.S55~ i LO s^sb SBS r^l EB^^B «O ^^^"^ _^^^^_ "O O m I LO o D co^-^— g l-q □ m D ^^^^^ ^^^^~ □ ^^^^^™" ^^^^^ ^^^^ SIBOGAEXPEDITIE. Siboga-Expeditie UITKOMSTEN OP i\ BB. IMII. OfflBIII 1 CIII1 \U\j VERZAMELD IN NEDERLANDSCH OOST-INDIË 1899— 1900 AAN BOORD H. M. SIBOGA ONDER COMMANDO VAN Luitenant ter zee T kl. G. F. TYDEMAN UITGEGEVEN DOOR Dr. MAX WEBER Piof. in Amsterdam, Leider der Expeditie (met medewerking van de Maatschappij ter bevordering van het Natuurkundig Onderzoek der Nederlandsche Koloniën) BOEKHANDEL EN DRUKKERIJ V'MJKIU 1- --. E. J. BRILL LEIDEN Sib o g a-Expeditie LlXa LISTE DES ALGUES DU SIBOGA PAR MME DR. A. WEBER-van Bosse MYXOPHYCEAE, CHLOROPHYCEAE, PHAEOPHYCEAE AVEC LE CONCOURS DE M. TH. REINBOLD Avec 5 planches et 52 flgures dans Ie texte -=§>&®$«=ê=— LIBRA1RIE ET IMPKIMERIE CI-DEVAST E. J. BEILL LEIDE — 1913 MYXOPHYCEAE, CHLOROPHYCEAE, PHAEOPHYCEAE AVEC LE CONCOURS DE M. TH. REINBOLD. INTRODUCTION. C'est la première partie de la „Liste des Algues récoltées par Ie Siboga" que je livre aujourd'hui au public. Dans cette liste sont insérées les algues que j'ai récoltées pendant un voyage aux Indes Néerlandaises en 1888, et les algues que diverses personnes ont eu 1'ama- bilité de récolter pour moi dans ces mêmes parages. J'ai publié Ie nom de chaque collectionneur derrière Ie nom de la localité oü 1'algue avait été trouvée, et je tiens a remercier tous ceux ici qui m'ont prêté leur assistance et m'ont fourni ces matériaux précieux pour enrichir nos connaissances sur la flore algologique de 1'Archipel Malaisien. Cette première partie de la liste contient les Myxophycées, les Chlorophycces et les Phaeophycées. J'espère que les Rhodophycêes ne tarderont pas a paraitre. Je publie ici même la liste de ces trois groupes, car chaque publication nouvelle qui paraït sur les algues d'un de ces groupes, m'oblige a revoir mon travail et a reprendre des études que je croyais déja achevées. Chacun de ces groupes formant un tout complet, il n'y a rien qui s'oppose a leur publication. Il en est autrement pour les conclusions qu'on pourra peut être tirer de cette liste. Aussi ne seront elles publiées qu'après 1'apparition de la liste des Rhodophycêes. On trouvera un * devant Ie nom des algues qui sont nouvelles pour la flore de 1'Archipel Malaisien et sous chaque algue Ie lieu de sa provenance, soit qu'elle ait été récoltée dans de 1'eau douce 011 bien saumatre, 011 a la nier; et en ce dernier cas, si elle y SIBOGA-EXrEDITIK LIX tl. sist a été trouvée sur des rochers, des récifs de coraux, des bancs de LWiotJiamnium ou draguée a différentes profondeurs. Le terme „récif" est malheureusement un peu vaste quant a la profondeur, car il comprend toute la zone qui s'étend de la cóte, jusqu'a 1'endroit oü nous étions encore a mème de marcher tout en ayant 1'eau souvent jusqu'a la ceinture. C'était surtout M.M. Weber et Versluys qui m'apportaient des algues de cette région profonde des récifs. Je regrette de n'avoir pu faire des annotations plus précises, mais le „Siboga" ne restait presque jamais deux jours de suite auprès du même récif; je ramassais a chaque récif tout ce que je pouvais trouver et il m'était souvent impossible de me rendre compte a quelle profondeur croissaient les algues qu'on m'apportait ou que je recueillais moi même, car nous commencames toujours par récolter aussi loin que possible de la cóte et devant la marée montante nous nous retirames, presque sans nous en apercevoir. Après le nom de chaque algue j'ai donné le nom de 1'auteur qui a décrit la plante pour la première fois et le nom de celui qui s'en est dernièrement occupé. Les publications, contenant ces descriptions, sont citées ainsi que le dernier ouvrage qui traite in extenso de la plante et dans lequel on trouve la synonymie et une indication détaillée de la distribution. Il me semblait que pour le but que je me suis proposée, il suffisait de savoir si telle ou telle plante habite p. ex. la Méditerranée mais qu'il était inutile de faire 1'énumération des diverses localités oü elle a été trouvée dans cette mer. En ce qui concerne 1'arrangement systématique des algues j'ai suivi en général la classification telle qu'on la trouve dans le livre de M.M. Engler et Prantl. Pour les Schizo- phyceae le livre de M. Forti in De Toni „Sylloge Algarum", m'a rendu de grands services car, quoique la Monographie des Nostocacces hétérocystces de M.M. Bornet et Flahault et la Monographie des Nostocacces liomocystées de M. Gomont soient les livres qu'on emploie de préférence en determinant ces deux groupes de Myxophyceae, le livre de M. Forti a 1'avantage d'avoir paru plus tard et d'être plus complet. Le „Sylloge Algarum" de M. De Toni m'a également rendu de bons services pour déterminer les ChloropJiyceae et Phaeophyceae ; en ce qui concerne la synonymie et la distribution des plantes ce livre a beaucoup de valeur. En écrivant cette liste j'ai souvent recu un bon conseil d'autres algologues; c'est avec regret et reconnaissance que je pense a M. Bornet, toujours si complaisant quand il s'agissait de venir en aide aux autres; M. Gomont m'a également témoigné de la sympathie en mon ouvrage. Les bons conseils de M. Setchele me sont tres précieux; c'est surtout en étudiant les Rhodophyccac que sa connaissance de ces algues me vient en aide. C'est aussi au nom de M. Reinbold qui a eu la bonté de se charger de 1'étude de quelques genres, contenus dans la liste suivante, que je tiens a remercier M. Nordstedt et les directions des Musées de Paris, Londres, Berlin, Vienne, Lund, Modène, Kiel, Hambourg et Dublin qui nous out donné des facilités pour étudier les richesses que leurs herbiers contiennent, soit en nous les confiant et en nous les envoyant, soit en nous en facilitant 1'étude aux Musées mêmes. Parmi les Chlorophyceae M. Reinbold a entrepris la détermination des genres Cladophora, Cladoplwropsis, Rhizoclonium, Struvea, Boodlea et Microdictyon et parmi les Fucaccac de celle du genre Sargassum. Déja en 1891 M. Reinbold l) avait bien voulu déterminer les Sargasses, rapportés de notre voyage aux Incles Néerlandaises en 1888. Je remercie M. Reinbold bien sincèrément de la peine qu'il a voulu se donner. Pour les genres qu'il a traites, il s'est servi de 1'allemand; toutes les pages écrites en cette langue sont de sa main. A tous ceux qui me sont venus en aide avec des conseils et qui m'ont témoigné de la sympathie en mon ouvrage, j'adresse ici un remerciment bien senti. Je ne saurais finir sans remercier aussi M. Obbes; a son talent et a sa patience infatigable je dois les dessins qu'on trouvera dans ces pages. 1) Th. Reinbold, Die Sargassen d. Niederl. Ind. Aichip. Ann. du Jaid. Bot. de Buitenzorg, t. X, 1891, p. 67. MYXOPHYCEAE (Wallroth) Stizenberger. COCCOGONEAE (Thuret) Kirchner. Fam. Chroococcaceae Naegeli. Chroococcus Naegeli. i . Chroococcus minor (Kütz.) Naeg. KÜTZING, Spec. Alg. 1849, p. 198, sub nomine Protococcus minor. Naegeli, Gatt. einz. Alg. 1848, p. 47, pi. I, fig. 4. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 23. (voy. syn.). Stat. 133. Lirung, ile Salibabu. Distribution: Europe entière; Asie; ile Tahiti; Amérique; Indes occidentales et orientales. L'Algue a été trouvée prés de 1'embouchure d'une petite rivière. Elle formait des couches vert bleuatre sur Ie sol et était entremêlée a des Lyngbya aeshiarii et des Microcoleus chtonoplastes. 2. Chroococcus turgidus (Kütz.) Naeg. KÜTZING, Tab. Phyc. 1845—49, p. 5, tab. 6, fig. I. Naegeli, Gatt. einz. Alg. 1848, p. 46. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1909, p. II. (voy. syn.). Sikka, ile Florès; dans des trous dans Ie récif, leg. Dr. VAN DER SANDE, 1903. Distribution: Cosmopolite. Gloeocapsa Kützing. Subgen. Rhodocapsa Hansgirg. 1. Gloeocapsa Magma (Breb.) Kütz. KÜTZING, Tab. Phyc. I, 1845 — 49, p. 17, tab. 22, fig. I. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 35. (voy. syn.). Montagne du Cylope, Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1903. Buitenzorg, Java, leg. Dr. VoRDERMAN. Distribution: Europe; iles Acores, Cap de Bonne Espérance; iles Sandwich; cóte de Coromandel. 4 L'algue est entremêlée a des filaments de Stigonema. A Buitenzorg, Java, elle croit sur les toits des maisons. Après mie période de sécheresse il arrive quelquefois selon Vorderman, que les pluies tropicales emportent en telle quantité les cellules du Gloeocapsa, que 1'eau des tonneaux, dans lesquels on rassemble 1'eau venant des toits, est colorée en rouge. Les indigènes parlent alors d'une pluie de sang. Les dimensions des cellules sont tres variables, il y en a qui sont inférieures aux dimensions indiquées pour Ie Gloeocapsa Magma, mais les dimensions des cellules sont si diverses, qui je ne me crois pas autorisée a créer une nouvelle espèce pour Ie Gloeocapsa des Indes Orientales. Je reviendrai encore sur ces algues en parlant des Stigonema. Subgen. ChrySOCapsa Hansgirg. 2. Gloeocapsa (ftisco-lutea Kirchn.?). KlRCHNER, Kryptogamen-Flora von Schlesien, 1878, p. 260. MÖBIUS, Über einige Brasilian. Algen, Ber. d. Deutscheii Bot. Ges., Bd X, Heft 1, p. 25. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 47. (voy. syn.). Stat. 213. Ile Saleyer; sur les rochers prés de la mer. Distribution: Europe ; Amérique boreale; les Indes Orientales; Equatoria. L'algue forme sur les rochers üne couche brun-olive pulvérulente a 1'état sec. Cette couche est composée de cellules qui se réunissent en families. La dimension des cellules correspond avec celle indiquée par M. Kirchner savoir 1,7 a 2 p. pour une cellule sans paroi et de 4 u. pour une cellule avec paroi, mais les families sont plus petites et ne mesurent que 27 u. de diamètre. J'ai cru remarquer une différence plus notable dans la consistance de la gaine qui est lamelleuse dans l'algue de Saleyer. Par la petitesse de ses cellules Ie Gloeocapsa de Saleyer se distingue des Gloeocapsa crepidinum Thur., et deusta Men. qui sont des habitants ordinaires des cótes de la mer. M. Möbius a trouvé Ie Gl. fusco-lutea au Brésil sur Ie sol au fond d'une saline délaissée. A Saleyer les salines ne sont pas rares et on en trouve tout prés des rochers oü l'algue a été récoltée. 3. Gloeocapsa aeruginosa (Carmich.) Kütz. KÜTZING, Phyc. gen. 1843, P- :74- FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 55. (voy. syn.). Grotte de Bira, Célèbes, j Grotte pres de Maros, Célèbes, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 188S. Sikka, ile Florès, rochers calcaires, ] Distribution: Europe; les Indes Orientales; 1'Amérique boreale; Groenland et les Antilles. L'algue qui a aussi été trouvée a Java, formait des couches étendues d'un bleu glauque sur la paroi des grottes ou sur les rochers calcaires qui bordent a un endroit, Ie sentier de Sikka a Wokor. 5 *4- Gloeocapsa Siöogae n. sp. Strato compacto, crustiformi, cartilagineo, leviter granulato, effuso, flavo-luteo vel sordido- luteo ; cellulis globosis vel mutua pressione angulosis, i — 2 — 4 p. sine tegumento crassis, plerumque singulis vel in familias 9 — 20 — 100 ju, latas consociatis, tegumentis amplissimis cellulae lumen multoties superantibus, indistincte lamellosis, achromaticis, contentu homogeneo, pallide aerugineo. Stat. 16S. Ile Sabuda; sur des rochers prés de la mer. L'algue de Sabuda est une des rares Gloeocapsa qui preferent Ie voisinage de la mer. Elle fut récoltée sur des rochers calcaires jüste au dessus de la limite de haute marée, mais en eet endroit, elle est exposée a 1'écume de la mer, car dans la saison de pluie les vagues doivent battre ces rochers avec grande violence et mouiller continuellement les algues qui s'y sont attachées. Le thalle du Gloeocapsa Siöogae forme de larges expansions sur Ie roe; elle est de consistance dure, de couleur jaune brun et sa surface est un peu granuleuse. En le détachant du roe avec un couteau des taches blanches se montraient, entourées de masses de couleur bleu-verdatre. Ces taches semblent dériver, au moins en partie, des membranes du Gloeocapsa, lesquelles perdent leurs contours et deviennent amorphes; peut-être aussi que cette couleur blanche intense repose sur la présence d'air. Il faudrait cependant des recherches spéciales pour bien élucider cette question. L'algue de Sabuda se distingue par ses petites cellules dont un grand nombre n'atteint pas 2 a et la plupart ont un diam. de 1 p„. Parmi ces cellules on en trouve de plus grandes de 4 ix, et il m'a semblé que les petites cellules devaient leur existence a la division de ces grandes cellules. A 1'époque oü le Gl. Siöogae fut récoltée, les petites cellules prépondaient sur les grandes, mais je me suis demandée si la saison n'y était peut être pas pour quelque ghose. Le caractère distinctif du Gloeocapsa Siöogae est la consistance de son thalle ; la couche qu'elle forme sur les rochers est continue et cartilagineuse et devient dure par la dessication ; elle est de couleur jaune clair passant au jaune brun. Subgen. Bichatia (Turpin) Forti. *5. Gloeocapsa [squamulosa Bréb. ?). Bkébisson, in Kützing, Tab. phye. I, 1845 — 49, p. 18, tab. 22, fig. III. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 53. (voy. syn.). Stat. 317. Grotte dans 1'ile Kangeang. Grotte de Pankadjene, Célèbes, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Distribution: France, la Suède, la Silésie. J'ai quelque doute que les algues des grottes de Kangeang et de Pankadjene soient vraiment le Gloeocapsa squamulosa car cette algue. n'a été trouvée qu'en France, en Suède et en Silésie. L'algue formait une couche en croüte de couleur vert noir sur les rochers et la 6 dimension de ses cellules s'accorde, quant a 1'essentiel, avec celle indiquée pour les cellules du Gloeocapsa squamulosa. La distribution des algues inférieures étant souvent tres grande, il me semble que la distance qui sépare les localités, oü Ie Gloeocapsa squamulosa a été citée, des Indes Orientales, n'est pas encore une preuve que 1'algue des Indes n'appartient pas a cette espèce. Gloeothece Naegeli. *i. Gloeothece rupestris (Lyngb.) Born. LYNGBYE, Hydroph. dan. iS 19, p. 207. BüRNET, in Wittr. et Nordst. exs. N° 399, 1880, Algues Schousb. 1892, p. 177. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 63. (voy. syn.). Stat. 53. Nangamessi, Sumba; sur les pierres d'une petite pyramide prés du mouillage. Distribution: Europe; les Bermudes; Amérique septentrionale et meridionale; Afrique du Nord; Acores. L'algue ressemble beaucoup aux algues distribuées par Bornet dans Ie N° 399 des exs. de Wittrock et Nordstedt. Entophysalis Kützing. *i. Entophysalis violacea n. sp. Strato crustaceo, pauce crasso, expanso, rubro-violaceo, fragili; cellulis magnis, 7,2 p. crassis et cellulis minutis, 2 — 3, 6 p. crassis; tegumentis hyalinis, crassis. Stat. 61. Lamakera, ile Solor; sur 1'opercule d'un mollusque marin. L 'EntopJiysalis violacea habite 1'opercule calcaire d'un mollusque et y forme de petites croütes minces d'un beau rouge violet. C'est pourtant avec quelque doute que je propose Ie nom & Entophysalis pour cette plante qui sous quelques rapports pouvait être tout aussi bien, il me semble, un Placoma. Puisque la fronde n'est pas creuse mais solide, de toute sa surface inférieure adhérente au substratum, et que, du moins dans un stade de son développement, les cellules sont placées en lignes rayonnantes assez régulières, j'ai cru que cette algue fut un Entophysalis \ mais il est aussi vrai que dans un autre stade ses cellules, divisées en 2 et en 4 forment de petits groupes ronds 011 arrondis, voire même un peu allongés. Ces petits groupes forment de tubercules minuscules, visibles seulement sous Ie microscope ; et c'est de la con- fluence de ces tubercules que résulte la croüte que l'algue forme a la surface de 1'opercule. Les cellules, formant de petits groupes ronds, sont les plus grandes, elles ont un diam. de 7,2 u.\ celles placées en lignes rayonnantes sont plus petites et ont un diam. de 2 — 3, 6 u. Je ne puis rien dire sur Ie sort ultérieur de ces petites cellules. Je regrette que les matériaux de cette algue ne soient pas plus nombreux; je ne 1'ai trouvée qu'une seule fois et toutes mes préparations sont donc forcément de la même récolte. En étudiant X Entophysalis Magnoliae, distribuée dans Ie Phyhotheca Bor. Amer. N° 1802, je fus frappée de voir que l'algue distribuée sous ce nom, est un Zoogloea de Stigonema dont 7 8 il sera encore question plus tard. M. Collins a déja eu des doutes sur la valeur spécifique de cette Entophysalis car sur 1'étiquette on lit ces mots: „The seriate arrangement of the cells characteristic of this genus is sometimes indistinct, in which case there is a strong resemblance to Glococapsa magma ; further study is needed to determine the validity of this species." ClathrOCyStiS Henfrey. i. Clathrocystis aeruginosa (Kütz.) Henfrey. KÜTZING, in Linn. VIII, p. 371, sub nomine Mier aha aeruginosa. Henfrey, Microsc. Journ. 1856, p. 53, tab. IV. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 94. (voy. syn.). Dans Ie plancton du lac Sentani, Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1903. Distribution: Europe entière; Indes Orientales; lac de Nyassa, Afrique centrale; Australië. Aphanothece Naegeli. *i. Aphanothece stagnina (Sprengel) A. Braun. A. Braun, in Rabenhorst, Alg. Exsicc. 1863, N° 1572; Rab. Flora Eur. Alg. t. II, 1S65, p. 66. Forti, in De Toni, Syll. Alg. t. V, 1907, p. j6. (voy. syn.). Lac Situ Bagendit, Java, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe; Alaska. Ouoique la distribution connue de VApanothece stagnina ne soit pas large, je ne crois pourtant pas me tromper en désignant de ce nom 1'algue de Situ Bagendit; elle était entre- mêlée a des filaments (VAnaèacna. *2. Aphanothece prasina A. Br. A. Braun, in Rabenhorst, Alg. Exsicc. 1863, N° 1572; Rab. Flora Eur. Alg. t. II, 1865, p. 66. Forti, in De Toni, Syll. Alg. t. V, 1907, p. 78. (voy. syn.). Solok, Sumatra, Lac Situ Bagendit, Java, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 18S8. Tempé, Célèbes, ] Distribution: Europe; Amérique septentrionale. La distribution connue de cette algue n'est non plus large; je suppose qu'en la cherchant, on la trouverait en plusieurs localités, oü elle est encore inconnue. Gomphosphaeria Kützing. 1 . Gomphosphaeria aponina Kütz. Kützing, Tab. Phyc. I, 1845—49, P- 22, tab. 31, fig. III. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1909, p. 97. (voy. syn.). 9 Sikka, ïle Florès; dans des creux du récif, leg. Dr. VAN DER SANDE, 1903. Distribution: Cosmopolite. Le Gompkospkaeria croissait parmi les filaments d'un Cladopkora, dans des creux du récif de Sikka. Ces creux restaient remplis d'eau de mer après la marée. Merismopedium Meyen. 1. Merismopedium glaucum Naeg. Naegeli, Gatt. einz. Algen, 1848, p. 55. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 105. (voy. syn.). Stat. 40. Hes Paternoster ; sur des filaments de Lyiigbya. Distribution: Cosmopolite. Fam. Chamaesiphonaceae Borzi. Pleurocapsa Thuret. *i. Pleurocapsa magna sp. n. Sordide violacea, cellulis vegetativis initio solitaris a vertice visis rotundatis vel mutua pressione rotundato-angulatis, diam. 18 — 25 — 27 — 36 p,, haemisphaericis, sphaerico-oblongis vel oviformibus, contentu homogeneo, pallide violacea; familiis in stratus parvulos rotundatos vel irregulariter constitutos semper tarnen microscopicos ; gonidiis minutis, numerosis, 1 u. diam. divisione repetita cellularum efformatis. Stat. 61. Lamakera, ile Solor; sur 1'opercule d'un mollusque. L'algue est proche parente des Pleurocapsa amethystea et crepidimim, mais elle se distingue plus par la dimension de ses cellules du PI. crepidinum que celui ei du PI. amethystea. Sa couleur pale ardoise la distingue aussi des deux espèces précitées de même que sa membrane qui est assez épaisse. Les cellules oviformes se divisent quelquefois par une cloison horizontale ; la supérieure des deux cellules, résultant de cette division, est sphérique et se transformera en gonidange, 1'inférieure a 1'air d'un court pédicelle unicellulaire. Je serais enclin a prendre ces gonidanges pédicellés pour 1111 Dermocarpa, si je n'avais été a même de suivre la division végétative des cellules du PI. magna en divers endroits du thalle. Hyella Bornet et Flahault. *i. Hyella caespitosa Born. et Flah. Bornet et Flahault, Note sur deux nouveaux genres d'algues perforantes, Journ. de Bot. 1888, p. 163. — Sur quelques plantes vivant dans le test calcaire des Mollusques, Buil. Soc. bot. de France tom. XXXVI, 1S89, p. CLXV. Forti, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 124. (voy. syn.). 9 SIBOr.A-EXPEDITIE LIXrt. 2 IO Stat. 61. Lamakera, ile Solor. Stat. 234. Ile Nusa-laut prés d'Ambon. Stat. 317. Ile Kangeang. Distribution: Europe; Amérique boreale; la Californie; Columbia; Terre de Feu. L'algue formait des taches violettes dans de vieilles coquilles, et se rapproche par sa couleur violette de la var. nitida Batt. Je pense qu'elle a une distribution tres large dans 1'Archipel car un grand nombre de coquilles, de divers récifs, ont des taches violettes ou brun grisatre. Je ne les ai pas étudiées jusqu'a présent et me suis bornée a 1'étude d'une seule coquille de chacune des stations précitées. Xenococcus Thuret. *i. Xenococcus Scliousboei Thur. Thuret, in Bornet et Thuret, Notes Algol. II, 1880, p. 74, tab. XXVI, fig. 1 — 2. Forti, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 133. (voy. syn.). Stat. 192. Prés de 1'ïle Sula-Besi; flottant dans la nier sur un filament de Cliaetomorpha. Lac Sentani, Nouvelle Guinee ; sur des filaments de Lyngbya, leg. Dr. H. A. LORENTZ. Distribution: Europe; Amérique boreale et meridionale; la Californie. Chamaesiphon A. Braun et Grunow. 1. Chamaesiphon confervicola A. Br. A. Braun, in lit., Rabenhorst, Alg. N° 1726. Rabenhorst, Flora Europ. Alg. sect. II, 1865, p. 148. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 138. (voy. syn.), Lac Sentani, Nouvelle Guinee ; sur des filaments de Lyngbya, leg. Dr. H. A. LORENTZ. Distribution: Europe, la Nouvelle Zemble; Java. HORMOGONEAE (Thuret) Kirchner. Fam. Oscillatoriaceae Kirchner. Spirulina Turpin. *i. Spir7ilina tenerrima Kütz. KÜTZING, Phyc. gen. 1843, p. 183. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 213. (voy. syn.). Stat. 157. Ile Fam; parmi des filaments de Hydrocoleum et de Plectonema. Distribution: Allemagne ; Amérique boreale. 1 1 2. Spirulina versicolor Cohn. CoiiN, in Rabcnhorst, Flora Eur. Alg 1865, II, p. 292. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 213. (voy. syn.). Stat. 261. He Haut Kei; parmi d'autres algues, sur Ie récif. Distr ib u tion : Europe; Amérique boreale; la Papuasie. *3. Spirulina sttbsalsa Oerst. OERSTEDT, Beretn. om en Excurs. til Trindelen in Nat. Tidskr. 1842, p. 17. Forti, in De Toni Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 214. (voy. syn.). Stat. 4. Djangkar, cöte septentrionale de Java; parmi d'autres algues sur un morceau de corail mort. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; Afrique tropicale; Australië; les iles Kerguelen. Oscillatoria Vaucher. 1 . Oscillatoria princeps Vauch. Vaucher, Hist. d. Conferves d'eau douce, 1803, p. 190. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 150. (voy. syn.). Lac de Manindjau, Sumatra, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe; la Siberië; Australië; Sumatra; Java; Amérique septentrionale et meridionale ; la Jamaïque ; la Guadeloupe ; Afrique septentrionale. *2. Oscillatoria ornata (Kütz) Gom. Kützing, Tab. Phyc. I, 1845 — 49> P- 3°> taD- 42> f>&- IX. GOMONT, Monogr. d. Oscillariées, 1893, p. 234. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 1 58. Prés de Padang, Sumatra, ) , ,. „rm„„ r>„„„~ 000 _.., ö \ leg. A. Weber-van Bosse, 18S8. Tjibodas, Java, \ Distribution: Europe-, Amérique septentrionale. L'algue se reconnaït facilement a la dimension du trichome et a la présence de cellules enfiées, toruleuses et réfringeant la lumière. *3. Oscillatoria splcndida Grev. GREVILLE, Flora Edinensis, 1824, p. 305. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 173. (voy. syn.). Stat. 277. Ile Dammer; sur des feuilles mortes a 1'endroit oü une source d'eau chaude se jette dans la mer. Distribution: Europe; Afrique septentrionale et equatoriale; Amérique septentrionale ; Australië. I 2 4. Oscillatoria tennis Ag. Var. natans Gom. GOMONT, Monogr. des Oscillariées 1S93, p. 241. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 168. (voy. syn.) Lac Singkarah, Sumatra, leg. A. Weber-van Bosse, i Dist r i b u t i o n : Europe; Afrique septentrionale et equatoriale; Asie centrale; Ceylan ; Sumatra; Amérique septentrionale; les Antilies ; la Nouvelle Zélande. Trichodesmium Ehrenberg. 1. Trichodesmium Hildebrandtii Gom. GOMONT, Monogr. des Oscillariées, 1S93, p. 197. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 203. (voy. syn.). Stat. i~i>. 7° 35'. 4S., ii7°2S'. 6 E. Flottant dans la mer, non loin des iles Paternoster. Stat. 45. 70 24' S., El8° 15'. 2 E. Flottant dans la mer. Stat. 63. 70 37'. 2 S., 1220 3'. 5 E. Flottant dans la mer, non loin de 1'ile Adonare. Stat. 71. Makassar et environs; flottant dans la mer. Distribution: Océan Indien; Ceylan; Koh-Chang, Golfe de Siam; Madagascar. 2. Trichodesmium Thiebautii Gom. GOMONT, Essai de classif. des Nostoc. in Joun. de Bot. IV, 1S90, p. 356. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 203. (voy. syn.). Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok; flottant dans la mer. Distribution: Méditerranée; Atlantique; Mer Rouge; Océan Indien; Pacifique. Phormidium Kutzing. 1. Phormidium laminosum Gom. GOMONT, Essai de classif. des Nostoc. homoc. in Morot, Journ. de Bot. IV, 1890, p. 355. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 225. (voy. syn.). Manindjau, Sumatra; source d'eau chaude 370 C. Tété Adji, Célèbes; source d'eau chaude dont la température s'élevait jusqu'a 650 C. a la surface de l'eau et jusqu'a 690 C. au fonds, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Distribution: Europe; Afrique septentrionale; Amérique septentrionale; Java; Australië. 2. Phormidium Retzii Gom. GOMONT, Essai de classif. des Nostoc. homoc. in Morot, Journ. de Bot. IV, 1890, p, 355. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 211. (voy. syn.). Singkarah, Sumatra, I Pare Pare, Luwu, Maros et Tempé, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Tjibodas, Java, j 12 f. fasciculata. Luwu, Célèbes, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 1888. Distribution: Europe; Afrique septentrionale et tropicale; Amérique septentrionale ; les Indes Néerlandaises; la Nouvelle Zélande. Le Phormidium Retzii a une grande distribution dans 1'Archipel Malaisien. C'est une algue d'eau douce, et ses trichomes atteignent des dimensions tres diverses. Gomont indique la largeur du trichome comme variant entre 4,5 et nu.. Dans la rivière de Maros j'ai trouvé des filaments avant un diamètre de 16 jx, mais qui ressemblaient tellement aux autres échan- tillons du Ph. Retzii, que je n'ai pas cru devoir les en séparer a cause de cette largeur cles trichomes. La largeur que le Ph. Retzii peut atteindre, est donc ióp. et le maximum indiqué par Gomont doit être augmenté de 4 \x. Des échantillons de Luwu avaient un thalle rameux et présentaient une disposition en pinceaux, décrite par Gomont. D'autres de la même localité, étaient appliqués sur du bois mort et en les étudiant, je fus frappée de voir plusieurs filaments dont les articles des trichomes s'étaient séparés; les parois transversales s'étaient probablement liquifiées car plusieurs articles étaient sortis de la gaine qui avait atteint une largeur de jusqu'a 20 p.. Mes observations se sont forcément arrêtées la; les cellules n'étaient pourvues ni d'en- dospores ni d exospores, mais cette séparation des articles du trichome me parait pourtant être le premier stade de la séparation complete des articles en éléments chroococcoïdes, déja connus du Ph. Retzii. *3. Phormidium ambiguum Gom. Gomont, Monogr. des Oscillariées, 1893, p. 198. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 240. (voy. syn.). Singkarah, Sumatra; sur du bois submergé dans le lac de Singkarah, leg. A. VVeber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; Ceylan. Lyngbya C. Agardh. 1. Lyngbya aestuarii Liebm. LlEBMANN, Bemerkninger og Tillag till den Danske Algflora, Kröyers Tidsskrift, 1841,9.492. Go.MONT, Monogr. des Oscillariées, 1893, p. 147. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 2Ó2. (voy. syn.). Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok, récif. Stat. 37. Hes Paternoster, Stat. 47a. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 50. Labuan Badjo, ile Florès. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, sur des rochers. Stat. 64. Tanah Djampea, prés de Saleyer. Stat. 157. Ile Fam. Stat. 234. Ile Nusa-laut prés d'Ambon. 13 Stat. 279. He Roma, récif. Stat. 299. He Rotti, récif. Distri buti o n : Méditerranée ; nier Caspienne; mer Noire; Cap de Bonne Espérance-, étangs salés prés du lac de Nyassa; cótes de rAmérique septentrionale; Guadeloupe; la Jamaïque; Tasmanie ; iles Kei ; Célèbes. J'ai trouvé Ie Lyngbya acstuarii sous diverses formes, notamment a Lamakera, oü elle était représentée par les formes limicola, symplocoïdes et acruginosa Gom. Presque toujours j'ai remarqué des nlaments de Microcolcus Chtonoplastes entremêlés a son thalle. 2. Lyngbya majuscula Harv. Harvev, in Hooker, English Flora, V, part I, 1833, p. 370. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 268. (voy. syn.). Stat. 12,. Baie de Pidjot, ilc Lombok. Stat. 37 et 40. Iles Paternoster. Stat. 47. Bima, ile Sumbawa. Stat. 58. Ile Savu. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau prés de Timor. Stat. 64. He Tanah Djampea prés de Saleyer. Stat. 71. Makassar. Stat. Si. Sebangkatan, banc de Bornéo. Stat. 91. Récif de Muaras, prés de Bornéo. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu. Stat. 174. Waru, ile Ceram. Stat. 193. Ile Sula-besi. Stat. 21*3. Saleyer. Stat. 234. Ile Nusa-laut prés d'Ambon. Stat. 240. He Banda. Stat. 248. Ile Tiur. Stat. 261. Ile Haut Kei. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor, 27 — 54 m. profondeur. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster, 27 m. profondeur. Stat. 323. Ile Bawean. Cóte septentrionale de la Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ et Dr. VAN DER SANDE. Distribution: Sur les cótes de 1'Europe; Terre Francois Joseph; Mer Rouge; Afrique tropicale ; Cap de Bonne Espérance ; Amérique meridionale et septentrionale ; les Indes orien- tales; Hawaii; les Philippines; Australië. Le Lyngbya majuscula est une des algues les plus répandues dans tout 1'Archipel. Ouoique 1'échelle des grosseurs de ses trichomes soit déja tres étendue et varie selon Gomoxt entre 16 — 60 p., je crois qu'il faut 1'étendre encore. L'algue se trouve sur presque tous les récifs et d'ordinaire elle est d'une couleur bleue, mais quelquefois, quand 1'échantillon provenait d'un peu de profondeur, il était coloré d'un beau rouge. M. Sauvageau l) a déja observé des Myxophycées rouges, entre autres aussi le L. majuscala dans raquarium du laboratoire de Banyuls- sur-mer. De Sailus besar (Stat. 315) la drague a rapporté d'une profondeur de 27 m. un Lyngbya 1) Comptes rendus des séances de la Soc. de Liologie, 7 Janv. 190S, p. 95. 14 15 'd avant une couleur rouge intense. A la pointe oriëntale de Timor j'ai retrouvé un Lyngèy ayant la tnêtne couleur et entouré d'une gaine exceptionnellement épaisse. L'algue avait un diam. de 80 u.. Gomont a déja exprimé 1'opinion que la coloration particuliere de quelques échantillons ne peut être invoqué comme un caractère distinctif. Par la forme de la cellule apicale, Ie peu de hauteur des cellules du trichome et Ie protoplasme a grains fins, uniformément répartis dans la cellule, l'algue de Sailus Besar ainsi que celle de Timor se rapprochent tant du L. ntajuscula que je ne crois pas me tromper en les désignant de ce nom. Quelques hlaments du Lyngbya de Sailus Ketjil avaient une ramitïcation simple, ressemblant a celle d'un Scytoncma. La gaine épaisse et lamelleuse avait été perforée par Ie trichome. Déja Bornet et Thuret l) ont constaté qu'une pareille ramification peut avoir lieu chez les Lyngbya marins a grosse gaine. 3. Lyngbya confervoides C. Ag. C. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 73. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 271. (voy. syn.). Stat. 64. Ile Tanah Djampea prés de Saleyer; sur Ie rivage. Distribution: Cóte Atlantique, de 1'Europe; Méditerranée ; j\ler Rouge; Océan Indien; Japon; ïles des Amis; la Nouvelle Calédonie; Australië; Amérique meridionale et septentrionale ; les Antilles. 4. Lyngbya semiplena J. Ag. J. AGARDH, Alg. maris Mediterranei et Adriatici, 1842, p. 11. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 273. (voy. syn.). Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok. Distribution: Sur les cótes de 1'Europe; 1'Amérique septentrionale et meridionale; les iles Tahiti, Hawaii et les Mascareignes. La forme si caractéristique de la coiffe de la cellule apicale du trichome m'a aidée a cléterminer cette algue qui croissait entremêlée a d'autres algues. *5_ Lyngbya putalis Mont. MONTAGNE, 2e centurie de Plantes cellulaires exotiques in Ann. Sc. nat. 2e série, Bot. XIII, 1840, p. 200. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 277. (voy. syn.). Dans une source d'eau chaude (370 C.) prés de Manindjau, Sumatra, leg. A. YYeder-VAN Bosse, 1S88. Distribution: Dans de 1'eau douce ou thermale: Ceylan; ile Réunion ; les Antilles; la Jamaïque; Cayenne; Amérique meridionale. 1) Bornet et Thuret, Xotes Algologiques p. IV. J5 i6 6. Lyngbya major Men. MENEGHINI, Consp. Algol, euganeae, 1837, p. 12. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 279. (voy. syn.). Sans indication de localité, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 1888. Dist ribu tion : Les thermes des „Colli Euganei"; dans des lacs en Holstein, en Angleterre; Ceylan et 1'Afrique australe. 7. Lyngbya spec. Stat. 64. Ile Tanah Djampea. Retirée avec la drague de 32 m. profondeur environ. Parmi les échantillons des Oscillariées rapportés par Ie Siboga, il y en a plusieurs que j'ai du renoncer a déterminer a défaut d'échantillons, montrant les caractères distinctifs. De quelques uns de ces échantillons je ne saurais dire si ce sont des Oscillatoria ou des trichomes de Lyngbya ayant glissé de leur gaine et non encore entourés d'une nouvelle gaine ; d'autres fois je n'ai pu trouver un trichome avec une cellule apicale qui démontraït clairement si elle portait une coifte oui ou non. Je n'ai en général pas mentionné ces échantillons a nul usage; si je fais une exception pour Ie Lyngbya de Tanah Djampea, c'est a cause de la profondeur (32 m.) d'oü cette algue a été retirée par la drague, car les Lyngbya habitent en général la limite supérieure de la mer ou rlottent librement a sa surface. Je n'ai pas observé une différence de couleur en cette algue qui était d'une couleur bleu-verdatre. Symploca Kützing. 1 . Symploca hydnoïdes Kütz. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 272. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 300. (voy. syn.). Stat. 79''. Kabala dua, banc de Bornéo. Stat. 91. Récif de Muaras, prés de Bornéo. Stat. 115. Kwandang, cóte septentrionale des Célèbes. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor. var. fascictilata (Kütz.) Gom. Gomcnt, Monogr. des Oscillariées, 1893, p. 126. Environs de Makassar, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 1S88. Distribution : La forma typica : Cóte Atlantique de 1'Europe et de Amérique sep- tentrionale; Méditerranée; Océan Indien; Ceylan; Pacifique, la Nouvelle Calédonie. 2. Symploca muralis Kütz. Kützing, Phyc. gen. 1843, p. 201. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 304. 16 leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Buitenzorg, Java; sur un terrain humide, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, ii Distribution: Europe; Afrique septentrionale et occidentale; Amérique septentrionale; Indes Néerlandaises. Plectonema Thuret. 1. Plectonema Wollei Farlow. FARLOW, Remarks on some Algae etc. Buil. of the Bussey Instit. 1875, p. j/. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 489. (voy. syn.). Tjibodas, prés de Buitenzorg, Danau di Atas, Sumatra, Ajer Tabit, Sumatra, Maros, Célèbes, Luvvu, Célèbes, La Nouvelle Guinee, prés de Sabang, leg. Dr. H. A. LORENTZ. Distribution: Italië; les Indes occidentales ; 1' Amérique centrale et septentrionale; Australië; Java et Birma. En dehors des localités précitées je crois encore avoir retrouvé Ie Plectonema Wollei dans une source d'eau chaude ayant une température de 370 C. a Manindjau, Sumatra. *2. Plectonema Nostocoritm Born. Bornet et Thuret, Notes Algol. fase. II, 1880, p. 137. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 495. (voy. syn.). Stat. 157. Jef Fam; parmi des hormogonies de Lyngbya et des trichomes de Spirulina. Distribution: Europe; Asie centrale; les iles Sandwich; la Jamaïque. *3. Plectonema tereórans Born. et Flah. BORNET et Flahault, Sur quelques plantes viv. dans Ie test calc. d. Mollusques, Buil. soc. Bot. de France, vol. XXXVI, Act. du congr. bot. de 1889. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 497. (voy. syn.). Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ile Lombok. Stat. 317. Ile Kangeang. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; ile Réunion. Hydrocoleum Kützing. *i. Hydrocoleum cantharidosmitm Gom. GOMONT, Monogr. des Oscillariées, 1S93, p. 74. Forti, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 316. (voy. syn.). Stat. 304. Lamakera, ile Solor; sur les rochers. SIBOGA-EXPED1TIE LlXrt. 1. iS Distribution: Les ïles Canaries; St. Croix; la Guadeloupe; Ceylan ; Australië et la Nouvelle Calédonie. Les filaments de 1' 'Hydrocolcum de Lamakera constituaient un tapis assez serre sur les rochers exposés aux vagues de la mer ; ils atteignaient une hauteur de 2 — 2,5 cm. Les trichomes ne sont pas toruleux, et a cause de ce caractère et de la longueur des filaments j'ai déterminé cette algue pour X Hydrocolcum cantharidosmum. La dimension des trichomes n'est cependant pas tout a fait conforme aux mesures indiquées par Gomont, car la largeur des trichomes varie entre 14 — 20 u, et Gomont dit que les trichomes du H. cantharidosmum ont un diam. de 18 — 24 u,. *2. Hydrocolcum comoides (Harv.) Gom. Harvev, Phycol. austr., Synopsis 1853 — 62, p. LXII. Sub nomine Calothrix comoides. Gomont, Monogr. des Oscillariées 1893, p. 13. Forti, in Syll. Alg. vol. V 1907, p. 315. (voy. syn.). Stat. 81. Ile Sebangkatan, banc de Bornéo, récif. Distribution: Les Bermudes; la Guadeloupe; Australië. 3. Hydrocolcum lyngöyaceum Kütz. Kützing, Species Alg. 1849, p. 259. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 317. (voy. syn.). Stat. 37. Sailus ketjil, iles Paternoster; prés du récif sur la plage. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; Afrique septentrionale; les Indes orientales ; ile Maurice ; les Bermudes. *4. Hydrocoleum ghttinosum Gom. GOMONT, Essai de Classif. des Nostoc. homocystées, in Morot, Journ. de Bot. IV, 1890^.353. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 318. (voy. syn.). Stat. 50. Baie de Labuan Badjo, ile Florès ; sur la plage a marée basse. Distribution: Europe; cóte Atlantique de TAmérique; les Antilies; ile Maurice. *5. Hydrocoleum Jïoccosuml (Hek.) Gom. Hauck, Die Meeresalgen Deutschl. u. Oesterr. 1885, p. 510. GOMONT, Monogr. des Oscillariées, 1893, p. 79. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 319. (voy. syn.). Stat. 791'. Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Distribution: La Méditerranée. L'algue que j'ai déterminée pour Ie Hydrocoleum Jloccostim, a 1'aspect d'un P/wrmidiumy a cause de ses filaments agglutinés et de son habitat, car je 1'ai récoltée sur Ie récif 011 elle 18 19 croissait sur les sables en y formant une couche rampante d'oü s'élevaient des filaments ae^lutinés mais libres, ainsi que Ie fait voir la Fig. i. L'alo-ue a une couleur rouge pourpre, düe aux trichomes qui ont un diam. de 8 — 12 y. et se trouvent au nombre de 3 ou 4 dans une gaine hyaline. J'ai toujours vu que Ie sommet d'un trichome était arrondi ainsi que Ie fait voir la fig. 2 ; quelquefois cependant il m'a semblé que la membrane extérieure du sommet du trichome était un peu plus épaisse qu'elle n'a été dessinée ici. Par ces caractères 1'algue du banc de Bornéo ressemble au H. floccosum (Hek.) Gom. mais elle diffère de cette plante par 1'absence complete d'un retrécissement aux articulations, et par Ie sommet de ses /<* r les filaments entovtillés se trichomes toujours droit, jamais courbé. — Ouoique je possède 1'herbier diessent iibrement. Hauck, je n'ai pu comparer ma plante avec un échantillon authentique, car un tel ne se trouve pas dans 1'herbier. La ressemblance entre 1'algue du banc de Bornéo Fig. I. Touffe de Hydrocoleum Fig. 2. Un filament de Hydrocoleum floccosum avec tvois tvichomes. et la description que Gomont donne du H. floccosum, est si grande que j'ai cru devoir ne pas 1'en séparer. *6. Hydrocoleum vio/accum Martens. MARTENS, A fifth list of Bengal algae, Proc. of the Asiat. Soc. of Bengal, Aug. 1871, p. 170. Reo, cóte septentrionale de ïle Florès; dans de 1'eau douce, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1889. Distribution : Calcutta, dans de 1'eau stagnante du jardin botanique. Le Hydrocoleum violaccum von Martens semble avoir échappé a la vigilance de MM. Gomont et Forti, von Martens le décrit en ces mots: „Caespite atroviolaceo ; vaginis diametro Y180 ad Yibo nn-' arctisi pellucidis; filis inclusis ternis v. pluribus, flexuosis, YS60 lin. crassis, pallide violaceis, obsolete articulatis; articulis granulatis, diametro triplo brevioribus". Je crois avoir retrouvé 1'algue de von Martens a Reo, ile Florès, clans une petite flaque, non loin de la cóte mais trop élevée, pour que 1'eau de la mer puisse jamais y entrer. L'eau est clonc de 1'eau douce pure et jamais saumatre. Les dimensions des trichomes sont un peu moindre pour 1'algue de Reo que pour 1'algue de Calcutta, car les trichomes de la première ont un diamètre de 4 a 5,5 f* et les trichomes réunis dans la gaine, de 10.5 a 12 p.. Les articles sont granuleux mais pas distinctement, quelquefois les granulations font même défaut. Il m'a semblé cependant que ces différences ne sont pas assez grandes pour séparer 1'algue de Réo du Hydrocoleum violaceum ; tous deux ont une couleur violet intense et habitent l'eau 19 20 clouce; 1'algue de Réo, — je n'ai pas vu d'échantillon du H. violacetim — a Ie sommet un peu atténué et arrondi; la gaine m'a semblé tantót ouverte, et tantöt fermée; la cellule apicale est un peu en forme de cóne a extrémité arrondie. Sous l'influence de 1'acide lactique des trichomes isolés se courbaient et leurs sommets s'enroulaient en spirale. Le genre Hydrocoleum est représenté par un assez grand nombre d'espèces dans la collection du Siboga. Ce genre a une large distribution dans 1' Archipel Malaisien, car j'ai encore de divers endroits des échantillons qu'il m'a été impossible de déterminer, vu 1'état incomplet de 1'algue, mais qui me paraissent pour sur être des Hydrocolenm. Hypheothrix Kützing. *i. HyphcotJirix delicatissima (W. et W.) Forti. West et G. S. West, Wehv. Fresh. water Alg. in Journ. of Bot., 1897, p. 269. Sub nomine Sclnzoth rix delicatissima. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 341. (voy. syn.). Danau di Atas, Sumatra; sur le limon prés du lac, leg. M. WEBER, 1S88. Distribution: Pungo Andongo, Afrique; Ceylan; Espagne. La seule différence que j'ai remarquée entre 1'algue du lac di Atas et la description de X HyphcotJirix delicatissima, c'est que les cellules du trichome sont quelquefois plus courtes chez 1'algue de Sumatra; sa gaine étant hyaline et pas colorée en jaune, comme chez XH. affinis, je crois pourtant, malgré cette différence en la longueur des cellules, que 1'algue de Sumatra appartient a XH. delicatissima. Inactis Kützing. *i. Inactis vaginata Naeg. NAEGELI, in Kützing, Spec. Alg. 1849, p, 273. Sub nomine Schizothrix vaginata. GOMONT, Monogr. des Oscillariées. 1893, p. 40. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 354. Stat. 225°. Hes Lucipara; parmi d'autres algues, récif. Distribution: Europe; Maroc; fles de 1'Admiralité. Le Schizotlirix vaginata formait sur le récif des iles Lucipara une couche friable imprégnée de carbonate de chaux, dans laquelle d'autres algues se trouvaient aussi. Schizothrix Kützing. *l. Schizothrix Gomontii n. sp. Strato rubiginoso, indefinito, crustaceo; filamentis in fasciculos erectos, 2 mm. altos, consociatis ; trichomatibus 1 — 2 plerumque 1 intra vaginam, parallelis, pauce pseudoramosis, ad dissepimentis non constrictis, laete aeruginosis, 1,8 — 2 l8g8- Maros, Célèbes, ) Buitenzorg, Java, leg. TEYSMAN. Distribution: Europe; Abyssinie; Ceylan ; les Indes Néerlandaises ; la Nouvelle Calédonie. Les échantillons n'ont pas la couleur violette ou rougeatre signalée par Bornet mais ils sont de couleur vert olive. En examinant les nlaments au microscope, la couleur bleu violet des trichomes est cependant tres marquée mais elle est cachée par la couleur en général jaunatre des gaines. Le jaune des gaines donne avec Ie bleu violet des trighomes une couleur vert olive aux plantes. Ouelques gaines sont hyalines. Il y a une grande différence dans la hauteur des nlaments. La hauteur des échantillons de Buitenzorg et de Kaju-tanam est de 1 mm., ceux de Maros en ont une de 4 — 5 mm. 5. Scytonema javanicum (Kütz.) Born. et Thur. KüTZiNG, Spec. Alg. 1849, p. 323. Sub nomine Symphyosiphon javanicus. Bornet et Thuret, Notes algol. 1880, p. 148, Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 506. (voy. syn.). Sur des pierres du temple du Boro-Bodur, Java, leg. M. WEBER, 1888. Distribution: Europe ; Amérique septentrionale et meridionale ; la Jamaïque ; Ceylan ; prés de Bombay; Koh-Chang; Java; la Nouvelle Calédonie. 6. Scytonema myochrous (Dillw.) Ag. Dillwvn, Brit. Conferv. 1802. Sub nomine Conferva myochrous. Agardh, Disp. Alg. Suec. 1812, p. 38. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 521. Gorge d'Aarau, Sumatra, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 188S. Distribution: Le Scytonema myochrous appartient aux algues cosmopolites. 7. Scytonema crustaceum Ag. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 39. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 525. Buitenzorg, Java; sur des tuiles, leg. Dr. VoRDERMAN, 1888. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; Java. Je crois que 1'algue des tuiles de Buitenzorg est le Sc. crustaceum a cause de ses rameaux cohérents a la base et de ses ramifications supérieures fréquemment disposées comme 3° 3i celles des Tolypothrix. L'algue vit parmi d'autres algues, savoir Ie Stigonema minutum et Ie Gloeocapsa magma ; ensemble elles recouvrent les tuiles d'une croüte noire et fragile. *8. Scytonema saleyeriensis n. sp. pi. I, fig. i, 2, 3. Strato pannoso, 1 mm. alto, caeruleo-viridi vel fusco nigrescente ; filamentis pseudo-ramosis crassis 16 — 20 p., vaginis hyalinis, lamellosis usque 4 \x crassis. Trichomatibus crassis 8 — 12 p. ; articulis diametro trichomatis brevioribus, rarius subquadratis. Heterocystis subquadratis vel elongatis. Hormogoniis incurvatis, semilunaribus, subito vaginis egredientibus. Pseudoramis egredientibus pluraliter Tolypotrichum modo, rarius Scytonematum modo. He Saleyer prés Célèbes; sur un terrain calcaire non loin d'un ruisseau, leg. A. Wf.BER-VAN Bosse, 1888. L'algue de Saleyer forme un gazon épais, haut de 1 mm., de couleur bleu vert ou brun noiratre. Les filaments sont entrelacés sans former de fascicules dressés et ont une largeur de 16 — 20 ft. Les trichomes ont un diamètre de 8, rarement de 12 u., les article une hauteur de 2 ij. au sommet, de 6 ou 7 ij. en général dans la continuité du trichome, ils sont rarement carrés. Les hétérocystes carrés ou allongés sont hyalins ou jaunatres; les gaines sont hyalines ou teintées en jaune dans les parties rampantes et assez épaisses, jusqu'a 4 ft. La ramification est plutót rare; presque toujours les rameaux sont solitaires et sortent au dessous de 1'hétérocyste ; une seule fois j'ai vu sortir deux rameaux géminés. Les hormogonies, après leur sortie de la gaine, se courbent en croissant ou bien en fer de cheval. Un hétérocyste se forme vers Ie milieu dans 1'hormogonie dont les deux bouts opposés s'allongent et se redressent (pi. I, fig. 3). Par ses pseudo-rameaux presque toujours solitaires et sortant au-dessous de 1'hétérocyste l'algue de Saleyer se rapproche des Tolypothrix mais elle est terrestre tandis que les Tolypothrix sont pour la plupart aquatiques. Il n'y a que Ie Tolypothrix fasciculata Gomont dans la section des Eu tolypothrix, qui soit terrestre. D'après M. Kirchner les Hassallia sont aussi des Tolypothrix, caractérisées par des gaines fragiles et minces. Les gaines du Scytonema saleyeriensis étant solides et assez épaisses, l'algue est déja, a cause de ce caractère, exclus de la section Hassallia des Tolypothrix. Dans mon incertitude j'ai demandé, lorsque j'étudiais cette algue, 1'avis de M. Gomont qui était alors encore en vie et ce savant a eu la bonté de me répondre que M. Bornet et lui considéraient l'algue de Saleyer comme une espèce nouvelle, mais que M. Bornet croyait qu'elle fut un Scytonema, tandis que M. Gomont avangait des raisons valables pour la ranger parmi les Tolypothrix. M. Setchell qui a aussi vu l'algue de Saleyer, partage 1'opinion émise alors par M. Bornet, et une étude renouvelée sur les Scytonema des Indes orientales m'a fait considérer l'algue comme un Scytonema. En effet cette étude m'a fait douter sur la valeur systématique attachée a la différence dans la ramification des Scytonema et des Tolypothrix. J'ai trouvé des plantes, tant aquatiques que terrestres, avec des filaments se ramifiant tantót a la maniere des Tolypothrix et tantót a celle des Scytonema (pi. I, fig. 6). Le Scytonema (ou Tolypothrix) dont il a été question a la page 29, recueilli par moi au petit lac di Atas (Danau di xAtas des indigènes) a des pseudo-rameaux géminés dans 1'intervalle entre deux hétérocystes ou au contact de 1'hétérocyste, ou bien encore un pseudo-rameau solitaire 31 32 sort au contact de 1'hétérocyste. Il est vrai que dans mes échantillons la ramification scytonemoïde était la plus frequente, mais du moment qu'on retrouve les deux ramifications dans une et la même plante, ce caractère n'a pas grande valeur. Pour Ie Sc. Hoffmanni Gomont admettait que les rameaux se forment quelquefois comme ceux du Tolypothrix. J'ai trouvé Ie Sc. javanicum a Java sur les pierres du temple de Boro- Bodur et j'ai déterminé cette algue pour Ie Sc. javanicum a cause de divers caractères, quoique la maniere la plus frequente de se ramifier fut pareille a celle des Tolypothrix. Le Sc. javanicum est considéré par M. Hansgirg comme une subspecies du Sc. Hoffmanni. M. de Wildeman décrit dans „Les Algues de Buitenzorg", des Scytonema a pseudo-rameaux solitaires et géminés-, il ne dit pas si les rameaux sortent au contact de 1'hétérocyste ou entre deux hétérocystes. Gomont donne dans les Myxophycées de Koh-Chang, une figure du Sc. Schmidtii. On remarque dans la figure les deux manières de se ramifier dans le même filament. Tout ceci prouve que la différence en ramification ne suffit pas pour distinguer les Scytonema des Tolypothrix. De nouvelles recherches sur les Tolypothrix éclairciront ces questions: faudra-t-il maintenir le genre Tolypothrix et par quels caractères mieux définis que celui tiré de la ramification, pourra t on le distinguer du genre Scytonema, ou bien faut il 1'unir a ce dernier genre? Les belles recherches de M. Kohl sur le corps central du Tolypothrix lanata aideront peut être les botanistes a démêler ces questions difficiles oü les descriptions actuelles ne nous satisfont plus. L'algue de Saleyer ne représente pas encore un état de développement parfait. Je 1'ai récoltée sur un terrain calcaire prés d'un ruisseau pendant la saison sèche. Au temps des pluies le ruisseau, j'en suis convaincue, déborde et recouvre le terrain environnant de ses eaux. Il serait interessant de poursuivre le développement du Scytonema saleyeriensis durant et après les averses tropicales. Fam. Stigonemaceae (Hass.) Kirchner. MastigOCOleus Lagerheim. *i. Mastigocoleus tcstarum Lag. Lagerheim, Note sur le Mastigocoleus, nouveau genre des algues de Pordre des Phycochro- macées, Notarisia 1S86, p. 65, t. 1. FORTI, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 564. (voy. syn.). Stat. 193. Ile Sula Besi, récif. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; la Jamaïque. Hapalosiphon Naegeli. *i. Hapalosiphon laminosus Hansg., f. indica n. f. Strato calce non indurato ; filis adultis 7,2 — 8 a crassis. Rivière prés de Pare Pare, cóte occidentale des Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. 