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Saint Uulien l'Hospitalier

LÉGENDE DRAMATIQUE EN TROIS ACTES ET SEPT TABLEAUX

Exéecutée pour la première fois au Conservatoire national de musique

et de declamation le 26 Avril 1894

L'Orchestre sous la direction de M. TAFFANEL. — Les Chœurs sous la direction de M. G. Marry

PERSONNAGES

Julien. Le Christ.

Le Châtelain. Le Nain.

L'Ermite. Un Varlet.

Le Bohëme. La Mère de Julien.

Le Lépreux. La Princesse d'Occitanie. en ee

PROPRIÉTÉ POUR TOUS PAYS. — TOUS DROITS RÉSERVÉS

Pour traiter des conditions de representation

S’adresser à M. PAUL DUPONT, 4, rue du Bouloi, Paris

COPYRIGHT BY PAUL DUPONT 1894

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INDEX

ACTE PREMIER L'Enfance.

PREMIER TABLEAU : Le Festin du Baptême.

SCÈNE 1

Le Châtelain. — Les Convives. — Les Serviteurs. — Les Ballerins et les Ballerines.

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DIS NOUTS EIQUARTENMUIS EEE lee che ee. e-ne - - e sh. ee : Les BALLERINES.

ER ETES 6° RO RE Te eee volts de © os à oo LE CHATELAIN.

Unis es tné EE 0 0e der een eme ie detre, dre NN es Les Convives.

Et gloire aux bons seigneurs . . . . « « «+ . .« . . . Go CO Past e Ho.dMoes 0 à o%e LE CHATELAIN.

GaNdoncIQu'oONVMaNEE, AMIS... eu. ele + 0 + 27 0 . _ Les SERVITEURS. é

Les Ganiles AMEN 6 00 0 MMM OR RS LE CHATELAIN.

Boror ÎLE TOMATE VON) RENONCE Les Convives.

OUACHACUNNEANMAVOIEVIATECOME. SC. ne ee Lu. à 0... Les SERVITEURS.

VBICIRIESIONIPTANTS EE 0e eee e eee 4... Share tele ee fe ee Les SERVANTES.

Voici pour les porte-flambeaux . . . . . . . 35000 8 OO Ne Po CAC Les CoNvives.

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SCÈNE II

Les mêmes. — Le Nain.

DIVERUSSEMENTIAUANAÎTS Ce sue sue eee ne ie e sue. - eee suisse à

Les Convives.

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DEUXIÈME TABLEAU : La Chambre de l’accouchée.

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La MÈRE DE JULIEN. Ahtl/le "doux calme." eee ete ie she ee ee sitilieiercterehe 0)

Les Convives, dans la coulisse.

Lo ME OO NDN TRE APE SpA Din pd 5 RS Oo er OO 0 oo root HO OrCheStre Re en ER er vole cho che echelle ici te OS La MÈRE DE JuLIEN. à Sous celrayon/de lune. CCR ee Cire ci trier etre 109 Chœurs invisibles . . , , . DO D es DDNO CDR O NON DUC À D GO. LIU SCÈNE I APPARITION

La mère de Julien. — L'Ermite.

L'ERMmITE. Ofmère,(TÉJOUIS=SOI RC spi dtelshe er theton etereeotcRIte La MÈRE DE JULIEN. DiSparul ee CN Ce DDR ID ON OO OO em IDIONINNT CLONS no 0° LE) SCÈNE III CHŒUR DES ANGES. EMPrESSONS=nOUS- ee = ee RO OO D COR ODIDIONDMN Oro © 0 Ut ANTEIT AE SE te Ro AE Den in oE 0 DOTE 7 Doooco LM

TROISIÈME TABLEAU : Le Bohême.

Prélude-Marche desiBohémiense 2 - re RON iTioSiatreo M) Les BonÉéMiIENs. Les Bohémiens qui passent" CR RICE CET

SCÈNE I

Le père de Julien. — Les Convives.

LE PÈRE DE JULIEN. Adieu, nobles voisins. . . . . IE 0 0 Go © pro Oo © LUS

SCÈNE II Le père de Julien — Le Bohême.

Le PÈRE DE JULIEN.

Hens un bohème. ce ROME or à MOD ODA Dos do co LE Le Bonëmer.

Ahb:1 Ah] Ton: fils: : . . de 2e ele tie de CRC RCE EUTS LE PÈRE DE JULIEN.

HO@IÈBOnROMMER Se se tous euele socle RCI TS Les Bonëmiens. LesiBohémiens'quipassent. 1. rt ee + .stietshe cherel-teicte 70)

ACTE IT

Les Crimes. QUATRIÈME TABLEAU : La Chasse fantastique.

