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Mathematisk-naturvidenskabelig Klasse Med 53 Afbildninger og 28 Plancher Kristiania I Kommission hos Jacob Dybwad A. W. Brøggers Bogtrykkeri 1896 ww om No. 1. 2 Ms p me. 3. No. 4. No. 5 No, 6 No, 7. No. 8. No. 9. No. 10. No, 11. LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN Indhold. S. Laache. Recherches cliniques sur quelques affections cardiaques non-valvulaires »hypertrophie idiopathique« etc. (Med 24 Figurer i Texten.) . *Johan Hjort. Zur Anatomie und Entwickelungsgeschichte einer im Fleisch von Fischen schmarotzenden Crustacée, (Med 2 lithogr. Plancher.) *Kr. Birch-Reichenwald Aars. Untersuchungen über Farbeninduktion, (Medea thon Flmeher Ji å 2990 oo Fe O. E. Schjøtz. Resultate ae im Sommer EG in dan dite Theile Norwegens ausgeführten Pendelbeobachtungen. . a G. Lagerheim. Ueber das Phycoporphyrin, einen Content C. O. E. Arbo. Fortsatte Bidrag til Nordmændenes Anthropologi. III Stavanger Amt, (Med 20 Zinkotypier og 2 grafiske Tabeller.) . 2 W. C. Brøgger. Die Eruptivgesteine des Krisitaniagebietes, II. Die Eux tionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo in Südtyrol. (Med 19 Piers erten) 4 5 Aus eu ne = G. O. Sars. On some South- Aron TR traca de un Ait mad: (Med S authogr. Plancher.) . *Johan Hjort. Hydrographic- Feb Studies of ie Nasen Fisheries (Med 15 Plancher og Karter.) . = Tables of the Hydrographical eh = a 8 H. Mohn. Klima-Tabeller for Norge, I. Luftens Temperatur *Carl Størmer. Solution = EE en nombres entiers m, #, x, y, Å de 1 l’équation m arc tg Ek m arc A. Side 1—$88 I— 11 I—15 I —16 1—23 I—72 1—183 I—56 I—79 1—75 I—27 I—21 No. 1. ES to No. 3 No. 4 No. 5. No. 6 No. 7. No. 8. No. 9. No. 10. No, 11 Indhold. S. Laache. Recherches cliniques sur quelques affections cardiaques non-valvulaires »hypertrophie idiopathique« etc, (Med 24 Figurer i Texten.) . *Johan Hjort. Zur Anatomie und Entwickelungsgeschichte einer im Fleisch von Fischen schmarotzenden Crustacée, (Med 2 lithogr. Plancher.) . *Kr. Birch-Reichenwald Aars. Untersuchungen über Farbeninduktion, (Med 3 lithogr. Plancher.) . . . . re O. E. Schjøtz. Resultate der im ner å in den andliichistes Theile Norwegens ausgeführten Pendelbeobachtungen. . G. Lagerheim. Ueber das Phycoporphyrin, einen nee bete, C. O. E. Arbo. Fortsatte Bidrag til Nordmændenes Anthropologi. III Stavanger Amt. (Med 20 Zinkotypier og 2 grafiske Tabeller.) . W. C. Brøgger. Die Eruptivgesteine des Krisitaniagebietes, II. Die x tionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo in Südtyrol. (Med 19 Bienrerastexte) „22. Page G. O. Sars. On some South- Afıkan Éhiomoshaes rail Fom dried mud. (Med S authogr. Plancher.) . ~ 8 *Johan Hjort. epler te Studies of the Ne Wie (Med 15 Plancher op Karte) + . . 2... = : Tables of the Hydrographical ibn DD VA RR N H. Mohn. Klima-Tabeller for Norge, I. Luftens Temperatur . *Carl Størmer. Solution complète en nombres entiers m, n, x. y, À de 1 ! l'équation m arc tg =+ m arc ee as Ce Side 1—83 I— 14 I—I5 I—16 I—25 I—72 I—183 I—56 1—79 1—78 I—27 I—21 Kecherches cliniques sur quelques affections cardiaques non-valvulaires »hypertrophie idiopathique« etc. et sur la dégénérescence du muscle cardiaque Par le dr. S. Laache de Christiania —— fjer —— En commission chez Jacob Dybwad Imprimerie de A. W. Brögger Lu dans la séance du 25 Janvier 1895. Préface. C4 ouvrage est écrit en francais, la conférence faite sur ce sujet par l’auteur au congrès de Rome dans la séance plénière du 31 mars 1894 ayant eu lieu en cette langue. En ce qui concerne cette conférence, voir la Semaine médicale pour 1894, no. 21, p. 161, la Revista de Ciencias medicas, La Havane, du 20 avril 1894, no. 8, p. 95, et le New York medical Record du 7 avril p. 432, ou elle est intégralement reproduite dans les comptes- rendus du congrès. Voir en outre le British medical Fournal, avril 1894, et la Wiener medicinische Presse no. 14, 1894. Ces deux journaux ont tout-à-fait spontanément fait traduire ma conférence, pour la publier comme article original. — La casuistique qui va suivre à la fin de cet ouvrage est empruntée soit à mon service, division médicale B du »Rigs-Hospital«, l'hôpital de l’université (R77.), soit à ma pratique consultative (la plupart des cas) ou à des observations faites à l’époque ou je remplissais les fonctions de médecin-adjoint à l'institut pathologique ou de chef de clinique à la division médicale A, pendant les années 1881—83 et 1883—86. Mes deux anciens chefs, M. Hjalmar Heiberg, professeur de patho- logie, et M. £. Winge, professeur de clinique médicale, ce dernier mort récemment et dont la perte est si vivement déplorée, ont eu l'obligeance de mettre à ma disposition des matériaux se rapportant à l'époque de mon temps de service. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 189. No. 1. Er La pathologie du cœur présente cette singularité qu'avec elle on n'a pas à remonter au père de la médecine, comme à la source toujours vive et toujours jeune, où l’on trouve sans cesse à puiser. Par suite d'idées préconçues sur les fonctions du cœur, les médecins de l'antiquité étaient arrivés a ce résultat, qui nous semble maintenant un paradoxe, que le cœur lui-même ne pouvait pas être malade. Lorsque, en ces temps vénérables, et dans des cas bien rares, il était question de ces maladies, la faute en était toujours aux »polypes«. La véritable pathologie du cœur resta pour tout le moyen-åge aussi comme une »terra incognita«: cette ignorance est d'autant plus frappante qu'elle n'est nullement en harmonie avec les notions claires et bien précises que l’on possédait alors de longue date sur la structure anatomique du cœur, et sur les affections des organes voisins, poumons et plèvre. Un honneur impérissable revient à William Harvey. Theoph. Bonet aussi avec son »Sepulchretum«, et d’autres encore, ont droit à un souvenir honorable. Toutefois c'est å la »Ville Eternelle« qu'il était réservé de répandre la lumière dans l'épaisseur de ces ténèbres. Lamcisi vint, et ses deux ouvrages: De subitaneis mortibus — et De motu cordis et aneurismatibus nous amènent enfin »in medias res«. Mais A/dertini lui aussi mérite à tout jamais d’être salué du nom de père naturel et de fondateur du diagnostic cardiaque par ses célèbres: »Animadversiones«. A leurs côtés, nous rappellerons aussi avec gratitude les noms de Raymond Vieussens, Sénac et d'autres. Ce fut pourtant un siècle tout entier après Albertini que le fameux auteur de »L'auscultation médiate«, Laënnec, vint mettre le couronnement à l'édifice. Ce fut désormais une série ininterrompue. Au cours des progrès grandioses et incessants faits par la clinique française pendant la première moitié du siècle, l'étude des affections du cœur fut justement toujours au premier rang. Au nombre de ses coryphées les plus brillants, nous rencontrons bientôt le nom de Bouillaud; mais en prouvant comme quoi ’endocardite se lie au rhumatisme articulaire aigu, il fit une découverte 6 So LAACHE: M.-N. Kl. jusqu’à un certain point fatale à l’étude des affections qui nous occupent ici, car cette découverte eut pour effet de mettre par trop au premier plan les valvules et leurs maladies. Ce fait, joint aux résultats imprévus et imposants fournis par la méthode nouvelle, l’auscultation, fit trop oublier aux médecins d’alors les affections 710m-valvulaires, les hypertrophies zdzopathiques décrites par des auteurs plus anciens, p. ex. par Corvisarti, les »anévrismes« du cœur, comme on les dénommait jadis, laissant les valvules complètement intactes ?. On s'explique ainsi comment, il y a trente ans environ, on crut avoir affaire à quelque chose de nouveau, lorsque Laur? dans sa these de Giessen, si connue depuis, décrivit 18 cas d'hypertrophie pure sans altération des orifices. Du coup, notre maladie devint une affection moderne, et l’on put bientôt dire que les matériaux pour son étude affluèrent de toutes parts. Nous citerons p. ex., pour l’Angleterre Peacock*, Myers’, Clifford Albutt$, Fothergill?, pour les États-Unis Da Costa®, Osler?, Ross, pour la France Prtresil, pour la Russie Sassezkyl*, pour les Pays Bas Zwaardemaker 3. 1 Corvisart. Essai sur les maladies et les lésions organiques du cœur et des gros vaisseaux. Paris 1806. bo Voir aussi Schitzenberger. Hypertrophie énorme du cœur sans altérations des orifices et sans lésion pulmonaire, taches laiteuses sur le péricarde viscéral. Gaz. méd. de Strasbourg, 1846, VI, p. 205—211. Wilks, Great enlargement of the heart without valvules disease. Path. soc. London 1856—57, VII, 56. Baur. Ueber eine Hypertrophie des Herzens ohne Klappenfehler. Diss., Giessen 1860. eacock. Coronian lectures 1865. Myers, Arthur B. R. On diseases of the heart among soldiers. London 1870. Clifford Albutt. St. Georges Hosp. Reports 1872. Fothergill, G. Milner. The successful treatment of dilated heart. Med. Press and Circular, October 1876. | I D >» w 8 da Costa. On strain and overaction of the heart. 28 pp. Wash. 1874. Delafield, Francis. On the dilatation and hypertrophy of the heart which are not produced by changes of the valves. Amer. Journal of med. sc., January 1884. V. Hirsch Jahresber. 1886, 2, p. 51. 9 Osler, W. Hypertrophy and dilatation of the heart; no valvular or arterian disease, no kidney affection, or hydrothorax; pulmonary apoplexy; general venous stasis. Montr. gen. hosp. path. rep. 1877 I, p. 16—20. —»—, 2 cases, ibid. 1880, I, 276—282. 10 Ross. Non-valvular dilatation and hypertrophy of the heart. Canada m. &s. F., Montréal 1883, XII, p. 426—428. 11 Pitres. Des hypertrophies et des dilatations du cœur, indépendantes des lésions valvu- laires. Thèse d’agrég. 1878. 12 Sassezky. Ueber selbständige Hypertrophie und Dilatation des Herzens. St. Petersb. med. Wochenschrift 1880, No. 33, p. 271—274- waardemaker, H. Dilatatio cordis, idiopathische Hypertrophie. Nederl. mil. geneesk. Arch. Utrecht 1884, VIII, 12—26. 1: a 1895. No.1 RECHERCHES CLINIQUES. 7 Les pays Scandinaves apportérent aussi leur modeste contingent: le Danemark avec Proschowskyl, la Suède avec Lenmalm®, la Norvége, par plusieurs travaux différents?, mais, comme nous le verrons bientôt, la majeure partie des travaux, et les plus importants, nous sont venus de |’ A/lemagne, où une certaine forme de la maladie semble être d'une fréquence singulière. Comment donc définir le sujet? Il est impossible d'en donner une définition exacte en deux mots. Nous avons en effet devant nous un ensemble clinique embrassant des affections organiques bien différentes les unes des autres, mais ayant toutes un trait commun: l'agrandissement du cœur et l'absence d'obstacles circulatoires anatomiques évidents, mécaniques, et le fait que les valvules restent intactes, ou que leurs lésions ne sont nullement proportionnelles aux autres principaux symp- tômes anatomiques ou cliniques. Il est d’ailleurs assez probable que, dans plusieurs de ces cas, l’hypertrophie est imputable ex dernière instance å des causes mécaniques, p. ex. la pléthore dans la forme alcoolico- pléthorique (voir plus loin p.11); mais il arrive aussi fort fréquemment qu'à côté de l’hypertrophie ou dilatation szmple apparait une série d'altérations du myocarde, de nature dégénérative, comme la myocardite segmenlaires de Renaut*, de Recklinghausen’, de H. Heiberg%, comme les dépôts 1 Proschowsky, Heinr. Hjertesygdomme hos Soldater. Kjbhn. 1880. 2 Lenmalm. Om idiopathisk Hjerthypertrofi och Hjertdilatation. Upsala Läkarefören. Hand}. XXIII, 1888, 6—7. Blix. Fall af idiopathisk Hjerthypertrofi. Svenska Låkareför. 1872. p. 337- Wasastjerna. Helbredet fetthjerta. Nord. med. ark. 1871, No. 18. p. 12. 3 Zaache. Om den idiopathiske Hijerteforstorrelse. Première Leçon pour le doctorat, (Norsk Mag. for Lægevid., Chr.a 1890, No. 6, p. 347—380) avec une énumération de la littérature norvégienne jusqu’à cette année. 4 Renaut, de Lyon. De la myocardite segmentaire essentielle chronique, 1877. Voir e aussi la Semaine médicale 1890, p. 5$—59. — Bard: Signification anat. et clin. des lésions du myocarde. Sem. méd. no. 62, 1894. Recklinghausen. Ueber die Störungen des Myocardium. — Verh. des X internationalen Congresses, 1890. 6 Heiberg, H. doit aussi être cité ici, car dès 1873, dans son livre: »Die puerperalen und pyämischen Processe«, Leipzig 1873, p. 16, il parle de la dissolution des fibres musculaires du cœur, probablement, il est vrai, comme un symptôme cadavérique par ot suite d'infection pyémique, tout en ne lui appliquant pas le nom qui a gågné droit de cité depuis les travaux de Renaut. — En ce qui concerne la myocardite segmentaire, voir aussi: c. med. Livr. I, 1894, p. 54—57- — Audioud et Facot-Descombes. Ann. suisses des s Tedeschi. Witch. Arch. Vol. 128, p. 185. — 0. Zsraël ibid. Vol. 133. — Ørowtcs ibid. Vol. 134, p. I (voir aussi Wiener klin. Woch. No. 50, 1889). — Oestreich. Virch. Arch. Vol. 134, p. 79. — Aufrecht. Zeitschr. f. kl. Med. 1394, XXIV, Livr. 3—4; Deutsche med. Woch. No. 43, 1894, p- 79, Beilage. 8 $. LAACHE. M.-N. Kl. fibreux instertitiels »Herzschwielen«, auxquels une grande importance est attachée tout spécialement par Ärehl! [(Pinfarctus hémorrhagique et la myomalacta cordis?| ou enfin comme la formation de graisse se substituant à la substance musculaire. Et enfin, en ce qui concerne /a sclérose des artères coronatres, cet état dont Morgagni donnait déjà la description si approfondie dans son livre » De sedibus et causis morborum«, on aurait le droit de se demander si, avec la sclérose artérielle en général, elle est à bon droit placée dans la catégorie que nous étudions maintenant. Pour ma part, je suis d'avis qu'il convient de ne pas l’exclure. Il n'est pas toujours bien facile de décider, dans chaque cas spécial, si elle est primaire ou secon- daire, attendu que ses symptômes cliniques passent par transition lente à ceux de l’hypertrophie pure, et que d’autre part, ses rapports étroits au point de vue anatomique avec les dépôts fibreux du myocarde sont mis tout-à-fait hors de doute’. Il est certain qu’on arrive ainsi à donner å la définition plus de surface et d'élasticité, mais l’image ne resterait-elle pas incomplete, si l’on négligeait d'y faire entrer l’hyper- trophie senzle par exemple? Du reste, la sclérose artérielle peut fort bien aussi, quoique d’une façon assurément fort rare, se présenter chez des sujets encore jeunes, ainsi que l’a montré Déérinef. — A mon avis, »I'hypertrophie idiopathique« des Allemands n’est donc pas non plus une maladie spéciale, mais un groupe, comprenant plusieurs affections différentes, quoique mutuellement apparentées, et parmi elles, un grand nombre de cas qualifiés si généralement à tort ou à raison de cœur graisseux. Il va sans dire que, dans le cadre ainsi défini, 1 Krehl, Ludolph: Beitrag zur Kenntniss der idiopathischen Herzerkrankungen (Deutsches Archiv für klin. Med. XLVII, p. 414). Max Radasewsky: Ueber die Muskelerkran- kungen der Vorhöfe des Herzens (de la clinique du prof. Dehio). Zeitschr. f. klin. Med. XXVII. 1895. 5—6. p. 381—410. — Voir aussi Skoda et Klob: Ausgedehnte Schwielenbildung im Herzen, Wiener med. Woch. 1856, No. 8 et 10. bo Ziegler: Myomalacia cordis Arch. de Virch. X. C., p. 20. Voir aussi »Lehrbuch«, 7iéme édition 1892, Il, p. 26—27. — Une affection de ce genre fut constatée chez le célèbre physiologiste danois, le professeur Panum, qui succomba le rier mai 1885 å une rupture du cœur; l’histoire morbide et le résultat de l’autopsie ont été publiés par le prof. 7rier dans l’Hospitalstidende no. 42, 1885, pag. 1080—93. 3 Jautain: De quelques lésions des artères coronaires comme cause d’altération du myocarde. Thèse de Paris 1878. — Karl Huber: Ueber den Einfluss der Kranz- arterienerkrankungen auf das Herz und die chronische Myocarditis. Arch. de Virch. LXXXIX. 4 Déjérine: Note sur un cas de myocardite interstitielle primitive chez une femme de 23 ans. Progr. med. 1880, No. 39. — Är. Gren: Sklerose af art. coronaria cordis. Konsekutiv Myokardit hos en 24 aar gammel kvinde. Norsk Mag. for Lagevid. 1885, p. 11—27. L’artere coronaire gauche du cœur transformée en un cordon solide, res- semblant à de la ficelle. 2 = A A Fr ; 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 9 on devra chercher å isoler autant qu'on le pourra certains sous-groupes à caractères plus restreints, ainsi qu’on la déjà fait en réalité pour la sclérose coronaire par exemple (Leyden), Huchard?). Il n'est pas non-plus indispensable que les valvules soient adsolument intactes. Voir page 7. Nauwerck® a décrit sous le nom d'endocarditis parietalis un épaississement de la partie de l’endocarde située en-dehors des orifices, et ce cas s’est présenté très-nettement chez deux de mes sujets (obser- vations I & 8). Une synéchie des feuillets du péricarde peut aussi avoir lieu dans ces cas souvent tout-a-fait chroniques, comme dans celui décrit par Aug. Koren*. — — Quant au degré de l'agrandissement du cœur, il peut varier aussi entre les limites les plus étendues. C’est justement ici que nous ren- controns le cœur de bœuf sous sa forme la plus caractéristique®. Mais d'un autre côté, nous aurions grand tort de n'avoir ici égard qu’à la quantité. Un cœur d'un grand volume peut fonctionner très-bien et par contre un cœur peu agrandi ne travaille souvent que fort mal. Il en est du cœur comme d’un autre muscle creux, l'estomac. Ce qui importe n'est pas tant la grandeur absolue de l’organe que la façon dont il fonctionne, ou son insuffisance. Pour un certain nombre des cas, on ne saurait trouver de dénomi- nation mieux appropriée que le weak heart des Anglais, terme qui, conséquemment et à bon droit, a été introduit sur le continent pour désigner la dégénérescence cardiaque au sens le plus général. — Leyden: Ueber die Sclerose der Coronar-Arterien und die davon abhängigen Krank- heitszustände. Zeitschr. für klin. Med. VIL, p. 459—487, 539—581. Huchard: Contributions å l'étude clinique de l’artériosclérose du cœur. Semaine médicale 1887, p. 484. no Nauwerck, C.: Ueber Wandendocarditis und ihr Verhältniss zur Lehre von der spon- tanen Herzermaitung. D. Arch. f. klin. Med. XXXII, 1883, p. 210—219. — Dans I'Inaug.-Dissert. de M. Sperling [citée dans le manuel de Niemeyer (1874, 1, p: 363)], un cas se trouve aussi décrit. 4 Aug. Koren: Det med. Selskabs Forhandl. p. 192; Norsk Mag. for Lægevid. Chr.a 1882. Maîtresse d’hôtel âgée de 65 ans, abus probable de l’alcool. 5 H. Heiberg ibid. p. 66 (Cœur pesant 1260 gr.) Le malade d’une complexion éminem- ment grossière, ce qui, d’après mon expérience, n'est pas rare dans cette sorte de cas. L'abus des spiritueux considéré comme cause probable. Fränkel: Zur Lehre vom Weakened heart nebst Bemerkungen über das Symptomen- bild des cardialen Asthma. Berl. klin. Wochenschrift 1880, No. 1—2. — v. Faksch, R.: Zur Lehre vom Weakened heart und der idiopathischen Dilatation des Herzens. Prag. m. W. 1880, No. 51. — Zraentzel. Idiopath. Herzvergrösserungen, 1889, p. 207. — Herz, L.: Das schwache Herz, »Weakened heart«, Le cœur affaibli. Wien. med. Woch, 28 Oct. et 4 Nov. 1893. 10 S. LAACHE. M.-N. Kl. Au point de vue de /’étiologie, nos affections offrent beaucoup d'intérêt par suite de la grande variété de leurs causes, surtout au point de vue Aygienique ou, si l’on veut, social, comparativement aux affections valvulaires, où le rhumatisme joue un rôle tout-à-fait prédominant. Comme causes prédisposantes, nous commencerons par celle qu'un certain nombre d'individus ont apportée en naissant sous forme de disposition cardiopathique (Rosenbach!, Schott”), et qu’Albertini compte comme l'une de ses trois causes principales des maladies du cœur, Uhérédité>. Tout médecin expérimenté sait fort bien que si, dans bien des familles, ce sont les poumons p. ex., qui sont le point de moindre résistance, c'est le cœur qui joue ce rôle dans certaines autres, plus rares, il est vrai. Parmi mes sujets, les obs. 28, 29, 35 et 38 appartenaient å une famille ainsi prédisposée. Il faut aussi tenir compte de l’âge: l'enfance, la croissance (Germain Sée*, Steffen”), mais plus encore, la période opposée, où la force de résistance est plus affaiblie encore, c’est-à-dire la vieillesse, où la puissante influence de la sclérose artérielle se fait spécialement sentir. Parmi les causes universelles, nous rencontrons encore la syphalis® (obs. 38, 44) et le diabete sucré? (obs. 24 et 25); mais il est encore d’autres affections de nature constitutionnelle, comme la goutte, qui peuvent produire des résultats analogues: il en est ainsi, en général, des affections qui, pour parler avec Bouchard’, se traduisent par un ralen- lissement de la nutrition. 1 Kosenbach, dans la »Kealencyclopädie« d’Eulenburg, 2me édition IX, p. 412. Schott: Zur Aetiologie d. chron. Herzkrankheiten. Berl. klin. Woch. No. 31—32, 1892, Virch.-Hirsch Jahresber. 1892, II, 1, p. 111. 3 Les deux autres causes d’Albertini sont la syphilis et la dyscrasie mercurielle, qui 12 étaient alors inséparables. 4 Germain Sée: De Vhypertrophie de croissance 1885. Voir aussi Hirschsprung: Uregel- måssig Puls i Barnealderen. Ugeskrift for Lager. Kbh. R. 3, VII. — Auchards Les pseudo-hypertrophies cardiaques de croissance. (Congrès francais de médecine interne, Lyon, Oct. 1894, La Sem. méd. no. 62, 1894. L’auteur ne partage pas tout-à-fait l'opinion de Germain See. 5 Steffen, A. Klinik der Kinderkrankheiten, II. Krankheiten des Herzens 1889. Ueber acute dilatatio cordis, Fahrb. f. Kinderheilk. XVII. 6 Sacharjin. Deutsches Arch. f. klin. Medicin XLVI, 3—4, p. 388—397. — Zhrlich: Ueber syph. Herz-Infarkte. Zeitschr. f. kl. Med. I, p. 378. — Franz Mracek: Die Syphilis des Herzens bei erworbener und ererbter Lues. Arch. f. Derm. u. Syph. Ergänzungsheft 1893, p. 278—411. T Jacques Meyer. Ueber den Zusammenhang des Diabetes mellitus mit den Erkrankungen des Herzens. Zeitschrift für klinische Medicin XIV, p. 212—240. 8 Ch. Bouchard: Maladies par ralentissement de la nutrition. Paris 1882. i 4 ‘ % r ; 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. Il Nous reviendrons plus tard sur l’influence des maladies infectieuses aigues. Quant au sexe, la maladie est surtout fréquente chez les hommes, ce qui résulte aussi des données étiologiques générales que nous allons bientôt examiner de plus pres. Comme causes déterminantes, il y en a surtout deux qui ont servi de thèmes de discussion dans ces dernières années, 1° l’alcoolisme et 2° la fatigue résultant d’efforts musculaires excessivement exagérés. L'alcoolisme, qui joue aussi un si grand rôle dans le développe- ment de l'artériosclérose, est d'une importance considérable et surtout sous sa forme spéciale de »potatorium de biere« qui est suivant les recherches intéressantes de Dollinger!, de Bauer), de Strümpell? et de Sendtner?, la cause prépondérante de l’hypertrophie idiopathique pure. La pléthore, provoquée par l’ingestion immodérée de bière (Bollinger)* et l'augmentation qui en résulte dans la pression sanguine (v. Max:- mowitsch & Riederÿ), jointe a une action nocive directe sur la musculature cardiaque, fournit l'explication de la part croissante et disputant même la première place à la tuberculose (en 1892 celle-ci ne fait que 11.71 0/0 de victimes, alors que les maladies cardiaques en faisaient 8.06 %/,) que ces affections ont prise dans la mortalité de la ville de Munich. Le »cœur de biere« (Bierherz) constitue certainement le triste revers de la médaille, je veux dire de cette bière bavaroise si justement 1 Bollinger: Nombreuses communications, en grande partie citées ici, remontant au milieu de la période 1880—go et principalement insérées dans la »Münchener medi- cinische Wochenschrift«. — Voir encore Bollinger & Bauer, Jos: Ueber idiopathische Herzhypertrophie. 1893. Festschrift zum 50-jåhrigen Jubil. d. Prof. Pettenkofer. — A. Kipp: 100 Fälle von Hypertrophia cordis potatoria. Inaug.-Dissert. 1893. München. 2 Strümpell: Ueber die Alkoholfrage vom ärztlichen Standpunkt aus. Berl. kl. Woch. No. 39, 1893. 3 Sendtner, J.: Ueber Lebensdauer und Todesursachen bei den Biergewerben. Münch. med. Abhandl. I, 2, 1891. Voir aussi A. Brünniche: Alcoholismus chronicus, cirrhosis hepatis, degeneratio myocardii. Praktikant-Kliniker, Copenhague 1892, p. 176—18o. 4 Bollinger: Zur Lehre von der Plethora, Münch. med. W. 5—6, 1886. 5 v. Maximowitsch & Rieder: Untersuchungen über die durch Muskelarbeit und Flüssig- keitsaufnahme bedingten Blutdruckschwankungen. D. Archiv f. klin. Med. XLVI, 1890, pag. 329. — Azeder: Des affections cardiaques idiopathiques. » Festschrift«, dédiée à M. le prof. Zenker. D. Arch. f. klin. Med. 1895, LV, p. S—O1. Voir encore George Mohr: Ueber Complicationen (Klappenfehler, Gefäss- und Herzmuskelerkrankungen, Nieren- und Lungenleiden) bei der idiopathischen Herzver- grösserung. Münchener med. Abhandlungen, I Reihe. 16 H. 1893. Berl. kl. W. 30. 1594. p- 699. 12 5. LAACHE. M.N. Kl. renommée, mais en même temps un côté neuf et qui n'est que trop intéressant des manifestations si multiples de l'alcoolisme chronique. On a souvent trouvé que les malades de cette catégorie sont en même temps des buveurs d’eau de vie, »schnickeurs«, endurcis: Le fait a été trop souvent constaté sous nos hautes latitudes, ce qui, disons-le en passant, ne contribue guère à améliorer la situation. Les buveurs en général ne sont pas rares entre mes malades (obs. 2,3, 4, 010,7 21,030) A peu près dans la même catégorie vient /a corpulence résultant d’une ingestion superflue d’aliments solides et liquides, avec ou sans alcoolisme, jointe au manque d’exercice corporel — »consommation de luxe« — ce qui rend la frontière entre le cœur graisseux et nos affec- tions un peu vague et comme insaisissable. Passons au surmenage physique (»Ueberanstrengung des Herzens«, |cæur force), dont Vinfluence nocive est si évidente dans toutes les affections cardiaques pleinement établies, et qui était déja regardé par les médecins des âges précédents comme suffisant à lui seul pour provoquer les perturbations les plus graves dans l’activité du muscle cardiaque. Kreysig! cite ainsi l'abus de la danse comme pouvant causer la mort chez des sujets trop jeunes. De même, des affections valvulaires et plus spécialement des valvules de l'aorte, par suite de rupture, ont été observées par plusieurs auteurs, et spécialement par Foster”. J'ai, dans les derniers temps, observé des cas de rétrécissement mitral chez 2 femmes qui faisaient toutes deux remonter leur maladie à un surmenage général, qu'elles considéraient elles-mêmes comme la cause déterminante de leur maladie. De tels cas sont naturellement loin d’être décisifs en ce qui concerne l'influence étiologique du trauma. On ne sait pas, en effet, si les valvules n’ont pas présenté plus ou moins d'anomalies avant l'accident traumatique, qui, dans ce cas, eût seulement pu jouer un certain rôle comme cause occasionnelle. L’un de ces cas offrait d’ailleurs un intérêt tout spécial: C'est celui d’une femme de marin, de Bolærne, groupe d'îles du Christiania-Fjord, qui me consulta le 21 septembre 1893. Elle déclara s'être bien portée jusqu’au mois de novembre de l’année précédente, époque où, par une après-midi d'hiver, elle se vit forcée de passer le Fjord à la rame, 1 Xreysig, Die Krankheiten des Herzens, systematisch bearbeitet und durch eigene Beobachtungen erläutert. Berlin 1814—1817. 2 Foster: Clinical lectures on the rupture of the aortic valves from accident. Medical Times and Gazette 1873. — Voir aussi Fraentzel: Centralblatt für med. Wiss. 20, 1892. — Hektoen: Rupture of the aortic valves. The North American practitioner, April 1892. A PA > a “ss AG RECHERCHES CLINIQUES. 13 > - å a prix des plus violents efforts, afin de pouvoir aterrir avant la tombée de la nuit, et échapper ainsi å un ouragan imminent. nu Grâce à ces efforts extraordinaires, elle se tira heureusement d'affaire: mais à peine å terre, elle fut prise d'hémoptysie, et depuis ce jour. elle n’a plus recouvré la santé. Elle présentait tous les signes d’un rétrécissement mitral bien caractérisé (souffle présy olique, frémissement cataire présystolique à la pointe etc.). — Quelques semaines après, je vis par les journaux, à la suite d’une annonce de décès _ = faite par son mari, qu'elle avait succombé à son mal, un an à peu près aprés qu'il se fut —_ D'après des renseignements dus au médecin qui la soignait, mon collègue M. Arup- nsen de Tönsberg, elle décéda le 19 Novembre 1893 avec tous les symptômes d'une ‘embolie cérébrale répétée. 2 L'autopsie n’a malheureusement pas été faite. C'est principalement au surmenage du cœur que revient d’après x Pl: plupart des auteurs (je citerai a cet égard, les uns apres les autres, les travaux bien connus de oh. Seitz!, de Fraentzel?, de Thurn>, de Miinzinger*, de Leyden?, et d'autres), une grosse place parmi les causes _ déterminantes des maladies non-valvulaires. A la vérité, tous les médecins ne sont pas entièrement d'accord - = LA rå . pour attribuer une part égale au surmenage comme cause déterminante. på Les convictions les plus fortes sont exprimées å cet égard par certains - auteurs français, comme Bernheim®, et Spillmann’, qui, semblerait-il, poussent les choses à l'extrême; mais il s’est aussi, du côté de I'Alle- | magne, élevé une voix isolée, celle de Schrötter®, suivant lequel le cœur 1 Joh. Seitz. Zur Lehre von der Ueberanstrengung des Herzens, Berlin 1875, ainsi que Deutsches Archiv für klinische Medicin XI—XI, 1873—1874- _ 2 Fraentzel. Hypertrophie u. Dilatation des Herzens durch Kriegsstrapazen. Archives de Virchow LVI, p. 215. le même: Die idiopathischen Herzerkrankungen, Berlin 1889. 0 8 Thurn, W. Die Entstehung von Krankheiten als direkte Folge anstrengender Märsche. Berlin 1872. 4 Münzinger. »Das Tübinger Herze. D. Arch. f. kl. Med. XIX, 1877, p- 448—47°. Remarques de 7%. Jurgensen. — 8 Leyden. Ueber die Herzkrankheiten in Folge von Ueberanstrengung. Zeitschr. f. klin. Med. XI, 1886, p. 105. 6 Bernheim. Leçons de clinique médicale, Paris 1877. T Spillmann. Arch. gen. de médecine, janvier 1876. 8 Schrötter. »Krankheiten des Herzfleisches«, Trait de Ziemssen, 2me édition, VI, 224. Voir encore: Schott: Zur akuten Ueberanstrengung des Herzens und zu ihrer Behand- lung. Verhandl. des Congr. für innere Medicin 1890. Cit. »Beilage z. Centr. f. klin. Med.« 1890, p. 84—85. = Kunze, C. F. Ueber primäre Hypertrophie und Dilatation des Herzens. D. Zettsch. für pract. Med. 1875. Ganghofner. Prager Vierteljahrschrift für pr. Heilk. 1876. Heitler. Ueber acute Herzerweiterung, Wien. m. W. 1882, No. 22. Ehrlich. Beitrag zur Lehre von der acuten Herzinsufficiens. Char. Ann. V. Sommerbrodt. Hauptbedingung f. die Ueberanstrengung des Herzens. Berl. kl. W. 1889, No. 5. 14 S. LAACHE. M.-N. Kl. ne succomberait que dans certaines conditions maladives. »La majorité du genre humain ne vit-elle pas«, dit Schrötter, »de surmenage corporel?« Pour ma part, je partage l’opinion qui veut qu'on n’exagére pas l’importance du surmenage physique. D’autres causes, et spécialement l'alcoolisme, ont ici aussi leur grande part d'influence, qu'il ne faut certainement pas perdre de vue. Ainsi, pour un des cas rapportés dans notre littérature (Gjor}), celui d'un aide-magon en pierres sèches, métier qui, comme on le sait, est des plus fatigants: dans ce cas spécial, le sujet, comme la plupart de ses confrères, était un buveur endurci. Néanmoins, s’il convient d’être un peu prudent à cet égard, on ne saurait pourtant nourrir aucun doute (cfr. aussi obs. 10), lors qu’on tient compte des observations consciencieuses attestant les dangers du surmenage. J'ai à la vérité observé moi-même, il y a dix ans de cela, un cas appartenant bien certainement à cette catégorie; dans ce cas, le trauma fut d’une telle violence et donna lieu à une paralysie si instantanée, qu’une dilatation n'eut pas même le temps de se déclarer. Le sujet était un homme de la campagne, âgé d’environ 30 ans, autrefois fort et solide, non-alcoolique et qui voulait essayer ses forces dans l’une des épreuves (»Styrkeprover«) organisées à l’établissement de »Tivoli« å Christiania. Au moment où, faisant appel à toutes ses forces, il lève le bras dans un effort violent, il tombe foudroyé. L’autopsie légale ne fournit que des résultats négatifs tant pour le cœur que pour les autres organes, mais il n . s’agissait bien cependant de mort »cardiaque«, je n’en doute pas un instant. — Faut-il donc tirer de la cette morale, que les efforts physiques un peu violents doivent être absolument bannis, afin d'épargner au cœur des risques si dangereux? Non, naturellement. Pour mieux éclairer ce sujet, nous ne saurions manquer ici d'insister sur une question qui, dans le monde entier, met actuellement les esprits en émoi et les muscles en activité, celle du Sport. Chez nous, en Nor- vége, en des temps tres-recules, ceux des Vikings et des Sagas, les exercices du corps florissaient naturellement au plus haut degré. Plus tard, on les vit tomber en décadence, et comme dans tous les pays de montagnes, n'être plus guère pratiqués que par les montagnards, comme un élément indispensable à leur existence, surtout par suite des Biach: Ueber die sogen. idiopath. Herzhypertrophie. Wien. med. W. 1883, XXXIII, 1429, 1461, 1493. Collier. Athletic exercises as a cause of diseases of the heart and arteries. Lancet 3 Dec. 1892, voir aussi le British medical Journal Dec. 1892. Krone. Functionelle Herzhypertrophie. Dissert. Würzburg 1882. Freudenthal. Idiopath. Herzerkrankung in Folge von Ueberanstrengung. Inaug.- Dissert. Breslau 1889. 1 Gjer. Idiopathisk Hjertehypertrofi. Forh. i det med. Selskab, p. 232—233. Christiania. N. Mag. f. Leg. 1880. Le sujet avait 67 ans, le poids du cœur avait triplé. RECHERCHES CLINIQUES. 15 communications défectueuses. Pendant longtemps, les habitants des villes y restèrent presque absolument étrangers. On a changé tout cela. La jeunesse des villes tient actuellement la tête et non-seulement les hommes adultes et les garçons, mais des jeunes filles aussi, des fillettes même de 6—8—10 ans, et ces dernières, croyez-le bien, n’entendent être distancées par personne: tous font des courses sur traineaux, du patinage, et plus encore l’exercice du s&?, spécial à la Norvége et autres pays septentrionaux, pendant notre long hiver de quatre à cinq mois. La course sur »ski«, patins de neige, — c'est grâce à elle que le Dr. Nansen! a pu en 1888 traverser les glaces du Grönland — exige cependant des efforts musculaires considérables, et même énormes dans certaines circonstances, lorsque, p. ex., le terrain est difficile ou imprati- cable. On s’en rend parfaitement compte, quand on assiste aux concours annuels, »Præmie-Kaprend<«, où il n'est pas rare de voir les compétiteurs, non pas tant le vainqueur même, lorsque c’est un coureur hors ligne, que ses rivaux moins heureux, arriver au but complètement hors d’haleine, avec forte dyspnée, baignés d'une sueur froide, les lèvres cyanosées, et un pouls battant de 150 à 180 par minute. Lors d'un concours de patineurs qui eut lieu ici il y a quelques années, les médecins constatèrent dans un ou deux cas une oppression considérable (commencement d'ædéme pulmonaire). Peut-être y aurait-il lieu de se rappeler ce que 7. Basch? appelait en son temps Lungen- starrheit (rigidité pulmonaire) et Lungenschwellung (enflure pulmonaire). La langue populaire de la Norvége a depuis longtemps un terme consacré [at sörenge sig], qui ne peut guère se rendre en français que par le mot de crevaison, et impliquant une notion, si obscure soit-elle, du rôle au moins partiel joué par la distension du cœur dans les accidents en question. A la suite de ces observations, le côté sanitaire de la question du sport fut, il y a quelques années, mis à l’ordre du jour de la Société de médecine de Christiania 3. I Fridtjof Nansen: Paa Ski over Grönland, Christiania 1890. 2 y. Basch: Wiener medic. Presse No. 23—24, 1888. 3 Discussion inaugurée par le feu Dr. Frantz Kier. Om »Vintersport«. Forh. i det norske med. Selskab 1891 p. 135, 155, 170 dans le N. Mag. f. Leg. Christiania. Cfr. Discussion sur les concours sportifs dans association française pour l’avance- ment des sciences. Session de Caen 1894. La Sem. méd. 1894, p. 368. Teissier. Recherches faites chez un certain nombre de coureurs après une marche forcée de So kilomètres (La pointe du cœur notablement déviée en-dehors. Le volume du cœur présentait, sauf chez deux individus, une augmentation de 1 centim. 1} à 2 centim. 1/,) La Sem. med, No. 70. 1894, p. 507. 16 S. LAACHE. M.-N. Kl. On ne put toutefois constater aucune perturbation permanente des fonctions du cœur; c'est que la jeunesse en général a tant d’elasticite et le cœur tant de forces en réserve. Mais tous les médecins furent d'accord sur deux points: d’abord le danger des abus du sport, et le mal qu'il peut faire en devenant tout simplement affaire de mode, et d'autre part, la nécessité de mesures de précaution et d'une limite d’äge à imposer dans les concours, surtout vis-à-vis de concurrents trop jeunes, les enfants restant naturellement tout-à-fait hors de cause, attendu que leur ambition dépasse souvent de beaucoup les limites de leurs forces physiques, et plus spécir lement celles de leur force de résistance. A la condition qu’on sera raisonnable et le corps suffisamment entrainé (l’alcool restant toujours, cela va sans dire, sévèrement banni), le sport sous toutes ses formes doit non-seulement être considéré comme tout-à-fait licite, mais c'est aussi, à n’en pas douter, le moyen le plus parfait de tremper les muscles du corps en général, et de fortifier le muscle cardiaque en particulier. Dans cet ordre d'idées, il est on ne peut plus instructif de résumer les recherches faites par l'École de Munich sur le volume du cœur chez diverses espèces d'animaux (Bergmann'), spécialement chez les oiseaux (Parrot?). Il résulte de ces recherches que des animaux ayant beau- coup de ressort et de force musculaire, chevaux, chiens et chamois, ou, parmi les oiseaux, pigeons, hirondelles et faucons, ont le cœur volumineux et puissant relativement à leur volume propre, mais, notons-le bien, sans dilatation, rappelant en cela, ce qu’en pathologie et sur une L. H. Petit. Trois cas de mort subite en vélocipède. La Sem. méd. no. 50, 1894, p- 401. Hallopeau, Marey, Verneuil et d’autres. A propos des exercices vélocipédiques. La Sem. méd. no. 52, 1894, p. 414; ibidem no. 53, p. 425. — M. Petit tire de sa communication à propos des exerc. vélocipédiques les conclusions suivantes: 1. Les maladies du cœur constituent une contre-indication formelle à l'usage de la bicyclette. 2. On peut considérer également la vieillesse comme une contre- indication à cet exercice. 3. Les cardiaques, les vieillards, qui s’y adonnent, s’exposent à des accidents graves, qui peuvent même être mortels. Fressel. Was muss jeder Radfahrer unbedingt wissen? 1894 (L'alcool sous toutes ses formes est banni). — W. Richardson, Sansom, Washington Isaac, Fletcher Little: »Des effets produits par les exercices vélocipédiques sur le coeur«, lettre écrite d’Angle- terre å la Semaine med. 1895, no. 5, p. 41. Voir aussi Hammond: Journal of nervous and mental diseases, Janvier 1892 et Fennings: De Vemploi du vélocipède comme moyen thérapeutique. La Sem. mid. 1892. no. 24. — Ch. Dana: La »neurasthénie pulsatile« constitue une contre-indication à l’usage de la bicyclette. Sem. med. p. 76, 1895. En ce qui concerne les efforts musculaires em général, voir aussi Christ: Ueber den Einfluss der Muskelarbeit auf die Herzthätigkeit. 2. Arch. f. klin. Med. LI, 1—2. 1 Bergmann, Josef. Ueber die Grösse des Herzens bei Menschen und Thieren. Dissert. Munich 1884. 2 Parrot, Carl. Ueber die Massenverhältnisse des Vogelherzens. Dissert. citée par Bollinger: »Festschrift«, p. 62. | q | | | | 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 17 toute autre échelle, nous appelons »hypertrophie concentrique« dans le rein granuleux typique, cas où la maladie, précisément par suite de cette espèce de compensation, peut rester latente pendant nombre d'années. Si, d'autre part, I'hypertrophie par suite de surmenage peut aussi être constatée chez les animaux (Dieckerhoff), G. Miiller*), cela ne peut contribuer qu'à éclairer d'autant mieux sa manière d’être chez l’homme. La du moins on est sûr que l'alcoolisme, p. ex., ne peut jouer absolu- ment aucun rôle. Il importe encore de signaler tout de suite que plusieurs des maladies qui nous occupent ici sont assez rares, si tant est qu'elles existent, chez nos montagnards, qui ont pour ainsi dire les sanatoria alpestres ( Terrainkurorte«) devant leurs portes mêmes. Ceci s'accorde parfaite- ment aussi avec les résultats intéressants publiés par Melle Zwanoffs dans ses recherches statistiques sur les différents niveaux en Swisse. Suivant elle, la fréquence de la mort cardiaque serait inversement pro- portionnelle à l'altitude. — Nous ne quitterons pas ce chapitre sans avoir dit quelques mots du surmenage intellectuel, qui est aussi une des causes intimes de l’affaisse- ment psychique si fréquent à notre époque, lui donnant son caractère fin-de-siècle et qui, recouvert, comme il est, d’une apparence d'énergie, n'échappe pourtant pas à l'œil attentif de l'observateur; dans cette période marquée par les merveilles de l'électricité, du télégraphe et du téléphone, où le monde évolue avec la rapidité de l’express, et où l'individu succombe si facilement, tant dans le struggle for life que dans les luttes de l'intelligence, et ou »La fatigue de vivre« s’est trouvée un sujet tout indiqué pour un romancier psychologue“. Et de fait, on peut, a bon droit, établir l'existence d'une »fatigue du cœur« à côté de la »fatigue du cerveaux, qui a depuis longtemps droit de cité dans le langage°. Il est certain que chez quelques-uns de mes sujets (obs. no. 20, 33) l'exagération du travail cérébral, surtout la nuit, et combiné, cela va sans dire, avec d'autres causes nocives (existence trop sédentaire, abus du tabac, ennuis et chagrins) s’imposait avec une force indéniable comme cause immédiate de l'affection cardiaque. Pour moi, la sclérose coronaire, outre qu'elle est l'expression même de la sénilité, représente aussi tout 1 Dieckerhoff, cité par Leyden: Zeitschr. f. kl. Med. XI, p. 163—166. Voir aussi M. Malm: M. Selsk. Forh. 1891, p. 166 et 181. 2 G. Müller: Die Krankheiten der Hunde und ihre Behandlung, Berlin 1892. 8 Zwanof Melle, citée dans le Lancet, 21 févr. 1891. 4 Allusion å un roman d’Arne Garborg: »Trætte Mend« ou »La fatigue de vivre«, Christiania 1892. 5 Voir Faccoud: Traité de pathologie interne, zieme édition I, p. 668. Vid-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 1. 2 18 S. LAACHE, M.-N. Kl. spécialement l’un des vrais symboles de »l’usure« dans la machine humaine. — Bollinger! cite un exemple, qui ne parait pas certainement bien net, de l'influence des excès sexuels?, dont on connait par expérience l'influence défavorable sur le cœur (obs. 27 et 34). Le tabac est compté de vieille date comme un poison du cœur; mais il semble douteux qu'il suffise à provoquer I'hypertrophie du cœur sans l'assistance d'autres causes nocives?. Il y a un an environ, je fus appelé å Arendal par M. le dr. A. Kittel auprès d’un malade, négociant d’une cinquantaine d'années, qui offrait des symptômes prononcés d'insuffi- sance cardiaque, tels que Zasthma cardiale et d’autres phénomènes asystoliques. Le cœur était sensiblement hypertrophie. Il avait toujours vécu régulièrement et sans excès, mais était fortement adonné à l’usage du tabac, et plus spécialement de cigares très-forts, dont il fumait généralement 16 à 17 par jour. Ses amis l’appelaient, par plaisanterie, »le plus terrible fumeur de la Norvége entière. Au cours du traitement habituel (où l’abstinence du tabac joua comme de juste un rôle capital), l’état menaçant du malade s'améliora peu-à-peu à un point considérable. Depuis longtemps il est levé, s’est remis à ses affaires, et a pu même voyager à l'étranger. Il y a pourtant encore persistance d’une certaine hypertrophie du cœur — et l’ictus cordis est assez fort, et a une certaine étendue. Nous sommes ainsi amenés à l'examen du domaine excessivement vaste des zufluences nerveuses, — des émotions psychiques. Dans la conscience populaire, elles ont toujours joué un rôle tout- a-fait par excellence, non-seulement pour provoquer les maladies du cœur, mais pour les faire empirer, quand elles sont déjà établies. Ce n'était pas sans raison quHippocrate et, après lui, Platon et Galten plagaient dans le cœur le siége de la colère. Aussi considérait-on dans ces temps reculés le cœur comme l'organe spécial, non-seulement de la vengeance, mais aussi du point d'honneur. Håtons-nous de dire que le cæur se brise moins fréquemment que ne le prétendent les romanciers. Bien connu est le cas de Boerhaave (cœur graisseux), où le malade mourut au cours d’un accès d’indignation: 1 Bollinger: »Festschrift«, p. 95. to Fraentzel: Idiop. Herzvergrösserungen, p. 211 dit: »Die Thatsache ist wohl allgemein bekannt: Zeirathen ältere Männer jüngere Frauen, so pflegt die Folge sich nur zu bald durch Zustände von Herzschwäche bemerkbar zu machen«; voir aussi Seeligmüller? Ueber Herzschwäche, Berl. kl. Woch. 41, 1884, p. 661, et Wiener med. Pr. 42, 1884: = G. Bachus: Ueber Herz-Erkrankungen bei Masturbanten. D. Arch. f. klin. Med, LIV, 1895, p. 201—208. — Bramwell: Studies in clinical medecine 1889, X, p. 184: Farvarges (Wiener med. Woch. 11—14, 1887, cité par Zenmalm) trouva pourtant å l’autopsie d'un sujet qui avait été fortement adonné au tabac, que le cœur était graisseux et dilaté. | | | 15095. :No: I. RECHERCHES CLINIQUES. 19 Un de mes collégues, le docteur Gjersee!, a publié, il y a 3 ans, une observation fort curieuse dans le même sens. D'un autre côté, les dépressions mentales peuvent intervenir comme symptômes de la maladie pleinement développée et, à leur tour, réagir sur elle d'une façon nuisible, par une sorte de cercle vicieux: j'aurai plus tard lieu d'y revenir. — L'affection du cœur par la maladie de Basedow est également, comme on le sait, rangée dans le domaine des influences nerveuses. Émotions psychiques. 1 Gjersee (det med. Selsk. Forh. Christiania 1892, p. 194—197): Cas d'une femme de 38 ans, connue pour son Caractère violent, et dont les deux sœurs et un frère sont morts de mort subite, sans qu’on connaisse en détail l’histoire de leur mort. — Un jour, le 20 septembre 1892, elle se prend d’une grande colère contre un enfant étranger qui a, dit-elle, fait du mal au sien, le poursuit en lui disant des injures, vient par hasard à frôler une fenêtre avec son front, sans qu’il en résulte autre chose qu’une égratignure de la peau et — tombe à la renverse, comme foudroyée. Z'autopsie constata la pré- sence d’une hypertrophie excentrique du cœur avec myocardite segmentaire prononcée. Le cas fut étudié de près par le professeur Å. Heiberg. Il convient de citer å la même occasion le communication faite par Bollinger: »Ueber einen plötzlichen Tod aus Angst bei einem Gefangenen« dans la Münchener medicinische Wochenschrift, No. 20 pour 1888. On s’occupa aussi beaucoup, il y a quelques annees, d’un cas survenu en Galicie et où une fille de 13 ans, élève d'une école, mourut subitement à la suite d'une punition qui, en elle-même, était bien loin de pouvoir causer la mort. Cfr. Jasinsky, Lemberg, dans la Berl. kl. Woch. No. 34 pour 1888. Voir aussi François Franck: Recherches sur le mécanisme des arrêts cardiaques causés par les impressions doulou- reuses (Gaz. hebd. de méd. et de chir. 1876, p. 773 et suiv.). Duroziez cite encore l’experience acquise par Corvisart au cours de la révolution française. Encore sous l’impression des souvenirs de la Zerreur, Corvisart n'hésite pas à dire que de toutes les causes capables de produire les maladies organiques en général, et spécialement celles du cœur, les plus puissantes sont sans contredit les affections morales (cité par Duroziez: Traité clinique des maladies du cœur 1891). Dans les archives italiennes de clinique médicale pour 1890, IV, il y a également un travail de Bassi sur les » Morte rapide per affezione morale violente«, dont j'ignore toutefois le contenu. — Parmi les animaux, on attribue surtout, comme on s’en souvient peut être, un caractère éminemment colérique et facilement irritable aux lemmings, Myodes lemmus (Lemænc), ces petits rongeurs arctiques qui se trouvent par myriades dans les mon- tagnes de la Norvége, et qui constituent une véritable plaie d'Egypte par leurs migrations remarquables, mais encore énigmatiques. Les enfants, et même aussi certains touristes, se font un malin plaisir de les taquiner en leur mettant devant les yeux la pointe d'un bâton. C'est un plaisir cruel et faisant peu d'honneur à ceux qui s’y livrent; on dit en effet, généralement, que les animaux sont pris d'une telle colère qu’il leur arrive d'en »crever« [at sprekke en Norvégien] sur place. Le fait ne parait pas prouvé scientifiquement; il n’est pas sûr non-plus, si probable que cela paraisse, que le cœur soit bien l'organe intéressé. Monsieur A. Collett, professeur de zoologie à l’université de Christiania, n’a rien constaté de pareil; mais ces animaux, au cours de leurs migrations en masse, ne sont susceptibles que d’une résis- tance excessivement faible (ils souffrent presque tous d'une maladie cutanée spéciale), et meurent pour les causes les plus futiles, ce qui semble indiquer que la tradition populaire n'est pas tout-à-fait dénuée de fondement. Voir la communication de M. Co//ett dans les Comptes-Rendus de la » Videnskabs-Selskab« (académie des sciences), Christiania, no. 3, 1595. Oo 20 8. LAACHE. | M.-N. Kl. Quant aux maladies aigues précédant les affections du cæur, je rap- pellerai principalement la fièvre typhoide), aussi peut-être le rhumatisme articulaire? (obs. 37, p. 74), mais surtout la diphtérie, dont la réputation d'exercer une influence délétère sur le cœur n'est que trop fondée. Moi- même je n'ai observé qu'un cas, terminé par la guérison (no. 30), mais K. Grön? a en sa qualité de médecin du »lazaret des diphtéritiques« a Christiania pu consacrer å ce sujet une attention toute spéciale, appuyée sur ses observations personnelles, sans qu'on ait pourtant, ni dans les cas cités par lui, ni dans ceux de F7. Fäger*, le droit de nier absolument la possibilité d’une affection rénale comme intermédiaire. — Ce dernier en fait lui-même la remarque. En ce qui concerne la grippe, voir les remarques à la page 38. Outre les causes ici énumérées, il peut encore, dans tel ou tel cas spécial, y en avoir d’autres, mais elles n'offrent qu’un intérêt restreint: L'hypertrophie par suite de déformation de la colonne vertébrale (Kypho-Scoliose®) est certainement d'une assez grande importance. Un rétrécissement du système arteriel (Fraentzel®) est à coup sûr tout aussi rare qu'un élargissement extraordinaire de son calibre (Arauspe?). On a aussi noté çà et là des traumas externes comme cause deter- minante. Ainsi le malade de Azege/® faisait remonter sa myocardite chronique å un coup reçu d’un cheval dans la région du cœur. L’hypertrophie peut de même peut-être venir de refrotdissement. Chez mon malade (obs. 1) jeune encore, il était impossible d'assigner aucune autre raison plausible à son affection. 1 Feraud: Contribution à l'étude de la myocardite aigue de la fièvre typhoide. Thèse de Lyon, 1893/94. Romberg: Ueber die Erkrankungen des Herzmuskels bei Typh.abd. Arb. aus der med. Klinik zu Leipzig 1893. Voir entre autres Alaus Hanssen: Rheumatisk Myokardit. Medicinsk Revue, Bergen, Norvége, 1894, p. 97—104. 3 Kr. Grön: Akut Hjertedilatation og kornet Degeneration af Hjertemuskulaturen i Rekonvalescentsen efter Svælgdifterit. Norsk Magazin for Lægevidenskaben 1887, p. 646—659. — Voir aussi Z Rosenbach: Myocarditis diphteritica. Archives de Virch. LXX, 1877, p. 352—370. 4 Fr. Jager: Ueber Herzvergrösserung bei Scharlach- und Diphteri-Nephritis. Münch. med. Abh., I. Reihe, 8. Heft, 1893. En ce qui concerne la myocardite scarlatineuse, sans affection rénale comme intermédiaire, voir une communication de M. Yaccoud dans no l’Union med. no. 36, 1887. 5 Neidert: Ueber Todesursachen bei Deformitäten der Wirbelsäule. Diss. München 1886. Kurzak, H.: Ueber den Tod durch Herz-Ermüdung bei Hypertrophie des rechten Ventrikels in Folge von Kypho-Skoliose. Diss. München 1884. 6 Fraentzel, O.: Ueber angeborene Enge im Aortensystem. D. med. Woch. No. 29, 1888. T Krauspe: Un cas de la policlinique de M. Nothnagel à Fribourg. Berl. kl. Woch. INOW IT; 1873. 8 Riegel: Zur Lehre der chron. Myocarditis. Zeitschr. f. kl. Med. XIV, 4, p. 328—373- | 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 21 Dans l'existence de la femme, c'est surtout la période climatérique) qui se distingue par la fréquence des perturbations de l’activité du cœur Me 7, 18, 19,20, 21,:22, 23). Les embarras cardiaques au cours de la gestation (Larcher?) sont aussi très importants. En dehors de la gestation et du climactérium, nous signalerons des affections abdominales opiniåtres avec ou sans hémorrhagies — cause sur laquelle l'attention a été appelée, il y a dix ans déjà, par l'excellent clinicien interne Ernest Wagner? de Leipzig, mort mainte- nant, et à laquelle Sébileau*, Bedford Fenwick et Lawson Tait? ont ultérieurement consacré toute leur attention au point de vue du spécialiste. Des tumeurs volumineuses, exerçant une pression sur le diaphragme, font naturellement obstacle au bon fonctionnement du cœur et des poumons. Enfin, lorsqu'il y a eu hémorrhagie, on est amené à songer å la dégéné- rescence (graisseuse) de la musculature cardiaque résultant assez fréquem- ment d'anémies post-hemorrhagiques®. Dans cet ordre d'idées, je crois devoir mentionner qu'en 1882, étant adjoint au laboratoire d'anatomie pathologique de l’université de Christi- ania, j’eus à pratiquer l’autopsie d'une femme qui souffrait depuis 14 ans d'une tumeur abdominale. La mort subite avait eu lieu le jour précédent. A l'ouverture du corps, je trouvai un kyste colossal, occupant toute la cavité de l’abdomen, et rempli de sang, sans qu’on påt cependant en fixer avec certitude le point de départ; il y avait en outre dans l'utérus plusieurs fibrômes grands et petits. Le cœur et les reins étaient l’objet d’une dégénérescence marquée, tant à l'examen macroscopique, que sous le microscope. — 1 Cfr. entre autres: Clément, Cardiopathies de la ménopause. Revue de méd. 1881. — Kisch: Die Herzbeschwerden klimakterischer Frauen. Berl. klin. Woch. No. 50, 1889. 2 Larcher: Gaz. des höp. 1857, no. 44, et Arch. gén. de mid. 1859, p. 291, et en sens contraire: Zöhlein: Ueber das Verhalten des Herzens bei Schwangeren u. Wöchnerinnen. Zeitschr. f. Geburtsh. und Frauenkrankh. I, 3, 1876. Voir encore Porak: De Vinfluence réciproque de la grossesse et des maladies du cœur, Thèse d'agrégation, 1880, et Ch. Vinay: Traité des maladies de la grossesse, Paris 1894, p. 300—325. Luxenburger: Ueber plötzlichen Tod im Wochenbett in Folge von Herzermüdung. Diss. Miinchen 1892. Un cas analogue, mais non suivi d'autopsie, a été communiqué par M. 0. Christie à la société médicale de Bergen. Il a pour objet une primipare de 35 ans. Comme cause de la mort: »Exhaustio viriume. Medicinsk Revue, Norvége, 1891, p. 420. Kisch: Uterus und Herz in ihren physiologischen und pathologischen Wechsel- beziehungen. (Congrès de Rome 1894. 3 E. Wagner: Cinquante-septitme réunion des naturalistes allemands, Magdeb. sept. 1884. Remarques au sujet de la conférence de Seeligmüller (1. c. à la page 18) sur l’affaiblisse- ment du cœur. 4 Sébileau: Revue de chirurgie 1887, p. 284. 5 Bedford Fenwick: On intra-abdominal tumors as a cause of cardiac degeneration. Brit. gynacol. Fournal I, 1887, p. 72—88. Voir aussi le Lancet, may 26 et june 2, 1888. 6 Zaache: Die Anämie, Christiania 1883, p. 32. S’accorde avec les recherches expéri- mentales de Perl: Arch. de Virchow 59, p. 39—51. — Goodhart, F.: A case of fatty degeneration of the heart after hemorrhage in typhoid feber.Transact. of the Pathol. Soc. XXXI. 22 S. LAACHE. M.-N. Kl. Les affections du foie, notamment la “ithiase biliaire (obs. 41) provoquent parfois une dilatation du cœur droit (Potain et Barié). M. Schwalbe! a même constaté une dilatation passagère des deux moitiés du coeur pendant un ictére ordinaire. Les états de collapsus se manifestant de temps å autre dans les pleurésies purulentes, et ayant pour issue la mort subite, doivent à coup sår en derniére instance étre rattachés aussi å un affaiblissement du cæur?. L'hypertrophie du cœur par suite de psendo-hypertrophie du système musculaire, qui a été trouvée par Götz? dans non-moins de 6 cas sur 70, est très- intéressante au point de vue théorique, si elle se trouve con- firmée par d’autres. Il en est de même du cas de Potain*, où une lésion du plexus brachialis a été la cause déterminante. La tentative faite par ScZatz3, il y a quelques années, pour établir une relation directe entre l’hypertrophie d'une part et le système veineux de l’autre — aux lieu et place du système artériel — n’a jusqu'ici trouvé que peu d’écho. N'oublions pas enfin qu'ici, comme si souvent d’ailleurs dans la pathologie, ce n’est pas à une cause unique que nous avons affaire, mais à plusieurs, et souvent à toute une série de causes soit prédis- posantes soit déterminantes, qui exercent simultanément leur influence sur un seul et même individu. Et plus avant il nous est donné de pénétrer dans chaque cas particulier, plus nous le trouvons compliqué au point de vue étiologique. Nous avons insisté plus haut sur la combinaison de l'alcoolisme et du surmenage physique par exemple. Il y a des cas enfin, et ils ne sont pas bien rares, où l’on ne peut constater aucune cause. Il en fut ainsi de plusieurs de mes malades, dont on pouvait donc aussi à ce point de vue, et non sans raison qualifier l'affection d’»idiopathique«. Schwalbe: Traité de médecine 1892, p. 417. 2 Le traitement de la pleuresie purulente, son principe et ses complications. Conférence faite par l’auteur dans la section de médecine au congrès de Rome. Voir la Deutsche medicinische Wochenschrift, No. 32, 1894, ou ladite conference est integralement repro- duite en traduction. — Voir aussi Blomberg: Complicationer ved det opererede Em- pyema pleurae. Meddelelser fra Rigshospitalets medicinske Afd. B. Norsk Magazin for Lægevidenskaben 1891, p. 327—337. Discussion dans les »Forhandlinger i det medicinske Selskab«, 1891, p. 16—18. 3 Cité par Eichhorst: Spec. Path. u. Therap., 4me édition, II, p. 589. 4 Potain: Semaine méd. 9, 1888. 5 Schatz: Ueber Herzhypertrophie. Berl. kl. Woch. No. 51, 1887. 3 Er å À 3 #505: No, I. RECHERCHES CLINIQUES. 23 Il ressort encore de tout ce qui précède que les affections qui nous occupent sont avant tout des maladies culturales, qu'il convient d’aller chercher dans les grandes villes plutöt que dans les campagnes. Si d’un côté, par suite de leur connexion avec l’alcoolisme, elles appartiennent plutôt au prolétariat, d'autre part, les classes aisées en sont si peu exemptes, qu'il n'est pas rare de les rencontrer aux degrés les plus élevés de l’échelle sociale. On peut en somme les qualifier a un certain degré, de »maladie distinguées ou, si Von veut, d'affection »aristocratiquec. Si nous essayons maintenant de donner une esquisse de /’individualité des affections qui nous occupent au point de vue des symptômes et du diagnostic, c'est-à-dire de ce qui les distingue des affections cardiaques ordinaires et pour ainsi dire journalières, il est impossible de nier que la grande découverte de Laénnec, l'emploi du stéthoscope, n'ait souvent contribué à induire le médecin en erreur sur la situation véritable. Ainsi qu'il était naturel, on croyait cet instrument précieux! capable de résoudre toutes les énigmes, et comme je l’ai indiqué au commence- ment, on était trop disposé à laisser de côté l’inspection ou la méthode aussi simple qu'instructive, à nous léguée par nos pères, et consistant tout simplement à appliquer la main sur la région précordiale pour se rendre compte des mouvements du cœur. Quand, actuellement, ainsi qu’il arrive souvent, on trouve les sons du cœur parfaitement normaux, sans souffles d'aucune espècel, on est natu- rellement porté à donner au cœur un certificat de »libre pratique« (obs. 27), alors même qu’un examen approfondi du cœur ou tout simplement de l'historique de la maladie eût parfaitement suffi pour mettre la chose au clair. Si donc d’une part l’existence d’un souffle ne milite pas d’une façon absolue contre l'intégrité de l'appareil valvulaire, on ne peut, d'autre part, rien conclure de certain non plus de la pureté des sons cardiaques contre l'existence d’une affection valvulaire. Je ne fais que redire des vérités bien connues, quand dans cet ordres d'idées, je rappelle ce qui se passe dans le rétrécissement mitral. 1 Il peut naturellement arriver aussi parfois que l’on entende au cœur un souffle inconstant (en général, de nature systolique), qui peut provenir de lésions insignifiantes des valvules, mais qui peut également exister sans elles. 24 S. LAACHE. M.-N. Kl. En général, avec cette affection devant soi, on risquera rarement de commettre une erreur; mais il peut parfaitement arriver qu'on éprouve quelques doutes: Pendant plusieurs années de suite et à diverses reprises j'ai retrouvé dans mon service une femme d’une quarantaine d’années, offrant tous les symptômes de l’asystolie. Le volume du cœur s’était sensiblement accrû, mais on n’avait jamais pu constater de souffles, ni de dedoublement du son secondaire. Elle mourut finalement, et à l’autopsie on trouva Vorifice mitral rétréci et livrant à peine passage à un crayon de moyenne grosseur. La symptomatologie suit naturellement dans son ensemble les lois qui régissent les affections valvulaires, dont le diagnostic est générale- ment si facile. C’est pour cette raison que je serai forcément amené a plusieurs reprises, au cours de ce travail, à m'occuper d'affections valvu- laires: c'est pourquoi aussi, mais non sans hésitation, je me suis permis de citer dans mon texte certaines histoires morbides, fondées sur des affections valvulaires, lorsque ces histoires étaient de nature à éclairer le sujet qui nous occupe actuellement. Mais, d'un autre côté, les maladies en question présentent aussi quelque chose de particulier, dindividuel, dans leur manière d’être souvent insidieuse, comme qui dirait masquée, qui rend le diagnostic d'autant plus difficile, et qui a été si bien caractérisée par un vénérable collègue, qui me disait un jour, comme résultat de sa longue expérience: »Parmi les affections du cœur, ce sont précisément les plus dangereuses dont le diagnostic est le plus difficile.« Une erreur peut avoir lieu d'autant plus facilement que les personnes intéressées, qui peuvent avoir été bâties »à chaux et à sable«, ont souvent une apparence très-bonne et même excellente, une mine très-florissante (obs. 27), alors même que l'alcoolisme n’est pour rien dans leur affection. Un de mes patients (obs. 33) était à la vérité d'assez petite taille, mais en revanche exceptionnellement trapu, et d'apparence éminemment »apoplectiquec. Mais il est d’autres cas, où l’apparence générale du malade, loin d’être bonne, est tout-à-fait mauvaise, où il est courbé et vieilli avant l’âge. Je n'ai cependant pas eu l’occasion de m’assurer de , he Peale 7 age . . z la valeur de l'arc sénile de la cornée (arcus senilis) indiqué par Stokes!. Dans les hypertrophies avec compensation, mais surtout dans les états asystoliques, les malades ont généralement dans leur habitus les 1 Voir aussi Danner: De l’arc sénile et de ses rapports avec la dégénérescence graisseuse du cœur. Arch. gén. de med. 1856, VIII, p. 401. — Haskins: Arc sénile, est-il un indice de dégénérescence du cœur? Amer. Journ. XXV, 1853. — Gaz. hebd. 1853—54. Pose No. T. RECHERCHES CLINIQUES. 25 symptômes extérieurs d'une affection cardiaque bien marquée. Je ne puis cependant manquer ici d'appeler l'attention de mes jeunes collègues sur un Zeint légèrement jaunätre, »subicterique«, le facies cardiaque de Raynaud, caractérisant fort bien les phases les plus avancées du mal, et då naturellement å la stase veineuse du foie; cette coloration, qui a generalement son maximum aux tempes, indique, avec une certaine proba- bilité, le cæur comme étant en souffrance. Des la premiere fois qu'un malade se présentera å nous avec les autres symptômes apparents de la tumeur au foie (obs. 23"), de I'hémoptysie (obs. I) ou avec l’image d'une bronchite ordinaire, cette teinte pourra nous mettre sur la voie. Si alors, par la suite de notre examen, nous trouvons l'oictus cordise à une place anormale, en-dehors et au-dessous de la papille du sein, nous serons déjà bien avancés. Mais, dans trop de cas, l'inspection (qui doit toujours se faire sous le meilleur éclairage possible, et combinée avec la palpation), ne nous sera que d'un faible secours, c'est-à-dire que la pointe du cœur sera difficile ou même impossible à trouver (même après que le malade aura exécuté un certain nombre de mouvements musculaires), par suite de circonstances fort diverses, parmi lesquelles il convient de citer l’affaiblissement de l’action cardiaque, l'existence d'un emphysème pulmonaire, l'épaisseur des téguments etc. Il n’y aurait pourtant pas trop à dire à cela, si /a percussion suffisait a mettre l’hypertrophie en évidence: mais la percussion, elle aussi, reste souvent en défaut, a moins qu’il n’y ait dilatation. Il n'est pas rare que la percussion soit entravée par un som tympanique, soit dans la région du cceur, soit dans celle du foie, se rattachant a un état de constipation assez fréquent chez les malades de cette catégorie. Mais d'un autre cöté précisément dans des hypertrophies de ce genre, ou les exemples de »cæur de bæuf« ne sont pas excessivement rares, on rencontre des matités absolues trés-développées (obs. 27), méme rappelant par leur forme, å s’y tromper, des exsudations du péricarde (C. F. Larsen?) si bien qu'on était sur le point de pratiquer la paracentése, a laquelle on ne renonga qu’eu égard å la faiblesse du malade (Emil Israel?). Il peut donc å cet égard être à peu près impossible de rien décider, et si l’on tient absolument à un diagnostic, 1 Voir aussi Fraentzel: Idiopathische Herzhypertrophie ohne nachweisbare Veranlassung entstanden und anfangs sich nur durch eine Schwellung der Leber bezeichnend. Charité-Ann. VII, 1882, p. 389—396. 2 Larsen, C. F.: Forhandl. i det med. Selsk., Christiania 1882, p. 67. 3 Israel: Stethoskopiske Meddelelser fra Kommunehospitalet. Enorm Hypertrophia cordis givende en Stetoskopi, der skuffende lignede et perikarditisk Exsudat. Poids du cœur 1000 grm. Hospitalstidende, Kjøbenhavn 1884, p. 761—767. 26 S. LAACHE. M.-N. Kl. on peut être forcé d’avoir recours å la »gymnastique de résistance, »Widerstandsbewegungen«, indiquée par Sckofti, dans laquelle le cœur se contracte et donne lieu à une certaine réduction de la matité. On devra dans tous les cas procéder aussi à la détermination de la matité relative. C’est ainsi qu’une malade (obs. 22) offrait à son entrée une matité relative occupant une largeur de 23 cm. et allant du côté extérieur de la ligne parasternale droite à la papille gauche. Mais souvent la détermination de la matité relative du cœur se heurte à des difficultés avec lesquelles nous sommes du reste spécialement familiarisés dans l’hypertrophie avec rein granuleux, où l'intensité des bruits du cœur [»cliquetis métallique« de Laénnec et renforcement du second bruit de l'aorte], combinés avec un pouls plus ou moins fort, peuvent être nos seuls repères sûrs au point de vue diagnostique. Si, dans un de nos cas (obs. I) nous avons observé le frémissement cataire, ce fait s’accorde assez mal avec la description vulgaire de la pathogénèse de ce symptôme, mais n’a rien qui doive nous étonner, . quand nous songeons au développement anévrismatique constaté dans ce cas aux alentours de la pointe du ventricule gauche. Il convient de ne pas laisser s'établir ici de confusion avec la »Tremor cordis« décrite par les anciens auteurs, qui a été remise en honneur entre autres par Leyden®, et qui consiste en un mouvement tremblé et ondulatoire dans la région cardiaque, et est le signe in- faillible d'un affaiblissement considérable dans le fonctionnement du cœur, tel qu’il a été constaté à un degré prononcé chez notre malade no. 35. Je parlais, il ny a qu’un instant, du pouls. Lui non plus, il ne présente pas toujours d'anomalies précises; mais, d’autre part, il pourra nous fournir un excellent symptôme, surtout par l’irrégularité de son rythme (à laquelle Azle? attache une grande importance pour la diagnose de la myocardite), ou par la /enteur anormale de ses battements. Nous nous rappellerons aussi le pouls souvent irrégulier des vieillards. D'un autre côté, il est tout-à-fait remarquable de voir, chez ces derniers, 1 Schott: Zur Dilferentialdiagnose zwischen Perikardialexsudat und Herzdilatation. Verhandl. d. Congr. f. inn. Medic. 1891, p. 302—316. Voir aussi Berl. kl. Wochenschr. 1891, p. 431. 2 Leyden: Herzkrankheiten in Folge von Ueberanstrengung. Zeitschr. f. kl. Med. XI, p- 141. 3 Rühle: Zur Diagnose der Myocarditis D. Arch. f. klin. Med. XXII, p. 82—100, 1878. Voir aussi Vofhnagel: Ueber arythmische Herzthätigkeit. D. Arch. f. kl. Med. XVI, p. 190— 220. Æbstein: Ueber die Beziehungen der Schwielenbildungen im Herzen zu den Störungen seiner rythmischen Thätigkeit. Zeitschr. f. kl: Med. VI, p. 97—112. .. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 27 quelles altérations peuvent intervenir dans les valvules, au point que l'orifice mitral est parfois comme emmuré dans des concrétions calcaires, sans qu’il en résulte de symptômes bien prononcés z##r7à vitam. Le degré le moins grave de pouls zvrégulier est celui où il manque seulement un battement çà et là, ce qui se traduit au sphygmogramme par une intermission, mais où en revanche peuvent se manifester un ou plusieurs petits battements, que le patient ressent lui-même, et qu’on appelle des faux-pas: il semble, dit-on, que le cœur trébuche sur lui-même. L'irrégularité peut atteindre des dimensions de plus en plus grandes, l’action cardiaque devenir de plus en plus tumultueuse, jusqu’au point où lon arrive au »delirium cordis« ou folie du cœur. Une modification particulière du rythme cardiaque est constituée par ce qu’on appelle »le bruit de galop«: on l’entendait de façon inconstante chez plusieurs de mes malades (no. 10, 16, 23, 30). Le dernier souffrait d'une affection post-diphtéritique. Leyden) Va observé dans les mêmes circonstances. Chez le no. 23 l'affection cardiaque était peut-être compliquée d’une maladie rénale. — Il convient de noter, comme une singularité assez remarquable dans ces conditions, qu'aucun changement notable n'intervient parfois dans le sphygmogramme irrégulier même en cas de guérison, p. ex. après l'emploi de la digitale. Dans son mémoire, que nous citions tout-à l'heure, Rihle utilise du reste ce fait comme un moyen diagnostique, permettant de conclure à l’existence d’une myocardite diffuse. — Pour ce qui est du pouls ralenti, 50 et 40 battements å la minute ne sont pas rares, même à 30 pulsations par minute on a vu des malades vivre longtemps. J'ai moi-même, au courant de l’année dernière, observé une malade dont le pouls ordinaire était entre 40 et 50, mais chez qui il s'abaissa graduellement å 24, pour remonter ensuite au chiffre initial, l'état de la malade s'étant amélioré (obs. 20). Rien ne s'oppose pourtant à ce que le pouls tombe encore plus bas, surtout s’il ya en même temps sclérose des artères coronaires: il pourra ainsi tomber à 20, même jusqu’au dessous de 10 pulsations par minute, mais ce dernier cas est d’une extrême rareté. Nous rappellerons ici un cas très-remarquable de M. /reng? de Sandefjord. Le pouls était 1 Leyden: Ueber Herz-Affectionen bei der Diphtherie. Zeitschr. f. klin. Med. IV, 1882. p- 346. — En ce qui concerne le »bruit de galop« voir encore Zépine, R.: Sur le bruit de galop dans l’hypertrophie du cœur. Mém. et Compt.-R. de la soc. d. sc. med. de Lyon 1881—1882, XXI, 2, p. 73—75. 2 Kr. Freng: Stenosis art. coronar. cordis med Puls paa 8 Slag i Minutet. Norsk Mag. for Legevid. 1893, p. 757. M.-N. Kl. 28 S. LAACHE. chez ce malade — marin de 59 ans — descendu dans le mois précédant la mort å 8, huit, pulsations par minute. Pareil chiffre n'a guère été observé depuis le cas analogue rapporté par MHammer*, il y a dix-sept ans de cela3. Dans la vie pratique on se trouve parfois face- a-face avec la question du »pouls ralentie, qui est peut-être le seul symptôme existant observé par le sujet lui-même, qui désire savoir quel sens il convient d'y attacher. Ainsi, il y a quatre ans, cette question me fut posée par un colonel du génie, âgé de 50 à 60 ans. Depuis l’enfance, son pouls n’avait jamais battu que 50 à 60 pulsations par minute. Comme dans les dernières années, ce chiffre avait encore baissé, et était descendu exceptionnellement à 46, il avait concu des craintes, d’autant plus qu'il avait vu une sœur mourir »d’agran- dissement du cœur«. A part cela, il se portait bien. Lors de mon examen, son pouls battait 60, était fort et régulier. Tout ce que je pus lui dire, c'est que pour l'instant, je ne pouvais constater chez lui absolument rien d’anormal. Sans doute, il faut aussi, à ce point de vue, quoique rarement, tenir compte de différences indivi- duelles. L'histoire nous parle du pouls de Napoléon I, 1 Bien que ce cas se trouve aux confins même de mon sujet — l’artériosclérose générale ayant aussi envahi les valvules — il présente au point de vue précité un sphygmogramme si intéressant que je me permets de la reproduire ici: Voir également les remarques à propos des affections valvu- laires page 24, au chapitre de la symptomatologie. 2 Hammer: Fall von thrombotischem Verschluss einer Kranz- Arterie. Wiener med. Woch. No. 5, 1878. — Cfr. dans le méme ordre d'idées: Samuelson: Ueber den Einfluss der Coronar-Arterienver- schliessung auf die Herzarterien. Zeitschr.f. kl. Med. W, p. 12—33° Cohnheim & Schultess Rechberg: Ueber die Folgen der Kranzarterienverschliessung fir das Herz. Archives de Virchow 85, 1881, p. 502—537- Huber: Ueber den Einfluss der Kranzarterien-Erkrankungen auf das Herz und die chronische Myocarditis. Arch. de Virch. 89, p. 236—258. Korczynski: Ein Fall von intra vitam diagnosticirter Embolia art. coron. cordis. Centralbl. f. klin. Med. 1887, No. 42. 3 D’après Courtois-Suffit (dans le »Manuel de medecine« de Debove & Achard, 1893, t. II, p. 299) on a même observé 5 — cinq — pulsations; les détails manquent. Ti. Fig. Reproduit avec l’autorisation de M. Areng. Pouls å S battements par minute. Bor. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 29 qui était constamment lent, quarante battements par minute (Corvisart)1. Toutefois on n'ignore pas que le »grand empereur« souffrait aussi d'épilepsie, et rien ne prouve qu'il n’y ait pas eu connexion entre ces deux états morbides: cette connexion a été à l’ordre du jour dans ces dernières années (voir ultérieurement p. 32). Chez le malade 10, nous observons au contraire un certain degré de tachycardie. Dans des cas comme ceux-ci, ou il importe de tirer un diagnostic d'aussi bonne heure que possible, nous ne devons pas non-plus dédaigner les symptômes subjectifs, quelque difficulté qu'il puisse y avoir dans tel ou tel cas à les interpréter d’une façon précise. Il n'est pas rare qu'on n'ait aucun autre élément sur qui baser un diagnostic de probabilité, et que, dans l'intérêt du malade, on ait à organiser sa médication en conséquence. Il va sans dire qu'en pareil cas les conclusions à tirer seront affaire d'appréciation. Car il n'est pas besoin de dire qu'ici comme partout ailleurs en pathologie, il faut se garder de faire une confusion avec des légions de symptômes purement nerveux, hypocondriaques, hystériques ou, si on le préfère, neurasthéniques, tous accompagnés d'angoisses, et pouvant parfois tourner å la vraie cardiophobie. Elle ne le cède en rien aux autres »phobies« sans en excepter même la syphilidophobie, au point de vue de l’opiniätrete avec laquelle elle nargue toutes les influences autres que celles purement psychiques. J'ai une malade, une femme de 40 à 50 ans, qui vient me trouver presque toutes les semaines, et ne s’en va plus tranquille qu'après s'être fait tater le pouls, parfois aussi ausculter le cœur, et après que je lui ai affirmé pour la centième fois que son cœur n'est et n’a jamais été l’objet d’aucune affection. — L'hyperesthéste de la peau dans la région précordiale (»coeur dou- loureux« des cardiaques), qui s'observe assez fréquemment (obs. 23) et å laquelle Nothnagel? a récemment consacré son attention, est à coup sur un symptôme éminemment neurasthénique, mais s’observe cependant aussi dans des maladies organiques du cœur, comme dans la myocardite. 1 Voir aussi Riegel? Ueber Verlangsamung der Schlagfolge des Herzens. Zeitschr. ve klin. Med. XVII, p. 221—290. — Blondeau: Étude clin. sur le pouls lent permanent. Thèse de Paris 1879. — Vaguez et Bureau: Sem. med. no. 10, 1893. 2 Nothnagel: Schmerzhafte Empfindungen bei Herzerkrankungen. Zeitschr. f. klin. Med. XIX, 3, 1891, p. 209—214. Voir Peter: Myocardite aigue rhumatismale et dothiénentérique. Le cœur dou- loureux. Leçon clinique. La Semaine médicale no. 13, 1891, p. 93: 30 S. LAACHE. M.-N. Kl. Quels sont donc les phénomènes subjectifs les plus habituels? Tout d’abord, les palpitations. Le malade no. 1 (hypertrophie assez considérable) fit cette déclaration caractéristique, »que son cœur battait lourdement«. De même que, dans les maladies de l'estomac, le malade sent »qu'il a un estomac«, nos malades ne tardent guère non plus à sentir »quwils ont un cœur«l, et doivent se tenir pour avertis. Les malades se plaignent aussi fréquemment comme de »courants chauds«, d'une espèce de tremblement ou de vibration, parfois comme d'un »chatouillement« (obs. 27), qui n'est pas nécessairement désagréable en lui-même, mais que le malade naturellement ressent comme une anomalie. Ou bien encore, il éprouve de véritables douleurs, variant depuis les degrés les plus restreints, se traduisant par des lourdeurs (cfr. plus haut), des pressions, ou des points, jusqu'aux sensations douloureuses les plus aigues, jusqu'à la douleur si omineuse et si extensive, qui porte le nom d’angine de poitrine, donné par Heberden, et à qui Von a attaché beaucoup d'importance pour le diagnostic, et spécialement pour celui de la sclérose coronaire. D’autres fois, les douleurs, au lieu d’avoir leur siege dans le précordium, se manifestent sous la forme d'une constriction de la region jugulatre, ce qui est une forme excessivement pénible, ou bien elle se transporte dans le dos, dans la région de l’omoplate gauche, ou dans la région interscapulaire, où suivant l'expression drastique, mais probablement par trop vraie, d'un collègue atteint de ce mal, elle était ressentie comme deux griffes enfoncées dans les chairs. Ces sensations douloureuses s’accroissent dans toutes les circonstances habituelles qui, conformément à l'expérience, font empirer l’état de l'individu dans les maladies du cœur, comme la récubation sur le côté gauche p. ex. Quand les douleurs, ce qui arrive quelquefois, ont leur siége dans l’epigastre, avec ou sans embarras dyspeptiques, ou dans l'abdomen, il en résulte aisément des difficultés de diagnostic. Nous y reviendrons ultérieurement. Des douleurs de nature indéterminée dans les diverses parties du corps — de celles qu'on appelle en général douleurs rhumatoides — peuvent également se manifester comme symptômes prémonitoires d'une catastrophe imminente, de la menaçante paralysie cardiaque. Dans un cas de rupture du cœur qui en son temps fut très-célèbre en Norvége, il y avait douleurs des deux bras (et non-seulement du bras gauche), ce qui avait commencé par égarer le diagnostic ?. 1 Le cardiaque »sent son coeur«, comme l’a dit Maurice Raynaud, cité par M. Bourges dans le manuel de médecine par MM. Debove & Achard, t. ll, 1893, p. 113. 2 Otto Lund: La maladie du prof. Schweigaard. Forh. i det med. Selsk. 1870, p. 28—30. | > såk 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 31 Plus pénibles encore que les douleurs sont peut-être les embarras respiratoires — asthma cardiale — dont l'intensité est sujette å des variations considérables, mais il est heureusement rare qu'ils atteignent des dimensions aussi exagérées que chez mon malade no. 35, qui était forcé de rester des jours entiers assis sur le bord de son lit, et qui ne furent dépassées, à ma connaissance, que chez ce collègue, si durement éprouvé, auquel je faisais allusion plus haut: Ce malade était — comme je le disais — un médecin, âgé d’une soixantaine d’années, homme exceptionnellement bien doué et universellement considéré, qui dès l’époque où il était jeune étudiant, n’avais jamais cessé de mener l'existence la plus intensive, spécialement en qualité de député, prenant à la politique la part la plus vive et la plus active. Il avait pour médecin le dr. Unger-Vetlesen, avec qui j'eus l’occasion de voir le malade. Il soufirait énormément, non-seulement des douleurs décrites ci-dessus, mais encore et surtout de dyspnée, atteignant parfois un degré tel, que l’unique adoucissement possible consistait à rester levé, debout et les bras étendus; appuyé sur sa fidèle épouse et sur son fils, il restait — je n’exagère nullement — des heures et des jours entiers dans la même position, jusqu’à ce que les uns et les autres tombassent de fatigue pour quelques courts instants. L'autopsie montra qu'il y avait bien, comme on le croyait, un degré moyen d'hypertrophie et de dilatation surtout du ventricule gauche, avec sclérose des artères coronaires. En somme, il n’y a pas dans toute la pathologie, même sans en excepter le cancer, de maladies plus douloureuses et plus pénibles, surtout en raison des »angoisses précordiales« inexprimables occasionnées par elles, que celles du groupe dont nous nous occupons en ce moment. — ~ On constatera sans trop de surprise, j'insiste a dessein sur ce point, que la respiration peut dans cette maladie revétir une forme intermittente du type Cheyne-Stokes (Berner! Ce type se manifestait aussi d'une fagon marquée dans les observations no. 9 et 32. — Les phénomènes présentés par le systéme nerveux sont souvent très-caractéristiques et forment dans certains cas comme le noyau central de l'image pathologique. On ne s'étonnera pas de trouver que le sommeil laisse si souvent à désirer, lorsqu'on se rappellera que plusieurs de ces phénomènes, ce qui est tout-à-fait désespérant, semblent attendre, pour se manifester, le moment précis où le malade a compté dormir, et que les malades 1 Berner, Hj.: »Cheyne-Stokes’« Respiration som Symptom ved idiopatisk Hjertehyper- trophi. Forh. i det med. Selsk., Christiania, 1882, p. 160. 32 5. LAACHE. M.-N. Kl. dont il s'agit ici sont déjà souvent, et par suite d’autres circonstances, si sujets à linsomnie. x Ce peut aussi être par suite de vertiges que le malade est amené a consulter (obs. no. 27). Voir aussi obs. 44, p. 77, oü le malade se plaignait toujours de »vide dans la téte«. De lå aux accès syncopaux (obs. 44) pouvant parfois se renouveler incessamment, jusqu'a ce que le malade succombe enfin pendant l’un de ces accès, la transition est lente et imperceptible. — Aussi bien, les accès syncopaux en général ont-ils, au moins dans une certaine mesure, leur point de départ dans le cœur. C’est ici l'endroit de parler des convulsions, de »l’Epilepsie du coeur« déjà citée par SZokes!, et qui a été naguère l'objet d'une discussion à la Société de médecine interne de Berlin’. Elles reposent aussi sur le même fondement, l’anémie cérébrale (Kussmaul- Tenner). J'ai moi-même observé ce symptôme chez deux malades (obs. I et 20). Il fut aussi constaté chez ce patient de M. /reng, dont le cœur battait 8 pulsations par minute3. Il est å peine besoin de signaler que dans certaines circonstances, il pourra se rencontrer des faits de paralysie par suite d’apoplexie ou d’embolie cérébrale. 1 Stokes: Diseases of the heart and aorta, dans la traduction allemande bien connue de Lindwurm. 1855. 2 Rosin et autres: Der Zusammenhang zwischen Epilepsie und Herzkrankheiten, D. med. Woch., No. 46 & 49, 1893, ainsi que Semaine med., no. 64, p. 509, 1893. Hambursin: Ralentissement permanent du pouls; attaques épileptiformes. Acad. de med. de Belgique, Za Sem. med. no. 5, 1887. Beckler: Münchener med. W., No. 23, 1890. Hanot: Pouls lent permanent avec attaques épileptiformes et syncopales. La Sem. méd. no. 36, 1894, p. 288. Lemoine: Revue de med. no. 5, 1887. — Vaquez & Bureau: Du pouls lent permanent. La Semaine med. 1893, p. 72. Voir aussi Huchard: »Le cerveau cardiaque«, Bull. med. 18—19, 1891. — Bagot: Des complications cérébrales des affections cardiaques. Thèse de Paris 1881. Mickle: Brain, july 1889. Voir aussi Giraudeau: Rétrécissement mitral et hystérie. Arch. gén. de med. nov. 1890, p. 538. Douty, H.: The mental symptoms of aortic regurgitation. Lancet aug. 22, 1884. — Legrand du Saulle: Des accidents cérébraux dans les maladies du cœur. Etat mental des cardiaques. Gaz. des höp. 29, 1884. Voir aussi Humphrey: Les maladies des vieillards. B. m. Journ. 30 july 1887. Voir encore les cliniques bien connues de vieillards par MM. Geist, Durand-Fardel et Demange. 3 J'ai eu récemment l’occasion d'observer un cas très-intéressant, que M. Rynning, médecin de la marine, å Horten, m'avait fait Pamitié de m'adresser, et ow les accès étaient en rapport direct avec la fréquence du pouls. Le patient, canonnier de la flotte, ågé de 59 ans, avait depuis un an environ, et sans pouvoir en deviner la cause, souffert d’évanouissements fréquents, au cours desquels se manifestaient aussi les contractions convulsives des membres, et surtout des bras. = 1895. No. I. RECHERCHES CLINIQUES. 33 Je ne puis quitter ce sujet des phénoménes nerveux sans parler des changements intervenant dans l’humeur et dans le #mpérament du malade. Dans deux de mes cas (obs. 35 et 36) ils étaient assez carac- téristiques. Tous deux, ces malades étaient on ne peut plus irritables, difficiles å vivre, et d'humeur fort atrabilaire. On m'objectera, non sans raison, qu'il en est de même çà et là dans toutes les maladies, et que les hommes ne sont pas tous des anges de patience; je maintiens cependant que, dans ces deux cas, la faute en était probablement au mal cardiaque, avec son accompagnement d'insomnie et de douleurs, d'angoisse et de dyspnée. On a du reste aussi, dans des affections valvulaires, ainsi que parfois dans l’anévrisme de l'aorte, constaté des changements pouvant atteindre la dimension de phénomènes de véritable psychose. Notre malade no. 9 commença peu-à-peu et continua assez longtemps à délirer; il avait des hallucinations très-prononcées. Voir aussi obs. 36, p. 74. A coup sår, il peut, dans les derniers jours précédant la mort, se manifester des phénomènes cérébraux sous forme de délire, de somnolence, d'état comateux, etc.; je n’en parlerai ici que pour compléter l'image de la cachexie cardiaque (Andral) survenant dans ces conditions, et avec laquelle les maladies valvulaires nous ont déjà familiarisés. — Son pouls était trés-lent; lorsque je l’observai, il variait entre 36 et 40, et était d’une régularité complète. Fig. 2. Lui-même, ainsi que sa fille, qui l’accompagnait (ils faisaient tous deux l'effet d’être dignes de foi), avaient constaté généralement de 30 à 32 pulsations par minute. Les accès n'avaient pas lieu quand le pouls était aussi ralenti, mais au contraire lorsqu'il s’accelerait et atteignait de 53 à 60 par minute. Dans à J = a quoi s’en tenir, et comme il le disait lui-même, il était toujours sur I qu'il était dans mon antichambre et quoiqu’il s’y trouvät avec un personnes, il était au contraire, »sür de lui«, son pouls, comme pas le chiffre de 4o. Quand I’accés est passé, le pouls redescend au chiffre antérieur, non d'un seul coup, mais avec une période intermédiaire de pouls irrégulier. Il m’a paru intéressant de citer ce cas, comme se rapportant å la question si actuelle de Pépilepsie cardiaque; mais je ne l’ai pas fait figurer dans ma »casuistiquee, atten entendait par tout le coeur un souffle systolique prolongé, analogue au bruit que scie: il y avait donc, suivant toute probabilité, une affection valvulaire. Le volume du cœur n'était pas sensiblement accrü; et il y avait, du reste, lieu de croire à l'existence artériosclérose. Wo Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 1. 34 S. LAACHE. M.-N. Kl. J'arrive maintenant å des phénomènes d'un tout autre ordre, relevant de la digestion. Nous savons tous combien l'estomac est susceptible chez tous les cardiaques. Je connais, par exemple, un fonctionnaire des forêts, homme d’un certain âge, souffrant d’une angine de poitrine, par suite, sans doute, de sclérose des artères coronaires, et qui est forcé de vaquer à jeun à presque toutes ses affaires. Il se contente d’un minimum de nourriture, mais malgré cela, il est presque impossible pour lui de rien faire après les repas. Voir aussi obs. 38, p. 76. Il peut en outre, comme je lai déjà indiqué, survenir des douleurs spontanées de l’épigastre ou de l’abdomen, dont la littérature spéciale ne s’est guère occupée, mais méritant cependant une certaine attention, vu qu’elles sont de nature a rendre l’image de la maladie bariolée et méconnaissable. J'ai eu, il y a un certain nombre d’années, l’occasion de voir une péricardite, chez un malade opéré de l’empyeme, débuter sous la forme de douleurs abdominales prononcées, auxquelles ne vinrent s'associer qu'ultérieurement des phénomènes cardiaques bien caractérisés; et j'ai récemment eu en traitement deux malades — hommes d’un certain âge — tous deux atteints de symphyse cardiaque, et se plaignant continuelle- ment de douleurs abdominales. A vrai dire, chez l’un d'eux, il se déclara ultérieurement une ascite, mais, dans l’autre cas, l’autopsie donna un résultat tout-à-fait négatif en ce qui concerne l'abdomen. Naismith! insiste expressément sur les douleurs abdominales comme symptômes d’hemorrhagie intra-pericardiale, et rend compte, entre autres, d'une perforation du ventricule gauche, constatée à l’autopsie, provenant d'un coup de pointe, et où les douleurs étaient ressenties, non dans le pré- cordium, mais dans le bas-ventre. Otto Lund? appelle l'attention sur les vomissements comme symptôme initial dans des circonstances analogues, et il rapporte un cas de rupture du cœur, où ce symptôme se présentait à un degré marqué; il en fut de même dans la maladie à laquelle suc- comba le professeur Panum, et dont les détails, comme nous lavons indiqué plus haut, page 8, sont rapportés par Trzer?. 1 Naismith: Lancet, 1885, Vol. Il, p. 59. — Voir aussi Destureaux: De la dilatation du cœur droit d’origine gastrique. Thèse de Paris 1879. — Åman: Gastricisme et para- lysie du cœur. Zira (Gothenbourg) 11, 1886. — 0. Rosenbach: »Digestive Reflex- neurose« dans sa clinique des maladies du cœur. Vienne 1894. — » Herz- oder Magen- ; krank?« est le titre assez caractéristique d'une communication des années dernières [Th. Kirsch: D. med. Woch. No. 32, 1892]. — Grouzdew: De Vangine de poitrine, d’origine gastrique. Za Semaine médicale 1895, p. 16. — Brisseaud: Étude sur les troubles gastriques dans les maladies du cœur. Thèse de Paris 1880. 2 Otto Lund: Ruptura cordis. Det med. Selsk. Forh. 1869, p. 103—105. 3 Trier: Hospitalstidende, 21. Oct. 1885. Voir aussi: Cbl. f. kl. Med. No. 38, 1886, | 1805. Not. RECHERCHES CLINIQUES. 35 ~ - Kr. Grön), dans ses cas de paralysie du cœur à la suite de diphtérie, rencontra aussi des symptômes abdominaux propres å mettre le médecin sur une fausse piste, en lui suggérant peut-être l’idée d’une péritonite ou même d'une occlusion intestinale. 0. Rosenbach? mentionne la pression de l’&pigastre, en connexion avec l'existence d'une urine spastique, comme concluant en faveur de la nature nerveuse et contre la nature organique d’une affection cardiaque donnée. — L'urine se conformera d’ailleurs aux lois habituelles régissant les maladies valvulaires du cœur. Il pourra y avoir albuminurie, et si l’on ajoute à cela l'existence de »cylindres« de plusieurs espèces, il sera difficile, sinon impossible, dans certaines circonstances, d'établir un diagnostic différenciant l'affection primaire du rein d'avec l’hypertrophie secondaire du cœur (obs. 23, 36). En tout cas, il n’y aura pas lieu d’être trop étonné en pareil cas, si l’autopsie révèle l'existence d'un rein granuleux, ayant déterminé la maladie. — Parmi les autres phénomènes, on a signalé l'Aydropisie comme pouvant parfois faire défaut, ce qui est un fait digne de remarque. Il en fut ainsi dans mon observation no. 35 où, malgré des phénomènes dûment asystoliques fréquemment répétés, l’œdème ne s’observa que peu de temps avant la mort du malade. | Mais d'autre part, on voit aussi, quoique plus rarement peut-être, qu'il en est de même dans les affections valvulaires, surtout dans les cas d'insuffisance de l'aorte, sans que, lå non-plus, on puisse fournir une explication précise du phénomène. Dans un cas (forgeron de 48 ans, antérieurement atteint de syphilis), il y avait commencement de gangrène au pied droit’, sans qu'on put cependant en retrouver clairement la cause. Je n’eus malheureusement occasion de faire d’observation personnelle qu’après la mort du patient. 2 Le coeur hypertrophié (poids 460 grammes) était atteint de dégénérescence graisseuse. 1 Kr. Grin: N. Mag. for Legevid. 1887, p. 653. 2 Realencyclopådie d’Zulendurg IX, p. 407. 3 Voir aussi Z. Neumann: Myocarditis fibrosa, Aneurysma cordis, Embolia art. ab- dominal., Gangræna pedis utriusque. Char. Ann. 1883, 246--257. — Voir aussi: Fraentzel, idiop. Herzvergr. I, p. 133—134. 3* 36 S. LAACHE. M.-N. KI. Dans toutes ces affections, le pronostic est naturellement chose fort grave. Une compensation, à supposer même qu’elle puisse avoir lieu, sera toujours assez incertaine, tandis qu’un état asystolique aura toute facilité pour s'établir. Cependant, il ne faut pas non-plus voir l'avenir sous des couleurs trop sombres. Il est évidemment assez rare que le malade, comme dans mon observation no. 33, où la maladie avait le caractère de la »dilatation aigue« des auteurs, puisse ultérieure- ment contracter une assurance sur la vie, et être rangé dans la toute première classe; il ne faut pourtant pas non-plus oublier que certaines de ces affections, comme la myocardite interstitielle, sont des états éminem- ment chroniques, mais qui peuvent durer fort longtemps et même, grâce à un heureux concours de circonstances, spécialement par un traitement approprié, s'améliorer ou au moins rester stationnaires pendant un certain temps. A ce point de vue, je crois devoir signaler la malade faisant l’objet de mon observation no. 37, qui, après avoir souffert des phénomènes asystoliques les plus prononcés, éprouva une amélioration telle qu’elle put émigrer en Amérique, d'où elle adressa une lettre de remerciments aux médecins de l’hôpital qui l'avaient soignée. Au dire d’un de mes collègues norvégiens actuellement émigré dans le même pays, elle a subi depuis plusieurs accès violents, mais s’en est toujours bien tirée grâce à la digitale et au repos (voir aussi le cas très-intéressant no. 22). Il arrive fréquemment que ces malades sont plusieurs fois de suite renvoyés de l'hôpital, comme étant l’objet d'un mieux sensible. Je partage à cet égard l'opinion de Xigal? dans sa leçon clinique récemment professée à l'hôpital Necker. Et quand enfin survient la #ort, il ne faudrait pas croire qu’elle soit toujours excessivement rapide (obs. 7, 38). On prétend ordinairement que ce mode de décès a beaucoup augmenté de fréquence de nos jours, opinion qui n'est pas peut-être sans quelque fondement, quoique la statistique reste muette à cet égard, et quoique autrefois, aux temps de Zancisi, comme nous l’avons vu au commencement de cet ouvrage, la mort subite ne fat pas inconnue non plus. De fait, on ne peut guère ouvrir un journal sans y voir relater des cas de mort subite, survenues, ajoute-on, par paralysie du cœur. 1 Voir Ruppin: Rückbildung einer Hypertrophie des Herzens bei einem Erwachsenen. Med. Convers-Bl. 1832, II, 380—384. 2 Rigal: Évolution et pronostic des myocardites chroniques. La semaine médicale No. 73, 1893. ER ad a a m DE) 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 3} On trouve aussi de pareils cas décrits dans la littérature médicale de presque tous les pays. Pour la. Scandinavie, je citerai A. Key! et Hedenius? en Suède, Trier? en Danemark et Offo Lund* en Norvège. On voit souvent aussi les rangs des médecins s'éclaircir de cette façon 5. Pourtant, on aurait grand tort de croire qu'il en soit toujours ainsi. Le contraire est justement assez fréquent. Nous voyons maintes fois des cas ou le malade meurt, pour ainsi dire »pouce par pouces au milieu de phénomènes (hémorrhagies pulmonaires etc.), avec lesquels nous sommes familiarisés dans le rétrécissement mitral p.ex., et que je n'ai donc pas à décrire ici. L'organe malade, le cœur, fait dans certaines circonstances preuve d'une force de résistance presque absolument in- croyable, ce qui explique comment Haller pouvait, en son temps, lui décerner l’Epithete d'ultimum moriens. Le devoir du médecin vis-à-vis de malades timides et de leur entou- rage, c’est tout d’abord d'essayer de les rassurer les uns et les autres. Parfois, et surtout dans les classes élevées, le malade demande au médecin, s'il mourra subitement ou non, affirmant »qu'on peut sans scrupule lui dire toute la vérité«; »qu'il est préparé à tout«, etc. alors qu'une réponse affirmative du médecin produirait probablement un effet fatal. Dans la vie pratique, il convient, pour ce qui est de la durée de la maladie, de se garder d’un. pronostic trop pessimiste. Chez ma malade déjà citée (obs. no. 20) — avec 24 pulsations à la minute, il y eut amélio- ration, et la malade vit encore å l’heure qu’il est. — Parmi les causes déterminant la mort, et autres que la paralysie du cœur, je nommerai encore la rupturef, a laquelle j’ai déjà fait allusion une fois ou deux (page 34 p. ex.), et qui causa la mort dans mes obs. no. 39 et 42. On serait même en droit de s'étonner qu'elle ne survienne 1 A. Key: Nord. med. Ark. 1871, No, 12, p. 3. 2 Hedenius: Upsala läkareforen. Handl. XXII, 8. Beer Lt, 4 Otto Lund: Pludselig Død ved akut Ødem og Hyperämi i Lungerne. N. Magazin f. Lægevidenskaben. 1878, p. 440—453. 5 P. ex. le rédacteur infatigable de la D. med. Woch., le Dr. S. Guttmann, récemment enlevé par une mort prématurée, Voir le no. 5, pag. 113 de ce journal pour 1894. 6 Voir Meyer, G.: Zur Kenntniss der spontanen Herzruptur. D. Arch. f. klin. Med. XLIII, p. 379—408. — Voir aussi 0. Lund (1. c.), O. Lund et E. Winge: Med. Selsk. Forh. 1869, p. 103—105; Zidemand, ibidem 105; Z. Voss ibid. 120. A. Mossé: Rupture spontanée du cœur survenue pendant le sommeil. Lésions des artères coronaires. Gaz. hebdom de Montp. 11. 1889. Revue des sc. méd. No. 67. — Cruveilhier a également un cas très-instructif dans son atlas d'anatomie pathologique de la rupture de cœur. Une bibliographie détaillée dans le Virch.-Hirsch Jahresbericht 1885, p. 187 et 1856, 2., p. 64. 38 NBSDAACHE, | MNA pas plus fréquemment, surtout comparativement å l’anévrisme de l’aorte, lorsqu'on songe non-seulement à la dégénérescence de la substance musculaire, mais encore à l’amincissement considérable de la paroi fragile du cœur qui est si manifeste p. ex. dans l'obs. no. 1. En 1882, alors que j'étais attaché au laboratoire pathologico—ana- tomique, j’eus l’occasion d'étudier un cas de rupture trés-intéressant et assurément fort rare: la préparation anatomique venait d’un médecin de campagne (Distriktslæge), agé de 75 ans, et qui avait pendant assez longtemps manifesté des symptômes cardiaques: la rupture s’était produite en travers du grand muscle papillaire du ventricule gauche. On conserve dans le musée de pathologie du »Rigshospitalet« une préparation fort belle, provenant d'un fonctionnaire public de 74 ans: c'est un cas véritable d'anévrisme partiel du cœur, qui a été décrit par -Holst et H. Heiberg (cfr. obs. 40). — — Il est clair qu’un effort exceptionnel peut être la cause occasionnelle de la paralysie du cœur. C'est ainsi que Looft? a observé un cas de mort subite survenue après un violent accès de toux; mais, après tout, rien ne s'oppose a ce que cet accès n'ait été de nature secondaire et symptomatique. — Les maladies intercurrentes sont naturellement fort critiques, p. ex. la pneumonie (obs. 5, 6); de même linfluensa (obs. 9, 26), qui joue d'ailleurs à l’heure actuelle un rôle si universel dans l’étiologie de presque toutes les maladies, sera souvent mise en cause par les malades; mais en réalité, la grippe semble en général n'avoir que peu d'affinité avec les affections du cœur et spécialement avec la catégorie dont nous nous occupons ici. L'apoplexie peut naturellement aussi être la cause dernière de la mort (obs. 13—18). Il est important, spécialement au point de vue pratique, de noter la recommandation faite par Zräntzel* de ne pas trop employer pour l'usage interne les eaux minérales riches en acide carbo- nique, comme celles de Marienbad, Kissingen, Tarasp, Karlsbader Sprudel® et autres: il rappelle qu’on a vu assez fréquemment la mort survenir par apoplexie pendant une saison passée à ces etablissements. — 1 Holst & H. Heiberg: Aneurisma varicosum cordis. Forh.i det med. Selsk. 1871, p. 220. — Skrzecska: Aneurisma ventriculi sinistri cordis. Virch. Arch. XI, p. 176. — Leyden? Aneurisma cordis, D, med. Zeitg. No. 13, 1885. 2 Looft: Demonstration af Præparat i Bergens Lægeforening. Med. Revue 1891, p. 43. 3 Die Influenza-Epidemie 1889/90, par Leyden & S. Guttmann. Bergmann, Wiesbaden 1892. 4 Fräntzel: Die idiopath. Herzvergrösserungen 1889, p. 102. 5 Cit, par Niemeyer, gieme éd. I, p. 344, Note. x 3 i * 4 3 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 30 Avant de finir, quelques mots sur le Zraitement à appliquer: on n'exigera pas de moi que j'épuise ce sujet, ce qui reviendrait à passer en revue le traitement cardiaque dans sa totalité: je me bornerai donc à en esquisser quelques traits. Lorsque, pour employer une expression populaire, le cœur a été déclaré »en faillite«, notre but doit être d'établir une compensation, et, la compensation une fois établie, de faire ce qu'il faut pour l’entretenir. On peut y parvenir par des voies différentes. Parmi les médica- ments proposés — et leur nombre est légion — nous employons ici aussi, ‘suivant les cas, la digitale, l’iodure de potassium, le strophantus etc., ce dernier généralement assez inoffensif dans son efficacité. Une méthode probablement ancienne!, et qui consiste à »exercer«, à en- trainer le muscle cardiaque, a naturellement été appliquée jadis chez des hommes corpulents, chez des gens ne se promenant guère qu'en “voiture, etc. Mais, comparativement à la méthode diamétralement opposée, consistant à ménager le cœur, méthode employée journellement par le médecin, et à laquelle les malades eux-mêmes et leur entourage ont instinctivement recours, on peut dire que l'entrainement du cœur .n’a été que tout récemment élevé à la hauteur d’une méthode théra- peutique par Oertel?, dans son célèbre travail, datant à peine d'un dixaine d'années3. Toutefois, ici comme ailleurs, les moyens les plus efficaces doivent être mis en œuvre avec prudence et critique. En cas de doute, mieux vaut s’en tenir aux vieux moyens, qui sont bien mieux connus, le repos, la tranquillité, le lit, le régime lacté (ce dernier souvent extrémement utile) etc. etc., pour passer plus tard à un exercice sagement mesuré, promenades, gymnastique, etc. etc. 1 Ziemssen—Wiesbaden, nomme Stokes comme son garant quant à l'utilité de l’équi- tation dans des cas d'insuffisance de l’aorte (dont Stokes lui aurait montré un exemple frappant, avec preuves à l'appui). Mais le procédé, alors même qu’il n'était pas érigé en système, remonte bien plus haut dans l’histoire. Pour ceux qui passent leur vie dans une chambre ou à leur pupitre de travail, ou qui, lorsqu'ils se promènent, se promènent en voiture, l’injonction du simple bon sens a toujours été: Debout, au grand air, de l’exercice! Le dr Ziemssen communique pourtant à cette même occasion un fait pouvant jusqu’à un certain point servir de contre-partie à ce qui précède; Stokes lui montra un culti- vateur, affecté, lui aussi, d'une insuffisance de l’aorte et qui s'était bien trouvé du labour; mais il succomba peu de jours après à une péricardite. Le cœur fut pesé par le dr Ziemssen et pesait ses 2 kilogr. Congrès de méd. interne 1888. 2 Oertel: Handbuch der allg. Therapie der Kreislaufsstörungen 1889, p. 102. Aussi: Die diätetisch-mechanische Behandlung der chronischen Herzmuskelerkrankungen. Klinische Zeit- und Streitfragen WI, Livr. 1—2. Vienne 1889. Voir aussi: Verh. des Congr. f. inn. Med. 1888. 8 Voir entre autres Zichtheim: Verh. des Congresses für innere Medicin 1888. 40 S. LAACHE. M.N. K L’hydrothérapie peut rendre des services. Même les bains, autrefois objet d'horreur en cardiothérapie, ont été assez fréquemment utilisés sous forme de bains d'acide carbonique (Nauheim, Cudowa, ainsi qu’en Scandinavie ?). Ici aussi, il importe de ne pas tomber d'un extrême dans l’autre. Dans mon obs. 12 le malade était un fanatique des bains de vapeur; il les employait, comme tant d’autres personnes, sans demander conseil au médecin, et ce fut au bain que la mort par apoplexie vint le surprendre. —- Les saignées répétées et une diète frugale étaient déjà employées par Valsalva et Albertini. En fait de médicaments pharmaceutiques il y a naturellement tout d’abord la digitale et ses différents succédanés, liodure de potassium (ou de sodium) etc. etc., qui, en thèse générale, ne déméritent pas de leur vieux renom. Dans certains cas, voir p.ex. mon obs. 37, le strophantus a fait preuve d’une action remarquablement bonne et relativement sûre. Les moyens incitants (zncitantia), cette classe principale de remèdes, sont très-employés à notre époque, et fréquemment avec juste raison, pour combattre la débilité cardiaque. Encore plus actives que les injections camphrées sont les seringues à éther sulfurique, qui sont absolument indispensables quand le malade est menacé de collapsus. Dans un cas (obs. 23), ces dernières semblèrent même provoquer un changement dans l’image de la maladie, qui jusque la semblait désespérée. Ceci me rappelle que Damöderger? nous parle d'un malade, chez qui s'étaient peu-à-peu déclarés des symptômes d’in- suffisance cardiaque. Son médecin eut l’heureuse idée de lui appliquer des injections subcutanées d'éther: leur action fut »eine wahrhaft zauber- hafte«. La dyspnée disparut, l’œdème rétrograda, la diurèse remonta a plusieurs litres par 24 heures, et le mieux fut tel que le malade put ultérieurement se soumettre au traitement d’Oertel. — Dans les stades ultérieurs de la maladie, la mission du médecin est plutôt d’adoucir et de soulager. Cette mission n'est pas de médiocre importance. Il est peu de malades auprès desquels l'assistance du médecin soit plus commandée qu'ici, où le malade dispute littéralement son existence à la mort. La dyspnée, langine de poitrine, les douleurs 1 Aug. Wiborgh: Hygiea, Januar 1888. — /sraël-Rosenthal: Monographie, Kjebenhavn 1891, — £. Poulsson: N. Mag. f. Lægevid. 1893, p. 342. 2 Bamberger: Internationale klinische Rundschau, No, 28, 1888, 1895. No. I. RECHERCHES CLINIQUES. AT de toute espèce, exigent impérieusement qu'on intervienne, et qu’on mette en œuvre tout l'appareil mis à notre disposition par la thérapie générale. Il ne faudrait pas mépriser les moyens externes. Une simple com- presse de Priessnitz appliquée le soir sur la région du cœur est souvent d'un fort bon effet, en ce qu'elle adoucit les sensations désagréables dans le précordium et procure quelque sommeil au patient. Le froid est généralement bienfaisant; on l’emploie le plus souvent sous la forme de sacs de glace, ou de bouteilles en fer-blanc (Æerte-Flaske), à appliquer sur le cœur, auxquelles le malade recourt avec bonheur des qu'il a un accès. Schott! recommande au contraire l'emploi de la chaleur. Moi-méme, dans un cas pour lequel les notes me manquent, j'ai obtenu un mieux momentané par l'application de compresses chaudes sur le front du malade. Quant à la fontanelle, si en vogue autrefois, c'est à peine si l’on s’en souvient maintenant. Mais il se pourrait fort bien qu'elle revint, füt-ce même masquée sous le nom plus moderne de thermocautere?. Fräntzel aussi l’a remise sur le tapis3. Encore ces remèdes se trouvent-ils trop souvent en défaut! La nitroglycérine elle-même, le nitrite d'amyle ou celui de soude ne réussissent pas toujours non-plus, en tout cas pour un temps un peu prolongé. — Au sujet des inhalations d'oxygène, j'ai trop peu d'expérience pour pouvoir m'exprimer sur leur compte en connaissance de cause. — Et la question se pose alors comme suit: — Faut-il ou ne faut-il pas employer la morphine? Les maladies du cœur ont toujours été le domaine où ce remède a été employé avec le plus d’hesitation. Mais dans les derniers temps, on a justement préconisé la morphine comme étant ici tout-à-fait à sa place — elle et nul autre remède (Æ. Zunker*, Alb. Fränkel®, O. Rosenbach®, 1 Schott: Verh. d. Congr. f. inn. Med. 1890. 2 Robinson, B.: Hypertrophia of the heart, cor bovinum (53 ounces); venesection, blisters and the actual cautery used with benefit for relief of symptoms. Med. Record, New York 1883, XXIV, 663. 3 Fräntzel: Idiop. Herzvergr. 4 E. Zunker: Klinischer Beitrag zu den Neurosen des Herzens. Berl, klin. Woch. 1877, — No. 48—49. 5 Alb. Fränkel: Article »Asthma« dans VZncycl. d'Eulenburg, 2me éd, Il, p. S1—110. —»— Die klinischen Erscheinungen der Arteriosclerose und ihre Behandlung. Zeitsch. f. klin. Med. IV, p. 1—39. ; 6 O0. Rosenbach: Herzkrankheiten. Encyclopédie d’Eulenburg IX, 1887. —3— Die Krankheiten des Herzens und ihre Behandlung 1894, p. 354. 42 S. LAACHE. - «MN Hervois! et autres). D'un autre côté, il reste avéré que la morphine a ses dangers. Runeberg* a fait il y a quelques années une com- munication qui sera restée dans toutes les mémoires. De mon côté, si j'ai observé des mieux considérables, j'ai également eu à constater plusieurs fois un collapsus évident, et de lå å la mort, il n’y a qu’un degré. Je conseillerai, dans chaque cas donné, de s’essayer d’abord avec de petites doses, pour apprendre a mieux connaître l'individualité du malade On a également tiré un parti utile du chloroforme en inhalations, proposé d’abord par Rosenbach?, mais qui n'est pas si héroïque qu'on serait porté à le croire. Les affections cardiaques préexistantes étaient, on le sait, jusqu'ici, regardées comme contr'indiquant absolument l'emploi du chloroforme en chirurgie. Une demi-cuillerée, au plus une cuillerée entière, suffira généralement pour causer dans nos cas un soulagement au malade et lui procurer un court sommeil. Dans le cas désespéré faisant l’objet de mon obs. 35, c'était le seul remède qui procurat au malade le moindre soulagement, ne füt-ce que pour un instant. Je n'ai pas vu qu'il en résultåt d'inconvénient sérieux, quoiqu'å la longue assurément l'effet du chloroforme sur les muscles du cœur ne puisse être bienfaisante. Ce sont précisément les réactions survenant fardivement par suite de cette médication, (et au sujet desquelles on rassemble actuellement des docu- ments), qui sont surtout à craindre ici*. Mais même lorsqu'il en est ainsi, le médecin est forcé, dis-je, juste- ment vis-à-vis de ce genre de malades, de prendre à la lettre le vieux précepte: Remedium anceps melius quam nullum. Ici, il s'agit avant tout de prendre un parti, car ne rien faire serait aussi coupable que de rester inactif dans un cas de laryngosténose p. ex., à cela près que dans les cas dont nous parlons ici, on n'a pas à sa disposition de moyen comparable à la trachéotomie. Et qui sait? peut-être la soignée, dont j'ai parlé plus haut en passant, sera-t-elle elle-même un jour cu l’autre remise en honneur, au gré des courants sans cesse nouveaux qui semblent un peu régir la mode en fait de thérapeutique. 1 Hervois: De l'emploi de la morphine dans les maladies du cœur. Gaz. des höp. 2. 92; Virch.-Hirsch Jahresber. 1893, II, S. 110. 2 Runeberg: Hjertelammelse efter Morphininjektion ved Myokardit. Centralbl. f. Nerv. No. 13, 1883. : 8 ©. Rosenbach: Ueber Chloroform-Inhalation als sedatives Mittel bei Lungen- und Herz- kranken, /nternat. klin. Rundschau 1889. 4 Cfr. Ungar dans Vierteljahrschrift f. gerichtl. Medicin. N. F. XXV, No. 1; Medic. Revue (Norvège) 1888, p. 62. — Eugen Fraenkel: Virch. Arch. CXXVII, 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 4 43 Ce qui est le plus important, c'est de prévenir l’Eclosion du mal. La prophylaxie, au moins en ce qui concerne tel ou tel sujet, n'excède pas les limites du possible. C’est ce qui résulte des développements dans lesquels je suis entré dans les pages qui précèdent. Je terminerai en empruntant une image à l'antiquité latine: On se rappelle que Ménénius Agrippa, dans son célèbre apologue au peuple avant la guerre contre les Volsques, caractérisait l’estomac comme étant l'organe par excellence, où tous les membres puisent leur nourriture: Eh bien! Au point de vue physiologique, et à bien meilleur droit encore, c'est le cœur qu'il convient de considérer comme le centre d’où la force et la sève se répandent continuellement dans toutes les autres parties du corps humain. L'Aygiène s'est jusqu'à présent occupée avec succès des poumons, des organes digestifs et du système nerveux, mais il se pourrait que l’on eût un peu trop négligé le cœur. Ne serait-ce pas, si nous y songions bien, une belle mission à remplir que de traiter a fond l'hygiène de ce noble organe et de réaliser ainsi l'idéal même de notre programme: Cor sanum in corpore sano! Casuistique. Sous ce titre, j'ai réuni ici toutes les observations casuistiques servant de principal fondement au travail qui précède, et auxquelles j'ai renvoyé le lecteur dès mon introduction, p. 3. Si, comme on aura pu le remarquer, j'ai déjà intercalé quelques petites histoires cliniques (auxquelles je ne reviendrai naturellement plus sous la rubrique »Casuistique«), ces histoires, traitant aussi plus ou moins d'affections valvulaires, ont été, il va sans dire, notablement abrégées, et ne sont la que pour éclairer un peu tel ou tel point donné, offrant une importance spéciale. i: Hypertrophie du cœur. — Myocardite fibreuse. Epilepsie cardiaque. O. ©. — marin, âgé de 20 ans, entré å RH., division médicale A le 26 juillet et décédé le 20 août 1886. Attribue lui-même son mal à de violents refroidissements survenus å diverses reprises. Son métier de marin l'ayant souvent exposé à rester, nombre d’heures consécutives, dans des vêtements transpercés d'humidité, »sans un fil sec sur le corps Vers la fin de l'automne 1885 il devint court d’haleine, se sentit mat, et commença a tousser. Expectorations fréquemment sanguino- lentes. Dut cesser son travail, et s'aliter pour assez longtemps. En avril 1886, il éprouva la première syncope, qui fut suivie de plusieurs autres attaques que sa mère qualifie de convulsions. Les jambes commencent à enfler. Ictus cordis au 5"* espace intercostal et légèrement en dehors de la ligne mamillaire. En outre pulsations au 2me, 3me et me espace intercostal, le long du bord gauche du sternum; dans cette région on sent aussi un frémissement cataire. Matité absolue depuis la deuxième côte et, dans le sens transversal, du bord gauche du sternum à la papille mammaire. Sons cardiaques purs. Pouls: 48 battements par minute?. Dans: l'urine, traces d'albumine. Il ne se plaignait pas trop de son état; il lui semblait pourtant que son cœur battait bien lourdement. LAACHE. 5. 48 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 49 Aucun changement avant le 10 août, jour où l’on dut aller chercher Vinterne à 5 h. de l'après-midi, le malade étant tombé de son lit et étant en proie à »des crampes. Ces accès se renouvelèrent et j’eus aussi l’occasion de les observer; leur évolution avait un caractère typique caractérisé comme suit: Tout d'abord le pouls qui, dans l'intervalle des accès, est régulier et d'environ 48 par minute, devient irrégulier et semble même s'arrêter complètement au bout de 5 å 10 secondes, la tête s'incline vers la droite, la respiration s'accélère (60 inspirations par minute) et devient ronflante, la face pâle et légèrement cyanosée, les pupilles atteignent leur dilatation maximum, et l’on constate des contractions de la commissure droite, du côté droit du cou, des deux avant-bras et des mains. — Le tout dure 1/2 minute environ, puis le pouls redevient sensible, les pupilles reprennent subitement leur diamètre normal, la respiration re- devient paisible, le malade redresse la tête, qu'il incline plutôt un peu vers la gauche, la couleur de la face reprend, au moins temporairement, une vive coloration rose, le patient jette sur son entourage des regards à demi-étonnés, ferme les yeux et tombe fatigué dans un léger sommeil. La même scène se renouvelle au bout de quelques secondes: irré- gularité et suppression apparente du pouls, cyanose de la face etc. etc. On compta jusqu'à 81 de ces accès, avant que la mort s'ensuivit; elle eut lieu, comme nous l'avons dit, le jour suivant. Autopsie: Le cœur fortement hypertrophié et dilaté dans tous les sens (surtout aux alentours de la pointe, formant, pour ainsi dire, un »anévrisme du caur«, voir fig. 4) et pesant 740 grammes. Sur plusieurs points de la musculature, on observe des parties tout-à-fait blanches, d'un éclat tendineux et consistant en tissu conjonctif. Ces parties sclérosées se trouvent surtout immédiatement sous l’endocarde, qui est notablement épaissi, surtout au ventricule gauche et qui, à lincision, mesure une épaisseur de I millimètre. Les valvules et les artères coronaires sont tout-à-fait normales. A l'examen microscopique, on observe ga et la une dégénérescence graisseuse de la musculature, mais ce qu’il y a de plus frappant, ce sont les parties fibro-sclérotiques. Ce sont surtout les parties contigües à l’endocarde qui se sont transformées en tissu conjonctif fibreux, qui enveloppe çà et là un petit groupe de fibres musculaires. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 1. 4 50 S. LAACHE. 2. Hypertrophie du cæur. — Alcoolisme. Cocher de fiacre, ågé de 49 ans; il a pendant assez longtemps toussé et souffert d'embarras respiratoires. (Edeme pendant les dernières trois semaines. Fortement adonné à la boisson. A »I'höpital de la villes de Christiania (C. B. SJ), où il entre en novembre 1882, il se plaint de maux de téte, et est en outre sujet å des hallucinations visuelles et auditives. Forte cyanose. Matité absolue du cœur fortement augmentée, depuis la deuxième côte et le bord droit du sternum. Sons purs. D'ailleurs, signes de bronchite. Traces d’albumine dans l'urine. Mourut au bout de peu de jours. Les préparations furent envoyées à l'institut anatomico—pathologique, alors que j'y étais attaché, pour y être soumises à l’examen. L'autopsie prouva que le cœur était considérablement hypertrophié et sensiblement dilaté (590 gr). La musculature était d’une couleur rouge normale, sans myocardite, pas de foyers myocarditiques, pas de dégénérescence graisseuse visible au microscope. Les artères coronaires normales. Un peu d’emphyseme pulmonaire. Rein en fer à cheval. ue Hypertrophie du cœur. — Alcoolisme. Manceuvre dans une brasserie, agé de 35 ans, entré au Rigshospital (RA.), division médicale A, le 4 octobre 1885. A toussé pendant plusieurs années. Pendant son travail il a été exposé au froid et aux courants d'air; comme ouvrier de brasserie, il a consommé une quantité abusive de biere. Il y a une quinzaine environ, cedeme des jambes. Forte dyspnée et cyanose. Aucune augmentation de la matité cardiaque. Ictus cordis faible, étendu au cinquième espace intercostal, un peu au-dessous de la papille. Sons purs. Soufflements bronchitiques au-dessous du thorax, tant en avant qu’en arriére. Le foie descend jusqu’à 2 cm. au-dessous de l’arcade costale. Urine avec un peu d’albumine. La mort survint le 8 octobre. ET PN 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 51 Autopsie. Le cœur hypertrophié et dilaté pesant 500 gr., avec dégénérescence graisseuse. Un peu d’emphysème pulmonaire et de pneumonie hypostatique; rien d’autre à remarquer. “2 Hypertrophie du coeur. Corpulence. — Alcoolisme. K. L. Agé de 32 ans. Marqueur, remarquable par sa corpulence. Entré le 13 octobre 1890, à RÆ., division médicale B, comme réclamant — des soins immédiats pour un ædéme pulmonaire. Mourut peu de temps i après son entrée. On ne possède pas de renseignements sur lui, mais son aspect indique l'alcoolisme, ‘ce qui n'est pas démenti non plus par sa corpulence. _ À l’autopsie: Hypertrophie et dilatation du cœur (550 gr.), dégéné- —._ rescence graisseuse considérable; rien aux artères. R Œdème des poumons. Li, but Ga | > € 5. Hypertrophie du cæur. Pneumonie. — Alcoolisme. Johannes Hansen, âgé de 56 ans, lithographe, entré a RH (division med. A) le 6 août 1884, comme atteint de pneumonie bilatérale, qui s'était déclarée deux jours auparavant. Il a, il y a 4—5 ans, souffert de hoquets et de palpitations pendant 8 jours environ, et sans motif connu. A part cela, il se serait bien porté. Au dire de sa fille, il a pendant nombre d’années, d’une façon ré- gulière et fréquente, fait une consommation abusive de bière et de petits verres. Comme, lors de son entrée à l'hôpital, il y avait déjà œdème des poumons, l'examen fut nécessairement assez incomplet. Mourut, malgré un traitement incitant, quelques heures après son admission, et deux jours seulement après le début de la maladie. A Zautopsie, on constata que tout le poumon gauche et le lobe inférieur du poumon droit étaient hépatisés. Le cœur était hypertrophié et dilaté (430 gr.) Rien a dire au sujet de la musculature, des valvules, ou des artères coronaires. 52 S. LAACHE. M.-N. Kl. 6. Hypertrophie du cœur (myocardite). — Pneumonie. L. J., journalier, agé de 66 ans, entré å RH. (div. med. B.), le 16 octobre 1890, comme atteint depuis trois jours de pneumonie dans le lobe inférieur du poumon droit. Pouls celer, mou et irrégulier. Fig. 6, Mourut après 7 jours de maladie. On prétend qu'il n'était pas ivrogne d’habituel. Lautopsie constata hypertrophie du cœur (500 gr.); myocardite chronique (fibreuse). L'endocarde fortement épaissi, athéromatose de l'aorte. Pleuro- pneumonie fibrineuse du poumon droit. 2 Hypertrophie du cœur. Mort subite. — (Alcoolisme?) Le 5 mars 1882, il fut procédé à l'examen médico-légal (par le prof. H. Heiberg) du cadavre d'un ouvrier d'un certain âge, qui deux jours auparavant était mort subitement, assis sur un canapé dans une laiterie de Christiania. L'auteur était présent comme expert. On ne recueillit nuls ren- seignements, sauf toutefois que le défunt avait toujours fait preuve d’une conduite régulière et n’était pas adonné à la boisson. Autopsie: Le cœur était hypertrophié (458 gr.), épaissi, et d’une couleur rougeåtre parfaitement saine. Dilatation tout-a-fait insignifiante. Les valvules et les artères coronaires normales. Œdème pulmonaire. À part cela, rien d'anormal dans les organes. 8. Hypertrophie légère du cœur. Endocardite pariétale. — Alcoolisme. Johan Ernst Beyerbeck, ågé de 35 ans, musicien ambulant, origi- naire de Hongrie, et venant, a ce qu’il prétend, d’une famille saine, entré a RH., division médicale A, le Ier décembre 1883, alors que j'étais chef de clinique de cette division. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 53 Å L'histoire de la maladie nous apprend qu'il est adonné å la boisson, : a eu »la jaunisse«, il y a quinze ans de cela, et a eu les jambes enflées depuis plusieurs années déja. Nie avoir eu la syphilis. L’examen constata des signes de bronchite, un souffle systolique inconstant vers la pointe du cceur, dont la position ne se laissait pas : déterminer. Il y avait dédoublement du second bruit pulmonal. Urine concentrée avec traces d’albumine et montrant sous le micros- cope des cylindres hyalins. Il mourut dès le 5 décembre, sa température se trouvant alors au- dessous du chiffre normal. A Pautopsie, on trouva que le cœur était légèrement hypertrophié et dilaté, surtout en largeur. La pointe est surtout constituée par le ventricule droit. La muscu- lature est de couleur habituelle. Au-dessous du côté interne des deux ventri- cules, Pendocarde est régulièrement épaisst et de couleur blanchätre; il y a lieu d’en dire autant des valvules de l’aorte. Rien à remarquer au sujet des artères coronaires. Un peu d’emphyseme au poumon gauche; au poumon droit plusieurs épaississements isolés (tubercules?) semblant consister en tissu connectif. Foie muscade. 9. Hypertrophie du cœur. Alcoolisme. — Phénomènes cérébraux. Accès de délire pendant une longue période. P. S., restaurateur, âgé de 44 ans, entré a RH. (division médic. B), le 22 mars 1892. Attribue sa maladie å linfluensa dont il a souffert un an aupara- vant, et qui l’a laissé très-affaibli, avec des douleurs dans tout le corps, pendant un temps assez long. Devint en méme temps court d'haleine, avec embarras respiratoire, cedeme des extrémités inférieures et dimi- nution de la diurese. Revenu il y a deux ans d'Amérique, ou il exerçait le métier de restaurateur. A beaucoup bu, surtout de bière, n’a pas eu de maladies vénériennes. L'examen a constaté œdèmes universels, ascite, veines jugulaires dilatées et ondulantes. Matité absolue depuis la 4me côte et le bord gauche du sternum. Ictus cordis assez fort dans le 5™® espace intercostal, au-dessous de la papille. Sons purs. (Un léger souffle systolique entendu une seule fois.) »Bruit de Galop« inconstant. Pouls 96, aucune particularité dans le sphygmogramme. Urine a 10 pt mille d'albumine. L'emploi de la digitale occasionna un relevement de la diurése a 6500 cm. cubes (par 24 heures), mais elle redescendit bientôt au-dessous de 1000 cm. cubes, sans qu'il fit désormais possible de la faire remonter. A partir du mois de mai, le type prédominant pour la respiration fut celui de »Cheyne-Stokes«. Le sensorium commenga aussi peu-a-peu a se voiler, le sujet devint de plus en plus mou et indifférent, il com- menga à délirer et à souffrir d’rallucinations. 54 | $. LAACHE. M.-N. Ki. Se croyait au restaurant du théåtre, et demandait de la biére et du café à la sœur (diaconesse) chargée de le soigner. Inutile de dire qu'à l’hôpital, on lui avait enlevé toute occasion de se procurer des boissons spiritueuses. Nuls symptômes relatifs aux foyers cérébraux, ni paralysie ni crampes. En même temps, la dyspnée atteignant un degré considérable, il devait généralement rester assis dans son lit. Cet état dura avec quelques alternatives pendant de nombreuses semaines. Å la fin de juin, on dut, par suite de son agitation et par égard pour les autres malades, l’isoler dans un local du rez-de-chaussée. Il mourut enfin le 12 juillet. Autopsie. Hypertrophie et dilatation du cœur (730 gr.); nombreuses stries et taches jaunes sous l’endocarde; malheureusement, on ne les examina pas au-microscope. Rien à remarquer au sujet des artères. Hydrothorax et ascite. Rien de particulier dans les autres organes, ni spécialement dans le cerveau. 10. Hypertrophie du cœur (surmenage physique). — Tachycardie. N. N., voitureur de pain, âgé de 38 ans, entré le 8 février 1890 à RH. (division médicale B). Etait encore bien portant il ya 8 ans, lorsque à la suite d’une marche forcée d'environ 2 kilomètres (afin d'arriver à temps a son travail), il éprouva de violentes: palpitations, de la dyspnée, des congestions à la tête, du vertige et des douleurs rayonnant dans les deux bras. Ceci passa vite; mais des accès analogues se reproduisirent ulté- rieurement à des intervalles variant de quelques semaines à six mois environ. Å du alors chaque fois s'aliter plusieurs jours de suite. Le dernier accès a eu lieu la semaine dernière. L'examen constata une légère cyanose des lèvres, du froid aux ex- trémités, mais pas d’œdème. Pouls très-fréquent: 150, et assez irrégulier. Pulsations s'étendant a la région précordiale du 4e au 6e espace intercostal, où lictus est sensible jusqu'a la ligne mamillaire. Matité absolue de la 2™° côte et de la ligne médiane du sternum. Sons cardi- aques parfaitement purs. Parfois »bruit de galop«. Urine concentrée, mais sans composition anormale. 10 Février. Le visage, généralement påle, est encore cyanosé. Pouls toujours très accéléré, 160; battements du cœur, 188; il y a encore indices de »bruit de galop«. Se plaint de palpitations et de douleurs abdominales, revêtant la forme de pressions transversales sur l’épigastre. La digitale lui fut ordonnée 11 février: mieux sensible, disparition de la cyanose. 13 février. Urine, 3500 cm. cubes. Pouls, 52, un peu intermittent. Matité cardiaque depuis la 4™° côte et le bord gauche du sternum. Ictus dans le 5™° espace intercostal, a la ligne mamillaire. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. us wi Cessation de la digitale le 14 février. Deux acces de palpitations. Pouls, 60. 18 février. Pouls, 96. fevrier. Pouls, 64, parfois légerement intermittent. Reçut son bulletin de sortie le 24 février. Å å Angine de poitrine. Kr. H., pompier, âgé de 37 ans, entré a RH. (division medic. B), le 13 juin 1891, comme souffrant d'angine de poitrine. Son mal datait, suivant lui, de sept ans; a la suite d'un bain de mer froid, il avait éprouvé une attaque de palpitations, avec anxiété, douleurs lancinantes dans la région cardiaque, rayonnant dans toute l'épaule gauche et dans tout le bras gauche jusqu’à l'extrémité des doigts. Ces accès se repro- duisirent d’abord à brève échéance, pour cesser ensuite jusqu'au 18 janvier de cette année, date où il ressentit un acces analogue, qui s’est reproduit plusieurs fois depuis. Il dit avoir eu une besogne fort rude, et s'étre surtout surmené lors d'un récent incendie. À la suite d'un accès ayant eu lieu cette après-midi, on dut le mettre en voiture et l'amener immédiatement à l'hôpital. Ici l’on constata un pouls de 52; le résultat de l'investigation fut d’ailleurs négatif. La matité cardiaque est parfaitement normale et les sons purs; le second ton au-dessus de la base est très-fort, au-dessus de l'ostium pulmonaire. A l'exception d'un accès qui se produisit le 17 pendant le séjour a Phöpital, il n'y a pas eu de nouvelle attaque. Seulement le pouls est resté à 60. Fut traité au bromure de potassium et å lag. amygd. Fut renvoyé de l'hôpital le 23 juin. 12. Hypertrophie du cœur. — Apoplexie cérébrale se manifestant dans le dain de vapeur). O. A., négociant, agé de 52 ans; entré le 9 mars 1882 a RH. (division médicale A), sous la diagnose: Apoplexie cérébrale ayant frappé le patient pendant qu'il prenait un bain de vapeur. Il affectionnait particulièrement ce genre de bains, et s'y adonnait généralement 2—3 fois ‚par semaine, et en dernier lieu, l’apres-midi même du jour où il fut amené à l'hôpital. 56 S. LAACHE. MN. Kl. Hémiplégie du côté droit, mais sans coma. Evacuations involon- taires dans le lit, ce qui fit que l'urine ne put-être examinée de près. Sons cardiaques purs. Mourut le jour suivant. Resultat de l'autopsie: Apoplexia cerebri sin. (nuclei lentic., cap- sulæ ext. et intern., thalami et pontis). Hypertrophie du cœur (440 gr.), surtout au ventricule gauche, pas de dilatation. Valvules et artères coronaires dans leur état normal. Aorte lisse. Foie adipeux. Hyperémie et œdème des poumons. 13. Hypertrophie du cœur. — Apoplexie cérébrale. P. K., veuve, âgée de 56 ans, entrée le 12 avril à RA. (division médicale B) comme souffrant d'une apoplexie survenue huit jours au- paravant, hémiplégie de droite. Souffle systolique sur tout le cœur. Urine avec trace d'albumine, cylindres hyalins visibles au microscope. Mourut au bout de 3 jours. Autopsie: Hypertrophie du cœur (poids non-indiqué), la paroi du ventricule gauche d'une épaisseur anormale, la valvule mitrale un peu épaissie, mais sans sténose, ni insuffisance. Apoplexia thalamı optıcı. Rien à remarquer dans les reins ni au point de vue macroscopique, ni sous le microscope. 14. Hypertrophie du cœur (myocardite). — Apoplexie cérébrale. Ouvrier, âgé de 63 ans, entré le 31 mai 1882 à RA. (div. med. A) comme souffrant d’apoplexie avec hémiplégie du côté droit. Etait dans un état comateux, l'attaque avait eu lieu le matin même. A l'examen, on constata une augmentation de la matité dans le sens longitudinal, l’ictus dans le 6m® espace intercostal, juste au-dessous de la papille mamillaire. Autopsie: Apoplexia lob. fron. sin. Hypertrophie du cœur (576 gr.) Epaississement considérable de la musculature du ventricule gauche; aucun signe de dégénérescence graisseuse; en revanche, on observe en plusieurs endroits des ligaments de tissu connectif qui pénètrent de l’endocarde jusqu'à l’intérieur de la substance musculaire. Valvules nor- males; il en est de même des artères coronaires. L'aorte descendante lisse à l’intérieur. Emphysème des poumons. Cyanose des reins. Légère hypertrophie de la rate (210 gr.). | | | 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 57 15. Hypertrophie du cœur. Apoplexie. — Alcoolisme (?). Manœuvre, âgé de 53 ans, s'était toujours bien porté, lorsqu'un jour, en décembre 1882, il tomba frappé de mort subite pendant qu'il travaillait au déchargement du charbon. Autopste: Apoplexia cerebri (nuclei lentiformis et pontis) En outre hypertrophie du cœur (505 gr.); aucune dégénérescence visible à l’examen macroscopique; rien aux artères coronaires. 16. Hypertrophie du cœur. Apoplexie cérébrale. — (Alcoolisme )}) P.R., fermier, agé de 40 ans, a été deux fois à RH. (div. med. B), du 26 janvier au 12 juin 1894 et du 24 septembre au 21 décembre de la même année. Il a, parait-il, été bien portant jusqu’au milieu d'octobre 1893, époque où il fut atteint d’une apoplexie cérébrale typique, avec hémi- plégie subséquente du côté droit. La matité absolue un peu augmentée vers le haut (å partir du zme espace -intercostal); vers la droite, elle atteignait le bord gauche du sternum. L’zeius cordis est énergique au 3"* espace intercostal dans la ligne mamillaire. Les sons sont purs. Le second son dans le deuxième espace inter- costal droit accentué. Bruit de galop inconstant. L'urine est exempte d'albumine. Le patient a été mis å l’hôpital pour son hemiplégie, qui a un peu diminué, tant par l'application de l'électricité que par d’autres traitements. L'état du cœur n’a pas changé. Il se refuse à accorder qu'il ait abusé des spiritueux; mais, outre sa profession de fermier, il a aussi fait le commerce du bétail, et c'est un métier qui entraine souvent à l’abus des boissons alcooliques. 17. Hypertrophie du cæur. Degenerescence graisseuse. — Apoplexie cérébrale. — Adiposite universelle. Climacterium. U. A., fille non-mariée, ågée de 43 ans, entrée a RA. (div. med. A), le 15 juillet 1886, pour apoplexie survenue 5 jours auparavant et accom- pagnée d'hémiplégie du côté gauche. On constate que le sujet s’est bien porté jusqu'à l’âge de 39 ans, époque où ses règles disparurent. Depuis lors elle a fortement engraissé, a de fortes couleurs et est souvent incommodée de congestions. 58 S. LAACHE. M.-N. Kl. Cet hiver elle a souffert d'un erysipèle de l’extr. inf. gauche. A l'examen on trouva une augmentation par le haut de la matité absolue du cœur. L/ictus est au 5"* espace intercostal, juste au-dessous du mamelon. La patiente mourut après un mois environ de séjour à l'hôpital. Autopsie: Hypertrophie du cœur (705 gr.), avec quelque dilatation, la paroi du ventricule gauche a 3 cm. d'épaisseur, dégénérescence grais- seuse. Rien à signaler dans les valvules, ni dans les artères coronaires. Le cœur est entouré d'une couche graisseuse, ayant jusqu'à 2 cm. d'épaisseur. Apoplexia cerebri (thalam. opt. utriusque), nuclei lentiformis dextri et pontis. Ecchymoses cortic. renum. 18. Malade du cœur. — Apoplexie (?). Climacterium. E. G., femme non-mariée, journalière, entrée a la div. med. B (RZ) le 22 février 1891 pour une légère apoplexie (ou ramollissement) survenue På på fe . 5S . . . 2 le jour précédent, mais ne se traduisant que par une certaine difficulté à remuer la langue. Aucun renseignement sur les maladies antérieures. 5 . \ på - > - “x . A Texamen, ictus très-énergique au cinquième espace intercostal, sur p 4 2 D ’ la ligne mamillaire. Matité depuis la 4"* cote et le bord gauche du sternum jusqu’à la = ; . ~ D papille (largeur 10 centim.). Sons purs. Pouls très-irrégulier (140 à la minute). > / ? u ’ Dans l’urine, traces d'albumine. Quatre jours apres, nouvelle attaque apoplectique avec relächement momentane du côté, gauche de la face. La malade delire de temps a autre. L’albumine disparait de l’urine Diurese 5—900 cm. cubes pr. 24 heures). 5 Fig. S. Le pouls, qui est au debut a 150 environ, tombe a 88 par l’emploi de Ja digitale et devient plus regulier. Le mieux général ne se prononce que fort lentement. La malade ne quitte l’hôpital que le 22 juin. Menstruation absente pendant les 4 mois que dure le séjour à l'hôpital. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 13, Hypertrephie du cæur. Periode climatérique. B. L., âgée de 48 ans, femme mariée, entra å RH. (div. med. vr \O Er le 2 juillet 1884, dans un état de collapsus avec forte dyspnée et œdèmes etendus. La matite cardiaque augmentee vers le haut. Pulsation visible dans le troisieme espace intercostal entre le sternum et le mamelon. Sons cardiaques purs, souffles bronchitiques étendus. Urine contenant pres de 1/29/) d'albumine et sous le microscope des cylindres hyalins. Mourut le jour suivant. Histoire de la maladie incomplete. Les éclaircisse- ments font malheureusement défaut en ce qui concerne la menstruation. Les œdèmes observés il y a un mois. Autopsie: Cœur hypertrophié (et dilaté), pesant 490 gr. (Edéme pulmonaire, hydrothorax, ascite; a part cela, rien a remarquer. 20. »Epilepsie cardiaque«. Pouls réduit å 24 batte- ments par minute. — Amélioration. (Surmenage intellectuel, période climatérique). Mme N.N., agée de 50 ans, me consulta pour la première fois le 24 octobre 1892 pour vertige et palpitations, dont elle a souffert depuis un temps assez long. Elle a, étant veuve, travaillé de la façon la plus intense à des travaux de bureau et souvent aussi la nuit, pour subvenir à l'éducation de ses enfants. N'a eu ni rhumatisme aigu, ni autres maladies. S'attend à voir disparaître ses règles, mais elle les a encore. A l’examen, le pouls fut de 48, mais régulier. On ne peut constater avec certitude aucune augmentation de la matité cardiaque. Ictus au 5% espace intercostal et å la ligne parasternale. Sons purs. Urine normale. L'état s'améliore grace à l'emploi du brômure de potassium; je n'entendis plus parler de ma malade avant le mois de juin 1893, où l’on me fit chercher: elle avait, disait-on, »attaque sur attaque«. Ces attaques consistaient de fait tant en évanouissements qu’en véri- tables crampes épileptiques, ces dernières se présentant dans tout le corps, mais surtout dans les bras; ces accès avaient peu de durée, une ou deux minutes au plus, et se terminaient par un léger ronflement. Pouls à 24 battements par minute, 60 S. LAACHE. M.-N. Ki. Le pouls n'était plus que de 36, mais il tomba encore les jours suivants et n'était plus, le 26 juin, que de 24 par minute. Le traitement, comportant le repos et des incitants, fut fixé de concert avec le professeur Axel Ho/st, et nous fûmes d'accord pour établir une prognose défavorable. Il se produisit pourtant une amélioration inattendue, le pouls re- monta, le 29 juin å 28, le 30 à 34 et le 1° juillet à 44 pour redescendre ensuite à 30 et à 40, point où il resta depuis. Après le 2 juillet, plus d'accès épileptiforme. Diurèse, moins d'un litre. Il se passa pas mal de temps avant que la malade, par suite de vertige, püt soulever sa tête de l’oreiller. Cependant le mieux continua, elle put se promener dans sa chambre, avec, puis sans canne: à la fin du mois, elle put partir pour la campagne. Depuis lors, Mme N. N. s'est assez bien portée et a pu même travailler un peu. 21: Hypertrophie du cæur. Alcoolisme. — Climacterium. Femme mariée, âgée de 45 ans, entrée à RH. (division médicale B) le 23 octobre 1888. Trois mois auparavant, elle avait commencé à ressentir des palpi- tations, de l’oppression et des douleurs dans la région cardiaque. Un mois après, cedeme des extrémités inférieures, urine parcimoni- euse, toux. Les règles sont restées absentes les trois dernières fois, et par con- séquent, à peu près simultanément au début de la maladie. La malade indique elle-même comme cause de la maladie un travail trop dur, (elle est dans une brasserie où elle lave les bouteilles et porte des paniers). Elle ne nie cependant pas avoir aussi bu une certaine quantité de bière. N'a pas eu de rhumatisme aigu, mais a eu, à l’âge de 24 ans, une fièvre typhoïde. Cyanose prononcée de la face. A l'examen, pulsations prononcées et étendues dans la zme, 4me et 5™° espace intercostal gauche. Matité absolue depuis le bord inférieur de la 2me côte et empiétant d'un doigt sur le sternum. Sons purs. Pouls radial irrégulier, faible, difficile à compter, et d'environ 60 a la minute. Les battements du cæur s'élevent jusqu'å 100 et 120, »bruit de galop« inconstant. Les sons purs en eux-mêmes, 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 61 Le bord inférieur du foie se laisse palper au-dessous de l'arcade costale droite. Au-dessous des poumons, nombreux råles bronchitiques. Urine parcimonieuse, contenant "/10 0/) d’albumine. Température subnormale de 35,2 a 35,7. Au cours de différents modes de traitement (digitale, incitants etc.), il continue pendant quelque temps a y avoir »des hauts et des bas« Vers la fin de l’année, il y a un mieux sensible. Le nombre de battements du cceur et du pouls coincida mieux, le pouls restant toute- fois assez réduit (72 contre 96); la température remonta, les cedémes et l’albuminerie disparurent. Toutefois l’hypertrophie se maintint. Le premier décembre, l’ictus se sentait encore dans le 6me espace intercostal, a la ligne axillaire antérieure. Un relevé statistique des quantités de liquide ingérées et excrétées sous forme d’urine, montra qu'il y avait balance. Continuation de la ménostase. Sortit de l'hôpital le 25 mars 1889, comme étant en voie de guérison. 22. Hypertrophie et dilatation du cœur. — Climactérium. — Thrombose des veines jugulaires ext. I. E., non-mariée, âgée de 50 ans, entrée å RH. (division medic. B) le 23 février 1893. A eu, il-y a deux ans de cela, un érysipèle à la face (resta alitée pendant 9 jours). y a un an, la menstruation qui avait jusqu'alors été régulière, commença å décroitre et à devenir irrégulière. N'a jamais eu de rhu- matisme aigu. Il y a 3 mois de cela, elle remarqua une enflure des jambes, avec émission d'urine peu considérable et ce liquide très-coloré; dyspnée. La malade est pour une femme, exceptionnellement robuste, (voir la note, page 0) et assez corpulente. Œdème surtout aux extrémités inférieures, mais aussi a la face, qui est rouge et tuméfiée. Il y a aussi ascite. La circonférence de l’abdomen est de 1.29 m. Fig. 11. Pouls 92, assez faible et assez irrégulier. R, 40. Distension des veines jugulaires des deux côtés du cou. Matité absolue à partir de la 4me côté et s'étendant en largeur du bord droit du sternum jusqu’à la ligne parasternale gauche, soit” sur 11 cm. La matité relative depuis | mamelon droit jusqu’au dela de la ligne parasternale de droite (23 cm. Le battement de la pointe ne se discerne pas clairement. Sons cardia: ques purs. om 62 S. LAACHE. MN, Kl. Pendant l'examen, il se produisit un accès de palpitations, au cours duquel la malade se cyanosa. Urine peu abondante (la mesure manque malheureusement), avec traces d'albumine. L'emploi de la digitale fit remonter la diurèse à 3500 gr. par 24 h,, mais elle retomba plus tard å 1000 cm. et même å un chiffre inférieur. Cependant les oedemes disparurent peu å peu, ainsi que l’albumine contenue dans l'urine. La matité absolue n’atteignait que le bord gauche du sternum (5 cm.) La largeur de la matité relative se rédujsit å 16 cm., mais reprit plus tard les mêmes dimensions. On entendait de temps à autre une légère prolongation du I® son par tout le cœur, mais en général les sons cardiaques étaient bien purs. Le rein droit se laissait palper tres-distinctement sous l’arcade costale. Une fois les œdèmes disparus, la malade put se lever et le mieux fut général. Il y avait cependant des fluctuations dans les deux sens, avec de légers cedemes vers le soir. Elle recut enfin son laissez-passer le 3 juillet 1893, mais revint le 3 août, avec les mêmes symptômes que la fois précédente. . Pouls, 100, irrégulier. Cette fois encore, la digitale provoqua un fort relèvement de la diurèse, qui passa de 1600 å 6000 gr. par 24 h., en même temps que les cedémes et l’albuminurie disparaissaient ra- pidement. Continuation de la ménostase. Reçut son exéat le 6 décembre, comme étant en voie d'amélioration. Elle a depuis å deux reprises différentes été placée au RH., du 16 mars 1805 au 28 janvier 1895 et du rr mars 1895 au 25 du même mois, jour où elle succomba, offrant l’image la mieux définie de cachexie cardiaque (voir le texte, p. 33). Les œdèmes étaient excessivement développés, le pouls radial longtemps presque inappréciable, et, — ce qui était fort intéressant — les deux veines jugulaires externes faisaient au palper l'effet de cordons de la grosseur d'un tuyau de plume et ressemblant à un chapelet par suite des thrombes qui les remplissaient. Quant å soutenir les forces du cæur, la digitale n’y suffisait plus (voir le texte, p. 36). L’autopsie (faite par M. Jens Bugge, médecin adjoint au laboratoire anatomico-patho- logique) confirma entièrement le diagnostic in/ra vitam. Le cœur était fortement hyper- trophié et se rapprochait du cor bovinum, mais les valvules étaient tout-à-fait intactes. Le présent travail étant depuis longtemps déjà sous presse, je nai de place ici que pour un court résumé des résultats de l’autopsie: Hypertrophia et dilatatio cordis (Poids: 770 gr.) sine affectione valvular. s. arteriar. coronar. [Un peu de segmentation des fibres musculaires, mais pas de dépôts fibreux inter- stitiels ou de dégénérescence graisseuse]. Thrombi ventriculorum cordis et venarum jugularum ext. Hyperemia organorum. Infarctus pulmonis dextri, lienis et renis dextri. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. : 63 23. Hypertrophie du cœur. Période climatérique. — Mieux sensible à la ' suite d'injections d'éther. N. N., agée de 48 ans, femme mariée, habitant hors ville, m'appella au milieu de juillet 1889. Son médecin avait diagnostisé une tumeur du foie, et il était par suite question d'envoyer la malade dans une station balnéaire. La malade avait du reste été assez longtemps souffrante, elle avait eu aussi des syncopes, mais elle ne s'était alitée qu'en tout dernier lieu. Il fut constaté que la malade avait eu une passion pour le café; mais du reste, rien d'intéressant au point de vue étiologique. N'avait pas eu de rhumatisme aigu. A l'examen, on put bien, il est vrai, constater un certain agran- dissement du foie, dont le bord inférieur dépassait de près d'une largeur de main le bas de l’arcade costale. Il y avait aussi une faible coloration jaunâtre de la peau du visage, surtout vers les tempes. | Cependant un regard jeté sur le sujet eut suffi pour donner un autre cours aux idées du médecin: il y avait en effet dyspnée bien prononcée et une légère cyanose des lèvres. Si Fon passait à l’examen du cœur, on trouvait l'ictus cordis bien net au 6% espace intercostal entre la ligne mamillaire et la première ligne axillaire. - La matité avait gagné en longueur, mais pas dans le sens de la largeur. Sons clairs et purs. Plus ou moins d'ædéme aux extrémités inférieures. Urine très- concentrée, peu abondante, avec traces d'albumine. La diagnose était donc bien claire désormais. Par suite de la dyspnée toujours croissante, qui donna même lieu de croire qu’elle allait passer (on lui administra même les sacraments), on lui appliqua vers le soir du même jour deux seringues d’ether. Il en résulta une grande amélioration des symptômes; elle put dormir, et se trouva beaucoup mieux le jour suivant. On continua pendant un certain temps les injections d'éther, après lesquelles le mieux progressa constamment. On régularisa l’ingestion des aliments et surtout celle des liquides, et on usa pendant quelque temps du strophanthus. Les cedemes disparurent, ainsi que l’albuminurie, en même temps que la diurèse s'accroissait. A l'examen qui eut lieu un mois plus tard, I'hypertrophie cardiaque et la tumeur du foie en étaient à vrai dire toujours au même point, mais la malade était méconnaissable. La menstruation irrégulière, mais pas encore entièrement supprimée; la ménostase définitive survint pourtant bientôt après. Depuis la malade s’est toujours fort bien portée et a pu parfaitement gouverner un ménage considérable. Elle use de précautions en ce qui concerne la nourriture, sauf toutefois vis-a-vis du café, dont elle est »folle« et auquel elle ne sait pas renoncer, quoiqu'elle sente parfaitement que son cœur ne sen trouve pas bien. Nouvel examen en janvier 1894. L'état subjectif est encore assez bon. A l'auscultation du cœur, bruit de galop très-prononcé. Elle est très-sensible au moindre attouche- ment dans la région précordiale, 64 S. LAACHE. M.-N. Kl. Sons cardiaques faibles. Pas d’cedéme. Dans l'urine, on trouve de l’albumine, et, sous le microscope, des - cylindres hyalins. Mort subite survenue en juin 1894, et accompagnée de forts vomisse- ments de sang. On n'eut pas l’occasion de pratiquer l’autopsie, la defunte demeurant hors de la ville; mais à en juger par la dernière analyse de Vurine, il est probable que les reins n'étaient pas tout å fait indemnes. 24. Affection du cœur. — Diabète sucré. A. H., âgé de 47 ans, capitaine de navire, avait depuis quelque temps été atteint de diabète sucré (la teneur en sucre aux environs de 20/0). L'auteur fut appelé le 7 février 1888 auprès de ce malade pour cause d'oppression et de palpitations. Il était cyanosé à un fort degré, le travail du cœur et le pouls étaient irréguliers. On ne pouvait constater d'hypertrophie patente du cœur, les sons étaient purs. L'état du malade s’améliora lentement au cours d’un traitement approprié, et il vécut encore un an, pour mourir subitement au printemps de 1880. En mon absence de la ville, il ne fut pas procédé à l’autopsie. 25: Hypertrophie et dilatation du cœur. — Diabète sucré. R. S., ingénieur, âgé de 63 ans, entré à la division médicale B le 23 nov. 1889 (RA.), affecté de diabéte sucré, auquel il attribue une durée de six semaines, mais qui subsiste probablement depuis longtemps déjà. La teneur en sucre a été de 10%, mais n'est plus que de 10h, avec 1/2 9/9 d’albumine. Furunculose. Pouls 76, faible et mou; le cœur ne laisse rien observer qui soit surement objectif. Les forces s'épuisent rapidement. Le décès a lieu le 25 décembre, le malade étant en état comateux. 1895. No. I. RECHERCHES CLINIQUES. 65 Autopsie: Le cœur est hypertrophié et dilaté (en forme de gibecière). Aucune indication de poids. Flaccidité excessive. Au microscope: Dégénérescence granuleuse du muscle. Reins avec cicatrices superficielles. 26. Affection du cæur. (Goutte?) N. N., négociant en gros, ågé de 39 ans, me consulta pour la première fois le 8 décembre 1891. Se plaint d’une sensation tenaillante à la gorge, de douleurs au côté gauche de la poitrine et surtout dans la région | précordiale, où il éprouve un sentiment de »fatigue«, ainsi qu’une impression de chaleur sous Paisselle gauche, impression qui ne s'étend pourtant pas au reste du bras. Est sujet à des évanouissements, jusqu’à 30 fois dans une seule journée. Il attribue pour cette fois l’origine de la maladie à une attaque d'influenza, dont il a fort souffert. A cependant, antérieurement déjà, éprouvé des sy mptômes dans le même sens, p. ex. à Londres, il y a quelques années de cela, ou, a ce qu'il rapporte, il a eu plusieurs »fainting-fitse. Le malade est un homme d’une taille et d’une force consid£rable- ment au-dessus de la moyenne (poids 109 kilog.), n’est ni alcoolique, ni gros fumeur, et est amateur d'exercice; il fait I effet d'étre ne est très-enclin à exécuter de point en point tout traitement qu'il croit susceptible de lui être utile. L'examen ne permet de rien constater au cœur qui soit décidément anormal. Sons absolument purs. Pouls un peu mou, donnant la courbe suivante, qui n’a rien de bien caractéristique. Fig. 14. Pas d’albumine dans l'urine. Je le revis ultérieurement de temps à autre. Son état n'était guère modifié. Il revenait toujours à »la fatigue« qu'il ressentait au précordium. Au cours d'un voyage à l'étranger, il avait consulté un médecin dont le diagnostic concluait à une »Goutte dans le sange, en raison des cristaux d'acide urique que déposait l'urine du malade, lorsqu'on la laissait en repos. Conformément aux conseils de ce médecin, il passa a Vichy l'été de 1893. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 1. J 66 S. LAACHE. M.-N. Kl. 21: Vertige. Hypertrophie du cœur. — Disposition héréditaire. N. N., négociant en gros, âgé de 52 ans, me consulta pour la premiere fois le 3 mai 1890 pour vertiges qu'il ressentait depuis 4 ans. Un médecin de la localité qu'il habite lui avait dit que son cœur était tout-à-fait normal. Il se plaint d'un flux particulier dans la région du cæur, provoquant comme un »chatouillement«, et n'ayant rien "de desagreable en soi; le ventre est paresseux. La mère est morte du diabète sucré, le père d'une maladie du cœur. L'aspect du malade est excellent et florissant: rien d’alcoolique. La matité absolue s’est élargie suivant ses deux diamètres, et surtout vers le haut, ou elle atteint la 2™° côte; vers la droite, elle s'étend jusqu’au milieu du sternum et vers la gauche jusqu'au mamelon (12 cm. sur 12). L'ictus est dans le. 5me espace intercostal à la ligne mamillaire. Sons purs. Rien d'anormal à constater d’ailleurs. Pouls tranquille, 72 battements. L'artère radiale n'est pas épaissie L’urine est normale. Fig. 15. Mon ordonnance prescrivait un exercice modéré (équitation), une régularisation des selles, et l’emploi de la digitale. Peu de temps apres, il perdit sa femme. Quoique on lui eüt donné a entendre de quelle importance pouvait être pour lui l’abstinence sexuelle, il se remaria après l'écoulement des délais les plus stricts imposés par les convenances. J'ai récemment (en janvier 1894) eu de ses nouvelles par un autre médecin, auprès duquel, quoiqu’en termes voilés, il s'était plaint de l'influence défavorable de son nouveau mariage sur sa maladie cardiaque. 28. Affection du cœur. — Artériosclérose. Disposition héréditaire. N. N., pasteur, âgé de 50 ans, m'a consulté le 5 avril 1891. Appartient å une "famille ayant une disposition marquée aux maladies du cœur. Du côté de sa mère, les »cæurs sont toujours un peu faibles« et il y a eu plusieurs cas de mort subite. Un de ses frères est également atteint d'une maladie du cœur. Mon patient qui est surmené par son travail tant comme pasteur que comme membre actif de l’administration communale, s’est depuis assez longtemps senti incommodé, a éprouvé des ponts dans la région 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 67 du cœur, des irrégularités dans le fonctionnement de cet organe; il est mat et fatigué, éprouve de la dyspnée dans les montées. Fume beaucoup, mais est d’ailleurs tempérant. L'examen du cœur conduisit å un résultat négatif; l’ictus ne se laissait pas constater. Pouls légèrement intermittent, 80 pulsations. Fig. 16. Séjourna pendant quelque temps au sanatorium de Nordstrand, près Christiania, et éprouva un mieux marqué. Employa le strophantus. Parfois le pouls redevenait tout-à-fait régulier. D'après les communications de son médecin, il a depuis lors souffert plusieurs fois d'hyperesthésie bilatérale de la plante des pieds. A part cela le cœur et le pouls sont comme auparavant. 