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BO “ SPECIES DES HYMENOPTERES D'EUROPE & D'ALGÉRIE ENRICHI DE PLANCHES COLORIÉES DONNANT, D'APRÈS NATURE, OUTRE UN OU PLUSIEURS SPECIMENS DES INSECTES DE CHAQUE GENRE, DE NOMBREUX DESSINS AU TRAIT DES CARACTÈRES UTILES A L'INTELLIGENCE DU TEXTE ; Rédigé d’après les principales collections, les mémoires les plus récents des auteurs et les communications des entomologistes spécialistes PAR ED. ANDRÉ Lauréat de l'Institut Membre des Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, etc. Membre correspondant de la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur Membre correspondant de la Société d'Etudes scientifiques de Paris, de l'Association scientifique de la Gironde, Ingénieur des Arts et Manufactures, etc. Ouvrage couronné par l'Académie des Sciences honoré de la Souscription de Monsieur le Ministre de l'Agriculture et du Commerce et qui a obtenu le prix Dollfus en 1882 Est quâdam prodire tenus, si non datur ultrà. (Horace, épitre I, livre I, vers 32), TOME TROISIÈME CHEZ L'AUTEUR, A BEAUNE (côTE-D’or) 1886 — Tous droits réservés AVANT-PROPOS Chaque jour amène son progrès et lo,sque, comme moi, un auteur n’a d'autre ambition que de résumer à un certain moment les connaissances acquises sur un sujet donné, à marquer, pour ainsi dire, l’une des étapes de la science, il est bien heureux de rencontrer sur sa route des observateurs et des classificateurs qui l’aident à rendre son travail plus complet. Aussi ne veux-je pas entreprendre cette nouvelle mo- nographie sans signaler à la reconnaissance des savants ceux qui ont le plus contribué à la rendre moins impar- faite : Messieurs J.-H. Fabre, pour les mœurs, Kohl, Radoskowski, Mocsarv, Costa, etc., pour la partie systé- matique et les matériaux qu’ils ont bien voulu me con- HET. Honneur donc à ces chercheurs infatigables, que je ne puis nommer tous. Je souhaite que de nombreux imitateurs viennent encore élargir la voie qu'ils tracent et apporter de nouvelles assises à cet édifice, dont les pages qui suivent n’esquissent encore queles fondations. C’est bien, en effet, le lieu de dire ici que plus nous étudions, plus nous apprenons à mesurer l'étendue de ce que nous ne connaissons pas. Ep. ANDRÉ. 4 À +” / PRCIES DES HYMENOPTERE 10° GROUPE Les Sphégiens Insectes vivant solitaires et tous ailés. Lobes du pronotum éloignés des écaillettes. Abdomen. pédiculé cu subsessile. Ner- vulation des ailes composée d’une cellule radiale, de une à qua- tre cellules cubitales et de trois discoïdales. Antennes non cou- dées, ordinairement filiformes,de douze articles chez les femel- les et de treize chez les mâles. Scape court. Femelles armées d’un aiguillon très-actif en relation avec une vessie à venin, non destiné à tuer un ennemi, mais seulement à paralyser, à anesthésier une victime. Larves carnivores, apodes, aveugles, inactives. Nymphes nues ou enveloppées d'une coque mince, papyracée. $ I. OBSERVATIONS GÉNÉRALES La forme générale du corps des Sphégiens est extrêmement va- riable ; tandis que les uns ont une taille tellement fine et élancée qu’on se demande quels organes peuvent trouver place dans le mince et long pédicule qui soutient l'abdomen, celui-ci semble chez d'autres être presque sessile, bien qu'en réalité le pedicule soit encore relativement bien mince ; mais il est si court qu’à peine on peut l’apercevoir. La tête varie beaucoup de gro:seur, les antennes de longueur, etc. Aussi, à ne considérer que les formes extérieures, ce groupe paraïîtrait-il assez peu homogène; mais si l'on entre plus avant 4 SPHÉGIENS dans les détails, si l’on compare surtout les mœurs de ces insec- tes, on s'aperçoit bien vite qu’ils ont tous de nombreux points de rapprochement et qu’en définitive la famille est compacte et in- divisible. Tous, ils sont pourvus (chez les femelles, bien entendu) d’un aiguillon à venin, non pas aussi terrible que celui que nous avons décrit chez les Vespides, mais déjà suffisamment actif pour que le poison liquide, injecté dans les centres nerveux d’un autre in- secte, produise chez celui-ci une paralysie presque complète, à défaut de la mort qu’apporte le venin du frelon. Tous, ils approvisionnent des nids construits de diverses ma- nières, en y entassant des victimes enlevées de vive force et ren- dues inertes par la piqüre de l’aiguillon, conservant en entier la vie végétative, mais privées de la faculté motrice. Ces victimes sont toujours destinées à la nourriture ultérieure des larves. Poussés par l'instinct maternel, les Sphégiens sont sans cesse en chasse ou en travail, car le temps d’été qui leur est dévolu, entreleuréclosion et l'heure de la disparition finale, est bien court si l’on met en parallèle le labeur considérable qu'ils ont à accom-: plir. Les moyens d'action varient certes beaucoup d’une espèce ou d'un genre à l’autre, et le résultat final, qui est d'assurer la con- servation de l’espèce, est identique. On a généralement désigné ces insectes sous Ja dénomination de fouisseurs, et c'était avec raison pour ceux qui, creusant des nids dans le sol, sont nés terrassiers; mais beaucoup d’autres abritent leur future famille dans des branches sèches ou dans des nids de terre construits de toutes pièces. Nous aurons à passer successivement en revue ces mœurs et cesinstincts divers, et nous rencontrerons bien des petites merveilles que foule du pied le promeneur indifférent, mais qui le mettraient en extase s’il en connaissait à l'avance les secrets intimes. $ IT. CARACTÈRES GÉNÉRAUX (PI:T) 1. Ensemble du corps. — Le corps des Sphégiens a un aspect général svelte et gracieux. Construit pour la chasse, il présente les meilleures conditions pour se livrer à une vie active. TÊTE ET ANNEXES 5 Toujours guerroyants, ces insectes ont la démarche vive, le vol rapide. La couleur est extrêmement diverse; certaines espèces sont noires en entier, mais la plupart ont une coloration variée, et parfois, au moins dans les pays d’outre mer, présentent les tein- tes métalliques les plus belles et les plus brillantes. En Europe, le plus grand nombre offre des couleurs peu éclatantes quoique variées ; des touffes de poils argentés ou dorés viennent seulement relever cette modeste livrée. Quelques espèces sont trés-velues, plus ou moins sillonnées ou ponctuées, tandis que d’autres sont polies et brillantes, au moins dans quelque partie de leur corps. 2. Tête et annexes. — La tête est ordinairement de forme arrondie. aplatie en devant, concave en arrière, généralement plus étroite que le thorax, rarement plus large et paraissant alors parfois d'une grosseur relative exagérée. Vue par dessus, elle présente souvent une apparence quadrangulaire. Les mandibu- les (fig. 1) sont fortes et lisses ou plus ou moins dentées sur leur bord travaillant; elles sont nues ou garnies de poils. Le front est souvent tuberculeux ; le vertex, quelquefois partagé par un sillon, peut aussi montrer diverses sculptures ou étre tout-à-fait lisse. Le labre, tantôt arrondi ou bilobé, tantôt carêné, denté ou si- nué, est ordinairement peu visible ; chez quelques espèces ce- pendant, il présente un allongement ancrmal, le faisant ressem- bler à un véritable bec d'oiseau sous lequel se cachent les autres organes buccaux {fig. 2.) L'épistome, assez convexe sur toute sa surface, présente à peu près toutes les formes imaginables. Tantôt presque circulaire ou carré, ou bien allongé soit longitudinalement soit transversale- ment, il occupe tout l’espace compris entre la base des yeux et l'insertion des antennes et se prolonge plus au moins en avant. Il peut être lisse ou chagriné, ponctué ou sillonné, glabre ou garni de poils, parfois revétu d’une courte pubescence dorée ou ar- gentée. Mais c’est dans laconfiguration deson bord antérieur que l'observateur trouvera les formes les plus diverses et les carac- tères les plus convenables pour la distinction des espèces. Ce bord se présente sous la forme d’une ligne simple ou épaissie, droite ou relevée ; il peut rentrer en dedans ou saillir en dehors, être tron- 6 SPHÉGIENS qué ou arrondi, diversement échancré ou épineux, etc. La den- ture des mandibules peut aussi, dans des cas difficiles, offrir de bons caractères distinctifs à cause de sa diversité. Les palpes ma- xillaires (fig. 3) sont pourvus de six articles, les palpes labiaux (fig. 4) de quatre articles. Les yeux sont ovales ou réniformes, tantôt petits, d'autres fois de dimensions assez grandes pour envelopper une notable partie de la tête et arriver à se rejoindre, à peu de chose près, sur le ver- tex. Les ocelles [fig. 5) varient aussi beaucoup dans leur disposi- tion, ordinairement l’ocelle antérieur est égal aux deux autres ou bien est le plus grand ; quelquefois les deux postérieurs sont de surface très-minime, restent peu visibles, disparaissent même dans de rares cas. Les antennes (fig. 6) ont de douze à treize articles; ce dernier chiffre se trouve ordinairement chez les mâles. Elles sont filifor- mes ou sétacées, la grandeur proportionnelle des articles variant avec les genres et les espèces. Le premier est souvent plus renflé chez la femelle que chez le mâle. (fig. 7) 38. Thorax. — Le {thorax se divise très-nettement en trois par- ties, comme il est d'usage: prothorax, mésothorax, et métathorax. Le pronotum est distinctement séparé des écaillettes. Il est sou- vent très-étroit, peu visible ; d’autres fois, il occupe au contraire un espace assez notable. Le mesonotum, qui compose la plus grande partie du dos du thorax, est ordinairement à peu près circulaire, les bords antérieurs etsurtout postérieurs un peu plusrectilignes. Le scutellum et le posteutellum restent bien distincts, le premier pouvant se prolonger postérieurement sous forme de dents ou la- mes. (fig. 8). Le metanotum offre des surfaces fortement déclives et sa forme est assez irrégulière, plus ou moins allongée; il est arrondi ou dé- primé, rugueux ou finement strié en travers, quelquefois seule- ment sur le disque supérieur. 4. Pattes et ailes. — Les pattes, composées, comme d’ha- bitude, des hanches, trochanters, cuisses, tibias et tarses, sont médiocrement allongées, ordinairement fortes et très-mobiles. Les trochanters ne se composent que d’un seul article (fig. 9,10, 11,) D in di has tite net) _d'ide d'ORREEL if 2 AT Ce nn | Vote WI PLANS T0 _ PATTES ET AILES 7 Différemment conformées suivant les groupes, elles sont lisses ou armées de courtes épines, ou encore de poils ou cils raides (fig. 12), mobiles sur leur articulation et par conséquent suscep- tibles de se rapprocher ou de s’incliner suivant les besoins du travail de fouissement. Les cuisses, toujours fortes et par suite solidement musclées, portent quelquefois des pointes ou des dents. Les tarses, de cinq articles à toutes les pattes, présentent, dans certains cas, des déformations particulières, leur premier article pouvant, par exemple, s’élargir en forme de lame {fig. 13). Les ongles dont ils sont pourvus offrent un caractère extrêmement commode pour la classification, à cause de la présence ou de l’ab- sence des dents, de leur nombre et de leur disposition. Les épe- rons (fig. 14) ont aussi des formes variées que j'indiquerai et qui se rattachent aux diverses manœuvres que devront accomplir les insectes. Les tibias antérieurs en portent un seul, les tibias intermédiaires un ou deux, etles tibias postérieurs toujours deux dissemblables entre eux. Ces éperons, en se repliant le long du métatarse, y rencontrent des cavités appropriées et diversement armées de dents ou d’épines, suivant l'usage auxquels ils sont destinés. Les articles des tarses sont inégaux; le premier est le plus long, l’avant-dernier est le plus court; celui qui porte l’ongle est robuste et allongé; à son extrémité et derrière les ongles, il existe une pelote membraneuse. Les ailes (pl. IT, fig. 1) ne sont jamais repliées sur elles-mêmes; elles sont en général assez courtes, atteignant au plus l'extrémité de l'abdomen. Les nervures qui les soutiennent sont fortes et donnent beaucoup de puissance au vol; elles dessinent une seule cellule radiale, des cellules cubitales en nombre variable, de une à quatre, et dont la forme différente et les dimensions relatives sont d'un grand secours pour le classificateur ; la seconde, et plus rarement la troisième, peuvent être pétiolées. La position es nervures récurrentes qui aboutissent dans l’une ou l’autre cellule cubitale donne aussi un caractère très-précieux. Le stigma est petit. L’aile inférieure (fig. 2) est peu fournie en nervures et or- dinairement bien moins allongée que l'aile supérieure, à laquelle elle se rattache par une série de petits crochets microscopiques à LE sc AR Js Te 8 SPHÉGIENS (fig. 3). On ne rencontre jamais d'ailes particulièrement raccour- cies, ni d'individus aptères, comme cela se voit dans d'autres groupes 5. Abdomen. — L'abdomen (fig. 4, 5, 6), le plus souvent conique, assez pointu à l'extrémité, n’adopte au contraire que rarement, chez les mâles, une forme trapue, arrondie à l’extre- mité. Il peut être très allongé, filiforme ou ramasse et très court. Le premier segment se présente sous dés aspects {rès variables : tantôt c'est un véritable fil assez allongé, supportant, à son extré- mité, les autres seywments qui se renflent ensuite subitement; tantôt ceux-ci ne reprennent leur forme normale que progressi- vement, donnant alcrs à l'abdomen une figure tout-à-fait coni- que. D’autres fois le pédicule, tout en restant mince, est très- court, et le premier segment, au lieu de former pétiole, est renfle, arrondi ou tronqué en devant, et l'abdomen semble être alors sessile, Certaines espèces offrent des étranglements bien visibles entre chaque segment, tandis que, dans la majorité des cas, ceux-ci forment par leur ensemble un profil d’une courbe régu- lière. La partie ventrale est plus aplatie que la région dorsale. Le segment terminal finit le plus souvent en pointe et est fendu à son extrémité par la séparation des deux arceaux dorsal etventral, pour donner passage aux déjections et aux organes génitaux. L’abdomen, dans son ensemble, est assez mobile autour de son pédicule, etchacun des segments peut glisser sur ses voisins, de façon à lui permettre de se recourber en dessous et d'aller chercher avec l’aiguillon la place vulnérable d’une victime saisie entre les pattes antérieures. Je dois encore signaler chez quelques mâles des appendices plus ou moins crochus, naissant du second et des derniers segments ventraux. Le segment apical offre aussi, chez les mâles d’un grand nombre d'espèces, des formes très di- verses, des échancrures, des pointes, des crochets et des appen- dices de formes variées, servant à faciliter l’accomplissement de l'acte génital. Enfin le nombre des segments visibles est de six chez les femelles et de sept chez les mâles. Les organes génitaux (fig. 7 et 8) externes des mâles sont très- variables, quoique se composant toujours des mêmes pièces que celles indiquées dans l'introduction de cet ouvrage (I, p. LxxxIv). ANATOMIE INTERNE 9 Le dessin de quelques-unès de ces armures en indiquera plus que bien des pages. Il en est de même pour les organes de la fe- melle, qui se composent toujours des mêmes pièces et d’une vessie à venin. 6. Anatomie interne. (PI. II). — D'après L. Dufour (27), les Sphégiers possèdent, situées dans la tête ou à l’avant du tho- rax, une paire de glandes salivaires composées chacune de deux sortes de grappes rameuses, très-subdivisées, et portant des ren- flements utriculaires, ovales ou allongés, diaphanes, extrême- ment nombreux et si délicats, qu’il est presque impossible d’en saisir la configuration générale. Les conduits excréteurs de ces deux glandes se réunissent dans la boîte cränienne pour former un canal commun versant de la salive dans la bouche. Bien que ée ne soit qu’une hypothèse, il est permis de supposer que, au moins dans beaucoup de cas, le liquide secrété par ces glandes doit servir à consolider les paroïs des nids et à les enduire d’un vernis protecteur imperméable. L'appareil digestif (fig. 1 à 6), d’après ce que nous apprend notre grand anatomiste, est généralement assez allongé, environ deux fois long comme le corps, un peu moins cependantchezles Ammophiles. Il comprend,après l'œsophage,un jabot musculeux continué par un petit gésier dont les extrémités se trouvent ren- trées, invaginées d’une part dans le jabot, d'autre part dans le ventricule chylifique qui lui fait suite et qui, dans certains cas, le cache presque tout entier. Ce gésier,cependant,semble manquer dans certains groupes, particulièrement celui des Crabronides et des Larrides, ce qui constitue un détail anatomique d'autant plus important, qu’il se combine avec une autre modification du canal digestif. Celle-ci se présente sous la forme d'une poche gastrique, ou panse, placée tout-à-fait en dehors de l'axe de l’œsophage. Cette poche remplace le jabot ordinaire et présente des aspects divers, suivant les genres où on la considère. Ecoutons plutôt à ce sujet Léon Dufour lui-même : « L’œsophage, dit-il, conserve la finesse d’un cheveu jusqu'à la base de la cavité abdominale. Là il présente non pas un simple jabot, comme dans les autres familles, mais une poche latérale, unc véritable panse dont le volume, la configuration et la posi= , È Ru — À F3. . Re nr GA NE à ire EE À les 3 DA SAT TT 10 SPHÉGIENS tion varient singulièrement suivant les genres et surtout suivant son degré de plénitude. Elle est en général arrondie, sessile et marquée, quand elle est vide, de plissures et de rides. Celle du Larra et du Lyrops (Tachytes) etrusea est latérale du côté gau- che, à l'opposé des autres genres, où elle est latérale du côté droit, Dans le Palarus, elle est pédicellée, c’est-à-dire qu’elle offre un col tubuleux, grêle, brusquement implanté vers le milieu de la face inférieure de cette poche, et celle-ci, lorsqu'elle est disten- due par le liquide alimentaire, a une large échancrure en avant. La panse du Trypoxilon est oblongue, conoïde, et m’a paru toujours dirigée en avant. L'insertion de l’œsophage, qui est in- férieure, a lieu brusquement avant la base du cône et au milieu de l’aire de cette base. « Cette même poche gastrique présente, dans les diverses espè- ces du genre Oxybelus, des modifications de forme et de position dont quelques-unes sont peut-être accidentelles. Dans l'Oxybelus nigripes, elle est tout à fait unilatérale et oblongue, tandis que dans l'Oxybelus mucronatus, elle est sous-jacente à l’œsophage, arrondie, sessile, subhbilobée. « Ce dernier mode d'insertion, cette situation de la panse, sont propres aux Crabro, et constituent un type particulier sur la des- cription duquel il convient d’insister un peu. « Ainsi que je viens de l’énoncer, la panse est sous-jacente à l’æœsophage, c'est-à-dire que ce dernier tube passe au-dessus d'elle dans la direction de la ligne médiane et s’y abouche directement ou sessilement par sa paroi inférieure. Au lieu d’êtreunilatérale, comme dans les Larra, les Lyrops, etc., elle est bilatérale, puis- qu’elle déborde à droite et à gauche l'œsophage. Il résulte de cette position que la panse, plus ou moins déprimée sur la ligne médiane par l’œsophage, peut paraître,suivant son degré de ple- nitude, échancrée en avant et en arrière et comme bilobée. « La panse des Crabronites est séparée du ventricule chilifique par une portion du tube alimentaire dont la texture et les attri- butions physiologiques offrentun de ces états de transition orga- nique qui jettent dans l'incertitude. Dans quelques espèces, no- tamment dans les Larra, elle estrenflée en olive et rappelle parsa forme et sa consistance, mais non par sa structure intérieure, le petit gésier enchätonné de la plupart des hyménoptères. Dans Red De den die ni à DISTINOTION DES SEXES 11 d’autres espèces, ce n'est qu’une sorte de col étroit dont latexture ne semble pas différer de celle du reste de l’œsophage. » Le ventricule chylifique est en général assez long pour faire toute une circonvolution sur lui-même. Cependant on le trouve court, droit et à peine courbé dans certains genres (Ammophila, Sphex, etc). On le voit toujours garni de bandes annulaires plus ou moins creusées. L'intestin, comme cela a presque toujours lieu, est filiforme dans sa première partie, plus renflé dans la se- conde ou rectum, et garni circulairement de six boutons charnus, allongés longitudinalement comme des colonnes. Le rectum s'atténue en un col tubuleux pour s’ouvrirà l’anus. Les vaisseaux hépatiques qui débouchent dans l'extrémité postérieure du ven- tricule chylifique sont très fins, subdiaphanes, jaunâtres ou inco- lores et très fragiles. Nous ne possédons pas, à ma connaissance, d'observations sur le système nerveux des Sphégiens. Les organes internes de la génération ont été encore étudiés par L. Dufour (fig. 7 à 10). L'appareil testiculaire des Sphégiens males se compose de trois capsules, quelquefois d’une seule, renfermées dans un scrotum arrondi ou oblong, très-petit. Le canal déférent est grêle et capillaire ; les vésicules séminales, placées tout près et en avant du scrotum, sont ovoides ou allon- gées. Le canal éjaculateur est très-court et grêle. Les ovaires des femelles comprennent trois gaines ovigères, allongées, muitiloculaires, quelquefois seulement (Bembex, Cra- bro) tri ou quadriloculaires. L'oviducte, parfois très ample, est toujours aussi.très court. Dans la plupart des cas, on voit à son origine une glande spéciale consistant en un boyau simple, flexueux, libre par un bout, fixé par l’autre au moyen d’un col étroit, mais sensible. Est-ce une glande sébifique ou sérifique ? La question n’est pas résolue. 7. Distinction des sexes. — Le nombre des articles des antennes (13 chez les mâles, 12 chez les femelles,) suffit souvent à distinguer les deux sexes, mais le moyen le plus certain consiste à faire le compte du nombre des segments abdominaux visibles, en se rappelant que danslesespèces à long pétiole, les deux pre- miers segments apparents n’en forment qu'un seul en réalité, dont PEN SUR RUE UT OS OR SET da, Te er 12 SPHÉGIENS les arceaux dorsal et ventral ne se surperposent qu’à leur extré- mité etsemblent plutôt se suivre. Les antennes sontordinairement plus longues et plus effilées chez les mâles ; ils ont l'abdomen un peu plus trapu et son extrémité est souvent ornée de sculptures diverses dont j'ai parlé plus haut. Le plus souvent aussi la taille des femelles surpasse celle des mâles. Quelquefois les tarseset les segments ventraux présententchezles mâles des dispositions par- ticulières ou des appendices spéciaux. Les yeux sontsouventchez les femelles pluséloignésau sommet que chez les màäles. Les tarses antérieurs sont, dans un grand nombre de cas, pectinés chez les femelles. Enfin celles-ci laissent quelquefois apparaître leur ai- guillon à l'extrémité de l’abäomen. Chez un certain nombre d’es- pèces, les couleurs de: individus mâles sont moins brillantes et plus sombres que chez les femelles. $ II. PREMIERS ÉTATS (PI, IV.) 1. Œuf. — L'œuf des Sphégiens (fig. 1) n’est connu que pour un nombre d'espèces relativement restreint. Il ne diffère en rien de celui de la plupart des autres groupes et c’est toujours une masse à peu près cylindrique, plus ou moins allongée, de couleur variable, ordinairement blanche ou jaune, le plus souvent légè- rement courbée et un peu plus grosse à l’une des extrémités. Le nombre des œufs pondus par chaque femelle varie nécessai- rement d’une espèce à l’autre. Bien que l'expérience ne nous l’ait pas indiqué d’une façon précise, on peut supposer qu'en raison du grand travail d’approvisionnement que nécessite pour beau- coup d'espèces la ponte d'un seul œuf, le nombre de ceux-ci doit être peu considérable, 10 à 15 environ, rarement une trentaine au plus. La capacité des gaînes ovigères montre d’ailleurs qu’elles ne pourrraient en fournir davantage. | 2. Larve. — Les larves des Sphégiens (fig. 2 à 6) présentent des particularités spéciales qui résultent du mode de nourriture auquel elles sont astreintes. Toutes, elles sont apodes, aveugles, blanches ou jaunâtres, glabres ou presque glabres, et composées DORE CN Se > CA D \ "7 NYMPHE 13 de treize segments plus la tête. La partie ventrale est assez renflée et le corps s’amincit fortement du côté de la tête. L'extrémité postérieure est obtuse, quelquefois au contraire amincie. Les seg- ments portent latéralement des bourrelets qui forment comme une chaîne continue, étranglée de distance en distance. Les segments eux-mêmes sont séparés les uns des autres par des étranglements bien visibles. Au dessus des bourrelets latéraux ct vers leur angle antérieur se placent des stigmates au nombre de dix paires placées sur le deuxième jusqu’au onzième segment. La tête porte deux courtes antennules de deux articles. On y voit, de chaque côté,'des points saillants arrondis. La lèvre supé- rieure est ordinairement échancrée, mais les pièces principales sont les mandibules qui sont robustes, jaune clair ou brunes, ar- quées et aiguës, avec l'extrémité noirâtre et bidentée. Les autres parties de la bouche sont représentées par des mamelons parfois assez allongés. Le thorax ainsi que la tête sont recourbésen des- sous de façon que cette dernière repose sur les premierssegments ventraux. On voit souvent sur la partie médiane du thorax et du dos de l’abdomen un sillon longitudinal assez accusé. Enfin le segment postérieur offre, comme chez beaucoup d'autres larves, un pli transversal à son extrémité. 3. Nymphe. — Iln'yarien à dire de particulier sur la nym- phe qui n’est, comme toujours (fig. 7), que l’insecte parfait em- maillotté d’une fine tunique. Mais ce qu'il faut noter, c'est qu’elle est enfermée dans une coque membraneuse, flexible, composée de trois couches distinctes, dont la plus intérieure est lisse et douce au toucher. tandis qu’extérieurement la coque pré- sente un aspect rude, souvent grossier et irrégulier. Sa paroi est très résistante et ne se laisse déchirer que très difficilement (fig. 8 à 10). A l’une des extrémités de cette coque se voit un amas très-dur et très noir de matières dessèchées, composées sans doute des déjections dernières de la larve. La forme du cocon est allongée, un peu pyriforme; cependant, dans certains cas, lorsqu’il est placé, par exemple, dans le canal creusé dans la moëlle d’une tige sèche, il prend une forme tout à fait cylindrique, arrondi à l’une des extrémités où se trouvent les matières noireset dures 14 SPHÉGIENS indiquées ci-dessus, et fermé carrément à l’autre bout par un couvercle membraneux, placé souvent un peu dans l'intérieur de la paroi cylindrique. $ IV. — NIDIFICATION ET BIOLOGIE 1.— Construction et approvisionnement des nids. — L'histoire des mœurs des Sphégiensseraitbien longuc àécrire si l'on voulait passer en revue tous les procédés si divers em- ployés par les différentes espèces dans leurs systèmes de nidifi- cation. Je ne veux donner ici qu'une idée générale de ce qui a lieu, avec quelques exemples, me réservant de décrire plus en détail et chaque fois qu’une espèce remarquable y donnera lieu, les méthodes de chasse, les victimes poursuivies et les modes de construction du nid. J'ai dit, en effct, que tous les Sphégiens étaient chasseurs : mais je puis ajouter que la nature du gibier varie beaucoup avec les espèces; les unes capturent des Coléop- tères, d’autres des Orthoptères, des Chenilles, des Araignées, des Diptères, des Pucerons, des Coccides, voire même d'autres Hy- ménoptères. C’est ordinairement vers le milieu de l'été, en juillet, souvent mêmeseulementen septembre, plus rarementau printemps, quele Sphégien, éclos depuis peu,songe à remplir la tâche la plus serieuse de sa vie ct qui consiste à construire un abri confortable et sür à sa nichée. Sous les rayons ardents du soleil, c'est merveille de voir la troupe bariolée de-tous ces travailleurs infatigables, as - sidus à leur ouvrage, ne s'en laissant détourner par aucune pré- occupation étrangère. Guidées chacune par son instinct particu- lier, nos bestioles savent admirablement découvrir la proie qui leur convient, füt-elle cachée sous terre et sous les racines de quelque touffe de thym ou de chardon. Elles ne connaissent pas le repos et, dès que les premiers rayons ont sèché l'atmosphère et débarrassé les brins d'herbe de la rosée qui les mouille, on les voit butinant, furetant, déblayant de tous côtés, avec des mouvements nerveux indiquant quel zèle est apporté à ce labeur. Les ailes frémissantes, l'abdomen tendu, l'œil aux aguets, : rien ne les arrête que le déclin du jour, à moins qu’une nuée Là PTT — ts 5 et DNS ve ÉD | % Le PT LA L “4 CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 15 passagère ou une ondée subite ne viennent pour un instant obs- curcir et troubler l'atmosphère. Cachés alors sous quelque abri, pierre qui avance, corolle qui penche ou fissure d’un vieux tronc, les vaillants pionniers, cessant momentanément leur travail, impatients du temps perdu, attendent le retour de l’azur dans le ciel et du calme dans l’air. Et cependant l'observateur, qui guette l’occasion favorable de saisir la raison de quelque manœuvre quil ne comprend pas, se voit contraint, par la con- templation de ces milliers d’êtres qui l’entourent, de faire l’aveu qu’il est bien petitet bien inutile, surtoutbien ignorant, au milieu de tant d'activité et de tant de secrets difficiles à expliquer. Ces existences si agitées fournissent au philosophe mille occa- sions de se poser des problèmes qu'il ne résout que rarement, de placer des jalons qui, bien que fournis par des êtres infimes, lui seront d’un grand secours pour l’aider à deviner les grands se- crets de l’univers. Ecoutons plutôt l’un d'eux, le plus sincèrement admirateur de la nature et le plus zélé pour en découvrir et en faire connaître les merveilleux secrets. En nous apprenant ce qu’il voit si bien, il nous associera à ses jouissances et nous montrera combien est sot et puéril le dédain qu’affecte le monde vis-à-vis des petits êtres qui nous occupent. (1) « C’est vers la fin du mois de juillet que le Sphex à ailes jaunes déchire le cocon qui l’a protégé jusqu'ici et s'envole de son ber- ceau souterrain. Pendant tout le mois d'août, on le voit commu- nément voltiger à la recherche de quelque gouttelette mielleuse autour des têtes épineuses du chardon-Roland, la plus commune des plantes robustes qui bravent impunément les feux canicu- laires de ce mois. Mais cette vie insouciante est de courte durée, car dès les premiers jours de septembre, le Sphex est à sa rude tâche de pionnier et de chasseur. C’est ordinairement quelque plateau de peu d’étendue, sur les berges élevées des chemins, qu’il choisit pour l’établissement de son domicile, pourvu qu’il y trouve deux choses indispensables: un sol aréneux facile à creuser et du soleil. Du reste, aucune précaution n’est prise pour abriter le domicile contre les pluies de l’automne et les frimas de l'hiver. Un emplacement horizontal, sans abri, battu par la (1) J.-H. Fabre, Souvenirs entomologiques, 1879, p. 82. ja RP ES 16 SPHÉGIENS pluie et les vents, lui convient à merveille, avec la condition cependant d’être exposé au soleil. Aussi, lorsqu'au milieu de ses travaux de mineur, une pluie abondante survient, c'est pitié de voir le lendemain les galeries en construction bouleversées, obs- truées de sable et finalement abandonnées. « Rarement leSphex se livre solitaire à son industrie. C’est par petites tribus de dix, vingt pionniers ou davantage, que l’empla- cement élu est exploité. Il faut avoir passé quelques journées en contemplation devant l’une de ces bourgades pour se faire une idée de l’activité remuante, de la prestesse saccadée, de la brus- querie de mouvements de ces laborieux mineurs. Le sol est ra- pidement attaqué avec les rateaux des pattes antérieures : canis instar,comme dit Linné. Un jeunechien nemetpas plus de fougue à fouiller le sol pour jouer. En même temps, chaque ouvrier en- tonne sa joyeuse chanson quisecompose d’un bruitstrident, aigu, interrompu à de très-courts intervalles et module par les vibra- tions des ailes et du thorax. On dirait une troupe de gais compa- gnons se stimulant au travail par un rhytme cadencé. Cependant le sable vole relombant en fine poussière sur leurs ailes frémis- santes, et le gravier trop volumineux, arraché grein à grain. roule loin du chantier. Si la pièce résiste trop, l'insecte se donne de l'élan avec une note aigre qui fait songer aux ahan! dont le fendeur de bois accompagne un coup de hache. Sous les cfforts redoublés des tarses et des mandibules, l’antre ne tarde pas à se dessiner ; l'animal peut déjà y plonger en entier. C’est alors une vive alternative de mouvements en avant pour détacher de nou- veaux matériaux et de mouvements de recul pour balayer au dehors les débris. Dans ce va-et-vient précipité, le Sphex ne marche pas, il s’élance comme poussé par un ressort, il bondit, l'abdomen palpitant, les antennes vibrantes, tout le corps enfint animé d’une sonore trépidation. Voilà le mineur dérobé aux re-} gards ; on entend encore sous terre son infatigable chanson, tan-; dis qu'on entrevoit, par intervalles, ses jambes postérieures poussant à reculons une ondée de sable jusqu’à l'orifice du ter- rier. De temps à autre, le Sphex interrompt son travail souter- rain, soit pour venir s’épousseter au soleil, se débarrasser des grains de poussière qui, en s’introduisant dans ses fines articu- lations, génent la liberté de ses mouvements, soit pour opérer: LE LS alt dun fait init fe dé CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 17 dans les alentours une ronde de reconnaissance. Malgré ces in- terruptions qui, d’ailleurs, sont de courte durée, dans l'intervalle de quelques heures, la galerie est creusée et le Sphex vient sur le seuil de sa porte chanter son triomphe et donner le dernier poli au travail, en effaçant quelques inégalités, en enlevant quelques parcelles terreuses dont son œil clairvoyant peut seul discerner les inconvénients. « ........ Aussilôt le terrier creusé, la chasse commence. Mettons à profit les courses lointaines de l’hyménoptère à la re- cherche du gibier, pour examiner le domicile. L'emplacement général d’une colonie de Sphex est, disons-nous, un terrain ho- rizontal. Cependant le sol n’y est pas tellement uni qu’on n’y trouve quelques petits mamelons, couronnés d'une touffe de gazon ou d’armoise, quelques plis consolidés par les maigres racines de la végttation qui les recouvre. C'est sur le flanc de ces rides qu'est établi le repaire du Sphex. La galerie se compo- se d’xbord d’une portion horizontale de deux ou trois pouces de profondeur et servant d’avenue à la retraite cachée destinée aux provisions et aux larves. C’est dans ce vestibule que le Sphex s’abrite pendant le mauvais temps; c’est là qu'il se retire pen- dant la nuit et se repose le jour quelques instants, montrant seu- lement au dehors sa face expressive, ses gros yeux effrontés. A la suite du vestibule survient un coude brusque, plongeant plus ou moins obliquement à une profondeur de deux à trois pouces encore, et terminé par une cellule ovalaire, d’un diametre un peu plus grand, et dont l’axe le plus long est couché suivant l'hori- zontale. Les parois de la cellule ne sont crépies d'aucun ciment particulier, mais malgré leur nudité on voit qu’elles ont ête l’ob- jet d’un travail plus soigné. Le sable y est tassé, égalisé avec soin sur le plancher, sur le plafond, sur les côtés, pour éviter des éboulements et pour effacer les aspérités qui pourraient blesser le délicat épiderme de la larve. Enfin cette cellule com- munique avec le couloir par une entrée étroite, juste suflisante pour laisser passer le Sphex chargé de sa proie. « Quand cette première cellule est munie d’un œuf et des pro- visions nécessaires, le Sphex en mure l'entrée, mais il n’aban- donne pas encore son terrier. Une seconde cellule est creusée à côté de la première et approvisionnée de la même façon, puis 18 SPHÉGIENS une troisième, et quelquefois enfin une quatrième. C'est alors seulement que le Sphex rejette dans le terrier tous les déblais amassés devant la porte, et qu'il efface complètement les traces extérieures de son travail. Ainsi, à chaque terrier, il correspond ordinairement trois cellules, rarement deux et plus rarement encore quatre. Or, comme l’apprend l'autopsie de l’insecte, on peut évaluer à une trentaine le nombre des œufs pondus, ce qui porte à dix le nombre des terriers nécessaires. D'autre part, les travaux ne commencent guère avant septembre et sont achevés avant la fin de ce mois. Par conséquent le Sphex ne peut consa- crer à chaque terrier et à son approvisionnement, que deux ou trois jours au plus. On conviendra que l’active bestiole n’a pas un moment à perdre, lorsque, en si peu de temps, elle doit creu- ser le gite, se procurer une douzaine de Grillons, les transporter quelquefois de loin à travers mille difficultés, les mettre en ma- gasin et boucher enfin le terrier, Et puis, d’ailleurs, il y a des journées où le vent rend la chasse impossible, des journées plu- vieuses ou même seulement sombres, qui suspendent tout tra- vail. « ,....... Mais voici venir bruyamment un Sphex qui, de retour de la chasse, s'arrête sur un buisson voisin et soutient, par une antenne, avec les mandibules, un volumineux grillon, plusieurs fois aussi pesant que lui. Accablé sous le poids, un ins- tantilse repose. Puis il reprend sa captureentre les patteset, parun suprême effort, franchit d’un seul trait la largeur du ravin qui le sépare de son domicile. Il s’abat lourdement sur le plateau et le reste du trajet s'effectue à pied. L’Hyménoptère est à califour- chon sur sa victime et s’avance, la tête haute et fière, tirant par une antenne, à l’aide de ses mandibules, le grillon qui traîne entre ses pattes. Si le sol est nu, le transport s'effectue sans en- combre ; mais si quelque touffe de gramen éterd, en travers de la route à parcourir, le réseau de ses stolons, il est curieux de voir la stupéfaction du Sphex lorsqu'une de ces cordelettes vient tout à coup paralyser ses efforts ; il est curieux d’être témoin de ses marches et contre-marches, de ses tentatives réitérées, jus- qu’à ce que l'obstacle soit surmonté, soit par le secours des ai- les, soit par un détour habilement calculé. Le grillon est enfin amené à destination et se trouve placé de manière que ses an- CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 19 tennes arrivent précisément à l’orifice du terrier. Le Sphex abandonne alors sa proie et descend précipitamment au fond du souterrain. Quelques instants après, on le voit reparaitre, mon- trant la tête au dehors et jetant un petit cri allègre. Les anten- nes du grillon sont à sa portée : il les saisit et le gibier est pres- tement descendu au fond du repaire. « ........ C'estsans doute au moment d’immoler le grillon que le Sphex déploie ses plus savantes ressources ; il importe donc de constater la manière dont la victime est sacrifiée, Ins- truit par mes tentatives multipliées dans le but d'observer les manœuvres de guerre des Cerceris, j'ai immédiatement appliqué aux Sphex la méthode qui m'avait réussi avec les premiers, mé- thode consistant à enlever la proie au chasseur et à la remplacer aussitôt par une autre vivante. Cette substitution est d'autant plus facile que nous avons vu le Sphex lacher lui-mème sa cap- ture pour descendre un instant seul au fond de son terrier. Son audacieuse familiarité, qui le porte à venir saisir au bout de vos doigts, et même jusque sur votre main, le grillon qu’on vient de lui ravir ct qu’on lui présente de nouveau, se prête encore à merveille à l’heureuse issue de l’expérience, cn permettant d'ob- server de très près tous les détails du drame. « Trouver des grillons vivants, c’est encore chose facile: il n’y a qu'à soulever les premières pierres venues, pour en trouver de tapis à l'abri du soleil. Ces grillons sont des jeunes de l’an- née, n'ayant encore que des ailes rudimentaires et qui, dépour- vus de l’industrie de l'adulte, ne saveni pas encore se creuser ces profondes retraites où ils seraient à l’abri des investigations des Sphex. En peu d’instants, me voilà possesseur d'autant de grillons vivants que je peux en désirer. Voilà tous mes prépara- tifs faits. Ja me hisse en haut de mon observatoire, je m’etablis sur le plateau au centre de la bourgade des Sphex et j'attends. « Un chasseur survient, charrie son Grillon jusqu’à l'entrée du logis et pénètre seul dans son terrier. Ce Grillon est rapide- ment enlevé et remplacé, mais à quelque distance du trou, par un des miens. Le ravisseur revient, regarde et court saisir la proie trop éloignée. Je suis tout yeux, tout attention. Pour rien au.monde, je ne céderais ma part du dramatique spectacle auquel je vais assister. Le Grillon effrayé s’enfuiten sautillant: le Sphex 20 SPHÉGIENS le serre de près, l’atteint, se précipite sur lui. C’est alors, au milieu de la poussière, un pêle-mêle confus où tantôt vain- queur, tantôt vaincu, chaque champion occupe tour à tour le dessus ou le dessous dans la lutte. Le succès, un instañt balancé, couronne enfin les efforts de l'agresseur. Malgré ses vigoureu- ses ruades, malgré les coups de tenaille de ses mandibules, le Grillon est terrassé, étendu sur le dos. « Les dispositions du meurtrier sont bientôt prises. Il se met ventre à ventre avec son adversaire, mais en sens contraire, sai- sit avec ses mandibules l’un ou l’autre des filets terminant l’ab- domen du Grillon et maîtrise avec les pattes de devant les ef- forts convulsifs des grosses cuisses postérieures. En même temps, ses pattes intermédiaires étreignent les flancs pantelants du vaincu et ses pattes postérieures s'appuyant, comme deux le- viers, sur la face, font largement bailler l’articulation du cou. Le Sphex recourbe alors verticalement l'abdomen de manière à ne présenter aux mandibules du Grillon qu'une surface convexe insaisissable ; et l’on voit, non sans émotion, son stylet empoi- sonné plonger une première fois dans le cou de la victime, puis une seconde fois dans l'articulation des deux segments anté- rieurs du thorax, puis encore vers l'abdomen. En bien moins de temps qu'il n’en faut pour le raconter, le meurtre est consommé et le Sphex, après avoir réparé le désordre de sa toilette, s’ap- prête à charrier au logis la victime dont les membres sont enco- re animés des frémissements de l’agonie. « Arrêtons-nous un irstant sur ce que présente d’admirable la tactique de guerre dont je viens de donner un pâle aperçu. Les Cerceris s’attaquent à un adversaire passif, incapable de fuir {1}, presque privé d'armes offensives, et dont toutes les chances de salut résident en une solide cuirasse, dont toutefois le meurtrier sait trouver le point faible. Mais ici, quelles différences! La proie est armée de mandibules redoutables, capables d’éventrer l’'agresseur si elles parviennent à le saisir ; elleest pourvuede deux pattes vigoureuses, véritables massues hérissées d’un double rang d’épines acérées, qui peuvent tour à tour servir au Grillon pour bondir loin de son ennemi ou pour le culbuter sous de bru- (1) Coléoptères du genre Cleonus. CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 21 22 tales ruades. Aussi voyez quelles précautions de la part du Sphex, avant de faire manœuvrer son aiguillon. La victime, renversée sur le dos, ne peut, faute de point d'appui, faire usage pour s'évader, de ses leviers postérieurs, ce qu’elle ne manque- rait pas de faire si elle était attaquée dans la station normale, comme le sont les gros charançons du Cerceris tuberculé, Ses jambes épineuses, maîtrisées par les pattes antérieures du Sphex, ne peuvent non plus agir comme armes offensives; et ses man- dibules, retenues à distance par les pattes postérieures de l’hy- ménoptère, s’entrouvrent menaçantes, mais sans pouvoir rien saisir. Mais ce n’est pas assez pour le Sphex de mettre sa victime dans l’impossibilité de luinuire; il lui fautencore latenir si étroi- tement garrottée qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement capable de détourner l’aiguillon des points où doit être distillée la goutte de venin ; et c’est probablement dans le but de paraly- ser les mouvements de l'abdomen qu'est saisi l’un des filets qui le terminent. Non, si une imagination féconde s’était donné le champ libre pour inventer à plaisir le plan d’aitaque, elle n’eût pas trouvé mieux; et il est douteux que les athlètes des antiques palestres, en se prenant corps à corps avec un adversaire, eussent des atticudes calculées avec plus de science, « Je viens de dire que l’aiguillon est dardé à plusieurs reprises dans le corps du patient: d’abord sous le cou, puis en arrière du prothorax, puis enfin vers la naissance de l'abdomen. C’est dans ce triple coup de poignard que se montrent, dans toute leur ma- gnificence, l’infaillibilité, la science infuse de l'instinct. « ...... Les victimes des Hyménoptères dont les larves vi- vent de proie ne sont pas de vrais cadavres, malgré leur immo- bilité parfois complète. Chez elles, il y a simple paralysie totale ou partielle des mouvements, il y a simple anéantissement plus ou moins complet de la vie animale, mais la vie végétative, la vie des organes de nutrition se maintient longtemps encore et pré- serve de la décomposition la proie que la larve ne doit dévorer qu’à une époque assez reculée. Pour produire cette paralysie, les Hyménoptères chasseurs emploient précisément les procédés que la science avancée de nos jours pourrait suggérer aux physio- logistes expérimentateurs, c’est-à-dire la lésion, au moyen de leur dard vénénifère, des centres nerveux qui animent les orga- 22 SPHÉGIENS nes locomoteurs. On sait en outre que les divers centres ou gan- glions de la chaine nerveuse des animaux articulés, sont, dans une certaine limite, indépendants les uns des autres dans leur action ; de telle sorte que la lésion de l’un d’eux n’entraîne, im- médiatement du moins, que la paralysie du segment correspon- dant; et ceci estd’autant plus exact que les divers ganglionssont plus séparés, plus distants l’un de l’autre. S'ils sont au contraire soudés ensemble, la lésion de ce centre commun amène la para- lysie de tous les segments où se distribuent ses ramifications. C’est le cas qui se présente chez les Buprestes et les Charançons que les Cerceris paralysent d’un seul coup d’aiguillon dirigé vers la masse commune des centres nerveux du thorax. Mais ouvrons un grillon. Qu'’y trouvons-nous pour animer les trois paires de pattes? On y trouve ce que le Sphex savait fort bien avant les ana- tomistes : trois centres nerveux largementdistants l’un de l’autre. De là la sublime logique de ses coups d’aiguillon réitérés à trois reprises. Science superbe, humiliez-vous ! « ...... La chasse est terminée. Les (rois ou quatre grillons qui forment l’approvisonnement d’une cellule sont méthodique- ment empilés, couchés sur le dos, la tête au fondde la cellule, les pieds à l’entrée. Un œuf est pondu sur l’un d'eux; il reste à clore le terrier. Le sable provenant de l'excavation et amassé devant la porte du logis est prestement balayéàreculons dans le couloir. De temps en temps des grains de gravier assez volumineux sont choisis un à un,en grattant le tas de déblaiavec les pattes de de- vant,et transportés avec les mandibules pour consolider lamasse pulvérulente. S'il n’en trouve pas de convenable à sa portée, l'hy- ménoptère va à leur recherche dans le voisinage et parait en faire un choix scrupuleux, comme Île ferait un maçon des maîtresses pièces de sa construction. Des débris végétaux, des menus frag- ments de feuilles sèches sont également employés. En peu d’ins- tants, toute trace extérieure de l’édifice souterrain a disparu, et si l'on n’a pas eu soin de marquer d’un signe l'emplacement du domicile, il est impossible à l’œil le plus attentif de le retrouver. Cela fait, un nouveau terrier est creusé, approvisionné et muré autant de fois que le demande la richesse des ovaires. La ponte achevée, l’animal recommence sa vie insouciante et vagabonde, jusqu’à ce que les premiers froids viennent mettre fin à une vie si bien remplie, » at © 2 à me at à a CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES N1DS 23 Le récit si détaillé et si imagé qu’on vient de lire nous a plei- nement initié aux manœuvres générales des Sphégiens, et nous pouvons le prendre comme type et y rapporter, en en faisant sen- tir les différences, les mœurs d’autres espèces nidifiant un peu autrement ou s’attaquant à d'autres victimes. Nous avons vu le Sphex à l'ouvrage, creusant son terrier, puis partant en chasse ; l’ordre inverse se présenteaussi pourune autre espèce du même genre (occitanica). Celle-ci enterre dansson trou d'énormes femelles d'Ephippigère des vignes, mais elle capture déjà la proie, puis creuse letrou,etlaraison nousenestdonnée bien simplement par M. Fabre. Ici,en effet, la proie est lourde, difficile, presque impossible àtransporter à delongues distances; lenid doit donc se trouver dans les environs du lieu dela capture, et celui- ci, étant subordonné à tous les hasards de lachasse, ne peut être prévu à l'avance. Une seule éphippigère suffit d’ailleurs à l’ap- provisionnement d’une cellule et, pour la même cause, chaque puits ne correspond qu’à un seul logis. Si nous passons à l’'Ammophile, nous lui voyons encore forer le sol et installer tout au fond une cellule unique ; mais la proie est bien différente et c’est le gros ver gris,ennemi du maraicher, qui en fait l'office. Il vit souterrainement, mais ce ne peut être une difficulté pour le chasseur, qu'un instinct spécial et absolu- ment incompréhensible, dirige sans hésitation vers la motte ou la racine qui cache le gibier désiré. D’autres espèces d’Ammo- philes préfèrent les chenilles de Géomètres, dites arpenleuses. L’aiguillon paralyse ses victimes, soit avec deux ou trois coups seulement si elles sont petites, soit en piquant tous les segments successivement si elles sont plus grosses. Les Bembex sont d'autres fouisseurs dontles mœurs sontsen- siblement différentes. Tandis que les précédents choisissent de préférence un terrain compact et solide, mettant leur travail à l'abri des éboulements, ceux-ci recherchent au contraire le sable le plus mobile. À une petite profondeur, un reste d'humidité le maintient en place, et c’est là qu’est installée la chambre de la larve; puis tout le couloir se comble à mesure qu'il est percé. La proie enfouie est un diptère; mais où la manœuvre diffère complètement de ce que nous avons vu plus haut, c’est que l’ap- provisionnement n’est pas fait en une fois et se renouvelle pen- 24 SPHÉGIENS dant tout le temps de la croissance de la larve, La mère doit donc entrer et sortir du nid plusieurs fois par jour, et cependant celui- ci doit être toujours soigneusement clôturé; de là l’éboulement incessant des parois formant une fermeture automatique que ne savent pas traverser les ennemis du Bembex, mais qui n’est pas un obstacle pour lui. Ce sable continuellement interposé met en même temps le logement intérieur, et la progéniture elle-même, à l'abri des ardeurs desséchantes de l'extérieur. Pourquoi encore cette modification profonde dans les mœurs des Sphégiens ? c'est que le Bembex, sans doute à cause de la nature même de la vic- time, ne peut la paralyser seulement, comme nous l’avons vu pour les orthoptères et les chenilles. Il la tue, et ce sont de vrais cadavres qu’il apporte à sa larve, cadavres qui ne pourraient $e conserver intacts pendant toute sa croissance, et qui, de toute nécessité, doivent être sacrifiés seulement au fur et à mesure des besoins. Léon Dufour, en quête de coléoptères de la famille des Bu- prestes, dont il ne parvenait qu’à de rares intervalles à placer quelques individus dans ses flacons de chasse, fut bien étonnéun jour en apercevant un hyménoptère qui en transportait un dans son nid creusé en terre. Fouillant à cette place, il y trouva une véritable mine de ces brillants insectes, et ce fait l’amena à faire l'observation si complète qu’il a relatée avec tout le charme qu'il mettait dans ses récits, et quiaété le point de départ de nos con- naissances sur les mœurs des Sphégiens.L'hyménoptère en ques- tion était un Cerceris qu’il nomma, en raison de ses habitudes spéciales : bupresticida. Les insectes de ce genre attaquent en effet divers coléoptères, les uns des Buprestes, d’autres des Curculio- nites de genres divers : Cleonus, Apion, Phylonomus, etc.; d’au- tres encore de petits hyménoptères. Le nid consi-te toujours en un puits non vertical, mais coudé et aboutissant à cinq ou six cellules. La longueur de cette ga- lerie peut atteindre jusqu’à trente et quarante centimètres. Les victimes sont accumulées en nombre convenable, puis l'entrée est bouchée avec de la terre. Mais ici se présente une difficulté spéciale, résidant précisé- ment dans la nature des vivres emmagasinés. Chacun connaitla dûüreté de la cuirasse de certains charançons, la façon hermétique CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 25 dont sont cachées les articulations. Comment le Cerceris arrive- t-il à transpercer de semblables blindages avec son mince ai- guillon ? L'observation a donné le mot de cette énigme, et il a été cons- taté que tous ces coléoptères à puissante carapace étaient captu- rés au moment même où, venant d’éclore, ils arrivaient au jour. Leurs tégumen(s n’ont alors pas encore toute leur résistance, et les articulations, bâillant plus facilement, laissent pénétrer le dard au lieu convenable. Cette précaution est aussi nécessaire pour que la proie puisse être entamée par la larve encore si dé- bile. Dufour nous apprend que celle-ci pénètre par la bouchedes buprestes, s’insinue de là dans les cavités splanchiques et dévore les viscères. Le fait matériel est ainsi expliqué. Mais comment comprendre que la mère arrive à découvrir à point nommé les insectes mous qui lui sont nécessaires? Les chasseurs d'insectes les plus habiles, avec tout leur outillage,emploieraient plusieurs jours pour trouver le nombre de buprestes qui se voient dans une cellule de Cerceris, tandis que celui-ci, presque sans recherches, ou plutôt guidé par un instinct merveilleux, une science innée que nous ne pouvons concevoir, arrive en un temps très limité à découvrir tout ce qu'il lui faut. Nous devons, ici encore, nous incliner et accuser la rudesse et l’imperfection de nos sens. Les Philanthes, autres fouisseurs de mœurs analogues, s’atta- quent à l'abeille, et il est merveilleux de voir le ravisseur sur- prendre l’hyménoptère pourtant si bien armé, le terrasser et le paralyser avec son venin. C’est dans les endroits meubles et sa- blonneux que le Philanthe perfore le sol. Le puits d'entrée con- duit à une cellule où sont accumulées cinq, six ou même sept abeilles ouvrières. Cette galerie mesure plus de trente centimè- tres de longueur. La larve n’a besoin que d’un petit nombre de jours pour consommer ses provisions. Mais voici assez d'exemples de Sphex terrassiers ; je dois main- tenant en citer d’autres faisant œuvre de maçons, et se construi- sant des nids de toutes pièces. Parmi ceux-ci, les Pélopées sontles plus connus. Sur la face latérale des grosses pierres, dans les en- droits ensoleillés, se voit un amas rugueux de terre desséchée, de forme allongée, atteignant souvent jusqu’à quinze et vingt centimètres de longueur. Nul ne soupçonnerait la nature de ce 26 SPHÉGIENS dépôt : e’est un nid, où une mère attentive a établi des logements confortables et solides pour sa progéniture. Le mortier qui le compose est très-résistant, et il est à croire que l’insecte, en le malaxant, lui fait subir un mélange avec un liquide approprié qui lui donne la consistance voulue. Cet amas cache dans son in- térieur environ cinq cellules allongées, bien polies et revêtues d'une sorte de vernis qui les renden même temps douces au tou- cher et imperméables. Chacune de ces loges, placée verticale- ment, est séparée de sa voisine par une mince cloison de terre. Les provisions accumulées consistent en arachnides de diverses espèces, mais non adultes, eten nombre variable. Elles sont pa- ralysées comme ces victimes quenousavons déjà passées en revue. Enfin, j'ai à signaler un mode de nidification tout différent, et qui est mis en usage par un grand nombre de petits Sphégiens. Depuis les beaux travaux de Dufour et Perris, et ceux du docteur Giraud, nous savons combien sont nombreux les habitants des tiges sèches de la ronce. Parmi ces bestioles, figurent un certain nombre de nos insectes qui, au lieu de fouir la terre, attaquent la moelle des tiges mortes, y perforent une galerie souvent très allongée, puis, la divisant en étages successifs, en font autant de loges ou cellules qui, chacune, abritent une larve avec ses pro- visions. Celles-ci consistent tantôt en petites araignées, tantôt en pucerons divers ou en psylles, tantôt en microscopiques diptères on en jeunes coccides. Je pourrai, d'après les auteurs précités et les travaux d'autreséminents observateurs, donner en leur temps des détails circonstanciés sur l’évolution de ces habitants des tiges. D’autres espèces affectionnent plus particulièrement les trous tout faits existant déjà dans le tronc des vieux arbres, ou encore les galeries abandonnées par les coléoptères xylophages. Ils y emmagasinent en général des pucerons. Je trouve enfin dans le bel ouvrage de M. J.-H. Fabre une ob- servation qui tendrait à montrer que certaines espèces, plus pa- resseuses que celles que nous venons de passer en revue, ne craindraient pas de s'emparer des nids creusés à grand peine par un Sphex, et, faisant acte de véritable parasitisme, d'aller y pon- dre leurs œufs sur les orthoptères déjà enfouis. Ce fait, constaté une fois seulement, ne suffit peut-être pas pour porter une accu- CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS #7 sation aussi grave contre les T'achytes, qui sont les insectes dont il s’agit, avant qu'il se trouve confirmé. Mais nous pouvons en tirer au moins la conclusion que leur nid est approvisionné d’or- thoptères. Tels sont, autant du moins qu’un examen trop rapide permet de les indiquer, les principaux modes de nidification employés par les Sphégiens. J'aurai, chaque fais que l’occasion s’en pré- sentera, à insister sur certains détails particuliers et à montrer d'une façon plus complète l’industrie de ces petits travailleurs. Je n'ai plus maintenant qu'à résumer ce qui précède pour en mieux faire saisir l’ensemble et en faire ressortir les principaux traits. J'en emprunte l’esprit, sinon les termes, à un ancien travail de M J.-H. Fabre. (1) Il résulte de tout ce que l’on vient de lire que les hyménoptè- res prédateurs, obligés de rendre inoffensive pour leurs jeunes larves une proie souvent vigoureuse et puissamment armée, et fenus en même temps de leur fournir une proie vivante, y par- viennent au moyen de coups d’aiguillon donnés dansles centres nerveux. Si la victime est une petite chenille ou une faiblelarve, l'effet du venin peut,sans inconvénient, se borner à une torpeur, à une léthargie plus ou moins profonde, n’anéantissant pas les mouvements d’une façon tout-à-fait complète. Si, au contraire, l’hyménostère a affaire à un insecte vigoureux, la paralysie doit être totale afin que l’œuf ou la larve ne se trouvent pas en dan- ger. Il y a alors abolition complète du mouvement, comme chez les Buprestes ou les Charançons des Cerceris, les Grillons et les Ephippigères des Sphex. Dans le premier cas, le but est atteint au moyen d’une seule piqüre dont l'effet se propage peu à peu dans tout le corps de la victime. Dans le second, il faut un coup d'aiguillon spécial dans chacun des centres nerveux. Il arrive même, pour le gros gibier, que la mère Sphex, avant de l’'emma- gasiner, lui mâchonne la tête avec ses mandibules, de façon à jeter ia matière cervicale dans la torpeur sans cependant l’atta- quer suffisamment pour amener la mort. L'état d'inertie obtenu n’est qu’une mort apparente, une para- lysie des organes de la vie animale ; maisla vie végétative persiste (1) Ann. des Sc. nalurelles. 28 SPHÉGIENS en entier encore plus ou moins longtemps et préserve l’organis- me de la décomposition, La victime ne meurt que longtemps après et peut-être seulement. d'inanition. Il n’y a donc pas lieu, comme l'ont avancé de grands observateurs, Sichel, puis Dufour, d'attribuer au venin des Sphégiens une propriété antiseptique. Ce liquide agit seulement sur les centres nerveux, commeagirait tout autre agent suffisamment énergique. On peut d’ailleurs ré- péter soi-même les mêmes expériences au moyen d'une fine ai- guille trempée dans l’ammoniaque. Il est bon de remarquer aussi que les coups d’aiguillon sont donnés précisément dans les cen- tres nerveux les plus importants, ceux des cinquième et sixième segments dans :es petites chenilles, d’où l'effet du venin se ré- pand suffisamment à droite et à gauche dans tout le corps ; pour les grosses chenilles, où chaque segment a un ganglion nerveux, ctdont la force vitale ne serait pas assez anéantie par une simple piqûre au milieu du corps, il y a autant de coups d'aiguillon que de segments, Au contraire,chez les coléoptères, un seul coup suffit, quelle que soit la vigueur de l’insecte, parceque les gan- glions sont concentrés en un seul point thoracique. Cette centra- lisation est nécessaire à cause de la cuirasse des victimes qui rendrait difficile une plus grande multiplication des coups d’ai- guillon; il en résulte que, dans l’ordre des Coléoptères, les vic- times appartiennent toujours aux familles des Buprestes ou des Curculionites dont l’appareil nerveuxoffrela disposition indiquée ci-dessus; chez les autres, sauf peut-être encore chez quelques petits Lamellicornes, la centralisation nerveuse est insuffisante, Ainsi les prédilections exclusives des Cerceris, grands amateurs de Coléoptères, sont subordonnéesà l'anatomie de leurs victimes plutôt qu'à leurs qualités nutritives. Les actes de tous ces hymé- noptères sont guidés par une véritable science innée chez eux, qu'ils n’ont jamais apprise, qu'ils n’oublieront jamais et qui constitue leur instinct. Cet instinct est aveugle et n’a rien de commun avec l'intelligence. Pour peu qu'il soit troublé dans sa manifestation par un obstacle ‘ç 1elconque, il ne sait ni le sur- monter ni le tourner, contraire -ont à ce qui se constate si bien chez toutes les espèces sociales. C’est peut-être ici le lieu de placer quelques observations ge- nérales qui ne nous amèneront pas à des conclusions bien nettes, CONSTRUCTION ET APPROVISIONNEMENT DES NIDS 29 mais qui pourront du moins susciter de nouvelles expériences dont la science profitera. Il est un principe assez bien établi et qui se retrouve chez nombre d'insectes, comme je l’ai déjà indiqué à propos des Ves- pides. C’est que les individus nouvellement éclos ont une prédi- lection marquée pour le lieu de leur naissance et, en fussent-ils très éloignés, y reviennent pour y installer leur nid à leur tour. Il résulte encore d'observations assez nombreuses que les espè- ces même non sociales, c’est-à-dire travaillant isolément à un ouvrage ne devant servir qu’à elles-mêmes, aiment àse réuniren groupes, en sociétés, à former des colonies souvent très nom- breuses, bien qu’elles ne tirent individuellement aucun avantage de ces réunions. Telles sont les colonies de certains Sphex, des Pélopées, des Chalicodomes, des Odynères, des Sphécodes, ces Halictes, etc. N'est. il pas permis d'apercevoir dans ces groupe- ments qui n'ont rien de fortuit, autre chose que le désir de pro- fiter tous d’un endroit convenable? Ne peut-on y voir comme un germe d’un état social plus avancé, qui serait comme un but final réalisable seulement dans un laps de temps extrêmement consi- dérable. Nous avons vu que le Sphex occilanica creuse son nid après avoir fait la chasse, etle creuse à l'endroit même de la cap- ture ou dans un lieu peu éloigné. Il vit donc nécessairement beaucoup plus isolé que ses congénères qui, chassant des pièces moins lourdes, plus transportables, peuvent les enlever au vol et rejoindre ainsi leur nid au milieu d'une cité populeuse. Ne peut-on penser que, au point de vue intellectuel, les derniers seront plus avancés que les premiers quise trouvent maintenus, par la force même des choses, loin de leurs semblables ? Cen'’est pas une hypothèse absolument gratuite, car M. Fabre nous four- nit, au moyen des expériences innombrables qu'il a tentées avec ces insectes, des renseignements desquels il résulte que des dif- férences notables de capacité intellectuelle peuvent se constater entre telle ou telle colonie d’une même espèce. Tandis que l’une se laisse et se laissera indéfiniment duper par un cruel observa- teur qui s’acharne à contrarier ses instincts, l’autre, après deux ou trois répétitions du même manège, ne se laissera plus abuser et saura se tirer d'affaire au grand désappointementde son bour- reau. Il y a donc progrès d’une colonie à l’autre, et ce progrès, 30 SPHÉGIENS transmissible par hérédité, ne peut-il modifier d’abord quelque point de mœurs, puis celles-ci d'une façon plus complète ? C'est là un problème difficile à résoudre, surtout à cause du nombre de siècles qui peut être nécessaire pour rendre appréciable un minime perfectionnement dans les mœurs. Mais il n’élait pas, je crois, inutile de le poser ; quand une variation de couleur ou de taille, de forme même quelquefois, se retrouve d’une génération à l’autre et constitue les variétés dites constantes, une modifica- tion dans la puissance intellectuelle ne peut-elle de même se per- pétuer et s'accentuer ? 