DENT vds d v Va U Ie be mien De ir ba d m4 D a À CRETE AE RATE 44 de ie Met ÉDITER : TE r 3 ï , MG uit Babe 4 ve De : , ri Etat ets : on US 1." DUREE LANCE ES hab 2h A efutie: MAC Fab - Be oi pdt ei À Dr RETr ire A ET À À Sete MARIA CIS DER TR ee se - ARDTOEENN ve LOLCEEOTEN MAO POIONM ‘ LOUP RE ER et » id pute DURMPOTTE rarbe) CA APES CTOUES 8 à 8 9 CELA TT RE CCAETET CAPTER En . STE PAHPANLLUCL ICT EP Rene GCULIER LRO CRTC CAEN ON , 204 -18t20 4 LEONE Re ROAEENT RTC @8 eu af RaCodls à 1h DE But: 2024 9e LA RER RETE v8 pA NE 6 6e CA RE re he PEL n CHE EE DETTE LATTES ei the se ME à Le . n dd 5 à it Aa PER Fe ET ei ce mere © L Rien om 2 Lara oies PENSION LA Er ro pes ph san) RTE : ES nn ñt 6e arfu he drarte és NT et pu «6 ‘ à mé « 4 Tr î ra r CU EC 1 : 4 = ‘ è ; ‘ , $ “_e ' .. \ ne or CR D Det mr of . + à . = : * i + » v ; v * u + … e - ‘ er ‘ “ $ Û 3 dre, ss + , ; v | é ; ‘ Me CLAIR L 4 ç ré 3 Ÿ \ à \ \ ‘ x + ‘ 21 ï LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÜLOGY GIFT OF Tbut T. Yade au 23. 1939 Ra val Ta Titherte tee 117 En < k ; (ur aT À AIR AS TOR UN OR À A D A4 PeL lié LATE 4 PR TO oi \ 1 bd f 9 | x ? Lu, HAN À IN De La 4 po 4] £ d 4 L “ LE M Yi an, TL hour: - SYNOPSIS DES ECHINIDES FOSSILES. SL NOPSIS DES ÉCHINIDES FOSSILES E. DESOR, PARIS, CHEZ CH. REINWALD, EDITEUR, RUE DES S#“-PÈRES, 15. WIESBADE, CHEZ KREIDEL & NIEDNER, ÉDITEURS. 1858. $ ( MAY 23 1939 LIBRARY Imprimerie de C. ADpELMANN à Francfort s. M. D'ÉDIÉ A M HARDOUIN MICHELIN. Mai A ”. 4 1,88 br ï [ À: Jin | ‘h € ] LA LR % . F} £ Fr à À ‘ ' é L 1 Dr: . } À s j ll A \ LL # i * + À ‘ M h ’ \, A ' NAN « 4 DE ) f Ÿ k 4 [L k Il (A l e} | k. n j a. OT M À Pl CON, +s t RES NN À h# ï e. He * 1 HD M : ' } | 1:02 Ê AVERTISSEMENT. Au milieu de l'élan général que ces dernières années ont im- primé à l'étude des fossiles, aucune classe d'animaux n'a été l'ob- jet de recherches plus suivies et plus approfondies que celle des Echinides. Depuis l'impression du ,,Catalogue raisonné des Echinides“ que je publiai de concert avec M. Agassiz en 1847, nous avons vu paraître toute une série d'ouvrages spéciaux sur les oursins fossiles, dont voici les principaux: E. Forges. Cinq décades de la magnifique collection des Mé- moires du Geological Survey d'Angleterre, consacrées presque ex- clusivement aux Echinides, la cinquième décade publiée par les soins de M. Salter. Le MÊmwe. Monograph of the Echinodermata of the British Tertiairies in 4°, extrait du Paleontographical Society. 1852. Az. »'OrBiGny. Paléontologie française. Tom. VI, comprenant les Echinides des terrains crétacés, avec 200 Planches; interompu par la mort prématurée de l’auteur. Correau. Etudes sur les Echinides fossiles du Dépt. de l'Yonne. Tom. L renfermant les espèces jurassiques, et Tom. Il en cours de publication, renfermant les espèces crétacées. Correau & Tricer. Echinides du Départ. de la Sarthe. Magni- fique ouvrage avec d'excellentes figures, en cours de publication. — VII — Waicur. À Monograph of the British fossil Echinodermata of the Oolitic formations. 1'° Partie renfermant les Cidarides, Hemi- cidarides et Diademadées. Extrait du Paleontographical Society. Le Môme. On fossil Echinoderms from the island of Malta, dans les Annals and Magazine of Nat. History. Vol. XV. 1855. Le Mëwe. On the Cassidulidae of the Oolites, dans les An- nals and Magazine of Nat. History. Févr. 1851, et plusieurs autres contributions de l’auteur dans le même recueil. D’ArcxrAc & Harme. Description des animaux fossiles du groupe nummulitique de l'Inde, renfermant la description avec figures d'un nombre considérable d'espèces nouvelles. 1853. HerxLors. Fossiles de Java. Quatrième Partie renfermant les Echinodermes 1854. SoriGNer. Oursins fossiles de deux arrondissements du Départ. de l'Eure. 1850. À côté de ces ouvrages spéciaux, il a été traité des Echinides dans bon nombre de mémoires de géologie et de paléontologie générale, comme ceux de MM. Quenstedt, Albin Gras, Pictet, Re- nevier, Cotteau, Michelin, Leymerie, Guéranger, Oppel, J. Müller, Strombeck, Schafhaeutl, Marcou, Koechlin-Schlumberger, Moesch. Ces ouvrages et les noms de leurs auteurs portent en eux mêmes leur garantie. Le tribut qu'ils apportent à la science est en effet tellement considérable, que celui qui n’en tiendrait pas compte n’aurait qu'une idée très imparfaits du rôle que les Echinides ont joué dans l'histoire de la terre et des ressources qu'ils peuvent offrir à la géologie. I m'a paru qu'un résumé de nos connaissances sur ce groupe d'animaux aurait quelque chance d'interesser les paléontologistes non moins que les géologues. C'est la le motif de cet ouvrage. Ce n’est cependant pas un simple catalogue que j'offre cette fois au public. Toutes les espèces ont été soumises à une critique PRET DEA A sérieuse. J’ai ainsi été conduit à compléter l'analyse d'un bon nombre d'espèces qui n'étaient qu'imparfaitement caractérisées, soit qu’elles eussent été établies sur des exemplaires incomplets, de simples fragments, ou (ce qui est pire) sur le fait qu’elles étaient ou qu'on les -Croyait de provenance différente. Lorsqu'il m'est resté des doutes, j'ai eu soin de les signaler dans des notes à la suite des diagnoses. Les coupes génériques de leur côté laissaient aussi beaucoup à désirer. Tous ceux qui ont fait usage du ,, Catalogue raisonné“ ont dû s'appercevoir que les genres n’y sont pas établis sur des carac- tères d’égale valeur. Quelques uns reposent sur des caractères im- portans, tandis que d’autres sont fondés sur des détails insig- nifians ou accessoires. D'autres enfin avaient été établis en dépit des lois de l’antériorité. J’ai essayé de remédier de mon mieux à ces inconvénients, en supprimant quelques un des genres qui n'avaient pas de raison d'être suffisante et en en modifiant d'autres. J'ai aussi introduit plusieurs genres nouveaux, fondés sur des ca- ractères, qui n'avaient pas été suffisamment appréciés jusqu'ici, tels que les genres Diplocidaris, Prenaster, Hemipatagus etc. La division des familles et des sous-ordres avait besoin d’une révision radicale. C’est ainsi qu'on rangeait dans une même fa- mille les Nucléolides et les Galéridées, c’est-à-dire des types armés de machoires et à ambulacres simples, à côté de types édentés, à ambulacres pétaloïdes. D'un autre côté, les Cidarides ne figuraient que comme simple, famille à côté des Clypéastroides, des Cassidu- lides et des Spatangoïdes, tandis qu'il est aujourd'hui suffisamment démontré qu'ils forment un sous-ordre, celui des Echinides normaux ou Endocycliques, en opposition aux Paranormaux ou Exocycliques. , On trouvera exposé dans l’Introduction les bases de la classi- fication que j’ai adoptée et une dissertation sur la valeur compara- tive des caractères et le rang des différentes familles dans la hié- rarchie échinitique. | Pour justifier cette classification, j'ai dû en appeler à des détails de structure qui n'étaient qu'imparfaitement connus, ce qui m'a ju 1e conduit à introduire dans les diagnose plusieurs termes nouveaux qu’il est utile d'expliquer. Pour rendre cette clef plus complète, je vais récapituler ici tous les principaux termes qui sont usités dans cet ouvrage. Aires ambulacraires et interambulacraires. Le test de tous les Echinides, à l'exception des Tessellés, se divise en dix segments ou aires, dont cinq ambulacraires & cinq interambulacraires. Zones poriferes. On désigne sous ce nom les bandes ordinai- rement déprimées, situées de chaque côté de l’aire ambulacraire, dans lesquelles sont logés les pores donnant issue aux tentacules ou aux branchies. Comme il y a deux zones porifères pour une aire am- bulacraire, il en résulte que le nombre total des zones porifères est de dix. Les zones porifères et l’aire ambulacraire ou interporifère Sont aussi souvent désignées sous le nom collectif d'ambulacre. Ambulacres simples. Les ambulacres sont simples, lorsque les pores des zones porifères conservent la même disposition du sommet à la bouche, comme c’est le cas de tous les Réguliers et des Ga- léridées. Ambulacres pétaloïdes. Les ambulacres sont péfaloïdes ou bor- nés lorsqu'ils présentent à la face supérieure un espace circonscrit, dans lequel les pores des zones porifères sont reliés par un sillon. La partie de l'ambulacre qui offre cette structure s'appelle le pefale. Chez les Echinides à ambulacres simples, les pores des zones porifères sont wnigemines, lorsqu'ils sont disposés par simple paires, bigéminées lorsqu'ils sont disposés par doubles paires, et /rigéminés ou multigéminés lorsqu'ils sont disposés par paires triples ou multiples. Ces différences servent surtout à distinguer les genres. L'appareil apicial ou génital est un disque ou anneau com- posé ordinairement de dix plaques, savoir: Cing plaques génitales ou oviducales, correspondant au som- met des aires interambulacraires, et cirg plaques ocellaires ou in- teroviducales, correspondant au sommet des aires ambulacraires. L'une des plaques génitales se distingue ordinairement par une structure poreuse particulière, qui lui a valu le nom de corps ma- dréporiforme. L'appareil apicial est compact, lorsque les plaques génitales font cercle soit autour du périprocte, soit autour du corps madré- poriforme ; il est a//onge lorsque les plaques génitales sont pla- cées sur la même ligne que les plaques ocellaires. Dans la tribu de Salénies, l'appareil apicial compte une et quelquefois plusieurs plaques additionelles qui refoulent l'ouverture anale, tantôt enavant, tantôt en arrière. Ce sont les plaques sur-anales. Périprocte. C’est l'ouverture du test improprement appelée l'anus, et'à laquelle vient aboutir ce dernier. Le périprocte est fermé au moyen d'un certain nombre de petites plaques, les plaques anales. Le péristome, improprement appelé bouche, est l'ouverture inférieure du test à laquelle est attachée la membrane buccale, au ‘milieu de laquelle est située la bouche proprement dite. Ce nom de péristome, ainsi que celui de périprocte, est emprunté à M. Haime. Le péristome présente une structure très diverse, suivant les familles. Chez les Cidarides, il se divise en dix segments qui sont les lèvres. Il y a de la sorte cinq lèvres ambulacraires correspon- dant aux ambulacres, et cèng levres interambulacraires correspon- dant aux aires interambulacraires. Chez les Spantagoïdes, le péristome est le plus souvent trans- versal et pourvu de deux lèvres seulement; c'est le peristome bilabie. Chez les Cassidulides, les ambulacres affectent une structure particulière autour du péristome, qui est pentagonal, formant une sorte de fleur que nous appelons Ze floscelle. Le floscelle se compose lui même de cinq élargissements cor- respondant aux ambulacres: ce sont les phyllodes, qui sont eux même séparés par des bourrelets correspondant aux aires interam- bulacraires, les bourrelets buccaux ou péristomaux. Chez un certain nombre de Clypéastroides enfin, le péristome est entouré de plaques cunéiformes formant une rosette très élé- gante, la rosette buccale. ME SL LS Les tubercules se divisent, suivant leur importance, en /uber- cules principaux, tubercules secondaires, et tubercules miliaires ou simples granules. Les deux premiers sont toujours mamelonnés, 1 et, suivant les genres, tantôt creneles, tantôt a co/ lisse. Dans les grands tubercules, tels qu’ils existent surtout dans les Cidarides angustistellés, on distingue : le mamelon, qui est tantôt perforé, tantôt imperforé ; le scrobicule ou disque lisse du millieu duquel s'élève le tu- bercule ; le cercle scrobiculaire, c’est-à-dire l'anneau ou bourrelet com- posé de granules, qui entoure le scrobicule. Ces deux derniers termes sont empruntés à M. Albin Gras. Zone miliaire. C'est l'espace compris entre les deux rangées principales de tubercules, et qui est tantôt nu, tantôt garni de pe- tits granules. On distingue ainsi des zones miliaires ambulacraires, et des zones miliaires interambulacraires. Impressions suturales. Ce sont des lignes ou zones lisses qui, dans certains genres de la tribu des Latistellés, marquent les su- tures des plaques. Parfois ces impressions sont très-profondes et affectent la forme de véritables cavités. Pores angülaires où suturaux. Ce sont des pores où petites impressions situées, dans certains genres, à l'angle des plaques, sur la ligne médiane des zones miliaires. L'appareil masticatoire, appelé aussi lanterne d’Aristote, est un appareil très compliqué composé dé cirg machoires, portant chacune une dent. Les machoires elles mêmes sont composées de pié- ces nombreues que nous analyserons en traitant des Echinides vivants. Radioles. Ce nom à été substitué à celui de piquant ou d’épine, comme étant moins choquant, surtout lorsqu'il s’agit des radioles de Cidaris. Il nous à paru inadmissible de parler plus longtemps de ,,piquants en forme de massue“ ou , d’épines en forme d’oliver“ ds NN Le rom de radiole n'est d’ailleurs pas une innovation, c'est le terme enployé par Langius et d’autres anciens auteurs. Les différentes parties du radiole ont aussi reçu des noms par- ticuliers. Je distingue: la facette articulaire, par laquelle le radiole s'articule au tu- bercule ; elle est lisse ou crénelée, suivant la structure du tubercule; le bouton ou féte du radiole, c’est-à-dire le renflement qui surmonte ordinairement la facette articulaire; l'anneau. C’est un renflement saillant et étroit, faisant partie du bouton et séparant ce dernier de la collerette. Il est d'ordinaire fortement strié; la collerette est un espace lisse ou finement strié au-dessus de l'anneau; elle précède la partie rugueuse ou épineuse du radiole. La collerette existe souvent sans qu'il y ait étranglement ou col proprement dit; la fige, c’est-à-dire le corps du radiole. Fascioles, appelés aussi sémites par quelque auteurs. Ce sont des bandelettes d'apparence lisse, mais formées en réalité de tuber- cules microscopiques, qui, durant la vie, portent des cils vibratiles. On ne les rencontre que chez les Spatangoïdes. Nous avons distingué : le fasciole peripétale qui entoure les pétales ; le fasciole marginal qui longe les flancs ; le fasciole sous-anal qui est limité à la face postérieure et le fasciole latéral qui se détache du fasciole péripétale pour passer sous le périprocte. Plastron. Partie de l'aire interambulacraire impaire comprise entre les deux avenues ambulacraires postérieures de la face infé- rieure des Spatangoïdes, et garnie de tubercules apparents. Ecusson sous-anal. Autre portion de l'aire interambulacraire impaire caractéristique de certains genres de Spatangoïdes (Echino- cardium) et située sous le périprocte (Tab. 43. fig. 5.) — XIV — Les numéros placés à la suite des diagnoses se rapportent à la collection de moules en plâtre exécutés par les soins du musée de Neuchâtel. L'Atlas qui accompagne cet ouvrage est dû au crayon habile et intelligent de M. Humbert. Il a pour but de représenter des types génériques plutôt que des espèces, à l'exception pourtant des radioles de Cidarides. Comme ces corps sont très-abondants, et que les figures qu'on en possède sont disséminées dans un nombre considérable d'ouvrages souvent peu accessibles, j'ai cru rendre un service aux géologues en les réunissant dans la première partie de cet ouvrage. | On trouvera à la fin de l'ouvrage un tableau synonymique, destiné à faciliter le renvoi à la classification actuelle, à l'instar de ce qui existe dans le Catalogue raisonné.“ Un tableau de la distribution des espèces par terrains fait suite à l'Introduction. Ce tableau a été l’objet d’un soin particulier. Il me reste en terminant à exprimer ma reconnaissance à tous les géologues et amis des sciences qui m'ont aidé de leurs conseils ou qui m'ont fourni des matériaux pour ce traveil. Je dois des remerciments particuliers à MM. P. Merian de Bâle, à mon excellent ami M. Escher de la Linth de Zurich, à M. Hardouin Michelin à qui cet ouvrage est dédié, à MM. de Verneuil, Hébert, Bayle, d'Archiac, Rousseau, Cotteau, Sorignet, Emilien Dumas, Sæmann, Collomb, à MM. Gray et Woodward du Musée Britannique, à M. le Dr. Th. Wright, à MM. de Strombeck, Quenstedt, à MM. le Dr. Campiche de Ste. Croix, Renevier, Pictet, Gressly, Coulon, Jaccard, Gilliéron, Moesch, G. de Tribolet. Enfin qu'il me soit permis en cette occasion de consacrer une pensée de gratitude à la mémoire de ces naturalistes éminents que la mort a moissonnés trop tôt et dont le noms demeureront chers à notre science, spécialement ceux d’Ed. Forbes, AL d’Orbigny, Jules Haime, Thur- mann, Albin Gras et Jean Muller. — XV — Réponse à M. Agassiz. Les pages qui précèdent étaient rédigées, lorsque j’ai eu connaissance d’un ouvrage de M. Agassiz, intitulé ,,Contributions to the Natural History of the U. S. of America.“ L'auteur en passant en revue les ouvrages qui traitent des Echi- nodermes y mentionne aussi le Synopsis. Je ne devais pas, à raison des mes relations avec l’auteur, compter sur un jugement bienveillant, et comme je ne con- nais que trop les imperfections de mon ouvrage, je m'attendais à les voir dé- voiler sans merci. Il n’en est rien cependant. Mon ouvrage n’a pas eu les hon- neurs de la critique. M. Agassiz se borne à le caractériser comme une ,réim- pression partielle du Catalogue raisonné avec additions et figures“ (partly re- printed from my Catalogue with additions and figures). Je ne pense pas qu’il soit bien difficile de réfuter une pareille allégation. Un simple coup d'œil jeté sur les deux ouvrages suffira pour en faire justice. Le Catalogue raisonné est un brochure de 166 pages; le Synopsis est un volume de 490 + 60, par conséquent de 550 pages; le premier qui traite à la fois des Echinides vivans et fossiles comprend en tout 1010 espèces et deux planches, tandis que le second, qui ne traite que des Echinides fossiles, à l'exclusion des vivans, compte 1415 espèces accompagnées de 44 planches. Des 1010 espèces du Catalogue raisonné la moitié environ ne sont qu'énumérées, sans être accom- pagnées d’une description ni d’une diagnose quelconque, ce qui réduit à 546 les espèces fossiles dont les caractères sont indiqués et au sujet desquelles seules il peut être question de plagiat. Quant aux figures qui sont destinées à éclaircir le texte, l'abus ne sourait en aucun cas être bien choquant, puisque le Synopsis compte vingt deux fois plus de planches que le Catalogue raisonné. Voilà quel est l’état de fait, indépendamment de la valeur des ouvrages et de la position des auteurs. Cependant il ne peut ni ne doit être indifférent à un auteur qui se respecte de recevoir un reproche de plagiat, ne füt-ce que sur un seul point. Je dois donc désirer me justifier, soit en sollicitant une comparaison des textes, soit en appelant l'attention sur ma vie et mes ouvrages, pour qu'on s'assure s’il y a dans mes antécédents quoique ce soit qui puisse autoriser ou justifier un accusation de cette nature. En attendant que quelqu'un veuille instruire ce procès, voici quelle est ma réponse catégorique. 1) Il n’y à pas dans tout le Synopsis une seule diagnose, ni une seule descrip- tion soit générique soit spécifique qui soit empruntée au Catalogue raisonné, Qu’on compare les deux ouvrages et qu’on juge. 20) J'en appelle à ceux de mes amis scientifiques qui m'ont fourni des maté- riaux, qui m’ont aidé de leurs conseils et de leurs lumières, qui ont en quelque sorte assisté à l'élaboration souvent difficile de cet ouvrage, en est-il un seul qui songe à lui contester le mérite de l'originalité ? — XVI — 80) J’eusse utilisé une partie des diagnoses du Catalogue raisonné, que je n’au- rais en aucune façon pu encourir le reproche de plagiat, puisque lou- vrage que l’on m’accuse d’avoir reproduit est mon œuvre et que l’on n’est pas plagiaire en reproduisant ses propres résultats. N'est plagiaire que celui qui emprunte à autrui. Je repousse par conséquent comme mensongère et absurde à la fois l’accusa- tion de plagiat que M. Agassiz s’est plu à lancer contre moi. Mais M. Agassiz ne s’en est pas tenu là. Il parait qu’une fois entré dans la voie de l’iniquité l’on va loin. On en jugera par cette autre accusation au sujet d’un premier ouvrage, ,le Catalogue raisonné des Echinides.“ Cet ouvrage a paru en 1847 dans les ,, Annales des Sciences naturelles“ sous les noms de L. Agassiz et E. Desor, précédé d’une Introduction par M. Agassiz. C’est comme notre œuvre collective, comme le résumé de nos travaux monographiques sur les Echinodermes, qu’il a été reçu et accueilli par le public scientifique et que de- puis lors il a été cité dans les ouvrages de géologie et de paléontologie. Après en avoir revu et coordonné les détails à Paris, pendant l’hyver de 1846 à 1847, j'en emportai moi même les premiers tirages aux Etat-Unis, où M. Agassiz les présenta comme notre œuvre commune. Quand il en sera besoin, je produirai le témoignage de plusieurs géologues qui ont reçu le, Catalogue raisonné à ce titre. Bientôt après surgirent entre nous des différents, dont les causes et les dé- tails sont trop peu édifiants pour être reproduits ici. Oubliant tout un passé, M. Agassiz a cru, dans son irritation féminine, qu’il était en son pouvoir de me faire descendre de la position qu’un travail soutenu m'avait acquise, et il n’a pas craint pour cela d’avoir recours au plus tristes moyens. On en jugera par le trait sui- vant. Selon lui, ce seroit sans son autorisation et en profitant de son absence, que j'aurais subrepticement ajouté mon nom au sien sur le titre, tandis que je n’au- rais été chargé que de la correction des épreuves. J’aurais en autre éliminé plusieurs noms génériques en les remplacant par d’autre noms de ma propre création. Voici comment il s'exprime textuellement à ce sujet. (Vol. I. p. 97 des Contributions). 1 quote this paper under my own name alone, because that of Mr. Desor which is added to it, has no right there. It was added by him after I had left Europe, not only without authority, but even without my learning it for a whole year. The genera Goniocidaris, Mespilia, Boletia, Lenita, Gualtieria, Lovenia, Breynia, which bear his name, while they should bear mine, as I have established and named them, while Mr. Desor was travelling in Sweden, were appro- priated by him without any more right, by a mere dash of the pen, while he was carrying my manuscript through the press. How many species he has taken to himself in the same manner, I cannot tell. As the printed work and a paper presented by me to the Academy of scienses of Paris in 1846 exhibit, for, every one acquainted with zoological nomenclature, internal evidence of my statement, such for instance as my name left standing as authority for the species of Mes- pilia, Lenita, Gualtieria and Breynia, while the genus bears his, Ï need not al- lude further to the subject. This is one of the most extraordinary cases of pla- giarism I know of." — XVII — Voilà donc une accusation directe de prévarication scientifique. Joignant la lacheté à la fraude, j'aurais abusé de la confiance de M. Agassiz et aurais profité de son absence pour m’approprier ce qui m’appartenait pas. En présence d'une accusation aussi odieuse venant d’un homme aussi haut placé que M. Agassiz, est-il possible de se taire? Je le demande à tout homme de cœur; je le demande surtout à ceux de mes amis, qui m'ont conseillé et me conseillent encore de passer outre dans l'intérêt de la science, ou de pardonner par esprit de charité. Mon sentiment intime, d'accord avec ma conscience, me dit au contraire que je me dois à moi même, que je dois à ma famille et à mes amis de repousser la calomnie. Je repondrai donc sans passion, mais aussi sous ménagement. | Commençons par constater un premier point. C’est en 1857, par conséquent après qué dix années se sont écoulées depuis notrefséparation, qu'il vient tout à coup à l’esprit de M. Agassiz de reclamer contre un prétendu abus de confiance que j'aurais commis à son préjudice en 1847. D’un autre côté, c’est après dix ans d’une intimité dont nul plus que M. Agassiz n’a vanté les avantages, que je me serais tout à coup rendu coupable d’une noire trahison! Examinons un peu dans quelles circonstances nous nous trouvions alors. Les publications de M. Agassiz avaient pris des proportions extravagantes, ce qui, joint à d’autres circonstances qui ne sont que trop connues, avait rendu sa position assez critique. Ce fût alors qu’il conçut l’idée d’aller faire fortune en Amérique, le Roi de Prusse, alors Prince de Neuchâtel, lui offrant de prendre à sa charge les frais du voyage, à condition qu’il enverrait aux Musées de Berlin et de Neuchâtel les collections qu'il ferait en Amérique. Nos travaux scientifiques avaient été trop nombreux, pour que je pusse songer à rompre une association d'aussi longue date. Je me décidai done à accompagner M. Agassiz aux Etat Unis et d'y chercher avec lui la confirmation des divers problèmes que nous avions poursuivis ensemble. Mais auparavant il fallait ache- ver une partie des ouvrages commencés. Plusieurs le furent à Neuchâtel et bien qu’ils aient paru sous le nom de M. Agassiz, la part qui m’en revient n'y est pullement contestée, D'autres n'étaient pas assez avancés pour que l'impression put en être commencée à Neuchâtel; c’étaient le Catalogue raisonné des. Echi- nides et le Système glaciaire. Je les emportai par conséquent à Paris où nous devions faire un séjour. C'était au printemps de 1846. L’été fut consacré par nous à comparer la magnifique collection du Jardin des Plantes et les diverses collec- tions publiques et privées de la capitale. Ces recherches nous conduisirent à quelques résultats intéressants que M. Agassiz resuma, avec mon consentement, mais sans mon concours, dans un mémoire lu à l’Académie des sciences le 10 Août 1846 !) et qui devint plus tard l’Introduction au , Catalogue raisonné. Dans ces entrefaites, je m'en allai de mon côté faire une tournée en Scandinavie, pour y jeter un coup d'œil sur les phénomènes erratiques du Nord, comme préparation aux études du même genre que nous devions faire de l’autre côté de l'Atlantique. 1) Compte rendu de l'Académie des Sciences. Tom. XXII. p. 276. C'est le seul de ses ouvrages que M. Agassiz ait redigé lui même depuis 1840. Tous les autres sont de la plume de M. Vogt ou de la mienne. Une lecture attentive en fera foi au besoin. II — XVI — A mon retour, je ne trouvai plus M. Agassiz à Paris; il venait de s’embar- quer pour Boston, me laissant le (Catalogue raisonné et le Système glaciaire à achever. C’est à ces deux ouvrage que j'ai consacré l’hyver de 1846 à 1847, ainsi que l’attesteront ceux de mes amis avec lesquels j'ai soutenu des relations suivies et presque journalières, en particulier MM. Krobn, Vogt, Ch. Martins, T. Berthoud: Le Système glaciaire fut imprimé en entier sous mes yeux. Je surveillai également l’impression du Catalogue raisonné, à l'exception des der- nières feuilles, dont les épreuves furent corrigées par M. Marcou. Je m’abstiendrai pour le moment de parler du ,,Système glaciaire“ qui n’est pas en jeu. Cest du Catalogue raisonné seul qu’il s’agit. Or je maintiens contrai- rement aux assertions de M. Agassiz que cet ouvrage m’appartient non seule- ment dans ses détails, mais encore dans ses dispositions générales, et que s’il est un nom qui doive être rétranché du titre comme usurpé, ce n’est à coup sur pas le mien. C’est ce dont il me reste à fournir la preuve. Qu'il me soit permis pour cela d'entrer dans quelques détails plus spéciaux. L'une des principales familles de l’ordre des Echinides, sinon la plus impor- tante, c’est celle des Spatangoïdes ou cœurs de mer. La classification de cette famille laissait beaucoup à désirer. Si aujourd’hui elle est plus satisfaisante, c’est grace à une particularité de l’organisation de ces animaux qui avait passé inapperçue, les fascioles ou bandelettes. Qu'on consulte le Catalogue raisonné et l’on s’assurera que c’est sur la forme, la distribution et le nombre des fascioles que sont fondés la plus grande partie des genres de Spatangoïdes. Or ce carac- tère n’était pas connu de M. Agassiz. C’est pendant mon voyage en Scandinavie, que mon attention fut pour la première fois attirée par ces bandelettes, en exa- minant la structure des Oursins de la mer du Nord. Ce fut avec mon ami M. Krohn que je completai à Paris l'étude de cette singulière organisation, pour laquelle je proposai le nom de fascioles, qui à été généralement adopté. Un criterium aussi important ne pouvait être introduit dans la méthode sans modifier plus ou moins les coupes existantes. Bon nombre de genres se trou- vèrent corroborés et affermis par ce nouveau procédé ; d’autres ne subirent pas l'épreuve et cette circonstance, jointe à d’autres considérations que je discuterai plus ‘tard, s’il y a lieu, m’engagea à supprimer plusieurs des genres proposés par M. Agassiz et à en modifier d’autres. Telle est entre autres la raison pour laquelle les genres Breynia, Lovenia, Gualtieria ete. ont été introduits. En citerai-je un exemple? | Voici la diagnose qui est donnée du genre Breynia dans le Catalogue rai- sonné p. 118. ,, Deux fascioles à la face supérieure: un interne, comme dans le genre Lovenia, l’autre péripétale. De gros tubercules à la face supérieure, mais seulement dans l’espace circonscrit par le fasciole péripétale. Les ampoules qui portent les tubercules ne sont pas saillants à l’extérieur. Un fasciole sous-anal. Yeux et pores génitaux comme dans le genre Lovenia.‘ N’est-il pas de toute évidence que ce sont les fascioles qui dans cette déf- nition constituent le principal criterium? Or ce criterium n’a été connu de M. Agassiz que longtemps après l’impression du Catalogue. Quand donc M. Agassiz affirme que c’est pendant mon voyage en Suède qu’il à établi le genre Breynia, c’est tout simplement une impossibilité qu'il allégue. Je m’abstiens de qualifier Le ce procédé. Qu'il me suffise de l'avoir signalé. Il est vrai que la nécessité de quelques nouvelles coupes génériques avait été pressentie par nous avant la dé- couverte des fascioles. Mais ce n’était qu’un vague pressentiment. Néanmoins j'ai poussé l’abnégation jusqu’à faire honneur à M. Agassiz de ces nouveaux genres, toutes les fois que je pouvais supposer que mon collaborateur les avait entrevus ou que leur création pouvait se justifier sans le concours des fascioles, témoins les genres Macropneustes, Eupatagus, Archiacia et plusieurs autres. Quant aux genres qui reposent plus exclusivement sur les fascioles, il est évident qu’il eut été absurde d’en faire remonter la responsabilité à M. Agassiz, qui ignorait complètement les caractères sur lesquels ils sont fondés; tels sont par exemple les genres Hemiaster, Gualtieria, Breynia etc. Neanmoïns pour que l’Introduction du Catalogue raisonné ne fut pas incomplète dès le début, je l'ai complété par le paragraphe suivant que M. Agassiz n’a jamais songé à récuser et qui a passé sous son nom, bien qu’il ne se trouve pas dans l’édition du Compte-Rendu. ,Lamarck avait divisé les Spatangoïdes en deux genres, les Ananchytes et les Spatangues ; le premier comprenait toutes les espèces dont l’anus est infra- marginal, et le second celles dont l'anus est supra-marginal. Cependant il est aisé de s’apperçevoir que ces deux genres renferment des types très différens, surtout celui des Spatangues ; aussi l’ai-je fractionné depuis longtemps en plu- sieurs genres, me fondant principalement sur la forme et la structure des am- bulacres. Ces coupes, dont quelques unes pouvaient paraître arbitraires dans l’origine, ont été validées de la manière la plus satisfaisante par les recherches de MM. Krohn et Desor sur les pédicellaires. Ces organes ne sont pas répartis sur la surface entière du test, comme chez le Echinus; ils sont au contraire réunis en Zones ou cordons flexueux, qui se distinguent dans plusieurs espèces par une coloration particulière. Lorsque l’oursin est dépourvu de ses piquants, ces zônes se présentent à la surface du test sous la forme de bandelettes en apparence lisses; mais si on les examine à la loupe, on s’apperçoit quelles sont composées de très petits granules, de véritables tubercules, sur lesquels s’arti- culent les pédicellaires. Ces bandelettes, que j'appelle avec M. Desor fascioles, ne sont donc pas un caractère insignifiant, puisqu'elles correspondent à des or- ganes particuliers et sans doute importans dans l’organisation de ces animaux. Tous les Spatangoïdes n’ont cependant pas de fascioles, et il est digne de remarque que ce soient précisément les plus anciens dans la série des terrains qui en sont dépourvus, savoir les Holaster, les Toxaster, les Ananchytes et les Dysaster, c’est-à-dire précisément les genres qui se rapprochent le plus des Cassidulides.‘ Ma sollicitude pour l’ouvrage de M. Agassiz ne s’est pas borné à ces adjonctions. J’ai en outre supprimé, dans l’Introduction du Catalogue raisonné, plusieurs passages de l'édition du Compte-rendu, parce qu'ils renfermaient des erreurs manifestes. Ainsi on y lit (pag. 282) que ,l’existence des Echinides dans la série des ter- rains ne parait pas remonter au delà de l’époque de la déposition du Muschel- kalk.“ J’ai supprimé également cet autre passage (p. 285) où M. Agassiz a l'air de trouver étrange que les ouvrages de géologie et de paléontologie citent encore généralement dans les terrains houillers, des Echinides, qui appartiennent à la famille des Crinoïdes. Et pourtant, a cette époque, l'ouvrage de M. Griffith sur les fossiles carbonifères d'Irlande était publié depuis deux ans (1844). Si M. Agassiz avait pris la peine de consulter cet excellent ouvrage, il se serait assuré par les descriptions et figures de M. M’Coy, qu’il ne peut y avoir aucun doute à leur égard, que ce sont de véritables Echinides. 2 PRO 2: Il est vrai que ce résultat ne cadrait pas avec certaine théorie sur la suc- cession des types, d’après laquelle il ne pouvait avoir existé, en fait d'Echino- dermes, que des Crinoïdes et des Cystidées dans la formation carbonifère, tout comme il était interdit aux Reptiles de remonter au delà de l’époque secondaire. Le temps a fait justice de ces prétentieuses théories. Il est reconnu au- jourd’hui que les Reptiles aussi bien que les Echinides non seulement existent dans les dépots de la formation houillère, mais qu’ils remontent les uns et les autres jusque dans la formation dévonniene et probablement plus loin. Une autre erreur consistait a représenter les Holothuries (p. 283) comme exclusivement propres à la création actuelle“. Et pourtant M. Agassiz aurait dû savoir que si le corps de ces animaux est trop mou pour se conserver à l’état fossile, il n’en est pas de même des petits écussons et spicules calcaires dont leur peau est pénetrée, et qu’on retrouve dans bon nombre de terrains. Le corps lui même nous a d’ailleurs quelques fois laissé son empreinte ; il suffit de rappeler le Synapta Sieboldi Munst. Ces erreurs, pour avoir été publiées dans le recueil officiel de l’Académie des Sciences de Paris, n’en sont pas moins des erreurs. Or il ne pouvait me convenir de les voir se perpétuer dans un livre auquel mon nom se trouvait attaché. Loin de mériter un reproche, je crois au contraire avoir rendu service à la science en les corrigeant et les supprimant, tout comme je crois avoir fait preuve de désintéressément en attribuant à M. Agassiz des résultats qui étaient le fruit de mes propres études. Pour un adversaire discret, c’eut été ici le lieu, sinon protester, au moins de se taire. Ceux qui ont connu nos relations intimes d’autre fois me demanderont peut- être d’où vient cet aveuglement de la part d’un homme dont la position scienti- fique est assez belle pour qu’il n'ait pas à envier les succès d’autrui. Je devrais pour répondre à cette question remonter à la cause de nos disputes. Or je dé- sire, dans l’interêt de la science, que M. Agassiz ne me force pas à sortir de la réserve que je me suis imposée. NEUCHATEL le 1 Juin 1858. E. Desor. INTRODUCTION. ESSAI SUR LA CLASSIFICATION DES ECHINIDES. Nous sommes loin déjà du temps, où les débris fossiles étaient envisagés comme de simples objets de curiosité. En prenant rang parmi les sciences positives, la paléontologie ne devait pas tar- der à subir l'influence de notre époque. Comme les autres branches de l’histoire naturelle, elle a revêtu un double caractère, théorique et pratique. Suivant le but qu'on poursuit, on étudiera les fossiles pour eux mêmes, en recherchant leurs rapports avec les êtres vi- vants: c’est la paléontologie pure; ou bien on aura de préférence égard aux conditions dans lesquelles se trouvent ces débris du passé : c’est la paléontologie appliquée. Les Echinides sont privilégiés à ce double point de vue. Leurs débris sont susceptibles de devenir l’objet d’une analyse minitieuse et par conséquent de nous initier à leur organisation d’une manière plus complète que cela n’est possible à l'égard de la plupart des autres Invertébrés. Aussi verrons nous que l'étude des oursins fossiles n’a pas seulement eu pour résultat d'augmenter le nombre des espèces; elle nous a en outre révélé des types tout nouveaux qui ont mo- difié complêtement la classification. L'intelligence de l'ordre des Echinides n’est possible aujourd'hui qu'à la condition que l’on con- naisse les types fossiles. Cette supériorité des Echinides tient, comme on l'a déjà plus d’une fois fait observer, à ce que leur test n’est pas une simple enveloppe, comme celui des Mollusques. C’est un véritable Le RIT squelette, qui se combine de la manière la plus variée avec les organes essentiels de l’animal. Sous ce rapport, il ne le cède en rien au squelette des types supérieurs, et de plus, il a cet avantage qu'étant peu volumineux, il est ordinairement conservé tout entier. C’est là le secret de la vogue que les Echinides fossiles ont acquise dans ces dernièrs temps. S'agit-il en effet de déterminer lâge d'un terrain dans un pays neuf, il pourra se faire que les coquilles seules ne suffisent pas pour conduire à une certitude. Une Térébratule ou un fragment d'huître ne donneront que des résultats vagues, sinon tout à fait incertains. Qu'il s'y trouve au contraire un fragment d'Oursin, et le géologue qui laura recueilli en augu- rera beaucoup mieux. C’est qu'en effet il n’y a pas rien que l’espèce qui soit caractéristique; des genres, des familles des groupes entiers d'Echinides sont limités à des formations restreintes et peuvent ainsi devenir des guides précieux, alors même que l'espèce n’est pas parfaitement conservée. Pour que la géologie retire de l’étude des Oursins fossiles tout le fruit qu’elle est en droit d’en attendre, il importe par conséquent que la classification repose sur de bases rationelles, qu’elle exprime d'une manière vraie les affinités des types entre eux, en assignant à chaque caractère sa valeur relative. C’est parce que beaucoup d'auteurs ont mal interprêté la hierarchie des caractères, que leurs classifications sont si peu satisfaisantes et si peu en harmonie avec les lois générales du développement des êtres dans la série des temps. PRINCIPES DE CLASSIFICATION. On ne peut jeter un coup d'oeil sur une collection d'Echinides vivants ou fossiles, sans y distinguer de prime abord deux grands types. 1) Des espèces de forme sphérique ou subsphérique, sans de- vant ni derrière, ayant l'ouverture anale perpendiculairement op- posée à la bouche et étant en outre garnis de piquants (radioles) — XXII — à la manière des porc-épics ou des hérissons !). Ce sont les oursins par excellence, les vrais Echini des anciens. 2) Des espèces de forme variable, à soies ou poils courts et ras, à bouche tantôt centrale, tantôt excentrique, mais n’ayant plus l’ouverture anale opposée à la bouche. Quelque simple que soit cette division, elle n’a été qu’'impar- faitement entrevue par la plupart des auteurs. C’est à feu M. Albin Gras que revient la mérite de l'avoir formulée d’une manière pré- cise, en désignant le premier groupe sous le nom d'Echinides normaux ou réguliers ‘et le second sous celui d'Echinides paranormaux ou irréguliers?) Il est vrai que Lamarck admettait aussi deux divisions primor- diales fondées non plus sur l'opposition de la bouche et de l’anus, mais yniquement sur la position de ce dernier. Il rangeait d’un côté les espèces qui ont , l'anus sous le bord, dans le disque infé- rieur ou dans le bord‘, et de l’autre celles qui ont l'anus au dessus du bord et par conséquent dorsal. Une classification fondée sur un caractère aussi instable et aussi insignifiant que la position du périprocte ne pouvait guère exprimer les affinités réelles des groupes entre eux. Aussi a t-elle été combat- tue victorieusement par les auteurs subséquents et en particulier par M. Ch. Desmoulins, qui à montré que, loin de pouvoir servir de base à une classification fondamentale, la position du périprocte ne doit guère compter que comme un caractère générique. La classification d’Albin Gras se place à un point de vue tout dif- férent. Ce qu’elle considére, c’est moins la position du périprocte en lui même que son opposition à la bouche et sa combinaison avec l’appa- reil apicial composé des organes de la génération, de ceux de la vi- sion et du corps madréporiforme. Aussi longtemps que les deux ou- vertures sont opposées sur une même ligne passant par le sommet de l'animal, l'anus se trouve lié à l’appareil apicial. Dès que cette oppo- sition cesse, l'issue des organes digestifs n’est plus liée à celle des organes reproducteurs ni au corps madréporiforme. Cette liaison une fois rompue, il est assez indifférent, au point de vue physiologique, 1) De la les noms de hérisson de mer, Seeigel, Zeeegel. 2) Description des Oursins fossiles du Departement de l’Isère par Albin Gras 1848. — XXIV — que l'anus se rapproche ou s'éloigne du sommet, qu’il soit marginal, supramarginal, ou inframarginal. C'est ce que Klein ‘) n'avait pas non plus compris, en plaçant ses groupes (classes) des Catocysti(Our- sins à anus inférieur) et Pleurocysti (Oursins à anus marginal) au même rang que les Anocysti (Oursins à anus apicial). Quelqu’'im- parfaite et peu philosophique que soit cette classification, elle n'en a pas moins prévalu pendant longtemps. Les trois familles de M. Agassiz, telles qu’elles sont caractérisées dans son Prodrome ?), reposent à peu près sur les même bases. On peut faire à peu près le même reproche à la classification de Blainville #) qui est fondée sur la position de la bouche, suivant qu’elle est subterminale, subcentrale, ou enfin centrale. À ce titre, on est conduit à réunir dans un même groupe des types très dis- tincts, tels que les Cidarides, les Clypéaster, les Galéridées. fr nous verrons plus tard que les deux derniers n’ont aucune affinité réelle avec les Echinides réguliers, malgré la position centrale de la bouche qui leur est commune. La classification de M. Ch. Desmoulins) arrive à peu près au même résultat, quoique partant d’une base plus rationelle. Suivant cet au- teur, la position de la bouche n’est que concomitante d’un caractère d'un ordre plus élevé, l'absence ou la présence d’un apareil mastica- toire. Il est vrai que toutes les fois que cet appareil existe, la bouche est symétrique et que dès qu’elle ne l’est plus, l'appareil mastica- toire disparaît. Mais il ne s’en suit pas que l'absence de machoires sup- pose nécessairement une bouche assymétrique. Nous verrons au con- traire que la bouche peut très bien être symétrique, sans que pour cela il existe un appareil masticatoire, comme c’est le cas de la plu- part des Cassidulides. Il peut paraître étrange, après les magnifiques résultats obtenus par l'étude des dents chez les animaux supérieurs, que la combinaison de ces organes ne fournisse pas des bases plus précises. Mais il ne faut pas oublier que si les caractères tirés des machoires 1) Dispositio Echinodermatum 1778 pag. 9. 2?) Mém. de la Soc. des Sc. nat. de Neuchâtel. Tom. I. 1835 pag. 168. 3) Manuel d’actinologie Paris 1834. 4) Prodrome d’une nouvelle classification des Echinides. Actes de la Soc. Linéenne de Bordeaux. Tom. VII. — XXV — sont de première valeur chez les Vertébrés, il n’en est pas de même chez les Invertébrés. C'est pour avoir appliqué d’une manière trop absolue à ces derniers les régles tirées de la structure et de la combi- naison des dents des mammifères, que l’on a été conduit à de fausses inductions. Ni la présence, ni la structure plus ou moins compliquée de l'appareil masticatoire ne sont une marque de supériorité chez les Echinides, non plus que chez les Insectes. S'il en était ainsi, les Cida- rides et les Oursins réguliers en général devraient occuper le haut de l'échelle échinitique, tandis que leur place est au bas de l'échelle. Les machoires sont ici une marque d’infériorité, l'apanage de la forme rayon- née ; aussi les voyons nous disparaître, du moment que nous passons aux types allongés et distinctement orientés, tels que les Cassidulides et les Spatangoïdes. De même, la structure des machoires se simplifie à raison du rang que l’Oursin occupe dans la série. Les Cidarides, qui sont les plus rayonnés de tous, ont des machoires très compli- quées, tandis que les machoires- des Clypéaster sont beaucoup plus simples. Par ces motifs, nous rejetons les caractères tirés de l’appa- reil masticatoire, comme base d'une classification générale. Ils nous seront parcontre d’un grand secours pour la distinction des familles. La classification que nous avions adoptée, de concert avec M. Agassiz, dans le ,, Catalogue raisonné‘ ne sauroit non plus suffire, à cause de son manque d'équilibre. Les Oursins réguliers y figurent sous un seul chef, au même rang que les Clypéastroïdes, les Cassi- dulides et les Spatangoïdes, c’est à dire comme simple famille, au lieu de former un groupe à part, de même valeur que ces derniers réunis. Il faut chercher la raison de cette méprise dans la struc- ture uniforme des Echinides réguliers qui, étant tous circulaires, sans devant ni derrière, sont par la même plus difficiles à coordonner. Ajoutons à cela que l’un des types les plus importants, celui des Tes- sellés n'était qu'imparfaitement connu à l’époque de cette publication. Depuis lors, les terrains anciens nous ont fourni des types fortement caractérisés, qui ne laissent plus aucun doute sur la nécessité de faire des Echinides réguliers un groupe à part de même valeur que l’ensemble des Echinides irréguliers. Tels sont les motifs qui nous engagant à diviser avec M. AI- bin Gras l’ensemble des Echinides en deux grands groupes ou sous- ordres, les Echinides réguliers et les Echinides irrégu- liers. Cette classification, après avoir reçu la sanction de d’Or- IV — XXVI — bigny®), vient aussi d’être adoptée par M. le Dr. Th. Wright ?), qui pro- pose pour les premiers le nom d'Echinoiïdes endocycliques et pour les seconds celui d'Echinoïdes exocycliques, voulant ainsi indiquer par les noms eux mêmes le caractère saillant de chacun des deux groupes, savoir que, dans l’un, l’anus est lié aux or- ganes de le reproduction et de la vision qui font cercle autour de lui, tandis que dans l’autre (Exocyclica), cette liaison n'existe plus; l'anus est toujours excentrique, quelque soit d’ailleurs sa position. Il en résulte qu'il est toujours facile d'orienter un Oursin du groupe des Irréguliers ou Exocycliques, tandis que cela est plus difficile à l'égard des Réguliers ou Endocycliques, qui sont encore des Rayonnés complets, sans devant ni derrière, ni gauche ni droite. C'est assez dire qu’ils représentent le type inférieur. Ajoutons a cela qu'ils ont été pendant longtemps les seuls représentans de l'Ordre. Depuis l’époque paléozoïque jusqu'au Lias, nous ne rencontrons absolument que des Echinides réguliers. Il y a quelque années, on aurait pu attribuer ce fait au hasard, attendu que le nombre des espèces provenant des terrains antérieurs à la formation jurassique était très minime; mais cette raison ne saurait plus être invoquée, de- puis qu’un seul terrain, celui de St. Cassian, nous a fourni toute une faune d'Echinides composée de plus de vingt espèces, et que dans le nombre, il n’y a absolument que des Cidarides. Sans vou- loir exagérer la valeur de la succession des types, on ne saurait passer sous silence ce fait, que les Echinides réguliers, qui sont les plus simples par leur organisation, sont aussi les premiers qui aient apparu dans la série des temps. DIVISION DES SOUS-ORDRES EN FAMILLES. 19 Des Echinides réguliers ou normaux (Endocycliques). Avant qu’on ne connut les Echinides des terrains paléozoïques, on pouvait signaler comme un caractère de tous les, Echinides ré- guliers, d’avoir le test composé de dix doubles rangées de plaques, 1) Paléontologie française. Tom. VI. Echinodermes pag. 41. 2) Th. Wright: À Monograph of the British fossil Echinodermata p. 17. — XXVII — dont cinq ambulacraires et cinq interambulacraires, ce qui portait par conséquent le nombre total des rangées de plaques coronales à vingt. Ce caractère ne saurait plus être maintenu, depuis qu'on à signalé un certain nombre d’espèces des terrains anciens qui, au lieu de deux séries de plaques par aire interambulacraire, en com- tent cinq, six et d'avantage. De plus, tandis que chez les Cidarides ordinaires, les plaques coronales sont tronquées d’un côté et angu- leuses de l’autre, formant ainsi chacune un pentagone, celles des Cidarides anciens se modifient et les plaques des rangées moyennes, qui ne sont pas en contact avec les ambulacres, au lieu d’être pen- tagonales, sont hexagonales. Il en résulte une sorte de parquet plus compliqué qui rappelle le calice de certains Crinoïdes anciens. Cette combinaison particulière des plaques constitue un carac- tère important, qui nous parait suffisant pour réunir tous les Echinides qui présentent cette disposition en une famille à part, pour laquelle nous avons proposé le nom de Tessellés. Nous aurions de la sorte dans le sous-ordre des Echinides réguliers deux familles, savoir les Crparines caractérisés par deux séries de plaques dans chaque aire interambulacraire, les TesserLés présentant des séries multiples de plaques dans les aires interambulacraires. La famille des Cidarides est de beaucoup la plus nombreuse ; elle compte à elle seule à peu près autant d'espèces que toutes les autres familles réunies. De là la nécessité de la subdiviser. Mais un test circulaire et rayonné ne sauroit être très individua- lisé. On est donc obligé d'en appeler à des caractères en appa- rence insignifiants ou bien à la combinaison de plusieurs carac- tères. Aïnsi, il n'est pas nécessaire de s'être occupé longtemps d’oursins, pour savoir que les types à gros tubercules perforés sont en même temps ceux dont les ambulacres sont le plus étroits, té- moins les vrais Cidaris, tandis que les types à petits tubercules et à radioles grèles ont les ambulacres proportionnellement plus larges. Ceci nous conduit à une première division des Cidarides, qui fût également proposée par M. Albin Gras, en Angustistellés où Cidarides à ambulacres étroits et Latistelles ou Cidarides à ambulacres larges. — XXVII — Cette distinction, que nous n'avons d’abord accueillie qu'avec doute, vient d’être validée de la manière la plus satisfaisante par feu Jean Müller. Dans son dernier ouvrage sur l'anatomie des Echinides ?), cet illustre naturaliste a prouvé que le système respira- toire est très différent dans ces deux groupes. Les Angustistellés ont la membrane buccale garnie d’écailles imbriquées sur lesquelles se continuent les pores ambulacraires. Les tentacules qui sortent par ces pores sont de même nature que ceux du milieu du test; ce sont de véritables organes locomoteurs. Il en est autrement chez les Latistellés. La mambrane buccale nest plus ici garnie d’écailles imbriquées; les pores ambulacraires ne s’y prolongent pas en série; ils y sont au contraire limités à deux plaques ou écussons calcaires (Tab. XVIIL Fig. 8), percés chacun d'un trou donnant passage à deux simples tubes de même conformation que les tentacules ambulacraires du test (les tubes ambulacraires buccaux d. M. Valentin) *). En revanche, il existe sur le pourtour du péristome, aux angles des ambulacres, dix appendices charnus qui sont propres aux Latistellés, tandis qu’ils manquent aux Angustistellés, les branchies buccales. On nous objectera sans doute que cette distinction, quelqu’im- portante qu'elle soit, au point de vue anatomique, ne peut guère s'appliquer aux espèces fossiles, du moment qu’elle se fonde sur des organes aussi périssables que les branchies. Heureusement que la loi de la coordination des caractère nous offre ici une ressource qui sup- plée à cet inconvénient. Il se trouve, en effet, que les types à larges ambalacres ont le péristome entamé par dix entailles situées aux angles des ambulacres et destinées à donner passage aux dix branchies buccales (Tab. XI. fig. 5), tandis que les types à ambu- lacres étroits et à membrane écailleuse ont le péristome parfaite- ment intact. Ce caractère, qui pourrait paraître insignifiant en lui même, acquiert de la sorte une importance réelle, comme reflet d’une différence profonde d'organisation. A ce titre, il nous a rendu des services réels en nous fixant sur la position de cer- tains types qui, au point de vue des ambulacres seuls, eussent 1) Ueber den Bau der Echinodermen. 1854. 