Prélude-Orchestre . . . . . . .. OC EE DOI ORC Cat OR ou u6 ne LU

JuheniSeul, à 5 4 ù 4 ac trte 6 à à à eos Me de see ie bi COCO TI JuLIEN. DA MIT VIENNE. 145 Juste one Lo dat-sat a je 0! 1e ee a US NN SE Ar

Ecxo.

DUGIMTUC IE CN NT. CS MO OO OMC RONONCDIONONIONOMOECLONOIOMEEC, COCO CAUNQNE 230 Les Voix DE LA CONSCIENCE.

Les choses justicières . . . . . . Gus O5 500 E nine elite ete. : 0242 JuLrEN.

OhifuirMelremords 0. 1-0. rie ie Hot ee D 250 UNE Voix DE SOPRANO.

Combien tu regretteras. . . . . . , - . . . er - D OU DÉC U De a TUE 250 JuLrEn.

La chasse fantastique à partir de cette heure. . . . . .. . . . . .« , . Voie ee 1259 Les Vorx DE La CONSCIENCE.

POROTANANCeR A AIMALAIENEE el écoles eee. eocte - a eus : er 254

Onandiierfaontacheté EN en tes Te ie eg pie 257

MauditEMauditlE SC ee ot OL OM UE NON UE TOR Ml re 261

CINQUIÈME TABLEAU : La Princesse d’Occitanie. BEC QOrCHES ET Eee it de co lee CCS 204 SCÈNE 1 Julien. — La Princesse.

Cuœur DE JEUNES FILLES

C'est Fheure d'aller aux fontaines... - - . … . . . . . . ne = cche 205 La PRINCESSE.

Avant que votre main bénie. . . . . . . . . 0-0. D!.0 te oo M OP EC CCE 271

ANlMOnICheEprince. -- - deb 0 LETTONIE 274 JuLIEN.

EMRCCIDARAISIODIS LT ICSIIEUTS Eee Me ee = =: ee ce ce en 276 La PRINCESSE. =

Mon dror STONES MO CONTE CONNECT 270 JULIEN.

GOMIMENANDRISE, MESICTAUASIIS EE CN CR CR nu ee ee 1282 Les Jeunes Fiices.

ÉCOUtEZITEntren IA pAlDMOE. = Due ee + à à «le nee ne 285 JuLte.

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L'EST, di MON METTRE IN RE NES 0203 La PRINCESSE.

TON OUSES DDR EEE = ie. 0e + he + + «À 294

Je prétends que vous écoutiez votre dame. . . . . . . . . . Se Ve on fai de . - 1200

SIXIÈME TABLEAU : Le Meurtre.

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SCÈNE I

La Princesse. — La Vieille. — Le Vieux. — Le Varlet.

LE VARLET.

DEUXAVIENIeS Rens 0 D 5 to 0 0er STD TON CN Ie NÉE 302 Le Vieux.

Las Excusez la pauvre mine : - . . « . . . . . . . . DS 0 A0 0 D CONS 303 La ViEiLre.

Nous/allonsipartout ."....... 5 616.5 00 © 0 St Oo DOCS De 304 La Vieizze. — Le Vieux.

SIRPARNOEITENENFANT. = - . - NE TO mnt ele ouer 308 La PRINCESSE.

LRRNRNMISIAIME =... DC Sole Du. do lon. 07010 0m 56 io 0 iEtO D 311

SCÈNE II

Les Vieillards. — Julien.

GONNA 0 a Re a oo M OR IC bo D ne SIG Op 0 313

JULIEN.

Partolie outlaifatalité Mn NC Bones (Tee Blé dort: 2 che cu mei-i-heiele MS RL NO UNNEE M eete ee JéSUSIe M RE CEE EE CSS alor ee SCÈNE III *, Les mêmes. — La Princesse. La PRINCESSE. Julien! que fais-tu ? . . . - . - MSNM ee see UNE Vox. JUNIOR NCRERT sd RS Nbre tie dater eee Eu JULIEN. Maintenant, c'est l'éternité . « « + . + « . « + . + eo AIN MATIN Le Martyre SEPTIÈME TABLEAU : Le Fleuve.

Prélude-Orchestre. . . . . …. ss... ee se ee

SCÈNE I

Le passeur. — L'inconnu.

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L'INcONNU.

Hardi! sus au courant . . . . . . .+ . . . + se 2 eee 5 5 MES Gard o

SCÈNE II La cabane du passeur.

L'Inconxu.

Enfin, tu m'as sauvé . . . . . . AR LORS Goo 0 D CNE O0 us 0 .

Orchestre Solo Histo D MOT M0 40 D MODO MON Do O0 ©

SCÈNE III Les mêmes. — Chœurs célestes.

Le LÉPREUXx.

Tulient : rec eo CRIE TENUE a Tor eue Cuœurs INVISIBLES.

Un juste vient à Dieu. . . . . . DS a ul lee haies Tete cet JULIEN.

