus, superficiels, entourés à la base d’une très petite rosette de filaments blancs et byssoides, petits (!/, mill.), globuleux, surmontés d’une papille, moux, glabres, d’abord rouge-brique (Sace. Chromotaxia n°. 18). plus tard rouge-bai, s’aflaissant par la dessication et formant une dépression très prononcée. Æsques en massue, longs de 50 y. Spores oblongues, presque pointues, un peu courbées, 17 X 4, quadriloculaires, incolores, Calonectria Oudemansii (West. [Nectria Oudemansi dans le 9 Notice sur q.q. Crypt. nouv. etc. (Extr. des Bull. de la Soc. r. de Bot. de Belgique, V, n°. 1, Séance du 6 Mai 1866]) Sacc. Mich. 1, 308; Sacc. Syll. IT, 546; Nectria Oude- mansi West. in Arch. Néerl. IT, 46. Sur les rameaux ramollis de l’Urostigma Neumanni, dans une des serres du Jardin bot. d'Amsterdam. Périthèces cespiteux, réunis au nombre de 2 à 20, formant des groupes cir- culaires de 1 ou 2, ou plus encore de mill. ou des séries allongées, suivant le cours des fibres corticales. Chaque périthèce a une dimension de 1/,, mill., et se distingue par une belle couleur orangée, tempérée par une couche mince d'un poudre blanc, et par une papille nettement accusée. Æsgues en massue, octospores, longs de 50 — 55 y, pourvus d’une membrane excessivement mince. Spores elliptiques-oblongues, tri- ou quadriloculaires, incolores. Calonectria Pseudo-Peziza (Desmaz. [Sphaeria Mich. I, Etym. weïdos, mensonge, et Peziza; f. ἃ. à la concordance entre la forme de l’espèce nommée et la cupule d’un Peziza. Sur les rameaux du Æobinia Pseudo- Acacia. — Bois de la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 174). Périthèces en groupes, petits, globuleux, glabres, lisses, indistinctement papillés, jaune d’abricot (Sacc. Chromotaxie n°. 21) plus tard blanc d'ivoire, s’affaissant en écuelle en se desséchant, .4sgues presque incolores. Spores 3 ou 4, très grandes, allongées, droites ou un peu courbées, à 5 jusqu'à 8 ou plus encore de compartiments. Je regrette beaucoup de n’avoir pu étudier cette espèce qui ne me semble que trop imparfaitement connue. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS BAS. 401 GIBBERELLA Saccarpo. (Michelia 1, 43 et 317). (Etym. Diminutif de Gibbera; genre auquel celui de Gibberella s'allie par la forme). Avee ou sans strome. Périthèces cespiteux, appliqués au strome ou simplement superficiels, parfois solitaires, membraneux, moux, d’un beau bleu ou violet dans la lumière transmise. Spores briève- ment fusiformes ou oblongues, à 3 ou plus encore de cloisons, in- colores ou presque ainsi. L'état conidien est représenté par les espèces des genres Fusarium ou Selenosporium. 1. : Gibberella pulicaris (Fr. [Sphaeria pulicaris Kze u. Sol. Miyc. Here 1Π|Ε Sm)MSacc-Mich 049; 1Saec 511]. IT, θῶ: Sacc. II /Fs. tal 1. 1229. Penzie Fer Avrumicoh 31 : MnPeRe EEE τυ: Οὐ: Rev. Pyren. 61; Sph. pulic. Fr. ΜΙ 1 ΠΕ ΠΤ 11 82; Curr.Linn Jr Χ ΧΙ 2821et tab SON LS 0; Tids ΝΑΙ: Gesch, ΧῚ 904: ΡΤ. ΠῚ ΒΑ. IT, 4, p. 52; Gibbera pulicaris Fr. $. V. 5. 402; Fuck. Symb. τον τσ τυ ἢ ΠῚ "Τα PAT 512" Bo tryosphaeria puliearis Ces. et de Not. Schema Sfer. 212; Nec- tria pulicaris Tul. $. F. C. ΠῚ 68 (p. maxima parte) et tab. ΧΙ ἢ 5—9. Sicc. -- Klotzsch et Rab. H. M. 1° Ed. n°. 744 (Sphae- Ma pul) RAD EM 2. Ed τς: 100 (ph Ῥα Rab FE: 3151 (Gibberella p.); Fuck. Rhen. n°. 789 (Gibbera pul.); Rehm Ascom. n°. 230 et n°. 489; Berk. exs. n°: 253; Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 473 (Nectria pul.}; Plowr. Sphaer. Brit. Τ n°. 6 (Nectria pul.); Sacce. Mycoth. Ven. n° 1465 et 1466 (Gibberella pul.); Roum. Fgi Gall. n°5 6%0, 1179, 1180 et 1491 (Gibbera pul.). Etym. — pulex, puce; f. ἃ. à la ressemblance superficielle entre les périthèces et l’insecte nommé. Sur les rameaux “eu Sambucus nigra. —— Leide, Dozÿ et Molk.; la Haye, Destrée (NRA 2 AVE 0073), Strome es mue par l’écorce, brun-jaunâtre, à la fin, au moins par- tiellement, bleu-très-foncé. Périthèces très petits, accumulés en groupes de 1 à 3 mill. de largeur, d’abord globuleux, puis irréguliers par pression mutuelle, superficiellement ridés ou finement tuberculeux, s’ouvrant par une fente ver- ticale, et s’aflaissant. 4sques oblongs, sessiles, à 8 spores, 60 — 72 X 12 —16 y. Spores or oblongues, + un ne Ds larges en ayant, so 26 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). ]. 11. 2e Ged. 402 2. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS hauteur des cloisons, incolores où d’un jaunâtre fort dilué, 18 — 23 X 7 — 8 w. Paraphyses rameuses,. La forme conidienne du G. pulicaris est représentée par une espèce de Fusarium: Ve F. sambucinum. En outre on rencontre de temps en temps dans les périthèces, au lieu d’asques, des »macrostylospores/ fusiformes-allongées, courbées, quadricellulaires, incolores, 26 X6 μ qui jusqu'ici n’ont pas été insérées sous un nom particulier dans le système. Gibberella cyanogena (Desm. [Sphaeria cyanogena Ἂ. ΒΝ. ὁ. À, 9b2])loacc. ΤΥ: AT 555: Mint SRE ATEN 102; ΤῸ: 5. F. Ὁ. ΠῚ, 8; Oud. Rev. Pyr 61 Sphaere eyanog. Desm. dans Prodr. ΕἸ. Bat. IT, 4, p. 51; Gibbera Saubinetii Fuck. Symb. 168 (non aliorum!); Botryosphaeria eyanogena Niessl Beitr. 47. Sice. — Desm. Cr. de Fr. 1° $. 1° Ed. n°. 2060 (Sphaeria 6 τς πάντ 4760 "(Sph-c)5 ΡΣ ΤΠ M2 dent 0 (Sphaeria ο.). Etym. — xvavéos, bleu et yæouaæ, naître; f. ἃ. à la cou- leur bleue des périthèces. Sur les tiges succulentes du Coufleur et de l’ÆAster Tripolium. — Amster- dam, 1870, O. — Sur le Chou; la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 174). Périthèces accumulés, oblongs, s’amincissant en un sommet conique, à la fin ombiliqués, ridés et verruqueux, d’un bleu-sale, mesurant 150 à 200 αὶ de travers. Æsques en massue, largement arrondis au sommet, à 8 spores. Spores fusiformes-allongées, droites, mais un peu inéquilatérales, arrondies aux extrémités, presque incolores, quadriloculaires, sans étranglements, 25 — 32 X 7 we. Gibberella Saubinetii (Mont. [Gibbera Saubineti Syll:°252]) Sacc. Mich. I 513; Sacc. Syll” 1 554-"Sace. Mycol Wen: 11:1 οὐ ἀρ. ΧΎΠΠῸ 10; τῆι: Ki ΠΣ 11 10“ Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 169; Gibbera 5. Cooke Handb. 843; Lamb. F1 Myc. II, 313; Sphaeria Ὁ. Mont. F1. Ale. I, 479; B. Br. A. N. Ἡ- 5. 111, n°.868; Botryosphaeria dispersa de Not. Sfer. [τὰ]. 84 et tab. 92: Botryosphaeria Saubinetii Niessi Beitr. 45 et tab. IV f. 29. 5166. — Fuck. Rhen. n°. 2046(?); Rab. F. E. n°. 3152 (Gibberella); Sace. Mycot. Ven. n°. 1467 et n°. 1468 (Gibbe- rella S.); Cooke Brit. Foi 2° Ed. 499 (Gibbera S.); Plowr. Sphaer. Britt. I, 58 (Gibbera $S.); Roum. Foi Gall n° 986, 1655 et 1656 (Gibbera 53.) et n°. 3947 (Gibberella $.). Etym. — Dédié à Mr. SAUBINET, qui découvrit l'espèce sur la tige d’une Ombellifère en France. Sur les rameaux du Sambucus nigra, -— Schéveningue, Déc. 1887; Destrée (N. K. À. 2, VI, 173). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 403 Périlhèces accumulés (sans ordre) où cespiteux, souvent confluents et s’unis- sant l’un à l’autre, membraneux mais tenaces, verruqueux, s’affaissant à un âge avancé, plissés, ovoïdes, s'amincissant vers la base en guise d’un pédi- celle, ‘surmontés d'une papille, hauts de 200 à 300, larges de 170 à 220 μ, d’un beau bleu. Æ4sgues oblongs-lancéolés, acuminés vers le sommet, s’amin- cissant vers la base en un pédicelle court et robuste, à 8 spores, 50 — 80 X 10 — 12 y. Spores monostiques ou obliquement distiques, fusiformes ou obovées, droites ou courbées, quadriloculaires, pas ou pas plus que super- ficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, presque incolores, 18 — 30 X 4—8 κ. Le mycélium s'étale à la surface du support en formant des croûtes p. ou m. gélatineuses, blanches ou rougeñtres. Celles-ci produisent tant des conidies isolées, que des réceptacles charnus qui leur servent de support. — L’'Hy- phomyeète en question ἃ reçu le nom de Fwsarium roseum. 4. Gibberella acervalis (Moug. [Sphaeria acervalis Fr. Elenchus 11, 83]) Sacc. Michelia I, 318; Sacc. Syil. IT, 555; Mint Ke EL LE 108 Oud Rey. ÆEyren- 01: Gibhera acer: valis Fuck. Symb. 166; Sphaeria acerv. Moik. dans Prodr. FI. Bac ei Æ to Siec. — Fuck. Rhen. n°. 2043 (Cucurbitaria acervalis). Etym. — Acervus, monceau; f. ἃ. à la manière de croître des périthèces. Sur les branches du Sawle et du Fréne. — Maastricht, Franq. Périthèces accumulés, très serrés, appliqués à des stromes peu volumineux qui, en guise de petits tubercules aplatis, percent à travers le périderme. Les périthèces eux-mêmes sont globuleux, superficiellement ridés, à la fin déprimés au centre. Ils contiennent des axgwes oblongs, à 8 spores, longs de 16 et larges de 10 μ. Les spores, arrangées sans ordre, ont la forme ovoide- oblongue et sont quadriloculaires, droites, incolores, et LS X 6 mu. Section 6 DICTYOSPORÉES Saccarno. Jusqu'ici aucune espèce de cette Section n’a été rencontrée aux Pays-Bas. Section ἡ. SCOLECOSPOREES Saccarno (Sylloge Fungorum If, 562). Spores filiformes, incolores, ordinairement pluriseptées. M, Périthèces libres. [Ophioneetria. — Périthèces semblables à ceux des Nec- tria, Spores multiseptées dans les exemplaires typiques]. 20" 404 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS [Barya. — Périthèces coniques, pointus, entourés d’un bys- sus conidiophore. Spores continues]. [D'omme— Périthèces en petit nombre cachés dans un sac. Spores continues|. BB. Pénithèces enfoncés dans un strome. a. Strome vertical. 1e Claviceps. — Strome naissant d’un selérote. Spores con- tinues. 9. Cordyceps. — Strome naissant d'un insecte ou d'un champignon. Spores à la fin divisées en leurs parties consti- tuantes. D. Strome étalé à l’entour des tiges de Graminées, ou appliqué à la surface de feuilles. 8. Epichloë — Strome étalé à l’entour des tiges de Gra- minées. [Hypocrella. — Strome en coussinets, appliqués à la surface des feuilles]. CLAVICEPS Turasne. (Annales des Sciences Naturelles 3e Série, XX (1853) p. 43). (Etym. Clava, massue et Caput, tête; f. ἃ. à la forme du strome). Strome originaire d'un sclérote, qu'il perce sous la forme d’un olobule stipité. Périthèces membraneux, très minces, cachés dans une zône superficielle du globule, trahissant leur présence par une petite papille perforée. Asques cilindriques, à 8. spores. Spores fili- formes, continues, incolores. Le cirele d'évolution du Claviceps comprend en outre des hyphes comidifères, et des spermogones remplis de spermaties. 1. Claviceps purpurea (Fries [Sphaeria purpurea S. M. IE, 325 ἡ. p.]) Τὰ}. ΑΝ ὁ Xe ab AIT acc. Syll. II, 564; Wint. Kr. F1. IL, 146; Fuck. Symb. 186; Kübn Krankh. ἃ. Kulturgew. 115; Cooke Handb. 772; Karst- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 405 HPenn ΠΡ Rick x Cr. dE) 9156... Ἐπ τε ΠΝ: IT, 344; Cordyceps purpurea Fr. $. V. 80. 381; Oud. Arch. Néerl. 11, 45; Sphaeria purp. Fr. dans Currey Linn. Tr. XXII, ΣΟΥ οὐ ἴα. Lol eDan-ntab. 1781. Sice. — Desmaz. Cr. de Fr. 2°$. n°. 380 (Clav. p); West. ἘΠΕῚ. (Clav. 00). Fuck Rhen- n°1068: (C1. p-);° Πα ΠΡ ΔΕ 2 Ed. .n 431 (Clup); Mhüm Foi Austr. n°. 555 (Sclerotrum Claus no non) 980. Krypt. nono Sehwez-vRren) 0650 n0651-PlowrsSphaer. Brit, 111 en (élan) PR Oum En Gall πο 9.17 (Clav.;p:): Etym. — purpureus, pourpre; f. ἃ. à la couleur du capitule. Sur les sclérotes floraux du Secale cereale. — Amsterdam. O. — Loos- duinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 172). Les sclérotes dont il vient d’être question, se développent en parasite dans les fleurs de plusieurs Graminées, mais ne représentent nullement une graine maladive. Autant qu'ils n’ont pas encore germé, on les nomme avec De CanDpoLLe (FL Fr. VE 115), Sclerotium Clavus (Ergot., Ergot of Rye, Mutterkorn, Moederkoorn). D'abord blancs et pourvus de sillons et de rides anfractueux, ces sclérotes deviennent de plus en plus foncés et lisses, jusqu’ à ce que enfin ils finissent par se courber et acquièrent une couleur brun- pourpré ou noirâtre. Tant qu'ils aient la teinte blanche, leur intérieur mou est creusé de cavernes (spermogones) remplies de conidies (stylospores) d’une extrême petitesse, mais qui, nonobstant leurs dimensions réduites, ont néanmoins la propriété d’infecter des fleurs saines. Les sclérotes noircis n’en contiennent plus, et sont tout-à-fait solides. Ajoutons, que la couleur sombre ne s'étend pas au delà de leur surface, et que l’intérieur des selérotes con- siste en un tissu pseudoparenchymatique totalement blanc, riche en matière grasse. Les sclérotes eux-mêmes sont devancés par un hyphomycète, connu sous le nom de Sphacelia Segetum — résultat de la germination des spores ou des conidies qui, après avoir flotté dans l'air, enfin ont trouvé un abri dans la fleur à glumes divergeantes d’une (traminée quelconque. Les sclérotes, longs de 2 à 2}, cent., et larges de 2 à 3 mill., tombés par terre, ne subissent aucun changement pendant l'hiver, mais commencent à revivre au printemps suivant. C’est alors que plusieurs stromes s'élèvent de leur surface et mûrissent au bout de quelques semaines. Le pédicelle, moins foncé que le globule, quoique cilindrique, est ordinairement flexueux, et atteint une hauteur de 10 à 18 milll Le globule, tout-à-fait charnu, pas plus grand qu'un bouton d’épingle, ἃ ses bords repliés en dessous, sans adhérer au pédicelle, et est rabotteux sur sa surface entière, à cause des papilles périthéciales qui s'élèvent au-dessus de son niveau. Un petit ostiole au sommet de chaque papille conduit à l’intérieur des périthèces, dont la forme représente une sorte de bouteille. Leur capacité est tout-à-fait remplie d’asques et de paraphyses. Ceux-là sont linéaires, ex- cessivement minces, et contiennent 8 spores filiformes, effilées aux deux bouts, continues, incolores, longs de 50 à 80 y. On peut se procurer les stromes à loisir, si l’on étale des grains d’ergot de la dernière récolte sur une couche de sable, rougi au creuset et humecté d’eau distillée, pourvu seulement que la température ne soit pas trop basse, et 406 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS égale 15° à 20° C. Quelques semaines suflisent pour conduire l'expérience à son terme. | Claviceps microcephala (Wallroth |Kentrosporium microcephalum Beiträge 2, tab. 3 f. 10—16]) Tul. A. 5. N. JA XX, 40. MS ace. ΝΥ. LE 56 int Κα OI ET τ Dyimb. 186: Cooke Handb. 112: Kickx Or. de ΠΟ Lamb. F1 Myc. II, 346; Oud. Rev. Pyren. 52: Cordyceps purpurea var. Acus Desm. A. S. N. 3, XIV, 116. S1CCc. — Desmaz. Ch. de Fr. 2e 5. n°. 381 (Clavic. m.); West. Herb. n°. 379 (Sclerotium Clavus 8 Enodui); Fuck. Rhen. 0. JOG9/(Clav nier.) Rab M 28 dent 450 (0) MR ab F. E. n°. 2667 (d0.); Thüm. Fei Austr. n°. 1087 (Sclerotium Nardi); Thüm. Myc. Un. n°. 699 (Scler.); n°. 970 (Clav. mer); n°..998 (Scler.);. n°. 1798 (Scler.); Schweiz AKrypt πο 1; Roum. Fei Gall. n°. 4064 (Clav. purp). Etym. — μικρός, petit, et κεφαλή, tête; f. ἃ. à la petitesse du globule. Sur les stromes qui se forment dans les fleurs du PÆragmites communs. Plüs délicat dans toutes ses parties que l’espèce précédente, et d’une couleur roussâtre-violacée. Pédicelle haut de 8 à 15 mill., très grêle, souvent flexueux, presque transparent, surmonté d’un très petit capitule de 1 mill. de travers qui, en se desséchant, provoque la proéminence très marquée des périthèces. Le sclérote, n’excédant pas 1 cent. de longueur, est mince, droit ou faible- ment courbé, presque toujours cilindrique, et atténué aux deux bouts. Æ4sques et spores semblables à ceux du CZ. purpurea. Le sclérote ἃ été nommé ScZerotiuin Clavus B Enodii et Sel. Οἱ. y Phragnilis, et le stade conidiifère, suivant à la germination des spores, Sphacelia pur- purea B minor. CORDYCEPS Frss. (Systema Mycologicum II, 323 et Summa Vegetabilium Scandinaviae 381 p.p.). (Etym. xopdas, massue, et epz2#, tête; f. a. à la forme du strome). Strome érigé en massue ou en capitule stipité, originaire de larves d’insecte ou d'insectes accomplis, ou bien de quelques espèces d’Æla- phomyces (Tubéracées). Périthèces plongés — ou à peu près — dans le strome. Asyues à 8 spores. Spores filiformes, pluriloculaires, se séparant bientôt en leurs parties constituantes, incolores. La forme conidufère s'appelle Zsaria. 1. Cordyceps militaris ({ππη: [Clavaria militaris QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 407 spec ΕἸ πὶ Sd 00 "p 1632) Enk Handouch TPS pacte 5.1 ΕΠ τ; ὙΠ. Kr. ΒΕ]: IL 150: Kart El /Henm ΝΠ τ 02 Κεῖ εχ Ἔτη ἘΠῚ 314: 'Berk. Οὐ ΠΡ NOM Prodr. FI. Bat. IT, 4, p. 40; Ned. Kr. Arch. 1, V, 341; Oudr Rev. Pyren. 62; Flora Batava tab. 1395 ; Torrubia militaris LutS EN (Ὁ 1Π|0 ὉΠ Et tab 10.591} luck ΥΩ ἸῸΝ Lamb. ΕἸ. Myc. I, 341; Cooke Handb. 770; Sphaeria mila- tairis Ehrh. Beitr. 6 p.47; Bolton, Halifax tab. 128; Sowerby En HoiMEaoU PES Obs" Myc 1 66Pet tab. EP δ 5: Per: Syn. ΝΟΣ Syst. 305% Currey Linn. Tr. XXI1-262met tab. 45 f. 3; Vaill. Botan. Paris. tab. VIT f. 4: Buxbaum Plan- tarum Centuriae IV, tab. 66 f. 2; Nees Nova Acta Nat. Cur. EVA ΝΠ ETUI SNL ὙΠΕ 36: Clavariamihe taris Linn. dans F1. Dan. tab. 657 f. 1; Holmskiold Otia I p. 42—63 ὁ. icone; Clav. granulosa Bull. Champ. 199 et tab. 4001: 1 Sice. — Fuck. Rhen. n°. 1067 (Cord. miht.); Plowr. Sphaer. Bart VE ὙΠΟ τη, mil); Roum: Foi Gall n°23157 (Cord. milit.). m. — Mmilaitaris, militaire: f. ἃ. à la forme du str 3 Ety ulitaris, militaire; f. a. à la forme du strome Sur les larves de quelques insectes. — Santpoort, Oud. — Naaldwiÿk, v. ἃ. Tr.; Loosduinen, Destrée (N. K. A. 3, VE, 172). — Driebergen, Août 1882, O. — Lochem, Sprée. — Veenwouden, Sprée. Stromes solitaires ou cespiteux, charnus, oranges, hauts de 2? à 4 cent. Pied égal. Capitule presque ovoide, verruqueux (à cause des périthèces pro- éminents). Asques très longs, fort tendres, cilindriques, larges d’environ 4 x, à 8 spores. Spores filiformes, très longues, pluriloculaires, à la fin se séparant en leurs parties constituantes. Les stromes conidiifères (Zsaria farinosa), verticaux, d’abord simples et en massue, plus tard rameux, blancs, produisent des conidies très petites, sphéri- ques, incolores. Cordyceps ophioglossoides (Ehrhart |Sphaeria ophioglossoides Beitr. ΠῚ, 88]) Link Handb. ΠῚ, 347; Fr. $. Ne 95381: Sacc.Syil. Il, 574; Wint. Καὶ ΕἼΤΙ 151;Karst ΠῚ πῆμ Il, 201:°Kickx Cr. ἃ ΕΠ. GS ΡΟ ΒΕ ΠΝ PERS D MD Νὲ τ Nrch LUN 125 Ου ον γον 62; Torruhia ophioglossoides ΤᾺ]. 5. F. C. LIT, 20 et tab. IT fig. 1—9; Lamb. F1 Myc. 11, 342; Cooke Handb. 771; Sphae- ria ophiogl. Ehrh. exs. n°. 160; Pers. Comment. de fungis Clavaef. 144: Pers. Syn. 4; Pers. Myc. Eur. 1 tb. XF5 et Ὁ: Kze u. Schm. Myce. Hefte IT, 26 et 29 et tab. T, f 22; Fries 5. M. Il, 324; Corda dans Sturm Pilze, TT, tab. 64: 408 ὌΝ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Berk. Eng. F1. V, 233; Berk. A. H. N. 1, I, 206 ettab. VIT f. 4: Currey Läinn. Trans. XXII, 263 et tab. ἡ Tul: A. $. N. 4, XIII, 18; Clavaria parasitica Willd: Fl"PBerol. 405 et tab. VIIf. 17; Clavaria radicosa Bull. Ch. de Fr. 195 et tab. 440 f. 2; Sphaeria radicosa D. C. FL Fr. II, 283. Sice. — Fries exs. n°. 301 (Sph. ο.); Mouse. et Nestl. exs. n°. 565 {Sph. o); Desm. Cr. de Fr. 2€$. n°. 378 (Cord: oph:); Ehrh. exs. n°. 160 (Sph. oph.); Thüm. Μγο. Univ. n°. 569 (Torr. oph:); Rab. H. M. 2e Ed. n°. 427 (Cord. oph); Rab: F: E: n°. 442 (id.); Rehm Ascom. n°. 471; Schweiz. Krypt. n°. 132; Mycot. March. n°. 280; Karst. Foi Fenn. n°. 468 (Cord. oph.); Plowr. Sphaer. Brit. 1, n°. 1 (Forrubia oph.); Roum. Fgi Gail. n°. 180 (Cord. oph.); Oud. Foi Neerl. exs. n°. 166 (Torr. oph.). Etym. — ὄφις, serpent, et γλῶσσα, langue; f. ἃ. à la forme du strome. Parasitant sur les espèces d’Æ/aphomyces (muricata et granulata). — La Haye, Destrée (N. K. À. 2, VI, 172). — Driebergen, 1882, O. — Kenkom, Door- werth, Buse; Lochem Oud.; Apeldoorn, Août 1889, Dr. J. T. Oudemans. Stromes en massue, solitaires ou cespiteux (à 2 jusqu’ à 5), intègres ou lobés vers le sommet, composés d’un pied cilindrique assez résistant, lisse, p. ou m. flexueux, long de 11/, à 4 cent., large de 3 à 5 mill., jaune-citron, à la longue flambé de noir, et d’une clavule oblongue, uu peu aplatie, arrondie au sommet, longue de L à 2 cent., large de 5 à 8 mill., noir-rougeûtre, finement et densement granuleuse à la surface, à cause des périthèces pro- éminents. Asques longuement cilindriques, larges de 7 à 9 y, à 8 spores. Spores filiformes, flexueuses, presque aussi longues que les asques, bientôt se séparant en une grande quantité de petites cellules constituantes eilindriques, tronquées aux deux bouts, iongues de 3 à 4, larges de 1.5 à 2.5 y, d’un jaunâtre très dilué. Paraphyses nombreuses, filiformes. Les pédicelles communiquent avec le corps de l'ÆZaphomyces enfoui par moyen d’un cordon foncé qui se divise en plusieurs bras, lesquels, tout en s’amincissant en eroissant, s'appliquent à l’Æ/aphomyces et l’enferment de tous côtés. Toute la plante est d’un jaune verdâtre à l’intérieur. Elle est souvent creuse. Le mycélium primitif, byssoïde, formé de filaments très déliés, rameux, quelquefois verticillés, d’un jaune-citron, produit des conidies concolores et presque sphériques. Un appareil conidien isarimorphe est inconnu. Cordyeeps capitata (Holmskiold [Clavaria capitata Otia bot. I, 38, avec figure|) Link Handb. ITT, 347; Fr. 5. V. S. 381; Sacc. 5711. I, 574; Wint. Kr. FL II, 151; Karst* ΕἸ. Fenn. Il, 201; Kickx Cr. d. FL I, 314; Torrubia capitata Tul. 5: F. ΟἹ ΠῚ: 22 et tab. IT f. 10—15; Lamootte FI. Myc. 11, 342; Cooke Handb. 771; Sphaeria capitata Pers. Comm. de Fgis Clavaef. 145; Pers. Syn. 3; Pers. Myc. Eur. 1 tab: QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 409 X f. 1—4 (sine descriptione); Schmidt in Kze u Schm. Myc. Eee ISERE ΝΕ 11.924... El Danicattab 15106 Bert Engle EL ὙΠ 29... 0 Curr. Linn. Tr.:XXIT 263 οὐ τ. 4 r 10; Sphaeria agariciformis Bolt. Halif. III, 61 et tab. 130: Sow. Eng. Foi tab. 354. Sicc. — Moug. et Nestl. exs. n°. 763 (Sphaeria cap.); Desm. Cride Er 5 5 πὸ 910 (πα: cap): 1Karst FærFenne πο 09) (ΘΟ ΠΡ); το Marchn0219 "Roum. "Por Craie DNS lNCordACape) Etym. — Caput, tête; f. ἃ. à l'aspect du champignon. Au bois de Baarn, 17 Oct. 1887; Mr. le Dr. J. H. Wakker. Parasitant sur une espèce d’Elaphomyces. Stromes solitaires ou cespiteux, intègres, hauts de 3 à 8 centim, composés d’un pied cilindrique, robuste, glubre, lisse, d’abord jaune-citron ou jaune- doré, à la fin fibrilleux et noireissant, et d’une tête ovoide-globuleuse ou réniforme, large d'environ 1 centim., baie, finement et densement sranuleuse, à cause des périthèces proéminents. Périthèces enfoncés, ovoides, serrés dans une couche superficielle. Æsques très longs, cilindriques, larges de 15 x, pourvus au sommet d’un appendice conique, rétréei vers le milieu, à 8 spores. Spores filiformes, composées de nombreuses cellules cilindriques-fusiformes, amincies aux deux bouts, d’un verdâtre-très-dilué ou incolores, mesurant OU CC 2 EPICHLOE Friss. (Summa Vegetabilium Scandinaviae 381, comme sous-genre). (Etym. ἐπί, sur et 267, herbe; f. ἃ. à ln nature du support). Shrome appliqué en cilindre creux aux tiges des Graminées, peu charnu, jaune-orangé. Périthèces immergés, trahissant leur présence par de petits points à peine proéminents. Asques à 8 spores. Spores fiiformes, continues, incolores où d’un jaunâtre très dilué. ie Epichloë typhina (Persoon [Sphaeria typhina Icon. et Descmabe 2leeb/tab (MILLE Let 2:7Syn29)) Pure: Nat. 4, XIII, 18 et S. F. Οἱ ITT, 24; Ces. et de Not. Acta Soc tOEype tal fase ΤΥ {1803}. 0 199 Sac NSP ESEE Mint Κα ἘΠῚ ΠῚ (45; Fuck. -Symb:186;,Cooke ΕΠ ΤΥ: Ἰζιοχ (ὐ: ἃ. BEL ΤῸ; Τα. ἘΠ ΝΟΥ 116 358. Ἰὐπ Mie, Menn- 11 .20.59: Ould Rev Pyren 9. Οὐ ΝΟ Arch. 2, [, 92; Cordiceps typhina Fr. S. V. $. 381; Typho- 410 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS dium Graminis Link. 1); Stromatosphaeria typhina Grev. Scott. Cr. FI IV, tab. 204; Dothidea typhina Fr. ΒΒ: M. II, 553; Tids. N. G. XI, 395; Polystigma typhimum D. C. Mém. du Muséum III, 338; Prodr. ΕἸ. Bat. II, 4, p. 69; Sphaeria typhina Pers. dans D. C. FL Fr. IT, 290; de Bary Regensb. Flora, 2e S., XXI, 401; Berk. Eng. F1 V, 285; Sphaeria subite a Sow. Eng. Fei tab. 274; Claviceps typhina Bail Nov. Act. Nat. Cur. XXIX, cum figuris; Hypo- erea typhina Fr. Index. Syst. Myc. 87; Berk. Outl. 383. Sice. — Fries exs. n°. 37 (Sph. t.); Moug. et Nesitl. exs. n°. 79 (Polyst. t.); Holle u. Schm. exs. n°. 4 (Sph. t.); Desm. (τ δ Er, 1° 9. 1e Ed. n°268 (Doth.1);:°Wesr/Herpat 522 (Doth. t.); Rab. H. M. 2 Ed. n°. 578 (Polyst. t.); Rab. | AU DER TEE 541 (Typh. Gram); n°. 2237 (Epich: t); Fuck. Rhen. n°. 1004 (Typh. Gram.); Thüm. Foi Austr. n°. 254 (Epich. t); Thüm. Mye. Un. n°. 1065 (Epich. t.); Karst Foi Fenn. n°0. 483 (Epich. t.); Sacc. Mycoth. Ven. n° 1168 et 1585 (Epich. t.); Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 233 (Epich. t.); Plowr. Sphaer. Brit. 1, 2 (Epich.t.); Roum. Foi Gall. n° 271, 1957, 2758 (Epich. t.); Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 77 (Epich. t). Etym. — Typha, genre de Typhacées; fyphina pour f. ἃ x la ressemblance extérieure entre l’inflorescence d’un Typha et les internodes d’une Graminée accrus en circonférence par l'invasion de lE£pichloë. Sur les chaumes de plusieurs Graminées. Amsterdam, v. d. 8. Lac; Harlem, Doornik; Naarden, O. — Leide, Noordwik, Noordwijkerhout, Ὁ. — Doorn, O. — Culemborg, Hulsebosch; Lochem Ὁ. --- Groningen, Moll. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Les stromes forment une sorte d’étui ou de gaîne p. ou m. charnue appli- quée aux internodes et qui, d’abord d’un beau blanc et produisant des conidies ovoïdes, incolores, de 5 # environ, bientôt tendent au jaune-doré et devien- nent dépositaires d’un grand nombre de périthèces cachés, mais qui trahissent leur présence par une certaine inégalité de la surface, causée par les sommets des cols un peu proéminents. Ces périthèces atteignent une hauteur de 0.4 à 06 mill. et contiennent une grande quantité d’asques octospores allongés, cilindriques, à peine pédicellés, 130 — 200 Χ 7 — 10 y, et superficiellement rétrécis au-dessous du sommet en forme de bouton. Syores filiformes, presque aussi longues que les asques, larges de 1!/, x, continues, remplies d’une quantité considérable de gouttelettes. 1) On ne trouve ce nom ni dans le »Handbuch III de l’auteur, ni dans la Species Plantarum” de Linné, Ed. 44, Tom. VI pars-I, traitant des Champignons. QU’INFERIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 411 Fam. 4 DOTHIDÉACÉES Nirscue et Fucke. (Fucxez Symbolae 214 p. p.). (Etym. Sob:#y, pustule; f. a. à l'aspect). Dans un s{rome pulviné, étendu ou linéaire, coriacé ou carbonisé (non charnu), noirâtre (non vivement colorié), on observe des cavités qui, quoiqu'ayant la forme de périthèces, pourtant n’ont point de paroi propre, ef, ce qui en suit, point de col. Les asques ou les spores s’échappent par ure simple ouverture, un ostiole, quelque- fois au centre d’une papille. Asques à 4 ou ὃ spores. Spores or- dinairement incolores, rarement brunâtres. Section 1. HY ALOSPORÉES. Spores ovoïdes ou presque oblongues, continues, incolores. [Bagnisiella. — Strome pulviné, presque coriacé]. [Kullhemia. — Strome pulviné, presque corné|. [Mazzantia — Strome en écusson, d’abord caché par l’épiderme, carbonisé|. 1: Phyllachora. — $Strome de différentes formes, briève- ment étalé ou linéaire, presque plan. Asques assez longs. [Euryachora — Strome irrégulier, largement étendu, presque plan. Asques courts|. PHYLLACHORA Nrsoue et Fucxer. (Symbolae Mycologicae 216). (Etym. φύλλον, feuille, et ἀχώρ, exanthème, f. ἃ, à l’impression que font les feuilles attaquées). Strome très variable quant à la forme, relativement mince, couvert par l’épiderme, pointillé ou p. ou m. tuberculeux, en concordance avec l'emplacement des loges, noir. Loges petites, nichées dans Île strome. Asques cilindriques, à 8 spores. Spores elliptiques ou ovo- 412 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ïdes, continues, incolores où d'un jJaunâtre très dilué. Paraphyses présentes. -— Plusieurs espèces produisent des formes secondaires. Avant FuckEeL, les Phyllachora furent enregistrés sous les Dothidea. Cet auteur, d'avis que les espèces de ce genre qui ne viennent pas sur les branches ou les rameaux, mais sur les feuilles, et qui, à cause de cet habitat différent, ne se présentent pas sous la forme , devraient être détachées de celui-ci, les réunit sous un autre, qu'il nomma Phyllachora. Plusieurs Phyllachora n'ont pas été rencontrés jusqu’à ce jour à l’état parfait, c. à d. à l’état ascifère, et ne présentent que des croûtes noires, dont les espaces épargnées en dedans sont remplies soit de spermaties, soit d’un tissu pseudoparenchymateux. [1 n’est pas impossible que, dans de tels cas, les conditions nécessaires pour l'évolution d’asques et de spores firent défaut, ou que les efforts, institués pour trouver ces stades, ayent été insuffisants. Toujours de pustules ou de boutons, mais sous celle de plaques est-il, que ces formes incomplètes ont été enrégistrées parmi les Phyl- lachora, simplement à cause de leur extérieur, uniforme à celui des échantillons parfaitement développés. Outre les cavités spermatifères ou spermogones, on distingue encore, dans quelques cas, des hyphes conidifères, tout en prétendant que ces produits appartiennent au eyele d'évolution de l’espèce ascifère qui habite la même feuille. 11 faut avouer pourtant, que de tels envisagements, peut être généralement justes, n’ont pas toujours été d'accord avee le résultat des expériments. - Phyllachora Frifolii (Pers. [Sphaeria Trifolii Syn. 30]) Fuck Symb. 218: Sacc. Syll. IT. 613; Wint. Kr. Fi. IT, 902; Lamb. 1: ,Mvyc-l 591: Karst Mc, Fenn ΠΟ Δ: Ou Rev. Pyren. 64; Dothidea Trifolii Fr. S. V. S. 387, Cooke Handb. 805; Kickx Cr. d EL I, 296; Sphaeria Trifoln Pers. dans Alb. et Schw. Consp. 14; Fr. S. M. II, 435; Berk. Engl. FLN 2951 Prodr θα APE pee Sice. — Schm. ἃ. Kunze exs. n°. 177 (Sph: T):DesmCr- de Er. 15.855 15. Νὰ: ἡ, 180: ΘΠ τ} ΟΡ ARE Η. M. 2° Ed. n°. 651 (Doth. 1; Rab FE αὐ 1909}. {ΠΡΌ T.): Fuck. Rhen: n°0. 1022 (Doth. Ὁ}. ThümEer Ausren? 498 et n°. 969 (Phyll. T.); Thüm. Mye. Un. n°. 2265 (Phyll. T.): Karst. Foi Fenn. n°. 291 (Phyll. T.);, Sace. Mycot. Ven: no, 644 (Phyll. ΤῊ; Plowr. Sphaer. Brit IT, 17 (Doth. T.). Sur les folioles des Trifolium repens et pratense. — Amsterdam; Bloemen- daal. — Leide; Loosduinen; Naaldwijk. — Harderwiÿk, Nijmegen. — Zwake. Cette espèce se présente sous la forme de pustules noires de différentes QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 413 Ὁ) si + dimensions, solitaires où confluents, prominentes à la face inférieure, et, en général, acostées aux veines de différents ordres. Elles ont la surface terne où luisante et quelque peu inégale. — L'intérieur ne présente qu’ une struc- ture uniforme, pseudoparenchymateuse. D'asques ou de spores, point de traces. De temps en temps de petits corpuscules noirs, sémiglobuleux, font leur apparition parmi les stromes. Ce sont les soit-disant spermogones, remplis de spermaties, et connus sous de nom de Sphaeria Trifolii. Enfin on rencontre, soit sur les mêmes feuilles, soit sur d’autres, exemptes ef du Phyliachora, ct du Spkacria, de petits points noirs serrés, plus tard confluents, reposant sur des taches pâlies. Examinés sous le microscope, on y reconnaît le Po/ythrinciun Trifolii, Vématiée conidiifère, qui se présente sous la forme de hyphes érigées, raides, flexueuses, toruleuses, d'un brun olivâtre, se transformant au sommet en conidies obovées biloculaires, rétrécies, olivacé-pâle, mesurant 20 — 24 X 9 — 12 y. Phyllachora Podagrariae (Roth [Sphaeria Poda- orariae Catalecta Botanica 1, 230]) Karst. Mycol. Fenn. II, πο: 1: 1Π 010“ ὙΠ Ke RDS OudRer pos 64; Dothidea Podagrariae Fr. 5. M II, 556; Cooke Handb. 805; Phyllachora Aegopodit Fuck. Symb. 218; Lamb. MC 593 MSphaera Pod Roth edansPerssSyn Οἱ): Rebentisch FI Neom. 325; Tids. Nat. Gesch. XT, 395. Sice. — Fries exs. n°. 192 (Sph:-Pod.);: West. Ferb. 122 (Phoma Podagr.)}; Fuck. Rhen. n°. 1024 (Doth. Aegopodii) ; Thüm. Fei Austr. n°. 497 (Phyll. Aeo.); Plowr. Sphaer. Brit. ΤΙ πο 10 (Doth- Pod): Sur les feuilles de l’Æegopodiun Podayraria. — Amsterdam. — Leide ; la Haye. Slromes hypophylles, granuleux, solitaires, cespiteux ou confluents, noirs, reposant sur des taches jaunâtres aux limites diffuses, présentant une surface p. ou m. rabotteuse, — A l'iatérieur ils ne présentent qu'un pseudoparen- chyme blanc, égal, ou bien un tel, dans lequel quelques loges ont été épar- gnées, sans pourtant contenir ni des asques, ni des spores, ni des spermaties. Il ne faut pas confondre le δά. Podagrariae avec le Septoria Podagrariae qui est toujours fertile, et dont les périthèces contiennent toujours une grande quantité de conidies cilindriques, courbées, divisées, incolores, de 70 — 80 X 3 — 4 y. Phyllachora depazeoïdes (Desm. [Dothidea Depa- zeoïdes Mém. Soc. r. d. Sc. de Lille 1839, 1° partie, 85 et A. SN NS 11) Mitschketdans tLamb ἘΠ ΠΟ Or Sacc. SyIl. IT, 596; Oud. Rev. Pyren. 64; Dothidea dep. Desm. dans RicktOr id, ΕἸ: 11-298. Sice. — Moug. et Nestl. exs. n°. 974 (Depazea buxicola): Desm. Cr. de Fr. 1° $., 1° Ed. n°. 991 (Dothidea Depazeoïdes); Eden etre) Etym. — depazeoïdes = ressemblant à un Vepazea, genre 414 4. τὴ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS des Sphéropsidées, dont le nom, dérivé du grec δέπας (soucoupe, terrine), se rapporte à la forme des champignons en question. Sur la face supérieure des feuilles du Bus sempervirens. — Maastricht, Franq. Stromes épiphylles, encadrés dans des taches blanc-divoire, noirs, orbicu- laires, convexes, solitaires ou confluents, et par là p. ou m. angulaires et difformes. A l’intérieur on trouve 3 à 20 loges serrées, très petits, blanches. L’examen microscopique y. fait reconnaître des asques en massue trapue, à 8 spores continues, oblongues, incolores, à 4 gouttelettes. Les stromes naissent à l’intérieur, et poussent à travers l’épiderme, dont les lambeaux érigés leur servent encore quelque temps d’abri. Phyllachora Caricis (Fr. [Sphaeria Caricis S. M. IT, 4351) Nitschke in Lamb. FI Myc. IT, 398; Sacc. SylL IT, 625; Oud. Rev. Pyren. 64; Phyll. Gram. forma Caricis Wint. Kr. ἘΠ II, 899; Dothidea Caricis Fr. $. V. S. 387; Cooke Handb. 800; Oud. Ned: Kr. Arch ὦ ΤΠ 316; Oud-_Arch: Neerl. VIII, 403; Sph. Caricis Fr. dans Berk. Br. A. N. H. ΟΡ ΠΣ 007 Sice. — Rab. F. E. πὸ 535 (Sph. C.). Sur une feuille de Carex. — Nikerk, Stolz. Les loges globuleuses et assez volumineuses semblent se développer à l’intérieur de la feuille, sans que le tissu se transforme en strome. Ils sont cachés sous une épiderme universelle noire, et frahissent leur présence par de petites tuberculosités non perforées à la surface. Je n’ai pu trouver ni des asques, ni des spores. Mrs. LAMBOTTE et Sac- cARDO n’en parlent non plus. Phyllachora Graminis (Pers. [Sphaeria Graminis Obs: Myc. 18 et tab: 1 ἘΠῚ εὐ, 25: ὅγη, 301) Fuck Sym: 910: Sacc. 5011..11 602; ὙΥτηΐ. {τὸ ΠῚ. ΤΠ 898: "Kant Mye Fenn. IT, 225; Lamb. F1 Mycol. IT, 395; Oud'Rer Pyren 63; Dothidea Graminis Fr 5. V. 5. 387; Cooke Handb. 806; Kickx Cr. ἃ. FI. I, 297; Prodr. F1. Bat. IT, 4, p. 72; Sphae- τὰ Gr. P. dans Alb. et Schw. Consp. 14; Nees Syst. τ 315; Fr. S. M. IL, 454; Berk. Eng. F1 V, 257; Currey ἀπῆν Tr. XXIL,, 285 retutabs AE 211- Mids Nat ᾿ἀΈΒΟ Phyllachora Bromi Fuck. Symb. 217. Sicce. — Fries exs. n°. 282 (Sph. Gr.); Moug. et Nesitl. exs. n°. 876 (Sph. Gr.); Schm: αἱ Kunze exs- n°53 (Sp Gr); Desm. Cr: de Fr. 15.19 Edn°968 ΕΠ 28 Mr. Saccarpo cite la face inférieure, mais cela n’est pas correct (Voir la description dans les exsicc. de DESMAZIÈRES. QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 415 PophGrr) MAWMeStMEEnD 91 523: (Doth Gr); MR ab ΜΕ Ed. n°. 647 (Sph. Gr); Rab. F. E. n°. 533 (Phyll. Luzulae) ; πὸ 01 SpA) En 1509 (Doth. Gr); 010352" (Doth Er) Π 1091. (PR er) en 2871 (Phyll Brom):" Fuck Rhen: MOI τὸ πὸ 2204 (Phyll Bron) Eh Een Austen ONG) ἀπο Por Sel. πὐς 20 ΕἸ en 50} (Phyll. Gr); KRehm Ascom. n°. 228; Zopf u. Sydow. Mycot. March. n°. 84, n°. 86, n°. 254; Foi Bad. 335; Schweiz. Krypt. πον ἢ: 1) AConkene τι 15 Rd της. 185: (Doth Gr): M2 Et 1H Ποῦ πα Melon MSphaerebrit Lin: 27 (Doth 6) Karst. Foi Fenn. n°. 483 (Phyll. Gr.); Sacc. Mycot. Ven. n°. 230 et n°. 639 (Phyll. Gr.); Roum. Fgi Gall. n°. 2944 (Phyll. Bromi); n°. 3544 (Phyll Gr.) Sur les feuilles de plusieurs Graminées. — Amsterdam; Harlem. — Leide ; Wassenaar; Naaldwijk. — Culemborg. -— Maastricht. Séromes innés, prominents des deux côtés, couverts par l’épiderme noircie, luisante, adnée: dé plusieurs formes et de plusieurs extensions; solitaires ou confluents; ridés, p. ou m. tuberculeux, longs d'environ 1 à 10 mill. Loges immergées, presque en séries, serrées, un peu plus larges que hautes, pourvues d’une papille non prominente, larges de 280 à 340 y. Asques cilindriques, courtement pédonculés, à 8. spores, 80 — 100 7 —-8 x. Spores monostiques, ovoïdes, continues, incolores, 10 — 13 Χ ὅ — 5.5. Paraphyses présentes. Phlacho rat ncin(Fr. 1SphaenesJuicisS Δ ΤΠ 128) Euce Symb 216; Sacc. Sy TE 606€ Wine 1 Π|: ΠῚ ΟΣ bamb ἜἸ: γος IT οὐ, Kart ΠΕ] ΕἸ πη 1120“ Dothidea Junci Fr. $S. V. 5. 387!); Sph. Junci Fr. dans Berk. πῆρ: ΕἸ τῶ: Οὗ. Linn. Tr, Χ Χ 284: οὐ tab. 49 F. OR CABINE 5247 Prod ΒΗ ΠῚ Ἢ pi": Sicc. — Fr. exs. n°. 5 (Sph. J.); Moug. exs. n°. 964 (Sph. 1). SchméettKze 102 0501. J-MDesm Cryde.Er. 115: Éd an λ" Ὁ Ed en 972 (Spn JP) Wet. ΗΘ. ἢ" 220 (Dath Jr τυ θη 1020 (Dork-J.); Rab "EM end ec ouÉpe 1} 2 {πὸ 101. (Dot Ji) ARADATE πη 550 (Doth 1. Karst For Fennn°16T1 (ΡΠ ΠΕ STE) Perk exsnt Ὁ: Cooke bit. ΤοῚ 19. 