2. Biologie. — Dans l'examen rapide que nous avons fait des mœurs des Sphégiens, nous n'avons encore considéré que leurs travaux ct leurs chasses ; il nous reste à étudier leur biologie même et à les suivre depuis l'œuf jusqu’à la mort. Nousavons vu l’œuf pondu sur la victime quand elleestseule, ou sur la dernière apportée s’il y en a plusieurs, et collé ordi- nairement à l’endroit même de la piqüre, comme étant celui qui est le plus insensible. L'orifice d'entrée est immédiatement bou- ché par la mère, puis tout rentre dans le silence. Au bout de quelques heures, la petite larve {roue la coque de l’œuf, et, ren- contrant immédiatement les téguments de la victuaille mise à sa port'e, se met en devoir de les percer et d'en sucer le contenu. Ce travail lui est d'autant plus facile que les tissus distendus laissent à nu les articulations, et que, dans cet endroit, l’épider- me est facilement attaquable, même par les débiles mandibules du nouveau-né, La première pièce est la plus longue à dévorer, puisque la larve est encore bien petite; mais, après celle-là, les autres suivent rapidement, et dans un délai variant de dix à douze jours jusqu'à un mois, selon les espèces, le ver a acquis toute sa grandeur. Parvenu à cet état, il s'enferme dans la coque dont j'ai parlé ; puis, au milieu du repos le plus complet, il attend le mo- ment de la nymphose, les uns pendant quelques jours seulement, d’autres pendant plusieurs mois, de façon que l'insecte parfait ne vient à éclosion qu’au printemps suivant. Voici d'ailleurs, d’'a- près L. Dufour(1), le récit complet de la métamorphose dela larve (1) Mémoire sur les Insectes hyménoptères qui nichent dans l'intérieur des liges sèches de la ronce. Paris, 1840. BIOLOGIE 31 d'un Sphégien, le Tripoxylon figulus. Il servira de type et don- nera un aperçu de ce qui, sauf peut-être de légères modifications, doit £e passer pour les autres : « Nous avons pu suivre, dans tous ses détails, la métamorphose des larves du Tripoxylon. Lorsque le moment de cette métamor- phose est venu, il s'opère un étranglement entre le cinquième et le sixième segments. Les cinq premiers segments s’effacent peu à peu, et il est bientôt permis de présumer que le premier sera remplacé par la tête, le second et le troisième par le thorax, le quatrième et le cinquième par le métathorax, l’écusson et le petit pédicule ou le premier segment de l'ab- domen. Ces divisions, d’abord fort obscures, se dessinent ensuite parfaitement. Les yeux s’aperçoivent sous le premier segment, sous forme de taches roses, réniformes, et les ocelles se manifestent par des points de même couleur disposés en triangle. Les cuisses et les jambes, ainsi que les ailes, se dé- célent sur les deux segments suivants par des stries et des éléva- tions très peu distinctes qui en font reconnaitre la place. Alors la nymphe se prépare à se débarrasser de sa peau de larve.Cette peau se fend sur les deuxième et troisième segments, et la nym- phe, à l’aide de mouvements assez faciles qu’exécutent son ab- domen etses tarses, et avec le concours des pointes dont ces par- ties sont pourvues, parvient à attirer la peau jusqu’à l'extrémité de son corps, où elle se pelotonne et demeure ordinairement attachée. La tête de la larve parait accompagner le reste de la dépouille, Alors toutes les parties de l’insecte parfait se montrent bien distinctes, la tête n’est plus inclinée comme dans la larve, le thorax ne paraît plus gibbeux ; les antennes sont couchées sous le corps, les pattes sont repliées sur la poitrine, les tarses se dirigent parallèlement aux antennes, les ailes, à l’état rudimentaire, sont appliquées sur les pattes intermédiaires. La nymphe passe insensiblement et uniformément au noir: mais cette couleur a déjà gagné les yeux lorsque tout le reste est en- core blanc; quant aux pointes de l'abdomen et des tarses, elles ne changent ni de couleur ni de consistance ; elles finissent par se flétrir et disparaître. « Le Tripoxylon ailé sort, dans le mois de mai, par l'extrémité convexe de sa coque, qu'il déchire largement et d’une manière 32 SPHÉGIENS irrégulière. Au moment de sa naissance, il rejette au fond desa coque une sorte de liqueur qui se solidifie et forme une ou deux petites masses irrégulières et très-blanches, ayant l'aspect de l’amidon qui a déjà été dissous; c’est un véritabe meconium concrété, car il n’en existe pas vestige avant que la dernière mé- tamorphose ait eu lieu. » 3. Sens. — Sur ce point, il y a peu et il y aurait beaucoup à dire. Nous sommes en effet, de même que pour tous les autres. insectes, bien peu avancés dans l'étude de leurs sens, et nous ignorons même encore le siège exact des organes destinés à les mettre en action, ou du moins leur position est encore très con- troversée. Bien plus, il semble que des sens spéciaux soient dé- volus à quelques-uns d’entre eux, car nous leur voyons exécuter des choses qui ne ressortissent à aucun de ceux que nous con- naissons et que nous possédons nous-mêmes, à moins que l’odo- rat ou la vue n'aient acquis un tel degré d'acuité qu'ils puissent se rendre compte de phénomènes qui passent complètement ina- perçus pour nous. Quand nous voyons une mère Sphex se diriger droit à son terrier après une excursion lointaine ou une nuit passée au dehors, le découvrir sans hésitation au milieu des mille - accidents de terrain qui permettent de le confondre avec toute autre anfractuosité, nous ne pouvons nous empêcher d’y trouver une certaine analogie avec le retour au bercail des pigeons voya- geurs [âchés à des centaines de lieues de leur colombier. Il semble qu’un sens particulier soit nécessaire pour exécuter de sembla- bles tours de force; nous ne pouvons le comprendre, et nous l’envions parce que nous en sommes dépourvus. Voici une Am- mophile qui, pour le besoin de ses larves futures, doit, dans un court espace de temps, découvrir une série de vers gris qui,tous, sont cachés sous terre et ne semblent se déceler au dehors par aucun indice, l’odorat même le plus délicat ne percevant aucune sensation. Cependant les captures se font rapidement et pour ‘ainsi dire sans recherches, alors que nous-mêmes, aidés d'outils spéciaux pour retourner la terre, mettrions un long temps pour en découvrir un nombre infiniment moindre. Le sens de la vue parait assez parfait chez les Sphégiens qui, avec de grands veux aidés d’ocelles plus ou moins développés, MOYENS DE DÉFENSE, ENNEMIS ET PARASITES . 39 ’ savent voir de loin la proie convoitée et le nid ébauché. Du tou- cher, nous n'avons rien à dire,sinon que les pattes, surtout celles de la paire antérieure, munies de cils raides, sont merveilleuse- ment disposées pour faire office de pelle, de balai et de rateau, pendant que la pioche est figurée par de fortes mandibules. 4. Moyens de défense. — Les Sphégiens, bien que munis d’un aiguillon venimeux, sont loin d’être aussi terribles que les Vespides ou que les Abeilles. La piqüre est er réalité peu dou- loureuse et n'amèëne pas après elle des accidents dans le genre de ceux que provoque celle d’une guêpe, par exemple. Ce n’est plus un instrument de défense proprement dit, c'est un outil néces- saire à l’évolution biologique, dont un facteur important est la paralysie des victimes destinées aux larves. L’aiguillon, au lieu d’être denté el organisé pour faire une blessure aussi large que possible, est lisse et n’a pour mission que de porter au lieu con- venable l'agent anesthésique. Comme corollaire de cette disposi- tion, nous pouvons remarquer que le tempérament des Sphégiens n’a rien de l'irascibilité et de l'emportement que l’on constate chez les guêpes. On peut les suivre dans leurs évolutions, les examiner de près sans risquer d'éveiller leur colère, même quand ils se trouvent réunis en colonies nombreuses, même aussi s'il s’agit de grandes espèces. Quand le danger leur semble trop im- minent, la fuite par le vol est leur meilleure ressource. 5. Ennemis et parasites. — Bien qu'ils ne cherchent que- relle à personne, malgré leur assiduité au travail et les preécau- tions qu'ils peuvent prendre, les Sphégiens ont à compter avec des ennemis divers dont les plus terribles sont peut-être les plus petits. Ils en ont parmi leurs frères eux-mêmes, puisque nous voyons certains Cerceris emmagasiner dans leur nid de petits Alyson, tandis que les Palarus y entraînent les Cerceris eux- mêmes et les Philanthes. D'autres, comme certains Tachytes, jouissant des mêmes appétits que les Sphex, mais sans doute plus indolents ou moins bien outillés, ont été surpris comme je l'ai déjà dit, s’introduisant à la dérobée dans le logement de l’un d’eux pendant qu’il est en tournée de chasse, et déposant un œuf sur la proie déjà emmagasinée, comme le coucou fait chez la fauvette. mn ER Ta ES . ru de fat dr SV PROMIS SE Vs DIT Te. NOUS tie ne es 46) nt, | {ii PAGE PR U CPL. PES "et Lu er = RE NP ES VTCNLETT - ORNE De Le LE ee PR TT TE pe LE RE CS SE =" ARS Don ie, ER 4. SPHÉGIENS Dans une colonie de Passalæcus, M. Lichtenstein (1) a trouvé les larves parasites d’un Coléoptère, l'Ebœus collaris. Les Chry- sides aussi (Parnopes, Chrysis, Hedichrum, etc.) recherchent les nids des Bembex, des Cerceris ou des Tachytes pour y dépo- ser des œufs d’où sortiront des larves parasites. Des Chalcidites prennent naissance dans la demeure des petits fouisseurs rubi- coles dont ils ont décimé la progéniture. De nombreux diptères appartenant généralement à la famille des Tachinaires se tiennent tapis aux abords des nids et, prestement, déposent un œuf sur la victime prête à être enfouie, donnant ainsi aux jeunes larves futures des Sphégiens des convives qui les affameront et les fe- ront périr, si elles ne leur ont pas déjà servi elles-mêmes de pà- ture. Les Mutilles vivent aux dépens de certaines espèces. Enfin, les Ammophiles, les Sphex, les Pélopées, les Larrides et peut-être d’autres, nourrissent entre leurs segments abdominaux ces sin— guliers êtres pour lesquels on a créé spécialement l’ordre des Rhipiptères et dont le mode d'existence si curieux est encore peu connu pour bien des espèces. (2) On voit donc quelle nuée d’ennemis divers sontauxaguets pour tromper l'espérance de ces mères laborieuses. Toutest ainsi dans la nature, et tandis que le Sphex sacrifie des Acridiens ou des Grillons pour la pâture de ses descendants, la Mutille ou la Chry- side guettentle moment favorable pour la destruction de ceux-ci. C’est un cercle, un tourbillon d’appétits divers où le plus fort est souvent la victime du plus faible, où la matière animale ne sor- tant de la mort que pour y rentrer, se divise et se subdivise à l'infini, se remplaçant constamment dans un mouvement éternel qui est la plus haute définition de la vie. 6. Distribution géographique. — Il y a peu à dire sur ce sujet en ce qui concerne les Sphégiens. Cependant, si certaines espèces se rencontrent du nord au midi de l’Europe, un bon nom” bre se cantonnent plus particulièrement dans les régions tem- pérées ou chaudes et ne dépassent guère certaines limites au delà desquelles elles ne trouveraient plus des conditions de vie favo- (4) Bull. de la Soc. ent. de France, 1875, p. 110. (2) Voir, pour des détails plus complets à ce sujet, la monographie des Vespides solitaires, pages 518 et suivantes. À: tete DÉGNEERER RÉCOLTE, COLLECTION 39 rables. Les Bembex, les Pélopées, quelques Ammophiles, beau- coup de Sphex, etc., habitent exclusivement les régions méridio- nales, s'étendant beaucoup de l’est à l’ouest sous une même lati- tude, mais ne remontant pas plus au nord qu’ils ne descendent vers les régions tropicales, Il y a ainsi beaucoup d'espèces circa- méditerranéennes formant une faune spéciale et bien peuplée, se retrouvant pour la plupart aussi bien sur la côte algérienne que sur les rivages italiens ou français. Quelques unes enfin sont plus spécialement montagnardes. 7. Récolte des Sphégiens. Collection. — La chasse des Sphégiens ne nécessite ni appareils ni procédés spéciaux. Armé d’un filet de gaze, le touriste capturera facilement sur les fleurs la plupart des espèces. Cependant, en ce qui concerne les Sphé- giens rubicoles, la récolte des tiges sèches et l'observation des éclosions auxquelles elles donneront lieu présentent le plus vif intérêt. Mais ce qui, pour la famille qui nous occupe, donnera à une collection le cachetscientifique le plus élevé, c’est la réunion, quand faire se pourra, des nidifications de chaque espèce ou, au moins, des victimes qu'elle affectionne. Ces éléments d’étude seront les plus précieux auxiliaires de l'observateur qui voudra conserver le souvenir de ce qu’il aura vu et coordonner le résultat de ses recherches pour en tirer ultérieurement des conclusions sérieuses. Tete din 5°, HR BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALE DES OUVRAGES TRAITANT DES SPHÉGIENS D'EUROPE 4. Adolph, E. 1880 Ueber abnorme Zellenbildungen einiger Hymenopte- ren Flügel. — Nova acta der Ksl. Leop. Carol. Deutschen Akademie der Naturforscher. XLI pars. 2, p. 295 à 328, pl. xxxin1, Halle. ?. Ahrens et 1812 Fauna insectorum Europæ. Germar. ; 3. 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Pétiole non creusé longitudinalement sur les côtés. 4 Pétiole creusé longitudinalement sur les côtés. 7 La première cellule cubitale recoit une nervure récurrente. IV. Ampulicidæ. La première cellule cubitale ne recoit point de nervure récur- rente. 5 La première et la seconde nervures transverso-cubitales sont pa- rallèles ou presque parallèles. III. Sphecidæ. La première et la seconde nervures transverso-cubitales se diri- gent visiblement l'une vers l’autre, et leur point le plus rap- proché est sur la nervure radiale. 6 Ongles mutiques ou rarement bidentés. I. Ammophilidæ Ongles unidentés. II. Pelopæidæ. Ea première cellule cubitale recoit une nervure récurrente. V. Mellinidæ. La première cellule cubitale ne reçoit point de nervure récur- rente. VI. Psemnidæ. Ailes antérieures avec une seule cellule cubitale fermée. VII. Trypoxylonidæ. Ailes antérieures avec deux cellules cubilales fermées. VII. Pemphredonidæ. mé pére ES L' TRIBU. — AMMOPHILIDÆ 51 9 Ailes antérieures avec une seule cellule cubitale fermée. XIV. Crabronidæ. — Ailes antérieures avec deux ou trois cellules cubitales fermées. 10 10 Aüïles antérieures avec deux cellules cubitales fermées. X. Gasterosericidæ. — Ailes antérieures avec trois cellules cubitales. 11 11 Ja troisième cellule cubitale recoit une nervure récurrente. IX. Philanthidzæ. — La lroisième cellule cubitale ne recoit point de nervure récur- “rente. 12 12 Labre allongé en forme de bec. XI. Bembecidæ. Labre non allongé en bec. 13 13 Cellule radiale appendiculée XII. Larridæ — Cellule radiale non appendiculéc. XII. Nyssonidæ. EL: Tribu. — Ammophilidie Caractères. — Premier article des antennes gros, assez renflé. surtout chez les femelles, le deuxième très petit. Ongles bidentés ou le plus ordinairement non dentés. Pattes pourvues aux tarses de poils raides et d'épines. Yeux grands. Ailes cour- tes, n'attcignant que la moitié ou les deux tiers de l'abdomen. Pétiole allongé, filiforme: premier segment dorsal en forme de cône très allongé, régulier, ou se renflant plus ou moins subite- ment et plus ou moins près de la base; le reste de l'abdomen est ovale, plus ou moins aigu à son extrémité. La nervulation ca- ractéristique des ailes se compose d’une radiale et de trois cubi- tales fermécs, rarement seulement de deux; la première très allongée en avant du stigma, les deux autres petites, subégales; la seconde est trapéziforme et sa portion la plus étroite se lrouve sur la nervure radiale ; clle reçoit les deux nervures récurrenies ; la troisième toujours un peu plus petite que la deuxième est lé- gèrement plus étroite vers la radiale; la troisième nervure trans- verso-cubitale qui la termine est un peu courbée: quelquefois PT RP SR PER PE un Eoe hr j à SCA 1e per te, he UE Re" PEN EN Te Rs él 7e Re RE EU ride CS D CNP IT et OM, 771 CCS MUR 4 ÉRNLD D? FAM. SPHEGIDÆ cette cellule est pétiolée ; enfin la nervure ne se prolonge pas où presque pas après cette cellule et l'aile présente à son extrémité un grand espace nu; le stigma est très petit, formé seulement par l'épaisseur de deux nervures qui se réunissent. Le mâle diffère des femelles par les couleurs moins vives, la poilure plus brillante, souvent argentée ou dorée, la taille plus faible, sept segments visibles à l'abdomen au lieu de six. treize articles aux antennes au lieu de douze Les organes génitaux sont souvent saillants. Observations générales. — Les Ammophiles sont de sveltes et gracieux insectes bien répandus dans nos campagnes, et dont les habitudes nettement fouisseuses et prédatrices sont actuellement très connues. D'une forme très allongée, ils en em- pruntent une certaine raideur d’allures que ne présentent pas d’autres espèces plus trapues et plus agiles. Ce genre a été fondé en 1798 par W. Kirby, dans un article inséré dans les Transactions de la Société linnéenne de Londres (bibl. 83), et se composait alors seulement du Sphex sabulosa de Linné,auquel Kirby adjoignit déjà quatre autres espèces : vul- garis, affinis, hirsuta et argentea. En 1807, Jurine, et en 1842, Dahlbom, scindèrent successivement ce genre pour en former deux autres : Miscus Jur. et Psammophila Dhlb. Ils étaient fon- dés, le premier sur la présence d'un pétiole à la troisième cellule cubitale, et le second sur l’aspect conique et non linéaire et pé- tioliforme de la partie de l'abdomen qui suit immédiatement le pétiole proprement dit. Beaucoup d’entomologistes adoptèrent cette division ;, cependant quelques autres, Smith, Cresson, Dours, Gerstæcker et, en dernier lieu, Kohl, la rejetèrent pour des motifs excellents auxquels je me rallie complètement, et que je vais exposer. Le genre Miscus ne présente, en dehors du pétiole de la troi- sième cellule cubitale, aucune différence organique appréciable avec les Ammophiles typiques. Or nous savons, pour en avoir eu mille exemples sous les yeux, combien peu stable est la nervula- tion des ailes et combien est peu sérieuse une division uni- quement fondée sur ce caractère, qui est seulement très com- mode pour la détermination. Mais si on doit l'employer dans ce + Me Le L'° TRIBU. — AMMOPHILIDÆ 53 but pratique, il faut que s’en trouvent derrière lui d’autres peut- être moins facilement visibles, mais infiniment plus importants. Ce n’est point ici le cas et, si nous cherchions à approfondir la question, nous pourrions aisément découvrir des specimens de Miscus où l'une des ailes porte une cellule pétiolée, tandis que l’antre en est dépourvue, où même aucune des ailes ne présente ce caractère. Le d' E. Adolph (bibl. 1) nous montre déjà des modifications profondes des cellules cubitales des Ammophiles (ée- Cr +2 FAM. SPHEGIDÆ. — 6° G., 8PHEX mat, presque lisse, avec une pruinositéinsensi- ble ; pétiole très court, n’atteignant que l'extré- mité des hanches. o"Q. Long. 20 à 28m", Env. 34 à 40m, Paludosus, Rossi. PATRIE : Espagne, Jtalie, Sicile, Sardaigne, Dalmatie, Croatie, Grèce, Asie-Mineure. | 44 Dessus du premier segment abdominal nu. Tête noire, velue de poils blancs; épistome fi- nement chagriné, arrondi à son bord antérieur, à peine échancré en son milieu, couvert, ainsi | que la face, d'un duvet soyeux, argenté; mandi- bules noires; antennes grêles. Thorax noir, mat, couvert de poils blancs; pronotum très développé; mesonotum finement et irrégulière- ment ruguleux. Scutellum très convexe en ar- rière; mésopleures chagrinées, longitudinale- ment ridées ; metanotum densément et oblique- ment strié en dessus ; côtés et arrière du méla- thorax transversalement striés ; écaillettes noi- res avec le bord apical rougeâtre. Pattes noi- res; épines des tarses et ongles ferrugineux.Ai- les d’un jaune sale, subhyalines, un peu enfu- mées à leur extrémité; nervures brunes. Abdo- men noir, brillant; pétiole de la longueur des hanches postérieures. o7. Long. 20", (Mocsary) inconnue. Melanarius, Mocsary. PATRIE : Caucase, Tiflis. —— Dessus du premier segment abdominal avec unc large bande blanche veloutée à son bord postérieur. Argyrius co’, BruLLÉ. (V. n° 22). Je donne ci-aessous les descriptions de quelques espèces, trop incomplètes pour qu’il soit possible de les reconnaitre et qui, bien que rangées dans les Sphex, peuvent parfaitement ne pas Le en a PES Pa FAM, SPHEGIDÆ. — 4° TRIBU, AMPULICIDÆ 153 appartenir à ce genre, Je ne parle pas, bien entendu, des très anciens auteurs qui donnaient le nom générique de Sphex aux insectes les plus disparates. Sphex Cairensis, Kollar.— Cette espèce citée par l’auteur dans : Bericht über die von Herrn D' Leutner in Cairo eingesandten Wirbéllosen Thiere. (Sitzungsberichte Akad. Wissensch. Vienne,1851) devaitêtre décrite par lui dans un travail postérieur. Mais cette description n’a pas été faite à ma connaissance. Sphex obscura, Fischer de Waldheim 1843(53).— « Sphex atra, opaca,antennis longitudine thoracis ; abdomine planiusculo,sub- pubescente, segmento priori ferrugineo; alis nigricanti hyalinis ; pedibus nigris, femoribus crassioribus. Rossia Australi. 7°, — Ad Panzeri Pompilum gibbum accedit, sed petiolus abdominis 2 articulatus. » Sphex lacerticida, Pallas 1794 (149,. — « Magnitudo Vespæ vulgaris, atra. Caput lineolà antè et ponè oculos flava. Arcus thoracis flavus antè alas. Abdomen minusculum, atrum, luci- dum, segmentis 3 intermediis utrinque lineolà transversà flavä notatis. Antennæ gryseo-testaceæ; pedes testacei, basi femorum nigrà. Alæ fulvæ, margine terminali nigricante. Obs. circ.iSa- maram, audacissima, ut quæ lacertæ minores occidit et suffodit. » 4° Tribu. — Ampulicidæ (PL. IX) Caractères. — Tête grosse ; épistome allongé, armé en des- sus d’une carène aiguë; pronotum prolongé en forme de cou. Antennes presque aussi longues que la tête et le thorax. Le pre- mier article gros et renflé, le second très petit, les suivants fili- formes, le troisième étant aussi long que les deux suivants. Tibias antérieurs avec un seul éperon ; les intermédiaires por- 154 FAM. SPHEGIDÆ — 4° TRIBU, AMPULICIDÆ tent deux éperons à peu près égaux, les postérieurs deuxéperons dont l’un beaucoup plus élargi que l’autre. Ailes courtes, n’attei- gnant que les premiers segments abdominaux, pouvues d'une cellule radiale et de trois cellules cubitales fermées dont la pre- mière et la troisième reçoivent chacune une nervure récurrente. La premièreetlatroisième cellulescubitalessont irrégulières,assez grandes, presque de même dimension. La seconde est, au contrai- re, en forme de trapèze presque régulier; le stigma est petit. Le métathorax porte aux angles postérieurs deuxtubercules ou épines. L'abdomen déprimé est ovalaire avec l'extrémité pointue chez la femelle, complètement arrondie chez le mâle. Le pétiole est fili- forme et sa partie postérieure se renfle en une capsule aplatie, sé parée du segment suivant par un étranglement bien visible. Observations générales. — Le genre Ampulex est connu surtout par ses espècesexotiques, peu nombreuses, il est vrai (15), mais reprèsentées, au moins quelques-unes d’entre elles, par une grande quantité d'individus remarquables par leur couleur métallique très brillante. En Europe, deux espèces seulement lui appartiennent, et encore n’a-t-on jamais rencontré qu’un très petit nombre d'exemplaires de chacune d’elles. Elles se rap- prochent aussi tellement l’une de l’autre que, à l'exemple du D Kriechbaumer, 1874 (103), j'aurais été tenté de les confondre, s’il m'avait été donné d’en examiner un nombre suffisant d'ex- emplaires. Enfin leur livrée est sombre et à peu près entière- rement noire. Aussi sont-elles peu répandues dans les collections et n’a-t-on aucune donnée certaine sur leurs mœurs et leur ma- nière de vivre. Les Ampulex exotiques approvisionnent leurs nids avec les jeunes blattes si connues sous le nom de Kakerlacs dans les pays intertropicaux dont elles sont l’un des fléaux Aussi ces Sphé-. giens sont-ils, dans ces régions, des insectes éminemment utiles. Chez nous, ils doivent avoir des habitudes analogues, mais en raison de leurtaille plus petite, il est probable qu'ilss’attaquent à des Blattides qui ne nous intéressent pas directement; de plus leur rareté extrème ne peut que rendre leurs services bien moins sérieux. Leur présence en Europe n’en est pas moins fort inté- 4 | neuf FAM. SPHEGIDÆ, — 4° TRIBU, AMPULICIDÆ 155 ressante et il serait vivement à désirer que nouseussions sur eux des documents plus certains. A défaut de renseignements sur les mœurs de nos espèces in- digènes, peut-être ne sera-t-il pas inutile de donner quelques détails sur celles d’une des espèces exotiques les plus répandues l'Ampulex compressa, qui a une extension géographique très étendue, puisqu'on la rencontre depuis Madacascar et la Réunion jusqu'aux Indes et à la Nouvelle-Calédonie. La relation que je vais transcrire est extraite du grand ouvrage de Réaumur, où il y a tant à puiser. Il la devait lui-même à l’obligeance de M. Cossi- gni qui avait observé ces insectes sur place avec beaucoup de soin (v. pl. IX). « Quand la mouche, après avoir rôdé de différents côtés, soiten volant, soit en marchant, comme pour découvrir du gibier, aper- çoit une Kakerlaque, elle s’arrête un instant pendant lequel les deux insectes semblent se regarder; mais sans tarder davantage, l'Ichneumon(l) s’élance sur l’autre dont elle saisit le museau ou le bout de la tête avec ses serres ou dents ; elle se replie ensuite sous le ventre de la Kakerlaque pour le percer de son aiguillon. Dès qu’elle est sûre de l'avoir fait pénétrer dans le corps de son ennemie et d'y avoir répandu un poison faial, elle semble savoir quel doit être l'effet de ce poison ; elle abandonne la Kakerlaque, elle s’en éloigne soit en volant, soit en marchant; mais après avoir fait divers tours, elle revient la chercher, bien certaine de la trouver où elle l’a laissée. La Kakerlaque, naturellement peu courageuse, a alors perdu ses forces, elle est hors d'état de résis- ter à la guêpe ichneumon, qui la saisit par la tête et, marchant à reculons, la traîne jusqu’à ce qu’elle l’ait conduite à un trou de mur dans lequel elle se propose de la faire entrer. La route est quelquefois longue, et trop longue pour être faite d’une traite ; la guêpe ichneumon, pour prendre haleine, laisse son fardeau et va faire quelques tours, peut-être pour mieux examiner le che- min; après quoi elle revient reprendre sa proie et ainsi, à’ diffé- rentes reprises, elle la conduit au terme... Quand la guépe ich- - (1) C’est sous ce nom que Réaumur designe l’Ampulezx. AE ER Eee NE ARE TS EN VA 156 FAM. SPHEGIDÆ. — 4° TRIBU, AMPULICIDÆ neumon était parvenue à la traîner où elle la voulait, le fort du travail restait souvent à faire, l’ouverture du trou était trop pe- tite pour laisser passer librement une grosse Kakerlaque; lamou- che, entrée à reculons, redoublait ses efforts inutilement pour l'y faire entrer: le parti qu’elle prenait alors était de sortir et de cou- per les fourreaux des ailes de l’insecte mort ou mourant, quelque- fois même, elle lui arrachait quelques jambes ; elle rentrait en- suite dans le trou, toujours à reculons et par des efforts plus efi- caces que les premiers, elle faisait, pour ainsi dire, passer le corps de la Kakerlaque à la filière et la conduisait au fond du trou. » L'observation n’a pas été poussée plus loin par M. Cossigni, mais Réaumur en infère, à juste titre, que la « Kakerlaque » de- vais servir de nourriture à la larve de sa mouche Ichneumon. Voici encore un fait qui nous renseigne sur une phaseultérieure de l’évolution de l’Ampulex. « Je montre, dit M. H. Lucas (Soc. ent. de Fr., 1879. Bull., p. cix), une Blatta americana à l’état de nymphe, dont l'abdomen très développé renferme un Sphégien du genre Chlorion (Ampulex compressa, Fab.) et dans lequel cet Hyménoptère a subi ses métamorphoses. Il est proba- ble que la femelle de ce Chlorion, après avoir piqué cette blatte rendue paralysée, l’a transportée dans son nid et y a déposé un œuf ; la larve, après son éclosion, s’est établie dans l’abdomen de l’'Orthoptère ou elle a trouvé, jusqu'à sa transformation en in- secte parfait, une nourriture fraîche. Lorsqu'elle s’est changée en nymphe, sa tête s’est dirigée vers l'ouverture anale de l’Orthop- tère qui, alors, s’est distendue et c’est, sans aucun doute, par cette voie que l’insecte parfait est sorti après avoir préalablement découpé une rondelle à son cocon. « En effet, cette Blatte présente l'ouverture anale très disten- due; de plus, la tête du Chlorion est sur le point d'abandonner l'abdomen de sa nourrice. Le cocon filé par cette larve est d’un roux clair non transparent, et tout son intérieur est tapissé d’une membrane gommeuse; il est peu flexible au toucher et protège, ainsi que l’abdomen de la Blatte, cette nymphe, de l'humidité et des dangers venant de l’extérieur. » Avant de quitter ce sujet, il n’est pas hors de propos de re= RE A CES FA. SPHEGIDÆ, — 1° G., AMPULEX 157 marquer deux faits saillants, l’un que l'Ampulex approvisionne son nid de nymphes de Blattes, l’autre que la mère n’hésite pas à couper, de ses mandibules, les organes encombrants, fourreaux des ailes et paltes, qui peuvent apporter un obstacle à l’introduc- tion de la victime dans le terrier. C’est la première fois que nous avons lieu de constater un fait semblable. Les organes en ques- tion n’etant rien moins que nécessaires à la continuation de la vie végétative de l’insecte paralysé, il est possible, à mon sens, de l’admettre ct de ne pas révoquer en doute l’observation de M. Cossigni si ancienne qu’elle soit. Ajoutons enfin que le D' Giraud a vu l'espèce À. europœæa sai- sir entre ses mandibules un fragment détaché de mortier et l’em- porter en courant. L’éminent observateur en déduit que l’insecte, pour construire son nid, bâtit une coque avec des matériaux terreux qu’il pétrit. 7: GENRE. — AMPULEX, JURINE, 1807 (80). ?auos, pour, «Los, sable, pulex, puce. La tribu ne comprenant que ce seul genre, je n’ai rien à ajou- ter à ce qui est dit ci-dessus pour le caractériser. Les deux espèces qui le composent se ressemblent presque entièrement, et pour faire ressortir les différences qui peuvent exister entre elles, aussi bien que pour les faire connaître com- plètement, je crois utile de transcrire ici les deux descriptions détaillées qui en ont été données, l’une par le D’ Giraud qui a découvert la première espèce en Autriche, l’autre par M. Che- vrier qui, après Jurine, a trouvé la seconde en Suisse. 1 Épistome pourvu d’une carène tranchante, non prolongée triangulairement en avant.Ocel- les distants entre eux comme chez les autres Sphégiens. « Insecte de forme allongée, élé- gante.{!) Tout le corps est noir, brillant, surtout (1) Giraud, 1858 (62. % s ’. W ST SE 158 FAM, SPHEGIDÆ, — 7° G., AMPULEX à l'abdomen. Tête au moins aussi large que le thorax, finementet densément couverte de points oblongs ; yeux grands, ovales; antennes insé- rées sous un petit tubercule de la face, minces, filiformes, de 12 articles, aussi longues que la tête et le thorax pris ensemble ; le premier ar- ticle (scape) peu épais, assez court, légèrement comprimé, le deuxième petit, cylindrique, un peu plus long que large, le troisième plus long que les deux précédents, aussi long que les deux suivants réunis, les autres diminuant peu à peu de longueur; mandibules testacées, longues, courbées, édentées; palpes de même couleur que les mandibules, les maxillaires de six arti- clès, les labiaux de quatre; dans ces derniers, le quatrième article irès long, très mince, séti- forme. Epistome vomériforme, parcouru par une carène longitudinale très acérée, à laquelle fait suite une ligne faiblement marquée du mi- lieu de la face, qui s'éteint avant d'arriver aux ocelles ; le bord libre de cet organe, qui cache entièrement le labre, est armé de plusieurs dents courtes et mousses ; les ocelles rangés en triangle à peu près équilatéral, sont bien dis- tinctement séparés les uns des autres et ne re- posent sur aucune proéminence de la tête. Le prothorax, finement coriacé, estallongéen forme decou,conique; ses côtés sont surbaissés, dépri- més ; sa partie moyenne un peu gibbeuse, est parcourue par une ligne longitudinale peu pro- fonde ; en arrière, une constriction assez forte le sépare du mésothorax ; il n’existe pas de tu- bercule médian comme chez les espèces exoti- ques. Le mésothorax est finement ponctué comme la tête. Le métathorax est long, plat en dessus et tronqué perpendiculairement en ar- rière; il est couvert d’une réticulation bien At CE LS La PTS CNE 312 E CZ P 1 a FAM. SPHEGIDÆ. — 7° G., AMPULEX marquée et porte, enoutre, de chaque côté, deux lignes élevées,convergentes vers le milieu pos- térieurement; les angles postérieurs portent cha- cun deux petits tubercules que sépare une lé- gère fossette. L’abdomen est fixé à la partie la plus déclive du métathorax par un pétiole court; il est ovalaire, un peu comprimé sur les côtés en arrière et terminé en pointe. Le premier segment et le deuxième, qui est le plus grand de tous, sonttrès luisants et presque sans ponc- tuation; les suivants, mais surtout le troisième, sont manifestement pointillés. Les pattes, mé- diocrement longues et grèles, sont noirâtres, les tibias et les tarses antérieurs sont d’un testacé plus ou moins fauve ; quelquefois cette couleur s'étend aussi aux tarses des deux autres paires, et alors les antennes sont aussi plus ou moins roussâtires. Les cuisses sontaplaties et élargies un peu avantle milieu; la brosse est peu appa- rente et formée de cils courts et fins; lescrochets de tous les tarses sont dentés. À la loupe, tout le corps paraît couvert d’une pubescence argen- tée, plus forte sur les côtés du thorax, sur le postécusson, les hanches el le troisième segment de l'abdomen. Les ailes n’atteignert pas tout à fait le bout du corps ; les antérieures ont une cellule radiale allongée et appendiculée et trois cellules cubitales, dont la première, très grande, reçoit vers le milieu la première nervure récur- rente, la deuxième, rétrécie de moitiéen avant, reçoit la deuxième récurrente un peu avant le milieu, la troisième est incomplètement tracée. Une large bande brune occupe toute la cellule radiale avec son appendice, une partie de la première cubitale, la deuxième tout entière et se prolonge en passant sur la discoidale moy- enne, jusqu’au bord postérieur de l'aile; une und j'ai de PTE 2" x 160 FAM. SPHEGIDÆ. — 7° G., AMPULEX partie de la deuxième cellule humérale et des cellules voisines est aussi plus ou moins enfu- mée ; les ailes postérieures sont transparen- tes. &. « Le malell) a une très grande ressemblance avec sa femelle et ne s’en distingue que sous peu de rapports. Les antennes ont treize articles au lieu de douze; elles sont également confor- mées et à peine plus longues. Les mandibules sont noirâtres avec le bout couleur de poix. La face n’est pas plusrichement pubescente. L’ab- domen est un peu plus courtet tout à fait obtus au bout. La ponctuation de tout le corps n'est pas plus forte que chez la femelle et a partout le même caractère, ce qui contraste avec les es- pèces exotiques du genre, chez lesquelles les mâles se font remarquer par une ponctuation grossière de l'abdomen. » (Giraud) Long. 8%, Europæa, PATRIE : EnvironsdeVienne(Autriche), en juillet; Italie, Épistome pourvu d’une carène tranchante, prolongée triangulairement en avant. Ocelles petits, très rapprochés. « Tout d’abord) l’atten- tion est attirée par l’ampleur de la tête. Cette dernière est fixée au thorax par une sorte de cou relativement très étroit; elle est très finement ponctuée ; sa surface légèrement convexe, pos- térieurement arrondieà partir des yeux jusqu'à sa base qui est assez largement échancrée en son milieu. Ceux-ci oblongs, limités du côté interne en une ligne semi-droite. Ocelles petits, très rapprochés. Mandibules jaunâtres, assez cintrées, simples, soit sans dent, passablement EP Le, Éric Er GirAUD. (1) Giraud, 1863 (65). (2) Chevrier, 1867 (s 226). ERP titine ui, ns coltiti éatne FAM. SPHEGIDÆ. — 1° G., AMPULEX étroites sur toute leur longueur; leur sommet aigu, légèrement noirâtre. Epistome étroit, très finement sablé sans points plus forts, ayant des soies argentées; se projetant assez en avant sous une forme triangulaire ; sa surface repré- sentant deux pans fortement inclinés et comme soudés sur toute leur longueur par une fine ca- rène qui, de l’intérieur à l'extérieur, s’abaisse insensiblement en un arc de cercle jusqu’à l'angle terminal; cette carène se prolongeant entre les yeux pour ne s’oblitérer qu’à une fai- ble distance des ocelles. « Antennes grêles, allongées, composées de douze articles dont le troisième estle plus grand et le plus mince; les suivants diminuant in- sensiblement de longueur; lescape ferrugineux en dessous, aussi long que le septième article; leur insertion ayant lieu tout près de la partie antérieure des yeux, dans une petite fossette longitudinalement traversée par une légère élévation carénée, à la partie antérieure de la- quelle se trouve le nœud de l’antenne ; ce nœud esttrès petit. « Prothorax très convexe, ayant la forme d’un cou un peu moins long que la tête, plutôt très finementrugueux que ponctué, presque du dou- ble plus large à sa base qu’à son sominet: celui- ci ne représentant guère que le quart de la lar- geur de la tête ; sa partie centrale et longitu- dinale avec un sillon assez large, mais peu profond; chacun des côtés latéraux ayant sur toute leur longueur un autre sillon plus nette- ment dessiné et situé beaucoup plus bas par suite de la grande convexité de sa partie dor- sale, Mésothorax transverse, un peu convexe, considérablement plus large que la base du pro- thorax ; les côtés latéraux, de leur sommet à 161 FAM. SPHEGIDÆ. — 7° G., AMPULEX l'écaille de l’aile, très obliques, la ponctuation plus fine que celle de la tête; sa surface ayant quatre sillons longitudinaux dont deux très courts partant d’une excavation régulière, assez profonde, arrondie et placée tout près des écail- lettes des ailes ; les deux internes parcourant toute la longueur du mésothorax ; l'espace com- pris entre ces deux lignes parallèles supportant sur toute sa longueur une dépression assez large, mais peu profonde. Scutellum moyen, semi-plan, sensiblement plus large que haut, ponctué comme le mésothorax,ayant à son bord antérieur uneligne ardument incrustée, au fond de laquelle existent quelques petites carènes assez nettement arrêtées. En dehors de chacun de ses côtés latéraux se trouve une excavation rappelant celle voisine des écaillettes de l’aile, mais sensiblement plus grande et plus pro- fonde. Postscutellum très transverse, presque linéaire, couvert de soies argentées. Métathozax presque aussi haut que la largeur de sa base ; tout-à-fait plan et sans que les bords des trois côtés externes soient en aucune façon adoucis; son sommet un peu plus étroit que sa base; toute sa surface régulièrement chagrinée, sup- portant très vaguement, sur toute sa hauteur, deux à quatre petites lignes obliques et dépri- mées, pouvant représenter un dessin régulier; sa tranche verticale est légèrement oblique, comme plane, très finement rugueuse, traversée en son milieu par un sillon assez exigu. « Abdomen ovalaire, de la longueur du tho- rax, composé de cinq segments. Le premier un peu moins long que le deuxième, se rétrécissant insensiblement pour venir s'unir au thorax en un pétiole délié et aplati après avoir par- couru une ligne très infléchie ; ce premier seg- mn du mur De mu À É j Ê Le 49) de ÉD CE DEAR FAM. SPHEGIDÆ, — 1° G., AMPULEX ment ainsi que le deuxième, aussi poli qu'une glace; le deuxième assez plan; troisième seg- ment à peu près de moitié moins haut que le deuxième, très subtilement ponctué et couvert de soies argentées qui apparaissent et disparais- sent selon que l’insecte est diversement incliné; quatrième segment fort petit, également avec des soies. Le cinquième à peine appréciable, l'anus rentré. Premier segment ventral peu visible; le deuxième au contraire très ample et très bombe. Le dessous du prothorax,du méso- thorax, les trois côtés perpendiculaires du méta- thorax et les hanches (celles-ci fortes) plus ou moins couverts de soies courtes et argentées. « Pattes grêles, assez allongées, les cuisses droites, passablement dilatées des deux côtés en leur milieu; celles de la premiere paire cepen- dant moins droites, un peu curvilignes au côté interne et d'autant plus convexes à celui qui lui est opposé. Tibias simples, sans épines. Tarses ciliés, sensiblement plus longs que les tibias, surtout les quatre premiers ; les crochets bifides. Les six pattes noires; les genoux, quel- que peu les tibias et tous les tarses d’un brun ferrugineux plus ou moins foncé. « Ailes en grande partie transparentes. relati- vement courtes. Radiale ovale, très rapprochée du bout de l’aile ; son extrémité la plus interne aboutissant au milieu du stigma,; l’autre extré- mité émettant de son sommet un très petit ru- diment de nervure {de moins d'un millimètre), Deux cellules cubitales fermées. La plus interne très grande, er carré long; le stigma de l’aile placé sur l'alignement du milieu de cette cel- lule; la nervure le plus près de la racine de l’aile etqui la ferme de ce côté de moitié moins haute que celle qui lui est opposée; la plus externe 163 T9 CE" Re T CRIS D Et © k NET RER, AE DR RS ER EE A SP Es ee PS A 2 dt as À. 164 FAM. SPHEGIDÆ. — 7° G., AMPULEX des deux cellules cubitales ayant la forme d’un trapèze médiocrement régulier ; son plus petit côté limité par la nervure de la radiale dont il occupe la partie moyenne; sa nervure externe un peu curviligne; celle de la base dépassant la cellule en se dirigeant vers le bout de l’aile. Deux cellules discoïdales ; la plus interne en trapèze allongé assez obliquement placé, son plus petit côté étant le plus voisin du bout de l'aile. La plus externe beaucoup plus grande que la précédente, la nervure qui la ferme an- térieurement se soudant à la première cubitale en un point assez rapproché de la deuxième cu- bitale ; cette première discoidale fermée posté- rieurement par une nervure dessinant un angle assez ouvert et dont les côtés sont de même lon- gueur; la partie saillante de cet angle projetée dans la direction de la racine de l'aile; la ner- vure basilaire débordant la cellule, mais en s’avançantun peu obliquement de haut en bas vers le bout de l'aile. La radiale et la première cubitale, en totalité, la première moitié de la deuxième cubitale et de la première discoiïdale, assez enfumées. ? « Le mâle est assez semblable à la femelle, mais les antennes ayant treize articles et l’ab- domen six segment{s; les mandibules brunâtres et non jaunâtres ; le prothorax un peu plus court et un peu plus obtus à son sommet. Enfin, si mes sujets ne sont pas usés, le troisième et le quatrième segments de l'abdomen n'auraient pas de soies argentées. » Long. 8 à 10" (Chevrier). Fasciata, JURINE. PATRIE : Suisse (juillet, août). A cette tribu appartient, d’après le D' Kriechbaumer, le genre «LH RTE TA * > 1 ntm on Ÿ 6 ll RE PCT M FAM. SPHEGIDÆ, — 0° TRIBU, MELLINIDÆ 165 Waagenia, Kriechb., représenté par une espèce de Sikkim, mais sur lequel j'ai trop peu de renseignements pour le faire figurer dans le tableau synoptique. Voici les descriptions succinctes du genre et de l'espèce, d'après Kriechbaumer 1874 (103). WAAGENIA (nov. gen. Ampulicidarum). — Pronotum margine postico medio tuberculatum. Alæ anticæ celluliscubitalibus com- pletis duabus. Abdomen modice pedunculatum, subovale, supra planiusculum, infra convexum, segmento secundo segmentibus simul sumptis duplo circiter longiore, his compressiusculis, si- mul acuminatis. W. Sikkimensis, Kriechb. — Violacea, plus minus virescens, femoribus posterioribus rufis, apice obseuris, alis infuscatis, di- midio basali medio subhyalinis. Long. 16%" ?. Habitat Sikkim. La nervulationdes ailes ferait plutôt rentrer ce genre dans nos Gasterosericidæ. D: Tribu. — Mellinidsæ (PI. IX) Caractères.— Corps assez svelte. Scape des antennes renflé. Tête plus large que le thorax. Abdomen déprimé, de forme ovale, avec le premier segment pétioliforme, mince dans sa partie antérieure, et se renflant subitement en dessus et en arrière, ce qui lui donne l’aspect d’une bosse saillante. Ses côtés sont forte- ment creusés d’un sillon. Les ailes ont une cellule radiale, quatre cellules cubitales dont trois seulement sont fermées. La première est la plus grande et reçoit à son extrémité la première nervure récurrente; la deuxième, qui est la plus petite, est assez forte- ment rétrécie du côté de la cellule radiale ; la troisième est un peu plus grande que la précédente et aussi un peu plus étroite du 44 CRETE Pre Te ST LE Da RS NT CT ELEC 166 FAM. SPHEGIDÆ, —= 9° TRIBU, MELLINIDÆ côté de la radiale; elle reçoit la deuxième nervure récurrente tout près de sa jonction à la deuxième cellule cubitale. La pre- mière nervure transverso-cubitale,qui sépare la première cellule cubitale de la deuxième, est anguleusement coudée à son tiers inférieur, et, à cet endroit, s’amorceunce nervure supplémentaire rejoignant la base du stigma, et visible seulement par transpa- rence dans la plus grande partie de son étendue, ou même sur toute sa longueur. (V. pl. IX). Les mâles différentpeu des femelles, sauf que, chez le Mellinus sabulosus, les antennes ont une conformation légèrement flis- tincte. On les reconnait cependant bien facilement à leur taille un peu plus faible, au nombre des articles des antennes, qui est de treize au lieu de douze, et à celui des segments abdominaux, qui est de sept au lieu de six. Observations générales. — Les deux espèces qui seules composent la tribu des Mellinides se trouvent ordinairement en- semble, ct leurs habitations sont souvent mélangées.Ces insectes creusent dans le sol des terriers qu'ils surmontent de petits mon- ticules et qu’ils cherchent à installer dans les endroits les mieux abrités et les plus ensoleillés. Les talus des chemins creux sont souvent l'objet de leurs prédilections et contiennent un grand nombre de nids voisins les uns des autres. MM. Lepeletier (111), Lucas (126) et Maurice Girard (s 263) ont pu nous donner quelques détails sur la manière de vivre de ces hyménopteres. « Avant de m'emparer de ces fouisseurs, » dit M. Lucas (1) en observation devant ces nids sur les côtes normandes, « j'étudiai leurs allures et m’aperçus que ceux qui étaient chargés de butin avaient toujours le soin,avant d'entrer dans leur trou, de déposer à l'entrée de l'ouverture la proie qu’ils tenaient entre leurspattes, puis ils la reprenaient et rentraient à reculons dans leur habita- tion. Ceux qui rentraient au contraire non chargés, ne prenaient pas toutes ces précautions et pénétraient immédiatement dans (1) Lucas, 1861 (126). ANA Rue OR FAM. SPHEGIDÆ., — 0° TRIBU, MELLINIDÆ 167 leur demeure par la tête et la partie antérieure. Je n’ai pas vu de mâles venir rôder autour de ces habitations et les individus que je possède appartiennent tous au sexe femelle, ce qui démontre que le sexe © ne s'occupe en rien de l’appro\isionnement des nids. « La proie apportée par ces prévoyantes femelles à leurs larves consistait en insectes appartenant tous à l’ordre des diptères. » Douze ou quinze Diptères suffisent à l’approvisionnement d’un nid qui ne contient qu’un seul œuf. Ce nid a une profondeur de quatre centimètres environ sur cinq ou six millimètres de lar- geur, et il offre vers le milieu un coude plus ou moins prononcé, Les espèces de Diptères semblent différer suivant que l’on a af- faire à l’une ou à l’autre espèce de Mellinus, et j'en fais la distinc- tion à l’article relatif à chacune d'elles. D’après Lepeletier, lorsque la larve a atteint loute sa crois- sance, elle fait une coque de soie et la fortifie des débris les plus solides des Diptères qui ont servi à sa nourriture: ailes, pattes, tarses, etc. M. Lucas (126) nous donne aussi les quelques observations suivantes sur le mode de capture des Diptères, et bien qu’il ne diffère pas sensiblement de celui propre aux autres fouisseurs, je crois cependant utile de transcrire ici les quelques lignes sui- vantes qui confirment ces observations si délicates. « Après avoir rôdé de différents côtes, soit en volant, soit en marchant, aussitôt que ce fouisseur a fait choix d’une espèce de diptère butinant sur le Daucus carota, il s'arrête tout court pour l’observer, puis il se précipite sur lui, le maintient un mo- ment'avec les mandibules et les pattes de la première paire, re- courbe ensuite son abdomen et fait pénétrer son aiguillon soit sur les côtés du thorax, soit entre les segments abdominaux de la victime. Aussitôt que la liqueur vénéneuse ainsi déposée, a pénétré dans le torrent de la circulation(t), immédiatement tout mouvement cesse et si, de temps en temps, on n’apercevait une (1) Il ya'ici une erreur, l'effet de la piqûre se produisant sur les centres nerveux et le venin n'étant pas conduit dans le:corps par la circulation. … « Fe 168 FAM. SPHEGIDÆ. — 8° G., MELLINUS certaine vibration qui réside dans les tarses et les organes du vol, on pourrait supposer que cet insecte a cessé de vivre. » « Désirant m'emparer de ces diptères ainsi blessés, afin de pouvoir les observer, je forçai l'hyménoptère ravisseur d’aban- donner sa proie, et je profitai du moment où il venait des'enem= parer pour la lui enlever. Il ne se soumettait que très difficile- ment à cette violenc», et j'ai vu des individus qui se précipitaient jusque sur ma pince et cherchaient, au moyen de leurs mandi- bules et de leurs paites, à m’arracher la proie que je venais de leur prendre de vive force. .… « Rentré à mon domicile, je me mis à observer ces victimes et m'aperçus que toutes étaient dans l'impossibilité de marcher; cependant ces diptères étaient bien en vie, car je voyais leurs pattes exécuter des mouvements très sensibles, mais ils ne pou- vaient se soutenir lorsque je les plaçais dessus ; j'ai observé aussi que des individus ainsi blessés et conservés dans un cornet, exé- cutaient encore, après six semaines, environ, de captivité, des mouvements très prononcés, non seulement dans les organes de la locomotion, mais aussi dans ceux du vol. » 8° GENRE. — MELLINUS, Fagricius, 1793 (50) ‘? mellina, breuvage composé de miel. Les caractères indiqués pour la tribu suffisent pour caracté- riser le genre. 1: Pattes noires et jaunes. Taches abdominales d’un jaune brillant. Epistome bidenté. Anten- nes simples, noires en dessus. Tête noire, fine- ment ponctuée, luisante ; épistome avec une large bande jaune, festonnée, rarement inter- rompue au milieu ; une bande semblable existe au bord interne des yeux; mandibules jaunes MT NS PONT PT AS > Lan En FAM. SPHEGIDÆ. — 8° G., MELLINUS avec l’extrémité noire; scape jaune, taché de noir en dessus ; funicule noir en dessus, ferru- gineux en dessous.Thorax noir, finement ponc- tué, luisant ; pronotum avec son bord postérieur échancré au milieu, lisse, brillant, jaune; écail- lettes jaunes avec le bord postérieur ferrugi- neux; scutellum jaune ; metanotum noir, gros- sièrement chagriné en arrière; calus huméraux en dessous des écaillettes, jaunes, lisses, bril- lants. Pattes lisses, brillantes, hanches noires, tachées de jaune en avant; trochanters noirs, finement Fordés de jaune. Cuisses jaunes avec une tache noire prolongée en dessus jusqu’a- près le milieu, beaucoup plus réduite en des- Sous; aux pattes postérieures, cette tache noire est beaucoup plus petite; tibias jaunes, ordinai- rement légèrement tachés de ferrugineux clair en dessous età leur extrémité; tarsesferrugineux clair. Ailes presque hyalines, légèrement enfu- mées; nervures et stigma bruns, la nervure sous-costale plus foncée. Abdomen presque lisse, très brillant; premier segment pyriforme, noir; les deux suivants avec une large tache jaune à leur base, souvent marquée en avant de deux petits points noirs sur le deuxième seg- ment sur lequel elle estaussi parfois un peuin- terrompue, les deux taches étant alors rarement réunies par une ligne étroite; quatrième seg- ment seulement taché de jaune latéralement ; ‘le cinquième jaune avec seulement le bord noir ; le sixième entiérement noir; ventre noir avec deux petites taches latérales jaunes sur le troisième segment. © Le male souvent beaucoup plus petit que la femelle, n’a ordinairement que deux petites ta- ches latérales jaunes sur le deuxième segment, la bande complète sur le troisième, deux petits « 169 FAN. SPHEGIDÆ. — 8° G., NBI points latéraux sur le quatrième; le cinquième segment est entièrement noir, le sixième taché de jaune en dessus et le septième noir; le ven- tre est taché comme chez la femelle. Quelque- fois les premier, deuxième, quatrième et cin- quième segments sont entièrement noirs et alors la bande du troisième segment est inter- rompue. Long. © 12 à 15%", Env. 20 à 23", Long. j 8 à 10%, Env. 10 à 14m", Arvensis, LinNé. PATRIE : Toute l'Europe, sauf les parties les plus mé- ridionales. On l’a rencontré cependant jus- qu'à Naples. Cette espèce approvisionne son nid avec les gen- res de diptères Lucilia el Syrphus, et elle les choisit parmi les espèces de grosseur moyenne (Lu- cilia cornicina, Syrphus corollæ, etc.) Pattes noires et rouges. Epistome tridenté.Ta- chesabdominales plus restreintes, blanches avec une lègère teinte jaunâtre. Antennes®simples, tuberculées en dessous chez leo”, ferrugineuses en dessus et en dessous, sauf aux premiers ar- ticles qui sont noirâtres en dessus. Tête noire, mate, finement ponctuée; épistome tridenté en avant, soit noir, soit marqué d'une bande fes- tonnée jaune; bord interne des yeux jaune; mandibules ferrugineux sombre; antennes fer- rugineuses avec au plus un peu de noiratre au dessus des premiers articles du funicule. Tho- rax noir, mat, finement ponctué; pronotum avec une bordure postérieure brillante, blanc jau- nâtre, interrompue au milieu à l'endroit où le bord est creusé d’un sillon; écaillettes testacé clair avec la partie antérieure plus ou moins jaunâtre; scutellum taché dejauneclair ainsi que les calus huméraux. Pattes ferrugineuses avec les hanches, les trochanters et la base descuis- sesnoirs. Ailes hyalines ; nervures etstigmates- tacés. Abdomen noir brillant avec deux petites Le nl, 6 DS dé AT ne AR Sd ‘tbe cé 2 PR PS Le PRE ENTER TPE PE EPP | 1: Ci FAM. SPHEGIDÆ, — 0° TRIBU, PSENIDÆ 171 taches sur le deuxième segment et deux autres plus grandes sur le troisième, d'un blanc un peu jaunâtre ; quatrième segment noir ; cinquième segment avec une bande de même couleur sur sa base ; sixième segment noir; ventre entière- ment noir. ?.(V. PI. IX). Le mâle ne diffère que par un faible prolon- gement dentiforme du dessous des articles huit à douze des antennes. Long. 8 à 9%, Env. 12 à RAR Sabulosus, FABRICIUS. PATRIE : France, Allemagne, Suède, Angleterre, Belgi- que, Italie, Russie. La mère apporte dans son nid des diptères de genres et d'espèces variés : Scatophaga scybalaria, S. merdaria, Pollenia rudis, Cæœnosia ligrina, Anthomya cana, A. fuscipennis, Myospila me- dilabunda, etc. G° Tribu. — Psenidæ (PL. IX) Caractères. — Corps élancé, pétiolé. Tite grosse, plus lar- ge que le thorax. Epistome entier ou un peu denté; mandibules bidentées. Antennes insérées au milieu de la face, épaisses, cla- viformes ©, ou presque filiformes ou submoniliformes 9’; scape plus ou moins en forme de cloche, creusé pour recevoir le oules premiers articles du funicule. Pétiole allongé, creusé latérale- ment, souvent aplali en dessus, à bords plus ou moins parallè- les. Abdomen ovale, pointu. Ailes longues, avec une cellule radiale, trois cellules cubitales fermées, dont la premiere et la troisième sont allongées et ont souvent une surface à peu près égale, la deuxièn:e est au contraire petite et trapéziforme ; deux éperons presque égaux aux tibias postérieurs, un seul aux 172 FAM, SPHEGIDÆ, == 9° TRIBU, PSENIDÆ tibias intermédiaires et antérieurs; ongles mutiques, pelote des tarses très petite; les femelles ont sous la base des cuisses anté- rieures une dépression ovale appelée sans doute à jouer un rôle dans l’action de fouir ou de creuser. Palpes maxillaires allongés, de six articles, le premier très petit, le deuxième un peu plus renflé; le troisième est le plus large, le quatrième plus étroit et aussi long que le précédent, le cinquième est le plus long de tous; enfin le sixième est allongé et très étroit. Palpes labiaux de quatre articles dont le premier estle plus long, le deuxième le plus court, le troisième le plus renflé ; le quatrième ovale et plus long que chacun des deux précédents. L’anus du mâle offre une pointe aiguë, courbée, celui de la femelle, un fourreau saillant, droit, duquel émerge quelquefois l’aiguillon. Observations générales. — Les Psénides sont des insec- tes de petite taille dont l’industrie consiste à creuser des galeries dans la moelle tendre des tiges sèches de ronce ou d’églantier, pour yinstaller leur progéniture. Quelques-uns savent profiter des galeries abandonnées par les Coléoptères xylophages ets’éviter ainsi un travail fatigant. Les provisions accumulées dans ces nids appartiennent à l'ordre des Hémiptères. Ce sontou des Aphi- diens ou des Psylles diverses à l’état de nymphes. Ce sont donc des petits insectes utiles ànos cultures, mais leurs services, si ac- tifs qu’ils soient, ne nous apportent qu’un bien faible secours si on les compare à la reproduction si rapide des insectes parmi lesquels ils choisissent leurs victimes. J'aurai l’occasion, dans l’énumération des espèces, de décrire la nidification et les pre- miers états de quelques unes d’entre elles. Ces petits Hyménop- tères ont été considérés longtemps comme parasites, mais les observations répétées de divers entomologistes ont aujourd’hui complètement fait justice de cette assertion. Les Psénides sont presque tous européens; on ne connait œuère que quelques espèces exotiques d'Amérique et d'Océanie. Il ne faudrait pas en conclure que la tribu est presque particu- lière à nos contrées ; car je pense que si elle paraît aussi pauvre à l'étranger, cela tient surtout à la petite taille des individus qui. la composent et qui par suite échappent facilement aux recher- FAM. SPHEGIDÆ, — ® G., MIMESA 173 ches des voyageurs plutôt occupés de la récolte des Coléoptères et des Lépidoptères que de celle de ces infimes bestioles. TABLEAU DES GENRES == La deuxième cellule cubilale reçoit les deux nervures récurren- tes. G.9. Mimesa, SHUCKARD. — La deuxième et la troisième cellules cubitales reçoivent chacune une nervure récurrente, ou au moins la deuxième récurrente est interstitiale avec la deuxième nervure transverso-cubitale. | G. 10. Psen, LATREILLE. 9° GENRE. — MIMESA, Sauckanp, 1837 (191) hiunots, imitation La deuxième cellule cubitale reçoit les deux nervures récur- rentes. Scape cupuliforme. Taille petite; corps élancé. Abdomen pétiolé. 1 Cellule anale des ailes postérieures finissant avant l'origine dela nervure cubitale. Tétenoire avec une pubescense blanche, devenant argen- tée sur le front et l’épistome; antennes noires avec le dessous du funicule testacé obscur. Tho- rax noir avec de courts poils blancs et le bord postérieur du pronotum garni d'une pubescence argentée ; écaillettes noires. Pattes noires avec les tibias antérieurset les tarsesgris. Ailes hya- lines. Abdomen noir. ?.Long.7"", Env. 12,5°® (Costa). d' inconnu. Procera, Cosra. PATRIE : Toscane. —— Cellule anale des ailes postérieures finissant après l’origine de la nervure cubitale. 