Ah! quelle ardeur divine. . . . « - . . . Ve le ele Lie ACnbchrs do de

La nuit n’est plus noire... . "he Ne ere MAC die à . CHœurs,

Ghristus, Christus "M NN PMR CNE A OLD AD ID N OS 0 Cup 0 Le CHrisr.

Pélerin d'EMMAUS. - 0. CR Cie Me sa biere AO MT Ga > 0

Le Ciel.

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_S: JULIEN L HOSPITALIER

Légende dramatique en 3 Actes et 7 Tableaux d’après Le Conte de GUSTAVE FLAUBERT Poème de Musique de

Marcez LUGUET À CamiLLE ERLANGER

4e" ACTE si {#7 TABLEAU A L'ENFANCE LE FESTIN DU BAPTEME Une salle immense d’un château moyen-Aqe.— [llumination éblouissante. La. foule des invités va toujours grossissant. — Dans le fond un orchestre de harpes, flètes et

tambourins fait danser des Ballerins et des Ballerines.

SCÈNE 1

A Le CHATELAIN _ Dames et Seigneurs Ballerins et Ballerines _ Serviteurs et Servantes

Le CHATELAIN. FX Et = — ES 4

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6

SCENE II

DIVERTISSEMENT DU NAIN

Les Mèômes __ Le NAIN

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20

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Le Père de JULIENEZ 5-2

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CHANSON DU NAIN

69

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du vi lain nain Rou - ge comme UMA NenvTes pren SIREN TUE] JL — _ ———— es [TZ + ET] =: = FE] ere st + EN EI CET CUBTO ES à | LhaUW à Li LI y | 0 ] LS Y = LV TS VTT ÆDIT SC

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La Mère de JULIEN.

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SCENE III CHŒUR DES ANGES

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(Une troupe considérable de Bohémiens débouchent._ Ils marchent péniblement)

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162

Un vieux Bohemien,très las, res

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en arrière, Sassied au pied dune croix naïve au bord du chemin.

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(Très lointoin)

= bo - hémiens qui TRS

- hémiens qui

pas _- sent Rois de mise - re, Le Pros-erits!

ALCS Basses seulement.

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Pere +» Le eg.

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SE —_—

à ts Vont é-ter-nels sous le cie)

168

SCENE I Le Père de JULIEN._Le BOHÈME.

Quelques nobles invités sortent du château, le Père de Julien les accompagne jusqu'à La poterne.

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Andantino

ne Rd TO

PIANO d

0 ES) ET D En

Le Chatelain les salue d'un cordial adieu.

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Adieu, nobles voi - sins! C’est l'heure où des Aï- 2

— Sie ns

-eux Le castel fami - pie en hà -te se re - ga - gne,

E LE

LE D

Lu EE HR —

Moi mon bel hé_ri _ fier TER souri ra des

170 ë

SCENE II Le Père de JULIEN __ Le BOHÈME

Le Père de JULIEN. { Ap erceyant le Bohème qui to ut le temps de la

scène précédente n’a pas bi ugé

Tiens un Bo_

RE __—

A . + L > _ me, que sans dou - te Lessiens auront abandonne, Trop

ee a —

171

(S’approchant du vieillard ) À PP EC 2 — —_—_—— = —— Re deJ. 2h —— — es 1 = = =: = ÿ

D'où viens-tu, vieil_lard? où vas-tu?

Rassu_re - toi répondssans cerain - te

: . (Le Bohème reste muet } : — = Le

Tu trem-bles comme un chien bat _tu

le P. 6) de J.

172 (Cherchant sa bourse) (11 lui tend sa bourse) SO S3 9 ' = Le de J = À = —

Voici __ qui se_ra plusencourageant:Prends-moi cet ar - a Tempo.

(A Jui-mème)

+ 2. D = — —_— deJ. CS? PRES = — gent! Li gar bon sa mine farou_che.. | Plus vite a Tempo. -1 —— |

(Au vieillard } € (I Jui jette la bourse ) æ L MOT + DE _—_ a = Prends re donc! Etmouvreenfin cet -

a Tempo.

(Le vieillard se leve lentement et reste immobile sous la Croix

— —— ————

le B.

Le BOHÈME comme inspiré. >

173

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Beaucoup de 3

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avec grandeur

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Un tres haut rang! Fa

174

em - pereur!

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Tou - jours victoi-

disparait )

eme

Bohe

Le

(

iction qu'il vient d'entendre)

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par la préd

de Julien reste consterne

3

(Le père

dise

175

Le Père de JULIEN . (Revenant à lui appelant Le Bohème )

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Hola! Bon hom_me.. Hola attends!

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175

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le brouillard

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(T1 tombe assis sur une

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pierre,et reste plonge < (#} nt — en —

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177

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178

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179

(Appelant encore une fois le Bohème)

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Les bo-hèmiensqui pas - sent Rois de misè_ re, Les Pros_ cris! AS BASSES RS ppp O@ - # 0

CITES Ce À —_—_— Sn —— - e— ‘2 [I BE RS EE Les bo- hemiens qui pas - sent Rois de mise _ re, les Pros crits!