29. Affection du cœur. — Disposition cardiopathique. N. N., chef d'institution, ågé de 38 ans, me consulta pour la première fois le 10 juillet 1891. Avait depuis un certain temps ressenti des douleurs dans la région du cœur et dans le bras gauche, il les qualifiait lui-même »d'angine de poitrine«, avait aussi à plusieurs reprises eu une tendance à s'évanouir, et se sentait oppressé dans les montées. Pression dans le précordium; il ne lui est pas possible de rester couché sur le côté gauche. Rapporte que son père mourut en 1880 d'une rupture du cœur. Il est lui-même fort adonné au tabac, son existence est sédentaire, mais il est tempérant en ce qui concerne l'alcool et à tous autres égards. Célibataire. Bonne constitution, un peu corpulent (92 kil.) Rien d'objectif å constater. Pouls normal. Je lui conseillai beaucoup d'exercice, pas de médecine. Je le vois de temps à autre; je l'ai rencontré pour la dernière fois en décembre 1893, alors qu'il revenait de Paris, où il avait séjourné pour ses études. Mémes sujets de plainte, cependant »l’angine de poitrine« était désormais absente. 68 S. LAACHE. M.-N. Kl. 30. Irrégularité du cæur å la suite de diphtérie. O. A., élève å l’école militaire, âgé de 19 ans, entré å RA. (division médicale B) le 30 septembre 1889. Avait eu la diphtérie au mois d’aoüt. Entré à l'école militaire au commencement de septembre, il lui survint un jour «me syncope et depuis lors il a ressenti du vertige et des palpitations lorsqu'il doit marcher au pas de course. Le malade est påle, mais ne ressent pas de douleurs. Pouls de 92, un peu irrégulier. Au cœur, rythme de galop très-net, sinon très-constant, ainsi que la figure suivante en rend assez bien compte. Ces phénomènes disparurent au bout de quelques jours, sous l'influence du repos, et il fut renvoyé de l'hôpital le 19 octobre. 31. Hypertrophie du cœur. — Arteriosclerose. Alcoolisme. M. A., maitre-magon, âgé de 63 ans, entra a RH. (division med. B), le 19 septembre 1893. Depuis cet été, il souffre de toux et de dyspnée. Depuis le mois de septembre, il y a ædéme des jambes, et reduction de la diurése. Comme presque tous les gens de son métier, il a consommé d’assez grandes quantites d'alcool, mais nie étre ivrogne. L’examen fait reconnaitre des räles plus on moins forts aux poumons. La percussion sur le cœur n’indique aucune hypertrophie. Le battement de la pointe ne se laisse pas constater. Sons purs. Pouls, 116; artère radiale athéromateuse; les artères temporales des deux côtés sont aussi inégales et noueuses. Urine en faible quantité, elle contient de l'albumine. Il ne se produisit aucun mieux dans l’état du malade. Les embarras augmentèrent, des hémorrhagies se déclarèrent dans les poumons, et il mourut le 12 octobre. 1 Les points indiquent les deux tons cardiaques, auxquels se substitue de temps à autre une série de trois tons se succédant avec rapidité. — Le cas est d’ailleurs mentionné dans le Norsk Magazin for Legevidenskab, 1890, p. 307. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 69 Autopsie: Hypertrophie et dilatation du cœur (590 gr.) Artério- sclérose de l’aorte et de l'artère coronaire du cœur. Infarctus septi ventriculorum cordis cum emollitione. Infarctus pulmonum, renum, et lienis. Hepar moschatum. 32; Hypertrophie pure. A. S., conducteur de la poste, ågé de 66 ans, fut mis å RA. (div. méd. B) le 29 aout 1892 comme réclamant des »secours urgents« pour cause d’cedeme pulmonaire. On apprend qu'il y a 10 ans, il a eu la fièvre rhumatismale et a toussé pendant plusieurs années. (Edémes des jambes. L'examen fut difficile, en raison de l'æœdème des poumons. Cyanose très-prononcée. Pouls, 88. Respiration, 34, intermittente, et du type Cheyne-Stokes bien prononcé. Mourut au bout de 3 jours. Autopsie: Hypertrophie et dilatation du cœur (660 gr.); l'examen macroscopique n'accuse rien d'anormal dans la musculature; rien non- plus aux artères ni à l'aorte. Pneumonie du lobe gauche. Cyanose des reins. 33. Dilatation du cœur, suivie de guérison (>. — Surmenage. I. Chr., ågé de 39 ans, expéditionnaire dans un ministére, s'adressa a moi le 20 octobre 1887. Se plaignait d'une oppression pectorale, d'une barre en travers du sternum, de vertiges, de lassitude et de mollesse. Exposa qu'il s'était bien porté, jusqu'à 3—4 mois d'ici, époque ou il commença a éprouver cette lassitude. Chercha à se guérir par de longues promenades faites le dimanche, lorsqu'il en avait le loisir; c'est ainsi que 15 jours auparavant, il s'était rendu à pied å Frognersæter, à 10 kil. de la ville, dans la montagne: mais constata qu'après cette promenade, il se trouvait beau- coup plus mal, avait des sueurs froides, et une tendance à la syncope. C'est à cette date qu'il fait remonter l'aggravation de son mal. Néanmoins, il fit une fois encore la même expérience, mais cette fois il alla å Egeberg, éminence située dans une autre direction. Il est du reste grand fumeur, aime à bien boire et à bien manger, mais n'est nullement ivrogne. En outre, il est depuis un certain temps surmené par le travail du bureau, travaillant jusque fort avant dans la nuit, et même jusqu'à l’aube, pour subvenir aux besoins de sa famille. Etat actuel: Le patient est d'une taille notablement au-dessous de la moyenne (1.52 m.), mais large d'épaules, trapu, assez corpulent. Est en somme, assez »boulot«, pour employer une expression vulgaire. Poids, 77 kilog.; tempérament vif; figure påle, grisåtre, un peu cyanosée; est de ces gens qu'on qualifie en norvégien de »blegfed« (à la graisse incolore). 70 S. LAACHE. M.-N. Ki. Pouls lent, (44); parfaitement régulier et énergique. Resp., 24. Ondulation des veines du cou. La position de la pointe du cceur ne se laisse pas con- stater. La matité absolue est augmentée dans les deux directions (vers le haut, depuis le bord supérieur de la ‚zme côte, et dans le sens transversal, depuis le bord gauche du sternum jusqu’au mamelon gauche. Sons forts et purs. Aucune matité sensible du foie. Urine normale, mais diminution de la diurèse. Ordonnance : Repos absolu, et le lait; régularisation de la diète, surtout en ce qui concerne la soupe, que le malade aime beaucoup. Diète principalement lactée, et médecine indiffé- rente. 26 octobre. Amélioration, moins danxiété. Pouls, 76. rer novembre. Vertige disparu. Encore un peu de cyanose à la face. Ordonnance: Strophantus. da 8 novembre. Pouls, 72. N'a pas obtempéré à mon injonction de mesurer son urine; considère toute- fois comme certain que la diurèse a augmenté, quoiqu'il boive moins que par le passé. Poids du corps: 75 kilog. Matité depuis la 4me côte et depuis le bord gauche du sternum. Pouvait maintenant se lever et sortir en usant de précautions extrèmes. Cependant le 6 décembre, le pouls était å 70. Le 7 décembre, il put recommencer tout douce- ment son travail au ministère, mais dut l’interrompre derechef par suite des légers vertiges et d'une certaine »faiblesse de poitrine. Depuis le commencement de 1888, il a pu vaquer à ses affaires comme par le passé. Je lai revu depuis de temps en temps; à part de legeres indispositions, il s’est en somme bien porté; mais toute imprudence, soit en ce qui con- cerne la diète, soit à l'égard du tabac, a des suites fåcheuses. ‘aqqyduroo Hyuenspzı aun,p djmunu sed sjuawayeqg tt e sog Fig. 19. Pouls å 70 battements par minute. Depuis lors il a pu contracter une assurance sur la vie, malgré les renseignements fournis par moi sur son état antérieur, le médecin attaché à la Cie ayant déclaré son cœur normal: ce pourrait bien être une imprudence de la part des assureurs. mas. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 71 ~ 34. Dilatation aigue du cœur. Exces sexuels. Alcoolisme. — Amélioration considérable. N. N., commerçant, âgé de 21 ans, entré å RH. (div. médicale B), le 26 septembre 1887; suivant le diagnostic du médecin qui ly fit inscrire, il souffrait de dilatation du cœur. Au cours du mois passé, il a eu trois accès de sténocardie. Le ame eut lieu le jour même de son entrée, et dura une heure et demie. Cet état se caractérise par une sensation anormale, avec tendance à la syncope, qui eut réellement lieu à la première attaque; il éprouve une sensation de constriction dans la région du cœur, des palpitations, une forte anxiété, un tremblement de tout le corps; au second acces, il rendit environ 50 gr. d’un sang très-foncé, et il y eut épistaxis après la fin de l'accès. Etat present: Taille un peu au-dessous de la moyenne, épaules larges stature trapue, apparence éminemment > ‚apoplectique«. Poids du corps 84 kilog., visage pale, »graisse incolore« (dleg/ed en Norvégien), avec bouffissures sous les yeux. Matité absolue depuis le bord supérieur de la 3™° cote jusqu'à la 5™e côte et, en largeur, depuis le bord droit du DE jusqu'å la ligne mamillaire gauche. Fig. 20 L L'ictus de la pointe n'est pas distinct, les sons parfaitement purs La matité du cœur passe sans transition au son intestinal forte- ment tympanıque. Pouls 70, tranquille. Eine absolue du cæur. La matité du foie s'étend de la 6me å la 8me côte, plus bas il y a son intestinal tympanique. Rien à remarquer en ce qui concerne l'urine. Quelques jours après il se dépose encore du phosphate de chaux cristallisé au fond de l'éprou- vette d’essai; la réaction de l’urine est trés-légérement alcaline. 72 S. LAACHE. M.N. K Interrogé sur les causes probables de son mal, il reconnait avoir fait usage de spiritueux, mais nie avoir eu la syphilis. Attribue lui- même son affection du cœur à ce fait qu’il s’est cassé la jambe et a dû conséquemment observer un repos absolu, tandis qu'auparavant il était toujours en mouvement et grand amateur de sport. Le jour qui suivit son entrée, il eut un accès analogue, observé par l’un des internes de service. Au cours de l'accès, le pouls était intermittent. L'accès céda à l'application d'un sac à glace sur la région précordiale. On chercha du reste à régulariser la diète et les selles à l’aide du sel de Carlsbad. Il s’ensuivit une rapide amélioration. Il y eut recul de la matité du cœur. Le 29, on releva un fort beau sphygmogramme. Le malade sortit de l'hôpital le 10 octobre, sans qu’on put plus longtemps constater aucune extension des limites du cœur. On ne pouvait toujours pas constater d’ictus, même après que le patient avait exécuté des mouvements corporels. 35. Hypertrophie du cœur. — Myocardite. — Légère rétraction de la valvule mitrale postérieure. — Tempérament irritable. Dame de 59 ans (appartenant à une famille cardiopathique). A souffert antérieurement et plusieurs fois d'hémorrhagies utérines. N'a pas eu de rhumatisme aigu, mais a été, il y a quelques années de cela, atteinte de pneumonie. Elle fait remonter son affection du cœur a plus de trente ans. Nombreux accès asystoliques. A essayé de plusieurs traitements, et en autres, a Meran, de la méthode d’Oertel, sans toutefois en retirer de bénéfice. Le 25 septembre 1889 son état saggrava considérablement. Après l'injection d'un demi-centigramme de morphine, qu’elle avait jusque la fort bien supportée, elle éprouva bien un certain soulagement subjectif, mais en même temps un collapsus extraordinaire, qui la mit à deux doigts de la mort. Cependant, son état s'améliora pour quelque temps, mais il y eut une aggravation nouvelle, et le mal, en se développant, prit au cours des semaines suivantes un habitus excessivement douloureux et pénible. La dyspnée était surtout très-forte. Elle fut forcée pendant des journées entières de rester assise sur le bord de son lit, et pendant les derniers jours, soutenue par des coussins empilés et dans les bras de son entourage. En même temps se produisaient des œdèmes qui ne s'étaient jamais présentés jusque la. Le seul parti auquel on püt recourir utilement contre ces suffocations, était de lui faire inhaler du chloroforme. Après en avoir inhalé une demi-cuillerée à thé, ou jusqu’à une cuillerée entière, elle obtenait en général le bénéfice d'un court sommeil. 1 Des renseignements venus d’une autre source donnent lieu de croire que le malade a été très-adonné aux plaisirs vénériens, et que ce sont eux surtout qui ont dû con- tribuer à provoquer son mal, = = 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 73 L'examen du cœur constata une certaine hypertrophie dans les deux sens, un fonctionnement irrégulier, tumultueux, et pendant les dernières semaines un mouvement ondulatoire de toute la région cardiaque, une »tremor cordis«. Les sons sourds, mais on ne pouvait avec certitude constater de souffles (— il parait cependant qu'on en avait entendu autrefois —). Pouls irrégulier, lui aussi, et, quant à son femps, toujours en retard sur les battements du cœur, p. ex. 80 pulsations contre 120 battements cardiaques. L’urine contenait parfois de l’albumine, mais était généralement normale. Tempérament parfois très-irritable et généralement variable. Elle était parfois très-affable, mais parfois aussi tout le contraire. En tout cas, le traitement devenait fort difficile. L’auteur lui ayant un jour fait p. ex. une injection d'éther, elle s’écria: »Vous ne m'avez jamais fait que du mal, vous!«. Elle éprouvait bientôt du regret, et elle était l’ama- bilité même le lendemain. Dans la période précédant sa mort, l'image offerte était celle d'une »cachexie cardiaque« portée au plus haut point, (hémorrhagies pulmo- naires etc.), lorsque la mort vint enfin le 29 novembre, la délivrer de souffrances inouïes et longtemps prolongées. A l'autopste, le cœur se montra hypertrophié et dilaté (500 gr.), — foyers myocarditiques développés (tissu conjonctif); sclérose des artères coronaires; rigidité de la valvule mitrale postérieure; infarctus hémorrha- giques des poumons. Il y avait bien une certaine rétraction de la valvule mitrale postérieure, mais l’orifice mitral n’était rétréci que dans une proportion insignifiante; par suite, ce cas ne peut guère être considéré comme rentrant dans la catégorie des affections franchement valvulaires. 36. Hypertrophie du cœur. (Rein granuleux?) N. N., maïtre-artisan, âgé de 61 ans, me consulta pour la première fois en février 1892. Souffrait d'une forte dyspnée et d'oppressions pouvant durer plusieurs semaines de suite. N'est pas alcoolique, n’a pas non-plus été atteint de syphilis. Insomnies. La matité cardiaque augmentée suivant les deux diamètres. Pas d'ictus cordis. Sons purs, mais fonctionnement tres-irrégulier de l'organe. Il en est de même du pouls. Hydrops. Urine concentrée avec albumine. 74 S. LAACHE. M.-N. Kl. Diurèse parcimonieuse. La digitale produisit un mieux considérable, mais il y eut bientôt récidive, et les hydropisies augmentèrent. Cylindres hyalins dans l'urine. L'énergie psychique du malade le soutint pendant fort longtemps, car »il ne voulait pas mourir«. Etait d'un caractère très-difficile, un véritable tyran domestique, mais l’amabilité même avec le médecin, aussi longtemps que tout alla bien; quand tout alla mal, il n’en fut absolument plus de méme. Parfois il semblait n'être pas parfaitement »sui compos«, et il dé- raisonnait. Vers la fin de l'été et l’automne de 1892, l’aggravation du mal fut évidente, et il survint à plusieurs reprises des hémorrhagies pulmonaires. Comme mes pronostics n'étaient toujours pas bons, il consulta un autre médecin. Toutefois, à ce que rapporte ce dernier, il se passa longtemps avant qu'il mourüt; la mort ne survint que quelques mois plus tard, au com- mencement de 1893, un an environ après ma première consultation. Comme exemple de son état mental, il suffira de dire qu'il était _ mécontent de tout et de tous, dans le sein même de sa famille, qui lui obéissait cependant »au doigt et à l’œil«, si bien que, quelque temps avant sa mort, il loua un logement en ville — et y mourut. On ne procéda malheureusement pas à l’autopsie, qui eût sans nul doute fourni des éclaircissements sur l’état du cœur et surtout sur celui des reins. of. Hypertrophie du cæur. H. N., femme mariée d'une quarantaine d’années, entrée a RH. (division méd. B) le 31 décembre 1880. Le journal est perdu et j’ai par suite då m’en tenir aux quelques notes particulières que je possède. Les éclaircissements font malheureusement défaut en ce qui concerne la menstruation. La malade fut atteinte à deux reprises de rhumatisme aigu (il y a 3 ans 1/2 et 2 ans cela), mais on ne possède aucun renseignement sur la marche de ces maladies. Il y a deux mois environ, le cœur commença à être agité. L'aspect de la malade est misérable; elle accuse un froid »reptilien« aux pieds et aux mains et souffre de dyspnée et d’agitation. Le pouls faible, irrégulier, 120 par minute, en retard sur les batte- ments du cœur, qui sont de 144. Pouls veineux (cardiosystolique) dans la région jugulaire, pouls hépatique. La matité absolue du cœur était augmentée vers la droite (bord droit du sternum), sons absolument purs. Diurèse réduite; on ne se rappelle pas si l’urine était albumineuse. Chose remarquable, il n'y avait pas hydrops. Après avoir employé pendant quelques jours la teinture de strophantus ainsi qu'une diète lactée, l'état général s'améliora considérablement, les transpirations cessèrent, les mains et les pieds reprirent leur tempé- rature naturelle, la diurèse progressa, et la matité n'atteignit plus que :4 ? 1 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 76 le bord gauche du sternum; le pouls du foie disparut aussi, mais le pouls jugulaire persista. Le pouls radial acquit plus de force, devint plus lent et se remit en harmonie avec les battements du cœur (96 par minute) Aussitôt qu'on interrompit l'emploi du strophantus, l'action cessa et l’état précaire se représenta. (Remarquons que la digitale fit aussi bon effet). Au cours de l'hiver et du printemps, ces alternatives se réitérèrent fréquemment, et la malade sembla souvent prête à mourir. En juin, elle reçut son billet de sortie, son état étant redevenu à peu près normal. On apprit plus tard qu'elle était partie pour l'Amérique, d’où nous recumes d'elle une lettre de vifs remerciments pour nos bons soins. Pendant l'été de 1893, l’auteur eut de nouveaux renseignements par un médecin norvégien établi en Amérique; dans ce pays, où elle s'est livrée à des travaux assez durs, elle a de nouveau été l’objet de divers accès analogues à ceux que je décrivais tout à l’heure, mais le repos et l'emploi de la digitale l'ont toujours remise sur pied. 38. Affection cardiaque. — Syphilis. N.N., conseiller de cour d'assises, âgé de 52 ans, me consulta pour la première fois le 4 juin 1891. Se plaint de douleurs »cuisantes« ou »brülantes« dans la région du cœur: ces douleurs rayonnent parfois dans les deux bras, et il ressent également comme des étranglements du gosier; le médecin qui le traite a dit qu'il souffrait d’angine de poitrine. Plusieurs cas de maladies du cœur dans sa famille. Pendant qu'il était étudiant, le malade a contracté la syphilis, a eu depuis des accès tertiaires et en a conservé des cicatrices sur la poitrine et le dos. A l'examen, lictus cordis n'est pas constatable, non plus qu'aucun accroissement de la matité du cœur. Pouls, 84. Fig. 23. Rien d'anormal non-plus dans les autres organes. Un mieux résulta de l'emploi de l'iodure de potassium et d'une eau minérale iodée (eau de soude iodée), combiné avec une diète régulière; le patient se porta bien pendant les mois suivants, ou je l’examinai de temps à autre. Une compresse de Priessnitz appliquée pendant la nuit sur la région du cœur lui causait beaucoup de soulagement, Il faut aussi remarquer l'influence considérable exercée sur le fonctionnement de son cœur par 76 S LAACHE. M.-N. KI. les circonstances de la digestion. Il usait toujours de certaines précautions, mais se trouvait pourtant moins bien après le repas; ainsi, il supportait mal une courte promenade après diner, tandis qu'il était en général un grand marcheur. Il donnait donc raison au vieux dicton » Post coenam aut stabis, aut mille passus meabis«. — En automne 1894 il mourut swôztement en pleine séancel. 39. Hypertrophie et rupture du cœur. — Artériosclérose. N. N., chef d'institution, ågé de 49 ans, fut après sa mort amené a RH. le 5 juillet 1882, pour y être soumis à l’autopsie. Il était mort subitement. Dans ces derniers temps, son cœur avait constamment donné lieu à des plaintes; a part cela, il était en pleine vigueur, et prenait beaucoup d'exercice. On ne sait pas qu'il ait eu de maladies antérieures, ni souffert d'affection syphilitiques. Au rapport de son médecin, il se trouvait le jour de sa mort légère- ment incommodé, et s'était couché sur son canapé. Cinq minutes avant de mourir, il dit: »Je crois que je vais me lever, à quoi bon rester couché ?« Il ne put pourtant réaliser son intention et mourut presque immé- diatement. Le médecin, aussitôt appelé, constata après la mort ce fait, très-caractéristique, que la matité cardiaque était considérablement aug- mentée dans tous les sens. A Vautopsie, la cavité du péricarde se trouva remplie de sang coagulé. Le point de rupture se trouvait vers le haut entre l'artère pul- monale et l'aorte, où il y avait en même temps suffusion de sang dans le péricarde. Le point intérieur de rupture ne se laissait pas constater dans les cavités du cœur. La rupture avait eu son point de départ dans l'artère coronaire gauche, qui était sclérotisée. Hypertrophie du cœur (600 gr.) avec dilatation régulière. Dégénérescence athéromateuse des parties internes de l'aorte, mais nullement identique à celle ayant une source syphilitique. Aux reins, quelques cicatrices superficielles, à part cela, rien d'anormal. 1 „Sur une Zrentaine de cas authentiques de cardiopathies syphilitiques, il y a eu quinze fois terminaison par mort subite. Les autres malades sont morts d’accidents asystoliques divers, évoluant rapidement: dyspnée suraiguë, avec angoisse respiratoire atroce et asphyxie rapide ou mort par le cerveau, ou bien par albuminuriec etc. (À. Wurtz dans le Manuel de médecine de Debove et Achard, Tome II, 1893, p. 231 et 232). TESE RS 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 77 40. Myocardite. — »Anévrisme du cœur.« N. N., médecin-en-chef, ågé de 72 ans, avait depuis assez longtemps un pouls irrégulier, en dernier temps ses douleurs précordiales étaient telles qu'il lui semblait sentir »un poignard le traversant de part en part«. Mourut avec des symptômes d’oedeme pulmonaire, tres-rapidement, après un seul jour de maladie. A Vautopsie (faite en janvier 1883 par le d' Unger Vetlesen) le cœur se montra considérablement dilaté, le ventricule gauche fortement distendu, et la paroi très-amincie, surtout vers la pointe, mais nullement réduite à l'épaisseur d'une feuille de papier; elle se compose de tissu fibreux, la musculature ayant disparu. La partie voisine de l’apex est ventrue, en un mot le cœur offre l'image caractéristique de l’anévrisme du cœur proprement dit. Les artères coronaires sclérotisées, les valvules intactes. 41. Affection cardiaque. — Lithiase biliaire. N. N., chef d'institution, âgé de 30 å 40 ans, antérieurement bien portant, n'a pas eu la syphilis, n'est pas adonné å la boisson, mais est notablement surmené et séjourne fort peu au grand air. S'est plaint depuis assez longtemps »d'avoir un cceur«, mais en dé- cembre 1889, il éprouva une aggravation marquée. Il fut pris dans la rue d’une légère syncope, et lorsque je le soumis presqu’aussitöt à des investigations, il déclara avoir »la tête vide«, expression qui revint con- stamment depuis lors. Il attachait une certaine importance a une sensation de brülure et de chaleur dans la région du cœur. Légèrement corpulent, nullement hypocondriaque. Pouls tranquille, 06. L'examen objectif fournit un résultat tout-a-fait négatif. Pas de battement de l’apex cordis. Pas d’élargissement de la matité; sons purs. Le régime du lit, une diète lactée et la digitale et plus tard la quinine, amenèrent toutefois un mieux considérable. Le pouls redescendit au- dessous de 68, mais il se passa plusieurs mois avant que le patient put reprendre ses fonctions dans l’enseignement. J'ai de temps à autre occasion de le revoir; il se porte assez bien, a moins qu'il ne travaille trop, ou n'ait par hasard surchargé son estomac. Sur ce dernier chapitre surtout, il est tenu à beaucoup de prudence, depuis une diarrhee prolongée dont il souffrit en 1891 et pendant laquelle, chose assez remarquable, /es symptômes cardiaques éprouvèrent un mieux des plus sensibles. Lorsque je le revis pour la dernière fois en novembre 1893, il se plaignait de nouveau »du vide dans la téte« — qui l'incommodait surtout, ainsi que de la sensation brülante dans la région du cœur, 78 S. LAACHE. M.-N. KI. L'examen objectif continua à donner un résultat négatif; une seule fois seulement je réussis à constater le battement de l’apex dans le zme espace intercostal, juste au-dessous du mamelon. A depuis lors souffert de cholelithiasis et dut aller a Carlsbad au printemps de 1894. Depuis il va mieux, mais se plaint toujours du cœur. 42. Hypertrophie du cœur. — Rupture (de l’artère coronaire gauche). Le malade était un homme de 60 ans, qui avait été soigné à l'hôpital de la ville (C. 2. S.). En ce qui concerne l’histoire de la maladie, le malade avait, disait-on, été traité à l’höpital pour une diarrhée, et était tombé mort un jour qu'il satisfaisait a un besoin naturel. On avait au préalable constaté la présence d’albumine dans l'urine. L'autopsie permit de constater que la cavité du péricarde était remplie de sang. Une fissure irrégulière de 1 cm. de longueur était visible à la face antérieure du cœur, au côté gauche du »conus arteriosus«. La rupture part de l'artère coronaire gauche, qui est sclérotisée, mais elle ne traverse pas la paroi du cœur de part en part. Hypertrophie considérable du cœur avec dilatation. Cyanose des reins. La préparation fut en mai 1882 envoyée à l'institut pathologique, auquel je me trouvais alors attaché, pour y être soumise à l'examen. 43. Hypertrophie du cœur. Synéchie du péricarde. Légère endocardite de la valvule mitrale et de laorte. Anton Olaf P., enfant de 12 ans et: demi, . entré a AA (division médicale A), le 25 octobre 1884. A été souffrant depuis deux ans et demi. Hydropisies inconstantes. N'a pas eu de rhumatisme articulaire aigu ou de scarlatine. Dyspnée considérable, 60 inspirations par minute; pouls, 136. Matité accrue dans les deux sens, atteint vers la droite le bord droit du sternum. Ictus du cœur dans le 6m® espace intercostal, dans le voisinage de la ligne axillaire antérieure. Pas d’albumine dans l'urine. Violentes suffocations pendant tout le temps passé à l'hôpital; vécut néanmoins jusqu'au 6 janvier 1885. 1895. No. 1. RECHERCHES CLINIQUES. 79 A Pautopsie: Cœur fortement hypertrophié (555 gr.), dilaté; taches graisseuses dans les muscles trabéculaires. Endocardite mitrale tout å fait légère et de fraîche date. Les valvules de l'aorte semblent aussi plus rigides que de raison. Synéchie totale du péricarde. Le cas est un peu douteux en raison des affections valvulaires dont on a constaté la présence. Toutefois le professeur de pathologie M. H. Heiberg trouva leur importance secondaire vis-à-vis des faits d’hypertrophie. 44. Hypertrophie du cœur. — Syncopes réitérées. — Syphilis. Le 3 janvier 1895 l’auteur fut appelé à Laurvik par le docteur Salvesen au chevet d'un malade de 44 ans. Le patient avait été malade 3 semaines. La maladie avait com- mencé par des évanouissements, qui s'étaient fréquemment renouvelés depuis, jusqu'à 50 fois à peu près. Ces évanouissements se produisaient alors même que le malade était au lit. Il est à noter que le sujet a antérieurement éprouvé des symptômes cardiaques: c'est ainsi quil y a un an environ, il éprouva longtemps une grande difficulté dans les montées Il ressentait de l'oppression, des douleurs dans la région cardiaque, devait s'arrêter momentanément, et se tenir le cœur à deux mains avant de pouvoir continuer sa route, Avait eu la syphilis, il y a 17 ans, mais n'était adonné ni au tabac, ni aux spiritueux; son existence était parfaitement régulière et laborieuse. Lorsque je l’examinai, le même soir, le patient était notablement pâle. Il avait toute sa connaissance, mais ne se plaignait de rien de particulier. Il n’y avait pas eu syncope la nuit précédente. La matité cardiaque absolue était accrue vers le haut depuis la 32° côte et trans- versalement du bord gauche du sternum à la ligne papillaire. Ictus cordis au 6me espace intercostal dans “la ligne mamillaire, mais nullement renforcé. Sons cardiaques sourds. De temps a autre, un court souffle au son primaire. Rien d’anormal au foie. Pouls 36, tout-a-fait régulier, et vigoureux. Pouls 4 36 battements par minute. Au sphy gmographe on obtint le tracé suivant, qui parait assez peu favorable; mais n’ayant qu’un seul papier pour diagrammes, je ne pus en prendre qu'un, 80 S. LAACHE. M.-N. Kl. Le chiffre de 36 battements par minute avait également été observé plusieurs jours de suite par le d' Salvesen; mais il était aussi descendu a 27, immédiatement avant une syncope. Légers œdèmes aux jambes, traces d'albumine dans l'urine. Jusqu’alors il avait été surtout traité par la caféine. Le malade succomba au commencement du mois de février, d’après des renseignements provenant du d! Salvesen. On n’a pas fait l’autopsie. JS. this RECHERCHES CLINIQUES. 81 Table des auteurs cités et des confréres mentionnés dans cet ouvrage. A DA Er eg EE gr ER 28 2 EEE JU Ze Nene Roberta Jes GO 19 AO SN KE TG METT ET SE Re re à 14 TE ES ne: Le TR PE Um lu re 6 19 ai LEONE TS ee ER genre SERRE ET Renee 2.2 28 re ER TJ Nr ge TT Fe SEE 37 B See 18 =: EEE 32 i: ee en ER 6 Bamberger LATE De RCE 40 Dana, Chr Rs nuls à 16 a ARTS. CA gm PERS FE Es, 7 nn ur: 15 HER EN CC DER Cee se åå 8 oo) 6 Sa Tr 19 Peter es see are (m 8 pe PTR -- Hebreds ee re ea 6 ee en 6 | Demange: - . . „ur ee 32 LS. 32 Destureaux << ay. hed wpa. eye ss Nts 34 ee Se. ese 16 | Dieckerhoff. . . . . . . . . + . . . 17 OR A Sn NE qu DORE «+ 32 0 ee > see 13 Duand-bardel (=) Sas 225 2 > JET 14 Duoen aie ae SES) à 19 IT Je er She ae ets re 7 E LIL LETTRE SERRE ET 22 LL TENTE ER ae ET ne CS EN RTE ee 26 TSN ee PPT te 18 | Ehrlich 2. - snes ee oi EEE 11 16 18 19 Bjehhost FG GENT an = jener sj 22 ME LR eee a Min a 5 F Hard Neo au = à ee à 10 EE 18 > 7 : å i 3 å à $ ; J À i i x Er DE a nr bee ss 21 Proud oe iy Sn (8 wie å 20 Be. a ; j j å i : | R gi ET EE Ta er 16 EEE JE = Foster a an EN En ERA 12 ETT EE ae 62 BEE = a neste ta ; N 225 Le 29 32 Franck; François . . . . . . - = >> 19 Fear, Kreis el ge an ms 27 32 Cc På eds) whi wed miel NT 6 16 RES? a Boe tee ee ee TG ePreupenthalk — 4. Co neuen coy is 14 Er RE ae oye AOR kp Des So 2 AT rues Ales cas 9 4! DET en a at Ue, ee 2x 0 Frankel, Eugen...» st sue + 2 À AT NER OE et 6 | Fraentzel 9 12 13 18 20 25 38 41 Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. KL 1895. No.1. 6 82 S. LAACHE. G Korezynski . Galien = Ler SETENE Sen ee Ganghofner se m. NERA Garbors Ame run kJ . ay | Krenl Gesta skare Tact eae | AKzeyste Germain Sea frr so ne Giranideau veke NE eg ; Gijersöe + SE rd ETES GS 14 Kussmaul et Tenner. Goodhart, James I Grouzdew HL NET. Al Grön, Kr, ME gere AO ZONE Guttmann, STEDS Taacher kr re Laénnec . ETS ER OT, Er LR EV om Lancisi archer Kr er H Larsen, C.F. 5)... 550 is Halløpean 1, 4 5 KJØS 16 | Lawson Tal AE SE Hambursin Ina el... -g2 | Legrand durSaplle Hammers tee. SELGE 050 00280 Lewenuern Hammond’ ne SEG Ss 60 Bernal Aae Eu bg GN OG em Hanssen Klaus... a... 12 we) 20, Beyden las ats lee. oe A ya ut sale on Lichtheim Fedenmusse ae ee ee GERT Lindwurm Heiberg, Hjalmar . . 3 7 9 19 38 52 | Looft Beer ee å Slo Ke ed MO UO Hektoen. nn ds sg fen DUE SJØENE Hervois Li. 4: . . ann 2 |. Löhlein” 5 CN 2 RÉ a vn EE M AIP POCLALC Es au ee à are IN LS HolsbwäAxele sa... ner ne ee a MOO Malin; O09. I +e) D 17 Huber Kalle a à TT Gs NE u ee Ao memes Maxiniowitschvivan m se) esree se a neal NOTE A oes aa ES EE Meyer, G. 242 5025 EEE 37 Meyer, Jacques. 2 SE I Mickle 15-00 se ee el Osa ae ak rate te Og MORGEN > ER Israël-Rosenthal, Emil . . . . . . 25 go | Morgagni. . . . . . . 28 8 Iwanoff, Melle Te AE JER PI EURE 17 Mossé, D TN eee ee T'es 37 Mracek Kranz SG SR eo J Myers, Arthur BR MC ea Ne ics T7 20 Müller, G 101.000 OS ACSÉDESCOMhES å CRU... «ee 997 Nünzinger si Nr REE SE NA Vs «ae HO bg SPE Bs, cure CA TO N PRE ARE EE D Te ne de Se 200 Naismith SNE ei Jennings. mia leo 0» st Le 2. "116 | Nansen, Fritjot. SSL JE jitinseingem “Ns 5 Go oo H.N INauwerckn os RER EE D pe RO Neidert: u GET 20 x N E ee ln ay Aa ec. 05: 35 Kipp A ee DIT ne 0 Karsh Aha ru AD bygg je Age DE RE 0. Kusch ra ee ees coves ltteers ee kt DD O Kutelkredenke RER EE RS NO ertels si Ps RUE 2030 Kjær Brantz Ves se ØL Ga re. re IE O6strelehy tat Si ur Ios Se 0 À KlopNe; 195 Keke TESTEN ed FRA ON ROSE TV sy ok ee oer ee od 6 I å A En 2 od _ RECHERCHES CLINIQUES. 83 ST TE re 22 See a ne Pr ES ER Br EN ne Ed ME NES RC 21 EEE EM on CR Rue EE SEZ EO en ET 2. ng „CE D ER EE re «à US SE TER EE DE a ne Jo ee ES Émile 4 Ge 24 © « 1 er VARG å | Ve Le as aïe. : 9 LL RER TRE TT PE € RE a BES ar ae SS ce 10 Ta TEEN ER GE EE nn 24 32. 39 EG ee mE 7 | Strömpel . ............ 11 gå © 4, EE ee Be Ee a a ve von, * 8 ENE Fete å 25 30 | Tedeschi . . . . . . „0. . +--+ 7 I EE. pe rer q | Tessier . - - - . . . . . . . . . . 15 eS ae ee 7 | Thum............... 13 SER ie ST AS TIRE 16 } Trier . - .: - eee ee . 8 34 37 SES EE I SE CU II U SE SA LA Se 20 29 M ue LT UE, 36 UD Re Fa OMR ER LEE —- RS ET ACER PENSER y= SET MLE Er aa ETE ee a 20 - Vv ee DE 20 | Vaquez CALE DL 29 32 10 34 41 # | Vieussens, RAYON. Via st 5 Ed ST 32 EN RTL EE AH LI EE Ge Er LE te Bele Ween ls NS CORRE Gd ing de ome a Se ef le 42 D aes eee 20308 w A a ee ee ame Warner Hines, cape te oes Jen ax eee JE EP gre Jod rasene ee eee Washington Se 2 pesos : | 10 See Je x Be Pare Dal. LE SS A We AE Å oe 3 TE LC 2 7 = TERS ee =, Acta EE nn 76 TT EE sn à mm 6 Z p REE Pa ØRER ET rn. er A å å 8 D Schott, Th... ... ONE et CAN ETAPE TRS = LE pee ER dre, å å 39 ITU RENE RE CES EE Eg Se Se a RE ET à > 41 Sehmltess-Rechberg: . i... =. BB ik Zwaardemaker 0... nee 6 * 6* 2 À +4 41 - 84 S. LAACHE. M.N. Table des figures (sphygmogrammes). Sphygmogramme d’un pouls à 8 battements par minute . — 3 — — == d'un cas d’»épilepsie cardiaquec. Pouls å 36 battements par minute d'un pouls à 48 battements par minute (myocardite fibreuse). Observation 1 Préparation anatomique d’un cas de myocardite fibreuse. Obs. 1 . Sphygmogramme d’un pouls irrégulier d’un cas d’hypertrophie alcoolique du — D) — ——) — —) — == — — == == —) — —) — —) — CŒURMODS EE d’un pouls irrégulier dans un cas de myocardite avec pneumonie, Obs. 6 . d’un pouls intermittent dans un cas d’hypertrophie du cœur (surmenage physique). Obs. do). SSL TER d’un pouls irrégulier dans un cas de »maladie du cœur«, apo- plexie (?), climactérium. Obs. 18 d’un cas d’épilepsie cardiaque; pouls réduit à 24 battements par minute. Obs. 20 d’un cas d'hypertrophie du cœur, alcoolisme, climactérium. Obs 21m d'un cas d’hypertrophie et de dilatation du cœur, climacté- rium, thrombose des veines jugulaires ext. Obs. 22 . du même cas å se TE d’un cas de diabète sucré, affection du cœur. Obs. PUN d'un cas d’affection du cœur (goutte?), Obs. 26. d'un cas d’hypertrophie du cœur (vertiges). Obs. 27 d'un cas d'affection du cœur (artériosclérose, dispos. héréd.). Obs. 28 Å : d'un cas dirrégularité du cœur à la suite de diphtérie. Obs. 30 d’un cas de dilatation du cœur, suivie de guérison; pouls réduit à 44 battements par minute. Obs. 33 x du méme cas; pouls å 70 battements par minute Kl. Page 28 33 47 48 50 52 55 66 68 70 79 d'un cas de myocardite fibreuse; artériosclérose, légère ré- traction de la valvule mitrale postérieure. Obs. 35 . . . . 73 d'un cas d'affection cardiaque (artériosclérose, syphilis). ÆTT TE dit ne ae te OA 75 d'un cas d’affection cardiaque; pouls å 36 battements par minute (syncopes réitérées, syphilis). Obs. 44 . . . . . . 79 =. Phénomènes du système nerveux: - Insomnie, vertige (»vide dans la tête«), accès syncopaux, convulsions, psychose 31—33 D Phénomènes de la digestion, et urine. . . . . . . . : . . . = « - 34—35 Mr te ee) Gs ee ta Se ot ss NTT LE PTS TRE mn à à « CR _ Compensation: Mort subite: 2... AN er ad oa RS à ut ee à 37 RE AT CO EP Er ne de a KE |: HELE EE ee I ne ge œ à à ee € 37 Maladies intercurrentes: 4 ELITE ET RCE RER 4 Ta 985 GA EE INDES PEN de 38 Bue Doplexie . 1 4. sos» - FE EE EEE TE 38 Traitement : Entrainement, ménagement (méthode d'Oertel), régime lacté . ..... 39 ET Hr EE STENE AE or i 40 Médicaments pharmaceutiques:. La digitale et ses succédanés, le strophantus etc. Remèdes incitants . . . . . 40 Mr ened Eiker sulflanqaes Løn Saku Ju aks pt ss FAQ Moyens externes: # CAE Mon anelle sk esta SA SEIN EEE ET aye. : 41 3 L DET po Se oe i Coat Sean eS) te Re 41 Fer RO DRE Ve ane HUE te Ge Ww Se 6.2 PE EDER 42 Saignée TG SM EIES Je ae a EEE Er 42 TT EGG AEG ee EE 43 Å CS SG Na SE SA SER. OE 43 TT das BAR Se Er a 45—So - Table des auteurs cités et des confrères mentionnés dans cet ouvrage . S1—S3 Table des figures (sphygmogrammes) . . . . . . . . . . . . . . . Die SO ES a Abréviations. RH. »Rigs-Hospitalet«: l’hôpital de l’université. ; C. B. S. »Christiania Bys Sygehus«: Ihöpital de la ville de Christiani Errata. Page 52, ligne 7: ivrogne d’habituel, lisez: ivrogne d”habitude. — 79 — 31: De temps a autre, lisez: De temps å autre. Zur Anatomie u d Entwicklungsgeschichte einer im Fleisch > — von Fischen schmarotzenden Crustacée (Sarcotaces arcticus. Collett) Dr. Johan Hjort LIBRARY NEW YORK (Mit zwei Tafeln.) BOTANICAL GARDEN Videnskabsselskabets Skrifter. I. Mathematisk-naturv. Klasse. 1895 No. 2 EE ehe Kristiania In Commission bei Jacob Dybwad A. W. Bröggers Buchdruckerei 1895 Zur Anatomie und Entwicklungsgeschichte einer im Fleisch von Fischen schmarotzenden Crustacée | (Sarcotaces arcticus. Collett.) von Dr. Johan Hjort. (Vorgelegt in der Sitzung 7. Dec. 1894 durch Herrn Collett.) 8 letzten Herbst war Herr Professor Collett so freundlich, mir etwas Material des von ihm beschriebenen Sarcotaces arcticus zu iiber- lassen, welches er im Sommer wåhrend einer Reise nach Finmarken eingesammelt hatte. Nach genauen Untersuchungen fand ich in diesem Material verschiedene Entwicklungsstadien, u. A. auch die characte- ristischen Naupliuslarven. Dadurch wurde ich in den Stand gesetzt, endgültig zu bestimmen, zu welcher grösseren Gruppe des Tierreichs diese eigentümlichen Parasiten gehören. Mein Material erlaubte mir indessen nicht, irgendwie eingehende Studien über die Anatomie wie über die Entwicklungsgeschichte des Tieres zu machen, teils wegen der wenigen, darin enthaltenen Stadien, teils auch wegen ungenügender Con- servierung. Ich sehe mich deshalb nur in den Stand gesetzt, einzelne, unvollendete Beitråge zu liefern, es scheint mir aber trotzdem, dass diese Parasiten von so grossem allgemeinen Interesse sind, dass selbst eine unvollständige Darstellung ihres Lebenscyclus berechtigt erscheinen kann, um so mehr, als es unbestimmt ist, in wie weit ich spåter % legenheit finden werde, mein jetziges Material zu vervollständigen. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 2. Ir 4 DR. JOHAN HJORT. M.-N. KI. Sarcotaces arcticus wurde zum ersten Mal im Jahre 1873 von R. Collett! beschrieben, und von ihm auf das Geschlecht Sarcotaecs zurückgeführt, welches im vorhergehenden Jahre von Dr. Olsson? nach einem aus Westindien eingeführten Exemplar beschrieben worden war. Olsson characterisierte das von ihm gefundene Exemplar folgender- maassen ' »Sarcotaces n. g. distinguitur (femina) corpore elliptico subtus depresso, ubique, cauda excepta, verrucoso, annulato, cauda acuta, tri- articulata appendicibus nullis. Os in latere ventrali corolla setarum instructum, in area antice emarginata, vallo verruculoso. circumcincta. Animal vix antennarum, minime maxillipedum vel pedum rudimenta praebens (Sacci ovigeri ignoti.) Genus inter Copepoda infimae ordinis. (forsan prope Silenium Kr. ponendum). S. verrucosus n, sp. Longit 15 mm., latit 9 mm. Habitat in carne Acanthuri sp. in cavitatibus fluido nigro repletis. Specimen unicum ad insulam St. Barthelemy, India occidentalis mense Julio legit Dr. Goës. Die von Professor Collett beschriebenen Individuen fanden sich im Fleisch einer Molva abyssorum. Collett teilt mit, dass das eine »von aussen sichtbar war wie eine grosse Geschwulst.« Bei der Öffnung des Fisches wurden 2 andere gleichzeitig durchschnitten; jedes derselben lag in einem grossen, von dem Tiere selbst ausgehöhlten Raum in der Seite des Fisches, in welchem es von »einer sehwarzen flüssigen Masse umgeben« war. »In diesem Raum, welcher sich von der Haut des Fisches bis zum Rückgrat ausdehnte, lag jedes Individuum mit dem abgerundeten Teil seines Körpers nach dem Rücken, und mit der Schwanz- spitze nach der Haut des Fisches zu.« Von S. verrucosus weicht S. arcticus teils in der Grösse ab, teils und vor allem darin, dass keine Spuren von Extremitäten sichtbar sind, während Olsson bei S. verrucosus Spuren von Extremitäten an der Mundöffnung gefunden zu haben meint. Collett stellt für Sarcotaces arcticus folgende Diagnose: »S. arcticus n. sp. Corpore cylindrico, postabdomine parce et irregulariter, corpore dense verrucoso; verrucis segmentorum 2 posteri- orum corporis ceteris minoribus, segmento ultimo in latere dorsali, margine anteriore laevi. Discus oris latitudine longior. Long. tot. corporis 45 mm., ad postabd. 38 mm., latit. 23 mm. alt. 22 mm., long 1 Forhandlinger ved de skand. Naturf. 11 Mode i Kjøbenhavn 1873. Udg. Kjebenh. 1874- 2 Om Sarcotaces och Acrobothrium, två nya parasitslägten. Öfv. Vet. Akad. Förh. 1872. No: 9. ud ' of 895. No. 2. ZUR ANATOMIE DES SARCOTACES ARCTICUS. 5 oris 5 mm., latit. 31/2 mm. Habitat in carne Molvæ abyssorum in cavitatibus fluido nigro repletis. Specimina 3 in eodem individuo inventa, quorum unicum asservatum ad Øxfjord, Finmarchiæ (Lat 70 °) vere 1873<. Seit dieser Beschreibung des Tieres aus dem Jahre 1873 hat Collett ! ? verschiedentlich Gelegenheit gehabt Exemplare aus Fin- marken zu untersuchen, welche sich indessen alle in weniger gut con- serviertem Zustande befanden. Hr. Professor Collett hat mir ausserdem giitigst seine Notizen zur Verfügung gestellt über die Verhältnisse, unter welchen S. arcticus im Sommer von ihm gefunden wurde, wie über die Beobachtungen, die er über die Lebensweise des Tieres anstellen konnte. Aus diesen Notizen erlaube ich mir, mit seiner Einwilligung, folgendes mitzuteilen: »Im verflossenen Sommer (Juli 1894) hatte ich auf dem »Fiskever« »Andenæs in Vesteraalen Gelegenheit, Sarcotaces arcticus u. dessen »Wirt zu beobachten. Hier an den Ufern (Bänken) gehen in ungefähr »1—2 Meilen Entfernung vom Lande grosse Tiefsee und Angelfischereien »vor sich, während welchen auch, oft in grossen Mengen Molva abyssorum »gefangen wird, (hier Blaa-Lange oder Bjerke-Lange genannt), in dem sich »vorzugsweise S. arcticus eingelagert findet. M. abyssorum wird in »einer Tiefe gefischt, die selten unter 100 Faden ist; er muss in grossen »Schwärmen vorkommen, da es öfters geschieht dass bei ezzem Fang von »all den verschiedenen Tiefseefischarten nur diese Art vorkommt. Den »Fischern in Andenæs ist der Schmarotzer wohlbekannt u. in hohem »Grade verhasst, da jeder Fisch, der einen solchen beherbergt, im Augen- »blick, wo er ausgenommen wird, unbrauchbar wird. Das Messer »schneidet dabei in das Tier ein, u. die schwarze Flüssigkeit, mit der »es angefüllt ist, fliesst heraus. Um unbeschädigte Exemplare von »Sarcotaces zu erhalten untersuchte ich so viele »Molva«, als ich »bekommen konnte, u. während 3 Tagen gingen ungefähr 200 solche «durch meine Hände; eine gleiche Anzahl wurde von meinen Gehülfen »untersucht (unter diesen Conservator Huitfeldt-Kaas). Das Resultat »war, dass ungefähr ı2, das heisst also etwa 3 °/, der Fische Sarcotaces »enthielten. Dies Verhältnis ist augenscheinlich constant. Herr Kauf- smann Buch in Øxfjord (von dem das Typen-Exemplar stammte), teilt »mir soeben brieflich mit, dass sich, nach seiner Erfahrung, der Parasit »in 3 oder 4 von 100 Fischen vorfindet; es ist aber auch vorgekommen »dass in Mehreren von auf einander .folgenden Hunderten kein einziges 1 Forh. i videnskabs-selsk. Christiania 1874. 2 Forh. i videnskabs-selsk. Christiania 1876. 6 DR. JOHAN HJORT. M.-N. Kl. »Exemplar enthalten war. Hr. Buch kauft jeden Winter etwa 5000 »Molva, von denen jedes einzelne Exemplar aufgeschnitten wird. Man »kann deshalb nicht sagen, dass Sarcotaces ein, bei M. abyssorum »häufig auftretender, Parasit ist. Die Exemplare der »Molva«, welche »einen Sarcotaces beherbergten, liessen sich in der Regel an einer »schwachen Erhöhung auf der Seite des Fisches erkennen; indessen war »dieselbe manchmal nur beim Anfühlen bemerkbar. Ausnahmsweise »fanden sich auch wohl zwei oder drei Stück im selben Fisch, u. dann »sassen sie in derselben Seite; meistens aber befand sich nur ein »Exemplar in jedem Fisch. Dieses war dann so eingelagert, dass die »zugespitzte Schwanzpartie nach aussen u. die abgerundete Seite nach »innen lag. Nur ausnahmsweise war in der Haut des Fisches eine »Öffnung sichtbar, als Eingang zu dem Parasiten; in der Regel erschien »jedoch die Haut ganz unverletzt. Von den erhaltenen Exemplaren »erschienen nur einige frisch u. unbeschädigt, die meisten waren todt u. »halb aufgelöst. Letztere waren in der Regel halb geléeartig, aber noch »mit der schwarzen Flüssigkeit angefüllt, einzelne dagegen sahen ganz »vertrocknet aus. u. lagen wie ein harter, länglicher Gegenstand ein- »gelagert. »Sarcotaces liegt wie in einer Höhle in den Muskeln des Fisches, »deren innere Wand, welche aus verschiedenen Schichten Bindegewebe »besteht, ganz glatt ist u. den lebenden Schmarotzer stramm umschliesst. »Nachdem die frischen Muskelbündel, welche das Tier umgaben, ent- »fernt waren, wurde zuletzt ein eiförmiger, wallnussgrosser Körper »sichtbar, welchen eine Haut umgab, die also die innerste Schicht der »Höhlungswand war u. dünn u. halb durchsichtig erschien. War der »innen enthaltene Parasit lebendig u. frisch, so konnte man dessen Kon- »touren u. die feineren warzenförmigen Erhöhungen dicht unter der Mem- »brane durchschimmern schen, war er dagegen todt u. halb verwest, so lag »er unter derselben in einer Auflösung von Wasser u. Blut. Nur mit »grosser Vorsicht gelang es den frischen Parasiten von der strammen »Hülle zu befreien. Die geringste Verletzung des Tieres, wenn auch nur »von der Grösse eines Nadelstiches brachte sofort das kohlschwarze »Fluidum, mit dem es ganz angefüllt war, zum Ausströmen. Bei zwei »der gefundenen Exemplare bemerkte ich unter der durchsichtigen »Membrane eine Menge Eier, die sich bei dem geringsten Druck auf das »Tier zwischen den warzenförmigen Erhöhungen hin und her bewegten, »während sich die Membrane selbst stramm darüber spannte. Ich ver- »mute, dass mehrere der jüngeren Exemplare noch nicht ganz reif waren, »während die übrigen, mehr oder weniger verdorbenen Exemplare schon mor) å » EU OPA Se Frye 6,5 1895. No. 2. ZUR ANATOMIE DES SARCOTACES ARCTICUS. 7 »vor längerer Zeit ihre Eier abgelegt u. damit ihren Lebenslauf zu Ende „gebracht hatten.« Zwischen dem Material, welches zu meiner Disposition stand, waren Individuen verschiedener Stadien. Das Exemplar, welches, wie ich annehme, am besten das ausgewachsene Tier vor dem Ablegen der Eier characterisiert, ist auf /zg. r in natürlicher Grösse dargestellt. Das Tier ist eiformig. Mit 6 schwachen Furchen scheinen auf dem sonst überall gleichförmig gebildeten Tiere 7 Segmente angedeutet zu sein. Die Haut zeigt sich überall wie mit warzenförmigen Erhöhungen versehen, welche auf dem vordersten Teil des Tieres am grössten aussehen und nach hinten zu wesentlich kleiner werden. Nach vorn zu bemerkt man die fünflappige Rosette, in deren Mitte sich die Mundöffnung befindet. Das Hinterteil des Tieres geht in einen kleinen Anhang über, welcher sich von dem übrigen Körper vermittelst einer tiefen Furche (auf der Figur nicht sichtbar) abhebt. Dieser Anhang (»postabdomen« Collett) sieht glatt u. glänzend aus, im Querschnitt kreisrund, u. nach hinten in eine feine Spitze ausgehend. Fig. 2 stellt ein stark zusammengezogenes Individuum dar; man sieht wie die schwachen Furchen durch Contraction des Tieres in tiefe Falten übergehen. Uebrigens finden wir dieselben Verhältnisse wie auf Fig. 1. Fig. 3 und 4 stellen solche Tiere dar, die sich dem Abschluss ihres Lebenscyclus nähern. ig. 3 ist jedoch ein jüngeres Individuum als Fig. 4. Fig. 3 zeigt, wie die schwarze Masse, welche das Innere des Tieres anfüllt, durch die Wände des Körpers hindurchschimmert. Fig. 4 und 5 stellen das gleiche Stadium dar, aber das auf Fig. 5 abgebildete Individuum ist noch von der feinen Bindegewebshülle um- geben, welche am hinteren Ende mit zahlreichen Muskelbündeln in intimem Zusammenhange steht. Durch die Bindegewebshaut sieht man den Parasiten u. auf dessen Oberfläche bemerkt man ausserdem kleine gelbe Krusten von unregelmässiger Form, welche durch die Lupe betrachtet, als aus zahlreichen, dicht zusammenhängenden, ausser- ordentlich kleinen Eiern bestehend sich erweisen. Schneidet man die Membrane vorsichtig auf u. trennt man sie von dem Körper des Tieres, so bleiben die gelben Ei-Ansammlungen wie ein fester Belag an der Haut hängen, u. man gewinnt von dem Tiere selbst das Bild, weches auf 8 DR. JOHAN HJORT. M.-N. KI. Fig. 4 dargestellt ist. Hier sieht man, wie die Körperwånde des Tieres zu einer leblosen, todten Membrane zusammengeschrumpft sind. Man wird aber auch hier die Form des Tieres wiedererkennen können, die Mundrosette, die schwachen Furchen, Warzen etc. Spåtere Stadien zeigten mir noch deutlicher, wie das Tier gleichzeitig mit dem Ablegen der Eier zu Grunde geht. Es gelang mir, ein Exemplar heraus zu pråparieren, das ganz dunkel-schwärzlich war, von derselben Farbe wie die verdaute Flüssigkeit. Bei der geringsten Beriihrung fiel es in sich zusammen, als ob es von Asche gewesen wäre. Die Haut, welche das Tier umgiebt, zeigt alle characteristischen Zuge des Bindegewebes der Wirbeltiere. Wie ich oben unter den Notizen von Professor Collett anfuhrte, steht diese Haut in intimem Zusammen- hange mit der Muskulatur, in der das Tier liegt. Die Innenseite der Haut ist glatt und glånzend, wenn sie nicht von Eiern bedeckt ist. Unter schwacher Vergrösserung zeigt sie sich als aus elastichen Fibern bestehend. Die Eier lagen dicht an einander, wie zähe Krusten, und liessen sich mit Färbemitteln schwach färben. Schneidet man zur ersten Orientierung in der Anatomie des Tieres ein Individuum, wie das auf ZZg. I Abgebildete auf der einen Seite auf, so findet man, dass die Körperwand nur eine Dicke von 1/9—11/2 mm. hat, je nach dem Entwicklungsstadium der Generationsorgane. Die Körperwand umgiebt deshalb wie eine dünne Schale die ausser- ordentlich entwickelte Verdauungscavitåt, die mit einer schwarzen, fein- körnigen Masse angefullt ist. Die Innenseite der Körperwand erscheint dem blossen Auge als glatte Fläche, und gleicht der Schleimhaut der Wirbeltiere. An der Mundöffnung zeigt sich eine schalenförmige Vertie- fung, und mit der Lupe entdeckt man, dass aus dem Boden derselben ein feiner, trichterförmiger Canal ausgeht. Auf der Rückseite finden sich zwei stark hervortretende Falten, die durch stark entwickelte Muskel- biindel hervorgerufen werden, welche von dem vorderen Ende des Tieres paralell nach hinten zu verlaufen. Die Verdauungscavitåt setzt sich nicht bis in den »Anhang« fort, sondern rundet sich nach hinten zu ab, ungefåhr da, wo aussen die letzte Furche sichtbar ist. Auf Fig. 6, welche einen schwach vergrösserten, rein schematisch gezeichneten Sagittalschnitt durch die Körperwand darstellt, welcher die 1 | 1 ] q 1895. No. 2. ZUR ANATOMIE DES SARCOTACES ARCTICUS. 9 Mundöffnung getroffen hat, sieht man, dass die Wand aus 3 deutlich getrennten Schichten besteht: 1) einer Hautschicht mit deren Cuticula, 2) einer Bindegewebsschicht mit Generationsorganen und Muskeln, 3) einer verdauenden Darmschicht. | Die warzenförmigen Erhöhungen welche auf der Oberflache des Tieres beschrieben wurden, erkennt man leicht auf dem Schnitt, wåhrend sich die Darmschicht glatt zeigt. Die Hautschicht ist auf den warzenförmigen Erhöhungen stark verdickt. Auf Fig. 7 ist mit bedeutend stårkerer Vergrösserung ein Teil solcher Stelle abgebildet. Man sieht hier, dass die Hautschicht aus ; ausserordentlich hohen cylindrischen Zellen besteht, mit einer dicken Cuticula nach aussen. Die Zellen setzen sich innen zwischen den rohr- förmigen Ovarien zu langen feinen Spitzen fort, deren Enden nicht deutlich verfolgt werden konnten, da das Material nicht gut genug conserviert war. (Das Bindegewebe ist aus demselben Grunde auf der Figur nicht mitgezeichnet) In den Zwischenräumen zwischen den warzenförmigen Erhöhungen wird die Hautschicht bedeutend dünner; sie besteht in der Regel ausschliesslich aus der Cuticula, welche un- mittelbar an das Bindegewebe zu grenzen scheint. Jedenfalls befestigen sich die starken Muskelzellen unmittelbar an der Cuticula u. diese faltet u. dehnt sich je nach den Contractionen des Tieres. Die Bindegewebsschicht besteht hauptsächlich aus sehr grob- maschigem Bindegewebe, welches zahlreiche Lücken enthält, in denen wahrscheinlich die Blutflüssigkeit circuliert. Dicht an der Hautschicht liegen die Ovarien. Es gelang mir an älteren Exemplaren die Hautschicht wie ein feine Membrane abzupräparieren, und da sah ich die cylindrischen Ovarien- rörhrchen ganz deutlich u. konnte beobachten, wie sie sich gleichmässig unter der ganzen Oberfläche des Tieres verzweigten und anastomosierten u. dadurch von dem Vorderende des Tieres bis zu dessen hinteren Anhang ein ausgebreitetes Maschenwerk bildeten. Die Querschnitte der Röhrchen sahen in der Regel gleichmässig rund aus, u. die feinkörnigen Eier erinnerten sehr an diejenigen der Anneliden oder Copepoden. Irgend einen Ausführungsgang zu finden gelang mir dagegen nicht, wie ich oben schon anführte, — obgleich ich sämmtliche Individuen unter- suchte. Ein Blick auf Fig. 6 zeigt, wie die reifen Eier an den Stellen zwischen den Warzen von der Oberfläche nur durch die dünne Cuticula getrennt sind. Es lässt sich deshalb die Möglichkeit denken, dass IO DR. JOHAN HJORT. M.-N. Kl. die Eier dadurch an die Oberflåche des Tieres gelangen, dass die Cuticula bricht. Doch kann ich hierfür keine direkte Beobachtung anführen. Ausser den Ovarien befinden sich in der Bindegewebsschicht in der Nähe der Mundöffnung (Æig. 6), zwei sackförmige Körper, der eine ventral, der andere dorsal im Verhältnis zu derselben. Durch das Mikroskop erkennt man, dass diese beiden Körper aus einer fein- körnigen Masse bestehen, die von einer deutlichen Membrane einge- schlossen ist. Ich habe diese Organe mit Hülfe von Querschnitten bei mehreren Individuen untersucht. Leider ist indessen gerade in diesem Punkt das Material so wenig zufriedenstellend conserviert, dass ich nicht mit Sicherheit zu bestimmen wage, welche Funktion diese Organe haben. Nach deren Lage zu urteilen, kommt es mir wahrscheinlich vor, dass es stark entwickelte Blutgefässe sind. Die Bindegewebsschicht enthält auch starke Muskelfasern. Diese erstrecken sich in teils kürzerer, teils längerer Ausdehnung; die oben erwähnten Rückenmuskeln erstrecken sich z.B. von dem vordersten nach dem hintersten Teil des Körpers. Die Muskeln heften sich direkt an die Cuticula der Hautschicht an, wie man auch aus Fig. 6 ersieht u. zeigen sich bei stärkerer Vergrösserung quergestreift, dadurch auch die Stellung von Sarcotaces unter den Crustaceen bekundend. Die kräftige Muskulatur bringt sehr starke Contractionen hervor. Die grosse Verdauungscavität kann dadurch die grössten Veränderungen im Bezug auf ihren Umfang durchmachen; bald können sich ihre Wände fast berühren, bald erscheint sie stark gerundet. Betrachtet man /7%g. 6, welche einen kleinen Teil eines Querschnitts der Wand darstellt, wird man sehen, wie unverhältnissmässig gross dieser Hohlraum sein kann, im Vergleich mit der Verdauungscavität anderer Crustaceen. Durch Veränderungen des Volumens wird ein negativer Druck hervorgebracht, welcher das Blut aus den Gefässen der Muskeln des Wirts in die verdauende Cavität des Parasiten überführt. Die Mund- öffnung ist im Vergleich zur Grösse des Tieres ein sehr feiner Canal. Die Cuticula der Hautschicht setzt sich durch diesen Canal weiter fort u. begrenzt sich scharf gegen die Epithelbegrenzung der Verdauungs- cavität. (Vergl. Fig. 6.) Auch beim Tangentialschnitt der Mundöffnung gelang es mir zu beobachten, wie ausserordentlich fein der Mundkanal ist, und ich nehme an, dass dieser Umstand für die Blutaufsaugung von grosser Bedeutung ist. Der Canal dient als feines Saugrohr, in welchem der Druck vermittelst kräftiger Contractionen der Muskeln varlirt. 1895. No. 2. ZUR ANATOMIE DES SARCOTACES ARCTICUS. IT Die Epithelmembrane der Verdauungscavität weist sehr merk- würdige Verhältnisse auf. Sie erscheint dem unbewaffneten Auge als \ glatte Fläche, welche sehr an die Schleimhaut der Wirbeltiere erinnert. Dieselbe Aehnlichkeit zeigt sich auch in mehreren Punkten bei der mikroskopischen Untersuchung. Neben der Mundöffnung sieht das i Epithel wie ein einfaches, hohes, einzelliges Cylinderepithel aus (Fig. 8). Schon eine kurze Strecke davon hat die glatte Bindegewebsmembrane an der Basis des Epithels stark verzweigte Papille-oder Villusartige mr Erhöhungen gebildet, und auf diesen befindet sich dann das einzellige hohe Epithel. Beim Durchschnitt, wie z. B. dem auf Fig.9 abgebildeten‘ zeigt sich das Bindegewebe deshalb, (wenn stark gefärbt), als eine durchlöcherte und verzweigte Masse. Die Epithelzellen zind schräg getroffen und sehen deshalb mehrschichtig aus. Zwischen 2 »Villi« sieht man indessen, dass dieselben nur aus einer einfachen Schicht hoher Zellen bestehen. Diese Villi sind über das ganze Innere des Tieres verbreitet, und vermehren noch die grosse verdauende Fläche. Mit Hülfe des Materials, welches zu meiner Disposition stand, ist es mir nur gelungen eine mangelhafte Skizze vom anatomischen Bau des Sarcotaces zu entwerfen. Es finden sich immer noch zahlreiche unaufgeklärte Punkte dabei. Als solche nenne ich: ı) den Bau des Nervensystems. Es ist wohl unzweifelhaft, dass spätere Untersuchungen ergeben werden, dass dies Organsystem sehr wenig entwickelt ist. Man darf annehmen, dass ein Tier, welches sich in dem Grade zu einer specifisch parasitären Lebensweise umgewandelt hat, ein sehr rudimentäres Nervensystem besitzt. Es wundert mich indessen, dass ich auf den verschiedenen Längsschnittserien, die ich hatte, keine Spur von Ganglien um die Mundöffnung herum fand. 2) Als zweites, wesentliches, mangelndes Glied in meiner Unter- suchung, hebe ich hervor, dass es mir nicht gelang, sichere Fakta zu finden, auf welche Art die Eier an die Oberfläche des Tieres gelangen; 3) bleibt es auch unaufgeklärt, wie die Eier befruchtet werden, da es mir nicht gelang männliche Individuen zu finden, obgleich ich auf das Sorgfåltigste sowohl den Bodensatz in meinen Glåsern untersuchte, wie auch Alles was ich von der Muskulatur der Molva besass, etc. Ich glaube, dass man bei spåteren Untersuchungen supplementåre Männchen 12 DR. JOHAN HJORT. M.-N. Kl. (complemental males) finden wird, u. dass die Eier von diesen befruchtet werden. Wie oben erwähnt, fanden sich bei 2 Exemplaren meines Materials zahlreiche Eier unter der feinen Haut, welche das Tier umgiebt. Diese Eier zeigten sich bei mikroskopischer Untersuchung als wesentlich auf 2 verschiedenen Stadien stehend. Das jüngste Stadium entsprach einem Gastrulastadium u. glich am meisten Copepoden oder Annelideneiern. Ich versuchte verschiedene Färbemethoden, doch gelang es mir nicht so zufriedenstellende Bilder der Eier zu erzielen, dass ich wagen möchte eine Zeichnung oder nähere Beschreibung des Stadiums zu geben. Das andere Stadium waren Larven, und zwar vollentwickelte Naupliuslarven. Einige befanden sich innerhalb ihrer Schale, mit fest an den Körper gepressten Extremitäten, Ändere waren schon aus der Schale geschlüpft. Fig. 10 ist die Abbildung einer solchen Larve. Man wird den Bau der Larve aus der Fig. verstehen können, soweit es mir gelang denselben zu studieren. Der Naupliuskörper zeigt einen regelmässigen ovalen Bau, welcher nach vorn und hinten zu einer stumpfen Spitze ausläuft. Es ist charac- teristisch, dass nirgends Borsten oder Hörner vorkommen, was oft bei Cirrhipedienlarven der Fall ist. Unter der Oberfläche der Haut bemerkt man drei Paar Muskelbündel, welche zu jedem der 3 Paar Glieder gehen u. sie bewegen. Bei starker Vergrösserung erscheinen sie sehr deutlich quer- gestreift. Unter diesen zeigt sich der Darm. Dessen Mund- und Anal- öffnungen konnte ich nicht entdecken, u. gebe deshalb nur die Contouren vom Darm selbst. Oberhalb des Darms sieht man nach vorn zu die grossen Gehirn-Ganglien. Die Extremitäten haben den, für Naupliuslarven characteristichen Bau, derentwegen ich auf die Figur hinweise, welche deutlicher als Worte deren specielle Formverhältnisse illustriert. Zu gründlicherem Studium war mein Material nicht geeignet, und ich habe mich deshalb auf diese wichtigsten Verhältnisse besckränkt. Von Wichtigkeit ist, dass Sarcotaces sich durch Eier u. Larven vermehrt, welche in Allem den Entomostraceeneiern und Naupliuslarven gleichen, und interessant ist dies Verhältnis bei einem Parasiten, der zu den modificiertesten im Tierreich gehört. 1895. No. 2. ZUR ANATOMIE DES SARCOTACES ARCTICUS. 13 Versuchen wir nach obiger Darstellung den Lebenscyclus von Sarcotaces _ -arcticus in den Hauptzügen zu schildern, so dürfen wir annehmen, dass die kleinen Eier, kurz nachdem sie gelegt sind, als Naupliuslarven in die See ausgestossen werden, in einer Tiefe von über 100 Faden, dass sie hier herumschwärmen und sich in dieser Zeit vielleicht zu Metanau- pliusstadien oder weiter, entwickeln, bis sie Gelegenheit finden, sich an eine Molva, oder möglicherweise auch an eine andere Art Fisch, zu befestigen. In wie weit.sie sich da gleich in die Muskulatur ihres Wirts einbohren, oder erst als ektoparasitische Tiere leben, wage ich natürlich nicht zu bestimmen, da ich keine Zwischenstadien hatte. Innerhalb der Muskulatur des Fisches lebt Sarcotaces dann wahr- scheinlich längere Zeit, u. nimmt auf Kosten des Bluts seines Wirts an Grösse zu. — Indessen beginnt nun ein »Kampf« zwischen dem Wirt u seinem Parasiten. Das Bindegewebe in der Muskulatur des Wirts fängt an, starke Bindegewebsfasern auszuscheiden rings um den Parasiten, und schliesslich wird dieser gänzlich von einer starken, sehnigen Binde- gewebsmembrane eingeschlossen. Das Tier liegt nun in einem abge- schlossenen Hohlraum fest eingekapselt, kann keine Nahrung mehr aufnehmen u. sieht sich genötigt längere Zeit von der Blutmasse zu leben, mit der es seine kolossale Verdaungscavität gefüllt hat. Inzwischen reifen die Ovarien mehr und mehr, u. wir finden bald die befruchteten Eier auf der Oberfläche des Tieres, wahrscheinlich von einem rudi- mentären Männchen befruchtet. Gleichzeitig geht das Tier selbst seinem Untergang entgegen; der Mantel wird immer dünner und verfällt all- mählich. Es bildet sich eine Öffnung nach der Oberfläche des Wirtes aus, und die Eier treten als Naupliuslarven in die See. Da die bis jetzt bekannten Individuen alle im Sommer gefunden wurden. u. sich alle ungefähr auf dem gleichen Stadium befanden, darf man annehmen, dass dieser Lebenscyclus ein Jahr dauert. Was die systematische Stellung von Sarcotaces betrifft, so hat obige Beschreibung insofern Bedeutung, als sie jedenfalls dessen Stellung unter den Entomostraceen mit wesentlich grösserer Sicherheit bestimmt, als früher bekannt war. Dessen Platz innerhalb der Gruppe anzugeben, ist indessen schwierig. Olsson nimmt an, dass das Sarcotaces-Geschlecht zu den Copepoden gehört, Collett verhält sich dieser Frage gegenüber neutral. Mir kommt es indessen wahrscheinlich vor, dass wir hier einen neuen Typus der 14 DR. J. HJORT. ZUR ANAT. D. SARCOTACES ARCT. M.-N. KI. 1895. No. 2. vielen verschiedenen parasitären Cirrhipediengruppen vor uns haben. Ist das der Fall, so wird es indessen nicht möglich sein, Sarcotaces irgend einer andern Gruppe unter den Cirrhipedien zuzuschreiben. Man miisste sie als eine ganz speciell modificierte Gruppe auffassen, die ihrer eigen- tiimlichen Lebensweise angepasst ist. Ich gebe zu, dass die Griinde, die man hervorhehen könnte, um Sarcotaces unter die eine oder andere Ordnung der Entomostraceen zu rechnen, sehr schwach sind. Eine irgendwie reelle Aufklårung hieriiber würde man erst erlangen können, wenn es gelänge, Zwischenstadien zwischen der Naupliuslarve u. dem erwachsenen Individuum zu finden. Solche zu finden, ist mir indessen, wie gesagt, nicht gelungen, und ich halte es deshalb für das Richtigste, diese Frage bis auf Weiteres als ungelöst zu betrachten. Ich gestatte mir nur, hier noch hervorzuheben, dass man aus dem Bau der Larve allein keine Schlüsse ziehen kann. Es fehlt ihr wohl das bei den Cirrhipedien so oft vorkommende »Seitenhorn«, aber, wie bekannt, fehlt dasselbe überhaupt bei manchen Formen, die doch zwei- fellos unter die Cirrhipedien gerechnet werden müssen. Man vergleiche hiermit z. B. das Geschlecht Sylon, wie es Sars! beschrieben hat, (Siehe Tab. X. Fig. 37) ferner das Geschlecht Laura (Siehe Lacaze-Duthiers 2 Tab. XLII. Fig. 94). Die Larvenformen dieser Geschlechter zeigen die grösste Aehnlichkeit mit der von mir beschriebenen Naupliuslarve. 1 Bidrag til Kundskab om Christianiafjordens Fauna II. af Michael Sars, udg. af G. O. Sars, Christiania 1870. 2 Histoire de la Laura Gerardiae. Paris 1881. BET Ore Skrofter Mn Kl 1895 de2. å : i Den nriv.Onmaal. lrth.Anst.Kra Dr. Joh.Hjort. / i ER id tae Å da le å Den priv Opmaal lith Anst Kra. (p Dr. Joh. Hjort . Untersuchungen über Farbeninduktion Mitgetheilt Kr. Birch-Reichenwald Aars. LIBRARY NEW YORK (Mit drei tafeln.) BOTANICAL GARDEN Videnskabsselskabets Skrifter. I. Mathematisk-naturv. Klasse. 1895. No. 3 Kristiania In Commission bei Jacob Dybwad A. W. Bröggers Buchdruckerei 1895 Untersuchungen über Farbeninduktion mitgetheilt von Kr. Birch-Reichenwald Aars. (Vorgelegt in der sitzung 8. febr. 1895 durch herrn Torup.) Es ist allgemein bekannt, dass die eindriicke dicht aneinander stos- sender farbiger flichen sich gegenseitig stören, theils durch die sogenannte kontrastinduktion, theils aber auch durch farbenmischung, eine farbenmischung, die als synkrasie-induktion bezeichnet werden kann. Die vorstellungen aber, die sowohl in bezug auf kontrast- als auf synkrasie-induktion noch walten, sind nicht eben sehr genau. Vielleicht sind die untersuchungen über kontrast in zu kleiner, über synkrasie in zu grosser entfernung angestellt, so dass die eigenthiimlichen erscheinungen, die in derjenigen entfernung hervortreten, wo von kontrast zu synkrasie übergegangen wird, nicht genügend beobachtet worden sind. So sind die behauptungen Sckmerlers (in Wundts Phil. Stud. Bd. I) und A. Lehmanns\, wonach kontrastinduktion nur stattfinde, wenn die kontrastirenden farben beinahe dieselbe helligkeit haben, kaum richtig; die verschiedenen farbenqualitäten verhalten sich in dieser beziehung ver- schieden. Andererseits ist über die farbenmischung durch die entfernung mei- nes wissens nichts anderes behauptet worden, als dass sie genau densel- ben gesetzen folge, wie jede anderswie hergestellte farbenmischung auf der netzhaut?. Das mag für eine entfernung, wo jede spur der kon- trastwirkung ausgeschlossen ist, seine richtigkeit haben; mit der hier besprochenen synkrasie-induktion verhält es sich ganz anders. 1 Alfred Lehmann, Farvernes elementære Ästhetik, Kopenhagen 1884 (s. 136). ? So u. a. E. Brücke, Physiologie der Farben, s. 281. Die arbeit des herrn prof. Magnus Blix über Isochromatische Induktion (Skandinavisches Archiv für Phy- siologie, V:r 1894) behandelt nicht ein reines mischungsphänomen, sondern eher eine ermüdungserscheinung. Freilich scheint es mir, dass auch seine ergebnisse nicht an- ders als durch die theorie eines kampfes zwischen simultaner kontrast- und synkrasie- induktion zu deuten sind. Nur dass der kampf bei ihm durch ermüdungsphänomene entschieden wird. Demnach gehören seine untersuchungen einem anderen gebiete an. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1894. No. 3. 1* À KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.-N. KI. Meine untersuchungen sind nun in der weise angestellt, dass mehrere kreisrunde kartonscheiben mit verschiedenfarbigen sektoren überklebt wur- den, und zwar jede scheibe mit zwei farben, von denen die eine als die induzirende, die andere als die induzirte zu betrachten ist. Die sektoren der induzirenden farbe sind dreimal stärker als die der induzir- ten; beide” kommen auf jeder scheibe sechsmal vor, so dass der winkel des induzirten farbensektors 15° beträgt. der winkel des anderen 45°. Im gegensatz zu den von Helmholz erwähnten versuchen Chadlzs’ und Miles! wurden die scheiben, wie aus dem gesagten schon hervor- geht, nicht in solcher entfernung betrachtet, dass die verschiedenen farben- eindrücke verschmolzen. Es wurde nur der eindruck bestimmt, den die kleineren sektoren machten. Eben deswegen waren die induzirenden sek- toren grösser, damit ihre farbe nicht durch die andere in stärke und rein- heit beträchtlich verlöre, und so die kräftige wirkung auf den induzirten sektor eingebüsst würde. Die scheiben wurden auf schwarzem hintergrunde gezeigt. Der beobachter hatte ungefähr go verschiedene farbenproben (theils aufgerollte wollenfäden, theils gewöhnliche farbige glanzpapiere, theils zu diesem zwecke mit oelfarben besonders bemalte papierstücke) zur hand. In diesen farbenproben waren verschiedene farbenniiancen vom äussersten roth bis zum äussersten violet und purpur in verschiedener helligkeit und sättigung vertreten. Die sektoren der scheiben waren aus gewöhnlichem farbigen glanz- papier angefertigt; in den kleinen sektoren wurden 7 verschiedene glanz- papiere geprüft; die 7 waren: ein lebhaftes roth, das ich mit dem namen b bezeichnet habe; ein kräftiges orange, das von der grenze des roth nicht sehr weit entfernt ist, e; ein helles gelb, das sich dem grünlich gel- ben ein wenig nähert, d; ein helles, lebhaftes grün, das der grenze des gelbgrünen nicht sehr fern steht, e; ein anderes grün, das dem blaugrünen ein wenig näher steht, f; ein nicht ganz gesättigtes, gegen indigo sich ein bischen neigendes blau, %; und ein sehr unreines purpurnes violet, ©. Jede dieser farben wurde in verbindung mit je elf anderen farben- papieren geprüft. Die elf waren, ausser den eben genannten (A), ein dunk- les purpurnes roth, das @ genannt wurde, ein ungesättigtes hellroth, 61, ein icht sehr gesättigte, mehr gegen das kyan sich neigendes blau, % ei nicht sehr gesättigtes, mehr gegen das kyan sich neigendes blau, 3; ein etwas dunkles aber ziemlich gesättigtes indigoblau, %°, und ein dunk- les violet, m. 1 Helmholtz, Physiologische Optik, 2. ausgabe, s. 351. ? Einige versuche mit dem tief dunklen A? sind zu wenig zahlreich um verwerthet zu werden. 1895. No. 3. FARBENINDUKTION. tar Die summe der gepriiften farbensterne betrågt demnach 77, oder vielmehr, da jede induzirte farbe auch gegen ein tiefes elfenbeinschwarz geprüft wurde, 841. Die zuerst gemachte beobachtung, die mich zu der untersuchung geführt hat, war die, dass das grin seinen rechten nachbarn gegenüber ein ganz anderes verhalten zeigte als meines wissens irgend welche andere farbe in irgend welcher verbindung. Das hat sich im laufe der untersuchung nur insofern bestätigt, als allein das grün in verbindung mit einer anderen farbe zur eigenart dieser letzteren übergeht, und als keine andere farbe einer nachbarfarbe gegen- über auch nur annäherungsweise so grossen umwandlungen unterliegt wie das grün. _ Dies dürfte aber vielleicht nicht so sehr in der natur der grünen farbe liegen, als vielmehr in ihrer eigenthümlichen stellung im spektrum. Ausser dem grün unterliegt nämlich nur noch das orange so grossen um- wandlungen, dass die eigenart der farbe geradezu verloren geht und der totaleindruck gänzlich dem gebiete einer anderen hauptfarbe angehört?. Die versuche wurden so angestellt, dass zwischen farbenscheibe und beobachter meistens ein abstand von 7 meter war. Man sehe die noten zu den tabellen, wo davon näheres. Die tabellen der gefundenen resultate sind «graphisch» gezeichnet, aus mangel an konstanten farbenbezeichnungen. Ein willkürlich gewählter punkt in einer der beiden achsen bezeich- net das von mir gebrauchte roth. Dann ist ein nächster punkt das orange und ein folgender das gelb. Die bestimmung der entfernungen liesse sich so denken, dass die durch die punkte getheilte linie einem den wellenlängen proportional ausgebreiteten spektrum entspråche. Das gäbe aber keine psychologischen anhaltspunkte. Besser würde man von einem farbenkreise ausgehen, wie zum beispiel dem von A. Lehmann in seiner arbeit über farbenästhetik konstruirten, Es sind hier ein reines roth und ein ihm komplementäres grün an den beiden enden des diameters ange- bracht, die zwischenstrecke den wellenlängen proportional eingetheilt, und I Sterne, in denen die zu prüfende farbe mit weiss in verbindung gebracht wird, sind nicht in die untersuchung hineingezogen, weil bei dieser verbindung die kleinen sek- toren nicht wenig an sättigung verlieren. 2 Wenn.ich die farbenskala in gebiete verschiedener hauptfarben theile, meine ich damit nicht, dass ich mich irgend einer farbentheorie anschliesse, sondern bezeichne ein- fach den starken eindruck der verschiedenheit, den ein grösserer sprung, wie etwa vom mittleren violet ins mittlere blau, vom blauen ins mittlere grün, und so weiter, auf uns macht. 3 Siehe oben. 6 KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.-N. KI. im übrigen theile des kreises jede farbe ihrer komplementärfarbe diame- tral entgegengestellt. Wenn dieser kreis zu einer geraden linie ausgebrei- tet würde, würden die theilstrecken, die jeder farbe zukåmen, auf einem halb psychologischen, halb unpsychologischen prinzip beruhen. Da das komplementär-verhältniss ausserhalb der kreiskonstruktionen überhaupt nicht zu klarem ausdruck gelangen kann, habe ich es angemessener gefunden auch von diesem verhältnisse abzusehen und die linie einfach nach einer angabe über die zahl unterscheidbarer farbenniiancen cinzutheilen. Zu diesem behufe genügt es mit A. Lehmann in genannter arbeit die zahlen Doöro- wolsky’s zu grunde zu legen und in bezug auf purpur die zahlen A. Leh- manns À. Nach diesen zahlen ist die ganze linie von purpur bis violet in 214 theilchen zu theilen, von denen das purpur 22 erhålt, das åusserste roth 7, das orangeroth 11, das orangegelb 27, das gelb bis ins schwach grungelbe hinein 20, das gelbliche griin 14, das blåulichere griin 14, das kyanblau 30, das indigo bis ins violet 51, das äusserste violet 9%. Wenn ein jedes dieser 214 theilchen ein millimeter gross gemacht wird, liegt mein o-papier irgend wo im purpur, etwa 5 mm. vom ende der linie; sodann mein & auch im purpur 11 mm. weiter nach rechts, sodann b 10 mm. davon?; dann € 10 mm. von b, d 45,5 mm. von c, e 24 mm. von d, f 8 mm. von h 1 €; > 35 mm. von f, À 10 mm. von —, & 14 mm. von h, Æ? 14 mm. von “~ k, und m 22 mm. von k?; 5 mm. weiter ist das ende des violet. Man sieht leicht, dass durch diese darstellungsweise nichts als der psychische unterschied der farbeneindrücke zum ausdruck kommt, und auch dieser in etwas unvollkommener weise. Es dürfte fraglich sein, ob die verschiedenheit zweier eindrücke mit der zahl der zwischen thnen befindlichen, unterscheidbaren niiancen proportional wächst. Eine schärfere bestimmung der reinen psychischen verschiedenheit wäre vielleicht aus un- tersuchungen über das gedächtniss für farbennüancen zu gewinnen. Da diese aber ausstehen, darf das vorliegende benützt werden. Die strecken, die zwischen den gebrauchten hauptpapieren liegen, sind wiederum in kleine unterabtheilungen getheilt, deren za%4/ nicht durch die überhaupt vorgelegten, sondern durch die zur verwendung gekomme- 1 Dass es noch keine untersuchungen über die unterschiedsschwelle bei purpurtönen gebe, ist nähmlich eine nicht ganz genaue angabe bei 0. Aiilpe, Psychologie, s. 131. Lo Eine kleine abweichung von der eintheilung nach ganzen und halben fraunhoferschen zwischenstrecken ruht auf zweckmässigkeitsrücksichten. co Das papier d, habeich von der übrigen eintheilung der abscissenachse losgerissen, besonders deswegen, weil die abweichungen in der wirkung dieses lichtstarken papieres von den bei @ und 6 erzielten kaum je auf rechnung des farbentons zu schreiben sind. = — ni D ea i — 1695. No: 3. FARBENINDUKTION 7 nen farbenproben bestimmt wird, wåhrend ihre respektive ausdehnung nach der grösseren oder kleineren verwandtschaft genannter proben mit dem links oder rechts angesetzten glanzpapier gemessen wird. In dieser einfachen und etwas groben weise kann der unterschied der eindriicke, die ein und derselbe farbensektor in verschiedener verbindung macht, in millimetern;ausgedriickt werden. In der tabellarischen darstel- lung bezeichnet die getheilte abscissenachse die farben der grossen sektoren, während die ordinate immer den resultirenden farbeneindruck des klei- nen sektors angiebt, und zwar so, dass ein positiver werth der ordinate immer die abweichung gegen die linke seite des spektrums, ein negativer werth die abweichung gegen die rechte seite hin angiebt 1. Tabelle I sucht nun die resultate derjenigen versuchsserie wieder- zugeben, wo kleine sektoren von dem rothen b in 11 verschiedenen verbin- dungen gepriift wurden. Ebenso entspricht tabelle II dem c-papier, tabelle III dem e-papier, IV dem /-papier, V dem %-papier, VI dem o-papier. Die resultate der versuchsreihe @ werden besonders besprochen, aber in einer tabelle nicht verzeichnet, weil sie zu regellos und den anderen resultaten fast inkommensurabel sind. Aus den 2 kurven der aktiven farben b und e und den 2 kurven der rezeptiven farben e und } ist in tabelle VII eine kombinationskurve der synkrasie-phånomene in der weise gebildet, dass der werth jedes kontrast- falles für die synkrasie = o gesetzt worden und aus diesen und den positiven werthen das mittel gezogen ist?. Damit die resultate einfacher und übersichtlicher dargestellt sein könn- ten, ist der massstab der ordinaten um das doppelte grösser als an der abscissenachse. 1 Dies wird nur in der tabelle des rothvioletten papieres scheinbar umgekehrt, damit das prinzip in wirklichkeit unverrückt bestehe. Man denke sich nur in diesem gebiete zwei zusammenstossende spektra. 2 2 Ich glaube den mischungswerth der kontrastfålle gleich o setzen zu können, da die bedingung für das auftreten des kontrastes selbstverständlich die ist, dass die mischung sehr zuriicktritt. Das würde gelten, wenn auch beide erscheinungen peri- pher wären, aber noch einleuchtender sein, wenn die kontrastinduktion auf centralen vorgängen beruhen sollte, respektive als urtheilstäuschung zu deuten wäre. Das letztere scheint eine sonderbare beobachtung zu bestätigen. Fast zmmer wurde mein f-grun in verbindung mit hellroth, D, genau so aufgefasst wie in verbindung mit indigoblau, X. Die induktion schien beidemal genau gleich gross zu sein, wurde von allen beobachtern durch dieselbe farbenprobe gekennzeichnet, beruhte aber das eine mal auf kontrast, das andere auf synkrasie, Und doch haben alle beobachter, so oft ich ihnen diese beiden sterne gleichzeitig gezeigt habe, sofort eingesehen, dass das f in der verbindung f— b viel grünlicher war als im synkrasie-falle (i—k). Das würde jedenfalls, wenn die kon- trastinduktion als urtheilstäuschung zu fassen wäre, sehr leicht zu begreifen sein. 8 KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.-N. KI. Die tabellen bedürfen vielleicht hier und dort einer näheren erklä- rung. Ein beobachter hat sich an sämmtlichen untersuchungen (I bis VD) bethätigt, drei beobachter in allen untersuchungen ausser den in tabelle III wiedergegebenen; sämmtliche beobachter waren ganz farbentüchtig. Diejenigen farbenveränderungen der kleinen sektoren, welche durch kontrastinduktion zu stande gekommen sind, sind in den tabellen durch gestrichene und punktirte linien verzeichnet, während die durch einfache synkrasie bewirkten durch fortlaufende linien angegeben sind. . Kontrastinduktion. Die helligkeitsverhåltnisse sind für das auftreten der kontrastinduktion von so wesentlicher bedeutung, dass wer die untersuchung nach dieser : seite hin durchführen wollte, diesen faktor zu isoliren, das heisst, mit rotirenden farbenkreisen zu arbeiten gelegenheit haben müsste. Diese abhångigkeit von den helligkeitsverhåltnissen! hat sich bei meinen versuchen schon bei einer ziemlich rohen messung der helligkeiten bestätigt 1. 1 Ich habe die helligkeiten meiner papiere, mit verschiedenen graden von grau verglichen, so angeschlagen: —200 ————— a = 65° d = 3000 i 1250 Ka -= 30 = 0 DÅ 9 25 290 b, = 253) F165 À 750 m 50 BO = 1250 = iso eo 022,608 SON Der gemessene sektor war aus weissem karton, das übrige jedesmal schwarz. Natiirlich sind solche vergleiche von farbigen papieren mit farblosem grau etwas willkürlich. Vor allem ist die meinung keineswegs die, das der wirkliche antheil farblo- ser helligkeit («blosser helligkeit») in einer verschmelzung mit «blossem farbentone» duich eine abstraktion festgestellt werde. Die lehre von der beimischung farbloser hel- ligkeit zu allem monochromatischen lichte, die natürlich nicht zu beanstanden ist, dürfte überhaupt micht so formulirt werden, dass der begriff des monochromatischen lichtes völ- lig imaginår erscheint. W. Wundt beschwert sich über den imaginären grünwerth beim Helmholtzschen triangel. Dass aber nicht das letztere schlimmer werde als das erste! Damit scheint die auseinandersetzung bei O. Alpe zu drohen (Psychologie s. 117). Soll der begriff «farbenton» überhaupt psychologisch verwerthet werden, so muss er einen Zichteindruck charakterisiren, eine helligkeit. Es muss mehrere arten von helligkeit geben, nicht mehrere arten imaginärer töne, immer mit einer und derselben helligkeit verschmolzen. Also bleibt der vergleich mit grau immer ein vergleich disparater phä- nomene. 1895. No. 3. — FARBENINDUKTION. 9 Die kontrastinduktion stellt sich vielleicht am Jeichtesten da ein, wo die induzirende farbe der geprüften gleich ist oder gar heller als diese. Doch kommt bei sehr hellen und sehr ungesättigten farben häufig die synkrasie wieder zum vorschein. Im orange und im grün sind die divergenzen der erzielten farbeneindrücke besonders lebhaft. Im orange ist die induzirende farbe in den kontrastfällen durchschnittlich zwischen 16° und 179 dunkler als die induzirte, in den synkrasiefällen dagegen 1159 dunkler. Im grün bei kontrastinduktion 95° Aeller, bei synkrasie zwishen 830 und 84° dunk- ler (differenz 178,39. Die kontrastinduktion erscheint also in diesen unter- suchungen viel weiter verbreitet, als man nach der auffassung Lehmanns hätte erwarten sollen (siehe oben). Indessen — auch eine andere regelmässigkeit im wechsel zwischen kontrastinduktion und synkrasie ist bei genauer beobachtung der kurven kaum zu verkennen. Das rothe papier, b, (tab. I) zeigt kontrastinduktion in verbindung mit violet, purpur und hellroth, sonst nicht. Orange, e, (tab. II) zeigt kontrastinduktion in verbindung mit gelbgrün, e, gelb, d, und roth, b, zweifelhafter dagegen (nur bei einem beobachter) mit purpur und roth- violet. Gelbgrün, e, zeigt zweifellose kontrastinduktion in verbindung mit hellroth, 6:1, und eine schwache kontrastwirkung in verbindung mit dem anderen grün, f, ausserdem mit purpur, a, jedoch nur bei stärkerer beleuchtung. Das f-grün zeigt sichere kontrastinduktion nur bei hellroth, Dı. Helles indigo zeigt zweifellose kontrastinduktion bei violet, m, und roth- violet, 0, und bei stärkerer beleuchtung bei gelb, d!. Auch wenn man die nicht ganz unbestreitbaren fälle roth-violet und roth-purpur ausser rechnung lässt, zeigt die obige beobachtung durch- gehend, dass in der nächsten nähe einerseits der geprüften farbe, andererseits ihrer komplementärfarbe die synkrasie abnimmt und die kontrastinduktion zunimmt. Die abweichungen bei den kontrastfarben des orange (den blauen farben) und bei den nachbarfarben des grün (ebenfalls blauen farben) werden unten besonders besprochen. 1 Die vereinzelte prüfung des indigo-papieres, Å, in verbindung mit den grünen, e und f, — siehe tab. VI — zeigt zwei kontrastfälle. (Das violette, 0, wird wegen seiner dur- kelheit und schlechter sättigung nicht verwerthet Es ändert sich fast in allen verbin- dungen in der richtung gegen roth, ohne rücksicht darauf. ob das durch kontrast oder synkrasie erreicht wird. Auch erscheinen die kleinen sektoren dem schwarz gegenüber stark röthlich. Jedoch wenn man die ausweichung von dem in verbindung mit schwarz erzielten eindrucke aus berechnet, zeigen sich kontrasterscheinungen bei purpur, bei hell- roth (?) und bei blaugrün.) 10 KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.-N. KI. Diese erscheinung kommt mit der Bezoldschen behauptung1 von der grössten induktion bei mittelgrossen intervallen nicht überein. Synkrasie. Das hauptresultat der untersuchungen in bezug auf die synkrasie ist schon seite 5 erwåhnt worden, einfacher aber von tabelle VIT abzulesen. Zuerst aber einige vorerörterungen. Erstens dürfte sich die frage erheben, ob die untersuchungen mit un- reinen pigmentfarben angestellt überhaupt etwas ausmachen können. Die skepsis würde sogleich vernichtet werden, wenn das gesetz: gleich aus- sehende farben geben gleich aussehende mischungen, unbestreitbar wäre. Hering erklårt ja dies gesetz geradezu für grundbedingung der farben- forschung. Mag dem sein, wie ihm wolle. Auf alle fälle scheint mir das gesetz durch die untersuchungen des herrn Emil Tonn? noch nicht umgestürzt zu sein. Er geht davon aus, das die multiplikation einfach ein einzelfall der addition ist; durch herbeiziehung dieser begriffe in die far- benmischungslehre stürzt er das mischungsgesetz über den haufen; dann dürfte jedenfalls die frage sich so erneuern: hat genanntes gesetz für die anderen einzelfälle der addition die gültigkeit, die es in bezug auf multi- plikation eingebüsst hat? Hat es in bezug auf wirkliche mzschung verschie- dener farbentöne seine gültigkeit? Ich möchte aber die versuche nicht auf diese theoretischen erörterun- gen hin veröffentlichen, wenn nicht eben experimentelle untersuchungen 1 Siehe Lehmann a, a, o., seite 109 ff. Übrigens sei nur darauf wieder aufmerksam gemacht, dass zweimal bei steigen- der beleuchtung die synkrasie der kontrastinduktion hat platz machen müssen (bei blau gelb und bei e-grün-purpur, siche tabelle III u. V). Vielleicht kommt man durch stär- kere benutzung dieses mittels zu schärferer isolirung jedes dieser phänomene, Ich habe auch so die isolirung zu erreichen gesucht, dass ich die beiderlei sektoren durch einen sehr starken schwarzen kontour getrennt habe, Mit mehr als 30 solchen sternen habe ich beobachtungen angestellt. Sie tragen aber zur isolirung nichts bei, Häufig lassen sie beiderlei phänomene ein bischen zurücktreten, immer wahren sie der betreffen- den farbe &/arheit und sättigung, dienen deshalb bei ungeübten beobachtern oder bei lichtschwachen farben zur orientirung. zuweilen schärft sogar der schwarze kontour sowohl kontrastinduktion als synkrasie, was gegen überschätzung des kontours (siehe Leh- mann, seite 135, nach ihm IVilkens, Æsthetik i Omrids) warnen möchte, 2 Zeitschrift für Psychologie und Physiologie d. Sinnesorgane, VII, 4. 1895. No. 3. FARBENINDUKTION. I I meine zuversicht gestårkt håtten. Uber diese wird unten berichtet wer- den”. Eine weitere frage, die sich der tabelle VII gegenüber erheben dürfte, wäre die, weshalb die kurven für gelb und violet nicht mitgerechnet wor- den sind. Beide papiere aber, d und o, unterlagen so grossen ånderun- gen der helligkeit und des såttigungsgrades, dass die angaben in bezug auf farbenton åusserst unsicher wurden und kaum zu benutzen sind. Beson- ders wird bei gelb, d, fort und fort «weiss» angegeben, und zwar «weiss mit roth» oder «weiss mit grin» oder «mit blau» in regellosem wechsel, ja denselben grundfarben gegenüber werden zu verschiedenen zeiten die 1 Die versuche sind mit gelatinepapieren aus den handlungen Aumann's in Leipzig und Steeg und Reuter's in Homburg v. d. Höhe angestellt. Die kombinationen der papiere waren in der weise Kirschmanns (Philosophische Studien VI) auf möglichst spektrale reinheit der lichtstralen angelegt. Aus praktischen gründen wurde hier kein farbenstern angefertigt, sondern zwei halbkreise der induzirenden farbe wurden durch einen 4 mm. breiten streifen der induzirten getrennt. Die streifen sind lose und werden jedesmal zwi- schen den halbkreisen angebracht, damit die zahlreichsten kombinationen schnell gewech- selt werden können. Aber noch stehen grosse hindernisse diesen untersuchungen ent- gegen. Theils ist ein annäherend spektrales violet und d:o gelb und orange kaum in genügender helligkeit herzustellen, welche farben eben von besonderem interesse sein würden, theils verlieren die verschiedenen farben durch die absorption so ungleich viel an helligkeit, dass die deutlichkeit der dunkleren völlig verloren geht, besonders weil der beobachter um die farbenproben richtig angeben zu können, nicht im dunklen zim- mer sitzen darf. Endlich treten bei dergleichen untersuchungen gelegentliche variationen der absoluten helligkeit so deutlich hervor, und werden demzufolge von solcher bedeu- tung für die synkrasie bzw. für die kontrastinduktion, dass man nicht allein konstante beleuchtungsstärke, sondern auch konstanten winkel der lichtstrahlen gegen gelatineflåche und beobachter haben sollte, wie er durch verwendung von künstlich hergestelltem weissemlicht zu erzielen wäre. Ich hatte aber nur die sonne. Um so erfreulicher, dass die reihen, welche durchzuführen waren, genau dieselben resultate gaben, wie die pig- mentversuche, nur dass die kontrastinduktion noch viel häufiger, und überhaupt die in den tabellen verzeichneten verschiedenheiten der farben noch auffallender waren. Eine besonders gute reihe wardiereihe grün = g, ziemlich spektralrein und tiefem schwarz gegenüber gleich dem grünen f-papier. Purpurroth und orange gegenüber zeigte es leb- hafteste kontrastinduktion, gelb gegenüber eine zweifelhafte, und mit blau zeigte es die stärkste synkrasie, indem es dem blauen A-papier gleich gesetzt wurde, aber von dem gelatineblau der umgebung (dem x) klar zu unterscheiden war, Ähnlicherweise zeigte ein schlechteres orange dem e-papiere konforme wandelungen, gerieht aber gar zu leicht ins farblose grau hinein. Die entfernung des beobachters war bei diesen versuchen 3,20 meter. In grösserer entfernung verschmolzen die farben zu leicht, oder es wurde_der farbenton des schmalen streifens einfach verwischt. Dieser erfolg ist um so beachtens- werther, als die art der zusammenstellung, dass nähmlich die induzirte farbe nur durch einen einzelnen streifen vertreten ist, sich sonst dieser art von synkrasie nicht günstig erwiesen hat. Ich habe mehrere ähnliche scheiben aus gewöhnlichen pigmentpapieren angefertigt, und sie haben nur sehr måssige synkrasie gezeigt. Das dürfte wohl daran liegen, dass der sektorenstern als komplizirtere figur viel genauere einstellung der augen für die spezialfarbe fordert, so dass die einstellung für die spezialfarbe der übrigen induzirenden sektoren ganz verloren geht, und die strahlen, die von diesen ausgehen, sich um so leichter über die retina verbreiten können. Man vergleiche Helmholtz, Physiologische Optik, s. 156 ff. 12 KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.:N. Kl. angaben gewechselt. Das zeigt, dass das gelb nicht so sehr konstanten ånderungen des farbentons unterliegt, aber ausserordentlich leicht seinen charakter als wirkliche farbe verliert, und den streitenden nebeneinfliissen freien raum lässt1: Ich habe sodann nur die vier genannten kurven zur kombinationskurve benutzt, nicht etwa beide grün-kurven herbeigezogen, damit die aktive und die rezeptive seite des spektrums einigermassen gleichmässig vertreten seien. Immerhin bleibt die kurve etwas ungenau. In der that besitzen die rezep- tiven farben ungefähr von kyanblau und bis ans ende des spektrums eine ' grosse überlegenheit in färbender kraft über die ganze übrige strecke. Der höhepunkt dürfte irgendwo im indigo gelegen sein?. Wenn man das in- tensitätsverhältniss mit berücksichtigen wollte, würde die überlegenheit eine noch auffallendere sein. Von dem gesichtspunkte der überlegenheit der rechten seite des spek- trums erklärt sich auch auffallend leicht die seite 10 besprochene unregel- mässigkeit im auftreten der kontrastinduktion: im komplementärgebiete des orange, wie im rechten nachbargebiete des grün fehlt die zu erwar- tende kontrast-induktion, eben weil diese strecke des spektrums eine über- mächtige färbende kraft besitzt. T Auch weisse sektoren lassen dem kampfe der einflüsse freien raum und sind nicht etwa, wie man es sich vielleicht öfters denkt, der kontrastinduktion allein zugänglich und gegen synkrasie geschützt. 2 Der fall e-h in tabelle III deutet darauf hin, dass die blauen farben bei starker steige- rung der absoluten intensität etwas von ihrer relativen überlegenheit verlieren, Das würde mit der Purkinjeschen erscheinung in schönstem einklang stehen. 3 Es liesse sich denken, dass die berücksichtigung des intensitätsverhältnisses in zwie- facher weise die gestalt der kurve ändern würde, Erstens geht aus sonstigen mischungs- versuchen unverkennbar hervor, dass die farben mit ihrer intensität auch ihre färbende kraft verlieren, bis an dem nullpunkte der intensität (9: bei reinem schwarz) keine übrig ist. Wenn die kombinationskurve demnach jeder farbenqualität gleich gerecht sein sollte, könnte man die mittlere helligkeit der vier geprüften farben ( ca. = 1450) mit der hel- ligkeit der betreffenden farbe dividiren, und den ordinatenwerth dieser farbe mit dem quotienten multipliziren. So würde der vortheil der helleren farben kompensirt sein. Indessen zeigen eben die versuche, dass bei der hier gebrauchten methode das intensitätsverhältniss sich auch in umgekehrter richtung geltend macht. So lange die speziellen gesetze der kontrastinduktion nicht fester gestellt sind, wollen wir uns der umrechnungen enthalten. Zweitens übt auch desshalb das intensitätsverhältniss merkba- ren einfluss, weil sich die farbentöne durch steigerung ihrer helligkeit verändern. Fast jede farbe neigt sich bei steigender intensität in der richtung gegen gelb, bei sinkender neigen sich grüne farben in der richtung gegen blau, orange und röthliche gegen pur- purroth. Nun wird die intensität einer farbe durch helligkeitskontrast zu einer dunkle- ren ausserordentlich gesteigert, und zu helleren geschwächt. Werden die so durch inten- sitätssteigerung allein schon möglichen änderungen jedesmal vom gesammtresultate sub- trahirt, beziehungsweise zu demselben addirt, so werden die oben gefundenen resultate noch vergrössert. Auch hier aber können nur neue untersuchungen mit verschiedenen graden von neutralem grau endliche auskunft geben. 2605:7 No: 3. FARBENINDUKTION. 13 Wenn nach der erklårung der hier gefundenen vertheilung der fårben- den kraft im spektrum gefragt wird, ist erstens zu bemerken, dass die ur- sache micht einfach in verschiedenen brechungsverhältnissen der verschie- denen farben liegen kann. Läge die ursache da, dann wiirde die grosse konstanz der phånomene kaum denkbar sein; die resultate wiirden bei ver- schiedener einstellung variiren, und besonders miisste jedes resultat umge- kehrt werden können, je nachdem die kleinen sektoren, und ihr strahlen- stern, oder die grösseren sektoren fixirt würden. Dass dem nicht so ist, geht schon aus dem vergleiche der tabellen hervor, und beweisen iiber- dem einige versuche, in denen alle sektoren gleich gross gemacht sind. Die abweichung der resultate von den durch rotirende scheiben ge- fundenen 1 stelle ich mir in folgender weise vor: beiden forschungsresultaten gemein ist die thatsache, dass blaue und violette strahlen allen anderen in fär- bender kraft etwas überlegen sind. Die unterlegenheit der anderen farbenquali- äten tritt aber bei der hier gebrauchten mischungsmethode um so schroffer hervor, weil die synkrasie immerhin mit der kontrastinduktion zu kämpfen hat. Wollte man die bisherige auffassung, dass kontrastinduktion nur bei gleicher helligkeit auftritt, verlassen, und ferner mit dem begriffe «latenter kontrastwirkuug» arbeiten, dann würde man wahrscheinlich eine ziem- lich richtige vorstellung von diesen erscheinungen haben. Wenn aber je- mand die ausserordentliche überlegenheit der blauen und violetten farben- wirkungen in eine abneigung der entsprechenden farbenprozesse, kontrast- wirkungen hervorzurufen umdeuten wollte, dann wäre doch die haupt- sächliche iibereinstimmung in der vertheilung der färbenden kraft nach diesen und den rotationsversuchen zu sehr übersehen. Das verhältniss darf am natürlichsten mit allen denjenigen fällen in verbindung gesetzt werden, wo die rechte seite des spektrums überlegene energie verrathen hat, wie ja theilweise bei versuchen mit rotirenden scheiben, noch mehr aber durch das Purkinjesche phänomen. Es erscheint vielleicht befremdlich, dass so disparate phänomene wie eine helligkeitserscheinung und eine erscheinung im reiche der farbentöne in dieser weise parallelisirt werden. Zwischen diesen beiden erscheinungs- arten ist jedoch keine grosse kluft befestigt, und in beiderlei fällen beweist, wie mir scheint, die rechte seite des spektrums eine überlegene energie in erregung der nervösen thätigkeit. Freilich zeigt das Purkinjesche phä- nomen zuerst nur änderungen dieser energie bei verschiedener beleuch- tung. Diese änderung bei verschiedener beleuchtung weist aber auf kleine verschiedenheiten auch der absoluten energie hin. Wenn nämlich die relative zunahme der lichtstärke bei sinkender beleuchtung bei Kiilpe* so 1 Ich habe die färbende kraft meiner papiere, wie sie bei rotiren wirken, geprüft; die resultate sind in den rothem kurven verzeichnet. 2 Psychologie, s. 722. 14 KR. BIRCH-REICHENWALD AARS. M.-N. Kl. ausgedriickt wird, dass roth und orange einen positiven, griin, blau und violet einen negativen helligkeitskoeffizienten haben, so dürfte das als for- mulirung der erscheinungen (des scheines) nicht anzugreifen sein, als wegweiser der erklärung aber in verkehrter richtung leiten. Zum gebrauche der erklärung liesse sich die formulirung umgekehrt wählen: Die iiber- legene energie der kurzwelligen lichtstrahlen in bezug auf nervöse erregung macht sich als positiver helligkeitskoeffizient der entsprechenden farben geltend. Bei grossen wellenamplituden tritt diese verschiedenheit der kür- zeren und längeren wellen zurück, bei abnahme der amplituden kommt sie immer stärker zum vorschein. Wird obiges zugegeben, so erscheint die zusammenstellung der mischungsphänomene mit den helligkeitserschei- nungen gerechtfertigt. | Noch dürfte auf das zusammenstimmen dieser beiden erscheinungen mit beobachtungen über das verhalten niedrigster organismen zu blauen und zu rothgelben lichtstrahlen hingewiesen werden}. Sättigung. Bei der hier gebrauchten methode zur erreichung von deutlicher kon- trastinduktion und synkrasie scheint die verschiedenheit der såttigung der erzielten farbeneindrücke eine ungemein grosse zu sein, und zwar verliert die farbe ebenso wohl durch kontrast als durch synkrasie. Namentlich ha- ben mich die versuche, die mit gelb, d, angestellt worden sind, auf den gedanken gebracht, dass man durch diese versuche zu einem ungefähren mass- stab der absoluten sättigung der einzelnen farbentöne gelangen könnte. Ich habe versucht, kurven der sättigungsgrade besonders zu zeichnen, um sie jeder der obigen tabellen besonders beizugeben, will aber diese kurven nicht veröffentlichen, weil die farbenproben zu solchem zwecke lange nicht hinreichend zahlreich waren, und weil eine solche untersuchung, um etwas auszumachen, mit rotirenden scheiben? und besonderer variation der hellig- keitsverhältnisse ausgeführt sein miisste?. Die angestellten versuche lassen uns nur voraussagen, dass ein gewisses gelb sich als die ungesättigtste farbe herausstellen würde. Dann würde es wohl möglich sein, die skala der relativen sättigung der einzelnen farbentöne mit der skala der absoluten sättigung zu kombiniren. 1 So perzipirt z. b. Euglena viridis nur noch blaue und blauviolette strahlen, siehe €: Herbst, Über die Bedeutung der Reizphysiologie u. s. w., Leipzig 1894, wo auch vonähnlichen erscheinungen im pflanzenreiche ausführlich berichtet wird. ? Oder auch mit gelatinekombinationen, die in bezug auf helligkeitsverhältnisse sehr fein abgestuft wären, 8 Hier würde natürlich ausser der verbindung der farbe mit schwarz auch diejenige mit weiss zu erneuter verwendung kommen .Wo ich nachgefragt habe, hat gelb gegen weiss fast keinen anderen eindruck als den des grau gemacht. LR it PEPE di 2 à ee > > å FARBENINDUKTION. 5 Noten zu den tabellen. 1) In tabelle I bezeichnet die schwarze linie eine kombinationskurve aus den kurven dreier beobachter in einer entfernung von 7 metern. Beleuch- ung diffuses tageslicht. Die fast ganz übereinstimmende kurve eines vierten beobachters in 6 meter entfernung ist der iibersichtlichkeit wegen hier fortgelassen. 2) In tabelle II bezeichnet die schwarze linie ebenfalls eine kombinations- kurve aus drei ziemlich übereinstimmenden kurven. Hier und zu der dritten kurve (II) ist ein myopischer herr untersucht worden, dessen kurve ähn- lichen verlauf, aber grösseres schwanken aufweist. 3) In tabelle III bezeichnen die losgerissenen kreuzchen resultate, wie sie bei einem beobachter und bei beleuchtung mit reflektirtem sonnenlichte gefunden sind. Sonst diffuses tageslicht. 4) In tabelle IV sind die beobachter vier, alles andere wie sonst. Zum vergleich sind untenan vereinzelte versuche verzeichnet, welche zei- gen, wie die papiere Bund % sich in verbindung mit den grünen e und f verhalten. Entfernung allemal 7 m. 5) In tabelle V bezeichnet ebenfalls die ganze linie vier beobachter, diffuses tageslicht, die rothe, gestrichene dagegen einen beobachter bei reflek- tirtem sonnenlichte. Entfernung 7 m. 6) In tabelle VI ist bei bı ein ausnahmefall nicht in der rechnung mitgezählt, sondern speziell gezeichnet. Die rothen linien und die rothen ringe bezeichnen überall das mischungsresultat aus der grundfarbe mit einigen anderen farben, wenn nach der methode der rotation gearbeitet wird. Das verhältniss der sektoren ist bei jeder kurve selbstverständlich ein konstantes. (Gedruckt den 5. april 18%). Tabelle I. Chra. Vidensk. Selsk. Skr. M N. Kl. 1895 N°3. 77024 obrpuy ST JURT obrpur SI PPU as bon J N S N KRöthl. Purpur | Roth \Orange Tabelle II u. HI. ga \ \ \ \ Å \ \ \ \ \ e x x S 18 ÿ ta SR Purpur | Roth | Orange Orangegelb Gelb Gelbgrün | Blaugrån Kyanblaw Tabelle IV. undin, 7 obypuy Syspryuny % obrpur SUT å obrpur SUL å SN noggu»åjr unsbnoyg ps bypan babunsg —_ — —_— N undıng s N Ÿ Ww SN a nå Orangegelb Gelb Gelbgrün | Blaugriin Kyanblaw Indigoblaw Tabelle V u.VI. unding 19707 1 obrpur SIS TAY ", FA x obrpuy svppung obrpur 02772771 nopqupåjy unabrvygr uns bien TP) Pur) SAPIN oma À 8 unding 8 ww HIDE oi og a å nå à Hvanblau Indigoblau \ \ \ \ \ \ \ Å \ \ ra Ca wer a Pe Violet Purpur Roth Tabelle VII Resultate der im Sommer 1894 in dem südlichsten Theile Norwegens ausgefiihrten Pendelbeobachtungen von LIBRARY NEW YORK O. E. Schiötz BOTANICAL GARDEN Videnskabsselskabets Skrifter. L Mathematisk-naturv. Klasse. 1895. No. 4. Kristiania In Kommission bei Jacob Dybwad A, W. Bröggers Buchdruckerei 1895 * Je ud > rår Ji Resultate der im Sommer 1894 in dem südlichsten Theile Norwegens ausgefürhten Pendelbeobachtungen von O. E. Schiötz (Vorgelegt in der Sitzung 7 Dec. 1894) ln dem verflossenen Sommer haben sich die Untersuchungen iiber die Veranderung der Schwerkraft innerhalb des Landes iiber die Siid- küste erstreckt. Observationen wurden auf 8 Stationen ausgeführt, näm- lich der Sternwarte in Bergen, Lervik auf der Insel Storen, Stavanger, Flekkefjord, Oksö bei Christiansand, Risör und Fredriksvårn. Zu den Untersuchungen wurde der von Sterneck'sche Pendelapparat mit densel- ben 4 Pendeln wie im vorigen Jahre verwendet. Der Gang von Hawelks Pendeluhr, welche den Coincidenz-Apparat trieb, wurde auf allen Statio- nen durch Vergleichung mit einem Mittelzeitchronometer, Michelet No. 20, bestimmt, das auch auf der vorjåhrigen Reise Verwendung fand; zur Controlle führte ich ausserdem einen Sternzeitchronometer, Mewes, mit. In Bergen, wo die Beobachtungen auf der Sternwarte ausgeführt wurden, wurde der Stand von Michelet direct durch Vergleichung mit der Pen- deluhr der Sternwarte bestimmt, deren Stand der Observator Åstrand unmittelbar vor und nach den Pendelobservationen so freundlich war, mir mitzutheilen. Um den Stand des Chronometers auf den übrigen Statio- nen zu bestimmen, war ich dieses Jahr auf telegraphische Zeitsignale von der Sternwarte in Christiania angewiesen; mit gewohnter Bereitwilligkeit hatte nåmlich die Telegraphendirektion die Telegraphenlinien zu bestimm- ten Tageszeiten zu meiner Verfügung gestellt. Die Signale wurden gewöhn- lich um 834 Vormittags oder um 2 Uhr Nachmittags abgesandt. Auf Anrathen von Professor Geelmuyden und auf seinen Vorschlag hin wur- den die Signale in folgender Weise gegeben. Zuerst wurden Handsignale Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. KL 185. No. 4. EP 4 O. E. SCHIÖTZ. M.-N. Kl. jede 10. Sekunde im Laufe von einer Minute abgegeben; dann wurde in die Leitung eine elektrische Pendeluhr eingeschaltet, wodurch fur jeden Pendel- schlag ein Signal gesandt wurde. Diese Uhrsignale dauerten 6—7 Minuten, und wåhrend der Absendung wurden die Coincidenzen zwischen den Uhrsignalen und der Pendeluhr der Sternwarte beobachtet. Ich nahm die Signale auf den verschiedenen Stationen mit dem Chronometer Miche- let entgegen. Die elektrische Pendeluhr war so regulirt, dass eine Coin- cidenz ungefåhr nach je 100 Secunden mit der Sternzeitpendeluhr eintraf und nach je 39,5 Secunden mit dem Mittelzeitchronometer. Im grossen Ganzen kamen die Signale gut an; auf jeder Station mit Ausnahme von Lervik erhielt ich die Signale an 3 verschiedenen Tagen; auf Oksö und in Fredriksvårn langte jedoch an einem der Tage keines der Handsignale an. Auf Lervik erhielt ich nur an 2 Tagen Signale, weil die Signale an dem einem Tage misslangen wegen eines Fehlers in der Leitung. Die empfangenen Handsignale geben direct den Stand des Chrono- meters auf die nächste halbe Secunde an; die genauere Bestimmung des Standes habe ich aus den Uhrsignalen auf folgende Weise abgeleitet. Den Unterschied zwischen den beobachteten Coincidenzen und dem Mittel der empfangenen Handsignale habe ich in Sternzeit verwandelt, was man ohne weiteres thun kann, ohne den Gang des Chronometers zu kennen, da dieser Zeitunterschied höchstens 7 Minuten beträgt. Addiert man die so berechneten Zeiten zu der auf der Sternwarte beobachteten Pendeluhrzeit, welche dem erwähnten Mittel für die erhaltenen Hand- signale entspricht, so erhält man die auf der betreffenden Station beob- achteten Coincidenzaugenblicke in der Zeit der Pendeluhr ausgedrückt; zwischen den auf diese Weise berechneten Coincidenzen und den auf der Sternwarte mit der Pendeluhr direct beobachteten Coincidenzen muss nun eine ganze Anzahl von Pendelschwingungen der elektrischen Pendeluhr liegen. Hierdurch erhält man eine Reihe Gleichungen zur Beltimmung der Correction, welche man zu dem aus den Handsignalen abgeleiteten Stand hinzufügen muss. Der Unterschied zwischen den so bestimmten einzelnen Werthen für die Correction und ihrem Mittelwerthe überschrei- tet auf den verschiedenen Stationen gewöhnlich nicht ein Paar Hunderts- tel Secunden. Auch die Uhrsignale an den beiden Tagen auf Oksö und Fredriksvärn, wo die Handsignale nicht ankamen, habe ich auf ähnliche Weise benutzen können, da sich der Stand der Chronometers mit hin- länglicher Genauigkeit aus den Zeitbestimmungen an den beiden anderen Tagen an diesen Orten ableiten liess. Die Zeitsignale wurden theils von Professor Geelmuyden, theils von Observator Schroeter abgesendet. 1895. No. 4. PENDELBEOBACHTUNGEN. 5 In Bergen war der Pendelapparat auf dem südlichen Pfeiler der Sternwarte aufgestellt, während der Coincidenzapparat auf dem nörd- lichen Pfeiler neben dem Passageninstrument der Sternwarte stand. Beide Pfeiler sind direct auf den Felsengrund gemauert. Als Fundament für den Pendelapparat wurde auf allen anderen Stationen ein Steinpfeiler benutzt, der aus den vier Granitsteinen, die ich im vorigen Jahre auf mei- ner Reise mit mir führte, aufgebaut wurde. Als Bindemittel wurde über- all Cement verwendet. Der Coincjdenzapparat wurde auf ein solides Holzstativ, — dasselbe, das im vorigen Jahre benutzt wurde — aufge- stellt, welches mit Steinen belastet wurde. Zum Aufhängen von Ha- welks Pendeluhr, welche den Coincidenzapparat trieb, wurde überall ein Holzstativ verwendet, das aus einer vertikalen dicken Holzplanke mit 3 schief hinausstehenden Beinen bestand, welche unten mit einer horizon- talen Holzplatte verbunden waren, so dass das Stativ mit Steinen be- lastet werden konnte. In Lervik und in Flekkefjord wurden die Apparate in 2 Zelten auf- gestellt; der Pendelapparat mit Hawelk in dem einen und der Coinci- denzapparat in dem anderen. Der Pfeiler wurde an diesen Orten direct auf den Felsen gemauert. In Stavanger wurden die Observationen in der sogenannten Mönchskirche ausgeführt, einem massiven Steingebäude, das jetzt als Bibliothek für die höhere öffentliche Schule verwendet wird. Der Pfeiler var hier in der tiefen nördlichen Fensternische aufgemauert mit dem Holzstativ für Hawelk daneben; den mit Steinen belasteten Coin- cidenzapparat musste ich auf den Holzboden stellen. Da der Fuss- boden natürlich nicht vollständig rigid war, wurden ı a 2 Observationen mit jedem Pendel mehr ausgeführt als auf den übrigen Stationen, um die Wirkung einer nicht beabsichtigten Bewegung des Observators wäh- rend der Beobachtungen des Coincidenzapparates zu eliminieren. Auf den übrigen Stationen wurden die Beobachtungen auch in Häusern aus- geführt. Auf Oksö standen der Pendelpfeiler und die übrigen Apparate in einem kleinen Raum mit steinernem Fussboden, der auf den Felsen- grund aufgemauert war, während der Observator in der Thüröffnung zu dem Raume daneben sass. In Risör wurde mir der Lagerraum des Zoll- amtes zuvorkommend überlassen, dessen Boden aus cementirten Ziegel- steinen besteht. In Fredriksvärn observirte ich in der alten Sternwarte des Seeetablissements. Dasselbe steht auf einem kleinen Felsknauf, so dass ich den Pfeiler und Hawelks Pendeluhr auf Mauerwerk aufstellen konnte, das direct auf den Felsboden gemauert war; den Coincidenz- apparat musste ich dagegen auf den Holzfussboden des Hauses stellen; aber mein Observationsplatz war derartig, dass der Coincidenzapparat 6 O0. E..SCHIÖTZ. M.-N. Kl. nicht dadurch beeinflusst wurde, wenn ich mich während der Beobach- tungen etwas bewegte. Auf jeder Station wurden wie in 1893 4 Observationen mit jedem einzelnen Pendel ausgeführt; in Stavanger wurden jedoch, wie oben erwähnt, 5—6 Versuche mit jedem Pendel gemacht. Vor und nach jeder einzelnen Observation, welche gewöhnlich 3/4 Stunden dauerte, wurde Ha- welk mit dem Chronometer Michelet verglichen. Wenn man Lervik und Risör ausnimmt, stimmen die Observationen auf den einzelnen Stationen im grossen Ganzen gut überein; die grösste Differenz zwischen zwei Observationen für dasselbe Pendel geht nur ein Mal bis auf 120 Ein- heiten in der 7. Decimale der Schwingungszeit hinauf, gewöhnlich hält sie sich unter 80. In Lervik zeigt es sich, dass die Temperatur der Pendel mit der Variation in der Lufttemperatur nicht hat Schritt halten können. An den beiden Tagen, an denen ich dort observierte, war der Himmel ganz klar mit brennendem Sonnenschein. Die Temperatur im Zelte stieg da- her von ca. 150 C früh am Morgen um 5 Uhr bis über 28° C um die Mittagszeit; ich hoffte jedoch, dass die Veränderungen nicht rascher vor sich gehen würden, als dass die Pendel im grossen Ganzen mitfolgen könnten. Das Resultat der Berechnungen zeigt jedoch, wie oben er- wähnt, dass dies nicht der Fall war; die beobachteten Schwingungszeiten hängen ganz schön von der Tageszeit ab. Früh am Morgen an beiden Tagen sind die Pendel, welche die Nacht hindurch in ihren Futeralen gelegen sind, zu warm wegen der Erwärmung des vorhergehenden Ta- ges; um ungefähr 7 Uhr ist die Lufttemperatur so viel gestiegen, dass die Temperatur der Pendel mit ihr zusammenfällt; weiter im Laufe des Vormittags halten sich die Pendel kälter als die Luft; die mit der Luft- temperatur berechneten Schwingungszeiten werden zu klein. Erst mitten am Tage, wenn die Temperatur ihr Maximum erreicht hat, fällt die Tem- peratur der Pendel mit der der Luft zusammen; im Laufe des Nachmit- tags halten sie sich dann zu warm, man erhält zu grosse Schwingungs- zeiten, wenn man die beobachteten Lufttemperaturen verwendet. Glück- licherweise habe ich Observationen für alle 4 Pendel für Zeiten, zu wel. chen man annehmen muss, dass die Pendel die beobachtete Lufttempe- ratur gehabt haben, nämlich ı Observation für jedes der Pendel 19 und 22, 2 Observationen für 21 und 3 Observationen für 20, welch letztere unter einander gut übereinstimmen. Zur Berechnung der Acceleration der Schwerkraft habe ich nur diese Beobachtungen benutzt, indem ich nur diese als correct angesehen habe, was auch durch Vergleichung der so bestimmten Schwingungszeiten für die einzelnen Pendel mit den auf 1804. No. 4. PENDELBEOBACHTUNGEN. 7 den anderen Stationen beobachteten Schwingungszeiten beståtigt wird. Indessen muss ich bemerken, dass die Fehler bei den einzelnen Obser- vationen einander ungefåhr compensieren. Sieht man nåmlich von 2 Observationen mit Pendel 22 ab, welche unmittelbar nach einander spåt am Nachmittag mit stark fallender Temperatur ausgefihrt sind und daher unbedingt zu grosse Schwingungszeiten geben, so geben alle anderen Observationen ein Totalmittel für die Schwingungszeit der 4 Pendel, das nur um 4 Einheiten in der 7. Decimale grösser ist als dasjenige, welches aus den oben erwåhnten als correct angenommenen Beobachtungen ab- geleitet wird; und selbst wenn auch jene 2 Observationen fur Pendel 22 mitgenommen werden, wird die Mittelschwingungszeit nur um 21 Einheiten in der 7. Decimale zu gross. In Risör, wo ich auch zwei Tage observiert und 9 Beobachtungen den einen sowie 7 den zweiten Tag ausgeführt habe, zeigt es sich, dass die beobachteten Schwingungszeiten an dem ersten Tage durchgehend etwas grösser fur alle Pendel sind als an dem folgenden Tage. Ich habe nåmlich gefunden: Datum | Sio | Sag | So | So | Mittel 17 Juli 0,5066360 0,5061530 0,5064202 0,5063673 0,5063941 18 Juli 6316 1452 4125 3602 3874 Alle Zahlen sind Mittel aus 2 Bestimmungen mit Ausnahme für Pendel 20, mit dem den 17. Juli drei Observationen ausgeführt wurden, aber nur eine den 18. Juli. Wie man sieht, ist der Unterschied zwischen den beiden Mittelwerthen für die Schwingungszeiten ganze 67 Einheiten in der 7. Decimale. Dieser Unterschied ist zu gross, als dass er auf Observationsfehlern beruhen könnte; der Unterschied zwischen den ein- zelnen Observationen an ein und demselben Tage überschreitet beispiels- weise für kein Pendel 48 Einheiten. Wie ich in meinem Berichte über die im Jahre 1893 ausgeführten Pendelversuche! angeführt habe, beob- achtete ich damals auf der Sternwarte in Christiania eine vollständig ähnliche Veränderung in der Schwingungszeit der Pendel, bewirkt durch Erschütterungen des Bodens, so dass die Schwingungszeiten dadurch etwas verringert wurden. Die in Christiania beobachtete Verringerung der Mittelschwingungszeit ist zufälligerweise ebenso gross (68 und 74 Einhei- 1 «Resultate der im Sommer 1893 . .. ausgeführten Pendelbeobachtungen nebst einer Untersuchung über den Einfluss von Bodenerschütterungen auf die Schwingungszeit eines Pendels», 1894, pag. 8. 8 O. E. SCHIÖTZ. M.-N. Kl. ten in der 7. Decimale) wie die oben gefundene. Ich nehme daher an, dass dieser Unterschied auch hier in Risör von Erschiitterungen des Bo- dens herrühren muss. Den 17. Abends kam nåmlich ein kleiner Dampfer an, der an dem Kai unmittelbar vor dem Zollamt festgemacht wurde und den grössten Theil des folgenden Tages dort liegen blieb. Da es an diesem Tage etwas wehte, nehme ich an, dass der Dampfer, indem er an seinen am Lande befestigten Tauen zerrte, Erschütterungen in dem Steinkai hervorgebracht hat, die sich dann wieder der unmittelbar daran liegenden Grundmauer des Hauses mitgetheilt haben. Da Erschütterun- gen in jedem Falle eine Verringerung der Schwingungszeit der Pendel veranlassen!, so habe ich nur die den 17. Juli ausgeführten Observatio- nen als correct angenommen. Vor der Abreise führte ich als Kontrolle eine Reihe Observationen auf der Sternwarte in Christiania an derselben Stelle aus, wo der Pendel- apparat früher aufgestellt worden war. Der Sicherheit halber observirte ich diesmal des Morgens friih, bevor der Verkehr auf den Wegen der Nachbarschaft begonnen hatte; nur an dem letzten Tage, einem ruhigen Sonntage, wurden die Observationen etwas in den Vormittag hinein fort- gesetzt. Mit Pendel 20 wurden 5 Beabachtungen ausgeführt, mit den übrigen 4. Bezüglich dieser Beobachtungen muss ich bemerken, dass die 3, welche am Morgen des 6. Juni ausgeführt wurden, je eine mit jedem der Pendel 20, 21 und 22, durchschnittlich etwas zu kleine Schwingungs- zeiten geben, ca. 50 Einheiten in der 7. Decimale. Darauf wurde ich schon vor meiner Abreise aufmerksam und dadurch veranlasst, die 4. Observationsreihe mit allen Pendeln an dem erwåhnten Sonntage auszu- führen. Da die Schwingungszeit den 6. Juni für alle drei Pendel fast gleich viel zu klein ist, so ist es möglich, dass fir alle eine gemeinschaft- liche Fehlerquelle? vorliegt. Da ich jedoch einen solchen mit Sicher- heit nicht nachweisen kann, habe ich nicht geglaubt, diese Observationen ausser Betracht setzen zu sollen. Die Wirkung wird übrigens åusserst gering sein, mag man sie mitnehmen oder nicht. Nach meiner Rickkunft kam ich nicht dazu, eine Messung vor October vorzunehmen, als es bereits draussen so dunkel geworden war, dass ich meine Beobachtungen bei Tageslicht nicht so früh vorzunehmne 1], c. pag. 40. 2 Vielleicht liegt ein Ablesungsfehler auf dem Pendelthermometer von 0,5 Skalatheilen vor, der sich bei allen 3 Beobachtungen wiederholt hat, da die Temperatur nur um 0,11 Skalatheile während der ganzen Observationszeit variiert hat, welche ca. 3 Stunden dau- erte, Nimmt man diesen Fehler als begangen an, so wird die Mittelschwingungszeit für alle Pendel 0,5063777, siehe Tabelle an der folgenden Seite. 1895. No. 4. PENDELBEOBACHTUNGEN. 9 im Stande war, dass der Verkehr auf den die Sternwarte umgebenden Wegen nicht schon begonnen håtte. Der Verkehr ist jetzt auch grösser als früher, da eine elektrische Strassenbahn unmittelbar långs des Grund- stückes der Sternwarte angelegt ist, welche jeden Tag von früh morgens im Verkehr ist. Ich machte doch an ein Paar Sonntagen versuchsweise zwei Observationsreihen, aber wie ich befürchtet hatte, sind die beob- achteten Schwingungszeiten etwas zu klein; das Mittel aus diesen Beob- achtungen giebt nåmlich 0,5063756. Unten werden die auf den verschiedenen Stationen beobachteten Schwingungszeiten angegeben. Wie oben erwåhnt, sind alle Zahlen mit Ausnahme der fur Lervik und Risör gewöhnlich das Mittel von 4 Beob- achtungen; ausserdem sind die im Jahre 1893 auf der Sternwarte in Chri- stiania beobachteten Schwingungszeiten angegeben. Station Datum | Sto | Sag | Soy | Soo | Mittel | I | | Christiania 6,12,13,77 Juni 0,5066205 | 0,5061361 0,5064016 | 0,5063496 | 0,50637701 Bergen 23—25 » 6225 1372 4036 3520 | 3758 Lervik 28, 29 » 6198 1349 | 3996 3498 | 3760 Stavanger 3—5 Juli 6433 1523 4261 372 3985 Flekkefjord 7—9 » 6580 1736 4373 3831 | 4130 Oksö 13, 14 > 6640 1794 4437 3924 4199 Risör 17 » 6360 1530 4202 | 3673 | 3941 Fredriksvärn 20, 21 » 6326 1479 4184 3648 3909 1893. Christiania 23—25 Juni |0,5066214 | 0,5061361 | 0,5064032 | 5063519 0,5063782 33 | 3503 3776 do. | Br th, 22 Sept 6204 1365 40 Als Werth fir die Schwingungszeit in Christiania nehme ich das Mittel von den 3 Observationsreihen im Jahre 1893 und 1894 oder 0,5063776 an. Mittels des früher für die Sternwarte in Christiania abgeleiteten Werthes für die Acceleration 9,81951 m, der sich auf vom Oppolzers Bestimmung der Acceleration in Wien stützt?, kann man jetzt die Acceleration auf den oben genannten Stationen finden. Das Resul- tat der Berechnungen zeigt die beigefügte Tabelle, wo auch der Werth der Accelerationen, reduziert zum Meeresspiegel, angegeben ist. Die Höhe der Stationen über dem Meere ist an jedem Orte mit Wredes Nivellier- 1 Setzt man die 3 Observationen den 6. Juni ausser Betracht, erhält man folgende Werthe Sig 6205, Sag 1377, Say 4029, Sy 3511, Mittel 3781. 21 c. pag. 9. IO O. E. SCHIÖTZ. M.-N. Kl. spiegel bestimmt. Die Höhe von der Sternwarte in Bergen war jedoch Observator Åstrand so freundlich mir mitzutheilen. Zur Verglei- chung sind ausserdem die mit Hilfe von Helmerts Formel berechneten Werthe der Acceleration an der Meeresfläche angegeben yo = 9,780 (I + 0,005310 sin? p) m, wo die Breite ist. Die hierführ nothwendigen geographischen Con- stanten für die Stationen sind, wenn die Sternwarte in Bergen ausgenommen wird, von der norwegischen geographischen Vermessungsanstalt auf- gegeben worden. 11 6z + | 976 + gin gig O'ZE | E RI 9S | 6'5€2 909 | * * SHEMUIIS ‘US bg + | 848 + | 2— ora ECA POOR Mason Oy AO lh ea yt St en STATO TD 65 +| €18 | Do ot Sor 16 *,P7 oS eee eure 66, | 854 ad NS Pre LEO war | £58699 | 2541088 | * ‘ °° ‘PIONeMTA 4 ob + VZ de Tres o'z Co] GES 08 Ev 09S EJ TON) © P ‘ HL sea Bie we Oe å 56 +| €64 + | 0 9'z Ez ETO | 8 ETES 10S1Y 7 98 +| 5ıg + I — QZ vol D maux (9S 65 989 1 yor UBS een Q E 02000'0+ | 888186 + Z— 9‘z LE S ‘Eboor | 4 PS „65 | 'DPTMUIDIG eIuensuyy fa —— u zn — — ——————— = == en 03 04 Og ÿ # UOA uapeuroag 5 $ uoA uapayurg ur \ - en a E a 8 BEE a | & A. BR Ye B YDIMUDILL) = Å a å ea © is Å 21191 9498 ZU919JJI J2u9919q HØIAIISGO HILADSJO oe ® de 0) Aa uos adurT $ uoneis å 8 2 ie Sr @ § -1ydrisoor) x nn we 8 4 à 2YNIPSQ : i à = ® = x BL EE d 2 å [PHa1dssax02py Wop ur 3 UOA uonanpay ‘ 12 0.-E. SCHIOTZ; M.-N. Kl. Wie man sieht, sind die gefundenen Werthe überall grösser als die berechneten. Christiania, Fredriksvarn, Risör und Lervik zeichnen sich indessen vor den anderen aus, indem die Differenz g,—y, gleich oder grösser ist als 0,00070 m. Ein Vergleich mit den auf den übrigen Stationen gefundenen Acce- lerationen zeigt auch geradezu, das die Schwerkraft an den genannten Orten einer localen Vergrösserung unterworfen sein muss. Man sieht demnach, dass die Acceleration in Christiania und Lervik ebenso gross, ja sogar etwas grösser ist als in Bergen, obwohl diese Station fast 1/ Grad nördlicher liegt als der nördlichste dieser beiden Orte; in Fredriks- värn und Risör ist die Acceleration ausserdem merkbar grösser als in Stavanger, trotzdem dieser Ort 1/4 Grad nörlicher als Risör und nur 11/9 Minute südlicher als Fredriksvårn liegt. Geht man von Christiania nach Siiden, so nimmt die Differenz fo—Yo zu von 0,70 mm in Christiania bis 0,86 mm in Fredriksvärn und ganze 0,95 mm in Risör. Die Schwer- kraft wird also relativ immer mehr zu gross, je weiter man von Christi- ania nach Süden gegen die Mündung des Christianiatjords und den nörd- lichsten Theil des Skagerak hinauskommt. Die geologischen Untersuchun- gen zeigen nun, dass Christiania in einem Senkungsgebiet, dem Silur- territorium des Christianiathales, liegt, und dass sich dasselbe nach Süden gegen die Mundung des Christianiafjords zu erstreckt, wåhrend die Ein- senkung zunimmt. Das Resultat der Pendeluntersuchungen scheint daher gut mit den geologischen Verhåltnissen übereinzustimmen, indem man auch an anderen Orten beobachtet hat, dass die Schwerkraft in geologischen Senkungsgebieten relativ zu gross istl. Hierzu kommt, dass auch Lervik, wo die Acceleration gleichfalls in hervortretendem Grade zu gross ge- funden wurde, mitten in einem silurischen Senkungsgebiet liegt, das an der Westküste auftritt. Die übrigen vier Stationen, Oksö, Flekkefjord, Stavanger und Ber- gen verhalten sich zunächst wie Kiistenstationen. Längs der Küste strekt sich hier von Bergen aus gegen Süden die tiefe norwegische Rinne mit zunehmender Tiefe bis weit in den Skagerak hinein. Die Rinne zieht sich unmittelbar unter dem Lande hin, so dass diese Stationen nur in geringer Entfernung, 5—30 km., von der 100. Fadenlinie liegen. Im Mittel ist für alle 4 Stationen g,—7o = +0,00049 m. Die Untersuchungen, welche ich im Jahre 1893 in dem nördlichsten Theile Norwegens ausgeführt habe, zeigten, dass die Schwerkraft in be- 1 Dies zeigen von Sternecks Untersuchungen in den Alpen und in Österreich-Ungarn. In »Die Schwerkraft im Hochgebirge», 1890, verweist Zelmert auf dieses Verhält- niss, pag. 40. es ct irre 1895. No. 4. PENDELBEOBACHTUNGEN. 13 sonders merkbarer Weise von der Lage der Stationen im Verhältniss zum Küstenrande abhieng, und dass alle die besuchten Stationen, mit Aus- nahme von Bossekop, sich mehr oder weniger als Küstenstationen betra- gen, mit einem Durchschnittswerthe für go—7, = +0,00047 m!. Diese Stationen im nördlichen Norwegen liegen im Durchschnitt 11 Breitegrade nördlicher als die oben betrachteten Stationen im südlichen Norwegen. Ich habe daher geglaubt, es wäre von Interesse, die an diesen Orten gefundenen Accelerationen mit einander zu vergleichen, um einen vorläu- figen Begriff von der Veränderung der Schwerkraft längs der Küste zu erhalten. Um mich so viel wie möglich von localen Zufälligkeiten zu befreien, habe ich aus den 5 Bestimmungen der Acceleration im nördlichen Norwegen, reduciert zum Meeresspiegel, den Werth g, für die Accele- ration bei der Breite g, = 70° 15° durch die Methode der kleinsten Qua- drate berechnet, indem ich die Acceleration g bei einer Breite p etwas verschieden von y, angesetzt habe unter der Form? E80 = À sin (g—go) sin (+99). Auf ähnliche Weise habe ich die Acceleration für 9, = 59° 15" aus den gefundenen Werthen für die Acceleration an den 4 Küstenstationen im südlichen Norwegen berechnet. Die Berechnung hat zu folgendem Resultat geführt für 700 15‘ & = 9326413 m EO" ir’ go = 9,818810 m mit im ersten Falle £ = 0,07227, im zweiten Falle £ = 0,04512. Um zu zeigen, wie sich die beobachteten Werthe für g durch oben- genannte Formel vertreten lassen, werden unten die observierten und die mit den angegebenen Constanten berechneten Werthe für alle die benutzten Stationen angegeben. Station | Tromsö Vadsö Hammerfest Gjäsvär Mehavn3 Geographische Rs Breite 69° 40° / 0° 4 g observiert | 9,82596 | 9,8263 I g berechnet 94 | 27 4 obs. —ber. |+0,00002 -++0,00004 |—9,00020 |+0,00003 I+ 0,00011 | 1 «Resultate... der Pendelbeobachtungen etc. . . .» pag. 12. å Diese Gleichung setzt nur voraus, dass man die Variation der Schwerkraft auf nahe gelegenen Orten mittels des Ausdruckes g = a (1+b sin? g) berechnen kann. 3]. c. pag. 11. 14 0. E. SCHIOTZ. M.-N. Kl. Station | Bergen Stavanger Flekkefjord Oksö Geographische Breite 600 23‘, 9 | 50150. | Solty 5 2 58" 06 g observiert | 981955 981872 981817 981789 g berechnet 59 61 14 99 4 obs. — ber. — 0,00004 + O,00011 + 0,00003 | 0,00010 Wenn man Hammerfest ausnimmt, wo der Unterschied zwischen dem berechneten und dem observierten Werthe bis auf 0,20 mm hinauf- geht, ergiebt sich, wie man sieht, eine befriedigende Übereinstimmung zwischen Berechnung und Observation. Combiniert man die so gefundenen Werthe für die Acceleration bei 70° 15’ und 590 15’ mit einander, so führt dies zu folgender Gleichung g = 9,78067 (I + 0,005280 sin? q) m. Der Werth der ersten Constante hängt natürlich sowohl von dem absoluten Werthe für die Acceleration in Wien ab, von dem wir im Vor- hergehenden ausgegangen sind, wie von der Lage der Stationen, indem wir hier nur Küstenstationen betrachten, für welche die Acceleration im Durchschnitt etwas zu gross ist. Der Werth der zweiten Constante hängt dagegen nur von den relativen Bestimmungen ab, da wir hier nur die Küsten- stationen unter einander verglichen haben.! Vergleicht man den Werth der- 1 Um eine Idee von der Genauigkeit in der Bestimmung der zuletzt erwähnten Constante zu erhalten, habe ich mir gedacht, man könnte vorläufig die oben gefundenen Abwei- chungen J als zufällige Feh'er betrachten, bedingt theils von den zufälligen Observa- tionsfehlern theils von den localen Störungen in der Schwerkraft an den benutzten Ob- servationsorten. Nimmt man dies an, so findet man nach der Methode der kleinsten Quadrate, dass der mittlere Fehler, bedingt von diesen Ursachen, bei der Bestimmung der Acceleration an einer Station > 42 50 im nördlichen Norwegen gleich ist V = 0,01 V 3 = + 0,135 mm, 5—2 Z A2 6 im südlichen Norwegen V es — 0.01 V : — +t 0,111 mm, Hieraus folgt als mittlerer Fehler # bei Bestimmung der Acceleration : s / de, 2 £o bei 709 15' iG = (0135 V x, [2 | = % 0,066 mm En Ps coin = DE aaa DE GRE ere Ma == GEL: 2, den | — — 9959 mm, wo gm die Acceleration auf einer der benutzten Stationen bezeichnet. Ja ‚1895. No. 4. PENDELBEOBACHTUNGEN 15 selben mit dem Werthe der entsprechenden Constante in Helmerts, oben angewendeten, Formel, so sieht man, dass der Unterschied nicht ganz ein Procent erreicht!. Ich glaube daher, man könne daraus schliessen, dass die Stationen im nördlichsten Theile des Landes im grossen Ganzen relativ zu den Küstenstationen im südlichen Theile von localen Störun- gen in der Schwerkraft frei sind. Ganz anders stellt es sich, wenn man diese nördlichen Stationen mit den 4 anderen im südlichen Norwegen vergleicht. Berechnet auf ähn- liche Weise wie oben, erhält man nämlich bei den Observationen in Ler- vik, Risör, Fredriksvärn und Christiania die Acceleration bei 599 15° £ = 9819210 mit Z = 0,04204. Dieser Werth ist um ganze 0,40 mm grösser als die oben für 59° 15’ gefundene Acceleration. Man kann daher sagen, dass die Acceleration auf den hier betrachteten Stationen im Durchschnitt um 0,40 mm grösser ist als auf den 4 anderen Stationen im siidlichen Norwegen. Wie man unten sieht, kann man mit den obenstehenden Constanten sehr gut die Observationen befriedigen. Station | Christiania | Lervik | Fredriksvårn | Risör 59° 54,7 | 590 46,9 | 58° 59% 5 | 58° 42,8 Geographische Breite | g observiert 9,81958 | 9,81962 9,8190I 9,81888 g berechnet 63 | 55 04 86 4 obs.—ber. — 0,00005 + 0,00007 = 0,00003 [+ 0,00002 Combiniert man nun die hier für 59° 15’ gefundene Acceleration mit der für 700 15’ abgeleiteten, so erhält man £ = 9,78301 (1 + 0,005009 sin? œ) m. Die Constante 0,005280 ist nun gradezu proportional mit der Differenz £&o—£'o = 9007603, deren mittlerer Fehler nach Obenstehendem also gleich sein sollte V 0,066? + 0,0059? = + 0,089 mm. Der mittlere Fehler in der Differenz sollte demnach bis ı,2 Procent des Zahlen- werthes betragen, und von derselben Grösse wird auch der Fehler in der Constanten 0,005280 sein. 1 Um sich einen deutlicheren Begriff von dem oben gefundenen Werthe für die Constante zu verschaffen, kann man bemerken, dass sie zu einer Abplattung führt gleich 1/55, einem Werthe, der ungefähr mitten zwischen dem von Heimert angegebenen 1/%9 und dem von v. Søermeck neulich von Beobachtungen mit seinem Pendelapparat abgeleiteten laga liegt. (Verhandl. d. österr. Gradmessungs-Commission 1894, pag. 18) 16 0. E. SCHIÖTZ. PENDELBEOBACHTUNGEN. M.-N. KI. 1895. No. 4, Eine Betrachtung der Constanten in dieser Gleichung zeigt deutlich, dass die Schwerkraft auf der einen oder der anderen Stationsgruppe, die hier unter einander verglichen werden, localen Störungen unterworfen sein muss, und wie wir im Vorhergehenden gesehen haben, ist die Schwer- kraft wahrscheinlich zu gross auf den 4 südlichen Stationen. Gedruckt den 17. April 1895. Leber das Phycoporphyrin, einen Conjugatenfarbstoff G. Lagerheim Videnskabs-Selskabets Skrifter. I. Mathem.-naturv. Kl. 1895. No. 5 LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN ot —— Kristiania In Commission bei Jacob Dybwad A. W. Bröggers Buchdruckerei 1895 Ueber das Phycoporphyrin, einen Conjugatenfarbstoff. Von G. Lagerheim. (Vorgelegt in der Sitzung 8. Mårz 1895). Wihrend bei den höheren Pflanzen der Zellsaft sehr oft durch in demselben gelöste Farbstoffe gefårbt erscheint, so ist bei den niederen Cryptogamen, und besonders gilt dies für die Algen, gefärbter Zellsaft eine Ausnahme. Die bekannten Algenfarbstoffe, Phycoerythrin, Phycophæin, Phycopyrrin, Phycoxanthin, Phycocyan! etc.?, sind nämlich fast sämmtlich an protoplasmatischen Körpern gebunden. Mir sind nur zwei Algengattungen, Mesotenium Nag. und Ancylonema Berggr., bekannt, für welche gefårbter (violett, purpurn) Zellsaft angegeben wird3; diese den Desmidiaceen zugehörenden Gattungen sind so nahe mit einander verwandt, dass sie vielleicht am besten zu vereinigen sind. Auch bei anderen Desmidiaceen, z. B. Penium Digitus (Ehrenb.) Bréb., ins- besondere bei seiner Varietåt ventriosum Lagerh. ined., und Cylindrocystis Brebissonii Menegh. kommen im Zellsaft gelöste, bei Penium gelbrothe und bei Cylindrocystis rein gelbe, Farbstoffe vor“, die aber ebenso wenig wie der purpurbraune Farbstoff bei Mesotenium und Ancylonema bisher untersucht worden sind. Zur Untersuchung des rothgelben Penium-Farb- stoffes hatte ich nicht genügend Material, und muss dieselbe deshalb auf Vergl. E. Zacharias, Ueber die Zellen der Cyanophyceen, p. ı (Sep. aus Botan. Zeit. 1872, No. 38). | Auch das Bacteriopurpurin dürfte an das Protoplasma gebunden sein, denn die Vacu- olen, die bei Monas Okeni öfters zu beobachten sind, sind von einem farblosen Saft gefüllt (vergl. auch E. Warming, Om nogle ved Danmarks Kyster levende Bakterier, p. 321, 322 (Vidensk. Meddel. f. d. nat. Foren. i Kjøbenhavn, 1875). 3 Vergl. N. Wille, Desmidiaceæ, p. 3,6,8 (Engler und Prantl, Natürl. Pflanzenfam. I, 2). Gelbliche wasserlösliche Farbstoffe scheinen auch in mehreren Zygnemaceen vorzukom- men, Fir mehrere Zygnema- und Zygogomium-Arten giebt nåmlich Rabenhorst an, dass getrocknete Exemplare, wenn sie befeuchtet werden, einen gelben Farbstoff austreten lassen («humectatæ chartam luteo-tingentes»); vergl. L. Rabenhorst, Flor. Eur. Alg. III, p. 249 (Zygnema), 252 (Zygogonium anomalum, Z. Ralfsii), p. 253 (Z. conspicuum, «siccatum flavo-virens, humectatum chartam læte flavo-tingens»), pag. 254 (Z. affine). Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N, Kl. 1895. No. 5. 1* es r Ye Er 4 G. LAGERHEIM. M.-N. Kl. eine günstigere Gelegenheit aufschieben.! Dagegen glückte es mir, bei einer Alge, die in grosser Menge zur Verfügung stand, den Mesotenium-Ancylo- nema-Farbstoff anzutreffen, so dass derselbe einem näheren Studium unter- worfen werden konnte. Auf den folgenden Seiten theile ich den ersten Theil meiner Untersuchung mit; zur Abschliessung des zweiten Theiles muss die betreffende Alge noch einen Sommer beobachtet werden. Der uns interessirende Farbstoff wurde wohl zuerst bei Zygogonium- Formen beobachtet. Schon die alten Algologen heben hervor, dass Leda ericetorum (Zygogonium ericetorum Kütz.) violett gefärbt ist, und spätere Autoren,” welche diese auf feuchter Moorerde häufige Alge beobachtet, machen dieselbe Angabe. Darauf wurde der Farbstoff bei Mesotænium- Arten beobachtet. Näheres über denselben (bei M. violascens Bary) theilt aber erst?De Bary? mit. Er schreibt: «Das feinkörnige Plasma zeigt bei vielen Exemplaren eine besonders an seiner znmerm Seite sehr intensive, schön violette Farbe. Manchmal ist sie blasser, zuweilen fand ich sie ausser- ordentlich diluirt, und ich glaube kaum zweifeln zu dürfen, dass eine Form mit ganz farblosem Plasma, aber sonst genau der gleichen Structur, die ich einigemal fand, zu der in Rede stehenden Species als farblose Varietät gehört. Behandelt man intensiv violette Zellen mit diluirter Jodlösung, so bleiben sie zunächst unverändert. Nach 5 Minuten ist die violette Farbe verschwunden, um die Chlorophyllplatte statt des homogenen kör- nigen Plasma eine Menge grosser, schwach gelblicher Körner oder Tropfen vom Ansehen von Fetttropfen angesammelt, welche durch stärkere Jod- und Chlorzinklösung gelbbraun werden. Zerdrückt man eine frische Zelle, so ist augenblicklich die violette Farbe des Plasma durchaus verschwunden. I Nur über den Cylindrocystis-Farbstoff mögen hier einige vorläufige Mittheilungen Platz finden. Die wässerige Lösung desselben sieht wie Urin aus und zeigt keine Fluorescens. In dickerer Schicht ist die Lösung rothgelb. Es ist demnach wahrscheinlich, dass es derselbe Farbstoff, in stärkerer Concentration, ist, welcher bei den genannten Penien vorkommt. Das Absorptionsspectrum zeigt keine scharfe Bänder, sondern nur eine je nach der Schichtendicke mehr oder weniger vollständige Verdunkelung des violetten und blauen Theils des Spectrums. In dieser Hinsicht, sowie in der Farbe und Wasserlös- lichkeit, zeigt dieser Farbstoff eine auffallende Aehnlichkeit mit Prantl’s Anthochlor (vergl. A. Hansen, Die Farbstoffe der Blüthen und Früchte. p. 115 in Verh, d. phys, med. Gesellsch. z. Würzburg, N. F. Bd. XVIII, 1884), das in einer kleinen Anzahl von gelben Blumen, z. B. Dahlien, und in der Citronenschale vorkommt. Auch die chemi- schen Reactionen stimmen zum Theil überein. Auf die Anwesenheit dieses Farbstoffes bei Cylindrocystis wurde ich erst im Spätherbst aufmerksam. Bald darauf fror der Tümpel, wo Cylindrocystis vorkam, zu, sodass ich nicht genügend Material zu einer mehr eingehenden Untersuchung erlangen konnte. Ich gedenke die Untersuchung im nächsten Sommer mit einer mehr concentrirten Lösung des Farbstoffes wieder aufzuneh- men und mit der Alge Culturversuche anzustellen, um die Bedingungen für das Auf- treten des Farbstoffes zu ermitteln. A. de Bary, Untersuchungen über die Familie der Conjugaten, p, 32, 74, Leipzig 1858. no 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 5 Den Grund dieses sonderbaren Verhaltens vermag ich nicht anzugeben». Von Mesotenium chlamydosporum Bary sagt derselbe Autor!: »Dieses (das Plasma) ist entweder farblos, oder in der Nähe der Chlorophyllplatte, durch ein braunviolettes, in Alcohol sich entfärbendes Pigment gleichförmig gefårbt». Nachher sind weitere violett gefärbte Mesotænien angetroffen worden. So beschrieb Nordstedt? ein M. Endlicherianum B grande, welches sich unter anderem durch violett gefärbtes Plasma von der Haupt- art unterscheidet. Ich selbst? stellte die neue Art JZ odscurum* auf, welches sich durch dunkelviolettes «Plasma» auszeichnet. Von M. micro- coccum (Kütz.) Kirchn. fand Hansgirg5 eine Form mit violett gefärbtem Zellsaft. Fast alle Autoren dieser Arten geben an, dass es das Plasma ist, das violett gefärbt ist. Es ist dies jedoch ein Irrthum, das erst jüngst von Wille® berichtigt worden ist; der Farbstoff ist nämlich nicht im Plasma (welches immer farblos ist) sondern im Zellsaft gelöst, wie ich des Näheren in der Folge darlegen werde. Eine mit Mesotenium sehr nahe verwandte Alge, Ancylonema Nor- denskiöldii, die ebenfalls violetten Zellsaft führt, wurde von Berggren” auf dem Indlandeis in Grönland entdeckt. Dieselbe kam so zahlreich an den Eishügeln vor, dass letztere eine eigenthümliche Farbe zeigten. Den Farbstoff der Alge bezeichnet Berggren als dunkel purpurbraun und bemerkt, dass derselbe beim Befeuchten der getrockneten Zellen augen- blicklich herausfliesst. Weitere Beiträge zur Kenntniss dieser durch ihre Lebensweise merkwürdigen Alge lieferten Nordstedt® und Wittrock.? Ferner kommt der violette Farbstoff offenbar auch bei Zygnema vor, wie aus der Bemerkung De Bary’s!® hervorgeht: «In den wenigst TAL Oy ie oh 2 in V. Wittrock et O. Nordstedt, Algæ aque dulcis exsiccate, fasc. 6, no. 271. 3 G. Lagerheim, Bidrag till Sveriges algflora, p. 51 (Öfvers. af K. Vet.-Akad. Förh. 1883, no. 2). 4 Diese Art ist wahrscheinlich identisch mit Ancylonema Nordenskiöldii Berggr. B Berg- grenii Wittr., vergl. G. Lagerheim, Die Schneeflora des Pichincha, p. 526, Taf. XX VIII, Fig. 22 (Ber. d. Deutsch. Bot. Gesellsch, Jahrg. 1892, Band X). 5 A. Hansgirg, Prodromus der Algenflora von Böhmen, Theil II, p. 248, Prag 1892. Ole Ep. 6: 7 S. Berggren, Alger från Grönlands indlandis (Öfvers. af K. Vet.-Akad. Förh. 1871, no. 2, tab. V). 8 in Wille, Desm., p. 8, Io. 9 V. Wittrock, Om snöns och isens flora, p. 85, t. 3, fig. 19—22 (A. E. Nordenskiöld, Studier och forskningar, Stockholm 1883). Ausser in Grönland ist das Ancylonema auch auf Gletschereis im südlichen Norwegen von Nordstedt (Botan. Notis. 1878, p. 163; Wittr. et Nordst., Alg. aq. dulc. exs., fase. 6, no. 272) angetroffen worden. Im Sommer 1893 fand ich die Art auf dem Fornes-Gletscher im Tromsö Amt im arktischen Norwegen. Vermuthlich kommt die Alge auch auf anderen Gletschern des nördlichen Scandinaviens vor. > De 6 G. LAGERHEIM. M.-N. Kl. häufigen Fällen ist nur um die beiden Amylonkerne Chlorophyll vorhanden, im Umfang der Zelle farbloses oder blass violett gefärbtes Plasma mit Fett und Stärke vorhanden». Schliesslich beschreibt Wolle! ein purpurnes Zygnema, Z. purpureum, das aber, wie ich nachweisen werde, gar kein Zygnema ist, sondern zu einer anderen Zygnemaceen-Gattung gehört. Anzuführen wäre auch Z. javanicum (Mart.) Toni, das «atro-violaceum» ? sein soll. Betreffend die Gattung Spirogyra so sei auf S. mitida (Dillw.) Link var. atro-violacea Mart. hingewiesen, welche im vegetativen Stadium «cæspi- tibus atro-violaceis, lubricis, fluctuantibus» bilden soll3. Schliesslich dürfte der violette Farbstoff auch bei Mesocarpeen vor- kommen. In den Floren wird Mougeotia capucina (Bory) Ag. beschrieben als «atro-violacea» u. dgl. Wolle* beschreibt einen Pleurocarpus tenuis Wolle mit «cellulis . . . .. atropurpureis». Schon Hassall® sagt über Mougeotia capucina: «Endochrome, when recent, coerulescent; when dried, of a purple hue . . . . . The colour of the filaments in this, as in other species, would appear to be subject to considerable variety; in their youngest condition, the filaments are stated to be coerulescent; in their more advanced state, they are purple, and invariably so when dried, exhibiting on paper, which they often stain, some degree of gloss». Weitere Angaben über Chlorophyceen mit violettem Farbstoff habe ich in der von mir durchgegangenen Litteratur nicht aufgefunden. Ich gehe deshalb jetzt zu meinen eigenen Untersuchungen iiber. In der Nähe von Tromsö liegt ein Spkagnum-Moor, Præstevands- myren, welches schon mehrmals den Tromsöer Naturforschern Material zu ihren Studien geliefert hat. Ausser vielen, sehr interessanten, z. Theil unbekannten Algen kommen hier mehrere Conjugaten vor, die sich durch violett gefärbten Zellsaft auszeichnen. So überzieht Mesotænium viola- scens oft weite Strecken des nackten oder moosbewachsenen Moorbodens mit seinen violetten Gallertpolstern. Zusammen mit diesem findet man auch M. micrococcum (Kütz.) Kirchn. f. violascens und eine wohl neue, ebenfalls violette Art derselben Gattung, welche sich dadurch auszeichnet, dass die cylindrischen, an den Enden breit abgerundeten, 6 u breiten und 1 F. Wolle, Fresh-water Algæ of the United States, p. 224, tab. CXLIV, fig. 3—7 (Bethlehem, Pa. 1887). 2 J. B. De-Toni, Sylloge Algarum, Vol. I, p. 739 (Patavii MDCCCLXXXIX). 8. Conf. De-Toni L 6, p. 75. 4 F. Wolle, Fresh Water Algæ, IV, p. 47 (Bull. Torrey Bot. Club, Vol. VII, no. 4, 1880). In den Fresh-water Algæ of the U. S. desselben Autors wird diese Alge nicht erwähnt. ot Brit. Freshw. Algæ, p. 177, 178. 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 7 10 w langen Zellen mit centralem Chromatophor in undeutlich geschichteten Gallertfäden liegen, die oft verzweigte Colonien (etwa wie bei Allogonium- Arten) bilden. In den Moortümpeln ist ferner das violette Mesotænium Endlicherianum Nig. 8 grande Nordst. keine Seltenheit, und schliesslich wurde spärlich ein Penium angetroffen, welches in Gestalt und Grösse der Zellen mit P. oblongum Bary gut stimmte, aber violetten Zellsaft führte. Zu einer chemischen und optischen Analyse des Farbstoffes eigneten sich die angeführten Algen wegen der reichlichen Gallertbildung oder wegen des spärlichen Vorkommens derselben nicht. Glücklicherweise wurde der uns interessirende Farbstoff auch bei einer Fadenalge gefun- den, die den ganzen Sommer in grösserer Menge zur Verfügung stand und sich zur Darstellung des Farbstoffes als sehr geeignet erwies. Unsere Alge Pleurodiscus purpureus (Wolle) nob. kam ausschliesslich in einem Graben mit fliessendem Wasser vor, welcher den östlichen Theil des Moores quer durchzieht. Während eines grossen Theils des Som- mers ist das Wasser im Graben auffallend kühl, und im Winter ist dasselbe bis zum Boden des Grabens gefroren. In der Nähe des Gra- bens wachsen keine Bäume oder höhere Sträucher, welche denselben beschatten können. Kurze Zeit nachdem das Wasser im Graben aufgethaut ist, zeigen sich in demselben dunkelrothe Fäden, die sich während des Sommers mehr und mehr vermehren, so dass schliesslich der Graben von grossen braunrothen Algenmassen gefüllt erscheint. Die Alge gehört zu den Zygnemaceen und ist schon von Wolle! unter dem Namen Zygnema purpureum beschrieben worden. Er giebt folgende Beschreibung (1. c.): «Diameter of vegetative filaments, 20—25 u; cells one, or more rarely two diameters in length. Primarily yellowish green, but soon changes to a dark purple; fruiting filaments more or less geniculated; zygospores spherical; spore-bearing cells slightly, or not all swollen. Common in ponds of New Jersey, floating in large, loosely inter- woven masses, but very rarely in perfect fruit. Found it very abundant also, in Florida; ditches in the Tocoi marshes, near St. Augustine, literally covered with it, as a smooth, glistening dark purple mantle; frequent in perfect fruit. The chlorophyl is usually more or less centrally contracted in each cell. There is no evidence of twin nuclei, a fact which, with the color and the geniculate feature of the filaments, make distinct specific characters». Die Alge von Pr&stevandsmyren bei Tromsö zeigt eine so grosse Uebereinstimmung mit der Beschreibung und Abbildung von Wolle’s 1 Fresh-wat. Alg. U. S., 1. c. 8 G. LAGERHEIM. M--N. Kl Zygnema purpureum, dass ich sie zu dieser Art ziehen muss. Die Fäden sind cylindrisch, circa 20 u dick. Eine Gallertscheide, die bei vielen anderen Zygnemaceen bekanntlich ' vorkommt, ist an den vegetativen Fäden unsrer Alge nicht zu beobachten, auch nicht durch Färbung mit Methylviolett; lebende Fäden fühlen sich deshalb nur wenig schleimig an. Die Alge besitzt jedoch die Fähigkeit, eine Gallertscheide auszubilden, und zwar geschieht dies bei vereinzelten Fäden, welche überwintern. Diese umgeben sich mit einer dicken, schon ohne Färbung deutliche Schleimscheide in derselben Weise, wie es De Bary? für Zygnema nachgewiesen hat. Aus- serdem wird Gallerte an denjenigen Zellen gebildet, durch welche die Fäden mit einander verkleben; an diesen Stellen erscheinen die Fäden knieförmig gebogen (vergl. Wolle, 1. c. T. CXLIV, Fig. 4, 5). Die Alge ist nämlich frei schwimmend, nicht angewachsen; durch die gegenseitige Verklebung der Fäden wird es aber verhindert, dass dieselben von dem fliessenden Wasser, in welchem sie wachsen, mitgerissen werden. Eine ähnliche Verklebung der Fäden, die wohl öfters als beginnende oder miss- gelungene Conjugation gedeutet worden ist und wohl denselben Zweck befolgt als bei unserer Alge, ist sehr häufig bei Mougeotia-Arten aus der Sub- section Pleurocarpus (A. Br.) Hansg g., z. B. bei der gemeinen M. genuflexa (Dillw.) Ag., zu beobachten. Ich halte diese Auswüchse für eine Art Rhizoiden, die im Gegensatz zu den terminalen Rhizoiden der Spirogyren, Zygnemen und der meisten Mougeotien als laterale bezeichnet werden mögen. Der Unterschied zwischen diesen beiden Arten Rhizoiden wäre der, dass die terminalen nur in nächster Nähe einer abgestorbenen Zelle3, die lateralen dagegen an irgend einer Zelle des Fadens entstehen können #. Borge hat in seiner interessanten Arbeit* dargelegt, dass die lateralen Rhizoiden von Mougeotia scalaris Hass. entstehen, wenn der Faden einem Kontakt ausgesetzt wird. Bei unserer Alge dürfte es der gegenseitige Kontakt der Fäden sein, welcher die Rhizoidenbildung bedingt. Was sonst die Zellwand anbelangt, so ist dieselbe dünn, farblos und zeigt mit Chlorzinkjod fast momentan sehr schöne Cellulosereaction. Wenden wir uns jetzt zu dem Zellinhalt, so fallen zuerst die beiden rein grünen Chromatophoren auf. Dieselben zeigen ihre Gestalt am ! Vergl. G. Klebs, Ueber die Organisation der Gallerte bei einigen Algen und Flagel- laten (Unters. a. d. Bot. Inst. z. Tübingen, Bd. Il). 2.12 CBag., 9, Fat TD Fig ré. Ein ähnliches vegetatives Dauerstadium habe ich auch für Z. peliosporum Wittr. con- statiren können (Lassby backar bei Upsala, Sommer 1884). 3 O. Borge, Ueber die Rhizoidenbildung bei einigen fadenförmigen Chlorophyceen, p. 35 (Upsala 1394). + Borse, 1. c.-p. 40,42. 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 9 deutlichsten, wenn die Zellen mit Jodwasser getödtet sind. Man sieht dann, dass sie riindliche, schwach convexe, überall gleich dicke (ungefähr 1,5 «) Scheiben darstellen. Die Chromatophoren sind wandståndig und beriihren sich mit einer Kante. In längeren Zellen liegen gewöhnlich beide Chro- matophoren der einen der Längswände an, in kürzeren Zellen liegt das eine Chromatophor einer Längswand, das andere einer Querwand an, oder sie liegen an den Ecken der Zelle (Fig. 1). Diese Gestalt und Lage zeigen die Chromatophoren in Zellen mit farblosem Zellsaft. In Zellen mit gefärbtem Zellsaft sind sie mehr flach und liegen nicht selten etwas von der Zellwand entfernt, zwischen der Zellwand und der Längsachse der Fig. 1. Zelle. Eine åhnliche excentrische Lage zeigen bekanntlich öfters die Chromatophoren der violetten Zellsaft führenden Mesotænium-Arten.) Jedes Chromatophor besitzt ein centrales Pyrenoid, das ohne Behandlung mit Jodlösung kaum sichtbar ist. Die Pyrenoide sind von je einer Stårkehiille umgeben, welche aus kleinen länglichen Stårkekörnern besteht. Sonst kommt keine Stärke in der Zelle vor. Der einzelne Zellkern ist linsenförmig und liegt den Chromatophoren an der Stelle, wo dieselben sich berühren, mit der einen Fläche dicht an, die Chromatophoren mit einander gleichsam verklebend. 1 Die Lage (central oder parietal) der Chromatophoren der Conjugaten ist bisher als sehr constant angesehen worden und in der Systematik zur Unterscheidung von Gattungen und Arten vielfach benutzt worden. Die variable Lage der Chromatophoren des Pleuro- discus purpureus dürfte von Aenderungen in der Beleuchtung bedingt sein. Neulich hat Lütkemüller (Beobachtungen über die Chlorophylikörper einiger Desmidiaceen, p. 6, Taf. II, Fig. 9—15; Sep. aus Oesterr. botan. Zeitschr. Jahrg. 1893) nachgewiesen, dass bei einer Form von Docidium Baculum Breb. die Chlorophoren sowohl central als parietal, mitunter in einer und derselben Zellhälfte theilweise central, theilweise parietal, liegen können. Auch bei dieser Art dürfte die verschiedene Lage der Chromatophoren durch Aenderung der Beleuchtung verursacht werden. Die Docidien bewegen sich gegen das Licht durch Ausstossen von Schleimfäden, wenn sie aber daran verhindert werden, z. B. wenn sie sich zwischen Object- und Deckglas befinden, führen vielleicht die Chro- matophoren Bewegungen aus, um die vortheilhafteste Lichtmenge zu empfangen. Es verdient überhaupt untersucht zu werden, wie sich die Chromatophoren der Desmi- diaceen bei wechselnder Beleuchtung verhalten, wenn die Zellen verhindert werden, sich frei zu bewegen. IO G. LAGERHEIM. M.-N. KI. Da ausser der Pyrenoidstärke! keine Stärke in der Zelle vorkommt, so entsteht die Frage nach dem Assimilationsproduct. Oel, «Schleim- kugel», oder andere sichtbare Assimilationsproducte sind nicht zu beobachten. Es erscheint demnach nicht unmöglich, dass das Assimilationsproduct aus Glycose besteht. Unter Chlorophyceen ist so viel mir bekannt Glycose bis jetzt nur bei Vaucherta terrestris von Schimper? nachgewiesen worden. Mit unseren jetzigen Hiilfsmitteln? dürfte es jedoch kaum möglich sein, die Anwesenheit von Glycose in den Pleurodiscus-Zellen microchemisch nachzuweisen, weil dieselben so viel Gerbstoff enthalten. Was aber die Anwesenheit von Glycose und den Mangel an Stärke in den Zellen wahrscheinlich und verståndlich macht, ist die Gegenwart des purpurnen Farbstoffes. Es ist nämlich von Pick* nachgewiesen worden, dass das rothe Anthocyan der Laubblätter die physiologische Bedeutung hat, die Stårkeauswanderung (Umwandlung der Stirke in Zucker) zu fördern. Dass dem Pleurodiscus die Fåhigkeit Starke zu bilden nicht abgeht, beweist 1 Klebs (Ueber die Bildung der Fortpflanzungszellen bei Hydrodictyon utriculatum Roth, p. 7, Sep. aus Botan, Zeit. 1891) unterscheidet Pyrenoid-Stärke und Stroma-Stärke; die letztere entspricht der Stärke in den Chlorophyllkörnern der höheren Pflanzen. 2 A. F. W. Schimper, Ueber Bildung und Wanderung der Kohlenhydrate in den Laub- blättern, p. 14, (Sep. aus Botan. Zeit. 1885). Es muss jedoch hervorgehoben werden, dass Schnetzler (Notiz über Tanninreaction bei Süsswasseralgen, p. 157 in Botan. Centralbl. 1883, Bd. XVI) bei einer Vaucheria «eine bedeutende Menge Tannin» gefunden hat; leider giebt er nicht an, welche Species er auf Gerbstoff geprüft hat. Es ist demnach möglich, dass es in der von Schimper untersuchten Vaucheria nicht Glycose sondern Gerbstoff war, welcher den Kupferoxy- dulniederschlag verursachte; vergl. die in nachstehender Note citirte Arbeit. Anhangsweise sei bemerkt, dass das Assimilationsproduct bei den verschiedenen Vaucheria-Species ein verschiedenes sein kann. Bei der stårkefreien V. terrestris besteht es aus Glycose, bei V. #uberosa A. Br. und V. sericea Lyngb. aus Stärke (vergl. J. Walz, Beiträge zur Morphologie und Systematik der Gattung Vaucheria p. 129 in Pringsh. Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. V), bei anderen Vaucherien aus Oel (vergl. Fr. Schmitz, Die Chromatophoren der Algen, p. 160 in Verh. d. naturhist. Ver. d. preuss. Rheinl. u. Westf. 1883). Es ist dies sehr auffallend, da unter den grünen Algen Arten mit verschie- ‚denem Assimilationsproduct auch andere, morphologische Verschiedenheiten zeigen, sodass man gezwungen ist, sie von einander generisch zu trennen, wenn sie auch sonst in gewissen wichtigen Characteren übereinstimmen sollten; vergl. G. Lagerheim, Stu- dien über die Gattungen Conferva und Microspora in Flora 1889. Es erscheint mir deshalb nicht unmöglich, dass es bei näherer Untersuchung sich herausstellen wird, dass die Gattung Vaucheria in mehrere Genera zu zerlegen ist. Ueberhaupt ist die syste- matische Bedeutung des Assimilationsproductes bisher zu wenig gewürdigt worden. Bei phylogenetischen Speculationen kann die Natur des Assimilationsproductes sehr wichtige Winke geben. 3 Vergl. B. Lidforss, Ueber die Wirkungssphäre der Glycose- und Gerbstoff-Reagentien (K. Fysiogr. Sällsk. i Lund Förh., B. 3, 1892), in welcher Abhandlung nachgewiesen wird, dass mit der Fehling’schen Probe Gerbstoff und Glycose nicht aus einander zu halten sind. 4 H. Pick, Ueber die Bedeutung des rothen Farbstoffes bei den Phanerogamen und die Beziehungen desselben zur Stärkewanderung, p. 318, 376 (Botan. Centralbl, Bd. XVI, 1883). 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. II die Gegenwart der Pyrenoidstårke. Das Entstehen von Stromastärke aber diirfte durch das Phycoporphyrin verhindert werden. Dass auch in den griinen Faden keine Stromastårke zu beobachten ist, ist kein Wunder, da das zu ihnen gelangte Licht zuerst die oberhalb derselben liegende pur- purne Schicht passiren muss. In weissem Licht ausgesetzten griinen Faden tritt Phycoporphyrinbildung alsbald ein. Da Culturen zur Entscheidung obiger Frage erst im nåchsten Sommer angelegt werden können, so mag hier die Möglichkeit, dass die Gerbstoff- blåschen das Assimilationsproduct darstellen, besprochen werden. Wie bei Mougeotia ist das Chromatophor bei Pleurodiscus dicht mit glänzenden farblosen Tröpfchen besetzt, welche sich als Gerbstoffvacuolen heraus- gestellt haben. Diese wurden bei den Conjugaten wohl zuerst von Prings- heim! beobachtet und sind später auch von anderen Forschern wie P fe ffer,? Klebs? etc. untersucht worden. Ausser diesen Gerbstofftröpfchen kommen in der Wandschicht des Protoplasmas spårliche sehr kleine Tröpfchen vor, die dieselben Reactionen als die Chromatophoren-Gerbstofftröpfchen zeigen und demnach auch aus Gerbstoff bestehen diirften. Bei unserer Alge sind letztere nur in geringer Zahl vorhanden, bei anderen gerbstofffiihrenden Algen, z. B. Cylindro- cystis und Mesotenium, sind sie sehr zahlreich und können eine ziemlich dicke peripherische Schicht bilden. Diese Vertheilung der Gerbstofi- bläschen bei den beiden letztgenannten Algen scheint die von Klebs* aus- gesprochene Meinung zu stützen, dass die Gerbstoffbläschen bei der Bil- dung der Gallertscheide betheiligt sind. Cylindrocystis und Mesotenium violascens zeichnen sich nämlich durch reichliche Gallertbildung aus, während bei Pleurodiscus, Mesotentum Endlicherianum Näg. 3 grande Nordst., Ancylonema Nordenskiôldir Berggr., die nur sehr spärliche und winzige parietale Gerbstoffblischen besitzen, eine Gallertbildung fehlt. Wie Klebs aber selbst hervorhebt, ist diese Ansicht keineswegs genügend begründet, sondern einer näheren Prüfung bedürftig. Da die, zum Theil ziemlich grossen, Gerbstoffbläschen dem Chroma- tophor so dicht anliegen, so könnte man geneigt sein anzunehmen, dass sie durch dasselbe erzeugt werden, dass sie ein Assimilationsproduct 1 N. Pringsheim, Ueber Lichtwirkung und Chlorophyllfunction, p. 354 (Pringsh. Jahrb. f. wiss, Bot. XI). 