2) Valentin Anatomie des Echinodermes, p. 67. — XXIX — pu rester douteux. C’est ainsi que nous n’hésitons plus à ranger les Hemicidaris, les Hemidiadema, les Hypodiadema parmi les Latis- tellés, contrairement à l'opinion d’Albin Gras qui les classait parmi les Angustistellés. Leurs ambulacres souvent très étroits ne sauraïent plus être une difficulté, en présence des entailles profondes du péristome qui attestent que l'animal devait être pourvu de branchies buccales. Ce caractère parait être concomittant d'un autre non moins important, tiré de la structure intime des ambulacres et spéciale- ment du rapport numérique des pores avec les tubercules ambula- craires. Voici à cet égard ce que l'observation nous a enseigné. Dans la tribu des Angustistellés, où les ambulacres, sont très étroits et les tubercules ambulacraires très petit et réduits à de simples gra- nules, il n'y a guère qu’une paire de pores pour un tubercule (Tab. EL, Fig. 1°, 2°, 4°). Chez les Latistellés, ce rapport est diffé- rent, et comme les tubercules ambulacraires sont plus gros, le nom- bre de pores qui correspond à un tubercule n’est jamais de moins de trois et souvent de beaucoup supérieur. En essayant de réunir d’un côté les types qui comptent trois ou quatre paires de pores pour un tubercule ambulacraire, et de l'autre ceux qui en comptent un nombre plus considérable, nous avons obtenu deux groupes d'aspect assez différent, que nous avons désignés sous les noms d'Oligopores, lorsqu'il ny a que trois ou quatre paires de pores pour un tubercule (Tab. XVII, Fig. 4°, 10", 12‘), et de Polypores, lorsque ce nombre est plus considé- rable (Tab. XVIL'® Fig. 1°. Tab. XVIIL, Fig. 9). Chacun de ces groupes renferme à son tour plusieurs types qu'il importe également de signaler. Ainsi, chez les Oligopores, lorsque les plaques sont hautes, les trois ou quatre paires de pores peuvent se placer les unes au-dessus des autres, de manière à ne former qu'une seule rangée verticale, à l'instar des Angustistellés. On dit alors que les pores sont unigéminés. (Tab. X., Fig. 2, 5, 8, 10). Que si, au contraire, l’espace est restreint et que l’une des paires de pores soit refoulée en dehors de la ligne, de manière à don- ner lieu à plusieurs rangées, on dit que les pores sont bigémi- nés. C’est le cas des Salmacis (Tab. XVIL, Fig. 12°). Enfin, lorsque les trois paires de pores correspondant à un tubercule se disposent en groupes obliques de trois paires, les pores sont appelés trigé- minés (Tab. XVIII, Fig. 2°, 4*). LR = Cette distinction, sur laquelle on a beaucoup insisté dans le temps, et qui est encore aujourd’hui un excellent guide pour la détermination des genres, n’a cependant pas une grande importance organique, puisqu'elle dépend essentiellement du plus ou moins de hauteur des plaques ambulacraires. Disons cependant que les gen- res à pores unigéminés ont communément les tubercules crénelés et perforés, que les bigéminés sont généralement garnis de petits creux aux angles des plaques (impressions ou creux suturaux), et que les trigéminés, dont le genre Echinus est le type, ont, à l'ex- ception d’un seul genre {Pedina), les tubercules lisses et imper- forés. Le groupe de Polypores renferme à son tour deux types bien distincts, l’un ayant les pores disposés en arcs plus ou moins accusés autour des tubercules ambulacraires (Tab. XVII’ Fig. 1*) et l’au- tre les ayant en séries verticales plus ou moins régulières, le plus souvent trisériés (Tab. XVIII, Fig. 9). À ce type, ayant les pores en arc autour des tubercules, appartiennent aussi ces genres allongés dont on fait parfois un groupe à part, sous le nom de groupe des Echinomètres. Cette distinction a perdu son importance depuis qu'on s’est assuré que l'allongement, au lieu d’être dans le sens de l'axe de l'animal, est oblique et par conséquent n'indique pas un acheminement vers la bilatéralité. Il ne faut cependant pas se faire illusion sur la portée de ces distinctions. Elles auraient sans doute une importance majeure et pourraient aisément servir de base à une classification plus géné- rale, s'il était vrai que le nombre des plaques ambulacraires fût toujours égal à celui des tubercules, comme on pourrait être tenté de le croire, d'après l’analogie des Angustistellés. Il n'en est rien cependant. Le contraste ne concerne que les tubercules, sans s'étendre en aucune façon au squelette; c’est pourquoi aussi il existe tant de passages entre les différentes combinaisons. Nous savons au- Jourd’hui par les recherches de Jean Müller que la formule primitive des Angustistellés (une paire de pores pour une plaque) est com- mune à tous les Cidarides et par conséquent qu'elle existe égale- ment chez les Latistellés !), indépendamment du nombre et de la 1) Cette disposition avait été entrevue par M. Valentin (Anatomie du genre Echinus, p. 16), sans qu’il ait songé à l'indiquer dans ses planches. ,,De la ca- \ — XXXI — disposition des tubercules ambulacraires. Seulement, comme les tuber- cules des Latistélles sont trop gros pour se limiter à une seule pla- que, ils en envahissent plusieurs à la fois, de façon à oblitérer les su- tures qui ne sont plus guère distinctes qu'entre les tubercules, comme dans les Tripneustes (Tab. XVIIL, Fig. 9), ou bien l’une des plaques acquiert un développement exceptionnel (comme dans les Echino- mètres, Phymosoma, etc.), tandis que les autres plaquettes sont refou- lées à l'extérieur de l’ambulacre, où elles ne font qu'entamer la base du tubercule (Tab. XV. Fig. 7*); il en résulte nécessairement une très grande inégalité des plaques ambulacraires entre elles. Ces distinctions, pour être accessoires et souvent difficiles à saisir, n'en sont pas moins précieuses pour la délimitation des genres. À côté de ces deux grands groupes des Angustistellés et des Latistellés, nous avons à mentionner un certain nombre de petits oursins qui tiennent des deux groupes à la fois. Ils sont en même temps caractérisés par une structure particulière et plus compliquée de l'appareil apicial qui présente une ou plusieurs plaques addition- nelles. Ces plaques, en venant s'ajouter aux cinq plaques génitales et aux cinq plaques ocellaires qui entourent le périprocte, ont pour résultat de rendre ce dernier excentrique et de rompre ainsi en quelque sorte l'équilibre des deux poles, qui ne sont plus exacte- ment opposés. C'est la tribu des Sa/enies qui ne comprend en- core que cinq genres, tous des terrains jurassiques et crétacés. Voir pour les différents genres de ce groupe les généralités de la tribu (p. 138). | rène ambulacraire, dit-il, partent en outre de nombreuses lignes horizontales, di- rigées en dehors et dont chacune atteint une paire de pores ou du moins le pore interne de l’une des paires. Mais ces lignes ne représentaient pas pour lui des sutures, puisqu'il place (fig. 13 et 14) trois-ou quatre paires de pores entre deux sutures. Quant aux petits écussons qui entourent souvent les paires de pores, ils ne sont qu'un phénomène cutané, sans liaison avec la composition du test. — XXXI — 2 Des Echinides irréguliers ou paranormaux (Exocycliques). Autant le groupe des Echinides réguliers ou normaux se dis- tingue par son uniformité, autant celui des Echinides irréguliers ou paranormaux est hétérogène. Les différentes familles qui rentrent dans ce sous-ordre n’ont en commun qu'un caractère négatif, la position excentrique de lanus; mais cette position elle même est tellement variable, qu’elle change, non seulement d'une famille à l'autre, mais même d'un genre à l'autre, étant tantôt supere, mar- ginale ou infère. L'aspect extérieur non plus n'est rien moins que constant. À côté de types ras, nous en trouvons d'autres garnis de longues épines. La forme est tout aussi variable; des espèces plates et anguleuses sont associées à d'autres renflées, allongées ou circulaires; la bouche ne présente rien de constant, étant tantôt centrale, tantôt rapprochée du bord, tantôt anguleuse, tantôt bilabiée; enfin une partie est munie d'appareils mastica- toires très compliqués, tandis que d’autres en sont complêtement dé- pourvus. Avec des variations aussi considérables, affectant non seule- ment la forme extérieure, mais jusqu'aux parties essentielles de l'or- ganisme, on conçoit qu'on ait été conduit à admettre un nombre plus considérable de subdivisions que dans le sous-ordre des Échi- nides réguliers. Une partie des anciens genres sont peu à peu devenus les types d’antant de familles. Mr. Agassiz institua d'abord les deux familles de Clypéastroïdes et des Spatangoïdes: la première compre- nait les espèces à bouche centrale et anguleuse, et la seconde celles à bouche excentrique et bilabiée. Cette division cependant était loin de suffire, puisque dans la famille de Clypéastroïdes se trouvaient ré- unies des espèces pourvues de mâchoires et d’autres édentées. Aussi eûmes nous soin d'introduire dans le ,,Catalogue raisonné,“ une nou- velle famille sous le nom Cassidulides, comprenant les Clypéastroïdes dépourvus de mâchoires. À l'heure qu'il est, on ne compte pas moins de douze genres et près de deux cent espèces de ce type, dont la grande majorité sont fossiles. Cependant la famille des Cassidulides, ainsi détachée des Clype- astroïdes, était loin d'être homogène. Telle quelle se trouve circonscrite — XXXII — dans le , Catalogue raisonné,“ elle comprend deux types bien distincts, l'un à ambulacres simples et l’autre à ambulacres pétaloïdes. C’est ce dernier, représenté par les genres Cassidulus, Catopygus etc. qu’on avait surtout en vue en opérant la défalcation ci-dessus. Mais à côté de ces genres, il y en a d'autres qui forment un contraste frappant avéc ces derniers. Non seulement leur ambulacres sont différents ; leur forme est généralement circulaire, leur bouche centrale et souvent décago- nale; la surface de leur test garni de tubercules disposés en séries verticales, leur: physionomie toute entière en un mot rappelle plutôt les Cidarides que les vrai Cassidulides; tels sont en particulier les genre Galerites, Discoïdea, Galeropygus, Holectypus et surtout les Py- gaster. Mais on ne leur connaissait pas de machoires, et se fondant sur ce caractère purement négatif on en fit à tort des Cassidulides. Cependant on avait signalé depuis longtemps des vestiges de dents chez les Galérites. Nous avons nous-même représenté, d'après un dessin fait en Angleterre, un exemplaire d'un Galerites al- bocalerus !), dans lequel on voit au milieu de l'ouverture buc- cale une étoile qui ne saurait être autre chose que l'extrémité des cinq machoires. Mais pour en tirer une conclusion générale, il aurait fallu en retrouver aussi des traces dans d'autres genres, qui se rapprochent davantage du type des Cidarides, les Holectypus ou les Pygaster par exemple Cette découverte si désirable vient d'être faite par M. Michelin. À force de recherches persévérantes, il a enfin trouvé un exemplaire du Pygaster semisulcatus avec des traces de machoires. Ce fait une fois acquis à la science, on ne de- vait plus hésiter à séparer ce genre et ses analogues du type édenté des vrais Cassidulides, pour le ranger dans une famille à part, qui est devenue la famille des Galéridées. . D'un autre ‘côte, la famille des vrais Cassidulides n’est pas aussi complètement séparée de celle des Spatangoïdes qu'on est tenté de le croire, quand on ne considère que les espèces vivantes. Le caractère dominant des Spatangoïdes, sur lequel on a de tous temps insisté, c’est d'avoir la bouche bilabiée et excentrique, tan- dis que les Cassidulides l'ont centrale et anguleuse. Au premier abord, rien de plus simple et de plus concluant que cette distinc- 1) Voy. Monographie des Galerites PI. XIII. fig. 7. — XXXIV — tion. Mais ne voilà-t-il pas que les recherches géologiques nous révèlent tout un groupe d'espèces qui, au port des Spatangues, unissent une bouche non plus bilabiée, mais anguleuse, comme chez les Cassidulides. Je veux parler du groupe des Dysaster, dont M. Des Moulins avait fait son genre Collyrites, et qui a été successive- ment placé dans les Spatangoïdes, puis dans les Cassidulides, puis reporté de nouveau dans les Spatangoïdes, jusqu'à ce que M. Albin Gras en fit une famille à part, sous le nom de Dysastéridées, qui tient le milieu entre les Spatangoïdes et les Cassidulides. Les Spatangoïdes sont de tous les oursins ceux qui s'éloignent le plus du type rayonné et, à ce titre, ils doivent naturellement occuper le haut de l'échelle. L’arrière et l'avant de l'animal sont nettement accusés non seulement par la forme du test et la po- sition toujours antérieure de la bouche, mais aussi par la struc- ture particulière de l’ambulacre impair. Il y a cependant quelques types chez lesquels cette disparité de l’ambulacre antèrieur n'existe pas ou n’est que faiblement indiquée, les Ananchytes, et comme ils se font en même temps remarquer par une forme particulière, on à proposé d'en faire le type d’une famille à part, la famille des Anan- chydées qui, comme telle, se serait trouvée limitée aux terrains cré- tacés, tandis que les vrais Spatangoïdes passent aux terrains tertiaires et sont même très nombreux dans l'époque actuelle. Tout en recon- naissant l'importance de ces caractères, nous n’avons cependant pas pu placer ce groupe à l'égal des autres familles et c’est pour quoi nous nous sommes borné à le ranger comme tribu distincte en tête des Spatangoï- des. Nous avons éprouvé les mêmes scrupules à l'égard de quelques autres familles proposées par M. Wright, telles que les familles des Echinolampadées, des Echinobrissidées, des Echi- nonidées, des Salénidées, des Echinidées, des Diade- madées et des Hémicidaridées.!) 1) La moins contestable de ces familles est celles des Echinonidées; aussi n’eussions nous pas hésité à l’adopter, si nous avions pu nous convaincre qu’elle est réellement édentée, comme l’admet M. Wright. En attendant, nous avons inscrit les Echinonées, comme tribu à part, à la fin de la famille des Galéridées ou Echinides irréguliers à ambulacres simples. Peut-être finira-t-on par lui asso- cier les genres Pyrina, Hyboclypus, Desorella, Pachyclypus et Asterostoma, quand on saura positivement qu’ils sont édentés. — XXXV — GRADATION DES CARACTÈRES. Après cette analyse, il nous reste à formuler la gradation des caractères telles que nous la concevons. Les voici dans l’ordre de leur importance organique. 1) Indépendance ou solidarité de l’anus avec l'appareil apicial. 2) Forme des ambulacres, soit structure de l'appareil respi- ratoire. 3) Position et forme de la bouche. Présence ou absence d'un appareil masticatoire. 4) Structure de l'appareil apicial. 5) Position de l'anus. 6) Forme et structure des tubercules et des radioles. 7) Fascioles chez les Spatangoïdes. Par conséquent, lorsqu'il s’agit de déterminer un Echinide ou un fragment d'Echinide, on devra consulter en premier lieu les rap- Les familles des Echinobrissidées et des Echinolampadées de M. Wright nous semblent bien moins justifiées. Les deux types ne diffèrent en effet que par un seul caractère, la position de l’anus qui, dans l’un (les Echino- brissus), est logé dans un sillon de la face supérieure, tandis que dans l’autre, il est infra-marginal. Or nous avons montré que rien n'est plus instable que la position et la forme du périprocte, et que c’est pour avoir accordé une valeur exagérée à ce caractère, que la plupart des auteurs ont méconnu les affinités véritables des types entre eux. Loin de servir à la délimitation des familles, la position du périprocte ne peut guère fournir que des caractères génériques. Ce n’est pas à dire que la famille des Cassidulides soit absolument homo- gène. Loin de là. Nous y avons nous même reconnu deux types assez différents dans l’un, la forme pétaloïde des ambulacres est très peu prononcée, en quelque sorte rudimentaire ; c’est la tribu des Caratomes. On se trouve ici sur les confins de la famille; et, en effet, il arrive assez fréquemment que l’on ne sait si l’on à à faire à un oursin de cette tribu ou à un Galéridée. Il en est tout autrement de la tribu des Echinanthus, chez laquelle les pétales sont en général largement développés et dont le péristome est en outre entouré d’une rosette de pores que nous avons désignée sous le nom de floscelle, et qui paraît manquer à la tribu des Caratomes. Cependant la disparition de cet organe n’est pas assez tranchée, pour que nous nous soyons cru autorisé à la faire servir — XXXVI — ports de l'appareil apicial avec l'anus. On s’assurera ainsi si l'oursin auquel on à affaire appartient aux Réguliers ou aux Irréguliers. Si c'est un Régulier, le nombre des séries de plaques inter- ambulacraires, et à défaut, leur forme indiqueront s'il s’agit d’un Cidaride ou d’un Tessellé; dans le premier cas, la forme des am- bulacres et la structure du péristome serviront à leur tour à fixer la tribu à laquelle l’oursin appartient. S'agit-il au contraire d'un Echinide irrégulier, on devra encore consulter la structure des ambulacres, pour savoir s'ils sont simples ou pétaloïdes, puis s’enquérir de la position et de la conformation de la bouche, afin de s'assurer si elle est pourvue de machoires ou non. C’est à la faveur de ce triple caractère que l’on déterminera la famille à laquelle l’oursin appartient. La présence ou l'absence de machoires ne constitue pas ici, on le voit, un caractère de première valeur, puisqu'il se subordonne à la structure des ambu- lacres et à plus forte raison à la combinaison de l'appareil apicial. Cela est si vrai, que pendant longtemps on a placé côte à côte dans le genre Clypeaster des espèces édentées et des espèces pour- vues de machoires, (vrais Clypeaster et Conoclypus), tandis que nul n'a songé à réunir en un seul genre les Galérites et les Clypeaster de base à une famille distincte. Les deux groupes des Echinobrissidées et des Echino- lampadées de de M. Wright rentrent l’un et l’autre dans notre tribu des Echinanthus. Les Salénidées auraient peut-être plus de droit à former une famille à part. Ils marquent le premier pas vers l'émancipation de la forme rayonnée; mais le périprocte ne s’en détache pas pour cela des organes de la génération et de la vision; il en est encore solidaire, quoiqu'il soit excentrique. C’est pourquoi nous n’en avons fait qu'une tribu de la famille des Cidarides. Les Echinidées constituent sans dcute un groupe à part dans la tribu des Cidarides latistellés, groupe facilement reconnaissable à ses tubercules uni- formes et à ses épines courtes, mais ces caractères ne sauraient suffire pour l'établissement d’une famille. Nous n’y avons vu qu’un sous-groupe de la division des Oligopores. Les Diademadées et les Hemicidaridées ont les uns et les autres les tubercules crénelés et les pores unigéminés, ce qui les distingue des Echi- nidées. Quant aux particularités qui les distingue entre eux, elles sont trop peu importantes et les transitions sont trop insensibles, pour que nous ayons pu y voir autre chose que des caractères de genres. Les+uns et les autres rentrent dans un même sous-groupe de la tribu des Latistellés (voy. p. 49 et 50.) et ne différent guère entre eux que par leurs radioles. — XXXVII — qui sont cependant doués l’un et l’autre de machoires. La posi- tion de la bouche nous servira de son côté à distinguer les Spa- tangoïdes et les Ananchydées des Cassidulides qui sont édentés comme eux. La forme et la position du périprocte, auxquelles les anciens auteurs attachaient une si grande importance, n’ont qu'une signifi- cation tout à fait secondaire; elles sont par contre très commodes pour la détermination des genres. Il en est de même de la struc- ture de l'appareil apicial, en ce qui concerne l’arrangement des plaques génitales et ocellaires. Chez les Réguliers, les plaques géni- tales font cercle autour de l'ouverture anale et les plaques ocel- laires se logent dans les angles de ces dernières. Le corps madré- poriforme n’est guère reconnaissable qu'à sa structure poreuse; il se confond avec l’une des plaques génitales. Nous savons au- jourd'hui par les recherches de M. E. Forbes que cette plaque, que l’on croyait être la plaque impaire, est au contraire la plaque antérieure paire de droite. Cela n'empêche pas qu’elle ne soit un ëxcel- lent guide pour orienter les oursins réguliers; seulement, au lieu de la placer à l'arrière dans les dessins, il faudra dorénavant lui assigner sa place sur la droite à l'avant, en faisant passer le diamêtre antéro- postérieur par le milieu de l’ambulacre qui lui est’contigu du côté gauche. Chez les Irréguliers, le Corps madréporiforme, tout en restant lié à la plaque génitale antérieure, prend en général un developpe- ment plus considérable, et c’est autour de lui que les plaques géni- tales et ocellaires viennent se grouper, tantôt d’une manière circu- laire, lorsque les plaques ocellaires restent à l'extérieur; on dit alors que l’appareil est compact; ou bien ces plaques se placent sur la même ligne que les plaques génitales; il en résulte alors un appareil allongé qui est surtout très frappant chez les Anan- chydées. Il peut même arriver que les plaques ocellaires postérieures soient rejetées en arrière de manière à être complétement isolées, comme c'est le cas des Dysastéridées. Les fascioles sur lesquels nous avons pour la première fois ap- pelé l'attention dans le Catalogue raisonné“ sont également d'une grande ressource pour la détermination des genres, dans la nom- breuse famille des Spatangoïdes. Cependant on devra en user avec 8 [ diséernement, aussi longtemps qu'on ne connaitra pas d’une manière précise les fonctions et par conséquent la valeur des ces organes. . — XXXVII — Nous n'avons pas, en ce qui nous concerne, Cru pouvoir fonder des coupes génériques uniquement sur ces détails; c'est pourquoi nous avons rejeté certains genres qui ne reposent que sur la forme ou la disposition des fascioles, par exemple le genre Epiaster de M. d’Orbigny, qui ne diffère du genre Micraster que par l’absence d'un fasciole sous-anal. Voici maintenant, d’après les considérations qui précèdent, l'ordre dans lequel nous rangeons les familles d'Echinides : Familles. Tribus. Tessellés 1) Echinides réguliers | Angustistellés. ou endocycliques Cidarides. ... Latistellés. | Salénies. | Galéridées pro- Galéridées ... { prement dits. | Echinonées. Dysastéridées Laganes. 2) Echinides irréguliers Clypéastroïdes | Scutelles. ou exocycliques Clypeastres, Cassidulides. . RU Ari Ananchydées, Spatangoïdes . | vrais Spatan- goïdes. Nous aurons à apprécier en détail la valeur des caractères de chaque tribu et de chaque famille quand nous traiterons des Echinides vivants. En attendant, les fossiles devaient aussi de leur côté contri- buer à l'intelligence de l'ordre tout entier, en nous révélant une foule de transitions entre des groupes qu’on eut considéré comme très hétérogènes avec les seuls types vivants. Ce résultat n’a rien de décourageant pour ceux qui, renonçant à la prétention de vou- loir enfermer la nature dans le cadre de leurs conceptions arbi- traires, ne voient dans les méthodes de classification qu'un moyen de suppléer aux faibles ressources de notre intelligence et de notre mémoire, en présence du grand et magnifique tableau de la nature. Telle est en effet la liaison de tous les groupes entre eux, qu'il — XXXIX — n’en est aucun dont les limites ne soient plus ou moins indécises. Bien plus, nous estimons que chaque fois qu'il s’agit d'un groupe très particulier qui ne se rattache à aucun autre, c’est un indice qu'il reste à découvrir quelque part, soit dans la création ac- tuelle, soit dans les créations antérieures un type intermédiaire qui viendra un jour ou l'autre combler cette lacune. Les Echinides fos- siles nous ont déjà forni plusieurs exemples en faveur de cet en- chainement général des formes les plus disparates. Ainsi des Ci- darides aux Clypeaster le contraste était frappant, aussi longtemps qu'on ne considérait que les types vivants. L’abyme qui les sépa- rait est singulièrement comblé, depuis que nous avons fait con- naissance avec la famille des Galéridées, dont quelques genres ont tout-à-fait la forme et la physionomie des Cidarides (les Pygaster). De même la famille des Dysastérides vient se placer comme intermédiaire entre les Spatangoïdes, les Cassidulides et les Galé- ridées. Les Cassidulides de leur côté ne sont pas aussi absolument séparés des Spatangoïdes, qu'on pourrait le croire au premier abord, témoins les genres Archiacia et Asterostoma que d'Orbigny plaçait dans la famille des Spatangoïdes, tandis que nous les ran- geons parmi les Cassidulides. Il en est de même des groupes subordonnés. Ainsi, on avait admis que le groupe des vrais Echinus pouvait se distinguer à première vue des autres types de la même famille, au moyen de ses pores disposés par triples paires et de ses tubercules imper- forés et à base lisse, lorsqu'on découvrit dans les terrains secon- daires un genre qui joint à cette disposition des pores par triples paires des tubercules perforés et à base crénelée (le genre Pedina. DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE. ‘Chacun des âges géologique, comme chaque période de l’histoire est marqué d'un cachet particulier qui est imprimé dans les débris de ses plantes et de ses animaux et qui constitue le caractère bio- logique de l’époque. Toutes les classes ne concourent cependant pas dans la même mesure à ce résultat. Il est des types auxquels ce rôle est plus particulièrement dévolu, ce sont les fypes caracte- CRAN © ristiques, qu'on pourrait diviser en types caractéristiques du pre- mier, du second ou du troisième ordre, suivant qu'ils sont propres à toute une série, à une formation ou seulement à un étage. Les Echinides, sous ce rapport, ne le cèdent à aucune autre classe en importance. La nature s’est plû à les localiser plus qu'aucun autre groupe, au point que chaque formation a ses types qui lui sont propres, à côté d'autres qui s’échellonnent sur toute une série de formations. Les Oursins de la série paléozoïque n'ont rien de commun avec ceux des autres époques; ils sont parmi les Rayonnés, ce que les Trilobites sont parmi les Crustacés. Les formations juras- siques et crétacées nous offrent également des groupes entiers qui n’appartiennent qu’à elles, à côté d’autres qui sont beaucoup plus répandus. Il n'est pas sans interêt d'examiner quels sont les familles et les genres sur lesquels ces modifications ont sourtout porté. Nous avons vu que la famille des Tessellés toute entière paraissait être li- mitée aux terrains paléozoïques. C’est là un fait significatif qui mérite une attention spéciale de la part du géologue, non moins que du pa- léontologiste et du philosophe, surtout s’il est vrai, comme nous l'avons indiqué plus haut, que cette famille représente Le type inférieur. Les autres familles sont toutes d’origine plus récente. Trois d’entre elles se montrent dès le début de la formation jurassique (les Galéridées, les Dysastéridées et les Cassidulides); deux autres apparaissent plus tard (les Clypéastroïdes et les Spatangoïdes); une seule, celle des Cidarides, remonte jusqu’à la formation triasique. Que si maintenant nous considérons les différentes tribus ou subdivisions des familles, nous y constaterons des phénomènes de distribution non moins curieux. À côté de groupes en quelque sorte stationnaires, nous en rencontrons, d’autres plus variables, qui se modifient et se transforment sans cesse. Aïnsi, la tribu des Angustis- tellés (ou Cidarides dépourvus de branchies buccales) n’a subi que des changements très insensibles depuis sa première apparition jus- qu'à nos jours. Le genre Cidaris a la même physionomie dans la formation triasique que dans l'époque actuelle, et, ce qui n’est pas moins surprennant, la ressemblance entre les espèces de ces époques extrêmes est plus grande qu’entre les espèces d’époques plus rap-: prochées. Aïnsi, les Cidaris jurassiques ont les tubercules crénelés, tandis que chez les espèces de St. Cassian les tubercules sont à — XLI — base lisse, comme chez celles des formations crétacée et tertiairé et de l’époque actuelle. La tribu des Latistellés au contraire est essentiellement mobile et progressive. Depuis sa première apparition, sous la forme d'He- micidaris contemporains des Angustistellés (dans le terrain de St. Cassian), elle n'a cessé de se transformer, si bien qu'aucune des formes quelle revêtit à son début n'existe plus de nos jours; la plupart ne survivent pas à l'époque secondaire, témoins les genres Hemipedinà, Hypodiadema, Diplopodia, Diademopsis, Acrocidaris, Glypticus, Pedina, Magnosia, Polycyphus, Stomechinus, qui tous s’éteignent, pour être remplacés, dans les terrains tertiaires et dans l'époque actuelle, par une foule de genres inconnus à la série secondaire; tels sont par exemple, les genres .Coptosoma, Cœlo- pleurus, Echinopsis, Temnopleurus, Temnechinus, Opechinus, Sal: macis, Echinus, Stirechinus, Tripneustes &c. Un seul genre de Cida- ride latistellé se retrouve dans les trois formations jurassique, cré- tacée et tertiaires; c’est le genre Pseudodiadema. La tribu des Saléniés avec son périprocté excentrique nous apparait comme un premier essai de la nature à s'affranchir de la forme strictement rayonnée, quoique l'issue de l’intistin soit encore liée aux organes de la reproduction. Son rôle n'a été que passager. Apparaissant avec les terrains jurassiques, elle s'éteint déjà dans la formation cretacée. Les genres qui y rentrent n’en sont pas moins très individualisés et les espèces jurassiques appartiennent sans dis- tinction à des genres différents de ceux de la formation crétacée. La famille des Galéridées, qui forme une sorte de trait d'union entre les deux grands groupes des Réguliers et des Irrégu- liers, est limitée toute entière à la série secondaire et spéciale- ment aux terrains jurassiques et crétacés. Encore la plupart des genres sont-ils exclusivement propres à l’un ou l’autre de ces ter- rains. Nous n’en connaissons qu'un seul qui se retrouve à la fois dans la formation jurassique et crétacée, le genre Holectypus. Les même remarques s'appliquent à la famille des Dysastéri- dées, qui représente, elle aussi, un type essentiellement complémen- taire, tenant à la fois des Spatangoïdes, des Cassidulides et des Galéridées et combinant par conséquent des caractères aujourd'hui très disparates, qu’on ne s’attendrait pas, d’après les seules données de la Zoologie, à trouver réunis dans un même Echinide, tels que VI —" XLI — la position excentrique de la bouche combinée avec des ambulacres simples. Son rôle non plus n’a été que passager. Comme la famille précédente, elle ne figure que dans les terrains jurassiques et cré- tacés, commençant avec le Lias pour disparaître avec la Craie. La famille des Cassidulides est beaucoup plus persistante. Con- temporaine des premiers Galeridées et des premiers Dysasteridées, elle s'est maintenue à travers les périodes jurassique, crétacée et tertiaire jusque dans l’époque actuelle. C’est même pendant les pre- mières époques de la période tertiaire, qu’elle semble avoir acquis son plus grand développement, sous la forme d'Echinolampas et de Conoclypes qui comptent parmi les plus grands Echinides. Nous la voyons ensuite diminuer sensiblement vers la fin de la même pé- riode, si bien qu’il n’en reste qu'un très petit nombre d’espèces dans la création actuelle; encore appartiennent elles toutes à la tribu des Echinanthus ou Cassidulides doués d'un floscelle ou étoile buccale. La famille des Clypéastroïdes est peut-être la mieux limitée de toutes et par conséquent la plus caractéristique au point de vue géologique. Elle apparait à la fin de la période crétacée, au moment ou les Galéridées et les Dysastéridées disparaissent de la scène. On est ainsi naturellement conduit à considérer les Clypéastroïdes comme les remplaçants de ces deux familles. C’est dans la période tertiaire et plus particulièrement dans les étages moyens qu'ils at- teignent leur complet développement; c’est dans le myocène en par- ticulier que nous rencontrons les plus grandes espèces. Les terrains éocènes, en revanche, ne noüs offrent que de petites espèces de la tribu des Laganoïdes ou Clypéastroïdes à sillons ambulacraires droits, tels que des Echinocyames, des Fibulaires, des Scutellines, mais pas de Scutelles ni de véritables Clypéastres. Quelques uns de ces petits Clypéastroïdes laganoïdes remontent même jusque dans les terrains crétacés supérieurs. Enfin l’époque actuelle se distingue par une très grande variété de formes appartenant aux trois tribus des Laganes, des Scutelles et des vrais Clypéastres. Ces derniers cependant sont propres aux mers tropicales. Nos côtes tempérées n’hebergent que quelque Scutelles et de petites formes de la tribu des Laganoïdes. La famille des Spatangoides est placée au sommet de l'échelle échinitique, parce qu’elle s'éloigne le plus du type rayonné. En elle se trouve réalisé un progrès considérable. On ne doit dès lors pas = XEN — . attendre à la rencontrer parmi les premiers Echinides, si tant est qu'il existe un rapport entre le perfectionnement des types animaux ét l'époque de leur apparition Sans être aussi récente que les Cly- péastroïdes, la famille des Spatangoïdes ne remonte cependant pas au de là de la formation crétacée. Ses premiers représentants se trouvent dans l'étage Valangien, sous la forme de Toxaster et de Holaster, deux types bien distincts, mais d’une durée très limitée. En général, les Spatangoïdes sont un type assez variable, sus- ceptible de se diversifier considérablement, de manière que bon nombre de genres, et jusqu'à des tribus entières sont limités à des époques rélativement restreintes. Nous ne connaissons qu’un seul genre qui se retrouve à la fois dans les terrains crétacés, les ter- rains tertiaires et les mers actuelles, le genre Periaster. La tribu des Ananchidées toute entière est limitée aux terrains crétacés, sans même s'étendre aux étages inférieurs, Car on n’en connait pas dans le Valangien ni dans le Néocomien. La tribu des vrais Spatangoïdes compte aussi quelques genres exclusivement crétacés (les Toxaster ou Echinospatagus, Enallaster, Isaster et Micraster), d'autres qui sont communs à la formation cré- tacée et aux terrains tertiaires inférieurs (Hemiaster et Prenaster); six exclusivement tertiaires (Linthia, Pericosmus, Toxobrissus, Gual- tieria, Macropneustes, Hemipatagus); sept communs à l'époque ter- tiaire et à l’époque actuelle (Brissopsis, Schizaster, Brissus, Echi- nocardium, Breynia, Eupatagus, Spatangus); enfin un nombre con- sidérable de genres exclusivement modernes. C'est assez dire que les Spatangoïdes sont d'excellents guides pour la détermination des terrains, puisque, dans bien des cas, il suffit des caractères géné- riqués d’un fragment pour fixer l'âge du terrain dont il provient. Le progrès, dans cette famille, se traduit par une diversification toujours plus grande de la structüre et des ornements du test, La tribu des Ananchydées qui ne dépasse pas la formation crétacée ést la moins variée. De même dans la tribu des vrais Spatangoïdes, es premiers venus (Toxaster, Enallaster, Micraster) sont relative- merit uniformes, tandis que les types de l'époque actuelle et des terrains tertiaires sont remarquablement variés, témoins les Eupa- gus, Hémipatagus, Lovenia, Breynia, Echinocardium &c. En faut-il davantage pour recommander l'étude de ces animaux, au point de vue géologique comme au point de vue biologique. — XLIV — On trouvera énuméré au tableau de la Distribution géologique des Echinides fossiles, qui fait suite à ces pages, l’ensemble des espèces connues à ce jour. Dans ce tableau, rien n’est stable; tout est au contraire mobile et changeant. C’est la condition nécessaire du progrès que le temps était appelé à réaliser dans cet ordre d’ani- maux. Non seulement les genres, même les tribus et jusqu'aux familles se remplacent d’une époque à l’autre. À bien plus forte raison, les espèces doivent elles participer à ce mouvement de renou- vellement. On ne doit par conséquent pas s'attendre à rencontrer les mêmes espèces à des époques très distantes; elle sont toutes li- mitées à une période de temps déterminé, passé laquelle on ne les retrouve plus. Pour la plupart, cette durée de l'existence spécifique est relativement assez courte ;telle n'excède pas d'ordinaire les limites d'un étage. C’est ainsi que la grande majorité des espèces du Gault, de Ja Craie marneuse, du Néocomien sont exclusivement propres à ces groupes. Mais ce n’est pas une raison pour en conclure qu’elles ne puissent se retrouver dans les terrains adjacents, comme le pré- tendent ceux qui veulent qu'à chaque nouvelle période de l'histoire du globe, la création toute entière ait été anéantie et renouvelée ensuite. L'étude des Echinides fossiles ne nous à rien enseigné de pareil. Tout concourt au contraire à nous faire envisager les parti-, cularités des faunes successives comme le résultat d’influences lentes et très prolongées. C'est l'oeuvre du temps et non le produit de crises violentes. Nous n’entendons pas nier par là que des perturbations locales ne soient venues de temps en temps modifier dans le cours des âges l'économie de la nature sur tel ou tel point. Ce que nous maintenons, c'est que rien ne prouve qu'à aucune époque ces per- turbations aient affecté le globe tout entier. Aussi bien, s’il en était ainsi, les mêmes espèces ne pourraient nulle part se retrouver dans deux étages successifs. Or si les cas d’ubiquité ne sont pas aussi fréquents qu'on l’admettait autrefois, il n’en est pas moins incontes- table que certaines espèces d'Echinides sont communes à plusieurs étages à la fois, par exemple à l’Oolite et au Callovien, à l’Oxfor- dien et au Corallien, au Gault et à la Craie chloritée, au Pliocène et à l’époque actuelle. Voici quels sont un résumé les principaux traits de la faune échinitique aux différentes époques géologiques. — SON — ÉPOQUE PRIMAIRE OU PALÉOZOIQUE, L'ordre des Echinides apparaît, mais seulement sous la forme de Tessellés. ÉPOQUE SECONDAIRE. Période triasique. Les Tessellés ont disparu pour faire place aux Cidarides, qui représentent, à eux seuls, l’ordre tout entier; les Augustistellés dominent; les quelques Latistellés qui s’y trouvent rentrent dans les genres qui se rapprochent les plus des Augusti- stellés (Hemicidaris, Hypodiadema). Les Irréguliers manquent encore. Période liasique. Les Angustistellés et les Latistellés se ba- lancent. Apparition des premiers Irréguliers ou Exocycliques, sous la forme de Dysastéridées. Période jurassique. a) Oolite ferrugineuse. Les Galeridées apparaissent et se déve- loppent largement à côté des Disastéridées. Apparition des premiers Cassidulides. b) Grande Oolite. Les Cidarides dominent encore comme dans l'oolite ferrugineuse, mais les Cassidulides prennent an déve- loppement considérable sous la forme de Clypeus, Echmo- brissus, Pygurus &c. c) Callovien et Oxfordien. Même caractère que dans la grande Oolite; les Angustistellés sont cependant moins nombreux. d) Argovien ou Oxfordien superieur. De nouveau prédominance : marquée des Cidarides sur les Irréguliers. e) Corallien. Apogée des Echinides et spécialement des Cidarides (latistellés aussi bien qu'angustistellés), à côté de nombreux représentants de la famille des Galéridées (sous la forme de Pygaster et Holectypus), des Dysastéridées et des Cassidulidées. f) Astartien, Kimmeridien et Portlandien. Même caractère gé- _néral que dans le Corallien, mais les espèces sont bien moins nombreuses. Période crétacée. a) Valangien. Apparition des premiers Spatangoïdes sous la forme de Holaster et Toxaster. A part cela, l'aspect général de la faune échinitique est le même que dans la formation juras- sique supérieure. — XLVI — b) Néocomien et Urgonien. Les Irréguliers ou Exocycliques de toute sorte commencent à l'emporter sur les Cidarides. Cer- taines Spatangoïdes jouent un rôle considérable. c) Aptien. Préponderance décidée des Irréguliers. Apparition des premiers Spatangoïdes à fascioles. d) Gault nu Albien. Apparition des Discoïdées et vraies Galé- rites, en remplacement des Holectypus et des Pygaster. e) Craie chloritée, Craie marneuse et Craie jaune. Diversité de _ plus en plus grande des Spatangoïdes et des Cassidulides. f) Craie blanche. Les Cidarides sont abondans, à côté de nom- breux Galérites et Spatangoïdes, parmi lesquels on remarque surtout les Ananchytes. g) Danien ou Calcaire pisolitique. De nombreux Ces comme dans la craie-blanche, mais les vrais Ananchytés et les Galé- rites ont disparu; en revanche, nous voyons apparaître :les premiers Clypéastroïdes sous la forme de petits Echinocyames et Fibulaires, à côté de certains Cassidulides et Spatangoïdes qui annoncent un achiéeminement vers la faune tertiaire (Echi- nolampas, Prenaster). ÉPOQUE TERTIAIRE. Période éocène. La faune à changé d'aspect, grâce à la prépon- dérance des Spatarngoïdes, qui apparaissent sous une variété de for- mes nouvelles. Les Cidarides aussi revêtent toutes sortes de formes inconnues aux époques antérieures, témoins les genres Coptosoma, Cœlopleurus et tout le groupe des Sculptés. Les Clypéastroïdes sont assez nombreux, mais de petité taille (Scutellina, Lenita, Sismondia). Les vrais Clypéaster manquent encore, ainsi que les Scutelles. Les Galérites et Discoïdéés et én géneral touté la famille de Gäléridées, commé aussi celle des Dysastéridées ont disparu, ainsi que la tribu des Ananchydées. Les genres Conoclypus et Echinanthus par contre arrivent à leur apogée. Période myocène. Grande variété de Spatangoïdes. Apparition et développement sur une grande échelle des vrais Clypeaster et des Scutelles. Période pliocène. Même caractère avec un cachet de plus en plus moderne. Apparition et développement des Mellites à côté des vraies Scutellés. TABLEAU DE LA DISTRIBUTION DES ECHINIDES FOSSILES DANS LA SÉRIE DES TERRAINS. SILURIEN. Palaechinus Phillipsiae 159. DÉVONIEN. Eocidaris laevispina 156. Eocidaris scrobiculata 157. CARBONIFÈRE, Eocidaris Verneuillana 166. Archæocidaris triserialis 155, 5 Rossica 156. - Palæchinus gigas 158. 43 Munsteriana 156. : elegans 158. Perischodomus biserialis 157. 5 ellipticus 158. Archæocidaris Nerei 154. ” sphæricus 158, ÿ$ prisca 154. = Konigii 159. ; Urii 154. Melonites multipora 159. À. Koninckï 155. PERMIEN. Eocidaris Kaïiserlingii 155. MUSCHELKALK, Cidaris grandævus 160, Cidaris subnodosa. ST.-CASSIAN. Cidaris subsimilis 3, Cidaris Klipsteïni 4, y Venusta 4. » dorsata 19. » Gerana 4. Ÿ # Hausmanni 19. » Subpentagona 4. » trigona 19. » Liagora 4. scrobiculata 19. » pentagona 4. » älata 19. » Subnobilis 4. » Rœmeri 19, » Subcoronata 4. » Tyrolensis 20. Cidaris Buchii 20. remifera 20. globifera 20. ampla 20, 484, semicostata 20, Austriaca 20. perplexa 21. fasciculata 21. Avena 21. linearis 21. Bronnü 21. biformis 21. Braunii 21. LE] Cidaris Amalthæiï 10. Edwardsii 425. Ilminsterensis 425. arietis 425. » liasina 26. armata 426. striatula 426. antiquata 426. Rhabdocidaris Moraldina 42. Diplocidaris Desorii 426. — Hypodiadema Prisciniacense 427. Hemipedina Etheridgii 59. Jardinii 428. Marconissæ 59. 5 Lorieri 428. Diademopsis buccalis 79, LE] cb XLVIII Cidaris similis 22, Wæchteri 22. decorata 22. Wissmanni 22. bispinosa 22. bicarinata 22. Brandis 23. Meyeri 23. cingulata 23. Rhabdoctlars Junonis 495. Hemicidaris flexuosa 425. Hypodiadema regularis 61. Admeto 61. LIAS. Diademopsis Bechei 427. Bowerbankii 427. serialis 79. micropora 80. Michelini 427. minima 80. Globulus 80. Heeri 80. Quenstedti 81. Laffonii 81. Mooreii 81. crinifera 81. Jurensis 81. Mani Richeriana 428. Collyrites prior 206. OOLITE FERRUGINEUSE ET OOLITE INFÉRIEURE — (Bajocien) :) * Cidaris Fowleri 6. 6 2, ANrighie » Cottaldina 8. Æ Bouchardii 429. Courtaudina 29. Cidaris Sæmanni 429. Royssii 429. Zschokkei 26. » glandifera 28. Rhabdocidaris maxima 39. » LH 1) J’ai fait précéder d’une astérique les espèces de l’oolite inférieure (Pea grit) d'Angleterre, parce qu’il me reste des doutes sur le parallelisme de cette couche avec l’oolite inférieure du continent. Bon nombre de ces espèces se retrouvent en France et en Suisse dans la grande oolite, tandis qu’elles sont étrangères à notre oolite ferrugineuse. AR OS SALE Diplocidaris Wrightii 46. Pygaster conoideus 166. : Heuvelinis 429. Galeropygus agariciformis 168. Hemicidaris granulosa 55. Holectypus concavus 171. * Hemipedina Bakeri 58. + hemisphæricus 172. 7: h perforata 60. Re depressus 169. : tetragramma 430. 59 Devauxianus 173. + : Waterhousi 430. de subdepressus 178, à 1e Bonei 430. * Hyboclypus gibberulus 192. * Pseudodiadema depressum 65. :. Marcou 195. Diplopodia Jobae 76. : caudatus 193. Diademopsis striospina 430. * : ovalis 431. Pedina inflata 431. Collyrites aequalis 205. » rotata 161, 486. RAA ringens 207. » Smithii 431. * Echinobrissus elunicularis 263. Magnosia Forbesi 431. ï Deshayesi 431. Stomechinus laevis 126. * Clypeopygus Hugii 275. cé # germinans 487. * Clypeus sinuatus 276. * Polycyphus Deslongchampsii 431. » Michelini 277. : Normannus 117. y» Agassizit 278, * Acrosalenia Lycetti 142. Pygurus acutus 314. Pygaster semisulcatus 165. A AA depressus 315. GRANDE OOLITE (Bathonien), Schistes de Stonesfield, Great oolite, Cornbrash, Bradford-Clay, Marnes à Discoidées ou Vésuliennes, Dalle nacrée. Cidaris Zschokkeïi 26, Hemicidaris Langrunensis 485. » Desorii 431. 5 Stokesii 454. » Lorieri 431. 3 Ramsayi 434. » Bradfordiensis 432. Ai Bravenderi 434. » Davoustiana 432. minor 56. » - Guerangeri 432. Wrightii 54. »- Schmidlini 29. | Hemipedina Woodwardi 432. Orobus 29. "es microgramma 432. Ebddocidaris copeoides 485. LE Davidsoni 433. ss Blainvillei 41, 485. Pseudodiadema homostigma 65. Porocidaris Schmidelini 47. . Parkinsoni 66. Hemicidaris Luciensis 52. ; subcomplanatum 67. * Icaunensis 53. à Baylii 435. 5 pustulosa 55, pe Bakeriæ 435. n Sarthasensis 55. 1 yagans 67, NI Pseudodiadema Waldense 67. à Wrightii 432. Diplopodia sulcata 76. ; pentagona 454. ? Acrocidaris striata 84. Pedina granulosa 101. » Davoustiana 432. » arenata 102. Pseudopedina Nodoti 490. Magnosia Nodoti 115. 2 Forbesi 115. Polycyphus Normannus 117. ; stellatus 118. Stomechinus bigranularis 125. 5 serratus 125. F Vacheyi 127. ss polyporus 128. " multigranularis 128. 5 Michelini 433. microcyphus 433. Acrosalenia spinosa 140. , complanata 141. n Meriani 141. pe Lamarckii 141, 5 Bouchardi 142. 43 depressa 142. . granulata 142. . elegans 143. 34 lens 143. 7: exilis 143. * radiata 144. F hemicidaroides 144. ; Loweana 433. RU 2 Acrosalenia pustulata 433. Pygaster Morrisii 166. » Trigeri 438. Galeropygus disculus 488. Holectypus depressus 169. , Raulini 170. . hemisphæricus 172. Hyboclypus canaliculatus 193. : gibberulus 192. Dysaster Moeschii 202. Collyrites analis 206. : ringens 207. Echinobrissus clunicularis 263. _ elongatus 265. ; Crepidula 265. , orbicularis 265. “ Woodwardi 266. a amplus 266. : Orbignyanus 433. Renggeri 266. D quadratus 275. ï Hugiüi 274. Clypeus sinuatus 276. + Solodurinus 276. » rimosus 277. » Osterwaldi 277. » Davoustianus 277. » Agassizil 278. » Rathieri 278. » rostratus 278. Boblayei 433. Pa Michelini 315. CALLOVIEN ou Oxfordien ferrugineux. Cidaris ornata 436. Rhabdocidaris Remus. 48. * copeoides 41. e guttata 435. Hypodiadema Guerangeri 435. Pseudodiadema æquale 65. ns lenticulatum 67, Ÿ inaequale 67, Diplopodia Calloviensis 76. Glypticus Burgundiacus 96. Pedina Gervillii 101. Polycyphus textilis 117. Stomechinus apertus 127. " Caumonti 128. F5 Calloviensis 436. 1 pyramidatus 436. Acrosalenia Iævis 140. h radians 142. . spinosa 140. Pygaster semisulcatus 165. Holectypus depressus 169. s Ormoisianus 170. Holectypus Sarthasensis 173. Hyboclypus sandalinus 193. Dysaster Mæschii 202. Collyrites elliptica 203. Cidaris Blumenbachii 5. » Carinifera 28. Pseudodiadema Princeps 65. LE . textum 67. Diademopsis Nodoti 456. Diplopodia subangularis 75. Acrosalenia gratiosa 143. Holectypus punctulatus 171. » arenatus 171. 7 planus 172. superbum 67. LI — Collyrites Castanea 207. . transversa 208. = Faba 209. Echinobrissus clunicularis 263. : elongatus 265. » Pygurus depressus 315. ä orbiculatus 315. 5 Marmonti 316. OXFORDIEN. Dysaster granulosus 201. Collyrites elliptica 203. bicordata 204. acuta 205. Orbignyana 205. conica 205. Voltzii 207. æ carinata 208. capistrata 208. Dh b eu scutatus 267. ARGOVIEN ou Oxfordien supérieur. Cidaris Suevica 7. » propinqua 7. occulata 8. coronata 8. lævigata 10. , vallata 456. » læviuscula 8. » filograna 24. » Cucumis 25. cylindrica 26. Rhabvidaris Princeps 40. nobilis 40, Remus 43. 1» 22 ons tricarinata 44. ÿ prismatica 437. Polycidaris multiceps 437. Leptocidaris triceps 437. Pseudodiadema Langii 65. . æquale 65. Diplopodia subangularis 75. + bipunctata 77. Magnosia decorata 116. Holectypus Mandelslohi 171. $ Zschokkei 171. Collyrites capistrata 208. pinguis 205. 21 pulvinatus 268. # LI — CORALLIEN. A) Terrain à chailles, Corallien blanc, Coral-rag, Calcareous grit, Coralline Oolite, Calcaire à Diceras arietina. Cidaris Blumenbachii 5. » Parandieri 5. »# Drogiaca 7. elegans 8. » Cervicalis 8. ; monilifera 9. » lineata 25. » granulata 25. » Spinosa 26. » elongata 26. : Bavarica 26. constricta 26. + authentica 28. » cucumifera 28. , subspinosa 29. + -meandrina 29. » Cartieri 437. conoïdea 30. Rrabdneane Smithii 439. " trigonacantha 43. 4 Ritteri 43. ji Spatula 44. ï cristata 44. es crassa 44, Diplocidaris gigantea 45. s cinamomea 45. : Desorii 439. ,. cladifera 46. Censoriensis 46. Hemicidaris crenularis 51. ss intermedia 52. ji Guerini 52. ; Meryaca 52. de Cartieri 54. : Lestocquii 55. : undulata 57. : fistulosa 57. Hemipedina tubereulosa 60. ïs Guerangeri 439. ‘ Marchamensis 440. L corallina 440. Hypodiadema florescens 62. Hypodiadema Plotii 62. Pseudodiadema mamillanum 64. F4 Placenta 64. 5 vagans 67. . hemisphæricum 68. Orbignyanum 68. . tetragramma 69. radiatum 440, Done Icaunensis 76. . subangularis 75. * Courtaudina 77. “ versipora 441. Acrocidaris nobilis 84. + Censoriensis 85. Glypticus hieroglyphicus 95. . integer 96. Pedina sublævis 101. » Michelini 101. # Charmassei 102. Magnosia Jurassica 115. Polycyphus corallinus 118. Stomechinus perlatus 126. , lineatus 126. 3 gyratus 126, 487. " serialis 127. cl Orbignyanus 129, nudus 441. en mirabilis 134. Acrosalenia decorata 143. : tuberculosa 144. Pygaster Umbrella 165. d à semisulcatus 165. à dilatatus 165. 5 tenuis 166. : patelliformis 166. » Pumilus 166. Pileus hemiphæricus 167. Holectypus corallinus 170. $ speciosus 172. ss giganteus 172. PA Drogiacus 172. à oblongus 441. Nucleopygus Icaunensis 189. Hyboclypus stellatus 193. Desorella Orbignyana 194. elata 194. » Drogiaca 195. Pachyclypus Semiglobus 196. Dysaster granulosus 201. Collyrites bicordata 204. 5 Loryi 205. 4 Desoriana 206. : Buchii 209. Metaporhinus Michelinii 211. LIT — Metaporhinus Censoriensis 211, Grasia elongata 212. Echinobrissus planulatus 264. . Goldfussii 268. . scutatus 267. Pygurus Blumenbachii 315. : pentagonalis 314. . Hausmanni 314. F Icaunensis 314. : fragilis 441. : emarginatus 316. CORALLIEN SUPÉRIEUR. Corallien de la Rochelle, Coral-rag supérieur ou calcaire blanc supérieur de Tonnerre, Corallien siliceux de Nattheim, Dalles des environs d'Ulm (Jura blanc :), Corallien de Hobel. 1). Cidaris miranda Roch. 6. » marginata N. 9. , curvata U. 438 » perlata U. 438. » Quenstedti N.et U. 438. » Blumenbachi Tonn. 5. » Subteres U. 25. » tuberculosa U. 25. n triptera U. 27. » Oovifera Roch. 30. Rhabdocidaris trispinata N. 42. à megalacantha Roch. 43. 6 Oppelli N. 438. “ triaculeata U. 458. He trilatera N. 439. 4 mitrata N. 439. Diplocidaris alternans N. U. 45. Hemicidaris mamosa Roch. 55. . maxima N. 440. » crenularis Tonn. 51. : Quenstedti U. 56. Hemicidaris scolopendra U. 440. ni fistulosa U. 57. Hemidiadema seriale N. 58. ÿ Gagnebini H. 58. Hypodiadema calvum N. 440. Hemipedina Nattheimense N. 60, Pseudodiadema Orbignyanum Tonn. 68. à mammillanum Roch. 64. ri Frasii N. 69. Diplopodia Anonïi H. 76. 5 echinata N. 77. Acrocidaris nobilis Roch. Tonn. 84. Acropeltis aequituberculata Roch. 86. : concinna N. 86. Glypticus sulcatus N. 96. D affinis H. 96. Magnosia nodulosa N. 115. : tetrasticha N. 116. . punctata 441. Polycyphus distinctus Roch. 118. Stomechinus excavatus 127. 1) Pour faciliter l'étude comparative de cette faune échinitique, nous avous ‘indiqué le gisement de chaque espèce: Roch, signifie La Rochelle, N. Nattheim, U. Ulm, Tonn. Tonnerre, H. Hobel. Stomechinus Robinaldinus Tonn. 129. Acrosalenia interpunctata 144. Pygaster Gresslyi Tonn. 164. LIV — Collyrites siliceus N. 441. Echinobrissus Suevicus 441. Pygurus Blumenbachi Tonn. 313. ASTARTIEN OU SÉQUANIEN. Cidaris baculifera. 6. Hemicidaris diademata 54. Rathieriana 448. 5 Ricetensis 448. Hemidiadema Stramonium 58. ÿ Gagnebini 58. Hypodiadema Rotula 442. ; Wrightii 443. Pseudodiadema mamillanum 64. Rathieri 66. complanatum 66. Aroviente 68. 2 Acrocidaris nobilis 84. Stomechinus Aroviente 198. Pedina aspera 101, 486. Acrosalenia angularis 140. Pygaster Gresslyi 164. Holectypus inflatus 171. Collyrites excentrica 209. Echinobrissus Bourgueti 264. major 264. ; gracilis 265. Pygurus Blumenbachiïi 313. tenuis 315. 21 321 KIMMÉRIDIEN OU PTÉROCÉRIEN. Cidaris philastarte 6, Poucheti 7. pyrifera 29. spinosa 26. Boloniensis 442. Rhabdocidaris Orbignyana 40. Hemicidaris Hoffmanni 53. mitra 53. Boloniensis 53. alpina 58. Thurmanni 56. Hemipedina conformis 60. Hypodiadema dilatatum 62. Desorianum 442. 1 3 1” D Pseudodiadema neglectum 66. Bruntrutanum 66. » planissimum 69. Diplopodia Anonii 76. 5 Baylei 77. Glypticus affinis 96. Stomechinus semiplacenta 129. Acrosalenia Pisum 143. ” aspera 145. Dysaster anastoroïdes 202. Holectypus Meriani 170. Echinobrissus Icaunensis 268. Pygurus Rogerianus 314. cb] PORTLANDIEN SUPÉRIEUR OU VIRGULIEN. Hemidiadema Davidsoni 442. Stomechinus Monsbiligardensis 129. Acrosalenia virgulina 144. Echinobrissus truncatus 268. Pygurus Jurensis 315. INR CALCAIRE DE PURBECK. Hemicidaris Purbeckensis 55. JURASSIQUE SUPÉRIEUR (Etage indéterminé). Pseudodiadema affine 69. Pedina gigas 102. Diplopodia distincta 77. Stomechinus Anensis 129. TERRAIN JURASSIQUE (Indéterminé). Cidaris Galeottii 10. Stomechinus pulcher 130, Stomechinus diademoides. (Cordillières) 129. VALANGIEN -- (Néocomien inférieur). Cidaris pretiosa 10. Psammechinus tenuis 120. » Gemma 11. Acrosalenia tenera 145. Rhabdocidaris tuberosa 42. 5 Patella 62, 486. Hemipedina lenticula 60. Hyposalenia stellulata 147. Gresslyi 444. Salenia depressa 152. Hypodidiadema saleniformis 62. Holectypus Sanctae-Crucis 174. : Acinum 63. Dysaster subelongatus 202. À inerme 63. Metaporhinus Geymardi 211. Pseudodiadema miliare 70. Echinobrissus Renaudi 270. . Picteti 71. É- Duboisii 270. ï uniforme 74. 5 Grasanus 275. triseriale 444. Botriopygus Nucula 444. Diplopodia nobilis 78. Pygurus rostratus 311. 2 Triboleti 444. Holaster cordatus 343. Acrocidaris minor 85. » Conicus 348. Phymosoma paucituberculatum 90. » Campicheanus 344. Goniopygus decoratus 94. Toxaster granosus 352. Magnosia Lens 444, , Sentisianus 355. (NÉOCOMIEN (Néocomien moyen.) Cidaris hirsuta 11. Hemicidaris Robinaldina 56. » punctata 11. © Pseudodiadema Bourgueti 70. » Neocomensis 31. » rotulare 69. » muricata 31. , Grasii 70. » prismatica 31. L macrostoma 70. » pustulosa 35. 3 Picteti 71. » Salviensis 444. 4 Raulini 71. Hemicidaris Neocomensis 56. n Repellini 71. Diplopodia Robinaldina 78. 1 Autissiodorensis 79. Phymosoma Neocomense 445. Glyphocyphus depressus 104. Codiopsis Lorini 112. Psammechinus fallax 119. n Rathieri 119. : minimus 119. re Montmollini 445. » Hyselyi 445. Hyposalenia punctata 147. ns Courtaudina 148. Salenia folium-querci 152. Holectypus macropygus 173. 3 Dumasii 173. Nucleopygus Kæchlini 191. Pyrina Raphæli 191. » pygæa 191 3 'IRCISR TON Collyrites oblonga 209. . Ovulum 209. LVI — Collyrites hemisphærica 210. Nucleolites Archiaci 262. Echinobrissus Salviensis 266. : subquadratus 268. 4 Michelini 269. Gresslyi 269. : oviformis 271. ss Cottaldinus 271. 5 Bourguignati 272. Echinobrissus Olfersii 272. à Campicheanus 273. Clypeopygus Paultrii 274. ni Robinaldinus 274. Botriopygus minor 280. Li Testudo 282, Pygurus Montmollini 310. Holaster L'Hardyi 342. Toxaster complanatus 851. D Neocomensis 353. L gibbus 358. URGONIEN —(Néocomien supérieur). Cidaris Lardyi 11. » Cydonifera 34. Hemicidaris clunifera 35, 485. Goniopygus peltatus 93. . Delphinensis 93. Echinopsis Nucella 446. Codechinus Gillieroni 445. Magnosia Pilos 116. Codiopsis alpina 446. Psammechinus Theveneti 119. Hyposalenia Lardyi 148. : Meyeri 148. Salenia acupicta 152. Pygaulus Desmoulinii 252. : Studeri 252, expansus 254. » Dentisianus 254, Pygaulus Morloti 255. F3 zonatus 255. Nucleolites Roberti 259. Echinobrissus Nicoleti 269. À alpinus 270. æ Requieni 271. Clypeopygus Chavannesi 274. Botriopygus obovatus 279. + cylindricus 281. Catopygus Switensis 283, Pygurus productus 312. Columbianus 312, Toxaster amplus 358. Le Brunneri 354. ï oblongus 355. ; Couloni 356, — LVIT — APTIEN — (Argile à Plicatules, Argile de Speeton et Grès-vert inférieur des Anglais). Cidaris heteracantha 32. Holectypus similis 174. » Philipsii 32. Pyrina cylindrica 191. » Speetonensis 32. Pygaulus ovatus 258. » unionifera 34. Echinobrissus Placentula 269. » punctatissima 35. Botriopygus Sueurii 281. Rhabdocidaris Tournali 42. Cardiaster Benstedis 347. " crenata 42. Toxaster Leymerianus 358. Pseudodiadema Lucæ 71. e argilaceus 354. . Carthusianum 71. A Collegnii 354. Phymosoma Loryi 446. » subcylindricus 355. Codechinus rotundus 111. à oblongus 355. Magnosia pulchella 446. Enallaster Fittoni 358. Salenia Prestensis 151. Micraster polygonus 362. » Triboleti 151. Hemiaster Phrynus 368. Holectypus Grasii 174. GAULT ou ALBIEN. Hemicidaris pseudo-hemicidaris 56. Nucleolites Ricordeanus 262. Pseudodiadema Rhodani 71. Botriopygus Meyeri 280. ; Brongniarti 74. Catopygus cylindricus 286. N Blancheti 73, 486. Rhynchopygus nasutus 288. Hyposalenia Studeri 148. Pygurus conicus 312. Discoïdea turrita 176. : Ricordeanus 312. » decorata 177. Offaster inflatus 335. » CyYhuürica 177. Holaster Perrezii 336. . Rotula 178. PA latissimus 337. ñ conica 178. » lævis 339. Galerites Castanea 185. Toxaster Breyniusanus 356. Globator Nucula 188. Micraster polygonus 362. Collyrites Moussoni 210. a trigonalis 362. Pygaulus Studeri 252. Hemiaster minimus 368. Nucleolites Kœchlini 259. o Asterias 370. ; Cerceleti 261. CRAIE CHLORITÉE, GRÈS-VERT SUPÉRIEUR, PLÆNERINFÉRIEUR, TOURTIA (Cénomanien inférieur.) Cidaris vesiculosa 11. Cidaris velifera 34. » Cartéri,là: » asperula 34. » insignis 12. » Sorigneti 446. VII Cidaris Strombecki 447. » Oliva 447. Hemidiadema rugosum 58. Pseudodiadema Michelini 72. ornatum 72. Benettiæ 72. annulare 72. tenue 72. " Rœmeri 74. Diplopodia variolaris 78. . subnuda 78. à Roissyi 78. Glyphocyphus radiatus 103. Codiopsis Doma 112. Cottaldia Benettiae 114, 487. Polycyphus arenatus 118. Psammechinus alutaceus 122. Peltastes acanthodes 145. Goniophorus apiculatus 146. Hyposalenia Wrightii 148. Salenia petalifera 149. » Scutigera 149. » Tugosa 151. » Clathratha 151. Discoïdea subuculus 176. » Favrina 178. Galerites subsphæroïdalis 184. LVIN — Galerites Conulus 185. ea Castanea 185, ; Rhotomagensis 186. Pyrina Desmoulini 191. Caratomus orbicularis 250. 7 rostratus 250. Pygaulus pulvinatus 258. Nucleolites similis 259. . Morrisii 259, Echinobrissus cordatus 266. Catopygus carinatus 283. a columbarius 283. Pygurus Lampas 311. Holaster ;subglobosus 338. . marginalis 339. Holaster carinatus 340. : suborbicularis 340. Cardiaster fossarius 345. Hemiaster Bufo 368. é Murchisoniæ 369. : Morrisii 369. Hemiaster similis 370. # Griepenkerli 377. Periaster elatus 382. » undulatus 383. » Cconicus 383. » . Bucklandi 384. CRAIE MARNEUSE, GRÈS MICACE DU MANS, PLÆNER MOYEN, (Cénomanien supérieur.) Cidaris clavigera 12. >» Subvesiculosa 18. » Cenomanensis 447. Pseudodiadema pulchellum 449. F4 granulare 73. LE] 5 piniforme 447. ,, carinella 448. Diplopodia Verneuilli 447. Archiaci 77. Phymosoma granulosum 87. ä magnificum 88. 4 Girumnense 88. Guerangeri 447. Phymosoma rugosum 89. Carantonianum 89. F. regulare 89. | | sulcatum 90. 2 dimidiatum 90. Goniopygus Menardi 94. = major 95. se sulcatus 448. Bronnii 95. Glyphocyphus radiatus 103. Codiopsis Pisum 111, 487. Peltastes acanthodes 145. : Cottaldia Sorigneti 449. — LIX — Salenia scutigera 149, Echinobrissus minor 266. » Trigeri 448. Catopygus Ovulum 285, Pygaster truncatus 167. » elongatus 184. Holectypus Cenomanensis 448. : carinatus 288. Discoïdea subuculus 176. Oolopygus Bargesi 286. # excisa 170. Pygurus Lampas 311. $ lævissima 177. Conoclypus Rhotomagensis 323. » Cylindrica 177. Archiacia Santonensis 324. : Davoustiana 177, ; gigantea 325. Galerites Rhotomagensis 186. : sandalina 325. Pyrina Paumardi 191. Holaster subglobosus 338. Anorthopygus Costellatus 189. ” marginalis 339. Caratomus rostratus 250. Le suborbicularis 340. ë Faba 250. ; Trecensis 342. . trigonopygus 251. Enallaster Greenovii 358. : Gehrdensis 251. Micraster acutus 360. Pygaulus subæqualis 253. ; distinetus 361. : macropygus 254, 5 tumidus 361. Nucleolites lacunosus 259. F Kæchlianus 361. Echinobrissus cordatus 266. CRAIE JAUNE DE TOURAINE, CRAIE à HIPPURITES. (Turonien). Cidaris Doliolum 15. Catopygus Ebrayanus 284. Diplopodia Malbosii 78. ÿ Gallinus 284. Phymosoma Delamarrei 90. Holaster integer 341. Goniopygus heteropygus 95. Toxaster Collombi 357, Codiopsis Pradoi 112. Micraster Michelini 363. Salenia trigonata 150. Matheroni 364. Holectypus serialis 174. Hemiaster Toucasanus 369. F Turonensis 174. ” Leymertii 372. Globator Lorieri 187. » Verneuilli 376. Pygaulus Toucasanus 254. Le Orbignyanus 377. Botriopygus Toucasanus 280. : cubicus 378. Cotteauanus 281. Periaster Fourneli 383. 2? elegans 281. 22 CRAIE BLANCHE, CRAIE à SILEX, PLÆNER SUPÉRIEUR, SCAGLIA D'ITALIE. (Sénonien.) Cidaris clavigera 12. Cidaris granulo-striata 14. » Ssceptrifera 13. » Cornutensis 14. » Subvesiculosa 13 » pleracantha 14. » Mantelli 449, » perlata 14. y» Sserrata 450. » Venulosa 17, Cidaris punctillum 15. » ambigua 15. » Heberti 12. » pistillum 32. » Hagenowi 32. - , filamentosa 32. » Jouanetti 33. » Cyathifera 33. » Spinosissima 33. leptacantha 33. Mode læve 63. Pseudodiadema Kleinii 73. Phymosoma Kœnigii 86. , saxatile 87. ; corollare 88. 2 Beaumonti 88. à magnificum 88. ïÿ circinatum 88. . girumnense 88. 7 rugosum 89. 7 perfectum 89. M regulare 89. , Texanum 90, Heberti 450, Ghabacyphs radiatus 108. _ tenuistriatus 103, : conjunctus 103. Le difficilis 104. " Cannabis 450. Salenia areolata 150. » anthophora 151, » Stellifera 151. » incrustata 152. Discoïdea infera 176. : Dixoni 177. Echinoconus hemisphæricus 180. n Rœmeri 180. Galerites albogalerus 182. , subrotundus 183. : globosus 184. % abbreviatus 184. h oblongus 184. k Orbignyanus 185. elongatus 185, GHbaUr Nucleus 187. 