2°S BASSES PpP

Les bo-_ hemiens qui pas - sent Rois de misé _ re

180

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182 ACTE II 4! TABLEAU

LES CRIMES LA CHASSE FANTASTIQUE

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Les profondeurs d’une immense forèt vierge.

PIANO.

Un poco meno lento. LS 3 : £

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Quasi Allegret{c.

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Quasi

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185

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accellerando porn a

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Allegro.

186

187

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190

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poco allargando.

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Une croche comme une noire de la mesure précédente.

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tranquille.

226

SCENE I JULIEN

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sont couverts de sang et de boue. k

JULIEN

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TENORS.

FE

D .P Clar. Basse.

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Cor anglais : D

épuise de fatigue)

a ,

FE F4

23

227

# + ln SUSESNSEEET

Allegro. tue!

or CURE TT Vers. Se CRT Tee

sang estsur le sol

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229

avec sauvayerte,

vu partout Ja vi -e D PT EU eee Un Der ulnsnite.

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jemesuis rué

JULIEN. À s Moderat{o. pi es lent.

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| FL - ps av dE —— À : es 4 PE ® ES = 9 pres gi pe «UD. SRRETES

PP Tres lent. poco rit

250

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BB ÉBEE-Er- ET mm) LL L =. & Ë -

(Deux ou trois voix seulement) Œcho plus éloigné)

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Tres lent.

| J'ai tue de Fau-rore à la | F \ | Tres lent. H WT H ——— f es Ce] mr = — ré a: — — De ;

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A ASS © ne nu ee ns — — Poco agitato. Tnt TS — M À - FC Da— wa ==; #®— RE —-

nuit qui des_cend:

Pocc agitato.

er [l 5 ( - =

(Echo lus alci { (ŒÆe plus éloigné) Allegro moderato

|

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JULIEN.

A

Ï : 1

A . ce _nét da-nois,

mon $g

fui N%-cou-tant plus ma voix.

Allegro. PF Un NT RE EE

Le cielmême a du sang!

Br rer te VER Ù Allegro. —— \ ———. , L à = e— ] D) : EEE [= Ses | een œ |

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TEN. (dans la coulisse) (Echo)

rs sançc:! ! a Sang! Ssanr | < Ê DR | ni EX Xe + y à æ 1 j . em”. + ae CR ES ES 7) Æ. æ en — en — ——< EE e — D | CT 1e — L y. = e

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JULIEN. jcco rit. Tempo. Allegro.

FR — a = —

les horreurs trop for_

Allegro.

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-pis - sent les bassets,

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(Echo)

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JULIEN. +

Tres lent. 77 {

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Et maun-te _

Tres lent,

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16

179

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ce que nous souf - frons! Ah!

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250

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Stesso tempo.

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JULIEN . 4 Piu animato.

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JULIEN. SSnes lent.

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Le grandcerf Va mäu -

JULIEN. Un peu precipite.

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Ah! lescerfs du val _ lon! Vago_n1 - e de ce

TENORS a —— —_— — = PP Ah res TICY:E EE PP. dit 2° BASSES. A ———_—— a —_— PP Ah

256

—— a Ce cri

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Maure £ 4e MERS

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suivez.

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JULIEN mp mi CR À NO A VE D VS CS à RS | E LT []

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SOPRANI.

e CONTRALTI,: pe 0e FIRE T— F1 | 2 EE x = Lu eZ Mau _ dit! TÉNORS. ; pp = = —— | si a, CS « Ah!

Le grand cerf ta mau - dit!

2t5S BASSES. pp C3: EE EP ÊE a ———_—_— , Ah!

A # 1h, 3

LE QT PE

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Ê == va D ] Fr?) , = = a Le] = <-

SOPRANI, _ mp (Solennel)

a RE

Quand Je faon tache - té, Sous la biche blonde qu'il tétait, fom-ba

258

° Rire & fe as É— a —_—_—_—_—_— : DE D\OT RSS Quand la bi-che blon_de A - ete e NA ah TENORS. PP

LE > [A DO CE BR E EE _

87

S a _ _ _—_— ER : — CRREEEUT rt -pres tomba mor — 5 = te, Legrand cerf fit un ; p CG PER STRESS ER SEC RS CR VS VE PL CUS GS ( = En TT me encre | Ne | me | A Ua SE 12 er PR Ah! : Le crand cerf fitur P =. RS 2 RE A 0, RE —— RE — e Ah! PP 3 : JE —. TE: RS B , ml à | — TP SE tom_ba mor _ te | F7. [il RSS 2 TES | HR

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FE Animato.

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85 JULIEN. Molto moderato.