2 Pfeffer, Ueber Aufnahme von Anilinfarben in lebenden Zellen, p. 235 (Unters. a. d. bot. Inst. z. Tübingen, Bd. I). 3 G. Klebs, Beiträge zur Physiologie der Pflanzenzelle, pag. 559 (Unters. a. d. bot. Inst. z. Tübingen, Bd. I). 4 G. Klebs, L c, p. 561 und Ueber die Organisation der Gallerte bei einigen Algen und Flagellaten, p. 376 (Unters, a. d. bot. Inst. z. Tübingen, Bd. Il). 12 G. LAGERHEIM. M.-N. KI. sind. In der That nimmt Pringsheim! eine directe Erzeugung der Tröpfchen durch das Chromatophor an, was Klebs? für unbewiesen und unwahrscheinlich hält. Schon früher hatte Schmitz? sich davon überzeugen können, dass die Gerbstofftröpfchen von Mougeotia «stets dem Protoplasma eingelagert seien, nicht aber den Chromatophoren selbst, wofür der erste Anschein vielfach zu sprechen schien». Ich selbst habe mich sehr bemüht, eine Entstehung der Bläschen innerhalb der Chromatophoren constatiren zu können, was mir jedoch nicht gelungen ist; ich konnte nur ein sehr dichtes Anliegen derselben an den Chromatophoren beobachten. Trotzdem wäre es nicht unmöglich, dass die Gerbstoffbläschen ein Product der Assi- milation sind. Es ist nämlich von Schmitz* nachgewiesen worden, dass Florideen — und Phaophyceen-Stirke®, die doch ohne Zweifel als Assi- milationsproducte aufzufassen sind, als kleinere oder grössere glänzende Körner «längs der Aussenfläche der Chromatophoren» und «unverkennbar unter dem Einfluss dieser Chromatophoren in dem unmittelbar angrenzenden Protoplasma» angelegt werden, also in derselben Weise wie die Gerbstoff- bläschen unsres Pleurodiscus. Die Ansicht, dass Gerbstoff ein «Assimila- tionsproduct» oder ein «Baustoff» sein kann, wäre übrigens keine neue, sondern ist schon von mehreren Forschern ausgesprochen worden; vergl. z. B. die Arbeiten von Schell,6 Kutscher,” Westermaier® und De Wildeman?. Anzuführen wäre noch, dass Klebs!° beobachtete, dass (bei Zygnema) die Menge der Bläschen bei langsamer Verhungerung der Alge abnimmt. Bei Zufuhr von Kaliumnitrat oder Magnesiumnitrat zu Culturen von Spirogyra und Zygnema konnte Büttner!! eine Abnahme des Gerbstoffes constatiren, wenn gleichzeitig das Licht ganz oder theil- weise entzogen wurde. Schliesslich ist hervorzuheben, dass in den Dauer- zellen von Pleurodiscus und in den Zygoten von Mesotenium Endlicheri- AGDER Beitr. z. Physiol. d. Pfanzenz., p. 550. I Gr D 00 Ih Eeg 55 130 Nach Berthold (Studien über Protoplasmamechanik, p. 57, Leipzig 1886) soll die Phæophyceen-Stårke aus eiweissartigen Substanzen bestehen. 6 J. Schell, Physiologische Rolle der Gerbsåure, Kazan 1874. TE. Kutscher, Ueber die Verwendung der Gerbsäure im Stoffwechsel der Pflanze (Flora, Jahrg. 66, 1883). 8 M. Westermaier, Zur physiologischen Bedeutung des Gerbstoffes in den Pflanzen, p. 1123 (Sitzungsb. d. k. preuss. Akad. d. Wiss. z. Berlin, XLIX, 1885). 9 E. De Wildeman, Sur le tannin chez les algues d’eau douce, p. ıı (Sep. aus Bull. d. 1. Soc. roy. d. botan. d. Belgique, t. XXV, p. 2). 10 Beitr. z. Physiol. d. Pflanzenz., p. 560. 11 R. Büttner, Ueber Gerbsäure-Reactionen in der lebenden Pflanzenzelle, p. 38—42 (Inaugural-Dissertation, Erlangen 1890). a à Co bo a 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 13 anum Någ. 8 grande Nordst. die Gerbstoffblåschen an Menge sehr zuneh- men, sodass es der Anschein hat, als ob dieselben die Reservenahrung darstellten. Vor kurzem ist in einer Arbeit von Stahl! dargethan worden, dass dem Gerbstoff bei den höheren Pflanzen eine wichtige biologische Bedeutung zukommt. Er ist nåmlich als ein Schutzmittel gegen Thierfrass aufzufassen. Ueber die Bedeutung des Gerbstoffes bei den Algen hat sich Stahl nicht geäussert. Nach einigen von mir gemachten Beobach- tungen, die jedoch noch zu unvollständig sind um publicirt zu werden, ist es mir unzweifelhaft, dass auch bei den Algen der Gerbstoff als ein wirksames Schutzmittel functionniren kann. Sehr reich an eisengrünendem Gerbstoff sind z. B. Monostroma-Arten. Diese zarten, Salat ähnlichen Algen kommen in derselben Region wie die gefrässigen Littorina-Arten vor. Sie sind weder durch ihre äussere Form noch durch Gallerte, Haare, derbe Membran, Kalk-Incrustation oder sonstige mechanische Schutzmittel geschützt, nur der grosse Gehalt an Gerbstoff macht es ihnen möglich den Angriffen der Littorinen erfolgreich zu wiederstehen. Da, wie Stahl? nachgewiesen, auch bei Süsswasseralgen mechanische Schutzmittel gegen Schneckenfrass ausgebildet sind, so ist es nicht unwahrscheinlich, dass bei ihnen auch der Gerbstoff diese Bedeutung haben kann. Die Ausbildung der Zellhaut der Desmidiaceen scheint dafür zu sprechen, denn es ist auf- fallend, dass die Membran der gerbstofireichen Desmidiaceen (Cylindro- cystis, Mesotenium, gewisse Penium-Arten etc.) immer ganz glatt ist (keine Stacheln besitzt). Vielleicht hat deshalb der Gerbstoff bei unsrer Alge diese biologische Function. Dass derselbe auch eine andere Bedeutung haben kann, ist selbstverständlich nicht ausgeschlossen. Dagegen scheint es mir ausgeschlossen, dass er nur ein nutzloses Excret darstellt. Zur Entscheidung der Frage nach der Bedeutung des Gerbstoffes wären Culturversuche im zeitigen Frühjahre mit überwinterten vegetativen Algenfäden anzustellen. Dazu habe ich im vorigen Jahr leider keine Gelegenheit gehabt, hoffe aber das Versäumte im nächsten Frühjahr nach- holen zu können. P/eurodiscus hat mit mehreren anderen Algen die unangenehme Eigenschaft, dass er bei vorgerückter Jahreszeit nicht in Cultur wachsen will, sondern bald abstirbt. Als eine Alge, die auch zu Experimenten in dieser Richtung passend wäre, ist ferner die gemeine Desmidiacee Cylindrocystis Brebissonii Menegh. zu empfehlen. Auch bei 1 E. Stahl, Pflanzen und Schnecken, p. 32 (Jenaisch. Zeitschr. f. Naturw. u. Med. Bd, XXI, N. F. XV). 2 L c., p. 80—83. 14 G. LAGERHEIM. M.-N. Kl. dieser Alge fehlt Stärke als Reservenåhrstoff, dagegen sind die überwin- ternden, sich nicht theilenden Zellen sehr reich an Gerbstofftröpfchen, die den Chromatophoren ansitzen. Zuweilen beobachtet man grössere Gerbstofftröpfchen, die aus dem Plasma in den Zellsaft herausgetreten sind, wo sie untersinken und Mole- cularbewegung zeigen. Sie nehmen hier den Farbstoff des Zellsaftes auf und erscheinen rothbraun gefärbt. Etwas ähnliches hat offenbar Berggren! bei seinem Ancylonema, das ebenfalls purpurbraunen Zellsaft führt, beob- achtet. Er sagt darüber (l. c.): «En annan ganska egendomligt bildad cell har jag engäng anträffat. Den hade den vanliga formen, men var ovanligt stor med en långstråckt klorofyllmassa som vanligt i midten och det korniga innehållet företrådesvis grupperadt vid cellens ändar. Uti densamma funnos omkring 20 större och mindre klotrunda kroppar. Fyra af dessa lågo ordnade i hvardera åndan af cellen och voro nåstan alldeles opaka af mörkbrun fårg, till utseendet rått mycket påminnande om små celler af Protococcus nivalis! De öfriga voro genomskinliga, men begrän- sade af en skarp kontur». Die von Berggren beobachteten durchsich- tigen kugeligen Körperchen sind offenbar Gerbstoffvacuolen, die im Plasma liegen, die dunkelbraunen Körperchen aber Gerbstoffvacuolen, die in den Zellsaft herausgetreten sind und Farbstoff gespeichert haben. An Fåden, die man einige Zeit in Cultur gehabt, und die nicht mehr recht zu gedeihen scheinen, beobachtet man dieses Heraustreten der Gerbstoffblasen fast regelmåssig. Der Vorgang diirfte demnach als ein anomaler aufzufas- sen sein. Wir kommen jetzt zu dem uns am meisten interessirenden Theil der Zelle, dem purpurbraunen Farbstoff. Derselbe ist im Zellsaft, welcher die den grössten Theil der Zelle einnehmende Vacuole ausfiillt, gelöst. Der Gehalt des Zellsaftes an Farbstoff kann ein verschiedener sein. Bei gewissen Fåden ist der Zellsaft ganz farblos, bei anderen nur schwach gefårbt oder ziemlich dunkel. In einem und demselben Faden enthalten aber såmmtliche Zellen dieselbe Farbstoffquantitåt; man findet z. B. keine Fåden, in welchen einige Vacuolen farblos und einige gefårbt sind. Der farbige Zellsaft enthålt keinen Gerbstoff. Es låsst sich dies unschwer nachweisen. Legt man einige Fäden in concentrirte Kalium- dichromat-Lösung, so werden zunächst die Zellen plasmolysirt. Beobachtet man continuirlich eine plasmolysirte Zelle, so sieht man nach einiger Zeit die an den Chromatophoren haftenden Gerbstoffblasen sich bräunen. Ein ei Oe To, Dee Nolan Tue pr 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. I cn Niederschlag in der grossen gefårbten Vacuole tritt aber nicht auf. Der Farbstoff wird allmåhlich mehr violett und diffundirt durch die Zellwand “in die umgebende Flüssigkeit heraus. Ebensowenig konnte ich Gerbstoff in den farblosen Vacuolen nachweisen, so dass bei dieser Alge das Chro- mogen schwerlich ein (durch Kaliumdichromat nachweisbarer) Gerbstoff sein kann. Ich möchte dies hervorheben, da nach der Ansicht mehrerer Forscher das Chromogen des «Anthocyans», mit welchem wir in der Folge den Pleurodiscus-Farbstoff zu vergleichen haben, ein Gerbstoff ist. — Ehe ich weitergehe, muss ich das Aufstellen der neuen Gattung P/eu- rodiscus! mit einigen Worten rechtfertigen. Dieselbe gehört zu den Zygne- maceen, die bisher die Genera Spirogyra Link. (incl. Szrogonium Kütz.), Zygnema Ag., Zygogonium (Kütz.) Bary?, Debarya Wittr. und Mougeo- tiopsis Palla umfassten. In der Gestalt der Chromatophoren weicht P/eu- rodiscus sehr von den drei ersten Gattungen ab: bei Spirogyra sind sie bekanntlich parietal, bandförmig und spiralig gewunden, bei Zygnema und Zygogonium? central und sternförmig gelappt. Mehr Uebereinstimmung zeigt Pleurodiscus in dieser Hinsicht mit Dedarya und Mougeotiopsis. Die Zellen der Dedarya- und Mougeotiopsis-Arten enthalten aber nur ein, bandförmiges Chromatophor, welches central und bei letzterer pyre- noidlos ist. Es ist mir leider nicht gelungen, die Alge in Fructification zu beobachten. Sowohl im Sommer und Herbst des vorigen als dieses Jahres (1894) habe 1 Deriv.: pleura—Seite und discos—Scheibe, wegen der wandständigen scheibenförmigen Chromatophoren, 2 Diese Gattung wird von mehreren Algologen nicht angenommen; vergl. z. B. A. Hans- girg, Prodromus der Algenflora von Böhmen, I, p. 155, De Toni, Sylloge Algarum, I, p. 728. Durch die eigenthümliche Bildung der Zygoten ist dieselbe aber scharf von den übrigen Zygnemaceen unterschieden, so dass man Wille (Zygnemaceae, p. 20 in Engler und Prantl Natürl. Pflanzenfam, I) nur beistimmen kann, wenn er dieselbe aufrecht hält. 3 Nach Schmitz (Die Chromatophoren der Algen, p. 18, 44 in Verh. d. nat. Ver. d. preuss. Rheinl. u. Westf. 40, 1883) stimmt Zygogonium mit Zygnema in Bezug auf die Chromatophoren überein. Nach Wille (J. c.) besitzt Zygogonium (Kütz.) Bary «2 axile, unregelmässige, zuweilen zu einem axilen Strang zusammenfliessende Chromatophoren». Mein Material von Z. ericetorum Kütz. war nicht geeignet die Gestalt der Chromato- phoren festzustellen, da dieselben vom Reservestofi ganz verdeckt waren; sie schienen mir Mougeotia-artig zu sein. Nach Dangeard (Mémoire sur les Chytridinées, p. 53, pl. II, fig. 1, 2, 9 in Le Botan. Ser. I, 1889) enthält die Zygogonium-Zelle «un noyau central, deux corpuscules amyliftres; la chlorophylle imprègne assez uniformément le protoplasma; il y a en outre un grand nombre de petits globules oleagineaux», 4 De Bary (1. c.), konnte nicht die Gestalt und Lage des Chromatophors bei seiner Mougeotia glyptosperma (Debarya Wittr.) genau feststellen, da ihm nur getrocknetes Material zur Verfügung stand. Spätere Forscher haben jedoch gefunden, dass das Chromatophor dieser Alge in Bezug auf Form und Lage durchaus mit jenem von Mou- 16 G. LAGERHEIM. M.-N. Kl. ich zu wiederholten Malen Proben der Alge an verschiedenen Stellen des Standortes aufgenommen, aber nur sterile Fåden vorgefunden. Diese Sterilität dürfte mit dem Umstand, dass die Alge im fliessenden Wasser wächst, zusammenhängen. Zygnemaceen und Mesocarpeen wachsen oft und zwar anscheinend sehr üppig im fliessenden Wasser, aber jeder Algen- sammler wird die Erfahrung gemacht haben, dass es sich nicht lohnt die- selben einzusammeln, denn sie sind immer steril.! Aehnlich verhalten sich Oedogonien und Vaucherien. Dieses eigenthümliche Verhalten ist unserem Verständniss durch eine interessante Untersuchung von Klebs? näher gebracht worden. Die Experimente von Klebs beziehen sich allerdings nur auf Vaucheria; nach dem übereinstimmenden Verhalten der Vaucherien und der Zygnemaceen in der Natur ist es aber nicht unwahrscheinlich, dass die letzteren in der Physiologie ihrer Fortpflanzung sich den ersteren ähnlich verhalten. Um den Pleurodiscus zur Zygotenbildung zu bewegen, habe ich ihn im vom Standort geholten Wasser in Tellern zu cultiviren versucht. Er liess sich aber nicht diese Lebensweise gefallen, zeigte kein nennenswerthes Wachsthum, sondern starb allmählig ab, wozu übrigens auch ein kleiner parasitischer Phycomycet und verschiedene Bacterien nicht unwesentlich beitrugen. Fructificirende Fäden der Alge sind aber schon von Wolle3 aufgefunden worden. Allerdings beschreibt er nicht die Entstehungsweise der Zygoten, nach seinen Abbildungen? ist es aber unschwer zu erkennen, dass dieselben wie jene von Spirogyra und Zygnema geotia Wittr. übereinstimmt; vergl. Wolle, Freshw. Algæ U. S., p. 227, pl. CXLVI, fig. 8, 9, C. E. Hempel, Algenflora der Umgebung von Chemnitz, p. 119 (6. Ber. d. Naturw. Ges. i, Chemnitz, 1878). Betreffend Mougeotiopsis Palla vergl. die soeben erschienene Abhandlung Palla’s: Ueber eine neue, pyrenoidlose Art und Gattung der Conjugaten (Ber. d. Deutsch, Bot. Ges. Jahrg. 1894, Bd. XII). Zu dieser Gattung gehört vielleicht Archer’s Mougeotia levis (Mier. Journ. 1867, t. VIII, fig. 1—3). 1 Eine sehr auffallende Ausnahme von dieser Regel bilden einige Algen (Coleochæte cata- ractarum Lagerh., Bulbochæte mirabilis Wittr.y Zygnema melanosporum Lagerh. und Spirogyra lapponica Lagerh.), die an von schnell fliessendem Wasser überströmten Steinen und Felsen in den Wasserfällen des Luleå Elf im nördlichsten Schweden sehr reichlich fructificirend vorkommen (vergl. G. Lagerheim, Beiträge zur Algenflora der Wasserfälle von Luleå Elf in Botan. Centralbl. Bd. XVIII, 1884, p. 278). Mit Aus- nahme der Bulbochete sind diese Algen wo anders nicht angetroffen worden und sind wahrscheinlich für diese und ähnliche Localitäten characteristisch und an das Leben in schnell fliessendem Wasser angepasst, worauf z. B. das reichliche Vorkommen von Rhizoiden bei den beiden Zygnemaceen deutet. 9 [å G. Klebs, Zur Physiologie der Fortpflanzung von Vaucheria sessilis, p. 67, 69, 71 (Verh. d. Naturf. Ges. z. Basel, Bd. X, H. 1). Bale: a fe: 7s Be 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 17 gebildet werden.! Die Keimung der Sporen ist von W olle nicht beobachtet worden. — Um die optischen und chemischen Reactionen des Farbstoffes unter- suchen zu können, musste eine grössere Quantität desselben dargestellt werden. Kocht man die Alge mit Wasser, so tritt sehr leicht der Farb- stoff aus den getödteten Zellen in das umgebende Wasser heraus und löst sich in dasselbe. Die auf diese Weise dargestellte Farbstofflösung hatte jedoch nicht genau denselben Farbenton wie der gefärbte Zellsaft, sondern erschien stärker roth. Da der Farbstoff also in irgend einer Weise als verändert anzusehen war oder verunreinigt war, so wurde nach einer anderen Methode gesucht, den Farbstoff unverändert in Lösung zu er- halten. Durch die folgende Methode gelingt es leicht, eine Lösung des Farbstoffes darzustellen, die genau denselben Farbenton hat wie der ge- färbte Zellsaft und demnach den unveränderten Farbstoff enthalten dürfte. Die mit destillirtem Wasser ausgewaschene Algenmasse wird zwischen leinernen Tüchern ausgedrückt, sodass sie halb getrocknet erscheint. Die Algenmasse wird darauf mit absolutem Alcohol übergegossen und damit ganz durchtränkt. Der Alcohol wird sofort wieder ausgedrückt, und die Algenmasse zwischen leinernen Tüchern gepresst. Halb feucht legt man sie darauf in destillirtes Wasser, wobei der Farbstoff aus den getödteten Zellen sofort herausfliesst und sich in das umgebende Wasser löst. Der Alcohol nimmt kein Farbstoff, nur Chlorophyll auf. Die gewonnene Lö- sung wird durch mehrere Lagen Filtrirpapier filtrirt, bis sie ganz klar wird. Noch vorhandene Spuren von Chlorophyll werden durch Ausschütteln der Lösung mit Aether beseitigt. Unsere Lösung enthält ausser dem Farbstoff noch Gerbstoff, der aus den getödteten Zellen ebenfalls herausdiffundirt. Den Farbstoff von demselben zu befreien ist mir bei meiner mangelhaften Einrichtung nicht gelungen. Schlägt man nämlich den Gerbstoff nieder (durch Eiweiss, Hautpulver etc.), so wird der Farbstoff mitgerissen. Bei der Beurtheilung der chemischen Reactionen der Farbstofflösung ist des- halb die Anwesenheit von einem Gerbstoff zu berücksichtigen. Der Gerb- stoff ist eisenbläuend. Was die optischen Eigenschaften des Farbstoffes anbetrifft, so sei zuerst hervorgehoben, dass die wässerige, purpurbraune Lösung desselben 1 Hansgirg, welcher von Wolle erhaltene Originalexemplare untersucht, stellt die Art in die Section Scrobiculospermum der Gattung Zygnema und bemerkt: «est bene ab Zygogonio ericetorum Kütz, var. fluitans Kütz ..... distinguenda, cujus cellule sæpe plasma, resp. succum sordide vel fuscopurpurascens includunt»; vergl. A. Hansgirg De Spirogyra insigni (Hass.) Ktz. nov. var. fallaci, Zygnemate chalybeospermo nov. sp., et Z. rhynchonemate nov. sp., adjecto conspectu subgenerum, sectionum subsectionumque generis Spirogyræ Link et Zygnematis (Ag.) De By., p. 258 (Hedwigia 1888). Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 5. 2 18 G. LAGERHEIM. MEN JET bei Lampenlicht und Tageslicht und im Sonnenlichtkegel eine ziemlich starke Fluorescenz mit blaugrauer Farbe zeigt. Das Absorp- tionsspectrum wurde vermittelst eines Abbé-Zeiss'schen Spectraloculars (Microspectroscop) bei Tageslicht untersucht; aus Mangel an Instrumenten konnte eine eingehendere optische Untersuchung des Farbstoffes leider nicht ausgefiihrt werden. Das Spectrum zeigt keine Absorptions-Bånder oder -Streifen, sondern nur continuirliche Endabsorption, besonders der blauvioletten Hälfte. Am besten werden die Strahlen zwischen À 700 und À 610 durchgelassen. Wie die Spectrogramme (Fig. 2) zeigen, wird von einer 10 mm dicken Schicht das äusserste Roth und Violett verschluckt. Bei einer Schichtendicke von 20 mm erstreckt sich die vollständige Ver- dunkelung des rothen Endes von À 750 bis æ und des violetten Endes von Fig: 2. 10 20 mm 30 mm å 400 bis Å 450. Bei einer Schichtendicke von 30 mm erstreckt sich die vollständige Verdunkelung des stärker brechbaren Theiles des Spectrums vom Ende bis 4 600; die vollständige Verdunkelung des rothen Endes erstreckt sich bis 4 700. Es werden somit zum Theil diejenigen Strahlen am besten durchgelassen, die vom Chlorophyll am stärksten absorbirt werden. Dagegen hat unser Farbstoff die Eigenschaft, die violetten Strahlen zu verschlucken, mit dem Chlorophyll gemeinsam. Vergleichen wir jetzt die optischen Charaktere des Farbstoffes mit jenen von anderen Pflanzen-Pigmenten, so sind zunächst die übrigen Algen- farbstoffe zu berücksichtigen. Mit Ausnahme des auf Seite 2 erwähnten gelbrothen Farbstoffes sind dieselben aber fast sämmtlich an die Chroma- tophore gebunden. Der erwähnte Farbstoff weicht von dem Pleurodrscus- Mesotenium-Farbstoff durch die gelbrothe Farbe, den Mangel an Fluorescenz 1895. No. 5. — UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 19 und die einseitige Endabsorption des Spectrums ab. Die rothen Algen- farbstoffe Phycoeryihrin und Palmellin unterscheiden sich ausserdem durch andersfarbiges Fluorescenz-Licht und durch die charakteristischen Absorptions- bänder in ihren resp. Spectren. Andere rothe Algenpigmente (Chlororufin, Gloeocapsin) weichen durch ihre chemischen Reactionen bedeutend ab. 1 > Von den rothen Bacterien-Pigmenten ist zunächst das Bacteriopur- purin zu berücksichtigen. Dasselbe ist aber an das Protoplasma gebunden und hat charakteristische Absorptionsbänder im Spectrum.? Die übrigen rothen Bacterien-Pigmente, die vielleicht zum Theil in den Membranen enthalten sind*, weichen auch durch ihre resp. Absorptionsspectren, die mit jenen von Anilinfarben eine entfernte Aehnlichkeit haben sollen, ab und sind ausserdem durch ihre Unlöslichkeit im Wasser von unserem Farbstoff verschieden. Unter den zahlreichen rothen und violetten Farb- stoffen der Pilze (und Flechten) ist ferner keiner zu verzeichnen, der mit unserem Farbstoff identisch sein kann. Abgesehen von anderen Unter- schieden weichen Polyporsäure, Inolomsäure, Dioxychinon, der rothe Farb- stoff von Gomphidius, Thelephorsäure, die Harzsäuren, Rhizopogonsäure, Nectriaroth, der violette Farbstoff von Lactarius deliciosus ab durch ihre Unlöslichkeit in Wasser, der rothe Farbstoff von Te/amonia armillata Fr., Russularoth, Ruberin, Mycoporphyrin, Xylerythrinsäure, das rothe Pigment von Pezisa echinospora Karst., der rothe Farbstoff von C/adonia und der violette Farbstoff von Jnoloma violacea L. und Clitocybe laccatus Scop. durch ihre resp. Spectren, die mit Absorptionsbändern, gewöhnlich im Grün, versehen sind, der rothe Farbstoff von Amanita muscaria durch grüne und der rothe Farbstoff von Clavaria fennica und Helvella esculenta durch rothe Fluorescenz5, das PAycomycin® durch Unlöslichkeit in Wasser 1 Chiororufin wird mit Schwefelsäure blau, Glococapsin (Membran-Farbstoff) wird mit Salzsäure rosa bis braunroth, mit Kalilauge blau bis blauviolett; vergl. W. Behrens, Tabellen z. Gebr. b. mikrosk. Arbeit., p. 136, 139 (Braunschweig 1892). Es mag hier beiläufig bemerkt werden, dass ich bei gewissen Meeres-Chlorophyceen einen, wie es scheint, unbekannten violetten Farbstoff vor kurzem entdeckt habe. Die Studien, die ich über diesen Farbstoff gemacht habe, mussten abgebrochen werden, da die betreffende Alge in der dunklen Zeit verschwand. Da zum Studium des Farbstoffes ganz frische Lösungen nothwendig sind, so kann die weitere Untersuchung 19 desselben erst im nächsten Frühjahr wieder aufgenommen werden. Mit dem Phyco- porphyrin ist er aber nicht identisch, da er keine Fluorescenz und andere chemische Reactionen zeigt. Ausserdem scheint er an die Chromatophore gebunden zu sein. Vergl. Warming, L c., p. 317. Vergl. A. de Bary, Vergl. Morphol. u. Biol. d. Pilze, Mycetozoen und Bacterien, p. 491 Vergl. E. Bachmann, Spektroskopische Untersuchungen von Pilzfarbstoffen, p. 11—21 (Progr. No. 501 d. Gymn, z. Plauen i V. 1886); W. Zopf, Die Pilze, p. 142—161 (Breslau 1890). 6 Vergl. C. O. Harz, Ueber Physomyces heterosporus n. sp., p. 405 (Botan. Centralbl. Jahrg. XI, Bd. XLI). ww 22 _ 20 G. LAGERHEIM. MEN Kl und grünlichbraune Fluorescenz, die zahlreichen Flechtenfarbstoffe! durch ihre chemischen Reactionen. Der rothe Membranfarbstoff bei Sphagnum? und anderen Moosen weicht durch die chemische Reaction ab (er wird mit KOH blau). Wenden wir uns jetzt zu den Phanerogamen-Farbstoffen, so finden wir unter denselben eine Gruppe, die sogenannten Anthocyane, die bezüglich ihr optisches Verhalten mit unserem Algenfarbstoff eine nicht zu verken- nende Aehnlichkeit aufweisen. Zunächst ist die wichtige Uebereinstim- mung zu verzeichnen, dass die Anthocyane wie unser Farbstoff im Zell- saft gelöst auftreten. In optischer Hinsicht verhalten sich die Anthocyane verschieden 3, einige zeigen im Spectroscop Absorptionsstreifen, andere nur continuirliche Endabsorption. Die Anthocyane mit Absorptionsstreifen können wir bei Seite lassen, da unserem Farbstoff dieser Charakter abgeht. Von jenen mit Endabsorption kommen in Betracht das Papaver Rhoeas-Cydonia japonica-Anthocyan, das Aescheranthus-Anthocyan, der Kirschenfarbstoff, das Æpilobium angustifolium-Anthocyan in alkalischer Lösung, das Ananas-Erdbeere-Anthocyan, das Diervillea-Anthocyan, der Heidelbeerefarbstoff.* Keiner von diesen Farbstoffen zeigt jedoch Fluor- escenz; ausserdem absorbiren diese Pigmente mehr Roth als der Algen- farbstoff. Dazu kommt noch, dass der Algenfarbstoff eine ganz ab- 1 Vergl. E. Bachmann, Ueber nichtkrystallisirte Flechtenfarbstoffe, p. 52—58 (Pringsh. Jahrb. f. wiss. Botan, Bd, XXI). Vergl. B. Jönsson, Undersökningar öfver respiration och assimilation hos mossorna, p. 155 (Botan. Notis. 1894). Dieser Farbstoff scheint in der That als ein Lichtschirm zu functioniren, indem die ho Assimilations- und Respirations-Energie der rothen Moose gegeniiber jener der griinen geringer ist. Eine ähnliche Function besitzt wahrscheinlich der richt näher unter- suchte rothe Farbstoff, welcher die äussere Epidermis-Wand bei mehreren andinen Lycopodium-Arten imprägnirt, z. B. bei Z. erythræum Spring, 2. tetragonum Hook. et Grev., Z. Saururus Lam., Z. Tobari Sod., L. rufescens Hook., Z. Trencilla Sod. etc. (vergl. A. Sodiro, Cryptogamæ vasculares Quitenses, p. 562—568 (Quito 1893) und J. Erikson, Bidrag till kännedomen om Lycopodinébladens anatomi, p. 31 in Lund Fysiogr. Sällsk. Handl., Bd. 3, 1892). Diese schönen Lycopodien wachsen auf den Vulcanen um Quito an ähnlichen Localitäten wie die rothen Sphagna im nördlichen Scandinavien. 3 Während man früher geneigt war, die Anthocyane als durch die alkalische, neutrale oder saure Reaction des Zellsaftes oder durch Beimischungen von anderen Stoffen bedingte Modificationen eines einzigen Pigmentes anzusehen, so haben neuere, vergleichende spec- troscopische Untersuchungen derselben, speciell jene von Engelmann (Die Farben bunter Laubblätter und ihre Bedeutung für die Zerlegung der Kohlensåure im Lichte» in Botan, Zeit. 1887) und N. J. C. Müller (Spectralanalyse der Blüthenfarben in Pringsh. Jahrb. f. wiss. Bot. Bd. 20) erwiesen, dass es eine nicht unbetråchtliche Zahl von «Anthocyanen» giebt, die sowohl optisch als chemisch genügend charakterisirt sind, AYVierel, N. J..C, Müller, 1. €, tp 85 u 6, Tat, IV, Bie 6 GA ae. Vv lita, DE coms leng Willy Jaren Gar Pr 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 21 weichende chemische Reaction mit Såuren zeigt. Derselbe ist dem- nach mit einem eigenen Namen, Phycoporphyrin, zu belegen. In Betreff der chemischen Eigenschaften des Phycoporphyrins sei Folgendes angeführt. Die frisch zubereitete wässerige Lösung! verändert nicht die Farbe des violetten Lakmuspapiers. Dem Tageslichte ausgesetzt hält sie sich lange unverändert. Tritt Schimmelvegetation in der Farbstoff- lösung auf, so verschwindet der violette Ton derselben; sie wird mehr braunroth. Durch Eindampfen der Lösung erhält man einen trockenen, nicht krystallinischen, braunrothen Rückstand, der sich in Wasser und verdünntem Alcohol löst. Mit Ammoniak wird die Lösung braun, behält aber die Eigenschaft zu fluoresciren, wenn auch im geringeren Grade als vorher, bei. Durch Aetznatron erhält man eine schön gelbroth (wie Eisen- chlorid) gefärbte Lösung, die keine Fluorescenz zeigt, und in welcher ein gelblicher Niederschlag entsteht. Durch ‘die Alkali-Reaction ähnelt das Phycoporphyrin demnach dem Miiller’schen e Erythrophyll? (Farbstoff von Calycanthus) und der Mehrzahl der Miller'schen Anthocyane.? Dagegen unterscheidet sich das Phycoporphyrin bestimmt von den Erythrophyllen und Anthocyanen durch sein Verhalten mit Säuren. Während nämlich diese mit Säuren roth werden, so wird das Phycoporphyrin durch vor- sichtiges Ansäuern mit Salzsäure bläulichgrün; weiteres Zusetzen von Salzsäure bewirkt Entfärbung. Das letztere bewirken auch Schwefelsäure und Salpetersäure.. Neutralisirt man die saure entfärbte Lösung mit Am- moniak, tritt die ursprüngliche Farbe wieder auf. Ein Zusatz von Eisenchlorid bewirkt eine tiefblaue Färbung der Lösung. Beim Stehen scheidet sich ein dunkel bläulich olivengrüner Niederschlag aus, und die überstehende klare Lösung ändert ihre tiefblaue Farbe in eine olivengrüne um. Natriumphosphat verursacht einen hellbraunen Niederschlag und färbt die überstehende Flüssigkeit gelbbraun. Der Niederschlag dunkelt allmählig nach und wird dunkelbraun. Bekanntlich * werden die violetten und rothen Anthocyane mit Na? HPO* blau. Bleiacetat verursacht das Entstehen eines reichlichen graulichen Niederschlages. Barytwasser fällt den Farbstoff vollständig mit graulicher Farbe, die allmählig in eine braune übergeht. I Es darf nicht vergessen werden, dass dieselbe ausser dem Phycoporphyrin noch Gerb- stoff (und auch andere Stoffe in geringer Quantität) enthält, AN, J. € Målen Le; p. 83. NL Müller ér D 98: 4 A. Hansen; L c. p. 121. 22 G. LAGERHEIM. M.-N. KI. Mit Chlorbaryum trübt sich die Lösung, und allmählig scheidet sich aus derselben ein fein vertheilter gelbbrauner Niederschlag aus. Die Fällung ist unvollkommen. Weder Ammoniumsulfat, noch Magnesiumsulfat, noch Chlor- natrium (in Krystallen in Ueberschuss) verursachen eine Trübung oder einen Niederschlag. Uebrigens kann eine erfolgreiche chemische Analyse des Farbstoffes erst dann vorgenommen werden, wenn derselbe rein (vor allem gerbstoff- frei) vorliegt. Der auf den vorangehenden Seiten beschriebene Farbstoft, das Phyco- porphyrin, ist bisher nur bei Conjugaten beobachtet worden und scheint in der That für diese auch durch andere Charaktere! von den übrigen Chlorophyceen sehr scharf unterschiedene Klasse charakteristisch zu sein. Da bekanntlich grössere Abtheilungen des Algenreiches gerade durch charakteristische Farbstoffe ausgezeichnet sind, so scheint der Nachweis eines speciellen Farbstoffes bei den Conjugaten nicht ohne Bedeutung zu sein. Durch fernere Forschungen muss die Verbreitung des Phycopor- phyrins unter den Conjugaten näher festgestellt werden und vor allem muss untersucht werden, ob dasselbe, wie ich Grund habe zu vermuthen, ausschliesslich oder hauptsächlich bei jener Algenklasse vorkommt und also für dieselbe bezeichnend ist. Unter den zahlreichen Chlorophyceen von anderen Abtheilungen, die ich in den letzten zwölf Jahren lebend untersucht habe, ist mir nämlich keine mit violettem, blauem oder rothem Zellsaft vors Gesicht gekommen. Es erübrigt noch, die Bedeutung des Phycoporphyrins für die Alge zu besprechen. Allein, da aus oben angeführtem Grund erfolgreiche Culturen zur Erforschung der Bedingungen für das Entstehen des Farb- stoffes und der Bedeutung desselben bisher nicht ausgeführt werden konn- ten, so kann ich vorläufig nur mehr oder weniger wahrscheinliche Hypo- thesen aufstellen. Es sei hier nur hervorgehoben, dass zur Bildung des Farbstoffes Licht von nicht zu geringer Intensität nothwendig ist. Am Standort der Alge kann man sich leicht davon überzeugen, dass es nur die oberste Schicht der Algenmasse ist, welche purpurn gefärbt ist. Im unteren Theil ist die Algenmasse rein grün. Nimmt man die purpurne Schicht weg, sodass die grüne Schicht der Sonne direkt ausgesetzt wird, so ändert sie in einigen Tagen ihre grüne Farbe in eine purpurne um. Bedeckt man einen Theil der blossgelegten grünen Schicht mit einem 1 Ein bedeutungsvoller Charakter für diese Klasse ist jüngst von Palla in den sog. Ka- ryoiden entdeckt worden; vergl, E. Palla, Ueber ein neues Organ der Conjugatenzelle (Ber. d. Deutsch. Bot. Ges, Bd. XII, H. 6, 1894). 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. 23 Papierblatt, so behålt dieser Theil seine urspriingliche griine Farbe bei, während der übrige Theil sich purpurn fårbt. Eine ähnliche Beziehung zum Licht zeigt bekanntlich das Anthocyan bei vielen Pflanzen. Aus dem Vorkommen vieler phycoporphyrinführenden Algen an kalten Localitäten! (Eis, Mooren) könnte man geneigt sein, der niedrigen Tem- peratur eine Bedeutung für die Entstehung des Farbstoffes zuzuschreiben. Dagegen spricht jedoch das Vorkommen von phycoporphyrinführenden Algen in den Tropen.” Im Allgemeinen scheinen jedoch die purpurnen Conjugaten hauptsächlich in kälteren Gegenden verbreitet zu sein. Vielleicht hängt dies damit zusammen, dass nackter oder nur mit Moosen oder Flechten bewachsener Moorboden in den Tropen selten vorkommt. Auf nacktem Moorboden bei Batan und Chillogallo unweit Quito konnte ich jedoch weder Mesotenium violascens Bar. noch Zygogonium ericetorum Kiitz. finden. Die einzige phycoporphyrinführende Alge, die ich in Ecuador, wo ich in allen Regionen und zu allen Jahreszeiten während drei Jahre Algen sammelte, beobachtet, ist Mesotænium Berggreni: (Wittr.), das spärlich auf dem ewigen Schnee auf Pichincha vorkommt. Mougeotia capucina scheint ein Cosmopolit zu sein. Sollte es sich herausstellen, dass die phy- coporphyrinführenden Algen hauptsächlich an Localitäten mit vorherrschender niedriger Temperatur auftreten, so würde man in diesem Verhalten eine fernere Analogie mit dem Anthocyan erblicken können, denn, wie bekannt, wird es angenommen, dass eine niedrige Temperatur das Aultreten von Anthocyan bei vielen Pflanzen begünstigt. 1 In Ost-Grönland ist das phycoporphyrinführende Zygogonium ericetorum (Kütz) Bary B terrestre Kirchn. eine äusserst häufige Alge (vergl. F. Borgesen, Ferskvandsalger fra Østgrønland, p. 5, 34 in Meddel. om Gronl. XVIII, 1894). Pleurodiscus purpureus (Wolle) in Florida, Mougeotia capucina (Bory) Ag. in Brasilien (Wittr. et Nordst., Alg. exs. no. 538), Spirogyra nitida (Dillw.) Link var. atroviolacea Mart. in Borneo (De Toni, I. c., p. 751), Zygnema javanicum (Mart.) Toni in Java (De Toni, I. c., p. 739). In Betreff der- Verbreitung der phycoporphyrinführenden Algen in extratropischen, aussereuropäischen Gegenden sind beobachtet Mougeotia capucina (Bory) Ag. in den Vereinigten Staaten («widely distributed, the most frequent of our species» Wolle L c, p. 234), in einer Höhe å. M. von 6000—10000 Fuss auf Mauna Kea in Hawai (0. Nordstedt, Alg. aq. dulc. Sandvic. p. ıS in Soc. Physiogr. Lundens. 1878) und in einer Höhe å. M. von 2000—3000 Fuss bei Omatangi in Neu Zealand (0. Nord- stedt, Fresh-wat. Alg. in N. Zealand a. Austral., p. 23 in K. Sv. Vet.-Akad. Handi. Bd. 22, 1888), Zygogonium ericetorum Kitz. in Grönland (Bergesen, |. c.), Algerien (C. Sauvageau, Sur les Algues d'eau douce récoltées en Algérie etc., p. CV in Bull. Soc. Bot. France, Vol. XXXIX) und Queensland (M. Möbius, Australische Süss- wasseralgen, p. 438 in Flora 1892), Pleurodiscus purpureus (Wolle) in New Jersey, Mesotenium violascens Bar. bei Omatangi in Neu Zealand (Nordstedt, Alg. N. Zeal., p. 72), Af. Berggrenii (Wittr.) Lagerh. in Grönland (Wittrock, L c., p. 113) und in der hochandinen Region in Ecuador (Lagerheim, Schneefl. d. Pichinch, 1. c.), Ancylonema Nordenskiöldii Berzgr. in Grönland (Berggren, L c.). 19 24 G. LAGERHEIM. M.-N. Kl. Es liessen sich noch fernere Analogien zwischen Phycoporphyrin und Anthocyan anfiihren, z. B. dass beide zusammen mit einem Gerbstoff auf- treten, die ähnliche Farbe etc. Man könnte demnach auf eine überein- stimmende Function schliessen und auf diesem indirecten Wege die Bedeu- tung des Phycoporphyrins fiir die dasselbe producirenden Conjugaten dem Verständniss nåher bringen, Geht man aber die Anthocyan-Litteratur durch, so wird man unschwer wahrnehmen, dass unsere Kenntnisse von der Entstehungsweise und der Bedeutung des Anthocyans noch sehr mangel- haft und unsicher sind, sodass ein Riickschluss auf die Entstehungsweise und Bedeutung des Phycoporphyrins, wenn er überhaupt berechtigt ist, von keinem besonderen Werth wäre. Zur Entscheidung dieser Frage sind vergleichende Culturen unumgänglich nothwendig. Zum Schluss mag das Schicksal des Phycoporphyrins bei der Bildung der Dauerzellen kurz besprochen werden. Wenn der Standort, wo Zygogonium ericetorum vorkommt, einzutrocknen anfängt, geht die Alge in ein Ruhe- stadium über. Die Zellen füllen sich mit Reservestoff und verdicken ihre Membran. Gleichzeitig verschwindet das Phycoporphyrin, sodass die Alge schliesslich fast farblos erscheint. Für das blosse Auge äussert sich dieses allmählige Verschwinden des Farbstoffes zunächst als eine Aenderung der Farbe der Algenrasen, wie zuerst von Richter! beobachtet wurde. In einem Graben auf Prestvandet bei Tromsø bildete Mesotæntum Endlicherianum Nig. 3 grande Nordst. Zygosporen so reichlich, dass ich eine genügend grosse Anzahl Glimmerexemplare davon für Wittrock’s und Nordstedt’s bekannte Exsiccatenwerk präpariren konnte. Die bisher unbekannt gebliebenen Zygoten sind genau kugelig, mit dicker, farbloser, glatter Membran und farblosem Inhalt: Die leeren conjugirten Zellen haften denselben ziemlich lose an, etwa in derselben Weise wie bei Penzum Fenneri Ralfs.2 Die Zygoten ähneln sehr jenen von Ancylonema Norden- skioldir Berggr.?, was die Ansicht Wittrock’s*, dass Ancylonema Nor- denskioldtii eine Mesotænium-Art ist, unterstützt. Bei der Conjugation der Zellen gehen die phycoporphyrinreichen Vacuolen mit unverändertem Phy- coporphyringehalt in die Zygote über und scheinen mit einander zu ver- schmelzen. In den jungen von einer dünnen Membran umgebenen Zygoten liegen die vier Chromatophoren parietal; der centrale Theil der Zygote 1 P. Richter, Ueber den Wechsel der Farbe bei einigen Süsswasserakgen, insbesondere den Oscillarien, p. 606 (Botan, Centralbl. Bd. IT, 1880). 2 J. Ralfs, The British Desmidieæ, t. XXXII, f. 2. PeWittrock MC t) 3, een? UC D. 50. Ls 1895. No. 5. UEBER DAS PHYCOPORPHYRIN. Le wı wird von der grossen purpurfarbenen Vacuole eingenommen. Allmählig verdickt sich die Membran mehr und mehr, und ein Reservestoff tritt in Tröpfchenform (Gerbstoff?) auf. Hand in Hand mit diesen Veränderungen geht ein allmähliges Schwinden des Phycoporphyrins vor sich, sodass die reifen Zygoten ganz phycoporphyrinfrei erscheinen. Leider konnte die Keimung der Zygoten nicht verfolgt werden, sodass das Wiederauftreten des Phycoporphyrins in den Keimlingen nicht studirt werden konnte. Tromso d. 11 Febr. 1895. Fortsatte Bidrag til Nordmændenes Anthropologi II. Stavanger Amt Af LIBRARY NEW YORK C. O. E. Arbo BOTANICAL GARDEN Med 20 Zinkotypier og 2 grafiske Tabeller Videnskabsselskabets Skrifter. L Mathematisk-naturv. Klasse. 1895. No. 6 ~ VS RE Kristiania I Kommission hos Jacob Dybwad A. W. Brøggers Bogtrykkeri 1995 2. “a Fe a ais DL E Foredraget i Fællesmødet 22de Marts 18 5. Er Fortsatte Bidrag til Nordmændenes physiske Anthropologi, Stavanger Amt. Af C. O. E. Arbo. Non enumerandæ sed ponderandæ sunt observationes. Da Del af det sydvestlige Norge, som nu indtages af og benævnes Stavanger Amt, kaldtes i vort Fædrelands ældste Tider Rogaland. Det strakte sig dengang ligesom nu fra Søndhordalands Grændse ved Ryvarden (Flokavardi) i Svens Præstegjeld til Sireaaen i sydost, hvor Vest- eller Nord-Agder mødte. Imod Øst derimod synes de gamle Grændser at have været noget anderledes og mere flydende end nu og, saavidt man kan tro Sagaerne, strakte Rogaland sig dengang midt ind i det nuværende Thelemarken til Jøsurheid ved Dalaaen paa Grændsen mellem Brunkebergs Annex til Kvitesei og Høidalsmo og indbefattede saaledes hele det nu saakaldte vestfjeldske Thelemarken. Det hedder nemlig udtrykkelig i Halfs Saga (C. 2), at Jøsurheidi hørte til Rogaland og ligger paa Grændsen mod belamerk, og Navnet forekommer endnu den Dag idag paa samme Sted. Da Landets Inddeling i Fylker opstod, tabte det gamle Navn Roga- land sig efterhaanden og afløstes i det 13de Aarhundrede af Rygjafylke. Begge Navne er dannede af Indbyggernes Navn, Rygir. Nutildags forstaar man ved Ryfylke i Almindelighed kun den af Buknfjorden og dens talrige Arme udskaarne, nordlige Del af Amtet, hvad i Fortiden kaldtes Fjordene og endnu ialfald af Almuen paa disse Kanter benævnes saaledes. Rygjafylke udgjorde i den senere Del af Middelalderen to Fylker, s. å Rygjafylki og s. å Jadri, hvortil senere kom Dalir, de sydlige og østlige Fjeldegne af Fylket, saaledes som man nu bruger Navnet, dog med lidt forskjellig Begrændsning. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 6. | å C. 0. E. ARBO. M.-N. Kl. Benævnelsen paa Jæderen, Jadarr, forekommer meget tidlig, ligesom ogsaa dette Landskab synes at have spillet en forholdsvis betydelig Rolle i vort Fædrelands tidligste forhistoriske Tid efter dets usædvanlige Rigdom af Fund fra Stenalderen og Broncealderen at dømme. I det Hele taget har Stavanger Amt af Minder fra den forhistoriske Tid et større Antal at opvise end noget andet af Norges Amter. Efter en Beregning, som ligger til Grund for en Optælling, rigtignok saalangt tilbage som i 1884, kommer paa dette Amt af den samlede Fundmængde for Stenalderen 23,9 pCt., for Broncealderen 35,4 pCt., for den ældre Jernalder 15,5 pCt. og for den yngre Jernalder 6,7 pCt.1 Amtets Overlegenhed over de andre Amter beror imidlertid ude- lukkende paa Jæderens usedvanlige Rigdom paa Efterladenskaber efter den forhistoriske Tids Befolkning; de øvrige Dele af Amtet staar nemlig heri ikke synderlig over de fleste andre vestlandske Amter. Det viser sig imidlertig videre, at Amtets relative Rigdom paa Jordfund efterhaanden aftager med den forhistoriske Tids Slutning i Fernalderen; allerede i den ældre Jernalder er den betydelig formindsket og i den yngre Jernalder — den saakaldte Vikingetid — naar Fund- antallet ikke synderlig op over Gjennemsnitstallet for Landets Amter, samtidig aftager ogsaa Jæderens Overvægt over de to andre Hoveddele af Amtet. Af disse Forhold er naturligt at slutte, at Amtet i det Hele har havt en forholdsvis talrig Befolkning i de ældste Dele af den for- historiske Tid, og at særlig Fæderen da har været meget tættere befolket end nogen anden norsk Landsdel af lignende Udstrækning — først efter- haanden kommer de øvrige Dele af Landet efter. Hvad Stenalderen angaar, udmærker Jæderen sig specielt ved at have et meget betydeligt Antal af de saakaldte Værkstedsfund. Dette Slags Fund veier adskilligt mer som Vidnesbyrd om Menneskets Til- stedeværelse paa Stedet i Stenalderen end andre mere spredte Fund, fordi de sikkert beviser et gjennem længere Tid fortsat Ophold paa Stedet. Fra Broncealderen har Amtet et meget større Antal Fund end noget af de andre Amter. Foruden Jæderen udmærker sig her ogsaa den nordlige Del af Karmøen, der i det Hele er den paa Fortidsminder rigeste Del af Ryfylke. Fundene fra den ældre Jernalder og Gravskikken fra denne Periode har den for Vestlandet fælleds Charakter, der meget skiller sig fra det østen- og nordenfjeldske.? 1 Boye-Strøm. Stavanger Amt, S. 90. 2 Boye-Strom I. c. a 4 | — ares. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 5 Hvordan skal man nu kunne forklare denne Eiendommelighed, at Jæderen, der nutildags just ikke synes at have saa synderlig Tiltræk- ningskraft paa Folk fra andre Kanter af Landet, i hin saa fjerntliggende Periode har været saameget talrigere befolket end andre Dele af vort Land, og hvoraf kan det igjen komme, at Jernalderen, specielt den yngre, da Landets Oprydning og Bebyggelse forøvrigt synes at have taget et saa raskt og energiskt Opsving, er saa lidet repræsenteret her? Kan der være noget ved Jæderens Naturforhold, Climat eller lig- nende, som har bevirket, at Stenaldersfolket specielt har slaaet sig saa talrigt ned netop her, tilbød ikke andre Dele af vort Fædreland ligesaa eller vel saa gunstige Livsbetingelser for dette haardføre Folk? Noget maa vel have lagt til Grund, og da kan jeg ikke let tænke mig andet, end at det maa have været, fordi Federen er det eneste Sted hertillands, hvor Flinten forekommer : Naturen, spredt i de glaciale Af- leiringer, der ikke vides at forekomme nærmere ned i Jylland (1. c. S. 23). Stenalderfolket forefandt altsaa her sit vigtigste Materiale til For- arbeidelse af Værktøi, Forsvarsvaaben etc., og det maa jo dengang have havt meget at betyde; der udviklede sig jo ogsaa, som vi have seet, deraf en hel Værksteds Industri. Kommer nu dertil, at Havet og Elvene vare rigt paa Fisk, Climatet forholdsvis mildt, altsaa gunstige Betingelser saavel for Menneskets som for Husdyrs Trivsel, (som man jo nu antager, at allerede Stenaldersfolket har kjendt), saa synes det temmelig let for- klarligt, at dette Folk hovedsagelig og med Forkjærlighed concentrerede sig her. Vanskeligere forstaaeligt er det, at der findes saa faa Efterladen- skaber fra den ældre og yngre Jernalder. Er Befolkningen gaaet tilbage hersteds i disse Perioder, har den ikke faaet noget Plus ved en ny Indvandring, enten fordi Landet i det hele ikke har tiltalt dem, eller fordi det ikke har tilbudt de samme gunstige Livsbetingelser for disse som for hine? Eller har en ny Gravskik i de 2 sildigere archæologiske Perioder paa denne Kant af Landet bevirket, at Ligene ei ledsagedes af noget Gravgods, altsaa i denne Henseende nærmet sig Forholdene i Danmark? Jeg skulde være tilbøielig til at tro begge Dele muligt. Jernalderens Folk og specielt da den yngre Jernalders var i Modsætning til Sten- alderens en fortrinsvis jordbrug- og kvægavldrivende Befolkning, det ser man tydeligt af Landets stærke Oprydning specielt under den yngre Jernalder. At Fædriften spillede en stor Rolle i deres Existence, frem- gaar af de mange Stednavne, som ende paa vin og tveit etc., der hen- tyde til Stedets Skikkethed for Kvægavl, og at de ogsaa forstod sig 6 00. NE TARBO:! M.-N. Kl. paa at bedømme Jordsmonnets Frugtbarhed og vælge godt Rydningsland, det viser noksom den Maade, hvorpaa en stor Del af vore Dale fra først af ere blevne ryddede, — de lod den frostlændte og mindre odlingsværdige, sandoverskyllede Dalbund ligge og ryddede i Frem- lierne. — Paa dem skulde da heller ikke Jæderen med sine stenover- saaede Vidder øve nogen synderlig Tiltrækningskraft; men dertil var de ogsaa et søfarende Krigerfolk par excellence, og heller ikke for den Slags Folk var Jæderen noget Ønskested. Den er jo nemlig, som bekjendt, et synderlig udstyret med Fjorde, gode Havne og sikre Tilflugtssteder, dens Forstrand er stenet og farlig. For et søfarende Folk manglede altsaa de første Betingelser for at føle sig tiltrukket —, da tilbød Ryfylke med sin Uendelighed af Fjorde med sikre Smuthuller, ja selv Dalerne tildels ganske andre Vilkaar. Derfor antager jeg, at Jæderen ikke modtog synderlig nyt Folk under de senere archæologiske Perioder, de derboende gik successive igjennem Broncealderen over til Jernbrugen, kanske endog noget senere end andetsteds, fordi dette Metal endda var sjeldent og derfor dyrt, og Jædermyrene vare fattige paa Myrmalm, hvorimod Flinten var tilstræk- kelig forhaanden og endda sandsynligvis i længere Tid holdt sig som Pilespidse og Hammere. Medens Befolkningen altsaa steg i den øvrige Del af Rogaland ved ny Tilflytning af meso- og dolichocephale Folk, holdt den sig derimod paa Jæderen i det høieste stationær. Kom nu hertil en anden Gravskik, der sparsommelig som Jæder- buen fremdeles er, ikke medgav synderlig Gravgods, saa har vi for dem, der antage, at Norge ingen ny indflyttende Befolkning har modtaget under de sildigere archæologiske Perioder, maaske fuld Forklaring, hvorfor Jæderen er saa fattig paa Fund fra disse Tidsaldere og specielt da den sidste, hvorunder Norges Udvikling forøvrigt foregik 1 størst Ud- strækning. Vi har beskjæftiget os lidt udførligt ved disse archæologiske Spørgs- maal, der kanske kunne synes at ligge lidt fjernt fra anthropologiske Undersøgelser, — saa er imidlertid ikke Tilfælde. Ved anthropologiske Granskninger, der ville komme til at streife ind paa Ethnologiens Ene- mærker, maa archæologiske Data have stor Betydning, fordi man af dem kan være berettiget til at slutte sig til, hvad en anthropologisk Undersøgelse af den nulevende Befolkning vil vise for Resultater. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 7 Vi ville saaledes her efter de Oplysninger, som Archæologien har givet os, ved den anthropologiske Analyse kunne vente at finde de to fjernestliggende archæologiske Perioders Folk forholdsvis talrigt repræ- senterede. Thi selv om man forudsætter, at en senere indvandrende Befolk- ning — f. Ex. den yngre Jernalders Folk — har underkuet og forsøgt at tilintetgjøre den oprindelige Befolkning, lykkes det kun meget vanskeligt at udslette den gamle Befolknings Spor, derpaa er der saa- mange Exempler, som den ethniske Anthropologi har lykkedes at paa- vise. For ikke at nævne alene Tyskland, hvor den oprindelig tilbage- trængte Urbefolkning efterhaanden har paatrykt hele det nuværende Folk sin Cranieform, men selv paa Kanter, hvor de nordiske Vikinger har hersket uindskrænket, er det heller ikke sket (cfr. Færøerne) 1, og det væsentlig af to Grunde. For det første lønnede det sig nu slet ikke at udrydde den gamle Befolkning, man gjorde dem heller til Trælle eller paa anden Maade Undergivne, hvad der svarede saameget bedre Regning. Dernæst var det i hine Tider ikke let at faa udryddet en Befolk- ning, der var hjemme i Landet og allermindst her i Norge, hvor den største Del af Landet jo og saaledes vel ogsaa Jæderen dengang var bedækket af store Skove, som afgav det sikreste Skjulestad for den forfulgte Befolkning. Kjendt som den var, fandt den altid Steder, hvor den kunde slaa sig ned og friste Livet, indtil fredeligere Tilstande vare indtraadte eller en gunstig Leilighed tilbød sig til at gjenerhverve sine gamle Besiddelser. ? Selv om det lykkedes at dræbe alle Mænd, var det dog almindeligt, at man af forskjellige Grunde skaanede ialfald Kvinderne, og dermed var jo ogsaa med det samme Chancen given for den oprindelige Befolk- ning til at gjøre sin ethniske Indfiydelse gjældende igjennem Arv paa mødrene Side og Atavisme forresten. Vi maa derfor, som anført, ved anthropologiske Undersøgelser af nulevende Befolkninger altid vente at finde de forskjellige, selv de tidligste Stammer eller Racer, hvoraf det er sammensat, repræsenterede. 1 C. Arbo, Bidrag til Færøernes Befolknings Anthropologi, Kjøbenhavn 1893. 2 Skovene synes at have været et saa godt Tilflugtssted for lidgjærningsmænd og Revere hertillands, specielt paa Vestlandet, at saavel paa Karmeen som paa Jæderen det Sagn er almindeligt, at de maatte afbrænde Skovene for at fri sig fra Røvere, og paa denne Maade skulde da disse Egne derefter vare blevne skovbare. Om der er noget sandt i disse Sagn, skal jeg ikke afgjøre, af og lil ses det dog, at en liden Kjerne af Sandhed kan ligge tii Grund. | - 8 COTE MR. M.-N. Kl. Vi maa regne saavel med de forskjellige archæologiske Perioders Typer eller Racer som med senere ad fredelig Vei indvandrede. Saaledes ogsaa for denne Del af vor Fædreland, hvor vi da specielt maa vente, at den nulevende Befolkning maa bære mange Præg efter den ældste og dengang saa talrige Befolkning naturligvis modificeret dels igjennem Tidernes culturelle Paavirkning og dels ved Krydsning, men dog efter min Antagelse ikke i nogen særdeles Grad, med de senere archæologiske Perioders Befolkninger. I mine » Fortsatte Bidrag til Nordmændenes physiske Anthropologie» I har jeg gjort et Par af vore østlandske Dalfører, hvoraf ialfald det ene er forholdsvis sent befolket, til Gjenstand for en anthropologisk Studie, baseret ligeledes paa Undersogelser paa Levende. Man finder der de 3 forskjellige Skalleformer repræsenteret i følgende Forhold: Nordre Østerdalen (40 Mand). Søndre Østerdalen (115 Mand). Dolichocephaler 24,3 pCt. Dolichocephaler 50,8 pCt. Mesocephaler 31,3 — Mesocephaler 26,0 — Brachycephaler 43,3 — Brachycephaler 23,1 — og for Nordre Guldbrandsdalen Sendre Guldbrandsdalen (51 Mand). (141 Mand). Dolichocephaler 66,3 pCt. Dolichocephaler 46,6 pCt. Mesocephaler 21,0 — Mesocephaler 34,0 — Brachycephaler 12,7 — Brachycephaler 29,3 — I begge Dalforer fandtes altsaa, alene med Undtagelse af Nordre Österdalen en overveiende dolichocephal Befolkning, endskjønt procentvis noget ulige fordelt ovenfor og nedenfor de i begge disse Dale bemærk- bare Type og Dialectgrændser, der temmelig noie svare til de gamle administrative. I nordre Østerdalen er Brachycephalerne forholdsvis tal- rigere repræsenteret, medens de ellers stadig ere i Minoriteten. Gaar vi imidlertid over til det sydvestlige Norge og tage f. E. Stavanger Amt eller det gamle Rogaland for os, vil man finde ganske andre Forhold. Saaledes viste sig: 1 C. Arbo, Fortsatte Bidrag til Nordmændenes physiske Anthropologi, 1891. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 9 Ryfylke (645 Mand). Fæderen (460 Mand). (Fjordene). Dolichocephaler 13,1 pCt. Dolichocephaler 4,8 pCt. Mesocephaler 18,1 — Mesocephaler 13,2 — Brachycephaler 686 — Brachycephaler 819 — Dalerne (343 Mand). Dolichocephaler 9.0 pCt. Mesocephaler 15,1 — Brachycephaler 758 — Her er altsaa Proportionerne de aldeles modsatte af, hvad vi fandt i de to ostlandske Dalforer, og om der end inden de 3 administrative Enheder, hvori Amtet sonderfalder, er nogen Forskjellighed, har dog Brachycephalerne i samtlige en aldeles knusende Majoritet, Dolicho- cephalerne svinde ind til en ganske ubetydelig Procent og Mesocepha- lerne ere i det høieste 1 Gang til saa talrige som Dolichocephalerne. Saavidt mit Kjendskab til det norske Folks physiske Anthropologi strækker sig, synes altsaa disse Egne at udmærke sig fremfor det øvrige af vort Land ved, at en fra den norrøne (den dolicho- og meso- cephale) ganske grundforskjellige Hovedform (den brachycephale) er saa talrig repræsenteret, at man ferst i Sydtyskland finder noget tilsvarende.) Da vi ovenfor see, at Brachycephalerne aftage i Procentforhold saavel nordover som østover i Amtet i Modsætning til Federen, maa dette Distrikt her vesterpaa antages at have dannet et Slags Udstraalings- centrum for Brachycephalerne, hvorfra de have spredt sig saavel til Ryfylke som til Dalerne. Skal man anstille en anthropologisk Granskning af disse Egne, gjør man derfor rettest i at begynde med Centret: Federen, hvor man maa forudsætte at finde Forholdene renest, mest ublandede, ligesom denne Egn dertil ogsaa synes at have en vis Prioritet efter den Rolle, som den har spillet i den ældste forhistoriske Tid, hvor den paa et Vis maa have været Rogalands Kjerne. 2 1 L Ranke, Der Mensch, B. II, S. 226. — O. Ammon, Die natürliche Auslese beim Menschen. S. 85 og flg. De anthropologiske Undersøgelser, hvortil vi nu skulle gaa over, ere for denne Lands- del udelukkende foretaget paa unge Mænd i 22 og 23 Aars Alder i et Antal af 1389, saavidt mulig af ren Afstamning, saaledes at kun de bleve maalte, hvis begge Forældre vare fødte i samme Sogn, eller ialfald Moderen ei var fra noget i ethnologisk Hen- seende muligens different Egn, altsaa for Jæderen ingen, hvis Forældre vare fra Dalerne eller Ryfylke og omvendt. Faderens Fødested var det bestemmende for Stedsangivelsen- 2 10 C. O. E. ARBO. M.-N. Kl. Fæderen (Fedarr = Kystranden) udgjorde oprindelig kun et Herred, skjønt det bestod af mange forskjellige Præstegjæld, dog regnede man det ikke længer end til Hafrsfjord, nu kalder man det i Almindelighed Jæderen lige til Stavanger. Allerede dette Forhold tyder for denne Landsdels vedkommende paa en vis Ensartethed i naturlig og folkelig Henseende, hvilket vi vil see ogsaa kommer tilsyne i de anthropologiske Forhold. Landets natur- lige Beskaffenhed bidrog i fortrinsvis Grad hertil — den satte ingen Hindringer for Befolkningens Udbredelse, der var ingen høie Fjeld eller vanskelige Pas, der stængte Dalbefolkningerne ude fra hinanden og bragte dem til at isolere sig som saamange Steder paa Østlandet — det hele er jo et forholdsvis fladt Forland. Heller ikke store Skove vanske- liggjorde Befolkningens Fremtrængen!, endskjont vel neppe Jæderen dengang, efter Fundene af Træstammer i Myrene at dømme, var saa skogbar som nu ?. Fra Kysten kunde derfor Befolkningen uhindret af naturlige Vanske- ligheder udbrede sig indover Landet til alle Kanter. Derhos frembød vel heller ikke Egnen i og for sig, som tidligere allerede fremhævet, noget særdeles lokkende eller indbydende for nye Indvandere med større Fordringer end Stenalderens Folk; thi selv om Jæderen tidligere for en Del kan have været bedækket med Skov og saaledes havt et mere til- talende Ydre end nutildags, har dog de stenede Vidder sat store Vanske- ligheder for Rydningsmændene og desto større jo mere primitive deres Redskaber have været. Heller ikke nutildags forekommer Indflyttere til Jæderen hyppig, og Ægteskaberne indskrænke sig i Almindelighed til Jæderbygderne. Dette bidrager naturligvis ogsaa til Ensartetheden, 1 At de store Skove i Norden satte indvandrende Befolkninger store Hindringer og derfor i lange Tider dannede Bygdegrændser, ser man overalt i Norden. Jeg skal blot nævne »Landet nordanskogs og sunnanskogs» i Sverige som Betegnelse for Svealand og Götaland, den hercyniske Skov i Tyskland, ligesom Sagaerne tilstrækkeltg illustrerer de Vanskeligheder, som Sverre havde med at arbeide sig frem igjennem Skovene i Jernberaland (Dalarne) og det endskjont det ikke vare tropiske Skove, som de Stanley med Moisommelighed arbeidede sig igjennem. Jeg finder derfor, at Dr. Andr. Hansen af- færdiger dette Spørgsmaal vel letvint i sit Foredrag i geografisk Selskab i Christiania (Om Indvandringen i Skandinavien, Foredrag ?1/y 90 udgivet af det geogr. Selskab), hvor han polemiserer mod min Opfatning af de store Skoves Betydning som Skillemure mellem vore Bygdetyper. Nordmændene vare ikke skogrædde, siger han. Jo, de havde netop stor Respekt for Skovene, det ser man flere Steder antydet — og ikke heller havde de den amerikanske Tømmerøx til at hugge sig frem med — derfor fulgte Ind- vandringen ogsaa helst Elvedragene, hvor Fremkomsten dog var en Smule lettere, da man kunde see lidt fremover. ; 2 Dog synes allerede længe for Peder Claussens Tid Jæderen at have været paa det nærmeste blottet for Skov, 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 11 ligesom Jæderens brede ensformige Natur kanske ogsaa til en vis Grad kan paatrykke Befolkningen sit Stempel. Man vil derfor ikke paa Federen finde de skarpe Typegrændser, som paa Østlandet, hvor Befolkningen i Maalføre, Skik og Brug, Cha- rakter og Typus med en Gang forandrer Udseende. Overgangene ere her successive og ikke stærkt fremtrædende. Naar man kommer fra Østlandet og med en Gang — uden at have været udsat for, at Ens Blik er bleven sløvet ved at betragte den suc- cessive Overgang fra Østlands- til Vestlandsbefolkningen — stilles lige- overfor en Samling »Jærbuer», vil man strax mærke en eiendommelig Mod- sætning i Udseende, uden at man dog alligevel har saa ganske let for med en Gang at definere, hvad der egentlig mest danner Forskjellen; men hele Ansigtsudtrykket og kanske fortrinsvis dette — foruden dets Form — har et andet og forskjelligt Præg. Da Jæderbuen jo i overveiende Grad er brachycephal, finder man saaledes ikke længer det for Østlændingen, som væsentlig dolicho- og mesocephal, charakteristiske smale, skarpere markerede og kraftigere profilerede — proposope, som engelske Anthropologer kanske vilde sige -— Ansigt med det af Ansigtsformen saa stærkt afhængige djærvt energiske Udtryk med det skarpe, ofte gjennemtrængende eller forskende Blik, hvorpaa man saa let kjender Nordmændene igjen selv mellem Danske og Svenske. Jæderbuen mangler noget af dette Udtryk eller har det ikke syn- derlig udpræget, der er ofte noget usikkert eller vigende ved hans Blik, af og til gaar det ligesom forbi en, hos nogle er det igjen noget sky og samtidig forslagent ved det, hos andre et mere indadvendt, 1 sig selv fordybet. I Correlation til hans Skalleform er Ansigtet i det hele ligefra Panden til Underkjæven kortere og temmelig bredknoklet og gjør — fortrinsvis hos Kvinderne — ligesom et noget fladt Indtryk. Vakre Ansigter ser man sjelden, men noksaa godlidende træffes hos begge Kjøn. Af og til støder man paa stærkt mørke Physio- gnomier med sort Haar og et eiendommeligt, ofte fremmedartet Udtryk, og blandt disse finder man ei sjelden vakre og interessante Ansigter ofte med fine Træk. Ellers er der over Jæderbefolkningen som Helhed et vist ensartet Præg saavel i Udseende og Væsen som Gang, Holdning og Adfærd — der er paa en Maade noget vist stilfærdigt og smaapuslet ved ham, han 12 CNO ES BRRO: M..N. Kl. er ikke paagaaende, optræder ikke brautende, men forsigtig og tilbage- holden. Spørger man Jæderbuen, om nogen Del af Befolkningen ved sit Ydre, uden at man støtter sig til Dialectforskjellighederne, Klæderne, Kjøreredskaber eller Sæletøiets Udseende skiller sig fra den øvrige, kan det hænde, at han efter nogen Betænkning siger, at dette tildels er Tilfælde med 7imefolkene, som han angiver som høiere af Væxt og blondere. Det var mig ikke selv paafaldende og efter Undersøgelses- schematets Resultat synes det kun i ganske indskrænket Forstand at være Tilfælde (flere rødhaarede), men kan dog nok derfor være Tilfælde. Ligeledes anføres af enkelte, at Gjæsdalsfolket — der imidlertid ikke regnes for egentlige Jæderbuer, men mere for Dalefolk — udmærker sig ved sine mange mørke Typer, ofte med dybtliggende Øine og temmelig hulkindede Ansigter og stærk, mørk Skjægvæxt. Dette bekræftes ialfald delvis af Undersøgelseslisterne ligesom af det personlige Indtryk. Mest skal dog Varhougfolket (Haa) have bevaret sin Oprindelighed, de have mere gammeldagse Greier, gaa ei saameget byklædt og holde mere paa sine gamle Skikke. Ligeledes faar man det Indtryk, at man blandt Kystbefolkningen træffer flere mørk- og sorthaarede end i de indre Bygder (Gjæsdal kanske undtagen). De forskjellige cephalometriske, physiske og physiologiske Forhold vil ses paa hosstaaende Tabel (S. 14), hvor samtlige Iagttagelser ere op- førte for hvert Thinglag gjennemsnitlig. Vi skulle ikke gjennemgaa hvert enkelt af disse, da de, som det vil ses, ogsaa ere meget ensartede, men kun nævne, hvad der anthropologisk charakteriserer Fæderen som Helhed, og saa omtale, hvad der specielt kan tiltrække sig Opmærksomhed inden de forskjellige Bygder. Paa Grund af det stærke Procentforhold af Brachycephaler, blir da naturligvis ogsaa Fæderens Skalleindex udpræget brachycephal, selv med Reduction, den er i ureduceret Middeltal 83,20, og de Grændser, inden hvilke den oscillerer, ere ikke særdeles store (+ 0,60 og —- 1,20). De stærkest brachycephale Bygder ere Hetland og Gjæsdal, hvor Brachycephalerne ere repræsenterede med resp. 97,0 pCt. og 96 pCt, et Forhold, som inden den germaniske Verden, saavidt man hidtil ved, først har sit Sidestykke i Tirol (Inndalen)!. I det første Tinglag fore- kom ingen Mesocephaler blandt de Undersøgte og kun 3 pCt. Dolicho- GE Rambkeg il fa iS; PR): 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 13 cephaler, i det sidste manglede igjen Dolichocephalerne, men Meso- cephalerne udgjorde til en Forandring 3 pCt. Middelindexen for disse Bygder blev derfor selvfølgelig stærkere end for Jæderen som Helhed betragtet og er henholdsvis 83,37 pCt. og 84,74 pCt. Man skulde kanske ikke ventet denne stærke Brachycephalie for Hetlands Vedkommende, der jo paa en Maade er Stavangers Landsogn, og hvor man derfor heller maatte antage, at Befolkningen var mere blandet paa Grund af Byens Nærhed. Fremmede Indflyttere med Næring i Byen pleier jo som oftest at slaa sig ned i Landsognet, hvor det er billigere at bo, — dette er ialfald ofte Tilfælde hertillands for Arbeiderbefolk- ningens Vedkommende. Man maa derfor antage, at det væsentlig er Nabobygdernes brachycephale Befolkning, som her søger Byens Nærhed, deres Dolichocephaler er jo ogsaa saa rent forsvindende. For Gjæsdals vedkommende ligger maaske Forklaringsgrunden i, hvad et gammelt Sagn beretter. Traditionen paa disse Kanter vil nemlig vide, at de Trælle, som Erling Skjalgsøn efterhaanden lod frikjøbe sig, væsentlig drog til Gjæsdal og Høle eller Høgsfjord i Ryfylke og ned- satte sig der, af hvilke Grunde meddeles ikke, men maaske fordi disse Egne endnu vare forholdsvis uoptagne af Nybyggere!. Traditionen kan dog vel neppe tillægges synderlig Troværdighed og er kanske endog opstaaet forat forklare sig de Eiendommeligheder, som disse Bygders Befolkninger frembyder. Vore Forfædres Trælle vare jo for en stor Del af Folkeslag, der havde en mørkere Complexion end Nordmændene; de vare jo enten tagne i Vesterviking og altsaa af keltisk eller i Øster- viking og da vel hovedsagelig af slavisk Nationalitet eller kjøbte ved Handelsstevner, saaledes som Sagaerne ved at berette. Disse Folkeslag vare jo tillige i overveiende Grad brachycephale, medens Nordmændene dengang, ligesom Folkevandringens Germaner, vel holdt sig som en i usædvanlig Grad ren dolichocephal Befolkning. Foruden at være de stærkest brachycephale Bygder her vester, viser de | sig ogsaa at have de fleste Folk med mørk Complexion (cfr. Tab. S. 14/15), kun i Haaland finder man ligesaamange med mørkere Hudfarve — her laa jo ogsaa Erling Skjælgsøns gamle Høvdingssæde, Sole. De største forefundne Zndices paa Jæderen vare (se Slut- Tab.) 96,21 pCt. (Klep), men kun en Gang, den mindste 72,40 ligeledes i Klep. Indices under 75 forekom i det hele kun hos 2 af de Undersøgte, og benytter vi derfor nu den mere og mere almindelige quinære Inddeling af Skalleformerne, blir det paa Jæderen: 1 Snorre Sturleson, Olaf den Helliges Saga. Cap.22. (Munchs Oversættelse. Cap. 30 b.) M.-N. Kl. CODE ARBO: 14 ‘pue OS | ‘PurIN ogb "Ag 198Uvar)s t'zgr | | L'9g1 is 6‘bgt 9°98 | 098 E'or1 | L'611 r*06 9:16 S'oE1 oof 1 z‘So1 g*Lor Steig oz'£g AR: DEN T'LQI o'lgı ”TEHSPPIN (PN 001) (PIN 1S) ('yruaw-oypded *q ‘ool ‘oneMosAziq *q) "sı[elauad st[viory Xapuy (oSery 19 pueneeg eig) *sreyjuau-oppdeo "we ('snonewo8471q 'q ‘OOI "yjuaw-ostu (I) *1ouajut SI[EIORF X9PUI ('uadepgp IN poiosæN vi) ‘SIEUJUOU-OSEU "WLIG (‘snonewosAziq "A ‘001 '[oaAaje ‘ydo 'q) “lorodns steroer XapUu] (‘uasepy pp uangsuArquargy 21) ‘stuvpooate oÂiqdo “wed (‘uappezqpury) *snonewoS£z1q “URI (‘appeiqapurg 2SputN) "run stejuor “ULI (*xopurapparg-ap3uæ) *snonrydad Xapu[ (>ppa1qpappım sjap2a0p) "XBW "SJOASUUI] "WEIT (pSuxpppın SIPP>2AOH) ‘Xeuu ‘Jsod-ojojue "Weg en co ‘2]50S19puN [EJUY Se[Suryy uasopæ[ NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. — Li — PE — og — ve — tz — St — of — 0% — oo‘) — of! — g$1 — Liz — Sr — 1h — £'Sr — esi — oSz — oz! en — (99) arr — (941) — (Ez) — (54) (PE) == (o'r) ALTE) — iz — 9g! — ool — oz — 7%1 — Sr — of — 6% — 151 — Li — 099 — 001 — 89 — 2g — 19 — 0% — iF '— bo — frız — Lz — abe — 717€ — #67 — ot7 — ile — zig — £6F — wet — gt — Sz — ı'Llz — O'OZ — £62 | — gr — B'QI — £'er ice ping _— Ge — g'g7 — S'of — 6'9f od 068 94 g'St — £'¢¢ 94 41 19d Liz 49d Liz hop ol 94 gf 194 off —(— —(— Aka gal Koll) El — 6418 — Fol — 0996 — 008 — Sg — SL — 164 94 0'L6 — gr — 1 — LI MA de — vor — L'or — £'oz — oh —(— 94 68 94 gt 94 £'9 —(— TO fol LG nd LL gjel dt nd Zo HOUNOE ULE £'60S £'9S 1£9 L'8$ St£9 b'OS T'9$ LESS £'9q1 6'991 £'g91 g'691 9891 Got 8'891 0'091 L'go1 (PN $) (pin €) (PIN) (PIN. 11) (px +) (pw €) S'65G £*bos —t— 898 bos Tae €'SoS eels vos (pw 41) (PIN 8) (PIN 8) (pn 4) (‘pI $) (pm £1) (PIN €) — t— os'ol 0£'69 o4‘1l 08'89 0504 0804 orıl 00'04 1e o'SL 689 | gr |. ogå | fed RHE ANGES LYE S'SE ILE 198 o'9g (AT othe 166 168 (‘PIN 6) (PN 9) (pn 61) (pi +) (PIN 9) (PIV 8) (‘PIN 01) Ligh gob t'gt OUR S*6t £‘er gilb E*Lb g'0$ (pm 92) | (pw ht) |, (pw 61) | (roen | (ere) | (en tn) | (px fn) | S'6or L'or1 6'go1 rd Party O'gOI Voll O‘III for ne EE auto sunıg ug Ppapuejgf (pop ou JS) ‘PNET 21910 ‘ref 1409 "ee PLOW "ee IPUO[G OW "ee 1PUuo[d So JpuorqsAr ‘SA ner JUNIQPelr 19][9 puorqpoi 1 P9Y "ojeydasäyseag 19edooosam 9peydao0ydnog je pIoyi04-‘194 ‘wy or (Lgg1—g481) uam 1 PpaYdnd£ pre (Lgg1—g8481) ‘Ivy or ‘aploypeppyy ‘std th UDTIJUNDLN) (*spaenbe[) pysnwsjdsuy *syvseu Xopuy (‘uopparqosæn) ‘seu opniye’y (:uapåuæpasæn) ‘ISEU Opnjiduo] (‘uopposqaacelyropuy)) 'suepxeunq *uerd 16 CHO! ES ARBO, M.-N. Kl. 0,4 pCt. Dolichocephaler. 18,0 — Mesocephaler. 54,3 — Brachycephaler. 23,7 — Hyperbrachycephaler. 35 — Ultrabrachycephaler. 0,2 — Extrembrachycephaler. Det vil altsaa ses, at Jæderen gaar til stærke Grader af Brachy- cephali. Saaledes forekom i Gjæsdal 10 pCt. Ultrabrachycephaler, der- efter Høiland (5,7 pCt.). Af Hyperbrachycephaler havde Klep flest (33,8 pCt.), saa Gjæsdal (31,0 pCt.) og saa Haaland og Hetland. De mindst brachycephale Bygder ere Høiland og Haa med resp. 73,5 PCt. og 76,3 pCt. For Høilands vedkommende ligger Forklaringen herfor vel nærmest deri, at det indbefatter Ladestedet Sandnæs med circa 1800 Indbyggere og adskillig Fabrikdrift, der derfor er søgt af Indflyttere fra andre Kanter af Landet; man finder lignende Forhold i Egersund og Stavanger og har sin Analogi efter O. Ammons Undersøgelser i Badens Byer, der ogsaa ere mindre stærkt brachycephale end Landdistrikterne, fordi Lang- skallerne og Mesocephalerne synes mest at tiltrækkes af Byernel. Skallelengden (se Slut-Tab.) paa Jæderen var i Gjennemsnit 187,0 Millimeter, og oscillerer med — 0,40 og + 0,45; den største forefundne Skallelængde uden at være paatagelig pathologisk (Scaphocephal) var 218 mm. i Klep (Bredde 159), den mindste 172 i Høiland. Skallelængder over 200 forekom hos 2,8 pCt. Skallebredden (se Slut-Tab.) var gjennemsnitlig 155,7 mm. og be- væger sig mellem — 0,46 og + 1,3, den største Bredde var 178 mm. ligeledes Klep (Længde 185 og Index 96,21), den mindste var 143 i Haa. Skallebredder over 160 forekom hos 15,2 pCt., over 170 hos 0,65 pCt. Baghovedet er hos Jæderbefolkningen kort og forholdsvis bredt af- stumpet, kun sjelden finder man det tilsmalnende Baghoved, der er saa almindeligt paa Østlandet, men det er jo ogsaa et Særkjende for vore Dolichocephaler, som stemmer saa overens med den urgermaniske » Reihen- grubertype» fra Folkevandringens Tid. Paa Grund af Hovedets Bredde har Jærbuen derfor ogsaa en bredere Pande (Gjennemsnitstal 107,2), bredest i Gjæsdal (109,0), men her mangler jo ogsaa ganske de smalpandede Dolichocephaler. Den almindeligste Form for Panden paa Jæderen er med en svag Convexitet fra Side til anden (flad hvælvet 57 pCt.), man finder ikke 10. Ammon, Die natürliche Auslese beim Menschen. $ 314. 1805. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHRO POLOGI. 17 9 7 hyppig den stærke Afbøining imod Tindingpartierne (16,3 pCt.), som fore- kommer blandt en stor Del af vore Dolichocephaler, og kun sjelden er den stærkere hvælvet (23,2 pCt.). Den er af Middelhøide og kun meget sjelden stærkt skraa (front fujant), det almindeligste er enten svagt skraa (57 pCt.), skraa (25 pCt.) eller ret opstigende (18 pCt.). Paa Grund af Brachycephalien er Kindbredden ogsaa temmelig stor (Diam. bizygomat. 139,0), størst naturligvis i de stærkest brachycephale Bygder Hetland og Gjæsdal (140,9 og 140,6). Underansigtet er ogsaa bredt, det viser den betydelige Afstand mellem Underkjævens bagre Vinkler (Diam. bigoniaque 110,7), der i Gjæsdal og Hetland endog naar 111,5 og 6. Det franske Maal af den øvre Ansigtslængde fra Øienbrynsbuernes Tangent til øvre Tandrække (Diam. ophryo-alveol.) er i Gjennemsnit 90,6, der giver en Index facialis sup. (efter Broca) af 65,1 og altsaa stiller Jærbuen blandt hans saakaldte microseme, d. v. s. med et i For- hold til Bredden kort Overansigt. Beregnet efter Tyskernes Methode fra Næserod til Hage er Afstanden i Gjennemsnit 119,7 (størst i Gjæsdal og Thime 121,3 og 120,7) og Index facialis efter deres Beregning 86,0, hvorefter Jærbuen bliver at henføre til deres saakaldte chamæprosope d. v.s. ligeledes med kort og bredt ansigt. i Å : Diam. ill. ti; Index facialis totalis, fra Haarrand til Hage ( ER —) 13. Nesens Lengde hos 42 Mænd over hele Jæderen var i Gjennem- D. bizygomat. snit 49,8, størst i Gjæsdal (51,0) og Hetland (50,8), altsaa mærkeligt nok i de mest brachycephale Bygder. Næsebredden 35,6, størst i Haa og Gjæsdal (37,1 og 36,1). Index nasalis blir 72,1, og de kommer der- efter blandt de /eptorhine eller smalnæsede. Næsens Form var i Almindelighed lige, Krumnæse var ikke hyppig (5,0 pCt.), med lidt concav Næseryg noget hyppigere (16,0 pCt.), med noget opstaaende Spids (nez retroussé) 7,7 pCt., med Bukkel paa Næse- ryggen (8 pCt.). Ansigtsvinkelen (Jacquards) var 70,4°, altsaa mindre end almindelig paa Østlandet. Hovedets Circumferents hos 43 Individer i Gjennemsnit 564 mm. Haarfarven var paa Jæderen: rød og rødlig blond hos 2,7 pCt. lysblond og blond — 36,4 — © mørkblond — 228 — mørk — 1 BD ie sort — 66 — Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl, 1895. No. 6. 2 18 Cor MRC: M.-N. Kl. Udpræget rødt Haar var ikke hyppigt (1,5 pCt.); hyppigst i Thime (4,7 pCt.) og Haa (4,5 pCt.); heller ikke havde de Rødhaarede den ellers paa Østlandet ofte saa charakteristiske og ensartede Typus med lang Skalle og langt Ansigt, stærkt ‘lys, ofte meget fregnet Hud, blaa Wine og høi Væxt, men ofte med noget langbenet og ulænkelig figur. Den lyse Hud gjorde sig dog gjældende, men ikke saa stærkt fregnet som der. Prof. Topinard har villet opstille de rødhaarede som en egen Race, eller ialfald spredte Levninger af en gammel Race, og naar man erindrer deres i høi Grad charakteristiske og ensartede Typus, synes adskilligt ogsaa at tale derfor, men det røde Haar fremgaar dog kanske vel saa ofte af en Krydsning mellem Individer af forskjellig Haarfarve, men er selv da stadig bundet til stærk lys Hud. Det røde Haar var saaledes paa Jæderen heller ikke bundet til Dolichocephali; det aldeles overveiende Antal af dem (7,7 pCt.) var Brachycephaler, Resten (2,3 pCt.) Mesocephaler. Det blonde og det merkblonde Haar er det hyppigst forekommende. De Bygder, hvor man finder mest 4/onde Folk er Haaland (45,8 pCt.), Klep og Thime (36,9 og 36,4 pCt). De fleste mørkblonde i Klep og Høiland (29,2 og 27,2 pCt... Mørkt Haar hyppigst i Gjæsdal og Het- land (32,2 og 39,3 pCt.), i de stærkest brachycephale Bygder altsaa. Forskjellige Nuancer af brunt kun hos 1,7 pCt. Sort Haar hyppigst i HaauorpCt os Ihme (3.2 pet). Krellet Haar var ikke almindeligt (1,3 pCt.), ligesom det i det hele taget ogsaa synes at være sjeldent herhjemme; lokket var lidt hyppigere (4,1 pCt.), men det samme synes ogsaa at gjøre sig gjældende for det. Skjægvæst kraftig (32,1 pCt.), svag (21,5 pCt,). Blaa Øine var det almindeligste. De forskjelligste Blandingsformer, som Franskmændene opføre under Navn af yeux moyens (neutrale eller blandede Øine), forekommer kun hos 15,8 pCt. og brune hos 3,4 pCt. Mere pigmenteret Hudfarve, specielt af Ansigtet, forekom hos ca. 16,6 pCt., i stærkere Grad (brunet) dog kun hos ca. 3 pCt., stærkest i Haaland og Hetland (4 og 6 pCt.). Vi skulle senere komme tilbage hertil ligesom til det Vexelforhold, som forekom mellem Haar, Hud og Øinenes Farve samt Skalleformerne. Legemsheiden blandt Jæderbefolkningen for 10aarsperioden 1878— 1887 var 168 ctm., altsaa svarende til Landets Middelhøide i samme Tidsrum, størst i Gjæsdal og Klep (169,8 og 169,4) For 377 af mig fra 1884—93 paa Sessionerne undersøgte var Middelhøiden 169,6 ctm. Høide under 160 forekom hos 4,3 pCt. og over 180, hvilket jover tem- melig exceptionel høide, hos 2,6 pCt. (se Slut-Tab.). Inddeler man Folkenes Høide i de 4 forskjellige Serier efter samme Plan, som af Ranke 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 19 opstillet for Bayern), og som vi paa Grund af Folkeslægtskabet derfor maaske kan følge, nemlig smaa til 1,62, middels til 1,70 og store over 1,70, faar man for Jæderen: smaa 11,9 pCt. middels 38,9 — store 40,6 — mere end store (over 1,80 ctm.) 2,6 — De store er altsaa de overveiende. En mere firskaaren figur forekom hos I1,1 pCt., en Mellemting eller Blanding af slank og firskaaren hos 10 pCt., slankbygget 14,6 pCt., dog fandt man ikke ofte nogen rigtig slank Figur, som kan træffes af og til i Ryfylke, hertil var de for tykke om Livet. Spædbyggede staar opført med 9,5 pCt. Brystomfanget hos det samme Antal undersøgte (377) var 87,3, hvilket overskrider den halve Legemshøide med 2,5 ctm., der maa kaldes noksaa gode Proportionsforhold, da Brystomfanget hos vel udviklede skal overskride den halve Legemshøide med 2,5—4,0 ctm.? I det hele taget er Legemsudviklingen blandt Fæderbefolkningen ikke ilde; det var i Almindelighed tætvoxne og bredskuldrede Folk, og adskilligt i Udviklingen tydede paa, at Folket maa leve noksaa godt fra Barnsben af. Jæderbuen er ogsaa meget fleskespisende. Til- trods for at Havre dyrkes mest, bruger han nødig Havremel til Grød, det synes han kun er Griseføde. Derhos vænnes Ungdommen ogsaa tidlig til at være med og arbeide efter sine Kræfter, da de klimatiske Forhold tillade Udearbeide paa Marken en stor Del af Aaret. Fod- formen var ofte mindre smuk og fordærvedes end mere ved Brugen af Træsko, Hænderne er forholdsvis temmelig store og brede. Militerdygtigheden var for Jæderen i Gjennemsnit i 1878—1887 59,5 pCt., størst i Klep og Gjæsdal (63,5 og 63,1 pCt.), mindst i Het- land (55,7 pCt. dygtige til Linien), altsaa noget over Landets, der i samme Periode var 55,38. Haaland er den eneste af de Jæderske Bygder, hvorfra der findes en Samling Cranier, altsaa dødt Materiale, idet der nemlig ved velvillig Imødekommenhed af Hr. Marinemaler Benetter blev opgravet 35 saa- danne fra Sole gamle Kirkegaard (der af ham nu er omdannet til Have) og indlemmede i Universitetets anthropologiske Samling Høsten 1894. 1 J. Ranke. Beitråge zur phys. Anthropologie der Bayern, Ill. Abschnitt, S. 13. 2 G. Morache. Traité d’hygiene militaire, S. 116. 2% 22 CO BEIRABBO! M.-N. Kl. En Del af dem ere dog i temmelig Grad defekte, saa de ikke fuld- stændig kunne maales, 10 ere med Bestemthed feminine, ı ubestemt og 25 mandlige og frembyder mange interessante Typer. Med Hensyn til sine Indices viser der sig imidlertid stor Forskjel fra, hvad Undersøgelsen hos den levende Befolkning giver. Med Befølgelse af den quinære Ind- deling er nemlig DRE M. = 59,2 — Be —, 20.00" og sammenligner man dette Forhold med den nulevende Befolknings, idet man overensstemmende med Brocas og Stiedas Undersøgelser redu- cerer Indices hos Levende med 2 Enheder, hvorved de altsaa skulle komme til at svare til Indices paa Craniet, faaes alligevel hos den nulevende af mig fra 1884 -til 1893 maalte Haalandsbefolkning (48 Mand) fremdeles en overveiende brachycephal Skalleform. DN AT pet Forskjellen er næsten uforklarlig, men maa sandsynligvis ligge i, at Craniesamlingen er forliden til deraf at faa et sandt Billede af Befolkningen. Det kan jo ogsaa tænkes, at Forholdet mellem Indices paa det levende Hoved og Craniet maa være anderledes og betydelig større, end hvad de to nævnte Forskere have fundet; thi at der i de cirka 50 Aar, som ere forløbne siden Kirkegaarden sidste Gang er bleven benyttet, skulle have foregaaet en saa stærk Brachycephalisering af Hovedet, som Maalene paa de levende angive, er jo neppe rimeligt. Da imidlertid Cranierne, tiltrods for Ligheden af deres Indices, ud- viser stor morphologisk Forskjellighed, er dette atter et Bevis paa, hvor forsigtig man maa være ved Craniers Gruppering alene efter Indices uden samtidig Ledelse af de descriptive Charakterer, og man maa med- give, at den af Prof. Sergi! angivne Methode utvivlsomt indeholder en følgeværdig Rettesnor, om end hans Nomenklatur maa betragtes som næsten ubrugelig, da den behøvede et eget Lexikon. Uden at foregribe en eventuel senere Beskrivelse af denne inter- essante Samling, vil jeg kun antyde, at den efter min Opfatning inde- holder 5 udprægede Typeformer, af hvis 4 jeg lader . følge Fotografier i !/4 af naturlig Størrelse. De ere efter min Opfatning: 1 Prof. Dr. G. Sergi. Archiv für Anthropologie, B. XXI, S. 330. 1895. No.6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 23 Længdebredde- Længdehøide- Breddeheide- index. index. index. 1. Stenalderens dolichocephale Cran. 74,73 63,18 85,12 2. Dens brachycephale(finno-lappoide) 86,36 ., 71,58 82,89 3. Broncealderens(?) Cranium (kel- De EE EE 80,00 71,89 89,86 4. Den ældre Fernalders(?) Cran... 74,73 71,58 82,89 For den yngre Jernalders Type — «Reihengräbertypen» — var der ikke noget fuldt tilfredsstillende og velbevaret masculint exemplar, end- skjønt Variationer deraf forekom. Mellem disse forskjellige Cranieformer var der da en hel Hoben Overgangsformer og Mellemled. Jæderfolkets aandelige Typus. At der til den Skalleform, som vi have paavist er den forherskende paa Jæderen og, saavidt hidtil vides, er forskjellig fra Størsteparten af det øvrige Lands, maa være bunden ogsaa en egen aandelig Individua- litet, er naturligt og ganske i Overensstemmelse med, hvad der vides om det aandelige Centralorgans morphologiske Udvikling. Hjernen maa nødvendigvis i normal Tilstand være kongruent med den Benskal, som omslutter den, og er denne sidste igjen i overveiende Grad for- skjellig fra Folkets forøvrigt, maa det indre følge med og betinge en aandelig forskjellig Typus. Det skal da heller ikke langt Samliv med Jæderfolket til, før man ogsaa mærker dette, og at man her finder, hvad man under et temmelig vidt Begreb har kaldt den vestlandske Charakter. Saavidt mig bekjendt foreligger der ikke noget Forsøg paa en Charakteristik af Federbuens aandelige Væsen eller Typus. Digteren Arne Garborg, der selv er indfødt Jæderbu, skildrer ham rigtignok i korte Træk paa følgende drastiske Maade, i sin Bog «Fred» S.6: «Det er eit sterkt og tungt Folk, som grev seg gjenom Live med Grubling og Slit, puslar med Jorda og granskar i Skrifta, piner Konn av Auren og Von av sine Draumar, trur paa Skillingen og trøyster seg til Gud.» Denne Skildring — der, ved med en vis Genialitet i faa Ord at fæste, hvad der er Folkets Hovedcharaktertræk, kan sammenlignes med Welhavens især saa træffende Skildring af Christianssand i «Norges Dæm- ring» — kan neppe siges at være udtømmende eller helt ud retfærdig, endskjønt den skarpt akcentuerer enkelte Eiendommeligheder ved hans Charakter. 24 CO: EB, ARBO. M.-N. KI. Jærbuen er tung og treg', det er vist, som saameget af vor Almue, der rigtig slider og slæber med en haard Natur og utaknemmeligt Jords- mon, men han er arbeidsom og stræbsom. I Slaataannen kan man se ham oppe allerede Kl. 3 om Morgenen og alligevel holde paa til sent paa Kvælden, og medens en stor Del f. Ex af vor østlandske Almue og Dalbefolkning desværre tilbringer saa meget af Vinteren i dorsk Doven- skab og Ligegyldighed — hvorpaa kanske især Sætersdølen kan tjene som afskrækkende Exempel — og kun engang imellem griber sig an til noget større Kraftydelse, naar der mangler Foder til Buskapen, og Ved eller lignende maa hentes fra Heierne, Fjeldet eller Skoven, kan man f. Ex. allerede 3die Juledag se Jæderbuen ude ifærd med at bryde Sten i sin Mark, medens Kvinderne ere sysselsatte med Husflidsarbeide, som her specielt da bliver at bearbeide al den Uld, som indkommer ved det betydelige Smalehold. Nu, Jæderbuen er jo her begunstiget af sit Lands Natur og klimatiske Forhold, da den sneløse Vinter tillader Ude- arbeide med Jorden, hvor det ellers paa Østlandet kun kan blive noget Skogsarbeide. Der er meget Grubling og Slit med Jæderbuens Arbeide, det skal indrømmes, men med sin Grublen viser han sig som en meget tænksom Jordbruger, der forstaar af og til med stor Kløgt at benytte de Hjælpe- midler, som Naturen har anvist ham — Vand og Vind — til at lette sig Gaardsdriften og drive sine Maskiner. Der er meget Slæb og Slit ogsaa, men den, der har reist over Jæderen, vil ogsaa forstaa, hvad der skal til heraf for at faa ryddet dette med Sten oversaaede Land, hvor han inden kort under sit Opbryd- ningsarbeide har Stengjærder rundt sig til alle Kanter, og til dette Ar- beide kan ingen Maskiner hjælpe — der maa seige Arme, stærke Rygge og tunge Spet til. Derfor kan det ogsaa siges, at han med al sin Stræb- somhed «puslar» med Jorden, han har ikke Kapital til at rydde stort ad Gangen, men det gaar dog fremover med ham alligevel, om end kanske noget sent. Han «granskar i Skrifta» siger Digteren; ja, det gjør han med megen Grublen; men deri ytrer sig hans Trang til ogsaa at sysle med aandelige Spørgsmaal, og at han ikke er en saa tør prosaisk og jordisk Træl, som man vil gjøre ham til. Dette er nu et specifikt Udslag af hans vestlandske Charakter, denne Interesse for aandelige Ting, enten af 1 Jæderens brede Ensformighed kan vel ogsaa legge Tungsind, Træghed og ensformig Prosa over Sindet; thi Mennesket er nu ogsaa et Barn af den Jord, som har fostret det. Haabefolkningen anses for den tyngste, Thime og Høiland for den letteste af Jæderbefolkningen. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 26 religiøs Natur — hvad der ligger ham nærmest ifølge hans hele Skole- og Aandsuddannelse — eller nu med politiske Spørgsmaal. At høre Foredrag er saaledes hans største Fornøielse og bedste Underholdning; for den Sags Skyld gaa de fra sit Arbeide, selv om det er midt i Slaatten, og ere med Hensyn til, hvad der præsteres, ogsaa meget nøisomme. Det er dog specielt religiøse og kirkelige Spørgsmaal, der tager hans Aand fangen, og at hans Livssyn under det tunge Slit og Slæb for det daglige Brød kan antage et trist og tungt, mørkt og pietistisk Præg, er ikke at undres over. Tidligere var Haugianismen meget udbredt blandt Jæderbefolkningen; nu har hans Religiøsitet mere antaget en anden Form og som saa meget af det nyere, ikke altid af den ægte Slags, og de Former af religiøst Hykleri, hvorpaa Vestlandet har leveret Exempler, ere lidet tiltalende. Men Folket har visselig en dyb religiøs Trang, og dets Interesse for de aandelige Ting er stærkt fremtrædende, enten nu dette kan ligge i, at det har et dybere Gemytsliv end Østlændingen, eller komme af udenfra virkende Aarsager. Naturen herborte er jo i hoi Grad skikket til at præge Sindet med dybt Alvor; det stille, triste, al- vorligt ensformige Landskab med sine melankolske Lyngmarker og Myrer og saa ‘udenfor dette og til Horizontens Rand det store overvældende Hav, om hvilket der med Sandhed er sagt, at det er i Slægt med Tungsindigheden, — det drager atter og atter Øiet og Sindet til sig og bringer en til at fordybe sig i Uendeligheden. Jæderbuen er i det hele imidlertid mere en Lovens Mand end en Evangeliets — derfor viser han saa ofte i sin Færd Haardhed og Strenghed, derhos parret med en saadan envis Seighed og Fastholden ved, hvad han anser som ret og rigtigt, at det nærmest kan charakteriseres som Halstarrighed. Hans mærkelige Lovstærkhed potenserer nu ogsaa denne Særhed. Hans Haardhed viser sig ogsaa ofte i en indbyrdes Ufordragelighed inden Familierne, hvor man i andre Bygdelag i Landet vilde være mere taalmodig og overbærende med hinanden. Lovens Strenghed hviler ogsaa over Ungdommen, og det tunge Livssyn med de bornerede religiøse Anskuelser lægger saaledes i en utidig Grad hæmmende Baand paa denne, for hvem al Slags Fornøielser omtrent er forbudt og fordømt som upassende og ugudeligt. Derfor staar ogsaa Ungdommen om Søndagen og hænger langs Husvæggene uden at turde tage sig nogenting fore, ingen Leg, ingen Lystighed, ingen Idræt, ingen Dands, alt stemples som verdslig Tant og Synd. Som Følge deraf mangler ogsaa Ungdommen al Sprækhed og Livsfriskhed og har en Slags overlegen, halv snobbet Foragt for alt physisk Arbeide, som ikke synes direkte at lønne sig eller har en iøinespringende Nytte- 26 CO E.V ARBO. M.-N. Kl. virkning. Derfor har han ogsaa saa lidet tilovers for Idrætter og da specielt Militærlivet, som han betragter som et sørgeligt unyttigt Arbeide.1 Dog ikke altid synes det at have været saaledes paa Jæderen, derpaa tyder det i flere af Bygderne optrædende Gaardsnavn Skeie — altsaa gammel Væddeløbsplads — ligesom der paa enkelte Steder endnu skal ligge Løftestene paa Tunene. Af og til lurer ogsaa Ungdommen sig til at spille Kort et eller andet Sted eller til en liden Dands paa en dertil skikket Bro, men inde i Husene tør ingen indlade sig derpaa. En Sort tam Polonaise, hvor de tage hinanden om Livet og marschere frem og tilbage, og som de derfor ogsaa uskyldigen kalde «at mærsa», synes dog at tolereres, som ikke ganske ugudelig, men ellers hyldes gjennemgaaende Kirkefaderen Augu- stins Lære: «Chorea est circulus cujus centrum diabolus est.» Søndagen kan neppe overholdes stort strengere i det puritanske Skotland, og det ansees for større Synd at plukke sig nogle Bær paa en Søndag end at sige en Usandhed eller tale ilde om Næsten, for hvilket Jæderbuen synes at have en stor Svaghed, og det 8de Bud bliver derfor kun daarlig overholdt af denne ellers saa strenge Mand. Ligesom Klepfolket anses for de stolteste af alle Jæderbuerne og holde sig for bedre og de andre overlegne, have de ogsaa Ord for at være de strieste og mest umedgjørlige og intolerante af dem alle og dette ikke alene mod udenforstaaende, men ogsaa i uhyggelig Grad indbyrdes. Jæderbuen er neisom og sparsommelig, endskjønt desværre adskil- ligt tyder paa, at man herom snart heller kan bruge Udtrykket var, og at Tarveligheden i Kost og Klæder svinder?, men endnu kan der vel kun sjelden nævnes nogen, som lever over Evne. Varhaugfolket er maaske dem, som endnu staar høiest i disse gode Egenskaber, lige- som de har bibeholdt mere af sin Oprindelighed og bevaret mere af sin gamle Dialect. : Han trur paa Skillingen, siger Garborg, ja, for han kjender dens Magt og forstaar dens Værdi; thi han har ikke saa let for at skaffe den — han har jo ikke Skogen at tage til, naar det kniber, men han maa arbeide sig til sine Skillinger — derfor har han heller ikke noget af den østlandske, ofte saa letsindige Flothed i Pengeveien, men 1 At der, siden Maldesletten blev tagen til Exercerplads, er begyndt at melde sig flere og flere Jæderbuer som Underofficersaspiranter er neppe af anden Grund end, fordi der bydes dem fri Undervisning og Udsigt til at komme i en fast lønnet Stilling. 2 Jæderens store Hønsehold synes saaledes f. Ex. nærmest at gaa til at kjebe sig «fint» for (fint Brød og Bagværk) og Jæderbuen efterhaanden at udvikle sig til en Lækkertand. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 27 = kan være sparsommelig indtil Knebenhed og smaaligt «Knægeri», og dog ofrer han af disse sine surt erhvervede Skillinger, naar der er noget, som griber hans Sind og Hjertelag, og der er en, som forstaar rigtig at tale til hans Indre; man se blot, hvad han har ydet, vækket dertil af en noksom bekjendt geistlig Talekraft. Skal man helt charakterisere Jæderbuen, maa man vel i Grunden skille mellem Befolkningen i ydre og indre eller øvre og nedre Jæderen eller for Tydelighedens Skyld mellem Kystdefolkningen og Indlands- befolkningen. Den første er nemlig gjennem sin hyppige Berøring med Bybefolkningen i kulturel Henseende og Dannelse meget forud for den anden, som fremdeles staar paa et mere bondsk Standpunkt, men i Dybet af sit Indre er de nu begge Jærbuer alligevel. I deres Huse med Tæpper paa Gulvene, ofte af Siv, og deres større Renlighed og mere europæiske Stel ser man de større Fremskridt hos Kystfolket. Paa Tomandshaand kan Jærbuen være hyggelig og pratsom, væsentlig dog om Ting i sin Almindelighed, ligesom han paa Grund af den ham medfødte Mistroiskhed har en vis Tilbøielighed til at være inkvisitorisk. Han har god Forstand! og er specielt skarp Logiker, der heller ikke savner Humor, endskjønt han selv har vanskelig for at forstaa en Spøg, som han, mistænkelig som han er, let tror indeholder en Finte til ham selv, hans Stel eller hans Bygd, og man vil have vanskelig for at komme tilbunds i ham og faa ordentlig Rede paa ham, da han mangler Aabenhed. Han er i det hele taget af en fordækt? og reserveret Natur, dertil ogsaa en s/x beregnende, ofte dygtig egoistisk Mand, eller som man saa ofte kan sige om vor Almue: »bondeful». Man ved derfor sjelden rigtig, hvor man har ham, og han kan uden Skrupler svigte sit Parti, naar han finder det opportunt for sig. Djærv Modsigelse, som man kan møde paa Østlandet og i det Throndhjemske, mærker man ikke; han er tilbøielig til at tale en efter Munden, mere antager jeg, fordi han ikke er udpræget Charakter nok til at være sig 1 Et eiendommeligt Modsætningsforhold er der deri, at endskjønt Jæderfolket er noget af vor intelligenteste Befolkning, er der mange Idioter paa Jæderen (22,8 paa 10000) ligesom i Agder, flere end ellers i det hele Land (21,6). Extremerne berøre hinanden. 2 En Eiendommelighed ved Vestlandscharakteren, der bunder i dens fordækte, til Aabenhed lidet tilbøielige Natur, mærker man paa vestlandske Forbrydere, idet de foruden ei sjelden at hykle Religiøsitet, kun vanskelig afgiver fuldstændig Tilstaaelse. De lade som oftest noget blive tilbage paa Bunden, for senere for sine Kammerater at kunne rose sig af, at man dog ikke kunde faa dem til at tilstaa alt. De skille sig i denne Henseende adskilligt fra sine østlandske Ulykkesbrodre og føle ikke den Trang, som man ofte finder hos disse til, naar de bekjende, da fuldstændig at lette hele sin Sam- vittighed ved en uforbeholden Tilstaaelse, 28 C OE. ARBO: M.-N. KI. sin Mening bevidst, end af høflig Delikatesse, en Slags social Belevenhed, der paalægger en ikke at modsige.! I en Forsamling af flere er han forsigtig og forbeholden, men naar han taler, har han, som en stor Del af Vestlandsfolket, meget let for at udtrykke sig mundtlig og belægge sine Ord, taler med megen Sindighed og uryggelig Ro, ofte veltalende, logiskt og skarpt, medens en stor Del af Østlandsfolket derimod har tungt for at udtrykke sig mundtlig, eller taler i korte Lakonismer. Mistenkeligheden og Misundeligheden, ikke alene ligeoverfor bedre stillede, men ogsaa ligeoverfor sine jevnlige, der desværre er saa stærkt udpræget, fornemmelig dog som det synes hos vor vestlandske Almue, er da ogsaa i tilstrækkelig Grad tilstede paa Jæderen. Deres Mis- troiskhed giver dem en Kombinationsevne, som er næsten utrolig, og de tillegger hinanden slige Motiver, at det ikke er at undres paa, at man indbyrdes er formelig ræd hinanden, og at der derfor kun er saa ringe Sammenhold med Hensyn til fælles Foretagender. I denne Henseende danner ogsaa Klep Kulminationspunktet, hvor der desaarsag endnu ikke er lykkedes at oprette en Sparebank, hvad de andre Bygder dog efter- haanden har drevet det ti. Om end altsaa Jæderbuen vil sees ikke egentlig at ligge for Venskab, holder dog Slægten adskilligt sammen, men af let forklarlige Grunde. Jæderbuen er stolt, selvgod og i hoi Grad selvklog, foruden sin Stridighed og Selvraadighed. Skjønt han er en Ven af Oplysning, tager han dog, paa Grund af den udprægede Selvklogskab, kun i ringe Grad imod Belærelse, hvorfor Fremskridtene blive mindre, end de burde være og hindres end yderligere derved, at han, som en stor Del af vor Almue forresten, er en Slave af Folkeskikken og ikke tør bryde med denne for ikke at faa Ord for at være «storagtig». Paa Grund af sin Stridig- hed og den Grad, hvori han er inde i alle Slags Lovbestemmelser, gaar hans Opfatning ofte ud i envist Rethaveri og Faavished og kan forlede ham til langvarige Processer om de ubetydeligste Ting. Som Soldat kunde han have gode Betingelser, da han ofte er tæt- bygget og kraftig, men han er ikke nogen behagelig Mand at have at 1 Mange Steder hertillands kan man være i Tvivl, om denne Tilbøielighed til at tale en efter Munden ikke var en Opdragelsesfeil. Det skal ligesom vise Velopdragenhed og god Levemaade ikke at modsige den fremmede, som noget der ikke sømmer sig IE overfor mere dannede og altsaa høiere staaende Folk. Af og til ligger det vel ogsaa i, at man ikke har opgjort sig nogen selvstændig Mening om det foreliggende Samtale- emne og derfor jatter med: men paa Vestlandet og i Agder ler de og gjør Nar af en og hvad der er sagt, naar man har snud Ryggen til. Det kan jo alene skyldes en Charakterens Svaghed eller kanske rettere Uvederheftighed og Falskhed. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 29 gjore med. Da han ganske mangler al Sprækhed, er tung, træg, sen og dertil uden krigersk Tilbøielighed og Ambition, er det vanskeligt at faa ham til rigtig at anstrenge sig og legge Kræfterne til; han mangler Kappelyst og giver derfor før op end Naboerne fra Ryfylke og Dalerne. I Hetlands og Høilands Befolkninger finder man dog mere af Ryfyl- kingens Charakter, man kan derfor vente større Kraftydelse af dem og drive dem længere, ligeledes af Folket i Gjæsdal, der dog som nævnt ikke heller anses for egentlig Jærbu. Med Skjænd eller heftig Tale i Hidsighed, hvortil man af og til kan henrives, udretter man intet: han bliver da som en «sta» Hest, og da han som anført selv i en yngre Alder er meget lovstærk, ved han godt, hvor langt han kan gaa uden Resiko. I Almindelighed betragtes «Hastighed» (Hidsighed eller Opfarenhed) af Jæderbuen som en stor Feil, enten bliver man da leet af eller betragtet som «daarlig» (en daare lig) eller paa en Maade abnorm. Selv om man anstiller Sammenligning mellem ham og hans Kammerater fra andre Bygder, hvilken ikke falder ud til hans Fordel, influerer det ikke paa ham, hans Ærgjerrighed gaar ikke saa langt, han blir sig selv. Med det gode kan man dog faa ham adskillig fremover, og da han har gode Evner, lærer han i Almindelighed hurtigere og lettere end f. Ex. Folkene fra Dalerne og enkelte Egne af Ryfylke. Endskjønt i Grunden af en godmodig Natur, kan han dog i en mærkelig Grad blive hidsig over Ubetydeligheder, dersom man efter hans Opfatning kommer til at gaa ham for nær, tiltager sig Friheder med hans Eiendom, ulovligen betræder hans Mark, hvorved man tilside- sætter Respekten for ham og hans Eiendomsret, men til Haandgribelig- heder kommer det dog i Almindelighed ikke. Han beskyldes for Tværhed, Mangel paa Hjælpsomhed og Imede- kommenhed ligeoverfor Fremmede, der tyr til ham og tiltrænger hans Hjælp. Han kan kanske ogsaa synes tvær og trumpen, men optræder man rolig og venlig, uden for braa Paagaaenhed eller Fordringsfuldhed, kan man dog snart vinde ham, og skjønt han er glad i Skillingen, maa det siges til hans Ære, at han dog i Almindelighed er rimelig i sine Fordringer, og man resikerer sjelden at blive optrukken af ham. Den indbyrdes Hjelpsomhed ved større Arbeider, som Opforelse af Gjærder, Brydning af Nyland, er mange Steder endnu betydelig, kanske mest i Haa eller Varhaug, og er et smukt Træk, der staar i en eiendommelig Modsætning til deres Mangel paa gjensidig Tillid i andre Retninger. Den skal imidlertid ogsaa befinde sig i Tilbagegang og, naar den nu 30 G. OBS -ARBO. M.-N. Kl. ydes, neppe vere uden uegennyttige Hensigter, smaalige Hensyn eller Paavente af Gjengjæld.1 | Nogen udtalt Gjæstfrihed ligeoverfor fremmede, saaledes som den arter sig paa Østlandet og i det Throndhjemske, er det paa Grund af de smaa Forhold naturligvis ikke Tale om, men man bliver dog trakteret med Kaffe og Smørbrød, uden at derfor vel paaregnes nogen Godt- gjorelse. Indbyrdes udvises der ikke liden Gjæstfrihed, mest dog mellem Slægten: det er saaledes meget almindeligt at besøge hinanden, tildels med hele Familien — «ute aa færast» — og dertil medgaar da hele Dagen (væsentlig Søn- eller Helligdag), saa man grundig kan komme ind i Værtens Gaard og Bedrift. I Ædruelighed er vel Jæderbuen ikke hverken verre eller bedre end andre Dele af vor Almue, og naar han kommer til Byen, tager han det ikke saa noie med en Rus. Treffer man ham i denne Tilstand, repræ- senterer han ikke som ofte andensteds hertillands, Krakilikeren, men er Venskabeligheden selv indtil det mest plagsomme Klængeri. Saavidt hans Sedelighedstilstand kan bedømmes efter Antallet af uægte Fødsler, staar han forholdsvis høit, men denne Maalestok er ikke den sikreste, og Synd mod 6te Bud er saaledes alligevel kanske Jæder- buens svageste Punkt, ligesom Omgjængelse mod Naturen (med Lam) ogsaa skal forekomme. Natteloberi synes ogsaa at finde Sted, men dog neppe stærkt udbredt og heller ikke fremtrædende paa den forargelige og hensynsløse Maade, som mange andre Steder hertillands (Sogn). I Renligheden er der vel kanske nogen Fremgang, men den kan ikke siges at staa høit, tildels betinget i den trange Bebyggelse og de paa Grund af Trævirkets Dyrhed smaa Hus med Torv som Brændsel og Hønsene ofte inde i selve Huset om Vinteren. | Paa Jæderen har man ikke længer noget Bondearistokrati — om der end er nogle gamle Ætter, der staar over den øvrige Befolkning i Oplysning og Dannelse, er der dog ingen Standsforskjel af Betydning, endskjønt der er Husmandsstand, der dog synes at svinde mere og mere ind. Alle leve omtrent paa samme Maade, Ægteskaber indgaaes mellem Bygderne hele Jæderen over, men udenfor denne er de forholdsvis faatallige. Skal man i et kort Resumé gjennemgaa Jæderbefolkningens gode og svage Sider, maa blandt de første specielt fremhæves hans Stræb- somhed, Nøisomhed, Tarvelighed og Sparsommelighed, der dog ei sjelden udarter til smaaligt Kniberi. Dertil er han arbeidsom og flittig, har 1 Denne Hjælp, der gaar under Navn af «Dogna», svarer til det østlandske «Domning», der imidlertid ogsaa dersteds er i almindelig Tilbagegang. 1895. No.6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 31 gode Evner og skarp Forstand, og er seig og udholdende, naar han først giver sig ikast med noget, for at satte det i Værk. Han er derhos godmodig og hjælpsom og i ikke liden Grad modtagelig for Aandsuddannelse og Kultur, og Oplysningen er saaledes paa Jæderen i god Fremgang. Han er en religiøs og grublende Charakter, der sjelden forløber sig, hverken i Tale eller i Væsen — han er i sjelden Grad selvbehersket. Som Skyggesider hos ham vil, som saa ofte hos vor Almue, hans Tunghed og Træghed springe i Øinene; dertil kommer da hans Mistenksomhed og Upaalidelighed som et paafaldende Charaktertræk, ligesom han er slu og beregnende i sin Optreden og hele Ferd. Gaar man nærmere ind paa ham, bliver man snart var, at han er meget selvgod, selvraadig og stridig, og selv synes han at anse Halstarrighed for Charakterstyrke, ligesom der i Renlighed, Ædruelighed og Sæde- lighed endnu er en Del tilbage at ønske. Fra denne her givne Charakteristik er der naturligvis, som enhver let kan forstaa, mange hæderlige Undtagelser, og den gjælder kun i sin Almindelighed som en Oplysning om en hel Del af de Særegenheder, der ofte følger Jæderbuen, men hvoraf flere, som det vil sees, ogsaa ofte klæber ved en stor Del af vor Almue, og det ikke netop alene den vestlandske. Stavanger By. Amtets Hovedstad forholder sig i anthropologisk Henseende tem- melig overensstemmende med det den omgivende Landdistrikt, saaledes som ogsaa viser sig at være Tilfælde med de af vore Byer, hvor For- holdene ere undersøgt. De have den samme Skalleindex, og det er derfor i Grunden i høi Grad overdrevet, naar der er bleven paastaaet, at vore Bybefolkninger vare unorske i Modsætning til Landsfolket og kun Efterkommere efter indflyttede Udlændinger. Disses Tal bliver i Regelen aldeles forsvindende, den største Masse af dem, der formere vore Byers Folkemængde, ere nemlig indflyttede fra Landdistrikterne, altsaa her fra Ryfylke og Jæderen. Saaledes da ogsaa med Stavanger; den er ligesom Amtet i sin Helhed overveiende brachycephal med følgende Forhold: Index —»— 77,77 Dolichocephaler 8,9 pCt. — . 77,78—80,00 Mesocephaler 17,8 — — 80,01 —»— Brachycephaler 73,2 — 32 CO: EB) ARBO. M.-N. Kl. Efter den quinære Inddeling: Index » —74,99 Dolichocephaler 2,5 PC — 75,00—80,00 Mesocephaler 23,2 — — 80,00—85,00 Brachycephaler 60,7 — — 85,00—00,00 Hyperbrachycephaler 12,5 — I Forholdstal staar altsaa Byen Ryfylke meget nærmere end Jæderen. At nogen Indflytning fra Udlandet er foregaaet, er naturligt, men ialfald ikke betydelig, og selv fra Østlandet eller det Bergenske er det ikke mange; man mærker det dog derpaa, at Dolicho- og Mesocephalerne er adskillig talrigere end paa Jederen; men da disse Skalleformer ogsaa ere vore egne nationale, ere de heller ikke Tegn paa noget stærkere tilblandet udenlandsk Element, og om end Brachycephalerne ere noksaa mange, er det dog de svagere Former, saaledes er f. Ex. Hyperbrachycephalerne kun Halvparten saamange som paa Jæderen. Som saa hyppig i Byerne finder man ogsaa her extreme Skalleformer — altsaa begge Yderpunkter — saaledes ogsaa for Stavanger, hvor den mindste Skallelængde var 170 (Bredde 148) og den mindste Skallebredde uden egentlig at synes patho- logisk 135. Den største Dolichocephali 69,95, den stærkeste Brachy- cephali 89,50. I Forhold dertil er da ogsaa Middelindexen gaaet ned til 81,45 (ureduceret), ligesom Skallebredden er bleven lidt mindre og alle Ansigtsdimensioner gjennemsnitlig ogsaa mindre end paa Jæderen. Middelheiden i den tidligere nævnte Periode var 168,3 ctm., altsaa lidt mindre end for Landet. Hos 56 af mig undersøgte ægte indfødte var Middelhøiden 169,6 ctm., men Brystomfanget, som man kunde vente, kleint — 84,1 ctm. altsaa 0,7 mindre end den halve høide!. Det er i Almindelighed alle Byernes svagtbyggede Kontorister og Handels- betjente, tildels ogsaa Haandværkere (Skomagere, Skræddere, Uhrmagere), der bidrage til dette miserable Forhold. Jeg har ogsaa paa mine Lister noteret ikke mindre end 55 pCt. som svagtbyggede blandt de under- søgte, 9 pCt. var slanktbyggede, 1.8 pCt. firskaarne, og Militærdygtig- heden til Liniesoldat er derfor ogsaa meget lavtstaaende (37,1 pCt.). Efter Rankes Inddelingsschema var der smaa 16,0 pCE. middels 41,0 — store 357 — over 180 7,1 — Man finder altsaa ogsaa her som saa ofte i vore Byer de eiendom- meligste Modsætningsforhold, at paa samme Tid som de smaa og mid- ! Cfr, Fordringerne til Brystmaalet S. 19. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 33 dels er talrigere der end paa Landet, findes der ogsaa flere af de mer end almindelig store. Efter den Overensstemmelse, som jeg i Almindelighed har fundet hertillands — et Forhold, der ogsaa synes at gjælde for Tydskland! — mellem Skalleformerne og Hud, Haar og Øines Farve, skulde, paa Grund af Tilførselen af de talrige meso- og dolichocephale Elementer, ogsaa Antallet af merk- og sorthaarede Individer være mindre i Stavanger end paa Jæderen; dette viser sig imidlertid ikke at være Tilfælde, de mørkhaarede var ligesaa talrige som de blonde — Bybefolkningen er jo i Almindelighed altid mørkere end Landbefolkningen; der er altsaa her ikke noget constant Vexelforhold mellem Skalleformen og Haarfarven (cfr. Tab. S. 14). Derhos forekom en lidt mørkere Hudfarve hos 21,4 pCt. Nogen udpræget Bytype gjorde sig ikke bemærkbar paa Grund af de stærkere Blandingsforhold; dog er en liden, undersat, væver, mørkhaaret rundhovedet Type noksaa charakteristisk. Ryfylke, (i Firdum, Fjordene). Sammenligner man Ryfylke med Jæderen (Tab. S. 34), vil den mest ioinefaldende Forskjel være i Procentforholdet af Skalleformerne, idet Brachycephalerne er gaaet adskillig tilbage med en modsvarende Frem- gang af Dolicho- og Mesocephalerne, hvorhos de andre physiske For- skjelligheder da forekomme i Correlation dertil. Billedet faar følgende Udseende : Ryfylke. Stavanger. — Fæderen. (Brocas Inddeling.) (Den quinære Inddeling.) Dolichocephaler 13,1 pCt. 2,2 pCt. 3,5 pCt. 0,4 pCt. Mesocephaler 18,1. — 29,0 — 23,2 —" 17,3 — Brachycephaler 68,6 — 54,6 — 60,7 — 54,3 — Hyperbrachycephaler — >» — 138 — 12,5 — 23,7 — Ultrabrachycephaler —ù— 0,3 — — 3 — 55 Extrembrachycephaler — > — — — —» — 0,2. — Det viser sig altsaa, at den almindelige Brachycephali forekommer omtrent ligt i Ryfylke og paa Jæderen, men at de stærkere og mere extreme Former deraf er langt talrigere paa sidste Sted; derimod er Meso- og Dolichocephalerne for Ryfylkes Vedkommende tiltagne med 1 Cfr. ©. Ammon, I. c. S. 32 og fl g. Vid.-Selsk. Skrifter M.-N. KL 1895. No. 6. 3 a ght || get | ret | per. | OSL | 21 “SL | gr | ohh | get | vil Leth | bol | Sh *ST[}O} *s Z 1 SI[UIQUAS SIJEIOEJ XapuyT 4 AA — | >= = cr ‘ ‘ ‘ tem == cm ‘Co ‘ re ib tro ina "uoseh 11 Purnevp EI) = PSer S*Ler S‘Lgt os Er T'EQ1 L'zgi | Eber G‘£gr 9*001 O*98 I oft O11 8081 |oremuou-omndes uer 799 See | -£‘9g She 0:98 org Le | S‘og 148 4:98 Lig 698 Se "IOWAJUT stender xopuf Cpm +S) (pr FE) (rn €9 Cp 9n)'Cpın 79) |Cpın 04) (px 0€) Ip FE) |Cpın Of) (pit 72) pm, 55) |CPIN 79) |Cpın 48) (ude ın porssen ery) g'O611 1'071 9'171 Strat O'O I I Q'QII 6*Z11 S'6r1 L'6r1 ker Le E'oz1 S'oz1 Gr 'syRYpUaru-oseu “WRT ‘99 L°z9 —d— 669 L*ro 6:59 S60 Lig —«— €99 org 1°99 bet ee) zto ‘rouladns sıeı9e} Xopu] x N À he (:uader (PN 1) (er 2). 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S. 63). - Skallelengden er omtrent nøiagtig den samme som paa Jæderen, den største Skallelængde var 205, den mindste 173, Skallelængder over 200 forekom hos 4,3 pCt. (Jæderen 2,8 pCt., Ryfylke 4,1 pCt.) (Tab. S. 65). Hovedets Bredde er en Smule mindre end paa Jæderen — den største Bredde 170 (Birkrem), den mindste 138 (Egersund). Skallebredder over 160 forekom hos 15,1 pCt. (Jæderen 15,2 pCt., Ryfylke 13,4 pCt.), over 170 hos 0,2 pCt. (Tab. S. 65) (Jæderen 0,65, Ryfylke 0,46 pCt.), under 140 hos 0,29 pCt. (Jæderen o, Ryfylke 0,46). Ansigtets Maal sammenlignet med de andre Dele af Amtet vil ses ar Tab. S. 44. Panden er den samme omtrent som paa Jæderen, men Kindbredden og Underkjævebredden noget mindre, Ansigtet 1 det hele ogsaa noget kortere end paa Jæderen, svarende mest til Stavangers Forhold. Svagt skraa var den hyppigste Form (39,1 pCt.), ret hos 18,5 pCt. (Jæderen 18,1 pCt.), fladt hvælvet hos 55,6 pCt. (Jæderen 57,0 pCt.), hvælvet hos 27,8 pCt. (Jæderen 23,0 pCt.). 1 I Birkrem forekom der hos en Dverg følgende Skallemaal, der vel maa betragtes som pathologiske: Dap. 169,.Dtrs. 149 (Index 88,6), Dbizyg. 125, Dalv. 28, Dcap. menth, 147. M.-N. Kl. C. 0. E. ARBO. 44 *SI[E]0] 'S Sl BIS Ay 8:97, TLL So, (0 74 z'OL, å å SIJUIOUDS sHeIDLJ Xepuy fol persı 6181 Eker “QI Liter 9'Ser eat (:uadepp pi purszerzy vi) ‘ : $ å *sreypuau-opprded "were sits RARE | £98 rts L'rg S*hg S‘9g L'Eg "1orajur SI[LIOVy XAPU] (PIX 2) (PIN 17) (PIN ss) (PIX ch) (pry 62) (PIN 21) (PIX Ex) (:uadepp 9 pordsæn vay) z’Sıı ST Sort BES L*Lx1 6711 L'oz1 IT *S[PYPUDUI-OSPU "ULI o'£9 6'79 | z'59 0‘£9 F‘19 9'£9 L*19 L‘z9 "10ddns SIJPIOEF X2pU] ; (piv $) (PIX 2) (pin t1) (pw 4) (PIX 9) (pn +) (PIX $) (‘uasepy pp uanqsudiquarg vg) ‘98 SES ‘98 2°88 te 9°98 108 t'Lg ‘stavpoaaye-oArydo “wed bgt Oger g'og 1 Oger 90€ £6E1 £6E1 1681 (‘uappoaqpury) “SNONLULOSAZIG ‘UPIC] o'Lor 9‘Loi L'Sor HOT Gilot Dont Sica aa (appaiqapurd ayspulyy) . wruna sT]eyUOIy “WUT ZZ Sorzg tore +o‘1g Tite E6'1g AIT Cteg (xapurppaig-2psux]) | : ; x å *snoyeydad xapu[ O‘FS1 9'SS1 Q'tE1 | LEE gresı 0981 ECT TT (sppaaqpppın sI9p2a0H) E XU "SIOASULI} "WEI QAI 9‘6ç1 O'OSI TRI S'981 F'061 L'Ss1 LI VGEDSUSTTISPELN ReAQE) Føre GE *xvur *ysod-oJ9jur "WL ‘puryy EE LE ET | £9 ot 13 gs 87 '9150s192pun [Ruy ”TEHSPPYN "pung *prysar ‘[epuassos -purjof[opJ "Wang Ke Ua Po ‘ou5O “sel suryy, Ag puns135% sulsjegq 45 NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. pg {0 Ei Aare — 6'tL —"O'OI 4 1'g G'eS 's1037 — (— — «— — gr — «—— — (— — Li — «— — 917 — 9g — 191 — 7zı — for — 96 — tl ig —«{— — (9'1) — (otz) — (zr) — (£'1) — (£'£) — 1% — tof — hi — Fb = 1% — 9 — III — Oo — Er — t'9 — ort — rz — 098 — LE — S'£i — 6'9z — oli — t'oz — FL — eli — ti LÅ SI T7 — ble — L'9g — 6‘oz — Of — L'ot — ofgt — 168 — Sb el Oe — 1'9S 15d Er 94 Lot 94 #S od Er naar == 104 Fz — — — — — fol — ofl — 194 — 9'18 — ogå — ool — Stel — 701 — Liz — thr — £91 — 1% — taz — if de 95d Er | 194 £'9 Sail 194 61 94 6 HO URENTA 9:66 | 1*09 6:98 oor 6'491 | z‘olı o'Lgı Leg ——"——20220> —F==" — —— _ [22 (pin t) (PIN 1) a z'S9S o' LS (DIX 1) | (pin 2) (CPI 6) (PIX $) (PIN 91) (pin 1) 9 O'OL | o sol 9 OL ot‘09 o 114 00‘1L i CPW 4) (PIX 9) (PIX 4) LE — «— Star £‘ol L'oL —«— 9'989 ae —«— | SHE Io TING — — ott (PINS) (pn 4) (PIX 9) (piv 4) (pw §) g'gt —«— OL t Teva? gob —(— bob (PIX 41) (PIX 6) (piv tz) (PIX 11) (pin tz) (PIX $) (PIX $) S‘oo1 9*$o1 ae Z'SOI Starr g'g01 g*T II ‘oulgy oUnIg ‘UIE, IPapur[g («papp 31911011 JYI21S) ‘PUF MIO “ee 1405 wen JOIN "ee PUOIQIOIN ‘IPPFJ puorq so puoIqSAI SA “wep] JUNIQPEI Jato puopqper ‘po ‘rapeydaoAyorig, "Japeydao0saj "1apeydao0ydnog Je P[EYIOJJ- IDA *(Lggr—s481) uarur] [D PaYSNSAPIETHYN (L881—8281) Ivy or ‘2PIOURPPIN “site EN UIIFJLUNDAN) (:spaenbor[) -INSNWSJOISUY *SIJPSUU xopup (:uappauqasæNn) ”seu opne] (:uapduæpdasæn) "seu opnduog (:uapparqasælysapun) "srepprxeunq "WL 46 CHOERAREO! M.-N. KI. Nasalindex (hos 18) gav ogsaa omtrent samme Tal 72,0, hos 13,4 pCt. var den concav (Jæderen 16,0 pCt.), hos 5,1 pCt. convex (Jæderen 5,0 pCt.), noget Opstoppernæse (nez retroussé) hos 9,2 pCt. (Jæderen 7,7 pCt.). Ansigtsvinkelen (Jacquard) er ogsaa den samme som for Jæderen. Middelhoiden for Perioden 1878—1887 er 168,2, altsaa noget mindre, end man skulde vente efter Forholdet af Meso- og Dolichocephalerne, der pleier at følges af større Legemshøide; men da Legemshøiden af Menneskets physiske Forhold maaske er den, der mest kan influeres af Ernæringen og Jordbundens Beskaffenhed, er det mulig, at dette er et Udslag af Dalernes fattigere Natur. Hos de af mig paa Legemshøiden undersøgte fandt jeg en Middel- høide af 169,0, der var fordelt paa følgende Sæt efter Rankes Ind- deling: Dalerne. Fæderen. Stavanger. Ryfylke. smaa 17,8 pCt. I,9*PCt 16,0"pCT- 12,7. per middels 2,3 — 38,9 — 41,0 — 33,9 — store 36,0 — 46,6 — 357 — 49,7 — over 180 39 — 2,6 — 7,1 — 37 — Middelsfolkene ere saaledes de talrigste i Dalerne som i Stavanger. Dolichocephalerne havde en Middelhøide af 167,3, Mesocephalerne 168,4 og Brachycephalerne 167,0. Brystomfanget var 85,6 og saaledes ikke synderlig gunstigt, da det selv med Fradrag af Egersunds By og Landsogn, hvor de for Bryst- udviklingen saa uheldigt virkende Byforhold i mer eller mindre Grad har influeret, kun overstiger den halve Legemsheide med 1,3 ctm. Dalerne staar ogsaa af mig opfort med 12,6 PCi. spædbyggede (Jæderen 9,5 pCt., Ryfylke 10,4 pCt., Stavanger 55 pCt.); firskaaren Figur opførtes hos 11,2 pCt., der ganske svarer til det samme Forhold paa Jæderen (11,1 pCt.), slankvoxen 14,0 pCt. (Jæderen 14,6 pCt.) og en Mellemform mellem begge de sidste Former 7,3 pCt. (Jæderen IO pCt.). Militerdygtigheden i Dalerne er ogsaa mindre end i de andre Dele af Amtet (55,6 pCt.), naar undtages Stavanger, skyldes dog væsentlig de daarlige Forhold i Ogne og Egersunds By og Landsogn med kun 46,0 pCt. militærdygtige til Linien; trækker man disse af Byforhold affødte Tal fra, faar man for Dalerne en Dygtighedsprocent af 58,9, der kun gir Jæderen lidet efter. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 47 I Forbindelse med den stærkere Tilblanding af Langskaller og Meso- cephaler staar “da Stigningen af Blondhedssifferet, der er adskilligt høiere end for Jæderen og frembyder mest Lighed med Ryfylke; de mørkere ere sunket i tilsvarende Forhold undtagen de mørkblonde (cfr. Tab. S. 44). Glat Haar var her ogsaa det almindeligste, lokket forekom kun hos 3,7 pct. (Jæderen 4,1 pCt.) og krollet kun hos 0,6 pCt. (Jæderen 1,3 pCt.). Skjægvæxten er i Almindelighed middels, kraftig hos 29,7 pCt., svag hos 27,4 pCt. Om de anthropologiske Forhold i Dalernes forskjellige Thinglag giver Tab. S. 44 Oplysning. | Et Par af dem er særskilt Omtale værd, da de skille sig ud fra de andre ved sin paatagelige Minskning af de blondhaarede og tilsvarende Tiltagen af de mørk- og sorthaarede, ligesom ved mørkere Hudfarve! — fornemmelig er dette Tilfælde i Hæskestad (30,4 PCt. med mørkere Hud- farve), Helleland og tildels Soggendal. Samtidig blir ogsaa Skalleformen stærkere brachycephal. Efter den blandt Naboerne gjængse Tradition skulle disse Bygder (Helleland og Hæskestad) oprindelig være bleven befolket af bortløbne Trælle. Hvorvidt de herigjennem har villet for- søge at give en Forklaring for den Naboerne paafaldende Forskjellighed i Udseendet, eller det virkelig hermed har forholdt sig, som Sagnet ved at berette, skal jeg ikke kunne afgjøre. Noget tilsvarende Sagn om et Par andre Bygder her vester har jeg allerede anført under Omtalen af Gjæsdal og Høgsfjord — dette kunde synes at være mere end et Træf eller Paafund af Folk — ogsaa om Røldal, hvor Befolkningen har et ikke uligt Udseende, høres ogsaa det samme —. Saavidt mig be- kjendt er disse 3 Bygder de eneste i Norge, hvorom dette Sagn verserer. At Hæskestad ligesom Røldal har frembudt gode Betingelser som et saadant Tilflugtssted for Rømningsmænd og Fredløse er tydeligt nok; store og øde Heier skiller det fra Helleland og dette igjen ifra Birkrem, fra Soggendal er Adkomsten endnu yderst besværlig over store Fjeld og ned i dybe Dale, og imod øst til Lund fører den trange, vilde Drangsdal, der i tidligere Tider var opfyldt af stor Skov. Nogen For- skjel i Maalføret er der, og nogen aandelig Forskjel skal der ogsaa være; saaledes siges de at være end mere fordægte og vanskelige at komme tilbunds i, end hele denne vestlandske Befolkning forøvrigt er, men Intelligentsen er god. 1 Hudfarven er ikke egentlig brunet som hos Sogningen, hvis eiendommelige Teint man i det hele taget ikke træffer synderlig paa denne Kant af Landet; den er derimod mere gulagtig graa, hvorved den røde Farve i Kinderne tildels dækkes, eller noget skidden- graalig. 48 C. O. E. ARBO. M.-N. Kl. Den østligste Bygd Lund hørte i tidligere Tider oprindelig til Vest- agder og er sandsynligvis for sin østre Dels Vedkommende ogsaa be- folket derfra; da imidlertid Agders Befolkning igrunden kun synes at være de mod øst fremskudte Ryger, frembyder Befolkningen ikke noget for sig særeget. Den øverste Del af Bygden, Hofsbygden, ovenfor Hofs- vandet, er dog sandsynligvis den ældst ryddede Del af Dalen, da Hovet har staaet der, og Lensmanden ogsaa 1 gamle Dage boede der; først efter Haanden er Befolkningen fra Agder kommen opover langs Lunde- vandet og har ryddet den nedre Del af Bygden. . I aandelig Henseende skal Lundsfolket have mere tilfælles med Siredølen. Dalernes Lefolknings Aandscharakter har det almindelige vest- landske Grundpræg, der er skildret under Jæderen. Om den Forskjel, som der er, kan tilskrives den noget stærkere Tilblanding af Dolicho- og Mesocephaler eller er affødt af Dalernes Fjeldnatur, skal jeg ikke kunne afgjøre, maaske lidt fra begge Kanter. Jæderbuen siger om Be- folkningen fra Dalerne, at de ere lavere af Væxt — dette stemmer over- ens med Undersøgelsesschemaet — og at have en tyngere, noget forover ludende Gang. Jeg kan ikke sige, at dette var mig paafaldende. Til trods for de yderst smaa og trange Livsvilkaar er Dalernes Befolkning dog ikke saa tung og træg som Jærbuen og specielt langt villigere til at lægge Kræfterne til, har mere Ambition, og skjønt han har mindre stærkbygget Legeme, er han seigere og mere udholdende end denne og viser som Soldat mere Kappelyst og Interesse — han ligner heri Ryfylkingen, og dette Træk sætter jeg mest paa Raceblandingens Conto, da det netop charakteriserer sig som det aandelige Udslag af den dolicho- cephale Hovedform. Derimod siges Dalernes Befolkning at være mere - trættekjær, langsint og hævngjerrig end Jæderbuen. Tab. S. 49 giver en Oversigt til Sammenligning mellem Amtets 3 administrative Enheder med Gjennemsnitstal for de anthropologiske Forhold. Det vil falde i Øinene, at de indbyrdes Forskjelligheder ikke ere saa særdeles betydelige. Jæderen er focus, der er Brachycephalerne tal- rigst, Graden ogsaa stærkest og Indexen følgelig størst, saa kommer Dalerne, Stavanger By og tilsidst Ryfylke, hvor Tilblandingen af det dolichocephale Element (i Brocas Aand) er betydeligst. Efter det qui- nære Inddelingsprincip reduceres jo rigtignok Dolichocephalerne betyde- ligt, medens det gaar over paa Mesocephalerne i tilsvarende Grad; for Brachycephalernes Vedkommende frembyder imidlertid dette Inddelings- 1895. No. 6 NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 49 Sammenligningstabel. | | I Ryfylke. | Stavanger. | Jæderen. Dalerne. Antal undersøgte | om Mand. mr) 56 Mand. 460 Mand. 343 Mand. D. ant. posterior. | 188,3 187,2 187,0 187,8 Diam. transvers. max. | 153,2 | 152,5 155,7 154,6 Index cephalicus. | S1,40 | S1,45 83,20 82,2 Frontalis minim. | 107,5 | 105,2 107,8 107,0 Diam. bizygomaticus. || 138,7 136,2 139,0 138,4 Diam. bimaxillaris. | 110,9 | 109,9 110,2 108,2 Diam. ophryo-alveolaris. 91,7 | 90,4 90,6 86,8 Index facialis superior. 66,2 66,1 65.1 63,0 Diam. naso-menthalis. | 119,8 118,3 119,7 118,2 Index facialis inferior. | 86,2 | 86,6 86,0 86,5 Diam. capillo-menthalis. | 185,4 | 182,4 | 186,7 183,8 Index facialis generalis. | 748 751 | 745 755 Longitudo nasi. | 48,5 | 48,7 | 49,1 48,6 Latitudo nasi. | 34,2 | 34,7 | 35,6 34,3 | Index nasalis. | 70,4 | 71,2 | 72,1 72,0 Ansigtsvinkel. | 69,60 | — i 70,40 70,50 Circumferentia capitis. | 562.9 | 559,5 | 564,3 567 === | | ae (1884 —1893.) 169,4 (169.8) | 168,3 (169,6) 168,9 (169,6) 168,2 (169,0) Brystomfang. | 87,0 | 84,1 87:3 85,6 Militærdygtighed. | 58,0 37,1 59.5 55,6 | Brocas Quinær! Brocas Quinær | Brocas Quinær ! Brocas Quiner | Indd. Indd. | Indd. Indd. | Indd. Indd. | Indd. Indd. pCt. af Dolichocephaler. || 13,1 pCt. 2,2 pCt.! S,gpCt. 3,5 pCt.| 4,8 pCt. 0,4 pCt.! 9,0 pCt. 0,5 pCt. Mesocephaler. 18,1 — 29,0 — | 17,8 — 23,2 — | 13,2 — 18,0 — å 15,1 — 23,6 — Brachycephaler. 68,0 — 54,6 — | 73,3 — 60,7 — |81,9 — 543 753 — 50.7 — 13.5 — 12,5 — 237 15,2 — 0,3 — — — 3,5 0,8 — 0,2 * Rødt Haar. pCt. L'ADCE 2,8 pCt. 22 pt. Lyst og blond Haar. — | 35.7 — 36.4 — 44,2 — Morkblond Haar. S — 23,2 — 24,0 — 30,1 — Mørkt Haar. 20,8 — 357 — 20.7 — 18,2 — brun 1,7 — Sort Haar. | 4,0 — 1,7 — 6,1 — 4,2 — En 10,7 (3,0) 21,4 16,6 (2,9) 13,8 (1,5) Blandede Øine. 8,1 pCt 16,0 pCt. 15,8 pCt 12,0 pCt Brune Oine. | 34 — kg == == 0,93 — 4 Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl 1895. No. 6. 50 COs Ek TARPO: M.-N. Kl. princip den Fordel, at Graden derved bliver bedre charakteriseret. De forskjellige Blandingsforhold er det vel, som hovedsagelig bevirker de psychiske Differentser, som der er mellem de forskjellige Dele, men sær- deles betydelige ere de jo ikke. Befolkningen hører i sin Helhed til de ckamæprosope Brachycephaler efter den tydske Inddeling med temmelig smaa Oscillationer indbyrdes; medens efter den franske Jæderen og Dalerne blir microseme, men Stavanger og Ryfylke mesoseme eller med andre Ord: Overansigterne ere korte i Forhold til Bredden paa Jæderen og end yderligere i Dalerne, men ikke fuldt saa stærkt, mere middels, for Stavanger og Ryfylke. For Stavanger By synes forresten Amsigtet i sin Helhed at være kortest, og for Dalerne Overansigtet specielt adskilligt kortere end de andre Steder. Nasalindexen er leptorhin — smalnæset — for samtlige Distrikter, hvor dette Forhold er undersøgt. Ansigtsvinkelen er mindre for Ryfylke — Folket her er altsaa lidt mere prognath end paa Jæderen og i Dalerne; for Stavanger tilbød sig ingen Leilighed at faa undersøgt dette Forhold. Hovedernes Circumferents varierer ogsaa kun nogle Millimeter. Bryst- omfangets Svaghed og det yderlig lave Militærdygtighedsziffer for Stav- anger By er allerede omtalt. Paa mit Undersøgelsesschema har jeg ogsaa forsøgt at charakterisere de mest almindelig forekommende Typer af Legemsbygningen — Sta- turen — da der ialfald for enkelte Dele af vort Land er ikke uvæsentlig Forskjel tilstede deri. Jeg fandt Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. firskaaren 10,8 pCt. © 1,8 PET Tiempet. 2 pee slank 15,8 — 90 — 146 — 140 — firskaaren-slank (Mellemform) 8,9 — 00 — 10,0 — 7,3 — spedbygget 104 — 555 — 95 — 12,6 — middels 541 — 340 — 548 — 54,9 — Betydelige Differentser er altsaa ikke tilstede undtagen for Stavanger, der jo indtager en miserabel Plads i Legemsbygningen; Byens Dygtig- hedsprocent til Linien er jo derfor ogsaa kun 37,1 pCt. Legemshoidens Forhold paa disse Kanter frembyder derimod inter- essante Eiendommeligheder, der er værd en nærmere Omtale. Efter det Rankeske Inddelingsprincip har vi set, at den er lidt ulige fordelt: 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 51 Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. smaa (indtil 162) 12,7 pCt. 16,0 pCt. 11,9 PCt. 17,8 pCt. middels (til 170 339 — 410 — 389 — 42,3 — store (over 170) 497 — 357 — 466 — 360 — meget store (over 180) 3,7 — 7,1 — 2,6 — 39 — Stavanger og Dalerne frembyder her visse Ligheder, idet begge Steder de middels ere de talrigste, medens de smaa og de meget store — altsaa begge Yderligheder — igjen ere stærkere repræsenteret der end paa Jæderen og Ryfylke, hvor de store ere de talrigste. Jeg har tidligere under den specielle Beskrivelse ved forskjellige Leiligheder antydet, at der ogsaa hertillands synes at existere et bestemt Vexelforhold mellem det længere Hoved og Legemshøiden, saaledes at altsaa Dolicho- og Mesocephalerne (de relative Langhoveder) har en ikke ubetydelig sterre Legemsheide end Brachycephalerne — som det vil ses, fremgaar dette med stor Bestemthed for Amtet samlet; saaledes var af store (over 170) smaa (indtil 162) Dolichocephalerne (efter Broca) 54,3 pCt. 6,8 pCt. Mesocephalerne — 52,3 — 32 — Brachycephalerne —- 44,5 — 14,4 — I Baden), hvor en Lægecommission nu i Løbet af flere Aar har foretaget lignende Undersøgelser paa de værnepligtige, og hvor man har en noget tilsvarende Blanding i Folket af Dolicho-, Meso- og Brachy- cephaler, har man ogsaa fundet lignende Forhold. For Amtets 3 forskjellige Hoveddele viser der sig dog nogle Af- vigelser, og Forholdet synes altsaa ikke at være ganske constant. Medens det saaledes i stærk Grad gjør sig gjældende for Federen, hvor Brachycephalerne tiltrods for sin Talrighed dog ere de mindste (Brachycephalernes Middelhoide 167,9, Mesocephaler 171,1, Dolicho- cephaler 172), er af Faderen. store. smad. Dolichocephaler 79,9 pCt. o pCt. Mesocephaler 80,9 — O .— Brachycephaler 44,6 — 11,4 — 1:07 Ammon, GS. 22, 52 C. OE "AREO! M.-N. Kl. og ligeledes for Stavanger. store. smad. Dolichocephaler — 60,0 pCt. OPEL Mesocephaler 55,0 — O — Brachycephaler 39,0 — 21,9 — er det lidt mindre fremtrædende i Dalerne. store. smad. Dolichocephaléer| 260 pGt 974 pCt. Mesocephaler 46,6 — 13,3 — Brachycephaler 40,2 — 14,2 — hvor det især er Mesocephalerne, som følges af den større Legemshøide (Dolichocephalernes Middelhøide 167,3, Mesocephaler 168,4, Brachy- cephaler 167,9). For Ryfylkes Vedkommende holder imidlertid ikke Forholdet Stik: Ryfylke. store (over 170) smaa (under 162) Dolichocephaler 52,8 pCt. 10,0 pCt. Mesocephaler LPO 6,2 — Brachycephaler 54,9 — 11,4 — der er Legemshøiden blandt Brachycephalerne ligesaa stor (170,4 ctm.) som blandt Dolichocephalerne (170,4 ctm.) og Mesocephalerne (169,3). Da Undersøgelsesrækken er forholdsvis betydelig (535 Md.), kan dette neppe tilskrives en blot Tilfældighed, men maa vel være opstaaet ved Krydsning med de her i større Antal optrædende Dolicho- og Meso- cephaler, idet den større Legemshøide er overført paa Brachycephalerne — men Forklaringen er neppe ganske tilfredsstillende. Disse Forskjellig- heder i Legemshøiden vil da ogsaa gjøre sig gjældende paa vedføiede Curvetabel over Høiden, idet der forekommer flere Hoidemaxima eller Medianer, forresten i høi Grad ensartede for Jæderen, Stavanger og Ryfylke. | For disse 3 Distrikter er der saaledes 3 bestemt udtalte Maxima, det høiestliggende for Dolicho- og Mesocephalerne (173—174 ctm.), det laveste for Brachycephalerne (167—178 ctm.) og en mellemliggende (171 ctm.), som formentlig maa betragtes for Legemshøiden blandt Krydsningsfolket af Dolicho-, Meso- og Brachycephalerne. Jæderens og Ryfylkes Curver følges ganske mærkelig ad, idet dog Maximum ligger noget høiere for Ryfylke, hvor Middelhøiden jo ogsaa Foon. No. 6 NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 3 9 53 var større end paa Jæderen. For en Undersøgelsesrække fra Jæderen, der ligger saa langt tilbage som fra 1869, gjør ialfald med Bestemthed 2 Høidemaxima sig gjældende — Curven faar dog et lidt andet Ud- seende, for nogen Del betinget i, at man dengang benyttede Tomme- maalet, det første Maximum ligger saaledes lidt lavere (162—164), men det andet som det næst høieste ved de andre Curver (170—171); denne Undersøgelsesrække er imidlertid kanske noget liden (146 Md.) og skriver sig kun fra I Aar, medens der for de andre ligger 9 Aars Observationer tilgrund. Den er dog værd at lægge Mærke til, specielt det lavere Maximum, hvortil nogle Antydninger ogsaa forekommer ved de andre Curver, og som jeg skulde tro refererer sig til en i disse Egne op- trædende, tidligere omtalt, liden, blond, brachycephal Type. Curven for Dalerne har et noget andet Udseende, idet dens laveste Maximum ligger ved 164 ctm. og det næste ved 167 ctm., svarende til Ryfylkes og Jæderens første d. v. s. laveste Maximum, men derefter sænker den sig successive, men temmelig langstrakt. Denne Configu- ration af en Curve skal imidlertid efter Livi! og Ammon? tyde paa, at der egentlig ogsaa der er to Maxima tilstede, men som ikke komme til Udtryk eller gjøre sig gjældende, fordi de ligge hinanden for nær. Middelhøiden i Dalerne er for Dolichocephalerne 167,3, Mesocephalerne 168,4 og Brachycephalerne 167,9, altsaa temmelig lige indpaa hinanden. Hvorfor Forholdene gestalte sig saaledes her i Dalerne, er vanske- ligt med nogen Sikkerhed at afgjøre, hvis ikke de physiske Forhold af Jordbund og Livsvilkaarene, der i Dalerne er adskilligt slettere end i de andre Dele af Amtet, kanske kunne tænkes, som tidligere antydet, hertil at være medvirkende. De Resultater, der kunne uddrages af disse eiendommelige Forhold, vil da svare til lignende fra Baden og Frankrig (Burgund), hvor Dr. A. Bertillon den ældre? fra først af paa en genial og meget sandsynlig Maade har forklaret det ved, at man i den nulevende Befolkning egentlig har 2 forskjellige Racer med modsat Høidecharakter, der vel har kunnet blande sig med hinanden, men uden at indgaa i en fuldstændig Fusionering — en Opfatning, hvortil Ammon for Badens Vedkommende ogsaa ganske slutter sig. For Burgund blev det de kel- tiske Sequaner, som vi kjende her fra Jul. Cæsars Tid, og de først i det ste Aarhundrede indtrængende Burgunder, der som Germaner var de høieste. For Baden blev det altsaa mellem Landets sandsynligvis ældste R. Livi, Sulla statura degli Italiani, Firenze 1883. O/Ammon, I c S.’20: Bulletin Soc. d'antbropologie T. IV, 1863 og R. Collignon for Département Cötes du Nord (L’Anthropologie au conseil de revision, Paris 1891). 1 2 3 54 €..O.’E. ARBO. M.-N. Kl. brachycephale Befolkning af rhäto-romansk eller keltisk Afstamning — de saakaldte Alpestammer — og de senere tilkomne germaniske Ero- brere — Frankerne og Alemannerne. Efter dette skulle vi altsaa ogsaa for Jæderen, Ryfylke og Dalerne have 2 Racer med forskjellige Høide- forhold, der tiltrods for Aarhundreders Krydsning ligesom i de nævnte Lande paa Grund af Legemshøidens stærkt stabile (Galton) arvelige Charakter fremdeles kunne skilles fra hinanden. | Ogsaa paa Curven over Indices er der i .Analogi hermed ligeledes bestemt Antydning til 2 Maxima. Med Hensyn til Haarfarven er der nogen, om end ikke særdeles stor Forskjel at mærke (cfr. Tab. S. 49): Det røde Haar er talrigst repræsenteret i Ryfylke, ligeledes det blonde. Det mørkblonde i Dalerne, saa paa Jæderen. Det mørke i Stavanger og paa Jæderen. Det sorte paa Jæderen og saa i Dalerne — altsaa de mørke Nuancer fortrinsvis paa Fæderen, hvor Brachycephalerne er talrigst. Hvad Haarets Beskaffenhed eller Form angaar, forekommer: Ryfylke. Stavanger. Federen. Dalerne. lokket Haar +H2/PC0tlL. 71 pGt. APER PEPE krøllet Haar 1,2 — 18 — 1,3 — 0,6 — Lokket og stærkere krøllet Haar er altsaa hyppigst forekommende i Stavanger. Skjægvæxten var: Ryfylke. Stavanger. Federen. Dalerne. kraftig 24,4 pCt. 3310 pCt 337,7, pt 229,7 PE svag 23,3 — 32,1 — 21,5 — 27,4 — Skjægvæxten synes altsaa i nogen Grad stærkere udviklet i Stav- anger, altsaa hos Bybefolkningen end hos Landbefolkningen, et Forhold, der ogsaa svarer til Undersøgelserne i Baden (1. c.). Merkere pigmenteret Hud forekom hyppigst i Stavanger, saa paa Jæderen (cfr. Tab. S. 49). Blandede Cine paa samme Maade — brune ligt paa Jæderen og i Ryfylke. Jeg har tidligere anført, at der ogsaa synes at være et temmelig bestemt Vexelforhold mellem Skalleformen og Haarfarven hertillands, 1898 No. 6, NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 55 idet det /engere Hoved i Almindelighed ogsaa følges af en større Blondhedsgrad; man finder nemlig i Almindelighed en Stigning i Blond- hedsgrad, hvor. der er tilkommen mere af dolicho-, i mindre Grad ved mesocephale Elementer. Forholdet synes dog ikke at være ganske con- stant, ialfald ikke for denne Del af Landet; man finder saaledes: 9 Amtet samlet. Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne.| Middeltal. | Dolichocephaler 52,4 pCt. 40,0 pCt. 36,2 pCt. 33,3 pCt. | 40,5 pCt. | 38,8 — Brachycephaler 49,7 — 34,0 —. 35,8 — 48,8 — | 42,1 — Lyst, lysblond og blond Haar | 40,6 — .40,0 — - 35,4 — 39,2 — For Ryfylke, Stavanger og Jæderen synes det at holde nogenlunde Stik, derimod ikke for Dalerne, ligesom heller ikke for Amtet som samlet Enhed, hvis man da ikke slaar Dolicho- og Mesocephalerne sam- men til et, hvortil man maaske ogsaa kan være berettiget. At For- holdet er saa vexlende for Brachycephalernes Vedkommende med Hensyn til Blondhedsgraden, tror jeg forøvrigt for en ikke ringe Del er betinget af — foruden naturligvis i, at Haarfarven ikke er et saa stabilt arveligt Led som Legemshøiden — at vi hertillands har 2 brachycephale Typer, en stærkere Brachycephali, der ofte er blond paa denne Kant af Landet, og en svagere, paa Grændsen af Mesocephali staaende, mørkere. Heller ikke i Baden var Forholdet constant (1. c.). For de andre Haarfarver er Forholdet ogsaa noget vaklende: Redt Haar dominerer dog hos Dolicho- og Mesocephalerne undtagen for Jæderens Vedkommende. Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. FE 23 pet o pCt. OPEL G6apet Rødt Haar. | M. 5,1 — Oo — 48 — 19 — lz 2,5 — O — 2,6 — 2,3 — Merkblond Haar dominerer ligeledes hos Dolicho- og Meso- cephalerne. Vig ) "fyl, ke. Stavan Ler. Fæderen. Dalerne. Pr 90,2 pet. 20,0 PETE SEEREE 720.0 pCt: Moerkblond. À M. 24,1 — 300 — 306 — 39,4 — | B. 228 — 21,9 — 24,4 — 28,8 — Merkt Haar er ogsaa forherskende hos Dolicho- og Mesocephalerne undtagen paa Jæderen og i Stavanger. 56 C.. OV ARBO. M.-N. Kl. Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. | D, "19,8:PCt.. 28,0 pCi) 2277p Grae a DEE M. 25,0 A SOON > SAG = 1610's = | VE 40,0 — 31,0 — 16.17— Merkt Haar. Selv sort Haar, som i Baden var sjeldnere hos Dolichocephalerne, hyppigere hos Brachycephalerne, er her vel saa almindeligt hos hine som hos disse; dog synes Stavanger at danne en Undtagelse. Ryfylke. Stavanger. Federen. Dalerne. | Di 6,0 Pet. OPEL TR GB PER oO PCE Sort Haar. À M. 5,1 — oO — 3,2 — 98 — | B. 4,0 — 2,4 — 7,7 — 38 — Heller ikke mellem Hudpigmenteringen og Skalleformerne gjælder noget bestemt Vexelforhold. Saaledes forekom svagere pigmenteret Hud ligesaa hyppig hos Dolicho- og Mesocephalerne som hos Brachycephalerne undtagen kanske i Dalerne. Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. Di a0,9.pCe 200p€t 227 pCE re 06 M. 13,3 — oO — I13 — 1,9 — Di == 270 160° 07, 10300 Svagt pigmen- | teret Hud. | For den stærkere pigmenterede Hud, altsaa mere brunette Teint, viste det samme sig ogsaa at finde Sted, undtagen i nogen Grad for Jæderen. Ryfylke. Stavanger. Fæderen. Dalerne. Ds 80 POL’ NOPEt AS POE > 3.25 på Merk Hud!% M. 4,3 == Oo — 16 — 11,7 — B. 2:0 — oO — 5,0 — I,1 — Heller ikke mellem Øinenes Farve og Skalleformerne var der noget constant Forhold, endskjønt Langskallerne som blondere af Haar i Al mindelighed ogsaa have mere lyse (blaa og graablaa) Øine, men der var mange Undtagelser. Forholdene i Baden stemte ogsaa i denne Henseende overens med vore. 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 57 Stavanger Amt. Hudfarve. Haarfarve. io. PG PEER | 18 116 480 » 322 » » 193 » » 13 » » | 24 | redblond | | 23 » » » | 23 » » Bez | 9 >» » » » 9 » | | brun | 7 = = El Zu Å 2 | 24 | 23.1 2.940779 1142 | 202 | 38 | 18 | 116 | 484 | 352 | Derimod existerede der visse Vexelforhold mellem Hud, Haar og Øinenes Farve af mere constant Natur: Lys Hud combinerede sig, som rimeligt, saaledes helst med blond og lyst Haar 55,6 pCt. - og ligeledes helst med lyse (blaa, blaa- | mørkblond — 27,1 — graa) Pine 75,5 pCt. | morkt — 16,3 — blandede — 12,5 — | sort = 1,0 — brune —— 1,9 — Mere pigmenteret Hud derimod med merkere Haar: blond og lyst Haar 2,0 pCt. og ligeledes oftere med blandede One: | morkblond — 14,5 — lyse Øine 56,6 pCt. | mørkt — 63,0 — blandede — 36,0 — | sort — 194 — brune — 7,3 — 58 C. 0. E. ARBO. M.-N. Kl. og merk Hud med end sterkere merke Nuancer af Haar: blond Haar-0,2 pee og i Forhold dertil ogsaa med mørkere Øine: | morkblond — 60 — lyse Øine 53,8 pCt. | mørkt — 26,9 — blandede — 21,3 — | sort — 66,9 — brune — 248 — Mellem Haarfarven og Winenes Farve viste der sig ogsaa temmelig constante Forhold; saaledes var Zyst og blond Haar helst forenet med Iyse ØSE CO OR blandede! =5 NG SNEV EEE brune EE Nå — morkblond lidt hyppigere med mørkere Øiennuancer: lyse Øpe ås TE blandede — or == brune HE NG Ga SEG SE CRT IEEE og merkt Haar i yderligere stigende Grad med mørkere Orne og for lyse Øine 55,6 pCt. | lyse — 778 — sort Haar end mete * blandede — 98,1 — blandede as brune — 16,2 — brune — 3,5 — Endskjønt de lyse Øine ere de mest forherskende, tiltager dog Til- blandingen af mørkere Nuancer jævnt, eftersom Haaret mørkner — For- hold, der ogsaa ere ganske congruente med de badensiske Undersøgelser — ligesom de vare ganske analoge inden de 3 forskjellige Dele af Amtet. Tilbage staar der nu kun at udrede det etnologiske Sporgsmaal, som uvilkaarlig paatvinger sig En ved Betragtningen af disse eiendomme- lige Skalle- og Befolkningsforhold paa denne Kant af Landet. Hvordan saaledes forklare sig, at Brachycephalerne optræder saa talrige netop her i Modsætning til paa Østlandet? To Fortolkninger ere jo tænkelige. Man kunde antage, at det op- rindelig dolichocephale norrøn-germaniske Cranium paa Grund af Jord- bundens eiendommelige physiske Beskaffenhed her eller under Indvirk- ning af Livsbetingelserne (Milieuet) har kunnet modificeres til brachy- cephalt. Da imidlertid neppe nogen nutildags længer hælder til denne Mening (man kjender ialfald intet Exempel paa en saadan Forandring), og Tilhængerne af denne Theori stadig kommer op i Modsigelser, tror jeg heller ikke, det nytter at holde paa den. Prof. J. Ranke i Minchen, tildels ogsaa v. Hölder, som en Tid var tilbøielig til at antage — for- 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 59 ledet dertil af Fundene i sit eget Hjemland, Bayern — at Bjergegne begunstigede Dannelsen af Brachycephalil, vilde hos os med Bestemthed finde sin Theori — som jeg heller ikke tror, han længer inhærerer? — modsagt, da det til en Forandring for disse Distrikter jo maatte hedde, at Kystegne begunstigede Dannelsen af Brachycephali — men de aldeles modsatte Livsbetingelser og Naturforhold kunne dog vel neppe antages at frembringe analoge Resultater. Efter dette staar da ingen anden Forklaring tilbage end, at vi i denne Del af det sydvestlige Norge maa have, hvad Quatrefages maaske vilde kalde ex allophyl Gren af den norrøne Stamme, men efter min Opfatning vel rettere en egen Race, der oprindelig maa have været af en fra den almindelig germaniske fremmedartet Natur, da den jo, som vi have set, skiller sig fra samme saavel i Skalleforhold som Legems- høide og Aandscharakter — at den nu taler det norrøne Maal, tildels dog med egne Former, beviser isaafald ingenting, da Sproget ingen stabil Factor er i et Folks Tilværelse. Det eiendommelige er, at man i Sydtydskland, specielt i Baden og tildels i Würtemberg, træffer i hoi Grad lignende Forhold. Man kunde saaledes næsten fristes til at tro, at dette Blandingsforhold med Brachy- cephalerne var noget, som Germanerne i det hele altsaa havde fert med sig fra sit Urhjem, tilmed da nogle af de fremmede Cranieformer, som jeg har benævnt finno-lappoide og keltoide (S. 23), forefindes ialfald med iøinefaldende Lighed iblandt de af Ecker i hans Crania germ. beskrevne Brachycephaler ifra Breisgau og Schwarzwald. Det store craniologiske Materiale, man i Tydskland er i Besiddelse af, har imidlertid med Be- stemthed godtgjort, at disse Forhold have udviklet sig siden den store Folkevandrings Tid, altsaa det 5te Aarhundrede — og hertillands ved vi jo af Undersøgelser paa Østlandet, at Forholdene der ere ganske modsatte. Hvoraf det kommer, at Brachycephalerne har concentreret sig saa stærkt netop paa Fæderen eller i det gamle Rogaland i det hele taget, men aftager i Intensitet saavel nordover som østover, er ikke godt at afgjøre. Alt tyder paa Forhold af stor Ælde og skriver sig, som allerede antydet, formentlig fra vort Fædrelands første Befolkningstid. Under Behandling af de archæologiske Fundresultater for Rogaland (S. 5) 1 J. Ranke, Beitråge zur phys. Anthropologie der Bayern, München 1883, S. 135. 2 Prof. Kollmann er nu en bestemt Modstander af den Opfatning: de morphologiske Racetegn blive ikke forandrede hverken med Bjerge eller Dale, Sydens Varme eller Nordens Kulde ialfald i nogen væsentlig Grad, siger han (Correspondenzblatt d. deutsch. Anthrop. Gesellsch., October 1892, S. 105). 60 | Ch 05 EF ARBO: M.-N. Re antog jeg, at Stenaldersfolket havde samlet sig stærkest paa Jæderen, fordi det var det eneste Sted, hvor Flinten hertillands forekom i Naturen. Kunne vi antage disse Egnes Brachycephaler for Efterkommere efter dette Folk, skulde altsaa Forholdet have bibeholdt sig uforandret til den Dag idag; det er efterhaanden blevet Brachycephalernes Udstraalings- centrum for denne Del af Landet, har kun i ringere Grad i sig optaget de senere tilkomne nordgermaniske Folkelementer, men har selv spredt sig nordover til langt ind i Søndhordeland og østover igjennem hele ~ Agder og maaske endog optraadt som Erobrere og Colonisatører af det vestfjeldske Telemarken (v. S. 1). I min »Udsigt over Norges Anthro- pologie«! har jeg antaget, at det væsentlig var den brachycephale Gren af det skandinaviske Stenaldersfolk, som har avanceret opover langs Kysterne, vigende for en senere indtrængende høierestaaende, mere dolichocephal Stamme (Stenalderens 2den Periode), og som et udpræget Fisker- og tildels Jægerfolk i det hele taget har væsentlig holdt sig til disse og befolket dem og Øerne, saavidt vi hidtil ved, helt til Throndhjemsfjorden, kun aforudt paa etpar Steder ved, som det synes, en Invasion af en dolichocephal Stamme (vestenfor Skiensfjorden mellem denne og Jernæstangen (Rygjarbit) og i Midthordeland (Strilelandet), kanske ogsaa i Nordmøre. Det eiendommelige, at Jæderen netop danner Brachycephalernes focus . med gradvis Aftagen til begge Sider, nordover og østover, synes maaske at kunne tyde paa, at disse Brachycephaler var af transmarin Oprindelse, altsaa komne til Federen over Havet. Hvis dette kunde antages, vilde unægtelig Forholdene i mange Henseender vinde i Klarhed og Forstaaelig- hed, men paa den anden Side er det næsten ikke tænkeligt, at disse fjerne Tiders Folk med sine primitive Baade — Eger (udhulede store Træ- stammer) eller maaske Skindbaade i Lighed med Gaelernes Currachs — skulde have kunnet komme over Nordsjøen?). At Brachycephalerne aftager I C. Arbo; Udsigt over det sydvestlige Norges anthropologiske Forhold, Særtryk af Ymer 1894. 2 At der i de senere archæologiske Perioder har været Forbindelse over Havet og kanske specielt med Jylland, synes at fremgaa deraf, at denne Kant af Landet fik Gravskik, der mest stemmede med Forhold i Danmark. At der i Aandscharakter er adskillig Lighed mellem Jæderbuen og Vendelbuen i Fylland, synes ogsaa at fremgaa af folgende Skildring af disse: »Det er stivnakkede Folk, stærkt mistænksomme med udpræget Lyst til at vide Besked om andres Forhold, men en tilsvarende Ulyst til at meddele noget om sine egne. Deres Væsen er halvt godlidende, halvt bondelumsk, dels djærvt, dels seigt »drævende«. Seig Fastholden ved, hvad han anser for Ret; Folk med stærke Følelser, og de forskjellige Rorelser, der kommer frem hos dem, er derfor tilstede i en meget intens Grad — de ere alting tilgavns, enten de er Pietister, eller de drikker. Med Haardnakkethed forfulgte de Knud den hellige helt til Odense, og det var dem, der med seig Udholdenhed førte Bondekrigen til det sidste.» (Dansk illustr. Tidende for 1894). 1895. No. 6. NORDMÆNDENES PHYSISKE ANTHROPOLOGI. 61 i Procentforhold imod Peripherien til, var da let forklarligt som en Folge af Spredningen og Opspædning med de omgivende Stammer af en væsentlig anden (meso- og dolichocephal) Hovedform — eller skal man kanske antage, at Brachycephalerne efterhaanden af de omgivende mæg- tigere Stammer ere blevne trængte sammen til denne Yderkant af Lan- det? — eller kunne vi kanske antage, at dette Forhold er opstaaet ude- lukkende igjennem Indvirkning af Erling Skjalgsøns frigivne Trælle (v. S. 13) ved det Plus, som disse, der vel for største Delen stammede fra brachycephale Folkeslag, har tilført den allerede existerende brachy- cephale Kystbefolkning? At de noget kunne have bidraget dertil, er i og for sig ikke urimeligt, naar man erindrer den Seighed, hvormed det brachycephale Cranium synes at nedarves, og man hermed sammenligner den Proces, der er foregaaet i Sydtydskland, hvor det paa Folkevandrin- gens Tid saa eneherskende dolicho-mesocephale Germanercranium nu er reduceret til en Brøkdel blandt Befolkningen ved successiv Blanding med den oprindelige brachycephale Befolkning, der ved Germanernes Invasion kun blev trængt tilbage til Bjergegnene. : Altsammen er lutter Sporgsmaal, som kunne opstilles, men uden Udsigt til nogen tilfredsstillende Losning. Man vil kanske ogsaa spørge, hvorpaa jeg grunder min Paastand, at denne brachycephale Kysttype skal være Norges ældste Befolkning — kan den ikke ligesaagodt være kommen senere til Jæderen: Jo, jeg grunder min Opfatning derpaa, at der ved Undersøgelsen af det craniologiske Materiale med Bestemthed viser sig, at med de senere archæologiske Perioder her i Norden (de 2 Jernaldre) t/tager ogsaa stadig Dolichocephalernes Overvægt). Brachycephalerne og Trællefolket existerede nok og bleve, som det synes, ogsaa ordentlig begravne, men de nød ikke den fornemme Begravelses Ære at blive hauglagte; den tilkom kun de langskallede germaniske Krigere, Herskerfolket — hines Begravelsespladse ere ikke kjendte. Det er i saa Henseende ogsaa ganske charakteristisk, at det først er temmelig sent, at Brachycepha- lerne begynder at optræde i »Reihengräberne«, og da er de i Alminde- lighed begravede mere overfladisk og med sit særegne Gravgods; men efterhaanden øger de saaledes paa, at man finder indtil 42,7 pCt. Bra- chycephaler i Rækkegravenes sildigere Perioder. Mest finder jeg dog min Opfatning om vore Brachycephaler styrket igjennem den lagttagelse, 1 R. Virchow, Archiv fir Anthropologie 1870, IV B. og Beitråge zur phys. Anthro- pologie der Deutschen mit besonderer Beriicksichtigung der Friesen, S. 369. 62 Co 0 SARBO: | M.-N. Kl. at alle vore sent befolkede Dale næsten udelukkende indeholder Dolicho- cephaler. Løsningen af disse Spørgsmaal vil vel imidlertid altid vedblive at henhore til de uskrevne Blad af Norges Urhistorie, og man kan alene indskrænke sig til at paavise Forholdene saadanne, som de nutildags vise sig, og i det høieste anstille nogle Gisninger over, hvordan de ere opstaaede. Christiania Marts 1895. 63 PHYSISKE ANTHROPOLOGI. NORDMÆNDENES No. 6. 1895. 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No. 6. 1895. de BE EE SA re ee BE ee Polke mee Pree | Tr eS lee tes | re EG "ONIAJÄM og « « « « « « I « « b I 9 I £ € pe et Ve pas LES I £ £ I I I Zz « "UIOULIEN 123 I « I « « « I « I « I t « « « Z Ceol eas ere ce alike: alle) « I I « I « "uyng Å 50 IMASÄL Sz fe SEE eee Ne TO 20 20 Os AC les Mu EE "Ø1IUIDIIG 30 puergsieNn 09 se | re ar oe ze aan ell ne ECC LS PO EI Cae m elite lu le er ‘SA 30 profs LE « « I |« « « « « Zz z T « I I I I £ Eg Ç T 15 c « I I « ‘2pAOS 88 å Me Aa RE ME li ME ie nei om on: fer kart or Mile | YA mal Eee er «je lt « |G "EPIMS Sei LE « I « « « « « Z « « I T £ I F I 2 Z & T £ I IS) (4 I « « « « « ‘purs cg He OM NE AI NII ER al Ar ETS ES re lire a We (QE ice lo Ne Sn UT AE, 'pue[sur | | 20 [EPaIA 1b RANG EEG EE ae ur El len ES Kae eid See eee oat “piof] | -15 30 aspaf MM TS SE NE Me en Tene lee te ge iter ee Nae cer nee rs ete dal ce | | “piey 30 purppwpolrg I I FO Ir «| 1 « |« I I |« I ze we Te Sa OM Nite, ET EN tek ze en RO TS 7 I I u KG I "ØSJUUDY 50 out ze I « « « « I I « T Z « « I € € I Z I € « Z in « I I « I *PULIIS 101 er acs fat | Jesse erre Hverken der ae were ke nano nz | Na es er “OF | wnglEL1l141/041/691/891L91|991|$91 tor (E91|zo1|191/09110$118E1|LS 1108 1 EE 1 HET |SS1leS1l1S1loSr6FiletalLtilobilS+ilthiltiletilitilotr|££1 "Be[sury I ‘2HIAJAH 1 Joppasqa|[eyxs M.-N. 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M.-N. Kl. CLO! EE. CARBO; 7O 9]90S19pUN 2A9JQ Jaq U? 10J auJoqvyspuryy EP NAP PLL S2APS ayyL Jop 1pıoz ‘a}dos1apuy ‘auaspe[disoiaxy eed ASTJWLS JL [UEUWIOPIOF JOsSvjoIOJ 2MMI 19 19(] BEEN Ne en. 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Jeederen £ ; Jæderens Befolknimes Andale ne å Jæderens cephalometriske Forhold , Hetland og Gjæsdals —»— = Høilands —» — —— Haarfarvens Forhold , Å Legemshøiden, Udviklingen og Mere enelen F Haalands craniologiske Forhold Jæderbuens aandelige Charakteristik Stavanger By : Ryfylke eller Fjorden: Å De cephalometriske Forhold. ae , Høideforholdene, Udvikling og Militærdy ohked , Forskjel mellem Kystbygderne og Fjordbygderne Høle eller Høgsfjords Forhold De stærkere dolicho-mesocephale Bygder Soyde, SandlopzSsuldal ar 27772 Er Å Ryfylkingens aandelige Charakteristik å Dalerne . å De ale Forhold. Hoideforholdene, Udviklingen og Militærdy Heei ; Heskestad og Hellelands Forhold Lunds Forhold Aandelig Charakteristik . Sammenligning mellem Jæderen, Ry ne og De : Legemshøidens Forhold til Hovedformerne Haarfarvens EE === Hudfarvens == ii Oinenes ii = Hudfarvens Forhold til Haarfarven . —»— —y— ØGinenes Farve Flaarervens—>—= ur Ethnologisk Udredning . 39 + - nn O1 a CS 2 + OY Qu + 08 CO COSY IN ET e Jæderen … | Arf te alerne +++ Hæderen / À PARMI ia Höidecurve for Jæderen, Ryfylke og Dalerne, 1884 —1893 | ek! Alk ; 156 157 158 159 160 161 16? a zur 405 480 167 408 469 370 WM WE 473 AR 10 476 472 478 179 180 181 152 Um. ie + Hand 50 | | An ii is | Jaderen Wma. | +++ Jæderen 1869 116 . he ae Å HT — Dalerne 1| + | ---- Stavanger | | | | | ==" = — = | dø — + = =F = t= | Curve over Indices. Die Eruptionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo in Südtyrol ME fe ye ne å Oe 3 Die Eruptivoesteine des Kristianiagebietes II. Die Eruptionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo in Südtyrol Pr W.C. Brögger Ord. Professor der Min. u. Geol. an der Universitåt Kristiania LIBRARY NEW YORK Mit 19 Figuren im Text BOTANICAL GARDEN Videnskabsselskabets Skrifter. I. Mathematisk-naturv. Klasse. 1895. No. 7. —— —— Kristiania In Commission bei Jacob Dybwad A. W. Bröggers Buchdruckerei 1895 “ Es i \ i 5 Vorgelegt in der Sitzung der Gesellschaft 3. Mai 1895. a Herrn Professor Dr. J. P. Iddings in Freundschaft gewidmet. Å % 7 å Inhalt. Einleitung, PA NE Se JA RV Die Monzonite und die mit denselben verkniipften Gesteine Historische Ubersicht. Abgrenzung und nåhere Charakteristik der Monsonite . Chemische Zusammensetzung der Monzonite Analyse des Monzonits von Monzoni Analysen von Monzoniten von Predazzo . Analysen von abyssischen Nephelinsyeniten Analysen von Kalisyeniten . Analysen von Natronsyeniten. . . Analysen von Dioriten. Vergleichende Zusammenstellung der Analysen von Kalisyeniten, Natronsye- Hike mien Monzoniten +01 Jå 14 GOES? Dies Meonzonite, Orthoklas-Blapioklassesteime NN MVersterchamits anderen“ Vorkommen NA SEN PN Analysen vonmvonzoniten ausserhalbyTyrol 25 NN er BanrsaMonzoni-Daet aan ae ke LE NE Verwandtschaftsbeziehungen der Monzonite , . Structur der Monzonite Serie der Quarz-Monzonite, Monzonite und Olivin-Monzonite Ümerstehtstapeller NAT SEL JD MSN EN RE N damellitesanp gen ee en 2 ne EG SE Sc. Sy ioe SM ot Ale Analysen von Quarz-Monzoniten etc. . Kr i cra Baty os ke Ne Banabiiem lan cs Wet Ay SEL: ne Du, MONTE ES RE ae Nåhere Charakteristik der Pyroxenite und ihr Verhåltniss zu den Mon- zen AN AA ye 2 So N a NES Die Pyroxenite als Grenzfaciesbildungen Die Eruptionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo und Monzoni Die gegenseitigen Altersbeziehungen des Granits und des Monzonits . | Die gegenseitigen Altersbeziehungen des Granits und der von Dölter als „Melaphyre“ AO dk ag eu UT ae Hera ee EE ET Seite Altersverhältniss der Monzonite zu den älteren basischen Erguss- und Gang- Gesteinen bei Predazzo und Monzoni ........ 2. Dee. Analysen von basischen Gängen von Canzacoli etc. . . se RA han Pen Analysen von basischen Grenzfaciesbildungen des Monzomits’ 2 u eee Altersbeziehungen der rothen ,Orthoklasporphyre* Dölters ....... 72 a Analysen. von (ffrebenerpnker CN ER EE een Die Miebenentporphyreys ostonitporphiynes PP EEE Zusammenfassung der Resultate betreffs der Eruptionsfolge . . . . . Der Mechanismus der Eruption der Tiefengesteine . . . . . . . . . . . .. Kjerulfs Fussgranithypothese SL CROSS Be aldo Michel DES ENDOIRE EE EEE EEE Kartenskizze:des \Kagstianiagebietes SINNE SE SEN Karte derabielsenstrecke Finmarken NE N ee Profil von“ Konerudkollen nach Hörtekollen. = 0 JE SES EE Karte des Quarzporphyr-Lakkolithes vom Bragernäs-Äs bei Drammen. . . . . . Profil vom Westabhang des Bravernas-As = 100 Ve ee Profilivom Drammensely bis Enngerfjeld.. HAN ENE Zusammenfassung der Resultate über die Granitbildung im Kristianiagebiete. . , Vergleich der Eruptionsfolge bei Predazzo und Monzoni mit derjenigen des Kristianiagebietes LE Stanmunapma ides Iyvrolersenietese LAE EE Tabellarischer "Vergleich FT <><, yas She. SA SE SER Allgemeine Betrachtungen iiber die Eruptionsfolge der plutonischen Gesteine Nachtrag 24 ENE Seite Die Eruptionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Predazzo in Sidtyrol. Von Professor W. C. Brögger. «Nicht ohne Scheu wage ich es iiber diese berühmte, von Naturforschern des ersten Ranges vielfach besuchte Stelle Einiges beizufügen.» Studer. (Über Predazzo; in Leonhard’s "Zeitschr. f. Min. 1829, I, S. 255.) Pas schönen Abend nach einem heissen Sommertag im August 1894 sass ich mit meinem Begleiter, Professor V. Ussing (in Kopenhagen) bei einem Schoppen des herrlichen, funkelnden Traminers im Wirthshaus «Zum goldnen Schiff» (Nave d'oro) zu Predazzo. Der Tag war an- strengend gewesen; im glühenden Sonnenschein hatten wir mit Mühe die steilen Schründe des Mulatto hinauf- und herabgeklettert, um die Grenzverhältnisse des Granits und des Monzonits zu studiren. Im Be- wusstsein, den Tag gut angewandt zu haben, genossen wir nach der späten Mahlzeit die schöne Ruhe. In den angrenzenden Zimmern zeugte das heitere Gespräch in allerlei Sprachen von dem lebhaften Verkehr dieser abgelegenen Ecke mitten im Gebirge mit der grossen, reisenden Welt; und der liebens- würdige Wirth aus der alten Familie der Giacomelli, deren Wappenschild schon um 1510 in Predazzo existirte, ging freundlich und hülfreich unter seinen Gästen umher, um mit Rath und That die Pläne für den folgenden Tag zu fördern. Dann brachte er uns auch das alte, berühmte Fremdenbuch des Nave d'oro. Ein Stück Geschichte der Geologie ist mit dem Namen verknüpft! Das Fremdenbuch im «Schiff» und die geologische Be- rühmtheit der Gegend von Predazzo sind von gleichem Alter, sie datiren beide volle dreiviertel Jahrhundert zurück in der Zeit. Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. Kl. 1895. No. 7. l No W. C. BROGGER. M.