5 Petrocoriensis 188, LX — Globator Gigas 188, Nucleopygus depressus. Pyrina Ovulum. Caratomus peltiformis 251. D truncatus 251. Nucleolites parallelus 259. Bourgeoisii 260. ; analis 262. : oblongus 262. Echinobrissus Moulinsii 271. . tuberculatus 271. “ Collegnii 272. Catopygus affinis 284. 5 lævis 284. a obtusus 285. h subcarinatus 285. fenestratus 284. Loue pyriformis 287. Rhychopygus galeatus 288. Cassidulus lapis-caneri 289, Faujasia Rœmeri 317. » Delaunayi 317. Conoclypus Leskei 322. . acutus 323. o Ovum 323. Ananchytes ovata 330. 5 Corculum 332. $ sulcatus 332. Stenonia tuberculata 333. Offaster rostratus 334. » Pilula 334 5 Zignonanus 335. Bourgeoisanus 335. Holaster Italicus 337. > truncatus 337. cor-avium 338. à Rhesteineri 339. S pyriformis 339. ; Vernonetensis 339. je semistriatus 341. planus 342, indicus 343. Cardiaster ananchytis 345. à bicarinatus 346. Fr Cotteauanus 346. w Ligeriensis 346. Cardiaster pygmæus 347. Infulaster Hagenowi 348. cs excentricus 348. ; rostratus 348. Ennallaster Texanus 358. Isaster Aquitanicus 359. » Amygdala 359. Micraster cordiformis 362. . cor-anguinum 364. . brevis 364. 5 gibbus 365. » Brongniarti 365. » Desorii 365. cor-columbarium 365. » Leskei 366. DANIEN. (Calcaire à baculites, Calo. pisolitique, Calc. noduleux.) Cidaris regalis 15. » Danica 15. » Forchhammeri 15. » Jombeckii 16. » minuta 16. » distincta 16. » Ramondi 16. » leptacantha 33. » Faujasii 33. Hardouini 35. Fe Heberti 63. Gonyopygus minor 450. Hyposalenia heliophora 148. Salenia minima 151. Pyrina Freuchenii 191. Pyrina Montainvillensis 191. Collyrites Gervillii 210. Echinocyamus Placenta 220. Fibularia subglobosa 221, Caratomus Avellana 250. Nucleolites scrobiculatus 260, 5 Lamarckii 260. cor-avium 261. LXI — Micraster laxoporus 366. 5 integer 366. 5 Gleizezei 366. : cor-bovis 367. Hemiaster Regulusanus 370. 7e angustipneustes 371. ë, Nucleus 372. ä globosus 372. 5 Moulinsanus 372. à sexangulatus 373. s stellatus 377. Saulcyanus 378. Poele Bucardium 384. , Texanus 384. Catopygus lævis 284. . pyriformis 286. Rhynchopygus Marmini 288. Cassidulus lapis-cancri 289. : elongatus 290. Echinanthus Michelini 292. Stigmatopygus Bervillei 297. Pygorhynchus Desnoyersii 298, Echinolampas Francii 304. Faujasia apicalis 317. 5 Faujasi 317. Conoclypus Leskei 322. Hemipneustes radiatus 349. 5 Africanus 349. Micraster brevisulcatus 367. Hemiaster Prunella 371. . Koninkanus 371. h breviusculus 572. " Neustriæ 377. Periaster altissimus 384. Pericosmus Pomum 397. Prenaster Sorigneti 462. Macropneustes Beaumonti 411. Terrain crétacé supérieur d'Amérique. Holectypus planatus 174, Pseudodiadema diatretum 73. Nucleolites crucifer 262. Cassidulus aquoreus 290. — LXI — Pygurus geometricus 313. Holaster simplex 450. Pygurus florealis 318. Hemiaster Stella 373. Holaster Comanchesi 449. : parastatus 373. Terrain crétacé supérieur de l'Inde. Stigmatopygus elatus 297. Periaster Rana 388, Pygorhynchus Testudo 299. » inæqualis 388. À planatus 299. » expansus 388. Cardiaster cinctus 346. TERRAIN CRÉTACÉ (Indéterminé.) Cidaris venulosa 17. Codechinus Tallavignesi 451. » gibberula 34. Discoidea pulvinata 179. » mammillata 450. Asterostoma excentricum 196. » Catenifera 35. Metaporhinus Munsteri 211. Pseudodiadema Lybicum 73. Pygaulus columbaris 254. , Ruppellii 73. Echinobrissus costulatus 272, Diplopodia Sinaïca 78. Cassidulus ovalis 290. Pedina Sinaïca 102. Claviaster cornutus 326. Echinopsis Leymerii 452. Toxaster Roulini 356. Micropsis Desorii 451. Enallaster Tschudii 358. Echinus microstoma 451. Hemiaster Desorii 369. GROUPE EOCÈNE. A) Terrain nummulitique. Cidaris nummulitica 16. Pseudodiadema Blanggianum 74. lo Mermeniinir Lusseri 75. #07, D'Haltensis 17 Coptosoma cribrum 91. » prionata 36, " Blanggianum 92. » Subprionata 36. : S Thomsoni 92. » acicularis 36. 5 Haimei 92. » Semiaspera 36. = Archiaci 92. » Subularis 56. +4 2 nummuliticum 92, » Striato-granosa 37. » . dubium 452. » subcylindrica 37. >œlopleurus equis 97. » interlineata 37. à Agassizi 97. » Subserrata 37. » Delbosii 98. » . remigera 452, é ï Forbesi 98. Porocidaris Veronensis 47. id : Prattii 98. . serrata 47. Echinopsis elegans 99. Hemicidaris Mespilum 57. pe Sentisiana 99. NOTA. Les espèces précédées d’une Actérique (*) sont de la formation nummulitique de l'Inde. — LXIN — Echinopsis arenata 99. Echinolampas ellipticus 303. * Opechinus Valenciennesi 107. k brevis 304. is 5 Rousseaui 107. : Amygdala 304. Fe . Hookeri 107. _ subacutus 305. € 5 tuberculosus 107. 5 subsimilis 305, é 2: costatus 107. 1 LR Jacquemonti 306. Salmacis Vandeneckei 109. . 5 spheroïdalis 306. Echinus Leymerii 452. 2 discus 307. Echinocyamus alpinus 219. ; Studeri 308. Sismondia planulata 225. Ë es Vicaryi 309. S Anonii 226. Fit discods 309. * Clypeaster profundus 243. # ja Sindensis 309. si à Halaensis 245. Conoclypus Anachoreta 319. 4 < depressus 244. pe Bouei 319. $ : oblongus 244. ” Ybergensis 319. Amblypygus apheles 255. | conoideus 319. à dilatatus 256. k Bordæ 320. : Arnoldi 256. £ 5 Duboisii 320. à Michelini 452. " æquidilatatus 320. Nucleolites St. Meinradi 261. : costellatus 320. Botriopygus coarctatus 280. 5 subcylindricus 320. Cossidulus Amygdala 290. à Osiris 321. Echinanthus Cuvieri 292. . marginatus 321. 7. latus 292. ÿ Pyrenaïcus 321, ï Bavaricus 295. AL C Flemingii 321. ! subrotundus 293. Fe pulvinatus 321. . depressus 293, ss varians 321. di testudinarius 293. enter foveatus 374. " Seutella 298. . Nux 374. » Munsteri 294. digonus (Sinde) 376. : Sopitianus 294, BE decliva 381. 5 tumidus 294. Alarici 381. : Delbosii 294. » obliquata 381. ; heptagonus 295. ; angusta 379. * Brongniarti 295. 5 oblonga 379. Praha Desorii 298. » Contracta 380. 3 Wright 299. Pericosmus scutiformis. k Testudo 299. Periaster subglobosus 385. *Eurhodia Morrisi 300. … æquifissus 385. Echinolampas affinis 301. ; spatangoïdes 385. n politus 302. 7 verticalis 385. 5 Beaumonti 305. à canaliculatus 385. à ellipsoidalis 303. je Leymerii 386. : Escheri 303. complanatus 387. à subcylindricus 303. D onaes latisulcatus 387. re pulvinatus 308. “à suborbicularis 387. — LXIV — Periaster obesus 387. Echinocardium subcentrale 408. à subquadratus 387. Breynia sulcata 409. Schizaster vicinalis 390. » Carinata 409. ; Studeri 391. Macropneustes Deshayesii 410. : rimosus 591. ie brissoïdes 410. fs ambulacrum 392. "e pulvinatus 411. = AVES Beloutchistanensis 392. , crassus (Egypte) 411. RTE Newboldi 393. pe Ammon 411. Linthia insignis 395. Si Meneghinni 411. Pericosmus scutiformis 397. pe Desorii 412. Toxobrissus elegans 399. Eupatagus ornatus 415. Prenaster alpinus 401. ; Nevicella 414. E Helveticus 401. 5 elongatus 414, pe subacutus 402. L Veronensis 414. » Jutieri 402. on patellaris 415. à: perplexus 402. rostratus 415. NA Sowerbyi 402. Hemipatagus depressus 417. * ,, elongatus 408. 5 Pendulus 417. * Brissus antiquus 405. Spatangus loncophorus 422. Gualtieria Orbignyana 406. B) Calcaire grossier. Pseudodiadema pingue 74. Cassidulus Faba 289, Goniopygus Pelagiensis 95. » patelliformis 290. Cœlopleurus spinosissimus 97. Echinanthus Cuvieri 292. Echinopsis Gacheti 100. 5 Desmoulinsii 295. Psammechinus Gravesii 121. Pygorhynchus Grignonensis 298. Echinocyamus pyriformis 218. 5 subcylindricus 298. : inflatus 218. Echinolampas affinis 301. : ve subcaudatus 219. " Galletianus 302. n inflatus 218. ï stelliferus 304. “ affinis 220. il Dekini 302. É Altavillensis 220. . dorsalis 304. Runa decemfissa 222, ovalis 305. Lenita patellaris 223. ; similis 305. l Scutellina nummularia 293. , Blainvillei 308. 5 elliptica 224. é Periaster subglobosus 385. ss Placentula 224. 2 Passyanus 385. à fibularoïdes 224, si inflatus 386. " Hayesiana 224. Schizaster latus 391. Porpita 224 Toxobrissus elegans 399. Sismondia occitana 295. Prenaster birostratus 402. 2 marginalis 226. Brissus dilatatus 404. ps incisa 227. Macropneustes Deshayesii 410. Nucleolites approximatus 261. Macropneustes subovatus 410. Macropneustes Prevostii 412. : minor 412. . Cosoni 418. Hemipatagus Archiaci 416. — LXV — Hemipatagus Grignonensis 416. : integer 417. Eupatagus nummulinus 414. : Duvalii 414, C) Argile de Londres. Cælopleurus Wetherelli 98. Echinopsis Edwardsi 100. Echinus Dixonianus 124. Hemiaster Bowerbankii 375. Hemiaster Prestwichit 375. Brissopsis Branderiana 381. Schizaster d'Urbani 390. D) Eocène d' Amerique. Cælopleurus infulatus 98. Sismondia crustuloïdes 227. ï Lyelli 227. Mortonia Rogersi 231, Clypeaster Jonesii 243. Cassidulus Amygdala 290. ne patelliformis 290. Echinanthus Mortonis 295. Pygorhynchus Gouldii 299. Hemiaster Conradi 373. GROUPE MYOCÈNE. Scutella germinans 234. B) Molasse et grès Cidaris Avenionensis 17. » Signata 87. » hirta 37. » incurvata 37. » Variola 38 , » Munsteri 38. » Tosaria 38. » limaria 38. » _Zea-mays 38. y Gastaldi 453. » Miletensis 458. » Spiralis 453. anceps 453. Pohidaris serraria 48. Pseudodiadema Sismondae 74. Coptosoma Degense 454. Psammechinus Serresii 120. à mirabilis 120. 5 Caillaudi 120. . Duciei 121. Pa Ruffini 121. À) Tongrien. calcaire de Malte, d'Italie, Faluns de Montpélier, Colline de Turin. Psammechinus monilis 121. ñ catenatus 122. s Michelottii 454. ss parvus 454. Tripneustes Parkinsoni 132, 5 planus 132. Echinocyamus Studeri 219. Scutella subrotunda 232. » subtetragona 232, » Paulensis 233. . striatula 232. ps producta 233. Faujasi 233. ie bioculata 236. : elliptica 236. + perspicillata 236. » bisperforata 256. Clypcaster altus 240. 5 turritus 240, : Tauricus 240. e grandiflorus 241. IX Clypeaster Scillae 241, crassicostatus 241. à Umbrella 241. e dilatatus 242. n acuminatus 242. : Reiïdii 242. < seutellatus 242. , marginatus 242, Placenta 248. 2 Beaumonti 243. Folium 248. Échitanthes Vassalli 296. Pygorhynchus Collombi 299. Echinolampas angulatus 302. f hemisphæricus 307. D Laurillardi 307. scutiformis 308. Heyesianus 308. Gone Lucæ 322. s semiglobus 322. Hemiaster Scillæ 375. à Cotteaui 375. Borsoni 379. Duciei 379. Romuli 379. Sismondæ 380, 5 Nicoleti 380. Brissopsis intermedia 380. £ ovata 380. Schizaster Scillæ 389. LE] LXVI — Schizaster Bellardi. x major 390. ns Desorii 391. Parkinsoni 392. Linthis cruciata 395. Pericosmus Edwardsii 396 a latus 396. æqualis 397. Toxobrissus Genei 400. à Michelotti 400. ! crescenticus 400. Brissus Cordieri 404. , latus 404. Echinocardium depressum 407. 7 Deikei 408. Virginianum 408. Macropneustes Marmoræ 412. gibbosus 412. n chitonosus 412. Æ Requieni? 413. Eupatagus lateralis 415. Eupatagus Dekoninckii 415. \ Hemipatagus simplex 417. pustulatus 418. Spatangus Delphiuus 421. Asterias 421. : petalodes ? 421. 5 ocellatus 422 Pareti? 422. C) Crag corallin d'Angleterre. Temnechinus excavatus 106. melo-cactus 106. » globosus 106. Psammechinus Charlesworthii 121. Echinus Lamarckiïi 123. : Woodii 124. 5 Lyelli 124. 21 Echinocyamus hispidulus 219. à oviformis 219. : Brissus Scillæ 403. : Echinocardium cordatum 407. Spatangus purpureus 420. : Regina 420. D) Crag rouge. Temnechinus turbinatus 106. Psammechinus Woodwardii 121. D Henslovii 121. Echinocyamus pusillus 218. a. Suffolciensis 218. LXVI D — E) Pliocène d'Italie. Cidaris Desmoulini (Asti) 38. Salmacis Pepo (Palerme) 109. Psammechinus Spadæ (Rome) 122. 1 ñ homocyphus 120. Stirechinus Scillæ (Palerme) 131. Spærechinus Marii (Rome). Romanus (Rome) 122. Echinocyamus Siculus 219. Echinolampas Hoffmanni 307. Brissus cylindricus (Palerme) 404. Echinocardium Sartorii 407. Spatangus Philippii 420. " Siculus 420. F) Pliocène de Bünde et d'Allemagne. Glyphocyphus pusillus (Astrupp) 104. * Echinolampas Kleinii 307. Echinocyamus ovatus 218. . scutatus 220. Echinanthus subcarinatus 296. Hemiaster acuminatus (Cassel) 375. Hemipatagus Hoffmanni 416 Spatangus Desmarestii 421. Tertiaire récent de Java. Cidaris rugata 454 Temnopleurus areolatus 105. ; cœlatus 105. Opechinus percultus 108. Heliocidaris variolosa 136. Laganum orbiculare 228. . angulosum 228. . tenuatum 228. Rumphia decagona 229. Clypeaster tumescens 243. latus 243, Echinanthus minutus 296. Echinolampas subangulatus 306. Hemiaster tuber 376. Pr eupetalum 376. Periaster Herklotsi 388. Schizaster subrhomboïdalis 393. . costifer 393. Pericosmus granulosus 397. rotundatus 398. asperulatus 398. distinctus 398. planulatus 398. 5 parvus 398. Pa altus 398. Toxobrissus latior 400, Brissus declivis 405. Breynia magna 409. Hemipatagus prælongus 418. : affinis 418. PA pulchellus 418. Tertiaire de Patagonie. Hypechinus Patagonensis 130. Echinarachnius Juliensis 231. Scutella Patagonensis 234. Monophora Darwini 234. TERTIAIRE (Indéterminé). Cottaldia Buchii 114. Runa Comptoni 221. Sismondia maxima 226. . profunda 226, 5» costulata 227. Amblypygus Americanus 256. Haimea Caillaudi 257. Pygorhynchus Jamaicensis 299. Linkii. (Vienne) 309. 21 Echinolampas Alberti (Cordillières) 306. Hemiaster Cor 374. Schizaster amplus 392. Spatangus Rissoi 420. — LXII — DÉPOTS DILUVIÉNS OU POST-PLIOCÈNES. Temnopleurus Toreumaticus 105. Mellita hexapora 237. Toxopneustes neglectus 135. Clypeaster placunarius 244. Echinoneus cyclostomus 197. : Meridanensis 244. Laganum ellipticum 229. " rosaceus 244, » Sscutiforme 229. à parvus 244. Seutella Michelini 234. Rhynchopygus Guadeloupensis 288. Mellita testudinata 237. Moera Lachesi 394. REMARQUES PROVISOIRES. Comme l'analyse du test au point de vue anatomique fera partie de Pintroduction , et que celle-ci ne pourra paraître qu’à la fin de Pouvrage , je crois ütile de faire précéder cette première livraison de quelques expli- cations provisoires pour servir à l'intelligence des termes employés dans les diagnoses des Cidarides. Le test des Cidarides , comme celui de tout les Échinides , se divise en cinq aires ambulacraires et cinq aires interambulacraires. La forme et la grandeur relative de ces aires constituent les caractères essentiels des prin- cipales subdivisions : ainsi nous appelons avec M. Alb. Gros, Angustistellés les Cidarides à aires ambulacraires étroites, et Latistellés , les Cidarides à aires ambulacraires larges. Des caractères non moins importants nous sont fournis par Ja structure de l’appareil oviducal et par la disposition des pores ambulacraires. Les noms suivants, relatifs à ces organes, ont été adoptés dans cet ouvrage. Zones porifères. On désigne sous ce nom les espaces ordinairement dé- primés, situés de chaque côté de Paire ambulacraire , dans lesquels sont logés les pores donnant issue aux tentacules. Comme il y a deux zones po- rifères pour une aire ambulacraire , il en résulte que le nombre total des zones est de dix. Les zones porifères et l’aire ambulacraire sont aussi sou- vent désignées sous le nom collectif d’ambulacre. Suivant leur arrangement dans la zone porifère, les pores seront wnigé- minés lorsqu’ils sont disposés par simples paires , bigéminés lorsqu'ils sont disposés par doubles paires , et trigéminés où multigéminés lorsqu'ils sont disposés par paires triples ou multiples. Ces différences servent surtout à distinguer les genres. L'appareil oviducal ou génital, appelé aussi parfois appareil apicial , est un disque ou anneau composé ordinairement de dix plaques, savoir : Cing plaques génitales où oviducales, correspondant au sommet des aires PT Eee interambulacraires , et cing plaques ocellaires ou interoviducales , corres- pondant au sommet des aires ambulacraires. L'une des plaques génitales se distingue ordinairement par une structure poreuse particulière, qui lui a valu le nom de corps madréporiforme. Comme sa place est inyariablement à l'arrière, elle fournit un excellent et quelque- fois le seul moyen d’orienter l’animal qu’on veut décrire. Dans la tribu des Salénies , l'appareil apicial compte une et quelquefois plusieurs plaques additionnelles qui refoulent l’auverture anale , tantôt en avant, tantôt en arrière. Ce sont les plaques suranales. Les plaques anales sout de petites plaquettes, le plus souvent en nombre variable , qui ferment le périprocte ou ouverture anale. Le péristome, improprement appelé bouche, est l’ouverture inférieure du test à laquelle est attachée la membrane buccale, au milieu de laquelle est située la bouche proprement dite. Ce nom de péristome, ainsi que celui de périprocte, est emprunté à M. Haime. Le pourtour du péristome est marqué de cinq entailles au moyen des- quelles le péristome se trouve divisé en dix segments qui sont les /èvres. Il y à de la sorte cinq lèvres ambulacraires, correspondant aux ambulacres, et cinq lèvres interambulacraires, correspondant aux lèvres ambulacraires. Les tubercules se divisent, suivant leur importance, en {ubereules princi- paux, lubercules secondaires où semi-tubercules, et tubercules miliaires ou simples granules. Les deux premiers sont toujours mamelonnés, et, sui- vant les genres, tantôt créneles , tantôt à col lisse. Dans les grands tubercules, tels qu’ils existent surtout dans la tribu des Angustistellés, on distingue : < Le mamelon, qui est tantôt perforé, tantôt imperforé; Le scrobicule, ou disque lisse du milieu duquel s’élève le tubercule ; Le cercle serobiculaire, c’est-à-dire l'anneau ou bourrelet composé de granules, qui entoure le cercle scrobiculaire : ces deux derniers termes sont empruntés à M. Albin Gras. Zone miliaire. Cest l'espace compris entre les deux rangées principales de tubercules, et qui est tantôt nu , tantôt garni de petits granules. On dis- tingue ainsi des zones miliaires ambulacraires , et des zones miliaires inter- ambulacraires. Impressions suturales. Ce sont des lignes ou zones lisses qui, dans cer- PR re tains genres de la tribu des Latistellés, marquent les sutures des plaques. Parfois ces impressions sont très-profondes, et affectent la forme de vé- ritables cavités. Pores angulaires où suturaux. Ce sont des pores ou petites impressions situés, dans certains genres, à l’angle des plaques, sur la ligne médiane des zones miliaires. L'appareil masticatoire, ou lanterne d’Aristote, étant très-rarement con- servé dans les espèces fossiles, il n’est pas nécessaire d’en indiquer ici la composition. On en trouvera, du reste, une analyse détaillée dans l'intro- duction. Le nom de radiole a été substitué à celui de piquant ou d’épine, comme étant moins choquant , surtout lorsqu'il s’agit des radioles de Cidaris. I] nous à paru inadmissible de parler plus longtemps de « piquants en forme de massues» ou «d’épines en forme d’olives. » Le nom de radioles n’est d’ail- leurs pas une innovation, c’est le terme employé par Langius et d’autres anciens auteurs. Les différentes parties du radiole ont aussi reçu des noms particuliers. Je distingue : La facette articulaire, par laquelle le radiole s'articule au tubercule ; elle est lisse ou crénelée , suivant la structure du tubercule ; Le bouton ou téle du radiole, c’est-à-dire le renflement qui surmonte or- dinairement la facette articulaire ; L’anneau. C’est une carène saillante et étroite , faisant partie du bouton. et séparant ce dernier du col. Ilest d'ordinaire fortement strié. La collerette est un espace lisse ou finement strié au-dessus de l'anneau. Elle précède la partie rugueuse ou épineuse du radiole. La collerette existe souvent sans qu'il y ait étranglement, c'est-à-dire sans qu’il existe de col proprement dit; La tige, c’est-à-dire le corps du radiole. Pour faciliter la détermination, J'ai réuni sous un même chef les espèces d’un même terrain, toutes les fois que le nombre des espèces d’un genre s’est trouvé assez nombreux pour être groupé de cette manière, sans occa- sionner un trop grand fractionnement. On trouvera ainsi dans tous les genres un peu nombreux , sous une rubrique à part, les espèces triasiques, SR LS les espèces jurassiques, les espèces crétacées et les espèces tertiaires. Dans le grand genre Cidaris, on a même cru devoir aller plus loin, et l’on a sé- paré les espèces des étages subordonnés , telles que les espèces néoco- miennes, celles des terrrains crétacés moyens, celles de la craie supé- rieure, etc. Les numéros placés à la suite des diagnoses se rapportent à la collec- tion de moules en plâtre exécutés par les soins du musée de Neuchâtel. Pour faciliter l'intelligence des caractères génériques, j'aurai soin de figurer au moins une espèce de chaque genre. Cette première livraison renferme en outre les figures de tous les radioles de Cidaris fossiles connus, groupés par terrains et par ordre d’affinité. Comme ces corps sont très-abondants, et que les figures qu'on en possède sont disséminées dans un nombre considérable d'ouvrages, souvent peu accessibles, j'ai cru rendre un service aux géologues en les réunissant dans cette première livraison. Paris, le 28 mars 1855. Paris. — Typographie de Firmin Didot frères, rue Jacob, 56. FAMILLE DES CIDARIDES. Test circulaire, rarement ovale. Péristome central, diamétralement opposé au périprocte, fermé par une membrane tantôt nue, tantôt couverte d’écailles imbriquées. Périprocte médian, placé invariable- ment au milieu de l’appareil apicial qui fait anneau autour de lui. Ap- pareil apicial composé de dix et quelquefois de onze plaques, savoir : cinq plaques génitales, cinq plaques ocellaires et une plaque addition- nelle (plaque suranale), qui n’existe que dans une seule tribu, celle des Salénies (*). Surface du test garnie de tubercules en séries portant des radioles ou baguettes de forme diverse, quelquefois fort longs, cylindriques, clavellés ou en forme de rames. Zones porifères continues du sommet à la base. Appareil masticatoire (?) (lanterne d’Aristote) très compliqué, supporté par un cercle de piliers placés sur le pourtour interne du péristome et connus sous le nom d’auricules. Ce sont de tous les Echinides, ceux dont la bilatéralité est la moins développée. Le diamêtre antéro-postérieur, en effet, n’est indiqué que par la plaque madréporiforme qui se confond avec la plaque génitale paire antérieure de droite. La famille des Cidarides est incontestablement la plus importante de toutes, non-seulement au point de vue zoologique, comme renfermant à elle seule autant de genres et d’espèces que les quatre autres familles réunies, mais aussi et surtout au point de vue géologique. Elle compte des représentants dans toutes les formations, et paraît en outre avoir représenté seule l’ordre des Echinides pendant une période considérable de l’histoire du globe, depuis l’époque dévonienne jusqu’à l’époque liasique , les autres familles n’ayant fait leur apparition que plus tard. (*) 1 peut arriver que cette plaque suranale se subdivise en plusieurs plaquet- tes, comme nous le verrons plus tard. (*) Comme cet appareil n’est que fort rarement conservé dans les espèces fossiles , je renvoie au Synopsis des oursins vivants l’analyse détaillée des par- ties dont il se compose , avec l'indication des modifications qu’il subit dans les différents groupes. Carton des naves 4 et 9 2 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Je distingue quatre tribus dans cette famille, qui se caractérisent par la structure de l'appareil apicial, les dimensions relatives des ambula- cres et le nombre proportionnel de plaques. Ce sont : 1o Les ANGUSTISTELLÉS où Cidarides à ambulacres étroits, dont le genre Cidaris est le type. 2 Les LATISTELLÉS ou Cidarides à ambulacres larges, compre- nant les genres Diadêmes, Echinus, etc. 5° Les SALÉNIES, chez lesquels le périprocte est excentrique par suite de l’intercalation d’une ou de plusieurs plaques addi- tionnelles dans l'appareil apicial. 40 Les TESSELLÉS, dont les aires interambulacraires comptent plus de deux séries de plaques, TRIBU DES ANGUSTISTELLÉS. Aires ambulacraires étroites, composées d’un grand nombre de très petites plaques, ne portant que de simples granules au lieu de gros tubercules. Aires interambulacraires larges, composées de grandes pla- ques peu nombreuses, munies chacune d’un gros tubercule à sommet toujours perforé. Scrobicule grand, généralement circulaire, quelque- fois elliptique et entouré le plus souvent d’un cercle de granules plus ou moins apparent (cercle scrobiculaire). Zones porifères non interrom- pues, les pores étant tantôt contigus, tantôt écartés et reliés par un sillon. Périprocte fermé par de petites plaques angulaires de grandeur inégale et en nombre variable. Plaques génitales toutes d’égale dimen- sion. Péristome grand, mais sans entailles profondes. Membrane buc- cale garnie d’écailles imbriquées, sur lesquelles se prolongent les pores ambulacraires. Lanterne robuste, mais un peu moins compliquée que dans la tribu des Latistellés (”). Cette tribu comprend six genres, qui sont les suivants: Cidaris Lam. ; Rhabdocidaris Desor ; Diplocidaris Desor ; Porocidaris Desor ; Goniocidaris Desor, et Leiocidaris Desor. De ce nombre, trois ne comptent que des espèces fossiles (Rhabdocidaris, Diplocidaris et Po- rocidaris,) deux paraissent limités à la création actuelle (Goniocidaris et Leiocidaris), et un comprend à la fois des espèces fossiles et vivantes (Cidaris). (‘) Les dents, entre autres, représentent un simple biseau creux, tandis que chez les Echinus, les Diadèmes, etc.. elles sont tricarénées. CIDARIS TRIASIQUES. 3 17 GENRE. — CIDARIS Lam. (Des ). Tablent fs et09 Test épais, de forme circulaire, également aplati en dessus et en dessous. Ambulacres étroits, ondulés, ne portant que des tubereules granuloïdes très petits, disposés sur deux, quatre et même quelquefois six rangs. Aires interambulacraires, au moins quatre fois plus larges que les aires ambulacraires, munies de deux rangées de gros tubercules peu nombreux {de quatre à six, rarement sept par rangée). Scrobicules grands, tantôt circulaires, tantôt elliptiques. Tubercules perforés au sommet, à base tantôt crénelée, tantôt lisse (‘). Zones miliaires plus ou moins larges, quelquefois très enfoncées. Zones porilères étroites, formées de pores contigus, non reliés par des sillons. Radioles très robustes, cylindriques, fusiformes, prismatiques ou en formes de massues, garnis d’épines ou de granules qui présentent sou- vent une disposition linéaire (?). Malgré les nombreuses défalcations qu'il a dû subir depuis Lamarck et Goldfuss, ce genre est encore l’un des plus nombreux de la nomen- clature zoologique, puisqu'il compte au-delà de cent espèces, répan- dues dans tous les terrains depuis le Dévonien jusqu’à nos jours. A) Espèces des terrains triasiques. Nora. Toutes les espèces triasiques connues jusqu’à ce jour sont de petite taille, la plupart à tubercules non crénelés. Cidaris subsimilis Munst. Beitr. p. 40, Table II, fig. 2. Scrobicules circulaires, assez petits, bien espacés, entourés d’un cercle scrobiculaire distinct. Tubercules à base lisse. Ambulacres fluxueux, portant deux rangées seulement de pe- tits granules. De Saint-Cassian.— Mus. de Munich. (*) Dans le Catalogue raisonné , les nombreuses espèces de ce genre avaient été divisées en deux groupes; lun, dont les tubereules ont la base crénelée, qui comprenait les espèces jurassiques , et l’autre, dont les tubercules sont lis- ses à la base, comprenant les espèces des terrains crétacés, tertiaires et de lé- poque actuelle. Depuis lors, je me suis assuré que cette distinction n’est pas fondée , puisqu'il existe d’une part dans le corallien des espèces à tubercules lisses (Cid. marginata, Cid. lævigata, etc.), et que d'autre part, on a décou- vert dans le Néocomien et même dans la craie, des espèces à tubercules distince- tement crénelés. Enfin, nous savons aussi par les recherches de MM. Munster et Klipstein, que parmi les espèces de Saint-Cassian, il en est à tubercules crénelés et d’autres à tubercules lisses. (2) Les piquants lisses qu’on rapporte fréquemment à ce genre, appartiennent soit au genre Hemicidaris , soit aux Acrocidaris, aux Diadèmes ou aux Cypho- somes. l SYNOPSIS DES ECHINIDES. venuséa Munst. Beitr., p. 44, Tab. ILE, fig. 4. Petite espèce comprimée. Tu- bercules à base lisse, Scrobicules petits, circulaires , espacés , entourés d’un cerele de sept à huit granules seulement, Pas plus de quatre tubercules par rangée, Ambula- cres étroits, droits, portant deux rangées seulement de granules. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich. Gerama Braun in Munst, Beitr., p. 42, Tab. II, fig. 7. De mème taille que l'espèce précédente, mais les ambulacres, au lieu de deux rangées de granules, en portent quatre. Les tubercules sont aussi un peu plus petits et au nombre de cinq à six, à base lisse. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich. subpentagona Braun in Munst., Beitr,, p. 42, Tab. III, fig. 9. Ne diffère de la précédente que par sa forme plus anguleuse et plus renflée. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich. Liagora Munst., Beitr., p. 44, Tab. IL, fig. 5. Tubercules à base lisse, au nombre de sept à huit par rangée, se touchant par leurs serobicules ; le cercle scrobi- culaire est par conséquent incomplet, bien que composé d'assez grosses granules, On ne connait que des fragments de cette espèce. De Saint-Cassian. — Mus, de Munich. pentagona Munst., Beitr., p. 42, Tab. Lil, fig. 5. Petite espèce remarquable par sa forme pentagonale, Deux rangées seulement de granules dans les ambulacres. Tubercules à base lisse, au nombre de cinq à six par rangée. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich. subnobäilis Muust., Beitr., p. 42, Tab. HI, fig. 40. Voisine du C. Liagora; les tubercules se touchent aussi ici par leur base, mais les serobicules sont plus saiïl- lants et légèrement elliptiques. On n’en connait que des fragments. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich. subcoronaËta Munst., Beitr., p. 40, T. HI, fig. 4. — Klipst., OEstl. Alpen, p. 274, Tab. XVHIE, fig. 48. Cette espèce et la suivante sont les seules dont les tuber- cules soient crénelés à leur base. Mais comme on n’en connait que des plaques isolées , il se pourrait qu’elles appartinssent à un type distinct. Crénelures des tubercules très profondes. Cercle serobiculaire composé de granules assez gros, mais très peu nom- breux (douze à treize) et par conséquent très espacés. De Saint-Cassian. — Mus. de Munich, — Coll, Klipstein. Nota. Il est douteux que la plaque isolee que Munusier figure à côté de son fragment de test, appartienne à la même espèce, le cercle scrobiculaire étant ici toul-à-fait complet ; elle rappelle à plusieurs égards les Rabdocidaris (voyez plus bas). Kiipsteimi Desor.— Klipst., OEstl., Alpen p. 274, Tab. XVII, fig. 45 et 16. Tubercules à base fortement crénelée. Scrobicules circulaires, enfoncés, entourés d’un cercle scrobiculaire distinct, On n’en connait encore que des plaques isolées. Les am- bulacres sont inconnus, De Saint-Cassian, — Coll. Klipstein. CIDARIS JURASSIQUES- D B) Espèces des terrains jurassiques. Cidaris Blumembachii Muust. in Goldf., Petref., pag. 117, Tab. XXXIX, fig. 5, c, d, e (aculei non testa). — Agass. Ech suisses, I, p. 57, Tab. XX, fig. 2-6 (non fig. 7). — Cot. Ech. foss., p. 408, Tab. X, fig. 7 et 8 (excel. fig. 6). — Cidaris florigemma. Phil. Geol. of Yorksh. p. 127, Tab. IN, fig. 12. — ? Cidaris Agassizii Cot. Ech. foss. p. 80, Tab. VIIL, fig. 1-2. Ciduris crucifera Agass, Ech. suis., p. 61, Tab. XXE, fig. 1-2 (jeune âge). LT \Ele (32 Test renflé. Aires ambulacraires composées de deux rangées seulement de petites granules très-serrées. Tubercules gros, légèrement crénelés. Scrobicules grands, circu- laires, se touchant par leur cercle scrobiculaire. 78.25.58. 34.* Radioles, Tab. LL, fig. 44. Cylindriques, clavellés, à col court, mais fortement étranglé, avec un petit anneau très délicat au-dessus de Panneau principal. Corps du radiole recouvert de petits granules disposés longitudinalement, comme s’ils étaient réunis par un filet. S. 52.5. 39. Terrain à chailles de Fringeli, Wahlen (canton de Soleure). Corallien de Besancon, du Châtel-Censoir et Druyes (Yonne),, Saint-Mihiel, Va- ches Noires. Corallien blanc de Hoggerwald (canton de Soleure). Coralrag de Calne et Malton (Wiltshire.). Calcaire de l’Oxfordien ferrugineux de Gigny (Yonne) (Cot.). Jura sup. (corallien ?) de Muggendorf (Bavière). Dans presque toutes les collections. Nora. J’ai été fort longtemps dans le doute sur les limites de cette espèce, par la raison que les radioles et le test que Goldfuss a réunis, n’appartiennent pas au même oursin. C’est tout récem- ment que la découverte de quelques échantillons avec leurs radioles attachés au test, m’a permis de rectifier l’erreur dans laquelle j’élais tombé avec d'autres paléontologistes. Le test figuré par Goldfuss n’a rien de commun avec les radioles qu’il lui attribue; il appartient à une autre espèce décrite ultérieurement par M Agassiz sous le nomde C. Parandieri. Or, comme les radioles sout bien plus abondants que les tests et qu’ils sont connus de tous les paléontologistes, c’est a eux, et parlant au test décrit ci-dessus, que je crois devoir conserver le nom primitif de Cidaris Blumenbachii. L'espèce décrite et figurée par M. Agassiz, sous le nom de C. crucifera, n’en est que le jeune âge. Parandieri Ag. Ech. suisses II, pag. 58, Tab. XX, fig. 1. — Ciduriles Blumen- bachii, Munst. in Goldf. Petref. p. 117, Tab. XXXIX, fig. 5 (testa non aculei). — Cida- ris Blumenbachii Cot., Ech. foss. pag. 108, Tab. X, fig. 6 (testa non aculei). Test renflé. Ambulacres composées de deux rangées de granules à la base, mais qui s’élargissent au milieu du test pour recevoir deux rangées intermédiaires, qui n’exis- tent pas dans Le C. Blumenbachii, Tubercules moins gros que ceux du C. Blumenbachii, mais constamment et plus ou moins fortement crénelés. Scrobicules elliptiques, enfon- cés, et par conséquent entourés d’un gros bourrelet , mais les granules de ce bourrelet sont moins gros que dans l’espèce précedente. Zone miliaire plus large. Terrain à chailles de Fringeli (canton de Soleure), Corallien de Besançon , du départ. de Yonne et du Jura de Franconie. Mus. de Munich, Mus. de Vienne (collection Dudressier). 6 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Radioles Tab LH, fig. 6 et 7. Syn. Cidaris aspera Agass. Ech. suisses Il. p. 69, Tab. XXI, fig. 29 et 50. — Cidaris histricoides Quenst. Petref. p. 572, Tab. XLIX, fig. 25. En forme de baguettes grèles et très longues, le diamètre de l’anneau excé- dant celui du corps de la baguette, couverts de petits grañules en séries régulières serrées. Collerette longue; anneau saillant. Facette articulaire fortement crénelée. Terrain à chailles de Wablen et Fringeli (canton de Soleure). Corallien de Besancon. Corallien (formation £ Quenst.) d’Ulm. Coll, Gressly, Mus. Vienne, Mus. Tubingen. S. 24.8. 27. S 97e nn CR à & 4 La à vd” us (PA Nora. C’est d’après la supposition de M. Mérian , que nous avons rapporté les Radioles ci-dessus au C. Parandieri, sans pourtant être certain de leur identité, Fowleri. Wright Cidarid. of the Oolites in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1851, “ Tab. XI, fig. 5. Espèce de moyenne taille, voisine à plusieurs égards du C. Parandieri, à tubercules de moyenne grosseur, mais distinctement crénelés, et plus nombreux que dans l’espèce ci-dessus. Quatre rangées de granules, dont les deux internes sont à peu-près microscopiques. Radioles, Tab, IL, fig. 15. Légèrement comprimés, couverts de granules semblables à ceux du C. Blumenbachii, mais plus fins et moins linéaires. Ool. inf. (Couches ferrugineuses du Pea-grit) de Crickley Hill. Coll. Wright. philastarte. Thurm Mss. Espèce voisine du C. Parundieri, à scrobicules légè- rement elliptiques, à cercle scrobiculaire complet. Tubercules de moyenne grandeur, avec de nombreuses et petites crénelures à la base. Ambulacres portant deux rangées de granules, avec de petits granules intermédiaires au milieu. Radioles voisins de ceux du C. Blumenbachii, mais plus petits et à collerette pro- portionnellement plus haute. Kimméridien (Ptérocirien infér.) de Porrentruy. Coll. Thurmann. baculifera. Agass. On n’en connait encore que des plaques isolées, dont les scrobicules rappellent à bien des égards ceux du Cid. Parandieri. Radioles. Tab. III, fig. 3. Agass. Ech. suisses II, p. 80, Tab. XXI a, fig. 12. Les ra- dioles qu’on attribue à cette espèce sont des baguettes cylindriques, subprismatiques, portant de six à dix rangs de granules très réguliers et plus espacés que dans les es- pèces précédentes. Kimméridien inf. (Astartien) de Rædersdorf (Haut-Rhin), Salève, Porrentruy. Coll. Gressly. Marcou. miranda Desor, Catal. raison., p. 28. Grande espèce, d’aspect très tubercu- leux. Scrobicules circulaires, enfoncés. Tubereules gros, à base fortement crénelée. Zone miliaire étroite. Ambulacres portant deux rangées de granules très apparentes quoique serrés , sans aucune granulation intermédiaire. | Du Corallien d’Angoulin- — Coll. D’Orbigny. T:164% CIDARIS JURASSIQUES. 7 Drogiaca Cot Echin. fossiles, p. 110, Tab. XI, fig. 4 et 2, et Tab. XIT, fig. 1 et 2. — Cidaris Bertrandi Mich. Rev. et Mag. de zoologie. Janv. 1851, p: 2, Tab. SIL, fig. 2. C’est l’une des plus grandes de toutes les espèces connues. Tubercules à base fortement crénelée , qui disparaissent à la face supérieure, si bien que les plaques coronales supérieures en sont dépourvues. Scrobicules légèrement elliptiques, entourés d’un cercle de très gros granules qui sont eux-mêmes distinctement crénelés, mame- lonnés et perforés. Aires ambulacraires étroites, portant deux rangées seulement de granules , avec quelques très pelites verrues irrégulières au milieu. Calcaire à chailles de Druyes (Yonne). Coll. Cotteau. Ecoles des mines de Paris. Coll, Bertrand-Geslin à Nantes. VAN Ce: (G w. Suevica Desor, nov. sp. Tab. I, fig. 2. Scrobicules circulaires très enfoncés, sans cercle scrobiculaire. Base des tubercules finement mais distinctement crénelée. Zone miliaire couverte d’une granulation abondante mais homogène , sans cercle scrobiculaire distinct. Deux rangées de granules dans les ambulacres; ce qu'il y a de particulier, c’est que ces granules ne sont pas d’égale grosseur. Argovien (?) du Wurtemberg. Mus. Tubingen. Mus. Zurich. Nea75. Poucheti Desor, nov. sp. Espèce de taille moyenne. Deux rangées seulement de granules dans les ambulacres, mais ceux-ci sont d’inégale grosseur, comme dans le C. Suevica , si bien qu’un gros alterne avec un plus petit. Ce qui distingue en outre cette espèce, c’est que les plaques coronales, loin d'augmenter, diminuent au contraire de largeur vers le sommet, ensorte qu’il est difficile de reconnaitre au premier abord le dessus et le dessous. Kimméridien du Hàvre. Coll. Michelin, Cotteau. \'Sie propinqua Munst in Goldf. Petref., p. 118, Tab. XL, fig. 1. Agass., Ech. suisses. IL, p. 62, Tab. XXI, fig. 5-7 et 9-10 {excl. fig. 8). Petite espèce à très gros tubercules lisses. Scrobicules proportionnellement petits, circulaires, et entourés d’un cercle scrobiculaire très apparent. Aires ambulacraires très étroites, composées de deux rangées seulement de granules. 57: Radioles. Tab. II, fig. 25 et 26. Courts, clavellés, couverts de granules indistincte- ment linéaires. Point de collerette. Jura blanc (Argovien?) de Bayrehth (Goldf.). Argovien des Lægern, du Randen et de l’évêché de Bâle. Argovien (formation y Quenst.) de Sirchingen (Wurtemberg). Mus. Bâle, Mus. Zurich, Mus. Tubingen , Mus. Neuchitel. Wrighéii Desor. Syn. Cidaris propinqua Wright, Cidarid. of the Ool. Ann. and Magaz. of Nat. History, Tab. XI, fig. 6. Petite espèce voisine du Cid. propinqua, mais plus renflée; les tubercules paraissent aussi être moins gros. Ambulacres très étroits, composés de deux rangées seulement de granules, 8 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Ool. inf. (Peagrit) de Crickley -Hnll. Coll, Wright, Nora. Ne connaissant pas cette espèce de wisu, je ne suis pas certain de son identité, Il m’a paru cependant qu'elle différait suffisamment du vrai C. propinqua qui caractérise l’Argovien , pour de- voir en être séparée spécifiquement. Cottaldima (!) Desor, sp. nov. Espèce voisine du C. propinqua, mais plus dépri- mée. Les ambulacres sont réduits à leur minimum, n'étant composés que de deux rangées de granules très petits et très serrés. Tubercules gros, distinctement crénelés. Ool. inf. de Sémur‘(Côte-d’Or), ordinairement associé aux radioles décrits plus bas sous le nom de Æ. courtaudina, et qui pourraient bien lui appartenir. Coll. Cotteau, Michelin. ocenlata Ag. Ech. suisses 11, p. 63, Tab, XXI «, fig. 13-17. Petite espèce qui se distingue par ses gros tubercules distinctement crénelés, et par la grandeur propor- tionnelle de ses scrocibules, qui ne sont entourés que d’un simple cercle scrobiculaire. La zone miliaire est à peu près nulle. Aires ambulacraires très étroites, avec deux simples rangées de très petites granules. Argovien du Randen près Schaffhouse. Mus. Bâle, Mus. Zurich. Coll. Moesch. Michelin. A EN TIE C2 elegans Munst. in Goldf. Petref., p. 118, Tab. XXXIX, fig, 5, Petite espèce dé- primée. Tubercules crénelés. Scrobicules petits, circulaires, non contigus. Cercle scro- biculaire très peu marqué. Ambulacres composés de deux seules rangées de granules, mais qui, d’après la description de Goldfuss, sont séparés par une bande lisse. V:N76: Radioles. Tab. I, fig. 25 et 24 Clavellés, courts, sans anneau ni collerette dis- tincte. couverts de petits granules linéaires ou sublinéaires. Corallien de Nattheim (Wurt.). Corallien de Bayreuth. Mus. Munich. Mus. Tubingen. laeviusenla Agass. Ech. suisses II, p, 64, Tab. XXI «, fig. 18-20. Petite espèce très voisine de la précédente, dont elle ne diffère que par un seul caractère, c’est que les’ deux rangées de granules ambulacraires, au lieu d’être séparés par une bande lisse, sont au contraire contigus el très serrés. Argovien des Laegern ,du Randen près Schaffhonse, de l’évéché de Bâle, de Mamers (Sarthe), du Wurtemberg. Mus. Bâle. Muss, Zurich. cervicalis Agass. Ech. suiss. II, Tab. XXI, fig. 8 (sous le nom de C. propinqua. — Cot. Ech. foss. p. 105, Tab. X, fig. 1-5 (sous le nom de C. coronata). Cette espèce, dont on n’a d’abord connu que les radioles , est en quelque sorte intermédiaire entre le C. Blumenbachii et le G. coronata. Elle diffère du premier en ce qu’elle compte qua- tre rangées bien distinctes de granules dans les aires ambulacraires, et du second par des tubercules moins espacés, se touchant par leur cercle scrobiculaire. Sa forme est (1) Dic. Colteau CIDARIS JURASSIQUES 9 du reste comprimée; ses scrobicules sont circulaires, ses tubercules gros et à peine crénelés à la face supérieure, complétement lisses à la face inférieure. Vo HE Radioles. Tab. III, fig. 20 et 22. Agass., Ech. suis. I, p. 77, Tab. XXI, fig. 10. — Goldf., Petref. Tab. XXXIX, fig. 7 e. — Radioles moins clavellés que ceux du C. Blu- menbachii, à col très gros et haut, à granules plus inégaux, en séries moins linéaires. Terrain à chailles de Fringeli (canton de Soleure). Corallien à chailles de l'Yonne, des environs de Dôle (Jura). Mus. de Bâle. Coll. Coteau. coronata Goldf.— (Tab. I, fig. 4). — Goldf., Petref. p. 119, Tab. XXXIX, fig. 8. Agass., Ech. suisses IT, p. 59, Tab. XX, fig. 8-17.— Quenst., Petref. Tab. XVIIL, fig. 16- 21. — Lang, Lapid. figur., p. 127. — Espèce bien caractérisée par sa forme dépri- mée, ses tubercules peu nombreux et très gros, dont les supérieurs seuls sont créne- lés, ses scrobicules circulaires très distants et entourés d’un cercle scrobiculaire distinct, ce qui n'empêche pas que la granulalion interambulacraire ne soit abon- dante. Quatre rangées de granules ambulacraires. 85. R. 29 (var. minor.). AC 2.2LOPN\ Radioles. Tab. I, fig. 28-52. Malgré leur variation de forme, les radioles de cette espèce sont aisément reconnaissables à leur tige en forme de pétiole, très haute et for- tement rétrécie. Granulation linéaire confluant en carènes parallèles. Argovien du Randen, de Birmansdorf , de la vallée de la Birse. Formation 7 Quenst. du Wurtemberg et de la Bavière. Dans toutes les collections de Suisse et d'Allemagne. NoTa. Lang déjà a figuré des radioles attachés au test, ensorte qu’il ne peut exister aucun doute sur leur identité. margimata Goldf., Petref. p. 148, Tab. XXXIX, fig. 7. Espèce voisine de la précédente, mais plus renflée. Tubercules gros, à base entièrement lisse, comme chez les espèces de la craie. Scrobicules grands, circulaires et très enfoncés. Six rangées de granules dans les aires interambulacraires,. M. 60. Radioles. Tab. III, fig. 5. Quenst., Petref. p. 572, Tab. XLVIII, fig. 24. — Cy- lindriques , à collerette très courte, sans rétrécissement sensible au col. Facette ar- ticulaire entièrement lisse. Granulation uniforme, formant des séries très régulières, médiocrement serrées, Corallien (Formation £ Quenst.) de Nattheim. Jura sup. (corallien ?) de Heidenheim. Mus. Tubingen , Mus. Bonn, Mus. Neuchâtel, Mus. Bäle, Coll. Michelin. Nora, Les radioles que Goldfuss rapporte à cette espèce ne sauraient lui appartenir, du moment qu’on admet ceux de M. Quenstedt comme authentiques. J’en ai par conséquent fait une espèce à part qui se trouve décrite plus bas sous le nom de Cidaris bavarica. monilifera Goldf., Petref. p. 118, Tab. XXXIX, fig. 6. Cette espèce, qui se trouve confondue avec le C. coronata dans le Cat. rais. des Echinides, a en effet la plus grande ressemblance avec cet oursin, mais elle en diffère pourtant par ses tuber- cules à base entièrement lisse et par ses six rangées de granules dans les ambulacres , 9 A 10 SYNOPSIS DES ECHINIDES. au lieu de quatre. Diffère du C. marginata par ses scrobicules plus petits et son cercle scrobiculaire composé de plus gros granules. Calcaire jurassique de Suisse. — Mus. Bonn. lævigata Desor, nov. sp. Espèce à tubercules lisses comme les deux précéden- tes, mais les tubereules sont moins gros, les scrobicules plus serrés et le cercle scro- biculaire à peu près nul. Les ambulacres comptent deux, et sur le milieu du test qua- tre rangées de granules très petits, dont la grosseur n’excède pas celle des granules miliaires adjacents. De l’Argovien de Birmansdorf et du Wessemberg près Mandach (canton d’Argovie). Mus. Zurich, Coll. Mœæsch. Amalthei Quenst., Petref. p. 574, Tab. XLVIIL, fig. 28 et 50. On n’en connaît encore que des plaques isolées, qui atteignent de très grandes dimensions , jusqu’à un pouce de largeur. Les tubercules ne sont pas en proportion, mais ils sont fortement crénelés et la perforation du mamelon est grande. Scrobicules grands, elliptiques, dis- tants, sans cercle scrobiculaire bien accusé. Radioles. Tab. IL, fig. 8. — Goldf., Petref. Tab. XXXIX, fig. 3 à. — Radioles grèles, garnis de quelques petites épines sporadiques ; mais le bouton est énorme et fortement crénelé. Du Lias du canal du Danube au Main. Nora. C’est évidemment par erreur que Goldfuss rapporte les radioles en question au € Blu- menbachii. Galeottii Desor. — Syn. Cidaris propinqua Galeotti, Bull. de lAcad. des sc. de Bruxelles, 4840, Tom. VII, p. 218, Tab. XV. Petite espèce qui rappelle un peu le C. propinqua, mais qui en diffère cependant par ses cercles scrobiculaires plus ser- rés et partant par ses tubercules proportionnellement plus nombreux , par ses ambu- lacres composés de granules encore plus petits et surtout moins réguliers. \7s ie Radioles. A cette espèce se trouvent associés des radioles voisins de ceux du C. py- rifera , à tige courte , à surface granuleuse et carénée au sommet. Calc. jurassique de la Cordillière d’Anahuac à douze lieues à l’O. N. 0, de Tehuacan (Mexique) (Galeotti). Coll. Michelin. C) Espèces des terrains crétacés. 2) Des terrains néocomiens. pretiosa Desôr, nov. sp. Espèce de moyenne taille, voisine du €. marginala , à tubercules non erénelés , à scrobicules circulaires, non contigus, séparés par une gra- nulation très serrée. Cercle scrobiculaire comptant autour des plus grands scrobicules une vingtaine de granules. Quatre rangées de granules dans les ambulacres, présen- tant cela de particulier, que les granules des deux rangées internes sont aussi forts et même plus forts que ceux des deux externes. V."180. CIDARIS CRÉTACÉS. AA Radioles. Tab. V, fig. 3. Les radioles qu’on attribue à cette espèce sont des baguettes cylindriques, garnies de granules en séries, qui sont plus développées d’un côté que de l’autre. Valenginien de Sainte-Croix. — Coll. Campiche. Gemma Desor, nov. sp. Petite espèce portant trois ou quatre tubercules dans une rangée, Scrobicules circulaires peu enfoncés, avec un cercle scrobiculaire com- plet. Deux rangées de granules dans les aires ambulacraires. Ve 51° Valenginien de Sainte-Croix. — Coll. Campiche. hfrsuta Marcou in Agass. et Desor, Catal. rais. p. 24. Les granules de la zone miliaire sont disposés en séries horizontales. Ruadioles. Tab. V, fig. 6. Syn. Cidaris autissiodorensis Got. Catal., inéth. p. 2. Cy- lindriques , armées de fortes épines irrégulières implantées perpendiculairement., Col- lerette assez haute. Anneau proéminent. Néocomien de Censeau, Saint-Dizier (Jura), d'Auxerre et Saint-Sauveur (Yonne). Coll. Marcou , d’Orbigny, Michelin, Cotteau. puncetata Rœm., Ool. Geb. p. 26, Tab. L, fig. 15 et 47 (non Ag. et Desor, Cat. raison.). On n’en connait que des plaques isolées et des baguettes. Tubercules à base lisse. Scrobicules circulaires. Cercle scrobiculaire complet, composé de très gros gra- nules bien espacés. Deux rangées de granules dans les ambulacres. Radioles. Tab. V, fig. 4. Cylindriques , subfusiformes, granuleux , à collerette très longue. Les granules sont disposés en séries linéaires très serrées. Du Néocomien (argile de Hils) du Elligser-Brink. Kavagacz (Crimée). Coll. Rœmer. Mus. Zurich. Lardyi Desor.— Syn. Cidaris punctata Agass. (non Rœm.). Ech,. suis. Il, p. 66, Tab. XXI, fig. 11-21. Tubercules gros. Scrobicules distants. Cercle serobiculaire composé de granules sensiblement plus gros que ceux de la zone miliaire et même ma- melonnés. Ambulacres portant deux rangées de granules principaux bien distincts, avec deux rangées de granules intermédiaires beaucoup plus petits et presque micros- copiques. Mn LL, 02700. 132 “Radioles. Tab. V, fig. 2. En forme de baguettes, cylindriques, couverts de granules linéaires très serrés comme ceux de l’espèce précédente, mais la collerette est plus courte. Néocomien sup. du Mormont (Vaud), Sainte-Croix. Mus. Neuchätel , Coll. Campiche, Nora. C’est à tort que M. Agassiz a représenté les lubercules de cette espèce comme crénelés J'ai examiné l'original de ses figures et n’ai rien découvert de pareil. Il n’est pas certain non plus que les Radioles ci-dessus appartiennent au test, G) Espèces des terrains crétacés moyens. vesiculosa Goldf., Petref, p. 190, Tab. XL, fig. 2. — Cid. mahun Alb. Gras, Ours. foss., p. 22, Tab. I, fig. 1-5, Esptce renflée, de moyenne et petite taille, 12 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Les tubercules sont espacés à l’excès, ensorte que la distance qui sépare les derniers de chaque rangée égale à peu près le diamètre des scrobicules eux-mêmes. Cercle scrobiculaire très marqué, à pourtour onduleux. Six rangées de granules ambula- craires. 11458: Radioles, Tab. V, fig. 24 et 25. Syn. Cidaris spinulosa Agass, Catal. rais. , p. 26.— ? Cidaris styloptora Alb. Gras, Suppl. p. 1, fig. 1.— Cidaris perforata Rœm., Kreidegeb. p. 28, Tab. VI, fig. 9. Cylindriques, plus carénés que ceux du C. sceptrifera, mais les carènes sont moins profondément dentelées. La collerette est aussi plus haute. Craie d’Essen. Craie chloritée du Hävre, de Villers-sur-mer, des environs de Vernonnet (Eure), des énvirons de Grenoble, du Mans. Plæner de Sarstedt et de Westphalie. Mus, Bonn. Coll. Michelin, Hébert, Sorignet. Nora. Goldfuss ayant cité à Lort comme synonyme la figure de Parkinson, il en est résulté quel- que confusion. L’espèce de Parkinson (le Cid. subvesiculosa d’Orb.) est exclusivement propre aux étages supérieurs de la craie, tandis que le C. vesiculosa n’existe que dans la craie chloritée. La per- foration que Rœmer signale au sommet de son radiole, ne me paraît pas de nature à justifier l’é- tablissement d’une nouvelle espèce. Heberti Desor, nov. sp. Petite espèce à scrobicules petits et serrés, mais à tu- bercules très gros, surtout à la face supérieure. Quatre rangées de granules ambula- craires. VE282: Craie chloritée du Cap la Hève. — Craie de Vendome. Coll. Michelin. insignmis Alb. Gras, Ours. foss. p. 21, Tab. I, fig. 4 et 6. Espèce de moyenne grandeur. Scrobicules proportionnellement très grands et circulaires. Cercles scrobi- culaires très apparents, composés de granules très serrés, tangents entre eux et avec ceux de la rangée voisine, Zone miliaire très étroite, excepté à la face supérieure, où les derniers scrobicules sont très petits. Deux rangées de granules dans les aires ambulacraires. Craie chloritée de la Fauge près le Villard-de-Lans (Isère). Coll. Albin Gras. Cartexi Forbes, Mem. Geol. Survey. Petite espèce, enflée subconique, à scro- bicules largement espacés, rudimentaires sur les dernières plaques. Cercle serobi- culaire composé de granules mamelonnés. Deux rangées seulement de granules dans les ambulacres. Grès vert sup. d'Angleterre. — Mus. géol. de Londres. Nora. Les baguettes figurées par M. Forbes ne sauraient être celles des gros tubercules, n'ayant que quelques millimètres de longueur. C’est pourquoi je ne les ai pas reproduites dans mes planches 7) Espèces de la craie marneuse et de la craie blanche. clavigera Kœnig, Icones foss. sect, — Parkinson, Org. Rem. I, Tab, IV, fig. 4 et 2, — Cidaris margaritifera Auct, Espèce de moyenne et petite taille, bien caracté- CIDARIS CRÉTACÉS. 13 risée par ses radioles. Scrobicules petits, peu profonds, distants, Zone miliaire large. Cercle scrobiculaire composé de granules mamelonnés, très serrés et uniformes. Am- bulacres portant quatre rangées de granules,. V. 84. ME Z. 2h} Radioles. Tab. VI, fig. 15, En forme de massue, couverts de carènes saillantes assez fortement dentelées, Tige de longueur variable, tantôt très courte, tantôt égalant et excédant même la longueur du corps du radiole. M. 47. Craie blanche inf. de Kent, Lewis, Brighton, Gravesend, Craie marneuse de Dieppe, Fécamp, Trichàâteau, (Oise), Evreux, Vernonnet, Pinter- ville, etc., (Eure). Craie grise de Talmont (d’Archiac). Craie des Corbières. Coll, Mantell, d’Orbigny, Michelin, Mus. de Paris. Ecole des mines. sceptrifera Mantell, Geol. of. Sussex. Tab. XVIL. — Parkinson, Org. Rem. HE, Tab. IV, fig. 2. — Scrobicules grands, non contigus, entourés de gros bourrelets gra- nuleux composés eux-mêmes de granules mamelonnés. Zone miliaire large et dépri- mée. Six rangées de granules dans les ambulacres. SR Va 8527 dan, € 2 \G Le à Radioles. Tab, IV, fig. 28 et 29. Cylindriques, fusiformes, renflées au milieu, cou- verts de petits granules formant des séries nombreuses et très serrées. 5 b. Craie blanche de Sussex, Rheims , Dieppe, Meudon, Bauvais , Vernonnet., Pinter- ville et autres localités du dépt. de l’Eure. Craie grise de Talmont (d’Archiac). Craie jaune de Touraine (d’Archiac). Coll, Michelin, Graves, Duval. Mus. Paris. subvesiculosa D'Orb., Prodr. LI, p. 274. Parkinson, Org. Rem. III, Tab. IV, fig. 5. Forbes, Mem. Geol. Survey. 1854. Scrobicules circulaires, proportionnelle- ment petits, peu enfoncés, entourés d’un cercle scrobiculaire très distinct. Granula- tion intermédiaire fine et très serrée. Six rangées de granules dans les ambulacres. Les dernières plaques autour de l’appareil oviducal ne portent que des rudiments de tubercules. V6! Radioles. Tab, V, fig. 27. En forme de longues baguettes grèles, garnies de carènes longitudinales finement dentelées ou granulées. Collerette basse, sa hauteur n’excé- dant guère le diamètre transversal de la baguette. Anneau distinct. Craie blanche de Kent, du département de l’Eure. Craie marneuse de Rouen. Mus. britannique , Mus. Paris. Coll. Michelin. Var. Scrobicules plus enfoncés, ce qui fait paraître les bourrelets scrobiculaires d'autant plus apparents, Granules de la zone miliaire très fins. 86. Craie de Royan, Talmont, La Valette, Saintes, Coll. d’Orbigny , Michelin. | 14 SYNOPSIS DES ECHINIDES. granulo-striata Desor, nov. sp. Espèce remarquable par ses granules mi- liaires qui sont disposés en séries horizontales ou radiées comme dans le C. regalis. Quatre rangées de granules dans les ambulacres. VA087e Radioles. Tab. V, fig. 26. Ce sont de longues baguettes grèles, prismatiques, à ca- rènes moins nombreuses et moins crénelées que dans le C, subvesiculosu. Silex de Bolbec. Craie à silex de Cognac (?), Royan. Coll. Michelin. cornutensis Desor, nov. sp.— Syn. ? Cid, Vendocinensis Ay. et Des., Cat, rais. p. 24. Très grande espèce, jusqu'ici la plus grande des terrains crétacés. Tubercules gros avec traces de crénelures. Zone miliaire très spacieuse, plus large que le diamé- tre des scrobicules , couverte d’une granulation très fine disposée en séries linéaires horizontales. V. 83. Silex de la craie de Courtalin (Eure et Loire). Craie de Vendome (?) Coll. Michelin. | pe | pleracantha Agass., Catal. syst. p. 40.— Sorign., Ours. foss. de l'Eure, p. #. Cette remarquable espèce n’était connue jusqu’ici que par ses radioles, M. Sorignet en a récemment découvert le test, qui est assez mince, portant cinq ou six tubercules par rangée. Scrobicules circulaires, profonds, Zone miliaire très large. Ambulacres flexueux , portant de quatre à six rangéés de granules. Radioles. Tab. VI, fig. 7-10. En forme de massues très renflées, à tige courte et grèle., Anneau distinct. Les plus petits exemplaires sont subcylindriques et pointus au sommet (fig. 10); les moyens sont ovoïdes, à sommet mousse, les plus gros pyriformes - (fig. 9). Tous sont couverts de stries longitudinales très fines et perlées. X.1 74. 0 Var. Cid. coloncynda Agass., Catal. syst. p. 10. Radioles ovoïdes avec une tige grèle et courte, ce qui leur donne l’apparence de petites dames-jeannes. 