2 2 Ailes jaunes. Tête noire avec des poils cendrés, PENSE PS ET RUE - "1 nr 2 x l 1 FAM. SPHEGIDÆ. — 9° G., MIMESA la face et l’épistome argentés ; antennes avec le scape noir, le funicule ferrugineux sauf le dessus de sa base qui est un peu noirâtre ; entre l'insertion des antennes se trouveuñ tubercule. Thorax noir, un peu cendré ; écaillettes noires. Pattes noires avec les genoux, les tibias ante- rieurs et les tarses fauves; tibias postérieurs päles à leur base. Ailes enfumées, jaunâtres; nervures d’un testacé sombre. Abdomen noir avec le bord postérieur des segments dorsaux couleur de poix; dernier segment rougeûtre ; le pétiole ne dépasse pasles trochanters postérieurs. o* Long. 7", Iünv, 10%, (Costa). ? inconnue. Ochroptera, Cosra. PATRIE : Sardaigne, Toscane. . Ailes hyalines. Abdomen entièrement noir. Abdomen en parlie rouge. Écaillettes jaune pâle. Tête noire ; épistome, face et partie postérieure des yeux garnis de poils courts, argentés ; antennes noires avec le dessous roussâtre. Thorax noir; bord du prono- tum, côtés du mésothorax, poitrine, postscutel- lum et métathorax garnis de poils courts argen- tés ; écaillettes jaune pâle. Pattes noires avecles cuisses et les Libias antérieurs, et tous les tarses d'un jaune pâle. Ailes hyalines; nervures noi- res. Abdomen luisant, noir; bord de tous les sezments orné d’une bande d’un faible duvet soyeux, blanchâtre. Long. 8%", (Radoskowski) ? inconnue. Ægyptiaca, Raposkowski. PATRIE : Egypte. FAM. SPHEGIDÆ, == 9% G., MIMESA » Ecaillettes noirâtres. Face tuberculée entre les antennes. Face avec une carène longitudinale entre les antennes. Pétiole canaliculé en dessus. Tête noire, bril- lante, ornée d’une pubescence grise ; front couvert d’un duvet argenté, avec un tubercule saillant entre l'insertion des antennes. Thorax noir, pubescent de gris, brillant. Pattes noires. Abdomen noir; péticle cffrant en dessus un sil- lon longitudinal brillant et des points oblongs assez profondément enfoncés longitudinale- ment. Long. 10 à 11m, (Eversmann). 175 Exarata, EversmManx PATRIE : Russie (province de Casan). Juillet. Pétiole avec une carèneélevée en dessus. Tête noire,brillante,avec une pubescencegrise: front densément couvert de duvetsoyeux, argenté, of- frant un tubercule saillant entre l'insertion des antennes. Antennes ? noires, © rougeàtres, Thorax noir, brillant, pubescent degris. Pattes noires. Abdomen noir; pétioleavec une carène saillante en dessus, lisse, arrondie. Long. 6 à 8", (Eversmann) Nigrita, Eversmann. PATRIE : Monts Ourals (juillet). Article terminal des antennes tout noir. Ca- rène du pétiole marquée d’un fin sillon longi- tudinal, lisse. Téte noire avec de courts poils gris, finement ponctuée; mandibules noires avec l'extrémité rouge; palpes jaunâtres; face et épistome couverts d’un duvet argenté; une très fine carène se trouve entre l’inserlion des 176 FAM, SPHEGIDÆ. — 9° G., MIMÉSA antennes. Antennesentièrement noires; chez le mâle, les articles neuf etdix ont en dessousune petite ligne élevée.Thorax noir avec de courts poils gris, brillant, éparsement ponctué; écail- lettes brunes. Pattes noires avecles tarsesanté- rieursetintermédiaires jaunâtres, lestarses pos- térieurs bruns. Aileshyalines,un peu enfumées à l'extrémité; nervures et stigma brun sombre. Abdomen noir, brillant, avec de courts poils blancs au bord des segments etsur toute la sur- face des trois derniers ; pétiole portant en des- sus une petite carène élevée: celle-ci marquée d'un sillon enfoncé dans son milieu. Long. 6 à Sun. Envs10 212% Dahlbomi, WESMAEL, PATRIE : France, Belgique, Italie, Angleterre, Allema- gne, Suêde. Article terminal des antennes rouge au moins en dessous. Carène du pétiole sans sillon lon- gitudinal lisse. Tête noire, finement ponctuée avecune délicate pubescence blanche ; épistome et face couverts d’un duvet brillant argenté; mandibules noires avec l’extrémité rouge; pal- pes jaunâtres. Antennes noires, aussi longues que la tête et le thorax; entre leur insertion se trouveune petite carène saillante; scape à peine creuse; chez le mâle, le dessous des articles deux à neuf porte une petite ligne élevée, à peine vi- sible; dernier article du funicule rouge au moins en dessous. Thorax noir, brillant, avec une fine pubescence grise; pronotum transver- salement sillonné ; mesonotnm etscutellum peu densément ponctués; postscutellum finement chagriné, mat; métathorax fortement ridé; écaillettes brunes. Pattes noires, garnies de courts poils blancs plus ou moins brillants; tarses antérieurs et intermédiaires testacés pà- les, les tarses postérieurs plusbruns. Abdomen | hdi pdd rer Pa FAM. SPHEGIDÆ. — 9° G., MIMESA noir, lisse, brillant ; pétiole offrant en dessus une carène lisse, brillante ; bord des segments ainsi que l'extrémité de l'abdomen garnis de courts poils blanchätres. Long. 6 à 8", Env. 10 à 11m, Unicolor, van der PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Italie, Suède, Russie, Turkestan. Cette Mimesa a été surprise par Schenck (181) ni- chant dans un vieux poteau, où sans doute elle avait adopté un réduit creusé antérieurement par un xylo- phage. Elle y emmagasinaitdes larves de Cicadelles. Abdomen noir avec l’extrémité rouge. Tête noire avec une fine pubescence blanche ; épis- tome et face garnis de duvet argenté. Antennes noires ; un tubercule existe entre leur insertion. Thorax noir avec une pubescence blanche, épar- se; pronoitum cilié postérieurement de blanc. Pattes noires avec les genoux, une partie des tibias postérieurs et tous les tibias antérieurs, ainsi que les tarses, fauves. Ailes hyalines, iri- sées. Abdomen noir avec le bord dorsal desseg- ments brun de poix, et l’extrémité anale rou- geatre ; pétiole court, dépassant à peine les tro- chanters postérieurs Long. 7°". Env. 10%, (Costa). Costæ PATRIE : Toscane. M. A. Costa (17) avait donné à cette espèce le nom de M. carbonaria; mais j'ai dû le modifier à cause de la priorilé de Fr. Smith, qui avait employé cette même dénomination pour une espèce de Morty- ]sland, dès 1864. Abdomen rouge sur les deux ou trois seg- ments basilaires. Pétiole avec une carène saillante en dessus. Pétiole plat, non caréné en dessus. æ 177 LINDEN. ; ANDRÉ. 10 LA 178 10 FAM. SPHEGIDÆ. — 9° G., MIMESA Pétiole très court, n'atteignant pas l'extré- mité des hanches postérieures. Tête noire, avec une pubescence blanche; face et épistome gar- nis de duvet brillant, argenté. Antennes noires, avec le funicule jaune ferrugineux, plus sombre en dessus; un tubercule saillant entre leur in- sertion. Thorax noir avec une pubescence blan- che; pronotum cilié de blanc à-son bord posté- rieur; mesonotum lisse avec des points enfon- cés; metanotum plissé, rugueux. Pattes noires avec les genoux, les tibias antérieurs entiers, unepartie des tibias postérieurs, fauve sombre ; tarses pâles; cuisses et tibias postérieurs épais- sis. Ailes hyalines, irisées. Abdomen noir avec les deux premiers segments rouge fauve ; le premier cependant un peu noirâtre à sa base; pétiole large, plat en dessus, avec une carène obtuse. ? Long. 8,5", Env, 12mm, (Costa). o inconnu. Crassipes, Cosra. PATRIE : Toscane. Pétiole allongé, atteignant le milieu descuis- ses postérieures. Tête légèrement ponctuée, luisante, noire, avec une faible pubescence blanche ; épistome et orbite interne des yeux ornés de duvet argenté brillant; scape des an- tennes noir; funicule noir, testacc en dessous. Thorax ponctué, luisant, sauf le postscutellum, qui est mat, noir, avec de courts et rares poils blancs, plus serrès aux bords postérieurs du pronotum et du métathorax ; écailleites fauve clair. Pattes noires avec les genoux, une partie des tibias antérieurs et intermédiaires et tous les tarses testacés; rarement les tibias posté- rieurs aussi testacés. Ailes hyalines, légèrement assombries dans la cellule radiale; nervures d'un noir brun. Abdomen nu, lisse, brillant ; | 1 . 11 FAM. SPHEGIDÆ. — 9° G., MIMESA pétiole noir ; les trois premiers segments rou- ges, excepté le bord postérieur du troisième ; les trois autres noirs; ventre semblablement coloré. 2. (V. PI. IX). Le mâle n'a que les deux premiers segments abdominaux rouges ; le pétiole restanttoujours 1 9 noir. Long. 8 à 9%, Env. 11à12"", Bicolor, JURINE. PATRIE : Toute l’Europe. Pétiole élargi en arrière. Tête noire, ponc- tuée,avecune courte pubescence blanche ; épis- tome et face garnis de duvet argenté ; antennes avec le scape noir et le funicule ferrugineuxen dessous.Thorax noir avecdecouris poilsblancs, plus nombreux et plus longs à l'extrémité du métathorax; ce dernier rugueux; mesonotum peu ponctué; scutellum presque lisse ; écaillet- tes pâles. Pattes noires, avec les tarses plus ou moins ferrugineux à l’extrémité. Ailes hyali- nes. Abdomen lisse, luisant ; pétiole noir et les deux premiers segments rouges. Long. 6 à 10m, Env. 9 à 13°. PATR1E : Europe septentrionale. Pétiole non élargi en arrière. Téte noire, as- sez fortement ponctuée, avec une faible pubes- cence blanche; épistome, face et intervalle compris entre l'insertion des antennes garnis d’un duvet brillant argenté. Scape noir, funi- cule testacé,saufà la partie supérieure, surtout vers la base; mandibules noires, brillantes, avec l’extrémité rouge. Thorax ponctué, noir, avec une faible pubescence blanche et des poils de même couleur, mais plus longset plus nom- breux à l'extrémité du métathorax et au bord postérieur du pronotum; scutellum ponctué; écaillettes testacées, lisses, brillantes. Pattes Schuckardi, WEsmAEL. * ie 180 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° G., PSEN noires avec les genoux, les tibias antérieurs et intermédiaires et les tarses testacés, souvent les tibias postérieurs sont aussien partie testa- cés. Abdomen nu, lisse et brillant, avec le pé- tiole noir, les trois premiers segments rouges ou en partie rouges, les derniers noirs. Ventre coloré de même ; le bord des segments est cilié de blanc sur les côtés et le dernier est presque entièrement garni de petits poils semblables couchés. Le mâle n’a que deux segments abdominaux rouges. Long. 6 à 10mm, Env. 9 à 13", Equestris, JURINE. PATRIE : Toute l'Europe, mais moins répandu que le bi- color. 10° GENRE. — PSEN, LATREILLE, 1802 (106) ny, Cynips ê La deuxième etla troisième cellules cubilalesreçoiventchacune unenervurerécurrente ; rarementla deuxième nervure récurrente est interslitiale avec la deuxième nervure transverso-cubitale. Taille petite ou moyenne. Corps élancé. Abdomen pétiolé. 1 La cellule anale desailes postérieures dépasse l'extrémité de la cellule cubitale. Tête noire, ponctuée, pubescente; face et épistome cou- verts de poils dorés avec une courte épine en- tre les antennes, celles-ci noires ou d’un brun noir. Thorax noir, finement pubescent, avec le mesonotum et le scutellum ponctués ; mélatho- rax rugueux. Pattes noires avec une partie des tibias et des tarses antérieurs et intermédiaires, ainsi que les tarses postérieurs d’un fauve som- bre. Ailes hyalines. Abdomen noir, brillant, fi- nement ponctué 9. AN, MAN ES PEL eg RTE . É LA SPQTTES * FAM, SPHEGIDÆ. — 10° &G., PSEN 181 +. Les deux articles basilaires des larses in- termédiaires prolongés en avant à leur extré- mité. Scape dilaté. Funicule compriméetdilaté ; les huitiëme, neuvièmeet dixième articles ex- cavés en dessous et dentés en scie. Antennes, parties de la bouche et pattes en grande partie fauves. Long. 8 à10%%, Env. 14à 17%". Ater, FaBRicius. PATRIE : France, Angleterre, Italie, Belgique, Allema- gne, Suède. Shuckard (191) et, après lui, Westwood (223) et Schenck (181), disent que cette espèce niche dans le sable. Mais ce ne peut être qu'une erreur répétée sans contrôle. M. le docteur Rudow (s 260) en fait justice en disant, par suite de ses observations di- rectes, qu'elle habite ordinairement les trous creu- sés dans le bois par de petits Xylophages ou Bos- trichiens. La femelle place dans chaque cellule 4à5 petites nymphes et elle la ferme par un amas de sciure de bois fine qu'elle trouve dans les trous à sa portée. Au bout d'une galerie de 5 centimètres en- viron, se {rouve une chambre ovaleun peu élargie. La coque de cet insecte est allongée, presque cylin- drique, de couleur brun clair; la membrane qui la forme est dure, opaque, grenue et rugueuse. L'in- secte éclot au commencementde juillet pour hiver- ner ensuite. AR a ie rt on D à NE Pr É E S — : ré ni DE ns SRE ee La cellule anale des ailes postérieures n'at- teint pas l'extrémité de la cellule cubitale. 2 Da —, k } À 2 Dernier segment abdominal rougeàtre. Tête noire avec l’épistome et la face couverts de du- vet argenté; scape des antennes noir; funicule brun en dessous, noir en dessus. Thorax noir. Pattes noires avec les tibiasantérieurs et inter- médiaires et les tarses antérieurs brun fauve. Ailes hyalines ; nervures et stigma noirs. Ab- domen noir avec le segment anal en entier, en dessus et en dessous d’un ferrugineux fauve. ç Long. 5 à 5 1/2"%, Env. 10"n, [Costa). 182 FAM. SPHEGIDÆ,. — 10° C., PSEN 1 o' inconnu. Hæmorrhoïdalis, Cosra. . PATRIE ‘ Piémont. ss Abdomen entièrement noir ou avec l’avant | dernier segment roux chez le mâle. 3 | 3 Ailes hyalines. 4 — Ailes enfumées. Deuxième nervure récurrente interstitiale. Tête noire à peine pubescente de poils gris; antennes noires, sauf l'extrémité in- férieure du funicule qui est un peu rougeûtre. Thorax noir à peine pubescent, peu ponctué; scutellum brillant, éparsement ponctué; méso- pleures chagrinées, mates. Ecaillettesbrillantes, tachées de brun. Pattes noires avec les tibias antérieurs et intermédiaires souvent un peu | testacés et les tarses antérieurs ferrugineux. Ailes supérieures un peu enfumées; la deuxiè- me nervure récurrente est interstitiale avec la deuxième nervure transverso-cubitale; quel- quefois même elle aboutit dans la deuxième cel- lule cubitale, comme chez les Mimesa dont les ailes enfumées le sépareront facilement. Abdo- men noir avec les segments 4 et5 pourvus sur leur bord de poils rigides dressés. © Long. 7à 8mm, Env. 11 à 13%", Fuscipennis, DAHLBOM. og inconnu. PATRIE : Suède. 4 Front lisse, luisant, ayant à peine un pointillé très fin et peu dense. Têle noire; vertex pres- que lisse; assez faiblement ponctué avec une très fine pubescence grise; antennes noires avec le funicule un peu roux en dessous surtout vers son extrémité; carène frontale dilatée en forme de plaque concave, luisante, subrhombo- idale. Thorax noir, à peine pubescent, très finc- ment ponctué; métathorax rugueux ; mésopleu- FAM. SPHEGIDÆ, — 10° G., PSEN res lisses, brillantes, ccaillettes lisses, brillan- tes, en partie brunes. Pattes noires avec les ti- bias antérieurs et intermédiaires un peu testa- cés en devantet les tarses antérieurs ferrugineux sombre. Ailes hyalines; nervures cet sligma noirs. Abdomen noir, lisse, brillant; la base du deuxième segment ne porte pas de dépression semi-elliptique, ou du moins elle est très obso- lète et mal délimitée. Le bord postérieur des quatrième et cinquième segments n’a pas de soies cendrées, comme la © de P. atratus ; pé- tiole courbé, dépassant le milieu des cuisses postérieures.Q Long. 7 à 8%, Env. 13 à 14°. s Carènes frontales inférieures obliques ; avant-dernier segment abdominal un peu rous- 183 sâtre. Concolor, DAxLBoM. PATRIE : France, Allemagne, Suède, Russie. Cet insecte subit ses métamorphoses dans l'inté- rieur des tiges sèches de ronce. Le docteur Giraud (66) nous fait connaître sa larve et sa manière de vivre : « En ouvrant, dit-il, au mois de mars, plu- sieurs tiges de ronce, j'ai trouvé cette larve dans une série de cellules placées bout à bout. La crainte de les endommager par un examen minutieux est cause que je ne puis la décrire que bien incomplètement. Voici ce que j'ai noté: Long. 4 à 5"”; blanche, molle, apode, sans poils, lisse, sans plissements bien mar- qués. Mandibules très petites et d’un roux pâle. Elle se trouvait directement en contact avec les parois médullaires de la cellule qu’elle ne remplissait pas tout à fait. Une cloison mince, dure, lisse, un peu bombée, ressemblant à une rondelle de parchemin, formait la séparation des cellules. La nymphe est nue comme la larve. Les tiges, occupées par cet in- secte, ne contenaient pas d'autre espèce. Mais deux cellules, dans lesquelles rien ne s'était développé, étaient encore remplies des provisions destinées aux larves. C'était une collection de nymphes d'une es- pèce d'Homoptère du genre Psylla. Chaque cellule en contenait une vingtaine environ. L'’éclosion a eu lieu du 14 au 16 avril. D’autres se sont produites vers la fn du même mois et au commencement de mai. » 184 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° G., PSEN Front terne, couvert d'une ponctuation assez forte, très dense et même un peu ruguleuse. Surface supérieure du métathorax rugueuse. Tête noire, assez fortement et très densèment ponctuée, à peine pubcscente de poils gris, avec la face et l’épistome garnis de duvet brillant, argenté; entre les antennes est une carène com- primée etcanaliculéeà son sommet, sa base des- cendant plus bas que la ligne de la base desan- tennes. Mandibules tridentées à l'extrémité; épistome bidenté au milieu de son bord anté- rieur, Antennes noires, un peu brunes en des- sous du funicule vers son extrémité. Thorax noir à peine pubescent, très finement ponctué, presque lisse sur le mesonotum et le scutellum ; métathorax rugueux ; mésopleures lisses, bril- lantes : écaillettes brunes, lisses. Pattes noires avec les tibias antérieurs et intermédiaires un peu testacés en devant ; tarses antéricurs d'un ferrugineux sombre; ongles mutiques. Ailes hyalines; nervures et stigma noirs. Abdomen noir, lisse, brillant, pubescent, surtout sur les derniers segments, pétiole courbé, dépassant le milieu des cuisses postérieures ; bord postérieur des quatrième et cinquième segments garni de longs poils cendrés de la longueur du der- nier segment et appliqués sur celui-ci; base du deuxième segment ventral avec une dépression semi-elliptique. ? d' Funicule presque entièrement roux en des- sous; carènes frontales inférieures transverses ; avant-dernier segment abdominal annelé de roux. Long. 6 à 7", Env. 12 à 13". Pallipes, PATRIE : France, Angleterre, Italie, Allemagne, Belgique, Autriche, Suède, Russie. » PANZER. aka RS dde ph GC DR M, Es RO SERRE F, ad ie ee TN Cr Ne IN e. + $ ) D FAM. SPHEGIDÆ, — 7° TRIBU, PEMPHREDONIDÆ 185 À pour parasite : Ephialtes mediator. Ichneumonide. Cet insecte vit aussi dans les tiges sèches de Ja ronce. Kennedy (On the Œconomy of several Spe- cies of Hym. 1833) dit qu'il établit son nid dansles toits de chaume ct qu'il ycharrie des Aphis donton trouve jusqu à cent individus dans une seule cellule. L'œuf, blanc et translucide, est collé sur l'abdomen d'un des pucerons près du fond de la cellule. Tischbein (Stett. Ent. Zeit., 1850) dit qu'il s'emparedes larves de Psylla alni sur les feuilles de l’aulne. ae Po ES EE he mot PRES arte 75 dE — Surface supérieure du métathorax lisse. Tête D OP PTE FA LA noire, à peine pubescente, ponctuée, avec quel- ques reflets argentés sur l’épistome et le bas de la face ; carène de l'intervalle des antennes, un peu oblongue, élevée ; sa crête demi-arrondie, sa base ne dépassant pas l'alignement de celle des antennes. Thorax noir à ponctuation très fine; métathorax lisse et brillant en dessus; ET I Len ÉTÉ .« écaillettes brunes, lisses. Pattes noires avec les tibias antérieurs et intermédiaires un peu tes- tacés en devant; tarses antérieurs ferrugineux sombre. Ailes hyalines; nervures et stigma noirs. Abdomen noir, brillant ©. Long. 6"" (Chevrier). inconnu. Distinctus. Cuevrier. | ParTRiE : Nyons (Suisse). Les Psen Nylanderi et Dufouri de Dahlbom (22) manquent de descriptions suflisantes pour pouvoir trouver place parmi les espèces connues. 2° Tribu. — Pemphredonidæ (PI. X et XI) Caractères. — Corps élancé, ordinairement de couleur som- bre. Tête grosse, plus large en avant; labre court, transversal, echancré ou prolongé en pointe; mandibules fortes, plus ou moins dentées ; épistome échancré. Antennes filiformes, insérées 156 FAM. SPHEGIDÆ — 7° TRIBU, PEMPHREDONIDÆ assez bas, presque coudées au dessus du scape, celui-ci gros. Yeux non échancrés, Ailes assez longues, avec une nervulation variée ?e nombre des cellules discoidales et des nervures récur- rentes changeant d’un genre à l’autre. Stigma souvent grand. Pattes gréles ; tibias antérieurs et intermédiaires munis d’un seul éperon. Tibias postérieurs avec deux éperons, inermes ou fine- ment denticulés. Abdomen ovale, plus ou moins allongé, aussi long ou plus long que la tête et le tho:ax pris ensemble, rare- ment pas plus long que le thorax: pétiole bien visible, non creu- sé longitudinalement sur les côtés, ordinairement aplati en des- sus, aussi long ou plus long que la partie renflée du premier seg- ment. Observations générales. — Ce groupe qui ne contient que de petites espèces à livrée ordinairement noire, présente par cela même certaines difficultés de détermination qui ont donne lieu, surtout pour les plus communes, souvent sujettes à varier plus ou moins dans leur sculpture, à des créations d'espèces où il n’est en général possible de voir que de simples variétés. Les insectes qui rentrent dans cette tribu c’'eusent le plus souvent leurs nids dans les tiges sèches ct l’approvisionnent avec des pucerons ou des psylles. Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons des insectes ayant cette manière de vivre; nous avons déjà vu des Odynèreset quelques Psen l’adopter, mais d’une façon moins générale que dans le groupe qui nous occupe. Aussi, quelques détails sur ce mode de nidification ne seront-ils pas hors de propos à cette place. Les insectes qui nichent dans l'intérieur des branches sèches portent le nom général de rubicoles, car ce sont surtout les tiges de ronce (Rubus) qui abritent leurs descendants. Mais il ne sont pas exclusifs sous ce rapport, et l’églantier ou le sureau leur four- nissent aussi souvent le logement. L'obtention de ces bestioles et l'éducation de leurs larves sont choses cxtrêémementsimples. Pen- dant tout l’hiver et jusqu’au mois de mars ou au commencement d'avril, il suffit de recueillir les fragments de tige contenant ces nids, d’en faire de petits fagots et de les conserver à l'air libre jusqu’en avril, puis de les enfermer dans une boîte quelconque. FAM. SPHEGIDÆ. — 7° TRIBU, PEMPHREDONIDÆ 187 Les insectes parfaits, sortant de leurs langes, viennent s'offrir d'eux-mêmes à la main du chasseur. Les tiges habitées sont faciles à reconnaitre; c'est toujours leur partie sèche qu'il faut explorer, et seulement celles dont l'extrémité a été coupée par la serpe du vigneron ou le ci- seau de l’échenilleur de façon à mettre la moclle à découvert sur cette partie tronconnée. Les insectes recherchent surtout les tiges dont la seclion présente son obliquité vers le bas. On voit, dans celles qui sont habitées, une petite ouverture qui est l'origine d'une galerie quelquefois très longue. Si l’on vient à fendre, suivant son axe, la branche examinée, on trouve ce canal rempli de coques feutrées et plus ou moins transparentes, su- perposées les unes aux autres en forme de chapelet. C'est là qu'at- tendent le jour de l’éclosion, au premier printemps, les larves de Psen, de Pemphredon, de Stigmus, de Cemonus et de Trypoæy- lon, etc. D'autes groupes viennent aussi s'y méler et l’on y ren- contre souvent des Vespides {Odynerus) ou des Mellifères (Os- mia, Ceratina, Prosopis, etc). 11 faudrait encore y ajouter une myriade de parasites de toute grosseur et de toute forme. J'aurai l’occasion, lors de l'énumération de chaque espèce, de donner quelques détails spéciaux sur son mode de nidification, sur ses premiers états ct sur la nature de l’approvisionnement enfermé au fond de chacune des petites cellules. Comme pour les Psénides, l'Europe et l'Amérique du Nord sont presque les seules contrées où ont été signalées les espèces de Pemphrédoniens, et peut-être la raison en est-elle la même. En tout cas, il serait imprudent de baser des données relatives à la répartition géographique de ces insectes sur nos connaissan- ces actuelles à leur égard, car celles-ci peuventse modifier consi- sidérablement par suite de recherches plus attentives dans les pays peu explorés. TABLEAU DES GENRES 1 Ailes antérieures avec deux cellules discoidales et par consé- quent deux nervures récurrentes, 2 Pense ar pd En à 2 à DE À à Gi Er Goblie PT CU , | SFr En ” EN RT PTN fi PAT LE ERRU LES PCT PURE EEE Fe “rot PU, LT 2 te td F'ETLENSES 188 FAM. SPHEGIDÆ, — 1Â[° G., STIGMUS — Ailes antérieures avec une seule cellule discoidaleetune seule nervure récurrente. G.11. Stigmus, JURINE. 2 La première cellule cubitale reçoit les deux nervures récurren- tes. G. 12. Cemonus, JURINE. — La première et la deuxième cellules cubitales recoiventchacune une nervure récurrente. 3 3 Tibias postérieurs un peu épineux. G. 13. Femphredon, LATREILLE. —_ Tibias postérieurs inermes. G. 14. Passalœæœcus, SHUCKARD, 11° GENRE. — STIGMUS, Junixe, 1507 (81). ortyux, lache Ailes antérieures avec deux cellules cubitales ; la première al- longée, la deuxième presque carrée ; une seule discoidale et une seule nervure récurrente qui aboutit dans la première cellule cubitale un peu après son milieu. Abdomen assez longuement pétiolé. Tibias postérieurs légèrement denticulés. Stigma grand. 1 Prothorax jaune. Tête noire: bouche jaune ; mandibules et antennes jaunes. Thorax noir avec les calus huméraux et le pronotum % en entier, jaunes. Pattes jaunes. Ailes hyalines. Abdomen noir brillant. Long. 3"m. [Rados- kowski). La femelle décrite trés brièvement par l’au- teur ne peut se distinguer de celle du S. Sols- Ryi. Minutissimus, RAD0OSKOWSKI. PaTRiE : Turkestan (déserts de Kisil Kum, Djisak et Ferghana). mn Prothorax noir. 2 ds mdtitis ot es té. lt nee de 2.) os ne te dé List dl. RSR 145 à, D, ci LA LS nn FAN. SPHEGIDÆE. — 11° G., STIGMUS Calus huméraux blancs. Tête noire, presque lisse, luisante; épistome légèrement échancré de chaque côté de son milieu; mandibules et antennes testacées. Thorax noir, luisant: calus huméraux blancs; mésopleures rugueuses ; mé- tathorax transversalementetrié en dessus; écail- lettes brun clair. Pattes noires avec les tibias ct les tarses testacés. Aïles hyalines ;stigma grand, noir ; nervures noires. Abdomennoir en entier, glabre, brillant. ©. Le mâle a l'orbite interne des yeux et l'epis- tome garnis de duvet argente. wa Tuh be 40 4 Long, 4 à 5n%, Env. 6à 7%". Solskyi, MorawiTz. PATRIE : Suède, Russie, Italie, Danemark, Calus huméraux noirs. Tête noire, luisante, glabre ; épistome échancré en son milieu; man- dibulestridentees, jaunâtres : antennes courtes, testacées. Thorax noir, brillant, peu ponctué; métathorax rugueux ; écaillettes brunes, luisan- tes. Pattes noires avec les tibias et les tarses jaune pâle, les tibias postérieurs assombris dans leur milieu. Aileshyalines ; stigma grand, noir, ainsi que les nervures. Abdomen noir, glabre, brillant, avec l’extrémite ferrugineuse. © (V. pl. X.) Le mâle à l'épistome orné de duvet argenté. Long. 4 à 5m, Env. 6m", Pendulus, PATRIE : France, Belgique, Suisse, Italie, Allemagne, Suède. Cette espèce, comme probablement aussi les deux autres du même genre, a des habitudes qui ne sont pas encore bien déterminéesavec certitude, mais qui pourraient bien être l'inverse de ce que nous avons vu jusqu'ici. Dahlbom (22) lui attribue des pucerons pour l’approvisionnement de son nid, maissans don- ner de détails et sans dire aussi s'il l'a observe di- rectement. Giraud (66) n'a pu constater d'une façon posilive son genre de vie, mais, de ce qu'it à vu, !l PANZER. 190 FAM. SPHEGIDÆ, — 11° G., STIGNUS croit pouvoir conclure que le Stigmus est aphidi- vore. Dufour et Perris (38), au contraire, le qua)i- fient de parasite, et c'est cette même opinion qu'é- met le docteur Rudow (s 260), qui dit: «Il vit en parasite chez plusieurs insectes nichant dans le bois, et je l'ai obtenu desnids de Trypoxylon,de Mimesa, de Psen et aussi de ceux d'Osmia et d’Araignées ; il sort des élégantes petites boules d'un blanc pur où ces dernières cnferment leurs œufs. » La question semblerait donc tranchéecen faveur de cette dernière opinion, si singulière qu'elle puisse paraitre, car c'est le seul exemple que nous ayons encore d'un Sphégien vivant en parasite dans le nid d'un autre insecte. Il faut remarquer aussi que ce ne serail pas seulement les provisions de pucerons ou d'araignées que consommeraient les larves de Sligmus aux dé- pens de leurshôles, mais aussi les larvesoules œufs eux-mêmes de ceux-ci, puisque les Osmies ou les Araignées ne font point de provisions animales. D'autre part, Tischbein (Stett. Ent. Zeit., 1850) affir- me que ce Sfigmus recherche les pucerons et s'em- pare souvent, pour faire son nid, des trous creusés dans le bois par les Anobium. Il y aura lieu, en pré- sence de ces données contradictoires, de faire sur ce sujet de nouvelles observations qui ne peuvent man- quer d’avoir le plus grand intérêt. En attendant, voici quelques détails que je trouve dans le récit du docteur Giraud (66), et qu'il est bon de noler ici : « Dans plusieurs tiges de petite dimension ouvertes dans les pre- miers jours de mai, j'ai rencontré, dans la moelle, des galeries très étroites et d'une longueur variable de 6 à 12", rarement dirigées en droite ligne dans le sens de l’axe de la plante, presque toujours un peu obliques et tortueuses, et quelquefois presque horizontales dans quelques points. Elles étaient di- visées par des cloisons fort minces, dont une des faces était chargée de petits crottins agglutinés, parmi lesquels j'ai cru reconnaitre quelquefois des pattes d’Aphis ainsi qu'on le rencontre dans les nids des larves aphidivores. Dans la cellule, dont les pa- rois étaient nues ou à peine lubréfées, se trouvait une pelite nymphe, tantôt blanche, tantôt en voie de coloration. » Enfin le docteur Giraud ajoute œw’il re- garde comme parasite de cet insecte le Diomorus calcaralus, qui se trouvait dans des cellules voisines des siennes. Mais cette indicalion n’a rien de certain si l'on admet que le Sfigmus, étant parasite, pouvait occuper les loges de tout autre insecte rubicole au- quel ce Diomorus avait pu s'attaquer lui-même, ds le A pe DE RS PEN Tee FAM. SPHEGIDÆ, — 12? @G., CEMONUS 191 12° GENRE. — CEMONUS, JURINE, 1807 (Si) ? xË®, je vais me coucher, #ûvos, Seul, solitaire La première cellule cubitale des ailes antérieures reçoit les deux nervures récurrentes, l’une en son milieu, l’autre près du bord postérieur. Pétiole allongé; mesonotum lisse. Corps noir. Taille petite. Les petits insectes qui rentrent dans ce genre ont donné lieu à la description de plusieurs espèces par Shuckard, Dahlbom, Chevrier, ete. Les caractères employés par ces savants pour la délimitation de ces divers types s'appuient sur plusieurs modifi- cations du squelette externe qui ne me paraissent pas suflisam- ment constantes pour leur reconnaître l'importance qu’on leur a accordée et, après examen minutieux d'un grand nombre d’ex- emplaires et des descriptions des auteurs, je me suis trouvé amené à réunir en une seule espèce toutes celles qui avaient été primitivement décrites sous différents noms. Ainsi, l’un des caractères distinctifs mis en avant réside dans l'aspect plus ou moins lisse de l’espace cordiforme ou area du métathorax. Or, ce caractère est très variable, et des passages innombrables s'établissent pour réunir les plus rugueux aux plus lisses. La position interstitiale ou non des nervures récurrentes, employée par Dahlbom, ne signifie rien ici, car elle est assez peu constante pour que dans un même individu, une aile la présente d'une facon et l’autre aile d’une autre manière. La taille invoquée encore ne peut davantage être prise en considération, car les pas- sages s'établissent assez nombreux pour qu'il n'yait, pour ainsi dire, point de limite précise entre une variété el une autre; elle dépend d'ailleurs absolument de la quantité de nourriture ab- sorbée par la larve. La ponctuation du postscutellum est tout aussi peu certaine. Il n’y a donc pas même lieu d'admettre des variétés, car il ne s'en rencontre point de constantes, ct il faut se résoudre à ranger celte espèce variable parmi celles de méme nature qui se trouvent dans tous les ordres d'insectes. Dans cha- cün d'eux, il yaen effet un certain nombre de iypes d'une varia- 192 FAM. SPHEGIDÆ, — 12° G., CEMONUS bilité extrême, qui semblent représenter une espèce en voie de formation et non parfaitement fixée, et pour lesquels les formes et les couleurs oscillent entre deux limites, produisant des indi- vidus presque tous dissemblables, et donnant un démenti flagrant à la théorie de la fixité absolue de l'espèce. Ces individus sont or- dinairement très répandus, et les variations de leurs formes et de leurs couleurs peuvent arriver à une amplitude remarquable, tandis que d’autres espèces, au contraire, peuvent être extrême- ment voisines, ne différer entre elles que par des caractères si minimes qu'ils sont à peine visibles et cependant être récllement distinctes, ne se mélangeant pas et ne donnant lieu à aucun pas- sage. Leurs différences peuvent s'accentuer considérablement à l'état larvaire, et il y a des Lépidoptéres identiques à l’état parfait, mais dont leschenillesdiffèrent de forme, de couleur et de mœurs. J'arrête ici cette digression, ayant voulu seulement montrer que nos Cemonus ne représentent pas un cas unique, la discus- _sion du problème auquel peuvent donner lieu les considérations indiquées ci-dessus ne serait pas à sa place ici. Le Cemonus unicolor, dit le D' Giraud (64), « est un insecte commun et que j'ai rencontré nichant dans des endroits très dif- férents. Les tiges sèches de la ronce (Rubus fruticosus), les branches du sureau (Sambucus), du rosier, de l'Eryngium cam- pestre, les galles abandonnées des Cynips Kollari, lignicola, To- zæ sont recherchées par lui, et on Ice rencontre aussi fréquem- ment dans les vieilles’ déformations fusiformes du roseau, occa- sionnées par la Lipara lucens. En recherchant ces dernières pendant l'hiver ou au printemps, on en remarque quelquefois dont les feuilles sont en désordre et paraissent avoir été lacérées ou mordues, ou bien encore qui sont seulement perforées d’un trou latéral assez régulier et assez grand; un certain air de vé- tusté les distingue aussi de celles qui sont habitées par la Lipa- ra ; ce sont celles où loge le Cemonus, très souvent seul ou en société avec le Trypoxylon figulus. « J'ai renouvelé mes recherches au mois de juillet et d'août, et je me suis assuré que les galles fraîches ne contenaient aucun Cemonus, mais que la majeure partie des galles sèches qui étaient restées de l’année précédente étaient occupées par cet insecte. à nella FAM. SPHEGIDÆ. — 1Â2° G., CEMONUS 193 J'ai eu encore la satisfaction de rencontrer des nids très récem- ment approvisionnés d'Aphis verts, aptères, à abdomen bituber- culé, et encore très frais, au wnilieu desquelssetrouvaient, à quel- que distance les unes des autres, plusieurs larves encorc très jeunes, mais que je reconnus facilement pour celles du Cemonus. Le canal de la galle était bourré, dans toute son tendue, par ces petits homoptères, mais n'élait pas divisé en cellules par des cloisons. Je constatai, dans deux de ces galles, en déplaçant quelques Aphis, la présence de {rois larves dans chacune, encore très petites, de couleur vitreuse, à tête très bien distirguée du corps par un étranglement en forme de cou, distancées Iles unes des autres et de taille différente, la plus inféricure étant la plus développée. Un nouvel examen fait six jours après, me montra la larve de l'étage inférieur ayant acquis la taille et la couleur de l’état adulte. Déjà elle avait elle-même fabriqué la cloison qui devait séparer sa cellule de la suivante: les autres avaient grandi mais se trouvaient encore libres dans le canal qui ne contenait plus que quelques Aphis. Plusieurs jours après, la seconde avait aussi construit sa cloison ct la troisième paraissait avoir commen- cé la sienne, mais l’avoir laissée incomplète, probablement à cau- se de l’importunité de mes visites. Tous les Aphis avaient dis- paru, à l'exception de quelques individus restés dans la dernière cellule, mais déjà dessèchés et noirâtres. Cette observation révèle ce fait intéressant que ce n'est pas l’insecte mère qui se charge, comme à l'ordinaire, du soin de construire les cloisons de sépa- ration des cellules, muis que c'est la larve adulte qui s’occupe de ce travail, au moment où elle cesse de prendre des aliments. Elle reste ensuite dans un état d'inertie jusqu’à £a transformation en nymphe qui a lieu vers le commencement du printemps. Les cellules, quelquefois au nombre de sept à huit et même da- vantage, occupent tout le diamètre du canal dans lequel elles sont étagées en chapelet ; les cloisons forment une calotte “tournée en bas, assez solide, d’un brun noirâtre, sans aspect ter- reux, mais paraissant formée d'une matière medullaire détachée des parois du canal et fortement agglutinée; une membrane roussâtre, très mince, à mailles très laches, permetlant de voir l’insecte à travers, tapisse les parois brunies des cellules dont il est difficile de la détacher sans la déchirer. 194 FAM. SPHÉGIDÆ. — 19° G., CEMONUS « Le plancher de chaque cellule est habituellement couvert de matières noires excrémentielles, quelquefois mélées de fragments de pattes d'Aphis. Dans les galles abandonnées par les Cynips, la galerie dont peut disposer le Cemonus étant assez courte et trop étroite, il l'agrandit un peu et la prolonge juelquefois, mais il n’y charrie ordinairement que la quantité d’Aphis nécessaires à une seule larve. » ; Voici sur les premiers états quelques renseignements que nous donnent MM. L. Dufour et Perris (38): « La larve est longue de deux lignes et demie, apode, glabre, d’un blanc jaunâtre, compo- sée de treize segments dont le premier, le plus long de tous, est translucide ainsi que les deux derniers. Il y a quatre séries de mamelons, deux dorsaux ct deux latéraux, ces derniers peu ap- parents. Un examen attentif de la bouche permet d’apercexoir deux mandibules coniques à peine roussâtres et, en dessous, trois mamelons dont deux servent de palpes. » « Lä nymphe est nue et d'un blanc jaunätre comme la larve; toutes les formes de l’insecie parfait y sont bien dessinées, tout y est distinct, les articles des antennes, des palpes et des tarses, et les segments de l'abdomen. Cette.nymphe passe par degres à la couleur noire qui est celle de l’insecte parfait. Ses yeux devien- nent d’abord rougeâtres, puis noirs. Le corselet change de teinte uniformément. Quant à l'abdomen, le noir se manifeste en pre- mier lieu sur le bord des segments et il y est déjà bien décidé avant que le reste ne se rembrunisse sensiblement. » 1 Épistome avec deux dents superposées et pro- longées en avant. « Cette espèce très voisine'de la suivante en est bien distincte par la forme de l'épistome ; celui-ci, examiné en haut, présente, au milieu de son bordantérieur, une dent trian- gulaire qui s’avance centre les mandibules ; mais si on l’examinc latéralement, on reconnaît qu'il en présente deux superposées etséparées par un notable intervalle; l’antérieure un peuplus lon- guc peut être considérée comme le labre, et la so FAM. SPHEGIDÆ. — 12° G., CEMONUS 195 postérieure ou supérieure comme l'épistome prolongé et relevé. À part ce caractère impor- {ant, il ne s'éloigne du C. unicolor que par quelques légères différences qu'il est bon de ci- ter : les ailes sont un peu plus enfumées ; le dos | du mesonotum a une ponctuation plus forte, | plus espacée, ct des strigosités longitudinales À plus longues et plus profondes ; la ponctuation des derniers segments supérieurs de l'abdomen est plus faible et plus espacée. 9 Long. 9%, » (Puton (156) ) (V. pl. X). Dentatus, Pcrox. PATRIE : Remiremont (Vosges). Éclos de tiges de ronce. es Épistome sans dents superposées. Téte noire, brillante, velue de poils gris: épistome entier, relevé en devant en son milieu ; mandibules ar- mées de trois dents aiguës ; antennes filiformes, noires. Thorax noir, brillant, garni de poils gris; mesonotum et scutellum éparsement et fortement ponctués; posiscutellum mat; méta- thorax rugueux, longitudinalement strié à sa base avec l’espace cordiforme ou area lisse ou rugueux ; écaillettes et calus huméraux noirs. Pattes noires, légèrement pubcscentes; tibias postérieurs nonou à peine garnis d’épines ; épe- rons allongés, atteignant le milieu du métatarse ; ongles mutiques. Ailes hyalines ou légèrement enfumées; nervures et stigma noirs, ce dernier assez developpé; la deuxième nervure récur- rente quelquefois interstitiale. Abdomen noir ; ; pétiole velu, courbé, fortement ponctué, attei- gnant la base ou le milieu des cuisses postérieu- ; res ; le reste de l’abdomen presque lisse, à peu près glabre, brillant. #?. Long. 6 à 8", Env. 9 à 10m, (V. pl. X]. Unicolor, FaBricius. 1 + d PATRIE : France, Angleterre, Belgique, Suisse, Italie, Al- 196 FAM. SPHEGIDÆ, — 13° G., PEMPHREDON lemagne, Autriche, Hongrie, Grèce, Suède, Russie. Le Cemonusunicolor,comme on l'a vu plus haut, niche très souvent dans les tiges sèches de ronce, mais aussi dans celles de diverses autres plantes et dans les vieilles galles. Partout il emmagasine des pucerons pour ses larves. C'est un fait assez singu- lier que la communauté ordinaire de son habitation avec le Trypoxylon fiqulus. La mêmetige renfer- me souvent une série de cellules de l’une de ces es- pèces, suivie d'uneautre qui appañtient à la seconde : mais là se bornent leurs rapports; chacune a son industrie particulière, et le Cemonus n’est pas pa- rasite du Trypoxylon, comme le croyaient MM. Dufour et Perris (38). Le docteur Giraud (66) a obtenu des nids du Ce- monus unicolor les parasites suivants : Ephialles divinator. Ichneumonide. _ mediator. — Mesoleius sanguinicollis. — Euryloma rubicola. Chalcidile. Omalus auralus. Chryside. Macronychia anomala. Diptère. 13: GENRE. — PEMPHREDON, Larre121r, 1807 (107) rEUPPNdSY, guËpe Sauvage Pétiole dépassant les hanches antérieures. Épistome prolongé en devant. Ailes antérieuresavec deux cellules cubitales fermées ; la première longue, rectangulaire, reçoit en son milieu la pre- mière nervure récurrente; la seconde, trapézoidale, reçoit la deuxième nervure récurrente pres de son angle antérieur. 1 Pattes en partie rougeâtres. Bord antérieur de l'épistome chez la femelle élevé, prolongé en avant. Pétiole à peu près long commeles hanches et les trochanters postérieurs pris ensemble. Tête noire, garnie d’une longue villosité de poils blancs; épistome relevé et prolongé en avant ; FAM. SPHEGIDÆ. — 13° G., PEMPHREDON antennes noires. Thorax noir, villeux comme la tête, légèrement ponctué, avec le métathorax fortement rugueux, Pattes noires avec l’extré- mité des tibias,les éperonset les tarses rougeà- tres. Ailes enfumées, nervures et stigma noirs. Abdomen noir brillant, velu, peu nonctué. ©. Le male a les antennes rougeûtres à leur ex- trémité, Abdomen fauve à la pointe. Long. 10 à 12"%; Env. 13 à 15". 197 Montanus, DaHLBo. PATRIE : Suède, Italie, Russie. Pattes entierement noires. Bord antérieur de l’épistome tridenté. Tête noire, velue; antennes noires ; épistome avec une doubleéchancrure semi-circulaire donnant naissance à trois dents, mieux accentuées chez là femelle que chez le mâle. Thorax noir, velu; mesonotum brillant, sans stries arquées ; méta- thorax rugueux. Patte; noires ; épines latérales des tibias un peu fauves, ainsi que les extrèmi- tés des tarses antérieurs et les éperons des ti- bias. Ailes très enfumées ; nervures et stioma noirs. Abdomen noir, brillant; pétiole assez court, ne dépassant pas les hanches postérieu- res; segment anal ? supportant une crête éle- vée, tranchante ondulée. Long. 10 à 11%", Env. LORXTLUNE Lugens, DAHLBO. PATRIE : Suède, Russie. Bord antérieur de l’épistome non tridenté. Nervures et stisma noirs. Tétc noire, longue- ment villeuse de poils blancs; épistome allongé en avant; antennes noires. Thorax noir; très villeux de poils blancs, éparsement ponctué ; mesonotum légèrement chagriné en forme de 2 Line GER de. rio à nn 30 > En EPS UE à 7") .a”- VIS LR 74 198 FAM, SPHEGIDÆ. — 13° G., PEMPHREDON stries arquces; métathoraxrugueus. Pattes noi- resen entier. Ailesenfuméecs ; nervures etstigma noirs. Abdomen noir, velu, brillant, très fine- ment ponctué; pétiole atteignant le niveau du milieu des cu'sses, Long. 8 à 12", Env. 13 à A RC hs | _. 1 LVL ON à Lugubris, Fasricius. PATRIE : France, Allemagne, Belgique, Italie, Angleterre, Suède, Russie. Le docteur Giraud (66) dit que tous les Pemphré- doniens qu'il a observés approvisionnent leurs cel- lules de petits pucerons. Le docteur Rudow (s 260), qui décrit le nid du P. lugubris, dit cependant : « Cet insecte avait construit son logement dans le bois d’un vieux tuyau de pompe. Un conduit presque droit, de trois centimètres, s’enfoncçait dansl'intérieur et aïoutissait à une longue chambre larvaire, qui embrassait exactement la coque. Les restes des ali- men(s consistaient en paties de diptèreset aussi d’a- raignées. La coque est d'une couleur brune, grenue, presque cylindrique. » La réunion de débris de dip- tères et d'arachnides dans la même cellule semble singulière, et il est probable que la grande difficulté œue présente la détermination exacte derestes infor- mes à induit le savant observateur en erreur. Nervures et stigma jaunes. Tête noire; front strié latéralement ; une large strie lisse est en dessus de l'orbite interne des yeux ; épistome échancré semi-circulairement en son milieu ; antennes noires ; thorax noir; mesonotum très finement et rugueusement ponctué en avant, presque strié à l’arrière. Area du metanotum fortement striée. Pattes noires, un peu rou- geatressur les tarses. Ailes enfumées; nervures et stigma jaunes. Abdomen noir ; segment anal < sans crête. Long. 12", (Thomson). Flavistigma, THomson, PATRIE Suêde. 2h ol Sn tn A à ne di FAM, SPHEGID.E. — 14° G., PASSALOECUS 14° GENRE. — PASSALŒCUS, SauckarD, 1857 (191) +590, pieu, 640$, habilation Tarses postcrieurs sans épines Labre pointu, avancé en avant. Ailes supérieures avec deux cellules cubitales fermées qui reçoi- vent chacune une nervure récurrente. Abdomen peu pétiolé. Antennes filiformes. 2 Calus huméral noir. Calus huméral blanc ou jaune. Mésopleures portant deux lignes crénelées horizontales et unc ligne verticale. Tête noire, densément ponctuée, avec une impression lon- gitudinale allant de l'ocellcantérieur au milieu de la face, sans corne saillante ; antennes noi- res avec le scape jaune en devant; mandibules bidentées, noires, avec une large ligne jaune pâle, leur extrémité ferrugincuse; épistome un peu tridenté en devant. Thorax noir, densément ponctué, sauf le scutellum qui cst presque lisse, métathorax rugueux etbrillant ; écaillettes bru- nes. Pattes noires; les antérieures rougeàtres en dedans et leurs tarses entièrement de cette couleur ainsi que les genoux et les tarses de la paire intermédiaire ; base des tibias postérieurs jaune pale. Ailes hyalines, irisées; nervures noires. Abdomen noir, brillant, les premiers segments nettement séparés par une sorte de contraction 9. d Épistome et face garnis d’un duvetargenté. Parties claires des pattes, jaunes. Long. 5 à 6%, Env. 8 à 10". Gracilis, Sauckarn. 200 FAM. SPHEGIDÆ. — 14° G., PASSALOECUS VATRIE : France, Angleterre, Belgique, Allemagne, Hon- grie, Suêde, Russie. Ce petit Pemphrédonien, dit ledocteur Giraud, (66) «habile aussi, quoique rarement, les ligesdela ronce. Il y creuse des galeries fort étroiles, en rapport avec l'exiguité de sa taille, et approvisionne ses cellules de petits Aphis qui, déjà brunis et desséchés quand jeles ai rencontrés, m'ont paru avoir élé verdâtres. » Le colonel Goureau l'a trouvé aussi dans les tiges sèches du rosier. D'après Tischbein (Stett. Ent. Zeit. 1850), il rechercherait les Psylla alni surles feuilles de l’aulne, en avril et en mai. Mésopleures avec une seule ligne crénelée horizontale et une verticale. Tête noire, ponc- tuée, avec une très petite épine entre les anten- nes, peu visible ; antennes noires avec le scape marqué de blanc-jaunätre en devant; mandibu- les tachées de blanc-jaunätre en dessus; épis- tome anguleux en devant. Thorax noir, ponc- tué, métathorax rugucux; écaillettes brunes. Pattes noires avec les genoux, les tibias et les tarses antérieurs, et tousles éperons, jaunes; les genoux et les tibias intermédiaires, l’extrémité des tarses postérieurs ainsi que le bord de leurs articles, d'un brun rouge ; base destibias posté- ricurs annelée de blanc. Ailes hyalines. Abdo- men noir, brillant; les premiers segments sé- parés par une contraction de l'articulation. %. ph Épistome et face garnis de duvet argenté. ASS PR Long, 5 à 6", Env. 8 à 10". Tenuis, MorawirZ, PATRIE : France, Angleterre, Ilalie, Tyrol, Allemagne, Hongrie, Suède, Russie. Mésopleures avec deux lignes crénelées hori- zontales et une verticale. Mésopleures avec une seule ligne crénelée horizontale et une verticale. Tête noire, ponc- tuée ; palpes päles avec la base brune; labre FAM. SPHEGIDÆ. — {4° G., PASSALOECUS blanchâtre ; épistome un peu argenté; mandi- bulcs jaunes en dessus au milieu, noires à leur base, rougcâtres à leur extrémité; antennes noires avec les articles du funicule monilifor- mes et de couleur päle en dessous; scape jaune pâle en devant. Thorax noir, ponctué ; métatho- rax rugueux ; calus huméraux blancs; écaillet- tes brunes. Pattes noires avec les genoux, les tibias et les tarses antérieurs jaunätres; base des tibias postérieurs annelée dejaunc-rougeà- tre ; extrémité des tibias postérieurs et des arti- cles de leurs tarses brun-rouge; éperons jau- nâtres. Ailes hyalines; nervures et sligma noirs. Abdomen noir, brillant, avec les articula- tions des premiers segments non contractées.Q. (PI-XT). p. Face et épistome garnis de duvet argentée. bone /ba0mm Env. Salon. Monilicornis, DAHLBON. PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Tyrol, Allemagne, Suède, Russie. Point de cornes entre les antennes. Tête noire, ponctuée; mandibules presque en entier blanc-jaunâtre ; antennes noires avec le devant du scape rayé de jaune. Thorax noir; mesono- tum brillant, très finement ponctué ; métathorax rugueux ; calus huméraux blancs ; écaillettes brunes. Pattes noires avec les genoux et le de- vant de; tibias antérieurs jaunes, leurs tarses ferrugineux sombre; genoux intermédiaires fer- rugineux. Ailes hyalines; nervures et stigma noirs. Abdomen noir, brillant. ©. 5. Épistome et face garnis de duvet argenté. Long. 5 à 6», Env. 8 à 10", [V. pl. XI.) Turionum, DAaHLBom. PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Ilalie, Tyrol, Suède, Russie. 0) (QI 202 FAM. SPHEGIDÆ. — 8° TRIBU, TRYPOXYLONIDÆ —— Une corne aiguë, saillante entre les antennes. Tête noire, ponctuée, assez brillante ; interval- le des antennes pourvu d'une corne dressée, ai- guë ; antennes noires, le scape fauve ou rou- geatre ; épistome tridenté; labre convexe, semi- circulaire; mandibules rougeûtres, tridentées; palpes fauves. Thorax noir, ponctué, brillant ; angles du pronotum un peu saillants: mesono- tum très finement ponctué; métathorax rugu- leux ; calus huméraux jaunes; écaillettes bru- nes avec le milieu plus pâle. Pattes noires avec les tibias antérieurs en entier, les intermédiai- res en devant, la base et l'extrémité des posté- rieurs, rouges; tarses rougeâtres. Ailes subhya- lines; nervures et stioma noirs, ce dernier as- sez grand.Abdomen noir, brillant, avec les deux ou trois premiers seements séparés par des con- tractions prononcées. ® (PI. XI). o! Mandibules jaunes; épistome et face gar- nis de duvet argenté. Long. 5 à 7%". Env. 8 à 10e Corniger, SHUCKARD. PATRIE ; France, Angleterre, Tyrol, Italie, Allemagne, Autriche. Suêde, Russie. Le docteur Giraud (66) a constaté que cet insecte approvisionne son nid de pucerons noirâtres à ab- domen armé de deux pointes assez longues. $; Tribu. — Trypoxylonidæ (PL. XI) Caractères. — Tête ovale, à peu près de la largeur du tho- rax ou même un peu plus large. Yeux réniformes, offrant à l’or- bite interne un sinus profond, bien plus rapprochés à leur base Bo. n dede Le ue re. Mal ét 4 | n! 4 FAM. SPHEGIDÆ, — 8° TRIBU, TRYPOXYLONIDÆ 203 que sur le vertex; mandibules simples ; leur base insérée près de l'extrémité inférieure des yeux; antennes filiformes ou clavifor- mes, insérées très près l’une de l’autre et à la base de l’épisto- me, Thorax ovale, plus étroit en arrière; pronotum transversal, rebordé. Pattes ordinaires. Ailes avec une cellule radiale trian- gulaire, une cellule cubitale allongée, pentagonale; vues par transparence, les ailes offrent encore l’indice d'une seconde cel- lule cubitale plus petite, mais les nervures qui la limitent sont à peine visibles et je n’ai pu en tenir compte dans l'agencement des tableaux synoptiques. Il faut reconnaitre cependant qu'un lien étroit relie les Trypoxylon aux Pemphredoniens aussi bien par suite de la nervulation des ailes que par la conformation de l’ab- domen qui, chez plusieurs espèces de Pemphrédoniens, offre des contractionsquis’accentuent davantage chez les Trypoxylon. Aussi ai-je cru devoir éloigner les Trypoxylon des Crabro aux- quels on les a presque toujours réunis, pour les rapprocher des Pemphrédoniens. Les ailes offrent encore une seule cellule dis- coidale bien visible et une nervure récurrente aboutissant un peu avant l'extrémité de la cellule cubitale. Une autre discoïdale existe dans les mêmes conditions que la pseudo-deuxième cellu- le cubitale dont j'ai parlé, et sa nervure récurrente aboutit aussi dans cette même deuxième cellule subitale.Abdomen pétiolé, al- longé, claviforme; le pétiole est canaliculé en dessus au moins vers sa base; les deux premiers segments, un peu renflés à leur extrémité, ont ainsi leur séparation bien accentuée. Observations générales. — Cette tribu, si facile à distin- œuer de toutes les autres par sa configuration générale, ne nous offre dans la faune européenne qu'un seul genre contenant un petit nombre d'espèces. Mais les pays exotiques sont beaucoup plus riches, et 75 espèces sont décrites en totalité jusqu’à ce jour. Ces insectes savent creuser, pour y abriter leur progéniture, les tiges sèches de divers arbustes à moelle tendre, et j'ai à rap- porter à ce sujet des renseignements très complets et d'autant plus exacts que les observateurs s'appellent Dufour, Perris, Gi- raud, Fabre, etc. Pour donner une idée complète de leur genre de vie, je ne pourrais mieux faire que de transcrire ici ce qu’en ntdit Dufour et Perris dans le beau mémoire qu'ils ont consacré 204 FAM. SPHEGIDÆ. — 8° TRIBU, TRYPOXYLONIDÆ aux insectes de la ronce, si je ne l'avais fait déjà à la page 31 de l'introduction de ce volume pour tout ce qui regarde les pre- miers étais, Aussi vais-je me borner à citer ce travail pour ce qui concerne l'édification du nid, renvoyant pour le surplus le lecteur à l'endroit indiqué. « Un des insectes que l’on trouve le plus souvent dans les ti- ges de la ronce est le Trypoxylon figulus. Il creuse dans la moelle un conduit d’une ligne et demie de diamètre sur une lon- gueur de deux à huit pouces Au fond de ce conduit, il dépose -un œuf elliptique et jaunâtre, et sur cet œuf, il entasse trois ou quatre petites araignées, sans distinction de genre et d'espèces ; puis, à un intervalle de six à huit lignes, il construit une cloison transversale en forme de soucoupe, composée de terre et de dé- bris de moelle pétris ensemble et fortement agglutinés. Sur cette cloison sont déposés un autre œuf et d’autres araignées, et ainsi de suite jusque près de l'orifice extérieur de la ronce. Ces cloi- sons constituent donc autant de loges bien distinctes et sans communication les unes avec les autres. Leur nombre varie de un à huit. np Le Trypoxylon travaille vers la fin de mai ou dans le courant de juin, à creuser l'habitation destinée à sa postérité. Les larves éclosent dans le mois de juillet, et dans l'intervalle d'un mois, autant que nous avons pu le vérifier, elles atteignent leur plus grand développement. Elles ont alors une longueur de trois lignes sur à peine deux tiers de ligne d'épaisseur ; ellessont apodes, d’un jaune très pâle et fléchies à leur partie antérieure et céphalique, ce qui leur donne une attitude gibbeuse tres pro= noncée. ‘Téte petite; organes bucaux fort difficiles à distinguer; toutefois avec une forte loupe et avec une attention soutenue, on arrive à constater une lèvre supérieure bilobée, à peine écail- leuse, deux mandibules coniques, brunâtres, cornées, et, en des- sous, trois mamelons dont deux latéraux constituent les mâ- choires et celui du milieu la lèvre inférieure; chacun de ces mamelons est surmonté d'une petite pointe qui fait l'office de palpe. Corps, à partir de la tête, formé de treize segments pour- vus chacun, à l'exception du dernier, de quatre gros mamelons : deux dorsaux et deux latéraux, Ces mamelons, placés uniformé- nn nt FAM. SPHEGIDÆ.— 8° TRIBU, TRYPOXYLONIDÆ 205 ment, constituent quatre séries longitudinales séparées par des sillons très apparents; ce sont des organes locomoteurs. La par- tie inférieure du corps en est dépourvue, et les segments ne s’y reconnaissent qu’à un très léger renflement. « Dans le mois ce septembre, la larve est toujours enfermée dans sa coque. Cette coque, longue d’environ quatre lignes sur une de diamètre, est formée d'une étoffe soyeuse, tres fine, lisse, sèche, d'un blanc-jaunâtre mat et demi-opaque. L'extrémité su- périeure, ou celle qui regarde l’orifice extérieur de la tige, est convexe. Le bout inférieur est tronqué et ordinairement précédé d’une légère constricture; il se termine par un disque plane. L’es- pace compris entre la constricture et le disque renferme un tas d'excréments noirâtres et agglutinés et est relevé parlois de quel- ques côtes ou stries longitudinales, Lacoque ne touche pointaux cloisons transversales construites par la mère pour établir la cel- lule; elle est suspendue et accrochée aux parois du tube par de nombreux filaments déliés et soyeux. Dans l'intervalle qui sépare la coque de la cloison inférieure, on trouve la plupart du temps des céphalothorax et surtout des pattes d’araignées, superflu des provisions qui avaient été préparées pour la larve. « Celle-ci passe tout l'hiver dans un état detorpeur et d’immo- bilité, et c’est au mois d'avril qu’on la trouve métamorphosée en nymphe. Cette nymphe est blanche, etl’abdomen offre, de chaque côté du bord postérieur des quatre segments qui suivent le pre- mier, une pointe conique très apparente, blanche, subdiaphane. En dessous, chacun de ces segments porte deux autres appendi- ces rapprochés et bifurqués. On voit aussi des pointes à l’extré- mitée de tous les articles des tarses, mais elles sont courtes et émoussées, » Ajoutons enfin que l’insecte parfait éclot en mai et ques’il creuse souvent les moelles lui même, il lui arrive aussi d’em- ployer des galeries toutes faites. Les cellules sont de dimensions assez inégales, etenfin il vagabonde assez facilement d’un bout de tige à un autre, ce que prouve bien ce fait que très souvent les séries de ses alvéoles sont interrompues par celles du Cemnonus unicolor, les deux insectes utilisant,en même temps et à tour de rôle, les mêmes tiges creusées. C'est ce qui avait fait accuser le 206 FAM. SPHEGIDÆ. — 15° G., TRYPOXYLON ET ANA TIR Cemonus de parasitisme, mais nous avons vu qu'il n’en était rien. 15° GENRE. — TRYPOXYLON, LaTRegiLe 1805 (106) rpuräe, je perce, £bhoy, bois. Je n'ai rien à ajouter aux caractères de la tribu pour faire con- naitre ceux du genre. Abdomen en partie testacé. Tête noire; pal= pes fauves ; antennes noires. Thorax noir ; me- tanotum trèsfinementstrié. Pattes entièrement fauve testacé. Ailes avec l’angle externe de la cellule cubitale droit. Abdomen noir avec les trois premiers segments et la base du quatri- ème testacés 0”, Long. 5"®, Env. 71/2mm, (Costa) ç inconnue. Ammophiloides, Cosra. PATRIE ; Sardaigne. Abdomen noir. Tarses postérieurs blancs avec l’article apical un peu ferrugineux. Tête noire; facé et joues couvertes d’une brillante pubescence argentée; mandibules et palpes testacé pale; antennes noires. Thorax noir, couvert d’une fine pubes- cence d’un blanc d'argent, plus épaisse à l’ex- tréemité du métathorax, sur la poitrine et aux hanches antérieures; mesonotum et scutellum lisses et brillants; espace cordiforme du méta- thorax reticulé avec un sillon médian; de cha- que côté est un sillon transversal : écaillettes testacé-päâle. Pattes noires avec la base et l’ex- trémité des tibias d’un roux -testacé päle: tarses blancs avec le dernier article un peu ferrugi- 2 FAM. SPHEGIDÆ. — 15° G., TRYPOXYLON 20 —+ neux. Aileshyalines,irisées. Abdomen allongé; les deux premiers segments aussi longs que le thorax, lesegmenthbasilaireélance, entièrement couvert d’une courte pubescence d’un blanc ar- genté, plus brillante sous certains jours, sur- tout sur les côtés. 9 Long. 9%, (Smith) inconnu. Albipes, Surx. PATRIE : Albanie. Tarses postérieurs noirs. 83 L'espace comprisentreles yeux porteun grand écusson saillant enfermant l’ocelle antérieur. Tête noire; face et épistome couverts d’un du- vet argenté brillant; antennes noires; sur le front est un espace en forme d’écusson « quel- que peu échancré, un peu déprimé dans sa par- tie centrale, limité sur tout son pourtour par une carène aussi mince qu'un cheveu, laquelle dessine assez exactement la figure d'un cône fortement obtus à son sommet ;sabaseaffectant la forme d’une accolade dont l’extrémité de la pointe centrale se trouve placée entre l’inser- tion des antennes; chacun des deux bouts ex- trêmes de l’accolade émettant une autre petite carène qui se dirige obliquement vers la partie inférieure de l'échancrure des yeux sans toute- fois y pénétrer. L'espace compris entre lescôtés latéraux de l’écusson et les yeux correspond à peu près à la largeurde l’échancrurede ces der- niers. Ocelle antérieur inclus dans l’écusson tout près de son sommet (Chevrier). » Thorax noir; mesonotum faiblement ponctué. presque lisse et un peu brillant; métathorax rugueux, avec trois siries fortement ponctuées en dessus. Pattes noires. Ailes hyalines, un peu irisées, le- gerement enfumées à l'extrémité. Abdomen PEN SI 208 FAM: SPHEGIDÆ. — 15° G., TRYPOXYLON noir, allongé, gréle à la base; premier segment long, dépassant presque les cuisses postérieures, avec la base déprimée et brièvement canaliculée en dessus, l'extrémité un peu tuméfiée en avant du bord; deuxième segment environ deux fois plus long que large, presque cylindrique, non tuméfié à l'extrémité. ? (Chevrier, Gribodo.) Long. 8 1/2 à 10 1/2". Scutatum, CHEVRIER. PATRIE : Suisse (Genève), Itaiie (Turin). — Pas d'écusson saillant sur le front. 4 4 Devant des tibias antérieurs et tarses anté- rieurs jaunes. Tête noire, très finement ponc- tuée, luisante, à peine »ubescente ; épistome bi- denté en devant; antennes noires, courtes, cla- viformes.Ycux deux fois plus éloignés sur le verlex que vers les antennes; front pourvu d'une ligne médiane enfoncéc ct d’une impres= sion oblique, de chaque côté, au dessus de l'in- sertion des antennes; mandibules noires. Tho- rax très finement ponctué, luisant, à peine pu- bescent; métathorax profondément et longitu- dinalement canalizulé au milieu; écaillettes brunes. Pattes noires, très légèrement pubes- centes avec le devant des tibias antérieurs et leurs tarses jaunes; ailes un peu enfumées; nervures et stigma brun-noir. Abdomen noir, lisse, brillant, claviforme; premier segment plus court que les deux suivants réunis ; pétiole n’atteignant pas ou atteignant à peine l’extré- | mité des cuisses postérieures ; dernier segment pourvu d’une ligne longitudinale enfoncée. 