6: πῦ 245 ΤΡΙΣῚ Σ Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 26 (Doth. J'); Sace. Mycot. Ven. τὺ 910 Pay 1}; Roum. Fe. ΟἿ]. πὸ: ΤΟ ΕΙΣ Sur les tiges des Jancus efusus et J'uncus glaucus. — Leide, Dz. et Molk. — Baarn, Août 1873, O.; Utrecht Wtt. et O., Juillet 1874. — Z.-Beveland, v. d. Bosch. 1) Le Dothidea Junei Cooke Handb. appartient au genre Teptosphaeria. +16 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Les chaumes attaquées, vues à l'oeil nu, présentent une multitude de taches . noires de différentes grandeurs, de différentes formes, et de différentes nuances de ton. Vues de plus près, elles paraissent composées d’une certaine quantité de stromes très courts, convexes, et appartenant à des séries parallelles, in- termédiaires entre deux faisceaux vasculaires. Ces stromes, cachés dans le parenchyme intérieur, sont couverts de l’épiderme qui, d’abord incolore, bien- tôt va prendre une teinte sombre, et finit par former un écusson noir au- dessus de chaque périthèce. Les divers écussons, appartenant au même strome, se confondent, et forment des plaques d’une certaine extension, et munis d’une surface ridée et inégale, grace aux papilles proéminentes qui correspondent aux périthèces sousjacents. Loges petites, globuleuses. 4sques à peine pédicellés, lancéolés, à 8 spores, 60 — 80 X 7 — 8 x. Spores oblique- ment monostiques, oblongues, continues, munies de deux gouttelettes, incolores ou à peu près, 9 — 10 X3 — 8,5 y. Paraphyses filiformes. 1) Section 2 PHÉOSPORÉES Saccarpo. Jusqu'ici aucune espèce de cette Section n’a été rencontrée aux Pays-Bas. Section 8. HY ALODIDYMÉES. Spores ovoïdes ou presque oblongues. Périthèces non prominents. 1 Dothidella. — Strome étalé, irrégulièrement limité, plan ou un peu Convexc. Seirrhia. — Strome linéaire, d’abord inné, à la fin per- cant à travers l’épiderme. Plowrightia. — Strome pulviné, presque coriacé. DOTHIDELLA Srecazzint. (Fungorum Argentinorum Pugillus IV, n°. 186). (Etym. Diminutif de Dothidea). Les Dothidella se distinguent des ?hyllachora par leurs spores biloculaires. Ιὴ Le Phyllachora Pteridis Fuck. n’a pas encore été trouvé jusqu’ ici dans les Pays-Bas. En prononçant le contraire dans notre Revisio Pyrenomycetüum, nous avons commis une erreur, que nous nous hâtons de reparer, quoique un peu tard, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 417 1. Dothidella Ulmi (Duval [Sphaeria Ulmi Hoppe Bota- nisches Taschenbuch 1809, p. 105]) Wint. Kr. ΕἸ. IT, 904; Phyllachora Ulmi Fuck. Symb. 218; Sacc. 501]. IT, 594; Lamb. FI. Myc. IT, 395; Oud. Rev. Pyren. 63; Dothidea Ulmi Fr. 5. M. Al θ᾽ πῆς "Eng. ΕἸ. V, 286: Grev.Scott Cr nl tab. 200; Cooke Handb. 804; Kickx Cr. de ΕἸ. 1 298 ; Tids. Nat. Gesch. XI 396; Prodr. ἘΠ. Bat. IT, 4, p. 13; Sphaeria Ulmaria Sow. Brit. Fgi tab. 374 f. 3; Sphaeria Ulmi Duv. dans Nees Acta Nat. Our. IX τ VI £ 21 B.; Xyloma sticti- Cum Mar ΕἸ ΠΟ] mxylomoides :D.1C:. FN 1 288. Srcc—— Desm. ἐκ Ὁ ΗΠ 1 5.19. πᾶ Ὁ: 284: 26 8: n°. 836 (Doth. U.); Schleicher exs. n°. 73 (Sph. U.); Holle u. Schmidt exs. n°. 32 (Sph. U.); West. Herb. n°. 111 (Doth. U.): BErKVexs 00192 (Doth {1}: 1CookeBrtBerde/Ed: n°. 184 πὰ Po (Do ἘΠῚ Eu RheEneneloNs (Do eU D ΠΑΡ ΠΕ ΝΜ 86. Ed en 658 (Doth tr); Thim. Ποῖ ἈΠπΒ. 000.499 (Phyil °U); Τά: νος Un πὸ. 2001 (Phyll. U.); Sydow Mycot. March. n°. 256; Sace. Mycot. Ven. πο τ. 010 CPhyIL Ur) Ὁ που πε πο ἘΠΕ n°5716 (Phi {Π} Sur les feuilles de Τ᾽ {ζγέηιια, campestris et de l'Ulus suberosa. --- Amster- dam, Oud. — Leide, Oud.; Schéveningue, Destrée (N. K. A. 2, VI, 181). — Beek, Ubbergen, Abel.; Harderwijk. — Kampen, Bondam. — Maastricht, Franq. Stromes épiphylles, épars, rapprochés où confluents, souvent occupant la plus grande partie de la surface, très convexes, orbiculaires où angulaires, mais en tout cas exactement limités à la base, p. où m. granulés ou verruqueux par cause des périthèces proéminents, d’abord cachés sous l’épiderme et alors noir-orisâtre, plus tard exposés, noirs. — Kur une coupe horizontale les périthèces font semblant de points blancs très nombreux, entourés d’un tissu noir-foncé. Loges ascifères globuleuses, munies d’une papille perforée au sommet, Asques cilindriques, pourvus d’un pédicelle court et robuste, à 8 spores, 60 — 70 Χ 8 — 9 y. Spores obliquement monostiques, ovoïdes-oblongues ou oblongues, arrondies aux extrémités, munies d’une cloison non loin du pole postérieur, non rétrécies, incolores, mais avec un reflet verdâtre très pâle, τ Σιν, 2. Didymella thoracella (Rutstrom [Sphaeria thoracella Spicilegium plantarum eryptogamarum 17]) Sace. Syil. IT, 630; Wint. Kr. F1 II, 905; Euryachora Sedi Fuck. Symb. 220 et ADN SSD Mars ΕἸ Eenn. Il, 228: DothideamtAlRese sphaeria) Sedi de Not. dans Comm. Soc. Critt. ital. IT, 490; Leptostroma Sedi Link Handb. ΠΠ|, 345; Ectostroma Sedi Fr. 21 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie) DI. 11, 2e Ged. 418 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 5. M. IL 602: Tids. Nat. Gesch. XT, 396: τυ Ἢ Bat. IT Ep: 120; Sice. — Fries exs. n°. 217 (Ectostroma Sedi); Fuck. Rhen. n°. 191 (Leptostroma Sedi); Thüm. Foi Austr. n°. 500 (Placo- sph. Sedi). Etym. — Thoracella, diminutif de Thorax, harnais, cui- rasse ; ἔς ἃ. au port du champignon. Sur les tiges et les feuilles des Sedum Thelephium et maximum, dans les dunes maritimes des Pays-Bas, Dozy et Molk. — Santpoort près de Harlem, 15 Juin 1871, Oud. — Tous les exemplaires stériles. Les tiges et les feuilles attaquées par ie champignon présentent des taches p. où m. étendues, noir - d’encre, luisantes, lisses ou un peu ridées, ou bien, dans le cas où elles sont fertiles, pointillées par cause des papilles saillantes d’un nombre illimité de loges ascifères, cachés dans le strome. Æ4squrs ovoïdes, pourvus d’un pédicelle court et robuste, à 8 spores, sans paraphyses, 20 — 25 X 10 — 12 y. Spores oblongues, d’abord munies de deux gouttelettes, plus tard cloisonnées et divisées en deux moitiés, dont l’antérieure est un peu plus robuste que la postérieure, 5 — ὁ X3 y. Les asques et les spores ont été décrits selon le texte de Mr. SACCARDO. SCTRREHTIA NiScenKe (Fuckel, Symbolae mycologicae 220). (Etym. cxf:e, tumeur dure; f. a. à la dureté des stromes). S'romes linéaires, souvent confluents, formant des séries parallelles très convexes, noires, d’abord cachées sous l’épiderme, plus tard ex- posées à travers de fentes longitudinales. Loges enfoncées, ordinaire- ment réunies en une seule couche superficielle. Asques à 8 spores. Spores oblongues, uniseptées, incolores. — Le paralleilisme des stro- mes dépend de la structure du support qu'ils habitent, ὁ. à. d. des tiges et des feuilles de Graminées, qui ont les faisceaux vasculaires parallelles, séparés par un tissu parenchymateux, qui justement sert de retraite au parasite. ie Scirrhia rimosa (Alb. et Schw. [Sphaeria rimosa Consp. Fung. Agri Niskiensis 12 et tab. III f. 1]) Fuck. Symb. 221 et tab. Lf: 13:55 Sacc. Sy 1. 6347 Wint Κα ME lESRIROULE Karst. Foi Fenn. IL 229; Oud. Rev. Pyren: 65; Ned: Kr- Arch. 2, I, 264; Dotnidea rimosa Fr. $. V. 5. 386; Sphaeria rimosa À. 5. dans Fr. 5. M. II, 427; Kunze u. Schm. Myc. QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 419 ΠΕ ΒΕ tab. ΤῸ fn; Tids. Nat. Gesch. XI, 394: ΤῸ ΠῚ Bar oil 1 Ὁ. δ. ΡΟ Dean ἘΠ Or de Fr. 1 5 19 Τὰ ποτ θυ Rene 205 Sp ERA Ἢ ΝΜ. 26 ΤΠ πὸ 207 ΤΡΟΠῊ ROME πὸ 05} (Dot) οὐ πο 5. (501 ΤῊ MAUR Rhen. π΄. 1010 (Doth. r.); Rehm Ascom. n°. 414: Sydow Myc. ΜΆΓΩΝ. πὸ: art παι ΒΈΠπι. πὖ. 271 50Ππ| τὴ: τ} Mycot. Ven. n°: 2.4. (Scir. 1: Roum. Foi Gall: n°9: 2189 (Soir. r.); 0 Ὁ For Neerl. n°. 281 (5617. r.). Etym. — rima, fente; f. ἃ. au port des stromes mûrs. Sur la partie vaginale des feuilles du P#ragmites communis. — Bloemen- daal, 21 Mai 1872, Ὁ. — Leide D. et M.; Voorschoten, de Haan; Loos- duinen, Destrée (N. K, A. 2, VI, 183). — Utrecht, Wttewaal. — Maas- tricht, Franq. Les stromes-modèles, résultats d’une combinaison de plusieurs stromes partiels linéaires dans le sens transversal, ont une forme elliptique, oblongue ou lancéolée, aux extrémités p. ou m. effilées. Leur partie médiane qui est la plus large, est aussi la plus convexe et nous montre, dans le stade de maturité, outre les fentes, les petites ouvertures des loges ascifères. Celles-ci ne forment pas plus qu’une seule couche, et se trahissent, justement comme dans le Dothidella Ulmi, par leur couleur blanche sur une coupe tangentiale. — Les plaques noires ont une teinte grisâtre aussi longtemps que l’épiderme est restée intacte; mais dès que les crevasses longitudinales commencent à se montrer, le noir commence à dominer, en concordance avec l'exposition des stromes. Æsques oblongs, reposant sur un pédicelle médiocrement long 80 X 14 y, à 8. spores. Celles-ci distiques, oblongues, uniseptées, incolores, 20 — 25 X 7 — 10 w. Les stromes composés ou stromes modèles, peuvent atteindre une longueur de 5 cent. et une largeur de 1}}. cent. — Ou regarde le Aadrotrichum Phrag- mitis Fuck. comme la forme conidienne du Scirrhia rimosa. La variété depauperata (Fuck. Symb. 221) du Scirrhia rimosa vient sur les rubans des feuilies, et se distingue par des dimensions beaucoup moindres des stromes (1/; — 1!/, mill.). On la trouve citée dans Sace. Syll, 634; Wint. Κα. F1 II, 907; Karsten Myc. Fenn. II, 230; Oud. Rev. Pyren. 65. — Des exemplaires desséchés peuvent être consultés dans Rab. F. E. n°. 349 (Doth. r. var. dep.) et n°. 2328 (Sc. rim. var. dep.); Fuck. Rhen. n°. 1819 (Doth. τ. 6. dep.); Kunze Foi sel. n°. 363; Thüm. Myc. Univ. n°. 863 (£c. depau- perata); Roum. Fgi Gall. n°. 5454 (Sc. dep.) La forme conidienne a été décrite sous le nom de ZÆZadrotrichum simile. PLOWRIGHTIA Saccarvo. (Sylloge 11, 635). (Dédié au mycologue Anglais C. B. Plowright de King's Lynn). Strome pulviné, coriacé, noirâtre. Asqurs allongés, octospores. Spores ovoïdes ou oblongues, biloculaires, incolores ou à peine ver- dâtre-pâle. δ 70 420 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Les Plowrightia sont des Dothidea à spores incolores. Plowrightia Ribesia (Pers. [Usteri, Annalen der Botanik, 17,24: Disp. meth. Fung. 50; Syn. 14]) Sacc. 5011. IE, 635 ; Oud. Rev. Pyren. 65; Dothidea Ribesia Fr. exs. n°. 100; Fr. S.M: Π ποῦ; Duby. Bot: Gal Il 713 ;1Berk Pt AE ENPRE ES de Not. Microm. Ital. Decas V n°. T et tab. Π| NE" Tul S. F. C. 11,66; Fuck. Symb. 223; Wint. Kr. FL IL 910;-Cooke Handb. 807; Karst. ΕἸ. Fenn. {1 229... Kickxi Or Re 299: 1Lamb. EL: Myc. IL 201 τ Sacc. IL Fo” lTtal tab 214 Prodr: “ΕἸ: Bat 1 4 p.70: Ne κα Arch M NE RASE Sphaeria Ribesia Pers. dans Schum. FI. Saell. II, 168; AÏb. et Schw. Consp. 5; Rebentisch FI. Neom. 324 et tab. ΤῸ 5 b.: Nees Syst. 293 et fig. 312 (très mauvais); D: C. FL Fr. VI, 117; Stromatosphaeria Ribesia Grev. FI. Edin. 357; Sphaeria Ribis Wallr. FI. Cr. II, 847. Sice. — Fr. exs. n°. 100 (Sph. R.]; Moug. et Nestl. exs. Si τὸ: ΟἿ (Sph. À.) Schm. u "Kzcrexs. ἐπ Ὁ ΡΠ R°)"#DEEmE Cr. de Fr 195. 5: 1. πα 2393. 25 πὸ 90 {Π0Ό{ΠῈ ΜΠ Ὴ West. Herb. n°, 406 (Doth. R.); Fuck. Rhen. n°. 1005 (Doth. R.); Rab. H. M. 2 Ed. n°. 655 (Doth. R.); Thüm. Foi Austr. UMlS81 (Doth. ἘΠ}: /Kunze Foi sel n°21570 (Doth Mi) Berk. exs. n°0: 91 (Doth. Μ᾽): Plowr..Sphaer. Brit 100728 (DothR:); Roum_ Foi Gall n02992%(Doth 6); πὸ ΕΗ (Plowr. R.). Etym. — ibesia, dérivé de Ribes, Groseailler; ἢ. ἃ. au support. Sur les rameaux du Ribes rubrum. — Naaldwijk, v.d. Tr.; Schéveningue, Destrée (N. K. A. 2, VI, 183). — Utrecht. — Lochem, Sprée. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Stromes épars, perçant à travers le périderme par moyen de fentes trans- versales, proéminents, orbiculaires ou transversalement elliptiques, ordinaire- ment aplatis, quelquefois pourvus d’un sillon transversal qui les divise presque en deux moitiés, noir-terne, larges de 1 à 3 mill., parfois finement granulés par cause des papilles subtiles proéminentes. Loges ascifères petites, très serrées, réunies en une seule couche périphérique, globuleuses, communiquant avec l'extérieur par une petite ouverture au centre d’une papille très subtile. Asques cilindriques, oblongs, arrondis et un peu épaissis au sommet, pourvus d'un pedicelle court et robuste, octospores, 80 — 100 Χ 12 — 14 μ (sans le pédicelle). Spores obliquement monostiques ou irrégulièrement distiques, fusi- formes, droites où courbées en croissant, composées de deux moitiés inégales, séparées par une cloison presque sans rétrécissement: une antérieure plus large et plus longue, et une postérieure plus étroite et plus courte. Les bouts des deux moitiés varient beaucoup, et sont ou arrondis, ou p. ou me QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 421 acuminés, où bien arrondis en avant et coutractés en arrière. Longueur 10 — 23, largeur de 4 — 6 p. Section 4 PHÉODIDYMÉES. Spores ovoïdes ou presque oblongues, biloculaires, brunes. Ne contiennent qu'un seul genre: Dothidea. DOTHIDEA Ferss. (Systema Mycologicum IT, 548 p.p.) (Etym. δοθεζν, pustule, bouton, et εἶδος, forme; f. a. à l’aspect des stromes). Strome percant à travers les couches protectrices, assez robuste, presque coriace. Loges ascifères immergées, trahissant leur présence par des papilles p. ou m. saillantes. Asques à 4 ou à 8 spores. Spores plus longues que larges, biloculaires, mais divisées en deux portions inévales, olivacées ou fuligineuses à reflet jaunâtre. Point de paraphyses. 1. Dothidea Sambuci (Pers. [Sphaeria Sambuci Syn. 14]) HS ΠΤ 5 Re CMOS Ace 5.11. 11. 059: Sacc. Ale tale tab 212-: πὶ Καὶ Pl IT οὐδ᾽. Fuck Symb. 222; Lamb. El Myc. ΠΠ 102. Oud. Rev. Pyren..65; Sphaeria Sambuci P. dans Alb. et Schwein. Consp. 5; Schum. Sel 11 100 9 AE Pr VE ΠΤ: Nes Syst LS Prodr. ΕἸ. Bat. 11, 4, p. 70; Dothidea Frangulae Fuck. Symb. 222; Sphaeria natans Tode Mecklenb. IT 27 et tab. XIT f. 98. Sice. — Rab. H. M. 2° Ed. n°. 67 (D. puccinioides); Rab. PME En 29920DMSmb)ePhum. Foi Austr, n°11044 (D: Samb.); Kunze Foi Sel. n°. 158 (D. Samb.); Fuck. Symb. n°. 1007. (D. Samb.); n°: 1816 (D. Frangulae); Sacc. Mycot. Ven: 95 018. 1355 1900; 1951 (D. Samb.); Rounr- Fer Gallens AMADESAamb:.): Sur les rameaux du Sambucus nigra. — Leide, Dz. et Molk. — Maastricht, Franq. Stromes saillants, palvinés, à circonférence orbiculaire ou verticalement oblongue, aplatis, noir-foncé, d’abord lisses, plus tard subtilement pointillés, à la fin ridés et s’affaissant, mesurant !/, à 1 mill. de travers. Loges ascifères très nombreuses, serrées, globuleuses, très petites, réunies en une seule couche périphérique. Æsques cilindriques, oblongs, pourvus d’un pédicelle court 2 499 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS robuste et oblique, octospores, 75 — 90 Χ 12 — 15 μ. Spores ordinairement monostiques, obovées-oblongues, cloisonnées et divisées en deux portions iné- gales: une antérieure plus large et plus longue, et une postérieure, plus étroite et plus courte. Couleur brun-olivâtre. Dimensions 18 — 20 Χ 7 —8 y. Un rétrécissement superficiel à la hauteur de la cloison. 2. Dothidea puceinioides (D.C. [Sphaeria puccimoides BE. MNT 1181) Fries VS. 0M IT ΟΠ ον 69: Sacc. 501]. II, 641; Wint. Kr. F1 II, 909; Kickx Cr. d: Fl, I, 208; Lamb. FL Myc. 397; Oud. Rev. Pyren. 65; Prodr. BIRBat MED T0: Sicc. — Libert Cr. Ard n°. 365:(D.° puce); Κὰρ: ΡΝ 2e Ed. πὸ. 67(?); Rab. F. E. n°.871 (D. pucc.); Thüm. Mycot. Univ. nos 1552 et 1658 (D. pucc.); Roum. Fgi Gall. nes 193 et 5360 (D. pucc.). Etym. — Puccinia, genre d'Urédinées; f. ἃ. à la ressem- Llance entre les pustules du champignon en question et les coussinets de plusieurs Puccinia. Sur les rameaux du PBuxus sempervirens. — Goes, v. d. Bosch. Le D. puccinioides diffère du D. Sambuci par la forme absolument sphérique des stromes épiphylles, par les asques plus courts (60 — 65 y), et par le nombre réduit (2 ou 4) des spores dans le même asque. [l y a des auteurs qui ne voient dans le D. puccinioides qu'une variété du D. Sumbuci. 3. Dothidea tetraspora B δὲ: Ann. Nat Est 5 ΠῚ: n°. 899Let: tab. 11 f: 99. Cooke Handh: 807; Sacc SI IE AO Sacc ON Fo ΤᾺ]: tab 216 Etym. — rerpa, quatre et σπορά, graine; f. ἃ. aux asques tétraspores. Sur les rameaux du Sarothamnus vulgaris. — Loosduinen, Destrée (N. K, A. ὃ. VL 182). Stromes pulvinés, saillants, larges de 1/, mill., presque hémisphériques, noirs. Loges ascifères périphériques, à papilles à peine proéminentes. 4sques cilindriques, courtement pédicellés, 60 X 9 — 10, sans paraphyses, à 4 spores. Spores mono- stiques, oblongues, souvent eourbées et inéquilatérales, biloculaires, brun- olivâtre, 20 X 7—S y. La loge antérieure un peu plus large et longue que la postérieure. Section 5} PHRAGMOSPORÉES Saccarno. Spores oblongues ou fusiformes, à 2 ou plus encore de cloisons, coloriées ou presque incolores. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 429 A. Cavités ascifères à plusieurs asques. [Montagnella. — Strome étendu, presque plan, à pa- pilles saillantes]. 1. Rhopographus. — Strome allongé ou linéaire, d’abord inné, plus tard saillant, venant sur les Graminées et les Fougè- res, rarement sur le bois. [Homostegia. — Strome presque hémisphérique, carbo- nisé, venant sur les Lichens, ou quelquefois sur les Phané- rogames|. BB. Cavités ascifères à un seul asque. [Eurytheca. — Strome allongé, pluriloculaire ; chaque loge ne comprend qu'un seul asque|. RHOPOGRAPHUS \Nrscukxes. (Fuckel Symbolae Mycologicae 219). (Etym. ἕωψ, osier, verge, et ypzp#, écriture; f. a. aux figures, provoquées par le champignon à la surface des tiges). Stromes linéaires ou lancéolés, souvent confluents, ordinairement formés d’un tissu pseudoparenchymateux brun, qui à la fin s'ouvre par des fentes et dans lequel sont nichées des séries de loges asei- fères. Asques oblongs, à 8 spores. Spores fusiformes-oblongues, pourvues de 3 à 5 cloisons, jaunâtres. 1Ë Rhopographus filicinus (Fries [Sphaeria ficina S. M. II, 427|) Nitschke dans Fuck. Symb. 219: Sacc. Syll. IT, 018: AR arst Myc Fenn 1. 290: Lamb ΠῚ MycALPeo USE Oud. Rev. Pyren. 66; Rhopographus Pteridis Wint. in Kunze Fei Sel. n°. 583 et in Κα. ΕἸ. IT, 915; Dothidea filicina Fr. S. V. 5. 386; Cooke Handb. 808; Sphaeria Pteridis Sow. Engt. Foi tab. 394 f 10; Fries in Kze u. Schm Myce-Heïte LL, 35; Sphaeria filicima Fr. 5. M. II, 427; Hysterium aquilinum Schum. En. PI Saell. 11. 152; Sph. rimosa ἢ. αὐτὰ Alb:e Schw. Consp. 15. Sice. — Fries exs. n°. 48 (Sph. Pteridis); Schm. et Kunze 424 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS exs. n°: 202: Degm. Cr. de Fr. 1e S. 1e Ed. n°. 966 et 2e Ed. n°. 266 (Sph. filicina); Libert Cr. Ard. n°. 243 (Sph. f1.); Berk. exs. n°. 33 (Sph. fil); Cooke Brit. Foi 1e Ed. n°. 244 (Doth. fil.); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 30 (Doth. fil); Karst. Fgi Fenn. n°. 671 (Rhop. fil); Rab. F. E. n°. 2672 (Rhop. Pteridis); Thüm. Mycot. Ven. n°. 2176 (Rhop. fil); Kunze Foi Sel. 583 (Rhop. Pteridis); Rehm Ascom. n°. 581; Sydow Mycot. Marc. n°. 163; Sacc. Mycot. Ven. n°. 233 (Rhop. fil.); Roum. Foi Gall. n°. 1657 (Rhop. fil). Etym. — Pferidis, génitif de Pteris, genre de Fougères, dont le P£. aquilina appartient à la flore des Pays-Bas. La différence entre les manières d'écrire le nom spécifique de notre champignon, peut être éclaircie en se souvenant, que le nom de SOWERBY (Spk. Pleridis), quoique le plus ancien, pourtant n'envisageait que le stade préliminaire de notre Rhopographus, 6. à. d. le Leptostroma litigiosum 1), tandisque l'expression fili- cinus de FRIES se rapportait bien dûment ou stade ascifère. Ceux qui admettent l’affinité biologique entre les deux formes, écrivent , Pteridis”, mais ceux qui ne l’admettent pas: , filicinus”. Quoique ce raisonnement semble assez plausible, il ne faut pas oublier pourtant, qu’on n’agit pas de la même manière envers les Urédinées, dont les téleutospores conservent le nom qui leur fut appliqué le premier, sans que jamais une tentative pour lui substituer tel autre, donné beaucoup plus tôt à quelque stade stylosporifère, dans le cas même que tous les deux aient été reconnus appartenir au même cycle d'évolution, soit réussie. Croyant devoir agir dans le même sens, qui a présidé à notre énumération des Urédinées, nous nous sommes décidés d'adopter le nom ,filicinus”, tout en admettant la probabilité que le Leptostroma et le Rhopographus soient parentés l’un à l’autre. Sur les pétioles du Pferis aguilina. — Toosduinen, Destrée (N. K. A. 2 VI, 181). — Maastricht, Franq. Stromes en groupes souvent très serrés, linéaires ou lancéolés, atteignant une longueur de 3 mill. à l’état isolé, mais souvent s’alignant de manière à former des stries noires, luisantes, lisses ou longitudinalement sillonnées, tant soit peu convexes. Ces stries peuvent se rencontrer dans le sens trans- versal, et alors forment des plaques d’une certaine étendue. — Loges asci- 1. ) DESMAZziÈREs dans ses Exsiccata (Ch. de Fr. le $S., le Ed. n°. 966) s’exprime ainsi sur le Ch. de Sowergx: ,Le Sphaeria Pteridis Sow., que BERKELEY ἃ vu dans l'herbier de l’auteur anglais, ne peut être rapporté au Sphaeria filicina FR." QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 425 fères complétement immergées, ordinairement en séries serrées, larges de 180 — 210, hautes de 80 y. Asques oblongs, pourvus d’un pédicelle court et robuste, à 8 spores, 70 — 75 Χ 17 w. Spores distiques, fusiformes-oblongues, souvent courbées, inéquilatérales, étroitement arrondies aux extrémités qui portent un petit appendice conique, munies de 3 cloisons, 28 — 30 7 w, jaunâtres. Section 6 DICTYOSPORÉES Saccarno. Jusqu'ici aucune espèce de cette Section n’a été rencontrée dans les Pays-Bas. Section 7. SCOLÉCOSPORÉES Saccarno. Jusqu'iei aucune espèce de cette Section n'a été rencontrée dans les Pays-Bas. Famille ἡ. MICROTHYRIACÉES Saccanno. (Sylloge Fangorum IT, 658). Etym. μικρός, petit, et βύριον, petite porte, fenêtre ; f, a. à l’ostiole extrèmement petit). Pyrénomycètes libres (non immergés dans un strome). Périthèces superficiels, noirâtres, membraneux où carbonisés, dimidiés (formés de la moitié supérieure seulement, l’inférieure étant remplacée par une excavation superficielle du support, aplatis, formés d’un tissu pseudoparenchymateux, dont les cellules forment des séries radiales qui, au centre, aboutissent à l’ostiole, si un tel existe. Asques à 4 ou 8 spores, souvent courts. De toutes les Sections, il n’y ἃ que la troisième, celle des Hya- lodidymées, qui est représentée chez nous, et cela par un seul genre. Section 4 HY ALODIDYMÉES Saccarno. 1. Microthyrium. — Spores uniseptées, imcolores. Péri- thèces membraneux, perforés dans Îles exemplaires typiques. Asques courts, sans paraphyses. [Clypeola. — Spores uniseptées, incolores. Périthèces car- 496 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS bonisés, toujours fermés. Asques assez longs, accompagnés de paraphyses|. MICROTHYRIUM Drsmarères (Annales des Sciences Naturelles 2, XV, 137). (Voir pour l’étymologie page 425). Périthèces dimidiés, seutiformes, membraneux, superficiels, dépri- més au centre qui est papilliforme, se détachant cireulairement à leur base, recouvrant des asques en massue fixes, couchés et dispo- sés en rosette. Spores oblongues ou presque fusiformes, incolores, uniseptées dans les exemplaires typiques. l_Microthyrium microscopicum Desm ἡ ΡΝ XV, 1098. ἐν tab ΧΙΝ 1: Sacc. SyIL DE 2602 Sacc TEE Hal: "tab. 502: Wint. τ. ἘΠ: 11’ 80: Fuck Symb. 98; "Cooke Handb.. 927: Kickx Cr d'Æl Ἰ 360; ‘Eamb El Mc 118 Oud Rev. Pyren. 00. Prodr. "FL Bat ἢ ΡΥ: Sicce. - - Desm."Cr. de Fr 5.519 Ed τὸ 1002. 26 ΠῚ n°492: West. ΠΟΙ͂Ρ. πὸ. 110: Fuck Rhen- αὐ ΤΟ ΕΟ F. E. nos 967, 1963, 2943; Cooke Brit. Fei 1° Ed. n°. 282: 2e Ed. n°. 297; Plowr. Sphaer. Brit. ITT, n°. 88 τ Sace. Mycoth. Ven. no 157 et 1481; Roum. Foi Gall. nes 497 et 2586. Sur les feuilles de l'Z/ex Aquifolium. — Leide D. et M.; la Haye, Destrée (N. K: A. 2, VI 192). Périthèces épars, dimidiés, seutiformes, mesurant 150 μα de travers, bruns, un peu luisants, frangés au bord, perforés au centre. Asques oblongs, un peu en massue, dépourvus de paraphyses, presque sessiles, arrangés en rosette, à 8 spores, 25 — 30 Κι — 9 4. Spores di-ou tristiques, ovoides-fusiformes, un peu inéquilatérales, uniseptées à l’état mûr, avec la cloison un peu au- dessous du compartiment supérieur, 8 — 10 Χ ὃ — 31}, pe. 9. Microthyrium Quercus Fuck -Symb 08. 61 |Π|} ἘΠῚ {--11: Sacc. Syll ΠῚ, 68: Mint. Καὶ ΕΣ Πρ ΘΝ ΟΣ Kr Arch #42; ΕΠ TT Oude Rev πο τὺ. Sur les feuilles du Quercus Robur. — Leïide. Le M. Quercus diffère du 77. microscopicum par ses périthèces plus petits (12S μ' de travers); le nombre réduit des cellules qui forment les rayons des écussons (voir la fig. de FuckeL); les asgues aux bouts pointus, et les spores plus régulières, oblongues, avec la cloison au milieu. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES paÿs-BAs. 421 Nous n'avons pas eu l’occasion d'examiner des échantillons de cette espèce, en sorte que les lignes que nous lui avons consacrées plus haut, ont été em- prüntées aux imprimés de Fuckez, Saccarpo et WiNTER, et aux figures du premier. Famille VL LOPHIOSTOMACÉES Saccarno. (Michelia 1, 333 et Sylloge Fungorum IT, 672). Etyvm. λόζϑοε. crête, et or/uz, bouche: f. a. à l’ostiole en forme de sillon v G; 2 L 2 7 9, compris entre deux lèvres). Point de strome. Périthèces d’abord enfoncés dans le support, libres ou adnés à l'entourage, et ne faisant saillie qu'avec le col; moins rarement exposés totalement ou pour la plus grande partie, soit de nature, soit après le délabrement des tissus abritants, pour- vus d’une paroi de consistance variable, surmontés d’un col latéra- lement comprimé, sillonné longitudinalement au milieu, tronqué, ar- rondi ou crénelé au bord. Asques allongés, accompagnés de para- physes. — Le support qu'on voit quelquefois se noireir autour de la base des périthèces, prend le dehors d’un strome, lequel pourtant en réalité n'existe pas. Jusqu'ici il manque à notre flore mycologique des espèces de Lophiostomacées phéosporées, phéodidymés, hyalodidymées et scoléco- sporées. Au contraire, nous possédons quelques espèces des Sections des Hyalophragmées, des Phaeophragmées et des Dictyosporées. Section 4 HY ALOPHRAGMÉES Saccarvo. Cette section ne comprend qu'un seul genre, nommé Lophiotrema. LOPHIOTREMA Saccaroo. (Michelia 1, 388 et Sylloge IL, 678). (Etym. À6,06, crête, et τρῆμα, ouverture; f. a. à l'embouchure des périthèces). Périthèces de la famille. Æsques allongés, accompagnés de para- physes, à 8 spores. Spores oblongues où fusiformes, à 2 ou plus encore de cloisons, incolores, mutiques ou appendiculées aux deux bouts. Les spores surannées et évacuées par les asques prennent quelquefois une teinte brunâtre. 428 RÉVISION DÉS CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Lophiotrema duplex (Karsten [Lophiostoma duplex Mycol. Fenn. II, 86] Sacc. Mich. I, 338; Sacc. 5.11: Il, 679; Sace. I. Fe. Ital. tab. 256; Lophiostoma duplex Karst. dans Wint. Kr. ΕἸ. 11, 292; Lophiostoma nuculinum Rehm Beitr. zu Augsbure’s Pilzflora 77; Trematosphaeria corticivora Rehm Ascom. n°. 382. Sice. — Rehm Ascom. n°. 382 (Trematosphaeria corti- civora). Etym. — duplex, double; f. ἃ. au fait, que l'espèce ἃ le port du Z. Nucula, et la structure interne du ZL. compressum. Sur un morceau de bois. — Loosduinen, Dec. 1894, Destrée. Périthèces en groupes, immergés dans le bois brunâtre à surface noircie, globuleux, p. ou m. comprimés, pourvus d’un col saillant, comprimé à devenir linéaire, noirs, larges à peu près de 300 4. 4sgues cilindriques, 100 — 120 Χ 9 — 10 y, octospores. Spores obliquement monostiques ou presque distiques, oblongues, droites où à peu près, d’abord ccntinues, pourvus de 4 gouttelettes majeures, plus tard uni-, à la fin triseptées, rétrécies à la hauteur des cloisons ou entre les gouttelettes, incolores, avec un reflet verdâtre-pâle, 18 — 23 X ὃ — 1 y. Paraphyses filiformes, très minces. Section 35 PHÉOPHRAGMÉES Saccarpo. Cette Section ne comprend qu’un seul genre, nommé Lophiostoma. LOPHIOSTOMA Cesar: et ΡῈ Noraris. (Schema di Classificazione degli Sferiacei Italici Aschigeri, 219 p.p.). (Etym. 26962, crête, et στόμα, bouche; f. a. à la forme du col des périthèces). Entre les Lophiostomacées en général, ce genre a pour caractère les spores foncées (brunâtres) à trois ou plus encore de compar- timents. 1. Lophiostoma Desmazierii Saccardo et Spegazzini Michelia I, 411; Sacc. Syll. II, 693; Sacc. Illustr. Fg. Ital. tab. 606; Wint. Kr. ΕἸ. Τ 299: Οὐ Need Καὶ Arch 027 AS5 et tab NAT 19: 5166. — Roum. Foi Gall. n°. 1576. Etym. — Dédié à feu DEsMazièREs, mycologue français des plus zêlés. QU'INFÉRIEURS LROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 429 Sur les rameaux du PAiladelphus coronarius. — Rijswik, Févr. 1889, Destrée (NS Κα. A.:2,. NI 087). Périlhèces en groupes, enfoncés totalement ou pour la moitié inférieure dans l'écorce où dans le bois, globuleux, mesurant !|, à 1/, mill. de travers, car- bouisés, noirs, ayant toujours à découvert la crête fortement comprimée de côté, subtilement sillonnée le long du sommet courbé en croissant. Æsques cilindriques, arrondis au sommet, courtement pédicellés, accompagnés de paraphyses linéaires, 170 — 200 X 14 — 15 μ, octospores. Spores obliquement monostiques, oblongues eu oblongues-fusiformes, 35 — 40 X 10 — 14 μ, qua- driloculaires, rétrécies à la hauteur de toutes les cloisons, ochracées-fuligineuses, finement verruculeuses, enveloppées d’une couche gélatineuse. Les aspérités sont rangées p. où m. régulièrement, c. à d. en lignes courbes, parallelles l’une à l’autre, suivant l’axe la plus longue de l’objet. 2. Lophiostoma caulium (Fr. [Sphaeria caulium $. M. Il, 509]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 219: de Not. Sferiacei Ab 1 ec tab ST XX Sac 11: 2697; Wint. Kr. El. IE, 300 1); Cooke Handb. 851; Karst. Myc. Fenn. IT, 87; Oud. Rev. Pyren. 68; Sphaeria caulium Fr. dans $. V. Se. 391; de Not. Microm. Ital. p. 124; Niessl in Hedw. XIV {τ }} ap 21 1Desmn A SN 2 RNCS ΓΙ Derk A" NAS NE 5 ΠΥ ΤΟΤΕ Bar ll; 2 2p 00) Sicc..— Fr. exs. 465. (Sph. caul.); Rab. FE. n°. 1870 (L. microstomum); n°. 1924 (L. caul.); Thüm. Mycot. Univ. n°. 168 (L. microstomum);, Kunze Fyi Sel. n°. 96 et n°. 339 (L. caul.); Rehm Ascom. n° 181, 484, 749; Sydow. Mycot. March. n°. 257; Karst. Foi Fenn. n°. 969 (L. caul.). Etym. — caulis, tige; ἢ. ἃ. au support. Wassenaar, Destrée (N. K. A. 2, VI, 186). — Sur les tiges d'Ombellifères; Maastricht, Franq. Périthèces épars, enfoncés pour la plus grande partie dans le bois, globuleux ou largement elliptiques, pourvus d’un col fortement comprimé de côté, noirs, mesurant ?/,—1/, mill. de travers. Asques en massue lancée, courtement pédi- cellés, à 8. spores, 90 — 105 X 10 — ΤῈ μ. Spores mono- ou partiellement di- stiques, oblongues -- fusiformes, sans appendices, droites où un peu courbées, à 4 jusqu’ à 8 compartiments, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, lisses, brun-jaunâtre, 20 — 30 X 5 —S y. Paraphyses filiformes. d. Lophiostoma Arundinis (Fr. [Sphaeria Arundinis S. M. II, 510]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 220; 5800. Syll. ΤΠ 099: “Κα. ΕΠ: ΠῚ 301, Fuck: SymbBb6PSCooke 1) Le Z. caulium Fuck. semble être une autre forme, parce qu’il a les spores appendiculées. Aussi n'avons nous pas osé introduire dans notre liste d’Exsice. le n°. 92 des Foi Rhen. 430 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Handb. 852; Kickx Cr. ἃ. FI. I, 338; Lamb. FL. Mye. II, 302; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, I, 264; Oud. Arch. Néerl. VIIT, 404; Sph..Arund. Fr. dans B. Br. À Ν. 2 ΤᾺ ποθ p. 328; Curr. Linn. Tr. XXII, 330 et tab. 59 £ 124 Sicce. — Schmidt ἃ. Kunze exs. n°. 55.(Sph. Ar); Rab: H. M. 2° Ed. n°. 641 (Sph. Ar.); Fuck. Rhen. n°. 926 (Sph. AT); KRehnm. Ascom: n°. 692: Berk:. .exs un 9 71-nblome Sphaer. Brit. I, n°. 60 (Loph. Ar.); Roum. Foi Gall. n°. 5646 (Loph. Ar.). Etym. — Arundo, genre de Graminées, dont l'espèce, nom- mée Arundo Phragmiles, aujourd’hui mieux connu sous le titre de Phragmites communis, appartient à la flore de notre pays, et sert de support au champignon qui nous occupe. Sur les chaumes du P#ragmites communis. — Rotterdam, Août 1870, Oud.; Loosduinen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 187). Périthèces en groupes immergés, pénétrant à travers l’épiderme avec le col assez robuste, comprimé. ÆAsgves en massue allongée, courtement pédicellés, octospores, 100 — 130 X 12 — 15 w. Syores distiques, fusiformes, courbées, aigues aux deux bouts, 30 — 35 X42/, — 7 y, sixloculaires, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, brun-olivacé. Quelques uns de nos exemplaires avaient la surface noircie aux lieux en- vahis par les périthèces. Lophiostoma macrostomum (Tode [Sphaeria ma- crostoma Mecklb. II, 12 et tab. IX f. 76]) Ces et de Not. Schema Sfer. 219; Sace. 5.11. IT, 700; Sace. IL Fg. Ital. tab. 235; Wint. Kr. F1. II, 302; Fuck. Symb. 157; Cooke Handb. 848; Karst. FL Fenn. If, 83; Lamb. ΕἸ. Mye. IT, 300 ; Sphaeria macr. Tode dans Fr- 5. M. IT, 469: B. Br: A. N. ΠΡ ΠῚ: 881; Curr.. Lainn. Tr. XXII 321, tab. 58/1 05 Kick 0e de BEL 5537: Prod ΕἸ BA ΠῚ p 056 Sice. — Fries exs n°. 345 (Sph. maer.); Desm. Cr. de Er. de 5: 1e Ed:-n°:62%et ἢ. 1272 (SD Um} Bent 7172 (Sph. m.); Rab. ἘΣ E. n°. 2040 (Sph. m); Fuck. Rhen. n°. 923 (Sph. m.); Wesi. Herb. 909 (Sph. m.); Sace. Mycot. Ven. n°: 679 (Loph. m.). Etym. — μάκρος, grand, et στόμα, bouche; f. a. au colro- buste, largement béant à l'état complètement mûr. Sur un morceau d’écorce tombé. — Rijnsburg, de Haan. Périthèces épars, d’abord enfoncés, puis de plus en plus émergents, enfin quelquefois tout-à-fait superficiels, globuleux, noirs, mesurant 0.8 mill. de travers, pourvus d’un col elliptique, plus large que de coutume, et dont les lèvres, à un âge avancé, s'écartent de manière à former un sillon assez lar- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 431 wement béant, Asgues en massue, courtement pédicellés, accompagnés de paraphyses filiformes, octospores, 90 — 110 X 15 — 18 y. Spores presque disti- ques, fusiformes, souvent courbées, sixloculaires, superficiellement rétrécies au milieu, 40 — 45 X 9 — 10 x, brun-olivâtre, à l'exception des deux cellules polaires, pâlissants. δ, Lophiostoma insidiosum (Desm. [Sphaeria insidiosa A. $. N. 2 (1841), XV, 144 et tab. 14 À f. 2, b]) Ces. et de Not. Schema Sfer. 220: Sacc. Syll. 11, 703; Sacc. Ill Ep: Jial tab 296 Wint A Kr El 1 904; Oud. Ned:,Kr°-Arch 2, VI, 37; Lophiostoma caulium Fuck. Symb. 156; Lophio- stoma appendiculatum Niessl in schedulis). Sec ΜΞ π|Π Cr de Br do 1° Ed: n°. 1285; 2/4 τὸ 18 1 }0Π τῆ; Rap PE 18:11 (Lop.uins.); luck: Rhen. n°. 927 (Loph. caulium); Kunze ΠΕΡῚ Sel. n°. 98 (Loph. ins.); Rehm Ascom. n°. 88; Sydow. Mye. March. n°. 67; Sace. Mycot. Ven. n°. 1347 (Loph. 1ins.). Etym. — énsidiosus, perfide; f. ἃ. à la peine qu'on éprouve quelquefois à distinguer l’éspèce qui nous occupe du L. caulium. Sur les tiges desséchées de l’Zchium vulgare. — Wassenaar, 10 Août 1891, Destrée (N. Κα, A. 2, VI, 187). Périthèces épars où en groupes, d’abord totalement enfoncés, puis pénétrant à travers l’épiderme avec leur col comprimé, mince, tronqué ou courbé en eroissant, enfin non rarement exposés, globuleux ou un peu comprimés de côté, mesurant 0.4— 0.5 mill. de travers. 4sgues en massue, s’amincissant en pédicelle vers la base, octospores, 70 — 90210 — 14 μ. Spores distiques, oblongues-fusiformes, courbées, ordinairement sixloculaires, avec la 3e loge un peu plus large que les autres, superficiellement rétrécies à la hauteur des cloisons, brun-jaunâtre, terminées aux deux bouts par un mucron wélatineux, incolore, 20 — 25 X 4 — 6 y (avec les deux mucrons qui atteignent chacun une longueur de 4/; μ). Paraphyses nombreuses, filiformes. Section 6 DICTYOSPORÉES Saccarpo. Cette Section ne comprend pas plus qu'un seul genre (Lophidiumi. LOPHIDIUM Saccarno. (Michelia 1, 340). (Etym. λόρος, crête, et s:005, forme; f. a. au port). Périthèces immergés, soit seulement avec la base, soit plus pro- fondément, carbonisés, noirs, montés d’un col en forme de crête, 4392 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS large. Asques accompagnés de paraphyses, à 8 spores. Spores plu- ricellulaires, muriformes, coloriées. 1. Lophidium compressum (Pers. [Sphaeria compressa Syn. 56 et tab. II, f. 13]) Sacc. Mich. I, 340; Sacc. Syil IE 711; Lophiostoma compressum Ces. et de Not. Schema Sfer. 219 : Dacc ΠΙ|. ΠΡ. tal 80: 299. Nine πα ἢ 1 Fuck. Symb. 158; Karst. Myc. Fenn. IT, 83; Lamb. F1 Myc. II, 301; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, V, 486; Sph. compressa P. dans Fr. $. M. II, 470; Sphaeria angustata Pers. Syn. 55; Fr 5. M1) τὺ: ΚΖο τὸ Schm. Myc Rire AIRES Lophiostoma angustatum Fuck. Symb. 158; Lamb. FI Myc. 11 907 Sice. — Fries exs. n°. 89 (Lophium compr.); Desm. Cr. de Fr. ie S. 1° Ed. n°. 1272: 2° Ed. n°. 712, mêlé au Lophio- one macrostomum; Fuck. es n°. 924 (Spaeria angustata); n°. 925 (Sph. compressa); Thümen Mycot. Are n° 1457 et 1458 (Lophiostoma compr.); Kunze Fgi sel. n°. 341 (Lophiost. compr.); Rehm. Ascom. n°. 182; Karst. τ Fenn: ἢ 0 ὃ (Lophiostoma compr.); Sace. Mycot. Ven. n°. 1410 (Lophidium compr.); Roum. Fei Gall. n°. 