32 33 Dis tri bu t ion : Europe; Amérique; Asie. L' ' Hapalosiphon laminosus a été trouvé en Europe, en Amérique et en Asie; c'est donc presqu'une algue cosmopolite. C'est un fait bien connu que cette algue peut revêtir des formes dissemblables en diverses localités et c'est pourquoi j'ai cru que 1'algue de Pare Pare appartient de même a cette espèce, bien que la dimension de ses trichomes soit un peu supérieure a la dimension indiquée pour H. laminosus: (6 p.). Excepté cette légere différence 1'algue est conforme a la description de 1'espèce: les rameaux, rappelant les Anabacna, sont nombreux ; les hétérocystes sont en général beaucoup plus longs que larges. Xi Hapalosiphon a été trouvé dans les sources d'eau chaude a Carlsbad et aussi dans Ie Rhin. Il parait donc que cette algue peut vivre dans des milieux de température différente, et j'ai pensé, puisqu'elle vit dans les eaux de Carlsbad et dans Ie Rhin, qu'elle pourrait aussi vivre dans la rivière prés de Pare Pare. *2. Hapalosiphon Jlagelliformis (Schmidle) Porti. SCHMIDLE, Hansgirgs Ind. Alg. in Allg. bot. Zeitschr. 1900 p. 53, sub nomine Mastigocladus jlagelliformis. — Hedvvigia Bd. XXXIX 1900, p. 175. FORTI, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 567. Lac de Singkarah; sur des pierres dans Ie lac, leg. A. WEBER-VAN BosSE, 18S8. Distribution : Prés de Bombay. *3. Hapalosiphon [delicalulus W. et G. S. West?) W. et G. S. WEST, Freshwater Alg. of Ceylon in Trans, of the Roy. Mier. Soc. vol. VI, parte III, 1902, p. 203. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 571. Lac d'Apabila, Sumatra, leg. M. WEBER, 1888. Distribution: Ceylan. L'algue d'Apabila est certainement un Hapalosiphon et se rapproche Ie plus de X H. delicalulus. Les cellules des rameaux ont cependant la même hauteur que celles des filaments primaires. Dans les échantillons de Ceylan les cellules des rameaux sont quelquefois tres longues, savoir de 11 — 30 fois Ie diam. de la cellule et surpassent en hauteur les cellules des filaments primaires. Stigonema Agardh. 1 . Stis;oncma Jiormoides Kütz. KÜTZING, Phyc. gen. 1843, p. 215. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 577. (voy. syn.). Buitenzorg, Java; sur des tuiles, leg. Dr. VORDERMAN. Gorge d'Aarau, Sumatra, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Chaine de montagnes du Cyclope, Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1903. Distribution: Europe; Amérique meridionale; ile Réunion ; les Indes Néerlandaises; Australië. 33 SIBOGA-EXrEDlTIE LIX a. 5 34 Aux localités mentionnées 1'algue vivait parmi d'autres algues; ensemble elles formaient un feutrage assez épais sur les rochers, dans la gorge d'Aarau on sur les montagnes du Cyclope. 2. Stigonema miuittum Hass. HASSALL, History of the Brit. freshwater Alg. 1845, p. 230. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 582. (voy. syn.). Buitenzorg, Java; sur des tuiles, leg. Dr. VoRDERMAN. Gorge d'Aarau, Sumatra, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888. Chaine de Montagnes du Cyclope, Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LoRENTZ, 1903. Distribution: Europe ; Java ; Koh-Chang, golfe de Siam ; iles Sandwich ; Brésil ; la Dominique. M. Zopf dans un traite: „Zur Morphologie der Spaltpfianzen". 1882, p. 58, tab. VII, fig- I — 9i raconte, comment il a vu les filaments du Sirosiphon Bornetii se transformer, par une division répétée de leurs cellules, en une masse compacte qu'il nomme Zoogloea ou Zoo- gloëcnstocke. La membrane extérieure des Zoogloea persiste longtemps, mais quelquefois elle se liquifie tantót en un endroit, tantót en un autre et un nombre plus ou moins grand de cellules se détachent du Zoogloea. M. Zopf décrit ensuite comment ces cellules détachées peuvent se diviser encore a la maniere des Gloeocapsa, se transformer en „Dauersporen" ou s'allonger immédiatement en jeunes filaments de Sirosiphon. Les Zoogloea garden t, d'après Ie même auteur, leur couleur jaune tant qu'ils adhèrent ensemble, mais les parties détachées changent leur couleur en rouge jaune, vert d'olive ou rouge brun et les „Dauersporen" ont toujours une membrane rouge foncé. Les Zoogloea ressemblent aux Gloeocapsa par la maniere de se diviser, par leurs membranes emboitées 1'une dans 1'autre et par la couleur de celles-ci et M. Zopf en terminant, exprime comme son opinion que Ie Gloeocapsa Itzigsolinii est un état de Zoogloea du Sirosiphon Bornetii. Dans la „Revision des Nostocacées hétérocystées" MM. Bornet et Flahault, en traitant Ie Stigonema hormo'ides, font aussi mention du Sirosiphoti Bornetii Zopf. Ils font d'abord remarquer que 1'échantillon du Sirosiphon Bornetii, qui a servi aux investigations de M. Zopf, est impur, qu'il contient probablement deux ou trois espèces distinctes dont la plus petite est Ie Stigonema hormo'ides et la plus grosse Ie Stigonema informe. Ils continuent en disant : „Nous n avons pas rencontre les transitions que M. Zopf indique entre ces Stigonema et Ie Gloeocapsa Itzigsohnu, au milieu duquel ils croissent. Tous les algologues savent que la couleur du tégument des Phycochromacées est un caractère de première valeur v). Or Ie passage d'un Gloeocapsa a tégument rouge a un Stigonema a gaine jaune, serait un fait assez étrange pour qu'il fut établi d'une maniere plus complete que M. Zopf ne 1'a fait et de fagon a ne laisser aucune place au doute". J ai été frappée en étudiant les Stigonema des Indes Néerlandaises qu'on trouvait toujours, quand une préparation contenait des Stigonema, aussi des Gloeocapsa, et qu'a Buitenzorg pendant une pluie tropicale, la pluie emporte des toits des cellules du Gloeocapsa Magma en telle quantité que 1'eau en prend une couleur rouge, tandis que les tuiles sont couvertes de Stigonema 1) Naegeli und SCHWENDENER, Das Mikroskop, 2e édit., p. 505. 34 35 auxquels sont entremêlés des Gloeocapsa. Pourquoi ne trouve-t-on pas cle cellulcs jaunes clans les tonneaux oü 1'on récolte 1'eau cles toits? pourquoi est elle toujours colorée en rouge? Je crois avoir trouvé une réponse a ces questions en étudiant des préparations des Stigonema hormoides et minntitm, algues, qui couvraient d'une croüte noiratre les rochers de la p-orcre d'Aarau (Sumatra) et des montagnes du Cyclope (la Nouvelle Guinee). L'étude de nom- breuses préparations — car je tenais a bien voir de facon a ne laisser aucune place au doute — a démontré que 1'observation de M. Zopf sur Ie passage d'un Stigonema a gaine jaune a une algue a tégument rouge est parfaitement juste. A un certain moment de leur développement les cellules des filaments de Stigonema se divisent en trois directions, gardant leur belle couleur vert bleu; chaque cellule s'entoure d'une membrane propre et souvent deux on trois membranes s'enveloppent 1'une 1'autre comme chez les Gloeocapsa, mais ce fait je ne 1'ai pas toujours observé ; seule la membrane extérieure du Stigonema entoure toujours longtemps la masse compacte de cellules („Zoog/oea' Zopf) dans laquelle on ne retrouve qu'avec peine la forme primitive d'une fronde de Stigonema. Ouelquefois la membrane a encore une couleur jaune, mais souvent elle perd cette nuance et devient hyaline; c'est ce que j'ai souvent observé, surtout quand des groupes de cellules se détachent du Zoog/oea. Mais d'autres fois j'ai observé que Ie filament du Stigonema, après avoir perdu la couleur jaune, avait pris une teinte rouge et c'est ce que j'ai presque toujours observé pour les cellules qui s'étaient détachées du Zoog/oea. Celles ei peuvent se diviser a plusieurs reprises, se transformer en „Dauersporen", ou former par des divisions perpendiculaires sur leur axe longitudinal un petit filament qui possède les caractères d'un jeune filament de Stigonema. Toutes ces cellules avaient, dans mes préparations, une teinte plus ou moins rouge, variable peut être d'après 1'intensité de lumière qui les avait frappées. Les „Dauersporen" étaient toujours rouge brun ; j'en ai vu dont la membrane s'était crèvée sous Ie couvre objet; la membrane était divisée en quatre morceaux et les spores mises ainsi en liberté, avaient une membrane hyaline. Il me parait que Ie passage d'un Stigonema a gaine jaune a une cellule a tégument rouge est un fait qu'il est impossible de nier en étudiant les échantillons recueillis sous Ie ciel ardent des Tropiques, et ces cellules rouges sont probablement des algues qu'on a désignées jusqu'a présent du nom de Gloeocapsa. Je n'ose me prononcer sur la relation spécifique entre Gloeocapsa et Stigonema ; il faudrait expérimenter avec des plantes vivantes pour élucider cette question. Il m'a semblé que les cellules du Zoogloea du St. hormoides étaient plus petites que celles du St. minutum mais, dans mes récoltes, les deux Stigonema étaient presque toujours entremêlés, souvent encore avec d'autres algues. Il était impossible de les isoler; et les Zoogloea détachés des différents Zoogloea croissaient ensemble. La dimension des cellules dépend aussi beaucoup du stade de développement , d'un Zoogloea, car au commencement les cellules sont assez grandes mais elles diminuent a la suite des divisions répétées, et il est impossible de savoir oü un Zoogloea en est avec ses divisions, quand on n'en a pas suivi la croissance. Le point principal de mes études, celui sur lequel je voudrais appeler 1'attention, est celui ei qu'un Stigonema a gaine jaune peut se transformer en des cellules a tégument rouge; et la couleur du tégument des Phycochromacées ne serait donc plus un caractère de si grande valeur que le croyaient Naegeli et Schwendener et plus tard Bornet et Flahault. 35 36 Herpyzonema n. g. Fila pseudo-ramosa; pseudo-rami solitarii, sursum simplices basi cruribus duobus diver- gentibus suffulti, rarius Tolypothricis modo liberi. Trichomata intra vaginam crassam, solitaria, apicibus obtusis, incrassatis. Multiplicatio hormogoniis et gonidiis divisione contentus cellularum in tres directiones formatis. *i. Herpyzonema intermedia n. sp., fig. 3, 4, 5. Strato saxis calcareis adpresso, extenso, griseo-viridi, ramoso; filis 8 — 9 fx crassis, primariis et secundariis repentibus, valde tortuosis, arcte intricatis, saepius evidenter torulosis, pseudo- ramis filis primariis similis, rarius singulis sub heterocysta liberis, plerumque sursum simplicibus basi cruoribus duobus divergentibus suffultis. Trichomatibus 4 /x crassis, cellulis cylindraceis vel subsphaericis, longitudine inaequalibus vel cellulis inflatibus, 8 — 9 \j. crassis, post divisionem in eonidiis solutis. Teeumento interno et medio luteo-fusco, externo hyalino, chlorozincico caerul- escente. Heterocystis intercalaribus subquadratis vel diametro longioribus. Hormogoniis (?) longis. Stat. 157. Ile nommée Jef Fam ; sur Ie rocher, exposée a 1'écume des vagues. Le Siboga a récolté Ie Herpyzonema aux pieds du rocher immense qui forme 1'ilót de Fam ou Jef Fam, Jef étant le mot indigène pour ile. Des éclats, enlevés a coup de marteau du pied du roe continuellement baigné par 1'écume des vagues, ont une couleur gris bleu 011 gris verdatre passant au violet et au bleu. Des morceaux entiers ont cette nuance ; on ne distingue pas de taches isolées, et quand on examine un petit morceaux de roe, après 1'avoir traite avec le liquide de Pérényi, on voit que cette couleur intense est due a une couche continue d'une algue filamenteuse qui s'y trouve a un état de pureté rare. L'algue de Jef Fam Fig. 3. Différents fllaments de V Herpyzonema intermedia pour montrer Ia ramification en V renversé (a), le sommet arrondi des trichomes (ó) et les hétérocystes (/<). X 4X5- appartient a la tribu des Stigo7iemaceae (Hass.) Kirchner; elle représente un genre nouveau pour lequel je propose le nom de Herpyzonema a cause de ses filaments rampants. L'algue n'est pas une algue perforante comme je 1'ai cru d'abord; elle croit en s'attachant si fortement aux grains de sable calcaire, qu'il est impossible de 1'étudier sans employer un 36 37 liquide qui dissout Ie calcaire, mais elle ne s'enfonce pas dans Ie roe. Après avoir traite des préparations avec 1'acide de Pyrényi, il reste une couche de filaments enchevêtrés et ramifiés qui courent en toutes les directions, mais il n'y a pas de distinction entre filaments rampants et filaments dressés. Sous une légere pression sur Ie couvre objet les filaments se détachent et c'est alors qu'on peut facilement étudier leur structure et leur ramification (fig. 3). Les filaments se composent de trichomes larges de 4 a 5 u., entourés d'une gaine assez épaisse et lamelleuse, large de jusqu'a 1 1 u. La lamelle interne et moyenne ont une couleur jaune ou jaune brun, la lamelle moyenne surtout a quelquefois une coloration intense, la lamelle externe est hyaline et quelquefois muqueuse; la gaine bleuit traitée par Ie chloroiodure de zinc. Le trichome est constitué de cellules cylindriques et allongées, longues de jusqu'a 1,5 fois le diamètre de la cellule et séparées par des hétérocystes intercalaires , , 1 11 1 i • 1 Y\". 4. Autre partie du tlialle pour montrer souvent un peu plus grands que les cellules du trichome et , ., . ,, . . ,,.> ov^t. vv.wi. uu j^v. t ö 1 la ressemblance entre filaments pnmaires (/■/>.) de COllleur Vert bleu pale (fig. 4). Les cellules du trichome et rameaux (r.). Les trois lignes, dessinées dans A » . , 1'épaisseur de la membvane, repvésentent les ont également une couleur bleu verdatre pale, leur contenu trois lameUes dom ia gaine se compose. xvs- est homogene ou finement granuleux; les granulations sont plus nombreuses quand la cellule se prepare a la division en conidies. A eet eftet les cellules s'agrandissent, la gaine se dissout mais avant la complete dissolution de la gaine, les jeunes conidies sont déja parfaitement visibles dans la gaine (fig. 5). Elles ne sont pas placées en chapelet, mais forment de petites masses de cellules résultant de la division en trois directions de la cellule mère. Les rameaux de X Herpyzouema naissent a la maniere des rameaux du Brachycladia en forme de V renversé ; a leur for- mation deux éléments du même filament concourent : a la base le jeune rameau est composé de deux branches écartées, qui supportent une seule file de cellules. Celle ei se dresse ou se courbe vers le substratum, une distinction entre files rampantes ou dressées, n'existe pas. Le sommet des filaments intacts est arrondi, la cellule apicale n'est jamais atténuée ou terminée par Fig 5 Chez a on voit , cel]ules dont un poil ; le jeune rameau au contraire s'élargit souvent vers le le contenu s'est transformé en conidies; chez b des conidies isolées dont la mem- SOmmet. brane, presque invisible dans la cellule Parmi les filaments a gaine colorée j'ai remarqué des merei sest de->a enflee- X +'5- filaments a gaine encore tout a fait hyaline; une ou deux fois j'ai remarqué des trichomes sans gaine. Ils étaient assez longs et distinctement toruleux ; je suppose qu'ils sont des hormogonies, mais je ne les ai pas vu sortir de la gaine. L' 'Herpyzouema a regu le nom d ' int er media puisque le genre a tant de points de rapport avec les genres Hapalosiphon, Fischerella et Brachytrichia. Il se distingue des genres précités par 1'absence totale d'une différenciation entre filaments rampants et dressés: filaments primaires 37 38 et rameaux se ressemblent complètement. La ramification en V renversé est propre au genre Brachytrichia et se retrouve chez 1' ' Hapalosiphon laminosus, raais chez les Brachytrichia les filaments sont atténués et en outre agglutinés dans une gelatine commune; chez X Hapalosiphon laminosus les filaments sont libres mais atténués au sommet, la gaine est mince, les conidies sont placées en chapelet et les Hapalosiphon sont tous habitants de 1'eau douce. La ramification en V renversé fait défaut au genre Fischerella avec lequel X Herpyzonema a en commun des cellules se divisant en éléments chroococcoidiens; Ie genre Fischerella est en outre caractérisé par la grande différence qui existe entre ses filaments rampants et dressés. La découverte d'une seconde espèce d' Herpyzonema, décrite plus bas, m'autorise, a ce qu'il me parait, a placer ce genre dans Ie voisinage des Stigoncma. Le genre Herpyzonema est caractérisé par ses filaments ramifiés en V renversé, par 1'absence d'une différence entre filaments rampants et dressés et par la présence de conidies qui, n'étant pas placées en chapelet, forment des groupes de cellules, résultant de la division de la cellule mère en trois directions. Autant que je puisse en juger les divisions ne sont pas simultanées mais successives. *2. Hcrpyzoticma Lorcntzii n. sp. Strato pulvinato, fusco nigrescente, aliis algis immixtis; filis intricatis 20 — 24 p. crassis, ramosis. Pseudo-ramis sursum simplicibus, basi cruribus duobus divergentibus suffultis, apicibus rotundis. Trichomatibus 4 — 8 [j. crassis, cellulis oblongis vel moniliformibus, aerugineis. Vaginis lamellosis, heterocystis intercalaribus, aurantiacis, oblongis. Gonidiis non observatis. Chaine de Montagnes du Cyclope, Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1903. M. Lorentz a rapporté de la Montagne du Cyclope une algue filamenteuse qui ressemble beaucoup a un Stigonema mais s'en distingue par sa ramification. Les filaments sont rameux, mais les rameaux ne sortent pas de la gaine comme chez les Stigoncma ; ils sont composés inférieurement de deux branches écartées qui supportent supérieurement une seule file de cellules. C'est enfin la ramification en V renversé, commune aux Brachytrichia, et qui se trouve aussi chez le Hapa losiphon la m i 110 sus. Le genre Brachytrichia a cependant tous ses filaments agglutinés dans une gelatine commune et chez le H. laminosus les filaments dressés et rampants sont différents ; caractères qui ne se retrouvent pas chez 1'algue de la Montagne du Cyclope. L'algue de M. Lorentz se rapproche le plus du nouveau genre Herpyzonema ; la couleur et la consistance de la gaine sont les mêmes chez les deux algues, - - abstraction faite de ce que 1'une des deux est une espèce plus forte que 1'autre — chez toutes deux les filaments primaires et secondaires ne laissent pas voir de différences et les sommets des rameaux sont obtus. L 'Herpyzonema intermedia est cependant caractérisée par la présence de conidies et je n'ai vu tracé de ces organes chez X H. Lorentzii. Mais je n'ai vu que des échantillons d'une seule récolte et c'est tres possible qu'on trouvera ces conidies dans d'autres échantillons. Cette absence de conidies ne me parait donc pas une raison pour séparer l'algue de la Nouvelle Guinee du nouveau genre; et par la découverte de 38 39 \' H. Lorentzii avec ses longs filaments ramifiés, peu enchevêtrés, rampants sur Ie substratum, il m'a semblé que Ie genre Herpyzonema se place dans Ie voisinage des Stigonema a filaments sous uniformes. (Subgenus Sirosiphon Thuret). Nostochopsis Wood. i. Nostochopsis lobatus Wood. WOOD, Prodr. of a Study of the freshvvater Alg. Proc. of the Amer. Phil. Soc. Philadelphia, 1S69, p. 126. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 592. Singkarah, Kaju Tanam et Manindjau, Sumatra, 1 Pare Pare et Luwu, Célèbes, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 1888. Bombang, ile Florès, | Distribution: Indrapura; Sumatra; Brésil. Ouelques uns des échantillons ont 1111 diamètre de 9 cm. L'algue parait avoir une large distribution dans 1'Archipel ; je 1'ai trouvée a Bombang et a Pare Pare dans une rivière et dans les lacs de Singkarah et de Manindjau, Sumatra. L'algue était toujours a 1'état libre non attachée. *2.. Nostochopsis Wichmannii1) n. sp. PI. I, fig. 7, 8, 9. Thallo pulvinato, aeruginoso, solido, usque ad 8 mm. diam. et alto usque ad 2 mm.; filis rectis vel radiantibus e basi ad peripheriam, ramosis. Cellulis saepe ad genicula contractis, ad basim monoliformibus, 5,4 p crassis, interdum 7,2 p, semper 7,2 p. longis, sursum cylindricis 3,6 p crassis, 7,2 — 12,4 p longis. Heterocystis lateralibus exsertis vel intercalaribus. Loka; sur les flancs du pic de Bonthain, leg. A. WEBER-VAN Bosse, 1888. L'algue de Loka ressemble par plusieurs caractères au Nostochopsis Hansgirgii, mais elle s'en distingue par son thalle en forme de coussinet solide, de couleur bleu vert clair et par la plus grande dimension de ses cellules. Le N. Wichmannii croit attaché a de la mousse dans la petite cascade de Loka, et sur ce substratum l'algue forme des coussinets solides ayant un diam. de 4 — 8 mm. et une hauteur de jusqu'a 2 mm. a 1'état frais. Vus sur une coupe verticale menée a travers le thalle, les filaments rayonnent de la base vers la periphérie en formant des zones concentriques, un peu a la maniere de quelques Rivnlaires. Les filaments a grosses cellules occupent les zones inférieures, les filaments a cellules cylindriques, moins larges, les zones supérieures. Les grosses cellules ont en général une largeur de 5,4 p, mais j'en ai vu qui avaient une largeur de 7,2 p. Les cellules cylindriques ont en général un diam. de 3,6 p. sur une hauteur de 7,2 p, voire même de 12,6 p.. Souvent les gros filaments sont encore enveloppés d'une espèce de gaine; avec cette gaine ils ont un diam. de ± 12 p. Les hétérocystes sont latéraux ou intercalaires ; les derniers sont rares. Les hétérocystes latéraux ont une largeur de 1) L'algue a recju le nom de Wichmannii en honneur de M. le professeur WlCHMANN de 1'Cniversité d'Utreeht, notre compagnon de voyage a Loka en iSSS. 39 40 9 a sur une hauteur de 7,2 jx; les hétérocystes intercalaires ont une largeur de 5,4 sur une hauteur de jusqu'a 12,5 u. Les hétérocystes ne se colorent pas en bleu ou en pourpre par Ie chloroiüdure de zinc; sous 1'influence de ce réactif leur contenu prend une teinte jaune claire; Ie contenu des autres cellules prend avec Ie même reactif une teinte plus foncée. La gaine ne se colore pas, ni par Ie chloroiodure de zinc, ni par la fuchsine ou Ie bleu de méthylène; la saffranine lui donne une légere teinte rosé. J'ai cherché en vain (sur les échantillons examinés) la transformation des cellules des filaments en „cocci". — Je n'ai vu tracé de ces organes reproducteurs, décrits par M. Wille, mais ceci ne prouve Hen contre les observations du savant algologue norvégien, car mes plantes datent toutes d'une seule récolte. Fam. Rivulariaceae (Menegh.) Kirchner. Dichothrix Zanardini. *i. Dichothrix penicillata Zan. ZANARDINI, Plantarum in mari Rubro hucusque collectarum enumeratio, 1858, p. 89. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 644. Stat. 43. He Sarasa, iles Postillon. Distribution: Mer Rouge; Indes occidentales. J'ai trouvé Ie Dichothrix penicillata sur des feuilles de Posidonia conservées dans de 1'alcool. La plante était melée a des Céramiacées et avait perdu sa couleur bleu vert foncé ; les trichomes avaient encore une teinte jaunatre, la gaine était épaisse, hyaline et lamelleuse, non uniforme comme Zanardini la décrit pour la plante de la mer Rouge. Je n'ai pas vu Ie poil caractéristique du genre; il était tombe dans tous les individus que j'ai pu examiner, mais j'ai vu la longue gaine vide et atténuée qui entoure ce poil. Calothrix Ag. *i. Calothrix parasitica Thur. THURET, Essai de classif. des Nostochinées, in Ann. d. Sc. nat., 6« sér. Bot. I, 1875, p. 381. BORNET et FLAHAULT, Revis. d. Nostocacées hétéroc, in Ann. d. Sc. nat. Bot. 7e sér. vol. III, 1886, p. 357. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 612. Thursday Island, leg. Dr. H. A. Lorentz; dans la gelee du Bactrophora vermicularis. Distribution: Europe; Amérique meridionale et septentrionale. Je crois que Ie Calothrix du Bactrophora est Ie Calothrix parasitica Thur. puisqu 'il a les mêmes dimensions que cette algue et qu'il vit réuni en petits groupes parmi les filaments périphères du Bactrophora, algue qui rappelle les Némaliées, par ses filaments périphères réunis ensemble par de la gomme en une couche continue. La base du Calothrix des Indes est 40 4i couchée mais, quoique dans quelques échantillons elle soit distinctement en forme de bulbe, j'en ai vu d'autres, oü Ie filament s'amoindrissait régulièrement de la base jusqu'au sommet. Ces filaments ei rappelaient les filaments du C. aeruginea. L'absence de hétérocystes intercalaires et la vie parasitique parmi les filaments périphères du Bactrophora, m'ont cependant semblé démontrer que cette algue est Ie C. parasitica. Kützing en a donné une figure dans ses Tab. Phyc. torn. IX, tab. I, et 1'a désignée du nom de Mastichothrix oöscura. *2. Calotlirix aeruginea Thur. Thuret, Ess. de classif. d. Nostoch. 1875, p. 10. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 612. (voy. syn.). Stat. 9. Djangkar, cöte septentrionale de Java; sur Dictyospliaeria intermedia. Stat. 163. Détroit de Selée, Nouvelle Guinee; sur du bois. Stat. 258. Tual, ile Kei; sur Padina. Stat. 279. Ile Roma; sur un rocher, entremêlé a un Ralfsia. Distribution: Europe ; les Antilles, la Jamaïque; Australië oriëntale et meridionale; Ile Tongatabu ; Cap de Bonne Espérance. *3. Calothrix crustacea Thur. Thuret, in Notes Algol. fase. I, 1878, p. 13. Bornet et Flahault, Revis. d. Nostoc. hétéroc., in Ann. d. Sc. nat. Bot. 7e sér., vol. III, 1886, p. 359. Forti, in de Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 613. (voy. syn.). Stat. 176. Ile Misol; sur un rocher. Distribution: Europe; Koh-Chang, golfe de Siam; ïleRéunion; Australië; la Nouvelle Calédonie; Californie; Florida. Le Calothrix de Misol a des filaments en général d'un diam. de 7 — 9 — 11 ^, quelques filaments seulement ont un diam. de 18 fi. L'algue a des hétérocystes basilaires et intercalaires, une gaine lamelleuse, avec lamelles disposées en entonnoirs superposés au sommet, hyalines et jaunes, quelquefois alternantes. Je crois, a cause de ces caractères, que l'algue de Misol est le C. crustacea quoique, selon Bornet et Flahault, cette algue ait des filaments larges de 1 2 — 20 p.. *4. Calothrix fusca (Kütz.) Born. et Flah. Kützing, Phyc. gen. 1843, p. 232. Bornet et Flahault, Revis. d. Nostoc. hétéroc, in Ann. d. Sc. nat. Bot. 7e sér., vol. III, 1886, p. 364. Lac nommé Situ Bagendit, Java; dans le mucus d'un Chaetophora. Lac Singkarah, Sumatra ; dans un Nostoc, leg. A. WEBER-VAN BüSSE, 1888. Distribution: Europe; la Guadeloupe, les Antilles. SIBOGA-EXPEDITIE LIX<7. 6 Le Calothrix fusca est une algue d'eau douce et vit dans des Batrachosperma, des Chactop/iora etc. Dans 1'échantillon de Situ Bagendit, j'ai remarqué deux spores a la base d'un filament, conformes au dessin que M. de Wildeman donne des spores du Calothrix javanica dans ses observations sur les algues, rapportées par M. J. Massart. (Ann. Jard. bot. Buitenzorg i°supplém. 1897, p. 41). *5. Calothrix parietina Thur. Thuret, Essai de classif. d. Nostoc, Ann. d. Sc. nat. Bot. 6e sér. vol. I, 1875, p, 381. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 621. (voy. syn.). Stat. 53. Nangamessi, Sumba; sur des pierres parmi d'autres algues. Singkarah, Sumatra; sur des pierres prés du lac, ) leg. A. Weber-VAN BOSSE, Manindjau, Sumatra; sur des pierres prés du lac, ) 1888. Distribution: Europe; Alger; Amérique septentrionale; les iles Sandwich. *6. Calothrix Braunii Born. et Flah. Bornet et Flahault, Rev. d. Nostoc. héter. Ann. d. Sc. nat. Bot. 7e sér., vol. III, p. 368. Pankadjene, Célèbes; dans la rivière, leg. A. Weber-VAN Bosse, 1888. Distribution: Europe; Amérique septentrionale. L'algue recouvrait la pierre sur laquelle elle croissait d'un tapis serre. Elle a une hauteur de presque 0,5 mm.; ses filaments sont droits et serres et ont une largeur de 7,2 u, quelquefois de 11 fx; les trichomes ont une largeur de 5,4. Les cellules sont aussi hautes que larges 011 atteignent un tiers de la largeur; elles sont souvent toruleuses. A cause de ces caractères j'ai cru devoir déterminer l'algue de Pankadjene pour le C. Braunii, quoiqu'elle ait des hétérocystes basilaires et intercalaires et que Bornet et Flahault, dans leur Revision des Nostocacées hétérocystées, ne font mention que de hétérocystes basilaires. Puisqu'on trouve chez le C. aeruginea des échantillons, tantót avec hétérocystes basilaires et intercalaires et tantót sans hétérocystes intercalaires, je n'ai pas voulu séparer l'algue de Pankadjene du C. Braunii a cause de ses hétérocystes intercalaires. Pour completer la diagnose du C. Bratmii Born. et Flah. on n'aura qu'a y ajouter les mots „et intercalari", après „heterocysta basilari". *7. Calothrix mimiscula n. sp. PI. I, fig. 10 — 11. Filis gregariis, stellatim radiantibus, cake imbutis, ad basin bulboso incrassatis et curvatis, 9 ij. crassis, apicem versus sensim attenuatis. Trichomatibus 3,6—4,5 ij. crassis ad basin, in medio parte 1,8 — 3 p. crassis; articulis plerumque subquadratis aut paulo brevioribus. Vaginis hyalinis, chlorozincico iodurato haud caerulescentibus. Lac de Tempé, Célèbes; sur des algues filamenteuses, leg. A. Weber-VAN Bosse, 1888. L'algue de Tempé ressemble beaucoup au Calothrix epiphytica W. et G. S. West, 42 43 mais elle s'en distingue par son thalle étoilé, couvert de carbonate de chaux, sa base bulbeuse et son grand hétérocyste basilaire. Le C. epiphytica est connu de 1'Angleterre et de Mossa- medes (Afrique). Rivularia (Roth) Ag. sect. Gloeotrichia (J. Ag.) Kirchn. *i. Rivularia natans (Hedw.) Welw. Hedwiü, Theoria gener. et fructif. plant, cryptog. Linnaei, 1798, p. 218, sub nomine Tre- inella natans. WELWITSCH, Synops. Nostoch. 1836, p. 17. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 648. (voy. syn.). Lac de Singkarah, Sumatra ; ayec spores, j kg> A_ Weber.van Bosse> i888 Prés de Makassar et de Tempé, Célèbes, ) Distribution: Europe ; la Siberië ; Amérique septentrionale et meridionale ; la Jamaïque ; Afrique tropicale; les Indes orientales-, Australië. Plusieurs des échantillons rapportés sont stériles; un seul a des spores qui sont longues de 80 — 120 u. et ont un épispore lisse. Les échantillons des diverses localités se ressemblent si bien que je crois qu'ils appartiennent tous a la même espèce.' sect. Eurivularia Kirchn. *2. Rivularia haematites Ag. pi. I, fig. 12, 13, 14. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 26. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 668. (voy. syn.). Tempé, Célèbes; eaux saumatres, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe entière; Amérique septentrionale et meridionale. J'ai longtemps hésité avant de déterminer 1'algue de Tempé pour le R. haematites. D'après Bornet et Flahault cette algue est essentiellement une plante d'eau douce, or, je 1'ai récoltée a Tempé dans des eaux saumatres. Le thalle est distinctement zone, incrusté de carbonate de chaux ; les filaments ont une grande ténuité; a la base ils ont un diam. de 4 — 5 p. et au sommet de 1,8 p.. J'ai cependant vu des échantillons de cette algue de diverses localités et ceux ei différaient tous entr'eux et eest pourquoi le courage m'a manqué de designer 1'algue de Tempé comme une espèce particuliere. Elle se distingue cependant par son habitat et la ténuité de ses filaments du type de 1'espèce, tel qu'il a eté décrit par Bornet et Flahault. *3. Rivularia bullata Berk. Berkeley, Glean. of Brit. Alg. 1833, p. 8. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 660. (voy. syn.). Stat. 16. Ile Kangeang, récif. Stat. 40. Hes Paternoster, récif. 43 44 Stat. 296. Cóte meridionale de Timor, récif. Stat. 304. Lamakera, ile Solor, récif. Distribution: Europe; Australië. L'algue a une couleur bleu vert intense, c'est pourquoi je 1'ai cléterminée pour Ie R. bullata quoique la dimension de ses trichomes, qui atteint 1 2 ij. a la base, s'accorde mieux avec la dimension indiquée par Bornet et Flahault pour Ie R. mesenterica. Les filaments adhèrent fermement et ne se détachent pas sous une légere pression sur Ie couvre objet comme c'est Ie cas pour Ie R. polyotis. J'ai trouvé plusieurs petits échantillons que je crois être de jeunes échantillons de la mème espèce, croissant parmi les filaments du Scytonema polycystum. Ces échantillons ne possédaient pas encore les caractères distinctifs de 1'espèce. Brachytrichia Zanardini. 1. Brachytrichia Quoyi (Ag.) Born. et Fl. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 22, sub nomine Nostoc Quoyi. Bornet et Flahault, Rev. d. Nostoc. hétéroc. II, p. 373. Forti, in De Toni, Syll. Alg. vol. V, 1907, p. 680. (voy. syn.). Stat. 86. Baie de Dongala, Célèbes, récif. Stat. 165. Hes Fausses Pisangs, récif. Stat. 174. Ile Waru, récif. Stat. 234. Ile Nusa-laut, récif. Stat. 277. Ile Dammer, récif. Stat. 279. Ile Roma, récif. Thursday Island, récif. leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1907. Distribution: Amérique septentrionale ; ïles Mariannes ; les Mascareignes ; Bornéo \ Ceylon ; Koh-Chang, golfe de Siam. * 2. Brachytrichia maculans Gom. GOMONT, in Joh. Schmidt, Flora of Koh-Chang, Myxoph. hormogonées, 1901, p. 127. Stat. 47. Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, récif. Stat. 165. Hes Fausses Pisangs, récif. Stat. 174. Waru, ile Ceram, récif. Stat. 181. Ambon, récif. Distribution: Koh-Chang, golfe de Siam. Gomont a décrit Ie Brachytrichia maculans, trouvé par lui dans la collection de M. Schmidt, membre de 1'Expédition danoise au Siam. Gomont en décrivant cette algue ne parle par rapport aux organes de la propagation, que de hormogonies qui peuvent atteindre une longueur de jusqu'a 70 ju. Dans mes échantillons j'ai observé que les cellules supérieures de quelques filaments se détachaient les unes des autres, elles se séparaient et la gelatine augmentait sensiblement 44 45 entre elles. J'ai encore remarqué une division des cellules en direction verticale, mais je n'ai pas vu de divisions ultérieures. La gelatine, liquifiée peut-être par 1'eau de nier que j'ajoutais a la préparation, entrenait les cellules en dehors de la gaine. Dans d'autres gaines du même thalle de Brachytrichia, j'ai vu un grand nombre de petites cellules (des conidies?) probablement résultant de divisions ultérieures des cellules, dont j'avais observé les premières divisions au sommet de quelques filaments. Sur mes échantillons séchés je n'ai malheureusement pas pu suivre Ie développement de ces conidies mais Ie fait, que Ie Br. maculans peut aussi produire des conidies, est curieux et démontre 1'existence d'un nouveau lien entre ce genre et les genres Herpyzonema et Hapa los ip kon . 5 1.» 45 CHLOROSPERMEAE Harvey. (CHLOROPHYCEAE). Fam. Tetrasporaceae Wille. Subfam. Chlorangieae Wille. Prasinocladus (?) Kuckuck. *i. Prasinocladus Q) indicus n. sp. fig. 6. Thallo e filamentis brevibus, interdum ramosis constituto. Filamentis e cellulis viridibus, cum membrana crassa interdum stipitem gelatinosum formanti, constitutis. Cellulis verisimiliter cum chromatophoribus sacciformibus, 16 — 28 p. latis, 24 — 40 [j. longis, in facie bipartitionis pauce constrictis, pauce dolioliformibus. Cellulis lubri- ficatione membranae liberatis et verisimiliter stadium cellularum mobilium percurrentibus ante fixationem. Ciliis nee stigmate in plantis siccis observatis. Multiplicatio cellularum vege- tativarum per divisionem horizontalem secundum axem longitudinalem verticalem. Stat. 225°. Hes Lucipara, mer de Banda, récif. Parmi des algues attachées a un morceau de corail du récif de Lucipara, se trouvaient aussi des cellules qui attiraient 1'attention par 1'épaisse membrane dont elles étaient entourées. Cette membrane s'allonge vers la base en une courte tige gélatineuse, on y apercoit des stries concentriques autour des cellules et elle se colore en violet pale par Ie chloroiodure de zinc. Les cellules se divisent par des cloisons verticales — non obliques — sur leur axe longitudinal et forment de courts filaments quelquefois ramifiés au sommet. La maniere dont cette ramification s'accomplit, n'a malheureusement pas été observée. Les cellules contiennent beaucoup d'amydon qui se colore en bleu foncé par Ie chloroiodure de zinc et des chromatophores qui, dans les échantillons séchés, prennent la forme 46 Fig. 6. Prasinocladus indicus. Gvoupe d'individus réunis; a gauche deux individus isolés. 47 de petits morceaux anguleux, — peut ètre ont ils la forme de batonnets a 1'état vivant? — ou paraissent couvrir la partie supérieure de la cellule. Il m'est impossible de donner une bonne description du chromatophore. Dans quelques préparations la membrane épaisse des cellules s'était liquifiée et la cellule, mise en liberté, flottait passivement dans Ie liquide ambiant sous Ie couvre objet. La cellule était morte, ni cils ni stomate n'étaient visibles et pourtant 1'aspect de la cellule rappelait si vivement la forme d'une zoospore, que je ne crois pas me tromper en admettant, qu'a 1'état vivant, les cellules de notre algue se transforment en zoospores. La plante, car eet organisme appartient bien au règne végétal a cause de sa membrane en cellulose et de 1'amydon contenu en ces cellules, appartient a la familie des Chlorangieae et ressemble au genre Prasinocladtis Kuckuck. Elle se distingue assez du Pr. lubricus par ses cellules superposées qui se divisent moyennant des cloisons droites, non obliques, pour la décrire comme une nouvelle espèce, mais, puisque les investigations ont été faites sur des matériaux séchés, il est nécessaire que des investigations nouvelles, faites sur des matériaux vivants, nous éclaircissent encore davantage sur cette algue interessante. Fam. Botryococcaceae Wille. Botryococcus Kützing. i . Botryococcus Braiinii Kütz. Kützing, Spec. Alg. 1S49, p. 892. WlLLE, in Engler u. Prantl, Conjüg. u. Chloroph. Nachtrage, 1909, p. 35. Dans des mares prés de Singkarah, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Cosmopolite dans de 1'eau douce, peut être aussi dans de 1'eau légèrement saumatre. Fam. Protococcaceae Wille. Subfam. Endosphaeraceae Wille. Chlorococcum Fries. *i. Chlorococcum botryoides Rabh. RABENHORST, Krypt. fl. von Sachsen, 1863, p. 137. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. II, 1889, p. 703, sub nomine Protococcus botryoides (Kütz.) Kirchn. Lac d'Apabila, Sumatra, leg. M. Weber, 188S. Distribution: Dans les eaux stagnantes ou coulant lentement, attaché a des corps submergés. 47 4s Subfam. Halosphaereae Wille. Halosphaera Schmitz. *i. Halosphaera viridis Schm. Schmitz, Halosphaera, eine neue Gattung etc. Mitth. Zool. Stat. zu Neapel. I. Bd., i. Heft, p. 67. WlLLE, in Engler u. Prantl, Pflanzenfam. Nachtrage, 191 1, p. 44. Récoltée a diverses stations dans Ie plancton. Distribution: Dans les mers tempérées et froides; dans 1'Océan Pacifïque. Fam. Ulvaceae (Lamour.) Wille. Monostroma Thur. Sect. Eumonostroma De Toni. *i. Monostroma pulchrum Farl. FARLOW, The marine alg. of New England and adjac. coasts, 18S0, p. 41. COLLINS, The Ulvac. of North America, 1903, p. 14. Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ile Lombok, récif. Stat. 40. Kawassa, iles Paternoster, récif. Stat. 169. Baie d'Atja Tuning, Nouvelle Guinee, récif. Distribution: Amérique boreale. La plante de Kawassa ressemble tout a fait a la description que M. Farlow donne du M. pulchrum. La hauteur de ses cellules mesurées a quelque distance de la base, atteint 12 p.. La plante de Labuan Tring est encore tres jeune; elle était attachée aux rochers par quelques rhizines. La fronde du M. pulchrum était toujours étalée sur Ie substratum, jamais en forme de sac. M. Collins n'a également jamais observé une forme en sac du M. pulchrum; et 1'absence de cette forme en sac, m'a fortifiée dans raon opinion que ces jeunes plantes étalées sont Ie M. pulchrum-, Ie M. undulatum ressemble beaucoup au M. pulchrum, mais c'est une plante plus forte, avec des cellules haute de 40 — 50 u. en direction transversale. Le M. ptilchrum est tres répandu dans 1'Archipel Malaisien ; je 1'ai souvent vu sans le ramasser car, a cause de la consistance molle de sa fronde, la plante est difficile a conserver. Sect. Ulvaria (Rupr.) J. Agardh. *2. Monostroma Grevillei (Thur.) Wittr. THURET, in Mem. soc. se. nat. de Cherbourg, vol. II, p. 25, sub nomine Enteromorplia Grevillei. WlTTROCK, Forsök till en Mon. öfver Algslagt. Monostroma, 1866, p. 57. Collins, The Ulvac. of North America, 1903, p. 12. — Notes on Monostroma, Rkodora, 1909, p. 23. Stat. 79. Banc de Bornéo; a une profondeur de 40 — 50 m. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; Australië. 48 49 La plante du banc de Bornéo est stérile; je n'ai donc pu étudier les sporanges ni les comparer a ceux du M. Lactuca, espèce voisine du M. Grevillei. A cause de la forme arrondie de la fronde et des segments qui s'en détachent, je crois que cette algue est Ie M. Grevillei. Cette espèce a été trouvée sur les cótes de la Nouvelle Hollande; dans 1'herbier du muséum de Paris se trouve un échantillon de la Nouvelle Hollande, déterminé par C. Agardh. L'algue est bien connue dans les régions boréales et méridionales de 1'Europe et de l'Amérique. Il est curieux qu'elle a été trouvée dans 1'Archipel Malaisien a une profondeur de 40 — 50 m. En sortant de la drague elle était encore attachée a des débris de corail, je ne 1'ai jamais vue a 1'état flottant. Sect. Letterstedtiaria. *3. Monostroma Sandei n. sp. PI. II, fig. 7, 8. Thallo membranaceo, monostromatico, callo radicali adnato, sicco viridi-nigrescente, profunde laciniato, laciniis inferne linearibus, sursum sensim latioribus, subpinnato lobatis, margine undulato. Cellulis partis medianis laciniarum altioribus quam cellulae partis lateralis laciniarum. Cellulis medianis altis 32 — 36 ft, cellulis lateralibus altis 24 — 28 p.. Sporis in cellulis marginem thalli occupantibus evolutis. Baie de Male Kaba, cóte sud ouest de 1'ile Sumba, leg. Dr. G A. J. VAN DER SANDE, 1909. L'algue dont il s'agit ici, ressemble par Ie port aux Letterstedtia mais elle se distingue par sa fronde partout monostromatique excepté a la base, oü elle s'est épaissie en un court pédicelle par 1'allongement des cellules basales, tout juste comme chez les autres Ulvacées. La plante se rapproche de la section des Ulvaria (Rupr.) J. Ag. parce que ses cellules, anguleuses ou arrondies, sont séparées par une membrane distincte et ferme. Sur une coupe transversale celles qui sont placées dans la région médiane, ont une hauteur de 32 — 36 p., tandis que celles qui sont placées vers la périphérie, n'en ont que 24 — 28 p. Ces mesures m'ont paru a peu prés constantes dans toute la fronde, a la base seulement j'ai remarqué des cellules hautes de 60 p. La fronde est un peu plus épaisse au milieu, a cause de la plus grande hauteur des cellules en cette partie. Mais si Ie M. Sandei rappelle les Ulves par la consistance de sa fronde, elle rappelle les Letterstedtia surtout Ie Letterstedtia petiolata par la maniere dont elle se développe. Sa membrane au bord ondulé et élargi, se divise en plusieurs segments; chaque segment s'allonge en se divisant de nouveau ou en développant Ie long de son bord, des lobes sous pinnatifides qui peuvent s'allonger a leur tour. La base des segments est souvent rétrécie, Ie sommet en général élargi et il y a une différence entre la partie médiane de la fronde et les segments latéraux. Le 31. Sandei se distingue des autres Monostroma par des caractères qui ont fait séparer les Letterstedtia des Ulva. Si je n'ai pas séparé le M. Sandei des autres Monostroma, c'est parce que 1'histoire de son développement est encore si peu connue. Les sporanges se trouvent sur le bord des segments, mais la déhiscence des spores n'a, p. ex., pas pu être observée parce que la plante était séchée. 49 SIBOGA-EXPEDITIE LlXfl. 7 5° On a créé la section des Ulvaria pour les Monostroma dont Ie tissu rappelle la consistance de celui des Ulva\ je propose Ie nom de Letterstedtiaria pour une section qui comprendra Ie M. Sandei, algue caractérisée par une ramification a la maniere du L. petiolata. L'algue a recu Ie nom de Sandei en honneur de M. Ie Dr. G. A. J. van der Sande, médecin de la marine royale néerlandaise, qui a tant fait pour élargir nos connaissances de la faune et de la flore de 1' Archipel. Sa mort prématurée a été vivement regrettée. Ulva L. *i. Ulva Lactuca L. LlNNÉ, Spec. Plant. II, 1753, p. 1163. DE Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 111. (voy. syn.). Setchell and Gardner, Alg. of Northwestern America, 1903, p. 209. var. rigida (Ag.) Le Jolis. Le JOLIS, Liste des Algues marines de Cherbourg, 1880, p. 38. Stat. 104. Archipel Sulu; sur le rivage. Stat. 172. Ile Gisser; sur le rivage. Distribution: Océan Atlantique; mers septentrionales ; cótes de Brésil; détroit de Magellan; Mossamedes, Afrique. L' Ulva Lactuca var. rigida n'a pas encore été trouvée dans 1'Archipel Malaisien et c'est aussi avec quelque doute que je désigne de ce nom les algues de Sulu et de Gisser, car on trouve des formes de X Ulva fasciata qui ressemblent tant a VU. Lactuca var. rigida, qu'on ne sait presque pas a quoi s'en tenir. Les cellules a la base des algues de Sulu et de Gisser sont allongées en palissade et entre les deux couches on remarque des rhizines inter- lamellaires, mais ces rhizines se trouvent seulement sur une longueur de quelques millimètres; 1'épaisseur de la fronde atteint dans cette partie presque 80 jx. Les plantes sont pourtant bien développées et atteignent une hauteur de jusqu'a 17 cm. Par ce peu de développement des rhizines interlamellaires et le peu d'épaisseur de la fronde, ces algues se distinguent de \'U. fasciata, algue pour laquelle j'ai toujours remarque, ainsi que Bornet l) 1'a déja signalé, que les parties, composées de cellules en palissade et de rhizines interlamellaires, ont une épaisseur d'a peu prés 150 a. Les rhizines remontent aussi bien plus haut dans VU. Lactuca que dans 1' U. fasciata. var. latissima (L.) Le Jolis. J. G. AGARDH, TM. Alg. Syst. part III, Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Le Jolis, Liste des Algues marines de Cherbourg, 1880, 1. c. p. 39. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok, récif. Stat. 34. Baie de Labuan Pandan, ile Lombok, récif. Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba,* récif. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, récif. Stat. 71. Makassar et environs. Stat. 86. Dongala, Célèbes. récif. 1) Bornet, Les algues de P. K. A. Schousboe, 1892, p. 192. 5° 5i Stat. 96. Banc de perles, archipel Sülu, 14,5 m. profondeur. Stat. 104. Archipel Sulu, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, 36 m. profondeur. Stat. 240. Ile Banda, récif. Stat. 261. Ile Haut Kei, flottant. Distribution: Océan Atlantique; mers septentrionales ; cótes de Brésil; détroit de Magellan ; Mossamedes, Afrique. La variété latissima a été prise ici dans Ie sens de MM. Setchell et Gardner qui dans leur mémoire plus haut cité, caractérisent les variétés rigida et latissima par ces mots : „Var. rigida includes all the specimens which are lanceolate in general outline, while var. latissima includes all those which show a tendency to be shorter than broad and of a general expanded habit at maturity." 2. Ulva fase ia ta Del. Delile, Flore d'Egypte, 181 3, p. 153. BORNET, Les algues de P. K. A. Schousboe, 1S92, p. 196. Collins, The Ulvaceae of North America, 1903, p. 10. f. lobata Setch. Setchell, Phyc. Bor. Amer. 863. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor. Stat. 86. Dongala, Célèbes. f. caespitosa Setch. Setchell, Phyc. Bor. Amer. 809. Cöte meridionale de Java, leg. Teysman. Birakéké, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: L' Ulva fasciata se trouve dans toutes les mers chaudes. Parmi les échantillons de la f. caespitosa il y en a avec des frondes découpées profon- dément; chaque division porte des lobes opposés ou alternants, plus larges que ceux de la f. caespitosa et moins larges que ceux de la f. lobata, a bords non ondulés. Cette forme ressemble a quelques échantillons du Letterstedtia petiolata, mais la base de la plante, la oü les rhizines interlamellaires se développent, n'a qu'une épaisseur de 100 a 160 u, mesure qui s'accorde parfaitement avec les mesures données par Bornet pour Y Ulva fasciata tandis qu'on trouve indiquée pour Ie Letterstedtia petiolata une épaisseur de 300 a 360^ dans les parties composées de cellules en palissade et de rhizines interlamellaires. Je crois donc que ces algues, malgré leurs frondes profondément découpées et garnies de lobes alternants ou opposés, appartiennent pourtant a 1' Ulva fasciata. 3. Ulva pertusa Kjellm. KjELLMAN, Marine Chlorophyceer fra Japan, Bih. t. K. Svenska Vet. Akad. Handl. Bd. 23, Afd. III, N° 11, 1897, p. 4. Stat. 53. Ile Sumba, récif. Stat. 71. Makassar. Si 52 Stat. 1 8 1 . Ambon ; sur des pierres prés de 1'embarcadère. Stat. 240. Banda, jusqu'a une profondeur de 27 m. Stat. 248. Ile Tiur, récif. Distribution: Japon; Archipel Malaisien. L'algue a déja été trouvée dans 1'Archipel par von Martens, qui 1'a désignée du nom de Phycoseris gigantea f. perforata Kütz. Agardh énumère cette espèce comme synonyme de son Ulva latissima. 4. Ulva rcticulata Forsk. ForskAl, Fl. Alg. Arab. 1775, p. 187. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 113. Stat. 34. Baie de Labuan Pandan, ile Lombok, récif. Stat. 53. Ile Sumba, récif. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Stat. 89. Ile Kaniungan, récif. Stat. 104. Archipel Sulu, récif. Stat. 231. Ambon, récif. Stat. 257. Ile Haut Kei, 52 m. profondeur. Stat. 272. Hes Aru. Célèbes, leg. Dr. TEYSMAN. Cóte meridionale de Java, leg. Dr. Teysman. Distribution: Mer Rouge; Océan Indien. L' 'Ulva reticulata est une algue des plus gommunes dans 1'Archipel Malaisien. Je 1'ai souvent vue sans la ramasser. Mes échantillons accusent une différence notable dans la largeur des frondes. Enteromorpha Link. *i. Enteromorpha flexitosa J. Ag. J. Agardh, Till Alg. Syst. part III, p. 126. Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Bornet, Les Algues de P. K. A. Schousboe, 1892, p. 37. BöRGESEN, The mar. Alg. of the Faröes, 1902, p. 489. COLLINS, The Ulvaceae of N. America, 1903, p. 21. Stat. 6l\ Ile Adonare, rivage. Stat. 64. Tanah Djampea, 30 m. profondeur. Stat. 71. Makassar et Tello, dans la rivière, Stat. 133. Lirung, ile Salibabu. Stat. 172. Ile Gisser, récif. Stat. 180. Ile Ambon. Stat. 192. Sanana, ile Sula-Besi, récif. Stat. 213. He Saleyer. Phare „de Brill", récif, leg. Snackey. Distribution: Europe; Indes occidentales; mer Rouge; Californie; iles des Amis; Tasmanie ; iles Sandwich ; iles Philippines. Toufces les algues récoltées aux diverses stations énumérées ei dessus, avaient des frondes 53 non ramifiées et des cellules placées en rangées longitudinales sur la plus grande étendue de la plante et entourées d'une paroi assez épaisse. La forme des frondes était des plus diverses, elles étaient simples et tubuleuses, ou enflées et crispées comme celles de la forme bullosa de VB. iutestifialis. L'épaisseur de la paroi des cellules variait aussi extrêmément. La paroi toujours assez épaisse dans cette espèce, s'était quelquefois épaissie du cóté intérieur a 1'instar de VB. intestinalis. M. Collins dans son article sur les Ulvacés de 1'Amérique septentrionale remarque que V E. flexuosa remplace VB. intestinalis dans les mers tropicales. Je pense que souvent VE.jlexuosa a été prise et déterminée pour VB. intestinalis dont elle a par trop souvent 1'extérieur. Dans mes récoltes, des thalles avec cellules placées sans ordre, ayant en outre les autres caractères de VB. intestinalis, font défaut. M. Bornet a douté, parait il, que VE.jlexuosa soit spécifiquement différente de V E. intestinalis. M. Börgesen de son cóté considère que les E. micrococca, minima, compressa et prolifera ne sont que des variétés de V E. intestinalis. MM. Agardh, Collins et Reinbold considèrent ces algues comme espèces distinctes ; mais d'après M. Collins VB. lingulata est peut-être comprise dans la diagnose de son E. prolifera. Les Enteromorpha du Siboga ne sont pas assez nombreuses pour me permettre d'avoir une opinion sur cette question des espèces. Je donne simplement Ie nom des espèces auxquelles il me semble, que mes plantes appartiennent par 1'ensemble de leurs caractères. Souvent cependant j'ai douté, s'il fallait attacher plus de valeur a tel caractère ou a tel autre et plus d'une fois j'ai pensé, en les généralisant, aux mots de M. Collins: „intermediate forms are provokingly common". f. Comucopiae Möb. MÖBIUS, Beitr. zur Kenntn. d. Algenfl. Javas, Ber. d. Deutschen Bot. Ges., 1893, Bd XI, Heft 2, p. 126, sub nomine Enteromorpha intestinalis f. Comucopiae Hek. Stat. 172. He Gisser; sur des pierres au bord du récif, non loin du rivage. Distribution: Java. Sous Ie nom d' Enteromorpha intestinalis f- Comucopiae M. Möbius a énuméré une algue de Java qui ressemble parfaitement, a en juger d'après Ie dessin et la description que M. Möbius en a donné, a une algue trouvée par Ie Siboga sur Ie récif de Gisser. Il vaut peut être mieux designer cette algue du nom d' Enteromorpha flexuosa f. Comucopiae Möbius puisque selon M. Collins VB. flexuosa remplace VB. intestinalis dans les mers tropicales, et que 1' algue de Java, ainsi que celle de Gisser, a les cellules placées en lignes longitudinales plus ou moins distinctes. Les plantes de Gisser sont souvent infestées par d'autres algues filamenteuses. 2. Enteromorpha prolifera (Fl. Dan.) J. Ag. J. Agardh, Till Alg. Syst. part III, p. 129. Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Collins, The Ulvaceae of N. America, 1903, p. 21. Stat. 40. Hes Paternoster, récif. Stat. 47. Bima, ile Sumbawa, récif. 