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SR = AO — 2 —# e clo - che. : mp —————

QE > A ——, — Dr ii. —— —

Il te eri-a trois fois _

(Pas long les points d'orgue)

7ù BL TES

AL Pr] Mau - dif —

Il te eria trois fois Mau -dit!

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Mau - dit!

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Fin du 4! Tableau.

264

TABLEAU

DE

LA PRINCESSE D’OCCITANIE

de la

L''utérieur d'un palais Mauresque _ Julien vêtu de pourpre est assis aux pieds

Princesse _ Ils regardent au dehors la campagne qui s'assouprf.

Un peu lent.

CL

É-

Enchaînez.

265

SCÈNE I

Des jeunes filles allant aux fontaines chantent en passant sous les fenêtres du palais.

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ET — ee SOPRANI. 2 = EE —

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Moderato.

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271

Avant que votre main bé - ni- e Aït sauvé lEmpe-reur d'Occitani -e,Mon

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Et les Indiens couleur dor roux.

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Vous é-üez le grand preux! __

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La PRINCESSE. Tres expressif et doux.

Ah! Mon cher

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Plus vite. li # . £ ke eu y

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Tant de vaillan _ , : _ce Pou _ JULIEN. (Tendrement) ae EE ——— e

Oubli - ons, si tu veux

278

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276 Sans lenteur. 4 PNEU RE | %

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goi -fe qu mo = du

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277

chant mou

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219

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4 Une noire comme une blanche du mouvt précédent.

LA PRINCESSE. (Presque déclamé) ND TRS

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Mon cher Seigneur Votre douleur est mon a -

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ee mystérieux.

Rem_plis de si_len ces sou _dains. P

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suivez.

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Mol(o {ranquillo.

ertatique.

282

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il . = Une noire comme une croche de la mesure recedente e D ——————— mesure pre Fr. C4 | M2 D) = Æ T

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28%

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SOISEES PAn

Poco piu lento.

Pour alle per mon far - deau

La PRINCESSE. p

nos deux cœurs bat = tant en_sem _

il 11] | 1 } |

“bio StessoT° Les jeunes filles revenant des fontaines repassent sous les fenêtres.

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La PRINCESSE.

avec langueur.

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287

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{rem - s _ble ou Éés pen

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poco rit.

288

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289

(Un sentiment vague trouble peu à peu l'âme de Julien)

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Deux à deux vers les huttesloitai - ” - nes 3 1 ods _ TE #8 5 7 ? a — ——_— taines deux à deux vers les hutteslointai - 2 - nes NES ae. is ue as = Ts = — = a = Æ —- —— EE —— 2 ; Gr = à — FJ — 2 —— Î : RE —— 4 pu 2 res fer tai nes pds — = = —_—_ _— LE — D pu à CESRPÉONE 2 AE ATOS

Le thème D mais en dehors.

— | ET TE _ | Le IE = ;

Un peu moins lent.

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290

4° Tempo. (Eocore plus éloignt) ppp! CRIER

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291

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(lle cherche à l'enlacer amoureusement de ses bras)

(Mais Le trouble de Julien va augmentant toujours)

Moins lent. — — £ - rs

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292

(Avec égarement)

Poco piu vivo.

JULIEN.

—

Mais non!

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Poco piu vivo.

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Il

le

n'ap - pel

il

Plus large.

La PRINCESSE.

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le

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293

(Avec terreur)

——

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deman -

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Moins large.

Quasi Allegre{{o.

(Sombre et mystérieusement)

Den, SerDisSs)

tristement.

La PRINCESSE

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bon! si har-di!

in Tempo.

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Je {ue _rai RÉ qui pleurent monab - scen Ana e

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Hélas = ils auront du mourir depuislong-

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vous ne pouvez

Sans lenteur

Eu = = CA LE

Sans lenteur.

D —

Lais - sez-vousa_-pal- ser En luve-

T LA . . - nant que-tervite un bai_ser

La PRINCESSE.

ba IP ce. —_ 2e

Mon cher Sei -

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IN = s

JULIEN.

L'RFALA

La’ PRINCESSE

CR

& cal- mer ton de PHATIe À 41° SOP. Bouches fermées : LE = : = = PPP 24ds SOP Elan [| —= au H 2 Ah Le double plus lent. AS ve EN ax me” a —|| —— "= : À = 222 >) [2 D { UP Ve 7 —— D

500

1° Tempo g

l ni —— se en nr 2e À

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ppespress 3

PR ————

— queur

Enchatnez.

301

6° TABLEAU LE MEURTRE

La chambre de repos de la Princesse d'Occitant.

INTERLUDE

Lent. (Lointain) , 1 Let : ee # 8 ES ES nn — EE Cor 3 CNE MU PIANO.