4959 (Lo- phidium compr.). Etym. — compressus = comprimé; f. ἃ. à la forme du col. Sur les rameaux tombés d’un Peuplier. — Schéveningue, 1887, Destrée (N. AK A 2 VD 181): Périthèces épars où en groupes, ordinairement immergés jusqu’ à la base du col, rarement p. ou m. exposés, globuleux ou un peu comprimés, montés d’une crête relativement longue, étroite, intègre ou superficiellement dentelé. Asques cilindriques, un peu en massue en avant, pédicellés, à 8 spores, 110 — 130 X 16 — 19 y. Spores monostiques ou partiellement distiques, oblongues ou oblongues-obovées, droites ou courbées, sixloculaires, avec 1, 2 ou 3 loges médianes divisées longitudinalement, rétrécies à la hauteur des cloisons trans- versales, d’un beau brun-jaunâtre, 18 — 32 X 8 — 10 μ. Paraphyses nombreuses, filiformes. 2. Lophidium diminuens (Pers. [Sphaeria diminuens Pers... Syn. 51]) Sacc. 5011. IL 114: Oud'ReyMPyrenMoeE Lophiostoma diminuens Ces. et de Not. Schema Sfer. 220; Lamb. FI. Myce. II, 299 ἢ; Sph. dim. Pers. dans ἈΠῸ: et Schw. Consp. 27; Fr. δ’. MIT {1} ΝΟΌΣ Kr Arch ἸΠΠ Sicc. — Fries exs. n° 417(Sph. dim): "Desm-0Cr de he 1) Le Lophiostoma diminuens Fuck. Symb. 156, appartient au Lophiosphaeria Fuckeli; Sacc, Syll. IL 678. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 433 PUS 0. nn 1272 {(Sph; dim}; 20 αν ἀρ τ (Spb dm) Roum. Foi Gall. n°. 5053 (Lophidium dim.). Etym. — diminuens, diminuant, f ἃ. au col des périthèces moins développé que de coutume. Sur les rameaux du Cornus sanguinea. — Leïide, Dozi et Molk. Périlhèces épars, proéminents, subsphériques, un peu déprimés, noirs, sur- montés d’un col court et étroit, quelquefois presque conique. Spores oblongues- allongées, à 7 ou 8 loges, dont l’une ou l’autre est divisée en deux par une cloison longitudinale. N'ayant pas eu à notre disposition des échantillons de notre flore, nous n'avons pas eu l’occasion d'examiner les asques, dont la diagnose ne fait pas mention. Famille VI D HYSTÉRIACÉES Corn. (Anleitung zum Studium der Mycologie, 142 ex parte). (Etym. — ὕστερα, matrice; à consulter le genre Hysterium). Périthèces non plongés dans un strome, d’abord cachés, plus tard exposés (superficiels), étendus horizontalement, oblongs ou linéaires, membraneux, corlacés ou carbonisés, rarement tout d’abord charnus, ordinairement noirs, s’ouvrant par une fente p. ou m. étroite qui s'étend de lun à l’autre pole. Asques ordinairement accompagnés de paraphyses, à 4 ou 8, rarement à beaucoup de spores. Les Hystériacées s’approchent d’un côté des Discomycètes, par intermédiaire des genres Angelinia, Colpoma et Tryblidium, et de l’autre des Pyrénomycètes par l'intermédiaire des Lophiostomacées. Section 1. HY ALOSPORÉES Saccarno. (Spores sphériques, ovoides où fusiformes, continues, incolores). (2 Schizothyrium. — Périthèces pourvus d’une fente entre deux lèvres lisses. Spores petites. [Henriquesia. — Périthèces pourvus d’une fente entre deux lèvres ridées. Spores majeures|. Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL IL 2e Ged. 434 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS SCHIZOTHYRIUM Desmazières. (Annales des Sciences Naturelles 3e S., XI (1849), 361). (Etym. σχίζω, fendre, et 6:07, fenêtre; f. a. au périthèce fendu). Point de strome. Périthèces presque superficiels, presque carbo- nisés, orbiculaires ou oblongs, plans ou un peu convexes, petits, s’ouvrant par une fente longitudinale ou par deux fentes diagonales. Asques érigés, d’abord à 8, plus tard à 2 spores. Spores ovoïdes ou fusiformes, on ne (où 1] y en ἃ 8) ou biloculaires (où il y en ἃ 2). Paraphyses filiformes. Le genre Labrella qui ἃ beaucoup d’analogie avec le genre Schizothyrium, ne produit que des stylospores, et par là appartient aux Sphéropsidées. Il représente peut-être le stade stylosporifère du Schizothyrium. 1° Schizothyrium Ptarmicae Desm. À. $. N. 3, XI, 361; DaCC- Moy 1 1255 RehmAscom JS Rick Or dB 467; Lamb. FI Mye. II, 472; Oud. Rev. Pyren. 69; Labrella Piarmicae Desm. 11 Cr de France, AS MC Eden Ter nds Nat Gesch ΧῚ 90 Prod ἘΠ Βα ΠΕΣ Phacidium Ptarmicae Schrôt. in Rab. F. E. n°. 1714. Sicc. — Moug. et Nestl. n°. 987; Desm. Cr. de Fr. 1°$. 1 Ed n°. 189 {ΠΡ ΘΙ] BC) 25. 5... οὖ ΤΙ West ΠΕΡ πὸ 10. (Labrella Pt): ΤΡ. ὙΠ Ἰὺ πὸ 1518. 50 Πἰσῦ Ὁ 1714 (Phacidium Pt); Roum, Fei Gall. n°. 390 (Schizoth. Pt.). Etym. — Acrillea Ptarmica, Composée de notre patrie ; f. a. au support. Sur les tiges et les feuilles de l4c#. Plarmica. — Leide, Dozi et Molk.; la Haye, Destrée (N. K. À. 2, VI, 192). Périlhèces épars, mais rapprochés, innés, orbiculaires ou courtement-ellip- tiques, d'abord fermés, convexes, s’ouvrant soit par une fente longitudinale qui s'étend de l’un des poles à l’autre, soit d’une manière plus irrégulière, p. e. par 2 fentes diagonales, provoquant l’origine de quelques lanières qui s'écartent du centre à la périphérie. [ls atteignent une largeur de 0,25 à 0.35 mill, Æsques en massue, largement arrondis au sommet, ordinairement à 2 spores, 40 — 50 X 6—S y. Spores monostiques, oblongues où en massue al- longée, HAE aux extrémités, droites ou courbées, biloculaires, incolores, 12—14X5 — 6 ». Paraphyses filiformes, articulées, fourchues en avant, larges de 3 y environ, formant avec leurs sommets un épithécium bruu-verdûtre. Les feuilles attaquées brillent ordinairement en pleine verdure, et ce n’est ἢ La 3e Division (Abtheilung IID) de la Kryptogamen-Flora de Rabenhorst, 1896. QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 435 que plus tard qu’ils commencent à jaunir à l’entour des périthèces. Ceux-ci adhèrent fermement à l’épiderme. Les asques contiennent souvent les S spores primitives, ovoïdes, unilocu- laires. Mr. CookE en a donné une figure dans ses Exsiccata (2e Ed.) n°. 663, et Mixxs assure avoir rencontré cet état plusieurs fois (Symbolae lich. myc. Ι, 146). Section 2 PHÉOSPORÉES Saccarno. Cette Section n’est représentée par aucune espèce dans notre pays. Section 3 HY ALODIDYMÉES Saccarno. (Spores ovoïdes ou oblongues, biloculaires, incolores, rarement brunâtre-pâle). M, Périthèces membraneux. 1. Aulographum. — Périthèces carbonisés. ΕΒ. Périthèces carbonisés. 2. Glonium. — Périthéces simples ou à peine vaguement ramuleux. [Actidium. — Périthèces astériformes]. 4. Périthèces tout d'abord charnus. [Angelinia. — Périthèces roux ou à la fin Jaunâtres à la circonférence|. AULOGRAPHUM las. (Plantae Cryptogamicae Arduennae n°. 272). (Etym. 252€, sillon, et yr2p#, écriture; f. a. au dehors des périthèces, quasi illustré de caractères sillonnés). Périthèces très petits, ordinairement en groupes, linéaires, indivis ou fourchus, membraneux, noirs, appliqués à la surface du support par l'intermédiaire de hyphes rameuses, d’abord fermés, à la fin s'ouvrant par un sillon très subtil. Asgwues en massue ou obovés, 28* 450 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS à 8 spores, accompagnés de paraphyses peu nombreuses, rameuses, , incolores. Spores ovoïdes ou en massue, distiques, ordinai- rement bi-, rarement quadriloculaires. septées 1 Aulographum Hederae Desm. 4. 5. N. 2, ΠΕ 189; Fuck. Symb. 260; Aulogr. vagum Desm. A. 5. N. 2, XIX,:362;:Kickx° Cr. d: FED" 466; "Lamb:Fl'Myc ΠΠ Grev 11 165 :"Duby Μῶν 38 acc Sy Al RTE Rehm Ascom. ὃ: Oud. Rev. Pyren. 69; Hysterium microgra- phum de Not. Microm. Ital. Dec. IV, 20 et tab. I f.3; Aulo- graphum vagans Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 80. Sicc. — Lib. Ard. n°. 272 (A. Hederae); Desm. Cr. de Er. Ὁ. 10 πα. πον 1629-2208 ὩΣ 1029 nan) 5. δ. δῦ9 (Aul. vagum):;: Sacc. Mycot: Ven τὸ ΠΥ ΓΑΙ: vagum); Cooke Brit. Fei 2° Ed. n°. 296 (Aul. vagum), West. Herb. n°: 178 (Aul. Hederae); Rab. H M: n°: 528 (A He derae). Etym. — Hederae, génitif du genre, dont l'espèce, dite Helix, sert de support au champignon. Nous avons choisi le nom de Hederae, en non celui de vagum, parceque le premier est le plus ancien. Quoique DESMAZIÈRES lui-même, auteur des deux noms, ait remplacé le premier par le second, par cause que l'Awlographum en question vienne sur les feuilles de plusieurs plantes différentes, nous ne l’avons pas suivi, convaincus qu'une telle innovation ne fut nullement nécessaire, et n’est pas en concordance avec les idées qui aujour- d'hui règnent au sujet de la nomenclature. Sur les feuilles du Âedera Helix et de l’Ilex Aquifolium. — Zutphen, Aubert (Prodr.). — la Haye, Destrée (N. K. A. 2, VI, 192). A la face supérieure, et quelquefois sur les deux faces des feuilles du Lierre et du Houx, on observe des taches foncées, et, en dedans de leurs limites, des périthèces, épars ou groupés, linéaires, étroitement oblongs ou eiliptiques, noirs, simples ou fourchus, s’ouvrant par une fente linéaire aux bords fortement connivents, longs de 1/, à ‘/;, larges de 1}, de milll Æ4sques à membrane épaissie, elliptiques, un peu atténués inférieurement, 27 — 30 X 9 — 12 y, à 8 spores. Spores di- où tristiques, oblongues-obovées, droites ou un peu courbées, biloculaires, avec 1 ou ᾧ gouttelettes dans chaque loge, ordinairement sans étranglement aux milieu, incolores, 9 — 12 X 2.5 y. Para- physes larges de 2.5 4, septées, rameuses, épaissies au sommet, dominant sur es asques. les asque QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 437 GLONIU M Miurenserc. (Catalogus Plantarum Americae Septentrionalis hucusque cognitarum indigenarum et cicurum. Lancaster 1812 ; 2e Ed. 1818, p. 101). (Etym. κλών, rameau; f. a. à l’état rameux des périthèces dans l’espèce la plus anciennement connue et décrite). Le genre Glonium se distingue du genre Awlographum par ses périthèces beaucoup plus résistants, voire même carbonisés. Ensuite, ces organes y sont beaucoup plus volumineux, très bien visibles à l'oeil nu, et développés dans le sens longitudinal. En somme, on trouve dans Glonium des périthèces carbonisés, linéaires, allongés, p. où m. convexes, pourvus d’une fente longitu- dinale le long de la courbure, puis des asques cilindriques ou en massue, à 8 spores mono- ou distiques, en massue ou fusiformes, ordinairement droites, bi- ou quadriloculaires, incolores. Paraphyses rameuses en haut, ordinairement coloriées, formant un épithécium assez épais. 1e Glonium lineare (Fries [Hysterium lineare 5. M. I, 85) de, Notaris, Giorn. bot. Ital IE 594; Sacc. SylE IE 132; Rehm Ascom. 10; Fuck. Symb. 260; Duby Hyst. 34; Lamb. Fl Myc. IT, 461; Karst. Myc. Fenn. 11 237; Oud. Rev. Pyren. 69: Hysterium lineare Fr. dans Grev. Scott. Cr. MD om En Cooke ttlandb 760 Kick Cr. ἃ ΕΠ Log sProdr EP bBa TPE D {7. 5100. — Fries exs. n°. 9 (sec. Fries L.c.), n°. 91 (sec. Duby Le.) (Hysterium lineare); West. Herb. n°. 926 (Hysterographium lineare); Rab. F. E. n°. 841 (Glonium lin); Sacc. Mycoth. Ven n°115 et 948 161. 116.): Roum. Foi Gall:n0. 10 (Hyst: lineare). Etym. — linearis, linéaire; f. ἃ. à la forme des périthèces. Sur le bois vermoulu et les rameaux du Chêne. — Schéveningue, Destrée (N. K. A. 2, VE, 192). — Willemsdorp et Goes, v. d. Bosch. Périthèces approchés ou serrés, quelquefois confluents dans la direction longitudinale, longs de 3 à 20, larges d'environ 0.5 mill., presque carbonisés, parallelles, à peu près immergés dans le bois quelquefois noïreïssant, linéaires, droits ou flexueux, arrondis aux extrémités, opaques, noirs, divisés en deux moitiés ou lèvres étroites, enflées et lisses, le plus souvent écartées, montrant un disque noir, linéaire, également dilaté sur toute sa longueur. Æsques cilin- driques, un peu en massue en avant, 75 — 90 Χ 12 — 14 y, non coloriées par le jode, à 8 spores. Spores presque monostiques, ovoïdes, biloculaires, superficiellement rétrécies à la hauteur de la cloison, 12 — 14 X7 —8 y. 435 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS PHÉODIDYMÉES Saccarpo. (Spores ovoïdes ou oblongues, biloculaires, fuligineuses). [Tryblidium. — Périthèces coriacés, à lèvres béantes, enflées, ou périthèces minces, raides. Subicule nul]. 11e Lembosia. — Périthèces membraneux, aplatis, reposant sur un subicule fibrilleux à hyphes radiantes. LEMBOSIA Lévené. (Annales des Sciences Naturelles 3, ΠῚ (1845), 58). (Etym. λέμβος, bateau; f. a. à la forme des périthéces). Périthèces ovoïdes ou allongés, s'ouvrant avec une fente longitu- dinale, reposant sur un subicule fibrilleux à hyphes radiantes rameu- ses. Asques presque globuleux ou oblongs-obovés, à 6 jusqu'à ὃ spores. Spores biloculaires, coloriées dans les exemplaires typiques. Champignons parasites, venant sur les feuilles, parentés aux espè- ces d’'Aulographum, mais qui en diffèrent par leur subicule et par leurs spores coloriées. IE Lembosia aulographoides Bommer, Rousseau et Saccardo dans Sacc. Syll. IX, 1107. 01606: — Roum. Foi Gall. n°. 6551, Etym. — aulographoides, combinaison de Aulographum et de εἶδος, forme; f. a. aux points de rapport entre le champi- onon en question et le genre nommé. Sur les ramilles d’un ÆAododendrum ponticum cultivé. — Wassenaar, Destrée (N. K. A. 2, VI, 199). Péritlèces superficiels, membraneux, mesurant 1/, à 1/, de mill. de travers, épars, opaques, elliptiques, s’ouvrant avec une fente longitudinale, souvent fourchue et flexueuse. Asgues ovoïdes, sessiles, octospores, 45 X 28 y. Spores d’abord incolores, fusiformes, 15 — 18 X 6 y, biloculaires, plus tard oblongues, arrondies aux extrémités, olivacé-brunâtre, 19 X 9 μ, rétrécies à la hauteur de la cloison. Les deux loges sont un peu inégales, et les paraphyses qui domi- nent sur les asques, ont les sommets arrondis et verdâtres. Cette espèce manque presque de subicule et conserve longtemps ses spores incolores, ce qui fait qu’elle tend vers le genre Aulographum. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYs-BAs. 439 PHÉOPHRAGMEES Saccarno. (Spores ovoïdes-oblongues ou fusiformes, quadri- jusqu’à pluriloculaires, fuligineuses). Δ. Lèvres des périthèces obtuses, à la fin un peu écartées. F Asques à 4 jusqu à 8 spores. S Périthèces presque lisses. 1. Hysterium. --- Périthèces tout d’abord carbonisés, noi- râtres. [Tryblidiella. — Périthèces tout d’abord coriacés-char- nus, noirâtres|]. δξ Périthèces ridés. [Rhytidhysterium. — Périthèces ridés-sillonnés gros- sièrement, densement, et dans le sens transversal]. rt Asques polyspores. [Baggea. — Périthèces minimes, presque cortacés]. B. [Lèvres des périthèces tranchantes, exactement conniventes. [Mytilidion. — Périthèces membraneux-carbonisés, pres- que fragiles. Asques à 8 spores|. [Ostreion. — Périthèces presque carbonisés, striés. Asques à 4 spores]. HYSTERIUM Tor. (Fungi Mecklenburgenses selecti ΠῚ, 3 p.p.; Saccardo Conspectus Generum Pyrenomycetum). (Etym. ὑστέρα, matrice; nom choisi par Topk pour indiquer que les périthèces d'aujourd'hui lui paraissaient des sacs, partiellement remplis de graines). Périthèces sessiles ou presque sessiles, orbiculaires, elliptiques, oblongs ou linéaires, presque toujours simples (non rameux), voûtés, s’ouvrant avec une fente médiane longitudinale, mais qui ne laisse qu’entrevoir le disque ascifère, ordinairement subtilement striés, noirs, 440 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS carbonisés. Asques en massue, ayant la membrane épaisse, à 8 spo- res. Spores distiques, oblongues, elliptiques-oblongues ou en massue, quadri- jusqu'à octoloculaires, d’abord incolores, brunes à l’état mûr. Paraphyses tendres, rameuses vers le sommet, et formant, par l’entrelacement de leurs branches, un épithécium p. ou m. épais et colorié. 1. Hysterium pulicare Pers. Disp. meth. Fung. 5; Pers. Dyn 98: Pers. Ice: pictae 21 et tab 1Χ Ὁ 25 ἈΠῸ RSC Consp.,.55; Dec. 8]. ἜΤ 807: Nees Syst L1902 ee M. ΤΙ, 519: Grev: Scott. Or ἘΠ ΠΡ ab 167 nl Berne Engl. FI. V, 293; Cooke Handb. 757; Duby Mém. Hyst. 25; Fuck. Symb. 259: Karst. Fle:Fenn. IL 233: IKickxiCr. BE 401: Lamb: ἘΠ]. Myc. 11459; Sacc Sy UREtEN Ascom. 19: ΝΕ: Kr. Arch 71. 00: τοῦτ. ΕἸ Βα p. 17; Oud. Rev. Pyren. 70; Hysterographium pulicare Corda IC Fung- ΝΛ et tab AIX 61 S1CC.,— Fries exs. n°. 91: Moug.et Nestl. Vos n0:266: Schleicher exs. n°. 362; Schm. u. Kze exs. n°. 158; Desm. Cr denFr. 15 5: PE το 7110: 6d'én 9305 aibe Abe Ard. n°°71:;°Fuck. Rhen n° 149: Klotzschet Rab LME 1e Ed. n° 1469 et 1566; Rab. F. E. n°. 2644; West. Herb. n°. 927 (H. acerinum); Kunze Fsi sel. n°. 375; Bad. Krypt. n°. 556; Rehm Ascom. n°. 215: Schweiz. Krypt. n°. 429; Karst. Fei Fenn. n°. 49; Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 459; Sacc. Mycot. Ven. πῦρ 709-0188 1. Ὁ 1582. Etym. — pulex, puce; f. a. au port des périthèces. Sur le bois et l’écorce des Chênes, des Peupliers, et des Saules. — Leiïde, Wttw.; la Haye, Stekhoven ; Schéveningue, Destrée (N. K. À. 2, VI, 192). — Harderwik, Jungh., Wttw. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Périthèces épars, en groupes ou serrés, sessiles, arrondis, elliptiques ou oblongs, arrondis aux deux bouts, droits ou un peu courbés, simples, ordi- nairement subtilement striés dans le sens longitudinal, pourvus d’une fente longitudinale p. ou m. profonde, et de deux lèvres enflées qui s’écartent 51 peu, qu'on a de la peine à apercevoir le disque ascifère noir, linéaire. Ils sont carbonisés et noirs, et mesurent 1 à 2 mill. de long sur 0.5 à 1 mill. de large. Asques en massue, 120 — 140 X 15 — 18 y, octosperes. Syores disti- ques, oblongues, arrondies aux bouts, droites où un peu courbées, ordinaire- ment quadri-, rarement sexloculaires, 21 — 30 Χ 8 — 9 4. Loges moyennes pourvues d’une grande gouttelette; loges apicales ordinairement vides. Point de rétrécissements. D'abord incolores, les spores changent d’aspect en vieillissant, et deviennent jaunes et à la fin brunes. Ceci pourtant se rapporte principale- ment aux loges moyennes, les loges apicales demeurant toujours beaucoup plus pâles. Paraphyses rameuses vers le sommet, réunies pour former un épithécium brun. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAŸÿs-BAS. 441 2: Je Hysterium angustatum Alb. et Schw. Consp. 55; Fries S. M. IT (H: pul. 8 H. ang); Duby Mém. Hyst. (H. ΕΠ rang); Karst Myc. Fenn. II, 233; Kickx Cr. d. FLE ἜΘ pu dans MEamb, ΕἸ. Myc. Il, 59 put: ang.); Sacc. Syll. IT, 744; Rehm Ascom. 14. DAC Ares exe ne 011 {πε τ Schm. n°, 158. {|| ΡῸΝ B ang.); Klotzsch et Rab. Η. M. 1° Ed. n° 1258 et 15668: Rab. H: M: 2° Ed. n°. 261; Rab. F. E. n°. 720 (H. ang.) et n°. 5162 (H. acerinum); Fuck Rhen. n°. 749 p.p.; Thüm. Foi Austr. n°. 1269; Bad. Krypt. n°. 643; Rehm Ascom. n°. 214: Karst. Foi Fenn. n°. 663 (H. ang.); Spegazzini Decades n°, 41 (H: ang); Cooke Brit. Foi 1e Ed: n°. 758 (H. ang.); 2e Ed. n°. 458 (H. ang). Etym. — angustus, étroit; f. ἃ. à l’état des périthèces. Sur les rameaux d’un Peuplier, --- Schéveningue, Destrée (N. K. Α. 2, VI, 193). Mr. REuM qui ἃ étudié les caractères de Τ᾽ 41. angustatun sur plusieurs cen- taines d'exemplaires, s'exprime sur ceux qui le font distinguer de VA. pulicare, en ces termes: Ses périlhèces sont, en total, plus longs (1 à 3 mill.), moins obtus aux bouts, et plus étroits (0.50 — 075 mill.), et ses spores un peu plus petites (18 — 21 X 5 — 6 μ), et brunes dans toute leur longueur. En outre, les quatre loges de celles-ci ont les mêmes dimensions”. Hysterium Wallrothii Duby Mém. Hyst. 25 et tab. PES acc Ron: Etym. — Espèce dédiée à WaLLRoïrH, botaniste allemand, auteur de la Flora Cryptogamica Germaniae. Sur des branches tombées au bois de Schéveningue. --- Destrée (N. K. Δ. 2 ΠΕ 199.) WaLLRrOrH et Mr. SaccaRDO donnent la diagnose suivante de 1.1. Walrothii, qui, selon AUERSWALD, ne difilère pas de 111. angustatum Périlhèces d’abord immergés, à la fin exposés, linéaires, rarement linéaires- oblongs, non striés, ternes, ayant les lèvres étroites, tranchantes, toujours in- complètement conniventes, enfin divergentes et laissant à nu, même à l’état desséché, un disque noir, lancéolé ou ovoïde-lancéolé. Æ4sques en massue allongée, octospores. Spores distiques, quadriloculaires, deux ou trois fois plus longues que larges, brunâtres, Parce que je π᾿ αἱ pas vu les exemplaires ni de l’Z7. angustatum, ni de 1.1 Wallrothii, recueillis par Mlle. DESTRÉE, je ne saurais insister sur l’accura: tesse des diagnoses. Toujours est-il, que les exemplaires de 12. Wallrothi, originaires de l’herbier de Wa£LrorH, et décrits par DuBy, avaient pour sup- port les troncs du Pyrus Malus et du Pyrus communis. 442 RÉVISION DES CIIAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Section 6. HYALOPHRAGMEES Saccarro. (Spores oblongues ou fusiformes, tri- ou pluriloculaires, incolores). [@loniella. — Périthèces carbonisés, saprogènes, s’ouvrant par une fente étroite]. [Pseudographis. — Périthèces presque coriacés, sapro- oènes, s'ouvrant par une fente large]. |. Dichaena. — Périthèces presque coriacés, biogènes, accu- mulés sur des taches. DICHAENA "μι. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 403). (Etym. δίχα, divisé en deux parties; f. a, au port des périthèces). Périthèces de nature biogène, ordinairement accumulés sur des taches arrondies, sombres, d’abord cachés, plus tard pénétrant jusqu’à la surface, irrégulièrement elliptiques, coriacés-membraneux, divisés en deux moitiés par une fente longitudinale, brun-noirâtre. Asques en poire renversée 1) ou fusiformes, à 4 ou 8 spores. Spores pluri- stiques, oblongues, d’abord uni-, plus tard pluriloculaires, incolores. Paraphyses filiformes. On rencontre rarement l’état ascifère de ce champignon, mais d'autant plus régulièrement ses pyenides, attribués au genre Psilo- spora (Sphéropsidées) par RABENHORST. (Voir Hedwigia, Tome 1 (1856), N°. 16, p. 107, cum tabula). Ι. Dichaena quercina (Pers. [Opegrapha quereina dans Usteri, Ann. bot. VII, 31 et tab. ΠῚ f. 4]) Fr. Elench. I, 143: Fr. 5. NV. 5. 402; Sacc. Syll. IL 171; "Rehmwscome 50 Oud.Ned:.Kr._ Arch2, VI 4806: Sice. — Moug. et Nestl. exs. n°. 265; Sacc. Mycot. Ven. n°. 716; Sydow Mycot. March. n°. 384; Roum. Fgi Gall. n°. 995. — Le n°. 401 des Foi Rhen. de Fuckel représente le Psilospora Quercus. Etym. — Quercus, Chêne; f. ἃ. au support. 1) C. à. ἃ. attachés par la partie enflée, avec la partie contractée dirigée en haut. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 445 Sur l'écorce vivant du Chêne. — Bois de Schéveningue, Avril 1888, Destrée ΠΝ ΚΑ ΟΣ VEE192) Périthèces en groupes ou accumulés sur des taches de différentes dimensions, foncées au centre, pâlissantes à la circonférence, elliptiques ou ovoïdes, longs de 1/, à 1, larges de !/, de mill., membraneux, présentant une fente longi- tudinale assez béante pour montrer le disque rouge-brun. Æsques en poire ren- versée, sessiles, 45 — 50 X 25 — 27 μ, à 8 spores (ἢ). Spores distiques, ovoides, allongées, à la fin quadriloculaires, 20 — 25 Χ 9 y. Paraphyses filiformes, larges de ? y, incolores, p. ou m. collées ensemble. Le Psilospora Quercus (pycnide du Dichaena) est beaucoup plus commun que le Dichaena lui-même. — J’ignore si les exemplaires, récoltés par Mlle. DEsTRÉée, furent des échantillons ascifères. Dichaena faginea (Pers. [Usteri, Ann. der Bot. VII, 927) ἢ Ælench 1Π 115. Fr 15751402; Sacc. Sy 111; Rehm Ascom. 50; Hysterium fagineum Chev. Flore de Paris 438 ; Opegrapha epiphega Achard Meth. Lich. 24; Ope- orapha rugosa Schärer Spial. 52 et 351. Sice. — Cooke Fgi Brit. 2° Ed. n°. 464 (D. rugosa) et n°. 676 (D. faginea). — L'état pyenidien (Psilospora faginea) est représenté dans Rab. H. M. 2e Ed. n°. 450 et dans Fuck. Rhen n°1509! Etym. — Fagus, hètre; f. a. au support. Sur les rameaux du Hêtre. — Bois de la Haye, Destrée (N. K. À. 2, VE, 193). Les périthèces ne diffèrent pas de ceux du 2). quercina, sauf qu'ils sont un peu plus volumineux et inégaux, Il semble que personne n'ait encore trouvé des échantillons ascifères de ce champignon. Ni Mr. Saccarpo, ni Mr. REHM n'en font mention et nous mêmes n’en avons jamais rencontré. — Le champignon pycnidifère (Pstospora Jfaginea), au contraire, est très commun, et se trouve, entre autres, décrit et figuré dans Hedwigia, tome [ (1856), n°. 16, pag. 107. Les spores du Psilospora faginea sont longuement pédicellées, elliptiques, continues, incolores, et mesurent 18 — 20 <14— 15 y. Dichaena strobilina Fries 8. V. S. 403; Sacc. Syll. 1, 771; Rehm Ascom. 51; Fuck. Symb. 401; Cooke Handb. 932; Ned. Kr. Arch. 2, ΠῚ, 161; Sphaeria strobilina Holle utochtexs. πὸ, 8: fr. 5: ΝΜ. IT, 495: Berk Eng EPP 1115. Nath Gesch ΧΙ, 394% /Prodr ΕἸ. Βα: 1 ἈΠ Οὐ" Hysterium conigenum Pers. Obs. Mye. I, 30; Pers. Syn. 102; ἈΠῸ et Schw. Consp. 57. 5160. — Fries exs. n°. 318 (Sphaeria str.); Holle u. Schm. exs. n°. 8 (Sph. str.); Moug. et Nestl. exs. n°. 572 (Sph str.); RAD Ἡ M2 Ed οὖ. 90 (508: st) Rap ere Τὸ αὖ 691 (Dich. str.);, Fuck. Rhen n°. 790 (Dich. str.); Schweiz. Crypt. ΕΠ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS n°. 426; Thüm. Foi Austr. n°. 681 (Dich. str); Plowr. Sphaer. Brit. I, n°. 100 (Dich. str.). Signalons que tous les numéros mentionnés, examinés pour autant qu'ils furent à notre disposition, ne contenaient point d'asques. S'ils n'étaient pas vides, les périthèces contenaient des stylospores, décrites ci-dessous. Etym. — Sfrobilus, cône de Pin; f. ἃ. au support. Sur la face inférieure des écailles des Æ4ies, immédiatement au-dessous du sommet. — Partout ou ces arbres sont cultivés. Périthèces d'abord innés, à la fin atteignant la surface des écailles à travers de fentes linéaires où p. ou m. irrégulières, qui longtemps demeurent en- tourées des lanières de l’épiderme rompue. Ordinarement ils se trouvent entassés en grand nombre dans une espace restreinte, et ont la mine de petits sacs noirs, enflés, luisants et de formes très différentes. À la fin ceux-ci s’ou- vrent irrégulièrement, et s’aflaissent. Les lèvres, à côté de la blessure, se rétrécissent, en sorte qu'on puisse voir le fond du sac, jusqu’à ce que enfin le périthèce se détache, et ne laisse qu’une empreinte pâlie de sa propre forme. Dans tous les cas que j'ai pu examiner, les périthèces, résistants dans l’état sec, mais tout de suite devenant souples en présence de l’eau, furent remplis de stylospores incolores, courbées, longues de 9 à 12, larges de 21}, w, pourvues d’une seule cloison au milieu, sans étranglement. Il n’y ἃ pas de doute que cet examen permet de conclure, que nous ayons rencontré le Æendersonia strobilina Currey Linn. Tr. XXII, 329, inscrit dans le SyIL ITT, p.450, de Mr. Saccarpo, sous le titre de Séagonospora strobilina. Selon Mr. Cook (Handb. 932), le champignon ascifère produirait des spores fusiformes, courbées, incolores, à 3 cloisons. Le savant mycologue anglais pourtant ne donne point de mesures et ne fait pas mention d’asques. {1 est vrai qu'il observe dans les quelques lignes, dédiées à la diagnose du genre (Dichaena), que les asques soient diffluents; mais cette assertion ne peut nous ravir l’idée que l’état ascifère est restée inconnu à Mr. CookE, tout aussi bien qu'aux autres mycologues, et que le Æendersonia de CURREY puisse, dans certaines conditions, et en visillissant, produire des spores quadriloculaires. Section 7. HY ALODICTYEES Saccarpo. (Spores ovoïdes-oblongues, murifor mes, incolores). Cette Section ne comprend que le seul genre Gloniopsis. GLONIOPSIS pe Norarts. (Prime linee di una disposizione de Pirenomiceti Isterini p. 23 (Giorn. bot. Ital. IT). Périthèces carbonisés, d’abord cachés, à la fin superficiels, noirs, { QU’INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 445 allongés ou linéaires, s’ouvrant par une fente longitudinale. Asques accompagnés de paraphyses. Spores ovoïdes ou oblongues, muri- formes, incolores ou jaunâtre-dilué. IE Gloniopsis Rocheana (Duby | Hysterium Rocheanum ΔΙ ΠΤ πΒ 1 γε 1 οὐ τ 11}]} Sac STATE Hyst. Rocheanum de Not. dans Prodr. ΕἸ. Bat. 77. Etym. — Dédié à DE LA ROCHE, qui recueillit le cham- pignon. Sur l'écorce d’un arbre inconnu au Jardin bot. de Leide. Offert à feu le Prof. A. P. px CANDOLLE à Genève. Périthèces pénétrant jusqu’ à la surface du support, accumulés en croûte, mais non confluents, ovoides-elobuleux ou ovoïdes, noir-luisant, présentant deux lèvres enflées, convexes, non striées, séparées par une fente étroite qui enfin se dilate, mais à peine. Asgues en massue, sessiles. Spores deux fois plus longues que larges, elliptiques, striées très subtilement, incolores, jau- nâtre-dilué en vieillissant, pourvues d’une quantité de gouttelettes, rangées comme les loges d’une spore muriforme. Paraphyses filiformes, rameuses au sommet, dominant sur les asques. 1). 2 Gloniopsis curvata (Fries [Hysterium curvatum El. Il, 138]) Sacc. II, 775; Hysterographium curvatum Rehm Ascom Ts EysSterum curvatum Er. dans ΕἾ. 5. Ὁ. 52368; Duby Bot. Gall. II 718; Duby Mém. Hyst. 30; B. Br. A. N. Η. 2, VII, n°. 587; Cooke Handb. 159; Hysterium naviculare Mar Be Cr ri Etym. — curvatum, courbé; f. ἃ. au port des périthèces. Sur les rameaux du ÆXkododendrum ponticun cultivé a Wassenaar; Destrée (NOR AS 2 AMIE 95) Périthèces approchés, ordinairement parallelles, appliqués aux rameaux soit transversalement, soit longitudinalement, linéaires-allongés ou quelque peu elliptiques, arrondis aux bouts, droits, courbés ou flexueux, carbonisés, noirs, luisants, simples, enflés, indistinctement striés longitudinalement, com- posés de deux lèvres appliquées l’une contre l’autre, séparées par une fente subtile mais profonde qui à peine laisse apercevoir le disque. Ils mesurent 1- ὄχ, -- ὅς. mill 4sgues en massue, pourvus d’une membrane épaisse, 75 — 100 X 15 — 18 μ, à 8 spores. Spores distiques, elliptiques ou ovoïdes- allongées, arrondies aux bouts, rétrécies au milieu, divisées par une cloison primaire en deux moitiés, lesquelles présentent chacune 2 ou 3 cloisons se- condaires transversales, et, pour ce qui concerne les loges intermédiaires, Ἢ Dugy, dans sa diagnose, s'exprime de manière à faire croire que les paraphyses soient plus courtes que les asques. Mais nous nous sommes tenus à la fig, ο., où l’on voit justement le contraire. 446 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS une seule cloison verticale, en sorte qu’il en résulte un aspect muriforme. Elles sont incolores et mesurent 15 — 18 X6 —7 y. Paraphyses rameuses vers le sommet, entrelacées pour former un épithécium. Section 8 PHÉODICTYÉES Saccarno. (Spores ovoïdes-oblongues, muriformes, fuligineuses). Cette Section ne comprend qu’un seul genre (Æysterographium). HYSTEROGRAPHIUM Corn. (Icones Fungorum V, 34 p.p. — de Notaris, Pirenomeceti Isterini, 21). (Etym. Hysterium [voir ce genre] et γεχφίς, pinceau; f. a. à l’analogie de forme entre les périthèces de ce genre et ceux du genre Hysterium). Périthèces superficiels ou émergents, p. ou m. oblongs, subéreux- cornés, fermes, divisés en deux lèvres enflées. Asques en massue. Spores penchant vers la forme oblongue, à 3 ou plus encore de cloisons transversales, transversées de quelques cloisons longitudina- les, en sorte qu’elles deviennent muriformes, olivacées ou fuligineuses. Paraphyses filiformes. le H ysterographium Fraxini (Pers. [Hysterium Fraxini Dispos. Meth. Fe. 5 et Syn. 100]) de Not. Pirenom. Ister. 22; Sacc. 501}. II, 776: Rehm Ascom. 19; Karst. Myc. Fenn. 1ΠΠ 232; Hysterium Fr. P. dans Fr. S. M. IT, 585; Alb.et Schw. Consp. 55; Letellier, Suites à Bulliard, tab. 650 f. 2; Grev. Scott: Or. PLAIT T2; "Berk MEne Vel NV ΘΑ DubyeMEne Hyst. 29; ΤῸ]. À SON SU XX 100. Riskx/ CE Meter 463; Lamb. FL Myc. Il, 461; Fuck. Symb. 259; Cooke Handb: 759: Tide Nat, -Gresch. KT 395; Prodre MPa 4, p. 11; Hypoderma Fraximt DC ET Fr ΕΟ ΟΡ ria sulcata Bolton Halifax tab. 124: δον. Eng. Foi tab. 315. 5160. — Fries exs. n°. 249 (Hysterium Fr.) ; Moug. et Nestl. exs. n°. 267 (Hysterium Er.);" Desm Or de Pr JS 9. nd n°. 83; 2° Ed. n°. 366 (Hysterium Fr.); Klotzsch et Rab. Hr M: 1° Ed: πὸ. 167, (Hysterium Fr) Rap AH OM Ed 33 (Hysterium Fr); Rab. F. E. n° 58 et 356 (Hysterogr. Fr); Thüm. Foi Austr. n°. 769 (Hysterogr. Εν): Thüm. Myc. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 447 Univ. n°. 470 (Hysterogr. Fr.); Fuck. Rhen. n°. 747 (Hyste- rium Fr.); n°. 2556 (Hysterium ἘΠ}: Kunze Foi Sel. n°. 376 (Hysterium Fr.); Bad. Krypt. n°. 153; Schweiz. Kr. n°. 116, Sydow Myc. March. n°. 528; West. Herb. n°. 224 (Hysterium Fr); Karst. Fei Fenn. n° 331 (iysterogr. Fr.); Cooke Brit. Hole Ed πὸ 008. δ: 25 ΜΠ n°. 198 (Eysterium Fr.)#S4ce. Mycot. Ven. n°% 260, 712, 713, 947 (Hysterogr. Fr); Roum. Foi Gall. n° 1171 et 1464 (Hysterogr. Fr.); n°. 5450 (Hyste- rium Fr.). Etym. — Fraxinus, frêne; f. a. au support. Sur les rameaux du Æraxinus excelsior, Très commun. Leide; la Haye. — Utrecht. — Maastricht. Périthèces épars ou en groupes, superficiels, elliptiques, arrondis aux deux bouts, résistants, noirs, divisés en deux lèvres enflées, lisses, séparées par une fente profondément entrante, longs de 1 à 2'/,, larges de 0.7 à 1 mill. 4sques en massue large, pourvus d’une membrane épaisse, 120 — 210 Χ 30 — 45 y. Spores distiques, presque elliptiques, cloisonnées et superficiellement rétrécies au milieu, d’abord incolores, enfin jaune-de-miel, 34 — 46 X 15 — 20 κα. Chaque moitié présente 3 où 4 cloisons transversales et 2 à 3 cloisons longi- tudinales, Paraphyses filiformes, flexueuses, rameuses vers le sommet, et for- mapt, par l’entrelacement de leurs branches, un épithécium brun et épais. Hysterographium flexuosum (Schweinitz | Hyste- rium flexuosum, apud Schwaegrichen Synopsis Fungorum Caro- linae Superioris, n°. 249]) Sace. Syll. IT, 781; Hysterium flexuo- sum Schw. dans Fr. 5. M. II, 585; Duby Mém. Hyst. 30. Sice. — Ravenel, Fungi Carolinae exs. n°. 48 (Hysterium flexuosum). Etym. — flexuosus flexueux; f. ἃ. au port des périthèces. Sur les rameaux d’un Æ4cer. Schéveningue, Nov. 1887; Destrée (N. K. A. 2, NI, 193) Périthèces enfin superficiels, allongés, flexueux, lisses, noirs, formés de deux lèvres distantes, mais qui s’approchent de plus en plus à fur et à mesure qu’elles s’inclinent vers le fond, en sorte que l’espace d’en haut se trouve réduite en bas à une fente secondaire. 4sqwes en massue élargie, longs de 200 x, courtement pédicellés, à 2 jusqu'à S spores. Spores presque tristiques, grandes, ovoides-allongées, ordinairement rétrécies au milieu, arrondies ou un peu pointues aux deux bouts, pluriseptées-muriquées, 48 X 16 y, fuligineuses, enveloppées d’une couche gélatineuse. Section 9. SCOLECOSPORÉES Saccarpo. (Spores bacillaires ou filiformes, presque incolores). M. Spores bacillaires, beaucoup plus courtes que les asques. 448 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS L. Hypoderma. — Périthèces membraneux, aplatis, pourvus d’une fente étroite. ΕΒ. Spores filiformes, à peu près aussi longues que les asques. a. Genres typiques. 2. Lophodermium. — Périthèces allongés, aplatis, mem- braneux. Oo À . Péritl * ἧς all ΑΝ Ξ > Ψ Ὶ RE 3. _Lophium. -- Périthèces allongés, presque carbonmisés, en forme de coquille, à lèvres très aigues, conniventes. ? 4. Sporomega. — Périthèces allongés presque cornés. , déprimés, corlacés, D. Colpoma. — Périthèces allongés, déprimés, corlacés, pres- que charnus. [Ostropa. — Périthèces presque sphériques, presque coria- cés, pourvus d’une fente diamétrale peu distincte]. D. (Genres déviants. [Robergea. — Périthèces horizontaux, en forme d'ampoule, fermés ou pourvus d’une fente à peme visible. 6. Acrospermum. — Périthèces allongés verticalement, pres- que en massue, fermés, où pourvus d’une fente à peine visible, HYPODERMA κε Canpoize. (Flore Française IT, 304; de Notaris Pirenomiceti Isterini 35). (Etym. ὑπο, sous, et δέρμα, peau; pour indiquer que les périthèces tout d'abord sont cachés sous l’épiderme). Périthèces innés, oblongs ou elliptiques, minces, membraneux, com- posés à peu près exclusivement d’une moitié supérieure qui s'ouvre par une fente longitudinale. Asques oblongs, longuement pédicellés. Spores bacillaires, pourvues de quelques gouttelettes, ou bien de 2 ou plus encore de cloisons, beaucoup plus courtes que les asques, incolores. Paraphyses filiformes, septées, ordinairement courbées en crochet où en tire-bouchon au sommet. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 449 1. Hypoderma Hederae (Martius [Flora cryptogamica Erlangensis (1817) p. 473]) de Not. Pirenom. istrini 36; Duby Mém. Hyst. 42; Fuck. Symb. 258; Lamb. F1. Myc. Il, 454; Sacc. Syll. II, 784; Rehm Ascom. 33; Hysterium Hederae de Not. dans Corda Icon. Fung. V, 76 et tab. 9 f. 5: Cooke Handb. 761; Prodr. FI Bat. II, 4, p. 80; Hysterium foliico- lum 6. Hederae Fr. $. M. II, 593; Berk. Engl. ΕἸ. V, 296: (τον. Scott. Cr. F1. tab. 121 n°. 1; Hysterium xylomoides y. Elederae DCR AP r ὙΠ 00: Sice. — Moug. et Nestl. ἜΧΕ. n°. 1075 (Hyst. foliicolum var. Hederae); Desm. Cr. de Fr. 29 5. n°. 180 (Hyst. Hederae); Lib. Cr. Ard. n°. 72 (Hyst. foluc. 8. Hederae): West. Herb. ne Π0)Ή1 7 Ever Eted) AKlotzschqu- Νὰ. Ἢ: Ν.. 19. Ed. n°0 1954 (Hyst. Hed.); Fuck. Rhen. n°. 756 (Hypod. Hed.); Thüm. Mycot. Un. n°. 1958 (Hypod. Hed.); Sacc. Mycoth. Ven. πῦ. 951 (Hypod. Hed.); Roum. Foi Gall. n°. 554 (Hypod. Hed.). Etym. — Aedera Helix, plante de la famille des Araliacées, appartenant à notre flore; f. ἃ. au support. Sur les feuilles du ZZedera Helix. — Leide, Stekhoven; la Haye, Destrée ΓΝ 22 ὙἹ]; 195} Périlhèces amphigènes, maculicoles, innés-superficiels, elliptiques où ellip- tiques-oblongs, ayant leur axe longitudinale dirigée dans tous les sens, noirs, luisants, longs de 1 à 2, larges de 1/, mill., composés de deux moitiés, d'abord tumifiées, séparées l’une de l'autre par un sillon subtil, droit, parfaitement fermé, puis s’éloignant en s'affaissant, en sorte que le disque jaunâtre devienne visible à travers les bords des lèvres blanchies. Asques oblongs, reposant sur un pédicelle tendre et long, 90 — 100 X 15 — 17 w, accompagnés de para- physes en crochet vers le sommet. Spores rangées sans ordre, incolores, ovoïdes- oblongues, continues, droites où légèrement courbées, 15 — 17 X4— 5 y. À. Hypoderma Lauri (Fries [Hysterium Lauri Linnaea V (1830) p. 552]) Duby Mém. Hyst. 43: Sacc. Syll. 11, 784; Lophodermium Lauri Rehm Ascom. 37; Hyst. Lauri Fr. dans Ole END τ S1Gc. — Erb. Oritt. Ital. 1° Ed. n°. 