89. N°7 Craie blanche de Meudon, de Civières (Eure). Coll. Michelin. — Coll. Sorignet. perlata Sorign., Ours. foss. de l'Eure, p. 8. Espèce remarquable par ses ambula- cres fort larges, peu flexueux, portant huit rangées de tubercules granuloïdes, ma- melonnés et homogènes. Tubercules principaux au nombre de huit ou neuf par rangée, Craie blanche de Giverny (Eure). — Coll. Sorignet. Nora. Il se pourrait que celte espèce dut être rapportée au genre Rabdocidaris, dont elle a plusieurs des caractères; mais comme la structure des zones porifères n’est pas mentionnée par l’auteur et que je ne connais pas l’espèce de visu, je la laisse provisoirement dans le genre Cidaris. ovata Sorign., Ours. foss. de l’Eure, p. 9. Huit ou neuf tubercules par rangée, serrés à la face inférieure, espacés et souvent avortés à la face supérieure, Scrobicules entourés d’un cercle de granules mamelonnés très apparents, beaucoup plus gros que ceux de la zone miliaire. Cette dernière est déprimée et laisse constamment apercevoir les joints des plaques. Ambulacres flexueux, portant deux rangées externes de gra- CIDARIS CRÉTACÉS. 45 nules plus gros et homogènes, et quatre ou six internes plus petits et assez iné= gaux . Craie blanche de Clachaloze (Eure). — Coll, Sorignet. Nora. Gette espèce n’est probablement pas distincte du C. subvesiculosa, mais ne l'ayant pas vue , j'hésite naturellement à CNE punctillum Sorign., Ours. foss. de l’Eure p. 9. Espèce remarquable, suivant auteur, par la finesse de ses granules miliaires. Tubercules au nombre de quatre ou cinq par rangée, avortés à la face supérieure. Scrobicules peu enfoncés , très espacés à lambitus. Quatre rangées assez espacées de granules fins et peu serrés dans les am- bulacres. Craie blanche de Giverny (Eure). — Coll. Sorignet. ambigua Sorign., Ours. foss. de l’Eure p. 10. Espèce caractérisée, suivant l’au- teur , par ses zones miliaires, qui sont plus étroites que chez aucune espèce de la craie. Quatre rangées de granules dans les ambulacres. Radioles. Petites baguettes fusiformes, à collerette longue, couvertes de dentelures plus fines que celles du GC. sceptrifera. Facette articulaire subcrénelée. Nora. 11 se pourrait que cette espèce, ainsi que la précédente, ne fussent, elles aussi , que de simples variétés de l’une ou de l’autre des espèces ci-dessus, doliolum Desor, nov. sp. Petite espèce remarquable par sa forme élevée, res- semblant à un petit baril. Six tubercules au moins par rangée, se touchant par leur cercle scrobiculaire, Ambulacres flexueux, portant deux rangées de petits granules avec des traces de granules intermédiaires, De la craie à Hippurites de Somolinos (Espagne). Coll. Verneuil. : d) Espèces du terrain danien ou craie supérieur de M. Hébert. regalis Goldf., Petref. p. 116. Tab. XXXIX, fig. 2. Grande espèce, très haute. Scrobicules circulaires, contigus à pourtour onduleux. Zone miliaire garnie d’une es- pèce de chagrin très fin. Se distmgue en outre par ses ambulacres qui sont droits au lieu d’être flexueux comme dans la plupart des autres espèces Danien (craie de Mæstricht). Mus. Bonn. danica Desor in Hébert, Craie sup. Mém. de la Soc. géol. de France, 1854. Assez grande espèce, à scrobicules circulaires, profonds et relativement petits. Cercle scro- biculaire peu accusé , les granules ne faisant pas saillie, Largeur considérable de la zone miliaire. Quatre rangées de granules dans les ambulacres. Danien de Fax. Calc. à baculites du Cotentin. Mus. de Copenhague. Coll. Hébert. Forchhammeri Desor, Catal. raison. p. 24. — Hébert, Craie sup. Mém, de la Soc. géol. de France, 1854. — Hisinger, Leth. Suec. Tab, XX, fig. 2. Espèce très ru- gueuse, à scrobicules très enfoncés ; elle se distingue entre tous les Cidaris par les gra- nules irréguliers de ses cercles scrobiculaires. V88: 16 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Danien de Faxæ, Calc. pisolitique de Vigny. Mus. de Copenhague, Ecole des Mines de Paris. M. Hébert. Tombeckii Desor in Hébert, Craie sup. Mém. de la Soc. géol. de France, 1854. Petite espèce assez haute. Scrobicules contigus, peu profonds , le cercle scrobiculaire étant réduit à une seule rangée de granules entre les serobicules. Deux rangées de granules ambulacraires, avec des rangées supplémentaires entre elles. Danien (calc. pisolitique) de Meudon. — Coll. Hébert. mimuéa Desor in Hébert, Craie sup. Mém. de la Soc. gtol. de France, 14854. La plus petite des espèces connues. Sa physionomie rappelle un peu certains Hemicidaris, dont elle diffère cependant par l’absence de crénelures à la base des mamelons. Scro- bicules serrés se touchant quelquefois, de manière à interrompre partiellement le cercle scrobiculaire. Six tubercules par rangée, Ambulacres droits, composés de deux rangées de granules, sans granulation intermédiaire distincte. Danien (craie supérieure) d’Orglande , au-dessus du calcaire noduleux. Coll. Hébert. distineta Sorign., Ours. foss. p. 14. Petite espèce à plaques minces et plates. Ambulacres larges et peu flexueux , avec quatre rangées de granules égaux et assez serrés. È Radioles grèles, spiniformes , avec de fortes et rares spinules, augmentant un peu en nombre vers le sommet. Bouton saillant. Danien (calc. pisolitique) de Montainville (Eure). Coll. Sorignet. Ramondi Leym., Mém. Soc. géol. de France, 2° série, tom. IV, p. 192, Tab. IX, fig. 44. D’assez grande taille, à scrobicules petits, profonds et très distants , surtout à la face supérieure. Cercle scrobiculaire distinct et formé de granules assez serrés. Zone miliaire très large, excédant même en largeur le diamètre des scrobicules sur le pourtour du test. Ambulacre légèrement flexueux, portant quatre rangées de granules réguliers mais d’inégale grosseur, avec des granules irréguliers et plus petits au mi- lieu. Danien (terr. crétacé sup.) de Gensac et Monléon. Coll. Leymerie. Radioles. Tab. VI, fig. 13. Syn. ? Cidaris strobilus Agass., Catal. syst., p. 10. Les radioles que M. Leymerie attribue à cette espèce sont claviformes, pointus, plus ou moins renflés, semblables à de petits cônes de sapin , couverts d’une granulation spi- niforme serrée, mais irrégulière, non disposés en séries. Tige très courte; point d’an- neau distinct. Surface articulaire lisse. X. 100. Même terrain, abondant. D) Espèces des terrains tertiaires. nummulitica E. Sism,. in Bellardi, Foss. numm. du comté de Nice in Mém. Soc. géol, de France, 2° série, tom. IV, p. 265, Tab. 1, fig, 5. Espèce assez sembla- icone dr : As CIDARIS TERTIAIRES. 17 ble au C. subeesiculosa de la craie, n’ayant,, comme celui-ci, que des tubercules rudi- mentaires sur les dernières plaques. Les tubercules en général sont cependant moins gros. Six rangées de granules dans les ambulacres , dont les internes sont les plus dé- veloppés. Terr. numm. de la Palarea. Coll. Perez. Verneuil d’Arch., Histoire des progrès de la Géol. I, p. 246.— An. foss. de l'Inde, p. 195, Tab. XIII, fig. 4 , a, b. Assez grande espèce, remarquable par la lar- geur de sa zone miliaire, dont les granules affectent une disposition linéaire horizon- tale, comme dans certaines espèces des terrains crétacés supérieurs. Ambulacres lar- ges, légèrement flexueux. Scrobicules contigus. Terr. numm,. de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. Halænsis Haime, An. foss. de l’Inde, p. 196, Tab. XII, fig, 2. Tubercules au nombre de huit par rangée. Scrobicules contigus, comme dans l’espèce précédente, mais la zone miliaire est bien moins large, on n’y remarque pas non plus cette dispo- sition des granules à former des lignes horizontales, N’est connue que par un fragment, Radioles. Tab. VIL. fig. 16-18. — An. foss. de l’Inde, p 197, Tab. XII, fig. 5. Les radioles que MM. d’Archiac et Haime attribuent à cette espèce sont assez variables de forme et de structure, ce qui pourrait faire douter de leur identité spécifique. 1ls sont subecylindriques ou subfusiformes, parfois fortement renflés au dessus du col, garnis de papilles saillantes, irrégulières et très serrées ; le sommet seul est orné de côtes plus ou moins accusées , mais en général courtes. Collerette vaguement limitée. Facette articulaire lisse. Terr. numm. de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. avenionensis Desmoul., Tabl. synon. p. 536. — Syn. Cidaris stemmacantha’ Agass., Ech. suisses, II, p. 73, Tab. XXI, fig. 4. On n’en connait encore que des pla- ques et des baguettes. Scrobicules grands avec cercle scrobiculaire très apparent, com- posé de granules mamelonnés. Quatre rangées de granules dans les ambulacres. Radioles. Tab. VIL, fig.7 et 8. Cylindriques, étalés en forme de couronne au sommet, garnis de granules irréguliers. S, 14. S. 22. Molasse de la Chaux-de-Fonds (Suisse), des Angles près Avignon, Saint-Paul Trois- Châteaux , Rennes, du départ. de la Sarthe. Coll. Nicolet, Mus. de Bâle , Mus. de Paris. Michelin. E) Espèces dont le gisement est incertain. venulosa Agass. et Desor, Catal. raison. p. 24. Grande espèce à scrobicules elliptiques , rappelant un peu par sa forme le €, maxima Goldf., mais sans crénelures aux tubercules. La zone miliaire est finement granulée et les granules sont disposés D] 18 SYNOPSIS DES ECHINIDES. de manière à simuler des veinules horizontales. Deux rangées seulement de granules ambulacraires avec des rudiments de deux rangées supplémentaires. 4110: Terr. crétacé de.….? — Mus. Paris. Nora. C’est à tort que dans le Catalogue raisonné cette espèce a été rapportée sans hésilation au Danien du nord de l’Europe. fl est probable cependant qu’elle provient des terrains crélacés moyens ou supérieurs, à en juger par sa physionomie générale, RADIOLES OÙ BAGUETTES DE CIDARIS DONT LE TEST EST INCONNE. A) Radioles triasiques. Tab. 11. J'ai réuni à dessein dans une seule planche (1), qui par là même se trouve être un peu serrée, tous les radioles connus du terrain triasique, afin de donner une idée générale de la physionomie de ces fossiles à cette époque. Ils provien- nent tous, sans exception, de la formation dite de Saint-Cassian , que nos géo- logues suisses envisagent comme le quatrième membre de la formation triasi- que ; la plupart sont originaires de la localité même de Saint-Cassian. On doit supposer qu’une partie des radioles décrits ci-dessous appartiennent à l’un ou l’autre des tests mentionnés plus haut (p.53 et4). Il est probable aussi que le nombre des espèces devra être réduit, quand on connaîtra un plus grand nom- bre d'échantillons. N'ayant connaissance de la plupart de ces espèces que par les figures et les descriptions de MM. Munster et de Klipstein, j’ai dû en laisser la responsabilité à ces auteurs, me bornant à consiger dans des notes les obser- vations que j'ai cru de nature à intéresser les géologues. Parmi les radioles de St-Cassian, il y en a de presque tous les types, les uns en forme de petites baguettes cylindriques ou fusiformes, d’autres en forme de massues, de pelites rames et même de tout à fait globuleux. En général ils sont de petite dimension : les plus grands n’excèdent pas 6 centimètres (environ 2'/; pouces). Ce qui mérite surtout d’être signalé, c’est la manière graduelle dont ces formes passent de l’une à l’autre, si bien qu’on n’éprouve pas même la tentation de les séparer les unes des autres (les clavellés des cylindriques, par exemple) comme nous le ferons pour les radioles jurassiques et crétacés. On dirait qu’à cette époque les types n’élaient pas encore aussi profondément caractérisés qu'aux époques subséquentes. S’il s'agissait cependant de préciser dès à présent les traits les plus saillants des radioles triasiques, nous dirions qu’ils consistent dans la prédominance des formes clavellées, la rareté des radioles épineux et l'absence à-peu-près com- plète de longues baguëttes. On n’y rencontre pas non plus ces collerettes bien définies qui sont si caractéristiques des radioles jurassiques. Enfin les espèces clavellées nous offrent des particularités de structure qu’on ne rencontre plus dans les formations subséquentes telles que les C. alata, Roemeri, Tyrolensis, sans parler du C. globifera. RADIOLES TRIASIQUES. 19 Il se pourrait aussi que dans le nombre des radioles décrits ci-dessous, il y en eût qui appartinssent à d’autres genres. Mais comme nous ne connaissons encore de ces formations que des Cidaris et des Hemicidaris, je les ai tous lais- sés provisoirement dans le premier de ces genres (!). dorsata Braun. Tab. IL, fig. 4. Braun in Munst., Beitr. p. 46, Tab. IV, fig. 1. Espèce très abondante, de forme va- riable, pyriforme, plus ou moins globuleuse, à col court, à facette articulaire lisse. Surface ornée d’une granulation assez apparente, confluente, fréquemment plus déve- loppée d’un côté que de Pautre, disposée quelquefois en séries plus ou moins réguliè- res à la base. Saint-Cassian., — Mus. Munich. Hausmanni Wissm. Tab.1l, fig. 2. Wissmann in Munst., Beitr. p. 45, Tab, III, fig. 14. Petit radiole de la forme des précédents, mais à granulation sériée, au lieu d’être confluente, Tige courte. Saint-Cassian, — Mus. Munich. trigona Munst. Tab. II, fig. 5. Munst., Beitr. p. 44 Tab. IT, fig. 15. Radiole renflé, à tige courte, à granulation très fine et confluente, comme dans le C. dorsata , dont il diffère par sa forme trian- gulaire (voy. la coupe fig. 3 c.). Saint-Cassian. — Mus. Munich. scrobiculata Braun. Tab. Il, fig. 1. Braun in Munst., Beitr. p. 44. Tab. III, fig. 21. Petit radiole pyriforme, à col assez gros. Surface parsemée de petites cavités, qui en constituent le caractère distinctif, Saint-Cassian. — Mus. Munich. alata Agass. Tab. Il, fig. 5. Agass., Ech. suisses If, p. 74, Tab. XXI à, fig. 5. — Munst., Beit. p. 47, Tab, IV, fig. 2. Radiole pyriforme, généralement comprimé, revêtu d’une granulation con- fluente, comme le C. dorsata, mais caractérisé par des carènes lisses sur les côtés , qui ont valu à l’espèce son nom. CA: Raca À 21.02 2 () X. 23. Saint-Cassian, Buchenstein. Mus. Munich, Mus. Berne. Roœmeri Wissm. Tab. Il, fig. 6. Wissmann in Munst., Beitr. p.47, Tab. IV, fig. 5 à, b, c, e, f, g. Radiole de forme variable, en général pyriforme, à surface finement granuleuse, facilement reconnais- sable à une série de rides transverses régulièrement espacées , se croisant quelquefois avec de petits plis longitudinaux (c). Saint-Cassian, — Mus, Munich. (1) Le Cidaris grandævus Goldf., qu’on cite ordinairement parmi les radioles triasiques , est une pelite épine lisse, à facette articulaire crénelée, que je n’hésite plus à faire rentrer dans le genre Diadema , surlout depuis qu’on connaît des fragments du test. 20 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Tyrolensis Desor. Tab. 11, fig. 7. Diffère de la précédente par ses rides transversales plus serrées et plus nombreuses , et ses plis longitudinaux plus accusés. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Buachäi Munst. Tab. Il, fig. 8. Munst. in Goldf., Petref. p. 124, Tab. XL, fig. 5.— Beitr. p. 45, Tab. IL, fig. 44. Très étalé, probablement en forme d’éventail, à bord saillant, finement strié, Tous les exemplaires sont aplatis, tandis que le bouton est très gros. Facette articulaire lisse. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Nora. Le contour pointé indique la forme présumée du radiole intact, d’après Munster: remifera Munst. Tab. II, fig. 41. Munst., Beitr. p. 43. Tab. III, fig. 12. Radiole aplati et finement strié comme le C. Buchii, mais en forme de rame au lieu d’éventail. Bouton aplati. Facette arti- culaire lisse. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Nora. 11 se pourrait que cette espèce ne fût qu’une variété de la précédente. Cependant Munster affirme n’avoir jamais rencontré de passage. globifera Klipst. Tab. II. fig. 9. Klipst., Oestl. Alpen p. 271 Tab. XVIIL fig. 9. Radiole globuleux, en forme de gros pois à surface granuleuse, Bouton surmonté d’un anneau saillant. Set Sass et Col de Oi. — Coll. Klipstein. Nora. 1l serait permis d’entretenir des doutes sur la nature de ce radiole, si l’auteur n’affirmait avoir reconnu le bouton dans plusieurs exemplaires. Klipsteini Marc. Tab. Il, fig. 10. Marcou in Agass. et Desor, Catal. rais. Addenda p. 140.— Syn. Cidaris d'Orbignyana Klipst., Oestl. Alpen p. 270, Tab. XVILL, fig. 5. Radiole comprimé, garni de grosses ri- des ou plis longitudinaux. Point de col distinct, le bouton passant insensiblement au corps du radiole. Facette articulaire lisse, Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. semicostata Munst. Tab. IL, fig. 15. Munst., Beitr. p. 45, Tab. IL, fig. 20. Petit radiole clavellé ou fusiforme, plus ou moins comprimé, garni de plis au sommet, granuleux sur le reste de la surface. Col court. Facette articulaire lisse, Var. Tab, 11, fig. 12.— Klipst., Oestl. Alp. p. 275, Tab. XVIII, fig. 14. Comprimé mais d’un côté seulement ; ce côté est en même temps celui qui est plissé (fig. 42 a); renflé et fortement granuleux de l’autre. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. austriaca Desor. Tab. 11, fig. 44. — Syn. Cidaris ovifera Klipst., Oest, Alpen p. 271 Tab. XVIII, fig. 8. Radiole très régulier, fortement plissé, rappelant certai- nes espèces des terrains jurassiques. Col lisse, contracté, Anneau saillant. Facette ar- ticulaire courte, non crénelée. Saint-Cassian, — Coll. Klipstein. Nora. Jai changé le nom de cette espèce, parce qu’il existe déjà un €, ovifera Agass. RADIOLES TRIASIQUES. 1 perplexa Desor. Tab. 11, fig. 45. — Syn. Cidaris spinulosa Klipst., Oestl. Alpen p. 271, Tab. XVIII, fig. 10. Radiole clavellé, irrégulièrement comprimé, plissé du côté aplati et muni de grosses épines irrégulières s'étendant également sur le col. Bou- ton court, sans anneau saillant. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. Nora. Le nom de cette espèce a été changé parce qu’il existait déjà un C. spinulosa. 1l se pour- rait , du reste, qu’elle ne füt pas différente du C. semicostata décrit ci-dessus. fasciculata Klipst. Tab. Il, fig. 16. Klipst., Oestl. Alpen p. 269, Tab. XVIII, fig. 3. Radiole prismatique ou plutôt fas- ciculé, à angles mousses, plissé longitudinalement. Collerette distincte, plus haute d’un côté que de l’autre. Bouton très court. Facette articulaire finement crénelée. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. avena Desor. Tab. Il, fig. 25.— Syn. Cidaris fasciculata Klipst., Oestl. Alpen p. 269, Tab. XVIII, fig. 7. Radiole tricaréné vers le sommet, qui se termine en trois pointes. Collerette courte. Bouton très petit. Saint-Cassian, — Coll. Klipstein. NoTa. Cette espèce me paraît différer suffisamment de la précédente par sa forme qui rappelle un grain d'avoine et surtout par sa collerette , pour former une espèce distincte, à moins qu’elle ne soit identique avec le C. Bronnii mentionné ci-dessous. linearis Munst. Tab. II, fig. 22 et 25. L Munst., Beitr, p. 45, Tab. IT, fig. 19. Khipst., Oestl. Alpen p. 275, Tab. XVIII, fig. 43. Radiole légèrement comprimé, s’élargissant de bas en haut, finement strié. Anneau distinct. Facette articulaire distinctement crénelée. Saint-Cassian, — Mus. Munich. Coll. Klipstein. Bronnii Klipst. Tab. Il, fig. 20. Klipst., Oestl. Alpen p. 270. Tab. XVIII, fig. 6. Radiole cylindrique, subclavellé , finement strié longitudinalement. Collerette distincte. Facette articulaire crénelée. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. biformis Munst. Tab. 11, fig. 26. Munst., Beitr. p. 45, Tab. ILT, fig. 15. Remarquable par sa très-haute collerette, qui rappelle celle des radioles du C. coronata ; le corps du radiole est plissé longitudinale- ment. Anneau distinct. Facette articulaire crénelée. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Braunii Desor. Tab. Il, fig. 53. Desor, Catal. rais. p. 51. — Syn. Cidaris catenifera Munst., (non Agass.) Beitr. p. 45, Tab. III, fig. 23. Grand radiole qui rappelle un peu ceux du C. Blumenbachii par sa forme et la disposition de ses granules en séries , mais qui en diffère pourtant par son col moins brusquement rétréci, ainsi que par sa collerette moins haute. Les granules sont aussi plus épineux et toujours plus forts d’un côté que de l’autre. Fa- cette articulaire finement crénelée. Saint-Cassian , où l’espèce est très fréquente. — Mus. Munich. Nora. Le C. catenifera Agass. du terrain cretacé des Alpes, diffère de notre espèce et par les dé- tails de sa structure, et par sa forme clavellée. 22 SYNOPSIS DES ECHINIDES. similis Desor. Tab. 11, fig. 28. — Syn. Cidaris baculifera Munst., (non Agass.) Beitr. p. 46, Tab. II, fig. 24. Radiole grèle, garni de granules épineux en séries bien distinctes. Collerette distincte, sans rétrécissement sensible du col. Facette arti- culaire lisse. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Nora. Cette espèce ressemble, en effet, fort au C. baculifera chez lequel les rangées de granules sont cependant moins nombreuses et plus distantes (voy. pl. 3, fig. 3). Peut-être n’est-elle en réa- lité qu’une variété grèle du C. Braunii. Wæchteri Wissm. Tab. Il, fig. 27. Wissmann in Munst., Beitr. p. 48, Tab. V, fig. 22. Légèrement comprimé, sensi- blement plus tuberculeux d’un côté que de l’autre, avec un bord fortement dentelé de chaque côté, ce qui le distingue de l’espèce précédente. Sommet obtus. Col très court , se rétrécissant rapidement. Saint-Cassian. — Mus. Munich. decorata Munst. Tab. Il, fig. 52. Munst., Beitr. p. 45, Tab. III, fig. 22. Espèce bien caractérisée par ses fortes côtes longitudinales, d’inégale grosseur, au nombre de quinze ou seize. L’espace in- termédiaire est finement strié. Anneau saillant. Facette articulaire distinctement cré- nelée. Saint-Cassian. — Mus. Munich. Wissmanmi Desor, Tab. IT, fig. 49. Desor, Catal. rais. p. 26. — Syn. C. spinosa Munst., (non Agass.) Beitr., p. 44, Tab. IL, fig. 16. Petite baguette grèle, garnie de fortes épines en séries irrégulières. Saint-Cassian, —- Mus- Munich. Nora. Incomplet comme il l’est, le fragment ci-dessus ne peut être distingué d’une manière po- sitive de certaines espèces des terrains jurassiques, crétacées et tertiaires. 1] faudra attendre pour cela qu’on en possède des exemplaires plus parfaits. Je n’en ai pas moins cru devoir le séparer dès à présent du C. spinosa du terrain corallien, pour ne pas préjuger la question de l'identité spécifique sur des exemplaires incomplets, bispinosa Klipst. Tab. II, fig. 18. Klipst., Oestl. Alpen p.272, Tab. XVIII, fig. 12. Très petite baguette, striée lon- gitudinalement , bordée de fortes dentelures sur les côtés, et ayant en outre deux ca- rènes très rapprochées à la face supérieure. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. bicarinata Klipst. Tab. II, fig. 21. Klipst., Oestl. Alpen p. 272, Tab. XVII, fig. 11. En forme de baguette cylindrique à la base, mais carénée d’un côté vers le haut. Anneau saillant et crénelé , ainsi que la facette articulaire. Collerette distincte. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. NoTA. Par sa forme tricarénée au sommet, ce Radiole se rapproche beaucoup de ceux des Acro- cidaris ; aussi je n’aurais pas hésité à le rapporter à ce genre, si l’auteur ne mentionnait posilive- ment la présence d’une collerette, qui n’existe pas dans les radioles d’Acrocidaris. flexuosa Munst. Tab. 11, fig. 50 et 51. Munst., Beitr. p. 44, Tab. IL, fig. 18. — Klipst. Oestl., Alpen p. 269, Tab. XVIII, fig. 4. Baguette fusiforme tantôt cylindrique, tantôt comprimée, remarquable par ses DES À E Purg Le DS: PUR Co V7 RADIOLES TRIASIQUES. 23 rides transversales plus ou moins irrégulières, Anneau saillant, Facette articulaire for-- tement crénelée. Saint-Cassian. — Coll. Munster. Coll. Klipstein. Brandis Klipst. Tab. IL, fig. 29. Klipst., OEstl. Alpen p. 269, Tab. XVII, fig. 2. Espèce très voisine de la précé- dente, ornée également de rides ou anneaux transversaux qui sont eux-mêmes tra- versés par de fines stries verticales, mais elle en diffère, d’après l’auteur, en ce que Panneau est bien moins saillant et plus rapproché de la facette articulaire. Saint-Cassian. — Coll. Klipstein. Nora. Il resterait à s’assurer si la différence signalée ci-dessus est suffisante pour justifier l’établis- sement d’une nouvelle espèce. N’ayant pas vu les originaux, je ne saurais me prononcer d’une ma- nière définitive à cet égard. Meyeri Klipst. Tab. II, fig. 24. Klipst., OEstl. Alpen p. 270, Tab. XVIII, fig. 4. Radiole subulé, atténué vers le sommet, orné de rides transverses plus ou moins apparentes, Bouton trés court. Saint-Cassian. Saint-Sass, Monts Campill. — Coll. Klipstein. Nora. Il se pourrait que ce radiole, comme le précédent , ne fût qu’une variété du C. flexuosa , surtout si, comme j'ai lieu de le supposer, l’anneau n’est lisse que parce qu’il est oblitéré. cingulata Munst. Tab. Il, fig. 17. Munst., Beitr. p. 44, Tab. IL, fig. 17. Très petite baguette cylindrique, striée lon- gitudinalement, et de plus ornée de fines rides transversales ondulées , qui détermi- nent de petits granules au point d’intersection. Saint-Cassian., — Mus. Munich. Nora. Il me reste quelques doutes sur La nature de ce corps, d’autant plus qu’on n’en connaît ni l'extrémité ni le bouton. Peut-être n’est-ce pas même un radiole d'Oursin. B) Radioles jurassiques dont le test est inconnu. Ce sont les terrains jurassiques qui l’emportent jusqu'ici sur tous les autres par le nombre de leurs radioles , sous le rapport des espèces, comme sous ce- lui des individus. Il est à peine une collection de fossiles, quelque modeste qu’elle soit, qui ne renferme quelque radiole de Cidaris Blumenbachii ou une de ces soi-disant pierres judaïques que les pèlerins rapportaient jadis en si grande quantité de leurs pèlerinages en Terre-sainte (Cidaris glandifera). En présence d’une variété aussi grande de forme, on éprouve naturellement le be- soin de grouper ces corps d’une manière quelconque, pour en déduire si pos- sible quelques indices sur leur association , leurs rapports avec la structure du test et leur prépondérance respective dans les différentes formations. Les Radioles jurassiques, comme ceux des terrains crétacés, renferment deux types principaux, que les anciens auteurs déjà avaient distingués, ceux en forme de massue ou de glands qui deviennent souvent pyriformes et presque globu- laires (Radioli glandarii) et ceux en forme de baguettes (4culei). Sans accor- der à cette distinction une valeur qu’elle n’a pas, j’ai cependant cru devoir la conserver, afin de faciliter si possible la classification des espèces. 24 SYNOPSIS DES ECHINIDES. En comparant l’ensemble des radioles jurassiques à ceux de l'époque triasi- que, on est frappé de leur plus grande dimension, qui est du reste en rapport avec la taille respective des tests. De plus, les radioles en forme de baguettes prennent un développement considérable et l’emportent de beaucoup sur les espèces pyriformes, tandis que c’est l'inverse dans les terrains triasiques. Il existe, du reste, comme on doit s’y attendre, des passages entre les deux types, passages qui sont effectués par les espèces qui, à un corps cylindrique ou fusi- forme, joignent un col très rétréci, tels que les radioles du C. coronata, par exemple. z) Espèces en forme de baguettes (Aculei). Tab. HI. Aprés avoir éliminé du genre Cidaris, pour les reporter dans les genres Rabdocidaris et Diplocidaris, ces fortes et longues baguettes qui, par les den- telures profondes de leur large facette articulaire, correspondent naturellement aux gros tubercules à base fortement crénelée qui sont caractéristiques des deux genres ci-dessus, il nous reste néanmoins encore parmi les radioles de celte division deux types bien distincts, l’un comprenant des baguettes cylin- driques, fusiformes, couvertes d’une granulation homogène, qui leur donne par- fois l’aspect de petits concombres (Radioli cucumerini des auteurs anciens), les autres comprenant des baguettes garnies d’épines irrégulières. Jusqu'ici on ignore encore si ces deux types correspondent à des caractères particuliers du test. La grande majorité des radioles jurassiques de cette division ont la facette articulaire plus ou moins crénelée , ensorte que ce caractère, sans être absolu, peut encore servir de guide approximatif dans la détermination des terrains. L’anneau est en général très distinct et l’espace lisse, ou collerette, au-dessus bien délimité. A l’exception du C. marginata, le col est aussi toujours plus ou moins contracté, ce qui distingue ces radioles de ceux des Rabdocidaris. C’est dans le terrain corallien qu’on trouve à la fois le plus grand nombre d’espèces et les espèces les plus communes, de même que c’est aussi ce terrain qui nous a fourni le plus grand nombre de tests. filograna Agass. Tab. Ill, fig. 12, a, b. Agass,, Catal. syst. p. 10. — Ech. suiss., I, p. 77, Tab. 21 à, fig. 41. Radiole clavellé, voisin de celui du €. Blumenbachii, mais à tige plus grèle, s’élargissant gra- duellement jusqu’au sommet où son diamètre est au maximum. Granulation. en séries plus nombreuses et plus serrées, se transformant parfois en petites carènes, Col grèle. Collerette distincte. Face articulaire petite, non crénelée, 198" Argovien de Birmansdorf (Argovie). Mus. Zurich, de Berne , de Bâle. Nora. Il se pourrait que cette baguette appartint au Cidaris lævigata, qui se trouve dans les mêmes localités, et qui a les tubercules lisses. Lorna & Ra ph RADIOLES JURASSIQUES, 25 cucumis Quenst. Tab. Ill, fig. 4. Quenst., Petref. p. 578, Tab. XLIX, fig. 12. Radiole subclavellé, comprimé, garni de très petits granules ayant une tendance à se disposer en séries, surtout vers le sommet. Col peu contracté. Collerette courte. Facette articulaire d’apparence lisse (d’après Quenstedt). Argovien (Formation 7 Quenst.) de Lochen (Wurtemberg). Mus. Tubingen. subteres Quenst. Tab. II, fig. 9. Quenst., Petref. p. 578 , Tab. XLIX , fig. 15. Cylindrique ou subfusiforme, d’appa- rence lisse, quoique strié longitudinalement. Anneau saillant. Facette articulaire am- ple et crénelée. Corallien (Formation € Quenst.) d’Ulm. Mus. Tubingen. Nora. N’était la grosseur de l’anneau et l’ampleur de la facette articulaire, il conviendrait peut- être de rapporter ce radiole au genre Hemicidaris ou Acrocidaris, plutôt qu'aux vrais Cidaris. limeata Cot. Tab. Il, fig. 10. Cot., Ech. foss. p. 117, Tab. IL, fig. 5 et 6. Radiole d’apparence lisse, quoique garni de très fines rides granuleuses, qui, vers le sommet, forment des lignes régu- lières. Point de collerette distincte. Facette articulaire ample et crénelée. Corallien de Chàtel-Censoir et Druyes. Coll. Cotteau. Nora. Ilse pourrait que celte espèce ne fût qu’une variété de la précédente, granulata Cot. Tab. II, fig. 46. Cot., Ech. foss. p. 116, Tab. XI, fig. 7. Radiole court et massif, à longue et haute collerette. Surface couverte d’une granulation assez uniforme , tantôt disposée au ha- sard, tantôt formant des séries irrégulières et interrompues. De toutes les espèces, c’est du €. cervicalis qu’il se rapproche le plus; il en diffère cependant par sa gra- nuülation bien moins serrée. Corallien de Châtel-Censoir (Yonne), avec le C. Blumenbachii, Hemicidaris crenula- ris, etc. Coll. Cotteau. tuberculosa Quenst. Tab. Ill, fig, 11. Quenst., Petref. p. 578, Tab. XLIX, fig. 11. Radiole élégant, subcylindrique, garni de rangées très régulières de granules saillants qui, vers la base, deviennent de véritables épines. Collerette très longue. Anneau peu accusé. Facette articulaire légè- rement crénelée. Corallien (Formation £ Quenst.) d’Ulm. Mus. Tubingen, arietis Quenst. Tab. IL, fig. 1. Quenst., Petref. p. 574, Tab. XLVIII, fig. 51. En forme de baguette grèle, striée longitudinalement et garnie de nombreuses pelites épines non sériées. Du Lias inférieur de Dusslingen (Wurtemberg). Mus. Tubingen. 26 SYNOPSIS DES ECHINIDES. liasima Marcou in Agass, et Desor, Catal., rais. p. 30. Baguette grèle, eylindri- que, hérissée d’épines assez fortes , mais uniformes, Lias moyen (marnes à Gryphea Cymbium) de Salins. Coll, Marcou. Spinosa Agass. Tab. TT, 2. Agass., Ech. suiss. I1,p. 74, Tab. XXI @, fig. 1. Cylindrique, portant de fortes épines irrégulières ; finement striée entre les épines, Terr. à chailles de Fringeli (canton de Soleure). Corallien du Roc des Trois-Monts et d’Amoyé. Coll. Gressly, E. Deslonchamps. : Zschokkei Desor, sp. nov. Petite baguette grèle, cylindrique, du type des ra- dioles du C. Parandieri, mais à granulation encore plus fine. Bouton plus gros que la tige. Collerette assez haute, imparfaitement limitée. Oolit. ferrugineuse de Betznau (Argovie) avec le Rabdocidaris maxima. Coll. Mœsch. elongata Rœm. Tab. II, fig. 18 et 19. Rœm., Oolit. Geb, p. 27, Tab. 1, fig. 44 et 21. Radiole du type du C. Blumenba- chi, mais plus fusiforme. Les rangées de granules sont aussi plus serrées. Col con- tracté. Collerette bien limitée , très haute. Anneau saillant, Corallien du Galgenberg, du Lindner Berg, du Spielberg, du Woltersberg et des environs de Hoheneggelsen (nord de l'Allemagne). Coll. Rœmer. Bavarica Desor, nov. sp. Tab, IL, fig. 22.— Syn. Goldf., Petref. Tab. XXXIX, fig. 7 (sous le nom de Cid. marginata). Radiole subelavellé , à collerette haute, voisin des radioles du Cid. cervicalis, mais plus tuberculeux el à facette articulaire lisse. Jura supérieur (corallien ?) de Heidenheim. Mus. Bonn, Mus. Munich. Nora. Ce doit être par erreur que Goldfuss rapporte ce radiole au Cid marginata, s’il est vrai que ceux figurés par Quenstedt soient les vrais radioles de cette espèce (voy. fig. 5.). constricéa Agass. Tab. lil. fig. 17. Agass., Ech. suiss. II, p. 72; Tab. 21 «a, fig. 3. Radiole cylindrique subelavellé, avec tendance à devenir triangulaire, garni de stries longitudinales assez distantes, Col court et brusquement contracté. Collerette très distincte. Facette articulaire fine- nement crénelée. Corallien des environs de Besançon , de la Rochelle. Mus. Vienne (coll. Dudressier). Coll. d'Orbisny. cylindrica Quenst. Tab. II, fig. 15. Quenst., Petref. p. 578, Tab. XLIX, fig. 6 et 7. Radiole cylindrique, à col très grèle , fortement mais graduellement contracté, ce qui le distingue de l’espèce précé- dente. Point de collerette. Facette articulaire d'apparence lisse. Argovien (Formation 7 Quenst.) de Lochen (Wurtemberg), du Tunel de Baden, près Zurich. Mus. Tubingen. Mus. Zurich. = 1 RADIOLES JURASSIQUES. éripierus Quenst. Tab. HI, fig. 27. Quenst., Petref. p. 578, Tab. XLIX, fig. 23. Radiole fortement tricaréné , avec de profonds sillons entre les carènes. Collerette en forme de tige, à-peu-près aussi haute que dans les radioles du C. coronata. Corallien (Formation € Quenst.) d’'Ulim. Mus. Tubingen, 6) Espèces en forme de massues ou de glands (Radioli glandarii). Tab; MIN il est évident que les Oursins, qui portaient des radioles de cette espèce, de- vaient avoir une physionomie bien différente de celle des autres Cidaris qui ne portaient que des baguettes. De là la tentation bien naturelle d’en faire un groupe à part. Nous avons nous-même élé tenté un instant de les rapporter au genre Hemicidaris, par la raison que l’une des espèces, le C. pyrifera, se trouve fréqaemment associé à des portions de test du Hemicidaris Thur- manni. Nous sommes plus tard revenu de celte idée, par la considération sui- vante : Il est évident, qu’à raison de la grosseur même de ces radioles, un Oursin ne pouvait en porter qu’un très petit nombre, ce qui suppose par consé- quent des tubercules très espacés. Or il n’en est nullement ainsi dans les Hemi- cidaris, qui ont au contraire les {ubercules serrés et contigus (voy. PI. XI). Par contre, nous voyons par lexemple d’un vrai Cidaris, du C. clavigera de la craie, dont on possède des échantillons avec les radioles attachés au test (Tab. VI), que ces derniers y sont concentrés à la face supérieure, précisé- ment là où les plaques sont le plus larges et les tubercules le plus distants, tandis qu’à la face inférieure, les radioles sont bien moins développés, comme cela arrive d’ailleurs chez nombre d’espèces vivantes. Une diversité pareille n'existe pas à l'égard des deux espèces de Hemicidaris dont nous connaissons avec certitude les radioles (H. crenularis et H. intermedia). Ce sont des bà- tons cylindriques , lisses et simplement striés, sans trace de granulation. Par ces motifs, nous persistons à rapporter les radioles pyriformes au genre Cida- ris, malgré l'opinion, généralement admise, qui attribue au Hemicidaris Thur- manni les radioles décrits sous le nom de C. pyrifera (1). Un trait commun à la plupart des radioles jurassiques de ce type, c’est la disposition de leurs granules à former des séries qui passent même souvent à de véritables côtes ou carènes longitudinales, comme dans le C. carinifera. Les radioles à granules confluents, si abondants dans le terrain de Saint-Cas- sian, ne sont plus représentés que par deux espèces, les C. meandrina et C. Schmidlini. Le col, toujours brusquement rétréci, est de grosseur variable, tantôt épais, tantôt très grêle. Le bouton est en général court, el Panneau (1) Uest vrai que le Hem Thurmanni est de tous les Hemicidaris le seul chez lequel les tuber- cules soient distants S'il élait prouvé que les radioles décrits ci-dessous sous le nom de C. pyrifera lui apparlinssent réellement , ce serait le cas peut-être de reporter celte espèce dans le genre Ci- daris, plutôt que de rapporter tous les radioles pyriformes au genre Hemicidaris. a 28 SYNOPSIS DES ECHINIDES. étroit et peu saillant. La facette articulaire est finement crénelée, mais il arrive souvent que les crénelures sont oblitérées. La collerette, si bien limitée dans les radioles en forme de baguettes, l’est en général assez mal dans celles-ci ; souvent même il n’en existe aucune trace, par exemple dans les deux espèces à granulation confluente (C. meandrina et C. Schmidlini). Il'existe des radioles de ce type dans tous les étages jurassiques, depuis loo- lite inférieure jusqu’au Portlandien. On n’en connaît pas encore du Lias. glandifera Goldf. Tab. IV, fig. 10. Goldf., Petref. p. 120, Tab. XL, fig. 3.— Agass., Ech. suiss. 11, p. 76, Tab. XXI a, fig. 9. Pyriforme ou glandiforme , garni de granules linéaires qui confluent en carènes vers le sommet. Col court, mais robuste, sans collerette. Facette articulaire crénelée. V. 25. Terr. jurassique ? du Mont-Carmel. Dans presque toutes les collections. Nora. Ces radioles sont très anciennement connus et très répandus dans les collections, où on les désignait autrefois sous le nom de pierres judaïques (Judaici lapides), parce que les pèlerins les rapportaient en grand nombre de Terre-sainte. Agricola les dit originaires du Mont-Carmel. Leur gisement n’est pas connu d’une manière certaine, malgré l’autorité de Goldfuss et d’Agassiz, qui les citent, le premier dans le Wurtemberg, en Bavière et au Randen; le second , au Mont-Terrible et dans les environs de Bâle. Nous avons essayé de remonter à la source de ces indications et les avons trouvées dénuées de fondement. Les géologues de Porrentrui n’ont jamais rencontré le C glandifera au Mont-Terrible, et M Quenstedt affirme ne l’avoir rencontré dans aucun terrain d'Allemagne. 11 est plus que probable cependant que c’est un fossile jurassique. authentica Desor, Tab. IV, fig. 9. Syn. Cidarites glandarius Quenst., Petref. p. 577, Tab. XLIX, fig. 49. Espèce très voisine du C. glandifera, mais les granules plus gros et plus distincts ne forment pas des carènes aussi parfaites au sommet. Corallien de Longvy en Lorraine, du Jura bernois (Gressly). Mus. Tubingen. NoTA. J'ai donné à cette espèce le nom de C. authentica par opposition au véritable C, -glandi- fera , dont le gisement est incertain. carinifera Agass. Tab. IV, fig. 11. Agass. , Catal. rais. p. 31. Radiole ovoïde , encore plus gros que le C. glandifera, mais plus plissé au sommet ; les plis sont aussi plus espacés. La tige manque. ® Terr, jurass. du Salève (?). — Coll. De Luc. PAS NIUE Var. Cidaris acuminifera Agass., Catal. rais. p. 34. Oxford du dépt. de la Meuse? — Mus. de Paris (gal. géolog.). *_ cucumifera Agass. Tab. IV, fig. 7. Cidaris cucumifera Agass., Catal. syst, , p. 40. — Ech. suiss., II, p. 70, Tab. XXI, fig. 27. Pyriforme, à sommet plus ou moins pointu. Surface garnie de gros granules plats en séries assez régulières, Col gros. Anneau saillant. Facette articulaire légère- 4 ment crénelée, - UE #7 A PA 0 x. 413. MA re | RADIOLES JURASSIQUES. 29 Corallien des environs de Besancon, La Rochelle, Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), Mont- médy, Châtillon sur Seine. Mus.. Vienne (coll, Dudressier). Coll, d’Orbigny. subspinosa Marcou in Agass. et Desor, Catal. rais. p. 29. Espèce très voisine du C. cucumifera , mais à pustules plus saillants , formant des rangées très serrées. Corallien inf. de Salins. Coll. Marcon. Nora. Celte espèce pourrait bien n’être qu’une simple variété de la précédente. Courtaudina Cot. Tab, IV, fig. 8. Cot., Ech. foss. p. 41, Tab. IL, fig. 4 et 2. Pyriforme, à sommet tantôt obtus, tan- tôt pointu. Ne diffère du C. cucumifera que par ses granules plus grossiers et plus irréguliers. Col gros et court. Cale. à Entroques de Sémur (Côte-d’Or). Ool. inf. de Sainte-Croix. Coll. Cotteau , Michelin , Campiche. Nora. llest probable que ces radioles appartiennent au test que nous avons décrit plus haut (p. 8) - sous le nom de Cidaris cottaldina , avec lequel ils sont ordinairement associées. meandrina Agass. Tab. IV, fig. 5. Ciduris meandrina Agass., Catal. syst. p. 10. — Ech. suiss., IL, p. 70, Tab. XXI, fig. 28. Gros radiole pyriforme , à sommet obtus. Surface garnie de rides ondulées et . méandriformes, qui donnent à cette espèce un cachet tout particulier. Col très court, Anneau saillant. Facette articulaire d'apparence lisse. X. 12. Mac ss 21US Terrain à chailles de Gunsbegg-(canton de Soleure). Mus. Soleure, Coll. Gressly. Schmidilimi Desor, nov. sp. Tab. IV, fig. 4. Gros radiole renflé, quoique moins obtus que le C. meandrina, avec une granulation irrégulière ondulée, mais cependant moins méandriforme. Les petits échantillons sont plus ovoïdes (fig. # a). Col court. Facette articulaire lisse et petite. i Vésulien du Frickthal (Argovie). Mus. Zurich. — Coll. Schmidlin, Orobns Agass. Tab. IV, fig. 1. Cidaris Orobus Agass., Catal. syst. p. 10. Petit radiole très enflé, à tige grèle, d’apparence lisse, mais très finement strié à la loupe. M. 46. Calc. à polyp. de Ranville. Coll. Eudes Deslongchamps. pyrifera Agass. Tab. IV, fig. 6.7 4 h L è M Cidaris pyrifera Agass., Catal. syst. p. 40, — Ech. suiss., II, p. 71, Tab. XXI, fig. 24-26. — Hemicidaris Thurmanni Agass. et Desor, Catal. rais. p. 54. Radiole py- riforme, plus ou moins renflé, souvent contracté au milieu, garni de granules assez 30 SYNOPSIS DES ECHINIDES. apparents, mais irrégulièrement distribués. Tige grèle. Facette articulaire finement crénelée. MAC P 60: L Kimméridien de Porrentruy {abondant surtout dans les couches calcaires inférieures aux marnes à Ptérocères, qui en sont lardées). Mus. Porrentruy, Mus. Bäle, Mus. Neuchâtel, Nora. Ces radioles sont rapportés par beaucoup de géologues au Æemicidaris Thurmanni, qu’on trouve dans les mêmes couches, Cependant on ne les a pas encore trouvés attachés au test. Or comme c’est un type qui différe considérablement des radioles des Hemicidaris crenularis et intermedia, j'ai cru prudent de rétablir le Cid. pyrifera, en le rapportant au genre Cidaris proprement dit, ainsi que l’espèce suivante. ovifera Agass. Tab. IV, fig. 2. Cidaris ovifera Agass., Catal. Syst. p. 10. — Hemicidaris ovifera. Agass. et Desor, Catal. raison., p. 54. Radiole clavellé , fréquemment contracté au milieu (fig. 2b) ou déformé de tout autre manière , du reste très voisin de l'espèce précédente, au point qu’il est à-peu-près impossible de l’en distinguer, si ce n’est à ses dimensions plus con- sidérables et à sa tige moins grêle. X. 75. P.,51 b. P. 57. Corallien de la Rochelle , Poully en Auxois, Coll. D’Orbigny, Michelin. Nota. Ces radioles sont si polymorphes, ou plutôt ils sont tellement sujets à se déformer, qu’on ne saurail faire aucun fond sur ces variations de formes. conoideus Quenst. Tab. IV, fig. 3. Quenst., Petref. p. 577, Tab. XLIX, fig. 16. Radiole court , brusquement élargi et tronqué au sommet, de sorte qu’il ressemble à un cône renversé, garni de rides lon- gitudinales irrégulières. Bouton très petit. Corallien de Nicolsburg, en Moravie. Nora. Par ses rides longitudinales et son sommet tronqué, ce radiole fait en quelque sorte le passage à ceux du Hemicidaris crenularis , qui cependant sont toujours plus longs. C) Radioles crétacés dont le test est inconnu. Un caractère qui est commun à tous les radioles crétacés, tandis qu’il n’est qu’exceptionnel dans les radioles jurassiques, c’est d’avoir la facette articulaire lisse. En admettant, comme tout lautorise, que les crénelures des fubercules et par conséquent de la facette articulaire des radioles soient destinés à fixer plus solidement ces derniers au test, on devrait en conclure que les radioles crétacés, par cela même qu’ils sont lisses, devaient être moins lourds, de manière à pou- voir se passer de cet engrenage qui est surtout très développé dans les grands radioles jurassiques. En réalité cependant (et si l’on fait abstraction des radioles de Rabdocidaris), ceux de la craie ne le cèdent guères par leurs dimensions à ceux des terrains jurassiques, comme on peut s’en convaincre en jetant un coup-d’œil comparatif sur les PI. III et IV et V et VI. Cette absence de créne- lures nous apparait dès lors comme un caractère général de l’époque plutôt que comme une nécessité organique. v— . Be à 1 ro) FA art r# RADIOLES CRÉTACÉS. 31 Les autres traits distinctifs des radioles crétacés , par opposition aux radioles jurassiques, concernent plus spécialement le premier type, c’est-à-dire, les radioles en forme de baguettes dont nous allons nous occuper. «) Espèces en forme de baguettes (4culei). Tab rive Quoique moins nombreux que ceux des terrains jurassiques, les radioles en forme de baguettes des terrains crétacés présentent cependant une plus grande variété de forme. Les espèces des étages crétacés moyens et supérieurs en par- ticulier, ont un cachet à part, tandis que ceux des étages inférieurs rappellent davantage les types jurassiques. C’est avec la craie marneuse el blanche qu’ap- paraissent pour la première fois ces sommets étalés en forme de corolles , que nous retrouvons aussi dans l’époque tertiaire, mais qui, à ce qu’il parait, man- quent aux époques antérieures. Ces corolles terminales sont indépendantes de la forme des radioles, puisqu'on les retrouve dans les radioles cylindriques et fusiformes, comme dans les radioles prismatiques ; elles paraissent dès lors, elles aussi, constituer un caractère de l’époque. Enfin, les granules qui gar- nissent les radioles sont en général plus saillants que dans les fossiles jurassi- ques, souvent même épineux. 1) Espèces des terrains crétaces inférieurs, ea necocomensis Marcou, Tab. V, fig. 4. Marcou in Agass. et Desor, Catal, rais. p. 25. Radiole généralement comprimé, garni d’une granulation linéaire qui se transforme en carènes saillantes au sommet, Col brusquement rétréci. Néocomien de Censeau. Coll. Marcou , Michelin. Nora. L'auteur indique de petiles dentelures à Ja face inférieure, ce qui veut probablement dire à la facette articulaire. La compression n’est aussi peut-être qu’un caractère accidentel. muricata Rœm. Tab. V, fig. 5. Rœm., Ool. Gebirg. p. 26, Tab. I, fig. 22. Radiole subcylindrique, très granuleux. hérissé en outre d’un certain nombre d’épines, qui cependant sont plus rares et moins fortes que celles du C. hirsuta (fig. 6 et 7). Col sensiblement contracté. Anneau bien accusé. Néocomien (Argile de Hills) du Elligser Bruck (Hannovre). Coll. Rœmer. prismatica Alb. Gras Tab. V, fig. 8. Alb. Gras, Ours. foss, p. 26, Tab. IlI, fig. 6. On n’en connait que des fragments ayant la forme de prismes triangulaires aplatis et hérissés çà et là de fortes épines dirigées obliquement. Néocomien du Fontanil. Coll. Alb. Gras. o2 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Philipsii Agass. Tab. V, fig. 9 Agass. et Desor, Catal. rais. p. 30. — Phillips, Geol. of Yorksh. Tab. IT, fig. 3, Ba- guette cylindrique armée de fortes épines, partiellement verticillées. Argile de Speeton du Yorkshire. Coll. Phillips. Spcetonensis Desor, Tab. V, fig. 10. Phillips, Geol. of Yorksh. Tab. IL, fig. 5. Baguette cylindrique ; sans col distinct, garnie de fines granules en séries. Argile de Speeton. Coll. Phillips. rysacantha Alb. Gras. Tab. V, fig. 12. Alb. Gras, Ours. foss., p. 24, Tab. IL, fig. 2 et Tab. V, fig. 11. Radiole fusiforme à sommet mousse ou pointu, garni de petits granules disposés en séries longitudinales, confluents vers le sommet, de manière à former de petites carènes saillantes. Col court, légèrement étranglé. Facette articulaire lisse. Aptien du Fà (Isère). heteracantha Alb. Gras. Tab. V, fig. 11. Alb. Gras, Ours. foss. p. 24, Tab. IL, fig. 4. Radiole cylindrique, couvert d’aspé- rités nombreuses plus ou moins régulières, mais disposées en séries. Col peu étranglé. Collerette courte. Face articulaire lisse, Aptien du Fà près Rancurel. Coll. Alb. Grass. Nora. Je ne puis admettre que le radiole pyriforme que l’auteur figure PI. IL; fig. 9 appartienne à la même espèce. 2) Espèces des terrains crétacés moyens et supérieurs, pistillumn Quenst. Tab. V, fig. 47-19. Quenst., Petref. p. 577, Tab. XLIX , fig. 20. — Cidaris slemmacantha Rœm., Krei- degeb. p. 29, Tab. VI, fig. 6. Radiole cylindrique, garni de granules en séries plus ou moins régulières. Sommet étalé en forme de corolle, quelquefois avec un bouton au milieu, Craie blanche de Rugen. — Craie de Gebrden. Coll. Hagenow , Rœmer, Michelin. Hagenowi Desor, Tab. V, fig. 16. Prismatique avec des granules ou dentelures sur les carènes. Sommet ctalé en forme de panache anguleux. Craie blanche de Rugen. Coll. Hagenow , Michelin. filamentosa Tab. V, fig. 22. Agass. et Desor, Catal. rais. p. 26. Radiole fusiforme, voisin de celui du C, scep- trifera, mais plus gros ; les granules sont très acérés , en forme d’épines , disposés en séries très régulières. Col contracté. Collerette distincte. Facette articulaire lisse. RP21 Craie de....? Mus. Bâle. bd RADIOLES CRÉTACÉS, 39 Jouamedéil Desmoul. Tab. V, fig. 44. Desmoulins, Prodr, p. 556. — Cidari is eurynacantha Agass., Catal. syst, p. 40. Ra- diole cylindrique , granuleux , élargi de bas en haut, avec de gros plis autour du som- met. Col légèrement contracté. Point de collerette distincte, Facette articulaire lisse. X, 75. Craie de Périgueux. (Desmoul.). Coll. Michelin, Desmoulins, cyathifera Agass. Tab. V, fig. 15. Agass., Catal. syst. p. 10. Gros radiole cylindrique, {rès évasé au sommet, Surface garnie de très petits granules en séries, qui deviennent des plis saillants sur le bord du sommet. (CE Raïa h - %57 ke 527 Craie de Saint-Aignan , silex de la Dordogne. Coll. Michelin, d’Archiac. 24 ! spinosissima Agass. Tab. V, fig. 23. Agass. et Desor, Catal. rais. p. 26. Cylindrique, armé de fortes LnRE d’un côté, lisse de l’autre, Col à peine étranglé. Point de collerette, Anneau saillant. Facette articulaire lisse. Craie de France, — Coll. Michelin. Var. minor. Tab. V, fig. 21. Craie de Royan. — Coll. Michelin. leptacantha Agass. Tab. V, fig. 20. Agass. et Desor, Catal, rais. p. 26. Petite baguette grèle, cylindrique, garnie de granules très-serrés à la base, qui deviennent des épines acérées vers le haut. Col- lerette distincte. Facette articulaire lisse. Terrain crélacé de Hauteville, Coll, Michelin. Faujasii Desor, Tab. V, fig. 13.— Faujas, Mont, de Mæstricht, Tab. XXX, fig. 13 et 14. — Baguctte cylindrique couverte de granules en séries régulières, Diffère du C. sceptrifera, en ce que les granules sont moins épineux ; la collerette est aussi plus longue. Danien (craie sup.) de Folx-les-Caves et de Mæstricht, Calcaire à baculites de Port-Brehay (Manche). Calcaire pisolitique de Meudon. Coll. Hebert. Nota, Ce radiole pourrait bien appartenir soit au Cid. regalis, soit au C. danica. Forchhammeri Desor, Tab. V, fig. 18. Radiole cylindrique, garni de gros granules irréguliers, mais très serrés, qui lui donnent une apparence très rugueuse, Danien de Faxoe. Mus. Copenhague. — Coll. Michelin, Ecole des mines de Parie. NoTA. Ce radiole, d’un aspect très particulier, se trouve associé au lest du même nom décrit ci-dessus (p. 15), auquel il correspond du reste par sa taille. Je suis dès lors dispose à l’envisa- ger comme identique. C’est par erreur qu’on à omis de le mentionner plus haut. CG 34 SYNOPSIS DES ECHINIDES. 6) Espèces en forme de massues ou de glands (Radioli glandarii). Tab. V Les radioles crétacés de ce type ne présentent rien de bien particulier, si ce n’est qu'ils arrivent au maximum du renflement dans certaines espèces de la craie blanche. La facette articulaire paraît avoir été en général lisse, bien qu’elle soit assez rarement conservée. Enfin nous voyons par l'exemple du C. clavigera que la longueur de la tige n’est pas toujours un caractère distinctif, puisque le même individu peut porter des radioles à tige courte et d’autres à tige longue. Il existe des espèces de ce type dans tous les étages de la formation crétacée. cydonifera Agass., Catal. syst. p. 25. Voisin du C. colocynda, mais plus court et plus arrondi, garni de fines stries granuleuses et ondulées. Néocomien (sup. ?) de Saint-Auban (Var). Coll. d’Orbigny. Nora. N’est peut-être qu'une variété du C. clunifera. velifera Bronn, Tab. VI, fig. 12.— Syn. Cidarites vesiculosus Goldf. (pro parte), Petref. Tab. XL, fig. 2 k. — Cidaris pisifera Agass. Catal. syst. p. 10. — Cidarites glo- biceps Quenst. , Petref. p. 577, Tab. XLIX, fig. 47. Petit radiole du type du C. clavi- gera, mais plus globulaire, couvert d'aspérités qui souvent affectent la forme de fines épines en séries. CR AIS LIET ( 32 ;) 84. Craie chlor. d’Essen, de Frohnhausen. Coll. Bronn, Mus. Bonn. asperula Rœm. Tab. VI, fig. 11. Rœmer , Kreidegeb. p. 28, Tab. VI, fig. 8. Pisiforme, à sommet surbaissé, garni de granules irréguliers, qui ne sont disposés en séries qu’à la tige ; du reste très voi- sin du C. velifera. Piæner de Sarstedt. Coll. Rœmer. gibberula Agass. Tab. VL fig. 5. Agass. et Desor, Catal. rais. p. 25. Pyriforme, voisin du C. cucumifera , mais à gra- nules plus irréguliers , non sériés. Terr. crétacé de Cassis (Bouches du Rhône). Coll. Michelin. unionifera Alb. Gras, Tab. VI, fig. 2. Alb. Gras, Ours. foss. p. 26, Tab. ILE, fig. 6. Pyriforme, à sommet arrondi, strié fi- nement en long. Col très mince et fragile. Aptien du Fà près Rancurel (Isère). Coll. Alb. Gras. LÆ 4 Lite ) RADIOLES CRÉTACÉS. 39 puséiulosa Alb. Gras, Tab. VI, fig. 1. Alb. Gras , Ours. foss. p. 24, Tab. HE, fig. 3. Petit radiole clavellé, hérissé de tu- bercules irréguliers, inégaux , disposés sans ordre et presque confluents. Col assez long , très contracté, Facette articulaire lisse. Néocomien du Fontanil (Isère). — Coll. AID. Fras. clumifera Agass. Tab. VI, fig. 4. Agass., Foss. crét. in Mém. Soc. des se, de Neuchâtel, vol. FE, p. 442, Tab. XIV, fig. 16-18. — Ech. suiss. IE, p. 68, Tab. XXI, fig. 20-23. — Syn. Cidaris cornifera. Agass., Catal, rais. p. 25. Pyriforme, plus ou moins alongé, souvent étranglé au mi- lieu. Tige grèle. à S. 40. P. 53. « Néoc. sup. du Merdasson près Neuchâtel, Mont-Salève, Grasse, les Lattes, Malle, St-Auban (Var), Orgon (Bouches du Rhône). Mus. Neuch. Mus. Genève. Coll, Michelin. punetatissima Agass. Tab. VI, fig. 5. Agass., Catal, syst. p. 40. — AÏb. Gras, Ours. foss, p. 23, Tab. EH, fig. 4. Subpy- riforme, à sommet obtus. Col assez court. Surface hérissée d’une multitude de fins granules disposés par files longitudinales. Facette articulaire lisse. > ) Aptien du Fà près Rancurel (Isère). Caï. Yu 9 - À -2CG (2 25 Coll. Alb. Gras, Mus. Berne, Coll. Michelin, Nora. Cette espèce fait en quelque sorte le passage entre les espèces pyriformes et Les cylindri- ques. Hardouâimi Desor, nov. sp., Tab. VI, fig. 6. Petite massue fort élégante, portant des granules assez forts. Danien (calcaire sup.) de Ciply. Coll. Hébert, Michelin. Espèce dont le gisement est incertain. catenifera Agass. Tab. VI, fig. 14. Agass,, Catal. syst. p. 10. — Ech. suiss., Il, p. 79, Tab. 21 &, fig. 23. Radiole clavellé rappelant le GC. clavigera par sa forme, mais au lieu de carènes épineuses , sa surface n’est garnie que de granules en séries qui se prolongent même sur la tige. X. 49. Calc, alpin des Surènes (canton d’Uri). Mus. Berne. Nora. Tout en se rapprochant à certains égards des espèces crétacées, ce radiole a cependant quelque chosé de tout particulier dans sa structure. L’on se trouverait fort embarrassé sil fallait déduire de sa présence quelques données sur l’âge du terrain qui le renferme, d'autant plus que le terrain crétacé n’a point encore été signalé dans cette partie d’ailleurs très bouleversée des Alpes. D) Radioles tertiaires dont le test est inconnu. Tab. VII. On sait que les Cidarides en général et les Angustistellés en particulier sent peu abondants dans les terrains tertiaires. On ne doit dès lors pas s'attendre à 36 SYNOPSIS DES ECHINIDES. retrouver, parmi les radioles de ces formations, cette variété de formes qui caractérise les terrains secondaires, bien que dans le nombre il y en ait pour- tant d'assez bizarres, surtout ceux que nous avons rapportés au genre Diplo- cidaris. Ce qui caractérise les radioles Lertiaires, Lels que nous les connaissons maintenant, c’est l'absence à-peu-près complète de formes clavellées, dont nous n’avons rencontré qu’un seul exemplaire imparfait, dans les terrains num- mulitiques de linde (Pab. VIL, fig, 16). La plupart sont à facelte articulaire lisse. Cependant nous devons dire que l’espèce la plus fréquente de la molasse (Cidaris avenionensis fig. 7) a la facette crénelée ; en même temps l’extrémité du radiole est épanoui en forme de corolle (fig. 8). 