53 54 Stat. 71. Makassar et ses environs; dans la rivière de Maros. Stat. 213. Saleyer. He Doffer; attaché a du bois mort, rejeté par les vagues au rivage, leg. Dr. VAN DER Sande, 1908. Distribution: Europe; Indes occidentales ; Californie; Java. En dehors des échantillons ramassés aux diverses stations indiquées ci-dessus, j'ai recueilli des Enteromorpha qui s'étaient développées sur la quille du Siboga. Les frondes sont filiformes ou capillaires, ramifiées, avec cellules placées en rangées longitudinales et presque carrées. Les branches ressemblent a 1'axe principal et ne sont pas monosiphonées au sommet. Je crois que ces plantes appartiennent a XE. prolifera. L 'Enteromorpha prolifera a été trouvée par M. Massart aux environs de Buitenzorg dans de 1'eau douce. *var. tubulosa (Kütz.) Reinbold. KÜTZING, Tab. Phyc. VI, 1856, p. 11, tab. 32. REINBOLD, Die Chlorophyceen der Kieler Föhrde, Sep. Abdr. „Schrift, d. Naturw. Ver. f. Schleswig-Holstein", Bd VIII, Heft 2, 1S90, p. 117. He Letti, leg. Prof. Dr. MOLENGRAAFF, 19 10. Distribution; Europe. Par Ie vent et les vagues X Enteromorpha prolifera, var. tubulosa est apportée en telles quantités sur Ie récif de 1'ile Letti, qu'elle y forme une couche épaisse. Cette couche consiste presqu'entièrement en une seule espèce; les rares fragments d'autres algues, entremêlés a cette masse compacte & Enteromorpha, sont dimciles a déterminer. *3. Enteromorpha Linza (L.) J. Ag., f. lanceolata J. Ag. J. AGARDH, Till Alg. Syst. part. III, p. 134, Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Kützing, Tab. Phyc. t. VI, 1856, tab. 17, sub nomine Phycoseris lanceolata. Stat. 34. Baie de Labuan Pandan, ïle Lombok. Distribution: Europe; Indes occidentales; Brésil; Pérou; Tasmanie. L'algue de Labuan Pandan a une fronde allongée, quelquefois rétrécie, a bord ondulé et plissé, avec cellules en rangées longitudinales a la base et inordinées au sommet. Les deux couches adhèrent au milieu de la fronde et entourent une petite cavité vers Ie bord de celle ei, exactement comme Agardh Ie décrit et Ie figure dans la pi. IV fig. 110 de son mémoire plus haut cité. *4. Enteromorpha lingtclata J. Ag. J. AGARDH, Till Alg. Syst. part III, p. 143, Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. COLLINS, The Ulvaceae of N. America, 1903, p. 21. Stat. 47. Baie de Bima, ïle Sumbawa, rivage. Stat. 50. Baie de Madura, ile Florès, rivage. 54 55 Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 61. Lamakera, ile Solor; sur des rochers. Stat. 86. Dongala, Célèbes. Stat. iS 1. Ile Ambon, récif. Stat. 213. Ile Saleyer, 9 a 34 m. profondeur. Distribution: Europe; Amérique septentrionale ; Tasmanie et la Nouvelle Zélande. Je n'ai point vu d'échantillon authentique de X Enteromorpha lingulata mais les échan- tillons recoltés s'accordent bien avec la descrlption donnée par Agardh de cette espèce. M. Reinbold, qui a vu un de mes échantillons me 1'a renvoyé avec les mots: E. lingulata?. écrit en crayon sur la feuille. 5. Enteromorpha crinita (Roth) J. Ag. ROTH, Catal. bot. 1797, p. 162. J. Agardh, Till. Alg. Syst. part III, p. 145, Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Stat. 71. Makassar et environs. Stat. 104. Archipel Sulu. Stat. 248. Ile Tiur, récif. Thursday Island, récif, leg. Dr. H. A. Lorentz, 1907. Distribution: Europe; Amérique septentrionale; mer Rouge. *6. Enteromorpha Hopkirkii Harv. HARVEY, Phyc. Britann. tab. 263. J. AGARDH, Till Alg. Syst. part III, p. 15 r, Lund's Univ. Arsskrift, t. XIX. Stat. 47. Prés de Bima, ile Sumbawa, 55 m. profondeur. Makassar, leg. A. Weber-van BOSSE, 1888. Distribution: Europe-, Amérique septentrionale; Indes occidentales ; Hes Sandwich (?). L'échantillon de la stat. 47 est tres frêle, haut d'un centimètre. Cette forme minuscule s'explique peut être par la grande profondeur d'oü la plante a été retirée par la drague. •7. Enteromorpha forta (Mert.) Reinb. PI. V, fig. 5. Mertens, Jürgens Dec. XIII, N° 6, sub nomine Conferva torta. REINBOLD, Rev. von Jürgens' Alg. aquaticae, Anhang, La Nuova Not. 1893, p. 201. Stat. 125. Ile Siau. Stat. 165. He Daram, Fausses Pisangs. Stat. 168. Flottant entre les iles Daram et Sabuda. Stat. 2i5a. Prés de Kabia, mer de Banda. Stat. 272. Dobo, iles Aru. Pare Pare, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe; Amérique septentrionale. Je dois la détermination de cette algue a 1'obligeance de M. Reinbold. \J E. torta se trouvait sur Ie récif, attachée a d'autres algues ou bien flottant dans la mer, quelquefois a une grande distance de la cóte comme p. ex. dans la mer de Banda. Les 55 56 frondes flottantes avaient formé des masses enchevêtrées, dont une partie imitait des vésicules remplis d'air qui aidaient a maintenir les algues a la surface de 1'eau. Dans ces pseudo vésicules (PI. V, fig. 5) les frondes étaient si serrées les unes contre les autres, qu'elles formaient une paroi autour d'une cavité centrale remplie d'air. Ces pseudo vésicules étaient plus clairs que Ie reste des plantes et attiraient notre attention lors du passage du Siboga a travers la mer de Banda. Fam. Ulotrichaceae Wille. Microspora Thuret. 1. Microsfiora Bosset Richt. Richter, in Phykotheka univers. N° 534. Garut, Java; dans une source d'eau chaude venant du Telaga Bodas, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Java. Sous Ie nom de Microspora Bossei M. Richter a décrit une algue de Java qui se trouvait en grand nombre dans une source d'eau chaude, prenant son origine dans Ie Telaga Bodas (lac Blanc) prés de Garut. Fam. Chaetophoraceae Wille. Draparnaudia Bory. *i. Draparnaudia glomerata (Vauch.) Ag. Vaucher, Hist. d. Conf. d'eau douce, 1803, p. 114, sub nomine Batracliospermum glomeratitm. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 58. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 192. Luwu, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe-, Amérique septentrionale ; la Nouvelle Zélande. Chaetophora Schranck. *i. Chaetophora pisiformis (Roth) Ag. ROTH, Catal. bot. 1797— 1806. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 27. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 182. Singkarah, Sumatra; attaché a des branches d'arbres, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe; Amérique septentrionale. 56 0/ 2. Chaetophora Oudcmansii Web. v. B. Weber-VAN BOSSE, in Hauck et Richter, Phykoth. univ. N° 437. Padane Pandjang, Sumatra; sur des pierres dans un ruisseau rapide, I , , ,., „ ^ ° „,,,J, b v leg. A. Weber-van Bosse, 1 empe, Celebes, . 000 1888. Ban, cóte septentrionale de Florès, | Distribution: Archipel Malaisien. Le Chaetophora Oudcmansii, ainsi nommé en honneur du professeur C. A. J. A. Oudemans, a été décrit dans le „Phykotheka universalis". L'algue se distingue a première vue des autres Chaetophora par les dimensions de son thalle, qui est quelquefois aussi grand qu'un oeuf de poule. Les filaments qui composent ces larges frondes, sont droits, relativement peu ramifiés, avec des sommets légèrement courbés; les ramifications sont régulièrement sous dichotomes. Les cellules des filaments sont cylindriques, et peu 011 point rétrécies aux articulations, et la cellule, qui se ramifie, s'élargit vers le sommet. La première cloison de la branche se trouve au dessus de 1'endroit oü la branche quitte 1'axe principal. La cellule terminale ne porte point de poil; elle est obtuse ou un peu pointue. Les cellules supérieures des filaments sont larges de 3 — 4 a et hautes de 18 — 24 u. • les cellules inférieures et moyennes sont larges de 5 — 7,2 u. et longues de 60 — 70—1 10 ij.. L'algue parait avoir une assez large distribution dans 1'eau douce de 1' Archipel Malaisien. Chaetonema Nowakowsky. *i. Chaetonema irregularc Nowak. NOWAKOWSKY, in Cohn Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, II, 1, p. j6. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 208. Padang Pandjang, Sumatra, dans la gelee du Chaetophora Oudemansü, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 18S8. Distribution: Endophyte dans la gelatine des Sehisoeh/amys, Chaetophora, Batrachos- permum etc. Europe. Gomontia Bornet et Flahault. *i. Gomontia polyrrhiza (Lag.) Born. et Flah. LAGERHEIM, Öfversigt af Kongl. Vet. Akad. Förh., 1885, N° 8, p. 21, sub nomine Codiolutn polyrrhisum. Bornet et Flahault, Sur quelques plantes vivant dans le test calcaire des Mollusques, Buil. Soc. bot. de France, t. XXXVI, 1889. Dans le test calcaire de mollusques; sur de nombreux récifs dans PArchipel Malaisien. Distribution: Mer du Nord; Atlantique; Méditerranée. 57 SIBOGA-EXTKIMTIE LlXa. S 58 Endoderma Lagerheim *i. Endoderma viride Rke. Reinke, in Bot. Zeitung, 1879, p. 476. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. Snackev. Distribution: Le golfe de Naples; 1'Adriatique; la mer du Nord. Dans la gaine du Lyngbya majuscula j'ai trouvé une algue verte que je ne saurais distinguer de X Endoderma viride. L'algue vit dans 1'épaisseur de la gaine et s'y ramifie abondamment; ses cellules ont une largeur de 3 — 6 — 8 p., et atteignent une longueur de 36^.; les cellules les plus larges sont aussi les plus courtes; je crois que celles la se transformeront en sporanges. Dans chaque cellule se trouve 1111 pyrénóïde et quelque fois même deux vers le sommet d'un filament; j'ai aussi cru remarquer une ou deux petites ouvertures rondes dans la membrane de l'algue, mais j'en ignore la portee, je n'ai jamais vu ni poils ni soies. Par tous ces caractères l'algue du Lyngbya majuscula se rapproche du genre Endoderma Lagerheim et de 1'espèce E. viride Reinke, il est cependant possible que 1'on observe une diffiérence entre l'algue des tropiques et cette espèce quand on en aura trouvé les sporanges. L' Endoderma viride habite la membrane des Deróesia, NitopJiyllum et Porphyra ; X Endoderma Wittrockii, proche parente de XE. viride, les Ectocarpus et Elachista fucicola. Stereococcus Kütz. 1. Stereococcus spongophilus (Web. v. B.) Wille. WEBER-VAN BüSSE, Études s. d. Alg. 1'Arch. mal. I, Ann.' d. jard. bot. Buitenzorg, vol. 8, 1890, p. 79, sub nomine Trentcpohlia spongoplula. WlLLE, in Engler u. Prantl, Die natürl. Pflanzenfam. Nachtrage 1909, p. 84. Lac de Manindjau, Sumatra; en symbiose avec 1'éponge Epliydatïa fluviatilis, leg. A. WEBER- VAN BOSSE, 1888. Distribution: Sumatra. Gongrosira. *r. Gongrosira [viridis Kütz.?). KÜTZING, in Linnaea VIII, 1833, p. 379. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 254. Saleyer; sur le bord d'un ruisseau, parmi d'autres algues, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Distribution: L'Europe entière. L'algue de Saleyer a été trouvée sur le bord d'un ruisseau ; elle est encrustée de calcaire et la dimension de ses cellules s'accorde, quant a 1'essentiel, avec les mesures indiquées pour le Gongrosira viridis. Ouelques cellules dépassent cependant la mesure indiquée par Kützing ; celle ei est d'environ 10 u. pour la largeur des cellules sur une longueur egale ou un peu plus ou moins que le diamètre. Les cellules de l'algue de Saleyer ont une largeur de 8 — 16 p., et sont jusqu'a deux fois plus longues. 5» 59 Parmi les grandes cellules il y en a beaucoup qui sont vides et qui paraissent avoir été des gonidanges. Je n'ai pas pu suivre malheureusement la sortie des gonidies. Je crois que cette algue appartient au genre Gongrosira ; sa dénomination spécifique peut évoquer des doutes, c'est pourquoi j'ai mis un? derrière Ie nom spécifique. Ochlochaete Thw. i. Ochlochaete gratulans Web. v. B. WEBER-VAN Bosse, Sur une noviv. espèce é'Ochlocltaete, Arm. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 2me Supplém. 1898, p. 1. Sur Halimeda macroloba, Makassar. Distribution: Archipel Malaisien. Fam. Valoniaceae Wille. Subfam. Valonicae. Valonia Ginanni. 1 . Valonia Forbesii J. Ag. J. AGARDH, Till Alg. Syst. VIII, Lund's Univ. Arsskrift, t. XXIII, p. 96. HARVEY, Alg. Ceyl. exsicc. N" 75. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 374. Stat. 43. Sarassa, ïles Postillon. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 64. Tanah Djampeah, non lom de Saleyer, 30 m. profondeur. Stat. 71. Ile Barang prés de Makassar, récif. Stat. 78. Lumu-Lumu, banc de Bornéo, récif. Stat. 79b. Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 155. Baie de Wunoh, ile Vaigeu, récif. Stat. 234. Ile Nusa-laut, récif. Stat. 277. Ile Dammar, 45 m. profondeur. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. Snackev. Saonek, prés de Vaigeu, leg. Dr. L. F. DE BEAUFORT, 1909. Distribution: Océan Indien; Ceylan ; Loo-Choo; iles des Amis et iles Sandwich. Dans la collection du Siboga se trouvent des V. Forbesii ayant une hauteur de 5,3 cm. mais Ie plus grand nombre en est plus court. Les algues sont presque toujours distinctement pyriformes; cependant quelquefois j'ai observé des échantillons cylindriques au centre d'une touffe d'échantillons pyriformes. Cette forme en poire est caractéristique même pour des individus de petite taille. L'algue nommée V. Forbesii par M. Grunow et décrite comme ronde dans les „Algen der Novara" p. 35 est plutót Ie V. ventricosa. Cette dernière espèce est bien plus que Ie V. Forbesii, sujette a des parasites de tous genres, surtout a des Mélobésiées, et M. Grunow relève clans son mémoire que ses échantillons sont couverts de parasites. Deux ou trois échantillons du V. Forbesii ont un commencement de ramihcation et semblent livrer passage au V. macrophysa. 59 6o ":2. Valonia ventricosa J. Ag-. J. AGARDH, Till Alg. Syst. VIII, Lund's Univ. Arsskrift, t. XXIII, p. 96. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 374. Stat. 2>7- I'es Paternoster, récif. Stat. 53. Baie de Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat, 65". 70 o' S. I20°34'5E. Draguée a 120 m. profondeur, petit échantillon. Stat. jy. Banc de Bornéo, récif. Stat. 78. Lumu-Lumu, banc de Bornéo, récif. Stat. 81. Ile Sebangkatan, banc de Bornéo, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 123. Ile Biaru, 30 m. profondeur. Stat. 181. Ambon, parmi d'autres algues. Stat. 208. 5° 30' S. 122° 12' E. Trouvée dans la drague; échantillon fertile, avec spores. Stat. 261. Elat, ile Haut-Kei récif. Distri bution : Indes occidentales; ile Tahiti (?). Tous les échantillons, ayant atteint une certaine dimension, sont couverts de parasites, et c'est pourquoi je crois que Ie V. Forbesii de Tahiti, signalé par M. Grunow, est plutót Ie V. ventricosa. Parmi mes échantillons il y en a qui ont un diamètre de 3,5 cm. *3. Valonia utricularis Ag. Agardh, Spec. Alg. 1824, p. 431. Kuckuck, Über den Bau u. die Fortpfl. von Halicystis Aresch. u. Valonia Gin. Bot. Zeit. 1907, p. 166. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 58. Ile Savu, récif. Stat. 93. Sanguisiapo, iles Tawi-Tawi, récif. Stat. 133. He Salibabu, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 15 — 30 m. profondeur. Distr ib u tio n : La Méditerranée ; Madère; Indes occidentales. Parmi les échantillons de Valonia utricularis il y en a un on deux qu'on pourrait peut être aussi designer du nom de V. macrophysa. Ce ne sont cependant pas des échantillons typiques de cette espèce, et Ie nombre de cellules tant grandes que petites en forme de verre de montre, est restreint, tandis que, selon M. Kuckuck, Ie nombre de ces cellules est grand chez Ie V. macrophysa. J'ai donc préféré de designer mes algues du nom de V. utricularis, espèce assez répandue dans 1'Archipel et j'ai fait ceci avec d'autant plus de confiance puisque M. Kuckuck tient les espèces V. macrophysa, V. utricularis et V. aegagropila pour tres proches parents; il est tres difficile de tirer une limite entre les formes extrêmes de chaque espèce. 4. Valonia aegagropila (Roth?) Ag. Agardh, Spec. Alg. 1824, p. 429. KUCKUCK, Über den Bau und die Fortpfl. von Halicystis Aresch. und Valonia Gin. Bot. Zeit, 1907, p. 174. 60 6i Stat. 43. Hes Postillon, récif. Stat. 64. Tanah Djampeah, prés de Saleyer, 30 m. profondeur. Baie de Batavia, récif, leg. Prof. SLUITER. Cóte meridionale de Célèbes, récif, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 18S8. Thursday-Island, récif, leg. Dr. H. A. LoRENTZ 1907. Distribution: La Méditerranée; océan Indien; iles des Amis. 5. Valonia pachynema (Harv.) v. Mart. HARVEY, Alg. Ceylon exsicc. N" 73, sub nomine Valonia confervoides. VON MARTENS, Die Tange der Preuss. Exp. nach Ost-Asien 1866, p. 24, sub nomine Bryopsis pachynema. J. Agardh, Till. Alg. Syst. VIII, Lund's Univ. Arsskrift t. XXIII, 18, p. 378. De TONI, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 438, sub nomine Bryopsis pachynema. Stat. 7. Batjulmati, cóte septentrionale de Java, récif. Stat. 79''. Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 123. Ile Biaru, récif. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster, 27 m. profondeur. Metu Debi, la Nouvelle Guinee septentrionale, leg. Dr. H. A. LoRENTZ, 1903. Distribution: Bermudes ; Hindostan ; Ceylan-, Sumatra ; Iles des Amis; la Nouvelle Hollande. Le V. confervoides a été distribué par Harvey dans ses Algae exsiccatae de Ceylan, mais puisque Harvey n'en a pas donné de diagnose, le nom que von Martens a donné a la même plante en 1865, en y ajoutant une description, est le nom valable. La description qu'AGARDH a donnée de 1'algue de Harvey date de 1886; elle a donc été publiée vingt ans après la diagnose de von Martens. D'après Grunow le V. pachynema [confervoides) serait une proche parente du V. verticillata Kütz. = Ernodestnis verticillata (Kütz.) Borg. Dans la col- lection du Siboga se trouvent plusieurs échantillons du V. pachynema; les plantes formaient des amas enchevètrés sur le récif, tous semblaient se développer a 1'état flottant, aucune plante attachée au substratum, n'y a été trouvée. J'ignore si ces masses assez compactes ont été déchirées de leur support, soit en les recueillant, soit par les vagues. La cellule basale et les rhizoïdes, s'il y en a, me sont inconnus; les branches supérieures sont cylindriques et ne sont point enflées a leur base, et 1'absence d'un renflcment me fait supposer que le V. pachynema est un Valonia et non un Emodesmis. Une fructification du V. pachynema n'a pas encore été observée. *6. Valonia fastigata (Harv.) J. Ag. Harvey, Alg. Ceylon exsicc. N° 74. J. AGARDH, Till. Alg. Syst. VIII, Lund's Univ. Arsskrift t. XXIII, p. 101. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 379. Stat. 104. Archipel de Sulu, plage. Stat. 209. Kabaena, récif. Saonek; prés de Vaigeu, récif, leg. Dr. L. F. DE BEAUFORT, 1909. Distribution: Ile Maurice; Ceylan; iles des Amis; la Nouvelle Hollande. 61 62 Dictyosphaeria Decaisne. Dans un mémoire intitulé „Some Chlorophyceae of the West-Indies", M. Börgesen a donné un apercu sur nos connaissances actuelles du genre Dictyosphaeria. Il a Ie premier, décrit la division du contenu des grandes cellules de cette algue en aplanospores et donné des figures et une descrij)tion soignée du D. van Bosseae. Sur des échantillons provenants des Indes orientales j'ai aussi trouvé une division du protoplasme en petites boules rondes; M. Arnoldi, professeur a 1'Université de Charkow, a eu ]a complaisance de se charger de 1'étude de ces spores et je crois que son article est sur Ie point de paraitre. Une particularité du tissu des Dictyosphaeria ce sont les petites cellules lentiformes disposées ,«. en deux rangées plus ou moins régulières autour de chaque cellule de grande dimension. Askenasy (Algen der Gazelle, p. 9) donne une description de ces petites cellules, mais puisqu'il n'a eu a sa disposition que des Dictyosphaeria conservées dans de 1'alcool, je crois que les observations suivantes, faites sur la plante vivante, ne sont pas sans intérêt. Le genre Dictyosphaeria est tres répandu dans 1'archipel Malaisien, c surtout le D. favulosa dont le thalle peut ac- quérir de grandes dimen- sions, a forme souvent tres curieuse, quand un thalle rampe par clessus un autre. En ces circonstances les cellules de deux thalles adhèrent quelquefois si fortement ensemble, qu'on croirait le thalle di-ou polystromatique, tandis qu'en réalité ce ne sont que des thalles monostromatiques superposés et adherents. Et voyant les cellules des vieux thalles adhérer si fortement ensemble, je fus frappée de voir que les cellules d'un jeune thalle a membrane mince, se détachent aisément les unes des autres. J'ai taché de séparer quelques cellules d'un jeune thalle de Dictyosphaeria sous le microscope, et après quelques essais, ceci me réussissait tres bien sur les matériaux frais. J'ai alors observé que la membrane laterale de chaque jeune cellule est entourée de deux bandes ondulées, une vers en haut et 1'autre vers en bas, comme cela se voit dans la figure schématique 7. Ce sont les ondulations de la membrane de deux cellules qui donnent naissance a ces bandes- et dans la fig. 10 on remarque en effet que les ondulations de la membrane de la cellule I s'ajustent parfaitement dans les ondulations de la membrane des 62 Fig. 7. Figuve schématique. Deux cellules de Dictyosphaeria favulosa. a i lignes ondulées de la cellule a gauche, c. d. lignes ondulées de la cellule a droite ; a 1'endroit oü les cellules se touchent encove on peut voir que les lignes a et e, b et d correspondent. Fig. 8. Ligne ondulée de la mem- brane du Dictyosphaeria vue en dessus. a membrane sous-jacente, visible a travers la ligne ondulée. /', c les membranes. des deux cel- lules contigués. X '30- Fig. 9. Partie de deux cellules détachées 1'une de 1'autre. X >3°- 63 cellules environnantes. Cette figure a été dessinée d'après nature avec la chambre claire. En tirant doucement les. cellules dans ce stade (fig. 8), on parvient a détacher quelques cellules (fig. 9). Les ondulations sont alors encore en communication ouverte avec Ie protoplasme de la grande cellule. Bientót cependant en voit apparaitre de fines granulations (g, d, fig. 10) auprès de 1'ouver- ture de chaque ondulation et celle-ci est peu de temps après, séparée par une mince cloison de la cellule mère et transformée en une des petites cellules bien connues des Dictyosphacria (V, fig. 10). Chaque petite cellule pousse ensuite des haptères (e, ƒ, fig. 10), mais ce qui est bien curieux, elle ne pousse pas ces haptères vers la cellule voisine, mais vers la cellule mère, a qui elle doit son e'xistence. L'adhésion si forte des cellules entre elles du Dictyosphacria ne dépend donc pas directement des haptères. En ce stade les petites cel- lules sont encore de forme a peu prés ronde. Ouand la grande cel- lule augmente en volume et que sa membrane s'étende, la position des petites Cellules uevieilt moins Fig. 10. / Jeune cellule du Dictyosphacria favulosa. a. membrane d'une cellule envi- récnilièrp • elles deviennent lenti- lonnante- /'.membrane de la cellule /. g\ d amas de protoplasme et r, formes par extension. Et, par une division répétée du contenu de la grande cellule, division après laquelle chaque portion s'entoure de nouveau d'une membrane, Ie nombre de rangées de cellules lentiformes peut s'augmenter. Souvent j'ai observé deux et trois rangées de petites cellules dans 1'épaisseur d'une membrane de vieux thalle, et Börgesen a de même dessiné trois séries de cellules lentiformes dans sa fio-. 6, d 1. c. 1. Dictyosphacria favulosa (Ag.) Dec. AGARDH, Spec. Alg. 1824, p. 432, sub nomine Valonia favulosa. DECAISNE, Classif. des Algues in Ann. d. Sc. nat. 2 Ser. t. 16, 1842, p. ló. Sur presque tous les récifs de 1'Archipel Malaisien. Dis tribu tion : Aux Indes occidentales, la Floride; nier Rouge; ïle Réunion ; Ceylan ; Indes orientales; iles Sandwich; iles des Amis; Australië meridionale. 63 64 2. Dictyosphaeria Versluysi Web. v. B. PI. II, fig. 6. WEBER-VAN BOSSE, Note sur Ie genre Dictyosphaeria in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 144. Stat. 58. Ile Savu, sur Ie récif. Phare „de Brill" pres de Makassar, leg. SNACKEY. Plusieuis récifs dans 1'Archipel Malaisien. Distribution: Archipel Malaisien. En décrivant Ie D. Versluysi j'ai surtout appuyé sur ce que la plante se compose durant la vie entière, d'un thalle solide de cellules superposées; qu'elle ne s'étale jamais en une couche monostromatique sur Ie substratum. Elle y forme de petits coussinets plane du cóté supérieur, et de forme irreguliere du cóté inférieur. Par quelques rhizoïdes 1'algue s'attache aux morceaux de corail du récif, et s'adapte, quant a la forme, aux sinuosités que ces morceaux présentent souvent. Les poils ou prolongements cellulosiques qui s'avancent de la paroi dans 1'intérieur de la cellule et atteignent quelquefois une hauteur de 150 p., sont un autre caractère interessant du D. Versluysi. La surface des poils est parfaitement lisse; Ie röle qu'ils ont a remplir m'est encore incompréhensible. Depuis la décou verte du D. Jzersluysi M. Börgesen a trouvé un autre Dictyosphaeria a thalle solide a St. Croix, une des iles danoises aux Indes occidentales. Cette algue, a laquelle il a eu la courtoisie de donner mon nom, se distingue du D. Versluysi par son thalle a cellules assez petites et par ses poils plus courts, a surface inégale. Les cellules du D. Versluysi, tout en étant de dimensions variables, sont en général grandes et atteignent jusqu'a 1,8 mm. de diam.; les cellules du D. van Bosseae ont en moyen, un diam. de 0,5 mm. 3. Dictyosphaeria intermedia Web. v. B. WEBER-VAN BOSSE, Note sur Ie genre Dictyosphaeria, Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 14. Stat. 4. Djangkar, cóte meridionale de Java, récif. Distribution: Archipel Malaisien et ile St. Croix? Le D. intermedia a regu ce nom puisqu'elle occupe, par ses caractères anatomiques, une place intermediaire entre les D. favtilosa et D. Versluysi. Dans la jeunesse cette algue a le thalle solide mais, a un certain age, les cellules centrales commencent a se désorganiser. Les membranes se liquéfient et disparaissent et a la suite de cette désorganisation la partie centrale du thalle se remplit d'une substance muqueuse. Le thalle est petit et globuleux ou oblong globuleux; les cellules, de dimensions variables, n'atteignent tout au plus qu'un diam. cle 450 tj.\ les poils cellulosiques leur font entièrement défaut. M. Börgesen croit avoir retrouvé le D. intermedia a St. Croix. J'ai aussi trouvé les spores de ces deux derniers Dictyosphaeria ; et c'est également M. Arnoldi qui a bien voulu se charger de la description de ces spores ainsi que de celles du D. favulosa. 64 65 Subfam. Anadyomeneae. Struvea Sonder. i. Struvea delicatula Kg. KÜTZING, Tab. Phyc. XVI, p. i, t. 2. MüRRAY, Struvea in Ann. of Bot. Vol. II, 1888, Nu 7, t. 16. De Toni, Syll. I. p. 366. IIarv. Phyc. Austr. t. 101. Cladopliorat anastomosans. Stat. 47. Bucht von Bima, Insel Sumbawa. Stat. 64. Tanah Djampeah, Strand. Stat. 79''. Kabala dua, Borneo-Bank, Riff. Stat. 81. Sebangkatan, Borneo-Bank, Riff. Stat. 91. Muaras-Riff, Ostküste von Borneo. Stat. 129. Karkaralong-Inseln, Riff. Stat. 193. Insel Sula-Besi, Riff; in Alcohol. Stat. 312. Saleh-Bucht, Insel Sumbawa. Stat. 315. Sailus besar, Paternoster-Insein; Korallen- u. Lithothamnion-Boden. Yerbreitung: Neu Caledonien; Westküste von Australien; Indischer Archipel; Ceylon; Guadelupe. Murray (1. c.) nennt diese Art „ maxime variabilis" und fügt hinzu : „On comparing Kützing's figure of this species with Harvey's figure of C/ad. anastomosans one would not be very much disposed, to unite these two". Der Umfang der Variabilitat dieser Pflanze ist durch eigene Anschauung mir nicht genügend bekannt. Die vorliegenden Exemplare zeigen Unterschiede in der Lange und Dicke des stipes, sowie in der Form des reticulum, dessen Peripherie bald mehr oder weniger geschlossen ist, bald fast gar nicht; diese und andere kleine Unterschiede dürften m. E. nur von secundarer Bedeutung sein. Zu bemerken ist, dass nur wenige Exemplare völlig unversehrt sind, einige noch nicht voll entwickelt zu sein scheinen. *2. Struvea n. sp.? Stat. 64. Tanah Djampeah, 30 m. tief. Stat. 86. Dongala, Palos-Bucht. Die hier vorliegende Pflanze möchte ich fast für eine neue Art halten, es scheint mir aber schwierig, sie nach dem vorhandenen Material in zweifelloser Weise festzustellen. Die 4 Exemplare von Tanah Djampeah zeigen ein ziemlich verschiedenartiges Aussehen, gehören aber doch wohl sicher zusammen, da sie ebendieselbe Structur zeigen. Der stipes (bei 2 Exemplaren evident), dessen Lange unbekannt, ist völlig glatt. Hiernach würden von bekannten Arten nur S. delicatula, S. pulckerrima und ev. 5. orientalis Gepp in Frage kommen. Mit den beiden letzteren Arten kann unsere Pflanze aus verschiedenen Gründen nicht identificirt werden. Für ein, ziemlich vollstandiges aber anscheinend junges, Exemplar besteht jedoch eine habituelle Ahnlichkeit mit 5. delicatula. Die Structur cles reticulum aber (dieselbe in allen Exemplaren) scheint weniger mit dieser Art zu stimmen ; das Xetzwerk ist relativ weitmaschig, da die Zeilen der Aste 65 S1BOGA-EXPED1TIF. LIX a. 9 66 verhaltnissmassig lang sind, und ziemlich unregelmassig. Das grösste Exemplar (7:40111.) erinnert in der ausseren Form an S. macrophylla und S. Gardineri Gepp, welche beide Arten aber keinen glatten stipes besitzen. Ware der stipes hier nicht vorhanden, so könnte man schliesslich auch an ein Microdictyon denken und zwar an AI. Montagnei Harv. Friendl. Isl. (siehe die Beschreibung dieser Art!), \vo genau dieselben Fibeln l) wie bei Struvea vorkommen. Die Möglichkeit ist vielleicht nicht völlig abzuweisen, dass hier eine auffallende Varietat oder Form der variabelen 5. delicatula vorliegt mit weitmaschigem, wenig regelmassigem Netzwerk, welches bei spaterer Entwickelung sich Microdictyon-axtxg ausbreitet. Eine unversehrte, völlig entwickelte Pflanze findet in dem vorliegenden Material sich nicht, so dass ich Bedenken trage, über sie ein definitives sicheres Urteil abzugeben. Das (unvollstandige) Exemplar von Dongala dürfte mit ziemlicher Wahrscheinlichkeit hieher gehüren. Ich füge noch hinzu, dass ich 2 Exemplare an Mrs. Gepp sandte mit der Bitte, die Pflanze mit S. Gardineri zu vergleichen; sie hatte die Freundlichkeit mir zu erwidern die Pflanze sei mit jener Art nicht zu identificiren, sie stehe ihrer Ansicht nach S. delicatula nahe. Microdictyon Decaisne. Die Abgrenzung der Arten dieser Gattung ist zur Zeit noch eine völlig unsichere und unklare, wie mir scheint. Die vorhandene Litteratur über Microdictyon bietet nur wenig Hülfe; GRAY (in Journ. of Bot. 1886), J. AüARDH (in Anal. alg. Cont. I) BITTER, zur Morph. u. Physiol. von Microdictyon umbilicatum in Pringsh. Jahrb. 1899, De Toni (in Syll. Alg. I), um nur die umfassendsten Darstellungen zu nennen, stimmen in der Abgrenzung und Benennung der Arten nicht immer überein, und man stösst oft auf die grössten Schwierigkeiten, die verschiedenen Angaben und Ausführungen mit einander in Einklang zu setzen. Um die wünschenswerte Klarheit in die Gattung zu bringen würde es nötig sein, neben der Kenntnis aller betr. Originalexemplare, ein möglichst grosses Materal von' Microdictyon aus allen Meeresteilen untersuchen und vergleichen zu können. Diesen Forderungen konnte ich leider nur in ungenügender Weise entsprechen ; so habe ich mich begnügen mussen, das vorliegende Material gewissermassen nur zu ordnen, zu sichten und für eine zu erhoffende gelegentliche genauere Durcharbeitung und Bestimmung durch eine berufenere Hand vorzubereiten. *i. Microdictyon umbilicatum (Velley.) Zan. De Toni, Syll. I, p. 361. Conferva umbilicata Velley, Linn. Transact. V. p. 169, t. 7. (? Microdictyum Velley anum Deen., M. Agardhianum Deen., M. Calodictyon Deen.?). Verbreitung: Mittellandisches Meer; Rotes Meer; Australien; Sandwich-Inseln. Die Dicke und die Lange der Zeilen, die Enge oder Weite sowie die Form der Maschen des Netzwerkes scheinen, oft in ein und demselben Exemplar, wenig constant zu sein und in gewissen Grenzen zu variiren. Die verschiedene Starke der s. g. Venen sowie deren Verzwei- gungsform dürften m. E. auch nur wenig bedeutsame Unterscheidungsmerkmale abgeben, man begegnet darin an Pflanzen von derselben Herkunft vielerlei Variationen. Einer etvvaigen Duplicatur des Netzes ist für die Artbestimmung m. E. kein Wert beizumessen. Ich beschranke mich darauf, die mehr oder weniger als kosmopolitisch angesehene Art in 2 Formen zu sondern, soweit das vorliegende Material in Frasje kommt. 1) Bezüglich der Ausdriicke fibula, helicoid etc. vergleiche man die Besprechung derselben unter Cladophora p. 82. 66 67 a. kraftige Form. Stat. 129. Karkaralong-Inseln, Riff. Stat. 225. Lucipara-Inseln, Riff. ó. zartere Form. {Microdictyon tenuius J. Ag. Anal. bot. Cont. I, p. 104?). Stat. 78. Lumu-Lumu, Borneo-Bank, Riff. Stat. 79''. Kabala dua, Borneo-Bank, Riff. Stat. 282. Ostspitze Timor. Stat. 315. Sailus Besar, Paternoster-Insein; Korallen- u. Lithothamnion-Boden. Maumeri, Flores, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 18S8. *2. Microdictyon n. sp.? Stat. 133. Lirung, Insel Salibabu, Riff. Borneo. Ich bin nicht ganz sicher, ob die Pflanzen der beiden Standorte zusammengehören, es scheint mir aber sehr wahrscheinlich. Die beiden Exemplare von Lirung zeigen kleine, anschei- nend zerrissene und zerfetzte Fragmente, die keinen sicheren Schluss auf das Ganze der Pflanze zulassen. Das Exemplar von Borneo — ein ziemlich ansehnliches unversehrtes Fragment — ruft auf den ersten Anblick M. clathratum v. Mart. Ost. Asiat. Tang-e t. 4 in die Erinnerung. Die mikroskopische Untersuchung zeigt aber, dass die beiden Pflanzen nicht zu identificiren sind. Das ziemlich feinfadige Netzwerk unserer Pflanze hat Maschen von unregelmassiger Weite und ist daneben von grossen und kleinen runden oder ovalen Löchern durchbrochen. Bei Microdictyon- Arten kommen nun gar nicht so selten Löcher und Lücken im Thallus vor, sei es in folge ausserer Einwirkungen, sei es durch Abortiren von Zeilen oder Zellgruppen. Bei unserer vor- liegenden Pflanze ist jedoch, wie ich annehmen möchte, die Durchlöcherung des Thallus keine zufallige, sondern eine gesetzmassige. Fiir die ev. Aufstellung einer neuen Art dürfte wohl ein etwas ansehnlicheres Material nötig sein, urn zu sicherer Beurteilung zu gelangen. *3< Microdictyon Montagnei Deen.? Harv., Frdl. Isl. Alg. N° 89. (Herb. Dublin) non M. Montagnei Harv. in Dickie Alg. of Isl. of Mangaja. Stat. 78. Lumu Lumu, Borneo-Bank, Riff. Stat. 91. Muaras-Riff, Ostküste von Borneo. Stat. 181. Insel Ambon. Stat. 193. Sanana, Insel Sula Besi, Riff Stat. 261. Elat, Insel Gross-Kei, Riff. Stat. 268. Tual, Insel Kei dula, Riff. Verbreitung: Freundschafts-Inseln. Wie ich glaube, dürften die Exemplare aller Standorte zusammengehören, neben geringen Verschiedenheiten weisen sie alle ein scharfes Characteristicum auf: Die Verknüpfung der Faden findet mehr oder weniger durchgehends durch wohl ausgebildete Fibeln wie bei Struvca statt, 67 68 ein sonst für Microdictyon unbekanntes Vorkommnis. Man glaubt fast, eine Struvca vor sich zu haben. Aber die dürfte sicherlich nicht vorliegen, dcnn an den zahlreichen, und vielfach anscheinend vollstandigen und unversehrten Exemplaren habe ich nie einen stipes oder auch nur die Spur eines solchen entdecken kunnen. Auch von einer Doodlea kann nicht die Rede sein, denn im Wesentlichen findet die Verzweigung unserer Pflanze in einer Ebene statt. Eine Diagnose von M. Montagnei Deen. aufzufinden, ist mir trotz eifrigster Bemühungen nicht oeluno-en, die Pflanze scheint tatsachlich nicht beschrieben zu sein. Gray sowohl wie J. Agardh erwahnen zwar beide die Art, aber mit Worten, aus denen wenig und nichts Sicheres zu entnehmen ist. Sie ist lediglich bekannt durch Harvey's Exsiccat Frdl. Alg. N° 89. Ein Fragment dieses Exs. verdanke ich' der sehr dankeswerten Liebenswürdigkeit von Prof. Wrigiit (Dublin). Unter dem Microscop zeigt sich folgendes Bild: Dicke und Lange der Zeilen etwa wie bei mittelstarken Formen von M. umóilicatum, Netz im Ganzen aber weniger dicht und regelmassig als dort; Verknüpfung der Faden fast durchgehends durch Fibeln, die völlig denen von Struvea gleichen. Die Verzweigung findet in einer Ebene statt, nur vereinzelt treten, besonders am Rande, Astchen um ein Geringes aus derselben heraus (was sich gelegentlich übrigens auch wohl bei anderen Microdictyon-Arten findet). Alle diese in dem HARVEY'schen Exsiccat gesehenen Verhaltnisse finden sich nun genau auch bei unserer Pflanze, so dass ich nicht zögere, sie mit jener zu identificiren. Es lage ja nun noch die Möglichkeit vor, dass die HARVEY'sche Pflanze, die ich in ihrer Totalitiit nicht gesehen, eine Struvea ware, es ist aber doch wohl nicht anzunehmen, dass Harvey sich bei Bestimmung seiner Pflanze bezüglich der Gattung geirrt, einen ev. vorhan- denen stipes ignorirt habe! Es entsteht nun die Frage, ist hier auf die HARVEY'sche Pflanze ein neues genus zu gründen? Ich clenke nein! Mrs. Gepp beschreibt (in Transact. Linn. Society Vol. XII, Part 4, 1909) ein M. pscudohapteron, bei welchem die Verknüpfung der Faden durch Pseudohapteren (Pseudo- fibeln) erfolgt; sie betrachtet ihre Pflanze als Representanten einer besonderen Section der Gattung Microdictyon. Ebendasselbe würde ich für M. Montagnei vorschlagen. Die Diagnose der Gattung wurde dann verandert, erweitert werden mussen, dahin gehend, dass die Verkettung im Netzwerk stattfindet 1. durch einfache Anastomose (d. h. durch Verdickungsringe (Bitter)): M. umóilicatum u. a. 2. durch Pseudohapteren (Pseudofibeln) : M. pscudohapteron. 3. durch achte Fibeln : M. Montagnei. Boodlea Murray et De Toni. *i. Boodlea Siamensis Rbd. RE1NBOLD, in flora Koh Chang (Bot. Tidsk. 1900); Meeresalg. Tor (Hedwigia Bd. 42, 1903). Cladophora coviposita Harv. Frdl. Isl. Alg. N° 107 (108, 109) (Herb. Dublin) non Harv. Journ. of Bot. I. p. 157, non Exs. Mauritius leg. Telfair (Herb. Dublin) non Harv. Exs. Lo-Choo Isl. (Herb. Dublin). Stat. 4. Djangkar, Nordküste von Java. Stat. 71. Makassar. In Alcohol, aber nur meist Fragmente. Stat. 78. Lumu Lumu, Borneo Bank. ) 68 69 In Alcohol, aber nur meist Fragmente. Stat. 86. Dongala. Stat. 89. Kaniungan. Stat. 91. Muaras-Riff, Ostküste von Borneo. Stat. 125. Insel Siau, Strand. Stat. 131. Karakelang-Inseln. Stat. 144. Insel Dammar. Stat. 172. Insel Gisser. Stat. 213. Insel Saleyer. Stat. 261. Elat, Insel Gross-Kei. Stat. 277. Insel Dammar, Strand. Stat. 279. Insel Roma, Riff. Stat. 282. Ostspitze Timor. Stat. 312. Saleh-Rucht, Insel Sumbawa. Maumeri (Flores) u. Birakeke (Celebes), leg. A. WEBER-VAN Büsse, 1888. Lcuchtturm „de Brill" in der Nahe von Makassar, leg. SNACKEY. Verbreitung: Koh-Chang, Golf van Siani; Rotes Meer; Dar es Salam; Samoa; Tongatabu. Seit ich diese Art aufstellte (1900), habe ich einiges weiteres Material vor Augen gehabt, welches mich in der Ansicht bestarkt, dass die Pflanze sicher von B. coacta zu trennen ist. Bei letzterer herrscht im Ganzen eine ziemlich gleichförmige Lange der Zeilen in den verschie- denen Teilen des Thallus vor; die überall sehr dichte Verzweigung ist höchst unregelmassig aber dabei so zu sagen doch nach ein und demselben Typ ; da meistens zudem zahlreiche Fibeln entwickelt werden, sind die Polster sehr dicht und schwammig. Bei B. Siamensis datretren findet man haufig die Zeilen recht ungleich, die- jenigen der Aste vielfach betrachtlich verlangert, die an sich unregelmassige Verzweigung ist mehr wechselncl, hier sehr dicht, dort verhaltnissmassig locker; aus dem Allen resultirt, dass der Thallus nicht so dicht und schwammig ist, da zudem auch die Fibeln zuweilen wenig zahlreich sind. Es ist zu vermuten, dass leicht Teile der Pflanze aus den losen Polstern losgerissen werden und dann frei in Watten flottiren. Die Art scheint haufiVen Veranderungen zu unterliegen gegenüber der ziemlich constant bleibenden B. coacta ; es bezieht sich das sowohl auf die Zelldimen- sionen — in gewissen Grenzen, — die Art der Verzweiguno-, sowie auf die grössere oder geringere Haufigkeit der Fibeln. Bei B. Siamensis kommt es gar nicht so selten vor, dass zwei benachbarte Teile ein und derselben Pflanze ein recht verschiedenes Bild liefern. Bestimmte, scharf abgegrenzte Formen aufzustellen, scheint mir vorlaufig nicht tunlich, da zahlreiche Übergange auftreten. Schon früher (Meeresalg. Tor) sprach ich die Vermutung aus, dass vielleicht nicht selten in den Herbarien unter Cladophora composita eine Boodlca verborgen sei und führte auch ein Beispiel bez. B. Siamensis an. Meine Annahme habe ich seitdem in weiteren Fallen bestatigt gefunden. Diese anscheinend mangelhaft bekannte resp. missverstandene Cladophora genau 69 Fig. II. Bood h-a Siamensis Rbld. Typisches Fragment einer ziemlich locker verzweigten Pflanze ; bei F. fihulao. Yergr. '/u. kennen zu lemen duren Einsicht in die betr. Original-Exemplare (das einzig sichere Mittel!) schien mir daher geboten. Prof. Dr. Wright hatte die grosse Liebenswürdigkeit, (welcher ich hier noch besonders dankbar gedenke), mir die im Dubliner Herbar befindlichen, von Harvey selbst signirten Exemplare von Cladophora composita in Eragmenten zuganglich zu machen. Das Resultat meiner Untersuchungen war folgendes: i. C. composita Mauritius leg. Telfair, worauf die HARVEY'sche Art sich basirt, entspricht im Wesentlichen der Diagnose des Autors und der Abbildung bei Kützing (Tab. phye. IV, t. 67); die Pflanze ist aber zu Boodlca überzuführen, was durch Brand geschehen ist. 2. C. composita Frdl. Isl. Alg. N° 107 (108, 109) ist nicht mit der Mauritius Pflanze identisch, sondern Boodlea Siamensis. 3. C. composita Exs. Lochoo Isl. ist Boodlea coacta. Was nun die Pflanzen der oben angeführten verschiedenen Standorte anlangt, so sind sie bei der unzweifelhaften Variabilitat der Art zum Teil in mehr oder weniger ausgesprochener Weise von einander abweichend. Auf alle die kleinen Verschiedenheiten einzugehen, halte ich nicht für geboten, jedoch erscheint es mir notwendig, das Exemplar von Labuan einer naheren Betrachtung zu unterziehen. Diese Pflanze hat mich zuerst so frappirt, dass ich zweifelhaft war, ob hier nicht eine ganz distincte Varietas (möglicherweise sogar eine neue Art) vorlage. Man trifft namlich auf einzelne Teile im Thallus, wo die Verzweigung eine regelmassig oppo- nirte ist, so dass man glauben könnte, ein Fragment von B. composita vor sich zu haben, zu welcher Art aber m. E. die Pflanze nicht wohl gezogen werden kann, schon aus dem Grunde, weil ihr die für jene characteristischen langen Astzellen fehlen; diese sind hier im Ganzen kurz, kürzer auch, als es im Allgemeinen bei B. Siamensis der Fall zu sein pflegt. Im Übrigen ist die Verzweigung durchaus nicht überall opponirt, sondern in einzelnen Thallusteilen so unregelmassig, wie es bei letzterer Art die Regel ist. Da ich nun bei unzweifelhaften Exemplaren von B. Siamensis gelegentlich in einzelnen Partien wohl eine Tendenz zu opponirter Verzwei- gung, als eine Abweichung von der im Grossen Ganzen herrschenden regellosen, constatirt habe — wenn auch nie in so ausgesprochener Weise wie bei der vorliegenden Pflanze — , so scheint es mir nach Allem richtiger, dieses Specimen von Labuan vorlaufig hier aufzuführen. Eine Beziehung zu B. coacta, auf Grund der verhaltnissmassig kurzen Zeilen der Aste, möchte ich kaum annehmen, da ich bei dieser sehr constanten Art nie eine Neigung zu oppo- nirter Verzweigaine beobachtete. Unsere Pflanze hat von beiden in Frage kommenden Arten etwas, aber mir scheint, dass der ganze habitus weniger dem von B. composita, wie ich diese aus dem Original kenne, nahe kommt, als dem der formenreichen B. Siamensis. *2. Boodlea van Bosseae Rbld. Reinbold, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia. Ser. XVI, 1905, p. 144 '). Rigide, verworrene flache Polster; Filamente seitlich und unregelmassig, hie und da auch wohl opponirt, unten sparsam, oben ziemlich reich verzweigt. Zahlreiche, oft kraftige 1) Versehentlich ist hicv die Pflanze als B. van Bossei ausgefühvt anstatt van Bosseat; ich bedauere, erst jetzt dieses kleine Versehen berichtigen zu können. 70 71 Rhizoide, apicale und seitlich entspringende, vorhanden, welche zuweilen in Helicoide aber auch wohl in mehr weniger scharf ausgepragte Fibeln enden. Fibeln an den Sprosszellen meist terminal, seltener lateral, im Ganzen ziemlich haufig, zuweilen aber auch nur sparsam auftretend. Zeilen im unteren Teil 200 — 350 a, in den Astchen 100 — 200 ij. dick, durchschnitdich 2 — 6 mal langer als der Durchmesser. Farbe dunkelgrün. Stat. 129. Karkaralong-Inseln, Rift". Stat. 133. Lirung, Insel Salibabu, Rift". Stat. 174. Kawa, Insel Ceram [a in Alcohol, b getrocknet). Stat. 225. Lucipara-Inseln, Rift". Stat. 240. Insel Banda, Rift". Stat. 279. Insel Roma, Rift". Stat. 299. Insel Rotti, Rift". Eine sehr characteristische Art, die sich von allen anderen B 'oodlea- Arten durch das Auftreten von, oft zahlreichen, kraftigen Rhizoiden sowie durch die betrachtliche Dicke der Filamente unterscheidet. Die Fibeln an den Spross- zellen sind evident, wenn auch nicht immer so reg-elmassio' ausorebildet wie bei den anderen Arten der Gattuno-. Im Ganzen treten sie ziemlich zahl- reich auf, vereinzelt nur sah ich sie an den Exem- plaren von Kawa, Ceram [o) und von Banda, Riff, die auch insofern etwas abweichen, als die Filamente ein wenig dunner sind und die Verzweigung etwas sparsamer als bei den anderen Exemplaren ist. Wie die Pflanzen der verschiedenen Standorte beweisen, ist auch diese Art variabel, aber doch bei Weitem nicht in dem Maasse wie die vorhergehende. Bei oberflachlicher Betrachtung kann man B. van Bosseae leicht für eine Cladophora (Acgagropila) halten, bis man die Fibeln der Sprosszellen sieht, die bei dieser Gattung- ausgeschlossen sind. In einem Falie sah ich die Art einer Cladophora Aegagropila einge- sprengt; aber auch ohne dass ich die characteristi- schen Fibeln sogleich constatirte, waren doch die Faden unserer Boodlea-Art nicht unschwer von denen der Cladophora durch die starken Dimen- sionen der Endaste und die sehr kraftigen Rhizoide zu unterscheiden. Ob überhaupt Boodlea generisch von Cladophora zu trennen, bleibt nebenbei bemerkt, eine offene Frage. Fig. 12. Boodlea van Bossea Rbld. bei F.fibulae. Vergr. '/2, Boodlea composita (Harv. et Hook nl.) Brand. Brand, Anheft. d. Cladophor. p. p. in Beitr. Bot. C. BI. Bd. 18, Heft 4, 1905. Cladophora composita Harv. Msc. in Journ. Bot. I. p. 157. Exs. Mauritius, Mrs. Telfair (Herb. Dublin) non C. composita Harv. Frdl. Isl. N° 107 (108,109) (Herb. Dublin) non C. composita Harv. Lochoo Isl. (Herb. Dublin). 71 72 Aegagropila composita Kg. Tab. Phyc. IV, t. 6j (Mascarenen I). Cladophora composita Harv. et Hook fil. in De Toni Syll. I. p. 347. Stat. 181. Ambon, Rift". Verbreitung: Mascarenen-Inseln ; Tahiti; Sarawak, Borneo. Der Überführung der C/ad. composita zur Gattung Bood/ca durch Brand kann ich nur völlig beistimmen. Das hier zu erwahnen hat, glaube ich, insofern Wert und Interesse, als mir das HARVEv'sche Original, auf welchem die Pflanze basirt, vorgelegen hat, was, soweit ich ersehe, bei Brand vermutlich nicht der. Fall gewesen, wenigstens wird das 1. c. nicht erwahnt. Das Original hat hier aber doppelte Bedeutung, weil die von Harvey ausgegebenen Exsiccate von Cl. composita durchaus nicht dieselben Pflanzen reprasentiren, wie ich des Naheren bereits oben zeigte. Die Alge von Mauritius entspricht der HARVEY'schen Diagnose und der KüTziNG'schen Tafel recht gut — abgesehen davon, dass von beiden Autoren die Fibeln völlig übersehen resp. ignorirt sind, - - allerdings mit der Einschrankung, dass die opponirte (resp. verticillirte) Verzweieune sich durchaus nicht durch die ranze Pflanze zu finden scheint. Ich habe vielmehr einzelne Partien in der Pflanze constatirt, wo die Verzweigung mehr unregelmassig war, sodass eine gewisse Ahnlichkeit mit B. Siamensis hervortrat. Wie diese Art, so scheint auch B. composita ziemlich variabel zu sein. Brand führt für sie zwei bestimmte Formen auf: f. contracta und f. elongata. Dass sich die beiden Arten unter Umstanden ahneln können, besonders wenn man einzelne kleine Partien in das Auge fasst, scheint mir zweifellos; betrachtet man aber das Ganze der Pflanzen, so wird stets doch B. Siamensis durch die im Allgemeinen regellose Ver- zweicyune von B. composita unterschieden werden können, bei der im Grossen Ganzen die regelmassige, opponirte (resp. verticillirte) Verzweigung Regel ist. Den Ausführungen Brand's über die vorstehende Art kann ich im Wesentlichen nur beistimmen und wil! nur erganzend hier bemerken, dass im Original die Hauptaste c. 200 p., die Astchen c. 50 — 70 u. dick waren. Die Zeilen der ramuli bezeichnet Harvey als zweimal so lano- wie der Durchmesser, ich fand sie (bei völliger Entwickelung) oft nicht unbetrachtlich langer. *4. Bood/ca paradoxa Rbld. REINBOLD, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia. Ser. XVI, 1905, p. 146. Dichte schwammige flache Polster; Aste erster und zweiter Ordnung zu zweien, nicht selten opponirt entspringend und oft rechtwinklig abstehend, meistens an jedem Gliede ebenso mit einfachen Astchen oder weiter verzweigten Asten besetzt, deren letzte dichte Verzweigungen allseitig und unregelmassig sind. Zeilen in den Hauptasten 200 — 300 p., in den letzten Astchen c. 50 — 60 u. dick, zuweilen an Lange nur dem Durchmesser gleich (besonder in den Hauptasten), haufiger 2 — 3 mal langer als dieser. Fibeln meistens zahlreich, fast ausschliesslich terminal. Stat. 193. Sanana, Insel Sula Bcsi, Rift". Stat. 200. Bara-Bucht, Insel Buru, Strand. Stat. 252. Insel Taam, Rift"; in Alcohol. Die Pflanze ist sehr schwer zu entwirren, und einzelne Teile sind nur mit Mühe unver- 72 73 sehrt freizulegen, da meistens verhaltnissmassig zahlreiche Fibeln die Faden fest verknüpfen. Es ist daher auch einigermassen schwierig eine pracise und erschöpfende Diagnose zu geben, um so mehr als die Verzweigungsart in den einzelnen Teilen der Pflanze oft eine recht verschiedenartige ist. In der Niihe der Hauptaxen tritt hauptsachlich etwas Microdictyon-avtiges in die Erscheinung, da hier die Aste und Astchen mehr oder weniger rechtwinklig inserirt sind und haufig opponirt entspringen, — man denkt unwillkürlich an Microdictyon Montagnei, wo ja auch Fibeln vorkommen — wahrend die Ver- zweiLruno; an den Nebenaxen unre^elmassio; und mehr allseitig wird. Letzteres hindert natürlich, die Pflanze zum genus Microdictyon zu ziehen ; von einer Verzweioungf im Grossen Ganzen in einer Ebene kann bei B. paradoxa nicht die Rede sein. Die Lange der Zeilen ist wechselnd ; im Allgemeinen sind sie kurz, in den Hauptaxen sieht man zuweilen solche, die kaum dem Durchmesser gleichkommen, daneben kommen aber auch betrachtlich langere Zeilen vor. Nach dem Ausseren und nach den relativ kurzen Zeilen könnte unsere Pflanze wohl mit B. coacta verglichen werden, aber eine Einbeziehung zu dieser Art scheint mir völlicr auso-eschlossen, da B. coacta constant re^ellos verzweigt ist, ohne eine Tendenz zu opponirter Verzweigung und ohne Fragment von Microdictyon-anigem , ,, . . . , , ,. ,. , Aussehen. F. fibulae '/■>;■ den allergermgsten Anklang an ein Microdictyon. Die Exemplare der 3 verschiedenen Standorte dürften unzweifelhaft zusammengehören, wenn auch kleine Verschiedenheiten sich finden. Sie wird vermutlich ebenso variabel sein, wie andere Bood/ea-Arten (B. Siamensis und B. composita). Fig. 13. Boodlea paradoxa Rbld. Anadyomene Lamouroux. 1. Anadyomene Wrightii Gray. Gray, Journ. of Bot. 1S66, p. 48. J. AGARDH, Till Alg. Syst. VIII, in Lund's Univ. Arsskrift, XXIII, p. 124. Stat. 121. Menado, rivage. Stat. 155. Baie de Piapis, Vaigeu, récif. Stat. 313. Baie de Saleh, Sumbawa, 15,5 — iS m. profondeur. Distribution: Hes Loo-Choo. Gray en décrivant X Anadyomene Wrightii a signalé de petites cellules rondes 011 un peu anguleuses dans 1'espace entre les veines; ce caractère lui paraissait si important qu'il a proposé de placer l'A. Wrightii dans un sousgenre spécial pour lequel il avait choisi Ie nom de Stenocystis. J. Agardh a démontré plus tard que ce caractère n'avait pas la valeur que Gray lui attribuait et a désigné 1'algue du nom d'A. Wrightii. Je n'ai pas vu d'échantillon authentique de VA. Wrightii mais les échantillons du Siboga se caractérisent par de petites cellules rondes 011 un peu anguleuses dans 1'espace entre les veines, ainsi que Ie font voir les fig. 14 et 15. Le parcours et Ie nombre des veines 73 SIBOC.A-EXrEDITIE LlXfl. 10 UJ\ 74 dans la fronde s'accordent aussi bien avec la description de Grav, et c'est pourquoi j'ai drsioné ces algfues du nom d'A. Wriehtii. Je trouve partout Ie nom de Harvey derrière Ie nom de cette algue comme nom . Fig. 14. Partie d'une fronde de VAnadyomene Wrightii. X 9- Fig. 15. Partie de fronde a un plus fort agrandissement ; v v contours des veines. Entre les veines on observe les petites cellules rondes corticales. X l2>&- d'auteur, mais puisque Ie nom, donné par Harvey, était simplement un nom de manuscrit et que Gray a donné la diagnose de la plante, je crois, d'après les nouvelles régies de la nomenclature, que c'est Ie nom de Gray qui doit paraitre comme nom d'auteur derrière Ie nom de 1'algue. Brésil. *2. Anadyomene stellata (Wulf.) Ag. WüLFEN, in Jacqu. Coll. I. p. 351 (d'après Agardh). J. Agardh, Till Alg. Syst. VIII, in Lund's Univ. Arsskrift, t. XXIII, p. 124. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 368. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Stat. 81. Sabangkatan, banc de Bornéo, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 282. Point oriental de Timor, 41,5 m. profondeur. Makassar, récif, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Europe ; Méditerranée ; Florida ; les Bermudes ; Guadeloupe ; St. Croix ; L'identité quelquefois mise en doute des A. stellata et flaèellata, n'a pas d'intérêt pour les algues du Siboga ; les rares échantillons trouvés se rapprochent Ie plus des échantillons de VA. stellata de la Méditerranée. Sur Ie récif de Sabangkatan, banc de Bornéo, j'ai récolté un échantillon chétif de VA. stellata qui a une hauteur de 0,8 mm. et une largeur de 1,2 cm. Les veines claviformes ont clans la fronde Ie parcours des veines d'A. stellata, elles sont 74 75 cependant relativement larges (200 u), pour leur peu de hauteur (1 mm.). Les plantes paraissent avoir atteint leur plein développement végétatif; peut être peuvent-elles être signalées comme une f. exigua de VA. stellata. 