=} _— ee a a — —— __— _, — = = L=- Lei Ÿ Le thème bien distinct

De == =

PH Re ee

502

= — — E—— \ AU fe 2 — F \ | | | | “ 2 LI Œ | D ns a æ D #- Ce M = Da EE eu E PE

cote CE KR er

pa Dr

SCENE I La PRINCESSE, La VIEILLE, Le VARLET, Le VIEUX.

La Princesse est seule. Entre un Varlei.

Un peu plus lent. 418

La PRINCESSE 2 —_—— ——_—_—_— a — BRL

0 + ESS La VIEILLE |

Deuxvicilles gens Princesse

Le VIEUX.

PIANO

AT.

303

Se Em EE

Ce sont desbohémiens, Deman_-dent qu'on . laisse Dormir en quelque

le Var.

Le PRINCESSE. TRE de,

Hire, me Dr

Allez que l'onsempresse De me les amenertous deux.

(11 rentre quelques instants après suivi de deux vieillards très pauvrement vêtus) Molto moderato.

Le VIEUX. 149

(S’adressant à la Princesse en se courbant, et d'une voix suppliante)

De E +

Ex-cusez la pauvre mi - nes

EE - _— qui pa = ge NDIl- teux! pue is temps que Ton

On est in - fir - mes

Lfant, No-tre fils trèshau-teprin ces" |

RL td ie 5 | © su

505

_— la En 2 RE ———_— y V SE ET: ee EE —— _cl ni Jà ne le trou-vant Le VIEUX. | waTt= : =

Eh — = =

Le temps vieillit,

- RE RS | le FE CE SN SP LES EST OS | JP D mi Er e É — 17 8. V. D PET —, = D = = la route bles_se: Demain se _ rons en autre leu. A — PR STRESS ES CA 7 0 7 RSR TEEN LES DES ESS ST SDS PO) CSS EE ER =) on | ES [e SN ER PE | (] ES CR ; | ES ASS

LE pe 9 D (N — —| DS ES VS EN PR CS D ——— 50 — 5 DES D SE VS ESS PRESS UNS DU DEN CR" NN" DER DV LE [x

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E Ïl CE EE Se | = bles = se. co) 0 La VIEILLE. = a —_—_—_ _—_] | = —E = À De _ puis desjours, des mois, des ans, Nous n’a _ 2 Ç EE

LR |

306

_vons ren_con-{fre ri _ ches st bien_fai _ sants. Le VIEUX.

Bon _ne da _ me

L #2 Ll

le TD ÆÈ 8 C7 SR is d

Dr tr rt —

Le Seiwneur qui bé - nit vous le TOME ee if An ———— re —- : Le L E- £} æ e: = LP —— fers | RD SSSR RSS | O7 GT JT JP ETUDES sf Doi ==

Éd, VELD ES ET | JC I PE =)

-man-de Que Fon donne à qui n'a rien Le mel - leur

307

SU EN LES SSSESSS LT L 77 EE):

(Elle en souléve Ja

== (La Princesse se dirige vers le Lit de repos) tapisserie)

au? EE

PAGE Enr en 2 ie DCS ON Rens ME À ES: EN °F DRE mu D ns

un doux lit

- pos.

And'mysterioso.

508 L: à VIEILLE, ___— a —— 4

——

A _ à D 1 =] S = ET (y _ s La Le B û > € ù —

yeux sonl clos Puis_se-t-1l

yeux sont clos

A r » . . vous con-nai-tre Vous Fe ° de longs jours,

vous con-nai-tre Vous be _ . ni de longs jours,

poco rot.

ble PES Ces : se, = Ve De 9 2 le + } D#— dE — — — — Cha-ri - ta = ble prin - ces RTE OISE ES Se EE à p Le + es = 0 > rie D] : î =] D e Î 4 “ I. FF, ré re = = ET —

Et vous bé _ mir sans_ cesse Et vous bé _ mr

Et vous be - mr sans_ cesse Et vous bé - nier Aynpo—_ ———- mn RUES SR + D PU e EE ———— FR 1 L:9 © ee a fs — TT — 1 = ee ET 4 É — LEURS LS EE — esse Pt ere, ner il ie), £ 22 —— aa ET | D ET ——— —“ £ 1/2 Z

tou - jours!

CES ST CE ES SET SRE MODO GT SON SEEN SES QC)

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(à elle-même) la a | ESS à SES 5 D RE ER RS EE £ a ——— LT EE Mon doux Ju _hen le FC = a —_—— > Cu ] TE EE — — Mon fils ai _ me. DATI CT M Se COS) ——

A CE ns ms: qe oem] a = D —_—" | 3 Lt = E ®-——— frs] = H = —

y : 3 A ——

» . “ L'espoir me bri - se (A sa femme avec confiance)

Nous le re-_ver -

ET 0 Ë À #4 LE EE a — 10 Ca = = D \ HE — RE —————— © | | mm = EEE CO AT = = a ———— Nas: EE |

z (Incredule) + ad

Nr ———— z, = —— —

MES — = ©" Ma té - te lestbien ones”