-N. KI. Wir lesen die alten, oft schwer zu deutenden Namensziige, und tiefe Wehmuth ergreift die Seele; — wie haben sie alle mit ehrlicher Mühe die Wahrheit gesucht! Und doch, wie langsam und schwierig war der Weg zur Wahrheit, wie viele mühsame Schritte sind in den steilen Schriinden dieser Gebirge vergeblich verhallt! Wir lesen mit Ehrfurcht die Namen der ersten Pioniere: Graf Mar- zari Pencati (ca. 1820), Poulet Scrope, Studer, Ami Boué, Bertrand Geslin (1824). Leopold von Buchs Namenszug konnten wir nicht finden; wir er- innern uns an seine Worte in seinem Brief an v. Leonhard: «Mit vollem Recht hat Graf Marzari Pencati diesen Ort (Predazzo) in der Welt zu einer nicht geringen Berühmtheit gebracht», und bedenken, wie es auch bei einem so hervorragenden Forscher lange Jahre dauerte, ehe er seinen eigenen Augen zu glauben wagte. In gleicher Weise, wie er früher das Kristianiagebiet für die wichtigste Gegend im ganzen Norden Europas erklärt hatte, schrieb er jetzt (1824): «Tirol ist der Schlüssel zur geolo- gischen Kenntniss der Alpen». Das Kristianiagebiet und die Predazzo-Gegend! Die richtige Er- kennung des Granits und damit der Tiefengesteine überhaupt als mag- matische Erstarrungsprodukte, als Eruptivgesteine, ist mit den beiden Namen verknüpft. Doch weiter im Fremdenbuch! Da sind drei Namen junger norwegischer Forscher aus dem Jahre 1826, alle drei später bekannte Namen. Zuerst DB. M. Keilhau, der berühmte Verfasser von «Darstellung der Übergangsformation Nor- wegens», später von «Gæa norvegica» etc.; der zweite C. Boeck, der Physiologe und Palæontologe, der in der ersten Hälfte unseres Jahr- hunderts über Trilobiten und Graptolithen vom Kristianiagebiet und von Böhmen schrieb, endlich der dritte M. A. Abel, der Mathe- matiker, der grösste Genius der norwegischen Wissenschaft! Er war damals, 1826, nur 24 Jahre alt; keine drei Jahre später war er in Armuth gestorben, nachdem er sich durch seine Arbeiten über die elliptischen Funktionen, über das Abel’sche Theorem etc. als einer der grössten Mathematiker aller Zeiten bewährt hatte. Er war Keilhaus Vetter und wohl aus diesem Grunde ist sein Name im Fremdenbuch des Nave d’oro aufbewahrt worden. — Schon 1829 finden wir Murchison und seine Frau unter den Gästen des Schiffs. Aus 1832 notiren wir Gustav und Heinrich Rose! Aus 1834 Neumann aus Königsberg, aus 1836 den berühmten Zlie de Beau- mont. — Grosse Namen, — und immer neue. Immer weiter gleitet die Zeit vorbei. Die beschriebenen Blätter des Fremdenbuchs erzählen immer von neuem Besuch. Aus den 40-er 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 3 Jahren finden wir H. Credner (1843), Cordier (1844), C. F. Naumann (1846), D. v. Cotta (1849) etc. Schon sind wir in der Mitte des Jahr- hunderts. Wir bemerken eine kleine lithographirte Visitenkarte auf weissem Glanzkarton, welche an einem Blatt des Buches angeklebt ist; die feinen Buchstaben zeigen nur den schlichten Namen: Theodor Kjerulf; unterhalb der Karte steht mit der Hand des Wirthes geschrieben: «Fu qui 10—15 agosti 1852». Ach, wie ist die Zeit verflogen! Damals war er ja doch in rüstiger Jugend, nur 27 Jahre! — Verwelkt, gestorben sind sie alle! Und immer zeigen die Blåtter des Fremdenbuchs neue Namen: F. v. Richthofen, der grosse Forscher der «Umgegend von Predazzo, St. Cassian und der Seisser Alpe» (1857), W. 7. Miller (1857), dann vom 2ten bis 7ten September 1862 der freundliche liebe G. 7. Rath, der so viele schöne Beobachtungen aus dieser Gegend mitbrachte. Dann aus demselben Jahre noch N. W. Ste/zner, und dann wieder ein halber Norweger, der prächtige 7%. Scheerer, welcher in einem langen Gedicht im Fremdenbuch seine Bewunderung der Predazzogegend verewigt hat. Hier musste wohl auch De Lapparents Name sein; ich habe denselben jedoch nicht notirt. Noch stossen wir aus den 60-er Jahren auf die Namen von zwei Bahnbrechern unserer Wissenschaft: G. Tschermak (1864) und H. Vogel- sang (1865). Nun kommen Namen einer neueren Zeit; wir konnten nur wenige notiren: A. v. Lasaulx (1869), A. Streng (71), C. Dölter, der so viele wackere Arbeiten über Monzoni und Predazzo publicirt hat; dann A. Laspeyres, Fr. v. Hauer, C. W. Gümbel, R. Hörnes, E. v. Motzisovics, E. Suess, Novak, Berwerth, Senft, T. Harada, E. Reyer, A. Baltser, K. v. Zittel, F. Becke etc. etc. — schon die allbekannten Namen sind so zahlreich, wir können sie nicht mehr alle notiren, unaufhörlich wechselt der Strom, — neue Zeiten, neue Namen, — und neue Ansichten! Wir trinken einen stillen Becher zum Andenken; dann schreiben wir am Ende auch unsere Namen, nach allen den anderen, ins Fremdenbuch im goldenen Schiff und legen uns in der dunkelen Nacht zur Ruhe. Bald gehören auch unsere Namen der verflossenen Zeit, — «warte nur, balde ruhest du auch!» Und tiefe Wehmuth füllt unsere Seele. — 1* 4 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. So ist denn eine reiche Litteratur über diese abgelegene Ecke der Welt entsprossen, eine Unzahl von Abhandlungen und Notizen, so mancher Besucher, welcher seinen Namen im Fremdenbuch des Schiffs eingeschrieben hatte, hat auch andere Andenken an die schöne Gegend von Predazzo hinterlassen. Wie die fleissigen Bewohner dieser hohen Alpenthäler in der Fremde mühsam ein kleines Spargeld sammeln, haben hier auch die Forscher die Scherben des Wissens nach und nach zusammengetragen und wieder herausgegeben. Und je nach den Ansichten ihrer Zeit haben sie immer neue Belehrung auf dem alten Boden gefunden. Konnte doch schon 1829 Studer von dieser Gegend schreiben, dass er nicht ohne Scheu Einiges beizufügen wagte; ca. 60 Jahre später schreibt Marcel Bertrand! über das «classische Profil» von Predazzo: «c'est certainement, avec celle des Hebrides, la plus instructive que l'on connaisse au point de vue de l’analyse des phénomènes éruptifs». Des Kristianiagebietes gedenkend setze ich hierzu ein Frage- zeichen; ich denke, Freund /ddings und andere amerikanische Fach- genossen würden dasselbe thun. Jedoch eine schöne und lehrreiche Gegend ist Predazzo und Monzoni! Wesentlich um Belehrung zu finden bin auch ich nach Predazzo gereist; und in der angenehmen Gesellschaft meines Freundes Ussing verliefen schnell die 8 Tage, die wir für diese Gegend anwenden konnten. Die geologischen Beobachtungen, die im Folgenden mitgetheilt sind, wurden gemeinschaftlich mit ihm ausgeführt, obwohl sie von mir allein publicirt werden. Die folgenden Zeilen beabsichtigen gar nicht eine allseitige Dar- stellung der Verhältnisse bei Monzoni und Predazzo zu geben; dazu waren unsere eigenen Beobachtungen bei weitem zu gering und allzu un- genügend; sie wollen nur versuchen einige neue Gesichtspunkte über die Altersfolge der Eruptivgesteine, sowie über die systematische Stellung einiger derselben zu geben. Es muss dann die Aufgabe detaillirter Untersuchungen sein, die neuen Ansichten kritisch zu prüfen. Es war in erster Linie das Ziel meiner Reise nach Predazzo, durch Vergleich mit dieser Gegend Belehrung für das Studium des Kristiania- gebietes zu finden. In der That sind im Kristianiagebiet die Ver- hältnisse viel klarer und viel grösser als bei Predazzo. Das Resultat der vergleichenden Untersuchung ist unten kurz zusammengestellt. Von detaillirten Beschreibungen der zahlreichen untersuchten Gesteins- präparate ist in der nachfolgenden Darstellung abgesehen worden, 1 Bull. d. 1. soc. géol. de France, 1888, 3me Ser., B. 16, S. 591. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 5 Auch von den geologischen Einzelbeobachtungen im Felde ist nur eine geringe Anzahl angefuhrt. Eine detaillirte Untersuchung des interessanten triadischen Eruptivgebietes des Süd-Tyrol kann selbstverståndlich nur von den österreichischen Geologen mit Erfolg durchgeführt werden; was fremde Besucher leisten können, muss der Natur der Sache nach immer unvollståndig und unvollkommen bleiben. Wenn ich es dennoch gewagt habe die folgenden anspruchslosen Bemerkungen zu publiciren, ist dies mehr geschehen um vielleicht die Aufmerksamkeit darauf zu lenken, von welchem Interesse eine genauere Untersuchung sein würde, als weil ich hoffte selbst einen wesentlichen Beitrag zum Verståndniss der Geologie der «klassischen» Gegend von Predazzo leisten zu können. 6 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Die Monzonite und die mit denselben verknüpften Gesteine. Historische Übersicht. De: Name Monsomit rührt zuerst von De Lapparent (1864) her; die Ansichten darüber, was man unter dieser Bezeichnung verstehen solle, sind bei verschiedenen Autoren ja wie bekannt sehr wechselnd gewesen. Zusammenstellungen der zu verschiedenen Zeiten in dieser Beziehung veröffentlichten Auffassungen finden sich z. B. in Cathrein’s «Brieflicher Mittheilung»: «Zur Dünnschliffssammlung der Tyroler Eruptivgesteine» (Neues Jahrb. f. Min. 1890, I, S. 75—78), in Zirkel’s Lehrb. d. Petro- graphie (1894) B. II, S. 312—314; z. Th. auch in Reyers «Predazzo«. In der folgenden Darstellung sind die wichtigsten Ansichten der verschiedenen Verfasser ziemlich vollständig resumirt: Maraschini, Studer und mehrere ältere Verfasser charakterisirten die hierher gehörigen Gesteine z. Th. noch als «Granit». L. v. Buch fasste dieselben im Wesentlichen als Feldspath-Horn- blende-Gesteine, als «Syenite» auf und verglich den «Monzon-Syenit» direkt mit dem norwegischen «Zirkonsyenit», d. h. mit dem Augitsyenit von Laurvik, welchen er von seinen Reisen in Norwegen kannte. (Brief an Geheimrath v. Leonhard in «Min. Taschenbuch» 1824, S. 343— 396.) G. Rose sprach sich (1832) dafür aus, dass ein Theil der Monzoni- Gesteine seinem «Hypersthenit» angehörig sei. V. Klipstein charakterisirt das Gestein am Gipfel des Mulatto als einen wahren Syenit («ein mittelkörniges Gemenge von grauem Feld- spath, blättriger Hornblende und viel schwarzem Glimmer») und spricht von Übergängen zu den dunklen Porphyren ebendaselbst («Beiträge zur geologischen Kenntniss der östlichen Alpen». Giessen 1843—45). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 7 Th. Kjerulf («Om Forholdene ved Monzoni og Predazzo i Sydtyrol», Nyt Mag. f. Naturv. B. 8, S. 137; Kristiania 1855) beschreibt die Gesteine von Monzoni unter dem Namen Syemit auf für die damalige Zeit ausgezeichnete Weise. Da seine Beschreibung, weil in norwegischer Sprache, in einer wenig verbreiteten Zeitschrift geschrieben, den nach ihm folgenden Verfassern fast unbekannt geblieben zu sein scheint, dürfte es nicht ohne Interesse sein, seine Darstellung im Auszug zu übersetzen; er sagt: «Der Syenit ist bald von gröberem, bald von feinerem Korn; dieser letztere Fall ist der häufigere. Er besteht aus einem innigen Gemenge von grauem bis grauweissem labradorischem Feldspath mit Augit oder dunkler Hornblende, bisweilen auch mit tombakbraunem Glimmer. Die grobkörnigere Varietät ist ärmer an Hornblende; der Feldspath der- selben ist blåulichweiss. In diesem Syenit ist in grösseren Partien und gangförmig eine andere Varietät eingeschlossen: ihr Feldspath ist mehr grünlich, eine Art von Diallag macht das Gestein mehr gabbroartig, und der braune Glimmer scheint reichlicher vorhanden». «Monzonis Syenit ist übrigens schon durch seinen Labrador gabbroartig, und kommt dazu Augit, wird er ein Diabas». An einer anderen Stelle (S. 148) bemerkt er von dem schönen grobkörnigen Syenit von Palle rabiose, «immer ist der Glimmer vorherrschend im Vergleich mit der Hornblende, welche entweder fehlt oder nur sparsam vorhanden ist». Den «Hypersthenit» Rose's fasste Kjerulf als einen «durch mehr Augit charakterisirten Syenit» auf. Kjerulf war auch der erste, welcher eine chemische Analyse des Predazzosyenites ausführte (Das Christiania Silurbecken», S. 8, Christi- ania 1855); er hebt bei dieser Gelegenheit hervor, dass bei Predazzo sowohl echter rother Granit (ebenfalls von ihm analysirt) als Syenit vorkommt; dieser analysirte graue Syenit “von Malgola enthalt nach seiner Charakteristik «zweierlei Feldspath (Orthoklas und Oligoklas oder Labrador), dann Hornblende, ein wenig Glimmer, nur selten ein Quarz- korn». Wie erwahnt, hatte er in dem Syenit von Monzoni schon richtig den Augit erkannt. F. v. Richthofen unterschied 1860 am Monzoni vorherrschenden Syenit (mit Orthoklas, Oligoklas, «Hornblende» und braunem Glimmer), daneben Roses Monzoni-Hypersthenit, welche Gesteine er als zwar scharf geschieden, dennoch aber in einiger Wechselbeziehung zu einander stehend auffasste. Sehr beachenswerth sind manche Bemerkungen in der genaueren Beschreibung des «Monzonsyenits». So hebt von Richthofen hervor, 8 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. dass in den Gesteinen bei Predazzo gewöhnlich der Orthoklas im Vergleich mit dem Plagioklas («Oligoklas») vorwaltet, was namentlich im Val di Rif am Ostabhang der Sforsella und am Südabhang des Gran Mulatto der Fall wäre. «In allen anderen Abänderungen, so auch am ganzen Monzoni, spielt der Orthoklas eine untergeordnete Rolle» ; am Monzoni «herrscht der Oligoklas gegen den Orthoklas». Nach von Richthofen sollten diese beiden Varietäten nicht aus derselben Eruption stammen; «die bedeutende Verschiedenheit, welche der vor- waltende Orthoklasgehalt einzelner Abänderungen in nicht unbeträcht- licher Erstreckung bewirkt, lässt kaum einen Zweifel übrig, dass dieser Syenit einer anderen Eruption angehöre, als der basischere oligoklas- reiche, um so mehr, als die Stellen, welche durch das Vorwalten von jenem charakterisirt sind, um das Centrum der Eruptivmasse herum liegen. Dies lässt schliessen, dass die Eruption des saureren Gesteins später erfolgte, als die des basischeren, und so abnorm dies auch für gewöhnliche Verhältnisse erscheinen mag, so findet es doch hier seine Erklärung und Bestätigung in dem Umstande, dass das nächste Eruptiv- gestein Granit ist, welches den Syenit durchbricht. Die Reihenfolge der Eruptionen ist also: I. Monzonsyenit mit vorwaltendem Oligoklas; 2. Monzonsyenit mit vorwaltendem Orthoklas; 3. Turmalingranit.» Die oben citirten Bemerkungen von Kichthofens sind im Lichte der jetzigen Erfahrungen sehr beachtenswerth; namentlich gilt dies, wenn auch die jetzt bekannten Beziehungen zu dem «Monzon-Hyper- sthenit» v. Richthofens berücksichtigt werden. Zwar dürfte die Er- klärung der Relationen des saureren «Orthoklas-Syenits» und des basischeren «Oligoklas-Syenits» durch getrennte Eruptionen jetzt vielleicht eher mit einer anderen ersetzt werden, indem hier wohl in erster Linie das Resultat einer lakkolithischen Differentiation vorliegen dürfte; die Bedeutung der Beobachtungen bleibt dabei unverändert. Auch die Beobachtungen von Richthofens über die abweichende Struktur der Grenzfaciesbildungen im Vergleich mit dem Hauptgestein sind für die damalige Zeit sehr bemerkenswerth. Er sagt: «Diese Gemengtheile vereinigen sich zu einem gleichmässig krystallinischen Gestein von sehr verschiedenem Korn. An der Grenze mit älteren Eruptivgesteinen ist es sehr feinkörnig und nimmt von da nach der Mitte der Gesteinsmassen an Grösse der Gemengtheile zu». Über die Auffassung von Richthofens in Bezug auf das Verhältniss zwischen dem «Monzon-Syenit» und seinem «Monzon-Hypersthenit» siehe 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 0 weiter unten; hier soll nur angefuhrt werden, dass von Richthofen die beiden Gesteine als scharf getrennt auffasste: «Der Hypersthenit des Monzoni ist durchaus scharf und bestimmt von dem Syenit zu trennen und nicht, wie es håufig geschehen ist, der erstere als ein Syenit mit beigemengtem Augit, welcher mit der Hornblende vicariiren soll, oder der Syenit als eine zufallige Abånderung des Hypersthenfelses zu betrachten. Es findet zwischen beiden niemals ein Übergang statt, nicht einmal eine petrographische Übergangsstufe in der Reihe der Gänge; sondern sämmtliche Gemengtheile sind auf Eins der beiden Gesteine beschränkt und beide haben nicht ein einziges Mineral gemeinsam». Dass diese Behauptungen unberechtigt sind, und dass die von Kjerulf begründete Auffassung der Wahrheit näher kommt, soll weiter unten nachgewiesen werden. Von Cotta («Alter der granitischen Gesteine von Predazzo und Monzon in Süd-Tyrol; Neues Jahrb. f. Min. 1863, S. 18) charakterisirt das Gestein von Predazzo und Monzoni als einen «Syenit-Granit» («ein Granit-artiges Gemenge, in welchem man ausser Feldspath und Horn- blende auch etwas, oft sogar sehr viel Glimmer, und ausnahmsweise sogar Spuren von Quarz erkennt». — «Der Feldspath dirfte vorherr- schend Orthoklas sein, doch sieht man an einigen Stellen auch Zwillings- streifung (Oligoklas?)»). De Lapparent (Ann. d. mines (6) VI, S. 259, 1864) fand, dass Hypersthen mic/t in den Monzoni-Gesteinen vorhanden, sondern dass das dunkle Mineral Hornölende sei. Er vereinigte den orthoklasführenden Monzoni-Syenit Richthofens, sowie den orthoklasfreien Monzoni-Hyper- sthenit desselben Verfassers unter einem gemeinsamen Namen als Wonsonit, indem er dadurch den innigen genetischen Beziehungen beider Ausdruck geben wollte. G. Tschermak («Die Porphyrgesteine Österreichs», S. 110; 1869) behielt den Namen Monzonit fir die petrographisch wechselnde, geologisch nahe verbundene Gesteinsreihe von Monzoni und Predazzo; er fasste das eine Endglied dieser Reihe, wie viele ältere Verfasser, als Syenzt auf (bestehend nach seiner Angabe wesentlich aus Orthoklas, Hornblende und Biotit), das andere als Diorit (Plagioklas, Hornblende und Biotit). Tschermak hat aber stark hervorgehoben, dass zwischen diesen Extremen alle Zwischenglieder vorkommen, und dass diese gleichzeitig Orthoklas und Plagioklas führen. Er bemerkt, dass die herrschende Felsart so variirt, «dass sie im Ganzen weder als Syenit, noch als Diorit zu be- zeichnen wäre» und «dass der Monzonit ein eigenthümliches Gestein set, welches zwischen Syenit und Diorit schwankt». IO W. C. BROGGER. M.-N. Kl. Diese Bemerkungen Tschermaks sind, wie aus dem Folgenden hervorgehen dürfte, in der That ausserordentlich zutreffend, und es ist nur auffallend, dass dieselben nachträglich so wenig beachtet wurden. Hätte er dabei nur auch den Namen Monzonit als einen petrographischen Begriff fixirt, anstatt denselben «für die geologische Einheit festzuhalten», so würde die petrographische Systematik ein Stuck weiter gekommen sein. Im Gegensatz zu de Lapparent (und Kjerulf etc.) wollte 7schermak mit seinem Monzonit jedoch nicht den Hypersthenit Richthofens vereinigen, sondern schied diesen als «/zabas» aus, indem er das neben dem Biotit auftretende dunkle Mineral als Augit erkannte, was ja übrigens schon Klippstein, Kjerulf etc. gethan hatten. Im Gegensatz zu Kjerulf, de Lapparent etc. meinte Tschermak, dass der Diabas (Richthofens Monzoni-Hypersthenit) als Gänge auftrete und zzcht mit dem Monzonit durch allmähliche Übergänge verbunden sei, und schliesst sich in so fern also v. Richthofens Auffassung an; doch hat auch er die nahe Ver- wandtschaft seines «Diabases» mit dem Monzonit selbst betont. Eine vorzügliche Charakteristik des Monzonits gab ¥ Lemberg in seiner trefflichen von einer grösseren Anzahl von chemischen Analysen begleiteten Abhandlung «Über die Contactbildungen bei Predazzo» (Zeitschr. d.: d. geéol.: Gesellsch. 1872, B: 24, 'S. 188, ro eta Hauptmasse des Canzocoli und der Margola besteht aus Monzonit, einem Gestein, das seiner Constitution nach zwischen Syenit und Diorit zu stellen ist». Lemberg bestimmte durch chemische Analysen die Feld- späthe des Gesteins als Orthoklas, Oligoklas, Labrador und wahrschein- lich auch Anorthit. «Die übrigen Bestandtheile des Monzonits sind: Hornblende, Augit und Glimmer. Akcessorisch treten auf: Schwefelkies, Apatit, Magnetit, Titanit und Spinell.» Von einem Monzonit vom Süd- abhang des Mulatto giebt er die folgende Zusammensetzung an: «rothen Orthoklas, grünlichen Oligoklas, Hornblende, Glimmer und etwas Quarz». Er rechnete dieses Gestein, welches von ihm analysirt wurde, noch zu den Syeniten; abgesehen davon, dass er hier den Augit des Gesteins nicht richtig erkannt, sondern als Hornblende angenommen hat, was bei der damaligen unvollkommenen petrographischen Diagnose leicht zu entschuldigen ist, ist jedoch die petrographische Charakteristik ganz zutreffend. Lemberg rechnete nun zu den Monzoniten auch noch weiter die basischen, an MgO, CaO und Eisenoxyden reicheren Gesteine mit nur ca. 48 0/9 SiO»; diese Gesteine sind, wie unten näher erwähnt werden soll, identisch mit einem Theil der Hypersthenite v. Richthofens, der Diabase Tschermak’s etc. 1895. No. vi DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. II 1875 veröffentlichte € Dölter (Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt, B. 25, S. 207—245) seine Untersuchungen über die Monzonigesteine, begleitet von einer geologischen Karte über Monzoni und zahlreichen Profilen. Nach Dolter ist der Name Monzonit nicht als eine petrogra- phische, sondern als eine geologische Bezeichnung aufzufassen. «Der Monzonit ist keine bestimmte petrographische Species». «Jedes der Handstiicke, welches von dem Monzoni herstammt, wird sich schliesslich, nach genauer mikroskopischer und chemischer Untersuchung,‘ ohne Be- rücksichtigung der geologischen Verhåltnisse, als Syenit, Diorit, Gabbro, Augitfels oder Diabas etc. bezeichnen lassen; darüber ist kein Zweifel möglich» etc. (S. 216). Den Hypersthenit v. Richthofens (Diabas von Tschermak) charak- terisirte Dölter als ein. Augit-Labradorgestein oder als einen Augitfels, dessen nahe genetische Verwandtschaft mit den syenitischen und diori- tischen Monzonigesteinen er eingehend nachweist; er bezeichnete dies basische Augit-Labradorgestein als Augit-Monsonit, zum Unterschied von den zwischen Syenit und Diorit schwankenden Gesteinen von Monzoni, welche er, mit unrichtiger Charakteristik des herrschenden dunklen Mine- rals derselben, als Hornölende-Monsonite zusammenfasstel. Dölter liefert eine ganze Anzahl von Special-Beschreibungen von hierher gehörigen Gesteinen; von den als Hornblende-Monzoniten zusammengefassten Gesteinen charakterisirte er dabei einige nach der unter dem Mikroskop nachgewiesenen Zusammensetzung als Drorite (z. B. Gestein vom Nord- Abhang des Pesmeda-Berges), andere als Syenzte (z. B. vom Süd-Abhang des Masonberges mit reichlich Orthoklas und Biotit, dann auch Plagioklas, Augit, Hornblende, Magnetit, Apatit etc.; vom Süd-Abhang des Pesmeda- Berges mit reichlich Orthoklas, Hornblende und Biotit, wenig Plagioklas, Augit, Apatit etc.; vom oberen Allochetthal etc.); wieder andere wurden als Übergangsglieder zwischen Syenit und Diorit charakterisirt (z, B. das Gestein vom Abhang des Mal Inverno gegen den Pesmeda-Pass); endlich wurden auch mehrere Vorkommen als Übergangsglieder zwischen seinen Hornblende-Monzoniten und seinen Augit-Monzoniten charakterisirt (so z. B. ein Gestein vom Ricoletta-Passe mit vorherrschendem Plagioklas, Biotit, Hornblende, dann auch mit Augit, Orthoklas und Magnetit, Apatit; ferner ein Gestein von dem westlichen Abhang der Ricoletta- spitze, ein dunkles mittelkörniges Gemenge von Plagioklas, Biotit, Hornblende, Augit, fast nur Spuren von Orthoklas und Magnetit). 1 «Diese Gesteine schwanken zwischen Syenit und Diorit»; Jahrb. d. k. k. Reichsanstalt 19755, 9. 217. 12 W. C. BRÖGGER. M.-N. Ki. Die Pyroxen-Monzonite Dölters umfassten die basischen Glieder der Reihe mit vorherrschender Combination Augit-Plagioklas: Augitfelse, Gabbro-åhnliche Gesteine etc., also zum grössten Theil die Hypersthenite Richthofens, die Diabase Tchermaks; doch werden hier auch etwas saurere Gesteine mitgerechnet, welche die Hauptcombination Orthoklas- Augit aufweisen, wie z. B. das Titanit-reiche Gestein aus Blöcken im Monzonithal, Gesteine, welche besser mit seinen Hornblende-Monzoniten zusammenzustellen waren. Dölter erwähnt selbst (S. 215), dass dies Gestein eigentlich zutreffend als ein Augit-Syenit bezeichnet werden könne, scheut sich aber davor, diesen Namen zu brauchen. Ungefähr gleichzeitig mit der Abhandlung Dölters wurde die Unter- suchung von G. v. Rath über die berühmten Gesteine von Monzoni publicirt («Der Monzoni im südöstlichen Tirol»; Vortrag, gehalten in der niederrheinischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde am 8. März 1875», Bonn 1875, 44 S. mit 2 Tafeln; später in erweiterter Form gedruckt unter dem Titel: «Uber die Gesteine des Monzoni», in Zeit- schrift der deutschen geol. Gesellschaft B. 27, S. 343—397, 1875). Auch vom Rath fand in Übereinstimmung mit mehreren älteren Forschern, dass: «das Massiv des Monzoni besteht aus mehreren durch allmälige Übergänge innig verbundenen Gesteinen», deren beide Typen oder Grenz- glieder er aber als «Augit-Syenit und Diabas» bezeichnet. V. Rath will jedoch nicht den Namen Monzonit als einen Sammelnamen beider brauchen, sondern will petrographisch die beiden Haupttypen aus ein- ander halten. Er beschreibt eingehend Beispiele beider Typen. Der Augit-Syenit ist mach ihm ein krystallinisch körniges Gemenge «von Orthoklas, Plagioklas, Augit; mehr akcessorische Gemengtheile sind: Titanit, Hornblende, Eisenkies, Magneteisen, Apatit». V. Rath machte auch mehrere Analysen des Orthoklases, welche trotz des vorherrschen- den KsO-Gehaltes (in der einen Analyse 8.89, in der anderen 12.34) doch auch einen hohen Gehalt an NagO (4.91 resp. 2.47) und CaO (1.66 resp. 1.51) ergaben; aber wenn er daraus auf eine Ähnlichkeit mit dem Feldspath der norwegischen Augitsyenite schloss, so dürfte dies kaum berechtigt sein, indem er, wie die mikroskopische Untersuchung lehrt, gewiss eingewachsenen Plagioklas zusammen mit dem Orthoklas analysirt hat, was damals, ehe die mechanischen -Separationsmethoden mittels schwerer Flüssigkeiten ersonnen waren, natürlich nicht zu umgehen war. Der Orthoklas des Monzonits ist aber, soviel mir bekannt, »zc/t, wie im norwegischen Laurvikit, ein Natronorthoklas. Die Hornblende spielt, ebenso wie der Plagioklas, nach vom Rath im Monzonigestein nur eine geringe Rolle. Das Gestein von Margola besteht nach vom Rath 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 13 aus «Plagioklas neben etwas zurücktretendem Orthoklas, ausserdem Augit und Magnesiaglimmer; auch dies Gestein bezeichnete er als Augit Syenit. Über die sogenannten «Diabase» (Augit-Labradorgesteine) und Augit- felsen des Monzoni lieferte vom Rath ebenfalls wichtige Mittheilungen; wir werden weiter unten auf dieselben zurückkommen. Das wesentliche bei vom Raths Erforschung der Monzonigesteine war die (schon früher von Kjerulf gemachte) Beobachtung, dass dort die Hauptkombination Augit-Orthoklas (sein Augit-Syenit) vorkomme, sowie dass bei den Gesteinen von Monzoni und Predazzo überhaupt nicht Hornblende, sondern Pyroxen neben den Feldspäthen die Haupt- rolle spielt. Dölter behauptete gegen v. Rath, dass er entschieden Unrecht habe, wenn er die herrschenden Gesteine am Monzoni und bei Predazzo als Augit-Syenite bezeichnete, indem Syenitgesteine, das heisst Gesteine mit ganz vorherrschendem Orthoklas überhaupt nur aus Blöcken im Monzoni- thale bekannt seien, und andererseits das herrschende dunkle Mineral in den Haupttypen Hornblende, nicht Pyroxen sei etc. (Nachtrag zu seiner Abhandlung 1. c.) In einer späteren Abhandlung! giebt Dölter eine kurz zusammen- gedrängte Charakteristik seines Monzonitbegriffs, aus welcher wir folgendes entnehmen; Dölter theilt die Monzonite hier in zwei grosse Gruppen: 1. Wesentlich Pyroxengesteine (theils gabbroähnliche Gesteine, theils Augitfelsen, fast aus reinem Augit bestehend) mit SiOs-Gehalt zwischen 45 und 55 %. 2. Diese Gruppe umfasst Syenite und Diorite; sie sind mehr sauer mit SiO s-Gehalt zwischen 50 und 580/. In beiden Gesteinsgruppen finden sich mit dem Feldspath zusammen sowohl Pyroxen als Biotit und Hornblende; beide Gesteinsgruppen gehen in einander über. Bei Predazzo findet man auch Monzonite, die wesentlich aus Biotit und Feld- spath bestehen. Diese kurze Charakteristik scheint mir im grossen Ganzen ziemlich zutreffend; man sieht auch, dass Dölter seine frühere Behauptung, dass die saureren Monzonite wesentlich Hornblende-Monzonite wären, hier aufgegeben hat. Eine werthvolle Untersuchung uber «Die petrographische Beschaffen- heit des Monzonits von Predazzo wurde 1878 von V. Hansel (Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt B. 28, S. 449—466) auf Grundlage einer von 1 «Über die Eruptivgesteine von Fleims und Fassa» etc. Sitzungsberichte der Wiener Academie. M.-N. CI. B. 74, 1876, S. 863. 14 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Dölter eingesammelten Suite von Handstücken und unter seiner Leitung publicirt. Nach dem Vorgang von Dölter behält Hansel den Namen Monzonit als eine geologische Sammelbezeichnung, unter welcher er, wie Dölter, sowohl die saureren syenitischen und dioritischen Typen, als auch die basischeren von v. Richthofen als Hypersthenit, von Tschermak als Diabas, von Dölter als Augitfels, Augitmonzonit etc. bezeichneten Glieder vereinigt. Er hebt nach seiner petrographischen Untersuchung hervor, dass diese sämmtlichen Gesteine Glieder einer durch alle Über- gänge verbundenen Reihe sind, bei denen bald das eine, bald das andere Mineral vorwiegt, oder sogar, wie der Augit, fast allein auftreten kann. Wichtig ist die Beobachtung Hamsel's, dass bei den am meisten verbreiteten Gliedern Diotit eine sehr hervortretende Rolle spielt, so dass man nach dem relativen Mengenverhältniss von Orthoklas und Plagioklas die betreffenden Gesteine als Biotit-Syenit, resp. Biotit-Diorit bezeichnen könnte. Auch die wechselnde Rolle des Augits und der Hornblende wird hervorgehoben; «in den meisten Fällen ist wohl Augit (mit Diallag und Uralit) der vorherrschende Gemengtheil; allein einige Gesteine enthalten auch mehr Hornblende, als Augit, während wieder andere (obwohl nur wenige) sogar zum Gabbro zu rechnen wären». Indem nun Hansel also, wie gesagt, die ganze Reihe dieser genetisch verknüpften Gesteine als Monzonite zusammenfasst, sucht er die einzelnen Vorkommen, die er beschreibt, durch bestimmte petrographische Be- zeichnungen zu charakterisiren; so nennt er ein grosskörniges Gestein aus dem Travignolo-Thal (ohne nähere Angabe) nach den beobachteten Bestandtheilen: Biotit-Uralit-Syenit, ein Gestein am Wege von Bellamonte nach Predazzo: Biotitsyenit, ein Gestein von Canzocoli: Biotit-Augit- Diorit u. s. w. | Wichtig sind nach meiner Ansicht die folgenden Bemerkungen Hanscl’s, welche der Zusammenstellung der vorliegenden Analysen bet gefügt sind; sie sind im Wesentlichen eine Wiederholung der schon 1876 (l. c.) gegebenen Charakteristik Dölzers: «In mineralogischer und chemischer Hinsicht lassen sich die ver- schiedenen Varietäten des Monzonits in zwei Gruppen theilen, deren jede auch eine theilweise geologische Selbständigkeit besitzt. Die erste Gruppe umfasst basische Gesteine, welche ihrer mineralogischen Natur nach dem Diabas (Proterobas) und Gabbro entsprechen und die einen Kieselsäuregehalt von 50—450/ (bisweilen auch darunter) aufweisen. Zur zweiten Gruppe gehören die dem Syenite oder Diorite entsprechenden sauren Gesteine, welche einen Kieselsåuregehalt von 50—59 9/o besitzen. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 15 Letztere Gruppe umfasst sowohl Hornblende- als auch Augit- und wesentlich bloss Biotit-fuhrende Gesteine, wåhrend jene der ersten Gruppe - hauptsåchlich aus Augit oder Diallag bestehen.» Die grosse Arbeit von Æ. v. Moisisovics: «Die Dolomitriffe von Siid-Tyrol», welche eingehende Bemerkungen über die Tektonik der Gegend von Monzoni und Predazzo enthålt, theilt, so viel ich gesehen habe, keine selbständigen petrographischen Untersuchungen über die uns hier beschaftigenden Gesteine mit. Die petrographischen Bezeichnungen von petrographischer Unter- suchung giebt es überhaupt nichts Nennenswerthes — in Reyer's Ab- handlung «Predazzo» (Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt, 1881, B. 31) sind ziemlich verworren und manchmal so sonderbar gebraucht, dass es mir nicht immer möglich war, ausfindig zu machen, was er unter seinen verschiedenen Namen: Syenit, Syenitdiorit, Monzonit, Augitsyenit (Orthoklasdiabas), Augitdiorit etc. versteht. Jedenfalls wird bei ihm Monzonit theils in weiterer, theils in engerer Bedeutung gebraucht. Er beschreibt den Monzonit (S. 36, Sep.) von Mulatto wie folgt: «Das Gestein ist meist ein vollkrystallinisches Gemenge von weissem Plagioklas, Orthoklas, Augit, Glimmer. Untergeordnet treten Hornblende, Apatit und Erzpartikel (Pyrit, Magnetit) auf. Tritt der Augit zurück, so wird das Gestein zum Syenitdiorit, durch starkes Vortreten des Orthoklas geht das Gestein in Syenit über. Die Hauptmasse der Gesteine könnte man immerhin als Augitsyenit (Orthoklasdiabas) und Augitdiorit be zeichnen. Charakteristisch ist die Gesellung von Augit mit Orthoklas, und ich glaube, dass sie wohl einen Sondernamen verdiente. Am pas- sendsten scheint es mir, den etwas vagen Namen Monzonit zu einem guten Gattungsnamen zu machen, indem man ihn zur Bezeichnung der krystallinischen Augit-Orthoklas (-Plagioklas)-Gesteine anwendet.» Es scheint demnach, dass Reyer im Anschluss an vom Rath das herrschende Gestein bei Predazzo als einen Augitsyenit auffasst und dass er für diesen den Namen Monzonit reserviren will. H. Rosenbusch führt (Mikroskop. Phys. II, 1877, S. 124 und 1887, S. 68) nach dem Vorgang v. Ratks die Monzonite als Augitsyenite auf. Als Bestandtheile giebt er nach der Untersuchung seiner Dünnschliffe folgende Zusammensetzung an: «Orthoklas, Plagioklas, Augit und Biotit, dazu Hornblende, Titanit, Pyrit, Magnetit, Apatit und etwas Zirkon sehr allgemein, Melanit, Olivin und Hypersthen nur vereinzelt, letzterer nur als Umrandung des Olivins». Auffallender Weise bemerkt er weiter, dass Quarz in primärer Form durchaus zu fehlen scheint. Rosenbusch hebt die relativen Schwankungen des Orthoklases und der 16! | W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Plagioklase innerhalb weiter Grenzen hervor und betont, dass «förmliche Übergänge in die mineralogische Zusammensetzung des Diabas statt- finden. Doch gelangt nirgends eine eigentliche Diabasstruktur zur Ent- wickelung; man würde anstatt Diabas besser Gabbro sagen». Endlich hebt er auch den Reichthum an nicht feldspathigen Bestandtheilen zum Unterschied von anderen Augitsyeniten hervor und vermuthet in ihnen vielleicht «eine Tiefenfacies von gewissen, in die Keratophyr-Reihe ge- hörigen Ergussgesteinen». Auch in anderen petrographischen Lehrbüchern pflegen die Mon- zonite ohne weiteres als Augitsyenite aufgeführt zu werden (z. B. in Teall's British Petrography, London 1888, zuletzt auch in Zzrkel’s Lehrbuch der Petrographie, II, S. 312 ff.). Die letzte auf eigene Studien an Ort und Stelle gegründete Unter- suchung der Monzonite findet sich in Cathrein’s Bemerkungen gelegentlich seiner Dünnschliffssammlung der Tyroler Eruptivgesteine (l. c.). Nach einer kurzen kritischen Übersicht spricht er als seine eigene Auffassung folgendes aus: «Nach meinen Erfahrungen nun sind eigentliche Syenite, Hornblende- und Glimmerdiorite, sowie echte Augitsyenite in Fassa und Fleims zwar vorhanden, jedoch verhältnissmässig so unbeständig und selten, dass sie nicht als Typen im Sinne 7schermak’s und Rath’s betrachtet werden dürfen.» — — «Die vorwiegendste unter den Monzonitarten bei Predazzo und am Monzonigebirge ist Augitdiorit mit seiner Abänderung Uralit- dioril». Cathrein spricht sich ferner gegen die Benennung Déadas für v. Richthofens Hypersthenit aus, weil die Struktur keine Diabasstruktur ist, sondern cher ein dioritisches Gefüge aufweise; auch Rosenbusch’s Bezeichnung «Gabbro» verwirft er, weil der Augit kein Diallag ist. Für die sämmtlichen nahe verbundenen Gesteinstypen bei Monzoni und Predazzo behält er den Sammelnamen Monzonit als Ausdruck für eine geologische Einheit, deren typisches Gestein also als Augitdiorit zu bezeichnen wäre. Die Bemerkungen, welche A. Rothpletz in seiner grossen Arbeit «Ein geologischer Querschnitt durch die Ostalpen» (Stuttgart 1894; S. 174) über die uns hier beschäftigenden Gesteine publicirt hat, zeigen, dass er mit ihrer Untersuchung selbst nicht gearbeitet hat; wenn er von Dölter erzählt, dass dieser nicht nur die syenit-dioritischen Gesteine, sondern auch den rothen Granit von Mulatto als Monzonit zusammen- gefasst hat, dann ist diese Bemerkung, wie aus dem Obenstehenden hervorgeht, nicht zutreffend. 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 17 Schliesslich können hier noch die kritischen Bemerkungen Zirkel's gelegentlich der Bezeichnung der Plagioklas-Augitgesteine des Monzoni als Augitdiorite (Cathrein) erwähnt werden; Catkrein hatte ganz richtig hervorgehoben, dass die betreffenden Gesteine nicht gern als Diabase bezeichnet werden können, weil sie «nicht die bezeichnende Diabas- struktur, sondern dioritisches Gefüge» besitzen. Gegen diese Charakteristik Cathreins wendet sich Zirkel mit einer scharfen Kritik, indem er als Diorit nur die gleichmässig körnigen Gesteine mit Hauptzusammensetzung Plagioklas-Hornblende (beziehungs- weise Plagioklas-Glimmer), dagegen nicht mit Plagioklas-Pyroxen gelten lassen will. «Es ist völlige Willkür, zu sagen, dass Diabas und Diorit je durch eine besondere Specialstruktur charakterisirt sein sollen» (Lehrb. d. Petrographie, I, S. 842, 1893); Zirkel will überhaupt den Namen Augit- diorit nur für Hornblende- oder Glimmerdiorite mit unwesentlichem Augit- gehalt anwenden. Thatsächlich benutzt aber Zirkel selbst, ohne es aus- drücklich zu präcisiren, einen Strukturbegriff, um Diabas und Gabbro aus einander zu halten: «Abgesehen davon, dass die typischen Gabbros ganz andere geologische Verbreitungsbezirke besitzen» (das heisst, anders ausgedrückt, dass die Gabbros Tiefengesteine, die Diabase hypabys- sische Gesteine oder palaiotype Ergussgesteine sind) «als die Diabase, weist die Makro- und Mikrostruktur der beiden Gesteine sowie ihrer Gemengtheile sehr charakteristische Gegensätze auf» (l. c. B. II, S 739). Weshalb es dann schlimmer wäre, auch zwischen Diabas und Diorit durch Struktureigenthümlichkeiten zu scheiden, ist nicht leicht zu ver- stehen. Der Unterschied ist nämlich z. Th. genau derselbe, wie zwischen Diabas und Gabbro, nämlich derjenige, dass die Diorite (wenn der Name zweckmässig abgegrenzt wird) echte abyssische Gesteinstypen sind,! im Gegensatz zu den Diabasen, welche meistens hypabyssische Gesteinstypen sind. Diabas ist nämlich in mehr als einer Beziehung ein Sammelname, und zwar auch in so fern, als man unter dem Namen Diabas ganz verschiedene chemische Typen, theils mittelsaure (den Dioriten entsprechende), theils basische (den Gabbrogesteinen entsprechende) Typen begriffen hat. Die einzige mögliche Trennung wird hier nach meiner Ansicht die- jenige sein, den Begriff Diorit für mittelsaure Tiefengesteine, den Begriff Gabbro für basische Tiefengesteine der Plagioklasreihe, den Namen Diabas endlich für entsprechende hypabyssische Gesteine und palaiotype Erguss- 1 Cfr. W. C. Brögger: «Die Eruptivgesteine des Kristianiagebiets I». Diese Zeitschrift 1894, No. 4, S. 93 fl. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 7. 2 18 W. C. BRÖGGER. MEN: KRIG gesteine zu reserviren; eine weitere Theilung der Diabase nach chemi- schen Typen, entsprechend den Dioriten und den Gabbros, dürfte gewiss nur eine Zeitfrage sein. Es dürfte wohl endlich einmal einleuchtend werden, dass die alte Trennung nach dem vorherrschenden dunklen Mineral, ob Hornblende, Pyroxen oder Glimmer, in der That nur einen relativ geringen Werth als Eintheilungsprincip hat, indem es sich mehr und mehr zeigen dürfte, dass die chemischen Typen, welche in erster Linie der Eintheilung zu Grunde gelegt werden müssen, von einem Vorherrschen des einen oder des anderen der dunklen Mineralien jedenfalls für mittel- saure Typen relativ wenig beeinflusst werden. Ich meine deshalb, dass die Bemerkungen Zirkel's gegen Cathrein in genannter Beziehung wenig zutreffend sind; eine andere Sache ist es, dass die Gesteine, welche Cathrein als Augitdiorite charakterisirt hat, aus anderen Gründen erösstentheils wohl kaum vortheilhaft mit diesem Namen bezeiehnet, sondern, wie unten näher nachgewiesen werden soll, besser mit einem besonderen Namen distinguirt werden können, — jedoch nicht mit dem Namen Diabas, welcher für die betreffenden Gesteine von Monzoni und Predazzo nicht Verwendung finden kann. Blicken wir nun auf die Ergebnisse dieser zusammengedrängten Übersicht der Resultate früherer Untersuchungen zurück, so sehen wir, dass offenbar bei weitem die meisten Verfasser darüber einverstanden gewesen sind, dass bei Monzoni und Predazzo eine grössere Anzahl durch alle Übergänge zu einer geschlossenen Gesteinsreihe mit einander verbundener Gesteinstypen auftritt, am einen Ende mit saureren Gliedern (Syeniten, Augitsyeniten, dioritischen Gesteinen), am anderen mit basischeren Gliedern (als Hypersthenit oder Hypersthenfels, Augitfels, Diabas, Gabbro etc. bezeichnet). Viele Verfasser haben nach dem Vorgang von De Lappa- rent die ganze Reihe unter einem gemeinsamen Sammelnamen, einer geologischen Bezeichnung, Monzonit, zusammengefasst (Lemberg, Dölter, Hansel, Cathrein), wobei die älteren. Verfasser als das wesentliche dunkle Mineral Hornblende annahmen (De Lapparent, Lemberg, Dölter etc.), die neueren nach dem Vorgang v. Rath’s dagegen Augit (Hansel, Cathrein). Andere Verfasser haben den Namen Monzonit zwar noch als Sammelnamen, aber in mehr begrenzter Ausdehnung gebraucht, so 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 19 namentlich 7sckermak, welcher den basischen Typen, seinen Diabasen, als nicht mit den saureren Gliedern direct verbunden, eine Sonder- stellung gab und den (geologischen) Sammelnamen Monzonit nur für die saureren Typen brauchen wollte. Wieder andere Verfasser haben den Namen Monzonit als Special- namen gebraucht für das nach ihrer Auffassung herrschende Gestein der ganzen Serie -nahe verwandter Gesteinstypen; so Reyer, welcher Monzonit für die Gesteine, welche er als Augitsyenite auffasste, brauchen wollte. Für Reyer war der Name Monzonit somit ein petrographischer Specialname. Rosenbusch brauchte den Namen Monzonit hauptsächlich als Specialnamen für eine bestimmte Gruppe von Augitsyeniten. Endlich haben wieder andere Verfasser, namentlich vom Rath, den Namen Monzonit gänzlich verworfen, weil er als ein Sammelname gebraucht war, und es den geltenden Principien der Petrographie allzu sehr widersprechen würde «unter einen Begriff Gesteine zu vereinigen, von denen das eine wesentlich aus Orthoklas, das andere wesentlich aus Labrador besteht» (vom Rath I. c.). Von den verschiedenen Verfassern haben einige abgesehen davon ob sie den Namen Monzonit als Sammelnamen gebraucht haben oder nicht — das herrschende typische Gestein als ein Hornblende-Plagioklas- Gestein, also als Diorit, oder als ein Augit-Plagioklas-Gestein (Augit- diorit, Cathrein), wieder andere als ein Orthoklasgestein (Augitsyenit, vom Rath, Reyer, Rosenbusch etc.) angesehen. Nur Tschermak hatte ziemlich ausdrücklich das herrschende Gestein als ein Orthoklas-Plagioklas- Gestein aufgefasst. Wenn man die grosse Litteratur über die Monzonit- Gesteine revidirt, findet man auffallend genug, dass kaum zwei Verfasser zu einer in allen Hauptzügen übereinstimmenden Auffassung dessen gelangt sind, was man unter Monzonit verstehen solle und was eigentlich das herrschende Gestein dieser ganzen Reihe nahe verwandter Gesteinstypen am Monzoni und bei Predazzo sein dürfte. Abgrenzung und nähere Charakteristik der Monzonite. Ich will versuchen im folgenden den Nachweis zu liefern, dass diese Unsicherheit in der Auffassung weniger auf fehlender Übereinstimmung im Beobachtungsmateriale selbst, als auf der bisherigen Unzulänglichkeit der petrographischen Nomenklatur beruht. 20 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Mein Material von hierher gehörigen Gesteinen rührt bei weitem zum grössten Theil von Predazzo her. Ich habe hier zusammen mit Herrn Professor Ussing eine reiche Auswahl gesammelt von Proben von der Målgola, welche Lokalität wir ringsherum von der Grenze bei Bos- campo ab, am ganzen Nordabhang und um die N.W.-Ecke herum bis an die Grenze gegen den Kalkstein am Westabhang Schritt für Schritt unter- sucht haben. Auch von dem Südabhang des Mulatto haben wir wohl wahrscheinlich die meisten dort auftretenden Typen eingesammelt. Aus den Monzonitgesteinen von Canzacoli und von Mezzavalle haben wir nur kåuflich ein Paar Proben erworben. Von Monzoni haben wir nur wenige Stufen aus anstehendem Felsen am Wege vom Monzoni-Circus über den Le Selle Pass bis nach dem Thal von San Pellegrino eingesammelt; dagegen haben wir eine gute Auswahl von Proben aus Geröllen und Blöcken im Monzonibach, im Monzonithal, im San Pellegrinthal mit- gebracht. Eine Anzahl Stufen von nicht nåher angegebenen Lokalitåten am Monzoni habe ich auch kåuflich erworben, theils in Predazzo, theils bei Herrn Szörtz in Bonn; sodann erhielt ich auch eine kleine Anzahl Stufen {namentlich vom Toal dei Rizzoni am Monzoni ete.) durch Herrn Professor Dr. Cathrein in Innsbruck. Endlich erwarb ich von Voigt & Hochgesang die von v. Rath zusammengestellten Dünnschliffe von Monzonitgesteinen. Ich habe somit im Ganzen eine Auswahl von ca. 50 verschiedenen Varietäten zur Verfügung gehabt; und wenn auch das Material von Monzoni vielleicht nicht völlig genügt, so darf ich wohl annehmen, dass jedenfalls die wichtigsten bei Predazzo auftretenden Typen unter meinem Materiale vertreten sind. Die makroskopische und mikroskopische Untersuchung des gesammten Materiales zeigt nun, dass obwohl die Mineralienzusammensetzung der Hauptsache nach ziemlich einförmig ist, doch sehr selten zwei Proben aus verschiedenen Lokalitäten einander einigermassen gleich sind. Die Variation in der Struktur, sowie in den relativen Mengen- verhältnissen der einzelnen Mineralien findet nämlich innerhalb so weiter Grenzen statt, dass dadurch die Mannigfaltigkeit der Ausbildung eine ausserordentlich reiche wird. Die Musterung des Materiales ergiebt nun ziemlich bald, dass zuerst eine Zweitheilung in eine saurere Gruppe (mit ca. 50 bis ca. 60°/, SiOz) und eine daszsche (mit unterhalb ca. 50°/,) sich recht natürlich durch- führen lässt; die letztere Gruppe umfasst eine Reihe von an Pyroxen sehr reichen Gesteinen, sowohl von Monzoni als von Predazzo, welche nach der jetzt allgemeinen Nomenclatur zum grossen Theil füglig als Pyroxenite bezeichnet werden können. Es sind dies die Hypersthenite 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 21 von Richthofen’s, die Diabase Tschermak’s und v. Rath’s, die Augit- felse Dölters etc. Sie sind ziemlich gut begrenzt, obwohl sie unzweifel- haft durch alle Übergänge mit den Gesteinen der saureren Gruppe ver- bunden und wahrscheinlich nur als basische Grenzfaciesbildungen des Hauptgesteins aufzufassen sind. Diese Zweitheilung in eine saure und eine basische Gruppe ist, wie oben "erwähnt, schon früher von Dölter und namentlich mit ähnlicher Begrenzung - von Hansel vorgeschlagen; ich nehme hiermit diesen den natürlichen Verhältnissen vollkommen entsprechenden Vorschlag auf und ziehe daraus die weitere Consequenz, dass ich die Bezeichnung Mon- zonite nicht auf die genannte basische Gruppe von Pyroxeniten aus- dehnen kann. Für die saurere Gruppe, welche die herrschenden Gesteinstypen der ganzen Serie umfasst, ist nach meiner Erfahrung die oben citirte Bemerkung von Leméerg allein zutreffend; er charakterisirte den Monzonit als ein Gestein, «das seiner Constitution nach zwischen Syenit und Diorit su rechnen ist» (cfr. auch Tschermaks oben citirte Bemerkung). In diesen Worten ist nach meiner Auffassung die wesentliche und charakteristische Haupteigenthümlichkeit der Gesteine der sauren Gruppe Hansel’s ganz genau und zutreffend ausgesprochen: Die Monzonite charak- terisiren sich eben dadurch, dass sie weder zu den Orthoklas-Gesteinen noch zu den Plagioklas-Gesteinen, sondern zu einer Übergangsgruppe oder Zwischengruppe zwischen beiden gehören, sie sind eben: Orthoklas- Plagioklas-Gesteine. Die ältere, oder richtiger die ganze bisher übliche petrographische Systematik kennt nur wenige Übergangsgruppen. Gesteine, welche Über- gänge zwischen grösseren Gruppen bilden, sind natürlich in vielen Fällen beobachtet und beschrieben worden. Aber für die systematische Anord- nung war diese Thatsache eigentlich nur von geringem Belang; die Übergangsglieder wurden in der Regel entweder in die eine oder in die andere der beiden Gruppen, zwischen welchen sie den Übergang bildeten, eingereiht, nur selten wurden sie für sich herausgegriffen, als Übergangs- glieder abgegrenzt und unter einem besonderen Namen vereinigt. Im vorliegenden Falle führen die betreffenden Gesteine bald ein wenig vorherrschend Plagioklas, bald vielleicht etwas mehr überwiegend Orthoklas; je nachdem auf das Auftreten des einen oder des anderen dieser Feldspäthe das Hauptgewicht gelegt wurde, musste die Auffassung derselben als Augitdiorite (Augit-Biotit-Diorite, Hornblendediorite etc.) oder als Augitsyenite (Syenite, Biotit-Augitsyenite etc.) in den Vorder- grund treten. Das wirklich charakteristische bei diesen Gesteinen, 22 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. nämlich dass sie in der Regel Orthoklas und Plagioklas ungefähr gleich reichlich oder jedenfalls beide reichlich führen, fand dabei gar nicht den zutreffenden Ausdruck. Ich habe eben in einer neuerdings erschienenen Arbeit! gelegentlich einiger Bemerkungen über die petrographische Systematik stark hervor- gehoben, dass «besondere Bezeichnungen für Zwischentypen (Übergangs- typen) nothwendig sind». Es ist schwierig ein zweites Beispiel zu finden, welches diese Behauptung besser illustriren kann, als das vorliegende, namentlich wenn wir die Geschichte der systematischen petrographischen Bearbeitung der als Monzonite zusammengefassten Gesteine durchgehen. Eben weil diese Gesteine innerhalb der Klasse der Eruptivgesteine eine Übergangsstellung zwischen den beiden grössten Gesteinsordnungen der Eruptivgesteine, den Orthoklasgesteinen und den Plagioklasgesteinen, ein- nehmen, ist dies Beispiel besonders überzeugend. Ich meine nun, dass man als eine gerechte Forderung für die Einreihung eines Gesteins in die eine oder in die andere dieser grossen Ordnungen festhalten muss, dass in demselben der eine oder der andere der Feldspäthe — entweder Orthoklas (besser Alkalifeld- späthe) oder Plagioklas (Kalk-Natronfeldspäthe) — stark vorherrschen muss, in solchem Grade, dass das Gestein dadurch wirklich charakterisirt wird. Wenn der Name Granit oder Syenit z. B. berechtigt sein soll, muss ein Alkalifeldspath im Vergleich mit dem Plagioklas stark vor- herrschen?, wenn der Name Quarzdiorit, Diorit (Augitdiorit etc.) etc. berechtigt sein soll, muss im Gegentheil wieder ein Kalk-Natron-Feldspath stark vorherrschen. Wenn dagegen weder das eine noch das andere der Fall ist, dann ist das Gestein nach den von mir vertretenen Principien der petrographischen Systematik auch nicht als Granit resp. Syenit, oder als Quarzdiorit resp. Diorit (Augitdiorit etc.) etc. zu bezeichnen, sondern eine besondere Namenreihe ist hier nothwendig, um dem charakte- ristischen gemischten Auftreten der Feldspåthe den zutreffenden Ausdruck zu geben. Es ist mit anderen Worten nach meiner Ansicht nothwendig, zwischen den Orthoklasgesteinen und den Plagioklasgesteinen, oder wie es jetzt correcter? heissen muss: swischen den Alkalifeldspath-Gesteinen I W. C. Brögger: «Die Eruptivgesteine des Kristianiagebietes». 1. Diese Zeitschrift 1894. No TRS ORs 2 Oder, da die Eintheilung in wesentlicher Beziehung die chemische Zusammensetzung berücksichtigen muss, der Plagioklas muss, wenn vorhanden, so sauer sein, dass die vorherrschende Mischung sehr CaO-arm ist. 3 Wegen des Aufrretens des Natronorthoklases, des Albits und der Reihe der Natron- mikrokline (Anorthoklase). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO: 23 und den Kalknatronfeldspath-Gesteinen, eine Ubergangsordnung von Alkalifeldspath-Kalknatronfeldspath-Gesteinen einzuschieben. Dieser Ubergangsordnung gehören, wie ich jetzt nachweisen will, eben auch die uns vorliegenden Gesteine der Monsonite in dem Sinne an, in welchem wir hiermit diese Bezeichnung brauchen wollen. Chemische Zusammensetzung der Monzonite. Um diese Behauptung näher zu prüfen, wollen wir zuerst die chemische Zusammensetzung der Monzonite im Vergleich mit derjenigen der Syenitgesteine auf der einen und der Dioritgesteine auf der anderen Seite genauer abgrenzen. Von Monzoniten liegt eine nicht allzu kleine Anzahl von Analysen vor; sie sind von Hamnsel in seiner oben citirten Abhandlung zusammen- gestellt; unter den von Hansel aufgeführten Analysen beziehen sich die meisten auf basische Grenzfaciesbildungen; nur die in die folgende Tabelle aufgenommenen Analysen beziehen sich auf Hauptgesteine, welche der Reihe der Monzonite mit der hier angenommenen Begrenzung an- gehören. Auffallend genug ist bis jetzt kein einziger Monzonit von Monzoni analysirt, indem sämmtliche bisher ausgefürten Monzonitanalysen an Gesteinen aus der Umgegend von Predazzo angestellt sind. Da es mir von Interesse schien, die Übereinstimmung der Gesteine beider Gebiete auch durch chemische Analyse zu prüfen, liess ich eine Analyse eines sogenannten Augitsyenites von Monzoni ausführen. Ich wählte für diese Analyse keines der von mir selbst mitgebrachten Stufen von Monzoni, weil diese alle nicht so reich an Orthoklas waren, als ein von Herrn Dr. B. Szürtz in Bonn käuflich erworbenes Handstuck aus seiner angeblich von Xosenbusch controllirten Typensammlung von Gesteinen (nach dem System von Rosenbusch zusammengestellt. Die Stufe war als Augitsyenit etikettirt, mit der unbestimmten Lokalitats- angabe «Monzoni». Die mikroskopische Untersuchung zeigte, das Orthoklas neben Plagioklas ungewöhnlich reichlich vorhanden ist, ganz wie in den übrigen von mir untersuchten Proben, in grossen, die Plagioklastafeln poikilitisch umschliessenden, einheitlich auslöschenden Partien, als letzte Bildung zwischen und um die älteren Mineralien ab- gesetzt; ausserdem fand ich als letzte Bildung, auch nach dem Orthoklas 24 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. abgeschieden, Quarz in geringer Menge; von dunklen Mineralien ist Pyroxen (theilweise in Hornblende umgewandelt), ein wenig Hornblende, Biotit, ganz wenige Körnchen von rhombischem Pyroxen (eher Bronzit als Hypersthen und zzcht als Umrandung von Olivin, sondern in selb- ständigen hypidiomorphen Individuen) vorhanden; Eisenerz, Zirkon, Titanit und Apatit wie gewöhnlich; Spuren von Kalkspath. Die von Herrn V. Schmelck ausgeführte Analyse dieses Monsonit's von Monzoni gab: Sino JUR EEMERTIO TOSSI Gees SSG AGO PE ge VG FEU TE a re BAO) MAO Me ROO Me OMS Lun Tate MJØS MO COLTRANE Nas OL MENT Me OG ROLE RENE PARA > EO Ro PO he Fr Gr GAO Sø 100.50 à Die Analyse lässt sich schwierig genau berechnen, da die Zusam-: mensetzung der einzelnen Mineralien ja nicht bekannt ist. Eine ungefähre Rechnung führt auf eine Mischung von ca: 30 Procent Orthoklas (ein wenig NagO-haltig) 32 — Plagioklas (durchschnittlich Ab3Ang) 14.5 — Pyroxen 5 — Hornblende 10 — Lepidomelan 2.5 — Quarz 2 ne Magnet 1 =, WHypersthen I — Apatit I —' Zirkon und Titanit Spur von Kalkspath. Diese Berechnung muss ziemlich genau der Wahrheit entsprechen, unter der Voraussetzung, dass die Zusammensetzung des Pyroxens (abge- sehen von einem gewiss vorhandenen Gehalt an TiOg, MnO und FesOg) 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 25 sich nicht allzu weit von der von G. v. Rath analysirten Pyroxenmischung im Pyroxen des Pyroxenits von Monzoni entfernt (l. c. S. 362), und ebenso, dass die Zusammensetzung der Hornblende der von G. vom Rath (ebendaselbst) analysirten Hornblende entspricht, und endlich, dass der Lepidomelan eine gewöhnliche Lepidomelanmischung (mit ca. 35 % SiOz besitzt. — Es muss bemerkt werden, dass die Analysen der Feldspåthe aus dem Monzonit, die vom Rath giebt, gewiss nur die Zusammensetzung eines Gemenges von Orthoklas und Plagioklas angeben können, da im Orthoklas der Monzonite immer Plagioklastafeln eingewachsen sind. Die Berechnung der Analyse zeigt somit, dass der analysirte Monsonit von Monsoni Orthoklas und Plagioklas ungefähr in gleicher Menge enthålt. Die Ubereinstimmung mit den Analysen der Monzonite von Predazzo ist eine sehr nahe; nur ist im Monzonigestein etwas weniger Al,O3 und entsprechend etwas mehr Eisenoxyde und MgO vorhanden. Analysen von Monzoniten von Predazzo. | He m | 1 | Vv Mittel (ID SiQ» | 58.08 58.05 57.66 52.53 52.16 55.88 AlsO3 17.34 Kb |) 17.24 Ol 72948 22.11 18.77 FesO3 | 3.44 | = | 7.28 | 11.07 | = | 8.20 FeO | — | 320 || - | — | sss | MgO 164 | 2.07 320 1,855.) Ge om CaO. | 8.64 | 5-81 5.32 6.61 | 8.61 7-00 Naz,O | 3-41 | 2.98 | SAT 1.2274 | 3-35 3.17 ER K20 . | 5-34 | 3-24 461 | 3-17 | 200 | 3.67 EG H:0 . 1.06 1.34 | 070 | 2.34 | 0.80 | 1.25 COs . | | 0.76 | | 99.85 | 9949 | 9917 | 99.44 | 100.25 | 99.95 I Grobkörniger Monzonit von Cancacoli; 7. Lemberg, Z. d. deutsch. geol. Ges. 1872, S. 204. II Monzonit von Malgola; Th. Kjerulf in «Christiania Silurbecken», S. 8 (Christiania 1855). 26 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. III Monzonit, nicht weit von der Grenze des Turmalingranits; Süd- abhang des Mulatto; Lemberg |. c. S. 192. | IV Monzonit vom Sasinathal, am Wege nach Agnello; Mattesdorf; in Dölters Abh. in Verh. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1876, No. 2. V Monzonit von Malgola; C. v. Hauer; ib. 1875, No. 17, (S. 333). Die in die obige Tabelle aufgenommenen Analysen zeigen somit eine Variation des SiOs-Gehaltes zwischen ca. 59 und ca. 52 °/o. Wie wir später schen werden, können wir sicher annehmen, dass die Grenzen nach beiden Seiten etwas erweitert werden dürfen, ungefähr zwischen 62 bis 60 am einen und ca. 50 bis 48 am anderen Ende; die mittlere Zusammensetzung wird jedenfalls ungefähr auf einen SiO»- Gehalt von 54 bis 56°/, fallen. Wir sehen somit sofort, dass ein Vergleich mit allen saureren Gesteinstypen, mit Graniten allerlei Art oder mit Quarzdioriten ausge- schlossen ist. Auch die Quarzsyenite — eine von mir fruher aufgestellte Ubergangsgruppe zwischen Graniten und Syeniten, Gesteine mit einem SiQp-Gehalte von ca. 66 bis ca. 62% SiOz, — sind schon alle saurer als unsere Monzonite. Umgekehrt sind die Gesteine der Gabbrofamilie mit der Begrenzung, welche wir dem chemischen Typus dieser Gesteine geben möchten, im grossen Ganzen schon basischere Gesteine, deren mittlerer SiO,-Gehalt schon bedeutend unterhalb 50 °/, liegt, abgesehen davon, dass sie theils durch viel niedrigeren Alkaligehalt, höheren CaO-Gehalt und jedenfalls für gewisse Gruppen auch durch höheren Gesammtgehalt von MgO- und Eisenoxyde charakterisirt sind. Ein directer Vergleich wird also nur mit den verschiedenen Serien der syenitischen Gesteine und der Diorite nöthig sein. Ehe wir zu diesem Vergleich übergehen, ist es nicht ganz ohne: Interesse, die Monzonite mit einer Gesteinsgruppe zu vergleichen, mit welcher sie, obwohl in anderen Beziehungen sehr verschieden, ungefähr dasselbe Spatium des SiOp-Gehaltes gemein haben, nämlich mit den Nephelinsyeniten. Ds a DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. No. 7. 1895. GZ'001 £g's zG'L £G'1 Lo 020 Og 7 tre pe'ız S$'0 Q4'S$ PIN 28:66 9166 09'0 1 ec A6 6z'O01 G1'0 A ov $ QS 19'z 88'0 OG 'T etz Lo'zz 60'0 19'bS ILA 99'101 98'001 G£'001 andg ON £+'o TO 16'1 LIZ 19'S bre E90 60'0 Ot P DE Q0'07 OT '0 Sv'9S 04:66 'uagnuDAsunaydan uoyosissÂqge UOA UISÅJLUN 666 RO'O Ove 270 050 pet's fol OP'T | $0'1 £0'0 Sort | £O'I QI QI 18'0 10'6$ 95:66 ne, 50:66 usındg ut 0) Z$'0 LLY brg z£'0 £1'0 R0'0 gez A de) Poze 6£'09 oo ISADAICH rn "104 "OH Leo "ON DE) * OA °° OUN 094 "8004 + COPY ve MON: POT 28 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. I Nephelinsyenit (sog. «Litchfieldit») von Litchfield, Maine; anal. von L. G. Eakins bei W. S. Bayley, Bull. geol. soc. of Amer. II, (1802) 51232! II Nephelinsyenit (sog. «Gray granite») Fourche Mountain, Arkansas; anal. von W. A. Noyes; bei Fr. Williams: «The igneous rocks of Arkansas»; S. 81 (1891). NHI Nephelinsyenit von Red Hill, New Hampshire; anal. von W. F. Hillebrand bei W. S. Bayley; Bull. of the geol. soc. of America, PB. 1252250: IV Nephelinsyenit («Ditroit», W. C. Br.) Bratholmen, Landgangsfjord, Norwegen; anal. von G. Forsberg bei W. C. Brögger, Zeitschr. f. Kryst Bb Oily Sai. V Sodalitsyenit; Sqare Butte, Montana; W. H. Melville bei W. Lind- gren, Amer. journ. of sc. B. 45, April 1803,(5:(296. VI Sodalitsyenit (sog. Ditroit); Ditrö, Siebenbürgen; Fellmer; Neues Jahrb. f. Min. 1868, S. 83. VII Nephelinsyenit San Vincente, Cap Verdi'schen Inseln. C. Dölter: «Die Vulkane der Capverden und ihre Producte», Graz 1882. VIII Nephelinsyenit; Caldes de Monchique, Portugal; £. Kalesstnsky bei A. Merian';; Neues Jahrb. f. Min. B. B. III, 1884, S 27% IX Nephelinsyenit; Serra de Monchique, Portugal, P. Fannasch, Neues’ Jahrb: nimes IE Syr: X Nephelinsyenit; Tschasnatschorr, Umptek, Kola; /. Zichleiter bei V. Hackman: «Der Nephelinsyenit des Umptek», Fennia 11, No. 2, 3. 14521804). XI Nephelinsyenit; Mittleres Transvaal; Wilfing. XII Nephelinsyenit; Rabot's Spitze, Umptek, Kola; V. Hackmann Lise. RS 0132: XII Nephelinsyenit («Laurdalit») Lunde im Lougenthal, Norwegen; G. Borsbeørs beid. C. Brogeer, Ne) Seat: Bei der oben zusammengestellten Auswahl von Analysen von Nephelinsyeniten sind fast nur Gesteine von echt abyssischem Typus berücksichtigt; so sind keine Grenzfaciesbildungen oder andere ab- weichende Faciesbildungen mitgenommen (z. B. nicht die relativ fein- körnige, zum Theil porphyrische Facies des von ?. Mann analysirten Sårnaits — KCancrinit-Aegirin-Syenit — vom Siksjøberg in Dalarne, Schweden, auch nicht die basische Grenzfacies des Aegirinditroitschiefers von Arö, Norwegen etc.); auch sind Analysen von Ganggesteinen un- berücksichtigt gelassen (so z. B. die Analyse des trachytoiden Nephelin- 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 29 syenits — Foyait, W. C. Br. — vom Brathagen im Lougenthal, Nor- wegen, sowie auch die Analyse des feinkörnigen von Machado be- schriebenen Gesteines von Pogos de Caldas, Brasilien etc.); endlich sind auch Analysen stärker zersetzter! Gesteine (wie z. B. diejenige des von F. Williams beschriebenen Nephelinsyenits von Magnit Cove, Arcansas, diejenige des von Aemp beschriebenen Gesteins von Beemerville, New Jersey etc.), sowie unvollständige Analysen (wie z. B. die Analyse Of/'s des Gesteines von Bagnères de Bigorre in den Pyrenåen) ausser Acht gelassen worden. Das mit diesen Vorsichtsmaassregeln berechnete Mittel der Zusam- mensetzung der Gesteine von der Serie «der Nephelinsyenite dürfte ziemlich genau der wirklichen mittleren Mischung dieses Gesteinstypus entsprechen. Ein Vergleich mit dem Mittel der Monzonitanalysen zeigt sofort die wesentlichen Unterschiede: m H Nephelin- Monzonite | | syenite (von Predazzo)| Differenz Mittel Mittel | SiOg . . | 55.78 TR 5% 0.55 — 55.88 | +0.10 AlgOz . .| 21.34 18.77 —2.57 FezOz . . 5.35 8.20 +2.85 Me 0.78 2.01 +1.23 ÈS D EE 1.93 7.00 + 5.07 NaæO .. 7.82 3217 —4.65 Katla 5.83 3.67 —2.16 AG 2} 1.29 2:25 | —0.04 Bei beiden Gesteinsgruppen sind somit die Molekularproportionen für: Nephelinsyenite, Mittel: CaO : NagO : K2O = 0.0344 : 0.1261 : 0.0620 = Fog: 4. mGyroder beinahe = T 3472 Monzonite, Mittel: CaO : NagO : Kg0 = 0.1250 : 0.05 I I : 0.0390 = 9.80 : 4 : 3.04 oder beinahe = 10 : 4 : 3. 1 Nur die Analyse Dölter's des Gesteins von San Vincente, Cap Verden, ist wegen des Vergleiches mit dem Mittel sämmtlicher Analysen aufgenommen, 30 W. C. BROGGER. M.-N. KI. Der wesentliche Unterschied liegt, wie sofort zu sehen, einerseits im Gehalt an CaO und Alkalien, dann auch im grösseren Gehalt an Eisen- oxyden (und MgO) bei den Monzoniten, und im grösseren Gehalt an Thonerde bei den Nephelinsyeniten. Gehen wir jetzt zum Vergleich mit den eigentlichen Syenit- gesteinen über. Man pflegte früher ohne weiteres alle quarzarmen, nicht der Nephelin- syenitreihe angehörigen abyssischen Alkalifeldspathgesteine schlechthin als Syenite zusammenzufassen. Neuere Ergebnisse haben gezeigt, dass die syenitischen Gesteine sich auf zwei gut charakterisirte Reihen ver- theilen, Kalisyenite und Natronsyenite; \ bei beiden sind die Alkalien im Vergleich mit dem CaO-Gehalt vorherrschend, und beide Reihen enthalten K20O und NagO zusammen, bei den Kalisyeniten aber K20O, bei den Natronsyeniten NagO vorherrschend. Von echten abyssischen Kalisyenitem sind bis jetzt auffallend wenige chemisch untersucht; wenn wir ganz absehen von feinkörnigen Facies- bildungen, ferner von Ganggesteinen und von solchen Vorkommen, welche durch ihren Quarz- und SiOps-Reichthum schon zu den Quarz- syeniten gerechnet werden müssen, bleiben, so viel ich finden konnte, eigentlich nur drei Analysen von einigermaassen typischen Kalisyeniten übrig, erstens dieselben, welche in alle Lehrbücher aufgenommen sind, nämlich von den Syeniten von Piauen bei Dresden? (F. Zirkel, Pogg. Ann. B. 122, S. 622 (1864)) und im Biella in Piemont (Cossa, Mem. Accad. d. sc. di Torino, (2) B. 18, S. 28), dann noch von dem von Traube analysirten Gestein von Reichenstein in Niederschlesien (nach Traube ein Augitsyenit mit zu Hornblende umgewandeltem Pyroxen; siehe Neues Jahrb. 1890, I, S. 206). ? Es ist dies Material gewiss ganz ungenügend um eine zuverlässige Vorstellung über die mittlere Zusammensetzung der Syenite der Kali- 1 Innerhalb beider können noch weitere Specialtypen unterschieden werden. 2 Mit Zirkel’s Analyse beinahe identisch ist die Analyse Griffitks von dem Dresdener Syenit (Chem. News, B. 47, S. 170; 1882) mit 60.02 SiO,, 16.66 Al,O,, 7.21 FesO3, 2.51 MgO, 3,59 CaO, 2.41 NagO, 6.50 K,O und 1.10 H30. In der folgenden Tabelle ist deshalb nur die eine dieser Analysen berücksichtigt. 3 Der ebenfalls von 77aube analysirte «Syenit» von Folmersdorf ist schon so sauer (65.63 9 SiO,), dass er zu den Quarzsyeniten gerechnet werden muss, während das ibid. analysirte Vorkommen von Nieder-Hannsdorf schon eher eine Monzonitzusammen- setzung aufweist (ibid. S. 220). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 31 reihe zu erhalten. Jedoch durfte die Erfahrung, die schon aus diesen wenigen Analysen hervorgeht, ziemlich zuverlåssig sein, in so fern es sich herausstellt, dass die Kalisyenite gewöhnlich schon ziemlich saure Gesteine sind (mit 59 bis 62% SiOs). Nach Traubes Beobachtung, dass in dem Gestein von Reichenstein die Hornblende sekundär aus Pyroxen entstanden ist, ergiebt sich, dass auch diese ziemlich saure Reihe sowohl Hornblendesyenite als auch Augitsyenite umfasst. Analysen von Kalisyeniten. I II III Mittel Ehre 05083 50.37 | 60.57 ET Sois 0.81 | = | 0.26 0.53 EG ss OL, a ee | 16.85 17.92 | 15.85 Rare al Lt — 6.77 \ 8.23 [TEE ee | 4.76 | 7.01 2.02 J — MgO . ER Å 3-33 2.61 1.83 | 2.59 ETS MORE 4.76 | 4-43 4.16 | 4.44 ETG OS ER 4 Gå ADR 2.44 124 | 2.13 ER K:0 . SL 4.81 6.57 6.68 | 6.02 LE = H:0 . Be JE 1-53 | 1.29 0.38 | 1.06 71 5 RAT en = 0.58 (0.58) 100.59 101.03 101.21 I Syenit von Reichenstein, Schlesien. II Syenit von Plauen bei Dresden. III Syenit von Biella in Piemont. 1 In seiner Abhandlung: «Gesteinsbildungen bei Predazzo und am Monzoni» (Zeitschr. d. d. geol. Ges. B. 29, 1877, S. 465) hat 7. Lemberg eine Analyse eines «Monzonit- ausläufers» in Kalk von Palle rabiose am Monzoni: dieser Ausläufer sollte nach der makroskopischen Bestimmung bestehen aus vorherrschendem «grosskrystallinischem Orthoklas, stellenweise von etwas Wollastonit durchsetzt». Die Zusammensetzung war: SiO3 63.10, ALO; 15.34, FesO3 2.24. MgO 0.35, CaO 4.09, Na,O 1.06, K,O 13.41, H30 0.59. Die Analyse lässt sich nach den gelieferten Angaben fiber die Mineralien- Zusammensetzung nur schwierig berechnen und bezieht sich ausserdem nicht auf ein normales Gestein, sondern nur auf eine wahrscheinlich stark differenzirte Apophyse; sie ist deshalb oben nicht mitgerechnet. i) W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Ios) Von Natronsyeniten liegen zwar eine grössere Anzahl Analysen vor; mit ganz wenigen Ausnahmen stammen sie aber von einem relativ be- grenzten Gebiet, indem die meisten an verschiedenen hierher gehörigen Gesteinen des Kristianiagebietes angestellt sind. Die bis jetzt vorliegenden Analysen zeigen, dass auch diese Reihe sowohl Hornblendesyenite (von Blue Mountains) als Augitsyenite, und daneben auch Glimmersyenite umfasst; unter den hierher gehörigen nor- wegischen Gesteinen sind sowohl die von mir als Laurvikite und Akerite bezeichneten Gesteinstypen als auch Glimmersyenite. In so fern aus dem jetzt vorliegenden Material von Analysen ge- schlossen werden darf, sind die Natronsyenite im Vergleich mit den Kalisyeniten durchschnittlich etwas mehr basische Typen, gewöhnlich etwas reicher an Alkalien (bei den Kalisyeniten durchschnittlich ca. 8, bei den Natronsyeniten ca. 9.5%) und Thonerde. Das SiOz-Spatium diirfte ungefahr demjenigen der vorliegenden Analysen entsprechen, also zwischen ca. 62 und ca. 55% oder etwas niedriger liegen. Ihr herr- schender Feldspath ist sehr håufig Natronorthoklas oder Natronmikroklin; Plagioklas fehlt oft vollständig. Analysen von Natronsyeniten. I Syenit («Akerit», W. C. Br.) Vettakollen bei Kristiania; 7%. Kjerulf in «Christiania Silurbecken», S. 12. II Syenit («glimmerführender Hornblendesyenit») vom südlichen Ab- hang der Blue Mountains, Custer County, Colorado; L. G. Eakins bei WA. Cross in Proceed. Colorado scient. soc. 5 Dec. 1887. III Syenit («Akerit», W.C. Br.) Vettakollen bei Kristiania; P. Jannasch bei 0. Lang; Nyt Mag. f. Naturv., Christiania, B. 30, S. 40. IV Syenit («Augitsyenit», Laurvikit, W. C. B.; heller Var.); Byskoven bei Laurvik; A. Merian, Neues Jahrb. f. Min. B. B. II, V — Syenit («quarzfuhrender Akerit», W. C. Br.); Ramnäs bei Töns- berg; À. Mauzelius bei W.C. Brögger, Zeitschr. f. Kryst. B. 16, I, S. 46. VI Syenit («Akerit», W. C. Br.) Foss im Lougenthal; Analyse von V. Schmelck, ausgefihrt im Auftrag von W. C. Br. (bis jetzt nicht publicirt). VII Syenit («Augitsyenit», «Laurvikit», W. C. Br.; dunkler Varietät); Fredriksværn; G. Forsberg anal.; bei W. C. Brögger 1 c. 5. 30. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. No. 7. 1895. | 9Z'001 || 8001 | 88:66 S£'66 99'66 60'001 | 1:66 681001 |7 28-107 19666 6£'66 cé as = a 25 — — pS'o — = = *O*d ZO' I 980 Den “Are 85'o 09'0 Zt'o 10'I ZETT CE OZ'I OH © Nr vet abs rd 99'£ are oz'$ 90'£ OFF ort 10'S Sore ON rå | Do use ag for ols | zus Vane Vagn Pom S| Gee OFEN civ o1'S A 92'S for og'£ ZO'S £o'£ Lot g6'z og £ Or) Teed LEO fo Sg'o SET 96' 1 66'0 6L'o Z8'I 69'0 OS'I OSN 1£'O = == = ge 08°0 ee = £0'0 bro — "QUN PH of '1 ENE NE S9'€ VE — gå SEE ZLE — Or £g'9 | og $ 856 \ bre fo'r Gz'£ PA Co'£ O6'Z got gel EG tz'gI vr Zi boor On’ Ie 69'17 1691 rz'61 0802 og LI 9891 ET PI tfOYV (S'o) ge'z = = = Sg'o 96'0 gr CS — — "OIL AM 9155 6L'9$ Sg'9s CA A] 00'985 gp'es 99:85 9666 91:65 2529 * 8OIS PRIN | X XI ILA ILA IA A AI II II I ‘U9JIU9ASUOIJEN UOA uosAÂ[euvy No. 7. 1895. M.-N. Kl. Vid.-Selsk. Skrifter. 34 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. VIII Syenit («Augitsyenit», «Laurvikit», W. C. Br); G. Forsberg bei WC Brogger ic 2. 30: IX Syenit («Akerit», W. C. Br.) Vettakollen bei Kristiania; 7%. Kjerulf, Lue Se X Syenit («augitführender Glimmersyenit», W. C. Br.) Hedrum; anal. von G. Paijkull bei W. C. Brögger I. c. S. 31. Gemeinsam fir die chemischen Typen der beiden Reihen von Syeniten ist also, in so weit wir dieselben kennen, ein Zoker Alkaligehalt (ca. 7.5 bis ca. 12%), welcher jedoch nicht die Höhe derjenigen der Nephelin- syenite (ca. 12.5 bis ca..16.5 %) erreicht. Ferner dass der CaO-Gehalt ziemlich niedrig (durchschnittlich 4 bis 4.5%%) und der MgO-Gehalt noch niedriger (ca. 1.5 bis ca. 2.5 %) ist. Es verdient bemerkt zu werden, dass reine Kalisyenite, ebenso wenig wie reine Natronsyenite bekannt sind. Es verdient ferner bemerkt zu werden, dass bei den Mitteln, nach Molekularproportionen gerechnet, das Verhältniss der Alkalien zu ein- ander bei den Kalisyeniten der stöchiometrischen Proportion: NagO : K2Q = 0.0343 : 0.0639 oder beinahe = 1:2 entspricht, während bei dem Mittel der Natronsyenite: NagO : K2O = 0.0919: 0.0408 oder beinahe = 2:1 ist. Diese Proportionen würden fordern in Procenten 2.05 NeO und 6.13 K20, anstatt wie gefunden 2.13 NagO und 6.02 K2O bei den Kali- syeniten, sowie: 5.38 NagO und 4.08 K2O anstatt, wie gefunden, 5.70 NagO und 3.84 KO bei den Natronsyeniten. Es ist überflüssig hervorzuheben, dass diese einfachen Proportionen aus den Meiiteln berechnet sind; in den einzelnen Fällen, in den Analysen selbst sind die Abweichungen von diesen Proportionen der Mittel oft recht bedeutend, jedoch auch bei diesen auffallend häufig ziemlich einfach: So sind dieselben bei den Kalisyeniten: Syenit Reichenstein; K20 : NasO = 7:6 (fordert: 4.80 K20, 2.72 NagO in Procent, gefunden: 4.81 — , 271 — — ') Syenit Plauen; KsO : NazO = 7:4 (fordert: 6.57 KO, 2.44 NagO in Procent, gefunden: 6.57 — , 24 — — ), Syenit Biella; K;O : NagO =7:2 (fordert: 6.67 K2O, 1.25 NagO in Procent. gefunden: 6.68 — , 1.24 — — ). : 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 35 Bei den Natronsyeniten variiren die stöchiometrischen Proportionen von K2O und NagO zwischen 1:3 und 2:3. Syenit Vettakollen; KsO : NazO = 1: 3 (fordert: 3.07 KO, 6.21 NasO in Procent, gefunden: 3.05 — , 625 — — ), Syénit Ramnäs; K2O : NagO = 2: 3 (fordert: 5.31 KyO, 5.25 Naz,O in Procent, gefunden: 5.14 —, 5.20 — — ). Wir wollten bei dieser Gelegenheit nur auf diese Proportionen auf- merksam machen, ohne ihre Ursachen und Bedeutung näher zu diskutiren. Gehen wir jetzt zu den Dioritgesteinen über. Es findet sich in der petrographischen Litteratur eine sehr be- deutende Anzahl von Analysen als Analysen von Dioriten aufgeführt. Wenn man aber die Masse derselben kritisch durchgeht, findet man bald, dass diejenigen, welche sich thatsächlich auf Diorite beziehen, relativ wenige sind. Es kommt natürlich zuerst darauf an, was man unter Diorit versteht; wenn man sich damit begnügt ungefähr jedes nicht den Er- gussgesteinen angehörige, aus Plagioklas und einem dunklen Mineral bestehende Eruptivgestein (abgesehen von Gabbro- und Diabas-Gesteinen) als Diorit zu bezeichnen, dann wird allerdings die Anzahl der Diorit- analysen beträchtlich. Bei einer engeren Definition des Dioritbegriffes stellt sich die Sache anders. Ich definire hier! die Diorite als «mittel- saure abyssische», eugranitisch struirte, Primäre Eruptiv-Gesteine mit vorherrschender Zusammensetzung von Plagioklas und Hornblende-, Glimmer- oder Pyroxenmineralien. In Übereinstimmung mit dieser Begrenzung sind die in der folgenden Tabelle angeführten Analysen aus dem ganzen mir zugänglichen Materiale von sogenannten Dioritanalysen ausgewählt. 1 Cfr. W. C. Brögger: «Die Eruptivgesteine des Kristianiagebietes I» 1. c. S. 93. 3* EN 36 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. ZZ Analysen von | (Hornblendedioriten, Glimmerdioriten, 100.11 | 100.36 | 99.64 |100.79 | 99.73 | 100.70 [101.94 |100.79 |100.2% I Diorit (quarzführend, gneissartig); von Mésoncles; Anal. von G. Aichino, bei V. Novarese: Dioriti granitoidi e gneissiche della Valsavaranche (Alpi graje), in Boll. d. r. com. geol. d’Italia; 1894, Noss Ss Ta: II Diorit; von Electric Peak, Yellowstone; Anal. von I. E. Whitfield; bei /. P. Iddings: The eruptive’ rocks of Electric Pealamanc Sepulcre Mountain; 12 Ann. Rep. of the Un. St. geol. Surv. 1891; 51627. III Diorit (Hypersthendiorit; sog. «Hypersthenquarznorit» biotitfuhrend); von Vildarthal bei Klausen, Tyrol; Zeller und v. Fohn; Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1882; S. 651. IV Diorit; von Electric Peak, Yellowstone; Anal. von /. E. Whitfield per NT 777225 inc 1895. No. 7. 3 DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. Dioriten Augitdioriten, Hypersthendioriten etc.). 37 X | XI | XII | XIII | XIV | XV | XVI | Mittel Grösste Diff. 6.09 | 55.80 | 55-34 | 53.00 | 52.97 | 52.35 oe 56.52 0.37 — —- 0.57 — — — 0.25 16.03 | 17.20 | OS ICT 70 EE 23:500 15.72 TE: ZONE Tek = 8.12 DE 1, 4.70 | 5-47 2:90 | 3.55 4.28 Fe 4:77 | 713 | 7-54 | 505 | 403 | 7.32 | 12:84 | 592 [Å | — ae e240) | Spur: |- 1— — — 0.14 - | 8.03 | 2.76 | 5.05 | 4.66 | 2.13 236 | "3427 Aa | 7a | 6:07 | 7.51 8.08 | 7.51 8.98 | 7.39 | 6.94 | —2.04 +1 95 3.49 | 3.62 | 4.06 | 292 | 2.31 | 2.81 CV 3543 ER a yy eee Eh he7 |) 1:23 | 203 | 1.49 | O4A NN ED | 1.24 | 1.44 [7 + || —0.93 +1.00 0.16 1.23 1 10:5$ | 1.35 | 2.24 1351 0.35 1.03 | — —- un 0137 | ME 1.06 | 0.40 | we aa 5 ©) FOSC As = O. I I — 100.66 |101.16 | 99.65 | 99.46 | 99.66 |100.11 |101.08 |100.98 | V VI VII Diorit («Glimmerdiorit»); von Sambo river, Gippsland, Victoria, Australien; À. W. Howitt in Trans. of the roy. soc. of Victoria, Mai 1883. Diorit; Electric Peak, Yellowstone; Anal. von /. E. Whitfield, bei ROIS, lc. Diorit (Hypersthendiorit; sog. «typ. Hypersthennorit»); von Ober- hofer bei Klausen; Teller und v. John, |. c. S. 647. Diorit («Hornblendediorit»); von Sauk Centre, Minnesota; Å. Streng und ¥% HZ. Kloos; Neues Jahrb. f. Min. 1877, S. 227. Diorit; von Electric Peak, Yellowstone; Anal. von W. H. Melwille ped IP. lddings, |.-c. Diorit («hypersthenführender Glimmerdiorit»); von Campo Major, Portugal; A. Merian, Neues Jahrb. f. Min. B. B. III (1885), S. 296. 38 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. XI Diorit (Enstatitdiorit; sog. «Enstatitnorit») von Tinnebach bei. Verdings, Klausen; Teller & v. Fohn, 1. c. S. 647. XII Diorit (Augitdiorit; sog. «Augitnorit»); von Montrose Point, Hudson river; Anal. von M. D. Munn bei G. H. Williams; Amer. journ. 1887. 193. 9. 193: XIII Diorit («quarzführender Diorit»); von Schwarzenberg, Vogesen; Anal. von Unger bei Rosenbusch; Die Steiger Schiefer etc. S. 334. XIV Diorit («pyroxenführender Quarzdiorit»); vom Birkenauer Thal, Oden- wald; Anal. von W. B. Rising bei S. W. Benecke und E. Cohen: Geogn. Beschreibung der Umgegend von Heidelberg», S. 80. XV Diorit («Augitdiorit») von Little Falls, Minnesota, Streng & Koos, me: XVI Diorit («Augitdiorit»); von Richmond, Minnesota ib. Die Grenze des SiO,-Gehaltes ist in den für die Tabelle aus- gewählten Analysen nach oben bei ca. 63%, nach unten bei ca.’ 52% gesetzt; saurere Gesteine sind gewohnlich schon Ubergangsgesteine zu typischen Quarzdioriten. Basischere Diorite sind nicht ganz selten; von brauchbaren Analysen liegen aber aus neuerer Zeit nur wenige vor; gewöhnlich ist bei grösserer Basisitat der Gehalt an CaO, MgO und Eisenoxyden schon so beträchtlich, dass der Gesteinstypus schon der Gabbrofamilie, nicht der Dioritfamilie angehôrt. Das aus den Analysen der Tabelle berechnete Mittel ist somit wahrschzinlich ein klein wenig zu sauer, um eine durchschnittliche Dioritzusammensetzung auszudrücken, ein Unterschied, welcher jedoch nicht viel ausmachen kann. Bei der Auswahl der Analysen für die beigefügte Tabelle sind, soweit möglich, nur eugranitische, abyssische Gesteine von genügender Frische berücksichtigt; Analysen von dioritischen Gesteinen, welche aus- drücklich als ganz feinkörnige Gesteine, als Ganggesteine (oder Facies- bildungen) angegeben wurden, sind deshalb nicht mitgenommen, ebenso wie auch Analysen mit beträchtlich mehr als 2 Procent Glühverlust un- berücksichtigt sind. Dass ferner die zahlreichen, in KRotks Tabellen unter Diorit angeführten älteren Analysen von Kersantiten, Porphyriten etc. (ebenso wie ein Paar ältere unsichere, stark abweichende Analysen) ausser Acht gelassen wurden, versteht sich von selbst. Auf der anderen Seite ist, wie man sieht, eine Anzahl Analysen von Gesteinen, welche als «Norite» beschrieben sind, mitgenommen, weil sie nach meiner Auffassung in die Dioritreihe hineingehören; es ist nach meiner Ansicht nicht hinreichend, um ein abyssisches Gestein als Norit zu bezeichnen, dass Plagioklas und ein rhombischer Pyroxen die Haupt- 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 39 mineralien sind. Die echten Norite sind nåmlich nach ihrem chemischen Typus dasische, CaO-reiche und Alkali-arme Gesteine, gehören also der Gabbrofamilie, nicht der Dioritfamilie an. Ich bezeichne diese Gesteine‘ als Hypersthendiorite resp. Enstatitdiorite etc. Selbst bei dieser begrenzten Auswahl von Analysen von Diorit- gesteinen hätte ich wohl noch die eine oder die andere am besten weglassen sollen; sowie dieselbe vorliegt, dürfte sie jedoch so ziemlich die verschiedenen Abzweigungen des Diorittypus repräsentiren, und das berechnete Mittel (abgesehen von dem vielleicht etwas zu hohen SiO,- Gehalt) ziemlich genau das Charakteristische einer mittleren Diorit- zusammensetzung ausdrücken. — — Nach der oben mitgetheilten Revision der Analysen der Monzonite, der Natronsyenite, der Kalisyenite und der Diorite liegt uns nun ein einigermaassen genügendes Material vor, um einen näheren Vergleich dieser Typen durchzuführen. Zum leichteren Überblick sind die oben berechneten Mittel der genannten vier Hauptgruppen nebeneinander zu- sammengestellt. Vergleichende Zusammenstellung der berechneten Mittelwerthe der Analysen von Kalisyeniten, Natronsyeniten, Monzoniten (von Predazzo) und Dioriten: | Kalisyenite |Natronsyenite) Monzonite Diorite es nn | 60.57 | 58.32 | 55.88 roa Eg GE | 0.53 0.54 | (nicht best.) | 0.25 0 å Ve | 15.85 18.23 18.77 16.3 I Fe,O,(FeO, MnO). 8.23 | 7.16 | 8.20 1 1.09 MgO . AR 1.31 | 2.01 4.32 OG EE | 4.44 4.12 | 7.00 6.94 Na,0 . 213| 2 $70\ | 31715] 34315 oO. 6.025 ® 3.84) SI 3.67) 9 1.44) Ÿ HO: 1.06 1.02 | 1.25 1.03 P.O, | (0.58) 0.54 | (nicht best.) | 0.40 40 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Die Ouotientzahlen der vier verschiedenen Hauptgruppen sind für CaO, Na,O und K,O die folgenden: Kalisyenite | Natronsyenite| Monzonite Diorite CADRE NE 0.0793 0.07 36 0.1250 | 0.1239 NANO et 0.0343 0.0919 0.05 I I 0.0552 EO 0.0639 0.0408 0.0390 0.0153 NOK OM 0.0982 0.1327, 0.0901 0.0705 Das Verhältniss von CaO:(Na,O und K,O) ist demnach (nach Molekularverhältnissen gerechnet): Mittel Äussere Grenzwerthe Kalisyenite. ++. 0.80: I | 0:72:77. bis 105068 Nattonsyentte. 0. 41 0.55 : I 0:37: ‘bis 0 740 Meonzoniten eur 1:38:1 O10, bis Zale Porter 0 ss OR l'OS cele DIS 9 2001 I Diese Zusammenstellung zeigt hinreichend überzeugend, wie sich die chemischen Typen der verglichenen Gruppen zu einander verhalten, und namentlich wie der chemische Typus der Monzonite eine Zwischen- stellung zwischen denjenigen der Syenite einerseits und der Diorite andererseits einnimmt. Die Grösse des SiO,-Gehalts ist bei diesem Vergleich zwar in sofern gleichgültig, als es sowohl Monzonite als Diorite giebt, welche ebenso sauer wie die typischen Syenitgesteine der Kalireihe oder der Natron- reihe sind; wir müssen ja hier bedenken, dass sowohl die Syenitgesteine als die dioritischen Gesteine durch quarzreichere Glieder continuirlich fortsetzen, die ersteren durch Quarzsyenite in die Granite, die letzteren durch quarzarme Quarz-Diorite in typische Quarzdiorite; eine scharfe Grenze kann in keiner dieser Serien fixirt werden. Trotzdem ist es gewiss bezeichnend, dass die typischen Kalisyenite in der Regel etwas saurere Gesteine sind, so dass basischere Glieder hier sogar meines Wissens nicht analysirt sind und jedenfalls nur selten als echte 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 41 abyssische Gesteine vorkommen dürften (von gangförmigen, feinkörnigen Gesteinen ist in dieser ganzen Darstellung abgesehen). | Der Z'honerdegehalt ist bei allen diesen Gruppen hoch (ohne die gewöhnliche Grösse bei den Nephelinsyeniten oder bei gewissen an Magnesia und Eisenoxyden armen Gabbrogesteinen zu erreichen), durch- schnittlich nicht sehr verschieden; die Monzonite nähern sich hier am meisten den Natronsyeniten. Der Gesammtgehalt an Zisenoxyden ist bei den Syeniten beider Reihen durchschnittlich geringer als bei den Dioriten; die Monzonite stehen ungefähr in der Mitte. Der Unterschied ist jedoch nicht bedeutend. Der MgO-Gehalt ist wohl bei den Dioriten durchschnittlich höher, als bei den anderen Gruppen; der Unterschied ist jedoch nur gering und Ausnahmen fehlen nicht. Sehr bezeichnend ist das Verhalten des Ca0-Gehaltes und des Alkali- gehaltes. Bei den Syeniten ist der CaO-Gehalt relativ gering, der Alkali- Gehalt hoch, bei den Dioriten umgekehrt der CaO-Gehalt höher, der Gesammt-Gehalt an Alkalien geringer. Die Monzonite stehen hier wieder in der Mitte; was den CaO-Gehalt betrifft, stimmen sie nämlich offenbar nahe überein mit den Dioriten; dagegen ist der Gesammt-Gehalt an Alkalien durchschnittlich grösser als bei den Dioriten, obwohl im Mittel nicht so gross als bei den Syeniten. Es ist hier ferner bezeichnend, dass der V,0-Gehalt ungefähr mit demjenigen der Diorite übereinstimmt, der A,O-Gehalt dagegen bedeutend grösser als bei diesen und durch- schnittlich ungefähr wie bei den Natronsyeniten ist, dagegen gewöhnlich geringer als bei typischen Kalisyeniten, während umgekehrt die Grösse des Na,O-Gehaltes sich mehr dem durchschnittlichen Werth desselben bei diesen nähert. Die Tabelle über die Molekularproportionen für CaO : (Na,0 + K,O) bedarf keiner weiteren Auseinandersetzung. Dieser Vergleich zeigt somit unzweideutig, dass die Monzonite in chemischer Beziehung sich weder wie Syenitgesteine noch wie Diorite verhalten, sondern dass sie eine Mittelstellung zwischen beiden ein- nehmen. Sie verhalten sich als eine chemisch gut charakterisirte Zwischengruppe (Übergangsgruppe) und besitzen als solche eine unver- kennbare Selbständigkeit, welche durch eine besondere Benennung fixirt werden muss. Die typischen Gesteine am Monzoni und Predazzo sind auch, was die Mineralienzusammensetzung und Structur betrifft, nicht Syenite, sie sind auch nicht Diorite (oder Diabase, Gabbro’s etc.), sondern sie sind Monzonite, sie bilden eine gut charakterisirte besondere Gesteins- gruppe, welche eben dadurch ausgezeichnet ist, dass sie eine Zwischen- stellung zwischen den alkalireichen Orthoklasgesteinen einerseits und 42 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. den CaO-reicheren, alkaliirmeren Plagioklasgesteinen andererseits ein- nimmt, Die Monzonite sind — wie oben hervorgehoben — schärfer präcisirt Orthoklas-Plagioklas-Gesteine. Unter den ziemlich zahlreichen mitgebrachten verschiedenen Gesteins- typen von Monzoni und Predazzo habe ich auch kein einziges Gestein vorgefunden, welches ich mit einigem Recht als Syenit (Augitsyenit) bezeichnen könnte; dazu sind sie alle zu reich an Plagioklas. Dagegen habe ich darunter einige Proben gefunden, welche, obwohl nicht sehr typisch, doch wohl noch als Diorit (Augitdiorit) gelten können; doch ist auch bei diesen der neben dem Plagioklas auftretende Orthoklas- Gehalt in der Regel jedenfalls auffallend gross.! Ich will damit gar nicht behaupten, dass sowohl Augitsyenite als typische Augitdiorite etc. bei Monzoni und Predazzo durchaus fehlen. Was ich bestimmt behaupte, ist nur, dass die herrschenden Typen bei Monzoni und Predazzo weder Syenitgesteine noch Dioritgesteine, sondern eben Momnsomite, also nach. der hier gegebenen Definition: Orthoklas-Plagioklasgesteine sind. Wie wir nun innerhalb der Serien der Natronsyenite und der Kali- syenite, sowie auch innerhalb der Serie der Diorite theils Glieder mit vorherrschendem Pyroxen unter den dunklen Mineralien kennen, theils solche mit überwiegendem Gehalt an Hornblende oder Biotit, theils auch Glieder, bei welchen zwei oder drei dieser Eisensilikate reichlich zusam- men auftreten, so finden wir auch bei den Monzoniten bald Varietäten mit vorherrschendem Biotit, bald — und das ist das gewöhnliche — solche mit vorherrschendem Pyroxen, seltener auch solche, bei denen ein Hornblendemineral sich unter den dunklen Silikaten geltend macht. Gewöhnlich finden sich aber bei den Monzoniten Biotit-- Hornblende- und Pyroxen-Mineralien zusammen. Welche der Eisensilikate vorherr- schend sind, lässt sich kaum ohne weiteres aus der chemischen Zusam- mensetzung allein schliessen. Gesteine, welche dem chemischen Typus der Monzonite entsprechen (also mit ca. 50 bis ca. 62 Procent SiO,, ca. 15 bis 20 Al,O,, ca. 5 bis 10, Eisenoxyde, ca. 1.5 bis 3 MgO, ca. 6 bis 8 CaO, ca. 6 bis 8 Alkalien, ungefähr in gleicher Menge Na,O und K,0), sind auch ausserhalb des südöstlichen Tyrols bekannt. So nähert sich unter basischen Typen das Gestein von Dignæs am Tyrifjord, welches trotz seines SiO,-Gehaltes 1 Es muss hier wohl bedacht werden, dass oben bei der Begrenzung der Monzonite die basischeren bei Monzoni und Predazzo auftretenden Gesteine der Gabbrofamilie (nament- lich auch die extremen Glieder, wie die Pyroxenite etc), welche selbstverständlich alle arm an Orthoklas oder ohne ihn sind, nicht in unseren Monzonitbegriff einbefasst sind. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 43 von nur 49.25 Procent noch reichlich Orthoklas fuhrt, den Monzoniten auch seinem Habitus und seiner Zusammensetzung nach in hohem Grade und muss geradezu als ein basischer Monzonit bezeichnet werden (Olivin-Monzonit).! Der Pyroxensyenit von Gröba, Sachsen, wird von Klemm ebenfalls geradezu mit den Monzoniten zusammengestellt.” Ich habe selbst Dünn- schliffe dieses Vorkommens untersucht und eine vollkommene Überein- stimmung mit typischen Monzoniten gefunden. Die von Beneche und Cohen? beschriebenen «Syenite» von Wehling bei Ober-Flockenbach (Analyse von Å. Nietzsche) und vom wässerigen Weg bei Grossachsen, Odenwald (Analyse von Beck) werden ausdrücklich als Facies von Dioriten charakterisirt («das entschiedene Vorherrschen von orthoklasti- schem Feldspath verhindert die Einreihung dieser Gesteine bei den Dioriten» etc.). Infolge ihres Auftretens als feinkörnige Faciesbildungen unterscheiden sie sich übrigens durch ihren Reichthum an dunklen Mine- ralien (entsprechend auch durch niedrigeren Gehalt an Al,O,, höheren Gehalt an Eisenoxyden) von echten Monzoniten. Auch unter saureren Gesteinstypen finden wir analog den Monzoniten zusammengesetzte Zwischentypen zwischen Dioriten und Syeniten; beispielsweise kann hier das bekannte Gestein vom Hodritscher Thal bei Schemnitz erwähnt werden. À. v. Hauer beschrieb* (und analysirte) ein Gestein von dieser Lokalität als Syenit, neuere Verfasser haben dasselbe gewöhnlich zu den Dioriten («Augitdioriten», «Banatiten» etc.) gerechnet.” Das Hodritscher Gestein ist nun zwar oft vorherrschend ein Plagioklas-Gestein, ist aber, so viel mir bekannt, doch immer reich an Orthoklas und die Analyse Hauer's beweist deutlich den Monzonitcharakter als eine : Zwischentypus zwischen Syenit und Diorit; ein Vergleich der Analyse desselben (siehe unten) mit dem Mittel der Kalisyenite und der Natronsyenite zeigt sofort den höheren CaO-Gehalt und den geringeren Gesammtgehalt an Alkalien. Von Dolanky, zwischen Prag und Kralup, beschrieb Æ. Boricky* einen «dioritischen Quarzsyenit», welcher ebenfalls eine Zwischenstellung zwischen Syenit und Diorit einnehmen sollte; die Analyse(von 2. Plaminek) 1 W. C. Brögger: «The eruptive rocks of Gran», Quarterly journ. of the geol. society. Febr. 1894. S. 19. Siehe Alemm: Section Riesa-Strehla (1889); Geol. Unters. Sachsens, Analyse von Wolfrum. Geognostische Beschreibung der Umgegend von Heidelberg. Strasburg 1879, S.92—93- K. v. Hauer. Verhandl. d. k. k. geol. Reichsanstalt, 1867, S. $2. Siehe hierüber z. B. 47. Rosenbusch. Mikr. Phys. 2. Aufl. IL S. 118. Tschermack's Min. & petr. Mitth. B. II, S. 78 (1880). bo D dm Ww 44 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. gab: (510,. 58.46, .ALO, 1485 Ne 0,827 MED 06 2.102036 MeO 11:59, ‘CaO 524 NO 15 RO 40 EO 2a 0 20 Summa 100.45. Diese Zusammensetzung sollte nach Boricky's Unter- suchung folgender Mineralienmischung entsprechen: 301 % Quarz, 20° Orthoklas, 17% Andesin, 15% Chlorit, 7'2% Calcit, 51% Mag- netit und 3/2 °/% Kaolin. Das Gestein ist somit sehr stark zersetzt, so dass die ursprüngliche Zusammensetzung nicht sicher ermittelt werden kann; auch bildet das Vorkommen keine grössere Masse, nur 1 bis 4 Meter mächtige intrusive Lagergänge. Hier kann auch das von 77 Traube analysirte und beschriebene Gestein von dem niederschlesischen Eruptivgebiet aus einer Lokalität zwischen Nieder-Hannsdorf und Neudeck erwähnt werden.! Die Analyse gab:+ SiO, 62.69,.11Q, 1.22, ALO, 12.77, E80, 322 FeO MnO 0:60, MgO) 3.09, (CaO 5.02, Nx0 2:30, Ko 6 FO Sum 100.49. Das Gestein besteht aus Orthoklas, Plagioklas (reichlich), Augit, Hornblende, Glimmer etc. Unter den Gesteinen von Little Falls, Minnesota, erwähnte Søreng und A/oos (1. e. S. 50) ganz speciell auch eine Varietat von «Augit- diorit», welche sich von den übrigen ebendaselbst vorkommenden Gesteinen in mehreren Beziehungen stark unterscheidet. Dies Gestein besteht aus Plagioklas und Orthoklas, reichlich Diallag mit Hornblende- umrandung und selbständig auskrystallisirter Hornblende, Biotit in zahl- reichen Blättchen, ein wenig Quarz und sehr wenig Magnetit oder Titan- eisen; Apatit etc. Die Verfasser bemerken, dass dies mittelkörnige Gestein durch seinen hohen SiO,-Gehalt (56.49) und verhåltnissmåssigen Reichthum an Quarz, seinen Gehalt an Kali und Orthoklas neben dem Plagioklas etc. sich von den übrigen Augitdioriten von Little Falls entfernt; es steht «durch seinen Reichthum an Diallag dem Hornblende- Gabbro, durch seinen Gehalt an Quarz den Augit-Quarz-Dioriten, durch seinen Gehalt an Quarz und Orthoklas aber den syenitischen Gesteinen nahe; man könnte deshalb versucht sein, es von den Augit-Dioriten los- zulösen als ein besonderes Gestein, welches in der Mitte stiinde zwischen Syenit und Gabbro». Also wieder ein Beispiel eines derartigen Zwischengliedes, dessen Einordnung bei der bis jetzt üblichen Systematik ohne besondere Namen für Übergangsgruppen Schwierigkeit machen musste. Es könnten hier noch andere Beispiele von Übergangsgliedern zwischen Alkalifeldspathgesteinen und Plagioklasgesteinen angereiht 1 Neues Jahrb. f. Min. 1890, I, S. 219—220. I + In: 7: DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 45 / 2 werden, so z. B. das von Cossa (Boll. 1881) als «Gabbro» beschriebene und analysirte Gestein von Ivrea in Piemont, einige der von Lossen beschriebenen Ubergangsglieder zwischen Granitit und Gabbro oder zwischen Hornblendegranit und Diorit vom Harz (siehe Lossen und Streng, Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1880), eine Anzahl der von /rving («The copper bearing rocks of Lake superior» U. S. G. Surv. Mon. V, 1883) beschriebenen Orthoklasgabbros, verschiedene schwedische Vorkommen von Orthoklas-reichen Plagioklasgesteinen, so namentlich das merk- würdige Gestein vom See Smälingen bei Bjusås, nördlich von Fahlun, welches ich in Handstücken, die ich von Herrn Lektor Dr. A. E. Törne- bohm erhalten habe, studiren konnte. Die Anzahl der Beispiele könnten noch bedeutend vermehrt werden, die schon angeführten dürften aber ‘wohl genügen um zu zeigen, dass derartige Vorkommen keineswegs allzu selten sind. Einige der hier erwähnten Gesteine sind so reich an Eisenoxyden und MgO, und relativ årmer an Alkalien überhaupt und namentlich an K,O, dass sie sich als Übergangsglieder zwischen Gesteinen der Alkalifeldspath- und der Plagioklasklasse eher den Gabbrogesteinen als den Dioritgesteinen anschliessen. Andere entsprechen aber, obwohl ganz basisch, noch den Monzoniten ziemlich genau. Dies ist zum Beispiel' der Fall mit dem eben erwåhnten, interessanten Gestein von Smälingen, nördlich von Fahlun, welches ich schon vor vielen Jahren als mit den Monzoniten verwandt hervorgehoben hatte.! Es scheint mir passend, diese Gelegenheit zu benutzen, um mit einigen Worten auf die Verhältnisse dieser merkwürdigen Gesteinsgattung auf- merksam zu machen. Das Gestein besteht aus einem ziemlich grobkörnigen Gemenge von Plagioklas (Labrador und Andesin) in kleinen divergentstrahligen, nicht sehr regelmässigen Tafeln, Pyroxen in grossen, zum Theil ziemlich idiomorph begrenzten Krystallen von oft 1/2 bis 1 cm. Grösse, reichlich Olivin, Eisenerz (Magnetit) mit Umkränzungen von meistens radial- strahligem rothbraunem Biotit, Apatit zum Theil in grossen Krystallen, und endlich reichlich Orthoklas als letzte Bildung zum Theil über grössere Partien der Präparate einheitlich auslöschend, die übrigen Mine- ralien, namentlich die Plagioklastafeln poikilitisch verkittend und ein- schliessend. Die Krystallisationsfolge ist die folgende gewesen: Apatit; Eisenerz mit Biotitkränzchen, Olivin, nur hypidiomorph begrenzt; Pyroxen und Plagioklas, nur theilweise hypidiomorph, zum grossen Theil gleichzeitig; 1 In einer Vorlesung an der Hochschule von Stockholm 10. November 1858. 46 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. dann schliesslich nach einem Spatium reichlich Orthoklas als letzte Bildung. Die Mineralien sind, abgesehen vom Orthoklas, dieselben wie in dem von Törnebohm als Åsbydiabas beschriebenen Olivingabbrodiabas, welcher in Dalarne, Herjeådalen, Ångermanland, Gestrikland etc. in Schweden theils als måchtige Gånge, theils als Lagergånge (Decken?) im Dalasandstein etc. so verbreitet ist;! auch die speciellen Eigenthüm- lichkeiten der einzelnen Mineralien, so wie sie von Törnebohm bei seinem typischen Äsbydiabas beschrieben sind, finden wir bei dem Gestein von Smälingen zum Theil wieder, so dass eine nahe Verwandtschaft wohl wahrscheinlich ist. Da das Gestein von Smälingen mir von ungewöhnlichem Interesse schien, liess ich im Laboratorium des Herrn Z. Schmelck eine Analyse desselben ausführen; diese ergab die folgende Zusammensetzung (T). Zum Vergleich ist die ältere Analyse des Äsbydiabas von Tiberget (N.W. von Venjan in Dalarne, Schweden) durch 7. Santesson nebenbei angeführt (II). I II SOE ROMEO TE 45.31 TOLE eh te) (nicht best.) AO: Se. 95.70 24.1 I Bed Jr 022 8.24 BEA pr NE 6.47 Mad A Ores — MED Jøa TAG 4.49 GONG Neo TE 8.08 NO SN: 1.66 2 Arr KROM ee 3.80 J 027 H,O (Glihverlust) 0.45 0.70 POP ye a OO — 101.38 99.23 Da die Zusammensetzung der einzelnen im Gestein eingehenden Mineralien nicht näher bekannt ist, lässt sich die Analyse nicht gut berechnen. Eine ganz approximative Berechnung führt auf: 1 Cfr. A. E. Tornebohm: «Om Sveriges vigtigare Diabas och Gabbro-Arter», Kgl. Sv. Vet. Akad. Handl. B. 14, No. 13, S. 12 ff. * 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 47 ca. 33 Procent Kalknatronfeldspath (durchschnittlich Andesin). 2 » 20 — Orthoklas. » 25 — Pyroxen. CES 2 — Olivin. » 6 — Biotit. >» 3 — Magnetit. > I — Apatit etc. Der Kalifeldspathgehalt ist, wie man sieht, für ein so basisches Gestein ein ungewöhnlich hoher, was sich schon durch die Beobachtung unter dem Mikroskop ergab. Das Gestein von Smålingen muss (wie dasjenige von Dignås) als ein Olivin-Monzonit bezeichnet werden; es scheint dieser Typus zu den seltneren zu gehören. Was die chemische Zusammensetzung des Olivin-Monzonits von Smälingen betrifft, vergleiche man ferner diejenige der basischen Grenz- faciesbildungen des Monzonits von Predazzo, worüber weiter unten. Noch ein Vorkommen, welches in gewissen Beziehungen als ein sicher tertiäres Tiefengestein «mit einem Contacthof von mehr als 800 Meter radialer Ausdehnung» ungewöhnliches Interesse darbietet, das bekannte Vorkommen des sogenannten «Dolerits» von Rongsteck im Böhmischen Mittelgebirge kann hier angereiht werden. Es ist sehr bezeichnend, dass die ersten Untersucher Reuss! und Fokely? das Gestein als Syenit beschrieben. Hidsch? charakterisirte dasselbe als ein «post- cretaceisches» Basaltgestein und bezeichnete es vorläufig als «Dolerit»; Lossen* meinte, dass es als ein echtes Tiefengestein dem Augitdiorit oder dem Gabbro näher stehe als dem Dolerit. Das Gestein besteht nach Miösc der Altersfolge nach aus: Eisen- erzen und Apatit, dann Titanit, (sehr selten Olivin), Augit und Biotit, untergeordnet corrodirte Hornblende; dann zwischen diesen Gemeng- theilen Plagioklas. Orthoklas und Quarz wurden zuerst als fehlend angegeben. 1 4. E. Reuss. Geognostische Skizzen von Böhmen. 1840. S. 19 ff. 7. Fokely. «Das Leitmeritzer vulcanische Mittelgebirge in Böhmen». Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1858, B. 9. S. 430. $. E. Hibsch. «Der Doleritstock und das Vorkommen von Blei- und Silbererzen bei Rongstock im böhmischen Mittelgebirge»; Verhandl. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1889, bo w S. 204 ff. 4 Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. B. 42, 1890; S. 366—369. 48 W. C. BRÖGGER. M.-N KI. In einer neueren Mittheilung, in welcher auch eine chemische Analyse des Gesteins (ausgeführt von 7. Pfohl) geliefert wird,» giebt Hidsch aber an: «das Gestein ist reicher an Orthoklas als es ursprünglich erschien, zumal in mancher Grenzfacies. Dieses Mineral und der Biotit bedingen den relativ hohen Kaligehalt der Analyse». Die Analyse zeigt, trotz des niedrigen SiO,-Gehalts (50.50 "/y) eine unzweifelhaite Annäherung an die Zusammensetzung der Gesteine der Monzonitserie, wie namentlich auch aus dem Vergleich mit der Analyse des Gesteins von Smälingen hervorgeht. Eine Suite von Hand- stücken, welche von Professor % H. L. Vogt eingesammelt und der Gesteinssammlung der Universität Kristiania geschenkt war, erlaubte mir durch makroskopische und mikroskopische Untersuchung die nahe Verwandtschaft des Gesteins vom Rongstock mit den Monzoniten zu bestätigen. In der That sind einzelne Varietäten auch — abgeschen von der grösseren Frische der Rongstocker Stufen — mit Proben von der Malgola dem äusseren Ansehen nach sehr nahe übereinstimmend. Wenn die Angabe von Æiösch, dass Orthoklas ziemlich reichlich auftritt, richtig ist, wäre auch kein Grund dazu, das Gestein der orthoklasreicheren Varietaten nicht unter die Monzonite einzureihen; denn das posteretaceische Alter kann natürlich an und für sich nicht einen besonderen Namen rechtfertigen, wenn die Übereinstimmung des völlig holokrystallinen eugranitischen Gesteins sich nur durch etwas grössere Frische von den echten typischen Monzonite unterscheidet. Die Beschaffenheit des Pyroxens und noch mehr des oft reichlich vor- handenen Biotits sowie die Structur erinnert auch sehr an manche Monzonite. Doch kann ich nicht unterlassen die Bemerkung hinzuzufügen, dass bei den ir zugänglichen Proben des Gesteins von Rongstock das zuletzt zwischen den dunklen Mineralien und den Plagioklasleisten aus- krystallisirte, als Mesostasis auftretende Mineral jedenfalls zum Theil Nephelin ist, was von Hrbsch nicht erwähnt wurde. Dies Mineral findet sich zwar nur in geringer Menge (wie gewöhnlich stark in Zersetzung begriffen) in meinen Dünnschliffen und gehört vielleicht nur gewissen Varietäten? Doch ist auch in der von Hbsch veröffentlichten Analyse der Na, O-Gehalt für ein Monzonit-Gestein ungewöhnlich hoch und deutet an und für sich auf einen Nephelin-Gehalt. I Zichermaks min. & petr. Mitth. B. 14, 1894; S. 98—99, Die Analyse gab: SiO, 50.50, TiOg 1.91, AlO, 17.64, FeO3 5.41, FeO 4.02, MgO 3.33, CaO 7.91, Na2O 5.52, K30 3.02, 10 0.45, PO, c.92, Summa 100.63. — Im Vergleich mit der Analyse des Olivin-Monzonits von Smälingen ist somit wesentlich der höhere Gehalt an Nas0, der geringere an MgO und CaO zu bemerken. EE JE ri MG dr J 2 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 49 Das Gestein von Rongstock scheint deshalb jedenfalls in gewissen Varietäten ein Übergangsgestein zwischen Monzonit oder Augitdiorit einerseits und Theralit andererseits zu bilden; der Nephelingehalt scheint nåmlich zu gering um das Gestein zu den Theraliten selbst zu rechnen. Das Gestein scheint in gewissen Varietåten ungefåhr dieselbe Stellung zu den Monzoniten einzunehmen, wie der typische nephelinführende Laurvikit zu den nephelinfreien Augitsyeniten, ist also ein nephelin- führender Monzonit. Seinem äusseren Habitus nach stehen nämlich selbst die nephelinführenden Varietäten jedenfalls den Monzoniten recht nahe, und schien mir deshalb die Verwandtschaft des interessanten Gesteins von Rongstock mit den Monzoniten immerhin der Erwähnung werth. Es verdient gelegentlich des Vorkommens von Rongstock schliesslich noch bemerkt zu werden, dass wie bei Predazzo und bei Dignäs in Norwegen in seiner Gefolgschaft camptonitische Ganggesteine auftreten (tertiäre Camptonite). Endlich muss auch nebenbei die interessante Thatsache erwähnt werden, dass nach den von MHiösch (1. c.) mitgetheilten Analysen die Zusammensetzung mancher Leucit-Tephrite mit dem aus derselben Gegend bekannten Rongstock-Monzonit nahe übereinstimmt (cfr. die Analyse des Leucit-Tephrits vom Eichberg bei Halmdorf mit der Analyse des Monzonits vom Rongstock). Die folgende Tabelle (S. 50) zeigt die Zusammensetzung einiger derartiger sich den typischen Monzoniten anschliessenden Gesteine, welche wie diese sich als Zwischenglieder zwischen den Alkalifeldspath- gesteinen und den Kalknatronfeldspathgesteinen einschieben. Das Mittel stimmt ziemlich gut mit demjenigen der Predazzogesteine; der relativ höhere Gehalt an Eisenoxyden und Magnesia, sowie anderer- seits der entsprechend niedrigere Gehalt an Thonerde rührt, wie man sieht, grösstentheils von dem schon oben erwähnten abweichenden Ver- håltniss der Odenwalder Gesteine her. Das Gestein von Dignäs ist schon so basisch, dass e$ an der Grenze gegen eine noch basischere Reihe liegt; das Gestein von Smälingen ist ziemlich nahe ebenso basisch, muss aber doch noch der Gesteinsgruppe der Monzonite angereiht werden können, indem auch bei diesem Gestein der die Monzonite im Vergleich mit dem chemischen Typus der Gabbro- gesteine charakterisirende hohe Gehalt an Alkalien vorhanden ist. Die Quotientzahlen für das Mittel dieser mit den Monzoniten wahr- scheinlich zusammenzustellenden Gesteine der Tabelle S. 50 sind: Vid-Selsk. Skrifter. M-N. KL 1895. No. 7. 5 M.-N. KI. BRÖGGER. WC. 50 - (uaqo dyars '9 ‘[) 292047 UOA sep Yone YorU Sunzyosuowwesnz UIYDSTWIYD IOUI9S UULN UI9JSOr) Woasarp pu EET ‘uapunqiaA yuein ju oddeyssoy Jop uy yoopal 1osarp'uoA 'apuarquiop %p St ‘vo ‘uayyedspyay %/ SS “vo pur sysny YOUN | "zıen() seo yone ‘249819 JOWWIPD SIU9A YDINP JUL ure tS pun zig 'S ‘zORI ‘uly “J 'qaye[ sonan 45477 UOA ISÅJEUV g -uopıom JoJs»duswwesnz (90'1 OH ‘EYE OFy '08'7 ON z0:$ Org '60'£ OS '09:0 Qun ‘6L:t Oay re !olag 'Lå'er Ov ‘zz1 org ‘6979 Eoıs ju) uarsapyosnaparn YJropsuurH UOA Ulo}sex) oyIsATVUL :S “(€Se1) ‘06 ‘q "uuy ‘8804 SUauS + 66'001 Q£'IOI Vz'66 ÿS'10I Sg'oo1 SO'IOI Ze HOT £4:66 60'001 250 94'0 6£'0 == IZ'0 === — QI'O = == 04 bz o£'o Sto Kai AO) ie 19'7 br £6'0 Olen "OH =, 2 mes 10'Z 6g'£ Gag 6S-z cry oz £ oz'$ LEE get OS = = | vLe 167 SL a de tot get lene 6r'V art cie A OPEN LEO PA ZI'OI I 1'9 6t:Z bS'9 ır 9 to'9 99'S cop Or) CG'£ 00'£ or 60'z Lev 29'9 vz 10't Er 6z'z " OSN g£'o — Geo — gto = a = ££'o == OUN ee] = of: 926 f get GE*E Fore BLE o% { b6'S f «TØI gror || 1261 cee =F are £g'9o Kor BEAN — x | 60594 QS'OI Z6'01 OPA Alec EQ'61 LEST oma | 66°21 SRE SP LI "SOV (Sg'o) 1 o£'o — — — — — — = FAST Eb Hå Gz 6V S£'os JONG NS res EVE 6b'9S zL'19 €L'19 "8015 ee Alt | ‘PIEMUIPO 3 (D PH ‘seuñiq | uasuyyug | «PH DS La hae ae Ba Un peu an ‘oddenssoy| —'vq019 «SuqyaM BEN Ssppe [27 | *oysueg | *Y9SJHPOH ‘2JIUOZUOTA-UTATTO a 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 51 Cath SE NE MG NO #32, 5 ea NRS KO I TE NasO + KsO . . . . 0.0955 also: Mittel Âussere Grenswerthe Cag (Nast) + KO)... . > 126555 0.98 :1 bis 2.10: 1. Oben fiir die typischen Monzonite von Monzoni und Predazzo gefunden: CaO : (NagO + K30) . |. . . 1.38.1; GOr2% DELAI Die chemische Zusammensetzung liegt somit jedenfalls fiir die Pro- portionen: CaO: NagO : K2QO innerhalb der Grenzwerthe der typischen Monzonite, und ist bei den meisten angefuhrten Beispielen auch fir die übrigen Bestandtheile so nahe iibereinstimmend, dass ein wesentlicher Unterschied nicht nachgewiesen werden kann. Der hohe Gehalt an Fe- Oxyden bei dem Gestein von Dignås und von Fe-Oxyden und MgO bei dem Gestein von Smälingen, welcher vom Eintreten des O/ivins als wesentlicher Bestandtheil (auch bei Monzoniten von Monzoni findet sich, obwohl spärlich, Olivin bei den basischeren Gliedern, und selbst bei den norwegischen Laurvikiten findet sich noch oft recht reichlich Olivin) begleitet ist, hängt ganz natürlich mit der relativ grossen Basisität dieser Gesteine zusammen. Als Mittel sämmtlicher Analysen der typischen Monzonite von Mon- zoni und Predazzo sowie der mit diesen zusammengestellten Gesteine aus anderen Vorkommen wäre dann die chemische Zusammensetzung der als Monzonite abgegrenzten Gesteine die folgende: Mittel (ID) Grenzwerthe kai 654.900 61.73 bis 49.25 DE PE MER (0.71) PER 5 1744 12.94 bis 22.12 FesO3 & \- - - 964 15.21 bis 3.44 FeO f Men. :- (0146 Je ur. re Ina bis, 27-40 BEE ox 506006 4.52 bis 10.12 Diaper ca. 2; | 750 2:71, BIS: 491 BR N ie er 5.34 bis 2.00 HzO (Glühverlust) 1.23 0.27 bis 2.61 PR. bs (SB 52 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Mittelwerthe für FesO3 und FeO lassen sich schwierig angeben, da bei allen älteren Analysen dieser Gesteine alles Fe entweder als FeO3 oder als FeO bestimmt ist. Ehe ich die Diskussion der chemischen Zusammensetzung des Monzonittypus abschliesse, muss ich noch mit ein Paar Worten den von H. O. Lang! aufgestellten sogenannten Monzontt-Dacit-Typus erwähnen; ich will nicht unterlassen die Bemerkung vorauszuschicken, dass ich auf die diesbezügliche Darstellung Zang’s erst aufmerksam wurde, als das obige schon längst geschrieben war. Lang's Monzonit-Dacit-Typus ist ausschliesslich ein rein chemi- scher Typus, welcher ohne Unterschied Tiefengesteine, Faciesbildungen, Ganggesteine und Ergussgesteine umfasst; schon darin liegt ein funda- mentaler Unterschied von dem oben aufgestellten Monzonit-Typus, welcher vor allen Dingen als ein gut charakterisirter Gesteinstypus ab- gegrenzt ist, eine ganz bestimmte Gruppe von eugranitisch struirten abyssischen Gesteinen umfassend. Aber auch als chemischer Typus ist Zang’s Monzonit-Dacit nicht - dasselbe wie unser Monzonit; abgesehen davon dass er den mittleren (typischen) SiO»-Gehalt bei 60.61 °/, setzt und Gesteine mit bis ca. 660), SiO» einbegreift, legt er das Hauptgewicht darauf, dass «die Menge des CaO grösser als die des NagO und als die des K»O» sein soll, wobei ausdrücklich bemerkt wird, dass die Ausscheidung eines hierher gehörigen Typus mit annähernd gleichen Procentmengen von NagO und KyO noch nicht thunlich erscheint. Das Verhältniss CaO : NaO : KoO ware für seinen Monzonit-Dacit nach Procenten gerechnet 1.9:1:1.3 im Mittel, mit Abweichungen bis z. B. (bei der Minette vom Odenwald) : 3.6: 1 : 2.8 die gefundenen Zahlen sind 5.66 CaO, 1.56 NaO, 4.40 KsO). Bei meinem Monzonit-Mittel ergiebt sich in Zangs Weise gerechnet das Verhältniss 2.0: 1 : 1, also gewiss eine bedeutende Annäherung, und doch ein charakteristischer Unterschied. Fur Lang scheinen das Wesentliche beim Abgrenzen seines Typus eben die re/atzven Werthe seiner Zahlen für CaO, NasO und K20; für mich aber sind in erster Linie die absoluten Zahlengrössen entscheidend gewesen. In Zangs Mittel der absoluten Zahlengrössen sind dann auch die Unterschiede deutlicher, indem bei seinem Monzonit-Dacit-Typus die absoluten Mittelwerthe für CaO, NasO 1 Tschermak’s min. & petr. Mitth. B. ı2, (1891), S. 230, S. 246 etc. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. un Oo und KsO sind: 5.28, 2.77, 3.65, bei meinem Mittel (III) dagegen 6.96, 3.50 und 3.51. In den 8 von Lang angeführten Analysen ist der CaO-Gehalt bei mehr als der Hälfte unter 5 "/o, nur in zwei Fällen über 6%; in den 15 von mir angefuhrten nur in einem einzigen Fall (einem Grenzfall, dem Monzonit von Hodritsch in Ungarn) unter 5 %, in 12 Fällen über 6 %%, — etc. Die beiden chemischen Typen: Lang's Monzonit-Dacit-Typus und unsér Monzonit-Typus decken einander somit nicht. Es liegt auch auf der Hand, dass eine Typus-Abgrenzung, welche einerseits eine basische MgO-reiche Minette, andererseits einen sauren MgO-armen Quarzsyenit unter einem gemeinsamen Namen begreift, ganz andere Aufgaben gehabt hat als diejenige, welche ich bei der Abgrenzung meines rein- petrographischen Monzonit-Begriffs gestellt habe. Es genügt auch, nur einen Blick auf die Zang'schen Typentabellen zu werfen, um die Überzeugung zu gewinnen, dass seine Typen- Abgrenzung, obwohl gewiss nicht ohne Verdienste, doch mit allzu geringer Kritik durchgeführt ist, um der petrographischen Systematik direct brauchbare Dienste zu leisten. Wer die Gesteine vom Kristianiagebiet kennt und die sonderbaren Bemerkungen über «das Gestein von Christi- ania» (l. c. S. 209) und über die Berechnung von Lang's «Christianit»- Typus ebendaselbst liest, wird die chemischen Typen, welche auf der- artige Weise aufgestellt sind, überhaupt nur mit einer gewissen Kritik brauchen können. Nach der oben näher begründeten Auffassung wollen wir also die Bezeichnung Monzonit als einen petrographischen, »2cA? als einen geolo- gischen Begriff fixiren; wir brauchen somit auch diese Bezeichnung, nicht wie de Lapparent, Dölter, Hansel, Cathrein etc. als einen Sammelnamen, sondern als einen petrographischen Gattungsnamen. Die Monzonite sind typische Repräsentanten einer Ordnung von Übergangsgesteinen zwischen den Alkalifeldspathgesteinen und den Plagioklasgesteinen; sie sind — abgesehen von den Grenzfaciesbil- dungen — echte Tiefengesteine von intermediärer Mischung (ca. 62 bis ca. 49°%% SiO,) mit einem mittleren CaO-Gehalt von ca. 6—7 °/o, mit einem procentisch ungefähr gleich grossen Alkaligehalt (KsO und Nas2Q gewöhnlich ziemlich im Gleichgewicht), hohem Al»O3-Gehalt (ca. 17 bis 18 % im Mittel), relativ niedrigem MgO-Gehalt. 34 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Der Gehalt an Eisenoxyden wechselt ziemlich stark und ist gewöhnlich grösser bei den basischeren Gliedern. Die Structur ist diejenige eines Tiefengesteins oft mit eigenthümlicher Ausbildung, beruhend auf dem grösseren Intervall zwischen der Bildung des Plagioklases (gewöhnlich in Tafeln nach {o1o}) und des Orthoklases (als zuletzt auskrystallisirte Mesostasis). Die Mineralienzusammensetzung ist: Plagioklas (gewöhnlich basisch, Labrador bis Andesin, ja selbst Anorthit nachgewiesen, oft zonar gebaut), Orthoklas; Quarz als letzte Bildung ist sehr häufig in geringer Menge vorhanden, fehlt aber bei den am meisten basischen Gliedern; von dunklen Mineralien bei den am meisten basischen Gliedern (Dignäs, Smälingen, Monzoni, zum Theil) Olivin oft recht reichlich, bei den saureren Gliedern aber fehlend; ebenfalls bisweilen Hypersthen (Bronzit), aber selten und nur in geringer Menge (bei den basischeren Gliedern). Sonst als in der Regel vorherrschendes dunkles Mineral: Pyroxen, gewöhnlich von roth- braunem Biotit begleitet; Hornblende fehlt oft, kann aber ausnahmsweise vorherrschend sein. Sehr verbreitet ist sekundäre grüne Hornblende als Umwandlungsprodukt nach Pyroxen, oft in orientirten Fasern. Von akcessorischen Mineralien Titanit nicht selten, Zirkon bei den sauren Gliedern häufig, Apatit fast regelmässig in ziemlich grossen Krystallen. Von Eisenerzen, Magnetit oder Titaneisen; Pyrit häufig. Als letzte Bildung bisweilen ausser Quarz ein wenig Kalkspath; als Zersetzungs- produkte Chlorit, Epidot, Zeolithe, Hornblende, Magnetitstaub etc. etc. Das folgende Diagram zeigt die Verwandschaftsbeziehungen der Monzonite; eine Serie verläuft von den mittelsauren Monzoniten durch plagioklasführende Natronsyenite, Akerite, dann weiter durch plagioklas- freie Natronsyenite, Laurvikite, in Nephelinsyenite; eine andere Serie geht von den Monzoniten durch plagioklasführende Kalisyenite (ich nenne dieselben: Plauenite nach dem typischen Vorkommen), ferner durch sehr plagioklasarme Kalisyenite (kein Vorkommen analysirt) vielleicht in Leucitsyenite (?); endlich eine dritte Serie von den Monzoniten durch orthoklasführende Diorite und orthoklasfreie Diorite schliesslich in gewisse sehr CaO-reiche (Alkali-arme) saure Norite etc. über. Nach dieser Übersicht würde es zum Theil eine stetige Wiederholung sein die einzelnen Vorkommen von Monzoni und Predazzo genauer zu beschreiben; es finden sich auch in der früheren Litteratur ziemlich viele Einzelbeschreibungen (namentlich von Dölter und Hansel). Um eine genügende Vorstellung von dem raschen Gesteinswechsel bei Predazzo 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 55 und Monzoni zu geben, reicht auch das mir vorliegende ziemlich reich- liche Material kaum hin. Es scheint mir deshalb richtig, eine derartige Specialbeschreibung anderen zu überlassen. pr ay ‘ 5 D = = > an 3 NS LA à N N I Q S Eine weitere Theilung der Monzonite låsst sich theils nach der Mineralienzusammensetzung, theils nach dem ganzen Typus durchfiihren. Man könnte sie zuerst bequem in Olzvin-Monzonite und Monzonite (in engerem Sinne) theilen; eine weitere Theilung in Pyroxen-Monzonite, Biotit-Monzonite und Hornblende-Monzonite ist bei den Monzoniten, wie auch im Allgemeinen bei den Plagioklas-Gesteinen nur von geringer Be- deutung, da die drei Mineralien gewöhnlich zusammen vorkommen, wobei Pyroxen oder Biotit fast regelmåssig (abgesehen von der Uraliti- sirung) vorherrschen. Die typischen Monzonite am Monzoni und Predazzo sind somit Biotit-Pyroxen-Monzonite. 6 W. C. BRÖGGER. MAN. Kl. Die folgenden Figuren suchen eine Vorstellung zu geben über das charakteristische Structurverhältniss, welches durch die Bildung des Orthoklas als eine Art Mesostasis entsteht. Monzonit, eine der herrschenden Varietäten von der Südseite des Mulatto. 404. Der weisse Boden ist Orthoklas; die meisten im Orthoklas einge- schlossenen -unregelmässigen, grösstentheils roh tafelförmigen Krystalle sind Plagioklas; 4 mit ? bezeichnete Körner sind Pyroxen; Ch ist Chlorit; die rein schwarzen rundlichen Körnchen sind Magnetit, theil- weise mit Biotit umsäumt. Es ist eine Stelle im Präparat gewählt, wo Orthoklas und Plagioklas ganz vorherrschend, die dunklen Mineralien dagegen zurücktretend sind. Die Structur charakterisirt diese Varietät überhaupt als eine Grenz- facies, oder als eine Übergangsvarietät zwischen dem gewöhnlichen eugranitischen Gestein und den noch mehr ausgeprägten Grenzfacies- bildungen 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 57 Fig. 2 stellt in 40-facher Vergrösserung eine Stelle eines Dinn- schliffs des analysirten Monzonits von Monzoni dar. Fig. 2. Or = Orthoklas. 77 = Plagioklas. P = Pyroxen. MH = Hornblende. Q = Quarz. B = Biotit. Die rein schwarzen Körnchen sind Magnetit, zum Theil von Biotit umsåumt. Die scharf markirten weissen rundlichen Körner mit breitem dunklem Rand sind Apatitkörner. Unten im Präparat Spuren von Kalk- spath zwischen den Plagioklastafeln als letzte Bildung. Ein Theil der Pyroxenkörnchen sind grösstentheils in Hornblende zersetzt P. & H. Bronzit (Hypersthen) ist an der abgezeichneten Stelle des Präparats nicht vorhanden. 58 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Serie der Quarz-Monzonite, Monzonite und Olivin-Monzonite. Man könnte nun vielleicht meinen, dass eine derartige Abtrennung einer besonderen Unter-Ordnung von Orthoklas-Plagioklas-Gesteinen ziemlich überflüssig wäre, indem es ja genügen könnte die betreffenden Gesteine einerseits unter die Orthoklas-Gesteine, andererseits unter die Plagioklas-Gesteine zu vertheilen, wie man es bis jetzt gethan hat. Ein vergleichendes Beispiel wird am besten zeigen, dass das bisherige Ver- fahren nicht in allen Fällen den Petrographen vortheilhaft schien und wird damit auch leichter die Vorzüge der hier vorgeschlagenen Syste- matik beweisen. Unter den Ergussgesteinen sind die den Syeniten entsprechenden Gesteine, wie bekannt, als Zrachyte, die feldspathfreien (oder äusserst feldspatharmen) nephelinreichen Gesteine als (phonolithische) Nephelinite zusammengefasst. Ergussgesteine, welche sowohl Orthoklas als Nephelin als wesentliche Bestandtheile führen, bilden die allgemein anerkannte Zwischenreihe der Phonolithe.! Unter entsprechenden Tiefengesteinen hat man, wie bekannt, mit Recht in der Serie die Syenite und die Nephelinsyenite für sich abgetrennt. Das kalkarme Endglied der Serie, welches unter den Ganggesteinen durch die Sussexite? einigermaassen repräsentirt ist, fehlt bis jetzt unter den Tiefengesteinen, indem das einzige bis jetzt bekannte feldspathfreie Nephelingestein unter den Tiefen- gesteinen, der von Ramsay? und später von Hackman* beschriebene (den kalkreicheren Nepheliniten entsprechende) /7o/ith5, ein sehr kalk- reiches, relativ Al,O3-armeres Gestein ist, welches nicht als Endglied einer Serie Augitsyenit-Nephelinsyenit etc. aufgefasst werden kann, sondern einen besonderen chemischen Typus bildet. Wenn das den Sussexiten entsprechende Tiefengestein einmal gefunden ist, muss es nach meiner Ansicht deshalb mit einem besonderen Namen bezeichnet werden. Was wir hier betonen wollen ist, dass man es bei der Serie der Feldspath-Nephelin-Gesteine ganz von selbst natürlich gefunden _ Hier könnte natiirlich ebenso gut die Serie: Andesite-Tephrite-Nephelinite als Beispiel gewåhlt sein. «Die Eruptivgesteine des Kristianiagebietes» I. S. 173 (1. c.) 1894. W. Ramsay & H. H. Berghell. Geol. Fören. i Stockholm Förh. B. 13, (1891), S. 300. V. Hackman. Fennia. B. 11, S. 185, (1894). (Helsingfors). Der ungefähr gleichzeitig mit dem ljolith beschriebene Jacupiramgit Derby's (Amer. journ. of science, B. 41, 1891, S. 311) steht nach Derby dem Jjolith nahe. Nach ot > w to einem mir von Derby zugesandten Stick zu urtheilen dürfte er doch weniger CaO-reich als das fennische Vorkommen sein. — 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 59 hat, drei Hauptkombinationen zu unterscheiden: Orthoklas - Gesteine ohne Nephelin, Nephelin-Gesteine ohne Orthoklas #74 die Zwischen- kombination: -Orthoklas-Nephelin-Gesteine mit diesen beiden Mineralien als qwesentlichen Bestandtheilen. Was man aber hier fiir die Orthoklas und Nephelin fuhrenden Gesteine natiirlich und richtig gefunden hat, muss mit demselben Recht auch bei den Zwischen-Gliedern zwischen den Orthoklas-Gesteinen und den Plagioklas-Gesteinen berechtigt sein. Wenn man erst auf diese Analogie aufmerksam geworden ist, diirfte es vielleicht auch fiir sehr conservative Geister mehr schmackhaft sein, in dem vorliegenden Fall die alten Vorurtheile gegen neue «Namen» und neue Typen aufzugeben. Wenn die Berechtigung der Ausscheidung des chemisch und mine- ralogisch gleich gut charakterisirten Zwischentypus von Orthoklas- Plagioklas-Gesteinen erst für die mittelsauren Tiefengesteine, die Mon- zonite, anerkannt ist, muss dieselbe natürlich auch erstens für ent- - sprechende Ergussgesteine,! und ferner auch unter den Tiefengesteinen (und entsprechend unter den Ergussgesteinen) nicht nur für mittelsaure Gesteine, wie die Monzonite, sondern auch für saure Gesteine, für Zwischenglieder zwischen Graniten und Quarzdioriten,? zwischen Lipariten und Daciten? etc. durchgeführt werden. In der folgenden Tabelle ist die systematische Einschaltung dieser Zwischengruppe von Orthoklas - Plagioklas - Gesteinen zwischen den Orthoklas-Gesteinen und den Plagioklas-Gesteinen schematisch ange- deutet. Ich bitte ausdrücklich zu bemerken, dass die Einzelheiten gar nicht ausgeführt sind, um nicht die Übersicht zu hindern. So zerfallen z. B. die Orthoklas-Gesteine ja durchgehends in eine Natron-Reihe und eine Kali-Reihe, welche getrennte Familien bilden (Kaligranitfamilie, Natrongranitfamile, Kalisyenitfamilie, Natronsyenitfamilie etc.) Die langen Namen: Saure Quarz-Monzonite, Saure Quarz-Diorite etc. etc. dürften wohl am besten durch Typen-Namen vertauscht werden. Hier war es 1 Als Beispiele entsprechender Typen wird unten der «Melaphyr» von Mulatto erwähnt; unter jüngeren Ergussgesteinen kann ferner erwähnt werden: Von sog. Amphibol-Andesiten, ein Gestein von Holloskö, Matra, anal. von v. Andrian (Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1868, S. 526; von sog. Pyroxen-Andesiten das Gestein von Pariou, Auvergne; anal. von Rammelsberg (Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1868, S. 594). Es muss hier bemerkt werden, dass ein nicht geringer Theil der Quarzdiorite, nach dieser Systematik, in der That Quarz-Monzonite sind. Echte Quarzdiorite sind bei bo derartiger Begrenzung relativ seltnere Gesteine. Als Beispiel eines Zwischengliedes kann das bekannte Vorkommen des «Dacit-Liparits» von Dellen, Helsingland, Schweden (siehe A. Suenonius, Geol. För. Förh. B. X, S. 273) erwåhnt werden. Ich bezeichne dasselbe als: Dellenit. © M.-N. Kl. C. BRÖGGER. W. 60 Q Fonte) 8 D + RA >43 E ‘279 a | | UT UT Sum}sssolggen| © '2g2mosuoyr-ui2yol > 2 =) : FES [= = = Q 2 2 å ‘979 9JIS2pUVY ‘239 aysapuy yWyorry] =: ‘ojo 3JAYDEIL, 2 JOH PO oS EA søle SNS 5S a ‘939 ayu{ydiogq (5. | SK 2] 999 91AyduodyuaLg 2. 2 D ar CRE) oF S bo (or w / ‘ r "9301 = ‘O49 puozuopr "1999 (Eprpraane] ‘opuaneyg) ayuahc N A) = = = no Gå B AOL ypsıseg| a. 8 ‘239 9JIS9pUV-JAYorIgZILN() ai © ‘999 ayAyorsy-z1end) Et > oe vea ‘aja a14ydiodyus4ç-zrenGl 8 Å | Soa | Bo | yeas Slog. ee ae in NUVUD. = 5 8 5 2 =o 5 Digg un RE, Pa O Pune ~ wn x om 1 i > CAR an À 1 m. ‘239 AOL z12N() oinesjaz IY LES fOJIUOZUOIN-ZILN() 9ANLSJINNN 3 999 (JPLTUIPION) oyUsAG-z1en() 5 no | | © Q ‘ an 519 EG A 979 (22212772) urdryqpeq| 5 8 ‘239 Spaspjppyueg ‘ayaedıg| © T & 5 COE: : eh = = = } & oO Basen en i > Bur Bi à RSR ojo astkydiodyurin (2. & a mf 2: Å] EO || ‘ortydiodzem ‘orkydoursn{ & IE ‘ojo ajuAydioduoiq-zien0| = =: \, me d | ‘oiydiodzæn( ‘orfydouerm lé IE 2 te DOM, ® N ww =. no ‘239 (22270200 j)ayuoiq-ZienO aaneS| "I 227 mopY ayuozuoy-Zlen() aaneG} 23 pP ayURInI® OF : FIO! 5 å = Oo ‘OUI9S97)-SE[HOISEI4 '9U19Js59N-SE[NOTSPIJ-SEJAOYIIO SUI9ISIH-SEINOUNIO 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 61 eigentlich nur meine Absicht, eine schematische Andeutung der Stellung der Orthoklas-Plagioklas-Gesteine und nicht eine detaillirte Systematik zu liefern. Um aber doch den Anfang zu einer bestimmten Terminologie dieser Gesteine zu machen, will ich wenigstens für die Tiefengesteine solche Typen-Namen in Vorschlag bringen und führe deshalb die sauren Quarz-Monzonite als Adamellite,! die mittelsauren als Banatite auf. Um schliesslich noch zu zeigen, wie sich die Gesteine der Monzonit- Serie in chemischer Beziehung mit Erhaltung ihrer wesentlichen Zusam- mensetzung als Orthoklas-Plagioklas-Gesteine verhalten, sind in der fol- genden Tabelle (S. 62 a) eine Anzahl ausgewählter Analysen sowohl saurer als basischer Gesteine der Serie zusammengestellt. Die Eisen- oxyde sind zum leichteren Vergleich als FesO3 (hier auch ein immer unbedeutender MnO-Gehalt in ein Paar Analysen einbegriffen) berechnet; die geringen Procentzahlen für TiO», PsO; etc. in einigen Analysen sind nicht aufgeführt. Theils aus dieser Ursache, theils wegen der Berechnung der Gesammtmenge der Oxyde von Eisen (und Mangan) als FesO3 ist die Summe der Analysen nicht angeführt. Die Anzahl der Analysen hätte noch bedeutend vermehrt werden können;? hier ist aber nur eine Auswahl getroffen, um den Charakter der Serie andeuten zu können. Zur Controlle ist, wie gewöhnlich, das Mittel såmmtlicher Analysen berechnet; es giebt ein Gestein mit ca. 611/2 "/9 SiOs, also in der Mitte der Serie (bei der oberen Grenze der eigentlichen Monzonite). Wie man sieht, passt die berechnete Zusammensetzung sehr gut in die Serie hinein, ein Beweis dafur, dass die einzelnen Analysen der Hauptsache nach in die Serie gehören.? Doch will ich ausdrücklich hervorheben, dass es wohl möglich ist, dass einzelne der aufgeführten Analysen der saureren Gesteine, welche mir aus eigener Erfahrung nicht näher bekannt sind, vielleicht petrographisch der Serie nicht angehören, indem ich bemerke, dass die Serie ja ausschliesslich echte abyssische Gesteine umfassen soll. Es muss auch bemerkt werden, dass es möglich gewesen wäre, auch noch saurere Glieder am sauren, noch basischere Glieder am 1 Der Name Adamellit wurde früher von Cathrein, obwohl in anderer Bedeutung (nämlich statt Tonalit) vorgeschlagen; es scheint mir der Name Adamellit zweckmässig, weil derselbe an die nahe Verwandschaft mit Tonalit erinnert. Der Name Tonalit wäre dann den Quarzdioriten vorbehalten. bo So ist z. B. die Analysenreihe der sogenannten Upsalagranite (siehe M. Stolpe, Blatt Upsala, Schwed. geol. Unders. 1869; siehe auch Roth Gesteinsanalysen 1873, S. X), welche theils Banatite, theils Adamellite umfasst, gar nicht beriicksichtigt. 3 Cfr. meine Bemerkung über den Begriff der Serie in Eruptivgesteine des Kristiania- Pemetes iid: CS. 195 62 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. basischen Ende aufzuführen. Von derartigen extremen Gliedern liegen doch gegenwärtig nur wenige Analysen vor, welche benutzt werden können. Eine åhnliche Serientabelle könnte auch für die entsprechenden Ergussgesteine zusammengestellt werden; ich habe zwar etwas Material dafür gesammelt, aber die Schwierigkeit bei der endlichen Zusammen- stellung gescheut; dieselbe weist in dieselbe Richtung wie die hier angeführte der Tiefengesteine der Monzonit-Adamellit-Serie. Die- Tabelle zeigt, dass mit zunehmender Basisität der Procentgehalt an Eisenoxyden, CaO und MgO deutlich, obwohl nicht regelmässig zunimmt. Auch der AlbO3-Gehalt ist am basischen Ende durchschnittlich wohl etwas höher. Der Alkali-Gehalt scheint durch die ganze Serie wenig verschieden. Diesen chemischen Daten entsprechend muss der Gehalt an dunklen Mineralien (Erze, Pyroxene, Hornblenden, Glimmermineralien, schliesslich auch Olivin) am basischen Ende, der Gehalt an freier SiO2 am sauren Ende zunehmen. | Ferner können wir aus den chemischen Daten sowie erfahrungs- gemäss aus der petrographischen Untersuchung constatiren, dass die Beschaffenheit des mit dem Orthoklas (Mikroklin) zusammen auftretenden Plagioklases nach dem sauren Ende hin in der Regel den CaO-ärmeren, nach dem basischen Ende hin relativ CaO-reicheren Gliedern der Plagioklasreihe entspricht. Die in der Serientabelle aufgenommenen Gesteine sind früher zum grossen Theil unter ganz anderen Namen aufgeführt, die Monzonite theils als Augitsyenite, theils als Augitdiorite etc., die Banatite der Tabelle theils als Syenite, theils als Diorite, theils als Granite (Rot führte das Gestein von Bancroft Hill, sowie mehrere Banatite von der Upsala-Gegend als Granit auf), die Adamellite der Tabelle endlich theils als Quarzdiorite, theils als Granite. Es wird gewiss manchem Leser anstössig sein, Gesteine, welche früher ganz allgemein als gute Granit- typen aufgeführt sind, hier unter einem besonderen Namen als Adamellite abgetrennt zu sehen; hat doch z. B. auch Rosendusch die Gesteine von Bobritsch und Barr sogar als typische Granite aufgeführt (Tschermaks min. & petr. Mitth. B. XI, 1889, S. 176 ff.). Es muss aber hier daran erinnert werden, dass eben die meister- hafte Untersuchung von Rosenbusch des Gesteins von Landsberg bei Barr ergab, dass seine Zusammensetzung einer Mischung von 35.5 % Orthoklas, 31.5 % Plagioklas (durchschnittlich AbgAng, zwischen Andesin und Labrador), 24% Quarz und 10° Magnesiaglimmer mit unter- 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 63 .……s’€ordneten Mengen..von.Fisenaxvden entspricht. Das ist ia doch aber mm) | es Grenz- Monzonite eder facies von | Monzonit Monzonit | IMitfek Mulatto, Little Falls, Monzoni, Sacinathal, Gröba, Smålingen, Canzacoli, | Tyrol. Minnesota. Tyrol. Tyrol. Sachsen. Schweden. Tyrol. Lemberg. Streng. V. Schmelck. | Mattesdorf. Klemm. | V. Schmelck.| Lemberg. | 57.66 56.49 54.20 52.53 S107 4 50.45 49.40 61.49 17.23 17.99 15.73 19.48 19.83 16.67 | 16.77 15.95 7.28 7.69 10.44 11.07 10.45 10.88 12.71 7:43 2.20 4.01 3.40 | 1.53 4.27 7.45 4.49 2,37 5.32 6.64 8.50 6.61 7.49 9.70 9.25 5.23 3-41 4.49 3.07 2.71 464 | 275 2.77 3-39 4.61 3.20 4.42 3-17 2.59 3.89 2.59 3.61 0.70 1.14 0.50 2.34 0.27 || 0.45 1.93 1.06 1 «The intrusive rocks near St. John, N. B.» in Trans. of the New York Acad. of Sc. B. 13, S. 191 (1894). 2 Jahrb. d. k. preuss. geol. Landesanstalt 1887, S. XXVII. 3 Dieselbe Zeitschrift für 1890, S. XXV ff. Siehe ferner auch ibid. 1882, S. XX, 1891, S. XXIX etc. Seite 62 a. Serie der Quarz-Monzonite, Monzonite und Olivin-Monzonite. | | EN Grenz- Adamellite | Banatite Monzonite re facies von | onzonit | Monzonit = Bobritsch; | _, Landsberg | Oberwald , Mittel 0.5.0. von | Yılklarthal, | Brixen, b. Barr, |Poisson Glen;| Petros, | Szaszka; Watab; |Huncote Quar] bi Steinau | Nieder || Hodritsch, | Malgola, Mulatto, | Little Falls, | Monzoni, | Sacinathal, | Gröba, | Smälingen, | Canzacoli, LC Freiberg, | Klausen. u) en Irland. |S0-Ungurn.| Banat, | Minnesota. | Croft Hill: | Odenwald Hannsdorfi || Ungarn. Tyrol. Tyrol. | Minnesota, | Tyrol. Tyrol. Sachsen, | Schweden. | Tyrol. Rube elles Rube lynger (Rosen-| Haughton. | Key. Hauer. | Scheerer. Streng: | E.S. Berry, | Dr. Sonne | Schlesien. Hk. \. rrauer.| Th. Kjerulf. | Lemberg. Streng. | V.Schmelck. | Mattesdorf. | Klemm. ||V.Schmelck.| Lemberg. | (Scheerer). Ishin pense) Dusch). | (Lepsius), | 3. Traube, || ) Lepsius). — —=="=== La 1 = — == SiO + “| 7142 70.17 69.78 68.97 68.20 6708 | 65.84 65.27 64.30 63.86 62.69 61.73 58.05 57.66 56.49 54.20 52.53 51.71 50.45 49:40 61.49 | AO RE 11.30 11.10 12.79 14.80 15.96 1488 | 15.23 15.76 17.89 17.87 12.77 17.45 17.71 17.23 17.99 15:73 19.48 19.83 16.67 16.77 15.95 Te foo A oo 5.30 5.14 5.07 3.2 | 4.80 5.31 | 3:93 5.73 475 4.48 9.26 6.68 8.29 7:28 7.69 10:44 11.07 10.45 10.88 12.71 7.13 I || VO EEE | 1.07 1.23 1.05 TES 078 085 | 2.31 2.14 1.12 0.99 3.09 2.29 2.07 2.20 4.01 3:40 1.53 4:27 7:45 4.49 2.37 | CORRE | 3.02 3.34 2.96 3.82 2.92 342 | 474 3.70 3.98 3.33 5.02 4.52 5.81 5.32 6.64 8.50 6.61 7-49 9.70 9:25 5.21 NasO) N mn: | 2.89 3:77 2.37 2.46 | 3:75 4-47 | 2.96 4:57 3.84 4.10 2.39 3:12 2.98 341 4.49 3.07 2.71 4.64 2.75 2:77 3:39 | | K,O 3.54 3.23 3.62 453 | 4.14 4.05 | 3.06 3:97 3-37 3.56 3.63 3.88 3.24 4.61 3.20 4:42 3.17 2.59 3.89 2.57 3.61 HO. , . . ene 1.40 1.87 1.58 0.70 — 0.90 | 0.98 0.42 1.60 0.84 1.06 | 1.16 1.34 0.70 1.14 0.50 2.34 0.27 0.45 1.93 1.06 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 63 geordneten Mengen von Eisenoxyden entspricht. Das ist ja doch aber kein Gestein mit vorherrschendem Orthoklas, sondern ein Orthoklas- Plagioklas-Gestein, ebenso gut wie das oben erwåhnte Gestein von Monzoni mit ca. 30% Orthoklas und ca. 329 Plagioklas kein Augit- syenit ist. Die typischen Granite sind eben relativ reicher an Alkalien, ärmer an CaO und entsprechend årmer an Plagioklas. Dass der äussere Habitus, nach bis jetzt üblicher Auffassung, granitähnlich ist, kann für die moderne Petrographie keinen Grund abgeben, die für eine genauere Charakteristik nöthigen feineren Distinctionen aufzugeben. Sobald man es berechtigt findet, die Monzonite abzutrennen, müssen mit genau dem- selben Recht auch Gesteine wie diejenigen von Barr, von Upsala etc. als eine besondere Gesteinsgattung zwischen den Graniten und den Quarzdioriten eingeschaltet werden. Ich sehe voraus, dass diese Auf- fassung vorläufig auf Widerstand stossen wird, — die Zukunft wird die Berechtigung einer derartigen Systematik erkennen, sobald die chemische Grundlage der Systematik besser ausgearbeitet wird. Als eine Übergangsgruppe zwischen den als Monzoniten und den als Adamelliten bezeichneten Gesteinen ist in der Tabelle die kleine Gruppe der Banatite eingeschaltet, mit einem SiOs-Spatium von ca. 62—66 %/o. Das Gestein von Szaszka im Banat liegt eben auf der Grenze; mit ‘demselben nahe übereinstimmend ist z. B. auch das von W. D. Matthew! beschriebene Gestein von St. John, N. B. (mit 65.8 SiOp, 13.1 AlsO;, 7.7 FeO und FesO3, 0.9 MgO, 3.5 CaO, 6.6 NagO und K:0), welches als «Granit-Diorit» charakterisirt und mit dem Tonalit v. Raths vom Verfasser zusammengestellt wird («granite-diorite, typically a tonalite, but varying from hornblende-granitite to quartz-diorite»). Den Banatiten, in dem hier gebrauchten Sinne dieses Namens, gehören auch einige der von Zossen beschriebenen Übergangsglieder zwischen Granitit und Diorit in dem Harzburger Gebiet an, so bemerkt Lossen z. B.:2 «Eine scharfe Grenze zwischen den basischeren Augit- führenden Granititen und den saureren Augit-Biotit-Quarzdioriten giebt es ebenso wenig als zwischen den basischeren Augit-Biotit-Quarzdioriten und den sauersten Gabbro-Typen (Biotit-Augit-Gabbro)». Lossen erwähnt auch einen sogenannten «Augit-Tonalit», der in lichtere augit-(malakolith-) haltige Eugranite übergeht.* Von nordischen Vorkommen gehören hierher 1 «The intrusive rocks near St. John, N. B.» in Trans. of the New York Acad. of Sc. B. 13, S. 191 (1894). 2 Jahrb. d. k. preuss. geol. Landesanstalt 1887, S. XXVII. 3 Dieselbe Zeitschrift für 1890, S. XXV ff. Siehe ferner auch ibid. 1882, S. XX, 1891, S. XXIX etc. 64 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. einige (auch analysirte) Gesteine der Upsala-Gegend (früher durchweg als Upsala-Granit bezeichnet), ferner ein Gestein von einer Lokalitåt nördlich von Hjertö, Bindalen, Norwegen, etc. Wenn ich oben die Namen Adamellite und Banatite mit einer be- sonderen Begrenzung gebraucht habe, welche denselben nicht fruher beigelegt wurde, so ist dies wesentlich deshalb geschehen, um neue Namen zu meiden; besondere Namen sind nämlich nach meiner Ansicht für die verschiedenen Glieder der Orthoklas-Plagioklas-Gesteine nöthig. Es schien mir dann besser, schon früher gebrauchte Namen anzuwenden! und mit bestimmter Definition zu fixiren, als ganz neue Namen zu schaffen. Sollte dieser Vorschlag (wie ein ähnlicher Vorschlag von mir betreffs der Fixirung der Namen Ditroit, Foyait etc.) nicht Anklang finden, so mögen meinetwegen andere Petrographen neue Namen vorschlagen; mir schien es vorläufig die Hauptsache, die Begriffe selbst zu fixiren. 1 [ch will nicht unterlassen ausdrücklich zu bemerken, dass ich darauf aufmerksam gewesen bin, dass im Adamellogebiet, am Riesenferner etc. ausser Adamelliten in dem hier gebrauchten Sinne des Wortes auch Quarz-Diorite (Tonalite) reichlich vorhanden sind, ja dass diese letzteren sogar wohl das herrschende Hauptgestein repräsentiren. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 65 Nåhere Charakteristik der Pyroxenite und ihr Verhåltniss zu den Monzoniten. Dölter war der erste, welcher die dunklen eisenreichen Monzoni- Gesteine, v. Richthofens «Monzon-Hypersthenite», Tschermaks Diabase etc., richtig als Adugitfelse charakterisirte; mit der jetzt üblichen Termi- nologie wollen wir lieber den Namen Pyroxenite brauchen. Schon v. Richthofen hatte ganz richtig erkannt, dass sein Hyper- sthenit und sein Monzon-Syenit «stets an einander gebunden sind und stets zusammen vorkommen», womit auch die Beobachtungen von Kjerulf, De Lapparent, Tschermak u. a. stimmten. Dölter hat diese Erfahrung vollkommen bestätigt und die richtige Erklärung geahnt in einer Zeit, als ein vollständiges Verständniss noch nicht möglich war. Er sagt:! «Das Gestein tritt sowohl in mächtigen Gangmassen als auch in Schollen in dem Monzon-Syenit auf. Alles deutet auf eine gleich- zeitige Entstehung der beiden Gesteine hin; wenn einerseits das Augit- gestein in den Syenit eingedrungen, so findet auch das umgekehrte Ver- hältniss statt, und die Einschlüsse desselben im Syenit beweisen, dass ein Theil dieses Gesteines offenbar älter ist als letzteres». «Es fragt sich nun», — sagt Dölter weiter — «wie das Zusammen- vorkommen der beiden Gesteine zu erklären sei. Man kann darüber verschiedene Hypothesen aufstellen, welche wir etwas näher betrachten wollen. Kann man die Massen des Augit-Labradorgesteines gewisser- maassen als Mineralausscheidungen, z. B. wie die Glimmerpartien in Gneiss und Granit erklären?? Eine solche Ansicht wäre vielleicht für die kleinen Schollen an der Malgola, am Canzacoli haltbar, nie aber Å Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1875, S. 214. 2 Cfr. Tschermak: Porphyrgest. Österreichs. S. 113 —114. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 7. D 66 W. C. BRÖGGER. M.-N* KI. für die grossen Massen der Riccoletta. Zweitens haben sich vielleicht beide Gesteine gleichzeitig aus einem und demselben Magma ausge- schieden, etwa aus einem, dessen chemische Zusammensetzung die Mitte zwischen saurer und basischer halt? Diese Ansicht erscheint wenig wahrscheinlich, und wir haben für dieselbe nirgends eine Analogie.» Dennoch fügt er unmittelbar nachher hinzu: «Am meisten befriedigt wohl die letzte Hypothese». Es ist kein geringes Verdienst, schon im Jahre 1875 auf diese Weise den Zusammenhang der basischen Pyroxenite mit den Monzoniten als aus einem und demselben Magma ausgeschiedener, genetisch verwandter Gesteine erkannt zu haben. Wenn Dölter heutzutage geschrieben hätte, würde er zahlreiche Analogien zu dem gegenseitigen Verhältniss des Monzonits und des Pyroxenits haben anführen können, auch zwischen Gesteinen, deren chemische und mineralogische Zusammensetzung bei weitem mehr ab- weichend ist als diejenige der beiden genannten Gesteine, und würde gewiss keinen Anstand genommen haben, beide Gesteinstypen als Spaltungsprodukte eines und desselben Magmas anzusehen. (Genau dasselbe Verhältniss, welches bei Monzoni und Predazzo zwischen Monzonit und den basischen Gesteinsvarietäten, die wir vor- låufig als Pyroxenite zusammenfassen wollen, festgestellt worden ist, findet man z. B. bei den stockförmigen und lakkolithischen Massen von Brandberget, Sölvsberget und den Viksbergen auf Gran (sowie in den neu (1895) entdeckten Vorkommen von Tofteholmen und Randvikholmen etc. im Kristianiafjord) in Norwegen wieder, hier zwischen Olivingabbrodiabas und Pyroxeniten, Hornblenditen etc. Im Kristianiagebiet wie in Süd- tyrol sind die basischen Gesteine nach meiner Auffassung nichts weiter als Grenzfaciesbildungen der Hauptgesteine und als solche wie gewöhnlich vorherrschend aus den zuerst auskrystallisirten Mineralien zusammen- gesetzt. I Diese Erklärung des Verhältnisses der Pyroxenite und der Monzonite, wobei die ersteren als die Erstarrungsprodukte einer längs der Grenz- fläche (der Abkuhlungsflåche) zuerst durch Diffusion aus dem Gesammt- magma differenzirten basischen Magmaschicht angesehen werden müssen, 1 Genau entsprechende Verhältnisse sind vorzüglich dargelegt in dem von W. H. Weed und Z. V. Pirsson beschriebenen Lakkolithen von Highwood Mountains in Montana (Bull. of the geol. soc. of America, Vol. 6, S. 399—422, April 1895); der Shonkinit Pirsson’s ist ja nichts weiter als ein orthoklasreicher eigenthümlicher Pyroxenit, welcher als Grenzfacies des Nephelinsyenits (Sodalitsyenits) von Sqare Butte abgespaltet ist, genau wie die plagioklasführenden Pyroxenite bei Monzoni und im Kristianiagebiet äls Grenzfacies von Olivingabbrodiabasen auftreten. Es scheint sogar, dass wenigstens mit 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 67 lässt sich schon aus früheren Beobachtungen ableiten, obwohl keiner der früheren Verfasser das Vorkommen der Pyroxenite von Monzoni und Predazzo als specielle Grenzfaciesbildungen aufgefasst und ihr Vor- kommen als solche ausdrücklich ‘hervorgehoben hat. Von Richthofen fasste die Pyroxenite ja auf als Gänge von Augit- porphyrmasse, welche in dem noch nicht erstarrten Syenite aufsetzte und mit diesem langsam erstarrte. Für v. Richthofen war die Masse der Pyroxenite also etwas dem Monzonitmagma selbst Fremdes, und das Wesentliche war, dass ihr Magma aufgedrungen sei, während das Monsonitmagma selbst noch nicht erstarrt war.) Genau dieselbe Auffassung finden wir noch 1880 bei Reyer, welcher von den hierher gehörigen basischen Grenzfaciesbildungen an der West- seite der Malgola schreibt: «Wir haben es hier mit Eruptivmassen zu thun, welche gangförmig in älterem, aber noch nicht erstarrtem Magma aufstiegen (Gangschlieren)».? «Nirgends sieht man eine scharfe Grenzlinie der Gangmassen; sie sind stets mit dem umgebenden Syenit verschmolzen», sagt v. Richthofen; «beide Massen haben sich verschweisst und vereint», bemerkt Reyer. Von Richthofen hebt auch speciell hervor, dass die Form der Pyroxenite nicht diejenige gewöhnlicher Gänge ist; «sie haben die nachgebenden weichen Massen ihrer Umgebung weit auseinander gepresst». » - - - - . dem Shonkinit nahe verwandte Grenzfaciesbildungen auch bei Predazzo auftreten, was durch den Vergleich der Analysen des Shonkinits (nach Pirsson) und eines Gesteins von Canzacoli (nach Lemberg, 1. c.) wahrscheinlich gemacht wird: Shonkinit von Square Butte, Pyroxenitartige Grenzfacies von Monzonit Montana, nach Pirsson von Canzacoli, nach Zemberg sg Eder 40,73 50.43 TiO,. 0.78 ‘nicht bestimmt) Al,O3 10.05 10.21 Fe303 2 353 1.2275 Vrrs7 FeO. 8.20 J | Ve MnO 0.28 — MeO 9.68 5.58 CaO . 13.22 14.82 Na,O 1.81 1.48 KO. 3-76 3-70 GE TE ee 7 0.87 PE: 5] 0.70 DET ET: = ROT == 0.52 Lemberg bemerkt ausdriicklich, dass das von ihm untersuchte Gestein 1 bis 2 Centimeter grosse Orthoklaskrystalle fiihrte. (Zusatz in der Correctur). LE €75. 147. : S 68 W."€. BROGGER. M.-N. KI. Doch geht schon aus seiner Darstellung hervor, dass die Pyroxenite in dem Monzonit «in bedeutender Måchtigkeit und unmittelbar an den Contactstellen» auftreten. Schon Kjerulf hatte übrigens als ein charak- teristisches Verhältniss das Vorkommen der dunklen Gesteine (der Pyroxenite) «besonders längs der Grenze des Syenits» beobachtet. De Lapparent konnte nicht der Auffassung der Pyroxenite als fremder Gangmassen beipflichten; er hat eben die ununterbrochene Übergangsreihe sämmtlicher von ihm als Monzonite zusammengefassten Gesteine — der relativ saureren, wie der am meisten basischen — stark hervorgehoben und fasste sie alle auf als «formés par un mélange pateux assez homogene». Er bemerkt ausdrücklich, dass bei Canzacoli «les variétés basiques sont les plus anciennes» (obwohl der Altersunter- schied «très-peu considérable» sein müsse) und stellt die Frage, ob dies nicht vielleicht durchgehends am Monzoni und Predazzo der Fall sei. Nach vom Rath besteht aus seinem «Monzon-Diabas» (welcher theils basische Monzonite, theils Pyroxenite und Übergangsformen zwischen beiden umfasste) — «namentlich der mittlere Theil des nördlichen Berg- abhanges und des Riccoletta-Gipfels» etc., also eben die nördliche Grens- sone des Monsoni. Dölters Karte des Monzoni-Gebirges zeigt einigermaassen die jetzige Verbreitung der Pyroxenite und anderer basischen Faciesbildungen, ob- wohl seine Auffassung derselben als gewaltiger Gangmassen deutlich auf die Angabe ihrer Oberflachengestalt Einfluss ausgeübt hat und kaum eine richtige Vorstellung giebt. Sem ekson ler 2 Gipfels zeigt den (glimmerreichen) Pyroxenit deutlich auf dem gewöhn- 33) von der höchsten Stelle des Riccoletta- lichen Monzonit auflagernd, so wie es von einer ursprünglichen, durch spätere Erosion entblössten Grenzfaciesbildung erwartet werden müsste. Auch von der Höhe am Ostrande des Monzonitmassives erwähnt Dölter Pyroxenit; an der Scharte, welche Riccoletta und Mal Inverno trennt, fand er «eine grosse Gangmasse von Augitfels so ziemlich senkrecht zum Kamme und von bedeutender Måchtigkeit; in einer der Schluchten . sehen wir... den Syenit in den Augitfels eindringen». Diese letzterwähnte Beobachtung zeigt genügend, dass hier nicht eine fremde Gangmasse, sondern eine Grenzfaciesbildung vorhanden ist, denn der Pyroxenit kann ja doch nicht gleichzeitig als Gang in dem Monzonit auftreten und selbst gangförmig von demselben Monzonit durchsetzt werden, wenn überhaupt von wirklichen Gängen die Rede wäre. Auch kurz vor der Spitze des Mal Inverno fand Dölter wieder eine ähnliche basische Grenzfaciesbildung («ein gabbroähnliches Gestein»). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 69 Die soeben erwåhnte Verbreitung der Pyroxenite zum grossen Theil in den höchsten Gipfeln, namentlich am Nordabhang des Monzonit- gebietes, ist sehr bezeichnend. Wenn man vom Circus des Monzoni- thales das Gebirge vor sich sieht, steht man vor der oberen Abkühlungs- fläche der Eruptivmasse, deren Erstarrung hier gewiss unterhalb einer mächtigen Decke der triadischen Ablagerungen stattfand. Schon die gewaltige Kalkscholle südöstlich von Palle Rabiose inmitten des Monzonit- gebietes bezeugt die frühere Bedeckung der Eruptivmasse mit Triaskalk. Nicht längs der ganzen Grenzfläche ist eine derartige basische Magma- schicht abgespaltet gewesen; so sieht man z. B. in dem nördlichsten Vorsprung des Monzonits am oberen Ende des Circus des Monzonibachs, unmittelbar bevor man anfängt in die Höhe zu steigen auf der Ostseite des Monzonibaches anstehenden Monzonit, wenige Schritte vom Bachbett, überlagert von Schichten des Triaskalkes. Sowohl die Schichten des stark contactmetamorphosirten Kalksteins, als die Bänke des Monzonits fallen ca. 45° N. Kalkstein. Monzonit. Dieser Monzonit ist eine gewöhnliche, mittelkörnige, ziemlich helle Varietät der normalen Mischung, nicht besonders basisch. . Die gewaltigen Trümmerhalden, welche sich südlich vom Circus erheben, bestehen dagegen aus den dunklen basischen Varietäten der Pyroxenite und verwandter Grenzfaciesbildungen, höher hinauf auch in festem Felsen anstehend und unter die davor liegenden Triaskalke hinabtauchend. In ungleichmässiger Vertheilung längs der alten wellen- förmigen Grenzfläche sind hier die übrig gebliebenen Reste der zuerst abgespaltenen basischen Massen in den steilen Schründen entblösst Dass sie hier wie am Canzacoli (De Lapparent), an der Scharte zwischen Riccoletta und Mal Inverno (Dölter) etc. die ålteste Erstarrung repräsen- tiren, kann man schon aus den gewaltigen losen Blöcken am Fuss der Trümmerhalden im Monzonibach ablesen. Ein derartiger 1.5 Meter langer Block zeigte zwei Bruchstücke von sehr basischem Monzonit in ganz hellem porphyrischem Monzonit; unten grosstafeliger gewöhnlicher Monzonit (Fig. 4). 70 W. C. BROGGER. M.-N. Kl. Die Nordseite des Monzoni ist indessen nicht die einzige Grenz- flache, langs welcher der Monzonit mit einer Grenzdecke von Pyroxeniten und anderen basischen Faciesbildungen bedeckt ist; sie sind in der That viel mehr verbreitet als Dölters Karte angiebt. So liefert Ajerulf eine hinreichend ausfuhrliche Beschreibung von der Westseite des Monzonit- gebietes in Palle Rabiose, aus welcher evident hervorgeht, dass auch hier dieselben dunklen Faciesbildungen (Kjerulf nennt sie Mittelbildungen) vorhanden sind. i Melaphyr Marmor= Monzonit = = CA (Profil von Palle Rabiose nach Kjerulf.) (NB. Der dunkle Augitporphyr von Val Pesmeda setzt nach Kjerulf viel weiter nach N. fort, als Dölters Karte angiebt). Auch weit ausserhalb Dölters Karte, auf der Höhe der Campagnazza, gerade N. von dem kleinen See Lac di San Pellegrino, (wo südlich vom Fusspfad vom Le Selle Pass nach San Pellegrino zum ersten Mal wieder 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 7i fester Felsen ansteht, nachdem man den untersten Theil der Campagnazza passirt hat), fanden Professor Ussing und ich in mächtiger Masse an- stehenden Pyroxenit; etwas weiter östlich fanden wir über demselben Grödener Sandstein und noch weiter östlich in niedrigerem Niveau Quarz- porphyr. Auch hier muss somit der Pyroxenit eine Grenzfaciesbildung sein, obwohl das Terrain hier überall sehr bedeckt ist. Das gangförmige Vorkommen der Pyroxenite, wie es von mehreren Verfassern beschrieben ist, kann auf verschiedene Weise erklärt werden. Zum Theil können wohl «Schlierengänge» vorhanden sein, welche durch die Bewegung der ganzen Magmamasse mit der zuerst ausgeschiedenen basischen Magmaschicht längs der Grenzfläche entstanden sind. Theils dürften die angenommenen Gänge durch Zrnduchtungen der basischen Magmaschicht in die saurere Hauptmasse wegen der Stauungen gegen die obere Grenzfläche zu erklären sein, wobei die basische Grenzschicht auch stellenweise weggepresst sein kann; nachträgliche Erosion würde dann in der Oberfläche im Profil ein gangartiges Vorkommen zeigen, ohne dass wahre Gänge vorhanden sind. Die letzte Erklärung dürfte z. B. für die nördliche Grenzfläche des Monzoni-Massives nicht unwahr- scheinlich sein. Die folgenden schematischen Profile deuten die Ver- hältnisse nach der Einbuchtung der basischen Grenzschicht vor und nach der Erosion an. s = Schichtendecke. å = basiche Grenzschicht. 71 = normales Gestein. Schematisches Profil durch die obere Grenzzone eines Lakkolithen mit basischer Grenz- schicht und Schichtendecke; die basische Grenzschicht durch Stauung eingebuchtet. Dasselbe Profil nach eingetretener Erosion; oberhalb der gestrichenen Linie erscheinen die Einbuchtungen der basischen Grenzschicht im Profil als «Gänge», 52 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Wie am Monzoni finden sich auch bei Predazzo auf ganz ent- sprechende Weise theils Pyroxenite, theils glimmerreiche basische Gesteine, theils auch andere basische Grenzfaciesbildungen. So an der Grenzstelle am Wege langs der Westseite des Malgola, welche Reyer! beschrieben hat; das schlierige Auftreten der einzelnen Gesteinstypen ist von Reyer richtig beschrieben, aber kaum richtig gedeutet, nåmlich kaum zu beziehen auf Schlieren von basischem Magma, welche «gangförmig in ålterem aber noch nicht erstarrtem Magma aufstiegen», sondern durch fluidale Bewegungen einer basischen Grenzschicht längs der Grenzfläche zu er- klären. Das dunkle Glimmergestein Reyer's ist, nach meinen Dünn- schliffen zu urtheilen, nichts weiter als ein glimmerreicher Pyroxenit; sein «Syenitdiorit» theils ein plagioklasführender Pyroxenit, theils Mon- zonit etc. Auch auf der Nordseite der Malgola fanden wir an mehreren Stellen pyroxenitische Grenzfacies; namentlich am nordöstlichen Theil. Ähnliche Pyroxenite und verwandte Gesteine treten auch als Afo- physen in der unmittelbaren Nähe der Grenzfläche gegen die Trias- schichten auf. So z. B. bei der Westgrenze nahe der oben erwähnten Stelle in der Malgola, ungefähr 5 Minuten nachdem man die Grenze passirt hat. Ebenso an der Grenze in der von Ayerulf beschriebenen Kluft, gleich westlich von der Boscampobrücke. Man steigt hier in der sehr steilen engen Schrunde ungelähr 100 Meter hinauf, dann sieht man in der Ostwand der Kluft schon Schichten von Triaskalk auf dem Monzonit, mit nördlichem Fallen auflagernd. Unmittel- bar oberhalb dieses Grenzpunkts zeigt die Ostwand der Kluft folgendes Profil (Fig. 8). Auf der Westseite der ganz engen Kluft steht hier noch Monzonit; die Kluft selbst ist deshalb längs einer Verwerfung ausgegraben, wobei die Ostseite ca. 50 bis 60 Meter gesunken ist; die Triasschichten haben längs der Verwerfungsebene geschleppt. Die Gesteine der Apophyse sind ziemlich stark zersetzt, scheinen aber, soviel ich entscheiden konnte, complementäre Faciesbildungen zu sein, wobei das basische Gestein die Grenzfläche einnimmt. An der unmittelbaren Grenze ist zwischen dem Kalkstein und dem Pyroxenit reichlich Eisenkies und Kupferkies abgesetzt. Die Schichten selbst sind natürlich stark contactmetamorphosirt. Auch am Canzacoli finden sich Pyroxenite als Grenzfaciesbil- dungen. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 73 Die typischen Pyroxenite von Monzoni und Predazzo bestehen aus: Pyroxen, in der Regel stark vorherrschend; daneben oft Hornblende, theils braune (primäre), theils grüne, — bisweilen auch farblos; Biotit häufig als Zwischenklemmungsmasse, gewöhnlich in geringer Menge, Fig. 8. å — 6‘ = Bodenfläche der Schrunde. K = bruchstücksartige Scholle von Kalkstein. P = Grenzfacies von dunklem Pyroxenit mit grossen Pyroxenkrystallen. M = rother Monzonit. lokal doch bisweilen stark angehäuft bis zur Verdrängung der übrigen dunklen Mineralien (Westseite von Malgola). Olivin findet sich nur bei gewissen sehr basischen Varietäten (z. B. von der Nordseite des Monzoni stellenweise reichlich); Magnetit in unregelmässigen läppigen grossen Körnern, als rundliche Körner und als Magnetitstaub, oft reichlich. Seltener auch Schwefelkies. Plagioklas fehlt selten vollständig, ist in gewissen Pyroxeniten (z. B. Nordseite von Monzoni) oft so reichlich, dass reine Übergänge in Monzonit gebildet werden, indem alsdann auch Orthoklas als letzte Bildung häufig ist. Rein akcessorisch Titanit, Zirkon, Spinell, Apatit; als letzte Bildung oft Kalkspath und Chlorit. Sekundär Chlorit, Epidot, Hornblende, Kalkspath, Magnetit, Serpentin (aus dem Olivin) etc. Als Beispiele der relativen Mischungen können angeführt werden: Pyroxenit; Magna Boscha. Grüner diopsidartiger Pyroxen ca. 809; Magnetit ca. 7 %; Biotit als Zwischenklemmungsmasse ca. 3°. Plagi- oklas (stark angegriffen) ca. 7 %; als sekundäre Absätze Kalkspath, Strahlstein etc. ca. 3 °/o. Pyroxenit; Südseite des Monzoni, gegen San Pellegrino-Thal. Im Dünnschliff fast farbloser, grüner Diopsid, ca. 82%; Magnetit ca. 6°/o; 74 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Biotit und Hornblende ca. 4. Zersetzter Plagioklas als Zwischen- masse ca. 6%. Chlorit als Neubildung ca. 10. Titanit, Zirkon, Apatit zus. I °%o. Pyroxenit; Nordseite des Monzoni. Pyroxen ca. 50%; Hornblende (braun, grin, und farblos, die beiden letzteren theilweise Umwandlungs- produkte des Pyroxens) ca. 10%; Biotit (håufig mit Kern von Magnetit) ca. 10%; Olivin (stark serpentinisirt) ca. 10%; Magnetit in grossen Körnern ca. 5 %. Plagioklas, stark zersetzt, ca. 10%. Chlorit, Kalk- spath und andere Zersetzungsprodukte. Übergangsgestein zwischen Pyroxenit und Monzonit; Nordseite des Pellegrinthales. Pyroxen (randlich in Hornblende umgewandelt) in grossen Körnern ca. 50 "u. Plagioklas (in dicken Tafeln, theilweise in Epidot und Kalkspath und Zeolithe umgewandelt) ca. 40%. Orthoklas, als Zwischenklemmungsmasse ca. 5°. Magnetit ca. 3, Biotit, Horn- blende etc. in ganz geringen Spuren. Die Structur unterscheidet sich nicht wesentlich von derjenigen mancher früher beschriebenen Vorkommen von Pyroxeniten; sie ist eine echte Tiefengesteinsstructur mit den Modificationen, welche auf die eigen- thümliche Mischung zu beziehen sind. Die Pyroxenkörner sind gewöhnlich ziemlich isomer, gerundet, selten an einer Ecke oder Kante mit deutlich idiomorpher Begrenzung; dasselbe gilt von den Olivinkörnern, welche gewöhnlich theilweise früher auskrystallisirt sind. Biotit ist theilweise früher, theilweise nach dem Pyroxen ausgeschieden; dasselbe gilt auch von dem Magnetit. Die Hornblende ist in der braunen Varietät oft sehr früh auskrystallisirt, bildet aber gewöhnlich (in der grünen Varietät) eine unregelmässige läppige Zwischenklemmungsmasse. Der Plagioklas ist theils (wenn reichlicher vorhanden) in hypidiomorphen dicken Tafeln, theils als Zwischenklemmungsmasse ausgebildet; der Orthoklas, wenn überhaupt vorhanden, immer auf die letztere Weise. Eine Figur wird besser als lange Beschreibungen die Structur zeigen. (Siehe Fig.