1) Espèces éocènes. prionota Agass Tab. VIL, fig. 41. Agass., Catal. rais. p. 31. — D’Arch, in Mém. Soc, géol. de France, 2° sér., Tom. Il, Tab. VIE, fig. 16. — Ibid. Tom. IE, p. 419, Tab. X, fig. 2. Baguette compri- mée , portant six carènes, dont deux ont des épines régulièrement espacées. Collerette haute. Terr, numm. de Biaritz, — Coll. Thorent, subprionmata Al. Rou. Tab. VIL, fig. 9. AI, Rouault in Mém. Soc. géol. de France, 2° sér., Tom. I, p. 467, Tab. XIV, fig. 45. Petite baguette comprimée, finement striée, garnie en outre de huit rangs de tubereules disposés en quinconce , dont deux forment arète. Eocène de Bos d’Arros. — Coll. AI. Rouault. Nora. Il me reste des doutes sur la nature de ce radiole, à cause de la disposition trop régulière de ses aspérités. acicularis d’Arch. Tab. VIL, fig. 45. D’Archiac in Mém. Soc, géol, de France, 2° sér., Tom. IE, p. 419, Tab. X, fig. 5. Baguette allongée, subcylindrique, aciculaire. Douze à treize côtes inégales, mais équidistantes, couvertes de granulations margaritiformes. Facette articulaire lisse. An- neau fortement strié. Collerette haute, couverte de stries beaucoup plus fines que celles de l'anneau. Terr. numm,. de Biaritz. — Coll, d’Archiac. semiaspera d’Arch. Tab. VIL, fig. 44. D’Archiac in Mém, Soc. géol. de France, 2° sér., Tom, I, PI. VIL, fig. 48. — Ibid. Tom. II, p. 419, Tab. X, fig. 5. Radiole trapu, garni de granules très forts, en sé- ries. Collerette basse. Surface articulaire lisse. Terr. numm. de Biaritz, — Coll, d’Archiac. subularis d'Arch. Tab. VIL, fig, 10. D’Archiac in Mém. Soc, géol. de France, 2° sér., Tom. 4, Tab. VI, fig. 17. — Ibid. Tom. I, p. 449, Tab. X, fig. 4. Radiole fusiforme, subulé, avec granules sériés , au nombre d’environ douze rangées, qui vers le haut se changent en épines, Collerette basse, Facette articulaire lisse, très-étroite. Terr. num, de Biaritz. — Coll. d’Archiac, # eg UE À L À LE PP PS \Vore 9 PAPA F2 | RADIOLES TERTIAIRES. 37 sériatogranosa d'Arch. Tab. VIL fig. 12. D’Archiac in Mém. Soc. géol, de France, 2° sér., Tom. IL, p. 420. Tab. X, fig. 7. Radiole subeylindrique au-dessus de la collerette, s’aplatissant ensuite inégalement des deux côtés et se terminent en pointe. Surface garnie de granules très fins, en séries rapprochées. Facette articulaire lisse. Collerette basse. Terr, numm, de Biaritz. — Coll. d’Archiac. subeylindricea dArch. Tab. VII, fig. 15. D’Archiac in Mém. Soc. géol. de France, 2 sér., Tom. HI, p. 420, Tab. X , fig. 8. Gros radiole cylindrique, couvert d’aspérités très fines, rapprochées et tendant à for- mer des séries linéaires. Point de collerette. Anneau très étroit. Facette articulaire lisse. Terr. numm. de Biaritz, — Coll. d’Archiac. interlineata d'Arch. Tab. VII, fig. 19. D’Archiac in Mém. Soc. géol. de France, 2° sér., Tom. HI, p. 420 , Tab. X, fig. 10. Radiole assez court, granuleux à la base, mais dont les granulates liés les uns aux autres par des filets très minces , se disposent en séries longitudinales vers la pointe. Collerette basse. Surface articulaire lisse. Terr. numm. de Biaritz. — Coll. d’Archiac. subserrata Tab. VII, fig. 20. D’Arch. Mém. Soc. géol. de France, 2° sér., Vol. 3, p. 420, Tab. X, fig. 12. Ra- diole aplati d’un côté, cylindrique de lautre, ensorte que les dentelures ne sont pas dans le plan de l’axe. Dentelures fortes, opposées, Terr. numm, Briaritz. — Coll. d’Archiac. 2) Espèces myocènes. signata E. Sism. Tab. Vif, fig. 6. E. Sism., Append. in Mem. Acad. di Torino, ser. 11, Tom. IV, p. 590, Tab. III, fig. 6. Radiole cylindrique, garni d’épines en série qui lui donnent une apparence pris- matique. Col peu contracté. Collerette distincte. Facette articulaire inconnue. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. Turin. hiréa E. Sism. Tab. VII, fig. 5. E. Sism., Append. in Mem. Acad. di Torino, sér. IE, Tom. IV, p. 588, Tab. IL, fig. 7. Baguette cylindrique rappelant un peu, par ses fortes épines en séries irrégu- lières , les radioles du genre Rabdocidaris. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. Turin. incurvata E. Sism. Tab. VII, fig. 2. E. Sism., Append. in Mem. Acad. di Torino, ser. II, Tom. IV, p. 394, Tab. I, fig. 10. Très petite baguette cylindrique , du type du €, vesiculosa de la craie chloritée , garnie de côtes longitudinales granuleuses. 38 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. de Turin. Nora. La courbure du radiole sur laquelle l’auteur insiste ne mo paraît pas un caractère impor- tant, et ne saurait constituer à lui seul une espèce. variola E. Sism. Tab. VII, fig. 5. E. Sism., Append. in Mem, Acad. di Torino, ser. II, Tom. IV, p. 392, Tab..IHi, fig. 9. Radiole garni de gros granules sans ordre, à la manière des radioles de Diplo- cidaris. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. Turin, Munsterf E. Sism. Tab. VII, fig. 4. E. Sism., Append. in Mem. Acad. di Torino, Ser. IE, Tom. IV, p. 392, Tab. LE, fig. 8. Radiole cylindrique, garni de granules allongés, en séries, comme dans le C. Blumenbachii. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. Turin. rosaria Bronn, Ital. Petite baguette cylindrique, garnie d’épines sporadiques assez fortes. Colerette très haute. Facette articulaire crénelée. Myocène de Castel-Arquato. Coll. Bronn. limaria Bronn, Ital. Petite baguette cylindrique, garnie de très petits granules en séries longitudinales. Myocène de Castel-Arquato. Coll. Bronn. Zea-mays E, Sism., Append. in Mem. Acad. di Torino, Ser. II, Tom. IV, p. 391. Petit radiole subclavellé, garni de granules aplatis, en séries très régulières, rappelant les épis de maïs. Col très-court. Facette articulaire crénelée. Tertiaire moyen de la colline de Turin. Mus. Turin. 3) Espèce pliocène. Desmoulinfi E. Sism. Tab. VII, fig. 4. E. Sism., Append, in Mem. Acad. di Torino, Ser. 11, Tom. IV, p. 394, Tab. If, fig. 11. Petite baguette cylindrique, garnie de nombreux petits granules confluens, indistinctement sériés. Col légèrement contracté. Collerette assez haute, Tertiaire sup. de lAstesan. Mus. Turin. RABDOCIDARIS. 39 Il® GENRE. — RABDOCIDARIS (‘) Desor. Table I, fig. 3. Grands oursins enflés, souvent aussi hauts que larges, remarquables par la structure particulière de leurs zones porifères qui sont plus lar- ges que chez les vrais Cidaris, les deux pores d’une même paire étant espacés et reliés par un petit sillon horizontal. Ambulacres en général droits ou peu flexueux. Tubercules gros, toujours fortement crénelés (?) (chez les espèces fossiles du moins), et proportionnellement plus nom- breux que chez les vrais Cidaris. Scrobicules grands, souvent ellipti- ques (5). Zone miliaire large. Radioles très robustes. Il y en a de deux types, les uns cylindri- ques ou prismatiques, garnis de dentelures ou d’épines (type des C. Or- bignyana et Princeps) ; les autres élargis en forme de rames tantôt unies, tantôt garnies d’épines à leur base (Cidaris copeoïides). Facette articulaire toujours très large, fortement crénelée. Col peu ou point étrangié. Les espèces fossiles connues jusqu’à ce jour proviennent des terrains oolitiques et néocomiens (*). maxima Syn. Cidarites maximus Munst. in Goldf., Petref. p. 146, Tab. XXXIX, fig. 4. Grande espèce très haute, portant au moins sept tubereules par rangée. Scro- bicules grands, elliptiques, se touchant presque par leur base. Point de cercle scro- biculaire distinct. Zone miliaire large, Zones porifères égalant en largeur l’aire am- bulacraire, qui ne porte que deux rangées de granules. De l’oolite inférieure de Bayreuth. Coll. Mus. Bonn. Radioles. Tab. VII, fig. 17. Ce sont d’après Munster , de longues baguettes subfu- siformes , garnies d’épines assez fortes, mais irrégulièrement distribuées. (‘) De pafdoros strié, cannelé. (2) Ces fortes crénelures s’expliquent par les dimensions considérables des radioles, qui avaient besoin de fortes attaches. (5) La forme des scrobicules n’a pas la même valeur qu’on était naguère dis- posé à lui attribuer. Il n’est pas rare en effet de rencontrer chez la même es- pèce, et quelquefois chez le même individu , des scrobicules circulaires et des scrobicules elliptiques. (‘) Parmi les espèces vivantes, on pourrait rapporter à ce genre les Cidaris tribuloïdes et C. imperialis, si leurs tubercules n'étaient pas complètement lisses. En revanche, je n’hésite pas à y ranger plusieurs espèces dont on ne connaît encore que des parties du test sur la foi de leurs scrobicules , ainsi que certaines baguettes qui se rapprochent de l’un ou de l’autre des types ci-dessus. VAR A0 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Var. Tab. VIIL, fig. 14-16. — Syn. Cidarites spinulosus Rœm. , Oolit. Geb. p. 26, Tab. 1, fig. 46.,— Cidaris horrida Mer. in Agass., Ech. suiss., II, p. 72, Tab. XXI a, fig. 2. Variété remarquable par sa forme plus cylindrique et par son anneau très gros et plus saillant que la tige de la baguette. Oolite inf. au pied du Galgenberg (Rœmer). Coll, Rœmer. Oolite ferrugineuse du canton de Bâle, Soleure, de la Betznau (Argovie), de lAlbe wurtembergeoise. Mus. Bäle, Mus. Tubingen, Mus. Neuchâtel. NoTa. J'ai quelque doute sur l’identité de la baguette que Munster rapporte à son Cidaris maxi- ma. Je serais plulôt disposé à croire que c’est la variété de M. Mérian et de Rœmer, qui en est le véritable radiole. Nous savons du moins positivement qu’elle se trouve avec le test ; tandis que c’est moins cerlain au sujet du radiole.de Munster (3. 15), qui pourrait bien n’être après Lout qu’une variété du C. princeps. Princeps Desor, nov. sp. Très grande espèce, atteignant 5 pouces de diamètre et au-delà , voisine du reste du R. maxima. Scrobicules grands, plus ou moins ellip- tiques, se touchant par leur base. Tubercules très saillans, fortement crénelés. Zone miliaire très large garnie d’une granulation homogène, Point de cercle scrobiculaire, Zones porifères un peu moins larges que celles du R. maxima. Deux rangées seule- ment de très fins granules dans les ambulacres , avec des traces d’autres plus fins, presque microscopiques entre eux. Radioles. Tab. VII, fig. 4. Cylindriques ou subprismatiques, plus ou moins com- primés, avec d’assez fortes épines surtout sur les côtés. Anneau saillant. Crénelures de la facette articulaire très fortes. Argovien des Lægern. Coll. Mœsch. Mus. Zurich. Nora. Les radioles ayant été trouvés adhérents au est, il ne saurait y avoir de doute sur leur identité. Peul-être aussi devrait-on rapporter à cette espèce la grande baguette de fig. 10, que Gold- fuss attribue sans raison suffisante au Cid. nobilis. Orbignyana Tab. 1, fig. 3. — Syn. Cidaris Orbignyna Agass., Catal. syst. p. 10. Scrobicules plus ou moins elliptiques, entourés d’un cercle scrobiculaire dis- tinct. Quatre rangées de granules très serrés dans les ambulacres. Tubercules gros, fortement Le au nombre d’au moins six par rangée. P 21. : ar. Giaarr _. 'e ss. , Catal. syst. p. 10. Simple variété à serobicules cir- culaires. < CN Et (374 P. 22. Ÿ Radioles. Tab. VIII, fig. 7-9. — Syn. Ciduris macroacantha Thurm., Mnsc. Trica- rénés où prismatiques (fig. 9) quelquefois comprimés (fig. 8) et même étalés près de extrémité (fig. 7), munis de fortes épines sur les carènes et à la base de la baguette. Kimméridien de la Rochelle, de Villersville, Montfaucon (Meuse), Lavoncour (Hau- te-Saône) et du dépt. de l'Aube. Kimméridien (Ptérocérien) de Porrentruy. Coll. d’Orbigny , Michelin, Cotteau, Thurmann, Gressly. nobilis Syn. Cidarites nobilis Munst. in Goldf., Petref. p. 447, Tab. XXXIX, fig. 4. — Agass. Ech,. suiss. IT, p. 65. Tab. 21 a, fig. 21. Grande espèce à scrobicules RABDOCIDARIS. A1 circulaires. peu profonds, séparés les uns des autres par un espace considérable sur- tout à la face supérieure. Cercle scrobiculaire distinct. Zone miliaire fort large, gar- nie d’une multitude de granules qui vont en diminuant de grosseur vers le milieu de la zône, où la ligne de suture est toujours distincte. Six rangées de granules ambu- lacraires. Zones porifères à peu près aussi larges que les ambulacres ({). V9 07 Radioles. Tab. VII, fig. 40. Ce sont, d’après Munster, de longues baguettes cylin- driques où subprismatiques , garnies d’épines assez fortes surtout à la base, M. Quen- stedt en signale de 4 pied de longueur. Parfois les épines se rangent en série, surtout lorsque le radiole devient prismatique. Du Jura (Argovien?) de Bayreuth. Jura blanc (formations 7 et 9) du Wurtemberg. Argovien (calcaire à Scyphies) du Randen. Mus. Vienne, Tubingen, Bâle, Zurich. Var. Cidaris heteropleura ? Agass., Cat. syst. p- 40. X 10. VÉANRALA Le 17 (27%) De loolite de la Sarthe. Coll. Michelin. Nora. !l est évident que tous les radioles figurés par Munster dans Goldfuss n’appartiennent pas à cette espèce. Nous n’en avons mentionné et reproduit qu’nn , encore nous reste-t-il des doutes sur son compte, car il se pourrait fort bien qu’il ne différât pas des radioles du A. Princeps dont un fragment est représenté fig. x copeoïides Syn. Cidaris copeoides Agass., Cat, syst. p. 40. On ne connait encore du test que quelques plaques isolées, dont les tubercules sont fortement crénelés , les scrobicules grands et circulaires , le cercle serobiculaire peu accusé, mais cependant distinct. Diffère du R. maxima essentiellement par ses radioles, si toutefois on les à bien rapportés. CC  Feu [ ,26(33 a), X. 62. (ta Ca Ce, 2 07e Oxfordien de Latrecy. | GAL FT Coll. Michelin. Radioles. Tab. IX, fig. 3-7. — Syn. Cidaris hastalis Desor, Catal. rais. p. 30. Très polymorphe, le plus souvent en forme de rames plus ou moins larges (fig. 5, 5 et 6), quelquefois aussi en forme de longs cylindres comprimés (fig. 4). Anneau saillant. Fa- cette articulaire fortement crénelée. 92. R. 94. Oxfordien de Latrecy (Haute-Marne). Kellovien de Perey-le-Grand , Châtillon-sur-Saône , Etivy et Gigny (Yonne). ? Argovien de Baden (Suisse). Coll. Michelin, Cotteau. — Mus. Zurich. —— Blainvillei Syn. Cidaris Blainvillei Desmar. — Agass. et Desor, Catal. rais. p. 28. Espèce haute, à tubereules petits et nombreux, jusqu’à dix et au-delà dans une rangée. Scrobicules elliptiques se touchant par leur base. Point de cercle scrobi- culaire. Zone miliaire très large. Quatre rangées de granules dans les aires ambula- (1) La figure que M. Agassiz a donnée de cette espèce dans les Echinoderines suisses est imparfaite, en ce sens que les sillons qui relient les pores des zones porifère; ne sont pas indiqués. 6 A? SYNOPSIS DES ECHINIDES. craires. Zones poriferes plus étroites que dans les autres espèces, Cependant le petit sillon qui relie les pores est distinct, bien que court. NS AR Calcaire à polypiers de Ranville. Oolite inf. du canton de Neuchâtel, Coll. Brongniart, Mus. Neuchâtel, Mus. Bâle. Moraldina Syn. Ciduris Moraldina Cot., Ech. foss. p. 35, Tab. 1, fig. 1-5. Grande espèce, à très gros tubercules fortement crénelés, Scrobicules elliptiques se touchant par leur base. Granulation interambulacraire abondante et à-peu-près ho- mogène. Radioles Tab. VI, fig. 14. En forme de baguettes grèles, cylindriques, couvertes sur toute leur surface de petites pustules alongées , inégales et disposées au hasard. Couches à Gryphea-Cymbium, Lias de Vassy près Avallon (Yonne). Coll. Cotteau. Espèces néocomiennes. ŒTournali Desor, nov. sp. De forme anguleuse, à tubercules distinctement cré- nelés, à serobicules circulaires avec cercle scrobiculaire distinct. Quatre rangées de granules dans les ambulacres ; dont les deux internes très petites, Zones porifères à- peu-près aussi larges que les aires ambulacraires. Néocomien sup. (?) de la Clape (Aude). Coll. Michelin. tuberosa Syn. Cidaris tuberosa Alb. Gras, Ours. foss. p. 25, Tab. 1, fig. 7-8. Tubercules profondément crénelés. Scrobicules grands, peu profonds, légèrement el- liptiques. Cercles scrobiculaires peu accusés. On ne connait encore que des plaques isolées du test. Radioles. Syn. Cidaris ramifera Alb. Gras, ibid. p. 25, Tab. 5, fig. 7. Cylindriques; hérissés çà et 1à d’épines inégales , longues quelquefois de trois millimètres , disposées en verticilles ou isolées. Col non contracté. Facette articulaire fortement crénelée. Néocom. inf. du Fontanil (Isère). Coll. Alb. Gras. Nora. Ce radiole étant le seul de cette localité dont la facette articulaire soit fortement créne- lée, je crois devoir le rapporter aux plaques ci-dessus, dont les tubercules ont des crénelures cor- respondantes. crenata Desor, Phill. Geol. of Yorksh, Tab. If, fig. 2. On n’en connait que des plaques isolées , qui sont très grandes. Scrobicules circulaires. Tubercule très gros et fortement crénelé. Argile de Speeton du Yorkshire. Coll. Phillips. Radioles dont on ne connait pas le test. trispinata Tab. VII, fig. 12. Syn. Cidariles trispinatus Quenst., Petref. p. 575, Tab. XLIX, fig. 9. Radiole en forme de grande lame tricarénée , tranchante d’un côté, avec de fortes dentelures sur les carènes. ; RADIOLES DE RABDOCIDARIS. 43 Corallien de Nattheim. Mus. Tubingen. Nora. M. Quenstedt suppose que ce radiole pourrait bien appartenir au Diplocidaris alternans. Mais comme il n’y a jusqu'ici que les Rabdocidaris qui nous aient fourni des radioles de ce type, je préfère les rapporter provisoiremeut à ce dernier genre. trigonacantha Tab. VIII, fig. 5. Syn. Cidaris trigonucantha Agass., Catal. syst. p. 10. — Ech. suiss., IL, p. 74, Tab. XXI &, fig. 6. Radiole en forme de baguette triangulaire, lisse et simplement strié à la face inférieure, garni de petits granules en séries sur les deux faces opposées. Col non étranglé. Collerette assez haute, divisée en trois parties par deux anneaux linéai- res. Facette articulaire ample, fortement crénelée. P°N60! Corallien de Besancon. Mus. Vienne (Coll. Dudressier). Nota. C’est sur la foi de sa forme triangulaire et de l’ampleur de la face articulaire, jointe à l’ab- sence d’étranglement à la collerette, que je rapporte cette espèce au genre Rabdocidaris , sans ga- rantir en aucuue facon l’authenticité de ce rapprochement. Ritteri Desor, nov. sp., Tab. VII, fig. 6. Syn. Cidaris trigonacantha Cot., Ech. foss. p. 145, Tab. X, fig. 9. Baguette sub- triangulaire comme la précédente, mais à collerette plus grèle ; les pustules sont aussi plus grosses et moins nombreuses, Corallien de Châtel-Censoir (Yonne). Coll. Cotteau. Var. Syn. Cidaris spinosa Cot., Ech. foss. p. 145, Tab, XI, fig. 4. Variété cylin- drique , garnie également de grosses pustules irrégulières. Corallien de Druyes (Yonne). Coll. Cotteau. Nora. Je dédie cette espèce à la mémoire d’Albertus Ritter, l’un des plus anciens auteurs qui se soient occupés d’Echinides fossiles. IL se pourrait que la variété mentionnée ci-dessus fût une es- pèce à part. En tout cas, ce n’est pas le Cidaris spinosd d’Agassiz. megalacantha Tab. VII, fig. 15. Syn, Cidaris megalacantha Agass., Gatal, syst. p. 10. Baguette prismatique, re- marquable par son épaisseur. Les carènes sont garnies d’aspérilés en séries régu- lières, Facette articulaire inconnue. #M. 71. CR Corallien de l'ile de Ré. Coll. d’Orbigny. . Remus Desor, nov. sp., Tab. IX, fig. { et 2. Syn. Cidaris spaliblè, Agass. (pro parte), Catal. rais. p. 29. Radiole en forme de large rame. Diffère des radioles du GC, copeoides en ce qu’il est garni de grosses épines à la base. P. ui. ee Kellovien de Percy-le-Grand (Haute-Saône), Châtillon-sur-Seinc, Estrochey (Côte- d'Or). UVA SYNOPSIS DES ECHINIDES. ? Argovien de Brunegg (canton d’Arxovie). Coll. Michelin, Mus. Munich. Nora. Bien que les radioles ne serveut en général que pour ramper, on ne peut, en voyant ces grandes rames, se défendre de l’idée qu’elles servaient aussi à la natation. spatula Syn. Cidaris spatula Agass., Ech. suiss. , 11, p. 79, Tab. 21 a , fig. 24. Très grande rame, voisine de la précédente, mais qui en diffère cependant par ses stries longitudinales plus nombreuses d’un côté et ses granules plus accusés de l’autre. ( ’e aite à \ ag g o — PS G i )n n’en D encore que des fragments. CeN AR ENT l ( Rio 5) Corallien de Besancon. Jura blanc {corallien) de Sirchingen (Wurtemberg). Mus. Vienne (coll. Dudressier) , Coll. Mandelslohe. NoTa. Je suis obligé de renvoyer pour la figure de cette espèce à l’ouvrage de M. Agassiz (Echi- nodermes suisses), ayant omis par inadvertance de la reproduire dans mes planches. cristata Tab. VIII, fig. 2. Syn. Cidaris cristala Agass., Catal, syst. p. 10. — Munst. in Goldf., Petref. Tab. XXXIX, fig. 4 f. Radiole cylindrique, avec de fortes carènes munies d’épines. Jura blanc (Argovien ?) de Bayreuth. ph « A { x Ra po Ù ? Corallien de Besancon. Mus. Munich (coll. Dudressier). Nora. M. Agassiz a fait mouler un fragment de radiole très imparfait, provenant du corallien de Besançon , qu’il identifie avec le radiole en question, figuré par Munster sous le nom de Cidaris nobilis , mais sans raison suflisante, à mon sens. , tricarinata Tab. VIL, fig. 4. Cotes. lRe Es (554) Syn. Cidaris tricarinata Agass., Catal. syst. p. 10. — Munst, in Goldf., Petref. Tab. XXXIX , fig. 4 c, d, e. Radiole triangulaire ou prismatique, avec de fortes épines plus ou moins nombreuses et régulières, Collerette courte, < Jura blanc (Argovien ?) de Bayreuth. Mus. Munich (coll. Dudressier). Nora. M. Agassiz ayant reconnu que tous les radioles rapportés par Munster au Cid nobilis , ne pouvaient provenir de la même espèce, en sépara les formes ci-dessus qu’il désigna sous le nom de C tricarinata , mais en leur associant à tort un radiole du corallien , que M. Cotteau a depuis sé- paré à raison sous le nom de C crassa. crassa Syn. Cidaris crassa Cot., Ech. foss, p. 117, Tab. XI, fig. 8. — Cidaris tricarinata Agass, (pro parte), Catal. syst. p. 10. Radiole irrégulièrement prismati- que, garni de côtes longitudinales aiguës plus ou moins espacées. Coralrag inf. de Châtel-Censoir (Yonne). Corallien de Besançon. Coll, Cotteau , Mus. Vienne. Ie GENRE. — DIPLOCIDARIS (‘) Desor. Tab. ji, fig, 5. Ce sont de grands oursins ayant tous les caractères des vrais Cida- ris, mais qui en diffèrent par une particularité de leurs zones porifères (‘) De demhoëç double. DIPLOCIDARIS. 45 qui à paru assez importante pour justifier l'érection d’un nouveau genre, et qui consiste en ce que les pores, au lieu de former des séries régulières et uniformes, chevauchent en quelque sorte à droite et à gau- che, si bien, qu'au lieu de deux rangées de pores, il y en à en appa- rence quatre dans chaque zone porifère. Tubercules fortement crénelés. Ambulacres droits. Radioles courts, massifs, cylindriques, garnis de granules ou pus- tules, au lieu d’épines comme dans les Rabdocidaris. Toutes les espèces connues proviennent des terrains jurassiques. gigantea Tab. 1, fig. 5. Syn. Ciduris gigantea Agass., Ech. suiss., If, p. 66, Tab. XXI a, fig. 22.— Quenst., Petref. p. 575, Tab. XLVIIL, fig. 45. Grande espèce, à ambulacres droits, portant deux rangées de granules. Tubercules fortement crénelés. Scrobicules circulaires, peu profonds. Cercles scrobiculaires composés de gros granules peu nombreux , mais dis- tinctement mamelonnés. Zone miliaire large, à granulation maigre et elair-semée ; en revanche , les ambulacres sont bornés du côté de l’aire interambulacraire par une rangée de granules plus serrés et très apparents. Corallien de Besançon , de Nattheim. Mus. Vienne (Coll. Dudressier), Mus. Tubingen. Radioles Tab. VII, fig. 28 et 29. — Syn, Cidaris pustulifera Agass. , Ech. suiss., II, p. 75, Tab. 21 a, fig. 7. — Cot., Ech. foss. p. 115, Tab. XII, fig. 3. — Quenst., Pe- tref. Tab. XLVIIT, fig. 44. Cylindriques, garnis de granules nombreux , d’égale gros- seur, mais non sériés, Facette articulaire ample, fortement crénelée. Anneau saillant,. Collerette distincte. - X. 47 Fe Corallien de Besançon, Salins , Châtel-Censoir et Druyes (Yonne), Nattheim, Ulm. Mus. de Vienne (Coll. Dudressier), Coll, Cotteau , Mus. Tubingen. Nora. C’est sans doute par erreur que M. Quenstedt a représenté la facette articulaire du radiole que nous lui empruntous comme lisse, d’autant plus qu’il a émis lui-même l’opinion que ce ra- diole appartient probablement au R. gigantea , qui se distingue précisément par les fortes créne- lures de ses tubercules. alternans Syn. Cidaris alternans Quenst., Petref, p. 573, Tab. XLIX, fig. 8. Le dédoublement des pores est au maximum ; ils forment quatre rangées verticales bien distinctes. Scrobicules petits, serrés. Cercle scrobiculaire nul. Zone miliaire large. Ambulacres droits, Corallien de Nattheim et d’Ulm. Mus. Tubingen. Nora. Cetle espèce est propre encore plus que la préeédente à justifier l'établissement d’un nou- veau genre, à raison du dedoublement plus complet de ses zoncs porifères. Espèces dont le test est inconnu. cinamomen Tab. VIL, fig. 26. Syn. Cidaris cinamomea Agass., Catal. syst. p. 40.— Ech. suiss., IE, p. 78, Tab. XXI a, fig. 15. Très gros radiole, s’élargissant notablement au-dessus de la collerette, AG * SYNOPSIS DES ECHINIDES. couvert de pustules nombreuses, sans disposition linéaire. Facette articulaire in- connue. BEA: Corallien de Besançon. Mus. Vienne (Coll. Dudressier). NOTA. J'ai rapporté ce radiole au genre Diplocidaris uniquement à cause de sa ressemblance avec celui du D. gigantea cladifera Tab. VII, fig. 25. Syn. Cidaris cladifera Agass., Catal, syst. p. 10.— Ech. suiss., IE, p.75, Tab, XXI 4, fig. 8. Gros radiole, couvert de pustules irrégulières. Près de la base un très gros bourrelet qui existe dans tous les exemplaires connus. Colleretle basse, Anneau dis- tinct. Surface articulaire distinctement crénelée, M. 75. TfS- Corallien de Besancon. Mus. Vienne (Coll. Dudressier). Nora. Ce radiole se trouve placé ici par les mêmes motifs que le précédent Wrightii Desor, Tab, VII, fig. 24. Syn. Cidaris Fowleri Wright, Cidarid. of the Oolites in Ann. and Mag. of. Nat. Hist. p. 7, Tab. XI, fig. 5 e. Radiole court, couvert de pnstules irrégulières, comme le D, gi- gantea, mais arrondi et renflé au sommet. Facet{e articulaire fortement crénelée. Oolite inf. (couches de Pea Grit) de Crickley Hill. Coll. Wright, Nora. Alors même qu’on viendrait à montrer que ce radiole n'appartient pas au genre Diploci- daris , il n’en faudrait pas moins le distinguer de celui du C. Fowleri, à cause de ses pustules qui sont disposées tout aulrement. censoriensis Cot. Tab. VII, fig. 27. Syn. Cidaris censiorensis Cot. ; Ech. foss. p. 118, Tab. XIL, fig. 4. Gros radiole cy- lindrique, de la taille de celui du Diplocidaris gigantea, à bouton très gros , à facette articulaire ample et fortement crénelée , mais la surface, au lieu d’être granuleuse , est recouverte de côtes longitudinales comprimées et régulièrement espacées. Corallien de Chätel Censoir (Yonne). Coll. Cotteau. Nora. Je rapporte cette espèce au genre Diplocidaris uniquement à cause de sa ressemblance avec le D. gigantea. Parmi les vrais Cidaris de cette formation il n’y a que ie C. Drogiaca Cot., au- quel on pourrait Ja rapporter, à raison de ses très gros tubercules. IVe GENRE. — POROCIDARIS (!) Desor. Tab. 1, fig. 7. Ce genre n’est encore connu que par des plaques isolées; mais cel- les-ci ont un caractère si particulier, que je n’hésite pas à en faire un genre à part. En effet, les scrobicules qui ont les dimensions et la forme (‘) De Tops pore. POROCIDARIS, A7 de ceux des grands Cidaris sont percés sur leur pourtour d’un cercle de pores qui, par cela même qu'ils traversent le test, devaient avoir une certaine importance dans l’organisation de l'animal. Ces pores, qui ne se retrouvent dans aucun autre genre, sont logés dans de petits sillons qui rayonnent autour du scrobicule. Tubercules crénelés et per- forés. Radioles comprimés en forme de lames fortement dentelées. Le type de ce genre est une espèce provenant du terrain nummuli- tique de Vérone. Aux plaques du test se trouvent associés des radioles d’une forme particulière qu’on rapporte à la même espèce. Or comme ces radioles ont un cachet à part, j'ai rapporté au même genre, en me fondant sur l’analogie, les radioles de forme semblable qu’on ren- contre dans d’autres terrains. Ce sera à l'expérience à nous apprendre si ce rapprochement est fondé. Nora. En supposant que le P. Schmidelii de l’oolite inférieure appartienne réellement au genre Porocidaris, et que les radioles constituent un caractère suffisant pour les reconnaître, nous aurions ici ce fait assez bizarre de la pré- sence du même type dans deux époques très éloignées , tandis qu’on n’en con- naît pas jusqu'ici dans les formations intermédiaires. Veronensis Mer. Tab. 1, fig. 7. Scrobicules se touchant par leur base. Point de cercle scrobiculaire distinct, Le nombre des pores autour des scrobicules est de vingt à vingt-cinq. Ambulacres inconnus. Radioles Tab. 7, fig. 21. — Schmidel, Verst. p. 40, Tab. XXI, fig. 5-5. — Leske ap. Klein, Tab. LIT, fig. 18. — Andreæ, Briefe, Tab. V, fig. 6. — Parkinson, Org. Rem, IV, Tab. IV, fig. 12. Ce radiole, de forme bizarre, a été signalé depuis long- temps comme appartenant à l’espèce ci-dessus ; il se distingue par sa forme aplatie, plissée longitudinalement, et les fortes dentelures des bords, qui parfois deviennent de fortes épines. Collerette distincte quoique tuberculeuse, mais les granules y sont plus rares que sur le corps du radiole. Anneau saillant , crénelé, PA CR 13 Terr. numm,. du valle Dominico près de Vérone, des environs de Nice. Abondant. Mus. de Bâle, de Zurich, Coll. Van den Hecke. Schmidelii Tab. VII, fig. 22. Syn. Cidurites Schmidelii Munst. in Goldf. Petref. p. 120, Tab. XL, fig. 4. Radiole très voisin de ceux de l’espèce précédente, mias un peu plus large vers le haut et garni de petites pointes qui s’arrangent en lignes. Facette articulaire crénelée. Terrain jurassique de Dischingen. Oolite inférieure de la vallée du Frick (Argovie). Mus. Munich, Coll, Schmidlin, NoTA. Les synonymes mentionnés par Goldfuss ne se rapportent pas au P. Schmidelii, mais au P, l'eronensis. M. Quenstedt mentionne aussi le P. Schmidelii dans le corallien de Nattheim, mais je doute que ce soit la même espèce serrata Tab. VII, fig. 25. Syn. Cidaris serrata d’Arch. in Mém, Soc. géol. de France, 2° sér. vol. III, p. 419, Tab. X, fig. 6. Radiole très plat, un peu moins large que les précédents, finement * Carton dec navoc 17 Hg HO X0 LS SYNOPSIS DES ECHINIDES. strié en long, à dentelures angulaires. Trois séries de plis linéaires de la longueur des dentelures latérales sur l’une des faces. Facette articulaire inconnue. Terr. numm,. de Biaritz. — Coll, d’Archiac. serraria Syn. Cidaris serraria Bronn, Ital. — Agass, et Desor, Catal. rais. p. 51. Baguette comprimée d’un côté seulement, garnie de fortes dentelures angulai- res sur les bords, plus fortement ridée d’un côté que de l’autre. Myocène de Castel-Arquato. Coll. Bronn. Ve GENRE. — GONIOCIDARIS Desor. Tab. [, fig. 4. Par ses ambulacres étroits, ce genre rentre dans la tribu des An- gustistellés, mais il diffère de tous les autres genres de cette division par la présence d’impressions creuses, en zig-zag, sur la ligne de su- ture médiane des aires ambulacraires aussi bien que des interambula- craires ; seulement, ces impressions sont plus profondes et plus appa- rentes sur les interambulacres que sur les ambulacres. Les tubercules sont proportionnellement petits et nombreux, à base non crénelée, comme dans tous les Angustistellés vivants. Zones porifères simples, à pores non reliés par des sillons. Radioles cylindriques et subulés. On n’en connaît encore que deux espèces vivantes, toutes deux des mers de la Nouvelle-Hollande. VIS GENRE. — LEIOCIDARIS (‘) Desor, nov. gen. Grands oursins à tubercules lisses, à membrane écailleuse, comme chez les vrais Cidaris, mais qui en diffèrent en ce que les pores d’une même paire, au lieu d’être contigus, sont reliés par un petit sillon, comme chez les Rabdocidaris. Zones miliaires très larges. Radholes en forme de gros cylindres lisses, rappelant les radioles des Acrocladia. On n’en connaît encore que des espèces vivantes. Type du genre est le Cidaris imperialis des auteurs. Nora. Jai longtemps hésité sur la convenance d’instituer ce genre dans la crainte de rencontrer des passages insensibles entre cette forme particulière des pores et ceux des vrais Cidaris. Mais, d’un autre côté , il est incontestable aussi que les Leiocidaris ont les mêmes droits à constituer un genre à part que les Rhabdocidaris, avec lesquels ils ont en commun cette structure particulière des zones porifères , mais dont ils diffèrent par l'absence de crénelures aux. tu- bercules; en d’autres termes, on pourrait définir les Leiocidaris des Rhabdo- cidaris à tubercules lisses. A cette différence près, la figure que nous avons donnée du Rhabdocidaris Orbignyana (Tab. 1, fig. 5), pourra servir à donner une idée de la physionomie de notre nouveau genre. k (‘) de Asios lisse. TRIBU DES LATISTELLÉS A9 TRIBU DES LATISTELLÉS. (') Je range dans cette tribu tous les Cidarides qui, au lieu de simples granules, portent sur les aires ambulacraires des tubercules de même structure, sinon de même dimension, que ceux des aires interambula- craires. Il en résulte que l’ambulacre est nécessairement plus large que chez les Angustistellés. Les tubercules des aires interambulacraires, en revanche, sont moins gros et plus nombreux, tantôt crénelés et per- forés, tantôt à base lisse et imperforés. L'appareil apicial est moins large que chez les Angustistellés, souvent même réduit à un anneau très étroit. Le corps Mdr épor 1. me, en revanche, est plus distinct, souvent renflé, de manière à faire reconnaître aisément l'avant et l’ar- rière de l’animal. Le péristome est de grandeur très variable; la mem- brane buccale tantôt nue, tantôt garnie d’écailles imbriquées. Lanterne très compliquée, comme celle des Angustistellés, sauf que les dents sont tricarénées au lieu d’être en biseau creux. Mais c’est la disposition des pores qui mérite surtout notre attention. Il y a longtemps que M. de Blainville, en décrivant les espèces vivantes du genre e Oursin, à insisté sur leur importance au point de vue du groupement des espèces, et nous avons vu plus haut que plusieurs des genres de M. Agassiz corres- pondent exactement aux sections du genre Echinus de M. de Blainville. Dans le « Catalogue raisonné », on a encore renchéri en quelque sorte sur les caractères tirés de la disposition des pores, en distinguant en- tre les groupes à pores disposés par simples paires (unigéminés), par doubles paires (bigéminés), par triples paires (trigéminés) et par paires multiples (polygéminés). Il est à remarquer cependant que ces caractè- res, tout en fournissant d'excellents guides pour la détermination des genres, n’ont pas tous la même valeur anatomique. Ainsi les pores uni- géminés, bigéminés et trigéminés, ne sont, le plus souvent, comme il est dit dans l'introduction, que des variantes d’une même formule. Ce sont en général trois paires de pores pour une plaque ambulacraire (?). (") Notre tribu des Latistellés ne correspond pas exactement à celle de M. Albin Gras, qui y range d’une part les Salénies dont nous faisons notre troi- sième groupe, tandis que d’un autre côté il en éloigne les Hemicidaris et leurs analogues pour les ranger parmi les Angustistellés. “Toutefois , cette divergence n’est pas assez grave pour nous empêcher d'admettre la division proposée par M. Albin Gras. (?) Si la plaque est haute, les trois paires de pores pourront se placer verti- calement les uns au-dessus des autres, et nous aurons des pores sur un simple rang ou par simples paires (pores unigéminés) , comme c’est le cas de la plu- part des genres à gros lubercules (Hemicidaris, Diadema, Pseudodiadema, etc.). Si au contraire l’espace est plus restreint, l’une des trois paires de pores sera refoulée en dehors et nous aurons des pores disposés sur deux doubles rangs, comme dans les Salmacis, les Microcyphus, etc. Dans ce cas, la rangée ex- terne est généralement moins fournie que les rangées internes (Tab. XVIIT, fig. 12 b). D’autres genres ont les pores unigéminés à lambitus (là où les tu- béreules sont gros et l’espace suffisant), tandis qu’au sommet et sur le pourtour 7 0 SYNOPSIS DES ECHINIDES, A côté des genres qui présentent cette disposition de trois paires de pores pour une plaque ambulacraire, nous en trouvons d’autres chez lesquels le nombre des paires de pores correspondant à une plaque ambulacraire est plus considérable (de quatre à dix et davantage). Ce sont d’abord les sections C, D, E, F, G, H, de M. de Blainville (voir l'introduction), plus un certain nombre de genres fossiles. Nous avons ainsi deux grandes divisions dans la tribu des Cidarides latistellés, l’une comprenant les genres qui comptent trois paires de pores et qu’on pourrait désigner sous le nom d’Oligopores, et l’autre comprenant les genres qui en comptent davantage et que je propose d'appeler du nom collectif de Polypores. du péristome, les pores se dédoublent et deviennent bigéminés (témoins les genres Diplopodia, Hemicidaris, etc.). Enfin , lorsque les plaques ambulacraires sont très resserrées et qu’il n’y a plus place que pour une seule paire de pores au contact de la plaque ambulacraire (les deux autres élant refoulées en de- hors), il en résulte la formule trigéminée, c’est-à-dire, la disposition par triples paires obliques, qui est commune aux wrais Echinus et aux types voisins. Le degré d’obliquité dépend, lui aussi, de la hauteur des plaques. Lorsque l’espace est très restreint, les trois paires de pores s’éloignent davantage de l’ambula- cre et deviennent même à peu près horizontales, comme dans les genres Co- dechinus (Tab. XIX , fig. 1-12), Amblypneustes, etc., tandis que dans d’autres cas l’obliquité est à peine sensible, et l’on arrive à se demander si les pores sont unigéminés ou bigéminés, comme dans certaines espèces du genre Psamme- chious (P. monilis Tab. XVII, fig. 10-12). A) DIVISION DES OLIGOPORES. Diacn. Trois paires de pores pour une plaque ambulacraire. Ce groupe, le plus nombreux des deux, puisqu'il compte plus de trente genres, comprend plusieurs types dont on fera peut-être quelque jour autant de divisions. Nous ne mentionnerons pour le moment que les suivants : 1° Les types à gros tubercules crénelés, accompagnés de pores unigéminés ou bigéminés , comprenant les Diadèmes , Hemicidaris et leurs analo- gues. La plupart des genres sont fossiles des terrains secondaires. 2 Les types à test sculpté, orné de fossettes ou de petits creux aux angles des plaques , à pores tantôt unigéminés, tantôt bigéminés, compre- nant les genres Temnopleurus et leurs analogues. La plupart des es- pèces sont de l’époque actuelle. Quelques genres seulement ont des re- présentants dans les formations tertiaire et crétacée. 5° Les types à tubercules non crénelés et à pores trigéminés , comprenant le genre Echinus proprement dit et ses analogues. Se trouve dans toutes les formations depuis l’oolite jusqu'aux terrains tertiaires les plus ré- cents et dans l’époque actuelle. VIIS GENRE. — HEMICIDARIS Agass. Tab. X, fig. 7-12 et Tab, XI. Oursins de moyenne taille, plus ou moins renflés, moins grands en général que les Cidaris. Leur caractère distinctif réside dans les ambu- HEMICIDARIS. 1 lacres, qui, sur une partie de leur longueur, particulièrement à la base et quelquefois jusqu’au milieu de la hauteur, sont garnis de véritables tubercules moins gros, il est vrai, que ceux des aires interambulacrai- res, mais comme ceux-ci distinctement mamelonnés et crénelés. Pour simplifier la diagnose, je propose de désigner à l'avenir ces tubercules de l’ambulacre sous le nom de semitubercules. Les zones porifères sont composées de deux simples rangées de pores qui se dédoublent fré- quemment aux angles du péristome. Les tubercules interambulacrai- res, toujours fortement crénelés et perforés, sont portés sur des scro- bicules saillants, en général contigus par leur base, d’où il résulte que le cercle scrobiculaire est rarement complet. Péristome très grand avec de profondes eniailles. Corps madréporiforme, se confondant avec la plaque génitale impaire, mais cependant toujours reconnaissable à sa structure spongieuse. Radioles tantôt cylindriques, tantôt en forme de massues, en général lisses et finement striés dans le se ns de la iongueur. Tel qu'il vient d’être circonserit, le genre Hemicidaris paraît s'être montré pour la première fois dans les terrains oolitiques inférieurs. À partir de là, nous le retrouvons à peu près dans tous les étages, jus- ques et y compris le terrain nummulitique. Nora. Malgré les réductions qu’il a subies par la création des genres Hemi- diàdema et Hypodiadema, ce genre, tel qu’il est ici caractérisé, renferme en- core de nombreuses espèces (vingt-huit), qu’on pourrait répartir en trois grou- pes. Le premier de ces groupes ayant les H. crenularis et intermedia pour types comprendrait les espèces renflées, garnies jusqu’au sommet de gros tu- bercules serrés; le second comprendrait les espèces larges et déprimées, dont les tubercules s’atrophient et disparaissent à la face supérieure (les H. diade- mata, Cartieri, ele.). Enfin, le troisième, ayant pour types les H. mammosa el Thurmanni, comprendrait les espèces à ambulacres flexueux et à tubercules très espacés à la face supérieure. Ce sont les seuls qui, grâce à l'éloignement de leurs lubercules , auraient pu porter des radioles glandiformes , tels que les Cidaris ovifera et pyrifera, qu’on a quelquefois attribués aux H. mammosa el Thurmanni. S'il en était ainsi (ce qui pourrait fort bien être), il y aurait lieu de faire de ces espèces un genre à part, qui se placerait naturellement entre les Hemicidaris ordinaires et les vrais Cidaris. A) Espèces des terrains jurassiques. 1 : Hemicidaris crenularis Agass. (Tab. X, fig. 7 et 8 et Tab. XI, fig. 5-8). Agass. Ech. suiss., IL, p. 44, Tab. XIX, fig. 10-12 et Tab. XVII, fig. 25 et 24. — Cot. Ech. foss., p. 122, Tab. XILL, fig. 1-9.— Syn Cidarites crenularis Lam. II, p. 59. — Goldf., Petref. p. 122, Tab. XL, fig. 6. — Diadema crenulare Desm. Tabl, syno- nym. p. 512. Espèce très enflée, quelquefois aussi haute que large. Tubercules sail- lants, se touchant par leur base. Semitubereules de moyense grosseur, au nombre de sept ou huit par rangée. Péristome très grand. 6. M. 36. P. 65. Mer IGTT | Radioles (Tab. XI, fig. 5-8). Ce sont des bâtons cylindriques, renflés, en forme de massue à leur extrémité, à anneau très accusé, mais sans collerette au-dessus de Panneau. D? SYNOPSIS DES ECHINIDES. Corallien (terrain à chailles) du Jura soleurois, des Ravières près le Locle (Jura neuchätelois), de Besancon , de la Rochelle. Calcaire à chailles de Châtel-Censoir (Yonne). Dans presque toutes les collections de fossiles jurassiques. Nora. C’est évidemment par erreur que Goldfuss cite cette espèce dans la craie, Gelle de la grande Oolite de Normandie est indiquée plus bas sous le nom de Æ. Luciensis d’Orb. intermedia Forb. Mem. geol. Survey. Decad. III, Tab. IV. Syn. Cidaris in- termedia Fleming British Anim, p. 478.— Hemicidaris crenularis Morris , Cat. of Brit. Foss., p. 55. Espèce très voisine de la précédente, dont elle ne diffère guère que par ses radioles. Radioles (Tab. X£, fig. 4). Ce sont des baguettes cylindriques, uniformes, jamais clavellées, Anneau saillant, Au-dessus de l’anneau une collerette lisse de même lar- geur que l’anneau (fig. 4 «), qui ne parait pas exister dans les radioles de l'espèce pré- cédente. Coralrag de Calne, Malton , Yorkshire, Cheltenham. Assez abondant. Mus. de géologie pratique de Londres. Coll. Wright, Michelin, etc. NoTA. La ressemblance entre celte espèce et la précédente est telle, que n’était la différence des radioles , il n’y aurait pas lieu de les distinguer. Luciencis d’Orb., Prodr. Vol. 1, p. 520. Très voisine des deux espèces précé- dentes. 11 n’existe qu’une très légère différence dans la disposition des tubercules in- terambulacraires, qui sont un peu moins serrés. M. 14. Grande Oolite (calcaire à polypiers) de Luc, Langrune (Calvados). Assez abondante. Coll. Deslonchamps, d’Orbigny, Michelin. Nora. M. d’Orbigny affirme, il est vrai, que cette espèce «se distingue facilement du X. crenu- laris par un bien plus grand nombre de petits tubercules entre les gros tubercules interambnla- craires ,» en d’autres termes, par des zones miliaires plus fournies. J’ai, en effet, vu dans la col- lection de M. Cotteau une espèce du Calvados, déterminée par M. d’Orbigny comme Y. Luciencis; mais cette espèce n’est nullement celle que M. Agassiz avail en vue dans sa description du A. crenu- laris , ainsi qu’on pourra s’en assurer en comparant les exemplaires de la collection de M. Eudes Deslongchamps , qui se trouvaient alors en sa possession, ou bien le moule ci-dessus (M. 14), qui a été fait d’après un exempaire de celte collection. Si, malgré leur grande ressemblance, ces derniers coustiluent néanmoins une espèce à part, d’après les principes de M. d’orbigny, c’est à elle qu’on devra conserver le nom de H. Luciensis , tandis que celle à tubercules miliaires plus abondants, devra recevoir un autre nom. Guerimi Cot. Ech. foss., p. 150, Tab. XIV, fig. 6-8. Grande espèce large, sub- conique, voisine du H, crenularis, auquel elle se trouve souvent associée, mais dont elle diffère cependant par ses ambulacres plus flexueux et moins larges. Corallien (cale. à chailles) des environs de Druyes (Yonne). Assez fréquent. Coll. Cotteau. Nora. Cette espèce n’est guère connue qu’à l’état de moule siliceux. 11 se pourrait, par consé- quent , qu’elle ne fût qu’une variété du 77. crenularis. Meryaca Cat. Ech. foss., p. 126, Tab. XIII, fig. 40-42. Les tubercules inter- ambulacraires de la face supérieure sont très saillants. Ambulacres flexueux et très étroits à la face supérieure , garnis de forts semitubereules à la face inférieure. Ap- pareil génital saillant. HEMICIDARIS, 53 Corallien de Mercy-sur-Yonne. Très rare. Coll. Cotteau. Hofmanni Syn. Cidarites Hofmanni Ræœm. Ool. Geb. p. 25, Tab. 1, fig. 18. Espèce très haute, mais aplatie au sommet, très voisine d’ailleurs du Æ. intermedia. Ambulacres légèrement onduleux ; les semitubercules , tout en étant assez gros à l’a- mbitus, se maintiennent cependant sur deux rangs distincts. Tubercules interam- bulacraires au nombre de sept à huit par rangée, se touchant par leurs scrobicules. O2: Portlandien moyen (Kimméridien) du Spielberg ‘(Hannovre), de Fritzow en Pomé- ranie. Coll. Rœmer, Coll. Strombeck , Mus. Neuchâtel. Nota. C’est par erreur que M. Ræmer cite cette espèce dans le Néocomien (Hilsthon). Elle appar- tient aux élages supérieurs de la formation jurassique. . Icaunensis Cot. Ech. foss., p. 56, Tab. II, fig. 1-5. D’après M. Cotteau, cette espèce diffère des précédentes par ses aires ambulacraires moins flexueuses et par ses semitubercules beaucoup plus petits. Les zones miliaires sont aussi plus lar- ges et plus garnies de granules. Etage supérieur de la grande Oolite (Bathonien) de Châtel-Censoir (Yonne). Très rare. Coll. Cotteau. mitra Agass. Ech. suiss., II, p. 48, Tab. XVII, fig. 7-9. Espèce enflée, à am- bulacres saillants et à peu près droits. Tubercules interambulacraires plus serrés que dans le H. crenularis. Semitubercules moins saillants. (NT xu97 Mer" 1071 Portlandien moyen (calcaire à Tortues) de Saint-Nicolas près Soleure, Ptérocérien de Pierre-Percée (Jura). Assez rare. Mus. Neuchâtel, Coll. Thurmann. Purbeckencis Forbes, Mem. Geol. Survey. Decad. III, Tab. V. Espèce voisine du HA. mitra, mais moins haute. Les tubercules interambulacraires sont tout aussi ser- rés et petits, proportionnellement aux scrobicules. Ambulacres à peu près droits. Radioles (Tab. X1, fig. 3). En forme de baguettes lisses, subcylindriques , légère- ment comprimées. Collerette basse, fortement striée, n’égalant pas le diamêtre du radiole. Portlandien supérieur (calcaire de Purbeck). Mus, de géologie pratique de Londres. NorTa. C’est jusqu'ici le seul oursin que l’on connaisse de ce terrain. D’après M. Cotteau , il se trouverait aussi dans le kimméridien supérieur des Riceys (dans le dépt. de PAube). Si, comme l'indique M. Forbes, le corps du radiole est réellement complètement lisse, tandis que la collerette seule serail striée (par conséquent l’inverse de ce qui a lieu dans le F. intermedia), ce serait un caractère important à considérer, Boloniensis Cot., Mansc. Syn. Hemicidaris Kœnigii Agass. Catal. rais. p. 35. Diadema Kœnegii Desmoul. (non Mantell), Tabl, synon. p. 312. Grande espèce com- primée , beaucoup plus large que haute, rappelant par son facies général les vrais Ci- 54 SYNOPSIS DES ECHINIDES. daris, Semitubercules peu développés, mais nombreux et serrés, passant assez insen- siblement aux granules de la face supérieure. RS 7- Portlandien moyen (Kimméridien) de Boulogne-sur-Mer. Coll. Michelin, Desmoulins , Cotteau, Nora. C’est par suite d’une erreur de M. Desmoulins , erreur qui a été reproduite dans le Cata- iogue raisonné, que cette espèce figure ordinairement dans les collections sous le nom de Æ. Kæni- gü. Le nom spécifique de Xænigii, comme l’a fort bien montré M. Cotteau, fut donné dans l’ori- gine par M. Mantell à une espèce de Phymosome de la craie blanche de Sussex, à laquelle, il doit étre conservé. 4 alpina Agass. Ech. suiss., IL, p. 52, Tab. XVIII, fig. 19-22, Assez grande es- pèce bien caractérisée par ses ambulacres larges qui renferment entre les deux ran- gées principales de granules, quatre autres rangées à peu près microscopiques. Les unes et les autres sont remplacées à la face inférieure par des semitubercules, comme chez les autres espèces du genre. … Cox BA h« 38147 1) 100 mére. [LS } i L Ge Portlandien moyen (Kimméridien) de Gesné et des Ormonds (Alpes vaudoises), Très rare. Mus. Berne , Mus. Zurich, Wrightii Desor. Syn. Hemicidaris alpina var. granularis Wright Cidarides in Annals and Magaz. of Nat. Hist. Octb. 1851, Tab. XI, fig. 3, «, b. Les ambulacres sont plus saillants et moins larges que dans le Z. alpina ; leurs rangées externes de granules sont moins accusées. Par contre, il existe à l’intérieur de ces granules mar- ginales quatre à six rangées de très fines granelures comme dans l'espèce précédente. Les tubercules interambulacraires diminuent sensiblement de grosseur à la face supé- rieure. Argile de Bradford, de Pickwick (Wiltshire) ; Forest marble du Wiltshire. Rare. Coll. Wright. diademata Agass. Ech. suiss., IL, p. 49 , Tab. XIX, fig. 15-17. Assez grande espèce déprimée. Les tubercules interambulacraires diminuent sensiblement de gros- seur à la face supérieure, mais sans cependant être aussi atrophiés que dans l’espèce suivante. Portlandien inf. (Astartien) de la vallée de la Birse, de Porrentruy, du Jura soleu- rois. Rare, Mus. Neuchâtel, Nora. Le nom de Æ. diademata fut d’abord donné par M. Agassiz à une espèce assez mal conser- vée du Portlandien de la vallée de la Birse C’est celle qui est représentée dans les Echinodermes suisses. Plus tard, M. Agassiz, en publiant son Catalogue des moules du musée de Neuchâtel, y as- socia une grande et belle espèce du corallien marneux du Jura neuchâtelois et vaudois, qu’on en- visageait à cette époque comme portlandien. Cette dernière, qui est la plus fréquente et que Bour- guet déjà a figurée, s’en trouve ici séparée pour la première fois sous le nom de Æ. Cartieri. Cartieri Desor (Tab. X, fig. 11 et 12). Syn. Hemicidaris diademala Agass. Catal. syst. p. 8. — Cat. rais. p. 54. — Cot. Ech. foss. p. 450, Tab. XIV, fig. 6-8. Très grande et belle espèce, la plus grande du genre , généralement déprimée. Les tu- bercules interambulacraires diminuent très rapidement au-dessus de Pambitus, au point que la face supérieure en paraît quelquefois complètement dépourvue. En re- HEMICICIDARIS. D5 vanche, Pappareil oviducal n’en est que plus apparent, Les sematubercules sont gros et serrés, formant deux rangées bien distinctes. M°nD. Corallien marneux du Châtelu près la Brévine (canton de Neuchâtel). Corallien sup. et inf. de Druyes (Yonne). Mus. Lausanne , Mus. Neuchätel. Coll. Jaccard , Cotteau. Assez fréquent. Nora. Cette espèce se trouve figurée pour la première fois par Bourguet d’après un exemplaire de la collection de M. Cartier, pasteur à la Chaux-du-Milieu. La localité du Châtelu, d’où proviennent les exemplaires des collections suisses, se trouve dans le voisinage de la Chaux-du-Milieu. Lestocquii Thurm. Lethea Brunt. Grand oursin voisin des H. diademata et Cartieri, dépourvu comme ceux-ci de gros tubercules à la face supérieure des aires interambulacraires. Les ambulacres sont larges et leurs semitubercules atteignent à peu près la grosseur des tubercules interambulacraires. Corallien blanc d’Ocourt sur le Doubs. Coll. Thurmann. Très rare. NoTA. On reconnaîtra peut-être jquelque jour que cette espèce n’est qu’une variété du A. Car- lieri, pustulosa Agass. Cal. syst. p. 8. Grande espèce subconique. Les tubercules in- terambulacraires disparaissent à peu près complètement à la face supérieure pour faire place à une granulation homogène. Diffère des H. Gartieri et Lestocquii par ses am- bulacres plus droits. A ALI f V ( 2135 M. 9. Grande Oolite (Bathonien) de Luc, Langrune (Calvados). Assez fréquent. Coll. Deslonchamps, Michelin, Cotteau. granulosa Wright Cidarides in Annals and Mag. of Nat. Hist. Octob. 1850, Tab. I, fig. 4 a, b, c. Plus bombée que la précédente , dont elle diffère en outre par son aspect plus rugueux qui provient surtout de ce que les granules ambulacraires sont très saillants, sans être mamelonnés. Les tubercules interambulacraires dispa- raissent complètement à la face supérieure , si bien, que les trois dernières plaques co- ronales de chaque rangée en sont complètement dépourvues, les tubercules étant rem- placés par des amas de petits granules. Oolite inférieure de Dundry. Rare, Coll. Wright. Sarthasensis Cot. Mnsc. Petite espèce à ambulacres à peu près droits. Semi- tubercules peu développés, mais disparaissant cependant au-dessus de l’ambitus. Tu- bercules interambulacraires très espacés (au plus quatre par rangée), entourés par conséquent d’un cercle scrobiculaire complet. Oolite inf, (Bajocien) de Guéret (Sarthe). Rare. Coll. d’Orbigny , Cotteau, Davoust. mAammosa Agass. (Tab. X, fig. 9 et 10). Agass. Cat. syst. p. 8, Plus on moins renflée, remarquable par ses ambulacres étroits et très onduleux. Tubercules très gros , distants à la face supérieure et entourés d’un cercle scrobiculaire complet. M. 61. 56 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Corallien de la Rochelle. Assez abondant. Coll. d’Orbigny, Cotteau. Thurmanni Agass. Ech. suiss., II, p. 50, Tab. XIX, fig. 4-5. Espèce dépri- mée, à ambulacres très flexeux. Tubercules interambulacraires en petit nombre, par conséquent non contigus , voire même très espacés à la face supérieure. M, 54. X. 82. Portlandlien moyen (marnes ptérocériennes) du Banné près Porrentruy, de Delé- mont, du Jura vaudois, des environs de Salins, du calcaire noir à l’ouest du Sim- menthal. Mus. Neuchâtel, Mus. Bâle, Coll. Thurmann , Michelin. Assez fréquent. Quenstedti Merian, nov. sp. Espèce aplatie, très voisine du H. Thurmanni,. mais les ambulacres sont moins flexueux , plus étroits au sommet. Tubercules inter- ambulacraires très gros, au nombre de trois par rangée. Corallien (Formation e Quenstedt) d’Ulm. Rare. Mus. Tubingen , Mus. Bâle. minor Agass. Catal. syst. p. 9. — Wright Contrib. in Annals and Mag. of Nat. Hist. 1854, Tab. XI, fig. 5 a-c. — Syn. Acrosalenia rarispina M'Coy Ann. of Nat. Hist. gme ser, Vol. IL, p. 414. Petite espèce renflée, remarquable par ses tubercules très espacés , si bien que d’en haut on n’en aperçoit que deux ou trois par rangée. Ambu- lacres très flexueux. M7. Grande Oolite (cale. à polypiers) de Langrune (Calvados), de Hampton près Bath. Coll. Deslongchamps, Michelin, Wright. Assez rare. B) Espèces des terrains crélacés. neocomensis Cot. Catal. méth, des Ech. p. 5. Espèce du type du H. mammosa, à ambulacres très flexueux. Tubercules interambulacraires au nombre de quatre ou cinq au plus par rangée et partant très espacés , surtout à la face supérieure Néocomien de Saint-Sauveur (Yonne). Rare. Coll. Cotteau. Robinaldina Cot. Catal. méth. des Ech. p. 3. Espèce haute, à tubercules in- terambulacraires serrés, au nombre de sept ou huit par rangée, mais diminuant sen- siblement de grosseur à la face supérieure. Néocomien de Saint-Sauveur (Yonne). Très rare. Coll. Cotteau. pseudo-hemicidaris Syn. Diadema pseudo-hemicidaris Alb. Gras Ours. foss. Suppl. p. 5, fig. 42 et 15. Grande espèce du type du H. diademata. Les principaux semitubercules sont aussi gros que les tubercules interambulacraires, mais ils dimi- nuent rapidement et se changent en petits granules à la face supérieure. Gault des Ravix près de Villard-de-Lans (Isère). Très rare. Coll. Albin Gras. (Sy 1 HEMIDIADEMA. C) Espèces tertiaires. Mespilam Desor nov. sp. Espèce du type du H. crenularis, très haute, comptant six à sept tubercules interambulacraires par rangée, entourés d’un cercle scrobiculaire complet. Terr. nummulitique d’Yberg (canton de Schwytz). Très rare. Mus. d’Einsiedeln, Mus. Zurich. D) Radioles dont le test est inconnu. andulata Agass. (Tab. XI, fig. 2). Agass. Ech, suiss., II, p. 52, Tab. XVIII, fig. 25 et 26. Radiole cylindrique, à bouton renflé, Anneau saillant. Facette articulaire dislinctement crénelée. Mais ce qui le distingue entre tous les radioles d’Hemicidaris, c’est que sa surface est garnie de fines rides transversales, qui, vues à la loupe, présentent le dessin de fig. 2 a. Corallien inf. (terrain à chailles) du Fringeli (Jura soleurois). Très rare. Coll. Gressly, Mus. Soleure. fistulosa Quenst. (Tab. XI, fig. 1). Cidarites fistutosus Quenst., Petref. p. 578, Tab. XLIX, fig. 44. Radiole comprimé, mais présentant les stries caractéristiques des radioles d’Hemicidaris, Facette articu- laire saillante. Bouton très accusé, surmonté d’un étranglement sensible. Corallien (Jura blanc € de M. Quenstedt) d’Ulm. À Mus. Tubingen. NoTA. La forme comprimée de ce radiole n’est peut-être qu’accidentelle, Je ne saurais partager l'opinion de M. Quenstedt, qui en conclut que ces radioles étaient des tubes destinés à supporter l’animal dans l'eau. VIIIS GENRE. — HEMIDIADEMA Apass. Tab, X, fig. 4-6. Ce sont des Hemicidaris avec cette seule différence que les tubercules de la base des aires ambulacraires (semitubercules), au lieu de former deux rangs distincts se serrent de manière à alterner et à ne former parfois qu’une seule rangée. Se trouve dans les terrains jurassiques et crétacés. Nora. Lorsque ce genre fut établi par M. Agassiz, on n’en connaissait qu’une seule petite espèce de la craie chloritée (Hemidiadema rugosum). Depuis lors, M. Quenstedt nous en a fait connaître une non moins bien caractérisée du co- rallien (son Cidarites serialis), et M. Wright une autre du même (ype (son Pedina Bakeri). Cette circonstance m’a engagé à leur associer aussi le Hemici- daris stramonium Agass. et une espèce jurassique nouvelle, dont les semitu- bercules , sans être aussi alignés , ne forment cependant qu'une rangée unique bien qu’un peu irrégulière. 