9. | Long. 6 à 10m, | o”. Le mâle a l’épistome ei la face, au-dessous des antennes, ornés d’un duvet argenté ; article apical du funicule des antennes épais, aussi POS RP I RE AT, UP AT FAM. SPHEGIDÆ. — 15° G., TRYPOXŸLON 209 long que les trois articles précédents. Long. 5 > Ni Clavicerum, LEPELETIER et SERVILLE. PATRIE : Toute l'Europe. Paites noires. 5 Épistome échancré. Premier segment abdo- minal aussi grand que le deuxième et le troi- sième réunis. Tête noire, ponctuée, légèrement pubescente; épistome faiblement bidenté à l'extrémité ; antennes filiformes, presque con- tiguës à leur base, noires. Thorax noir, finc- meni ponctué, luisant. Pattes noires, éperons testacés. Ailes légèrement enfumées. Abdomen noir; le pétiole allongé, dépassant l'extrémité des cuisses postérieures, avec une mince strie en son milieu; premier segment abdominal aussi long que le deuxièmeet letroisième ; der- nier segment pourvu d'une ligne longitudinale trés mince.®. Long. 7 à 10", d', Le mâle a l’article apical du funicule des antennes aussi grand que les quatre précédents réunis et le derniersegmentabdominal tronqué droit. Long. 6 à 8», Attenuatum, SuiTx. PATRIE : France, Angleterre, Suisse, Alpes, Sicile, Alle- magne, Suêde. Épistome tronqué droit. Premier segment abdominal moins grand que les deuxième et troisième réunis. Tête noire, mate, finement et densément ponctuée, légèrement pubescente; épistome tronqué, arrondi à l’extrémité, muti- que, avec un léger duvet argenté. Yeux à peine plus distants sur le vertex qu’au niveau des an- tennes; antennes noires; scape plus court que le deuxième article du funicule ; mandibulcs noires avec l'extrémité rougeûtre. Thorax noir, RÉPARER CE 210 FAM. SPHEGIDÆ. — 15° G., TRYPOXYLON très finement et densément ponctué, à peine pubescent; métathorax obliquement strié en dessus, profondément et longitudinalement ca- naliculé en arrière; écaillettes brunes. Pattes noires. Ailes un peu enfumées, plus sombres à l'extrémité. Abdomen noir; premier segment plus court que les deux suivants réunis ; bord apical des segments orné d’une pubescence blanche, visible surtout sur les côtés où l’espace qu’elle recouvre s'élargit; dernier segment pourvu d’une très fine ligne longitudinale. ®. Long. 8 à 12". Env. 10 à 17°". (V. pl. XI) æ. Le mâle a l’épistome et la face, au-dessous des antennes, pourvus d’un beau duvetargenté; l’article apical des antennes aussi long que les trois précédents ; le segment anal tronqué droit. Long. 6 à 11"%, Env. 8à 15", Figulus, LiNwé. PATRIE : Toute l’Europe, sauf l'extrême Nord. Dans les Alpes, on l’a rencontré jusqu'à une altitude de 2000 mètres. Turkestan, Algérie, Etats- Unis. Les docteurs Giraud (66), Rondani (Soc. ent. Ital. 1876) et Kirchner (86) lui ont reconnu les parasites suivants : Ephialles divinator. Ichneumonide. — mediator. — Cryptus gyrator. = — odoriferator. — Pimpla ephippiatoria. — — marginellatoria. — Fæœnus affectator. Evanide. — jaculator. — Eurytoma rubicola. Chalcidite. Chrysis cyanea. Chryside. — violacea. = | 4 | L (Voyez, pour sa biologie, les pages 31 et 204 de ce volume). FAM. SPHEGIDÆ, == 9° TRIBU, GASTROSERICIDÆ 211 9° Tribu. — Gastrosericidsæ (PL. XII) Caractères. — Abdomen ovale, subsessile, la partie pétiolée plus courte que la portion renflée dans le premier segment. Ailes avec deux cellules cubitales fermées, dont la seconde est quelque- fois pétiolée ; le nombre des cellules discoïdales, et par suite celui des nervures récurrentes, est variable. Tibias antérieurs avec un éperon ; intermédiaires avec un ou deux éperons, ces derniers même quelquefois sans éperon ; tibias postérieurs plus ou moins denticulés ; tarses antérieurs souvent fortement pectinés. Observations générales. — Ces insectes, dont beaucoup sont ornés de couleurs plus vives que ceux des tribus précéden- tes, n’ont pas, àquelques exceptions près, donné lieu à des obser- vations de mœurs bien complètes; celles de quelques genres sont même tout à fait inconnues. Parmi les autres, les uns creusent le bois, d’autres, au contraire, en plus grand nombre, fouissent la terre et forment une transition avec ceux que renferment les tri- bus suivantes. Je donnerai, lors de la description de chacune des espèces, les indications bioloziques venues à ma connaissance. Tous les représentants de cette tribu sontconfinés dans la faune européenne et dans celle de l’Amérique du Nord ; du moins nous n’avons pas de renseignements sur des espèces équatoriales. TABLEAU DES GENRES 1 Ailes avec deux nervures récurrentes. 2 as Ailes avec une seule nervure récurrente. G.21. Spilomena, SHUCKARD. 2 Deuxième cellule cubitale pétiolée. G. 16. Miscophus, JURINE. — Deuxième cellule cubitale non pétiolée, 3 ? 212 FAM, SPHEGIDÆ. — 16° G., MISCOPHUS 3 La première et la deuxième cellules cubitales reçoivent cha- cune une nervure récurrente. æ — La deuxième cellule cubitale recoit les deux nervures récur- rentes. G. 20. Gastrosericus, SPINOLA. + Face pourvue d'une corne entre les antennes. G. 19. Ceratophorus, SHUCKARD. — Face non cornue. 5 5 Cellule radiale non appendiculée. G.17. Diodontus, Curnis. em Cellule radiale appendiculée. G. 18. Dinetus, JURINE. 16° GENRE. — MISCOPHUS, Junixe, 1807 (81) m:5x0s, pétiole Ailes antérieures avec deux cellules cubitales dont la deuxième est pétioléc; elles reçoivent chacune une nervure récurrente, Antennes filiformes, insérées en bas de la face près de l’épistome ; celui-ci a le bord antérieur relevé ; mandibules unidentées. Ab- domen subsessile. Tibias et tarses peu épineux. Segments abdo- minaux garnis de cils soyeux, brillants. 1 Front avec une impression linéaire longitu- | dinale. 2 — Front sans impression semblable. 3 2 Ailes tout à fait hyalines. Tête bronzée, bril- lante, en partic lisse ; mandibules et scape des antennes, jaunes ; funicule noir ; épistome garni de duvet argenté. Thorax bronzé; mesonotum et mésopleures brillants, en partie lisses ; écail- lettes noires. Pattes jaunes, plus ou moins noi- râtres. Ailes hyalines, nervures päles. Abdo- FAM. SPHEGIDÆ. — 16° G.;, MISCOPHUS 213 men jaunâtre plus ou moins mélangé de noir. ®. Long. 7mw, (Kohl) inconnu. Pretiosus, Kouz. PATRIE : Corfou. Ailes enfumées à l'extrémité. Tête et thorax noir-bronzé, brillants, avec une pubescence bronzée, densément et finement ponctués. Pat- tes noires ou en partie jaunes. Ailes hyalines avec l'extrémité rembrunie. Abdomen noir, brillant, finement ponctué. ©. o', Le mâle a la face garnie d’une faible pu- bescence argentée. (Smith) Long. 5 à 6m, Maritimus, Suirx. PATRIE : Angieterre. Mésopleures presque lisses. Thorax presque glabre. Tête d’un noir bronzé, presque glabre, densément ponctuée sur le front et le vertex ; an- tennes noires ou un peu rougeâtres; mandibu- les rouges en leur milieu; épistome latérale- ment sinué. Thorax noir bronzé, presque gla- bre ; mesonotum et scutellum faiblement ponc- tués ; mésopleures lisses, brillantes ; écaillettes brunes. Pattes noires ou rougeàätres; éperons postérieurs longs, dépassant le milieu du mé- tatarse. Ailes à peu près hyalines, un peu as- sombries seulement à l'extrémité ; stigma pe- tit, noir ainsi que les nervures. Abdomen noir ou avec le premier segment plus ou moins rouge. ®. | æ. Le mâle a le bord antérieur de l’épistome tronqué droit. Long. 4 à 6m, Concolor, DAHLBON. PATRIE : France, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie, Suêde. Cet iisecte creuse son nid dans le sable et l’appro- visionne d’Araignées diverses. FAM. SPHEGIDÆ. — 16° G., MISCOPHUS Mésopleures plus ou moins ponctuées ou ri- dées, Pattes noires, Pattes en partie rouges. læ) Scape des antennes noir. Scape desantennesjauneendevant.Tétenoire, très finement ponctuée, avec une légère pubes- cence ayant un reflet argenté ; mandibules jau- nes en leur milieu, noires à la base et à leur ex- trémité ; antennes noires, scape jaune en devant. Thorax noir, mat, finement ponctué, à peine pubescent, avec un reflet légèrement argenté ; métathorax rugueux. Pattes noires, légèrement épineuses et pubescentes comme le thorax. Ai- les hyalines, rembrunies à leur bord apical; nervures et stigma brun-noir. Abdomen noir, tres légèrement pubescent. Long. 5 à 7 1/2", Env. 9 à 12m, Ater, LEPELETIER. PATRIE : France (Marseille), Suisse. Abdomen en partie rouge. Tête noire ou d’un noir bronzé, très finement ponctuée; antennes noires; mandibules rouges, assombries à l’ex- trémité. Thorax noir avecun reflet bronzé ; me- sonolum et scutellum assez ponctués; méso- pleures très densément ponctuées ; métathorax longitudinalement rugueux, avec des poils blancs à l'extrémité. Ailes subhyalines avec l'extrémité plus sombre; nervures et stigma bruns. Pattes noires, un peu argentées. Abdomen noir, très finement ponctué, avec les premier, ‘deuxième et troisième segments brun-rouge.Q. oc’. Le mäle a la face couverte d’un duvet ar- genté, et seulement les premier et deuxième Re sidi 6 Cu de 0 à à FAM. SPHEGIDÆ. — 16° G., MISCOPHUS 215 segments abdominaux rouges. Long. 5 à 8°, Env. 9 à 117", Bicolor, JURINE. PATRIE : France, Angleterre, Belgique, Suisse, Italie, Au- triche, Allemagne. Cet insecte, dit le docteur Giraud (62), place son nid dans la terre et choisit de préférence les pentes abritées et exposées au soleil. La femelle l’approvi- sionne d'une espèce de petite aranéide (Asagena serratipes, Schr.; Theridion signatum, Walken.; Phalangium phaleratum, Pz.). Le mâle est beau- coup plus rare. Abdomen entièrement noir.Tête noire, mate, finement ponctuée ; mandibules en partie rou- geàtres: antennes noires avec l’extrémité du scape rougeâtre. Thorax noir; mesonotum et scutellum densément et finement ponctués; mésopleures avec une ponctuation dense, mê- lée de rides ; dessus du métathorax (area) lon- gitudinalement et irrégulièrement strié ; écail- lettes noires. Pattes noires. Ailes hyalines avec le bord apical plus sombre; nervures et stigma noirs. Abdomen roir en entier. Long. 4 à 6", Env. 7 à 10, Spurius, DAHLBOM. PATRIE : Suisse, Autriche, Allemagne, Suède. Niche dans le sable et va chercher depetites arai- gnées dans les trous des murs. Ocelles placés suivant un triangleéquilatéral,. 8 Oceile antérieur plus éloigné des ocelles pos- térieurs que ceux-ci ne le sont entre eux. Tête noire, très finement et densément ponctuée, avec une légère pubescence blanche, argentée ; bord inférieur de l’épistome testacé ainsi que les mandibules et le devant du scape; funicule noir avec le dessous jaune. Thorax noir, garni d'une pubescence argentée, très finement et densément ponctué ; écailleties des ailes et ca- lus huméraux jaunes; métathorax rugueux, 9 STAR ET FAM. SPHEGIDE, — 16° G., MISCOPHUS longitudinalement et profondément canaliculé en arrière. Pattes teslacées, un peu épineuses; leurs épines noires, quelquefois les cuisses noirâlres en dessus, Ailes subhyalines, large- ment enfumées au bord apical; nervures et stigma jaunes. Abdomen lisse, mat, d’un rouge päle passant quelquefois au noitâtre, Long. 6 à 9m, (Kohl) Ctenopus, KouL. PATuIE : Arabie septentrionale. Scape noir. Téte noire, avec une courte pu- bescence planche; antennes noires.Thoraxnoir, avec la même pubescence blanche que sur la tête; métathorax chagriné en dessus, avec un sillon médian longitudinal, transversalement strié en arrière, Pattes rougeâtres, pubescen- tes. Ailes subhyalines, largement enfumées à l'extrémité, Abdomen noir avec les trois pre- miers segmen(s rouges. Long. 6m", Env. 10%, Italicus, Cosra. PATRIE : Italie. Scape ferrugineux. Tête et thorax noirs avec une pubescence blanche; antennes noires ; scapes et pattes ferrugineux. Ailes hyalines avec le milieu de leur extrémitéenfumée ; ner- vures ferrugineuses. Abdomen noir aveclestrois premiers segments ferrugineux et recouverts d’un duvet soyeux argenté. Long. 6"", (Rados- kowski) Sericeus, KApOSKOWSKI. PATRIE : Egypte. Ce n’est qu'avec doute que je rapproche cette es pèce de l’ifalicus et du ctenopus, la sculpture des téguments n'étant pas indiquée par l’auteur. Mais tout porte à croire à l'exactitude de cette parenté, et peut-être les deux espèces ifalicus et sericeus n’en font-elles qu’une seule. FAM. SPHEGIDÆ. — 17° G., DIODONTUS 17: GENRE. — DIODONTUS, Curnis, 1 850 (5229) drs, deux, o2oyros, dent Epistome échancré à son extrémité. Ailes antérieures avec deux cellules cubitales, deux cellules discoidales et deux nervu- res récurrentes, reçues l’une par la première cellule cubitale soit en son milieu, soit près de son extrémité, l’autre par la deuxième cellule cubitale en son milieu. Tibias postérieurs denticulés” Labre prolongé en une sorte de lamelle échancrée triangulaire- ment. Abdomen presque sessile. 1 Mandibules noires. Mandibules jaunes. Tête noire, très faible- ment ponctuée, glabre, plus large que le tho- rax ; antennes noires, mandibules jaunes, sauf à leur extrémité. Thorax noir, glabre, presque lisse, sauf le métathorax, qui est longitudinale- ment strié en dessus et rugueux latéralement ; écaillettes brun clair, en partie blanches; calus huméraux blancs. Pattes noires avec les genoux, les tibias et la base des tarses ferrugineux, le reste des tarses assombri. Ailes légèrement en- fumées ; nervures brunes, stigma noir. Abdo- men noir, luisant, glabre à sa base, les trois derniers segments rendus mats par une courte pubescence grise. © o’. Funicule des antennes pâles en dessous; face en dessous des antennes couverte de duvet argenté. Tibias plus fortement dentés. (V. pl. XII). Long. 4 à 5%, Env.7 à 8m. Minutus, Fagricius PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Italie, Tyrol, Al- lemagne, Suède, Russie. OPA TRE 2180 FAN: SPHEGIDE, y LI Gen DIQRONIUS: Le docteur Giraud (64) a observé souvent que les insectes de ce genre, et particulièrement la présente esp@ce, nichent dans le sable. Il leur attribue (66), comme’provisions, déslpuéérGhse — .34/A39 XI à 19h 201V060 ,Z oh > \@ 2 Sulure entre le mesonotüm él le scutellum crénelée, —, o1Duture. entrcle mesonotum. et le sewtellumeoisiqtl y GA RE xw6b lou LIRORS ER x omandibules; noires avec seulement-1:1:21 201 omoirubextrémité rougeâtre,; antennes moires:Thorax {ir oz ne toimeir,glabre;.écaillettes etcalushuméraux som ofulloo -orielubres, Pattes. entièrement: noires, sauf que. les sudsl tibiasantérieurs sont quelquelois plus-ou moinsh A non brunâtres en devant avec leur extrémité rou- gcâtre, ainsi que tous les {arses. Aïles lésère- ment enfumées, irisces à leur exthémité. EXBAUE men noirLtrès finement ponctué, aveo,de: bord ——— des deux dlerniers|segments grisâtre, &o nos de mâle a lestibias et.les.tarses antérieurs... jauneshlegs genoux, l'extrémité: des tibias, elles : tarses Di Long. à à 7m, (Shuckard)..:.;! : Jnomolerdiel zuouous Jo ec not SHUCKARD. Parme Angelo) Italie, Suède. 15540 29) of fi rs aotion eos eocsidznsae el 3 Nat poli int 20h oesd ef do ekidil of | Æ 2 Mésdénotüm'eagine: PR 'apeiie pur” best SO FAR poncltée: 11 {En 88) mätidibiiés nôirés®Thorak fit téf ‘Béu pAbeg20 cent) Y peine ponctué: Angles qu Dronôtunr Aie 9p gus; suture entre lemesonotum ét'le scutera nt créfiéfée: métathofax frrégulièrement ti48/tela sur 168 bts ce l'extrémité. Pattes bites sAvée" 3 les éperons et°lès tarses pride paifots- Aussits une tache de même couleur se trouve à la ni? TGS BAS A Mes hyalinés, légèrement lass0L bries Vers léxtrémité Abdoñien LOTS Eds che eus ,9b61e ,9198019 PPS FAN SÉHEGIDÆ. (178 41) HiOboNTUs lg La facé'est couverte d'un düvet argenté, les tarses, la base et l'extrémité des tibiäs et le OH devähPacéitibias antériéurs! testacés. Lesécail- lettes sont brunes avec une-tache. jaune ; les : calus huméraux sont aussi le plus souvent de couleur claire. Long. 6 à 8%, Env. 10 à 15m. (18) SORT QU7IAUS ,2U7 PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Italie, Tyrol, Alle- magne, Suêde, Russie. 41:50 : Metanolum-pourvu de-:dents Jatérales::Tète:!: of! 1 soyonoire,! glabre; presque lisse: añtennes noires. aolutles Fhortax-glabre;smoir;-lisse, sauf le! métathorax, atutte) quisestifortement rugueux et armé: dechaque -noutoocôté de-dèux dents aiguës{bien visibles; écail- nos lelttes brunesh:calus: huméraux (blancs: Pattes: sinus) noiessavec desigenouxiet l'extrémité des tibias sn1orFougeitres;, éperons testacé clain.-Aiïles)hyali= nes, irisées, nervuresetstisma noits.Abdomen: | noir, brillant, glabre. © Long. 5°", Env. 9m", inconnu. Punicus, GriB0D0. PATRIE : Tunisie. PHASE gr | LE -Métanotüm!'$ans dents latérales! Tête noire, présque’&labre, très finement ponctuée ; épis ! tome tridenté:mandibules bidentées à l'extrés mité 'noirés;lañtennes noîfes, Thorax “noir présqué :gläbré!langles" du pronotum aigus‘ mésonôturm finéñent ponctué; métathorax ru! guéux ?"écailtottes et: calus! huméraux° noirs!" Pattes) noireslavecles-tibias el'les°tarses" dan bruniferrugineux, plus sombres en leur milieu’ Ailes hyatineé où’àpeine 4ssombries ; nérvurés et.stigma brun-noîrâtré, Abdomen‘noir!l® Face garnicide duvet argenté: tibras0et / 219 FFT Tristis, VAN per LINDEN. core rer 220 FAM. SPHEGIDÆ, — 18° G,, DINETUS tarses ferrugineux, Calus huméraux et écaillet- tes en partie blancs. Long. 6 à 87%, Env. 8 à 10m", Medius, Dancson. PATRIE : Allemagne, Suède, Russie. 18° GENRE. — DINETUS, JUrI\E, 1807 (81) dtynros, tournant en cercle (antenne) Tête plus large que le thorax; scape renflé, ovoide ; ocelles normaux: antennes filiformes ©, enroulées chez le o”, avec les articles du funicule aplatis, Ailes antérieures avec deux cellules cubit:les dont chacune recoit une nervure récurrente. Cellule radiaie courte, tronquée, appendiculée. Pattes fortement épineu- ses, surtout chez la femelle. Tibias intermédiaireso’sans éperon, ç avec deux éperons.Tarses antérieurs fortement pectinés. Cellule _arale des ailes postérieures terminée bien avant le commernce- ment de la nervure cubitale. — Tête noire, finement et densément ponctuée, avec une courte pubescence ; mandibules jau- nes avec l'extrémité rougeâtre; antennes noi- res. Thorax noir, finement ponctué, très légè- rement pubescent ; bord postérieur du prono- tum, scutellum et postscutellum jaune pâle ou marqués seulement de cette couleur; calus hu- méraux jaune pâle; écaillettes jaune brunûtre. Pattes noires, avec l'extrémité des cuisses ta- chée de jaune pâle en dessous; tibias testacés avec uneligne noire en dessous; tarses ferrugi- neux,rembrunis sur le métatarse. Ailes légère- ment enfumées, avec l'extrémité plus foncée. Abdomen avec les trois premiers segments en Erin de AE dalle SEE PAM. SPHEGIDÆ. — 19° G., GERATOPHORUS 2 [a®] dr rouges, marqués de taches latérales jaunâtres, plus claires; les segments suivants noirs ; le dernier et quelquelois les deux derniers mar- qués d'une ligne jaune pâle en dessus ; cette ligne peutaussi s’élargir et envahir les segments presque entiers. ? c'. Epistome, face et orbites internes des yeux jaune-rougeûtre ; funicule testacé en des- sous, Bords antérieurs et postérieurs du pro- notum fauves; prosternum de même couleur. Abdomen presque entièrement jaune, marqué de lignes rousses et noires, de position et de grandeur variables. Pattes antérieures et inter- médiaires presque entièrement jaunes. Long. 5 à 9%, Env. 10 à 14%". Pictus, FaBricius. PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Suisse, Tyrol, Dalmatie, Italie, Sardaigne, Autriche, Hon- grie, Allemagne, Hollande, Les Dinetus établissent leurs nids dans le sable fin, mais on ignore encore quelle est la nature de lapprovisionnement qu’ils y enserrent,. 19° GENRE. — CERATOPHORUS, SauckarD, 1837 (19) #£pas, COTNe, gopos, porteur Abdomen presque sessile. Tête armée d’une petite corne entre les antennes, épistome profondément échancré. Tibias postérieurs presque mutiques. Ailes antérieures avec deux cellules cubitales dont la première reçoit la première récurrente en son milieu, et la deuxièm e recoit la deuxième récurrente vers son angleinterne s" Echancrure de l'épistomeavecune petite dent FAM, SHHESIDÆ. — 19° G , CERAROPHORUS au.milieu deisa:base. Tôte noire, Juisante,avec une corne entre, les..antennes, plus, petite -que dans l'espèce voisine; antennes nojres. Thorax noir, luisapis, Rails, poires: Ailes hylingss afr dernier pris esta rte ponctué, Sie 17 Hemâle a lascorne faciale petite;.les troi- sième, quatrième et cinquième.sçgments abdo, minaux fortement ciliés.en dessous: Long, 5à 6u" AT NERRADE n). oc O2 PATRIE “Suède: \tameonsgtd Dagt{ tatobAA | { seeuor aonuil 9h ! * Echangrure de l te sans. dent à sa pe Tête noire, rugueusement ponctuée, couverte de poils.g gris, dressés ; épistome avec-uñe pro- fonde échancrure semi-circulaire ; face portant “au-dessus de F insertion des: antennes et au fond “d'une! éxtavation, Une. corne dont l'extrémité apicale est échancrée : antennes noires, mandi- bules: bidentées, ñoires, ‘avec l eitrémilérougea- ‘fre! Thotax noir, brillant ,Couvert de poils s œris ; mesonoltum et scutellum éparsement ponctués ; mésopleurces rugueuses ; métathorax brillant et longitudinalement strié en dessus, rugueux en «Arrière: écailettes pipes) Fetes noïsep bles Done pet enfumées au no ; nervures Hnstrelé et Me, es D ; pétrole OU et rugueux; segment apical fortement ponctué. Longs de à TUE Env. 82 à ue -CV..pl. XII). 1080199 JU9 sa Da JO Allemagne, Suède, Russie. s ) ; MOTS" 1911419104 fl 410991 91910181 | | . .Je-n'ai auçun:rnenseignement-àdonnèer sure genre | de vie de cet insecte, sinon que Shuckard dit l'avoir observé souvent sur des feuilles encombrées de pu- cerons. ii Ed ce … Givpealis, THOMSON. rortobdA Morio, Van, DER LINDEN. He SAR DM Porn Angleterre; Suisse. Italie, 5 15 201 jf10D z150D $i NAHAE FAN. 'SPHÉGIDÆE. — = 5 6, à GASTROSERICUS 223 y 906q29 9h99 $ env 5j 91p 2)yob 0,94 1,1 , 24 nibusos :20° GENRE. — | GASTROSERIQUS, SraNOLAXL1838 (203) 199 HOITIGO UN OTISI 9 Ua gaster, ventre ; $ sericus, , de + soie .COUANOOT! moe 2MOIt920 41281) e9b 21HS0ME 29.1 Antennes courtes ; premier article long, ‘sécuriforme, forn'ant à lui seulle quart.de la longueux de l'antenne; Ailes antérieures avec une cellule radiale appendiculée, deux cellules cubitales fermées, dont'ltpreémière est la plus grande; l& deuxième reçoit les deux nervures récurrentes. Troisième et FR segments 2ATU9I19) 1,1: ji a soyeux. Corps velu, Océlle antérieur bien visible, les deux -froll } DIV LS postérieurs obsolètes. 4997S3ef11 5 299)019E Y'IG + 3} 11H09 810 Si! j5e 8! fLSLUO ft 6)/90351 , 597 HSYS IUBAIMAIS) ‘ 3IH9112/200 8918 ) 9ISOIS 9151 * Tête noire, ‘très finement'et déh$gément pônc- ullss si tuée, surtout sur le front,velue de poilsblänés ;: d'hraise ! mandibules en grande’ partie jaunes ; antennes AE ne "Hinoires, avec le! scape en partie jaune rougeatre ses “en avant." Thorax noir, Vel de‘Jongs poils ere ‘blanés, très! finement et densément ponctué 2°" 5 $ métathorax rugueux; partie postérieure des” 1}77 calus huméraux et écaillettes jaune-rougeûtre. -Pättesvelues/moires,;saveé les. igenoux,olef ti- bias et-des:-tarses-rougeàtres:, Ailes-hyalines, “nervures -et:stigma-bruns.-Abdomén: noir ouen pælierouge,;garnid'une tie d’un:blant _S0yeux: Qi: {Vo PE XHB disidmn : oseil ,oxdsle -:1d'.Lemälea-lépistome rt, ‘jaune ou ou“ geâtre ,:Labdomen'!ordinairement | en partie rouge ; des troisièmeret: quatrième: seghrents portantoune, impression, membraneuse garnie d'un duvet-soyeux, long; :épais.et’blanchätre. …iBesicoulaurs de:cetté espèce: semblent assez vaciables: Long! Sy oc [52 nee SPINOLAe PATRIE : Egytté/ IA .V) -Q -eliuos alioq 5h oj18v LE re coin MOI CP" TS PONT PI ES 224 FAM. SPHEGIDÆ, æ 21° G., SPILOMENA C'est avec doute que je réunis à cette espèce un Gastrosericus © décrit par M. le général Rados- kowski (161) sous le nom de G. maracandicus.Les descriptions semblent identiques, mais elles sont trop brèves pour pouvoir se faire une opinion cer- taine. Les mœurs des Gastrosericus sont inconnues. 21: GENRE.— SPILOMENA, SHUCKARD, 1837 (191) aæt10$, tache (or: stigma), ay", croissant Corps élancé. Abdomen ovale, subsessile. Ailes antérieures pourvues de deux cellules cubitales fermées, la première allon- gée, rectangulaire, la seconde plus courte, presque carrée. Cel- lule anale des ailes postérieures se terminant avant le milieu de la cellule médiane. Une seule cellule discoidale aux ailes anté- rieures, et, par suite, une seule nervure récurrente qui aboutit dans la première cellule cubitale à peu de distance de la nervure transverso-cubitale. Stigma grand. Tibias postérieurs mutiques ; ongles mutiques; éperons postérieurs courts. Antennes insérées à la base de l’épistome, presque coudées; mandibules bidentées à l'extrémité. nes Tête noire, lisse, brillante, glabre; mandibu- les jaunes ainsi que les palpes ; antennesnoires, courtes, filiformes, avec le scape gros et jaune ; funicule jaune à sa base. Thorax noir, brillant, glabre, lisse ; métathorax légèrement réticulé, ordinairement avec deux lignes médianes éle- vées; écaillettes brunes. Pattes minces, noires, avec les cuisses antérieures, tous les tibias et les tarses jaunes, passant quelquefois plusou moins au noirâtre . Ailes hyalines, nervures et stigma noirs. Abdomen noir, brillant, glabre; dernier k segment dorsal pourvu d'une ligne élevée cou- verte de poils courts. ©. (V. PI. XIII). FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 225 o. Le mâle a l’épistome et une double tache sur le front, jaunes; rarement l’épistome est noir avec le bord blanc. Long. ? 1/2 à 4m, Env. 4 à 6Gmm. Troglodytes, Van DER LINDEN. PATRIE : France, Belgique, Allemagne, Angleterre, Italie, Autriche, Suède. Le colonel Goureau (s252) a observé les mœurs de ce petit hyménoptère. « J’ai eu t’occasion, dit-il, de l’observer à loisir, car, depuis plusieurs années, il à pris possession de la table sur laquelle je dépose mes boites d'éducation à la campagne, Il y vient régu- lièrement vers le mois de juillet de chaque année pour y construire son nid, sans s'inquiéter de ma pré- sence ; il y creuse, avec ses dents, une galerie verti- cale dont il pousse les déblais au dehors, lesquels produisent un petit tas de sciure de bois, comme on l'observe à l'entrée des galeries des Anobium. Il travaille avec une extrême ardeur depuis midi jus- qu’à deux heureset emploiedeux jours àla confection de son nid, après quoi il y entasse des larves de Coccus vitis, L., d'une si petite taille qu'il m'a fallu l'emploi du microscope pour les reconnaitre; il les prend presque au sortir de l'œuf. » 10° Tribu, — Philanthidæ (PL. XIV, XV, XVI) Caractéres.— Tête grosse; antennes insérées vers le milieu de la face ; leur funicule plus ou moins épaissi, surtout chez les femelles. Yeux grands, entiers ; trois ocelles placés en triangle, souvent l’ocelle antérieur un peu plus grand que les deux autres. Mandibules non dentées ou unidentées ou bidentées. Palpes ma- xillaires de six articles, palpes labiaux de quatre articles, Thorax VOS VAN" NAT 5996 RAT EE BE na LT LÉ cm Bt PH AR TEE ramassé, plus hAULRUE Tate po lax LS obrttransversal ; toutes 1E# parties thoratiques bien Eïstinetés!l Spärées par de profonds sillons. Pattes ordinairég!tibraslantétiéur&ét intermé- diaires pourvus d’un‘$éul: épérbh ;"libia$ bostétiéuks avec deux “épéronsitots les LAS ChARQUX: tarses antérieurs pectinés : on- gles simples..Ailes grandes, dépassant l'extrémité de l'abdomen, ordinairement à peu près hyalinési rarémént enfumées ; ailes an- térieures avec une cellule radiale r non appendieu ulée, trois cellules cubitales fermées, dont la. deuxième. reçoit, Ja; première nervure récurrente ctlatroisième læiseconde nervure-réeurrente. La deu- xième cellule éubitale ëst tiès savent pétiolée. Abdomen sessile ou subsessile. Très souvent les, segments sont rebardés et les ar- ticulationsicontractéeshde-façon! à faire ressortir nettement la sé- paration. des Scomonts. Le premièr SO VER bien” plus petit que les suivants. Le Corps: est ordinairement ARFARR najr et de jaune, rarement pp ln: ri de coùleuvrelairezr: qgob 1u6p14 > GINOTIXO OIL J9YI sltsve Observations. générales. = Les ’Philanthides creusent tous des terriers dans le‘sablc; et léurs rs particulie- rement Celles” dés" Cércéri is, sont “peut= être celles” qui ont été le plus anciennementet le plus complétement étudiées: Aussi suis-je en mesure de donner àcesujetlesrenseignementsles pluscomplets. Tandis que les fouisseurs cn général nous sont ou utiles ou au moins indifférents sous le rapport économique, la tribu que nous allons étudier renferme, au contraire, une ee qui nous est di- rectement nuisi bee ef Iitné qu rMsionne son nid d’a- beilles capturées sur les fleurs pendant qu'elles y butinent, et qu’il en résulte pour flsruvhés wh/défitit appréciable. Il semblerait au premier abord que c'est se répéter que de donner successivement des détails circonstanciés sur les manœu- vres des diverses tribus de fouisseurs, et que leurs habitudes ne HbiVént! varier (que prr Ta fature de a protd chasses el afiaba - “Sinèel Ol/sériit ne profonde erreur delsarreter Lette idée 6t Lous'les Miits mertetièux que nous afacontés MP Abreslités -Sphex, sur 1e8/0dÿnèrés;sütles Eumères, ne Sauriiont nous n- “bage al conclüré qué nous contiissons dtniémécouples métis intimés.des Cerceris/o des Orhhronidés .Géque l’un fditæwec ha- FANLISPHBGIDÆ; +21 OI TRIBUS PHIGANTHIDÆ 29 bileté, lautrerne l’éxécuté qu'avecmaladrésseret ibéxiste d'une,es- pèce à l'autre des différences certainement dificilésaobserveretà noter, mais qui n’en sont:pas moins réelles et que .des observa- tions! judicicuses ont mises en, pleine lumière. Nous:y, trouvons l'instinetplus ou moins. développé, et cette variabilitédans les. fa- cultés psychiques d'insectes si proches voisins cependant les.uns des, autres, donne lieu, aux études les plus ardues et peut ser- vind'aärguments.ct.de-points de comparaison. pour. discuter,les questions les plus-élevées. 93/1 ( - Le transformismeé,cetteseience si nouyelle 2: Es si âprement tra qui divise, sur.tant de points, les esprits. les plus profonds.et les observateurs les plus conseiencieux, trouve, dans les données que fournit Pétude intime.de nosinsectes, tantôt: des points d'appui, tantôt des contradictions, qui ne‘prouveront:rien pour. ou contre. cette théorie, tant que nous n’aurons pas à notre disposition une suffisante masse de faits, mais qui sont autant de matériaux, précieux. pour l'asseoir un jour, sans nul doute, sur des bases solides et définitives. à n’y a donc rien de puéril. dans tous.ces récits que je. me plais do ici.et à contrôler l'un par l’autre,.et je suis aise de profiter.de cette circonstance pour montrer combien l’entomolo- gieest;une science sérieuse et quelles ressources, elle fournit, au penseurietau philosophe.quand, passant de la systématique qui est.indispensable et qui est le: point. de ÉAPAr >zils, arrivent. à scruter.les mœurs et, à analycer les,instincts. Cette trop longue digression. m'est suggérée: par l'étude des Cenceris que: je, vais entreprendre;et qui, l'une.des premières, à mis les savants sur la voie des merveilles de l'instinct, Leur ob- servation a été.commeun point de départ, et quand L. Dulfour(31) a décrit ayec tant de.charme les surprises, et les émotions que lui procuraient jadis les terriers du Cerceris bupresticida, il ou- vrait, sans le savoir encore, la vois aux recherches si, curieuses des Goureau, des Lichtenstein, des Fabre, des Marchal, et d'au- tres.ençore. Aussi, ne puis-je mieux commencer celte histoire qu'en redonnant ici le récit imagé de sa découverte, récit qui sera, loin d’ailleurs d’étre inutile: pour la connaissance générale que.nous avons à faire avec les Philanthides;: 228 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ « En juillet 1839,un de mes amis, qui habitela campagné,m'en- voya deux individus du Buprestis bifasciata, insecte alors nou- veau pour ma collection, en m’apprenant qu'une espèce de guêpe qui transportait un de ces jolis coléoptères, l'avait abandonné sur son habit et que, peu d’instants après, une semblable guépe en avait laissé tomber un autre à terre. « En juillet 1840, étant allé faire une visite, comme médecin, dans la maison de mon ami, je lui rappelai sa capture de l’année précédente et je m'informai des circonstances qui l’avaient ac- compagnée. La conformité de saison et des lieux me faisait es- pèrer de renouveler moi-même cette conquête, mais le temps était, ce jour-là, sombre et frais, peu favorable par conséquent à la circulation des Hyménoptères. Néanmoins, nous nous mîmes en observation dans les allées du jardin et ne voyant rien venir, je m’avisai de chercher sur le sol des habitations d'hyménoptères fouisseurs. « Un léger tas de sable récemment remué et formant comme une petite taupinière, arrêta mon attention. En le grattant, jere- connus qu’il masquait l’orifice d'un conduit qui s’enfonçait pro- fondément. Au moyen d’une bêche, nous défonçons avec précau- tion le terrain et nous ne tardons pas à voir briller les élytres éparses du bupreste si convoité. Bientôt ce ne sont plus des ély- tres isolées, des fragments que je découvre, c’est un bupreste tout entier, ce sont trois, quatre buprestes qui étalent leur or et leurs émeraudes. Je n’en croyais pas mes yeux. Mais ce n’était là qu'un prélude de mes jouissances. « Dans le chaos des débris de l’exhumation, un hyÿménoptère se présente et tombe sous ma main; c'était le ravisseur des bupres- tes qui cherchait à s'évader du milieu de ses victimes. Dans cet insecte fouisseur, je reconnais une vieille connaissance, un Cer- ceris que j'ai trouvé deux cents fois en ma vie, soit en Espagne, soit dans les environs de Saint-Sever. « Mon ambition était loin d’être satisfaite. Il ne me suffisait pas de connaître et le ravisseur et la proie ravie; il me fallait la larve, seul consommateur de ces opulentes provisions. Après avoir épuisé ce premier filon à Buprestes, je courus à de nouvel- les fouilles, je sondai avec un soin plus scrupuleux : je parvins ES HNEE PART 4, FAM. SPHEGIDÆ. —- 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 229 enfin à découvrir deux larves qui compléterent la bonne fortune de cette campagne. En moins d’une heure, je bouleversai trois repaires de Cerceris, et mon butin fut une quinzaine de Bupres- tes entiers avec des fragments d’un plus grand nombre encore. Je calculai, en restant, je crois, bien en deçà de la vérité, qu'il y avait dans ce jardin vingt-cinq nids, ce qui faisait une somme énorme de Buprestes enfouis. Que sera-ce donc, me disais-je, dans les localités où, en quelques heures, j'ai pu saisir sur les fleurs des alliacées jusqu’à soixante Cerceris dont les nids, sui- vant toute apparence, étaient dans le voisinage et approvisionnés sans doute avec la même somptuosité. Aussi mon imagination, d'accord avec les probabilités, me faisait entrevoir sous terre, et dans un rayon peu étendu, des Buprestis bifasciäta par milliers, tandis que depuis plus de trente ans que j'explore l’entomologie de nos contrées, je n’en ai jamais trouvé un seul dans la campa- gne. « Une fois seulement, il y a peut-être vingt ans, je rencontrai, engagé dans un trou de vieux chêne, un abdomen de cet insecte revêtu de ses élytres. Ce dernier fait devint pour moi un trait de lumière. En m’apprenant que la larve du Buprestis bifasciata devait vivre dans le bois de chêne, il me rendait parfaitement raison de l'abondance de ce coléoptère dans un pays où les forêts sont exclusivement formées par cet arbre. Comme le Cerceris bupresticide est rare dans les collines argileuses de cette der- nière contrée, comparativement aux plaines sablonneuses peu- plées par le pin maritime, il devenait piquant pour moi de sa- voir si cet hyménoptère, lorsqu'il habite la région des pins, ap- provisionne son nid comme dans la région des chênes. J'avais de fortes présomptions qu'il ne devait pas en être ainsi, et vous verrez bientôt, avec quelle surprise, combien est exquis le tact entomologique de notre Cerceris dans le choix des nombreuses espèces du genre Bupreste. « Hätons-nous donc de nous rendre dans la région des pins pour moissonner de nouvelles jouissances. Le chantier d'explo- ration est le jardin d’une propriété situé au milieu de forêts de pin maritime. Les repaires de Cerceris furent bientôt reconnus ; ils étaient exclusivement pratiqués dans les maîtresses allées où LT CARTER “4 280: FAN SEHB6N» 25 A0 re rev pére Æ! lesol!‘plus battu ‘plus tompaot la sarfade; offrait A Phyménoe tèreifouisseur des conditions de ‘solidité pour l'établissement de son domicile souterrain. J'en visitui uné vingtaine environ’et; je puis le‘dive,'à la sueür dé mon front; C'est'un gented’explôita=| tion assez pénible car les'nids'ét par conséquent les provisions né se rencontrent qu'à unpicd dé profondeur. Ahssi, pour éviter: léur dégradation;il convient, aprèsavoirienfoncé dank 1à galerie des Gércèris un! chaume de graminée qui sert de-jàlon et de con ducteur, d'investir la place par uneligne de sape carrée-dont'les| côtés sont distants de l’orifice où du jalon d'environ sept à huit pouces. Tl'faut saper:avéc une‘pelle de jardin de manièreoduerla motté centrale} bien détachée dans son pourtour, puisses'enlever en une/piècé que Pon renverse sur le.sohpour la briser énsuite dvéc circonspection.Téellé cstla manwuvreiquini'a réussi, #10 “Vous eussiez partagé, mon ami;motre enthousiasme à la vue) des belles espèces de Buprestes que cette exploitation si nouvelle étala successivement à nos rogards empressés!1}l fallaitentendre os exclamationsitoutes les fois qu'en renversant de fond en coin: ble laïmiñe, on mettaitien‘évidence denouveaux trésors) rendus! plus éclätantsiencoré\par l’ardéur du'soleiliou:lorsqué!nous idéz! couvrions, ici des larves deitout âge attachées à leur proie, là des coques de ces-larves tout incrustées de cuivre;ide brônze, d'émré2t raudes: Moi qui suis unientomophile ‘praticien etrdepuis hélasd2 trois où quatre fois dix'ans, je n'avais jamais: vu-pareïlle:féteul Vous|y manquiézpour:en| doublér laijouissance: Notreladmirat tion toujours progréssive se portaitialternativement de ces(brili4 lants .coléoptèresi:au discéinementpmerveillenx,; à: lad sagacitév étonnañte-du Cerceris:quiles!avaitienfouis:et emmagasinés; lue croiriez-vousissur/plus deyuatré cents individus exhumésyïloneh s'en est pas) trouvé unseul qui n'appartint awvieuX genre Bu / preste:Laiplusominime eireurm'a pointiété cominise parimottes savant hyménoptère. Quels enseignements‘ à puisem:dans-«cettes intelligente industrie dunssi petit insecte » Quel prix- Laitreïlle n’aukrait-il -pas-attaché ausuffrago deco Cerceris en: faveurde lat méthodemathreläitu ve ouiia djoinqonç s0u'b oibrei of ao toit «2Passons maintenant: aux diverses manœuvres dus Cenrcerisiq pour élahlir.et-approvisiônnersesnids: J'ai déjà ditiqu'ilohoisitli ne oh ac 2 8 2 ET A CRÈTE AE FAMLHSPHEGIDÆ. +4 AO (TRIBU,. SPHILANTHIDÆ à 23£S les:terrains dont dasurfaceesthattue, compact et solide; j'ajoute: que ces-terrains-doiventêlre secs elexposés-awgrand soleil Il: aidans,ce choix: un@intellisgence ous:si:vous voulez;run änstinet. qwoniséraittenté de: croire-le résultat-de; l'ex périénce: Une-terre.h meuble, un,sob uniquement: sablonneux.seraient,.sans-doute, bien plus fagiles à ereuser; mais comment y-pratiquer unsorifice, | qui-putirester: béantipour lerbesoin du serviteæt une galcriedont ; les, paroismefussent:pas: exposés à) s#chouler à chaque, instant, à se. déformer, à s’obstruer à la moindre, ue Ce choix est done, rationnel et pasfailement.caleulés,;ni6 220 of troldrnozaor 0e 6 Notre hyménopière. fouisseur creuse, sa, à lbr ici He yen, He 9 ses mandibules.etide ses farses antérieurs; qui, àscet.effets sont}, garnis,«dle-piquants: raides; faisant l'office de rateaux;;ll ne; faut; ; pas que l’orifice ait seulement le diamètre, du,çoxps. du mineur; il faut-qu'ili puisse admettre.une-proie plus voluminouse.,Clest une,prévoyance amirable: A; mesure que-le Cerceris s'enfonce. dan, le solsilamène.au dehors les déblaisiet ce sont :ceux-ei-qui p forment.le das -que jiai, comparé plus haut à une; petite-taupiniène. Cette'galericon'est pas. yerlicale,.ce qui-laurait infailliblement: exposée. à.se comblersoit.par. l'effet du: vent, soit par. bien d'au. tres'oauses. Non:loin despn origine,.elle formeun coude; salon. gueur.est de, sept à, huit pouces: Au fond, du couloir, lindustri-.. euse-mère établitles: berceaux de.sa postérité. Ce sont. cinq-cel-;: lules,séparées et indépendantes les unes des autres, disposéesen. : demi-cexcle, çreusées de manière;à posséder la formeiet presqne 0) la,grandeurd'unçolive, polies etsolides à leurintériqur. Chacune. d'elles est;assez grande pour.contenir trois Bupresies qui-sonf la" ration ordinaire pour chaque larve. La mère pondun.œufau- mir; lieudes.trois.viclimes, et. bouche Sasuile, la, galerie. avec.ide; la terre, de.manière que, l'approxisionnement: de toute, lac À terminé,.les.cellules ne communiquent: plusan dehors, qu z191 «Le Gerceris bupresticide doit, étre unadroit, un; intrépide, un, habile chasseur; La. pronrelé,.la, fraicheur .des, buprestes qwit,, enfoyit dans.satanière portent &eroire; qu'ilies.saisit au;:moment,1, où,g8s;Çoléoplères sortent des.galeries lisneuses où vient, de. s'opérer leur. derniére métamorphose. Mais quel, inçonçevahle;. instinçtiepousse..luiquineixitque.du nectar des fleurs; àse.pron. 232 FAM. SPHEGIDÆ. —- 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ curer, à travers mille difficultés, une nourriture animale pour des enfants carnivores qu’il ne doit jamais voir, et à venir se placer en arrêt sur les arbres les plus dissemblables, recélant dans les profondeurs de leurs troncs les insectes destinés à deve- nir sa proie ? Quel tact entomologique plus inconcevable encore lui fait une rigoureuse loi de se renfermer, pour le choix de ses victimes, dans un seul groupe générique, et de carturer des es- pèces qui ont entre elles des différences considérables de taille, de configuration, de couleur? Car voyez, mon ami, combien peu se ressemblent le Buprestis biguttata à corps mince et a:longé, à couleur sombre; le B.octoguttata, ovaleoblong, à grandes taches d'un beau jaune sur un fond bleu ou vert; le B. micans, qui a trois ou quatre fois le volume du B. biguttata, et une couleur métallique d’un beau vert doré éclatant, « Il est encore, dans les manœuvres de notre assassin des Bu- prestes, un fait des plus singuliers. Les Buprestes enterrés, ainsi que ceux dont je me suis emparé entre les pattes de leurs ravis- seurs, sont toujours dépourvus de tout signe de vie; en un mot ils sont décidément morts. Je remarquaiavecsurprise que, n’im- porte l’époque de l’exhumation de cescadavres, non seulement ils conservaient toute la fraicheur de leur coloris, mais ils avaient les pattes, les antennes, les palpes et les membranes quiunissent les parties du corps parfaitement souples et flexibles. On ne recon- naissait en eux aucune mutilation, aucune blessure apparente, On croirait d’abord en trouver la raison, pour ceux qui sont en- sevelis, dans la fraicheur des entrailles du sol, dans l’absence de l'air et de la lumière; et pour ceux enlevés aux ravisseurs, dans une mort très récente. | « Mais observez, je vous prie, que lors de mes explorations, après avoir placé isolément dans des cornets de ‘papier les nom- breux buprestes exhumés, il m'est souvent arrivé de ne lesenfiler avec des épingles qu'après trente-six heures de séjour dans les cornets. Eh bien! malgré la sécheresse et la vive chaleur de Juillet, j'ai toujours trouvé la même flexibilité dans leurs articu- lations. Il y à plus : après ce laps de temps, j'ai disséqué plu- sieurs d’entre eux, et leurs viscères étaient aussi parfaitement conservés que si j'avais porté le scalpel dansles entrailles encore FAM. SPHEGIDÆ. — 40° TRIBU, PHILANTHIDÆ 23a vivantes de ces insectes. Or, une longue expérience m'a appris que, même dans un Coléoptère de cette taille, lorsqu'il s’est écoulé douze heures depuis la mort, en été, les organes intérieurs sont ou desséchés ou corrompus, de manière qu’il estimpossible d’en constater la forme et la structure, Il y a, dans les Buprestes mis à mort par les Cerceris, quelque circonstance particulière qui les met à l'abri de la dessication et de la corruption, pendant une et peut-être deux semaines. Mais quelle est cette circonstance? » Et L. Dufour, le maître incontesté, n'ayant pas entre les mains de documents suffisants, ne peut attribuer cette conservation étrange qu’à une propriété antiseptique que posséderait le venin de l’hyménoptère, C'était une erreur, comme l’ont démontré d’au- tres après lui, mais son observation n’en reste pas moins fonda- mentale, et nous lui devons surtout de la reconnaissance d’avoir indiqué la voie à suivre. Avant de quitter le Cerceris bupresticida, je vais extraire en- core du beau mémoire de L. Dufour quelques indications com- plémentaires sur sa biologie. Ainsi, il a constaté que la mèreCer- ceris, après avoir capturé un Bupreste, pose son butin à l'entrée de la galerie, entre à reculons dans celle-ci et y entraîne sa proie. Au sujet des Buprestes capturés, l’anatomie luia montré que leur estomac ne contenait pas encore de nourriture, mais seulement le liquide ambré particulier aux insectes nouvellement éclos. Il faut sept à huit jours à la larve pour arriver au terme de son ac- croissement; elle attaque les Buprestes par la bouche, puis s’in- sinue dans les cavités splanchniques dont elledévoreles viscères. Son corps, composé de 13 segments, a la partie antérieure re- courbée en hameçon, et est long de 12"® environ; elle est blanche,apode, presque glabre,amincie à l'extrémité antérieure; le dernier segment, qui est oblong, est aussi le plus étroit. Elle fabrique un cocon presque toujours garni en dehors par de la terre et de brillantes dépouilles de Buprestes ; il estovale, oblong, aminci en forme de cou en avant; son couvercle est plan: letissu en est mince, serré, lisse et glabre, comparable à de la pelure d’oignon, résistant et scarieux, résonnant au toucher, blond ou roux pâle. La larve qui s’y est enferméeestengourdie, contractée et vouée à un jeûne de onze mois. 234 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ Nous possédons maintenant, en dehors du Cerceris bupresti= cida, des renseignements complets sur les mœurs et la manière d'agir de plusieurs autres espèces de Cerceris qui, bien qu’ap- partenant à un même genre, donnent lieu à des résultats très différents. Quelque homogène, en effet, que paraisse ce genre Cerceris, il ne faut pas y chercher une uniformité d’instincts comparable à celle que nous avons constatée chez les Sphex, qui tous s'atta- quent à des Orthoptères ; car les ordres les plus différents vien- nent leur fournir les vivres nécessaires aux larves. Si les Cerceris bupresticida et minuta, tuberculata, arenaria, Ferreri,quadri- cincta, labiata pourchassent, tous, les Coléoptères, les deux pre- miers en s'adressant aux Buprestes, les suivants en poursuivant les Charançons, nous voyons, au contraire, les Cerceris ornata, quadrifasciata, etc., s'adresser à d’autres Hyÿménoptères de di- vers genres; si les appétits sont différents, le mode adopté pour les chasser et les paralyser n’esl pas non plus identique, au moins dans les détails. 6 Empruntons encore au savant ouvrage de M. Fabre (45) ce qui regarde le Cerceris tuberculata, en abrégeant malheureusement ces pages si saisissantes : « La dernière quinzaine de septembre est l'époque 6ù notre hyménoptére fouisseur creuse ses terriers ct enfouit dans leur profondeur ia proie destinée à ses larves. L'emplacement pour le domicile, toujours choisi avec discernement, est soumis à ces lois mystérieuses si variables d’une espèce à l’autre, mais immuables pour une même espèce. Au Cerceris de L. Dufour, il faut un sol horizontal, battu et compact, tel que celui d'une allée, pour ren- dre impossible les éboulements, les déformations qui ruineraient sa galerie à la première pluie. Il faut au nôtre, au contraire, un sol vertical. Avec cette légère modification architectonique, il évite la plupart des dangers qui pourraient menacer sa galerie ; aussi se montre-t-il peu difficile dans le choix de ia nature du sol, et creuse-t-il indifféremment ses terriers soit dans une terre meuble légèrement argileuse, soit dans les sables fr'ables de la mollasse; ce qui rend ses travaux d’excavalion beaucoup plus aisés. La seule condition indispensable paraît être un sol sec et RE ne RER FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 235 exposé, la plus grande partie du jour, aux rayons du soleil. Ce sont donc les talus à pic des chemins, les flancs des ravins, creu- sés par les pluies dans les sables de la mollasse, que notre hymé- noptère choisit pour établir son domicile. « …. Ce n’est pas assez pour lui du choix de cet emplacement verlical; d’autres précautions sont prises pour se garantir des pluies inévitables de la saison déjà avancée. Si quelque lame de grès dur fait saillie en forme de corniche, si quelque trou à y loger le poing est naturellement creusé dans le sol, c’est là, sous cetauvent, au fond de cette cavité, qu'il pratique sa galerie, ajou- tant ainsi un vestibule naturel à son propre édifice. Bien qu'iln’y ait entre eux aucune espèce de communauté, ces insectes aiment cependant à se réunir en petit nombre; et c’est toujours par groupe d'une dizaine environ, au moins, que j'ai observé leurs nids, dont les orifices, le plus souvent assez distants l’un de l’au- tre, se rapprochent quelquefois jusqu’à se toucher. « ,.. En peu de jours, les galeries sont prêtes, d'autant plus que celles de l’année précédente sontemployées de nouveau après quelques réparations... Le diamètre des galeries est assez large pour qu'on puisse y plonger le pouce, et l’insecte peut s'y mou- voir aisément, même lorsqu'il est chargé de la proie quenouslui verrons saisir, Leur direction, qui d’abord est horizontale jusqu’à la profondeur de un à deux décimètres, fait subitement un coude et plonge plus ou moins obliquement tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Sauf la partie horizontale et le coude du tube, le reste ne paraît réglé que par les difficultés du terrain, comme le prouvent les sinuosités, les orientations variables qu’on observe dans la partie la plus reculée. La longueur totale de cette espèce de trou de sonde atteint jusqu’à un demi-mètre. A l’extrémité la plus reculée du tube se trouvent les cellules, en assez petit nom- bre, et approvisionnées chacune avec cinq ou six cadavres de Co- léoptères. » Tel est le nid. Il s’agit de l’emplir de provisions qui, dans le cas présent, où le plus grand de nos Cerceris est en cause, est aussi un de nos plus grands Charancçons, le Cleonus ophthalmi- cus. Ecoutons encore notre observateur : « Alors, dit-il, le drame commence pour s'achever avec une ; K ÿ L | 236 FAM. SPHEGIDÆ, — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ inconcevable rapidité. L'Hyÿménoptère se met face à face avec sa victime, lui saisit la trompe entre ses puissantes mandibules, l'assujettit vigoureusement et, tandis que leCurculionitesecambre sur les jambes, l’autre, avec les pattes antérieures, le presse avec effort sur le dos, comme pour faire bâiller quelque articulation ventrale. On voit alors l'abdomen du meurtrier se glisser sous le ventre du Cléone, se recourber et darder vivement, à deux ou trois reprises, son stylet venimeux à la jointure du prothorax, en- tre la première et la seconde paire de pattes. En un clin d'œil, tout est fait. Sans le moindre mouvement convulsif, sans aucune de ces pandiculations des membres qui accompagnent l’agonie d'un animal, la victime, comme foudroyée, tombe pour toujours immobile. C’est terrible en même temps qu’admirable de rapi- dité. Puis le ravisseur retourne le cadavre sur le dos,se metven- tre à ventre avec lui, jambes de ci, jambes de là, l’enlaceets’en- vole. « .…. On voit le ravisseur arriver au nid pesamment chargé, portant sa victime entre les pattes, ventre à ventre, tête contre tête, et s'abattre lourdement à quelque distance du trou, pour achever le reste du trajet sans le secours des ailes. Alors l’'Hymé- noptère traine péniblement sa proie avec les mandibules sur un plan vertical ou au moins très incliné, cause de fréquentes cul- butes qui font rouler pêle-mêle le ravisseur et sa victime jusqu’au bas du talus, mais incapables de décourager l'infatigable mère qui, souillée de poussière, plonge enfin dans le terrier avec le butin dont elle ne s’est point dessaisie un instant. Si la marche avec un tel fardeau n’est point aisée pour le Cerceris,surtout sur un pareil terrain, il n’en est pas de même du vol, dont la puis- sance est admirable, si l’on considère que la robuste bestiole emporte une proie presque aussi grosse et plus pesante qu'elle. J'ai eu la curiosité de peser comparativement le Cerceris et son gibier : j'ai trouvé pour le premier 150 milligrammes: pour le second, en moyenne, 250 milligrammes, presque le double. » Il faut noter encore que les Cerceris choisissent de préférence les Coléoptères nouvellement éclos, ne présentant encore que des téguments de dureté limitée, au moins en certaines de leurs par- ties. NT E +4 E dE RCE LT FAM, SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 237 L'étude des Sphex nous a montré des mœurs pour ainsi dire savantes, des coups d’aiguillon précis ; il n’y a point d’hésitation et rien n’est laissé au hasard; ce sont des physiologistes expéri- mentés. M. Fabre nous décrit le Cerceris tuberculé, doué des mé- mes facultés. Voici maintenant le Cerceris orné (C.ornata), dont M. Marchal a surpris les manœuvres guerrières, et qui, malgré des besoins identiques, bien qu’il ait à son service des appareils tout semblables met certainementmoins de science dans sesatta- ques etse laisse plutôt guider par la force des choses. L'admira- tion est moindre, mais le profit que nous pouvons en tirer pour notre instruction est tout aussi considérable. et il n’est pas mau- vais de comparer l’un à l’autre deux chasseurs de même genre, mais ayant chacun son instinct spécial. Ecoutons donc M. Mar- chal (1) décrivant la lutte entre le Cerceris ornata et l’'hyménop- tère qui est sa victime habituelle, l'Halictus albipes ou quelque autre de ses congénères. « Au moment où l’Halicte plane au-dessus de sa demeure, en décrivant quelques spirales irrégulières avant d'y pénétrer, le Cerceris épie sa victime dans ses mouvements, puis, se plaçant derrière, il fond tout-à-coup sur elle et l’abat à terre. « Lorsque je les examine, vainqueur et vaincu, roulant sur le sable, je vois le Cerceris maintenant fortement sa victime par la nuque, tandis que son abdomen recourbé va darder, à deux ou trois reprises, l’aiguillon sous le thorax. En quelques secondes, l'Halicte est immobilisée ; le Cerceris la saisit alors par une an- tenne, à l’aide de ses mardibules,et,chevauchantsurelle, la main- tenant sous son corps à l’aide de ses pattes, il l'emporte à sa de- meure, qui se trouve dans le voisinage ; arrivé à son terrier, le Cerceris y pénètre directement, sans hésitation et tète première, pour y déposer sa proie, » C'est tout ce que peut voir l'observateur superficiel, etces faits avaient été déjà signalés, avec détails, par Walkenaer (2), dès 1817, et en partie au moins par Goureau (3), en 1833; mais au- (1) Archives de Zoologie expér. el générale. Tome V. 1887. (2) Mémoire pour servir à l'histoire naturelle des abeilles solitaires qui composent le genre Haliete. P. 37 à 44. Paris, 1817. (3) Histoire du Cerceris orné et du Tenthrède noir. Mémoires de l’Académie des Sciences de Besançon, 1833. 