3. Anadyomene plicata Ag. Agardh, Spec. Alg. 1824, p. 400. J. Agardh, Till Alg. Syst. VIII, in Lund's Univ. Arsskrift, t. XXIII, p. 126. Sur presque tous les récifs dans 1'Archipel Malaisien. Distribution: Ile Rawak. \J Anadyomene Ie plus répandue dans 1'Archipel Malaisien est probablement VA. plicata. L'échantillon authentique m'est inconnu mais 1'algue correspond bien avec la description d' Agardh; la fronde est flabellée et 2 — 3 veines sortent du sommet obtus de la veine inférieure. Les interstices entre les veines ont une couche corticale et les cellules de cette couche corticale '*■;■:■■ JÊ m ^'. :'■■--,■:■. ./■> Fig. 16. Partie de fronde de V Anadyomene plicata. X 9. Fig. 17. Partie de fronde a un plus fort agrandissement ; v v contours de la veine que les cellules corticales tendent a recouvrir. X 1Z^>- s'étendent par dessus les veines. Ouelquefois la partie médiane reste nue, tandis qu'en d'autres cas toute la veine est recouverte de cellules corticales. Ce fait n'a pas été observé par Agardh. En étudiant les Anadyomene sur Ie vivant on trouvera, peut-être, que chez quelques espèces la question de la couche corticale dépend de 1'age de la plante; et qu'une distinction, basée sur la présence ou 1'absence d'une couche corticale, peut facilement induire en erreur. 4. Anudyomene Brownii Gray. GRAY, Journ. of Bot. 1S66, p. 46. J. Agardh, Till Alg. Syst. VIII, in Lund's Univ. Arsskrift, t. XXIII, p. 127. Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. 75 76 Stat. 71. Makassar, récif. Stat. 279. Ile Roma, récif. Distribution : Australië. J. Agardii dans son mémoire sur la systématique des algues s'exprime en ces mots sur VA. Brownii „supra totam frondem stratum corticale expanditur, venas et intervenia aeque obducens". Or ceci n'est pas Ie cas chez les algues du Siboga, car Ie sommet des veines est souvent encore dénudé. Dans 1'herbier Kützing se trouve un échantillon authentique de VA. Mülleri, algue identique a VA. Brownii d'après J. Agardh. Cet échantillon est couvert de la base jusqu'au sommet d'une couche corticale, mais Ie parcours des veines, la forme des petites cellules entre les veines, ressemblent si bien a ce que 1'on voit chez 1'algue du Siboga qu'il est hors doute qu'une étroite affinité existe entre ces algues. Je n'ai vu d'autres échan- tillons de VA. Brownii que celui de 1'herbier Kützing et, puisqu'il me parait probable que la couche corticale augmente avec 1'age de la plante, je n'ai pas voulu décrire les algues du Siboga comme une nouvelle espèce. Si de jeunes échantillons de VA. Brownii sont aussi entièrement couverts d'une couche corticale, alors les algues du Siboga formeraient une nouvelle espèce qui mériterait Ie nom d'intermedia, car 1'algue se place entre VA. Brownii a fronde entièrement couverte d'une couche. corticale et VA. Wrigthii qui en est dépourvue, mais qui par la forme des cellules et Ie parcours des veines se rapproche bien plus de VA. Brownii que de VA. stellata avec laquelle elle n'a en commun que 1'absence d'une couche corticale. Cladophoropsis Börgesen. 1 . Cladophoropsis Zollingeri (Kg.) Borg. Börgesen, Contrib. connaiss. du genre Siphonocladus Schmitz in Overs. K. Danske Vidensk. Selsk. Forhandl. 1905. N° 3. Siphonocladus Zollingeri (Kg.) Bornet in Hariot Alg. Miss. scientif. Cap. Horn ; De Toni Syll. I. p. 359. Cladophora (Aegagr.) Zollingeri Kg. Spec. p. 415, Tab. Phyc. IV, t. 64. Stat. 37. Paternoster-Insein. Stat. 40. Kawassa, Paternoster-Insein. Stat. 47. Bima, Insel Sumbawa, in Alcohol. Stat. 58. Insel Savu, in Alcohol. Stat; 60. Haingsisi, Insel Samau, in Alcohol. Stat. 312. Saleh-Bucht, Insel Sumbawa, in Alcohol. Verbreitung: Java. Von den meisten Standorten liegen nur, oft verunreinigte, Fragmente meist junger 1 'Hanzen, von Kawassa aber einige gut entwickelte Filamente dieser recht ansehnlichen und robusten Art vor, von welcher die Cladophora (Aegagr.) herpestica (Mont.) Kg. Tab. Phyc. IV, t. 66 (von Neu Seeland), zweifelsohne eine Cladophoropsis, kaum zu trennen sein dürfte. Das Bild von Cl. Zollingeri ist bei Kützing nicht völlig correct, noch weniger das von Cl. Modonensis (Tab. Phyc. IV, t. 68), einer ebenfalls zweifellosen Cladophoropsis, wie die Ver- gleichung mit den betr. Original-Exemplaren ergiebt. 76 77 *2. Cladophoropsis Sundanensis Rbld. REINBOLD, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 147. Mehr weniger feste, flache rigide Polster-, Filamente c. 1 — 2 cm. lang, unten subdichotom, dann seitlich, haufig einseitig, ziemlich abstehend verzweigt. Aste einfach oder mit wenigen Astchen besetzt. Zeilen im Basalteil bis 100 p. dick, in den Astchen bis zu 40 u. verdünnt, dort 2- — 8 mal langer als der Durchmesser. in den Asten und Astchen ganz betrachtlich verhindert. Die Endzellen an den Spitzen hie und da schwach keulenförmig verdickt. An den Basalteilen einzelne Rhizoide vor handen, die zuweilen in Helicoide seltener in Fibulaartige Haftorcjane enden. Stat. 7. Batjulmati, Riff. Stat. 16. Insel Kangean. Stat. 43. Sarassa, Postillon-Insein. Stat. 50. Labuan Badjo, Insel Flores. Stat. 51. Madura-Bucht, Insel Flores. Stat. 60. Haingsisi, Insel Samau, Riff. Stat. 61. Lamakera, Insel Solor, Felsen. Stat. 93. Sanguisiapo, Sulu Archipel, Riff. Stat. 250. Insel Kur, Riff. Eine unzweifelhafte Cladophoropsis, im Habitus der C. Zollingeri ahnlich, aber durch die Kürze und viel p;erincrere Starke der Filamente O o in auffallender Weise von ihr verschieden. In Bezug- auf die Zelldimensionen kommt unsere Pflanze der C. Modonensis am nachsten, bei vvelcher ich auch — an einem Original- exemplar — dieselben Haftorgane constatirte. Aber C. Modonensis hat einen durchaus andern Habitus, sie wird als caespitosa et flaccida bezeichnet, was bei unserer Pflanze keineswegs zutriftt, die sich ausserdem von jener noch durch die mehr oder weniger ausgesprochene einseitige Ver- zweio-ung auszeichnet. In dem reichlichen Material von den verschieden- sten Standorten erwies sich die Pflanze als völlisr gleichartie ; Übergange zu C. Zollingeri konnte ich nicht constatiren. Schmitz hat s. Z. (in Sitz. Ber. Naturf. Gesell. Halle 1875) die Gattung Siphonocladus auf 2 Arten begründet; S. Fig. Wilbergii in erster, S. P syttaliensis in 2. Linie, deren Habitus er selbst als mehr oder weniger verschieden bezeichnet. Alle spater von Anderen auf- gestellten Sifiltonoeladus-Spedes basiren ausschliesslich fast auf dem Typ, den die letztere Art reprasentirt. Jedem, cler sich eingehender mit Siphonocladus beschaftigt, muss unabweisbar, glaube ich, diese s. z. s. Unstimmigkeit in der Begründung der Gattung auffallen, die zu Zweifeln Veranlassung giebt. Börgesen (1. c.) hat neuerdings den dankenswerten und m. E. notwendigen 77 lS. Siphonocladus Sundanensis Rbld. Vergr. ' _,,. 7§ Schritt getan, die Gattung Siphonocladus Schmitz zu teilen und alle die Arten, welche auf S. Psyttaliensis basiren, in tier neuen Gattung Cladophoropsis zu vereinen. Ich möchte aber fast glauben, dass damit die Frage möglicherweise noch nicht vüllig gelost ist, und dass sich demnachst vielleicht Gesichtspunkte ergeben, welche nötigen, noch einen Schritt weiter zu gehen. Als ich vor Jahren über diesen mich sehr interessirenden und meine Zweifel etweckenden Gegenstand [Siphonocladus Schm.) mit Dr. Bornet in Meinungsaustausch eintrat, hatte er die Liebenswiirdigkeit, unter Beifügung interessanten Materials u. A. Folgendes zu schreiben: „Si 1'on choisit pour type Ie S. Psyttalienses, en dépit de la priorité lineaire ; toutefois la question se posera, si ce caractère (namlich das Fehlen der Septa der Aste R.) est assez constant pour servir a la fondation d'un genre, ou s'il ne suffirait pas, d'en faire une section dans Ie genre Aegagropila" Zu dieser aufgeworfenen Frage einen kleinen Beitrag zu liefern bin ich zufalligerweise in der Lage. Ganz kürzlich namlich kam mir eine Alge von den Carolinen Insein unter die Hande von dem ausseren Habitus einer Cladophora-Aegagropila. Bei naherer Betrachtung zeigten die Filamente — es sei ausdrücklich betont, dass in den verworrenen Losen Polstern nur eine einzige Pflanzenart vertreten war — lange schlauchartige Zeilen, wie sie bei Cladophoropsis vorzukommen pflegen. Die Astbildung fand aber in verschiedenartiger YYeise statt ; durchaus regellos traten hier Septa auf, dort aber nicht, und es soll besonders bemerkt werden, dass es sich im letzteren Falie nicht etwa urn eine verzögerte Scheidewand- bildung handelte, da nicht etwa ganz junge, sondern völlig entwickelte Aste ohne Septa constatirt wurden. — Einen sehr characteristischen Fall z. B. sah ich, wo 2, völlig entwickelte, Aste aus dem Scheitel einer Mutterzelle opponirt entspringend, der eine regelrecht septirt war a la Cladophora der andre auch nicht die Spur einer basalen Scheidewand zeigte, also völlig Cladophoropsis-arüg gebildet war. Hier und da bemerkte ich auch Septa, die nicht direct an der Ursprungsstelle des Astes auftraten, sondern erst ziemlich bet'rachtlich entfernt von derselben, so dass es zweifelhaft erschien, ob man solche Septa noch als basale bezeichnen könne. Da im Grossen Ganzen die Nichtseptirung der Aste überwiegt, habe ich vorlaufig die Pflanze als Cladophoropsis paradoxa} zurückgelegt, um demnachst an in Aussicht stehendem reichlicheren Material, sie gfenauer zu studiren. Habituell hat diese Alge eine gewisse Ahnlichkeit mit der von Brand (1. c.) beschrie- benen und abgebildeten Boodlea fcaenana, mit der ich sie vorlaufig aber nicht identificiren kann. Auch die BRAND'sche Pflanze hat septirte und nicht septirte Aste. Es wird das nicht in der Diagnose erwahnt, sondern nur in der Erlauterung, wo u. A. bemerkt wird „dass einzelne Thallusabschnitte durch das Fehlen der Zweigsepta an Siphonocladtis erinnern" (fig. 37). Brand scheint diese Nichtseptirung lediglich als Verzögerung der Scheidewandbildung anzusehen. So viel scheint mir aus obigem hervorzugehen, — die BRAND'sche mir allerdings nicht ganz cyenaii bekannte Pflanze elaube ich doch in Q-ewissem Sinne hier mit anführen zu dürfen - dass bei Cladophoropsis und Boodlea resp. Cladophora (im Wesentlichen tragt doch Boodlea den Character einer Cladophora) Falie vorkommen, wo die Septa der Aste bald vorhanden sind, bald fehlen. Natürlich genügt das Angeführte nicht, um endgültig die Frag-e zu lösen, ob clas Fehlen der betr. Septa wirklich als sicheres Gattungsmerkmal zu verwerten ist; weitere 78 79 Untersuchungen, ausgiebigeres Beweismaterial ist hierfür nötig. Ob nun der besondre Aufbau der Zelle, Chromatophore etc. zur Characteristik des genus Cladopkoropsis dienen kann, möchte eini^ermassen zu bezweifeln sein :). & Cladophora Kutzing. *i. Cladoplwra hamifera Rbld. Reinbold, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 145. Kleine Pflanze, c. 1,5 cm hoch, seitlich reich verzwelgt, oben etwas gebüschelt, die Astchen an den Spitzen sehr stark einwarts gekrümmt; Zeilen unten 90 — 100 u, in den Astchen 8 — 12 p. dick, 6 — 10 resp. 3 — 6 mal langer als der Durchmesser. Stat. 133. Lirung, Insel Salibabu, Riff. Ein einziges, aber gut conservirtes und vollstandiges, Exemplar, welches eine genaue Diao;nose o-estattet und ein sehr characteristisches Merkmal aufweist: die hakenförmior scharf einwarts gebogenen Astchen. In weniger ausgesprochener Form findet sich das bei manchen Cladophora Arten, so z. B. bei C. Jiamosa Kg., C. falcata Harv., C. Mauritiana Kg. etc, von denen sich die vorliegende Pflanze aber ohne Weiteres schon durch ihre Zartheit unter- scheidet: In Kjellman: Acrosiphonia findet sich auf Tab. 1, fig. 5 ein Spross vom unteren Teil von A. hamulosa abgebildet; es passt die Zeichnung relativ ganz gut auf einen Zweig des oberen Teiles unserer Pflanze. *2. Cladophora subsimplex Kg. Cladophora subsimplex. Kg. Spec. p. 41 1; Tab. Phyc. IV. t. 54, II; De Toni Syll. Lp. 331. Cladophora simpliciuscula Hook. f. et Harv. Crypt, antarct. p. 190, t. 192 (non Kg.). Malayischer Archipel, ohne genaueren Fundort. Verbreitung: Falkland Ins.; Cap Horn; Süd- Amerika. Die Art ist ausgezeichnet unter den marinen Cladophoren durch die geringe und sehr laxe VerzweiCTunor der ziemlich zarten Filamente. Ich g-laube das vorliegende Material ohne Zwang hieher ziehen zu kunnen, wenngleich die Glieder etwas dicker (c. 60 u) und auch etwas langer sind, als Kützing angiebt. *3. Cladophora Neesiorum Kg. Cladophora Neesiorum. Kg. Spec. p. 397, Tab. Phyc. IV. t. 5 ; De Toni Syll. I. p. 329. Cladophora humilis Kg. ibid. t. 4. Cladophora ramosissima Kg. ibid. t. 4. Sikka, Insel Flores, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Verbreitung: Mittellandiscb.es Meer. 1) Ich möchte hier die Gelegenheit benutzen zu erwahnen, dass ich seiner Zeit in Verkennung der Gattung Siphotwcladus zwei S.-Arten aufgestellt habe [S. Rhodcnsis und S. concrescens in Meeresalg. Rhodos in Hedwigia 1898), die ich jetzt nach gewonnener besserer Einsicht zurückziehe. Über die betr. Pflanzen weide ich mich gelegentlich naher aussern. Auch die Zubeziehung meinerseits von Cladophora valonioidcs Sond. und C.nitidula Sond. zu Siphonocladus (Alg. Investigator Street in Hedwigia 18S9) muss ich jetzt für irrtümlich erklaren. 79 So C. Ncesioritm halte ich für eine gut gekennzcichnete Art (Verzweigungsmodus, rigide Substanz, dicke lamellose Zellwande). Die vorliegende Pflanze stimmt im Allgemeinen gut mit den betr. Diagnosen und Abbildungen; eine etwas grössere Lange der Zeilen der Astchen ware als geringe Abweichung zu bemerken. *4. CladopJiora heteronema (Ag.) Kg. Cladophora heteronema (Ag.) Kg. Phyc. germ. p. 210; Brand in Anheftung d. CladopJiora in Beitr. Botan. Centralbl. B. 18, Heft 2, p. 177. Conferva heteronema Ag. Syst. p. 114. Cladophora fracta f. marina Hauck, Meercsalgen, p. 461. Tello bei Makassar, ) , , ... T, ono „ ' .„ , , . leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Bucht von Pare-rare (Celebes), ) Verbreitung: Nordsee; Ostsee; Adriatisches Meer; West Indien; Brasilien; Sand- wich Insein. Ich schliesse mich der Ansicht von Brand (1. c.) völlig an, dass daran festzuhalten ist, bei Cladophora die Arten des Süss- und Salzwassers möglic.hst zu trennen, und dass daher Bezeich- nungen wie C. fracta f. marina, C. glomerata f. marina (Hauck, Meeresalgen) zu vermeiden sind. Wie die Süsswasser-Art C. fracta sehr variabel ist, so scheint es auch ihre Verwandte, die marine C. heteronema, zu sein, wobei es dahin gestellt sein mag, ob die samtlichen bei Hauck resp. Brand aufgeführten Synonyme absolut sicher zutreffen. Das vorliegende Material dürfte den zarteren Formen der Art angehören ; die Glieder sind im Allgemeinen ziemlich lang und ihre Dicke in den Hauptverzweigungen betragt durch- schnittlich c. 150 u.. *5. Cladophora nitida Kg. KÜTZING, Phyc. gen. p. 269; Tab. phyc. IV, t. 28. De Toni, Syll. I, p. 320. Syn. C. trichocoma Kg. Tab. phyc. IV, t. 29. C. longicoma Kg. ibid. C. viridula Kg. Tab. phyc. IV, t. 24. Stat. 78. Borneo-Bank, Riff. Verbreitung: Nordsee; Ostsee; Mittellandisches Meer. Unter C. nitida sind meines Erachtens zweckmassigf obig^e Arten zu vereinen, welche bez. der Art der Verzweigung und der Zelldimensionen sich sehr ahneln und nur geringfugige Unterschiede aufweisen. Die vorliegende Pflanze dürfte, glaube ich, diesem Formenkreise zuzurechnen sein ; sie ist subdichotom, zuweilen auch trichotom, verzweigt, mit seitlichen, oft verlangerten, angedrückten Asten; die Astchen sind zuweilen im oberen Teil der Pflanze etwas schopfig zusammengedrangt. Zeilen unten : 160 — 200 [i, oben, in den Astchen: 16 — 20 [j. dick; unten: bis 12 mal, in den letztcn Verzweigungen 3 — 6 mal langer als der Durchmesser. 80 Si 6. Cladophora Tondanensis v. Mart. VON Martens, Preuss. Exp. Tange, p. 20, t. II, f. 4. De Toni, Syll. Alg. voL I, 1S89, p. 302. Tondano-Fluss, Nord-Celebes. A. WEBER-VAN BOSSE. Verbreitung: See von Tondano, Celebes. Die vorliegende Alge stimmt mit der betr. Beschreibung und Abbildung recht gut; zudem spricht auch der Fundort für die Identitat mit C. Tondanensis, die Martens als im Binnensee Tondano (jefunden angiebt. De Toni 1. c. fügt hinzu: an Pitopliora} Vermutlich liegt der Grund für diese Bemerkung darin, weil Martens seine Pflanze als mit Cl. Roettleri Kg. verwandt bezeichnet, die ja als eine Pitopliora erkannt ist. Des wesent- lichsten Merkmals dieser Gattung, der Akineten, geschieht bei Martens keinerlei Erwahnung. Im sterilen Zustande unterscheidet sich Pitopliora von Cladophora durch ein ziemlich sicheres Kennzeichen, dass die Aste namlich nicht genau am Scheitel der Stammzelle entspringen, wie das bei Cladophora der F all, sondern etwas unterhalb desselben (s. Wittrock: Pitopliora). Aber dieses Merkmal zei°;t die MARTEN'sche Abbildungr nicht. Absjesehen von Vorstehendem würde ich die C. Tondanensis Mart. schon desshalb nicht als Pitopliora ansprechen, weil ihr etwas für diese Gattune characteristisches — allerdin^s von secundarer Bedeutuncr — tehlt : die meistens sehr verlangrerten Zeilen. Martens giebt als Maas derselben für seine Pflanze an : 3 — 6 mal langer als der Durchmesser. Nach Allem erscheint es mir daher nicht zweifelhaft, dass hier eine Cladophora und nicht eine Pitopliora, vorliegt. *j. Cladophora Savoeana Rbld. REINBOLD, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 146. Ansehnliche Pflanze mit langgestreckter Hauptaxe, die seitliche, zuweilen opponirte, Aste tragt. Diese sind mit Asten 2,Ordnung besetzt, welche dicht-büschelig (unten di-polychotom, höher hinauf opponirt, zuweilen verticillirt) verzweigt sind; die letzten Astchen meistens abwech- selnd entspringend. Zeilen der Hauptaste 100 — 150 u. dick und oft betrachtlich lang, diejenigen der Astchen 12 — 20 a dick und 6 — 12 mal langer als der Durchmesser. Stat. 58. Insel Savu, Riff. Die Pflanze gleicht im Habitus ziemlich der C cristata Kg. Tab. Phyc. IV, t. 25, hat auch gewisse Ahnlichkeit mit C fascicidaris (Mart.) Kg., die jedoch wesentlich kraftiger ist, kürzere Zeilen aufweist, und bei welcher die Verzweigungsart der büscheligen Aste eine ganz andere, namlich ausgesprochen einseitige, ist. *8. Cladophora Aegagropila Sibogac Rbld. REINBOLD, Einige neue Chlorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 46. 81 SIBOGA-EXPEDITIE LIXrt. II 82 Ziemlich rigide, lockere flache verworrene Polster von dunkel (schwarz-) grüner Farbe; die Filamente unten dichotom, nach oben hin seitlich ziemlich reich verzweigt, Aste und Astchen haufig opponirt oder auch verticillirt; die letzten Astchen zuweilen ein- seitig entspringend. Alle Verzweigungen mehr oder weniger angedrückt. Rhizoide, hie und da in Helicoide :) endend, zahlreich, und oft auch im oberen Teile der Filamente vorkommend. Zeilen in den Hauptasten 120 — 150 ij,, in den Astchen 40 — 60 p. dick, dort 6 — 8 mal, hier 2 — 4 mal langer als der Durchmesser; Zeilen im oberen Teil meistens an den Gelenken etvvas eino;eschnürt und mehr oder wenisrer keulenförmi1'' nach oben zu verdicht. Stat. 86. Dongala, Celebes. Stat. 131. Beo, Insel Karakelans. Stat. 240. Insel Banda, Riff. Riff. Die vorliesrende Pflanze scheint mir recht gut characterisirt und dürfte kaum mit einer bislang beschriebenen Art von Cladophora Aegagr. zu identificiren sein. Der Verzweigungsmodus, die Zellform, die zahlreichen Rhizoide, welche selbst im oberen Teil der Filamente auftreten, scheinen mir für die Pflanze sehr bezeichnend. Das Exemplar von Dongola zeigt eine etwas sparsamere und wenisrer regrelmassioe Verzweieung dürfte aber doch wohl kaum als besondere Varietat oder Form zu betrachten sein. Fig. 19. Cladophora fAegagr.J Sibogae Rbld. Vergr. '/ss- *g. Cladopliora (Acgagropila) socialisQ) Kg. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 416; Tab. Phyc. IV, t. 71. De Toni, Syll. Alg. vol. I, 1889, p. 347. Stat. 225. Lucipara-Inseln. (Unrein). Verbreitung: Tahiti. 1) Die Haftorgane, durch welche einzelne Theile gewisser Algen (sowohl bei den Chlorophyceen wie auch bei den Florideeu) mit eiDander ev. auch mit anderen Objecten als Sandkömein, Muschelfragmentcn mehr oder weniger fest verknüpft werden, sind von den Autoren sehr verschieden benannt worden. Ich werde im folgenden wesentlich der Terminologie von Brand folgen, dessen soeben erschienene Arbeit : „Über die Anheftung der Cladophoraceen und über verschiedene polynesische Formen dieser Familie" in Beihefte z. Bot. Centralbl. Bd. 18. Lg. 2. 1905, mir gerade vor Abschluss der vorliegenden Ausarbeitung noch zugegangen ist, um möglichst die wünschenswerte Einheitlichkeit in den betr. Benennungen anzustreben. Von der Betiachtung der primaren basalen Haftorgane, welche gleichsam als Wurzeln dienen und die Anheftung der Pflanze am Substrat bewirken, sei hier abgesehen. Mit Helicoid (helicoidisch) bezeichne ich, — so wenig scharf zutreffend mir, gerade wie Brand, der Ausdruck im Cbrigen auch erscheint, — wenn der Scheitel einer Endzelle sich in kleine, zuweilen wiederum verzweigte, Astchen theilt, die je nach ihrer sehr ver- schiedenen Form oft ein mehr oder weniger scharf ausgepragtes Greiforgan bilden. Derartige Helicoide in mannigfaltigen Formen findet abgebildet auf den Tafeln in KjELLMAN : „Acgagropila". Fibula nenne ich dagegen das Haftorgan, welches durch Verdickung der Membran des Scheitels einer Spitzenzelle entsteht. Meistens entwickelt sich daraus eine mehr oder weniger scharf ausgepragte Haftscheibe, welche haufig am Rande (und auch wohl auf der Flache selbst) mit kurzen lappigen oder fadenförmigen, zuweilen verastelten, Aussprossungen besetzt ist, welche kein Chlorophyll enthalten. Ob dieses Haftorgan, diese Haftscheibe, als kurze und verdünnte kleine Zelle gleichsam der betr. Endzelle aufgesetzt sei oder nicht, moge durch besondere Benennungen nicht weiier unterschieden werden. Wahiend das Helicoid im Ganzen den Character eines Grciforgans zeigt, ist die fibula gewissermaassen mit einem Saugapparat zu vergleichen. Als einfachste Form, gleichsam als Anfangsstadium der fibula ist die Verdickung an den Scheiteln der Zeilen bei Microdictyon wohl anzusehen, wodurch hier die Verknüpfung des Netzes bewirkt wird, als vollendetste Form die fibula bei Struvea, Boodlea (von Murray als tenacula bezeichnet, von mir friiher einmal bei BeschreibuDg von Boodlea Siamensis tentacula genannt). Im Übrigen sei auf die BRAND'sche Schrift verwiesen, wo diese Frage der Haftorgane eingehender erörtert wird. 82 §3 Ich gebe diese Bestimmung mit einigem Zweifel, glaube aber doch, dass die vorlieo-ende Pflanze ungezwungen — vielleicht als besondre Form? — der Cl. socialis angereiht werden kann, welche vor fast allen marinen Aegagropilen durch die geringe Dicke der Filamente sich auszeichnet. Unsere Pflanze gleicht auch im Wesentlichen der Abbildung bei KüTZlNG, sowie auch einem Praparat des Originals, welches mir vorlag, sie zeigt aber nicht so zahlreiche Rhizoide, wie Kützing darstellt, sondern deren nur wenige. Dieser Unterschied dürfte jedoch meines Erachtens nur von secundarer Bedeutung sein. Die Verzweigung der vorliegenden Pflanze ist dichotom und seitlich, ziemlich dicht und regellos. Kützing's Tafel zeigt ein Fragment mit opponirten Verzweigungen, was wohl nur ein Ausnahmefall sein dürfte, denn seine Diagnose spricht nur von „filamentis laxe dichotomis ramis elongatis" ; wenn die opponirte Verzweigung Regel ware oder haufiger auftrate, würde die Beschreibung das doch zum Ausdruck bringen!? *io. Cladophora ( Acgagropila) breviarticulata Rbld. REINBOLD, Einige neue Clilorophyc. aus dem Ind. Ocean in Nuova Notarisia, Ser. XVI, 1905, p. 146. Yerworrene, ziemlich rigide, flache Polster, von schwarzlich grüner Farbe. Filamente dichotom und unregelmassig seitlich, nicht gerade reich, verzweigt. Aste und Astchen mehr oder weniger abstehend. Zeilen durch den ganzen Thallus ziemlich gleichmassig lang, 2 — 4 mal langer als der Durchmesser, unten bis 1 50 u, in den Astchen c. 60 a dick. Rhizoide nicht selten, zuweilen in Helicoide endend. Stat. 91. Muaras-Riff, Ostküste von Borneo. Zeichnet sich vor allen mir bekannten Arten der marinen Aegagropilen durch die gleich- massige Kürze der Zeilen aus. Die Pflanze könnte vielleicht ara ehesten mit C. (Aegagr.) patentiramea verglichen werden, diese ist aber nicht rigide, sondern wird als „flaccida" bezeichnet und wachst in lockeren Rasen, auch sind bei ihr Rhizoide gar nicht oder nur ganz ausnahms- weise vorhanden. Der ganz verschiedene Habitus der beiden Pflanzen veranlasst mich doch, sie ganz aus einander zu halten und hier eine neue Art aufzustellen, so sehr ich mich im Ganzen scheue, die grosse Zahl wenig scharf characterisirter C. Aegagr. -Arten noch weiter zu vermehren. Eine gewisse Ahnlichkeit bat unsere Pflanze auch mit C. (Aegagr.) socialis deren Zeilen aber ungleichmassiger, langer und wesentlich dunner sind. * i 1 . Cladophora (Aegagropila) patentiramea (Mont.). Kg. MONTAGXE, Prod. Phyc. antarct. p. 15, sub nomine, Conferva patentiramea. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 416; Tab. Phyc. IV, t. 69. De Toni, Syll. Alg. vol. I, 1889, p. 346. Stat. 14. Insel Kangeang (mit Siphonocladus Sundanensis stark vermischt). Stat. 174. Kawa, Insel Ceram. Stat. 175. 2° if .j S., I30°33'.4E. Treibend. Verbreitung: Tahiti. 84 Die vorliegenden Exemplare von Stat. 175 stimmen gut mit der KüTZiNG'schen Tafel uur sind in unserem Material die Zeilen mehr ungleich und zuweilen wesentlich langer. Das würde aber andrerseits einem Original der Pflanze entsprechen, welches ich vergleichen konnte. Montagne bezeichnet in seiner Diagnose die Zeilen als „subquadruplo diametro longioribus". Nach Allem möchte ich nicht bezweifeln, dass die Pflanze (Stat. 175) zu obiger Art zu ziehen ist. Etwas unsicher dagegen bin ich bez. des Materials von den beiden anderen Standorten ; hier sind bei im Übrigen ziemlich gleichem Habitus und gleicher Dicke der Filamente in Ver- o-leichung mit den Exemplaren der Stat. 175 die Zeilen durchschnittlich noch langer, so dass man vielleicht von einer forma longiarticulata sprechen könnte. Auch fand ich hier vereinzelte kurze Rhizoide mit Haftorganen, die ich dort nicht constatirte; doch dürfte dieses, ebenso wie die langeren Zeilen, nur von secundareB. Bedeutung sein und m. E. die Zubeziehung zu C. patentiramea nicht hindern, vielleicht aber die Aufstellung einer besonderen Form rechtfertigen, sobald man sicherer über die ev. Veranderlichkeit der Art orientirt sein wird. Das Material von Kangeang ist nicht rein, sondern mit Siphonocladus Sundanensis mehr oder weniger vermischt. Auf den oberflachlichen Bliek ist es nicht leicht die beiden Pflanzen sofort scharf von einander zu unterscheiden, da sie in den Zelldimensionen nicht erheblich differiren ; Siphonocladus fallt aber bei genauer Betrachtung durch die ziemlich ausgesprochene einseitige Verzweisfunsf auf und vor Allem durch das characteristische Fehlen der Septa an der Basis der Aste. Über die Zugehörigkeit der unter einander vermischten Filamente zu dieser resp. jener Art lasst die genaue microscopische Betrachtung schliesslich keinerlei Zweifel. Ausser den soeben aufgeführten Cladophora-A.rte.vi. lag noch geringes fragmentarisches oder mangelhaftes, zu dieser Gattung gehöriges, Material vor, dessen genaue Bestimmung nicht wohl möelich war. & Chaetomorpha Kützing. 1. Chaetomorpha tortuosa (Dillw.) Kütz. Dillwyn, Brit. Confervae, 1809, t. 46, sub nomine Conferva tortuosa. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 376. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 266. Stat. 160. Ile Kofiau; sur Ie rivage. Saonek, prés de Vaigeu, leg. L. F. DE BEAUFORT, 1909. Distribution: Archipel Malaisien. 2. Chaetomorpha Linum (Muell.) Kütz. MULLER, in Fl. Danica, t. 771, sub nomine Conferva Linum. KÜTZING, Phyc. germ. 1845, Spec. Alg. 1849, P- 378- De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1S89, p. 269. Stat. 89. Ile Kaniungan; sur Ie rivage. Phare „de Krill", prés de Makassar, leg. SNACKEY. Saonek prés de Vaigeu, leg. L. F. DE BEAUFORT, 1909. Distribution: Archipel Malaisien. 84 3. Chaetomorpha crassa (Ag.) Kütz. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 99, sub nomine Conferva crassa. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 379. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 270. Stat. 40. Kawasa, iles Paternoster, récif. Stat. 58. Ile Savu ; sur Ie rivage. Stat. 127. Taruna, ile Sangir, récif. Stat. 163. Détroit de Galewo, Nouvelle Guinee, récif. Stat. 193. Sanana, ile Sula Besi, récif. Stat. 240. Ile Banda. Stat. 252. Ile Taam, jetée sur Ie rivage. Stat. 312. Baie Saleh, Sumbawa. Makassar, leg. A. Weber-van Bosse, iSSS. Saonek, prés de Vaigeu, leg. L. F. DE BEAUFORT, 1909. Distribution: Europe; Makassar, Célèbes. *4. Chaetomorpha clavata (Ag.) Kütz. AGARDH, Syst. Alg. 1824, p. 99, sub nomine Conferva clavata. Kützing, Spec. Alg. 1849, p. 380. Sikka, ile Florès, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888. var. torta Farlow. FARLOW, in Alg. Amer. Exs. Anderson, Farlow & Eaton, N° 211. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Distribution: Indes occidentales ; Afrique australe Rhizoclonium Kützing. *i. Rhizocloni Itlll Hook en Ke. Kützing, Spec. p. 383; Tab. Phyc. III, t. 67. HOHENACK, N° 477. De Toni, Syll. Alg. vol. I, 1889, p. 286. Rhizoclonium ambiguum (Hook. et Harv.) Kg. Spec. p. 387. Conferva ambigua Hook. et Harv., in Lond. Journ. 1845, P- 295- Conferva ambigua Hook. fil. Cryptog. antarct. t. 191, fig. 1. Stat. 16. Insel Kangeang. Stat. 71. Makassar. Stat. 155. Waigeu, Bucht von Saripa, Strand. Stat. 165. Insel Daram. Stat. 225. Lucipara-Inseln, Riff. Stat. 240. Insel Banda, Strand. Stat. 277. Insel Dammer, Strand. Verbreitung: Kerguelen; Nikobaren. 85 86 Diese Art, zu welcher auch wohl R. africanum Kg. zu ziehen, scheint in den warmeren Meeren weit verbreitet zu sein (siehe Grunow, Alg. Novara p. 37). Die Pflanzen von den verschiedenen Standorten sind im Wesentlichen einander gleich und weisen nur so geringe Unterschiede in den Zelldimensionen auf, wie man solche bei den Rhizoclonium- Arten notwendigerweise gelten lassen muss. Spongocladia Areschoug. 1. Spongocladia vaucheriaeformis Aresch. Areschoug, in Öfvers. af Kongl. Vetensk. Akad. Förhandl., vol. X, p. 201. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 360. WEBER-VAN BOSSE, Études sur les algues de 1'Archip. Malaisien, I, in Ann. du Jardin bot. de Buitenzorg, t. 8, 1890, p. 85. Stat. 71. Makassar et iles environnantes. Distribution: Ile Maurice ; Singapore ; la Nouvelle Guinee. En 1890 j'ai démontré dans une étude sur Ie Struvea delicatula que cette algue (p. 92 1. c.) „peut se transformer par une vie en commun avec une éponge du genre Halichondria, en une algue qui ressemble parfaitement au Spongocladia vaucheriaeformis ". Dans des pages précédentes (p. 90), j'avais cepandent insisté sur ce que cette ressemblance se rapporte seu- lement a la structure anatomique des filaments, vu que la forme extérieure du Slrttvea delicatula -)- Halichondria diffère beaucoup de 1'aspect que revêt 1'algue {Struvea delicatula}) qui vit en symbiose avec 1'éponge Reiniera fibulata. Il me paraissait probable en écrivant cette étude, que 1'algue, vivant avec une autre éponge, prendrait un autre aspect, et je me suis exprimée en ce sens, tout en laissant une place ouverte au doute et a 1'investigation. Il semble maintenant que 1'impression produite par mon travail, a été celle d'une certitude complete, car dans Ie livre de M. Wille, Nachtrage zum 1. Teil, Abt. 2, von Engler und Prantl's Pflanzenfamilien p. 119, j'ai lu avec étonnement ces mots au sujet du genre Spongo- cladia: „Nachdem es von A. Weber-van Bosse nachge wiesen x) worden ist, dass die typische Art: Sp. vaucheriaeformis Aresch. nur eine durch Symbiose mit einer Spongie {Hali- chondria) umgebildete Struvea- Art darstelle, muss auch die Stellung der 2 übrigen Arten : Sp. dichotoma (Zanard.) Murr. et Boodle, sowie Sp. neocaledonica als sehr zweifelhaft angesehen werden". Je crois que 1'idée exprimée par M. Wille est vraie, mais je veux néanmoins relever que je n'ai pas constaté la transformation du Struvea delicatula en Spongocladia vaucheriaeformis mais seulement sa transformation en une algue dont la structure anatomique ressemble parfai- tement a celle de 1'algue d'AREScnouG. o Un échantillon que je dois a 1'amabilité de M. Arnoldi et que ce savant a récolté a Pulu Klapa, une des iles Aru, m'a renseignée encore sur la variabilité des Struvea. Cet échantillon ressemble extérieurement au Sp. vaucheriaeformis et quand on 1'étudie au micros- cope on voit que 1'algue vit en symbiose avec une éponge (probablement un Halichondria) 1) Lc soulignement du mot „nachgewiesen" a été fait par moi. 86 87 et que les filaments larges de 50 — 200 u. sont irrégulièrement ramifiés. Mais par ei par la quelques filaments se sont exhaussés ou libérés de la touffe commune et ces sommets la montrent les premiers stacles de la ramification typique des Struvea. A cause de la largeur des filaments, largeur qui correspond si bien avec celle que j'ai trouvée jadis pour Ie Struvea delicatitla vivant en symbiose avec 1111 Halichondria, je pense que c'est probable que 1'algue de Pulu Klapa appartienne a la mème espèce, mais les ramifications au sommet des filaments sont encore trop jeunes pour déterminer 1'espèce de Struvea. Nous connaissons donc deux cas de symbiose d'un Struvea avec une éponge [Halichondria)\ une fois les symbiontes s'étalent sur Ie substratum et forment des élévations plus ou moins hautes : des monticules et des vallées minuscules; une autre fois les symbiontes se divisent en se dressant probablement vers en haut ; la fronde est comprimée, quelquefois cylindrique et ressemble extérieurement a celle du Spongocladia vaucheriaeformis (fig. 20). Celui-ci n'est connu que vivant en symbiose avec une éponge du genre Reiniera, et un fait, sur lequel je n'ai peut être pas assez insisté dans ma note en 1890, c'est que Ie Reiniera entoure Ie Spongocladia, tandis que 1'algue entoure 1'éponge dans les sym- bioses oü Ie Struvea a été constaté. Je crois que les Spongocladia sont des formes spéciales d'algues, déja connues sous un autre nom et je pense que probablement Ie Struvea ddicatzila sera 1'algue du Spongocladia vaucheriaeformis Aresch. La découverte, faite par M. Arnoldi d'un Struvea ayant aussi 1'aspect extérieur de cette algue, tend a confirmer ma supposition. Toutefois la preuve n'en a pas encore été donnée et jusqu'a ce qu'on ait trouvé les algues des Spongocladia a 1'état libre, il faudra maintenir Ie genre. Et puisque Ie Reiniera entoure 1'algue, la probabilité que celle-ci se développat librement, est moins grande, que chez Ie Strtivea vivant en symbiose avec Ie Halichondria. Peut être parviendra t on par la culture du Spongocladia a libérer 1'algue de son envahisseur, et a la forcer a se développer nörmalement. •**k. Fig. 20. Struvea vivant en symbiose avec une éponge. gr. nat. 2. Spongocladia dichotoma (Zanard.) Murray et Boodle. Zanardini, Phyceae Papuanae, Nuovo Giom. bot. ital. N" 13. MURRAY et BOODLE, On the Structure of Spongocladia, Ann. of Bot. II, 1888, p. 175. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1S89, p. 360. Stat. 37. Sailus ketjil, iles Paternoster. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon. Distr i bu tio n : La Nouvelle Guinee. 87 88 *3- Spongocladia neocaledonica Grun. GRUNOW, in Murray et Boodle, On the structure of Spongocladia Aresch. Ann. of Bot. vol. II, 188S, p. 175. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 361. Hes Aru; rejetée par la mer sur lc rivage, leg. TlSSOT van Patot. Distribu ti o n : La Nouvelle Calédonie. Fam. Dasycladaceae (Endl.) Cramer. Neomeris Lamouroux. 1. Neomeris dumetosa Lamx. Lamouroux, Polyp. corall. flex., 18 16, p. 243. SüLMS-Laubach, Über die Algengenera Cymopolia, Neomeris und Bornetella, Ann. du Jard. bot. de Buitenzorg, 1893, p. 61. Howe, Phycol. studies IV, Contr. from the New-York bot. Garden, N° 120, 1909, p. "j"j. Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ile Lombok, récif. Stat. 34. Baie de Labuan Pandan, ile Lombok, récif. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 50. Baie de Labuan Badjo, ile Florès, récif. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Stat. 64. Tanah Djampeah, 30 m. profondeur. Stat. 1 14. Kwandang, Célèbes, récif. Stat. 149. Ile Fau prés de 1'ile Gebee, lagune. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei, récif. Stat. 279. Ile Roma, récif. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor, récif. Stat. 296. Baie de Noimini, Timor, récif. J'ai en outre récolté Ie Neomeris dumetosa sur divers autres récifs, lors de notre voyage dans 1'Archipel Malaisien en 1888. Distribution: Les Antilies ; Archipel Malaisien. 2. Neomeris van Bosseae Howe. HOWE, Phycol. studies IV, Contr. from the New-York bot. Garden N° 120, 1909, p. So. Stat. 58. Ile Savu, récif. Stat. 149. Ile Fau prés de File Gebee, lagune. Sikka, ile Florès, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888. Distribution: Indes orientales; Hes des Amis; Hawaii; la Nouvelle Guinee. ■ Le type de 1'espèce a été récolté sur Ie récif de 1'ile Florès. 3. Neomeris aniutlata Dick. DlCKIE, On the Alg. of Mauritius, Journ. Linn. Soc. Bot. 1873, p. 198. HOWE, Phycol. studies IV, Contr. from the New York bot. Garden Nn 120, 1909, p. 87. 89 Stat. 43. Hes Postillon, récif. Stat. 53. Nangamessi, Jle Sumba, récif. Stat. 58. He Savu, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 127. Taruna, iles Talaut, récif. Stat. 299. Ile Rotti, récif. Stat. 315. Sailus Besar, iles Paternoster, récif. D ist r ibu tio n : Indes occidentales, les Bermudes; ile Maurice; Madagascar; Archipel Malaisien. Le type de 1'espèce vient de 1'ile Maurice. Cymopolia Lamouroux. 1 . Cymopolia van Bosset Solms. SOLMS-LAUBACH, Über die Algengen. Cymopolia, Neomeris und Bornetella, Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1893, p. JJ. Stat. 16. Ile Kangeang, récif. Stat. 125. Ile Siau, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 261. Elat, ile Grand Kei, récif. Stat. 296. Baie de Noimini, Timor, récif. Stat. 299. Ile Rotti, récif. Distribution: Archipel Malaisien . Plusieurs des échantillons récoltés atteignent une hauteur de 1,5 cm. Les plantes connues jusqu'a présent, n'atteignaient qu'une hauteur de 0,5 cm. Chez les grands échantillons j'ai cependant retrouvé la même structure caractéristique, signalée par M. Soi.ms-Laubach pour le Cymopolia van Bossei. Bornetella Munier-Chalmas. 1. Bornetella nitida Mun. Chalm. Munier-Chalmas, Obs. sur les Algues calc. appart. au groupe des Siph. vertic. Compt. rend. hebd. Acad. se. t. 86, 1877. SÖLMS-LAUBACH, Über die Algengen. Cymopolia, Neomeris und Bornetella. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1893, p. 80. Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 58. Ile Savu, récif. Stat. 117. Kwandang, Célèbes, récif. Stat. 299. Ile Rotti, récif. Distribution: lies des Amis; Nouvelle-Hollande; Archipel Malaisien. 2. Bornetella oligospora Solms. SOLMS-LAUBACH, Über die Algengen. Cymopolia, Neomeris und Bornetella. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1893, p. 81. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. 89 SIBOGA-EXFEDITIE L]X<7. 12 9o Stat. gi. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Stat. 93. Sanguisiapo, iles Tawi-Tawi, récif. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Distribution: Archipel Malaisien. 3. Bornetella sphaerica Zan. ZANARD1NI, Phyceae Papuanae novae in N. Giorn. bot. ital. 1878, p. 34. Solms-Laubach, Über die Algengen. Cymopolia, Neomcris und Bornetella. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1893, p. 61. Stat. 4. Djangkar, cöte septentrionale de Java. récif. Stat. 79b. Banc de Bornéo, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Stat. 93. Sanguisiapo, iles Tawi-Tawi, récif. Stat. 127. Taruna, iles Talaut, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 144. Ile Datnar, 25 m. profondeur. Stat. 169. Atjatuning, Nouvelle Guinee, récif. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei, récif. Distribution: Archipel Malaisien . Parmi mes échantillons du Bornetella sphaerica il y en a qui adhèrent encore au substratum par quelques courts prolongements ramifiés de la grande cellule centrale. La plante est sessile, une „Stielzelle" fait défaut. Je tiens a relever ce fait puisque M. Solms-Laubach n'a eu pour ses belles recherches sur Ie B. sphaerica, qu'un échantillon mutilé, auquel un organe d'attache faisait défaut. L'absence d'une rhizoïde quelconque a même suggéré a ce savant 1'idée que Ie B. sphaerica aurait été porté au sommet d'une haute cellule en forme de pédoncule comme chez Ie B. capitata, et, au cas qu'il en fut ainsi, M. Solms-Laubach présume que les B. sphaerica et B. capita ta sont identiques. Les échantillons du „Siboga", en démontrant que Ie B. sphaerica est sessile et dépourvue d'une haute cellule en forme de pédoncule, ont en même temps établi 1'autonomie de 1'espèce. Les sporanges sont sphériques dans Ie B. sphaerica et oblongs dans Ie B. capitata f. brevistylis et cette différence est si grande, qu'elle suffit a caractériser les deux algues, sans parier encore de la différence en la forme, enflée ou non, de la cellule qui porte les sporanges. 4. Bornetella capitata J. Ag., f. brevistylis Arn. ARNOLDI, Alg. Stud. zur Morph. einiger Dasycladaceen (Bornetella, Acetabularia) in Flora, neue Folge, Bd. IV, Heft 2, 1912, p. 91. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Distribution: Iles Aru. Les Bornetella sphaerica et capitata f. brevistylis se ressemblent parfaitement vus a 1'oeil nu, mais quand on coupe 1'assise périphérique de cellules d'un échantillon fertile la diffé- rence entre la forme des sporanges et la grandeur des spores des deux algues, frappe im-mé- diatement des yeux même non armés. 90 9i Les spores sphériques du B. sphaerica atteignent dans mes échantillons uu diam. de 107 p. ; M. Solms-Laubach n'a trouvé des spores qu'avec un diam. d'environ So u. Les spores du B. capitata f. brevistylis ont, d'après M. Arnoldi, une Iongueur de 60 u. et une largeur de 4S ij.. Il y a donc deux Bometella a thalle sphérique dans 1'Archipel Malaisien, mais pour savoir si telle ou telle plante appartient au B. sphaerica ou au B. capitata f. brevistylis il faut couper 1'échantillon. Je n'ai pas voulu sacrifier plusieurs de ces plantes, toujours encore assez rares et qui peuvent peut être encore ètre utiles a d'autres, et c'est pourquoi il se pourrait aisément que parmi les plantes, déterminées comme B. sphaerica, il se trouvait encore des B. capitata f. brevistylis. Acetabularia Lamouroux. 1. Acetabularia caraïbica Kütz. KÜTZING, Tab. Phyc. t. VI, 1856, tab. 93, p. ■$■$. Solms-Laubach, Monogr. of the Acetabularieae. Trans, of Linn. Soc. 2"d series, Bot. vol. V, 1895, p. 23 sub nomine A. doitata. Arnoldi, Alg. Stud. zur Morph. einiger Dasycladaceen in Flora, neue Folge, Bd. IV, Heft 2, 1912, p. 95. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, récif. Stat. 71. Makassar, récif. Stat. 127. Taruna, iles Talaut, récif. Stat. 174. Waru, ile Ceram, récif. Stat. 301. He Rotti, récif. Baie d'Endeh, ile Florès, leg. Dr. G. A. J. VAN DER Sande, 1908. Distribution: Iles des Amis; Archipel Malaisien; Indes occidentales. D'après les récentes recherches de M. Arnoldi X Acetabularia dentata Solms-Laubach ne serait qu'une forme juvénile et encore stérile de X Acetabularia caraïbica Kützing. 2. Acetabularia exigua Solms. Solms-Laubach, Monogr. of the Acetabularieae. Trans, of the Linn. Soc. of London, Bot. vol. V, 1895, p. 28. Stat. 16. Ile Kangeang, récif. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 78. Banc de Bornéo, récif. Stat. 213. Ile Saleyer, 5 m. profondeur. Stat. 277. Ile Dammer, récif. Stat. 301. Ile Rotti, récif. Distribution: Archipel Malaisien. 3. Acetabularia parvula Solms. SOLMS-LAUBACH, Monogr. of the Acetabularieae. Trans, of the Linn. Soc. of London, Bot. vol. V, 1895, p. 29. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, récif. Stat. 71. Makassar récif. 9' 92 Stat. 78. Banc de Bornéo, récif. Stat. 213. Ile Saleyer, 5 m. profondeur. Stat. 301. Ile Rotti, récif. Distribution: Archipel Malaisien. Halicoryne Harvey. *i. Halicoryne spicata (Kütz.) Solms. KÜTZING, Tab. Phyc. t. XVI, tab. I, p. 1 sub nomine Polyphysa spicata. SOLMS-LAUBACH, Monogr. of the Acetabulariae. Trans, of the Linn. Soc. of London, Bot. vol. V, 1895, p. 31. Baie de Mosambi, cóte septentrionale de 1'ïle Florès, sur des coraux morts, Cöte meridionale de 1'ïle Florès, non loin de la baie d'Endeh, leg. Dr. J. A. G. VAN DER Sande, 1908. Distribution: Nouvelle Calédonie ; Nouvelle Hollande. L 'Halicoryne spicata est une plante extrèmement rare; elle n'a été trouvée jusqu'a présent que par Vieillard sur les cótes de la Nouvelle-Calédonie et par Sonder sur les cótes de la Nouvelle-Hollande. Van der Sande vient de la retrouver sur les cótes septentrionale et meridionale de 1'ïle Florès. Les plantes examinées sont stériles, mais les verticilles convergent tous vers Ie haut et ce caractère distingue Ie H. spicata du H. Wrightii dont les verticilles stériles sont étales horizontalement. Fam. Bryopsidaceae Wille. Bryopsis Lamouroux. 1. Bryopsis pennata Lamx. Lamouroux, Journal bot., 1809, p. 134. De Toni, Syll. A'lg. vol. I, sect. I, 1889, p. 430. Stat. 81. Ile Sebangkatan, banc de Bornéo, récif. Stat. 209. Ile Kabaena, récif. Stat. 272. Dobo, iles Aru, récif. Distribution: Indes occidentales ; Ceylan. Il est quelquefois bien difficile de distinguer Ie Bryopsis pennata des jeunes échantillons du Br. plumosa. Les plantes des stations énumérées ei dessus, tout en ayant 1'air d'avoir atteint leur plein développement, sont plus petites et les rameaux bien plus courts que ceux qu'on trouve chez Ie Br. plumosa; c'est pourquoi j'ai pensé qu'elles appartiennent au Br. pennata. 2. Bryopsis plumosa (Huds.) Ag. Hudson, Flora anglica, 1732 011 1778. Agardh, Spec. Alg. 1824, p. 448. De Toni, Syll. Alg. vol. I, sect. I, 1889, p. 431. 92 93 Stat. 303. Haingsisi, ilc Samau, prés de Timor, récif. Stat. 315. Sailus besar, lies Paternoster, récif. Distribution : Europe; Amérique septentrionale ; Cap de Bonne Espérance; 1' Australië, Tasmanie et la Nouvelle Zélande. Le Bryopsis plumosa se trouve dans la collection du Siboga sous les formes Lyngbyei et plumosa distinguées et décrites par J. Agardh dans Till Alg. Syst. VIII, p. 24. 3. Bryopsis indica A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, Chloroph. & Phaeoph. of the „Sealark" Exped. in Trans, of the Linn. Soc. of London, N° XXI, 1909, p. 307. Stat. 213. Ile Saleyer, récif. Distribution: Océan Indien. Fam. Derbesiaceae Wille. Bryobesia ') Weber-van Bosse. WEBER-VAN BOSSE, Notes sur quelques genres nouv. d*algues de 1'Arch. Mal. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 2"™; sér., vol. VIII, 1910. Fronde unicellulaire ou avec de rares cloisons, composée de filaments courts et rampants d'oü s'élèvent des filaments ascendants simples. Sommet du filament se changeant en zoosporange (gamétange?) et séparé par une cloison du reste du filament. Par croissance successive du filament, le sporange terminal, rejeté de cóté, devient latéral. *i. Bryobesia Johannac n. sp. Filaments larges de 40 — 50 — 60 — 80 p., hauts de 2 — 3 mm. Chromatophores en forme de ruban avec pyrénoides. Sporanges hauts de 180 — 300 u.. Zoospores (gamètes?) nombreuses pyriformes. Stat. 4. Djangkar, cóte septentrionale de Java; sur des Lithothamnium. Le Bryobesia (fig. 21) a recu ce nom puisqu'il se place entre le Bryopsis et le Derbesia. Il se distingue de ces deux genres par son sporange terminal, qui cependant devient latéral lorsque, après la séparation du sporange du reste du filament par une cloison, ce dernier continue a croitre en hauteur. La partie du filament se transformant en sporange s'élargit vers le sommet pour 1) Pour ceux qui n'ont peut être pas la livraison des Annales du Jardin Botanique de Buitenzorg, dans laquelle a paru la „Notice sur quelques genres nouveaux d'algues de 1'Archipel Malaisien", je donne ici encore une fois la diagnose des nouveaux genres mais en francais. 93 94 s'atténuer ensuite sur une courte distance (fig. 21). Le protoplasme s'y ressemble et une cloison ferme le sporange du cöté du filament (fig. 22). Sou contenu se divise en de nombreuses spores pyriformés assez grandes. Sur la nature de ces spores je ne saurais rien dire, n'en ayant pas observé la déhiscence. J'ai cru remarquer que leur partie antérieure est un peu arrondie comme chez les Derbesia ; mais je n'ai pas vu de cils sur les échantillons conservés dans de 1'alcool. Quand la cloison qui sépare le sporange, s'est formée, le filament au dessous du sporange recommence a croïtre et s'allonge en repoussant le sporange; plus tard on retrouve le sporange vide ou les traces d'un sporange vide, attaché latéralement au filament; 1'adhésion entre filament et sporange est cependant quelque- fois bien faible (fig. 22) et, en ces cas, le sporange pourrait bien se détacher avec son contenu comme chez les Bryopsis. Les sporanges sont extraordinai- rement hauts, jusqu'a 300 u., et con- tiennent un nombre élevé de spores. Le filament qui s'allonge au dessous du sporange, a le sommet insensi- blement atténué presque effilé; je n'ai pas vu de filament qui portait ou avait porté deux sporanges. Les grandes spores exceptées d'autres or- ganes de reproduction, n'ont pas été observés. J'ai place ce genre, qui a tant de points de rapports avec les Bryopsis et les Derbesia, dans la familie des Derbcsiaceae a cause de la simplicité de son thalle ; il constitue le second genre de cette familie. L'étude seule de la plante vivante peut nous renseigner si elle doit garder cette place oui ou non. 94 Fig. 21. Bryobesia Johannae n. g. n. sp. Trois frondes en divers stades de développement. Sur la fronde a droite on voit un sporange vide. Le sommet claviforme de la fronde a gauche va se transformer en sporange. Tres agrandi. '} 95 Derbesia Solier. *I. Derbesia minima n. sp. tig. 23. Frondibus constantibus filamentis brevibus repentibus, filamentis ex iis surgentibus, simplicibus aut parce ram- osis, 2 — 5 mm. altis, 32 — 48 u largis. Sporangiis pyriformibus, breviter pedi- cellatis, oppositis aut alternantibus ± 140 ij. longis, ± 88 fjL largis. Pedicello unicellulari, largo ióp,, pedicelli cellula larga 16 p., alta 1 2 u.. Algue rampante parmi les poils de X Actinotrichia rigida. Stat. 78. Banc de Bornéo. Le Derbesia minima se distingue de toutes les autres Derbesia connues, par sa petite taille, haute de 5 mm. FiS- 22- Bryobesia Johannac. Sporange mür tres agrandi. Elle rampe parmi les poils de X Actinotrichia et ne forme pas de touffe compacte sur 1'échantillon & Actinotrichia, le seul sur lequel je 1'ai trouvée. Ses filaments au contraire s'avancent librement a courte distance 1'un de 1'autre au dessus des poils de X Actino- trichia. Ils sont souvent simples, mais quelquefois ramifiés latéralement. Les rameaux restent plus courts que le filament principal. Le Derbesia minima se rapproche quant a la taille le plus du D. neglecta Berth. J) mais elle s'en distingue par le pédicelle du sporange qui est divisée par deux cloisons, comme chez les D. vaucheriae- formis et marina 3). Le pédicelle devient donc unicellu- laire tandis que chez le D. neglecta, d'après Berthold, il se ferme par un petit bouchon de gomme sans former de cellule. Chez les D. minima, vaucheriaeformis9) et marina le pédicelle du sporange est donc separé par une cellule du filament veeretatif: chez le D. neglecta (et les autres Derbesia ?) le pédicelle, dépourvu de cellule, Fig. 23. Derbesia minima n. sp. Dans la figure a droite est en communication ouverte avec le filament végetatif. on voit un sporange dont le pédicelle est divisé par . . . .. une petite cellule a son sommet. Les autres sporanges Lhez le D. VailCllCriajOrmiS la Cellllle dll pédicelle est sont trop jeunes et encore en communication directe . r . , . , i i 7-> avec le filament principal du thaiie x 96. environ 2 — 4 fois plus haute que large ; chez le D. manna 1) liERTHOLD, Zur Kenntn. der Siphoneen u. Bangiaceen. Mitt. a. d. Zool. Stat. 7.11 Neapel II Bd. p. 77. 2) Coli.ins, Green Algae of North America. Tufts Coll. Studies vol. II N" 3, p. 407. 3) FARLOW, Marine Alg. of New England p. 60. 95 96 elle est a peu prés isodiamétrique, et chez Ie D. minima elle est un peu plus large que haute. Les spores sont nombreuses dans Ie sporange; mais lechantillon étant conservé dans de 1'alcool, il m'a été impossible de les compter. Fam. Caulerpaceae Wille. Caulerpa Lamouroux. *i. Caulerpa fastigiata Mont. MONTAGNE, Hist. phys. de 1'ile de Cuba, Paris, 1838, p. 19. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 263. Stat. 311. Baie de Sapeh, ile Sumbawa, récif. Stat. 317. Ile Kangeang, récif. Pulu Karreng, iles Aru, leg. Prof. W. Arnoldi. Distr ibution : Indes occidentales; ïles des Amis. *2. Caulerpa verticillata J. Ag. J. AGARDH, Alg. Liebman, Öfvers. Akad. Forhandl. 1847. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 267. Stat. 323. Ile Bawean ; dans la vase qui couvrait la plage. Distribution: Incles occidentales; iles des Amis; Ceylan. A Bawean Ie terrain, exposé au temps du reflux, est couvert d'une vase épaisse. Dans cette vase j'ai trouvé Ie C. verticillata. L'algue supporte donc un certain temps 1'absence de la mer, on ne saurait dire qu'elle supporte la sécheresse, car la vase contient une quantité d'eau énorme. A Ceylan, d'après M. Svedelius, Ie C. verticillata reste toujours submergé. ó . Caulerpa elongata Web. v. B. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 271. Stat. 79''. Ile Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Stat. 209. Ile Kabaena, prés de Saleyer, récif. Stat. 213. Saleyer et alentours, récif. Stat. 248. Ile Tiur, récif. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor, récif. Distribution: Macassar; Tonga-Tabu. Les échantillons des stations 248 et 282 portent des ramules distiques et sont réguliè- rement ramifiés. Par leur. port ils ressemblent tant au C. ambigua que j'ai cru devoir placer cette dernière algue dans la section des Bryoideae. 96 97 *4- Caulerpa ambigua Okam. üg. 24. OKAMURA, Algae from Ogasawaro-jima (Hes Bonin) in Bot. Mag. Tokyo, vol. XI, X" 119,120, 1S97, p. 4. Alg. Jap. Exs. N° 95. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster, 27 m. profondeur. Distribution: lies Bonin. Dans les Algae Japonicae exsiccatae M. Okamura a fait imprimer sur 1'étiquette qui accompagne la plante X" 95, que Ie C. ambigiia avait été trouvé sur des rochers entre les deux limites des marées; la drague du „Siboga" 1'a rapportée d'une profondeur de 27 m. Les échantillons ne sont pas plus chétifs que Ie type; ils ont une hauteur de 1,5 — 2 cm. et laissent distinguer un stolon frêle, il est vrai, mais néanmoins un véritable stolon. On se souviendra que M. Okamura en décrivant Ie C. ambigua, releva 1'absence d'un stolon comme caractère interessant. Les échan- tillons du „Siboga" démontrent que Ie stolon ne manque pas toujours. M. Okamura a place Ie C. ambigiia dans la section des Sedoideae. La collection du „Siboga" contient plusieurs échantillons du C. elongata et Fio. canierta parmi ceux ei, il y en a qui n'ont que des ramules distiques. Le C. ambigua ambigua. x 2. ressemble tant aux échantillons a ramules distiques du C. elongata que je crois que c'est plutót dans le voisinage de ces algues que le C. ambigua doit prendre sa place. *5. Caulerpa prolifera Forsk. ForskAL, Flora Alg. Arab. 1775, p. 193. Stat. 64. Tanah Djampeah, prés de Saleyer, 30 m. profondeur. Distribution: Méditerranée ; Indes occidentales; la Floride. C'est la première fois que le C. prolifera a été trouvée aux Indes orientales; les échantillons ont été dragués a une profondeur de 30 m.; ils ont une hauteur de 12 cm. et une largeur variant entre 0,8 — 1,3 cm. Une des frondes a le bord pas tout a fait uni; sur une courte distance on y remarque quelques petites dents; les autres frondes ont le bord parfaitement uni. Pour tant que je sache le C. prolifera de la Méditerranée et des Indes occidentales a des frondes au bord toujours uni. L'échantillon de 1'Archipel Malaisien avec la fronde au bord denté sur une courte distance, démontre 1'étroite parenté entre le C. prolifera et les C. auceps et braehypus. — Il serait interessant de cultiver le C. anceps pour voir si cette algue peut élargir sa fronde quand elle croit a 30 m. profondeur, car il se pourrait toujours que 1'algue que j'ai déterminée pour C. prolifera, ne fut qu'une forme du C. anceps, croissant a 30 m. profondeur et s'y élargissant. 6. Caulerpa braehypus Harv. Harvey, Char. of new Alg. from Japan, Proc. Amer. Acad. vol. IV, 1859, p. 332. YENDO, On C. anceps, Bot. Mag. of Tokyo, vol. XVII, 1903, p. 153. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. SNACKEV. Distribution: Japon; Java. 97 SIBOGA-EXPED1TIE LIXfl. 13 98 L'échantillon ty piqué du C. brachypus se caractérise par ses frondes sous sessiles, elliptiques oblongues, rétrécies par endroit, a base et a sommet obtus, et a bord uni. L'échan- tillon de la phare „de Brill" a des frondes exactement de la forme décrite, seulement Ie bord en est fïnement dentelé. Par ce caractère il se rapproche bien plus du C. anceps de Harvey. Cet échantillon tend a confirmer 1'opinion émise par M. Yendo, d'après laquelle les C. brachypus, anceps et StaJilii ne formeraient qu'une seule espèce. M. Yendo a observé au Japon que les C. anceps et brachypus croissent au même endroit mais en des saisons différentes et d'après lui, Ie C. anceps serait la forme estivale et Ie C. brachypus la forme hibernale de la même plante. Tout en décrivant jadis Ie C. StaJilii comme une espèce nouvelle, j'ai déja insisté sur la grande ressemblance qui existe entre cette espèce et Ie C. anceps, et je crois volontiers qu'elle n'en est qu'une forme luxurieuse. M. Yendo appelle encore 1'attention sur de petites enflures qu'il a remarquées sur Ie pédicelle d'échantillons du C. anceps provenant des iles des Amis, localité oü Harvey a trouvé Ie type de 1'espèce, et il demande, si ces petites enflures se trouvent toujours sur les échantillons de 1'algue provenant de cette localité. Elles pourraient en ce cas servir comme caractère distinctif du C. anceps des iles des Amis. M. Dixon l), directeur de 1'herbier de Trinity College Dublin qui contient les collections de Harvey, a eu la grande aimabilité de s'occuper, sur ma demande, de ces enflures et m'a envoyé la copie de trois échantillons authen- tiques de Harvey. Une enflure distincte n'est nulle part visible ; un échantillon de Lifuka est un peu enflé a la base mais chez les autres Ie pédicelle s'élargit insensiblement de la base vers la fronde foliacée. Ce caractère des enflures n'a donc pas de valeur spécifique. Je crois que M. Yendo a raison d'unir les C. brachypus , anceps et Siahlii en une seule espèce a laquelle, d'après les lois de la priorité, il faut donner Ie nom de C. brachypus Harv. *7« Caulerpa parvifolia Harv. Harvey, Phyc. Austr. Tab. 172. Stat. 315. Sailus besar, ïles Paternoster, 27 m. profondeur. Distribution: Australië, cöte oriëntale. Il ne se trouve dans la collection du „Siboga" qu'un seul et tres petit échantillon de cette algue dont la fronde a Ie bord uni et est portee sur un pédicelle relativement long pour la petitesse de la plante. Je ne puis m'empêcher d'avoir des doutes sur la valeur spécifique des C. subserrata et parvifolia ou sur la justesse de mes déterminations, car je trouve que ces algues ressemblent beaucoup au C. anceps. Mes échantillons sont cependant trop peu nombreux pour me permettre de prononcer un jugement sur ces espèces. Les caulerpes du groupe des PJiyllanioidcac auquel les C. prolifera, brachypus, subserrata et parvifolia appartiennent, sont difficiles a distinguer. 1) Je tiens a remercier ici M. Dixon de la peine qu'il a bien voulu se donner pour moi. 93 99 *8. Caulerpa suóserrata Okam. OKAMURA, On the algae from Ogasawara-jima (Bonin Islands), Bot. Mag. of Tokyo, vol. XI, 1897, tab. I, fig. 1, 2. Stat. 129. lies Karkaralong, récif. Distribution: Japon. 9. Caulerpa crassifolia (Ag.) J. Ag. f. typica. Agardh, Spec. Alg. 1823, p. 437. J. Agardh, Till Alg. Syst. 1872, p. 13. \V~EBER-VAN BüSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XII, 1898 p. 290 sub nomine C. pinnata L. Howe, Phycol. Studies II, 1905, p. 574. Stat. 64. He Tanah Djampea, 30 m. profondeur. Stat. 93. Archipel de Sulu, 23,5 m. profondeur. Stat. 209. He Kabaena, 20 m. profondeur. Stat. 213. He Saleyer, 34 m. profondeur. Stat. 259. Tual, ile Kei, 14,5 m. profondeur. Distribution: Dans toutes les mers tropicales. Les échantillons de Tanah Djampea se distinguent par leur grande taille et la longueur des pinnules; une fronde a une hauteur de 9 cm. et une largeur de 2 cm. et chaque pinnule a une longueur de 1 cm. Chez les échantillons de Saleyer la fronde a une hauteur de jusqu'a 7 cm. et une largeur de 1 cm. Ces plantes se rapprochent de la f. laxa a pinnules quelquefois distanciées. f. rotundiloba n. f. fig. 25. Frondibus ramulis oppositis, latis, brevibus, apice rotundato, non mucronato. Stat. 78. Banc de Bornéo, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 29 m. profondeur. J'ai cru devoir créer une forme nouvelle pour les échantillons du C. crassifolia des stat. 78 et 312, parce qu'ils se distinguent par leurs lobes courts, au sommet arrondi et dépourvu d'un mucro. Chez les échantillons de la baie de Saleh la partie médiane de la fronde a une largeur de jusqu'a 4 mm.; Ie sommet des pinnules hautes de jusqu'a 3 mm., est arrondi. Chez les échantillons du récif de Bornéo, la partie médiane de la fronde n'a qu'une largeur de I — 1,5 mm., les pinnules sont presque toutes réduites, il n'en reste que la nartie supérieure et arrondie. Il parait que Ie C. crassifolia est une des II Fig. 25. Caulerpa crassifolia, algues qui prospèrent dans une profondeur de 15 — 30 m. et que son thalle f. rotundiloba, échantillon , , . 1 i' 1 1 - t du récif. Gr. nat. se reduit, quand 1 algue croit sur Ie reen. En écrivant la „Monographie des Caulerpes" il m'avait semblé que Ie nom de C. pin- nata L. avait la priorité, sur celui de C. crassifolia Ag. et j'avais changé les noms en ce sens. M. Howe vient de démontrer dans ses „Phycological Studies" que ce changement de 99 IOO nom repose sur une erreur et que la plante du British Museum que j'avais considéré comme Ie type du C. crassifolia et qui portait Ie nom de C. pinuata, n'est pas Ie type véritable. Celui ei est conservé dans Ie Linnean herbarium a Londres et porte Ie nom de C. crassifolia ; Ie C. pinnata L. appartient probablement a une autre section des Caulerpes. Je regrette cette erreur, mais je suis heureuse de pouvoir la rectifier, grace aux recherches minutieuses de M. Howe. io. Caitlcrpa taxifolia Vahl. Vahl, Naturh. Selsk. Skrift., t. V, 1902, p. 36. Weber-van Bosse, Monogr d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XII, 1898, p. 292. .Stat. 43. Ile Sarassa, iles Postillon, 30 m. profondeur. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Maumeri, ile Florès, cóte septentrionale, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Distribution: Dans toutes les mers tropicales. *n. Caulerpa falcifolia Harv. & Bail. Harvey & Bailey, in Proc. Boston Soc. Nat. Hist. III, 185 1, p. 373. Collins, Rhodora vol. XIV, N° 160, Apr. 19 12, p. 57 — 68. Stat. 165. Ile Daram, Fausses Pisangs; rejeté par la mer. Distribution: Iles des Amis; Hes Tonga Tabu et Vavau; Australië. L'échantillon est mutilé et porte les marques d'avoir été jeté a terre par les vagues. La forme caractéristique des ramules du C. falcifolia est cependant parfaitement reconnaissable. 12. Caitlcrpa sertularioides Gmel. Gmelin, Hist. Fuc. 1768, tab. 15, fig. 4, sub nomine Caulerpa phunaris Forskal. Weber-van BOSSE, Monogr. de Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 294. Howe, Phycol. studies II, 1905, p. 57. f. typica Web. v. B. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok, récif. Stat. 58. He Savu, récif. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau prés de Timor, récif. Stat. 64. Ile Tanah Djampea, 30 m. profondeur. Stat. 99. Nord-Ubian, Archipel Sulu. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 15 — 30 m. profondeur. Canal du port de Batavia, leg. Dr. VAN KAMPEN. f. longiseta J. Ag. Stat. 64. Ile Tanah Djampea 30 m. profondeur. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 15 — 30 m. profondeur. 100 IOI f. longipcs Web. v. B. Stat. 99. Nord-Ubian, Archipel Sulu. Stat. 273. Hes Jedan, prés des iles Aru, 15 m. profondeur. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. f. Farlozoi Web. v. B. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon. Stat. 172. Ile Gisser. f. flagcllata Web. v. B. Stat. 93. Archipel Sulu, 13,5 — 23 m. profondeur. Distribution: Dans toutes les mers tropicales. Il y a en outre encore deux échantillons, 1'un de 1 ile Kur et 1'autre de 1'Archipel Sulu qui montrent 1'un des afhnités avec la f. flagcllata et 1'autre avec la f. umöellata sans toutefois se différencier, de telle maniere qu'on puisse les prendre pour des représentants de ces formes. Les échantillons, dragués de 15 a 30 m. profondeur sont plus grands que ceux récoltés au récif. C'est a regret que je vois disparaitre Ie joli nom de C. plumaris\ mais M. Howe a invoqué 1'autorité du congres international de Botanique de Vienne, en faveur du nom de C. sertularioides, donné sept ans plus tot par Gmelin a 1'algue que ForskAl a désigné du nom de C. phunaris. *I3. Caulcrpa Selago Turn. Turner, Hist. Fuc, 1808, tab. 55. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 296. Stat. 93. Ile Sanguisiapo, Archipel Sulu. Distribution: Mer Rouge; la Nouvelle Guinee. L'espèce est représentée par un seul et petit échantillon. *I4. Caulcrpa lycopodium Harv. var. delicaticla Grun. GRUNOW in Askenasy, Alg. der Gazelle, 18SS, p. 15; sub nomine Caulcrpa delicatula. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, P- 305- Stat. 303. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Distribution: La Nouvelle Hollande occidentale; les iles Anachorètes; la Floride. Cette algue rampait dans Ie sable et les débris de corail sur Ie récif de Haingsisi. Les frondes sont hautes de 1 — 2,5 cm. et frêles, les stolons entourés de poils laineux, et ces derniers sont attachés a des grains de sable qui en grand nombre entourent même les échan- tillons séchés. 102 15- Caulcrpa Freycinetii (Ag.) Web. v. B. var. typ ie a, f. /ata, f. angusta. Agardh, Spec. Alg. 1823, p. 446. WEBER-VAN Bosse, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 310. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Stat. 71. Makassar, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Stat. 121. Menado, plage. Stat. 125. Be Siau, récif. Stat. 133. Be Lirung, récif. Stat. 169. Adjatuning, Nouvelle Guinee, récif. Stat. 172. Be Gisser, récif. Stat. 219. Be Binongka, récif. Stat. 232. Be Ambon, récif. Stat. 240. Be Banda, récif. Stat. 279. Be Roma, récif. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. Phare „de Brill" prés de Makassar, récif, leg. SNACKEV. var. de Boryana Web. v. B. Weber-van Bosse, 1. c. p. 315. Stat. 43. Be Sarassa, iles Postillon, récif. *var. pectiiiata Web. v. B. Weber-van Bosse, 1. c. p. 316. Stat. 71. Makassar et alentours, récif. Stat. 79. Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 93. Sanguisiapo, iles Tawi Tawi, Archipel Sulu, recif. Stat. 240. Be Banda, récif. Stat. 313. Baie de Saleh, ile Sumbawa, récif. Distri b ut ion : La var. typica: dans toutes les mers tropicales; la var. de Boryana: Mer Rouge-, la Guadeloupe; la var. pectinata: la Guadeloupe. L'étude des nombreux échantillons rapportés par 1'Expédition du Siboga, m'a de nouveau confirmé dans mon opinion que Ie C. Freycinetii est une espèce polymorphe. La largeur de la fronde et la hauteur des dents sont des caractères quf varient souvent sur la même plante. Il est quelquefois impossible de dire si tel ou tel échantillon appartient a la f. /ata ou a la f. angusta de la var. typica. La var. pectinata a été trouvée pour la première fois dans les mers orientales; elle n'était connue jusqu'a présent qu'a la Guadeloupe. Les frondes de cette variété sont ramifiées a la maniere des frondes du C. Freycinetii, ici et la même un peu tordées, et c'est pourquoi je maintiens mon opinion que ces algues sont une variété du C. Freycinetii et ne sont pas une forme du C. Lessonii ainsi que 1'a supposé M. Svedklius l). 1 1 Svi 11. 111 5. Ecolog. and syst. studies of the Ceylon species of Caulcrpa, Ceyl. mar. biol. reports N° 4, 1906, p. lig. 102 103 i6. Caulerpa Urvilliana (Alont.) Web. v. B. MONTAGNE, Voyage au Póle Sud, 1842 — 45, p. 21. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 138. Stat. 129. Hes Karkaralong, récif. Stat. 165. Ile Daram, récif. Stat. 225''. Hes Lucipara, récif. Cóte meridionale de Flores, leg. Dr. J. H. VAX DER SANDE, 1908. Distribution: Australië; Hes Lucipara; Hes des Amis; Ile Taïti; les Nouvelles Hébrides; la Nouvelle Calédonie. 17. Caulerpa cupressoides (Vahl) Web. v. B., var. typica Web. v. B. Vahl, Kryptog. fra St. Croix 1802. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 189S, p. 323. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok, récif. Stat. 277. Ile Dammer, récif. Phare „de Brill" prés Makassar, leg. SNACKEY. var. serrata Web. v. B. Weber-van Bosse, 1. c. p. 331. Tual, ile Haut Kei, leg. Prof. ARNOLDI. var. lycopodium Web. v. B., f. amicorum. Weber-van Bosse, 1. c. p. 337. Stat. 58. Ile Savu, récif. Stat. 169. Atjatuning, Nouvelle-Guinée, récif. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Distribution: La var. typica: Indes occidentales et orientales; la var. serrata: Mer Caraibe ; la var. lycopodium : Hes des Amis. Les échantillons réunis sous Ie nom de var. lycopodium f. amicorum ressemblent sur divers points au C. Lessonii mais tous ont 1'axe central trop étroit et chez presque tous on retrouve, soit des branches ressemblant a des branches du C. cupressoides typica, soit d'autres ressemblant a des branches de la f. alternifolia qui est connue des Indes occidentales. En voyant la ressemblance de ces algues avec Ie C. Lessonii j'ai souvent pensé aux mots de M. Svedelius: „That C. Lessonii is closely related to C. cupressoides is beyond a doubt. Especially the broader forms among the lycopodium series are very similar to C. Lessonii, and I have been doubtful about f. amicorum in particular, as it offers great resemblance to C. Lessonii. It seems to me not improbable that perhaps several of these forms classed by Weber-v. Bosse among the comprehensive C. cupressoides might with equal reason be referred to the Lessonii group". Mais il est bien difficile de tracer une limite entre les C. cupressoides et Lessonii et je me suis demandée si la dernière ne serait pas une variété du C. cupressoides^. Ce sont la des 103 104 spéculations; ce qu'il nous faut a présent ce sont des expériences faites aux endroits oü ces caulerpes poussent naturellement. i S. Caulcrpa Lessonii (Bory) Sved. BüRV, Voyage de la Coquille, 1828, p. 192. SVEDELIUS, Ecol. & syst. studies of the Ceylon spec. of Caulerpa, Ceylon marine biological reports N° 4, 1906, p. 119. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Phare „de Brill" prés de Makassar, récif, leg. Snackey. Distribution: Hes des Amis; Hes Carolines; Port Mackay; Indes orientales; Ceylan. Selon M. Svedelius Ie C. pennata J. Ag. est une forme du C. Lessonii. J'accepte volontiers cette opinion qui confirme la mienne, que je n'avais osée énoncer en écrivant la Monooraphie des Caulerpes, a défaut d'échantillons démontrant clairement cette relation. M. Svedelius a été plus heureux que moi et a vu a Peradeniya des plantes a frondes larges comme celles du C. Lessonii et a frondes plus étroites comme celles du C. pennata l) J. Ag. (C. pluinulifera Zan.). Il serait interessant de comparer Ie C. Lessonii f. tuticorincnsis Sv. avec Ie C. amicorum Harv. et Ie C. cnpressoides var. altcrnifolia Crn. La f. tnticorinensis parait ressembler beaucoup a ces deux algues, comprises par moi dans la var. lycopodium du C. cnpressoides. 1 9. Caulcrpa racc/uosa (Forsk.) Web. v. B. FoRSKAL, Flora Aegypt. Amb. 1775. Weber-van Bosse, Monogr. des Caul., Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 357. BüRGESEN, An ecol. and syst. account of the Caul. of the West-Indies, Kongl. Danske Vidensk. Selsk. Skrift., 7 Raekke, t. IV, N" 5, 1907, p. 378. var. clavifera (Turn.) Web. v. B. Turner, Hist. Fuc. tab. 57, 1808 — 181 1. Weber-van Bosse, 1. c. p. 361. f. typica. Stat. 7. Batjul Mati, Java, récif. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei, récif. Phare „de Brill", récif, leg. SNACKEY. Partie médiane de la cóte meridionale de 1'ile Florès, flottant dans la mer, leg. Dr. v. D. Sande. f. macrophysa (Kütz.) Web. v. B. KÜTZING, Tab. Phyc. t. 7, 1857, p. 6, tab. 15. Weber-van Bosse, 1. c. p. 361. 1) Le nom de C. plnmulifera Zan. doit être remplacé, d'apvès les régies de la priorité, parole nom de C. pennata Ag. J'ai préféré jadis le nom de plnmulifera a, celui de pennata puisque je croyais que le nom de pinnala L. appartenait par droit de priorité au C. crassifolia et que la différence entre les deux mots pinnata et pennata^ me semblait trop insignifiante pour designer deux espèces. M. Howk en démontrant que le nom de C. pinnala L. est erroné pour le C. crassifolia et doit disparaitre, a du même coup, rendu la priorité au nom de C. pinnata Ag. a 1'algue que je crois être identique au C. plnmulifera Zan. 104 io5 Stat. 79*. Ile Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Stat. 1 29. Hes Karkaralong, récif. Stat. 240. He Banda, récif. Stat. 258. Tual, ile Haut Kei, récif. Stat. 277. Ile Dammer, récif. Stat. 279. Ile Roma, récif. Stat. 315. Sailus-Besar, iles Paternoster, 27 m. profondeur. Distribution: La variété clavifera se trouve dans toutes les mers tropicales. Les échantillons de la var. clavifera f. macrophysa montrent des transitions a plus d'une variété du C. racemosa. Les échantillons de Tual ont des rameaux allongés et se rapprochent par ce caractère de la var. laete-virens \ ceux du récif de Muaras ont des rameaux avec quelques ramules ayant la forme en disque du C. pet 'fata et d'autres qui se rapprochent de la f. intcr- media de la var. uviferd\ les échantillons de Banda et de Dammer portent quelques rameaux qu'on pourrait prendre, en leur entier, pour des rameaux de la var. uvifera et ce qui m'a étonné beaucoup, c'est que 1'échantillon de Sailus Besar, provenant d'une profondeur de 27 m. ne se distingue presque pas des échantillons de Muaras ou de Kabala-dua. var. uvifera (Turn.) Web. v. B., f. typ/ca, Web. v. B. Turner, Hist. Fuc. tab. 230, 1808 — 1811. Weber-van Bosse, 1. c. p. 362. Stat. 200. Baie de Bara, ile Buru, récif. f. condensata (Kütz.) Web. v. B. Weber-van Bosse, 1. c. p. 363. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. Distribution: La Mer Rouge; Ceylan ; Célèbes; les Indes occidentales. Ouand on compare plusieurs échantillons de la var. clavifera f. macrophysa a 1'échan- tillon de 1'ïle de Buru, qui est un échantillon typique de la var. uvifera, on est frappe de voir combien les transitions sont multiples de 1'une a 1'autre variété. Je me demande, en voyant de pareils échantillons, pour combien 1'age de la plante y est pour provoquer de pareilles diffé- rences. On sait malheureusement encore si peu sur Ie développement des Caulerpes des Tropiques; qu'il serait interessant den faire 1'étude! La f. condensata (Kütz.) W. v. B. n'a été signalée jusqu'a présent qu'aux Indes occi- dentales, et, dans la Monographie des Caulerpes, j'ai distingue comme f. compressa des échan- tillons de la Malaisie qui ressemblent beaucoup a la f. condensata tout en en différant un peu. Les échantillons de la baie de Landu ressemblent cependant tant a la f. condensata des Indes occidentales, que je crois qu'on doit abandonner la f. compressa et admettre que la f. condensata se trouve tant aux Indes orientales qu'aux Indes occidentales, car les différences constatées ne sont pas assez grandes et surtout pas assez constantes, pour justifier la séparation de ces algues en deux formes distinctes. Quelques frondes des échantillons des Indes orientales portent des ramules un peu distanciés; ces rameaux rappellant la var. occidentalis Borg. du C. racemosa-, SIBOGA-EXrEDlTIE LIX a. 14 ioó j'ai retrouvé des échantillons typiques de la var. occidentalis parmi des algues provenant des Seychelles; Ie nom occidentalis n'est pas tres heureux, puisque 1'algue qui Ie porte, se trouve aussi aux Indes orientales. var. laete-virens (Mont.) Web. v. B., f. typica Web. v. B. MONTAGNE, Voyage au Póle Sud, 1842 — 45, p. 16. WEBER-VAN BOSSE 1. c. p. 366. Stat. 172. Ile Gisser, récif. Stat. 258. Tual, ile Haut Kei, récif. Stat. 277. Ile Dammer, récif. f. cylindracea macra (Harv.) Web. v. B. HARVEV, Phyc. Ausbr. 1849—51, pi. XXX. Weber-van Bosse, 1. c. p. 368. Stat. 172. Ile Gisser, récif. Distribution: Indes occidentales ; Rocher St. Paul; Ceylan ; Australië. *var. macra v. n. lig. 26. Surcolo 6 mm. largo, longo usque ad 40 cm. Frondibus altis usque ad 8 — 11 cm.; ramulis apicibus rotundatis, oviformibus vel pyriformibus, rarius clavaeformibus, 1 — 1,2 cm. longis. Stat. 149. Lagune de 1'ile Fau. Baie de Majalibi, prés de Ga, ile Vaigeu, leg. Dr. L. F. de Beaufort. Les échantillons de la var. macra, récoltés dans la lagune de 1'ile Fau sont reinar- quables pour leur fort développement. Le stolon a un cliam. de 6 mm. et sa longueur est de 40 cm. chez un des échantillons rapportés. Les frondes portent des ramules alternants tant pyriforme, oviforme, qu'en forme de massue et ceux ei entourent 1'axe central régulièrement quoique lachement. Par la forme variable des ramules 1'algue de Fau et de Vaigeu se rapproche de la var. laete-virens mais elle s'en distingue par les grands ramules, régulièrement distanciés, non irrégulièrement comme chez la var. Lamourouxii. Je considère cette algue comme une nouvelle variété du C. racemosa, tout en la placant dans le voisinage immédiat des variétés laete-virens et Lamourouxii. Il est curieux de connaitre les circonstances sous lesquelles cette caulerpe croit. M. W7eber l) décrit 1'ile Fau en ces mots: „Elle entoure un vaste bassin profond communiquant avec la mer par un acces tres étroit. Le flux et le reflux s'y font sentir, il est vrai, mais néanmoins 1'eau du bassin est a peine mise en mouvement parceque des hautes collines 1'entourent. Aucun ruisseau ne se déverse dans le bassin. Le fond de ce dernier est formé par de la vase, mélangée ca et la de sable. Ces conditions de vie font que tout ici prend une forme géante : Spongiaires, Actinies Dans la vase molle qui sépare ces coraux, poussent d'énormes exemplaires de Caulerpa' . Ces „énormes exemplaires" appartiennent a la var. macra de C. racemosa. J'ai retrouvé 1) Max Weber, Introduction et description de 1'expédition. Siboga-Exped. 1902, p. 68. 106 io; cette variété parmi des caulerpes recueillies par M. de Beaufort a 1'ile de Vaigeu ; elle y croissait dans la vase prés de 1'embouchure d'une petite rivière et dans un endroit oü 1'eau était tres tranquille. Un endroit tranquille, un terrain vaseux et une profondeur de quelques mètres, c. a. d. une vie toujours submergée, paraissent être des conditions entrêmement propices au développement de cette algue. / Fig. 26. Caulerpa raccmosa var. macra v. n. Or. nat. *var. corynephora Mont. fig. 27 et fig. 28. MONTAGNE, Voyage au Póle Sud 1842 — 45, p. 15, tab. 6. Weber-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul., Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg 1898, vol. XV, p. 364. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. 107 ioS *f. elongata f. n. fier. 2' Surculo rotundo 1,5 — 3 mm. largo; frondibus 14 cm. altis, ramulis 1 cm. longis, 1,5 mm. largis, basim versus attenuatis, cylindricis, apicibus rotundatis. Stat. 273. Hes Jedan, 10 — 12 m. profondeur. Distribution : L' Archipel Malaisien, 1' Australië, les Indes occi- dentales. Les échantillons du récif de Buka ressemblent a des échantillons, récoltés par moi jadis aux Célèbes et qui sont, je crois, de jeunes échantillons de la variété corynephora. Parmi les échantillons de Jedan il y en a deux dont les ramules sont cylindri- ques et allongés, point enflés vers Ie sommet. Un troisième échantillon de la même localité livre passage de la forme typique a cette forme aux ramules allongés. Le stolon de eet échantillon porte trois frondes: une a des ramules claviformes, a base rétrécie, typiques pour la var. corynephora ; la seconde des ramules pareils a ceux de la fig. 27 seulement un peu plus courts; la troisième enfin est représentée dans la fig. 28. Ouand un même stolon porte des frondes de forme si diverse, on admet volontiers que 1'algue de la fig. 27 appartient a la variété cory- ncphora. Elle pourra être désignée du nom de f. elongata a cause de ses ramules allon- gés. L'axe central de cette algue a une largeur de 1,5 — 3 mm., le plus souvent de 2 mm.; les ramules ont une longueur de 1 cm. et une largeur de 1,5 mm. sur des échantillons séchés. Tout le port de la plante s'adapte a une vie dans de 1'eau un peu profonde; des plongeurs 1'ont récoltée a une profondeur de 10 — 12 m. et a un endroit oü il y a un courant tres fort. Fig. 27. Caulapa racemosa. var. corynephora. f. elongata n. f. Gr. nat. Fig. 28. Caulapa racemosa. var, corynephora ; le sommet de la fronde porte des ramules typiques pour la var. corynephora les ramules a la base se rapprochent de la f. eloneata. Gr. nat. var. Lamourouxii (Turn.) Web v. B., f. typica Web. v. B. Turner, Hist. Fuc. tab. 229, 1808—1811. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. des Caul. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1898, vol. XV, P- 368. BöRGESEN, An ecol. & syst. account of the Caul. of the Dan. West-Ind. 1907, p. 388. Stat. 58. Ile Savu, récif. Stat. 71. Ile Barrang, prés de Makassar, récif. 108 109 Stat. 79''. Ile Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo, récif. Stat. 129. Hes Karkaralong, récif. Stat. 209. Kabaena, récif. Stat. 273. Hes Jedan, 10 — 12 m. profondeur. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Stat. 301. Baie de Landu, ile Rotti, récif. f. Requienii (Mont.) Web. v. B. Montagne, Syll. 1856, p. 454. Weber-van Bosse, 1. c. p. 369. Stat. 209. Kabaena, récif. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Distributie n: Indes occidentales ; Mer Rouge; Archipel Malaisien; Hes des Amis-, Ile Toud. Les échantillons montrent tous les états transitoires entre la forme typique, aux ramules nombreux et distiques on rares et distanciés et la forme Requienii, aplatie et sans un seul ramule. Les transitions sont nombreuses, il est impossible de douter que ces algues n'appar- tiennent pas a la même variété. Les échantillons de la f. typica des iles Jedan atteignent une hauteur de jusqu'a 17 cm.; 1'axe central porte de rares ramules et est aplati ; dans les échan- tillons de Kabaena 1'axe central a quelquefois une largeur de 6 mm.; il porte quelques ramules et est bosselé aux endroits ou les ramules auraient pu se développer. Plusieurs frondes ou „assimilateurs" d'après Svedelius se sont ramihés. Des échantillons du récif de Muaras sont bien plus courts; ils n'ont une hauteur que de 1 — 5 cm.; les frondes sont simples ou ramifiées, 1'axe central est Ie plus souvent aplati, quelquefois rond et les ramules sont du type de la var. clavifera f. macropliysa. Au contraire chez les échantillons de Savu 1'axe central est en général rond, moins souvent aplati; les ramules sont courts et ont Ie sommet arrondi. 11 faut avoir sous les yeux tous ces échantillons pour bien se rendre compte de la grande variabilité des Canlerpes. Et ce qui est bien curieux, c'est que ces formes chez lesquelles les ramules disparaissent, se trouvent tant au récif qu'a une profondeur de 10 — 12 m., les derniers échan- tillons sont seulement plus hauts que ceux du récif, et se distinguent par leurs ramules ayant la forme de la var. laete-virens ou corynephora. La f. Requienii entièrement dépourvue de ramules, a axe central aplati, n'a été trouvée qu'a la baie de Buka et a Kabaena. Elle croissait parmi la f. typica. Un rare ramule testifie ici et la encore de la relation étroite entre les f. Requienii et typica. Ouand on a un grand nombre d'échantillons se caractérisant par des ramules distiques, alternants, sous opposés, distanciés ou absents, et que Ion croit ètre a cause de ces caractères, des algues de la var. Lamourouxii, on observe que ces échantillons se rangent en deux groupes, dont 1'un contient des plantes a fronde courte et un peu trapue, 1'autre des plantes a fronde longue et élancée. Je regrette de n'avoir de donnée exacte sur 1'endroit de provenance de toutes ces algues. Sur 1'étiquette se lit presque toujours Ie mot „récif", mais ce mot implique seulement, ainsi que je 1'ai dit plus haut, que 1'algue a été récoltée en marchant sur Ie récif 109 I IO et s'applique tout aussi bien a la zone intérieure qu'a la zone extérieure. Il me parait presque sür, a en juger d'après quelques échantillons, dont je sais la localité exacte, que les plantes a frondes courtes ont été recueillies aux endroits oü 1'eau était peu profonde et les plantes a frondes plus longues, la oü 1'eau était plus profonde et que la différence d'habitat est la cause de la longueur des frondes et de la légere différence en la forme des ramules. Je crois même pouvoir 1'affirmer, puisque des échantillons, rapportés par des plongeurs d'une profondeur de IO 12 m., ont la fronde élancée. La f. typica et la f. Reqiiienii se trouvent toutes deux tant a la partie profonde qu'a la superficie du récif et les échantillons de la partie oü il y a peu d'eau, ont des ramules qui ressemblent aux ramules de la var. clavifera (PI. II, fig. 5). On sait que cette variété préféré aussi les localités peu profondes; je suppose qu'elle peut se transformer par la perte de ramules en la var. Lamourouxii\ mes échantillons semblent 1'indiquer, mais mes échantillons ne sont pas assez nombreux pour oser 1'affirmer. var. Chemnitzia (Esp.) Web. v. B., f. turbinata (J. Ag.) Web. v. B. Esper, Iconcs Fuc. tab. 88, 1798. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Arm. du Jard. Bot. de Buitenzorg 1898, vol. XV, p. 370. SVEDELIUS, Ecol. & syst. stud. of the Ceyl. spec. of Caulerpa Ceyl. mar. biobreports, N" 4, 1906. Stat. 79''. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 213. Zuid-eiland prés de 1'ile Saleyer, récif. Phare „de Brill" prés de Makassar, récif, leg. Snackey. Distribution: Cóte de Malabar; Mer Rouge; Archipel Malaisien ; Ceylan. f. major f. n. PI. II, fig. 4. Frondibus circumdatis ramulis magnis, tubaeformibus, longis 1 — 1,2 cm., apice 4 — 5 — 6 mm. latis, basi angusta. Stat. 193. Sanana, ile Sula Besi; flottant dans la mer. Stat. 258. Tual, ile Haut Kei, récif. Les frondes des deux uniques échantillons recueillis par 1'expédition du Siboga, se distino-uent par leurs grands ramules qui ont tous a peu prés la même forme en trompette. L'échantillon de Tual parait être encore jeune; il rampait sur Ie récif et chez les ramules la transition de la base rétrécie au sommet élargi est un peu brusque. L'échantillon de Sanana (fig. 4, PI. II) a été trouvé flottant dans la mer; tous les ramules sont en forme de trompette et la transition de la base jusqu'au sommet tronqué se fait insensiblement. Ces échantillons appartiennent par la forme des ramules a la var. Chemnitzia du C. racemosa, variété qui livre transition du C. racemosa au C. peltata. 25. Cazderpa peltata (Lamx.) Web. v. B., var. typica Web. v. B. LAMOUROUX, Journ. de Botanique II, 1809, tab. 3, fig. 2. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 1898, vol. XV, p. 373. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau prés de Timor, récif. Stat. 79. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. 1 10 1 1 1 Stat. gi. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 209. Ile Kabaena, récif. Stat. 258. Tual, ile Haut Kei, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbavva, récif. Sous la var. typica j'ai réuni tous les échantillons a rainules en forme de disque, indiffèremment si ces ramules sont rares ou nombreux autour de 1'axe central. Quand les ramules sont nombreux ils prennent aisément la forme d'entonnoir ou de massue et ces échan- tillons ei se rapprochent alors de la var. Chemnitzia du C. racemosa. C'est au récif de Kabaena que j'ai trouvé de beaux échantillons a ramules en forme de disque et d'autres, oü, entremêlés a ces disques, 'on trouvait des ramules en forme d'entonnoir et de massue. Le disque de quelques uns de ces ramules a un diam. de 6 mm. var. macrodisca (Decne.) Web. v. B. DECAïSNE, Voyage de la Vénus, Ann. des se. nat. t. XVII, 1842, p. 336. Weber-van Bosse, 1. c. p. 176. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon. Stat. 273. Iles Jedan, 10 — 12 m. profondeur. Tello, prés de Makassar; a 1'embouchure de la rivière mais toujours submergée, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. D'après M. Reinke ') la var. macrodisca serait une espèce autonome, caractérisée par de grands disques. Il m'est difficile d'accepter cette maniere de voir, car j'ai des échantillons de Kabaena avec des ramules en disques ayant un diam. de 6 mm.; les échantillons de Sarassa portent des ramules de 7 et 8 mm. diam. et ceux de Jedan et de Tello des ramules de 1,1 — 1,7 cm. diam. mais aussi un ramule de 6 mm. diam. On trouve les échantillons a grands disques dans des eaux relativement profondes et je suis tres enclin a croire que c'est la station oü 1'algue pousse, qui favorise ces dimensions géantes, de mème que la lagune de 1'ile Fau est propice au développement de la var. macra du C. racemosa, qui y développe ainsi que nous 1'avons vu a la page 107, des frondes tres hautes. var. nummularia (J. Ag.) Web. v. B. J. Agardh, Till Alg. Syst. 1872, p. 38. Weber-van Bosse, 1. c. p. 376. — Note sur les Caulerpes de 1'ile Taïti, Ann. de 1'Instit. océanogr. 19 10, p. 7. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 129. Iles Karkaralong, récif. Les stolons rampants portent des ramules ayant la forme de la var. typique du C. peltata et des ramules de la var. nummularia. Chez ces derniers un nouveau ramule pousse du bord du ramule qui le précéde, ainsi que J. Agardh 1'a décrit. Les échantillons récoltés sont petits. 1) Reinke, Über Caulerpa, Wiss. Meeiesunters. Abtli. Kiel, Neue Folge, Bd. 5, Hft 1, 1899, p. 39. 1 1 1 I I 2 *2i. Caulerpa parvula^) Sved. Svedelius, Ecol. & syst. studies of the Ceylon spec. of Caulerpa, Ceyl. mar. biol. reports, N° 4, 1906, p. 136. Stat. 78. Banc de Bornéo, récif. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor, récif. Distri buti on : Je n'ai trouvé que deux échantillons du C. parvula Sved. et encore ne suis je pas süre de ma détermination car les échantillons sont petits et n'ont pas 1'habitus caractéristique pour 1'espèce. Les ramules sont tres petits et réunis en forme de grappe; c'est pourquoi j'ai désigné ces algues clu nom de C. parvula. *22. Caulerpa Fergusoni Murr. fig. 29. MURRAY, On some new spec. of Caulerpa, Trans, of the Linn. Soc. Oct. 1891, p. 212. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 389. Stat. 375. Sailus besar, iles Paternoster, 27 m. profondeur. Distribution: Ceylan. En retirant Ie C. Fergusoni du filet, oü 1'algue se trouvait entremêlée a des morceaux de corail, etc. provenant d'une profondeur de 27 m., j'étais frappée de voir que les ramules étaient applatis latéralement et ressemblaient a des tambours minus- cules. Or Murray a décrit Ie C. Fergusoni avec des ramules obovoïdes et, a en juger d'après des échantillons desséchés les ramules semblent aussi avoir cette forme. Ce n'est qu'en récoltant 1'algue qu'on voit Fig. 29. Caulerpa Fergusoni;. Dans \a forme aplatie des ramules (fig. 29). La ressemblance cependant la fig. on voit a gauche une fronde , vue de dessus; chez les deux frondes, entre les échantillons du Siboga et ceux, distnbues par M. Ferguson, au centre et a droite, les ramules ont est s; grande que 1'identité des deux plantes parait être élevée au été dessinés de maniere a en faire voir Pépaisseur a i'état vhant. dessus du doute ; les échantillons de Sailus besar sont seulement un peu plus courts et n'atteignent tout au plus que 2 cm. Murray n'a pas donné d'indication précise oü Ie C. Fergusouii a été récoltée, ou sur Ie récif ou a quelques métres de profondeur. J'ignore si la profondeur a laquelle 1'algue de Sailus besar a été trouvée, puisse exercer une influence sur la forme des ramules. *2 3. Caulerpa lentillifera J. Ag. J. AGARDH, Alg. Rüppel, Abh. des Senck. Mus., Frankfurt 1836. Weber-van Bosse, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 380. Stat. 43. Sarassa, ïles Postillon, récif. • Distribution: Mer Rouge; Madagascar. L'échantillon a un stolon large de 2 mm.; les frondes ont une hauteur, de 3 — 8 cm. et sont entourées de plusieurs rangées de vésicules globuleuses ou obovoïdes ayant un diamètre de jusqu'a 2 mm. 112 H3 *var. longistipitata Web. v. B. WEBER-VAN BüSSE, in Reinbold's Marine Alg. in Flora of Koh Chang by Johs. Schmidt, Part. IV, 1901, p. 105. Svedelius, Ecol. and syst. studies of the Ceylon spec. of Caul., Ceylon mar. biol. reports N° 4, 1906, p. 137. Stat. 163. Détroit de Selee, la Nouvelle Guinee, récif. Stat. 213. Saleyer et entourage, récif. Stat. 258. Tual, iles Kei, récif. Distributie» n: Koh-Chang; Ceylan. M. Svedelius a élevé cette variété au rang d'espèce autonome. Les échantillons que j'ai sous les yeux, ne me permettent pas de partager 1'opinion du savant algologue suédois. La variété longistipitata ne se distingue que par ses vésicules distiques du C. lentillifera, tout juste comme se distingue la f. geminata du C. sedoides. Or j'ai des échantillons du Détroit de Selee et de Tual dont Ie stolon porte des frondes a vésicules taut distiques que multisériées. j'ai désigné ces algues du nom de C. lentillifera var. longistipitata mais on pourrait aussi les designer du nom de C. lentillifera en ajoutant que les échantillons portent des frondes a vésicules distiques et d'autres a vésicules multisériées. A chaque nouvelle récolte de Canlerpes j'ai toujours trouvé des échantillons qui parais- saient être des espèces nouvelles, mais je les ai souvent reconnus plus tard pour des variétés d'espèces connues. Il importe tant qu'on aie une riche collection de Canlerpes a sa disposition pour reconnaitre les formes qui livrent passage d'une variété a une autre. 24. Canlerpa Kilneri J. Ag. J. AGARDH, Algae Rüppell, Abh. d. Senckenb. Mus. Frankfort 1836. WEBER-VAN BüSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 38 1. Stat. 172. Ile Gisser, récif. Distribution: White Sunday-Island; Timor; Ile Florès. J'ai jadis inclus Ie C. Kilneri dans Ie C. lentillifera. Les échantillons, recueillis au récif de Gisser, me font penser que c'est une erreur, qu'il vaut mieux suivre J. Agardh et conserver Ie C. Kilneri comme espèce autonome. :::2 5. Canlerpa sedoides R. Br. R. Brown, in Turner, Hist. Fuc, tab. 172, 1S11. WEBER-VAN BOSSE, Monogr. d. Caul. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, vol. XV, 1898, p. 3S7. Stat. 213. Ile Saleyer et alentours, récif. Stat. 279. Ile Roma, récif. Stat. 303. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Les échantillons de Saleyer et de Roma sont tres petits, hauts de 6 mm. avec vésicules ayant un diamètre de 0,5 mm. L'échantillon de Haingsisi est un peu plus grand; il a une hauteur de 1 cm. et les vésicules un diamètre de 1 mm. Toutes les vésicules sont sessiles. 113 SIBOGA-EXPEDITIE I.IX.I. \z i i4 *f. geminata I larvey. HARVEY, Phyc. austr. tab. 72, 1863. Stat. 303. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor, récif. Distribution: Australië; lies des Amis, la Nouvelle Zélande. C'est un échantillon unique dont Ie plus grand nombre de ramules sont sessiles mais qui en a cependant aussi quelques uns supportés par un court pédicelle. Les ramules sont distiques, rarement a plusieurs rangées autour de 1'axe central; ils ont un diamètre de 1 mm. Les parties de la plante qui ont des ramules pédicelles, ressemblent a la var. longistipitata du C. lentillifera. Fam. Codiaceae Wille. Chlorodesmis Bailey et Harvey. 1. Chlorodesmis comosa Bail. & Harv. Bailey & HARVEY, in Harvey's Nereis Bor. Amer. III, 1858, p. 29. A. & E. S. GEPP, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 14. Stat. 86. Dongala, Célèbes, sur Ie rivage. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, récif. Hes de corail prés de Makassar, leg. A. Weber-van Bosse. Distribution: Australië; Hes des Amis; la Nouvelle Calédonie ; Hes Upolu et Ton- gatabu; lies Riukiu, Japon; Seychelles; Archipel Malaisien. *2. Chlorodesmis Hildebrandtii A. & E. S. Gepp. A. & E. S. GErp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 16 et 137. Stat. 213. Ile Saleyer, récif. Distribution : Hes Comoro. Avrainvillea Decaisne. 1. Avrainvillea erecta A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 29. Stat. 37. Hes Paternoster, 20 m. profondeur. Stat. 71. Makassar, 17 m. profondeur. Stat. 163. Détroit de Selee, la Nouvelle Guinee, récif. Stat. 231. Ambon, récif. Stat. 261. Ile Grand Kei, récif. Stat. 285. Cöte meridionale de Timor, 34 m. profondeur. Stat. 296. Baie de Noimini, cöte meridionale de Timor, récif. "4 H5 Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Stat. 301. Baie de Pepela, ile Rotti, récif. Stat. 313. Baie de Saleh, ile Sumbawa, récif. Stat. 323. He Ba\veai\, plage. Distribution: La Nouvelle Guinee; Bornéo; les Philippines-, Ceylan ; Madras; Hes Riukiu, Japon. *2. Avrainvillea laccrata J. Ag., f. typica S. & E. S. Gepp. J. AGARDH, Till Alg. Syst. V, 1887, p. 54 et 139. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 38. Stat. 129. Ilcs Karkaralong, récif. Stat. 131. Beo, iles Karakelang, récif. Stat. 213. Ile Saleyer, récif. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 15 — 30 m. profondeur. Distribution: Iles des Amis; Singapore. Rhipilia Kutzing. *i. Rhipilia oricntalis A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 57 et 140. Stat. 81. He Sebangkatan, banc de Bornéo, 34 m. profondeur. Stat. 149. Lagune de 1'ile Fau, dans la vase. Distribution: Archipel Malaisien. Boodleopsis A. & E. S. Gepp. *i. Boodleopsis siphonacea A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 1911, p. 64 et 141. Stat. 86. Baie de Palos, Dongala, plage. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo, récif. Distribution: Archipel Malaisien. Penicillus Lamarck. *i. Penicillus Sibogae A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 89 et 141. Stat. 296. Baie de Noimini, cöte meridionale- de Timor. (En alcohol). Distribution: Archipel Malaisien. i'5 n6 Tydemania Weber van Bosse. *i. Tydemania expeditionis Web. v. B. Weber-van Bosse, Ann. Jard. Bot. de Buitenzorg, 2e sér., vol. II, 1901, p. 139. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 66. Stat. 78. Lumu-Lumu, banc de Bornéo, récif. Stat. 791'. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 149. Lagune de 1'ile Fau. Stat. 213. Ile Saleyer, récif. Stat. 239. Banda, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, ile Sumbawa, 15 — 29 m. profondeur. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. SNACKEY. Distribution: Archipel Malaisien. M. Gepp qui a vu 1'échantillon authentique du Rudicularia penicillata Heydr., a eu 1'aimabilité de m'autoriser a publier ici que cette algue, décrite en 1903, est identique au Tydemania expeditionis. Udotea Lamouroux. *l. Udotea javensis A. & E. S. Gepp. A. & E. S. GEPP, in Journ. of Botany XLIII, 1904, p. 363. — The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 110. Stat. 16. Ile Kangeang, récif. Stat. 43. Ile Sarassa, iles Paternoster, récif. Stat. 53. Baie de Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 71. Makassar et iles environnantes, récif. Stat. 791'. Ile Kabala dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 81. He Sebangkatan, banc.de Bornéo, récif. Stat. 125. Ile Siau, récif. Stat. 213. He Saleyer, récif. Stat. 248. Ile Tiur, récif. Stat. 261. Elat, ile Ilaut Kei, récif. Stat. 282. Point oriëntale de Timor, récif. Stat. 296. Baie de Noimini, cóte meridionale de Timor, récif. Stat. 299. He Rotti, récif. Stat. 322. Ile Bavvean, récif. Distribution : Japon. *2. Udotea papillosa A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 1 1 1 et 142. Stat. 16. Ile Kangeang, récif. " . Stat. 296. Baie de Noimini, cóte meridionale de Timor, récif. Stat. 322. He Bawean. 116 *subspec. subpapillata A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, 1. c. p. 112 et 142. Stat. 285. Cöte meridionale de Timor, 34 m. profondeur. Fond de Lithothamnium. Distribution: Archipel Malaisien. 3. Udotca glaucescens (Harv.) J. Ag. J. AGARDH, Till Alg. Syst. V 1887, p. 70. A. & E. S. Gepp, The Codlaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 113. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Distribution: Cargados Carajos, Seychelles; Sumatra; Hes des Amis; Hes Rawa et Fidsji; Australië septentrionale. *4. Udotea orientalis A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 119 et 142. Stat. 64. Ile* Tanah Djampeah, 30 m. profondeur. Stat. 99. Ile Nord-Ubian, Archipel Sulu, 16 m. profondeur. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 301. Baie de Pepela, ile Rotti, récif. Distribution: Zanzibar; Durban ; Australië; Japon. *5. Udotea explanata A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codlaceae of the Siboga Ex.ped. 191 1, p. 120 et 143. Stat. 86. Dongala, baie de Palos, Célèbes, récif. Distribution: Golfe d' Arabic *6. Udotea argentea Zan., f. typica E. & E. S. Gepp. ZANARDINI, Plant. Mar. Rubr. in Mem. R. Ist. Ven. vol. VII, 185S, p. 290. A. & E. S. Gepp, in Trans. Linn. Soc. (Bot.) VII, 1908, p. 176. — The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 125. Stat. 131. lies Karkaralong, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, 36 m. profondeur. Distribution: Mer Rouge; Golfe de Suez; Seychelles; Oueensland. *var. spitmosa A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, 1. c. p. 126 et 144. Stat. 64. Ile Tanah Djampeah, 30 m. profondeur. Stat. 96. Banc de Perles, Archipel Sulu, 15 m. profondeur. Stat. 213. Saleyer, récif. nS ''■'-. Udotea flabellum Howe. HOWE, in Buil. Torrey Bot. Club, XXXI, 1904, p. 94. A. & E. S. GEPP, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 131. Stat. 43. Ile Sarassa, iles Postillon, récif. Stat. 71. Makassar, Pulu Barang, rivage. Stat. 78. Lumu-Lumu, banc de Bornéo, récif. Stat. 79''. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 99. Nord-Ubian, Archipel Sulu, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Distribution: Indes occidentales ; Mer Rouge; Ceylan-, Madras; Tuticorin; Iles des Amis; Oueensland. Codium Stackhouse. *i. Codium ad /ia e reus Ag-. Ö- Agardh, Spec. Alg. I, 1823, p. 457. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 134. Stat. 16. Ile Kangeang, récif. Stat. 53. Ile Sumba, récif. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau prés de Timor, récif. Stat. 89. He Kaniungan, mer Célèbes. Stat. 131. Beo, iles Karakelang, récif. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 165. Ile Daram. Stat. 205. Détroit de Buton, flottant. Stat. 220. Ile Binongka. Stat. 250. Ile Kur, récif. Stat. 252. Ile Taam, récif. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. SNACKEY. Distribution: Océan Atlantique, Angleterre, Espagne; Indes occidentales; Méditer- ranée; Mer Rouge; Ceylan; la Nouvelle Zélande;- Iles Kerguelen ; Iles des Amis. *2. Codium difformc Kütz. KÜTZING, Phyc. gen. 1843, p. 309. Tab. Phyc. VI, 1856, p. 35, tab. 99. A. & E. S. GEPr, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 134. Stat. 99. Nord-Ubian, archipel Sulu. Stat. 205. Détroit de Buton. Distribution: Golfe de Naples. 3. Codium ovale Za.n. Zanardini, in Nuov. Giorn. Bot. Ital. X, 1878, p. 37. Stat. 93. Sanguisiapo, iles Tawi Tawi, Archipel Sulu. Stat. 96. Banc de Perles, Archipel Sulu, fond de Lithothamnium. 118 ng Stat. 99. Nord-Ubian, Archipel Sulu, 16 m. profondcur. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 144. Ilc Damar. Stat. 152. Baie de Wunoh, Vaigéu. Stat. 240. Banda, 27 m. profondeur. Stat. 301. Baie de Pepala, ile Rotti, récif. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster, récif. Distribution: La Nouvelle-Guinée. *4. Codium petaloideum A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codlaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 135 et 145. Stat. Si. Sabangkatan, banc de Bornéo, récif; séché et en alcool. Distribution: Archipel Malaisien. 5. Codium tomentosum Stackh. STACKHOUSE, Nereis Britannica, 1801, p. XXIV. A. & E. S. Gepp, The Codiaccae of the Siboga Exped. 191 1, p. 135. Stat. 43. Sarasa, iles Postillon, récif. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau prés de Timor. Stat. 79b. Kabala-dua, banc de Bornéo. Stat. 89. Ile Kaniungan, récif. Stat. 129. Hes Karkaralong, récif. Stat. 131. Iles Karakelang. Stat. 169. Atjatuning, cóte occidentale de la Nouvelle-Guinée. Stat. 172. Ile Gisser, récif. Stat. 213. Saleyer et ile du Sud, récif. Stat. 215. He Kabia, nier de Banda, récif. Stat. 240. Banda, 27 m. profondeur. Stat. 258. Tual, iles Kei, récif. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei. Stat. 272. Dobo, iles Aru, récif. Stat. 273. Iles Jedan, 13 m. profondeur. Stat. 282. Pointe oriëntale de Timor, récif. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Stat. 313. Baie de Saleh, ile Sumbawa. Détroit de la Sonde, leg. Dr. VORDERMAN. Distribution: Cótes oriëntale et occidentale de 1'Atlantique; Méditerranée ; Cap de Bonne Espérance; Ile Maurice; Mer Rouge; Iles Philippines. *6. Codium divaricatum A. & E. S. Gepp. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 136 et 145. Stat. 115. Kwandang, Célèbes, récif; sur Galaxaura. Stat. 260. Prés de Haut Kei, 90 m. profondeur. Stat. 261. Elat, Haut Kei, récif, avec sporanges. Distribution: A rchipel Malaisien. "9 I 20 -. Codium tenue Kütz. KÜTZING, Tab. Phyc. VI, 1856, p. 33, tab. 95. A. & E. S. Gepp, The Codiaceae of the Siboga Exped. 191 1, p. 136. Stat. 99. Nord Ubian, Archipel Sulu 16 m. profondeur. Distribution : Mer Rouge; Cap de Bonne Espérance; Océan Indien. *8. Codium elongatum Ag. Agardh, Spec. Alg. I, 1823, p. 454. A. & E. S. GEPr, The Codiaceae of the Siboga Exped. 1911, p. 136. Stat. 96. Banc de Perles, Archipel Sulu. Stat. 176. Ile Misool, récif. Distribution: Méditerranée ; Afrique australe; Brésil ; Japon. Halimeda Lamouroux. 1 . Halimeda Titna (Lamx) Bart. LamoUROUX, Sur la classif. d. Polyp. corall. etc, in Soc. Phill. N. Buil. Paris, III, 1812, p. 1S6. BARTON, The Gen. Halimeda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 11 (voy. syn.). Stat. 791'. Kabala dua, banc de Bornéo, récif. f. platydisca (Decne) Bart. DECA1SNE, Mémoire sur les Corallines, Ess. de Classif. cl. Algues 1S42, p. 91. Barton, 1. c p. 14. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon, 30 m. profondeur. Stat. 50. Labuan Badjo, ile Florès. Stat. 53. Nangamessi, ile Sumba, récif. Stat. 79b. Kabala dua banc de Bornéo, récif. Stat. 149. Lagune de 1'ïle Fau. Stat. 258. Tual, iles Kei. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. SNACKEY. f. Albertisii (Picc.) Bart. PlCCONE, Risult. Alg. d. Croc. d. Violante in Ann. Mus. Civ. Stor. Nat. vol. XX, 18S4, p. 114. Barton, 1. c. p. 14. Phare „de Brill", prés de Makassar, leg. SNACKEY. Distribution: Méditerranée; Océan Indien; Océan Atlantique et Pacifique. 2. Halimeda cuneata Her., f. versatilis Bart. HERING, In Flora 1846, p. 214. BARTON, The Gen. Halimeda, Monogr. IX, Siboga Exp., 1901, p. 15 (voy. syn.). Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok. 120 I 2 I Stat. 86. Dongala, Célèbes. Stat. 149. Lagune de 1'ile Fau, prés de Gebee. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei. Distribution: Afrique australe et oriëntale; Australië occidentale; Ile Lord Howe; Matüku ; Oueensland; Archipel Malaisien. 3. Halimêda macrophysa Ask. ASKENASY, Forschungsr. S. M. S. Gazelle, Th. IV, Bot. Alg. 1888, p. 14. Barton, The Gen. Halimêda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 17 (voy. syn.). Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 282. Pointe N. E. de Timor, 36 — 54 m. profondeur. . Stat. 315. Hes Paternoster, récif. Distribution: Océan Pacifique ; Matuku ; Tongatabu ; Archipel Malaisien. 4. Halimêda Opuntia Lamx., f. typica Bart. LAMOUROUX, Sur la classif. d. Polyp. corall. in Soc. Phil. N. Buil. Paris, III, 1812, p. 186. Barton, The Gen. Halimêda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 18 (voy. syn.). Stat. 37. Ile Sailus ketjil. Stat. 99. Ile Nord Ubran, 16,5 m. profondeur. Stat. 240. Banda. Stat. 261. Elat, ile Haut Kei, récif. Stat. 273. Hes Jedan, 10,8 m. profondeur. Stat. 282. Pointe N. E. de Timor, 36 — 54 m. profondeur. Stat. 296. Baie de Noimini, cóte meridionale de Timor, récif. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster. Stat. 317. He Kangeang. f. cordata (J. Ag.) Bart. J. Agardh, Till Alg. Syst. V, 1887, p. 83. Barton, 1. c. p. 20. Stat. 43. Hes Postillon. Stat. 65'. 70 o' S. i20°34'sE. 120 m. profondeur. Stat. 79''. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 272. Dobo, iles Aru, récif. Stat. 273. Iles Jedan, 10,8 m. profondeur. Stat. 323. Ile Bavvean, 32 m. profondeur. f. elongata Bart. Barton, 1. c. p. 21. Stat. t,j. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 252. Ile Taam, 18 m. profondeur. 121 SIBOGA-EXrEDITIF. I.IX a. 16 12 2 f. triloba (Dec.) Bart. DECAISNE, Mem. sur les Polyp. Corall. 1842, p. 90. Barton, 1. c. p. 20. Stat. 37. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 125. Ile Siau, rivage. Stat. 133. Lirung, ile Salibabu, récif. Stat. 220. Ile Binongka, récif. Stat. 273. Iles Jedan, 10,8 m. profondeur. Stat. 279. Ile Roma, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, 14 — 28 m. profondeur et récif. f. licderacea Bart. Barton, 1. c. p. 21. Stat. 64. Ile Tanah Djampeah, prés de Saleyer, 30 m. profondeur. Stat. 240. Banda, 27 m. profondeur. Stat. 279. Ile Roma, récif. Stat. 315. Sailus besar, iles Paternoster. | f. Renschii (Hek.) Bart. HAUCK, Über einige von Hildebrandt im Rothen Meer u. Ind. Ocean ges. Alg. Hedvvigia, Heft V, 18S6, p. 167. Barton, 1. c. p. 21. Stat. 193. Sanana, ile Sula Besi, récif. Distribution: Dans toutes les mers tropicales. Les échantillons ont souvent les caractères de deux formes différentes, ou sont inter- médiaires entre les extrêmes de deux formes voisines. 5. Halimeda gracilis (Harv.) J. Ag. J. Agardh, Till Alg. Syst. VIII, p. 82. Harvey Ceylon Alg. N° 72. BARTON, The Gen. Halimeda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 22 (voy. syn.). Stat. 43. Iles Postillon, 30 m. profondeur. Stat. 272. Iles Aru. Ainakè, la Nouvelle Guinee, leg. Dr. H. A. LORENTZ, 1903. Distribution: St. Thomas; Fernando Neronha; Ceylan; Archipel Malaisien ; Détroit de Torres; Funafuti ; Honolulu; Kamschatka. 6. Halimeda maeroloba Dec. DECAISNE, Arch. Mus. Hist. Nat. Paris, t. II, 1841, p. 118. BARTON, The Gen. Halimeda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 24 (voy. syn.). Stat. 37. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 104. Archipel Sulu. 123 Stat. 149. Lagune de Fau, prés de 1'ile Gebee. Stat. 261. Elat, ile Grand Kei, récif. Stat. 277. Ile Dammer, 27 — 54 m. profondeur. Stat. 282. Pointe N. E. de Timor 36 — 54 m. profondeur. Stat. 296. Baie de Noimini, cöte meridionale de Timor, récif. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. Stat. 317. Ile Kangeang. Dist rib ut ion: Madagascar; Mer Rouge; Ceylan; Singapore; Archipel Malaisien; Hes Philippines; Hes des Amis; Hes Fidsji; Australië, Cape Flattery. 7. Halimcda incrassata Lamx., f. monilis (Lamx.) Bart. LAMOUROUX, Sur la classif. d. Polyp. Corall. in Soc. Phil. N. Buil. Paris, III, 18 12, p. 186. Barton, The Gen. Halimeda, Monogr. IX, Siboga Exp. 1901, p. 25 (voy. syn.). Stat. ij. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 58. Ile Savu. Stat. 79''. Kabala-dua, banc de Bornéo, récif. Stat. 252. Ile Taam, 18 m. profondeur. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. f. Lamourouxii (J. Ag.) Bart. J. Agardh, Till Alg. Syst. VIII, p. 86. Barton, 1. c. p. 27. Stat. ^j. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon, récif. Stat. 63. Lamakera, ile Solor. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. f. tripartita Bart. Barton, 1. c. p. 27. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon, récif. Stat. 312. Baie de Saleh, Sumbawa, 14 — 28 m. profondeur. f. pus il la Bart. Barton, 1. c. p. 28. Stat. 220. Binongka, récif. Stat. 25S. Tual, iles Kei, récif. Bira, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. f. rotunda Bart. Barton, 1. c. p. 28. Stat. 299. Baie de Landu, ile Rotti, récif. Dist rib ut ion : Indes occidentales; Brésil; Madagascar; Iles Seychelles; Archipel Malaisien; Iles Keeling; Mer de Chine; Funafuti; Iles des Amis; Tongatabu. '23 i 24 Fam. Phyllosiphonaceae Wille. Ostreobium Hornet et Flahault. i. Ostreobium Reineckei Born. BORNET in Reinbold, Die Flora d. Samoa Ins., Engl. bot. Jahr. 23 Bd., 1896, p. 269. Wille in Engler u. Prantl., Pflanzenfam., Nachtrage z. I T. 2 Abt., 191 1, p. 133. Stat. 157. Ile Fam, dans des coquilles de mollusques. Phytophysa Web. v. B. Le genre Phytophysa a été décrit en 1890 dans les Annales du Jardin Botanique de Buitenzorg et place par moi dans la familie des Phyllosiphonaceae dont le type, le Phyllosiphon Arisarum, vit en parasite dans les feuilles de 1' ' Arisarum. M. Wille l) en 191 1, a accepté ma maniere de voir; d'après lui la familie des Phyllosiphonaceae se compose de trois genres: Phyllosiphon, Ostreobium et Phytophysa dont les deux premiers se caractérisent par leurs filaments ramifiés et le dernier par son thalle en vésicule consistant, dans la jeunesse, en une seule cellule. Il y a cependant, a ce qu'il me parait, un caractère de plus de valeur qui distingue le Phytophysa et sur lequel je n'ai pas assez insisté en 1890. Les Phyllosiphon et Ostreobium vivent en parasite, 1'un dans les feuilles de X Arisarum, 1'autre dans les coquilles de mollusques. Ces genres contribuent emcacement a la démolition, voire a la mort prématurée de leurs hótes; ils n'y provoquent jamais des excroissances ; le Phytophysa au contraire fait naitre des phycocécidies et cette influence que le Phytophysa exerce sur ses hótes, soit sur le Pilea, soit sur le Boehmeria, me parait un caractère plus important que la différence en la forme extérieure. Du genre Phytophysa on ne connaissait jusqu'a présent qu'une seule espèce, le Ph. Trcubii; o race a la découverte de M. et Mrae Docters van Leeuwen nous en connaissons a présent une seconde espèce. Dans une courte notice 2) les deux savants de Java ont décrit deux nouvelles Phycocé- cidies; la première de ces algocécidies, a été trpuvée sur le Pil ca a?igulata et 1'algue qui la provoque, est le Phytophysa Treubii, déja connue par les galles qu'elle fait naïtre sur le Pilea oreophila. La seconde algocécidie habite le Boehmeria malabarica, une Urticacée ainsi que le Pilea et M. et Mme Docters van Leeuwen ont eu 1'aimabilité de m'envoyer des feuilles de Boehmeria sur lesquelles s'était développée la cécidie, afin que j'en étudie 1'algue. Cette étude malheureusement n'est pas tout a fait complete, car quelques stades du développement de 1'algue me font défaut, mais pour tant que j'en puisse juger, elle appartient aussi au genre Phytophysa. L'algue vivant dans le Boehmeria diffère du Phytophysa, habitant le Pilea, par 1'absence 1) N. Wille, Conjugatae u. Chlorophyceae, Nachtrage zur I. Teil, Abteilung 2. von Engler und Prantl, Pflanzenfam. 191 1, p. 133. 2) J. und W. Docters van Leeuwen — Revnvaan : Kurze Notiz über zwei neue Phycocecidien von Java. Estratto dalla. Marcella, Rivista int. di Cecidologia, v. XI, 1912, p. 46. 124 125 Fig. 30. Partie d'une feuille de Bochmcria avec les algocécidies, hérissées de poils, du Phytopkysa. Gr. nat. d'une membrane épaisse, ornée du cóté externe de nombreuses ponctuations aréolées et traversée d'une orande quantité de canalicules qui débouchent dans les ponctuations externes. Le Phytopkysa du Boehmeria a, au contraire, une membrane mince et lisse, mais les cellules du Bochmeria refoulées et comprimées par 1'algue, en.ourent celle ei 'étroitement et paraissent s'attacher a sa paroi. Je n'ai pas réussi a détacher une galle du Bochmcria sans enlever en mème temps 11 n peu du tissu de la plante hospitalière. Chez le Pli. Treubii s'était relativement chose facile, d'enlever 1'algue, entourée de sa membrane épaisse, du tissu du Pilca sans endommager cette dernière. L'aleue forme une goalie sur les feuilles du BocJimc- ria, chez le Pilea c'est la tige qui est infestée. Le tissu du Bochmeria qui entoure la „chambre alguaire ", est carac- térisé extérieurement par de longs poils unicellulaires, sup- portés par 1111 coussinet multicellulaires ; les galles du Pi /ea ont la surface lisse (fig. 30)! Les stades de développement du Phytopkysa du Bochmcria que j'ai eu 1'occasion d'étudier, démontrent une grande ressemblance entre cette algue et le Ph. Treubii. J'ai retrouvé chez la première un tube pareil a celui avec lequel le Ph. Treubii se fraye un chemin parmi les cellules de 1'épiderme jusqu'a ce que 1'algue trouve une place oü elle puisse se développer. Dans un stade suivant 1'algue du Bochmcria s'était développée en un vésicule sphérique, gorgé de protoplasme granuleux, réticuleux et coloré vert jaune, sur les échantillons conser- vés en de 1'alcool. Le dernier stade de déve- loppement (fig. 31), que j'ai pu constater dans les matériaux a ma disposition, laisse distinc- tement voir une couche assez épaisse de proto- plasme, serrée contre la paroi extérieure de la galle, colorée dun vert intense et entourant une soi-disant cavité centrale dans laquelle se trouve encore un fin protoplasme réticuleux. Dans la couche verte de protaplasme j'ai cru voir les indices d'une partition en spores, mais celles ei n'étaient pas encore formées. L'algue était probablement encore trop jeune pour avoir la couche de cellules internes qui sépare la couche sporigène de la cavité centrale chez le Ph. Treubii, et dont le róle est de maintenir la couche sporigène a la périphérie de l'algue. L'existence chez des plantes plus agées I25 Fig. 31. Coupe mènée a travers le Phytopkysa au moment oü la couche externe de protoplasme va se transformer en spores. sp couche sporigène: pr protoplasme réticuleux: er partie centrale endommagée par la lame du scalpel. Autour de la couche sporigène on observe une paroi mince entourée par les cellules parenchymateuses du Boehmeria. X 4°- I 20 d'une pareille couche de cellules internes avec membranes en cellulose, me parait probable, puisque j'ai une fois observé de minoes stries bleues, après avoir traite la préparation par du chloroiodure de zinc, autour de la petite masse de protoplasme contracté, qu'on trouve dans la partie centrale lorsque la couche sporigène, non encore clifférenciée en spores, s'amasse vers la périphérie. Je suppose que ces légères stries bleues sont les premiers indices des membranes des cellules futures. Le Phytophysa du Bochmeria est riche en huile grasse tout comme Ie Ph. Treubii. Ce dernier a en outre des grains d'amidon ou de la cellulose en grains. Je n'ai vu ni amidon, ni grains de cellulose chez le Phytophysa du Boehmeria, mais il se pourrait tres bien que ces grains apparaissent plus tard. Pour tant que je puisse juger jusqu'a présent, le^ différences qui existent entre les galles du Boehmeria et celles du Pilea sont localisées dans la membrane externe de la galle et dans 1'influence que 1'algue exerce sur la plante hospitalière, car les galles du Bochmeria sont couvertes de poils et celles du Pilea sont lisses. M. Docters van Leeuwen — autorité bien connue en cécidologie — a eu la bonté cle m'écrire qu'il doute fort que 1'algue du Pilea soit la même que celle qui habite le Bochmeria car, dans la littérature, on ne connait que quelques galles qui se trouvent sur des plantes différentes et en ce cas, les galles sont tres simples et se ressemblent parfaitement quel que soit leur hóte. Les différences trouvées entre les cécidies du Pilea et celles du Bochmeria semblent confirmer 1'opinion de M. Docters van Leeuwen. Des cultures peuvent seules trancher la question si 1'algue du Pilea est spécifiquement différente de celle du Bochmeria ou si les différences observées sont dües a 1'influence de 1'hóte. En attendant que ces recherches soient faites, je me crois autorisée a considérer 1'algue du Boehmeria comme une seconde espèce de Phytophysa pour laquelle je propose le nom de Ph. van Leeuivenii en honneur des naturalistes infatigables de Java. La découverte du Ph. van Leeuwenii m'oblige a changer un peu la diagnose du genre, c'est pourquoi je la répète ici. Les différences entre les deux phyeocécidies et les algues qui les provoquent, sont faciles a saisir. Phytophysa Weber van Bosse. Thallus vesiculam chlorophylligeram in parenchymate Pileae et Boehmeriae formans et gallam clausam efficiens. Vesicula membrana crassa aut tenui circumdata, durante stadio vege- tativo protoplasma reticulosum continet. i. Phytophysa Treubii Web. v. B. Vesicula membrana crassa, punctata circumdata; diameter vesiculae usque ad 2,5 mm. Longitudo sporarum vulgo 3,5 ij.. Latitudo sporarum vulgo 3,6 u.. Ceterum conferatur character generis. 126 127 Galla laevi in omnibus plantae partibus plerumque in cauli, petiolis et gemmis Pilcae (orephilae affinis) et angulatqe. Distribution : Tjibodas prés de Buitenzorg (Java) ; forêt de Tji-Xjiruan, Bandung (Java). *2. Phytophysa van Leeuwenii n. sp. Vesicula membrana tenui, laevi circumdata; diameter vesiculae usque ad 1,5 mm. Sporis non observatis. Galla pilosa in foliis Boehmeriae. Distribution: Montagne Ungaran ; Java centrale, 1200 m. hauteu r. 127 PHAEOPHYCEAE. Fam. Ectocarpaceae Kjellman et Svedelius. Ectocarpus Lyngbye. L'étude des Ectocarpus, d'après des échantillons séchés ou conservés dans de 1'alcool, est peu satisfaisante ; 1'aspect différent que ces algues peuvent revêtir dans les stades successifs de leur développement et la difficulté ou plutót 1'impossibilité de juger de la nature des spo- ranges sans avoir vu la sortie des spores, rend la détermi- nation de ces algues extrèmement difficile. Pour les étudier avec succes il faudrait revenir souvent a 1'endroit oü elles croissent et les y observer. C'est aussi avec réserve que je donne les noms de quelques espèces que j'ai cru reconnaitre dans la collection du Siboga et pour deux espèces, j'ai préféré indiquer seulement Ie groupe auquel elles appartiennent. i. Ectocarpus clachistaeforinis Heydr. prox. fig. 32. Heydrich, Beitrage zur Kenntn. d. Algenflora von Kaiser Wilhelms'-Land, Sonderabdr. D. bot. Gesellsch. 1892, p. 470. Golfe d'Aden, sur Sargassum. Distribution: Hatzfeld-Hafen, Nouvelle Guinee. Parmi les algues récoltées durant notre vovage aux Indes se trouve une branche de Sargassum et sur les vésicules aéri- fères de cette plante végète un petit Ectocarpus haut de 1 ou 2 mm. y compris les filaments qui se transforment en pseudo poils. \S Ectocarpus forme une petite toufte, dont les cellules inférieures s'enfoncent dans Ie tissu du thalle hospitalier. Les filaments dressés se différencient en filaments courts et en filaments longs, et Ie sommet de ces derniers se trans- forme en longues cellules hyalines: Ie pseudo poil. Ces cellules ont en général un diamètre de 12 — 14 fi, mais j'en ai aussi vu quelques unes qui n'ont qu'un diamètre de 8 ij.. A la base elles ont une hauteur de 20 p., mais la hauteur des cellules augmente 128 Fig. 32. Ectocarpus clachistaeforinis Heydr. prox. X '3°- i 29 rapidement; la zone d'accroissement se trouve a la base des filaments, et les cellules qu'elle sépare vers Ie sommet ont une hauteur de 40, 60, 100 et 136 (x; a la base des filaments dressés on voit aussi des filaments rampants, dont les cellules développent d'autres filaments dressés. Les filaments courts se composent de quelques cellules; et portent des sporanges pluri- loculaires sessiles; ceux ei sont ovoïdes cylindri- ques, a sommet allongé et atténué. Je n'ai point vu d'autres organes reproducteurs. lis ont une hauteur de 90 — 120 9 140 les uns des autres par une légere courbure en dehors, et, en pressant encore davantage, j'ai pu suivre Ie développement de ces filaments vers en haut. Je veux encore relever que les filaments axiles s'allongent indépendamment les uns des autres ; leurs sommets sont en des états différents de développement; ce qui rend 1'étude des premières divisions plus difficiles dans 1'amas de filaments environnants, puisqu'on reconnait moins facilement Ie filament central principal. Les résultats obtenus ont été trouvés par 1'étude comparée de plusieurs préparations différentes. Ce qui me frappait d'abord, c'est que tous les filaments, ainsi que les ramules qu'ils font naïtre, sont composés de petits groupes de trois ou quatre cellules articulées et renflées ; chacune de ces cellules porte latéralement un ou deux filaments assimilateurs ou des cellules qui s'allongent en ramules latéraux et qui portent a leur tour des filaments assimilateurs. Entremêlés a ces filaments je remarquais un grand nombre de poils a croissance basi- pétale et je supposais que Ie thalle s'allongeat par division trichothallique de ces poils. La réalité est plus compliquée. En poursuivant un filament vers en haut, je remar- quais que les groupes de cellules (fig. 37 I), dont j'ai parlé tout a 1'heure, se composent — dans la région méristème, si j'ose ainsi dire — de deux cellules presque isodiamé- triques portant un poil a division basipétale au sommet et latéralement un filament a division acropétale. De la cel- luie basale du poil (fig. 37, II) s'avance latéralement une protubérance qui s'allonge, se divise et porte a son sommet un poil terminal et un filament latéral. La cellule basale F'B- 37- Sommet d'un filament de 1'axe central du Bactrophora. Chez I et II on voit les pousses a croissance définie qui constituent 1'axe sympodial cl qui portent a leur sommet un poil a croissance basipétale et un filament / a croissance acropétale. Chez III on voit la jeune protubérance issue de la cellule basale du poil, qui s'allongera a son tour en pousse définie. X 4r5- Fig. 38. Fig. 39. Deux groupes de cellules de filaments périphériques, qui démontrent que les branches aussi s'allongent par croissance sympodiale. I, II, 111, pousses définies, successives. X 4 '5- du jeune poil donne naissance a une nouvelle protubérance (fig. 37, III) et ainsi de suite; dans une préparation j'ai vu jusqu'a quatre de ces poils successifs et remarqué que Ie ramule, issu de la protubérance, refoule Ie poil terminal qui parait alors occuper une position laterale. Le jeune 140 i4i Fig. 40. Filament descendant d'oü naissent des filaments périphériques. ramule occupera une position terminale jusqu'a ce que son poil sera refoulé par Ie nouveau ramule, issu de la cellule basale de ce même poil. Il est évident, par ce que je viens de dire, que les Bactro- phora s'allongent par croissance sympodiale. Le filament a croissance acropétale, issu latéralement de la cellule qui porte le poil terminal, nait si prés de ce poil qu'il empêche le plein développement de la cellule basale de celui ei. Souvent j'ai remarqué cette cellule basale a une courbature particuliere d'une de ses membranes latérales. Cette courbature disparait plus tard. De la partie basale de plusieurs cellules s'avancent en outre des filaments descendants qui s'accroissent par le cloisonnement de leur cellule apicale; ils se rangent entre les filaments primitifs ou bien entourent d'une couche continue 1'axe entier (fig. 40 et 41). A mesure' que les cellules du sommet sont repoussées vers la base de la plante, elles se ramifient latéralement du cóté tourné vers la périphérie. Ces ramifications sont tres variées et multiples car quoique 1'accroissement sympodial des filaments centraux se retrouve en principe chez les rameaux latéraux , il s'y complique et souvent j'ai trouvé quatre rameaux, au sommet d'une cellule plus agée; chaque ramule se ramifiait a son tour avant 1'apparition des fila- ments assimilateurs. Ces derniers por- tent souvent un poil a leur base et font 1'impression fausse de se diviser par dichotomie. Les rameaux latéraux s'allongent d'abord en direction verticale pour se courber ensuite en dehors oü ils produisent des touffes de filaments assimilateurs (fig. 42). Ouelquefois ces rameaux s'allongent et se transforment en des branches latérales du thalle. Il n v a pas de régularité dans 1'apparition de ces branches ei. Agardh a décrit des trichosporanges pour le Bactrophora Filam et Kützing les a illustrés sur la planche I, tome IX des Tab. Phyc. Je n'ai point trouvé de pareils organes chez le Bactrophora de Thursday Island. J'ai vu de grandes Cellules moililiformes au SOmmet des Fig. 41. Paitie de la base d'une fionde avec sporange uniloculaire entouré de ,-, ., , ,r- , T filaments assimilateurs. f. c. filament central; /. J. filaments descendants. X IS°- filaments assimilateurs (fig. 43). Les filaments qui portent ces grandes cellules sont en forme de crosse; les cellules contiennent 141 14: beaucoup de corps ronds et ovoïdes. Je n'ai pas vu de cloison qui rappelat les minces cloisons d'un sporange pluriloculaire mais j'ai bien vu qu'une grande cellule s'était divisée par une Fig. 42. Partie de la périphérie; f. filament assimilafeur ; II jeunes pousses définies. X '75- cloison horizontale et de même, quoique rarement, par une cloison verticale. Sur la nature de ces grandes cellules je ne puis rien dire, peut être qu'elles n'avaient pas encore atteint leur plein développement. A la base des filaments assimilateurs j'ai trouvé des sporanges uniloculaires oviformes a plusieurs spores. Dans la fig. 41 on voit un pareil sporange a la base de filaments issus du cóté dorsal de filaments descendants. J'ai cependant aussi trouvé les sporanges oviformes tout prés du sommet de 1'algue. On remarquera aussi que les filaments qui entourent Ie sporange ne sont pas moniliformes ou courbés en crosse, mais plutót droits, légèrement courbés en dedans et claviformes. Ceci m'a beaucoup frappe puisqu'AGARDH a clécrit Ie B. vcrmicularis avec des filaments recourbés lésfèrement en forme de crosse et les filaments du B. nigrescens avec des filaments droits et claviformes. Ouand on enlève des filaments du sommet de 1'algue de Thursday ,, .. , cl lf ' ... Island on la prendrait pour Ie B. vermicularis, mais quand on I'aitie des filaments periphenques avec ir 1 grandes cellules, qui se transformeront peut considère une préparation d'une partie plus basse, on dirait que être en sporanges pluriloculaires. X 415- i' i ,. i r> ■ t ' , /.,,,• , • , • 1 algue est Ie B. nigrescens. La presence du Lalothrix parasitica parmi les filaments périphériques m'a décidée a déterminer mon algue comme B. nigrescens. Agardh et Kützing font tous deux mention d'une algue appartenant au genre Calotkrix Ag. 142 143 {Mastichothrix Kütz.), vivant parmi les filaments du B. nigrescens et lui donnant quelquefois une teinte foncée. Parmi les filaments périphériques du Bactrophora j'ai encore trouvé une Phéosporée. Par sa croissance sympodiale Ie Bactrophora se distingue des autres Eudesmeae qui tous, d'après Schmitz et Reinke, ont un accroissement en longueur monopodial. Fam. Ralfsiaceae Kjellman. Mesospora Weber-van Bosse. WEBER-VAN BüSSE, Notes sur quelques genres nouveaux d'algues de FArch. Mal. in Ann. du Jard. Bot. de Buitenzorg, 2'«e sér., vol. VIII, 19 10. Fronde d'abord orbiculaire, plus tard irreguliere, adhérente au substratum par toute la face inférieure, composée de filaments rampants, formant une couche continue de cellules plus larges que hautes, d'ou s'élèvent des filaments verticaux, libres, unis au sommet par les parois latérales des cellules supérieures et couvertes d'une épaisse cuticule, hyaline et amorphe. Sporanges uniloculaires naissant latéralement a la base des filaments verticaux, ovoïdes ; spo- ranges (gamétanges?) pluriloculaires intercalcaires, se développant vers Ie sommet des filaments, mais jamais dans les cellules apicales. Poils a sommet hyalin dispersés dans Ie thalle. 1. Mesospora Schmidtii Web. v. B. (PI. II, fig. 2 et 3). Fronde orbiculaire petite, atteignant par la confluence de plusieurs frondes un diam. de 1 — 2 cm. Couche horizontale de filaments rampants composée de 1 — 2 — 3 — 4 assises de cellules plus larges que hautes; filaments verticaux claviformes, composés de 8- — 20 cellules; cellules inférieures larges de 4 //., hautes de 8 — 10 \x\ cellules supé- rieures souvent isodiamétriques. Sporanges uniloculaires atteignant une hau- teur de 140 p. ; naissant latéralement a la base des filaments; occupant plus tard — mais pas toujours — une position apicale. Sporanges pluriloculaires avec 8 logettes; déhiscence des spores non observée. Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ile Lombok, récif. Stat. 34. Baie de Labuan Pandan, ile Lombok, récif. Stat. 47. Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 50. Baie de Labuan Badjo, ile Florès, récif. Stat. 64. Ile Tanah-Djampeah, récif. Stat. 174. Ile Misool. i43 Fig- 43- Fronde stérile du Mesospora Schmidtii. a. épaisse cuticule, recouvrant les cellules supérieures des filaments et les cimentant ensemble. X 87. 144 Le Mesospora Schmidtii est parmi les Ralfsiaccae 1'espèce Ie plus répandue dans 1'Archipel Malaisien; cette algue semble appartenir a la familie des Ralfsiaccae quoiqu'elle s'en distingue par le peu d'épaisseur de la partie horizontale de sa fronde composée, en général, de deux assises de cellules, rarement de quatre, tandis que la partie verticale est relativement haute. Les filaments verticaux, clavifornies qui la composent, ont de 10 — 20 cellules, ils sont libres dans la partie basale et médiane. mais adhèrent fortement entr'eux au sommet, couvert d'une couche mucilagineuse assez épaisse. Les sporanges uniloculaires naissent latéralement a la base des filaments; M. Kuckuck en a observé, qui occupaient plus tard une position apicale par avortement du filament assimilateur ; clans mes préparations ce filament avait persisté et le sporange était inséré latéralement sur la cellule fertile. Il m'est impossible de dire quelque chose sur la nature des sporanges (?) pluriloculaires. Je n'en ai observé qu'avec des logettes ayant toutes la même dimension ; je n'ai vu tracé d'une différence en la grandeur cle ces logettes qui m'autorisat a les distinguer en anthéridies et en oogones. Les sporanges sont intercalaires comme chez le Ralfsia verrucosa mais de cette algue le Mesospora ses distingue par ses filaments verticaux et libres dans la partie basale, non courbés en éventail vers la superficie. Le développement des sporanges intercalaires com- mence par une augmentation de volume dans la troisième et quatrième cellule en partant du sommet du filament, elles se gonflent, s'allongent et se divisent chacune en quatre cellules, d'abord par une cloison horizontale et ensuite par une cloison longitudinale. J'ai remarqué que plusieurs filaments contigus se divisent simultanément et forment ensemble une petite sore ne contenant que des sporanges pluriloculaires. Lors du développement des sporanges on voit distinctement la membrane externe des cellules se fendre horizontalement; la partie supérieure de la membrane reste attachée a la cellule supérieure et 1'autre a la cellule inférieure, tandis que la membrane sous jacente s'allonge au fur et a mesure que les cellules se développent. Je regrette de ne pouvoir donner aucun renseignement sur la nature des spores ou leur maniere de sortir des sporanges. Je suppose qu'après la déhiscence des spores, les sporanges vides tombent avec les cellules apicales, et que la cellule sous jacente du sporange continue a se diviser et renouvelle ainsi la fronde, attendu que j'ai observé des cellules apicales en train de se diviser, dont le sommet n'était pas lisse mais portait encore des traces de membranes. J'ai aussi remarqué que si 1'on ajoute une goutte d'eau de mer a une préparation, les filaments se séparent rapidement et si par hasard le couteau a enlevé la couche basale, les filaments restent attachés au sommet par la couche mucilagineuse et rayonnent en tous sens. Je pense que ce rayonnement est du a une matière gélatineuse entre les filaments et il me semble, bien que n'ayant pu 1'observer, que cette matière doit jouer un róle lors de 1'évacuation des spores et qu'il existe une corrélation entre la présence de cette matière et 1'adhésion des cellules terminales de la fronde. A cause cle cette adhésion, 1'eau de mer n 'entre pas en contact avec la matière gélatineuse qu'au moment oü pour 1'éjaculation des spores, le cuticule se dissout. L'eau de mer pénètre alors jusqu'a la matière gélatineuse, qui se gonflera, et favorisera la sortie des spores. A cause des huit spores que j'ai observées dans les sporanges pluriloculaires du M. Schmidtii, j'ai été amenée a croire que mon algue est peut être' identique au Ralfsia 144 145 cxtcnsa Crn. „a sporanges cylindriques occupant Ie centre de la fronde, nombreux, a huit articles contenant chacun une spore", d'après la diagnose des frères Crouan !). Grace a 1'amabilité de M. Bornet j'ai pu comparer mon algue a un échantillon authen- tique du R. cxtcnsa. Il est stérile, mais une préparation de la fronde suffit a me convaincre que la structure anatomique du R. extenso, est essentiellement différente de celle du M. Schmidtii. J'ai trouvé les sporanges pluriloculaires sur des plantes provenant de Labuan Pandan et de Waru ; les plantes de Misool et de Labuan Tring portent des sporanges uniloculaires. Je suppose donc que la plante est dioïque, quoique je n'ose raffirmer. J'ai donné trois figures pour comparer les frondes du Mesospora Schmidtii, du Stragularia polycarpa et du Ralfsia expansa. Kjellman a distingué Ie Stragularia des Ralfsia tout en admettant 1'étroit Hen de parenté qui existe entre ces algues. J'ai suivi Kjellman en créant un genre nouveau pour Ie Mesospora. Jusqu'a ce que les organes de la fructification soient bien connus, il me semble opportun de distinguer, comme genres autonomes, des algues dont Ie thalle végétatif démontre tant de différences comme c'est Ie cas pour les Ralfsia, Stragu- laria et Mesospora. Stragularia Strömfelt. i. Stragularia clavata (Carm.) Kjellm. CARMICHAEL, in Harvey Fhycologia Brittanica, PI. 348, 1871. Kjellman, in Engler u. Prantl, Die natürl. Pflanzenfam. T. I, 1897, P- 24K KuCKUCK, Bemerkungen zur mar. Algenveget. von Helgoland 1894, p. 244. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa; sur des pierres. Stat. 317. Ile Kangeang, récif. Distribution: Mers septentrionales d'Europe; Méditerranée. A cause des paraphyses en forme de massue et la structure du thalle conformes a la description que M. Kuckuck donne du Stragularia (Ralfsia) clavata, j'ai déterminé les algues de Bima et de Kangeang pour Ie Stragularia (Ralfsia) clavata. Dans mes échantillons les cellules des paraphyses ont a peu près_ la même longueur ou sont tout au plus deux fois plus longues a la base qu'au sommet. Selon M. Batters ~) les cellules de la base des paraphyses doivent être beaucoup plus longues que larges. Ceci ne se voit pas dans mes échantillons, mais j'ignore si c'est la un caractère de grande valeur. Je regrette de n'avoir pas vu les chromatophores; mes échantillons séchés ne permettaient plus de les bien étudier. J'ai cependant remarqué que les cellules apicales des filaments ont une couleur brun foncé et je me demande si ces cellules seraient peut-être un appareil sécréteur, pareil a celui, décrit par M. Sauvageal pour Ie Myrioncma vulgare. 2. Stragularia polycarpa n. sp. Thallo tenui, orbiculari, in arena maculas parvas formante, cum aliis thallis se conjugente 1) CROUAN, Florule du Finistève, 1S67, p. 166. 2) Batters, Marine Algae of Berwick on Tweed, 1889, p. 6S. 145 SIEOOA-EXFEUITIE LIXfl. 146 et hoc modo diametrum nonnulorum cm. attingente; colorc brunneo, tota facie inferiore substrato adhaerente. Thallo composito e filamentis repentibus, stratum continuüm formantibus, unde surgunt filamenta verticalia telam quasi parenchymatosam formantia. Cellulis superficialibus telae in aliquot locis extensis ad sororum formationem, paraphyses et sporangia continentium. Spo- rangiis in apice pediculi uni-aut bicellularis, saepe quatuor aut quinque sporangia ferenti basei paraphysium lateraliter insertis. Sporangiis oviformibus, 36 — 40 ij. altis, 9 — 14 v. latis, cum apertura magna in apice. Sporangiis plurilocularibus non observatis. Stdt. 165. Hes Fausses Pisangs; sur Ie rivage. Le Stragularia polycarpa est proche parente du S/r. clavata, mais 1'algue des Fausses Pisangs se distingue par ses nombreux sporanges, insérés sur un pédicelle commun et qui sont en outre plus petits que le sporange solitaire du Str' clavata. Les paraphyses entourant les sporanges, sont composés de huit cellules environ, élargies vers le sommet en forme de massue Fig. 43. Partie de fïonde du Stragularia polycarpa. X J4^- Fig. 44. Pédicelle avec cinq sporanges. X 34°- et contenant des matières de couleur brun foncé. Les sporanges sont insérés latéralement sur le pédicelle ; les parois vides persistent longtemps après la déhiscence des spores et se plissent longitudinalement, sans doute par pression. Par le nombre élevé de sporanges, j'en ai observé jusqu'a cinq sur un pédicelle, 1'algue se rapproche des .Myrionema chez lesquels on remarque aussi plusieurs sporanges uniloculaires sur un pédicelle commun. Ralfsia Berkeley. i. Ralfsia expansa J. Ag. J. Agardh, Spec. Gen. et Ord. Fucoidearum, 1848, p. 63. BökGESEN, Two crustaceous brovvn algae from the West Indies, Notarisia, Luglio 1912, p. 123. Stat. 51. Baie de Madura, ile Florès. Stat. 58. Be Savu. Stat. 61. Lamakera, ile Solor, sur des pierres. Stat. 279. Be Roma, récif. Distri.bution : Indes occidentales. Le Ralfsia ex fa 11 sa a été décritc par J. Agardh, mais ce savant ne nous a pas donné de figure de cette algue qui tient le milieu entre les R. dcusta et verrucosa. Elle se distingue 146 '47 par une tendance prononcée de sa fronde a la symmetrie bilaterale. La figure ei contre, exécutée encore avant la publication de 1'article de M. BöRGESEN, dans lequel ce savant nous donne une description minutieuse du 7v'. expansa, représente une coupe transversale de l'algue a travers un sore avec sporanges uniloculaires; on y voit aussi comment les filaments sont tournés en eventail, les uns du cóté supérieur, les autres du cóté infé- rieur de la fronde comme chez Ie R. dc7ista, mais la symmetrie n'est pas complete comme chez cette algue et 1'on peut trouver des endroits dans la fronde du A'. expansa oü la symmetrie 'est même moins prononcée que ne Ie fait voir notre figure. Dans la préparation, d'après laquelle la figure ei . t. , j •_ # i Fig. 4S- Ralfsla expansa T. Ag. Partie de fronde. X 87. contre a ete dessinee, les sporanges se * J & * ' trouvent au sommet du pédicelle. Je crois pourtant qu'ils naissent latéralement et que c'est seulement par un développement ultérieur qu'ils occupent une position apicale. La dimension des sporanges varie considérablement ; ils atteignent une hauteur cle 40, 60 et 1 20 \j.. Fam. Litiiodermataceae Kjellman et Svedelius. Lithoderma Areschoug. 1. Lithoderma} spec. Stat. 165. Hes Fausses Pisangs. Le Lithoderma (?) des iles Fausses Pisangs a une fronde disciforme, de couleur brun noir, atteignant jusqu'a 8 cm. de diamètre, adhérente de toute part au substratum ; s'épaississant au centre et s'amincissant vers le bord entier 011 légèrement ondulé. Elle est composée de filaments articulés, adherents assez fortement entr'eux; cellules des filaments larges de 7 — 9 a, presque isodiamétriques ou un peu plus hautes que larges. Vers le centre de la fronde les cellules sont plus hautes que vers le bord, et a la périphérie elles sont plus larges qu'au centre. L'algue est malheureusement stérile; toutes mes peines pour découvrir les organes de la fructification n'ont abouti a rien. Je crois que l'algue appartient au genre Lithoderma, puisque j'ai comparé les préparations a d'autres préparations des Lithoderma adriatiea et fatiscens, mais jusqu'a ce que les organes de la fructification auront été observées, la détermination de cette algue reste douteuse. Le genre Lithoderma n'ayant pas encore été trouvé dans 1'Archipel Malaisien, il m'a semblé utile de relever la probabilité de sa présence dans cette région. 147 '4S Fam. Fucaceae Kjellman. Cystoseira J. Agardh. i. Cystoseira prolifera J. Ag. J. AGARDH, Spec. Gen. et Ord. Fucoidearum, 1848, p. 215. Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ïle Lombok. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 117. Baie de Kwandang, Célébes. Stat. 169. Prés de Atjatuning, Nouvelle-Guinée. Distribution: Cóte occidentale de la Nouvelle-Hollande; Archipel Malaisien. On trouve mentionné dans Ie Prodrome de la flore algol. des Indes Neerl. de M. de Wildeman deux espèces de Cystoseira : les Cystoseira latifrons Kütz. et Hormophysa (Cysto- seira) prolifera (J. Ag.) Zan. Je crois que les deux espèces sont identiques; mes échantillons montrent des formes de passage entre les deux types extrêmes que la plante peut revêtir. Kützing lui-même (Tab. Phyc. t. X, p. 22) termine la description de son Hormophysa latifrons par ces mots: „An huc Cystoseira prolifera J. Ag.?" Quant au nom du genre j'ai suivi Kjellman qui a réuni dans son ouvrage sur les Fucacées, pour Engler und Prantl's Pflanzenfamilien, Ie genre Hormophysa au genre Cystoseira. Le nom de Cystoseira prolifera, étant Ie plus ancien, a Ie droit de priorité. Cystophyllum J. Agardh. 1. Cystophyllum muricatum (Turn.) J. Agardh. J. Agardh, Spec. Gen. et Ord. Fucoidearum, 1848, p. 231. E. ASKENASY, Alg. d. Gazelle, 188S, p. 23. Stat. 58. Savu. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. Ile Letti, leg. Prof. MoLENGRAAFF. Distribution: Hes de 1'Admiralité ; Archipel Malaisien; la Nouvelle-Hollande Turbinaria Lamouroux. 1. Turóinaria conoides (J. Ag.) Kütz. J. AGARDH, Spec. Gen. et Ord. Fucoidearum, vol. I, 1848, p. 267. KÜTZING, Tab. Phyc. t. X, 1859, p. 24, tab. 66. E. S. BARTON, On the genus Turbinaria, Trans. Linn. Soc. of London, 1S91, p. 217. Stat. 43. Sarasa, iles Postillon. Stat. 51. Baie de Madura, ile Florès. Stat. 127. Baie de Taruna, iles Talaut. Stat. 152. Baie de Piapis, ïle Vaigéu. Stat. 204. Détroit de Buton, flottant. Stat. 272. Dobo, ile Aru. Détroit de Makassar, ) , . ,,,„„„, „.„, r> -,,.,, ,,..... ,,. , ,, M leg. A. Weber-van Bosse, ibbb. Birakeke, Celébes, ) 14S 149 var. evesiculosa Barton. Hes Edam et Enkhuizen, prés de Batavia, leg. A. Weber-van BOSSE, 1888. Distribution: Mer Rouge; Océan Indien; Archipel Malaisien; Nouvelle Hollande ; Mer de Chine ; Kamschatka. 2. Tiirbinaria deairrens Bory. Bory de St. Vincent, Voyage de la Coquille Bot., p. 119. E. S. Barton, On the genus Turbinaria, Trans. Linn. Soc. of London, 1891, p. 217. Birakéké, Célébes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Mer Rouge; Océan Indien; Archipel Malaisien; Détroit de Torres; Mer de Chine. 3. Turbinaria Murrayana Barton. E. S. BARTON, On the genus Turbinaria, Trans. Linn. Soc. of London, 1891, p. 218. Makassar, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Archipel Malaisien; la Nouvelle-Guinée. 4. Turbinaria tricostata Barton var. Weberae Barton. E. S. Barton, On the genus Turbinaria, Trans. Linn. Soc. of London, 1S91, p. 219. Hes Edam et Enkhuizen, prés de Batavia, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 18S8. Distribution: Archipel Malaisien. 5. Ttir binaria condeusata Sond. SONDER, in Kutzing, Tab. Phyc. t. X, 1860, p. 25, tab. 69. A. & E. S. GEPP, Marine Algae (Chlorophyceae and Phaeophyceae) of the Sealark Exp., 1909, p. 394. Stat. 43. Sarassa, iles Postillon. Makassar, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Archipel Malaisien ; Mer de Chine. 6. Turbinaria ornata J. Agardh. J. AGARDH, Spec. Gen. et Ord. Fucoidearum, vol. I, 1848, p. 266. E. S. BARTON, On the genus Turbinaria. Trans. Linn. Soc. of London, 1891, p. 219. Stat. 43. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 45. Flottant dans la mer prés des iles Postillon. Stat. 51. Baie de Madura, ile Florès. Stat. 71. Makassar et iles environnantes. Stat. 204. Détroit de Buton, flottant. Distribution: Commun dans 1'Océan Indien, 1'Archipel Malaisien et Ie Pacifique. 149 i5° Sur les planches 66 et 67 du t. X des Tabulae Phycologicae Kützing a représenté des Turbinaria portant a la base des f rondes érigées, des tiges filiformes, a ramification dichotome qui s'étalent horizontalement et que Kützing a désigné du nom de „ Adventiv-Wurzeln" ou Blatter". Mr. et Mrs. Gepp ont étudié ces tiges et les ont décrites dans Marine Algae, Phaeo- phyceae of the Sealark Expedition, p. 393, comme les stolons des Turbinaria, car après s'être attachées a 1111 objet dur, ces tiges ont la faculté de se développer en jeunes plantules avec les feuilles caractéristiques des Turbinaria. Prés de Makassar, a Nusa-laut et a Kwandang j'ai recolté des touffes, tantót assez hautes et épaisses et tantót moins hautes et plus dégagées de ces stolons; je ne serais pas étonnée que ces stolons appartiennent a deux espèces de Turbinaria a en juger par leur port. Cest un fait curieux que ces stolons de Turbinaria puissent prendre un tel développement sans qu'on voie tracé des tiges fructifères. Sargassum Ag. In J. AGARDH's Spec. Sarg. Austral. 1S89 besitzen wir die letzte ausführliche und ziemlich voll- standige Darstellung dieser umfangreichen Gattung. Die Hoffnung, dass der ausgezeichnete Kenner dieser schwierigen Materie, Herr A. GRUNOW, neuerdings Sargassum einer eingehenden Darstellung und kritischen Revision unterziehen würde, ist leider fast ganz geschwunden, da dieser verdienstvolle Algologe, wie ich höre, durch sein sehr hohes Alter an der endgültigen Vollendung und Veröffentlichung seines bez. Manus- criptes verhindert wird. Wohl kaum hat je einem anderen Fachgelehrten ein so umfangreiches mannigfaltiges Material von Sargassum vorgelegen, wie gerade GRUNOW, dessen kritischen Bemerkungen man auch in fast allen bedeutenderen Herbaren begegnet. Das vermutliche Nichterscheinen seiner beabsichtigten Bearbeitung wird bedauerlicher Weise nicht nur eine grosse Zahl neuer Arten, Varietaten und Formen, die er in litt. oder in sched. aufstellte, unbeschrieben, als nomina nuda, belassen, wir werden auch auf die Zusammenfassung vieler interessanter allgemeinerer Ergebnisse seiner langjahrigen Studiën über Sargassum verzichten mussen, welche wir jetzt nur zum Teil, unausgcführt und zusammenhanglos, in seinen verschiedenen Publicationen verstreut finden. Bei J. AGARDH spielt die Gestalt der Receptakel — im Besonderen ob glatt oder bewehrt? — eine grosse, ja ausschlaggebende Rolle fur die Bestimmung der Arten (und nebenbei deren Anordnung in 2 getrennte Seriën), wenigstens soweit in der Hauptsache es das grosse subgenus Eusargassum betriftt, welches über - .. aller bekannten Arten umfasst. Nun dürften aber m. E. die Receptakel bez. ihrer Gestaltung an sich schon kein so sicheres entscheidendes Bestimmungsmerkmal abgeben, wie AGARDH es will. Die ein- zelnen Teile eines Sargassum neigen bekanntermasssen recht haufig zum Variiren, und davon sind die Receptakel durchaus nicht ausgenommen, sie zeigen selbst an ein und derselben Pflanze nicht stets eine constante Form. Dass Übergange zwischen bewehrten und glatten Receptakeln vorkommen sprechen SoNDER und GRUNOW ausdrücklich aus. J. AGARDH betont das in seiner ausführlichen Auseinandersetzung über die Receptakel weiter nicht, er spricht nur einmal kurz davon, dass sie im Verlauf ihrer Entwickelung die Form andern, und dass man sich luiten musse, zu junge Receptakel bei der Artbestimmung ins Auge zu fassen. Nun findet man aber diese Übergange, Zwischenformen zwischen glatt und bewehrt bei gleich alten, gleichmassig entwickelten Receptakeln. So constatirte ich kürzlich noch das gleichzeitige Vorkommen solcher ganz glatter cylindrischer und etwas zusammengedrückter gezahnter an ein und derselben (mann- lichen) Pflanze von Sargassum Sandei. Nach J. Agardh sind die Receptakel einer Art im Wesentlichen von derselben Gestalt, deren Geschlechtlichkeit er kaum irgendwo Erwahnung tut. Ganz anders bei GRUNOW! Kr betont, bei einer ziemlich grossen Zahl von Arten die Dioecie feststellend, im Wesentlichen als Erster '), die haufig vorkommende vüllige Verschiedenheit der Gestalt der Receptakel bei der mannlichen ij Vorher liaben schon KÜTZING fur eine Art (S. Horneri) und IIakyi.y ebenfalls lui eine (S. paradoxiim) solclie Verschieden- artigkeit der Receptakel ausgesprochen. 15' resp. weiblichen Pflanze. Diese GRUNOW'sche Auffassung hat J. AGARDH in seinem letzten Werk ausdrücklich abgelehnt, und er hat auch, soweit mir bekannt, seine Ansicht spater nicht aufgegebcn. Wie diese verschiedenartigen Auffassungen auf die Artbestimmung wirken, moge ein Beispiel zeigen ! J. Agakdh halt S. myriocystum und S. polycystum für in jeder Hinsicht einander so ahnliche Pflanzen, dass sie im sterilen Zustande kaum 7.11 unterscheiden seien, dagegen aber sicher im fertilen, da ,S'. myrio- cystum gezahnte, 5. polycystum dagegen glatte Receptakel besitze. In Folge dessen stellt J. AGARDH diese beiden Arten in zwei verschiedene Series von Eusargassunt. Bei GRUNOW dagegcn sind beide Arten dioe- cisch; die mannlichen Pflanzen führen, gleichmassig bei beiden, glatte, die weiblichen gezahnte Receptakel. Die beiden Arten sind für ihn in Allem und Jedem einander so ahnlich, dass er geneigt ist, sie unter einer zu bildenden umfassenderen Art zu vereinen. Was nun die Geschlechtlichkeit der Receptakel betrifft, die, wie schon bemerkt, bei J. AGARDH fast gar nicht berührt, bei GRUNOW aber urn so mehr betont wird, so erhebt sich die Frage, ob diese bei den verschiedenen Arten stets constant ist, ob besonders auch die Dioecie immer eine scharf ausgesprochene, unzweifelhafte ist, oder ob auch in diesen Punkten die bekannte Veranderlichkeit der Sargassen Statt hat, ob Übergange, Zwischenstufen vorhanden sind. Teilweise ist das wohl bejahend zu beantworten, wie ich denke. Dass die Geschlechtlichkeit der Receptakel nicht immer constant, geht, wie mir scheint, aus ein- zelnen Bemerkungen Grunovy's in Asken. Algen Gazelle schon hervor; dass eine Dioecie nicht immer so unbedingt zweifellos, dafür möchte z. B. S. galapagcnsc Gxww. anzuführen sein (in Picc. Alg. Vett. Pis. p. 49), wo der Autor von dieser Art sagt: „species non omnino dioeca". Wie bei einer mannlichen Pflanze aus- nahmsweise in einem Conceptakel eines Receptakels wohl einzelne Sporen den Antheridien vergesellschaftet sich vorfinden, habe ich selbst beobachtet; eine so geringfügige vereinzelte Abweichung vom Normalen dürfte aber kaum von Bedeutung sein. Es ware im Übrigen ja aber auch durchaus nicht ausgeschlossen, dass gewisse Arten wie bei anderen Fucaceen-Gattungen (z. B. Fucus ccranoides) sowohl dioecisch vorkommen als auch mit zweigeschlechtlichen Receptakeln versehen. Dass überhaupt in einzelnen Fallen der Inhalt der Conceptakel oft verschiedenartig und wechselnd, ist fast anzunehmen; für S. filipendula z. B. ist nach- gewiesen '), dass die Receptakel sowohl eingeschlechtliche (mannliche sowie weibliche) Conceptakel als auch zweigeschlechtliche führen 2). Zur Zeit trift't man noch in der Fachlitteratur recht verschiedene Angaben über die Geschlecht- lichkeit der Receptakel bei Sargassum, die den neueren Forschungen nicht entsprechen, so giebt z. B. in Engl. u. Prantl Pflanzenfam. Ktellman die Conceptakel lediglich als hermaphroditisch an. Für die endgultige Klarstellung der Frage der Geschlechtlichkeit der Receptakel bei den verschiedenen' Arten, sowie bez. der verschiedenartigen Gestaltung derselben bei den dioecischen, bleibt noch ein weites Feld für eingehende Untersuchungen offen, welche ja bisher über wenig mehr als ein Anfangstadium hinaus gelangt sind. Erschwert wird die Aufgabe dadurch, dass die betr. Untersuchung der Receptakel an sich oft auf nicht geringe Schwierigkeiten stösst, und dass dabei leicht Irrtümer unterlaufen können. Ob und wie weit nun aber auch die Resultate dieser Untersuchungen sich als praktisch fördernd für die Bestimmung der Arten und ihre systematische Anordnung erweisen werden, soviel darf schon heute als feststehend angesehen werden, dass die Receptakel und ihre Gestaltung den ausschlaggebenden Weit nicht mehr haben, den ihnen J. Agakdh vindicirt hat. Mehr als je wird man darauf angewiesen sein, die Gesammtheit aller Teile der Pflanze behuf ihrer Bestimmung in das Auge zu fassen unter Berücksichtigung der den Sargassen innewohnenden Neigung, mehr oder weniger zu variiren. Bei der nachfolgenden Aufzahlung habe ich die Einteilung J. AGARDH's bez. seiner 5 subgenera zwar festgehalten, fur Eusargassum — welches hier fast ausschliesslich nur in Frage kommt — auch die Series Zygocarpicae, welche m. E. des besonderen Fruchtstandes wegen als characteristische Gruppe anzu- sehen, dagegen habe ich die beiden grossen Series Acanthocarpicae and Malococarpicae, die lediglich auf der Gestalt der Receptakel basirt sind, auf Grund der obigen Ausführungen nicht getrennt. An Stelle einer alphabctischen Reihenfolge habe ich vorgezogen, die Arten jener beiden Series im Folgenden so zu ordnen, 1) SlMONS, A morphol. study of 5. filipendula (in Botanie. Gazette 1906). 2) Es dürfte von interesse sein, hier die Geschlechtlichkeitsverhaltnisse der Receptakel bei der Sargassum so nahestehenden Gattung Cys >seira kurz zu berühren, welche soeben SaUVAGEAU in einer grosseren interessanten Arbeit behandelt hat (A propos des Cystos. de Banyuls et de Guethary in Buil. Stat. biol. d'Avcachon, 14. année, 1912). Hier wird unter 33 aufgeführten Arten eine als dioecisch bezeichnet. Im Übrigen ist der Inhalt der Conceptakel sehr verschieden : eine grosse Zahl von Arten führt Receptakel. die mannliche, weibliche und auch hermaphroditische Conceptakel haben. 151 ■52 dass ich mit den grosseren, robusteren Pflanzen mit relativ grossen Blattern und Luftblasen beginne und mit den zarteren Arten mit relativ kleineren Pflanzenteilen — den Gruppen Parvifoliae und Glandulariae bei J. AGARDH so ziemlich entsprechend — schliesse, ohne dass ich eine peinliche pedantische Grössenabstufung, die praktisch auch kaum durchzuführen ware, inne gehalten hatte. Diese etwas ungewöhnliche Anordnung hat den Zweck und Vortcil, die Arten, soweit das ohne Zwang möglich, hie und da in natürliche Gruppen zu vereinen, Verwandtschaftlich.es übersichtlich zusammenzufassen und im Zusammenhange zu betrachten. Übersicht der Arten. Subgen. I. Phyllotrïcha (Aresch.) J. Ag. Tribus III. P hy 11 o mo r ph ae J. Ag. i. Sargassum Peronii (Mert.) Ag. Subgen. V. Eusargassum J. Ag. Ser. I. Zygocarpicae J. Ag. Pflanzen wenig robust mit glatten Asten und dunnen Blattern von meist gelblicher Farbe ; im Fruchtstand die Receptakel mit Blattern und Luftblasen mehr weniger gemischt. 2. Sargassum carpophyllum' J. Ag. 3. Sargassum flavicans (Mert.) Ag. 4. Sargassum tenue J. Ag. Ser. II und III. Acanthocarpicae und Malacocarpicae J. Ag. A. Robuste, ansehnliche Pflanzen mit relativ grossen Blattern und Luftblasen ; Aste und Astchen glatt, nicht bestachelt aber zuweilen drüsig. 5. Sargassum siliquosum J. Ag. 6. Sargassum Decaisnei J. Ag. 7. Sargassum aquifolium (Turn.) A 8. Sargassum echinocarpum J. Ag. 9. Sargassum Grevillei J. Ag. 10. Sargassum Binderi Sond. 11. Sargassum Stuartzii (Turn.) Ag. 12. Sargassum duplicatum J. Ag. 13. Sargassum cristaefolium Ag. 14. Sargassum crassifolium J. Ag, 15. Sargassum Sandei n. sp. (Blatter ziemlich klein 16. Sargassum ilicifolium var. conduplicata Grun. 17. Sargassum ilicifolium (Turn.) Ag. 18. Sargassum biserrula (Mert.) Ag. 19. Sargassum cinetum J. Ag. 20. Sargassum subfalcatum Sond. 21. Sargassum microcystum J. Ag. (Blatter ziemlich gross, Luftblasen aber klein, gehauft). 22. Sargassum Desoauxii (Mert.) Ag. 23. Sargassum spinuligerum Sond. (Aste und Astchen etwas bestachelt). 