8 bB SYNOPSIS DES ECHINIDES. stramomium Agass. (Tab. X, fig. 4 et 5). Syn, Hemicidaris stramonium Agass. EQh. suiss. I, p. 47, Tab. XIX, fig. 13 et 14. — Cot. Ech. foss., p. 120, Tab. XII, fig. 5-7. Espèce renflée, remarquable par un très petit nombre de semitubercules (quelquefois seulement deux ou trois), qui al-’ ternent à la base, l’ambulacre n’étant pas assez large pour leur permettre de se main- tenir sur deux rangs. M.:"4; QT Portlandien infér. (Astartien) de Delémont, Rædersdorf, Pfeffingen, de Chablis (Yonne). Assez fréquent. Mus. Neuchâtel, Mus. Zurich, Mus. Bâle, Coll. Michelin, Cotteau. Radiotes (Tab. X , fig. 6). Syn. Cidaris alsatica Agass. Ech. suiss. 11, p. 78, Tab. 21 a, fig. 44. Cylindrique , à bouton saillant, sans collerette distincte. Surface garnie de petits granules sporadiques. Portlandien infér. (Astartien) de Rædersdorf. Coll. Gressly, Coll. Thurmann. Gagnebämi Desor. Espèce très voisine du H. stramonium, mais dont elle diffère cependant par ses semitubercules qui, tout en étant très gros et alternes, sont ce- pendant plus nombreux (de cinq à six au lieu de deux ou trois). Corallien marneux de la Baume près le Locle (canton de Neuchâtel). Corallien de Hobel (canton de Bäle), Blenod le Toul (Lorraine). Coll. Cotteau , Jaccard, Mus. Bâle, Mus. Neuchâtel, Coll. Hébert. Assez fréquent. Radioles (Tab. XI fig. 5 et 4). Ce sont des baguettes cylindriques ou subulées , à col- lerette courte, à anneau saillant. La surface du radiole est garnie d’une granulation irrégulière très serrée. Corallien marneux de la Baume près le Locle. Coll. Jaccard , Mus. Neuchàtel. Assez fréquent, serialis Syn. Cidarites serialis Quenst. Paléont. p. 576, Tab. XLVIIL, fig. 40. Dans cette espèce qui est de grande taille, le caractère particulier du genre est à son maximum , en ce sens que les semitubercules ne forment réellement qu’une seule rangée à Pambitus; plus haut celle-ci fait place à deux rangées régulières et paral- ièles de granules. Corallien (Jura blanc € Quenstedt) de Nattheim. Mus. Tubingen, Coll. Cotteau. Bakeri Syn. Pedina Bakeri Wright, Contrib. in Aunals and Mag. of Nat. History, Tab. XI, fig. 4, a-c. Tubercules interambulacraires proportionnellement petits et sen- siblement espacés. Semitubercules ne formant qu’une seule-rangée à Pambitus. Oolite inf. (Peagrit) de Crickley-Hill. Très rare. Coll. Wright. Nora. C’est probablement la petitesse des tubercules qui a induit M. Wright en erreur sur la po- sition générique de cette espèce. La disposition des pores par simples paires telle qu’il l’a lui-même dessinée, suflit pour prouver que ce n’est pas un Pedine. pPugosunm Agass. Catal. rais. p. 47. Très petite espèce, Les tubercules de l’am- bulacre sont aussi gros et même plus gros que ceux de l’interambulacre , et s'élèvent jusqu’au sommet. \ HEMIPEDINA. 59 Craie chlor. de Grandpré (Ardennes). Unique. Coll. Michelin. Nora. C’est celte espèce qui a servi de type au genre Hemidiadema. VIII GENRE bis. — HEMIPEDINA Wright. Petits oursins déprimés, à pores simples, voisins à tous égards des Pseudodiadêmes et des Hypodiadêmes, dont ils ne diffèrent que par un seul caractère, c’est d’avoir les tubercules lisses, tandis qu’ils sont crénelés dans les autres genres avec lesquels on pourrait les confondre. Radioles inconnus. Ne s’est trouvé jusqu'ici que dans les terrains jurassiques et crétacés inférieurs. Nora. Ce genre vient d’être établi par M. Wright (1855) pour recevoir cer- laines espèces qu’il rangeait précédemment dans le genre Pedina. Sa viabilité dépend de l’importance qu’on accorde aux crénelures des tubereules. Si on les envisage comme secondaires , le genre Hemipedina devra se fondre dans les Pseudodiadêmes, et comme il comprend des espèces qui, au point de vue de la forme des ambulacres , établissent un passage entre les Pseudodiadèmes, dont les tubercules ambulacraires sont de même grosseur que les interambulacrai- res , et les Hypodiadèmes, chez lesquels ils sont sensiblement plus petits, on sera peut-être par là même conduit à supprimer aussi le genre Hypodiadème. En attendant, tel qu’il est ici défini, le genre Hemipedina est facile à recon- naître. Comme l’a fort bien fait remarquer M. Wright, il diffère des Echinopsis, dont la structure des tubercules est la même, par sa forme déprimée, ses am- bulacres étroits et son péristome profondément entaillé. Quant aux Diademop- sis, que M. Wright confond avec les Hemipedina , leurs aires interambulacrai- res très larges leur donnent une physionomie assez particulière pour qu’il soit toujours facile de les en distinguer. En conséquence , une partie des espèces que M. Wright range dans son genre Hemipedina devront prendre place dans notre genre Diademopsis, ensorte que le genre Hemipedina ne comprendra plus que les espèces à tubercules plus ou moins uniformes et réguliers, semblables à ceux des Pseudodiadèmes et des Hypodiadèmes, à celte différence près, qu'ils ne sont pas crénelés. KHemipedina £Etheridgii Wright, Ann. and Magaz. of Nat. Hist. August 1855. — Syn. Pedina Etheridgii Wright, Contrib, in Ann. and Magaz. ot Nat. Hist. 1854, Tab. XI, fig. 5 a-c. Petite espèce déprimée, ayant tout l’aspect d’un Acrosale- nia, à ambulacres droits, garnis de très petits tubercules à la face supérieure, mais qui augmentent de grosseur à l’ambitus. Tubercules interambulacraires beaucoup plus gros, mais à scrobicules très petits. Disque apicial très grand. Péristome ample. Lias supérieur d’Illminster. Oolite infér. (Peagrit) de Crickley et de Leckhampton. Coll. Wright, Rare. Marcouissæ Syn. Hemicidaris Marcouissæ Menegh. Espèce bien caractérisée par ses zones miliaires très larges et l’absence de cercle scrobiculaire autour des scro- bicules, comme chez les Diademopsis. Carton des pages 59, 60, 64 et 62, 60 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Lias supérieur ou Toarcien (calcareo rosso ammonifera des Italiens) de Marcouissa en Toscane et d’Erba sur le lac de Côme. Coll. Meneghini. Mus. Bâle. NorA. Cette espèce rappelle à plusieurs égards les Diademopsis, mais elle en diffère par l’absence de rangées secondaires de tubercules. Je n’ai pas pu apercevoir de crénelures aux tubercules. conformmis Syn. Diadema conforme Agass. in Catal. rais. p. 43. — Acrosalenia conformis Agass. Echin, suiss. II, p. 40, Tab. XVIII, fig. 11-14. Petite espèce à tu- bercules peu saillants et assez uniformes dans les deux aires. On en compte dix par rangée interambulacraire et jusqu’à douze par rangée ambulacraire. Portlandien moyen (marnes strombiennes de Thurmann) des environs de Por- rentruy. Coll. Gressly, Thurmann,. Rare. Nora. Il est difficile, vu la petitesse des tubercules, de savoir avec certitude s’ils sont crénelés ou non. Natheïimense Syn. Echinopsis Natheimensis Quenst. Petref. p. 582, Tab, XLIX, fig. 57. Petite espèce à tubercules nombreux et serrés. Ceux des aires ambulacraires sont un peu plus petits que ceux des aires interambulacraires. Corallien (Jura blanc £) de Natheim. Mus. Tubingue. Trés rare, Nota. M. Quenstedt dit positivement que les tubercules sont perforés, mais il ne mentionne pas de crenelures. Le dessin non plus n’en indique aueune trace. perforata Wright, Ann. and Magaz. of Nat. Hist. August 1855.— Syn. Gonio- pygus? perforatus Wright, Cidarid. of the Ool. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 4851, Tab. XIII, fig. 5. Petite espèce dont la physionomie rappelle les Acrosalenia , mais qui en diffère, d’après M. Wright, par ses tubercules non crénelés. Disque apicial in- connu. Oolite inférieure (Pea grit) de Crickley-Hill avec l’Acrosalenia Lrycetti. Coll. Wright, tuberculosa Wright, Ann, and Magaz, of Nat. Hist. August 1855. Ambula- cres garnis de semitubercules bien distincts, mais qui, à la face supérieure, devien- nent de simples granules. Tubercules interambulacraires bien développés , flanqués à l’extérieur de deux rangées de tubercules secondaires s’étendant du péristome à Pambitus. Corallien du Wiltshire. Mus. britannique. Rare. lenticula Desor, nov. sp. Petite espèce déprimée , loganoïde, à tubercules am- bulacraires à peu près aussi gros que les interambulacraires. Point de rangées secon- daires. Appareil apicial grand , mais se détachant peu du test. Péristome assez ample. Néocomien inf. (Valanginien) de Valangin. Coll, Tribolet. Exemplaire unique. HYPODIADEMA. 61 IX° GENRE. — HYPODIADEMA Desor, nov. gen. Les espèces que je réunis dans ce genre forment un petit groupe plus facile à connaître qu’à bien définir, car elles tiennent à la fois aux Cidaris, aux Hemicidaris et aux Pseudodiadêémes. Ce sont de petits oursins à zones porifères simples et à tubercules crénelés et perforés. Les tubercules ambulacraires sont en général moins gros que les in- terambulacraires, et, au lieu d’être limités à la face inférieure, comme c’est le cas des Hemicidaris, ils s'étendent tout le long de l’ambulacre, ou bien, s'ils diminuent de grosseur vers le sommet, ce n’est jamais d’une manière brusque. Les ambulacres sont droits, jamais flexueux, quelquefois légèrement saillants. Le péristome est de moyenne gran- deur, sans entailles profondes. L'appareil génital est comme dans les Hemicidaris. Radioles lisses et cylindriques. On trouve des espèces de ce genre dans les terrains triasiques supé- rieurs, liasiques, jurassiques et crétacés. Nora. Au premier abord, c’est des Acrosalenia qu’on serait tenté de rappro- cher les Hypodiadema , s ‘ils n'en différaient profondément par la structure de l'appareil génital. Mais lorsque celui-ci manque, il est très difficile, sinon im- possible, de les distinguer. Hs ne différent du genre Hemipedina que par un seul caractère, c’est que les tubercules sont crénelés. Il se pourrait que plusieurs des radioles de Saint-Cassian, représentés PI. IT, appartinssent à ce genre, en particulier les radioles lisses tels que les Cidaris linearis , bicarinata, avena, etc. A) Espèces triasiques. Hypodiadema regularis Syn. Cidaris regularis Munst, Beitr. 4° Livr. p. 44, Tab. Il, fig. 6. — Hemicidaris regularis Desor, Catal. rais. p. 35. Tubercules interambulacraires petits et très serrés, au nombre de dix à douze par rangée. Zone miliaire large et finement granuleuse, Probablement du Saint-Cassian d’Enneberg dans le Tyrol. Coll. Munster, Mus. Munich. Nora. Il se pourrait que cette espèce, ainsi que la suivante, fussent des Acrosalénies; c’est çe dont on ne pourra s’assurer que quand on aura trouvé des échantillons avec l'appareil apicial. Admeto Syn. Cidaris Admeto Munst, Beitr, 4° Livr. p. 40, Tab. II, fig. 5. — Hemicidaris Admeto Desor, Catal, rais. p. 55. Espèce de moyenne taille qui a été con- fondue avec les Cidaris, mais ses tubercules rapprochés, au nombre de sept à huit par rangée, sans cercle scrobiculaire complet, mais distinctement crénelés, d'accord avec ses ambulacres droits, m Chpt à la reporter dans le genre Hypodiadema. Saint-Cassian. Mus. Munich, Nora. Les vrais Cidaris de Saïnt-Cassian ont pour la plupart des tubercules à col lisse. Hs al En 62 SYNOPSIS DES ECHINIDES. B) Espèces jurassiques. florescens Syn. Diadema florescens Agass. Ech. suiss. 1, p. 17, Tab. XVII, fig. 26-50. Espèce remarquable par sa granulation très serrée à la face supérieure. En revanche, il n’existe point de tubercules secondaires. La différence entre les tu- bercules. ambulacraires et les interambulacraires, sans être bien forte , est cependant suffisamment marquée, CT ac À Va C 47) M. 98. Corallien de Besançon. Mus. Vienne (Coll. Dudressier). Rare. Plotii Desor, Park. Org. Rem. Vol, IL, p. 10, Tab. 1, fig. 4. Espèce du type du H. Lamarckii, sans trace de tubercules secondaires. Les tubercules ambulacraires sont sensiblement plus petits que les interambulacraires. Corallien (?) (de) Wiltshire. Nota. Je ne connais cette espèce que par la figure qu’en donne Parkinson, et d’après laquelle elle doit appartenir au genre Hypodiadema. L'appareil génital , il est vrai, rappelle un peu celui des Goniopygus par sa forme anguleuse, qui est peut-être exagérée dans le dessin. En tout cas, la struc- ture des tubercules est une preuve suffisante qu’elle n’a rien de commun avec ce dernier gente, car Vauteur dit positivement qu’ils sont perforés et crénelés. Je dédie l’espèce à la mémoire de Plot, l’ancien auteur de l’histoire naturelle de l’Oxfordshire. dilatatum Syn. Diadema dilatatum Agass. Ech. suiss. IL, p. 40, Tab. XVI, fig. 49-21. Assez grande espèce, probablement la plus grande du genre. Péristome ample. Tubercules interambulacraires se maintenant sans diminution jusqu’à l’appa- reil oviducal. 97 et 198. Portlandien moyen (Kimméridien) de Bæder et du Krachhorn dans le Simmenthal (Alpes bernoises). Mus. Berne. Rare. C) Espèces crétacées. CT Patella Syn. Hemicidaris Patella Agass. Ech. suiss. IE, p. 53, Tab. XVIII, ,‘ fig. 15-18. Petite espèce déprimée, subpentagonale. Les entailles du péristome sont à peu près nulles. Appareil apicial petit, mais distinct. S. 28. Néocomien inférieur (Valanginien) de Sainte-Croix et des environs de la Chaux-de- Fonds. Rare. Néocomien inférieur du Fontanil près Grenoble, Rare. Coll. Campiche , Albin Gras, saleniformis Syn. Hemicidaris saleniformis Desor, Bull. Soc. des se, nat. de Neuchâtel, Tom. III, p. 179. Petite espèce assez déprimée, qui diffère de la précé- dente par ses tubercules ambulacraires un peu plus gros; les entailles du péristome sont aussi un peu plus profondes. Néocomien inf. (Valanginien) de Sainte-Croix. Rare. Coll, Campiche. PSEUDODIADEMA. 63 Acinum Syn. Hemicidaris acinum Desor, Bull, Soc. des se. nat. de Neuchàtel, Tom. IT, p. 179. Petit Oursin renflé comme une baie. Environ cinq tubercules inter- ambulacraires par rangée, mais qui disparaissent complètement à la face supérieure. Néocomien inférieur (Valanginien) de Sainte-Croix. Très rare, Coll. Campiche. inerme Syn. Hemicidaris inermis Alb. Gras. Ours. foss. p. 26, Tab. 1, fig. 47. Espèce très enflée , subconique. Aires ambulacraires très étroites, n’égalant guère que le quart de la largeur des aires interambulacraires, portant deux rangées de très petits granules visibles seulement à la base, Deux rangées de tubercules interambulacraires assez petits quand on tient compte des dimensions du test. Les pores sont allongés un peu obliquement, Néocomien du Fontanil (Isère). Coll. Alb. Gras. Nora. Cette espèce , comme l’observe fort bien M Gras, diffère à tant d’égards de ses congénères que l’on sera peut-être obligé un jour d’en faire le type d’un genre à part, Iæve Syn. Hemicidaris læyis Desor, Catal, rais. p. 54. Espèce très voisine de PHypodiadema Lamarckii; les ambulacres sont cependant moins apparents et moins renflés à la face inférieure. Craie de Gabillou (Oise). Coll. Graves. Heberti Syn. Diadema Heberti Desor, Catal. rais., p. 45. — Hébert , Craie sup. Mém. Soc. Géol. de France, 1854. Espèce déprimée, avec une tendance des pores à se dédoubler près du sommet. Tubercules ambulacraires très petits, en nombre dou- ble de ceux des aires interambulacraires. Radioles. Ge sont de petites baguettes subulées, finement striées, de la grosseur d’une petite épingle, sans collerette, à bouton très saillant. Danien (Calc. noduleux) d’Orglande. Rare. Coll. Hébert, Michelin. X° GENRE. — PSEUDODIADEMA Desor nov. gen. Tab. XI, fig. 1-5 et Tab. XIII, fig. 4. Oursins de moyenne et petite taille. Les tubercules ne sont plus inégaux , comme dans les genres précédents, mais d’égale grosseur sur les deux aires, d’ailleurs crénelés et perforés, tantôt ne formant que deux rangs, sans séries secondaires, tantôt disposés sur quatre et même six rangs dans les aires interambulacraires. Zones porifères simples. Radholes en formes d’épines lisses, bien que striés longitudinalement, lorsqu'on les examine à la loupe. | cs 64 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Se rencontre depuis l’Oolite inférieure jusqu’à la base des terrains tertiaires. Nora. Circonscrit comme il l’est ici, ce genre comprend un nombre consi- dérable d’espèces fossiles, qui, dans le Catalogue raisonné, figurent sous le nom de Diadèmes, à côté des espèces vivantes de ce nom. Ces dernières sont en général de grands oursins doués d’une physionomie particulière que n’ont pas nos espèces fossiles. Mais ce qui distingue surtout nos Pseudodiadèmes des vrais Diadèmes, ce sont leurs épines qui sont lisses, tandis que celles de nos espèces vivantes sont verticellées (Tab. XIII). C’est sur la foi de ce dernier caractère que j'ai séparé les espèces fossiles des vivantes, sous le nom de Pseudodiadema, nom que Lamarck avait donné à la seule espèce fossile qu’il connüût (notre Pseudodiadema hemisphæricum) , en quelque sorte pour indi- quer qu’il ne l’envisageait pas comme un vrai Diadème. Le genre Pseudodiadema ainsi délimité est très facile à caractériser. D’une part, des épines lisses, et de l’autre, des tubercules d’égales dimensions dans les deux aires ; voilà qui suffit pour le distinguer entre tous les Latistellés à tu- bercules crénelés et perforés. Il diffère de tous les genres qui précèdent par ses tubercules ambulacraires , qui ne le cèdent pas ou le cédent à peine aux tuber- cules interambulacraires. Il diffère du genre Diademoides par la disposition de ses tubercules interambulacraires, des vrais Diadèmes par ses bagueltes, et des Diplopodes par ses zones porifères simples. Malgré les réductions qu’il a subies, ce genre n’en compte pas moins encore un nombre considérable d’espèces, qu’on pourrait même au besoin subdiviser en deux groupes, ceux qui n’ont que deux rangées principales de tubercules dans les aires interambulacraires, dont le type est le P. mamilatum , et ceux qui en ont quatre et au-delà (P. hemisphæricum). A) Espèces jurassiques. Pseudodiadema mamiHanam (Tab. XII, fig. 1-5). Syn. Cidarites mamillanus Rœm. Ool. Geb. p. 26, Tab. I, fig. 4. — Diadema ma- millanum Agass. Catal. rais. p. 45. — Diadema spinosum Agass. Cas, syst. p. 8. — Diodema Davidsonii Wright, Contrib. in Annals. and Magaz. of Nat. Hist. 1854, Tab. XII. fig, 2. Espèce très déprimée, de forme circulaire, à tubercules saillants. Point de tubercules secondaires. M. 70. Corallien de Hildesheim , de la Rochelle, de Verdun , de Calne (Wiltshire). Coll. Rœmer, d’Orbigny, Michelin, Wright. Rare. NoTA. J’ai comparé la figure et la description de M. Wright avec les moules du musée de Neu- châtel, attribuésau D. mamillanum el n’ai pas trouvé de raison suffisante pour les distinguer. Placenta Syn. Diadema Placenta Agass. Ech. suiss. 11, p. 22, Tab. XVII, fig. 16-20. — Diadema priscum Agass. Ech. suiss. IT, p. 21, Tab. XVII, fig. 11-15. — Diadema Drogiacum Cot. Ech. foss. p. 456, Tab, XIX, fig. 6-10. Espèce circulaire très déprimée sur les deux faces, Les rangées de tubercules secondaires des aires in- terambulacraires s’élèvent jusqu’au milieu de la circonférence. ue Corallien inf. (Terrain à chailles) du Fringeli (canton de Soleure), de Nantua, des environs de Salins, de Druyes (Yonne). Mus. Neuchâtel. Coll. Gressly, Marcou, Cotteau. Assez fréquent. Nora. La variété décrile par M. Agassiz sous le nom de D. priscum n’est probablement que le jeune âge de notre espèce. Le nom spécifique de priscum ne saurait d’ailleurs convenir, maintenant A PSEUDODIADEMA. 65 que nous possédons un nombre considérable d’espèces plus anciennes. Le D. Drogiacum Got. ne m’a pas paru en différer suffisamment pour maintenir l'espèce, Langii Desor nov. sp. Petite espèce très déprimée et anguleuse comme le Di- plopodia subangularis ; mais les pores ne sont pas dédoublés, Point de rangées secon- daires de tubercules, Péristome grand. Argovien du Geisberg et du Kreisacker (Argovie). Mus. Zurich, Coll. Mœsch, Assez fréquent, Nora. N’élait cette forme anguleuse , qui est constante, on pourrait être tenté d’identifier cette espèce avec le P. mamillanum. On pourrait se demander aussi si ce n’est pas là le jeune âge du Diplopodia subangularis, dout les pores ne se dédoubleraient qu'avec l’âge. depressum Syn. Diadema depressum Agass. Catal, syst, p. 8. — Cot. Ech. foss. p.45, Tab. Il, fig. 5-6. — Wright Cidarid. in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1854, p. 28, Tab. XII, fig. 2. Espèce déprimée, subpentagonale, {rès voisine de la précé- dente, sans rangées secondaires de tubercules. Les tubercules ambulacraires ne le cèdent pas en grosseur aux tubercules interambulacraires. Péristome grand, Pores dédoublés sur le pourtour du péristome, mais non pas au sommet. Ool. infér. (Bajocien) de Sainte-Honorine , de la Tour-du-Pré près Avallon. Oolite inf. (Pea-grit) de Crickley, Leckhampton et Dundry. Coll. d’Orbigny , Cotteau , Michelin, Wrigh. Assez fréquent. homostigma Syn. Diadema homostigmu Agass. suiss. Il, p. 24, Tab. XVII, fig, 1-5. — ? Diadema æquale Quenst. (non Agass.) Petref. p. 579, Tab, XLIX, fig. 29. — ? Diadema humile Agass. Catal. rais. p. 44. Petite espèce subpentagonale, dépri- mée, à tubercules égaux, sans trace de tubercules secondaires. Ool. inf. de la Chaux-de-Fonds. Marnes vésuliennes de la Romange près Dôle. Jura brun de Spaichingen. Grande Oolite de Marquise. Cornbrash de Sutton (Angleterre). Coll. Nicolet, Coll. Marcou , Michelin. Nora. L’oursin que M. Quenstedt figure sous le nom de D. æquale me paraît se rapprocher de cette espèce, bien plus que du véritable æquale qui est beaucoup plus grand. œæquale Syn. Diadema æquale Agass. Ech. suiss, II, p. 48, Tab, 17, fig. 36-38. Grande espèce un peu plus renflée que les précédentes, Rangées secondaires s’élevant jusqu’au milieu de Ja circonférence. Partie supérieure des aires interambulacraires à peu près nue, CaX Ron. À As ( su) S. 80. Argovien des environs d’Arau. Kellovien des environs de Quingey. Mus. Bâle, Coll. Zschokke, Marcou. Rare. Princeps Thurm. Mansc. (Lethœæa Bruntrulana). Très grande espèce, la plus grande du groupe des espèces dépourvues de (ubercules secondaires, Tubercules am- bulacraires à peu près aussi gros que les interambulacraires. Au milieu des ambula- cres une ligne en zig-zag et en relief, Point de tubercules secondaires, 66 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Oxfordien chailleux de Bendorf près Pfirt (Haut-Rhin). Coll. Thurmann. Rare. Parkinsoni Desor, Park. Org. Rem. Vol. I, p. 40, Tab. [, fig. 8. Jolie petite espèce à tubercules nombreux. Ceux des aires interambulacraires paraissent être un peu plus gros que ceux des aires ambulacraires, sans que la différence soit pourtant aussi grande que chez les Hypodiadema. Point de rangée secondaire. Radioles. Petites épines subulées, en partie courbes, ornées de stries longitudinales distinctes. Schistes de Stonesfield de POxfordshire. ? Grande Oolite de Marquise. Nora. Je ne connais cette espèce que par la jolie figure qu’en a dounée Parkinson. Il est surpre- nant qu’aucun des auteurs anglais ne l’ait encore mentionnée, ni ne lui ait donné un nom. Parkin- son s’est borné à la figurer sans lui imposer un nom. neglectuma Thurm. Mansc. (Lethœæa Bruntrutana). Espèce à tubercules sail- lants, comme le P. mamillanum , mais avec cette différence que les ambulacres se maintiennent plus accusés à la face supérieure. Portlandien moyen (Ptérocérien) de Pierre-percée et de Montbéliard. Coll. Thurmann. Rare. Brunéruéanumm Syu. Diadema Bruntrutanum Desor in Catal. rais. p. #4. Tu- _bercules uniformes, petits et peu serrés, Quelques tubercules secondaires sporadiques entre les rangées principales des aires interambulacraires. Portlandien moyen (Marnes ptérocériennes) du Banné près Porrentruy. Coll. Marcou , Gressly. Assez rare. Rathieri Syn. Diadema Rathieri Cot. Ech. foss. p. 159, Tab. XX, fig. 4-5. Petite espèce très déprimée, à tubercules très saillants. Ceux des aires ambulacraires sont un peu plus petits et plus nombreux que ceux des aires interambulacraires. Aucune trace de tubercules secondaires. Les pores semblent se multiplier sur le pourtour du péristome. Portlandien inférieur (Cale. à Astartes) du Dépt. de l'Yonne. Coll. Cotteau. Rare. NorTA. Peut-être trouvera-t-on quelque jour que cette espèce se rapporte soit au P. neglectum , soit au P. mamillanum dont elle est en tous cas très voisine. complamatum Syn. Diadema complanatum Agass. Ech. suiss, Il, p. 46, Tab. XVIL, fig. 51-55. Très petite espèce fortement déprimée, Point de tubercules se- condaires. Les tubercules ambulacraires sont à peine plus petits que les interambula- craires, mais ils diminuent plus rapidement à la face supérieure. M. 94. Portlandien infér. (Astartien) de Rædersdorf (Haut-Rhin), du Jura neuchätelois, des bords du Doubs, de Laufon. Coll, Gressly, Thurmann. Rare. Nora. Dans le Catalogue raisonné, celte espèce se trouve confondue à tort avec de petites espèces semblables du Kellovien et du Bathonien, savoir les P. subcomplanatum et lenticulatum. PSEUDODIADEMA. 67 subcomplanatum Syn. Diadema subcomplanatum d’Orb. Prodr. Vol. f, p. 519. Petite espèce comprimée, bien voisine de la précédente dont elle diffère ce- pendant par son péristome proportionnellement plus grand. Q. 56. Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Luc (Calvados). Coll. Deslongchamps , d’Orbigny, Michelin. lenticulatumn Desor Syn. Diadema complanatum Cot. Ech. foss. p, 447, Tab. XVIL, fig. 7-10, Petite espèce encore plus aplatie que les deux précédentes, à tubercules petits et très uniformes. Corallien (calcaires lithographiques) de l'Yonne, Corallien d'Urach. Kellovien de Marolles, Sainte-Scolasse, Balerme (Orne). Coll. Cotteau , Michelin, Mandelslohe, superbumn Syn. Diadema superbum Agass, Ech. suiss. IF, p. 25, Tab. XVI, fig. 6-10. Petite espèce assez renflée, légèrement subconique. Point de rangées secon- daires de tubercules. Partie supérieure des aires interambulacraires nue. M. 92. Oxfordien des Vaches-Noires, du mont Vohayes (Jura bernois) , de Belfort. Mus. Paris, Coll. Gressly, Michelin. Assez abondant. textum Syn. Diadema textum Agass. Cat. syst. p. 8. Espèce voisine du P. super- bum , mais plus renflée et plus conique. Tubercuies peu saillants. Un très er Do bre ie granules miliaires entre les tubercules. CÀ À C7 k: 43 «7) M. 86. Oxfordien de Normandie, Coll. Eudes Deslongchamps. Rare. inæquale Syn. Diadema inœquale Agass. Cat. syst. p. 8. Espèce renflée, subpen- tagonale, subconique, Tubercules petits, uniformes et nombreux. Partie supérieure des aires interambulacraires nue. Diffère du P. superbum par ses tubercules plus serrés et du P. textum par ses ambulacres plus larges. X. 44. Kellovien de Marolles (Sarthe), Lifol (Vosges). Abondant. Coll. Michelin, d’Archiac, d’Orbigny. waldense Desor, nov. spec. Tubercules petits et remarquabiement égaux sur toute la surface du test. Les rangées secondaires s’élèvent jusqu’au milieu du test. Oolite inf. (Vesulien) de Sainte-Croix (Jura vaudois) , où l’espèce se trouve associée au Dysaster ringens. Coll. Campiche. Rare. vagans Syn. Cidaris vagans Phil. Geol. of Yorksh. p. 134, Tab. VII, fig. 1. D’après la figure de Phillips, il n’y aurait pas de rangées secondaires de tubercules, Les tubercules ambulacraires sont aussi moins gros que les interambulacraires, de manière à rappeler un peu les Hypodiadema, Les uns et les autres diminuent sensi- blement à la face supérieure. Corallien (Calcareous grit) de eupriuen Coll. Phillips. 68 SYNOPSIS DES ECHINIDES. SECOND TYPE. — Espèces jurassiques avec rangées secondaires de tubercules dans les aires interambulacraires. hemisphæricum (Tab. XII, fig. 4). Diadema hemisphæricum Agass. Prodr. p. 22, in Mém. Soc, des sc. nat. de Neuchâtel, — Cot. Ech, foss. p. 139, Tab, XVI, fig. 5-9. — Cidarites pseudodiadema Lamk. An. s. vert, Tom. HI ,p. 59. — Diadema pseudodiadema Agass. Ech. suiss, IL, p. 41, Tab. XVII, fig. 51-55. — Cot. Ech. foss. p.142, Tab. XVII, fig. 1. — Wright, Cidarid. in Annals and Magaz. of Nat, History. Octob. 1851 , Tab, XII, fig. 4. — Forbes , Geol. Survey, Decad. V. — Cidaris dia- dema Young et Bird, Geol. Survey of Yorks, Tab. VI, fig. 5. — ? Cidaris monilipora Phill. Geol. of Yorks. p. 127. — Diadema ambiquum Desmoul. Tabl. synon. p. 516. — Diadema transversum Agass. Prodr. p. 22. — Desmoul. Tabl., synon. p. 316. Grande et belle espèce subconique , à gros tubercules saillants, qui sont accompagnés dans les aires interambulacraires de quatre et jusqu’à six rangées de tubercules secondaires. Pores simples jusqu’à l'appareil génital, mais en revanche, plus ou moins dédoublés sur le pourtour du péristome qui est très ample et profondément entaillé. Radioles (Tab. XIIL, fig. 4). Ce sont des piquants subulés et finement striés comme ceux des Echinus, dont ils ne diffèrent que par la facette articulaire qui est crénelée. M. 69. X. 25. Corallien de Besancon, Saint-Mihiel, La Rochelle, de Coulanges sur Yonne et de Druyes (Yonne), Sainte-Croix , Chatelu (Jura neuchâtelois), Vieux Saint-Rémy (Ar- dennes). Coralrag de Wiltshire. Dans toutes les collections d’Echinides. Nora. On a été longtemps dans l’incertitude sur les limites de cette espèce qui, comme l’indique la synonymie ci-dessus , figure sous divers noms. Le nom de hemisphæricum fut donné par M. Agas- siz à une variété du corallien des environs de Neuchâtel, chez laquelle les rangées de ‘ubercules secondaires sont un peu moins proéminentes, Le D. transversum du même auteur n’est qu’un acci- dent. En prenant le nom de pseudodiadema pour désigner le genre, je devais conserver le nom spé- cifique de kemisphæricum qui a l’antériorité sur les autres, bien qu’il ne soil rien moins que ca- ractéristique. Orbignyanum Syn. Diadema Orbignyanum Cot. Ech. foss. p. 145, Tab. XVII, fig. 2-6. — ? Diadema Nysti Desor, Catal. rais. p. 46. Grande espèce très voisine de la précédente, dont elle diffère cependant par ses tubercules secondaires plus nombreux et tellement serrés, que les tubercules principaux ont parfois l’air de se perdre au milieu d’eux. R. 48. Corallien de Coulanges sur Yonne, Druyes et Chatel-Censoir (Yonne), Propont (Ain), Hobel (canton de Soleure). Coll. Cotteau , Mus. Bâle, Coll. Renevier. NorA, C’est saus doute par erreur que le P. Nysti, que je suppose être identique avec le P. Orbi- gnyanum , a élé indiqué comme provenant de la craie de Belgique. Aroviente Thurm. (Lathœæa Bruntrutana). Grande espèce. Les tubercules am- bulacraires sont aussi développés que les interambulacraires. Les aires interambula- craires portent en outre deux rangées de tubercules secondaires, qui ont cela de par- ticulier , c’est qu’ils sont placés à extérieur des rangées principales. PSEUDODIADEMA. 69 Portlandien inf. (Astartien) de Gœsgen (Jura suisse). Très rare. Coll. Thurmann. Tetragramma Syn. Diadema tetragramma Agass. Ech. suiss. p. 45, Tab. XVII, fig. 39-43. — ? Diadema Ricordeanum Cot. Ech. foss. p. 137, Tab. XV, fig, 1-3. Es- pèce subconique , couverte de nombreux tubercules proportionnellement petits. Ceux des rangées secondaires, dont il y a quatre par aire interambulacraire, le cèdent à peine à ceux des rangées principales, mais il n’y a que ces dernières qui s’élèvent jusqu’au sommet, PS 20. Corallien de Besancon, de Chatel-Censoir (Yonne). Mus. Vienne (Collection Dudressier) , Coll. Cotteau. Nora. Quoique l’échantillon décrit et figuré par M. Cotteau sous le nom de Diadema Ricordea- num soit sensiblement plus petit que l’original de M. Agassiz, je n’en crois pas moins devoir le rap- porter à la même espèce à cause de la disposition toule semblable de ses tubercules interambula- craires. affine Syn. Diadema affine Agass. Ech. suiss. IL, p. 44, Tab. XVII, fig. 54-58. Petite espèce déprimée. A la face inférieure, les tubercules des deux rangées secon- daires sont aussi développés que ceux des rangées principales, seulement, ils ne s’é- lèvent pas aussi haut. S. 51. Jura supérieur du Dépt. du Doubs, Très rare. Mus. Neuchâtel , Coll. Renaud-Comte (Musée Besançon). Nora Cette espèce avait été envisagée dans l’origine comme le jeune âge du P. hemisphæricum. 11 suffit d'examiner la disposition des tubercules secondaires pour se convaincre qu’il ne peut en être ainsi. planissimum Syn. Tetragramma planissimum Agass. Ech. suiss. I[, p. 26, Tab. XIV, fig. 1-5. Espèce excessivement déprimée. Six rangées de tubercules inter- ambulacraires à peu près toutes d’égale grosseur. Deux rangées seulement de tuber- cules ambulacraires. M. 62. Portlandien moyen (Calcaire à tortues) de Soleure. Marnes strombiennes de Porrentruy. Coll. Gressly, Thurmaun, Mus. Neuchâtel, Assez rare. FErasii Desor, nov. sp. Assez grande espèce déprimée, subpentagonale, Au moins quatre rangées de tubercules interambulacraires d’égale grosseur et très serrés. Corallien de Nattheim. Mus.-de Bâle. Coll. Michelin. B) Espèces néocomiennes. rotulare Syn. Diadema rotulare Agass. Koss. crét, in Mém. Soc, des sc. nat. de Neuchâtel, Vol. I, p. 139, Tab. XIV, fig. 10-12. — Ech. suisses, LI, p. 4, Tab. XVI, fig. 4-5, — ? Diadema corona Alb. Gras. Ours. foss,, p. 33, Tab. 1, fig. 21-23. Tu- 70 SYNOPSIS DES ECHINIDES. bercules petits, nombreux et assez uniformes sur toute la surface du test, Les tuber- cules secondaires s'élèvent jusqu’au milieu du test et au-delà. Néocomien et marnes néocomiennes de partout où ce terrain est connu. Dans toutes les collections. Bourgueti Syn. Diadema Bourgueti Agass. Ech. suisses, II, p. 6, Tab. XVI, fig. 6-40, — Diadema ornatum Agass. (non Goldf.) Foss. crét. in Mém. de la Soc. des sc. de Neuchâtel, p. 159. — Bourguet, Traité des Pétrif. Tab. LI, n° 356. Diffère de la précédente en ce que les rangées secondaires s’élèvent moins haut et sont souvent limitées à la face inférieure. Q. 84. Néocomien et marnes néocomiennes de Neuchâtel, de Cras (Ain), du Dép* de l'Yonne, du nord de l'Allemagne. Mus. Neuchâtel. Coll. Michelin, Cotteau, Strombeck, Perriqueti Syn. Diadema Perriqueli Cot. Catal. méth. p. 6. Diffère des deux espèces précédentes par ses tubercules secondaires inégaux et irrégulièrement dissé- minés. Néocomien d’Auxerre (Yonne). Coll. Cotteau. Foucardi Syn. Diadema Foucardi Cot. Catal. méth., p. 6. Espèce voisine du P, Bourgueli, mais plus haute. Les tubercules secondaires sont très-rares. Néocomien d'Auxerre (Yonne). Coll, Cotteau. NorA. Il est possible que les variations dans la disposition des tubercules secondaires, sur les- quelles sont fondées les quatre espèces ci-dessus, n’aient pas l’importance qu’on leur attribue. Dans ce cas, le nombre des espèces devra être réduit. Grasii Syn. Diadema Grasii Desor Catal. rais., p. 45.— Alb, Gras, Ours. foss., p. 52, Tabl, suppl. fig. 48-20. Espèce de moyenne taille, rappelant le P. Bourgueti. Les tubercules interambulacraires sont plus gros que les ambulacraires, et, par con- séquent, un peu plus nombreux. Point de tubercules secondaires. Néocomien dn Fontanil près Grenoble. Coll. Alb. Gras. macrostoma Syn. Diadema macrostoma Agass. Ech. suiss., II, p.10, Tab. XVI, fig. 22-26. Petite espèce aplatie, remarquable par l’ampleur de son péristome, de là le nom qu’elle porte. Sous tous les autres rapports, elle se rapproche beaucoup du P. rotulure. Néocomien de la Chaux-de-Fonds, Censeau (Dép' du Jura). Coll. Nicolet, Marcou. miliare Syn. Diadema miliare Desor, Bull, Soc. des se. nat, de Neuchàt, Vol. II, p. 180. Espèce du type du P, rotulare. Les rangées secondaires s'étendent à la même hauteur , mais l’oursin est plus plat et ses tubercules plus petits. Néocomien inf. (Valanginien) de Sainte-Croix. Coll. Campiche. PSEUDODIADEMA. 74 Picteti Syn. Diadema Picteti Des. Catal, rais., p. 46. Petite espèce plate, por- tant au moins quatre rangées de tubercules dans les aires interambulacraires; mais les rangées internes s’élèvent seules jusqu’au sommet. Les tubercules sont perforés, mais à peine crénelés. Néocomien de Censeau (Jura), d'Auxerre (Yonne). Coll, Marcou , Cotteau. Raulini Syn. Diadema Raulini Cot. Catal. méth., p. 6. Espèce voisine de la précédente, mais à tubereules plus serrés et plus gros. Néocomien d'Auxerre (Yonne). Coll. Cotteau. Repellimi Syn. Diadema Repellini Alb. Gras. Ours. foss., p.35, Tab. IL, fig. 40 et 11. Espèce assez renflée. Six rangées de tubercules interambulacraires; mais la rangée du milieu de chaque demi-aire atteint seule le sommet. Dans les ambulacres, il y a deux rangées de tubercules placés à l’extérieur, et deux rangées de granules plus petits à l’intérieur. Néocomien du Fontanil (Isère). Coll. Albin Gras. C) Espèces des terrains crétacés moyens et supérieurs. a) Espèces à tubercules secondaires nuls ou très - subordonnés. Lucae Syn. Diadema Lucae Agass. Ech. suisses, II, p. 8, Tab. XVI, fig. 11-15. Les tubercules secondaires sont limités à la face inférieure. En revanche, l’espace entre les tubercules principaux est couvert d’une granulation fine et très-serrée. 217: ? Aptien de la Perte du Rhône, de Sainte-Croix, de Balerme (Orne) ; quelquefois aussi à l’état remanié dans la molasse. Mus. Berne, Coll. Nicolet. NoTA. Il existe quelques doutes sur le gisement de celte espèce. On la cite souvent à tort dans le gault, ainsi que dans le Néocomien. Rhodani Syn. Diadema Rhodani Agass. Ech. suiss. II, p. 9, Tab. XVI, fig. 16- 48. Espèce renflée, subconique. Aucune trace de tubercule secondaire. Les tubercu- les des aires ambulacraires diminuent rapidement de grosseur à mesure que celles-ci se rétrécissent. S. 79 et S. 80. Gault de la Perte du Rhône. Mus. Genève, Coll. Mayor, Renevier, Cotteau. Abondant. Nota. L’exemplaire figuré par M. Agassiz est exceptionnellement grand. Le plus souvent l’espèce n’atteint que la moitié de ces dimensions, ce qui a induit quelques personnes à en faire deux espèces. Carthusianum Syn. Diadema Curlhusianum Alb. Gras. Ours. foss., p. 54, Tab. If, fig. 1-2. Tubercules ambulacraires plus petits que les interambulacraires, A part leurs deux rangées de tubercules principaux , les aires interambulacraires comp- tent au moins quatre rangées de granules très petits, mais pourtant perforés, 72 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Aptien des côtes de Sassenage (Isère), avec le Toæxastus oblongus. Coll. Albin Gras. Nora. La diagnose ci-dessus que j'ai faite d’après la description de M. Albin Gras, ne correspond que très-imparfailement à sa figure. ornatum Syn. Cidarites ornatus Goldf. Petrif. p. 123, Tab. XL, fig. 10. — Diadema ornatum Agass. Catal. rais., p. 43. Espèce assez renflée. Point de rangée secondaire de tubercules. Par contre, les deux rangées de tubercules ambulacraires ne sont pas d’égale longueur. L’une est constamment plus courte que l’autre. Craie marneuse (cénomanien) d’Essen. Mus. Bonn. Michelimi Syn. Diadema Michelini Agass. Catal. syst. p. 8. Espèce voisine du P. Bourgueti, mais plus renfléc. Tubercules égaux dans les deux aires, petits, serrés et nombreux (12 à 15 par rangée). Rangées secondaires s’élevant jusqu’au milieu de la circonférence. Péristome petit. p.187 Craie chloritée (cénomanien) de Villiers-sur-mer. Coll. Michelin. Très rare, Benettisæ Syn. Diadema Benettiæ Forbes. Espèce médiocrement renflée, à tu- bercules saillants. Tubercules secondaires en très-petit nombre, limités à la base, mais parfois assez gros. M. 80, Craie chloritée (cénomanien) de Villers-sur-mer, des Vaches-noires, de Gacé (Orne). Grès vert de Warminster. Dans presque toutes les collections de France et d’Angleterre, annulare Syn. Diadema annulare Agass. in Catal. rais., p. 44. Petite espèce très-déprimée , à péristome très-ample. Craie chloritée (cénomanien) du Mans. Mus. Paris (gal. géol.) Coll. Michelin, Guéranger. tenue Syn. Diudema tenue Agass. Catal. syst., p. 8. Espèce de forme circulaire, à test très-mince. Point de PU | PCOnRPRtSe " pe de granules miliaires entre les rangées principales. CLARA ES k [A 4 ( X. 5h. Craie chloritée (cénomanien) de Villers-sur-mer. Grès vert d'Angleterre. Coll. Michelin, Wright. Texanum Syn. Diademu Texanum F. Rœmer Kreidebildung von Texas, p. 83 Tab. X, fig. 5. Espèce très-voisine de la précédente, sans rangées secondaires de tu- bercules. Toutefois les tubercules principaux sont plus gros et les granules entre eux plus nombreux. Craie supérieure près de Friedrichsburg et dans la vallée de San-Saba (Texas). Coll. Rœmer. Lybicum Syn. Hemicidaris Lybica Desor. Catal. rais., p. 34. Sur le pourtour du test ainsi qu’à la face inférieure, les tubercules sont d’égale grosseur. Les uns et PSEUDODIADEMA. 73 les autres diminuent sensiblement de grosseur à la face supérieure qui est envahie par une granulation très-fine. Point de trace de rangées secondaires. Péristome propor- tionnellement petit. EM UE Terre crétacée d'Egypte. Mus. Paris, Mus. Avignon. Var. inflata. Craie des Martigues. Coll. Michelin, Mus, Avignon. Blancheti Desor nov. sp. Espèce renflée, voisine du P. Michelini, mais les tu- bercules sont plus gros, Les rangées secondaires s’élèvent aussi plus haut, car elles dépassent souvent le milieu de la circonférence. Craie chloritée (Cénomanien) de Sainte-Croix. Rare. Coll. Michelin , Jaccard. diatretum Syn. Cidarites diatretum Morton, Synops. p. 75, Tab. X, fig. 10. Petite espèce déprimée, à tubercules bien développés. Calcaire de Gloucestershire (Terr. crét. sup.) de New-Jersey (Etats-Unis). Mus. Philadelphie. b) Espèces à tubercules secondaires disposés en séries. Ruppellii Syn. Diadema Ruppellii Desor Catal. rais. p. 45. Espèce de la forme du D, hemisphaericum, avec six rangées de tubercules secondaires disposées de la même manière. En général , cependant, les tubercules sont moins gros et plus égaux. T: 45. Terrain crétacé d'Egypte. Kleinii (Tab. XI1, fig. 4-6). Syn. Cidarites Kleinii Desmar. — Diadema Kleinii Desmoul, Tabl. synon., p. 514. — Diadema polystigma Agass. Cat. syst., pag. 8. — Cidarites miliaris d’Arch. Mém. Soc. géol, de France, Vol. II. Espèce bien caractérisée par ses tubercules petits et nombreux, formant six rangées dans les aires interambulacraires. X. 34: R.25 et R.)35. Craie supér. à hippurites. Calcaire jaune sup. de Royan, du Périgord, de Lavalette (Charente). Craie de Cognac, de Goudon (Lot). Silex de la Dordogne. Craie des Corbières , de Soulage (Aude). Coll. d’Archiac, Michelin, Desmoulins, Cotteau. Ecole des mines de Paris, Très abondant. granulare Syn. Diadema granulare Agass. Catal, rais., p. 46. Petite espèce déprimée , laganoïde, comme le P. Kleinii, mais comme elle est plus petite, les ran- gées secondaires sont moins apparentes. Craie chloritée du Mans, Mus. Paris (gal. géol.), Coll. Michelin , Guéranger. 74 SYNOPSIS DES ECHINIDES. uniforme Syn. Diadema uniforme Alb. Gras, p. 35, Tab. Il, fig. 4-6. Oursin de forme subconique , ayant le facies général d’un Echinus, recouvert de petits tu- bercules nombreux, à peu près égaux entre eux, formant de quatre à six rangées dans les aires ambulacraires et une douzaine dans les aires interambulacraires. Néocomien infér. du Fontanil (Isère). Coll. Alb. Gras (Très rare). NoaT. J'aurais hésité à ranger cette espèce dans le genre Pseudodiadema , si l’auteur, M. Alb. Gras, pe disait positivement que les tubercules sont «très distinctement perforés el crénelés.» Brongmiarti Syn. Tetragramma Brongniarti Agass. Ech. suisses, II, p. 25. Tab. XIV, fig. 4-6. Espèce renflée, remarquable par ses quatre rangées de tubercules interambulacraires d’égale grosseur, mais dont les internes se prolongent cependant un peu plus haut que les externes. X. 53. Gault de la Perte du Rhône, Clar, Escragnolles, La Presta. Mus. Neuchâtel. Coll. Michelin, d’Orbigny, Renevier. Très abondant. Roœmeri Syn. Tetragramma depressum Rômer. Nord-Deutsch. Kreidegeb. p. 30. Assez grande espèce, très-déprimée., Quatre rangées de tubercules interambulacraires à peu près d’égale longueur, et comptant à peu près dix {ubercules par rangée. Les paires de pores n’y décrivent pas une ligne droite, mais chevauchent un peu à droite et à gauche. Plæner inférieur entre Hildesheim et Hannovre. Coll. Rômer. Nora. Je me vois dans l’obligation de changer le nom spécifique donné par M. Ræœmer à cette es- pèce, attendu que nous avons déjà un P. depressum du terrain jurassique, qui a l’antériorité. Espèces tertiaires. Blanggianumn Syn. Diadema Blanggianum Desor, Act. Soc. helv. des sc. nat. 1853. Grand oursin déprimé, à tubercules très développés, d’égale grosseur dans les deux aires. Point de tubercules secondaires. Pores formant de légères ondulations au- tour des tubercules. Terr. nummul. de Blangg près d’Yberg (canton de Schwytz). Assez fréquent. Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel. Sismondæ Desor, nov. sp. Grande espèce déprimée, à tubercules d’égale grosseur dans les deux aires. Les rangées de tubercules secondaires sont bien déve- loppées, mais dépassent à peine l’ambitus. Myocène de la Superga. Coll. Michelin. Rare. pingue Desor, nov. spec. Oursin circulaire renflé comme le D. Rupelli, à gros tubereules qui cependant diminuent sensiblement de grosseur à la face supérieure. Tubercules secondaires petits, non sériés. Calcaire grossier de Saint-Palais près Royan. Coll. Michelin. Très rare. DIPLOPODIA. 75 Lusseri Syn. Diadema Lusseri Desor. Act. Soc. helv. 1853, pag. 277. Espèce du type du P. Kleinii, déprimée, parfois subpentagonale, à tubercules très-pelits , dont deux rangées sur les aires ambulacraires et six sur les aires interambulacraires. Terr. nummul. d’Yberg (canton de Schwytz). Assez fréquent. Mus. Zurich , Mus. Neuchâtel. XIe GENRE. — DIPLOPODIA M'Coy. Tab. XII, fig. 7-10. Ce genre a tous les caractères des Pseudodiadema, à l’exception d’un seul qui consiste en ce que les pores, au lieu d’être unigéminés, c’est-à-dire de former des rangées simples et uniformes de haut en bas, sont bigéminés, en d’autres termes, se dédoublent près du sommet et sur le pourtour du péristome, de manière à présenter deux doubles rangées. Ne s’est trouvé jusqu'ici que dans les terrains oolitiques et crétacés. Nora. Les espèces de ce genre étaient antérieurement comprises dans le grand genre Diadema. C’est M. M'Coy qui les sépara sous le nom de Diplopo- dia. De même que le genre Pseudodiadema, ce genre comprend deux types, Pun chez lequel il n’y a que deux rangées principales de tubercules interambu- lacraires sans rangée secondaire, el l’autre où les rangées secondaires sont {très développées. A) Espèces jurassiques. Diplopodia subangularis MCoy (Tab. XI, fig. 7-10). Syn. Cidarites subangularis Goldf. Petref. p. 122. Tab. XL, fig. 8. — Diadema sub- angulare Agass. Ech. suiss. 11, p. 49, Tab. XVII, fig. 21-25. — Cot. Ech. foss. p. 150, Tab. XVIII, fig. 1 et 2. — Bronn Lethæa geognost. Ool. Geb. p. 144, Tab. XVII, fig. 8. — Knorr Petref, Tab. E 1, fig. 5. Cette espèce est envisagée à juste titre comme le type du genre Diplopodia, À part ses pores largement dédoublés, elle est en outre bien caractérisée par sa forme pentagonale. Tubercules secondaires bien accusés. M. 91. S. 81. Radioles (Tab. XI1, fig. 10 et 11). Ce sont, d’après Goldfuss. de petites épines cylindriques, plus grèles proportionnellement que celles du Pseudoliadema hemisph æ- ricum, mais comme elles finement striées en long. Corallien de Thurnau et Muggendorf (Bavière), du Galgenberg près Hildesheim, et du Lindenberg près Hannovre, de la vallée de la Birse, du Weissenstein, de Salins, Saulce-aux-Bois , Chatel-Censoir et Druyes (Yonne), de Nattheim. ? Argovien du Randen. ?Oxfordien à Belemnites hastatus du Jura neuchâtelois. Dans toutes les collections de fossiles jurassiques. Nora. En ne tenant compte que de la figure de Goldfuss, qui a servi de lype à cette espèce, on pourrail se demander si réellement elle appartient au genre Diplopodia. L'auteur, en cffet, ne men- 76 SYNOPSIS DES ECHINIDES. lionne en aucune facon le dédoublement des pores; il n’est pas non plus indiqué dans les figu- res de PI. XL. Ce n’est que dans les figures au trait de PI. XL a, que ce caractère imporlant se retrouve. Amomäi Desor, nov. sp. Espèce de moyenne taille, déprimée et subpentagonale comme la précédente , à pores distinctement bigéminés , mais les tubercules ont Pair d’être plus développés, surtout ceux des rangées secondaires, qui se retrouvent aussi à la face supérieure, Portlandien moyen (Ptérocérien inférieur) de Wangen près Olten (canton de So- leure). Coll. Gressly. Très rare. Nora. Gette espèce n’est encore connue que par des exemplaires assez imwarfaits. Cepéndant je ne doute pas qu’elle ne soit differente de la précédente. sulcata Syn. Diademu sulcatum Agass. Catal, syst. p. 8. — Diadema subangulare var. Agass. in Catal. rais. p. 44. Oursin sensiblement renflé et de forme circulaire, ce qui le distingue de l’espèce précédente. Péristome très ample. Granulation miliaire fine et abondante. Rangtes secondaires s’élevant jusqu’au-dessus de lambitus. X. 46. Grande Oolite (Forest-marble) de Normandie, Coll. E. Deslongchamps. Rare, Nora. Celte espèce est assez bien caractérisée pour qu’il n’y ait pas lieu de la confondre avec le D. subangularis. C’est à tort qu’elle a été supprimée dans le Catalogue raisonné et associée comme simple variété au D. subangularis. Aobæ Syn. Diadema Jobæ d’Orb. Prodr. Vol. 1, p. 290. M. d’Orbigny en donne la diagnose suivante : « Espèce voisine du D. subangulare, mais avec les tubercules interambulacraires tout autrement disposés. » Bajocien de Geniveaux près Metz. Nora. À défaut de description ou de figure, la diagnose ci-dessus ne suffit pas pour identifier une espèce. Si je l’admets dans cet ouvrage, c’est plutôt pour rendre attentifs les possesseurs de collec- tions, plutôt que pour en faciliter la détermination, Colloviensis Syn. Diudema Colloviense d'Orb. Prodr. Vol. 1, p. 346. Voici la diagnose qu’en donne M, d'Orbigny : «Espèce voisine et confondue avec le D. suban- gulare, mais bien distincte par son ensemble plus bombé , par ses pores ambulacrai- res plus larges.» Callovien de Marolles. Coll, d’Orbigny, Cotteau Nora, J’ai eu l’occasion de voir un exemplaire de celte espèce provenant de la collection de M. d’Oibigny et me suis convaincu qu’elle est réellement différente du D. subangularis ; elle a plus d’aflinité avec le D. sulcata. Icaumensis Syn. Diadema Icaunense Cot. Ech, foss. p. 154, Tab. XIX, fig, 1-5. Grande espèce fortement déprimée et régulièrement circulaire. Dans les aires inter- ambulacraires, chaque rangée de tubercules principaux est flanquée d’une double rangée de tubercules secondaires, qui, au pourtour du test, sont à peu près aussi dé- veloppés que ceux des rangées principales. Péristome ample. Corallien de Coulanges-sur-Yonne, Très rare, Coll, Cotteau. DIPLOPODIA, 77 Courtaudina Syn. Diadema courtaudinum Cot. Ech, foss. p.153, Tab. XVIII, fig. 9-11. Grande espèce déprimée et presque plate en dessous. Aires interambula- craires fortement déprimées. Péristome relativement petit. Deux rangées de tubercules principaux sur les aires ambulacraires et interambulaires. Corallien de Druyes (Yonne). Coll. Cotteau. Nora. Gette espèce n’élant encore connue qu’à l’état de moule intérieur , elle est jusqu’à un cer- tain point provisoire bipunetata Desor, nov. sp. Grande espèce qui rappelle par sa forme le Pseu- dodiadema hemisphæricum , mais les pores, loin d’être simples , sont dédoublés non- seulement au sommet, mais jusqu’à l’ambitus. Les tubercules interambulacraires sont flanqués de denx rangées de tubercules secondaires dont l’externe se prolonge à peu près jusqu’au sommet. Argovien de Birmanndorf (Argovie). Rare. Coll. Mœsch, Mus. Bâle, echinata Merian, nov. sp. Quatre rangées de tubercules interambulacraires à peu près d’égale force. Les pores sont dédoublés à la face supérieure et inférieure , mais d’une manière assez peu prononcée. Corallien (Formation £ de Quenstedt) de Nattheim. Mus. Tubingue. distinçcta Syn. Diadema distinctum Agass. Cat. syst. p. 8. Les tubercules sont entourés d’une granulation très-fine et très-serrée. Les sutures des plaques sont très distinctes. Tubercules ambulacraires un peu moins développés que les interambula- craires. Rangées secondaires composées de très-petits tubercules. X. 43. ?Terr. jurass. de France, Coll. Michelin. Baylei Desor, nov. sp. Grande espèce déprimée, à tubercules d’égale grosseur dans les deux aires. Quatre rangées de tubercules interambulacraires ; les rangées secondaires placées, comme d’ordinaire, à l’extérieur des principales, s’élèvent jus- qu'aux deux tiers de la hauteur. Kimméridien de Boulogne, Rare. Coll. Ecole normale de Paris. B) Espèces de la formation crétacée. Archiaci Syn. Diudema Archaci Desor, Catal. rais. p. 44. Grande espèce du type du D. subangularis, mais de forme circulaire, au lieu d’être pentagonale. Tuber- cules moins accusés, Zone miliaire large, comme chez les Phymosomes, Rudiments de quatre rangées de tubercules secondaires. L:162: Craie grise (Cénomanien?) de Beaumont près d’Angoulème, Rare. Coll, d’Archiac, Michelin. 1 L ’ $ Hr fl Hd a 78 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Simaïca Syn. Diadema sinaicum Desvr, Catal. rais. p. 44. Autre espèce du type du D. subangularis, plus plate que le D. Archiaci. Point de rangées secondaires de tubercules. Terr. crét. du Sinaï. Rare, Mus. Paris. variolaris Syn. Cidarites variolaris Al. Brongn. Géol, de Paris , p. 84 et 390, Tab. V, fig. 9, A, B, C. — Diadema variolare Agass. Catal, rais. p. 46. Quatre ran- gées de tubercules interambulacraires très serrés, s’étendant jusqu’à l'appareil génital. M. 68. Craie chloritée de Grandpré (Ardennes), de la Fauge près le Villard-de-Lans (Isère). Craie de Saintes (Charente) du Sentis. Mus. Paris, Coll. Alb. Gras, Michelin, Mus. Neuchâtel. Abondant. subnuda Syn. Diadema subdunum Agass. Catal. rais. p. 46. — Diadema dubium Alb,. Gras , Ours. foss. Suppl. p. 3, fig. 21-23. Quatre rangées de tubercules ambula- craires , comme dans l’espèce précédente, seulement, les tubercules s’atténuent et disparaissent en partie à la face supérieure des aires interambulacraires, qui, par suite, font l’effet d’être nues. R. 27. Craie chloritée de Villers-sur-mer, Vernonet (Eure); craie de Saintes (Charente inf.). Abondant Mus. Paris (gal. géol.), Mus. Neuchâtel, Coll. Michelin, s Malbosii Tab. XII , fig. 42-14. Syn. Diadema Malbosii Desor, Catal rais. p. 46. Quatre rangées de tubercules inter- ambulacraires à la face inférieure ; mais les internes seules s’élèvent jusqu’à l’appareil génital ; les externes ne dépassent guère le milieu de la circonférence. 1105: Craie à hippurites (Turonien d’Orb.) des Corbières, de Soulage. Mus. Avignon , Mus. Bâle, Coll. Michelin. Assez fréquent. Roïissyi Syn. Diademu Roissyi Desor, Catal. rais. p. 46. Grande espèce aplatie, portant six rangées de tubercules à la face inférieure des aires interambulacraires. T 21. Craie tuffau de la montagne Sainte-Catherine près Rouen , craie de Gacé, de Tama- jan (Espagne), de la Clape, Mus. Paris, Coll. d’Archiac, de Verneuil, Assez abondant. NorA Ilse pourrait que nous n’eussions affaire ici qu’à une grande variété du D. subnuda. Robinaldima Syn. Diudema Robinaldinum Cot. Cat, méth. p. 6. Six rangées de tubercules sur les aires interambulacraires , avec pores distinctement dédoublés. Néocomien de Saint-Sauveur (Yonne). Coll. Cotteau. Rare. nobilis Syn. Diadema nobile Desor, Bull. soc. des se, nat, de Neuchâtel, Vol. Hit, p. 480. Quatre rangées de tubercules interambulacraires, qui sont décidément im- perforés et à peine crénelés à la base. DIADEMOPSIS. 79 Néocomien inférieur (Valanginien) de Sainte-Croix. Coll. Campiche. Très rare. autissiodorensis Syn. Diadema autissiodorense Cot. Cat, mith. p. 5. A côté des rangées principales de tubercules, il y a dans les aires interambulacraires deux rangées de tubercules secondaires à l’intérieur des principales, mais qui disparaissent à la face supérieure. Névcomien d'Auxerre. Rare. Coll. Cotteau. XIIe GENRE. — DIADEMOPSIS Desor, nov. gen. Tab. XIV, fig. 12-14 et Tab. XIII, fig. 4 et 2 Oursins de moyenne taille, voisins des Pseudodiadêmes, mais ca- ractérisés par des tubercules plus petits, bien moins saillants et dé- pourvus de crénelures. Ordinairement quatre rangées de tubercules interambulacraires, comme dans beaucoup de Pseudodiadémes, mais offrant cela de particulier, que ce sont les rangées externes et non les internes qui s'élèvent jusqu’au sommet, d’où il résulte que l’espace intermédiaire entre les rangées principales (la zone miliaire) à Pair d’être excessivement large à la face supérieure. Radholes très grèles en forme de longues épines, qui excèdent sou- vent le diamêtre du test, mais qui, au lieu d’être verticillés comme ceux des Diadêmes et des Aster Opyga, sont au contraire lisses au tou- cher et finement striés en long. Toutes les espèces connues jusqu'ici proviennent des terrains lia- siques. Nora. Confondus jusqu'ici dans le genre Diadème , ces Oursins diffèrent des vrais Diadèmes par leurs baguettes, et des Pseudodiadèmes et Hypodiadêmes , par la forme et la disposition de leurs tubercules. buccalis Syn. Hemicidaris buccalis Agass. Catal. rais. p. 35. Espèce subconique, bien caractérisée par ses tubercules interambulacraires très espacés à la face supé- rieure , entourés chacun d’une auréole bien distincte de très petits granules, A la face inférieure ils sont beaucoup plus serrés. {1 y a en outre deux rangées de tubercules secondaires qui ne dépassent pas l’ambitus. Péristome très grand , largement entaillé® Pores fortement dédoublés sur son pourtour, HEMNT Infra-Lias de Berrias (Ardèche). Rare. s. Avigon. Mus. A : De \ serialis Desor (Tab. XIV, fig. 12-44). Syn. Diadema seriale Catal. syst. p. 8. — Leym. Mém. Soc. géol. de France, 1"° sér. Tom. HI, p. 578, Tab. XXIV, fig. 1. — Cot. Ech. foss. p. 55, Tab. I, fig. 4-6. he fun C3 s&\ 80 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Grande espèce subconique, voisine de la précédente, à zone miliaire très large à la face supérieure, à tubercules distants, mais entourés de scrobicules assez larges. Pé- ristome proportionnellement moins ample, avec pores moins largement dédoublés sur son pourtour. Radioles. Ce sont de fines épines très grèles. Q. 55. {nfra-Lias de Chatillon-sur-Chessy (Rhône), de Valloux près d’Avallon (Yonne). Coll. Michelin , Cotteau. Rare. Nora. Dans la figure de M. Cotteau, les tubercules ambulacraires sont représentés comme aussi gros que les interambulacraires , ce qui est loin d’avoir lieu dans l’exemplaire de M. Leymerie qui a servi de type à l’espèce. C’est probablement une erreur du dessinateur. microporus Syn. Diadema microporum Agass. Catal. syst, p. 8. — Leym. Mém. Soc. géol, de France , 1" sér. Tom. III, Tab. XXIV, fig. 2. Espèce subconique, mais assez déprimée, voisine, du reste, de la précédente ; mais les tubercules sont plus rapprochés à la face supérieure et leurs scrobicules se touchent. Les rangées se- condaires s'élèvent aussi un peu plus haut. Tubercules ambulacraires très petits. Pé- ristome circulaire, sans profondes entailles. CRE k Hi ( 5 55) M. 76. Lias de Pouilly en Auxois , Stenay (Meuse). Coll. Leymerie globulus Syn. Diadema globulus Catal. syst. p. 8. — Leym. Mém, Soc. géol. de France, 1"° sér, Tome II, Tab. XXIV, fig. 5. Espèce très renflée, subglobuleuse. Tuberecules interambulacraires très petits, distants et moins nombreux que dans les espèces précédentes (environ douze par rangée). Deux rangées internes de tubercules secondaires s’élevant au-dessus du milieu de la circonférence, plus de chaque côté une rangée externe moins développée. Tubercules ambulacraires plus petits que les interambulacraires, surtout à la face supérieure. Péristome ample, largement entaillé. Q. 54. XL Ra | At (304) Infra-Lias du Mont-d’Or près Lyon. É Coll. Michelin. Rare. minimunn Syn. Diadema minimum Agass. Catal. syst. p. 8. — Leym. Mém. Soc. géol. de France, 1° sér. Tom. HI, Tab, XXIV, fig. 2. Petite espèce de la forme et de la grosseür d’une forte lentille, Par la disposition de ses tubercules, elle parait se rapprocher des espèces ci-dessus. Péristome proportionnellement très grand. Q. 59. eux Ras (RTASS sé Lias de France.