238 FAM. SPHEGIDÆ. == 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ jourd’hui, avec les connaissances que nous possédons déjà, le vrai naturaliste veuten savoir davantage; il a besoin dese rendre compte de ce qui se passe au fond du trou, et, en effet, le specta- cle vaut bien quelques investigations. Mais le nidest profond, il est obscur, et l’expérimentateur doit user d'artifices pour arriver à ses fins. M. Marchal imagine d'enfermer avec une Halicte,sous un verre, une femelle de Cerceris en acte de chasse. Celle-ci, toute à son ardeur, ne s'inquiète pas de sa prison transparente, mais elle fond sur la malheureuse victime qui lui a été préparée. La scène de l’aiguillon se renouvelle : « Le Cerceris maintient sa victime par une antenne, et, le plus souvent, ne l’abandonne qu’au bout de quelques minutes, après s'être bien rendu compte de sa captivité; il arpente alors sa prison en tous sensetne tarde pas à se trouver face à face avec sa victime; il la considère quel- que temps, puis, tout-à-coup, la saisit brusquement entre ses mandibules,au niveau de la partie antérieure du corselet, immo- bilise le thorax avec ses pattes antérieures et intermédiaires, et, prenant un point d’appui à la fois sur ses pattes postérieures, sur la convexité de son abdomen et sur l’extrémité de ses ailes, il va darder son aiguillon sous le cou, au niveau de l'articulation dela tête et du thorax. Ce coup d’aiguillon est donné avec insistance de la part de l’insecte ; il semble lui apporter une importance ca- pitale, laisse séjourner le dardet fouille à plusieurs reprises dans l'articulation. Un ou deux coups d’aiguillon assez rapides sontdon- néssous le thorax, principalement à l'articulation du prothorax et du mésothorax; puisle Cerceris met sa victime face à face aveclui, et.aprèsl’avoirconsidérée pendant quelquessecondes,illaretourne ensensinverse, de façon à mettre la nuque de l’Halicte en rapport avec ses mandibules. À ce moment, les pattes antérieures du vain- queur sont passéesautour du cou de l’Halicte; ses tarses, flexibles comme des mains, sont appliqués de chaque côté souslementon et tiennent la tête immobile; les pattes intermédiaires compri- ment les flancs, tandis que les pattes postérieures prennent un point d'appui à terre ou restent complètement libres. L'Halicte étant ainsi bien assujettie, le Cerceris va fouiller la nuque de ses mandibules; celles-ci sont animées de mouvements saccadés et malaxent le cou pendant un temps assez long, duranten moyenne de deux à trois, ou même quatre minutes. .sérebes tint rip nr LR ARE À D * ES AREE? me FAM. SPHEGIDÆ. — [0° TRIBU, PHILANTHIDÆ 239 « Pendant que le Cercexis procède à cette malaxation de la nu- que, qui forme la deuxième partie de son opération, il est en gé- néral campé sur le dos de sa victime, et tous deux se trouvent dans la position horizontale ; dans ce cas, les pattes postérieures du Gerceris sont libres et traduisent, par leur mouvement de ba- lancier, les efforts auxquels il se livre. Mais quelquefois il arrive qu'après avoir redressé son abdomen à la suite du coup d'’aiguil- lon, le Cerceris reste dans la station verticale, debout sur ses pat- tes postérieures; rien n’esl alors plus comique que de le voir porter et retourner l’Halicte entre ses pattes et procéder à la ma- laxation dans cette posture singulière; l'opération terminée, le Cerceris dépose sa victime sur le sol et l’abandonne. » Contrairement à ce que M. Fabre a vu pour le Sphex occila- nica, qui mâchonne le cerveau de l'éphippigère,non pour la bles- ser, mais pour obtenir une léthargie et une torpeur passagère, ct qui le fait avec assez d’art pour ne pas endommager l'organe etne pas dépasser le résuliatà atteindre, le Cerceris orné a «desallures qui sont loin d'être celles d’un chirurgien qui mesure la force de chaque coup qu’il donne; il n’a point de ces délicatesses ; il agit, au contraire, avec la brutalité du bourreau et opère sa victime avec frénésie; il se délecte dans son œuvre, il aime à palper sa victime, soninstinct s’assouvit sur elle avec une satisfaction évi- dente. Mais regardons-le attentivement, àlaloupes'ille faut, pen- dant qu'il est entrain de malaxer sa victime; la langue est animée d’un rapide mouvement de va ct vient, comme s’il léchait avec avidité une liqueur, et cette langue va fouiller sous la tête aussi loin que possible. Puis, de temps à autre, il reprend les mouve- ments saccadés de ses mandibules pour comprimer la nuque, et recommence à lécher le cou de sa victime. J'examine maintenant l’Halicte, en tendant la nuque d’une façon convenable, et je vois immédiatement un trou béant sur la ligne médiane. Par ce trou perle un liquide qui forme le régal de notre Cerceris. Toutes les Halictes malaxées portent la trace des mandibules du ravisseur ; les unes ont un trou médian, d'autres deux trous latéraux, d’au- tres ont toute la nuque meurtrie. « Ce n’est donc plus comme un Flourens, qui irait comprimer le cerveau pour obtenir la léthargie, que le Cerc2ris procède. Du 240 FAM. SPHEGIDÆ. — 1(° TRIBU, PHILANTHIDÆ reste comment le ferait-il, puisque le cerveau se trouve enfermé dans une boîte chitineuse résistante, qui ne communique avecle zoonite suivant que par un petit orifice? Le Cerceris, proche pa- rent du Sphex, que M. Fabre compare à l’un de nos plusillusires physiologistes, redescend donc au rang du vulgaire furet, qui prend son ennemi à la gorge pour se nourrir de ses liquides vi- taux. Quels sont en effet les organes qui passent à la nuque ? C’est d’abord le grand vaisseau dorsal, ou cœur tout à fait super- ficiel, qui va se prolongeant jusque vers la tête, et dont, à l’œil nu, on perçoit parfaitement les battements en tendant doucement le cou d’une Halicte qui n’a reçu que le coup d’aiguillon. Et puis c'est le tube digestif qui, sans doute, verse aussi son miel par la plaie béante et, le mélangeant au sang qui sort du cœur, forme ce breuvage délicieux dont se délecte le Cerceris. Enfin ce sont les connectifs de la chaîne nerveuse, qui toutefois sont assez pro- fondément situés pour pouvoir, dans certains cas,sinon toujours, échapper à la malaxation. » Or, « sur les Haïictes que je déterre dans les cellules où l’œuf est pondu ou la larve éclose, je rencontre plus de la moitié des victimes qui portent à la nuque la trace brutale de la malaxation du Cerceris. » Cet acte de la malaxation se produitdonc dans le terrier même, au moins très souvent, et l'auteur ne peut y voir qu’un intérêt personnel, fruit d'une véritable gourmandise, mais qui a cepen- dantson effet utile, puisqu'il accentue et rend définitive la torpeur déjà causée par l’aiguillon. En effet, M. Marchal a fait de nom- breux relevés, desquels il résulte que les Halictes, malaxées ou non, sont à peu près dans le même état d'engourdissement après l'opération. Seulement, celles qui n’ont pas été malaxées finissent par reprendre leurs sensetcertains mouvements volontaires, sans pouvoir cependant se tenir sur leurs pattes. La malaxation abolit, en tout ou en partie, la volonté. Il à trouvé aussi que, parmi tou- tes les victimes observées par lui, il s’en est trouvé dont la mort véritable arrivait au bout de queiques heures, tandis que d’autres pouvaient se conserver fraiches environ dix jours. Il y a donc une réelle irrégularité dans la manière d'opérer du Cerceris orné. L'endroit où s'enfonce l’aiguillon n’estpas toujoursidentiquement le même : FAM. SPHEGIDÆ, — 10° TRIPU, PHILANTHIDÆ 241 « Il choisit, en effet, sur la poitrine, les points faibles où son aiguillon peut pénétrer : mais quoi de plus naturel ? Cen'’est pas une science mystérieuse qui le conduit à piquer tel point ou tel autre; c’est la nature même de sa victime, dont il explorela poi- trine avec l’extrémité de son abdomen, et,à chaque rainure mar- quant la limite de deux segments, il sent que son aiguillon s’ar- rête, et il l’enfonce. Cela est si vrai, que peu lui importe l’articu- lation où s’arrête l’aiguillon, pourvu quesentant celui-ci s’enfon- cer dans le corps de sa victime, il jouisse du plaisir que procure l’assouvissement de l'instinct. Aussi, l’ordre dans lequel sont don- nés les coups d’aiguillon est-il très variable, » Et l’auteur le prouve en donnant le résultat d’une série d'ob- servations où les piqüres au cou, à l'articulation du prothorax et du mésothorax et même vers la naissance de l’abdomen, se suc- cèdent inégalement sans qu'on puisse trouver une loi qui guide l’exécuteur. Les articulations du prothorax et du mésothorax « sont de beaucoup les plus fréquemment atteintes par l’aiguillon du Cerceris. Pour les grosses victimes, l’hyménoptère semble s'adresser de préférence au cou : lorsque la victime est petite, il semble s'adresser de préférence au thorax ou indifféremment au thorax et au cou. « En résumé, le Cerceris donne à son abdomen une certaine courbure et, tätonnant avec son extrémité en forme de crochet, il la fait glisser lentement sous Le thorax et va piquer les articu- lations qui se trouvent à sa portée. Il résulte de là que la préci- sion avec laquelle opère le Cerceris est loin d’être merveilleuse. » « Il convient du reste de rappeler comme on peut le cons- taier facilement par la dissection, que les endroits piqués ne correspondent pas aux ganglions nerveux, mais précisément à la moitié de la distance qui les sépare; cette distance est toute- fois assez faible, je l'accorde, pour admettre que l'influence du venin se transmet aux ganglions d’une façon presque immé- diate. » Mais laissons ce sujet sur lequel je me suis arrêté si complai- samment dans un double but : j'ai voulu montrer par des faits au lecteur que, pour une même manœuvre, pour arriver à un but identique, des insectes presque semblables emploient des moy- 242 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ ens, sans doute analogues dans leur ensemble, mais éminemment différents dans leurs détails. J’ai eu en outre le désir de lui faire voir que, si admirable qu'il soit dans ses diverses manifestations, l'instinct n'arrive souvent à cette diversité de détails, dans sa mise en action, que par la force même des choses, parceque la dis- position desorganeset lagrandeur relative desobjetsen contäctexi- gentqu'ilen soit ainsi, ou encoreque l'insecte trouve, à agir d'une certaine façon plutôt que de telle autre, soit une facilité plus grande d'exécution, soit, la satisfaction d’une jouissance spéciale à laquelle il est loin d’être insensible. Et l'instinct lui-même pour chaque espèce, n’est sans doute que la résultante de ces jouissan- ces et de ces facilités, joignant ainsi, pour se perpétuer, l'intérêt personnel et immédiat de l’individu à des habitudes et à des be- soins bien des fois séculaires chez l’espèce. Mais hâtons-nous de revenir au Cerceris orné de M. Marchal, pour nous occuper de son terrier et de ce qui va s’y passer. « La profondeur du terrier, dit-il, prise suivant la verticale, est en moyenne de cinq à six centimètres; dans certains cas, il peut arriver à 85 millimètres de profondeur. La largeur est, en moyenne, de six millimètres. Il est recourbé en arc : la première partie du parcours est presque perpendiculaire au sol, puis vient un coude arrondi et une partie presque horizontale un peu plus courte que la première. La longueur totale varie desept à quinze centimètres. « La partie horizontale se termine par une cellule de la forme d’une olive et dont les parois sont tassées avec quelque soin. C’est là que le Cerceris dépose ses victimes. Tout autour de l’ex- trémité aveugle du terrier, se trouvent d’autres cellules sembla- bles, entièrement closes et d'autant plus nombreuses que le ter- rier est creusé depuis plus longtemps, mais dont le nombre ne m'a jamais paru dépasser six ou sept. «Les cellules contiennent chacune un nombre de victimes variable; les unes en présententsert à huit, les autres quatre ou cinq seulement : il est probable que les cellules les moins bien approvisionnées sont destinées aux mâles, comme c'est la règle chez beaucoup d'Hyménoptères. « Les espèces d’Halictes qui servent à l’approvisionnement des LM récit : FAM. SHHESGIDÆ, — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 243 nids sont assez nombreuses, et le collectionneur qui voudrait en réunir un nombre considérable trouverait avantage à fouiller les terriers du Cerceris. Je citerai entre autres les suivantes : « Halictus interruptus Panz.; H. seladonius Latr.; H. mi- nutus. Lep.; IH. albipes, Lep. {variété à labre noir); H. subhir- tus, Lep.; H. seæcinctus, Latr. (rare, mâle). « Je ferai remarquer que, contrairement à ce qui a été observé jusqu'à ce jour chez les autres Hyménoptères fouiseurs, j'ai ren- contré très fréquemment des mâles parmi les victimes. Certaines cellules étaient même exclusivement approvisionnées avec des mâles d'Halictus albipes. Ici encore, nous voyons donc que l’ins- tinct du Cerceris ornata est moins spécialisé et moins parfait que celui du Sphex. « Certains Cerceris affectionnent des espèces déterminées ; les uns prennent de préférence les petites Halictes; les autres font la chasse aux grosses ; mais il arrive assez souvent qu'on trouve dans la même cellule des petites Halictes a côté d'individus d’as- sez grosse taille ; on comprendque ces divergences dans l’appro- visionnement des terriers doiventavoir une influence directe sur la progéniture, et c'est sans doute ce qui explique les différences de taille très considérables que l'on consiate parmi les Cerceris ornala. « Dans chaque terrier, on trouve généralement une cellule encore incomplètement approvisionnée, une autre avec un œuf, les autres avec des larves à différents degrés de développement. L'œuf est allongé ; sa longueur est de trois millimètres environ; il est légèrement recourbé en arc et est placé sur l’une des Ha- lictes qui servent à l’approvisionnement de la cellule ; ilest situé diagonalement sur la partie ventrale du thorax et sa concavité regarde le corps. Son pôleantérieur, légèrement grisâtre, est fixé un peu en avantde l'articulation du prothorax et du mésothorax, entre les deux pattes antérieures de la victime; son pôle posté- rieur est suspendu en l'air ; les rapports de l’œuf et de la victime sont toujours les mêmes. Ainsi queje l'ai dit, l’éclosion a lieu au bout de trois ou quatre jours. La larve sort de l'œuf par son ex- trémité antérieure et laisse derrière elle une coque diaphane et ridée. La larve présente une forme assez singulière; elle est 244 FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ très amincie et comme effilée vers son extrémité antérieure, sur- tout pendant les premiers temps : cette disposition lui permet de s’insinuer facilement dans le corps de la victime cet de fouiller ses viscères ; sa longueur moyenne, lorsquelle a atteint sa taille dé- finitive est de 12", La {ête est petite, ovalaire et cornée; elle est armée de deux mandibules très aiguës vers leur extrémité libre, très larges au contraire vers leur base; ces mandibules, recour- bées en faucilles, portent, sur leur côté interne et vers leur pointe, une petite dent. Les mâchoires sont représentées par deux tuber- cules charnus portant un palpe assez saillant. La languette pré- sente quatre petits appendices palpiformes rudimentaires, dont les deux latéraux sont les plus développés et représentent sans doute les palpes labiaux. Le bord libre du labre est légèrement sinué. Au dessus de l'insertion des mandibules, on voit des an- tennes rudimentaires, implantées sur un torulus relativement large et circulaire; elles offrent une trace de segmentation. La plupart de ces détails ne sont d’ailleurs visibles qu’à la loupe ou au microscope. Lorsque la larve est renfermée dans sa coque d'hiver, la tête et la partie antérieure du corps sont recourbées et s'appliquent sur la face ventrale. « Lecorps se compose de treize segments, sans compter la tête ; il est cylindrique dans les premiers jours, mais devient ensuite tétraédrique ; cette particularité s’accentue pendant la période d'hibernation, et l'on distingue alors nettement quatre faces : deux latérales, une dorsale et une ventrale, délimitées par quatre crêtes latérales, dont deux supérieures et deux inférieures. Cha- cune de ces crêtes est formée d'une série de tubercules correspon- dant aux différents anneaux ; la coupe transversale du corps don- nerait donc un trapèze dort la petite base correspondrait à la face dorsale, et les angles aux tubercules.Tous les segments du corps, à l'exception du segment métathoracique et des deux derniers an- neaux, portent une paire de stigmates : ces stigmates sont diffi- cilement visibles; ils sont très petits, circulaires, et sont situés à la partie antérieure de chaque segment, au-dessus du tube-#cule inférieur correspondant. Le corps se termine en pointeà la partie postérieure ; le dernier segment est étroit et allongé; il porte à son extrémité terminale une fente ventrale en forme de croissant à concavité supérieure, qui représente l'anus. ét FAM. SPHEGIDÆ, — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ 245 )] « Tant que la larve n’a pas consommé sa ration, on voit ses mandibules s'ouvrir et se fermer avec rapidité, pour happer la nourriture quise trouveàleur portée. Sil'onenlèvela larve et qu'on l’éloigne de ses victimes, sa tête s'agite en {ous sens et le mouve- ment desmandibules continue avec la même régularité et lamême vitesse. « Lorsque la provision est épuisée, elle commence à tisser sa coque; on lui voit alors agiter la tête et la partie supérieure du corps d’une façon continuelle, en lui imprimant un mouvement de rotation assez rapide. En même temps, un réseau de fils exces- sivement fins se constitue tout autour d'elle; c'est l'échafaudage destiné à la construction de lä coque proprement dite; celle-ci a la forme d’une poire dont la grosse extrémité correspond à la tête de la larve; la petite extrémité adhère aux débris d’'Halictes qui ont servi à l'alimentation de la larve. « Malgré la faible profondeur des terriers de Cerceris, cette co- que est très mince ; elle est couleur feuille morte et de nature pa- pyracée ; on trouve, à son intérieur, du côté de la petite extrémité, une masse noire adhérente à la coque, reconnue par M. Fabre chez le Sphex à ailes jaunes (S. flavipennis) pour être une maste excrémentielle rejetée par la larve, une fois pour toutes, dans l’in- térieur même de la coque. Une couche très légère de vernis la recouvre à l’intérieur et la rend imperméable, ainsi qu’on peut s’en assurer par la submersion.» M. Marchal, ayant bien voulu me donner quelques explications inédites complémentaires sur la nymphe, je me fais un devoir de les analyser ici : Il a pu observer deux nymphes de Cerceris or- nata, dont l’une était renfermée dans une coque plus petite que l’autre. Ces coques avaient été récoltées l’une le 18 août, l’autre le 4 septembre, et conservées pendant l'hiver. Le 18 juin suivant, elles furent ouvertes et montrèrent leurs nymphes de consistance molle et de couleur blanc jaunâtre. Ces nymphes différaient de l’adulte par plusieurs caractères qu'il est bon deretenir ici : Sur le vertex, et tout près de la ligne médiane, se trouvent deux petits appendices ayant l'aspect d’an- tennules, et, en les observant au microscope ou avec l’aide d’une forte loupe, ils paraissent divisés en deux segments, Ils se diri- 246 FAM, SPHEGIDÆ, — 10° TRIBU, PHILANTHIDÆ gent en hautet en avant et se rapprochent l’un de l’autre pour di- verger encore ensuite. Ils sont coudés vers le milieu et se termi- nent en pointe. Tout à fait en arrière de la tête, et derrière les yeux, on trouve aussi deux petites cornes, plus exiguës que les précédentes, et se dirigeant aussi en avant. Sur le mésothorax existent deux autres appendices assez développés, se dirigeant en avant et divergeant. Les antennes et les pattes sont repliées sous le corps, comme chez toutes les nymphes; les quatre ailes sont réduites à de simples moignons atteignant à peine la naissance de l'abdomen, surilout chez les femelles. Les tibias sont dentelés d’une façon bien plus franche que chez l'adulte, et les dentssont aussi plus abondantes. Le deuxième segment abdominal porte, à son extrémité postérieure et dorsale, &eux petites cornes obtuses. Les troisième, quatrième, cinquième et sixième segments chez le mâle, les troisième, quatrième et cinquième chez la femelle, por- tent sur les côtés des appendices en forme de dents de scie, qui constituent une sorte de frangeassez élégante ; il y a donc quatre paires de dents chez le mâle, et trois seulement chez la femelle. En outre, les anneaux indiqués ci-dessus portent chacun, sur la partie dorsale, une paire de petits tubercules qui ressemblent à autant de perles réfringentes. Celles du dernier segment sont beaucoup plus grosses que celles des autres. Enfin un appendice assez allongé termine l'abdomen et rappelle exactement celui de la larve. La nymphe du mâle diffère de celle de la femelle par la pré- sence d’un segment de plus à l’abdomen. Les deux cornes du vertex présentent chez le mâle une petite dent qui manque chez la femelle ; les appendices mésothoraciques ont aussi une forme différente dans les deux sexes. Enfin l’extrémité de l'abdomen, tout en étant construite sur le méme plan et présentant à peu près les mêmes pièces, diffère chez les mâles et les femelles. Nous pourrions supposer qu'après avoir étudié successivement un Cerceris ennemi des Coléoptères et un autre des Hyménoptè- res, c’est à dire un amateur de chacune des deux catégories con- nues de victimes, noussommes au courant des mœurs detoute la tribu, mais ayons garde de rien affirmer à cet égard, car les sur- prises en ce genre de recherches sont fréquentes et on ne doit dns dihe: So: LR. nie Léon miam tit te tee. FAM. SPHEGIDÆ. — 10° TRIPU, PHILANTHIDÆ 247 rien avancer sans preuves à l'appui, Le champ des investigations est loin d'être clos et ce qu’on sait ne peut que nous engager à savoir davantage et à chercher encore. J'ai fait ressortir plus haut l'importance de ces études, mais je me hâte d'ajouter que toute conclusion serait encore prématurée, et la fixité ou la per- fectibilité de l'instinct ou de l'intelligence chez ces bestioles et par suite chez les animaux d’ordre plus élevé, ne pourra s’en dé- duire que lorsque de nombreux faits seront venus corroborer ceux déjà connus, lorsque de nouveaux observateurs auront ap- porté le contingent de leurs études patientes et de leurs veilles. Jusque là ce ne sera qu'hypothèse et chacun se fera une opinion basée sur la nature plus ou moins ardente ou progressive de son esprit, mais sans que cette opinion soit toujours irréfutable. Il y a encore beaucoup à travailler et beaucoup à trouver, et les dis- cussions les plus savantes n’amèneront pas de solution tant qu'une masse suffisante de faits concluants ne viendra pas les ap- puyer. Aussi, c'est à la recherche de ces faits que notre généra- tion doit s’adonner plutôt qu’à des controverses théoriques où l'imagination ne peut avoir qu'une part prépondérante et qui, par cela seul, resicraient nécessairement stériles. Les Philartes, proches voisins des Cerceris, ont des mœurs très semblables ; ils caplurent les abeilles, et bien que nous n’ayons pas les mêmes détails sur leur manière d'opérer que sur celle du Cerceris ornata, nous pouvons déjà dire qu'il y a une grande analogie entre les deux insectes. Je complèterai d’ail- leurs ce que l’on sait sur le Philante apivore à l’occasion de la description de cet insecte, Les Philantides sont répandus sur toute la surface de la terre habitée, sauf dans les régions polaires, On en connait environ 325 espèces dont 287 pour le genre Cerceris seul (plus de 100 pour la région palæarctique). TABLEAU DES GENRES 1 Deuxième cellule cubitale pétiolée. G. 23. Cerceris, LATREILLE. = Deuxième cellule cubitale non pétiolée. 2 248 FAM, SPHEGIDÆ. — 22° GENRE, ANTHOPHILUS 2 Cellule anale des ailes postérieures terminée après l'origine de Ja nervure cubitale. 3 — Cellule anale desailes postérieures terminée à l'origine même de la nervure cubitale. G. 24. Philanthus, FABRICIUS. 3 Face tuberculée. Segments abdominaux non étranglés. G. 25, Dolichurus, L'ATREILLE, — Face non tuberculée.Segments abdominaux un peu étranglés. G. 22. Anthophilus, DAHLBOM. 22: GENRE. — ANTHOPHILUS, DaxzBom, 1845 (22) avhos, fleur, &rk£æw, j'aime Ailes antérieures pourvues de 3 cellulescubitales fermées, dont la seconde et la troisième reçoivent chacune une nervure récur- rente ; cellule radiale lancéolée. Aïles postérieures avec la cellule ; anale terminée après l'origine de la nervure cubitale. Segments | abdominaux un peu étranglés; premier segment un peu nodi- forme. | Ce genre qui, d'abord a cté établi par Dahlbom pour trois es- pèces américaines, rentre dans la faune circa-européenne par suite de la découverte par Eversmann d’une espèce ouralienne. Depuis, et tout récemment, d’autres espèces sibériennes sont ve- nues accroître son importance au point de vue de notre faune. Les Américains n'ont pas adopté ce genre et font rentrer les An- thophilus parmi les Philanthus. Nous pensons qu’il est, au con- traire, avantageux de séparer nettement cegroupe. Nous y voyons en effet un intermédiaire entre les genres qui précèdent et les Cerceris chez lesquels l’étranglement des segments et la forme noduleuse du premier d’entre eux, se trouvent tout à fait accen- tués. Nous ne connaissons absolument rien des mœurs des Antho- philus ni de leurs premiers états. 1 Épistome blanc d'ivoire, taché de noir. Tête noire, velue de poils blancs ; partie médiane de FAM, SPHEGIDÆ, — 22° GENRE, ANTOPHILUS l'épistome noire, le reste blanc d'ivoire; man- dibules testacéesavec l'extrémité noire ainsi que leur base. Antennes noires; les troisième ct qualrième articles un peu plus longs que le scape ct de moitié aussi longs que le second. Thorax noir avec des poils blancs, très finement ponctué sur le dos, plus grossièrement sur les côtés; mélathorax lisse cttrès brillant; prono- tum marqué latéralement de deux petites taches jaunes ; écaillettes blanches. Pattes noires, avec les genoux, les tibias ct les tarses blanc-jaunä- tres ; les tibias sont en outre rayés de noir en dessous ; le dernier article des tarses est jaune- rougeàälre. Ailes hyalines avec les nervures et le stigma d’un jaune pâle. Abdomen assez bril- lant, noir avec le premier segment orné latéra- lement sur son bord postérieur de deux taches blanches. Les trois segments suivants portent aussi les mêmes taches et en outre, au bord marginal, deux lignes blanches; celles-ci, sur le troisième segment, se soudent entre elles ct avec les taches latérales de façon à former un& fine ligne blanche; le dernier segment est un peu échancré; leventreestnoir, légèrement velu et visiblement ponctué. & Long. 8"", (Mora- witz). Q inconnue. PaTRie : Territoire de Semipalatinsk (Russie d'Asie). Epistome jaune, Mesonotum et melanotum noirs. Tête noire; épistome, base et dessous des antennes jaunes; troisième article plus long que le scape. Thorax noir avec une bande jaune interrompue au mi- lieu du pronotum ; écaillettes jaunes. Pattes fau- ves ou jauncs avec souvent la base noire, Ailes 249 14-Punctatus, Monawirz. VON. tÙ € cri CPR Dr É: © PRES 27 ANT REA LURS FAM. SPHEGIDÆ. —- 22° GENRE, ANTOPHILUS hyalines, nervures et stigma fauves, Abdomen noir avec les segments orrés de bandes jaunes; celles-cisonttoutes interrompues, ou seulement quelques unes d'entre elles, particulièrement les deux premières; sixième segment noir ; sou- vent le premier segment est rouge chez la fe- mellecourougeavec deuxtachesjaunes.?Long. 10 à 12m, Hellmanni, EvErsMaNn. PATRIE : Plaines transouraliennes. Mesonotum et metanotum tachés de jaune. Tête noire, garnie d’une pubescence brillante, dorée, et de poils blancs ; mandibules jaunes à la base, rouges en leur milieu etnoires à l’extré- mité ; épistome brillant, ponctué, jaune; anten- nes brunes, plus claires en dessous; scape orangé. Thorax noir, velu de poilsgris; une bande sur le pronotum, les calus huméraux et une li- gne en arrière de ceux-ci, deux petites taches sur lesécaillettes et une autre, arrqndie, de cha- que côté du bord postérieur du mesonotum, jaunes ; le mesonotum porte encore sur son dis- que deux autres lignes jaunes naissant au bord antérieur et se dirigeant parallélement jusqu’au bord postérieur; postscutellum jaune. Pattes rouges avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses noirs; le dessous de celle-ci et le côté externedes tibias sontrayés de jaune. Ailes hyalines, nervures et stigma blanc-jaunä- tre. Abdomen noir, très brillant, avec le pre- mier segment rouge et les deux derniers jaunes : les quatre premiers segments portent en outre une très large bordure jaune marginale; ven- tre noir; deuxième segment avec le bord brun et deux taches jaunes latérales ; le dernier est brun rouge et a son extrémité fortement échan- crée. © Long 8m", (Morawitz) : ÆElegans, MorawiTz. PATRIE : Territoire de Semipalatinsk (Russie d'Asie), NT Pre AV 7 "P ne de | # + | ; À L x a 4 dl É. FAM, SPHEGIDÆ. — ?3° GENRE, CERCERIS 294 23: GENRE. — CERCERIS, LATREILLE, 1205 (106) Cerceris, nom d'oiseau, d'après Varron (PI. XV) Tête grosse relativement au corps, souvent plus large que le thorax, verticale, aplatie en devant. Yeux grands, non échancrés. Antennes à peu près de la longueur du thorax, filiformes, insé- rées très près l’une de l’autre, assez distantcs de l'épistome. Ce- lui-ci est de forme et de dimensions variables; souvent il ne dif- fère pas de celui que l’on remarque chez la plupart des hymé- noptères, c'est-à-dire qu’il çouvre simplementla partiesupérieure de la bouche; d’autres fois au contraire, son bord antérieur est plus ou moins relevé; sa base présente quelquefois, chez les fe- melles, un appendice lamellilorme, plat ou plus ou moins courbé du côté de la bouche, avançant librement en avant et paraissant devoir rendre à l’insecte les services d'une pelle ou d'une pioche dans ses travaux souterrains ; quelquefois les bords de cette lame sont plus ou moins reliés par des parties courbes à la surface de l'épistome ; cufin on voit parfois cette lame plate remplacée par une pointe conique saillante. D'autres espèces offrent vers le tiers apical de l'épistome une saillie qui, en dessus, semble en continuer simplement la su:face, mais qui s’en sépare nettement du côté de son extrémiié par une excavation hémisphérique plus ou moins profonde; cette disposition donne à l'épistome l'appa- rence d'un véritable nez; si le dessus de cet appendice est ordi- nairement de couleur claire, jaune ou blanche, le dessous offre le plus souvent dans sa cavité hémisphérique une coloration noire foncée. L'épistome enfin peut être inerme à son extrémité ou denté ; toutefois cette denturcquise présente dans les deux sexes, mais surtout chez les mâles, est presque toujours assez faible et demande un examen attentif à la loupe pour être bien distinguée. L'intervalle des antennes est occupé par une carène saillante. Le thorax ne présente pas de particularités spéciales ; le pronotum y >! * w LC ENS AAREL ES. Aa | L L {dia e, 252 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS est étroit, mais non tout à fait linéaire; le mesonotum est peu ou pas divisé; le scutellum est rectangulaire et le postscutellum presque linéaire. Le metanotum offre, en dessus et au milieu de . sa base, une portion triangulaire ordinairement bien séparée par des sillons du reste de sa surface: cet espace triangulaire est. sculpté de diverses manières et fournit un caractère commode, bien visible et sûr pour les déterminations. Ailes antérieures avec une cellule radiale et trois cellules cubitales fermées dont la. pre- “à mière est aussi grande que les deux autres prises ensemble: la f. deuxième est très petite et fortement pétiolée; la troisieme est ; quadrangulaire; la seconde et la troisième reçoivent chacuneune nervure récurrente. Les ailes sont très généralement hyalines ou 1 subhyalines avec l’extrémité un peu plusenfumée;très rarement elles sont enfumées ou violacées. L'abdomen présente un aspect spécial qui permet, de concert avec.la cellule cubitale pétiolée, de reconnaître à première vue les insectes appartenantàce genre; en effet, le premier segment arrondi et bien plus étroit que les suivants offre l’apparence d’un nœud. Les autres segments sont ; nettement séparés les uns des autres par des étranglements suc- cessifs et profonds, lisses, brillants et marqués par des sillons alternant avec des carènes transversales bien visibles. Le dernier segment aplati et diversement sculpté en dessus, offre deux fortes carènes longitudinales soit presque parallèles, soit plus ou moins inclinées l’une vers l’autre vers le haut ou vers le bas, rarement … se joignant à leur extrémité; cescarènes sont ordirairement for- … tement ciliées. Le plus souvent les valvules anales inférieures sont pourvues de longs cils et de pinceaux latéraux de poils. Chez certains mâles, on remarque, à l’avant-dernier segment ventral, 3 des appendices latéraux, un peu recourbés en forme de corne et assez saillants; d’autres fois ces appendices font place à de gros pinceaux divergents de poils raides; enfin des cils, souvent très épais, peuvent voiler la jonction de ce segment ventral avec le. 4 suivant. p La coloration des Cerceris est peu variable. Dans nos climat tempérés, la plupart des espèces sont noires, ornées de taches … jaunes ou blanches sur la tête et le thorax, et de bandes plus ou 1 moins nombreuses de même couleur sur le bord des segments … FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 253 abdominaux. Les contrées plus chaudes, Asie occidentale, Nord de l’Afrique, Egypte, Arabie, etc., nous offriront au contraire un certain nombre d'espèces à dessins rouges ou entièrement de cou- leur claire, jaune. testacée, rougeâtre ou ferrugineuse. Ces colo. rations et les dessins qui en résultent sont souvent un peu diffé- rents parmi tous les individus d’une même espèce, tout en conser- vant certains points à peu près constants. Les Cerceris sont répandus avec abondance dans toute notre faune. Non seulement le nombre des espèces est considérable, mais celui des individus ne l’est pas moins et, pour peu qu'une région soit un peu sablonneuse et présente des espaces de terrain incultes favorables aux travaux de nos insectes, on y voit ceux-ci voltiger en nombre pendant la belle saison. Certaines espèces même se retrouvent aussi bien en Suède qu'en Algérie; il est à remarquer cependant qu’ilest peu d'espèces uniquement septen- trionales; tandis qu’un bon nombre, auvcontraire, ne quittent pas les parties chaudes des rivages méditerranéens et du nord de l'Afrique. Il n’y a rien à ajouter au sujet des mœurs des Cerceris; tous les documents ont été épuisés à l'occasion de la tribu des Philan- tides. J'aurai seulement à indiquer, à chaque espèce pourlaquelle cela sera possible, la nature de la proie qu’elle affectionne parti- culièrement. 1 Premier segment abdominal entièrement noir. 2 = Premier segment abdominal non entièrement noir. (Il n’y a pas lieu le plus souvent de tenir compte de la teinte un peu ferrugineuse de l’ex- trême bord, teinte qui provient du peu d’épais- seur de la couche chitineuse à cet endroit.) 67 2 Deuxième segment abdominal entièrement noir ou avec une fascie claire sur sa base, pou- vant se combiner avec une bande marginale postérieure. 3 t) RS L Li 7 2) 4 PAP RNCS Te RE GLA TR TOUS > Murat pr ‘203 Cr 2 à D, … FAM. SPHÉGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Deuxième segment abdominal non entière- ment noir, sans tache ou fascie claire à sa base, mais avec une bande marginale postérieure ou deux taches jaunes, ou même segment entière- ment ferrugineux. : 35 Deuxième segment abdominal entièrement noir. : 4 Deuxième segment abdominal taché de cou- leur claire à sa base. 14 Espace triangulaire du metanotum entière- ment lisse. 5 Espace triangulaire du metanotum ridé, strié ou ponctué, au moins en partie. 8 Taille de 22 millimètres au moins. Tête noire, un peu ponctuée, avec une tache trirameuse blanche sur la face; épistome jaune; mandi- bulcs jaunes au milieu, testacées à la base et noires à l'extrémité; antennes tes'acées avec le ‘scape noir en dessus, jaune en dessous, et le premier article du funicule entièrement noir; bord antérieur de l'épistome marron. Thorax noir, un peu ponctué, avecles écaillettes testa- cées ; triangle supérieur du metanotum lisse et brillant. Pattes noires avec les genoux, les ti- bias et les tarses jaunes; les tibias à peine ta- chés de points sombres. Ailes hyalines, nervu- res testacées, sauf la nervure sous-costale qui cst très noire en avant. Abdomen noir avec les angles inférieurs du troisième segment tachés de fauve pale ; quelquefoisle deuxième segment est marque de deux points jaunes. ç Long. 23 à 25m, (Destefani) d’inconnu. . Moœæsta, DESTEFANI. PATiuLE : Sicile. 4 FAM. SPHEGIDÆ, — 93° GENRE, CERCERIS Taille de 12°" au plus. Antennes noires. Tête noire; épistome forte- ment convexe en son milieu; antennes noires. Thoraxnoir ; écaillettesordinairement blanches; espace triangulaire du metanotum lisse et bril- lant; mesonotum et scutellum peu densément ponctués. Pattes en partie blanches. Ailes su- périeures à peine enfumées à leur extrémité. Abdomen noir avec les segments trois et cinq ornés d'une étroite fascie blanche, parfois in- terrompue. ?. o'. Le mâle a la face blanche, l’épistome non denté, l’abdomen noir avec les segments {rois et six bordés de blanc; l’avant-dernier segment ventral porte deux appendices latéraux, denti- formes, saillants. Long. 7 à 8m, (Schletterer) 255 Odontophora, SCHLETTERER. PATRIE : Corfou, Crête. : Antennes testacees. Abdomen entièrement noir. Tête noire, assez fortement ponctuée ; épistome un peu tridenté, blanc, ainsi que la face; scape des antennes noir en dessus, rayé de jaune en dessous; funi- cule testacé; mandibules blanches avec l’extré- mité noire. Thorax noir, rugueux,; écaillettes testacées avec la base noire; triangle du meta- notum lisse, luisant. Pattes noires, avec les ge- noux, les tibias ct les tarses testaces. Ailes su- périeures hyalines avec l'extrémité plus sombre. Abdomen noir en entier; deuxième segment ventral avec un espace lisse, élevé. Long. F0: Pay: 167 inconnu. Stefanii, x. sp. PATRIE : Sicile. 256 FAN. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS FLEUR …— Abdomen {aché de couleur claire. Tête noire, ponctuée, face blanchâtre ; antennes brunes, plus sombres en dessus et à la pointe; scape ordinairement taché de blanc; mandibules jau- nes avec l'extrémité sombre. Thorax noir, épar- sement ponctué; triangle du metanotum obli- quement ridé avec le milieu presque lisse; quel- quefois le scutellum et le postscutellum sont rayés de jaune-blanchâtre et les côtés du pro- notum sont tachés de même: écaillettes tachées : de blanc. Pattes jaunes avec le dessus des cuis- ses marquédetaches sombres et les tarses ordi- nairement ferrugineux. Ailes antérieures hya- - De lines, un peu troublées à la pointe. Abdomen fortement et assez densément ponctué, noir avec les segment trois, quatre et cinq garnis de larges bandes jaune clair, profondément échan- crées en avant ou plus ou moins interrompues, passant un peu du côté ventral; le deuxième segment est tout noir ou avec seulement de petits points clairs, ou encore avec une bande basilaire plus ou moins large: deuxième seg- ment ventral sans plaque lisse, élevée à sa base.o d', Épistome non denté. Longueur 10 à 19%, Env. 18°», __ Stratiotes. SCHLETTERER. PATRIE : Hongrie, Corfou, Grèce. 8 Abdomen entièrement noir. Tête ferrugineu- se, à peine ponctuée ; épistome muni à sa base d'une grande lame carrée, saillante, un peu convexe,avec le bord apical échancré et les bords latéraux un peu courbes; antennes ferrugineu- ses. Thorax ferrugineux ou seulement marqué de trois taches ferrugineuses, légèrement ponc- tué; triangle du metanotum obliquementstrié. Paites noires avec les cuisses rouges. Ailes d’un noir violacé. Ablomen noir avec l'avant-der- 10 Li TS oh d 16! ee: FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS nier segment ventral impressionné à l’extrémi- té. © Long. 21"®, :; inconnu. 251 Erythrocephala, DanLBow. PATRIE : Egypte. Abdomen plus ou moins taché ou rayé de couleur claire. Ailes antérieures enfumées rartout et plus encore à l'extrémité, Ailes antérieures à peu près hyalines avec seulement l'extrémité plus ou moins assom- brie. Quatrième segment abdominal noir. Tête noire, luisantc, densément et finement ponc- tuée; épistome échancré en avant, souvent ta- ché ou bordé de jaune à son extrémité; orbites internes des yeux jauncs; mandibules jaunes avec leur extrémité noire; antennes noirâtres en dessus avec le dessous du scape jaune et ce- lui du funicule d’un roux pâle. Thorax noir. luisant, densément et fortement ponctué, le de- vant du mesonotum longitudinalement ridé; angles antérieurs du pronotum aigus; celui-ci souvent taché de jaune sur les épaules écaillet- tes lisses, brillantes, jaunes; postscutellum lis- se, jaune; triangle du metanotum transversa- lement ridé, surtout sur la moitié apicale. Pat- tes d’un jaune légèrement mêlé de ferrugineux ; hanches, trochanters et base des cuisses noirs, Ailes un peu enfumées avec l'extrémité plus jaune ; nervures noires. Abdomen assez forte ment ponctué; quelquefois le deuxième seg- meat porte deux petites taches jaunes sur sa base; d'autrefois il est tout noir comme le pre- mier; une large bande jaune sur le troisième 10 21 258 11 FAN. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS segment avec une profonde échancrure en son milieu ; cinquième segment garni aussi d’une grosse bande jaune fortement échancrée ; ven- tre noir ou brun 9. Long, 7 à 9"®, Env. 14 à 16% © Inconnu. Julii PATRIE : France méridionale (Avignon, Hyères). Cette jolie petite espèce approvisionné son nid avec des curculionites de taille exiguë : Bruchus granarius, Apion gravidum. Quatrième segment abdominal taché latéra- lement de couleur claire. Tête noire, densé- ment poncluée; épistome blanc ainsi qu’une grande partie de la face; mandibules noires avec la base rouge ; antennes noires en dessus, testacées en dessous à la base du funicule ; sca- pe et premier article du funicule entièrement noirs. Thorax noir, densément ponctué; écail- lettes testacces, tachéces de jaune etde noir; tri- angle du mesonotum irrégulièrement ridé. Pat- tes avec les hanches et la base des cuisses noi- res, le reste des cuisses ferrugineux, les tibias et les (arscs jaunes, ces derniers rembrunis à leur extrémité. Ailes un peu salies, plus forte- ment à l'extrémité. Abdomen noir, luisant, den- sément ponctué, troisième segment abdominal avec une bordure claire, souvent interrompue; quatrième segment taché latéralement de cou- leur claire; cinquièmesegment offrant une bor- dure, souvent très réduite. Ventre noir. Q. g', Chez le male, les parties claires passent au jaune, L’abdomen est souvent taché seule- ment sur les côtés. Long. 11 à 15%, Env. 16 à 1828, Quadrimaculata, -PATRIE : France méridionale, Espagne, Algérie, Hon- grie, Asie-Mineure, Syrie, Avant-dernier segment abdominal © avec , FABRE. Durour. “LdtÈSE LÉ pétiias. 2e Éd id 12 a FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS une large impression. Epistome o tridenté, Tête noire, assez densément et grossièrement ponctuée, surtout sur le vertcx; face blanche; antennes roires. Thorax noi, assez fortement ponctué; triangle du metanotum profondé.nent et longitudinalement ridé : pronotum, écaillet- tes et postscutcilum tachés de blanc. Pattes ferrugineuses avec le dessus des cuisses antc- rieures ordinairement taché de noir. Ailes an- térieures hyalines avec l'extrémité à partir du stigma légèrement enfumée. Abdomen noir avec les troisième, quatrième et cinquième seg- ments garnis de larges bandes blanches, sou- vent cchancrées ou même interrompues ; le premier segment est aussi quelquefois taché de blanc ; avant-dernier segment ventral impres- sionné etanguleux sur les côtés; valvule anale inférieure avec de petits pinceaux de poils la- téraux. Ÿ d' Le mâie a l'épistome tridenté et l'abdomen offre des bordures interrompues sur les troisie- me etsixième segments (Schletterer). Long. 10 259 FE nes Leucozonica, SCHLETTERER. PATRIE : Hongrie, Bulgarie. Avant-dernier segment abdominal femelle sans impression. Epistome ©” non denté. Quatrième segment abdominal bordé ou ta- ché de jaune râle. Quatrième segment abdominal noir; sexe mâle. Tète luisante, finement et densément ponctuée, noire; épistome échancré en avant, noir, couvert de duvet argenté ainsi que la face au dessous ce l’insertion des antennes; orbites internes des yeux jaunes; mandibules jaunes à la base; rouges, puis noires à l’extrémité; scape des antennes noir en dessus, jaune en 12 13 us J'nRS 60 FAM, SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CÉRCERIS dessous; funicule testacé avec le dessus noir, sauf à sa base. Thorax noir, luisant, peu den- sément ponctué, parfois deux petites taches la- térales sur le bord postérieur du pronotum ; écaillettes jaunes avec la moitié basilaire bru- ne ; espace triangulaire du metanotum grossiè- rement ponctué ou rugueux. Pattes jaunes avec les hanches, les trochanters et la base des cuis- ses noirs ; tibias postérieurs légèrement assom- bris. Ailes presque hyalines avec l'extrémité plus enfumée. Abdomen noir, luisant, forte- ment ponctué, glabre; troisième segment avec deux grandes taches latérales jaune pâle ; cin- quième segment avec une large tache margina- lé fortementéchancréeen devant. Ventre noiroQ. o" Tête finement et densément ponctuée, noi- re, luisante, avec une pubescerce blanche; épis- tome, joues et orbites internes des yeux jaune pâle; mandibules jaunes avec l'extrémité rou- geñtre. Antennes noires avec le dessous du fu- nicule testacé. Thorax noir, luisant, finement ponctué, avec une pubescence blanche ; prono- tum offrant de chaque côté, au milieu de sa lar- geur, une carène élevée, transversale; scutel- lum et surtout postscutellum brillants, éparse- ment ponctués; espace triangulaire du metano- tum obliquementstrié ; écailletteslisses, brillan- tes, en partiejaunes. Pattes mélées de jaune et de testacéavec les hanches, le dessous des trochan- ters, la base des cuisses et le dessus de l’extré- mité des tarses postérieurs, noirs. Ailes pres- que hyalines avec l'extrémité un peu enfumée; nervures brunes; nervure costale et stigma tes- tacés, Abdomen fortement et densément ponc- tué, velu de poils blancs, noir; permier seg- ment presque lisse en dessous avec une petite carène longitudinale saillante vers la base de sa partie ventrale; deuxième segment noir avec 13 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS une tache transversale jaune sur la base; troi- sième segment presque entièrement jaune avec seulement un triangle noir au milieu de sa ba- se ; quatrième segment noir; cinquième seg- ment noir avec deux petites {aches latérales jaunes; sixième segment coloré comme le troi- sième; septième segment noir en entier; ven- tre tout noir. Long. 8 à 10%. Env. 15 à 17". 261 Variolosa, Cosra. PATRIE : Italie, Russie méridionale. Deuxième segment ventral sans plaque lisse élevée à sa base. Stratiotes, Scuzerreren. (Voir n°7). Deuxième segment ventral avec une plaque lisse, élevée, à sa base. Tête noire, finement ponctuée, avec la face blanche; mandibules blanches avec l'extrémité noire; antennes brun sombre en dessus avec ledessousduscapeblanc, le dessous du funicule testacé clair et le pre- mier anneau du funiculeentièrement noir.Tho- rax noir, finement ponctué avec deux petites tachesblanches, manquant souvent, sur le pro- notum ; la plus grande partie des écaillettes ct le postscutellum sont de même couleur; trian- gle du metanotum lisse avec ses côtés oblique- ment striés. Pattes jaune clair avec les hanches et les trochanters noirs, les cuisses testacées et le dessus des tarses postérieurs noirâtre. Ailes antérieures un peu troublées à leur extrémité. Abdomen ponctué, noir, avec une bande blan- châtre, manquant rarement, sur la base du se- : cond segment ; le troisième segment de même couleur saufun triangle médian qui reste noir ; quatrième et cinquième segments pourvus de bandes blanches, fortement échancrées; ces 14 16 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS bandes disparaissent quelquelois; le deuxième segment ventral cest pourvu àsa base d’une pla- que lisse, élevée; le troisième segment ventral est taché latéralement de blanc jaunâtre ; val- vule anale inférieure avec des pinceaux de poils fins. Long. 6 à 10"", Env. 12 à 16m", Albofasciata, Rossi. PATRIE : Allemagne, Ilongrie, Italie, Russie méridio- nale (Sarepta), Turkestan. Quatrième segment abdominal bordé ou ta- ché de couleur claire. Quatrième segment abdominalnoiren entier. Seutellum noir. Scutcllum de couleur claire en tout ou en pariie, Espace triangulaire du metanotum lisse ou en pariie strié. Espace triangulaire du metanotum ponctué. Tête ponctuée, noire; épistome tronqué; face couverte de poils blancs argentés; épistome et joues tachés de blanc ou de jaune ; mandibules noires avec la base jaune; antennes noires ; scape jaune en dessous, base du funicule ferru- gineuse cn dessous. Thorax assez fortement ponctué, noir, avec quelquefois le pronotum tache de blane, plus souvent le metanotum et les écaillettes tachés de même; il est ordinai- rement tout noir; espace triangulaire du meta- nolum plus ou moins ponctué. Pattes jaune clair ou ferrugineuscs, avec les hanches, les trochanters ct la base des cuisses noirs. Aïles hyalines avec l'extrémité enfumée, nervurcs brunes ; côte et stigma ferrugineux. Abdomen 21 17 FAM, SPHEGIDÆ. — ?3* GENRE, CERCERIS 263 noir avec la base du second segment ct le bord des trois suivants colorés en jaune ou en blanc: ces bandes marginales sont plus ou moins lar- gesou interrompucs ; le cinquième est quelque- fois sans bande; le sixième cest parfois mar- qué de blanc ou de jaune; souvent enfin le premier sezment est rougeâtre. 9. d', Le mâle a les dessins jaunes et l’épistome non denté, - Long, 7 à 9Jmn, Rubida, JURINE. PATRIE : Italie, Allemagne, Dalmatic, Albanie, Bulgarie, Hongrie, Corfou, Russie méridionale (S5a- repta), Asie-Mineure, Turkestan. 17 Espace tiangulaire du metanotum entièrc- ment lisse. 18 ses Espace triangulaire du metanotum non en- tièrement lisse. 19 18 Espace triangulaire du metanotum mat.Téte noire, luisante, ponctuée ; face jaune; épistome ; impressionné dans le milieu, cette impression limitée latéralement par deux lignes qui sem- blent saillantes; antennes noires en dessus ; dessous du scape taché de jaune; funicule tes- tacé en dessous. Thorax noir, luisant, éparse- ment ponctué; écaillettes brillantes, noires ou brunes, tachées de jaune; postscutcllum légè- -rement taché de jaune; triangle du metanotum lisse, mat. Pattes noires avec la base des cuis- ses, le dessous des tibias et des tarscs jaunc. Ailes un peu enfumées partout, plus foncéesau bord apical, Abdomen noir, luisant, fortement ponctué, avec le deuxième segment taché de jaune à la base; le troisième avec une large bordure jaune, échancrée au milieu; le cin- quième avec une large bordure jaune ; ventre 264 19 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS lisse, brillant, avec de petites taches jaunes sur Je troisième segment; le second segment ven- tral offre une petite plaque lisse à sa base; la valvule anale inférieure est munie de pinceaux de poils. Long. 8 à 13", Env. 13 à 18mm, Pate : Tyrol, Tongrie, ‘Asie-Mineure. Approvisionne son nid avec des Halictus. Espace triangulaire du metanotum brillant, Tête noire, finement ponctuée ; face jaunc; der- rière des ocelles parfois taché de jaune; man- dibules jaunes avec l'extrémité noire ; antennes d’un brun sombre en dessus, ferrugineuses en dessous; scape taché de jaune. Thorax noir, ponctué, avec le pronotum et les écaillettes ta= chés de jaune, ainsi que le postscutellum, très rarement aussi le scutellum ; espace triangu- laire du metanotum lisse, brillant; scutellum brillant, éparsement ponctué ; metanotum ru- gueux. Pattes d’un jaune brillant, tachées par- fois de ferrugineux,avec souvent les tarses pos- térieurs rembrunis. Ailes un peu enfumées à leur extrémité. Abdomen noir,avec le deuxième segment garni d'une bordure jaune plus ou moins étendue à son bord antérieur ; le troisiè- me et le cinquième segments offrent une large bordure jaune plus ou moins échancrée, passant du côté du ventre ; quelquefois le cinquième est tout noir; une tache jaune indistincte peut aussi sc montrer sur le quatrième segment. 9, gd. Le mâle a les angles latéraux du dernier segment ventral aicus. : Long. 7 à 9"®, Env. 14 à 16%", Subimpressa, SCHLETTERER. PATRIE : Algéric (Sebdou), Egypte. Deuxième sezment ventral sans plaque lisse, élevée, à sa base, Hortivaga, Kou.. ; 4 É ÿ. | È dd n ai sie d' * L \ # FAM. SPHEGIDÆ. — ?3° GENRE, CERCERIS Deuxième segment ventral avec une plaque lisse, élevée,à sa base. Tête noire, densément ponctuée, plus fortementsur le vertex; épistome plat, un peu impressionné en son milieu, face jaune ainsi que le dessous du scape et la moitié basilaire des mandibules;antennes noires en des- sus avecle dessous du funicule testacé, sauf sou- vent à son extrémité qui est noire comme en dessus. Thorax ponctué, noir, luisant; prono- tum noir ou marqué de deux taches jaunes la- térales ; écaillettes jaunes sur la moitié apicale; postscutellum soit noir, soit jaune; espace tri- angulaire du metanotum presque lisse en son milieu, mais plus ou moins obliquement strié sur les bords. Pattes jaunes avec les hanches et la base des cuisses noires; dernier article des tarses postérieurs noirâtre. Ailes un peu enfu- mées sur touteleur surface, plus fortement rem- brunies sur le bord. Abdomen ponctué, luisant, noir avec une large bande jaune sur la base du deuxième segment ; {roisième segment avec une très large bordure marginale jaune plus ou moins faiblement échancrée, couvrant parfois le segment tout entier; quatrième segment soit entièrement noir, soit orné d'une bordure jau- ne, plus ou moins échancrée; cinquième seg- ment avec une très large bordure jaune très peu échanerée ; sixième segment noir ; ventre presque lisse, brillant, avec le troisième seg- ment taché latéralement de jaune; deuxième segment ventral pourvu à sa base d’une plaque lisse élevée; avant-dernier segment ventral fortement excavé; valvule anale inférieure pourvue de pinceaux defpoils. Long. 7 à 127. Env. 13 à 18°". PATRIE : Toute l'Europe, Algérie, Turkestan. +2 ot Rybiensis, LiNné. ci ‘ LÀ, ES TEE ER re 1) 266 20 21 FAM. SPHEGIDÆ, — ?3° GENRE, CERCERIS Approvisionne son nid avec des Hyménoptères des genres Andrena et Halictus. Schenck (181) cite comme les plus fréquents : Halictus rubicundus. — fulvocinctus. — leucozonicus. M. Marchal (S 265) signale en outre les suivants : Halictus interruptus. — seladonius. — minulus. — albipes. — subhirlus. — succinclus. L'II. albipes serait le plus fréquent. Le lecteur trouvera d'ailleurs des détails complets sur la bio- logie de cette espèce aux pages 237 et suivantes de ce volume. Walkenær (S 266) avait étudié en détail ses mœurs dès l’année 1817, et M. Marchal a com- plété et rectifié sesobservations dans son récent mé- moire sur ce sujet. Triangle du metanotum entièrement et pro- fondément strié obliquement. Triangle du metanotum transversalement ri- dé au moins sur sa moitié apicale. Julii, FABRE (V. n° 10). Cinquième segment abdominal noir. Tête ponctuée, noire, avec l’épistome, les orbites in- ternes, une ligne interantennaire, blancs ; man- dibules testacées avec l'extrémité noire ; anten- nes noires, testacées en dessous, avec le scape blanc. Thorax ponctué, noir, avec une tache blanche de chaque côté du pronotum et du scu- tellum, ce dernier quelquefois blanc en entier; écaillettes blanches. Pattes blanches avec les hanches, les cuisses, sauf les genoux, le des- sus du milieu des tibias, noir brun. Ailes hya- lines, noirâtres à leur extrémité; nervures et stigma bruns. Abdomen noir avec la base du Variolosa, Costa (V. n° 12). AA oh eo CURE FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS 267 second segment, l’extrémité du troisième, lesi- xième en entier, rarement l'extrémité du cin- quième, blancs.(Klug) Long. 10%, Env. 15", Q Inconnue. Vidua, Kzuc. PATRIE : Arabie déserte. Cinquième segment abdominal bordé ou ta- ché de couleur claire. 22 Deuxiême segment ventral avec un espace lisse , élevé, à sa base. Subimpressa, SonLETTERER (V. n° 18). Deuxième segment ventral sans espace lisse, élevé, à sa base, Tête grossièrement et densé- ment ponctuée sur le vertex, noire avec la face blanche ; épistome légèrement impressionnéau dessus deson milieu; mandibules blanchesavec l'extrémité noire ; occiput taché de blanc; an- tenncs testacées, noirâtres en dessus, avec le scape jaunâtre. Thorax noir, fortement ponc- tué; scutellum avec seulement quelques points plus fins; espace triangulaire du metanotum lisse et brillant; pronotum blanc ou taché de blanc, scutellum et postscutellum blancs ainsi qu’une tache sur les mésopleures et une autre assez grande dechaque côte de l'extrémité du mé- tathorax, écaillettes blanches. Pattes blanches avec les cuisses postérieures brunes en dessus. Ai- icshyalines avec l'extrémité sombre; nervureset stisma bruns. Abdomen noir, grossièrement et densément ponctué, avec la base du deuxième seement blanche, le troisième etle cinquième segments blancs presque en entier,seulement un peu noirs à leur base. ?. Le mâle a le sixième segment abdominal en grande partie blanc, sauf à sa base; le pre- mier sement est souvent ferrugineux. Long. 6 à 9m, Env. 19m, Albicincta, Kcuc. PATRIE : Égypte, Éthiopie, Darfour, 268 23 24 25 26 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Espace triangulaire du metanotum ponctué. Rubida, Junine (V. n° 16). Espace triangulaire du metanotum lisse ou strié au moins en partie. _ Espace triangulaire du metanotum strié ou rugueux. | Espace triangulaire du metanotum lisse. Té- te noire ou rougeûtre, assez fortement ponctuée; épistome bidenté; face blanche passant parfois au rougeâtre; antennes ferrugineuses avec le scape plus clair. Thorax noir ou rougeâtre, ponclué ; pronotum, écaillettes et postscutel- lum tachés de blanc; triangle du metanotum entièrement lisse et très brillant. Pattes blan- châtres avec une tendance des cuisses à secolo- rer en ferrugineux ou en brun. Ailes hyalines. Abdomen noir, très fortement ponctué; second segment avec une bande blanche à sa base; troisième, quatrième et cinquième segments ornés de bandes marginalcs blanches plus ou moins interrompues ; ventre un peu taché de même; avant-dernier segment ventral échancré circulairement à son bord postérieur et se ter- minant latéralement par des angles visiblement aigus. Q. odinconnu. LATRIE : Russie méridionale, Caucase, Dalmatie, Égypte. Deuxième sement ventral sans espace lisse, élevé, à sa base. Deuxième segment ventral avec un espace. lisse, élevé, àsa base. Avant-dernier segment ventral sans denis latérales. Avant-dernier segmentventral ? sans 24 25 Eugenia, SCHLETTERER. FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 269 bord retroussé. Espacetriangulaire du metano- tum obliquement rugueux. Stratiotes, ScHLETTERER (V. n° 7). ee _Avant-dernier segment ventral avec des appendices latéraux, dentiformes. Avant-der- nier segment ventral ® avec le bord postérieur éleve, tranchant. Espace triangulaire du meta- notum strié et chagriné. Tête noire, luisante, finement et densément ponctuée, avec une pu- bescence blanche ; épistome jaune, ou noir, plus ou moins taché de jaune, joues et orbites des yeux jaunes ainsi que la base des mandibules ; antennes noires avec le dessous du scape jau- ne et celui du funicule testacé. Thorax noir, assez fortement et densément ponctué; écail- lettes jaunes, tachées de brun; quelquefois le pronotum et le postscutellum portent chacun deux taches jaunes; triangle du metanotum longitudinalement ou irrégulièrement. ridé. Pattes jaunes avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses noirs ; genoux postérieurs bruns; dernier article des {arses postérieurs noirâtre. Ailes à peine teintées avec l’extrémits plus sombre : nervures d’un noir brun sauf la nervure costale qui est testacée. Abdomen noir, luisant, ponctué ; deuxième segment bordé de : . jaune à sa base ; troisième, quatrièmeetcinquiè- me segments avec des bordures jaunes, plus ou moins larges, échancrées en leur milieu. Ven- tre noir; avant-dernier segment ventral forte- ment impressionné et offrant une double dent. au milieu de son bord postérieur. Long. 9 à 2 150%. Env. 14à 207? Bupresticida, Durour. PATRIE : France, Corse, Tyrol, Italie, Dalmatie, Espa- gne, Russie méridionale, Asie-Mineure. Le Cerceris bupresticida approvisionne son nid avec des Coléoptères divers de la famille des Bu- 970 27 28 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, GERCÉRIS prestes. Son genre de vie a été détaillé dans les gé- néralités des Philanthides. Voici l'indication des es- pèces de Buprestes trouvées dans ses nids avec la quantité relative de chacune d'elles, d'après L. Du- four : ” Ancylocheira 8-gutlala. proportion 70 — flavomaculala. = 56 Agrilus pruni. — 37 Eurytlhirea micans. — 15 Phænops tarda. — 12 Agrilus bigutlalus. — 7 — bifasciatus. ? — 4 Chrysobothris chrysostigma. _ 1 Ptosima 9-maculata. fragments. Ily à trouvé aussi des larves de Sphenoplera ge- minata. D'autres observateurs (Kohl, Gredler) y ont rencontré en outre les espèces suivantes : Pœcilonota festiva. Chrysobothris affinis. Coræbus bifasciatus. — undulatus. — rubi. Acmæodera lœniala. — sexpustulala. Anthaxia quadripunctala. Ancylocheira punclala. Espace triangulaire du metanotum entière- ment lisse. Espace triangulaire du metanotum en partie strié, au moins aux angles antérieurs. - Scutellum jaune. Tête ponctuée, noire, avec la face blanche ou jaunâtre, un point jaune en arrière des yeux; mandibules jaunes, avecl’ex- trémité noire; antennes testacées, plus sombres au-dessus de l'extrémité; scape blanc ou un peu jaune, Thorax noir, densément et fortement ponctué, un peu moins sur le scutellum ; espace triangulaire supérieur du metanotum lisse, avec quelques lignes chagrinées peu visibles à l’angle postérieur; pronotum jaune, sauf par- fois en son milieu; une {ache sous chacune _28 32 = ion doit clé Ra 29 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS des ailes, une autre, sur les côtés du métatho- raxet le scutellum, sont jaunes ; écaillettes jau- nes. Pattes d'un jaune clair, avec des taches noirâtres sur le dessus des cuisses et des tibias postérieurs, leurs tarses bruns. Ailes hyalines, obscures à l'extrémité; nervures brunes ; ner- vure costale et stigma testacés. Abdomen ponc- tué, noir, avec souvent le premier segment fer- rugineux ; la base du deuxième et l'extrémité des suivants, sauf le dernier, jaunes. Long. 7 à 10°%, Env. 10 à 14m". PATRIE : Égypte. Scutellum noir. Avant-dernier segment abdominal avec des protubérances aiguës sur les côtés, moins ac- cusées chez le mâle ; dessins blancs ; cinquième segment seulement taché de blanc latérale- ment. Tête noire, luisante, fortement ponctuée; épistome et face jaune pâle, outoutàfait blancs; antennes testacées, avec le dessous du scape et du funicule blancs. Thorax noir, luisant, forte- ment ponctué ; deux grosses taches sur le pro- notum, écaillettes et postscutellum blancs ; es- pace triangulaire du metanotum lisse et bril- lant, partagé par un fort sillon enfoncé longitu- dinalement. Pattes jaunes ou blanches, mélan- gées de roux au côté interne des cuisses et à l'extrémité des tibias. Ailes hyalines, avecl’ex- trémité à peine enfumée; nervure sous-costale noire; les autres de couleur pâle. Abdomen noir, luisant, fortement ponctué, avec le bord extrême du premier segment roux sombre ; la base du deuxième segment est jaune clair ou blanche, ainsi que ses côtés; la même couleur se trouve aussi sur les côtés du troisième seg- 271 Klugii, SCHLETTERER. 29 272 30 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GÉNRE, CERCERIS ment et lui forme encore une bordure étroite ; le quatrième segment n’a qu'une bordure for- tement interrompue; le cinquiéme, au con= traire, est souvent presque entièrement de cou- … leur claire ; en dessous, les deuxième et trai- sième segments sont tachés de blanc jaunâtre. Chez certains individus du Turkestan, la cou- leur claire devient d’un blanc d'ivoire (var. pallidopicta, Rad.). Avant-dernier segment ventral prolongé latéralement en angles sail- lants, aigus. ©. | d', Le mâle a la teinte claire d'un jaune plus riche, et les bordures abdominales sont moins interrompues. Long. 8 à 11", Env. 13 à 16°", Funerea, CosrTa. PaTmE ; Sicile, Corfou, Hongrie, Turkestan. Avant-dernier segment abdominal impres- sionné, mais sans protubérances aiguës, laté— ralcs. Cinquième segment entièrement de couleur claire. Têle noire, densément ponctuée, sur- tout sur le vertex; face jaune ou blanchâtre, ainsi que la base des mandibuleset deux taches derrière les yeux; antennes testacées, avec le scape jaune. Thorax noir, fortement ponctué; triangle du metanotum lisseet brillant; prono- tum avec deux taches jaunes ; écaillettes et postscutellum jaunes. Pattes jaunes, mêlées de fauve ; cuisses postérieures marquées de ferru= gincux en dessous et aux genoux. Ailes hyali- nes, à peine enfumées à leur extrémité, ner- vures testacées. Abdomen noir, avec le second sesment ornéàsa base d'une tache jaunearquée et atteignant latéralement lebord postérieur du segment; troisième segment avee une large 30 did 31 Rs RS SX MATE: FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS bordure jaune, fortement échancrée en avant et enclosant, avec la précédenle, un espace noir, comme un anneau; le qua'rième scgment offre une étroite bordure de même couleur, et le cinquième unc autre qui l’oceupe presque tout entier; du côté du ventre, les segments deux à quatre sont tachés latéralement de jaune; avant-derniersegment ventral profonde- ment impressionné; base du deuxièmesegment ventral avec un disque lisse, élevé. 9. Long. LEE a ES DS NA 5 AE D PATRIE : Calabre, Corfou. Cinquième segment avec une bordure claire, échancrée ou interrompue. Epislome convexe. Dessins jaunes.Têle noire, densément ponctuée; face jaune, ainsi que les mandibules, dont l'extrémité seule est foire. Antennes d'un brun foucé en dessus, avec le dessous du scape jaune et celui du fu- nicule testacé clair; le premier anneau du funicule est entièrement noir.Thorax noir, finc- ment ponctué, avec deux taches jaunes sur les côtés du pronotum ; écailleltes et postscutellum jaunes: metanotum avec deux grosses taches latérales jaunes; triangle du metanotum lisse. Pattes jaunes, excepté les hanches et les tro- chanters, quisontnoirs. Ailes un peu enfumées sur le bord et à l'extrémité. Abdomen noir, luisant, finement ponctué; deuxième segment avec une large bande jaune à la base; troisiè- me sesgment couvert d’une bande jaune à peine échancrée en devant ou même le couvrant en entier; quatrième et cinquième segments avec de larges bordures jaunes échancrées enavant; ventre presque lisse, avec les deuxième, troi- 213 Lunata, Cosra. 31 274 32 33 EG : ML ES : nt 2 . FAM: SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS sième et quatrième segments bordés de jaune, Base du second segment ventral avec un disque élevé, lisse. 9. Long. 7 à 10". Env.14à17mm, Emarginata, Panzen. PATRIE : France, Angleterre, Allemagne, Autriche, Ty- rol, Dalmalie, Bulgarie, Hongrie, Grèce, Ita- lie, Sicile, Espagne, Portugal, Russie méri- dionale, Caucase, Asie mineure, Turkestan. Epistome presque plat. Dessins blancs. Tête noire, densément et finement ponctuée; face blanche ; antennes brun-sombre en dessus, jau- nâtres en dessous ; scapc taché de blanc ; ordi- nairement on trouveune tache blanche derrière les yeux. Thorax noir, densément ponctué; écaillettes tachées de blanc; espace triangulaire du metanotum obliquement strié ou rarement lisse. Pattes jaunes ou ferrugineuses avec le dessus des cuissesordinairement taché de jaune et les tarses postérieurs rembrunis. Ailes enfu- mées à leur extrémité, Abdomen noir, densé- ment ponctué; deuxième segment avec une bande blanche à sa base ; troisième, quatrième et cinquième segments ornés de bandes blan- ches largement échancrées, parfois interrom- pues ; deuxième segment ventral avec une pla- que lisse, élevée à sa base. Valvule anale infé- rieure munie de forts pinceaux de poils. #?, Long. 9 à 13", (Schletterer) Dacica, SCHETTERER. PATRIE : Hongrie. Dessins blancs. Dessins jaunes. Epistome fortement convexe ou sexe mâle. Albofasciata, Rossi. (V. 33 34 n° 13) 34 35 36 37 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE. CÉRCERIS 275 Epistome plat. Dacica, ScuzetrerEr. (V. n° 31) Avant-lernier serment abdominal excavé à son bord postérieur. Epistome impressionné jusqu'aux deux tiers de sa longueur à partir de l'extrémité. Rybiensis®, Lixne.(V. n° 19) Avant-dernier segmentabdominalnonexcavé à son bord postérieur. Epistome non impres- sionné ou impressionnésur la moitié au plus de sa longueur à partir de l'extrémité. Emarginata, Panzer 9, (V. n° 31) Funicule noir, 36 Funicule au moins en partie de couleurclaire ou brun plus ou moins sombre. : 38 Thorax noir en entier. 37 Tho:ax non entierement noir. Leucozonica, ScuLETTERER. (V. n° 11) Deuxième et troisième segments abdominaux ferrugineux. Tête assez fortement ponctuée surtout sur le vertex, noire en entier; épistome avec sa partie médiane un peu relevée en avant; mandibules noires, teintées de ferrugineux à leur côté interne ; antennes noires ou avec la partie inférieure des troisième, quatrième et cinquième articles ferrugineuse. Thorax noir, fortement ponctué ; écaillettes noires, tachées de ferrugineux. Pattes ferrugineuses avec la base des hanches noire. Ailes roussâtres, enfumées à leur extrémité et le long de la côte; nervures et stigma ferrugineux. Abdomen ponctué, noir avec les deuxième et troisième segments ferru- gineux ; dernier segment échancré à son extré- 2 FAN. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS mité, les angles latéraux dentés ; carènes du py- gidium peu courbées-en dehors, se rapprochant vers la base et davantage encore vers le bout, Q. Long. 16%, Envy. 257% o Tête noire; bordde |’ épistome bi-échancré: épistome, joues, tempes, une ligne entreles an- tennes et un point derrière les yeux, d'un jaune ferrugineux ; les antennes sont noires à l’excep- tion des six premiers articles et du dernier qui sont ferrugineux. Thorax noir; pronotum mar- qué de chaque côté de jaune ferrugineux; le scutellum et le postscutellum sont d’un jaune ferrugineux avec la base du premier noire. Métathorax portant de chaque côté une tache qui, ainsi que les écaillettes, est de la même couleur jaune ferrugineuse. Pattes du même jaune avec les deux hanches postérieures et l'extrémité de leurs tibias tachés de noirâtre, Ailes roussâtres, enfumées à l'extrémité et le long de la côte; nervures et stigina ferrugineux. Abdomen avec le premier segment ferrugineux et marqué d’une tache dorsale noirâtre; les deuxième et troisième segments sont Brute ueux ; le quatrièmeest noir avec une tache dor- sale et de chaque côté un point d'un jaune fer- ruzineux ; le dernier segment est noir bordé de jaune ferrugineux. Long. 16%", Env. 25", Laticincta, LEPELETIER, PATRIE : Algérie (Oran). Deuxième ettroisième segments abdominaux noirs, bordés de jaune. Tête noire, ponctuée; face avec trois points jaunes chez la femelle, entièrement jaune chez le mâle ; antennes noi- res avec le scape jaunâtre en dessous. Thorax noir en entier, ponctué. Pattes rouges avec les caisses noires. Ailes enfumées. Abdomen noir, FAM. SPHEGIDÆ, — ?3° GENRE, CERCERIS 211 À ponctué, avec les segments deux, trois, quatre 2 : r r , É ctcinqornés postérieurement d'unefine bordure | jaune. o'?. Long. 10", (Dufour) ; Tenuivittata, Durour. PATRIE : Espagne. + 838 Abdomen ferrusineux en tout ou en partie. 39 à | —— Abdomen noir avec des fascies ou des taches $ | jaunes ou blanches plus ou moins nombreuses. 40 | 39 Abdomen avec le cinquième segment ferrugi- neux. Tête noire avec un duvet court, argentin; mandibules et joues d'un blanc-jaunâtre ; an- tennes ferrugineuses avec le scape noir. Thorax noir; une tache de chaque côté sur les épaules, une autre sur chacun des côtés postérieurs du métathorax et postscutellum ferrugineux ; écail- lettes ferrugineuses; espace triangulaire du metanotum lisse, très brillant. Pattes ferrugi- neuses. Ailes enfumées avec l'extrémité noirà- tre. Abdomen entièrement ferrugineux sauf à la base et à l'extrémité. ©. æ. Le mâle a le thorax noiravecseulement le postscutellum jaune et les écaillettes ferrugi- neuses. Les pattes sont ferrugineuses avec les tibias noirs. A l’abdomen le premieret queïque- fois le sixième segment, ainsi que les côlés du septième sont noirs. Long. 8 à 9"®, (Radosz- kowskii] Radoszkowskii, SCHLETTERER. ; PATRIE : Espagne. — Abdomen avec le cinquième segment noir. Tête noire avec quelques petits poils blanchä- à tres ; base des mandibules et une tache sur les joues ferrugineuses ; bord antérieur de l’épis- G tome portant en son milieu deux petites dents à courtes; antennes ferrugineuses; dessus du 4 à) À 278 40 41 ui: - dites 7 " s d FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS scape et du milieu du funicule noir. Thorax noir avec quelques poils blanchâtres ; postscu- tellum portant une bande d’un blanc-jaunûtre, un peu interrompue; côtés du métathorax avec une ligne de même couleur ; écaillettes ferru- gincuses avec la base noire. Pattes ferrugineu- ses; dessus des cuisses intermédiaires et posté- rieures ct de leurs tarses, noir. Ailes hyalines avec l'extrémité enfumée; nervures brunes, stigma ferrugincux. Abdomen noir avec une pubescence blanche; premier segment noir ou avec son extrême bord un peu ferrugineux; deuxième, troisième ct quatrième segments ferrugineux avec une ligne étroite noire à leur base et à leur extrémité ; cinquième segment noir avec le bord postérieur portant deux lignes très étroites, l’une intérieure blanchâtre, l’au- tre extéricure ferrugineuse; dessous de l’ab- domen ferrugineux, sa base noire; dernier seg- ment ferrugineux.® (Lepeletier.) o" inconnu. Long. 9 à 117%. Env. 15 à 16m, Vittata, LEPELETIER" PATRIE : Algérie. Ecaillettes noires. Ecaillettes tachées ou colorées de couleur claire. Pronotum noir sans tache claire. Tétc noire, finement et densément ponctuée; face jaune plus ou moins rayée de noir ; mandibules jau- nes avec l'extrémité noire; antennes noires avec le dessous du ‘unicule testacé. Thorax en- tièrement noir, très finement et assez éparse- ment ponciué; quelquefois le pronotum est 41 42 1 7 Pa nl 4. L'VÉ Law] —1 (de) FAM. SPHEGIDÆ. — Ÿ3* GENRE, CERCERIS taché de jaune, plus rarement encore les écail- lettes et le postscutellum sont aussi marqués de jaune ; triangle du metanotum longitudina- lement strié ou rugueux. Pattes noires avec les genoux, les tibias et les tarses jaunes mêlés de roux; extrémité des tibias noire en dessus; tarses postérieurs noirâtres. Ailes très légère- ment enfumées avec la région radiale plus fon- cée. Abdomen brillant, finement et éparsement ponctué, premier segment noir avec une petite fossette au milieu de son bord postérieur ; deu- xième, {roisième, quatrième et cinquième seg- ments avec une étroite bordure jaune, plus mince au milieu; ventre noir; avant dernier segment avec une impression à son bord posté- rieur. Ç. w. Le mâle a la face entièrement jaune; le scape est ordinairement taché de jaune. Thorax noir, plus souvent marqué de jaune que la fe- melle aux endroits indiqués. Bord postérieur de l’avant-dernier sewment ventral garni de cils épais. Trochanters et base des cuisses etdes ti- bias postérieurs jaunes. Long. 9 à 12%, Env. 15 à 18", Quadrifasciata, PANZER. PATRIE : France, Belgique, Suisse, Italie, Tyrol, Autri- che, Hongrie, Allemagne, Balkans, Suède, Finlande, Russie méridionale. Ce Cerceris apporte dans son nid de pelits hy- ménoptères fouisseurs, tels que l'Alyson bimacu- lalum. — Pronotum taché de jaune. Interrupta, PANZER, var. purOURI, LEPELETIER.(V. n° 86) 42 Dernier segment abdominal jaune, au moins en partie. | 43 — Dernier segment abdominal noir. 46 FAM, SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS Epistome pourvu d'une lame saillante verssa base. Sexe femelle. Tête noire, brillante, épar- sement ponctuée; face jaune ou ferrugineuse, ainsi que la base des mandibules, tout le der- rière des yeux ct leurs orbites internes jusqu'au dessus de leur sommet; partie supérieure de l'épistome prolongécen avant en une lamesail- lante, libre, tronquée à son extrémité, pas plus large que longue; antennes noires sur la moilié apicale du _funicule, ferrugineuses sur le reste, avec le scape un peu plus clair, surtout en des- sous, Thorax noir, éparsement ponctué, avec deux taches lalérales sur le pronotum, les écail- lettes, le scutellum et le postscutellum jaunes ou {achés de jaune ou de ferrugineux ; espace triangulaire du metanotum entièrement lisse et brillant; souventse voient deux taches jaunes la!érales sur le metanotum. Pattes jaunes, mé- langées de ferrugincux. Ailes légèrement tein- tées de brun ou de jaunâtre, avec l'extrémité enfumée. Abdomen noir, lisse, brillant, avec le premier scgment {aché latéralement de jaune, ou de jaune mêlé de ferrugineux, très rarement tout noir; deuxième, troisième, quatrième ct cinquième segments av.c de larges bordures apicales jaures ou plus ou moins blanchâtres, : très fortement échancrées en leur milieu, même intcrrompucs, surtout les premières. Quelque- fois aussi le sixième segment est marqué laté- ralement de jaune; la limite de la bordure du second segment offre quelquefois du ferrugi- neux; le dessous de ce même segment, et sou- vent du premier, est, soit en entier, soit en par- tie, ferrugineux. Valvule anale inférieure avec de forts pinceaux de poils ferrugineux. Enfin la couleur foncière peut passer plus ou moins au ferrugineux. ©. | . | ! 44 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS æ. Le mâle n’a point de lame sur l’épistome, et ses dessins sont plus limitéset moins souvent ferrugineux. Le derrière des yeux reste noir, ainsi que souvent le scutellum. Le triangle du metanotum est plus brillant. Le premier seg- ment abdominal est plus souvent tout noir. Long. 17 à 22", Env. 80 à 36". 281 Tuberculata, Viens. PATRIE : France méridionale, Espagne, Italie, Sicile, Grèce, Dalmalie, Hongrie, Croatie, Russie méridionale, Algérie, Asie-Mineure. Cette espèce, comme je l'ai indiqué déjà d’après M. Fabre (p. 234), approvisionne son nid avec des Cleo- nus ophthalmicus fraichement éclos. Le Cerceris en place cinq ou six dans chaque cellule et est à peu près exclusif sur la nature de la victime quil choisit. Ce n’est en effet que trèsexceplionnellement qu'on peut trouver dansses nids d'autres espèces de Charançons. M. Fabre ne signale que deux excep- tions constatées par lui dans ses longues recherches : il a rencontré une fois, dans les nombreux nids ex- plorés, le Cleonus allernans, et, une autre fois, le Bolhynoderes albidus. Il est possible que, dans d'autres régions, le Cleonus ophthalmicus soitrem- placé par d'autres espèces, maisles observations man- quent à ce sujet. Epistome sans lame saillante. Sexe mâle. Antennes rouges. Pattes jaunes. Long. 13", Tête noire; épistome avec une lame clevce, saillante, jaune avec son bord antérieur noir; une ligne longitudinale interantennairc, l’or- bite interne des yeux, une ligne transversale sur le vertex, deux taches derrière les yeux, jau- nes; antennes rouges avec le scape et la base du funicule jaunes. Thorax noir avec les épau- les du pronotum, le scutellum, le postscutel- lum, deux taches latérales sur le métathorax, jaunes ; écaillettes jaunes. Pattes jaunes. Ailes hyalines, sombres à l'extrémité, Abdomen noir 44 * FD 7 dl M Po tr de LA FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS avec les segments un à cinq bordés de jaune; ces bordures sont très larges et très fortement échancrées; dernier segment tout noir; ventre avec deux taches et trois bandes jaunes. ?. . Le mâle a les segments abdominaux deux à six bordés de jaune comme ceux de la fe- melle ; le premier segment est tout noir; ventre et dernier segment jaunes. Long. 13"*, Env. 187", Sirdariensis, RADOSzZKOWSKI. PATRIE : Turkestan. Antennes noires en dessus, ferrugineuses en dessous. Pattes jaunes avec les cuisses tachées de noir. Long. 8*», Tête noire. fortement ponc- tuée, pubescente ; mandibules jaunes avec l’ex- trémité noire; face jaune ainsi qu’un point der- rière le sommet des yeux; antennes noires en dessus, ferrugineuses en dessous, ainsi que l’ar- ticle terminal du funicule tout entier. Thorax noir, fortement ponctué, avec une tache jaune de chaque côté du pronotum et une ligne de même couleur des deux côtés du métathorax; écaillettes et postscutellum jaunes. Pattes jau- nes avec les cuisses tachées de noir. Ailes anté- rieures hyalines avec l'extrémité enfumée; ner- vures et stigma ferrugineux. Abdomen noir; premier segment noir avec son bord extrême ferrugineux ; les quatre suivants entièrement jaunes, sauf à leur extrême base; sixième seg- ment avec une bande jaune sur son bord posté- rieur; ventre noir avec une bande jaune sur les deuxième, troisième, quatrième et cinquiè- me segments. -» (Lepeletier) Ç inconnue. Long. 8"", Foveata, LEPELETIER, PATRIE : Algérie. | 45 46 47 48 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Quatrièmesegment abdominal noir. 283 Moesta, DESTErANI. (V. n° 5) Quatrième segment abdominal bordé ou ta- ché de jaune ou de blanc. Tête d'un rouge testacé en devant. Tête fine- ment ponctuée, pubescente, noire avec le de- vant d’un rouge testacé ; mandibules noires avec la base externe rouge, antennes noires avec le scape jaune, les articles deux à cinq en entier roux ainsi que le dessous des suivants et l’ex- trémité du dernier. Thorax très finement ponc- tué, pubescent, noir en ertier ; écaillettes rous- ses. Pattes testacées, hanches et une tache sur la base des cuisses antérieures, noires. Ailes antérieures hyalines, largement assombries sur le bord; nervures brunes, nervure costale et stigma testacés. Abdomen noir avec les seg- ments deux, trois et quatre bordés de jaune; la première bordure plus large que les autres; toutes sont échancrées en leur milieu. Le ven- tre est plus ou moins coloré en jaune. 9. o'. Le mâle a aussi unebordure jaune échan- crée au cinquième segment. Long. 12"*. Env. 20". PATRIE : Egypte. Tête jaune ou blanche en devant. Espace triangulaire du metanotum lisse ou à peine strié à son angle postérieur. Espace triangulaire du metanotum ridé, strié, rugueux ou ponctué. Espace du metanolum de forme nettement triangulaire, 46 Excellens, Kzuc. 47 48 51 49 ere Ps M) LL NO LES M 284 49 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS Espace du metanotum de forme à peu prés trapéziforme, tombant à pic en arrière. Tête noire, finement et densément ponctuée; épis- tome un peu denté en avant ; face jaune ; anten- nes noires avec le dessous du scape jaune et ce- lui du funicule d’un jaune brun. Thorax non ponctué, avec le pronotum, les écaillettes et le postscutellum tachés de jaune. Pattes ferrugi- neuses avec le dessus des cuisses taché de noir et les tarses postérieurs bruns. Ailes antérieu- res un peu troublées à leur extrémité. Abdomen noir, densément ponctué, avec les deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments pourvus de bandes jaunes étroites, un peu échancrées, non interrompues. o” (Schletterer) ? inconnue. Long. 10", Striolata, SCHLETTERER. PATRIE : Hongrie. Ponctuation assez forte ou rugueuse, Ponctuation très fine. Tête noire; face noire avec uné tache blanc-jaunâtre au bord interne des yeux; épistome prolongé en avant en forme de nez pointu et portant en son milieu une fine carène longitudinale; antennes plus ou moins ferrugineuses. Thorax finement ponctué, noir; pronotum avec deux taches d’un blanc-jaunà- tre; écaillettes et postscutellum de même cou- leur; triangle du metanotum très finement et densément ponctué, ainsi que le métathorax. Pattes ferrugineuses, excepté les hanches, les trochanters et la plus grande partie des cuisses antérieures et intermédiaires qui sont noires. Ailes brunâtres. Abdomen trés finement et den- sément ponctué avec un petit point blanc ar- rondi sur les côtés du bord apical du premier 50 D AE SE dis dotés td ds de. ds alé ss nd d cdot in : | À Lu sde 50 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS segment; segments deux, trois et quatre pour- vus d’une étroite bande blanchâtre; ces dessins doivent d’ailleurs être très variables, Long, 10 mine Euryanthe, Koxz. PATRIE : Caucase. Metathorax et premier segment abdominal mâles mats, longuement velus, rugueux, Epis- tome femelle avec une lame saillante, Taille de 17%% au moins. Tuberculata o’?, Viccers. (V. n° 43), Métathorax et premier segment abdominal males brillants, presque glabres, nettement et fortement ponctués. Epistome femelle sans la- me saillante. Taille de 11""au plus.Tête noire, luisante, fortement ponctuée, surtout sur le vertex ; épistomelégèrementéchancréen avant; orbites internes des yeux tachés de jaune blan - châtre; base des mandibules jaune clair, avec une teinte testacée contiguë à la partie noire; souvent deux petites taches jauneclair derrière le sommet des yeux. Thorax noir, luisant, for- tement ponctué; pronotum taché latéralement de jaune clair; triangle du metanotum lisse ; écaillettes jaunes ou en partie jaunes. Pattes entièrement testacées, avec le dessus des han- ches noir. Ailes légèrement salies de brun ; stigma et nervure costale testacés ; les autres nervures brunes, Abdomen luisant, fortement ponctué ; premier segment noir, avec deux très petites taches claires latérales sur le bord; deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments bordés de blanc un peu jaunûtre; ventre noir; dernier segment abdominal avec deux points testacés ; les bords latéraux de la valvule anale supérieure se rejoignent en avant sous un angle aigu, 9. 286 51 52 53 faAM. sPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS o". Epistome et face jaunes; postscutellum jaune ; deuxième, troisième et quatrième seg= ments abdominaux jaunes. Pattes jaunes, ta- chées de testacé. Epistome tridenté. Long. 8 à 11", Env. 13 à 16°", Luctuosa, Cosra. PATRIE : France méridionale (Landes), Italie, Iongrie. Espace triangulaire du metanotum ponctué. Sexe mâle. Espace triangulaire du metanotum ridé ou strié. Espace triangulaire du metanotum mal et à “peine délimité. Tête noire, velue, densément et finement iponctuée; épistome fortement denté en avant; face jaune: antennes presque entiè- ‘rement d’un noir brun. Thorax noir, velu, fine- ment ponctué ; écaillettes finement ponctuées ; triangle du metanotum densément et finement ponctué, mal limité. Pattes ferrugineuses, avec le dessus des cuisses taché de noirâtre. Ailes - antérieures assez fortement enfumées à leur extrémité. Abdomen noir, très finement et den- sément ponctué; deuxième, tioisième, quatri- ème et cinquième segments avec des bandes “marginales d’un jaune clair. © (Schletterer) Q inconnue. 52 54 Long, 12", AtlantiCaà, SCHLETTERER. PATRIE : Algérie. Espace triangulaire du melanotum bien dé- limité, Ab lomen garni de points assez fins entre les- quels sont des points plus fins encore. Tête noire, velue, densément ponctuée; face blan- 53 1 l L 2 A - Fait ur FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS che; antennes d’un brun noir avec le dessous du funicule jaune brun et celui du scape blanc, Thorax noir, velu, densément et fortement - ponctué ; écaillettes tachées de blanc; triangle du metanotum densément ponctué. Pattes jau- ne-rougeûtre avec les cuisses tachées de noir et les tarses intermédiaires et postérieurs rem= brunis. Ailes antérieures légèrement grisâtres, Abdomen assez finement ponctué, noir avec le deuxième segment et tous les suivants ornés d’une étroite bande blanc-jaunâtre à leur bord postérieur. Le deuxième segment porte en ar- rière et en dessus une fossette visible qui se re- trouve, mais moins accentuée, sur les segments suivants. o’ (Schletterer) @ inconnue. Long. 13 à 14", Melanothorax, SCHLETTERER. PATRIE : Hongrie, Espagne. Abdomen avec une seule espèce de points plus denses et assez gros. Tête finement et den- sément ponctuée, velue de poils blancs, noire avec la face plus ou moins tachée de blanc; or- dinairement l’épistome ne porte qu'une tache arrondie en haut et l’on voit deux taches rectan- gulaires le long de l'orbite des yeux; d’autres taches se trouvent derrière le sommet des yeux et sur le vertex; épistome très légèrement re- levé en avant ; mandibules noires avec une pe- tite {ache à leur base ; antennes noires avec seu- lement le scape taché de blanc en dessous; par- fois le dessous du funicule est ferrugineux.Tho- rax noir, velu, finement et densément ponctué ; pronotum noir ou taché de blanc ; écaillettes en partie blanches; scutellum et postscutellum soit tout noir, soit tachés ou rayés de blanc; on voit aussi souvent deux taches de même cou- per? 54 55 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERGERIS leur sur les côtés du métathorax ; enfin le des- sus des mésopleures peut porter quelquefois une petite tache blanche sous l'insertion des ailes. Pattes testacées ou mélangées de fauve et de jaune avec les hanches et les trochanters noirs. Ailes hyalines avec l'extrémité enfumée, ou même un peu enfumées sur toute leur surface; nervures brunes. Abdomen brillant, finement ct densément ponctué, avec le premier segment soit tout noir, soit marqué de deux taches blan- ches. Les deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments portent chacun, à leur bord postérieur, une bande blanchâtre, étroite sur les trois premiers, plus large sur le dernier; ventre tout noir. ©. o’. Epistome tridenté. Long. 13 à 16m", Envy:.22 à 260% PATRIE : France méridionale, Italie, Sicile, AlFanie, Rus- sie méridionale. Avant-dernier segment abdominal avec des pinceaux saillants latéraux de poils raides. Sexe mâle, Avant-dernier segment abdominal cilié, mais sans pinceaux latéraux de poils raides, Espace triangulaire du metanotum strié seu- lement aux angles antérieurs, Tête noire, fine= mentet densément ponctuée,velue; mandibules noires, avec la base blanche: épistome portant en haut un appendice saillant, libre, trapézoi- dal, blanc en dessus ; joues et orbites internes des yeux blancs, ainsi qu’un point derrière le sommet des yeux. Antennes noires, avec le des- sous de la base du funicule testacé. Thorax noir, velu, finement ponctué; pronotum avec Capitata, Surrx. J | 4 : 3 4 | L. C 1 | 4 ibid ii) d 56 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS deux taches blanches; moitié apicale des écail- lettes blanche, ainsi que le nostscutellum; cs- pace triangulaire du metanotum obliquement strié partout. Pattes ferrugincuses, avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses noirs, tarses postérieurs rembrunis en dessus à leur extrémité, Ailes hyalines, avec leur ex- trémité un peu enfumée. Abdomen très fine- ment ponctué, brillant, avec deux taches blan- ches sur tous les segments, sauf le dernier ; ventre tout noir; son avant-dernier segment impressionné. ?. o. Episiome sans partie saillante, faiblement tridenté en avant; face entièrement blanche ; dessous du scape blanc. Espace triangulaire du metanotum lisse au milieu, obliquement strié sur les bords. Premier et dernier segments ab- dominaux ordinairement entièrement noirs. Pattes blanches ; cuisses postérieures marquées de noir avant les genoux, qui sont ferrugineux; avant-dernier segment ventral muni latérale- ment de deux appendices en forme de cornes. Long.8 à 12"%, Env. 14 à 18", 289 Bracteata, EvErsMANN, PaArRig : Hongrie, Oural. Espace triangulaire du metanotum strié par- tout. Bord antérieur de l’épistome faiblement tri- denté. Tête brillante,velue, finement ponctuée ; mandibules noires, avec la moitié basilaire blanc-jaunâtre ; épistome noir, avec, à sa partie supérieure, une lame saillante libre, carrée ou un peu rétrécie en arrière, courbée vers le bas, légèrement échancrée en avant, ponctuée, blanche, avec le bord noir ; orbites des yeux 56 290 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS blanc-jaunâtre, ainsi que de petits points der- rière leur sommet ; antennesnoires, avec le des- sous du funicule blanchâtre. Thorax finement ponctué, brillant, velu ; pronotum marqué de deux taches jaunes ; moitié apicale des écail= lettes et postscutellum jaunes ; triangle du me- tanotum obliquement strié. Pattes ferrugineu- ses, avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses noirs, au moins aux pairesantérieu- res. Ailes antérieures un peu enfumées versl’ex- trémité, Abdomen brillant, très finement ponc- tué, avec tous les segments, sauf le dernier, marqués de deux taches allongées, latérales, jaunes, se rejoignant souvent sur les segments postérieurs pour former des bandes étroites ; ventre tout noir; valvule anale inférieure avec des pinceaux de poils. 9. d', Epistome sans lame saillante, légèrement denté en avant; face entièrement jaune. Rare- ment premier segment abdominal entièrement noir. Avant-dernier segment ventral avec deux cornes latérales. Long. 8 à 14", Env. 15 à 20". PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Dal- matie, Italie, Tyrol, Hongrié, Suède, Fin- lande, Russie, Turkestan. Cette espèce approvisionne son nid de petites es- pèces de Curculionides, Apion, etc. Bord antérieur de l’épistome non denté, Tête finement et densément ponctuée, légèrement pubescente ; mandibules noires avec la base jaune; épistome noir avec son extrémité creu- sée d’une profonde fossette qui en fait saillir la partie supérieure ; celle-ci est jaune; orbites internes des yeux jaunes ainsi qu’un point der- rière leur sommet; antennes noirâtres en des- Labiata, FABricIus. À r Ë SE SE So Se gts Le Cou de de bu +" cr évier its Al 57 58 59 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 291 sus, testacées en dessous. Thorax noir, bril- lant, densément ponctué; pronotum avec deux taches jaunes ; écaillettes et postscutellum jau- nes ; triangle du metanolum obliquement strié. Pattes jaunes, mêlées de ferrugineux, avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses tachés de jaune. Ailes antérieures enfumées à leur extrémité, nervures brunes. Abdomen noir, brillant, ponctué, avec le premier segment marqué de deux points jaunes ; les segments deux, trois, quatre et cinq avec une large bor- dure jaune, très fortement échancrée au mi- lieu ; ventre tout noir. ?. 0 d', Epistome sans fossette; face entièrement .jaune. Souvent le premier segment abdominal tout noir. Avant-dernier segment ventral muni de deux cornes latérales. Long. 8à 1:"". Env. 14 à 18°”. Quinquefasciata, Rossi. PATRIE : France, Be'gique, Angleterre, Allemagne, Au- triche, Italie, Tyrol, Hongrie, Bulgarie, Es- pagne, Russie. Epistome pourvu, vers son milieu ou sa base, d'une lamelle saillante libre, très distincte du bord même de l’épistome. 58 Epistome sans lamelle semblable. | 59 Lamelle de l’épistome saillante, carrée. Labiata ©, Fasriaus (V. n° 56) Lamelle de l'épistome peusaillante, arrondie. Quadrifasciata ©, Panzer (V. n° 41) Bord antérieur de l’épistome relevé en haut ou excavé pour former une profonde fossette en dessous. 60 60 FAM. SPHEGIDÆ. — 28° GENRE, CERCERIS * Bord antérieur de l’épistome ni relevé ni ex- cavé. Bord antérieur de l'épistome droit, simple- ment un peu relevé, Tête noire, finement et densément ponctuée, mandibules noires avec la base jaune ; épistome avec le bord apical courbé, un peu relevé, jaune avec le tiers apical noir; joues et orbites internes jaunes; une grosse tache jaune derrière le sommet des yeux; an- tennes noires avec le dessous du scape jaune et la base du funicule testacée. Thorax finement et éparsement ponctué; pronotum marqué de deux tachesjaunes ; écaillettes et postscutellum jaunes; métathorax tachélatéralementde jaune; triangle du metanotum longitudinalement strié. Pattes jaunesavecleshanches, les genoux, l'extrémité des tibias postérieurs et le dessus de leurs tarses noirâtres. Ailes enfumées à leur extrémité. Abdomen luisant, ponctué; premier sement bordé ou taché de jaune, rarement noir en entier; deuxième segment avec une bordure jaune quelquefoistrès large, échancrée assez fortement en son milieu ; troisième et qua- trième segments avec des bordures jaunes plus étroites, rétrécies en leur milieu; cinquième segment avec une bordure semblable, souvent très large et plus ou moins échancrée en son milieu ; segments ventraux diversement tachés de jaune sur les côtés : valvule anale inférieure avec des pinceaux de poils. ©. o. Le mâle a le bord antérieur de l’épistome non relevé, mais tridenté ; le premier segment abdominal est plus souvent noir ou très peu ta- ché, Avant-dernier segment ventral fortement cilié. 62 Long, 7 à 18m, Env. 153,272 Arenaria, LINNÉ. FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS 293 PATRIE ; France, Belgique, Angleterre, Suisse, Allema- gne, Suède, Autriche, Tyrol, Italie, Sicile, Dalmatie, Espagne, Portugal, Autriche, Hon- grie, Malte, Corfou, Russie, Suède, Oural, Asie-Mineure, Turkestan. Le Cerceris arenaria approvisionne son nid de di- verses espèces de Curculionides, parmi lesquelles les suivantes ont été rencontrées et signalées par 1 différents auteurs, au nombre de six à huit dans chaque cellule, selon la grosseur de l’insecte : tds, de de dE D cs à à à à: dd Lixus oscanite Sitones lineata. — libialis. — pilosella. Cneorhinus hispidus. Otiorhynchus raucus. — maleficus. Phytonomus punctalus. Strophosomus faber. Geonemus flabellipes. Brachyderes gracilis. =— _ Bord antérieur de l’épistome convexe, formant en dessous une fossette. 61 E 61 Première et derniére bandes jaunes de l’ab- domen plus larges que les autres, non inter- rompues. Tête velue, noire, finement et densé- ment ponctuée : face jaune, avec le bord de l’é- pistome noir; ce dernier un peu échancréet re- levé en son milieu, de façon à laisser un vide ou une fossette au dessous de ce bord ; mandi- bules jaunes, avec la moitié apicale noire; an- tennes noires, avec le dessous du scape jaune et le dessous du funicule testacé ;: dernier arti- cle de celui-ci testacé aussi en dessus. Thorax noir, velu, finement et densément ponctué; . pronotum marqué de deux petites taches jau- nes; écaillettes et postscutellum jaunes ; quel- quefois le métathorax est taché de jaune sur les côtés ; triangle du metanotum longitudinale- ment ridé. Pattes jaunes, avec une partie des | Le ds débits 62 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS hanches, les genoux, l'extrémité destibiasetle dessus des tarses postérieursnoirsounoirâtres. Ailes antériéures hyalines, avec le bord costal et l'extrémité un peu enfumés. Abdomen noir, assez finement ponctué; deuxième segment avec une très large bande jaune un peu échan- crée en devant; troisième etquatrième segments avec une bande assez étroite, jaune; cinquième segment avec une large bande jaune occupant quelquefois toute sasurface ; ces dessins jaunes se reproduisent en partie du côté ventral; val- vule anale inférieure avec de petits pinceaux de poils. ©. o,. Face plus complètement jaune; épistome simple, un peu tridenté à son bord apical. Les bordures abdominales sont plus égales entre elles. Long. 7 à 11", Env. 14 à 18m, Quadricincta, PATRIE : France, Belgique, Angleterre, Italie, Corse, Al- lemagne, Tyrol, Autriche, Hongrie, Sardai- gne, Sicile, Danemark, Russie, Oural, Cau- case, Turkestan. Chaque cellule, d'après M. Fabre, contient une trentaine de petits Curculionides, composés en ma- jeure partie d'Apion gravidum. Plus rarement, on y trouve le Phylonomus murinus et leSilones li- neala. Premièreet dernière bandes jaunesde l’abdo- men pas plus larges que les autres, souvent plus ou moins interrompues. Quinquefasciata, Rossi. 9. (V. n° 56). Bord de l’avant-dernier segment ventral as- sez longuement cilié pour cacher la base du der- nier segment. Bord de l’avant-dernier segment ventral as- PANZER. 3 63 ei à à à 63 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS sez peu cilié pour laisser visible la base du der- nier segment (o’)ou non impressionné surtoute sa largeur (®). Deuxième article du funicule à peine deux fois aussi long que le premier. Premiersegment abdominal avec une fossette visible à son bord postérieur. Triangle du metanotum rugueux. Tête finement ponctuée, noire, avec quelques poils blancs ; cpistomeet joues tachés de ferru- gineux ; antennes noires ou brunes avec la base et l’extrémité ferrugineuses ; mandibules ferru- gineuses avec l'extrémité noire. Thorax ponc- tué, noir, avec quelques poils blancs; écaillet- tes ferrugineuses. Pattes ferrugineuses avec la base des hanches noire. Ailes hyalines avec l’ex- trémité enfumée ; nervures et stigma ferrugi- neux. Abdomen avec le premier segment ferru- gineux sauf à sa base quiest noire ; le deuxième est jaune avec une ligneétroite noire à la base ; les troisième et quatrième sont noirs avec une large bande jaune au bord postérieur, échan- crée au milieu; le cinquième est noir avec une tache d’un jaune ferrugineux de chaque côté; ventre noir avec une tache ferrugineuse de chaque côtédes deuxième etiroisièmesegments. ?. (Lepeletier) S', Le mâle a la face jaune, les antennes plus sombres et le scape taché de jaune. L’abdomen a le premier segment noir, tous les autres noirs plus ou moins bordés de jaune ; le bord posté- rieur de l’avant-dernier segment est fortement cilié. (Schletterer) Long. 11 à 15°, PATRIE : Espagne, Algérie. Deuxième article du funicule deux fois ou 295 66 Lindenii, LEPELETIER. 296 64 65 66 67 68 69 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS deux fois et demie aussi long que le premier. Premier s:gment abdominal sans fossette. Triangle du metanotum strié, Première bande jaune abdominale plus large que les suivantes ou non échancrée, 64. Quadricincta, Panzer. 9. (V. n° 64). Première bande jaune abdominale pas plus large que les suivantes ou échancrée, Dernier article des antennes assez fortement. courbé en forme de corne. 65 | Arenaria, LivNé. o. (V. n° 60). Dernier article des antennes non ou peu courbé en forme de corne. Gééäritaditat 1 PAnzEn, o". (W. n° 41). Avant-dernier segment abdominal impres- sionné. Leucozonica, ScxLeTTERER. (V. n° 11). Avant-dernier segment abdominal non im- pressionné. Stratiotes, SCHLETTERER (V, n° 7). Premier segment abdominal de couleur fon- cière noire, seulement taché de couleur claire, Premier segment abdominal de couleur fon- cière autre que le noir. Espace triangulaire du metanotum entière- ment lisse ou avec un seul sillon médian. Espace triangulaire du metanotum ponctué - ou strié au moins en partie. Segments abdominaux avec des bordures blanches ou à peine jaunâtres. Sesgments abdominaux avec des bordures o d’un jaune franc, 68 103 69 74 | 78 Nr. 70 71 72 FAM. SPHEGIDÆ. — 23 GENRE, CERCERIS 297 Partie médiane du devant de l’épistome échan- crée ou dentée. Luctuosa, Cosra. (V. n° 50). Partie médiane du devant de l’épistome non échancrée. 71 Troisième segment ventral mâle avec une partie plate à sa base. Avant-dernier segment ventral © prolongé latéralement en pointe ai- œuë. Funerea, Cosra. (V. n° 29). Troisième segment ventral © sans partie plate à sa base. Avant-dernier segment ventral ? sans dents latérales. Tête finement et densé- ment ponctuée; base des mandibules, orbites internes des yeux et une bande transversale sur l'épistome, jaune pâle; antennes noires, avec le dessous du funicule ferrugineux. Thorax noir; souvent on voit deux taches sur le bord postérieur du pronotum, et ordinairement les écaillettes et le postscutellum sont jaune pâle ; triangle du metanotum lisse et très brillant, divisé par un sillon longitudinal. Pattes testa- cées, avec les hanches, les trochanters et une partie des cuisses noirs; tarses postérieurs noi- râtres en dessus. Ailes un peu enfumées avec l’extrémite plus sombre, nervures brunes. Ab- domen noir,avecles segments un à quatre mar- qués de taches latérales jaune pâle pouvantseréu- nirsurles derniers segmen(s; avant-dernierseg- ment ventral avec une profonde impression. ©. o'. Face entièrement blanche. Sixième seg- ment abdominal avec une fascie blanche. Long. 9 à 11%%, Env. 15 à 17m", Specularis, Cosra. PATRIE : Italie, Sicile, Corfou, Crète, Grèce, Espagne. _ Ventre entièrement jaune. Epistome © sans 298 73 FAM, SPHEGIDÆ. =« 23° GENRE, CERCERIS pointe ni lame saillante à sa base, Métathorax taché de jaune. Tête noire, densément et fine- ment ponctuée; face jaune; deux taches der- rière le sommet des yeux, et une partie du ver. tex, jaunes; antennes rousses, avec leur base jaune. Thorax noir, très brillant, peu ponctué ; mésopleures munies à leur partie inférieure d’un tuberculesaillant, dentiforme ; pronotum, écail- lettes, poitrine, scutellum, postscutellum et deux grandes taches sur le mesonotum, jaunes ; scutellum, postscutellum, et triangle du meta- notum, lisses et très brillants. Pattes jaunes. Ailes hyalines, avec l'extrémité enfumée. Ab- domen ponctué, noir, avec deux taches jaunes sur le premier segment et de larges bandes marginales sur les quatre suivants ; ventre jau- ne; deuxième segment ventral avec une pelite plaque élevée, lisse. ©. Long. 7 à 8", inconnu. Spectabilis, RADOSKOWSKI' PATRIE : Asie (Astrabad). Ventre en partie noir. Epistome © avec une pointe ou une lame saillante à sa base. Méta- thorax souvent entièrement noir, Epistome avec une lame plate à sa base. Tuberculata, Vizcers. (V. Epistome avec une pointe conique à sa base. Tête noire, ponctuée; face jaune ; épistome pourvu à sa base d’une pointe conique, sail- lante en avant, en dessous de laquelle l’épisto- me est profondément et circulairement échan- cré; antennes testacées. Thorax noir, ponctué, taché de blanc sur le pronotum, les écaillettes et le postscutellum; triangle du metanotum lisse et brillant, non ponctué, Pattes testacées. Ailes un peu enfumées à l'extrémité. Abdomen noir, 73. n° 43). 74 75 76 77 78 FAM. SPHEGIDÆ, — ?3° GENRE, CERCERIS 299 avec quatre bandes jaunes; celle du premier segment interrompue. ?. Jo. Epistome sans pointe conique; son bord antérieur non denté, Long. 15 à 18%", Rhinoceros, Kouz,. PATRIE : Syrie. Espace triangulaire du metanotum strié au moins en partie. 75 Espace triangulaire du metanotum ponctué au moins on partie. 97 . Avant-dernier segment ventral muni latéra- lement,de chaquecôté, d'un pinceau saillant de Ù q Ù P poils roux, raides,ou de grands appendices la- raux. 1146 Avant-lernier segment ventral cilié ou non, mais sans pinceaux saillants latéraux de poils raides. Éer 78 Espace triangulaire du metanotum strié seu- lement aux angles antérieurs. Bracteata, Evensuanx. ©. (V. n° 55). Espace triangulaire du metanotum strié par- tout. 77 Bord antérieur de l’épistome faiblement tri- denté. Labiata, Fasricius, #1. (V. n° 56). Bord antérieur de l’'épistome non denté. Quinquefasciata, Rossr. &. (V. n° 56). Espace triangulaire du metanotüm seulement strié finement en arrière. | Striolata, ScxLETTERER. (V. n° 48). Espace triangulaire du metanotum strié par- tout ou en avant, au moins latéralement, - 79 300 80 81 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Deuxième segment abdominal noir ou bordé de jaune à sa base. Deuxième segmentabdominal bordéde jaune à son extrémité. Deuxième segment ahdominal noir. 80 81 Leucozonica, ScxLeTTERER. (V. n° 11). Deuxième segment abdominalbordéde jaune à sa base. Tête noire; face jaune, mandibules jaunes avec l'extrémité noire ; épistome triden- té. Thorax noir, avec deux taches jaunes sur le pronotum ; écaillettes jaunes, ainsi que le rost- scutellum et deux taches sur le métathorax ; triangle du metanotumlongitudinalement strié. Pattes jaunes avec les hanches, les trochanters et le dessous des cuisses postérieures noirs. Ai- les hyalines, avec l'extrémité enfumée et les nervures testacées ou brunes. Abdomen noir avec le premier segment pourvu d'une bande marginale jaune; le deuxième segment porte une bande semblable à sa base ; les troisièmeet quatrième offrent une large bordure marginale un peu échancrée; le cinquième segment en présente une qui l’occupe tout entier, et qui est à peine échancrée en avant; sur la face veritra- le, le troisième segment a une bande jaune, et les quatrième et cinquième seulement deux ta- ches latérales de même couleur. 9. (Costa). o” inconnu. Long, 11", Env. 18%», PATRIE : Calabre. Epistome pourvu, vers son milieu ou sa base, d’une lamelle saillante, libre, très distincte. Epistome sans lamelle saillante, libre. Brutia, Cosra. 82 88 82 83 FAM. SPHEGIDÆ. — 93° GENRE, CERCERIS Lamelle saillante très fortement échancrée en avant. Lamelle saillante non ou à peine échancrée en avant. Lamelle deux fois plus large que longue. Tête noire, densément ponctuée; épistome pourvu d'une lame saillante, libre, deux fois plus large que longue, largement échancrée par un trian-: gle profond ; dessus de cette lamelle blanchôtre, ainsi que les orbites internes et le derrière des yeux; antennes noires en dessus,jaunes en des- sous. Thorax noir, un peu ponctué, avec deux taches en arrière du pronotum, les écaillettes, le postscutellum, une petite tache sur les mé- sopleures, et deux lignes parallèles sur le mé- tathorax, de couleur blanche; triangle du me- tanotum longitudinalement strié. Pattesfauves, avec les hanches noires et lestarses postérieurs bruns. Ailes hyalines, enfumées à leur extré- mité; nervures brunes. Abdomen ponctué, noir, avec deux taches blanchâtres sur le premier seg- ment et des bordures marginales semblables sur les segments deux à cinq. ?. og inconnu. Long. 8 à 117, Env. 15 à 18m, 301 83 84 Bucculenta, Cosra. PATRIE : Italie méridionale, Sardaigne, Hongrie. Lamelle seulement un peu plus large que lon- gue, Tête noire, finement et densément ponc- tuée, brillante, pubescente de poils roux; man-= dibules noires, avec la base jaune rougeûtre ; épistome noir, pourvu à sa partie supérieure d’une lame saillante plus étroite à sa base et très profondément échancrée en forme de triangle ; son bord et sa base sont noirs, le reste jaune ; 302 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS orbites internes des yeux jaunes; une tache orangée derrière le sommet des yeux ; antennes noires, avec le dessous du scape jaune, la base et le dessous du funicule testacés. Thorax noir, pubescent, finement et densément ponctué ; deux taches jaunes sur le pronotum ; écail- lettes, postscutellum et souvent deux taches la- térales sur le métathorax, jaunes ; triangle du metanotum longitudinalement strié sur toute sa surface. Pattes jaunes avec les hanches, les tro- chanters, la base des cuisses antérieures et les genoux postérieurs, noirs; dessus des tarses postérieurs noirâtre. Ailes légèrement enfumées avec l'extrémité plussombre. Abdomenluisant, finement ponctué; premier segment avec deux grosses taches jaunes; deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments avec des bor- dures jaunes échancrées en avant, plus larges sur le deuxième et le cinquième segments que sur les autres; deuxième, troisième et quatriè- me segments ventraux tachés latéralement de jaune; valvule anale inférieure avec de gros pinceaux de poils. ©. o, Epistome sans lame saillante ; face entiè- rement jaune ; sixième segment ayantaussiune bande jaune. Long. 9 à 15%%, Env. 17 à 22m. _ Ferreri, vAN DER LINDEN. PATRIE : France, Suisse, Italie, Sicile, Sardaigne, Tyrol, Dalmatie, Autriche, Hongrie, Albanie. Es- pagne, Portugal, Russie méridionale ,Oural, Turkestan, Algérie. Cette espèce garnit chaque cellule deson nid avec six Ou huit Curculionides d'espèces variées. M. Fabre signale les suivants : Phytonomus murinus. — punctatus. Sitones lineata. Cneorhinus hispidus. Rhynchites betuleti. 85 86 FAM, SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Lamelle rétrécie en avant ou carrée, légère- ment excavée en avant. Lamelle rétrécie vers sa base, convexe en avant. Tête noire, finement ponctuée; épistome pourvu à sa partie supérieure d'une lame sail- lante, plus étroite vers sa base, non échancrée en avant; épistome noir, sauf une tache jaune située au dessus de la lame saillante; orbites internes des yeux jaunes, ainsi qu’un point der- rière le sommet des yeux; mandibules jaunes avec l'extrémité noire; antennes noires avec le dessous du funicule testacé, Thorax noir, fine- ment ponctué; pronotum marqué de deux ta- ches jaunes ; écaillettes et postscutellum jau- nes ; triangle du metanotum longitudinalement strié. Pattes jaune-rougeûtre avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses noirs ou d'un brun sombre, Ailes hyalines avec l’extré- mité enfumée ; nervures et stigma testacés. Ab- domen finement ponctué; premier segment marqué de deux taches jaunes, presque conti guës ; deuxième segment avec deux taches à peine séparées; troisième, quatrième et cin= quième segments ornés de bordures étroites jaunes ; ventre noir. Q. inconnu. 303 85 Long. 11mn, Env. 167%, Laminifera, Cosra, PATRIE : Italie, Piémont, Ornements blancs ou à peine lavés de roux. Ornements jaune franc. Lamelle de l’épistome avec ses angles anté- 86 87 rieurs bien nets. Bracteata, Eversuann. 9. {(V. n° 55) Lamelle de l’épistome avec les angles anté- rieurs et les côtés arrondis. 9. Tête briilante, 394 87 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS finement ponctuée ; épistome avec sa partie an- térieure relevée en lame libre, laissant en des- sous une fossette profonde; dessous de cette partie saillante noire; dessus blanc ainsi que les orbites internes des yeux; une {(ache blan- che derrière le sommet des yeux; mandibules ferrugineuses avec l'extrémité noire; antennes ferrugineusesavec l'extrémité du funicule noire. Thorax finement et éparsement ponctué; trian- gle du metanotum obliquement-strié ; pronotum avec deux taches blanchâtres ; écaillettes un peu rougeâtres, postscutellum blanc. Pattes ferru- gincuses. Ailes un peu enfumées avec l’extré- mité plus sombre. Abdomen noir, finement ponctué; segments un à cinq avec chacun deux taches latérales d'un blanc-jaunâtre sur leur bord postérieur ; ventre noir. 9. ', Face blancte; épistome sans ame sail- lante, tridenté en avant ; sixième segment bordé de blanc-jaunûtre. Long. 7 à 10, Envy. 13 à 16", ‘ Interrupta, PATRIE : France, Belgique, Anglelerre, Allemagne, Au- triche, Tyrol, Hongrie, Bulgarie, Italie, Suède, Russie méridionale, Oural. On trouve, d'après Shuckhard, des Strophosomus (Ccléoptères curculionides) dans le nid de cette espèce. Lamelle de l’'épistome carrée ou un peu ré- trécie en arrière. Labiata, Fagricius. ?, [V. n°56). Lamelle de l’épistome rétrécie en avant. Tête noire, ponctuée; épistome pourvu d’un appen- dice conique, élevé, libre, rétréci verssonextré- mité ; face on partie jaune; épistome noir avec deux points jaunes; orbites internes des yeux blancs ; antennes brunes. Thorax noir, un peu ponctué; pronuotum, écaillettes et postscutellum bi. 4h18 Lots > MES CHA SS dir tds Glass dols da Ve pes D du blindé és 88 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CÉRCERIS jaunes ou tachés de jaune ; triangle du metano- tum longitudinalement chagriné. Pattes ferru- gineuses ou jaunes, avec les hanches noires. Ailes hyalines, avec le bord apical enfumé. Ab- domen noir, finement ponctué ; segments un à cinq ornés de bordures jaunes, celle du premier segment interrompue. ©. o inconnu. Long. 11 à 16", PATRIE : Russie, Oural, Balkans. Dessins ferrugineux.Tête brillante, finement ponctuée, avec le vertex un peu plus lisse, fer- rugineuse en entier ou noire avec des taches ferrugineuses sur la fice, le vertex et derrière les yeux ; extrémitédes mandibules noire; épis- tome renflé au milieu de son extrémité en for- mede pointe obtuse ; antennes ferrugineuses ou en partie noirâtres en dessus. Thorax luisant, éparsement ponctué, ferrugineux en entier ou noir avec des taches ferrugineuses sur le pro- notum, les écaillettes et le postscutellum ; tri- angle du metanotum ridé obliquement avec les rides séparées par des points enfoncés ou pas- sant sur ceux-ci; mésopleures renflées en des- sous en forme de tubercule; écaillettes lisses, brillantes. Pattes ferrugineuses ou avec la base des hanches noire. Ailes hyalines, un peu jau- nâtres dans la partie costale, avec l'extrémité enfumée; nervures jaunes dans la région cos- tale, les autres brunes. Abdomen ferrugineux avec l’extrémité légèrement assombrie, ou avec le premier segment en partie noir, ponctué, lui- sant; les derniers segments pourvus d’une pu- bescence jaune, serrée, Avant-dernier segment ventral avec deux petits pinceaux de poils min- cès etallongés, 9, 305 Cornuta, EvERSMANN. 306 89 90 91 92 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS æ. Chez le mâle, la tête est noire, avec la face blanchâtre et le derrière des yeux ferrugineux ; pronotum avec deux taches jaunes. Abdomen entièrement ferrugineux. Long. 12 à 18", Env. 20 à 31m, Capito, LEPELETIER. PATRIE : Algérie, Russie méridionale. Approvisionne son nid avec des Curculionides. Dessins jaunes ou blancs. 89 La bande colorée du troisième segment ab- dominal est plus large que les autres. Dacica, ScHLETTERER, (V. n° 34). La bande colorée du troisième segment ab- dominal n’est pas plus large que les autres. 90 Epistome très convexe, avec une très forte im pression ou fossette demi-sphérique à son bord antérieur. 91 Bord antérieur de l’épistome sans impression ou fossette semblable, : 93 Ventre noir. | Quinquefasciata, Rossi. ©. (V. n° 56). Ventre plus ou moins taché de jaune. _ 92 Bandes abdominales échancrées, mais entiè- res. Tête noire; épistome avec un appendice saillant très large, plus étroit àsa base, laissant en dessous de lui une profonde fossette, échan- cré circulairement en avant; épistome jaune, bordé de noiren devant; front marqué dejaune; antennes rouges, rembrunies avant l'extrémité, PR PR 0 CT RS NE, F AIT Loges | FAM. SPHEGIDÆ. — ?3° GENRE, CERCERIS 307 Thorax noir, marqué de jaune. Pattes fauves, avec les hanches noires. Ailes hyalines, un peu enfumées à l'extrémité. Abdomen noir, avec cinq bandes jaunes étroites, dont la deuxième est la plus large; les troisième, quatrième et cinquième bordures sont rétrécies en leur mi- lieu. 9. (Eversmann). o inconnu. Long. 14m. Fulvipes, EVERSMANN. PATRIE : Steppes des Kirghises. eme Bandes abdominales interrompues. Tête noire, ponctuée; face jaune clair; antennes ferrugineuses ; derrière des yeux taché de jaune. Thorax noir, ponctué, avec le pronotum, le scu- tellum, le postscutellum jaunes; métathorax taché aussi de jaune ; triangle du metanotum obliquement strié. Pattes jaunes ; cuisses et ti- bias postérieurs tachés de noir en dessus. Ailes enfumées à l'extrémité. Abdomen fortement et densément ponctué, noiravec des bandes jaune clair, échancrées en avant et même interrom- pues. ©. (Schletterer) og inconnu. Long. 10m, Kohlii, SCHLETTERER, PATRIE : Caucase. 93 Espace triangulaire du metanotum en partie lisse. Tête noire, finement et densément ponc- tuée, légèrement pubescente; face en partie jaune ou ferrugineuse ; antennes ferrugineuses avec le scape taché de jaune ou même jaune en entier ; une tache jaune derrière le sommet des yeux ; mandibules jaunes avec l’extrémité noire. Thorax pubescent, noir, irrégulièrement cha- griné, luisant ; pronotum avec deux taches jau- nes ; écailleties et postscutellum jaunes. Scutel- 308 94 95 96 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS lum marqué de taches jaunes; métathorax ta- ché de jaune sur les côtés, ainsi que parfois aussi les mésopleures ; triangle du metanotum lisse au milieu, ponctuésur les côtés, ces points pouvant devenir confluents. Mésopleuresoffrant en dessous un tubercule dentiforme saillant. Pattes jaunes mêlées de ferrugineux. Ailes hya- lines avec les parties radiale et cubitale jus- qu’à l'extrémité un peu enfumées. Abdomen ponctué ; premier segment orné de deux taches jaunes ; les segments deux à six avec de larges bordures jaunes, échancrées fortement en leur milieu, sauf la dernière qui se trouve à la base du segment; segments ventraux aussi bordés de jaune. ®. | o”. Le mâle a la face entièrement jaune. Seg- ments ventraux fortement ciliés, laineux. Long. 14 à 16%", Env. 23 à 24m, Prisca, SCHLETTERER. PATRE : Grèce, Crète, Asie mineure, Espace triangulaire du metanotum entière- ment strié. Quatrième article du funiculeet suivants deux fois aussi longs que larges à leur base, Sexe mâle. Quatrième article du funicule et suivants une fois et demie seulementaussi longsque larges à leur base, ou sexe femelle. Dessins blancs ou à peine roussâtres. 94 95 96 Interrupta, Panzer. ©. (V. n° 86) Dessins jaunes. Ferreri, VAN DER LINDEN. o”. (V. n° 83) Une tache jaune sous l’insertion des ailes an- 97 98 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS térieures ; scutellum jaune. Tête noire, assez fortement ponctuée, avec la face en partie jaune; . mandibules noires avecla base jaune ; épistome avec le bord apical un peu relevé et coupé en ligne droite ; une grosse tache jaune derrière le sommet des yeux ; antennes noires avec le des- sous du scape jaune et la base du funicule tes- tacée. Thorax assez fortement ponctué, noir; pronotum orné de deux taches jaunes ; écaillet- tes, scutellum et postscutellum jaunes ; une ta- che jaune sous l'insertion des ailes antérieures ; triangledu metanotum longitudinalementstrié. Pattes testacées avec des parties jaune clair. Ailes opalines, laiteuses, non enfumées à leur extrémité. Abdomen ponctué, noir, avec tous les segments bordés de jaune ; ventre taché de jaune sur les côtés, 9. o" inconnu. Hong 114,12 1/0 PATRIE : Caucase. Pas de tache jaune sous l'insertion des ailes antérieures. Scutellum noir. 309 Opalipennis, KouL. Arenaria, LINNÉ. (V. n° 60) Espace triangulaire du metanotum lisse en son milieu; ponctué seulement sur les côtés, parfois très finement. Espace triangulaire du metanotum entière- ment ou presque entièrement ponctué ou ru- gueux, sauf quelqueïois à son centre. Epistome 7 non denté. Mésopleures Qç por- tant en dessous un tubercule dentiforme sail- 98. 99 lant. Prisca. ScHLETTERER. (V. n° 93) Epistome ©” fortement denté. Mésopleures © 310 99 100 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS sans tubercule dentiforme saillant en dessous. Tête noire, finement et densément ponctuée; face jaune clair ; antennes ferrugineuses, rem- brunies à l'extrémité; scape taché de jaune clair; vertex et occiput tachés de jaune; épis- tome échancré semi-circulairement en devant. Thorax très finement et densément ponctué; triangle du metanotum lisse au milieu, très fi- nement et faiblement ponctué sur les bords; pronotum, écailiettes et postscutellum jaune clair; mélathorax jaune sauf le triangle supé- rieur du metanotum., Pattes ferrugineuses, mé- lées de jaune clair sur les cuisses et les tibias. Ailes antérieures fortement enfumées à l’extré- mité; ailes inférieures faiblement enfumées. Abdomen finement et densément ponctué, sauf le premier segment qui l'est plus grossière- ment; tous les segments sont ornés de larges bordures jaune clair,interrompuesau milieu.Q. d'. Epistome denté; premier segment abdo- minal très allongé. Long. 16 à 21mm, Multipicta, SuiTx. PATRIE : Nubhie, Soudan. Ponctuation de l’espace triangulaire du me- tanotum forte, quelquefois grossière. Ponctuation de l’espace triangulaire du me- tanotum excessivement fine. Premier segment abdominal noir avec une mince bordure continue, ferrugineuse; seg- ments deux à cinq presque cntièrement jaunes. Face avec un duvet argenté. 100 102 Foveata, Lerecerier. o. (V. n° 44) Premier segment abdominal noir avec deux taches latérales jaunes; segments deux à cinq 101 A NAS - T0, FAM. SPHEGIDÆ., — 23° GENRE, CERCERIS noirs avec une bordure jaune échancrée en son milieu ou interrompue; facesans duvetargenté. Avant-dernier segment ventral œ pourvu la- téralement de grands appendices. Mésopleures © sans tubercule dentiforme saillant. Epistome æ fortement tridenté, @ avec un appendice pointu, conique, un peu avant sa base. Tête hoire, finement et éparsement ponctuée; man- dibules ferrugineuses avec l'extrémité noire; épistome noir portant au milieu de sa partie supérieure un appendice saillant, conique, jaune-blanchâtre en dessus; bord inférieur de Pépistome quadridenté; orbites internes des yeux blanc-jaunâtre ; ordinairement une tache de même teinte existe derrière le sommet des yeux. Thorax noir, luisant, éparsement ponc- tué; pronotum avec deux taches blanchâtres ; écaillettes et postscutellum colorés de même; triangle du metanotum ponctué avec le milieu lisse et brillant. Pattes testacées, plus ou moins variées de brun et de blanchâtre. Ailes un peu cendrées avec l'extrémité enfumée; nervures testacées sauf la sous-costale qui est noire. Ab- domen brillant, éparsement ponctué, noir ; pre- mier segment marqué de deux taches jaunà- tres arrondies ; deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments marqués latéralement de grandestaches triangulaires d’un blanc-jau- nâtre; ventre noir ou brunâtre; valvule anale inférieure avec des pinceaux de poils; avant- dernier segment ventral impressionné à son bord postérieur. Q. | w. Le corps est couvert d'une pubescence lai- neuse; épistome tridenté; face entièrement jaune. Avant-dernier segment ventral avec deux appendices latéraux saillants. 311 101 312 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Long. 14 à 18"®, Env. 20 à 24m, Conigera, DaxLBo. PATRIE : France méridionale, Italie, Sicile, Sardaigne, Dalmatie, Tyrol, Hongrie, Corfou, Albanie, Grèce, Russie méridionale, Oural, TSFRE — Avant- dernier segment ventral,; sans appen- dices latéraux, saillants. Mésopleures 9 avec un tubercule dentiforme saillant en dessous, | Epistome ç tridenté, © sans élevation conique | vers sa base. Capitata, SuiTx. (V. n° 53) | 102 Bord antérieur de l’épistome prolongé en forme de nez. Euryanthe, KouL.(V. n° 49) — Bord antéricur de l’épistome non prolongé, denté. Tête noire, finement et densément ponc- | tuée; épistome avec le bord antérieur obtusé- ment denté; face jaune; antennes d’un brun | noir, jaune clair en dessous; scape et premier article du funicule de couleur plus claire ; quel- | quefois l’occiput est taché de jaune. Thorax noir, très finement et densément ponctué; tri- angle du metanotum couvert de points très fins qui se réunissent parfois sous forme de rides transversales; pronotum faché de jaune ainsi que les écaillettes et le postscutellum. Pattes jaunes avec le dessus des cuisses et les tibias tachés de noir. Ailes un peu enfumées à leur extrémité. Abdomen finement ponctué; pre- mier segmentnoir,orné de deux points jaunes ; tous les suivants noirs avec des bordures d’un jaune brillant, larges et plus ou moins échan- crées. 0’. (Schletterer). Q inconnue. Long. 13%", Eucharis, ScHLETTERER. PATRIE : Syrie. 103 Mesorotum entièrement noir. 104 DS PS TT TANT TUE À è 4 \ di 104 105 106 FAM. SPHEGIDÆ. — ?3° GENRE, CERCERIS Mesonotum clair ou taché de couleur claire. ‘Troisième segment abdominal unicolore. Troisième segment abdominal de deux cou- leurs. Pronotum entièrement noir. Pronotum jaune en entier ou seulement bordé ou taché de jaune, blanc ou rouge. Scutellum et postscutellum noirs, Tête noire; épistome, une tache à l'orbite interne desyeux, une autre en dessus de l’épistome, se prolon- geant en pointe entre les antennes, jaunes : un point roussâlre derrière le sommet des yeux; mandibules ferrugineusesavecl’extrémiténoire; antennes jaunes avec le tiers apical noir. Tho- rax noir; écaillettes cthase desailes jaune-rous- sâtre. Patles jaune -roussätre. Ailes légere- ment obscures avec l'extrémité noirâtre. Abdo- men jaune-roussàtre. ©. Long. 12"%, Flaviventris, Van DER Partie : Espagne. Scutellum et postscutellum rayés de jaune. Tête noire avec une {ache jaune sur les joues; Mandibules jaunes; antenncs jaunes. Thorax noir avec une ligne jaune sur le scutellum ou le postscutellum. Pattes ferrugineuses ; dessus des cuisses et dessous des tibias postérieurs noirâtres. Ailes hyalines avec l’extrémité enfu- mée. Abdomen ferrugineux avec la séparalion des segments marquée par unefine ligne noire, Long. 8%", 9, (Dufour). 313 135 105 118 106 107 LINDEN. Nigrocincta, Durour. PATRIE : Algérie (Ponteba). 108 109 FAM, SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Pronotum jaune ou bordé de jaune. Pronotum seulement taché sur les épaules de jaune, blanc ourouge. Deuxième segment abdominal bordé denoir, Tête fortement ponctuée, pourvue d'une carène aiguë entre les antennes, noire avec l’épistome, les joues, les orbites internes et une ligne pas- sant entre les antennes et montant sur le front, - jaunes, ainsi qu'une lignetransversale derrière les ocelles, ligne qui manque quelquefois ; man- > dibules jaunes avec l’extrémité noire ; antennes testacées, plus sombres en dessus, avec le scape jaune. Thorax fortement ponctué, noir, avec le pronotum, la poitrine et les nésopleures, le scutellum, le postscutellum jaunes ; métathorax jaunes, sauf l’espacetriangulaire du metanotum qui est noir et marqué de deux taches jaunes, quelquefois noir en entier; écaillettes jaunes. Pattes jaunes avec les cnisses postérieures tes- tacées. Ailes hyalines, assombries à leur ex- trémité; nervures et stigma bruns. Abdomen jaune; premier segment d’un rouge testacé, le bord postérieur du second et le quatrième en entier noirs. ®, ee æ. Le mâle a le quatrième segment abdomi- | nal jaune avec la base noire. - RE Long. 107%. Env. 15"n. Histrionica, KLuc. PATRIE : Egypte (Sacchara, Farès, Ambakohl). NS Deuxième segment abdominal jaune sans : ES bordure noire, 109. Espace triangulaire du metanotum noir. Espace triangulaire du melanotum jaune. Tête jaune; épistome garni d’une lame libre, 110 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS élevée, saillante, échancrée, très aiguë ; vertex noir ; antennes noires, jaunes en dessous. Tho- rax noir, avec le pronotum, le scutellum, le postscutellum et le métathorax jaunes ; écaillet- tes jaunes. Paltes jaunes, un peu rougeûtres à l'extrémité des cuisses et des tibias postérieurs. Ailes antérieures hyalines, un peu enfumées à l'extrémité. Abdomen jaune avec la séparation des segments brun-rougeâtre, ? (Radosz- kowski). d' inconnu. 315 Long. 11%, Env.16en, Acuta, Ranoszxowskr. PaTRie : Turkestan (Mont Karak). Espace triangulaire du metanotum lisse, lui- sant. Des-ous ds mesopleures avec ui tuber- cule «(lentiforme. Tête finemcentet plusou moins éparsement ponctuée, noire avec la face et une tache derrière les yeux jaune pâle; antennes fau ves ; scape jaune. Thorax finement et épar- sement ponctué avec le suutellum presquelisse ; noir avec le pronotum, une tache allongée sous l'insertion des ailes, le scutellum, le postscu- tellum et une grande {ache de chaque côté du métathorax, jaunes; écaillettes jaunes. Pattes jaunes avec les cuisses postérieures noires en dedans. Ailes antérieures hyalines: leur extré- mité assombrie; nervures brunes; côtes et stigma testacés. Abdomen ponctué, jaune avec le premier segment un peu taché de noir à sa base et sur les côtés; la base des segments 4 et5 est rayée de noir. Q. Long. 6 à 9°", Env. 10 Alone. Pulchella, Kzuc. PATRIE : Egypte. Espace triangulaire du metanotum ponctué ou chagriné au moins en partie. Dessous des mésopleures sans tubercule dentiforme. 111 a r 4% RNCS" NÉRREE A Ci UE. AU ch +. CRE . Er 0 DU ARE 316 FAM .SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 111 Espace triangulaire du metanotum en partie ponctué. Tête densément ponctuée, noire avec l'épistome et les orbites internes des yeux, les joues et l'occiput jaunes; vertex et région des ocelles noirs; face garnie de poilsargentés ; an- tennes jaunes à leur base,rousses en leur milieu. rmbrunies à leur extrémité. Thorax jaune, densément et assez fortement ponctué ; espace triangulaire du metanotum noir, lisse, brillant, ponctué sur les côtés ; base du pronotum, me- sonotum et sillon médian du métathorax noirs ; écaillettes jaunes.Pattes jaunes. Ailes antérieu- res hyalines, un peu enfumées à l'extrémité. Abdomen jaune en entier ; séparation des seg- ments un peu fauve.®, d',. Le mâle a quelques parties noires der- rière les yeux, sur les cuisses et les tibias pos- térieurs, Long. 8 à 13", Env. 13 à 167. . Maracandica, RALOSZKOWSKI. PATRIE : Turkestan (Maracanda). —— Espace triangulaire du metanotum chagriné. Tête jaune, tachée de noir sur le vertex entre les yeux; épistome profondément échancré en cercle à son bord antérieur; antennes jaunes avec l'extrémité noire. Thorax noir; pronotum largement bordé de jaune ; mesonotum rayé de jaune; une tache sur les mésopleures, le scu- tellumetle postscitellum jaunes ainsi que les écaillettes; metaaïotum avec deux grandes ta- ches jaunes latérales; espace triangulaire du metanotum lisse, un peu luisant, chagriné à sa base, avec un sillon médian, l’attesentièrement jaunes. Ailes hyalines avec le bord enfumé. Abdomen jaune avec les lignes séparatives pla- cies entre les quatrième et cinquième, cin- st ct à. ! À | 112 113 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS 317 quième et sixième segments, noires : le cinquiè- me segment ventral et le sixième noirs. 