446; Rad. F. E, n°. 653 (Hypoderma L.); n°. 1843 (Hysterium L.); Thüm. Mycoth. Un. n°. 1464 (Hypod. L.); Roum. Fgi Gall. n°. 4215 (Hypod. Lauri). Etym — Laurus nobilis (Laurier) plante de nos serres; f. a. au support. Sur les feuilles du Zaurus nobilis au Jard. bot. de Leide, — Wttewaal. Périlhèces amphigènes, (non pas épiphylles seulement), elliptiques, oblongs ou lancéolés, ayant leur axe longitudinale dirigée dans tous les sens, soit distri- 29 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL 11. 2e Ged. À »" J 0 9: RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS bués sans ordre à la surface entière, soit en groupes dissolus sur des taches pâlies de différentes dimensions. [ls sont d’un noir à reflet grisâtre, arrondis ou pointus aux bouts, d’abord tout-à-fait plats, voire même concaves et fer- més, puis enflés et fermés, enfin affaissés et ouverts. L'ouverture, comme de coutume, se présente sous la forme d’une fente, unissant les deux poles. Leur longueur varie entre 17, et 1!, mill., et leur largeur entre {/, et */, mill- Asques largement fusiformes, longuement pédicellés, arrondis au sommet, à 8 spores, 15 — 80 X 6 — 7, accompagnés de paraphyses filiformes, en crochet au sommet, incolores, 30 X L y. Le ΜΠ. Lauri ἃ les spores d’un Zophodermium et les asques d’un Æypo- derma. Ceci nous éclaircit sur les différences qui existent quant à la place qu'on lui accorde dans le système. Ainsi, dans le Sylloge de Mr, Siccarpo ii figure sous le genre dernier, et dans les Ascomycètes de Mr. REHM sous le premier. Hypoderma conigenum (Fries [Hysterium conige- num S. ΝΜ 11. 5801) Sacc my 1 80. RehmeAecom or Τα. FE Myc 11. 458 τυ Rev Pyren/Wil-NElysteriune (Hypoderma) conigenum Cooke Handb. 762; Hyst. conigenum Frodans Pris Ὑ 5: 908: εν: ἘΠ Βα ΠΡ pre 5160. — Moug. et Nestl. exs. n°. 75 (Hyst. conig.); Desmaz. Cr. de Fr. 15. 5. n0., 287 (Hyst: conis) 'Roum: PaaGallent 550 (Hyst. conig.). Etym. — conus, cône de Pin; et generare, produire ; f. ἃ. au support. Sur les écailles des cônes de Pinus sylvestris (non pas des espèces d’4bies),. Mrs. Saccarpo et REHm (1. 6.) se sont mépris en prenant le Æysferium conigenum PERSOON (Obs. Myc. 1, 30 et Syn. 102) pour point de départ de leur diagnose; en premier lieu parce que le champignon de PERSOON appar- tenait aux écailles des cônes d’un 44ies, et non d’un Pinus, et puis, par ce que la description de PERSOON n’est guère applicable aux périthèces qui se déploient sur les cônes du dernier. Je suis d'avis avec DESsMaAzIÈRES (éti- quette du n°. 287 de la le Série de ses Exsiccata, cités plus haut), que le Hyst. conigenum de PERSOON se rapporte au Sphaeria strobilina de Holle et Schmidt, ο. à. d. au Dichaena strobilina des auteurs modernes. Le Aysterium conigenum Karsten (Myc. Fenn. Il, 235) ne peut être identique avec le cham- pignon de Mouc. et NEsrLER (Exs. n°. 75), comme le veut cet auteur, parce- que ce numéro se rapporte à des écailles d’un Pixus, et que les échantillons de KARSTEN avaient été recueillis sur l’4bies excelsa. Périthèces très petits, longs de ‘/, et larges de 1/, mill., luisants, ellipti- ques ou elliptiques-allongés, d’un tissu mou, composés de deux lèvres blan- châtres qui enfin s’écartent l’une de l’autre, en laissant entre elles une espace assez large. Asques oblonys, longuement pédicellés, 90 — 100 Χ 12 — 14 y, accompagnés de paraphyses filiformes, courbées au sommet, à 8 spores. Spores bacillaires ou fusiformes, souvent un peu courbées, continues, à plusieurs vacuoles, incolores, 20 — 22 X 2.5 —3 y. Notre description a été empruntée au Sylloge de Mr. Saccarpo, vu que des exemplaires ascifères du champignon nous firent défaut. En vérité, juste- QU’'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 451 ὮΝ ment comme dans les Dichaena, la production d’asques semble s'effectuer rarement aussi dans les Æ/ypoderma. Les écailles des exsiccata de Desmaztères de notre collection ne portent que des périthèces trop jeunes pour pouvoir servir à un examen microscopique. HDodemmraiiarenbtonu mn 1). ὃ. Ὁ] Er VI, 165% Duby Mém. Hyst. 41; Tul. Δ 5. Ν ὁ XX, Ἰρο οὐ ou . 10—14; Fuck. Symb. 258; Kickx Cr. d. F1. I, 464; Lamb. FL Myc. IT, 455; Sacc. Syll. IT, 786; Rehm Ascom. 32; Oud. Rev. Pyren. 71; Hysterium (Hypoderma) virgultorum Cooke Handb. 761; Hysterium Rubi Pers. Obs. Myc. I, 84; Pers. Syn. 100; Alb. et Schw. Consp. 56; Fr. 5. M. IT, 587; Grev. Scott. Or. F1. tab. 24; Duby Bot. Gall. II, 719; Corda Ie. Fe. ᾿Π ἢ] ε τὸ MERS PSG berne, EL, Ὗς 295: Ned. Κι. Arch 41: #Prodr. Fl Bat Π| 4, Ῥ. 18; Hysterium pe- tiolare Ned. Kr. Arch. 1, V, 341; Hypoderma Rubi de Not. Giorn. Bot. Ital. IT (1847). 1600. — ee CraderRr ΟΣ. 5 1.12. 10. ne 110: ΠῚ Ἢ ΠῚ vireult.); Μουρ. ᾿ Nestl. 564 ; Zen Cm. exS NP SU BAC run 11} (Hyst a Klotzsch et Rab. τὰ ΜΠ] 00 (Πγϑί. Rubis 80: ΠΡ 11 πὸ. MERE RAD); RAD FLE ἢϑ. 1018 (EHypod. virg.); West. Herb. n°. 921 (Hyst. Rubi); Fuck. Rhen. 1°. 757 (Hypod. virg.); Kunze Foi Sel. n°. 162 (Hypod. virg.);: Door, DA ustr tn 0 0 (ΗΠ ΡΟΣ. στρ.) Thum. Myc: Un: n® 180 et 370 (Hypod. virg.); Rehm Ascom. n°. 362; Sydow τ. ΜΕ ποθ βαθὺ, MycothVen:0n% 1185 7110. 120 (Hypod. virg.); Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 400 (Hypod. virg.); Roum. Fei Gall. n° 270 et 3250 (Hypod. virg.). Etym. — wirgultum, arbuste, buisson; f. ἃ. au support. Sur les sarments d’un Æwbus et sur les pétioles de l4cer Pseudo-Platanus. — Utrecht, Wtt. — Lochem, Oud. — Maastricht, Franq. Périthèces épars, parallelles à l'axe du support, longs de 1 à 4, larges de 1, à #/, mill., noirs, lisses, luisants, ordinairement pointus aux bouts, d’abord enflés οἱ one iellement sillonnés au milieu, plus tard s’aflaissant et s’ou- vrant avec une fente aux bords blanchâtres, à travers laquelle on aperçoit le disque brun-cendré. Æsques oblongs, longuement amincis en pédicelle, à 8 spores, 90 — 129 X 9 — 10 y, accompagnés de paraphyses filiformes, arti- culées, plus longues qu'eux, terminées en crochet ou en tirebouchon. Sypores disposées sans ordre, fusiformes, obtuses, droites ou courbées, d’abord conti- nues, avec deux gouttelettes volumineuses, plus tard biloculaires, incolores, 21—24X3 —4k Hypoderma commune (Fries [Hysterium commune SM IE 5891) Duby Mém. Hyst 41: Fuck Symb 298 0. 6. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Kickx Cr. ἃ. FI. I, 465; Lamb. FI. Cr. IT, 455; Karst. Myc. Fenn. 11, 240; Sacc. 811. IT, 788: Rehm Ascom. 32; Oud. Rev. Pyren. 71; Hysterium (Hypoderma) commune Cooke Handb. 161; Hysterium commune Fr. dans Duby Bot. Gall. II, 720; Letellier Suite-à Bull: tab 6500p. ὃ; Β' ΒΕ NME VIT, n°. 588; Arch. Néerl. VIII, 402. Sie cr Désm:eOr. (deFr IV S MIS Ed En MONTS n°. 297 (Hyst. comm. var. mitidum); West. Herb. n°. 1118 (EHyst’ comm.) ; Rav. Ἢ: ΜῈ Ed en 15760 (ErSt-Rcommee Karst. Foi Fenn. n°. 846 (Hypod. comm.); Roum. Foi Gall. n°. 952 (Hyst. comm. var. nitidum); n°. 3546 (Hypod. comm.). Etym. — communis, commun; pour exprimer que l’espèce n'est nullement rare. Sur la tige d’un Æumex. — Naaldwijk, v. d. Trappen; Riswik; Loosdui- nen, Destrée (N. K. A. 2, VI, 193). Les périthèces du I. commune ont ceci de remarquable, qu’ils sont ellip- tiques, arrondis aux bouts, et noir-terne, quoiqu'il existe une variété à péri- thèces Iuisants, mais qui alors se trahissent par leur forme. Longueur 1 à 1!/, mill, largeur 1/, mill. Æsques oblongs, longuement pédicellés, à 8 spores, 60— 75 X 10 — 12 w. Spores oblongues ou étroitement-fusiformes, droites, assez obtuses, biloculaires, incolores, 18 — 20 X4 y. Paraphyses tendres, fili- formes, droites ou courbées. Les espèces de Zeplostroma semblent appartenir au cycle d'évolution des espèces de Æypoderma. Aussi, le Δ. vulgare est-il regardé par presque tous les mycologues comme la forme spermogonienne du Æ. commune. Les deux champignons viennent ordinairement ensemble sur les mêmes internodes. Si l'affinité biologique entre les Æypoderma et les Leplostroma serait prouvée, l'étude des derniers, surtout si l’on y trouverait des différences marquées, pourrait peut être contribuer à mieux distinguer les espèces de Æypoderma que cela ἃ paru possible jusqu'aujourd'hui. - Éypod'ermascirponum DMC ET ΡΟΣ Duby Mém. Hyst. 41; Fuck. Symb. 258; Kickx Cr. de FI I, 465; Lamb. F1. Myc. II, 45%; Karst. Myc: Fenn. IL 240; Sacc. Syll. IL, 788; Rehm Ascom. 34; Oud. Rev. Pyren #1; Hysterium scirpinum Fr. S. M. IT, 590; Duby Bot. Gall. IT, 1205 Rickx Rech Π| 28. Er SNS οὐ: ΜΠ ͵ APN JR 100. ΤΊ πεν TEL SD RTE Sice. — Fries. exs. n°. 470; Moug. exs. n°. 475; Desm. Cr. de Fr. 158. 19 πᾶ: δ 782: 25m 909 {ΠΕ sc) ΠΟ et Rab. °° M. 1. d'un. 1159. {Πτ ΕΞ sc) Πα ΠΠΡΒΔΙΒ ΤῚΝ n°. 202 (Hyst. 50.); Fuck. Rhen. ἢ 2184 (Hypod”sc); Kunze Foi sel. m°., 27% (ypod. 86); MhümiMycot Unie (Hypod. sc); Rarst. Foi Fenn. n°. 556 (Hypod sc); "Roum: Foi Gall. n°. 168 (Hypod. se.). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 453 Etym. — Scirpus lacustris, de la fam. des Cypéracées, appar- tenant à notre flore ; ἢ. a. au support. Sur les tiges du Scirpus lacustris. — Leide, Wttw. Périlhèces maculicoles, très nombreux, longitudinalement allongés, ordinaire- ment linéaires, mesurant 2 à 5 mill. de longueur et de 0.5 — 1 mill. de largeur, droits, obtus ou aigus aux bouts, noir-luisant, renflés. Lèvres rele- vées en erête, surtout vers le milieu, étroitement conniventes, offrant à la fin une fente étroite qui laisse apercevoir un disque jaune-grisâtre. .4sques oblongs, amincis vers la base en un pédicelle assez long, 120 — 145 X 15 — 17 μ, à 8 spores. Syores bacillaires, ordinairement obtuses, très peu courbées, biloculaires, incolores, 36 — 40 Χ 4.5 —5 y. Paraphyses linéaires, cloisonnées, courbées au sommet, larges de 2 4, incolores. On regarde comme spermogone de cette espèce le Zeptostroma scirpinum, dont elle est ordinairement accompagnée. LOPHODERMIUM Cuesvauer. (Flore générale des environs de Paris, 1, 435) (Etym. λόφος, crête, et Séçuz, peau; f. a. aux périthèces qui, à la fin, prennent quelquefois la forme d’une crête) 1). Les Lophodermium se distinguent des Æypoderma par les asques sessiles, cilindriques ou en massue allongée, et par les spores fili- formes. [ls ont les périthèces membraneux, de la forme des Æyste- rium et des Hypoderma, avee un sillon longitudinal au milieu. Les spores sont continues, incolores. Les paraphyses filiformes se ter- minent souvent en croche ou en tire-bouchon. 1. Lophodermium hysterioïdes (Pers. [Xyloma hys- terioïdes Icones et Descr. Fung. (1798), p. 38 et tab. X ἢ 3 et 4-5yn. L06]) Sacc. Syll 11 791: Rehm Ascom. 58; Ou. Rev. Pyren. 72; Lophodermium xylomoïdes Chev. FI. de Paris I, 437; de Not. Giorn. bot. ital. II, 41 (p. p.); Duby Mém. Hyst..45-1Fuck-Symb, 256; Kickx Cr. d. El. 1 467; Lamb. ΒῚ. Μγο. IL, 452; Karst. Myc: Fenn. Il, 243; Hysterium (Lophodermium) xylomoïdes Cooke Handb. 762; Hypoderma xylomoïdes & D. C. FIL Fr. VI, 16; Hysterium folicolum πη 5. ΜΠ ΜΠ ΡΟΣ (bp) MDubyeBot Gal ΠΡ ΤΊ ΡΥ Berk. Eng. F1. V, 296 «; Prodr. FI. Bat. ΠΡ p. 80; Hys- 1) CHEVALIER s'exprime en ces termes: ”Perithecium . . , . ., rima longitudinali suboblitterata aut in cristam dezenerante”. 454 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS terium Berberidis Schleicher exs. n°. 182; Aporia microstoma Duby Mém. Hyst. 52; Sacc. S. M. IT, 724. 5160. — Desm. Cr. de Fr. 1° 5. 1° Ed/n0/09 se Re n°. 295 (Hyst. foliicolum); Moug. et Nestl. exs. n°. 761 (Xy- loma umbilicatum); Schleicher exs. n°0. 182 (Hyst. Berberidis); Libert Cr. Ard. n°. 72 (Hyst. foliicolum, quoad folia Crataegi) ; tab. H. M. 2° Ed. n°. 156 (Hyst. Berberidis); Rab. Foi E. n°. 1151 (Lophod. xylomoïdes); Fuck. Rhen. n°. 142 (Lophod. xyl.) et n°. 759 (Aporia microstoma); Berk. exs. n°. 196; Karst. Foi Fenn. n°. 847 (Lophod. xylom.); Spegazzimi Deca- des n°. ὃ (Lophod. xylom.); Rehm. Ascom. n°. 867. Etym. — hysterioïides; Hysterium (voyez ce genre) et sidog forme; f. a. à la concordance de forme entre les périthèces. Sur les feuilles du Cratacqus monogyna. — Nymègue, Abeleven. Périthèces innés, maculicoles, amphigènes, en groupes dissolus, ayant leur axe longitudinale dirigée dans tous les sens, elliptiques, noir-luisant, longs de 1/, à 1, larges de 1/, à 1}, mill, enflés, d’abord divisés en deux moitiés par un sillon longitudinal très subtil, plus tard déprimés au milieu, enfin s’ouvrant avec une fente très étroite par l’affaissement général. Æsques cilin- driques, un peu en massue vers le sommet, à 8 spores, 80 — 100 X9—10 μ. Spores filiformes, flexueuses, parallelles, continues, incolores, 60 — 70 X1.5 y. Paraphyses filiformes, terminées en crochet, incolores. Nous n'avons pas eu l’occasion d'examiner des échantillons indigènes. Lophodermium melaleuceum (Fr. [Hysterrum me- laleucum Obs. ΜΎΘΟΙΣ L, 192. οὐ tab. TE ΠΡΟ ΝΜ: II, 589]) de Not. Giorn. Bot. [tal. 11, 40; Duby Mém. Hyst. 45; Fuck. Symb. 256; Sacc. Syll. II, 791; Rehm Ascom. 38; Lamb. ΕἸ. Myc. II, 454: Oud. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 525; Hysterium (Lophodermium) melaleucum Cooke Handb. 762; Hysterium melaleucum Fr. dans Berk. Brit. ΕἸ. V,295; Grev. Scott. Cr. FI. tab. 88. Sicc. — Fries exs. n°0. 29 (Hyst. m.); Moug. et Nestl. exs. n°. 654 (Hyst. m.); Schm. ἢ. Kze exs. n°61 (EHyst un); Lib. Cr. Ard. n°0. 118 4(Eyst tm) Fuck Rhen- tal Mecs phod. m.); West. Herb. n°. 1045 (Hyst. mel.); Sacc. Mycot. Ven. n°. 1478 (Loph. mel.); Roum. Fgi Gall. n°. 269 (Lo- phod. m.). Etym. — μέλας, noir, et λευκός, luisant; f. a. au dehors des périthèces. Sur les feuilles du Vaccinium Vitis idaea. — Dans les sapinières de Put- ten, Août 1885, O. Périthèces hypophylles, innés, épars, ayant leur axe longitudinale dirigée QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 455 de en plusieurs sens, elliptiques ou orbiculaires, obtus, droits, noir-luisant, longs de 1, larges de 1/,—#), μα, d’abord enflés et fermés, divisés en deux moitiés par un sillon longitudinal, plus tard déprimés au milieu, enfin présentant une fente étroite aux bords jaunâtres ou verdâtre-pâle. Æ4sques cilindriques, en massue vers le sommet, presque sessiles, à 8 spores, 70 — 75 — X9 y. Spores filiformes, droites, ecntinues, incolores, 50 — 65 X2 — 3 x. Paraphy- ses filiformes, larges de ? y, un peu ondulées au sommet, incolores. Lophodermium maculare (Fries [Hysterium macu- laretS MEME 5921) de Not Griorn. Bot. Τὰ] 11 40=Duby Mém. Hyst. 45; Fuck Symb. 256; Sace. 501]. IE, 791; Rehm Aseom. ὦ: 0Bamb VE ΜΘ 451: tOudNed.1Kr-"Arcl. 2, IV, 525; Hysterium (Lophodermium) maculare Cooke Handb. 162; Hysterium maculare Fr. dans Grev. Scott. Cr. FI. tab. 126) 16007 Sice. — Fries exs. n°. 167 (Hyst. mac.); Moug. et Nestl. exo πὸ lOT2N(EyStEmac):2DesmACOr de Ὁ 2%5.m 501 (Hiyst. mac.) :"LibertuCr" Ard.: ποτ (Hyst: mac.); Fuck. Rhen-en2%1752 "{(Lophod: mac); 2Thüm." Mycot. Un. n°. 75 (Lophod. mac.); Spegazzini Decad. n°. 9 et n°. 97 (Lophod. mac.); Roum. Foi Gall. n°. 553 (Lophod. mac.). Etym. — macula, tache; pour indiquer que les périthèces sont maculicoles. Sur les feuilles du Quercus rubra. — Putten, Août 1885, Ο. Périthèces innés, ordinairement épiphylles, arrangés sans aucun ordre sur des taches très pales, qui quelquefois sont limitées par une ligne étroite subtile. Ils ne diffèrent presqu’en rien des périthèces du Z melaleucum et atteignent les mèmes dimensions. Les asques pourtant sont un peu plus courts (40 — 50 μὴ et moins larges (5 x), tandisque les spores, en concordance avec ce fait, n’excèdent pas la longueur de 30 à 45 μ᾽ et la largeur d’ 1 μ. Para- physes filiformes, terminées en crochet ou en tire-bouchon. Lophodermium petiolicolum Fuck. Symb. 255; Sacc. Syll. IT, 793; Rehm Ascom. 41; Lamb. FI. Mye. IT, 449: Oud. Rev. Pyren. 72; Hyst. punctiforme Ned. Κα. Arch. 1, I, 50; Prodr. F1 Bat. II, 4, p. 80; Hysterium petiolare ΝΟ Κα Arche 1 Ὁ 911: A reh. 1 Néer]. NII 7202: Sice. — Fuck. Rhen. 745 (Loph. petiolic.); Thüm. Mycot. Un. n°. 1757 (Loph. pet.); Rab. F. Εἰ. n°. 462 (Hyst. puncti- forme) et n°. 1642 (Lophod. pet); Kunze Fg1 sel. n°. 276 (Lophod. pet.); Roum. Fgei Gall. n°. 1659 (Lophod. pet.). Etym. — petiolus, pétiole; colere habiter; ἢ. a. au support. Sur les pétioles du Quercus et de l’Acer Pseudo-Platanus. — Harlem, v. d. Bosch. — Leide, Doziÿ et Molk. — Lochem, Sprée. 456 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Périllèces épars où en groupes sur des taches pâlies, quelquefois accumu- lés, appliqués aux pétioles, aux nervures moyennes, et quelquefois aussi aux nervures latérales des feuilles attaquées, innés, d'abord enflés, puis aplatis et déprimés, elliptiques ou oblongs, droits, plutôt aigus qu'arrondis aux poles, noir-luisant, s'ouvrant à la fin par une fente étroite, qui laisse apercevoir le disque pâle. Ils atteignent une longueur de 1}, à 2 et une largeur de ". à %/, mill. ÆAsques en massue, à 8 spores, 45 — 70 XG— 7 μ. Spores fili- formes, ordinairement droites, continues, incolores, 45 — 50 X 1.5 y, paral- lelles. Paraphyses filiformes, terminées en crochet, incolores. Lophodermium Pinastri (Schrader [Hysterium Pi- nastri, Journal für die Botanik II (1799), tab. IIT ἢ, 41) Che- valier ΕἸ. des env. de Paris 1, 436; de Not. Giorn. Bot. Ital. IT, 45; Duby Mém. Hyst. 46; Fuck. Symb. 256; Sace. Syil. IT, 794; Rehm Ascom. 43; Kickx Or. F1 I, 468; Lamb. FI. Myc. 11 0450: Karst.'Myc Fenn 11242; ὉΠ ΝΘ ΤΕ: Arch. 2, ΜΠ 156; Oud. Arch. Néerl. VIIL, 402; Oud. Rev. Pyren. 72; Hysterium (Lophodermium) Pinastri Cooke Handb. 7163; Hysterium P. Schrad. dans Pers. Syn. Add. p. XX VIIT; Alb- Schw:,Consp, δ: Er SM 11 δὴ: ETS NES 6 08e Berk ΠΡ NV 29b Grey: Scott Cr HET 000 RU SUE Ὁ .1115. 119: μον: NN EME SE ds Nat Ces XI, 393; Prodr. ΕἸ. Bat. IL 4, p. 78; Hypoderma Pinastri DC" EL Er. ΤΠ 05: Aulographum Pinorum ul ἢ NN ἡ πο Ρ. 09. Dci τ ΠΡΙΒΒ. exs n°, 50 (Eyst ΕἼ} ΟΠ τ: onze exs τ 190. (Hyst-P:):Mouc ΟἹ Nestlaexs An ΤΟ ERSE P) -1Desm Cr. de Press Ὁ 8. ποῦ 854 20 nas die Klotzscheu. Rab. M1 ἘΠ τὸ ποῦ (ESC Ἐν MAL πὸ: 510.(ELyst 2) RAD AE net ss 2022 (Foph 2) -VPucE ΕΠ πο (Lophod. P): Fhüm. Foi Ausér.en05%505, 811, 1059 ἘΣ Ῥς πω: MycotAUn-tnf 282 (Loph. P): EU ΤΥ: Krypt. n°”. 644; Kunze Foi sel. 371 (Loph. P.); Rehm Ascom. n°. 127; Sydow. M. March. n°. 93; Schweiz. Krypt. n°. 430; West. Herb. n°. 223 et n°. 1222 (Hyst.-P:);° Cooke Brit. Fgi 15: Ed'n°1896- ΟΡ 662 (Hyst. P.); Karst. Fgi Fenn. n°. 9 (Loph. P.); Spegazzimi Decades n°. 50 (Loph. P.); Roum. Foi Gall. n% 456 et 1661 (Loph. P.). Etym. — Pinaster, espèce de Pin (Pinus Pinaster), pour indiquer que ce sont les Abiétinées qui servent de support à l'espèce. Sur les aiguilles des Pinus sylvestris, P. Pinaster, P. Cembra, Abies ex- QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 457 6. to celsa et sur les cônes du Pinus sylo. Leide; Wassenaar. — Harderwik; Apeldoorn; Zutphen; Wageningen. Périthèces épars, souvent condensés sur des taches limitées par une ligne noire, innés, de plusieurs formes, selon la longueur ou le dehors p. où m. robuste des aiguilles (arrondis, elliptiques, oblongs), ordinairement arrondis aux poles, d’abord noir-brunâtre, plus tard noir-luisant, divisés par un sillon longitudinal en deux moitiés d’abord enflées, ensuite aplaties, et qui à la fin s’écartent un peu, grâce à une fente aux bords tranchants d’un orange- pâle, longs de !/, à 217, mill., larges de 1}, à 1 mill. Æsques en massue, à 8 spores, 90 — 150 * 10 — 14 y. Spores filiformes, à plusieurs vacuoles, droites ou un peu flexueuses, continues, incolores, 75 — 110 X 1,5 —2 y. Paraphy- ses filiformes, eloisonnées, à peine courbées au sommet, larges de 2.5 à 3 y, incolores. Lophodermium juniperinum (Fries [Hysterium pinastri 8. Π. juniperinum ὃ. M. IT, 588; Hyst. juniperinum Obs. Mye. IT, 355)) de Not. Pirenom. istrini 40; Duby Mém. Hyst. 46; Fuck. Symb. 255; Sacc. Syll. IT, 794; Rehm Ascom. 44; Kickx Cr. d. FI. I, 468; Lamb. FI Myc. IT, 449 (errore habet ,juniperum”); Karst. Mycol. Fenn. II, 243; Oud. Rev. Pyren. 72; Hysterium (Lophodermium) juniperinum Cooke Handb. 163; Hysterium Jumiperinum Fr. dans Grev. Scott. Cr. F1. I, tab. 26; Berk. Engl. F1 V, 295; Hyst. Pin. 5: juniperinum Did Nat Gesch EF Ὁ ὙΠ" FE Bar TEL p.10; oem Cr Br 7105 19 Τὰ πὴ γ8ι}: 25 "Ed n°. 367 (Hyst. Pinastri b. J'uniperinum); Klotzsch et Rab. H. MEME En EMIGHS; RAD ΠΟ Ν 29 din 445 (Hyst 15 nastri juniperinum) ; Fuck. Rhen. n°5 735 et 1753 (Loph. junip ): Thüm. Fei Austr. n°0. 1268 (Loph. jun.); Thüm. Mycot. Un. n°. 76 (Loph. jun.); Rehm Ascom. n°. 128; Cooke Brit. Foi 1e Ed. n°. 395 (Hyst. jun); Karst. Fei Fenn. n°. 335 (Lophod. jun); Sacc. Mycot. Ven. n°. 950 (Lophod. jun.); Roum. Foi Gall. n°. 3545 (Loph. jun.) et n°. 5863 (Loph. Sabinae). Etym — Juniperus, genre de Cupressinées, dont le J. communis appartient à la flore de notre pays; f. ἃ. au support. Sur les aiguilles des /wx. communis et Sabina officinalis (cultivé). Périthèces hypophylles, épars, innés, émergés, orbiculaires ou elliptiques, arrondis aux poles, noirs, d’abord enflés et fermés, à la fin aplatis et s’ouvrant avec une fente subtile aux bords tranchants. [ls mesurent 1/, à 1 mill. de long sur ‘/; à 1/; mill. de large. Asques en massue, 70 — 90 X9 — 19 », à 8 spores. Spores filiformes, continues, à plusieurs vacuoles, incolores, 65 — 715 X2 y, parallelles. Paraphyses filiformes, à peine eourbées au sommet, larges de 2.5, incolores. Lophodermium arundinaceum (Schrader [Journal 458 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS für die Botanik IT (1799) 63 et tab. ITT f. 3]) Chev. FI. des en- vir. de Paris, 1, 435; de Not. Pirenom Istrini 44; Duby Mém. Hyst. 47; Fuck. Symb. 256; Sacc. 5Υ11. IT, 795; Rehm Ascom- 45; Kickx Cr. ἃ. FI. I, 468; Lamb. FI. Myc. II, 450; Karst. Myc. Fenn. II, 242; Oud. Rev. Pyren. 72; Hysterium (Lo- phodermium) arundinaceum Cooke Handb. 763; Hyst. arundin. Schrad. dans AÏb. et Schw. Consp. 59; Fr. $. M. IT, 590; Berk. Engl.' F1: V,1295: Tids. Nat: Gesch XI, 893; Proûr. FT. Bat. IT, 4, p. 79; Lophodermium culmigenum α gramineum Prodr. F1. Bat. 11, 4, p. 80; Hypoderma arundinaceum D. C. ἘΠ Τὰ ὙΠ 5190: Sicc. — Fr. exs. n°. 328 (Hyst..ar.); Moug’et Nestlexs: 655: Desm. εν, (6. Er: 1° 5: 19. Ed τὸς ΘΟΕ θα: n°1267 (Hyst. arund.); 2€ 5. n°. 170 (Elyst. gramineum); Klotzsch et Παρ. ΔἸ. ΝΜ. 19 Ed nb: 20 Ed αὖ obama) Rab π΄ .n0 1613 /(oph ar) Fuck her τη {100 AL τ ϑῦρ τ 2998; {ΠΡ αὖ)» lhüm. ΝΟΣ {π᾿ nee AL, 661 (Boph. ‘arund.);-Kunze ἘΡῚ 561. γ͵ὸϑ 100. 101... 9.72 (Loph: τ-ἄτ): West:EHerb-n°%517% (Hyst. ar.) Bérk-exs n° 94:4Cooke Br. Egr 1 18. πῦ 904. {Π 80. 8..). 20 ἘΠῚ πὸ (Lophod. ar.); Cooke 2° Ed. n°. 800 (Lophod. ar.); Karst. Foi Fenn. n°. 846 (Lophod. ar.); Sacc. Mycot. Ven. n°. 1172 (Loph. ar); Roum. ΠῚ Gall. n° 1170: 1660; 1700; 6144 (Loph. ar.). Etym. — Arundo, genre de Graminées; arundinaceus, ce qui regarde les Graminées qui ont le dehors de roseaux. Sur les chaumes du PÆragmites vulgaris. — Bloemendaal. — Leide; Loos- duinen. — Utrecht. — Goes. Périlhèces épars ou en groupes dissolues, innés, parallelles à l'axe longi- tudinal du support, enflés, elliptiques, arrondis ou apiculés aux poles, ridés ou lisses, d’abord noir-brunâtre, à la fin noir-pur, pourvus d’un sillon longi- tudinal au milieu, s’ouvrant au stade de maturité et se dilatant beaucoup en présence de l’eau. Ils atteignent une longueur de !/, à 2? mill. et une largeur de ὃς, à τῇς mill., et ont le disque brun-pâle. Æsques en massue, sessiles, 75 — 120 X 9 — 12 w, à 8 spores. Sypores filiformes, droits ou un peu flexueuses, continues, remplies de beaucoup de vacuoles, incolores, 40 — 80 X 17, — ὃ κ. Paraphyses filiformes, terminées en crochet ou en tire-bouchon, larges de 2 y, incolores. Les exemplaires venus sur l’Æxmophila littoralis (HLysterium culmigenum var. abbreviatum du Prodr. ΕἸ. Bat. IL, 4, p. 80) ont les périthèces très courts et arrondis aux extrémités. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 459 LOPHIUM Frrxs. (Systema Mycologicum Il, 533). (Etym. λόφος, crista; f. ἃ, à la forme). À Périthèces verticaux, semblables à des coquilles, comprimés, car- bonisés, noirs, minces, fragiles, composés de deux parties conformes, appliquées l’une contre l’autre, ayant les bords tranchants séparés par un sillon superficiel, mais qui plus tard change en une fente étroite. Asques cilindriques, à 8 spores. Spores filiformes, d’abord continues, plus tard pluriloculaires, incolores ou jaunâtre-dilué, pa- rallelles. Paraphyses fort tendres, rameuses, cleisonnées, incolores. Ile Lophium mytilinum (Pers. [Hysterium mytilinum ὦ} νυ ΝΕ 1 553 Grey Scott aOr ἘΠ τὰ. 117 n°. 1: Duby Bot. Gall. IT, 718; Duby Mém. Hyst. 29: Berk. Eng. FI V, 280; Fuck. Symb. 93; Cooke Handb. 766; 5860: by 11. 1ῃ2᾽: Rehm Ascom. 20: Ned. Kr. Arch. 1. NV, 344: Oud. Arch. Néerl. VIII, 402; Oud. Rev. Pyren. 73; Hysterium mytilinum Pers. dans Nees Syst. {. 301; Hysterium ostraceum D. C. FL Fr. Il, 336: Hypoxilon ostraceum Bull. Ch. de Fr. tab. 444 fie. IV. Sicc. — Fries exs. n°. 60 (L. m.); Klotzsch et Rab. H. M. den PRE ONCE em) MR ab SEP NT" 26 Ed. οὖ 114 {8 πὰ: Fuck MRhen nt 102. (Dm): Rab. FE, πὸ. 2751 (appartient au L. mytilinellum); Cooke Brit. Foi 2° Ed. n°. 200 (L. m.); Roum. Pei Gall n°: 1665 "(L. m.). Etym. — μῦὕτιλον, moule; f. ἃ. à la forme. Sur le bois abattu. — Lochem, Sprée. Périthèces en forme de coquille de moule dressée transversalement, la charnière en bas et reposant sur un très petit pédicelle, le sillon intermé- diaire aux dieux moitiés en haut. Les dernières ont une couleur noir-luisant, et présentent des stries transversales. Æ4sques cilindriques, reposant sur un pédicelle court et robuste, à 8 spores, 140 — 160 X 9 — 10 x, accompagnés de paraphyses très subtiles, cloisonnées, rameuses, incolores. Spores filiformes, pluriloculaïres, incolores, 120 — 150 X 11)5 — 2 y. Les périthèces s’érigent ordinairement au-dessus d’une croûte largement étalée, noire. Ils sont fragiles et mesurent 1!/, mill. de travers et !/, à 3/, mill. de haut. 460 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS COLPOMA Warrror. (Flora Cryptogamica p. 422). (Etym κόλπος, sinuosité; f, a. à la forme des périthèces). Périthèces plongés dans le support, coriacés-moux, allongés, flexu- eux, d’abord cachés, à la fin pénétrant à travers l’épiderme, et s’ouvrant avec une fente longitudinale largement béante. L’épiderme reste longtemps appliquée à la face supérieure des lèvres écartées, ct leur donne une certaine rudesse. Asques accompagnés de paraphyses, allongés, à 8 spores. Celles-ci filiformes ou fusiformes-allongées, d’abord continues, plus tard pluriloculaires, incolores, parallelles. Paraphyses filiformes, ordinairement terminées en crochet. Le Colpoma quercinum (Pers. [Hysterium queremum Obs. Myc. I, 83; Syn. 100]) Wallr. F1. Cr. 423; Duby Mém. Hyst. 50; Fuck. Symb. 257: Cooke Handb. 764; Kickx Cr. de FI. I, 469; Lamb. F1 Myc. IT, 454; Sace. Syll. IL, 803; Sacc., Il Fg.-TJtal tab 1300; Prodr FL A\PBat ΤΠ pe; Oud. Rev. Pyren. 73; Hyst. quere. P. dans Nees Syst. f. 300a; Rebent. F1. Neom. 389; Schum. F1. Saell. II, 151; Duby Bot. Gall. IE, 736; Cenangium quercinum Fr. S. M. II, 189; Berk. Eng. ΕἸ. V, 212; Tijds. Nat. Gesch. XII, 270; Clithris quer- cina Rehm Ascom. 102; Triblidium querc. Pers. Myc. Eur. I, 333; Hysterium nigrum Tode Fei Mecklb. 11, 5 et tab. VIII, 64; Sphaeria collapsa Sow. Eng. Foi tab. 373 f. 3; Variolaria corrugata Bull. Hist. Champ. 187 et tab. 432 f 4; Hypoderma quercimum D. Ὁ. ΕἸ. de Fr. IT, 306. Θ Οὐ. "Pres exs πῇ. 190: Mous vert Nestlexs2ntsS0t Schmidt ἃ. Kunze exs. n°. 65; Desm. Ch. de Fr. 16 5. 1e Ed. n°. 383; 2° Ed. n°. 570 (Cenangium quercinum); West. Herb. n°. 96 (Cenang. querc.); Fuck. Rhen. n°. 760 (Colpoma q.); Rab. H. M. II, n°. 449 (Cenang. q.); Thum. Fg1 Austr. n° 568 (Colpoma q.); Thum. Mycot. Univ. n°. 369 (Colpoma q.); Berkeley exs. n°. 26; Cooke Brit. Fgi 1e Ed. n°. 397; 2° Ed. n°. 197 (Colpoma q.); Sacc. Mycot. Ven. n°. 717 (Colpoma q.); Roum. Foi Gall. n°. 268 (Colpoma 4.). Etym. — quercus, Chêne; f. ἃ. au support. Sur les rameaux du Quercus Robur. — Bcis de Harlem. — Leide; Sché- veningue; Naaldwik. — Beek (Guelre); Putten. — Maastricht. Périthèces nombreux, d’abord cachés sous le périderme, mais trahissant leur présence par des inégalités, oblongues, fusiformes, triangulaires, ete. droites QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 461 ou flexueuses, dirigées avec leur axe longitudinale soit parallelles à l'axe du support, soit dans le sens transversal, quelquefois confluentes en formant des coussinets de forme bizarre. En avançant vers le stade mûr, ils font crever le périderme qui se fend suivant la crête de l'inégalité, en sorte qu'il en résulte deux lèvres égales qui, sans adhérer au périthèce, s’écartent de plus en plus l’une de l’autre, en laissant à nu le périthèce, encadré par des lanières érigées ou courbées en arrière. Bientôt les périthèces se fendent à leur tour, tout en imitant le périderme, et font apercevoir le disque brun-grisâtre, appli- qué fermement au support par la base. Les périthèces atteignent une longueur depuis quelques millimètres jusqu'à 2 centimètres, et une largeur de 1 à 1'/, mill. Ils ont la paroi membraneuse, flexible à l’état trempé, fragile à l'état sec, et noircissent en vieillissant. A la fin ils se flétrissent et dispa- raissent, en laissant une cicatrice profonde de couleur sale. 4{sques en massue étroite allongée, longuement pédicellés, longs de 130 — 150 y sans, et de 190 — 200 w avec le pédicelle, larges de 9 à 10 y. Spores filiformes, un peu plus arrondies au sommet qu'à la base, droites, continues, d’abord remplies de gouttelettes, plus tard (selon Rem) pluriloculaires. Paraphyses filiformes, terminées en crochet, ou enroulées irrégulièrement en forme de tire-bouchon. ACROSPERMUM lo. (Funai Mecklenburgenses Selecti 1, p. 8 et tab. 11, f. 13). (Etym. %xpo-, sommet, et σπέρμα, graine; f. a. à l’idée erronée de Tor, que les spores seraient accumulées au sommet des petits corps en massue). Périthèces appliqués verticalement (ou à peu près) au support, en massue creuse ou en cône creux renversé, ordinairement presque sessiles, remplis d’asques et de paraphyses. Asques presque cilin- driques, un peu plus larges en avant, très longs, accompagnés de paraphyses filiformes, incolores, continues, très étroites, octospores. Spores filformes, parallelles, incolores, continues. l Acrospermum compressum Tode Fei Meckl, I οὶ tab 1 EEE TS M IT) 245 ταν. Scott Cr nl IV, tab. 182; Duby Bot. Gall. IT, 729; Berk. Engl. F1. .W, 221 VCorda 16. Ps 171 28᾽ et tab. Υ ὁ 14: Kickx Cr den 1, 360; Fuck Symb. 92; Cooke Handb. 430; Karsten Myc. Penn 11} 247; Bamb Pl Myc. Il, 197%; Sacc Sy 807 OudeRev ΤΎτθη: 10; Prodr.- ΕἸ, Bat SIENS ER E in Ascom. 53; Clavaria herbarum Rümer, Neues Magaz. f. 4, Bo- tanik 1, 118 (a° 1794); Pers. Comm. de Fois Clavaef. (a°. 1797) GEAR TD SCAN Er MT 0 Son ne tab. 353; Alb Schw. Consp. 291. 462 ΓΦ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sice. — Fr. exs. n°.427 (Acros. compr.); Schm. u. Kunze exs. n°. 69 (Clavaria herbarum; Mougeot et Nestler exs. n°. n°. 671 (Scleroglossum lanceolatum); Desm. Cr. de Fr. 1° $., le Ed. n°. 560 (Acros. compr.); 2° 5: n°. 826 (Acrosp. comp.); Labert. Cr. Ard. n°. 32 (Acrosp. compr.); KI. et Rab. H° M Ed: n°. 384; 22 Ed. n°: 35 (Acros comp) ΠῚ) EME ne 2847 (Acros. compr.); Fuck. Rhen. n°. 776 (Ascros. compr.); Berk. exs. n°. 270 (Acrosp. comp.); Karst. Foi Fenn. n°. 766 (Acrosp. compr.); Roum. Foi Gall. n°. 4560 (Acrosp. comp). Etym. — compressus — comprimé; f. a. à l’état du sommet des périthèces. Sur les tiges desséchées de lUrtica et du Carduus. Maastr. Franq. Périthèces ordinairement en groupes, verticaux, en massue ou en spatule, ordinairement amincis vers le bas en un pédicelle court et pâle, aigus ou arrondis, rarement tronqués au sommet, comprimés en avant, sillonnés entre les deux faces ‘du sommet, brun-pâle ou brun-foncé, longs de 1 à 3 mill., larges de ᾿|, à 1 mill. Le sillon à la fin change en fente qui laisse passer les spores. Asques cilindriques, à 8. spores, 209 — 500 X4+— 6 x. Spores filiformes, continues, incolores, droites et parallelles, 100 — 400 X1 y. Para- physes très nombreuses, filiformes, droites, larges d’1 mill., incolores, domi- nant sur les asques. Acrospermum graminum ΤΡ. F1 Cr. Ard. n°. 33; Cda IC. Fans. 111. 2 rettab 19. KE (Υ ὦ Π| Ὁ 361: Fuck: -Symb, 92; CookeElandb. 1590. Berk ANSE L'VNLn 104: Ταῦ. Π|. Mye 11. 107: Sac SAUT Oud. Rev. Pyren. 73; Prodr. El Bat. If} 4, p.25; Acr.com> pressum var. graminum Rehm Ascom. 55. Sucie —\ub. Pl Cr Ard. n°9332 Desm Cr detre 195. Ed πὸ 10725 2% Κα πὸ 10. EKlotzsch οὐ} ΠΡ Ed. n% 1059: ,29. Edn0. 110; West. ΠΡΌ. πὸ 1 5 ue Rhen. n° 7717 et 118; Spegazzini Decades n°. 49; Cooke Brit. Fei 2e Ed. n°. 480. (Partout Acr. graminum). Etym. — graminum = des Graminées; f a. au support. Sur les feuilles de Poa et d'Elymus. — la Haye, Destrée (N. K. A. 2, ΥΙ, 194). Périthèces épars, d’abord linéaires ou sub-lancéolés, en général plus ou moins obliquement infléchis vers la moitié &e la hauteur, où ils offrent une sorte de rebord annulaire, et d’où ils deviennent coniques et souvent compri- més. Ils atteignent une hauteur maximum de 1 mill., et sont successivement pâle-brunâtre et brun-olivacé. A4sques et Spores comme dans l’espèce précé- dente. Paraphyses moins distinctes. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 463 ESPÈCES OMISES. Ρ 20. ETC hr ἃ ΕΟ ΡΟΥ αἱ Νθοδι Nova Aer Αὖ Ὁ ΝῊ Cur. XI (1823); de Bary Bot. Zeit. 1852) tab. VIT fig. 1—28); ibid. 1888 p. 633; de Bary Abhandl. Senckenb. Ges. XII, 49; Fischer Phycom. 353; Sacc. Syll. VII, 274. Etym. — ἀχλύς, nuage, brouillard; f. ἃ. au port. — pro- hiferus = fertile. Sur les débris pourrissants d’un Batrachium. Leide, ἢ Juin 1894; Mr. L. υμποκ. Τ᾽... prolifera appartient aux espèces dioïques, munies d’oogones globuleux, lisses, à paroi richement pointillée. Sporanges terminaux. Oogones courte- ment pédicellés, arrangés en grappe, contenant plusieurs oosphères. Anéhéri- dies nombreux, originaires de rameaux latéraux. Oospores nombreuses, glo- buieuses, lisses, mesurant 20 — 26 4 de travers, rangées excentriquement, p. 116, avant Nitschkia. ENCHNOA Frerss. (Summa Vegetabilium Scandinaviae, 410). Point de strome. Périthèces toujours cachés sous le périderme, jamais exposés, très fragiles, reposant sur et entourés par un feutre dense de hyphes brunes. Asques cilindriques ou. en massue, pédi- cellés, à 8 spores, accompagnés de paraphyses Spores cilindriques, arrondies aux extrémités, courbées, continues, incolores ou légère- ment brunâtres. 1. Enchnoaïinfernalis (Kunze et Fries [Sphaeria infer- Dal So Me 311) Fuck -Symb. 1% Nachtr. 14: Sacc. 5} PS0 Sac 51 alle L AT O: Καὶ HN ΟΣΟΣ HphaenarGhetB Br ΑὉΝ. Ἡ: πῇ. 884: Currey LATr, XXE tab. 57 ἢ. 1; Cooke Handb. 384; Enchnoa Glis Fuck. Symb. 150: Sicc: — Fuck. Rhen. n°. 2252; Plowr. Sphaer. brit. LI, n°. 56 (Sphaeria Glis). Etym. — énfernalis, infernal; f. ἃ. à la manière cachée dont le champignon passe sa vie au milieu d’un feutre noir. Sur les rameaux d’un Populus balsamica. Bois de Schéveningue, Destrée. Périthèces larges de !/; à 1 mill., en groupes, de p. ou m. détendue, ra- 464 14. Ρ. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ment épars, cachés pendant toute leur existence sous le périderme boursouf- fé, sémiglobuleux, plus tard déprimés et concaves en dessous, appliqués au périderme qui ne laisse passer que les papilles à peine visibles, et à la fin s’en détache, criblé de petits trous. Quoiqu'il n’y existe pas de strome, néanmoins les périthèces reposent sur et sont plongés dans un feutre de hyphes raides, noires dans la lumière réfractée. 4sques longuement pédicel- lés, en massue oblongue, à 8 spores, 00 — 70 X 12 — 14 y (partie sporifère). Spores distiques, cilindriques, arrondies aux deux bouts, courbées, continues, olivacé-pâle, 90 — 24X5 y. Paraphyses nombreuses, fort subtiles. Valsa cincta (Fr: [Sphaeriatemcta Frs N°5" ἬΠΠ}" Nke: Pyren. Germ:: 228: 6acc. 5.1. 2 Mn ER nr Π 197: Fuck Symb 2011 5160. — Fuck. Rhen. n°. 2140 et 2348; Rehm Ascom. n°. 214; Roum. Foi Gall. n°. 5824. Etym. — cingere, entourer; f. a. à la manière dont un spermogone central est entouré d’un cerele de périthèces. Sur les rameaux du Prunus lusitanica, — Schéveningue, 1895: Destrée. Stromes éparpillés sans ordre ou en groupes dissolus, solidement nichés dans le parenchyme cortical, fortement voñtés, munis d’une base et d’un disque orbiculaires ou elliptiques, se frayant passage en dehors à travers de fentes transversales du périderme, fermement appliqués à celui-ci, sans pour- tant le suivre en cas de relâchement, trahissant leur présence dans de jeunes rameaux par un cercle noir, indiquant la limite inférieure du strome. Péri- thèces ordinairement de 6 à 12 dans le même strome, soit rangés en cercle autour d’un spermogone central, soit, celui-ci manquant, arrangés sans ordre dans le même plan, globuleux, assez volumineux, entourés d’un tissu soit plus pâle, soit plus foncé qu’eux-mêmes. Cols assez larges, globuleux ou en cône aplati, pourvus d’un pore ample, perçant à l’entour du spermogone blanc-sale où brunâtre, ou, celui-ci manquant, éparpillés en tous sens, et plus saillants que dans les espèces voisines. “sques en massue ou oblongs, amincis vers la base, à 8 spores, 52 — 88 X9— 14 w. Spores p. ou m. distiques, cilindriques, courbées, rarement ovoïdes et droites, incolores, 16 — 20 X 5 — 6 μὶ (rarement 8 — 32 X 6 — 8 μὴ. Spermogones (stade cytosporien) à un seul ou à plusieurs compartiments rayonnants, s’ouvrant avec un seul ou avec plusieurs pores, remplis de spermaties allantoïdes, longuement stipitées, 6— SX1.5—2 y. 202 apres nes: Cryptosporella compta (Tul. [Valsa compta 5. EF. C. 11, 196]) δῶ. MichAt, 30:1Sacc ΘΠ ΤΣ} compta Nke Pyrenom. Germ. 219; Cryptospora compta Wint, KML QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 465 Etym. — comptus — élégant; f. a. au port. Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Apeldoorn, Août 1896; Oud. Stromes nombreux, épars, faiblement voûtés, à base orbiculaire de 2 à 3 mill, de travers, soulevant le périderme qu'ils percent avec un petit disque circu- laire. Périthèces au nombre de 6 à 9 dans le même strome, assez volumineux, globuleux, nichés dans l'écorce secondaire non changé, cireinés, soudainemer} amincis en un col court et mince. Cols à peine saillants au-dessus du disque d’abord saupoudré de blanc, plus tard grisâtre. 4sques octospores, parfaite- ment cilindriques, sessiles, 90 — 100 X 12 — 16. Spores mono- ou distiques, largement ovoïdes, rarement presque cilindriques, droites ou courbées, inco- lores, 14 — 16 X 8 — 10 y. p. 224, avant n°. 3 (sous D). Didymella nigrella (Fr. [Sphaeria nigrella Ὁ. M. IE, 512] Sacc. Syll. Addenda ad Vol: IE, p. XLIV; Diaporthe Euporthe nigrella Oud. Rev. Pyren. 44; Sphaeria migrella N. τ το 1 51 Prodr ΜΠ ΒΑ ΠῚ D 65. Etym. — μἰφγοίζι8, noirâtre; f. ἃ. aux taches qui entou rent les périthèces. Sur les tiges du Welandrium diurnum. — Warmond, van Hall; Maastricht, Franq. Périthèces presque globuleux, lisses, pourvus d’un pore au centre d’une dépression circulaire, distribués superficiellement sur une tache allongée noirâtre, aux contours nettement accusés. Spores distiques, fusiformes, inco- lores,. biloculaires, longues de 20 w. Contenu des périthèces blanc dans la lumière réfléchie. Faute d'exemplaires conservés comme il faut, il m'a été impossible de compléter les communications de Mr, SACCARDO. p. 219, après Apiospora Rhododendri. Abo S Dora Rosa ὁ Οἰ: Π. sp: Sur les rameaux du Æosa canina. — Putten, Oct. 1885, O. Périlhèces en groupes laches, toujours cachés, membraneux, à la fin per forant le périderme avec un col papilliforme, larges de 1/, de mill., noirs, globuleux, déprimés. Æ4sques accompagnés de paraphvses, octospores, oblones, quelquefois amincis aux poles et un peu enflés au milieu, 190 Χ 21 μ. Spores distiques, de manière à former soit deux séries de 4, soit deux séries de 3, circonstance dans laquelle les deux autres ont pris place aux poles. Elles sont incolores, pyriformes, larges en avant, minces en arrière, biloculaires, ayant la cloison beaucoup plus proche de l’extrémité amincie que de l’autre, AUD UEPANTE 30 Verhand., Kon. Akad, v, Wetensch. (2e Sectie) DI. IT, 2e Ged, 466 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS p. 238, avant Hercospora. Melanconis Fagi Oud. n. sp. Sur les rameaux du Fagus sylvatica. — Apeldoorn, 27 Août 1896; O. Cette espèce répond complétement à la description du 77. aularctica Spe- œazzini, sauf les asques qui mesurent 932<18?/, μι, et les spores qui mesurent 23.5 — 98 X 7 — 9 y, sans v comprendre les cils gélatineux aux poles. p. 274, avant Massariella. Didymosphaeria Aucupariae Oud.n. 50: Les exemplaires du Mycosphaerella Ancupariae, conservés dans les »Sphae- riacei Britannici” de Mr. PLowriGnT (Liv. Il, n°. 92) sous le nom de Sp/ae- rella Aucupariae, nous ont fourni l’occasion d'établir pour cette espèce la place qui lui est due. Jusqu'ici les périthèces du champignon n'avaient été rencontrés que dans l'état imparfait, jusqu'à ce qu’enfin, sur les échantillons du Mycologue anglais, j’en trouvai quelques uns, faisant partie de feuilles surannées, qui contenaient des asques et des spores parfaits. Le soit-disant Mycosphacrella est un vrai Didymosphacria. Les asques sont cilindriques ou un peu dilatés à la base, octospores: et ses spores monosti- ques ou monostiques en haut, et sans ordre en bas, elliptiques, arrondies aux extrémités, biloculaires, légèrement grisâtres, 9 — 10 X42/,—5 κα. La cioison se trouve plus en avant qu'en derrière, et les paraphyses filiformes sont nombreuses. En conséquence de notre découverte, le Mycosphaerella Aucupariae Au page 215 doit être transporté, avec tous ses synonymes, aux Phéodidymées, et y prendre place dans le genre Didymosphaeria, entre les espèces qui ont l'épi- derme noïrcie autour du col proéminent. ΠΡ DES MATIÉPRES — ΕΣ adunca. Erysibe β. Prunastri . . 81 abiecta ΔΘ. RMC ΤἸῃη Madunca. "Ervsiphe, ᾿ς, ER ibjécta. Aophaenas 10... "11070 /adnnca "AUncinula nn: . . A 0 abjeetum. Dimerosporium . . . 107 | adunca. Uncinula a. Artemisiae . 98 abnormis. Ervsiphe. + .:. . . 89 | Aevopodii. Ascospora . . 208. 222 ADRIAN NEA. te ei Aesonolue tDothiden.: «. STE Aeanthosligmar Mu. 13221) \esopodu. Phyllachora . “rs (419 acariforme. {nstitale Un 1e 0 7 ἈΡΟΟ ΘΙ Spies. - 12e acariforme. Lycoperdon . . . . 180 | Aesopodii. Stigmatea . . ΡΣ acerina. Mycosphaerella . . . . 212 | aequilineariformis. Wuestneia . . 948 acerina.. Sphaerella. … . SAM απο" “να. . + 243 ACERINA. ΡΠ Θὰ "0.1... 212% /tafine Chaton. ος - 9 110 acerinum. Hysterium . . . 410. 441 | aflinis. Diaporthe . .. POS Aceris. Erysiphe. . . . . . S6. 88 | afinis. Peronospora. . . EE Al cents ποι. 0. CSN NaASarICHOTMIS- IS pArEIL ς. τς 40) acervalis. Cucurbitarin . . . 808 | aggrevata. Didymella . . ὦ acervalis. Gibbera . . . . . . 403 | aggregata. Sphaeria . . Re 22D icervalis MiGibberellas. 04081 /Apld0spora. -- - -ος 282. 313 acervalis. Sphaeria . . . . . . 463 | agnita. Leptosphaeria . . 202 Acharüi. Eutypa. . 131. 132. 139. 395 | agnita. VPleospora . . . ὁ ACINOS AM Βρπέθυ - προ τ΄ 9) 5 π||ὸ MÔPhAENEE τ. - τ 5000 ACrospermum . . . . . 448. 461 | agnita. Sphaeria Pleospora REA AGEIDEN 0 00. 0... cdob halbicans MPleospora. - ς 350. 352 aculeatum. Sphaeroderma. . . 3$5 | albipes. Sporocybe . . . il acuminata. Rhaphidophora 1869 MAlliarite. Sphaeria, ᾿ς τς 289. 290 acuminata, Sphaeria . . . . . 8369 | allicina Mycosphaerella . : EAU acuminata, Sphaeria | Rhaphidospora] 369 | allicina. Sphaerella. . . δ ὁ ΟΠ acuminatus. Ophiobolus - S69810MMallicina. Sphaeria . - 00) ποία. MORYDIOSDhAENR 208 PAM. Pleosporai. - 00 SO πολ MLepiosphaers pe EE 205] ]Πδ. Discosii - - - 1. 107 aCuta NPlEOSpora ME AL0610 909 An. Erysiphe - -- ἘΌΝ πον phaent EME 20980 A ni. | Melanconis τ 1 END) acutiuscula. Leptosphaeria . . . 293 | Alsinearum. Peronospora. IG) adunca. Alphitomorpha z. Amen- alta. Peronospors 0 Ni OCR de 0. 07 4Mambiens #Sphienae ee ΟΝ adunca. Alphitomorpha β. Prunastri 87. ambiens. Valsa. . 124. 126. 127 adunca. Alphitomorpha 7. Rosace- ambigua, Sporormia . . RE T(0) BE Ce CC 87 Ammophilie Meptosnhaeria 05507 unes TND ST Ramoens Gnomons. ee νὰ adunca. Erysibe var. 2, Prunastri. 87 | amoena. Gnomoniella,. . 09 TABLE DES MATIÈRES. 468 amoena, Sphaeria . 192 Amphisphaeria . : - ῆ. ΦηὉ ampullacea. Sphaeria . A 239 ampullaceum. Chytridium Ε 57 ampullaceum. Rhizopidium . . 56. 57 ampullaceum. Sphaerostylidium. 57 Anemones. Dothidea La ND 0) Anemones. Synchytrium . 56. 58. 59 Angelicae. Sphaeria τ’ 950 Angelinia . . ; + 1 435 angulata. Sphaeria . . . 254 angustata. Calosphaeria ; - 19 angustata. Coronophora - . {710 angustata. Sphaeria LE 432 angustatum. Hysterium . . 44] angustatum. Lophiostoma. . . . 432 ANIRIAE Ὁ Le UE 100. 104 anomala. Pilaira . : SL LE anomalus. Pilobolus . . re. til anomia. Sphaeria . . . OI anomia. |: Valsa” 314 anserina. Malinvernia. . . . 155 anserina. Podospora . . 165 anserina. Sordaria . . NRC US S Anthostoma . . . . . . 146. 168 Anthostomella . . 146. 167 anthracina, Sphaeria . ΠῚ LT Antirrbini. © PérOn0Spora τ τ 421 Apiospora + "7" 203215. 591 APIOSPOrIUM : ,:... : τ΄ 100.103 Aponectria . AREAS 0 apotheciorum. Sphaeria . 230 appendiculatum. Lophiostoma . 431 applanata. Sphaeria . ‘10e MODS applanata. Trematosphaeria , . . 808 Aquila. Sphaeria . 164 Aquila. Rosellinia . . : 164 aquilina. Sphaeria . . . . 205 aquilinum. Hysterium 493 Araucuriae. Sphaeria : 213 arborescens. Peronospora. . . 15. 18 Archicarpe . . Le : 14 arenaria. Phomatospora . SO ON Arenariae. l’eroncspora ἘΣ 21 aroillacea. MSphaeria EN St) argillaceum. Hypoxylon 178. 1$0.1S1.320 Aristolochiae. Sphaerella nn Armertae. PleoSpora ee ESS Armeriae. Sphaeria . ἢ Dr Armoraciae, Ascochyta ΩΣ 211 Armoraciae, Mycosphaerella. . . 211 Armoraciae. Sphaerella . . . . 211 arrhizus. ΙΖ ESS 39 Arthuri Peronosporat, Mi arundinacea. Leptosphaeria . 296. 297 arundinacea. Leptosphaeria var. Go- dint, ὦ πε NOMME arundinacea. Pleospora . . . . 296 arundinacea. Sphaeria . . . 296 arundinaceum. Hypoderma . . 458 arundinaceum. Hysterium Je AT arundinaceum. Hysterium [Lopho- dei) Me EN EN ee πὴ arundinaceum. Lophodermium . 457 arundinaceum. Melogramma. . 296 Arundinis. Lophiostoma . . 429. 430 Arundinis. Perisporium . . . . 108 Arundinis. Sphaeria . . . 429. 430 ASCOSpora. L'ASIErOMA - ee ME ΤΡ }8 ASCOLTIChA σ΄ 100. 105 Asparagl. Pleospora NT οὐ) Aspegrenti. Melanomma : 306 Aspesrenii. Sphaeria . ee RMI 00 aspera. DIAtrYpe το τττσὺυ- aspera. Diatrypella . , . 143 aspera. Eutypa . . . nr. TMS aspera- Valse CERN AIR? Aspergillus. Mucor 5 "ROC ἢ Aspergillus. Sporodinia . 36. 37. 38 Aspergillus glaucus. ÆEurotium. . 101 Asperuginis. Peronospora. . . . 21 ASTUCES TRE ARTE he -HMOS ASLErTINA - πὸ Σ τῇ θυ: Ὁ Αἰϑιδγοιπι: ASCOSPOrA ς τ ρον οὐ Asteroma. Dothidea +. . “411208 Asteroma. Mycosphaerella . 208 Asteroma. .Sphaerelltf RER οὐ Astragali. Erysiphe . . 91 Astrasali.%-Microsphaera τος Astrocystis . ste Te 146 asymmetrica. Svncephalis . . 54 atomaria. Sphaeria . πον ὉΠ) Atomus. Mycosphaerella . . . . 209 Atomus., Sphaerella. MM 709 Atomus:- Sphaerie CPP OT "Ὁ | atrovirens. Sphaeria β. S. Buxi Ὁ. Rusei ee ER REED | atrovirens. Sphaeria 5. Rusci . 300 atrum. "Chaetomium "7149 atrum. Lycoperdon . RS: lo Aucupariae. Didymosphaeria. 215. 466 Aucupariae. Mycosphaerella. 215. 466 TABLE DES MATIÈRES. Aucupariae. Septoria . Aucupariae. Sphuaerella Aucupariae. Sphaeria . Auerswaldi, Delitschia Auerswaldi. Valsa . . . aulographoides. Lembosia Aulographum aurantia Hypocrea . NEC 5... ἃ Ur Nectria. β. fulgens aurantia, aurantia. aurantia. Sphaeria τ Ta aurantiacum. Xyloma . Hypomyces . Sphaeria . aurantius. aurea. B. badium. Baggea Bagnisiella . : Bardanae, Leptosphaeria Bardanae. Sphaeria Batya 7." Basidiophora Berckhausii. Bellynckii. Bellynekii. Bellyneki. Berberidis. Berberidis. Berberidis. Berberidis. Berberidis. Berberidis. Berberidis. Sporotrichum. Diaporthe Leptosphaeria Metasphaeria Sphaeria Calocladia . Cucurbitaria . Erysiphe Gibberidea Hysterium . Massaria Microsphaera . Berberidis. Pleospora . Berberidis. Sphaeria Berengeriana. Diatrype Berkeleyi. Calospora Berkeleyi. Diaporthe . Berkeleyi. (Gnomonia . Berkeleyi. Berkeleyi. Berkeley1. Berlesii. Bertia. . ον δ Ὁ ὦ Betonicae. Rhaphidospora Betulae. Melanconis. Pseudovalsa, SDRAÉTIA NU NS Pleospora . . Cryptospora Betulae. Erysiphe . Betulae. Melogramma . Betulae. Sphaeria 121. . 231 292 a 86 320 315 Bombarda. | lrassicae. | Rrassicae. Betuli. Betuli. betulina. betulinum. Diaporthe Sphaeria . Pezr a MEN Perisporium Prosthemium . Hapalocystis Alphitomorpha . Erysibe Uncinula . Lasiosphaeria Sphaeria . Gnomonia . Hypospila . betulinui. bicaudata, bicornis. bicornis. bicornis. biformis. biformis. bifrons. bifrons. bifrons. bifrons. Sphaeria Xyloma . Delitschia Hormospora bisporula. bisporula. Bliti. Bolinia Bombarda. Cystopus . Bertia Sphueria Bombardia bombardica. Sphaeria . bombardioides. Hypocopra bombardioides. Sordaria . bostrychodes. Botryosphaeria Chaetomium | Bovilla | brachyceras. : Brachycladn. Diaporthe Sphaeria brachytheca. Metasphaeria Sphaeria Apiosporium brachytheca. Brassicae. Asteroma Dothidea Perisporium Brassicae. Brassicae. Podospora . Brassicae. Sordaria Brassicae. Sphaeria . . . brassicaecola. Mycosphaerell: brassicaecola. Sphaerella brassicaecola. Sphaeria Brefeldu. Chaetocladium Bremia ADP ME breviseta. Malinvernia Bromi. Phyllachora Broomella : brunneola. Ascospora . δ brunneola. Mycosphaerella . brunneola. Sphaerella . brunneola. Sphaeria 146, 190: 414. 4 207. 4TÙ bullata, .Diatrype + 1. τ t 140 bullata. Sphaeria , , Bulliardi, Massarian . +. SA: Bulliardi. Melogramma 319. Bulliardi. Nummularia . 151. Buxi. Chaetostroma 380, ΠΧ: FyponeCiria Ne MAC Bari Sphaerla. 2 au CCE buxicola, Depazea byssiseda. Sphaeria . RyaSOnEC Ια πρὸ Auch ee C callimorpha. callimorpha, callimorpha. Calonectria . . . Chaetosphaeria Lasiosphaerta Sphaeria Galosphaeria . - 0. : [84 (λ]θθῦα D - 9295 calotheca. calvescens. calvescens . Pyrenophora . Peronospora . . . 1 Pleospora 344 345 calvescens. Sphaeria Camarops : Camillea HAE Camptosphaeria 7,4 cancellata, candida. candida. candida. eandida. candida. candida. pogi Roestelia Peronospora . Saprolegnia Uredo . ὍΣ Uredo ἃ. Cruciferarum Uredo b. Compositarum. Uredo 8. Üredo Trago- candidum, Aecidium ‘ candidum. Caeoma. ὩΣ candidum. Caeoma β. grossum candidus. Cystopus. + Candollei. Pleurostoma CAminus MUCOr 070. capitata. Clavaria : : capitata. Cordyceps. cupitata. Sphaeria . . . . capitata. Torrubia capitellata. Sphaeria Capnodiéesz. τς VE Capnodium. #1 Mt > CA Ets Capreae. Erysiphe . Gapreie. MPinmospora Le 00 Caprese-Sphaeria ρον». 5. 944. . 141 140 283 320 188 98] 381 381 413 164 319 “0.1 904 904 90 117 338 | 16 904 944 40 272 147 189 383 21 24 10 10 ΠῚ 10 9 1 TABLE DES MATIÈRES. Capronia . . Carduorum. Carduorum. Carduorum, Leptosphaeria . . . 369 Rhaphidophora . . 369 Ceratostomella . . . Rhaphidospora . 369. 371 Carduorum. Sphaeria . . :: =. 6809 Caricis. … Dothilente ne RER Caricis. Phyllachora . . . 414 Caricis®Sphaeria 200 PRET Carla” 0.7 : : 1599195 carneg. Nectriga_: 0.7 380 carphosperma. Cytospora . 125 carpinea, Ascospora ᾿ς 0 Canpinea + Carlia 460-100 COLE canpinen. M Dnestadit 0 0-0 S carpinea. Sphaerella 196 carpinea. «Sphaeriass . - +. 196 Carpini- WDiaporthe LS NON PI Carpini. Gloeosporium 195 Carpini. Massaria 342 Carpini. Pleomassaria . . . , 342 CArpINi. ΡΠ ΟΡ RE ΠΕΡΙ Carpin Valse CR Cl carpophila. Sphaeria OCEAN carpophila. Xylaria 170. 174 CAFYOSpOrAN :- τον RC. δῷ | Castagnei. Podosphaera .. ᾿ς δὃ | Castagnei. Sphaerotheca . -- . 89. 85 castaneu. Diaporthe 252 castanen PSphierta AR 252 Castaniea AMV alSa Se CARRIER 253 Castaneae. Diaporthe 1.001258 (θη σύν κα ὁ πο τῶν αὶ οὐ Θιδῷ σα] αι. Lophiostoma 429. 431 caulium. Sphaeria . 429 Cen0COCCUM LM τ Π 71 1|}5 Cepae. Pleospora : 320 Cepue. Sphaeria 900 Céphalidacées . 49 Cerustis. (tnomonia . 228$ Cerastis. Sphaeria EL CU MON PONS ceratophora. Valsa NS NE PNIE2 ceratosperma. Diatrype 122 ceratosperma. Sphaeria : 122 Ceratospermum. Sphaeria . , 122 Cexatospbaeria "CRC Ceratostoma . +. . . 145. 147 cutter ΘΙ Ceriospora Cesatiella Ἐν ME Gesatii.' Pilaira CR EE ceuthocarpa, Hypospila . . . . 374 TABLE DES ceuthocarpa. Sphaeria 314 ceuthosporioides. Diaporthe. . . 259 ceuthosporioides. Pleospora. . . 259 ceuthosporioides. Sphaeria . . 259 Chaetocladiacées . . . . . . 48 chaetocladioides. Thamnidium . . 43 Cnastocladium / SM. . 295. 4.8 Chaetomidium. 100 (errore scripsi Chaetomium) "10/1006 Chaetomium. : : . . . «ὁ 1459148 Chaetomium. Coleroa : 235 Chaetomium. Dothidea. . . . 235 Chaetomium. Stigmatea 10285 Chaetosphaeria. . . . 281. 304 Ghaetostylume.. a EME, 2749 Chailletii. Diaporthe . - 261 chalybea. Ascophora . . . 39 Chamaeropis. Nectriella 380 Charonectria . . ..- 980 chartarum. Ascotricha . 105 chartarum. Chaetomium 149 chartarum. Penicillium 105 Cheiranthi. Pleospora . 350 Chilonectria. Σ 319 Chlorae. Peronospora . NN? Ghorostate”. - . tint. 2407 241 chrysitis. Nectria . 394 Chrysosplenii. Peronospora 22 Chytridiacées "0m 56 Cibostii. Leptosphaeria 291 Cibostii. Sphaeria 291 cicatricum. Nectria. 391 Cichoracearum. Erysiphe . 94 Cichorearum. Erysiphe ciliata. Valsa. 264 cinéta. Sphaeria., . . . . 315. 464 CHRCA ἡ ls Mt NUE . 464 cinnabarina. Cucurbitarin. . . . 388 cinnabarina, Nectria 388. 8289. 392 cinnabarina. Sphaeria. . . 388 cinnabarinum. Hypoxylon 388 cireinans, Chaetomium . 235 circinans. Rhizopus NS 0 GIFCIN OLA ΤΠ Περὶ πος, 967782 circumscripta. Diaporthe. . . . 265 circumscripta. Sphaeria. 255. 265. 314 circumscripta. Valsa 255. 265 cireumvoluta. Sphaeria . . 331 cirrhosa. Ceratostomelia . . 191 cirrhosa. Sphaeria . . . . 191 cirrhosum. Ceratostoma , , , 701 96 | MATIÈRES. 411 Cirsii- MOphiobolus vs LU 310 Cirsiüi, Rhaphidospora. . . . 370 Citrin a ΠΡΟ MONO NS citrina. Nectria . . 394 citrinas SDHC EN 398 Ciirum. ΟΝ οί EN 394 clandestina. Alphitomorpha . . . 80 clandestina. Erysiphe : 1 “0 80 clandestina. Podosphaera . 80 Clarkeana. Pleospora . . . 350 Clathridrium ὃ 904 clavata. Sphaeria . . τ 7} clavatus. Mucor. τς 6000 Πὰν θῦνε 5. à LUN 404 claviformis. Sphaeria ὁ 232 Clavus. Sclerotium . : 405 Clavus. Sclerotium β. Enodii 406 Clavus. Sclerotium Phragmitis . 406 Clematitidis. Mycosphaerella 217 Clematitidis. Sphaerella . . . . 217 Clivensis. Leptosphaeria 281 Clivensis. Pleospora 281 Clivensis. Sphaeria 281 Clymenia. Mycosphaerella 211 Clymenia. Sphaerella 217 clypeata. Sphaeria 303 clypeiformis. Sphaeria VEN 8S08 CIypeOLa οὐ ΚΙ MEANS Clypeosphaeria PEUR CE EC clypeosphaerioides. Metasphaeria 326 coccinea.. Nectria "nee 390, 391 coccinea. Nectria var. cicatricum . 8391 coccinea. Sphaeria . : 390 coccinea. Sphaeria z faginea 395 coccinea, Sphaeria β abietina 892 coccinea. Sphaeria var. cicatricum. 391 coccineum. Hypoxylon . 178. 179. 181 cohaerens. Hypoxylon 179. 181. 182. 183 cohaerens. Sphaeria 192 Cohnii. Rhizopus 40 collapsa. Sphaeria : 400 collapsus. Ophiobolus … . Ἔν COIPOMA AU τ τὺ 448. 460 comata. Alphitomorpha . . 90 comata. Calocladia .\ . 90 comata. Erysibe - 90 comata. Microsphaera . 90 comata. Sphaeria . 148 comatum. Chaetomium . . 148 commune. Hypoderma . . . . 451 commune, Hysterium , , ,. , . 461 472 TABLE DES MATIÈRES. commune. Hysterium var. nitidum communis. Alphitomorpha communis, Alphitomorpha p Um- belliferarm ere communis. Alphitomorpha var. Gra- HUM ERTUME τ ΣΌΣ; communis. Erysibe ; communis. Erysibe var. Graminum. communis. Erysibe var. Umbellife- AG A EUR es ep DE communis. Erysiphe . . . 91; communis. Erysiphe y Rubiacearum communis. Erysiphe 3 Carduacearum communis. Erysiphe Z Cichoriacearum communis. Erysiphe % Plantaginearum communis. Erysiphe 9 Labiatarum 452 97 96 99 97 99 96 97 97 94 94 94 95 communis. Erysiphe var. Asperifoliarum 96 communis. Erysiphe var. Graminis . 98 comimunis. Erysiphe var. Graminum 98, 99 communis. Erysiphe var. Umbelliferarum 96 commutata. Epicymatia . . commutata. Valsa . . . complanata. Sphaeria . . compressa. Sphaeria . . . compressum. Acrospermum . compressim. Acrospermum var. Gra- HAN E 0 LA VUUE compressum. Lophidium . compressum. Lophiostoma compressum. Lophiotrema compressum. Lophium . . compta. Cryptospora . . . compta. Cryptosporella . , compta. Walsalbe ec. concentrica. Daldinia . . . concentrica. Sphaeria . . . concentricum. Hypoxylon . conferta. Leptosphaeria . . coufluens. Sphaeria . . - confluens. Tubercularia . . conformis. Metasphaeria . . conformis. Sphaeria congesta. Pharcodia . . . conglomerata. Peronospora . Conidiophorées . . . . . coniformis. Sphaeria . . . conigenum. Hypoderma . . conigenum. Hysterium . conjuncta. Sphaeria . . . conoïdea. Didymosphaeria . conoïdea. Leptosphaeria . . 230 311 292 432 461 462 432 432 432 432 464 464 464 180 180 180 290 1135 390 325 31329 230 20 48 293 450 450 262 273 2173 consanguinea, Nectria . controversa. Diaporthe . controversa. Sphaeria . . controversa. Valsa , . . Convallariae. Metasphaeria Convallariae. Pleospora . convergens. Pseudovalsa . convergens. Sphaeria . convergens. Valsa . . . CDDROIENR A. τ ΤΣ coprophila. Podospora . coprophila. Sordaria . . coprophila. Sphaeria . . Corallomyces . . . . . cordata. Syncephalis . . ραν θΠ5. Ἐπ τ ΚΞ Coriorum. Eurotium . Corni. Diaporthe . . . Corni. Erysiphe . . . Cornu. Syncephalis cornuta. Clavarin . . . cornuta. Sphaeria . . . coronata, Sphaeria . . coronata. Xylaria , . . Coronophora - . . . . corrugata, Variolaria . . Corticis. Sphaeria . . corticivora. Trematosphaeria. corticola. Leptosphaeria . corticola. Metasphaeria . corticola. Sphaeria . . Corydalis. Peronospora, . | Coryli. Erysiphe. . . | corymbifer. Piptocephalis Crataegi. Diaporthe . . Crataegi. Mycosphaerella Crataesi: "Otthia τὰς Crataegi. Sphaerella . Crataegi. Sphaeria . . Cratneor. Nalst CE crinita. Lasiosphaeria . . crinita. Leptospora. crinita. Sphaeria . . . crocea. Naemaspora . . Crotonocarpia . . . . . cruciata. Piptocephalis Cruciferarum. Sphaeria crustaceum. Penicillium . crustosa. Diaporthe . . | cryptica. Diaporthe . . Cryptoderis . . . . . 393 2517. 265 265 265 921 921 . 318 911 911 1 151 151. 152 151 356 54 . 406 102 267 95 55 172 172 . 363 SAT : ES 460 157 425 994 324 824 15. 9} 80 5] 250 215 279 215 215 250 335 399 995 190 940 50 211. 212 14 201 257 323 TABLE DES MATIÈRES. 473 Cryptosphaerella . 115. 138 D. Cryptosphaeria 115: 437 Cryptospora 366. 316 | Daldin'a . 147. 185 Cryptosporella 190. 201 | Darluca . 218 Cryptosporti. Sphaeria . . 319 | de Baryanum. Pi Hu 4 Cryptovalsa RU 115. 138 | decipiens. Podospora . 154 crystallina. Hydrogera ET al decipiens. Sordaria , Ξ 153 crystallinus. Pilobolus 46. 47 | decolorans. Sphaeria 388 cubicus. (Cystopus . . 11 | deccrticans. Diaporthe. . . -7249 Cucurbitaria . : 341. 356 | decorticans. Sphaeria . .123. 138. 249 Cucurbitula. Nectria 392 | decorticans. Valsa . . 123. 124. 247 Cucurbitula. Phomopsis 393 | decorticata. Sphaeria 138 Cucurbitula. Sphaeria . : 392 | Delacourea . + . 840 culmicola. Amphisphaeria . . . 275 | Delitschia 972.216 culmicola. Leptosphaeria var. nigrans 229 | densa, Peronospora. PIE culmifraga. Leptosphaeria 301 | densa. Plasmopara . 2 OS culmifraga. Pleospora . 301 | depazeoïdes. Dothidea. . 418 culmifraga. Sphaeria . 301 | depazeoïdes. Phyllachora. 413 culmigenum. Hysterium var. be deplanata. Valsa. . 124 viatum Hg Par EN TE 458 | depressa. Erysiphe. RUES EE culmigenum. Lophoderminm > gra- | depressa. Sphaeria . . . 139. 140 mineum . ei 458 | depressa. Syncephalis . 54. 55 cupressiformis. Xylaria . 173 | derasa. Leptosphaeria . 293. 294 cupressiformis. Xylaria z pedata . 174 | derasa. Sphaeria. ET 293. 294 cupularis. Coelosphaeria . 116 | Desmazierii. Lophiostoma. 428 cupularis. Cueurbitaria 115 | Desmazierii. Nectria 391. 392 cupularis. Nitschkia . . 116 | Destreae. Cucurbitaria. 361 cupularis. Sphaeria 116. 117 | Destreae. Massaria . 285 Curreyi. Sordaria 154 | detonsa. Erysiphe . 8ά Curreyi. Massaria 274 | detonsa. Sphaerotheca . 84. 85 Curreyi. Massariella 274 | detrusa. Diaporthe . 248 curvata. Gloniopsis 445 | detrusa. Mamiania . 248 curvatum. Hysterium . 445 | detrusa. Sphaeria : 248 curvatum. Hysterographium 445 | detrusa. Valsa 248 curvirostra. (rnomonia 229 | deusta. Sphaeria 17} curvirostra. Sphaeria 229 | deustum. Hypoxylon 177 curvula. Podospora : . 1?3 | devastatrix. Botrytis ἢ curvula. Podospora var. ue . 153 | devexa. Gnomonia 198 curvula. Sordaria 152 | devexa. Gnomoniella . ς 193 eurvula. Sordaria var. coronata 153 | devexa. Plagiostoma 194 cyanogera. Botryosphaeria 402 | devexa. Sphaeria . 193 cyanogena. Gibberella 402 | Dialonectria 393 cyanogena. Sphaeria 402 | Dianthi. Peronospora . 22 cyclospora. Anixia . 104 | Dianthi. Pleospora : 800 cyclospora. Orbicula 104 | Diaporthe ᾿ς 205. 240 cylindrospermum. Leptothyrium 192 | Diatrype 116. 138. 272 cylindrospora. Piptocephalis . 50 | Diatrypella . 116. 141 Cyparissiae. Peronospora 22 | Dichaena 442. 443 Cypri. Valsa . 126 | dichotoma. Sporodinia . 36 Cystopus. . . . ὃ. 1 | Dicranophora 21 Cytospora 138. 139 | didyma. Delitschia Se 276 31 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). DL 11. 2e Ged. 474 Didymella 203. 223. Didymosphaeria . 9324. 271. digitata. Clavaria . 170. 171. 174. digitata. Sphaeria 174. digitata. Xylaria 170. Dilophia Dilophospora dimidiata. Pilaira diminuens. Lophidium diminuens. Lophiostoma . diminuens. Sphaeria Dipsaci. Peronospora . Discella . ἔ PE AL disciformis. Diatrype 139. 140. disciformis. Sphaeria . . . Stromatosphaeria Hypocopra Sordaria Ophiobolus . disseminans. Rhaphidespora. disseminata. Rhaphidospora dissepta. Quaternaria dissepta. Sphaeria dissepta. Valsa disciformis. discospora. discospora. disseminans. 120. ditissima. Nectria 390. 391. ditopa. ditopa. ditopa. ditopa. Ditopella divaricata. Alphitomorpha Cryptospora Halonia ἘΠ αν τῷ UE Sphaeria f. polyspora 190. divaricata. Erysibe var. Lonicerae divaricata. Erysiphe β dolioloides. Leptosphaeria dolioloides Nodulosphaeria dolioloides. Pleospora Doliolum. Bilimbiospora Doliolum. Cryptosphaeria . . , Doliolum. Leptosphaeria Doliolum. Leptosph. conoïdea . Doliolum. Pleospora Poliolum. Sphaerta . . . … Doliolum. Sphaeria var. conoidea . domestica. Musca Dothidea ee Te Dothidea. Botryosphaeria Dothidea. Sphaeria Dothidéacées Dothideila dryina. Sphaeria Dubyi. Calodadia I D) ὦ Ὁ He ὧν or ©) ὦ. — 120 995 199 199 O «© © © + HE + =) Ὁ OO) C D .9 “2 ὧν D ἃ TD D D ἃ ὃ ὃ © © D DO J OO 9 HE © © | Dubvi. TABLE LES MATIÈRES. Microsphaera . 89 dubia. Philocopra 163 | dubia. Sordaria . 163 | duplex. Lophiostoma 428 | duplex. Lophiotrema 428 τὰ eburnea. Massaria 323 eburnea. Massarina 323 echinatum. Chaetostylum {1 echinatus. KRhizopus 10 echinella. Leptosphaeria . 345 | echinella. Sphaeria 345 effusa. Botrytis . 17:18 effusa. Peronospora 15. 18 Ehrenbergiüi. Calocladia 93 Ehrenbergü. Microsphaera 93 Elaphomyces ποτ ΤΠ ἢ} elatum. Chaetomium 148. 149 elegans. Ascophora 42 elegans. KRhizopus 40 elegans. Thamuidium . 42 Eleutheromyces 379 ellipsosperma. Sphaeria 283 ellipsosperma Variolaria . 283 ellipsosporum. Prosthemium 318 elongata. Cucurbitaria 358 elongata. Sphaeria . 358 elongatum. Capnodium 110 Emiliana. Leptosphaeria . 336 Empusa D MERE | Enchnoa . 114. 116. 463 Enchnosphaeria 322 Endothia τος 204 Endoxyla AS EST) enteroleuca. Microstoma . 144 enteroleuca. Sphaeria . 245 Entomophthoracées 23 entospora. Basidiophora | epicarecta. Leptosphaeria 297 epicarecta. Sphaeria RSR Epichloë . 404, 409 Epicymatia . à 203. 230 epicymatia. Pharcidia . 230 epicymatia. Sphaeria 230 epidermidis Amphisphaeria 273 epidermidis. Didymosphaeria 213 epidermidis. Sphaeria 273 epidermidis. Sph. var. microscopica 274 | Epilobii. Diaporthe 225 Epilobü. Plasmopara 13. 22 epiphega. Opegrapha 443 epiphegea. Massaria 285 episphaeria. Nectria 395 episphaeria. Sphaeria 395 epixylon. Eurotium 102 Epochnii. Melanomma 306 Epochnii. Sphaeria 306 Eranthidis. Peronospora . rase Equorum. Coprolepa 161. 162 Equorum. Hypocrea 101] Equorum. Hypoxylon . 161 Equorum. Sordaria 161 Ergot 5 405 Ergot of Rye . br . 405 Erigerontis. Sphaerotheca 84. 85 Eriosphaeria : 204 erubescens. Calonectria 399 erubescens. Sphaeria 400 Eryngii. Leptosphaeria. 290 Eryngii Mycosphaerella . 213 Eryngii. Ophiobolus 371 Eryngti. Sphaerella 213 Eryngii. Sphaeria 213 Eryngii. Sphaeria M do τ 371 Eryngiüi. Sphaeria Z petiolicola 311 Erysiphe : 119-095 Erysiphe. Scelerotium 10186 Erysiphées 14. 77 Erysiphe. Mucor 91 Erysiphe. Sclerotium 86 Erythrinae. Pleospora 350 erythrococcus. Sphaeria 395 erythrospora. Rhaphidospora 368 erythrospora. Sphaerila ον 1000 erythrosporus. Ophiobolus 368. 310 erythrostoma. Gnomonia 15. 221 erythrostoma. Plagiostoma 221 erythrostoma. Sphaerella . 221 erythrostoma. Sphaeria 2217 Eu-Nectria SRE 388 eunomia. Cryptosphaeria . 138 Euphorbiae. (Gnomonia 194 Euphorbiae, Gnomoniella 194 Euphorbiae. Peronospora 22 Euphorbiae. Plagiostoma . 194 Euphorbiae. Sphaeria . 1194 Euphorbiae. Sphaeria f. PE ni . 194 Euphorbiae. Sphaeria Plagiochila . 194 Euporthe 240. 254 Eurotium 100. 101 TABLE DES MATIÈRES. 475 Euryachora . 411 Eurytheca τος TEE 0) Eutypa APS 151: Eutypa. Sphaeria : 131 Eutypa. Valsa. PAR LE Le Eutypella 11. 128 eutypus. Lichen. 131 Euvalsa . Aie 122 Evonymi. Cucurbitaria. 360 Evonymi. Erysiphe. 90 Evonymi. Microsphaera 90 extensa. Diaporthe . 247 extensa. Sphaeria 247 extensa. Valsa 247 extensa. Wuestneia 247 ἜΣ, Faberi. Thyridium . 362 Fagi. Erysiphe 86 Faso. Melanconis 465 faginea. Dichaena 443 faginea. Libertella . 120 faginea. Psilospora . : 443 fasinea. Sphaeriae. β. He ida 169 | fagineum. Hysterium . 448 farinosa. Botrytis 14. 16 farinosa. Fsaria 407 fasciculata. Bombardia 166 fasciculata. Sphaeria 166 fasciculata. Syncephalis 54 favacea. Diatrype sue 42 favacea. Diatrypella. 142. 144 favacea. Sphaeria 142. 315 Fenestella. ἀν: 341. 361 fenestrata. Valsa. . . . . 9362 ferax. Saproiegnia. LAS EIRE ferruginea. Diatrype 141. 375 ferruginea. Sillia 375 ferruginea, Sphaeria 375 ferrugineum. Melogramma 315 fertilis. Valsa 130 fertilis. Valsella 150 fibrosa. Diaporthe 247 fibrosa. Sphaeria. 247 fibrosa. Valsa. 247 Ficariae. Peronospora . 22 Fieberi. Chaetomium . 149 filieina. Dothidea 423 filicina. Sphaeria. : . 498 filicinus, Rhopographus 423 476 filiformis. Sphaeria . "VAto filiformis. Xvlaria 170. 175 fimbriata. Gnomonia 194 fimbriata, Gnomoniella 194 fimbriata. Mamiania ETS fimbriata. Sphaeria . 194. 195 fimetaria. Hydrophora . 31 fimetaria. Sphaeria . 311 fimetaria. Sporormia 309 fimetarius. Mucor 31 fimeti. Chaetomidium . 106 fimeti. Chaetomium 106 fimeti. Sphaeria 156 fimicola. Hypocopra 156 fimicola. Sordaria 156 | fimicola. Sphaeria 156 fimiseda. Cercospora 152 | fimiseda. Podospora 0. be fimiseda. Sordaria 152. 155 fimiseda. Sphaeria . 153 flavovirens. Anthina 180 flavovirens. Diatrype 155 flavovirens. Eutypa 135 flavovirens. Sphaeria : 135 flavovirens. Stromatosphaeria 135 flavovirens. Valsa 135 flavovirescens. Eutypa. 135 flavovirescens. Sphaeria .. 135 flavovirescens. Valsa PA QUI ES flexuosum. Hysterium . οὖς “447 flexuosum. Hysterographium . . 447 folicolum. Hysterium 453. 454 foliicolum. Hysterium β Hederae. 449 foraminosa. Sphaeria We L0 Fracchiaea HAE NE 114 118 Fragariae. Ascochyta . 216 Fragariae. Mycosphaerella . 216 Fragariae. Sphaerella . 216 Fragariae. Sphaeria 216 Fragariae. Stigmatea 216 fragifera. Stromatosphaeria “80 fragiformis. Sphaeria 179. 181 Frangulae. Dothidea 421 fraxinea. Sphaeria . 186 Fraxini. Erysiphe 86 Fraxini. Eutypa 156 Fraxini. Hypoderma 446 Fraxini. . Hysterium 446 Fraxini. Hysterographium 446 Fraxini. Valsa 436 fraxinicola. Sphaeria 590 TABLE DES MATIÈRES. Freseniana. Piptocephalis . 50. 51 Fresenianum. Chaetocladium . . 48 Fresenii. Chaetocladium . 3 48 Fresenii. Chaetostylum ΡΤ ΚΑΒ Fresenii. Thamnidium 43 Friesii. Melomastia 10000858 Frit. Fenestella . 362. 363 Frit, Valsa "00 362 fructicola. Ascophora . 39 Fuckelii. Hendersonia . 297 Fuckelii. Nitschkia. MALE fugax. Cytospora. 125. 242 fuliginea. Erysiphe. 83 fulva. Dothidea . 383 fulvum. Polystigma. . . 383 Fumago . 56: 109 fungorum. Epochnium. 306 furcata. Syncephalis CU 55 Fusarium. 392. 393 | fusca. Sphaeria. . 181 fuscella. Sphaeria πο UMO OS fuscum. Hypoxylon. 1791814152 | fuscum. Sporotrichum . 163 fusiger. Mucor 0435 fusiger. Spinellus 35. 86 fusiger. Syncephalis. 54. fusispora. Ditopella. : 199 fusispora. Piptocephalis . 50: 51. 52 fusispora. Sphaeria . 320 fusisporum. Melogramma. 319 σα. Galeopsidis. Erysiphe . 95 gallica. Therrya . 1h91 gangliformis. Peronospora. Ἐν τ: ganglioniformis. Botrytis. 14 ganglioniformis. Peronospora 14 gelatinosa. Hypocrea 397 Genistae. Anthostomella . 167 geographica. Diaporthe. 251 geophilum. Cenococcum . 113 Geranüi. Dothidea 233 Geranti. Hormotheca 220 |: Geranii. Perisporium 233 Geranii. Stigmatea . 233 | Geranïü. Venturia 233 ΓΝ me 4 Ὁ 204 Gibbera. Nectria πε 5.0}: Gibberella . -. -᾿. τς τ΄ ἼΩΝ Gibberidea . . 989 gigantea. Sporormia. 312 gigaspora. Massaria . 283 gisaspora. Sphaeria. : 283 glaucopunetata. ἘΠ 900 glaucopunctata. Sphaeria . 300 glaucus. Aspergillus 14162 glaucus. Eurotium Aspergillus . 101 glaucus. Mucor . 102 6115. Enchnoa 463 Glis. Sphaeria 463 globulare. Ἦν ΠΥ 165 globulariforme. Hypoxylon 164 globularis. Sphaeria 339 glomerata. Circinella 32 glomerata. Venturia 233 glomerulatum. Hypoxylon 181 Gloniella 442 Gloniopsis . . 444 Glonium . oo 435. 437 Gnomon. Cryptosporia 193 Gnomon. Sphaeria . τ A LR Gnomonia . 203. 236 Gnomoniella : 189. 191 Grodini. Leptosphaeria 296. 297 Godini. Sphaeria 296. 297 gramineum. Hysterium 458 graminicola. Mycosphaerella : 1206 graminicola. Sclerospora . 13. 23 graminicola. Sphaerella 206 graminicolum. Chaetomium 149 graminis. Dothidea 414 graminis. Erysiphe 98 graminis. Ophiobolus . 311 graminis. Phyllachora . ps AA graminis. Phyllachora var. Cerasi . 414 graminis. Rhaphidophora il graminis. Typhodium . 409. 410 eraminum. Acrospermum 462 grandis. Sporodinia 36. 31 granulatus. Elaphomyces 112 granulosa. Clavaria 407 granulosa. Sphaeria 153 granulosum. Hypoxylon 183 Grauum. Sphaeria . 33: gregaria. Calosphaeria 119 gregaria. Coronophora 119 gregaria. Sphaeria 110 grisea. Botrytis . LS grisea. Peronospora 15. 19 grisea. Sphaeria 140 Grossulariae. Calocladia 91 Grossulariae. Grossulariae. Grossulariae. Alphitomorpha x Cal : outtata. œuttala. guttata, œuttata. guttata. œuttata. œuttata. onttata. Gymnocladi. haematites. haematites. haematites. haemutites. Hansent. Hansen. Hederae. Hederae. Hederae. Hederae. Hederae. Hederae. Hederae. Hedwigii. TABLE DES MATIÈRES. Erysiphe Microsphaera . Pleospora Alphitomorpha + Fagi Erysibe. 1 Coryli Erysibe. 2 Fraxini . Erysibe. β Fraxint . Erysiphe ; Erysiphe. 2 τ : Phyllactinia : Pleospora EX. Didymella . Leptosphaeria Sphaerella . Sphaeria Philocopra Sordaria . Aulographum Hypoderma . Hysterium Leptosphaeria Metasphaeria Sphaerella Sphaeria . Microsphaera . Helicostylum. Helminthosphaeria. hemicrypta. hendersonioides. Leptosphaeria Henriquesia . Heptameria . Heraclei. herbariorum. herbariorum Eurotium. z. epixylon Erysiphe . Eurotium herbariorum. Mucor herbarum. Clavaria . herbarum. Pleospora herbarum. herbarum. herbarum. herbarum. Hercospora Herniariae. Sphaeria . : Sphaeria >. Pisi . Peronospora Herpocladium Herpotrichia. heterogenea. Hippocastani, Fracchiaea Diaporthe 290. 290. 290. Trematosphaeria . 101. 344. Pleospora forma Armeriae Sphaeria y. Leguminum. 204. 477 91 90 900 S6 86 80 86 86 δῦ 80 85 350 291 291 291 291 162 162 436 449 449 326 326 326 90 21 145 300 308 438 281 96 112 101 101 401] 350 353 350 30 350 238 29 28 322 118 243 478 Hippocastani. Valsa. 243 Hippophaës. Diaporthe 248 Hippophaës. Melanomma . 306 hirsuta. Lasiosphaeria . 392 hirsuta. Sphaeria. 332. 333 TM TTa EN MR NN 172 hirta. Nodulosphaeria . - 1294 hispida. Lasiosphaeria . 332. 333 hispida. Sphaeria . . . 332. 333 Hoffmanni. Stictosphaeria 138 holoschista. Massaria 342 holoschista, Pleomassaria. 342 holoschista. Sphaeria . 342 holosericea Alphitomorpha . 91 holosericea. Calocladia 91 holosericea. Erysibe ὯΝ holosericea. Erysiphe . 91 holosericea. Microsphaera. 91 Holostei. Peronospora . 22 Homostegia . ΠΡ" 438 horridula. Erysiphe. 96 Hulseboschi. Sphaeroderma. 384 Humuli. Erysiphe . DR) hyalospora. Septoria 215 hybrida. Clavaria δ 170 hydrophila. Leptosphaeria 299 hydrophora. Peziza 396 hyetospili. Sphaeria var. . 383 hyetospilus. Sphaeria . 382 Hyoscyami. Peronospora . 22 Hyphonectria 2.008096 Hypocrea 386. 397 Hypocréacées . 318 Hypocrella 404 Hypocreopsis 111800 Hypocopra 145. 155 Hypoderma . ΠΕ 448 hypodermia. Cryptospora . 201 hypodermia. Cryptosporella . 201 hypodermia, Sphaeria 201 hypodermia. Valsa . DE TC A D) À Hypomyces . 385. 386 Hyponectria 319. 381 Hypospila . 322. 329 Éypoxy ES are ETS COR ES Hypoxylon . 147. 178. 272 Hypoxylon. Clavaria ὙΠ Hypoxylon. Sphaeria > etvar.pedata 173 Hypoxylon. Xylaria 1100040 Hypoxylon. Xylaria 8 cupressiformis 173 Hypoxylon. Xylaria y pedata 173 TABLE DES MATIÈRES. H ystériacées 433 Hysterographium ; 446 hysterioïdes. Lophodermium 453 hysterioïdes. Xyloma 453 Hysterium g 439 Hystrix. Cryptospora . 241 Hystrix. Diaporthe 252 Hystrix. Diatrype ΠΡ μῦν Hystrix. Mamiania 241. 252 Hystrix. Sphaeria 252 Hystrix. Valsa 252 T.. inculcata. Gnomonia . 273 incrustans. Sphaeria. ὁ. 309 infernalis, Enchnoa 463 infernalis. Sphaeria 463 infestans. Botrytis . . . 5. 1 | infestans. Peronospora 5 infestans. Phytophthora 5.164018 Innesii. Calospora . 339 Innesii. Diaporthe . 339 Innesti. Valsa ἫΝ 339 inquilina. Diaporthe . . , 260 | inquinans. Massaria 283 inquinans. Sphaeria : 283 inquinans. Sphaeria z Aceris 283 inquinans. Sphaeria var. Ulmi . 317 insculpta. Sphaeria. . . . 338 insculpta. Zignoëlla 338 insidiosa. Sphaeria . 43] insidiosum. Lophiostoma . 451 intermedia. Sporormia 311 intermedia. Syncephalis 54 interrupta. Diatrype 262 interrupta. Sphaeria ον Ὁ Iridis. Dothidea. 321 Iridis. Metasphaeria 321 Iridis. Stigmatea. 321 irregularis. Sphaeria 314 ischnostyla. Sphaeria . 229 Isothea 364 eJ. Jacobaeae. Ophiobolus. - 90 Jonesti. Chaetocladium 48. 49. 52 Julella : 904 Junci. Dothidea. 415 Junci. Metasphaeria . 326 TABLE June ePhyllachora. MEN 45 JimeLmSphaeria.n . EME 326: 415 juncicola. Leptosphaeria . 299 juncina. Leptosphaeria ro 00 junciseda. Leptosphaeria . 298. 299 jéniperinum. Hysterium . . : . 457 juniperinum. Hysterium [Lopho- EF MN MR Re Une. 04011 juniperinum. Lophodermium 457 IK. Kalmusia. ee 282 Karstenii. Hypocopra . DO Karstenula . 340. 343 Kickxïii. Calospora TROT bios ΗΠ ΡΟΣ τ΄ τ 918 Kickxii. Pseudovalsa . 318 Kickxti. Valsa τ 918 Kleinii. Pilobolus . 46. 47 Kleinii. Pilobolus var. sphaerospora 40 Kullhemia ue all Kunzeanum. Chaetomium. 149 Kunzei. Podosphaera . 81. 82 Kunzei. Venturia 235 I. Laburni. Cucurbitaria . 351 Laburni. Hypoxylon 3951 Laburni. Sphaeria . 3517 Lactucae. Bremia 14 Laestadia. AE SONO lageniforme. Chaetomium. 148. 149 lageniformis. Sporormia . πο] Lamii. Peronospora. 1: 17 lamprocarpa. Alphitomorpha. 94 lamprocarpa. Alphitomorpha a. La- Data rune RE τ τοῦτ 90 lamprocarpa. Erysibe var. Galeop- sidis SAR ET TNENESE τ lamprocarpa. Erysiphe. 