24. Sargassum paniculatum J. Ag. 25. Sargassum bacciferum (Turn.) Ag. 26. Sargassum pulchellnm Grun. 27. Sargassum fragile J. Ag. 28. Sargassum spathulaefolium J. Ag. 29. Sargassum concinnum Grev. !52 einander sehr ahnliche Arten einander sehr ahnliche Arten Aste und Astchen ausgesprochen flach. Blatter ara Rande mehr weniger verdoppelt. einander sehr ahnliche Arten Blatter an der Basis an der inneren Seite mehr weniger deutlich auss;eschnitten. 153 B. Pflanzen von zwar oft ziemlich betrachtlicher Lange aber von meistens zarterem Bau mit durchschnittlich kleinen bis (zuweilen) mittelgrossen Blattern, vor Allem aber mit kleinen, ja winzigejn Luftblasen; Aste haufig mehr wenig bestachelt und drüsig. (Gruppen Parvifoliae und Glaudulariae J. Ag. in Spec. Sarg. Austr.). 30. Sargassum plagiophyllum (Alert.) Ag. 31. Sargassum opacum J. Ag. 32. Sargassum claviferum J. Ag. Il- Sargassum hemiphylloides Kg. 34. Sargassum spinifex Ag. (Die sehr kleinen Blatter an der Basis am inneren Rande scharf aus- geschnitten). 35. Sargassum parvifolium (Turn.) Ag. ] 36. Sargassum gracile J. Ag. einander sehr ahnliche Arten. 37. Sargassum myriocystum J. Ag. ( 38. Sargassum polycystum Ag. 3Q. Sargassum heterocystum Mont. } D1.,, c . ■ , SJ ° J \ Blatter fast nppenlos. 40. Sargassum granuliferum Ag. ) 41. Sargassum baccularia (Mert.). Ag. 42. Sargassum microphyllum Ag. 1 „,..,, ., , , , , ,, , r . r , ~. ^ ö . . I Blatter zuweilen sehr schmal und selbst fast fadenformig, wenig 43. Sargassum fihfohum Ag. \ . , , ^J & J J & genppt oder nppenlos. 44. Sargassum gracilhmum n. sp. ) 45. Sargassum Mol Ier i n. sp. Sargassum Ag. Subgen. I. Phyllotricha (Aresch.) J. Ag. Sp. Sarg. Austral. Tribus III. Phyllomorphae J. Ag. 1. c. 1. Sargassum Pcronii (Mert.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 43. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 52. Fucus Peronii Mert. Mem. p. 4, t. 1. Pulu Kurang, Aru-Inseln, ) , T, c a„„_._t ö' ' \ leg. Prof. Arnuldi, 1909. Pulu Klapo, Aru-Inseln, ) Ver breit une: NW. N. NO. Australien. ö Subgen. V. Kusargassum J. Ag. Sp. Sarg. Austral. 2. Sargassum carpophyllum J. Ag. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 304. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 39. Stat. 315. Insel Sailus Besar (treibend). Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean haufig; (Ceylon, Hongkong, Torres Str., O. Australien). Obgleich die Pflanze steril ist, habe ich über ihre Bestimmung doch kaum einen Zweifel. Die Art, in der Breite der Blatter sehr wechselnd, zeigt m. E. einen ziemlich characteristischen •53 SIBOC.A-EXrEDITIE LIX O. 20 154 Habitus. Nach Grunow (in Asken. Alg. Gazelle, p. 25) steht sie der folgenden Art sehr nahe und ist kaum specifisch von ihr zu trennen. 3. Sargassu/u flavicans (Mert.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 18. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 40. Fucus flavicans Mert. Mem. p. 8. Maros, Celebes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Verbreitung: N. und NO. Australien. Das vorliegende unvollstandige Exemplar — oberer Teil der Pflanze — scheint mir eine zarte Form der Art vorzustellen mit verhaltnissmassig kleinen Luftblasen. 4. Sargassum temie J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 303. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 42. Stat. 69. In der Nahe von Fak Fak, Westküste von Neu Guinea (treibend). Stat. 169. Atjatuning, Westküste von Neu Guinea. Verbreitung: Vorder Indien, Neu Guinea. Das letztgenannte Exemplar ist mangelhaft, fast blatterlos, so dass mir die Bestimmung nicht so zweifellos ist, wie bei dem anderen. Zu dieser natürlichen Gruppe der Zygocarpïcae J. Ag., welcher die vorstehenden 3 Arten angehören, könnte man mit gewisser Einschrankung auch vielleicht die im Nachstehenden aufgeführten beiden Arten .S. pulcliellum Grun. und 5. polycystum var. ambigua Grun. (— 5. ambïgnum Sonder) rechnen, welche in mehr weniger ausgepragter Weise die eigentümliche Gestaltung des Fruchtstandes dieser Gruppe aufweisen. 5. Sargass7im siliquosum J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1S48, p. 316. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 107. Stat. 71. Makassar, Lei-Lei. Stat. 261. Kei dula, Kei-Insein. Stat. 272. Dobbo, Aru-Inseln (treibend). Makassar, leg. A. Weber-van Bosse, 18S8. Bucht von Sekar, Neu Guinea, leg. Prof. A. WlCHMANN, 1 902/3. Kobroor, Wardjukur, Aru-Inseln, \ Udjir, Aru-Inseln, I ■n u 1 • a T 1 leg. Prof. Arnoldi, 1909. Penambulai, Aru-Inseln, 1 ö * J Makassar, Celebes, | Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean; (Singapore, Sunda-Inseln, Philippinen, Neu Guinea. Nach Grunow (in Asken. Alg. Gazelle p. 27) ist die Art dioecisch, mit kürzeren oft geteilten vveiblichen und langeren einfacheren mannlichen Receptakeln (in beiden Fallen wehrlos). iS4 155 Derselbe Autor bemerkt handschriftlich, — ich erinnere nicht genau \vo? — dass S. ziliquosum J. Ag. und S. pvriforme (Poir?) Ag. schwerlich scharf specifïsch zu trennen seien, so dass die Art eigentlich S. pyriforme heissen sollte. 6. Sargassum Decaisnei J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 329. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 73. Stat. 204. Buton-Strasse (treibend). Verbreitung: Indischer Ocean. Das vorliegende Exemplar, oberer Teil einer fructificirenden Pflanze, entspricht dem S. acinaciformc Mont., einer Art, die nach J. Agardh mit 6". Decaisnei zu vereinen ist. 7. Sargassum aquifolium (Turn.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 12. DE Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1S95, p. 75 (excl. Syn. 5. herbaceiim Kg.). Fuats aquifolius Turner, Hist. Fuc. p. 112, t. 50. Pulu Kurang, Aru-Inseln, leg. Prof. Arnoldi, 1909. Mittel Flores, Südküste, leg. Dr. VAN DER SANDE, 1908. Kupang, Timor, leg. VON MARTENS (He'rb. WEBER VAN BOSSE). Verbreitung: Nicobaren, Sunda-Strasse, Anjer, Neu Irland. S. herbaceum Kg. ist nach Grunow identisch mit S. latifolium (Turn.) Ag. Die von von Martens gesammelten Exemplare von Kupang, Timor, hat Grunow im Berliner und Pariser Herb. als var. Martensii bezeichnet. 8. Sargassum cchinocarpum J. Ag. non Grev. J. AGARDH, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 184S, p. 327. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1S95, p. 46. Atapupu, Timor, leg. VON MARTENS (sub nomine Carpacantlius spinulosus Kg.) (Herb. WEBER- VAN BOSSE). Padang, Sumatra, leg. Dr. H. MULLER. Ich gebe die erstere Bestimmung auf Grund einer Bemerkung Sonder's (in Alg. Trop. Austr. p. 11, sub 5. odontocarptun)^ die mir völlig zutreffend scheint. Auf den ersten Bliek könnte man die Pflanze auch wohl für 5. Binderi halten. 9. Sargassum Grevillei J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 336. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 81. Balang Nipa, Celebes, (treibend), leg. A. WEBER-VAN BüSSE, 1888. Dobo, Aru-Inseln, leg. Prof. Arnoldi, 1909. Verbreitung: Indischer Ocean (Vorder Indien, Borneo, Java) ; Stiller Ocean (Philippinen). i55 156 Beide Exemplare sind steril und fragmentarisch, ich glaube sie aber doch mit einiger Sicherhcit zu obiger Art rechnen zu können. Sie zeiden eine ziemliche Ahnlichkeit mit 5. por os u in Grev. Aste und Astchen sind bei den vorliegenden Pflanzen nicht ganz so stark abgeflacht, wie ich sonst bei anderen Exemplaren wohl gesehen habe, doch mag das ja vielleicht innerhalb gewisser Grenzen variiren. Stark ausgepragt an allen Teilen der Pflanzen land ich die Drüsen, die für 5. Grevillei ja ziemlich characteristisch sind. Die Art ahnelt im Ganzen sehr den breit- blattcrigen Formen von S. Binderi, von welchem sie aber im fruchtenden Zustande durch die stets wehrlosen Receptakel (zweigeschlechtlich wie bei jenem) sich sicher unterscheiden lasst. Für 6\ Bindcri giebt Sonder als besonderes Merkmal die schwarze Farbe der getrockneten Pflanze an ; im Allgemeinen, aber doch mit einigen Ausnahmen, habe ich das an den zahlreichen Exemplaren, die mir vorgelegen, bestatigt gefunden, so dass immerhin dieses Kennzeichen untergeordneter Natur für die Unterscheidung der beiden ahnlichen Arten, wie ich glaube, ev. zu verwenden sein würde. 5. Grevillei habe ich im getrockneten Zustande stets nur braun, nie intensiv schwarz gefarbt gesehen. io. Sargassuni Binderi Sond. SONDER, in J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 328 (ex parte). Sonder, Alg. Trop. Austral. N° 17. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1S95, p. 47. Stat. 60. Haingsisi, Insel Samau, bei Timor. Stat. 169. In der Nahe von Fak-Fak, Neu Guinea (treibend). Stat. 311. Sapeh-Bai, Insel Sumbawa, Riff. Insel Enkhuisen bei Batavia, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Ost Flores, Südküste, leg. Dr. VAN DER Sande. ' i leg. Prof. Arnoldi, 1909 Pulu Karang, Aru-Inseln, ) Udjir, Aru-Inseln, Insein, ) | (Hei-b. Weber-van Bosse) ont.) ) Celebes, leg. Palm Batavia (S. oligocystum Mc Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean, (Vorder Indien, Nicobaren, Sunda Insein, China, N. Australien). Grunow (in Alg. Novara p. 56) rechnet 5. cervicorne Grev. und 5. dumosum Grev. (und ? S. oligocystum Mont.) zu obiger Art. Ersteres zieht Sonder selbst (in Alg. Trop. Austral. N" 17) zu seinen 5. Binderi. J. Agardh dagegen (in Sp. Sarg. Austral. p. 87) behalt 5. cervicorne Grev. als eigene Art bei mit clem Syn. S. dumosum Grev. Diese Art bezeichnet er selbst (1. c.) als „adhuc paulisper dubia" und fügt hinzu : „S. Binderi et S. cervicorne species aegre distinguendas puto". Ich habe eine grosse Zahl von Exemplaren von S. Binderi, meistens von Sonder selbst bestimmt oder revidirt, vor Augen gehabt, welche die grosse Veranderlichkeit der Pflanze bekunden, ich möchtes daher fast glauben, dass die Hinstellung von S. cervicorne als eigene Art neben 5". Binderi von Seiten J. Agardh's etwas Gekünsteltes hat, wofür ja seine eigenen Worte schon sprechen dürften. In den vorliegenden Exemplaren kornuit die grosse Mannigfaltigkeit der Formen der 156 i57 Art nicht gerade scharf zum Ausdruck; sie sincl fast ausnahmslos der f. latifolia Sond. einzureihen. ii. Sargassum Swartzii (Turn.) Ag. Agardii, Syst. Alg. 1824, p. 296 (excl. var.). J. AGARDH, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 328. J. Agardh, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. 86, t. 26, I. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 44. Fucus Schwartzii Turner. Hist. Fuc. p. 110, t. 248. Endeh, Insel Flores, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Celebes. (Herb. WEBER-VAN BOSSE). Thursday-Inseln, Neu Guinea, leg. Dr. H. A. LüRENTZ. Verbreitung : Indischer Ocean (Vorder Indien, Nicobaren), Stiller Ocean(N. Guinea, Tahiti). Es ist früher bestritten worden (Sonder, Grunow), dass 5. Stoartzii (Turn.) Ag. identisch sei mit S. Szuartzii J. Ag. Sp. I. p. 328. J. Agardh in seiner letzten Publication (Sp. Sarg. Austral.) halt aber die Identitat aufrecht. Ich glaube dem unmasgeblicherweise zustimmen zu sollen. Zwischen schmalblatterigen Formen von 5. Binder i und 5. Schwartzii bestehen wohl zweifellos unter Umstanden grosse Ahnlichkeiten, (Sonder (in Sarg. Trop. Austral.) identificirt sogar 5. Binderi angustifolium mit 6". Swartzii C. A. Ag. non J. Ag.) jedoch wohl nur bei sterilen Exemplaren. Durch die Früchte aber sind m. E. die Arten doch scharf genug getrennt. Die zweigeschlechtlichen Receptakel bei 5". Binderi sind durchgehends scharf gezahnt, die ebensolchen bei S. Swartzii dagegen wehrlos (wie Turner's Beschreibung und Abbildung dartun), oder nur ganz schwach gezahnt. Die vorliegenden Exemplare (z. T. fructificirend, mit wehrlosen Receptakeln !) glaube ich zu obiger Art ziehen zu mussen; sie ahneln im Habitus ziemlich dem S. acutifolium Grev., welche Art J. Agardh wohl mit Recht zu S. Swartzii zieht. Im Folgenden sind diejenigen 5 Arten zu einer Gruppe zusammengefasst, welche durch eine ± aus- gebildete Duplicatur des Blattrandes ausgezeichnet sind. Abgesehen von dieser besonderen Eigentümlichkeit zeigen die Arten auch im Übrigen eine gewisse Ahnlichkeit im ganzen Habitus. 12. Sargassum duftlicaticiti J. Ag. J. Agardh, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. 90. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 50. Stat. 51. Madura-Bai, Insel Flores, (treibend). Stat. 58. Insel Savu. Stat. 60. Haingsisi, bei Insel Samau, Timor. Stat. 73. Strasse von Makassar (treibend). Sandbay, Südküste von Java, westlicher Teil, leg. Dr. H. MöLLER. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Moluccen, Mascarenen : Fretum Lombokianum). 13. Sargassum cristaefolium Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 13. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 51. ■57 i5» Stat. 34. Labuan Pandan, Lombok. Padang, Sumatra, lèg. Dr. H. Möller. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Ceylon, Cochinchina, Manila). 14. Sargassum crassifolium J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 326. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 49. Stat. 299. Buka-Bai, Rotti. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Andamanen, Neu Irland, Neu Seeland). Ich habe das (sterile) Exemplar hauptsachlich auf Grund der langlichen Luftblasen zu obiger Art gezogen, durch welche sie sich vor den beiden vorhergehenden, ihr recht ahnlichen, unterscheiden soll, die kugelige Luftblasen führen. lm übrigen stimmt die vorliegende Pflanze mit der Beschreibung von S. crassifolium auch im Ganzen gut überein. Authentisches Material dieser Art behuf Vergleichung konnte ich leider nicht erlangen. Die vorstehenden 3 Arten sind schwer unterscheiclbar ; vor nicht langer Zeit schrieb mir Grunow in Bezug darauf: „5. cristaefolium, duplicatum, crassifolium, bcrbcrifoluun sind kaum durch constante Merkmale verschieden, und J. Agardh hat nichts zur Klarung dieser Arten neuerdings beigetragen". 15. Sargass?nn Sandei n. sp. Sargassum dioicum ; caule brevi teretiusculo parce verrucoso ; ramis compressis laevibus, saepe ad ortum subretrofractis, erecto patentibus, foliis parvis, rigidulis, e basi breviter cuneata obovatis oblongisve, apice rotundato, parce sparsimque, tune conspicue, tune obsolete glandulosis vel fere eglandulosis, subintegris parceve repando-dentatis vel (praecipue superiore parte) acute dentatis, dentibus bifariis saepe superiorem marginem folii plus minusve duplicantibus, costa evanescente instructis vel obsolete costatis vel (haud raro) ecostatis; vesiculis obovatis oblongisve, breviter petiolatis, muticis eglandulosis; receptaculis femineis triquetro-compressis dentatis furcato- ramosis, masculis parum longioribus, cymoso-racemosis, nunc cylindraceis inermibus, nunc subcom- pressis, plus minusve dentatis. Südküste von O. Flores, leg. Dr. VAN DER SANDE. Bern.: Pflanze mittlerer Grosse von kraftiger Statur ; Blatter ca. 1 cm. lang. Luftblasen bis 5 mm. lang, 3 — 4 mm. breit. Receptakel : weibliche ca. 4 mm., mannliche bis 7 mm. lang. Es liegen Pflanzen von 2 verschiedenen Aufsammelungstellen (aber derselben Gegend) vor; die einen, mannlichen, fast blasenlosen, an der Grenze des niedrigen Wassers angewachsen gefunden, die anderen, weiblichen, treibend aufgefischt, nach verschiedenen Anzeichen vermutlich aus tieferem Wasser stammend. Dass diese Pflanzen verschiedener Herkunft zu ein und derselben Art gehören ist mir zweifellos. Alle Exemplare zeigen im Stamm und in den Asten etwas Robustes. Die Lange der Pflanzen aus niedrigem Wasser betragt ca. 20 cm, die Fragmente der 158 159 aufgfefischten lassen bei diesen auf eine betrachtlichere Grosse schliessen. Auffallend bei allen Exemplaren erscheint mir die recht grosse Verschiedenheit der Blatter an ein und derselben Pflanze sowohl bez. der Ausbildung der Rippe wie der Poren, als auch bez. der Zahnung des Randes. (Es sei hier übrigens bemerkt, dass die grosse Verschiedenheit in der Berippung der Blatter in der Fig. 2, Tafel IV, — Zweig einer Pflanze aus niedrigem Wasser - - nicht so recht zum Ausdruck gebracht ist, indem durchgehends die Blatter fast rippcnlos dargestellt sind). Dass bei manchen Sargassen die Blatter derselben Entwickelungsstufe ziemlich stark variiren können, ist ja bekannt, aber hier tritt cliese Erscheinung besonders auftallend zu Tage. Abgesehen von der Armut an Luftblasen, so unterscheidet sich die Pflanze aus niedrigem Wasser von der anderen in etwas durch j- ni.,, • j u • 1 ■• iri J j u Fie. 47- Blatter von Sarga die Blatter; sie sind bei ïener etwas kurzer, rundlicher und durch- c »■ J banaei. nat. Ur. schnittlich scharfer (zuvveilen fast stachelich) gezahnt. Aus Letzterem resultirt ein haufigeres Auftreten der Blattduplicatur, die auch starker ausgesprochen zu sein pflegt, als bei der Pflanze aus tieferem Wasser, wo sie zuvveilen nur gleichsam andeutungsweise auftreten kann. Die Blattduplicatur bringt unsere Pflanze in eine gewisse Ahnlichkeit und Ver- wandschaft mit S. cristaefolium und S. duplicatum, bei welchen beiden aber die Duplicatur eine ausgedehntere und ausgepragtere zu sein pflegt. Durch den ganzen Habitus, die langlichen Luftblasen und einige weitere Details (wie z. B. die wenig oder gar nicht ausgebildete Rippe der Blatter) wird im Übrigen unsere Pflanze von jenen beiden Arten entfernt. Auch mit S. crassifolium, welches durch die Luftblasen zwar ahnlich, scheint mir keine Identificirung möglich. Am ehesten würde sie noch in Vergleich zu stellen sein mit dem nachstehenden S. ilicifolium var. conduplicata Grun. was den allgemeinen Habitus anlangt, aber die Form der Luftblasen sowie die Blatter sind bei beiden Pflanzen doch wesentlich verschieden. Die Beschreibung von S. Sandei eiebt mir Veranlassuntr, auf die Bestimmung eines Sargassum kurz zurückzukommen, die ich seiner Zeit in Sarg. Ind. Archipel in Annal. Jard. Buitenz. Vol. X machte; es handelt sich um S. ilicifolium var? resp. S, aquifoliam var? (Beide von Endeh, Südküste von Flores). Die Ahnlichkeit beider ist mir damals nicht entgangen und auch ausgesprochen worden, ich glaubte sie aber wegen Verschiedenheit der Receptakel auseinander halten zu sollen. Jetzt bei nochmaliger genauer Revision des betr. Materials kam ich zu der Überzeugung, dass die beiden Pflanzen doch zu ein und derselben Art eehören. Es schien mir die Mösdichkeit vor- handen, dass vielleicht 5. st/uarrosum Grev. (in Transact. Bot. Soc. Vol. III, t. 11) vorliege, aber eine Photographie der Original Fragmente ') — Greville selbst hat nur Bruchstücke der Pflanze in Handen gehabt — überzeugte mich, dass diese Annahme ausgeschlossen. Als ich dann neuerdings das Material von 5". Sandei studirte, kam mir der Gedanke, ob die obenge- nannten Pflanze nicht vielleicht zu dieser Art gehören könnten, eine Idee, die eine Unterstützung gewissermassen darin fand, dass alle in Frage kommenden Materialien aus derselben Gegend stammen (Südküste von Flores). In allem Wesentlichen namlich stimmen die betr. Pflanzen 1) Ich verdanke die Photographie der Liebenswürdigkeit der R. Botan. Gardens in Edinbuigli, wofur hier meinen besonderen Dank auszusprechen ich nicht verfehlen möchte. 159 ióo recht gut überein, nur mit dein Unterschiede, dass bei denen von Endeh keine Duplicatur der auch hier sehr variabelen Blatter vorhanden. Es ware ja nun immerhin denkbar, dass 5. Saudei in 2 Formen vorkame, mit resp. ohne Duplicatur des Blattrandes; es wurde das gewissermassen eine Analogie zu der folgender Pflanze bilden (5. ilicifolium var. conduplicatd). Diese schwierige Frage zu entscheiden dürften kaum die vorliegenden Materialen genügen. Auf die Endeh- Pflanzen jetzt eine neue Art zu gründen nehme ich andrerseits Anstand und begnüge mich lieber vorlaufig damit, sie hier mit stark betonten Fragezeichen an S. Sanda anzuschliessen. 16. Sargassum ilicifolium var. conduplicata Grun. in sched. im Herb. Hamburg und Herb. REINBOLD. Stat. 149. Lagune von Fau (treibend). Stat. 272. Dobo, Aru-Inseln. Endeh und Sikka, Insel Flores, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 188S. Insel Flores, Südküste (treibend) leg. Dr. VAN DER SANDE. Verbreitung: Ceylon-, Philippinen. Ich habe diese characteristische Pflanze von der betr. Art vorweggenommen und hier aufgeführt, urn im Zusammenhange mit der natürlichen Gruppe sie zu behandeln, zu welcher sie unzweifelhaft gehort. Diese Varietat von S. ilicifolium ist leider nicht publicirt, mir liegen aber 6 von Grunow selbst gezeichnete vollstandige und gut praparirte Exemplare vor, die ein pracises Bild dieser schon durch ihren Namen characterisirten Pflanze geben, zu deren Erlauterung ich mir wenige VVorte gestatte. Sie hat das Aussehen eines ziemlich kraftigen typischen 5". ilicifolium, dessen mittelgrosse Blatter aber meistens scharf und tief gezahnt und nicht selten an der Spitze verdoppelt sind. Dadurch erhalt die Pflanze eine gewisse Ahnlichkeit mit S. cristaefolium, auch wohl mit 5. duplicatum, welche beide Arten aber wesentlich rigidere Blatter besitzen, deren Duplicatur noch scharfer ausgepragt zu sein und sich auf einen grosseren Teil des Blattrandes zu erstrecken pflegt. Bei der vorliegenden Art beschrankt sich die Duplicatur meistens nur auf die Spitze des Blattes. In Bezuo- auf die Fructification besteht ein Unterscheid zwischen den betr. Arten darin, als .S. cristaefolium und S. duplicatum die Receptakel in einem mehr oder weniger dichten Knauel vereinigt haben, wahrend bei der in frage kommenden Pflanze der Fruchtstand, wie bei S. ilicifolium, lockerer und verzweigter ist. Auch mit der vorstehenden Art besteht eine gewisse habituelle Ahnlichkeit, wie oben bemerkt; beide Pflanzen unterscheiden sich aber ohne Weiteres durch die verschiedene Gestalt der Luftblasen. Die vorliegenden Exemplare sind steril oder haben nur unentwickelte Receptakel, aus- genommen dasjenige von der Südküste Flores. Hier fand ich clie gezahnten Receptakel vorwiegend mannlich und sah nur einige vereinzelte Sporen. Ein in meinem Besitz befindliches authentisches Exemplar tragt gezahnte Receptakel und von Grunow's Hand die Bezeichnung „mas". 17. Sargassum ilicifolium (Turn.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1824, I, p. 11. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 36. Fucus ilicifolius Turner, 1 1 ist. Fuc. I, t. 51. 160 IÓI Stat. 296. Noimini-Bucht, Südküste von Timor (treibend). Pulu Klapa, Aru-Inseln, leg. Prof. ARNOLDI, 1909. Verbreitung: Indischer uncl Stiller Ocean (Ceylon, Makassar, Philippinen, Sunda- Strasse, N. Australiër), Neu Guinea). Das Exemplar von Pulu Klapa ist mir etwas zweifelhaft ! Möglicherweise stellt es eine var. oder besondere Form dar, die sich der var. venusta Grun. (in Asken. Alg. Gazelle) nahert, sowie auch dem S. squarrosïim Grev., welches Grunow zu S. ilicifolhim zieht. Die Rippen der Blatter sind z. T. nur schwach ausgebildet. Die gezahnten Receptakel sah ich mannlich (mit vereinzelten wenigen Sporen). (S. ilicifoMum var. couduft/icata Grun. in sched. in Herb. Hamburg und Herb. Reinbold siehe vorstehend !). 18. Sargassinu óiserrtt/a J. Ag. J. AGARDH, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 318. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 58. Sunda-Strasse, leg. ? Kolbano, Timor, leg. DE MAREZ OYENS. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Vorder Indien, Trankebar, Rothes Meer, Singapore, W. Australien, Neu Guinea). Die Art ist wie clie vorstehende und die folgende sehr formenreich. 19. Sargassum cinctitm J. Ag. J. AGARDH, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 318. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 59. Stat. t,t,. Pidjot-Bucht, Insel Lombok. Stat. 272. Dobo, Aru-Inseln (treibend). Stat. 296. Noimini-Bucht, Timor (treibend). Insel Onrust, leg. ? Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean, (Rothes Meer, Vorder Indien, Ceylon, Singapore, N. und O. Australien). Das fructificirende Exemplar von der Insel Lombok weicht etwas von der typischen Form ab und hat Ahnlichkeit mit der var. De To?iiaua Grun. (in de Toni und Paoletti Fl. Massaua N° 1 7), von der es aber durch ausgesprochen gezahnte Receptakel abweicht. Die Luftblasen der sehr stattlichen Pflanze sind nicht selten an der Spitze der Blatter entwickelt, welche scharf gezahnt sind. Das sterile Exemplar desselben Standortes gehort vielleicht auch hierher. Die kraftige stattliche Pflanze von Noimini-Bucht dürfte möglicherweise der var. apiculata Grun. (in Piccone, Alg. Erythr. p. 303) entsprechen, wahrend das Exemplar von Onrust, wie mir ziemlich sicher scheint, der var. Diotis Grun. (in Piccone Alg. Vett. Pisani p. 46) ange- hören wird. Letztere var. ist mir durch ein authentisches Exemplar bekannt. Die 3 vorstehenden Arten [S. ilicifolmm, S. biserrula, S. cinctum) sind zuweilen schwer 161 SIBOGA-EXPEPITIE LIXff. 21 IÓ2 in sicherer Weise von einander zu unterscheiden, da sie vvenig pragnante Kennzeichen aufweisen. J. Agardh (in Sp. Sarg. Austral. sub. 5. cinctum) betont die Ahnlichkeit von 5. biserrula und S. cinctum, und Grunow sagt (in Piccone Alg. Vet. Pisani p. 47) bez. S. ilicifolium und S. cinctum „duae species nullis limitibus certis separatae et forsan conjungendae". Zu 5. cinctum zieht Grunow (in Asken. Alg. Gazelle p. 28) S. echinocarpum Grev. und S. lanceolatum Grev., wahrend J. Agardh (in Sp. Sarg. Austral) diese beiden Arten unter der Bezeichnung S. coriifolium J. Ag. vereinigt. Mir scheint die GRUNOw'sche Auffassung die natürlichere und zutreffendere, ich sehe keinen genügend zwingenden Grund, diese beiden GREViLLE'schen Arten zusammen- gefasst als selbstandige Art hinzustellen. Wenn ich vergleichend das Material überblicke, welches ich von den. betr. drei Arten gesehen, so scheint mir S. cinctum die relativ grössere und kraftigere Pflanze zu sein mit verhaltnissmassig langen, mehr weniger zugespitzten und haufig nur schwach gezahnten Blattern, die an der Basis meistens nicht so tief ausgeschnitten, wie die mehr stumpfen und scharfge- zahnten Blatter von S. ilicifolium und S. biserrula. Bei der letzteren Art sind im Vergleich zu den beiden anderen die Luftblasen klein und scheinen mir oft ziemlich gehauft vorzukommen. Nennenswerte Verschiedenheiten in der Gestalt der Receptakel sind nicht vorhanden. 20. Sargassum subfalcatum Sonder. Grunow, in Asken. Alg. Gazelle, 1S88, p. 27 (var. Montebellensis). De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1S95, p. 56 (sub. S. ilicifolium). Fretum Bali (Herb. Weber-van Bosse) var. Balicnsis Grun in sched. Verbreitung: Insel Montebello, W. Australien (var. Montebellensis).' Mir ist es nicht gelungen, festzustellen, wo diese SoNDER'sche Art publicirt ist, und wo sie gefunden worden, ich beschranke mich daher nur auf obige Hinweise und bemerke, dass die vorliegende var. von der Seitens Grunow's beschriebenen var. Montebellensis m. E. kautn wesentlich verschieden zu sein scheint. Die Art steht nach Grunow S. ilicifolium sehr nahe, andrerseits erinnert sie mich etwas an die folgende. 21. Sargassum microcystum J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 323. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 57. Stat. 47. Bucht von Bima, Insel Kambing. Tual, Kei-Insein, Penambi Zei-Inseln, j ]eg_ prof_ Arn0LDIj ig09_ )ulu, Aru-Inseln, ) Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Sumatra, Singapore, China, Manila, N. Australien). Diese recht characteristische Art (kleine gehaufte Luftblasen bei relativ ziemlich grossen Blattern) scheint recht constant zu sein. Im Hamburger Herbar finden sich 2 Formen, f. gran- difolia und f. dilatata Grun. in sched., die nur sehr unwesentlich von der typischen Pflanze abweichen. 162 i63 22. Sargassum Desvduxii Ag. Agardh, Syst. Alg. 1S24, p. 305. J. Agardh, Sp. Sarg. Austral. 1SS9, p. 105, t. 19, 4. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 82. Fucus Desvauxii Mertens, Mem. p. 12, t. 14.? Stat. 311. Bucht von Sapeh, Insel Sumbawa. Verbreitung: W. und S. Australien, Neu Irland, Tahiti. Die Art ist wenig sicher fundirt und etwas zweifelhaft. Das mit ? von J. Agardh ange- führte Synonym S. simulans Sond. dürfte m. E. nicht hierher gehören. Ein mir vorliegendes authentisches Exemplar dieser Art weicht wesentlich von der Beschreibung ab, welche J. Agardh von S. Desvauxii giebt. Lediglich auf diese ist die Bestimmung des vorliegenden Exemplars gegründet, da mir sicheres Vergleichsmaterial leider nicht zur Verfügung stand. Die Benennung der Pflanze ist daher keine so absolut sichere. Die Receptakel, die das Material aufwies, waren klein, glatt und vermutlich nicht voll entwickelt, sie schienen zweigeschlechtlich zu sein. 23. Sargassum spinuligerum Sond. SONDER, in Botan. Zeitg. 1845, p. 51. J. AGARDH, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. 117. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 98. Stat. 205. Buton-Strasse (treibend). Verbreitung: W. und O. Australien, Xeu Seeland, Polynesien. Es liegt nur ein steriles Fragment vor, welches aber diese characteristische Art mit Sicherheit erkennen lasst. Sie ist um Australien weit verbreitet und früher wahrscheinlich haufis: für S. vulgare angfesehen worden : sie zeigt sich als recht veranderlich in Bezu»- auf Breite und Zahnung der Blatter. Sonder's Bemerkung, dass die Pflanze beim Trocknen schwarz werde, dürfte nach meiner Erfahrunsf nicht immer zutreften. 24. Sargassttm paniculatitm J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 184S, p. 315. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 109. Stat. 296. Noimini-Bucht, Timor. Verbreitung: Indischer Ocean. Ansehnliche, vielleicht aussergewöhnlich kraftige Exemplare dieser characteristischen Art, die nur unwesentlich von J. Agardh's Beschreibung und Abbildung (in Sp. Sarg. Austral. t. XII) abweichen. Die eine Pflanze führte glatte, mannliche Receptakel. Die Art scheint dioecisch zu sein ; in meinem Herbar befindet sich ein von Gruxow als planta feminea bestimmtes Exemplar (e simi Persico), dessen Receptakel ebenfalls glatt sind aber etwas kürzer und kniftiger als die mannlichen der vorliegenden Pflanze. 163 164 25. Sargassum bacciferum (Turn.) J. Ag. J. AGARDH, Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 344. J. AGARDH, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. io5. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 82. Fiicus bacciferus Turner, Hist. Fuc. p. 55, t. 47. Java (Herb. Weber-van Bosse) det. Grunow. Verbreitung: Atlantischer Ocean ; Indischer und Stiller Ocean (Sunda-Strasse, Austra- lien, Tahiti, Neu Seeland, Valparaiso). Woher die im s. ff. Sargfasso Meer im Atlantischen Ocean zusammengetriebenen Massen des (sterilen und der Basis entbehrenden) S. bacciferum stammen, diese seit Langem so viel discutirte Frage, die eine eigene kleine Litteratur hervorgerufen, glaubt J. Agardh (in Spec. Sarg. Austral.) gelost zu haben. Er giebt die angewachsene und fructificirende Pflanze in rupibus extra New Foundland an. Ungelöst aber ist die Frage bez. des im Indischen und Stillen Ocean gefundenen S. bacciferum \ hier handelt es sich nicht urn grosse Ansammlungen, sondern nur um einzelne treibende Pflanzen oder unbedeutende Anhaufungen derselben, denn dass nur von schwimmendem Material hier die Rede ist, geht direct und indirect aus den Angaben der Autoren und den Etiketten der betr. Pflanzen hervor. Man hat bez. der Exemplare von S. bacciferum aus dem Indischen und Stillen Ocean wohl von einer Verwechslung von Etiketten, Irrtümern in der Bezeichnung von Fundorten, fehlerhafter Bestimmung der Exemplare gesprochen, — für ver- einzelte Falie könnte das eine oder andere ja statt haben, aber der Exsiccate sind doch zu viele, die von zuverlassigen Sammlern etikettirt und von ersten Algologen bestimmt sind. Sonder, Kützing, Grunow, J. Agardh (in Sp. I) geben die Art aus dem Indischen und Stillen Ocean an und identificiren sie mit der Pflanze des Atlantischen. Ich habe eine ziemliche Zahl von Exemplaren von S. bacciferum aus verschiedenen Meeren zu sehen Gelegenheit gehabt, irgend einen wesentlichen Unterschied zwischen ihnen habe ich kaum entdecken können, abgesehen von den Varietaten und Formen, die für die Art aufgfestellt sind. Ein fructificirendes oder mit Basis versehenes 5". bacciferum aus dem Indischen oder Stillen Ocean habe ich nicht gesehen. Eine ziemlich nahe liecrende und natürliche scheinende Erklarune für das Auftreten von 5. bacci- ferum im Indischen und Stillen Ocean ware nun, dass die Pflanzen aus dem Atlantischen Ocean (aus der Sargasso See) durch Strömungen dorthin getrieben würden ; dem steht entgegen, dass eine solche directe Verbindung gar nicht vorhanden ist, wenn natürlich auch die Wassermassen der beiden Oceane stets miteinander sich im Austausch befinden. Eine ganz entgegengesetzte, auffallende Erklarung giebt von Martens in dem Etikett zu N° 34 von Hohenack. alg. mar. exsicc, sowie in Tange Ost-Asiat. Exped. p. 14, die ich hier kurz erwahnen und beurteilen möchte. Nach ihm liegt die Heimath des S. bacciferum an den Kusten des Indischen Oceans, und die Pflanzen werden durch den Mozambique Strom um das Cap des guten Hoffnung herum in den Atlantischen Ocean befördert. Diese letztere Annahme ist nun aber m. E. durchaus irrig. Der Mozambique (Agulhas) Strom erreicht das Cap überhaupt nicht, sondern wird kurz davor beim Auftreffen auf den von S. W. kommenden kalten Cap Horn Strom zersplittert und zum wesentlichsten Teil in den Indischen Ocean wieder zurück- 164 i65 gelenkt. lm Übrigen würde diese von MARTENs'sche Erklarung die sehr naheliegende Frage hervorrufen, wesshalb der Mozambique Strom nur ausschliesslich gerade dieses 5. bacciferiim dem Atlantischen Ocean zufuhrt, wesshalb nicht auch grössere andere Sargassen, sei es vom Cap selbst oder aus dem an Sargassen reichen Indischen Ocean ? ! Wir wissen aber, dass die Saro-assen-Floren dieser beiden Meere durchaus von einander verschieden sind. Es ist auch versucht worden, das 5. bacciferiim des Indischen und Stillen Oceans mit dort wachsenden ahnlichen Arten in Beziehung zu bringen, es als flottirende Form ev. davon abzuleiten. Aber solcher Arten giebt es nur verschwindend wenige und aus anderen Gründen kaum in Frage kommende. Vorlaufig stehen wir, will mir scheinen Mangels plausibler Erkliirungen bez. des betreffenden S. bacciferiim vor einem z. Zt. nicht losbaren Ratsel. Hypothesen, die auf urvor- denkliche Zeiten sich gründen, wie die Annahme von Strömungsverhaltnissen, ganzlich verschieden von den heutigen etc, dürften sich doch zu sehr in das Uferlose verlieren. Dahin würde auch die Annahme zu rechnen sein, dass S. bacciferiim in uralter Zeit eine kosmopolitische Art gewesen, die heutigen Tages nur im flottirenden Zustande sich erhalten habe und in diesem sich lediglich auf vegetative Weise vermehre. Eine weitere Erörterung solcher Hypothesen dürfte wohl den Rahmen dieser Arbeit überschreiten. 26. Sargassiim piilchclliim Grun. Grunow, in Asken. Alg. Gazelle, 1888, p. 25. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 105. Stat. 71. Makassar-Strasse (treibend). Verbreitung: Singapore, Philippinen, Neu Guinea. Ein ziemlich grosses Fragment mit noch nicht voll entwickelten Früchten, welches aber m. E. eine sichere Bestimmung ermöglicht. 27. Sargassiim fragile J. Ag. J. AGARDH, Spec. Sarg. Austral. 1889, p. 12 1, t. 31, III. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 108. Penambulu, Aru-Inseln, leg. Prof. Arnoldi, 1909. Verbreitung: O. Australien. Obgleich mir kein authentisches Exemplar zur Vergleichung vorgelegen, halte ich doch die Bestimmung nach J. Agardh's Beschreibung und Abbildung für ziemlich zweifellos. Die Receptakel des vorliegenden Exemplars (oberer Teil eines ansehnlichen Fragments) sah ich nur mannlich. 28. Sargassiim spathulaefoliiim J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 330. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 75. Mittel Flores, Südküste (treibend), leg. Dr. van der Sande, 1909. 165 i66 Verbreitung: Indischer Ocean (Zanzibar, Ceylon, Java). Das vorliegende ansehnliche, reich fructificirende Exemplar ist insofern mangelhaft, als es fast ganz blatterlos, nur die folia fulcrantia sind in ziemlich grosser Zahl vorhanden, und sie sind es, die mich wesentlich mitbestimmt haben, die Pflanze zu obiger Art zu ziehen, wofur allerdings auch andere Punkte, so die Luftblasen, sprechen. Die folia fulcrantia sind nach J. Agardh bei S. spathulaefolium insofern sehr characteristisch, als sie stets die ausgesprochene keilförmige Form bewahren. Immerhin möchte ich die Bestimmunof nicht als eanz absoluut sicher hinstellen.. Die Receptakel sah ich glatt und zweigeschlechtlich. (Ich bemerke hier berichtigend, dass das früher von mir in Sarg. Ind. Archip. aufgeführte 6\ spatJmlaefolium sich nachtraglich als 6". Sivartzii herausgestellt hat). 29. Sargassum concinnum Grev. Msc. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1S48, p. 333. J. Agardh, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. 11 8. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 99. Balang Nipa, Celebes, leg. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Ein authentisches Exemplar dieser, anscheinend in den Herbaren selten vertretenen, Art habe ich leider nicht gesehen. Die Beschreibungen J. Agardh's, sowie auch diejenige von •5\ divaricalum Grev. (in Alg. oriënt, p. 98, t. XI), welches wohl mit Recht als Synonym anzusehen, passen recht gut auf die vorliegende Pflanze. Die im Folgenden aufgeführten Arten (von im Ganzen wenig robusten sondern mehr zarten Habitus mit kleinen Blattern und Luftblasen und haufïg bestachelten und drüsigen Asten und Astchen) gehören fast ausnahmslos zu der Gruppe Glandulariae J. Ag. Sp. I (resp. Glandulariae und Parvifoliae in J. Agardh Spec. Sarg. Austral.). GRUNOW erklart die meisten Arten der erstgenannten Gruppe Glandulariae als dioecisch (siehe Asken. Alg. Gazelle p. 27), die fast durchgehends in den weiblichen Pflanzen bewehrte, in den mannlichen glatte Receptakel führen. 30. Sargassum plagiopliyllum (Mcrt.) Ag. Agardh, Syst. Alg. 1S24, p. 309. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 105. Fucus plagiophyllus Mertens Msc. Bei Padang, Sumatra, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Mittel Flores, Südküste, leg. Dr. VAN DER SANDE. Padang, Sumatra, leg. Dr. H. MÖLLER. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Strasse von Malacca, Port Darwin). Die Art ist im Ganzen recht characteristisch, die Blatter können zwar bis mittelgross werden, die (oft gehauften) Luftblasen sind aber stets klein. Jene scheinen in Bezug auf die Sichtbarkeit der Rippe und der Poren ziemlich zu variiren. Beide treten bei der Pflanze von Flores etwas mehr hervor, als bei der von Padang. Auch sind die Blatter bei jener hie und da leicht gezahnt. Das Exemplar ahnelt im Ganzen einer var. hebetata. Grim. in sched. in Herb. Hamburg, bei der die Blatter auch mehr wenieer gezahnt sind. 166 IÓ7 i . Sargassum opacum J. Ag. J. AGAKDH, Sp. Sarg. Austral. 1889, p. 98, t. 28, IV. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1885, p. 70. Tausend Insein, leg. Dr. P. N. VAN Kampen. Paga, Südküste Mittel Flores, leg. Dr. VAN DER SANDE. Verbreitung: Warmeres Australien. Das Exemplar von Paga ist mangelhaft und sehr unrein, ich bin daher über die Bestim- mung nicht so sicher wie bei dem anderen, welches, wie ich glaube, die characteristische Art gut reprasentirt. Ich sah nur glatte (mannliche) Receptakel; J. Agardh bezeichnet sie als schwach gezahnt. öv 32. Sargassiim claviferum J. Ag. J. Agardh, Sp. Sarg. Austral. 1S89, p. 98, t. 28, 3. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 69. Stat. 34. Bucht von Labuan Pandan, Insel Lombok (131°). Verbreitung: Australien (Port Denison). Das vorliegende Material ist nicht sehr vollstandig; zwei sterile, anscheinend junge, nicht vollentwickelte Pflanzen und die Spitze eines reich fruchtenden Exemplars. Vergleichsmaterial konnte ich leider nicht erlangen, so dass ich für die Bestimmung auf J. Agardh's ziemlich ausführliche Beschreibung angewiesen war. Diese würde m. E. auf die vorliegende Pflanze im Allgemeinen recht gut passen, ausgenommen dass J. Agardh die Bliitter des unteren Teiles grösser angiebt. An und für sich spielen ja aber diese Grössenverhaltnisse bei vielen Sargassen keine Rolle, sie variiren nicht selten ziemlich auffallend. Auch mag J. Agardh voll- und stark- entwickelte Pflanzen vor sich gehabt haben. Die Art erscheint mir recht characteristisch und dürfte kaum mit bekannteren, einigermassen ahnlichen, verwechselt werden können. Auf den ersten Anblick machte sie auf mich den Eindruck einer besonderen Varietat von 5". ilicifolium, doch schwindet diese Mutmassung sofort, wenn man die sehr kleinen Luftblasen ins Auge fasst. Nach Allem möchte ich doch glauben, dass S. claviferum hier thatsachlich vorliegt. Die gezahnten Receptakel entsprechen im Wesentlichen der von J. Agardh angegebenen Form ; ich fand sie bei der vorliegenden Pflanze nur weiblich. 33. Sargassum Jicmiphylloides Kg. Kützing, Sp. Alg. 1849, P- 60S; Tab- Phyc. XI, t. 7. Java, ZOLLINGER (N° 2385a), leg. (Herb. KÜTZING). Verbreitung: Java. 34. Sargassiim spinifcx Ag. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 304. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 54. J. AGARDH, Sp. Sarg. Austral. 18S9, p. 92, t. 27, 1. 167 i68 Stat. 296. Haingsisi, Insel Samau bei Timor. Insel Nusa Kambangan, Java, leg. Dr. BLANK. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Ceylon, China, Australien, Insel Norfolk). Das Exemplar von Haingsisi dürfte zweifellos zu obiger Art gehören, weniger sicher bin ich bez. des anderen, bei welchem die Aste nur glandulosi sind, nicht muriculati, die Blatter, im (Jbrioen von der für die Art characteristischen Form, sind an der ausseren Seite wenigr oder O 'O gar nicht gezahnt. Nach J. Agardh soll ja S. spinifex ausserordentlich variabel sein (Spec. Sarg. Austral.), so dass es immerhin möglich ware, dass hier eine auffallende Form — vielleicht im flachen Wasser wachsend? — vorlage. 35. Sargassum parvifoliunt (Turn.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 30. De TONI, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 71 (excl. Synonym 5. ambigu nm Sond.). Fucus parvifolius Turner, Hist. Fuc. IV, p. 34, t. 211. Stat. 16. Insel Kangeang. Stat. 40. Kawasang, Paternoster-Insein. Stat. 43. Sarassa, Postillon-Insein. Stat. 46. 8°o'.5S., ii8°34'.7 0. treibend. Stat. 47. Bucht von Bima, treibend. Stat. 315. Sailus Besar, treibend. Pulu Karang, Aru-Inseln, leg. Prof. ARNOLDI. Sunda-Strasse det. Grunow. (Herb. WEBER-VAN Bosse). Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Cochinchina, Batavia, Singapore, China Meer, N. Australien). Die vorliegenden Exemplare weisen z. T. verschiedene Abweichungen vom Typ, sowie Übergange zu den folgenden Arten auf. Besonders bemerkt sei ein im Herb. Suringar von Grunow als var. microphylloides bezeichnetes Exemplar (e freto Sundaico). 36. Sargassum gracilc J. Ag. non Grev. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. I, 1848, p. 310. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 102. Stat. 33. Pidjot-Bucht, Insel Lombok. Stat. 34. Labuan Pandan, Insel Lombok. Sunda-Strasse (Herb. Weber-van Bosse), leg. Teysman. Dobo, Aru-Inseln, ] \ leg. Prof. Arnoldi, 1909. Ambon, Tual, Kei-Insein, Buton, Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean. (Sunda Insein, China, Nicobaren, Port Denison, Cap York). Verschiedene Formen dieser veranderlichen Art, die Übergange zu der vorigen Art und den folgenden darbietet. 168 169 37- Sargassum myriocystum J. Ag. J. Agardh, Sp. Gen. et Ord. Alg. I, 1848, p. 314. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 70. Stat. 16. Insel Kangeang. Stat. 71. Makassar-Strasse (treibend). Stat. 149. Lagune von Fau (treibend) 11 Aug. 1899. Stat. 261. Elat, Gross Kei, Riff. Leuchtturm „de Brill", leg. Snackev. Muntjok, Insel Banka, leg. VON MARTENS (Herb. KÜTZING). Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Vorder Indien, Sunda-Inseln, Singapore, China Meer, Canal von Formosa, Cap York). Die vorliegenden Exemplare illustriren die Veranderlichkeit dieser Art, die schwer von der folorenden zu unterscheiden ist. \> 38. Sargassum polycystum Ag. Agardh, Syst. Alg. 1S24, p. 304. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 103. Sunda-Strasse. Stat. 163. Selee-Strasse, West Neu Guinea (treibend). Pare- Pare, Celebes, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888. Java, j 70^, (Herb. Weber-van Bosse). Fretum Bali, | Wijnkoopsbai, Java (do.) — var. eurypliylla Grun. in Picc. Alg. Vett. Pis. p. 44. Sunda-Strasse (do.) — var. Belangerü (Bory) Grun. in sched. Padang, leg. ZOLUNGER, (do.) ) n ,■ , ,■• „, ,, r , , °. ö J — var. Gaudichaudii Mont. Grun. in sched. Stat. 299. Insel Rotti, j Sunda-Strasse (do.) ) IC , , ,, ... v ' > — ■ var. cornigera (bond.) Grun. in sched. Stat. 311. Bucht von Sapeh, Insel Sumbawa) Makassar-Strasse, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888,) — var. amlngua (Sond.) Grun. Sunda-Strasse, Plerb. WEBER-VAN-BOSSE, ) in sched. Stat. 17. 7°28'.5S., 115° 28' O. — var. pergracilis (Grev.) Grun. in sched. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean, haufig. In dem vorliegenden umfangreichen Material finden sich verschiedene Pflanzen (im Herb. Weber-van Bosse), die Grunow in sched. als neue var. bezeichnet hat, namlich var. Iciogyna (Java), var. incana (Sunda Str.), var. intermcdia (Sunda Str.) ; auf diese nicht publicirten var. naher einzugehen würde untunlich und zwecklos sein, ich begnüge mich damit, sie hier zu recdstriren. Was die oben aufgeführten var. angreht, die Grunow auf bereits bekannte Arten gründet, so möchte ich Folgendes bemerken. 6". Gaiidichaudii Mont. und S. Belangerü Bory habe ich sonst noch auf von Grunow geschriebenen Etiketten als selbstandige Arten figurirend gesehen. Welche die letzte endgültige Ansicht Grunow's in Bezug auf diese beiden Arten gewesen, lasst sich nicht feststellen, mir will aber die Zubeziehung zu 5. polycysfiu/i sehr ein- leuchtend erscheinen. Die var. pergracilis habe ich auch unter der Bezeichnung S. brevifolium var. pergracilis Seitens Grunow's gesehen. Zweifellos handelt es sich hier urn dieselben Pflanzen, denn S. brevifolium Grev. (in Trans. Bot. Soc. Edinb. Vol. III, p. 94, t. 9) dürfte sicherlich 169 SlBOGA-EXrEDlTIE I.IX a. I 70 als Synonym von S. polycystum anzusehen sein, und die 1. c. arigeführte var. fi ist, wie mir scheint, eine gute Varietat; Greville vermutet in ihr sogar eine neue Art. (Sargassum pergracileï) Die var. cornigera gründet sich auf 5". comigerum Sond. Msc, welches nicht publicirt ist. Da ich Originalexemplare dieser Art kenne (e Mare Chinense, Herb. Hamburg), will ich nicht verfehlen, einige wenige Worte über diese characteristische Pflanze hier beizufügfen. Die Aste und Astchen sind im Grossen Ganzen ziemlich glatt, aber hie und da mit einzelnen oder gehauften, zuweilen zurückgebogenen, auch wohl geteilten Stacheln besetzt. Bestachelte Aste sind bei S. polycystum ja etvvas Gewöhnliches, aber es pflegt die Bewehrung dann meistens über die ganze Pflanze ziemlich gleichmassig verbreitet zu sein, und hornartige (corniger !) Stacheln kommen gewöhnlich nicht vor. Was die Varietat ambigua (Sond.) anbetrifft, so habe ich früher (in Sarg. Niederl. Ind. Ann. Buitenz. t. X, 1 89 1) S. ambiguum als eigene Art aufgeführt. Sonder bemerkt in seiner Beschreibung (Alg. Trop. Austr. p. 9), dass der Fruchtstand demjenigen der Tribus Carpophylleae ahnelt, stellt die Pflanze aber doch aus anderen Gründen zu den Glandularieae, und da allerdings würde sie mit S. polycystum Ahnlichkeit haben. Ich folge jetzt hier der GRUNOw'schen Auffas- sung. Sonder bemerkt nebenbei, dass ihm die Pflanze von früher her aus der Suncla-Strasse bekannt gewesen. Die 4 vorstehenden Arten, 6". parvifolium, S. gracile, S. myriocystu/u, S, polycystum sind im Habitus und in den Details einander so ahnlich und zeig-en so mannigfache Übergange zu einander und Zwischenformen, dass sie oft schwer von einander abzugrenzen sind, so ist es erklarlich, dass Grunow über diese 4 Arten in einer Notiz im Herb. Suringar sich dahin aussert, „er sei noch nicht schlüssig, ob er S. polycystum oder S. parvifolium als Name für die grosse Art incl. 5. gracile und 5. myriocystum wahlen solle". Ob nun die Schaffung einer so umfang- reichen Art, die mit einer verwirrend grossen Zahl von Varietaten und Formen belastet sein würde, von praktischem Nutzen ware, bleibt immerhin fraglich. Hierzu eine feste Stellung ein- zunehmen möchte ich aber z. Zt. unterlassen. In Asken. Alg. Gazelle fiihrt Grunow schon S. parvifolium als var. von 5". polycystum auf und zieht auch 5". heterocystum zu dieser grossen Art. Dieser Formenkreis steht weiter noch in Verwandschaft mit S. baccularia, S. granuliferum und auch wohl 5. micropkyllum. Eine Notiz Grunow' s zu 5. baccularia v. pseudogracilis Grun. in sched. in Herb. Berlin nennt diese Art und S. gracile „duas species aegre distinguendas". Die von GruNOW in sched. aufgestellten 5". parvifolium var. microphylloides, S. granuliferum var. microphylloidcs, sowie sein S. gracile var. pseudogranuliferum (in Asken. Alg. Gazelle) zeigen weiter, wie zwischen all den oben genannten Arten die Faden der Ahnlichkeit und Verwandschaft hin und herlaufen und bekunden die Schwierigkeiten, sie stets einwandfrei aus- einander zuhalten. Es sei nebenbei bemerkt, dass die Arten 5. heterocystum, granuliferum, micropkyllum sich von den übrigen erwahnten Arten durch ein gemeinsames Kennzeichen, mehr weniger stark ausgesprochene Rippenlosigkeit der Blatter, abheben. Diesem Merkmal ist allerdings ein absoluter Wert auch nicht immer zuzusprechen. 39. Sargassum heterocystum Mont. MONTAGNE, Cent. III, n° 54; Voyage Bonite, p. 43, t. 142. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 55. 170 i 7 i Stat. 296. Noimini-Bucht, Timor. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Cochinchina, Timor, Neu Guinea). S. hcterocyshim var. Ti?norie>isis Grun. in Asken. Alg. Gazelle p. 26 ist mir leider durch ein authentisches Exemplar nicht bekannt, aber ich bezweifle doch kaum, dass die vor- lieeenden Pflanzen dieser var. zuzurechnen sind oder zum Mindesten ihr sehr nahe stehen. o- Mit gewissen Formen von S. polycystitm liegt allerdings auch einige Ahnlichkeit vor, aber die rippenlosen oder kaum gerippten Blatter weisen ziemlich unfehlbar auf .S. heterocystum hin und mit Wahrscheinlichkeit auf oben genannte Varietat. Ein Exemplar trug Receptakel und zwar elatte, mannliche. ö 40. Sargassum granuliferum Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 31. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 101. Stat. 169. Atjatuning, West Neu-Guinea. Stat. 296. Noimini-Bucht, Timor. Sunda-Strasse. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Java, Makassar, Singapore, China Meer, Neu Guinea, Tahiti, N. Australien). Von den ziemlich zahlreichen Exemplaren scheint mir eines so ziemlich der var. micro- phylloides Grun. in scheel, in Herbar Hamburg zu entsprechen. Unter Umstanden hat die Art manche Ahnlichkeit mit S. baccularia, von welcher sie aber durch die rippenlosen Blatter zu unterscheiden ist, auch die ganz besonders kleinen Luft- blasen sind für S. granuliferum characteristisch. 41. Sargassum baccularia (Mert.) Ag. Agardh, Sp. Alg. 1823, p. 45. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 104. Fucus baccularia Mertens, Mem. p. 6. Stat. 43. Sarassa, Postillon-Insein. Ostindischer Archipel, leg. ?. Sunda-Strasse. Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Madagascar, Singapore, X. Australien, Neu Guinea). Das Exemplar von Sarassa sowie eines von Sunda-Strasse nahern sich Formen von S. gracih\ vielleicht liegt hier 6". baccularia v. pseudogracilis Grun. in sched. in Herb. Berlin vor, die zwischen den beiden Arten in der Mitte steht. 42. Sargassum microphyllum Ag. Agardh, Sp. Alg. I, 1823, p. 33. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 71 (excl. Syn. 5. Gaudichaudii Mont.). i7' 172 Pulu Enu, Aru-Inseln, j j Prof Arn0LDI) I90g. Pulu Karang, Aru-Inscln, ) Verbreitung: Indischer und Stiller Ocean (Vorder Indien, China, N. Australien). Das Exemplar von Pulu Enu scheint mit sicher zu obiger Art gerechnet werden zu mussen. Bei der Pflanze von Pulu Karang sind die Blatter verhaltnissmassig sehr schmal, so dass man an 5. filifolium erinnert wird. Dass diese beiden Arten einander nahe stehen, scheint mir zweifellos, vielleicht kommen sogar Formen vor, welche beide mehr oder weniger verbinden. Die Luftblasen sind klein, rundlich oder etwas langlich, stumpf oder auch bespitzt, es würde das mit der J. AGARDH'schen Beschreibung stimmen, sowie mit einem von Grunow mit „var. vesiculis ap ie ui at is" gezeichneten Exemplar in meinem Herbar, welches allerdings eine etwas kraftisrere Pflanze darstellt. Eine gewisse Ahnlichkeit im Grossen Ganzen könnte auch mit S. gracillimum n. sp. gefunden werden, von welcher die vorliegende Pflanze im Übrigen aber sicher verschieden ist, sowohl bez. des ganzen Habitus sowie auch einzelner Details. 