9. os. Le mâle à le sixième segment abdominal jaune et le septième noir. Eong:40 157. PATRIE : Russie (Orenburg). Elegans, Eversmanx. Scutellum de couleur claire au moins en partie. 113 Scutellum noir en entier. 114 Abdomen entièrement jaune ferrugineux. Tête noire; face jaune jusque vers les ocelles ; une tache rouge derrière le sommet des yeux ; antennes jaunes. Thorax noir avec les côtés du pronotum, les callosités humérales, le scutel- lum, le postscutellum et le métathorax, sauf l’espace supérieur triangulaire, ferrugineux ainsi que quatre petites taches sur le mesono- {um ; triangle du metanotum lisse ; écaillettes ferrugineuses. Pattes d’un jaune varié de fer- rugineux. Ailes antérieures hyalines avec l'ex- trémité enfumée, nervures brunes, côte et stig- ma ferrugineux. Abdomen jaune ferrugineux en entier. © (Radoszkowski). Ç inconnue. Éone tone 2er Saussurei, RADOSzZKOwskI.. PATRIE : Turkestan (Désert près du fleuve Jaxarte). Abdomen jaune taché de noir sur les pre- mier, quatrième et septième sezments. Laticincta, o LEPELETIER (V. n° 37) Espace triangulaire du metanotum lisse. 115 Espace triangulaire du metanotum ponctué. PT PONT 318 FAM. SPHEGIDÆ. — 28° GENRE, CERCERIS Tête noire avec l'épistome, la face et le front blanc-jaunâtre ; deux lignes semblables remon- | < : 4 tent jusqu’au niveau des ocelles postérieurs Fe sans pénétrer dans l'intérieur du triangle ocel- | laire ; bord postérieur des yeux jaunes ; anten- nes jaunes avec le dessous des trois premiers SR 44 articles un peu plus clair. Thorax noir avec De RS deux taches sur le bord postérieur du prono- PA EU tum, une {ache sur les mésopleures, une petite bande transversale près du bord antérieur du de lui, des points enfoncés, distincts, ceux-ci mesoslernum, une grosse tacheoblongue de cha- Mn s que côté, aux angles postérieurs du métathorax, NÉE Ah jaunes ; triangle du metanotum ayant d’abord ” un sillon médian assez profond; puis, à côté - é confluentsàunecertaine distance du milieu etfor- Press ‘ k : mantenfin desrides transversales près des bords Le" | latéraux. Paties jaunes avec une lache noire à à la base des hanches et une autre à l'extrémité - des tarses postérieurs. Ailes antérieures hyali- “ nes avec l'extrémité enfumée; nervures jaunes | à la base, brunes à extrémité. Abdomen jaune: se Ne bord postérieur des anneaux un peu plus char- gé en couleur, roux ou orangé. © (Spinola). Q inconnue. : . Lonpel?n Spinolica, SCHLETTEREE. PATRIE : Égypte. Spinola a décrit cette espèce égyptienne sous le nom de C. flaviventris. Mais ce nom ayant déjà été employé antérieurement pour une autre espèce du même genre par Van der Linden, M. Schletterer a changé, pour celte raison, le nom donné par Spi- nola en celui de Spinolica. 115 Abdomen entièrement de couleur claire. Radoszkowskyi; SanLETTERER. ? (V. n° 39). a Abdomen en partie noir. 116 117 FAM. SPHESIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Cinquième segment abdominal noir. Tête noire ; épistome convexe, pâle avec le bord an- térieur élevé, noir; face pâle ainsique les man- dibules ; antennesnoires avec le dessous rouge. Thorax noir avec deux taches sur le pronotum, les callosités humérales et le postscutellum pà- les; espace triangulaire du melanotum lisse. Palles rouges avec les cuisses antérieures ta- chées de blanc. Ailes antérieures hyalines avec l'extrémité enfumée. Abdomen noir avec le premier segment et une tache de chaque côté du quatrième, de couleur pale. ç (Radosz- kowski). Long. 10", 319 Octonotata, Raposzkowskl. Parrie : Turkestan (Vallée de Sarafschan). Cinquièmesesmentabdominaltaché de jaune. _ Espace triangulaire du metanotum divise par un sillon longitudinal médian. Tête noire ; man- dibules noires avec la base blanc-jaunâtre ; épistome, face, orbites internes des yeux blanc- jaunâtre ; antennestestacées avec le scape jaune. Thorax noir avec la poitrine et les mésopleures noires; métathorax avec deux taches latérales ferrugineuses; pronotum avec deux taches blanc-jaunâtre à son bord postérieur; écaille(- tes et postscutellum blanc-jaunâtre; triangle : du metanotum lisse avec un sillon longitudinal médian, profond. Pattes blanc-jaunâtre avec les hanches, les trochanters et la base des cuis- ses ferrugineux; les hanches de la première paire sont tronquées obliquemert à leur join- ture avec les trochanters; leur face supérieure se prolonge au delà de l'articulation et forme à côté du trochanter une espèce de tubercule co- nique et pointu. Ailes hyalines, nervures rou- 117 320 FAM. SPHEGIDÆ. — 28° GENRE, CERCERIS geätres, Abdomen noiravec le premier segment ferrugineux ; une bande près du bord antérieur du deuxième segment blanc-jaunâire ; quatri- ème segment avec une bande jaune fortement échancrée, se prolongeant sous le ventre ; cin- quième segment avec une bande blanc-jaunà- tre; ventre ferrugineux. ©. . @, Le male n'offre avec la couleur ferrugi- neuse que le dessus du scape, la base du funi- cule, le dessous de celui-ci, les hanches, les trochanters, la base des cuisses et le premier segment abdominal. Les quatrième, cinquième et sixième segments ont une bande jaune le long de leur bord postérieur, courte et étroite sur le quatrième, moyenne sur le cinquième, large et couvrant tout le dos sur le sixième. Le septième est entièrement jaune. Long. 7 à 9"®, Fischeri, SPINOLA. PATRIE : Egypte. Espacetriangulairedu metanotum sans sillon longitudinal médian. Tête noire; mandibules noires avec la base blanc-jaunâtre; épistome, face, orbites internes des yeux blanc-jaunâtre ; antennes rouges avec lescapeblanc en dessous; derniers articles du funicule noirs en dessus. Thorax noir avec la poitrine, les mésopleures et le métathorax ferrugineux ; deux taches sur le bord postérieur du pronotum, les écailleties, le postscutellum sont d'un blanc-jaunâtre ; tri- angle du metanotum lisse, luisant, sans sirie ni sillon longitudinal. Pattes avec les hanches, les trochanters, la base des cuisses ferrugineux ; le reste blanc-jaunâtre. Ailes antérieures hya- lines ; nervures rougeàtres. Abdomen noiravec le premier segment ferrugineux; une bande près du bord antérieur du deuxième segment ouf ht L RE PO CP NP PE D TS | 118 119 120 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS et deux autres bandes plus larges sur les qua- trième et cinquième segments sont blanc-jau- nâtre; ventre ferrugineux ? (Spinola). o inconnu. 321 Long. 9mn, Tricolorata, SPiNOLA. PATRIE : Egypte. L'une des couleurs du troisième segment ab- dominal est noire. Les deux couleurs du troisième segment ab- dominal sont autres que le noir. Deuxième segment abdominal avec une ban- de jaune ou deux taches blanches à la base. Deuxième segment abdominal avec la base au moins étroitement noire ou ferrugineuse. Deuxième segment abdominal avec deux ta- ches blanches latérales à sa base. Tête ponctuée, couverte d'une pubescence blanche; noire avec l'épistome, une grande tache dans les orbites in- terneset une ligne interantennaire jaunes; man- dibules jaunes avec l'extrémité noire; antennes noires avec le dessous testacé. Thorax ponctué, pubescent de blanc; noir avec une tache trans- versale jaune sur les côtés du pronotum ; post- scutellum jauné; métathorax rouge avec l’espace triangulaire supérieur noir, lisse, pourvu d’une ligne élevée longitudinale à sa base, écaillettes jaunes. Pattes blanches avec les hanches, les cuisses, sauf les genoux, et une tache médiane interne noirâtres. Ailes antérieures hyalines avec l'extrémité enfumée, les nervures et le stig- ma bruns. Abdomen noir, ponctué, avec le pre- mier segment rouge, deux taches sur la base du second, une large bordure à son extrémité, le cinquième en entier, jaunes; le dernier est tes- 119 128 120 121 3 %, Det HAL à à - ed Ye EC PRE RE ER ES AR TE AS CO, RO PTT CRT 1 US de A LT ET EE ei) DE RTC OS NS ST ITS 322 123 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS tacé en dessous, noir en dessus ©, © inconnu, _ Long. 14m, Env. 23mm, Insignis, KLuc. PATRIE : Arabie heureuse. Deuxième segment abdominal avec une ban- de basilaire jaune au moins au milieu. Rubida, Junine (V. n° 16). Thorax noir. 122 Thorax taché de jaune ou de blanc. 123 Quatrième segment abdominal entièrement noir. Tête ponctuée, noire ; épistome tronqué droit en avant,avecune tache jaune transversale en haut ; orbites internes des yeux jaunes; scape des antennes noir de poix, funicule ferrugineux avec le dessous jaune et l'extrémité noirâtre; mandibules ferrugineuses avec l’extrémité noi- re. Thorax noir, ponctué, triangle du metano- tum lisse, canaliculé en son milieu, oblique- ment strié sur les côtés; écaillettes brun-jau- nâtre. Pattes jaunes ; hanches, trochanters et base des cuisses ferrugineux. Ailes antérieures hyalines ; nervures testacées; abdomen fer- rugineux avec une tache triargulaire noi- re au milieu du bord postérieur du deu: xième segment; une grande tache triangu- laire noire au milieu de la base du troisième; le quatrième est entierement noir; le cinquiè- me est noir avec deux taches latérales ferrugi- neuses, ou plus ou moins entièrement ferrugi- neux; le dernier est noir @. ©’ Inconnu. Long. 11 à 12m, Env, 182, Geneana, Cosra. PATRIE : Sardaigne. Quatrième segment abdominal noir et jaune. Lindenii, LEPELETIER, Q (V. n° 63). Antennes testacées en entier. 124 Antennes rembrunies au milieu ou à l’extre- mité. 126 ail 124 125 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS . Abdomen noir avec les segments fortement bordés de jaune. 323 Sirdariensis Raposzxowskt, ? (V. n° 44). Abdomen jaune en entier ou avec seulement la séparation des segments brune. Mesosternum épineux. Tête fortement ponc- tuée, avec le dessous des joues et les mâchoires noirs ; une tache noire sur le vertex arrivant à toucher l'orbite des yeux et donnant naissance à deux lignes noires qui vont rejoindre la base des antennes; deux taches obliques noires se trouventen arrière des ocelles postérieurs ; man- dibules jaunes avec l’extrémite noire; bord an- térieur de l’épistome arrondi; antennes jaunes. Thorax fortement ponctué, noir; le pronotum, les points calleux, deux taches sous l'insertion des ailes, le scute:lum, le postscutellum et une grande tache ovale de chaque côté du métatho- rax, jaunes: éeaillettes jaunes; mesosternum renflé et prolongé latéralementoüilestarmé d’u- neépine dans le milieu et d'une autre à son bord postéro-apical. Pattes jaune-rougeàtre.Ailes an- térieures hyalines avec une tache brune qui oc- cupe la cellule radiale et s'étend sur le bord api- cal; nervures d’un testacé pâle. Abdomen jau- ne; extrême base des segments noire en des- sus (Q), ou rougeûtre (0°) (Smith). Long. 12 à 16"", PATRIE : Trébizonde. Mesosternum non épineux. Tête noire ; base des mandibules, épistome, face, front, espace ocellaire et contour des yeux, jaunes ; antennes testacées avec le scape blanc-jaunâtre. Thorax jaune avec la partie antérieure du prothorax, le disque du metanotum et une bande longitudi- 125 Spinipectus, SMITH. RDA Mg tt ET PR nt M te E CESSE PP OT NP 25 REP OR D Lai ue dirt Le L DROLE 7 CTAIEPO: io ÉVJORS RTÉRAQTE LAS ik Ce, > = Ce die è lade pi ES LÉ { P- A AT 324 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS À nalesur la face postérieure du métathorax,noirs; triangle du metanotum terne, pubescent, trans- versalement strié et ayant un sillon longitudi- -nal qui se continue sur la face postérieure du métathorax jusqu’à son articulation avec l’ab- domen. Pattes jaunes ; cuisses près de leur ex- trémité et tibias postérieurs ferrugineux. Ailes antérieures hyalines, un peu enfumées, plus obscures à leur extrémité; nervures brunes; côte et stigma jaunes. Abdomen jaune en des- sus, orangé en dessous; bord postérieur de tous les anneaux et une petite tache sur le premier segment brun très foncé. © Long. 12", (Spi- nola). ? Inconnue. Valtlii, SPINoLA. PATRIE : Egypte. 126 Tibias postérieurs blanc-jaunâtre ou testacés. 127 a Tibias postérieurs brun-noir, Tête noire avec la face et deux points derrière les yeux, jaunes; antennes fauves avec le milieu noir; épistome mutique, Thorax noir, marqué de quatretaches jaunes. Pattes jaunes avec les tibias postérieurs brun-noir. Ailes antérieures hyalines, un peu jaunâtres, le disque et l’extrémité enfumés, vio- lacés. Abdomen noir avec le premier segment rouge sauf à sa base qui est noire ; extrémité des segments légèrement bordée de brun-fau- ve. d Long? (Dahlbom). Ç Inconnue. Solitaria, DAHLBOM. PATRIE: Egypte. 127 Cuisses rayées de noir. Tête grossièrement ponctuée, noire, marquée de blanc-jaunâtre en avant; antennes rouges, rembrunies vers l’ex- trémité. Thorax noir avec les épaules et le bord postérieur du scutellum blanc-jaunâtre ; écail- lettes de même couleur, Pattes blanc-jaunâtre ; 128 129 130 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 325 avec les cuisses rouges, rayées de noir; blanc- jaunâtre sur les genoux. Ailes cendrées, enfu- mées à l'extrémité ; nervures noires. Abdomen noir, rayé de blanc avec le premier segment rou- ge. ® Long. 10", (Walker). Contigua, WaLkERr. PATRIE : Egypte (Tajura-Bab-el-Mandeb). Cuisses non rayées de noir. Tuberculata, Vizrers (V. n° 43). Ailes antérieures entièrement hyalines. 129 Ailes antérieures plus ou moins enfumées à leur extrémité. 131 Pattes entièrement ferrugineuses. 130 Pattes rouges tachées de jaune pâle; tibias marqués de noir en dessous. Eugenia, ScHLETTERER (V. n° 24). Les segments abdominaux quatre, cinq et six, sont noirs bordés de jaune. Tête un peu ponctuée, noire ; face en dessous des antennes et épistome jaunes ; le bord de ce dernier et une carène en dessus, noirs; mandibules jaunes avec l'extrémité rougeâtre ; antennes ferrugi- neuses avec la moitié apicale du funicule bru- ne en dessus. Thorax peu ponctué, plus forte- ment sur le métathorax ; noir avec une ligne in- terrompue sur le pronotum, le scutellum, le postscutellum et les écaillettes jaunes. Pattes ferrugineuses. Ailes hyalines avec les nervures ferrugineuses. Abdomen avec le premier seg- ment ponctué à la base; le dernier aussi un peu ponctué ; les autres à peu près imponctués; les trois segments basilaires sont rouges, les trois apicaux noirs; le bord marginal des troisième, quatrième et cinquième segments porte une 3 É 4 V9 4 L ; s | 326 131 FAM. SPHÈGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS étroite ligne jaune pâle et le second segment une tache semblable latéralesurlebord.£ Long. 11" (Smith). Semirufa, SMITH, PATRIE : Sibérie. Cette espèce pourrait n'être qu'une variété de la C. tuberculata, mais l'insuflisance de la description . ne permet pas, en l'absence du type, d'affirmer rien à cet égard. Les segments abdominaux quatre, cinq et six sont ferrugineux, bordés de blanc ou de jau- ne. Tête noire, ponctuée, avec la face blanc-jau- nâtre; une bande transversale interrompue sur le vertexet deux grosses taches derrière les yeux,de même couleur; épistome © non denté; ©’ tridenté en avant; antennes ferrugineuses avec le scape taché de jaune clair et l'extrémité quelquefois rembrunie. Thorax noir, ponctué sur le meso- notum et le scutellum; mésopleures avec deux taches jaunes superposées sous l'insertion des ailes ; espace triangulaire du metanotum © lisse ou avec de courts sillons obliques sur les bords, o irrégulièrement chagriné ; pronotum, scutel- lum, postscutellum et métathorax largement ta- chés de jaune; écaillettes marquées de blanc- jaunâtre. Pattes rousses. Ailes hyalines en en- tier ; nervures testacées. Abdomen ponctué sur- tout en avant, ferrugineux avec tous les seg- ments ornés de bordures blanches ©, jaunes ou rougeàtres ©”, plus ou moins échancrées, sou- vent interrompues; quelquelois les segments quatre, cinq et six ont leur couleur foncière noire ou noirâtre ; ventre ferrugineux, taché de jaune sur les segments deux à quatre. Long. 8 à Qnm, Env, 16 à 18m2, Sareptana, SCHLETTERER. PATRIE : Russie méridionale (Sarepta). Cinquième segment abdominal entièrement noir, 132 132 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS Cinquième segment abdominal entièrement ferrugineux ou noir bordé de jaune. Quatrième segment abdominal noir. Tête noire; épistome et joues jaunes ; mandibules noires avec la base jaune ; antennes ferrugineu- ses avec le scape jaune. Thorax noir; les épau- les du pronotum jaunes; postscutellam avec une bande jaune ; écaillettes jaunes. Pattes jau- nes. Ailes hyalines avec l'extrémité enfumée et le stigma ferrugineux. Abdomen noir avec les trois premiers segments ferrugineux; le deuxiè- me et le troisième bordés de jaune. 8 Long. 9,52 (Radoszkowski). o Inconnu. Pucilii, RaboszKOWSKI1. PATRIE : Sibérie. Il est très probable que cette espèce esl identique à la semirufa de Smith et peut-être à la fubercu- lata. Mais les descriptions sont très incomplètes et je préfère les maintenir jusqu'à ce que la compa- raison des types, assez difficile à réaliser, ait pu avoir lieu. Quatrième segment abdominal ferrugineux. Tête ponctuée, noire, avec des poils roux; épis- tome, joues et une tache faciale d'un blanc jau- nâtre ou jaune; une tache ferrugineuse derriè= re le sommet des yeux; mandibules noires avec leur base jaunâtre; épistome arrondi en devant; antennes noires avec le scape, la base du funi- cule et l’extrémité du dernier article, ferrugi- neux. Thorax ponctué, noir avec des poils fer- rugineux; pronotum taché de ferrugineux sur les côtés, ses angles antérieurs saillants, bien accusés ; points calleux d’un ferrugineux som- bre; métathorax avec deux grandes taches laté= rales ferrugineuses; scutellum, postscutel- lum et écaillettes, ferrugineux. Pattes ferrugi- neuses avec l'extrémité des tibias et des {arses 327 133 328 FAM. SPHEGIDÆ. — 93° GENRË, CERCERIS postérieurs noirâtre. Ailes un peu enfumées avec l'extrémité plus sombre, nervures brunes; côte et stigma ferrugineux. Abdomen forte- ment et régulièrement ponctué, velu de poils testacés ; premier segment ferrugineux ; les trois suivants d’un ferrugineux plus clair avec le bord inférieur noirâtre ; les cinquième etsixième seg- ments noirs, le dernier est noir, coupé droit à l'extrémité ; carènes du pygidium droites sur presque toute leur longueur, se rapprochant seulement un peu vers le bout. o Long. 17m", Env. 27", (Lepeletier). Fasciata, LEPELETIER. PATRIE : Algérie (Oran). 133 Cinquième segment abdominal entièrement ferrugineux. Tête noire; épistome, joues, orbi- tes internes des yeux, une tache sous les antennes, deux taches derrière les yeux, jaunes ; antennes rouges, scape jaune. Thorax noir avec le bord du pronotum, les callosités humérales, le scutellum et lepostscutellum, blanc-jaunâtre; écaillettes jaunâtres; triangle du metanotum strié. Pattes jaunes. Ailes hyalines avec l’extré- mité brune ; nervures brunes. Abdomen ferru- gineux avec les segments un à quatre bordés de jaune, ces bordures échancrées %, (Radosz- kowski), Long, 11%", Env, 17%. o Inconnu. Freymuthi, RaDoszKOWSKI. PATRIE : Turkestan (vallée de Sarafschan). mme Cinquième segment abdominal noir bordé de jaune. 134 134 Epistome $ avec une dent saillante près de la base ; o' sans dent. Tuberculata. Vizcers. (V. n° 43). em Epistome Q sans dentsaillante près de sa base, ad AT TT CEE TUE CE ne As DÉS A FAM. SPHEGIDÆ. — 23 GENRE, CERCERIS . 329 Tête ponctuée sur le vertex, noire; face blan- che ; antennes ferrugineuses en dessous, brunes en dessus; scape taché de jaune. Thorax un peu ponctué, noir avec des taches blanches sur le metanotum ; écaillettes marquées de blanc ; es- pace triangulaire du metanotum lisse et brillant. Pattes ferrugineuses avec le dessus des cuisses et les tarses postérieurs tachés de noir. Ailes supérieures hyalines, légèrement enfumées à leur extrémité. Abdomen noir, souvent ferru- gineux, avec le deuxième segment orné d'une ta- che pâle au bord antérieur et d’une bordure marginale de même teinte ; troisième, quatriè- me et cinquième segments avec des bordures pâles plus ou moins échancrées. © Long. 10%, Inconnu - Haueri, SCHLETTERER. PATRIE : Dalmatie. 135 Ailes antérieures hyalines ou sombres seule- ment à leur extrémité. 136 — Ailes antérieures entièrement enfumées. 149 136 Espace triangulaire du metanotum entière- rement lisse, plus ou moins brillant, ou seule- mentavec un sillon médian longitudinal, 137 — Espace triangulaire du metanotum ponctué, chagriné, strié ou sillonné autrement qu'avec un seul sillon médian longitudinal, . 144 137 Ailes supérieures hyalines en entier. 138 me Ailes supérieures enfumées au moins à leur extrémité. | 139 138 Extrémité de l'épistome non dentée. Tête noire avec une fine pubescence cendrée; face : et scape des antennes jaune pâle, ce dernier 330 139 140 FAM. SHHEGIDÆ, —— 23° GENRE, CERCERIS taché de noir en dessus vers sa base; épistome convexe avec l'extrémité brune, inerme; man- dibules inermes, un peu dilatées, noires avec l'extrémité brune. Thorax noir, pubescent; pronotum avec deux taches blanches presque réunies; postscutellum blanc; mesonotum et scutellum brillants, ponctués ; espace triangu- laire du metanotum lisse, canaliculé en son mi- lieu; métathorax rougeâtre; écaillettes blan- ches. Pattes rouges avec les genoux, les tibias et les tarses jaune-pâle; les tibias marqués de noir en leur milieu interne. Ailes hyalines; nervures brunes; côte pâle. Abdomen avec le premier segment rouge, les côtés du second, les côtés et le bord postérieur des troisième et quatrième et le cinquième presque entier, jau- ne-pâle. ? Long. 10", (Mocsary). o" Inconnu. Mocsaryi, Kou. PATRIE : Russie Méridionale ou Caucase). M. Mocsary (s. 243) a décrit cette espèce sous le nom d'orientalis, mais M. Kohl a dû le changer en- suite parce que Smith avait décrit une autre espèce sous ce même nom dès 1856. Extrémité de l’épistome bidentée. Eugenia, ScHLETTERER (V. n° 24). Mesonotum entièrement noir avec seulement quatre très petites taches rouges. Saussurei, Raposzxowskt (V. n° 113). Mesonotum en plus grande partie de couleur claire. Epistome avec une lame basilaire pas plus large que longue, ou sans lame. Epistome avec une lame basilaire deux fois aussi large que longue, Tête rousse, fortement 140 141 141 FAM. SPHEGIDÆ. == 23° GENRE, CERCERIS ponctuée; mandibules, épistome, orbites inter- nes des yeux jaunes, ainsi que deux taches der- rière les yeux; épistome pourvu d’une lame élevée, libre, échancrée sur le bord, deux fois aussi large que longue; antennes rousses avec la base jaune. Thorax roux, densémentet forte- ment ponctué ; pronotum avec une impression en son milieu jaune; écaillettes jaunes; méso- pleures, scutellum et postscutellum jaunes; triangle du metanotum lisse avec seulement une ligne enfoncée longitudinale, médiane; métathorax rugueux. Pattes rousses. Ailes hya- lines avec le bord fortement enfumé. Abdomen fortement ponctué, roux avec de larges bandes jaunes, fortement échancrées en leur milieu sur tous les segments; parfois ces bandes s’effacent plus ou moins; ventre offrant aussi quelques bandes jaunes. 9 Long. 20 à 22"®, {[Rados- kowski). o Inconnu. Schlettereri, RaposzKowski. PATRIE : Asie centrale (Tachkend). Ocelles postérieurs distants entre eux de la longueur du deuxième article du funicule. Ocelles postérieurs plus distants entre eux que n’est long le deuxième article du funicule. Tête brillante, assez densément ponctuée, jau- ne-citron avec une tache noire dans la région des ocelles, se prolongeant jusqu'aux yeux et à l'insertion des antennes par quelques points de même couleur ; extrémité des mandibules noi= re; funicule des antennes un peu ferrugineux avec le milieu de leur partie supérieure noirâ- tre. Thorax brillant, assez fortement ponctué, jaune-citron ; pronotum en forme de plan verti- cal renflé à ses deux angles supérieurs; meso- es En es Le ES 4 & LA D. ESS > 142 es Lee Fes + RER ESS FE E- ee. SO RSR SE 5 ÈS rs Ë 2 = 339 142 143 FAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS notum orné de trois lignes longitudinales noi- res, celle du milieu plus large que les deux la- térales ; postscutellum et triangle du metano- tum lisses et brillants; métathorax fortement ponctué ; écaillettes lisses et brillantes avec une petite tache brune. Pattes jaune-citron. Ailes hyalines avec l’extrémité enfumée ; nervures et stigma bruns. Abdomen finement ponctué, jau- ne-citron, quelquefois l'intervalle des anneaux ferrugineux ou noirs. 9. Long. 10"", Env. PARENTS 4 Ft Chlorotica, SPINOLA. PATRIE : Egypte. Scutellum éparsement et grossièrement ponc- tué. Tuberculata, Vizcers (V. n° 43). Scutellum très finement ponctué et très brillant. Mesonotum rayé de noir. Tête assez finement ponctuée, jaune avec le vertex noir. Thorax garni d’une ponctuation fine et éparse, jaune ; mesonotum taché de noir; espace triangulaire du metanotum tout à fait lisse et très brillant, ainsi que le mesonotum; scutellum très fine- ment ponctué; écaillettes jaunes. Pattes jaunes. Ailes antérieures hyalines avec l'extrémité en- fumée. Abdomen jaune avec la partie inférieu- re des segments fortement impressionnée. o’. Long. 11"*, (Schletterer). 143 2 Inconnue. Nilotica, ScHLETTERER. PATRIE : Egypte (Thèbes). Mesonotum taché de rouge. Tête faiblement ponctuée, jaune, velue de poils gris; épistome tronqué; face garnie de poils argentés jusque vers l’ocelle antérieur ; les ocelles sont placés sur une tache rouge ou brune; mandibules jau- te CARRIER à ni FAM. SPHEGIDÆ — 23° GENRE, CERCERIS 333 nes avec l'extrémité noire; antennes jaunes avec leur base rouge. Thorax peu ponctué, jaune avec des poils gris; scutellum avec seu- lement quelques petits points épars; mésopleu- res bidenticulées ; mesonotum orné de trois d bandes rouges ; espace triangulaire du metano- tum lisse et brillant, Pattes jaunes avec les cuis- ses rouges. Ailes antérieures hyalines, plus fon- cées à l'extrémité; nervures jaunes. Abdomen brillant, fortement ponctué en dessus, jaune avec la séparation des segments rouge. ©. _æ. Le mâle a le mesonotum rouge, vague- ment taché de noirâtre ; l’espace triangulaire du metanotum rouge, plus foncé dans le sillon longitudinal médian; les métapleures et l’ex- trémité des tibias postérieurs noirâtres. (Tas- chenberg). Long. 12,5%n, Env. 14,5", Lutea, TASCHENBERG. PATRIE : Egypte (Karthoum). 144 Espace triangulaire du metanotum éparse- ment ponctué. Tête assez fortement ponctuée sur le vertex, jaune avec le vertex noir ; anten- nes jaunes. Thorax jaune avec le mesonotum et le metanotum plus ou moins tachés de noir; mesonotum densément ponctué ; scutellum moins ponctué; espace triangulaire du metano- tum marqué de points épars. Pattes jaunes. Ailes antérieures hyalines, légèrement enfu- mées à leur extrémité, Abdomen jaune avec une faible impression au bord postérieur de son premier segment. ©”. Long. 9 à 11"®, (Schlet- terer). Chromatica, SCHLETTERER. PATRIE : Egypte. = Espace triangulaire du metanotum plus ou moins chagriné on strié, 145 145 Joues munies d’une forte dent en dessous. 334 146 147 148 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS Tête large, jaune, garnie de poils argentés sur la face; les tempes de chaque côté de l’occiput ont une forte dent saillante; partie médiane de l'épistome pourvue de deux dents coniques en son milieu; mandibules jaunes avec l'extrémité noire; antennes jaunes avec la base noire.Tho- rax jaune; mésopleures dentées; espace trian- gulaire du metanotum' finement et densément chagriné avec un faible sillon médian. Pattes jaunes. Ailes antérieures hyalines avec l’ex- trémité enfumée. Abdomen jaune. 5. Long, 13%. (Radoszkowski)}. Komarowii, RADOSZKOWSKI. PATRIE : Askhabad. ” Joues sans dents en dessous. Mesonotum noir. Pas de tubercule saillant en dessous des mésopleures. 146 Elegans, EversManN 1 (V. n° 111). Mesonotum de couleur claire. 147 Triangle du metanotum obliquement strié. Un tubercule saillant en dessous des méso- pleures. 148 Triangle du metanotum transversalement strié. Waltlii, SprnoLA. (V. n° 125). Pas de dessins jaunes. Capito, LEPELETIER (V. n° 88). Des dessins en partie jaunes. Tête jaune avec le vertex densément et finement ponctué; occi- put ferrugineux; antennes ferrugineuses. Tho- rax jaune, marqué de points épars sur le meso- notum et le scutellum; triangle du metanotum obliquement rugueux ; metanotum ferrugi- neux. Pattes jaunes marquées de taches ferru- EAM. SPHEGIDÆ. — 23° GENRE, CERCERIS 335 gineuses. Ailes hyalines. Abdomen jaune assez fortement ponctué, 9.Long.15"".{(Schletterer). Leucochroa, ScHLETTERER. PATRIE : Kordofan. 149 . Abdomen avec les segments noirs sauf le premier. Tête ferrugineuse avec quelques poils roux et d’autres d’un blanc argentin ; épistome avec le bord soulevé, avancé, laissant en des- sous une fossette ; antennes ferrugineuses de la base au milieu, noires du milieu à l'extrémité, Thorax noir, un peu velu de poils blancs; pro- notum ferrugineux ainsi que les callosités hu mérales, les écaillettes, le scutellum, le postscu- tellum et deux lignes latérales en arrière du métathorax. Pattes ferrugineuses ; hanches noi- res. Ailes antérieures brunes avec un reflet violet, plus foncées à l’extrémité ; nervures noi- res; côte et stigma ferrugineux. Abdomen pres- que nu, noir; premier segment ferrugineux, le cinquième et le sixième garnis de poils bruns; carènes du pygidium un peu courbes en de- hors ; leurs extrémités inférieures un peu plus rapprochées que les supérieures. ©. o Inconnu. Long. 14m, Nasuta, LEPELETIER. PATRIE : Algérie (Oran). mn Abdomen entièrement ou presque entière- ment de couleur claire ou brune. 150 150 Triangle du metanotum brillant, noir. Tête fortement ponctuée, noire avec la face et deux taches occipitales jaunes; épistome ponctué, tronqué à son bord antérieur en devant duquel se trouve une profonde impression ; orbites externes des yeux souvent en partie rouges; mandibules noires avec la base jaune ; antennes noires avec le scape, la base du funicule et l’ar- 336 FAM. SPHEGIDÆ, — 23° GENRE, CERCERIS ticle terminal jaune-rougeâtre. Thorax noir, velu, fortement ponctué; deux taches sur le _pronotum, le scutellum, le postscutellum et deux taches au mésothorax rouges ; triangle du metanotum noir, brillant; écaillettes jaunes. Pattes jaunes avec les hanches, les cuisses et le bord des tibias postérieurs plus ou moins rou- geâtres. Ailes enfumées, plus sombres sur le bord. Abdomen jaune-clair avec le premier segment rouge ; la séparation des segments est brune ; ventre brun-rouge à son extrémité, o” (Taschenberg). Long. 15 à 18", Variegata, TASCHENBERG. PATRIE : Egypte (Chartum). —— Triangle du metanotum lisse, mat. Tête ponctuée, rouge, éparsement velue de poils blancs ; mandibules rouges avec l'extrémité noire; antennes rouges avec leur extrémité noire; face garnie d’une lame saillante échan- crée et arquée à son extrémité, de forme rectan- gulaire sur sa tranche. Thorax rouge, ponctué, avec des poils blancs épars ; mésopleures bi- denticulées. Pattes rouges, avec le bord externe des tibias postérieurs un peu rembruni. Ailes fortement enfumées, surtout celles de la paire antérieure qui présentent, en les regardant obli- quement, un reflet violet. Abdomen rouge avec le bord postérieur du deuxième segment orné d’une bande brune échancrée ; le dos des trois segments suivants est presque noir, brillant et faiblement ponctué; le segment terminal est noir-brun, quelquefois rouge, fortement ponc- tué; ventre rouge avec quelques taches noires indécises. ?, Long. 18", (Taschenberg). Rufa, TASCHENBERG. PATRIE : Egypte. Ces deux dernières descriptions n’appartiendraient- elles pas à la même espèce? ESPÈCES DE CERCERIS DOUTEUSES 337 ESPÈCES DE CERCERIS DOUTEUSES OU INSUFFISAMMENT DÉCRITES 1. Dorsalis, Durour. — Tête noire; face, antennes et un point derrière les yeux, jaunes; épistome non relevé. Thorax noir avec les épaules et les écaillettes des ailes jaunes. Pattes jau- nes. Ailes enfumées à leur extrémité. Abdomen jaune avec les second et troisième segments noir-brun en avant et sur le dos. Long. 117", PATRIE : Espagne (Madrid). 2. Elegans, Durour. — Tête noire avec l’épistome, la face, une ligne entre les antennes, jaunes; mandibules jaunes avec l’extrémité noire; antennes rougeâtres avec le scape jaune. Tho- rax noir avec le pronotum, deux taches sur les mésopleures, le scutellum, le postscutellum et le metanotum, sauf une ligne mé- diane, jaunes; écaillettes jaunes. Pattes jaunes. Ailes hyalines enfumées à l’extrémité. Abdomen noir avec de larges bandes jaunes ; premier segment jaune largement rayé de noir; dernier segment noir. ?. é do’. Une grande tache jaune derrière le sommet des yeux. Long, 10». PATRIE : Algérie (Ponteba). 3. Straminea, Durour. —- Tête jaune clair avec la face cou- verte d’un duvet blanc soyeux et trois lignes rougeâtres se réu- nissant en arrière; antennes jaune-rougeûtre avec le scape jaune paille; mandibules jaunes avec l'extrémité noire. Thorax jaune paille en entier ainsi que les pattes. Ailes hyalines avec l’extré- mité noirâtre ; nervure costale noire au côté interne seulement, Abdomen jaune paille. 9. Long. 107%, PATRIE : Algérie (Orléansville). 4. Dispar, DAxLBoM.. — Abdomen noir avec les segments bordés de blanc; premier segment entièrement noir; bordures 338 ESPÈCES DOUTEUSES DE CERCERIS des denxième et troisième segments très larges, les suivantes étroites, Pattes jaunes ; genoux et extrémité des tibias postérieurs noirs. Ailes subhyalines. Epistome sans dent ni lamelle, 9. PATRIE : Egypte. 5. Maculata, Raposzkowski. — Tête noire, avec les joues, la bouche, une ligne entre les antennes, jaunes; mandibules noi- res ; antennes rouges avec le scape jaune. Thorax noir ; : eux ta- ches sur les côtés du pronotum, les callosités sous-humérales. le scutellum et le postscutellum, jaunes; écaillettes jaunes, Pat- tes blanchâtres avec les cuisses brunes. Ailes antérieures hyali- nes, légèrement enfumées à l'extrémité. Abdomen fortement ponctué avec le premier segment rouge ; deuxièmesegment jaune avec une échancrure brune à son bord postérieur; troisième, quatrième et cinquième segments noirs avec de très larges bor- dures jaunes échancrées en leur milieu ; celle du quatrième seg- ment cest moins large que les autres et un peu interrompue en son milieu ; sixième et septième segments noirs. ®. Long. 10%m, Parme : Turkestan (désert Kizil-Kam). 6. Mixta, Raposzxowski. — Tête noire avec la face jaune; antennes rougeàtres en dessous. Thorax noir avec deux points sur le pronotum, les callositts humérales et le postscutellum jaunes. Pattes noires avec une partie des cuisses, les tibias et les tarses jaunes. Ailes subhyalines, enfumées à l'extrémité. Abdo- men noir avec une bande basilaire jaune sur le deuxième seg- ment; une large bordure de même couleur sur les stgments trois et six et ordinairement une tache latérale semblable de chaque côté des segments quatre et cinq. o” Long. 9 à 11%, Pare : Turkestan (vallées Sarafschan, Djesack et Fergana). 7. Nobilis, Ranoszxowsk1.— Tête noire; face, une ligne entre les antennes,taches en ariière des yeux, jaunes. Thorax noir avec le pronotum, deux taches sous les ailes, les points calleux, le scu- tellum, le postscutellum et deux grandes taches sur le metano- tum, jaunes. Abdomen noir avec la séparation des segments jau- ne. © Long, 13". Parrie : Turkestan (Samarcande). ESPÈCES DOUTEUSES DE CERCERIS 339 8. Quadripunctata, Ranosskowskr.— Tête noire avec la fa- ce rouge et garnie de duvet argenté; antennes noires avec le scape jaune. Thorax noir avec deux grandes taches sur le pro- notum, deux taches sous l'insertion des ailes, le postscutellum, quatre taches sur le méfathorax, rouges; callosités humérales jaunes ; espace triangulaire du metanotum strié. Pattes jaunes avec les hanches, les trochanters et les cuisses tachés de noir; les genoux antérieurs et intermédiaires roux. Ailes subhyalines, en- fumées à l'extrémité, Abdomen noir avec le premier segment or- né d’une bande jaune échancrée de chaque côté; le second seg- ment avec une bande jaune à sa base, le troisième et le quatrième avec des bordures jaunes échancrées; le cinquième avec une bande jaune non échancrée occupant presque tout le segment, S Long 168"Env, 24, PaTRME : Turkestan (Ferganer). 9. Vagans, Ravoszxowskt. — Tête noire; fac: jaune ; anten- nes noires avec le scape jaune. Thorax noir; pronotum avec deux taches jaunes; points calleux et posiscutellum jaunes. Pat- tes jaunes. Ailes hyalines, enfumées à l'extrémité, Abdomen noir avec une bande jaune sur la base du second segment et de larges bordures jaunes non échancrées à l’extrémité des segments trois, cinq et six. Long. 77%, PATRIE : Turkestan (Maracanda, Kisil-Kum, bords du fleuve Jaxarte}. 10. Gitrinella, Suirx. — Tête ponctuée, jaune pâle avec une . ligne transversale noire entre les yeux, enfermant les ocelles ; deux autres petites lignent en partent pour rejoindre l'insertion des antennes; mandibules jaunes avec l'extrémité brun-rouge. Thorax ponctué, jaune pâle; devant du pronotum noir: mesono- tum avec trois lignes longitudidales noires aboutissant à une ligne basilaire noire, transversale ; une tache noire en arrière des écaillettes. Pattes jaunes, un peu ferrugineuses à la paire postérieure. Ailes hyalines ; nervures d’un ferrugineux pâle. Ab- domen jaune avec un peu de ferrugineux à la base et à l’extré- mité des segments ; dernier segment ferrugineux en entier; en dessous le bord postérieur des segments seul est ferrugineux. 2LOne: 100 PATRIE : Sibérie, pts a ste ie 340 ESPÈCES DOUTEUSES DE CERCERIS 11. Rutila, SriNoLa. — Antennes testacées-ferrugineuses. Tête noire ; base des mandibules, une tache sur le lobe médian de l’épistome, côté de la face compris entre les yeux et les anten- nes, rouge foncé; épistome plan; espace interantennaire caréné. Thorax noir; triangle du metanotumstriélongitudinalement.Ailes. obscures; nervures noires; côte un peu rougeâtre près de la base. Abdomen avec des bandes rouges qui offrent de fréquentes va- riétés ; tantôt la première est réduite à une simple tache dorsale, tantôt la deuxième et la troisième se prolongent sous le ventre; le plus souvent les troisième et quatrième sont étroites et large- ment échancrées en avant. Long. 10"", Le mâle est inconnu. PATRIE : Egypte. 12. Alboatra, WaLker. — Tête noire, ponctuée ; face ornée de trois grandes taches blanc-jaunâtre; la première et la seconde allongées longitudinalement avec une ligne blanc-jaunâtre entro. elles ; la troisième transversale, voisine de la bouche ; antennes couleur de poix; premier et second articles noirs; le premier eu le scape blanc-jaunâtre en dessous. Thorax noir avec trois points blancs, dont deux de chaque côté du pronotum et le troisième, transversal, au bord postérieur du scutellum; écaillettes blanc- jaunâtre. Pattes blanc-jaunâtre; hanches et cuisses noires, ces. dernières rayées de blanc-jaunâtre; tibias postérieurs avec un dessin noir au côté inférieur. Ailes cendrées avec leur extrémité noirâtre; nervures noires. Abdomen noir avec trois bordures blanc-jaunâtre ; la premiêre à l'extrémité du pétiole, la seconde au milieu de l'abdomen et la troisième vers son extrémité. Pé- tiole bien plus étroit que chez la C. vidua. Long. 8 à 10». 1° var. — Premier segment abdominal rouge, 2° var. — Comme la première et, en outre, cuisses rouge et cel- les de la paire postérieure rayées de noir. PATRIE : Arabie (Wady Ferran). PRET 2 EN nt À r 4 CATALOGUE MÉTHODIQUE ET SYNONYMIQUE DES HYMÉNOPTÈRES .D'EUROPE (1) 410. — Les Sphégiens 1'Tribu. — Ammophilidæ — AMMOPHILA, Kir2y. CL: 1798 (83) 1. Sabulosa, Lin. —Sphex sabulosa, L. 1746121). —Ichneumon noir à ventre fauve en de- vant et à long pédicule, Geoffroy. —Ammophila vulgaris,Kirby 1798( 83 ; 1762( 57). —Sphex sabulosa,Seop. 17631188). . nt — — Schæffer. . 1766(179). — — . —, L. 1768(120).. — — — Schranck. 1781(185). nn —— — Retzius. 17831466). — — — Fourcroy. 1785( 54). — — — Rossi. 1790(170). — — — Christ. 1791( 12). — — — Panser. 1792150). — — — Fabr. 1792( 50). ). —Sphex sabulosa, Latr. 1802106) . — — — Walk. 1802218). — — — Fabr. 1801( 52). re — Spin. 1806202). — — — Jur. 1807 81). —Ammophila sabulosa, Latr. 1808(107). Latr1816(5239). — — v.d,Lind.1829(216). Shuck.1837(191). — —Sphex sabulosa, Zett, 1810(229). —Ammophilasabulosa,Lep. 1845(111). Dahlb. 1845( 22). Eversm1849( 40). Wesm. 1852(222). Kirschb. 1853 87). Smith. 1856(198). Kawall1856(s238). Schenck.1857(181). Costa. 1858( 14). Costa. 1858{ 15). Costa. 1863(s227). Taschb.1866(210). Kirchn-1867( 86). Costa. 1867 17). — Jaennicke.1867( 80). — Schencle1867(5246). Taschb.1869(211). Ainsch.1870( 3). Dours. 1874( 26). Thoms.1874(214). Marq. 1875(133). Mocs. 1876($241). Mocs. 1876(5242). Rad. 1877(161;. —DallaTorrel878($230). Saund.1880(173) : Siebke. 1880194). Costa; 1881 (5238). Magrettil881(131). (1) Pour abréger, je remplace, dans ce catalogue, les citations d'ouvrages par un simple numéro de concordance placé entre parenthèses et renvoyant à la Biblio- graphie publiée dans le corps du volume. — Les numéros précédés de S. indiquent ” que les ouvrages se trouvent cités dans le Supplément à à la Bibliographie. Late 2 2* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE — _ —DallaTorre1882(s231). — — — _ Friese A1883(s239),. — — — Costa. 188349). — -- — Kohl. 1883( 97). _— F2 — Wulsnei1886/5253). 2 Sareptana, KouL. —Ammophila sareptana,KohlI883( 93). 3 Melanopus, Lucas. — Ammophila melanopus , Lucas, 1849(12%). Sm.1856 (198) 4 Hungarica, Mocsary. — Ammophila hungarica, Mocsary. 1583(824%. 5 Fallax, KoxL. —Ammophila fallax, Kohl. 1883( 98). 6 Hispanica, Mocsany. — Ammophila hispanica, Mocsary . 1883 (s243). 7 Campestris, LATREILIE. —An.mophila campestris,Lat.1806(107). —Miscus campestris, Jur. 1807( 81). —Ammophila campestris, me et Serv. 1825(113). —Miscus campestris,v.d,Lind.1829(216). Schuck. 18371191). —Sphex campestris, Zeit. 1840225). —Miscus campestris,Lep. 1845111). RU = Dahlb. 1815 22). Eversm. 1819 40). Smith. 1856(198). — _— Costa. 1858( 14). rte — Costa. 1858( 15). Taschb. 1866(210). — — — Jænniclee1867( 80). — — — Costa. 1867( 17). 867( 86). —Miscus campestris, Ainsch.1870( 3). Thoms. 1874(214). — — Dours. 1874 26). Radosk.1877(161). — Dalla Torre.1878(s23)). _ _— Saund. 1880173). Magrettil881(131), Curtis. 18505229). — — — Wesm. 18521299). Kirschb.1853( 87). Kawall.1856(5238). Schenck 1857(181). Schenck1867(s246). — Ammophila campestris, Kirschner. 1 —Ammophila campestris, Dalla Torre. 1882/5231). —Miscus campestris, Kohl. 1883( 97). —Ammophila campestris, Wulsnei. 1886(s253). 8 Turcica, Mocsary. —Ammophila turcica, Mors.1883(s2431, 9 Clypeata, Mocsany. — Ammophila clypeata, Mocsary. 1883(s213). 10 Touareg, \. sr. 11 Modesta, Mocsary. — Ammophila modesta, Mocsary. 10 12 Striata, Mocsarv. —Ammophila striala, Mocs. 1878(137). — — — Kohl. 1853 98). 13 Rhætica, Kouz. —Ammophila rhætica, Kohl. 1879( 91). 14 Mocsaryi, FRiwaLDSKy. TAmmophila Mocsaryi,Friw.1876( 55). — _— — Marq.18794134). — — — Mocs. 1879139). — Julii, Fabre. 1880( 45). — — Mocsaryi, Kohl.1883( 97). 15 Longicollis, Kour. —Ammophila longicollisKokt!1883( 98). 16 Iberica, N. sr. 17 Holosericea, Fapkious. —Sphex holosericea, Fabr. 1792( 50). Coqueb.1799( 13). Et — Fabr. 1894( 59. — — — Illig. 1807( 78). — Ammophila holosericea, v. d. Lind. 1829216). Dahib.1845( 22). — — Lep. 1845(111). Lucas.1849(124). Evers. 18491 40). Smith.1856(198). — _ Taschb.1866(210). Costa. 1867( 17). Kirseh1867( 86). = _ Taschb.1869(211). _ _ Ainsch.1870( 3). Dours.1874( 26). # CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 3* — Ammophila holosericea, Marq — = — Smith.1855(198). 187 5133. = ut — Walhk1871(219). — — — Rad.1876(160). | — — filata, Walk. 1871(219). Es — — Rad.1877161). 26 Lœvicollis, N. sp. 18 Heydeni, DAHLBOM. — Psammophila Heydeni ; Dallb . 27 Nasuta, LePELETIER. 1845( 22. | —Ammophila nasuta, Lep. 1815(111). —Ammophila Heydeni,Evers.1849( 40). | — — — Lucas.1849/124). Smith. 1856(198). Costa. 1858( 14). Giraud. 1863( 63). Costa. 1863(5227). Costa. 1867 67). Kirseh.1867( 86). Ainseh.1870( 3). Dours. 1874( 26). Mocs. 1876(s241). Mocs. 1876(s242). TE — —dchad. 1871401: — — — Mocs. 1879(13)). = — — Magr. 1881(131). na — — Costa. 1881(5228). A — — Costa. 1882 19). = — — Kohl. 1833 97). Destef.1836(s247). 19 Rubriventris, COSTA. — Ammophila rubriventris. Costa. 1864 16). — Costa.l857( 17. —Ammophila rubra, Dours. 1871( 26). Rad. - 187F460. Rad. 1437/1161). rubriventris, Costa. 18831911). — Ammophila rubriventris, Costa. 1854191). 20 Haimatosoma, KoxL. — Ammophila Up — Ammophila Kohl. 883( 98). 21 Gracillima, TASCHENBERG. — Ammophila gracillima, Taschbg. 1869(211;. 22 Propinqua, TASCHENBERG. — Ammophila propinqua, Taschbg. * 4869211). 23 Egregia, Mocsary. —Ammophila egregia, Mocs. 1881141). 24 Syriaca, Mocsary. —Ammophila syriaca, Mocs. 1883,5243), 25 Rubripes, SPINOLA. —Ammophila rubripes. Spin. 1838(203). Smith.1856(198). Walk1871(219). Dours.1874( 26). 28 Morawitzi, ANDRÉ. —Psammophila polita,Mocs.1883(s243). 29 Capucina, Cosra. — Psammophila capucina, Costa. 51( 14). Costa1867( 17). — Moes.1876(s212). —Ammophila capucina, Mocs.1879(139). 30 Lfitaria, FaBricus. — = —Sphex lutaria, Fab. 1787( 49). — — — Villers: 1789(217). —Ammophila affinis, Kirby. 1798 83). —Pepsis lutaria, Fabr. 1804%( 52). —Sphex lutaria,Jur. 1307( 81). —Ammophila alfinis,v.d.Lind.1820 216). Shuck. 1837(191). = — Len 1845 (A) —Psammophila affinis.Dahlb.1345( 22). Evers. 1549( 40). —Ammophila affinis,Lucas. 1849(124). —Psammophila affinis \Vesm.1852(222). Costa.1852( 14). —Ammophila luturia, Smith. 1856(198). —Psammophila affinis,Kaw. 1856(s235). — — Taschb.1856(210). — — Costa. 1867( 17). —Jænnick1867( 80). _ — Kirehn.1867( 86). = — Taschb.1869(211). = — Aunseh.1870( 3). RER lutaria, Dours. 1871( 26). DA AOTROUES affinisT homs.1874(214). Friv. 1876( 55). — lutaria,Mocs.1876(s2#1). _ affinis,Rad. 1877(161). _— — D.Torre.1878(5230). Saund.1880(173). — Siebke.1880(194). Magr. 1851(131,. — lutaria, Dal. Torrel882(5231). — affinis, Friese. 1883(s232). Kohl. 1883( 97). Wutsneï. 1886(5253). 14 A LRO en a A EU AT | £* CATALOGUE DES. HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 31 Dispar, TASCHENBERG. — Psasamophila dispar, Taschbg. 18691 911). 32 Caucasica, Mocsary. — Psammophila Caucasica, Mocsary. 18835243). 33 Hirsuta, ScopoLi. — Guêépe Ichneumon des chemins, de .Geer. 1752(5251). —Sphex hirsuta, Scop. 17631188). — — — Schranck. 1781(185). — — viatica, Retzius. 1783(166). — — arenaria, Rossi 1799(170;. — — tro: 1793 50). —Ammophila hirsuta, Kirby. 1798( 83). argentea æ, Kirby. — — : 1798( 83). —Sphex arenaria,Panz. 1799450), : — — — Walhen 1802(208). —Pepsis arenaria, Fabr. 1804( 59). 1806(150). —Sphex arenaria. Pana. —Ammophila arenaria, Lalr. 1806(107). —Pepsis arenaria, Spin. 1806(202). Re — Illig. 1807( 78). 1807( 81). —Sphex arenaria, Jurine. —Ammophila viatica, Latr. 1816(5239). — — hirsuta, v.d.Lind.1829(216). —Sphex viatica, Dahlb. 1831(-956). —Ammophila hirsuta, Brullé.1832( 6). — _ — ShenchA1837191). —Sphex arenaria, Zett. 1840(225). — Ammophila arenaria, Vallot. 1842(S245). —Sphex viatica, Ratz. 1814(164). —Psammophila viatica,Dahlb.1845( 29). —Ammophila hirsuta, Lep. 1345(111). — — — Lucas.1849(129). —Psammophila viatica, Evers1849( 49). hirsuta, Wesm.1852(222). — — viatica, Kirsehn. 1853( 87). — — — Kawall.1856(8238). —Ammophila viatica, Smith. 1556(198). — — — Kirsehb.1856( 85). — Psammophila viatica, Schenck. 1857(181). = — — Costa.185\( 14). = — — Costal863(s227) = — hirsuta,Tasehby.1866(210,. viatica,Kirchn. 1567( 86). — JænnickA857( 80). — ht arenaria,Lucas1N67(8264). hirsuta, Costa. 1*67( 17). —Ammophila hirsuta, Rad. 1873159). — Schenckh.1867(8246). viatica, Taschb.186)(211).- — « — — Ainseh. 1870( 3).- — Psammophila viatica, Thoms. : 1874(214). —- _ - Dours.1874( 26). —Ammophila viatica, Marq. 1875(133). — Psammophila viatica, Brischle . “ 1876 (8269). — Girard1876(s263). — _ —Ammophila vialica, Mocs. 1876(s241) . — _ — Friw. 1876( 55). —Psammophila viatica, ad. 1877(161). —Ammephila viatica, Mocs. 1877136). A ns cg viatica, Dalla Torre. 1878(s230). —Ammophila hirsuta, Saund.1880(173). —Psammophila viatica,Siebke1880(194). — Gribodo1881(s235). hirsuta,Costa. 1881(s228) . — Magr. 1881(131). vialica, Dalla Torre. 1882(S241). hirsuta, Friese.|883(5232). viatica, Kohl. 1883( 97). — Wulsn.1886(5253), — —_— == = 34 Fera, LEPELETIER. —Ammophila fera, Lep. 1845111). — Smith. 1856(198). 35 Argentata, LEPELETIER. — Ammophila argentea, Brullé ? 1832 6). —Ammophila argentata,Lep. 1845(111). Lucas.1849124). argentea, Sm. 1856(198). Walk.1871(219). Dours.1874( 26). 36 Klugii, LEPELETIER. —Ammophila Klugii, Lep. 1845(111). — Psammophila Maderæ, Dahlb. 1845 22). = — senilis, Dahlb.1845( 22). — _ Klugii,Sm. 1856198). Maderæ, Sm. 1856(198). senilis, Sm. 1856(198. — Psammophila Maderæ ? Taschenb. 1869211). 377 Ebenina, SPINOLA. —Ammophila ebenina, Spin. 18381203). Pr y re — Lep. 1845411). Sm. 18561198). Costa.1867( 17). Walk1871(219). Rad. 1871158). Magr1881 (240). Costa 1821191). Costal»83,1911). Cost.1884(1911). — —_— — 1 Sr ere CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 38 Atrocyanea, EVERSMANN. —Ammophila atrocyanea, Ev.1849( 40). Rad1877(61). G. 2. — PARAPSAMMOPHILA, TASCHENBERG. 1869(211). 1 Cyanipennis, LEPELETIER. — Ammophila cyanipennis, Lepeletier. 1845 (111). Sm.1856(198). Taschbg. 1869(211). — Parapsammophila miles, 2 Dives, BRULLE. —Ammophila dives, Brullé. 1832( 6). 1856(198). — Kirsehn.1867( 86). limbata,Kriech.1869(102). 1880(5234). = — — Sm. dives, Grib. 3 Armata, ILLIGER. —$Sphex sabulosa, Rossi. 1790(170). — armata, JU. 1807( 73). —Ammophila armata, Latr. 1808(107). — v.d.Lind.1829(216). Guérin.1829(s237). Dufour. 1838( 29). Lep. 1815(111). Sm. 1856(198;. Tasch. 18 6210). Costa. 1867( 17). Dours. 1874( 26). Cosla. 1881(s228). 4 Lateritia, TASCHENBERG. — Parapsammophila lateritia , Tasch. 1869(211). 5 Lutea, TASCHENBERG. — Parapsammophila lutea, Tasch. 1869(211). G. 3. — EREMOCHARES, GKiIB0D0. 1882 72). 1 Doriæ, GriB00o. —Eremochares Doriæ, Grib. 1882( 72). G. 4, — COLOPTERA, LEPE:ETIER. 1815(111). 1 Barbara, LEPELETIER. —Coloptera barbara, Lep. 1815(111). 5* TR REU — “Luc. 1849124). Ein ANT] LL Sn 1856198). 2 Tribu. — Pelopæidæ G.- 5. — PELOPŒUS, LATREILLE. 1805(106). 1 Spirifex, Linné. —Sphex spirifex, L. 1758(120). — — ægyptia, L. 1758(120). — — spirifex, Fabr, 1793( 50). —Pelopœus spirifex, Fabr. 1804( 52). Sue — Latr. 1806(107). v.d.Lind.1829(216). Brullé. 183X 6). Vallot. 1842(s248). Dahtb. 1845( 22). — — — Lep. 18:5(111). Rte — Eversm.1849( 40). ES = — Lucas. 1849(124). — — — Sm. : 1856(198). ER — Costa. 1858( 14. ANR — Costa. 1863(s227). = _— — Costa. 1867( 17). — — — Kirschn.1867( 86). = — — Lucas. 1869(127). == _ — Taseh. 1869211). — — Walk. 1871(219). re — Dours. 1874( 26). TT — Marq. 1875133). — — — Magr. 1881131). Costa. 1881(s228). Magr, 18811131). 2É = — Costa, 1882(19 1). LE pee — Costa. 1883(1911). 2 Pensilis, ILLIGER. —Sphex spirifex, Schæff. 1770(179). LEE = Pan. 1792(150;. 1807( 78). —Pepsis pensilis, Ji. destillatorius, Latr.1807( 78). —Pelopœus pensilis, Latr. 1808(107). destillatorius, Lat.180N(107). pensilis, v.d.Lind.1829(216). destillatorius , vw. d. Lind, 1829216). pensilis, Lep. 1845411). sardonius, Lep. 1845(111). destillatorius,Dahlb.1845( 22). pensilis, Luc. 1849124). destillatorius, Ev.1849( 40). pensilis, Sm. 1856(198). destillatorius, Sm.1856(198). sardonius, Sm. 1856(198). En + DS 6* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE destillatorius, Costa. 1851( 14). pensilis, Cost.18511 14). destillatorius, Schencle. 1857181). pensilis, Cosla.1863(5227). destillatorius, T'aschbg. 866(210). Costa1867( 17). pensilis,Costal867( 17). — Kwrschn1857( 86). destillatorius,Kzrs.1867( 86). Ainseh.1870( 3). Sn — Dours.1874( 96). pensitis, Dours.1874( 26). — — — Marg.18:5133;. destillatoriusMoc.1376(S241). pensilis, Rad. 1877461). destillatorius,Magr.1881(131). Magr.\881(131). Cost.18811-228;. Kohl. 1833 77). Costa 18831911). Kohl.1883( 77). Cost.1884(19m). — Pelopœus 3 Tubifex, LATREILLE. —Sphex spirifex, Rossi. 1790470). —Pelopœus tubilex, Latr. 1N06 17. PER ee — v.d.Lind.1829 206:. — s - Lep. 1845411) . pectoralis,Dahlb.18,51 22,. — — tubifex, Sm. 1856119%). EST RTE — Costa. 1853{ 14. == = 1 Costa: 18671: Kirschn.1867( 86). Taschb. 186)(211). Marg. 18751133). Rau. 187/(161). Costa. 18x115228). Costa. 1832 19,. Destef. 1886515247) . 4 Arabs, LEPELETIER. —Pelopœus arabs, Lep. 3 — — sm. 18454111). 1856(198). 5 Transcaspicus, RADOSKOWSKI. — Pelopœus transcaucasicus, Radosk. 1886(5245). 6 Caucasicus, ANDRE. 7 Violaceus, FABRICIUS. —Sphex violacea, Fabr. 1793( 50). —Pepsis violacea, F'abr. 1804( 52). —Chalybion violaceumDahlb.1845( 22). — Pelopœus bengalensis, Dahlb. 845( 22). — — flebilis, Lep. 1845(111). —Chalybion pruinosumDahlb.185( 22). —Pelopœus violaceus,Lep. 1845(111). bengalensis, Sm.1856(198). fabricator, Sm. 18561198). violaceus, Costa.1867( 17). — Chalybion pruinosum, Kirschn. À 1867( 86). — — violaceum,Kirschn.1867( 86). —Pelopœus violaceus Taschb.1869(211). Wall. 1871(219). Dours.. 1874( 26). Rad. 1877(161). Magr. 1881(131). Costa.1884(19111), 8 Femoratus, FABRicius. —Sphex femorata.Fabr. —Pepsis femorata, Fabr. 18041 52). Spin. 18 6(202). —Pelopœus femoraius, Latr. 1807(107). — v.d.Lind.1829 216). Lep. 1845(111). —Chalybion femoratumDahlb.1845| 22). —Pelopœus femoratus, Sm. 18561198). Costa.1858( 14). Costal863(5227) . Costa. 1867 17). femoratum, Kirschn. 16671 86. Ainsch.1870( 3). —Pelopœus femoratus,Dours.1874 26). Fric. 1876! 95). — Chalybion femoratumMarq 18791134 . —Pelopœus femoratus, Magr.1881(131). 1793( 50). — Chalybion 3° Tribu. — Sphegidæ G. 6. — SPHEX, Laixné. 1758120). 1 Mandibularis, FAaBricius. —Chlorion-mandibulare,lab.1801( 52). —Pronœus mandibularis,Fab. Latr.1805(107). Lep. 1845(111). — Sm. 1856(198;. instabilis, Sn. 18561198). affinis, Sm. 1856198,. maxillaris, Sm. 18561198). —Chlorion bicolor, Walk. 1871(129). —Sphex mandibularis, Konl. 18854101). 2 Chrysis, CHRIST. —Sphex cœrulea, Christ. chrysis, Christ. AT9A( 12). A79A( 12. CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE ji —Sphex lobata, Fabr. 1793( 50). | — — occitanicus, Dours. 1874 26). —Chlorion lobatum, Fabr. 1793{ 50). — — proditor, Dours. 1874 26). — — — Fabr, 1804( 52). | — — — Mara. 18751133). nn — Latr. 1806(107). | — — — Marq. 1879134). — — azureum, Lep. et Serv. | — — fera, Kohl. 1881( 93). 1825(113). | — _ _ Costa. 1881(5298). RE — Blanch. 18418249). | — _ syriaca, Mocs. 1881441). lobatum, Blanch. 1810(-249). TRE — Lep. 1845111). =. — azureum, Lep. 1845111). ee lobatum, Dahlb. 18451 22. — — = Sm. 1856195). SRE — Taschb. AS691211). —Sphex chrysis, Konl. 1835101; . —Chlorion lobatum, Rad. 1857(S245). 3 Kohli, AxDné. —Sphex eximius, Kol. 1885101). 4 Melanosoma, SMITH. —(Çhlor:on melanosoma, Sm. 1856198. Walk15371(219;. 1885101). —Sphex hirtus, Xohl. 5 Sougaricus, EVERSMANX. 1849 40). —Sphex sougarica, Ev. 6 Gratiosus, SMITH. 18561198). —Sphex gratiosa, Sm. 7 Orientalis, Mocsary. 1883(<243). 1835401). —Sphex orientalis, Mocs. Kohl. 8 Occitanicus, LEPELETIER ct SER- VILLE. — Sphex occitanica, Lep. et Serc. 1825(113). — — — Spin. 18381203). — — — _JLep. 1845(111). — — proditor, g Lep. 1845(111). — — fera, Dahlbm. 1845( 22). — — — Evers. 1849( 40). — — — Costa. 1851( 14). — — — Sm. 1556(198. — — occitanica,Sm. 1856(198:. — — proditor, Sm. 1856198). — — fera, Costa. 1858( 15). — — — Costa. 1867( 17). occitanica, Kirschin 18671 86). proditor, Kirschn. 1867( 86). — — fera, Kirschn. 1867( 86). — — — Taschb. 1869211). EE an — Rad. 18711158. 1883(19r1). 1884191). fera, Costa. Costa. — — occilanicus, Kohl. 1885(101). 9 Argyrius, BRULLÉ. —Sphex argyria 9, Brullé. 1832 6). emarginata y, Brullél832 6j. — — confinis, Dahlb. 1845( 29). — — fera, Evers. 1849 40), — — emarginata, Sm. 1856 19). 1856198). confinis, Sm. — — — Kirschn. 1857( 86). — — emarginata, Kirschn.1867( 86). — — fera, Woecs. 1879 129;. — — confinis, Kohl. 18%1( 931. — — argyrius, Kohl. 1885(101). 10 Strigulosus, Cosra. —Sphex strigulosa, Costa. 1851( 14. = — - Costa. 18581 15). — — — Cosla. 1863(:227). — — — Costa. 1867( 17). — — = Kirschn.1$67( 86). — — strigulosus, Koh 1885(101). 11 Afer, LEPELETIER. —Sphex afra, Lep. 1845411). — (texte), Lucas. 18494124. — Sm. 1856(198). 12 Fiavipennis, FABRICIUS. —Sphex flavipennis, Fabr. 1793( 50). —Pepsis — Fabr. 1804( 52). —Sphex — Latr 1819{0P2) — — — v.d.Lind.1829(216). — — — Spin. 1838(203). — — — Lep. 1845111). — — bicolor,Dahlb. 1815 29). afra (figurer, Lucas1849(124). flavipennis, Lucas 1849124). — — -- Costa,1851( 14). bicolor, Sm. 1856198; . flavipennis, Costa. 1858( 15). Cost.1863(5227). Costal867( 17). Sehenck.A867(181). Kirschn.1867( 86). Marg. 1875(133) . Bt CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE Grib. 1S80( })}. | — — Cos!a1881(5228). cinereorufocincta, Ainsch. 1870, 3. — — bicolor. Koh. 1881 93). | — — flavipennis, Dours. 1874( 96). — — fiavipennis,Costa. 1882(19%). | — — maxillosa, Friw. 1876( 55). — — — Costa. 1884(19r). | — — — Mocs. 1876(s241). — — _ Kohl, : 1885401). | — :— = Rad. 1877461). — — —Dalla Torre.1878s(230). 13 Affinis, Lucas. — — — Mocs 18791139). —_Svhex M'PrpeE 1849424), | — — — Costa. 1881($228). ete aa | ue 18581188. TUE = Costa. 1882(191). bee — Costa. 18831191). 14 Melanocnemis, KouL. —— — Kohl. 1833 97. NUE — Magr. 1884(132). —Sphex melanocnemis,Kohl.1885(101). 15 Splendidulus, Cosra. —Sphex splendidula,Cosla. 1851( 14). — — — Costa. 1858( 15). — — — Costa. 1867( 17). — — — Costa. 1881(s298). — — splendidulus, Koh. 1885(101). 16 Maxillosus, FABricius. —Sphex maxillosa, Fabr. 1793( 50). —Pepsis maxillosa, Fabr. 1801( 52). —Sphex flavipennis, Latr. 1806(107). SR — Jur. 1807( 81). ii — Germ. 1812 9). — — leuconota, Brullé. 1832( 6). triangulum, Brullé. 183X 6). rufocincta, Brullé. 1832 6). flavipennis. Shucke 1837(191). Imhoff et Labram. 1842(5258). — — maxillosa, Dahlb. 1845( 42). — — cinereo- rufocincta, Dahlb. 1845( 22). — — maxillosa, Ev. 1849 40). — — — Lucas. 1849424). — — — Costa. 1851( 14). — — — Kirschb. 1853( 87). — — flavipennis, Sm. 1856198). —— — cinereo - rufocincta, Smith. 1856(198,. — — maxillosa, Schencke. 1857(181). cinereo - rufocincta, Schenck. 1857181). — — maxillosa, Tasehb. 1858(209,. — — — Costa. 1858( 15). Schenck. 1861(181). Taschb. 1866(210,. Costa. 1867( 17). Schench.1867(5246). Kirsehn. 1867( 86). — leuconota, Kirschn.1867( 86) .- maxillosa, Tasehb.[1869 (241) - Ainsch. 1870( - 3). maxillosus, Koh. 1885(101). -maxillosa. Destef. 1886(S247) . 177 Pruinosus, GERMAK. —Sphex pruinosa 7, Germar 1817 9). Germar.1817( 58). v.d.Lind.1829(216). — _— — — — — Lep. 1815411). — — — Sm. 1856(198). — — — Dours. 1874( 26). — — pruinosus, Kohl. 1885(101). 18 Conicus, RADOSKOWSKI. —Sphex conica. Rad. 18774161). 19 Argentatus, FABRIGIUS. —Sphex argentata, Fabr. 1793( 59). — — albifrons, Fabr. 1793( 50). — — unicolor, Fabr. 1793( 50). —Pepsis albifrons. Fabr. 1804( 52). — — argentata, Fabr. 1804( 59). —Sphex argentata, Spin. 1838(203). — — — Dahlb. 1845(122). — — albifrons,Lep. 1845)111(. — — argentifrons,Lep. 1845111). — — argentata, Tasch. 1869(211). — — — Walk. 1871(219). — — argentifrons, Koh. 1885(101). 20 Sirdariensis, RADOSKOWSKI. —Sphex sirdariensis, Rad. 1877(161). Rad. 1886(5245). 21 Persicus, MOocsarY. —Sphex persicus,Mocs. Kozl. 1883(8213). 1885101). 22 Stschurowskii, RADOSKOWSKI. —Sphex Stschurowskii,Rad. 1877(161). — — — Pad. 1886(5245). 23 Tristis, KouL. —Sphex sordida, Dahl.b? 1815 22). CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 1856(198) . 1885(101). —Sphex sordida, Sm. ? tristis, Ko. 24 Ægyptius, LEPELETIER. —Sphex pensylvanica, Chr.? 1791( 12). — — hirtipes, Fabr. ? 1793( 50). —Pepsis hirlipes, Fabr.? A804( 52. —Sphex ægyptia, Lep 1845111). — — soror, Dahlb. 1845( 29). —Harpactopus crudelis, Sm 1836(198). —Priononyx ægyptia, Sm. 1856(198). —Sphex soror, Sm. 1856(198). — — ægyptia, Taschbg. 1869(211). — Harpactopus crudelis , Walk. 1871(219). —Sphex grandis, Rad. 1876(160). — — soror,Mocs. 1879(139. — — ægyptius, Kohl. 1885101). 25 Subfuscatus, DAHLBOM. —Sphex subfuscata, Dahlb. 1815( 22;. nigrita, Lucas. 1849(129,. desertorum, Evers. 1849 40). RS À ons — Gastrosphæria anthracina, Costa. 851( 14). —Sphex subfuscata, Sm. 1856(198). — — nigrita, Sm. 1856 (198) . —Enodia chrysoptera, Ruthe et Stein. 1857(172). — Gastrosphæria anthracina. Costa. 1858 15). —Sphex anthracina, Costa. 1867( 17). —Gastrosphæria anthracina, Kirchn. 1867( 86). —— —_ — Marg1875(133). —Sphex desertorum, Rad. 1877(161). —Gastrosphæria anthracina, Margq. 1879 (134). —Sphex subfuscata, Kohl. 1881( 93). — — anthracina, Costa. 1882(191). subfuscatus, Koht. 1885101). desertorum, Rad. 1886(s215). 26 Plumipes, RADOSKOWSKI1. —Sphex plumipes, Rad. 1886(5245). 277 Rufipennis, FABRICIUS. —Sphex rufipennis, Fabr. 1793( 50). —Pepsis rufipennis, Fabr. 1804( 52). —Sphex rufipennis, Lep. et Serv. 1825113). en — — Lep. 1845(111). = — Dahlb. 1845( 22). Et — Taschbg.1869(211). I — Kohl. 1885(101). 9* 28 Eversmanni, ANDRÉ. —Sphex subfuscata, Evers. 1849( 40). —.— — Rad. 1877451). 29 Paludosus, Rossi. —Sphex paludosa, Rossi. 1790(170). — — — v. d. Lind.1829(216). no — — Lep. 1845(111). — — fuscata, Dahlb. 1845( 22). — — parthenia, Costa. 1851( 14), — — fuscata, Sm. 1856(198). — — parthenia, Costa. 1858( 15). — — — Costa. 1863(5227). — — fuscata, Giraud. 1863 63). — — paludosa, Costa. 1867( 17). — — parthenia, Kirchn. 1867 86). — -— paludosus, Dours. 1874( 26). — — fuscata, Margq. 1875(133). — — — Konhl. 1881( 93). — — fuscatus, Koh. 1885 (101). — — paludosa, Costa. 1886(19v1). 30 Melanarius, Mocsary. —Sphex melanarius. Mocs. 1883(5243). — — — Kohl. 1885(101). 31 Vittatus, KouxL. —Enodia vittata, Kozl. 1884 98). —Sphex vittatus, Kohl. 1885(101). 32 Insignis, KoxL. —Sphex insignis, Kohl. 1885101). 33 Græcus, Mocsary. —Enodia græca, Mocs. 1883 (5243). —Sphex græcus, Kohl. 1885(101). 34 Micans, EVERSMANN —Sphex micans, Ev. 1849( 40). —Enodia lividocincta, Costa.1851( 14). Costa1863(s227). Costa. 1867 17). — Parasphex lividocincta, Kirchn. 1867( 86). —Enodia micans, Rad. 1877( 61). —Priononyx Isselii, Grib. 1880(5234). —Enodia obliquestriata , Mocsary . 1883(5243). —Sphex lividocinctus, Kohl. 1885(101). —Enodia lividocincta, Costal886(19111). 35 Mocsaryi, KoxL. —Enodia argentata, Mocs. 1883(s243). 10* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE —Sphex Mocsaryi, Koh. 1885401). -86 Pollens, KouL. : —Sphex pollens, KoAl. 1885(101). 37 Pubescens, Fanricius. —Sphex fervens, Fabr.? 1775( 47). — — — Fabr.? 1787( 49). — — viduata, Christ. ? 1791( 19). — — fervens, Fabr.? 1793 50,. — — pubescens, Fabr,? 1793( 50). : —Pepsis fervens, Fabr. ? 1804( 52). : pubescens, Fabr. 1804( 52). ” —Sphex pubescens, Spin. 1833(203). * —Enodia canescens, Danlb, 1815( 22). fervers, Dahlb. 1815 29). — ©” —Sphex pubescens, Duf. 1853( 34). — ;— — Sm. 1856 (198). —Parasphex fervens, Sm. 1856(198). — — —. Walh.1871(219). —Sphex pubescens,Koh!t. 1885(104). 