94. 96 lamprocarpa. Erysiphe «. Galeop- sidis MAR EL ἡ ΠΝ | MO lamprocarpa. EÉrysiphe b. Labiata- rum ὌΣΣΕ ΝΣ 95 lamprocarpa. Erysiphe D 95 Lamprocarpi. Leptosphaeria . 299 lanceolatum. Scleroglossum . 462 lanciformis. Diatrype 316 lanciformis. Melanconis 316 Dis MATIÈRES. lanciformis. Pseudovalsa . 315 lanciformis. Sphaeria : 315 Landeghemiae. Diaporthe : 268 Landeghemiae. Sphaeria . 268 lanosum. Rhinotrichum 105 lanuginosa. Sordaria 154 lanuginosa, Sphaeria 154 lanuginosum. Arnium 154 Laschii. Diaporthe . 268 Laschii. Sphaeria NL ES Lasiosphaeria LL 322. 332 Τα Πρ NON 155 lata. Sphaeria 155 lata. Valsa. 133 Lauri. Hypoderma . 449 Lauri. Hysterium 449 Lauri. Lophodermium 449 Leersiae. Leptosphaeria 296 Leersiae. Sphaerella 296 Leersiana. Leptosphaeria . . . 296 Lesguminum. Pleospora 8344. 350. 352 Leguminum. Sphaeria . 8ῦ0 leiphaema. Diaporthe . 245. 246 leiphaema. Sphaeria 245. 246 leiphaemia. Diaporthe OU 0 leiphaemia. Sphaeria 245. 246 leiphaemia. Valsa 245. 246 leiphaemia. Valsaria 246 leiphema. Diaporthe . 246 leiphemia. Valsa 245. 246 lejoplaca. Diatrype . 154 lejoplaca. Eutypa 134. 139 lejoplaca. Sphaeria . 134 lejoplaca. Valsa . 134 LOMDOSIANN UE NU UN TE 9 lenticularis. Alphitomorpha + Fraxini 86 lenticularis. Alphitomorpha 8 Fagi 86 Lentomita RE ON t CALE Lepigoni. Cystopus 9. 10 leprosa. Sphaeria 239 leprosa. Valsa 239 leptoclada. Peronospora ET leptosperma. Peronospora 14. 22 Leptosphaeria 206. 281. 286 leptosphaerioides. Sporormia 312 leptospora. Delitschia 218 Letendriana. Massaria 342 leucoconium. Oïdium 83. 99 leucosperma. Cytospora 125 Leucostoma . : 127 leucostoma. Sphaeria 128 430 TABLE DES MATIÈRES. 46 : lugubris. Sordaria 167 lugubris. Sphaeria . 167 luteola. Valsa à 254 | Luzulae. Phyllachora . 415 Lyci. Erysibe 89 Lycii. Microsphaera 89 MX. macrocarpus. Mucor . 20185 macrocarpus. Spinellus 35. 36 macrosperma. Melanconis. 285. 318 macrosperma. Pseudovalsa 318. 393 macrospora. Cucurbitaria . 285 macrospora. Hypocopra 157 macrospora. Massaria . 285 macrospora. Melanconis . 285 macrospora. Peronospora . 12 macrospora. Sordaria 157 macrospora. Sphaeria 285 macrosporus. Protomyces. 61 macrostoma Sphaeria . RE 0 macrostomüm. Lophiostoma. 430. 432 Macula. Sphaeria : +. 10488 maculans. Leptosphaeria . 289. 290 maculans. Pleospora 289 maculare. Hysterium LE ADS maculare. Hysterium [Lophoder- IDR" ΠΝ ΘΠ maculare. Lophodermium . 455 maculare. Physoderma. 60 macularis. Alphitomorpha “(062 macularis. Erysiphe. τ 85 macularis. Mycosphaerella 212 macularis. Pirostoma 212 macularis. Sphaerella . 212 | macularis. Sphaeria. 212 maculaeformis. Sphaeria . 216 maculiformis. Mycosphaerella 209 maculiformis. Sphaerella . 209 maculiformis. Sphaeria 209 mammaeformis. Rosellinia 165 mammaeformis. Sphaeria . 165 mammiformis. Rosellinia 165 Ἢ mammiformis. Sphaeria 165 Marissalii. Erysiphe τ ΘΟ | Marti. Erysiphe 96. 97 Marti. Erysiphe var. Umbelliferarum 96 Massaria | 250. 283 Massariella 271. 274 Massarina 321. 323 leucostoma. Valsa 128 Libanotidis. Pleospora. 288 Libanotis. Leptosphaeria 288 Libanotis. Pleospora Mr i2m988 Libertella 138. 139. 140 | lichenicola. Sphaeria ΠΣ 0 linchenoïdes. Sphaeria 331. 934 ligniaria. Rosellinia 165 ligniota. Cryptosphaeria 157 lignorum. Trichoderma 398 Limminghii. Cryptosporella 201 Limminghü. Sphaeria 201 Limminghü. Valsa 202 | Linariae. Peronospora 22 lineare. Glonium 431 lineare. Hysterium 437 lineare. Hysterographum . 437 lineata. Sphaeria . . . 185 | lineolata. Mycosphaerella 206 lineolata. Sphaerella 206 | lineolata. Sphaeria . 206 Lini. Peronospora Linkï. Erysiphe ANA O8 Linospora Ων" 366. 372 Liphaema. Cryptospora 246 | liphaema. Valsa 245 liphaemoides. Cryptospora 253 Lirella. Diaporthe . 269 Lirella. (Gnomonia 269 | Lirella. Sphaeria 269 | Lisea . ἜΤ Ὁ: 386 Htigiosum. Leptostroma 424 | littoralis Leptosphaeria 301 littoralis. Ophiobolus . 372 littoralis. Sphaeria . 912 Lizonia : 203 longa. Sphaeria . 301 longipes. Pilobolus. ἔνι longipes. Xylaria LL EN longirostris. Diaporthe. 241 longirostris. Valsa . 241 Lonicerae. Erysiphe 89 Lonicerae. Microsphaera . 89 Lonicerae. Sphaeria. 336 | Lophidium 431 Lophiostoma . 428 Lophiosiomacées . 427 Lophiotrema. ΕΘ Lophium . LITE 448. 459 | Lophodermium . . . . 448 | lugubris. Anthostomella . 167 TABLE DES MATIÈRES. 481 | microspora. Sordaria 157 microsporus. Rhizopus. . 40 | microstoma. ADOTIAL τορος RES microstomum. Lophiostoma . . 429 Microthptacées Ne PRE TE Microthyrium .… . «+ . . . .., 426 miliaceum. Hypoxylon AS militaris. Clavaria 406. 407 militaris. Cordyceps 406 militaris. Sphaeria 407 militaris. Torrubia . τὶ: 401 millepunctata. Carlia . . . . 196 millepunctata, Cryptosphaeria 19 millepunctata. Dothidea 196 millepunctata. Laestadia . 196 millepunctata. Sphaeria . . 197 millepunctata. Stigmatea . . 196 millepunctata. Valsa 137. 197 miniata. Sphaeria . . . 396 | minima. Hypocopra . . 155 | minima. Sordaria 158 MINIME, ΠΟΘΙ τὸς EN ES DO minima. Sporormia 309 minima. Syncephalis . . . . 54 MINMMUS. CRNIZOPUS τὸ ἢ -: 40 minus, Chytridium . fl minus, Rhizophidium . δ᾽ minuta. Podospora . . . 152 τα πὰς OO MO TD 2 05 mirabilis. Cercospora . . 151 miskibutris. Sphaeria . 100) modesta. Leptosphaeria 291. 292 modesta. Pleospora 291 modesta. Sphaeria 291 | Moederkoorn . . . - 405 monadelpha. Wuestneïa 239 Montagnei. Erysiphe PEN | Montagnei. Erysiphe. > Erysiphe Bardanae : 91 Montagnella 423 Mori. Sphaeria 390 moriformis. Bertia 232 moriformis. Sphaeria 232 28 mastoidea. Melomastin . . . 336 mastoidea. Rosellinia . . . . . 165 mastoidea. Sphaeria . . . . . 336 mastoidea. Trematosphaeria . 336 maura. Eutypa . . . . 131 maxima. Hypocopra . 160 MAXINA SUTHATD NUS. . 160 maxima. Sphaeria τ . . ° 177 σα ἢ Nc. Re Care 41) media. ΒΙΘΟΒ ΠΟΙ" - τς . 347 megalocarpus. Syzygites 31. 38 megulospora. Sporormia 511] -melaena. Diatrypella 144 melaleucum. Hysterium . . . . 454 melaleucum. Hysterium [ Lophoder- mium|. Tr A te 454 melaleucum. Lophodermium. 454 BÉlONCONENT RU. QU 72 Melanconis 204, 236 Melanconium Se ee CR Ie Melanomma . . . .: . . . 281. 305 melanoplaca. Mycosphaerella. , . 214 melanoplaca. Sphaerella 214 melanoplaca. Sphaeria . 214 MBANOPS ES 0... à Mens) Melanopsamma . 06205230 MélanpSphra.r sur 0 00 984 melasperma. Sphueria . DSL Mologrammas 0285 519 Melogramma. Hypoxylon. 319 Melogramma. Sphaeria, . . 319. 320 Melogramma. Variolaria . . : - 319 Melomastia . . . . . 322, 336 merdaria. Coprolepa 161 | merdaria. Hypocopra 161 | merdaria. Sordaria . 161 merdaria. Sphaeria . 161 Metanectria . . 386 Metasphaeria Ὁ δ, ΡΝ: Michotii. Leptosphaeria . . 295 | Michotit. Sphaerella 295 | Michotii. Sphaeria . . . 295 microcephala. Claviceps . 406 microcephala. Piptocephalis . . 51. 406 microcephalum. Kentrosporium . 406 micrographum. Hysterium 436 microscopicum., Microthyrium . 426 ΜΟΥ ΒΟ EL TN 1989 microspora. Delitschia. 218 microspora. Hypocopra . . - 157 microspora. Pleospora . 347 Mortierella : Mougeotii. Calocladia 89 Mougeotii. Erysiphe 89 Mougeotii. Microsphaeria δ 89 Mucedo. Mucor 29130 48 τη ποῖ. SpDhAETIANE ᾿ς 334 mucida. Sphaeria x et B .. 334 MUCO SR RC 26. 29 Verhand, Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie). Ὁ]. 11. 2e Ged. TABLE DES MATIÈRES. 482 Mucoracées πὶ ὦ, 120200 07829 Mucorées τ boat el RL D TU mucoroides. Thamnidium 43 mucosa, Pleospora 348 mucosa. Sphaeria TR NO ES multiforme. Hypoxylon 179. 182. 183 multiformis. Sphaeria . . . 183 multiformis. Sphaeria adulta 183 multiformis. Sphaeria var. coarctata. 183 multiformis. Sphaeria rubiformis 153 muricatus. laphomyces 112 Muscae. Empusa . . . . 24 Muscae. Entomophthora . . . 24 Mutterkorn nes dE ee 2 1} Mycosphaerella - . . . . 203. 205 Myosotidis. Peronospora . NDS myriadea. Sphaerella . . . 328. 329 myriadea. Sphaeria . . . 328. 329 myriadea. Sphaerulina . . 32S. 329 Myrmaecium . . . 204 Myrtilli. Sphaerella 216 Myrtill. Sphaëéria 234 Δ ΠΝ ΟΠ en 254 myrtillina. Erysiphe 81 myrtillina. Podosphaera . . 8] myrtillina. Sphaeria 8] Mytilidion PLAT. 439 mytilinellum. Lophium ,. . . 459 mytilinum. Hysterium 459 mytilinum. Lophium . . 459 IN NaeMASpOrA 138 4129 nanus. Pilobolus. 46 Nardi. Leptosphaeria 302 Nardi. Pleospora . . . 302 Nardi. Sclerotium 406 Nardi. Sphaeria : + . . 302 natans, "Sphieria, T9 naviculare. Hysterium. 445 nebularis. Sphaeria . ; 213 nebulosa. Mycosphaerella. . 213. 214 nebulosa. Phoma : 214 uebulosa. Sphaerella . . . 213 nebulosa. Sphaeria . 2e Nectria - US: 301 Nectriella HE 10310. 580) Neesii. Cryptosporium. 342 Negundinis. Septomyxa 363 Niesslii. Cryptosporella . . . . 242 Niesslii. Delitschia PNR 78 Niesslit. Diaporthe CR ον» nigrans. Leptosphaeria. . . . . 299 nigrans. - Sphaeria 0200 nigrella. Diaporthe. . . . 260 nigrella. Diaporthe-Euporthe . . 465 nigrella. Didymella. . .260. 288. 465 nigrella. Leptosphaeria. . . . . 288 nigrella. Sphaeria . . . . . . 465 aigrescens. Pilaira 5 ς : nigricans. (Lichen Agaricus). . . 172 nigricans. (Lichen Agaricus) cupres- SIÉOPMIS 1228 20 ON LE RCE IR nigricans. Khizopus. . 958. 39. 40. 41 nigricans. Syncephalis. . . . . 55 nigrum. Hysterium. . . . . . 460 nitens. . Phycomyces- 0 D RS nitens, AUIVA ES Sec RNCS nitida. Cryptosphaeria. . . . .. 220 nitidum. Perisporumr "41105 Nitschkei. Cryptosporella. . . . 138 NitschKia 0 en DRM τ νοῦ: DOrYLIS C0 NC Ie nivens ‘PeronOSporaL ee 0 Δ Π» nivea. PIdSROPArA 6 El niven. ϑρπαθτιὰ . MIT 0 nivéas . Valsd 20. SSSR 7 nodosa. Syncephalis, . - τ. 54-55 Notarisii. Clypeosphaeria. . . . 303 Nucula. Lophiotrema . . . . . 428 | nuculinum. Lophiostoma. . . . 428 Nucum/Ascophors me “5 Nucum. Mucor "20020 Nummulare en τ Nummularia. Sphaeria. . . . . 187 nummularium. Hypoxylon . . . 187 ©. | obducens. Melanomma. . . . . 306 | obilucens. Plasmopara. . . . 13. 22 obducens. Sphaeria. . . : : 355 obducens.. Strickeria Mu 805 obducens. Teichospora. , . . . 355 oblitescens. Didymosphaeria. . . 223 oblitescens. Sphaera RS oblivia. Sphaerella. . . . . . 208 obovata. Peronospora . . . . . 22 occultata. Cucurbitaria. .-. . . 360 ovcultata. -Pleosporn "11 ocellata.. Sphaeriat 0e EE ochracen FABLÉ DES MATIÈRES. Dothidea . 383 | Oxyacanthae. Podosphaera . . . 79 ochracea. Sphaeria . . 383 belracea., Nectria - - 2% 394 το ochraceasDSphaeriad . + τ - 90. Ὁ ΠΡ πα τ N Sphacrit ee Ce PRENNEPREEE ochraceum. Polystigma. 989 |Mpannosa. Érysibe . OZ ochraceum. Polystigma var. auran- pannosa. Erysiphe . . . 82 tiacum. FH . 353 | pannosa. Podosphaera . . 82 Oedipus. Pilobolus: « 46. 47 | pannosa. Sphaerotheca 82 Ohleria ARS DU CR 2S1 | pannosum. Chaetomium . . . . 150 oleipara. Sphaeria . 330 | papaveracea. Cucurbitaria 345 oligosporum. Melogramma 285 | papaveracea. Pleospora 345. 354 oncostoma. Diaporthe . 24 |MPapaveris.… Sphaeriai en > © 350 oncostoma. Sphaeria 245 | papyricola. Hypocopra 160 oncostoma. Valsa 243 | papyricola. Sordaria 160 Onygénées . 17 | papyricola. Sphaeria 160 0omyces . τ: 404 | parallela. Sphaeria 185 oosporus. Mucor. . 31 | Paranectria NÉ SEMI operculata. Sphaeria. 308 | paraneura. Sphaerella . . . 208. 20) operosa M Diynela MEN 0002224 | Paraphyses + MM CN TT operosa. Sphaeria . . . . . . 224 | parasitica. Botrytis . . . 13. L8. 20 Ophiobolus . . . . . . . 365. 866 | parasitica. Clavaria. + MAT AUS Ophioceras SUR τ 00 | parasitica. Peronospora 19. 151 20 ophioglossoides. Cordyceps . 112. 407 | Parodiella . . . . - . . . . 272 ophioglossoides. Sphaeria . . . 407 | Passeriniana. Mycosphaerella . . 211 ophioglossoides. Torrubia . . . 407 | Passeriniana. Sphaerella . . . . 211 ΡΠ προ ἃ EE CT 109 | pellita. Pleospora . . 344, 340 Opuli. Sphaerin ©: : . . . - 336 | pellita. Pyrenophora +. . .: 345: 354 Orbicultis A ΠΡ ΘΙ 6 "COIN δὺ | pellita: -Splaeria =, + + =) « 345 orbicularis. Pleospora . . . . . 349 | pendula Syncephalis . . . . . 55 orbiculatum. Hypoxylon . . . 187 | peuicillata. Alphitomorpha . . . 92 ordinata. Sphaeria . . . . . . 185 | penicillata. Alphitomorpha var. orientalis. Diaporthe . . . - - 255 | Berberidis τ ΡΝ ΔΝ" ostraceum. Hypopsilon . . . - 459 | penicillata. Alphitomorpha 4. Ca- ostraceum. Hysterium - . - - 459 | prifoliacearnm . . . - . . 89. 93 Ostreion 439 | penicillata. Alphitomorpha 8. Gros- Ostropa 448 SUIAHACS MARCUS 91 Ostruthii. Ascospora . 221 | penicillata. Calocladia. . . 92 Ostruthii. Sphaerella 221 | penicillata. Erysibe var Alni 92 Ostruthii. Sphaeria 221 | penicillata. Érysibe var. Berberidis 92 Ostruthii. Stigmatea 222 | penicillata. Erysibe var. 2 Grossu- Oudemansii. Calonectria . 400 Janet ere ere 91 Oudemansii. Diaporthe 243 | penicillata. Erysiphe . . . 90 Oudemansi. Nectria 400 | penicillata. Erysiphe var. z Ali. 92 Otthia PE 219 | penicillata. Krysiphe 7 Berberidis 92 ovina. Lasiosphaeria 334 | penicillata. KÉrysiphe 6. Evonymi . 90 ovina. Leptospora 334 | penicillata. KErysiphe var. 2 Gros- ovina. Sphaeria . 3347 MT SUTALIA CR RE NE EE CAO Oxalidis. Carlia . . 195 | penicillata. Erysiphe B Grossulariae 91 Oxyacanthae. Cytospora . . 152 | penicillata. Erysiphe EE. Lonicerae 89 Oxyacanthae. Erysiphe . . 19 | peuicillata. Erysiphe 8. Viburni Oxyacanthae. Pleospora 350 Opuli 192 184 penicillata. Microsphaera 92 pentamera. Sporormia 312 perforans. Selenia ΠΡ ΚΟ] perferans. Sphaerella l'O 15 perforans. Sphaeria . . . 218 Periclymeni. Ascochyta 217 Periclymeni. Leptosphaeria 291 Périphyses 12 Périsporiacées . 21 CR | PéHSponées.s τς: 11; 41007| Perisporium. 100. 107 Périthèces DENTS 63 Périthèces, formation des. 73 POrOROSPOr A. Ur URI PÉFONOSPOrACERS LA tn ne 1 Persoonti. Quaternaria. 120. 121 Persoonii. Schachtia 362 Persoonii. Sphaeria . 862 Persoonii. Valsa. 128 pertusa. Sphaeria : 398 | pertusa. Trematosphaeria . 308 petiolare. Hysterium 451. 455 petioli. (Gnomonia 229 petioli. Sphaeria . ΨΥ 999 petiolicolum. Lophodermium. 455 petiolorum. Sphaeria 192 Peziza re Nectrin., Mers 396 PEAZANSphIETIE ας τ τς 396 pezizoidea αὶ rubro-fusca. Nectria 988 pezizoides. Xyloma. 331 phaenicium. Hypoxylon . 394 phaeocomes. Pleospora. 545 Philadelphi. Karstenula se y 9545 Philocopra . . 146. 162 Phomatospora TT 159.197 Phraomitis. Iadrotrichum a: à Phycomyces . RUE Le OS Phycomyces. Mucor 34 PhyComycetes FAP Re 1 PhyilachO ra 1e. --. . All Phyllactinia. . . . . . 79. 85 phyllogenum. (iraphium . 5 ὉΠ Physalospora 180. 198 Physoderma. . . 160 Phyteumatis. l'eronospora. 1122 Phytophthora M Hard αὶ 28. 44 pilifera. Ceratostomella 145 | pilifera. Sphaeria 148 piliferum. Ceratostoma : 148 Pilobolées . . NAS] TABLE DES | pinophila. |NPiptocephalis = "re Π Ὁ5. MATIÈRES. Pilobolus . à 28. 45 Pinastri. Hypoderma . . . 456 Pinastri. Hysterium .: 000 456 Pinastri. Hysterium juniperinum 457 Pinastri. Pinastri. Hysterium b. juniperinum 457 Hysterium Z juniperinum 457 Pinastri. Hysterium [Lophodermium]) 456 103 105 456 Antennaria pinophilum. Pinorum. Aulographum Apiosporium 19 Pire een - πος Pisi. Pleospora 344. 350. 352 Pis "Sphaerilien tra 350 pityophilum. Hormiscium 103 Placenta. Sphaeria τς Le MAD Piasmopara RL 2:11 15 | platanoïdes. Pseudovalsa . . . 898 platanoïdes. Valsa 338 platanoidis. Calospora. . 338 platanoidis. Sphaeria 338 plateata.”_ Sphaeria τς τ 355 platyspora. Hypocopra . . 157 platyspora. Sordaria 157 pleiospora. Philocopra 162 pleiospora. Podospora 163 pleiospora. Sordaria . . . . . 162 Pieomassaria 340. 341 PléOMorphie PER EP RE Pieophragmia F0 rue 340 Pieosphaeria RE re nul) Pleuspora τ 7e ADS pleuronervia. Sphaeria. DO Pieurostoma. . . 114. 118 PIowrIghTIA 2 00. 2 0 τ ἈΠ] 919 Podagrariae, Dothidea. . . 413 Podagrariae, lPhoma. : 413 Podagrariae. Phyllachora. . 222. 413 Podagrariae. Septoria . 222 Podagrariae. Sphaeria . . . . 413 podoides. Sphaeria . 191 PodOSphat ra ere 19 Polygoni. Peronospora. 22 p'lygramma. Mycosphaerella. 214 polygramma. Sphaerella . . . . 214 polygramma. Sphaeria . 214 polymorpha. Sphaeria . : 170 polymorpha. Sphaeria var. pistil- laris 2 TERMINER 171 polymorpha. Xylaria . . . : « 270 polymorpha. Xylaria var. pistillaris. 1171 TABLE DÉS MATIÈRES. Polypodüi. Mycosphaerella . . . 205 | pseudo-Diaporthe. Leptosphaeria Polypodii. Sphaerella . . . 205. 206 | Pseudographis . Polypodii. Sphaeria. . . . 205. 206 | Pseudoparaphyses. Polystigma . . . . . . 75. 319. 382 | Pseudoparenchyme PolNStemina . 4. 55) Pseudostromn - SRE TE Polytticha. 0... . 1100 | Pseudo-Pezia: Calonectria pomiformis. Melanopsamma. . . 231 | Pseudo-Peziza. Sphaeria . pomiformis. Sphaeria . . . . . 231 | pseudospermoides. Leptospora . Populi. Ervsiphe. . . . . . . 81 | Pseudovalsa. populina. Cryptosphaeria. . . . 137 | Ptarmicae. Labrella. populina. Cryptospora. . . . . 202 | Ptarmicae. Phacidium. populina. Cryptosporella . . . . 202 | Ptarmicae. Schizothyrium. populina. Cueurbitaria. . . . . 279 | Pteridis. Phyllachora populina. Hypospila . . . . . 374 | Pteridis. Rhopographus populina. Linospora . . . . . 313 Pteridis. Sphaeria τῷ (ee) D * POPUTANOETNIN EEE τ τ: 2.9 puccinioides. Dothidea. . . 421. populina. Sphaeria. . . . 137. 279 | puccinioides. Sphaeria. populina. Valsa. . . . . . . 137 | Puiggariella. populinum. Ceuthocarpon. . . . 374 | pulchella. Diaporthe populinum. Xyloma . - . . . 373 | pulchella. Sphaerit.. ven. en 118. POronia T0 147 170 γῶν VASCophora; PoronatSphaerinee nu leten.076 DUC RTS ΡΟ ΟΠ τ΄. MEN NE porphyrogona. Leptospora . . . 367 | pulicare. Hysterium LRU porphyrogona. Sphaeria . . . . 367 | pulicare. Hysterium 8 H.angustatum porphyrogonus., Ophiobolus . . . 367 | pulicare, Hysterium 3. angustatum Portulacae. Cystopus. . . . . .8. 10 | pulicare. Hysterium 4 angustatum Portulaeae. Uredo . . . . . . 10. pulicare. Hysterographium Potentillae. Chaetomium . 235 | pulicaris. Botryosphaeria . Potentillae. Coleroa. 235 | pulicaris. Gibbera AS Potentillae. Dothidea 955.) 7 108 115: ΟἿ Θὰ οὐ. . 401: Potentillae. Peronospora . 22 | pulicaris. Nectria Potentillae. Sphaeria 235 | pulicaris. Sphaeria . Potentillae. Stigmatea . 235 | pulla. Diaporthe. Potentillae. Venturia . . . . . 235 | pulveracea. Peronospora . princeps. Calosphaeria, . . . . 117 | pulvinata. Sphaeria. princeps. Fenestella . . . . . 362 | Pulviscula. Melanomma profusa. Aglaospora. . . . . . 314 | Pulviscula. Sphaeria profusa. Pseudovalsa . . . . - 314 | Pulviscula. Zignoëlla profusa. Sphaeria . . . . . . 314 | pulvisculum. Melanomma. “μὴ ῬΙΘΙ πα, νη RU ὉΠ υ 5 pyrius.--Melanomma- 905 prolifera. Achlya . . . . . . 463 | pulvis pyrius. Sphaeria propinquella. Sphaeria. . . . . 230 | punctata. Pezia. PaDiOMyCeS D 07. 0. 60 /Mpunctata. Poronia Protomycétacées . . . . . . . 60 | punctata Sphaeria . pruinosa. Sphaeria. . . . . . 318 | punctatum. Hypoxylon Prunastri. Erysiphe. . .:. . . 87 | punctiforme. Hysterium - Prunastri. Eutypella . . . . . 129 | punctiformis Mycosphaerella Prunastri. Sphaeria, , . . . , 129 | punctiformis. Sphaerella . Prunastri. Uncinula . . . . . 87 | punctiformis. Sphaeria,. . . 208. Prunastn Ναας τς τ -- 129 Pupula-n Hercospora Psammae. Physalospora . . . - 198 | Pupula. Massaria 486 TABLE DES MATIÈRES. racemosus. Mucor . + , , . 31 | radians., *Sphaoria TEEN TD radicosa. Clavaria . 408 radicosa. Sphaeria . 5 ONRTEDS Radiïi.. Peronospora. : + 14. 15. 17 | Radula. Sphaeria . . 245 ramosa. Syncephalis 54 Ranuneuli. Dothidea 220 Ranuneuli. Pseudopeziza . 220 | Ranuneuli. Sphaerella 220 tanuneuh. Stigmatea . 220 raripila. Eriosphaeria . 231 Rebentischia NL 281 reflexa. Syncephalis . . . 55 reflexus. Rhizopus . 40 repandoides. Nummularia . . . 188 | repens. Aspergillus CRIS repens. Eurotium 102. 103 | repens. Piptocephalis . πον | reséeaus.. Diaporthe τ "00261 reticulatus. Pilobolus . 41 revelata. Sphaeria 336 Rhamphoria 364 | Rhizophidium . . ts Rhizopus 5 21. 38 Rhododendri. Apiospora . 218 Rhododendri. Carlia 197 Rhododendri. Cucurbitaria 307 Rhododendri. Laestadia 3 197 | Rhododendri. Massariella. È 214 Rhododendri. Melanomma 01 Rhododendri. Sphuerella . Cl thododendri. Sphaeria © btilosph erla] 307 | Rhopographus - . . - 423 Rhynchostoma . ; 272 Rhytidhysterium . . . 439 Rhytisma EN ὃς 222 Ribesia. Dothidea . . 420 Ribesia. Plowrightia : 420 KRibesia. Sphaeria . 420 Ribesia. Stromatosphaeria . 420 ribicola. Plasmopara 15:28 Ribis. Nectria 359 Ribis. Sphaeria 359. 420 rimosa. Dothidea . . . as mes rimosa. Seirrhia 4)8. 419 rimosa. Scirrhia vor. depauperata . 419 rimosa. Sphaeria : 418 | rimosa. Sphaeria b. atra . 423 | Robergea. UE . 448 | Robertiani. Dothidea 219 Pupula. Sphaeria 284 l’upula. Sphaeria. var, minor 323 irpurea. Claviceps: : . . 404. 406 “ouren. Cordyceps 405 urpurea. Cordyceps. var. Acus 406 | purpurea. Sphacelia β. minor 406 purpurea. Sphaeria . 404. 405 pusilla. Plasmopara. 13. 23 | Pustula. (Gnomonia. : : . . . 330 | Pustula. Hvypospila. 329. 330: 331 Pustula, Isothea. 820 | Pustula. Phoma . 330 | Pustula. Sphaeria 329. 330 pustulata. Aglaspora 242 | pustulata. Diaporthe 242 pustulata. Sphaeria . 242 pustulata Valsa. . . 127 pyegmaea. Botrytis 12 pyamaea. Peronospora. ξ 12 pygmaeu. Plasmopara . 171-19. 19. Pyrénomycètes 62 Pyrenophora. : 340. 354 | pyriforme. Melanomma . 9231 Pythium 109274 pyxidata. Massaria . 284 Φ | Quate:naria 115. 120 | quaternata. Sphaeria 120 | quercicolum. Apiosporium 104 quercina. Clithris 460 quercina. Diatrvpe . 144 quercina. Diatrypella 144 quercina. Dichaena . . . 442 quercina. Hypospila + . . . 331 quercina. Opegrapha . . . . . 449 | querecina. Sphaeria . 144. 246 | quercina. Sphaeria β. Déttline 315 | quercinum. Capnodium . 110 quercinum. Coipoma 470 quercinum. Cenangium . + 460 quercinum. (Fumago Polyehaetia) . 110 quercinum. Hypoderma 460 quercinum. Hysterium. 460 quercinum. Triblidium . 460 Quereus. Diaporthe forma Coryli . 241 | Quereus. Microthyrium Ὁ ΑΥΠΕ ΚΕ 0 | Quercus. Psilospora 449. 443 IR. Rabenhorstii. Sphaeria . . . s11 TABLE DES MATIÈRES. Robertiani. Stigmatea 219222 Rocheana. Gloniopsis SR ΤΠ ἢ Rocheanum. Hyisterium “sr 445 Romeana. Lasiosphaeria Ra D0S roridus. Pilobolus . . 46. 47 Rosae. Apiospora. . 465 Rosae. Dothidea . . . 200 Rosae. Massariella . , DE DOC Rosae, Pleomassaria 1 1008 Rosellinia “7110: 105 roseum. Fusarium . . ᾿ 405 rostellata. Diaporthe Le 262 rostelluta. Sphaeria . : 262 rostellata. Sphaeria f. minor. . 203 rostrata. Sphaeria . M 289 Rousseliana. Nectria 990. 8581] Rousseliana. Nectriella TOSUD OS Rousseliana. Stigmatea. 380. 381 housselii. Diatrypella . : 144 rubella. Leptospora. oO rubella. Rhaphidophora 367 rübella. KRhaphidospora : 367 rubella. Sphaeria . . 367 rubella. Sphaeria var. porphyrogona 317 rubellus. Ophiobolus 367 Rubi. Catharinia. . : 365 Rubi. Hysterium. : 451 Rubi. Sphaeria M 262. 263 Rubi. Valsa | el rubiformis. Sphaeria 183. 232 nubra ctDothideas -ς- 7 1202 rubra. Polystigmina. . 382 rubra. Septoria . . TUE rubrum. Polystigma . :. -119..582 rubrum. Xyloma. . : 382 rudis. Aglaospora . . TRE 261 rudis. Diaporthe. . . . 26] rudis. Rabenhorstia. . se L2G rudis. Sphaeria 5 261 FUN νι πα τ τς: : 0501 τα. SC HIYDOCrEZ τ τς : 397 FUfa-MSphaeriAn ds... !: τὴ rugosa. Cucurbitaria . 360 rugosa. Dichaena . - LE 443 rugosa. Opegrapha . . ER 443 rugosa. Sphaeria. . . : 232 tumicis, Peronospora . à 22 tumicis. Sphaerella : STAR Rumicis. Sphaeria 233 Rumicis. Venturia . 233 Rusci. Leptosphaeria 5 ὦ δι) Le, | S Grymnosporangium . Rusci. Sphaerella . Rusci. Sphaeria . tusseliana. Neectrin, s Sabinae. Sabuletorum. Sabuletorüm. Sabuletorum. Sabuletorum. Saccardoëlla. . . . Saccardot. salicella. salice]lla. salicella. saliceila. salicicola. salicicola. salicicola. salieina. salicina. salicina. salicina. salicimum. salicinum. salicinum. Salicis. Salicis. Salicis. Coprolepa Cryptospora Diaporthe. Halonia . Sphaeria Pleospora Sphaeria. . Mycosphaerella Sphaerella Sphaeria . Cueurbitaria Fumago . Sphaeria Valsa Capnodium. Phoma . Xyloma . | Salicis. Cytospora . Diaporthe Didymella Erysiphe. Salicis. Uncinula, . Salicis. saliona. saligna. saligna. saligna, salionum. salignum. Samarae. Sambu cs. Sambuet. sambucinu sanguinea. sanguinea. sanguinea, Sanguisorbue. Saprolegni Sarmentor Sarothann Sarothamn Variolaria Dothidea Isothea . Sphaeria. Phoma Xyloma Pleospora. Dothidea . Sphaeria mn. Nectria . Sphaeria 5 Rbhaphidophora Fusarium Leptosphaeriz . Metasphaeria SL? 9. [as] Qt = . 398. 398. Sphaeria var. cicatricum acces . um. i. Diaporthe. 1... Valsaria ᾿ . . Leptosphaeria. Tubercularia . L 488 TABLE DES MATIÈRES. siparia. Massaria 341 siparia. Pleomassaria . . . : - 54] siparia. Sphaeria 341 Siphomycètes Ai L smegmatos. Mycosphaerella . 210 smegmatos. Sphaerella 210 socia. Pleospora 350 Sorbi. Cryptosporium . . . . 215 Sorbi. Cucurbitaria 359 Sorbi. Septoria . . 215 Sorbi. Stigmatea . . 223 sorbicola. Depazea . 215 | sorbicola. Valsa - . . Δ 19 δύ" CORRE EURE 145. 151 sordaria. Rosellinia . 165 sordaria. Sphaeria 165 sordida. Diatrype . 254 | sordida. Peronospora . . . 1509 βου. Nas MERE 1238 sparsa. Peronospora 22 sparsa. Sphaerella . 208 sparsa. Sphaeria 9208 Spartii. Cucurbitaria . . . . 359 Spartii. Cucurbitaria f. Evonymi 360 Spartii. Gibberidea 359 Spartii. Sphaeria 359 spermoides. Lasiosphaeria, . . . 333 spermoides. Leptospora 333 | spermoides. Sphaeria . . . . 333 Sphaerella Pr AN ο΄ ᾿ς -ἸΠ sphaerica. Syncephalis. 53 sphaericum. Capnodium . . . . 107 sphaerocephalus. Mucor . . . . 30 Sphaeroderma . . . . . . . 384 sphaerophorus. Spinellus. 3h sphaerospora. Piptocephalis . 50. 51. 52 SphaerOSHIDe NU 385 Sphaerotheca . 182 Sphaerulina . 321. 328 sphinctrina. Wuestneia : 169 sphingiophora. Diaporthe. . . 251 sphingiophora. Sphaeria : 25] Sphériacées ss": 122 RAS spiculifera. Sphaeria 410 spiculosa. Diaporthe 255 spiculosa. Mamiania . . . . . 256 spiculosa. Sphaeria. . .159. 255. 256 spiculosa. Trichosphaeria. . 256 Sphellus:: 5% 40e 27. 34 spinosa. (Circinella . . NYSE spinosa. Eutypa 131. 182 Saubineti. Botryosphaeria 402 Saubinetii. Gibbera.. . . . 402 | Saubinetii. Gibberella. . 402 | scabrosa. Diatrype 134 scabrosa, ΜΠ τ΄ τς 10184 scabrosa. Sphaeria . . . . . 134 scabrosa, Valsa 134 | scabrosum. Hypoxylon 134 Scandicis. Erysiphe 96 scarlatina. Sphuaeria 397 Schachtii. Peronospora. . . 22 Schizothyrium 4133. 431 Sehleideni. Peronospora . 15. 19 Schleideniana. Peronospora 19 SCicpL = Macrosporn 501700 343 Scirpi. Sphaeria 348 scirpicola. Macrospora 348 scirpicola. Pleospora 348 scirpicola. Sphaeria 348 scirpinum. Hypoderma 452 scirpinum. Hysterium 452 scirpinum. Leptostroma - 159 Scirrhia . su Ce 2m lG ETS 5641. Dothidea [Placosphaerial. . 417 Sedi. Ectostroma 417. 418 Sedi. Euryachora . . . . . 417 Sedi. Leptostroma 417. 418 Sedi. Placosphaeria . . . - 418 Segetum. Sphacelia 405 seiridia. Massaria 314 Selinia - 319 Selysii. Sphaeria 288 semiimmersa. Diaporthe 258 semiimmersum. Hypoxylon 155 sericea. Alphitomorpha . . . 91 serignanensis. Hypocopra 559 serpens. Hypoxylon . . 179. 183 SETDENY OpHAET AR er Ce NES serpens. Sphaeria var. lumbricoides 188 setacea. (rnomonia . . 193. 227 SELACEL MODE AS CERN 227 setacea. Sphaeria var. petiolae . 229 sefacea. Sphaeria Z petiolicola . 229 setosa, Leptosphaeria . . . . . 291 Sillia . - Ὁ 366. 375 silvestris. Diaporthe 256 simile. Hadrotrichum . 419 simplex. Circinella 32 simplex. Thamnidium . 42 sinopiea. 2/Nectria sh," SD sinopica. Sphaeria . . . 389 | Subicula . Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch TABLE DES MATIÈRES. spinosa. Sphaeria spinosa. Valsa spinulosus. Cystopus spirale. Cbhaetomium Sporangiophorae . Spores Sporidesmium Sporodinia Sporomega . Sporormia HAS Sporormia. Sphaeria stellare. Prosthemium . stellulata. Eutypella stellulata. Sphaeria . stellulata. Valsa, stenopora. Valsa. stercoraria. Hypocopra stercoraria. Sphaeria 151. 156. stercorea, Hydrophora . stercoreus. Mucor Stercoris. Sphaeria . sticticum. Xyloma . : Stigma. Diatrype. . 138. 139. Stigma. Sphaeria. : Stigma. Stromatosphaeria . Stigmatea UT ne stilbospora Pseudovalsa Stilbosporae. Nectria . stilbostoma. Melanconis stilbostoma. Sphaeria stilbostoma. Sphaeria var. y. stilbostoma. Valsa . stilbostoma, Valsaria stilbostoma. Wuestneia. stolonifer. Mucor 5 striaeformis. Diaporthe. striaeformis. Dothidea . striaeformis. Sphaeria . striaeformis. Sphaeria B. Arund strobilina, Dichaena strobilina. Hendersonia strobilina. Sphaeria . strobilina. Stagonospora Stroma Se PR strumella, Diaporthe strumella. Diatrype. strumella. : Sphaeria . strumella. Valsa . Stuartella CE stuposum. Sporotrichum. . . (2e Sectie). DI. 11. 2e Ged. 132 | Subiculum . sine 67 152 | subradians. Sphaerella 208 11 | subradians. Sphaeria 208 149 | subtecta. Sphaeria 137 26. 29 | subtecta. Valsa 137 69 | suflulta. Erysibe 85 105 | suflulta. Nectria 396 27. 36 | suflulta. Phyllactinia 85 . . 448 | suffulta. (Sclerotium Erysibe) . . 85 282. 309 | suflulta. Sphaeria 213. 281 311 | suflusa, Cryptospora 109. 5177 342 | suflusa Cryptospora @ minor 199 129 | suflusa. Sphaeria 311 129 | sufflusa. Valsa 311 129 | sufflusa. Wuestneia . 231 124 | sulcata. Sphaeria 446 . . 159 | sulfurea. Diaporthe DIT OOSS 159. 311 | superficialis. Sphaeria . 199. 200 30 | superficialis, Trichosphaeria . 199 . . 30 | Suspecta. Gnomonia 330 158. 311 | Syncephalastrum 1029 . . 417 | Syncephalis . 29. 52 187. 395 | Synchytrium 58 138 | Syringae. Otthia 250 . 138 | Syringae Sphaeria . 289 203. 219 | Syringae. Valsa . 264 318 393 ΠῚ 236 236 | Taleola. Aglaospora 254 239 | Taleola. Diaporthe . À 254 236 | Taleola Melanconis RME ΡΟ: 237 | Taleola. Sphaeria 239. 245. 254 pe Vos Taleola. Valsa 254 9. 40. 41 | Taleola. Valsaria Os ΠΕ] 270. 271 | Taraxaci. Synchytrium 058.259 271 | Taxi. Diaporthe DA 251 0 970. Teichospora. 340, 354, 355 inis 296 | Teichosporella . 364 443. 450 | tenella. KRhaphidophora 311 . . 444 | tenellus. Ophiobolus 371 443. 450 | tenuirostris. Diaporthe 263 444 | tenuis. Saprolegnia 24 65 | terrestris. Sphaeria . 333 244 | tetragona. Sphaeria . 261 245 | tetraspora. Dothidea 499 244 | tetraspora. (rnomonia . . . . . 226 : 245 | tetraspora. (Gnomonia) var. Rubi . 226 282 | tetraspora. Sordaria Mer TE 163 | Tetrastaga 240 261 67 | tetrathela. Syncephalis : 54 39 490 Thalle Thamnidiées Thamnidium thelebola. Sphaeria TABLE DES MATIÈRES. 62 | Tubercularia. Ξ 41 | tuberculosa. Sphaeria . 27. 41 | Tubérées. Le 237 | tubiformis. (Gnomoniella . theleboloïdes. Sphaeroderma. . . 384 | tubiformis. Sphaeria thelena. Rosellinia . thelena. Sphaeria Therrya . FAUNE thoracella. Dothidella . thoracella Sphaeria. Thyridaria Tbyridium : Tiliae. Capnodium . Tiliae. Fumago . Tiliae. Hercospora . Tiliae. Sphaeria . tirolensis. Sphaerella Tocciaeana. Diatrypella tortilis. : Alphitomorpha. . tortilis. Erysibe . tortilis. Erysiphe tortuosa, Valsa tosta. Didymella. tosta. Sphaeria . . . . tosta. Sphaeria (Diaporthe) . Trabutia . Se > Tragopogi. Uredo . . . Tragopogonis. Cystopus Trematosphaeria Tremulae. Linospora Trichosphaeria. . . . tridactyla. Alphitomorpha tridactyla. Erysibe . tridactyla. Erysiphe. tridactvla. Podosphaera Trifolii. Dothidea Trifolii Phyllachora Trifoli. Pclythrincium Trifolii. Sphaeria. Trifoliorum. Peronospora trimera. Leptosphaeria. tristis. Coelosphaeria tristis. Cucurbitaria. tristis. Nitschkia. tristis. Sphaeria . truncata, Sphaeria . Tryblidiella . FrypEGaim Een tubaeforme. Ceratostoma . tubaeformis. (Gnomonia tubaeformis. Sphaeria . 164 | Tulasnei. Diaporthe . . 164 | tunicata. Sphaeria 366. 374 | turgida. Sphaeria 417 | turgida. Valsa 417 | turgidum. Anthostoma. . . . 282 | typhaecola. Sphaeria 341 | typhicola. Pleospora 110 | typhicola. Sphaeria . . . 110 | typhina. Claviceps . 239. 275 | typhina. Cordyceps. 239. 274 | typhina. Dothidea . 206 | typhina. Epichloë 143. 144 | typhina. Hypocrea . 95 | typhina. Sphaeria 95 | typhina. Stromatosphaeria 95 | typhinum. Polystigma . 225 1: 225 | uda. Sphaeria. 189 | udum. Hypoxylon . 10 | Ulmaria. Sphaeria . 9, 10 | Ulmariae. Erysiphe. 282. 307 | Ulmi. Dothidea . ὌΝ | Ulmi. Dothidella 190. 199 | Ulmi. Phyllachora 81 | Ulmi. Sphaeria . 82 | umbellata. Circinella S1 | umbellatus. Mucor. 81 | Umbelliflorarum. Erysiphe . 412 | umbilicatum. Xyloma . 412. 413 | umbonata. Melanconis ,. 413 | umbonata. Pseudovalsa. 412. 413 | umbrina. JIsaria . | Uncinula . ὙΠῸ 295 | undulata. Diatrype 117 | undulata. Sphaeria 117 | unita. Sphaeria 1117. unitum. Hypoxylon Hrospora! σις 176 | Urticae. Ophiobolus 439 | Urticae. Peronospora 455 | Urticae. Rhaphidospora 191 | Urticae. Sphaeria 191 ᾿ ustulatum. Hypoxylon 191 , Ustulina ©2 -ὦ He md Qt =] -- pd μ- - 179. 168. 409. 179: 411. 141 TABLE DES MATIÈRES. 491 ΝῊ violacea.- Peronospora . . . . 15. 22 virgultorum. Hypoderma. . . . 451 Vaccinii. Mycosphaerella . . . 216 virgultorum. Hysterium . . . . 45] Vaccin Sphere a mn 216//Viclae. Peronospora. . "27 vagabunda. Leptosphaeria . . . 288 | viticola. Plasmopara . . . . 13. 23 vagans. Aulographum . . . . . 436 | vuloare. Leptostroma . . . . . 452 vagans. Melogramma . . . 319. 320 | vulgare. Microstoma . . . . . 143 vauans. (Pleospora) ἃ. arenaria 346. 347 vulsare. PETISPOrUN LOS vagum. Aulographum . . . . . 436 | vulgaris. Elaphomyces. β. granulatus 112 Valerianellae. Peronospora . . . 22 | vulgaris. Elaphomyces. ;. variegatus 112 Valsa 15.121 2720 Avulouris. Elaphomyces. 3columnifer A2 Valsanias 0e σππτᾳ«Φ««τ’οΠρὲΡὔΡἘ Π τῆπ Épicymatineu 0 0 ον Valse PR D PS0 vulranis VGnomonta: #72 000 Valsonecinid ee CEE A 10886 | vulenrist /Gnomoniella. 27009008 PARA M ODIACT Ne PT UN RSS |Pyulearis. :Mucor - 0.0. + PS0 variabilis. Sporormia DER EU EN Es) vulgaris. Pleospora RE DT du PS AS varians, + Pleospora, τ τ᾿ ΡΠ + . «350 | vuloaris. Tubercularin .: . : . Ὁ 388 vanepatus.s Plaphomyes tes Cle Evulrans © Ustulinas. 0 30. 7 velata Diaporthe Men +07.0:00266 Mvuleatissima. Pleospora ss... - 1358 velata FSphacniass MR." 02006 velutina, Πρ Re LE IS 6 An velutina. Sphaeria . . . . 136. 137 velutina, Valsa 136 | Wallrothiella . . .. . . . . . 190 velutinum. ‘Trichosporium . . . 136 Wallrothti. Hysterium. . . . . 441 ventricosa. Syncephalis εν, 84 | Wallrothii. Uncinula . . . . . 81 Lo Et Un n0D2007 W interi. Delitschia AGE eee 211 vepris. Diaporthe . . . . . . 263 δ ΤΠ ΕΠ Sphaeria [Delitschia] . . 277 ΜΘΡΕΙΞ Snhaeria ptet er 1209 δι ΠΤΌΓΙΕ D προ 00 Verbasci. Pleospora. 350 en Hypocop Fe 2e τος Ne eine 107 Winter Sordariar - τ τ’ 100 Meronicae! VASsleromas ue; 1 107 x verrucaetormis. . Diatrypers τ - 10] verrucaeformis. Diatrypella . . . 141 | jontha. Sphaeria JE EN on verrucaeformis. Microstoma . . . 143 | Xylaria . . . . . . . . 146. 169 verrucaeformis. Sphaeria . . . . 14] xylomoides. Hypoderma . . . . 453 verruciformis. Diatrype . . 141. 142 xylomoides. Hysterium [Lophoder- verruciformis. Diatrypella. . 14]. 145 mium] . 453 verruciformis. Sphaeria . . . . 141 | jylomoides. Hysterium 7 Hederae 449 versicolor. Tubercularia . . . . 392 xylomoides. Lophodermium . . . 454 versipellis. Sphaeria . . . . . 177 | xylomoides. Sphaetioh 16. rc ἬΝ verticillatum. Thamnidium . . . 42 Xylostei. Amphisphaerian . . . . 168 vexata. Didymella . 223 Xylostei. Anthostoma . . . . . 168 vibratilis. Sphaeria. . . . . . 324 Xylostei. Didymosphaerin. . . . 168 Viburni. Lrysiphe . 92: XYlostei cSphaeriane ne 108 Viciae. Botrytis . NL ὧν 0) Ἶ ΠΟΙ 6: ΘΟ πα, τ τ 15-16-22 Z. Mincae LPeronospora 00 122 Miolaceas Boy en en 0-0 TN) EZiSn0Ela Re ΟΡ) τα 90" NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. Abies 444. Abies alba 103. Abies excelsa 188, 450 456. Acer 122, 212, 247, 447. Acer campestre 80, 88, 284. Acer Pseudo-Platanus 88, 117. 131, 186, 213, 239, 242, 243, 254, 284, 255, 339, 451, 455. Achillea Ptarmica 434. Acorus Calamus 345. Aegopodium Podagraria 12, 61, 122, 413. Aesculus Hippocastanum 140, 193, 229, 243. Agave americana 108. Agrimonia Eupatorium 22. Agrostemma Githago 22. Agrostis alba 99. Aiïlanthus glandulosa 351. Alchemilla vulgaris 22. Alisma Plantago 60, 252. Alisma ranunculoides 60. Allium 351, 352. Allium Cepa 20, 351. Allium fistulosum 20. Allium Porrum 207. Alnus glutinosa 92, 123, 132, 133, 14], 114, 200, 213, 142 01454 181. 1533, 1538. 100, 109, 231, 287, 325, 333, 342, 57]. 