‘ * ù * Coll. Leymerie. Heeri Merian (Tab. XII, fig. 1 et 2). Merian , mansc. Espèce de moyenne taille, sans rangées secondaires de tubercules. Zones miliaires larges et garnies d’une granulation fine et homogène. Schiste liasique de Rœdersdorf (Argovie), reposant immédiatement au-dessous des calcaires à Ammonites Bucklandi. Radioles (Tab. XII, fi . 4 et 2). Ce sont des épines de la longueur de trois à quatre centimètres, d'apparence lisse, mais finement striées lorsqu’on les examine à la loupe. Mus. Zurich. Abondant. DIADEMOPSIS. S1 Quenstedti Desor, nov. sp. Espèce plus petite que la précédente, ne mesurant guère qu’un centimètre de diamètre, ayant conservé, comme la précédente, ses ra- dioles qui paraissent étre proporlionnellement plus grèles et plus longs. Schistes liasiques de Dusslingen près Tubingue, immédiatement sur la couche à Gryphœa arcuala et Ammonites Bucklandi. Mus. Tubingue, Abondant, mais en mauvais état. Nora. Bien qu’assez fréquents dans la couche ci-dessus , cependant ces petits Oursins sont en gé- uéral trop mal conserves pour que nous ayous pu emprunter quelque caractère au lest. Peut-être reconnaîtra-t-on quelque jour qu’ils appartiennent à l’espèce ci-dessus, En attendant, leur petite di- ineusion qui est constante, la longueur proportionnelle de leurs piquants et leur gisement différent uous on! eugagé à les décrire provisoirement sous un nom à parl. Laffomii Merian, nov. spec. Petite espèce. Point de rangées secondaires de tu- bercules , mais à leur place quelques granules irrégulières, Schistes à Posidonies de Beggingen près Schaffhouse. Mus. Bâle. Très rare. Mooreiïii Syn. Diademu Mooreii Wright, Contrib. in Ann, and Magaz. of Nat. Hist. 1854, Tab. MH, fig. 3. Petite espèce déprimée. Tubercules de la face inférieure d’égale grosseur dans les deux aires, mais à la face supérieure, ceux des aires ambu- lacraires diminuent considérablement et ne sont plus que de petits granules. Point de rangées secondaires, Péristome ample, largement entaillé. Lias supérieur de Gloucestershire , d’Illminster, avec les Ammonites communis et serpentinus , de May (Calvados). Coll. Moore, Wright, Deslongchamps, crinifera Syn. Cidarites criniferus Quenst. Petref. p. 574, Tab. XLIX , fig. 52. — ? Acrosalenia crinifera Wright, Contrib. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 1854, Tab. XII, fig. 4. — Echinus minutus Buckmann Geol. of Cheltenham, p. 95. Petit our- sin ne mesurant guère qu’un centimètre de diamètre, mais portant des baguettes très grèles qui ont jusqu’à quatre centimètres de longueur et au-delà. Ambulacres très rétrécis, à peine visibles , munis de très petits tubercules qui, d’après M. Wright, au- gmentent à peine de grosseur à la face inférieure, Tubercules interambulacraires dis- tinctement perforés et crénelés. Radioles très grèles, semblables à de très fines épingles. Le bouton est plus gros que le corps du radiole. Schistes à Posidonies de Pliensbach près Boll (Wurtembery). Lias inférieur de Lansdowne et Cheltenham, Mus. Tubingue, Coll. Wright. Nora. D’après l’étroitesse des aires ambulacraires et l’extrême petitesse de ses tubercules, telle qu’elle est constatée dans les exemplaires d'Angleterre, c’est évidemment du genre Diademopsis que cette espèce se rapproche le plus. La petitesse des mamelons des lubercules interambulacraires peut également être alléguée à l’appui de cette opinion. D'un autre côté, il est vrai aussi que la longueur des épines n’est pas en rapport avec ce que nous savons des épines des autres espèces. La posilion généri- que de celte espèce demeure par conséquent douteuse. Reste à savoir également si l’espèce anglaise est identique avec celle d'Allemagne, dont on ne connait encore guère que la forme et les épines. jiurensis Syn. Cidariles jurensis Quenst. Petref. p. 574, Tab, XLVIIL, fig. 26 et 27, On n’en connait encore que quelques plaquettes, dont les tubercules paraissent ètre crénelés et entourés d’un serobicule bien distinct, il S2 SYNOPSIS DES ECHINIDES. De la couche à Ammonites torulosus (Lias supérieur) de Schæœnberg (Wurtemberg). Coll. Tubingue,. Nora, M. Quensledt rapporte à cette espèce de petites épines de la grosseur d’une épingle, avec une collerette lisse assez haute au-dessus dn bouton, tandis que le corps du piquant est garni de très fines aspérités. Reste à savoir si c’est la même espèce. XIIe GENRE. — DIADEMA Gray. PI. XIII, fig. 5 (Radiolc) Grands oursins de forme circulaire et déprimée, à test mince. De gros tubercüles crénelés et perforés, d’égale grosseur dans les aires ambulacraires et interambulacraires. Pores disposés par simples paires, mais formant des zones onduleuses et arquées autour des tubercules. Péristome grand, sans entaille. Lanterne très forte, à pyramides for- tement échancrées entre les branches montantes, portant des dents mu- nies d’une carène à la face interne. Périprocte ample, garni d’une membrane granuleuse. Baguettes longues et grèles, distinetement verticillées et souvent an- nelées de couleurs différentes. On n’en connaît que des espèces vivantes. Nora. De même que dans le genre Pseudodiadema , il existe des espèces à deux rangées de lubereules interambulacraires et d’autres à rangées multi- ples. Le lype du premier groupe est le D. europœum . tandis qu’au second groupe appartiennent les D, Turcarum et D. Savignyi. Nous avons vu plus haut, à l’occasion des Diadèmes fossiles (p. 64), que c’est par leurs baguettes verticillées et leur grande taille, que les vrais Diadèmes diffèrent des Pseudo- diadèmes. D'un autre côté, ils diffèrent des Asteropyga et des Savignya par la forme de leurs tubereules et la disposition de leurs pores. Les dimensions considérables de ces Oursins, ainsi que des Asteropyga el Savignya, m'ont empêché de les figurer. Je préfère renvoyer à la monographie des Diadèmes que je me propose de publier prochainement de concert avec M. Michelin. XIV® GENRE. — SAVIGNYA (!) Desor, nov. gen. Très grands Oursins circulaires où subpentagonaux, plus ou moins renflés, à test mince. Ambulacres saillants, mais portant, au lieu de gros tubercules réguliers, de petits granules irrégulièrement distri- bués. Les aires interambulacraires comptent au moins quatre rangées de gros tubercules distinctement crénelés et perforés. Pores disposés par triples paires. Péristome médiocre, à peine entaillé. De fortes mà- choires conformées comme celles des Diadêmes. Périprocte fermé par une simple membrane. () Dic. Savigny. ASTEROPYGA, ACROCIDARIS. 83 Radioles en forme de baguettes longues et grèles, verticillés comme celles des diadêmes. On n’en connaît que des espèces vivantes. Nora. Il résulte de cette diagnose que notre nouveau genre Savignya diffère des Diadèmes par ses Lubercules ambulacraires qui sont très petits et irrégu- liers. On pourrait m ’objecter qu’à cet égard la limite n’est pas très tranchée. ue aurai-je hésité à séparer les espèces à petits tubereules ambulacraires, sur la foi de ce caractère seul, s’il ne se trouvait combiné avec cet autre ca- ractère plus important de la disposition des pores qui sont trigéminés dans les Savignya et unigéminés dans les Diadèmes. Par contre, les Savignya n’ont rien de commun avec le genre Astropya de M. Gray , et € ’est fort à tort que, dans le Catalogue raisonné , ses espèces ont été placées dans ce genre, sur l'autorité de M. Agassiz. XV° GENRE. — ASTEROPYGA Grav. Très grands Oursins de forme circulaire et déprimée, aplatis à la face inférieure. Test mince. Ambulacres saillants, garnis de tubercules aussi gros que ceux des aires interambulacraires, et comme eux dis- tinctement mamelonnés et crénelés. Tubercules interambulacraires for- mant des séries nombreuses (de douze à seize). La série externe, qui est la plus rapprochée de l’ambulacre, s’élève le plus haut et est en outre séparée des autres rangées par une large bande lisse, qui rayonne autour du sommet. Pores disposés par triples paires. Péristome propor- tionnellement petit, entamé par des entailles profondes. Plaques géni- tales très longues. lancéolées, formant une étoile très marquée autour du périprocte, d’où son nom d ASteropyg: - On n’en connait encore que deux espèces vivantes , dont l’origine est inconnue. Nota. M. Gray en créant ce genre (en 1825) avait en vue PA. radiala , mais n’y comprenait nullement les espèces à aires ambulacraires garnies de petits granules, qui rentrent dans notre genre Savignya, et dont il faisait des Dia- dèmes. D’après la diagnose ci-dessus, le genre Asteropyga diffère par conséquent des Diadèmes par ses pores trigéminés , des Savignya par ses gros tubercules ambulacraires, et des uns et des autres par son péristome fortement entaillé, et par ses zones lisses qui rayonnent autour du sommet entre les tubercules in- terambulacraires. Les radioles de ce genre ne sont pas connus. XVI° GENRE. — ACROCIDARIS Apass. Tab. XIV, fig. 8-10. Oursins d’assez grande taille, sensiblement renflés , à gros tubercules saillants, crénelés et perforés. Ceux des ambulacres sont à peu près DU SYNOPSIS DES ECHINIDES. aussi gros que ceux des aires interambulacraires. Pores disposés par simples paires, ondulant autour des tubercules ambulacraires, mais se multipliant sur le pourtour du péristome qui est très grand et forte- ment entaillé. Enfin, ce qui distingue surtout ce genre, c’est la pré- sence d’un tubercule mamelonné et perforé sur chacune des plaques génitales paires. La plaque impaire seule en est dépourvue. Radioles cylindriques, souvent tricarénés à l'extrémité, lisses et fi- nement striés. Ne s’est trouvé jusqu'ici que dans les terrains jurassiques et crétacés inférieurs. Nora. Dans le Catalogue raisonné, ce genre se tronve placé à la suite des Hemicidaris. Je n’ai pas cru devoir lui conserver celte place, par la raison que les aires ambulacraires sont munies de gros tubercules dans toute leur étendue, ce qui le rapproche davartage des Diadèmes. Les crénelures des tubercules n’ont pas la même fixité que dans les genres qui précèdent Elles ne s’aperçoivent en général que dans les plus gros tuber- cules, el il n’est pas rare de trouver Pun à côté de lautre des tubercules à base crénelée et d’autres qui ne le sont pas. On remarque aussi quelquefois à la base des tubercules ambulacraires, mais seulement du côté des pores, des li- ones de suture horizontales, semblables aux sutures pareilles qui sont si dis- linctes dans le genre Coptosoma (voy. plus bas). Acrocidaris mobilis Agass. (Tab. XIV, fig. 8-10). Agass. Cat. syst. p. 9. — Echin. suiss. II, p. 52. — Cot. Echin. foss. p. 135, Tab, XV, fig. 4-12. Très belle espèce, subconique, presque plane en dessous. La per- foration des tubercules est souvent à peine visible, Les tubercules ambulacraires sont plus petits que les interambulacraires, et par conséquent plus nombreux. L'appareil génital est ordinairement conservé, grâce à sa solidité. x Pe Radioles {Tab. XIV fig. 11). Agass. Echin. suiss. Il, Tab. XIV, fig. 46 et 47. Ce sont d’assez grosses baguettes lisses, quoique finement striées, cylindriques ou tricarénées, sans collerette, mais avec un anneau étroit et saillant. X. 3. Corallien de la Rochelle, de Nattheim. Corallien blanc de Hoggerwald (Jura soleurois). Coralrag de Druyes, Coulanges sur Yonne et Chatel-Censoir (Yonne). Coll. d’Orbigny, Gressly, Cotteau, Michelin, Var. formosa. Syn. Acrocidaris formosa Agass. Catal, syst. p. 9. — Echin. suiss. IE, p. 29, Tab. XIV, fig. 10-12. IL n°y a qu'une très légère différence dans les tubercules ambulacraires qui sont proportionnellement un peu plus gros. Corallien de Saint-Sulpice (canton de Neuchâtel), de Sainte-Croix (Jura vaudois) , de Delémont et Moutiers (Jura bernois), de Hobel (canton de Soleure). Mus, de Neuchâtel , Mus. Bâle, Coll. Campiche, Var. tuberosa Syn. Acrocidaris tuberosa Agass. Catal. syst. p. 9. — Echin. suiss. I, p. 51, Tab. XIV, fig. 13-15. Grande variété déprimée. Les tubercules interambula- craires sont excessivement développés , ce qui provient probablement de l’âge. CAMES GA Yn ACROPELTIS, S5 ?Corallien du Jura neuchâtelois. Mus. Neuchâtel. Nora. C'est surtout dans cette espèce et plus particulièrement dans la variété tubéreuse que l’on remarque des lignes de suture horizontales à la base des tuhercules. striaéa Agass. Catal. syst. p. 9. Grande espèce subconique et en même temps moins renflée que la précédente, dont elle est du reste très voisine. X. 4. ? Grande Oolite (Bathonien) de Langrune (Calvados). Nora. Je cite le gisement ci-dessus d’après M Agassiz, mais je dois ajouter qu'il me reste des doutes sur son authenticité, n’ayant rencontré cet oursin dans aucune collection de fossiles juras- siques inférieurs. Il se pourrait qu’il ne fût qu’une variété de l’espèce précédente. Censoriensis Cot. Echin. foss. p. 156, Tab. XVI, fig. 1-4. Petite espèce très déprimée et légèrement pentagonale, ce qui la distingue au premier coup-d’œil des espèces précédentes. Tubercules ambulacraires à peu près aussi gros que les interam- bulacraires. Coralrag infér. de Chatel-Censoir (Yonne). Coll. Cotteau. Très rare. minor Agass. Catal. syst. p. 9. — Ech. suiss. 11, p. 50, Tab. XIV, fig. 7-9. — Syn. Acrocidaris formosa var. minor Agass. et Desor, Catal. rais, p. 56, — Acrocidaris depressa Alb. Gras. Ours. foss. p. 51, Tab. 1, fig. 18-20. Petite espèce renflée, Les tubercules ambulacraires sont plus petits que les interambulacraires, comme dans VA. nobilis, mais en revanche les perforations des tubercules sont très apparentes, tandis qu’elles le sont très peu dans l’espèce ci-dessus, gs ce: Thé Néocomien infér. (Valanginien) de Sainte-Croix (Jura vaudois), du Fontanil (Isère). Rare. Mus. Neuchâtel , Coll. Campiche, Alb. Gras. Nora. Cest par erreur que, dans le Catalogue raisonné, on a fait de cette espèce une simple va- riélé de l’4. formosa, Eu revanche, je me suis assuré que l’4. depressa de M Alb Gras n’en dif- fère pas spécifiquement, XVII GENRE. — ACROPELTIS Agass. Tab. XIV, fig. 4 et 2. Peuts oursins munis de gros tubercules et rappelant à tous égards les Acrocidaris, jusques et ÿ compris la structure de l'appareil génital, les plaques génitales portant chacune un tubereule. Il n'existe entre les deux genres qu'une seule différence, c’est que les tubercules des Acropeltis, au lieu d’être perforés et crénelés, ont le col lisse et sont imperforés. N'est encore connu que dans le terrain jurassique. Nora. On peut se demander si cette seule particularité que les tubercules sont imperforés et dépourvus de crénelures, peut justifier l’élablissement d’un 86 SYNOPSIS DES ECHINIDES. genre nouveau, ou s’il ne conviendrait pas mieux d’en faire une simple division du genre Acrocidaris. Je n'aurais pas hésité à me ranÿer à ce dernier avis, n’é- tait la très grande différence de taille. Acropeltis æquitubereulata Agass. (Tab. XIV, fig. 1 et 2). Agass. Catal. syst. p. 12. — Catal. rais. p. 56, Tab. XIII, fig. 7 et 8. Petite es- pèce subconique. Les tubercules ambulacraires sont à peu près aussi gros que les in- terambulacraires. Chaque plaque génitale porte deux tubercules placés sur une même ligne, le plus petit en arrière du plus gros. O0: 160: 402 7:0)0x Corallien d’Angoulin près la Rochelle. Rare. Coll. d’Orbigny. concinna Merian, Syn. Acropellis æquituberculata Quenst. (non Agass.) Petref. p. 576, Tab. XLIX, fig. 41. Espèce très voisine de la précédente, mais les plaques génitales paires ne portent qu'un seul tubercule et l’impaire en est même complète- ment dépourvue. Corallien de Hobel (canton de Soleure), Jura blanc (2 de Quenstedt) de Nattheim. Mus. Bâle, Mus. Tubingue. - XVIIIe GENRE. — PHYMOSOMA Haime. (Syn. Cyphosoma Agass.) Tab. XV, fig. 1-4 et 5-7. Oursins de grande et moyenne taille, d'ordinaire également aplatis en dessus et en dessous. Tubercules saillants, d’égale grosseur dans les deux aires, à base crénelée comme dans les genres précédents, mais non perforés. Face supérieure et inférieure également comprimées. Péristome de grandeur moyenne avec entailles peu profondes. Pores simples, mais plus ou moins distinctement dédoublés au sommet et sur le pourtour du péristome. Radioles cylindriques, lisses, quoique striés finement dans le sens de la longueur. Ce genre est limité jusqu'ici aux terrains crétacés supérieurs. Nora. Le nom de Phymosoma a été proposé par M. Haime en remplacement de celui de Cyphosoma, qui faisait double emploi avec un genre de Coléopté: res. J’ai d’aulant moins hésité à adopter le changement proposé, que l’étymo- logie du nom de Cyphosoma (de zvv6< courbe) ne s'applique nullement aux oursins dont il est ici question. Le genre Phymosoma diffère des Diplopodia par un seul caractère, l'absence de perforation au sommet des tubercules. Suivant l'importance qu’on accorde à ce caractère on maintiendra ce genre ou on n’en fera qu’une division des Pseu- dodiadèmes. Phymosoma Kæœnigéii (Tab. XV, fig. 1-4). Syn. Echinus Kæœnigii Mant. Geol. of Sussex , 1822, p. 189. — Parkins. Org. Rem. Vol. III, p. 12, Tab. 1, fig. 40 et fig. 5. — Cidarites Kœniqii Brongn. Théor. des PHYMOSOMA. S7 terrains Tabl, N° 8, p. 3. Dict. des sc. nat. Tom. 56. — Diadema Kænigii Desmoul. Tabl. synon. p. 342. — Cidarites variolaris Goldf, (non Brongn.) Petref. p. 122, Tab. XL, fig. 9. — Diadema granulosum Agass. Prod. p. 22.,— Echinus Milleri Desm. in Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXVII, p. 401. — Cyphosoma Milleri Agass. Catal. rais. p. 47. — ?Cidaris stellulifer Encycl. méth. Tab, CXL, fig. 9. — Echinus tuberculatus Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXVI{, p. 102. — Cyphosoma ornatissimum Agass. Catal. rais. p. 48. Grande espèce comprimée, à gros tubercules assez distants, entourés d’un cercle scrobiculaire complet, Tubercules secondaires très apparents à la face supé- rieure. À la face inférieure, par contre, ils sont moins développés et ne forment que de petites rangées insignifiantes. Pores largement et distinctement bigéminés, R. 28. M. 56. Radioles {Tab. XV, fig. 4). Cylindriques, subulés , à anneau saillant. Stries longi- tudinales visibles à l’œil nu, très nettes à la loupe (fig. 4 a). Craie bl, de Bridlington (Yorkshire), Margate, Gravesend , de Kent, de Montolieu, (Drome), de Rugen, d’Essex. Plæner de Cœsfeld près Dusseldorf. Mus. géol, pratique à Londres, Mus. Bonn. Mus. Neuchâtel, Coll. Michelin. Nora Celle espèce se lrouve mentionnée dans le Catalogue raisonné sous le nom spécifique de Mil- leri qui fut donné par Desmarets. Je me suis assuré depuis lors que c’est à la même espèce figurée par Parkinson dès 1811 que Mantell a donué le nom de Kænigti. Or, comme c’est ce nom qui à lV’antériorité, j'ai cru devoir le conserver, celui de Desmarets élan! , selon toute apparence, posté- rieur. On a vu plus haut, à l’occasion du Æemicidaris Boloniensis, que c’est par erreur que le nom de Kænigii avait été transporté à cette dernière espèce. granulosum Syn. Cidarites granulosus Goldf. Petref. p. 422, Tab. XL, fig. 7. Grande espèce comprimée, à gros tubercules qui paraissent plus espacés que dans l’espèce précédente. Les tubercules secondaires, en revanche, seraient moins nom- breux. Craie marneuse de Westphalie. Mus. Bonn. Nora. Il se pourrait que cette espèce ne fût qu'une variété de la précédente. Le contraste qui frappe au premier abord, entre {es deux fig. 34 el ga de Goldfuss (PI. AL), provient de ce que l’une d’elle est vue par la face supérieure, l’autre par la face inférieure saxatile Syn. Echinites saxatilis Park, Org. Rem. Vol. IL, Tab. I, fig. 4. — Mantell., Geol. of Sussex , Tab. XVIT, fig. 4. — Cidaris Tiara Hagen. — Cyphosoma Tiara Agass. in Catal. rais, p. 47. Fort belle espèce, à peu près également déprimée en dessus et en dessous. Les tubereules ambulacraires diminuent un peu plus rapide- iwnent de grosseur dans les aires ambulacraires que dans les interambulacraires. Une rangée très insignifiante de tubercules secondaires à la face inférieure, de chaque côté des aires interambulacraires, mais qui disparaissent à l’ambitus. Très peu de tubercules miliaires. Pores dédoublés. M. 6. Craie à silex de Kent, de Hamsey, craie de Meudon, Assez abondant, Mus. Paris, Coll. Michelin, Brongniart , Hagenow. Nora. Cette espèce se trouve très fréquemment empätée dans des rognons de silex, de là son nom de saxatile. SS SYNOPSIS DES ECHINIDES. corollare Syn. Cidarites corollaris Auct. Park. Org. Rem. Vol. IE, p. 14, Tab. 1, fig. 7. — Mantell, Geol. of Sussex, Tab. XVIT, fig, 2, — Cyphosoma corollare Agass. Catal. syst. p. 11. Espèce circulaire, plus où moins déprimée , à tubercules d’égale grosseur sur les aires ambulacraires et interambulacraires. Craie de Périgord , de Talmont. Calc. jaune supérieur de Royan. Silex de la Dordogne. Dans toutes les collections de fossiles crétacés. Nora. Les anciens auteurs n’appliquaient ce nom qu’aux moules siliceux de la craie. Il est difli- cile dès-lors de savoir si tous les moules de Cyphosomes fossiles, qu’on désigne geuéralement sous ce nom, appartiennent réellement à la même espèce. Il se pourrait que nous u’eussions affaire iei qu’à des moules du P. saxatile. Beawuenonti Agass. Catal. syst. Espèce très voisine du P. saxatile, mais un peu plus plate. Tubercules saillants. € aVau| M 4032) X- 0941/0802: Craie de Plaisance. Ecole des mines de Paris. Nora. fl est probable que cette espèce u’est qu’une varieté un peu plus plate du P. saxatile. magnificunn Syn. Cyphosoma magnificum Agass. Calal. syst. p. 41. Très belle espèce, voisine du P. saxalile ; mais les tubercules diminuent plus rapidement à la face supérieure et sont par là mème plus nombreux. Les tubercules secondaires, bien que très petits forment cependant une rangée assez continue de la base au sommet. X. 260. Craie de Royan, de Saintes, Lavalette (Charente inf.). Coll, Michelin, Ecole des mines de Paris. Très abondant à Lavalette , avec le Pseu- dodiadema Kleinii. Nora. Il est probable qu’une grande partie des moules qui figurent dans les collections sous le nom spécifique de circinatum , doivent être rapportés à celle espèce. circinatuen Syn. Cidarites circinatus Leske, N°17, p. 119, Tab. XLV, fig. 10. — Echinometra circinnala Brogn. p. 55, — Rumph. Amb. Tab. LIX, fig. c. — Echi- nus circinatus Lam. Espèce voisine du P, magnificum , mais plus enflée. Tubercules di- minuant sensiblement de grosseur à la face supérieure. Des rudiments de rangées se- condaires tout le long des aires inlerambulacraires. R. 45. M. 74. Var. minor. Craie du Périgord, de Royan. Craie jaune de Touraine. Coll, Michelin , Desmoulins, Mus. Paris. Très abondant à l’état de moule. Nora. L'oursin que Leske figure sous ce nom est un moule trop imparfait pour servir de guide à une détermination quelconque. C’est donc un peu arbitrairement que M. Agassiz a identifié avec ces moules l’oursin auquel s'applique la diagnose ci-dessus et qui n’est peut-être lui-même qu’une variélé du P. magnificum. girummense Desor, nov. sp. Grande espèce aplatie sur les deux faces. Dif- fère du P. Kæœnigii, en ce que les rangées secondaires de tubercules, au lieu d’être limitées à la face supérieure, sont continues de la base au sommet. Parfois elles se dédoublent méme dans les grands exemplaires, ensorte qu’il y en a deux rangées de PHYMOSOMA. S9 chaque côté de la rangée principale. Le dédoublement des pores au sommet n’est pas aussi frappant que dans le P, Kænigüi. Craie de Royan, Talmont. Ecole des mines de Paris, Coll. Michelin. Abondant. Nora. {1 se pourrait que cette espèce ne fût qu’une grande variété du P. magnificum. rugosuian Syn. Cyphosoma rugosum Agass. Catal. syst. p. 11. Espèce de moyenne et petite taille, de forme subpentagonale. Les tubercules , bien que saillants à l’am- bitus, diminuent d’une manière frappante à la face supérieure. Tubercules secon- daires de laire interambulacraire petits, placés à l’extérieur des tubercules princi- paux et limités à la face inférieure. Dédoublement très marqué des pores. M. 67. Craie grise de la Flèche (Sarthe). Coll. d’Orbigny. perfectuma Syn. Cyphosoma perfectum Agass. Catal. syst. p. 11. — Agass et Desor, Catal. rais. p. 48. Espèce très aplatie, sans traces de tubercules secondaires. Par contre, les scrobicules sont entourés d’un cercle de granules assez gros, Tuber- cules principaux peu saillants. Dédoublement des pores peu accusé. X. 77: Ce as f« n® (352? Craie grise de la Flèche; de Grasse (Var). ? Plæner de Strehla. Coll. d'Orbigny, Michelin, Mus. Dresde. Princeps Hagenow, sp. nov. Petite espèce déprimée, voisine du P. perfectum , à granulation très fine; mais les zones miliaires sont plus étroites, réduites en quel- que sorte à deux petites lignes de granules. Craie blanche de Rügen. Coll. Hagenow, Michelin. Carantonianum Syn. Echinus Carantonianus Agass. Catal. syst. p. 12. Es- pèce de moyenne grandeur. Tubercules proportionnellement petits. Pores distincte- ment dédoublés, mais non pas trigéminés , comme on l’avait supposé d’abord. P: 45% Craie grise (Cénomanien) de Saintes (Charente), Cognac. Coll. d’Orbigny. regulare Syn. Cyphosoma regulare Agass. Catal, syst. p. 11.— Cyphosoma subgra- nulatum Agass. Catal. rais. p. 48. Petite espèce assez rugueuse. Les tubercules ambu- lacraires sont exactement aussi gros que les interambulacraires, ce qui donne à cet oursin une apparence fort homogène. Point de rangées secondaires de tubercules , en revanche, les scrobicules sont grands. La zone miliaire est très étroite. Péristome grand. P. 69. M. 50. Craie chlorilée de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Craie grise de la Flèche, Craie jaune de la Touraine. 12 Ph pe NRA 90 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Craie de Vendome, de Congestrina et Somolinos (Espagne). Mus. Paris , Coll. d’Orbigny , d’Archiac, Verneuil. Abondant. Nora. Il est quelquefois difficile, lorsque les tubercules ne sont pas intacts, de distinguer cette espèce du Pseudodiadema Benettiæ. Fexanmmunm Syn. Cyphosoma perfectum Rœm. Kreideb. v. Texas, p. 82, Tab.X, fig. 6. Assez grande espèce, à tubercules secondaires très développés, ensorte que l’on dirait qu’il y a quatre rangées de tubercules interambulacraires, A la face supé- rieure cependant, ceux des rangées externes diminuent sensiblement. De la craie de Friedrichsburg et de la rivière San-Saba (Texas). Coll. Rœmer. Delammarzrei (Tab. XV, fig. 5-7). Svn. Cyphosoma Delamarrei Desh. Rich. minér. de l’Algérie, p. 575, Tab. XVIIL, fig. 43-44. — Agass. et Desor, Catal. rais. p. 48. Petite espèce remarquable par sa forme légèrement subconique et son péristome assez grand, ce qui la rapproche à quelques égards du genre Coptosome. Point de tubercules secondaires. Craie à hippurites de Biskra entre Betna et Alcantra (Province de Constantine). Craie marneuse de Sabbero (Royaume de Léon). Ecole des mines de Paris, Coll. Verneuil. Nota. Lorsque les exemplaires sont un peu usés. on reconnaît distinctement la structure des’ am- bulacres , avec leurs plaquettes de dimension très inégale. Sous ce rapport , l’exemplaire figuré est des plus instructif. sulcatuma Syn. Cyphosoma sulcatum Agass. Catal. rais. De forme subconique. Les tubercules diminuent sensiblement de grosseur à la face supérieure. En même temps les lignes suturales entre Les plaques commencent à se dessiner nettement. Un sillon évasé vertical au milieu des aires interambulacraires. TN6E Craie chloritée de Saint-Christophe (Indre et Loire). Coll. d’Orbigny. Nora. Cette espèce bizarre forme en quelque sorte le passage des Phymosomes aux Glyphocyÿ- phus; vu par la face inférieure, c'est un Phymosome, par la face supérieure, un Glyphocyphus. paucituberculatunm Syn. Cyphosoma paucituberculutum Alb. Gras, Ours. foss. p. 36, Tab. 1, fig. 27-29. D’après la figure qu’en donne M. Gras, cette espèce de petite taille serait dépourvue de tubercules secondaires. Les tubercules ambula- craires seraient aussi un peu plus petits et plus nombreux que les interambulacraires. Néocomien infér. de la montagne de Nérac près Grenoble. Coll. Gras. Nora. Cette espèce a plutôt la physionomie d’un Pseudodiadéme que d’un Phymosome, C’est peut- être par suite de la conservation imparfaite de l'individu, que l’auteur n’a pas pu découvrir de ere- uelures aux tubercules. Autrement ce serait la seule espèce néocomienne de ce genre d’ailleurs es- sentiellement caractéristique des terrains crélacés supérieurs. dimidiatuan Syn. Cyphosama dimidiatum Agass. Catal. rais. p. 48, Petits pi- quants lisses, les uns fusiformes, les autres comprimés , ayant une sorte d'anneau autour de Ja collerette. COPTOSOMA. 9 Craie chloritée du Mans (Sarthe). Coll. Michelin. Nora. Il n’est pas certain que ces radioles appartiennent au genre Phÿmosoma; ils pourraient toui aussi bien appartenir au genre Pseudodiadème. XIX° GENRE — COPTOSOMA (') Desor, nov. gen. Tab. XV, fig. 8-10. Oursins de moyenne taille, subeoniques plutôt que rotulaires. Péris- tome grand. Tubercules gros, serrés, crénelés, mais non perforés à l'instar du genre Phymosoma. La granulation intermédiaire, en revan- che, est plus grossière que dans ce dernier genre, et les pores ne se dédoublent pas au sommet. Enfin, la disposition des plaquettes du test est souvent très distincte, et les sutures se traduisent à la surface des aires ambulacraires sous la forme de petites incisions (de là le nom) qui ont l'air de rayonner de chaque tubereule ambulacraire (fig. 10). Radioles inconnus. Se trouve dans les terrains crétacés supérieurs et tertiaires infé- rieurs. Nora. Il résulte de cette diagnose que le genre Coptosoma ne diffère guère des Phymosomes que par ses pores non dédoublés et sa granulation miliaire plus grossière. Il est aux Phymosomes ce que le genre Diplopodia est aux Pseu- dodiadèmes. copitosoma eribæumm Desor (Tab. XV, fig. 8-10). Syn. Cyphosoma cribrum Agass. Catal, syst. p. 14. — E. Sism. Ech. foss. Nizza, p. 62, Tab. IL, fig. 44-16. Espèce subconique: Tubercules très légèrement crénelés, égaux sur les deux aires et entourés d’un cercle incomplet de granules très gros, ce qui donne au test une certaine apparence irrégulièrement granuleuse. Zones porifères simples jusqu’au sommet , très onduleuses, s’arquant autour de chaque tubercule am- bulacraire. Chacun de ces arcs est ordinairement composé de sept paires de pores. Les sutures des plaquettes s’étendent depuis les pores jusque dans la base du tuber- cule. Péristome égalant la moitié du diamêtre de la base. M. 29. M. 50. Terr. nummul. de Castel Gomberto. Ecole des mines de Paris, Mus. Turin, Mus. Zurich. Nota, Ainsi que l’a déjà fait remarquer M. Quenstedt , cette espèce se qualifie très bien pour l’é- tude de la composition anatomique du test. Les sutures qui correspondent à chaque paire de pores se prolongent jusque dans le tubercule ambulacraire adjacent, qui par conséquent a l'air d’être composé d’un nombre correspondant de plaquettes. Mais cette structure n’est visible que du côté externe des tubercules, pas du côté interne. J’ai observé cette singulière disposition dans tous les exemplaires que j’ai examinés (fig. 10). (*) De x6rrw, j'incise, je grave et couz, Corps. 92 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Les exemplaires de l'Ecole des mines de Paris, sur lesquels l’espèce a été primitivement établie, portaient pour étiquette « Craie de Plaisance, » Depuis lors, M. Escher de la Linth m’en a commu- niqué de fort beaux provenant de Castel Gomberto, qui appartiennent incontestablement à la même espèce, ce qui me fait présumer qu’elle est tertiaire plutôt que crétacce. La descriplion et la figure de Sismonda paraissent se rapporter à la même espèce, et il se pourrait fort bien que le «terreno crelaceo superiore » de Nice , d’où ils proviennent , ne fût autre que notre terrain nummulitique. Blanggiauummm Syn. Diadema Blanggianum Desor, Actes Soc. helv. 1855, p. 277. Espèce voisine par sa forme du C. cribrum et de même dimension. Tubercules nombreux , égaux sur les deux aires, diminuant sensiblement de grosseur à Ja face supérieure, Des tubercules secondaires épars dans les zones miliaires, formant des cercles incomplets autour des tubercules principaux. Zones porifères simples, ondu- leuses autour des tubercules de l’ambulacre, Péristome grand. Terr. nummul. de Blangg près d’Yberg (canton de Schwytz). Assez abondant. Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel. NOTA. Je n'ai pas pu m’assurer s’il existe des crénelures aux lubercules, ni si les Lubercules sont perforés. Æhomsonmi Syn. Echinometra Thomsoni Haime, An. foss. de l'Inde, p. 207, Tab, XII, fig. 13. Espèce de plus grande dimension que les précédentes, à tubercules égaux sur les deux aires, bien que les ambulacres n’aient guère plus de la moitié de la largeur des aires interambulacraires. Zones porifères {rès flexueuses , formant äes arcs de sept pores autour de chaque tubercule ambulacraire. Des tubercules secon- daires sporadiques. Terr. nummul, de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. Nora. Il me reste des doutes sur la posilion générique de ceite espèce. Il est incontestable qu’elle a la même physionomie que les deux espèces ci-dessus, mais le péristome n’est pas connu La figure de M [aime représente les tubercules sans crénelures, mais peut-être est-ce par suite de létat de conservation de léchantillon. Je ne crois pas devoir laisser celle espèce dans le genre Echinometra, où l’a placée M. Haime, d’abord à cause de sa forme et surloul à cause de ses zones porifères, dont les arcs sont verticaux et non obliques. Haïimei Desor, nov. sp. Espèce d’assez grande taille, déjà signalée par M. Hai- me à l’occasion de l’espèce précédente (An. foss. de l’Inde, p. 206), dont elle diffère par ses pores plus rapprochés et moins nettement disposés en ares et par une rangée de tubercules secondaires en dehors des tubercules interambulacraires. Terr. nummul. de Saint-Michel du Fay en Catalogne. Coll, Verneuil. Très rare. Archiaci Syn. Hemicidaris Archiaci E. Sism. in Belardi, Catal. rais. des foss. nummul, — Mém. Soc. géol. de France, 2"€ sér, Vol. IV, p. 264, Tab. J, fig. 4. As- sez grande espèce connue seulement par des exemplaires {très frustes, mais montrant cependant les caractères essentiels du genre. Terr, nummul. de la Palarea. Très rare, Coll. Peres. nummaliticnm Syn. Phymosoma nummuliticum Haime, An. foss. de l'Inde, p. 497, Tab. XI, fig. #4. — Cyphosoma nummulilicum d’Arch. Hist, des progrès de la Géologie, Tom. HI, p. 247. Cette espèce a les gros tubercules miliaires caractéristi- GONIOPYGUS. 93 ques du genre, mais elle diffère des espèces précédentes par sa forme plus déprimée et son péristome médiocre, ce qui la rapproche davantage des Phymosomes. Terr., nummul. de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. FU XIX® GENRE. — GONIOPYGUS Agass. Tab. XIV, fig. 5-7 et 15 et 16. Oursins de petite et moyenne taille, munis d’un appareil génital très solide, qui fait saillie en forme d’écusson et se distingue en outre par un caractère tout à fait exceptionnel, c’est que les plaques génitales ne sont pas percées au milieu; en revanche, leur bord interne est échan- cré et garni de petits bourrelets sur le pourtour du périprocte. Ces bourrelets sont au nombre de trois ou quatre, suivant que le périprocte est triangulaire, carré ou pentagonal. Les tubercules ambulacraires sont un peu moins gros que les interambulacraires, les uns et les autres im- perforés et à col lisse. Péristome très grand, mais sans entailles profon- des. Pores simples. Radioles en forme de petites massues, tantôt lisses, tantôt plissées longitudinalement. Se trouve dans les terrains crétacés et tertiaires inférieurs. Nora. Je ne comprends pas trop quels sont les motifs qui ont pu engager M. Agassiz à placer ce genre dans sa tribu des Salénies, avec lesquels il n’a d'autre rapport que la solidité de son disque apicial en relief. Le caractère es- sentiel des Salénies, comme nous le verrons plus bas, c’est d’avoir une ou plusieurs plaques additionnelles au disque, qui rendent le périprocte plus ou moins excentrique. Or rien de cela n’a lieu dans le genre Goniopygus dont le périprocte est parfaitement central. Il s’éloigne également des Salénies par son péristome très grand qui le rapproche davantage des Acropellis. Il est probable que la sortie des œufs s’effectuait par l’échancrure surmontée d’un bourrelet de la base des plaques génitales. Mae peltatus Agass. (Tab. XIV, fig. 3-7) Agass. Monogr. des Salénies, p. 20, Tab. I, fig. 9-18. — Ech. suiss. If, p. 92, Tab. XXII, fig. 16-22. — Salenia peltata Agass. foss. crét. Mém, de la Soc. des sc. de Neuchâtel, 1, p. 140, Tab. XIV, fig. 45-15. — Echinus peltatus Desmonl. Tab]. synon. p. 504. Petite espèce subconique. Péristome très grand, son diamêtre étant supérieur à celui de l’appareil génital. Plaques génitales très aiguës ; à sutures den- telées , irrégulières. Péristome carré. Q. 50. 4, C2- Radioles (Tab. XIV, fig. 6 et 7). En forme de petites massues tantôt plissées, tantôt lisses (fig. 6). Q. 66. A) Espèces néocomiennes. Br TP 94 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Var. minor. Syn. Goniopygus intricatus Agass, Monogr. des Salén. p. 24, Tab. HE, fig. 19-28. — Echin. suiss, [f, p. 95, Tab. XXIIL, fig. 23-51. On s’est assuré que les impressions plus marquées qu’on observe sur les aires des plaques ovariales, sont un caractère passager qui disparaît avec l’âge. Q. 58. Néocom. sup. (Urgonien) du Merdasson près Neuchâtel, Sainte-Croix (Jura vaudois), Saint-Sauveur (Yonne). Abondant. Mus. Neuchâtel, Mus. Zurich, Coll. Campiche, Cotteau , Michelin, Renevier, etc. Nora. Cest par erreur que M. Agassiz a représenté les plaques avariales de cette espèce comme perforées. Delphinmensis Alb. Gras, Ours. foss. p. 50, Tab. I, fig. 15.— Syn. Goniopygus irregularis Alb. Gras, Ours. foss. p. 30 , Tab. 1, fig. 15 et 14. Petite espèce subconi- que. Les sutures des plaques du disque opicial sont parfaitement droites, au lieu d’é- tre festonnées comme dans lespèce précédente. Périprocte carré. Néocom. sup. des environs du Fà et des côtes de Sassenage (Dépt. de l’Isère). Coll. Alb. Gras, Michelin, Nora. Cest avec le G. heteropygus que cette espèce paraît avoir le plus de rapport. C’est au point qu’il est à peu près impossible de les distinguer. decoratus Desor, Bull. Soc. des sc. de Neuchâtel, Tom. IL, p. 480. Espèce très voisine du G, pelltatus; mais l’écusson apicial, au lieu d’être lisse, est finement sculpté ; les plaques génitales sont aussi moins aiguës. Périprocte carré. Néocom. inf. (Valanginien) de Sainte-Croix (Jura vaudois). Coll. Campiche. Très rare. B) Espèces des terrains crétacés moyens. Menardi Agass. (Tab. XIV, fig. 15 et 16). Agass. Monogr. des Salén. p. 22, Tab. XXII, fig. 29-56. — Syn. Echinus Menardi Desmar. in Defr. Dict sc. nat. Tom. XXXVIL, p. 401. Plus ou moins renflé, à disque apicial très solidement soudé et toujours conservé ; mais ce qui distingue surtout l’es- pèce, c’est la forme du périprocte qui est triangulaire. X. 54. Q. 62. Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Grès calcarifère de l’ile d’Aix à l'embouchure de la Charente, des Martigues. Assez abondant. Coll. d’Orbigny , Brongniart , Michelin. Var. major. Syn. Goniopygus globosus Agass, Monogr. des Salén, p. 24, Tab. #4, fig. 9-16. 0:63... Grès calcarifère de l’ile d’Aix, à l’embouchure de la Charente, Coll. Brongniart. Nora. Je dois à M! Bayle , qui l’a recueilli à Royan, le magnifique échantillon figuré ci-dessus, le plus parfait que je connaisse. Les bourrelets du bord du périprocte y sont très distincts , ainsi que la petite ouverture qui probablement donnait issue aux œufs. Si l’on venait un jour à reconnaître que les échantillons de la Charente sont différents de ceux du Mans, c’est à ces derniers qu’il faudrait conserver le nom de G. Menardi. GLYPTICUS. 95 heteropygus Agass. Monogr. des Salén. p. 25, Tab. IV, fig. 1-8. Ne diffère du G. Menardi que par son périprocte qui, au lieu d’être triangulaire, est carré. X. 49. Craie jaune des environs de Tours. Coll. Michelin. Très rare. Brommif Agass. Catal. syst. p. 11. Autre espèce très voisine du G. Menardi, mais plus déprimée. Le périprocte est triangulaire. 7129 Craie marneuse d’Essen. Coll. Bronn. Rare. maaÿor Agass. Monogr. des Salén. p. 25, Tab. IV, fig. 17-22. Grande espèce sub- conique , de beaucoup la plus grande du genre. Péristome très ample. Périprocte pen- tagonal. Plaques génitales plus effilées que dans les espèces précédentes, portant chacune un bourrelet distinct à leur bord interne. Ne 20 Grès calcarifère (Cénomanien) du Port-des-Barques à l'embouchure de la Charente, des Martigues. Coll. d'Orbigny, Cotteau. Très rare. C) Espèces tertiaires. pelagiemsis d’Arch. Foss. numm. in Mém, Soc. géol, de Fr. 2" sér. Tom, III, p. 420 , Tab. X , fig. 15. Petit oursin voisin du G. Menardi, mais à tubercules ambu- lacraires proportionnellement plus gros. Appareil apicial rugueux et bosselé, Péri- procte triangulaire. Tertiaire inf. de Saint-Palais près Royan. Coll. d’Archiac. XX° GENRE. — GLYPTICUS Agass. Tab. XVI, fig. 1-5. Oursins de petite taille, déprimés ou subconiques. Pores simples. Péristome ample, peu entaillé. Appareil génital très grand, les plaques oviducales ressemblant à des feuilles d’acanthe. Mais ce qui caractérise surtout ce genre, ce sont les verrues irrégulières qui garnissent les aires interambulacraires, surtout à la face supérieure, et y remplacent en partie les tubercules. Les tubercules des aires ambulacraires, en re- vanche, sont régulièrement conformés, imperforés et à col non crénelé. Radioles inconnus. Jusqu'ici, ce genre paraît ne s'être trouvé que dans les terrains ju- rassiques moyens et supérieurs. LU A 9 hieroglyphicus Agass. (Tab. XVI, fig. 4-5). Agass. Catal. syst. p. 15. — Ech, suiss. Il, p. 96, Tab. XXIIT, fig. 37-39. — Cot, Ech. foss. p. 166, Tab, XX, fig. 12-15. — Syn. Echinus hieroglyphicus Munst. in 26 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Goldf., Petref, p. 126, Tab. XL, fig. 147. — Desmoul. Tabl. synon. p. 292. — Arba- cia hieroglyphica Agass. Prodr. p. 25. — Bourguet, Petref. Tab. LI, fig. 357 et 558. — ?Glypticus Koninckii Desor, Catal, rais. p. 57. Les tubercules interambulacraires sont très irréguliers et comme lacérés à la face supérieure, tandis qu’au-dessous il y a plusieurs gros tubercules entiers. L’orifice oviducal des plaques génitales est un très grand trou triangulaire. Q. 86. X. 95. C2 . 2 Corallien (Terrain à éhailles) du Jura suisse et français, de la Bourgogne, du Wur- temberg, de Franconie. œ Dans toutes les collections des fossiles jurassiques. integer Desor, nov. sp. Les tubereules interambulacraires ne sont pas aussi lacérés que dans l’espèce précédente. C’est à peine s’ils sont un peu irréguliers. Corallien de Sainte-Croix. Rare. Coll. Campiche. Burgundiacus Mich. in Rev. et Magaz. de Zool. 1853, N° 1. Grande et belle espèce. IL y a au-dessous de la partie irrégulière des aires interambulacraires trois ou quatre très gros tubercules. Y. 55. Oxfordien ferrugineux d’Estrochey près Chatillon-sur-Seine. Mus. de Dijon. Très rare. affinis Agass. Echin, suiss. IL, p. 97, Tab. XXII, fig. 40-42. A la face supé- rieure , les aires interambulacraires sont tont aussi irrégulières que dans le G. hiero- glyphicus, mais les gros tubercules de la base sont plus nombreux et s’élévent plus haut. Portlandien moyen (Ptérocérien) d’Olten , Obergæschen (Jura soleurois). Coll. Gressly, Strohmeyer. Rare. sulcatus Syn. Echinus sulcatus Goldf. Petref. p. 126, Tab. XL, fig. 48. Petite espèce à tubercules irréguliers, marquée en outre de deux sillons très accusés sur chaque aire interambulacraire. Corallien de Nattheim, de l’Engelhardsberg (Franconie), des environs de Vendôme. Très abondant. Mus. Munich, Mus. Tubingue, Coll. Michelin. XXI GENRE. — COELOPLEURUS Agass. Tab. XVI, fig. 4-6. Petits oursins déprimés, quelquefois un peu allongés. Test mince. Pores simples. Tubercules imperforés et sans crénelures. Péristome petit, peu entaillé. Mais le caractère essentiel du genre réside dans la disposition des tubercules interambulacraires, dont les rangées princi- pales disparaissent avant d'atteindre la face supérieure. 11 n’y a que les COELOPLEURUS. 97 rangées secondaires qui, dans quelques espèces, s'élèvent jusqu'au som- met, ensorte que, vus d’en haut, les aires interambulacraires se re- connaissent à cinq larges bandes lisses sur lesquelles on distingue par- fois de fort jolis dessins. Les aires ambulacraires sont tout à fait nor- males, munies de deux rangées de tubercules. Radioles inconnus. Toutes les espèces connues proviennent des terrains tertiaires infé- rieurs. Cœlopleurus equis Agass. (Tab. XVI, fig. 4-6). Agass. Catal. syst. p. 12.—Syn. Echinus equis Val. Encycl. méth. Zooph. Tab. CXL, fig. 7 et 8. — Ciduris coronalis KI. gall. $ 22, p. 54, Tab. IV, fig. D. E. — Leske, Tab. VIII, fig. A. B. — Echinus nitidus Kœnig, Ic. sect. Tab. III, fig. 56. Oursin déprimé, de forme pentagonale, les ambulacres faisant fortement saillie, tandis que les aires interambulacraires sont déprimées et leurs tubercules principaux limités à la face inférieure ; les tubercules secondaires sont sensiblement plus petits. X. 41. Terr. numm. de Biarritz , des environs de Vich (Catalogne). Coll. Michelin, Verneuil, Mus. Tubingue, Nora. Bien que très anciennement connue, cette espèce ne se trouve figurée dans aucun des ou- vrages modernes. Pour satisfaire aux lois de l’antériorité, nous aurions dû réintégrer l’un des synony- mes ci-dessus. Mais il est à remarquer que le nom de coronalis a élé appliqué d’une manière si gé- nérale et dans des sens si divers, qu’on éprouve quelque répugnance à s’en servir. Quant à celui de Kænig, il n’est pas assez certain pour justifier un changement de nomenclature. Nous avons par conséquent préféré conserver le nom d’equis sous lequel l’espèce a été figurée dans l'Encyclopédie méthodique. Les synonymes de Langius et de Bourguet , cilés par M. Desmoulins, n’ont rien à faire ici. Ils se rapportent à un Holecptypus du terrain jurassique D’après M. d’Archiac, il y aurait des doutes sur la localité de Biarritz. Eufin, c’est évidemment par erreur que Kænig cite cette espèce dans le calcaire à gryphées du canton de Neuchätel , attendu que ce terrain n’existe pas dans ce canton. spinosissimus Agass. Catal. rais. p. 55. — Syn. Cœlopleurus radiatus Agass. Catal. rais. p. 53. Petit oursin n’atteignant guère que la moitié des dimensions du C. equis. Entre les rangées principales et les rangées secondaires interambulacraires est intercalée une série d’épines très acérées , qui n’existe que dans cette espèce. X. 492. Calc. grossier de Paris. Assez abondant. Coll. Michelin , Mus. Neuchätel. NoTa. Je me suis assuré que le C. radiatus Agass. n’est qu’un exemplaire oblitéré de notre espèce. Agassizii d’Arch. Mém. Soc. Géol. de France, 2° sér. Tom. Il, p. 205, Tab. VII, fig. 2. — Tom. II, p. 421, Tab. X, fig. 15. De forme pentagonale. Les tubercules secondaires sont presque aussi gros que ceux des rangées principales, dont ils sont séparés par des carènes qui s’étendent jusqu’à l’appareil génital, et divisent ainsi l’aire interambulacraire en trois zones. La zone du milieu est ornée de lacets en Z1g-Zag. Terr. numm. de Biarritz. Rare. Coll. d’Archiac, Prast. 98 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Delbosii Desor. Syn. Cœlopleurus Agassizii var. a. d’Arch. Mém. Soc. Géol. de France, 2€ sér. Tom. IV, p. 421. Voisin du précédent , mais de forme circulaire. Le périprocte est proportionnellement plus petit; les zones lisses interambulacraires en revanche sont beaucoup plus larges. Terr. numm. de Terre-Nègre près Saint-Palais, à l’embouchure de la Gironde. Très rare. + Coll, Delbos. infulatus Syn. Echinites infulatus Mort. Synop. p. 75, Tab. X, fig. 7. Eocène de Santee (Caroline du sud). Nora. N’ayant pas l’ouvrage de Morton à ma disposition, je ne saurais indiquer les caractères particuliers qui distinguent cette espèce de ses congénères. Ge que je sais, e’est que c’est un vérita- ble Cœlopleurus de la taille des C. Agassizii et radiatus. Pratti Haime, An. foss. de l’Inde, p. 199, Tab. XIIT, fig. 5. Espèce à peu près circulaire, un peu convexe en dessus, Tubercules secondaires à peu près de même grosseur que les ambulacraires, mais moins gros pourtant que les tubercules inter- ambulacraires principaux ; les uns et les autres s’élevant jusqu’à la face supérieure, Calc. nummul. d’Hyderabad (Inde). Coll. Soc. géol. de Londres. Forbesi Haime, An. foss. de l’inde, p. 200, Tab. XILT, fig, 6. Grande espece cireulaire, la plus grande du genre (quatre centim. de diamètre). Tubercules ambu- lacraires et interambulacraires à peu près d’égale grosseur, ces derniers arrivant jus- qu’au-dessus de l’ambitus. Les tubercules secondaires , en revanche, sont très petits ; ce ne sont guère que des granules qui n’atteignent pas non plus le sommet, Cale. nummul, de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Loudres. Wetherelli Forbes, Echin. of the Brit. Tertiaries, p. 24, Tab. IL, fig. 4. Pe- tit oursin circulaire, convexe en dessus, plan en dessous, Péristome très grand. Les tubercules interambulacraires principaux s'arrêtent au bord de l’ambitus. Les tuber- cules ambulacraires et les rangées interambulacraires secondaires s'élèvent au con- traire jusqu’au sommet, mais en diminuant sensiblement de grosseur à la face supé- rieure. Argile de Londres de Sheppy. Très rare. Coll. Wetherell. XXII GENRE. — ECHINOPSIS Apass. Tab. XVI, fig. 7-10. o L] Oursin de petite et moyenne taille, très renflés. Aires ambulacraires à peu près aussi larges que les interanibulacraires , les unes et les au- tres garnies de tubercules perforés, mais non crénelés, presque sans scrobicules. En revanche, les plaques, surtout celles des aires interam- ECHINOPSIS. : 99 bulacraires, laissent apercevoir distinctement leurs sutures. Elles sont beaucoup plus longues que hautes. Point de tubercules secondaires. Péristome petit. Appareil génital en forme d’anneau très étroit; cepen- dant la plaque génitale impaire est toujours sensiblement plus grande que les autres. Radioles inconnus. Des terrains tertiaires inférieurs. Nora. Ce genre, tel qu'il avait été circonscrit dans l’origine, était très peu précis, aussi y avait-on compris des espèces fort hétérogènes. J’en ai éliminé plusieurs que j'ai rapportées au genre Glyphocyphus, qui a des caractères propres qu’on avait complètement méconnus. Mais même tel qu'il est ici défini, le genre Echinopsis est encore moins précis qu’on ne pourrait le désirer, car il renferme des espèces à pores simples et d’autres à pores dédoublés. Mais comme ces deux types sont si voisins sous Lous les autres rapports, particulièrement par leur forme renflée, la petitesse de leur péristome et la structure de leurs plaques, je n’ai pas cru devoir les séparer génériquement. Je me suis borné à en faire deux groupes. ANT ype Echinopsis elegans Agass. (Tab. XVI, fig. 8-10). Agass.Catal, syst. p. 9.— Catal. rais. p. 30, fig. 5 et 6.— Syn. Echinus elegans Des- moul. Tabl, synon. p. 300. Espèce renflée, à peu près aussi haute que large. Sutures des plaques très marquées. Aires interambulacraires déprimées au milieu , tandis que les deux séries de tubercules sont fortement en saillie. Point de tubercules secondai- res. Péristome petit. N°25: Terr. nummulitique de Royan (Gironde), de Saint-Maure-sur-Loire, de Saint-Es- tèphe. t Coll. Desmoulins. NoTa. Ilarégné et il règne encore des doutes sur l’âge de quelques-uns des gisements de cette es- pèce, que les uns voudraient rapporter à la formation crétacée supérieure, les autres à la formation tertiaire inférieure. Au point de vue paléontologique, je serais pour ma part disposéà y voir un fossile tertiaire , plutôt qu’un fossile crétacé. sentisiana Desor, nov. sp. Espèce un peu moins haute que la précédente. Su- tures des plaques bien distinctes dans les aires interambulacraires. Les tubercules ambulacraires , moins gros que ceux des aires interambulacraires, diminuent encore sensiblement à la face supérieure. Terr. nummulitique ? du Sentis. Très rare. Mus. Zurich. arenAta Syn. Diadema arenatum d’Arch. in Agass. et Desor, Catal. rais. p. 44. — Mém. Soc. Géol. de France, 2° sér. Vol. HI, p. 421, Tab. X, fig. 44. Espèce de moyenne taille, à tubercules petits et perforés. Zones miliaires garnies d’une granu- lation très serrée , formant un bourrelet crénelé distinct autour des scrobicules inter- ambulacraires. Les zones miliaires des aires ambulacraires, par contre, sont garnies d’un lacis très serré de cordelettes transversales et obliques, rappelant un peu les aires interambulacraires des Cœlopleurus. Pores par simples paires. Ha? 400 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Terr. nummaul. de Biarritz. Coll. d’Archiac. Très rare. Nora. J’éprouve quelque difficulté à classer cette espèce.'Si je la réunis au genre Echinopsis, c’est uniquement à cause de ses tubercules lisses, mais perforés. Je ne me cache pas cependant que sa forme déprimée et ses tubercules espacés lui donnent une physionomie fort différente des autres Echinopsis qui sont des oursins renflés. Peut-être en fera-t-on le type d’un nouveau genre, quand on possèdera des exemplaires plus parfaits. P P plus p 2RANTYDE: Gacheti Agass. (Tab. XVI, fig. 7). Agass. Catal, rais. p. 51. Syn. Echinus Gacheti Desmoul. Tabl. synon, p. 500. Assez grand oursin , renflé comme les précédents , à péristome très petit. Les rangées de tu- bercules font saillie comme des côtes granuleuses. Les tubercules eux-mêmes sont très serrés, au point de se toucher par leur base, et par conséquent très nombreux (jus- qu’à trente par rangée). Granulation miliaire très fine et peu abondante. Pores tri- géminés. V-142° Cale. grossier de Blaye. Coll. Desmoulins. NoTa. Pour être conséquent, il aurait peut-être élé convenable de faire de cette espèce et de la suivante le type d’un genre à part, du moment qu’on ne voulait pas la laisser dans le genre Echinus. D’un autre côté, elle a une ressemblance extérieure si frappante avec l'E. elegans , qu’on n’a pas cru devoir l’en séparer malgré ses pores trigéminés. Edwardsi Forbes, Echin. of the Brit. Tertiaries, p. 24, Tab. II, fig. 2. Petite espèce du type de l'E. Gacheti, ayant, comme celle-ci, les pores trigéminés. Les tu- bercules interambulacraires sont sensiblement plus gros que les ambulacraires , mais moins serrés et partant moins nombreux que dans l’espèce précédente. Point de ran- gées de tubercules secondaires. De l’argile de Londres de Brackelsham et de Barton. Rare. XXIIIe GENRE. — PEDINA Agass. Tab. XVI, fig. 11-15. Grands oursins rotulaires à test mince, à tubercules petits, mais crénelés et perforés comme chez les Diadêmes. Péristome petit, peu entaillé. Pores disposés par triples paires obliques. Plaques ambula- craires beaucoup plus petites et par conséquent beaucoup plus nom- breuses que les interambulacraires. Radioles inconnus. Toutes les espèces sont fossiles, la plupart des terrains oolitiques ; une seule paraît provenir de la formation crétacée. Nora. Ce genre est remarquable en ce qu’il est le seul chez lequel des tuber- cules crénelés et perforés se trouvent combinés avec des pores trigéminés. A PEDINA. A0i cet égard , il forme en quelque sorte le passage entre le groupe des Diadèmes et celui des Echinus. M. Forbes le confond en un genre avec les Echinopsis. Il est vrai, en effet, qu’il y a quelque rapport entre les Pedines et les espèces du second type des Echinopsis qui ont aussi les pores trigéminés ; mais, d’un au- tre côté, la disposition des tubercules est bien différente, et de plus, les tuber- cules sont à col lisse, tandis que chez les Pedines ils sont crénelés. Pedina sublævis Agass. (Tab. XVI, fig. 11-13). Agass. Catal. syst. p. 9. — Echin. suiss. II, p. 54, Tab. XV, fig. 8-15. — Diadema microccon Desmoul. Tabl, synon. p. 514. — Bourguet, Pétref. Tab. LIL, fig. 349. Grande espèce rotulaire, Plaques interambulacraires très allongées, à peu près trois fois aussi longues que hautes, portant chacune un tubercule principal et deux ou trois tubercules secondaires qui ne sont pas très réguliers. BAM LEV- 20: Corallien (Terr. à chailles) des Ravières près le Locle, Val-de-Travers (Jura neu- châtelois). Abondant. Mus. Neuchâtel, Coll. Jaccard, Montmollin. Var. aspera, Syn. Pedina aspera Agass. Catal. syst. p. 9. — Pedina ornata Agass. Catal. syst. p. 9. — Echin. suiss. p. 56, Tab. XV, fig. 7.