38 Albisectus, LEPELETIER et SER- VILLE. — Sphex albisecta, Lep. et Serv. 1825(113). — Ammophila Kirbyi, .v d. Lind. 1829 216). —Sphex trichargyra, Spin. 1838(203;. — — albisecta, Lep. 1845(111). —Enodia albisecta, Dahlb. 1845( 22). —Sphex albisecta, Lucas. 1849(124). —Enodia albisecta, Costa. 1851( 14). —Parasphex albisecta, Sm. 1856(198). —Sphex trichargyra, Sm. 1856(198). —Enodia albisecta, Costa. 1867( 17). —Parasphex albisecta, Kirschner. 1867( 86). —Enodia albisecta, Ainsch. 1870( 3). —Parasphex albisecta,Dours.1874( 26). — — — Marg. 1875(133;. —Enodia albisecta, Mocs. 1876(5241). —-Parasphex albisecta, Friv. 1876( 55). —Enodia albisecta, Rad. 1877(161). —Parasphex albisecta, Marg.1879(134). Mocs. 1879(199). —Enodia albisecta, Costa. 1881(5228). ‘= — EE _ Costa. 1882(191). _— — _— Costa. 1883(1911). eus Le Mocs. 1883(5244. —Parasphex albisecta, Kohl.1883( 97). —Enodia albisecta, Costa. 18844191). 1885(101). —Sphex albisectus, Kokl. 39 Niveatus, Durour. —Sphex niveala, Duf. 1853 34. — Enodia albopectina'a, Taschbg. 1869211). — Sphex niveatus, Kohl. 18851101). 40 Nigropectinatus, TascHEN- BERG. — Enodia nigropectinata, Taschbg. 1869(211). — Podium ;aaracandicum , Radosh. 1877161). — Sphex nigropectinatus , Kohl. 1885(101). 4° Tribu. — Ampulicidæ G. 7. — AMPULEX, Junixg. 1807( 81). 1 Europæa, GirAUb. —Ampulex europæa 9, Gir. 1858( 62). — d,Gir. 1863( 65). Kirschn.1867( 86). — — — Grib. 1873 71). Dours. 1874( 26). 2 Fasciata, JURINE. —Ampulex fasciata, Jur. 1807( 81). Chevr. 1867(5226). Kirschn.1867( 86). Koh. 1883( 97). — — —_— 5° Tribu. — Mellinidæ G. 8. — MELLINUS, FaBnGius. 1793( 50). 1 Arvensis, LinNé. —Guêpe ichneumon à filet bossu, de Geer. 1752(s251). — Vespa arvensis, Linné. 1761(129). —Sphex vaga, Scop. 1763186). —Vespa tricincta, Scnr. 1781(185). —Sphex clavata, Rets. 1783(166). —Vespa petiolata, Fourer. 1785( 54). — — campestris, Fabr. 1787( 49). —Crabro bipunctatus, Fabr. 1787( 49). —Vespa tricincta, Villiers. 1789(217). —Sphex gibba, Villiers. 1789(217). —Vespa arvensis, Villiers. 1789(217). —Çrabro bipunctatus, Cliv. 1789(147). — Vespa melanosticta , Gmelin,. 1790(5250). tricincta, Gmelin. 1790(s250). arvensis, Christ. 1791( 12}. LEO LE LE Rp Re dL à FLN TARN AC SAT CE C n SE CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE —Crabro U-flavum, Panz. 1792(150). —Mellinus bipunctatus,Fabr.1793( 50). campestris, Fabr.1793( 50). arvensis, Fabr. 1793 50). bipunctatus, Wal/en1802(218). campestris, Wal/cen1802(218). arvensis, Walken1802(218). Fabr. 1801( 52). —Crabro arvensis, Spin. 1805(202). —Mellinus pratensis, Jur. 1807( 81). arvensis, Jur. 1907( 81). bipunctatus, Jur. 1897( 81). Latr.1816(s239). arvensis, Latr. 1816(5239). v. d.Lind.1829(216). pratensis,v.d.Lind.1$29(216). arvensis, Guérin.1829(s261). Shuck. 1837191). Ze!t. 1840(225). Lep. 1845111). Dahlb. 1845 22). Ralzb. 18441164). Eversm.1849( 40). Wesm. ‘1852(22)). Kirsehb.1853( 87). Sm. 1855(193). Kawall 1856(5238). Schenc/1857(181). Tasehbg.1866(210) . Jænniele.1867( 80). Kirschn 1867( 86). Costa. 1867( 17). Sehenck.1867 5246). Ainseh. 1870( 3). Thoms. 1874214). Dours. 1874( 26). Marq. 1879(133). Taschbg.1875(213). Le = — - Friv. : 1876( 55). — Æ — Mocs. 1877(136). — Dal.Torre.1878(s23)). — Saunders.1880(173). Siebke. 1880191). Costa. 1881(5228). — Dal.Torre.1882(s231). Friese. 1883(S23?). Kohl, 1883( 97). Wutsneïl886(s253) . — 2 Sabulosus, FABkCiUs. —Crabro sabulosus, Fabr. 1787( 49). Oliv. 1789(147). —Yespa sabulosa, Gmel. 1790(-:250). —Mellinus sabulosus, Fabr. 17931 59). ruficornis, Fabr. 1793( 50). —Crabro frontalis, Panz. 1793150). petiolatus, Panz. 1793(150). nn NE — De QU mt AE FR —Mellinus ruficornis, Panz. 1795150). fulvicornis, Pans.1795(151). _ sabulosus, Walh.1802(218). ruficornis, Walh.1802(218). il — Fabr. 1804( 52). — — fulvicornis. Fabr. 1804 52). — — petiolatus, Jur. 1307( 81). — — fulvicornis, Jur. 1807( 81). — — sabulosus, Jur. 1807( 81). — — pêtiolatus, Latr. 1808(107), — — ruficornis, Latr. 1808(107). fulvicornis, Latr 1808(107). sabulosus, v.d.Lind.1829(216). fulvicornis,v.d.Lind 1829(216). — sabulosus, Shuck. 1837191). Dahib. 1845( 22). arvensis, var. Lep. 1845(111). sabulosus, Eversm. 1849( 40). Curtis. 1850 (5229). Wesm. 18521222). Sm. 1856(193). Kawall. 1856(5233). Schencle 1857(181), Taschbg.1866(210). Lucas. 1865(126 . Schench1867(s246). Kirsehn.1867( 86). Jænnicke.1867( 80). Aisch. 1870( 3) Thoms. 18741211) Dours. 19874( 26). Taschbg.1875(213) | — — _— Mocs. 1876(5241 — — — DallaTorre.1878(s230). de — Marq. 157913%, — — — Saund. 1831(173). — — — Sieblee. 1880(194). — — — Kohl. 1883( 97). Friese. 1883(S$132) + Wutsneil886(s5253). 6° Tribu. — Psenidæ G. 9. — MIMESA, SHUCKARD.- 1731(191). - 1 Ægyptiaca, RA\DOSKOWSK1. —Mimesa ægyptiaca. Rad. 18751160). 2 Exarata, EVERSMANN. —Mimesa exarata, Ev. 1849( 40). 3 Nigrita, EVERSMANN. —Mimesa nigrita, Ev. 1849 40). 12 CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 4 Dahlbomi, WESMAEL. —Mimesa unicolor, Dahlb. 1845( 22). —Psen unicolor, Lep. 18454111). —_Mimesa Dahlbomi, Wesm. 1852(222). Sm. 1856(198. Schenck1837(181). Costa. 1858( 14). Taschb.1866(210). Schenck.1867(5246). Costa 1867( 17). Kirsehn.1867( 86). Ainsch.1870( 3). Dours. 1874 26). Thoms.1874(214). Taschbg.1875(213). Siebhe. 1850(194). Saund. 1880(173). Magr. 1881(131). _— Kohl. 1883( 97). _— Friese1883(5232). — Costa. 18831911). — Wutsneïi.1886(5253). | FERRER IAB TCET et LE Et AE POLE PE ES PE Pa, | Fa x be 5 Unicolor, VAN DER LINDEN. —Psen unicolor, v. d. Lind. 1829(216). —Mimesa unicolor, Shuck. 1837(191). — borealis, Dahlb. 1845( 22). — unicolor, Curtis. 1850(s229). Wesm. 1852(222). — borealis,Kriechb. 1853( 87). — unicolor, Kawall1856(5238). — — Sm. 1856(198). Sehencke. 1857(181). T'asehbg. 1866 (210). — — Schenck 1867(5216). Kirsehn. 1867 86). — — Costa. 1867 17). Ainsch. 1870( 3). Thoms. 1874211). Dours. 1874 26). Taschbg. 1875(213). Eriw. 1876 55). Rad. 1377461). DallaTorre.1878(s230) . Marq. 18:9(131). Saund. 1880(173). Magr. 1881(131). Costa. 1882( 19). Kohl. 1883( 97). Rad. 1886(s245). _ — (5e el ER AO UE LL RER EAP | | 6 Costæ, ANDRÉ. —Mimesa carbonaria, Costa. 1867( 17). 7 Bicolor, JURINE. —Psen bicolor, Jur. 1807( 81). —Mimesa bicolor, Skuckard.1837(191). —Psen equestris, Lep. 1845(111). —Mimesa lutaria, Dahlb. 1845 22). — Eversm. 1849( 40). — bicolor, Curtis. 183)(S2 29. — — Wesm. 18521222). — lutaria, Kirsch. 1853( 57). bicolor, Sm. 1856(198). lutaria, Kaw. 1856(5238). — bicolor, Schenck. 1857(181). — lutaria, Costa. 1858( 15). _ _— Gir. 1863( 63). _— — Costa. 1863(s227). — hicolor, Taschbg.1866(210). — — — Costa. 1867( 17). Sehenck 1867(5246). Kirsehn. 1867( 86). — — Aisch. 1870( 3. _ _ Thoms. 1874(214). — — Dours. 1874 25). — lutaria, Rad. 1877461). — — bicolor,Dal.Torre1878 s230). — — _ Marqg. 1879434). — Siebke. 18801194). — Saund. 188)(173). — — = Kohl. 1883( 97). — Destef. 1886(s247). — Wutsneï.1886(5233). 8 Crassipes, CosrTa. —Mimesa crassipes, Costa. 1867( 17). 9 Shuckardi, WESMAEL. —Mimesa equestris (part) Shuck. 1837(191). — Shuckardi, Wesm.1852(222). equestris (part.) Schenck. 1857(181). — — Shuckardi,Thoms.1874(214). Siebke.1880(191). Saund.1880(173). — _— — Kohl. 1883( 97). 10 Equestris, FABRICIUS. — Trypoxylon equestre, Fab.1804( 52). —Psen equestre, Jur. 1807( 81). — — — Latr. 1806(s239). — — equestris, v.d. Lind. 1829(216). — Mimesa equestris (part. Dahlb. 1845 22). Eversm.1849( 40). Curtis. 1850(s229). Kirschb.1853{ 87). Kawall1856(s238). — — — Sm. 1856(198). CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE —Mimesa equestris, Sckenck.1857(181). Tasch. 1866(210). Schenck1867(s246) . Kirchn. 1867( 86). Costa. 1867( 17). Jænniche1867( 80). Aisch. 1870( 3). Thoms. 1874(214). Dours. 1874( 26). Taschog.1875(213). — _ Mocs. 1876(s241). — — Marg. 18794134. — _ Siebke. 188)(194). — — Saund. 1880173). — _— Konhl. 1883 97). 11 CosTA. —Psen procera, Costa. Procera, 1867( 17). 12 Ochroptera, Cosra. —Mimesa ochroptera,Costa. 1867( 17). Mocs. 1879(139). G. 10. — PSEN, LATREILLE. 1805(106) . 1 Ater, FABRIGIUS. —Sphex atra, Fabr. 1775{ 45). — Pan. 1793(150). —Pelopæus unicolor, Fabr. 1804( 5?). 1804( 52). —Trypoxylon atratum,Fabr. 1804( 52). —Psen ater,Latr. 1805(106). 0 —0Spin. 1806202). — — serraticornis, Jur. 1807( 81). — — ater,v. d. Lind. 1829(216). — — — Guér. 1829(s237). — — — Shuck. 1837191). — — — Lep. 1845111). —Mimesa atra, Dahlb. 1845( 22). Èe — Eversm. 1849 40). — Psen compressicornis, Curtis. 1850(s229). —Mesopora atra, Wesm. 1852(222). —Psen ater, Sm. 1856(198). —Dahlbomia atra, Sehenckh. 1857(181). —Mimesa atra, Tasch. 1866(210,. — — — Schenck. 1867 (5246). — — — Costa. 1867( 17). _HDahlbomia atra, Ainsch. 1870( 3). —Mimesa atra, Dours. 1874( 26). — — — Thoms. 1874(214). Wutsneï1886(s253). compressicornis,Fabricius. — 13* _— — Tasch. 1875(213). — — Mocs. 1876(s241). = — Rad. 1877(101). —Psen ater, Saund. 1880(173). — atratus, Magr. 1881(131). —Dahlhomia atra, Kohl. 1883( 97). _— — Friese. 1883(5232). 2 Hæmorrhoïdalis, COsTa. — Psen Costa TU 17 hæmorrhoïdalis , 3 Fuscipennis, DAHLBoM. —Psen fuscipennis, Dahlb. 1845( 22). — Kirseh. 1853( 87). _— Sm. 1856(198). — Schenck. 1857(181). — Taschbg,1866(210) . — Schenchk186? (8246). — Thoms. 1874(214). — Taschbg.1875(213). _ Siebke. 1880(194). — Koh. 1883( 97). — Wutsneï.1886(5253), 4 Concolor, DAHLBOM. —Psen concolor, Dahlb. 1845( 22). — — — Eversm. 1849 40). — — — Wesm. 1852 (222). — — — Sm. 1856(198). — — _— Schenck. 1857(181). ambiguus, Schenck. 1857(181). lævigatus, Sckenek. 1857(181). intermedius, Schene. 1857(181). concolor, Gr. 1866( 56). — Schench. 1867(5246). ambiguus, Kirschn. 1867( 86). intermedius,Kirschn.1867( 86). lævigatus, Kirchn. 1867( 86). concolor, Puton. 1871(156). — Ainsch. 1870( 3). — Thoms. 1874(214). = Kohl. 1883( 97). 5 Pailipes, PANZER. —Sphex pallipes, Ps. 1792(150). —Trypoxylum atratum, Ps. 1792(150). —Psen pallipes, Spin. 1806(202). — atratus, v.d.Lind. 1829(216). — — Shuck. 1837(191). _ — Dahlb. 1815( 22). _— VUPen: 1845111). — — Evers. 1849( 40). — — Curtis. 1850(s229). _ — Wesm. 1852(222). 14* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE =Psen pallipes, Sm. 18561198). — — atratus, Kawall. 1856(s228). fulvicornis,Schenek. 1857181). atratus, Schenck. 1857(181). Goureau. 1858(5259). — — — — — — Costa. 1858( 15). _— — montanus? Costa. 1858( 15). — — atratus, Taschbg. 1866(210). — — — Giraud. 1866( 66). — — — Schench. 1867(5216). — — = HNGOBT. 1867( 17). — — — Kirschn. 1867( 86). — — .— Jænnicke. 1867( 80). fulvicornis, Kirschn. 1867( 86). montanus, Kirsçhn. 1867( 86). —*— ‘atratus, Ainsch. 1870( 3). __ — fulvicornis, Ainseh. 1870 3). — — atratus, Puton. 1871(156). — — æ— Dours. 1874 26). — — NAT hNons. 1874214. — — — Taschbg. 1875(213). — — — Marq. 1875133). — — — Moecs. 1876(S241). — — — Friv. 1876( 55). — — — Marq. 1879134) . — — SUR 1880173). — — — Siebhe. 1880(194). — — — Magr. 1881(131). — — — Grib. 1881(5235). —L— — Kokl. 1883( 97). — — — Wutsnei. 1886(5253). 6 Distinctus, CHEVRIER. 1870( 10). 1883( 97). —Psen distinctus, Cher. Kohl. 7 Tribu. — Pemphredonidæ STIGMUS, JURINE. 1807( 81). EEE D Fée 1 Minutissimus, RADOSKOWSKI. — Stigmus minutissimus, 2 Solskyi, MOoRAwWITZ. — Stigmus pendulus g, Dahlb1845( 22). Evers.1819( 40). — — Solskyi, Moraw. 1864(141). — — pendulus, Costa. 1867( 17). — — Solskyi,Kirschn. 1867( 86). _— — — Thoms. 1874(214). 8 Pendulus, PANZER. Radosk. 18771161). Wutsneï. 1886(5253). —Stigmus pendulus, Pz. 1798(150). — — ater, Jur. 1807( 81). — — — Spin. 1807 (202). — — — Latr. 1808(107). — — pendulus, r.d.Lind.1829(216). — — — Shuch. 1837191). — — ater, Duf. et Perr. 1840( 38). pendulus 7, Dahlb.1845( 22). — — _ Lep. 1845(111). — _— Wesm. 1852(2922). — — — Kirschb. 1853 87). — — — Sm. 1856(198). — Kawwall. 1856(5238). Schenckh.1857(181). Costa. 1858( 15). Costz. 1863(s5227). Giraud. 1866( 66). Taschbg. 18661210) . Kirsclin.1867( 86). Schenck1867(s246). Thoms. 1874(214). Sd tn _ Dours. 1874{ 26). Es Æ Friv, 1876 55). ERA _ Moces. 1876(s241). Taschbg.1875(213). — Dalla T'orre.1878(s236). — — _ Marg. 1879434. — — _ Saund. 1880173). — — _ Grib. 1831(8234). te _— Kohl. 1833( 97). — — — Costa. 1884(191n). Wutsneil836(s253). Rudow.1888(s260). G. 12. — CEMONUS, JURINE. 1807( 81). 1 Dentatus, PUToN. —Cemonus dentatus, Put. 1871(156). 2 Unicolor, FABRICIUS. — Pelopœus unicolor, Fabr. 1804( 52). —Pemphredon unicolor,Latr.1807(107). —Cemonus unicolor,Jur. 1807( 81). —Pemphredon unicolor, Lep. et Serv. 1825(113). — v.d.Lind1829(216). —Cemonus pilosus, Gimm. 1836( 61). = unicolor, Shuch. 1837191). lethifer, Shuch. 1837(191). —Pemphredoun unicolor, Zett.1840(225). Duf. et Perr. 1840( 38). —Cemonus unicolor, Dahlb. 1845( 22). lethifer, Dahlb. 1845( 29), 1 _ _— CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 15* —Cemonus rugifer, Dahlb. 18:i5( 22). unicolor, Lep. 1845411). Eversm .1849( 490). unicolor , Curtis . 1850(s229). —Cemonus unicolor, Wesm. 1852(222). — rugifer, Wesm. 1852(222). — Jlethifer, Wesm. 1852(222). Kirschb1853( 87). — unicolor,Kirschb.1853( 87). ——— — Pemphredon — — Kawalll856(s238). — — Sm. 1856(198. — rugifer, Sm. 1856 (198). — lethifer, Sm. 1856 (198). — unicolor,Schenck1857(181). — rugifer, Schenck-1857(181). — Jethifer,Schuce. 1857(181). — — Costa. 1858( 15). — unicolor, Gour. 1858(S259). — — Gir. 1863( 64). Costa. 1863(s227). — Wesmaeli,Mor. 1864144). — Shuckardi, Mor. 1864(144). — unicolor, Gir. 1866 66). Taschb.1866(210). Costa. 1867( 17). — lethifer, Costa. 1867( 17). — rugifer, Costa. 1867( 17). — unicolor Kirschn.1867( 86). — lethifer, Kirchn. 1867( 86). — rugifer, Kirchn. 1867( 86). — Shuckardi,Kirchn.1867( 86). — Wesmaeli,Kirchn.1867( 86). — rugifer, Jænnicke.1867( 80). — unicolor,Schenck.1867(s246). — lethifer.Schenck 1867(S246). — rugifer,Schencke.1867(s246). — Jethifer, Ainsch. 1870( 3). — rugifer, Ainsch. 1870( 3). — unicolor,Aëinsch. 18701 3). — strigatus,Chevr. 1870( 10). — unicolor, Dours. 1874( 26). — lethifer, Dours. 1874 26). — rugifer, Dours. 1874( 26). — unicolor, Laboulb.1874(104). Thoms . 1874214). lethifer,Thoms1874214). — — —— — — — = — — ee — — — — — —— _ — — Pemphredon unicolor, —Cemonus unicolor, Marg. 18751133). SR — Mocs. 1876(5241). — — _— Fric. 1876( 55). RER —= — Rad. 1877161). — — lethifer, Rad. 1877(161). — — unicolor, Marg. 1879(134). — Pemphredon- unicolor, Siebke. 1880(194. lethifer.Siebhe. 1886(194). unicolor,Saund,1880 173). lethifer, Saund.1880(173). —Cemonus unicolor, Magr. 1881131). = —"— lethifer, Magr: 18811131). FT —:5%% — Gribodol881 (5235). unicolor, Costa. 1882191). unicolor, Dalla Torre. 1882(5231). —Cemonus unicolor, Friese. 1883(s232). Costa. 1883(1910). lethifer, Costa. 1883(19n). —Chevrieria unicolor, Kohl. 1883 97). Wesmaeli,Kohl.1883( 97). strigatus,Kohl. 1883 97). —_Cemonus unicolor, Magr. 1884(132). rugifer, Costa. 1884(191n1) . —Pemphredon — Pemphredon unicolor, Destef. 1886(s247). — (Cemonus unicolor, Wusineï. 1886 (5253) . —Rudow.1888(s260). G. 13 — PEMPHREDON, LaATR. 1802106). 1 Flavistigma. THOMSON. — Pemphredon flavistigma, Thomson. 1874(214). 2 Montanus,!DAHLBOM. — ? Pemphredon ces Gimm. 836( 61). montanus, Dahlb. 1845( 22). — — — Sm.1856(198). — Cemonus montanus, Mor. 1864(144). — Pemphredon montanus , Costa . 1867( 17). — Thoms1874214. — Siebkee.1880(194. 3 Lugens, DAHLBOM. lugubris var Spin. F 1806209) . lugens,Dahlb.1842( 21). Dahtb.1845{ 22). Sm. 1856(198). —Cemonus lugens,Mor. 1864(144). —Pemphredon lugens,Z'hom.1874(214). Siebke 1880(194). Konht. 1883( 97). Friese1883 (5232). — Pemphredon 4 Lugubris, FABRICIUS. —? Crabro ater, Oliv. 1789(147). 16* CATALOGTE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE — ? Crabro megacephalus, Rossi. 1790(170:. lugubris,Fabr.1798( 51). —Sphex unicolor,Panz. 1798(150). — Pemphredon :ugubris ,.- Fabrice 1804( 52). - — Spin.1806(202). = — Latr.1807(107). —Cemonus lugubris, Jur. 1807( 81). —Crabro megacephalus, IL. 1807( 78). —Pemphredon lugubris, Lep. et Serv. 1825(113). ps _ — D. "d'eLind 1829(216). — Shuck.1837(191). — — luctuosus,Shuck1837(191). _ — lugubris, Zett. 1840225). — — luctuosus, Dahtb.1845( 22). — — lugubris, Dahlb. 1845( 22). —Cemonus lugubris,Lep. 1845411). — Pemphredon lugubris , Eversm. 18491 40). — Wesm.1852(222). —Kirschb1853( 87). = _— luctuosus , Kirschb . 1853( 87). — — Sm.1855(198). lugubris, Sm. 1856(198). Pemphredon lugubris, Kawall. 1856(5238). — — — Schenck1857(181). = _ — Giraud, 1863( 63). —Cemonus lugubris, Mor. 1861(144). — Pemphredon lugubris , Taschbg. 1866(210). — Kirschn.1867( 86), — Schenck1867(5246). — Costa. 1867 17). — Jœnnicke1867( 80). podagricus,Chevr.1870( 10). lugubris, Thoms. 18741214). — Dours. 1874( 26). — Taschbg1875(213). — Mocs. 1876(s241). — Rad. 1877464). 1878(s230). Marq. 1879134). Saund. 1880(173). Siebke. 18891194). — Magr. 1881(131). podagricus,Koh!1883( 97). lugubris, Kohl. 1883( 97). — Friese1883(s232). — Wutsnei.1886(s253). —Rud. 1888(s260). A 5 da EE DR ON A DA a Ex [EE PA — Ainsch. 1870 3). Dalla Torre. G. 14.— PASSALŒCUS, SHUCKARD. 1837(19). 1 Tenuis, Morawirz. — Passalæcus graclis, Dahlbom-. 4845 22). : singularis, Dàhlbom 1845( 22). gracilis , ÆEversm . 1849 40). —Diodontus gracilis,Curtis.18350(s229) . — Passalæcus gracilis, Kirshb. 1853( 87). ES — — Sm.1856(198). — — singularis, Sm.1856(198). — — tenuis, Mor. 1861414%). = — gracilis,Tasch1866(210). = _ — Sc'ienk1867(s246), LE _— — Costa. 1867( 17). — — — Kirschn.1867( 86). — — singularis , Kirchner. 1867( 86). — gracilis,Ainseh1870( 3). — gracellis,Thoms.1871(214). — gracilis, Dours.1874( 26). — — Muous. 1876(5241). — gracellis, Siebke1880(194) — gracilis, Kohl. 1883 97). — Wutsnei.1886(s253). 2 Gracilis, SHUCKARD. —Pemphredon insignis d, v. d. Lind. 1829(216). — Passalœcus gracilis, Shurkard, 1837491). TE _— insignis æ, Dahlbom. : 1845 22) . —Pemphredon insigne. Lep. 1845(111). — Passalæœcus insignis, Wesmael. - 4852(122). —_ — gracilis, Wesm.1852(22). = —insignis, Kirschb.1853( 87). sx — — Kaw. 1856(5238). = — gracilis,Schenck.1857(181). ee — insignis,Schench.1857 (181). = — gracilis, Gour. !858(5259). — — brevicornis, Mor.1864(144). — — insignis,Taschbg.1866(210). aux ‘— gracilis, Giraud. 1866( 66). = — insignis,Schench1867(s246), = _— — Küchn. 1867( 86). RES — _— Jænnickel867( 80). = — brevicornis, Thomson. 1874214). = — insignis, Dours.1874( 26. — Saund.1880(173). . Vue? ARE Dai ddl > si in ne dé mi St dust D à a, à opèné CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE Es = — Marq. 18751133). = _— — Moces. 1876(-241) = _ — Marq. 1879431). — — brevicornis,Koh!l.1883( 97). — Wutsnei-1888(S253) 3 Monilicornis, DAHLBOM. —Pemphredon insignis © v. d. Lind. 1829(216). —Passalœæcus insignis © Shuer. 1837191). De — monilicornis, Dakhlb. 1845(22). == — — Eversm. 1819 40). —Diodontus insignis ? Curt-1850($229) —Passalœcus monilicornis, Wesm. 18521229). = — — Kirschb.1653( 87). =. = — Kawal. 1856(s238) = — — Sm. 18561198). — — insignis, Sm. 18561198). = — monilicornis, Schenck. 18571181). — — insignis, Mor. 1864(144). monilicornis, Taschbg. turionum,Schkenck1857(181). borealis, Giraud. 1853( 63). turionum, Mor. 1864144). — Taschb.1866(210). — Schenchk.1867(s246). eu Costa. 1867( 17), 18661210). — — — Schench. 1867(5246) . = — — Kirchn. 1867 86). — — — Ainsch. 1870( 3). — — — Thoms. 18741214). — — — Dours. 1874( 26). Æ — — Marq. 1875(133). — — parvulus, Rad. 1877161). — — monilicornis, Dalla Torre. 1878($230). — — — Saund. 1880173). = — — Siebke. 1880(194) . == — — Kohl. 1883( 97). = = — Wutsnei. 1886(5253) 4 Turionum, DAHLBOM. —Passalæœcus turionum, Dahlb. 1815( 22). — borealis, Dahib. 1845( 29). — turionum, Wesm. 1852(222). _— _— Kirschb. 1853( 87). — — Kawall. 1856(S238). — — Sm. 1858(198). — borealis, Sm. 1856198). 6) Fc PC La 1 2 La | di Kirchn.1867( 80). — borealis, Kirchn. 1867( 86). — — turionum,Thoms. 1874214. — — borealis, Taschb. 1875(213). — — turionum,Rad. 1877(161l)e. — —Dalla Torre1878(s230). insignis, Saund. 1880(173). — — turionum,Siebkee. 1880(194). Grib. 1881(5235), Kohl. 1883( 97). Costa. 188419ur). Wutsn.1886(s253). — _ — — 5. Corniger, SHUCKARD. corniger, 9. Shuck. 7 48371). — insignisw,Shuck.1837(191). corniger, Dahlb. 1845( 22). Sm. 1856(198). Sehenk.1857(181), Mor. 1864(144). Tasch 18661210). Schenck.1867 (5246). Costa. 1857 17). Kirchn 1867( 86). AinsehA870( 3). Thoms.1874(214). Dours. 1874( 26). cornigera, Saund.1880(173). corniger, Sieblee. 1889(194). Kohl. 1883( 97). Wutsn.1886(s253). — Passalæœcus 8° Tribu. — Trypoxylonidæ G. 15.— TRYPOXYLON, LATREILLE 1807(107). 1. Ammophiloïdes, Cosra. —Trypoxylon Ammophiloïdes, Costa. 1867( 17). Kohi.1884(100). 2. Albipes, SMITH. —Trypoxylon albipes, Sm. 1856(198). Kohl. 1884(100). 3. Scutatum, CHEVRIER. —Trypoxylon scutatum,Chev1867 (5226). seutatus, Xohl. 1883( 97), Quartinæ,Grib.1884( 73). scutatum, Xohl.1884(100). 4. Clavicerum, LEPELETIER et SER VILLE. 18* CATALOGUE DES HYMÉNOPIÈRES D EUROPE —Trypoxylon clavicerum, Lep. et Serv. 18254113). — Shuck.1837(191). tibiale, Zett. 18401225). clavicerum,Dahlb.18451 29). — Lep. 1845411). — Wesm.1852 299). clavicorne,Kirschb.1853( 87). clavicerum, Sm. 1856198). —— Kaw, 1855(-238). — Schenck18357(181). — Taschb. 18381209). — Costa. — Taschbg1866(210). — Schenck1867(s246). — Ccsta. 1867( 17). — XAirchn. 1867( 86). — Ainsch, 1870( 3). — Costa. 1871( 18. _— Thoms. 1874214). — Dours. 1874( 26). — Marq. 1875433). — Taschbg1875(213). Fabr. VW'alkhen. —Trypoxylon figulus, Fabr. Latr. —Apius figulus, Jur. —-Sphex leucostoma, JU. —Trypoxylon figulus, V. 17931 50). 1802218. 1804 52). 18061107). 1807( 81). 1807! 78). d. Lind 1829216). 4858 15)... atralum, Lucas. figulus, Eversm. Wesm. Kirschb. Sm. Westw.18361293)., Shuck. 1837(191). Blanch1810(5249). Zeit. 1840225). Dufour et Peri. 1840( 38). Labr. et Insch. _ 18421s259). Dahib. 1845( 22). Lep. 1845(111). Sm. 1818497). 1849(121). 1849( 40). 1852(229). 1853( 87). 1856(198). = — — Mocs. 187624). (a — — Saund. 1880173). == — — Siebke. 1880(194). = — — Costa. 1881(5298). — — — Kohl. 1883 97). DE — — Costa. 183319). a — — Kohl. 1894100). — Destef. 1886(5247). — Wutsn.1886)5253. 5. Attenuatum, SMITH. —Trypoxylon attenuatum,Sm 18561198). — Schenck 1861(181). — Schenckl867(s246). — Thoms. 18741214). — — — Marqg. 1879434). — — — Saund. 1880(173). — — — Kohl. 1883( 97). — — — Kohl. 1881(100). — — — Wutsn.1886(5253). 6. Figulus, Linné. —Sphex figulus, L. 1758120). — — _— L. 1761(122). — — — Scop. 1763(188). — — — L. 17661120). — — — Fabr. 1775( 47). — — — Fabr. 1781( 48) . — — leucostoma, Schr: 1781(185). — — figulus, Fabr. 1787( 49) . — — fuliginosa, Rossi. 1790 (170). — — figulus, Christ. 17914 19). Kaw. 1856(5238:. Schenck. 1857(181). Taschbg. 1858(209). Costa. 1858( 15). Costa. 1863/5227); Giraud. 1863 61). Taschbg. 1866(210:. Giraud. 1866( 66). Costa. 1867( 17). Schenck.1867(5246). Jænnicke1867( 80). Ainsch. 1870( 3). Costa. 1871( 18). Thoms. 1874214. Dours. 183%4( 26). Marq. 18751133). Taschbg. 1875(213). Mocs. ‘1876(s241). | Mocs. 1877136). ge Rad. 1877161). | Dalla Torre. 1878 (5230). Saund. 1880173). Siebke. : 1880494). Costa. 1881(s228). Magr. 18811131). Kohl. 1883(- 97). Costa. 1883(1911). Destef.: 1886(s247). Fabre. 1886(s257). Wutsnei.1886(5253). [LA CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 9. Tribu. — Gastrosericidæ G. 16. — MISCOPHUS, Jurixe 1807 81). 1, Pretiosus, Ko. —Miscophus pretiosus, ol. 1883( 93). Kohl. 1584400). 2. Maritimus, SMITH. —Miscophus maritimus, Sm. 1856(198) . Saund.1S8)173). Kohl. 1834(100). — — — 8. Concolor, DanLBow. —Miscopuus concolor, Dahlb.1845( 22). Wesm.1852122?). Sm. 15561195). Schenck 1857181). - Taschbg.18382 19). Taschbg 1866(210). Costa. 1867( 17). Thoms. 1874(214). — — — Kohl. 1883 97). — 2e — Kokl. 188110). 4. Ater, LEPELETIER. —Miscophus ater, Lep. AS45 411). helveticus,kohl.1883( 97). Sehencle. 18571181). Taschbg. 1858(209). Giraud. 1858 62). Jænnicke.{857( 80). y = gallicus, Kohl. 1883( 98). —— 1 — — Kohl. 1881(410)). Ce 5. Bicolor, JURINE. —Miscophus bicolor. Jur. 18071 81). —Larra dubia, Panz. 1808450. T-Miscophus bicolor, Latr. 1808(107). — — — v.d.LindA829216). ETS _ — Westw. 1336 293,. oo — — Shuck. 153 (191). AE Ne — Blanch.1840(-249,. ES — Dahlb. 1845 22). — _ — Lep. 15451111). th — Steph. 1846(S255). — — Wesm. 18352222). — — AS: 1855(198). == — —\ Kaw. 1856(5233). Costa. Schenck1867(s246). Taschbg. 18651210). 1867( 17). 197 Schenck.1867(5246). Kirchn. 1967( 86). T'aschbg. 1876212). — Dalla Torre18781$230). ru — — Marq. 18791134). — 5 — — Saund. 1830173). = — — RON 18 31 97). — — — Kohl. 1884(100). — — — Costa. 1884191). 6. Sericeus, R\DOSKOWSKI. 1876(160, . 1834(100;. —Miscophus sericeus, Rad. Kohl. 7. Italicus, Cosra. —Miscophus italicus, Costa? 1867( 17). À, Kohl. 7 1881(100). 8. Ctenopus, Kour. RsropEns ctenopus, Kohl. 1883( 98). Manzonii, Grib.1884(s236) . ctenopus, oh. 1884100). 9. Spurius, DAHLBOM. —Larra spuria, Dahlb. 1833(s256:. —Miscophus niger, Dahlb. 1845{ 22). spurius, Dahlb. 18%5( 22). Kirsehb1833{ 87). is niger, Kirschb. 1853( 87). — — LIST 18561198). — — spurius, Sm. 1856(198). — — — Taschbg1858 209). — Æ niger, Taschbg. 185NX(209). — — — Schenck. 1837181). spurius,Schenck.1857(181) . Taschbg 18561210) . niger, Taschbg. 18661210). Schenck. 1857(-2 6). spurius,Schenck1867(s? 16) . re — Kirschn. 1867( 86). — — niger, Airchn. 1867( 86). — _ — Taschbg. 1870(212). — _— — Thoms 1874(214). — — — ‘Rad. 1877161). Ni — [Triese. 1853(-232). mo — — Kohl. 1884(L00). G. 17. — DIODONTUS, CURTIS. 1850(5229). 1. Minutus, lABRICIUS. —Crabro minutus, Fabr. 17931 50). —Pemphredon minutus, Fabr.{804( 52). 20* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE —Pemphredon minutus,Spin.1806(202) . —£Cemonus minutus, Jur. 18071 81). —Stigmus minutus, Latr. 1808407). —Pemphredon minutus, v. d. Lind. 18291216). —Diodontus minutus, Shuck. 18374191(. Dahib. 1845( 22). —Pemphredon minutus, $, Lep. — en es 1845 (T1). —Diodontus minutus, Evers. 1849( 40). Curtis.18A0(8229). Wesm. 1852(?22). 1836(198). Sehenck1857(18l). Cost11863(:227). Giraud1863( 61). Moraw.186414%). Taschbg.1856 211. Schencek!867(5246). Costa. 18671 17). Kirschn.1857( 86). Ainsch. 1870( 3). — Thoms. 1874@R14). — Dours. 1874 26). .— Marq. 1875183). — .- — Sn. —. — — Taschbgl875(213). — — — Rad. 187761). hi — Marqg. 1879134. — — — Saund. 1880(173). Dre — Costa. 1881(5228). — — =." "Koh: … 1883197): 2. Luperus, SHUCKHARD. —Diodontus luperus, Shuck. 1837(191). Dahlb. 1845( 22). 1856(:98). T'aschbg.1366(210). Saund. 1880173). 1881(s235). — — _— Sn. Grib. 3, Tristis, VAN DER LINDEN. —Pemphredon tristis, v.d.L. 1829(216). —Diodontus tristis, Shuck. .—Pemphredon minutus, g, Lep. 1845(114). ie pallipes, Lep.1845(111). —Diodon us pallipes, Dahtb. 1845( 22). tristis, Evers. 1849 40). tristis, Wesm. 1852(229). — — pallipes, Æirschb1853( 87,. tristis, Sm. 1856(198). — — Schenck. 1857181). — Costa. 1884(19n). — _ -- Wutsneil886(s253). 1837491. | pallipes, Curtis 1830(5229). tristis, Mor. pallipes, Tasch. 18561210). = — tristis, Costa. tristis, Ainseh. 1870 3). Thoms. 1874(214. De — — Dours. 1874 26). — — — Saund. 1880173). RRQ ES — Siebhe. 1880(194). ANA re — Koh 1883(97). — Wutsneï.1886(5253). - 4. Punicus, CriBnpo. —Diodontus punicus, Grib. (in lit) 5- Medius, DAHLBOM. ‘ —Diodontus tristis, Dahlb. 1815( 22). medius, Dahlb. 1845( 22). — Kriechb. 1853! 87). Sn. 1856(198. Dahlbomi, Mor. 18641144). medius, Taschb.1866(210). Dahlbomi,Thoms.1874(214). Dahlbomi,Siebhe18r0(194 . medius, Friese,18831523?)- _ — Dahlbomi, Wutsneï1886(5253) . G. 18. — DINETUS, JURINE. 1807( 81). 1. Pictus, J'ABRICIUS. > LJ — Crabro pictus, Fabr. 47931 50. —Sphex guttata, $ Fabr. 1793( 50). _Crabro ceramius, Rossi. 1794(170). —Pompilus guttatus, Fabr. —Crabro pictus, Panz. 1799(150). —Pompilus guttatus, Fabr. 1814 52). — — pictus, Fabr. 18041 52). —Larra picta, Latr. 4805 1 6. — — — Spin. 1805 (202). —Dinetus-pictus, Jur. 1897( #1). — — arr 1808(107). ie — ov.d.Lind. 18529216). — — — Shuck. 1837(191). — — — Blanch. 1840-249). ÉRAINES — Guerin. 1843-2354. _,— — Dalhb. 1845( 22). — — — Lep. 1845(111). — pallipes,Costa. 18581 15. 18611144): . Taschbg. 1866 210). 48671 17). - pallipes,Sghencek1867(-2416). Friese. 1883152381). tristis, Taschbg. 1875213). Koh. 1883( 97). 1798 51): did 22 LE ‘D. 4 PT NN PT À Pa + COR FRA PT RE ER CRT CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE Steph. 1846(5255). Wesm. 18521299), Kirschb. 1853( 57). — — — Sm. 18565(198). Kaw. 1856(5238). Sehenck.1857(181). Tasehbg. 18581209. Tasehbg.1866210). Costa. 1867( 17). Sehenek1867(s2 16). JænnichelS67( 89). Kirsehn-1867\ 86). HR = — . Dours. 1874 26). = — — Taschbg187521?). == — — Mocs. 1876241). == — — Dal. Torre1878 s230). 27 — — Marq. 187)431. = — — Saund. 1889173). TE — — kohl. 1883 97). Friese. 1883(s232). — _— — ‘G: 19. — CERATOPHORUS, SHuC- KARD 1837(191). 1. Clypealis, THousox. — Pemphredon clypealis, Rome 874214). 2. Morio, Van DER LINDEN. —Pemphredon morio, van. der. Lind. 1829(216). nr — — Shuch. 1837(191). —Ceratophorus morio, Shuck.1837(194). Dahlb.1S45( 22). Eversm.1849( 40). Wesm.1552 229) — — — Sm. 1856(198). anthracinus, Sm. 1855(193). —Cemonus morio, Mor. 1564(141). —Ceratophorus morio, RD ET k Costa. 1867 17). —Pemphredon carinatus, Z'homson . 18741214). —Ceratophorus morio, Dours.1874. 26). — Saund.1880 173). carinatus, Kozl.1883( 97. G 20. — GASTROSERICUS, Sri- NOLA (1838293). 1, Waltlii, SrINOLA. — Gastrosericus Waltlii, de Spinola 8381203) . Dahib.1845( 92, | — Anthophilus Hellmanni, Eversm. Re — — Drewseni,g Dahlb.1845( 92). —? Dinetus niger, Duf. 1853 34). —Gastrosericus Walilii, Sm. 1855(193). — — Drewseni,Sm.1856(198). —? Dinetus niger, Dours. 1874( 26). —? Gaslrosericus Mmaracandicus, Rad. 1877491). — Walilii.Koh.18844100). G. 21. SPILOMENA, Suuckar». 18371191). 1. Troglodytes, van DER LINDEN. —Stigmus troglodytes, v. d. Linden. Il 10; . —Celia troglodytes, Shuck. 1837(191). —Spilomena troglodytes, Shuckard . 15381199). 1815( 29). AN45( 29). 1845(111). W'esmael . 1852(229). —Celia troglodytes, Xirschkb, 1853( 87). Gour. 1855(5252), —Spilomena troglodytes, Sm.1856(198). —Celia troglodytes, Schench. IN57(181). Taschby. 18 ÿ6(210). Schench.1867(s246). —Spilomena troglodvies,Cos 1867( 17). —Celia curruca, Kirsehn. 1807( 86). — — troglodytes, Kirschn. 1867( 86). —Celia troglodytes, Dahlb. curruca, Dahlb. —Stigmus troglodytes, Lep. —Spilomena troglodytes , — — _— —Spilomena troglodytes, Thomson. 874211). —Celia troglodytes, Dours. 1871( 26). —Spilomena 1875 (133). Saunders . 1880(172). Kohl.1583( 97). — Wutsneïl886(s253). Marq. troglodytes, 10° Tribu. — Philantidæ G. 22.— ANTOPHILUS, Dancoom, 1845( 22). 1. 14-punctatus, Morawirz. — Anthophilus 14-punctatus, Morawilz 4 88,281) . 2. Hellmanni, LYERSMANN. 1849 40). 3. Elegans, MorawiTz. —Anthopbbhilus elegans, Mor. 1888 281), nd. | , A7 22* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE G 23. — CERCERIS, LATREILLE, 18051105; . 1. Bracteata, EVERSMANN. —Cerceris bracteata, Ec. 1849( 40). —Cerceris penicillata, Mocs. 1879(139). — Mocs. 18794138). — — 2. Luctuosa, CosTa. —Cerceris luctuosa, $ Costa. 1867( 17). — — cribrata, Moes. 1879(138). 8. Sp2ctabilis, RADOSZKOWSKI. —Cerceris spectabilis, Rad 188C(S245). — Sehl. 1887(S267). 4. Striolata, SCHLETTERER. —SCerceris striolata, Schl. 18875267) 5. Brutia, Cosr\. © —Cerceris hrutia, Coséa. A867( 17). — — — Costa. 1869(s26S) . a in — Destef. 18811208). — — — : Schl. 18875257). 6. Leuc2zonica, SCHLETIERER. —Cerceris leucozonica,Schl.1887(s26?). 7. Bucculenta, Cosra. —Cerceris bucculenta, Costa. 18601 ne Costa. 18671 Kirchn1867 4 8. Ferreri, VAN DER LINDEN. —Cerceris Ferreri, v.d. Lind.1829(216). dre — Duf. 483) 27). ET Mie — + Dahlb. 18:52). True — Lep. 1845(111). — — bidentala, Lep. 1815111;. — — Jaminata, Eversm. 1849 40). — — insularis, Smith. 1856198). — — Ferreri, Sm. 1856(198). — — bidentata, Sm. 1856(198). bracieata, Schl. 1887(5267). = . Mocs. 1879139). — — luctuosa, Scal. 1887/5267). Costa.1869(S26S). Costa.1882(19u). Costa 1883119111). — — — Sehletterer1887(-257). TT — propinqua, Costa. 1860) 15). — + Ferreri, Costa. 1867( 17. — — scutellaris, Costa. 1N67( 17). — insularis, Atrchn. 1867( S4. — bidentata, Kirehn. 18671 84. — propinqua, Kirchn.1867( 81). — Ferreri, Kirchn. 18671 81). — scutellaris. Costa.1869( 268,. — Ferreri, Costa. 1869(S268). — — scutellaris, Costa. AK7A 18). — — bidentata, Dours. 1874 26). — lerreri, Dours. 1874 96). — — -Marq. 1875133. F RP LR 18771161). — — — Moes. 1879(140:. TRE — Kohl. 18831 97). = — — Costa. 1886(,279). LES — £Schlett. 18875267). : 9. Sirdariensis, RiboszKkoWSski1. —Cerceris sirdariensis, Rad. 1877161). 10. Laminifer:, Cosra. —Cerceris laminifera, Cosla. 1867 17). 11. Scheletteri, RADoszKOWwSsKI. —Cerceris Sehlettereri,Rad.1888!s280). 12. Interrupta, PANZER. —?Philanthus ruficornis, Fabr1793( 50). — interruptus,P3.17994 50). pre -- ruficornis,Fab.1901{( 52). —Cerceris interruptus, Spirz. 1817(202). — — 5-fasc'ata,v.d.Lind.1829216). — — interrupta,v.d.Lind.189216). EN — Shuck. 183749). Mr — Lep. 1845 111). — — brevirostris, Lep. 1845(111). — — Dufourii, Lep. 1845(111). — — interrupta, Evers. 1849 40). — — — Kirschb. 1853 87). — — Fargei,Sm. 1856 19%). — — interrupta, Sm. 1856198). — — brevirostris, Sm. 1855198). — — interrupta,SchencklS8571181). bre — Costa. 18 0( 15). — — — Costa. 1863(S227). — + 7 — Taschb. 1865(210. AREA T — 1% Costa. : : 186717). ER PES — Schenck 1867(8216). es — Kirchn. 1867( 81). Costa.1859($268). — Dahlb. -1841(:22) * ï | : Din, Pape 4 SAN sr 4, "PT D 2 pP< LA CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE se L] — — brevirostris.Aérchn.1867( 8%. | — — — Thoms. 1874214j. — — interrupta Jænnicke1N67( 80). | — — _ Dours. 1871 26). — — Fargei, Kirehn. 1867 8%. | — — — Marqg. 1875(183;. — — interruota, Costa. 1869(8268 . | — — — Tashbg. 187513). RE — Aisch. 1870( 3). —V—— == Margq. 18761434). —? — semilunala, Rad. 1870(157). | — — — Fri. AR7E( 55). interrupta, Dours. 1871 26). brevirostris. Dours.1874( 20). — — Dufourii, Dours. 1874! 26). — — interrupta, Marqg. 1875(133;. = — — Schmied1876(183) . — — — Kohl. 1830( 92). —(erceris interrupta,Friese 1883(s232. Kohl. 1883 97). Schlet.1887(s267). 13. Erythrocephala, DiHLBom. —Cerceris ervthrocephala, Dahlbom. 1845( 22). 1856(198,. Schlett. 18S87(-267). ER re — sm. 14. Labiata, FaBricIus. —Crabro labiatus, Fabr. 1793( 50). —Philanthus arenarius, Pz. 1797(150). labiatus, Pans. 1799(150).. —Crabro cunicularis, Schr. 18021186). bidens, Schr. 1802(186). —Philanthus labiatus, Fabr. 1804( 5). — — — Pz. 1805(150). —Cerceris labiatus, Latr. 1805(105). —Philanthus arenarius, Pz. 18061150). —Cerceris nasuta, Latr. 18071106). —Philanthus labiatus, 9 Jur. 1807( 81). —Cerceris labiata, Jur. 1807( 81). —Philanthus interruptus,Spi 1808202) . —Cerceris labiata, e. d. Lind.1829216). _ — Shuck. 18371191). Se = Duf. 1839 27) . — — Blanch. 18419(5249). _ =DWNDallb UAS45(292) _ LED: 1815(111). — — Eversm. 184) 40), — — WUWesm. 18521229). _— — Xirschb. 1853 87). _— — Sm. 1856(198). Kawall. 1856(52338). Schenck. 1857(181). Thoms. 1866(5277). es = HiCosa 1867 17). _ — Schencke.1867($246). — Kirchn. 1867( 84). Jænnicke. 1867( 80). Thoms, 1869(s272). Costa. 1869($268;. Aisch. 1870 3. — — _— —_ En) Schmied. 1876(183). — — ob al 18771161). EU + .-Mocs: 18734138). ie — DallaTorre.1878/S230). PSM ah ee ISO EN — — Saund. 1880 173). Sir — Costa. 1881(-229. re — Koh. 48831 97). NE — Friese. 18831292). Wutsnei 1836(-253). Sehlelt. 1837(267). GasperinA887(s271). 15. Cornuta, EVERSMANN. —_ Cerceris cornuta, Evers. 184 49). Schlet!. 1887(5267). 16. Tuberculata, VILLERS. —?Crabro rufipes. Fabr. 1787-49). —Sphex tuberculata, Villers. 1789217). —Vespa hispanica, Gmelin. 179 (8250) . —Bembex vespoïdes, Rossi, 1790470). —Crabro rufipes, C liv. 17911447). — — vespoides, Rossi. 1792(s274). —_Philanthus rufipes, Fabr. 1793 50). ce — — Fabr. 1804( 52). —Cerceris vespoides, Illig. 1807 78). — — major, Spin. 18 81202) . — — — Germar. 1812 2). — — tuberculata, v.d.Lind.1829'216). ir — Dahlb. 1815( 22). Deer Ten 184511). — — rufipes, Evers. . 1R49( 40). Dufouriana, Fabr.1855( 41). tuberculata, Sm. 18361198). Costa, 1860( 14. Costa. 18635227). Costa. 18671 17). Kirchn.1867( 84). Costa. 1869(-268). Dours. 1874( 26). Marq. 18754183). Marq. 1979434). Moes. 1879440). Fabr. 1879 45). Morawitzi, Mocs. 1883(s243). tuberculata, Mocs. 18845244). Schlelt.1887(5267). — Gasperin.1887(s271). —— — — — — — — — 24* 17. Acuta, RADOSZKOWSKI. 1877161). —Cerceris acuta, Rad. 18. Fulvipes, EVERSMANN. —Cerceris fulvipes, 9 Evers. 1849( 40). 19. Nasuta, LEPELETIER. —Cerceris nasuta, Lep. 18451114). —Cerceris nasuta, Lucas. 1849124). — — — Sm. 1856(198). 20. Foveata, LEPELETIER. —Cerceris foveata, Lep. 1845411). — — — Lue. 1849(124). — — — Sm. 1856(198). 21. Quadricincta, PANZER. —#?#Vespa annulata, Rossi. 1790(170). —?Crabro annulatus, Rossi. 1794170). —Philanthus quadricinctus, Panzer. ; 1799150) . —Cerceris quadricincta, Lat. 1805(106). —Philanthus quadricinctus, Jurine. 1807( 81). —Cerceris fasciata, Spin. 1808(202). _— quadrivcincta,Latr. 1809408). — v.d.Lind.1829(216). annulata, v.d.Lind.1829(216). quadricinecta,Shuck.1837)191). — Dahlb. 1845( 22). cincta, Dahlb. 1845( 29). quadricincta, Lep. 1845(111). — Lucas.1849(124). _— Evers.1849( 40). dorsalis, Evers. 1849( 40). quadricincta, Wesm.18511222). annulata, Smith. 1856(198). nasuta, Costa. 1860( 14). quadricincta,Tashbg,18661210). — Costa. 1865( 16). _ Costa. 1867( 17). annulata, Æirchn. 1867 84). quadricincta,Kirchn.1867( 84). — Dours. 1874( 96). _ Marqg. 1875133). euphorbiæ, Marq. 1875133). quadricincta,Rados. 1877(161). sabulosa, Rad. 1877461). dorsalis, Rad. 1877(161). quadricincta,Kohl. 1880( 92). sabulosa, Saund. 1880(173). quadricincta, Costa-1882(298). — Costa.1883(4911). — Kohl. 1883( 97). RE Eh AR CET E CAE EE EL LISE EN DR Hé PA La RE 1 2 a 169 ET ET 6 Bal PA RP A 12 CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 18861825). — quadricincta,Schlett. 1887(5267). sabulosa, Rad. 22. Quinquefasciata, Rossi. —Philanthus quinquefasciatus, Rossi. 1792(-27%). nasutus, Rossi.1792(274) . —Çerceris quinquefasciata, v. d. Lind. 18291216). nasuta, Dahlb. 18451 22). — subdepressa, Lep. 1845111). — —quinquefasciata, Wesm.1851 222). nasuta, Kirschb. 183: 87). Te — Kawall. 1856(5236). Schencle. 1857 (181). quinquefasciata,Cost.1865! 16). Taschbg.1866 210. mt lus — — — — — — ie — Costa. 1867! 17). nasuta,Schenck. 1867(-246). Kirchn. 1867( 81). Jænnicke. 1857( 80). quinquefasciata, Thomson. 18::91«279) . — nasuta, Aisch. 1870( 3). — quinquefasciata, Thom.1874(214). Schmied.1876\183). — Antoniæ, Fabre. 1879 45). — quinquefasciata,Kohl.1880( 92). — Saund.18*0173). Costa1581(5228) . Friese1883(5232). Kohl. 1833( 97). Wutsnei.1886:5253). Schlett.1887(5267) . — — Pa ER RE en A | | | 23. Quadrifasciata, PANZER. —Philanthus quadrifasciatus, Panser. 1799(150). Fabr.1801{ 52). trifidus, Fabr. 1804{ 52). — quadrifaseiata,Latr.1807(106) . —Cerceris truncatula, Dahlb.1845( 22). — — quadrifasciata,Dahlb,1845( 22). Evers.1849 40). — nitida, Wesm. 18511222). trifasciata,Smit. 1856(198) . — _ — _— ess — — _— ne Fe quadrifasciata, Kawall. 1856(5238). Re nitida, Smith. 1856(198). — truncatula, Smit.1856(198). spreta, Costa. 1858( 15). quadrifasciata, Casta. 18535227). Costal865( 16). — — — Thoms186615277). CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 25* — — — Taschb.1866(210,. — — truncatula,Tasch.1866(210). _— — quadrifasciata , 1867 17). 1867 84). 1867( 8%. — — nitida, Kirchn. _— — spreta, Kirchn. — — truncatula,Ktrehn.1867( 84). — — trifasciata,Kirchn.1867( 81). — —quadrifasciata,Kirenn.1867( 84). — — truncatula, Thom.1869(s272). — Thoms. 1874214. _— — nitida, Dours. 1874( 26). — —quadrifasciata, Schm. 1876(183). Mocs. 1878(138). Koh. 1880( 92). Costa. 1881 (5228). — truncatula,Friese. 1883(S232). —quadrifasciata,Friese.1883(S232) . Kohl. 1883( 97). 24. Conigera, DaHLBoM. — Cerceris flavicornis, Brullél832( 6). ; conigera, Dahlb. 1845( 22). flavicornis,Smith.1856 (198). conigera, Costa. 1860( 14). Costa. 1863(s227). Costa. 1867( 17). Krrchn. 1867( 84). flavicornis,Atrehn 1867( 84). conigera, Costa. 1869(s272). rostrata, Marq. 18751133 . conigera, Rad. 18771161). Marqg. 1879431). Schlett. 1887(S267). — Gasperini.1887(s271). us Ml ee pe — — — 25. Capito, LEPELETIER. —Cerceris capito, Lep. 1845(111). — — rufiventris, Lep. 1845111). = — Lucas. 1849121). — — : capito. Lucas. 1849124). — — — Smith. 1856(198). — — abdominalis,Smith.1856(198). — — capito, Rad. 1877(161). — — fulva, Mocs. 1883(S242). — — capito, Schlett. 1887(5267). 26. Euryanthe, KoOuL. —Cerceris euryanthe,Kohl. 1888(s270). 277. Rhinoceros, Kout.. —Cerceris rhinoceros, Kohl, 1888(s270). Thoms. 1866(s277). Costa, Schlett.1887(S267). 28. PrisCca, SCHLETTERER, _Cerceris prisca, Schlett. 1887(s267). 29. Multipicta, SMITH. _Cerceris multipicta,Smith.1873(s278). Sehlett.1886(8267), 30. Kohlii, SCHLETTERER. —Cerceris Kohlii, Sehlett. 1887(5267). 31. Opalipennis, KOH1. —Cerceris opalipennis,Kohl.1888(s270). 32. Dacica, SCHLETTERER. _Cerceris dacica, Schlett. 1887(5267). 83. Capitata, SMITH. —Cerceris capitata, Smith. 1856198). — rufpes, Smith. 1856198). — capitata. Costa. 1867( 17). — — Kirchn. 1867( 84). — rufipes, Kirchn. 1867 84). fuscipennis, Costa.1867( ali Costa.1869(5268). — capitata, Costa. 1869(s268). Schlett.1887(5267). — — — 34. Arenaria, LINNÉ. —Sphex arenaria, Linné. 1758(120). — — — Linné. 1761(122). — Philanthus quinquecinctus, Schæff. 1766(179). —Vespa arenaria, F'abr. 1781( 48). —_Crabro arenarius, Fabr. 1787( 49). —Sphex arenaria, Villers. 1789(219). — — — Christ. 1791( 12). —Crabro arenarius, Oliv. 1791(147). Petagna.1198(153) . —_Philanthus arenarius,Fabr.1793( 50). auritus, Fab. 1798 51). — — lætus, Fab. 4798( 51). — — quinquecinctus, Panz. 1799(150). — Crabro quinquecinctus, Schrk. 1802186). —Sphex arenaria, Schrk. 1802(186). — Philanthus arenarius, Walken. 18021218). 26* —Philanthus quinquecinctus, Walken. 1802(218). —Philanthus arenarius,Fabr 1804 52). auritus, Fabr. 1804( 59). — —quinquecinctus,Fab. 1804( 59). —Cerceris aurita, Latr. 1804(106). LC LS PS 1808(202). — fasciata, Spin. 1808(202). — aurita, Lat. 1809(107). UE VE Let GI lsns0) — — Germ. 1817( 9). — — Guérin. 1819(s237). — Jlaeta, Curtis. 1829(s229). — arenaria. v. d. Lind.1829(216). — aurita, v. d. Lind.1829(216). — media, Wall. 1835220). — arenaria, Shuck. 1837191). Duf. 1839, 27. Blanch.1840(s249). Curtis. 1840(s276) Dahlb. 1845( 29. Lep. 1845(111). Evers. 1819( 40). Wesm. 1852(229). Kirschb.1853( 87). Kawal.1856(5238). Smith. 1856(198). Schench.1857(181). Curtis.1860(s276). Costa. 1863(227). Costa. 1865( 16). Taschleg.18661210,. Thoms.1865(s277). Costa. 1867( 17). Kirehn.1867( 84). — media, Kirchn. 1867( 84). — areuaria, Jaennicke. 1867( 8). Sehenk. 1867(5246). — — Thoms. 1869(5272). — — Aisch. 1870( 3). — — Thoms. 1874(214). — — Dours. 1874( 26). — — T'aschb. 1875(213). _— — Marq. 18751133). _ — Mocs. 1876(5241). _ — Frivald. 1876( 55). — _ Rad. 1877(161). — _ Saunc. 1880(173). — — Siebke. 1889(194). _ — Costa. 1881(5228,. — _ Friese. 1883(5232). — — KohL. 1883( 97). — — Costa. 1883(19n). — — Wutsnei. 1886(8253) — — Schlett. 1887($267) Gasperinil887(s271). MAT en, FÉMESA PET er CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 35. Moesta, DESTEFANI. 1884(207). — Cerceris moesta, Dest. 36 .Stefanii, N. Sr. 37. Odontophora, SCHLETTERER. —Cerceris odontophora, Schl.1887(s267) 38. Stratiotes, SOBLETTERER. —Cerceris stratiotes, Schiett.1887(s267) 39. Albofasciata, Rossi. — Vespa albofasciata, Rossi. 1790(170). —Crabro albofasciatus,20ssi.1792(s274) — Vespa albofasciata, IL. 1807( 78). —Cerceris tricincta, Spin. 1808(292). le — v.d.Lind.18291216). — —albofascia'a,v.d.Lind.1829(216). RAT ee _— Dahib. 1845( 22). rire — Smith. 1856(198). ire — Costa. 1863(5227). rie — Taschbg. 1866(210). NE _— Kirchn. 1867( 84). ETES — Costa. 1867 17). — — — Costa. 1869($268). Taschbg. 1879(213). Schmied. 1876(183). ire — Rud. 1877(161). — — _ Mocs. 1879(140). =) - = .:,.Friese. + 1883(8200) RU — Schlett. 1887(5267). 40. Variolosa, Cosra. —Cerceris variolosa, Costa. 1867( 17). Costa. 1869(5258). 41. Quadrimaculata, Durour- —Cercer:s quadrimaculala, D u f. 1849( 33). Kirehn. 1867( 84). Marq. 1879(134). Schlett. 1887(S5267). 42. Rubida, JURINE. 1807( 84). 1808(202) . —Cerceris rubida, Jur. ornata, Spin. CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE — albonotata,v.d.Lind.1829(216). Dahlb. 1815( 22). — histrio, Dahlb. 1845( 29). argentifrons,Lep. 1845111). — frontalis, Lep. 1845(111). — modesta, Smith. 1856(198). — albonotata,Smith.1856(198). — frontalis, Smith. 18561198). — — histrio, Smilh. 1856(198. — — albonotata, Taschb. 1865(210). _— Costa. 1857 17). — — — Kirchn. 1867 81). — — modesta, Xirchn. 1867( 84). — — rubida, Costa. 1867( 17). — — albono!'ala,Costa.1869(5268). — — variabilis, Rad. 1877461). — rufonodis, Rad. 18771161). — — rubida, Sehlett. 1887(s267). 43. Hortivaga, KouL. —Cerceris hortivaga, Kohl. 1880( 99). = 1 = — Cohl. 1883 97). — — Schlett.1887(8267). 44. Subimpressa, SCHLETTERER. —Cerceris subimpressa, Schlell. 1887(5267). 45. Vittata, LEPELETIER. —Cerceris viltata, Lep. 1845411). Ar — Lucas. 1849(12%. ETS — Smilh. 1856(198). 46. Vidua, KLuG. —Cerceris vidua, Xlug, Smith. Walker. 1845( 88). 1856(193). 1871(219). 47. Albicincta, KLuG. —Cerceris albicincta 7 Xl. 1845( 88). Smith. 10564198). Magre!h1.1884(132). — — _— 48. Klugii, SCHLETTERER. —Cerceris annulata, Xtug. Smith. 49,Schlelt.1887(s267). 1315( 88). 18561193). Klugii,49,Schlett.1887(5267). 973 49. Funerea, COSTA. —Cerceris funerea..s, Costa. 1867( 17). Costa 1869(5268). — — pallidopicta, Rad. 1877(161). 50. Lunata, CosrTa. —Cerceris lunata, 9 ,Costa. 1867( 17). Costa 1869($268). ANT — æ9,Schlett.1887($267). 51. Elegans, EVERSMANN. —Cerceris elegans, 9, Evers. 1849 40). —? — fodiens, 49, Evers.1819( 40). — — — Rad. 1876(169). — — — æg,Rad. 1877(161). Schlett. 1887(5267). 52. Waltlii, SPINOLA. —Cerceris Waltlii, Spin. 1338(203). 53. Leucochroa, SCHLETTERER. —Cerceris leucochroa, Sechletterer, 1887 (5267). 54. Julii, J'ABRE. —Cerceris Julii, Fabre, 157 45). 55. Rybiensis, Lixxé. —Sphex rybiensis, L. 1749(5275). —Philanthus ornatus, Sehcæft.1766(179) . —Sphex apifalco, Christ. 1791( 12). —Philanthusornatus, Fabr. 1793( 50). semicinctus, Pz.1799(150). ornatus, Pz. 17991159. hortorum, Pz. 1799(159). ornatus, Walk. 1802(218. —Cabro variabilis, Schrk: 18021186). —Philantus ornatus, Fabr. 1804( 52). —Cerceris ornata, Latr. 1805166). Latr. 18071107). Spin. 1808292). rybiensis, Thunbg, 1815(215:. —1"erceris ornata, Latr. 1816(5239). — Walken. 1817(s266). — v. d. Lind. 18291216). hortorum. v. d. Lind 1529216). —Philanthus — 28* CATALOGUE DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE — — bicincta. Walll. 1835(220). — — sesquicincta, Wall. 1835(220). — — interrupta. Waltl. 1835(220). — — ornata, Shuck. 1837(191). — — — Duf. 1839 27). — — — Blanch. 1840(5249,) — — variabilis, Dahlb. 1845( 22). — — ornala, Lep. 1845111). — — variabilis, Evers. 1849, &). — — ornala, Wesm. 1852(222). — — vyariabilis, Kérschb. 1853 87). — — ornata, Smith. 1856(198). — — hortorum, Smith. 1856(198). — — variabilis, Kawall. 1856(5238,. — — _— Schenck, 1857(181). = — Costa, 1863(5227)- — — ornala, Costa, 1865( 16). — vyariabilis, Taschbg. 1866(210). — ornata, Costa, 1867( 17). variabilis, Schenck, 1867(5246). = Kirchner, 1867( 81). — bicincta, Xirchner, 1867( 84). — hortorum, Xirchner, 1867( 84). — Kilugii, Kirchner, 1867 (84). — sesquicincta,Kirchner1867( 84). — variabilis Jaennicke.1867( 80). — ornata, Thoms. 1869(s279). _— vyariabilis. Aisch. 1870( 3). — — ornata, Thoms. 1874(214). — — _— Dours. 1874( 26). — — _— Margq. 1875(133). — — eryngii, Marq. 1874(133). —! — ornata, Taschbg. 1375(213). — — — OUEriwald 1876( 55). — — — Moecs. 1876(s241). — — vyariabilis, Sckmied. 1576(183). _— — — Rad. 1877(161). — — — Dalla Torre. 1878 s230). — — ornata, Saund. 1880 (173). — — — Siebke. 1880(194). — — rybiensis, Kohl. 1880( 92). — — ornata, Costa. 1881 (5228). — — vyariabilis, Friese. 1883(s232). — — rybiensis, Kol. 1883( 97). — — ornata, Costa. 1883191). — — —var.sicana,Destef.1884(207). — — — Destef. 1881(207). — — — Magretti. 18841132). — — rybiensis. Wustneï. 1886(5253). — — ornata, Marchal. 1887(S265). — — rybiensis, Schlett, 1857(5267). — — — Gasperini. 1887(s271). — — ornata, Masza. 1838(S273), 56. Emarginata, PANZER. —Crabrofimbriatus,Rossi. 1790(170). —? — lunulatus, Rossi. 1792(s274), —? — affinis, Rossi. 1797(s274). —Philanthus emarginatus, ©, Panzer 1799(150). — — sabulosus, 4, Pz. 1799(150). —Cerceris emarginata. Spin.1808:202). — — fimbriata, v. d. Lind1829(216). — — añffinis,v. d. Lind. 1829/4215). — — signala, 7, Walt. 1835(220). — — sabulosa, Shuckh. 1837(194). — — variabilis, Dahlb. 1845( 92). — — hortorum. Dahlb. 1845{( 29). — — minuta, Lep.…. 1845(111). — — clitellata, Lep. 1845(111). ir — Lucas 1849(124). — — emarginata, Smith. 1856(198). — — sabulosa, Smilh. 1856(198). — — minuta, Smith. 18561198). — — clitellata, Smith, 1856(198). — — sabulosa, Costa. 1863(5227). — — fimbriata, Costa. 1865( 16). — — emarginata, Costa. 1865( 16). Kirchn.1867( 84). — — minuta, Kirchn. 1867( 84). — — signata, Kirchn. 1867( 84). — — fimbriata, Costa, 1867( 17). — — emarginata, Costa, 1867 17). — — minuta, Dours. 1874( 26). — — — Marg, 1875(133). — — fimbriata, Costa. 1881(5228. — — emarginata, Costa, 1882( 19). — — — Kohl. 1883( 97). — — minuta, Magrelti. 1884(132). — — emarginata, Schlett. 1887(5267). = —_ Gasperini. 1887(s271). 5'7. Bupresticida, Durour. —?Cerceris cristata, Duf. 1835 (27). — — bupresticida, Duf. 1841( 31). — — _ Duf. 18410 32). — — _ Smith. 1856(198(. — — _— Costa. 1863(s5227). — — _ Kirchn. 1867( 84). — — _ Costa. 1367 17). rl — Costa. 1869(5268). — — — Dours. 1874( 26). — — _ Marqg. 1875(133). — — — Marqg. 1879(134). — — _ Fabre. 1879( 45). — — _ Kohl. 1880( 92). Mes — Costa. 1881(52928). — — _— Sehlelt. 1887(5267). 58. Laticincta, LEPELETIER. —Cerceris laticincta,Lep. 1845(111). CATALOGUÉ DÉS HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE 29* TERRES — Lucas. 1849(12%. Les — Smith. 1856(198,. 59. Tenuivittata, DurouRr. —Cerceris tenuivittata, Duf. 1849( 33). EN — Kirchn.1867( 84). Marq-1875(133). MargA879(134(. 60.Radoszkowskyi, SCHLETTERER. —Cerceris hispanica, Rad. 1869(157). — —Radoszkowskyi,Schlet.1887(s267). 61. Excellens, KLuG. —Cerceris excellens, Alug. 1845( 88). LE je — Smith. 1856(198). EE _— Wätker A8T(UT. ee — Taschbg.1875(213). 62. Atlantica, SCHLETTERER. —Cerceris atlantica, Schlett.1887(8267). 63. Melanothorax, SCHLETTERER, — Cerceris melanothorax, Schlett. 1837(5267), 64, Lindenii, L'EPELETIER. —Cerceris Lindenii, Lep. 1845(111;. — — — Lucas. 1819(124). Ve — Smith. 1856198). RE — Schliett. 1887(5277) 65. Eucharis, SCHLETTERER. —Cerceris eucharis, Schlett.1887(s267). 66. Specularis, Cosra. —Cerceris specularis, Costa.1867( 17). SRE — Costa,1869(s268). LT QE — Costa. 1883(19n). LT FRE — Schlett.1887(s267). 67. Mocsaryi, KoxL. —Cerceris orientalis, Mocs: 1883(5263). — — Mocsaryi, Kohl. 1888(s270). 68. Eugenia, SCHLETTERER. —Cerceris eugenia Sehlett. 1887(s267). 69. Saussurei, RADOSZKOWSKI. —Cerceris Saussurei 4 Rad. 1877161). 70. Chlorotica, SPINOLA, —Cerceris chlorotica, Spin. 1838(203% 71. Chromatica, SCHLETTERER. —Cerceris chromatica. SeAl.1887(8267). 72. Lutea, TASCHENBERG. —Corceris lutea, Taschbg. 1875(213). le — Schlett. 1887(s267). "3. Komarowii,RADOSZKOWSKI. —CercerisKomarowii,gRad.1886(s265). — — — SSchlett.1887s(267), 74. Flaviventris, VAN DER LINDEN. —Cercerisflaviventris, Van der Linden. 1829(216). — — _ Dahlb. 1845( 22), Smith. 18561198). Kirehn. 1807( 84). 75. Nigrocincta, Durour. —Cerceris nigrocincta, Duf. 1853( 34). 76. Pulchella, KLuc. —Cerceris pulchella,;,Æl. 1845( 88). — — — Smith. 1856(198). — — Walk 1871(219). — — — Rad. 1876(160). — — — «Schlett. 1887(s267.) 77. Maracandica, RADOSZKOWSKI. —Cerceris maracandica gRad1877(161). — — Solskyi, 79 Kad. 1877161). — — maracandica, Rad. 1886(s245), D ME ER à l'a 0, tre “ v 2 30* CATALOGUÉ DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE — — Solskvi, Rad. 1886(245), | —= — — Lucas. 1849124). — — maracandica,Schlett.1887($267). | — — Smith. 1830(198). — — algirica o Schlett.1887(s267). 78. Histrionica, KLUG. —Cerccrishistrionica, Kt. 1845 83). 90, Freymuthi, RanoszKkOwsk1. re Es Smith.1856(198). | _ : ë : FRS " Walk 18711219. Cerceris Freymuthi 4 Rad 187761). 91. Haueri, SCHLETTERER. 79. Spinolica, SCHLETTERER. : —Cerceris Haueri, Schlelt. 1887;5207) —Cerceris flaviventris, Spin.1838(203). — — spinolica, Schlelt.1887(S257) | 92 Insignis, KLuc. 80. Octonotata, RADOsZKOwSKkI. —Cerceris insignis, Al. 1845( 88). — — Smith. 1856(198). —Cerceris octonotala, Rad. 1877(161). 93. Geneana, CosTA. 81, Fischeri, SPINOLA. —Cerceris geneana, Costa. 1867( 17). Re nn £ in. 1838203. = — — Costa. 1869 5268) Cerceris Fischeri, Spin (V9) dE: L di Costa. 18728269). 82. Tricolorata, SPINOLA. 94. Solitaria, DAHLBOM. —Cerceris tricolorata, Spin. 1838(203). | —Cerceris solitaria, Dahtb. 1845( 22). NN — Smith. 1856(198). 83. Variegata, TASCHENBERG" —Cerceris variegatao",Taseh 18:5(213). 95. Contigua, WaALKER. —Cerceris contigua, Walk. 1871(219). 84. Spinipectus, SMITH. —Cerceris spinipectus, Smith1856(198). 96. Rufa, TASGHENBERG. —Cerceris rufa, Taschbg. 1875(213). 85. Nilotica, SCHLETTERER. —Cerceris nilotica, Schlett. 1887(5267) SPECIES DUBIÆ 86. Semirufa, SMITH. —Ccrceris semirula, Sm, 1856(198). * Dorsalis, Dufour, 12489 33). : Pyrenaica, Schlett. 13887(s267). Ba Sareptane, Sn enEnEsr Nobilis, Radoszkowshi. 1877(161). : ‘ ; : g ù 853( 24). _Cerceris sareptana, Schlet.1887(5267). | Elesans, Dufour. 185: EQU F Straminea Dufour. 1853 (80. Dispar, Dahlbom. 1845( 29). 88, Pucilii, R\DOSZKOWSKI. Maculata, Rad. 1877161). Mixta. Rad. 1877(161). — Cerceris Pucilii, Rad. 1869(157). | 4.Punctata, Rad. 1K77 461). Vagans, Rad. ne : 89. Fasciata, LEPELETIER. Citrinella, Sn. 1856198) . | Rutila, Spin. 18380203 . —Cerceris fasciata &, Lep. 1845111). 1 Alboatra, Walk. 13711219). NOTE DES ÉDITEURS Nous donnons, dans les pages qui précèdent, la fin du catalo- gue synonymique du genre Cerceris, complétant toute la partie des Sphégiens que le regretté fondateur du Species a pu écrire. La publication de cette famille, qui avait été momentanément interrompue, se trouve aujourd’hui suspendue par la mort de son auteur, et nous ferons tous nos efforts pour la faire reprendre par un collaborateur sérieux et éprouvé. Nous savons aussi qu’il reste dû aux souscripteurs les planches 8, 11, 12, 13 et 15 se rattachant aux fascicules antérieurement distribués, et dont M. Edmond André nous a laissé les légendes, sans avoir eu le temps d'en dessiner les figures. Nous avons pris l'engagement de fournir gratuitement ces planches aux abonnés, et nous les ferons graver dès que nous aurons pu réunir les des- sins nécessaires à ieur exécution. Nous joignons dès maintenant à la présente livraison les légendes de ces planches, telles qu'elles ont été composées par M. André, et nous faisons appel à tous les amis du Species pour obtenir de leur complaisance de bons des- sins des insectes ou détails à représenter. Ces dessins devront être adressés à M. Ernest André, 17, ruc des Promenades, à Gray (Haute-Saône), qui veut bien se charger de toutc la direction scientifique du Species. Enfin, pour faciliter aux souscripteurs l'usage de la partie des Sphégiens déjà publiée et leur permettre de faire brocher pro- visoirement cette partie sans attendre l'achèvement du volume, qui pourra larder plus ou moins selon les circonstances, nous donnons ci-après une table alphabétique des tribus el des gen- res, qui nous était réclamée par un certain nombre l'abounés. Lorsque le volume des Sphégiens sera complete, le p’ésent feuillet etles suivants, devenus inutiles, devront être enle\és pour ne pas produire de discontinuité dans le catalogue synonymique dont la première partie précède. BOUFFAUT FRÈRES. TABLE ALPHABÉTIQUE PROVISOIRE DES TRIBUS ET DES GENRES AMMOopPhiIA ire, 57 | Miscophus......... ans AMMOPHILIDÆ...... . 51 | Parapsammophila...... ADATAAEPE AU ee à sek à 157; 1 /Passalæcus ;: 2.440008 AMPULICIDÆ........ 153 | PELOPŒIDÆ......... Anthophilus:. 01.5, 4. 1248 1 PRelopœus ie, ae Cemonus. RSR 491: lPémphredon ......4.%# Ceratophorus.......... 221 | PEMPHREDONIDÆ.. CONCErIS EL en AS. 291. PHILANTHIDÆ.. ...:% Colopterat 4. am x dat Psammopthla..... 700 1 nn AN NS Es 220 PSN 21400. ne Biodontuas ns censs AU PSENIDA 3:22 200 Eremochares, 3402 Qt'ESPHECIDH:. STARS GASTROSERICIDÆ. 210 Sbhex 1. ee Gastrosericus.......... 228 | Spilomena............ MELLINIDÆ ......... ol Stomus ali. Li ae ‘ MÉAUR EE RES ae 168" 'Trvpoxylon ss She MIiMESA ER ATARI TNE 173 | TRYPOXYLONIDÆ... 15 16 PLANCHE I Mandibule de l'Ammophila sabulosa. Labre de Bembex. Palpes maxillaires d'Ammophila hirsuta. Palpes labiaux = 2 Ocelles de Tachysphex. Antennes d'Ammophile o. Base de l'antenne d’une Ammophile 9. Scutellum d'Oxybelus. Patte postérieure de Pelopœus. Patte antérieure d'Ammophile. Patte intermédiaire d'Ammophile. Vue très grossie d'un cil de la patte antérieure d’une Ammophile, Tarse antérieur de Thyrcopus. Portion très grossie de l’éperon de la patte intermédiaire d'une AmmMo- phile. Extrémité de l’éperon postérieur d’une Ammophile. Tarse postérieur d'une Ammophile, PONT OT Species des Hymén. d'Europe. Ed Andre, de] SPHEGIDES œ 1 Où à PLANCHE II Aile antérieure de Pelopœus. Aile postérieure 2e Crochets des ailes postérieures de Pelopœus. 3a Premiers crochets à angle arrondi. (Il y en a 5 ou 6). 3b Crochets intermédiaires à angle vif, à la suite des premiers. (1 y en a 7 ou 8). GA. ac Pos crochets dont l'extrémité n’est pas relevée. (I yen a à « Abdomen de Pelopœus %. Abdomen d'Ammophile. Q Abdomen de Bembex ©. Appareil génital ©” de Crabro (d’après L. Dufour). Appareil génital @” de Tachytes — Ed. Andre, del. SPHEGIDES PLANCHE Ii Appareil digestif de Philanthus (d'après L. Dufour). — de Tachytes Panzeri — Portion de l'appareil digestif du Larra anathema — Ru d'un Palarus — d’un Crabro — d'un Tripoxylon Appareil génital Q” interne de T'achytes — Q de Larra anathema Glande vénénifique d'un Crabro nl d'un Tripoxylon. Sat PPT À ; 4 FL TE Len. d'Europe. Species des Hym SDS M 2 A D 21 ASE er D es DRE =) ù / < = j 1) \ "Et “ SPHEGIDES PLANCHE IV Œuf de Sphégien. | Larve de Cerceris bupresticida (d'après L. Dufour). Larve de Pelopœus spirifex (d'après H. Lucas). Larve de Sphex flavipennis (d'après Fabre). Larve de Tripoxylon figulus (d' après L. Dufour et Perris). Larve de Solenius rubicola — Nymphe de Tripoxylon. Coque de Cerceris bupresticida. Coque de Sphex flavipennis. Coque de Philanthus triangulum. Lith. Chofote, Beaune. SPHEGIDES PLANCHE Ÿ 1: Nid d'une Ammophila. 2 Ammophile paralysant sa proie. 3 Ammophile emportant sa proie. 4 Nid du Pelopœus spirifex. 4a Cellule approvisionnée. 4b Cellule avec une larve adulte. 4c Ouverture de sortie de l’insecte parfait. 5 Nid de Pelopœus violaceus. Species des Hymen d'Europe PI. V — a --— EE ——— — | | | [! | 5 | l | + ES ss er ; | Ed.Andre del Lith.Chabotte Beaune SPHEGIDES "| PLANCHE VI Ammophilides 14. Ammophila sabulosa. Eremochares Doriæ. Parapsammophila miles. Abdomen de Psammophila. Aile de l'Ammophila campestris. Coloptera barbara. Aile de Coloptera. Ongle d'Ammophila. Ongle de Parapsammophila. Aile d'Eremochares. rer De = = Ed. Andre del. el pinx. AMMOPHILIDES PLANCHE VII Pelopæides re L Pelopœus spirifex. Pelopœus femoratus. ww no Epistome de Pelopœus tubifex +. Lan | Scutellum de Pelopœus caucasicus. SAS Pelopœus caucasicus. a Appareil génital S de Pelopœus femoratus. Fi Stries du thorax du Pelopœus spirifex. 7 Stries du thorax du Pelopœus caucasicus. ei Abdomen du Pelopœus violaceus. ns "4 ? 3 RE T'ON S Ven TA mt VII. (ff ur NN PELOPOEIDES 11H08: 20PRNNIQNREES : t La k RT : a: 3 Era É RARES EME ° Fe: Note PAPER : ; k ri à PLANCHE IX Ambpulicides, Mellinides, Psénides Postscutellum de Sphex subfuscalus. Ampulex compressa ©. Abdomen d'Ampulex compressa ©. Mellinus sabulosus. Aile de Mellinus sabulosus. Mimesa bicolor. Psen pallipes. Aile de Mimesa. Aile de Psen. Extrémité abdominale d'un Psen ®. 1 2 3 4 5 6 ÿ 8 9 > À =) Vue latérale du pétiole d'un Psen. rT _e ] ii} ymén.dÆ£urope sm Species des Ed Andre. del AM PULICIDES, MELLINIDES, PSENIDES LITH.CHAFFOITE il à ns after an 1! LR AE + dd m4 PLANCHE X Pemphredonides Aïe de Sligmuse Aile de Cemonus. Aile de Pemphredon. Tibia postérieur de Pemphredon. Tibia postérieur de Passalæcus. Stligmus pendulus. Cemonus unicolor. Epistome de Cemonus unicolor. Epistome de Cemonus dentatus. Pemphredon lugubris. = xt he | l À 4 Ed Andre del. LITH. CHAFFOTTE . BEAUNE PEMPHREDONIDES Species des Hymen. d'Europe PI. XIV [ Ed Andre del. Lith.Chafhotte Beaune PHILANTHIDES FN nn: : - ! : ‘4 CN dun ne Ê Ce es pe pr 1. 12 fire 5 ou er 4 1 4 t 6 } ; : pe A i ip TTaTt : + i “ 4.1 . LU 24 “t * . : A L ‘ 4 ‘ 4 ; 4 “ “ oi n 4 0 ù « { à + ‘ , ( umrenr j # REED EE) h Lau : F 3 ’ . pe . “ ‘ L V + er | te? #9 « Fat ÿ te" t Tr pe He } > < : e ñ + LAF A 17 Le" A CPE": L dE pd * L À ) rt e Y: À ; * + 21 PS ; NORD aie it y LT 0 A! * LUN : VRTE « TL Tee Hogred ie Su 1 Le og” i : * è ur . . 4 LR de +1 tt dos MIE ce ÉTÉ TA + 5h ° rte | e s/ TE 4 + ai eet f % : ren ki $ ‘+ etes © x PRIE : dd gf 3 Eu k re Ÿ + [AK + * 4 jeter ns EME RS 1 À CRC : t 4 4 * : parie: Ve 5 À aie us ra lg RAR M OETEE tre f: N ta FN ? 6 : . (ren [a + Cher MP EEE) ve À pet \ ts tt + SUN Er À SUR Le €Ù VUPRAE M OC MR TENUE + qi LA hs ti “ + . re RP ÉRE (% RTE dt PTT * , vi a * UNE dep | 1 v VRP TS SE à #1 À CLP 3 # f ZT " : r rs CHE L er A r apte à (SU ARS 2 hate 40 t 4 bete Un ‘ * v "+ 18" "4 EN) À ATP rt Ù sn (V HINARAOIOE. DURS C pt ' ERA Mass Mutter eve 64 PR ATOME, “ t ! è k CE ACER H “ : PO DCE MA CAFREUTS fe Ne à UCI LOL Je ï LA Re 3 LE: RL Re Pret A AUTRE E AN 470ehT 0 CAL A LME, MAURIE COURS 1e PET Leu ‘ di Sa b HE ED CC ETATS ph het es ce v AM TT AA OA 4 1 RUE i CCE û À au ae ’ ; 4 CAE on ‘ CON LAURE on L 1 . (: + A 2 LUE 20 6 pr de ‘ \ à US LUDO + vu TATUU LRU ITR Û un t de 14 RAC è (LRU nr ’ Ÿ CT IEE CRC ALES \ Ja M rt ENAUERE Ge ee + S ve LEE * ; v DA) v + : + LMCALIO ü D bide, Ÿ © Pi v ACL M RS “4 wi CRE ouvre v LU À Lrd : tre wv“ PIODENE NME RETACRLES et Vurdre ne DCR t PORC L) tee. REP CETES CHU RICO CI AU TEL #54 tré entr 4 +9 ' ++ NTI - Vi ? pre ts OCT ï 4 f ï DE + [LOMOTENPT SUR EEE b ti ‘ POMTOENOPIAUERE DOM ACIOM ETAT TER A ra nu RATALEUTE FAC. LRQ CRC v L ve (ME + L ' TU” CORP LCRCACE AL CROATRCROET ET TE RTS 4 \ 4 Le TA 4 OT EE 16 x À PRIOR , ; dus ‘ De AL Dee COLE COR EORTANSUE prise = #1 ï AL ï OU : CRC OPNTATR 1 ‘ 1 1 | ‘ ALLER FORMANT Me ï 14 l te LE M, des CHAINE ï + * L ne HU TES PCT CADEREE IQ ' Le Pr pl no COCA * FOOETA CS ' hr Et DOTE LERPRTS ALT EUR A ee OEIL £ ge HAE A ER GRO ra Ê : ail va 4 ! ; Li + CEA r r nn ex + Lee CHOC IDL INT d'en + : l l WA a | à DR ' é PRCRPR ENT AC I ALL ECS Rte d ” D y arte rte tt ON À + : : Û “+ CHOC L ren % ME, 24 * + re CAL L + $ 5 var [ th LACC DRCÉCICR IS AU Ca + HT NRC NUL UE DE SCRS à \ + * r (OR Ma UE LA De HU + a 1 ge dv CET Pr ) R és 1 Ra ô 5 , nt V4