-9): Die normalen Pyroxenite sind nicht die äussersten basischen Glieder der Grenzfaciesbildungen der Monzonite. Schon De Lapparent hat sehr magnetit-reiche Gesteine («Monzonite magnetique» 1. c. S. 263), bis zu 1/; aus Magnetit bestehend, erwähnt. Er beschreibt dieses an Magnetit reiche Gestein als aus sehr viel Magnetit, Glimmer und Amphibol (zum grossen Theil wohl Pyroxen?) mit wenig Plagioklas bestehend. Es wäre dies Gestein (von Malgola) dasselbe, welches Reyer als dunkles Glimmergesteim beschrieb; es ist ein Magnetit-Biotit-Pyroxenit. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 75 Andere Pyroxenite sind ungewöhnlich reich an Olivin und bilden dadurch Ubergangsglieder zu Peridotiten, welche vielleicht auch am Monzoni vorkommen. P = Pyroxen. M = Magnetit. 2 = Biotit (gestreift). OZ = Olivin (theilweise Von den basischeren Pyroxeniten, Magnetit-Pyroxeniten, Biotit- Pyroxeniten und Olivin-Pyroxeniten liegen, soviel bekannt, keine Analysen vor. Die von Lemberg und Delesse ausgeführten Analysen der relativ basischen Grenzfaciesgesteine von Canzacoli und Malgola (siehe weiter unten) zeigen durch ihren hohen Thonerdegehalt, dass sie sich nicht auf typische Pyroxenite beziehen können. Der Thonerdegehalt ist in diesen Analysen: 10.21, 13.08, 15.51, 16.20, 16.77, 18.42, 19.31 Procent; der Alkaligehalt ist auch entsprechend recht hoch, in Mittel ca. 51/20/, bei so basischen Gesteinen (47 bis 51 % SiO») sehr beträchtlich. Die Analysen des Pyroxens und des 76 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Diallags aus Monzonigesteinen, welche von G. v. Rath ausgeführt wurden, zeigen einen niedrigen AlgO3-Gehalt von nur 4.16 bis 5.10 Procent.1 Es darf somit schon aus den Analysen der gewöhnlich feinkörnigen dunklen Faciesbildungen des Monzonits von Canzacoli geschlossen werden, dass diese Gesteine keine echten Pyroxenite gewesen sind, sondern noch an Plagioklas relativ reiche basische Gesteine. Selbst das von Tschermak beschriebene (l. c. 116), von Konya? analysirte, sehr basische Gestein von Canzacoli mit nur 38.18, SiOp, ist noch ein plagioklasreiches Gestein gewesen; nach Tschermak's Be- rechnung (gestützt auf Beobachtungen unter dem Mikroskop), sollte das Gestein folgende Zusammensetzung gehabt haben: ca. 43 % Pyroxen, 27 Feldspath, 25.5 Magnetit, 3.5 Spinel, ausserdem etwas Biotit etc. Im Feldspath muss auch noch ein wenig Orthoklas einbegriffen gewesen sein; auch ich fand dementsprechend in sehr basischen Pyroxeniten von Monzoni noch in geringer Menge Orthoklas als letzte Bildung. Ähnliche basische Grenzfaciesgesteine finden sich nun auch in mannigfaltiger Ausbildung lokal längs der alten Genzfläche am Südabhang des östlichen Theils des Mulatto, theils auch sehr abwechselnd aus- gebildet am Nordabhang des östlichen Theils der Malgola. Die herrschenden Grenzfaciestypen an diesen beiden letzteren Stellen sind jedoch nicht besonders basische Constitutionsfaciesbildungen, wie Pyroxenite etc., obwohl solche nicht fehlen, sondern es sind Structur- Jfactestypen mit vorherrschend porphyrischer Structur, mit feinkörniger bis dichter Grundmasse und porphyrischen Einsprenglingen von Pyroxen, Biotit, Plagioklas; die Grundmasse führt ausser Plagioklas (in kurzen Tafeln) auch Orthoklas und oft Quarz als letzte Bildung, unter den dunklen Mineralien häufig ausser Pyroxen besonders reichlich Biotit, seltener Hornblende. Magnetit immer reichlich, häufig auch Apatit. Unter relativ seltneren Bestandtheilen ist zu nennen: rhombischer Pyroxen (Bronzit oder Hypersthen), welcher z. B. an einer Stelle (bei 14 auf 1 Analysen des Pyroxens Pyroxens Pyroxenit, (aus Monzonit) (aus «Gabbro»), Brandberget, Monzoni; nach Monzoni; nach Gran, Norwegen; G. vom Rath. G. vom Rath. Schmelck. SIO D. 10:00 45.88 45.05 AGO ital) 5.10 6.50 FeO ke FeO. 7.22 19:32 12.02 TR EE end d2 13.81 12.07 COL FT 21.86 20.30 18.84 Im Pyroxenit von Brandberget, Gran, Norwegen ausserdem TiO, 2.65, PO; 0.13, Na,O 0.94, KO 0.78, Glühverlust 2.40 etc. 2 Die Analyse Konya’s ergab: SiO, 38.18, TiO, Spuren, ALO; 10.06, Fe,O3 17.50, FeO 9.47, MgO 9.72, CaO 11.84, Na9O 0.52, KO 1.38, H,O 1.26. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 77 der Karte Reyers) der Südost-Seite des Mulatto, neben Biotit sogar (in ziemlich idiomorphen Körnern) vorherrschend ist unter den dunklen Bestandtheilen; in dieser Facies wurde auch Magnetkies beobachtet. Diese porphyrischen Faciesbildungen des Monzonits sind durch alle Übergänge petrographisch mit dem gewöhnlichen Monzonit ver- bunden; es sind diese Faciestypen, welche Reyer als Ströme von Liebeneritporphyr aufgefasst hat (siehe hierüber weiter unten). Im Kristianiagebiet sind analoge porphyrische Grenzfaciesbildungen abyssi- scher Gesteine eine ganz gewöhnliche Erscheinung. 78 W. C: RRÖGGER. M.-N. Kl. Die Eruptionsfolge der triadischen Eruptiv- gesteine bei Predazzo und Monzoni. In der vorstehenden Darstellung wurden unter den triadischen Eruptivgesteinen von Predazzo und Monzoni die Monzonite und ihre Grenzfaciesbildungen erwähnt. Wie hinreichend bekannt, sind diese Gesteinstypen nicht die einzigen Eruptivgesteine des triadischen Eruptivgebietes dieser Gegend von Süd- tyrol. Schon aus alter Zeit sind ausserdem eine bedeutende Anzahl anderer Gesteine von Predazzo und Monzoni und der nächsten Umgebung beschrieben, namentlich von Tiefengesteinen noch Granit («Turmalin- granit»), von Ergussgesteinen sogenannte «Augitporphyre», «Melaphyre» und Mandelsteine etc., von Ganggesteinen sog. «Liebeneritporphyre» und verwandte Gesteine. Als Camptonit war schon ein mehrfach beschriebenes Ganggestein zwischen Roda und Predazzo von Rosenbusch (Mikros. Phys. B. II, S. 334; 1887) erkannt; Dr. Weinschenk in München, welcher mich und meinen Begleiter mit mehreren nützlichen Erläuterungen für unsere Reise in Tyrol versehen hatte, gab uns auch schon im voraus die Mit- theilung, dass er sowohl bei Predazzo als auch bei Monzoni eine ganze Anzahl Gänge von Camptoniten vorgefunden hätte. Auch Decke! hatte schon schmale Gänge «eines camptonitähnlichen dunklen Eruptivgesteines, das von den deckenförmigen Melaphyrmassen des Mulatto sehr ver- schieden ist», erwähnt. Wir fanden nun in der That auch eine be- deutende Anzahl Gänge, theils von echten Camptoniten, theils von nahe verwandten augitreichen Gesteinen, namentlich bei Predazzo. Es würde dies Material sehr wohl eine besondere Beschreibung verdienen; da es 1 Min. und petrograph. Mitth. B. 13, S. 278. 1895. No. 7e DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 79 aber einleuchtend ist, dass eine erschöpfende Bearbeitung dieser Ganggesteine ein reichlicheres Material voraussetzen würde, als was in 8 Tagen gesammelt werden konnte, und da es mir naturgemäss scheint, dass eine derartige vollständigere Untersuchung nur von ein- heimischen, österreichischen Geologen befriedigend ausgeführt werden kann, habe ich von einer Special-Beschreibung dieser interessanten Gesteine abgesehen. Einige derselben werde ich bei einer späteren Gelegenheit zum Vergleich mit nahe verwandten norwegischen Camptonit- gesteinen erwähnen. Hier sollen die verschiedenen Eruptivgesteine der Gegend von Predazzo und Monzoni deshalb nur in Verbindung mit der Frage über ihre gegenseitigen Altersbeziehungen berücksichtigt werden. Abgesehen von den älteren, permischen Quarzporphyren und den diese begleitenden Ergussgesteinen, sollte man nach dem obigen bei Predazzo und Monzoni namentlich folgende Haupttypen von Eruptiv- gesteinen, welche wahrscheinlich sämmtlich von triadischem Alter sind, unterscheiden können: I. Granit (Turmalingranit etc.) bei Predazzo. 2. Monsonite (mit verwandten extremen Typen der Augitsyenitreihe und der Dioritreihe) sowie 3. in nächster Beziehung zu diesen ferner Pyroxenite und verwandte basische und ultrabasische Typen. 4. Labradorporphyrite, Augitporphyrite, Melaphyre und Mandelsteine sowie zugehörige 7ufe etc., eine sehr abwechselnd ausgebildete Reihe von basischen Ergussgesteinen und zugehörigen Gang- gesteinen. Camptonite und verwandte ultrabasische und basische Gang- UT gesteine. 6. Sogenannte Liebeneritporphyre und verwandte eisenarme, mittel- saure und saure Ganggesteine. Über die relativen Altersbeziehungen dieser verschiedenen Eruptiv- gesteine, ihre Eruptionsfolge, sind die Forscher, welche sich früher mit dieser Frage beschäftigt haben, nicht einig gewesen. Diese fehlende Übereinstimmung ist theilweise auf ungenügende Untersuchungen der Eruptivgesteine selbst und daraus herrührende Zu- sammenstellung von Gesteinstypen, welche nicht gleichzeitig gewesen sind, theilweise auch auf ungleiche Auffassung der Bildungsbedingungen der verschiedenen Eruptivgesteine zurückzuführen. Die älteren Auseinandersetzungen über die Eruptionsfolge sind uatiirlich schon deshalb nur mit grosser Reservation zu berücksichtigen, 80 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. weil die Gesteinsbestimmungen selbst bei der damaligen unvollkommenen Beschaffenheit der petrographischen Hilfsmittel selbstverständlich sehr unsicher waren; sie sind auch nachweisbar in den ålteren Arbeiten nicht ohne Einfluss auf die Auffassung der Succession der Eruptionen gewesen. Von Richthofen schreibt (l. c. S. 259) über die Eruptionsfolge bei Predazzo folgendes: «Predazzo liegt in einem Centrum von Eruptionen, wie man es sich kaum vollkommener vorstellen kann. Ein mächtiger Stock von Monson- syenit, ähnlich dem des Monzoni selbst, hat hier den tiefliegenden Oxars- porphyr durchbrochen und sich als eine mächtige Masse in das gesammte auflagernde Triassystem bis aufwärts zum Schlern-Kalk hineingedrängt. Mitten durch diesen Syenitstock drang später Turmalin-Granit aufwärts, der sich deckenförmig über den vorigen ausbreitete, und abermals aus demselben Centrum brach später Melaphyr in einem centralen Gang durch den Turmalin-Granit und in mehren seitlichen Gängen durch beide ältere Eruptivgesteine aufwärts und breitete sich ebenfalls deckenförmig aus. Dann folgten noch viele andere Eruptionen». Speciell über die Reihenfolge der Malgola weiterhin folgendes: «Das Altersverhältniss der Eruptivgesteine der Malgola lässt sich leicht festsetzen. Das älteste var der Syenit. Nach unserer Theorie über die Entstehung des Hypersthenfelses folgte demselben bald dieser letztere. Dann kam die Reihe an den Turmalin-Granit; denn an anderen Orten wird er von den weniger basischen schwarzen Porphyren durchsetzt. Es folgte das Mittelgestein zwischen Melaphyr und Augitporphyr und endlich der Liebenerit-führende Feldspathporphyr; man sieht an mehreren Stellen in der Nähe der Boscampo-Brücke den ersteren vom letzteren deutlich durchsetzt, so dass über dieses Altersverhältniss kein Zweifel herrschen kann» (S. 261—262 |. c.). | Über die gegenseitigen Altersverhåltnisse der Eruptivgesteine bei Monzont bemerkt von Richthofen: «Die Gesteine, welche dieses scharf begrenzte Gebirge zusammen- setzen, habe ich bereits oben erörtert. Es ergab sich, dass Syenit den eigentlichen Gebirgsstock bildet und später von Hypersthenit-Gängen durchsetzt wurde, dass ferner das letztere Gestein zur Eruption gelangte, als der Syenit noch nicht erstarrt war, und nichts Anderes ist als langsam erstarrte Augitporphyr-Masse. Eine Specialuntersuchung macht dies Resultat sehr wahrscheinlich; denn man findet im Bereich des Syenits nicht einen einzigen Gang von Augitporphyr, ausserhalb desselben aber nicht einen einzigen von Hypersthenit; beide Gesteine treten aber dicht neben einander auf» (l. c. S. 252 & 253; siehe auch S. 147). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. BI In der allgemeinen Einleitung über die Eruptivgesteine des Süd- tyrols (I. c. S. 107 ff.) giebt von Richthofen aber an, dass lange nach dem Abschluss der Eruptionen der permischen Quarzporphyre eine neue triadische Eruptionsepoche mit dem Augitporphyr eröffnet wurde,* und dass die (von Melaphyr begleiteten) Eruptionen der Augitporphyre «alle späteren Gesteine überdauerten». (S. 107). Genauer besehen hat also von Richthofen für die triadischen Erup- tionen des Südtyrols folgende Reihenfolge angegeben: Zuerst 1. Basische Eruptionen: «Augitporphyre» etc. 2. Monzonite mit verwandten Gesteinen, darunter auch die Pyroxenite (v. Richthofens Hypersthenite (pt.), welche nach seiner Auffassung als Gänge gleich nach dem Monzonit, aber in Zusammenhang mit diesem hervorbrachen). Turmalingranit. «Melaphyre» («Augitporphyre» und verwandte Gesteine). PO i ES) Liebeneritporphyr (v. Richthofens Feldspathporphyr; als noch jüngere Bildung erwähnt er einen sogenannten «Syenitporphyr» von der Enge im oberen Theil des Viezenabaches, welcher doch nach Dölter nicht von dem «Orthoklasporphyr» 9: Lieb- eneritporphyr unterschieden werden kann). Nach der Andeutung v. Richthofens sollten während der ganzen Eruptionsperiode basische Gesteine, «Augitporphyre» und verwandte Gesteine emporgebrochen sein; für eine solche Behauptung findet sich jedoch, so viel ich finden konnte, kein Beweis. Aus den Profilen und sonst aus dem Texte ist nur zu ersehen, dass basische Gang- oder Erguss- Gesteine sowohl früher als die Bildung der Monzonite, als nach der Bildung des Turmalingranits emporgebrochen sind. Von Richthofen wollte zwischen «Augitporphyr» (mit verwandten Gesteinen, Mandelsteinen, Tuffen etc.) und «Melaphyr» (mit verwandten Gesteinen, namentlich verschiedenen Ganggesteinen) unterscheiden, obwohl er petrographisch alle Übergänge zwischen beiden erkannte. Es ist wohl zu merken, dass v. Richthofens Melaphyr-Definition, zzcht dem Melaphyr- begriff der modernen Petrographie (z. B. nach Kosenbusck's Definition; entspricht. Für v. Richthofen waren seine Melaphyre, wie die Unter- suchung der mit diesem Namen bezeichneten Gesteine z. B. von Mulatto zeigt, theils Ladradorporphyrite, theils gangförmige Camptonite; er hebt selbst (z. B. S. 143) hervor, dass seine Melaphyre korndlende- führende Gesteine sind. 1 S. 128: «Der Augitporphyr eröffnet eine ganz neue Eruptionsperiode, welche aus- schliesslich der oberen Trias angehört». Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 7. 6 82 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. De Lapparent hat keine bestimmte und klare Meinung über die Eruptionsfolge ausgesprochen; er theilt die Eruptivgesteine in zwei Serien, wesentlich nach ihrer structurellen Ausbildung: «lune, basique et porphyrique, celle du Fassa; lautre, acide et granitoide, celle de Predazzo et du Monzoni». Diese beiden Serien betrachtet er als: «parallèles et contemporaines» (|. c. S. 257). Die erste Serie umfasst alle von v. Richthofen unter seinen «Augitporphyren» und «Mela- phyren» zusammengefassten Ergussgesteine und Ganggesteine, welche de Lapparent sämmtlich als Melaphyre vereinigt; die zweite umfasst die Monzon-Syenite und Monzon-Hypersthenite v. Richthofens, (welche de Lapparent, wie schon oben erwähnt, alle als Monzonite zusammen- fasst), sowie den Turmalingranit. De Lapparent deutet als eine unsichere Hypothese an, dass die «Melaphyre» vielleicht nur eine unter anderen Bedingungen auskrystalli- sirte gleichzeitige Facies der Monzonite wären. Was die «granitoide» Serie betrifft, lässt er es offen, ob nicht der Granit vielleicht doch älter wäre als der Monzonit (S. 271 1. c.). Als letzte Eruptionen betrachtet er endlich mit v. Azchthofen die sauren Gänge der «porphyres feldspatiques» (den Liebeneritporphyr, und den Syenitporphyr v. Richthofens). Die als Melaphyre zusammengefassten Gesteine theilt de Lapparent in zwei Gruppen: «Melaphyres basiques» (die Augitporphyrite von Seisser Alp, Bufaure etc.) und «Mel. acides», beide durch eine Zwischen- gruppe «Mel. intermediaires» verbunden. Die «Mel. acides» wären u. a. die Labradorporphyrite von Monte Mulatto, welche auch v. Richthofen als Melaphyre bezeichnet hatte (de Lapparent bezeichnet dies Gestein als: «Mel. acide normal»); ferner wird auch unter dieser Gruppe als «Mel. acide amygdaloid» ein Gestein mit grossen Einsprenglingen von basal- tischer Hornblende (S. 282) beschrieben, offenbar ein Camptonit aus Blöcken von einer Kluft Mulatto. De Lapparent hat keine Altersfolge innerhalb seiner Melaphyre N ravin) unterhalb des höchsten Gipfels des versucht; er giebt an, dass sie in Gängen durch Monzonit und Granit durchsetzen. Abgesehen von seiner Vermuthung, dass der Granit älter als der Monzonit wäre, sollte seine Altersfolge demnach dieselbe als von Richthofens sein. 1874! und 1875? hat Dölter seine Auffassung der triadischen Süd- Tyroler Eruptivgesteine vorgelegt. Er meint, dass: «sämmtliche Eruptiv- < 1 Verh. d. k. Ik. geol. Reichsanstalt. S. 2 Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt. S. 212, på 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 83 gesteine einer geologischen Etage angehören; ihre Eruptionszeit fällt in die Bildungszeit der Wengener Schichten, nach der Ablagerung der Buchensteiner Kalke.» «Wenn wir die Altersfolge der Eruptivgesteine näher betrachten, so ergiebt sich in dem Gesammtgebiete eine constante Reihenfolge;» «danach gruppiren sie sich dem Alter nach wie folgt: Monzonit (einbegriffen Richthofens Hypersthenfels etc., siehe oben), Granit, Melaphyr und Augitporphyr, Orthoklasporphyr». «Wir können daher die Ansicht Richthofens im Grossen und Ganzen bestätigen», fügt Dölter hinzu. : Es muss jedoch gegenüber dieser Schlussfolgerung Dölter's bemerkt werden, dass es zwischen seiner und v. Richthofen's Reihenfolge einen wesentlichen Unterschied giebt, indem dieser, wie eben erwåhnt, «Augit- porphyre» auch als die ä/testen triadischen Eruptionen anführt, Dölter dagegen Melaphyre und Augitporphyrite ausschliesslich als postgrani- tische Gesteine kennt. Über Dölters Melaphyre siehe weiter unten. Diese von Dölter vorgelegte Auffassung der Eruptionsfolge bei Predazzo und Monzoni ist von den meisten spåteren Autoren bis in die letzte Zeit ohne weiteres als sicher festgestellt angenommen (siehe z. B. F. Zirkel, Lehrb. d. Petr. B. I, S. 813, 1893). Nur Reyer hat in seiner Arbeit über Predazzo (l. c. S. 54 & 55, Sep.-Abdr.) auch in dieser Beziehung seine eigene Auffassung, indem er meinte «dass die Fixirung einer bestimmten Reihenfolge unthunlich ist». «Im grossen Ganzen kann man wohl das folgende Schema aufstellen: Zur Zeit des Muschelkalkes kamen zum Ergusse zuerst Granit, dann Syenit. Die Syeniteruptionen dauern noch bis zu Beginn der Wengener Schichten an (Canzacoli. Darüber folgen Monzonit, Porphyre und Andesite». Er fährt dann weiter fort: «Im Einzelnen muss nun aber diese rohe Skizze mehriach modificirt werden; wir haben nämlich gesehen: 1. dass Andesit mit Orthoklas, Porphyr und Syenit schon zur Zeit des Muschel- kalkes auftritt (Malgola); 2. dass Monzonit örtlich mit den alten Syeniten verbunden auftritt (Malgola); 3. dass Syenit und Orthoklasporphyr örtlich mitten in den hohen Andesitmassen auftritt (Canzacoli); 4. dass Granit nicht bloss schlierenweise im Syenit der Malgola auftritt, sondern auch noch zur Zeit der Wengener Nachschübe erfuhr (Verquickung von Mulat; Granitgang von Canzacoli)». Reyer schliesst aus allen diesen seinen Erfahrungen, dass also «die Natur nicht rein arbeitet, sondern dass 6° 84 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. dieselbe Eruptiv-Facies sich in verschiedenen Horizonten wiederholt». So weit Reyer. Zur Erklärung der Grundlage dieser seiner Auffassung genügt es nur anzuführen, dass Reyer nicht nur die Eruption der Augitporphyrite und Melaphyre (seiner Andesite etc.), sondern auch der Monzonite und Granite als Ergüsse, als Decken, Ströme etc. auffasste, wobei die eugra- nitischen Gesteine am Boden eines tiefen Meeres abgelagert und hier unter grösserem (Meeres-) Druck erstarrt gewesen wären. Wer so sonder- bare Ansichten über die Bildung der Tiefengesteine hat, kann wohl auch seine Rechnung darin finden, die Natur «unreiner Arbeit» zu beschuldigen, um über die Schwierigkeiten hinwegzukommen. Es ist aber® wie ich mich an Ort und Stelle überzeugen konnte, im vorliegenden Falle nicht die Natur, sondern Reyer selbst, welcher nicht ganz «rein gearbeitet» hat; denn die von ihm angeführten hierher gehörigen Beobachtungen sind, zum nicht geringen Theil wegen mangelnder petrographischer Erfahrung, in mehreren Fällen ganz un- richtig. Es lohnt sich demnach auch nicht, die Missverständnisse seiner Auffassung im Einzelnen zu widerlegen. Um nicht ungerecht zu sein, muss ich hier ausdrücklich hervorheben, dass die Abhandlung Reyers, welche ja auch zahlreiche prächtige Beobachtungen enthält, schon im Jahre 1881 publicirt wurde. Erst in der allerletzten Zeit ist eine andere Auffassung der Succession der Eruptivgesteine bei Monzoni und Predazzo, als namentlich die von v. Richthofen und später von Dölter abgeleitete, in einer kleinen Notiz von x. Decke veröffentlicht worden.! In den bekannten Turmalinnestern des Granits am S.W.-Fuss des Mulatto fand Decke einen 3—4 cm. grossen Flussspath-Krystall und derben, erbsengelben Scheelit; in diesen Turmalin- nestern ist zugleich Kupferkies ünd Eisenkies mit dem Turmalin und dem Quarz nicht selten vorhanden. Diese Mineraliengesellschaft Quarz, Fluorit, Scheelit, Turmalin, Kupferkies etc. ist in den Turmalinnestern des Granits, wie Decke hervorhebt, gewiss als eine spätere pneumato- lytische Phase in der Erstarrungsgeschichte des Granits aufzufassen. Dieselbe Mineraliengesellschaft ist nun aber schon früher aus Klüften des Labradorporphyrits (Melaphyrs) in den höher gelegenen Theilen des Mulatto bekannt; K/ippstein, Liebener & Vorhauser und zuletzt Cathrein haben verschiedene Vorkommen beschrieben. 2 I F. Becke: «Scheelit im Granit von Predazzo»; Tschermaks min. & petr, Mitth. B. 13. Ser (R8ON):. ? Siehe hierüber auch Aeyer's Predazzo, S. 5 (Sep.-Abdr.). gr HE - 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 85 Becke schliesst hieraus gewiss mit vollem Recht, dass die früher «angenommene Reihenfolge, wonach Melaphyr jünger als Granit sein soll, umzukehren wåre». (Ich will hier nur hinzufugen, dass eine genaue Analogie zu diesen Beobachtungen über pneumatolytische Mineralien in dem Turmalingranit von Predazzo und in dem Melaphyr auch an mehreren Stellen im Kristianiagebiet vorhanden ist; so finden sich z. B. im Quarzsyenit von Grorud häufig an kleinen Drusenräumen .Flussspath, Kupferkies etc. und Kupfererze (Kupferkies, Kupferglanz, Buntkupfererz zum Theil mit anderen Erzen) mit Flussspath etc. als kleine Contacterzvorkommen an der unmittelbaren Grenze gegen Schollen von Silurschichten bei Grus- sletten und an mehreren Stellen dieser Gegend.! Dieselbe Gesellschaft von Kupfererzen mit Quarz, Flussspath etc. “findet sich nun auch auf Spalten in den angrenzenden contactmetamor- phosirten Labradorporphyriten in der Nähe der Grenze und steht auch hier unzweifelhaft mit der Quarzsyeniteruption, in Verbindung, was namentlich durch das Vorkommen von Nedre-Grorud bewiesen wird, wo ein ordentlicher Kupfer-Bergbau getrieben ist längs der Grenze eines Quarzporphyrganges, welcher nichts weiter als ein Apophysengang des Quarzsyenits sein kann.| Becke macht an derselben Stelle endlich auch darauf aufmerksam, dass die schmalen Gänge eines camptonitähnlichen dunklen Eruptiv- gesteins, welche den Mulattogranit durchsetzen, von dem Melaphyr des Gipfels sehr verschieden sind. Wir sehen also, dass schon durch diese Beobachtungen von Decke wahrscheinlich gemacht worden ist, dass die frühere Auffassung der Eruptionsfolge im Süd-Tyrol, wie sie namentlich vor Richthofen und Dölter dargestellt hatten, kaum richtig sein könne, eine Ansicht, welche ich nach Durchmusterung der Litteratur über Predazzo und Monzoni auch schon 1889 (in Vorlesungen an der Hochschule Stockholms) ange- deutet hatte. Es war &ben diese Überzeugung, welche hauptsächlich mein Interesse erregte für einen Besuch an den altberühmten classischen Vorkommen dieses. kleinen Eruptivgebietes, welches in der Geschichte der Geologie eine so wichtige Rolle gespielt hat. In der folgenden Darstellung sollen nun die wichtigsten Beobach- tungen, welche von Bedeutung für die Feststellung der Eruptionsfolge bei Predazzo und Monzoni sein können, gesammelt vorgelegt werden. 1 Siehe J. H. L. Vogt: «Norske ertsforekomster» I, Archiv f. Math. og Naturvid. B. 9 (1884), S. 259— 2062. 86 W. €. BRÖGGER. M.-N. Ki. Die gegenseitigen Altersbeziehungen des Granits und des Monzonits. Von Richthofen, Dölter und die meisten übrigen Forscher, welche über diese Frage etwas publicirt haben, sind darin einig gewesen, dass der Granit von Predazzo junger als die Monzonitgesteine und ihre Folg- schaft sein muss. Nur De Lapparent stellte dies Altersverhältniss in Zweifel, und für Reyer, welcher sowohl den Granit als den Monzonit (Syenit, Syenitdiorit, Monzonit etc. nach seiner Terminologie) als Ober- flächenergüsse auffasste, war es eine nothwendige Consequenz dieser Auffassung, dass er den Monzonit als das jüngere Gestein auffassen musste. Von Richthofen hatte in seinem bekannten Profil von Weisshorn nach Viezena (l. c. S. 264), ebenso wie im Profil von der Cavignon : Spitze zu Viezena (l. c. Tab. III, Fig. X) den Granit als überlagernd über den Syenit dargestellt. Dies giebt aber eine unrichtige Vorstellung von dem wahren Verhältniss, das (siehe schon Reyer, |. c. S. 29) gerade umgekehrt ist. Am besten ist dies in den grossen Schründen an dem Südabhang des Mulatto zu sehen. Schon in der grossen Westschrunde (15 an Reyer’s Karte), welche nach oben sich in drei gabelt, sieht man in einer Höhe von zwischen 1400 und 1500 Meter, wie der Monzonit als eine geneigte Scholle, als ein Kuchen, auf der Granitunterlage ruht. Der Granit ist aber trotzdem das jüngere Gestein, denn längs der. Grenzfläche ist er feinkörniger als gewöhnlich, stellenweise ganz feinkörnig und sendet von unten nach oben Apophysen in den Monzonit hinauf. Der Monzonit selbst ist längs der Grenzfläche von gewöhnlicher und hier zwar ziemlich grobkörniger Structur. Man sieht diese Grenzverhältnisse besonders gut, wenn man längs der Grenze in dem östlichsten der drei Hauptzweige der grossen Westschrunde hinaufklettert, was in den oberen Theilen der Kluft allerdings stellenweise recht schwierig ist. Zum Theil noch besser sieht man dieselben Grenzverhältnisse zwischen Granit und Monzonit in der grossen Ostschrunde (südlich von 16, namentlich zwischen 11 und 12, auf Reyer’s Karte) auf beiden Seiten derselben. Man steigt zuerst von der Landstrasse über die gewaltige Schutthalde hinauf, bis man hoch oben an der linken (westlichen) Seite der Kluft anstehenden Felsen trifft. Es ist die (S. 30 und Fig. 7 im Sep.-Abdr.) von Xeyer beschriebene Stelle. Reyer's Beschreibung giebt aber eine vollständig falsche Vorstellung von den Thatsachen selbst, und seine Figur mit der darin ausgedrückten 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 87 hypothetischen Erklärung entspricht nicht der Wirklichkeit. Was man sieht, ist ein Erosionsrelict von Monzonit, welches auf Granit liegt; die Grenzfläche selbst ist an der von Xeyer abgezeichneten Stelle, so viel ich sehen konnte, kaum die Grenze zwischen dem granitischen Haupt- gestein und Monzonit, sondern zwischen einer Granitapophyse (= Reyer's «röthliche Orthoklasschliere», a auf seiner Fig.) und dem Monzonit. Unterhalb der Apophyse scheint wieder Monzonit von etwas abweichender Beschaffenheit anzustehen; in dem südlichen Theil der kleinen steilen Wand findet man mehrere kleine quarzreiche, helle aplitische Adern, wenige Centimeter breit, deren Verbindung mit dem untenliegenden Granit nicht direct beobachtet werden kann. Hinter der Wand steigt der Granit sehr rasch hinter dem aufliegenden Monzonit in die Höhe. Folgt man, stetig steigend, zuerst nach N.-W., dann nach W. dem an- stehenden Granit, so kommt man schliesslich zu einer Stelle, wo die unmittelbare Grenze zwischen dem unterliegenden Granit und der Scholle des aufliegenden Monzonits auf einer kleinen Strecke ausgezeichnet ent- blösst ist. Man findet hier wieder 1) dass der Monzonit an der Grenze von gewöhnlicher Korngrösse ist und gar keinen Grenzfaciescharakter aufweist. Der Granit dagegen ist hier wieder 2) in einer Breite von mehreren Metern nach der Grenzfläche hin immer feinkörniger und 3) sendet er von unten nach oben kleine Apophysen in den aufliegenden Monsonit hinauf; auch werden 4) die Bänke des Monzonits von dem Granit schråge abgeschnitten. Die folgende Figur (S. 88) giebt ein Profil über die eben beschrie- benen Verhältnisse, (es muss bemerkt werden, dass Reyer's übrigens in manchen Beziehungen verdienstvolle Karte hier nicht ganz genau ist). Auch auf der Ostseite der Ostschrunde können åhnliche Verhålt- nisse bezuglich der Grenze zwischen Granit und Monzonit beobachtet werden. Wahrscheinlich hat auch v. Richthofen hier Gänge von Granit im Monzonit beobachtet 1. c. S. 264). Die Gänge, sowie noch mehr die Beschaffenheit der Grenzfläche beider Gesteine im übrigen zeigt hier jedem unbefangenen Beobachter, dass der untenliegende Granit das ningere der beiden Gesteine ist. Wie Reyer auf seine Auffassung der sparsam aufbewahrten Erosionsrelicte des bankigen Monzonits als Ergüsse und Ströme, welche über das Granitgehänge hinabgewandert sein sollten, gekommen ist, ist bei so klaren Verhältnissen schwierig zu verstehen. Von seinen Ost-West-Spalten, aus welchen die Monzonit- massen hervorgebrochen und den Abhang hinab bis ins Thal geflossen sein sollten, und welche er überall auf seiner Karte eingetragen hat, ist an vielen von ihm angegebenen Stellen überhaupt keine Spur Roe Fe W. C. BRÖGGER. M.-N. Ki. zu entdecken. Sie sind nur auf eine lebhafte Phantasie zu beziehen; in der Wirklichkeit existiren sie nicht, — obwohl Spalten — (Ver- werfungsspalten und Gangspalten) sonst in dieser Gegend reichlich vor- handen sind. Fig. 10. Profil långs dem unteren Theil der Westseite der grossen Ostschrunde, Mulatto. M = Monzonit; G = Granit; A = Aplitgänge. Die punktirte Linie giebt ungefähr die Grenzlinie der Schutthalde gegen festen Felsen an. x ist die von Reyer in seiner Fig. 7 abgebildeten Stelle; a ist die oben beschriebene höher hinauf und westlicher belegene Grenzstelle. Zum Überfluss will ich nicht unterlassen hinzuzufügen, dass ich selbstverständlich die mitgebrachten Proben von den in den Monzonit auf der Grenzfläche hinaufsetzenden granitischen Aplitadern in Dünn- schliffen unter dem Mikroskop untersucht habe. Sie entsprechen vollständig gewöhnlichen quarzreichen Apliten (sie führen keinen Muskowit, dagegen Biotit) und lassen keinen Zweifel übrig, dass sie Granitapophysen sind. Wir können also in Übereinstimmung mit von Richthofen, Dölter etc. bestätigen, dass der Granit von Predazzo jünger als der Mon- zonit ist. Die feinkörnige Beschaffenheit der Grenzzone des Granits an mehreren Stellen, wo die unmittelbare Grenze gegen den Monzonit ee nil 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 89 entblösst war, sowie die schråge Abschneidung der Banke des letzteren beweist ausserdem noch, dass der Monzonit schon ein festes Gestein und längst abgekühlt war, als der Granit heraufgepresst wurde. ! Die gegenseitigen Altersbeziehungen des Granits und der von Dölter als „Melaphyre“ zusammengefassten Gesteine. Die von älteren Verfassern aus den Beobachtungen abgeleiteten Ansichten über diese Frage sind schon oben referirt worden. Abgesehen von der Vermuthung Becke's, dass der Granit des Mulatto vielleicht jünger als der «Melaphyr» des Gipfels wäre, haben sämmtliche ältere Autoren ohne weiteres angenommen, dass umgekehrt der Granit von beiden das ältere Gestein wäre. Wenn man sich die Mühe macht, bei den verschiedenen Verfassern das für diese Behauptung dargelegte Beobachtungsmaterial durchzu- - gehen, so sieht man, dass hauptsächlich folgende Verhältnisse für die Annahme einer derartigen Altersbeziehung bestimmend gewesen sind: I. Alle Verfasser, welche den Granit bei Predazzo an Ort und Stelle studirten, haben nicht umhin können zu bemerken, dass derselbe von einer Anzahl dunkler, basischer, gewöhnlich als «Melaphyr» charakterisirter Gänge durchsetzt ist. 2. Diese «Melaphyrgänge» wurden mit den dunklen «Melaphyren» in den Decken des Gipfels von Mulatto und diese letzteren wieder mit den verwandten basischen Ergussgesteinen (Decken und Gängen von «Augitporphyr» etc. etc.) im oberen Fassathal (Seisser Alp etc. etc.) mit ihren Tuffen zusammengestellt und als mit diesen gleichaltrig angesehen. Es sind also hier zwei verschiedene Fragen zu beantworten: a) Sind die dunklen Deckengesteine aus dem Gipfel des Mulatto identisch mit den den Granit durchsetzenden Ganggesteinen? b) Sind die Gipfel-«Melaphyre» des Mulatto wie die Gänge jünger, oder sind sie älter als der Granit? 1 Eine derartige «Verschweissung» beider Gesteine, welche Reyer, S. 31 (Sep.-Abdr.) » I beschreibt, haben wir nicht entdecken können. Liest man Azyer’s eigene Beschreibung von einem gewöhnlichen geologischen Standpunkte, so lässt sich, wie mir scheint, kein anderer Schluss aus denselben ziehen, als dass auch Reyer an der angegebenen Stelle Gangapophysen von jüngerem unterliegendem Granit in dem überlagernden älteren Monzonit beobachtet hat. 90 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Was die erste Frage betrifft, so wurde schon oben erwåhnt, dass die dunklen Gänge, welche den Granit von Mulatto durchsetzen, micht mit den Gipfelgesteinen identificirt werden können; im Gegentheil, sie bilden eine zwar manchartig wechselnde, jedoch recht gut charak- terisirte Gruppe von basischen und ultrabasischen Ganggesteinen, welche theils echte Camptonite, theils mit den Camptoniten verwandte Gang- gesteine sind. Ob unter den verschiedenartigen basischen Gipfel-Gesteinen des Mulatto auch deckenförmige Ergussgesteine vorkommen, welche diesen camptonitischen Ganggesteinen in Alter und Zusammensetzung ent- sprechen, müssen wir unentschieden lassen. Sicher ist es dagegen, dass das Hauptgestein des Mulatto-Gipfels, Klippsteins «Mulattophyr», v. Richt- hofen’s «Übergangsgestein zwischen Melaphyr und Augitporphyr», de Lapparent’s «melaphyre acide normal», Dölter's «augitarmer Melaphyr», Reyer’s Andesit von Mulatto, — dies Gestein nicht jünger ist als der Granit vom Fuss des Berges. Schon Siuder! bemerkt, dass man nach den Grenzverhältnissen des schwarzen Porphyrs und des Granits fast glauben sollte, wenn eines das jüngere beider Gesteine, so sei es der tiefere rothe Granit und nicht der schwarze Porphyr. Studer's Beobachtungen, auf welche wir weiter unten zurückkommen wollen, beziehen sich wahrscheinlich auf die Grenze in den oberen Theilen der grossen Westschrunde am Südgehänge des Mulatto; v. Richt- hofen, de Lapparent, Dölter etc. haben diese Grenze offenbar nicht beobachtet. In Reyer's Abhandlung dagegen finden sich die Contact- stellen der beiden Gesteine (S. 37—40, Sep.-Abdr.) in den grossen Schrunden ziemlich ausführlich beschrieben. Aeyer selbst schliesst aus seinen Beobachtungen, dass beide Gesteine plastisch weich waren, als sie mit einander in Berührung kamen. Der «Andesit» sollte dabei eigentlich der jüngere sein, aber der Granit wäre seiner grossen Masse wegen noch nicht erstarrt, als der «Andesit» emporbrach, und sollte ausserdem «Nachschübe» erfahren haben, indem er deutlich Gänge in den «Andesit» hineinsendet. Diese Deutung Reyer’s scheint aber kaum wahrscheinlich. Nach den von Reyer angeführten Beobachtungen ist der Granit längs der Grenze porphyrartig; die Grenze ist also für den Granit offenbar eine Abkühlungsfläche gewesen. Ferner wäre der «Andesit» langs der Grenze «zu einem bröckelig-klüftigen braunen Glas gefrittet» 1 Leonhard’s Zeitschr. f. Min. 1829, S. 269. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 91 worden durch Contacteinwirkung von dem Granitmagma; diese Beob- achtungen zusammen können doch wohl nur auf die Weise gedeutet werden, dass der Andesit schon ein festes Gestein war, als er dem Einfluss des heissen Granitmagmas ausgesetzt wurde. Denn wäre der Andesit selbst warm und weichflüssig gewesen, so könnte er doch unmöglich bei der Berührung mit einem heissflüssigen Granitmagma längs der Be- rührungsebene ein Glas — was ja als primäre Bildung auf schnelle Ab- kühlung hinweist — gebildet haben? Da ausserdem der Granit zackig in den «Andesit» hineingreift und Gänge in denselben hineinsendet, während keine Gänge des «Andesit» im Granit an der Grenze beob- achtet wurden, scheint mir der einzige wahrscheinliche Schluss auch aus Reyer's eigenen Beobachtungen, dass thatsächlich der Granit das jüngere beider Gesteine ist, wie schon Studer vermuthet hatte. Reyer citirt Søuder's Beschreibung der Grenzverhaltnisse zwischen dem Plagioklasporphyrit und dem Granit in den grossen Schriinden; er citirt aber unvollständig. Siøuder erzählt nämlich zuerst, wie er mit dem Aufsuchen einer von Herrn Treitenaro aufgefundenen Stelle einer Granitvarietat «mit fussgrossen Elementen» (das heisst also: ein Granit- pegmatitgang, — wieder ein Grenzverhältniss!) beschäftigt war, und fährt so fort: «Wahrend ich mit dem Aufsuchen dieser Stelle beschaftigt war, fielen mir Blöcke auf, in denen sich rother Granit und schwarzer Porphyr zu einem Brekzien-artigen Gesteine verbunden zeigen, und zwar so, dass ersterer als Grundmasse, der Trapp aber, in eckigen Stücken, als das umhillte Trümmer-Gestein erscheint. Um über dieses sonderbare Ver. håltniss ins Klare zu kommen, stieg ich, ungefåhr in der Mitte zwischen Predazzo und der Boscampo-Brücke, den steilen Abhang des M. Mulatto aufwårts an die Costa di Ballon, etwa eine Stunde oberhalb des Thal- bodens. Alles Anstehende vom Fuss des Berges an, bis in diese Höhe, ist der rothe Granit, der, in dieser Gegend besonders, äusserst wilde Gebirgsschluchten und weit ausgedehnte, ganz nackte Felsabstürze bildet. An dem Wasserfall, und zunächst an der Höhe der Costa di Ballon, erreicht aber derselbe seine obere Grenze, und Alles, bis auf den vielleicht noch einmal so hohen, Gipfel des Mulatto, ist nur schwarzer Porphyr, das Gestein der Force/la, auch hier in zerspaltenen, nackten Fels-Stöcken und hohen Abstürzen. Die Grenze des rothen und schwarzen Gesteines ist durch mehrere Schluchten hindurch unbedeckt, und so scharf als möglich, aber keineswegs eben und gleichförmig fortlaufend. In scharfkantigen Zacken greift der rothe Granit in den schwarzen Porphyr ein, und dicke Stämme desselben dringen darin aufwärts bis in 92 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. J 2 beträchtliche Höhe, auch zartere Adern durchschlingen den Trapp, zum Theil mehrfach gewunden, so dass man fast glauben sollte, beide Gesteine seyen gleichzeitiger Bildung, oder, wenn eines das jüngere, so sey es der tiefere rothe Granit und nicht der schwarze Porphyr. — Einen so paradoxen Satz will ich nun freilich keineswegs ernstlich behaupten, aber dennoch möchte ich glauben, dass viele Beispiele, die man als unumstössliche Beweise des Aufsteigens granitischer Bildungen in höhere Felsmassen anzuführen pflegt, nicht entscheidender seyn möchten, als das eben beschriebene. —» Man bedenke, das obige ist im Jahre 1829 geschrieben! Zu einer Zeit, als es noch die reine Ketzerei gewesen wäre, den Granit als ein von unten nach oben aufgepresstes Eruptivgestein anzusehen. Der Granit galt ja damals für die meisten Forscher (ich sehe hier von der schottischen Schule ab) unzweifelhaft als ein Sediment! Nur an dem möglichen Vorkommen des Granits ausserhalb des Grundgebirges war eben Zweifel entstanden. Aber selbst der grosse Leopold von Buch, der ja sowohl in der Kristianiagegend als bei Predazzo eugranitische Gesteine in jüngeren Formationen mit Erstaunen gesehen hatte, wagte es lange Jahre nach dieser Zeit nicht, den eruptiven Cha- rakter des Granits zu behaupten. Kein Wunder, dass Studer nicht seinen eigenen Augen glauben konnte; aber wer jetzt seine schöne Be- schreibung unbefangen liest, kann nicht daran zweifeln, dass er ganz correct seine Beobachtungen beschrieben hat, und diese — Bruchstücke von Plagioklasporphyrit im Granit, Adern und Gänge von Granit im Plagioklasporphyrit — beweisen deutlich genug, dass von beiden Gesteinen der Granit der jüngere sein muss, eine Schlussfolgerung, welche unserer Zeit nicht im Geringsten paradox erscheint. Die Gleichzeitigkeit beider Gesteine, welche auch Xeyer zu beweisen versuchte, war ja für Studer nur ein Nothausweg, um dem Paradox, dass der untenliegende Granit der jüngere wäre, zu entgehen; seine Beob- achtungen geben aber dafür keine Stütze; denn Gänge und Adern von Plagioklasporphyrit im Granit oder Bruchstücke von Granit im Plagioklas- _porphyrit haben weder Studer noch Reyer beobachtet, nur das Um- gekehrte. Es war unsere Absicht, diese Grenze an Ort und Stelle zu studiren; die Beobachtungen im unteren Theil der Westschrunde an der Grenze zwischen Granit und Monzonit nahmen uns aber an dem für diese Excursion reservirten Tage so viel Zeit, dass wir schon von dem ein- brechenden Dunkel überfallen wurden, ehe wir die Grenze zwischen dem «Melaphyr» und dem Granit erreichen konnten. So interessant gewiss - 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 93 das Studium dieser Grenze selbst auch gewesen wåre, so war es doch eigentlich fur unseren Zweck, das Altersverhåltniss zwischen dem Granit und dem «Melaphyr» des Gipfels zu bestimmen, durch die am Wege in den heruntergefallenen Blöcken gemachten Beobachtungen schon überflüssig gemacht worden. Sowohl in der Westschrunde als in der Ostschrunde fanden wir nämlich an mehreren Stellen Massen von heruntergefallenen Blöcken des dunklen Plagioklasporphyrits («Melaphyrs») vom Gipfel des Mulatto; sie gaben ein hinreichendes Material, um den herrschenden Typus des Gipfelgesteins an dieser Seite des Mulatto-Gipfels kennen zu lernen. In mehreren heruntergefallenen Blöcken fanden wir nun bis Decimeter breite Gänge und Adern von feinkörnigem weissem oder röthlichem quarzreichem aplitischem Granit! Ich habe dieselben mikroskopisch untersucht; sie weichen in keiner Hinsicht von den granitischen Aplitadern im Monzonit, welche oben erwähnt wurden, ab. In einer Probe untersuchte ich den von einer derartigen Aplitader durchsetzten Plagioklasporphyrit; dies Gestein zeigt sich unter dem Mikroskop stark contactmetamorphosirt. Trotz der durchgreifenden Contactmetamorphose dürfte es aber unzweifelhaft der am Gipfel herr- schende «Mulattophyr» Klippsteins sein, welcher von der Granitader durchsetzt ist. Es scheint mir nach dem gesammten Eindruck dieser Beobachtungs- reihe nicht anders möglich, als dass, wie schon Søuder und in neuester Zeit Decke vermuthet hatten, das herrschende Gestein des Mulattogipfels, der dunkle Plagioklasporphyrit, v. Richthofens «Melaphyr», in der That älter und nicht jünger als der Granit sein muss. Dies Resultat steht dann auch in bestem Einklang mit der Er- fahrung der petrographischen Untersuchung, dass das herrschende Gestein des Mulattogipfels keine Übereinstimmung in petrographischer Beziehung aufweist mit den camptonitischen Ganggesteinen, welche den Granit durchsetzen, ‘und welche gewiss wegen dieser unberechtigten Identificirung die einzige Unterlage für die ältere Auffassung des Alters- verhältnisses zwischen «Melaphyr» und Granit bei Predazzo abgegeben haben. Wie schon von Dölter nachgewiesen, liegt kein Grund dazu vor, den «Melaphyr» vom Mulattogipfel von den grossen Decken der Augit- porphyrite, Mandelsteine etc. am Seisser Alp etc. im oberen Theil des Fassathals und angrenzenden Gebieten zu trennen. Es dürfte demnach wohl als höchst wahrscheinlich angesehen werden können, dass die grosse 94 W. C. BRÖGGER. N. M.-N. KI. Hauptmasse der basischen Eruptionen der triadischen Augitporphyrite, Plagioklasporphyrite und Melaphyre in der Umgegend des Fassathals und angrenzenden Theilen des Südtyrols älter als die Eruption des Granits von Predazzo sein muss. Nach der petrographischen Beschaffenheit zu urtheilen, ist ferner eine bedeutende, und wohl bei weitem die grösste Anzahl der basischen Gänge und Lagergånge von Augitporphyriten und verwandten Gesteinen in den triadischen Sedimenten dieser Gegend mit den genannten basischen Deckengesteinen gleichaltrig und somit älter als der Granit. Finger als der Granit ist von basischen Gesteinen eine Anzahl eigen- thümlicher Ganggesteine: Camptonite und verwandte, in der Regel ultra- basische Gesteine; in wie weit auf Mulatto oder an anderen Stellen auch diesen Gängen entsprechende Deckengesteine erhalten sind, kann nur durch specielle Untersuchungen entschieden werden. Doch liegen einige Andeutungen vor, dass die camptonitischen Gangmassen des Mulatto wirklich oben auf den älteren Plagioklas- porphyriten als Decken ihren Inhalt ergossen haben. Nach Kjerulf (1. c. S. 157) ist nämlich der am oberen Theil des Mulatto herrschende Plagioklasporphyrit («mit Augit in schwarzgrünen Krystallen und zahl- reichen Feldspathkrystallen») durchsetzt, «von denselben nicht sehr mächtigen Gangen, welche am Fuss des Mulatto im Granit auftreten», deren grosse Einsprenglinge von «basaltischer Hornblende» auch speciell erwähnt werden. Ferner erwähnt Ajerulf, dass er beim Aufsteigen von Predazzo ab längs dem Kamm nach dem Mulattogipfel nahe der Granitgrenze «Bruchstücke von Granit von einige Fuss bis nur einige Zoll Grösse in den dunkelgefärbten augitischen Gesteinsarten» sah. Nun hat aber Dölter (Tschermak's min. Mitth. 1875, S. 303) den «Melaphyr» von dem Abhang des Mulatto gegen das Avisiothal (zwischen Mezzavalle und Forno «von der Decke» hier als einen «Hornblende-Melaphyr» mit reichlich brauner Hornblende beschrieben. Es scheint dann nach diesen Daten nicht ganz unwahrscheinlich, dass ein Theil, obwohl wahrscheinlich nur ein geringerer Theil auch der «Melaphyr»-Decken des Mulatto wirklich postgranitisch sein könne. Die Prüfung dieser Vermuthung musste künftigen Untersuchungen anderer Forscher überlassen werden. sage eal 1895. No. 7- DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 95 Altersverhåltniss der Monzonite zu den ålteren basischen Erguss- und Gang-Gesteinen bei Predazzo und Monzoni. Wie schon oben auseinandergesetzt wurde, sind die «Hypersthenite» von Richthofens, die «Augitfelse» etc. Dölter's nach meiner Ansicht nur als basische Grenzfaciesbildungen der Monzonite, also im Wesentlichen als mit diesen selbst gleichzeitige und aus einem mit demjenigen der Monzonite gemeinsamen Magmaguss erstarrt, aufzufassen. Sie sind Differentiationsprodukte des åltesten Magmas. Wenn ein Altersunterschied zwischen ihnen und den Monzoniten selbst zu etabliren ware, bezieht sich ein solcher nicht auf ungleichzeitige Eruptionen verschiedener Magmen aus dem Magmabassin, sondern auf eine Differentiation langs der Grenzflåche der zuerst aufgepressten Magma- masse, eine Spaltung, bei welcher, wie gewöhnlich, eine basischere Mischung, eine an Eisenoxyde, MgO und CaO reichere Magmaschicht sich längs der Abkühlungsfläche sammeln und hier zuerst auskrystalli- siren musste. Da das unaufhörliche Aufpressen des Magmas von der Tiefe unter den Eruptionen dieser Grenzschicht in höheres Niveau durch die Spalten der überlagernden triadischen Schichtmassen (die basischen älteren Gänge) bis zum Tage (die ältesten basischen Decken, Ströme und andere Formen der Ergussgesteine) natürlich häufig unregelmässige Massenverschiebungen längs der Grenzfläche in dem Niveau des Monzonit- magmas verursachen musste, sind die basischen Erstarrungsprodukte des Tiefengesteins auch nicht nothwendig gleichmässig und continuirlich längs der Grenze, sondern oft nur sporadisch, schollenförmig, ja, wenn die zuerst erstarrten Massen vom neu aufdringenden Magma auseinander gepresst wurden, oft sogar scheinbar gangförmig vertheilt. Was die oben näher begründete Auffassung der nahen Beziehungen zwischen den Monzoniten selbst und den Pyroxeniten und den übrigen basischen Grenzfaciesbildungen betrifft, so dürfte es hier überflüssig sein wiederholt darauf einzugehen. Was uns hier interessirt, ist aber, dass als eine natürliche Folgerung aus dieser höchst wahrscheinlichen Auffassung auch ein weiteres Resultat sich ergiebt, nämlich, dass die älteren basischen Gang- und Ergussgesteine (die Augitporphyrite, die Plagioklas- porphyrite, die Melaphyre, die zugehörigen Mandelsteine, Tuffe und Breccien etc.), also die grosse Hauptmasse von basischen Ergussgesteinen triadischen Alters in Südtyrol, dass diese, wenn nicht alle, so doch bei weitem zum grössten Theil den basischen Grenzfaciesbildungen der Monsonite entsprechen. 96 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Oder noch nåher pråcisirt: die Grenzfaciesbildungen der Monzonite, die Pyroxenite etc., sind die unbedeutenden in der Tiefe übrig gebliebenen und hier långs der Grenzflåche erstarrten Reste der måchtigen basischen Magmaschicht, welche die ganze triadische Eruptionsfolge eröffnete und deren Hauptmasse als Ergussgesteine die gewaltigen «Melaphyrdecken» der Seisser Alp etc. schon im Anfang der Zeit der Buchensteiner Schichten geliefert hat. Um diesen Zusammenhang zwischen den basischen Grenzfacies- bildungen der Monzonite (der Pyroxenite etc.) und den ålteren prägra- nitischen, basischen Erguss- und Gang-Gesteinen etwas nåher zu be- leuchten, wollen wir zuerst eine Anzahl darauf deutender Beobachtungen der älteren Forscher zur Stütze dieser Auffassung anführen. Diese Ansicht ist nämlich keineswegs neu; unter verschiedenen Formen taucht sie als das Resultat der Beobachtungen im Felde eben bei mehreren der besten Kenner der Verhältnisse bei Predazzo und Monzoni unaufhörlich auf; nur muss man bedenken, dass das richtige Verständniss deshalb schwieriger wurde, weil die meisten älteren Forscher nicht darauf aufmerksam waren, dass unter «Melaphyr» theils ältere prägranitische, theils jüngere postgranitische Gesteine als gleichaltrig zusammengefasst wurden, was natürlich nach sich ziehen musste, dass die Melaphyre im Allgemeinen als jünger als die Granite und «Monzonite» angesehen wurden, indem das Auftreten von «Melaphyr»-Gängen im Granit und Monzonit hierbei bestimmend wurde.! Schon Adzpstein (1843) beschreibt vom Gipfel des Mulatto, wie der «Syenit» mit dem dunklen Porphyr durch Übergänge verbunden ist. Für den ausgezeichneten Beobachter Kjerulf war diese Erfahrung das Hauptresultat seiner Untersuchungen am Monzoni; er sagt (S. 148 l. c.): «Eine Regel war also gefunden, — nämlich die, dass der Monzoni- syenit gleichwie mit einem äusseren Wall von «Augitporphyren» um- geben ist (wie er auch von denselben durchsetzt ist) und dass zur Bildung? dieser Augitporphyre die in Diabas und Gabbro übergehenden Abänderungen des Syenits benutzt sind». Es ist hier ganz deutlich der Gedanke ausgesprochen, dass die basischen Grenzfaciesbildungen der Monzonite einerseits und die «Augitporphyre» andererseits aus demselben Magma herrühren müssen. 1 Siehe z. B. Dölter, Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1875, S. 224: «Dieses Gestein (der «Melaphyr») unterscheidet sich von dem Augitfels durch die Structur, sowie durch das jüngere Alter». 2 Mit einem sonderbaren Ausdruck steht bei Kjerulf eigentlich: «Zum Auftreten». 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 97 Von Richthofen hat denselben Zusammenhang zwischen den dunklen Grenzfaciesbildungen der Monzonite, seinen «Hyperstheniten», und den « Augitporphyren» an mehreren Stellen in seinem ausgezeichneten Werke ganz offen ausgesprochen (namentlich S. 147 und S. 252—253); er charakterisirt geradezu seine «Hypersthenite» «als langsam erstarrte Augitporphyr-Masse». Er bemerkt auch (S. 147) ausdrücklich, dass «Augitporphyr und Hypersthenit gleiche chemische Gemenge sind». Obwohl er die innige Verwandtschaft zwischen dem «Hypersthenit» und dem Monzonit hervorhob, fasste er diese beiden nur als nahezu gleich- altrig auf, indem er den ersteren als gangförmig im letzteren aufsetzend auffasste, jedoch «ehe der Syenit völlig erstarrt war». Es müsste nach dieser Auffassung consequent auch der Augitporphyr jünger als der «Syenit» sein; nichts destoweniger hat ja v. Richthofen selbst ausdrücklich angegeben, dass .«der Augitporphyr die triadische Eruptionsepoche er- öffnetes. Diese letzte Auffassung steht dann auch in bestem Einklang mit unserer Ansicht, dass die basischen Pyroxenite (v. Richthofens «Hypersthenite») nicht relativ später, sondern als Grenzfaciesbildungen jedenfalls z. Th. relativ früher als der Monzonit zur Erstarrung gelangten. Auch De Lapparent nåhrte eine ähnliche Auffassung von der nahen genetischen Beziehung der «Monzonite» (in seinem Sinne, sowohl die saureren eigentlichen Monzonite unserer Auffassung, Syenite, Augitdiorite etc. als die basischen Pyroxenite etc. umfassend) und der «Melaphyre> ; nachdem er die grosse Analogie in der Zusammensetzung des Monzonits und des Melaphyrs hervorgehoben hat, sagt er (S. 266 1. c): «On peut étre conduit å se demander sil n'y aurait pas lieu de considérer la monzonite comme un équivalent granitoide du mélaphyre, c'est-a-dire comme un état cristallin différent de la même pâte, déterminé par les circonstances qui ont accompagné l'eruption». Es ist jedoch offenbar, dass diese fur die damalige Zeit sehr bemer- kenswerthe Auffassung ‘dem Autor selbst zu gewagt erschien, denn er stellte dieselbe nur als eine sehr zweifelhafte Hypothese auf. Es ist in manchen Beziehungen von grossem Interesse zu sehen, wie hervorragende Geologen in der Mitte des Jahrhunderts, in den Jahren 1855—1865, sich so offen und vorurtheilsfrei über den innigen Zusammenhang zwischen Ergussgesteinen und eugranitischen Tiefen- gesteinen aussprachen; wie sie ganz richtig erkannt haben, dass die holokrystallinische, eugranitische Structurform mit einer Krystallisation in grösserer Tiefe unter langsamerer Abkühlung, die porphyrische Structur- form mit einer Krystallisation im Tage oder unter schneller Abkühlung in Verbindung stehen müsse, während die chemische Zusammensetzung Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 18%. No. 7. ‘ 98 | W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. dieselbe war. Von derartigen Bemerkungen findet man in der That in der Litteratur der Mitte des Jahrhunderts so viele, dass es wahr- haftig schwierig zu verstehen ist, dass die endgültige Feststellung der Beziehungen zwischen Structur und geologischem Auftreten der Eruptiv- gesteine in den folgenden Jahren bis in die letzte Zeit eine so schwierige Geburt durchmachen musste; es ist, wenn man die ältere Litteratur auf diesem Gebiete studirt, recht auffallend, dass z. B. den Beobachtungen Lossen's von dem Bodegang im Harz eine so grosse Bedeutung zuge- schrieben werden konnten, da doch schon viele Jahre früher noch viel bessere Beispiele für die dadurch beleuchteten Erscheinungen längst bekannt und die Beobachtungen selbst auch richtig gedeutet waren. Die Verfasser, die nach dem Erscheinen der Arbeit De Zapparents über die triadischen Eruptivgesteine geschrieben haben, scheinen, so viel ich finden konnte, die interessante Frage über den genetischen Zusammen- hang der basischen Tiefengesteine: der Pyroxenite, mit den basischen Ergussgesteinen Südtyrols nicht näher discutirt zu haben.! Die Zeit der Jahre 1866—78 — so fruchtbar für die Entwickelung der beschrei- benden Petrographie —, war auch sonst in manchen Hinsichten für die Lösung der petrogenetischen Fragen wenig förderlich, Man erinnere sich nur, wie die in der Mitte des Jahrhunderts gewonnene Erkennung des Vorhandenseins jüngerer krystallinischer Schiefer in diesen Jahren fast gänzlich vergessen wurde. ? Tschermak (1869 |. c.) bestreitet die Ansicht von Richthofens, dass eine nähere Beziehung zwischen «dem Hypersthenit» und den «Augit- porphyren» stattfinden sollte. Dölter (1874, 75 und 76), welchem die Unterscheidung v. Richt: hofens zwischen dessen «Augitporphyr» und «Melaphyr» nicht haltbar schien, fasste alle diese basischen Erguss- und Gang-Gesteine als «Mela- phyre» zusammen; da er sie alle als jünger als den Granit auffasste und diesen wieder als jünger als den «Monzonit» (in weitestem Sinne, auch die Pyroxenite etc. umfassend) betrachtete, konnte er natürlich nicht die 1 72. B. in Dölter’s auf so vielen mühsamen Beobachtungen fussender Zusammenstellung «Über die Eruptivgebilde von Fleims» (l. c. 1876) findet man folgende Bemerkung über die Monzonite und die Melaphyre: «Eine Erklärung der eigenthümlichen Er- scheinung zu geben, warum zur Triaszeit ein so mit dem Habitus älterer Gesteine behaftetes Gestein noch zu Tage treten konnte, ist sehr schwierig, besonders wenn man berücksichtigt, dass kurz darauf Gesteine demselben Eruptionscentrum entströmen, die in ihren Tuffbildungen und petrographischer Ausbildung etc. wieder vollkommen an die jüngeren Gesteine erinnern». In der That kein Fortschritt seit De Lapparent’s Arbeit in 1864, zwölf Jahre früher! 2 Cfr. W. C. Brögger: «Lagfølgen paa Hardangervidda». Kristiania 1893. S. 50—53; ARE 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 99 Ansichten älterer Verfasser von einem directen genetischen Zusammen- hang zwischen den basischen «Monzoniten» (seinen «Augit-Monzoniten», Augitfelsen etc.) und seinen «Melaphyren» theilen. Vom Rath (1875) hat eben so wenig als von Moisisovics (1879) die Frage über die genetischen Beziehungen der Pyroxenite und der übrigen basischen Grenzfaciesbildungen der Monzonite zu den basischen Erguss- und Gang-Gesteinen näher berührt. Auch aus Reyer's Darstellung ist für diese Frage keine Belehrung zu holen. Lemberg hat zwar nicht die uns hier vorliegende Frage speciell aufgenommen; dagegen hat er gelegentlich seiner Untersuchungen über die chemischen Gesteinsumwandlungen bei der Contactmetamorphose eine bedeutende Anzahl Analysen von sowohl gangförmigen «Melaphyr- gesteinen» als auch von basischen Grenzfaciesbildungen der Monzonite geliefert, welche ein schätzenswerthes Material beim Vergleich der chemischen Zusammensetzung der beiden Gesteinsgruppen abgeben. Unter den von Zemberg mitgetheilten «Melaphyr»-Analysen beziehen sich die meisten auf stark veränderte Gesteine mit hohem Gehalt an COp und mit hohem Glühverlust; diese konnten natürlich beim Vergleich nicht benutzt werden. Es wurden demnach nur solche Analysen berücksichtigt, bei welchen der Glühverlust höchstens ca. 2.5 %9 betrug. Mit dieser Beschränkung restirten nur Ganggesteine von Canzacoli, Sacinathal, Forno und Monzoni (Gang in Kalkstein); nur lässt sich allerdings nach den vorliegenden Erläuterungen nicht bestimmt sagen, ob diese Gänge den prägranitischen basischen Eruptionen angehören, welche nach der oben aufgestellten Ver- muthung genetisch mit den basischen Grenzfaciesgesteinen der Monzonite zusammengehören und mit diesen chemisch übereinstimmen sollten, — oder ob sie vielleicht jüngere, postgranische Gänge sind. Nach unseren Dünnschliffen der Gänge von Forno sollten jedenfalls einige der zahl- reichen Gänge dieser Gegend am wahrscheinlichsten ältere Gänge sein; die von uns untersuchten Proben zeigen keine Übereinstimmung mit den camptonitischen Gängen, welche den Granit von Mulatto durchsetzen, können also sehr wohl älter als diese sein. Die von Lemderg analysirten Proben von Canzacoli gehörten zu Apophysen des grossen «Melaphyr- ganges», welcher nahe der Syenitgrenze in den umgewandelten Schichten auitritt; eine ausführliche Beschreibung dieses Ganges (mit Erwähnung der älteren Litteratur) findet sich bei vom Rath (Z. d. deutsch. geol. Ges. 1875, S: 397—401); sowohl v. Cotta als De Lapparent betrachteten diesen Gang mit seinen Apophysen geradezu als Ausläufer des «Monzonits» und v. Rath scheint selbst diese Ansicht nicht bestreiten zu wollen. 7 100 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Als makroskopisch bestimmbare Bestandtheile giebt Zemderg Plagioklas und Augit an. Dagegen giebt Dölter (Tschermak's min. Mitth. 1875, S. 306) von den kleinen Melaphyrgängen nahe des Steinbruches an, dass ihr Gestein ein «Hornblende-Melaphyr» mit reichlich «brauner, deutlich pleochroitischer Hornblende in der Grundmasse», also wohl ein Camptonit ist. Es muss nun hier allerdings bemerkt werden, dass es ja sehr möglich ist, dass es sowohl ältere, prägranitische, als jüngere, post- granitische camptonische Gänge bei Predazzo und am Monzoni giebt; es würde dies mit der Erfahrung von dem Kristianiagebiet stimmen, wo die meisten basischen Ganggesteine mit brauner Hornblende (Camp- tonite und Proterobase) zwar zu den ältesten Eruptionen der ganzen Eruptionsepoche gehören, während umgekehrt doch auch unter den jüngsten, postgranitischen Ganggesteinen jedenfalls Proterobase mit reichlich brauner Hornblende, die sich nicht von den älteren Protero- basen unterscheiden lassen, ganz häufig sind. Es wäre sehr wohl möglich, ja vielleicht sogar wahrscheinlich, dass in Südtyrol dasselbe der Fall sei. Wie dem sei, lässt sich wohl nur durch neue Specialuntersuchungen feststellen. Es ist jedenfalls wahrscheinlich, dass ein Theil der von Lemberg analysirten Gang-«Melaphyre» den älteren basischen Eruptionen entspricht. Sicher ist es, dass die chemische Zusammensetzung der von Lemberg analysirten «Melaphyr»-Vorkommen derjenigen der basischen Grenz- faciesbildungen so nahe entspricht, dass es recht auffallend wäre, wenn diese nahe Übereinstimmung nur zufällig sein sollte, wie aus folgenden nach Lemberg’s Analysen zusammengestellten Tabellen hervorgeht.! Analysen von basischen Gängen (sog. «Melaphyren», Dölters) von Canzacoli, Sacinathal, Forno, Monzoni. Nach Lemberg. I «Melaphyr»; Gang in Dolomit; Canzacoli; Lemberg; Z. d. deutsch. Sol Ges. 187245 1220; II «Melaphyr»; Gang in Dolomit; Canzacoli; Lemberg; ib. S. 218. III «Melaphyr»; Gang in Kalkstein; Monzoni (am Wege vom Pellegrin- Thal nach Toal della foglia 187703490. ; ‚Zeitschr. d. deutsch. seols@es 1 Was die Zusammenstellung der Analysen der basischen Monzonitfacies-Gesteine betrifft, so muss bemerkt werden, dass sowohl die unvollständige Analyse von Delesse als die ultrabasische Analyse von Konya nicht berücksichtigt wurden. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 101 IV «Melaphyr»; Gang in Dolomit; Canzacoli; Lemöerg; Z. d. deutsch. seol.: Ges. 1872, 5.216: V «Melaphyr»; Gang Forno; Lemberg; ib. 1877, S. 496. VI «Melaphyr»; Gang Sacinathal, Weg nach Sforzella; Lemberg; ip! 1877, 5.487. VII «Melaphyr»; Gang Forno; Lemberg; ib. 1877, S. 497. VII «Melaphyr»; Gang Sacinathal, Weg nach Sforzella; Lemberg; ib. 1877, S. 486. NTE SÅ TB 0 SEV GAV VI VII | VIII [Mittel SiOg .. | 51.23 | 50.23 | 49.94 | 49.07 | 48.72 | 48.38 | 48.34 | 47.21 | 49-14 AlsOg . | 16.84 | 17.14 | 17.09 | 15.84 | 17.65 | 15.30 | 18.49 | 18.18 | 17.06 Fe2O3. 10.96 8.47| 6.13 | 10.52] 9.81 | 11.08 | 10.34 | 10.17 | 9.68 MgO..| 507| 5.19| 7.36| 5.77 | 643| 5.65 | 483| 3.75 | 5.51 Bao. 8.571 16:99 | 14.52 | 8.21 | ro 110001 931 [1216 1081 57 | 246| 202| 2.25| 2141 2.05 1247 RED WM Oe NST] 6062 | 5550 1.62 | 4:49 1-1 1.2940 ((3:251122:86 Herd 1321, 1960 2277] 2191 21810200 10262) 50.83 102004 CO: ..| — — —-| — | — | — pe EA AA 99.81 | 99.84 |100.50 | 99.61 | 99.93 | 98.65 | 98.53 | 99.45 | 99.57 Analysen von basischen Grenzfaciesbildungen und Gången des Monzonits von Canzacoli. Nach Lemberg. I Basische Facies von Monzonit; Mitte eines Ganges, Canzacoli; Lemberg; Z. d. deutsch. geol. Ges. 1872, S. 203. II Basische Facies von Monzonit; nahe der Grenze; Vesuvianbruch ib. Seer III Basische Facies von Monzonit; feinkörnig; am Fuss des Canzacoli ; ’ Canzacoli; Lemberg ; Lemberg; ib. S. 192. IV Basische Facies von Monzonit; 1 Meter von der Grenze gegen Predazzit; Lemberg; ib. S. 211. V — Basische Facies von Monzonit; feinkörnig; am Fuss des Canzacoli; Lemberg; ib. S. 192. VI Basische Facies von Monzonit: Mitte eines Ganges; Canzacoli; Lemberg; ib. S. 209. W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Vergleiche auch die Analyse von Delesse (Etudes sur le métamor- phisme etc.), der jedoch keine getrennte Bestimmung der Alkalien mit- getheilt hat, weshalb seine Analyse hier unberiicksichtigt ist. | I | JU II IV V VI Mittel SO | BIP EG | 50.43 | 49:40 1048201148 15114600 49.07 AbO3 18.08 | 10.211} (16,77 110 NS Sr ror 15.55 FeaOg 0:05 Å "INST UNIT 16:56 91446010 19027. 12:07 MgO 5.04 5.58 4.49 5.00 5.93 4.18 5.04 CaO 13272, | ELS 10 Q:.25.| 1003 1 TEAA 8.68 L139 NagO 1.98 1.48 27 3.10 1.94 2.85 2.35 KO 4.08 3.70 2.57 3:27 | 141 2.79 2.09 H20 0.83 0.87 1.03 1.86 1.29 1.93 1.45 COLE: — 0.24 == — a= = = P20; 0.60 0.70 — —- = — (0.65) 100.28 | 99.88 | 99.89 | 100.54 100.13 | 100.00 || 100:54 Die Zusammenstellung der Mittel beider Analysenserien geringe Differenzen: Mittel I Mittel II Differenz SOL ee 49.14 49.07 +0.07 NO 17.06 52515 +1.51 Hess 9.68 12.07 — 2.39 MOM oi 55a 5.04 +0.47 Ga 10.81 11537 —0.56 NEO 2.47 2.35 +0.12 KO 2.86 2.99 —0.13 FO: 2.04 1.45 +0.59 BO: (nicht best.) (0.65) 99.57 100.54 zeigt nur - 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 103 Der einzige bemerkenswerthe Unterschied liegt im Verhåltniss der Eisenoxyde und der Thonerde, indem die Grenzfaciesbildungen der Monzonite relativ reicher an Eisenoxyden und entsprechend årmer an Thonerde sind. Eine derartige Ubereinstimmung beweist nun allerdings nicht den oben vermutheten genetischen Zusammenhang der Gang-«Melaphyre» mit den Grenzfaciesbildungen der Monzonit-Gesteine; sie ist aber offenbar eine Stutze dieser Auffassung. Von den sicher prägranitischen Decker liegen nur wenige brauchbare Analysen hinreichend frischer Gesteine vor. Wir können nur die fol- genden berücksichtigen, nämlich eine Analyse von Herrn Szameit,1 eine zweite von G. vom Rath? und eine dritte Analyse von Petersen,’ alle drei vom Mulatto.* Die Analyse Szameit’s, zusammengestellt mit einer der Monzonit- Analysen vom Sacinathal (nach Zemberg) und die Analyse vom Rath’s verglichen mit einer Analyse einer feinkörnigen Monzonitfacies von Canzacoli (nach Zemberg), zeigt die folgende Tabelle (die Eisenoxyde zum leichteren Vergleich durchgehends als FegO3 berechnet): I | II III IV | | | | ‘ .. || Mittel | Mittel | Melaphyr, | Monzonit, | Melaphyr, | Monzonit- || à | | Mulatto. | Sacinathal. | Mulatto. facies - RTE | pen || Szameit. Lemberg. | vom Rath. een | I und II | II und IV | | = -emberg. | | 7 ae |. 22050 | 22.03 EE 2 SES I). Sao. 5584 | | | AlsO3....|| 19.25 19.48 14.00 | 13.08 | 16.62 | 16.28 FezOg ...| 985 11.07 16.89 | 985 | 13.37 10.46 Me: 2. | 4.12 531.38 5.04 | 3.96 | 3.29 Il | EE RER |. 9.225 |. OG 7.79 73 | 8.49 | 10.16 NEO... 2 2.71 2.44 198 2.2.26 0 92.27 9 2.42 37 3.54 4.08 | 2.98 | 3.62 | | H,O JE 0.7 I 2.34 1.07 | 0.83 | 0.84 | A | | | 2 GRE 30:34 == | — | — | = | 2 | | | 1 In Zschermak: «Die Porphyrgesteine Österreichs», (1869), S. 127. 2 Verh. d. niederrh. Ges. fir Natur- und Heilkunde, Bonn 1863, B. 20, S. 27. 3 Journ. f. prakt. Chemie, N. F. B. 23, S. 408 (1881). 4 Eine Analyse von «Melaphyr» von Val Gordone (Sacina) von Wolf, in Tschermak: «Porphyrgesteine Österreichs», sowie zwei Analysen von «Augitporphyr» (von Mulatto, von Holecek, und von St. Christina, Grödner Thal, von Pawel), ebenfalls in 7schermak’s «Porphyrgesteine Österreichs» sind alle zu wenig frisch, um zum Vergleich benutzt zu werden, indem sie alle zwischen 3 und 35% H,0 und CO, enthalten. 104 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Wie aus dieser Zusammenstellung zu sehen, ist der Unterschied der Zusammensetzung der beiden Mulatto-Melaphyre unter sich grösser als die Differenzen jedes derselben von monzonitischen Tiefengesteinen mit entsprechendem SiO3-Gehalt. Es scheint somit durch diese analytischen Daten die oben gemachte Annahme bestätigt, dass ein wesentlicher Theil der basischen Erguss- gesteine in den Umgebungen der Fleimser- und Fassa-Thäler auf Auf- pressung der ältesten basischen Differentiationsprodukte des Monzonit- magmas bezogen werden können. Eine weitere Bestätigung dieser Auffassung scheint uns die Analyse Petersens von dem Mulatto-Gestein zu liefern. Diese Analyse zeigt, dass unter den deckenförmigen Eruptivgesteinen des Mulattogipfels Gesteine mit sehr verschiedener Acidität vorhanden sind, was gewiss auch mit anderen Deckenvorkommen der Süd-Tyroler «Melaphyre» der Fall sein dürfte. Das von Petersen analysirte Gestein ist nun nach der Beschreibung ziemlich unzweifelhaft einer der am Mulattogipfel nach der Südseite hin herrschenden Plagioklasporphyrite; es wird nämlich beschrieben als ein Gestein mit porphyrartiger Structur mit Einspreng- lingen von Plagioklas und Olivin in einer dunkelbläulichgrünen Grund- masse von Feldspäthen, Pyroxen, Magnetit und reichlich Glas. Die Übereinstimmung der Zusammensetzung dieses Gesteins mit dem chemischen Mittel der normalen Monzonitgesteine von Predazzo ist nun ganz auffallend. Pl Porphyrit Mittel von Dites Mulatto. Monzoniten. SONE ør BEE 886 MOSER ae WE 0.40 | (nicht best.) | — Pl os a NESE ører 18.77 <2 GJE BesOy Tan) HER 7.391 8.20 —0.81 Me ee ae er: 1.83 2.01 —0.18 CAPES LE 6.77 7.00 —0.23 NERO PAN 272 Ni 3277, —0.45 GAR ER N Sau 3.67 —0.26 EGO SER EN ee 0.40 1.2 —0.85 PROS RAA CE RME 0.37 ‘| (nicht best.) en BaO CO CIRCO S 2 Spur — — 100.03 99.95 I Gefunden in der Analyse: 2.29 FeaOg und 4.53 FeQ. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 103 Der einzige betråchtliche Unterschied ist hier wieder. wie beim Vergleich der basischeren Gang- und Ergussgesteine mit den basischen Faciesbildungen der Monzonite, dass die Tiefengesteine relativ årmer an Thonerde, reicher an Eisenoxyden sind. Dieser Unterschied ist jedoch nicht bedeutend, um so mehr als v. Hauer's Analyse des Monzonits von Malgola einen ebenso hohen AlsO3-Gehalt (22.11 0/9) zeigte. Es wurde schon oben nachgewiesen, dass sowohl der Monzonit des Mulatto als auch wenigstens der gewöhnliche herrschende Plagioklas- porphyrit des Mulattogipfels beide ater als der Granit sind Da sie nun auch chemisch. übereinstimmen, ist kein Grund, daran zu zweifeln, dass die prägranitischen Ergussgesteine des Mulattogipfels aus monso- nitischem Magma stammen. Sie sind die rasch erstarrten superfusiven Aequivalente des in der Tiefe zu Monzonit auskrystallisirten Magmas. I In ganz analoger Weise sind nun nach meiner Auffassung die basischeren Ergussgesteine triadischen Alters in den Umgebungen des oberen Theils des Fassathals etc. in Südtyrol ebenfalls superfusive Aequivalente der den basischen Monzonitfaciesbildungen entsprechenden, älteren triadischen Magmaaufpressungen, welche als Tiefenfacies nur durch spärliche Relicte der Grenzfaciesbildungen der Monzonitmassen bei Monzoni und Predazzo repräsentirt sind, indem wahrscheinlich ihre Hauptmasse in höheres Niveau oder selbst bis zur Oberfläche auf gepresst wurde, ein Verhältniss, welches in ganz entsprechender Weise auch im Kristianiagebiet wiederkehrt. Es verdient in dieser Beziehung auch an die Bemerkungen? von E. von Moisisovics über das absolute Alter der triadischen Eruptiv- gesteine des Südtyrols erinnert zu werden. Von Moisisovics macht speciell darauf aufmerksam, dass die Haupt- masse der basischen Laven und Tuffe im nördlichen und östlichen Theile des triadischen Eruptivgebietes unmittelbar über den Buchen- steiner Schichten lagert. Diese Laven müssen daher — nach seiner Auffassung — älter sein als die Eruptivstöcke am Monzoni und bei Predazzo. Diese sollten dagegen nach seiner Auffassung die jüngeren «Augitporphyrlaven» und Gänge (welche selbst in Wengener-Schichten abgesetzt Sind) geliefert haben. «Die beiden Eruptionsstellen von Fassa und Fleims würden daher erst am Ende der vulcanischen Thätigkeit entstanden sein und bloss das Material zu den obersten Schichten des 1 Es muss hier nebenbei bemerkt werden, dass auch 0. Lang auf eine «Gauverwandt- schaft» der Monzonite mit den Melaphyren Tyrols aus den Analysen geschlosseu hat, ohne jedoch einen näheren Beweis zu liefern (Tschermak’s m. & petr. Mitth. B. 13, S. 165). 2 «Die Dolomitriffe von Südtirol und Venetien», S. 391—393. 106 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Laven- und Tuffsystems und zu den sedimentåren Wengener Tuffsand- steinen geliefert haben» (1. c. S. 393). Obwohl die Beweisführung, welche v. Moisisovics für diese seine Auffassung mitgetheilt hat, vielleicht jetzt etwas zweifelhaft erscheinen dürfte, mag doch wohl das Hauptresultat — dass in Süd-Tyrol unter- schieden werden muss zwischen basischen Laven, die zum grossen Theil älter sind als die zugänglichen bekannten Monzonitstöcke, und anderen mit diesen wahrscheinlich glezchzezrtigen basischen Laven — richtig sein. Diese Auffassung wird, wie mir scheint, auch durch die Beobach- tungen von Miss M. Ogilvie’ gestützt, obwohl ihre Ansichten sonst in mehreren Beziehungen von denen von v. Moisisovics abweichen. Nach Miss Ogz/vze sind die von v. Moisisovics und anderen als Lavendecken aufgefassten Eruptivgesteine der Schichtserie Südtyrols nur zum Theil (obwohl zum wesentlichen Theil) als solche mit den Schichten gleich- zeitige Bildungen zu erklären; zum Theil sind sie aber deutlich zntrusive Lagergänge, deren Alter nicht sicher festgestellt werden, und vielleicht selbst jünger als Trias (?) sein kann. Sie hat solche Gänge und Intrusiv- massen (begleitet von deutlicher Contactmetamorphose) auch in den Cassianer Schichten und selbst im Schlern-Dolomit beobachtet.” Wenn es nun richtig wäre, dass die Tiefengesteine am Monzoni und bei Predazzo (in Mulatto, Malgola etc.) thatsächlich jünger als die Haupt- masse der basischen Südtyroler Laven sind, wofür nach meiner Ansicht alle Wahrscheinlichkeit spricht (sie sind jedenfalls jünger als die älteren oberhalb der Buchensteiner Schichten ausgewälzten Laven), dann lässt sich nicht mehr, wie früher gewöhnlich, behaupten, dass die Eruptionen der Monzonite und Granite bei Predazzo (und am Monzoni) der Zeit der Wengener Schichten angehören. Sie können, wie Miss Ogilvie bemerkt hat, jünger und sogar viel jünger sein. Doch ist es wohl, mit Rücksicht auf die nahe petrographische Verwandtschaft der Eruptivgesteine des Eruptivgebietes wahrscheinlich, dass sie noch von triadischem Alter sind. Es wäre dann wohl zunächst daran zu denken, dass das Aufpressen der Magmen der Tiefengesteine bei Predazzo und Monzoni, wie Miss Ogilvie auch angedeutet hat, auf den früheren Theil der Raibler-Zeit zu beziehen wäre. Die posigranitischen basischen Gang- (und Erguss-?) Gesteine, welche z. B. in Mulatto und wahrscheinlich auch sonst in den Umgebungen der 1 Siehe Miss AZ, Ogilvie: «Geology of the Wengen and St. Cassian strata in southern Tyrol»; Quart. journ. of the geol. soc. London; Vol. 49, 1893; und «Coral in the dolomites»; Geol. Mag. 1894. 2 Auch Kothpletz zeichnet in seinem Profil Gänge von «Melaphyr» durch «Schlerndolomit». 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 107 Fleimser und Fassa-Thåler auftreten, sind dann wohl auch kaum viel jünger. In Zusammenfassung des obigen sollten wir also folgende Reihen von basischen, triadischen, superfusiven (und Gang-)Gesteinen in Süd-Tyrol unterscheiden können: ra. Die åltesten Decken und Gånge (Augitporphyrite etc), welche schon von der Zeit der Buchensteiner-Schichten ab aufgepresst wurden, und übergehend in I b. etwas jingere basischere Laven und Gånge, Aequivalente der basischen Faciesbildungen der Monzonite und dieser selbst; 2. Die jüngsten basischen Gånge (zum grossen Theil Camptonite und Decken (?), jünger als der Granit in Mulatto. Altersbeziehungen der rothen ,Orthoklasporphyre" Dölters zu den übrigen Eruptivgesteinen. «Da «Melaphyrgånge» bei Predazzo und am Monzoni recht oft mit Gången von orthoklasreichem Gestein — gewöhnlich Liebeneritporphyr — vergesellschaftet sind, liegt der Gedanke wohl nahe, genetische Bezie- hungen zwischen beiden anzunehmen, doch lassen sie sich zur Zeit kaum andeuten». j So schreibt Lemderg im Jahre 1877 (Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1877, S. 487); wenn er jetzt geschrieben hätte, würde er sich über diese genetischen Beziehungen bestimmter haben ausdrücken können, er hätte die basischen «Melaphyr»-Gånge und die sauren, an Fe-Oxyde armen rothen Gänge als «complementäre Gänge», durch Differentiation aus einem gemeinsamen Magma entstanden, deuten können. Es ist auch aus mehreren Umständen, wie wir unten nachweisen wollen, wahrscheinlich, dass eine grosse Anzahl der rothen Gänge der «Orthoklasporphyre» Dölters am Monzoni und bei Predazzo wirklich complementäre Gänge zu den basischen, zusammen mit ihnen auftretenden Gängen darstellen. Dölter theilte nicht diese Auffassung Lemöerg's von einem gene- tischen Zusammenhang zwischen den jüngsten Melaphyrgängen und den Orthoklasporphyrgängen; im Gegentheil charakterisirt er den Orthoklas- porphyr als «ein durchaus selbständiges Gestein»,! obwohl er selbst mehrere Beispiele eines Zusammenvorkommens mit «Melaphyr», (nament- lich am Mulatto) erwähnt. JR ee SS - " __ 1 Sitzungsber. d. Wien. Acad. Math. Nat. Cl. 1876, B. 74, S- 876. For ied 108 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Von Richthofen hatte bei hierher gehörigen Ganggesteinen zwischen «Porphyrit» und «Syenitporphyr» unterschieden; Do/ter fand, dass beide «Orthoklasporphyre» nicht wesentlich verschieden sind. Einige dieser Gänge führen, wie bekannt, Einsprenglinge von sog. «Liebenerit», einer in hexagonalen oder jedenfalls scheinbar hexagonalen Krystallen (co P und 0 P) ausgebildeten Pseudomorphose von Kaliglimmer nach Nephelin (oder nach Cordieritl); andere führen keinen Liebenerit, sondern nur Orthoklaseinsprenglinge, sind aber trotzdem nach Dölter nicht wesentlich verschieden. Die letzteren führen nach ihm auch bisweilen Quarzkörner. Beide Arten, «die Liebenerit-Orthoklas-Porphyre» und «die Orthoklas-Porphyre» erscheinen nach Dölter «räumlich getrennt». Ferner ist nach Dölter zu bemerken, dass seine Orthoklas-Porphyre überhaupt nur im Fleimser- gebiet (Monzoni einschliesslich), dagegen nicht in den Fassaner Eruptiv- bildungen vorkommen. Von hierher gehörigen Gang-Gesteinen liegt eine ziemliche Anzahl chemischer Analysen vor. Schon nach diesen zu urtheilen, kommt es sehr wahrscheinlich vor, dass unter dem Sammelnamen «Orthoklas- porphyr» verschiedene Gesteine zusammengefasst sind, welche nicht direct mit einander zu thun haben. | Zuerst bemerken wir, dass einige Analysen eine sehr saure Zusam- mensetzung aufweisen, und zwar ezne Mischung, welche genau derjenigen des Turmalingranits des Mulatto entspricht. Dies ist namentlich der Fall mit einer Analyse des von Dölter erwähnten «Orthoklasporphyrs» von Cornon, welcher hier einen ı Meter mächtigen Gang in einem Melaphyrgang bildet (bei dem Satteljoch, wo der Weg von Predazzo nach Stava führt;? dieser Gang wurde von Ä. v. Hauer analysirt.3 Ziemlich sicher ist es derselbe Gang, welcher schon früher von Zemderg* beschrieben und analysirt wurde; dieser bezeichnet den Gang geradezu als «eine Granitader» («im Dünnschliff: Quarz, Orthoklas, sehr wenig Glimmer und Plagioklas»), welche, 1 Meter breit, sich unmittelbar an die eine Seite eines «Melaphyrganges» anlegt. Die beiden Analysen zeigen, verglichen mit der Analyse Ajerulf's von dem rothen Turmalingranit von Predazzo,® folgende Zusammen- setzung: > Siehe z. B. Zemberg, Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1877, S. 494. Dölter, in Sitzungsber. d. W. Acad. 1876, M. Nat. Cl., B. 74, S. 870. Verh. d. k. k. geol. Reichsanstalt 1875, S. to ao fF © N mM pe = n (el En =] Le] of er {a} 2 fer —+ u Q =i 5 wa © ie) Q o on mn (ee) SJ I un Es [070] «Das Christiania Silurbecken». Kristiania 1855, S. 6. 1895. No. 7. . DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 109 Granitader von Cornon. Granit, - Predazzo; | Lemberg. K. v. Hauer. | Mittel. Kjerulf. =) å | 70.71 | 70.09 | 70.40 70.73 NR | 14.59 | 15.55 | 15.07 14.16 PesOs i... 2.70 4.02 | 3.36 3.63 I MgO .... | 0.47 | 0.41 | 0.44 0.66 STG RTE | 0.39 0.57 | 0.48 1.03 NasO Binz | 3:34 | 2.04 | 3.14 2.54 KGL | 6.87 5.82 | 6.34 5.37 Hold Se | 0:99 0.61 | 0.80 1.10 | 100.06 | 100.01 | 100.03 | | | Diese Übereinstimmung ist, wie man sieht, eine so nahe, dass es wohl nicht unberechtigt sein dürfte, die betreffende Granitader ganz einfach als einen Apophysengang des Predazzogranits anzusehen. Der Abstand von seiner Fundstelle ist nach Dölters Karte? bis zur Granit- grenze nur ca. 3 Kilometer; im Kristianiagebiet finden sich unzweifelhafte Apophysengänge von Quarzporphyr in viel grösserem Abstand von der Grenze des zugehörigen Granits, z. B. bei Holmestrand. Ähnliche quarzführende rothe Gänge finden sich bei Predazzo mehrere; selbst von Monzoni (vom nördlichen Abhang des Pesmeda- berges) erwähnt Dölter einen quarzführenden Gang mit grossen rothen Einsprenglingen von Orthoklas, daneben vereinzelte Quarzkörner und Hornblendenadeln. «Dieses Gestein hat äusserlich manche Ähnlichkeit mit dem Granit von Predazzo», fügt Dölter hinzu. Es scheint mir nach dem obigen wahrscheinlich, dass ein Theil der quarzführenden rothen Gänge von der Predazzo-Gegend ganz einfach aplitische oder porphyrische Granitapophysen (Aplite, Quarz- porphyre) sind. Mehrere Verfasser haben bemerkt, dass die Grenzpartien des Granits bei Predazzo stellenweise weniger sauer als das Hauptgestein sind. Von Kjerulf als 3.23 FeO berechnet; hier zum Vergleich als Fe,O, angeführt. Sitzungsber. d. Wiener Acad. 1876. Wenn seine Beobachtung von Nefhelfn (zusammen mit Quarz!) richtig ist, kann dies ao ND å Gestein doch kaum etwas mit dem Predazzogranit gemein haben. Vielleicht ist jedoch die Nephelinbestimmung zweifelhaft. 110 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Dieselbe Beobachtung haben wir auch gemacht (so z. B. an mehreren Stellen längs der Grenzfläche des Granits vom nördlichen Fuss der Malgola). Es wäre daher immerhin möglich, dass auch einige der etwas weniger sauren «Orthoklasporphyrgänge» noch als Granitapophysen- gänge aufgefasst werden könnten. So z. B. das von XK. v. Hauer analysirte Gestein von Canzacoli (l. c. S. 332), welches, abgesehen von dem etwas geringeren SiO,-Gehalt (und höheren Gehalten an Eisenoxyde und Natron) ziemlich gut mit dem Gestein von Cornon übereinstimmt. Die Hauptmasse der «Orthoklasporphyrgänge» kann aber ganz ‚sicher nicht als granitische Apophysengänge (aschiste Gänge) angesehen werden; dafür sind sie bei weitem zu basisch, obwohl die starke Zer- setzung, welche sie durchgehends erlitten haben, es kaum erlaubt, die ursprüngliche Zusammensetzung sicher zu ermitteln. In der folgenden Tabelle sind die Analysen, welche sich auf hierher gehörige Ganggesteine beziehen, zusammengestellt; in allen Analysen ist der angegebene COz-Gehalt mit entsprechender Menge von CaO als CaCO 3 angeführt, wodurch der Grad der Zersetzung besser hervortritt. Die wichtigsten Zersetzungsprodukte sind Kalkspath, Kaliglimmer, Chlorit, Eisenoxydhydrat (und nach Lemberg Zeolithe). I ge TT IV V VI Mittel SOL TE 159.17 | ROT! | 455.054 54.28: 95564 | Gore WE \bO3 | 19:73 | 20.08 | 23.00 | 21.56 | 22.56-| 22-84 2202 Besen: | — | 2.60 | 2.65 | 4.97 | 2.59 | 3.35 | 3:01 Heras: | Å | — | -— | == | > | = | = Moore se 0.40 0.79 0.62 1.20 0.27 1.13 073 GO 0.71 107 | 200 | 004” 40.81 1.80 1.07 NOM LS 3.54 sf 6.25 1.00 7.09 0.84 3.89 KSOe ci 4.03 8.65 5.66 7.85 5.86 8.95 6.83 TsO St 3.40 5.00 5.24 3.48 5.22 6.64 4.82 CaCO; 5178 ? ? 3.64 2.50 0.46 3.08 | 98.43 | 99.51 | 100.96 | 98.92 | 100.52 | 98.08 | 100.44 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. III I «Liebeneritporphyr»; Boscampo; 7%. Kjerulf, «Christiania Silur- becken, S. 14. II «Liebeneritporphyr»; Monzoni; Lemöerg, Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1877, S. 491—492. III «Liebeneritporphyr» («Brauner Porphyr»); Boscampo; ZLemberg, ib. 1877, S. 492 (NB. umgerechnet). IV «Liebeneritporphyr» («Rother Porphyr»); Boscampo; Lemberg, ib. 1877, S. 493. V_ «Liebeneritporphyr» («Brauner Porphyr»); Boscampo; Lemberg, ib. 1877, S. 492. VI «Liébeneritporphyr» («Violetbrauner Porphyr»); Boscampo; Lem- berg, ib. 1877, S. 492. Der Alkaligehalt ist in diesen Gesteinen ungewöhnlich hoch; da- gegen ist der Gehalt an MgO und Eisenoxyden gering. Berechnet man das Mittel ohne Rücksicht auf HzO und CO» auf 100 ausgeglichen, erhält man: SiO» 58 59, AlsO3 23.10, FesO3 3.19, MgO 0.79, CaO 2.96, NasO 4.12, K2O 7.24 = 100.00 mit 11.36 % Alkalien. Die chemische Mischung dieser Gänge erinnert durch ihre Armuth an MgO und Fe-Oxyden und durch den Reichthum an AlsO3 und Alkalien sehr an die an dunklen Mineralien armen, feldspathreichen Ganggesteine, von welchen im Kristianiagebiet so viele Typen als complementäre Differentiationsprodukte zu basischen Gängen auftreten, namentlich an die auf Gran so massenhaft zusammen mit Camptoniten auftretenden Bostonite, (nur dass diese, wie die meisten Gesteine im Kristianiagebiete, NaO-reiche Gesteine sind). Ähnliche Differentiationsprodukte begleiten die Camptonite bei amerikanischen Vorkommen und zwar hier relativ reicher an K2O als an NagO. Ein Vergleich mit dem Mittel von zwei Bostonitanalysen von Champlain Valley (nach Aemp), auf dieselbe Weise frei von H2O und CO» berechnet, zeigt: Mittel von Mittel von «Liebenerit- amerikanischen porphyren». Bostoniten. STO Tia A RENE 60.73 AlsO3 23.10 21.00 Fe2O3 3-19 3-83 MgO 0.79 0.79 Cao: | 2.06 4.44 NagO . 4.12 4.52 KO 7.2 4.69 112 WAICMBROGCCER: MN! Kl Die Analogie ist, wie man sieht, recht bedeutend. Nun ist es bei den genannten norwegischen und amerikanischen Vorkommen gewiss unzweifelhaft, dass die Bostonite und die Camptonite complementäre diaschiste Gänge sind. Es liegt dann sehr nahe, auch für die sogenannten «Liebeneritporphyre» bei Predazzo und Monzoni eine analoge Beziehung zu den mit denselben zusammen auftretenden Camptonit-Gängen anzunehmen. Es wurde oben erwähnt, dass schon Zemberg auf das häufige Zusammenvorkommen der Gänge der «Liebeneritporphyre» mit soge- nannten «Melaphyrgängen», welche, wie wir jetzt wissen, nichts weiter als Gänge von Camptoniten oder mit Camptoniten verwandten Gesteinen sind, aufmerksam gemacht hat. So ist das Verhalten bei Boscampo an dem N.O.-Fuss der Malgola, ebenso am S.O.-Abhang des Mulatto, ebenso bei Canzacoli, Sforzella, Monzoni. Bisweilen füllen Camptonite und Liebeneritporphyre sogar dieselbe Spalte. Ein weiterer Beweis für diese Auffassung der Liebeneritporphyr- gänge als diaschiste Gänge, welche sich zu den Camptonitgängen als mit den Bostoniten analoge complementäre Gänge verhalten, ist eine Beobachtung an Material des «braunen Porphyrs» (Analyse III oben) von Boscampo. Dünnschliffe dieses Gesteins zeigten nicht selten Einsprenglinge von brauner basaltischer Hornblende von genau derselben Beschaffenheit wie die Hornblende in den benachbarten Camptonitgängen. Ganz entsprechend sind auch in manchen Bostoniten von Gran grosse Einsprenglinge (meistens schon pseudomorphosirt) von brauner Camptonithornblende vorhanden. Sie stammen in beiden Fällen aus einem so frühen Stadium der Differentiation, dass die beiden Theil- magmen der Camptonite und der Bostonite noch nicht örtlich getrennt waren, und sind bei anfangender Krystallisation des ausdifferenzirten Camptonitmagmas in das angrenzende (unterliegende) Bostonitmagma hineingesunken und nachträglich mit dem zuletzt aufgepressten Bostonit mitgerissen. Wie im Kristianiagebiet die Bostonite, sind auch in Süd- tyrol die. Liebeneritporphyre zack den complementären Camptoniten heraufgedrungen. Im Tyroler Gebiet sind die rothen Porphyre deshalb die jüngsten Eruptionen. Die Liebeneritporphyre sind somit, wie mir scheint, mit Recht als eine Art Bostonitporphyre aufzufassen. Sie sind, wie die Analysen zeigen, etwas reicher ‘an Alkalien als die norwegischen Bostonite; bedenken wir die nahe Verwandschaft der typischen Camptonite mit den alkalireicheren böhmischen Nephelin- 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 1.03 tephriten (z. B. von Kleine Priessen etc.), den Monchiquiten etc., liegt es nahe, in dieser Beziehung auch die Erklärung der Einsprenglinge von sogenanntem «Liebenerit» zu suchen. Es dünkt mir wahrscheinlich, dass diese, wie man in der Regel angenommen hat, wirklich als Pseudo- morphosen von Kaliglimmer nach Nepkelin (nicht nach Cordierit) aufzu- fassen sind. Wie sie jetzt vorliegen, als durch und durch zu Kaliglimmer umgewandelte Krystalle, dürfte eine sichere Entscheidung immerhin schwierig erreicht werden können. Messungsversuche scheiterten an ungenügenden Flächenreflexen, und das mir vorliegende Material gestattete auch auf andere Weise keine Lösung der Frage. Soviel mein Material eine Meinung erlaubte, scheint mir auch die beobachtete Flächen- combination (fast immer nur erstes hexagonales Prisma und Basis) eher auf Nephelin als auf Cordierit zu deuten.! Wenn es sich bestätigen sollte, dass der Liebenerit umgewandelter Nephelin ist, nehmen diese Bostonitporphyre in so fern eine eigenthüm- liche Stellung als «Nephelin-Bostonitporphyre» ein; sonst stimmen sie in anderen Beziehungen mit Bostoniten anderer Vorkommen gut überein. Auch die trachytoide Structur der Grundmasse kehrt entsprechend bei so manchen Bostoniten und Lindöiten von Gran wieder. Nach Reyer's Darstellung sollten Liebeneritporphyre nicht nur als Gänge, sondern auch als über grössere Flächen ausgebreitete Ströme bei Predazzo vorkommen. Wir citiren folgendes nach Reyer: «Der Strom 14 besteht aus einem hässlich zerklüfteten und bröcke- ligen schmutzig braun aufgelaufenen Feldspathgestein. Seiner Haupt- masse nach ist es Feldspathporphyr, beziehungsweise Aphanit. Grüne Körnchen von Liebenerit (umgewandeltem Nephelin) trifft man häufig» etc. Auch die mit 19, 20 und 21 bezeichneten Partien der Reyer'schen Karte sind von ihm als Liebeneritporphyrströme aufgefasst; seine Be- schreibung ist sehr lebhaft: «Da glaubt man wohl nicht einen triassischen Strom vor sich zu haben, vielmehr wird man erinnert an jene Bilder tertiärer steilwulstiger und sich gabelnder Trachytströme, welche uns Hartung und Reiss in ihren Reisewerken mittheilen». Das ist nun alles schön geschrieben, — aber leider die reine Phantasie. Diese als Liebeneritporphyr bezeichneten Felder der Reyer’schen Karte sind weder Ströme, noch haben sie etwas mit Liebeneritporphyr zu schaffen. Die Felder 14, 19 und 20 sind nichts weiter als feinkörnige, porphyrisch ausgebildete Grensfaciesbildungen des Monzonits und werden stellenweise, wie auch der gewöhnliche Monzonit ‘1 Für Litteratur über Liebenerit siehe Hintze, Handb. d. Min. S. 871 (1892). Siehe auch S. /. Thugutt, Neues Jahrb. f. Min. B. B. IX, (1895), S. 617 fl. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No.7. 8 114 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. sowohl von Camptonitgången als von Liebeneritporphyrgången durch- setzt. Wie es iberhaupt möglich gewesen ist, die Gesteine dieser Grenzfaciesbildungen mit dem Liebeneritporphyr zu verwechseln, dirfte wohl Jedem, der sich etwas mit Petrographie beschäftigt hat, ganz un- begreiflich vorkommen, da selbst makroskopisch kaum eine entfernte Ähnlichkeit und bei der Beobachtung unter dem Mikroskop nicht die geringste Übereinstimmung vorhanden ist. Nur die lebhafteste Phantasie kann hier Analogien entdeckt haben, eine Phantasie, welche einen noch reizenderen Ausdruck in den prächtigen Schilderungen der Tektonik dieser «von den hohen Gehängen des Mulatto entsprungenen, über- rollten, halberstarrten Lavaströme» gefunden hat. Nur schade, dass diese schönen Dichtungen auch nicht den geringsten Kern von Wahrheit enthalten. — Leider, leider! Als wir von den grünen Wiesen Viezenas auf diese so wenig entblössten muthmaasslichen Lavaströme am Südost- abhange Mulatto’s herabschauten, mussten wir wohl in Erinnerung an die malerischen Schilderungen Reyer's an das Wort Göthe’s denken: «Natur und Kunst, sie scheinen sich zu fliehen». In kurzer Zusammenfassung der obigen Darstellung sollte nach meiner Ansicht die Eruptionsfolge der triadischen Eruptivgesteine bei Monzoni und Predazzo in grossen Hauptzügen die folgende sein: 1. Die ältesten Eruptionen der Triaszeit in diesem Theil von Süd- tyrol sind durch basische Gang- und Ergussgesteine: Melaphyre, Augit- porphyrite, Plagioklasporphyrite, Mandelsteine, Tuffe etc. repräsentirt. 2. Den späteren Eruptionen dieser basischen Gang- und Erguss- gesteine entsprechen auch basische Tiefengesteine, von welchen jedoch nur relativ unbedeutende Massen als Grenzfaciesbildungen (wesentlich Pyroxenite, übergehend in Gabbrodiabase, Monzonite etc.) etwas saurerer Gesteine aufbewahrt sind. 3. Diese saureren Gesteine, wesentlich Monszonite (lokal mit Facies von Augitsyenit (?), Augitdiorit etc.) sind von intermediärer Mischung und gehören einer selbständigen Gesteinsreihe, der Serie der Orthoklas- Plagioklas-Gesteine an. Ihre Mischung ist als Ergussgesteine durch gewisse Plagioklasporphyrite (Labradorporphyrite?) der Decken des Mulatto etc. repräsentirt, 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 115 4. Jünger als die Monzonite und die ihnen in Zeit und Mischung entsprechenden Ergussgesteine sind rothe Gramite (Biotitgranite oder Granitite, mit Grenzfacies von Turmalingranit etc.) bei Predazzo. Viel- leicht entsprechen dem Granit, ausser kleine Adern von Aplit etc. an der unmittelbaren Grenze, auch in grösserer Entfernung Gänge von Quarzporphyren, welche früher mit den sogenannten ee ren zusammengestellt waren. 5. Die jüngsten Eruptionen der ganzen Eruptionsepoche sind durch eine Gefolgschaft von wenig mächtigen Gängen repräsentirt; diese Gänge sind #Ler/s vom ultrabasischer eisenreicher Mischung, wesentlich Camptonite (and verwandte. Typen), #Lei/s von intermediärer, eisenarmer Mischung, gewöhnlich «Liebemewitporpliyre», d. h. «Nephelin-Bostonit- porphyre». Diese beiden Gruppen von Ganggesteinen verhalten sich als complementäre Gänge. Vielleicht finden sich den Camptoniten ent- sprechende Ergussgesteine. Die Liebeneritporphyre scheinen überhaupt die jüngsten Eruptionen der ganzen Epoche zu repräsentiren. 116 W. C. BRÖGGER. M.-N. Ki. Der Mechanismus der Eruption der Tiefengesteine. Wie ich in der Einleitung erwähnt habe, war es in erster Linie das Ziel meiner Reise nach Predazzo, durch Vergleich mit dieser Gegend Belehrung für das Studium des Kristianiagebietes zu finden. In der vorstehenden Darstellung habe ich nun versucht eine Über- sicht über die einzelnen Eruptivgesteinstypen der Monzoni- und Predazzo- Gegend, ebenso wie meine Auffassung ihrer gegenseitigen Altersfolge zu geben. Auf der Grundlage dieser Auffassung scheint es nun von Interesse, einen näheren Vergleich zwischen dem Südtyroler Eruptivgebiet mit dem mir viel besser bekannten Kristianiagebiet zu versuchen. Ehe ich zu dieser Aufgabe übergehe, scheint es mir aber unbedingt nöthig, zuerst die generellen Gesetze des Mechanismus der Eruption der Tiefengesteine (in nicht gefaltetem Gebirge) überhaupt näher zu diskutiren. Die eine oder die andere Auffassung führt nämlich in allen hierher gehörigen Fragen auf so diametral entgegengesetzte Resultate, dass der ganze Vergleich der beiden genannten Eruptivgebiete vollständig in der Luft schweben würde, wenn die wichtigsten Fragen über die Formen der Tiefenmassen und die Entstehung derselben sich nicht zuvor mit einiger Sicherheit beantworten lassen. Ich sehe mich deshalb genöthigt, eine ziemlich lange Digression in das Gebiet der Petrogenese der Tiefengesteine zu unternehmen, ehe wir zu der eigentlichen Aufgabe des Vergleiches des Kristianiagebietes und des Südtyroler Eruptivgebietes übergehen können. Ich werde für die nähere Beleuchtung der einzelnen Fragen dabei meine Beispiele zunächst von dem ersteren Gebiet nehmen und somit mittlerweile das Predazzo-Gebiet verlassen. 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 117 Die Fragen über die Bildung des Granits und des Gneisses haben zu allen Zeiten den Geologen die grössten Schwierigkeiten dargeboten; die Geschichte dieser Fragen ist ein wesentlicher Theil der Geschichte der Geologie selbst gewesen, so innig sind diese Hauptfragen mit der ganzen Entwickelung der geologischen Wissenschaft verknüpft. Die «Granitfrage> war in der ganzen ersten Halfte unseres Jahr- hunderts die grosse Streitfrage; obwohl wir der Lösung jetzt am Ende des Jahrhunderts wohl hoffentlich ein wenig näher sind, ist das grosse Räthsel doch bei weitem nicht vollständig enthüllt. Und wenn wir uns einem besseren Verständniss näher glauben, tauchen die alten Ansichten in neuer Kleidung sofort wieder hervor und lehren uns, dass die un- bestrittene Wahrheit noch lange in Dunkel verborgen bleiben wird. Der menschliche Geist ist wunderbar conservativ; dies zeigt sich auch in der Geschichte der Granitfrage, denn Ansichten, die man schon längst als todt und begraben ansehen müsste, stehen immerfort wieder als Gespenster aus der Vergangenheit auf. Die Werner'sche Auffassung der Granite als Sedimente ist keines- wegs ausgestorben; die durch Keilhau, Bischof und seine Schule, etc. modificirte Auffassung Werner's, nach welcher die Granite metamorpho- sirte Sedimente wären, lebt noch immerfort.! Auch in neuester Zeit hat dieselbe durch die Ausbildung der Lehre von dem Dynamometa- morphismus eine modificirte Form erhalten, namentlich in Å. Reusch's Deutung der Granite von Karmö und Bömmelö als druckmetamorpho- sirte, umgeschmolzene Conglomerate etc.,? eine Auffassung, welche nach meiner Ansicht in den von Xeusck beschriebenen Fällen durchaus auf unrichtiger Deutung der Beobachtungen beruht. ® 1 Cfr. O. Torell: «Förhandlingar vid de Skandinaviska Naturforskarnes 12te Möte i Stockholm 1880 (S. 252 If). 2 H. Reusch: «Bömmelöen og Karmöen med omgivelser», Kristiania 1SSS. 3 Wenn Reusch 7. B. als Stütze seiner Auffassung hier anführt, dass bei Kristiania aus silurischem Thonschiefer der Etage 4 durch Contactmetamorphose gegen Quarzsvenit im Grevsenås ein porphyrisches Gestein mit Feldspatheinsprenglingen etc. gebildet gewesen wäre (siehe Nyt Mag. f. Naturvid. B. 28, S. 121 ff}, so ist dies unzweifelhaft ein reines Missverständniss der Thatsachen; das betrefiende Vorkommen habe ich genau untersucht und dabei gefunden, dass der Porphyr nichts weiter als die gewöhnliche Grenzfacies des Quarzsyenits (Nordmarkits) selbst ist, sowie solche längs der ganzen Grenze der Nordmarkite überall ganz allgemein verbreitet ist; Reusch”s «Porphyroid» hat nichts mit einer Umwandlung silurischer Sedimente zu schaffen. — — Ebenso wenig scheint mir W. S. Bayley in seiner Abhandlung: «The eruptive and sedimentary rocks on -Pigeon point, Minnesota (Bull. of the United States geol. Surv. No. 109, 1593 unzweideutig bewiesen zu haben, dass sein «red granular rock» aus umgeschmolzenen Sedimenten entstanden sei. Schon der Vergleich der Analysen (l. c. 113) zeigt, dass der «red rock» eine gewöhnliche Granophyrmischung besitzt, deren Alkalireichthum den * verglichenen Sedimenten fehlt. 118 W. C. BRÖGGER. M.-N. Ki. Als die Auffassung von dem eruptiven Ursprung des Granits zuerst durchzudringen anfing, war man schon sehr früh auf die richtige Spur gekommen, indem man die Granite, die Syenite und verwandte Gesteine im Gegensatz zu den an der Oberflåche erstarrten vulkanischen Gesteinen ganz zutreffend als p/utonische Gesteine, das heisst als in der Unterwelt, im Reiche Pluto's, in der Tiefe unterhalb der Erdoberfläche erstarrte Massengesteine erkannte. Es kann von allen Ecken der Welt eine derartige Fülle von Beobachtungen verschiedenster Art für die Richtigkeit dieser Ansicht angeführt werden, dass man wohl glauben sollte, dieselbe sei als unerschütterlich bewiesen zu betrachten. — Doch nein, als Gespenster tauchen immer wieder alte Ansichten auf: Reyer hat, wie bekannt, in neuester Zeit wieder die Auffassung verfochten, dass die Granite als submarine Tiefseeeruptionen, also als Oberflachenergiisse aufzufassen seien. Um diese Ansicht zu widerlegen, sollen hier nur einige wenige Thatsachen angeführt werden, welche wohl genügen dürften, um ihre Unhaltbarkeit zu beweisen. 1) Die Granite, respektive Quarzsyenite und Syenite, welche in allen Beziehungen mit den Graniten zusammengestellt werden müssen, kommen im Kristianiagebiet an mehreren Stellen in unmittelbare Berührung mit Aästenbildungen, devonischen Sandsteinen (mit ripple marks) etc, welche im Contact mit dem Granit etc. stark metamorphosirt sind. 2) Die Granite sind an vielen Stellen im Kristianiagebiet von stark contactmetamorphosirten Schichten bedeckt, welche auch in unmittelbarer Berührung mit dem Granit selbst, wo sie auf demselben liegen, gut aufbewahrte Fossilien: Trilobiten, Brachiopoden etc. führen. Wie wäre es möglich, sich vor- zustellen, dass diese Schichten am Boden eines Meeres auf einem gewaltigen Erguss von noch heissflüssigem Granitmagma als jüngere Bildung abgesetzt sein könnten, wenn dies Meer einerseits nicht heisser gewesen wäre, als dass Thiere unmittelbar auf dem Granitboden leben konnten, andererseits aber die Contactwirkung von der Granitgrenze ab kilometerweit durch bedeutende Schichtmächtigkeit nachweisbar ist? Seitdem man (ca. 1876) durch die äusserst lehrreichen Beobachtungen von Gilbert, Peal, Endlich etc. die lakkolithischen Vorkommen von Eruptivgesteinen in sedimentären Gesteinen, in den Henry Mountains etc. kennen gelernt hatte, lag es nahe, die Granitbuckel als durch die Erosion entblösste Zakkolithe aufzufassen. Wenn sie auch nicht in genau analoger Formenausbildung auftreten, sind doch so viele Züge gemeinsam, dass es kaum zu gewagt schien, im Wesentlichen eine verwandte Entstehungs- weise auch für die Granite und somit auch für die übrigen bekannten Vorkommen von Tiefengesteinen anzunehmen. . OO SJ EE NE 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 119 Das wesentliche ist sowohl bei den amerikanischen Liparit- resp. Trachyt-Lakkolithen in Henry-Mountains etc. als bei den unzåhligen Vor- kommen von Graniten und verwandten massigen Gesteinen, dass iiber- haupt eine /nirusion oder Injektion durch Bewegung des Magmas von einer tieferen Quelle in ein höheres Niveau hinauf, und dann nachträglich eine Erstarrung in dem bei der Intrusion gebildeten Raum, zz grösserer oder geringerer Tiefe unterhalb der Tagesoberfläche, stattgefunden haben muss. Die Form der erstarrten Eruptivmasse, ob als grosse flachgewölbte Kuchen (typische Lakkolithe) oder als grössere mehr unregelmässig begrenzte Massen (Stöcke etc.) muss dabei relativ un- wesentlich erscheinen. Die structurellen Eigenthümlichkeiten der echten Tiefengesteine lassen sich bei dieser Auffassung befriedigend als ein Resultat der in grösserer Tiefe stattgefundenen /angsamen Erstarrung erklären; die be- gleitende Contactmetamorphose in der Umgebung der Tiefengesteine erhält auch ihre befriedigende Erklärung namentlich durch die Einwir- kung des bei der Krystallisation unter grossem Druck in geschlossenem Raum frei gewordenen überheizten Wassers, welches mit ungeheurer Tension nach allen Seiten in die umgebenden Gesteine, namentlich längs den Schichtfugen eingepresst werden und unter Einfluss der bedeutenden Temperatur des langsam erstarrenden injicirten Gesteinsmagmas eine durchgreifende Umkrystallisation, mit Neubildung von Mineralien hervor- bringen musste. Diese Auffassung der Granite, Syenite etc. als in der Tiefe der Erdkruste in der Weise der Lakkolithe erstarrter /ntrusio- massen ist dann auch seit dem Anfang der 80-er Jahre sehr allgemein verbreitet gewesen. Es lässt sich auch nicht leugnen, dass das Auftreten der Granite und der übrigen Tiefengesteine in den meisten Beziehungen eine bedeutende Ähnlichkeit mit demjenigen echter Lakko- lithe darbietet, obwohl Unterschiede auch nicht fehlen. In seiner Hauptarbeit: «Udsigt over det sydlige Norges Geologi» I (Kristiania 1879) legte 7%. Kjerulf eine neue Auffassung des Granits (und der mit demselben verwandten Tiefengesteine) dar; es ist dabei zu bemerken, dass er damals die einige Jahre früher publicirten Arbeiten der genannten amerikanischen Geologen über die Lakkolithe ganz unzweifelhaft nicht gekannt hat. Kjerulf hatte an vielen Stellen im Kristianiagebiet, so namentlich im Drammensthal, im Lierthal etc. beobachtet, wie die silurischen Etagen in schwebender Schichtstellung deutlich a#f dem Granit ruhen. 1 Übersetzt von Dr. A. Gurit unter dem Titel: «Die Geologie des südlichen Norwegens» Bonn 1850. 120 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Die Etagen bilden flache Wellen, welche håufig der unterliegenden Granitoberflåche conform sind. Die Granitunterlage bildet so zu sagen das Fussstück der Etagen, der Granit verhält sich als «ein Fussgranib». Die nähere Beobachtung zeigte ferner, dass die verschiedensten Etagen unmittelbar auf dem Granit ruhen, bald die unteren (z. B. Orthoceren- kalk, Etage 3), bald die oberen (z. B. Cochleatkalk, Etage 8 etc.); wo im Profil ein grösserer oder geringerer Theil des Etagenbaus fehlt, nahm dann Kjerulf an, dass der Granit selbst die an jeder einzelnen Stelle fehlenden Etagen verzehrt, verschluckt («opslugt») habe.1 Diese Ver- zehrung wird an mehreren Stellen in seiner Darstellung geradezu als ein «Einschmelzen» charakterisirt. Ayerulf dachte sich dabei die aufge- stiegenen Granitmassen ohne Weiteres als Anschwellungen des flüssigen Erdinneren, die die umgebenden Theile der Erdkruste eingeschmolzen hätten. Diese «Fussgranithypothese» Kjerulfs wurde überhaupt sehr wenig bekannt und so viel ich weiss von keinem späteren Forscher direct an- genommen; schon in 1882 lieferte ich? den Beweis, dass diese Hypothese «in den sicheren Beobachtungen von unzweifelhaften‘ Contactzonen keine Stütze findet», und Ayeru/f selbst versuchte später niemals die Berech- tigung derselben aufrecht zu erhalten. Genau dieselbe Hypothese ist nun vor zwei Jahren von Michel Levy aufgestellt worden.” Michel Lévy scheint ‚die Kjerulf’sche Fussgranit- hypothese überhaupt gar nicht gekannt zu haben,* denn Kjerulfs Name wird in seiner Auseinandersetzung nicht erwähnt und die ganze Hypothese als neu dargestellt. 1 Confr. 1. c. S. 60, wo es von dem Drammensgranit heisst: «Der Granit im Fuss hat in seiner Masse einen Theil des einmal vorhanden gewesenen Silurgebirges verschluckt», oder S. 142, wo es heisst: «Einen deutlichen Fingerzeig für den Einfluss des Granits, wo er von unten aufgeschwollen ist, — das Überlagernde verschluckend und ein- schmelzend, trotzdem aber sich als eine Grundlage, worauf die Schieferreihen schwimmen, verhaltend, — erhält man vom Gebiet der Gulaschiefer» etc.; auch an vielen anderen Stellen seiner Arbeit. 2 «Die Etagen 2 und 3 im Kristianiagebiet» etc. S. 371. 3 «Contributions å l’etude du granite de Flamanville et des granites Francais en général»; Bull. des services de la carte geol. de la France, No. 36, Tome V, 1893. Ein aus- führliches Referat von £. Zoug findet sich in «Revue générale des sciences», für 30. Octbr. 1894, S. 758— 761. 4 Ich muss hier hinzufügen, dass es in der That sehr verständlich ist, dass die Fuss- granithypothese Ajerwlfs überhaupt einem nicht norwegisch verstehenden Leserkreis unbekannt geblieben ist; denn in der deutschen Übersetzung des Kjerulf’schen Werkes (durch A. Gurlt: «Die Geologie des südlichen und mittleren Norwegens», Bonn 1880) sind diejenigen Stellen, welche den Granit als einen «Fussgranit» behandeln, vollständig missverstanden, so dass die einschmelzende Thätigkeit des Granits gar keinen Ausdruck gefunden hat. So sind z. B. die beiden oben citirten Stellen in der deutschen Ausgabe 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 121 9 Bei der sehr klaren Darstellung seiner Hypothese behandelt Michel Lévy die verschiedenen Formen der Granite (d. h. der sauren Tiefen- gesteine im Allgemeinen) gesondert als «cudots» (stocks, bosses etc.), als Jüngste Ablage- rungen. Granitit und Granophyr. Rhombenporphyr u. Augitporphyrit. 9 Devon-Sandstein. 4—2 Untersilur I Grundgebirge. Karte über die Felsenstrecke «Finmarken» zwischen Lier und Modum. Maassstab 1 : 400 000. K = Krokkleven. S = Sünsterud. Z = Elvene. AH = Hôrtekollen. G = Gjevlekollen. Kr = Kroftkollen. So = Solbergfjeld. P= Paradiesbakken. Aw = Konerudkollen. Durch die Einschnitte des Drammenfjords, des Lierthals und des Drammenthals sind gute Profile entblösst. 126 W. €. BRÖGGER. :1 agop pun a35ue my qvysssevypy "000 OO! BL OL» Jen *sjeyuuar] Sap 910SJS0M Jop Ssöupp ‘UOIIOHOJIOQN] YOu UafjoYpnIauoy UOA [JO1q JIULIX) yu.) 6 pun g uo5e} 9 pun $ 28014 JULI) + 984] ! 4 g pun t 95e) sise ie Konerudkollen 425 m. Drammenselv Storstensfjeld Songaelv Glitreelv Gjevlekollen ca. 000 m. Hörtekollen M.-N. Ki. Das ganze Granititgebiet ist, wie aus den noch vor- handenen Resten genügend hervorgeht, einmal mit einer zusammenhängenden Kruste von silurischen und devoni- schen Sedimenten bedeckt ge- wesen; da die erhaltenen Reste dieser Sedimentdecke überall stark contactmetamorphosirt sind, müssen sie älter als die Graniteruption selbst sein. Die Reste der Sediment- decke sind am vollständigsten im nördlichsten Theile dieses Granitgebietes erhalten; hier bilden sie fast continuirlich eine ringförmige Bedeckung der gewölbten Granititmasse Finmarkens, welche dadurch von dem südlicher belegenen Theil des Granitgebietes ab- getrennt wird. «Zwischen! dem oberen Theile des Lierthals und dem Holsfjord im Osten, dem Tyrifjord im Norden und Westen, der Niederung des Glittrevands und des daraus fliessenden Glittreelvs im Sü- den erhebt sich eine elliptisch abgegrenzte Granitpartie, de- ren grösste Höhen (Gjevle- kollen) fast 600 m. erreichen, während die Wasserfläche des Tyrifjords nur 64 m. über dem Meeresspiegel gelegen ist. Von der gewölbten Oberfläche 1 Das folgende ist Auszug aus meiner Darstellung 1. c. S. 97—98. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 127 dieser Granitpartie fliessen die Båche nach allen Seiten. Die Structur des Granitit selbst ist in grosser Ausdehnung granophyrartig, namentlich in den Höhen und långs den Grenzen gegen die umgebenden Silur- schichten. Diese liegen deutlich auf dem Granit, wo sie an denselben stossen, und die Verhåltnisse långs der Grenze, sowie die Structur des oft feinkörnig granophyrisch ausgebildeten Granitit an den Gipfeln macht es höchst wahrscheinlich, dass sze einmal die ganze Granitpartie bedeckt haben. Auf der kleinen Karte sieht man aber, dass die unterliegende Granitmasse schräg durch die Silurschichten durchschneidet, so dass nicht dieselben Schichten rings herum darauf lagern. Die Silurschichten fallen grösstentheils von der gewölbten Granitoberfläche ab». «An beiden Seiten des Glittreelvs zeigt das Profil, wie die Wellen der Silurschichten der Granitunterlage entsprechen». «Am Holsfjord fallen die Faltungsachen der gefalteten Silurschichten von dem Granit ab, und auch hier sieht man, dass die auf- und ab- steigenden Wellen der Oberfläche des darunterliegenden Granits ent- sprechen müssen». Im Einzelnen ist die lehrreichste Stelle wohl das Profil vom Æôrte- kollen in Lier; ich wiederhole hier meine frühere Darstellung desselben: ? Profil von Hörtekollen in Lier (380 Meter hoch). «Unten am Fuss des (ungefähr 380 Meter) hohen Felsens besteht der an vielen Stellen entblösste Berggrund noch aus einem ziemlich grobkörnigen an einen aplitischen Granophyr erinnernden Granitit, über den Abhang hinauf, über den aus losen heruntergefallenen Blöcken bestehenden Thallus (norwegisch: «Ur») des steilen Berges, steigt man über immer mehr und mehr feinkörnigen, kleindrusigen, aplitischen Granophyr hinauf, bis plötzlich, wenn man ungefähr ?/; der Höhe des Felsens passirt hat, durch eine fast unbesteigbare, schroffe Wand von Silurschichten das weitere Aufsteigen gehindert wird. Diese wohl 100 M. 128 W. C. BRÖGGER. | M.-N. KI. hohe Wand besteht aus abwechselnden Kalk- und Schieferschichten der Silurformation (Etage 4), welche deutlich wie eine uhrglasformige Schale die gewölbte Oberfläche der Grenze des Granititlakkolithen bedecken; sie sind auf gewöhnliche Weise stark contactmetamorphosirt in violette Schieferhornfelse und grünliche bis grünlichweisse Kalksilicathornfelse in unaufhörlichem Wechsel. Ausserdem setzen zahlreiche grössere und kleinere Apophysen von aplitischem Granophyr, Mikrogranitporphyr, Granititpegmatit etc. von der untenliegenden Grenzfläche aus nach oben durch die Silurschichten hindurch, schon in grossem Abstande durch ihre rothe Farbe abstechend. Man kann mit einiger Schwierigkeit auf der Grenzfläche selbst zwischen dem Granophyr und den Silurschichten eine längere Strecke passiren und sieht dann, wie die Apophysen von der Grensflåche selbst nach oben in die Silurschichten hineinsetsen, sich verzweigen etc. und beobachtet zugleich, wie die Grensfläche des Lakko- lithen selbst ganz unregelmässig ist, indem sie bald plötzlich durch höhere Silurschichten schräg aufsteigt, bald sich wieder allmählich senkt. Das Grenzgestein selbst ist ein makroskopisch feinkörniger, rother aplitischer Granophyr oder Mikrogranit, bisweilen fast dicht, häufig kleindrusig, mit pegmatitischen Nieren und Spaltenausfüllungen, hier und da flussspathführend, ein Zeugniss von pneumatolitischen Processen». Die hier beschriebenen Verhältnisse wiederholen sich an vielen anderen Stellen der Umgrenzung des betreffenden Granitgebietes, z. B. in den Profilen des Vardekollen in Lier an der Ostgrenze desselben, ebenso an der Grenze zwischen Solfjeld und Ersvik, sowie zwischen Bäkkestrand und Sande und bei Holm an der Südgrenze desselben, bei Solbergäsen und am Solbergfjeld (westlich von Drammen) an der Westgrenze des- selben etc. Die Verhältnisse sind überall dieselben, ganz abgesehen von den angrenzenden Sedimenten; am Knatvoldstrand (in Hurum, im Süden am Kristianiafjord) kommt der Granitit in Berührung mit silurischen Schichten der Etage 4, am Songaelv und bei Bräten im Lierthal mit den mittleren silurischen Etagen, am Solbergäsen gegenüber Mjöndalen (westlich von Drammen) mit Schichten der Etage 6 und 7 (Obersilur), in Konerud- kollen mit Schichten der Etage 8, bei Holm mit dem devonischen Sandstein etc. Nach der Ayerulf-Michel-Levy’schen Hypothese müsste es, wo die Sedimente scheinbar ungestört auf dem Granit ruhen, durch Einschmel- zung (Assimilation) erklärt werden, wenn derselbe in einem und dem- selben Profil, sowie auch in den verschiedenen Profilen bald von eS Sat. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 129 niedrigeren, bald von höheren Etagen unmittelbar bedeckt wird; dies wurde von Kjerulf auch eben fiir das betreffende Granititgebiet geradezu ausgesprochen. 1 Wie verhalt es sich nun aber thatsachlich mit dieser Einschmelzung, dieser «Assimilation»? Wenn dieselbe wirklich stattgefunden hatte, miisste sie sich selbst- verstandlich in erster Linie in der Zusammensetzung des Eruptivgesteins selbst nachweisen lassen; das Magma, welches sich durch eine langsame Assimilation, ohne grosse Dislokationen, «von der ewigen Teufe» nach oben nach der Decke der an jeder einzelnen Stelle auflagernden Sedimente durchgeschmolzen hätte, müsste ohne jeden Zweifel die auf- genommenen assimilirten Schichten in seiner Masse durch Diffusion vertheilt haben, und es müsste somit die chemische Zusammensetzung des erstarrten Magmas, des Gesteins selbst, noch die aus den einge- schmolzenen Schichten aufgenommenen Bestandtheile in sich enthalten. Es müsste dann in der chemischen Zusammensetzung des Eruptivgesteins selbst die Controlprobe der Hypothese liegen. Es genügt diese Probe für einen einzigen Bestandtheil durchzuführen, nämlich den CaO-Gehal:. Ich habe aus einer grossen Anzahl von Analysen (und zum geringeren Theil durch Schätzung) den durchschnittlichen CaO-Gehalt der ganzen cambrischen und silurischen Schichtenreihe des Kristianiagebietes be- rechnet; derselbe sollte nach der Rechnung nicht weniger als ca. 24.5 "/, CaO betragen,? entsprechend einer Schicht von ca. 250 m. Mächtigkeit, bestehend aus reinem CaO! Wenn diese Zahl — 24.5 % — auch 1 In der Erklärung zu Tafel 22 des Atlas 1. c. heisst es: «9, 8, 6 sind verschiedene Etagen, nämlich 9 Sandstein, $ Obersilur (wesentlich Kalkstein), 6 die Pentamerus-Zone etc. Der Granit im Fussstück schwillt von der Tiefe auf, verschluckt Theile der Etagen, zeichnet sich mit auffallend horizontaler Grenze» etc. =] — 2 Etage Sb, c, d zusammen bis ca. 300 (?) m. mit durchschnittlichem CaO-Gehalt von 4 5 Jo — 8a —— - 80 - — — 8.5 - — 7b — - 40 = u = 22.5 - TG ke. Ea a ee 3 == er 36.5 - — 6 — - 110 = — — 4-5 - == 3 + i DE = zu a fe — 4a,b,c,d — - 300 - = — RS — 324 b,c — =" 30 - — == EYE — 2 und 1 — - 70 - — — 0.2 - Gesammte Schichtmächtigkeit der cambrischen und silu- rischen Sedimente ..... ca. 1050 m. mit durchschnittlich ....... ca. 24.5 fg. Der Durchschnittsgehalt ist proportional zur Mächtigkeit der Schichten berechnet. Die Mächtigkeit der obersilurischen Schichtfolge ist auf neue Untersuchungen basirt. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 7. 9 130 W. C. BRÖGGER. | M.-N. Kl. um einige Procent oder sogar um 10 Procent zu hoch wäre, so müsste ja doch dieser CaO-Gehalt der muthmaasslich eingeschmolzenen Schichten der Zusammensetzung des Granitits sein Merkmal aufgeprågt haben! Wir finden aber in den Granitit-Analysen des betreffenden Gebietes keine Andeutung einer derartigen «Assimilation» einer CaO- reichen Schichtenreihe. Im Gegentheil, die Analysen zeigen! durch- gehends einen ganz geringen CaO-Gehalt, durchschnittlich kaum 1/2 %! Wohin sollte dann der bedeutende CaO-Gehalt der Silurschichten seinen Weg genommen haben? Er hätte doch wohl nicht vollständig zu Nichts werden können, wenn wirklich die Silurschichten eingeschmolzen gewesen wären? Er müsste doch wohl im Granitit vorhanden sein! Und umgekehrt, wenn er nicht da ist, müssen wir dann nicht mit zwingender Logik schliessen, dass die angenommene Einschmelzung, Aufschmelzung, Durchschmelzung, Assimilation etc. überhaupt gar nicht stattgefunden haben kann? Ich meine, es ist keine andere Schluss- folgerung möglich! Was hier im grossen Ganzen von der «Assimilation» der kalkreichen Silurschichtenreihe gilt, zeigt sich ganz entsprechend auch im Einzelnen; wo z. B. in Konerudkollen die silurischen Kalksteine der Etage 8 an den Granitit grenzen, enthält der Granophyr der Grenzfacies an der un- mittelbaren Grenze doch nur genau 3/, Procent CaO; von einer Ein- schmelzung in grossem Maassstab ist keine Spur vorhanden. Im Gegentheil, die Grenzen gegen die Silurschichten sind hier wie sonst haarscharf! Und wo sollte dann der aufgenommene CaO-Gehalt im Granit vorhanden sein, wenn nicht an dieser Grenze! Wie wenig davon die Rede ist, dass überhaupt eine Aufschmelzung stattgefunden hat, da wo eine grössere oder kleinere Mächtigkeit der auf dem Granitit ruhenden contactmetamorphosirten Schichten «fehlt», davon zeugt nicht nur die Beschaffenheit der scharfen Grenze der Schichtenreihe selbst (wie z. B. in Hörtekollen), sondern noch mehr jede Scholle, jedes Bruchstück, welches in dem Granitit selbst rings herum eingeschlossen gewesen ist. Selbst ganz kleine Bruchstücke von nur wenige Centimeter Grösse haben noch ihre scharfen Grenzen vollständig erhalten, — und der umgebende Granit zeigt keine auffallende «Assimi- lationszone» mit veränderter (kalkreicherer) chemischer Zusammensetzung. Als Beispiel kann folgende Figur (Lichtdruck nach Photographie) eines Bruchstücks von silurischem Schiefer der Etage 4 aus Nordmarkit von Tonsenäs dienen. ' Siehe die Analysentabelle in Zeitschr. f. Kryst. B. 16, I, S. 77. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 131 Die Contactumwandlung ist in derartigen kleinen Schollen und Bruch- stücken zwar sehr intensiv, oft noch mehr als an der Grenze der Schichten- decke, wo dieselbe erhalten ist; der reine Kalkstein selbst ist hier in grobkörnigen Marmor, der Mergelschiefer und die unreinen Kalksteine Bruchstück von silurischem Schiefer in Nordmarkit. 2/, der natürlichen Grösse). in oft recht grobkrystallinische Kalksilikatgemenge anstatt in Kalksilikat- hornfelse, der eisenreichere unreine Thonschiefer in Glimmerschiefer- ähnlich aussehende Gesteine umgewandelt; aber für eine Einschmelzung habe ich im Granitit keine Beweise finden können. Der Quarz, der Biotit, welcher im contactmetamorphosirten Gestein gebildet ist, ist — ebenso wie der Vesuvian, der Granat, der Skapolith, der Wollastonit, die gs 132 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Pyroxen- und Hornblendemineralien etc. — durch eine Umkrystallisation der Substanz der Schichten selbst gebildet; ein wesentlicher Austausch von Substanz hat im ganzen Granititgebiet nicht stattgefunden. Es ist hier die Stelle, die A/kalisattom (die «Feldspathisation») Michel-Lévy's zu erwåhnen. Ich habe selbst, als einer der ersten, eine Feldspathbildung in Hornfelsen in der Granitcontactmetamorphose schon vor vielen Jahren nachgewiesen. Ich kenne eine solche auch jetzt an vielen Stellen. Doch ist ihre Bedeutung überall im Kristianiagebiet untergeordnet und ich habe gar nicht finden können, dass eine An- reicherung mit Feldspath im Allgemeinen auf eine sicher nachgewiesene Zufuhr von alkalischen Lösungen zu beziehen wäre; im Gegentheil, wo Feldspath in den contactmetamorphosirten Sedimenten selbst gebildet ist, dürfte er auf Kosten ihrer eigenen Substanz entstanden sein. Ich sehe dabei natürlich ab von den deutlichen Adern von Granitit, Quarzsyenit etc., welche nur als directe Apophysen des Eruptivmagmas zu betrachten sind, und welchen Michel-Levy eine besondere Bedeutung zugeschrieben hat. In Kalksteinen z. B. ist meiner Erfahrung nach nie eine Feldspathbildung ausserhalb der scharf abgegrenzten Apophysen- adern selbst nachweisbar; und auch in den Schieferhornfelsen lässt sich, wo die Zusammensetzung des Eruptivgesteins selbst hinreichend charak- teristisch ist, (wie es z. B. bei den Nordmarkiten der Fall ist), das Gemenge der auf Spalten erstarrten Mineralien der Apophysen ohne alle Schwierigkeit von dem krystallisirten Mineralgemenge des Hornfelses selbst unterscheiden. Es lässt sich z. B. selbst in den am meisten umgewandelten Schieferhornfelsen im Nordmarkit vom Tonsenäs, wie complicirt auch das Adernnetz der eingedrungenen Apophysen sein mag, überall unter dem Mikroskop scharf nachweisen, dass nicht ein einziges Körnchen von /Egirin, Arfvedsonit, Riebeckit, Katophorit, Aegirindiopsid, Titanit etc. ausserhalb der Adern auftritt; die Grenzen sind bei genauerer Untersuchung immer gut auseinander zu halten. Im Kristianiagebiet, wo an hunderten von Stellen, manchmal über lange Strecken die unmittelbare Grenze zwischen Tiefengesteinen und contactmetamorphosirten Silurschichten, wie kaum besser in einer zweiten Gegend in der Welt, entblösst ist, habe ich somit nach jahrelanger Erfahrung keine Beweise weder für eine allgemeine Aufschmelzung (Assimilation) der Schichten durch das Eruptivmagma, noch für eine von dem Eruptivmagma ausgegangene «Feldspathisation» des Neben- gesteins finden können. ! 1 Dass in Ausnahmefällen und in geringer Ausdehnung eine Resorbtion des Nebengesteins stattgefunden hat, dafür habe ich selbst Belege geliefert; so in Zeitschr. f. Kryst. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 133 Die Verhältnisse im Kristianiagebiet sind so klar und übersichtlich, dass hier für diese Gegend kein Zweifel möglich ist. Da wo die höheren Etagen der Schichtendecke auf dem Granitit etc. ruhen, und die älteren Etagen entsprechend fehlen, lässt sich ihr Fehlen absolut nicht auf eine Einschmelzung ihrer Masse beziehen. Wenn dies zugegeben werden muss, dann lässt sich aber für das Kristianiagebiet die «Durchschmelzungshypothese» von Äjerulf und Michel-Lévy uberhaupt gar nicht aufrecht halten. Es muss dann eine andere Erklärung der Thatsache der fehlenden Schichten gegeben werden, als die, dass sie eingeschmolzen wåren. Wenn sie aber nicht eingeschmolzen sind, dann müssen sie in der Tiefe unterhalb der Granitmasse noch vorhanden sein; eine dritte Möglichkeit lässt sich kaum denken. Denn dass an vielen Stellen, wo die silurischen Schichten auf dem Granit in schwebender Lage über lange Strecken auflagern, ein grösserer oder geringerer Theil der bekannten Schichtmächtigkeit «fehlt», ist unbestreitbar. Und dass die «fehlenden» Schichtmassen in der Tiefe unterhalb der Granitmassen vorhanden sind, dafür sprechen zahlreiche unzweifelhafte Beobachtungen aus dem Kristianiagebiet. Das ganze Kristianiagebiet bildet, wie ich früher nachgewiesen habe, eine ca. 230 Kilometer lange Grabenversenkung. Und innerhalb dieses grossen Grabens ist die gesunkene Erdkruste in unzähligen, gegen ein- ander verschobenen Schollen zerbrochen. Die Schollen sind ungleich- mässig stark eingesunken, und einige Schollen sind gedreht oder auch gehoben. Beim Einsinken sind die untenliegenden Magmamassen auf- gepresst, und zwar ganz überwiegend innerhalb der grossen Graben- versenkung. Dieser ganze Eruptionsmechanismus ist äusserst einfach, es ist eine hydrostatische Gleichgewichts-Gleichung. Die ganze «mise en place» des Granitits lässt sich im Kristiania- gebiet, wie ich schon längst nachgewiesen habe, in vollem Einklang mit den Thatsachen als ein rein mechanischer hydrostatischer Process auf- fassen; sowohl die Verwerfungen selbst als das Aufpressen des Granits erhalten dabei eine ganz einfache Erklärung. Bei der Annahme eines Aufsteigens des Granits durch Aufschmel- zung ist die uhrglasförmige Anordnung der Schichtendecke wie der B. 16, I, S. 110—113; dann ist aber auch die Zusammensetzung des Eruptivgesteins entsprechend beeinflusst worden! Ebenso habe ich ausnahmsweise eine Zufuhr von Substanz in das Nebengestein nachweisen können; dieselbe war dann in der Regel auf pneumatolitische Processe zu beziehen. 134 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. ganse Apparat der umkrånsenden Verwerfungen und Einsinkungen gar nicht befriedigend erklärt. Diese überall im Kristianiagebiet so auf- fallende Beziehung zwischen Einsinkungen und Eruptivmassen scheint mir einen schwer wiegenden Beweis zu liefern für die Richtigkeit der mechanischen Auffassung der Graniteruptionen als aufgepresster Intrusiv- massen oder Injectionsmassen, und gegen ihre Auffassung als Resultat einer langsamen Durchschmelzung des Erdinneren, auch ganz abgesehen davon, dass eine Einschmelzung der Sedimente im Kristianiagebiet, wie oben erwähnt, gar nicht stattgefunden haben kann. Die Oberfläche der Granititmassen Finmarkens sowie diejenige des Hurumlandes (beiderseits des Drammenfjords) ist im grossen Ganzen — abgesehen von geringeren Unebenheiten und abgesehen von der Arbeit der Erosion — diejenige uhrglasförmig gewölbter Lakkolithe. Auch die Fallwinkel der erhaltenen Schichten um die Granititmasse Finmarkens herum beweisen, dass die Sedimentreihe, welche dieselben einmal continuirlich bedeckt haben muss, durch das Aufpressen des Granits uhrglasförmig aufgewölbt, also gehoben worden ist. In so fern ist die Übereinstimmung mit unzweifelhaften Lakkolithen genügend; es kommt dann darauf an, ob die Unterfläche des Granites auch die Eigenschaften der Lakkolithe zeigt. Ja, die Unterfläche unserer Granite werden wir vielleicht niemals durch unmittelbare Beobachtung kennen lernen; die theoretische Kuchen- form über den mächtigen Spalten, durch welche ihre Masse aufgepresst wurde, lässt sich somit nicht unzweifelhaft beweisen. Aber sie lässt sich sehr wahrscheinlich machen. Erstens müssen wir daran festhalten, dass schon aus dem oben angeführten Grund dort, wo z. B. die höheren Siluretagen 6, 7, 8 und der devonische Sandstein die Decke der Granitmasse ausmachen, der fehlende ältere Theil der Schichtfolge nicht eingeschmolzen sein kann, er muss also irgendwo in der Tiefe vorhanden sein. Ferner müssen wir festhalten, dass die Annahme einer Assimilation der Salbänder der Spalten aus den Beobachtungen im Kristianiagebiet keine Stütze findet; dann muss aber das Magma an ordinären grossen Spalten aufgepresst sein.! Dürfen diese beiden Voraussetzungen als wohl begründet gelten, dann scheint mir die einzige einfache Annahme diejenige zu sein, dass 1 In und bei dem Kristianiagebiet sind zahlreiche ziemlich mächtige ordinäre Spalten- gänge bekannt; so z. B. die 20 bis 30 Kilometer weit verfolgten, 15 bis 20 Meter mächtigen Rhombenporphyrgänge von Gran, von Aker, bei Grimstad (mit einer Breite bis auf ca. 100 Meter über 35 bis 40 Kilometer Länge) etc. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 135 die Form der Granitmassen im grossen Ganzen (abgesehen von seit licher vertikaler Begrenzung durch Verwerfungen etc.) diejenige echter Lakkolithe ist. Reyer hat zwar behauptet, dass diese Annahme «mit den mechani- schen Erfahrungen in Widerspruch steht»,1 und Michel-Lévy spricht ebenfalls von einer «impossibilité mécanique d'un semblable appareil».? Dazu ist aber zu bemerken, dass die Natur selbst auf derartige kate- gorische Behauptungen keine Ricksicht genommen hat; denn dass Lakkolithe in £/eznerem Maassstab existiren, ist sicher genug, sie existiren auch im Kristianiagebiet in der unmittelbaren Nåhe des oben erwåhnten Granititgebietes. Wir kennen sie hier in Grössen von kleinen injicirten Lagergängen (sheets) bis zu den Dimensionen grösserer Massen, welche geradezu als Lakkolithe bezeichnet werden müssen. Fig. 16 stellt ein Profil über die Gabbrodiabaskuppe von Brand- berget (Gran, Norwegen) im Maassstab 1 : 12 500, (demselben für Länge und Höhe) dar. Die Eruptivmasse selbst (siehe hierüber die vorläufige Mittheilung in Quart. Journ. of the Geol. Soc. Febr. 1894, S. 16 ff.) ist eingebettet in silurischen Schiefern der Etage 4; die Schichten von 4a tauchen auf Fig. 16. Profil über Brandberget, Gran, Norwegen. 1:12 500. Brandberget 57% Ei # 2 „950 Gb. = = WNW å E = N Jp G — Grundgebirge; 2 — Alaunschiefer Etage 2; 3 — Orthocerenkalk Etage 3 etc.; 4 — Ogvgiaschiefer etc. Etage 4. Gb = Gabbrodiabas, Pyroxenit etc. in Brandberget. B = Bostonit, C = Camptonit, D = Diabas, RP = Rhombenporphyr. der Ostseite der Kuppe unter das Eruptivgestein hinein, auf der Nord- seite derselben liegen die Schichten deutlich auf dem Eruptivgestein. Obwohl die Sedimente, welche ehemals die Eruptivmasse bedeckt haben, jetzt grösstentheils wegerodirt sind, lässt sich doch nicht bezweifeln, 1 «Theoretische Geologie», Stuttgart 1888, S. 139. À Ju 828.36. WIE: Le An FT} å Hr) nt Ta GAL Wail, am u KR HA ln UL pit tt HAN mn Hr på “1 in Vy in N vy! ‘in i IM ‘ UT il HIHI u, ELA ' Vy}, a 1j! mnt, Null D 4 hl tdi pu ly lg nl, pl rl ut LE TT Pe W in 1 Lun um 1 À MA er. Granophyr und Graniti Quarzporphyre Rhombenporphyre Basische Ergussgesteine Karte des Quarzporphyr-Lakkolith BRÖGGER. H 1 nul Me lt nh na! ATTER ME, Mil) Hip) an len "ett Dun Ny Ane Un i Dal! EHEN ti Ny At) : IHT GE på ' Ta AE tll, Hm il 1 In 1! i} vile Dis ‘ ! ‘ i} ! Int LA ey LAN tynt, ” I ‘a. ret on AL nee an å i nn! KOL "lg pulquto er rdp! IL "å QU ! m ur TETT 1, Yay, tn, hud tt a myn yyy al Tee um, ra p vi! t my + \ 1,1 vyirli y penn 1, a yy! te Wun au Lu pit! sn PEN (FL tann! An un HN ha Vin 1 ‘ x hy 14! ie æ Schollen v. silur: Kalk (t.8 7 Verwerfu nge wv. 500 1000 Meter es vom Bragernäs-As bei Drammen, 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 137 dass das grobkörnige, eugranitische Gestein eine in der Tiefe innerhalb der Etage 4 erstarrte echte Intrusivmasse ist; die Lakkolithform ist keine typische, das Beispiel ist theils deshalb gewählt, weil die Untergrenze hier gut entblösst ist, theils auch noch mehr, weil beiderseits der grossen Kuppe zahlreiche, z. Th. 10 bis 15 M. mächtige Intrusivgänge (sheets) von Camptonit und Bostonit, welche complementäre Massen bilden und als gleichaltrige correlate Glieder dem Tiefengestein in Brandberget entsprechen, in den unteren Theilen der Schichtserie injicirt sind. Ein Wesensunterschied in dem Eruptionsmechanismus dieser «sAeefs» und der grösseren Intrusivmasse der Kuppe ist nicht vorhanden. Viel mehr nähert sich der lakkolithischen Kuchenform die Intrusiv- masse des Quarzporphyrs nördlich von der Stadt Drammen, im Bragernäs-Äs und am steilen Abhang des westlichen Theils dieser Höhe, Risås genannt. Die beigefügte Karte, im Maassstab 1 : 25 000, zeigt dies interessante Vorkommen. Wie diese Karte angiebt, ist die Höhenstrecke, welche sich nördlich von der Thalebene des Drammens-Elv erhebt, durch eine Anzahl namentlich ungefähr NS.-licher Verwerfungen aufgeschnitten; längs den Verwerfungslinien sind die mehr bedeutenden Bachthäler aus- gegraben. Eine derartige Verwerfung verläuft ungefähr von dem kleinen See, Landfaldskjern (Z auf der Karte) in S. und SSW:licher Richtung, zwischen den Höhenzügen Landfaldsbrenna (im W.) und Buståsen, gleichzeitig zwischen dem Granititgebiet westlich vom Landfalds-Elv und einer grösseren eingesunkenen Scholle von Rhombenporphyr in Bustäsen trennend. Eine zweite derartige Verwerfungslinie verläuft zwischen Buståsen und dem westlichen Abhang des Bragernäs-Äs, in ihrer längsten Ausdehnung zwischen Rhombenporphyr und Quarzporphyr trennend. Eine dritte Verwerfung theilt die Höhenstrecke des Bragernäs- Ås in zwei Theile; diese verläuft N.—S. über Klopkjern (A auf der Karte). Eine vierte! verläuft endlich in der Richtung NNW.—SSO. längs dem Ostabhang des Bragernäs-Äs, zwischen Rhombenporphyr und Quarz- porphyr trennend; es verdient bemerkt zu werden, dass dies letztere Quarzporphyr-Gebiet durch postglaciale und glaciale Thone sehr über- deckt ist, während die Gesteinsmassen der übrigen Theile der Karte trotz der dichten Bewaldung sehr gut aufgeschlossen sind. Bustäsen und der östliche Theil des Bragernäs-Äs bestehen also aus zwei schmalen eingesunkenen Schollen von Rhombenporphyr; der 1 Eine Anzahl kleinerer Verwerfungen können in dieser kurzen Darstellung nicht berück- sichtigt werden. 138 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. schmale Landstreifen zwischen diesen beiden Schollen verhålt sich (ob- wohl auch selbst eingesunkenes Land), relativ als ein Zorsz. Die Reliefverhältnisse habe ich nicht auf der Karte eingezeichnet um die Übersicht des geologischen Baues nicht zu stéren;! um jedoch ein wenig über die Höhen zu orientiren, dürften folgende Zahlen ziemlich genügend sein: Landfalds-Äsen ist am Gipfelplateau SRO Meer Landfalds-Kjern (Z der Karte) AEE Bustäsen. En A CAS swe Svartkjern (S der Ke AS LIVRE ee ens Bragernäs-Äsen, westlich von en (A) 270—300 — — — „östlich — ca. 250 — Klopljern (Å der Karte) CNE MEN TE EN ATOS Flateno(# der Katie) Ana Sec or Der Drammens-Elv liegt bei Drammen im Niveau des Meeres, und die Thalebene hebt sich nur wenige Meter über demselben. In dem genannten Horst von Bragernäs-Äsen ist nun die lakko- lithische Quarzporphyrmasse injicirt; dieselbe besteht aus einem hellen, gelblichweissen bis röthlichen Æe/sophyr, mit dichter Grundmasse, worin zahlreiche kleine Einsprenglinge von Quarz und Feldspath, mit ausge- zeichneter rhyotaxitischer Fluidalstruktur. Von den grossen Steinbrüchen der Stadt an der SW.-Ecke von Bragernäs-Äsen ab, hebt sich die Quarz- porphyrplatte mit einer ca. 100 Meter hohen steilen Wand bis un- mittelbar S. vom Svartkjern, biegt hier herum in östlicher Richtung, * bis sie im Thal des Klopkjern von der erwåhnten Verwerfung abgeschnitten wird; an der SW.-Ecke von Klopkjern taucht sie wieder hervor, und ist endlich noch am Siidabhang des Bragernås-Ås, westlich von der Ver- werfung des Klopkjernbaches, pråchtig aufgeschlossen. Die SSW.-Seite der Platte taucht unterhalb der Thalebene herab. Die plattenförmige Masse ist im südlichen Theil von basischen Ergussgesteinen und Tuffen der Serie der basischen Augit- und Labrador- porphyrite bedeckt, schneidet sich aber durch diese nach N. schräge hinauf und ist im ganzen nördlichen Theil des Bragernäs-Äs (zwischen Svartkjern und dem Klopkjernthal), zwischen den obersten Banken der gleichmässig feinkörnigen blaugrünen und rothen Laven und Tuffe der basischen Serie unten, und den auflagernden Rhombenporphyren oben I Eine detaillirt ausgeführte Karte der Umgegend von Drammen wird später in Farben- druck publicirt. ? Eine besondere, durch die Erosion abgetrennte Quarzpartie setzt am NO.-Ende von Svartkjern in NNO.-licher Richtung fort. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 139 injicirt; sowohl die untere als die obere Grenze låsst sich hier ganz continuirlich verfolgen und setzt auch noch am NO.-Ende von Svartkjern einige Hundert Meter in demselben Niveau fort. Auch unten im Stein- bruch ist die Unterlage des Quarzporphyrs (hier ein rother Tuff) gut aufgeschlossen. Die ganze Intrusivmasse ist deutlich parallel ihrer (oberen) Grenzfläche plattenförmig abgesondert; der Fallwinkel der oberen Grenzfläche ist im südlichen Theil des Abhanges im Ganzen ungefähr 20 S. und SSW.; am Abhang gegen Svartkjern dagegen ist sie horizontal oder schwach nördlich (NNO.) fallend. Die vertikale Mächtigkeit der Quarzporphyrmasse ist an der Mitte des Durchschnitts der steilen Wand (gegenüber der alten Schiessbahn) ca. 100 Meter, am nördlichen Abhang der Masse gegen Svartkjern dagegen viel geringer, vielleicht 30 bis 40 Meter. Von dieser Intrusivmasse ist sowohl die untere als die obere Grenz- fläche gut entblösst. In den grossen Steinbrüchen der Stadt sieht man den Quarzporphyr auf rothem Tuff ruhend; auch auf der langen Strecke südlich von Svartkjern (S) ruht derselbe auf einem dichten bis feinkörnigen Gestein der basischen Reihe (A P.), obwohl hier die unmittelbare Grenze von dem Thallus des Quarzporphyrs selbst etwas bedeckt ist. An einer Stelle im Walde in der Nähe von «Knudepunktet» sieht man ihn auf Rhombenporphyr auflagernd. Umgekehrt wird er unten, nahe der Strasse (S7.), von basischen Ergussgesteinen und im Walde südlich von Svartkjern etc. von Rhombenporphyr (R.P.) bedeckt. Der intrusive Charakter ist somit ganz unzweifelhaft. Das beigefügte Långsprofil, Fig. 18 (Maassstab 1: 10000, derselbe für Länge und Höhe), in NS.-licher Richtung sucht eine Vorstellung von dem Auftreten dieser intrusiven Quarzporphyr-Masse zu geben. Das Verständniss des Profils wird dadurch etwas erschwert, dass zahlreiche Verwerfungen durchsetzen, theils kleinere (längs ungefähr SSW.—NNO. aufsetzenden vertikalen Diabasgängen (D) im unteren Theile des Profiles bei den Steinbruchen), theils auch die oben erwähnte grössere Längsverwerfung längs dem kleinen Thal vor dem Abhang des Quarzporphyrs; diese Verwerfungsspalte ist grösstentheils von dem Thallus (7°) der heruntergefallenen Blöcke des stark zerklüfteten Quarz- porphyrs selbst bedeckt. Durch diese Verwerfung erklärt sich dann auch die ungewöhnliche Lage des Rhombenporphyrs im unteren Theil des Profiles. Diese interessante Quarzporphyrmasse bei Drammen ist in sofern etwas verschieden von mehr typischen Lakkolithen, als dieselbe, obwohl unter spitzem Winkel, durch die flachen Bänke der alten Lavaströme 140 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. - der Augitporphyrite mit ihren Brec- cien, Mandelsteinen etc., sowie durch die diese iiberlagernden Rhombenpor- phyrbänke schräge hinaufschneidet; wesentlich ist aber dieser Unterschied nicht, um so weniger als die ganze nördliche Hälfte ein und dasselbe Niveau einnimmt. Die. Hauptsache: die Intrusion in flacher liegender Lage und die Kuchenform ist mit echten Lakkolithen gemeinsam, und "Dr das Vorkommen muss geradezu als “OI ein kleiner Lakkolith bezeichnet werden. Es ist unzweifelhaft, dass der Quarzporphyr von Drammen! durch eine Intrusion desselben Magmas, welches in unmittelbarer Nähe die grossen Granititmassen lieferte, ge- bildet ist; die chemische Zusammen- setzung ist, wie die Analysen von Fannasch” zeigen, nahe übereinstim- mend (namentlich wenn die übrigen Analysen des Granititgebietes berück- sichtigt werden), und sein Alter relativ zum Rhombenporphyr dasselbe. Noch mehr überzeugend ist aber 'udwwrig 19 Sy-spumddtig sap Suryqesam WOA 014 der Umstand, dass die ganze Ost- en I grenze des Granitits in Landfaldsåsen selbst als Quarzporphyr mit nur sehr "000 OT wenig abweichender Beschaffenheit erstarrt ist. Die Verwerfungsgrenze längs dem Landfalds-Elv ist demnach wohl keine sekundäre, sondern eine primäre Ver- werfung, gleichzeitig mit dem Auf- dringen des Granitit-Magmas selbst. 1 Sowie die genau analoge Quarzporphyrplatte des Kroftkollen in. Lier etc. 2 Cfr. Zeitschr. £.i Kryst. B. 16,10 S277: 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 141 Ferner ist die grosse Quarzporphyrmasse östlick von Bragernås-Åsen bei Flåten (F auf der Karte), welche noch unten im Thal an der Eisenbahn in der Stadt selbst bei Brageröen entblösst ist, zum Theil genau ähnlich ausgebildet, wie der Quarzporphyr des südöstlichen Theils des Bragernäs- Ås-Lakkolithes, nämlich als ein violetrother Breccien-Quarzporphyr (mit zahlreichen kleinen Bruchstücken von Quarzporphyr, Rhombenporphyr etc.). Petrographisch geht dieser Quarzporphyr von Nöste, Flåten etc. durch alle denkbaren Übergänge durch den Felsophyr des Bragernäs-Äs über in die quarzporphyrische Grenzfacies des Granitits im Landfaldsäs. Da es nun für die Quarzporphyrmasse des Bragernäs-Äs absolut sicher bewiesen ist, dass diese eine Intrusivmasse, eine lakkolithische Masse ausmacht, muss man mit grosser Wahrscheinlichkeit annehmen, dass auch die bei weitem grössere Masse östlich vom Bragernås-Ås ebenfalls eine Intrusivmasse, und zwar die Fortsetzung des Bragernås-Ås- Lakkolithes ist, (nur durch das tiefere primåre Einsinken der Porphyr- scholle des östlichen Theiles des Bragernås-Ås getrennt), Mit genau demselben Recht müssen wir dann aber auch annehmen, dass die Lakkolithmasse des Bragernås-Ås nur eine Fortsetzung des Granitits des Landfaldsas bildet (hier durch das tiefere Einsinken der Scholle des Bustäsen getrennt). Es erscheint dies um so wahrscheinlicher, als längs dem Landfaldselv an mehreren Stellen grössere Schollen von silurischem Kalkstein (der Etage 8) auf dem Quarzporphyr der Grenzfacies ruhend, und von diesem eingeschlossen und metamorphosirt, noch erhalten sind;! sie beweisen eine frühere continuirliche Bedeckung mit silurischen Schichten. Die Quarzporphyrmasse von der Höhe zwischen Ödegården, Flåten, Nöste und Brageröen, östlich vom Bragernäs-Äs, enthält wieder Bruch- stücke von Rhombenporphyr, welche eine frühere Bedeckung mit den Bänken dieses Gesteins beweisen. Da nun die dazwischenliegende Lakkolithmasse des Quarzporphyrs im Bragernäs-Äs selbst sich durch die Serie der basischen Ergussgesteine bis zum Rhombenporphyr. schräge hinaufschneidet, sehen wir, dass die Auffassung aller drei durch die gesunkenen Rhombenporphyrstreifen getrennten Quarzporphyrgebiete nördlich von Drammen als ursprünglich eine einzige - zusammenhängende Intrusivmasse auf eine Intrusion in nach Osten und nach Norden hin stetig höheres geologisches Niveau führt. Während der Intrusion selbst ist dann die Decke zerspaltet und ist in langen schmalen Schollen (die beiden Rhombenporphyrstreifen der Karte) in das Magma tiefer eingesunken. 1 Eine sehr bedeutende Scholle von Silurschichten, südlich vom Landfaldskjern ist durch Versehen auf der Karte S. ‘136 nicht angegeben worden. 142 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Die nåhere Betrachtung der Intrusivmasse des Bragernäs-Âses lehrt somit, dass sie selbst mit ihrem Areal von ca. 2 km? nur ein geringer Theil der gesammten Lakkolithmasse ist; im Bragernäs-Äs ist sowohl die Unterlage als die Decke erhalten, wodurch der Beweis ihrer Bildung sicher geführt werden konnte, sonst ist aber kein Unterschied für die angrenzenden Gebiete vorhanden. Die Untersuchung der Quarzporphyrmasse des Bragernäs-Äs ist somit von grösstem Interesse auch dadurch, dass sie direct auf die lakkolithische Beschaffenheit der Granititmassen selbst führt. Dass sich an der einen Stelle Granitit, an der anderen Quarzporphyr aus derselben Intrusivmasse bildete, ist natürlich ganz ungezwungen theils durch die geringere Masse, vielleicht zum Theil auch wohl durch das höhere Intrusionsniveau (?) (innerhalb der Ergüsse der Rhomben- porphyre und Augitporphyrite, während die Granitite sehr selten höher als in dem Niveau des devonischen Sandsteins auftreten) zu erklären. Dagegen ist der Porphyrcharakter kaum an und für sich auf die Kuchenform der Intrusivmasse zu beziehen, wie z. B. Michel-Levy von den Lakkolithen der Henry-Mountains etc. bemerkt; ! im Gegentheil, wäre die Masse gross genug und die schützende Decke dick genug gewesen, um eine hinreichend langsame Abkühlung zu bedingen, so ist gar nicht einzusehen, weshalb sich nicht eugranitische Gesteinsstructur auch in Lakkolithen ausbilden könnte. Es ist mir überhaupt nicht möglich zu verstehen, weshalb eine kuchenförmige? Lakkolithmasse von Granit etc. zu» grösseren Dimensionen mehr «mit den mechanischen Erfahrungen in Widerspruch stehen» soll, als z. B. die ca. 100 Meter mächtige Intrusivmasse des Quarzporphyrs bei Drammen? Ja, wenn man annehmen müsste, dass die «mise en place» des Granits und anderer Tiefengesteine eine derartige wäre, dass zuerst ein voraus fertig gebildeter, der Kuchenform entsprechender Hohlraum ‚existiren sollte, ehe das Aufdringen des Magmas und dadurch die Füllung des Hohlraumes stattfände, ja dann wäre der ganze Vorgang ganz gewiss «mechanisch unmöglich».? Aber eine derartige Annahme ist gar nicht nöthig. 1 L. c. S. 32: «il est extrèmement remarquable que les principales roches des laccolites soient à deux temps de consolidation» etc. 2 Champignonförmige ist eigentlich nicht correkt, da das Magma wohl in einen Lakkolithen nie durch eine dem Champignonstiel entsprechende Aöhre, sondern durch eine oder wahrscheinlicher durch eine ganze Anzahl Spalten hinaufgepresst wurde.’ 8 Cfr. Michel Livy 1. c. S. 35: «M. Suess opine pour la formation preexistante d'un vide correspondent, qu’il faut supposer dans certains cas de 20 km. de longueur, sur plusieurs de largeur et avec une profondeur inconnue. Il recourt dans ce but à 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 143 Im Gegentheil, die Beobachtungen zeigen uns einen ganz anderen Vorgang; sie zeigen uns eine durchgreifende Spaltenbildung und weiter grossartige Einsinkungen längs den gebildeten Spalten und endlich ein Aufpressen von Magma als eine begleitende Folge der Einsinkung grösserer Schollen. Es lässt sich dann ganz einfach annehmen, dass die Intrusion der durch das Gewicht der einsinkenden Schollen aufgepressten Magmen selbst die mechanisch unmöglichen kuchenförmigen Hohlräume gebildet hat; sie existirten nicht im voraus, sie wurden eben gleichzeitig mit der Intrusion und durch diese selbst gebildet. Die Schichten existirten und die Schichtfugen bildeten beim gewal- tigen Oberdruck der Sedimentdecke manchmal einen leichteren Weg für die aufgepressten Magmenmassen als die vertikalen Spalten; und dass es so war, ist ganz natürlich. Es musste an manchen Stellen eine bei weitem grössere Kraft (grösseres Gewicht der einsinkenden Schollen) erfordern, die vertikalen Spalten zu erweitern, seitwärts auseinander zu drücken, also den Tangentialdruck der Massen zu überwinden, als beim Eindringen längs den liegenden. Schichtfugen eine Sediment- scholle zu eden, wobei nur der Oberdruck einer gewissen Sediment- mächtigkeit überwunden werden musste. Anstatt mechanisch unmöglich, scheint mir die Kuchenform in der That die mechanisch natürliche, die sich von einem gewissen Niveau! ab unterhalb der Oberfläche sogar ganz vorzugsweise bilden musste. Die geradezu unzähligen, hunderte und aber hunderte, oft recht mächtigen und über viele Kilometer continuirlich fortsetzenden, zwischen den Schichten injicirten Intrusivgånge aus dem älteren Theil der grossen Eruptionsreihe des Kristianiagebiets beweisen genügend, wie mechanisch natürlich diese Injektion längs den Schichtfugen war. Sie sind die Belegstücke der Experimente der Natur selbst und sind nach meiner Ansicht viel mehr werth als kleine Laboratoriums-Experimente mit ein wenig Gips und Thon etc., die doch die grossen Verhältnisse der Natur niemals abspiegeln können. Es scheint mir nach dem Studium der Intrusivgänge des Kristianiagebietes absolut kein vernünftiger Grund l'hypothèse de mouvements tangentiels intenses å la surface, se combinant avec des affaissements inférieurs, qui prépareraient des vides lenticulaires, dans lesquels le granite viendraient ensuite former un bafholite, par simple remplissage. Siehe auch Swess: «Antlitz der Erde», I, S. 218 «Es ist unbedingt nothwendig, dass der Injektion der granitischen Masse . . . . die Bildung eines entsprechenden Hohlraumes vorausging». Die Tiefe dieses Niveaus musste in jedem einzelnen Falle natürlich von dem Gewicht ~ der einsinkenden Schollen, welche den Aufdruck bestimmten, im Verhältniss zum Gegengewicht der Sedimentdecke abhångig sein. Kl. M.-N. C. BRÖGGER. W. 144 a oOo 2e a k El = 5 CO 5 Ero oS = Æ ae 42) = ae ar = re å BEN JG = 2 a Tv 389 D = 3 5 re AE DE ne 2 2 Bea Mn Sen SD. © © © Ei ep dg EE S bo i = + = > = Oo = S g DD nu, GE: Etave = a mn on Oz u 8 D Ktage 3 und 4 35 ‚tage 4 = £ San dn 5 BIEN Gen M HE mo ea aa = Len nøgd av ats ™ uve = atra >» » “rar, Bann. Augitperphysife‘ PER Khombenporphyrs.... ve ME dre re Sean TMS ee vever - EO EL re ETON ln ee. 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Die Unterflåche wäre dagegen nach der Theorie bei idealer Ausbildung ziemlich Zack; so haben ja auch die amerikanischen Forscher, Gilbert, Holmes, Endlich, welche die Lakkolithe zuerst beschrieben haben, consequent die Unterfläche der von ihnen beobachteten Vorkommen charakterisirt. Es scheint auch "kaum anders möglich, als dass das Auftreiben der oben auflagernden Schichtendecke zu einem uhrglasförmigen Gewölbe wohl nur dann erklärlich wäre, wenn eine einigermaassen feste Unterlage genügend Widerstand leisten konnte. Dass der Vorgang nicht immer so regel- mässig verlief, dass aber im Gegentheil bei der Spaltenbildung und Intrusion im unteren Theil der Lakkolithe auch lokale Einsinkungen etc. stattfinden konnten, ist selbstverständlich.! Die «fehlenden» Theile der Sedimentreihe, welche nach Kjerulf und Michel-Lévy eingeschmolzen wären, bilden somit nach der oben dargestellten Auffassung die Unterlage der lakkolithischen Kuchen; sie fehlen nicht, sie sind nur relativ liegend geblieben, während die an- grenzende überlagernde Sedimentreihe durch die keilförmige Intrusion des Magmas aus dem Zusammenhang mit ihnen separirt wurde. Nach diesen Voraussetzungen wäre dann auch das Profil der Granitit- masse Finmarkens zwischen Lier und Modum zu reconstruiren. Ich habe in früheren Arbeiten ausführlich nachgewiesen, dass eben längs diesem Granitgebiete die grosse Verwerfung des Holsfjords und des Lierthales verläuft, und dass diese Verwerfung gleichzeitig mit dem Aufpressen des Granitits selbst sein muss. In den beiden Figuren, Fig. 19, ist ein Profil quer über die Granitit- masse Finmarkens in der Richtung WNW.—OSO., zwischen dem Drammenselv (bei der Heggen Kirche) und Engerfjeld (am Holsfjord) dargestellt. 1 Dass losgerissene Theile des Sediment-Dachgewölbes bisweilen in das Eruptivmagma hinein tief eingesunken sein können, beweist die mteressante Silurscholle am Gjödingelv in- Skrukkelien (westlich vom See Hurdalsvand, Kristianiagebiet); diese Scholle ist nur ca. 10 Meter mächtig, senkrecht zur Schichtfläche, aber mit bedeutender Ausdehnung nach dem Streichen. Die Schichten stehen verføkal, rings herum vom Nordmarkit umgeben, wenigstens 6 Kilometer von der Eruptivgrenze; diese Scholle ist ausser- ordentlich stark metamorphosirt, mit ganzen Schichten von grosskrystallinischem Wolla- stonit, Granat etc.; eine Einschmelzung hat aber gar nicht stattgefunden. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 7. 10 146 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Das obere der beiden Profile stellt (abgesehen von einigen un- wesentlichen Details z. B. der monoklinalen Faltung längs der Ver- werfungsebene etc., welche des geringen Maassstabs wegen weggelassen wurden) die thatsächlichen Beobachtungen, das untere die Rekon- struktion dar. Die Data zur Rekonstruktion des Profiles sind ziemlich genügend. So ist die Oberfläche des ursprünglichen Lakkolithen befriedigend be- stimmt, theils durch die Silurdecke an beiden Seiten, theils durch die Beschaffenheit des Gesteins des Kuftopäs, des Gjevlekollen und anderer Gipfel, welche durchaus feinkörnig, drusig und granophyrisch ist, ganz wie an der Grenze gegen die auflagernden Silurschichten in Hörtekollen; es kann somit über das ganze Granititgebiet nicht viel von dem Eruptiv- gestein selbst wegerodirt sein, die Erosion hat wesentlich nur die frühere Sedimentdecke entfernt. | Ebenfalls ist die Lage der Grundgebirgsoberflåche westlich und östlich von der Verwerfung durch die Bestimmung der im Tage an- stehenden Schichten bekannt, da die Måchtigkeit der Sedimente und der Eruptivdecken jetzt genau genug festgestellt ist. Man sieht, dass ausser der Verwerfung langs der grossen krummen Verwerfungslinie Holsfjord-Lierthal, wodurch die Porphyrscholle von Krogskoven relativ 400 Meter eingesunken ist, auch die ganze Strecke zwischen dem Drammenselv und der genannten Verwerfungslinie selbst um eine mit der Linie des Drammenselvs zusammenfallende Richtung gedreht und eingesunken ist. Die Grundgebirgsoberfläche liegt somit an dieser gedrehten Scholle im Osten am Holsfjord, ca. 800—900 Meter tiefer, als im Westen beim Drammenselv, während dieselbe in der grossen Scholle östlich von der Verwerfung ca. 1200—1300 Meter (weiter nördlich noch mehr) tiefer liegt. So viel beträgt somit die gesammte Einsinkung der Porphyr- scholle östlich von der Verwerfung als Minimum. Die Stlurschichten westlich von der Verwerfungsebene am Holsfjord liegen so, wie sie liegen müssten, wenn die ganze Scholle zwischen dem Drammenselv und der Linie Holsfjord—Lierthal um einen Winkel von ca. 21/4% um die Linie des Drammenselvs als Drehungsachse, wie eine Kellerluke um ihre Angeln, nach unten gedreht worden wäre;! es ist wohl möglich, dass der thatsächliche Vorgang nicht ganz so einfach gewesen ist, dass in der That eine Zerstückung der Scholle durch 1 Es verdient bemerkt zu werden, dass auch westlich von dem Granitgebiete die Grund- gebirgs-Oberfläche mit entsprechender Neigung steigt. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 147 zahlreiche jetzt durch den Granitit begrabene Spalten und ungleich- mässiges Einsinken der einzelnen Theile der Unterlage stattgefunden hat. Jedenfalls muss aber auf dieser eingesunkenen und muthmaasslich gedrehten Scholle das Granitmagma durch Spalten, deren Lage wir nicht kennen, aufgepresst worden sein. Die Aufpressung geschah theils wohl durch den Druck, welchen die Drehscholle selbst gegen das irgend wo in der Tiefe vorhandene Magma ausüben musste, theils wohl noch mehr durch den Druck der noch bei weitem tiefer eingesunkenen grossen Scholle von Krogskoven, östlich von der Verwerfung Holsfjord—Lierthal. Einige Zahlen sind hier nicht ohne Interesse. Das Areal der Scholle von Krogskoven ist ungefähr 300 km.?, die Mächtigkeit der oberhalb der Grundgebirgsoberfläche abgesetzten Sedimentdecke, sowie der Bänke der Augitporphyrit- und Rhombenporphyr-Ströme ist zusammen wenig- stens 1800 M. (sp. G. = ca. 2.68) gewesen, die ganze Scholle hat also, bis zur Oberfläche des Grundgebirges gerechnet, ein Gesammtgewicht von 1?/3 Billionen Tons repräsentirt; diese Masse ist 1200— 1300 Meter ein- gesunken. Die nach dem hypothetischen rekonstruirten Profil aufgepresste Granititmasse Finmarkens hätte nach den angenommenen Dimensionen! sehr nahe 1/3 Billion Tons Gewicht haben sollen. Ausser der Aufpressung dieser Masse sollte die Arbeit der einge- sunkenen Schollen noch die Hebung der früheren Decke des Granitit- lakkolithen von Sedimenten und Ergussgesteinen um durchschnittlich ca. 400—500 Meter über ein Areal von ca. 200 km.? aufwiegen. Wir sehen, dass wenn wir auch die frühere Sediment- und Erguss- gesteinsdecke auf ca. 1600 Meter Mächtigkeit schätzen (geringer kann dieselbe kaum gewesen sein), würde doch die Einsinkung der Porphyr- scholle von Krogskoven um 1200 Meter allein vollständig genügt haben, um nicht allein das Granititmagma aufzupressen, sondern auch die uhr- glasförmige Hebung der Sedimentdecke zu bewirken. Auf das Einsinken der Drehscholle ist dabei keine Rücksicht genommen. Ich führe diese Zahlen nur deshalb an, um anzudeuten, dass die bei der Rechnung erhaltenen Werthe mit den Erfordernissen der mechanischen Intrusionshypothese der «mise en place» des Granitits commensurabel sind; genau kann die Rechnung natürlich nicht durch- geführt werden, namentlich weil wir die Grösse der Erosion nicht exact kennen. Noch ein Umstand bedarf bei der Beurtheilung des reconstruirten Profiles näherer Erwähnung, nämlich die seitliche Ausdehnung der Le ENER angenommen eine Grundflåche mit $ Kilometer Radius, 1 Kilometer Höhe, sp. G. 2.62. Die Zahl für die Höhe ist ein Minimum. 