{Les vieux s'étendent sur le lit de repos et s'endorment)

le 4 = _-0ns pour qu'il nous S0I ren D QU F RTE # | 7 7 EEE ————— ie) É le | fe au’ — H£ d ; ee À DER D re PR QE OR | C2 De Du mTen = H ETS RE (EU. EE —— | — = ————— ya a 7

Re Vpn

L-4 s11

e) 9 La PRINCESSE. (Elle soulève la tapisserie du lit et contemple les parents de Julien)

# # s PD\_-

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SAAL= ME. —

A _#

1: El=mp be] = SES

D _— +» - = = 5 ——

Æ Leur doux Julien...

312

(Secouant la tête, incrédule)

=

Se

nd de à

PA Le 1

SCENE II

Les deux vieillards endormis _— Puis Julien

La chambre reste tres faiblement eclairée

JULIEN.

PIANO.

2] pen Es

25 Moins lent.

2 À = VUS Si S ES GE EE DRE ee — e EN £ Q DT :

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Tu TES EE EEE LE D ” SET M°i_ nr #72 ESS

315

8------------------- =

Large.

8---------

316

u " . : \ : Julien est entré pendant ces dernières mesures Il parait en proie üu un accès de fureur

dim.

à : » ; sauvage qui au bout de quelques instants se calme peu à peu Il est arme de deux poignards

=.

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317

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(Presque délirant)

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(Halluciné)

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Pr ET = / S 3 7 Fe : & A __ 3 EE LE 7] | “ meet ré. SRE SRE SE SE

{ és EE LEe— = = : sel Fe ïé 5 .*

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= = — —— = = — 9 = | ES = J L: és mar D — LT 1 au! ——— À; DER 2 e : n A Ils ne me fuy- aient plus, mé - me les plus peu- 3 = CREER R à A | El J p sd > CSP ANSE L AS :T DZ STEP "ET AT [4 1 w. CDPPES SSSR: à

E-tait-ce vrai ce-_la? n'avoir pu rien détrui

suivez.

(De plus en plus halluciné)

1

Tousces regards dar_

J

5

PAS

1 S augmentant

S

Re —

_bles auxchocs mortels

fn vul_ne_ra

—

=:

ès traits

D = mes

de

_tômesd’a-rimaux

sempre ppY

expressif et doux.

a —

AT

gnon

(T1 fait ur

1 pas vers le lit)

—

Elleest là qui ne m'attendait

ET

| —

(Sa main rencontre celle du vieillard

endormi

(Croyant s'être trompé)

EE ———_

Mais non.

326

(I retourne pres du lit, et, à tâtons cher_

-che à s'assurer )

Voici sa bou - che x

| CITES

(Avec un recul)

avolonté. 3 3

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327

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(Apri s la voix)

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528

vieillards.

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in: 8g---

sauvage )

329 Les Mêmes_La PRINCESSE La Princesse attiree par le bruit du massacre paraît par la portière du fond tenant

un flambeau.

Plus vite.

SOPRANI. fe == PERRET RE = RSS = = +

BE —

Plus vite.

CONTRALTI.

PIANO.

La PRINCESSE.

(Julien se précipite vers elle, lui arrache le flambeau des mains et court

Quefiis tu ue | Une voix de SOP. Le

Ah

be

— u

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vers le Jit où gisent ses deux victimes) Es t tout Moins lent. omprenant tout)

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JULIEN. AU un moment de gen Se tion, éclatant!)

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LS molto rit.

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Et PCT

DOD ne —_ __— JULIEN (Avec une douleur profonde et contenue)

Pas trop lert. A ÈTz _ ER EE : — RE = = rs a DE un a EE — | 71 Main _te _nant cest

Pas {rop lent.

Ce ne D |

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A eunt as MOT e

Poco meno lente. — LL »

(i se dépouille de ses armes, de ses bijoux)

_- Le —æ—+ 2 SE a — D == == CE EE = = _—- —— à

Il ne faut plus que

rien ne parais_se de moi Ni le guer -rier

EEE — _—

: : me voila pauvre ut vil

ONE ni a s a

(La Princesse au comble de la douleur fait

un pas pour le refenir)

4) 3 ; a — = A TE =. = £a Le y A:

RE JF in ji AD ER _—— *# LZ ta 4 "4 = EE e T— JULIEN (Larrètant dun geste) = DES. — = £ N = EC a Ê== œ dé _ fends qu'on me Sul - ve a lei YS

EE 2

336

rt lentement)

Πsc

Avec grandeur.

allargando.

ACTE HI 72 TABLEAU LE MARTYR LE FLEUVE

Un site désert et dévaste au bord d’un fleuve. _ Seule la cabane.di: passeur

se tient debout non loin du [le uve._ Au crépuscule.

r

PRELUPDE

Moderate sans lenteur (avec monotonie).