390, 394. Alyssum calyeinum 10, 97. Amarantus Blitum 18. Ammophila arenaria 17, 296, 302, 328, 312, 458. Anagallis caerulea 21. Anchusa officinalis 371. Anemone nemor:sa 12, 51. Anethum 351. Angelica sylvestris 12, 214, 221, 224. Anthemis Cotula 17. Anthriscus sylvestris 96. Anthriscus vulgaris 12. Antirrhinum majus 287. Antirrhinum Orontium 21. Apera Spica venti 99. Aquilegia vulgaris 97. Arenaria 351. Arenaria serpyllifolia 21. Aristolochia Clematitis 217. Armeria globulariaefolia 352. Armoracia rusticana 211. Artemisia vulgaris 93. Arum maculatum 61. Asparagus 351. Asparagus officinalis 352. Astragalus glycyphyllos 91. Aster Tripolium 402. Athamantha 352. Atriplex latifolia 18. Atropa Belladonna 261. Ballota nigra 94, 95. Batrachium 463. Bellis 351. Berberis vulgaris 92, 249, 274, 275, 266, 989, 349, 357. Beta vulgaris 22. Betula alba 86, 108, 120, 128, 139, 142, 144, 183, 237, 285, 320, 323, 349, 371. Blitum glaucum 18. Boletus edulis 37. Brassica 104, 154, 211, 351, 332. | Brassica cauliflora 402. Brassica oleracea 10, 20, 287. Bulbochaete setigera 57. Butomus umbellatus 61. Buxus sempervirens 381, 391, 414, 422. [91 €. Cakile maritima 10. Capsella Bursa pastoris 10, 21. Cardamine hirsuta 10. Carduus crispus 11, 370, 462. Carex 295, 300, 351, 414. Carex laevigata 298 Carpinus Betulus 122, 195, 196, 241, 318, 342, 898. Castanea vulgaris 227, 253. Centaurea Jacea 351. Cerastium 351. Chamaerops 380. Cheiranthus Cheiri 21. Chenopodium 352. Chenopodium album 18. Chlora perfoliata 22. Chlora serotina 22. Chrysanthemum 352. Chrysanthemum Leucanthemum 351. Chrysosplenium alternifolium 22. Chrysosplenium oppositifolium 61. Cichorium 351. Cichorium Endivia 352. Cirsium arvense 11, 370. Clematis Vitalba 97, 290. Cochlearia anglica 10. Comarum palustre 61. Conferva rhypophila 57. Convallaria majalis 207. Convolvulus Soldanella 351. Cornus alba 95, 251, 267. Cornus sanguinea 95, 224, 433. Corydalis solida 21. Corylus Avellana 86, 119, 122, 133, 141, 181, 193, 253, 376. Crataegus 122, 133. Crataegus monogyna 80, 124, 125, 215, 250, 258, 279, 344, 862, 454. Crataegus Oxyacantha 80, 128. Cucumis sativus 83. Cynoglossum officinale 352. Cytisus Laburnum 261, 352, 358. Dactylis glomerata 206, 299. Daucus Carota 61. Delphinium azureum 97. Dianthus prolifer 22. NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. Diatrype Stigma 395. Diatrypella quercina 395. Diplotaxis 351. Diplotaxis tenuifolia 10. Dipsacus Fullonum 22. Dipsacus pilosus 22. Dipsacus sylvestris 22, 270. E. Echium vulgare 96, 289, 295, 348, 431. Elaphomyces 409. Elaphomyces granulatus 408. Elaphomyces muricatus 408. Elymus arenarius 197, 276, 316, 347, 461. Epilobium 13, 270. Epilobium hirsutum 225. Epilobium palustre 22. Epilobium parviflorum 22. Eranthis hyemalis 22. Erigeron 351. Erigeron canadensis 21, 84, 85. Eryngium campestre 213. Eryngium maritimum 213, 351, 352, 371. Erysimum 351. Erysimum cheiranthoïdes 21. Erythraea Centaurium 22. Eupatorium cannabinum 292. Euphrasia 251. Euphrasia Odontites 225. Euphrasia officinalis 13. Euphorbia 22, 226. Euphorbia Cyparissias 22. Euphorbia palustris 194. Eutypa Acharïi 395. Evonymus europaea 90, 269, 360. F. Faba 351, 352. Fagus sylvatica 86, 120, 123, 126, 127, 139, 148, 169, 174, 160, 181, 182, 183, 186, 187, 210, 317, 391, 393, 443, 465, 466. Foeniculum capillaceum 12. Fragaria vesca 22, 216. Fraxinus 86, 133, 136, 140, 181, 265, 336, 356, 318, 403, 447. Fraxinus excelsior 201. Fucaceae 351. Fumaria officinalis 21, NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. FN οι. K. Galeopsis Tetrahit 95. Kerria japonica 270. Galium Aparine 97. Knautia arvensis 22. Galium Mollugo 98, 352. Geranium 18. L. Geranium dissectum 233. Geranium molle 20, 97. Lactarius quietus 38. Geranium phaeum 23. Lactuca muralis 14. Geranium pratense 23. Lactuca sativa 14. Geranium Robertianum 220. Lamium album 95. Gêéum urbanum 214. Lamium purpureum 17, 95. Glaucium luteum 852. Lappa major 94. Glycerium fluitans 24. Lappa minor 14. Glycine violacea 351. Lappa tomentosa 94, 289. Gomphonema navicella 57. Lapsana communis 14, 351. Lathyrus Nissolia 97. UE. Laurus nobilis 449. Lavatera arborea 351. Lecanora subfusca 230. Hebeloma crustuliniforme 37. . : Leersia oryzoides 296. Hedera Helix 256, 326, 389, 436, 449. Helianthus guttatus 22. Helleborus foetidus 22. Hemerocallis 352. Heracleum Sphondylium 96, 260. Herniaria glabra 22. Herniaria hirsuta 22. Hieracium sabaudum 94. Hippophaë rhamnoides 248, 307. Holosteum umbellatum 22. Humulus Lupulus 83. Hydrocharis Morsus ranue 24, Hyoscyamus niger 22. Hypericum perforatum 97. Lepidium sativum 4. Lepigonum marginatum 10. Lepigonum medium 10. Libanotis montana 288. Ligustrum vulgare 126, 258. Lilium 352. Linaria 22. Linum catharticum 22, 351. Liriodendron 351. Lolium 351. Lonicera 132. Lonicera Caprifolium 90. Lonicera Periclymenum 90,217, 257, 291, 336, 352. Lonicera tatarica 93. lonicera Xylosteum 90, 168. Lotus 351. Lotus uliginosus 17. Lupinus luteus 97. Lychnis Viscaria 351. Lycium europaeum 89. Lysimachia 352. 1. Ilex Aquifolium 967, 338, 400, 426, 436. Impatiens Noli tangere 13, 22. Imperatoria Ostruthium 92}. Inocybe rimosa 35, [ris 352. [ris Pseudacorus 327. ME. J. Malva sylvestris 351. Juglans regia 119, 260. Matthiola annua 21. Juncus alpinus 298. Matthiola incana 21. Juncus effusus 298, 415. Medicago sativa 351. Juncus glaucus 327, 415. Melandrium diurnum 465. Juniperus communis 457, Melandrium noctiflorum 22. El Melilotus alba 97, 351. Melilotus macrorrhiza (-= M. off.) 98, 352. Moehringia trinervia 21. Morus 122. Morus alba 255. Musa Ensete 396. Mycena galopus 35. Mycena pura 35, 36. Myosotis intermedia 96. Myosurus minimus 22. Ν. Nardus stricta 502. Negundo fraxinifolia 363. ©. Odontites vulgaris 13. Oedogonium 57. Oenothera 351. Oenothera biennis 21, 303, 352. Ornus 122. Papaver 345. Papaver dubium 18. Pastinaca sativa 12. Persica vulgaris 83, 110, 122. Petroselinum sativum 12. Peucedanum 351. Phaseolus nanus 290. Philadelphus coronarius 268, 429. Phragmites communis 108, 297, 406, 419, 430, 458. Physcia parietina 230. Phyteuma nigrum 22. Phyteuma spicatum 22. Phytolacca 352. Pinus 148, 191, 375, 392. Pinus Cembra 456. Pinus Pinaster 456. Pinus sylvestris 61, 450, 456, 457. Pisum sativum 16, 97, 98, 351, 352. Plantago 21. Plantago lanceolata 83. Plantago major 94. Plantago maritima 94. Platanus orientalis 318. Poa annua 61, 462. NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. Polygonatum multiflorum 206, 325. Polygonum 194. Polygonum aviculare 22, 97. Polygonum Convolvulus 22. Polypodium vulgare 205. Polyporus 387. Populus 87, 123, 127, 137, 212, 247, 279, 851, 439, 440, 441. Populus balsamica 463. Populus italica 202. Populus Tremula 137, 374. Portulaca oleracea 10. Portulaca sativa 10. Potamogeton natans 61. Potentilla 22. Potentilla anserina 236. Poterium Sanguisorba 22. Primula veris 21. Prunus 118, 122, 129, 378, 390. Prunus Avium 228. Prunus Lauro-Cerasus 259. Prunus lusitanica 464. Prunus Padus 82, 139, 249, 383. Prunus spinosa 82, 88, 382. Psamma arenaria (— Ps. littoralis) 198, 207, 302, 328, 372. Pteris aquilina 424. Pyrus communis 363, 481. Pyras Malus 124, 125, 198, 441. 8. Quercus Robur 104, 111, 122, 134, 199, 140, 141, 149, 144, 165, 183, 184, 187, 209, 227, 246, 254, 829, 330, 331, 334 891, 426, 437, 440, 443, 455, 460. Quereus rubra 455. R. Ranuneculus 22. Ranunculus acris 97. Ranuneulus Philonotis 97. Ranunculus repens 97, 220. Reseda 351. Rhamnus 247. Rhamnus Frangula 128. Rhinanthus 351, 352. Rhinanthus major 13. Rhododendron 218, 274, 361. Rhododendron arboreum 196, NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. Rhododendron ferrugineum 197. Rhododendron ponticum 261, 307, 438, 445, Ribes 13. | Ribes Grossularia 91, 351. Ribes rubrum 22, 245, 389, 420. | Robinia Pseudo-Acacia 121, 201, 244, 314, | 358, 400. | Rosa 22, 83, 122, 201. | Rosa canina 465. | Rosa rubiginosa 325. | Rubia Tinetorum 16. Rubus 122, 226, 262, 303, 365, 451. iubus caesius 22, 235. Rubus fruticosus 22. Rubus idaeus 235, 263, 304, 326. Rudbeckia 351. Rumex 22, 352, 452. Rumex Acetosa 234, 35], Acetosella 97. Rumex obtusifolius 234. | Ruscus aculeatus 301. | Russula rubra 38. Rumex ΩΣ Sabina officinalis 457. Sagittaria sagittaefolia 61. Salicornia 351, 352. Salix 87, 125, 128, 130, 141, 185, 210, 224, 232, 251, 334, 336, 560, 403, 440. | alix Caprea 373. alix cinerea 109. alix pentandra 210. ambucus nigra 117, 401, 402, 421. anguisorba officinalis 22. aponaria officinalis 210. arothamnus vulgaris 167, 262, 294, 359, 422. Saxifraga granulata 22. tn tn OU ζῶ UN UN UN Schoberia maritima 18. Scirpus lacustris 349, 453. Scorzonera hispanica 11, 94. Scrophularia 351. Scrophularia aquatica 352. Scrophularia canina 352. Scrophularia Ehrharti 19. Secale cereale 405. Sedum maximum 418. Sedum Telephium 418. Senebiera Coronopus 10. C5] Senecio Jacobaea 287, 353, 367, 3170. Senecio sylvatica 94. Senecio vulgaris 14, 84. Seseli glaucum 351. Setaria 23. Silene 22, 351. Sisymbrium Alliaria 21. Sisymbrium oflicinale 212. Sisymbrium Sophia 10. Solanum tuberosum 5, 367, 287. Solidago 214. Sonchus arvensis 11, 94. Sonchus asper 14. Sonchus oleraceus 14. Sorbus Aria 359. Sorbus Aucuparia 124, 132, 215. Spergula arvensis 22. Spergula pentandra 22. Sphacelia segetum 405. Spinacia oleracea 18. Spiraea Ulmaria 99, 269. | Stachys palustris 95. Stellaria media 16. Stereum 306. Succisa pratensis 22. Sylphium perfoliatum 229. | Symphytum oflicinale 96, 367. | Syringa vulgaris 257, 264, 280, 360. τ΄. Tanacetum vulgare 85, 99. | Taraxacum officinale 59, 61, 84. Taxus baccata 251. Teesdalia nudicaulis 10. | Thlaspi calaminare 10. Thysselinum palustre 12. Tilia parvifolia 110, 144, 239, 266, 275, 259, 395. Tragopogon porrifolium 11. Tragopogon pratense 11. Trifolium pratense 98, 412. Trifolium repens 412. τ. | Ulex europaeus 351. Ulmus campestris 117, 121, 122, 129, 142, 144, 201, 202, 317, 417. Ulmus suberosa 417. Ulothrix 57. ὃ [61 NOMS DES PLANTES ATTAQUÉES. Urostigma Neumanni 400. Veronica Beccabunga 19. Urtica dioica et U. urens 10, 22, 98, Veronica Chamaedrys 107. 260, 273, 287, 293, 367, 368, 462. Veronica longifolia 83. Viburnum Lantana 90. V. Viburnum Opulus 93, 255, 266. | Vicia 98. Vaccininm Myrtillus 81, 216, 234. | Vinca minor 10, 22. Vaccinium Vitis idaea 454, Viola arvensis 10, 22. Valerianella 10, 22. Viola Riviniana 10, 22. Verbaseum thapsiforme 94. Vitis vinifera 13, 23, 256. Verbascum Thapsus 97. 15 2. à. 4. ot 10. 17. 18. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS EXPLICATION DES FIGURES. TABLE TT. 1. ERYSIPHÉES. Podosphaera KUNTZE. Périthèce; sommet d’un filament appendiculaire; asque. Sphaerotheca LÉV. Périthèce avec fil. append.; asque. Plhyllactinia LÉV. Périthèce avec filam. append.; asques. Uncinula LÉV. Périthèces avec filam. append ; sommets de deux filaments ; asques. Plaeochaeta Sacc. et SpeG. Périthèce avec. fil. append.; asque. Microsphaera LÉV. Périthèce avec fil. append.; sommet d’une des deux branches d’un fil. append.; asques. Erysiphe ΠΕΡ. emend. Périthèce avec fil. append.; asques. Erysiphella VECk. Périthèces avec fil. append.; asques. Saccardia Cooke. Périthèces vus en profil; périthèce avec fil. append. vu en face; asques; spore. 2. PÉRISPORIÉES. Eurotium 1x. Périthèce reposant sur des hyphes mycéliennes, servant en même temps de support à un exemplaire d’Æspergillus glaucus; trois périthèces vus en profil; asque. Myriococcum FR. Périthèces reposant sur des hyphes mycéliennes, vus en face; trois périthèces en profil; spores. Pisomyæa Cha. Périthèces reposant sur des hyphes mycéliennes; asques. Kickæella CogM. Deux périthèces en place (hypogés) et un périthèce libre, tous reposant sur des hyphes mycéliennes; asque; spores. Lasiobotrys Kze. (Groupe de périthèces reposant sur le fond d’un réceptacle concave, soustenu par un cercle de rayons pluricellulaires; rayon à part; péri- thèce en état de déhiscence; deux asques sporifères. Apiosporiunm Kze. Trois périthèces en profil; asques plurispores. Anixia. Trois périthèces, grandeur naturelle, vus en profil; trois autres, beau. coup grossis, reposant sur des hyphes mycéliennes; asque à 8 spores monosti- ques, accompagné d’une paraphyse rameuse. Cephalotheca Fuck. Trois périthèces en profil; pédicelle fourchu, portant les asques au sommet des branches ; asque; spore. Ascotricha BERK. Périthèce au milieu des soies centrifuges rameuses; une soie à part et grossie; asque; spores. QU ‘INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. II 19. Maynusia Saoc. Périthèces au milieu de quelques filaments crochus au som- met; filament à part; spores. 20. Orbicula CooKke. Périthèce en profil; asque et paraphyse; spores. TABLE IL PÉRISPORIÉES (Suite). . 1. Thielavia Zopr. Périthèce vu de dessous, appliqué au fil mycélien, entortillé en spirale, qui lui sert de soutien; périthèce en profil dans sa position natu- relle; asque. 2. Chactomidium Zopr. Périthèce garni de soies, en profil; asque; spores. 3. Zopfia RAB. Périthèce en profil; asque ; spore. Perisporium FR. Périthèce en profil; asque; spore normale; spore désarticulée. —6. Asterina LÉv. Périthèces en profil; asque; spores différentes des sousgenres. . Dimerosporium Fuck. Périthèce en profil; asque; spores. —9. Meliola FR. Périthèces en profil, au milieu des soies environnantes; asque ; spores différentes des sousgenres. 10. Cookella Sacc. Périthèce en profil; cinq périthèces en face; asque. 11. Pymatosphaera Pass. Quatre périthèces en profil; asque; spore. 12. Cystotheca BERK. et Curr. Périthèce en profil; asque unique, enveloppé d’une couche de cellules hexagones; asque libre. Ὁ -Ξ2 Où ὃ, CAPNODIÉES. 18--14, Capnodium MoxrT. Périthèces; asques divers et spores diverses des sousgenres. 15. Scorias FR. Deux périthèces; asque. SPHÉRIACÉES ALLANTOSPORÉES,. 16. AMassalongiella SPEG. Périthèces en place, coupés verticalement; asque; spores. 17. ÆEnchnoa Fr. Deux périthèces en profil; un périthèce en face; asque et para- physe; spores. 18. Coelosphaeria Sacc. Périthèces en profil, coupés verticalement; périthèce en face; asque; spores. 19. Pracchiaea Sacc. Deux périthèces en profil; asque polyspore avec deux para- physes; spores. 20. Pleurostoma Tu. Périthèces en profil; pédicelle fourchu, portant les asques polyspores au sommet des branches; spores. TAB L'EST SPHÉRIACÉES ALLANTOSPORÉES (Suite). 1. Calosphaeria στ. Périthèces à col très court; périthèces à col allongé; asque et paraphyse; spores. 2. Coronophora Fuck. Trois périthèces en place, coupés verticalement; asque avec deux paraphyses ; spores. 3. Qualernaria Tur. Strome et périthèces en place, coupés verticalement; strome à quatre périthèces, coupés horizontalement; usque; spores. ΠῚ 10. 107 13. 14. 18. 19. 20. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Valsa (Euvalsa). Périthèces en place, coupés verticalement; faisceau de cols; asque; spores, V'alsa (Leucostoma). Strome et périthèces en place, coupés verticalement; som- met du strome, pointillé par les ostioles des cols; asque; spores. Eutypella Sacc. Strome et périthèces en place, coupés verticalement; ostiole sillonné en face; asque; spores. Valsella Fuck. Strome et périthèces en place, coupés verticalement; asque; spores. Eutypa Tux. Six périthèces à cols à peine saillants, enfoncés dans l’écorce, cou- pés verticalement; trois pér. à cols très saillants, enfoncés dans l'écorce, cou- pés verticalement; ostiole (A) sillonné en croix; ostiole (B) intègre; asque et paraphyse; spores. Endozyla Fuck. Trois périthèces à cols allongés, enfoncés dans le bois, cou- pés verticalement; asque et paraphyse; spores. Cryptosphaeria GREY. Cinq périthèces à cols raccourcis, enfoncés dans l’écorce, coupés verticalement; asque; spores. Crytosphaerella Sacc. Cinq périthèces à cols raccourcis, enfoncés dans l'écorce normale, coupés verticalement; ostiole; asque polyspore; spores. Cryplovalsa DE Not. Cinq périthèces à cols raccourcis, enfoncés dans l’écorce partiellement changée en strome, coupés verticalement; deux ostioles (celui à droit sillonné en croix); asque polyspore; spores. Diatrype FR. Strome et six périthèces coupés verticalement; asque octospore ; spores. Diatrypella DE Not. Strome et cinq périthèces, coupés verticalement; asque polyspore et deux paraphyses ; spores. SPHÉRIACÉES PHÉOSPORÉES. Ceratostoma Fr. emend. Trois périthèces (à cols allongés) exposés, superficiel- lement insculptés dans le bois, et coupés verticalement; asque allongé et paraphyse; asque raccourci; spore. Chaelomium ΚΒ. Périthèce, hérissé de soies foncées; asque ; deux spores diverses. Sordaria Ces. et DE Not. Trois périthéces, dont un intègre, et les deux autres coupés verticalement; asque; spores appendiculées. Hypocopra Fuck. Trois périthèces, dont un intègre, et les deux autres, appli- qués au support, coupés verticalement; asque octospore; spores enveloppées d’une couche gélatineuse. Coprolepa Fuck. ‘Trois périthèces, enfoncés dans le strome, coupés verticale- ment; asque octospore; deux spores enveloppées d’une couche gélatineuse. Philocopra SrEG. Deux périthèces, superficiellement appliqués au support, cou- pés verticalement; asque polyspore; deux spores, dont une pourvue d’un ap- pendicule gélatineux en forme de queue. TABLE IV: SPHÉRIACÉES PHÉOSPORÉES (Suite). 1—3. Rosellinia DE ΝΟΥ. I. Æurosellinia Sacc. Trois périthèces glabres, majeurs, nichés dans un subi- cule byssoide foncé, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores, dont une sans, et les deux autres pourvues d’appendices. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. IV 11. Culomastia Sacc. Trois périthèces glabres, majeurs, sans subicule. LIL. ZJussiella Sacc. Trois périthèces majeurs, glabres, verruqueux, sans subicule. IV. Amphisphaerella Sacc. Trois périthèces majeurs, glabres, lisses, sans subi- cule, partiellement insculptés dans le bois. V. Coniomela Sacc. Sept périthèces mineurs, glabres, lisses, sans subicule, ordi- nairement approchés en groupes. VI Coniochaeta Sacc. Cinq périthèces mineurs, hérissés de soïes, sans verrues ni subicule, ordinairement approchés en groupes. ὙΠ. Cucurbitula Sacc. Groupe de périthèces mineurs, nichés dans l'écorce, en 4. 5. σ- οο © 10. ME ] 15. 14— [on train de pénétrer jusqu’à la surface, après avoir fendu le périderme. Bombardia FR. Quatre périthèces, allongés verticalement, appliqués à un mor- ceau de bois; asque; spores en divers stades d'évolution. Anthostomella Fr. Deux périthèces, enfoncés dans l'écorce et surmontés d’une partie annulaire noircie du périderme, le tout coupé verticalement; asque et paraphyse; trois spores, dont deux pourvues d’appendicules gélatineux en forme de queue. Astrocystis BERK. et BROOME. Deux périthèces, nichés dans l’écorce et entourés de lanières péridermales, disposés en étoile, le tout coupé verticalement; deux périthèces vus en face (l’inférieur caché sous les lanières, le supérieur exposé et entouré des lanières recourbées en arrière); spores. Anthostoma ΝΙΊΒΟΗΚΕ. Cinq périthèces nichés dans le bois, pourvus de cols allongés, faisant saillie à travers une croûte stromatique superficielle noire (Zuanthostoma), le tout coupé verticalement; strome niché dans l'écorce, conte- nant des périthèces dont les cols allongés font saillie en dehors (##ckelia) ; strome niché dans l'écorce, contenant des périthèces, dont les cols allongés restent inclus, le tout coupé verticalement (Fwckelia); asque et paraphyse; deux spores. Xylaria HILL. Quatre variétés du strome érigé (1. strome à bouts glabres, hé- rissé au milieu; 2. strome hérissé, excepté au sommet; 3. strome hérissé dans toute sa longueur; 4. strome hérissé à la base); asque; spore. Thamnomyces EnreNB. Strome filiforme, raide, en arbrisseau, portant les péri- thèces de côté et sans ordre; morceau du strome agrandi avec six périthèces; asque; spore. Camillea FR. Strome érigé en forme de colonne; morceau fertil du strome, coupé verticalement, pour montrer quelques uns des périthèces immergés verti- caux; asque et paraphyse; spores (l’une sans appendices, l’autre bicaudée). Poronia Wizzp. Deux stromes à l’état naturel; un strome coupé verticalement, pour montrer les périthèces immergés; asque et paraphyse; spores. Ustulina Tux. Strome naturel, étendu, appliqué superficiellement au support; morceau du strome, coupé verticalement, pour montrer la distribution des péri- thèces; asque et paraphyse; spores. Bolinia Nirscuke. Strome naturel, étendu, appliqué superficiellement au support ; strome coupé verticalement, pour montrer les périthèces à cols très allongés, profondément enfoncés; asque et paraphyse; spore. 15. AHyporylon Buzz. Strome sémiglobuleux, coupé verticalement, pour mon- trer les périthèces périphériques; asque et paraphyse; spores (Zxhypozylon). — Strome superficiel, en croûte étendue, indéterminée, coupé verticalement (P/a- coæylon). — Strome p. ou πὶ. immergé; périthèces nichés dans le support (Zx- doxylon). — Stromes en massue, verruqueux, pédicellés; strome coupé verticale- ment, pour démonstrer le caractère des verrues (Coenopus). 16. Daldinia. Strome superficiel, p. ou πὶ. globuleux, coupé verticalement, pour montrer les périthèces périphériques serrés, et les couch2s d'iscolores qui en for- Ç 18. 19, 6. 7 10. ὌΠ: 12. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ment la partie principale; partie du strome grossi; asque et paraphyse; spores. Nummularia Tux. Strome superficiel, carbonisé, déprimé au centre, stérile aux bords, pointillé par les ostioles des périthèces à peine saillants; strome coupé verticalement; asque et paraphyse; spores. SPHÉRIACÉES HYALOSPORÉES. ΄ eratostomella Sacc. Périthèces s Ciel a Cole Lee ἊΣ : - Ceratostomella Sacc. Périthèces superficiels à cols très allongés, coupés vertica- lement; périthèce à part; asque; spores. Camptosphaeria Fuck. Deux périthèces superficiels, p. ou m. courbés, velus: asque et paraphyse; spores beaucoup grossies. Gnomoniella. Morceau de feuille, coupé verticalement, pour montrer les péri- thèces longuement rostrés, distribués également (ÆZwynomoniella Sacc.); autre morceau de feuille, coupé verticalement, pour montrer les périthèces réunis en groupe; l'épiderme noirei dans les deux cas; asque; deux spores elliptiques; une spore fusiforme. ΤᾺ BTE SPHÉRIACÉES HYALOSPORÉES (Suite). Laestadia AGERsSW. et Sacc. (Carlia). Deux périthèces lentiformes, nichés dans le parenchyme d’une feuille, coupée verticalement; asques; spores. Phomatospora Sacc. Deux périthèces globuleux, nichés pour la moitié dans le parenchyme cortical, et pour l’autre dans le cilindre ligneux d’une tige herba- cée, le tout coupé verticalement; asque; spores. Physalospora. Veux périthèces globuleux, nichés dans le parenchyme cortical d’une tige herbacée, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. Urospora. Trois périthèces, nichés dans le parenchyme cortical d’un rameau, coupés verticalement; asque; spores amincies vers la base en forme de queue. Trabutia Sacc. et RouM. Deux périthèces épiphylles, nichés parmi des fils bys- soïdes rangés en forme d'étoile, coupés verticalement; portion de feuille avec deux figures étoilées; asque et paraphyses; spores. Ditopella. Deux périthèces, nichés dans le parenchyme cortical d’un rameau, coupés verticalement: asque polyspore; trois spores. Polytrichia Sacc. Deux périthèces, garnis de poils raides, nichés dans le pa- renchyme cortical d’une tige de Graminée, coupés verticalement; périthèce à part; asque polyspore; spores. Trichosphaeria Fuck. Deux périthèces superficiels, garnis de poils p. ou m. raides; asque; spores. Wailrothiella Sacc. Trois périthèces superficiels glabres, coupés verticalement ; asque ; spores. Botryosphaeria be Not. Groupe de périthèces corticoles, vus en profil; groupe de périthèces sur une coupe verticale; asques et paraphyse; spores. Cryptosporella Sacc. Strome valsoide, corticole, coupé verticalement, pour mon- trer les périthèces à cols allongés, circinés; asque; spores. ὶ SPHÉRIACÉES HYALODIDYMÉES. Sphaerella (Mycosphaerella) DE Not. Périthèce niché dans le parenchyme d’une feuille; périthèce niché dans le parenchyme cortical d’une tige; partie du corps QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS, VI 15. 14. 16. 17. 18. 19. 20. d’asques qui remplit les périthèces (deux asques pleins et deux autres vides); spores, Apiospora Sacc. Trois périthèces, nichés dans le parenchyme cortical d’une tige de Graminée, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. Stigmatea Fr. Deux périthèces, nichés dans le parenchyme d’une feuille, mais prominents avec leur partie supérieure perforée au centre, coupés verticalement; asques et paraphyse; spores biloculaires (Zustigmatea) et continues (Séigmatella). Didyinella Sacc. Deux périthèces, nichés dans le parenchyme cortical, briève- ment papillés, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. Gnomonia px Nor. Trois périthèces, nichés dans le parenchyme d’une feuille, sauf leurs cols allongés qui font saillie en dehors; asque; sommet d’asque (mal réussi); spores ovoïdes (1): spores fusiformes (I). Epicymatia Fuck. Trois périthèces superficiels, appliqués à l’apothèce d’un Li- chen; asque et paraphyses; spores. Lizonia be ΝΟΥ. Groupe de périthèces phyllicoles, coupés verticalement ; asque; spores. Melanopsamma ΝΊΕΒΒΙ. Trois périthèces epixyles, reposant sur un subicule de soies raides, noires, coupés verticalement ; deux périthèces endoxyles, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. Bertia DE Not. Deux périthèces épixyles à surface ridée, p. ou πὶ. tubercu- leuse; asque; spores uniseptées (Zubertia) ou triseptées (Bertiella). TAB LE ESeVE SPHÉRIACÉES HYALODIDYMÉES (Suite). Lentomita NtessL. Deux périthèces, assez longuement rostrés, immergés avec la base dans le bois, coupés verticalement; asque; spores. Venturia pe Nom. et CEs. Périthèce phyllicole, superficiel, après avoir rompu l’épiderme ; le même, coupé verticalement; tous les deux hérissés de soies raides, noires; asque; deux spores biloculaires (Zwventuria Sacc.); deux spores continues (l’enturiola Sacc.). Eriosphaeria Sacc. Deux périthèces superficiels, hérissés de soies raides, noires, reposant sur un morceau de boïs, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. Gibhera Wr. Périthèces cespiteux, hérissés de soïes raides, noires, reposant sur un strome superficiel, épais, de hyphes entrelacées, brunes, consistentes; dépour- vus même d’un mamelon; asque; spores. Myrmaecium Sacc. Strome en coussinet déprimé, servant de support à un groupe de périthèces serrés, nichés dans le parenchyme cortical d’un rameau, après avoir fendu le périderme; périthèce vide, coupé verticalement; asque et para- physes; spores. Endothia FR. Strome en verrue, superficiel après avoir fendu le périderme d’un rameau, coupé verticalement, pour montrer les périthèces immergés, dont seuls les cols allongés sont visibles; asque; spores. Malanconis Tuz. Strome en cône aplati, niché dans le parenchyme cortical d’un rameau, coupé verticalement, pour montrer les périthèces circinés, dont les cols allongés font à peine saillie en dehors; asque et paraphyse; spores; conidies pédicellées. Hercospora Tuz. Strome en cône aplati, niché dans le parenchyme cortical d’un rameau, coupé verticalement, pour montrer les périthèces accumulés, dont VII RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS les cols allongés font à peine saillie en dehors; asque et paraphyses; deux spo- res biloculaires; deux conidies de l’état pycnidien (Xabenhorstia\, soustenus par leurs pédicelles. 9—11. Diaporthe NKE. Strome type-Valsa, niché dans l'écorce, coupé verticale- ment, pour montrer les périthèces à cols allongés, dont les sommets font saillie en dehors; asque; sommet d’asque ; trois spores biloculaires, appartenant à diverses espèces (Corostate SAcc.). — Strome type-Eutypa, occupant la surface du ceilindre ligneux, et descendant au milieu du bois en forme de sac, dont on n'observe que le profil coupé, c’est à dire une ligne courbe noire, connue sous le nom de ligne de démarcation”; asque; sommet d’asque; spores (Zwporthe Sacc.). —- Strome type-Eutypa, nichant dans l'écorce et prolongé jusque dans le bois, le tout coupé verticalement; asque; sommet d’asque; deux spores (7e- trastaga SACC.) SPHÉRIACÉES PHÉODIDYMÉES. 12. Didymosphaeria Vuck. Périthèce à peine papillé, niché dans le parenchyme cortical, coupé verticalement (périderme inaltéré); périthèce niché dans le paren- chyme cortical (périderme altéré, noirâtre); asque et paraphyse; spores. 13. Massariella SpEG. Périthèce perforé an sommet, niché dans le parenchyme cor- tical et coupé verticalement; asque et paraphyse; spores enveloppées d’une couche gélatineuse. 14. Parodiella SpeG. Périthèces superficiels, appliqués à un morceau de feuille, perforés au centre et coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. 15. Amphisphaeria dx Not. Deux périthèces épixyles, immergés avec leur base dans le support, courtement rostrés; un périthèce tout-à-fait superficiel; tous coupés verticalement; asque et paraphyse; spores. 16. Aynchostoma KARST. Deux périthèces, immergés avec leur base dans un morceau de bois, longuement rostrés et coupés verticalement; un périthèce isolé, tout-à- fait superficiel; asque et paraphyse; spore. 17. Delitschia AUERSW. Deux périthèces coprophiles, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores enveloppées d’une couche gélatineuse. IS. Ofthia Fuck. Périthèces corticoles, à la fin exposés, cespiteux; asque et para- physe; deux spores fuligineuses (Æwotthia Sacc.); deux spores incolores (O4- thiella Sacc.). 19. Melanconiella Sacc. Périthèces réunis en un groupe valsiforme, corticole, cou- pés verticalement, accompagnés d’un amas de conidies pedicellées; asque et paraphyse; deux spores; groupe de quatre conidies. 20. Valsaria pe No. et CEs. Deux stromes type-Valsa, corticoles, coupés ver- ticalement, pour montrer les périthèces à cols allongés (Æwvalsaria Sacc.); strome étalé épixyle, coupé verticalement, pour montrer les périthèces à peine papillées, enfoncés dans le bois; asque et paraphyse; spores. LAB LE ΜΗ: SPHÉRIACÉES PHÉODIDYMÉES (Suite). 1. Wassariovalsa Sacc. Strome type-Valsa, niché dans l'écorce d’une branche, coupé verticalement, pour montrer les périthèces circinés, pourvus de cols allongés qui s'élèvent au niveau des sommets des lanières du périderme ; asque et para- physe; spores enveloppées d’une couche gélatineuse. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. VII 10. Π: 12, 14 16. SPHÉRIACÉES PHÉOPHRAGMÉES. Massaria dx No. Deux périthèces, nichés dans le parenchyme cortical d’un rameau, perforés au centre, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores quadriloculaires, enveloppées d’une couche gélatineuse. Rebentischia KARSTEN. Un périthèce papillé, niché dans l'écorce d’un rameau, coupé verticalement; asque et paraphyse; spore triloculaire, allongée en queue à la base; deux périthèces, peu grossis, superficiels. Leptosphaeria CEs. et De Nor. Deux périthèces, nichés dans l'écorce d’un rameau, papillés, coupés verticalement; asque et paraphyse; spores diverses, à 4, 5 et 7 compartiments; périthèce niché dans le parenchyme d’une feuille: péri- thèce hérissé de poils noirs. Heptameria Rem et THüM. Deux périthèces corticoles, papillés, coupés verti- calement; asque et paraphyse; spores à 7 compartiments, tous incolores, excepté celui du milieu. Clypeosphaeria Fuck. Périthèce corticole, à peine papillé, caché sous un écus- son noirci du périderme, coupé verticalement; asque et paraphyse; spore qua- driloculaire. Chaetosphacria Tu. Périthèce astome, hérissé de poils noirs; deux périthèces superficiels collabés, reposant sur un subicule, d’où s'élèvent des soies noires verticales, le tout coupé verticalement; asque; deux spores quadriloculaires, à compartiments polaires incolores. Ohleria. Trois périthèces globuleux, astomes, superficiels, lignicoles, coupés verticalement; asque et paraphyses; trois spores quadriloculaires, dont deux d’un âge plus avancé, dimidiées à la hauteur de la cloison médiane, Melanomma. Groupe de trois périthèces globuleux, à peine rostrés, épixyles, glabres, coupés verticalement; autre groupe de trois périthèces, rostrés; troisième groupe de périthèces, papillés, hérissés de poils noirs; asque et paraphyse; deux spores, dont l’une quadri, et l’autre sixloculaire. Trematosphaeria Fuck. Deux périthèces, l’un courtement rostré, l’autre en train de perdre le rostre, épixyles, coupés verticalement; asque et paraphyse; deux spores, dont l’une à quatre, l’autre à cinq compartiments. Caryospora ve Not. Trois périthèces rostrés, appliqués à la surface du noyau d’une pêche, coupés verticalement; asque et paraphyses; deux spores quadrilo- culaires, pourvues d’une membrane épaisse: l’une, plus jeune, incolore, l’autre, plus âgée, à loges polaires incolores, mais à loges médianes foncées. Stuartella 11. Fapre. Deux périthèces épixyles à surface tuberculeuse; périthèce vide, coupé verticalement; asque; deux spores fusiformes quadriloculaires, à com- partiments polaires incolores, mais à compartiments médians foncés. Sporormia ve Nor. Périthèces fimicoles, partiellement immergés, papillés, cou- pés verticalement; asque et paraphyse; trois spores: l’une quadriloculaire; l’autre à cinq loges et enveloppée d’une couche gélatineuse; la troisième enfin à huit compartiments -- toutes coloriées. Gibberidea Fuck. Groupe de périthèces globuleux, papillés, appliqués au paren- chyme cortical d’un rameau, coupés verticalement; asque; deux spores à sept compartiments. Aglaospora vx Not. Strome corticole, limité par une couche démarcatrice noire, coupé verticalement, pour montrer les périthèces cachés, à cols saillants au des- sus du disque, rangés sans ordre; asque et paraphyse; deux spores quadrilocu- laires. Pseudovalsa Cxs. et DE Nor. Strome corticole sans couche démarcatrice, proé- minent au-dessus du niveau du périderme environnant, coupé verticalement 34 Verhand. Kon. Akad. v. Wetensch. (2e Sectie) Ὁ]. IT, 2e Ged, Et: 18. 19. 20. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS IX pour montrer les périthèces cachés, longuement rostrés; asque et paraphyse. Deux spores (1 et LIT) pluriloculaires, pourvues d’appendices incolores polaires, du sous-genre Aapalocystis. La figure Il présente une con'die pédicellée de Coryneum. Thyridaria Sacc. Strome corticole, limité par une couche démarcatrice noire, coupé verticalement, pour montrer les périthèces cachés, longuement rostrés. La partie convexe supérieure de la couche démarcatrice, au-desssus de laquelle proéminent les sommets des cols, représente le disque de couleur rougeûtre. Asque et paraphyse. Spore oblongue quadriloculaire. Stylospore biloculaire de Diplodia. Microstylospore continue de Coniothyrium. Kalmusia Nixssz. Strome type-Eutypa, étalé à la surface d’un morceau de bois, dans lequel se trouvent enfoncés trois périthèces courtement rostrés, à sommets légèrement proéminents; asque et paraphyses; deux spores oblongues quadrilo- culaires, dont l’une est pourvue d’une surface unie, tandisque l’autre présente des étranglements à la hauteur des cloisons. Mélogramma. Strome corticole, pulviné, déprimé, saillant, coupé verticalement, pour montrer les périthèces nombreux, serrés, non rostrés; un tel, pour montrer les périthèces rostrés; asque et paraphyse; deux spores quadri-, et une spore sixloculaire, toutes pourvues de loges polaires incolores. SPHÉRIACÉES HYALOSPORÉES. Massarina SAcc. Périthèce corticole, caché, perforé au centre, coupé verticale- ment; asque et paraphyse; spores à quatre et à cinq loges, enveloppées d’une couche otlatineuse. TAB LE NITI. SPHÉRIACÉES HYALOSPORÉES (Suite). Metasphaeria Sacc. Deux périthèces corticoles, papillés, cachés sous le péri- derme, coupés verticalement; asque et paraphyse; trois spores de formes différentes, quadriloculaires. Ceriospora Ness. Deux périthèces, nichés dans le parenchyme cortical d’une tige herbacée, papillés, à papille säillante, coupés verticalement; asque; deux spores, à deux et à quatre loges, terminées aux deux bouts d’un appendice gé- latineux en forme de stylet. Sphaerulina Sacc, Deux périthèces lenticulaires, nichés dans le parenchyme d’une feuille, munis d’une papille saillante, coupés verticalement; quelques asques, unis vers le bas; deux spores de formes diverses, quadriloculaires. Hypospila Fr. Périthèce niché dans le parenchyme d’une feuille, abrité aux deux faces par un écusson épidermal noirci, le tout coupé verticalement; asque; spore jeune, biloculaire, et spore plus âgée quadriloculaire. Saccardoëlla ὄρεα. Deux périthèces corticoles, tout à-fait cachés, sauf une pa- pille saïllante, coupés verticalement; asque et paraphyse; deux spores allongées- fusiformes, à 21 jusqu'à 31 compartiments, pourvues d’un appendice gélatineux filiforme aux deux poles; partie d’une spore grossie. Lasiosphaeria Ces. et DE Not. Deux périthèces superficiels, lignicoles, hérissés de poils raides noirs, et reposant sur un subicule filamenteux foncé; asque et QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. Χ 9. 10. IG 13. 14. 15e 16. 1η: 18. 19. Π ᾿ paraphyse; spores müûries, pluriloculaires, p. ou m. foncées, courbées à l’extré- mité inférieure. Enchnosphaeria Fuck. Deux périthèces globuleux, superficiels, hérissés de poils noirs et pourvus d’un col conique; asque et paraphyse; deux spores courbées, atténuées vers les poles, l’une divisée en quatre, autre en six compartiments. Acanthostigma dE Not. Trois périthèces superficiels, globuleux, hérissés de soies raides noires, à peine papillés, perforés au centre; asque; spores diverses; l’une à quatre, l’autre à sept loges. Herpotrichia Fuck. Deux périthèces globuleux-déprimés, hérissés de longs poils raides, sauf au sommet pâli, qui est perforé au centre; asque et paraphyse ; deux spores quadriloculaires. Melomastia Nirrscuxe. Deux périthèces corticoles, globuleux, courtement ros- trés, à la fin exposés, coupés verticalement; asque et paraphyse; deux spores, dont l’une (normale) triloculaire, l’autre (abnormale) quadriloculaire. Zignoëlla Sacc. 1. Quatre périthèces exposés, lignicoles, papillés, coupés verti- calement, avec À, une spore quadriloculaire (Æ£uw-Zignoëlla Sacc.); B. spore con- tinue du sous-genre Zignoina Sacc.; C. spore du sous-genre Zignaria SAcc.; IT. deux périthèces exposés, lignicoles, enfoncés avec la base dans le support, pa- pillés, à la fin largement ostiolés, coupés verticalement (Trematostoma), avec asque et paraphyse, et une spore très jeune sans cloisons, mais avec quelques gouttelettes. Winteria Reum. Deux périthèces superficiels, épixyles, collabés, perforés au centre, coupés verticalement; asque et paraphyse ; deux spores, dont l’une à quatre, et l’autre à six loges. Ceratosphaeria N1Ess1. Un périthèce assez profondément immergé dans le bois; deux périthèces superficiels, epixyles ; tous les trois longuement rostrés et coupés verticalement; asque et paraphyse; deux spores incolores, sixloculaires ; une spore foncée. Cryptoderis AUERSW. Deux périthèces cachés dans le parenchyme d’une feuille, et dont les cols allongés font saillie en dehors ; asque ; trois spores quadrilocu- laires, dont deux divisées à la hauteur de la cloison médiane. Melanops Tuz. Strome lentiforme, reposant sur le Cytospora pisiformis, faisant partie du parenchyme cortical d’un rameau, tous les deux coupés verticalement, pour montrer les périthèces et les spermogones ; strome du Melanops, à part et grossi, coupé verticalement et montrant quatre périthèces; asque et paraphyse; deux spores triloculaires. Calospora Sacc. Strome type-Valsa, niché dans l'écorce d’un rameau, p. ou m. proéminent, coupé verticalement, pour montrer les périthèces cireinés, à cols allongés et rapprochés, dépourvus d’un disque ; asque et paraphyse; petite spore mutique, et spore plus volumineuse appendiculée à aux deux poles. SPHERIACÉES DICTYOSPORÉES. Pleomassaria SprG. Deux périthèces, cachés dans l'écorce d’un rameau, perforés au centre et coupés verticalement; asque et paraphyse; deux spores, envelop- pées d’une couche gélatineuse. Karstenula Sr. Deux périthèces corticoles, pourvus d’une papille qui tout d'abord se distingue par une couleur blanche ou rose, coupés verticalement ; asque et paraphyse ; deux spores. Pleospora RaB. Deux périthéces caulicoles, papillés, faisant saillie à travers l’épiderme, glabres, coupés verticalement ; asque et paraphyse; deux spores fon- cées (Eu-Pleospora Sacc.); une spore incolore (Catharinia Sacc.) 34* XI REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 20. Pyrenophora FR. Périthèce caulicole, papillé, hérissé de poils raides, noirs, coupé verticalement; asque et paraphyse; deux spores, TA BTE NL TIX SPHÉRIACÉES DICTYOSPORÉES (Suite). 