10* 148 W. C. BRÖGGER. MENT Granititmasse; dass sie nicht weiter westlich oder östlich angegeben ist, ist darin begrundet, dass die cambrischen und silurischen Schichten am Fuss des Westabhanges gegen den Drammenselv, ebenso wie die Schichten an der Chaussée am Südostende des Holsfjords, nachweisbar nur wenig contactmetamorphosirt sind; es kann dann der Granitit auch kaum hier in der Tiefe vorhanden sein. Ein Profil über das Granititgebiet Finmarkens in S.—N.-licher Richtung (etwa vom Glitreelv bis Gulsrud am Tyrifjord) würde dem WO.-Profil fast genau gleich sein; auch hier an beiden Enden des Profils die erhaltene Sedimentdecke mit conform aufliegenden Schichten der Etagen. Nördlich von Gulsrud ist die Contactmetamorphose kaum mehr nachweisbar. Ganz entsprechend könnte nun auch für die Granititmasse an beiden Seiten des Drammensfjords ein Vergleich der Gewichte der ausserhalb seiner südlichen Hälfte eingesunkenen Porphyrplatten einerseits und der aufgepressten Granititmasse andererseits durchgeführt werden; auch hier führt die Rechnung auf entsprechende Resultate, auch hier müssten die Profile in analoger Weise reconstruirt werden. Eine ähnliche Betrachtung, welche hier beispielsweise für das Granitit- gebiet zwischen Rödtangen und dem Tyrifjord dargelegt ist, könnte in ähnlicher Weise auch für die Vorkommen der gewaltigen Massen der Natrongranite, der Nordmarkite (Natron-Quarzsyenite), der Laurvikite (Augitsyenite) etc. des Kristianiagebietes durchgeführt werden. In manchen Fällen sind die Verhältnisse weniger einfach; öfters sind die ursprünglichen Verhältnisse der älteren Eruptivmassen der Reihe durch jüngere Eruptionen geändert und verhüllt. In mehreren Fällen sind auch die Grenzen der Eruptivmassen selbst gewaltige vertikale Verwerfungs- ebenen, die Form ist eine mehr stockförmige etc.! Aber von einer Aufschmelzung oder Durchschmelzung von unten ab ist nirgends ein Anzeichen zu entdecken. Im Gegentheil, die grosse Flächenausdehnung der Tiefengesteine ist überall durch eine kuchen- förmige Verbreitung oberhalb des Grundgebirges und innerhalb der Sedimentdecke der cambrischen, silurischen und devonischen Formationen oder innerhalb der Decke der Ergussgesteinsströme der Augitporphyrite und der Rhombenporphyre zu erklären. 1 Für diese sämmtlichen Tiefengesteine des Kristianiagebietes ist es, wie ich in früheren Arbeiten dargelegt habe, charakteristisch, dass sie keine sekundäre Druckmetamorphose, keine mit einem gleichzeitig oder nachträglich stattgefundenen Gebirgsdruck (Gebirgs- faltung) in Verbindung stehende regionalmetamorphe Umwandlung aufweisen, yen x > er Er | “ 753 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 149 Ich habe in früheren Arbeiten nachgewiesen, wie im Kristianiagebiet die Grenzfläche zwischen dem Grundgebirge und der Sedimentdecke —, wo sie nicht mit Verwerfungslinien zusammenfällt — ziemlich regel- mässig mit Intrusivmassen verschiedener Eruptivgesteine bedeckt ist. Das ist der Fall bei Slemmestad und bei Närsnäs, wie unterhalb der Feste von Akershus am Kristianiafjord; wir finden dasselbe längs der Grenze des Drammenselv, südlich von Vikersund, ebenfalls am Südwest- ende des Kristianiagebietes (zwischen Rognstrand und Ombordsnäs sowie im Gjerpenthal), ferner auf Gran (bei Jahren und östlich von Brandberget etc.), endlich am Nordostende des Kristianiagebietes am südlichen Ende des Mjösensees (bei Byrud).! Die meisten dieser Intrusivmassen sind liegende Gänge von Camptoniten und anderen alten basischen Eruptiv- gesteinen, sowie von ihren complementären sauren Begleitern, Bostoniten, Keratophyren («Osloporphyr») etc. In einiger Ausdehnung finden sich dieselben oft recht mächtigen Intrusivmassen auch höher hinauf in der Schichtreihe bis im devonischen Sandstein; im Grundgebirge aber sind sie höchst selten und dann nur als schmale vertikale Spaltengänge. Die Erklärung ist ganz einfach die, dass ihre Magmen beim Aufpressen längs den Schichtfugen der Sedimente und längs der leichter zu trennen- den Grenzfläche zwischen der Grundgebirgsoberflåche und den palæo- zoischen Ablagerungen mit grösserer Leichtigkeit sich den Weg bahnen konnten. Genau aus derselben Ursache finden wir im Kristianiagebiet die grossen kuchenförmigen Verbreitungen der Nordmarkite, der Granitite etc. etc.; die aufgepressten Magmenmassen konnten sich erst, nachdem sie sich durch das Grundgebirge in vertikalen Spalten den Weg gebahnt hatten, innerhalb der Sedimentdecke längs den horizontalen Schichtfugen nach allen Seiten hin ausdehnen. Erst durch die spätere Erosion sind diese grossen kuchenförmigen Massen später entblösst worden, wie sie andererseits auch selbst durch die erhärtende Contactmetamorphose die bedeckenden Sedimente theilweise um ihre Peripherie herum bewahrt haben. Wie die Magmenmassen der Lakkolithe stellenweise die Sedimente gehoben, an anderen Stellen gefaltet und gequetscht haben? etc., sind 1 Cfr. 7. H. L. Vogt, Nyt Mag. f. Nat. B. 28, S. 225. 2 Ich will nur beilåufig bemerken, dass wenn Michel-Lövy vou «une arrivée brusque, ou une chute locale préparant un vide preéxistant» spricht, so stelle ich mir keineswegs die Einsinkung der Schollen und das begleitende Aufpressen des Magmas als eine katastrophistische, sondern als eine langsame, durch lange Zeitråume nach und nach vollzogene Erscheinung vor, ungefähr wie die Bildung der Falten bei der Bergketten- bildung. Von priexistirenden Hohlräumen wurde schon oben gesprochen. iso W. C. BROGGER. M.-N. Kl. Fragen, welche hier nicht naher beruhrt werden sollen. Hier war es nur die Absicht, die Lakkolithnatur der Tiefengesteinsmassen des Kristi- aniagebietes überhaupt naher zu erklären und die Unhaltbarkeit der Durchschmelzungshypothesen von Ayerulf und Michel-Lévy wenigstens fur dies Gebiet nachzuweisen. Die Erfahrungen, die somit aus den Profilen des Kristianiagebietes, wie auch aus den Studien der Grenzbildungen der Tiefengesteine und ihrer Sedimentdecke abgeleitet wurden, werden nun auch auf andere Weise bestätigt. Denn während die oben auseinandergesetzte mechanische Hypothese der Granitbildung, ich werde sie kurz die Zakkolithhypothese nennen, sich mit den Resultaten der Untersuchungen über die Differentiation der Magmen und den auf dieser beruhenden gegenseitigen Beziehungen der gesammten Gesteinsreihe eines Eruptivgebietes, wie z. B. der Kristiania- gegend, ganz befriedigend im Einklang bringen lässt,! ist es mir ganz unverständlich, wie die Michel-Levy’sche Durchschmelzungshypothese die Differentiationsbeziehungen der Tiefengesteine und die ganze Erup- tionsgeschichte des Kristianiagebietes erklären könnte. Die von mir nachgewiesene gesetzmässige Eruptionsfolge der Tiefengesteine des Kristianiagebietes würde bei Annahme der Durchschmelzungshypothese überhaupt ganz unverständlich sein. Denn setzten die Granitmassen etc. überhaupt nach der ewigen Teufe mit derselben oder mit zunehmender Breite fort und hätten sie am Wege aus der Tiefe immer fort die überlagernden Gesteine (Grundgebirge, palæozoische Sedimente, Eruptiv- gesteine verschiedener Art etc.) nach und nach eingeschmolzen und verzehrt, so müsste ihre Mischung ja doch in erster Linie auf der Zusammensetzung der «assimilirten» Massen beruhen.” Ein als Granit erstarrtes Magma könnte in diesem Falle ja überhaupt nur dann Granit geliefert haben, wenn es erstens selbst von Hause aus eine Granitzusam- mensetzung gehabt hätte und zweitens nur saure Gesteine wie Granite, Gneisse etc. assimilirt hätte. Die jetzt bekannten gesetzmässigen 1 Sie bildet auch eine wichtige Grundlage für das nähere Verständniss der Eruptionsfolge, indem nur durch die Annahme der Lakkolithform (die kuchenförmige Verbreitung der Tiefengesteine auf den gesunkenen Grundgebirgschollen) die Durchschnittsberechnung des Stammmagmas des Kristianiagebietes möglich war (Siehe: Eruptivgesteine des Kristianiagebietes I, S. 2—4). 2 Derartige Hypothesen sind ja z. B. von A. v. Zasaulx gelegentlich seiner Studien über die Auvergne-Laven (Neues Jahrb. f. Min. 1870), von A. Bleibtreu gelegentlich seiner Studien über die Olivinknollen in Basalten (Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1883, B. 35, S. 554) etc. aufgestellt worden. Sie haben sich aber keiner allgemeinen Zustimmung erfreuen können. _ 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 151 Beziehungen der Zusammensetzung aller Eruptivgesteine würden aber dabei ganz unerklårt und unerklärlich sein. Michel-Lévy berührt dann auch alle diese Fragen der Bedeutung der Differentiation und der gesetzmåssigen Beziehungen in der Zusammen- setzung der Eruptivgesteine in seinem «chapitre magistral» (Houg I. c. S. 758) uber die Granitbildung nicht mit einem einzigen Wort. Es verdiente auch noch die ganze Entwickelung Michel-Lévy's über die Unterschiede in den Wirkungen der sauren und basischen Magmen hier näher erwähnt zu werden, indem nur die ersteren eine Assimilation des Nebengesteins und eine durchgreifende Contact- metamorphose hätten hervorbringen sollen. Die Erfahrungen aus dem Kristianiagebiet (und von Predazzo) bestätigen gar nicht, dass der von Michel-Lévy angenommene Unterschied allgemein gültig ist. Denn im Kristianiagebiet sind die am meisten basischen Tiefengesteine (die Olivingabbrodiabase von Gran, Dignäs, Tofteholmen etc.) ebenso wie die mittelsauren Augitsyenite, Nephelinsyenite etc. proportional zu ihrer Masse von einer genau ebenso intensiven echten Tiefen-Contactmetamor- phose der umgebenden Sedimente, wie die sauersten Granite begleitet. Genau dieselben Verhältnisse finden wir bei Predazzo und Monzoni wieder. - Die Diskussion dieser Frage kann aber für eine spätere Geiegenheit aufgeschoben werden. In Zusammenfassung der ganzen obigen Darstellung über meine Auffassung der «mise en place» der Tiefengesteine, speciell auch der Granitgesteine des Kristianiagebietes,! muss also hier hervorgehoben werden: «Die Tiefengesteine des Kristianiagebietes sind durch rein mecha- nische Vorgänge, durch Aufpressung und nachfolgende seitliche Intrusion wesentlich als Folge grosser Einsinkungen benachbarter Theile der Erdkruste in ihre jetzige Lage gebracht; ihre Zusammensetzung ist nicht wesentlich durch Assimilation der Salbänder oder durch Ein- schmelzen des Dachgewölbes beeinflusst, sondern ist das Endresultat der Differentiationsprocesse des ursprünglichen Magmas des gemeinsamen = 1 Es muss hier schliesslich auch erwähnt werden, dass im Kristianiagebiet keine eigent- liche Gebirgsfaltung mit der Eruptionsgeschichte verbunden ist; wie die Formen der Tiefengesteine an manchen Stellen (z. B. im Harz) durch die gleichzeitige Bergketten- bildung beeinflusst wurden, konnte ich somit hier unberücksichtigt lassen. 152 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Magmabassins, aus welchem sie alle stammen. Ihre typische Form ist (abgesehen von der häufigen seitlichen Begrenzung durch verticale primäre Verwerfungsflächen) die Kuchenform der Lakkolithe». Die Auffassung, welche oben für das Kristianiagebiet auseinander- gesetzt ist, lässt sich nach meiner Ansicht in der Hauptsache auch für die triadischen Eruptivmassen Südtyrols geltend machen. Es war nöthig, diese lange Digression von meinem eigentlichen Thema zu thun, um die nöthige Grundlage für den näheren Vergleich dieser beiden von versteinerungführenden Sedimenten umgebenen Eruptivgebiete zu schaffen. Ich will, um allen Missverständnissen vorzubeugen, schliesslich aus- drücklich bemerken, dass ich es nicht für berechtigt halten würde, die nach meiner Ansicht gut begründeten Erfahrungen von dem Kristiania- gebiet okne weiteres auch auf die oft viel gewaltigeren Granitgebiete des älteren Grundgebirges und regionalmetamorphosirter Faltengebirge überhaupt zu übertragen; ich habe allzu oft erfahren, dass die Wahrheit in der Mitte liegt. Es wäre ja immerhin möglich, dass sich zm grösserer Tiefe die Verhältnisse etwas abweichend gestaltet haben könnten; zwar gehen auch meine Erfahrungen aus dem Studium der Granite des Grundgebirges (z. B. in der Umgegend von Stockholm) nicht in der Richtung, dass vielleicht doch fur diese die Michel- Lévy'sche Assimilations-Hypothese, die Batholith-Hypothese von Szess, in der Form, in welcher dieselbe von diesen berühmten Verfassern dar- gestellt wurde, mehr berechtigt wäre. Ich will ausdrücklich hinzufügen, dass es mir wohl bekannt ist, dass in regionalmetamorphosirtem Gebirge die Resorbtions- und Lösungsfähigkeit der Tiefenmagmen offenbar in manchen Fällen eine bei weitem grössere gewesen ist, als in nicht regionalmetamorphosirten Gebieten, wie das Kristianiagebiet. Es wäre somit denkbar, dass die «Assimilations»-Thatigkeit der Tiefenmagmen gewissermaassen (wenn auch kaum direct) eine Funktion des stattgefun- denen Druckes gewesen sei. Zu einem Durchschmelzen des flüssigen Erdinneren von der «ewigen Teufe» aus ist aber auch sogar im Grundgebirge gewiss ein weiter Sprung über die tiefe Kluft zwischen den Beobachtungen und der Hypothese. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 153 Für die uns hier vorliegende Aufgabe ist aber diese Frage ohne directe Bedeutung; hier war es mir nur darum zu thun den Nachweis zu liefern, dass die Michel-Lévy'sche Auffassung von der «mise en place» der Granite und der Tiefengesteine überhaupt, jedenfalls gar keine allgemeine Gültigkeit besitzt, und dass dieselbe für »2cA? regionalmeta- morphosirte Gebiete wie das Kristianiagebiet nicht angenommen werden kann, dass umgekehrt die als «mechanisch unmöglich» abgewiesene Lakkolith-Hypothese hier mit den Beobachtungen im besten Einklang steht. Wir wollen nun im Folgenden auf Grundlage der in diesem Kapitel vorliegenden Erfahrungen aus dem Kristianiagebiet einen Vergleich mit dem triadischen Eruptivgebiet von Südtyrol versuchen. 154 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Vergleich der Eruptionsfolge bei Predazzo und Monzoni mit derjenigen des Kristianiagebietes. Ein näherer Vergleich dieser beiden classischen Gebiete post- archæischer Eruptivgesteine würde, wenn derselbe möglich wäre, gewiss sehr interessante Resultate darbieten; für eine eingehendere Zusammen- stellung fehlt aber noch in mehreren Beziehungen genügende Grundlage, so dass die folgende Darstellung nur als ein ganz unvollkommener erster Versuch gelten kann. Als Grundlage eines jeden Vergleichs scheint mir zuerst die Voraus- setzung gemacht werden zu müssen, dass sowohl im Kristianiagebiet als auch in Südtyrol sämmtliche in jedem dieser Gebiete auftretenden Eruptivgesteine, in sofern sie derselben Eruptionsepoche angehörig sind, genetisch verbunden sind und aus einem gemeinsamen Stammmagma abyespaltet sein müssen. Diese Voraussetzung dürfte wohl für das Kristianiagebiet als bewiesen gelten können, und ist schon nach den jetzt vorliegenden Daten auch für Südtyrol so wahrscheinlich, dass wir auch für dies Gebiet davon ausgehen können. Nur begegnet uns hier in so fern eine Schwierigkeit, als wir zur Zeit nicht wissen, ob es berechtigt ist, diese Stammverwandtschaft der triadischen Eruptivgesteine des Südtyrols nur auf die Gesteine des Predazzo und Monzoni, sowie der im Norden angrenzenden Gebiete von Seisser Alp etc. zu begrenzen, oder ob auch noch andere Tyroler Vorkommen aus demselben Stammmagma, wie die hier in dieser Aö- handlung besprochenen Gesteine, herrühren. Predazzo und Monzoni liegen ja, wie bekannt, in den mittleren Theilen eines grossen Senkungsfeldes,1 SO. von der gewaltigen Judicarien- Bruchlinie. Längs dieser Bruchlinie selbst liegt ja eine lange Reihe von 1 Siehe z. B. Z. Suess: «Antlitz der Erde» I, S. 322 ff. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 155 zum Theil eigenthiimlichen (tonalitischen) Eruptivkernen: Re di Castello und Monte Aviolo, Adamello (alle Tonalit), der Iffingerkern mit dem Granit von Brixen, der Tonalit des Riesenferners, ja nach v. Foullon und Decke findet man selbst so weit östlich wie bei Prävali im östlichen Kärnthen noch Gesteine, welche Relationen zum Tonalit zeigen. Da der Tonalit des Re di Castello sicher jünger als Muschelkalk ist, dürfte es wahrscheinlich sein, dass auch die übrigen Eruptivmassen dieser eigenthümlichen Gesteine von triadischem Alter sind.! Mit dem Granit von Brixen gleichaltrig ist wahrscheinlich auch der Granit von Cima d'Asta, nach Salomon und A. KRothpletz ebenfalls eine Intrusivmasse, welche die umgebenden Gesteine contactmetamorphosirt hat.” Rotliplets hält die Granite von Predazzo und diejenigen von Brixen und Cima d’Asta für gleichaltrig und von triadischem Alter. Die Annahme, dass die Gesteine des Re di Castello, Monte Aviolo etc., des Adamello, des Brixener Gebietes, des Riesenferners (vielleicht auch des Prävaligebietes), der Cima d'Asta, vielleicht auch das Gestein von La Presa in Valsugana® und anderer Tyroler Vorkommen,* im grossen Ganzen ziemlich gleichaltrig und wie der Granit von Predazzo von jungtriadischem Alter sind, scheint auch in der That höchst wahr- scheinlich. Eine derartige «Gauverwandtschaft», welche alle diese Gesteins- typen aufweisen, würde ohne diese Annahme eines genetischen Zusammen- hanges (consanguinity, /ddings) kaum erklärlich sein; sowohl die tekto- nischen Verhältnisse ihres Gebundenseins an die Bruchlinien des grossen Senkungsfeldes als auch die Art der begleitenden Contactmetamorphose und die vielen bemerkenswerthen petrographischen Analogien lassen sich ganz ungezwungen durch eine derartige Auffassung erklären, welche auch durch das triadische Alter mehrerer Vorkommen von theils grani- tischer, theils tonalitischer Ausbildung gestützt wird. Ich kenne selbst nur in ungenügender Weise durch eigene Beob- achtungen die tonalitischen und granitischen Gesteine der meisten der 1 Cfr, E. Suess, 1. c. S. 318; F. Becke, Tschermak’s min. u. petr. Mitth. B. 13, S. 462; W. Salomon, ib. B. 12, S. 415 etc. Cfr. W. Salomon ebendaselbst; A. Kothpletz, «Geol. Querschnitt durch die Ost-Alpen», SET. 19 = Siehe H. Lechleitner, Tschermak’s min. u. petr. Mitth. B. 13, S. 1. + Hier kann auch noch an die von H. von Foullon beschriebenen Gesteine (Quarzpor- phyre, Porphyrite, Diabasporphyrite, Melaphyre) aus der Gegend von Recoaro, die sicher von triadischem Alter sind, erinnert werden (siehe: Tschermak’s min. u. petr. Mitth. B. 2, S. 44 fi. 1880); da ihre Massen jedenfalls unbedeutend sind und ihr gegen- seitiges Alter nicht näher festgestellt sein dürfte, werden sie im folgenden nicht weiter berücksichtigt. Die Gesteine von Klausen sollen ja älter als die permischen Quarz- porphyre sein (cfr. Æ. Suess, «Antlitz der Erde», I, S. 336), gehören also, wenn dies richtig ist, nicht hier. 156 W. C. BRÖGGER. M.:N. Kl. oben genannten Vorkommen; ich kann somit aus eigener Erfahrung keine berechtigte Meinung über die petrographische Verwandtschaft dieser Gesteine aussprechen. Jedoch dürfte folgende Bemerkung vielleicht noch nennenswerth sein. Nach G. vom Rath's Beschreibung des Tonalits von Adamello wäre derselbe ein an Kalifeldspath armes Gestein, ein Plagioklasgestein, ein Quarsdiorit; damit stimmt auch seine Analyse! (mit 3.73 CaO, 3.33 NagO und nur 0.86 K2:0) überein. Indessen müssen andere Vorkommen, als das von ihm untersuchte, ohne Zweifel reicher an Kalifeldspath sein. Nach Decke sind im Tonalitkern des Riesen- ferners auch Grenzfaciesgesteine mit Plagioklas, Mikroklin und Quarz ungefähr in gleicher Menge nicht selten,” obwohl auch hier das Hauptgestein ein dioritisches Gestein wäre. Cathrein aber charakterisirte den Tonalit als einen Granit und behauptet, dass «die Gesteine von Brixen, Cima d’Asta, Meran, Adamello eine zusammenhängende, gegen den Diorit convergirende Granitreihe» bilden.” Wenn diese Bemerkung richtig ist, sollte jedenfalls ein Theil der sauren Eruptivgesteine der Judicarienbruchlinie und des begleitenden Senkungsfeldes durch gleich- zeitiges Vorhandensein von Kalifeldspath und, Plagioklas in ungefähr gleicher Menge, also nach der oben gegebenen Darstellung als Quars- Monzonite (Banatite und Adamellite in dem oben angegebenen Sinne) charakterisirt werden können, was gewiss eine merkwürdige Stamm- verwandtschaft mit den quarzarmen oder quarzfreien Monzoniten von Monzoni und Predazzo anzudeuten scheint. Auch haben gewisse hellere, glimmerreiche Varietäten des Monzonit von Monzoni unzweifelhaft einen tonalitähnlichen Habitus. Dass die sauren Glieder der Reihe wenigstens doch zum Theil Quarz-Monzonite sind, wird schon durch die Analyse von Rube (Scheerer) des Brixener Granits (Scheerer: Festschrift für das 100 jährige Jubiläum d. k. s. Bergakad. zu Freiberg 1866, siehe auch Pichler, Neues Jahrb. f. Min. 1871, S. 258) bestätigt; die Analyse v. Rath’s des Adamello-Gesteins stellt vielleicht keine typische Zusammen- setzung dar. Es dürfte somit nach meiner Auffassung ziemlich wahrscheinlich sein, dass es entschieden unrichtig sein würde, die Eruptivgesteine von Monzoni und Predazzo als ein für sich allein abgegrenztes Eruptivgebiet 1 Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1864, S. 257. 2 Tschermaks min. u. petr. Mitth. B. 13, S. 389. 3 Neues Jahrb. 1890, I, S. 73. Cathrein hebt auch namentlich hervor, dass man ebenso cut den Meraner und den Asta-Granit, wie das Adamello-Gestein zum Diorit rechnen könnte, indem bei allen ein reichlicher Gehalt an Plagioklas vorhanden ist. Für Cathrein scheint namentlich die Acidität dieser Gesteine für seine Auflassung derselben als Granite bestimmend gewesen zu sein. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 157 zu betrachten, sondern dass diese Vorkommen im Gegentheil in Zusam- menhang mit den übrigen oben erwåhnten aller Wahrscheinlichkeit nach ebenfalls triadischen Eruptivvorkommen betrachtet werden müssten, wenn man eine richtige Vorstellung über die Eruptionsgeschichte der triadischen Eruptionen von Tyrol erhalten wollte. Ist aber diese Auffassung richtig — und dafür sprechen meines Wissens alle zur Zeit vorliegenden Erfahrungen — dann ist die Eruptions- folge, selbst wenn dieselbe für Monzoni und Predazzo jetzt als ziemlich genügend bestimmt angesehen werden dürfte, gegenwärtig nur stückweise und unvollständig bekannt, und es dürfte sogar kaum wahrscheinlich sein, dass dieselbe jemals in gewünschter Vollständigkeit festgestellt werden kann. Petrographisch (und chemisch) bilden die Tonalite und die Adamellite Zwischenglieder zwischen den Monzoniten und dem Granit von Predazzo; es ist dieser Umstand, wenn ein Vergleich mit der Reihenfolge der Gesteine des Kristianiagebietes überhaupt erlaubt ist, gewiss nicht ohne alle Bedeutung. Es liegt dann nåmlich ziemlich nahe, die Annahme zu machen, dass die Tonalite (und Adamellite) micht nur petrographisch, sondern auch petrogenetisch zwischen beide einzuschieben sind, dass ihr Aufpressen aus dem gemeinsamen Magmareservoir auch seitlic/t eine Eruptionsreihe zwischen denjenigen der Monzonite und der triadischen Granite Tyrols repråsentirt. Ader, es muss sofort erinnert werden, dass eine derartige Annahme vorläufig nur als eine hypothetische Auffassung, keineswegs als bewiesene Thatsache gelten kann. Wir wollen voraussetzen, dass diese ganze Hypothese richtig sei, und namentlich, dass die genannten Tonalit- und Granit-Massen aus demselben Stammmagma, wie die triadischen Eruptionen von Fleims und Fassa, herrühren. Es wäre dann, wenn wir die Massenverhältnisse der einzelnen Eruptivgesteine kennten, möglich, aus diesen mit Berück- sichtigung der mittleren Zusammensetzung der Hauptgesteinsmischungen, die mittlere chemische Mischung des ganzen ursprünglichen triadischen Stammmagmas zu berechnen. Ich habe früher! eine derartige Berechnung für das Kristianiagebiet versucht. Für eine entsprechende Berechnung des triadischen Stamm- magmas des Tyroler Eruptivgebietes fehlt uns die genügende Grundlage in so hohem Grade, dass ein jeder Versuch einer solchen Berechnung hier nur ganz ungenau werden kann. Namentlich liegen erstens zu wenige Analysen der tonalitischen und granitischen Gesteine vor, um 1 «Die Eruptivgesteine des Kristianiagebietes» I, S. 2 ff. Kristiania 1894. 158 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. ihre Durchschnittsmischung zu kennen; ferner kann jede Kubikberechnung der Massen der einzelnen Eruptivgesteine im vorliegenden Falle nur äusserst approximativ und ungenau ausgeführt werden. Trotzdem schien es mir der Mühe werth, auf Basis der Lakkolith- hypothese, einen rein vorläufigen Versuch einer derartigen approximativen Berechnung auf Grundlage der vorliegenden Analysen und der uns zu- gänglichen Karten zu machen, in der Hoffnung, dadurch, wenn möglich, die Anregung zu einer künftigen, genaueren Prüfung zu geben. Nach dieser ungefähren Schätzung sollten sich die Massen von 1) Augitporphyriten, Melaphyren, Labradorporphyriten, Mandelsteinen und basischen Tuffen, sowie von Camptoniten und Pyroxeniten, also im Ganzen basischen Gesteinen, — von 2) Monzoniten (mit Augitdioriten und Augitsyeniten etc.) — von 3) Tonaliten, Adamelliten und verwandten Gesteinen und endlich 4) von Graniten sich ungefåhr wie 10:4:40: 15 verhalten. Unter dieser Voraussetzung erhålt man, wenn für die Gruppe 1) das Mittel S. 101, für die Gruppe 2) das Mittel S. 25, für die Gruppe 3) die Analyse vom Rath’s des Tonalits von Adamello und endlich für die Gruppe 4) die Analyse des Predazzogranits zu Grunde gelegt wird, folgendes Mittel (I) als Zusammensetzung des Stammmagmas; nebenbei ist zum Vergleich die Analyse des Tonalits von Adamello nach vom Rath angeführt: I (Mittel) II (Tonalit) SE PP SES SON 66.91 EP IN RR FEN 15.20 FesO3 . NN 7.25 115 © EE EN AA 2:35 ÅGE TT dr 3-73 Nesa Ve PE 3.33 Kone SL ae 0.86 EP EE ce D OT 0.16 100.00 98.99 Das Mittel ist nach dem Obigen aus einer Mischung von 40 Theilen Tonalit und 29 Theilen anderer Gesteine berechnet. Die Übereinstimmung ist, wie man sieht, recht auffallend; nur ist der SiO»- Gehalt des Mittels niedriger, der K»O-Gehalt bedeutend höher. Was den letzteren Unterschied betrifft, ist es bemerkenswerth, dass nach dem Obigen die Gesammtmischung der Tonalitmassive — als wahr- scheinlich zum Theil eine Quarz-Monzonit-Mischung, zum Theil eine Granit-Mischung (Cathrein) — vielleicht durchschnittlich doch einen 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 159 etwas höheren K,O-Gehalt als die Analyse der von vom Rath unter- suchten Varietåt aufweisen dürfte. So roh und approximativ die obige Berechnung auch sein muss. so dürfte es sich nach meiner Ansicht doch bei näherer Untersuchung wahrscheinlich zeigen, dass dieselbe sich nicht allzu weit von der Wahrheit entfernt. Die Analogie mit den Verhältnissen des Kristianiagebietes ist hier sehr bemerkenswerth. In beiden Fällen, sowohl im Kristianiagebiet als auch in Tyrol entspricht die berechnete Mischung des Stammmagmas der Zusammen- setzung des in grösster Masse auftretenden Gesteinstypus ziemlich nahe, im ersten Gebiet dem Nordmarkit, im zweiten dem Tonalit (resp. Banatit oder Adamellit. In beiden Fällen scheint es dann eine naheliegende Schlussfolgerung zu sein, dass das betreffende Hauptgestein im wesent- lichen das ungespaltete Stammmagma des Magmareservoirs relativ genau repräsentirt, was ja auch an und für sich nicht unwahrscheinlich dünkt. In beiden Fällen repräsentiren diese berechneten Stammmagmen stemlich saure, doch nicht sehr saure Mischungen, auf der Grenze zwischen intermediären und sauren Gesteinen. Ein Vergleich derselben ist lehrreich: Ber. Stammmagma Ber. Stammmagma des Kristianiagebietes des Tyrolgebietes ee er EN UE 65.2 JO SER VE 15.3 D Re oh NE 2.4 Ba en. TA ANT 4.3 ET 3.1 LE NP PE RER AG 2.3 SNE ed 00 ee es 0.7 100.00 100.00 Die Quotientzahlen sind für: PG ON Store SØREN 0.1492 MED 2: 22.2 On ØREN 0.0600 TG EEE ROSE 0.0768 ER 5 ec RAS . 0.1129) 0.0500 | KOG SEN 0.0489 f 77°18 0.0225 [99745 Also für: AkBO3 : CaO : (NasO + KO) = 1:0.22: 1 Bars .NagQ:K,0 = 2.26:1 2.04 : I 160 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Die eine Mischung ist eine alkalireiche, namentlich arm an MgO und CaO; die andere eine relativ alkaliarme, namentlich reich an CaO, MgO und Eisenoxyden. Dementsprechend ist im Kristianiagebiet eine ungewöhnliche Anzahl Gesteinstypen von alkalireichen Gesteinen bekannt, wåhrend in Tyrol (abgesehen von den nur als unbedeutende Gånge auftretenden Liebeneritporphyren) kein einziges Alkali-Gestein eine Rolle spielt ausser dem jüngsten Granitit. Die Haupttypen im Kristianiagebiet: die Nordmarkite, die Natrongranite, die Laurvikite und Laurdalite sind im Tyroler-Gebiet ganz ohne Repräsentation, umgekehrt fehlen im Kristianiagebiet die monzonitischen und dioritischen plagioklasreichen Gesteinstypen fast vollständig, alles Verhältnisse, welche mit den Diffe- rentiationstheorien im besten Einklange stehen und ohne diese nur schwierig zu erklären wären. Um so mehr bemerkenswerth ist es, dass die Endglieder der beiden Gesteinskomplexe einander sehr nahe stehen. In beiden Gebieten sind die ältesten Eruptionen durch Ergussgesteine von nahezu gleicher petrographischer Beschaffenheit und chemischer Mischung repräsentirt. So sind die «Augitporphyre» (Melaphyre etc.) vom Bufaure-Typus genau entsprechend aus der Umgegend von Holmestrand im Kristianiagebiet bekannt; die Plagioklasporphyrite des Mulatto-Typus sind fast genau entsprechend in derselben Gegend, sowie bei anderen Vorkommen des Kristianiagebietes häufig etc. Und unter den ältesten Tiefengesteinen des Monzonigebietes, den ultrabasischen Pyroxeniten, finden sich Gesteinstypen, welche fast genau mit gleicher Beschaffenheit unter den Grenzfaciesbildungen der Vor- kommen von Gran ım Kristianiagebiet, namentlich auf Brandberget und auf der Südseite von Buhammeren, wiederkehren. Auch das Gestein von Dignäs am Tyrifjord, im Kristianiagebiet, das als ein Olivin-Monzonit charakterisirt werden kann, ist, obwohl vielleicht kein genau entsprechendes Gestein von Monzoni oder Predazzo bekannt ist, doch nahe verwandt mit den olivinführenden Monzoniten dieser Gegenden. Am anderen Ende der beiden Serien finden wir die Granitite des Kristianiagebietes und den Granitit von Predazzo; ein wesentlicher Unterschied ist auch hier nicht vorhanden. Endlich kann daran erinnert werden, dass die jüngsten Camptonit- gånge des tyrolischen Gebietes petrographisch genau entsprechende Aequivalente unter den ältesten Ganggesteinen und Intrusivgängen des Kristianiagebietes haben; die jüngsten Proterobasgänge des Kristiania- gebietes unterscheiden sich auch nicht sehr viel und sind auch hier als 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 161 eine Analogie zu berücksichtigen. Postgranitische Camptonitgånge sind im Kristianiagebiet bis jetzt nicht mit Sicherheit beobachtet worden; da aber erfahrungsgemäss die ältesten und die jüngsten basischen Gesteine sehr nahe Übereinstimmung zeigen, dürfte es noch möglich sein, dass auch im Kristianiagebiet noch postgranitische Camptonitgänge entdeckt werden können. Übrigens dürfte es nicht unwahrscheinlich sein, dass die Camptonite und die Liebeneritporphyre Tyrols zusammen (als complementäre Gänge) den jüngsten basischen Gangeruptivgesteinen des Kristianiagebietes entsprechen, indem hier unter den postgranitischen Ganggesteinen bis jetzt keine complementären Gangcomplexe beobachtet worden sind. Der Umstand, dass im Kristianiagebiet aus einem alkalireichen, in Tyrol aus einem kalkreichen alkaliarmen Stammmagma anfänglich nahe übereinstimmende basische Gesteinsmischungen abgespaltet sind, steht im besten Einklang mit der früher von mir näher entwickelten Auffassung, dass die Differentiationsfolge und die Eruptionsfolge von der Krystalli- sationsfolge abhängig gewesen sind. Die Anreicherung mit denselben Eisenerzen und basischen Ortho- und Meta-Silikaten von Fe, Mg und Ca wegen Diffusion dieser Verbindungen nach der Grenzfläche hin, hat längs der Abkühlungsfläche in beiden Fällen — trotz der verschiedenen Durchschnittszusammensetzung der beiden Stammmagmen — doch ent- sprechend zusammengesetzte Spaltungsmagmen bedingt, und die ersten Aufpressungen von Magma mussten dann dieselben Gesteine liefern. Die folgenden mittelsauren Eruptivmassen mussten dagegen, ent- sprechend der verschiedenen Durchschnittszusammensetzung in beiden Fällen, verschiedene Spaltungsmagmen liefern. Auch die nachfolgenden Eruptionen der Hauptmagmen mussten natürlich verschiedene Gesteine liefern. Die Schlusseruptionen, die Granite, mussten wieder — entsprechend der gewöhnlichen Erfahrung über die Krystallisationsfolge, dass im Allgemeinen bei Tiefengesteinen Kalifeldspath und Quarz die /eisten Krystallisationsprodukte sind — übereinstimmend werden. Endlich kehren in beiden Gebieten auch die letzten unbedeutenden postgranitischen basischen Eruptionen wieder. Wie diese zu erklären sind, ist noch ziemlich räthselhaft; wir müssen ihr Vorkommen als eine häufig wiederkehrende Thatsache nehmen, wobei jedoch zu bemerken ist, dass sie bei manchen Vorkommen fehlen. Im Kristianiagebiet dürfte es als äusserst wahrscheinlich angeseheu werden können, dass das Aufpressen der auf einander folgenden Eruptiv- massen wesentlich durch Einsinken grösserer Schollen längs grosser Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 7. 11 162 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Spaltenlinien bedingt gewesen ist; das Gewicht der einsinkenden Schollen müsste dem Gewicht der aufgepressten Magmamassen, wie oben auseinandergesetzt, nach einfachen hydrostatischen Gesetzen ent- sprochen haben. Die Einwirkung anderer Kräfte («Gebirgsdruck», magmatische Spannung, etc.) dürfte dagegen nur von relativ unter- geordneter Bedeutung gewesen sein. Auch in Tyrol finden wir in entsprechender Weise, dass sämmtliche triadische Eruptivmassen in oder längs einem grossen, von zahlreichen Bruchlinien zerschnittenen Senkungsfelde auftreten. Im Grossen wie im Kleinen lässt sich nachweisen, wie die Verbreitung der Eruptivmassen an die Bruchlinien und Einsinkungen gebunden ist. Im Grossen ist es höchst bemerkenswerth, dass die gewaltigen Eruptivmassen, welche nach der obigen Darstellung der Durchschnittszusammensetzung des ganzen ursprünglichen Magmabassins am nächsten entsprechen dürften, die Tonalite, eben längs der grössten Hauptbruchlinie, der Judicarienlinie, als in relativ grösserer Tiefe (grösstentheils innerhalb der palæozoischen krystallinischen Schiefer) injicirte Tiefen-Massen erstarrt sind. — Auch der Granit der Cima d’Asta liegt in der unmittelbaren Nähe einer grossen Bruchlinie. Im Kleinen sind ja z. B. eben die Gebiete von Predazzo und Mon- zoni wunderschön von Bruchlinien begrenzt, zwei kleine Senkungsfelder für sich mitten im grossen sudalpinen Senkungsgebiet; es dürfte eine interessante, vielleicht nicht unlösbare Aufgabe sein, die einzelnen Auf- pressungen der Eruptivmassen in Relation zu den einzelnen Bruchlinien zu bringen. Es ist beim Vergleich mit dem Kristianiagebiet noch eine Thatsache, welche der Erwähnung werth ist. Sowohl in Tyrol als im Kristiania- gebiet sind die ältesten basischen Eruptionen ganz vorherrschend durch gewaltige Massen von Ergussgesteinen repräsentirt; entsprechende Tiefen- gesteine spielen nur eine ganz untergeordnete Rolle. Dagegen sind umgekehrt die Haupteruptionen der saureren Massen nur als Tiefen- gesteine repräsentirt. Die Eruptionsfolgen der beiden grossen Eruptivgebiete sind zum besseren Vergleich in der folgenden Tabelle zusammengestellt; hypo- thetisch und bis jetzt unbewiesen, obwohl nach meiner Ansicht (eben der Analogie mit dem Kristianiagebiet wegen) wahrscheinlich, ist das relative Alter der Eruptionszeit der Tonalite sowie der Granite von Brixen und Cima d’Asta; dass diese Massen, obwohl aller Wahrschein- lichkeit nach (zum Theil sogar sicher) von triadischem Alter, ohne nähere genetische Beziehungen zu den übrigen triadischen Eruptiv- 163 DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. fogs. No. 7. 1:1:2= (O4 + 0%N): 080: *09V |l'1:220: 1 = (OF + OFEN): OLD: OYV Oy S'S ‘29 = OF + ON ‘ SQ 22 3019 % S'11 “VO = OF + Ofen '% HO “Bd BOIS . 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Kl. gesteinen Tyrols wären, ist nach meiner Auffassung, bei den jetzt über derartige Beziehungen von anderen Gebieten vorliegenden Erfahrungen so wenig wahrscheinlich, dass ich ohne Bedenken diese Vorkommen unter den der Tyroler Eruptionsserie zugehörigen Typen in der obigen Tabelle aufgeführt habe (um ihre nicht bewiesene Stellung zu berück- sichtigen, jedoch in Parenthesis und mit Fragezeichen). Die Eruptionsfolge ist somit (wenn wir von den zweifelhaft gestellten Tonaliten etc. absehen dürften und nur die bekannte Reihenfolge berücksichtigen) in diesen beiden klassischen Gebieten in sofern in den Hauptzügen dieselbe, als die Eruptionen sowohl in Tyrol als im Kristianiagebiet mit basischen Gesteinen anfıngen, dann mit mittelsauren und nachträglich mit sauren Massen fortsetzten; zuletzt kamen wieder basische Massen, aber soviel bekannt nur in geringer Quantität und nur als Gangmassen mit Sicherheit beobachtet. So weit die bis jetzt vorliegenden Erfahrungen überhaupt einen Vergleich der Eruptionsfolge des Kristianiagebietes und des Tyroler Eruptivgebietes (der triadischen Eruptivgesteine) gestatten, scheint somit ein gewisser Parallelismus vorhanden. Ich will im Folgenden nachzuweisen versuchen, dass diese Analogien in der Eruptionsfolge auch anderswo häufig wiederkehren. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 165 Allgemeine Betrachtungen über die Eruptions- folge der plutonischen Gesteine. Die Feststellung der Eruptionsfolge eines Eruptivgebietes ist keines- wegs eine leichte Aufgabe; es ist im Gegentheil in den meisten Fållen eine Aufgabe, welche ein ausserordentlich reiches Material von Beob- achtungen, eine kritische Benutzung dieses Materiales und bedeutende Erfahrung als Petrograph und Geologe erfordert. Selbst mit der Erfüllung dieser Bedingungen gelingt die Aufgabe nicht immer, wenn die Gesteins unterschiede und die natürlichen Aufschlüsse nicht hinreichend günstig sind; in der That liegen genügende Beispiele vor, welche zeigen, dass selbst sehr klare Verhältnisse häufig missverstanden sind. Ich brauche als ein sprechendes Beispiel für diese Behauptung hier nur auf die bei den verschiedenen Autoren so verschiedene Auffassung der Eruptionsfolge bei Predazzo und Monzoni hinzuweisen. Nicht weniger erläuternd ist in dieser Beziehung das Kristianiagebiet. Kjerulf, der lange Jahre hindurch dies interessante Eruptivgebiet studirt und über dasselbe seine besten Arbeiten publicirt hatte, besass trotzdem keine Ahnung von der wahren Eruptionsfolge. Erstens waren ihm zahlreiche der interessantesten Gesteinstypen (so z. B sogar die Augitsyenite, die Nephelinsyenite, die Glimmersyenite, die Nordmarkite, die Natrongranite etc., um nur einige Haupttypen zu nennen) theils gar nicht bekannt, theils ihrer Zusammensetzung nach unbekannt. Dann hatte er auch die Verwandtschaftsbeziehungen der einzelnen Gesteins- typen zum Theil gründlich missverstanden; so betrachtete er z. B. den Porphyr von Aueröd (einen Nordmarkitporphyr) als zusammengehörend mit den deckenförmigen Rhombenporphyren und zog daraus die falsche Schlussfolgerung, dass die Rhombenporphyre überhaupt jünger als die Nordmarkite (Kjerulf: Syenit-Granite) wären. Zum Theil betrachtete er 166 W. C. BRÖGGER. M.-N. KL auch intrusive Gesteine als Decken und musste daraus wieder unrichtige Schlüsse über die Altersfolge ziehen; dies war z. B. der Fall mit seiner Auffassung der injicirten Quarzporphyrmassen von Drammen und Kroft- kollen, welche er als Decken, älter als die Augitporphyrite, auffasste, während sie in der That, als durchsetzende Intrusivmassen, jünger sind. Durch diese unrichtige Auffassung wurde er dann auch dazu verleitet, die Granite als die ältesten, statt als die jüngsten der grossen Massen- eruptive anzusehen. Nach Ajerulf's Meinung wäre demnach die Eruptionsfolge im Kristianiagebiet: I Jüngste Er. Diabase etc. in 4. Rhombenporphyre (diese entsprechen den Augitsyeniten 4a). 3. Rothe Syenite (= «Nordmarkite», W. C. Br.). 2. «Augitporphyre». Älteste Er. ı. Granite und Quarzporphyre. Diese dürftige Zusammenstellung, welche so viele wesentliche Be- ziehungen unberücksichtigt lässt, ist ausserdem ganz unrichtig. In der That ist nämlich, wie ich nachgewiesen habe, die Altersfolge, wenn nur die von Kjerulf besprochenen Typen berücksichtigt werden, diese: Jüngste Er. Diabase etc. Granite und Quarzporphyre. Natrongranite. Rothe Syenite (Nordmarkite). Augitsyenite und Rhombenporphyre. Älteste Er. Augitporphyrite etc. Wenn es möglich gewesen ist, die Altersfolge der durch so manche charakteristische Typen ausgezeichneten Eruptivgesteine des Kristiania- gebietes so gründlich misszudeuten, wenn es ferner geschehen ist, dass die Altersfolge auch bei den so ausserordentlich besuchten kleinen Gebieten von Predazzo und Monzoni so verschiedenartig aufgefasst werden konnte: so dirfte es wohl berechtigt sein, ältere Angaben über die Eruptionsfolge von anderen weniger gründlich durchforschten Eruptivgebieten mit misstrauischer Kritik anzuschauen, wenn nicht ein reiches Material von übereinstimmenden Thatsachen die Schlussfolge- rungen stützt. ; So lange man sich auf die Bestimmung der Altersfolge vulkanischer Ströme oder Decken beschrånken kann, ist allerdings die Aufgabe in der Regel ziemlich einfach, wo nicht spåter aufgepresste Intrusivmassen 1 Siehe: «Udsigt over det sydlige Norges geologi», 40, Kristiania 1879, S. 202 ff. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 167 zwischen den Decken Schwierigkeiten machen, was jedoch gar nicht selten ist. Anders liegt die Sache, wenn es gilt, die Altersfolge grösserer plutonischer Massen zu bestimmen. Man hat dann gewöhnlich grosses Gewicht auf Gangdurchschneidungen gelegt; es liegt auch auf der Hand, dass, wo deutliche (aschiste) Apophysengänge von einer Masse in eine andere hineinsetzten, das gegenseitige Altersverhåltniss dadurch bestimmt ist. Wo aber wirkliche aschiste Apophysengånge fehlen, ist es sehr leicht, falsche Schlussfolgerungen zu ziehen, wenn man nur auf durch- setzende Gänge angewiesen ist. So würde man im Kristianiagebiet sehr leicht zu der falschen Schlussfolgerung kommen, dass hier unauf- hörlich saure und basische Massen in vielfach wiederholter Reihenfolge auf einander gefolgt sind, wenn man nur auf einander durchsetzende Gänge angewiesen wäre; die Sache ist nämlich die, dass sowohl bei den ältesten basischen als bei den jüngeren saureren Masseneruptionen jeder grösseren Masse ein System von theils basischen, theils sauren complementären Gängen entspricht, so entspricht schon den ältesten basischen Masseneruptionen auf Gran ein Gang-System von basischen Camptoniten und saureren Bostoniten, ebenfalls bei Kristiania von basischen Proterobasen etc. und sauren Keratophyren etc., und analoge, obwohl anders zusammengesetzte complementäre Systeme diaschister Gänge begleiten auch die späteren Masseneruptionen. Derartige Gänge können dann nur in den Fällen zur Bestimmung der Altersfolge benutzt werden, wenn ihre Beschaffenheit als complemen- täre Gänge und ihre Zugehörigkeit zu einem bestimmten Massengesteins- typus mit genügender Sicherheit festgestellt werden kann. Bei der Feststellung der Altersfolge der grossen Tiefenmassen leistet das Studium der Contactverhältnisse besonders gute Dienste; feinkörnige oder porphyrische Grenzfacies, deutliche exogene Contact- metamorphose von Bruchstücken etc., Breccienstructuren, Fluidalstructuren, Apophysen etc, — kurz eine genaue Durchmusterung der ganzen Grenzfläche ist hier von hervorragender Bedeutung. Bei der Bestimmung der Altersfolge, um genetischen Beziehungen einer Anzahl in derselben Gegend auftretender Gesteinstypen nachzu- spüren, gilt es natürlich in erster Linie, dass man bei der Feststellung der Altersfolge nur solche Altersbeziehungen berücksichtigt, welche zwischen Gesteinen derselben Eruptionsepoche stattfinden. So würde man ja in Tyrol z. B. eine ganz falsche Auffassung der Abhängigkeit der Eruptionsfolge von magmatischen Differentiationsprocessen erhalten, wenn man die ganze Reihenfolge mit den permischen Quarzporphyren 168 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. anstatt mit den triadischen Melaphyren und Augitporphyriten anfangen wollte; die ersteren gehören ja nämlich einer älteren schon abge- schlossenen Eruptionsepoche an und haben direct wahrscheinlich nichts mit den triadischen Eruptionen zu schaffen. Eine derartige Berück- sichtigung findet man bei vielen Autoren gar nicht, weshalb auch die in der Litteratur vorhandenen Betrachtungen über die gegenseitige Altersfolge der Eruptivgesteine sehr oft ziemlich werthlos sind. Es gilt hier in hohem Grade, dass allgemeine Zusammenstellungen, so interessant derartige generalisirende Betrachtungen auch beim ersten Anblick erscheinen können, dennoch für die wichtige Frage über die Relationen zwischen der Altersfolge der Eruptivgesteine einer Eruptions- epoche eines bestimmten Gebietes und den Gesetzen der im Magmabassin stattgefundenen Differentiationsprocesse in der Regel ganz ohne alle Bedeutung sind. Derartige allgemeine Betrachtungen finden sich in der älteren Litteratur ziemlich häufig; sie umspannten gewöhnlich ungenirt grosse Zeiträume, ja die ganze Erdgeschichte und den ganzen Erdball. Eine Hauptannahme war es dabei, dass in älteren Zeiten (im Grund- gebirge) mehr Granite, in den jüngsten Perioden wesentlich basische Gesteine (Basalte) aufgepresst wären; die ersteren wären als die leichteren aus höheren Theilen des flüssigen Inneren, die letzteren als die schwereren aus grösserer Tiefe aufgequollen etc. Also im Allgemeinen die Altersfolge: zuerst saure Gesteine, dann nachträglich immer mehr vorherrschend basische Eruptionen. 1 So war die einfache, generalisirte Auffassung im früheren Theil des Jahrhunderts. Aber auch aus den letzten Jahren finden sich mehrere Beispiele derartiger generalisirter Betrachtungen über die Altersfolge der Eruptiv- gesteine. Ich will hier nur die folgenden berücksichtigen: In 1888 hat Marcel Bertrand in seiner interessanten Abhandlung: «Sur la distribution des roches éruptives en Europe»? eine übersichtliche Zusammenstellung in grossen Zügen über die Reihenfolge der Eruptiv- gesteine durch die ganze Formationsserie in Europa, von den ältesten bis zu den neuesten Zeiten, geliefert. Nach seiner Auffassung findet 1 Diese Auffassung finden wir sehr häufig in älteren Arbeiten (siehe z. B. Æ v. Richt- hofen: «The nat. syst. of vole. rocks», 4to, S. Fransisco 1868) ausgesprochen; auch in neueren Arbeiten ist dieselbe nicht selten. So z. B. in Dölter’s Abhandlung: «Die Producte des Vulcans Monte Ferru» (Denkschr. d. math.-nat. Cl. d. k. Akad. d. Wiss. Wien, B. 39, 1878), wo es heisst: «Was die Abnahme des SiO,-Gehaltes mit dem jüngeren Alter anbelangt, so ist bekanntlich dies Gesetz ein sehr häufiges» etc. 2 Bull. de la soc. géol. de France, 1888, 3me ser., B. XVI, S. 573—617. 1895. No.7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 169 sich eine gewisse regelmåssige Periodicitåt nicht nur in der Aufeinander- folge der Sedimente, sondern auch der Eruptivgesteine in ihrer Ver- theilung auf der ganzen Formationsserie; die Eruptivgesteine sollten sich in den grossen Faltungszonen (1) chaine huronienne, 2 ch. calédonienne, 3) ch. hercynienne und 4) ch. alpine) sammeln; innerhalb jeder Faltungs- zone sollte (wenigstens fur die ålteren derselben) eine analoge Reihenfolge der Eruptivgesteine in grossen Zügen nachweisbar sein. So interessant auch diese Darstellung sein kann, so lässt sich dieselbe doch gar nicht verwerthen, wenn es die Frage der Eruptionsfolge für eine bestimmte Eruptionsepoche eines begrenzten Gebietes gilt; dazu sind die Betrach- tungen dieser Abhandlung von allzu allgemeinem und umfassendem Charakter. Dasselbe gilt z. B. auch von den Bemerkungen von Le Verrier in seiner Abhandlung über die Bergkettenbildung,! wo er auch die Frage einer gesetzmässigen Reihenfolge der Eruptivgesteine berührt. Er hebt hier hervor, wie sehr håufig auf basische Eruptionen saure folgen, und meint, dass die ersteren im grossen Ganzen mit Perioden von Ruhe und Sedimentation, die sauren Eruptivgesteine dagegen mit Perioden grosser Bewegungen der Erdkruste, mit der Bildung grosser Dislokationen der Sedimente zusammenfallen. ? Sowohl in Bertrand's als in Le Verrier's Darstellung ist die Zu- sammenstellung der als zusammengehörend betrachteten Eruptionen von so umfassender Art und die gewählten Beispiele sind so wenig begrenzt sowohl in Bezug auf Raum als auf Zeit, dass die ganze Beweisführung wenig überzeugend ist. Was fir unsere Aufgabe von Bedeutung scheint, ist ein zuverlässig untersuchtes Beobachtungsmaterial über Reihen von sicher genetisch zusammengehörenden Eruptionen von genügend scharf begrenztem Gebiet und sicher auf bestimmte Zeit begrenzt, nicht ver- schiedenen Eruptionsepochen angehörig. I «Note sur les causes des mouvements orogéniques», Bull. de la soc. géol. de France, 3me ser. B. XVI, S. 492—503. ~ 2 P. 498 1. c.: «Ce qui frappe plutôt dans l’histoire des éruptions, c'est alternance toujours répetée d'éruptions successivement acides et basiques se suivant souvent å peu d'intervalle et dans les mêmes régions. Ainsi aux diorites et diabases anciens succède la poussée du granite cambrien; aux diabases siluriens et dévoniens, celle du granite et de la granulite à la base du carbonifère. Les orthophyres et les porphyrites car- bonifères sont percés et recouverts par les microgranulites. Les mélaphyres alternent avec les porphyres pétrosiliceux dans le Permien etc. A l’époque tertiaire, la sortie des serpentines, euphotides et diabases éocènes précède celle des dacites, liparites et autre roches quartzifères rècents». «En gros, les éruptions basiques paraissent coincider avec des periodes de calme et de sedimentation, tandis que les roches acides marquent des époques de grands mouvements et accompagnent des discordences d'étages géologiques». 170 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. Von derartigen Beobachtungsreihen finden sich aber in der Litteratur nur ziemlich wenige, namentlich wenn man sich hauptsåchlich auf die Reihenfolge grosser Tiefmassen beschränken will und vorläufig die Eruptionsfolge der Ergussgesteine unberücksichtigt lässt. Zwar finden sich aus neuester Zeit nicht wenige Bearbeitungen der innerhalb eines begrenzten Gebietes auftretenden Eruptivgesteine von unzweifelhafter «consanguinity»; sehr selten aber finden wir die gegen- seitigen Altersbeziehungen derartiger Eruptivcomplexe genau bestimmt. Wir wollen dies durch ein Paar Beispiele illustriren. Jeder Petrograph kennt die Monographie /rving’s über «The copper bearing rocks of Lake superior»,! der sogenannten «Keweenaw Series» angehörig. Der Verfasser hat hier einen ausserordentlich reichhaltigen und vollständigen Complex von Eruptivgesteinen aus den reichen Kupfer- districten bearbeitet; aus seiner tabellarischen Zusammenstellung wie’ aus seiner Beschreibung dieser Gesteine geht hervor, dass hier petro- graphisch sehr vollständige Reihen vorhanden sind, mit zahlreichen Übergängen von basischen Olivingabbros durch olivinfreie Gabbros, durch saurere sogenannte «Orthoklasgabbros» (Monzonite?), ferner durch noch saurere quarzführende Augitsyenite und schliesslich von diesen zu sauren Augitgraniten. Entsprechend dieser Serie von Tiefengesteinen (coarse granular kinds) sei nach /rwing noch eine zweite Serie von hypabyssischen Gesteinen («fine granular kinds) und eine weitere Serie von porphyrischen, zum Theil superfusiven Gesteinen («porphyric kinds») vorhanden. Es scheint nach /rving's Beschreibung unzweifelhaft, dass diese Gesteinsserien alle genetisch zusammengehörend sind, und aus einem gemeinsamen Magmareservoir stammen müssen; über die gegenseitigen Altersbeziehungen, über die geologische Reihenfolge aller dieser zahl- reichen verschiedenen Gesteinstypen wird leider aber so gut wie Nichts mitgetheilt. Zwar wird beiläufig angeführt, dass Gabbros, Diabase, Melaphyre und andre basische Gesteine die ältesten Eruptionen repräsen- tiren, und dass gewisse saure Gesteine, Augitsyenite, Augitgranite, Quarz- porphyre etc. jünger als diese sind; schliesslich sollten wieder basische Eruptionen gefolgt sein. Genauere und mehr detaillirte Angaben über die Altersfolge finden sich aber in Irvings Monographie nicht; so ist denn auch diese petrographisch so vollständige Gesteinsgesellschaft für unsere Frage ohne entscheidende Bedeutung. Dasselbe gilt aus demselben Grund auch von der ebenfalls petro- graphisch sehr vollständigen, interessanten Serie von wesentlich basischen, 1 Monogr. V of the United States geol. Survey, Washington 1883. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 171 9 vs 7 theilweise jedoch auch saureren Gesteinen, welche zuerst von 7. D. Dana, später von dem leider so früh gestorbenen G. H. Williams unter dem Namen «the Cortlandt series» in einer Reihe von Abhandlungen be- schrieben wurde. An seine abschliessende Übersicht! über diese Gesteins- gesellschaft? (welche Peridotite, Hornblendite, Gabbros, Norite, Diorite, Glimmerdiorite, Quarzglimmerdiorite mit zahlreichen Übergangstypen umfasst) knüpft Williams folgende Bemerkung: «These rocks present an admirable example of what are called facies of a geological unit mass. In spite of their great petrographical variety, they are everywhere con- nected by transitional forms into the closest relationship. And yet we need not regard all the rocks as having been formed simultaneously. The region was probably for a long time the scene of eruptive activity. At different periods different types may have been produced which broke through these already solidified. The quarz-mica-diorite near Montrose Station seems to be a later intrusion into the older and more basic norite». | Also auch hier aus dieser reich differenzirten Gesteinsgesellschaft nur ein dürftiges Resultat für die Lösung unserer Frage von den gene- tischen Altersbeziehungen; jedoch auch hier dasselbe Resultat, dass die ålteren Haupteruptionen basisch, die jüngeren sauer wåren. Aus Maryland? hat G. H. Williams und aus Delaware Fr. D. Chester eine Serie von grösstentheils basischen, theilweise auch sauren Eruptivgesteinen (Tiefengesteinen) beschrieben, welche nahe genetische Relationen zeigen. Die wichtigsten der basischen sind verschiedene Gabbrogesteine, namentlich Norite, Hornblende-Gabbros, und wahr- scheinlich als Faciesbildungen theils Gabbro-Granite, theils ultrabasische Gesteine, Pyroxenite (Websterite) und Peridotite (Lherzolite etc.). Junger als alle diese Gesteine sind saure Granite (Biotitgranite, Granitite). Also auch hier die Reihenfolge: zuerst basische, zuletzt saure Gesteine, — aber wieder keine hinreichende Feststellung der genaueren genetischen Relationen. Wenige Eruptivgebiete sind wohl so gründlich durchforscht als der Harz, namentlich durch Lossen's vieljåhrige Untersuchungen. Und 1 Amer. Journ. of Science, B. 35, Juni 1588, S. 448. 2 G. H. Williams brauchte als Bezeichnung der Gesammtheit dieser Gesteinstypen den Terminus «Series»; nach meiner Definition des Serie-Begrifis liegen jedoch hier nicht eine einzelne, sondern wenigstens drei verschiedene Serien vor (W. C. Br.). 3 «The Gabbros and associated Hornblende Rocks occuring near Baltimore»; Bull. of the U. S. Geol. Survey, No. 28, Washington 1886 und: Outline of the geology of Mary- land, Baltimore 1893 (S. 39). 4 «The Gabbros and associated Rocks in Delaware», Bull. of the U. S. Geol. Survey, No. 59, Washington 1890. 172 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. doch, — wie wenig wissen wir eigentlich noch mit voller Sicherheit im Einzelnen über die genetischen Beziehungen der Harzer Eruptivgesteine ! Nach den vorliegenden Angaben! lässt sich im Harz unterscheiden: 1) eine antegranitische Eruptionsreihe, wesentlich von basischem Charakter (Hauptrepräsentant: Diabas, daneben jünger als dieser Keratophyre, und wieder Diabase); darnach 2) eine Gabbro- bis Granit-Serie mit ent- sprechenden gleichalterigen porphyrischen Gliedern; der Gabbro (Norit) vom Radauthal mit allen Faciesbildungen ist nach Zossen als genetisch zusammenhangend mit dem Brocken-Granit zu betrachten und ist wohl im grossen Ganzen nur als eine (zuerst abgespaltete) Randfacies aufzu- fassen. Zwischen den extremen Gliedern finden sich alle Ubergånge. Junger als diese Gabbro- und Granit-Serie ist nach Lossen 3) eine postgranitische Gangformation von rothen, grauen und schwarzen Por- phyren und eine postgranitische Deckenformation von Melaphyren, Porphyriten, Quarzporphyren etc.; diese zeigen in ihrer zeitlichen Auf- einanderfolge eine einfache im SiOg-Gehalt zunehmende Reihe (Jahrbuch der preuss. geol. Landesanstalt, 1883, S. 495). Ob nähere genetische Relationen der antegranitischen und der postgranitischen Eruptionen zu der Haupt-Serie der Gabbro-Granit Gesteine stattfinden, lässt sich aus der Harzer Litteratur schwierig ausfinden. Ein klares Bild über die gegenseitigen Beziehungen der einzelnen Reihen lässt sich trotz der reichen petrographischen Litteratur von dem Harzgebiet nur theilweise ableiten.” So könnten wir das eine Beispiel nach dem anderen vorlegen, wo ein reiches Material von geologischen und petrographischen Beobach- tungen uns viele interessante und lehrreiche Details mittheilt, nicht aber einen klaren Einblick in den genetischen Zusammenhang der ein- zelnen Gesteins-Typen gestattet, zum grossen Theil eben weil die Altersfolge derselben und namentlich die schärfere Abgrenzung der ein- zelnen Eruptionsabschnitte (Eruptionsepochen) nicht immer mit genügender Sicherheit festgestellt werden konnte. Wir wollen uns nun zu einer Anzahl Vorkommen wenden, bei welchen die Altersfolge der genetisch zusammengehörenden Gesteinstypen sicherer bestimmt werden konnte. In erster Linie sind hier die äusserst interessanten Untersuchungen von /. P. /ddings über das Gebiet von Electric Peak und Sepulcre 1 Siehe ausser Zossen’s schon oben (S. 63) erwähnten Abhandlungen z. B. Z. 7. Kloos: «Entstehung und Bau der Gebirge», etc. Braunschweig 1889, P. 65. to Cfr. z. B. Lossen in Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges. 1880, S. 214, sowie seine zahlreichen Abhandlungen im Jahrb. d. k. preuss. geol. Landesanstalt etc. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 173 Mountain im Yellowstone National Park zu erwahnen.! Es ist gewiss der Inhalt dieser ausgezeichneten Abhandlung jedem Petrographen bekannt; es genügt hier nur darauf hinzuweisen, wie innerhalb der zweiten Eruptions- epoche des Gebietes die aufgepressten Magmen zuerst etwas basisch, dann nach und nach immer saurer, schliesslich ganz sauer wurden. «The whole series — — is more correctly a single, irregularly interrupted succession of outbursts of magma that gradually changed its composition and character» Das Spatium des SiOs-Gehaltes der analysirten Stufen von Electric Peak liegt zwischen 36.28 und 60.24 Procent; sehr basische sowie sehr saure Gesteine sind somit in der Serie nicht vertreten, selbst die am meisten basischen Gesteine repråsentiren noch eine mittel- saure Diorit-Zusammensetzung, die sauersten eine Quarz-Glimmer-Diorit- Zusammensetzung. Die chemische wie die petrographische Unter- suchung zeigt, dass alle Ubergånge zwischen den extremen Gliedern vorhanden sind. | Eine sehr interessante Untersuchung hat 7. À. Dakyns und I. I. H. Teall über die plutonischen Gesteine von Garaball Hill und Meall Breac in der Nähe von Loch Lomond publicirt.? Es finden sich hier auf kleinem Gebiet eine Reihe verschiedener Tiefengesteine gesammelt, welche alle genetisch zusammengehörig gewesen sein müssen. Die åltesten Eruptionen waren ultrabasische Peridotite, darnach mit stetig wach- sendem SiOs-Gehalt Diorite, Quarzdiorite, Granite verschiedener Art und schliesslich ultrasaure Gänge von Aplit; die Gesteine bilden petrogra- phisch wie chemisch eine ausgezeichnete Serie mit SiO:-Gehalten zwischen 38.6 und 75.8 Procent. Die Verfasser betrachten alle die verschiedenen Gesteinstypen als «the result of the consolidation of a large plutonic reservoir». Fur weitere Einzelheiten muss auf die wichtige Abhandlung selbst hingewiesen werden. Teall hatte übrigens schon 1885 ein anderes Gebiet von Eruptiv- gesteinen, dasjenige von «Cheviot Hills» in Bezug auf die Altersfolge der einzelnen Eruptionen untersucht und schon damals wichtige Schluss- folgerungen über eine genetische Verwandtschaft der auf einander fol- genden Gesteine aus seinen Beobachtungen gezogen.? Die ältesten Gesteine des Cheviot-Hills Eruptivgebietes sind nach 7eall: «Andesite und Porphyrite»; wahrscheinlich entsprechen diesen als Tiefenfacies quarz- führende Augitsyenite (Zea// nennt sie auf Grund des Quarzgehaltes I In 12th ann. report of the U. S. Geol. Survey, Washington 1892; namentlich S. 651. 2 Quarterly journ. of the geol. soc. 1892, (B. 48), S. 104—121. 3 «On some Quartz-Felsites and Augit-granites from the Cheviot district», Geol. Mag. 1885, P. 106—121, 174 W. C. BRÖGGER. M.-N. Kl. «Augitgranite», die Analysen zeigen aber nur ca. 62 %/, SiOs, also eine basischere Mischung). Die jüngsten Eruptionen sind durch saure Quarz- porphyre repräsentirt, welche die genannten basischeren Gesteine durch- setzen. Das Alter dieser Eruptionsepoche wäre Old red sandstone, also ziemlich gleichzeitig mit den Eruptionen des Kristianiagebietes. Die bis jetzt zum Vergleich angeführten Beispiele beziehen sich meistens auf Vorkommen mit einer mittleren Zusammensetzung von relativ alkaliarmer, kalkreicherer Mischung. Im folgenden sollen ein Paar Beispiele von Eruptivgebieten mit vorherrschenden Alkaligesteinen erwähnt werden. Ein derartiges Beispiel liefert unter anderem die von M. E. Wads- worth beschriebene Gesteinsreihe von Massachusetts.) Betreffs der gegenseitigen Altersfolge der hier auftretenden Gesteinstypen sagt er: «If the succession of all the dykes cutting one another be taken, numerous epokes of eruption can be found, but speaking broadly the general order of arrangement would from the present evidence appear to be as follows: 1) schistose rocks which seem to form the basis and to be of sedimentary origin. 2) The older basaltic rocks — gabbro, diabase and diorite — which have been intruded trough the schists and occupy large areas of the country. 3) Syenite. 4) Elæolite (zirkon)- syenite. 5) Granite. 6) Felsite. 7) The later basaltic rocks — diabase and melaphyre. 8) Trachyts». Vom Syenit wird angegeben, dass derselbe demjenigen vom Plauen- schen Grunde bei Dresden ähnlich, also ein echter Kali-Syenit sei; ausserdem wird das Vorkommen eines Nephelinsyenits «like that from Fredriksværn, Norway» erwähnt? Von dem Granit wird angegeben, dass er makroskopisch in den Syenit überzugehen scheint, aber jünger als dieser wäre. Diese Serie ist zum Vergleich mit dem Kristianiagebiet und Predazzo sehr interessant; die Reihenfolge: ı) Gabbro und Diabas, 2) Syenit und 2a) Nephelinsyenit, 3) Granit und Quarzporphyr (Felsit) ist ja nahe entsprechend auch im Kristianiagebiet vorhanden. Die jüngsten Erup- tionen 4) Melaphyre und 4a) Trachyte etc. könnten wohl als comple- mentäre Eruptionsproducte, entsprechend den Camptonit- und Liebenerit- porphyr-Gängen bei Predazzo (den Proterobas- und Diabas- etc. Gängen im Kristianiagebiet), aufgefasst werden. 1 «Syenite and Gabbro in Massachusetts», Geol. Mag. 1885. 2 Später hat John H. Sears (Bull. of the Essex institute B. 25, 1893) nachgewiesen, dass in Essex County in Massachusetts Augit-Syenite eine sehr weite Verbreitung haben; er bestätigt die Beobachtung von Wadsworth, dass der «hornblende-granitite» jünger ist. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 175 Aus den meisten anderen Nephelinsyenit-Gebieten (Arkansas, Ditro, Foya, Miask, Kangerdluarsuk, Alnö, Crazy Mountains, den brasilianischen Vorkommen, den westafrikanischen Vorkommen etc. etc.) finden sich keine genügenden Angaben über die Altersfolge und die genetischen Beziehungen der zusammen auftretenden Eruptivgesteine. Uber die: Altersfolge der Gesteine des sehr interessanten Nephelin- syenitgebietes von Umptek und Luijaur Urt auf der Kola-Halbinsel bemerkt IV. Ramsay): «Die åltesten Bildungen der Massive sind die Augitporphyrite in den losen Blöcken am Poutelitschorr. Dann folgen die Hauptgesteine des Umptek und des Luijaur-Urt und so die Varietåten von Nephelinsyenit, Nephelinsyenitporphyr und Tinguait und zuletzt die basischen Ganggesteine; es ist dieselbe Reihenfolge wie im Kristiania- gebiet, obgleich die Reihe hier sehr lückenhaft ist.» — — So könnten wir noch eine bedeutende Anzahl Beispiele vorlegen; in den meisten Fällen zwar mit wenigen Gliedern. Von Beispielen, wo nur zwei oder drei genetisch verbundene Gesteinstypen auftreten, würden wir noch zahlreiche Fälle anführen können, in welchen allen die ältesten Gesteine basisch, die späteren sauer sind.” So namentlich zahlreiche Vorkommen von Gabbro oder Diorit mit nachtråglichem Durchbruch von Granit, und oft zuletzt eine letzte Phase von basischen Gängen. Diese Reihenfolge: «basisch, weniger basisch, sauer» scheint in der That bei den Tiefengesteinen so häufig wiederzukehren, dass wir diese Reihenfolge als eine normale ansehen müssen; der plötzliche Sprung zurück nach basisch ist bei vielen Vorkommen bekannt, scheint aber eben so häufig zu fehlen. Diese Reihenfolge steht im besten Einklang mit der Erklärung des genetischen Zusammenhanges der einzelnen Tiefen-Gesteinstypen einer Eruptionsepoche als Differentiationsprodukte aus einem gemeinsamen Magmabassin; sie steht ferner im besten Einklang mit der Erklärung der Differentiation durch eine von der Krystallisationsfolge regulirte Diffusion nach der Abkühlungsfläche des ursprünglichen Magmabassins. Diese Analogie der Krystallisationsfolge, der Differentiationsfolge und der Eruptionsfolge wird auch durch das nähere Studium der Grenzfacies- bildungen der Tiefenmassen und der Gänge bestätigt. - 1 «Das Nephelinsyenitgebiet auf der Halbinsel Kola», Fennia B. 11, No. 2, S. 96 (1894). 2 Um nicht zu unterlassen eines der best studirten und interessantesten Beispiele zu er- wåhnen, mag hier nur hingewiesen werden auf «the gabbro bosses» und «the grano- phyr bosses» tertiären Alters von den inneren Hebriden, welche namentlich A. Gerkie so meisterhaft beschrieben hat. (Siehe namentlich seine letzte Abhandlung in Quart. journ. of the geol. soc. May 1894). 176 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Die hier nur kurz referirte Auffassung der Ursache der Gesetz- måssigkeit der Eruptionsfolge wurde wohl zuerst von Teal/ (1885) ange- deutet; ich hatte ungefähr gleichzeitig durch meine Studien im Kristiania- gebiet die Analogie zwischen Krystallisationsfolge und Eruptionsfolge beobachtet, aber erst später etwas darüber publicirt (1886). Im Jahre 1890 gab ich eine kurze Übersicht über diese Auffassung, beleuchtet durch das Beispiel der Eruptionsfolge des Kristianiagebietes (Zeitschr. f. Krystall. B. 16, I). Eine vortreffliche Darstellung gab 7ea// in seiner kleinen Abhandlung: «The Sequence of Plutonic Rocks» (in Natural Science, Vol. I, No. 4, June 1892) und gleichzeitig auch in der citirten Abhandlung über die Gesteine von Garabal Hill etc. Seine kurze Zu- sammenfassung des Gesetzes der Eruptionsfolge verdiendt citirt zu werden: «Given one reservoir and continous cooling there should be one sequence. The basic rocks should precede the acid rocks. This has been the case in many regions, but the rule is by no means without exceptions. The exceptions may be due to the existence of two or more reservoirs, or to the accession of heat or fresh material during the process of con- solidation. Taking all the facts into consideration, it does not seem unreasonable to suggest, that with one reservoir undergoing continous consolidation there will be one definite sequence». Abgesehen davon, dass der Ausdruck consolidation wohl besser mit Abkühlung vertauscht "werden könnte, dürfte diese kurze Zusammenfassung mit einiger Reser- vation als zutreffend angesehen werden können. Es muss nämlich nicht vergessen werden, dass die der Krystalli- sationsfolge analoge Differentiationsfolge im Magmabassin längs dessen Abkühlungsfläche nicht der einzige Factor ist, welcher die oben als die normale angesehene Eruptionsfolge bedingen «musste. Hierfür müsste auch noch als weitere Bedingung eine ziemlich regelmässige zeitliche Folge der Eruptionen erforderlich sein. Nach der von mir vertretenen, oben näher dargelegten Auffassung ist jedenfalls in vielen Fällen als die wesentliche Ursache des Auf- pressens der Tiefenmagmen ein Einsinken von überlagernden Massen längs Spalten in das Magmabassin anzusehen. Es ist nun einleuchtend, dass wenn das Einsinken der auflagernden Schollen in das Magmabassin bald mit grösseren Zwischenräumen, bald ziemlich häufig also mit unregelmässigen Intervallen — stattgefunden hat, die Eruptionsfolge keine regelmässigen Intervalle der einzelnen Glieder der Serie der in höheres Niveau aufgepressten Tiefengesteins- mischungen zeigen kann. 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 177 Bei einem sehr bedeutenden Intervall müsste es sich auch wohl treffen können, dass nach einer saureren Masse wieder eine relativ basischere folgte. 1 Nun dürfte allerdings das Einsinken der Schollen in das Magma- bassin (ich setze fortfahrend voraus, dass es sich um Eruptionen in nicht gefaltetem Gebirge handelt) in den meisten Fållen nicht durch plötzliche Katastrophen, sondern ganz allmåhlich, vielleicht mittels zahlreicher kleinen Verwerfungen in derselben Richtung und durch lange Zeitråume statt- gefunden haben. In sofern ist es auch wahrscheinlich, dass die meisten Eruptions- folgen der grossen stockförmigen oder lakkolithischen Massen ziemlich regelmässige Intervalle (oder sogar alle Ubergånge) der Eruptionsprodukte aufweisen missen, also übereinstimmend mit der Erfahrung der Serie: «basisch, weniger basisch, immer saurer, sauer». Wie gross das SiOs-Spatium der Endglieder werden konnte, musste dann zum Theil von der Dauer der Eruptionsepoche abhången; wie im Ubrigen die Zusammensetzung der abgespalteten Tiefengesteine der Eruptionsfolge sich erweist, müsste natürlich in erster Linie von der Zusammensetzung des Stammmagmas des ganzen Magmabassins abhångig gewesen sein, wie ich es auch oben beim Vergleich der Beispiele der Erup- tionsfolgen im Kristianiagebiet und in Sidtyrol nachzuweisen versuchte. Im Obigen ist nur von der Eruptionsfolge der Tiefengesteime die Rede gewesen. Es ist nach meiner Ansicht absolut nöthig, bei der Ableitung der gesetzmåssigen Beziehungen der Altersfolge der einer Eruptionsepoche zugehörigen Eruptivgesteine, nicht ohne weiteres die Erfahrungen von den Verhåltnissen der Tiefengesteine auch auf die Ergussgesteine, und umgekehrt, zu übertragen. Bei den Ganggesteinen ist es schon jetzt eine allgemeine Erfahrung, dass Gruppen von basischen und sauren Ganggesteinen als complemen- tåre Gänge den verschiedenen Eruptionen der Tiefenmassen entsprechen. Innerhalb der Geschichte der ganzen Eruptionsepoche würden wir somit für die Ganggesteine, wenn diese allein berücksichtigt werden sollten, eine oft wiederholte Aufeinanderfolge von basischen und sauren Gesteinen als die normale Eruptionsfolge bezeichnen müssen. So können wir im Kristianiagebiet, um nur einige wenige Gruppen der dort auftretenden complementären Gänge zu berücksichtigen, folgende Altersfolge notiren: 1 Dieser Fall, welcher als eine Wiederholung einer bestimmten Eruptionsfolge sich kund geben musste, findet sich z. B. öfters in Gegenden, wo mehrere zeitlich getrennte, von einander unabhängige Eruptionsepochen nachweisbar sind (z. B. England, Harz, Tyrol). Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 7. 12 178 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. i Tiefengesteine. Entsprechende complementäre Ganggesteine. Granitite | ee sel Aplite Natrongranite Minetten Grorudite Abplite Nordmarkite | Kersantite Sölvsbergite Lindöite Nephelinsyenite (Laurdalite) | & Nephelinminetten Tingudite Hedrumite Augitsyenite (Laurvikite) Alkaliminetten Camptonite Syenitaplite Olivingabbrodiabase Camptonite Bostonite Es liegt auf der Hand, dass diese vielmals wiederholte Altersfolge: «basisch-sauer», uns an und für sich (wenn wir nicht die complementären Gänge sicher mit bestimmten Tiefengesteinen verknüpfen könnten) über die Altersfolge der Eruptionen der grossen Massen und über die Differentiationsgeschichte des Stammmagmas leicht eine ganz falsche Vorstellung geben könnte. Nun ist es aber selbstverständlich nicht nur denkbat, sondern im Allgemeinen sogar sehr wahrscheinlich, dass dieselben Spaltungsmagmen, welche in den Gangspalten als hypabyssische Gesteine erstarrt sind, theilweise auch die Tagesoberfläche erreichen konnten und hier oft mit anderer Mineralienzusammensetzung und Structur, als Ergussgesteine, als Decken und Ströme etc. erstarrten. In derartigen Fällen würden wir bei der Bestimmung der gegen- seitigen Altersbeziehungen der einer bestimmten Eruptionsepoche ange- horigen Ergussgesteine wieder eine Altersfolge von basisch — sauer, basisch — sauer etc. mit mehrmals wiederholtem Wechsel erhalten können. Die Altersfolge der primären Differentiationen, die Reihenfolge der primären Aufpressungen der differenzirten Magmen aus dem Magma- bassin selbst würden wir aber wieder »zcht erhalten. Diese lässt sich allein durch das Studium der Altersbeziehungen der grossen Massen der Tiefengesteine ableiten. Aus diesem Grund müssen die Untersuchungen über die relativen Altersbeziehungen der Ergussgesteine immer mit kritischer Vorsicht benutzt werden, wenn man die Differentiationsgesetze der Tiefenmagmen und ihren Einfluss auf die Altersfolge der Eruptionen einer Eruptions- epoche studiren will; in der obigen kurzen Übersicht wurden deshalb auch fast ausschliesslich bekannte Beispiele der Altersfolge plutonischer Gesteine berücksichtigt, während die Altersfolge der Ergussgesteine a/s zum grossen Theil von relativ sekundären Differentiationen abhängig, vorläufig ausser Acht gelassen wurde. Die meisten Verfasser, welche — auch in neuester Zeit — über die Altersfolge der Eruptivgesteine einer Eruptionsepoche geschrieben haben, 1895. No, 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 179 waren nicht auf dies fundamentale Verhältniss hinreichend aufmerksam, sondern haben ohne Unterschied die Reihenfolge der Tiefengesteine und der Ergussgesteine zusammen besprochen. So hat z. B. auch F. Zirkel in seiner Zusammenstellung der verschiedenen beobachteten Altersfolgen ohne Unterschied seine Beispiele von abyssischen Gesteinen oder von Ergussgesteinen genommen! und deshalb auch ganz natürlich als Resultat gefunden, dass «es kaum eine Möglichkeit giebt, welche nicht durch ein Beispiel belegt werden könnte». Trotzdem konnte es ihm nicht entgehen, dass «ein progressives Steigen der Aciditåt» am häufigsten aufzutreten scheint. Auch /adings, welcher doch im Übrigen so ausserordentlich be- deutende und lehrreiche Beiträge zum Studium der Differentiation und der genetischen Beziehungen der Eruptivgesteine überhaupt geleistet hat, scheint nicht dies Verhältniss genügend berücksichtigt zu haben, dass die aus dem Studium der Ergussgesteine abgeleiteten Erfahrungen über die Eruptionsfolge nicht ohne weiteres für die Reihenfolge der Eruptionen aus dem Magmabassin selbst maassgebend sein können. Nach /ddings? sollte das allgemeine Gesetz der Eruptionsfolge das sein, dass die ältesten Eruptionen Gesteine von mittlerer Acidität wären, die folgenden abwechselnd kieselsäureärmere und kieselsäure- reichere Glieder, stets mit einer Steigerung der Differentiation,, bis schliesslich sehr basische und sehr saure Glieder die Eruptionsepoche abschliessen sollten.” «The general succession is from a rock of average composition through less silicious and more silicious ones to rocks extremely low in silica and others extremely high in silica — that is, the series commences with a mean and ends with extremes. — This law of succession, expressed in its most general terms, is of very wide application» etc. Iddings hat seine Beispiele fast ausschliesslich aus Beobachtungen über Ergussgesteine geholt. Auch für diese trifft sein «general low of succession» aber bei weitem nicht ohne viele Ausnahmen zu; so ist z. B. im Kristianiagebiet auch für die Ergussgesteine die Reihenfolge nicht vereinbar mit diesem Gesetz, da hier die ältesten Decken ohne Aus- nahme sehr basische Augitporphyrite, Labradorporphyrite, Melaphyre etc. sind (mit ca. 44 bis 49°/, SiOz), gar nicht intermediäre Gesteine. Lehrb. d. Petrogr., II. Aufl., B. I, S. Sıo ff. (1893). «The origin of igneous rocks». Bull. of the phil. soc. of Washington, Vol. 12, S. 145 fl. Siehe auch die Abhandlung von /ddings: «The volcanic rocks of the Andes», Journ. of Geology, Vol. I, No. 2, Febr. March 1893, S. 169 ff. w DI m 180 W. C. BRÖGGER. M.-N. Ki. Auf weitere Beispiele hinzuweisen, kann ich hier wohl verzichten; sie sind allbekannt und zahlreich. Es ist nicht iberflissig hervorzuheben, dass die Zusammensetzung des Stammmagmas grosserer, stark differenzirter Eruptivgebiete gewiss sehr häufig eine intermediäre Zusammensetzung besessen hat, wie ich z. B. früher für das Kristianiagebiet und oben für das Tyroler-Gebiet nachzuweisen versuchte; daraus folgt aber keineswegs, dass die von /ddings abgeleitete Eruptionsfolge im Allgemeinen mit intermediären Eruptionen anfangen müsse. Im Gegentheil wäre es, wie oben erwähnt, wahrscheinlicher, dass unter normalen Verhältnissen die ältesten Erup- tionen ziemlich basisch sein würden. Ein Anfang mit intermediären Tiefengesteinen würde im Allgemeinen voraussetzen, dass die Eruptionen angefangen hätten, ehe eine grössere Differentiation stattfinden konnte, was natürlich an und für sich sehr möglich wäre, aber erfahrungs- gemäss bei Eruptionsfolgen von Tiefengesteinen relativ selten eingetroffen sein dürfte. Auch für Ergussgesteine findet man sehr häufig die bei den Tiefen- gesteinen normale Eruptionsfolge mit im Anfang basischen, nach und nach immer saureren Eruptionen wieder; häufig endet die Reihe, wie bei den Tiefengesteinen, mit einem basischen Rücksprung, welcher sich vorläufig schwierig zu erklären scheint, wenn man nicht die von mir früher angedeutete Erklärung! acceptiren dürfte. Auch die bekannte sogenannte Kichthofen’sche Serie, welche, wohl zu merken, nur für Ergussgesteine beschränkter Gebiete abgeleitet wurde, passt mit der nor- malen Reihenfolge der Tiefengesteine ganz gut, indem es auch bei diesen gar nicht erforderlich wäre, dass die ältesten Eruptionen immer ultrabasich oder sehr basisch sein müssten. Im Allgemeinen kann man aber wohl sagen, dass je weiter sich die Magmenmassen von dem Stammmagma entfernt haben, je mehr sie auch sekundären Differentiationen unterworfen gewesen sind, desto weniger wird in der Eruptionsfolge noch eine gewisse Regelmässigkeit nachweisbar sein. Müssen schon bei den Tiefengesteinen häufige Aus- nahmen von der regelmässigen Reihenfolge erwartet werden, so muss dies noch in bei weitem höherem Grade von den Ergussgesteinen gelten. Die auf empirischem Wege abgeleiteten Gesetze der magmatischen Differentiation, welche in hervortretendem Grade auch die Eruptionsfolge regulirt haben, sind aber deshalb nicht weniger gut begründet. Je mehr diese Gesetze studirt werden, je genauer wir die Vorgänge der Differentiation und ihre ersten Ursachen im Einzelnen kennen lernen, 1 Zeitschr. f. Krystallogr. B. 16, I, S. 88, 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 181 um so schårfer werden wir auch die gesetzmåssigen Beziehungen der einzelnen Eruptivmassen eines Eruptivgebietes abgrenzen können, um so klarer wird sich in jedem einzelnen. Falle die ganze Eruptionsgeschichte selbst enthüllen. Die erstem Vorgänge, die Bildung des Magmabassins selbst, wenn das Vorhandensein solcher angenommen werden darf, ent- ziehen sich dabei vorläufig noch jeder einfachen und besser begründeten Erklärung; wie so häufig in der Wissenschaft ist die erste Grundlage eines grösseren Baues noch ein Råthsel. Wir müssen uns damit begnügen ein Stück des Weges im Licht zu wandern. Bis jetzt sind wir aber nur am ersten Anfang der Wanderung und kennen ihre Länge noch gar nicht; es sind noch viele mühsame Schritte zu gehen, — «durch Wüsten und auf trockenen Stellen». — 182 W. C. BRÖGGER. M.-N. KI. Nachtrag. Nachdem die oben vorliegende Abhandlung schon gedruckt war, erhielt ich durch die Freundlichkeit des Verfassers Herrn 7. W. Turner das Blatt «Jackson» des Geol. Atlas of the Unit. States, Washington 1894; in dem beigefügten Text ist der früher von Dr. A. Schmidt (Neues Jahrb. f. Min. 1878, S. 716—719) beschriebene, mit dem Tonalit zusammengestellte Quarz-Glimmer-Diorit vom Yosemite-Thal in Sierra Nevada von Herrn G. F. Becker, als «Granodiorit» bezeichnet. Becker charakterisirt das Gestein als einen mit Granit nahe verwandten Quarz- Glimmer-Diorit mit vorherrschendem Plagioklas. Dasselbe Gestein ist auch näher erwähnt in der Abhandlung Zurner's: «The rocks of the Sierra Nevada» (r4th ann. rep. of the Unit. States geol. survey, Washington 1894, S. 478 u. 482); die beigefügten Analysen zeigen, dass das Gestein, obwohl stark variirend, doch durchgehends der Familie der Quarzdiorite (z. Th. der Diorite) zugehörig ist, indem der vorherrschende Gehalt an NagO unter den Alkalien in Verbindung mit dem CaO-Gehalt ein Vorherrschen des Plagioklases bedingt. Im demselben Bericht ist auch ein Gestein von dem Goldbezirk von Ophir, Californien, unter dem genannten Namen Granodiorit in einer Abhandlung von Herrn Waldemar Lindgren erwåhnt. Dieser charak- terisirt das Gestein als vorherrschend ein plagioklasreiches Gestein, jedoch «between a diorite and a granite» (1. c. S. 255); die Analyse des typischen Granodiorits, von Hillebrand (SiO, 65.54, TiO, 0.39, AlsOz 16.52, Fe,O3 1.40, FeO 2.49, MnO 0.06, MgO 2.52, CaO 4.88, NazO 4.09, K20 1.95, P2O5 0.18, H20 0.59, Summa 100.73) zeigt aber evident, dass das herrschende Gestein der Quarzdioritfamilie (oder besser der kleinen Ubergangsfamilie zwischen den Dioriten und den Quarzdioriten) und nicht der Familie der Adamellite oder der Banatite (Quarz-Monzonite) ange- horig ist. (Doch miissen in demselben Gebiete nach Lindgrens Be- schreibung auch Gesteine der Quarz-Monzonit-Reihe vorkommen). 1895. No. 7. DIE TRIADISCHE ERUPTIONSFOLGE BEI PREDAZZO. 183 Wie aus der ganzen Darstellung der genannten amerikanischen Geologen hervorgeht, ist somit der Name Granodiorit nicht in demselben Sinne wie die Bezeichnungen Banatite, Adamellite, Quarz-Monzonite in der hier vorliegenden Abhandlung, sondern eher als ein Synonym für Tonalit gebraucht. Derselbe inhaltsreiche Band enthält auch eine äusserst interessante Abhandlung von Whitman Cross: «The laccolitic mountain groups of Colorado, Utah and Arizona» (l. c. S. 165— 241); ich empfing dieselbe leider zu spät um das darin enthaltene reichliche Material zur Beleuch- tung der Lakkolith-Hypothese in Bezug auf die «Granitfrage» benutzen zu können. Ich hoffe bei einer späteren Gelegenheit auf die hierher gehörigen Fragen ausführlicher eingehen zu können. — Der Haupttitel dieser Abhandlung wird wohl manchem Leser auf- fällig sein; ich wollte damit speciell hervorheben, dass meine Reise nach Predazzo nur als eine Exkursion vom Kristianiagebiete aus, zum Vergleich mit diesem, unternommen wurde. Wenn ein solcher Vergleich nicht die Hauptabsicht sowohl meiner Reise als dieser Publikation gewesen wäre, hätte ich selbst die Veröffentlichung einer Abhandlung über die Predazzogegend nach so kurzem Besuch als ein unberechtigtes Eindringen in fremdes Gebiet auffassen müssen. Beim Durchlesen der fertig gedruckten Arbeit sehe ich, dass die Kritik von Reyer's «Predazzo» stellenweise vielleicht eine unnöthige Schärfe in der Form erhalten hat; es ist dies unabsichtlich geschehen, da ich ja nur seine Richtung, seine Ansichten bekämpfen wollte. Ich will deshalb nicht unterlassen, als Schlusswort mit Dankbarkeit daran zu erinnern, dass es mir ohne die in Reyer's Abhandlung vorhandenen Vorarbeiten und ohne seine verdienstvolle Karte kaum möglich gewesen wäre, in der kurzen Zeit von nur 8 Tagen eine genügende Übersicht über die Predazzogegend zu erhalten. Kristiania, im September 1895. Dr. W. C. Brögger. On some South-African Entomostraca raised from dried mud By G. O. Sars With 8 autographic Plates LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN (Read 24 May 1895) Videnskabs-Selskabets Skrifter. I. Mathematisk-naturv. Klasse. 1895. No. 8 In Commission by Jacob Dybwad A. W. Bröggers Printing Office 1895 is > & | Introduction. In the year 1890 I received, through the kind intervention of my friend and colleague Prof. R. Collett, a sample of dried mud taken by Mr. Thesen from a swamp at Anysna, which is located some distance east of the Cape of Good Hope, and in the following year 3 additional samples from the same locality were kindly forwarded to me. As nothing hitherto has been published about the Fresh-water Entomostraca of that remote region, I was very anxious to get some forms raised from the mud. For that pur- pose I arranged numerous aquaria of different size, to receive each a small parcel of the mud, the date when prepared being in every case noted. The experiments have been continued for a space of 3 or 4 years, and have on the whole yielded very good results, a number of interesting forms having been successfully raised, and in most cases domesticated during several successive seasons. No less than 20 species have been raised in all, viz., 9 Cladocera, 10 Ostracoda and 1 Copepod. Thegreater number of them, viz., 14 species, are apparently new to science, and will be described and figured in the present paper together with 3 other species, which appear but little known. Of these species, 2 are so anomalous as more properly to be regarded as types of 2 distinct genera, the others are all referable to earlier known genera. | As in my earlier papers on exotic Entomostraca, the plates have been prepared by the autographic method, and the greatest care has been employed to make the figures as correct and instructive as pos- sible. The habitus-figures are in every cases drawn from living specimens, and in the original drawings the natural colours also were added. As, however, I am not fully satisfied with the colour-printing of the plates to my latest paper on the New Zealand Entomostraca, I have preferred, in the present paper, to omit the colours, which however will be noted in the description of each’ species. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 8. 1* 4 Gor SARS. M.-N. KI. Cladocera. Fam.: Daphnidæ. Gen.: Daphnia, Müller. 1. Daphnia Thomsoni, G. O. Sars. Daphnia similis, Thomson, Trans. N. Zeal. Institute, Vol. XVI, p. 240, PI. XIII, figs. 6—g (not Claus). Daphnia Thomsoni, G. O. Sars, Contributions to the knowledge of the Fresh-water Entomostraca of New Zealand p. 5, PI. I. Of this species, first detected by Mr. Thomson, and recently described and figured by the author in his above-quoted paper, several specimens were raised in one of my aquaria. The specimens exactly agreed with the New Zealand form, and grew to a rather considerable size, the largest specimen measuring in length, without the spine, 3,50 mm. 2. Daphnia dolichocephala, G. O. Sars, n. sp. (la) Specific Characters. Carapace in female, seen laterally, oblong oval, in male considerably narrower, dorsal edge spinulose throughout, the spinules being in some cases even continued on the head, spiniform process slightly upturned and of somewhat variable length. Head in female of moderate size, and defined from the carapace dorsally by a shallow sinus, seen laterally, of a somewhat unusual form, its dorsal part being gib- bously produced and scarcely at all keeled, anterior edge obliquely de- clining, and forming with the straight ventral edge a more or less pro- nounced angular bend, rostral projection short and blunted. Fornix very prominent, and terminating on each side in a rectangular corner. Head in male comparatively smaller and more regularly rounded in out- line, with the rostral projection obsolete. Eye well developed, occurring 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 5 just within the angular bend of the front; ocellus very minute. Anten- nulæ in female small, though distinctly projecting; in male, as usual, much larger, though not attaining the length of the head, flagellum rather short. Tail in female with the dorsal lappets very largely developed, the 2 upper ones contiguous at the base, the 2 lower confluent; terminal part conically tapering, with the dorsal edge nearly straight, anal denticles subequal, 18—20 on each side, terminal claws comparatively short and stout, spinulose at the base. Tail in male without any dorsal lappets terminal part but little differing from that in female. Ephippium drawn out anteriorly to a long spinulose strip, ampullæ obliquely disposed. Body in both sexes pellucid, with a faint greenish or yellowish tinge. Length of adult female reaching 3 mm., of male 1,20 mm. Remarks. This is a very distinct species, which exhibits some points of resemblance to the 2. Atkinsoni Baird, though evidently specifically different. The specific name refers to the peculiar form of the head in the female. Description of the female. The largest specimens measure in length, excluding the spine, about 3 mm., and this form accordingly grows to a rather large size, though being in this respect somewhat inferior to D. Thomsoni. As in most other species, the carapace is rather compressed (see fig. 1), the greatest width but little exceeding half the height. In a lateral view of the animal (fig. 2), it exhibits an oblong oval form, with the ventral margin in every case more curved than the dorsal one, which latter, even when the matrix is distended with ova or embryos, does not form any considerable curvature. The posterior part of the carapace is gradually narrowed, and is continued into the usual spiniform process. The latter is quite straight, and issues somewhat above the longitudinal axis. It is generally obliquely upturned, and of somewhat variable length, being in some individuals, especially of the earlier generations, about half as long as the carapace, whereas in other specimens it becomes quite short and stout. The edges of the valves are in their posterior halves densely clothed with small, appressed denticles, and similar denticles also occur along the whole dorsal edge, being in some instances even continued on the posterior part of the head, especially in specimens with ephippium (see fig. 10). The spine of the carapace has, as usual, 4 rows of appres- sed spinules. The surface of the shell is densely reticulated with 2 sets of curved striz crossing each other at nearly right angles. In the anterior part of the valves the sigmoid shell-gland may be easily traced. 6 G. 70. SARS)" =] M.-N. KI. - The head does not exhibit any pronounced dorsal crest, and is only defined from the carapace above by a very shallow sinus. Seen laterally (fig. 2), it exhibits a somewhat unusual form, its dorsal part being, as it were, gibbously produced, with the upper edge strongly curved in front. The anterior edge declines obliquely towards the front, and is sometimes slightly sinuated below. It joins the inferior, perfectly straight margin by an abrupt, almost angular bend. The rostral projection is very short and continuous with the lower edge, its tip being blunted. The fornix is strongly prominent, and terminates on each side in a rectangular, project- ing corner. When the animal is viewed dorsally or ventrally (fig. 1), the edges of the fornix form, together with the anterior extremity of the head, a perfectly even curve, giving the head, in that view, an almost semi- circular outline. The eye (see figs. 1, 2, 10) is well developed, and located just within the angular bend of the front. It exhibits a number of very distinct crys- talline bodies projecting from the dark ocular pigment. The ocellus is extremely minute, but distinct, and occurs at some distance behind the eye, being imbedded within a projection of the cere- bral ganglion. The antennulæ (see fig. 3) are quite immobile and very small, though distinctly projecting from the shell of the head, just behind the rostral prominence. They are tipped with the usual delicate olfactory papilla, and have besides each a single very minute sensory bristle. The antennæ (see fig. 2) exhibit the usual structure, and are rather powerful, with both the scape and the rami finely hairy. The tail has the dorsal processes (see fig. 2) very large and lappet- shaped, the 2 upper ones being, as usual, the largest, and arranged in close approximation at the base, though somewhat diverging at their extremities. The 2 lower ones are quite confluent, forming together a broad lamellar expansion, finely hairy at the edges. The terminal division of the tail (fig. 4) is conically tapering, with the dorsal margin nearly straight. The anal denticles occupy: the distal half of this division, and are, as usual, arranged in a double row, flanking the anal fissure. They are of nearly uniform size and strongly recurved, their number being from 18 to 20 on each side. Above the anal denticles the dorsal face of this part is clothed with small appressed spikes. The terminal claws (see fig. 5) are comparatively short and stout, and are each armed at the base with a dense row of slender spinules, about 8 in number, their outer part being finely ciliated along the concave edges. The caudal setæ are well developed, biarticulate, and densely plumous. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 7 Of the inner organs, the alimentary tube is very conspicuous in the lateral view of the animal (see figs. 2 & 10) by its yellowish green con- tents. Its anterior part forms a very strong curvature within the upper, gibbous part of the head. The coecal appendages are rather elongated, and curved in a sigmoid manner. The ova in the marsupial room or matrix are, in individuals of the earlier generations, very numerous and of a bluish green colour, with a vellowish central oil-globule. The ephippium (see fig. 10) does not, as is generally the case, cause any pronounced deformity of the upper part of the carapace. Seen later- ally, it is of an oblong fusiform shape, and is drawn out anteriorly to a narrow strip, which, like the whole upper margin of the ephippium, is densely spinulose. The ampullæ for the ova are, as in D. magna and D. Thomsoni, obliquely disposed. The colour of the ephippium is at first rather pale, but becomes gradually darker, and, when detached from the carapace, is of a very dark, nearly black hue. The recently hatched young (fig. 6) exhibit an appearance rather different from that in the adults, the head being very much produced at the upper corner, assuming thereby an almost hood-shaped appearance. They are, moreover, remarkable for the large size of the spine of the carapace, which even equals in length the whole remaining part of the body, and is slightly arcuate. It has the appearance of being the imme- diate continuation of the straight dorsal margin of the carapace, and is, like the latter, coarsely spinulose. The adult male (fig. 7) is of very small size, as compared with the female, measuring in length, without the spine, only 1,20 mm. The form of the carapace is, as usual, narrower than in the female, oblong, with the dorsal face far less vaulted, and the head also exhibits a rather dif- ferent form, being comparatively shorter and more regularly rounded, without any true rostral projection. The spine of the carapace is of moderate length and considerably upturned. The free edges of the valves form, as in other male Daphniz, anteriorly an angular corner, and are here densely clothed with long and delicate cilia, also continued for some distance along the ventral edges. The antennule (see fig. 8) are much larger than in the female, and freely movable. They do not, however, attain the length of the head, and are rather narrow. The flagellum is very small, scarcely exceeding 1/, of the length of the stem, and terminates in a fine point. Immediately behind its base is seen the terminal fascicle of olfactory papillæ, and at a short distance from it anteriorly occurs a small sensory bristle. 3 E 10. SARS M.-N. KI. The ıst pair of legs are modified in the usual manner, being each armed with a strong anteriorly curving claw, and terminating in a plumose seta or flagellum. The tail does not exhibit any dorsal processes. Its terminal part is not very different in shape from that in the female, though differing in the smaller number of anal denticles, and in the fact that the tip, carrying the caudal claws, is more narrowly ‚exserted (see fig. 9). The testes are distinctly traceable through the shell as 2 narrow bags extending on each side of the intestinal tube (see fig. 7). They debouch each by a narrow duct near the tip of the tail. In both sexes the body is rather pellucid, with a very faint yellowish green tinge. In adult females, especially of the earlier generations, nu- merous small reddish orange oil-globules are found to occur along the sides of the intestine, giving that part a slightly reddish hue. The recently hatched young are almost colourless. Observations. This Daphnia was hatched in 3 of my aquaria, ap- pearing at first only as solitary specimens. These, however, rapidly multiplied in the usual parthenogenetical manner, giving at last, by suc- cessive generations, rise to a vast progeny. At the close of the season, most of the specimens became loaded with ephippia, and at that time also male specimens were found, though in a very restricted number. In one of my aquaria the Daphnia also appeared in great abundance the next season, after the bottom-residue had been kept in a dried state during the winter. As to habits, this form agrees with the other known species, keeping its body constantly suspended in the water by repeated strokes of the an- tennæ, whereby a somewhat jerking motion is effected. The attitude of the body is in every case a vertical one, the head upwards. As with most other species, the individuals of the earlier generations are rather active, moving about in all directions, allowing only with great difficulty, of being caught in the usual manner by the aid of a dipping tube. The indi- viduals of the later generations become more slow in their movements, and are generally found aggregated not far from the bottom on one side of the aquarium, as a rule that turned to the light. The males are, as usual much more active than the females, and are often found, in their movements, to assume a somewhat prone attitude, as shown in the figure. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 9 3. Daphnia propinqva, G. O. Sars. n. sp. (Pl. 2, figs. 1—8.) Specific Characters. Carapace in female, seen laterally, oval in form, dorsal margin more or less arcuate and spinulose in its posterior part only; spine of carapace rather small, and extending nearly in the longitudinal axis of the body. Head not very large, slightly carinated, and, seen. laterally, evenly rounded in front, rostral projection terminating in a short, deflexed point; seen from above subtriangular in outline, tapering in front to an obtuse point; fornix moderately prominent, without any projecting corner. Carapace in male, as usual, narrower, oblong, with the dorsal margin straight, and the spine more elongated; head without any rostrum. Eye rather large. Antennulæ in female distinctly projecting, though im- mobile; in male modified in the usual manner, flagellum a little shorter than ‘the stem. Tail in female with the usual dorsal lappets, in male without any processes; terminal part slightly tapering, anal denticles in female from 12 to 14 on each side, and of equal size, terminal claws of moderate length, spinulose at the base. Ephippium oval triangular blunted in front, without any projecting strip, ampullæ transversely disposed. Body in both sexes highly pellucid and almost colourless. Length of adult female 1,80 mm., of male 0,90 mm. Remarks. The present species bears a considerable resemblance to certain northern forms of Daphnia generally referred to D. pulex, but differs, among other characters, in the absence of any dorsal process to the tail in the male. In the latter respect, it agrees with D. odtusa of Kurz, where however, the spine of the carapace is quite obsolete, whereas in the present species it is well defined, though in the female of rather small size. The specific name refers to the alfinity of this form to the 2 above- named northern species. Description of the female. Fully adult, ovigerous specimens do not exceed in length 1,80 mm., and this form is accordingly very inferior in size to the 2 preceding ones. Seen laterally (fig. 1), the carapace exhibits a rather regular oval form, the free edges of the valves being evenly curved throughout, and the dorsal margin more or less arcuate, according to the degree of disten- tion of the matrix with ova or embryos. The spine of the carapace is rather small, though well defined, and in specimens with summer-eggs extends nearly in the longitudinal axis of the body, whereas in those with ephippium (see fig. 6) it occurs more dorsally. The posterior halves of 10 GI 0. SARS: M.-N. KI. the free edges of the valves are densely spinulose, and similar appressed spinules also clothe the spine of the carapace, and are continued for some distance along the dorsal edge, the anterior part of which, however, is quite smooth. The head is of moderate size, and not distinctly defined dorsally from the carapace, though the upper edge appears slightly concave in the nuchal region. It has, along the middle, a very slight keel, which is the immediate continuation of the dorsal crest of the carapace. Seen laterally (fig. 1), it slightly tapers towards the front, without forming any gibbous expansion dorsally, the dorsal margin being quite evenly curved, and con- tinuous with the anterior edge. The latter joins the ventral edge by a strong, but quite even curve, whereby a somewhat projecting rounded frontal part is formed, within which the eye is located. The ventral edge is very slightly concave, and terminates in a short, but acute, deflexed rostral projection (see fig. 3), behind which is a rounded expansion car- rying the antennulæ. Seen from above (fig. 2), the carapace appears rather compressed, its greatest width but little exceeding half the height. The head, in this view of the animal, exhibits a somewhat triangular form, its anterior part being somewhat narrowed, and terminating in a short point, whereas its posterior part appears rather broad, owing to the prominent fornix. The latter joins the carapace, without forming any projecting corner. The eye (see figs. 1, 2, 3) is comparatively large, with distinctly projecting crystalline bodies. The ocellus, on the other hand, is extremely minute, punctiform, and, as usual, located at some distance behind the eye, at the lower corner of the cerebral ganglion (see fig. 3). The antennulæ (ibid) are distinctly projecting, though, as usual in the female sex, small and quite immobile, being tipped by the usual fascicle of olfactory papillæ. The antennæ (see fig. 1) are of moderate size and quite normal in structure. The tail exhibits the usual dorsal lappets, which, however, are less strongly developed than in D. dolichocephala. The 2 lower ones are well defined, though confluent at the base. The terminal part (fig. 4) is somewhat narrowed distally, and is armed on each side of the anal fissure with from 12 to 14 denticles of nearly equal size. The terminal. claws (see fig. 5) are of moderate length, and exhibit at the base a dense series of slender spinules. Between these claws and the outmost of the anal denticles, a small sinus is formed. * 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. II The alimentary tube (see fig. 1) forms only a slight curve within the dorsal part of the head, and the cœcal appendages are also considerably smaller and less flexuous than in the 2 preceding species. The ova in the matrix are comparatively large, and accordingly less numerous than in the 2 preceding species. They are, when recently re- ceived from the ovaries, of a pale greenish colour, with a large hyaline central oil-globule. The ephippium (see fig. 6) differs conspicuously from that in the 2 pre- ceding species, exhibiting a similar appearance to that of the European form D. pulex. As in that species, it causes a slight deformity of the upper part of the carapace, especially prominent shortly after the ephippium has been detached. Seen from the side, it exhibits an oval triangular form, being transversely truncated in front and gradually narrowed posteriorly, where it projects into a pointed process. The latter is nothing less than the spine of the carapace, which remains in connexion with the ephippium, when it is detached. The egg-ampullæ are, as is in D. pulex, trags- - versely disposed. The colour of the ephippium becomes at last very dark, almost black. The adult male (fig. 7) scarcely attains a length of 1 mm., and differs from the female in the usual manner, the carapace being much nar- rower, oblong, with the dorsal margin nearly straight, and the head with- out the rostral projection. The spine of the carapace is comparatively more fully developed than in the female, and slightly upturned. More- over the free edges of the valves are anteriorly fringed with delicate cilia, and exhibit in front a distinctly projecting corner. The antennule (fig. 8) are freely mobile, though not very large, with the flagellum well developed and terminating in a somewhat hooked point. The ıst pair of legs are, as usual, modified to grasping organs, each being provided with an anteriorly curving claw, and terminating in a long seta. The tail does not exhibit any trace of a dorsal process, and has the terminal part but little different from that in the female. The body, in both sexes, is highly pellucid and almost colourless. Observations. This Daphnia developed in great numbers in one of my aquaria, and continued to live and propagate during the whole summer, at last filling the aquarium with myriads of individuals. Male speci- mens were however, as usual, rather scarce, and only occurred at the close of the season. In habits, this form perfectly agrees with the northern species D. pulex. 12 G10. SARS: M.-N. KI. Gen. : Ceriodaphnia, Dana. 4. Ceriodaphnia Rigaudi, Richard. (Pl. 2, figs. g—15.) Ceriodaphnia Rigaudi, Richard, Sur quelques animaux inférieurs des eaux douces du Tonkin. Mém. Soc. Zool. de France, T. VII, pr Specific Characters. Carapace of female rather tumid, seen laterally, rounded quadrangular, posterior projection short, and occurring above the longitudinal axis; that of male narrower, with the dorsal margin straight, and the ventral slightly sinuated. Head in both sexes much depressed, procumbent, being defined dorsally by a deep depression, front rounded and slightly projecting, inferior part produced to a very acute, deflexed rostrum; fornix simple, without any projecting corner. Surface of shell distinctly reticulated all over with rather large hexagonal meshes, free edges of the valves smooth. Eye of moderate size; ocellus small, puncti- form. Antennule in female not extending to the tip of the rostrum, oblong fusiform, with a rather long sensory bristle anteriorly; those in male considerably larger, projecting far beyond the rostrum, and having a distinct setiform flagellum. Tail in female with the dorsal processes very small, terminal part rather narrow, and nearly of uniform breadth throughout, being obliquely rounded at the tip, anal denticles only 6 on each side; terminal claws quite smooth; caudal sete rather elongate. Body semipellucid, of a pale orange colour, changing to light reddish. Length of adult female 0,55 mm., of male 0.38 mm. Remarks. This form was first described from Tonkin by M. J. Richard, and subsequently recorded by the same author from another locality; but no figures have ever been given of the species. The most prominent character is undoubtedly the acute rostral projection, for which reason I at first noticed the species under the provisional name of C. avi- rostris. It agrees in this respect with the C. cornuta, described by the author from Australia; but this species has besides an acute horn-shaped projection on the front, not found in the present form. Two other spe- cies have been recorded as being likewise provided with a rostral pro- jection, viz., C. fextilis Dana and C. asperata Moniez, but these species would seem to differ in other respects from that here treated of. Description of the female. Fully adult, ovigerous specimens but little exceed in length 1/2 mm, and this form accordingly belongs to the smaller species of the genus. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 13 As in most other species, the general form of the body (see figs. 9 & 10) appears rather short and stout, nearly globular. The carapace exhibits, in a lateral view of the animal (fig, 10), a rounded quadrangular form, with the dorsal margin more or less curved, according to the degree of distention of the matrix with eggs or embryos. The ventral edges are nearly straight in the middle, but join the anterior and posterior edges by a rather pronounced, though quite even curve. At the junction between the posterior and dorsal edges, the carapace projects as a short angular prominence, which is located considerably above the longi- tudinal axis. Seen from above (fig. 9), the carapace appears very tumid, though the greatest width is not generally equal to the height. The head (see also fig. 11) is much depressed and procumbent, being defined from the carapace above by a deep depression. Its dorsal face is somewhat flattened, and exhibits in the middle a very slight sinus, beneath which is formed a somewhat prominent, obtusely rounded frontal part. The inferior part of the head is produced to an acute rostral pro- jection pointing obliquely behind, and somewhat resembling a bird's beak. The fornix is rather prominent, but quite simple, without any projecting corner. The surface of the shell is everywhere distinctly reticulated with rather large, and mostly hexagonal meshes (see fig. 13). This reticulation is, as usual, especially conspicuous on the valvular part of the carapace, but also occurs on its dorsal part and on the head (see fig. 11), though here somewhat more irregular. The free edges of the valves are per- fectly smooth, without any denticles or bristles. The eye (see figs. 9, 10, 11) is rather large, and located just within the obtusely rounded frontal part of the head. The crystalline bodies are not very conspicuous, though, on a closer examination, several of them are seen projecting from the edge of the black ocular pigment. The ocellus is very small, punctiform, and located at some distance behind the eye, near the base of the antennulæ (see fig. 11). The latter appendages (ibid) are, as in the other species of the genus, ‘ movably articulated to the sides of the head, projecting generally down- wards. They are of moderate size and subfusiform in shape, but do not extend beyond the tip of the rostrum, except by the terminal fascicle of olfactory papillæ. Anteriorly, they have each a very long sensory bristle, which arises from a knob-like projection, and extends for- wards. The antennæ are well developed and of the usual structure. They have each at the base, exteriorly, an unusually long sensory bristle, which, 14 G. O. SARS. M.-N. Kl. in the ventral or dorsal view of the animal (fig. 9), is very conspicuous, ex- tending straight outwards. | The tail (fig. 12) is not very large, and has dorsally 3 small pro- cesses, the lower 2 of which are tipped with a bundle of hairs. The terminal part is rather narrow, as compared with that in other species, and nearly of uniform breadth throughout, with the dorsal margin in the greater part of its length nearly straight, and only in its outmost part. gently curving towards the base of the terminal claws. The latter are rather strong and somewhat curved, but perfectly smooth. The anal den- ticles are only 6 on each side, gradually somewhat increasing in length distally. They are rather feeble and somewhat curved, terminating each in a very sharp point. The caudal setæ are comparatively slender, being nearly as long as the terminal part of the tail, and are finely ciliated. — The ova in the matrix, in individuals of the earlier generations, are sometimes rather numerous, causing the dorsal part of the carapace to be strongly arcuate. In specimens of the later generations, their number is generally restricted to 2, lying side by side (see figs. 9 & 10). The yolk-mass is at first bluish green, becoming gradually paler, and at last assuming a reddish orange hue. The ephippium, as in the other species, is oval and contains but a single egg-ampulla placed longitudinally. The adult male (fig. 14) is much smaller than the female, scarcely exceeding in length 0,38 mm. It has the carapace narrower and more regularly quadrangular, the dorsal margin being nearly quite straight. The lower edges of the valves are slightly sinuated in front of the middle, where they are fringed with fine hairs. The head does not differ much in its shape from that in the female, except that it is perhaps a little more erect. Male specimens are, however, easily distinguished from females of same size by the structure of the antennulæ. These appendages (fig. 15) are much more fully developed, extending far beyond the rostrum, and are moreover each provided with a distinct setiform flagellum arising from the tip in front of the fascicle of olfactory papillæ. The ıst pair of legs have each a distinct, though not very strong claw, and terminate in a long setiform flagellum, often extending beyond the valves. The tail does not seem to differ materially from that in the female. The colour is somewhat variable. In females of the earlier genera- tions it is often found to be more or less orange, turning to light reddish; whereas in specimens of the later generations it is generally paler, yel- lowish. The males are, as a rule, of a more pronounced reddish colour er 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 15 than the females, owing to numerous red oil-globules acoumulated within the body, especially along the alimentary tube. Observations. The present form developed in great abundance in some of my aquaria, and was successfully domesticated during several succeeding seasons, increasing in number with each season. It is not very active, often keeping its body suspended in the- water for rather a long time nearly in the very same place, by repeated strokes of the antennæ, whereby a slow jumping motion is effected. Generally the individuals are found aggregated in large shoals, now at a short distance from the bottom, now near the surface of the water. Male specimens are rather rare, and their existence is restricted to a short period of the season. Distribution. As above stated, the species was at first noticed from Tonkin by M. J. Richard, numerous specimens having been collected by Dr. Rigaud in a marsh off the fort Lao-Kay. Subsequently it. has been recorded by Mr. Richard from Palestine, where it was found by M. Bar- rois in the Lake Tiberias. Finally, the author has raised the same form in considerable numbers from dried mud forwarded to him from Sumatra. This species accordingly has a very wide range of distribution. Gen.; Simocephalus, Schoedeler. 5. Simocephalus australiensis, Dana. Daphnia australiensis, Dana, Unit. St. Expl. Exp. Crust. H, p. 1271, Pl. 89, fig. 4, a—e. Simocephalus australiensis, G. O. Sars, Additional Notes on Australian Cladocera raised from dried mud, p, 15, Pl. 2, figs. 1—35. Of this form, described and figured by the author in another paper, some specimens developed in one of my aquaria, and rapidly multiplied during the summer. The specimens agreed exactly with those raised by the author from Australian mud, some years ago. 6. Simocephalus capensis, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 3.) Specific Characters. Carapace in adult female, seen laterally, rather broad, of a somewhat rhomboid form, and terminating in an obtuse median prominence, dorsal margin above the latter slightly sinuated and denticu- lated, posterior edge below it oblique, smooth. Head comparatively small, seen laterally, subtriangular in form, front produced to an angular, pro- 16 GO. SARS. M.-N. KI. cumbent corner slightly denticulated anteriorly, lower edge straight and obliquely ascending, rostral projection extremely small, and occurring just in front of the insertion of the antennulæ. Carapace in male, seen later- ally, narrower, gradually widening behind, terminal prominence less distinct and not defined above by any sinus. Eye rather large, located within the frontal part of the head; ocellus small, rhomboidal in form. Tail of the usual structure, terminal claws without any denticles at the base. Colour ochraceous, turning to pale chestnut along the back and lower edge of the carapace. Length of adult female 2.40 mm., of male 0,80 mm. Remarks. The present new species is nearly allied to the European S. serrulatus Koch, but differs in the somewhat different form of the head, and in the circumstance that the hind edges of the valves, below the posterior prominence, are quite smooth, not, as in that species, serrulate. Description of the female. The length of the largest specimens measures nearly 2"/9 mm., and this form accordingly somewhat exceeds in size the European species, S. serrulatus. The general form of the body (see figs 1 & 2) is that characteristic of the genus, being rather broad, almost navicular. Seen laterally (fig. 1), the carapace exhibits a broad, somewhat rhom- boidal form, with the dorsal margin obliquely curved, its greatest curva- ture occurring behind the middle. The free edges of the valves are bulging in front, and in the middle nearly straight and horizontal, wheras behind they ascend obliquely towards the posterior prominence of the carapace. The latter, which extends nearly in the longitudinal axis, is distinctly projecting, though obtuse at the tip, and is defined above by a well-marked sinus, the edge of which is minutely denticulate. The ad- joining edges of the valves, on the other hand, are quite smooth through- out. As in other species, inside the lower edges of the valves a some- what flexuous ridge is traceable, fringed with delicate bristles, which partly project beyond the valves at their anterior and posterior corners. Seen from above or beneath (fig. 2), the carapace appears rather tumid, with the greatest width in front of the middle, its posterior part narrowing gradually and terminating in an obtuse point. The head is comparatively small, and, seen laterally (fig. 1), of a somewhat triangular form. It is defined above from the carapace by a distinct, though small notch; but its dorsal face is otherwise continuous with that of the carapace, both forming together a perfectly even curve. Anteriorly it terminates in a procumbent frontal part, which forms an = RS | 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 17 acute angle with the ventral edge, and carries, anteriorly, a few small den- ticles. The ventral edge of the head is quite straight and obliquely ascending, terminating with a very small rostral projection just in front of the insertion of the antennulæ (see also fig. 3). Viewed from above or beneath (fig. 2), the head appears rather broad, nearly semicircular in outline, on account of the greatly prominent fornix, which latter joins the carapace on each side at a very acute angle. The surface of the shell, as in other species, is sculptured with clo- sely set, oblique striæ, partly anastomosing with each other. These striæ are especially distinct on the valvular part of the carapace, running pa- rallel to the hind edges, and, anteriorly, forming a somewhat irregular net- work. The eye, located just within the projecting frontal part of the head (see fig. 3), is rather large, with distinct crystalline bodies, and dark brown pigment. -— The ocellus (ibid.), on the other hand, is very small, subrhomboidal in form, and occurs just in front of the insertion of the antennulæ. The latter appendages (ibid.) exhibit the usual subfusiform shape, and carry each, in addition to the apical bundle of olfactory papilla, .a delicate, anteriorly pointing sensory bristle, arising from a knob-like prominence about the middle of the anterior edge. They are, as in other species, movably articulated to the shell of the head, and are, generally, extended obliquely behind, without, however, in this species being covered by the anterior part of the valves. The antennæ (see figs. 1 & 2) exhibit the structure characteristic of the genus. The tail (see fig. 1) also, does not differ essentially in its general form from that in other species. As in these, it is rather broad and com- pressed, exhibiting, dorsally, 2 distant falciform processes for occluding the matrix behind. Its terminal part (fig. 4), has the posterior edge slightly bulging in the middle, and terminates in an obtuse point carrying the caudal claws. The anal sinus is well marked, and defined, above, by an obtuse prominence; it is armed, on each side, with about 10 denticles, the outer of which rapidly increase in size, and are strongly curved. The terminal claws (fig. 5) are very slender, and but very slightly curved; they want all traces of secondary spinules, but are finely ciliated along their concave edge. The alimentary tube (see fig. 1), is rather wide, and forms, anteriorly, only a very slight curve. The cœcal appendages are short and deflexed. Vid-Selsk. Skrifter. M-N.K1. 1895. No. 8. ro 18 | 8.702 SARS. | MN. Kl. The ova in the matrix are, in individuals of the earlier generations, (see fig. 1) rather numerous, and of:a pale greenish colour, with a large central oil-globule. In specimens of later generations their number becomes much more restricted. < The ephippium (fig. 6) exhibits the usual structure, being triangular in form, and containing but a single egg-ampulla placed longitudinally. The adult male (fig. 7) is very small, not even attaining a length of ı mm. It differs, moreover, from the female, in the carapace being narrower, and gradually widening behind, with the posterior prominence less projecting, and not defined, above, by any sinus. The dorsal margin appears nearly straight, whereas the inferior edges are slightly sinuated in front of the middle. The head is comparatively larger than in the female, with the frontal part more obtuse. The antennulæ are more fully developed, and have each two sensory bristles, instead of a single one, anteriorlv. The ıst pair of legs are each armed with a distinct, though rather small claw, and the terminal part of the tail appears narrower, with the posterior edge straight. The testes are very conspicuous, forming 2 rather large, and some- what twisted bags extending along the sides of the alimentary tube, and debouching within the anal sinus of the tail. > The colour of the female is yellowish or ochraceous, turning on the back, and along the ventral edge of the carapace, to pale chestnut; that of the male is much paler, the body being in most cases nearly colourless. Observations. This form developed in considerable numbers in several of my aquaria, and multiplied during the season in quite an astonishing manner, so as to cause the aquaria literally to swarm at last, with individuals in different stages of development. Contrary to what is generally the case, male specimens occurred at the close of the season in innumerable shoals. In habits this form exactly agrees with the other known species. Fam.: Lynceidæ. Gen.: Leydigia, Kurz. 7. Leydigia acanthocercoides, (Fischer). (Pl. 4, figs. 1—4). Lynceus acanthocercoides, Fischer, Bullet. Soc. Imp. des Natural. de Moscou, p. 431, Pl. III, figs. 21—25. Specific Characters. Carapace of female, scen laterally, subquadran- gular, widening somewhat posteriorly, upper margin forming, together with = 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 19 that of the head, a quite even curve, inferior edges somewhat arcuate, posterior edges obliquely descending, and slightly bulging in the middle, joining the inferior edges by a strong curve. Head remarkably erect, rostrum obtusely pointed. Surface of shell distinctly striated longitudinally; inferior edges of valves fringed with long and delicate bristles. Ocellus scarcelly larger than the eye. Tail large and expanded, with the poste- rior edge evenly curved throughout, without any notch at the tip, lateral denticles very slender, s, iniform, and, as in the other species, arranged on each side in a double row, terminal claws quite smooth. Adult male much smaller than the female, with the carapace less broad, and the head more erect. Antennulæ thicker, and having the olfactory papillae more fully developed. First pair of legs each with an exceedingly strong, an- teriorly curving claw. Tail much narrower than in female, with the lateral denticles fewer in number and more crowded, terminal claws shorter; efferent ducts of the testes produced to 2 cylindrical appendages project- ing from the tip of the tail, in front of the terminal claws. Colour in both sexes miore or less vivid blood-red. Length of adult female 0,90 mm., of male 0,50 mm. Remarks. This form is, I believe, that originally described by Fischer as Lynceus acanthocercoides. But as that species does not occur in Nor- way, I am, at present, not enabled by direct comparison, to ascertain the identity of both. As far as I can judge from earlier descriptions, there seems, however, to be nothing to forbid such an identification. From the Australian species, described by the author as Z. australis, it is at once distinguished by the very distinct sculpturing of the shell, and, more- over by the smaller size of the ocellus, as well as by the form of the tail. In the latter respect it more resembles the Z. guadrangularis Leydig, a species also found in Norway, but in that form the terminal claws have each a distinct denticle at the base, which is wanting in the present species, while the sculpture of the shell is also different. Description of the female. Adult specimens attain a length of nearly 1 mm., and this form accordingly grows to a considerably larger size than the Australian species. The carapace is rather compressed, and, seen laterally (fig. 1), very broad, of an irregularly quadrangular shape, being gradually expanded towards the posterior extremity, which is rather obliquely truncated. The dorsal margin is but slightly arcuate, and quite continuous with that of the head, both forming together a perfectly even curve. The inferior edges DES ~ 30 G. 0. SARS. M.-N. Kl. of the valves are likewise gently curved, and join both the anterior and posterior edges by a strong curve. The hind edges are about half as long as the ventral ones, and obliquely descending, with a slight bulging in the middle. They join the dorsal margin at an obtuse angle, whereas the rather prominent infero-posteal corners appear obtusely rounded, and quite unarmed. The head is, as in the other species of the genus, remark- ably erect, and quite immobile. Seen laterally, it tapers to a somewhat procumbent acute rostral projection, which, however, in a ventral or dorsal view of the animal, appears more blunted. The fornix is rather promi- nent and, on each side, joins the carapace at a very acute angle, being accordingly defined from the anterior edges of the valves by a narrow incision. The surface of the shell is sculptured with rather distinct longitudinal striæ, about 25 on each side. These striæ are, especially, very conspi- cuous in the posterior part of the carapace, becoming, anteriorly, more irregular and flexuous, as well as partly anastomosing with each other, thus forming an irregular reticulation. On the head the striæ are scarcely visible at all, though perhaps some of them are continued for some distance on its dorsal part. The inferior edges of the valves are, throughout, fringed with very delicate, and rather long bristles, which are also partly con- tinued on the anterior edges, but do not extend to the infero-posteal corners. The eye is not very large, and has the crystalline bodies rather in- distinct. The ocellus is about same size as the eye, and occurs much nearer to it than to the tip of the rostrum. It exhibits, in the lateral view of the animal, a triangular form, being drawn out above to an acute corner. The antennule do not extend to the tip of the rostrum, and exhibit a rather narrow, subfusiform shape. They are tipped by the usual fascicle of olfactory papilla, and have, moreover, each anteriorly, at some distance from the tip, a delicate sensory bristle. The antennæ, oral parts and legs agree exactly with those parts as described by the author in the Australian species. The tail (fig 2), on the other hand, differs conspicuously, in being comparatively broader and more expanded, with the: posterior or dorsal edge forming quite an even curve until the base of the terminal claws, no angular projection or sinus occuring distally, as in the Australian spe- cies. The edge itself is finely ciliated in its distal half, whereas, laterally, a double series of very slender, and strongly recurved, spiniform denticles occurs, 10 to 12 in each row, those in the lower row being the longer. In some 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 21 cases it has an appearance as if some additional series of denticles were pre- sent; but, on a closer examination, it may be easily seen, that this is only due to the individual being about to cast its skin, the apparent additional denticles belonging, in reality, to the underlying new skin in process of forma- tion. The double spine-rows occupy about the distal half of the tail, its upper part having only, at some distance from the edge on each side, a single series of short straight denticles. Close to the very movable articulation connecting the tail with the adjoining part of the body, occurs posteriorly a small tubercle carrying the caudal setæ, and, at a short distatce below this tubercle, the posterior edge forms a very slight angular prominence, representing the postanal angle. The terminal claws are rather slender and but slightly curved, being quite smooth, without any trace of a basal denticle. The alimentary tube is rather wide in its anterior part, and here generally filled with yellowish orange contents. Posteriorly it forms, as usual in the Lynceidæ, a nearly double wind, and has the contents very dark. Before joining the short, muscular rectum, it forms a considerable dilatation, but wants any true cæcal appendage. The anal orifice is found at a short distance below the base of the tail dorsally. The ovaria are often very conspicuous, shining through the shell as 2 rather broad dark green masses, partly covering the intestine laterally. In the matrix, generally only a single ovum or embryo is found, more rarely two, and in this case, owing to the inconsiderable width of the matrix, arranged the one in front of the other. The adult male (fig. 3) is much smaller than the female, scarcely exceeding in length Ya mm. It somewhat resembles in form, young female specimens, but has the head more erect, and is, moreover, at once disting- uished by the structure of the antennulæ, the 1st pair of legs, and the tail. The antennule are scarcely longer, but much thicker than in the female, and have the olfactory papilla more fully developed, extending considerably beyond the tip of the rostrum. The 1st pair of legs are each armed with an exceedingly large, anteriorly curving hook, which is horn-coloured and generally projects beyond the valves. The tail (fig. 4) is considerably narrower than in the female, being but very slightly expanded distally. The lateral spines are fewer in number, and restricted to the outer third part of the tail only, though, as in the female, arranged in a double series on each side. The terminal claws are com- paratively shorter, and, in front of them, there proceed from the tip of the tail 2 peculiar soft, cylindrical appendages, constituting the outer sexual organs. COs SARS. M.-N. Kl. ho bo The testes are located between the winds of the intestine, and are apparently divided into several bag-like divisions. Their efferent ducts enter the tail at its ventral side, and run along the anterior edge until the tip, where they are continued into the above mentioned cylindrical appendages. In both sexes the colour appears more or less vivid blood-red, which colour chiefly affects the enclosed body, whereas the valves are more pellucid, and of an orange hue. Observations. This Lynceid developed rather plentifully in some of my aquaria, and in one of them has been domesticated until the pre- sent time. As with other Lynceids, it is a true bottom-form, burrowing with great dexterity within the loose deposit at the bottom. It is therefore most frequently found on the floor of the aquarium, but at times it may also be seen to ascend the walls generally on the side turned to the light. It moves through the water rather slowly, by rapid strokes of the antenne, whereby a rather even, though somewhat trembling run is effected, the body being generally kept in a horizontal attitude, with the back downwards. The males were only observed at a very restricted period of the season, but at that time rather abundantly. Distribution. Russia, Germany, British Isles, Sweden. Gen.: Alonopsis, G. O. Sars. 8. Alonopsis Colletti, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 4, figs. 5—8). Specific Characters. Carapace of. female much compressed, seen laterally, oval quadrangular in form, greatest breadth anteriorly, posterior extremity nearly transversely truncated, with the lower corner rounded and unarmed, dorsal margin boldly curved in front, inferior edges sub- flexuous in the middle. Head slightly erect, terminating in a compara- tively short and obtusely acuminate rostrum; fornix rather prominent. Surface of shell nearly smooth, with a very faint trace of reticulation, inferior edges of valves finely ciliated, and excised in front of the middle, so as to leave, ventrally, an open oblong oval space leading to the inner shell-cavity. Eye of moderate size. Ocellus smaller than the eye, and occurring nearly in the middle between the latter and the tip of the rostrum. Antennulæ narrow snbfusiform, and not fully extending to the tip of the rostrum. Antenne of moderate size. Tail slender, and con- siderably narrowed distally, tip incised behind the base of the terminal 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA, 23 claws, the latter rather elongated and nearly straight, with a remarkably strong secondary denticle at the base, anteanal denticles well marked, about 22 on each side, and more crowded at the tip, postanal angle inconspicuous. Male not very different from the female in its general ap- pearance, though exhibiting the usual sexual characters. Colour in female dark yellowish or olivaceous, in male considerably paler. Length of adult female 1,05 mm., of male 0,70 mm. Remarks. This is a very distinct species, which I have much pleasure in dedicating to my friend and colleague, Prof. R. Collett, to whom I am indebted for the material that vielded this, and the other species here described. Its nearest ally is Alonopsis latissima Kurz, a species which differs considerably from the type of the genus, Alonopsis elongata G. O. Sars, though perhaps it is more strictly related to Alonopsis than to Alonella, with which latter genus I formerly have associated it. The present new species would seem to be somewhat intermediate between the two, though easily distinguishable from any of them by several well-marked characters, among others by the want of any perceptible striation of the shell. Description of the female. The length of the largest specimens somewhat exceeds 1 mm., and this form accordingly grows to a considerably larger size than A. Zatissima. The body is very much compressed, its greatest width not nearly attaining half the height (comp. fig. 5 and 6). The carapace is ,dorsally, confluent with the head, and exhibits, in a lateral view of the animal (fig. 5), a rather broad oval quadrangular form, with the greatest breadth in front of the middle, and the posterior extre- mity nearly transversely truncated. The dorsal margin is boldly curved, and continuous with that of the head, joining the posterior edges at an obtuse angle. The inferior edges of the valves appear somewhat irregu- larly flexuous in the middle, and join both the anterior and posterior edges by a strong curve. The posterior edges are very slightly oblique, with the lower corner more projecting and rounded off. Seen from above or beneath (fig. 6), the carapace appears very narrow and gradually tapering posteriorly. The head is somewhat more erect than in A. Zatissima, and quite immobile. It terminates in a rather short, and somewhat obtuse rostrum’ The fornix is rather prominent, from which cause the head appears, in a dorsal or ventral view of the animal (fig. 6), almost as broad as the carapace. “ 24 G> Oe SARS: M.-N. KI. The surface of the shell is nearly quite smooth, without any trace of a longitudinal striation. Only near the free edges of the valves a very faint and indistinct reticulation is.sometimes traced. The inferior edges of the valves are finely ciliated, the cilia being more prominent in the middle. If the animal is viewed from the ventral side (fig. 6), these edges are found to be excised in front of the middle, so as to leave between them an oblong oval, open space, through which the spines and setæ of the anterior pairs of legs may be exserted. | The eye is of moderate size, with the crystalline bodies well marked, though not very large. The ocellus is somewhat smaller than the eye, and located about half way between the latter and the tip of the rostrum. The antennulæ are of the usual narrow subfusiform shape, and do not extend to the tip of the rostrum. The antennæ are of moderate size, and quite normally constructed. The lamellar expansion of the labrum is rather large and securiform in shape, with the edge perfectly smooth. The tail (fig. 7) is very slender and considerably narrowed distally, exhibiting at some distance from the base, just above the anal sinus, a very slight angle. The tip is deeply incised, the incision being defined in front by an obtuse projection carrying the terminal claws. The latter are rather strong, horn-coloured, and nearly straight, carrying each, at the base, a remarkably large secondary denticle. The posterior edge is armed; below the anal sinus, with a double row of small, but well defined den- ticles, about 12 in each row, the outer ones being more crowded. The caudal setae are rather small. The alimentary tube forms an almost double wind, and has, at the junction with the rectum anteriorly, a rather elongate cœcal appendage. The matrix generally contains but à single ovum, or embryo, more rarely 2, arranged the one in front of the other. Of winter-eggs there is, invariably, but a single one placed in the anterior part of the matrix (see figs 5), and, in individuals carrying such an ovum, the dorsal part of the carapace often assumes a rather dark hue. The adult male (fig. 8) scarcely exceeds in length 0,70 mm., and does not differ much in general apparance from young females. On a closer examination, it is, however, easily distinguished by the usual sexual characters. Thus the antennulæ are comparatively thicker than in the female, with the olfactory papilla more fully developed. The ıst pair of legs are each provided with the usual, antericily curving hook, which however is comparatively less strong than in the male of Leydigia, and scarcely 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 25 projects beyond the edges of the valves. The tail agrees in shape with that of the female, except that its anterior edge is provided, at some distance from the tip, with a slight notch, indicating the place where the efferent ducts of the testes debouch. The colour is a more or less dark yellowish brown, being, as usual, paler in the male than in the female. As above stated, in females car- rying winter-eggs, the upper part of the carapace sometimes assumes a very dark, almost blackish hue. Observations. This interesting form was only raised in one of my aquaria, but multiplied rather plentifully in this during the course of the summer. It did not however reappear the succeeding seasons.- In habits it agrees with most other Lynceids, being generally found within the loose deposit at the bottom, at times, however, especially during sunshine, ascending the walls of the aquarium. Its movements, when swimming, are rather slow, and cause a quite even run through the water. the body being, as a rule, kept in a horizontal attitude, with the back downwards. Male specimens were very scarce. Gen.: Chydorus, Baird. 9. Chydorus Barroisi, (Richard). (Pl. 4, figs. 9—13.) Pleuroxus Baroisi, Richard, «Cladoc£res, receuillis par Mr. Barrois en Syrie et en Egypte» (Revue Biol. du Nord de la France, Tome VI), på 16; Specific Characters. Body very tumid, subglobose, resembling in shape that of Ch. sphericus. Carapace of female, seen laterally, about as broad as it is long, posterior extremity narrowly truncated, dorsal margin boldly curved, ventral obtusely produced in the middle and nearly straight behind. Head procumbent, mobile, terminating in an acute rostrum, Carapace of male less broad than in female, dorsal face gibbous in front of the middle, inferior edges slightly sinuated behind the median expan- sion. Surface of valves sculptured in their anterior part with very con- spicuous curved transverse striz, posterior part distinctly reticulated, infero- posteal corners armed with a distinct denticle. Ocellus smaller than the eye, and located about half way between the latter and the tip of the rostrum. Inferior expansion of the iabrum having the edge divided into 4 very conspicuous serrations. Tail in female with the postanal angle acutely produced, outer part of uniform breadth and slightly incised at the tip, anteanal denticles about 12 on each side, terminal claws moderately 26 G. ©. SARS: . MAN: Ke strong, with a distinct denticle at the base. Tail in male somewhat nar- rower, with the postanal angle obtuse, being deeply sinuated below the Jatter. Colour yellowish brown. Length of adult female 0,40 mm., of male 0,27 mm. Remarks. This form has been described by Mr. Richard as a species of the genus Pleuroxus. In my opinion, it is, however, a true Chydorus, exhibiting, as it does, all the essential characters of that genus. From the other known species it is easily distinguishable by the very conspicuous curved striz on the anterior part of the valves, the serrated expansion of the labrum, and by the presence of a distinct denticle on the infero- posteal corners of the carapace. Description of the female, The length of adult, oviferous specimens does not exceed 0,40 mm., and this form is accordingly of very small size. The general form of the body (see figs. 9 & 10) is that characteristic of the genus, being very short and stout, almost globose. In a lateral view of the animal (fig. 9), the carapace exhibits a very broad irregularly rounded form, with the greatest breadth about the middle, and the posterior extremity narrowly truncated. The dorsal mar- gin forms, along with that of the head, a strong and quite even curve, whereas the inferior edges of the valves are abruptly bent in the middle, forming an almost angular protuberance, behind which they are straight and obliquely ascending towards the infero-posteal corners. In front of the median protuberance, the inferior edges are slightly arcuate and join the anterior ones by a strong curve. The posterior edges are straight and ver- tical, joining both the dorsal and ventral margin at an obtuse angle. Seen from above (fig. 10), the carapace appears somewhat less broad, and termi- nates, posteriorly, in an obtuse point. The head, as in the other species of the genus, is procumbent and to some degree mobile, admitting of being bent in against the anterior part of the valves. Seen laterally (fig. 9), it tapers to an acute, but not very elongate, and slightly curved rostrum. In a dorsal view of the animal (fig. 10), the head appears very broad, on account of the greatly prominent fornix, and of an almost semicircular form. The surface of the valves exhibits a very distinct sculpture, their anterior part being provided with about 10 curved transverse striæ, which run parallel to the anterior edge, and are very conspicuous. In the posterior part the valves appear reticulated with oblong rectangular meshes. On the dorsal part of the carapace scarcely any sculpturing is traced, 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 27 except in individuals provided with winter-eggs. In these, however, this part is very distinctly and regularly reticulated with, mostly, hexagonal meshes. The inferior edges of the valves are, in their posterior part, finely ciliated, the cilia originating, as in most other species, from a ridge just within the margin. The infero-posteal corners are each armed with a well-marked, posteriorly-pointing denticle, of which no trace is found in any of the other known species. The eye is of moderate size, and has the crystalline bodies rather small, though distinct. The ocellus is somewhat smaller than the eye, and located about half way between the latter and the tip of the rostrum. The antennulæ are subfusiform in shape and tipped by the usual fascicle of olfactory papilla. They do not fully extend to the tip of the rostrum. The antennæ are comparatively short and of quite normal structure. The lamellar expansion of the labrum is rather large, securiform, and has the edge divided into 4 very conspicuous serrations, not found in any of the other species. The tail (fig. 11) agrees in its shape with that in most other species of the genus, being rather narrow, and not much elongated. The postanal angle is strongly prominent, acute, and occurs almost in the middle of the dorsal edge. The distal part of the tail is of an almost uniform breadth, and slightly incised at the tip, the incision being defined, in front, by an obtuse prominence carrying the caudal claws. The latter are not parti- cularly strong, horn-coloured, and each armed, at the base, with a well- marked denticle. The anteanal denticles are well defined, and from 10 to 12 on each side. The colour is yellowish brown or corneous, the upper part of the carapace assuming, in specimens with winter-eggs, a very dark, almost black hue. The adult male (fig. 12), as usual, is much smaller than the female, scarcely exceeding in length 0,27 mm., and has the body comparatively less broad, with the dorsal face, as it were, gibbous in front of the middle, its posterior part being straight. The inferior edges of the valves exhibit, behind the median protuberance, a slight sinus not found in female speci- mens. The antennulæ are comparatively thicker, with the olfactory pa- pille much more fully developed. The ıst pair of legs have each a strong hook, which projects with its tip beyond the edges of the valves. The tail (fig. 13) is comparatively narrower than in the female, and has the postanal angle far less prominent and rounded; below it, the dorsal 28 GO.NSAES: M.-N. Kl. edge forms a rather deep sinus. The terminal claws are well developed, though somewhat smaller than in the female, and the anteanal denticles are fewer in number. The colour is rather pale yellowish. Observations. This small species developed rather abundantly in some of my aquaria, and was domesticated for several succeeding seasons. In spite of its diminutive size, it is, when observed in the living state, at once recognizable from any of the other species by the peculiar mode in which it moves through the water. While in the latter the motion generally consists in a rather even, and somewhat revolving run, the present species swims by short, abrupt jerks, similar to what is found in some species of the genus Alonella, as A. exigua Lilljeborg. Distribution. According to Mr. Richard, this form was collected in rather great abundance by Mr. Barrois in a pond at Abbädi in Palestine. Ostracoda. Fam.: Cyprididæ. Gen.: Cypria, Zencker. 10. Cypria capensis, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 5, fig. 1. a—c.) Specific Characters. Shell much compressed, and but sparingly hairy at each extremity; that of female, seen laterally, oval reniform, with the greatest height behind, dorsal margin nearly straight in the middle, and subangular both in front and behind, ventral margin distinctly sinuated, anterior extremity obliquely rounded, posterior blunted, and somewhat expanded below; — seen from above, narrow oblong, slightly tapering in front, both extremities obtuse. Shell of male comparatively shorter and higher, with the dorsal margin forming a very strong and quite even curve. Valves in both sexes somewhat unequal, the left one being the larger, and overlapping the right at both extremities by a thin hyaline border. Surface of shell smooth, polished. Colour light orange, with reddish brown shadows dorsally, and irregular small dots of same hue laterally. Length of adult female 0,78 mm., of male 0,60 mm. Remarks. This new species, which undoubtedly belongs to the genus Cypria of Zencker, is easily distinguished from the other known species it mt nt 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 20 = of this genus by the somewhat angular form of the shell in the female, as well as, partly, by its colouring. Description of the female. Fully adult specimens do not exceed in length 0,78 mm., and this form is accordingly of rather small size. The shell is very much compressed (comp. fig. 1a & 1b), and nearly quite smooth, with only a few delicate hairs on both extremities. Seen laterally (fig. ı a), it exhibits a somewhat irregular oval reniform shape, with the greatest height considerably behind the middle, and about equalling 8/5 of the length. The dorsal margin is nearly straight in the middle, and slightly ascending posteriorly, joining both the anterior and posterior edges by an abrupt, almost angular bend. The ventral margin is distinctly sinuated in the middle. The anterior extremity appears some- what obliquely rounded, whereas the posterior is blunted and somewhat expanded below. Seen from above (fig 16), the shell exhibits a very narrow oblong form, the greatest width scarcely exceeding ?/; of the length, and occurring behind the middle. Both extremities appear some- what blunted, though the anterior one is somewhat narrower than the posterior. The valves are slightly unequal, the left one being the larger and overlapping the right, in front, by a rather broad hyaline border. A similiar, though somewhat narrower border, is also seen along the inferior part of the hind extremity. Within the ventral sinus the left right valve is like- wise found to be overlapped by the left. The inner duplicatures of the valves are not very large, though the anterior one is somewhat broader than the posterior. The surface of the shell is perfectly smooth and polished, without any perceptible sculpturing. - The colour is yellowish orange, clouded with irregular dark reddish brown patches, and small dots of a somewhat lighter hue. The eye, as in most other species, is very large and conspicuous. Likewise the muscular pits in the centre of the valves may be clearly discerned. The several appendages would seem to agree in all essential respects with those in other species of the genus. The adult male (fig. 1 c) is somewhat smaller than the female, scar- cely exceeding in length 0,60 mm. It is easily distinguished by a some- what deviating shape of the shell, its dorsal margin forming a very strong and quite even curve, and declining more gently to the posterior extremity, which latter appears far less broad than in the female. In living specimens, 30 & O. SARS. M.-N. Kl. besides, the mucous glands may be rather clearly traced through the hind part of the shell. | Observations. This form was only found in 2 of my aquaria, and did not occur in any abundance. It was at first caught quite occasionally by taking up small quantities of the deposit at the bottom by the aid of a dipping tube, and submitting that to a closer examination. Sometimes, however, solitary specimens were observed creeping up the walls of the aquarium, and in such cases it could be at once destinguished, by the aid of a hand-magnifier, from other Cyprididæ occuring in the same aqua- rium. It was also seen, occasionally, to swim rather quickly through the water in a similar manner to that observed in other species of the genus. Gen.: Cypris, Müller. 11. Cypris corpulenta, G. O. Sars, n. sp. Pl-5 tie. 2) ac) Specific Characters. Shell all over densely hairy, and extremely tumid, the greatest width even considerably exceeding the height, — seen laterally, of irregular oval form, with the greatest height somewhat in front of the middle, dorsal margin subangular just above the eye, and sloping gently behind, ventral sinuated in the middle, the sinus being limited anteriorly by a slight expansion, anterior extremity broadly rounded, posterior obtuse and not expanded below: — seen dorsally, broadly oval, side-contours evenly curved, anterior extremity more pointed than the posterior. Valves subequal, both exhibiting, in front, a rather broad pellucid border surmounted by a narrow hyaline rim, inner duplicatures rather broad. Surface of shell smooth. Appendages of the typical structure. Caudal rami very narrow, linear, with the terminal claws slender. Colour yellowish brown clouded, dorsally, with dark green. Length of adult female 2,10 mm. Remarks. This is a quite typical Cypris, being somewhat inter- mediate in character between the European species C. pubera and virens, though well defined from any of them. It is chiefly characterised by the densely hairy and extremely tumid shell, which latter characteristic has given rise to the specific name. | Description of the female. The length of adult specimens somewhat exceeds 2 mm., and this form accordingly belongs to the larger sized species. The shell is extremely tumid, being considerably wider than it is broad, and is all over densely hairy. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 31 Seen laterally (fig. 2a), it exhibits a somewhat irregular oval form, with the greatest height in front of the middle, and about equalling 3/5 of the length. The dorsal margin has its greatest curvature just above the eye, where it appears almost angularly bent, sloping from thence gently behind, more steeply anteriorly, The ventral margin exhibits, in the middle, a distinct sinus, which, anteriorly, is bounded by a slight expansion. The anterior extremity is rather broad, and somewhat ubliquely rounded, whereas the posterior appears more obtuse, and not expanded below, being, as it were, cut off inferiorly. Seen from above (fig. 2 b), the shell exhibits a rather regular, broadly oval form, with the greatest width about the middle, and the side- contours evenly curved. The anterior extremity terminates in a rather acute point, whereas the posterior one appears more obtuse. The valves are nearly equal, though, on a closer examination, the right one is found to project a little beyond the left along the anterior extremity. They both exhibit, in front, a well defined, narrow semilunar, marginal area, which is quite colourless and is surmounted by a thin hyaline rim; and also along the inferior part of the posterior extremity a similar, but much narrower, pellucid border may be traced. The inner duplicatures of the valves are rather broad, especially the anterior one. The surface of the shell is smooth, of a dull appearance, without any distinct sculpturing, except the usual small pits. It is, as above stated, clo- thed all over with rather strong, mostly recurved hairs, which along both extremities form a dense fringe. The lucid spots (muscular pits) in the centre of each valve are easily observable, and of the usual number and arrangement. The eye is faintly traced through the shell, occurring, as usual, some- what dorsally in front of the middle. \ The several appendages are constructed as in the typical species of Cypris, the natatory setæ of both pairs of antennæ being very long and densely plumose. The caudal rami (fig. 2 c) are narrow linear, and, as usual, each armed with 2 slender claws and 2 short bristles. The colour of the living animal is yellowish brown, changing to oliva- ceous, with an irregular dark green patch across the back, extending down the sides to the muscular pits. Behind the latter 2 narrow, dark stripes are seen running obliquely backwards, bounding the place where the coecal appendages of the intestine lie imbedded within the valves, and above them, the shell generally exhibits an orange hue owing to the “ 32 G. O. SARS. M.