PIANO.

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Une barque paraît sur le fleuve. Malgré l'épaisseur de la nuit on y apercoit deux ombres, deux hommes. Lun d'eux(le passeur) semble épuiser ses forces

à remonter le courant du fleuve.

SCENE I Le PASSEUR, L'INCONNU.

Stesso tempo. A =

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PIANO,

Le PASSEUR,

L'INCONNU.

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Le PASSEUR,

(avec calme.)

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Ne crains

Je le SORTE Monbras sur laviron selas -

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Le PASSEUR. 3

EE —— — —

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359

361

rit, molto.

SCENE Il

LA CABANE DU PASSEUR Le PASSEUR, L'INCONNU.

Le PASSEUR.

se

au Passeur,

En

L'INCONNU,

PR

fin, {u m'as sau _vé

365

(avec calme),

— =

C'est Dieu seul qui nous

L'Inconnu, après s'être assis un instant sur l'escabeau se relève, ouvre son manteau et s'approche

(} — _ : EL = CE LEGS ee —

pesante.

el 9! e_Ü4 D bee ZE. . 4 as ru . à ep

_du Passeur,

de l’Inconnu, (à lui-même, avec pitié.) a je La lè _ pre! Un lè _ preux!

—— _—— EE —_—

1 (r FA

a ——Ÿÿ 9 — 0 0. 2. a =: a — — — a — ———— ] Comme un fau _ ve Où me fuit.

On me hait par - tout es /] ‘ —= | CZ _Vh ETS — que) L7 2 SD A LORS ss — — ——— = : sise 3 Cr 3 TR TES Ee Z e DE - 4 Si [Hal 1DhA 1274 [D a] D ==: je re 8 bee Se G

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Vous & _ tes pau - vre et

simplement, 3 D le ht — 71 #, = — RE a L. Eh — | = C Ni en 'a? DEEE 5

Me chasses tu?

366

14 Le PASSEUR, 3 L : Us = 6 =

Vous avez cette caba 3 ue, lamien - : ne.

. Le PASS EUR.

a

Je mai pas deux gra -

2 ——

J'ai sommeil.

oursuivant sa pensée, | Pen - dant que Je met - (rai dans le ! _ 1 = , —— ré |

369

(urrangeant le grabat)

Re_po-_sez vos membres las sur ce lit de

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(le Passeur ranime lâtre pendant quele Lèpreux 8’ éteud

(sur le grabat)

D — (es +

De

eueil

(grelottant la fievre)

LE

J'ai froid

À

froid qui fait craquer mes os. PP

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Mais -cesont mesulLeë - resquite font hési _ter

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3 Î = fon ER ps L SX | 3 ES [] Fer. Ses.

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(avec ferveur)

3 ei

Accordez-moi, mon Dieu, ce surcroit de ver - tu

(grelottant de plus en plus la fièvre) ( suppliant)

Le LEPR EUX pe — à

souffleet ta chaleur me se - raient né_ces sai _ res!

Eng, ent — nn | » Drm mer nine Ce RE Te D 0 e”cru

ne n'en dors mi Mal.

(avec résiguation)

» # à . D HS HER EE e se le FLE S a : 8— ss ee | r. AT 3 la" ER —— =

S'il le faut douce,

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(avec simplicité) (il se dirige lentement vers le grabat et s'étend pres du lèpreux) LÉ 1 | = at PR + = S te Me voi - ci

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(le lepreux attire lépusseur deplus en plus pres delui)

3

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375

SCENE III

Les MÊMES

CHŒURS CEÉLESTES.

(doucement)

LE LÉPREUX

PIANÔ,

( surpris)

Mon nom?

ll

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tes

Tous

On eutend des chants célestes, d'abord très vagues) (le lèpreux se transforme peu à peu en un

er upe di 2 Mouvt du Choral. (2° TABLEAU). personnage divin.)

SOPRANI A ——— VEN = ER a == L# F Le] CS he PPD : : “1: r Uu ee vieut à Dieu Recueillis l'éternel = le eou - ron_ne CONTRALTI hp LEN F4 ET INR LR DEN) PRE GS pme ra EE — RE —— e WA =D à É Un Jus_te vient à Fe Recueillir RAA _- le cou - ron_ve TENORS M

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Jus-te vient à Dieu Recueillir Féter -nel le cou _- ron_ne

Un Juste vient à Dieu Recueillir léter _nel - le cou _ ron_ne

JULIEN (extasié)

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JULIEN (de plus en plus extasié)

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Un Jus te vieut à Dieu

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Une noire comme une blanche de la mesure précédente.

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(Ii se fait comme une clarté merveilleuse dans la cabane.)

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Le LEPREUX.

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SOPRANTI.

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Large et avec grandeur.

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Lent et avec grandeur. Le CHRIST,

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