1. Delacourea H. FABRE. Périthèce corticole à papille saillante, coupé verticalement; asque et paraphyse; spore enveloppée d’une couche gélatineuse, allongée en deux appendices coniformes aux poles. Capronia ὅλου. Deux périthèces à demi exposés, papillés, hérissés de poils raides, noirs, coupés verticalement; asque à 16 spores; spores. 3. Julella M. FABRE. Peux périthèces corticoies, cachés dans le parenchyme d’un rameau, à peine papillés, coupés verticalement; asque à 1 ou à 2 spores; spore d’une ampleur inusitée, divisée en facettes par un nombre illimité de cloisons horizontales et verticales. 4. Isothea FR. Périthèce phyllicole, caché sous un écusson noir, qui fait partie de l’épiderme -le tout coupé verticalement; asque; deux spores incolores (?) Teichospora Fuck. I. Eu-Teichospora Sacc. Périthèce superficiel, épixyle, mame- lonné, coupé verticalement (Strickeria Sacc.); IL. périthèce superficiel, déprimé et collabé, coupé verticalement; asque; deux spores, dont l’une (7eichosporella Sacc.) incolore et l’autre foncée. 6. Pleosphaeria SpEG. Deux périthèces superficiels épixyles, papillés, hérissés de poils noirs, coupés verticalement; asque; spores. 7. Crotonocarpia Fuck. Périthèces superficiels, épixyles, sémiglobuleux, à surface verruqueuse; asque à spores monostiques; spores, 8. Pleophragmia Fucx. Deux périthèces coprophiles, globuleux, perforés au centre, coupés verticalement; asque à spores distiques; spores enveloppées d’une couche gélatineuse, composées chacune de 3 séries de 10 compartiments, non dissem- blables à des ailes centrifuges, soutenues par un axe commun. 9. Cucurbitaria GRAY. Quatre périthèces serrés, reposant sur un subicule mince de hyphes entrelacées brunes, sphériques, ridés, perforés au centre, exposés après la rupture du périderme ; asque et paraphyse ; spores. 10. Thyridium Sacc. Trois périthèces immergés dans le bois, munis de cols courts, proéminents, après avoir perforé une couche noire en guise de strome d’Eutypa ; asque à spores distiques, avec paraphyse; spores 11. Fenestella Tuz. Strome corticole, p. ou m. saillant, composé de flocons fuligi- neux, coupé verticalement, pour montrer les périthèces à cols allongés - le tout coupé verticalement; asque et paraphyse ; spore incolore (CZetkridium Sacc.) ; spores foncées (ÆEw-Fenestella Sacc.). 29 ot SPHÉRIACÉES SCOLECOSPOREÉS. 12. Ophiobolus KRress. Deux périthèces corticoles glabres, à col saïllant, coupés ver- ticalement; un périthèce corticole, papillé, hérissé de soïies noires ; asque et paraphyse ; deux spores à loges égales ; une spore à loges inégales la médiane ayant plus de capacité que les autres. 13. Zinospora ἔσικ. 1. Périthèce caché dans le parenchyme d’une feuille, à col saillant (Zu-Linospora Sacc.), caché au- dessous d’un écusson noir, appartenant à l'épiderme - le tout coupé verticalement; périthèce caché dans le parenchy me QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JU: QU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. ΧΠ 14. 16. 11. 18. 19: 20. 6, d’une feuille, sans col saillant, enclavé entre deux écussons, coupé verticalement; asque ; spore. Dilophia ὅλου. Périthèce niché dans le parenchyme d’une fenille, coupé verti- calement, pour montrer la papille saillante; asque; spore fili-fusiforme, divisée en plusieurs loges, et pourvue d’un apperdice sétiforme à chaque pole. Therrya Sacc. Périthèce très volumineux, caché dans le parenchyme cortical d’une branche de Pin, coupé verticalement, pour montrer l’absence d’une papille ; asque et paraphyse; deux spores fili-fusiformes continues, pourvues de goutte- lettes; morceau d’écorce attaqué. Ophioceras Sacc. Deux périthèces superficiels, dans un morceau de bois, à base p. ou m. enfoncée, pourvus d’un col allongé, et coupés verticalement; asque ; spore filiforme, à la fin cloisonnée et pluriloculaire. Bovilla Sacc. Deux périthèces coprophiles, superficiels, courtement rostrés, cou- pés verticalement; asque; spore fili-fusiforme, à plusieurs gouttelettes, terminées par un fil aux deux poles. Cryplospora ‘Tux. 1. Strom2 type-Valsa, corticole, coupé verticalement, pour montrer les périthèces circinés, à cols allongés connivents, saillants; [L. autre Strome, type-Eutypa, coupé verticalement, pour montrer les périthèces immer- gés à cols médiocres, peu saillants; asque; spore cylindrique, pluriocellaire, sans fils polaires. HYPOCRÉACÉES HYALOSPORÉES. (Suite). Nectriella Sacc. Périthèces superficiels, cespiteux, globuleux, papillés; asque cilindrique, rétréci près du sommet tronqué; spores continues. Chilonectria Sacc. Périthèces superficiels, cespiteux, globuleux, papillés; asque polyspore; spores continues. ΤΑΒΙΕ Χ. HYPOCRÉACÉES HYALOSPORÉES (Suite). Eleutheromyces Fuck. Trois périthèces superficiels, reposant sur un feuillet d’Aga- rie, longuement rostrés; asque cilindrique-fusiforme; spores cilindriques, continues, arrondies aux bouts, qui se prolongent en une soie gélatineuse. Hyponectria Sacc. Deux périthèces immergés dans le parenchyme d’une feuille de Buis, astomes, coupés verticalement; asque lancéolé, superficiellement étranglé sous le sommet épaissi; spores oblongues, continues. Byssonectria KAxsST. Trois périthèces, reposant sur un subicule de hyphes étalées et érigées; asque cilindrique; spores oblongues, continues. Monographos Fuck. Strome sous-épidermique, lirelliforme, noirâtre, niché dans le parenchyme d’un pétiole de Fougère, coupé verticalement, pour montrer les petites cavernes, toutes rangées dans une seule couche, qui remplacent les péri- thèces; asque presque cilindrique; spores fusiformes ou courtement cilindriques, continues, pluri-ocellaires. Selinia KARsT. Strome coprophile, superficiel, à peu près semiglobuleux, velu; asque oblong, ventru, à 4, 6 ou 8 spores, accompagné d’une paraphyse; spores largement elliptiques, étranglées aux deux bouts, continues, Polystigma VERS. Strome étalé, p. ou m. convexe et charnu, niché dans le pa- renchyme d’une feuille, coupé verticalement, pour montrer les cavernes s’ouvrant en dehors qui, rangées dans une seule couche, remplacent les périthèces; asque ΧΠῚ Ὁ: 10. Le 15. "14. 16. 17. 19. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS presque cilindrique, à 6 spores (cas extraordinaire); spores courtement cilindri- ques ou ovoides, continues, ocellées aux deux bouts. HYPOCRÉACÉES PHÉOSPORÉES. Sphaeroderma Fuck. Périthèces superficiels, papillés, reposant sur un subicule arachnoïde, mais qui, en se desséchant, prend le dehors d’une feuille mince de papier, coupés verticalement; asque en massue, à 4 spores; spores assez volu- mineuses, enflés, inéquilatérales, un peu amincies aux poles, continues. Melanospora Coa. Trois périthéces superficiels, à cols allongés-subulés, intègres ou fendillés en pinceau au sommet, coupés verticalement; asque octospore, en massue; spores elliptiques, continues. HYPOCRÉACÉES HYALODIDYMÉES. Charonectria Sacc. Périthèce immergé dans le parenchyme d’une feuille, per- foré au milieu; asque oblong; spores presque fusiformes, biloculaires. Hypomyces FR. Périthèces superficiels, venant sur les Hyménomycètes ou Dis- comycètes charnus, reposant sur un subicule fibrilleux, à cols raccourcis, coupés verticalement; asque en massue; spores de plusieurs formes (1. fusiformes et biloculaires [£u-Hypomyces]; IL. fusiformes ou oblongues, continues [Peckiella]; II. fusiformes ou elliptiques, pluriloculaires [Berkelella). Puigariella SpEG. Morceau d’une feuille attaquée; morceau du mycélium su- perficiel, dichotome et charnu, enflé en globule entre les deux bras d’une fourche; périthèces immergés dans ces globules; asque cilindrique, un peu courbé, avec paraphyse; spore fusiforme, biloculaire. Nectria FR. Strome corticole, servant de support aux périthèces subtilement papillés; asque cilindrique, étranglé au-dessous du sommet; spores oblongues, biloculaires (Zuw-Nectria). Nectria. Sous-genre Dialonectria: Périthèces solitaires, glabres; IIT. sous-genre Hyphonectria: Périthèces solitaires, glabres, réunis par un byssus étalé; IV. Le- pidonectria: Périthèces solitaires, squamuleux; V. Lasionectria: Périthèces velus ou poilus; VE Cryptonectriu: Périthèces immergés dans une croûte en guise de strome. Sphaecrostilbe “στ... Périthèces globuleux, appliqués à la base d’un champignon conidiophore (Séilbe, Atractiun, Microcera) pédonculé; asque en massue allon- gée; spore oblongue, biloculaire. Aponectria ὅλου. Périthèce corticole, à la fin exposé, papillé, coupé verticale- ment; deux sortes d’asques dans le même périthèce, c. à d. asque octospore et asque polyspore; quatre spores continues d’un asque polyspore; deux spores biloculaires, appendiculées aux poles, d’un asque octospore. Metanectria Sacc. Deux périthèces superficiels, globuleux, papillés, appliqués à un morceau de bois, coupés verticalement; asque eu massue allongée, polyspore; spores oblongues, biloculaires. Lisea Sacc. Périthèces superficiels, en groupes ou épars, globuleux, ridés à l'état collabé; asque cilindrique, octospore; spores oblongues ou fusiformes, bilo- culaires. Corallomyces Berk. et Curt. Strome ramuleux; périthèces appliqués aux ra- meaux du strome; périthèce grandi, perforé au sommet, coupé verticalement ; asque cilindrique, octospore, spores oblongues, biloculaires. Valsonectria SpEG. Périthèces circinés, à cols allongés, immergés dans un strome corticole type-Valsa, coupés verticalement: asque cilindrique, tronqué au sommet; spores biloculaires. | QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. XIV 16. Hypocrea KR. Strome charnu, pulviné (1. £u-Hypocrea) où étalé (IL. Homalocrea), superficiel, coupé verticalement, pour montrer les périthèces rostrés; asque ci- lindrique et paraphyse; spores didymes. AB LE RENE HYPOCRÉACÉES HYALODIDYMÉES (Suite). Hypocrea FR. IL. Podocrea: Stromes allongés dans le sens vertical, pédonculés, coupés verticalement, pour montrer les périthèces courtement rostrés, immergés prés de la surface de la partie enflée; IV. So/enostoma: strome à peu près glo- buleux, coupé verticalement, pour montrer les périthèces à cols allongés; V. et VE. Clintoniella: asque cilindrique; deux spores courtement-oblongues, appen- diculées aux bouts: l’une continue, l’autre biloculaire. Hypocreopsis Karsr. Strome superficiel, tubériforme, charnu, étalé, lobé; le même, coupé verticalement; portion grossie de la surface supérieure du strome, coupé verticalement, pour montrer les périthèces périphériques, faisant saillie en dehors avec le sommet des cols; asque cilindrique, octospore; spores elliptiques, bilo- culaires, à loges toujours contigues. HyYPOCRÉACÉES PHÉODIDYMÉES. Passerinula Sacc. Périthèces immergés dans le strome des Pyrénomycètes majeurs (Valsaria, Thyridiun), axrangés sans ordre, globuleux, blanchâtres, pourvus de cols très allongés, souvent crochus, faisant saillie en dehors; asque cilindrique, aminci vers la base, accompagné d’une paraphyse; spores distiques, oblongues, biloculaires. Spegazzinula Sacc. Périthèce corticole immergé, coupé verticalement, pour mon- trer le col très épais, perforé au centre, saillant au-dessus de la surface du sup- port; asque cilindrique accompagné d’une paraphyse ; spores obovées, biloculai- res, à portions très inégales. Letendrava ὅλου. Deux périthèces superficiels, épixyles, globuleux-déprimés, pa- pillés, coupés verticalement, accompagnés de quelques exemplaires d’un Æelnin- thosporiun; asque cilindrique et paraphyse; spores elliptiques, biloculaires. HYPOCRÉACÉES HYALOPHRAGMÉES. Calonectria dE NoT. Périthèces corticoles, d’abord innés, plus tard exposés, glo- buleux, papillés, coupés verticalement; asque en massue allongée; spores fusi- formes (1. Zu-Calonectria, sixloculaire; IT. Mesonectria, continue, pluriocellaire). Paranectria Sacc. Périthèces lichénicoles, immergés, globuleux, subtilement papillés; asque en massue allongée, octospore, à spores distiques; deux spores cilindriques-sigmoides, quadriloculaires, à loges inégales, appendiculées d’une soie gélatineuse aux deux bouts. Gibberella Sacc. Strome corticole, pulviné, exposé, coupé verticalement, pour montrer les périthèces très petits, astomes, serrés, superficiels; périthèces sépa- rés; asque oblongue, à spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; spores fusiformes, à bouts arrondis et inégaux en largeur, quadriloculaires. Cesatiella Sacc. Périthèces immergés dans le bois, globulenx, munis d’une pa- pille à peine saillante au-dessus de la surface brunâtre, coupés verticalement; asque oblong, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores cilindriques, courbées, quadriloculaires. XV 10. 1. 12. 13. 14. 15. 17. 18. 19. 20. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Broomella Sacc. Deux stromes pulvinés, coupés verticalement, pour montrer les périthèces immergés, périphériques, presque astomes; asque en massue allon- gée, à 8 spores distiques; spores oblongues, courbées, inéquilatérales, quadrilo- culaires, pourvues d’un cil gélatineux aux poles. HYPOCRÉACÉES HYALODICTYÉES. Pleonectria Sacc. Strome tubercularioide corticole, servant de soutien à quel- ques périthèces cespiteux, minutieusement papillés; trois périthèces épars, pa- pillés, coupés verticalement; asque oblong, à 8 spores distiques ; deux spores ovales, muriformes. Megalonectria SpEG. Deux périthèces peu grossis, appliqués à la base d’un Stilbum, coupés verticalement ; deux périthèces à part, beaucoup grossis, d’abord globuleux et papillés, à la fin déprimés, perforés au centre ; asque oblong, à 8 spores distiques ; spore ovale, muriforme, beaucoup grossie. Thyronectria Sacc. Strome corticole, type-Valsa, caché, à peine saillant, coupé verticalement, pour montrer les périthèces courtement rostrés, appartenant à une seule couche; asque oblong, à spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; spore ovale, inéquilatérale, muriforme. HYPOCRÉACÉES SCOLÉCOSPORÉES. Ophionectria Sacc. Périthèce épixyle, papillé, coupé verticalement; asque cilin- drique, octospore; spores filiformes, multiloculaires. Barya Fuck. Deux exemplaires de Bertia pomiformis, servant de support à quelques périthèces; périthèce à part, soutenu par des hyphes mycéliennes en cercle; asque lancéolé, subitement contracté au sommet, octospore ; spore fil- forme, courbée, continue. Oomyces B. Br. Trois sacs, servant de réceptacle aux périthèces peu nombreux, reposant sur une portion de feuille de Graminée; un des sacs grossi et coupé verticalement, pour montrer les périthèces; asque en massue allongée, octospore; spore filiforme, continue. Claviceps Tuz. Stromes globuleux, stipités, érigés, naissant d’un sclérote; coupe verticale de la partie globuleuse d’un strome, pour montrer les périthèces péri- phériques, saillants avec une papille à peine perceptible; asque cilindrique, octo- spore; spore filiforme indivise. Cordyceps FR. I. Strome entomogène, en massue ou ovoide, stipité (Æw-Cordy- ceps); coupe verticale de la partie enflée du strome, pour montrer les périthèces périphériques, faisant saillie en dehors avec une papille à peine perceptible. périthèce à part; asque cilindrique, octospore; spore filiforme pluriseptée, 11. Insecte, servant de support à quatre stromes stipités, ayant les périthèces presque superficiels (Racemella) ; 111. Strome originaire d’un exemplaire d’Æ/a- phomyces, en forme de cône stipité; portion grossie de la partie enflée du strome, coupé horizontalement, pour montrer les périthèces périphériques. Epichloë FR Strome sessile, comparable à un cilindre creux, entourant un internode de Graminée; coupe transversale du strome, montrant les périthèces immergés périphériques, à papilles à peine saillantes en dehors; asque lancéolé, octospore; deux spores filiformes, dont l’une continue, et l’autre articulée. Hypocrella Sacc. Strome très convexe et strome aplati, coupés verticalement, pour montrer les périthèces immergés périphériques, à papilles saillantes, à peine perceptibles; asque cilindrique, octospore; deux spores filiformes, dont l’une continue et l’autre articulée, en train de se diviser en ses parties constituantes. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. XVI 10. ΠΠ ΠΑ ΒΝ ἘΠ DoTHIDÉACÉES HYALOSPORÉES. Baguisiella ὥρμα. Strome corticole, pulviné, pénétrant à travers le périderme, coupé verticalement, pour montrer les loges ascifères périphériques; asque cilin- drique avec paraphyse; spores. Kullhemia Karsr. Strome pulviné, superficiel, coupé verticalement, pour mon- trer les loges ascifères immergées périphériques ; asque en massue avec paraphyse ; spores. Mazzantia Monr. Strome celypéiforme, suillant à travers l’épiderme, coupé ver- ticalement, pour montrer les loges ascifères immergées périphériques ; asque oblong, à spores distiques; spores. Phyllachora Fuck. Strome phyllogène, p. ou m. étalé, coupé verticalement, pour montrer les loges immergées, périphériques, et l’épiderme noircie qui couvre le tout; morceau de la dernière, montrant des points noirs, correspondant aux pe- tites ouvertures, servant à faire passer les spores; asque cilindrique; spores. Euryachora Fuck. Strome largement étalé, très mince, subtilement pointillé, noir, coupé verticalement, pour montrer les loges ascifères très nombreuses; deux asques obovés, l’un à 5, l’autre à 8 spores distiques; spores. DoTHIDÉACÉES PHÉOSPORÉES. Auerswaldia Sacc. Strome presque hémisphérique, corticole, faisant saillie à travers le périderme, coupé verticalement, pour montrer la surface noire, et les loges ascifères périphériques immergées; strome étalé, déprimé, faisant saillie à travers l’épiderme, coupé verticalement, pour montrer la surface noire, et les loges ascifères, rangées en une seule couche; asque cilindrique octospore, à spores monostiques; asque oblong, octospore, à spores distiques ; spores. Dotkidella SpeG. Strome corticole, disciforme, presque plan, noir à la surface, coupé verticalement, pour montrer les loges immergées, rangées en une seule couche ; asque lancéolé, à 8 spores distiques ; spores. Scirrhia Fuck. Stromes linéaires, saillants à travers les fissures de l’épiderme d’une feuille de Graminée, très convexes, noirs; portion d’un strome privé de la pellicule noire par une coupe tangentiale ; asque linéaire-lanceolé, à 8 spores distiques ; spores. DOTHIDÉACÉES PHÉODIDYMÉES. Dothidea. Strome pulviné, corticole, à la fin exposé, noir à la surface; asque cilindrique, à 8 spores distiques ; spores obovées-oblongues, biloculaires, à deux portions inégales, DOTHIDÉACÉES PHRAGMOSPORÉES. Montagnella SprG. Strome corticole, saillant à travers le périderme, à surface noircie, servant d'appui aux loges ascifères superficielles, homogènes avec le strome; strome étendu, exposé, à surface noircie, servant d'appui aux loges asci- fères superficielles, homogènes avec le strome; asque lancéolé, à 8 spores disti- ques ; spores fusiformes, quadriloculaires,. Rhopographus NKr. Morceau de la couche supérieure d’un pétiole de Fougère, avec deux stromes fusiformes, enflés, noirs, saillants à travers les fentes de XVII RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 13. L4. 16. 18. 19. l'épiderme; strome coupé longitudinalement, pour montrer les loges ascifères relativement larges, rangées dans le même plan; asque cilindrique octospore, à spores distiques; deux spores oblongues, quadriloculaires: l’une, plus grande, avec deux appendicules polaires gélatineux. Homostegia Fuck. Morceau du thalle d’un Lichen, vu à vol d'oiseau, montrant quelques stromes noirs proéminents ; strome hémisphérique à part, coupé verti- calement, pour montrer les loges ascifères immergées, périphériques, commuui- quant avec l'extérieur par de petits canaux; asque cilindrique à 8 spores disti- ques; deux spores quadriloculaires. Burylheca ve SEYNES. Strome corticole, enfin exposé, oblong, ridé, vu d’en haut; le même, coupé longitudinalement, pour montrer les loges immergées, sphériques, presqu’astomes, limitées de noir, à un seul asque; asque largement elliptique, à 8 spores ; spores oblongues: l’une tri-, l’autre quadriloculaire. DOTHIDÉACÉES DICTYOSPORÉES. Curreya Sacc. Strome hémisphérique et strome disciforme, reposant sur la par- tie ligneuse d’une écaille de Pin, à la fin faisant saillie à travers l'épiderme, limités de noir, coupés verticalement, pour montrer les loges périphériques ; as- que en massue allongée, octospore, à spores distiques, accompagné d’une para- physe ; périthèce grossi; spores biloculaires, muriformes. DOTHIDÉACÉES SCOLECOSPORÉES. Ophiodotis Sacc. Deux stromes elliptiques-allongés, presque plats, granulés, noirs, appliqués à l’axe de linflorescence d’un Careæ; strome coupé longi- tudinalement, pour montrer la couche noire et les loges immergées, superfi- cielles, rangées dans le même plan; asque cilindrique, octospore ; deux spores filiformes, continues. MICROTHYRIACÉES. Myiocopron SreG. Périthèce superficiel, nu, noir, perforé au centre, dimidié en forme d’écusson orbiculaire, convexe ; le même, coupé verticalement, vidé; asque lancéolé, octospore, à spores distiques; trois spores continues, incolores Parmularia LÉv. Périthèce superficiel, orbiculaire, dimidié en forme d’écusson orbiculaire bombé, astome, vu d’en haut; le même, coupé verticalement, pour montrer l’espace réservée aux asques; asque presque sphérique, à 8. spores; six spores continues, incolores. Vizella Sacc. Périthèce superficiel, dimidié en forme d’écusson bombé en cône, astome ; deux stromes coupés verticalement, pour montrer l’espace réservée aux asques ; asque eu massue allongée, à 8 spores distiques ; deux spores foncées, continues, de différentes formes. Microthyrium DEsm. Périthèce superficiel, noir, dimidié en forme d’écusson orbiculaire aplati, de structure radiaire, perforé au centre; le même coupé ver- ticalement, pour montrer l'espace réservée aux asques ; asque oblong, à 8 spo- res distiques; spores oblongues, incolores, biloculaires, à loges très inégales. Clypeolum SeeG. Strome superficiel, à base orbiculaire, noir, astome, dimidié eu forme d’écusson bombé ; le même coupé verticalement, pour montrer l’espace, réservée aux asques ; asque cilindrique, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores oblongues, incolores, biloculaires, à loges très inégales. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. XVIIL 9. 10, 1 18. ΠΑ ΒΊΗΙ ΧἼΙΣ MicrOTHYRIACÉES (Suite). Seynesia Sacc. Périthèce superficiel, noir, dimidié en forme d’écusson bombé, perforé au centre; le même, coupé verticalement, pour montrer l’espace réser- vée aux asques; asque cilindrique, à 8 spores monostiques; spores foncées, bilo- culaires. Seutellum SPEG. Périthèce superficiel, noir, dimidié en forme d’écusson orbicu- laire convexe, perforé au centre; le même, coupé verticalement, pour montrer l’espace réservée aux asques; asque en massue renversée, à 8 spores distiques ; spores foncées, pourvues de deux cloisons saillantes, rapprochées des poles. Micropeltis Moxr. Périthèce superficiel, noir, dimidié en forme d’écusson orbi- culaire convexe, perforé au centre; le même, coupé verticalement, pour montrer l’espace réservée aux asques; asque lancéolé, à 8 spores distiques; deux spores incolores: l’une à quatre, l’autre à cinq loges. Pemphidiun Mont. Pseudo-périthèce superficiel, noir, dimidié en forme d’écus- son bombé, perforé au centre papillaire, coupé verticalement, pour montrer l’es- pace réservée aux asques; asque fusiforme, à ὃ spores distiques; spores fusifor- mes, incolores, continues ou biloculaires. LOPHIOSTOMACÉES. Lophiella Sacc. Périthèce superficiel, immergé superficiellement dans le sup- port, pourvu d’un col annulaire boursouffé, comprimé en crête, coupé verticale- ment; crête vue d’en haut; asque en massue allongée, à 8 spores distiques, spores naviculées, continues, foncées. Schizostoma CEs. et DE Not. Périthèce superficiel, immergé superficiellement dans le support, pourvu d’un col annulaire boursoufflé, comprimé en crête, coupé verticalement; crête vue d’en haut; asque oblong, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; deux spores oblongues, biloculaires, foncées. Lophiosphaera 'YREV. Périthèce semblable à ceux des n°5. 5 et 6 ; asque oblong, à 8. spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; spores oblongues ou fusifor- mes, incolores, biloculaires, sans ou avec appendicules, contractées vers les poles. Lophiotrema Sacc. Périthèce semblable à ceux des nos, précédents; asque oblong, à 8. spores distiques, accompagné de 2 paraphyses ; spores oblongues ou fusifor- mes, inéquilatérales, incolores, pluriseptées, mutiques ou pourvues d’une soie gé- latineuse aux deux bouts. Lophiostoma Cxs. et DE Not. Périthèce semblable à ceux des nos. précédents. Asque oblong, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; spores oblon- gues, pluriseptées, foncées, sans appendicules. Lophiostoma Ces et pe Not. La première figure préesnte une spore du sous- genre Aostellu, pourvue d'une soie gélatineuse aux deux poles; la seconde une spore du sous genre Mavicella, foncée, à l'exception des loges polaires. Lophidium Sacc. Périthèce semblable à ceux des n°5 précédents ; asque en mas- sue allongée, pourvu de 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; spore oblongue, pluriseptée, muriforme, foncée. Lophionema Sacc. Périthèce sembiable à ceux des n° précédents; asque en mas- sue allongée, à 8 spores ; spore filiforme, incolore, à peine septée. HYSTÉRIACÉES HYALOSPORÉES. Schizothyrium DEsM. Périthèce allongé, lisse, pourvu d’un sillon longitudinal ; XIX 14. 16. 18. 19: 20. RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS le même coupé transversalement; asque lancéolé, à 8 spores distiques ; spores mineures, elliptiques, continues, incolores. Henriquesia Pass. et TuüM. Périthèce allongé, pourvu de deux lèvres ridées, et d’un sillon longitudinal erénelé; le même, coupé transversalement ; asque oblony, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; spores oblongues, incolores, continues. Farlowia Sacc. Périthèce allongé, pourvu d’un sillon longitudinal à faces ar- rondies; le même, coupé transversalement; asque oblong, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; spores fusiformes, continues, foncées. Aulographium 118. Périthèce allongé, normal, pourvu d’un sillon longitudinal très étroit; le même, coupé trausversalement; périthèce rameux; asque lancéolé, à 8 spores distiques; spores obovées-oblongues, incolores, biloculaires. Cloniunm Müux. Deux périthèces allongés, divisés en deux par un sillon longi- tudinal ; le même, coupé transversalement; asque en massue allongée, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores oblongues, incolores, bilo- culaires. Actidiun τὰ. Périthèce étoilé, à cinq rayons, tous pourvus d’un sillon longitu- dinal; un des rayons coupé transversalement; asque en massue, à 8 spores disti- ques; deux spores oblongues, incolores, biloculaires. Angelinia Fr. Deux périthèces allongés, pourvus d’un sillon largement béant; périthèce coupé transversalement; asque en massue, à 8 spores distiques, accom- pagné d’une paire de paraphyses; spores fusiformes, incolores, biloculaires. Tryblidium Dur. Périthèce elliptique, largement béant; le même. coupé trans- versalement; asque en massue, à 8 spores distiques; spores obovées, étranglées au milieu, foncées. AR τη ΧΙ: HYSTÉRIACÉES PHÉODIDYMÉES (Suite). Lembosia LÉV. Trois périthèces elliptiques, pourvus d’un sillon longitudinal, reposant sur un subicule fibrilleux rayonnant; le même, coupé transversalement ; asque en massue, à 8 spores distiques; spores obovées, étranglées au milieu, foncées, biloculaires. HYSTÉRIACÉES PHÉOPHRAGMÉES. Hysterium Tope. Deux périthèces allongés, pourvus d’un sillon longitudinal ; le même, coupé transversalement; asque en massue, à 8 spores distiques, accom- pagné d’une paraphyse; spore cilindrique, quadriloculaire, courbée, accompagnée d'une spore obovée-oblongue, septloculaire, droite, à gauche, et d’une spore oblongue, courbée, foncée, à l'exception des deux loges polaires, à droite. Tryblidiella ὅλου. Périthèce elliptique, largement béant dans le sens longitu- dinal; le même, coupé transversalement; asque en massue allongée, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores fusiformes, quadriloculaires. Rhytidhysterium SreG. Périthèce allongé, p. ou m. vermiforme, pourvu d’un sillon longitudinal, et de deux lèvres, très régulièrement ridées et sillonnées transversalement; le même, coupé dans le sens longitudinal; le même, coupé dans le sens transversal; asque en massue, à 8 spores distiques, accompagné QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU’A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. XX 10. LE 12. 13. 14. d'une paraphyse; deux spores (une sp. fusiforme et une sp. oblongue) quadri- loculaires, foncées. Baggea Auersw. Périthèces petits, allongés, pourvus d’un sillon longitudinal ; un périthèce coupé transversalement; asque ample, elliptique, polyspore, accom- pagné d’une paraphyse; spores fusiformes, quadriloculaires, foncées. Mytilidion Dusy. Périthèce vertical, ressemblant aax écailles fermées d'une huitre, appliquées au support par la charnière; le même, vu d’en haut; le même, coupé verticalement au milieu; asque en massue, à 8 spores distiques, accom- pagné d’une paraphyse; deux spores fusiformes, pluriloculaires, foncées. Ostreion (Duby) Sacc Périthèce comme dans Mytilidion, strié transversalement; le même, vu d’en haut; asque oblong, à 4 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores fusiformes, pluriloculaires, foncées. HYSTÉRIACÉES HYALOPHRAGMÉES. Gloniella Sacc. Deux périthèces horizontaux, oblongs, pourvus d’un sillon lon- gitudinal, s'étendant de l’un à l’autre pole; le même, coupé transversalement; asque oblong, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; deux spores oblongues, incolores, triloculaires. Pseudographis Ny1. Périthèce presque elliptique, p. ou πὶ. difforme, ridé lon- gitudinalement, pourvu d’un sillon longitudinal; le même, à un âge plus avancé, pour montrer l'ouverture largement béante à la place du sillon; le même, coupé transversalement; asque lancéolé, à 8 spores distiques, accompagné d’une para- physe; trois spores fusiformes, incolores, sixloculaires. Dichaena Fr. Cinq périthèces elliptiques, largement béants; périthèce coupé transversalement; asque presque cilindrique, à six spores distiques; deux spores oblongues, incolores, quadriloculaires. HYSTÉRITACÉES HYALODICTYÉES. Gloniopsis DE Not. Deux périthèces hystériiformes ; périthèce coupé transver- salement; asque cilindrique, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; deux spores elliptiques, incolores, muriformes. HYsTÉRIACÉES PHÉODICTYÉES. Hysterographium Corpa. Périthèce presque elliptique, à lèvres boursoufilées, séparées par un sillon largement béant; le même, coupé transversalement ; asque largement cilindrique, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse ; deux spores oblongues, muriformes, foncées. HYSTÉRIACÉES SCOLEUOSPORÉES, Hypoderma D. ὦ. Périthèce étroitement oblong, pourvu d’un sillon longitudi- nal; le même, coupé transversalement, en partie caché dans le parenchyme d’une feuille, à moitié exposé avec sa partie supérieure ; asque oblong, pédicellé, à 8 spores distiques, accompagné d’une paraphyse; trois spores d’un âge diflérent, cilindriques, droites où courbées, continues où cloisonnées, quelquefois pourvues d’une série de gouttelettes, toutes beaucoup plus courtes que l’asque. Lophodermium CHev. Périthèce fusiforme, pourvu d’un sillon longitudinal; le même, coupé transversalement, en partie caché dans le parenchyme sousjacent, en partie exposé; asque à peine en mussue, à 8 spores, 990 51: 1 115 ira XXI 15. 16. Le 18, 19: 20. REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ETC. physe; spores filiformes, incolores, continues, quelquefois pourvues d’une série de gouttelettes, égalant l’asque en longueur. Lophium Fr. Périthèce vu d’en haut; le même, vu de côté, pour montrer son port érigé, et sa ressemblance avec les périthèces des genres Mytilidion et Ostreion; le même, coupé transversalement; asque cilindrique, à 8 spores; spores filifor- mes, continues, incolores, égalant l’asque en longueur. Sporomeqa CoRDa. Périthèce horizontal, elliptique, largement béant dans le sens longitudinal; le même, coupé transversalement, en partie caché dans le support, en partie exposé; asque en massue allongée, accompagné d’une paraphyse; spo- res filiformes, continues, incolores, égalant l’asque en longueur. Colpoma WaLLRr. Deux périthèces horizontaux, oblongs ou difformes, flexueux, pourvus d'un sillon longitudinal largement béant; le même, coupé transversale- ment; asque à peine en massue, à 8 spores, pédicellé; spores filiformes, conti- nues, incolores, égalant l’asque en longueur. Ostropa FR. Périthèce presque sphérique, pourvu d’un sillon court, vu d’en haut; le même, coupé transversalement; asque presque cilindrique, à 8 spores; spores filiformes, continues (quoique de coutume pluriloculaires), incolores, éga- lant l’asque en longueur. Robergea DEsM. Deux périthèces en forme de bouteille renversée, appliqués au support, coupés longitudinalement, pourvus d’un col allongé sans sillon au sommet, mais perforé d’une petite ouverture circulaire; asque presque cilindrique, à 8 spores; spores filiformes, continues, incolores, égalant l’asque en longueur. Acrospermum Tone. Deux périthèces verticaux, en massue, l’un vu en face, l’autre en profil; sommet d’un périthèce, pour montrer l’orifice; asque en massue allongée, à 8 spores; spores filiformes, continues, incolores, égalant l’asque en longueur. NT o Ο᾽ (' δ | ΟἿ eo) δ» ϑ EUROTIUM.: VAE Re —— ------- SEE ΠΡΟ: LASIOBOTRYS. MAGNUSIA. AJ Wendel sculps EWMTrapirpr. ERYSIPHEÆ (E) PERISPORIEXÆ.. VERHAND. KON. AKAD. V. WETENSCH. 22 Sectie DL.II 22 Ged. CAJA.OUDEMANS, Révision des Champignons : : \ ᾿ Ι ΟΗΞΙΤΟΜΙΌΙΜ. -“ Ζ : PERISPORIUM- ASTERONTA P. PLEOMELIOLA. MELIOLOPSIS.\! COOKELLA. PHVMATOSPHÆRA. — Ξ _ CE ΞΟ Ὁ Ψ CAPNODARIA. TU ENCHNOA. AJWenidel sculps. PWMTrap impr. PERISPORIEÆ (P) = CAPNODIEÆ (C) SPHÆ. ALLANTOSPORÆ.(A) VERHAND. KON. AKAD.V. WETENSCH. 25 Sectie DL.IL 2€ Ged. si C.A.J. A OUDEMANS,, Révision des Champignons. TAB. UL. | CALOSPHÆRIA. CORONOPHORA. ! QUATERNARIA | Huunonun : ἢ | Nil TN Ju AIN) 7 NT COPROLEPA. | PHILOCOPRA. AJ! Wendel sculps PEWMTrap impr. SPHSAlELANTOS PORENCAIES PH - ΒΗ OSPORÆ CE) VERHAND. KON. AKAD.V. WETENSCH. 2€ Sectie DL II 2£ Ged. C.AJAOUDEMANS, Révision des Champiénons . I! ,CALOM.PH. ΤΙ TASSIELLA LU) \ | ς LAID : ANTHOSTOMA. ee ee MU PM SR A ee ΞΘ ν ΣΝ PORONIA. STULINA. PH. || - x ENDOXYLON. e 5 d Fa πὶ ÉBe | (HU x COENOPUS.- TE HS BOLI ἘΠ ΒΘ Οὐ τον Hy. CERATOSTOMELLA. GAMPTOSPHÆRIA. ' GNOMONIELLA. AJWendel sculps. PWMTrap impr. SPH-PHÆOSPORÆ (PH) SPH. HYALOSPORÆ (H) VERHAND. KON. AKAD. V. WETENSCH. 2€ Sectie DL.II 25 Ged. | ᾿ Ἐν PHYSALOSPORA. Ÿ ς PHOMATOSFORA. ΒΞ ΞΣΞΞῬ-,.ε.--:--: Æ ---.2: - --- Ἂς "ἢ / IH | \ CR JL | EN | | | À [Ι ἢ | PFOILYTRICHIA. UROSPORA. TRICOSPHÆRIA. ! 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WETENSCH. 2€ Sectie DLII 2€ Ged. +4 CAJA.OUDEMANS, Révision des Champignons. 9 KULLHEMIAN BAGNISIELLA .\ D.] Hobbs esse | 8 4.5.) o900 VA) ρων» | AUERSWALDIAN) D9909299À | 1 nu | EE Γ 7 EE MONTAGNELLA:. - Θ TAB. XII. PHYLLACHORA: ES HE DS ad ee 0 RHOPOGRAPHUS : PARMUBARIA. VMIZELLA. AJ.Wendel sculps- DOTHIDEACEÆ MICROTHYRIACEXÆ . VERHAND. KON. AKAD. V. WETENSCH. 2€ Sectie DL.II 2€ Ged. © © ©-e 0, HOMOSTEGIA. CLYPEOLUM. Ἢ PWMTrap impr CA.J A OUDEMANS, Révision des Champignons. TAB. ΧΙΠ. } PEMPHIDIUM. LOPHIELLA 7 ἢ f LOPHIOTREMA ; TITLE SCHIZOTHYRIUM HENKRIQUESIA: ACTIDIUM. ANGELINIA. AJ. Wendel sculps. MICROTHYRIACEÆ - LOPHIOSTOMACEÆ - HYSTERIACEA. VERHAND. KON. AKAD. V. WETENSCH. 2€ Sectie DLL 2€ Ged. XIV. AB. TT it énons. des Champi évision € » R 1) Pa EL cn EE ee) TERIUM: MANS UDE CAJ.A.0 S: | RHYTIDHY RYBLIDIELLA. T 1 5 LEMBO | il \ AIT ENTTT re BACGEA. οί la STER hé f, ἴῃ pa τῇ Fa ! ' | l | ᾿ Ι' ! l ! 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