-N. Kl. ovicells shining through the valves. In spirit-specimens the colour rapidly changes to a rather uniform bluish green. Observations. This large and pretty species developed in consider- able abundance in some of my aquaria, and was succesfully domesticated during several successive seasons. In habits it agrees with the other species, being enabled to swim rather quickly through the water by the aid of its long natatory setæ. More frequently it is, however, found creeping slowly on the bottom, or along the plants growing in the same, at times also ascending the walls of the aquarium in search of food. Only female specimens occurred, and I am therefore much inclined to believe, that it, like most other species of this genus, is exclusely parthenogenetical. 12. Gypris trigona, G. O Sans, a "sp: (Pl. 5, fig. 3 a—c.) Specific Characters. Shell less tumid than in the preceding species : and also less densely hairy: — seen laterally, of a pronouncedly triangular form, with the greatest height in the middle, dorsal margin boldly curved, being almost angularly bent in the middle, and sloping rather steeply to each extremity, ventral margin slightly sinuated in the middle, the sinus being defined in front by a slight expansion, anterior and posterior extre- mities nearly equal, both being obliquely rounded: — seen from above, regularly oval, the greatest width not attaining the height and occuring in the middle, anterior extremity more pointed than the posterior. Valves nearly perfectly equal, each with a well-defined semilunar marginal area both anteriorly and posteriorly, that of the anterior extremity being particularly broad, and surmounted by a narrow hyaline rim; inner dupli- catures rather large. Surface of shell smooth. Caudal claws comparatively smaller than in the preceding species, but of a similar narrow linear form. Colour light greenish, clouded dorsally with irregular darker shadows, Length of adult female 1,75 mm. Remarks. The present species is nearly allied to the preceding one, though easily distinguishable by the less tumid shell, and its pronouncedly triangular form, as well as by the somewhat different colour, Description of the female. The length of fully adult specimens measures 1,75 mm., and is ac- cordingly somewhat inferior to that of the preceding species, 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 33 The shell is, on the whole (comp. figs. 3a & 3b), far less tumid than in C. corpulenta, its greatest width not nearly attaining the height, and is also less densely hairv. Seen laterallv (figs. 3 a), it exhibits a rather pronounced trigonal form, with the greatest height in the middle, and somewhat exceeding half the length. The dorsal margin is very boldly curved, being almost angularly bent in the middle, and sloping rather steeply and at an equal rate to both extremities. The ventral margin appears nearly straight, though, on a closer examination, a very slight sinus is found to occur in the middle, and in front of the latter, as in the preceding species, the edges form a slight convexity. Both extremities are nearlv equal, and rather obliquelv rounded, the posterior one not being, as in C. corpulenta, obliqueiy cut off inferiorly. Seen dorsally (fig. 3 b), the shell appears regularly oval in outline, with the greatest width about the middle, and the side-contours evenly curved. The anterior extremity tapers to an acute point, whereas the posterior one is somewhat broader and more blunted. | The valves are nearly perfectly equal, though perhaps the left one, as in the preceding species, may be found, on close examination, to be, in reality, a little larger than the right. They exhibit, both at the anterior and posterior extremities, a very sharply defined semilunar mar- “inal area, the anterior one being particularly broad. Both areas are finely striated transversallv and surmounted by a thin hyaline rim. The inner duplicatures of the valves are very broad and shelf-like, especially that of the anterior extremity. The surface of the shell is smooth, without any sculpturing, and is clothed at both extremities with delicate hairs. The structure of the several appendages nearly agrees with that in the preceding species. The caudal rami (fig. 3 c) are, however, comparatively smaller, though exhibiting a similar narrow, linear form. The colour is light greenish clouded with darker green shadows. As in the preceding species, this colour does not extend to the marginal areas, which are nearly colourless and thereby very sharply marked off from the adjoining part of the shell (see fig 3a). The coecal appendages of the intestine shine through the shell with a pale chestnut hue, whereas the ovarian ova exhibit a light yellow tinge. Observations. Only a few female specimens of this form developed in one of my aquaria. They did not multiply, and partly died off, ap- Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N.K1. 1895. No. 8. 3 parently owing to the aquarium not being suitably arranged, only 2 or 3 specimens having been secured for closer examination. 13: Cypris aurea, G. O. Sarsjin sp. (Pl. 5, fig. 4a—c)) Specific Characters. Shell rather compressed and but sparingly hairy at each extremity: — seen laterally, oval reniform, nearly of same height anteriorly and posteriorly, dorsal margin slightly curved, ventral nearly straight, anterior extremity evenly rounded, posterior somewhat blunted, and, in female, having, above, a slight sinus : — seen dorsally, oblong cuneiform, anterior extremity considerably narrower, and terminating in a somewhat twisted, rostriform point, posterior more obtuse. Valves very unequal, the left one being much the larger, and considerably overlapping the right at each extremity; edges of the latter distinctly crenulated both anteriorly and posteriorly. Surface of shell smooth, polished. Caudal rami comparatively small, sublinear, claws not very elongated. Colour in female, beautiful golden yellow, with a dark patch across the back, and the coecal tubes of the intestine, likewise, very dark coloured, ovarial eggs shining through the shell with a reddish orange hue. Colour of male more uniformly yellowish. Length of aduit female 1,60 mm., of male 192 mm. Remarks. This form is nearly allied to the well-known European species, C. incongruens, Rambdohr., but easily distinguished by the much more unequal size of the valves, partly also by tbe form of the shell and its colour. It also looks rather like the Australian species C. Syanera, which latter comes still nearer to the European form, and these 3 spe- cies should, perhaps, be more properly referred to a distinct genus, hav- ing some peculiarities of the shell in common, and also closely agreeing in several other respects. Description of the female. Fully adult specimens attain a length of about 1,60 mm., and this form, accordingly, grows to a somewhat larger size than both the Euro- pean and Australian species named above. The shell is somewhat compressed (comp. figs. 4a & 4b), the great- est width not nearly attaining the height. Seen laterally (fig. 4 a), it ex- hibits a rather regular oval reniform shape, being about the same height anteriorly as posteriorly, the greatest height but little exceeding half the length. The dorsal margin forms a very slight, and quite even curve, 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACÅ. 35 being continuous with the anterior edge, whereas, behind, it slopes rather steeply to the posterior extremity. The ventral margin appears nearly straight, though a slight concavity may be found in the middle. The an- terior extremity is quite evenly rounded, whereas the posterior one ap- pears more blunted, with a shallow sinus above. Seen from above (fig. 4b), the shell appears rather narrow, of an oblong cuneiform shape, with the greatest width behind the middle and not nearly attaining half the length. The anterior extremity appears considerably narrowed, tapering to a somewhat twisted, almost rostriform point, whereas the posterior one is broader and more obtuse. The valves are very unequal, the left one being much the larger and considerably overlapping the right at both extremities, as well as along the ventral face. The left valve has the edges quite smooth, and surmounted, both anteriorly and posteriorly, by a narrow hyaline rim, whereas the right one exhibits a closely set row of small tubercles along the inferior part of the anterior and posterior edges, which, thereby, acquire a finely crenulated appearance. The inner duplicatures of the valves are not very broad, though distinct at both extremities. The surface of the shell is perfectly smooth and polished, being only clothed with delicate hairs towards each extremity. The several appendages agree, on the whole, in their structure rather closely with those in €. zucongruens and sydneia. The caudal rami (fig. 4c) are comparatively small, sublinear in form, and have the outer claw scarcely half as long as the ramus. The colour is a beautiful golden vellow turning to orange, with a dark patch across the back, and extending, down the sides, towards the muscular pits. From this patch issues on each side, immediately above the muscular pits, a very conspicuous dark band extending obliquely backwards, and caused by the underlying coecal appendage, the walls of which are clothed with very dark coloured cells. The ovarial ova, contained in the body, shine through the shell with a vivid reddish orange hue. The adult male (fig. 4a) is somewhat smaller than the female, mea- suring, in length, only 1,32 mm. The form of the shell is but little different from that in the female, though, on a closer comparison, it is found to be somewhat more pro- nouncedly reniform, with the dorsal margin nearly straight in the middle, and the posterior extremity more regularly rounded, without the shallow sinus that occurs in the female. Male specimens are, moreover, easily recog- nized by the spermatic ducts shining through the shell, and exhibiting the usual arrangement. 26 G. ©. SARS. M.-N. Kl. As in other male Cyprididæ, the palps of the 2nd pair of maxillæ are modified to hooked prehensile organs and may at times, together with the copulative apparatus, be seen extruded beyond the shell. The mucous glands are constructed in the usual manner, and are faintly traced through the shell posteriorly. The colour is generally more uniformly yellowish, than in the female, being sometimes tinged with brownish, sometimes with a light ochraceous colour. Observations. This form developed in great abundance in some of my aquaria, and was successfully domesticated during several successive seasons. As to habits, it is, on the whole, much more active than its ally €. sydneia, being often found to swim through the water with con- siderable speed. Unlike what is generally the case with the Cyprididæ, male specimens were, at all times of the season, nearly as numerous as female ones. They are very passionate, swimming actively about in pursuit of the females, and it did not seldom happen that even one and the same female was seen to be solicited by 2 or 3 males at the same time. The copulation is generally effected at the bottom, after the 2 sexes have remained in company for some time. Gen.: Cyclocypris, Brady & Norman. 14: Cyclocypris pusilla, GO Sars; n.}sp: (Pl. 5, fig. 5, a—b.) Specific Characters. Shell not very tumid, the width and height being about equal: — seen laterally, rounded oval in form, somewhat higher behind than anteriorly, dorsal margin slightly arcuate, ventral nearly straight, anterior extremity obliquely rounded, posterior blunted: — seen from above, regularly oval, with the greatest width about the middle, anterior extremity somewhat narrower than the posterior. Valves but slightly unequal, the right one being the larger and overlapping the left, anteriorly, by a hyaline border. Surface of shell smooth, being only hairy towards each extremity. Colour dark sepia. Length of adult female 0,48 mm. Remarks. This small form bears a considerable resemblance in its general appearance to the European species, C. ovum Jurine, but seems to be specifically distinct, to judge from its rather different colour, which is dark sepia, instead of light brown or orange, as in the European form. There would also seem to be some slight differences in the form of the shell. XT 4 Le = JF > Å 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. Co “I Description of the female. Fully adult specimens do not even attain a length of Vs mm., and this form is, accordingly, one of the smallest known Cyprididæ. The shell is not very tumid (comp. figs. 5a & 5b), the width and height being about equal. Seen laterally (fig. 5 a), it exhibits a rather regular, rounded oval form, being however somewhat higher behind than in front. The dorsal margin is slightly arcuate, sloping gently towards the anterior extremity, more steeply to the posterior one. The ventral margin is almost straight, without any distinct median sinus. The anterior extremity appears somewhat obliquely rounded, whereas the posterior one is obtusely blunted. Seen from above (fig. 5b), the shell is rather regularly oval in out- line, with the greatest width occurring about the middle, and the an- terior extremity a little narrower than the posterior, both being somewhat blunted at the tip. The valves are slightly unequal, the right one being the larger and overlapping the left along the anterior extremity by a hyaline border. The surface of the shell is perfectly smooth and polished, being only sparingly clothed with delicate hairs towards each extremity. The structure of the several appendages, and of the caudal rami, I have not been enabled to make out, but, in all probability, they do not differ essentially from those in other species of the genus. The colour is a dark sepia, darkest around the edges and across the back. Observations. Only a small number of specimens of this diminutive species were detected in one of my aquaria, and of these I only suceeeded in securing 2 or 3 for a closer examination. In habits it agrees with the other species of the genus, being enabled to swim rather quickly by the aid of its long natatory sete. Only female specimens were observed; but it is most probable, that male specimens were also present. Gen.: Cypricercus, G. O. Sars, n. Generic Characters. Shell narrow oblong, tumid, subcuneate behind. Valves slightly unequal, the left one being the larger, surface smooth. Natatory setz of both pairs of antenne well developed. Palp, and masti- catory lobes of ıst pair of maxilla narrow. Caudal rami exceedingly large and elongated, terminating with 2 strong claws and 2 bristles. Coecal appendages of intestine unusually short, ovarial tubes, on the other 38 GO: FSA'S? «MN: KU hand, much elongated, with the terminal part doubled upon the proximal one. Spermatic ducts in male forming within the anterior part of each valve a dense coil; mucous glands comparatively small and narrow. Remarks. This new genus is chiefly characterised by the unusual development of the caudal rami, which form exceedingly powerful loco- motive organs. Moreover, in the structure of the cæcal appendages of the intestine, the ovarial tubes and the spermatic ducts, it differs rather con- spicuously from the other genera. It is, as yet, only represented by a single species. 15. Cypricercus cuneatus, G. O. Sars, n. sp. (PI. 6, fig. fig. 1, a—h.) Specific Characters. Shell in both sexes rather tumid, the width even exceeding the height: — seen laterally, oblong cuneiform, highest in front, dorsal margin slightly arched, ventral somewhat convex, with an indistinct sinus in front of the middle, anterior extremity broadly rounded, and flanked by a hyaline border, posterior obtusely acuminate: — seen from above, oblong oval, greatest width behind the middle and nearlv equalling half the length, both extremities obtuse. Valves somewhat un- equal, the left overlapping the right both anteriorly and ventrally, whereas it is slightly overlapped by the right at the posterior extremity; inner duplicatures not very broad. Caudal rami, including the claws, exceeding half the length of the shell, sublinear, finely denticulated inferiorly, distal claw about 1/3 as long as the ramus. Colour of female, yellowish, clouded, dorsally with light green; that of male, generally more uniformly. ochra- ceous. Length of adult female 1,75 mm., of male 1,55 mm. Remarks. This is, as above stated, the only as yet known species of the genus, and may at once be recognized by the peculiar shape of the shell, and by the greatly developed caudal rami. Description of the female. The length of fully adult specimens measures 1,75 mm., whereas the greatest height is only 0,80 mm. The shell is rather narrow, but comparatively tumid (comp. figs. 1a & 1b), the greatest width even exceeding the height, and has the dorsal face somewhat flattened posteriorly. Seen laterally (fig. 1 a), it exhibits a rather peculiar form recalling somewhat that in the marine Cytherid Bythocythere simplex Norman, being oblong cuneiform in outline, with the greatest height not attaining half the length, and occurring in front of the middle. The dorsal margin is slightly, and somewhat irregularly curved, with its 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 39 greatest curvature somewhat behind the ocular region, and also the ventral margin exhibits, behind the middle, a distinct convexity, whereas, in front of the middle, a very shallow sinus occurs. The anterior extremity is broadly rounded, the posterior one, on the other hand, tapers gradually to an obtuse point extending nearly in the longitudinal axis of the shell. Seen from above (fig. 1 b), the shell exhibits an oblong oval form, with the greatest width about equalling half the length, and occurring behind the middle. Both extremities appear somewhat blunted, the an- terior one being, however, a little narrower than the posterior. The valves are rather thin and somewhat unequal, the left one being the larger and overlapping the right anteriorly, as well as along the ventral face, whereas, at the posterior extremity, it is slightly overlapped by the right one. Anteriorly, both valves form a thin hyalin border, which is somewhat broader on the left valve, and also, along the posterior part of the ventral face a similar narrow border may be traced. The inner dupli- catures of the valves (see, fig. 1 e) are not particularly broad, that of the anterior extremity being, as usual, more fully developed than that of the posterior. The surface of the shell is quite smooth, without any perceptible sculpturing, and only provided with scattered delicate hairs towards each extremity. The muscular pits in the centre of each valve are pretty con- spicuous, and of an appearance similar to that found in the genus Cypris. The eye is rather large, and easilv observable through the shell, being placed as usual. The several limbs nearlv agree in their structure with those in the genus Cypris (see fig. 1e). As in that genus, the nafatory setæ on the antennæ are rather elon- gated, those of the inferior antennæ extending until the tips of the ter- minal claws. The masticatory lobes, and palp of the ıst pair of maxillæ (fig. ı f) likewise agree with those in the typical species of Cypris in being verv narrow and digitiform. The 2nd pair of maxillæ have each a distinct branchial plate fringed with 5 plumous setæ (see fig. 1 g). The 2 pairs of legs (see fig. ı e) do not differ materially in their structure from those in the genus Cypres. The caudal rami, on the other hand, are highly distinguished by their powerful development, and, in accordance therewith, the posterior part of the body appears also unusually much produced and strongly muscular, being strengthened on each side by a very conspicuous, horn-coloured 40 G. O. SARS. M.-N. KI. chitinous stripe (see fig. 1 e). When inflected within the shell, the rami extend with their claws nearly to the oral region, and, including the claws, they considerably exceed in length half the shell. In form they are (see fig. 1 d) linear, or very slightly narrowed distally, exhibiting a very faint sigmoid flexure. They terminate each, as in the genus Cypris, with 2 strong, and but slightly curved claws, the outer of which about equals in length 1/3 af the ramus. Just in front of it issues from the tip of the ramus a slender bristle, and a similar bristle originates from the dorsal edge at a short distance from the other claw. Above this bristle the dorsal edge is minutely denticutaled for about 1/3 of its length. The rami are highly mobile, admitting of being thrown out of the shell and extended behind in the longitudinal axis of the latter. Of the inner organs, both the coecal appendages of the intestine and the ovarial tubes, exhibit characteristic differences from those parts in other Cyprididæ. The first named appendages (see fig. 1 a, 1 c) are unusually short, not even extending midway to the hind extremity of the shell. On the other hand, the ovarial tubes are very much elongated, with the terminal part doubled upon the proximal one (see fig. 1 a). The colour is generally a golden yellow, clouded dorsally, behind the ocular region, with light green. The ovarial eggs shine through the shell with a yellow orange colour. The adult male (fig. 1 c) is somewhat smaller than the female, scarcely exceeding in length 1,35 mm., and does not differ essentially in the form of the shell. It is however easily recognizable by the spermatic ducts being rather distinctly traced through the shell, and partly also by a somewhat darker, ochraceous colour. As to the arrangement of the spermatic ducts, they show this pecu- liarity, that the anterior ones are bent downwards and coiled up in a dense whorl within the anterior part of each valve (see fig. 1c & re), instead of, as in most other Cyprididæ, extending along the edges of the anterior extremity. The mucous glands are rather small and narrow, and are only faintly traced through the walls of the posterior part of the body, being concealed by the strong muscles passing on each side to the caudal rami (see fig. I e). The sexual characters are, otherwise, the usual ones, the palps of the 2nd pair of maxilla being modified to strongly hooked grasping organs, which are somewhat unequal on each side (comp. fig. 1 e and 1g). The copulative apparatus is also normally constructed, consisting, as usual, of 2 symetrical halves (fig. 1 h) of chitinous consistency, and containing each the up-curled end of the efferent duct of the testes, 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 41 Observations. This peculiar form developed rather plentifully in one of my aquaria, and was successfully domesticated during 2 successive seasons. Male and female specimens occurred nearly in equal numbers, and were often seen in copulation. It is a very active animal, swimming about rather rapidly, though in some instances, as with other Cyprididæ, creeping slowly on the bottom or up the walls of the aquarium in search of food. In its powerfully developed caudal rami it has a very effective locomo- tory apparatus, being enabled, by suddenly extending them from the shell, to make extremely rapid jerks, so that it is only with great diffi- culty it can be caught by the aid of a dipping tnbe. Gen.: Cypridopsis, Brady. 16. Cypridopsis viduella, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 6, fig. 2, ab). Specific Characters. Shell not very tumid, being scarcely wider than it is high: — seen laterally, rounded oval, dorsal margin strongly curved in the middle, ventral nearly straight, anterior extremity evenly rounded, posterior somewhat broader and blunted: — seen from above, regularly ovate, anterior extremity more pointed than the posterior. Valves but slightly unequal, smooth, clothed with delicate hairs, more crowded at each extremity. Colour whitish, variegated with bluish green irregular patches and dots, which do not form any distinct transversal bands. Length of adult female 0,58 mm. Remarks. This small species is chiefly distinguished from those earlier known by the comparatively less tumid shell, and by its different colouring. Description of the female. Fully adult specimens but little exceed 1/2 mm. in length, and this form, accordingly, belongs to the smaller species of the genus. The shell (comp. figs 2a & 2 b) is comparatively less tumid than in most other species, the greatest width not exceeding the height. \ Seen laterally (fig. 2 a), it exhibits a somewhat irregular, rounded oval form, with the greatest height a little in front of the middle. The dorsal margin exhibits, somewhat behind the ocular region, a strong, almost angular curve, from which it slopes, with an almost straight course, both anteriorly and posteriorly. The ventral margin is nearly straight, the median sinus being indistinct. The anterior extremity is evenly rounded, 42 G. 0. SARS. N.-N. Kl. and, as in most other species, flanked by a thin pellucid border. The posterior extremity appears somewhat broader and blunted. Seen from above (fig. 2 b), the shell exhibits a regular ovate form, with the greatest width behind the middle. The anterior extremity tapers to an obtuse point, whereas the posterior appears obtusely rounded. The «valves are rather thin, semi-pellucid, and but little unequal, though, as in other species, the right one may be found to be slightly larger than the left. The surface of the shell is smooth, clothed with delicate hairs, which are more conspicuous at each extremity, forming, along their edges, a rather dense fringe. The eye is large and very conspicuous both in the lateral and dorsal views of the animal. The several appendages seem to be constructed much as in the other species of the genus. The ground colour of the shell is whitish, with a faint yellowish tinge changing, on the posterior part, to a light orange. But, besides, the shell is variegated with a bluish green pigment arranged in irregular patches and dots, without forming, as in most other species, any pro- nounced transversal bands. Observations. Some specimens of this little form, all of them females, were observed in one of my aquaria, and continued to live during the whole summer. They did not, however, multiply to any great extent, neither did this form reappear the succeeding seasons. In habits it closely agrees with the other species of the genus. 17. Cypridopsis assimilis, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 6, fig. 3, ab). Specific Characters. Shell rather tumid, being considerably wider than it is high: — seen laterally, of a somewhat semilunar form, with the greatest height about the middle, dorsal margin boldly curved, ventral slightly sinuated, both extremities rounded and nearly equal: — seen from above, broadly ovate, greatest width considerably behind the middle, anterior extremity obtusely pointed, posterior broadly rounded. Valves thin, semi-pellucid, and clothed with fine hairs, surface smooth. Colour whitish, with irregular dark-green patches forming 3, partly interrupted transversal bands. Length of adult female 0,68 mm. Remarks. This form looks very like the European species C. vidua Miiller, but seems to differ in a few points, so that it must rightly be regarded as a separate species. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 43 Description of the female. The length of adult specimens measures 0,68 mm. and this form accordingly grows to a somewhat larger size than the preceding one. The shell is (comp. figs 3 a & 3 b) comparatively much more tumid than in that species, its greatest width considerably exceeding the height. Seen latcrally (fig. 3 a), it exhibits a somewhat semilunar form, with the greatest height about in the middle. The dorsal margin is boldly curved, sloping somewhat more steeply in front than behind. The ventral margin exhibits, in the middle, a distinct, though rather shallow, sinus. Both extremities are evenly rounded and nearly equal, the anterior one being, however, as usual, flanked by a narrow hyaline border. Seen from above (fig. 3 b), the shell appears broadly ovate, with the greatest width considerably behind the middle. It tapers, anteriorly, to an obtuse point, whereas, posteriorly, it is broadly rounded. The valves are slightly unequal, smooth, semipellucid, and clothed with delicate hairs, which, as usual, are more densely crowded at each extremity. The shell is whitish or light straw-coloured, and provided with a number of well-defined dark green patches, which, as in most other species, form 3 interrupted transversal bands. Observations. Only a few specimens of this form, all of them of female sex, were secured. They occurred in the same aquarium in which the preceding species was hatched. Gen. Potamocypris, Brady. 18. Potamocypris gregaria, G. O. Sars, n. sp. PL fer, dep Specific Characters. Shell somewhat compressed ‘and everywhere densely hairy, but without any trace of spines: — seen laterally, of a rounded triangular form, the greatest height occurring in the middle, dorsal margin strongly arched, forming, in the middle, a nearly angular bend, ventral.slightly sinuated, anterior extremity rounded, posterior blunted : — seen from above, oblong ovate, more pointed anteriorly than posteriorly. Valves nearly equal, flanked, anteriorly, by a narrow ‘hyaline border, surface dull, granular. Colour dark green. Length of adult female 0,70 mm. Remarks. This new species resembles, in shape, the European P. aculeata Lilljeborg, but is at once distinguished by the absolute want of 44 G. O. SARS. M.-N. Kl. the curved spines found, in the latter species, distributed along the dorsal face of the shell. Description of the female. The length of adult specimens measures about 0,70 mm., and this form, accordingly, about equals, in size, the above-named European species. The shell is rather short and stout, and somewhat compressed (comp. fig. 4a & 4b), the greatest width not nearly equalling the height. Seen laterally (fig. 4a), it exhibits a rounded triangular form, the greatest height exceeding ?/3 of the length, and occuring in the middle. The dorsal margin is boldly curved, forming, in the middle, an abrupt, almost angular bend, and sloping somewhat more steeply in front than behind. The ventral margin exhibits in the middle a distinct, though not very deep sinus. The anterior extremity is somewhat obliquely rounded, the posterior one obtusely blunted. Seen from above (fig. 4b), the shell appears rather narrow, and of an oblong ovate form, with the greatest width scarcely exceeding half the length, and occurring somewhat behind the middle. It tapers, ante- riorly, to a sharp point, whereas, posteriorly, it is more obtuse. The valves are less unequal than in some of the other species (ex. gr. P. villosa), though, on a closer examination, as in these, the right one is found to be the larger, slightly overlapping the left along the anterior extremity. The inner duplicatures are not particulary large. The surface of the shell is distinctly granular, and of a dull appearance, exhibiting a somewhat squamous sculpturing. It is everywhere densely hairy; but no trace of the curved spines occurring in P. aculeata among the hairs dorsally, is to be detected. The muscular pits are easily observable in the centre of each valve, and exhibit the usual arran- gement. The eye is of moderate size, and located somewhat in front of the middle dorsally. The several limbs agree in their structure with those in other species of the genus. The candal rami (see fig. 4 c) exhibit the structure characteristic of the genus, and are very different from those in the genus Cypridopsis. They are extremely small, lamellar, and terminate each in a long seta, having, besides, another much shorter one at some distance from the tip dorsally. The colour is a rather uniform and very dark green. In adult females the posterior part of the shell generally exhibits, on each side, a —. .- 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 4 ini more or less distinct orange hue, caused by the translucent ovarial ova contained within the body. Observations. This form developed in immense quantities in some of my aquaria, and in one of them has been domesticated until the present time. Among the numereous specimens examined, not even a single male could ever be detected, and I am therefore much inclined to believe, that this form is exclusively partenogenetical. In habits it agrees with the other species of the genus, being a rather active swimmer. Gen. Candonocypris, G. O. Sars. 19. Candonocypris candonoides, (King). Cypris candonoides, King, «On Australian Entomostracans». Papers & Proc. Roy. Soc. V. Diemens Land. Vol. III, Part 1, p. 66, PL X, FT. Herpetocypris stanleyana, G. O. Sars, On some Ostracoda and Cope- poda raised from dried Australian mud, p. 35, PI. II, figs 1—2, Pl. V, figs. 5—6. (not Brady) Candonocypris candonoides, G. O. Sars, Contributions to the knowledge of the Fresh-water Entomostraca of New Zealand, p. 35, Pl. V, fig. I, a—c. This form, described and figured by the author in the 2 above quoted papers, developed in considerable numbers in 2 of my aquaria. The specimens agreed, in every detail, exactly with those formerly examined. Distribution. Australia; at Sydney (King), and at Rockhampton (G. O. Sars); New Zealand (G. O. Sars). Copepoda. Fam.: Diaptomidæ. Gen.: Paradiaptomus, G. O. Sars, n. Generic Characters. General form of body about as in the genus Diaptomus, though in female somewhat shorter and stouter. Tail of female composed of only 2 segments, and having the caudal rami unusu- ally broad, lamelliform, with comparatively short setae; that of male 5-ar- ticulate, with the caudal rami narrower and slightly assymetrical. Posterior antennæ with the outer ramus scarcely longer than the inner and 7-articu- 46 G. O. SARS. M.-N. Kl. late. Posterior maxillipeds, with the terminal part, only composed of 3 articulations, and armed with scattered, rather strong claw-like spines. Fifth pair of legs not natatory, and of different structure in the two sexes, somewhat resembling those in the genus Diaptomus. Remarks. This new genus is nearly allied to Diaptomus, though differing in some points rather markedly. Thus the tail is, in the female, composed of only 2 segments, a case very rarely met with in the Cope- poda, and the caudal rami exhibit a very different appearance in the two sexes, being, in the female, highly distinguished by their large size and broad Jamelliform shape, whereas, in the male, they are much narrower and somewhat assymetrical. Moreover, the posterior antennæ, and poste- rior maxillipeds, exhibit well marked differences in their structure from those parts in the genus Dzaptomus. 20. Paradiaptomus lamellatus, G. O. Sars, n. sp. (Pl. 7 & 8). Specific Characters. Body in female very robust, with the anterior division comparatively thick and convex above, front broadly rounded. Last segment of metasome produced on each side to a large triangular lamella. Tail, including the caudal rami, scarcely more than half as long as the anterior division of the body, ıst segment considerably expanded in its proximal part, 2nd segment gradually widening distally. Caudal rami exceeding half the length of the tail, oval lamelliform, with the marginal setæ comparatively short, and bulbously dilated at the base. Body, in male, more slender, with no lamellar expansions on the last seg- ment of metasome. Tail rather slender, equalling in length ?/3 of the anterior division, and of cylindric form. Candal rami but slightly widening distally, and having the marginal sete more elongated, the outer one of the right ramus much stronger than that of the left one. Anterior antennæ of female scarcely exceeding in length the anterior division of the body, the right one, in the male, very distinctly geniculate. Last pair of legs, in female, with the inner ramus narrow cylindric, biarticulate, and terminating with 2 slender spines, outer ramus much larger, 3-articulate, 2nd joint produced, inside, to a strong denticulated claw, and having, outside, a spine, last joint well defined, clawlike, with a small seta inside. Those, in male, very unequally developed, right leg much the larger, and terminating in a long and slender claw, left leg with 3 strong spines on the proximal joint, the distal joint being very small, unarmed and incurved, inner ramus in both legs rudimentary, conical, though somewhat larger on the right one. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 47 Colour more or less bluish, in the male generally with an orange tinge. Length of adult female 3,00 mm., of male 2,70 mm. Remarks. This is the only as yet known species of the genus. Its specific name refers to the peculiar development of the caudal rami in the female. Description of the female. The length of adult specimens measures about 3 mm., and this form, accordingly grows to a rather large size as compared with other fresh- water Copepoda. j The form of the body (see PI. 7, flgs. 1 & 2) is comparatively robust, with the 2 chief divisions sharply marked of from each other. The ante- rior division, comprising the cephalosome and metasome, is of oblong oval form, with the dorsal face evenly vaulted, and the greatest width some- what in front of the middle. It is divided into 6 distinctly defined seg- ments, the ıst of which, representing the cephalosome, is much the lar- gest, though not attaining the length of the 3 succeeding ones combined. Seen dorsally (fig. 2), this segment is evenly rounded in front. In a lateral view (fig 1), it appears somewhat blunted anteriorly, and terminates, inferiorly, just in front of the insertion of the anterior antennæ, in a small, deflexed rostral projection, which does not exhibit any tentacular appen- dages. The last segment of the metasome is deeply emarginated in the middle, and projects on each side to a rather large, posteriorly pointing lamella of triangular shape. This lamella is quite entire, not, as in most species of the genus Diaptomus as well as of Boeckella, divided into 2 lobes. The posterior division of the body, the urosome or tail, is much narrower than the anterior, and very movably connected with the same. Including the caudal rami, it scarcely exceeds half the length of the ante- rior division. In structure it differs considerably from that in most other Copepoda, being composed of only 2 segments, besides the caudal rami (see fig. 3). The rst, or genital segment is considerably expanded in its proximal part, forming, on each side, an angular projection, and, below, a rounded prominence containing the genital orifice. The 2nd segment is shorter than the ıst, but gradually widens distally, with the outer part rather broad and flattened. At its end, dorsally, the anal orifice occurs in the form of a longitudinal fissure, partly obtected, in front, by a projecting curved edge. The caudal rami (ibid) exhibit a rather peculiar appearance, being very large and lamelliform, whereas the marginal setæ are unusually short. The rami considerably exceed, in length, half the remaining part of the 48 G. O. SARS. M.-N. KI. tail, and are oblong oval in outline, being about twice as long as they are broad, with the tip obtusely rounded, and the inner edge quite smooth. The number of the marginal sete is the usual one, viz. 5 on each ramus, 4 issuing from the tip, the 5th being secured to a slight ledge of the outer edge. Of these setæ the 2nd, reckoned from within, is the largest, though scarcely attaining the length of the ramus. All the 5 sete are densely plumous, and, as it were, bulbously tumetied at the base, their outer part being very narrow and terminating in an extremely fine point, Moreover, a very small, simple bristle is seen to issue from each ramus, somewhat dorsally, between the 2 innermost of the marginal sete. The eye is small, but distinct, and of a structure similar to that in the genus Diaptomus, being located, somewhat ventrally, between the insertions of the anterior antenne. The ocular pigment is dark red. The anterior antenne (see flgs. 1 & 2) are not very much elongated, scarcely exceeding in length the anterior division of the body. They are composed of the usual number of articulations (25), and are provided, anteriorly, with short bristles, the outmost articulations being also seti- ferous at the posterior edge. In the living animal these antennæ are generally extended to each side, with the proximal part forming a slight curve (see fig. 2). The posterior antennæ (PI. 8, fig. 1), as in other Calanids, consist each of a biarticulate basal part and 2 diverging rami, the inner of which more properly represents the immediate continuation of the basal part. This ramus is composed of 2 somewhat compressed joints, the outer of which is slightly lamellar and bilobed, carrying, at the tip, a dense brush of slender ciliated setæ. The outer ramus is very movably connected with the basal part at some distance from its end, and appears less fully deve- loped than in the genus Diaptomus, being scarcely longer than the inner one. It is of a cylindric, or somewhat subfusiform shape, and is divided into 7 well defined joints, the 2nd of which is the largest and carries 3 sete, whereas each of the 4 succeeding joints, as well as the Ist one, is provided with a single seta only. The last joint is comparatively much smaller than in the genus Diaptomus, scarcely attaining the length of the 3 preceding ones combined. It is provided at the tip with 3 long setz, and has, moreover, a much smaller one at about the middle of the inner edge. The labrum (fig 2) is rather large, flap-shaped, and somewhat incised on the tip. The mandibles (fig. 3) are very strong and of a structure similar to that in the genus Diaptomus. The palp does not attain the length of the mandible, but otherwise exhibits the usual structure. ty 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. 49 This is also the case with the maxille (fig. 4) and the anterior maxil- lipeds (fig. 5), which therefore need not to be described in detail. The posterior maxillipeds (fig, 6), on the other hand, differ very markedly from those in the genus Diaptomus, their terminal part being much more strongly built, and only composed of 3 joints, whereas this part in the said genus is constantly 5-articulate. Moreover, the bristles issuing from this part are fewer in number, and partly transformed to claw-like spines, one of which, issuing from the tip, is particulary strong and denticulated inside. The 4 anterior pairs of legs (figs. 7 —9) agree, on the whole, in their structure with those in the genus Dzaptomus, though they are perhaps, some- what shorter and stouter. As in that genus, the Ist pair (fig. 7) are the smallest, and have the inner ramus only composed of 2 joints, whereas in the 3 succeeding pairs this ramus is, like the outer one, 3-articulate. As to the number of spines and natatory sete issuing from these legs, it likewise agrees with that found in the genus Diaptomus, except, that on the ist pair (fig. 7), there is an additional spine outside the terminal joint of the outer ramus. The outmost spine in all the legs is much the largest, though scarcely as elongated as in the species of the genus Diaptomus. The last pair of legs (PI. 7, fig. 4) are very unlike the preceding ones, and not natatory. In structure they somewhat resemble those in the genus Diaptomus, though exhibiting some points of divergence. They consist, as the preceding pairs, each of a biarticulate basal part and 2 rami, which latter, however, are peculiarly modified. The outer ramus is much the larger, and composed of 3 articulations, the 1st of which is the largest, and without any spine or seta. The 2nd joint carries, outside, a spine, and is produced at the end, inside, to a strong claw-like process, denticulated on the inner edge. The 3rd joint is well defined, and, like- wise, claw-like, extending almost to the tip of the above named process, and having, inside, a slender spine. The inner ramus, which extends nearly to the tip of the 1st joint of the outer, is narrow cylindric, and is com- posed of 2 well defined joints, the outer of which has 2 unequal, slender, apical spines. The egg-bag, which is carried beneath the tail, attached to the geni- tal protuberance of the Ist segment (see fig. 2), is rather large, flattened, and almost circular in outline. It contains numerous eggs generally arranged in 2 layers, and of a dark brown colour. Of inner organs, several may be more or less distinctly traced in the living animal through the semi-pellucid integuments (see Pl. 7, figs. I Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. KL 18%. No. 8. 4 so G. O: SARS. M.-N. Kl. & 2). Especially are the ovaria very conspicuous by their dark greenish colour. The alimentary tube is best seen in a lateral view of the animal (fig. 1), and, as usual, is rather wide in its anterior part, where it is filled with a light yellowish substance, becoming gradually narrower posteriorly. The heart is also very conspicuous in the living animal by its rapid pul- sations, occurring, as usual, dorsally, at the limit between the 2 first seg- ments of the metasome. The colour is, generally, a ligbt yellowish green, more or less tinged with indigo blue, especially on the sides, and along the posterior edges of the segments. A narrow, somewhat arcuate band of the same colour, may often also be found to extend across the anterior part of the cephalosome, giving it the appearance of being divided into 2 segments, which, how- ever, in reality, do not exist. The genital protuberance of the rst seg- ment of the tail is tinged with brownish orange, and the caudal lamellæ are generally deep blue at the tips. The adult male (Pl. 7, fig. 5) is somewhat smaller than the female, scarcely exceeding in length 2,70 mm, and, as usual, exhibits a more slender form of the body. It is, moreover, distinguished by the last seg- ment of the metasome wanting the lamellar projections present in the female, and by the rather different appearance of the tail. The latter (fig. 6) is much more elongated and slender, about equalling in length ”/3 of the anterior division. It is divided into 5 well-defined segments, the ist of which is somewhat thicker, but scarcely longer than the others, which are almost alike. The caudal rami (see fig. 6) differ considerably in their appearance from those in the female, being much narrower, and very slightly expanded distally. They are, moreover, somewhat assymetrical, the left ramus being larger than the right, which is turned obliquely outwards. The marginal setæ are comparatively more elongated, and do not exhibit any distinct bulbous dilatation at the base. The seta of the exterior edge is, on the right ramus, much coarser than on the left, almost spiniform, and only ciliated on one of the edges. The ledge to which this seta is secured, appears, also, much more strongly marked than on the left side. The anterior antennæ, as in other male Diaptomidæ, are unequally developed, the right antenna (see PI. 7, fig 5, Pl. 8, fig. 10) being modi- fied to a strong grasping organ, by the aid of which the male gets hold of the female during copulation. While the left antennæ exhibits the normal number of articulations, the right one is only composed of 23 joints, some of the joints being, apparently, fused together. The 4 outer joints (see Pl. 8, fig. 10) form together a very movable terminal part, mer 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. | 51 which admits of being doubled upon the . adjacent, greatly tumefied portion of the antenna. Of its joints, the 1st is the largest, and is armed, anteriorly with an appressed spiniform projection. The succeeding joint somewhat exceeds in length the outer 2 combined, and has, posteriorly, 2 bristles. The tumefied portion of the antenna comprises 6 joints, the ast of which is. the smallest, and carries, anteriorly, a strong curved spine. The penultimate joint of this portion has, anteriorly, a comb-like lamella, and the last joint a similar Jamellar projection, which, however, has the edge undivided, and terminates ina sharp point. Within this tumefied part of the antenna, extends a very strong muscle, which is, apparently, com- posed of 2 juxtaposed muscular bands, both being distinctly striated trans- versally, and joining the base of the movable terminal part. The proximal part of the antenna is, at the junction with the tumefied portion, as it were, instricted; and the joints are, here, connected by very oblique articulations. | The posterior antennæ, oral parts, and natatory legs, exactly agree with those parts in the female. The last pair of legs (Pl. 7, fig 7), on the other hand, are very dif- ferent, and modified in a similar manner to that found in male Diaptomi, the legs being very unequally developed. In both legs, as in the female, a biarticulate basal part, and 2 rami can be distinguished, the inner of which, however, is quite rudimentary, especially on the left leg. The outer ramus in each leg is biarticulate, but in the right leg this ramus is exceedingly large, and the basal part of the leg is, likewise, much coarser. The 2nd joint of the ramus is oblong oval, and somewhat incurved, carrying, outside, near the end, a strong spine. To the tip of the joint is connected, by a very movable articulation, a long, and slender claw, terminating in an acute point. In the left leg, the outer ramus is scarcely half as long as in the right. Its ıst joint is slightly dilated in its outer part, and carries 3 spines, one of which, issuing from the outer edge, is particularly strong. The terminal joint is very small, abruptly incurved, and without any claw or spines. The testes are combined into a single, somewhat cordiform mass, which is located, dorsally, within the ıst segment of the metasome. Imme- diately behind this mass is traced a strongly twisted duct, the outer part of which extends assymetrically through the left side of the metasome, and often contains a long bottle-shaped body, the spermatophore, to be fastened, by the aid of the last pair of legs, to the genital protuberance of the female. = GO SARS. M.-N. Kl. UT bo The colour of the male is, generally, somewhat lighter than in the female, with a more or less distinct orange tinge, which, especially on the right prehensile anterior antenna is very pronounced. Observations. Of this interesting Calanid, some specimens developed in 2 of my aquaria. They continued to live during the whole sum- mer, and all the females became at last laden with their egg-bags. But no increase of the specimens took place, and, though in all probability a considerable number of ova were deposited in the mud at the close of the season, this form did not reappear the succeeding years. In habits it agrees with the species of Dzaptomus, and moves in a very similar manner, but the movements are still more abrupt and rapid. Indeed, the broad, fanlike tail in the female, constitutes a most powerful propelling organ, and by a sudden flexion of this part it is enabled to start away so rapidly as to be hardly got sight of. Ik is, therefore, a matter of no little difficulty to catch the specimens by the usual means, a small dipping tube, and, from this cause, only a small number of specimens were secured for closer examination. 1895. No. 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. wn 23 SI IO. Nu Ko Explanation of the Plates. PE I. Daphnia dolichocephala, G. O. Sars. Adult female of the earlier generations, viewed from the ventral face (outer part of the antennæ omitted). X 34- Same, seen from left side. Rostral part of the head, with the antennulæ, more highly magnified. Terminal part of the tail, without the caudal setæ, lateral view. Tip of same, with the terminal claws, still more strongly magnified. Recently hatched young, seen from right side. >< 46. Adult male, viewed from right side. X 52. Same. Inferior part of head, together with the anterior corners of the valves, more highly magnified. Same. Outer part of tail. Female with ephippium, seen from left side. X 34. PEER Daphnia propinqva, G. O. Sars. Adult, oviferous female, seen from left side. X 46. Same, viewed from the dorsal face. Inferior part of the head, more highly magnified. Terminal part of the tail, without the caudal setæ; lateral view. Tip of same, with the terminal claws, still more highly magnified- Dorsal part of carapace of a female with ephippium, seen from left side. 54 G. ‚0... SARS, M.-N. Kl. — 7. Adult male, seen from right side. X 52. — 8. Antennula of same, more highly magnified. Ceriodophnia Rigaudi, Richard. Fig. 9. Adult, oviferous female, seen from the dorsal face (rami of left antennæ omitted). >< 104. — 10. Same, viewed from left side. — 11. Head with the anterior part of the valves (antennæ omitted), more highly magnified. — 12. Tail, seen from left side. — 13. Part of the shell, showing the reticulated sculpture, highly magnified. — 24. Adult male, seen from left side. » 104. — 15. Antennula of same, more highly magnified. PI. I. Simocephalus capensis, G. O. Sars. Fig. 1. Adult, oviferous female, seen from left side. >< 38. — 2. Same, viewed fiom the ventral face. — 3. Inferior part of head, with the labrum, more highly magnified. — 4. Terminal part of tail, lateral view. — 5. One of the caudal claws, more highly magnified. — 6. Ephippium, seen from left side. — 7. Adult male, viewed from left side. >< 104. PIALV. Leydigia acanthocercoides, Fischer. Fig. 1. Adult, oviferous female, seen from left side. >< 80. | D Tail of same, more highly magnified; lateral view. 3. Adult male, viewed from left side. >< 104. — 4. Tail of same, lateral view. Alonopsis Colletti, G. O. Sars. 5. Adult female, with winter-egg, seen from left side. >< 68. — 6. Same, yiewed from the ventral face. 7. Tail of same, more highly magnified; lateral view. — 38. Adult male, seen from left side. >< 68. Chydorus Barroisi, (Richard). Fig. 9. Adult, oviferous female, seen from left side. >< 132. — 10. Same, viewed from the dorsal face. 1895. No: 8. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. in (nn Fig. YLE 12 = 13. Pid: FIG, i hi: Tail of same, more highly magnified; lateral. view. Adult male, seen from right side. X 132. Tail of same, more highly magnified; lateral view. FEN: Cypria capensis, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. >< 64. Same viewed from the dorsal face. Adult male, seen from left side. >< 64. Cypris corpulenta, G. O. Sars. Adult female, seen from left side. >< 34. Same, viewed from the dorsal face. Caudal ramus, more highly magnified. Cypris trigona, G. O. Sars. Adult female, seen from left side. >< 36. Same, viewed from the dorsal face. One of the caudal rami, more highly magnified. Cypris aurea, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. >< 38. Same, viewed from the dorsal face. One of the caudal rami, more highly magnified. Adult male, seen from right side. >< 38. Cyclocypris pusilla, G. O. Sars. Adult female, seen from left side. >< 66. Same, viewed from the dorsal face. PLE Cypricercus cuneatus, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. X 38. Same, viewed from the dorsal face. Adult male, seen from right side. X 38. One of the caudal rami, more highly magnified. Adult male, seen from left side, left valve removed so as to show the animal. X 56. Masticatory part of rst maxilla, more highly magnified. Right 2nd maxilla of male. One of the outer copulative organs, lateral view. G. 0. SARS. SOUTH-AFRICAN ENTOMOSTRACA. M.-N. KI. 1895. No. 8. Ab. ANE: Wate de (os) Cypridopsis viduella, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. >< 79: Same, viewed from the dorsal face. Cypridopsis assimilis, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. >< 63. Same, viewed from the dorsal face. Potamocypris gregaria, G. O. Sars. Adult female, seen from left side. >< 63. Same, viewed from the dorsal face. Posterior extremity of body, with the caudal rami; lateral view. PI. VII. Paradiaptomus lamellatus, G. O. Sars. Adult female, seen from right side. X 32. Another, oviferous female, viewed from the dorsal face (right anterior antenna not fully delineated). Tail of female, seen from the dorsal face, more highly magnified. Left female leg of last pair. Adult male, seen from the dorsal face (left anterior antenna not fully delineated). X 32. Tail of same, more highly magnified; dorsal view. Last pair of legs of same, seen from the posterior face. PI. VIII. Paradiaptomus lamellatus, G. O. Sars. (continued). Antenna of 2nd pair. Labrum. Mandible with palp. Maxilla. Anterior maxilliped. Posterior maxilliped. Leg of ıst pair. Leg of 2nd pair. Leg of 4th pair. Right anterior antenna of male. E20. Vars aalogrr Daphnia dobihseephalz, G0. Sars. AG "1 La / > x | k: EI u 8 I sa SG Å à SR FR >! LE TR EN = 9 nn Q å 24 0 u 2 SEE en ep ER Chap. IV. Are the Lives of Fishes and their Migrations, dependent on the Ocean SETTE PRE ENES SE VEE 55 Hydrographical Tables . . . . ; Chart of Depths I. Of the Sea on the Norwegian Coast. === II. The Spring Herring District. == II. The Mouth of the Christania Fjord. —»— IV. Lofoten. —>» — V. Vikten. Surface Chart A. Saline Contents. August 1893. —3— B. — November, 1893. —»— C: = November, 1894. —y — DE — February, 1894. — — E. — February, 1895. Plate I. Spring Herring District. = IE —»— - II. The Norwegian Channel. - IV. —»— , Vikten, Lofoten. - V. The Mouth of the Christiania Fjord. Preface: For nearly a generation Swedish philosophers have instituted inquiries into the hydrography of the Skagerak, Cattegat and Baltic!. These in- vestigations have led to astonishingly interesting results. They have suc- ceeded in making the complicated currents of the Scandinavian coastal waters amenable to clear understanding, in indicating their dependence on wind and weather, in confirming their influence on the climate of the Scandinavian countries, and during late years it has even been discovered that there are definite dependent relations between the ocean currents and the living organisms of the Deep, especially in respect to the migratory fishes. Both on account of their striking results, as well as from the admirable methods of work employed, these investigations promised great results in the future, and, consequently, in 1893, international co-operative action was arranged on the part of England, Norway, Sweden, Denmark and Germany. At the instigation of the Swedish philosophers, this joint work was undertaken with a view to investigate the waters from the Shetland Islands, and up the Baltic at various seasons of the year, in the hopes of placing the most important conditions of the currents of this area of sea, and their periodical changes, on an established footing. On the part of Norway, the work was entrusted to the Author by the Home Department in his position as Stipendiate of State Fisheries. I have, therefore, since November 1893, so far as circumstances have per- mitted, made investigations in respect to the Southern and Western Shores of Norway, and it has, invariably, been my object to carry out these re- searches, so far as was possible, in conformity with those carried on in other countries. The work has been mainly carried out in two directions, partly with attention directed to the currents per se, and 1 See Otto Pettersson: »A Review of Swedish Hydrographic Research in the Baltic and North Seas.« Scottish Geographical Magazine 1894. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 9. 1 bo JOHAN HJORT. M.-N. KL partly, and especially, on their importance in respect to the fisheries, especially that of the West Coast Spring Herring Fishery, and the East Coast Herring Fishery. Everyone who is acquainted with the waters along the Southern and Western Coasts of Norway will understand the difficulties associated with even the most trifling investigations at sea, especially during the severe seasons. On account, therefore, of stormy weather, many plans had to be given up or altered, while the great distance covered by the field of operations has caused the work to be both costly and laborious. Under such circumstances the present treatise is, in many respects, wanting. It must be regarded as an attempt to obtain the first definite glance into the change of currents along the Norwegian Coast, and their influence on the living organisms of the deep. From the accompanying hydrographical tables it will be seen, that I have partly instituted deep sea researches, and also have induced the masters of numerous steamers to collect a series of samples of water during their voyages across the North Sea and Skagerak, and observations of the temperature. The results derived from these latter materials have been forwarded to Professor Dr. O. Petterson of Stockholm, who, together with his own materials, have used them in the construction of synoptical surface charts, showing the amount of salt contained, and the variations of temperature at the various seasons in the North Sea, Skagerak and Cattegat. Five of these synoptical charts have been introduced into this work, viz., those for August 1893, November 1893, February and No- vember 1894, and for February 1895 (A—E). The chart for August 1893, has been framed entirely from the Swedish philosophers’ investiga- tions, whilst the other four contain what I sent in, in respect to various steamship reports. (See the Hydrographical Tables). In November 1893, deep sea investigations were commenced from His Norwegian Majesty’s Ship »Heimdal«. From the 12th to 24th No- vember, a number of investigations were made in the Christiania Fjord, as well as three sectional investigations of the Norwegian Channel off Fker- sund, Hardanger Fjord and Sogne Fjord. During February and March of the winter of 1894, I kept to the West Coast Spring Herring Fishery. At that time it was my plan to carry out similar sectional investigations of the Norwegian Channel as during the previous November, but, on account of unusually stormy weather, I only succeeded in extending the investigations to a few miles from land, and I had, therefore, to confine myself to local investigations, In the Summer of 1894, I also examined, at various places, the waters along the shores of the West Coast, and during the Autumn of 1894, I succeeded in organizing a systematic research of the fishing waters in the 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 3 Districts of the West Coast Spring Herring Fishery. Therefore, from October 1894, till April 1895, Mr. Bie of Espevær, caused investigations to be made of the temperature, and obtained collections of samples of water between the fishing stations Espevær, Røvær and the mainland, and occasionally, also in the Norwegian Channel. This work was carried out with great care, and produced very valuable materials. During the East Coast Fishery in the Christiania Fjord, the inspect- ing officer, Lieutenant Buvig, did me the kindness to collect similar materials. In December 1894, I, myself, had an opportunity of making a short excursion to Fredriksværn, and from there, in the »Blink«, the vessel in charge of the Fisheries, made a sectional investigation out in the Skagerak. In January 1895, I took part for a while in a fishing experiment, undertaken, by the Namdalen's Fishing Association!, on the banks off Vikten. At that time, and during the subsequent fishing trials, hydrographic ma- terial was constantly gathered in. This material from the Northward, was still further increased through Captain Knap having, during the Lofoten Fishery the previous winter, collected numerous samples of water and observations of the temperature. In The Hydrographical Tables the above mentioned materials are ac- counted for, and arranged according to the season in which they were obtained. Chapter II, gives a general view, and critisism of the hydrographical results that have been gained, whilst Chapters III, and IV, are devoted to the special consideration of the biological investigations which were under- taken at the same time. Owing to circumstances, I have not had an opportunity of employing the apparatus invented by Professor Pettersson. His water fetcher was only employed during the investigations in Vikten, it having been kindly placed at my disposal by Mr. Pettersson. On the other hand I have used Ekman’s water fetchers (see, The Norwegian Northern Ocean Ex- pedition.. C. Wille. Apparatus and their use, in which the apparatus, in a somewhat different form will be found illustrated on p. 16), as well as Negretti & Zambra's reversible thermometers. In obtaining those samples collected by Lieutenant Buvik, I had an opportunity of using a brass flask, so constructed that the cork could easily be withdrawn at slight depths. In testing Ekman’s water fetcher, it has been proved, that this apparatus worked satisfactorily at a small depth. Of plankton apparatus I have only employed plainly constructed nets of silk, and, therefore had to confine myself to the collection of plankton samples from the surface. The reversible thermometers I obtained from the Meterological Institution in Christiania, the Director of which, Professor Mohn, with great obligingness, corrected repeatedly by comparing them with the standard thermometers of the Institute. 1 An Association for the Promotion of the Fisheries, not a Mercantile Company. 1* 4 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. In determining the amount of salt, I have followed the method adopted by Messrs. Pettersson and Fkman in their »Outlines of the Hydro- graphy of the Skagerak and Cattegatl.« The number of Grammes Cl (Halogen) pr. litre at 15° (Celsius) was first discovered by the usual titration with nitrate of silver and dichromate of potash as indicator (see the Hydrographical Tables). Of this the value of »the Grammes of Sea Salt pr. litre of water at 15° Celsius« was next found by multipli- cation according to the factors employed by Pettersson and Ekman. This was in respect to water containing 35 per 1000 of salt, 1.807; water con- taining 21 per 1000, 1.817; and for water containing a betwixt and between amount of salt, factors were employed which were found by the inter- polation of the mentioned two factors. Of the values thus found of »Grammes of salt per litre« the value was next found of »Salt per thousand« by division with the specific weight of the sample. In carry- ing out this, 10 samples were accurately examined in respect to their specific weight at 15° . specific weight at 7) (determined by chlorine contents and specific weight ( weighing with Sprengels pycnometer). After this a curve was drawn with the amount discovered of chlorine contents as abscissæ, and the cor- responding specific weight as ordinates, and from the curve the specific weight of all the other water samples in respect to the corresponding chlorine contents was found. This was then used in the division of the discovered value of »Grammes of salt per litre«. The value thus found »Salt per 1000« (see the Hydrographical Tables) is therefore employed everywhere throughout this work as the expression for the amount of salt in the water, both in the letter press as well as in the accompanying plates. As regards these the reader is referred to Chap. II. The Depth Charts I to V, have been drawn and lithographed from my designs at the Geographical Surveying Institution, which, with the greatest obligingness, has given me its assistance. As a basis for the charts the Survey's hydrographical maps have been employed. As before mentioned, the surface charts A to E have been prepared by Professor Pettersson. Numbers of gentlemen have assisted me during my labours. Profes- sor Pettersson, Stockholm; Professors H. Mohn and G. O. Sars have on numerous occasions yielded me their assistance in planning the work. Professor Sars and Mr. Gran have, as will be seen in Chap. III, assisted me in the revision of the notes on plankton. Mr. L. Schmelk, Town Analyst, placed his laboratory at my disposal, and at the same time made up all the solutions of silver. I have moreover, during the collection of the material, obtained as- sistance from many quarters. During my voyage on board the Com- manding Officer's ship »Heimdal«, all his Officers and Captain Schiett, afforded me, in my work, the greatest support. The Inspectors of the 1 O. Petterson and G, Ekman. Outlines of the Hydrography of the Skagerak and Catte- gat. K. Sv. Akad. Handl. Vol. XXIV, No. 11, Stockholm 1891. See pages 21—23. | | 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 5 Lofoten Fishery and Spring Herring Fishery, Captain Knap and Lieute- nant Buvig, have, likewise, on numerous occasions assisted me in gather- ing in materials. I must besides offer my thanks for the valuable as- sistance rendered to me on various occasions by the following gentlemen, viz., Captain Dannevig, Consul Rolf Andvord, Commander Kjerulf, Com- mander B. Muller, all of Christiania; Commander Bretteville of Horten; Curator Grieg of Bergen; Consul Eide, and Mr. Halleland of Haugesund; Mr. Wleügel, Head Schoolmaster of Trondhjem. Christiania, September 1895. The Author. 6 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. Chapter I. Historical Review of Previous Investigations. The Norwegian Fisheries are due to the migration of fishes from the open sea to the coast. These »influxions« take place with periodical regularity, each of the great fisheries being bound to a certain time of year, and, in all main features, the one year is but a repetition of the other. It thus happens that, during February and March, the great shoals of cod appear along our entire coast and give rise to some of our greatest fisheries, such as those of the Lofoten, and the Spring Cod Fisheries of Nordmere, Søndmøre, and Haugesund. At the same time the ancient, and well known Spring Herring Fishery takes place between Stavanger and Kors Fjord. During the Summer, the Mackerel shoals pour in towards the coast, up the Fjords, even into the Christiania Fjord throughout its entirety, and, at the same time, we again meet with the Herring along the coasts, partly from the Northern portions of the Land Southwards (the »Fat Herring Fishery«, or »Summer Herring Fishery«), and also, late in the Autumn, far up the Christiania Fjord towards the Swedish Frontier (the East Coast Fishery). If, however, in these relations, there is a certain regularity which makes us believe that the annual migrations of fishes are dependent on great and important natural laws, it, nevertheless, appears that the influxions, within certain limits, are subject to great variations from year to year. These are best illustrated by the examples from the his- tory of the Herring Fisheries. The Dutch Herring Fishery has thus varied to a vast extent. In the 17th Century it assumed such proportions that the fishing fleet of Holland was manned by 200000 men. With us, it is chiefly the West Coast Spring Herring Fishery that has been subject to alternating good and bad periods. In the best years over 30 000 men were 1895. No. 9. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 7 engaged in it, but, since 1870, it has gone greatly backwards, and this year it has even been asked, whether, on the whole, there has been any Spring Herring Fishery. It was but natural that scientific investigations should be first directed to these great essential circumstances. The first great advance towards comprehending the approach of fish, was the fundamental discovery that both the influx of the Spring Cod, the Spring Herrings, as well as that of the Mackerel, consists of such mi- grations as are undertaken by many species of fish, even by fresh water fishes, in order to spawn in shallow water. In the year 1864, G. O. Sars, during the months of February and March, found the glassy roe of the cod drifting in the sea off the Lofotens, and by close observations during several years, he next succeeded in studying the ‚development of the fry and its habits, until it, as a large fish, left the coast in order to emigrate to the resorts of the adult fishes in the ocean. Sarsl has, besides, described the influx; how it takes place during the ripening of the sexual organs of the Cod, and how it concludes on spawning, during which the great shoals often approach as far as the regions of sea weed. In the Spring Herring Fishery District, the spawning migration of the Herring was observed in the decade 1860 to 1870, by A. Boeck?, who described the spawning places of the Herring, the process of spawning, the influx &c., &c., and gathered together a large store of matter for throwing light on the Herring Fisheries and their History. The propagation of the Mackerel was studied by Sars3, who, in 1875, found its eggs drifting a few feet below the sea surface near the coast during the summer. The »Summer Herring« we, however, encounter under other con- ditions. The Summer Herrings, which, in small shoals, wander over great expanses of ocean, collect during the Summer and Autumn, and come in towards the land to seek their nourishment in the great masses of food, plankton (small marine animals and algæ), which can appear in vast quan- tities in the coastal waters at those periods. Whilst. the Spring Herrings, during their influx, are thin, famishing, and have ripe sexual organs, the Summer Herrings are fat, search diligently for food, and have but re- 1 Report to the Home Department. Christiania 1879. See Report for the year 1864. to The Herring and the Herring Fisheries, especially the Norwegian Spring Herring Fishery. Christiania 1871. 3 Report for 1875 8 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. duced sexual organs. In 1872, Sars! propouned the very fortunate idea, that the Spring Herring and Summer Herring (the Fat Herring), are but different developments of a like species, or in fact the same individuals. Sars thus taught us that the very same mass of herrings makes two important and different migrations towards the coast, the one with the object of spawning (»The Spawning Migration«), the other in order to seek food (»The Sustenance Migration«), and, furthermore, taught us to know the resorts of the herring during the greater part of the year. In the main, he succeeded in giving us an insight into the advances which our principal kinds of fish make towards our shores, and let us under- stand the importance that these influxions have on the cycle of life of the fish. But the old experience that the migration of fishes, the influxions, varies so from year to year, has, however, proved to present by far more complicated problems. On the strength of his historical studies A. Boeck? put forward his well known hypothesis of the Herring Periods. From historical studies, especially of the Bohuslån's Fishery and the Spring Herring Fishery, he thought that he could come to the conclusion that the varying of the influx of the Herrings during one period of years has been great, — whilst in the following series of years it has ceased to a greater or lesser extent. He did not, however, succeed in discovering any reason for the difference between these periods, nothwithstanding that we find many hints, and thoughts of great value in his works. It will, likewise, be understood, how excessively difficult a matter it must have been for scientific men to get a nearer insight into these ques- tions, when it is remembered how very little the waters off our coasts were then investigated. But very little was known of the conditions of the bottom of the great Northern Ocean, and still less of its physical qualities. It is, therefore, not difficult to perceive that the migration of fishes in this unknown sea must have been but little known. In the years 1876, 1877 and 1878, The Norwegian Northern Ocean Expedition was, however, started, during which the seas off our coast were very thoroughly examined. The sea between the Coast of Norway, Jan Mayen, Iceland, the Farge Islands, and Scotland forms a deep basin, which, at the deepest point, is 1 Report for 1872. 2 Loc. cit. 1805. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 9 over 2000 fathoms in depth. »The Coasts of Norway, «says Mohn!, »shelve neither perpendicular nor evenly down to the depths of the Arctic Sea, but the bottom first slopes gradually downwards from the coast outwards, after which, at a greater or lesser distance, and at a depth of about 200 fathoms, it forms an edge, from which it descends comparatively steeply down to the bed of the deeper ocean. Between the great depths and the coast there thus lies a comparatively slightly sloping rampart which encircles the Norwegian Coasts like a continuous girdle, and is in no part intersected by any channel from the great deep in towards the coast or its fjords. This forms the Norwegian Coastal Banks. If the line of depth marking 200 fathoms be followed (see Chart of Depths, I), one will see that, in all parts, it keeps away from the coast. It sends a short arm into the Norwegian Channel, which from Stat goes round the West Coast and into the Skagerak; and which, off the Hardanger Fjord, is but 120 fathoms in depth. It approaches the coast off Romsdal, at the part were the bank is called Stor-Egen. It retires very far- from the coast of Helgeland, but aproaches. again off Vesteraalen, where, it comes nearest to Norway, but only to turn out once more from the land in a direction due North, a direction which, after a turn into the Eastern Sea, again continues to the Westward of Beeren Eiland and Spitzbergen.« On comparing the Chart of Depths I, with Mohn’s description, in which depths exceeding 200 fathoms are coloured dark blue, one will obtain a clear comprehension of the conditions of the depths, and_the extent of the coastal banks. It will, moreover, be seen from the chart, that shallower spots will be found above the banks, coloured with a light, or a dark brown tint, which the fishermen as a rule call Banks, and which are of the greatest importance to our fisheries. If we now investigate the bed of the ocean itself, and the physical conditions of the great Arctic Ocean, it will at once became apparent that the conditions in the great ocean depths are extremely different from those of the lesser depths (200—300 fathoms), and, therefore, also from the conditions on the coastal banks. Ù Down in the great deep the bottom is found to consist of soft ooze (Biloculina clay)? The water there is icy cold, its temperature being I See C. F. Schübeler »Viridarium norvegicume. Published as University Programme. Christiania 1885—1891. 2 See »Den norske Nordhavsexpedition« (The Norwegian Northern Ocean Expedition). L. Schmelck »Om havbundens afleiringer« (Concerning the Deposits on the Sea Bottom). Christiania 1882. 10 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. down to — 1,51, and there exists there a sparse arctic fauna? such as is found in the most Northern regions hitherto investigated. On the banks matters are entirely different, especially on their edge where they slope off towards the deep. The bottom there is more solid, more stony, being covered with small stones, shingle, and shell-sand. The water there is warm, its temperature ranging from 5° to 7°, and the animal life is excessively greater than in the deep. If reminds one of the life which exists on our shores, which, in comparison to their northern latitude, are so warm and bountiful. The animal life on the coastal banks is especially great on their edge, as well as in near the coast. It is thus out on these coastal banks and their uppermost slopes to- wards the deep, that, in the opinion of Sars?, derived from the results of the Northern Ocean Expedition, we must seek the true home of the Cod. There the Cod wanders about during most of the year. The plenteous supply of animal life on the banks provides its nourishment; and when spawning time approaches, the Cod assemble in great shoals and advance slowly in towards land, often up to the beach itself, in order to spawn there. Certain spots, as those in the Lofotens, are, owing to their con- ditions, especially favourable to spawning. The Cod then seeks the hol- lows, the furrows on the plateau of the banks (see Chart of Depths I) and then advances thence inwards to the suitable sandy and shelly shallows which extend along the Lofoten Islands, whereupon the fishery commences (see Chart of Depths IV). The Northern Ocean Expedition has likewise thrown much fresh light on the migration of the Herring. It was formerly presumed that the home of the Herring was in the boundless depths which were imagined to em- brace the North Pole. The said Expedition has, however, proved that living organisms are very scarce in the ocean depths, and that these could not possibly afford nourishment to the vast mass of Herrings. On the other hand it was discovered that the uppermost layer in the Northern Ocean was excessively fruitful in both animal and plant life, and that, amongst the numerous organisms, the very ones on which the Herrings chiefly feed on our own shores were found in the greatest quantity, for instance Copepods, Calanus finmarchius, and a species of Chætoceros). See Den norske Nordhavsexpedition (The Norwegian Northern Ocean Expedition). H. Mohn, Nordhavets Dybder, Temperatur og Stremninger (The Depths of the Northern Ocean, its Temperature and Currents). Christiania 1887. See Extracts from Professor Sars" Reports, when a member of the Norwegian Northern Ocean Expedition in the years 1876—1878. Printed amongst Reports to the Home Department, Christiania 1870. 12 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. II 5 9 By such results, Sars was even more strengthened in the theory, already advanced by him (1873)*, on similar grounds. According to Sars opinion the Herrings, which during the winter come in such vast shoals, wander about singly, or in small shoals in the uppermost layers of the open sea during the rest of the year. The Herring chases the small or- ganisms which exist in the ocean in countless numbers, and which form both the nourishment of the Herring and the great Whale-bone Whales. »Only during the height of Summer), and when the sea is like glass, does one find the prey up to the very surface, whilst on the least ripple it sinks at once, some feet below it, in which case the extended shoals, which chase it, escape notice.» When the prey, during the Autumn, accumulates in by the coast, and when the sexual organs ripen during the Winter, the various shoals unite and commence to wander in towards land. During this migration landwards, the shoals have been often observed at sea. Boeck? states that, in 1861, the master of a vessel arrived at Haugesund reported that he, some 48 to 60 miles North West of Utsire (see Chart of Depths II), had sailed through dense shoals of Herrings, and observed the sea to be quite green, as it appears to be when the masses of Herrings are near the surface, and, about twelve days after that, the fishing commenced at Utsire and Røvær.« Sars? gives an excessively interesting observation. »Some while« he says »previous to the great approach-of Herrings at Espever, the mackerel fishermen often caught in their drift nets, at a distance of 24 to 32 miles from land, considerably quantities of large and fat Summer Herrings, whilst shoals of both large and small Her- rings were constantly observed from the mackerel boats during their homeward voyages. Shortly afterwards, on account of a sudden change of weather, the current ran in towards the islands by Espever (see Chart of Depths 11), and carried with it vast quantities of food which became packed in all the surrounding bays and sounds, and was at once followed by the stream of Herrings from the ocean.« According to Sars’ theory the migration of the Herrings is thus de- pendent on the presence of the food, and this, in its turn is dependent on the currents of the ocean. »We thus come,« says Sars*, »to the re- sult, that the variations in the Spring Herring Fishery on our West Coast must, in the last instance, be presumed to be dependent on the meteoro- 1 Report to the Home Department for the year 1873. 2 Page 123. 3 Loc. cit. p. 47. Page 131. 12 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. logical conditions in the sea beyond.« It is a fact,« he continues, »that in the appearance of the food off our West Coast during the Summer there are considerable differrences in different years. Some years the sea during, it may be said, the entire Summer, has, in by the coast, been filled with quantities of various kinds of food, while in other years it has almost entirely vanished.« It therefore happens that as the Herring and its food is drifted far from or near to the coast, the fishery will vary, and just as the currents may be presumed to vary from year to year, so will the fishing vary from year to year. | Until quite lately, however, the currents have been very little studied. The Norwegian Northern Ocean Expedition, it is true, clearly described the strong current which follows the Norwegian Coast!. Furthermore, a number of local investigations have been made along the shores in the various fishery resorts, but these have not been able to yield any clear result, as they were wanting in scientific methods and a leading plan of operations. It is certain that if one desires the truth as to the extent to which the variations in the hydrographic conditions produce changes in the advance of the fish, and thereby in the fisheries, one must both investigate that sea whence the fish come, and that sea they wander to, and, besides this, the sea, and the movements of the fish, must be studied at one and the same time, and that under various conditions, both when the fishing is good and when it is bad &c. &c., and these investigations must be extended from the coast, seawards, as fast as possible, in order to learn all the conditions which are present at a certain moment. Such a plan was first carried out by Swedish scientists, latterly under the guidance of Professor ©. Pettersson?, Stockholm, and Mr. Engineer G. Ekman, Gothenburg. As a field of operations they chose the Skage- rak and Cattegat, where, as it is known, there is a rich Herring Fishery off the Swedish shores of the Bohuslån. »The? leading principle« says Pet- tersson, »for investigations in the North Sea and the Baltic, regarded as one entire hydrographical system, must be to distinguish between the in and out-going layers.« The layers, which, proceeding from the Baltic, run through the Cattegat and Skagerak outwards towards the 1 See for instance Mohn’s Pl. XLII (loc. cit.) and Den norske Nordhavsexpedition (The Norwegian Northern Ocean Expedition). Tornøe: On the Saline Contents of the Water in the Norwegian Northern Sea. PI. No. 1. 2 See, Otto Pettersson, A Review of Swedish Hydrographic Research in the Baltic and the North Seas; Scottish Geographical Magazine 1894. 8 Loc. cit, July 1894, page 353. | 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 13 North Sea, have now obtained the name of the »Baltic Current, and this, each year, conveys vast bodies of fresh water into the North Sea. The water is very fresh in the Baltic. From the confines of Rügen and Falster to Gothland, the saline contents of the surface water are but 8 per 1000, and this is due to the vast quantities of river water which pours into the Baltic from the Swedish, Russian and German rivers. From Rügen upwards to the Scaw, the saline contents increase greatly, . the water becoming mixed with the salter element from the westward. The North Western corner of the Baltic therefore forms a sort of mixing basin, and off the shores of the Bohuslän in the latitude of The Scaw, the cur- rent posesses an average salineness of 27 per 1000. Pettersson and Ekman, supported by the observations of many years, found that all water which, North of the Scaw, containd less than 30 per 1000 of salt was of an outgoing current, whilst all above 32 per 1000 belonged to an ingoing stream. Pettersson! has now shown that the outward Baltic Current must follow the following laws: — 1. The Baltic Current must be a surface one, and its water is fresher, and therefore lighter than the in-going layers. 2. It must keep to the Scandinavian Peninsula (on account of the rota- tion of the World). 3. The strength must be periodic, because the afflux of fresh water in the Baltic varies at different times of the year. 4. It is dependent on the direction of the wind and the strength of the wind (Meteorological Conditions). During the Spring, when the ice melts, the rivers swell, and thereby the Baltic Current. It then flows at great speed as a surface current above the salter layers in the deeps of the Skagerak, up towards the Christiania Fjord, where it is increased by the water of the Norwegian rivers and then turns Westwards, down the Norwegian Coast as the West- ward Current, so well known to all seafaring folk. »This Current,« says Mohn?, »which, according to our charts, runs towards the South West, West, and North West, from the mouth of the Christania Fjord to Lister, and on beyond that, at a rate of 10 knots a day, is well known to our 1 Otto Pettersson: Några allmänna drag af Nordsjöns och Östersjöns hydrografi. (Some General Outlines of the Hydrography of the North Sea and Baltic). Forhandlinger ved de skand. naturf. møde. (Proceedings of the Meeting of Scandinavian Naturalists). Co- penhagen 1892. 2 Loc. cit. page 168. 14 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. sailors. Against a contrary S. W. wind they can, when tacking under reefed sails, get from Færder to Oxø, Lindesnæs and Lister.« In the depths below this current we discover the in-going layers. One can with Pettersson and Ekman) distinguish several such layers: — 1. The Ocean Water, the Atlantic Water with a salineness of more than 35 per 1000. This has a similar amount of saline contents as the Atlantic, and covers the bottom of the Skagerak in one great layer. The North Sea Water; saline contents 35 to 34 per 1000. In the Skagerak this forms the layer above the Atlantic Water, and in the iS) North Sea is on the surface. The Bank Waters or mixed layers; saline contents 34 to 33 per 23 1000, and 33 to 32 per 1000, which lie immediately below the Baltic Current, and during the Autumn rise to the surface, as a rule, on the Norwegian Banks, and invariably on those off the West Coast” of Denmark. These various layers possess, not only their characteristic saline contents, but, likewise, many other characteristic features. Thus each layer owns a certain — or tollerably certain — amount of carbonic acid and oxygen, and what is of greatest importance is that each layer at various seasons has a certain temperature of its own. In Summer, for in- stance, the Baltic Current is warmer than the other layers, as it runs from the warmer regions of the Fast. In the Winter, on the other hand, the conditions change, as the water of the current is then colder by far than that of the open sea, because it obtains such an addition of ice water. The Atlantic Water is at the same time very warm, as well as the other layers, even if to a less degree. It would occupy too much space here to state even the most im- portant of all the interesting and important results obtained by the Swedish scientists, and I shall confine myself to reverting to them in the following chapters. What is of greatest importance here is, that Pettersson and Ekman? have discovered that the Herring Fishery, off Bohuslän, is entirely depen- 1 Grunddragen af Skageracks och Kattegats hydrografi. (Outlines of the Hydrography of the Skagerak and Cattegat.) K. s. vet. handl. bd. XXIV no. 11. Stockholm 1891. 2 Om det hydrografiska tilständet i Bohusläns skårgård vid tiden för vinter-sillfiskets upphörande 1878, 1890 och 1891. (Concerning the Hydrographic Conditions in the Archipelago or Island Belt of the Bohuslin previous to the close of the Winter Her- ring Fishery, 1878, 1890 and 1891). Övers. k. vet. aks. förhandl. 1891. Nor Also »Grunddragen af Skageracks och Kattegats hydrografi (loc. cit.).« (Outlines of the Hydrography of the Skagerak and Cattegat). pp 2 i iy) 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. ‘ES dent on the state of the currents along the coast. Thus, the admirable investigations of several years have proved that the approach of the Herrings to the coast of Bohuslän during February, only occurs when the Bank Waters flow in and fill those Fjords where the fishing takes place as a rule. In February, as previously mentioned, the Bank Water is warm in comparison to that of the Baltic Current. Its temperature is about 4°, and the saline contents great, amounting to 33 per 1000. During three successive years it has happened that, so soon as this Bank Water was forced back from the coast by the increasing current from the Baltic, the Herring disappeared. The Baltic Current is then, in by the Coast, at a very considerable depth, fresh and cold (temperature ranging from 2° to — 1°). Pettersson and Ekman thus conclude that the Her- ring Fishery is directly associated with the presence of the Bank Water on the coast. Besides adding greatly to hydrographical science, and throwing a light on the Swedish fisheries in the Bohuslån, these investigations were of excessively far reaching consequence in indicating an admirable method of studying the natural conditions under which the various fisheries take place. It appears especially from the investigations, that it is of the greatest importance to have large stretches of ocean thoroughly investi- gated throughout, within a short space of time. Only by having an accurate knowledge also of more distant waters could one conclude whence the various layers (currents) came, which, by a change in the hydrographical conditions, arrive on a certain stretch of coast. One will understand how important it must be to obtain further knowledge of these conditions. At the initiative of the Swedish scientists, international cooperation was undertaken with the object of extending the investigations at sea, from the Shetland Islands to the Baltic. The plan for this undertaking has been, partly, to collect materials for charts of the North Sea at the most important seasons of the year, which illustrate the saline contents of the surface water of the North Sea, the Skagerak and Cattegat at a fixed period, and, partly, to study the diffusion of the saline contents and temperature (of the various layers) of the sea, by more local investigations. The materials for the surface charts have been collected by officers of numerous steamers, who, during their voyages across the North Sea or Skagerak, have made observations of the temperature and obtained samples of the water every hour, or every second hour. Most of the samples have been collected for the Swedish scientists, but of those men- tioned in the Tables of this work, various other steamship routes will also be 16 JOHAN HJORT. M.-N. KI. found (see Preface). The investigations under the coast have been carried out separately by each country along its own litoral, but, as far as cir- cumstances permitted, endeavours were made to work with a like object in view. In the following chapters it will thus be my duty to indicate the results to which these labours have led towards comprehending the bydrographical conditions along the shores of Norway, and thereupon I will endeavour to point out the influence of the excessively changing current on living organisms, more especially the spread of the fish, and their movements in Norwegian Seas. 1895. No. 0. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 17 Chapter II. Personal Hydrographical Investigations. The investigations, of which I shall now render an account, have, as mentioned in the preface, been made during the period from November 1893, to the Spring of 1895. During that time it has been my object, in respect to all main features, to obtain the first general view of the, extent to which the hydrographical conditions off the West Coast of Nor- way undergo changes, and to what periodical, or non-pertodical laws these changes are subjected. The work has, especially, been confined to one fixed portion of the coast, namely the West Coast Spring Herring District, as I maintained that numerous investigations, carried out at the same spot, would best give an idea of the periodical changes during the various seasons of the year, Along with this I have, occastonally, endeavoured to extend the investigations to other parts, and one will thus find numerous ob- servations, both from the mouth of the Christiania Fjord, as well as from the North, from the banks near Vigten and the Lofotens. These investigations, however, are a secondary matter, as almost all of them are confined to one season, and are therefore of a more disconnected character. From my Charts and Tables it will also be seen that, to a great extent, I had to confine myself to local investigations in the vicinity of the land. The reason for this was not due to my not perceiving the value of extending the observations further seawards, but that, only on a few occasions, as in November 1893, and February 1894, had I the means of obtaining the services of a steamer on the West Coast. It must be remembered how difficult and expensive all investigations must be in the stormy seasons on our weather-beaten West Coast. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL No.9. 189. 2 18 JOHAN HJORT. M.-N. KI. In being of the opinion, however, that I have gained considerable knowledge of the hydrography of the West Coast from the local in- vestigations I have carried out, it is chiefly due to my having had the best guide in the steamship routes and the surface charts which were placed at my disposal, and my special thanks are due to Messrs Petters- son and Ekman for having, invariably, with the greastest kindness, placed their charts at my service, and even permitted me to include, herein, a chart (August 1893) which is constructed entirely on their own investigations. Before I endeavour to give a general description of the character- istic cycles of changes, produced by the seasons, in the waters along our shores, I will go through the individual detailed investigations and there- fore commence with: — The Summer Season. From the Surface Chart A, for August 1893, one will obtain an instructive view of the very characteristic hy- drographical conditions to be met with on the sea surface during the Summer. One sees that the Baltic Current (marked in yellow) floods the sur- face of the entire Cattegat, Skagerak and the Christiania Fjord, and that it flows along the Norwegian Coast with a breadth of at least 80 miles. From the Tables (1 to 12) it will be seen that, in August 1894, the saline contents of the current amounted to about 30 per 1000 on the West Coast. During the same month (1 to 12) in the Christiania Fjord I found this to be from 22 to 23 per 1000. Beyond the Baltic Current the Bank Waters are met with, containing 34 to 32 per 1000 (coloured dark and light green). During the Summer the Bank Waters are of but very little thickness, and this may be very clearly perceived both in the Surface Charts, and, as one will subsequently see, in the Sectional Charts of Depths, along the land. It is only along the West Coast of Jutland that we find the Bank Waters to be of any thickness during the Summer. The greatest part of the superficial waters of the North Sea contain over 34 per 1000, of saline matter (coloured light blue). From the, so called, Faroe—Shetland Channel, a branch of the salter Atlantic Water advances over the North Sea (coloured dark blue), whilst the No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 19 1895. bulk of it, as we know from Tornee’s! Surface Chart of the Norwegian Northern Ocean Expedition, follows the trend of the Norwegian Coast in a Northerly direction. The surface temperatures are very characteristic. The Baltic Cur- rent conveys warmer water than that of the Atlantic. Thus the surface water of the Christiania Fjord, in August 1893, was found to be 17", that of the West Coast 15°, whilst the temperatures of Atlantic Water at the same time were 11°, 12°, and 13", conditions which also are very instructively indicated in Mohn’s Chart? of the distribution of sur- face temperatures, on the results obtained from the Norwegian Northern Ocean Expedition. The conditions here described according to Surface Chart A, are, in all main particulars, previously known. We find the same conditions pictured in both Tornge’s Surface Chart from the Norwegian Northern Ocean Expedition, as well as in the account of the German »Drache: Expedition®. Mohn also says, in respect to the North going current along the West Coast (Summer): »Off the West Coast of Norway, be- tween the 59th and 63rd degree of latitude, the current flows in a northerly direction with considerable force, up to 20 miles in the day.« It also appears from Mohn’s Charts that the current continues along the Northern Coast, whilst, in opposition to this, Tormee's Surface Chart indicates that, during the Summer, there is a flow to the Southward in that northern portion of the land, conveying layers of fresher water along the Shores of Norway. Tornge says, »On both sides of the salt Surface Current flowing over the middle of the Norwegian Sea (The Atlantic Water), the Saline Contents become less on the one side to- wards the Norwegian Coast, and on the other side towards the East Greenland Polar Current, a diminution, which on account of the pre- vailing conditions of the winds, are neither even nor regular. Thus, from the North Sea, there flows in a northerly direction along the West Coast of Norway a surface current of little salineness, »the Baltic Current, « which in 62° N. Lat., where the land trends towards the North East, leaves it, and continues flowing in a northerly direction until its influence gradually becomes lost at a distance of about 80 miles from the coast. A less perceptible similar coastal current proceeds from the Vest Fjord Mose. où saltholdigheden i norske Nordhav. PI. no. 1. (On the Salineness in the Norwegian Northern Seas.) Loc. cit. See, besides H. N. Dickson: Report on Physical Investigations carried out on board H. M. S. »Jackale Twelfth ann. Rep of the Fisk. Board of Scotland. Plate XVI. 3 Die Erg, der Untersuchungsfahrten S. M. Knbt: »Drache«. Berlin 1886. Taf. B. 1. to 20 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. outwards, in a South West direction, and also flows seawards for a considerable distance before its influence on the salineness of the super- ficial waters disappears entirely.« If this be the case, we have, there- fore, in the North a coastal current which, like the Baltic Current in the South, conveys fresh water layers, but in an opposite direction, whilst, according to Mon, the Baltic Current in the North continues its course along the coast. As I am entirely devoid of the results of investiga- tions during the Summer in the North, I dare not express any opinion on the conditions of the currents there, but hope to be able to return to the said subject in a subsequent work. Whilst the Baltic Current is thus of great extent on the surface, its thickness in the ocean is but insignificant. From the section made by the Swedish Scientists, Arendal to the Scaw, and Øster Risør to the Scaw, between the 6th and oth July 1877 (Table 1, Section I & II)!, one will see that the thickness of the current in the middle of the Skagerak is only about 20 mètres, whilst in by the coast it is about 40 mètres thick. Tornee met with similar experience. He says: — »The influence of such fresh water proceeding from the coast is chiefly confined to a very small depth, as both from these, as from previously published investiga- tions of like nature, it appears that a fresh layer flowing over salter water possesses the remarkable power of remaining for long comparati- vely unadulterated, so that the consequent dilution of the surface from the coast outwards can often be traced for from 120 to 160 miles to sea, whilst on the bottom in the neighbourhood of land, and even in the Fjords themselves, very salt water may be found.« From PI. 1, Fig. 1, it will be perceived, that the depth of the cur- rent on the West Coast was, in August 1894, about 40 metres. This has been the case at all the stations on the West Coast I have had an oppotunity of visiting during Summer-time. Beneath the Baltic Current the Bank Water is found. As will be seen, this is of very little thickness, which may, possibly, be more clearly perceived by the figures from Station No. 1. Thus, at Station No. 1, it appears that the saline contents are as follows: at 40 metres 31.99 per 1000. go EN 34:30 UE The difference in the salineness between the depths of 40 and 50 mètres is thus 2.37 per 1000. Under the Bank Water we find in Fig. 1, 1 Outlines &c. Loc. cit. 2 P. 67. ai 805. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 21 a 50 mètre layer of North Sea water, and what is specially characteris- tic of the Summer season are the conditions under which we find the Atlantic Water. On comparing these with the results of investigations from other seasons, it will at once be perceived that, during the Summer, the At- lantic Water is to be found at a far greater height, much nearer the surface than, for instance, during the Winter. The variation may even amount to 150 or 200 mètres. The large amount of salineness of the Atlantic water will be noticable. At Station No. 1, we find that it contains, even in such shallow depths as 120 mètres, the high saline figure of 35.43 per 1000. It appears from the following, that these conditions, so peculiar to the Summer-time, develope themselves little by little during the Spring (see PI. 1, Fig. 2, 16th April), and that, during the Autumn, they change to the widely different, but equally characteristic Winter conditions (see Pl. 1, Figs. 3, 4 & 5). Pl. V, Fig. 1, shews a section of the Christiania Fjord. One may observe in it the great thickness of the Baltic layers, and what is, moreover, an important matter is, that the Atlantic Water does not reach the Christiania Fjord even during the Summer. The temperature conditions exhibit the peculiarity of the tempera- ture falling from the surface towards the bottom (Pl. 1, Fig. 1 b, from 15.69 on the surface to 6.5° at the depth of 235 metres). The tempera- ture does not, however, drop evenly. At a depth of between 60 and 70 mètres, we find the radius for 8°, and it is especially striking that the temperature from 45 to 60 mètres, or thereabouts, sinks from 13° to 9°, thus no less than 4 degrees. If one compares Fig. I a, with Fig. I b, both representing the same station, it is clear that the great fall in the temperature occurs in the mixed layers, and that the warmer de- grees of temperature are only to be found in the Baltic Current. On comparison with other seasons of the year, for instance April (Fig. 2) it will, moreover, be observed, that the warmth of the surface layers in August have commenced to spread downwards, a condition which will be subsequently seen continues throughout the Autumn. (See Figs. 3, A & 5). The Autumn. During the Summer and the beginning of Autumn, the great afflux of fresh water from the rivers ceases. The Baltic layers then become less, while, at the same time, the Bank Water in- creases greatly in thickness (through a mixing of the North Sea water 22 JOHAN HJORT. M.-N. Kl: with that of the Summer water of the Baltic!. At the same time heavy gales set in as a rule, which, to some extent, must be presumed to as- sist in forming this mixture, and partly to dam up, by degrees, the Baltic Current in the Skagerak, or even in the Cattegat, while the Bank Water is simultaneously forced right in to the coast. Autumn, 1893. These conditions were especially marked in No- vember 1893. From the Surface Chart for that month (B), it will be seen that the Bank Water lies like a broad belt along the whole of the West Coast. Even far in the Cattegat we find the saltest layer of the Bank Water on the surface. The Atlantic Water too (in consequence of the heavy westerly gales), is unusually diffused over the North Sea, whilst the Baltic Current is quite dammed up in the Cattegat and the Christiania Fjord. Down in the deep, the Bank Water will be found in the Norwegian Channel like a wedge shaped layer along the land, and from the out- lines (Pl. III, Figs. 1, 2 & 3) it may be traced from far off Ekersund (Fig. 1) up to the mouth of the Sogne Fjord (Fig. 3). The wedge-like formation of the layer is specially marked off the West Coast, where it is, mainly, far deeper in by the shore than further off the coast, whilst at Ekersund, 34 per 1000, the line is almost horizontal, a proof that the Bank Water is there of great thickness. That the saline contents at Station 24, Fig. 1, are greater than at Stations 22 and 23, is evidence of the tongue-shaped distribution of the various layers on the surface, of which, too, the Surface Chart also furnishes proofs. The Ekersund Section is made at a point where the direction of the coast turns northward, and Pettersson and Ekman have several times shewn that the fresh layers (here the 32 to 33 layer) divide them- selves at such places into two branches. If one compares the three Sections (Figs. 1, 2 and 3) one will perceive that the North Sea layer in the Ekersund Section, is considerably thicker than in the Section off the Hardanger Fjord, and still more so when compared with that off the Sogne Fjord. The North Sea Water thus decreases in thickness north- wards, which may, therefore, also be regarded as being typical of the great admixture of Atlantic Water which occurs in the Skagerak. From the same cause, the Atlantic Water rises higher towards the sur- 1 From the local investigations given in this book, it cannot be determined to what extent a mixture contributes to the formation of the Bank and North Sea Waters, or to what degree these layers come from other parts. In order to determine this, more knowledge of the North Sea and Northern Ocean than we possess at present would be required. 3 re PE SV" 1895. No. 9- HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 23 face in the section Fig. 3, than in the other sections. It is characteristic the 35 per 1000 curve in Figs. 2 and 3, is almost parallel with that of 34 per 1000, and, like it, turns down towards the Norwegian Coast. That the bottom relations are also of great consequence in the confor- mation of the layers appears to be indicated by Fig. 1, as one there will perceive that the North Sea Water is much deeper in the Nor- wegian Channel than outwards towards the Jutland Reef where the Atlantic Water rises extremely high towards the surface. It will be remembered that the Baltic Current also runs in the Norwegian Channel, and is deepest along the Norwegian Coast. In the Christiania Fjord the surface in November 1893, was entirely flooded by the Baltic Current (see Surface Chart B) of a low salineness (Station 18, depth o mètres = 26.83 per 1000). The sounding operations, however, shewed that this layer was of but insignificant depth. This ap- pears in a high degree from Station 18: Depth Temperature Saline contents per 1000 O metres 4.3° 26.83 6 > 12.29 30.95 9 » rick? 32.11 i> => 11.9° 32.62 27. 3 a 32.76 One will notice how rapidly the salineness (and temperature) rises in the deep, so that, at about 8 metres, the Bank Water is met with (see Pl. V, Fig. 2). One will further observe the great difference between the Summer (Pl. V, Fig. 1) and these Autumnal conditions, the best proof that the Baltic Current, during the Autumn, even in such close vicinity to rivers as in the Christiania Fjord, dwindles down to a thin superficial layer, whilst, at the same time the Bank Water increases, greatly, in thickness. The temperature conditions during Autumn, differ, above all, from those of the Summer in the highest temperature being, not on the surface, but at a greater or lesser depth beneath it. A maximum of temperature forms in the deep. In all three figures 1, 2 and 3 (Pl. HD a maximum of 90 will be found; in Figs. ı and 2, one will observe 10°, and in Fig. 1, alone, 110, whilst Station 18, in the Christiania Fjord (PI. I, Fig. 2), shews as much as 12.2". These maxima all prove to be most marked in the neighbourhood of the Norwegian Coast. In Figs. 1 and 2, 9° embraces a much larger layer of water near land 24 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. than far off the coast: 109 and 110 are generally only met with at the station nearest land: in Figs. 2 and 3, 90 is not reached at the outer- most stations. It is also most striking that the nearer the Skagerak and Christiania Fjord is approached (Ekersund Section, Station 18), the greater is the maximum temperature (110, 120), whilst Fig. 3, the northern- most section, shews a maximum of but 90. If one regards this maximum as resulting from the high surface temperature of the Summer months, which has gradually gone downwards in the deep, the above conditions are thereby naturally explained through the Baltic Current, as previously mentioned, having a higher temperature in the Skagerak and the Christi- ania Fjord than on the West Coast of Norway; and the circumstance that the autumnal maximum is greatest near land, has than its origin in the Baltic Current of great depth, flowing along the Norwegian coast. To what extent this explanation is right, or the only one, I dare not at present decide, as other conditions may, likewise, be imagined to have some influence. That the past Summer’s Baltic Current plays a part in the temperature conditions during the Autumn, appears to me, at all events, to be certain. The very great difference between the temperature of the thin Baltic layer, and that of the Bank Water, Station 18, is peculiar. The surface exhibits a temperature of 4.30, while only 6 metres down it is as much as 11.20. The Baltic Current is then, therefore (by the influence of the air, and addition of river water) greatly coolled, whilst the Bank Water even than retains a portion of its Summer warmth. In the deep, the temperature below the maximum falls evenly; at the deepest spot (Ekersund section), 345 mètres deep, down to 5.30. For the rest the reader is referred to the figures. The Autumn of 1894, varied greatly from that of 1893. The Surface Chart of November 1894 (C), shews one that the Baltic layer had a far greater diffusion than in the previous year. Whilst, in November 1893, the Baltic Current was dammed up in the Skagerak and Cattegat, in November 1894, it flowed along the whole of our West Coast, at many places having a breadth of 16 to 20 miles. On the other hand the Bank Water was of far less thickness. The saltest layer of the Bank Water was first found on the surface far off the land. Neither did the Atlantic Water advance so far as during the previous year, more especially pot on the southern portions of the West Coast, whilst, further North, it come in nearer to the land. It would have been of great interest had the conditions in November 1894, permitted a similar investigation of the Norwegian Channel as 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 25 that which took place the previous year. I had, however, during this Autumn, to confine myself to a number of local investigations in the Spring Herring District, and in the Christiania Fjord, as, during the various autumnal months, collections were made, so far as was possible, at one and the same spot. In the following pages I will, therefore, first deal with the investigations from the West Coast, and then those from the Christiania Fjord. October month (Pl. I, Fig. 3, Fig. 11), forms, in many respects, a transition from Summer to Autum. The Baltic Current was certainly not present in the Spring Herring District on the day the materials were collected. As we shall, presently, see, the current was again there in November. The Baltic Current is therefore, probably, but temporarily, removed from the Spring Herring District by westerly winds. The Bank Water is, certainly, about 40 mètres in thickness, and thus indicates the commencing Autumnal conditions, but the thickness of the layer in October is, however, small, compared with that later on in the Autumn (December), and during the Winter. It is a marked characteristic of Summer conditions that the Atlantic Water rises to a height of 100 mètres beneath the surface (Fig. 1). The temperature conditions too, recall the Summer Season. The temperature falls in the deep; 10.49 on the surface, 6.80 at a depth of 245 mètres (see Stations 85 to 89). It is of importance to know that the warmth of the superficial layers shews a tendency to remove downwards. Whilst, during the Summer (PI. I, Fig. 16), 8° was found at a depth of fully 60 mètres, we find that it has sunk down to a depth of over 100 metres in October. As will be subsequently seen, this warmth removes even still further downwards during the late months of Autumn (No Maximum therefore occurred in October 94). The Surface Chart for November 1894 has been previously referred to. In the deep (PI. I, Figs. 4 and 12), we find the Baltic Current on the West Coast to a depth of about 50 mètres, but it has a salineness which nearly approaches 32 per 1000, for instance, on the surface at Station 90, 31.44 per 1000. Under this current we meet with the Bank Water (50 to 60 mètres deep), whilst the Atlantic Water has descended to a depth of over 200 mètres. Figure 4, PI. III, has been framed on the basis of knowledge derived from Station 90, and the steamship route, England—Haugesund, the 13th to 15th November. This figure is therefore to a great extent skeleton-like, and built on far fewer obser- vations than Figs. 1 to 3, Pl. III, which were framed from investigations 26 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. during the previous year. The direction of the 35 per 1000 line is, especially, hypothetical. It will, however, appear from the figures, that the hydrographical conditions in November 1894, varied to a great extent from those in November 1893. What may be more particularly noticable is the presence of the Baltic Current near to the land, and that the temperature along the shore is much lower, the maximum being 8%, and not greatly above that of the surface and bottom. a On the West Coast, the month of December 1894, differed con- siderably from November of that year. The Baltic Current was entirely absent, and the Bank Water was of great thickness. It will be seen from the figures (Pl. I, Figs. 5 and ı3; Pl. II, Fig. 5) that the saltest layer of Bank Water (33—34 per 1000) was on the surface and was above 100 mètres in thickness; on the 15th December, up to 150 mètres. It is equally characteristic that the Atlantic Water was entirely absent in the Spring Herring District from the depths that were investigated. Even at a depth of 250 mètres we find (Station 97) a salineness of but 34.40 per 1000. The Sea itself down in the deep along the shore is, therefore, of a very uniform salineness. From o to a depth of 250 metres the salineness increases by only 1.5 per 1000. As will be seen by what follows here, this condition, during certain years, continues throughout the entire Winter proper, and først changes when, in the Spring, the increasing Baltic Current forces its way to the West Coast. The Temperature Conditions shew that the Autumnal maximum spreads downwards towards the bottom. Whilst during October and November 80 was met with at a depth of 100 mètres, and at greater depths a temperature of about 70, we find that in December the temperature at a depth of 250 mètres was 8 degrees (Station 97). The highest tempe- rature ts, therefore, then met with near land, in the Spring Herring District near the bottom, a condition which, as will be subsequently seen, continues until the temperature commences to rise again on the Surface (see Spring). And it will be further noticed that the temperature in December, down in the deep, is warmer than at any other time of the year. The conditions at the mouth of the Christiania Fjord also proved to be different in 1894, to those of 1893. From my representation of the investigations made in November 1893, it will be remembered that the Baltic layer in the Christiania Fjord was extremely thin, at most 8 mètres, whilst the Bank Water | | NY ve 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 2 I itself, so far up the Fjord as Vallø (III 1)! rose high up towards the surface. In November and December 1894, numerous samples of water were obtained during the fishery (See Preface). In both these months it appeared that the Baltic layer was much deeper than during the previous year. In Pl. V, Figs. 3 and 4 represent local sections of the sea near land, while Fig. 2 indicates the conditions in November 1893 (Fig. 2, based on the investigations at Vallø, is made of a spot con- siderably further up the Fjord than Figs. 3 and 4). In 1894, the Baltic layers were above 50 mètres deep, even at the very mouth of the Fjord, while in 1893, they were, at most, 8 mètres. This appears still more clearly from a section of the Skagerak, South East of Fredriksværn (PL V, Fig. 5). In this it will be seen that the Baltic Current runs along the land as a deep layer; only when 12 to 16 miles from the coast does it approach the surface. At the same time it will be noticed that the Temperature Conditions, as on the West Coast, differed from those of the previous year. The Baltic Current was cold compared to the Bank Water and that of the North Sea. In Fig. 3, we find a temperature on the surface of 6.20; in Fig. 4, 4.39; in Fig. 5, 6.29, 6.39, and 5.19, these cold temperatures accompanying the Baltic layer. A temperature of 8° is first met with in the Bank Water, and such high temperatures as those of the previous year do not appear in any of the observations made during November and December 1894 (see Stations 100—120). In Fig. 5, a maximum of 9° will first be observed in the North Sea Water. The Atlantic Water, as during the Summer, does not reach the Christiania Fjord (compare Fig. 1, PL V). One may seek for the reason why similar seasons of the year can be so at variance in two successive years as was the case in November 1893 and 1894. This is, in the main, undoubtedly due to the Baltic Current, which, in its turn, is dependent in part, on the annual rainfall, and, in part, on the prevailing winds. The Autumn of 1893, was unusually stormy. From October 1893, to March 1894, the West Coast of Norway was visited by continual, and occasionally heavy westerly Gales. It appears natural that these must have, and that to the greatest extent, contributed partly to converting the Baltic Current to Bank Water, and partly to forcing this from without, in towards the coast. On the other hand, calm weather was much more prevalent during the Autumn of 1894. Many other circumstances may, however, 1 See Chart of Depths, III. 28 JOHAN HJORT. M.-N. KI. have contributed their share in these instances, such as the conditions of the previous Summer, the magnitude of the rainfall &c, &c, &c. These — non periodical — differences from year to year are, as will be subsequently seen, of the greatest importance to the living organisms of the Sea. The next Season to occupy one's attention is that of the Winter, January to March. The heavy Westerly Gales that raged during the Autumn of 1893, continued throughout the Winter, and in February 1894, storms from the Westward were continuous, accompanied by mild weather. The Surface Chart for February 1894, (D) shews that the salineness of the water was than very great along the entire West Coast of Norway. In the northernmost position of the stretch of water that was investigated, the North Sea Water even, was met with close in to the shore, this, during Summer, being, at least, 120 miles off the coast. At the same time the Water of the Atlantic covered a great portion of the North Sea and approached nigh to the West Coast. The Dank Water was of great thickness, washing the shores of Jaderen, and the whole of the Spring Herring District. On the other hand we find the Baltic Current dammed up on the South Fast side of the Skagerak and in the Christiania Fjord. The hydrographical conditions continued thus on the West Coast, with trifling changes, throughout both the months of February and March. The conditions in the deep thus correspond to the conditions in- dicated on the Surface Chart (see Pl. II, Fig. 1, and PL IV Fie In Pl. IV, Fig. 1, there is a representation which, in many respects, reminds one of November 1893. The Bank Water and that of the North Sea lie as deep layers along the land. All the lines are strongly curved in towards the coast, which gives a wedge shape to the layers. The temperature, as in December 1894, increases downwards towards the bottom. It will, however, be seen that the lines of temperature are curved in towards the coast, and even if their direction is not exactly parallel to those of salineness, they, nevertheless, indicate that the salter layers possess a temperature correspondingly higher than the layers of less saltness. The temperature 6.50 to 7° is that of the Alantic Water; 5°, or thereabouts, is that of the North Sea Water, and about 4° is that of Bank Water of a salineness of 33 per 1000. It will be subsequently seen that these conditions were found to be even more marked in the Winter of 1895. Ås above mentioned, trifling variations in the saltness of the water, occurred during the course of the Winter. On the ıgth February, the 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 29 salineness of the surface was thus, near land, Il:1, 33.01 per 1000, on the 28th February at Ils!, 33.92 per 1000, the oth March at IL!, 33-63 per 1000. It can easily be imagined that these changes were due to the Bank Water being set in motion by the heavy gales in the Spring Herring District. Previous to the 28th February, when the salineness on the surface near the land was nearly 34 per 1000, thus North Sea Water, unusually heavy Westerly Gales prevailed. For the rest, the results of the combined investigations made during these months (see Tables, Stations 140 to 170) clearly indicate the large amount of saline matter which was met with the whole time in the Spring Herring District. The temperature was, likewise, very high during the whole period, varying, on the surface, from 4.39 to 5.20. The Winter was unusually mild and the weather warm throughout. In the latter half of the month of March a great change took place in the weather. From that time calm, fine weather prevailed daily for several months, and in the month of April we find that a great change occurred in the hydrographical conditions. By comparing the month of March with that of April, one will, first and foremost, find that the salineness of the surface sank from about 34 per 1000, to 27 per 1000, thus a difference of no less than 7 per 1000. (See for instance PI. I, and Figs. 9 and 10). This difference is not only observable on the surface but also in the depths. From PI. I, Fig. 2; Pl. I, Fig. 10, and PI. II, Fig. 3, it will be seen that the paucity of the saline contents (less than 32 per 1000) in April extended to a depth of upwards of 50 mètres. The Baltic Current had, therefore, then reached the Spring Herring District, and in the course of 3 to 4 weeks had succeeded in forcing the Bank Water and that of the North Sea 50 to 70 mètres down in the deep (and away from the coast). The Bank Water at the same time became reduced to a thin layer (or distributed in some other manner?) even were it not of so little a thickness as in the Summer (Pl. I, Fig. 1). The month of April thus forms a transition period from Spring to Summer, which is also indi- cated by the close approach of the Atlantic Water to land in the Spring Herring District. One finds IIs), the salineness, at a depth of 260 mètres, to be 35.28 per 1000, whilst in December, at about the same spot, it was found to be but 34.30 per 1000. The Temperature Conditions are of great importance The Baltic Current conveyed, during April 1894, comparatively warm water. As 1 See Chart of Depths, II. 30 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. we shall subsequently see, this is mainly different when the fresher layers (as was the case, for instance, in 1895) reach the Spring Herring District in Zedruary or March. The Baltic Current is then greatly mixed with ice water, and cold water from the rivers. In those months the temperature of the current, therefore, varies from 2° to — 1°. In the month of April, however, the temperature of the air rises, especially in the Baltic regiöns, and the Baltic waters are, therefore, during April gradually heated to 6° or 6.5 degrees. It will thus be found that the sea, from its surface to a depth of nearly 250 mètres, is of almost a like temperature. Only a little way beneath the surface does a lower temperature appear, therefore a minimum. Although this, in April 1894, was not much colder than the temperature of the surface and that of the deep water, the lowest temperature being 5.80, the presence of this minimum is, nevertheless, characteristic in denoting a transitional con- dition, which is, probably, present once each Spring previous to the development of the Summer conditions, when, as mentioned, the tem- perature falls from the surface towards the bottom. This condition will, however, vary somewhat in different years. During some years the Baltic Current advances at an earlier date than during other years. In the first case it would be cold, and colder than the lower lying layers. As Spring wears on the Summer conditions become successively deve- loped through the influence of the warm air from above (and by the conveyance of warmer Baltic Water from the South East), In another year the Baltic Current will only reach the West Coast at a late period (as in 1894), and it will then, in some years, be warmer than the salter layers which it covers. In both instances, however, a minimum will be developed (it must be remembered that the water is warm at the bot- tom), but the differences in the height of the temperature will, possibly, vary considerably in different years. The question must be left to sub- sequent researches. Winter, 1895. The Surface Chart for February 1895 (E), shows that the Baltic Current had then a considerably greater spread than during the previous year. Whilst in 1894, the current was dammed up in the Cattegat and the Christiania Fjord, in 1895, it was met with off Christianssand. We find that its salineness was about 31 pr. 1000, and its temperature 1°. Away, seawards, from the coast, the salineness and temperature increases. The samples obtained at intervals of two hours on the steamship route Christianssand—Antwerp, gave the follow- ing results: — 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 31 Station 247 — 30.67 per 1000 — 0.0? » 248 — 32.01 —s— - — 109 KE LAD SAAS TE RENE Baltic Water and low temperatures are to be met with in the Skagerak and Cattegat. During the past Winter the temperature con- ditions were most peculiar, as the temperature over the entire country was so low that the Christiania Meterological Office found the tempera- ture of the air to be at many places, lower than any previously observed. This low temperature of the air naturally exercised an influence, in any case, ‘on the surface of the sea. On the surface chart it will be seen that the temperature of even the Bank Water off the coasts of Denmark and Holland was so low as 0° and 1°. I cannot, however, in this instance venture to say to what depth the temperature of the air had an influ- ence on the water. It appears, however, from the chart, that the salter layers have, throughout, been of a higher temperature. It will thus be seen that the temperature of the Atlantic Water was 6"; that of the North Sea 4° to 5°, and the Bank Water 2.9° to 40, nothwithstanding that in all probability these temperatures have been affected beyond the common by the unusual coldness of the atmosphere. In the beginning of February (according to surface observations from the fishing station Espevær), the salineness of the water (33.50 per 1000) and temperature (4%) were considerable on the West Coast of Norway. The conditions then resembled greatly those of the previous year, but, however, a sudden change occurred. Captain Bie, who sailed on the 7th February from Espevær, to make a series of observations at Sta- tions 298 to 302 (see Pl. IV, Fig. 2), reports that, the surface tempera- ture in near the land was 4". »On the 8th,« according to Bie’s notes, »there was a gale from the SE., so that we could not put to sea.« On the goth, when materials for the above mentioned section of the Norwegian Channel were collected (Pl. IV, Fig. 2) the temperature of the surface inside Utsire (see Chart of Depths II) had gone down from 4° to 2°, and near land, a temperature of 4° was first obtained at a depth of 60 mètres. The section clearly shews how the »isosalinese curve towards the coast. Instead of the line for 32 per cent. I have chosen to draw the line for 32.2 per cent. One will observe the wedge- like shape of the layers, and furthermore perceive that the isotherms run in the same direction and course as the »isosalinese. Thus 5° coincides greatly with 34 per 1000, 2° with 32.2 per 1000. This con- firms to a great extent the conditions discovered by the Swedish scien- tists on the shores of the Bohuslån, that the temperature and salineness 32 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. correspond accurately to each other during the Winter time. This will likewise, be found to be confirmed by observations from the following period, stations 303 to 312, if it be probable that the conditions during the past winter have been somewhat divergent from the usual conditions on account of the low atmospheric temperature. By comparing the above with the Surface Chart (E) one will perceive whence the cold and fresh water has reached the Spring Herring District, it being the fresher layers of inconsiderably greater salineness than the Baltic Current which, in the form of a thick layer 50 to 60 mètres in depth, has advanced along the coast from Christianssand to Haugesund, and this is of greater interest when it is reported that heavy South Easterly gales prevailed previously. As a result of this it appears to me that one may draw the fol- lowing conclusions: 1. As on the shores of the Bohuslän, the low temperature of the sea (less than 2°) on the West Coast of Norway may be attributed to the Baltic Current, This is forced along the coast by South Easterly Winds and is, besides, dependent in the addition of fresh water from the rivers of DL the Baltic and Norway. The warmer layers, which are now and then met with on the coast, io) are all of a more saline nature, and that the higher the temperature is, the greater will be the salineness of the water. 4. Thus as a rule 6° to 7° indicates Atlantic Water. 5 9 indicates North Sea Water. 4° to 3° indicates Bank Water. Less a 2% (2° to 1°) indicates the Baltic Current. (It must, above all, be remembered, that this only refers to the »typical Winter period,« viz., February and March.) If we now adopt the common conclusions thus drawn, then they, to a very great extent, throw light upon the observations of temperature which were previously made during the West Coast Spring Herring Fishery. A. Boeck! had already undertaken such observations. In re- lation to the temperature during Winter he says: »Whilst it varied on the surface from 1/2 to 5° Celsius, during various Winter conditions, at the depth of 10 fathoms the difference was only 1° Celsius, namely be- tween 3° and 4° and at a depth of 30 fathoms it appeared to be 1 Loe. cit. page 77. < = 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 33 pretty consistent under all meterological conditions, viz., about 4° « _ Subsequent investigations have, however, shewn that the difference, down in the deep, may be much greater than assumed by Boeck, and, especi- ally, one has found that the colder layers beneath (3°), may be of very great thickness. The observations made by O. S. Fensen, and S. A. Buch) give the most numerous examples of the extent to which the temperature of the sea is exposed to changes. As an example I here quote the following from S. A. Buck's report for the year 1886. — »tst March. Between Svartogrunden and Skarsholmen, Holsøerne. (Islands). « o Mètres, Temperature 0.3 0 10 — 0.60 20 — u 0,60 = == 133 40, "== >. 1.50 FRE == 35° 80 — - 4.10 120 — — 4.30 Furthermore »6th March, SE. of Saugo Lighthouse.« o Mètres, Temperature 1.20 10 — — 1.20 20 — — 2.30 40 — — 3.20 > — 59" 100 — — 6.0 0 130 — — 6.7 0 160 — — 6.8 ° | whilst fourteen days previously the conditions were mainly otherwise. | We thus find, i | »15th February. Half way between Utsire and Ferkingstadøerne j (Islands). « o Metres, Temperature 3.9 0 1 IO | i 20 1% — = 4.10 | | 30 | RENE = 4.20 BR. == 7 4.30 1 See their Report to the Home Department for the year concerned. Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. KL 1895. No. 9. 3 34 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. 80 Metres, Temperature 4.6 * 100 = > 490 120 — — 50 140 = — 5.10 If one compares the above quoted figures with Buch's Report for the year 1884, when the surface temperature was, as a rule, 5 0, and with the conditions, represented by me, for the year 1893, it will appear that on the West Coast very different conditions are to be met with in dif- ferent years. The sea, down to a great depth can vary in temperature and salineness in the course of a few days. All these conditions are rendered comprehensible by the above mentioned hydrographical inves- tigations, as one thus knows that the colder temperatures are due to the inroad of the Baltic Current, whilst the warmer layers proceed from the North Sea. An opportunity, however, now opens itself of studying under what conditions these warm and cold layers come into the coast. Thus one understands how, in 1894, the warm North Sea water was driven in to the coast by heavy Westerly gales, and how, on the other hand, in 1895, the South Easterly storms assisted in conveying the Baltic Current to the Spring Herring District. (In a subsequent chapter we shall see that these great changing conditions exercise a vast influence on the inrush of the herring at the spawning season). Observations on the temperature during the Lofoten Fishery in the North are also to hand. The Inspector, Captain Knap!, reports the fol- lowing for the year 1889, »From the table it will be seen that a tem- perature of 4° to 50 Celsius, was as a rule, first discovered at a depth of 150 to 200 métres.« In the Table we find that on the 4th March it was at å depth of 1 metre 1.59 —»— 147 metres 4.00 During the years 1891 and 1892, the observations of temperature were carried out on a large scale by Lieutenant Gade?. He confirmed 1 See Indberetning til departementet for det indre for aaret 1889. (Report to the Home Department for 1880. ? Temperaturmaalinger i Lofoten 1891—1892. (Observations on Temperature in the Lofotens, 1891—1892). Christiania 1894. 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 35 the fact that in the North, as in the South, the temperature con- ditions in the sea during the Winter can vary greatly, and that the limits of the changes proved to be about the same as in the South, namely, from about 5° to 0". It, likewise, appeared that great changes may occur in the course of a short time which can only be explained by currents, not, for instance, by gradual cooling from the air. In the hope of being able to shew to what extent these changes in the North are also due to fresh currents, and thus, possibly, continuations of the Baltic Current, I requested Captain Knap to have samples of the water collected during the fishing season. In this way I obtained samples from stations 353 and 362. I also succeeded during the course of the Winter in making a series of observations near Vikten (see Charts of Depths V), and in persuading the Namdalen Fishery Association to obtain further materials. The analysis of these gave the following results: 1. The saline contents also in the North increase downwards during the Winter, but the difference between the salineness of the surface and the deep was, during the past Winter, very slight (1 to 2 per 1000). 2. The Atlantic Water, is, as in the South, during the Winter first met with at a greater depth (over 250 mètres), and the North Sea Water and Bank Water are thus of great thickness (at least 250 mètres). 3. Water of so little salineness as that of the Baltic Current, under 32 per 1000, was not met with in the North during the Winter of 1895. As examples I add here, Station 355, Hola in the Lofotens, 18th February. Depth of o Fathoms = 1.50 — 33.30 per thousand. DOTE EN — 33,30 = AA NERE == "33.00. «EE — 80 — u — 94:20 — Station 329, off Prestøen, Nærøsund, 21st January. Depth of 20 mètres = 4.49 = 33.14 per thousand. == 45:33:35 = ni Dé dit. 3300 ee > TESE 3348 Er — 100 — = 50" = 33.66 — 3* On OV JOHAN HJORT. | N.-M. Kl. Depth of 150 métres = 6.9" = 34.20 per thousand. ae TOG mg = de A 27 During the past Winter in the North, cold temperatures were met with only in the upper layers of water, when the temperature was ob- served so low as 1.50 Celsius. This low temperature would, in the South, in ordinary years correspond to water of the salineness of the Baltic Current. This was, therefore, not the case in the North during the present Winter. To what extent, however, the cause of this lies in the cold layers in the North possessing, invariably, a larger amount of saline contents than those in the South, can hardly be arrived at on the basis of the materials to hand at present. As before mentioned, the past Winter was excessively cold. In the tables will be found a report on the temperature of the air in the Lofotens, from the 2oth January to the 20th March, from which it will be seen that the temperature is almost always below freezing point, and even fell to — 10° Celsius. It may, therefore, be assumed that the low temperatures were due to cool- ling from the atmosphere, all the more so indeed, because they were” only met with in the upper layers and not at any great depth. Notwithstanding that the difference in salinenes from the surface to a depth of from 200 to 300 mètres was not great (I—2 per 1000), this difference shews us, nevertheless, that fresh (cold) water continually re- plenished the upper layers. The earlier temperature-measurements have, however, proved, that the cold layers would descend to a depth of from 60 to 100 fathoms. Future investigations must then decide the important question whether, in such years these thick cold layers are fresher than the warmer ones, and whence the cold layers have their origin. The probability is, according to my opinion (and from what I have been able to find out from seamen and fishermen concerning the drift of the currents in the North), that the Baltic Current continues to flow Northward too, along the shores of Nordland, but that its salineness ts the further North it proceeds, so that the current there is of a salineness corresponding to that of the layers which flow up the Skagerak. This can only be decided when the Coastal Waters in the North have been systematically investigated during the various increased by mixing, seasons of the year. 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW FISHERIES. 37 Spring. In what has been previously mentioned it has been pointed out in several places, how the hydrographical conditions in the Spring represent a transition from Winter to Summer. As the most characteristic signs of Spring it must be pointed out that: 1. The Atlantic Water, in by the Norwegian West Coast, commences to rise towards the surface. 2. The Baltic Current pushes its way along the coast with great force, and that it gets heated so that it soon becomes warmer than the salter currents of the ocean (up to 6" and 79. 3. That the thick layers of the Winter's Bank Water begin to dis- appear as they, probably, partly become mixed with and converted to North Sea Water, and partly, also, become diluted with and con- verted to that of the Baltic. 4. That the temperature conditions are especially characterized by a minimum at a greater or lesser depth below the surface. Resumé. During the Summer (July—August), the Baltic Current, with a low amount of saline contents, inundates the surface of the Christiania Fjord, the Cattegat and Skagerak, and flows along the West Coast of Norway, having a breadth of at least 80 miles!. It is freshest in the Christiania Fjord (22 to 24 per 1000), whilst it, gradually, towards the West and Northward, becomes mixed with salter water. Off the West Coast, its salineness probably averages 27 to 31 pr. 1000. In the deep, far from land, it is of but trifling thickness (10 to 20 mètres, Pettersson and Ekman), whilst in by the West Coast of Nor- way, and in the Christiania Fjord it is from 40 to 50 mètres (Investi- gations from the North are wanting). Beneath the Baltic Current there lies the Bank Water, but a few mètres in thicknes, whilst the Atlantic Water, in by the land, rises up to a depth below the surface of 100 mètres (at least 150 to 200 mètres higher than it is met with during the Winter). During the Autumn, the strength of the Baltic Current diminishes. Under the influence of strong Westerly winds it becomes mixed with the North Sea Water, thus forming thick layers of Bank Water, while, at 1 The miles given here are geographical. 38 JOHAN HJORT. M.-N. KI. the same time, the current becomes dammed up in the Christiania Fjord and Cattegat. This year the Surface Charts of this period therefore shew, owing to heavy westerly gales and scanty rainfall, the Bank Water lying over the entire surface of the Skagerak and the waters . of the Norwegian Coast (1893 B), whilst, in other years, the current may be met with along the coast with a breadth of from 16 to 20 miles. This year, as in 1893, the Bank Water, too, in the deep, was of great thickness, and only covered, even in the Christiania Fjord, by a layer of Baltic Water but a few mètres in thickness, whilst in other years,on the other hand, the Baltic Current may be of a depth of 40 to 50 mètres (see Pl. V, Fig. 5). The North Sea Water also increases greatly in thickness during the Autumn, and late in the Autumn, in December, the Bank Water and North Sea Water combined, may be of a thick- ness of from 200 to 300 mètres. By this the Atlantic Water is forced down to a great depth, whence, first during the Spring, it again rises. The Winter Period in many respects resembles that of the Autumn. The North Sea and Bank Waters, as a rule, are of great thickness along the West Coast of Norway, right up to the Lofotens. Besides this, the Winter on the West Coast has a general stamp of the con- ditions of the Baltic Current. Some years this current may be dammed up at the head of the Skagerak (See D, 1894), other years it reaches to Christianssand (E, 1895); while in other years it flows along the West Coast as a deep lying current (according to earlier temperature- observations). If the current is dammed up in the Skagerak, the West Coast is washed by the water of the North Sea, or the mixed layers of warm and salt water. In such years the current first reaches the West Coast when its thickness increases during the Spring and is driven on by the addition of fresh water from the rivers of the Baltic and Nor- way. At the same time the Atlantic Ocean water commences to rise towards the surface and thus prepares the hydrographical conditions of the Summer. The Temperature during the Summer falls from the surface to- wards the bottom. It is highest in the Christiania Fjord (17 0) and sinks along the West Coast (140 to 150) the further North it proceeds. It is higher in the Baltic Current than at sea in the Atlantic under the same latitude. The temperature in the deep falls fastest in the Bank Water layers, and these also appear, thereby, to be mixed layers of North Sea Water and that of the Baltic Current. The temperature at | | 1895- No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 39 a depth of from 200 to 300 mètres, is, off the West Coast during the Summer, 5.5 * to 6.5 0. During the Aufumn the surface cools. In October on the West Coast 100 to 110 (1894) is met with, and in November a maximum temperature beneath the surface is thereby developed (see PL II, Figs. 1, 2 and 3). This maximum is most observable near land, and its de- grees of temperature are highest nearest to the Christiania Fjord (110 to 120), whilst North, by the Sogne Fjord, it but attains lower tempera- tures (9°). This is explained by the surface during the Summer being warmest near land (the Baltic Current. is there freshest and deepest), à and the surface is, besides, warmest during the Summer near the East Å Coast and the Baltic. It is, moreover, characteristic of the Autumn that the warmth descends downwards towards the bottom, so that the tem- perature in the deep (200 to 300 metres) during late Autumn (Decem- ber) increases to 8°, and thus become higher than at any other period of the year. The difference of temperature between the Baltic Current, on the surface, and the Bank Water can be very great during the Autumn. Thus in 1893, in the Christiania Fjord at o mètres it was 4.3" (in the Baltic Water), at a depth of 6 mètres 11.20 (in the Bank Water). The Baltic Current therefore cools excessively during the Autumn, and thereby passes through all degrees of temperature, from the Summer warmth down to about 40 at the end of the Autumn. The Autumn thus concludes with this circumstance viz., that the highest temperature is to be found in the deep (7° to 89 at a depth of from 200 to 300 metres. This condition is characteristic of the Winter Period. In ordinary Winters, when the air temperature is not too cold, the closest connection appears between the salineness and the tempera- ture, thus that The Atlantic Ocean Water corresponds to 7 ” to 6° - North Sea » — 2 — 5 = and - Baltic Current > — :— 29 to — 1°. The temperature, therefore, varies according as the coast is washed by water of the one or the other degree of salineness. In cold Winters the current may flow on along the coast at a great depth, and a tem- perature of from 1° to 2° may then be found down at such a depth. In other (warm) Winters a temperature of 5°, and water of the saline- ness of the North Sea Water, is met with on the surface. The cold of Winter transplants itself, besides, downwards towards the bottom, so that so early as in January and February, the temperature in the deep 40 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. is no longer 8° but 7°, and during the Spring (April) it sinks as low as 6°. The surface becomes warmed up again during the Spring. By this a minimum becomes developed which lasts until the Summer warmth is able to transplant itself to such a depth, that the tempera- ture commences to fall from the surface to the deep. å. JJ HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES, 41 Chapter IIE Investigations of the Plankton. During each of the hydrographical investigations, and when the weather has allowed of it, I have also endeavoured to collect materials from the Plankton (drifting organisms of animal and plant life). During the course of the last two years I have thus obtained a very consider- able amount of materials, gathered at all times of the year. Especially from the West Coast has it been possible to obtain specimens during almost all months of the year, whilst specimens from the Christiania Fjord, and from the North, are but few, and have only been col- lected, occasionally. On account of circumstances I have not been able to use Hensen’s or Peitersson’s well known Plankton Apparatus, but was obliged to construct a very simple net, the bottom of which consisted of fine silk gauze. This net, at the commencement of each investigation was thrown overboard, being towed by the ship so long as work lasted, and was then hauled in. Naturally, with such primitive means, it was only pos- sible to obtain specimens from the uppermost layers for entirely limited investigations. Exact estimates of the quantity of the surface Plankton must, as will be understood, also depend on the flow of the water, as a drifting net must be presumed to be capable of collecting more Plank- ton at one time in a strong current, than in more sluggish water, even if the amount of Plankton in the sea is alike, as, in the first instance, a greater cubic amount of water must, necessarily, be strained. Although there are thus required accurate, and complicated appliances for an exact determination of the amount of Plankton in the sea, I am of the opinion that one may, with the very simple and cheap apparatus employed by 42 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. me, determine whether the Plankton present in the water has been plentiful or other otherwise. In my tables, under the head »General characteristics of the Plankton« I have, therefore, everywhere entered whether the Plankton has been plentiful or not. One will understand from the foregoing with what reservation these reports must be received, On some occasions I have also made vertical collections (for in- stance in December 1894, at Fredriksværn), and in such instances I have obtained very interesting results. | In the following tables one will find, besides references to the same investigations in the hydrographical tables and to the plates, accounts of the saline contents and temperature of the water searched by the Plankton net, and thereafter »General characteristics of the Plankton, as well as »a specification of its most important forms.« Professor Dr. G. O. Sars and Mr. 7. Gran have been so kind as to assist me in determining the Calanida and Algæ, for which I am greatly indepted to them. During the revision it has not been our intention to issue an exhaustive systematic list of the entire kinds of Plankton, but only to note the most important sorts which were present in considerable numbers, as well as what we, otherwise deemed to be of interest. E j | 1 43 FISHERIES. V. OF THE NORY\ S HYDR.-BIOL. STUDIE De 1895. No. 0. \ es SS ‘ds viualosoziyy PR} : ædDLUOJEI ‘snsny 9) sodt4g un17042) > ereppaseponin (snosaumnu) sosm/0 Jo »a.