43. Sargassum filifolium Ag. Agardh, Syst. Alg. 1824, p. 305. De Toni, Syll. Alg. Vol. III, 1895, p. 72. Dobo, Aru-Inseln, leg. Prof. Arnoldi, 1909. Verbreitung: W. Australien. Von S. filifolium (welches wahrscheinlich mit S. filiforme Mont. identisch) ist mir nur wenig Material, und auch nicht einmal authentisches, bekannt, ich glaube aber doch, dass die vorliegende Pflanze zu dieser Art zu reeb. n en ist; möglicherweise reprasentirt sie eine besondere Form, die mit dem vorstehend aufgeführten S. micropliyllum eine gewisse Ahnlichkeit hat, aber m. E. bei genauerer Betrachtung sicher nicht mit ihr zu identificiren ist. 44. Sargassum gracillimum n. sp. Caule....?; ramis e tereti leviter compressis, laevibus at superne parce glandulosis, eximie pyramidatis, ramulis, iterum ramulosis, erecto-patentibus alternatim subdistiche exeuntibus ; foliis parvis anguste lanceolatis linearibus, enervibus, subintegris vel parce dentatis, biseriatim vel sparsim glandulosis, superioribus subfiliformibus; vesiculis minutis, obovatis vel ellipticis, petiolo ipsis subaequali vel longiore suffultis, saepe apice foliorum evolutis, muticis vel (saepius) apiculatis, parce glandulosis; receptaculis parvis, simplicibus, demum parce furcato-ramosis, cylindraceis, verrucosis, inermibus, masculis. Stat. 16. Insel Kangeang. Bern.: Die Aste zwischen den Astchen mehr weniger leicht hin- und hergebogen; diese, unten ca. 3 — 4 cm. lang, gegen die Spitze des Astes allmahlig an Lange abnehmend ; Blatter 1 cm. an Lange nicht übersteigend, die oberen nicht über 1 mm. breit; Luftblasen bis 2 mm. lang und 1 bis i1/.., mm. im Durchmesser. Receptakel, welche ich nur mannlich gesehen, bis 5 mm. lang, relativ wenig geteilt. 172 / J Die Pflanze ist vermutlich von mittlerer Grosse; mir liegt nur ein 20 cm. langes aber vorzüglich montirtes Fragment vor, welches für die genaue Beschreibung der Art völlig aus- > Fig. 48. Sargassum gracillimum n. sp. n. Gr. Habitusbild der Pflanze. Fig. 49. Fruchtstand mit Luftblasen ; zwei einzelne Blatter. X 2'/2- reichend ist. Auf den ersten Bliek fallt sie durch die elegante regelmassige pyramidenförmige Verzweigung auf, sodann durch die auffallende Kleinheit aller Teile, wodurch sie an S. filifolium 173 i?4 erinnert, von dem sie aber — abgesehen von dem characteristischen Habitus — durch die lang- lichen, oft zugespitzten, langgestielten und nicht selten die Spitze des Blattes krönenden Luftblasen unterschieden ist. Ein gewisser Anklang unserer Pflanze an die Acinarieae (Formen von 5. boveanum]. Ag.; S. Vayserianum Mont. etc.) könnte - - besonders bezüglich der Luftblasen — vielleicht gefunden werden, aber die ganzlich rippenlosen kleinen Blatter, sowie der besondere Habitus entfernen sie doch hinreichend von jener Arten-Gruppe. 45. Sargassum M'ólleri n. sp. Caule (?) subangulato plus minusve dense spinuloso ; ramis teretiusculo-subangulatis sparsim spinulosis, glandulosis; foliis glandulosis, inferioribus ovatis vel ovato-lanceolatis parce dentatis subintegrisve, costatis, superioribus lanceolatis inaequaliter acute (nunc subduplicato-) dentatis, interdum hinc illinc leviter erosis, evanescente costatis-, vesiculis parvis admodum breviter petio- latis, glandulosis, junioribus ellipticis, adultioribus subsphaericis, muticis vel apiculatis, hinc illinc bicuspidatis vel quasi foliolo minuto reducto coronatis; receptaculis parvis, inermibus, subsingulis vel parce furcato-ramosis, hermaphroditicis. Batavia, leg. Dr. H. Möller. Bern.: Lange der Pflanze ca. 30 cm. (?) Obere Blatter bis zu 2 cm. lang, ca 3 mm. breit. Luftblasen: 1 bis i^/„ mm. in Durchmesser. Die Art hat, besonders in den Blattern, gewisse Ahnlichkeit mit 5". polyacanthüm J. Ag. und 5. lancco- latum J. Ag., unterscheidet sich von beiden aber durch die Kleinheit der Blatter und Luftblasen und durch die Gestalt der letzteren, von 5. lanceolatum ausserdem durch die Bestachelung der Aste. Sehr characteristisch erscheint die gar nicht so selten vorkommende Krönung der Luftblasen durch ein winziges reduciertes Blattchen in mehr oder weniger ausgesprochener Weise. Es ist mir nicht ganz sicher, ob wirklich der unterste Teil (caulis) der Pflanze mir vor- liegt, oder aber nur ein sehr starker Ast. Ersteres erscheint mir allerdings wahrscheinlich. Der Vollstandigkeit wegen sei hier zum Schluss bemerkt, dass ausser den oben aufgezahlten Arten in VON MARTENS Ostasiat. Tange für unser Gebiet noch folgende aufgeführt weiden: Sargassum angustifolium (Turn.) J. Ag.; S. capillare Kg.; 5. enerve Ag.; S. Hombronianum Mont.; S. herbacenm Kg. (= 5. latifolium (Turn.) Ag.; 5. latifolium (Turn.) Ag.; 5. marginatum J. Ag.; S. pyri- forme (Poir?) Ag.; 5. tcleplüfolium (Turn.) Ag. Exemplare dieser Arten, welche aus unserem Gebiet stammen, habe ich selbst nicht gesehen; ich möchte unmassgeblicher Weise auch fast glauben, dass für eine oder die andere Art eine irrtümliche Bestimmung vorliegt (so z. B. für S. enerve Ag.). Fig. 50. Sargassum Mölleri n. sp. n. Gr. Stück eines Astes n. Gr. und Luftblasen verschiedener Foim. X 2'/-2- 174 175 Fam. Dictyotaceae Lamouroux. Zonaria Draparnaud. *i. Zonaria variegata Mert. Mertens, in Martens Icon. Crypt. Tab. II, f. 2. J. AGARDH, Bidr. Alg. Syst. I, p. 46. C. SAUVAGEAU, Observations sur quelques Dictyotacées, Soc. scient. d'Arcachon. Stat. Biol. Trav. d. Lab. Sme année, 1905, p. 8. Stat. 17. Ile Sailus besar, 25 m. profondeur. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 60. Haingsisi, prés de 1'ile Timor, récif. Stat. 65'. Haingsisi, 120 m. profondeur. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 99. Nord Ubian, Archipel Sulu, 15 m. profondeur. Stat. 117. Kwandang, Célébes, récif. Stat. 169. Atjatuning, la Nouvelle Guinee, récif. Stat. 209. Récif de Kabaéna. Stat. 231. Ambon, récif. Stat. 240. Ile Banda, 25 m. profondeur. Stat. 261. Elat, ile Kei. Maumeri, ile Florès, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Pare- Pare, Makassar, ) Le Zonaria variegata est une algue tres répandue dans 1' Archipel comme Ie prouve Ie grand nombre de stations oü elle a été trouvée ; je 1'ai recueillie sur les récifs et la drague 1'a rapportée de profondeurs différentes, variant de 15 a 120 mètres. Elle recouvre souvent les pierres et y adhère si fortement qu'il est difficile de 1'en détacher, mais j'ai aussi trouvé la plante a thalle libre décrite par M. Sauvageau dans ses belles „Observations sur quelques Dictyotacées". Sur une plante rampante j'ai vu de petits sores, renfermant des sporanges recouverts d'une indusie tres distincte et englobés dans une gelee exactement selon la description de M. Sauvageau. Le contenu des sporanges ne s'était pas encore divisé, je 11e saurais donc rien dire sur le nombre de spores que les sporanges contiennent. J'ai observé une différence dans mes échantillons quant au nombre d'assises situées entre 1'assise moyenne et 1'épiderme ; ce nombre varie entre une seule et trois. J'ai suivi M. Sauvageau en gardant pour cette plante le nom de Zonaria variegata en attendant que ce savant publie ses observations ultérieures sur les Zonaria et nous donne son opinion sur les coupures établies par J. Agardh dans ce genre. *2. Zonaria crenata J. Ag. J. Agardh, Till Alg. Syst. Lunds Univ. Arskr. t. IX, 1872, p. 48. Stat. 133. Lirung, ile Beo, 36 m. profondeur. Stat. 151. Prés de 1'ile Waigeu, 59 a 83 m. profondeur. Stat. 163. Détroit de Selee, la Nouvelle Guinee. Stat. 282. Cóte N. E. de Timor, 20 a 30 m. profondeur. Stat. 285. Timor, 39 m. profondeur. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. i7S i76 D'après J. Agardh Ie Zo?iaria crenata tient Ie milieu entre les Zouaria Turneriana et Jlava. Sonder dans la liste des Algues de Preiss désigne Ie Zonar ia crenata J. Ag. du nom de Zonaria Jlava var. tenuior. Les plantes rapportées par Ie Siboga sont stériles mais elles ressemblent tant au Zonaria Jlava, tout en étant plus graciles, que je n'ai pas hésité a les identifier avec les plantes de J. Agardh et de Sonder. Stypopodium (Kützing) J. Agardh. *l. Stypopodium Jlabclliformc n. sp. (PI. II, fig. io; PI. III, fig. 2). Fronde membranacea, zonata in planta juvenili, postea coriacea, flabelliformi vel expansa, magna, alta usque 19 cm., lata usque 15 cm., irregulariter sed pauce profonde laciniata, e stratis cellularum duobus distinctis constituta; strato interiori e cellulis magnis secus series pluries non semper regulariter dispositas, strato exteriori serie corticali e cellulis minutis in lineas non semper regulares dispositas. Soris minutis pauce proeminentibus, sporangias nudas, piriformes, 4 (?) sporas foventes, continentibus. Paranematibus non visis. Antheridiis in soris nudis ex cellulis corticalibus evolutis. Stat. 96. Banc de Perles, Archipel Sulu, 14,5 m. profondeur. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti, récif. Stat. 301. Baie de Pepala, ile Rotti, 36 m. profondeur. L'algue que je décris comme une nouvelle espèce de Stypopodium, a été draguée en deux localités a une profondeur de 14,5 m. et de 36 m.; elle a aussi été récoltée au récif mais je suppose qu'elle y a été trouvée submergée et a une certaine profondeur, car pas une des plantes rapportées n'est munie d'un pédicelle avec rhizoïdes et Ie pédicelle avec nombreux rhizoïdes constitue justement un des caractères distinctifs de plusieurs Dictyotacées. Les plantes font 1'impression d'avoir été déchirées de leur support et je suppose que ce support a souvent été un vieux thalle et que les plantes se sont développées de son bord. En examinant a eet effet Ie bord d'un vieux thalle, j'ai remarqué qu'il avait plusieurs excrescences. Ces excrescences sont peu élevées et rondes mais on en trouve aussi quelques unes qui se sont allongées et aplaties en même temps; elles se développent probablement en de jeunes frondes comme celle de la fig. 2, PI. III. La base de 1'échantillon de cette figure est plane et étroite; la plante ne se développe pas au sommet d'un pédicelle ayant été fixé au sol. Par les belles recherches de M. Sauvageau l) nous savons du reste que les Zonaria, plantes tres voisines des Stypopodium, poussent de nouvelles frondes sur un axe d'une période antérieure. Sur la maniere dont Ie St. Jlabellijorme est attaché au sol, je ne puis donc donner de renseignements puisque la partie basale manque aux algues de Rotti. Elle est probablement attachée par une base spongieuse comme Ie St. lobatum, et se dresse vers en haut ou bien elle s'étale librement sur les rochers ou Ie récif. La fronde est d'abord flabelliforme mais elle se développe plus tard en lames d'une dimension assez considérable; parmi mes échantillons il y en a qui ont une largeur de 15 cm. 1) Sauvageau, Observ. sur quelques Dictyotacées in Buil. de la Stat. biol. d'Arcachon, 1904 — 1905, 8"" anuue. 176 177 et une hauteur de 19 cm. Ces lames se déchirent vers Ie bord mais les laciniures ne sont pas nombreuses et peu profondes. A 1'état sec 1'algue a une couleur brun foncé tirant sur Ie noir. Tout Ie bord de la fronde se compose de cellules initiales et Ie cloisonnement successil de ces cellules donne naissance aux lames foliacées; celles ei se composent d'abord de trois cellules superposées, mais par des divisions répétées, les frondes laissent bientót distinguer une partie médullaire, enveloppée d'une assise de petites cellules corticales. La partie médullaire se compose de grandes cellules souvent presque vides et hyalines a 1'état sec; elles sont super- posées mais il manque a ce qu'elles soient aussi régulièrement disposées que chez les Zonaria. Ouelquefois les grandes cellules contiennent un amas rond de couleur brun foncé ; probablement cette couleur est düe a de la tannine. Les cellules corticales sont toujours remplies de matières de couleur foncée; elles sont, vues de surface, disposées en files radiales mais ces files sont de nouveau disposées moins régulièrement qu'elles ne Ie sont chez les Zonaria. Sur une coupe longitudinale une cellule médullaire correspond a 4 — 8 petites cellules et sur une coupe trans- versale leur nombre s'élève de 2 — 6. Sur la fronde des jeunes plantes on remarque des lignes concentriques parallèles a son bord; des poils (Sprossfaden d'après Wille) s'insèrent suivant ces lignes ; leur existence est souvent éphémère car, a peu de distance du bord, les poils et les lignes ne sont souvent plus visibles. Les sores sont places sans ordre apparent, et pas dans les lignes de poils ; ils sont peu proéminents; j'ai vu des sores avec sporanges piriformes et des sores avec anthéridies. Je suppose du moins que les grandes cellules piriformes sont des sporanges et non des oogones, puisque j'ai vu un cloisonnement du protoplasme dans un sporange, mais je ne saurais dire combien de spores un sporange contient. Ils sont places en sores ou isolés, et toujours nus, jamais couverts d'indusie; je n'ai pas non plus observé des paraphyses. Ouand une cellule cor- ticale va se transformer en sporange ou en anthéridie elle se divise par une cloison en deux cellules. La cellule inférieure ne change plus, elle est Ie pédicelle, soit du sporange soit de 1'anthéridie. Ouand il s'agit d'un sporange la cellule supérieure s'agrandit; elle devient piriforme; Ie cuticule qui la recouvre, reste homogene, et ne se seinde pas en deux couches pour constituer une indusie. Je n'ai malheureusement pas observé la déhiscence des spores. Par des divisions ultérieures la cellule, destinée a devenir une anthéridie, se cloisonne en plusieurs logettes, dont chacune devient mère d'un anthérozoïde. J'ai toujours vu les anthé- ridies réunies en petits groupes ou sores. M. Sauvageau a) a décrit Ie Stypopodium lobatum sous Ie nom de Zonaria lobata ; en determinant 1'algue de Rotti je me suis servie du nouveau tableau des Dictyotacées de MM. Kjellmax et Svedelius -), et, en étudiant les Zonaria et les Stypopodium, il m'a semblé que c'était logique de maintenir Ie genre Stypopodium, caractérisé par ses lignes de poils concen- triques et la disposition moins reguliere de ses cellules, tant des cellules médullaires que des cellules corticales. Chez les deux espèces qui constituent pour Ie moment ce genre, les sores sont nus, les sporanges et les anthéridies pourvus d'un pédicelle interne dans Ie thalle. La différence entre les deux espèces consiste en 1'aspect différent du thalle. Chez Ie St. lobatum 1) Sauvageau, Observ. sur quelques Dictyotacées in Buil. de la Stat. biol. d'Arcachon, 1904 — 1905, 8me armee. 2) Kjf.llman und Svedelius, Dictyotales in Engler u. Prantl., Die nat. Pflanzenfam. Nachtrage zum I. Th., 2. Abt. 1911, p. 185. 177 SI1SOGA-EXPEDIT1E LIXff. 23 i78 la fronde est déchirée profondément et les laciniures, a base rétrécie et au sommet élargi, sont nombreuses; chez Ie S/. flabelliforme la fronde se compose d'une lame foliacée assez haute et large et peu déchirée. Parmi les Zonaria que M. De Toni1) énumère comme species inquirendae se trouve Ie Zonaria? membranacea Zan. 2). Par la forme de sa fronde, cette algue rappelle Ie St. flabelliforme, muis la disposition des sores en zones concentriques ne s'accorde nullement avec la disposition des sores ainsi que je 1'ai observée chez Ie St. flabelliforme. Zanardini compare en outre son algue avec Ie Z. varicgata et c'est pourquoi j'ai cru que 1'algue de Rotti ne pouvait ètre la même. Le musée de Venise, oü 1'herbier de Beccari est conservé, ne prètant pas des échantillons a ceux qui en font la demande, il m'a été impossible de comparer le Zonaria? de Zanardini avec mon algue. Padina Adanson. i. Padina Commersonii Bory. BORY DE St. VINCENT, Voyage de la Coquille, Botanique, 1828, p. 144. J. AGARDH, Till Alg. Syst., Lund's Univ. Arsskr. t. XVII, p. 119. F. HAUCK, Uber einige von J. M. Hildebrandt im Rothen Meere und Ind. Ocean ges. Algen. Hedwigia 1887, p. 42. Stat. 7. Récif de Batjul Mati, cöte septentrionale de Java. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa, récif. Stat. 258. Tual, ile Kei, récif. Distribution: Ile de France; Ceylon ; iles des Amis; Archipel Malaisien ; Australië; Indes occidentales? Quand on étudie les Padina des mers tropicales on observe qu'une grande confusion règne dans la synonymie des espèces. Bory de St. Vincent a décrit les P. Commersonii et Durvillaei en 1828 et de beaux échantillons authentiques et fertiles sont conservés dans 1'herbier Thuret-Bornet au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Agardh dans son mémoire sur la Systématique des Algues a identifié le P. pavonia des Harvey Ceylon Algae N° 55, Australian Algae N° 85a et Friendly Islands Algae N° 1 avec le P. Commersonii, et les Zonaria gym- nospora, Antillarum et variegata Kütz. avec le P. Dtirvillaei. Agardh a énoncé le premier 1'idée que la place, oü les organes de la fructification se trouvent sur la fronde, pourrait servir comme caractère a distinguer les espèces. Hauck, ayant a déterminer des algues récoltées par Hildebrandt dans la mer Rouge et 1'Indique, détermine les Padina de cette collection d'après la maniere dont les organes cle la fructification sont implantés sur la fronde mère. Il distingue trois types : 1 . Les organes de la reproduction naissent des deux cótés de la ligne de poils et sont couverts d'une indusie : P . pavonia, P. distromatica, P. tetrastromaiica. 2. Les organes de la reproduction naissent vers le milieu, dans chaque seconde zone entre deux lignes de poils ; zones fertiles et stériles alternent, point d'indusie: P. Commersonii Bory, P. anstralis Hek. et P. somalensis Hek. 1) De Tom, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 233. 2) Zanardini, Phyceae papuanae 1S78. 178 WEM ■ ; 3. Les organes de la reproduction sont distribués en groupes irréguliers surtout dans la partie inférieure de la fronde; point d'indusie: P. dubia Hek. Hauck n'a pas trouvé Ie P. Durvillaei dans la collection de Hildebrandt. Selon lui Ie Zouaria (Padina) gymnospora Kütz., algue distribuée dans 1'Exsiccata de Hohenacker sous Ie N° 515, est Ie type du P. Commersonii Bory, et Ie P. gymnospora Sonder, récoltée a Cape York, Ie type du P. atistralis Hek. Agardh et Hauck ont considéré Ie P. gymnospora Kütz. comme Ie type de deux Padina différentes, car la comparaison de l'échantillon authen- tique du Zonaria (Padina) gymnospora Kütz. avec Ie N° 515 de 1'Exsiccata de Hohenacker a démontré 1'identité de ces deux algues. L'étude d'échantillons authentiques du P. Commersonii nous apprend que dans Ie type les organes de la fructification naissent au dessus de chaque ligne de poils (fig. 51). Il n'y a pas de zone stérile entre deux zones fertiles ; une indusie fait complètement défaut. J'ai retrouvé cette disposition des organes de la reproduction chez Ie N° 55 des Harvey Ceylon Algae et Ie N° 1 des Friendly Island Algae (je ne me rappelle pas d'avoir vu Ie N° 85 des Australian Algae) et Agardh avait raison en identifiant cette algue avec Ie P. Commersonii Bory. L'algue que Kützing a décrite sous Ie nom de P. Fraseri est une variété ou une proche parente du P. Commersonii. Le type du P. Fraseri Grev. que j'ai étudié a Londres au British Museum, a une fronde sous coriace, assez épaisse et les organes de la fructification sont couverts d'une indusie tres marquée. En lisant la description de Greville on comprend qu'elle s'applique a l'algue du British Museum et non pas a l'algue mince, papyracée, ayant des organes de la reproduction dépourvus d'indusie, qui porte le nom de P. Fraseri dans les Tab. Phyc. t. IX tab. 73 et dont 1'original se trouve dans 1'herbier Kützing. Parmi les algues du Siboga je n'ai pas trouvé le P. Durvillaei; le type a une fronde assez épaisse, sous coriace, de couleur rouge, brun foncé avec des zones de sporanges concen- triques; je n'ai pas vu de poils ; ils étaient probablement tombes, car l'échantillon est un vieux exemplaire. Il ressemble au P. aröorescens vu sans 1'aide du microscope, et je crois qu' Agardh s'est trompé en 1'identifiant aux P. gymnospora, Antillarum et variegatwn. Fig. 51. PaJina Commersonii Bory. Fronde fertile; p. ligne de poils: o. f. organes de la fructification. X !%• *2. Padina australis Hek. F. Hauck, Über einige von J. M. Hildebrandt im Rothen Meere und Ind. Ocean ges. Algen. Hedwigia 1887, p. 44. 179 iSo leg. Dr. G. Boerlage, 1888. Stat. 19. Baie de Labuan Tring, ile Lombok. Stat. 47. Baie de Bima, ile Sumbawa. Stat. 71. Ile Barang prés de Makassar. Stat. 181. Ambon. Stat. 200. Ile Buru. Stat. 273. Hes Jedan, 12 m. profondeur. Ile Leiden prés de Batavia, Brandewijnsbaai prés de Padang, Tello, pres de Makassar, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 1888. Phare „de Brill" prés de Makassar, leg. SNACKEY. Distribution: Cape York, Australië septentrionale. Le P. Australis est Palgue la plus répandue dans 1'Archipel Malaisien, mais elle ressemble tant au P. gymnospora Kütz. que je me suis demandée si elle ne serait pas une variété oriëntale de cette espèce trouvée le premier aux Indes occidentales. Elle se distingue du P . gymno- spora par sa fronde distromatique, mais j'ai aussi observé des frondes avec trois assises de cellules et 1'assise supérieure était alors com- posée de petites cellules. Dans le P '. gymnospora j' ai trouvé une assise de petites cellules qui enve- loppait la couche médiane tant du cóté supérieur que de 1'inférieur. Chez le P. Durvillaei cette assise corticale, riche en matières colo- rées, est encore plus prononcée. Les P. australis et gym- nospora ont les organes de la fructification places vers le milieu entre deux lignes de poils, et les zones fertiles et stériles alternent Fig. 52. Padina auslialis Hek. Fronde fertile; p-p. lignes de poils; o. f. organes de la fructification. :,:3. Padina tctrastromatica Hek. F. HAUCK, Über einige von J. M. Hildebrandt im Rothen Meere und Ind. Ocean ges. Algen. Hedwigia 1887, p. 43. Stat. 296. Baie de Noimini, cóte meridionale de Timor. Sikka, ile Florès, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1S88. Distribution: Meith, Somali. Les échantillons du Padina tctrastromatica récoltés aux Indes Orientales sont plus petits que le type de Hauck. Les échantillons de Sikka ont une hauteur de quatre, celui de la baie 180 iSi de Noimini de huit centimètres ; la fronde est peu déchirée, les plantes sont probablement encore jeunes. Elles ont du reste tous les caractères du P. tetrastromatica, savoir une plage de sporanges rangée de chaque cóté de la ligne de poils, point d'indusie commune pour les sporanges et une fronde composée de quatre rangées de cellules de la base jusqu'au sommet. Les plantes sont incrustées de calcaire mais 1'échantillon de Timor est moins calcifié que les individus les plus jeunes de Sikka. Dans les échantillons examinés je n'ai pas vu, que la fronde fut composée de trois rangées de cellules, comme Hauck 1'a vu a peu de distance du sommet, chez les échantillons de Meith, Somali, Afrique. Sur les échantillons de Sikka, j'ai remarqué des sporanges des deux cótés de la fronde. Spathoglossum Kützing. *i. Spatkogiossum variabile Fig. e De Not. Figari e De-Notaris, Nuovi mater, per 1' Algol, del Mar Rosso, 1S51, p. 28. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 247. Stat. 33. Baie de Pidjot, 30 m. profondeur. Stat. 99. Nord-Ubian, Archipel Sulu, 17 m. profondeur. Stat. 109. Archipel Sulu, 13 a 23 m. profondeur. Stat. 273. Hes Jedan, 12 m. profondeur. Stat. 282. Pointe N. E. de Timor, 42 m. profondeur. Dobbo, leg. Prof. ARNOLDI, récif. D is t rib u t io n : Mer Rouge. Dictyopteris Lamouroux. *i. Dictyopteris delicatula Lamx. Lamouroux, Journ. Philom. 1809, n° 20, d'après De Toni. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 253. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok. Stat. 37. Sailus ketjil, iles Paternoster, récif. Stat. 91. Récif de Muaras, cóte Est de Bornéo. Stat. 96. Banc de Perles, Archipel Sulu, récif. Stat. 285. Cóte oriëntale de Timor, récif. Stat. 296. Baie de Noimini, Timor, récif. Stat. 299. Ile Rotti, récif. Endeh, ile Florès, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. Distribution: Cóte Atlantique de 1'Amérique du Mexique jusqu'au Brésil. *2. Dictyopteris Mtielleri Sond. Sonder, in Linnaea, vol. 25, p. 665, sub nomine Halyscris muelleri. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1S95, p. 255. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok. Stat. 273. Iles Jedan, 12 m. profondeur. Distribution: Cótes occidentale et australe de la Nouvelle-Hollande. 181 182 Les échantillons des iles Jedan se distinguent par leur plus grande hauteur de ceux de la baie de Pidjot; ces derniers ont aussi une ramifieation plus serrée. Tous sont malheureuse- ment stériles. 3. Dictyoptcris spec. Stat. 240. Banda, du récif jusqu'a 15 m. profondeur. Les deux échantillons sont caractérisés par une ramifieation pinnatifide, mais ils sont stériles, raison pourquoi il est impossible de les déterminer. Dictyota Lamouroux. *i. Dictyota Bartayrcsiana Lamx. var. |3 Lamx. Lamouroux, Journal de botanique, 1809, t. II. Stat. $y. Sailus ketjil, iles Paternoster. Stat. 58. Ile Savu. Stat. 60. Haingsisi, ile Samau, prés de Timor. Stat. 71. Makassar et environs. Stat. 172. He Gisser. Stat. 1S1. Ambon. Stat. 206. Détroit de Buton. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. Paré-Paré et Birakéké, Célèbes, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Indes occidentales. J'ai cherché en vain Ie type du D. Bartayrcsiana dans les herbiers a Caen et a Paris. L'échantillon type parait s'être perdu, mais dans 1'herbier de Caen on trouve encore un échan- tillon de la var. [3 Lamx. et cette algue ressemble beaucoup, si même elle n'est identique a 1'algue décrite par Sonder sous Ie nom de D. Sandvicensis. Lamouroux décrit Ie D. Bartayrcsiana en ces termes: „fronde dichotoma, apicibus bifidis, fusco atris" et la var. |3 „ramis strictis". Il ajoute encore: „La variété fi du D. Bartayrcsiana se distingue de la variété a par sa grandeur plus considérable et Ie peu de largeur de ses rameaux qui dépasse a peine 2 mm. Ces deux caractères donnent a cette variété un facies particulier qui pourrait la faire regarder comme une espèce distincte par des botanistes peu exercés. Elle se trouve clans les mèmes lieux que la var. a". Harvey a décrit Ie D. Bartayresiana après Lamouroux et en a donné une bonne figure dans Ie Nereis americana. La figure nous montre une algue au sommet pointu et Harvey considère Ie D. enspidata Kütz. comme synonyme du D. Bartayrcsiana Lamx. La var. |3 conservée a Caen n'a pas Ie sommet toujours aigu ; il est arrondi, quelquefois pointu et je crois que c'est cette variété qu'on trouve sous des formes tantót plus larges et tantót plus étroites, dans 1'Archipel Malaisien. J'ai retrouvé la même algue dans la collection de Mle Vickers sous Ie nom de D. Bartayrcsiana var. divaricata. Il me parait probable que les algues connues sous les notns de D. sandvicensis, pardahs et pinnatifida ne sont que des variétés du D. Bartayresiana. Pour se prononcer avec certitude il faudrait avoir plus de matériaux a sa disposition que je n'en ai. 182 r83 var. denticulata Kütz. (PI. III, fig. 4). KÜTZXNG, Tabulae Phycologicae, t. IX, 1859, tab. 16. HOHENACKER, Meeresalgen, N° 427. Stat. 33. Baie de Pidjot, ile Lombok. Stat. 104. Archipel Sulu. Stat. 299. Baie de Buka, ile Rotti. Makassar et Bonthain, Célèbes, leg. A. Weber-VAN BOSSE, 188S. Distribution: Hes du Cap Vert. J. Agardh dans Till Algernes Systematik V considère Ie D. Bartayresiana var. denti- culata comme synonyme du D. crenulata. Il me semble plus juste de maintenir la variété de Kützing, jusqu'a ce que nous aurons des données plus exactes sur les formes diverses que Ie D. Bartayresiana peut revêtir. Parmi les échantillons de 1'Archipel Malaisien il y en a qui imitent Ie port du D. dicJio- toma. Ce fait a déja été signalé par J. Agardh. Ces échantillons se distinguent du D. dichotonia par les organes de la fructification qui, dispersés sur la fronde entière, ne sont pas localisés sur la partie médiane entourée d'un bord stérile, comme c'en est Ie cas pour Ie D. dichotonia. Je relève ce fait puisque Grunow a trouvé Ie D. dicJwtonia parmi des algues des iles Fidschi et Harvey parmi des algues de 1'Australie. Pendant tout Ie voyage du Siboga dans PArchipel Malaisien je n'ai jamais trouvé Ie D. dichotonia ; bien plusieurs échantillons qui ressemblent a cette algue a 1'état stérile mais qui appartiennent a d'autres espèces ainsi que Ie prouvent les échantillons fructifiés. *2. Dietyota apiculata J. Ag. J. AGARDH, Analecta algologica, cont. I, 1880, p. 67. Stat. 71. Makassar, iles de coraux. Tello, prés de Makassar, leg. A. Weber-van' Bosse, 1888. Distribution: Nouvelle Hollande. var. Jedanensis n. v. (PI. III, fig. 6). Thallo dichotomoqoinnatifido, sinubus rotundatis, ramis divaricatis, apicibus rotundis verumtamen mucronatis, margine integra. Thallo basin versus attenuato, apicem versus dilatato : basi 3 — 4, apici 5 — 8 mm. lato, sub dichotomias 1 — 1,3 cm. lato. Organis fructificationis per totum thallum dispersis. Cellulis centralibus aetate juvenili potius transversaliter, postea longitu- dinaliter, seriatis usque ad 200 p. altis, quadratis aut duplo longiore quam lato. Stat. 273. Iles Jedan, 13 m. profondeur. Cette variété se distingue du type de 1'espèce par ses segments s'élargissant vers Ie sommet arrondi, orné seulement d'un petit mucro, et par la base atténuée de la fronde. La disposition des organes de la fructification est la même que chez Ie D. apiculata : ils sont dispersés sur la fronde entière et non localisés sur la partie médiane ; la dimension des cellules centrales et leur arrangement d'abord en lignes transversales et ensuite en lignes longitudinales 184 sont les mêmes chez les deux algues, et Ie petit mucro qui surmonte Ie segment de la variété, me semble homologue au sommet pointu du D. apiculata. La variété Jedanensis a été draguée a une profondeur de 10 — 12 m., Ie D. apictilata a été récoltée a 2 — 4 m. profondeur; j'ignore si cette petite différence en profondeur suffit a donner une autre facies a cette algue. '&■ 3. Dictyota pardalis Kütz. KÜTZING, Tabulae Phycologicae, t. IX, 1859, tab. 39. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 264. Stat. 7. Récif de Batjul Mati. Stat. 78. Récif de Lumu-Lumu, banc de Bornéo. Distribution: Indes occidentales ; Archipel Malaisien. L'algue ressemble beaucoup aux échantillons du Dictyota Bartayresiana f. aiigtistiloba, distribués dans 1'exsiccata de Hohenacker sous Ie N° 428. *4. Dictyota pinnatifida Kütz. Kützing, Tabulae Phycologicae, t. IX, 1859, tab. 39, p. 16. Stat. 43. Sarassa, ïles Postillon, jusqu'a 36 m. profondeur. Stat. 64. He Tanah Djampeah, 32 m. profondeur. Golfe de Bima, récif, leg. A. Weber-van Bosse, 1888. Distribution: Indes occidentales. Les échantillons dragués sont allongés et les ramifications distanciées, les échantillons du récif sont plus courts et la distance entre les ramifications moins grande. L'échantillon de Sarassa porte des anthéridies dispersées sur la surface entière de la fronde. Je n'ai vu ni oogones ni tétrasporanges. •5. Dictyota robusta J. Ag. (PI. III, fig. 3). J. Agardh, Anal. algol. cont. I, p. 76. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 275. Stat. 169. Atjatuning, la Nouvelle-Guinée, récif. Distribution: Cóte meridionale de 1'Australie. Je donne une figure de cette algue, puisqu'il n'en existe pas. Je n'ai pas vu l'échantillon authentique d'AGARDH, mais a cause de la forme de la fronde obovoïde lineaire et tronquée, et Ie bord un peu denté, j'ai cru que l'algue du Siboga fut Ie D. robusta. Elle diffère du D. lata Lamx. par la forme de la fronde; les segments de la fronde de l'algue de Lamouroux s'élargissant vers en haut et c'est ce que les segments du D. robusta ne font pas. 6. Dictyota Beccariana Zan. (PI. III, fig. 5). ZANARDINl, Phycearum Indicarum pugillus 1871, p. 132. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 275. 184 ï8s Stat. 169. Atjatuning, la Nouvelle Guinee, récif. Distribution: Archipel Malaisien. M. Grunow a appelé 1'attention sur la ressemblance entre les D. ciliata et Beccariana, mais je crois a tort, car Ie D. Beccariana porte les organes de la fructification sur toute la surface de la fronde et Ie D. ciliata ne les porte que sur la partie médiane, entourée d'un bord étroit et stérile. Les cellules centrales du D. Beccariana sont plutót carrées et celles du D. ciliata une et demie fois plus longues que larg-es. C'est aussi a cause de la forme carrée des cellules que je crois que les échantillons des : Stat. 79''. Ile Kabala-dua, banc de Bornéo. Tello, prés de Makassar, leg. A. WEBER-VAN BOSSE, 1888. appartiennent au Dictyota Beccariana, ou sont du moins tres proches parentes de cette algue. Elles ont ainsi que Ie D. Beccariana, une fronde atténuée a la base, élargie sous les dichotomies, Ie sommet arrondi ou pointu et les organes de la fructification dispersés sur la surface de la fronde; Ie bord régulièrement denté du D. Beccariana fait cependant défaut, car les dents sont rares et des parties entières de la fronde n'en portent pas. Ces frondes au bord non denté, ressemblent beaucoup a des frondes du D. dichotoma mais la distribution des organes de la fructification démontre que ces algues appartiennent a une autre espèce (PI. IV, fig. 5). Par la dimension des cellules centrales ces algues différent du D. Bartayresiana var. denticulata. *y. Dictyota ccylanica Kütz. var. rotundata n. v. (PI. III, fig. 7). Thallo pusillo, dichotomo seu dichotomo-pennatifido; segmentis latis, curvatis, intricatis, interdum anastomosantibus, juvenilibus transversaliter, postea minus conspicue striatis. Thallo sinubus rotundis, cellulis centralibus subquadratis aut paulo longioribus quam latis. Tetraspo- rangiis et soris pilosis in medio segmentorum. Oogonis et antheridiis non visis. Stat. 165. Daram, iles Fausses Pisangs, rejetée par les vagues. Stat. 285. Pointe oriëntale de Timor, 36 — 54 m. profondeur. L'algue des Fausses Pisangs a été trouvée sur Ie rivage; elle y a été rejetée par les vagues et je suppose qu'elle est une forme de profondeur puisque nous 1'avons draguée a la station 285 a une profondeur de 36 — 54 m. Je I'ai aussi retrouvée dans 1'herbier Kützing; elle n'y porte point de nom, ni indication de profondeur et a été récoltée a la Nouvelle Calédonie. Elle ressemble par sa petite taille, la dimension et 1'arrangement de ses cellules centrales et corticales et la disposition des organes de la fructification au D. ceylanica Kütz., mais elle s'en distingue par ses segments courbés et ses sinus arrondis, car chez Ie D. ceylanica, les segments sortent a angle droit et ne sont pas courbés. Les segments s'anastomosent aussi souvent entr'eux, ce que je n'ai trouvé nulle part chez Ie D. ceylanica. Dans Ie Sylloge Algarum de M. de Toni Ie D. ceylanica est considérée synonyme du D. li?iearis Grev. Je n'ose me prononcër sur la justesse de cette synonymie; l'algue des Fausses Pisangs diffère beaucoup par son port du D. linearis mais elle se rapproche du D. ceylanica, surtout de la var. pumila Grun. Elle se distingue cependant aussi de cette variété 185 i86 par ses segments courbés et scs sinus arrondis qui lui donnent un aspect tres caractéristique ; raison pourquoi je 1'ai décrite comme une variété nouvelle en lui donnant Ie nom de rotundata. *8. Dictyota fasciola (Roth) Lamx. LamOUROUX, in Journ. de Botanique t. II, 1809, p. 41. De Toni, Syll. Alg. vol. III, 1895, p. 277. Stat. 53. Ile Sumba, récif. Stat. 78. Récif de Lumu-Lumu, banc de Bornco. Stat. 91. Récif de Muaras, cöte Est de Bornéo. Stat. 192. Ile Sula Besi, récif. Dist ribu ti o n : Cap Vert; iles Canaries; Méditerranée ; Mer Rouge. 186 EXPLICATION DES PLANCHES. PLANGHE I. Fig. i. Scytonema Saleyeriensis n. sp., toufte de filaments. x 175. Fig. 2. Scytonema Saleyeriensis n. sp., sommet de filament; montrant la ramification a la maniere des Tolypothrix. X 415. Fig. 3. Scytonema Saleyeriensis n. sp., jeune hormogonie avec un hétérocyste vers Ie milieu du jeune filament. X 175. Fig. 4. Scytonema coactile Mont., du lac de Singkarah, Sumatra, avec ramification scytonemoide. < 415. Fig. 5. Scytonema coactile Mont., du lac de Singkarah, Sumatra, avec ramification scytonemoide. X 415. Fig. 6. Scytonema coactile (?), du lac di Atas, Sumatra, avec ramification scytonemoide et a la maniere des Tolypothrix. Fig. 7. Nostochopsis Wichmannii n. sp., fronde. Gr. nat. Fig. 8. Nostocliopsis Wichmannii n. sp., coupe verticale a travers la fronde. x 8. Fig. 9. Nostochopsis Wichmannii n. sp., un filament isolé. X 415. Fig. 10. Calothrix minuscula n. sp., toufte de filaments sur un Conferva. X 175. Fig. 11. Calothrix minuscula n. sp., quelques filaments isolés. X 415- Fig. 12. Rivularia haematites J. Ag., fronde. ■ 2. Fig. 13. Rivularia haematites J. Ag., coupe verticale a travers la fronde. X 1/5- Fig. 14. Rivularia haematites J. Ag., filament isolé. X 415, Siboga-Expeditie LIX. A. Weber — van Bosse, Algues. 13 ' J. F. Obbes del. et se. PLANCHE IL Fig. i. Strcblonema microscopica n. sp. ■ 175. Fig. 2. Mesospora Schmidtii Web. v. B., quelques filaments isolés avec les premiers stades de sporanges (?) pluriloculaires. 175. Fig. 3. Mesospora Schmidtii Web. v. B., filaments avec un sporange (?) dans un stade plus avance. 415. Fig. 4. Caulerpa Chemnitzia, var. major n. v. Gr. nat. Fig. 5. Caulerpa racemosa, var. Lamourouxii n. v. x 2. Fig. 6. Dictyospliaeria Versluysii Web. v. B. Gr. nat. Fig. 7. Monostroma Sandei n. sp. Gr. nat. Fig. S. Monostroma Sandei n. sp. ■ 63. Fig. 9. Sphacelaria Sanvageaui n. sp. :•: 175. Fig. 10. Stypopodinm flabelliforme n. sp. X 175. Siboga- Expeditie. I.IX. — A. Weber - v. !'<> ->i . Algucs // Fig. 5 J. Huijsmans eet. J. F. Obbes del. Fa. P. \V. M Trap impr. PLANGHE III. Fig. i. Ilca Fascia (Fr.) Nordst. Gr. nat. Fig. 2. Stypopodium flabelliforme n. sp. Gr. nat. Fig. 3. Dictyota robusta J. Ag. Gr. nat. Fig. 4. Dictyota Bartayvesiana, var. denticulata Kütz. Gr. nat. Echantillon ressemblant au Dictyota dichotoma. Fig. 5. Dictyota Beccariana J. Ag. Gr. nat. Fig. 6. Dictyota apiculata, var. Jcdancnsis n. v. Gr. nat. Fig. 7. Dictyota ceylanica, var. rotundata n. v. Gr. nat. Siboga ExpediHe I.1X . A.Weber-van Bosse. AL lil. J.F.Obbes. del PLANGHE IV. Fig. i. Sargassum Sandei n. sp. Zweige einer treibend aufgefischten blasenreichen Pflanze. n. Gr. Fig. i«. Recept'akel (weiblich). 3. Fig. 2. Zweig einer in untiefem Wasser angewachsenen, fast blasenlosen Pflanze. n. Gr. Fig. 2a. Receptakel (mannlich). 3. Siboga- Expeditie 1.IX A.Weber-van Rosse. . i/gues. IV J F.Obbes. del. PLANGHE V. Fig. i. Chrysymenia Kairnbachii Grun. La plante a été dessinée immédiatement après sa sortie de 1'eau ; les taches bleuatres qu'on observait sur sa fronde, ont dispara a 1'état sec; elles étaient proba- blement dües a 1'irisation. Gr. nat. Fig. 2a et 2b. Chrysymenia spec. Gr. nat. Fig. 3. Roscliera condensata n. sp. Gr. nat. Fig. 4. Tydemania expeditionis Web. v. B. Gr. nat. Fig. 5. Enteromorpha torta (Mert.) Reinb. Gr. nat. Les figures 1, 2 et 3 ont rapport a des Floridés dont il sera question dans la seconde partie de ce mémoire. Siboga-Expeditie. LIX. — A. Weber-van Bosse. Algues. V. Huijsmans del. Fa. P. W. M. Trap impr. Livr. LXVIII. >y iiiiiiiiiiii ■ i qIo l-V£! r&j ..CVC^ t RÉSULTATS DES EXPLORATIONS ZOOLOGIQUES, BOTANIQUES, OCÉANOGRAPHIQUES ET GÊOLOGIQUES ENTREPRISKS AUX INDES NÉEBLANDAISE3 ORIENTAI.E3 ea 1899 1900, a bord du SIBOGA SOUS I,E COMMANDEMENT DE G. F. TYDEMAN PUBLIÉS PAB MA.X WKBEU, Chef de 1'expédition. *I. *II. *1U. IV. *ï\èis. V. *V1. VII. *VIII. *IX. *x. *XI. *XII. *XIII. XIV. ♦XV. •XVI. XVII. XVIII. XIX. *xx. *XXI. XXII. XXIII. *XXIVi. XXIV2. •XXV. •XXVI. * XXVUis. XXVII. XXVIII. • XXIX. •XXX. •XXXI. XXXII. XXXIII. •XXXIV. XXXV. •XXXVI. • XXXVII. XXXVIII. ♦ XXXIX. • XL. XLI. • XLII. *XLIII. • XLIV. • XLV. XLVI. •XLVII. • XLVIII. •XLIX'. •XLIX2. *L. •LI. •LII. •LUI. •LIV. LV. • LVI. •LVII. LVIII. •LIX. • LX. • LXI. • LXII. LXIII. LXIV. LXV. LXVI. Iutroduction et descriptiou de 1'expédition, Max Web er. Le bateau et son équipement scientifique, G. F. Tydcman. Résultat9 hydrograpbiques, G. F. Tydeman. Foramiuitera, F. W. Winter. Xenophyophora, F. E. Sc huize. Radiolaria, M. Hartmann. Porifera, G. C. J. Vosmaer et I. Ijima '). Hydropolypi, A. Billard. Stylasterina, S. J. Hickson et MUe H. M. England. Siphouophora, Miles Lens et van Riemsdijk. Hydromedusae, O. Maas. Scyphomedusae, O. Maas. Ctenophora, MUe F. Moser. Gorgonidae, Alcyonidae, J. Veraluys, S. J. Hickson, [C. C. Nutting et J. A. Thomson '). Pennatulidae, S. J. Hickson. Actiuiaria, P. Mc Murrich'). Madreporaria, A. Alcock et L. I)5derlein '). Antipatharia, A. J. van Pesch. Turbellaria, L. von Graff et R. R. von Stummer. Cestodes, J. W. Sp engel. Nematomorpha, II. F. Nierstrasz. Chaetognatha, G. H. Fowler. . Nemertini, A. A. W. Hubrecht et MUe G. Wijnhoff. Myzostomidae, R. R. von Stummer. Polychaeta errantia, II. Horst'). Polychaeta sedentaria, M. Caullery «t F. Mes n il. Gephyrea, C. Ph. Sluiter. Enteropueusta, J. W. Spengel. Pterobranchia, S. F. H arm er. Brachiopoda, J. F. vau Bemmelen. Polyzoa, S. F. H a r in e r. Copepoda, A. Scott1). Ostracoda, G. W. Muller. Cirripedia, P. P. C. Hoek. Isopoda, H. F. Nierstrasz. Amphipoda, Ch. Pérez. Caprellidae, P. May er. Stomatopoda, H. J. Hans en. Cumacea, W. T. Cal man. Schizopoda, H. J. Hansen. Sergestidae, H. J. Hansen. Decapoda, J. G. de Man et J. E. W. Ihle '). Pantopoda, J. C. C. Loman. Halobatidae, J. Th. Oudemans. Crinoidea, L. Döderlein et Austin H. Clark1). Echinoidea, J. C. H. de Me ij e re. Holothurioidea, C. Ph. Sluiter. Ophiuroidea, R. Kohier. Asteroidea, L. Döderlein. Solenogastre9, H. F. Nierstrasz. Chitonidae, H. F. Nierstrasz. Prosobianchia, M. M. Schepman. Prosobranchia parasitica, H. F. Nierstrasz et M. M. Opisthobranchia, R. Bergh. [Schepman. Heteropoda, J. J. Tesch. Pteropoda, J. J. Tesch. Lamellibranchiata, P. Pelsenecr et Ph. Dau t zen berg '). Scaphopoda, M"« M. Boissevain. Cephalopoda, L. Joubin. Tunicata, C. Ph. Sluiter et J. E. W. Ihle. Pisces, Max Web er. Cetacea, Max Weber. Liste des algues, Mme A. Weber '). Halimeda, MUe E. S. Barton. (Mme E. S. Gepp). Corallinaceae, Mme A. Weber et M. Foslie. Codiaceae, A. et Mme E. S. Gopp. Binoflagellata. Coccosphaeridae, J. P. Lotsy. Diatomaceae, J. P. Lotsy. Deposita marina, O. B. Böggild. Résultats géologiques, A. Wichmann. Siboga-Expeditie LISTE DES ALGUES DU SIBOGA PAR Mme Dr. a. WEBER-van Bosse MYXOPHYCEAE, CHLOROPHYCEAE, PHAEOPHYCEAE AVEC LE CONCOURS DE M. TH. REINBOLD Avec 5 planches et 52 figures dans le texte Monographie LIX# de: 'LIBRARY UITKOMSTEN OP ZOOLOGISCH, BOTANISCH, OCEANOGRAPHISCH EN GEOLOGISCH GEBIED verzameld in Nederlandse h Oost-I ndië 1899 — 1900 aan boord H. M. Siboga onder commando van Luitenant ter zee ie kl. G. F. TYDEMAN UITGEGEVEN DOOR Dr. MAX WEBER Prof. in Amsterdam, Leider der Expeditie (met medewerking van de Maatschappij ter bevordering van het Natuurkundig Onderzoek der Nederlandsche Koloniën) BOEKHANDEL EN DRUKKERIJ vooiukk» E. J. BRILL LEIDEN .-. Aoüt 1913 * Les numéros avec un astérique ont déja paru; ceux marqués 1) seulement en partie Voor de uitgave van de resultaten der Siboga-Expeditie hebben bijdragen beschikbaar gesteld: De Maatschappij ter bevordering van het Natuurkundig Onderzoek der Nederlandsche Koloniën. Het Ministerie van Koloniën. Het Ministerie van Binnenlandsche Zaken. Het Koninklijk Zoologisch Genootschap > Natura Artis Magistra" te Amsterdam. De >Oostersche Handel en Reederij" te Amsterdam. De Heer B. H. de Waal, Oud-Consul-Generaal der Nederlanden te Kaapstad. M. B. te Amsterdam. The Elizabeth Thompson Science Fund. Dr. J. G. de M. te Ierseke. CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE. i°. L'ouvrage du „Siboga" se , composera d'une série de monographies. , 2°. Ces monographies paraitront au fur et a mesure qu'elles seront prêtes. 3°. Le prix de chaque monographie sera différent, mais nous avons adopté comme base générale du prix de vente: pour une feuille d'impression sans fig. flor. 0.15; pour une feuille avec fig. flor. 0.20 a 0.25; pour une planche noire flor. 0.25; pour une planche coloriée flor.. 0.40 ; pour une photogravure flor. 0.60. 40. Il y aura deux modes de souscription : a. La souscription a l'ouvrage complet. b. La souscription a des monographies séparées en nombre restreint. Dans ce dernier cas, le prix des monographies sera majoré de 25 °/0. 50. L'ouvrage sera réuni en volumes avec titres et index. Les souscripteurs a l'ouvrage complet recevront ces titres et index, au fur et a mesure que chaque volume sera complet. J r ïouscription Monographies al'ouvrage complet séparécs ie Livr. (Monogr. XLIV) C. Ph. Sluiter. Die Holothurien der Siboga-Expedition. Mit ioTafeln. ƒ 6. — ƒ 7.50 2e Livr. (Monogr. LX) E. S. Barton. The genus Halimeda. With 4 plates „ 1.80 „ 2.40 3e Livr. (Monogr. I) Max Weber. Introduction et description de 1'expédition. Avec Liste des Stations et 2 cartes „ 6.75 „ 9. — 4e Livr. (Monogr. II) G. F. Tydeman. Description of the ship and appliances u.sed for scientific exploration. With 3 plates and illustrations „ 2. — „ 2.50 5e Livr. (Monogr. XLVII) H. F. Nierstrasz. The Solenogastres of the Siboga-Exp. With 6 plates. „ 3.90 „ 4.90 6e Livr. (Monogr. XIII) J. Versluys. Die Gorgoniden der Siboga-Expedition. I. Die Chrysogorgiidae. Mit 170 Figuren im Text „ 3. — „ 3.75 7e Livr. (Monogr. XVI a) A. Alcock. Report on the Deep-Sea Madreporaria of the Siboga- Expedition. With 5 plates „ 4.60 „ 5.75 8« Livr. (Monogr. XXV) C. Ph. Sluiter. Die Sipunculiden und Echiuriden der Siboga-Exp. Mit 4 Tafe'n und 3 Figuren im Text „ 3. — „ 3.75 9e Livr. (Monogr. Vla) G. C. J. Vosmaer and J. H. Vernhout. The Porifera of the Siboga- Expedition. I. The genus Placospongia. With 5 plates „ 2.40 „ 3. — roe Livr. (Monogr. XI) Otto Maas. Die Scyphomedusen der Siboga-Exped'tion. Mit 12 Tafeln. „ 7.50 „ 9.50 ue Livr. (Monogr. XII) Fanny Moser. Die Ctenopho'en der Siboga-Expedition. Mit 4 Tafeln. „ 2.80 , 3.50 12e Livr. (Monogr. XXXIV) P. Mayer. Die Caprellidae der Siboga-Expedition. Mit 10 Tafeln. „ 7.80 „ 9.75 13e Livr. (Monogr. III) G. F. Tydeman. Hydrographic results of the Siboga-Expedition. With 24 charts and plans and 3 charts of depths „ 9. — „ 11.25 14e Livr. (Monogr. XLIII) J. C. H. de Meijere. Die Echinoidea der Siboga-Exp. Mit 23 Tafeln. „ 15. — „ 18.75 15e Livr. (Monogr. XhVa) René Koehler. Ophiures de 1'Expédition du Siboga. ie Partie. Ophiures de Mer profonde. Avec 36 Planches. „ 16.50 „ 20.50 16e Livr. (Monogr. Lil) J. J. Tesch. The Thecosomata and Gymnosomata of the Siboga- Expedition. With 6 plates „ 3.75 „ 4.70 17e Livr. (Monogr. LVI«) C. Ph. Sluiter. Die Tunicaten der Siboga-Expedition. I. Abteilung. Die socialen und holosomen Ascidien. Mit 15 Tafeln „ 6.75 „ 9. — i8e Livr. (Monogr. LXI) A. Weber— van Bosse and M. Foslie. The Corallinaceae of the Siboga- Expedition. With 16 plates and 34 textfigures v 12.50 „ 15.50 19e Livr. (Monogr. VIII) Sydney J. Hickson and Helen M. England. The Stylasteiïna of the Siboga Expedition. With 3 plates . „ 1.50 „ 1.90 20e Livr. (Monogr. XLVIII) H. F. Nierstrasz. Die Chitonen der Siboga-Exp. M^t 8 Tafeln. „ 5. — , 6.25 21e Livr. (Monogr. XLV£) René Koehler. Ophiures de 1 Expedition du Siboga. 2e Partie. Ophiure- littorales. Avec 18 Planches „ 10.25 „ 12.75 22e Livr. (Monogr. XXVll/is) Sidney F. Harmer. The Pterobranchia of the Siboga-Exp3dit:on, w'th an account of other species. With 14 plates and 2 text-figures „ 6.75 n 9. — 23e Livr. (Monogr. XXXVI) W. T. Calman. The Cumacea of the Siboga Expedition. With 2 plates and 4 text-figures „ 1.80 „ 2.40 24e Livr. (Monogr. LVI«) C. Ph. Sluiter. Die Tunicaten der Siboga-Expedition. Supplement zu der I. Abteilung. Die socialen und holosomen Ascidien. Mit 1 Tafel. „ — .75 v 1. — 25e Livr. (Monogr. L) Rud. Bergh. Die Opisthobranchiata der Siboga-E::ped. Mit 20 Tafeln. „ 11.25 » H-ïO 26e Livr. (Monogr. X) Otto Maas. D;e Craspedoten Medusen der Siboga-Exp. Mit 14 Tafeln. „ 9.25 „ 12.50 27e Livr. (Monogr. XIII a) J. Versluys. Die Gorgoniden der S:boga-Expedition. II. Die Primnoidae. Mit to Tafeln, 17S Figuren im Text und eirer Karte . . . „ 12.50 , 16.75 28e Livr. (Monogr. XXI) G. Herbert FOwler. The Chaetognatha of ihe Siboga Expedition. With 3 plates and 6 charts „ 4.20 „ 5.25 29e Livr. (Monogr. LI) J. J. Tesch. Die Heteropoden der Siboga-Expedition. Mit >4 Tafeln. „ 6.75 , 9. — 30e Livr. (Monogr. XXX) G. W. I.lüller. D-'e Ostracoden der Siboga-Exped. Mit 9 Tafeln. „ 3.50 „ 4.40 31e Livr. (Monogr. Wèls) Franz Eilhard Schulze. Die Xenophyophoren dar S;boga-Exped. Mit 3 Tafeln „ 2.40 „ 3. — 32e Livr. (Monogr. LIV) Maria Boissevain. The Scaphopoda of the Siboga Expedition. With 6 plates and 39 textfigures „ 4.S0 „ 6. — 33e Livr. (Monogr. XXVI) J. 'W. Spengel. Studiën über die Enteropneusten der Siboga-Exp. Mit 1; Tafeln und 20 Figuren im Text „ 14. — „ 17.50 34e Livr. (Monogr. XX) H. F. Nierstrasz. Die Nematomorpha der Siboga-E::p. Mit 3 Tafeln. „ 2.80 „ 3.50 35e Livr. (Monogr. XHIr) Sydney J. Hickson und J. Versluys. D;e Alcyor 'den der Siboga- Exped. I. Coralliidaa, II. Pseudocladochonus Hicksoni. Mit 3 Tafeln und 16 Figuren im Text. „ 2.20 v 2.75 36e Livr. (Monogr. XXXI a) P. P. C. Hoek. The Cirripedia of the Siboga Expedition. A. Cirripedia pedunculata. With 10 plates „ 5.40 „ 6.75 Prix : Souscription Monographies a l'ouvrage complet séparées 37c Livr. (Monogr. XLIItf) L. DÖderlein. Die gestielten Crinoiden der Siboga-Expedition. Mit 23 Tafeln und 12 Figuren im Text ƒ 8. — ƒ10. — 38e Livr. (Monogr. IX) Albertine D. Lens and Thea van Riemsdijk. The Siphonophores of the Siboga Expedition. With 24 plates and 52 textfigures „ 13.50 „ 16.75 39c Livr. (Monogr. XLIX'a) M. M. Schepman. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part I, Rhipidoglossa and Docoglossa, with an Appendix by Prof. R. Bergh. With 9 plates and 3 textfigures „ 4.80 „ 6. — 40e Livr. (Monogr. XL) J. C. C. Loman. Die Pantopoden der Siboga-Expedition. Mit 15 Tafeln und 4 Figuren im Text . : „ 6.25 „ 7.80 41= Livr. (Monogr. LVIc) J. E. "W. Ihle. Die Appendicularien der Siboga-Expedition. Mit 4 Tafeln und 10 Figuren im Text „ 4. 80 B 6. — 42e Livr. (Monogr. XLIX2) M. M. Schepman und H. F. Nierstrasz. Parasitische Proso- branchier der Siboga-Expedition. Mit 2 Tafeln ". 1.20 „ 1.50 43c Livr. (Monogr. XLIX1^) M. M. Schepman. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part II. Taenioglossa and Ptenoglossa. With 7 plates „ '4.5Ö n 5.60 44e Livr. (Monogr. XXIXrt) Andrew Scott. The Copepoda of the Siboga Expedition. Part I. Free-swimming, Littoral and Semi-parasitic Copepoda. With 69 plates. . v 26.- — „ 32.50 45? Livr. (Monogr. LVI/7) C. Ph. Sluiter. Die Tunicaten der Siboga-Expedition. II. Abteilung. Die Merosomen Ascidien. Mit 8 Tafeln und 2 Figuren im Text. „ 5.75 „ 7.25 46c Livr. (Monogr. XLIX'c) M. M. Schepman. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part III. Gymnoglossa. With 1 plate „ — .80 „ l. — 47e Livr. (Monogr. XIII b) C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. III. The Muriceidae. With 22 plates „ 8.50 „ 10.75 48e Livr. (Monogr. XIII£') C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. IV. The Plexauridae. With 4 plates „ 1.60 „ 2. — 49e Livr. (Monogr. \SV\d) J. E. "W. Ihle. Die Thaliaceen (einschliesslich Pyrosomen) der Siboga-Expedition. Mit 1 Tafel und 6 Figuren im Text ...... 1.75 „ 2.20 50e Livr. (Monogr. XIII^2) C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. V. The Isidae. With 6 plates . . . : „ 2.25 „ 3. — 51e Livr. (Monogr. XXXVII) H. J. Hansen. The Schizopoda of the Siboga Expedition. With 16 plates and 3 text figures n 12-75 » 16. — 52e Livr. (Monogr. XIII^3) C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. VI. The Gorgonellidse. With 11 plates „ 4. — „ 5. — 53e Livr. (Monogr. XV a) J. Playfair Mc Murrich. The Actiniaria of the Siboga Expedition. Part I. Ceriantharia. With 1 plate and 14 text figures . „ 2.20 „ 2.75 54e Livr. (Monogr. XIII£4) C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. VII. The Gorgonida. With 3 plates „ 1.20 „ 1.50 55e Livr. (Monogr. XXXIX a) J. G. de Man. The Decapoda of the Siboga Expedition. Part I. Family Penaeidae B 2.60 „ 3.25 56e Livr. (Monogr. LXII) A. & E. S. Gepp. The Codiaceae of the Siboga Expedition including a Monograph of Flabellarieae and Udoteae. With 22 plates „ 12.50 „ 15.50 57e Livr. (Monogr. XIII b5 C. C. Nutting. The Gorgonacea of the Siboga Expedition. VIII. The Scleraxonia. With 12 plates . . . „ 4.80 „ 6. — 58e Livr. (Monogr. XLIX'a') M. M. Schepman. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part IV. Rachiglossa. With 7 plates „ 5. — „ 6.25 59e Livr. (Monogr. Vla') G. C. J. Vosmaer. The Porifera of the Siboga-Expedition. II. The genus Spirastrella. With 14 plates „ 6.20 „ 7.75 60e Livr. (Monogr. XXXIX «') J. G. de Man. The Decapoda of the Siboga Expedition. Part II. Family Alpheidae ..'./.'. „ 6.40 „ 8. — 61e Livr. (Monogr. LlUa) Paul Pelseneer. Les Lamellibranches de 1'Expédition du Siboga. Partie Ariatomique. Avec 26 planches . . , v „ 10. — n 12.50 62e Livr. (Monogr. XXIV' a) R. Horst. Polychaeta errantia of the Siboga Expedition. Part I. Amphinomidae. With 10 plates „ 3.85 „ 4.80 63e Livr. (Monogr. LI1I<5) Ph. Óautzenberg et A. Bavay. Les Lamellibranches de 1'Expéd. du Siboga. Partie Systématique. I. Pectinidés. Avec 2 planches „ 2.25 „ 2.80 64c Livr. (Monogr. XLIX'^) M. M.' Schepman. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part V. Toxoglossa. With 6 plates and 1 textfigure „ 4.80 „ 6. — 65e Livr. (Monogr. LVÏI) Max Weber. Die Fische der Siboga-Expedition. Mit 12 Tafeln und 123 Figuren im Text • „ 22. — „ 27.50 66e Livr. (Monogr. XLIX/) M. M. Schepman. The Prosobranchia, Pulmonata and Opisthó- branchia Tectibranchiata Tribe Bullomorpha of the Siboga Expedition. Part VI. Pulmonata and Opisthobranchia Tectibranchiata Tribe Bullomorpha. With 2 plates „ /1.75 „ 2.20 6j* Livr. (Monogr. XXXI b) P. P. C. Hoek. The Cirripedia of the Siboga-Expedition. B. Cirripedia sessilia. With 17 plates and 2 textfigures . . . J ''. „ 8. — „ 10. — 68e Livr. (Monogr. lAXa) A. "Weber-van Bosse. Liste des Algues du Siboga. I. Myxophyceae, Chlorophyceac, Phaeophyceae avec Ie concours de M. Th. Reinbold. Avec 5 planches et 52 figures dans Ie texte „ 6. — ■ „ 7.50 1 (lor. = Mrk 1.70 = 1 sh. 8 d. = frs 2.12 en chiffres airondies. racpr