ıwT (may) Bye (ma) æpmorpuaddy "UDUPLON 3Upvag -uoneI,] XHUJOISSEI[EUL ‘vœusAd vpauoyo ‘snaed snurpvorirq snwupy sasvforjuay "| $2UL0228U0] DAOMIJI]DI] I VODLISNIT) *uoppuepd 24} Ut SUHIN990 suo; dnsuaporarypo pur snomumu dy} 2JOU2P SOIPII ur soweu oy, 7 ‘voiny ‘9 *snsny 'D soda wnnen) :osıeds vepadeponn (maj) æsnpap ‘(oqumu wnipdu) vLIB[OIDEN ‘(sasvys fre) zusmdojsnap fo sasvjs snotapa ut spod -2/07 AUVIN *"s25mo Jo DRADT se JPA se 'snomunu 27721398 pur DIUDINILPUISJP *uopor PUR auppaz ‘SIUOIIBUO, SPI ‘SHLADY SRUDIDIDAD] NT $1270:51072 snupjv3opnas] +VIDLRISNIN ‘sodrm unne Auvur £194A ES98NIIOIN JO WAI] pur V99BJSNIT) snossumn "dur -Jeururopdad speurur Yuepunqe uopjurr4 ‘snsny ') "soda unne) :ereppPdeporn) "may ‘ysy Jo såg 'Sepad pur æsnp OU'OIPAH —'2prapmapurddp ‘»y1180S snomunn 'spipuuy spodado) spod -0.475vH ‘soappaıgz JO KATE] Auvw A9 À *IUUDUPAON IUPDAT *(J3qunu v1J00|PUIOUV 'snasvd snurporieg wnıpow) 1IUOSS19}}L4 ‘SIUIONAUOT BIOWONEF "SHJDUDY $28pJOLU2) q s2rpavuf snuvpw) :V998]SN1) ‘(spododos ‘Qupvay) vodLISnIJ) SNOJOUNN "dur jeunuopdad speunue Juepunqe UOPAUCI OU UIL) ‘JOYIVAM Sur] "we der u or Wh, brizz="u $ 00/9 16 = "ur or 1001 08:67 = "um $ "eg Gt = u or fe) br = "uw $ i Acid AI UONRYS ysnsny oz ‘paolg ruensugg ty = W Ol ul '$ uoreis ‘ysnsny fs (198uepaep) opuns "vjeppodepong map ‘Œ@AIUT JO suo; Pur BJDLISNI) SNOJOUNN "Dur -jeunuopdad spewmrue juepunqe uopfurfg quauuno AUIOË yuoN "9YpEIM WIE) Wien OT 19 PG = 0 951 — 4 6 OI :9‘051 ="*T 0) ‘1 ‘stay ' ‘Tq ag ‘I woes MS onl eplet OS Gy 768] JIWUNG ‘y : 'uopue[d JO spuly JUBJIOod «ur Jsou 34) JO uonroydadg "uopyur[d au) JO sonsHaporIrY;) [LIDUDK) "SIL Y ‘SJU9JUOT) JUNLG ‘oinjeioduuo J, ——— ‘ON UONrIS ‘OVI d INDI] sun] "Held M.-N. 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JOHAN HJORT. ‘ds ertdjosozigy| “5227252242 “YD *S1/0240Q 504220704) + D22D1407D1(T “eynoe sisydoui( ‘SUdSIOAIP WNIUIPUIJ esang ‘D fsnsnp ‘D ‘sogztg univ.ta) 2070725 0)/ 01727 *(ejejoundiq) ‘(snortwunu) 272.805 'e0z0£1g JO Avy] ‘sasnqjopy Jo »a10T "vS42R0.1724 SYDLIG ‘TUUPWIPION dUPLATT ‘snjesuoja snur[eoopnasg 'snord£) sasedomuag ‘SIUIODISUOT LIOWA I, ‘snared snuepesereg ŒAIUT JO son -d1IVA pur PINSLS fede WO}EIC Jo sıaq -umu jv215 pur "ereppadepong go Ayaryo Sunsrsuoo uepunqe Afowaanxa uoyyur[g ‚swoyJe} OS 0} O WOIF UO} ULI (ole pipe vil Sill) Ha ftoys — Aus fo) 08 = "wu $6 fr 9 = u O ‘ds viuaposozIyy ‘ds eıpauAs ‘SI[U910{ "YD *SNJaSIAIND S01990J2Y) : JDLUIOJLIGJ "sUudSIDAIP Wnunpuad ‘Coin; ‘9 ‘snsny ‘9 ‘sogz12 unigp43) "270772 307[01]2J Did: DS "52507 Suno x ‘TUUPWIPION aupragq : IDLISNIJ *doRUIO]eEI(] JO Jaquinu [jews ou pur eyyIses poppe aq Aru YIIYM 0} — dorJINS ay} UO se UOJHUEIJ *swoujer OS 0} 0 WoO papdajj0> UOJAUEI o0'PÉ.= ur 95 !67'g7="w.0 (658 = 'u ZZ) <*19 = 'w 0 VII 'togr s3qwao0og yılı Å åg “A ‘Td ‘911 't681 19quaoaq tår ——— 20200000 ‘profy eruensuyg ay) Jo qino ‘p681 uwngny (9 *BIISOISSPJLY I, : æDDLUIOJ LIG (POINTS) snsny ‘7 ‘sogztg uniDta) "Suneunuopaud »20//25vi/072) S258JS SNOUBA Ur snrdneN ssosnjopy fo DAADT *(mar) ruueIoN oupeAH ‘eewsid e[paUuoYyNQ : BIDLJSNIJ 'uojyue[d JO spury Jueyiod 911 30 SII suonrsg -uIt JSOU 3Y) JO UonrayIDadg 'erejjasey -O1JIJ JO AJRAISNIOX9 JSOWJE surjsts -U09 '5unruruopaad uoyue[d 21q8)289 À ‘UOJHUEI a} JO S91JSH2)O8IEUO [eIouar) ‘298JINS dy} WOIF Â[UO UO} ULI syewaoy ser MNT AA — Ust (0) ‘SJU9JUOT) aules Deg Gone (0) “ainyeroduue y, IT hsp ON Wea tenth were jeId ‘ON uone]ls *b6gr 19quaoaq Li “QUILT, ‘SI[892104 SO1990}æU9 ‘XHU}OISSEIEU I, ‘uunjny ‘4 47 ‘ds eiuaposoziyy 'wnje]sod vUIIUO)PJPYS "su22d222p ‘UD “SIL9104{ S01900)2Y) ‘SHISIPOU12807 JO SsarDadg :'uwoeg edanz ‘9 *sodın wnnena) :*poenD UIN}RISOD LWDUOJA[PYS sıaloq “YO %22d222p $01920]).2Y) *SNISIPOULISOD JO SOWaÄS :woyerg ‘soduy wnje1o7 fyorto “SMISIPOULISOD JO SaIDDAG :‘WOJUICT ‘SU2SIDAIPD WNIUTPHO4 "toan ‘D ‘sodit} Wine) :'HJOI) HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. No. 0. 1895. ‘(snoruwunu) v2/280$ 8530 SAYSET “episneqdn ue Jo så57 *SuUJISPOUrYDT SPI] -dUUy *SJSNJOY[ JO VAIL] pur s537 'Juawdopaaap Jo so] Japyo pur spodadog pur spadıyıu) fo vaavT "SIWOISUOL stig sna4nd SNHUVIVIDADT *(mar) endeg ‘VOZOAIT JO TAUT "pisnpydng uv Jo SS] undno *sosn[[OJY JO Ale] *SNLUISSISUOT vIowajntH *SIWAILSUO] stig *snjeduopa *[PIOPnNISd ‘SUIIN] DIPIAJONU *(snorawnu) »22:505 ‘(may) stop -OUIU9 JO ære] ‘sosnjfom JO SSH ındnvy *ppisnoydng uv Jo SSFT "8552 YS 218072] væwSLd eppuoyO 'suaon[ LIPO "sIULO913UO] LIOUD I, 'stuaarduop SEI] *s1DSUOJI SMUDIVIOPNIST "SHJDSUO]à SNUDIDIOPNAST "$NILYI DUUN SKUDD) 'uopuerd 5 L Å ur, : LI9PJSNI) "ISRD]T) D UYIUNT sn avmuf snuvpw) :v99e}SN19 | ay} JO spury yurjıodım ysow ayy, 'snjerper ‘D pur snuurouod SNISIPOUIISOT) fale WOIPWOJEI(T JO D1JSH9JOPIC) ‘“suoja ‘[koopnasg pue snoryarewun snure) :spodadon (swiopoutgo jo s339 pur ware] — rozokıg — "epıpuuy — *sosn[[O — ‘vaovjsniy 8859 ‚sayst,]) s339 pur ware] Jo spupp snomwnu jo Sursisuoÿ 'Sunrurwopaad ap] Tewrue Huepunqe uojspueld Seam St erseemruro ‘to’ = uw St :,r='wo ol ‘bOgr youryy wor ‘Li II "Inoqiep] AWAY, um) A Aero) "005 == wo 0 Odo ‘FOgr Areniqaq unge "tyr '21181N JO 'M Su g ‘vag AAvOFT Tore == TU ON: TO VE == TO zus = OF 1194 ==", O I Br ‘AI Id ‘IST *kogr Arenıqa,] puzz ‘6 I ‘7681 yPaey pue Arenıgayg (e JOJUIM 9 UO} UL] J 24} JO sonsnapDrIrYD [LIIUDX) *SYILWIY S}US}UOY) UNES SınyersdwsL "SIT Bled ‘ON uoneIs ‘OUT, ord M.-N. Kl. JOHAN HJORT. ‘sIpUIA vræydso[ep :æ994ydo1o1q9 "soda wnne) :erepfpseyorfy *(suawoads 7) syovunoy (33) fsprauuy ‘sosnjjom spodadon jo æaAIeT "SIWIATSUOL SEIT "wewsid ejpeuoy}lO *snased snuejeoereg ‘snyesuoja SNurJe9OPNaST *$U2IN] DIpLlpapy "$NILYIADUUY sSnuD]v) "BODEISNI) JO SUIJSISUOO Ajamjua jsowp *uopfue[g JO Junoum osieds "SPILLE DADYJSOJDET : 222444040749 ‘ds vipouÂs "TIPIQYSUIPION LITSOISSPILTYN, *NPp[papuonerg XHUJOISSEIEU L sıes104 YD "su21d129P 50.429072) 2D2IDWOIDUT ‘asıeds ‘sodıı unne) fe)eppadepornn “mde “SOSNI[OP JO SZ] *(snorawnu) 5292 ysy 22807217 ‘(suautoads z) snarunoay Seon) *snsny ‘9 "$0d tg Utnip.ta) "sonnuenb ut v20//280;/02220 SOSNIIONN JO TALT npdnen "uopy[ue[q JO spury yurjıod -WIT JsOoW ay) JO uoneaymads *YSY JO s837 pue ædovwojerq ‘espy jo Suystsuoo Apunowesed *uopyue[qg JO Aouepunqw ‘SOSRI[OI\ jo æaeT npdnen 'spodado) may e Ajuo ejeppadeponig JO Junsisuod Apunouı -vied *uopyuerq JO yunowe asıeds £194 ‘UOJHUEIJ ay) JO SOIJSHOJOUIEUO [LIDUDX) —«— OM. zE— ssouourres ‘Q0RJING a UO ga = ammerndua] : {ep ours + II dE en co mm I Aut Kora BAT 10) forte UL OT fence =o LOM ces COT LOSS, Sm 0 'SYILUIDY ‘SJU2JUOT) QUES su os nero "o£€ "S6g1 Aleniqay 1817 7 À N €—€— ee — Mg ME NON NN A ro) ne Oly — ut O Yınyerodue], "foe dr "AT ‘Id ‘867 Bl red ‘ON ones *"S6g1 Arenıgqag yS ‘11 II -Sögı Arenıqag 46 ‘IT II ‘OWT ‘sort ‘S681 J97UIM (4 JOJUIM ‘9 1895. No. 0. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 49 D. Spring. 1894. Place. Time. II 2. 16th April 1894. Station No. Plate, Fig. LR Ed TOM pen. Temperature. | oO m. =.5%.9; 20 m—602, Saline Contents. | OM 3011 200m. — 46,07. Remarks. -Plankton very abundant, consisting General characteristics of the chiefly of varieties of Larvæ, and young | Hankiqn specimens of Calanida. Cilioflagellata. | Specification of the most im- Calanus finmarchicus juv. ) portant kinds of Plankton 7 JER | - Evadne Nordmanni (with young ones). | Young of Calanida. Larvæ of Annelids. Larvæ of Echinoderms. Larve of Molluscs. Young fish. ; Medusæ. Sagitta (few). Cilioflagellata: Ceratium tripos. Peridinium divergens. Diatomaceæ: Ch. borealis, Ch. decipiens. Halosphæra viridis. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No. 9. + 50 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. The tables do not contain a list of all the specimens, as numerous samples contained, in all main particulars, similar materials but, on the other hand, those have been selected which, according to our experience proved to be most typical of the season concerned. That which, first and foremost, strikes one on a superficial glance at the tables, and still more from the specimens collected, is, that the Plankton varies to the greatest extent both in quantity and quality at various periods. One can perceive this alone from the colour of the spirit in the glasses, which from some specimens is of a strong dark brown or yellowish hue, in others almost colourless, in others, again, of a clearly green tint, all according to the colouring matter of the pre- served organisms. There is also a circumstance which is generally known to our fishermen, that there are often »growths, animalcules, phosphorescence« in the water, whilst it at other times is quite clear, so that the bottom may be seen at a great depth. The conditions on which the periodical appearance of the Plankton, depend are many and various. Although these have been repeatedly! pointed out, I will, nevertheless, in a few words refer to them here. In the front ranks: — 1. The propagating period of the various organisms plays a great part (which must, surely, be presumed to be dependent on the hydro- graphical conditions). During the Spring and Autumn, excessively large quantities of Plankton are to be found, consisting to a great extent of various forms of larvæ, amongst which, especially, those of Molluscs, Annelids, Crustacea, Echinoderms, Bryozoa, whilst Copepods appear to propagate throughout the entire year, as Nau- plius is to be met with amongst almost all the samples, though in varying numbers. From the appearance of the larvæ, Dr. Petters- son has been enabled even, to divide the year into various periods which appear to correspond exactly »to the seasons on the land.« w . Of a more incidental character are wind and variations of ight. Sars says, as previously mentioned, »that only during the height of Sum- mer, and when the sea is dead calm, is the prey? to be found - I refer for instance to C. W. S. Aurivillius: Animalsk Plankton. (Animal Plankton.) Bihang till (Appendix to the) k. svenska vet. akad. handl. bd. 20. Afd. IV. as well as to C. G. Joh. Petersen: Beretn. til indenrigsminist. fra den danske biol. stat. 1892. (Report to the Minister of the Interior from the Danish Biol. Station. 1892.) Copen- hagen 1893. Norwegian »Aate« — Prey, Food of Fishes). to — nd Jag) = > 2 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 51 (the Plankton's Crustacea) right up to the very surface of the water, whilst on the slightest ripple they descend some feet beneath it.« Dr. Petersen relates (1. c.) that by illuminating the surface on calm nights with an electric lamp, he could perceive numerous spe- cies which were not to be seen on the surface during the day time. 3. The ocean currents, and various degrees of salineness play, too, the greatest part. To the Swedish scientist is due the honour of being the first to have subjected this important question to systematic in- vestigation. In August 1893, by the means of Pettersson's Plank- ton apparatus, Aurivillius and Cleve" discovered that the Plankton on the surface and that at a depth of 45 mètres was, essentially, dif- ferent. Whilst Copepods and young Molluscs were chiefly found on the surface, the chief constituents at depth of 45 mètres were Sagitta and Cilioflagellata. The contemporaneous hydrographic in- vestigations now prove that the water on the surface was that of the Balic (of a very low salineness), whilst that, at a depth of 45 metres was Bank Water. Dr. Petersen reports (1. c.) from the Danish Biological Station, that the spread of the eggs of the pelagic fish is, to the greatest extent, depen- dent on the currents. No eggs could be obtained in a strong North going current, of low salineness, at the Danish Biological Station at Fanø- sund, whilst in a strong South going current, of great salinenes, an ex- ceptionally large number of eggs were caught in the Plankton nets. Sars reports from the Northern Ocean Expedition that the amount of prey (Calanus finmarchicus) increased seawards from the coast, and was greatest at a distance of upwards of 80 miles (beyond the fresh layers). As thus the diffusion and habits of the Plankton must, presumably, be dependent on many factors, it would, without doubt, be as yet pre- mature to lay down detailed laws for the individual forms. In some instances, however, it clearly appears from the materials at hand, that in respect to a few individual types, definite conditions can be indicated under which they never seem to appear on the Coasts of Norway. I shall, subsequently, revert to this subject. The samples obtained during the Summer of 1894, shew that, both on the West Coast, and in the Christiania Fjord, there exists an abund- ancy of Plankton consisting, chiefly, of animal life. The Crustacea play the greatest part, especially numerous kinds of Calanida, both fully 1 P. T. Cleve, Cilioflagellater och Diatomacéer. (Cilioflagellata and Diatomaceæ). Bihang till (Appendix to) K. svenska vet. akad. handl. Bd. 20. Afd. II. 4* 52 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. grown, and at every stage of development, as well as Zvadne Nordmanni. On the West Coast, of the Calanida, Calanus finmarchicus, Pseudo- Calanus elongatus, and Paracalanus parvus are the most common; whilst in the Christiania Fjord the vast majority consisted of Halitemora longicornis. The larva of Molluscs and Annelides appear, likewise, in greater and lesser numbers, as well as Appendiculars Sagitta, the eggs of fishes &c., &c. Of the one-celled organisms, Cilioflagellata is almost exclusively met with, and of these, mainly, Ceratium tripos. The total absence of Dza- tomaceæ, especially the species of Cætoceros, is very characteristic. During the Autumn of 1893, the Plankton differed to the greatest extent from that of the Summer. It was found in great abundance in the Norwegian Channel, consisting of both animal and plant life. Be- sides the larvæ of Sryozoa Bivalves, Echinoderms and Copepoda, as well as various adult forms of Calanida, we find that Cz/oflagellata (Cera- tium tripos, fusus, furca) were present, and, above all, great quantities of Diatomaceæ, of which chiefly Chetoceros borealis, and curvisetus. These last species were entirely absent during the Summer season. Up in the Christiania Fjord the Plankton was peculiar to a degree. Of animal Plankton only one rare Nauplius-was found, whilst the very abundant, slimy and bright green coloured Plankton consisted almost entirely of Diatomaceæ, especially Chetoceros curvisetus, and skele- tonema costatum. (It will be remembered that, in hydrographical re- spects, the Autumn of 1893 differed to a vast extent from the Summer. See, moreover, what follows below.) In the Hardanger Fjord during the same Autumn, the Plankton was, on the other hand, sparse and con- sisted for the most part of Cilioflagellata, but some few Déatomacee were also obtained there. The Autumn of 1894, was again very different to that of 1893. As in November 1893, only forms of larvae were found in great numbers, but otherwise the Plankton was sparse. That which was characteristic above all, was the predominant occurence of Ciltoflagillata especially Ceratium tripos, whilst the Diatomaceæ, which, in the previous year were present in such vast numbers, were almost entirely absent on the surface both on the West Coast as well as in the Christiania Fjord. The conditions in the deep proved to be otherwise. During the investigations off Fredriksværn on the 17th December 1894, samples were also taken vertically, from a depth of about 50 fathoms and upwards, at the stations Nos. 116 and 114 (See PI. V, Fig. 5). At these trials the Plankton proved to be abundant, especially at station 114, and, besides the surface Plankton, 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 53 very great numbers of Diatomacez were found, which were not met with at any of the surface trials. This too holds good in respect to Sagitta at Station 114. | If one compares this circumstance with the observations made in the Christiania Fjord during November 1893, it will be found that, whilst in 1893, the Diatomaceæ went far into the Christiania Fjord, and rose high up towards the surface (0 to 10 mètres) they were first met with in the following year several miles south of Fredriksværn, and there only at a somewhat considerable depth. Å This circumstance agrees to the greatest extent with the hydrogra- phical conditions. In the Autumn of 1893, the Bank Water ran far up the Christiania Fjord, in between all the Islands off Tønsberg, while during the Autumn of 1894, the Baltic Current ran as a deep layer along the East Coast, and only down in the deep did the Bank Water force its way into. the Christiania Fjord. This naturally explains the great difference in the specimens of Plankton of the two years. The one set consisted paramountly of Diatomaceæ, the other of Ciltoflagellata. To what ex- tent the hydrographical conditions may also thus explain the difference between the Plankton of Summer and that of Autumn; to what extent, too, the existence of the Diatomacez (Chætoceros) is bound to the salter layers, and therefore, during the Summer, not to be found in the fresh Baltic surface layers, I dare not express an opinion so long as the cycle of life of these forms is so little known, but it appears to me most probable from the consistent conditions in this instance, that the diffusion of these organisms must be dependent on water of great salineness. As a proof of how different the Cilioflagellata Plankton and the Diatomaceæ Plankton proved to be, I may add that the first was easily distinguishable from the strong brownish-yellow colour it yielded to the spirit in the tube, whilst the spirit in which the specimens of Diatomaceæ were preserved was of a strong green tint, so that the specimens could thus be distinguished from each other at the very first glance. The Winter of 1894, was distinguished by an abundant, predominant animal Plankton, with numerous pelagic eggs and forms of Larvæ (Fishes' eggs, Gadus, Pleuronectidae), Eggs of Moluscs, Annelide, Bryo- zoa, Larve of Echinoderms, as well as Calanida, of which Calanus fin- marchicus was by far the most numerous. As a rule Sagitta was pre- sent in numbers. But few Cilioflagellata were met with, but, on the other hand, great numbers of Diatomacee, especially, and above all, some species of Coscinodiscus as well as Chetoceros decipiens. 54 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. It is interesting, in regard to biology, that eggs of the cod were found, drifting in great quantities, 8 miles to the Westward of Utsire (see Chart of Depths IT). During the Winter 1895, but a sparse amount of Plankton was met with in the South, consisting, as a rule, of Cilioflagellata and a few kinds of Larvae. On the 25th February, fishes’ eggs were found, as well as a great number of Halosphera viridis, and one Chlorophycea. It was odd that species of Coscinodiscus, which had been so numerous the pre- vious year, were entirely absent. I dare not give an opinion as to what extent the difference between the Plankton of the Winter of 1894, and that of 1895, has been occa- sioned by the hydrographical conditions. It is important to observe in 1895, the quantity of Cz/oflagellata, and the paucity of animal Plankton; in 1894, the numerous Calanıda and Coscisnodiscus!. The Spring of 1894, during which period a great many of the pre- sent specimens were obtained, was distinguished by an abundance of Plankton, which, as is shewn in the Table, consisted of most numerous kinds of larvæ, and young individuals of various orders. To these must be added great quantities of Cilioflagellata. In the North, at Vigten, Calanida, especially Calanus finmarchicus as well as Cilioflagellata were found. The appearance of Halosphera and Actinactis was of biological interest. 1 See Surface Charts D and E. A ” v 4 > 1895. No. 0. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 55 Chapter IV. Are the Lives of Fishes and their Migrations dependent on the Ocean Currents? In Chap. I, we saw that all the species of fish which give rise to our great periodical fisheries, such as the Cod, Herring and Mackerel, have their true home in the open seas, the Northern and Atlantic Oceans. At certain periods of the year they commence their migrations thence towards the coasts, »the influxions«, either for the purpose of spawning, or to seek nourishment in the coastal waters and the Fjords. The fish thus spend a great part of their lives under the coast. The eggs of the Mackerel and Cod are spawned freely in the sea, while the ova of the Herring are attached to the bottom in shallow water, and all these eggs thus undergo their first development near land. They subsequently wander about as fry, in bays and sounds, until, after a shorter or larger period, they proceed to the open sea as almost fully grown fish. In the previous Chapters we saw that the open sea is, in many respects, widely different from the waters of the coast. A comparatively more uniform temperature, and great salineness exists there throughout the year, whilst the coastal waters are vastly exposed to periodical (seasons) and non-periodical changes. Do these variations play any part in the cycle of life of the fish and their migrations? The one circumstance, alone, that the influxions are tied to certain periods of the year, so that they may be expected with a considerable amount of certainty at a fixed time, appears to me to prove that there must exist a connection between the sea and the life of the fish. Only owing to the fish having, through countless generations, been exposed to, and affected by the same changing conditions in the sea, can one ex- plain the development of the wonderful conformity to rule of their 56 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. migrations Whilst it, therefore, at the outset, appears to us cer- tain that the Ocean, in the greatest and most important features, exerts an influence on the lives of the fish, a new question arises, viz. Does the Ocean, too, also exercise any influence on the — apparently so capricious — alterations and changes to which the influxions em- pirically are subjected, or must these be presumed to occur without any conformity to law? Why, for instance, does the Herring, one year come into the land to spawn, whilst in other years it proceeds far out to sea and spawns there? It is clear that these questions can only be solved by long experience, that one, above all, will only after a long period of contemporary investiga- tions of the sea and the fisheries, first be able to make it clear Zo what an extent the influence of the Ocean on the movements of fish is per- ceptible. In the following pages I shall endeavour to shew the experi- ences derived through the investigations of others and myself which are now available, and I shall confine myself to the Norwegian Fisheries, which in many respects occupy a unique position. For several reasons I considered it best to treat each fishery separately. The Norwegian Spring Herring Fishery is due, as previously men- tioned to the spawning migration of the Herring. »The Herring,« says Boeck!, »proceeds, guided by its instinct, to the coast, in order to find suitable localities in which to spawn its roe and shed its milt, and where its fry can subsequently become developed, find food and be in safety, from its enemies. For this purpose a coast, which, seawards, is pro- tected by many islands and rocks, between which lies a bottom covered with stones and sand, having, besides, an abundancy of seaweed, is espe- cially suitable. On the other hand, an open coast, exposed to the power of the sea, cannot offer a sufficiently calm bottom, or protection to the young during development. Therefore one sees that no fishing took place, or takes place along the shores of Jæderen or Lister, or other parts which are wanting in an island belt, and these places appear, like projecting headlands, to be the boundary marks of the fisheries.« The Spring Herring Fishery in former times took place along a great part of our shores, Boeck says from Lindesnæs til Christianssund. 1 Loc cit. —_— 595- No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 57 In former times a rich fishery was carried on in the fjords near. Lister- land, Flekkefjord, Sogndal, Rægefjord &c. Of late years the stretch of coast, portrayed in the Chart of Depths II (See Chart of Depths I), has been the best Spring Herring Fishery District, even if fishing is prosecuted in other parts, especially also somewhat further to the “Northwards. A glance at the Charts of Depths I and II, shews us that the coast shelves downwards towards »the Norwegian Channel (coloured light blue). The 100 fathoms curve forms the boundary be- tween the channel and a plain off the coast (coloured with light and _ dark brown tints), from which the bottom gradually rises towards the numerous islands and rocks. If one follows the 60 fathom curve one will find the shallows proper (»Flak«-shallow, shoal) where the herrings spawn, between which furrows or gullies of various depths run towards land. The bottom of these gullies are covered with grey ooze, whilst the shallows are covered with sand and fine shells thus affording spots for spawning purposes. One such shallow extends round the island Utsire, another lies between Urter and Røvær, a third from Espvær to the Northwards, as well as others. Up on the shallow there exists, as before mentioned, hundreds of islets, islands and rocks between which lie numerous narrow -channels some covered on the bottom with sea- weed, others with fine sand. When the spawning time of the Herring draws nigh (as a rule in January) the shoals collect off the coast. »The originally diverse shoals, « says Sars}, »thus finally amalgamate and form an enormous compact body of closely packed herrings (»sildebjerge — mountain of Herrings) which like a connected wall of great dimensions, not only in a horizontal but in a vertical direction, approaches the land.« These vast »wallse of herrings then advance from the Norwegian Channel through the gul- lies up to the shallows. In favourable years they advance up to the beach, up in all the sounds and bays, and one can then find the roe of the herring covering great stretches of the bottom. 1894 was such a year. During the heavy westerly gales in the end of February and beginning of March, it happened, as the Inspector says in his Report, that there were »enormous bodies of herrings under the lande just when all the fishermen had to remain ashore, and that, owing to this, a famine was on the point of breaking out. In those days, when the material for the Surface Chart (D) was collected, the Inspector states that a whole »wall« of herrings was in Gitterø Sound 1 Report for the year 1873, p. 1223. 58 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. at Rødvær. On dredging there over the great flats, I obtained quantities of Herring roe at a depth of only 3 to 4 fathoms. During the first days of March the Herrings went in towards the mainland, inside the island belt, and were hemmed in with nets in the small bays in the neigh- bourhood of Haugesund. From the Surface Chart (D), and my representation of the Winter 1894, in Chap. II, one will perceive that the North Sea Water at that time ran in quite close to the land on the West Coast of Norway. The saline contents of the surface were nearly 34 per 1000, and the tempera- ture 5 degrees; there, doubtless, occurred minor changes in the saline- ness between 30.50 and 34 per 1000, the temperature 4.5 © to 5 degrees, but the conditions were, on the whole, very similar during February and March. Under such circumstances therefore a typical influxion may occur close into the land. The fishing waters were again investigated from the 16th to the 19th April. The North Sea and Bank Water had then descended to a depth of about 60 mètres, and above them lay a mighty layer of Baltic Water of a salineness of 27 per 1000 on the surface. The fishing had then been long concluded. At the close of January, and beginning of February of the Winter then past, the water was of great saltness and warmth (4° Celsius). As therefore, as mentioned in Chap. II, the Baltic Current reached the West Coast the 8th and oth of February, fishing was only carried on at Utsire, and none inside of it (inside of it lay fresher and colder layers, see PI. IV, Fig. 2). Later on in the month the Herrings »being hotly pursued by cod and whales« went for a few days up to Røvær, but, otherwise, herrings were only caught in deep water (according to report, about 40 fathoms) and no influx took place within the islands. From Chap. II we learnt that, on the West Coast, during the Winter, the closest connection existed between the temperature of the sea and its salineness, so that The North Sea Water corresponded to 5° - Bank Water —» — 4° and ae and - Baltic Current —y 20 19.09 and We learnt, moreover, that in consequence of this, and from previous in- vestigations of the temperature, one was able to conclude what the saline- ness, the currents, had been, too, in former times, when the conditions were studied by A. Boeck, O. Fensen and S. A. Buch‘. These earlier measure- 1 See Reports to the Home Department for the years concerned. J 1895. No. 0. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 59 ments of the temperature have proved that changes in the temperature take place to a surprising extent, and, according to what has been previously mentioned, therefore also in the currents, as in a year, such as observed by myself (1894), the temperature may be very high (5°) and therefore North Sea Water on the coast, whilst in other years a cold layer — from 100 to 150 mètres in thickness — a fresher current, may be found on the coast. In what here follows I shall give some instances of how the fishery got on under these changing conditions. Curator ©. S. Fensen reports concerning the year 1881: »In 1881 the herrings were observed in swarms throughout the whole of January, in the same manner as in 1880; but, in February, when ready to spawn, they did not go in to land, but continued to wander about in shoals until the be- ginning of March when the fishery terminated. There was, consequently, very little night netting, that which, through its regularity, was always the most paying method of fishing, and the fishermen were obliged to, con- stantly, venture upon the unsafe and difficult capture of herrings out in the open sea (see Chart of Depths II). The numerous parties of fisher- men which had assembled there, waited in vain for a good haul of the nets. The minor hauls of herrings which were made were not due to the regular landward migration for the purpose of spawning, but to the whales which occasionally chased a few shoals to the shore. As is known, the Herring is very sensitive to the temperature, and prefers to keep to the deep where a certain temperature is met with.« It is also an old experience that in a mild Winter it goes in to the land, whilst in cold and calm Winters it keeps out in the deep.« »The average temperature,« says Jensen, »was somewhat low from the 7th of February; on the surface 2.30; at a depth of 38 mètres 2,7 "; at 75 mètres 3.3° and at 113 mètres 4.8 degrees.« As then »the Herring, in 1891, did not come under the land to spawn, it spawned in the open sea. On the oth February the sea, off Brandesund, was observed to be whitish from the spawning, and on the 17th February, the same thing was noticed 4 miles West of Røvær.« »On the ıst March Herring roe Was perceived on the fishing lines which were set at a depth of 70 to 80 fathoms.« During that year, too, the temperature was low, the Baltic layers deep along the land, and the Herring spawned beyond the shallows in the deep water. The year 1883 was very different. Buch’s tables shew a tempera- ture of 5° on the surface. »On the ıgth February,« he says, »the 60 JOHAN HJORT. M.-N. KI. Herrings struck the coast off Urter, where, from the 20th to 23rd net fishing took place, reminding one of the rich fisheries of olden days. During those days the Herrings were in full play, and went in between all the islets which form that group of islands.« »Each sound was filled with barrels and floats which denoted the numerous fishing appliances which were as good as set up on the dry seaweed, and even at a depth of 10, 16, and 20 mètres, constant, and abundant takes were made.« In the years 1885 and 1886, the temperature was again low. In Chap. II, some examples will be seen of the great depth of the cold layers in 1886. Speaking of that year Buch says: »The Herring, too, went down to an extraordinary depth during this period after having gone to the bottom in order to spawn, possibly one of the chief reasons of the resulting failure of the fishery on the whole, as fishing had to take place in deeper water than what the fishermen were wont to fish in.« »On the 15th (Fearuary) the admirable spawning places to the SE. of Utsire were examined (see Chart of Depths II), and at a depth of 110 to 120 mètres stretches of shell-sand were found thinly, but evenly covered with newly spawned roe.« I add here the temperature observations for the 15th February. 15th February. Half way between Utsire and Ferkingstadger (Islands). omekes 0 tO; — | 20 == 41 p —| 40° rl 2? 60 -— —=,43" SORT ON 100 — = 49° 120 (+= où 140 — sui I continue to quote Buch's report: »The last few days (Ist to 3rd March) the Herrings spawned off Holsøerne and the northern Nordøer (Islands), everywhere at extraordinary depths. This was one of the reasons why the fishing proved constant and best with deep nets set on the bottom.« ist March 1886. Between Svartøgrunden (Bank) and Skars Holm, Holsøerne (see Chap. II). 5. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 61 O mètres = 0.3° ee SN por — 4 30 — = 13° ap Br à i 80 — = 39° 100 — = 4.19 ma (= "—=.43" All these examples shew that the influx of the Herrings, during the spawning migration in the winter, is dependent, to the greatest extent, on the temperature — and the salineness, the currents. During mild — _ often stormy — Winters, when the coast is washed with water of a high. temperature and great salineness, the North Sea Water, or the saltest Bank Water, we see that an influxion right up to the land, to sounds and bays of but a few fathoms in depth, may take place. In cold — often calm — Winters, when the Baltic Current flows along the coast, and we find a thick layer of cold water covering the shallow spawning places, we see the shoals of Herrings stop far out on the outer margin of the shallows, and spawn on their stretches of shell-sand. The Baltic Current and the fresher layers appear, therefore, to drive the shoals of fish away from the land. The examples, cited above, can be doubled and trebled, and, in our Fishery Reports, it could be hard to find any | instance mentioned of an influxion occurring under other conditions than i those above given. I shall, however, also mention what Boeck reports from former times: | 2In 1836, the fishery, until the middle of February, was carried on at Skudesnæs, Hvidingsøerne (Islands), Haugesund and up to Espevær. After that the weather became cold, and there was a good surface of snow for traffic on the mainland. Immense shoals of Herrings-were seen off the coast from Skudesnæs to Kinn, and but few were caught before the middle of March. From the commencement of 1828, to the 12th January of that year, the weather was calm and cold, as a rule — 6° Reaumur. On the 6th, a shoal of herrings poured into Skudes- nzs, but, contrary to the general rule, the fishing began as early as the 8th, thus before the frost had disappeared. On the other hand, the shoals kept down deep so long as the severe cold continued, and the fishing was, consequently, not good. The fishing proved a failure, too, at Flekkefjord, owing to the same cause, and the best hauls were made 62 JOHAN HJORT. M.-N. KI. at depths varying from 66 to 100 fathoms. In 1840, there was clear, calm, frosty weather from the 16th to the 2oth February, and great quantities of Herrings lay between Kors Fjord to Sletten, but they wanted driving, and were caught at a depth of 60 fathoms. Only on the 24th, when a change of weather set in, did the Herrings pour abundantly into Espevær.« Although these examples, which are but a few out of many, are based upon observations of the air and not of the sea, it is, neverthe- less, an interesting confirmation, as the temperature of the air will, certainly, as a rule, agree with that of the sea. Records of the temperature during the Lofoten Fishery are, like- wise, to hand. In Chap. II, we have seen that these have shewn that in the Northern, as well as in the Southern districts, great changes may occur in the temperature of the sea. The variations of temperature on the surface in the North, range between the same limits as in the South, viz., 5° to 0° to — 1 degree, and like in the South, the cold layers, may, too, go down to a depth of at least 150 metres. We further saw from Chap. II, that in the North, too, the low temperatures of the Winter Period were due to the action on the sea of cold fresh water, in the shape of fresher currents, and I expressed the surmise that these cur- rents were continuations of the Baltic Current, which in the North, might certainly, be presumed to have obtained a greater salineness by mixing with salter layers, but which, were not, however, immaterially fresher than the water of the Northern Ocean, the »Atlantic Ocean Water.« During the Lofoten Fishery, it has been the practice for many years to make observations of the influence of temperature on the habits of the Cod. At the instigation of Dr. Franz Møller and Captain Knap, fishermen have investigated the temperature of the sea at the depth in which the take of fish occurred, and it has been found that the catch was best in water of about 5 degrees. In 1889, the cold layers lay along the coast at a depth of about 100 fathoms. If one follows the 100 fathom curve (Chart of Depths IV), one will see that the cold layers, thereby, everywhere along the Lofotens, covered the bottom to a great distance from land (many miles). At the same time 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 63 the Inspector, Captain Knap), reports that the fishing only took place on the, so called, edge (on the 100 fathom curve), where, therefore, the fishing ceased in water of a temperature of 5 degrees. Several of the chief boatmen who then used the thermometre during the fishing affirmed that they had only caught fish in water of 5 ", and that they had done better than any of their companions. In 1891 and 1892, the measurements of temperature were continued on a large scale by Lieutenant Gade. He says in his Report ?: »At _ those times when there has been a sharp boundary between the cold and warm waters, I cannot indicate one single instance in which the fish have kept to the cold water« (under 4 to 5 degrees). If one now examines the charts of those places where the Cod fishing takes place, for instance Chart of Depths IV, of the Lofotens, and No. V, of Vigten, one will see that channels will be found every- where running up towards land. These channels, which, therefore, are valleys on the bottom of the »Norwegian Coastal Banks« (see Chart of Depths 1) lead up towards the shallows, the shoals near land (in the Depth Charts, coloured light or dark brown). Whilst the bottom of the ehannels is covered with ooze, the shallows are covered with shell-sand and sand »banks«. In warm years the cod come up to these shoals, often up to a height of but a few fathoms from the surface, and there spawn their floating roe. If cold layers cover the shallows the fish lie further out, and the fishermen must proceed as far out as they can find deep water, in order to reach them. From all these experiences I may, I think, say, that one ot the reasons, possibly one of the most important causes of the great varia- tions in the Winter fishery must be sought in the great changes in the hydrographical conditions produced by the variable coastal currents during the influx of the fish. From the investigations made by the Northern Ocean Expedition and Sars, we know that both the Herring as well as the Cod, keep to the open sea during the greater part of the year, the Herring far out to sea in the surface layers, the cod on the edge of the Coastal Banks, and thence possibly far out in the Northern Ocean at a similar depth. In both these resorts, the water, during the Winter, is salt, »Atlantic Water,« and the temperature at both places is probably from 6 to 7 degrees 3. When, then, the large shoals approach the coast for the 1 Loc. cit. 2 Loc. cit. 3 See Mohn (Loc. cit.) Pl. XVI, and PI. XVII. 64 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. purpose of spawning, as previously described, they meet, in different years, with different conditions. During some years the sea is warm and salt up to the very beach, and the swarms of fish may then, un- hindered, proceed up to the beach; other years a deep layer of cold, (under 5 ") and comparatively fresh water, will stretch along the coast. The conditions on the coast are, then, so different from those at the spot the fish have left, that they make a halt. »The fish mope,« they say in the Lofotens, »the Herring want stirring up« is the expression on the West Coast, and the fishery becomes a failure. The feeding migrations of the Herring give rise to two fisheries off the Norwegian Coast, viz., the »Fat Herring Fishery« in Nordland, and the »East Coast Fishery« at the mouth of the Christiania Fjord. As yet no hydrographical investigations have been carried out during the Fat Herring Fishery, and I therefore, dare not set forth any theories respecting its dependence on the ocean currents. In lite- rature, there is only to be found Sars’ Report on his voyage during the Summer of 1873. In Chap. I, it is stated that, during that year, Sars observed that when the current set strongly towards the coast, the »prey,« the Plankton, drifted in great quantities, and that the Her- ring then, too, appeared. He further reports that the presence of the prey on the Coast of Norway is very different in different years, and he places this circumstance — and with it also the fishery — in connection with changes in the hydrographical conditions. During the East Coast Fishery I had an opportunity of making observations during the Autumn of 1893, and 1894. In Chap. II, it is stated that, in November 1893, the Baltic Current, under the influence of heavy westerly gales, was dammed up in Catte- gat and the Christiania Fjord. The Bank Water, as shewn in the Sur- face Chart B, Pl. III, was met with along the entire West Coast of Norway and far up the Skagerak, on the surface, and from there down to a great depth. Between the islands in the Christiania Fjord the Baltic Water, as a thin layer only a few metres in thickness, covered the Bank Water, and there was a sharp boundary between the fresh and cold, and the warm and salter waters. Whilst the surface tempera- ture was only 4,8, the temperature at a depth of 6 mètres was 11.5°, and at 28 mètres 12.1 ° (see Pl. V, Fig. 2). The Bank Water, therefore, AEG 1895. No. 9. HYDR -BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 65 during that year flowed from the Norwegian Channel between all the numerous islands situated at the mouth of the Christiania Fjord. As is shewn by the Chart of Depths III, a deep furrow runs up the middle of the Fjord, which, certainly, above the 60 fathom curve, is a continu- ation of the hollow of the Skagerak. On both sides of this furrow there will be found extensive shallows at a depth of 20 to 30 fathoms, and on these lie thousands of islands and rocks on both sides of the mouth of the Fjord. During the Autumn of 1893, the Herrings went up between all these islands, and still further up the Fjord. According to the Report of the Inspector they were even caught on the Langgrunden (Bank) off Horten. From the 12th to 14th Novem- ber, when the fishing at Vallø was good, I found great quantities of the prey of the Herring, Diatomaceæ (Chætoceros), (see Chapter III), and, at the beginning of November, on the stretch from Jomfruland to Tjømø, as well as about the Hvalerøer (Hvaler Islands), there was, according to the statement of the Inspector, a great take of Herrings. In the Autumn of 1894, the hydrographical conditions and the fish- ing were very different. The Surface Chart (C) shews us that the Baltic layers were far more widespread than during the previous year. On the other hand, the Bank Water was of far less thickness. This was also the case to a great extent, in the deep. I refer to PI. V, Fig. 5, which represents a section off Fredriksværn. As we saw in Chap. II, the Baltic Current was found along the land to a depth of 50 mètres, while, several miles to sea, it was of an insignificant thickness. . In between the islands, there thus lay a deep layer of cold fresh water (see Pl. V, Figs. 3 and 4) about 50 mètres thick. In Chapter III, I pointed out the very interesting circumstance, that the prey of the Herring (Chætoceros) was not met with, during that year, in the upper layers (0 to 10 métres). Only by vertical search down to great depth, was the chætoceros first found, and furthest out in the section, PI. V, Fig. 5, many miles to sea, was it discovered in great quantities. The occurrence of the Herring was thus identical with that of the Bank Water and the prey of the Herring. The fishery was, to a very great extent, a failure. The herring appeared at sea in great abundance, but would not anywhere venture in between the islands and the land. Above all, no influx is known to have taken place in the Christiania Fjord proper. During my stay at Fredriksværn in December 1894, all the fishermen I spoke to, stated that the Herring lay far out to sea (according to what was stated, 16 to 20 miles), and that boats out : Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. KL 1895. No, 9. d 66 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. there made good hauls in their drift nets, whilst the fishermen ashore drew empty nets. I do not hesitate, therefore, to express my belief that the movements _ of the Herring during the East Coast Fishery, in the years 1893 and 1894, were associated with the Bank Water and the salter layers. My investigations have, therefore, led me to believe that there exists the most intimate connection between the variable hydrographical con- ditions, and the influx of the migratory fish. It is, furthermore, my be- lief that we may, even now, point out, in any case, some of the factors which, in the sea, determine the variable conditions during the influxions, and these conditions have, in the investigations I have been able to make along the Coast of Norway, proved to be identical with those given by Pettersson and Ekman in their fundamental studies of the Swedish fisheries of Bohuslån, namely the saline contents, temperature (amount of gas) and the Plankton 1. It appears to me evident, that continued investigations in the same direction are greatly to be desired, as questions like these require, above everything, a lengthy experience. Even if, during the course of a few years, one has been able to observe a constant conformity to rule, continued researchs are, nevertheless, just as much required, as we, in respect to the migrations of the fish, are, naturally, brought face to face with clear questions of experience, concerning which nothing can be known beforehand. Only continued investigations can determine within which boundaries the influence of the currents is perceptible, and which of the contributing factors it is that plays the greatest part. The solution of these problems will be of the greatest gain to our knowledge concerning the influxions on the whole. If, in the future, one is desirous of increasing this knowledge, then at each of the great fisheries, and during the course of several years, carefully instructed people must collect materials, and obtain 1 See, Grunddragen af Skageracks och Kattegats hydrografi loc. cit. samt Om det hydrogr. tilst. i Bohusl. skärg. o. s. v. loc cit. (Outlines of the Hydrography of the Skagerak and Cattegat, also »Concerning the Hydrographical Conditions of the Archi- pelago (Island belt) of the Bohuslåna). 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES, 67 the most exact accounts of the movements of the fish, for subsequent and thorough revision. What knowledge would we not now have had of the wandering of the Herring, if, from the old years of plenty until now, there had been collected, each year, such varied materials? At the close of this chapter I shall take the liberty of re- ferring to this. The Herring, the Cod and the Mackerel besides passing their lives during the migrations under the coast, live there, too, when eggs, fry and young fish. I stated that the eggs of the Cod and Mackerel were spawned freely in the sea, whilst those of the herring are attached to the bottom — and there pass through the first phase of development. From the very first, the eggs of the Cod and Mackerel are thus at the mercy of the surface currents, and from Sars’ Report we see how they are drifted about by wind and weather, at one moment packed into bays and sounds, at another driven out to sea. During the time I spent at the Spring Herring Fishery, February and March 1894, I suc- ceeded in studying the development of the Herring. As the eggs of the Herring are sticky, and therefore adhere to everything they touch, I let the ripe eggs run from the female into large, wide, glass cylinders. The eggs, at once, adhered to the side and bottom of the glass, and were fructified by letting a drop of the male's milt fall into the vessel which was filled with sea-water, almost all the eggs, as a rule, being fertilized thereby. I studied then further development by fastening the glass, by means of a line, to a floating barrel which was anchored to the bottom. The glasses thus moved about freely in the water, and I was enabled to draw them up each day, and obtain eggs at any period of development I wished. It appeared that the eggs (under the stated hydrographical conditions) became developed to fry, of a length of 10 mm. each in the course of 21 to 22 days. Boeck states that the development requires 24 days. It depends, as is known, on the tem- perature!. After that period, in the month of March, I often found the fry of the Herring swimming freely in the Plankton (but always in very few numbers). 1 See Lilljeborg: Sveriges och Norges Fiskar. 1891. (The Fishes of Sweden and Norway). 5* 68 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. It will be understood that all this fry must be dependent on the ocean currents, which quite mechanically must carry them away with them. The question may, however, be raised as to whether the currents in any other manner, through the action of the temperature, their saline- ness etc., have any influence on the life of the young fish. Of these conditions, which, naturally, are of the greatest importance to the life of the fish, very little is known. | The person who has studied these questions with the best result, Dr. C. G. Joh. Petersen, made his investigations on board the Danish floating Biological Station at Fænøsund. In Chap. III, in describing the Plankton investigations, I have stated that Petersen discovered that, during the spawning time of Flounders, eggs were only caught in the Plankton net when the current was running southwards, whilst a lasting north-going current (out of the Baltic) carried off all the eggs (out to the Cattegat and beyond it) When one knows that according to Pe- tersen s calculation, 750 000 000 can drift through the small sound in the course of a night, one can understand that such conditions play a very great part. It is of very great interest that Petersen concludes, on the basis of his investigations, that most of the eggs of the Plaice are swept through the sounds into the Cattegat, and, possibly, beyond it. By this millions are lost each year, as the bulk of the young fry cannot reach the coast again, and only those that save themselves by reaching the shores, can survive. On our West Coast I found the eggs of the Cod drifting about, many miles to the westward of the land, and it will thus be understood how dependent the fry must be on she flow of the currents along the coast during those months it lives its dependent pelagic life. We here encounter a condition which may, possibly, have at least as great an influence on our fisheries as the currents have during the in- fluxions, as the fry return at some time or other to the coast as mature fish. Hensen' and Petersen? made attempts to discover the specific weight of the eggs, and found that most of them sank in a glass filled with comparatively fresh sea-water, and required water of a great amount of salinenes in order to remain suspended in it On making similar ex- periments, during the past Winter, with the eggs of the Cod, I arrived På 1 Vierter Bericht der Commission zur wiss. Unters. der deutschen Meere. VII—XI Jahrg. 1884. 2 Beretning til indenrigsm. fra den danske biol. st. IV, 1893. (Report to the Minister of the Interior, from the Danish Biological Station No. IV. 1893). gr PP VE 1895. No. 0. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 69 at a like result and by carefully pouring a somewhat fresh solution of salt into a glass containing a salt sample of sea-water, I could see the eggs sink through the fresher mixture, and remain suspended a trifle under the (very conspicious owing to the different refraction) surface boundary of the two waters. In connection with this I may add that Dannevig 1, of the Fish Hatching Institution at Flødevigen, has repeatedly stated in his reports that, when the water was cold and fresh, all the eggs and fry lay on the bottoms of the apparatus; they stuck to them and perished. Peter- sen states that, doubtlessly, in a natural state, great numbers are lost in a like manner. The distribution of the eggs of pelagic fishes, therefore, follows the same laws which govern all the Plankton (see Chap. ID, it is dependent on the amount of saltness and the currents. From the results derived from the cruise of the Danish Gunboat »Hauch« *, it is proved that this is, likewise, the case in respect to many of the forms of animal life which remain fast on the bottom, but which, in the form of larva, lead a pelagic life. The spread of such animals appears to be entirely dependent on certain ordained physical factors. Of the very numerous and most interesting examples I will take one from Petersen's work, namely the Oyster. »In the only Danish Fjord,« says Dr. Petersen 3, in which the saline- ness exceeds 3 per cent., namely, the Lim Fjord, there lives the Oyster, but only in those parts of it where the amount of salt is over 2.5 per cent., and, as a rule above 3 per cent., and where the salineness falls to near 2 per cent. no oysters aré to be met with. When the Lim Fjord, previous to the breach being made at Agger in 1825, was a Fjord of the Cattegat, no oysters dwelt in it, but, after that, the oysters made a rapid appearance, as well as all other kinds of southern and salt- sea species.« »This,« he adds, »appears to me to be a direct experiment, on a great scale, of Nature herself, which shews that this fauna desires the sway of the ocean — in fact, cannot do without it. In those places beyond our Fjords, for instance in the Cattegat where oysters constantly 1 See, Indberetninger over udklækningsanstaltens virksomhed. (Report on the Working of the Fish-Hatching Institution). See, C. G. Joh. Petersen: Nogle almindelige resultater. Kanonbaaden »Hauchas togter, Kjøbenhavn 1893. (Some General Results. Cruise of the Gunboat »Hauche. Copen- hagen 1893). 8 See p. 464. 70 JOHAN HJORT: M.-N. Kl. exist (at the present time), the saline contents are, throughout, very great, exceeding 3 per cent.« The influence of the salineness on all these species is, possibly, mostly due to its action on the wandering pelagic fry, and we thus see in this, a new proof of the great depen- dence of the Plankton on the ocean currents. In his reports for the years 1866 to 1869, Sars gives an account of the habits of the Cod during its first period of existence. He reports that the fry, when it leaves the egg, leads an aimless life, as it drifts about on the surface of the sea, and only has slight powers of motion. When it attains a length of about 40 to 50 mm., it retires from the surface to seek, in some other part, its necessary nourishment, and then appears to form itself into large or small shoals, which, at first, just as if it, as yet, had not quite weaned itself from its former .erratic ways, still roams about undecidedly for a while in the vicinity of land. Itis then eagerly sought for by voracious fish, and especially by the Cod which come in just at that time in shoals, and destroy them by the million. It would fare badly with these defenceless small fish, did not instinct finally teach them to seek shelter in the quiet bays and creeks, where, close into the beach, they find sufficient nourishment, and protec- tion from their persecutors, amongst the sea-weed that grows there.« Sars next describes how these small fish, as they grow and became bigger, gradually move out to deeper and deeper water. Whilst they, as small young fish, can be seen from the land, or from boats, in great shoals in shallow water, the larger fish prefer deeper water, and are to be found in the following various stages of development which are called by the fishermen »Smaagjed« (Codlings), »Skreiemort« &c. &c., until they, at an age of 3 to 4 years, forsake the coast entirely, and migrate to the open sea, returning, during the Winter, for the purpose of spawning off the coast. Only a few remain behind »Taretorsk« (Rock Cod) and they appear to form a coastal species which, in minor characteristics, differ from the true cod. From this representation we may conclude that the fry of the Cod originally live as coastal fish, and only gradually adopt the habits of the adult fish, as fishes of the ocean. 4 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 71 The same is the case with the Herring. In this instance it is only the Norwegian Herring we refer to, viz., the Spring Herring and the Fat Herring which move in from the sea, and not of the Herrings which, through generations, have been adapted to a life in other waters and other hydrographical conditions, such as the Baltic Herring, as well as some clearly local Fjord families. The Ocean Herring too, after having gone through its pelagic stage, passes the first years of its development in by the coast. During the Summer, both on the West Coast and on the Fjords, for instance the Christiania Fjord, one may see Herrings up to the very wharves, and in the bays. In the course of the last few years I have endeavoured to dis- cover for what length of time the Herring remain under the coast, as well as the age of the various sizes of fish on the whole. I have preferred to use a method of investigation which has has been em- ployed by €. G. Joh. Petersen with great success. Petersen has measured all sizes of the same species which he has stmultaneously met with, and grouped the measurements, thus found, according to the size. It has thus appeared that, in respect to many kinds, one obtained well defined groups, which, among themselves, corresponded in size, and varied to a great extent from the other groups. These groups, presum- ably, represent yearly classes. During the Spring Herring Fishery, February and March 1894, I measured many (many hundreds) of the captured Herrings. If one groups the measurements according to size, one draws, in other words, a curve, in which the axis of the abscissa gives the size of the Herring in millimétres (measured from the end of the snout to the centre point in the fork of the tail) and the axis of the ordinate gives the number of the herrings (which falls to each millimétre of the axis of the abscissa), so that one obtains, for instance, from a number of measurements in- cluding 430 herrings, the following curve. 72 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. Number of H errings 65 60 240 250 260 270 280 290 300 310 320 380 DI ne m 126 in mm. Size in n Q It clearly appears from this curve that there are two sizes met with amongst the Spring Herrings, one size of about 250 mm. in length, and another of about 300 mm. It appears, therefore, to be extremely probable that the true Spring Herring comprises two classes, of which the lesser fish is about 250 mm. in length. During the Winter, it is true, small sized Herrings are caught on the West Coast, but these, however, do not belong to the »Ocean Herring«, but to the »Fjord Herring«. In the Summer of 1894, I endeavoured to form an idea of what size of Herring appears in the West Coast Fjords during Summer-time. I succeded in getting the fishermen to net the smallest herring »Mussen« (young Herring), and the next size »Bladsilden« (Herring of the second year). The »Mussen« which spawns in February and March and therefore in July and August is 5 or 6 months old, proved to be between 60 and 70 mm. in length. The »Bladsilden«, which, therefore, must be presumed to have been one and a half years old, was of a remarkably uniform length of 120 mm. In one haul, twenty herrings were of the following lengths, 120, 118, 122, 124, 126, 120, 114, 122, 120, 124, 126, 122) 130) 124, 128, 125, 126, 125, 120, 122 millimètres. Other sizes were “noe meet with in the same haul. In other hauls such even figures were, however, not found, so I am of the opinion that the size may be | détente ti tn dir tint D de. fe OS Sd sos. RÉ a u nn PE An Ze PE NE 1895. No. 9. HYDR.-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 73 placed at 120 to 140 mm. in July and August. The next group that may be formed is a size which, during Summer, varies between 185 and 160 mm., and which during the Autumn are called by the fishermen »5-stregs silde (Five Point Herrings), and which I conclude therefore are, in the Summer, 21/2 years old. During the Summer of 1894, the older _ sizes were only met with in small numbers, and some were found be- tween 200 and 280 mm. in length. I believe that all sizes above 185 to 160 mm. must be Herring which in the following Winter must belong, either to the »250 mm. groupe or that of »300 mm.« In the trade, a difference is made, as is known, between »Kjøbmands- silde (Tradesman’s Herrings), »Middelssild« (Average Herrings), »Stor Kristiania Silde (Large Christiania Herrings), »Liden Kristianiasilde (Small Christiania Herrings) and >Fem stregs silde (Five Point Herrings). In order to find out if these assortments, which Sars, in his Report for the year 1873, presumes correspond to annual classes, I measured the Herrings at several salting works which were caught during the Nord- land Fishery in 1893. Of these measurements I add here a few which I made in the stores of Mr. Lemkuhl at Bergen. 15t sample assorted, as » Xjebmandssilde (Tradesman's Herring). 12 chosen samples caught in Nordland, September 1893: 250, 250, 245, 235, 250, 250, 250, 250, 238, 250, 250 and 238 mm. which one will see are very uniform sizes. 2nd sample, assorted »Middelsild« (Average Herrings) caught in Nordland, September 1893: 245, 244, 240, 242, 250, 230, 250, 240, 240, 240. 250, 240 mm. 3rd sample, assorted »Stor Kristianiasild« Large Christiania Her- rings), caught in Nordland, September 1893: 238, 240, 228, 230, 248, 230, 238, 240, 230, 232, 228, 232, 233 mm. 4th sample, assorted »5-stregs sild« (Five Point Herrings), caught in Nordland, September 1893: 195, 190, 200. 190, 200, 190, 210, 188, 185, 190, 195, 194. »4-stregs silde (Four Point Herrings), »Liden Kristiania Sild« (Small Christiania Herrings), were, according to report, of the same size as »5 stregs sild« (Five Point Herrings), »only fatter and heavier.« From the measurements it will be seen that the sorting between »Kjobmandssild,« »Middelssild« and »Large Christiania Herrings« is not made according to the length, and all my other measurements confirms this, the sorting being made, as the warehousemen, too, always have stated, according to the weight, and quantity of fat on the herring, 74 JOHAN HJORT. M.-N. KI. therefore according to individual differences. The same is the case in respect to 4 and »5 stregs« herrings. The first three samples mentioned must, therefore, be presumed to be identical with the smallest size of herrings from the Spring Herring Fishery, and it appears as if we may assume that, of the small sized herrings there are but three yearly classes, namely «Mussen« (young herring) (half a year old in the Summer). »Bladsilden« (Herring of the second year (one and a half years old in the Summer). »Fem stregs sild« (Five Points Herring) (two and a half years old in the Summer). The smallest group of Spring Herrings are thus, according to what has been mentioned, the 3 year old herrings. In respect to these three groups there does not appear to me to be any doubt, as they exhibit vast differences from each other, and the names »Mussen«, »Bladsild« and »5 stregs sild« are thoroughly recognised by all fishermen. I am in doubt, however, as to whether there does not still exist a class between the youngest yearly class of the Spring Herring (size 250 mm.), and the »5 stregs sild« (size 185 to 160 mm.) Amongst those examined there were several specimens of a size of 200, 210 up to 220 mm. As to whether these are individual yearly classes, or are to be regarded as large specimens I dare not give an opinion, as my measurements were not sufficiently numerous to enable me to judge. I therefore cannot determine whether the youngest Spring Herring must be regarded as being 3 or 4 years old, but add as a result of my investigations, 1. The Spring Herring »The Ocean Herring», is of two sizes, and thus represents, at least, two yearly classes.« DL Three yearly classes of the Ocean Herring live in the Fjords, namely Mussen, Bladsild and 5 Stregs Sild. 3. The youngest Spring Herring is thus either 3 or 4 years, old as it is somewhat uncertain whether a yearly class exists between the Spring Herring and the »5 stregs« Herring. The Fat Herring (the Nordland Herring, East Coast Herring) re- presents both the Ocean Herring and the Fjord Herring, which vary at the various periods. It often happens that the herrings of various sizes kept apart, while it often happens that the shoals consist of herrings of all sizes. Of these, therefore, the youngest 3 years classes belong to the Fjords, the older have moved in from the sea. Pr SRG 1895. No. 9. HYDR-BIOL. STUDIES OF THE NORW. FISHERIES. 75 _ We may, therefore, in respect, too, to the Herring, conclude 4 that it, by degrees (when of a size of about 200 mm.), moves out to the … sea, and in the Fjords, into deep water, gradually assuming the »habits of the Ocean fishes.« Resumé. As a result of the foregoing, it will appear that the fish which give rise to our most important fisheries, the Cod, Herring and Mackerel, both as eggs, pelagic fry, and adult fish, stand in the most dependent relations to the ocean currents along the coast, whilst, as young fish they appear to be more independent of the changes which the coastal waters undergo. The thickness of the fresher currents are, at the time the eggs are spawned, of the greatest importance to the fry of each year, as they (the currents) convey the eggs and pelagic fry many miles away from the spot where they were deposited, and in cold Winters it is probable that, in this manner, millions of individuals are lost. During the spawning migration of the Cod and Herring in the Winter (February to April), the Coastal Waters exhibit the most different conditions in different years. In some years the West and North Coasts of Norway are washed throughout by salt and warm water from the ocean without (water of a salineness of 34 per 1000 and a temperature of 5°). These years are specially favourable to the influx of the fish, as the hydrographical conditions of Coastal Waters but slightly differ from those of the open sea to which the habits of the adult fish are assimilated. In other years, fresher and colder currents (of a salineness under 32 per 1000, and a temperature varying from 2° to 1 degree) flows along the whole of the Norwegian Coast. These currents cover the good spawning grounds, those grounds which form the best fishing spots, and compel the fish to stay their course, and remain out at sea in deep water. In such years, the fish are only seen in deep water, and the roe of the Herring is found at a depth of over 100 mètres, whilst in warm years, it is constantly met with at a depth of but a few mètres up, in the region of the seaweed. The feeding migration of the Ocean Herring is found, too, to be dependent on the Ocean Currents. In the years 1893 and 1894, during the East Coast Fishery, the prey was only present in the salter layers of the Bank Water which was of a considerable higher temperature 76 JOHAN HJORT. M.-N. Kl. ° than the Baltic Current. One of those years (1893), the salt layers ran far up the Christiania Fjord, and both the prey and the Herring fol- lowed the salt current, while, during 1894, the salter layers lay far out in the Skagerak, and were met with in the Christiania Fjord only at a great depth. Under these circumstances the fishing under the coast was a failure, whilst great masses of fish were observed at a distance of 16 to 20 miles to sea. It must be left to further systematic investigations to extend, confirm or limit these experiences. Such investigations must, however, not be confined to local, partial investigations near land. They must also be carried out with an ende- avour to explore the open sea whence the fish come, so that both the coastal waters, and all the layers which flow in towards the shores, be- come known. When it is thoroughly known whence these layers come, under what conditions they approach the land, and when at the same time for several years, observations have been made of the migration of the fish, will the question that has been treated here be opened to clear understanding. Tables of The Hydrographical Investigations. Vid.-Selsk. Skrifter. M-N. KL 1995. No. 9. a M.-N. Kl. JOHAN HJORT. N + ee En —————— 6768 | 96'98 | ST 06 | 909 "u GEG Greg | 9696 | EN OG | 809 “u OGT 6278 | TL'GE | 9L'6T | God | WOB OSS | SE'GE | LE°6T | 008 | 09 OG PE | GSGE | SP GT | 906 Hans Bere nice OL ST | Sost | “OP goe NANTES TAT 00a | 0g Pe eine | tne NT LT | OL | wor pue omsig Sunna suds 5 ayy Jo ‘IT sundag Jo meyy aeg (4 | G2'6G | 1906 | VOT | 90ET | WO “Ul GEG (ET wye) Nor ‘yuao god | on tod | any RÅ | wıdap A paurego | yes yes 19 Jeg) je | adures | TATE STE ren ay) | yaıym | säurpunog Ajre90T 19418 M UOY RIS | Då jo aim] woJF 6 à $JU3JUOJ SUITES -eladmay | mg Pog Amf ‘vest inf wer (I F68I JOMISIG SULIOH sunde dy) woA SUONEAIISIO ‘4 "E681 snöny oqwsYdss—Ain][ Yıey) DILJING ‘ve "UOSBIS JIUIUINS 'W HERIES. S +] HYDR. BIOL. STUDIES OF THE NORW. 1895. 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No. 0. à OS —— GoQ |'WGIG 009 |'‘WOGT 80% | MOOT g'oG |‘ 09 Sur | uor Top | u0g 007 | wol 007 | UO “Ul CTS AM P09 | we2T 806 | MOOT ‘of ‘tu 09 Gop | WOT Cor | ‘AOS’ Gop | WOT Ooh | WO “Ur BLT hi Ond | W066 009 | WOCT 908 | “MOO! judy IT | FIG | dv WIT| STE a No. 9. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895, M.-N. Kl. JOHAN HJORT. 66 PSST | So | “WO G09 Wade |- « mag 9087 | 006 | so 806 |MW'd06G |- « WT 916. | Sor 208 W'dE |- RNG ¢ 36 . IT 61 Cor tu 9 Biol a a Olen oe COR 200: 0eQ 808 | 'W'VIT |- « pugg € € . EO UE Le NE 9uP+ | UOON GI |- « ung] € 6 . SUN u ED 89 | m aogz | - "494 118 SS SI T oG “UW () 991 | UOON ZI |- « 108 erst | 94 | wo 800 | W'dOET|- « MTT LG 61 8 og u) 80 UOON ZI |- « WOT U . En OEL u ( 36 . 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No. 9. 1895. | 0076 | STE | LT'GT pe | wort “ogee COTE | LT 61 Sr] bor |'mOL 49 SA yurqopion | PTE | ER SYST | “MNM une y 0,7 | wo ‘WwW OFT mer | FPE PTE | 00 96 | 96 GI Binge GE À "934 6, uaeysars | 99°EE | LTTE | 2061 THRANE OR WRT CPE | OO'FE | FSFE | LG GI goG |'u 001 ae BA UDNNLIN 2159 A | re'ee | PIPE | SS'8T | ysaay ‘MN um DOT ‘Ud | ‘WOOT “UIST Pre %4 uope | Tees | Gore | GS8T | se ‘Mm | Apenbg | Toh | WO | weal Fo sulte OOTE | F8'7E | LAGT Pol | Woe OOTE | TIPE | LE GT vag Aavopy] 40% | MT OOT | qu #A uopumSpoig | 90'EE | 8866 | ELST | suons ‘M ‘jen SoG | WO | uch Gr | OPE 88'66 | 8278 | TG'GI vea FO AE EE pr #, uapuniåpoig | T8GE | 19°GE | GE'ST | Suons “AN | ‘Ayenbs | ToS | WO | WOGL ner | 68€ 79 |'u 008 99'66 | LU PE | LO'GT 09 | CST ae SA uayyery onsen | GP EG | SG FE | FEST Gog | UO ‘ 008 II SEG PETE | ootce | 9EGT Gog | WOTT 6r'GE | GE PE | 86ST 608 |, ung ER “a uopuraëpoig | 26°68 | SL'EE | 89 BI MS* [MO D) Gos | WO |"wogt An LEE M.-N. Kl. 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No. 9. M.-N. Vid.-Selsk. Skritter. M.-N. KI. 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ÆR In the Hydrographical Tables, under the heading Saline Contents, for Sal read Salt per 1000. ie | : Contents of The Hydrographical Tables. A. Summer. July—September. Page a. Surface Chart; August, 1893. See Preface . : 2 b. Observations made in the Spring Herring District 1894. 2 DL Dis ITEM RCE er Lt 2 Dyausust 189401 2 2. End De TO CEE 4 3) September, 1894 ne 5 c. Christiania Fjord; August, 1894. . 6 B. Autumn. October—December. a. Observations made during the Autumn, 1893 . . 8 i}; Surface Chart; November 4995. 1 2 2... >LES oe See Surface Samples from Stations mentioned under No. 2) and 3). 2) Christiania Fjord; November, 1893 . . . . . . . . Erie GA ELAM 3) The Norwegian Channel; November, 1893. 2. 2. «GH eee 10 a) Section of the Channel off Ekersund . . . . . . . . . . . . + ee 10 8) Section of the Channel off the Hardanger Fjord . 12 wy orale Fjord. (Hardanger) Å SLV GTA tn eue SSE 14 6) Section.of the Channel off the Some Fjord. . . . . . . . . . . . . 15 ES ut, TED CR Dec NE RE Ce mE eee 1) Observations made for the Surface Chart of November, 1894. . . . . . . 18 a) Steamship Route, England—Haugesund, 13th—15th November. . . . . 18 8) Steamship Route, Fredrikshald—Hamburg, 26th—28th November. . . . 19 y) Steamship Route, Hamburg—Fredrikshald, 2nd—4th December. . . . > 21 2) Spring Herring District; Autumn, 1894 . ... . . . . . . ee ee ees 23 AO ae i oe ee M LORS SE ee ES Ra TG CR a nO DES EN Le ON NE Er ED PO SE MANE EE ON. < EEE HE å a Page 3) Christiania Fjord; Autumn, 1894 . . . . . . . .. BER, .. . a) Observations made by Mr. Buvig, Fishery Inspector, during the East hr - Coast Filen SE JE wn, EE 30 = 8) Observations made from the Section, Fredriksværn—Skagerak; December En 7) Steamship Route, Fredriksværn—Christiania å 5 FE - +39 C. Winter—Spring. January April. { ae Spring, 1898 SEE cad en > me 35% 4 1) Steamship Route, Haugesund—England, 3rd — 6th March, 1894 . . . . . ie bs 2) Observations made during the Spring Herring Fishery, February—March, 1894 37 b.. Spring, 1805 4 JE NE I EE DA 1) Steamship Line, SUISSE ET EE se + 2 ee a) Christianssand—Hamburg~ 20... 2000 ON be ke DR ow 45) Å à Ø) Christianssand—Antwerp. 2 u. u. SJ ss so ESSS > Be 2) Observations made in the Spring Herring-Fishery District . . . . . . DAG a) Materials collected, by Capt. HJ. Bie SE SE EE 8) Surface Observations made by the Lighthouse Keeper Sørensen, Utsire . 66 3) Materials collected by S. S. »Lincoln«, during a fishing trial instituted by ee the Namdalen fishing Association on the Banks off Vikten. . . . . + + ee å 4) Materials collected by O. Austnæs during the Gjæslinge Fishery near vide rå ee 7 5) Materials collected by Captain Knap during the Lofoten Fishery, 1895 . . 7 ; å Temperature of the Air at Svolvær, Lofoten, January—March 1895, Reported by Captain Knap 44 2 NSR AEE ay IN Ver Chart of Soundings Fs the Coast of Norway. — from 200 to 150 — — 150 » 100 — 100 » 50 less than 50 See Chart of Soundings III. Scale 1 : 4,800,000. 5° öst Greenwich Chart of Soundings Spring-Herring-Fishery-District. [ ] Depth exceeding 100 fathoms MD] — from 100to60 — Cass than 60 — ANHAOUHALSOM Q d pr sr 48 — 09 ur? 859] — | | — 09 03 007 mosf — WEN ‘swoypf DOT burpasoxa yada Å a | paofg vuensuy) JO JON 'sSupunog JO 7180) re ng Helligva&z" Chart of Soundings Lofoten. EE Depth exceeding 100 fathoms EME — from 100 to 60 — EE — Zsthan 60 — ' A | suoyms og uvy 894 BT mm — 09 «000 — — MN — 08270006 WO — Surface of the Sea Saline contents August 1893. | KM] Exceeding 35 °/co = From 35/00 to 34 ”/oo En From 34 , - 53 , From 33 , - 32 , EM From 32 , - 30 ,. Under 30 , Den priv. Opmaal. lith Anst Kra is skien EA Gi a en Surface of the Sea Saline contents November 1893. EI Exceeding 35 "/co | From 35/00 to 34 "/ou | ET From 34 pi, Ki 33 ” Få | EG From 33 , - 32, | ED From BE, må Ve 30 ” Under 30 , Surface of the Sea Saline contents November 1894. | EM Exceeding 35 °/oo [7] From 35/00 to 34/0 | BE From 34 , - 33 „ + ES From 33 , - 52 , BE From 32 , - 30 , Under 30 , Surface of the Sea Saline contents | February 1894. Exceeding 35 °/oo | From 35 to 34/0 | From 34 , - 33 , + From 33 , - 32 , From 32 , - 30 , Under 30 , | E Surface of the Sea Saline contents: February 1895. Em Exceeding 35 °/oo |] From 35/00 to 34 °/oo EM From 34 „ - 33 , [7] From 38 , - 32, Em From 32 , - 30 , Under 30 L 8 + PIN ye) A RESTE ES . za (7 - Om ZY TER a 100 Z 150 Å 735,43 1 | ; 200 Us 00 Fig. la. | A ral 250 19% July 94. 507 150 + 19% Oct. 94. L NNN IN MOY 1007 26% Nov. 94. 100 150 200- Fig.2. | A 250 16% April 94. 26% Nov. 9 15% Dec. 94. Den private Opmaalı Spring Herring District. Scale: o 1 3 j ve 5 6 100 150 200 | 46 Jan. 95. | 26% Jan. 95. F3 Anst, Kristiania . 50 100 150 | 200 250 300 - = 1% Fig. 1. 19% Febr. 94. À al ER na 8 = EE Fi ap ts 8 Z 7 341 Fig. 5. 15% to 17% Dec. 94. BY 34.30 7 00 ag District. 6 7 8 9 ro Geogr. Miles. 24% Nov. 93. The Norwegian Channel (Hardanger Fjord). St22 St.23 St.24 St25 OR ——— Omer 50 50 : 100 100 + 150 1609 200 2004 250 Fig. 1. 250 15% Nov. 95. å 300 NE | 300 | E rome. 350 + | HAGL 350 The Norwegian Channel (Ekersund). 400° The Norwegian Channel Seale: » 10 20 FR 50 100 150+ DD Zr : LZ > 200 2 G ZZ G CL G = P UG 3496 Fis. 4. “LE G 250 : = GG : Y MMs dass G 6 CL GE ih 2 | | 15%—26% Nov. 94. 300 The Norwegian Channel (Hardanger Fjord). 0%—21% Nov. 93. CZ orwegian Channel (Sognefjord). PG vember 1893 and 1894. | Re 50 sv Geogr. Miles. 50 100 150 200 250 350 — Seale for Figs. 1, 2: o Seale for Figs. 3,4: 2 Fig. 2. 9% February 95. Nyiandskj. a. es Om 200 20% February 95. 250 — . Lönfaldsören | Vikten. 100 150 Fig. 4. 2007 18% February 96. IR Höla i Lofoten. 20 — 30 Geogr. Miles. 4 å 6 Geogr. Miles. PLV TI Fredriksværn — Skagerak. 174 Dee. 94. The Christiania Fjord. Scale for Figs. 1, 4: o 1 2 3 4 Geogr. Miles. FJES ee a EL PG eee CN eee eee Scale for Figs 5: o + 5 2 . 16 Geogr. Miles. Klima-Tabeller for Norge Luftens Temperainr Af LIBRARY NEW YORK H. Mohn BOTANICAL GARDEN Videnskabsselskabets Skrifter. I. Mathem.-naturv. Klasse. 1895. No. 10 ee oe Kristiania I Kommission hos Jacob Dybwad A. W. Brøggers Bogtrykkeri 1895 Klima-Tabeller for Norge. I. Luftens Temperatur. Af H. Mohn. Fremlagt i Fællesmøde den 1. November 1895. Ved Meteorolog-Conferentsen i Minchen i 1891 fattedes følgende Beslutning : «Bestyrerne af de forskjellige meteorologiske Centralanstalter anmodes om, fra Tid til anden at offentliggjøre Tabeller over deres Landes Klima, beregnede saavidt mulig efter de nøjagtigste forhaandenværende Methoder og for saa mange Stationer som mulig.» Tidligere har jeg meddelt Klimatabeller for Norge i Meteorologische Zeitschrift f. 1884. Saadanne findes ogsaa i Karl Hesselbergs «Norges Klima», «Naturen» 1885. Tabeller over Nedbør-Højden i Norge, beregnet efter Observationer 1867 til 1891, ere trykte i Norsk Teknisk Tidsskrift f. 1893. Den følgende Afhandling er et Forsøg paa at imødekomme Min- chener-Conferentsens Krav for Lufttemperaturens Vedkommende. Som man vil se, have Observationerne i Norge tilladt en Henførelse af samt- lige Temperaturmedia til den 50-aarige Periode 1841—1890. Reductionen til Dagsmedium er foretaget med de forhaandenværende Hjelpemidler. Bedre Data til denne Reduction kunne først foreligge, naar de selvregistrerende Apparater, som nu kunne ventes opstillede paa flere Steder i Landet, have arbejdet i flere Aar. Samtidig dermed ville ogsaa de nyere Stationer kunne opnaa flere Aargange til Beregning af deres Middeltemperatur. En udførligere Undersøgelse af Temperaturens Foranderlighed antager jeg vil kunne gjøres med større Udbytte, naar Observationerne ere blevne talrigere og reducerede efter sikkrere Data. Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 10 À À H. MOHN. M.-N. KI. For Lufttrykkets Vedkommende ere Beregningerne af Normalmedia for 25-Aarsperioden 1866—90 færdige. For de øvrige Elementer haaber jeg at kunne have færdig Normal- media om et Par Aar. De til nærværende Afhandling udførte Beregninger skyldes væsentlig Hr. Cand. C. Krafft, der har beregnet Factoren Æ for Christiania og Hr. Cand. N. & Nielsen, der har udført Beregningerne af Normalmedierne for næsten samtlige Stationer. For dette værdifulde Arbejde vil jeg her udtale min og mine meteorologiske Collegers Tak. October 1895. 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 5 Den længste Række Observationer af Luftens Temperatur i Norge er den fra Christiania Observatorium, der blev organiseret af Professor Han- steen og begyndte den 1. April 1837. Denne Række er fuldkommen homogen, idet Thermometrene hele Tiden indtil nu have beholdt sin Plads og Omgivelserne ere forblevne uforandrede. Thermometrene, der vare inddelte efter Reaumur, stode paa Nord-, Vest- og Østsiden af Observatoriebygningen, saaat altid et af dem var i Skygge. De vare af Prof. Hansteen verificerede efter den Besselske Methode og de fundne Correctioner anbragte ved hver Aflæsning. De vare ikke skjærmede mod Nedbør. Observationerne gjordes fra Begyndelsen af Kl. 9 a. m., Kl. 2, 4 og 10 p. m. Fra Marts 1838 kom en femte Observationstermin til, nemlig Kl. 7 a. m. Maanedsmedierne ere beregnede efter Formelen 1. VO+7 (X +M+8.IV+ı5.X M= 8 ue hvor de latinske Tal betegne Maanedsmedierne for de 5 Observations- tider og ¢ en, for hver Maaned forskjellig, Correction, der er fundet ved Hjelp af de timevise Observationer, der paa Observatoriet bleve udførte fra November 1841 til Juni 1843 og fra 15. August 1846 til 14. August 1847. Observationerne og de beregnede Maanedsmedier med tilhørende Forklaring (deriblandt Værdierne for Correctionerne c) findes trykt i de af Prof. Fearnley i 1865 udgivne «Meteorologische Beobachtungen an der königlichen Universitåts-Sternwarte zu Christiania 1837—1863», samt disses Fortsættelse til Udgangen af Aaret 1867. De senere Aarganges Resul- tater ere mig velvillig meddelte af Observatoriets Bestyrere Prof. Fearnley og Prof. Geelmuyden og en fuldstændig Afskrift af alle Maanedsmedia, omgjorte til Celsiusgrader, er blevet det meteorologiske Institut meddelt af Observator Schroeter, 6 H. MOHN. M.-N. Kl. Den 1. December 1866 paabegyndte det meteorologiske Institut en Observationsrække i sit Lokale i Byen, der fortsattes til 1877, da Instru- menterne flyttedes til Observatoriets Park. Det viste sig nemlig umuligt inde i Byens Gader at faa Thermometrene opstillede saaledes, at de vare fri for Varmestraaling fra Nabohuse. Her i Christiania som andetsteds viste det sig, at Bytemperaturen var højere end Landtemperaturen 1. Ob- servationsrækken 1866 til 1877 er derfor ikke bleven benyttet til Beregning af Normaltemperaturen. Institutets nye Observationsrække i Observatoriets Park, hvor en pas- sende Plads paa Højden i Øst for Observatoriet velvillig var indrømmet det af Professor Fearnley, gjøres med Celsiusthermometre, opstillede i en Wild'sk Hytte i en Højde af 2 Meter over Jorden. Observationstiderne ere 8 a.m. 2 p. m. og 8 p. m. Der observeres ogsaa Minimum- og Maximum-Thermometre foruden det tørre Thermometer. | Fra Juni 1883 af registrerer en Rungs Thermograf (Vendethermometre), opstillet i den Wild'ske Hytte, Lufttemperaturen hver Time i Døgnet. Registreringerne 1883—18900 ere benyttede til at finde den daglige Periode for den Wildske Hytte og deraf de Correctioner, som udfordres for at finde den sande Middeltemperatur for Maaneden af de tre daglige Observa- tioner og Minimumtemperaturen. Hertil er benyttet Formelen Sa + 2p + 8p+ x. Min A 36% = n — k(n — Min), n— m? hvor # = 1 (8a + 2p + 8) og == Da det er et berettiget Spørgsmaal, om det ikke vilde være ligesaa rigtigt at beregne Maanedsmedierne efter en Formel med constante Correc- tioner, saaledes som det er almindeligt og som mange Meteorologer fore- trække, er der af den 7-aarige Observationsrække Juni 1883 til Maj 1890 beregnet Constanterne c i Formelen m = 84 + 2p + 8p + Min c, = = hvor Værdierne for # ere Thermografens. De fundne Værdier for c ere: 0 0 Jan. + 0.32 April + 0.34 Juli + 0.17 Oct. + 0.38 Febr. + 0.35 Maj + 0.25 Aug. + 0.22 Nov. + 0.33 Marts + 0.45 Juni + 0,22 Sept. + 0.29 Dee. Poig 1 Vidensk. Selsk. Forh. 1874, S. 32. ? Meteorologische Zeitschrift Juli 1881. Side 253. 1894. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 7 Beregnes Maanedsmedierne for de 7 nævnte Aar med disse Constanter og endvidere Forskjellen Ax mellem Thermografens 24 Timers Maaneds- medier og Maanedsmedierne efter Formelen med Factoren Æ, samt For- skjellen A, mellem de 24 Timers Maanedsmedier og Maanedsmedierne efter Formelen med Constanterne c, saa findes selvfølgelig Middel af A: og af A, =o og den midlere Afvigelse fra Nul af AR af Ac fe nt ee. — 0.040 + 0.034 Bea Sale nn 0.067 0.029 DL ker UE TE 0.061 0.084 “ie <2 7 en ous a de 0.07 I 0.087 SM dt Å > 0.054 0.060 Bu Jane et 0.027 0.036 ET AR 0.054 0.040 TE 0.044 0.040 Beschreiben gu 202 5 å 0.077 0.096 ar SPENCE dn 25 0.074 0.096 vukevember NS 3 0.02 0.067 a December 2 4-5 0.057 0.05 I ECG es ir a Oe så 0.055 0.060 Efter denne Sammenstilling giver i Gjennemsnit Formelen med # ligesaa gode Resultater som Formelen med c. Ingen af Tallene i Tabellen gaar op til en Tiendedel Grad. Da det af Hensyn til vort Lands nordlige Egne, hvor i Mørketiden Factoren Å bliver Nul, og Anvendelsen af en constant Correction er en Omvej, der snarere fører bort fra det rette Maanedsmedium end giver en større Nøjagtighed af dette!, efter min Mening er det hensigtsmæssigste at anvende Formelen med & for alle norske meteorologiske Stationers Temperaturobservationer, er denne ogsaa benyttet til Beregningen af Maa- nedsmedierne for Christiania (den Wildske Hytte) fra 1877 af. Sammenligner man for Aarrækken 1877 til 1890 (14 Aar) det astro- nomiske Observatoriums beregnede og til Celsiusgrader omregnede Maa- nedsmiddeltemperaturer med Institutets tilsvarende fra den Wildske Hytte og beregnede med Factoren Æ, faar man følgende Middelværdier for Institut minus Observatorium og midlere Afvigelse fra disse for en en- kelt Maaned og et enkelt Aar. 1 Se Jahrbuch des Norwegischen Meteorologischen Instituts für 1891. S. XII—XIII, 8 H. MOHN. M.-N. KI. Januar. » 4 see ae ee ee 0.03 =E 0.10 Februar Xs se GSE GOE 0.12 Marsa SG GO 0.13 ADEl RUN eee TG O.17 Mare Sos agers. s Arr sr OG 0.14 Juni GJE BENGT 0.16 Jos PT STN NEST OG 0.18 Auotst pre ie es ROH 0.13 September ee OA 0.07 October LS PULA SE GS 0.06 Novemberun I 9, SPP 017 0.08 December. . : . . 02 002 0.09 ve Sa OK Æ 0.06 Som man ser, faar man for Vintermaanederne den samme Middel- temperatur for begge Steder, men de øvrige Maaneder give en højere Temperatur i den Wildske Hytte end udenfor Observatoriets Vinduer. Overskuddet stiger om Vaaren, er højest i Juni og falder om Høsten. Da den Wildske Hytte maa ansees som et paalideligt Normal-Apparat til at give den rigtige Lufttemperatur over en græsgroet Flade ogsaa naar denne beskinnes af Solen og det vel kan tænkes, at Observatoriebygningens Nordvæg efter Nattens Afkjøling kun langsomt følger med Temperaturens Stigning, saa betragter jeg Institutets Maanedsmedier som dem, der komme den sande Lufttemperatur nærmest og benytter de fundne For- skjeller som Correctioner til Observatoriets Maanedsmedia for Aarrækken 1841 til 1890. Den Nøjagtighed, hvormed disse Correctioner ere fundne af de 14 Aars Observationer fra 1877 til 1890 maa ansees tilstrækkelig, da deres sandsynlige Fejl ikke overstiger 00.03 1. Saaledes faaes Maanedsmedierne for den 50-aarige Observationsrække for Christiania, henført til Institutets Hytte i Observatoriets Park. Deler man Rækken i to Halvdele, saa faar man (red. t. Institutet). I II III IV 1841— 1865 1866—1890 1841—1890 III] Januar AR 4.89 = 3.08 — Net — 0.46 Februar ... u 22-200 — 3.91 — 4.51 — 0.60 Marts „ 242 „et ee — 1.50 — 1.37 + 0.13 April ea 4.35 4.37 4.36 — 0.01 1.1955 1 For April efter Fechners Formel => XK 00.17 = + 089.039. i 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 9 0 0 0 0 MARCUS, à 10.78 10.21 10.50 + 0.29 ET ee -s 15.40 15.52 15.46 — 0.06 RE eae 17.05 17.04 17.04 0.00 August . 16.03 1574; 15.88 + 0.14 September . . 11.62 11.32 11.47 + 0.15 October > > 5.67 5.40 5.54 +014 November. . . 0.07 0.07 0.07 0.00 December. . . — 3.10 — 4.18 — 3.64 + 0.54 GE 5.55 5.51 5.53 — 0,02 Aarets Middeltemperatur bliver saaledes den samme i de første 25 Aar som i de sidste. I de enkelte Maaneder er der større Forskjeller, uden at der viser sig nogen regelmæssig aarlig Periode. Tallene i Ru- brikken II—II tjene til at reducere den sidste 25-Aars Periode til 50-Aars Perioden 1841—1890. Den nest længste Rekke af lagttagelser af Lufttemperaturen i Norge haves fra Varde. Men den er ikke hverken saa homogen eller saa fuld- stændig som den fra Christiania. Fra 1. Juni 1829 til 31. Maj 1831 gjordes timevise lagttagelser hele Døgnet igjennem paa Vardøhus Fæstning. Thermometret var verificeret af Prof. Hansteen og observeredes af vagthavende Underofficier efter en af Prof. Hånsteen given Instrux. Dets Plads var vel valgt, efter de Op- lysninger om samme, som jeg ved et Besøg paa Stedet fik i 1867. Der var Skygge saavel for Dagsol som Natsol og fri Adgang for Luften til Thermometret. Efter disse Observationer er Lufttemperaturens daglige Periode i "Vardø beregnet). De ere ogsaa benyttede til at finde Factoren Å. Den næste Række gaar fra Februar 1840 til ud October 1852. Den toges paa Vardøhus, sandsynligvis med de samme Thermometre som i 1829—31, og er meddelt af Commandanten. Observationstiderne vare 8. a. m., Middag, 6 p. m. og 8 p. m. De beregnede Maanedsmedier og Beregningsmaaden findes i Norsk meteorologisk Aarbog for 1869 Side XII—XVI og i Wilds Verk: Die Temperaturverhältnisse des Russischen Reiches VII. CCXXXIX. 396. Fra 1856 til 1875 foreligge Observationer tagne af Hr. Skanke, Rus- sisk Vicekonsul i Vardø”. Af disse er, ligesom hos Wild, kun benyttet Rækken indtil Juni 1867, da en ny norsk Række begynder og fortsætter 1 Norsk meteorologisk Aarbog for 1869 S. III—V. 2 Wild op. cit. 2. Del. S. 364. 10 H. MOHN. M.-N. Kl. indtil Nutiden. Beregningsmaaden for Hr. Skankes Observationer og Maa- nedsmedierne findes paa de anførte Steder hos Wild. Medens der saaledes foreligger Observationer fra Begyndelsen af den 50-aarige Række 1841—90 fra Vardø, er der et Hul fra November 1852 til og med December 1855. For at fylde dette Hul er der taget til Hjelp de Observationer fra Hammerfest, som i Aarene 1848 til 1863 (Maj) gjordes dersteds af den Russiske Consul Noodt og Districtslæge Graarud og som findes anførte hos Wild under Hammerfest. De fundne samtidige Maanedsmedia for Vardø og for Hammerfest sammenstilledes og Middelforskjellen anvendtes som Correction til Hammerfestmedierne for at finde de manglende Maanedsmedier for Vardø. Herved er ogsaa taget Hensyn til de samtidige Afvigelser af Maanedens Middeltemperatur fra den tilsvarende Normaltemperatur i Archangelsk og St. Petersburg, hvorved de førstnævnte Correctioner til Vardø .have faaet nogle mindre Æn- dringer. Fra Juli 1867 til den 13. December 1870 observeredes for det mete- orologiske Institut paa Vardø af daværende Garnisonslieutenant, nu Oberst- lieutenant, Borchgrevink efter Institutets Regler 3 Gange daglig, KI. 8 a. m., Kl. 2 p. m. og Kl. 8 p. m. Localtid, i dennes Bolig udenia; Fæstningen. Fra 14. December 1870 til nu ere Observationerne udførte efter samme Plan ved Telegrafstationen Kl. 8 a.m., Kl. 1 p.m. og Kl. 8 p. m. Christiania Tid. Fra October 1875 kom hertil en daglig Observa- tion af Minimumthermometer, der stilledes om Aftenen Kl. 8 og aflæstes om Morgenen KI. 8, og saaledes gav den laveste Temperatur om Natten. Maanedsmedierne for Aarrækken 1876—90 ere beregnede efter samme Formel som Christianiaobservationerne 1877—90. Factoren & beregnedes for Vardøs Observationstider efter Localtiden paa den i Meteorologische Zeitschrift für 1891, S. 255 angivne Maade. Disse Verdier for Æ findes i Jahrbuch des norwegischen meteorologischen Instituts für 1891, S. XIV. Ved Hjelp af de saaledes fundne Maanedsmedier beregnedes for samme Aarrække Værdien af Factoren c for hver Maaned i Formelen (Koep- pens) 1. m=q9c(2p — 9) — k(n — Min) hvor =! 8a 8 217027 Arte Fl A a SE, 7=3 (8a + 8p) 3p —q 3 23—7 De fundne Middelværdier for Factoren c ere: Jan. 0:00 April + 0:09 Jui + 0.09 Oct. + 0.08 Febr. + o.12 Maj + 0.12 Aug. + 0.10 Nov. 0.00 Marts + 0.09 Juni + 0.08 Sept. + 0.14 Dec 0.00 ! Annalen der Hydrographie und maritimen Meteorologie 1888, S. 347. 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. II Efter Formelen med c ere Maanedsmedierne for Juli 1867 til December 1875 udregnede. Det er dette Tidsrum, da Minimumthermometret endnu ikke var indført i Institutets Observationer. Maanedsmedierne for Januar 1866 til Juni 1867 ere tagne af Wilds Verk. De ere beregnede med constante Maanedscorrectioner. Paa denne Maade er tilvejebragt to 25-Aars Temperaturrækker for Vardø. Disse ere imidlertid ikke homogene. Dels er nemlig Beregningsmaaden forskjellig, idet den ældre Række er beregnet (af Wild) med constante Maanedscorrectioner til Mediet af to eller tre daglige Observationer }, den nye Række med Factorerne c og &, dels er Thermometrets Opstil- ling forskjellig, uden Skjerm i den ældre, med Skjerm i den nye. For at man kan se den Forskjel, som Beregningsmaaden gjør, er ogsaa Aarrækken 1866—90 beregnet efter Formelen m = 1 (8a + 85) + Correc- tion, Correctionerne beregnede efter Localtiden og de timevise Observa- tioner. Man faar da Rubrik I i følgende Tabel. Rubrik II giver samme Aarrække beregnet efter Institutets Methode. 1866—90 Raitt 1841—65 1, | 1841-65 | Normal Wid | me | ket 0 via | Inst. | (V Fe | ee + ee feat II BT PT r | vi | vin IX a] | BE | 0 0 0 0 0 0 0 Januar å 5-38|— 5.38 0.00|— 5.74 5. 74—0. 18 0:00 — 5.74—5.56 Februar |— 5.72|—5-72| 0.00\— 6. LE ce 6.74— 0. 51 oo 6.23 Marts ..I|— 4.75|— 4-70 Bee 19— 0.25] sd EE April . .|— 1.86|— 1.90|— 0.04|— 1.51|— 1.55|+ 0.18|— 0.04|— 1.59|— 1-75 Mai... | 1.46 317015 ‚sr 1.66 + 0.18|— 0.20} 1.46| 1.39 Juni ...| 5-70 5-47| 0:23] 6.37| 6.14 + 0:32—0:351 (GOE På Juli... Å 8.65) 8.55 — 0.10} 8.92 8.82 + 0.14—0.25| 8.57| 8.56 August. | 9:14 9.06—0.08| 9.68! 9.60 + 0.27 — 0.20| 9.40| 9.23 Septbr. | 6.29 6.27 —0:02| 6.44 6.42 + 0.08 — oad 6.38} 6.33 October |} 1.77] sea eal a 1.381 0.16| 0.00 1-38 1.54 Novbr. .|—2.35—2.35| 0.00— 2.24— 2.244 0.05| 0.00— 2.24— 2.30 Decbr. . — 4.85 — 4.85| 0.00|— 4.04 — 404 + ME O. 00 À. 4 4.45 oe | 0.67) 0.62— 0 os o 76 o 71 + O. 06 — O. 09 0.62 0.62 1 Wild, Temp. Verh. d. Russ, R. Anh. S. 373 12 H. MOHN. M.-N. KI. I de fleste Maaneder, navnlig i Sommermaanederne, giver den ældre Beregningsmaade (Wilds) højere Middeltemperaturer end Institutets. Vinter- maanederne med Mørketiden stemme selvfølgelig overens. Anbringes Forskjellerne (Tallene i Rubrik III) som Correctioner til den ældre Række (Rubrik IV), faar man denne reduceret til Institutet forsaavidt Beregningen angaar (Rubrik V). Den saaledes reducerede ældre Række giver som Aarsmedium 00.71, medens den nye Række giver efter samme Beregningsmaade 09.62. For- skjellen er 0°.09. Ved Christiania var Forskjellen i samme Retning 0°.04. Tager man den halve Forskjel mellem Vardøs Rubrik V og II faar man i Rubrik VI en Række Tal, der kunne sammenlignes med Ru- brikken III—II for Christiania (Side 8), idet de betegne Reductionen af den nye Række til Middel af den nye og den ældre Række. Man ser, allerbedst ved grafisk Methode, at de to Differentsrækker for Vardø og for Christiania i det Væsentlige ere overensstemmende, dog saaledes, at i den ældre Række Sommermaanederne ere gjennemgaaende varmere end i den nyere. Da det ikke er usandsynligt, at den ældre Rækkes Thermometre vare mindre frit opstillede og mere paavirkede af Varmestraaling fra om- givende Gjenstande end den nyeres, har jeg antaget, at Sommertempera- turen efter den ældre Række bør corrigeres saaledes, at dennes Aars- medium, i Analogi med Christianias, bliver det samme som den nyeres. De efter dette Princip ændrede Correctioner for den ældre Række ere opførte i Rubrik VII. Anbringes disse til Tallene i Rubrik V, faar man, i Rubrik VIII, de til Institutets System reducerede Medier for 1841— 1865. Tages Middel af disse og af Medierne for Rækken 1866—90, faar man i sidste Rubrik de til Institutets System reducerede Normalmedier for den 50-aarige Række 1841—00. Tages Forskjellen mellem Tallene i Rubrik IX og II, faar man den nyere Rækkes Reduction til 50-Aars Rækken. Sammenstilles disse Re- ductioner med de tilsvarende for Christiania (S. 8), har man Jan. Febr. Marts April Maj Juni Juli Vardø —o0.18 —0,51 —0.25 +015 +0.08 + 0.16 + 0.01 Christiania — 0.46 —0.60 +013 —00I1 +0.29 — 0.06 0.00 Forskjel + 0.28 + 0.09 —0.38 +0.16 —021 +0.22 +00I Aug. Sept: Oct. Nov. Dec. Aar Vardø +0.17 +006 —0.15 +005 + 0.40 0.00 Christiania + 0.14 +015 + 0.14 0.00 +0.54 -—- 0.02 Forskjel + 0.03 —0.09 —0.29 +005 —0.14 + 0.02 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 13 De Observationer fra de evrige norske Stationer, som ere blevne benyttede til Beregningen af 50-Aars Normalmedier ere gjorte efter det meteorologiske Instituts Regler og under dets Control. Thermometrene vare skjærmede og stod paa Skyggesiden af Stationerne. Deres Correc- tioner bleve jevnlig undersøgte og bragte i Regning. Observationstiderne vare gjennemgaaende 8a, 2 p og 8 p og fra 1875 kom Minimumthermo- metret i Brug for at finde den laveste Temperatur om Natten. I de Tilfælder, at Temperaturen om Natten var stadig faldende eller stigende, interpoleredes Temperaturen for Kl. 2 a, og denne er medtaget i Bereg- ningen af Middelminimum for Maaneden 1. Ved de faa Stationer, hvor til enkelte Tider eller stadig Observations- tiderne have været andre end de nævnte, er hertil taget Hensyn ved Be- regningen af Maanedsmediet (af Factorerne & og 0). For Aarene 1876—90 ere Maanedsmedierne beregnede efter Formelen m= n — k (n — Min). Factoren & er bestemt * paa følgende Maade. Efter de timevise Ob- servationer i Christiania, Bergen, Bossekop og Varde beregnedes Værdi- erne af & for disse Steder3 og afsattes paa Karter. Derefter blev op- trukket Linier for ligestore Værdier af & for hver Maaned, hvorved toges Hensyn til at disse Linier ligesom vore andre klimatiske Linier have en Tendens til at gaa parallel med Kystens Omrids. Af disse Karter udtoges Værdierne for Factoren & for hver Station og Maaned, Man finder en Tabel over dem i Jahrbuch f. 1891, S. XIV. For Aarene 1866—75 ere Maanedsmedierne beregnede efter Formelen m=g9+c(2—9) Factoren ec er beregnet for hver Station, hvor den kommer til An- vendelse, efter Formelen For de faa Stationers Vedkommende, der ikke have Observationer efter 1876, er Factoren c taget fra de nærmestliggende Stationer, for hvilke den er bestemt ved Hjelp af £. Der er 6 Stationer, nemlig Christiansund, Aalesund, Bergen, Skude- nes, Mandal og Dovre, fra hvilke der foreligger Observationer i de 25 Aar 1866—90. Medierne for disse 25 Aar ere blevne reducerede til 50- 1 Dette er senere forandret. 2 Jahrbuch der norw. met. Inst, f. 1891, S. XII—XIV. 8 Meteorologische Zeitschrift f. 1891, S. 253—258. 14 H. MOHN. M.-N. Kl. Aars Rækken 1841—90 ved Hjelp af de tilsvarende Correctioner for Christiania (Rubr. IV, S. 8), hver multipliceret med en Factor, der er lig Forholdet mellem Stationens og Christianias (219) aarlige Temperatur- amplitude. Herved er det forsøgt at tage Hensyn til Forskjellen mellem Kystklima og Indlandsklima. For Fyrstationerne Torungen, Udsire, Hellise og Ona, der have ob- serveret i 23 til 24 Aar fra 1867 til 1890, ere Correctionerne til 50-Aars Perioden beregnede efter de tilsvarende Christianiacorrectioner multiplicerede med Forholdet mellem Stationens og Christianias Aarsamplituder. For Bodø, der har observeret i 23 Aar fra 1868—90, er til Reduc- tionen til 1841—90 benyttet Middel af Vardø-Correctionen og den med Amplitudeforholdet multiplicerede Christianiacorrection for de samme Aar til 50-Aarsperioden. Det samme gjælder Andenes. Stationerne Alten og Sydvaranger, der have observeret fra 1871 af, ere blevne henførte til 50-Aarsperioden 1841—90 ved Hjelp af Varde- correctionerne for Aarene 1871—1892, multiplicerede med de respective Forholdstal mellem deres og Vardøs aarlige Amplituder (resp. 21 : 15 og 23:15). De to Aar 1891 og 1892 ere medtagne for at opnaa en større Nøjagtighed. For disses Vedkommende er Mediet af Minimum beregnet paa samme Maade som for de tidligere Aar. Paa denne Maade er der vundet Temperaturnormaler for den 50-Aars Periode 1841—90 for en Række Stationer udover Landet, der kunne tjene som Normalstationer for Reductionen til samme Periode af alle Observa- tioner fra de øvrige Stationer, der have observeret i kortere Tidsrum. Da der her ikke længere er Spørgsmaal om større Afstande og større klimatiske Forskjeller, ere Reductionerne for de ovenfor anførte Stationer anvendte ligefrem uden Hensyn til Amplituderne. For enkelte Stationers Vedkommende er der anvendt 2 Normalstationer og tildels ere Aarene 1891 til 1894 medtagne for at opnaa en større Sikkerhed ved de nyeste Stationer. Foruden de ovenfor nævnte Stationer ere nogle andre med længere Observationsrækker (eller kortere Afstande) benyttede som Nor- malstationer for Stationer med kortere Rækker, som Alten, Tromsø, Brene, Røros, Florø, Sogndal, Flesje, Ullensvang, Granheim, Leirdal, Oxø, Krappeto, Eidsvold, Aas, Færder, Hamar. Til Slutning er medtaget 5 Stationer, af hvilke Stumdal har havt et ikke skjærmet, men de øvrige skjærmede Thermometre. Disse Stationer oprettedes i Anledning af Undersøgelserne for Bergensbanen. Kun Ob- servationerne Kl. 8a ere benyttede og directe sammenlignede med ved- 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. I cn kommende Normalstationers Observationer Kl. 8 a. De sidste benyttede Observationer ere for November 1890. For en Del Stationers Vedkommende, der kun have korte Observa- tionsrækker, ere Maanedsmedierne blevne udjevnede noget for at faa den aarlige Gang overensstemmende med Nabostationernes (Udj. i Tab. D. Tab. I indeholder Stationernes Navn, deres Bredde og Længde (ost for Greenwich), deres Højde over Havet i Meter, første og sidste Observa- tionsaar (hvor der er Huller, ere Tallene dobbelte), Antal Observationsaar (for den overvejende Del af Aaret) og Navnene paa Sammenlignings- stationerne. Tab. II giver Stationernes Navn, og de til 1845—90 reducerede Maanedsmedia og Aarsmedia. Efter Tallene i Tab. II er der construeret Curver, der vise Tempera- turens aarlige Gang. Af disse Curver er udtaget de i Tab. III givne Data: Det koldeste Døgns Middeltemperatur og Datum, det varmeste Døgns Middeltemperatur og Datum, den aarlige Amplitude af Tempera- turen som Forskjellen mellem det varmeste og det koldeste Døgns Middel- temperatur, de Datumer, da Degnets Middeltemperatur er o Grader og Antal af Døgn med Kuldegrader som Middeltemperatur. 16 H. MOHN. M.-N. Kl. Tab. I. ; Bredde|Længde | Højde| Første | Sidste |Obs Sammenlignings- San | N. | Gr. | Meter” “Obs; Aar Aar stationer. | Koutokeino . . 699 o| 230 3 | 264 | 1889 | 1892 | 4 || Karasjok (Udj.). Karasjok 290 GOL SR AE | Wein 77 92 | 10 || Alten, Sydvaranger. Sydvaranger . . . .| 69 40| 30 10 20 Pit 92 | 21 || Vardø. Marder Meme rn 70.221308 IO 41 90 | 50 Berlevads (sv Ar 70 50| 29 9 5 83 86 | 2 | Vardø (Udj.). Gjesvær ba he. 71,0 26.22 7 pf 92 | 16 | Tromsø, Vardø. Fruholmen 725 eG 16 67 76 | 8 | Vardø, Tromsø, Andenes. Kistrande Haris 27, 70 26| 25 15 10 76 92 | 17 || Alter. lente Meter, à 69 58| 23 15 13 71 92 | 22 || Vardø. HOMO. LAVE TE 69 39| 18 58 15 68 90 | 23 | Bodø. Andenes .169 20| 16 8 6 68 90 | 23 | Bodø. HASECOES 86 5 iA 68 27 | 17 25 8 73 92 | 20 | Bodø, Eodingen ee 08024 Mø 13 73 84 | 11 | Bodø, Andenes. Svolvæers dis ir 68 14] 14 37 7 86 88 | 6 || Bodo, Andenes. 89 92 Veran Oe fal. 67 41 | 12 44 II 70 76 | 6 | Bodo, Andenes (Udj.). 79 80 ROSE ER tale 67 31) 121 “6 8 75 77 | 11 | Bodo, Andenes, 80 89 Å Skomvær . . 1167 24| 11 54 20 90 92 | 2 |Svolvær, Andenes (Udj.). Bodø 33 1167 17| 14 24 7 68 90 | 23 | Christiania, Vardø, NATION GPa eee cst oe 1c 66 12| 13 38 13 76 89 | 14 || Bodø. Hatfjelddalen . . .|65 34] 14 1 | 230 84 92 | 9 || Brone. Brønn nr .1|O5 28] 12 13 I I 69 go | 21 || Bodø, Christiansund. Nordeerne, . . . . 64 48| 10 33 31 90 92 2 || Brønø, Christiansund (Udj.). Preston 64 44 | 11 7 10 72 88 | 16 || Brønø, Christiansund. Vallas ee 64 33 | 10 41 7 72 go | 19 | Brønø, Christiansund. Liemes una 64 26| 13 38 | 446 81 86 | 5 || Brono, Røros (Udj.). Stenkjær 64 1| 11 30 8 83 92 | 9 ||Brene, Røros. Mifersen 20. 63 49| 11 14 76 68 76 | 9 |Brønø, Christiansund. Trondhjem .163 26| 10 22 II 85 92 8 || Christiansund, Røros. Christiansund NOG (FN 7048 16 66 90 | 25 Christiania, Ona 11621521 6 33 9 68 go | 23 Christiansund, Aalesund i ae 62 28| 6 10 14 66 go | 25 Christiania. Tone Fe). 61 53| 6 40 5 69 73 4 | Florø (Udj.). Dombesten Org DA 40 11 73 82 | 9 | Flore. Flore. . | N 2 8 71 go | 20 || Bergen. Aalluse Wenn ør s2 106 9 |, 218 69 72 | 3 ||Sogndal (Udj.). Blesje: He JE 61 10| 6 32 5 qi 89 | 17 | Bergen. Soendal ee OT nag 24 70 gı | 15 | Flesje, Bergen. Berdal Te 61 6| 729 5 76 92 | 17 ||Flesje, Ullensv., Granhejm. Hells SVALE 60 45| 443 19 67 90 | 23 | Christiania. Bergen... ra 63 23 | 5 21 17 66 go | 25 || Christiania, Vossevangen, , . .|60 38] 6 25 50 85 92 8 || Leirdal. Ullensvang .|60 20| 6 40 30 71 90 | 19 || Bergen. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 17 Station. Røldal Udsire : Skudenes . Valle. . Dalen. . Bjelland. Lister. Lindesnes . . Mandal . . Bern. Oxe Torungen . . Larvik Sandøsund Færder . Krappeto . Sitskogen . Holmestrand . Aas Christiania . Hole . Eidsvold Aabogen Hamar Elverum Rena . Birte, | Tonsaasen. . Granhejm . Vang. Dovre Tonset . Reros, Lillehammer . Stumdal. Kleivene Espeland . Fjeldberg . Garin . Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. [bredde Længde | Højde | Første Sidste |Obs Sammenlignings- E. Gr. | Meter} Obs. Aar. |Aar. stationer. 6°52'| 430 | 1883 | 1892 | 10 || Ullensvang. 4 53 50 67 go | 23 || Christiania. 5 16 4 66 90 | 25 || Christiania. 732 6317 72 75 | 3 ||Mandal (Udj.). 7.58 || 10 89 92 | 3 | Granhejm,. Mandal, Skude- nes, Christiania. AN 170 S9 92 4 | Mandal. 6 34 8 71 77 7 || Oxø. 7 3| 19 71 75 | 5 |Oxe (Udj.. 7237 17 66 go | 25 || Christiania. 7 59 22 5 92 | 8 | Oxø. 8 4 I I 71 90 | 20 | Mandal. S 48 I5 67 90 | 24 || Christiania. TON 3 IS 84 | 89 | 7 || Christiania, Oxø. gr | 9 come 10 28 8 66 | 85 | 20 || Christiania, Torungen. 10 32 13 85 92 | 7 || Christiania, Oxe. preg 4108 S4 92 | S || Christiania. II 40 180 S4 87 | 3 | Eidsvold, Aas, Christiania, | | | | Krappeto (Udj.). 10 19 3 88 91 | 3 | Christiania, Færder. 10 46 g2 | 785 92 | 8 | Christiania. 10 43 | 25 | 4! 90 | 50 10 16 | 102 14 83 | 6 ||Christiania (Udj.). rene “Tao 71 90 | 20 | Christiania. 12 7 | 147 90 2 | 3 ||Eidsvold, Christiania (Udj.). en PACS | 83 86 | 7 | Eidsvold. 89 2 | 9 13 190 | 69 73 4 Eidsvold, Christiania (Udj.). roe 220) |, OO 92 3 | Hamar (Udj.). 10 35 | 128 76 Se | 6 || Eidsvold. 9 38 | 628 81 82 | 9 || Dovre, Granhejm. 85 92 8 58 | 400 71 90 | 20 || Dovre. 8 32 | 471 87 92 | 3 || Granhejm. 9 7 | 643 66 90 | 25 | Christiania. 10 45 | 498 7 92 | 15 | Røros. Bez 630 I 471 go | 20 || Dovre. 10 28 | 190 91 94 | 3 | Dovre, Eidsvold. 9 56 277 91 94 3 Dovre, Eidsvold. 9 35 | 963 | gr | 94| 3 |Dovre. 7 21 | 720 88 go | 3 || Leirdal. 6 56 | 700 84 go | 6 | Ullensvang, Leirdal. 6 49 | 345 84 go | 6 | Ullensvang. 7 50 | 996 84 90 6 || Granhejm. 7 17 | 720 84 8g | 5 || Ullensvang (Udj.). 1895. No. 10. 2 18 H. MOHN. M.-N. Kl. Tab. II. Middeltemperaturer, henførte til 50-Aars Perioden 1841—90. S 3 2 |m l-al-g BENENE 5 Stati 3 = E ENE PENE > © |A ation 5 2 = a = 2 a ci Ei 3 2 ar | Koutokeino . .|— 14.5|— 14.7|— 12.0|— 6.2] 1.8| 8.4|11.9/10.6| 4.7 |— 3.6|— 10.2|— 14-3|— 3.2 Karasjok ....|— 15.8|— 15.3|— 10.8 21 2.6| QI |12.5|11.3| 5.6|— 2.2 — 10.3|— 15.8||— 2.8 Sydvaranger .|— 10.7|— 12.0|— 8.3|—2.9| 2.1| 7-9|11-5|11.4 6.6/— 0.1|— 6.4|— 10.3|-— 0.9 Vardø 5.6 6.2 4.9|— 1.8] 1.4| 5.6| 8.6| 9.2] 6.3| 1.5 — 2.3— 4.4| 0.6 Berlevaag ...|— 5.8|— 6.4/— 4.9—2.0| 1.4] 6.2| 9.1| 9.6| 6.4| 1.4— 2.5— 4-g| 0.6 Gjesverne: — 3.6/— 4.3|— 3.4|—0.9| 2.7| 6.9|10.0|10.4| 6.6| 2.0— 1.6|— 3.2] 1.8 Fruholmen .|— 3. 3-4 3.2|—0:9| 2.8| 6.51 9-4) 9,9| 6:7 — ‚0.4 2520 Kistrand ...J— 6.5|—. 7.51 5.4— 1.61.2.8| 7:9|rt-1|11.116.7| 1.2] - 3:8) Ss Alten — 38.0 8.7 6.3|— 1.5| 3-4| 8.8]12.1|11.8] 7.0 3l— 48|— 7-71 05 Tromsø... .. 3.0 3.9 3.0|— 0.3} 3.8| 8.5|11.0|10.6| 7.1| 2.2|— 1.11— 27| 2.4 Andenes ....|— 1.3— 2.4/— 1.8]. 0.7| 4.5| 8.2|10.3/11.0| 8.1) 3.7 0.6|— 1.0| 3.4 Fagernes ....|— 3.2\— 4-4|— 3-1| o.4| 5.0| 9.7|12.4|11.8| 7.7| 2.7|— 0.8|— 2.9| 2.9 Lødingen ...|— 1.9]— 3.2/— 2.3] 0:7| 5.1] 9.612,5|12.2| 8.5] 3.6 0.2— 1.7| 3.6 Svolvær. 2. — 0.8|— 2.3|— 1.1 1.5| 5.7| 9-9|12.6|12.5| 8.6| 4.2 1.2— 0.4| 4.3 Wei hott sc 0.4/— 0.7/— 0.4] 2.0] 5.5) 8.9]11.3]11.8] 8.9) 5.1 25 1.0| 4.7 Raster. 0.7|— 0.4 9.0) 2:4|. 5-5) 8.710.8/11-.3| 8:9) 5.3 2.7 1.51 4.8 Skomvær I.0|— 0.3 0.0| 2.2| 5.2| 8.1] 9.9/10.6| 8.6| 5.8 2 2 4.8 Bode Nio. — 1.6/— 2.8— 1.6| — 1.7] 5.8/10.1|12.6112.4| 9.0| 4.1 0.6— 1.4] 4.1 Ranens. — 3.4|— 46|— 2.6| 1.4] 6.0/10.8/13.1|12,7| 8.8| 3.4— 0.9— 3.2] 35 Hatfjelddalen 8.1 8.8 5.8|— 0.5] 4.7|10.3)12.8/f1.8) 7.6] 1.1— 4.4 GORE Brødet ås — o0.3|— 1.4— 0.1| 3.1| 6.8110.6|12.8|12.9/10.2| 5.6 1.9) 0.2) 152 Nordøerne 0.8|— 0.5 0:5| | 3:21 6-41 9.5|11:6111:91 9.3). 58 2.6 1.1) 152 restore 0.0— 1.2 0.3| 3.4| 7:0|10.7|12.8/12.9|10.3| 6.0 253 0.21 5.4 Villanger — o.1|— 1.2 0.3| 3.5| 7-0|10.8|13.0|13.1110.3| 5.9 2.2— O.1|| 5.4 Lieme sr... — 8.3l— 9.2|— 6.2l—1.2| 3.9| 9.2|11.6|11.2| 7.1] 1.4/— 42-180" 06 Stenkjær ....|— 3.6/— 4.6|— 2.01 2.6| 7.4|12.0114.2|13.6| 9.6| 43|— 0.4/— 3:3| 42 Ytteroen ....|— 2.5— 2.8|— 0.9] 3.1] 7-4/11.8114.0113.5| 9.9; 5.0 O.5|— 2.3) 4.7 Trondhjem ..|— 2.6— 2.9— 1.1| 3.3| 7.7|11.9]14.0113.5|10.0| 5.1 0.4 25047 Christiansund 1.6 0.9 1.6| 4.4| 7-8|11.2|13.113.2|10.8| 7.0 3.4 1.9| 64 Or PN. 2.7 2.0 2.3] 4.4| 7.0] 9.7|12.1|12.6|11.1| 7.9 4-7 31100616 Aalesund.... 2.3 ner 2.3| 4.7| 7-9|11.0|12.9|13.1|11:0| 7.4 4-3 2.6| 6.8 Tonning ....|— 1.2|— 1.3 0.5} 4.4] 9.1/13.2/14.5|13.9j10.0| 5.5 1.7 — 1.0] 5.8 Dombesten .. I.I 0.3 1.3} 4.5| 8.5|12.2|13.8113.5|10.6| 6.3 Fog 1.5] 6.4 Flora mr 1.8 1.1 1.8} 4.9| 8.5|11.9/13.8|13.7|11.3| 7.4 4.0 2.2] 6.9 Aalhus L— 1.5— 1.7— 03| 3.5| 7-6|12.3113.9/13.5|10.2| 5.3 1.1— 1.2| 5.2 Flesje ere 1|— 1.2) 5.0| 9.6113.5|14-8114.4|10.9| 6.4 2.5 0.4 6.6 Sogndal.... | 1.7— 1.8| o.2| 5.2|10.114.615.9|15.2|11.2] 6.0 1.1— 1.7| 6.2 Lerdal SPR 13.104 0.4| 5.7|10.5/14.3|15.9|15.1|10.8| 5.9 1.6|— 12| 6.4 SOINS 400 0 2 2:5 1.8 2.2| 5.0| 8.0l11.1/13.2/13.6|11.9| 8.2 4.8 3 Flå Bergen ...... 1.2 0.9 1.9| 3.6| 9.4112.8114.4|14.2|11.5| 7.3 3.6 1.5 7:0 Vossevangen |— 3.$|— 3-7|— I 4.2| 9.4|13.3|14.9|14.1/10.7| 5.5 12 il 552 Ullensvang .. o1— 02 I 5.4| 9.8113.5/14.8/14.4l10.0| 6.4 2.5, 0.4| 6.6 Røldal ..... — 45— 4.2|— 3.3] : 1.6| 6.6|11.4|13.0|12.6| 9.1] 3.6— 0.6— 3:5| 3.5 Vdste ..-.:.. 2.0 1.2 1.8| 4.6| 7.9|11.1113.3|13.8/11.9| 8.2 4.7 2.8i| 6.9 Skudenes... 21 1.41 2.1 5,3| 8.7/12.1113.9/14.4112.4 8.5 49 “| 7.4 | = I I 9 . . ba | FRIE | . = 2 D es [reg Vg RENNES = © | Aar on | 5 seal): | Station 5 © | s | < q|u | = am | | i | | 9.2 — 02 3.5 74:2 ; 33 .8| 8.1|12.6114.4|13.1] 9.2 44 > = | Eines Hal 37 19) 37 Sotaalsungaliog ke GE re dn Pal 39|— 17| 32| 84 12.7 14-213-3| 9.6! 5-1 2 Bjelland..... | 3: ; f AG 26 Ha peer eda NE ee ea Rose es 2 re 8.9|12.8)15,1 15.3 12,7 aed | ab Lindesnes ... | 0.7 4 09 5.0 9.8/13.9/15.8|15.4|12.1| 7-7 3 | Mandal ..... 0.0 — u - ex be ma Dap LAS | | 28 «51, 4- 2-1 -.2.0l= 1.2] 02| 46 90P4DIS.8 å oe 8.3 4.0 1.3] 7-0 er 0.2— 0.3 0.6| 4.3) 9.0 13.2|15.4 mad (es 6 78 3.4 o 6.9 Oxe....-.. o:4l— 0.91 04 43 9.3 13.7|16.0|15.7|12.6] 7. 3 Sia Å 5 4.2|16.2|15.2|11.8! 6.3 1.6 — 1.7 26 å nu Oo 4-3) 9-7 14. EN es 2.7|— oA . Larvik ...... rer å a le ag 4.2| 9.614.5|16.5 ME ine de å ol 68 Sandosund . | 5 ee 0.4! 3.8) 9.0|14.1|16.4|16.1 12.9 å 3-3 Lies | "HAE = Å 86 per 2/14 å >— Rl ety DE Stumdal..... nenn, 69j11.8jr2.8|11-7| 70] 1.8 ar a Kleivene ... .||— =o) ae Fi 24 2 “| 7 8 13.0113.5|1 8.8 4 Jer) one Espeland .... 3.6, — 4. : | | Peeks eee ae - a — 9.3— S88|— 7.1— 2.4) 2.5 78 99 22 ed ee ren eed 1.9 Fjeldberg ... > 0.9| 5.4|11.5 12.2111. 7 3| Gant så. ho Os Go oH i i i 20 H. MOHN. M.-N. Kl. Tab. III. mn en = Koldeste Døgn | Varmeste Døgn | Aarl. Nul Graders Dage med Station EP ee eee Here Da | Dar Ampl.| Middeltemperatur || Kuldegr. P 0 0 : 0 Koutokeino..... [147] 5. Febr.| 12.1 | 26. Juli | 26.8 | 8. Maj 2. Oct. 218 Karasjoka ner — 16.0| 10. Jan. 12.8 | 26. Juli | 28.8 | 4. Maj 7-1 Oct 209 Sydvaranger .... ||— 12.1] 10. Febr. | 12.0 | 31. Juli 24.1 3. Marre Oct 200 Vardor. SARL : — 6.2| 13. Febr.| 9.4 | 8. Aug.| 15.6 | 3. Maj 26. Oct. 189 Berlevaag t— 6.4| 14. Febr. 9.8 8. Aug. | 16.2 4. Maj 26. Oct. 190 (CEE TES — 4:4| 19. Febr. | 10.8 6. Aug.| 15.2 21 Apres 37 OH 175 Fruholmen ..... ee 28-Hebra| 270-3 7. Aug.| 13.8 | 24. Apr. 7. Nov. 168 Kostramdig „2, 222. Fr 7-5] 12. Febr.| 11.8 3. Aug.| 19.3 | 27. Apr. 22. Oct. 187 Alten Jer: — 8.7| 14. Febr. | 12.5 | 30. Juli | 21.2 | 25. Apr. 18. Oct. 189 Prange te Spa, — 4.0) 20. Febr.| 11.8 | 28. Juli 15-8 | 18. Apr. 4. Nov. 165 Andenes prp =P AE ein || ør Aug. 13.6 8. Apr. 25. Nov. 134 Fapernesevs ES 4.4) 15. Febr.| 12.6 | 26. Juli 17.0 | 13. Apr. 6. Nov. 158 Lødingen....... — 4:31 17. Febr.| 12.8 | 31. Juli | 17.1 | 10, Apr. 18. Nov. 143 Svolvær NE ene SING Nebr) 133 2. Aug.| 15.6 30. Marts. 3. Dec. I 17 Nero Ba OO BARE brer 6. Aug.| 13.0 20. Jan. 23. Marts 53 Rost un HOS PM Rebr 17.44 Bro Aue: -9 | 2. Febr. 16. Marts 42 Skomver....... — o.5| 27. Febr.| 10.7 | 12. Aug.| 11.2 | 6. Febr. 16. Marts 38 Boder ee stews — 2.9) 17. Febr.| 12.9 | 30. Juli | 15.8 | 1. Apr. 22. Nov. 130 RATER oat — 4:61 15. Febr.| 13.3 | 28. Juli 179 | 5. Apr. 8. Nov: 148 Hatfjelddalen — 8.91 9. Febr ONU 21.8 | 18. Apr. 22. Oct. 178 Ponge vie ATS Fehr I | 3. Aug.| 14.5 | 17.Marts 10. Dec. 97 Nordgerne...... — 0.5] 17. Febr 122 5. Aug.| 12.7 | 1. Febr.. 8. Marts 35 TES Lise See We —Er.2 en ot ebr 13.2 | 4. Aug.| 14.4 | 16. Jan. 12 Marts 55 Wi a Poe NE — 14. Febr.| 13.3 | 5. Aug.| 14.5 | 12.Marts 11. Dec. 91 Eierne > I— 9-2] 14. Febr.| 11.8 | 28. Juli | 21.0 | 23. Apr. 24. Oct. 181 Stenkjæer nr | 4:6| 14. Febr.| 14.3 | 28. Juli 18.9 | 30. Marts 12. Nov. 138 Vlergena å — 2.8| 12. Febr.| 14.1 | 26. Juli 16.9 | 24. Marts 19. Nov. 125 Trondhjem .. ..|— 2.9| 12. Febr.| 14.2 | 29. Juli 17.1 | 25. Marts 18. Nov. 127 Christiansund ... 0.8} 18. Febr.| 13.5 AU eg fo) Ona pe 1-0] 22-VFebr |) 12:7 7. Aug.| 10.8 fo) Aalesund 2:00. 12-720. Bebr2l 13-3) | NG Augkar6 fo) Bonnies — 1.3| 8. Febr.| 14.5 2. Juli 15.8 | 12. Marts 1. Dec. IOI Dombesten es 0.3| 16. Febr.| 13.9 | 26. Juli 13.6 [6) os Re eee 1.0] 18. Febr.| 13.0 | 30. Juli | 12.0 oO Aalhus an en — 1.7115. Febr.| 14.0 | 25. Juli 15.7 | 25. Marts. 27. Nov. 118 Rilesje HP I 0.1116. Febr.| 14.9 | 25. Juli 15.0 | 28. Jan. 26. Febr. 29 Sogndal AE — 1.9] 6. Febr 5.9 | 20. Juli 17.8 | 14. Marts 24. Nov. 110 Érdal eee = LA TOs Rebr. | 15:92 es juli 17.3 | 13. Marts 27. Nov. 106 Helhise ease ern 1:7 222 Bebr 37 8. Aug.| 12.0 (0) Bergen 00e Hebr Mas Soe lr 13.6 (0) Vossevangen.... | 4.0| 3. Febr.| 15.0 | 24. Juli 19.0 | 27. Marts 22. Nov. 125 Ullensvang ..... |— 0:21 15. Febr.| 714.9 +26: Juli "I, 25.1 | 26- Jan, ze ker 31 Bold". 5. |— 4.6| 30. Jan. 13.700235. Juli 17-7 | 4- Apr. 10. Nov. 145 Uster 3 1-2] 18. Bebr2| 13:9 8. Auga| 1227 fo) Skudenes....... 1.3| 20. Febr. | 14.5 8. Aug.| 13.2 o lié tte # | | à å 7 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 21 Koldeste Dogn | Varmeste Dogn | Aarl. Nul Graders Dage med Station aa [1 3 > Temp. | Dag Temp. | Dag | Ampl.| Middeltemperatur || Kuldegr. x) Baer ee 4.2| 9. Febr.| 14.4 | 19. Juli | 18.6 | 30. Marts 9. Nov 141 Ben. og — 4.2) 10. Jan. 15.1 | 19. Juli | 19.3 | 28.Marts 9.Nov. || 139 Bjelland ....... Er 3-9] 11. Febr.| 14.3 | 20. Juli | 18.2 |27.Marts 16. Nov 131 Materiel oh x 0.2| 16. Febr.| 15.2 | 7. Aug. | 50 | | o Lindesnes ..... 0.0| 15. Febr.| 15.5 | 4. Aug. | 15.4 | | o Mandal ........ |— 0.4| 13. Febr.| 16.0 | 26. Juli | 16.4 | 16. Jan. 2. Marts 45 Pr a. ® .2| 5. Febr.| 15.9 | 25. Juli 17.1 | 14. Marts 10. Dec. | 94 EG F- 9-3) 13. Febr.| 15.8 | 31. Juli | 16.1 | 24.Jan. 4.Marts | 39 Torungen ...... |— 0.91 12. Febr.| 16.2 | 30. Juli | 17-1 | 11. Marts 30. Dec. FE i | | | Sarva. FE = 3.0 12. Febr.| 16.3 | 21. Juli | 19.3 | 27.Marts 27. Nov. | 120 Sandesund ..... F 2.2| 9. Febr.| 16.6 | 24. Juli | 18.8 | 18. Marts 8. Dec. | 100 Færder. -.....:: | 1.6) 13. Febr.| 16.6 | 31. Juli | 18.2 | 21. Marts 25. Dec. 86 Kaappeto, -...-¢. | 47 11. Febr.| 15.3 | 24. Juli | 20.0 | 1. Apr. 19. Nov. | 133 Sitskogen ...... I 5-8] 3. Febr.| 150 | 22. Juli | 20.8 | 4- Apr. 10. Nov. | 145 Holmestrand .€... |- 3-1| 2. Febr.| 16.8 | 22. Juli | 19.9 | 24. Marts 24. Nov. | 120 | | | | | DES AG OE] = 5-1 4. Febr.| 15.7 | 23. Juli | 20.8 ke Marts 13. Nov. | 137 Christiania...... | — 4.6) 5. Febr.| 17.0 | 21. Juli | 21.6 | 24.Marts 16. | 128 Hole: 2.23: || 6.9} 19. Jan 16.9 | 18. Juli | 23.8 | 30.Marts 8.Nov. | 142 | | | | Eidsvold'......: I = 6.7| 6. Febr.| 14.6 | 17. Juli | 21.3 | 4. Apr. 7. Nov. | 148 Aabogen ....... = 7-9| 3- Febr.| 15.3 | 19. Juli | 23.2 7.Apr. 6.Nov. || 152 Hamar... .--+..1— 6:31 6: Febr.|- 15.2 | 18. Juli | 23.5 | 5.Apr. 5.Nov. || 151 | | : | 3 Elverunt ......- I 9-4| 14. Jan In 13. Juli | 24.5 | 6. Apr. 28. Oct. 160 Ra å | — 11.4] 14. Jan. | 14-3 | 14. Juli | 25.7 | ro. Apr. 25. Oct 167 EL mins | 9.5] 20. Jan 15-3 | 15. Juli | 24.8 7. Apr. 4. Nov | 154 Tonsaasen ...... I 8.8| 4. Febr.| 12.2 | 12. Juli | 21.0 | 18. Apr. 19: Oct. | 181 Granhejm ...... l— 9-4| 12. Jan. 13.8 | 18. Juli | 23.2 | 9. Apr. 28. Oct. || 163 Mann: i. 2 |— 7-1] 7- Febr.| 12.9 | 25. Juli | 20.0 | ro. Apr. 2. Nov | La Il | i Sr L— 8.5] 18. Jan 12.0 | 25. Juli | 20.5 | 18.Apr. 20. Oct. | 180 Tønset.........|—12.2| 11. Jan 2.6 | 15. Juli | 24.8 | 16. Apr. 17.Oct. | 181 LT AT RS RP — 10.9 Febr 3 | 22. Juli | 22.2 | 25. Apr. 17- Oct 190 Lillehammer | 7-9) 16. Jan Rs Ve Jolo] (24:2 3. Apr. 3- Nov. 150 LITE ee IH 8.7|15. Jan 14-9 | 16. Juli | 23.6 | 3.Apr. 26. Oct. 158 ER PRES |— 8.2| 15. Jan 9.8 | 22. Juli | 180 | 2 Maj 712. Oct. 200 Stumdal........ I 25:51 7 3: Eehr..| 12.0 | 21. Juli | 17-5 9. Apr. 2.Nov. || 15 klemwene 2 .. >. — 6.5] 14. Febr.| 12.9 | 13. Juli | 19.4 | 8.Apr. 25.Oct. || 166 Espeland ..... | 4-1] 7 Febr. | 13.5 | 17. Juli | 17.6 | 30. Marts 13. Nov 137 Fjeldberg ...... |— 9.4| 20. Jan. | 10.0 | 26. Juli | 194 | 1. Maj 14.0Oct. 199 CE et ee I 72] 5- Febr es | 10. Juli | 19.4 | 10. Apr. 25. Oct 166 Il i i For at faa en Oversigt over den Nojagtighed, hvormed Tallene i Tab. II udtrykke de normale Værdier, har jeg Den midlere Foranderlighed — efter Doves Mønster, gjort følgende Beregninger. Middel Afvigelserne (uden Hensyn paa Tegn) af Maaneds- og Aarsmedierne for de enkelte Aar fra 50-Aars-Normalen — bliver for følgende Stationer: 22 H. MOHN. M.-N. KI. Tab. IV. Midlere Foranderlighed. ~lslflelelelal,l2l3| e412 SIE LEVE | BS) Eee =] — = = = — = PT O v | Ss | San | aialola1a pr 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Christiania. 25 | 2.59| 2.89] 2.00] 1.12] 1.35] 0.96| 0.73| 1.24| 0.92| 1.20] 1.38] 2.24]| 0.78 Dovre 25 | 3-09] 3.12] 2.24| 1.46| 1.50| 1.28] 0.86] 1.31] 0.99| 1.46] 2.14| 2.65||0.76 Krappeto 8 | 2.30] 2.75| 1.89] 0.95] 1.51] 1.28] 0.55| 1.26] 0.59| 1.22| 1.22 1.98|| 0.59 Mandal . 25 | 2.30| 2.52| 1.74] 0.96] 1.19] 0.84| 0.75| 1:01| 0.83| 1.05| 1.47| 2.01|| 0.69 Bergen 25 | 1.79| 1.95| 1.44| 1.00| 1.17| 1.26| 0.94| 1.07|0-81| 1.24| 1.40] 1.72] 0.53 Christiansund 25 | 1.68| 1.71| 1.33] 1.31| 1.30] 1.25] 0.94| 0.97| 0.95] 1.30] 1.38| 1.58|| 0.62 Bode. 23 | 1.69) 2.22] 1.34] 1.24] 1.18] 1.53) 1.17] 1.31] 1.11] 1.64] 1.53] 1.92||0.66 Alten. 19 | 2.80} 2.96] 1.61] 1.30] 1.55] 1.81) 0.98] 1.27] 1.28] 2.07] 1.87] 2.78|| 0.82 Vardø 25 | 1.56| 1.81| 1.56| 1.37| 1.18| 1.02| 0.86] 0.94| 1.16] 1.16] 1.30] 1.561 0.60 Heraf beregnes, efter Fechners Formel, for det anførte Antal Aar, den sandsynlige Fol af Medierne =. Tab. V. = SE le 3 Ge MS AE S alas se) SS EEE) 2) 6 ENE à x oO = < = a = por iz = 2 A — tx, 4 u Oo | 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Christiania, 50 | 0.31] 0.35] 0.24| 0.13| 0.16] 0.12] 0.09} 0.15] 0.1 1| 0.14] 0.17| 0.27| 0.09 Dovre 25 |0.53| 0.53| 0.38| 0.25| 0.26| 0.22] 0.15] 0.22] 0.17| 0.251 0.37| 0-45110-13 Krappeto 8 | 0.46| 0.55| 0.38] 0.19] 0.30} 0.25| 0.11|0.25| 0.12] 0.24] 0.24| 0.40|| 0.12 Mandal . 25 |0.39| 0.43| 0.30| 0.16] 0.20| 0.14| 0.13] 0.17| 0.14| 0.18] 0.25| 0.34|| 0.12 Bergen 25 | 0.31] 0.33| 0.25] 0.17| 0.20| 0.22| 0.16] 0.18] 0.14] 0.21] 0.24| 0.29) 0.09 Christiansund 25 | 0.29| 0.29| 0.23] 0.22| 0.22| 0.21| 0.16] 0.17| 0.16| 0.22] 0.24| 0.27|| 0.11 Bodø. 23 |0.30|0.40| 0.24) 0.22] 0.21 0.27| 0.21| 0.23] 0.20] 0.29| 0.27] 0.34|| 0.12 Alten 19 |0.52|0.55|0.30| 0.24| 0.28| 0.33] 0.19] 0.23] 0.23| 0.38] 0.34| 0.51] 0.16 Vardø 50 | 0.19| 0.22| 0.19| 0.17) 0.14| 0.12| 0.10] 0.1 1| 0.14| 0.14| 0.16] 0.19| 0.07 Den midlere Foranderlighed (Tab. IV) har sit Maximum i Februar og sit Minimum i Regelen i Juli. Ft secundært Minimum har April, hvor- imod det indre og sydlige Norge har et secundært Maximum i Maj og det nordlige i Juni. Indlandet har større Foranderlighed end Kysten. Bredden har liden Indflydelse. Tab. V viser, at 50 Aars Observationer bringe den sandsynlige Fejl af Aarsmediet under 09.1 og Juli-Mediet ned til 00.1. Mediet for Februar gaar op til Æ 09.35 for Christiania og til = 0,22 for Vardø. Der ud- fordres saaledes over 50 Aars Observationer for at bringe Nøjagtigheden af Vintermaanedernes Medier ned til & 09.1, for Februar, Christiania og Vardø resp. 612 og 123 Aar. 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 23 De Stationer, der have 25 Aars Observationer, have sine 25-Aars- mediers sandsynlige Fejl fra a= 0.09 til & 00.13, sine Februarmediers fra + 0°.29 til + 00.53, og sine Julimediers fra = 09.13 til & 00.16. De tre Stationer, med kortere Observationsrækker, have sine efter Observationsaarene beregnede Aarsmediers sandsynlige Fejl fra Æ 00.12 til 4 00.16, sine Februarmediers fra + 00.40 til & 00.55 og sine Juli- mediers fra = 09.11 til = 0921. For at faa en Prøve paa, i hvilken Grad Reductionen til 50-Aars- Perioden har bidraget til at give de beregnede Normalmedier en større Sikkerhed, har jeg gjort følgende Beregninger. For nedenstaaende Stations-Par er beregnet for Januar, Juli og Aaret Middelafvigelsen fra de midlere Differentser mellem Stationernes Medier, for et enkelt Aar og for Antal af Observationsaar paa den Station, der har den kortere Række. Tab. VI. Middelafvigelse fra de midlere Differentser for Stationspar. For et enkelt Aar For Observationstid A Antal Stationspar Januar Juli Aar Januar Juli Aar Krappeto—Christiania Bp ge to borat ood 8 Dovre—Christiania . . . 1.39| 0.53] 0.36 0.24) 0.09] 0.06] 25 Bergen—Christiania . .| 0.84) 0.68) 0.35] 0.14| 0.12! 0.06] 25 Christiansund —Christiania| 0.85] 0.88) 0.33| 0.14) 0.15) 0.06) 25 Ranen—Bode . . . . .| 0.81] 0.30) 0.29] 0.19| 0.07] 0.07| 14 Alten -Varde; . ©: „| 1.71! 091| 0.51) 038 O18) 0120 19 Disse Differentser ere gjennemgaaende adskilligt mindre end de til- svarende midlere Afvigelser i Tabb, IV og V. Christiansund og Alten give for Juli næsten samme Tal. De normale Medier i Tab. II ere beregnede ved Hjelp af Different- serne mellem de observerede Maaneds- og Aarsmedier for vedkommende Station og den (eller de) benyttede Normalstationers samt Normalstationens Normal-Medium. Af disse beregnes for hvert Aar et Normalmedium for Stationen ved Addition. Kaldes den sandsynlige Fejl af det forste Led (Tab. VI sidste Del) d og den sandsynlige Fejl af det sidste Led (Tab. V) d,, saa kan man sætte den sandsynlige Fejl af det beregnede Normalmedium (i Tab. II) 24 H. MOHN. M.-N. KI. | A==P 38 og faar som Resultat Tab. VII. N Tab. V—Tab. VII Januar | Juli | Aar Januar Juli Aar = 0 a 0 0 0 0 Krappeto. . - . . | # 0.32 | =& 0.09.| 30.10 | +.0.14 | + 0.02 1002 Dove ere es 0.39 0.73 O.11 | + 0.14) + 0.02 | + 0.02 Bergen GONE 0.34 0.15 0.11 | — 0.03 | + 0.01 | — 0.02 Christiansund . . . 0.34 0.18 O.I I | + 0.05 | — 0.02 0.00 Ranens CNP So 023 0.14 | + 0.07 | + 0.01 0.00 Alten ee re 0.43 0.22 0.13 | + 0.09 | — 0.03 | + 0.03 Reductionen til 50-Aars Perioden medfører saaledes for de fleste Sta- tioner paatagelige Fordele for Vintermaanedernes Vedkommende i Ret- ning af Tilnærmelse til rigtige Normalværdier. For Sommermaanedernes og for Aarets Vedkommende er Vindingen liden eller tildels ingen. Som man ser af Tabellen nederst Side 12 ere Reductionerne fra 25-Aars- medierne til 50-Aarsperioden for Sommermaanederne forholdsvis smaa, og det har derfor liden praktisk Betydning, at de (i Forhold til Amplituderne) ere blevne anvendte, uagtet Fordelen ved Reductionen viser sig tildels — ganske ringe — negativ. | Den absolute Foranderlighed — efter Doves Mønster — af Maaneds- og Aarsmedier findes for nogle Stationer i den følgende Tabel. Tab. VII. Absolut Foranderlighed. | Æ | u rå = a n r= | 7 = oO = fa atic a |S) 218188 ES IE EEE Station SS RJ Es ENE Se a. | © 3 o || a = = A å ; < vm SIMS AIRE a | | AE te ol o| ol of ol +o} of og 0) DN Christiania. 25 I 11.11 10.1! 7.9] 6.3| 9.1) 7.1) 4-6] 5:81 5.51 7-0| 6:2| 9.4 24 Krappeto 8 | 8.2! 9.1| 8.7) 4.0| 6.6| 6.1] 2.5| 1.3} 2.2) 4.4| 3-7] 0-7| 2.3 Dovre . 25 |12.7| 11.0] 10.1) 5.6] 10.8] 8.1| 3.9] 5.6| 4.5| 8.2| 8.4)xr-7| 2-7 Mandal , . . | 25 | 9.8} 8.71 7.5] 5-4] 8.4] 5-9] 3-8] 4-3] 4-4] 5-3] 6.2] 8.9) 2.1 Bergen . . . . . || 25 | 8.0] 6:0] 5.3] 4-0] 7-3] 60) 5.1/ 4.3]. 3.8.57], 5-5) meen Christiansund 25 | 8.2! 6.3] 5.9] 6.4] 7-8] 6.6] 4.9] 4.5] 4.6] 5-6] 5.4, 6.2)) 2.4 Ranen 13 | 8.6) 11.5) 7.9] 6.6] 5.9] 5.3| 4-0] 4.0] 3-7] 9-0] 5.6) 8.9) 3.3 Bode... . . . . .| 23 | &0]10.4| 7-7] 5-4 6.0] 621 4.21 4-7) 5-2) 7-8 67 27-027 Alten, . . ++ . .| 19 | 10.8) 12.2} 9.6) 6.3) 5.8| 5.8) 4:6| 5.0) 5.3] 8.4] 7.0) 10.2] 2.7 Vardø || 25 | 7.5! 8.2| 6.8! 6.1] 5.71 4.9| 4.4] 4.8] 5.2| 5.0| 68| 6.3| 3.2 | | | | | | | | 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. 2 tat Den absolute Foranderlighed er sterst i Vintermaanederne, December til Februar, og mindst i Juli til September. Den er mindst paa Vestkysten, sterre inde i Landet og i det nordlige Norge. I Tabel IX er opført de observerede (for Skalafejl reducerede) laveste og højeste Temperaturer med tilsvarende Datoer og Rækken af Observa- tionsaar, ført frem til 1895. De med en Stjerne merkede Tal ere obser- verede med Maximumthermometre. De fleste Minima ere, efter 1875, observerede med Minimumthermometre. I Tabel IX ere Stationerne delte i flere Grupper, der følge hverandre — med Undtagelse af No. 5 — i den Orden, i hvilken de observerede Extremtemperaturer kunne ansees for at ligge nær de absolute Værdier. Tab. IX. p Observerede laveste og højeste Temperaturer. 1. Stationer med længere Observationsrækker helt til 1895. | | Station | Min. Aar Dag Max. | Aar Dag Amp Aar : | FE] | 0 0 | : Pi "x BRame 0. 0 „2144.53 11881) Jan: 13 29.4 |1878| Juni 27 | 73-7 || 1872—95 este Ni —45-6 | 93| Jan 2| 28.1 82| Juni 25 | 73-7 | 79—95 rer LE al == 414 Str | Jan. 13 | 27.6 76| Juni 26 | 59.0 | 65—95 Eidsvold . . . . | — 34.1 71| Feb. 11 29.1 94| Juli 7| 63.2 || 71—95 Granhejm . —-36.2 | 75| Jan. 2 27.6 76| Juni 24 | 63.8 | 70—95 93 ! Feb. 13 | Sg| Juni 26 | | Christiania. . . | — 29.5 41| Jan. 21 33.9° 88 | Juni 25 | 63.4 | 38—95 Torungen . . = . .| — 202 71 | Feb. 11 27.2 72| Juli 25 | 474 | 67—95 2 7 2. | — 20.0 | 95| Feb. 6| 28.0 83| Juli 4| 480 || 70-95 Mandal. . | — 20.3 95 | Feb. 12 30.8 76| Juni 27 | 51.1 61—95 Skudenes . . . . | — 14.7 95| Feb. 6| 2838 or | Juni 23 | 43-5 | 61—95 Pee 520 Gs | Feb: 6 24.8 S4| Juli 10 | 40.0 | 68—95 Ullensvang . . . .|—17-9| 95| Feb. 6| 276 94| Juli 7| 4551 72-95 Beren: +12 15-1 5| Feb. 6 30.2 76| Juni 25 | 45-3 || 61-95 Helten 2 2 > | — 142 | 95| Feb. 6 27-8 72| Juni 19 | 42.0 | 68—95 Balestrand. . . . .|—ı55 | 95| Feb. 6| 31.0 76| Juni 25 | 46.5 | 69—95 Penal. 2. : |] —19.9 | 88| Feb. 17| 31.0 | 76] Juni 24 | 50.9 | 70—95 Bas Ju. 1 — 14.9 | 95| Feb. 6| 284 | 80] Juni 3 | 43-3 | 70-95 Aalesund . . . . .|| — 14.4 95| Feb. 6 | 29.2 94! Juli 8| 436 | 61—95 Christiansund . . .| — 14.7 95| Feb. 6 28.2 | 89| Juni 4 | 2.9 | 61—95 : gr | Juli 17 | | Menage ee ON 168) og | Feb: 15] 230500 $2| Juli 17 | 47.3 70—05 Bodø. 4.020 . .1—200| 93| Feb. ır | 278 72| Juli 9! 478 || 68—95 Fagernes . . . . .| — 19.1 93 | Feb EY | 264 77| Juli 25 | 45-5 || "73-95 Andenes *. . . . .| — 15-4 | 77 | Jan. 3 | 23.0 72| Juli 10 | 38.4 | 67—95 Roms 4.2 1908 85 | Feb. 18 | 24.4 76| Juli 2 | 42.2 | 68—95 Alten... . . . | — 30.5 | 93| Feb. 10 | 29.5 72| Juli 11 | 60.0 | 71—95 Vardø . . . . . .|—216 | 76|Jan 2| 258 78| Juni 20 | 47.4 | 68—95 Sydvaranger . . . .| —40.2.| 81 | Jan. 16 30.8 | He Juli 28 | 71.0 | 72—95 I i | i i 26 H. MOHN, M.-N. KI. 2. Stationer med kortere Observationsrækker, til 1895, med Minima paa samme Tid som ovenstaaende, i samme Strøg som disse. Station | Min. Aar Dag Max. Aar Dag Ampl. Aar ) 0 0 0 Vang — 34.5 | 1893 | Feb. 13 28.0 |1888| Juni 26 | 62.5 || 1887—95 Røldal — 22.0 op ERebs6 27.8 94 | Juni 30 | 49.8 84—95 Stumdal. — 23.0 95. AE ts 20.0 Gp Julie NS 88—05 Trondhjem .|| — 24.4 95 | Feb. 6 30.6* 89 junit | 55:0 86—95 Nordøerne. . ... — 17.4 93 | Feb. 11 DA 94| Juli 8 39.9 91—95 Skomvær . . . . .| — 11.0 93 | Feb. 11 17.4 Or |) Julı227 5289 91—95 Koutokeino . . .. .|| — 46.6 93 | Feb. 10 26.8 oa Jule or Era 89-—95 3 Stationer med kortere Observationsrekker, til 1895, med observerede Minima paa Tider, da de ovenstaaende havde sterke Kuldeperioder. Station | Min. Å ar Dag Max. Aar Dag Ampl. Aar i of 0 0 Rena. . » « al] — 40.0 |1893| Feb. 13 28.8 |1894| Juli 6 | 68.8 | 1891—95 Aabogen — 32.8 93| Jan. 17 28.3 91| Juni 26 | 61.1 91—95 Listad — 29.7 93 | Feb. 13 29.3 91 | Juni 23 | 59.0 QI—95 Lillehammer . — 28.4 93| Jan. 15 28.6 94 | Juni 29 | 57.0 91—95 Hamar — 33.8 93 | Feb. 13 27.4 or | Juni 26 | 61.2 90—95 Aas — 28.9 Sp Mann: 2004 94 | Juni 29 | 58.9 85—95 Krappeto — 33.7 93 | Jan. 15 29.1 94| Juli 21 | 62.8 84—95 Færder . — 18.3 os Man: 17 26.8 94| Juli 2 45.1 86 —95 Larvik — 27.3 93 lane ms 28.0 Gp feat DA NERE 85—95 Dalen. — 24.3 93 | Jan. 15 31.6 94| Juni 30 | 55.9 90—05 Bør — 21.7 os Means ane Fine 94 felt Ea 85—95 Vossevangen. — 36.1 021Man > 34.0 89| Juli 5 | 704 85—95 4. Stationer med korte Observationsrækker, til 1895, hvor observerede Minima falde paa andre Tider end de ovenfor nævnte. ee NE Gr HE ANT Station Min. | Aar Dag Max. | Aar Dag | Ampl. | Aar | 0 0 0 Jerkn TE 29.6 | 1892] Feb. 19 22.9 1893 | Juli 9 | 52.5 |1892—95 Tonsaasen es | — 28.0 030 Fans ar 26.8 94| Juli 2 | 54.8 85—95 Bjelland. AE ER 95 | Jan. 26 29.7% 94| Juni 29 | 60.5 87—95 Kleivenen FSM EEE 89| Feb. 11 27.9 94| Juni 30 | 59.0 | 84—95 Fjeldberg SEG 94| Jan. 10 25.0 89| Juni 27 | 59.0 85—95 Espeland 0 JEG 89| Feb. 12 28.5 yl || Yul ay |) Bree 85—95 Stenkjær . . . . .| —28.4 | 95| Jan. 29| 297 94| Juli 8 | 58.1 || 84—95 H: atfjelddalen Je — 40.4 89| Feb. 12 28.5 ga ul 8 1685 84—95 Svolvær. . . . . .| —140 | 92| Feb. 17 | 24.2 94 | Juli 8 | 38.2 | 86—95 Gjesvær. — 19.5 81 | Mar. 21 30.0 86| Juli 18 | 49.5 795 strand 110 NESE oa ene 27.0 76 EJ 3 Ge 76—95 Karasjok | — 51.4 Solan a Fi 93| Juni 29 | 82.5 11-295 1895. No. 10. LUFTENS TEMPERATUR I NORGE. VE så 5. Stationer, som ere ophørte før 1895. Station | Min Aar Dag | Max. | Aar Dag | Ampl | Aar it i | | | FES | 0 0 0 | Elverum . . . . .| — 39.8 | 1871| F.11.12 29.2 |1872| Juli 12 | 69.0 || 1869—72 Be for EN re à — 30.7 81 | Feb. 14 29.6 | 80| Juni 18 | 66.3 | 77-32 Ka 323 81 | Jan. 14 30.5 78| Juni 28 | 63.8 | 77—82 DS NUE 77840 75 | Jan. 23 27.2 73| Juli 22 | 592 | 73—75 Lindesnes . . — 16.5 714 Feb. 11 | 25.5 | 72| Juli 25 | 420 | 68—75 Lister. — 15.4 71 | Feb. 11 | 24.4 70| Juli 26 | 39.8 | 67--77 Sogndal. — 18.0 89| Feb. 12 | 31-5 | 76| Juni 25 | 49.5 | 70—90 Aalhus . ee) 71| Jan. 28 | 31.8 72| Juli 13 | 53.0 | 70—72 Dombesten ET 81| J.13.20 | 26.4 | 76| Juni 24 | 40.4 | 74—82 Tonning — 18.6 72 | Fe : 5 270 | 72| Juli 13 | 45.6 | 70—72 Yttergen | — 19.4 75| Jan. 21 29.4 72| Juli 9 | 48.8 || 68—76 Presta — 20.2 76| Dec. 22 27.2 75| Juli 25 | 474 72—87 VO ee RE ET — 21.0 85| Feb. 19 | 30.2 | 82 | Juli 17 | 51.2 | 67—S89 Ranen — 23.1 86| Jan. 7| 28.8 | 73| Juli 27 | 51.9 || 71-89 Ros — 14.8 81| Jan. 15 20.0 77| Juli 22 | 34.8 |177, 81—89 Lodingen . |—16.2 | 771 Jan 3| 284 | 73| Juni 14 | 44.6 | 73—84 82| Feb. % | | Fruholmen | — 17.0 68 | Jan. 24 28.3 69 | Juni 17 | 453 | 68—76 u I Skulle Tabellernes Tal benyttes til Isothermkarter, bliver der Spørgs- maal om Temperaturernes Reduction til et andet Niveau, eller Tempera- turens Forandring med Højden. For Kystens Vedkommende, hvor Sta- tionernes Højde over Havet er liden, turde man kunne benytte Værdierne fra Ben Nevis), omend disse synes noget store for det nordlige Norge. For Indlandets Vedkommende kan der blive Spergsmaal om at tage Hensyn til den Inversion af Temperaturen, der fremgaar af Observationerne fra flere Stationspar, som Dovre—Jerkin, Tonsaasen—Granhejm og fra Christianiadalen. Til Opstillingen af bestemte numeriske Værdier for Ind- flydelsen af Inversionen ville flere Observationsaar være ønskelige. 1 Meteorologische Zeitschrift 1888. S. 374- Rettelser. Side 15, Linie 11 fra oven 1845, læs 1841. » 16, — 3 » mneden Bergens Bredde 63 23, læs 60 23 Solution complete en nombres entiers ave, », 2, y, A de l'équation m arc tg : + n arc tg ; — FT Par Carl Størmer LIBRARY å Christiania NEW YORK BOTANICAL GARDEN Videnskabs-Selskabets Skrifter. Mathem.-naturv. Klasse. 1895. No. 11 Christiania En commission chez Jacob Dybwad Imprimerie de A. W. Brøgger r Solution complete en nombres entiers m, n, x, y et k de l’équation: I I 11 m arc tg — + n are tg—=%—. x 3, 4 Par Carl Stermer. (Fremlagt til Trykning af Dr. Elling Holst i Modet d. 6te December 1895.) I. Le probleme consistant à résoudre complètement l'équation sårede CE parc Un =k... DN # x + en nombres entiers x, y, 72, n, k est déja posé par Euler. L'année dernière, ce même probleme (pour & == I) fut posé comme question dans la revue française Z’/ntermediaire des Mathématiciens par M. D. Gravé, à St. Petersbourg. Cette question m'a beaucoup intéressé, et je crois en avoir obtenu la solution. Pour avoir un point de départ, rappelons-nous la formule connue (a1 + 201) (a2 + 202)... (Qn + thn) = b, bo by — ===>; ==; arc tg — +aretg— +... Faretg— )i — Va — 02. Va + ba? . TEN V An? + On? pel Un Us =a, » On voit par cette formule, que la condition nécessaire et suffisante pour que by ba b arc tg — + arc tg —+...+ arc tg — = hy, .......... (2) a a2 An Æ étant entier ou = 0, est que le produit (41 + 261) (aa + tba)... .(an + 10h) Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 11. i 4 CARL STØRMER. M.-N. Kl. soit réel; alors on aura l’Equation de condition (ay + 201) (ag + 103). . .(an + tn) = (a1 — 201) (ag — 063). . (an — ibn). . (3) Appliquons ce résultat a notre équation (1), qui peut s'écrire I I Æ arc aera Re arc En arc tg Å =o. — À Jj On aura donc (1 — 2H (x + 27 +2)" = (1 + Ha — 2) (y — De. NG) C'est la condition nécessaire et suffisante pour que l'on ait une équation de la forme (1). En suivant la théorie des nombres entiers et complexes donnée par Gauss, une étude directe de cette équation m'a conduit à des propositions assez intéressantes. Je vais d’abord fixer quelques suppositions sur les nombres #, et A. On peut évidemment supposer qu'ils soient tous positifs et non divi- sibles par le même diviseur. Nous allons démontrer gue les nombres m et n peuvent être supposés premiers entre eux. Soient, en effet M = M, N= m, m et #1 étant premiers entre eux. Alors on aura I I TT % (m arc tg = + 744 arc tg 2) — À = a équation, qui peut s'écrire: 4 TT x arctg—-—=#—, u / étant irréductible. Mais alors la condition (3) donne SI (1 — a + io) = (1 + Du — WR ...........2 5) u et v étant premiers entre eux, % et u + iv le seront aussi dans le sens étendu du mot. Or, un diviseur commun à au iv et u— ww étant contenu dans leur somme 24 il divisera 2 = —7 (1 +2)? et sera égale å 2, å I +7, ou å une unité, ce qui donne les trois cas suivants: “3 | 1) u + iv = 20 ne EE d’où u2 + v2 — ACC”. 1895. No. IT. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 5 Mais, z et v étant premiers entre eux, il faut, qu'ils soient tous les deux impairs, ce qui donne (224 + 1)? + (204 + 1)? = 4cc" una + 1) + 401(v1 + 1) + 2 = Acc‘, ce qui est impossible 2) u + iv = (1 + 2) (244 + 27) u — iv = (1 — 2) (m — in) = — 2(1 + 2) (m — 27) uy + iv, el uy — tv, étant premiers entre eux; ces Valeurs substituées dans (5) donnent (1 — 2) (24 + in) = (1 +2)" (4 — iv) (A étant entier ou = 0). Mais, z1 +70 n'étant pas divisible par 1 +7, il faut, qu'il soit diviseur d'une unité, c'est à-dire une unité meme: U + 201 = €, d'où u + 20 = (1 + 2) v u — Æ ii v m0 (c étant entier arc tg — = (2¢ 2 > AE om =o 3) Les nombres u + iv et m— iv sont premiers entre eux et pas divisibles par 1 +i. Alors l’équation (5) est impossible, à moins que u + iv ne soit une unité u + 10 = 8, d'où —=0 Où — 00 étant entier ou = 0.) — S Ou aura ainsi dans tous les cas: U 76 arc tg — = fy -, 7 4 I I Æ1 étant entier ou my arc tg = + 744 arc ay = hy 7 (1 ve et l’on retombe ainsi sur une équation de la même forme que (1), mais ou les nombres 7 et #1 sont premiers entre eux. Pour étudier l'équation (4), posons x + 2 = (1 + 2) (a + ib) y+i=(1 +2)" (c + id), > - _ gl Lit f hå A i An. es 5 p Fo TEN TEEN TE Jr Tae 243 LI 8 TG 6 CARL STØRMER. M.-N. Kl. 6 étant =0, si T + 4 est impair et = 1 "si 1 +42 est pair et les mêmes conditions pour d. 1 +12 et 1 + y? n'étant pas divisibles par i 4 les nombres entiers complexes à + 70 et c + id ne sont pas divisibles par I +, et, le plus grand diviseur commun à x +7 et x —7 étant 2, les nombres a + 76 et a — ib sont premiers entre eux et de même les nombres ¢ +zd et ¢ —1d. Les valeur posées dans (4) donnent (1 — 2)2(a + 20)" (c + cd} = (1 + de fa — ib)" (c — id)" (x entier). Mais, 1 +2—72(1— 52), on aura (a + by" (c + id} = ca — ibn (ce — id)". ...........(6) e étant une unité. Or, les nombres a + 74 et a — ib étant premiers entre eux, il faut que (a +ior= Hr PL Be. Mais, » et » étant sans diviseur commun, il faut avoir a+ib=sıla + ip)" Pe ea exc + za)", &ı et ee étant des unités, @ et $ des nombres entiers et «a? + 5? impair, ce qui donne: £ z+i=et + (a +48) | (8) D — å = (1 — 5)0 (a + 08)", f 0 et 0' étant O ou I et ge, & étant des unités. Telles sont les conditions nécessaires et suffisantes, auxquelles doivent satisfaire les solutions x et y. II. Les relations (8) peuvent être interprétées de plusieurs manières. En remarquant que les produits lx — à) (1 +2) (a + 28) et eV + 2) (1 — 2) (a + 18)" sont réels, l’équation (2) nous donne: I p TT arc tg — =a arc tg — + x — Sr Sr IH : I gs D M ee (9) Er. ner où mn + xe = À 1895. No. 11. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 7 En passant aux tangentes, le système (9) se trouve satisfait, si l’on peut trouver tous les arcs p tels que P t =>, BP a et 3 étant des nombres entiers et EF =i a I A—I A+ 1 t tg up = Å, — 3 =D ENER ER A étant aussi entier. Sans suivre ces relations dans leurs conséquences, nous allons en développer d'autres plus importantes. En effet, en prenant les normes des équations (8), on aura I + 22 — 20. An 432 —= 20. Am, f A = a? + 8" et impair, å et d’ étant O ou 1. On aura de plus A == = (a == BP Q, e étant le plus petit des nombres m et x; mais, x+y étant réel, il faut que Q soit divisible par (« — 25) de sorte que l’on a: x + y = cA° (c étant entier) (10, b) D'autre part, /es équations (10, a) sont aussi des conditions suffisantes , \ ? À st x + y est divisible par A, ce que l'on peut démontrer aisément. Une étude approfondie des équations (8) m'a conduit å la solution complète du problème. III. Comme nous venons de le voir, il reste å trouver toutes les solu- tions entières des équations de la forme 2 — gn nue kur ae NAN, D (11) et I + 22 = 2" | Quant a la premiere, l'impossibilité des solutions entières autres qué.r=0,2== 1, si # > 1, est démontrée par M. Lebesgue dans les Nouvelles Annales de Mathématiques t. IX, p. 178, rete série. 2 CARL STØRMER. M.-N. Kl. Pour trouver les cas possibles de la seconde, nous allons d’abord démontrer le lemme suivant: p étant un nombre premier quelconque (réel), la plus grande puis- sance de p, qui divise le produit RE PR (2 I) sera égale ou inferieure à prP+1, Pour démontrer ce lemme, nous citons d’après Legendre: «Théorie des nombres», Introduction, XVII la proposition suivante: n étant écrit dans le système de numération dont la base est p n= Apt + BP + CH +..., A, B, C, ... étant des nombres entiers positifs inférieurs å p et a, By y... étant différents entre eux, la plus grande puissance de p, qui divise le produit 1.2.3...n sera pz, où Me LEESE = en La plus petite valeur de d+ 44 C+... étant 1, il faut, que Mais, étant = 2 et 2 > on aura toujours n(p — 2) > p(p— 2), d'ou n(p — 1) — 12 > (6 — 1)? — I (pf — 1) (ø — p + 1) > 7 — I FR dr ce qui donne A 1. x Ctant impair, posons + = 29 + I, ce qui donne ++ = ou fø +(e + 1). [0 — ma Mais, o + (0 + 1): et 9 — (0 + 1)? étant premiers entre eux il faut que 0 + (0 + 118 = sfo + 28)", 1895. No. 11. SOLUTION COMPLÈTE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 9 4 4 1 4 , » på ‘4 2 2 é etant une unité et « + 23 un nombre entier complexe. 9? -+ (0 + 1) étant impair, l'un des nombres «, 3 est pair, l’autre impair. En dispo- sant convenablement de l'unité ¢, on peut supposer, que @=2ai+ 1, P = 2941, a+ 25 = I + 2(aı —- 251) = 1 + 24, d'ou ce qui donne Oe aa ye = Al HANSEN (12) En séparant les parties réelles et purement imaginaires on aura | 20 = (1 + 24)" + &(1 + 2A 240 + 1) = ei + 24)» — & (1 + 24”, &' et A‘ étant conjugués à & et A. Mais cela donne a(t +2Ar (1 — 2) — e (1 + 240" å + 2) = 22 e(1 — 2) [(1 + 24)" E (1 + 249%] = (1 + 2) (1 — 2% (1 +24) & 2(1 + 24%" = gift + 2). Mais, z étant impair, on a 2(1 + 24" = & (2 + 247), d'où (1 + 24)» & (2 + 247) = er(1 + 2). Or, la somme au premier membre étant divisible par (1 + 24) + (2 + 24%), il faut qu'on ait (1 + 24) & 2 + 247) = (1 + 2), d étant O ou I, ce qui donne 2A + AD) +17 = er +72); il faut donc que 6 = 1; en divisant par 1 +2 on obtient (1 — 2) (4 Æ AZ) +a = ee. &ı et e2 Ctant des unités; en substituant ici À = «1 + 23; on aura: (1 — 2) (re 2) (ar E F1) = &9 — é1. Mais, cette relation n'est pas possible, à moins que e; = €, ce qui donne a = Å == Pi = Æ a1 = Er. Ces valeurs substituées dans (12) donnent a (oe te al Far ED ce (13) 10 CARL STØRMER. MN. Ki En développant le binôme, on a (PR RENE D) où == 1 + 227 — 16 (’ +4 ruler Q = 2nr + cat Nat 16 (7%) +42 al) (an ax et 0; étant des entiers ou O. Pour que l'équation (13) soit satisfaite, il faut que PÆ0== On aura donc les cas suivants: Un an a OF d'ou AE +4nr + 8 2 HAE 5 = (ar = op (å er = =i n+ 2 (") y+ 165 =0, (S étant entier) ce qui est impossible, parceque 7 est impair. POS FF d’où 24 407 +8 (6) 72+ 45 =0 ce qui est aussi impossible. 3) Pp QO == 1, = dh ANE n PE VEE d'ou — 8 lå 7" — 32 (2) re +4 = (ax — Ok. (7) (ere n(n — 1) (4 — 2). 2 4) dun: Ah 1.2.3 FH 2 Bae 4) på (27) = un | n étant impair, » — I sera pair; posons n—1=2*0g a étant impair et = 0. Cela donne M étant entier. Considérons le terme général sous le signe de sommation : a nel ve Er PD U) , = (a by, ) pk (4<4 Zn) > Se 1895. No. 11. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. II Ce terme est un nombre entier. En disposant autrement des facteurs et en remplaçant # — I par 2!*%*.a, on aura: AEE EN ee ER (ax == er D'après le lemme démontré plus haut, 1.2.3...# contient le diviseur 2 dans une puissance = 2*—1, et par suite, la forme irréductible de la 2k—1 fraction Seen: ne contient pas 2 dans le dénominateur. Tous les ee ae autres diviseurs de 1.2.3... divisent le produit za(z — 2)...» —k-+1) = ; Ur et par conséquent, le nombre — est un nombre entier: LL U} = 2*Mz, ce qui donne 24 +2M + 24 FIN = 2"na (N étant entier) AM + 2N = na, ce qui est impossible, zg étant impair et >o. ae , (1 n & d'où 2 — (2) 7? — 32 (5 73 + 4S = 0, ce qui est aussi impossible. Donc, l'équation I + 27 = 22" nadmet pas d'autres solutions en nombres entiers que == 1, 5 = 1, quand n est impair et > 1. De l'impossibilité de l'équation, quand z est impair et % > I, on peut tirer son impossibilité, quand 7 contient un diviseur impair. Soit, en effet g étant impair; on aura donc Mais, d’après le théorème déja démontré, cette équation n'admet pas de solutions différentes de & 1, à moins que 9 =1. Nous venons ainsi de démontrer le théorème suivant: Pour que l'équation I +42 = 22" (2 > 1) soit satisfaite par d'autres valeurs entières que = 1, z= +1, i faut, que n soit une puissance de 2, 12 CARL STØRMER. VM: Nm IV. On voit par ce qui précéde, que les seules combinaisons des équa- tions (10,a), quil y ait lieu de considérer, seront les suivantes: I). meir 4 NE A 3) PA er * BE 94 1 + y? = 24 Der yo. 1 + y? = 24" Toutes les autres combinaisons se déduisent de celles ci en changeant en P. Le premier cas est facile å traiter. On aura en effet D'autre part, la condition (10, b) donne x + y = C1 +42. e+y|S1+2 +ly|>1+2, | = a, |r|=71 Il faut donc que Reg d’ou, en posant 1? > (41? — 1 + 1)? 24,2 + 15 4114 — 2443 + 3417 — 24 + 1 RR 24,3 + 24, > 4,4 + 4,7, c'est-a-dire 24,27-+2>5 4,2 + 4. Cette relation n’a plus lieu pour x, =|x|=3; il faut done que x== Er où =+2. La première valeur ne satisfait pas à léquation y? — 277 — 1, de sorte que l'on a LES EN x + y étant divisible par 1 += 5, il faut choisir le même signe pour x et y, p. ex. +, ce qui donne NE et l'on aura la première des solutions de notre problème savoir celle d’ Euler I I JU ane fee Fane Fr ss . (14) = Dans /e second cas on aura ty? ot aa OCR eee 1895. No. ri. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 13 En se rappelant que les équations (10, a) sont déduites des équations complexes (8), on voit qu'il faut qu'on ait dans ce cas-la: ee ir 10% __ = 9% ‚tt=dı r)ae — N —2 (1 +) +, ....... (16) & étant une unité. 1 + x? étant impair, x sera pair; posons z— 211%, o étant impair. On aura donc (1 + x)" = P +0, ou 2% 2% P=1+ ax © 2) (21 +404 2k—2 Zi ar 2% Q — 24+0+1, + S Ax Ca ) (2t+40ÿk +1 * 2k+1=3 2k + I p a, et d, étant Æ 1. Ces valeurs substituées dans (16) donnent J+i=a(P— 0) +(P + Op) Il faut donc, que P= Q= 1, ce qui donne les deux cas suivants: 2% % N PET = 2 + É å d'où 2c 2ttattg ts (7) amor =o, b, étant & 1 PE 2**%9 + 2S = 0, ce qui est impossible, x étant > o. 26 PE Q—1, 2% 2% d’où ie er Ne br (%) ae Ke = I ;=2 = 9% 2% E 4%) 2(k—1) (ta), gh—1 = Æ 2%. 2 Considérons le terme général sous le signe de sommation k—1, Klar \ EN \ EI Se 2k-1 ok N, 2 ; Ne Pe ee ae © En écrivant ce terme Ur = 2* .b(2* — 1) (2% — 2)...(2*—&+ 1). 14 CARL STØRMER. M.-N. Kl. k étant > 2, on reconnait comme auparavant, que U, est divisible par 2*:7, ce qui donne ge Mo ==, (M étant entier), ou 2 Mo —ı: | Il faut alors, que 9 = £1, a —0, ce qui donne 4 = £2 et Péqua- tion correspondante (1) sera = 2 arc tg ; barctg = #7. å aret de DER (17) où y est impair. Nous reviendrons plus tard à cette équation. Le dernier cas est le suivant: : I + 4? = 24 \ r+ p2 = 2A® | Avant de trouver les solutions possibles, nous allons déduire une propriété remarquable des solutions æ. En éliminant A, on aura Fr = PENN . (19) et, en se rappelant que les équations en question sont déduites des équations complexes (8), il faut qu'on ait (1 + 2) (9 +2) = ef +2) (x — 2) og ge (9 +72) = ag (1 + 2) (1 +)". Mais nous avons (1 + xi)* — 1 + Mr + Nr, M et N étant des nombres entiers et réels; cela donne a tyra; (1 + Po) + (41+ Or), = P et Q étant entiers et réels; en identifiant les termes purement imagi- naires on voit que c’est-à-dire : ou Ox = "el 4 1) (2 his CFD CD CE Il faut donc que x contienne seulement des diviseurs des nombres LA =i! + I. Be 2+ 1, 27+ 1, 2?-+1,...22 1895. No. 11. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 15 Sauf le diviseur 3, tous ces nombres ne contiennent que des nombres premiers de la forme 4k+ 1, parceque chacun des nombres 22 + 1, „%—1 ; F de a Mere 27 + 1 est une somme de deux carrés premiers entre eux. Nous allons maintenant trouver toutes les solutions possibles de 1% s fe 2 . å ‘ l'équation (19). x et y étant impairs, posons r=2r+1, y= 20 + I ce qui donne LEE NS D PFG 09 et, les équations (18) étant déduites des équations (8), il faut que e + (0 + 12 = (7 — (7 +)" =e (1 +rlı + 2)... (20) r pouvant être divisible par 2, posons Nous avons (+ 7(1 + 2) = 2410 2*(2* — 1) (24 — 2 2 (24 — ee K 23475 + FE ar (2) pe A —4 Jo 220 ør 1) 2#(2% __ 7) (2* ha) — a*ta, 2 =. 2207 2 D = Ne PNG 230,- 3 Q As re mir a 2 Ae a, et 0; étant des nombres entiers ou o. Ces valeurs substituées dans (20) donnent e+ (0 + 1% = a(? + 20) Il faut alors que PE0==+ 1. On a donc les cas suivants: I) P+Q=1, ce qui donne #+a+1 2*(2* 1) pm +1, 2 2 2” ko. k %+Aa+14 Bi 2& +17 2 \ ty Kk — 2 Å nr 2 ie +4 2 (an + à) ern. > D po 2* + 2%(2% — 1)2* 17, 4 2 E (ax + Oy) ( % % = N > L ) glk = PR sl O. Supposons, que «> 1; le terme général sous le signe de somma- tion sera 16 CARL STØRMER. M.-N. Kl. „ (ar + Op) (2% — 1) (2*—2)...(2*—k+ı) 21 PR N STAN N 2 LS one 2 DEN) y kd et comme auparavant, on reconnait que ce terme est divisible par 2% 9(@—1)(k—1) et, étant. 3 et a > n,par 2%, ce quNdOonne % 4 5% HET REA» — 2* + 2*(2* — 1)2%— 17, + 24 *4 Mr, =0 et, a étant >ı øde EE ce qui est impossible. Il faut donc que « = 0 ou « = 1, et 7, étant impair et diviseur de 2, on a7 = Er, Ce qui donne x 2(Eı) PI=3,0U === 1, cas a reelt x= 4(# 1) +1=5, ov =—3 et les équations correspondantes seront : I I TC 9 arc ta— Hare tg = 2" TS (21) =] TU, 5 J a ; I I 11 DALE 87 hake ter ELI JE (22, a) J auxquelles nous réviendrons. 2) P+ Q=— i, d'ou 24 2017 + 2%(2* — 1)22% ? + 4M7,* = — 2 M étant entier. Alors, il faut d’abord que «=o et 7, = = 1, cet donne + 2%*1 4 2%(2% — 1) 4M = — 2 et cette relation est impossible à moins que x = 1. On aura donc v=2(*1)+1= 3, ou. = — 1, cas a rejeter d’où DE SES Dad I +72 = 24" = 2.5" = 50 y==7. Mais, pour que x + y soit divisible par 4 =5 il faut choisir y positif. An trouve ainsi la seconde solution de notre problème, savoir celle de Vega I I 2 arc tg = Arco Fg ao a (23) 1895. No. 11. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 17 ce qui donne: d'ou * % ) 2*(2* — 1)(2* —2) a lle b % k—2)@ „ E3 pe NES gr DØ a N + 4 1.2.3 1 42 Ax— 05) | Z Å Le terme général sous le signe de sommation, qui peut s'écrire ee BEL. f | i ae eh > \ k—1 PAC bi) (2 1) (2 2)2.4(2 & + 1) 2 sk Den, k—2 2 Dy jo, MOT, AE : sera divisible par 2%, si «31. On aurait donc ZA a o> KB AT 2*2*— 1) + 2**3M + 2**2N —0, M et N étant entiers, ce qui donnerait 2*—1+4P=0, (P étant entier) ce qui est impossible. Il faut donc que & =o et l'on a a ER NT CRT) 2 2% E enge I, ya Sl) 20. + r, étant impair, il faut que 2* — 1 soit divisible par 7. Posons d’abord KP =P, . p étant un nombre premier > 3 et 72 et a non divisibles par /, ce qui donne: a 5% 2%a.p**t4+ Mp?***t*1—4 Z (ax — bi) ØLET -2) rat —2— 0, 4 M étant entier. (Considérons le terme général sous le signe de som- mation 242" — 4 | ) (2% — 2). ..(2*— +1 ee U; = (a; — di) — “+ 3 x a= ) js pl rk. Ce terme peut s'écrire 2" D... bo Vid.-Selsk. Skrifter. M.-N. Kl. 1895. No. 11. 18 CARL STØRMER. MEN D'après le lemme démontré plus haut, la plus grande puissance de p 7 qui divise le produit 1.2.3... sera < pl—4, parce que p = 5. Par consé- De 122: quent, la fraction 7 sous la forme irréductible ne contient pas le diviseur au dénominateur. Mais alors, U, sera divisible par /%***?, ce qui donne 2*apstt + Mpstt+1 4 Npsttt2 =o, N étant entier, ou 2*a + p” MM + f2N =o, ce qui est impossible, 2% n’étant pas divisible par p. Il faut donc gue 7, ne contienne pas d'autres diviseurs que 1 et 3. Soit = + 7 = 2; 2 1 e étant E 1. 2*— 1 étant divisible par 7,, posons # s+ 2% — 7 =3"" 2, a n'étant pas divisible par 3. Cela donne 9% % L / € + * 3 2 © le 2%a.39*t + M.3%+t — 4 3 eka, — by) (2) 97 SEG 4 x L Le terme général a la forme: k- 2 T st % % à (yh Å N 3 Sir == G=&%"" 2422/1412 ae = 7 (ue by) 35% —2), He eee UL Mais, d'après notre lemme, la plus grande puissance de 3 qui divise ak—2 2) sous sa forme irréductible TQS ME I 203000 Gant 32 #la/iraction ne contient pas le diviseur 3 au denominateur. # étant > 4, Ur sera alors divisible par 33% de sorte que l’on aura 274 33 ENE N étant entier, d'ou 2%a + M3* + N35 =o. Mais, 2*a wétant pas divisible par 3, il faut que s=o ce qui donne T=Y, == 55 55 ou — -tı et a= 2(#3)+1=7, ou = — 5 z—2 (En) 1 Soner Rs de à ds 1895. No. 1h SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. 19 La première valeur x — 7 est à rejeter; en effet, nous avons dé- montré, que x ne contient pas d'autres diviseurs premiers de la forme 4k + 3 que 3, ce qui exclut 7 = 4 + 3. On retombe ainsi sur une équation de la forme (21), ou de la forme — 2* arc tg = are tg = #7 FREE eee (22, b) 4) P—Q=-l1. Cela donne LE AIN 1).22¢7,2 — 4M7,3 = 2; NE Il faut donc que a=0, x=1 et 4 == 1 et l'on retombe sur l'équation de Vega (23). à V- Nous venons ainsi de démontrer le théorème suivant. S'il existe des solutions de notre équation (1) différentes de celle d Euler, elles se trouvent toutes parmi les équations suivantes: : I I TT +: 2" arc te — +- arc te — = & —. 17) BG BF 4 (17) Æ 2* arc tg + + arc ee Ai (x > 0) (21) 3 Å - I I 76 Æ 2* arc tg — + arc tg - = k—. (22) 83 Sy 7 \22) Nous allons démontrer, que chacune des ces équations n’admet qu'une seule solution. Soient données, en effet, deux solutions différentes de la première équation: + 2* arc tg = + arc me = 2 (24) | (v>o) BIS HIS = I I + 2**” arc tg —+ arc tg — = &, 2 >» ME I En éliminant arc tg on retombe sur une équation de la forme 2 I I Æ 2” arc tg — H arc tg_ =k, —~. Ai Ir + 20 CARL STØRMER. - MN. Kl. Mais, cette équation étant au nombre des équations (17), (21) et (22), il faut, que y, — 2, 3 ou 5. Mais alors la condition nécessaire (15) de l'équation (24) r+n*=2(+23"=2.5"" Ge SF) ne se trouve pas satisfaite. L’équation (17) n’admet donc qu’une seule solution, et c'est celle que l’on trouve immédiatement, savoir I I 2 are tg g are tg ="... "NS 4 De même, supposons, qu'il y ait deux solutions de la seconde | équation | Å I I 76 + 2" are tg — 4 are te = a lern ERE (26) | 2 ) 3 J\ 4 429 I I 7E = 2* *” arc tg - Fare ta — —A, , wo) 3 Je 4 d'où ; I I TT + 2” arc tg — & arc tg — = &, —, ie vg Jo 4 d’où REN Mais alors, la condition nécessaire (19) pour que léquation (26) soit satisfaite 2 (1 + 7,2) = 2(1 + 32) = 2.10" ou LME 52” Ge 0) ne se trouve pas remplie. La seule solution est donc celle de Vega, déjà trouvée. Enfin, s’il existe deux solutions de la dernière équation (22), il faut comme auparavant que y soit 2, 3 ou 5, ce qui est en contradiction avec la condition (19) correspondante, savoir 2 (1 + J?) = 2(1 + 59% = 2.26? x / ou Rey = 9,13% UO) L'unique solution est alors celle de Machin, que Yon trouve pour n=2 I I 7U 4 arc tg — — arc tg Nc . (27) 5 239 4 Les conditions (10) se trouvent verifiées ici; on a en effet: 152 2773 1 + 2397 = 2. 13! 5 = 239 —— 185 13. w 1895. No. IT. SOLUTION COMPLETE EN NOMBRES ENTIERS ETC. ‘21 Nous avons ainsi démontré, que les seules solutions en nombres entiers m, n, x, y et À de l'équation I I 70 m arc tg — + n arc tg — = £ — + hå = sont celles déjà trouvées: BIS ala ala ala I I are ig — + arc tg — va | Sl“ (oy) I I 2 arc tg —arct I 2 arc tg — + arc tg 3 | I I 4 ate te, — — are te —— 5 239 Nous négligeons naturellement celles où m, # et & sont tous divi- sibles- par le même diviseur, et aussi les solutions évidentes, ou x et y n'ont que les valeurs Æ 1, 0, oo. Christiania 25 novembre 1895. ig ae ; 4 an ia h # ‘nay 0 U uch," - Ho RA A AR 2... PR; Vie a Aue Le TT: ork 5 00243 2944 ER URAN RN ÿ MANN NN ir ws A ee X HERMES NINN ROO: NANNA | RARE RES z # 2 ro an å Å ei ER SOAR x