— Pedina rotuta Agass. Catal. syst. p. 9. — Echin. suiss. p. 36, Tab. XV, fig. 4-6. — Echiopsis rotuta Forbes, Geol. Survey, Decad. V. Les tubercules sont un peu plus saillants que dans la variété pré- cédente. X. 55b. Corallien (Terr. à Chailles) du Jura bernois, Neuchâtelois, français (bords du Doubs). Abodant. Mus. Bâle, Berne, Neuchâtel , Besancon, Coll. Michelin. Michelini Cot. Ech. foss. p. 185, Tab. XXIII, fig. 2-4. Espèce de la taille de la précédente, mais beaucoup plus renflée et subpentagonale. Péristome très petit et cependant fortement entaillé. Se trouve fréquemment à l’état de moule. Corall. inf. de Chatel-Censoir et Druyes. Coll. Cotteau. Abondant. granulosa Agass. Catal. syst. p. 9. Espèce renflée comme la précédente, mais circulaire, M. 55. Grande Oolite (Bathonien) de Ranville. Coll. Deslongchamps. Gervillii Agass. Catal. rais. p. 67. — Syn. Diadema Gervillii Desmoul. Tabl. synon, p. 516. — Pedina subnuda Agass. Catal. syst. p. 9. Petite espèce rotulaire tres peu garnie de tubercules , surtout à la face supérieure. Q. 25. Kellovien de Chauffour (Sarthe). Coll. Michelin, Desmoulins , Mus. de géologie pratique de Eondres. arenata Agass. Catal. syst. p. 9. — Echin. suiss. II, p. 57, Tab, XV, fig. 1-5. NU : Petite espèce garnie d’une granulation miliaire très abondante. Péristome proportion- k 6 (a 1) (DT Felu tt 102 SYNOPSIS DES ECHINIDES. nellement beaucoup plus grand que dans les espèces précédentes, Zones porifères étroites. Q. 92. Oolite inf. (Bajocien} de Goldenthal (Jura soleurois). Coll. Gressly. Rare. gigas Agass. Catal. syst. p. 9. Très grande espèce hémisphérique à tubercules peu saillants et peu serrés. Péristome petit, P. 24. Terr. jurassique de France. Coll. Michelin. Charmassei Cot. Echin. foss. p. 186, Tab. XXIV et Tab. XXV, fig. 1-5. Es- pèce de très grande taille, encore plus grande que la précédente, dont elle diffère par ses aires ambulacraires plus étroites et par ses tubercules plus rares et moins ap- parents. Corall. inf. de Druyes (Yonne) avec le P. Michelini. Coll. Cotteau. Très rare. Sinaica Desor, Catal. rais. p. 67. Espèce de moyenne taille, renflée comme le P. granulosa , dont elle diffère cependant par sa forme subconique. T2: 2Terr. crétacé du Sinaï (Lefebvre). Mus. Paris. XIVe GENRE — GLYPHOCYPHUS Haime. Tab. XVIL, fig. 1-5. Petits oursins plus ou moins renflés, à zones porifères simples et droites. Péristome petit et enfoncé. Appareil génital étroit et annulaire. Tubercules petits, en général peu distincts, ni crénelés ni perforés, s’élevant du milieu d’une granulation miliaire très serrée, qui forme comme une sorte d'étoile autour de chaque tubercule. Les plaques co- ronales, particulièrement celles des aires interambulacraires, sont sé- parées par de petits sillons ou rudiments d’impressions suturales, qui donnent au test une apparence sculptée et constituent un achemine- ment aux genres suivants, dans lesquels ce caractère arrive à son maxi- mum. Ce genre est limité jusqu’à présent aux formations crétacées supé- rieures et tertiaires. Nora. Les caractères de ce genre ont été complètement méconnus dans le Catalogue raisonné. Les espèces en sont réparties dans les genres Echinopsis , Arbacia, Phymosoma (Cyphosoma), suivant qu’on croyail avoir reconnu que la base des tubercules était crénelée où non, tandis que les impressions sutu- rales , qui cependant en constituent le trait saillant n’ont nullement été prises GLYPHOCYPHUS. 103 en considération. Par contre, ce trait n’a pas échappé à M. Sorignet, dans une espèce assez mal conservée de la craie de Rouen, qu’il range pour cette raison dans le genre Temnopleurus, tandis que M. Haime en a fait plus tard le type de son genre Glyphocyphus (Anim. foss. de l’Inde, p. 208). Il est probable que l'espèce décrite par M. Sorignet (Oursins foss. de l'Eure, p. 51) sous le nom de Temnopleurus pulchellus , n’est autre que le G. radia- tus (Echinopsis latipora Agass.). Disons encore que les tubercules sont rarement assez bien conservés, même dans les exemplaires les plus parfaits, pour qu’on puisse s'assurer facilement s'ils sont crénelés ou non. Glyphocyphus radiatus (Tab. XVII, fig. 1-5). Syn. Echinus radiatus Hæœninghaus in Goldf., Petref. p. 124, Tab. XL, fig. 45. — Echinopsis latipora Agass. Catal. syst. p. 9. — Echinopsis depressa Agass. Catal. syst. p. 9. — Echinopsis pusilla Rœm. Nordd. Kreidegeb. p. 50, Tab. VI, fig. 10. Espèce de la grosseur d’une petite noisette, à lignes suturales distinctes. Les granules qui entourent les tubercules sont très serrés. Il s'établit en outre entre les tubercules prin- cipaux d’une même rangée verticale, un trait d’union au moyen d’un granule allongé en forme de petit filet assez apparent. Cette disposition n’existe que dans les aires in- terembulacraires. Le Xe de CA Ra k «50 (5 4) X. 40. M. 65. RS Ag cac Ca Ka: Craie marneuse d’Essen. (Goldf.) be Fr à 1% ni: CA Craie supérieure de Gehrden (Rômer). Craie chloritée de Villiers , du cap La Hève. Craie de Pouilly en Auxois. Abondant. Mus. Bonn, Coll. Michelin , Mus. Paris, Mus. Neuchàtel. Var. renflée : Syn. Echinopsis contexta Agass. Catal. syst. p. 9. M. 64. Craie de Gacé (Orne). Coll. Michelin. NoTA On voit par la liste des synonymes ci-dessus, que de simples variélés de cette espèce ont non-seulement été envisagées comme spécifiquement distinctes, mais en outre rapporiées à des gen- res différents, et cela pour avoir accordé une valeur exagérée à un caraclère qui ne saurait plus ser- vir de guide dans le groupe dont il s’agit , la présence en l'absence de crénelures aux tubercules. tenuistriatus Syn. Cyphosoma tenuistriatum Agass. Catal, syst. p. 11. Espèce très voisine du G. radiatus, de même dimension, mais un peu plus déprimée. Les lignes suturales paraissent aussi un peu moins accusées. M. 72. Craie grise de la Flèche (Sarthe). Mus. Paris (Gal. géol.), Coll. d’Orbigny. conjunctus Syn. 4rbacia conjuncla Agass. Catal. syst. p. 12. Petit oursin ren- flé, hémisphérique. Non-seulement les tubercules principaux, mais aussi ceux des rangées secondaires sont réunis par de petits granules allongés, ce qui donne à cette espèce une physionomie toute particulière. En revanche, les lignes suturales sont moins accusées que dans le G. radiatus. " Q. 98. Craie de Gacé (Orne). Coll, Michelin. Cteyfihe 104 SYNOPSIS DES ECHINIDES. difficilis Syn. Cyphosoma difficile Agass. Catal. syst. p. 41. De la grosseur du G. radiatas. Les lignes suturales sont encore plus accusées, ce qui lui donne une ap- parence assez rugueuse, Tubercules à peu près égaux dans les deux aires. Point de rangées secondaires. X. 78. Craie de France. Coll. Michelin. depressus Syn. 4rbacia depressa Agass. Catal. syst. p. 12. Espèce voisine des deux précédentes, à tubercules également petits et nombreux dans les deux aires, Pé- ristome moyen. Appareil génital très étroit. X. 58. Néocomien de Neuchâtel. Coll. Beyrich. Nota. L’exemplaire qui a servi de type à l’espèce et qui se trouve reproduit dans la collection des moules est jusqu'ici Le seul convuu. Il n’est pas assez bien conservé pour être décrit d’une manière plus précise. Je ne doute cependant pas, d’après ce qu’on peut découvrir, que ce ne soit dans le voisinage des espèces ci-dessus qu’il doive être placé. pusillus Syn. Echinus pusillus Munst. in Goldf., Petref. p. 125, Tab. XL, fig. 14.— Diademu pusillum Agass. Catal. rais. p. 43. Très petit oursin renflé , à zones porifères simples. Deux rangées de tubercules principaux dans chaque aire, sans tu- bercules secondaires. Ceux des aires interambulacraires sont reliés verticalement par de petits granules allongés en forme de filets, comme dans les espèces ci-dessus. Ils sont de plus, d’après la figure de Goldfuss, perforés et finement crénelés. Appareil génital en forme d’anneau saillant très étroit. Sable tertiaire d’Astrupp près Osnabruck. Muss. Bonn. NoTA La classification de cette espèce offre quelque dificulté. Dans le Catalogue raisonné , elle fi- gure parmi les Diadêmes à cause de ses tubercules qui, dans la figure au trait de l’ouvrage de Goldfuss, sont représentés comme étant perforés el finement crénelés. Mais ce caractère n’est nullement indique dans le texte. I1se pourrait par conséquent que ce fut une méprise du dessinateur, ce qui me paraît d’autant plus vraisemblable que Goldfuss indique comme caractère de son genre Echinus (dans le- quel il range l'espèce ci-jointe) d’avoir les tubercules « imperforés. » En tous cas la disposition des “tubercules et la forme particulière de l’appareil génital indiquent une ressemblance manifeste avec le genre Glyphocyphus dans lequel nous croyons devoir placer cette espèce. XXV° GENRE. — TEMNOPLEURUS Apass. Tab. XVII, fig. 8-10. Oursins d'assez grande taille, renflés, subconiques. Tubercules cré- nelés, mais non perforés, formant deux séries principales dans chaque aire. Des impressions suturales profondes aux angles des plaques, dans les aires ambulacraires aussi bien que dans les aires interambulacraires, mais seulement à la face supérieure. Pores disposés par simples paires, mais formant des rangées assez onduleuses et irrégulières. TEMNECHINUS. 105 Les espèces fossiles sont exclusivement tertiaires. Les espèces vivantes habitent toutes les mers chaudes. Quelques-unes d’entre elles, entre autres le T. toreumaticus de la mer Rouge, se trouvent assez souvent à l’état pétrilié dans les collections. Nora. C’est par erreur que dans le « Catalogue raisonné» les pores ambula- craires sont indiqués comme disposés par triples paires. Celle erreur n’est d’ail- leurs pas reproduite dans la figure. Enfin, c’est par erreur aussi que M. Forbes prétend qu’il existe des pores aux angles des plaques coronales comme dans les Salmacis. Temnopleurus toreumaticus Agass. (Tab. XVII, fig. 8-10). Syn. Cidaris toreumaticus Klein, Gall, $ 38, p. 64, Tab. V c. — Leske, Tab. X, fig. D. E. — Echinus toreumaticus Blainv. Zooph. p. 208. — Echinus sculptus Lam. N° 17. — Voyage de la Vénus Zooph. Tab. I, fig. 1. Les impressions suturales sont, dans les aires ambulacraires, de petites fossettes triangulaires, dans les aires inter- ambulacraires , des fossettes allongées qui, cependant, n’occupent pas toute la lon- gueur des sutures, mais sont limitées aux angles (fig. 10 &). A l’état pétrifié sur les côtes de la mer Rouge (Reynaud), de Pile Karrak et du golfe Persique (Leclancher). Mus. Paris. Coll. Michelin. Abondant. arcolatus Herklots, Foss. de Java, Echinod. p. 4, Tab. I, fig. 5. Six rangées de tubereules interambulacraires, dont deux principales et quatre accessoires sensi- blement moins développées. Quatre rangées de tubercules ambulacraires. Impressions suturales des aires interambulacraires très accustes, continues et d’égale largeur tout le long des sutures. Tertiaire de Java (contrées orientales de Djampang Kælon). Mus. Leyde. cœlatus Herklots, Foss. de Java, Echinod. p. 5, Tab. 1, fig. 5. Deux rangées seulement de tubercules dans les aires ambulacraires. Les tubercules principaux des aires interambulacraires sont sensiblement plus gros que les secondaires, qui sont assez peu réguliers. Impressions suturales plus larges, mais moins uniformes que dans l'espèce précédente. Tertiaire de Java (contrées orientales de Djampang Kælon). Mus. Leyde. XXVI° GENRE. — TEMNECHINUS Forbes. Tab. XVII, fig. 6 et 7. Petits oursins plus ou moins sphériques. Pores disposés par simples paires formant une série plus où moins ondulée. Des impressions sur les sutures des plaques, dans les aires ambulacraires aussi bien que dans les aires interambulacraires, correspondant aux impressions en 1 106 SYNOPSIS DES ECHINIDES. forme de points qu'on observe dans les Salmacis. Tubercules imperto- rés et à col lisse, formant deux rangées principales dans chaque aire. Ceux des aires ambulacraires sont sensiblement plus petits que ceux des aires interambulacraires. À part cela d’abondantes granules secon- daires. Raioles sétacés, plissés longitudinalement, avec des traces de li- gnes transversales. Les seules espèces connues proviennent du Crag d'Angleterre. Nora. D’après M. Forbes, ce genre se distingue des Temnopleurus par ses tubercules à col lisse. La disposition plus irrégulière des pores sur laquelle se fonde en outre le savant auteur anglais , n’a pas la même importance, ainsi que l'a fort bien fait ressortir M. J. Haime (Anim. foss. de l'Inde, p. 202). La dispo- sition et le nombre des impressions suturales fournissent, comme dans les Temnopleurus, d'excellents caractères spécifiques suivant qu’elles sont limitées aux sutures médianes de l'aire interambulacraire, ou qu’il y en à aussi aux angles externes. On pourrait, en se fondant sur l'instabilité des crénelures des tubercules, élever des doutes sur la validité de ce genre , comme la fait M. Haime. Cepen- dant, dans le cas particulier, la physionomie des espèces venant en aide au caractère tiré des tubercules , nous avons cru devoir maintenir le genre. Temnechinus excavatus Wood (Tab. XVII, fig. 6 et 7). Wood in Morris, Catal, Brit. Foss. p. 60. — Forbes Brit. Org. Rem. Decad, IV, Tab. 4. — Echinod. of Brit. Tertiairies, p. 6, Tab. 1, fig. 1. — Syn. Temnopleurus Woodi Agass. Catal, rais. p. 56. Petite espèce en forme de melon , déprimée et même concave en haut, Impressions suturales des aires interambulacraires grandes et pro- fondes , quelquefois confluentes à la face supérieure, tandis que celles des aires am- bulacraires sont peu accusées. Radioles fortement plissées avec des lignes transversales, Du Crag corallin de Ramsholt. Assez rare. Mus. de géol. prat. (Londres), Coll. Searles Wood , Charlesworth. melo-cactas Forbes, Echinod, of Brit. Tertiairies, p. 7, Tab. I, fig. 2. Très petite espèce moins déprimée que la précédente, dont elle diffère en outre par ses impressions suturales moins profondes et non confluentes, et ses granules plus égaux. Du Crag corallin de Ramholt. Rare. Coll. Searles Wood, Nota. Reste à savoir si les différences ci-dessus indiquées par M. Forbes, ne sont pas de simples différences d’âge. globosus Forbes, Echinod. of Brit. Tertiairies , p. 8 , Tab. 1, fig. 3. Petite es- pèce globuleuse, différant des deux précédentes par ses impressions suturales beaucoup plus petites et moins profondes, ainsi que par ses tubercules moins nombreux et plus égaux, Outre les impressions du milieu de Paire interambulacraire , il y en existe aussi du côté externe, comme dans les Temnopleurus. Du Crag corallin de Ramsholt, Très rare. turbinatus Forbes, Echinod, of Brit. Tertiairies, p. 8, Tab. III, fig. 44. Pe- tit oursin déprimé. Impressions suturales petites, non confluentes. Les tubercules OPECHINUS. 107 principaux , dans les deux aires, sont beaucoup plus gros que dans les autres espèces du genre. Du Crag rouge de Sutton. Très rare. Coll. Searles Wood. XXVII GENRE — OPECHINUS (!) Desor. Tab. XVII, fig. 4 et 5. Oursins renflés, à pores simples, formant des séries droites ou lé- gèrement onduleuses. Péristome très petit, à peine entaillé. Tubercules imperforés, sans traces distinctes de crénelures. Par contre, les im- pressions suturales sont d’autant plus apparentes ; ce sont de véritables fossettes. Il n’y en a pas seulement aux angles externes et internes des plaques, comme dans les Temnopleurus et les Temnechinus, mais tout le long des sutures, si bien que chaque suture interambulacraire est indiquée par une rangée horizontale d’au moins trois et souvent quatre, six et jusqu’à huit petites cavités; celles du milieu sont ordinairement les plus grandes. Leur nombre et leur position relative fournissent d'excellents caractères pour la détermination des espèces. Pores sim- ples. Radioles inconnus. Il en existe des espèces vivantes et des fossiles du terrain nummuli- tique. Les vivantes habitent les mers tropicales, et il n’est pas sans in- térêt de voir que toutes les espèces fossiles proviennent de l'Inde; elles se trouvent en grande partie décrites dans le bel ouvrage de MM. d’Ar- chiac et Haime, sur les animaux fossiles de l'Inde. Opechinus Valenciennesi (Tab. XVII, fig. 5). Syn. Temnopleurus Valenciennesii d’Arch. Hist. des progrès de la géol. Tom. IF, p. 217. — D’Arch. et Haime, An. foss. de l’Inde, p. 203, Tab. XIII, fig. 7. Petite espèce légèrement déprimée. Les fossettes suturales occupent plus d'espace que les espaces tuberculeux intermédiaires. Il y a sur chaque suture interambulacraire deux fossettes très grandes et profondes, étendues horizontalement et plus étroites en de- hors qu’en dedans ; les sutures ambulacraires, par contre, n’ont qu’une fossette , la- quelle tend cependant à se diviser en deux à la face inférieure, Terr. nummul. de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. Rousseaui (Tab. XVII, fig. 4). Syn. Temnopleurus Rousseaui Haime, An. foss. de l’Inde, p. 205 , Tab. XIII, fig. 80. Petite espèce renflée. Les sutures des plaques interambulacraires sont ornées, au mi- lieu du test, de quatre fossettes, dont les deux moyennes sont de beaucoup les plus grandes, quoique moins grandes que dans l’espèce précédente. Les sutures des pla- (4) De or cavité et sxivos oursin. 108 SYNOPSIS DES ECHINIDES. ques ambulacraires n’ont qu'une seule fossette, mais qui est plus grande que celles des aires interambulacraires (fig. 4 a). Terr. nummul, de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc, géol, de Londres. Hookeri Syn. Temnopleurus Rousseaui Haime, An. foss. de l'Inde, p. 203, Tab. XIII, fig. 8. Petit oursin peu élevé, avec quatre fossettes sur les sutures inter- ambulacraires du milieu du test, comme dans le T. Rousseaui ; seulement les plaques elles-mêmes sont moins hautes et l’espace qui sépare les fossettes par conséquent plus étroit. Une seule fossette sur les sutures des plaques ambulacraires. Terr. nummul. de la chaine d’Hala (Sinde). Un seul exemplaire. Coll. de la Soc. géol. de Londres. Nora. !1 se pourrait que cette différence dans la hauteur des plaques (entre cette espèce et le T. Rousseaui) ne fût qu’un caractère de sexe au lieu d’être un caractère spécifique. tuberculosus Syn. Temnopleurus tuberculosus Haime, An. foss. de l’Inde, p. 206 , Tab. XII , fig. 11. Petit oursin subpentagonal , médiocrement élevé et subco- nique. Les fossettes sont au nombre de quatre et même quelquefois de cinq sur les sutures des plaques interambulacraires; les externes sont les plus grandes. Les sutures ambulacraires , au lieu d’une seule grande fossette, en ont deux petites , ce qui dis- tingue cette espèce des deux précédentes. Terr. nummul. de la chaine d’Hala (Sinde). Rare. Coll, Soc. gtol. de Londres. costatus Syn. Temnopleurus costatus Haime, An. foss. de l’Inde, p. 203, Tab. XIII, fig. 9, Petit oursin déprimé, subpentagonal. Les pores forment une ligne ondulée composée de petits arcs de trois paires. Les fossettes sont au nombre de trois sur les sutures interambulacraires, dont deux grandes et une toute petite, plus une quatrième dans le prolongement de cette dernière, mais déjà située sur la plaque op- posée. Il en résulte au centre de l’aire interambulacraire une petite zone biponctuée qui, au premier abord, paraît très compliquée. Terr. nummul. de la chaîne d’Hala (Sinde). Un seul exemplaire, Coll. Soc. géol. de Londres. percultus Desor, nov. sp. Petit oursin renflé. Les fossettes suturales sont à leur maximum. On en compte jusqu’à huit sur une suture interambulacraire et trois sur les sutures ambulacraires. Les plus grandes sont au milieu de la suture, de cha- que côté de la rangée principale de tubercules. Terr. tert. de Java, avec une petite espèce de Laganum, Mus. britannique. Paraît être abondant. XXVIII GENRE. — SALMACIS Agass. Tab. XVII, fig. 14 et 12. Grands oursins circulaires, renflés, souvent subconiques. Péristome petit. Pores ambulacraires bigéminés, c’est-à-dire, disposés par dou- MELEBOSIS. 109 bles paires, mais ceux de la rangée externe sont sensiblement plus es- pacés que ceux de la rangée interne, et par conséquent bien moins nombreux. Tubercules crénelés, mais non perforés, disposés par ran- gées multiples, et formant en même temps des rangées horizontales très distinctes. Cependant les aires interambulacraires en sont souvent dégarnies au milieu. Enfin, ce qui, d'accord avec les caractères qui précèdent, caractérise ce genre, c’est la présence de petits creux (po- res angulaires) à la jonction des plaques. Radioles sétacés, courts et finement striés. Ne comprend que des espèces vivantes des mers tropicales et deux espèces fossiles des terrains tertiaires. Nora. En réalité il y a trois paires de pores pour une plaque ambulacraire , mais au lieu d’être placés verticalement (unigéminés), comme dans les Tem- nopleurus, ou obliquement de manière à former des petits ares de trois paires (trigéminés) , il y en a deux paires à la base de chaque plaque et une seule paire au sommet, formant un petit triangle dans chaque plaque. Comme les deux espèces fossiles connues jusqu’à ce jour sont assez mal conservées, et qu’il pourrait du reste arriver qu’elles dussent l’une et l’autre constituer des genres nouveaux , j'ai préféré figurer une espèce vivante (le Salmacis bicolor Agass. de la mer Rouge) pour donner une idée plus correcte de ce type générique. Salmacis Vandeneckeï Agass. Catal. rais. p. 55. — E. Sism. in Mém. Soc. géol. de France, 2° sér. Tom. IV, p. 264, Tab. XXI, fig. 6. Grande espèce cir- culaire, hémisphérique, à ambulacres rectilignes, formés de pores disposés par doubles paires. Quatre rangées de tubercules sur les aires ambulacraires et dix sur les aires interambulacraires. Terr. nummul. de la fontaine du Jarrier, montagne de la Palarea, Rare. Coll. Vandenecke , Perez, Geny. Pepo Agass. Très grande espèce, fortement renflée. Péristome très enfoncé. Po- res disposés par simples paires, mais assez irrégulières à la face supérieure. Quatre rangées de tubercules dans les aires ambulacraires, et jusqu’à dix dans les aires in- terambulacraires , bien que le milieu des aires en soit dépourvu. SHOA Tertiaire supérieur (Pliocène?) de Palerme. Coll. Agassiz. Très rare. Nora. Cette espèce devra peut-être constituer le type d’un genre nouveau, quand on connaîtra plus exactement la disposition de ses pores. XXIX° GENRE. — MELEBOSIS Girard. Assez grands oursins, hémisphériques. Des pores angulaires à la jonction des plaques. Tubercules légèrement crénelés, mais non perfo- rés, d’égale grosseur dans les aires ambulacraires et interambulacrai- res. Pores disposés par triples paires. Un gros tubercule par plaque ambulacraire. Nora. Ce genre, institué et assez imparfaitement caractérisé par M. Girard (dans les Proceedings de la Soc. d’hist. nat. de Boston. 1850. Vol. IE, p. 365), 410 SYNOPSIS DES ECHINIDES. serait intermédiaire , suivant l’auteur, entre les Temnopleurus et les Salmacis, se distinguant du premier par Pabsence de fossettes suturales et du second par ses pores trigéminés. L'auteur n’en cite qu’une seule espèce du musée de Bos- ton (M. mirabilis Girard), dont l'origine n’est pas connue d’une manière cer- taine, mais qui paraîtrait provenir des Antilles. XXXe GENRE. — MESPILIA Desor. Oursins de moyenne taille, renflés, à tubercules petits, imperforés et sans crénelures. Le milieu des aires est en général nu; les tubercules sont relégués sur les côtés, excepté à la face inférieure , où ils sont très nombreux et très serrés. Des pores suturaux aux angles des plaques. Pores disposés par doubles paires, mais la rangée externe est moins fournie que l’interne, comme dans les Salmacis. Membrane buccale nue. Radioles inconnus. On n’en connaît qu'une seule espèce vivante, le W. globulus (Echa- nus globulus Linn.). XXXI° GENRE. — MICROCYPHUS Agass. Jolis oursins de moyenne et petite taille, renflés, subconiques. Tu- bercules irréguliers, très petits, imperforés et à col lisse, limités dans les aires interambulacraires au milieu des plaques, tandis que les bords sont occupés par de larges bandes lisses correspondant sans doute aux impressions suturales des Temnopleurus. Les tubercules ambuläcraires, en revanche, sont disposés en séries régulières. Des pores suturaux aux angles des plaques dans les aires ambulacraires aussi bien que dans les aires interambulacraires. Pores disposés par doubles paires comme dans les Salmacis. Radioles inconnus. On n’en connaît que des espèces vivantes. XXXII GENRE. — AMBLYPNEUSTES Agass. Oursins excessivement renflés, au point que leur hauteur égale et dépasse même parfois leur diamêtre transversal. Test très mince. Pé- ristome petit, sans entailles. Des pores suturaux aux angles des pla- ques ambulacraires et interambulacraires, comme dans le genre Sal- macis. Zones porifères larges, composées de trois rangées verticales de pores bien définis. Tubercules petits, irréguliers ou sporadiques. Le milieu des aires ambulacraires en est souvent dépourvu. CODECHINUS. A11 Radioles très petits, en forme de petites massues tronquées. On n’en connaît que des espèces vivantes des mers du sud. Nora. En réalité , il ny a que trois paires de pores pour une plaque ambu- lacraire, mais comme ces plaques ont très peu de hauteur, il en résulte que les pores sont refoulés à l'extérieur. La ressemblance avec les Tripneustes n’est qu’apparente, ces derniers comptant au moins six paires de pores pour une plaque ambulacraire. XXXIIIe GENRE. — CODECHINUS Desor. Tab. XIX, fig. 10-14. Petits oursins renflés, globuleux, à péristome très petit, à zones porifères larges, les pores étant disposés par triples paires à peu près horizontales. Tubercules très petits dans les deux aires, à col lisse et imperforés, sans disposition bien constante, plus nombreux et plus serrés à la face inférieure qu’à la face supérieure, où ils sont fréquem- ment limités aux côtés de l’aire, tandis que le milieu est nu. Les su- tures horizontales des plaques interambulacraires sont aussi souvent ac- compagnées d’impressions lisses, tandis que rien de pareil n’a lieu dans les aires ambulacraires. Point de pores angulaires. Baguettes inconnues. On n’en connaît jusqu'ici qu’une seule espèce de la formation cré- tacée. Nora. Par sa forme élevée et globuleuse, ce genre rappelle les Amblypneus- tes, mais il en diffère d'un autre côté par l’absence de pores aux angles des plaques. Condechinus rotundus (Tab. XIX, fig. 10-12). Syn. Echinus rotundus Alb, Gras, Ours, foss. p. 57, Tab. II, fig. 13 et 14. Espèce très renflée. Les ambulacres, en y comprenant les zones porifères , égalant au moins les trois-quarts de la largeur des aires interambulacraires. Les tubercules ambula- craires sont en séries assez régulières, ceux des aires interambulacraires sont plus sporadiques. Aptien du Rimet près Rancurel (Isère). Schrattenkalk du Hohe Kasten (Sentis). Coll. Albin Gras, Michelin , Mus. Zurich. Pisum Desor, nov. spec. (Tab. XIX, fig. 15 et 14). Petite espèce renflte, subpentagonale qui paraît différer de la précédente, en ce qu’il existe de petits tubercules sur toute Ia surface du test, Craie chloritée du Mans. Coll. Michelin, Guéranger. Assez rare. 112 SYNOPSIS DES ECHINIDES. XXXIVe GENRE. — CODIOPSIS Agass. Tab. XIX, fig. 13-17. Oursins renflés, souvent presque globuleux. Pores disposés par sim- ples paires. Péristome petit, sans entailles profondes. Tubercules per- forés, à base lisse. Mais ce qui est surtout caractéristique, c'est qu’ils sont limités à la face inférieure, le reste du test paraissant parfaite- ment lisse et ne présentant, lorsqu'on l’examine à la loupe, que des granules très petits au milieu d’une structure finement ridée (fig. 16 a). Radioles inconnus. Ne s’est trouvé jusqu'ici que dans les terrains crétacés supérieurs. Codiopsis Doma Agass. (Tab. XIX , fig. 10-12). Agass. Catal. syst. p. 13. — Agass. et Desor, Catal. rais. p. 53, Tab. XV, fig. 14 et 45. — Syn. Echinus Doma Desmar. Dict. sc. nat. Tom. XXXVII, p. 401. — Co- diopsis simplex Agass. Catal. syst. p. 43. Espèce renflée, subpentagonale. A la base du test six rangées de tubercules interambulacraires et deux rangées de tubercules am- bulacraires , ces derniers et la rangée interambulacraire externe s’élevant seules au- dessus de l’ambitus. Le reste de la surface du test orné de fines rides. Xe 101: Tourtia (Cénomanien) de Tournay (Belgique). Craie chloritée de Coudrecieux (Sarthe), d’Essen. Quader inférieur de Saxe. Mus. Paris (Gal. géol) , Mus. Dresden, Coll. Michelin. Assez rare. Nora. Le Codiopsis simplex Agass. n’est autre chose qu’un exemplaire usé du C. Doma. Lorini Cot. Catal, méth. des Echin. p. 7. Espèce de forme élevée, pentagonale, à aires ambulacraires renflées. Des tubercules seulement à la face inférieure. Néocom. d’Auxerre (Yonne). Coll. Cotteau. Très rare. Pradoi Desor, nov. sp. Petite espèce à appareil ambulacraire très grand , mais les tubercules de la base sont proportionnellement plus gros que dans les autres es- pèces. Craie à hippurites de Las Bodas près Sabera (Royaume de Léon). Coll. Verneuil, Très rare. XXXV® GENRE. — ECHINOCIDARIS Desmoul. Oursins de grande et moyenne taille, subconiques, médiocrement renflés, à test mince. Aires ambulacraires très étroites, comparées aux interambulacraires. Tubercules nombreux, sans crénelures ni perfora- ion, tous à peu près d’égale grosseur, formant deux rangées dans les aires ambulacraires et au moins quatre dans les aires interambulacrai- res (quelquefois dix et douze); mais il arrive fréquemment que les ran- COTTALDDIA 113 gées externes atteignent seules le sommet, tandis que les internes dis- paraissent à l’ambitus, laissant ainsi une large zone dégarnie au milieu de l'aire interambulacraire. Péristome très grand, sans entailles pro- fondes, fermé par une membrane buccale nue. Auricules disjointes et spatulées, Appareil dentaire robuste, construit sur le plan de celui des Diadèmes, les dents munies d’une carène à Ia face interne. Périprocte fermé par quatre plaques égales, placées en croix. Pores disposés par simples rangées, mais se multipliant considérablement sur le pourtour du péristome. Radioles en forme d’épines lisses, quoique finement striées lorsqu'on les examine à la loupe, n’excédant pas un pouce de longueur. On n’en connaît que des espèces vivantes; elles habitent Ja Médi- terranée, les régions tempérées et chaudes de lAtlantique et celles du Pacifique sur la côte américaine. Nora. M. Agassiz avait proposé (Monogr. d'Echinodermes, 2° Livre, p. 7) de faire deux coupes de ce genre sous les noms d’Agarites pour les espèces dont les tubercules ambulacraires disparaissent en partie à la face supérieure , et de Tetrapyqus pour celles qui en sont garnies jusqu’au sommet. Dans le « Catalogue raisonné», ces coupes ne figurent plus que comme deux sous-genres. Depuis lors, nous nous sommes assurés qu’il existe des passages insensibles entre les deux types, ce qui nous engage à supprimer complètement cette distinction, d'autant plus que le caractère que M. Agassiz assignait à son genre Tetrapygus, savoir la présence de quatre valves anales, se retrouve également dans l’autre groupe. XXXVI® GENRE. — COTTALDIA (1) Desor, nov. gen. Tab: XIX, fig. 1-5. Petits oursins globuleux, garnis de tubercules nombreux et unifor- mes sur toute la surface du test, formant dans les aires interambula- craires des séries horizontales distinctes. Pores disposés par simples paires de haut en bas. Péristome petit, concave. Se trouve dans les terrains crétacés et tertiaires. Nora. L’uniformité des tubercules est à son maximum dans ce petit genre, et ce caractère, d’accord avec son périslome petit et enfoncé, et ses pores sim- ples qui ne se dédoublent ni à la base ni au sommet, suffit pour le distinguer des types voisins avec lesquels il a été confondu jusqu’à présent. Dans le « Catalogue raisonné, » ce type figure sous le nom d’Arbacia, nom que nous avons dù abandonner, attendu qu'il repose sur une méprise. Ainsi que l’a fort bien rappelé M. Cotteau (Echinides fossiles de l'Yonne, p 161), le genre Arbacia fut institué, en 1855, par M. Gray, pour un groupe d’espèces vivantes, dont M. Desmoulins venait, de son côte, de faire le genre Echinoci- (") Dic. Cotteau. 41 CAL A14 SYNOPSIS DES ECHINIDES. daris. Or comme ce dernier à lantériorité et que, de plus, il correspond exac- tement au genre Arbacia de Gray, nous avons dù lui donner la préférence. De ce que M. Agassiz s’est mépris sur le genre Arbacia et y a introduit des espèces qui n’ont rien de commun avec celtes de l’auteur anglais, ce n’est pas une rai- son pour que nous le suivions dans ces errements. Nous avons donc, à lexem- ple de M. Forbes, supprimé le genre Arbacia et réuni en un groupe à part, sous le nom de Cottaldia. en V honneur de notre ami M. Cotteau, le savant auteur des Echinides fossiles de l'Yonne , une partie des espèces fossiles que M. Agas- siz rapportait au genre Arbacia. Une autre partie a dû rentrer dans les genres Glyphocyphus (p. 105). Magnosia et Psammechinus. Cottaldia granulosa (Tab. XIX, fig. 1-5). Syn. Echinus granulosus Munst. in Goldf. Petref. p. 125, Tab. XLIX, fig. 5. — Forbes, Mem, Geol. Survey, Decad. I, Tab. VI. — Arbacia granulosa Agass. Catal. syst. p. 12. — Echinus Benelliæ Kœnig, Icon. sect. p. 55. Les tubercules sont par- faitement égaux sur les deux aires et disposés en séries horizontales sur les aires in- terambulacraires, chaque plaque de ces aires comptant jusqu’à huit tubercules ali- gnés dans les grands exemplaires. Appareil apicial très petit. Péristome enfoncé, à peine entaillé. K:4 59 mn NOR Grès vert de Kehlheim , de Chute-Farm, Warminster. Craie chloritée de Villers, de la Madeleine, du Mans. Grès calcarifere de l’ile d’Aix. Mus. Bonn, Mus. géol. prat. de Londres, Coll. Michelin, d’Archiac, d’Orbigny, Mus. Neuchâtel. Abondante. Variété haute et renflée. Arbacia conica Agass. Calal. syst. p. 12. PU 52. Craie chloritée de Villers-sur-mer. Coll. Michelin. Buchii Syn. Echinus Buchii Steiniger in Mém. soc. géol. de France, Tom. I, p. 549, Tab. XXI. — Polycyphus Buchii Agass. Catal, rais. p. 58. Petit oursin hémis- phérique, à tubercules égaux , dont quatre rangées dans les aires ambulacraires et de dix à douze dans les interambulacraires. Ces tubercules forment en même temps des séries horizontales très régulières, comme dans l’espèce précédente. Pores disposés par simples paires. ? Terr. tertiaire. de Rommelsheim , des environs de Prüm (Prusse rhénane). Coll. Steiniger. Nora. La face inférieure n’est pas indiquée, mais la forme générale du test , d’accord avec la dis- position des tubercules en rangées horizontales très distinctes, me font penser que e’est une espèce voisine du P. granulosa. Quant au gisement, c’est sans doute par inadvertance qu’on a cité cette espèce dans le terrain de transition; l’auteur émet lui-même l'opinion qu’elle pourrait appartenir «à des dépôt roléide masses tertiaires dans l’Eifel » MAGNOSIA 145 XXXVII GENRE. — MAGNOSIA Mich. Tab. XIX, fig. 7-9. Petits oursins renflés, à tubercules nombreux et uniformes, ni per- forés ni crénelés, mais disposés à la fois en séries verticales et en séries horizontales. Les séries verticales sont nombreuses et ce sont les inter- nes qui remontent le plus haut. Péristome très grand, pentagonal, peu entaillé, à lèvres ambulacraires très longues, tandis que les interam- bulacraires sont plus petites. Appareil apicial très étroit, annulaire. Pores disposés par simples paires du sommet jusque vers l’ambitus, mais se multipliant ensuite autour du péristome. Toutes les espèces sont fossiles, des terrains oolitiques et crétacés. Nora. Il résulte de cette diagnose que le genre Magnosia , confondu jusqu'ici avec les Polycyphus, diffère de ces derniers par la disposition de ses pores qui sont unigéminés , tandis que la grandeur du péristome le différencie suffisam- ment du genre Cottaldia. Magnosia nodulosa Syn. Echinus nodulosus Munst. in Goldf. Petref. p. 125, Tab. XL, fig. 46. — Polycyphus nodulosus Quenst. Pétref. p. 582, Tab. XLIX, fig. 56. — Arbacia nodulosa Agass. Prodr. p. 22 (non Polycyphus nodulosus Agass. Catal. rais. p. 57). Oursin à peu près hémisphérique, plus ou moins subpentagonal. Les aires am- bulacraires portent quatre rangées de tubercules et les interambulacraires de huit à dix. Ces dernières forment en même temps des lignes horizontales légèrement arquées. Le milieu des aires est généralement déprimé. Les tubercules augmentent sensiblement de grosseur à la face inférieure et sur le pourtour du test. Péristome grand, Appareil apicial excessivement étroit, en forme de petit anneau. Corallien de Bayreuth , de Nattheim. Mus, Bonn, Mus. Tubingue. Nora. Cette espèce a été confondue à tort avec une espèce plus fréquente du calcaire à polypiers (Bathonien) de Ranville, qui a la même physionomie, mais qui en diffère cependant notablement en ce que les pores sont par triples paires, tandis que dans notre espèce ils sont unigéminés. Nodotä Mich. in Rev. et Magaz. de Zoologie, 1853, N° 1. Espèce hémisphérique comme la précédente, mais les tubercules n’augmentent pas sensiblement à l’ambitus. Péristome très grand , occupant presque toute la face inférieure. Aires ambulacraires étroites, portant quatre rangées de tubercules, tandis que les aires interambulacrai- res en portent au moins douze. La face inférieure n’est qu’imparfaitement conservée dans lPexemplaire moulé, le seul qui existe. V5 2. Oolite ? de la Côte-d'Or. Mus. de Dijon. Exemplaire unique. Nora, C’est celte espèce qui a servi de type au genre Magnosia de M. Michelin. Forbesi Syn. Arbacia Forbesi Wright, Cidarid. in Ann. and Magaz, of Nat. Hist. Vol. VILL, p.58, Tab. XII, fig. 4. Espèce de moyenne taille; les aires ambu- 116 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Jacraires sont distinctement divisées en deux lobes par un sillon profond et évasé, chaque lobe plus large que l’aire ambulacraire. Celle-ci ne porte que quatre rangées de tubercules , tandis que les aires interambulacraires en comptent de vingt-quatre à trente. Grande Oolite (Bathonien) de Dundry. Rare. Coll. Wright. Aurassica (Tab. XIX, fig. 7-9). Syn. Arbacia jurassica Cot. Ech. foss. p. 161, Tab. XX, fig. 6-14. Espèce moins granuleuse que les précédentes, dont elle diffère en outre en ce que les tubercules n’augmentent pas aussi sensiblement de grosseur à la face inférieure. Les aires am- bulacraires sont relativement larges, portant jusqu’à six rangées de tubercules sur le pourtour du test, Les aires interambulacraires par contre en comptent douze et qua- torze, ce qui n’empêche pas le milieu des aires d’être lisse et déprimé, surtout à la face supérieure, Péristome très grand , presque sans entailles, Corallien (couche inférieure) de Chatel-Censoir (Yonne), d'Eccomoy (Sarthe). Coll. Cotteau, decorata Syn. Eucosmus decoratus Agass. Catal, rais, p. 52, Tab. XV, fig. 12- 45. — Echinus nodulosus Quenst. (non Goldf.) Petref. p. 584, Tab. XLIX , fig. 58. Petite espèce garnie de tubercules nombreux (jusqu’à dix-huit rangées) dans les aires interambulacraires , lesquels ne forment cependant pas des rangées horizontales régu- lières. Les aires ambulacraires sont excessivement étroites, si bien qu’il n’y a pas même place pour les deux seules rangées de tubercules : celles-ci ne forment en quel- que sorte qu’une seule rangée en zig-7ag. Argovien (Formation 7 de Quenstedt) des Lægern, de Baden près Zurich, Buren près Gensingen (Argovie), Lochen (Wurtenberg). e, F { TT 2920 Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel, Coll. Schmidlin, Mus. Bâle. Nora. M. Agassiz avait fail de cette espèce le type d’un genre à part sous le nom de Eucosmus, supposant que les aires ambulacraires ne portaient qu’une seule rangée de tubercules, ce qui eût en effet élé un caractère considérable. Je me suis assuré cependant qu’il n’en est rien. Les deux rangées de plaques avec leurs tubercules respectifs existent , mais elles sont tellement serrées qu’elles em- piètent les unes sur les autres, de manière à faire croire , au premier abord , qu’il n’y a réellement qu’une seule rangée de tubercules ambulacraires. tetrasticha Syn. Diadema tetrastichum Quenst. Petref. p. 579, Tab. XLIX, fig. 30 Oursin assez renflé, nullement subconique. Deux rangées de tubercules ambu- lacraires et six d’interambulacraires , dont quatre principales et deux secondaires. Corallien (Jura blanc £ de Quenstedt) de Nattheim. Mus, Tubingue. Nora. Comme les tubercules ne sont ni crénelés ni perforés dans la figure de M. Quenstedt, jai dû provisoirement reporter cette espèce dans le genre Magnosia, bien qu'il me reste des doutes à son égard, à cause de sa forme renflée, et parce que le péristome n’est pas connu. Pilos Sy. Arbacia Pilos Agass. Catal. syst, p. 42. — Ech. suiss. Il, p. 94, Tab. XXL, fig. 52-56. — ? Arbacia globulus Desor, Catal. rais. p. b2. — Alb. Gras, Ours. foss. p. 56, Tab. II, fig. 7-9. Petite espèce dont la hauteur égale à peu près le diamêtre, Zones porifères simples. Environ douze rangées de tubercules interambula- POLYCYPHUS. 417 craires , formant en même temps des rangées horizontales arquées dont la convexité est tournée en haut, tandis que les tubercules ambulacraires décrivent des angles ayant leurs sinus tournés en bas. Appareil apicial étroit, annulaire. Péristome très grand. Q. 47. (Type de l'espèce.) 4 © Kéocomien supérieur (Urgonien) du Mormont (Vaud), du Rimet près Rancurel “À LS (Isère). Mus. Neuchâtel , Coll, Renevier, Alb, Gras. Nora. Après avoir comparé de nouveau la description et la figure que M. Alb. Gras donne du 4. globulus , avec le 4. Pilos , tel qu’il est décrit et figuré par M. Agassiz, je penche à eroire que le premier n’est qu’une grande variété de ce dernier, XXXVIIIe GENRE. — POLYCYPHUS Agass. Tab. XIX, fig. 4-6. Petits oursins subconiques, à tubercules à peu près uniformes sur toute la surface du test et formant à la fois des séries horizontales et des séries verticales. Péristome grand, pentagonal, à lèvres interambula- craires très étroites. Appareil apicial très étroit, annulaire. Pores dispo- sés par triples paires obliques, se multipliant considérablement sur le pourtour du péristome. Toutes les espèces sont fossiles, des terrains oolitiques et crétacés. Nora. Ce genre, limité comme il l’est ici, diffère du genre Cottaldia par son péristome très grand et pentagonal, et du genre Magnosia par ses pores trigé- minés. Nous avons vu que chez ce dernier les pores sont unigéminés ou par simples paires. D’un autre côté, il a de très grandes affinités avec les Stomechi- nus, dont il ne diffère que par ses tubercules uniformes , tandis que chez ces derniers on distingue toujours les rangées principales des rangées accessoires. Polycyphus Normannus (Tab. XIX, fig. 4-6). Syn. Polycyphus nodulosus Agass. Catal. rais, p. 57, Tab. XV, fig. 48 et 18 a. — Arbacia nodulosa Wright, Cidarid, in Ann, and Magaz. of Nat, Hist. Vol. VIIL, p. 39, Tab, XIIL, fig. 3. Petit oursin subconique. Quatre rangées de tubercules ambulacrai- res et au moins quatorze d’interambulacraires , formant des séries ascendantes obli- ques, entre lesquelles se remarquent de plus petits granules. M. 45. S, 1. Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Luc, de Stevenhampton. Coll. Deslongchamps , Michelin , Hébert, Wright. Assez abondant. textilis Agass. Catal, rais. p. 57. — Syn. Echinus textilis Munst. Tubercules un peu plus petits que dans l’espèce précédente. Péristome très grand, Zones porifères s’élargissant considérablement à la face inférieure. R. 96. Kellovien de Marolles près Mamers. Coll. Michelin. Rare. Cotes 118 SYNOPSIS DES ECHINIDES. stellatus Agass. Catal. rais. p. 57. Petit oursin renflé comme les précédents, mais les aires interambulacraires ne comptent que quatre rangées de tubercules. Grande Oolite (?) de Normandie. Coll. Deslongchamps. Rare. corallinus Cot. Echin. foss. p. 169, Tab. XXI, fig. 1-7. Espèce d’assez grande taille. Douze rangées de tubercules interambulacraires, disposés en même temps par séries horizontales légèrement ascendantes. Deux séries de tubercules ambulacraires avec des traces d’une troisième au milieu. Jura moyen (Calcaire à chailles) des environs de Druyes (Yonne). Coll, Cotteau. Très rare. distinctus Syn. Echinus distinctus Agass. Catal, syst. p. 42. — Catal. rais. p. 62. Assez grande espèce déprimée. Dix à douze rangées de tubercules interambula- craires. Quatre rangées de tubercules ambulacraires, mais les deux rangées internes sont beaucoup plus irrégulières que les externes. P. 18 (type de lespèce). Corallien d’Angoulin près la Rochelle. Coll. d’Orbigny. Rare. arenatus Desor, Catal. rais. p. 57. Espèce voisine du P. Normannus, dont elle diffère cependant par la disposition de ses tubercules. On en compte quatorze rangées dans les aires interambulacraires. C’est la seconde rangée interne qui remonte le plus haut. Les aires ambulacraires portent quatre rangées de tubercules. 12108: Craie chloritée de la Madeleine (Eure). Craie de Martignies près Quiévrain. Coll. Sorignet, de Koninck. XXXIX° GENRE. — PSAMMECHINUS Agass. Tab. XVIII, fig. 1-5 et fig. 8. Oursins de moyenne et petite taille plus ou moins déprimés, à tu- bercules nombreux, lisses et imperforés, formant des séries verticales multiples, mais d’inégale valeur, comme dans les vrais Echinus. Pores disposés par triples paires. Péristome moyen, mais sans entailles pro- fondes. Membrane buccale garnie de petites plaques ou écailles à la fa- con de la membrane buccale des Cidaris. Radioles en forme d’épines, d'apparence lisses, bien que distincte- ment striées lorsqu'on les examine à la loupe. Se trouve dans les terrains crétacés, tertiaires et dans l’époque ac- tuelle. Nora. Ce genre, après avoir été proposé par M. Agassiz, n’a figuré que comme sous-genre dans le « Catalogue raisonné. » Nous avons cru devoir le réintégrer PSAMMECHINUS. 119 dans ses droits, l’envisageant comme suffisamment fondé. Malheureusement le caractère le plus important, savoir la structure écailleuse de la membrane buc- cale , ne saurait servir de guide pour l'étude des espèces fossiles; mais d’un autre côté il ne faut pas perdre de vue que ce caractère se trouve lié à d’autres plus persistants, quoique moins importants peut-êlre au point de vue de l’or- ganisation , tel que l'absence de fortes entailles au péristome et la forme à peu près cireulaire de ce dernier, qui en est la conséquence. De cette manière, lon peut toujours reconnaitre, sans trop de difficulté, le type des Psammechi- nus même dans les fossiles. La fig. 8 de PI. XIX , représente l’espèce commune des côtes de France (Psammechinus miliaris), pour montrer la disposition de la structure de la membrane buccale. Fig. 8 a est une figure grossie pour mon- trer la disposition des pores par triples paires. On éprouve plus de difficulté à bien distinguer entre nos Psammechinus et les genres Cottaldia, Polyeyphus et Magnosia. Aussi, plusieurs de nos espèces, entre autres le Psammechinus monilis el ses analogues, ont-ils été l’objet de discussions suivies entre les auteurs qui les ont étudiées. Il est de fait qu’en s’attachant trop exclusivement à un seul caractère, on peut courir le risque de fausser les véritables affinités. Ainsi, il est difficile de dire si dans le Psamme- chinus monilis les pores sont trigéminés, comme le prétend M. Forbes, ou s’ils sont simplement unigéminés, comme le voudrait M Cotteau. Mais à côté des pores nous avons les tubercules et la forme du péristome pour nous guider. Les tubercules , sans être bien hétérogènes. laissent cependant apercevoir dis- tinctement deux rangées principales dans chaque aire, ce qui suffit pour dis- tinguer le Psammechinus monilis du genre Cottaldia. D'un autre côté, le pé- ristome est relativement petit et à peine entaillé (Tab. XVII, fig. 19), tandis que dans les Polycyphus et les Magnosia, il est très ample el profondément entaillé. Espèces crélacées. Psammechinuas fallax Syn. Echinus fallax Agass. Echin, suiss. IL, p. 86, Tab. XXII, fig, 7-9, Petit oursin très renflé, Deux rangées principales de tubercules interambulacraires , accompagnées de deux rangées secondaires moins distinctes. Pé- ristome très grand, mais médiocrement entaillé, S. 50. (Type de l’espèce.) Néocomien du Dépt. du Doubs, de Saint-Sauveur (Yonne). Très rare. Mus. Besancon, Coll. Cotteau. Nora. On pourrait se demander en voyant la grandeur du périslome, si cette espèce n'appartient pas plutôt au genre Stomechinus, mais il est à remarquer que les lèvres interambulacraires, tout en étant plus étroites que les ambulacraires, ne sont cépendant pas réduites à un simple lobe pointu. Rathieri Syn. Echinus Rathieri Cot. Catal. méth, des Echin. p. 8. De forme circulaire et subdéprimée. Néocomien de Tronchoy (Yonne). Coll. Cotteau. Theveneti Syn. Echinus Theveneli Alb. Gras, Ours. foss. Suppl. p. 4, Tab. I, fig. 2-4, Espèce subconique, à péristome grand et distinctement entaillé, Deux rangées de tubercules ambulacraires et quatre d’interambulacraires, Néocomien supérieur du Rimet près Rancurel, Rare, Coll, Alb, Gras. minimus Syn. Arbacia minima Cot. Catal. méthod. p. 7. Une double rangée de tubercules principaux sur les aires ambulacraires et interambulacraires, L'espace intermédiaire est garni de granules inégaux et distribués sans ordre. 120 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Néocomien d’Auxerre. Rare. Coll. Cotteau. tenuis Desor, nov. sp. Petite espèce subconique. Six rangées de tubercules in- terambulacraires très petits, ce qui n'empêche pas la face supérieure des aires inter- ambulacraires d’être largement dégarnie au milieu. Les tubercules ambulacraires sont placés au bord externe des aires et plus serrés que les interambulacraires. Néocomien inf, (Valanginien) de Sainte-Croix. Coll, Campiche. Exemplaire unique. Espèces tertiaires. Serresii (Tab. XVII, fig. 1-5). Syn. Echinus Serresii Desmoul. Tabl. synon. p. 290. . Oursin très tuberculeux , à tubercules très homogènes , au point qu’il est difficile de distinguer les rangées secon - daires des rangées primaires. Quatre rangées dans les aires ambulacraires et au moins six dans les aires interambulacraires. Tertiaire moyen (molasse) des Martigues et de Clausayes (Drome). Coll. Desmoulins, Michelin, Mus. Neuthatel. Rare. amirabilis Syn. Zchinometra mirabilis Nicolet in Agass. Catal. syst. p. 12. — Echinus dubius Agass. Echin. suiss. IL, p. 84, Tab, XXIE, fig, 4-6. — Echinus astensis E. Sism. Append. in Mem, Acad. di Torino, ser. Il, Tom. IV. — Echinus lineatus E. Sism, (non Goldf.} Ech. foss. del Piem. ibd, p. 51. Oursin déprimé, cireulaire. Tubercules ambulacraires formant deux séries bien distinctes, Dans les aires interam- bulacraires on remarque , à côté des deux rangées principales, des rudiments de deux et quelquefois de quatre rangées secondaires. Péristome sans entailles profondes, M. 57. Q. 55. Q. 44. R. 64. (E. astensis.) M. 58 (Echinus dubius Agass.) Tertiaire moyen (molasse) de la Chaux-de-Fonds, de Saint-Paul-Trois-Chàâteaux , des Martigues, de Szuskowa (Volhynie). Tertiaire d’Asli. Mus. Neuchâtel, Mus. Avignon, Mus. Turin, Coll, Michelin. Abondant. Nota. Les premiers exemplaires de celle espèce trouves par M. Nicolet dans la molasse des val- lées du Jura, étaient comprimés, ce qui leur donnait l’apparence d’Echinomètres. Plus tard, on s'aperçut que cette compression était aceidentelle et que ces Oursins ne différaient pas des échantil- lons réguliers décrits sous le nom d’Echinus dubius. Enfin il s’est trouve qne l'espèce décrite par M. Sismonda, d’abord sous le nom d’Echinus lineatus et plus tard sous celui d'E. astensis, élail encore la même. Caîllaudi Syn. Echinus Caillaudi Desor, Calal, rais. p. 68. Assez grand oursin, à tubercules égaux dans les deux aires, formant des rangées parfaitement définies, dont quatre dans les aires ambulacraires et au moins huit dans les aires interambu- lacraires. Pores distinctement trigéminés. Péristome circulaire, mais peu entaillé. R. 55. Terrain tertiaire (molasse?) du midi de la France, Rare. Mus. Avignon, Coll. Cailland, homocyphus Syn. Echinus homocyphus Agass. Catal, syst. p. 42. Tubercules homogènes, mais sensiblement plus petits que dans l’espèce précédente, formant PSAMMECHINUS. 121 quatre rangées bien espacées dans les ambulaeraires et au moins huit dans les aires Ë à RPENRTE RS re sd & interambulacraires. Pores distinctement trigéminés. Ce re 7, ll mere (26 ?) M. 82. Terrain tertiaire (Pliocène?) d'Italie. Rare. Coll. Michelin, Mus. Paris (Galer. géol.). Duciei Syn. Echinus Duciei Wright, Foss. Echinod. of Malta in Ann. and Ma- gaz. of Nat. Hist. Vol. XV, Tab. IV, fig. 2. Grande espèce subconique, voisine de la précédente, mais plus tuberculeuse. On compte jusqu'à huit rangées de tubercules dans les aires iuterambulacraires, et quatre dans les aires ambulacraires, dont les ex- ternes seules atteignent le sommet. Elle diffère du P, mirabilis par ses tubercules plus uniformes. Tertiaire moyen (Myocène) de Malte. Coil. Lord Ducie. Rare. Gravesii Syn. Echinus Gravesii Desor, Catal. rais. p. 62. Remarquable entre toutes les espèces tertiaires, en ce que le milieu des aires interambulacraires est dé- primé et dépourvu de tubercules, comme dans certaines espèces d’Echinocidaris. Tertiaire inférieur (Calcaire grossier) de Retheuil (Aisne). Très rare. Coll. Graves. Woodwardii Syn. Echinus Woodwardii Desor, Catal. rais. p. 65. Assez grande espèce. Pores distinctement trigéminés. La paire interne est plus éloignée de la se- conde , que celle-ci ne l’est de l’externe. Du Crag rouge d’Angleterre. Coll, Michelin. Ruffimi Syn. Echinus Ruffini Forbes , Quat, Journ, Vol, L, p. 426. Myocène de Williamsburg (Virginie). Mus. Boston (Eta:s-Unis). É Charlesworthii Syn. Echinus Charlesworthii Forbes, Echinod. of Brit. Ter- tiairies, p. 5, Tab. I, fig. 6. Petit oursin à peu près globuleux, d’une granulation très serrée, mais au milieu de laquelle on distingue cependant encore les rangées principales, bien que les tubercules commencent à s’aligner aussi en rangées hori- zontales avec les tubercules secondaires. Pores distinetement trigéminés, d’après M. Forbes. Du Crag corallin de Ramsholt., Rare. Henslovii Syn. Echinus Henslovii Forbes, Echinod. of Brit. Tertiairies, p. 5, Tab. 1, fig. 7. Petit oursin circulaire, subconique, légèrement déprimé. La granula- tion mihaire est très serrée et disposée en cercle autour des tubercules principaux qui sont à peine plus gros. Du Crag rouge de Walton. Coll. Searles Wood. Exemplaire unique. monilis (Tab. XVII, fig. 10-19). Syn. Echinus monilis Desmar. in Defr. Dict. sc. Nat. Vol, XXXVII, Forbes, p. 100. — Arbacia monilis Agass. Catal, rais, p. 51, — AÆrbacia globosa Agass. Catal, syst. 16 4 A n Ë Pam Um 122 SYNOPSIS DES ECHINIDES. p. 12. Petit oursin globuleux , à granulation très serrée, ce qui n’empêche pas que l’on ne distingue fort bien les rangées de tubercules principaux sur les aires ambula- craires et interambulacraires, Pores disposés par triples paires, mais très peu obliques. X. 68. Tertiaire moyen (Faluns) de Sainte-Maure, de Saint-George-la-Mine près Doué, de Broyes (Oise), Mus. Paris, Coll. Michelin, Cotteau, NoTa. On concoit qu’il ait pu exister des doutes sur la position générique de cette espèce, à rai- 3 son de sa physionomie assez particulière, mais surtout à cause de la disposilion de ses pores. Ce- pendant, à l’exemple de M. Forbes, je me suis assuré que les pores sont réellement trigéminés, quoique en apparence en séries verticales (fig. 124). Je n’ai donc pas hésité à reporter celte espèce et ses analogues dans Le genre Psammechinus. D’après M. Forbes , la même espèce se (trouverait aussi a l’état vivant dans la Méditerranée , ce qui me paraît douteux. catematus Syn. Echinus catenatus Desor, Catal. rais. p. 65. Petit oursin renflé. Les tubercules principaux, quoique petits, se détachent bien, formant deux rangées dans chaque aire. Les granules miliaires sont très petits, comme du chagrin. T. 69. (Original de Pespèce.) Tertiaire (Molasse ?) du Midi. Très rare. Mus. d’Avignon. Spadæ Syn. Arbacia Spadæ Desor, Catal. rais. p. 51. Petit oursin très renflé, voisin du reste de l’espèce précédente , mais d’une granulation miliaire moins fine. Deux rangées seulement de tubercules principaux dans chaque aire. Tertiaire supérieur (Pliocène) du Monte-Mario près Rome. Très rare. Coll. Verneuil. Romanus Merian, nov. sp. Petite espèce renflée, voisine du P. monilis, mais plus tuberculeuse. Tertiaire supérieur ({Pliocène) de Palerme. Mus. Bâle. Exemplaire unique. alutacens Agass. Catal. rais. p. 51. — Syn. Echinus alutaceus Goldf. Petref. p.425, Tab. XL, fig. 15. Petite espèce bien caractérisée par ses tubercules ambula- craires qui sont sensiblement plus gros que les interambulacraires. Zones porifères simples. Péristome de grandeur moyenne. Sable marneux (Cénomanien) d’Essen. Mus. Bonn. Nora. D’après la figure de Goldfuss, cette jolie petile espèce aurait les pores simples ou unigé- minés, ce qui semblerait devoir l’exclure du genre Psammechinus. Mais d’un autre côté il se pour- rait qu’elle fût dans le cas du P. monilis el autres, chez lesquels lobliquité des pores est telle- ment faible qu’ils en paraissent simples. En tous cas, le fait qu’on distingue des rangées principales et des rangées secondaires de tubercules, doil l’exclure des genres Cottaldia et Polycyphus, chez les- quels les tubercules sont uniformes. ECHINUS. 123 XL° GENRE. — ECHINUS Linn. Desor. Oursins de grande taille, généralement renflés, hémisphériques ou subpentagonaux. Tubercules proportionnellement petits, lisses et im- perforés, d’égale grosseur dans les deux aires. Pores trigéminés. Pé- ristome à peu près circulaire, quoique profondément entaillé. Mem- brane buccale nue, garnie seulement de dix écussons pour les tubes buccaux. Appareil masticatoire (lanterne) moins robuste que dans les Cidaris et les Diadèmes, à pyramides fortement excavées dans la partie supérieure, ayant leurs deux branches réunies par un arc ou sommet. Périprocte fermé par une quantité de plaquettes irrégulières. Radioles grèles et proportionnellement courts, à facette articulaire lisse, striés longitudinalement. Se trouve fossile dans les terrains tertiaires récents et à l’état vi- vant dans les mers tempérées et froides d'Europe. Nora. Après les nombreuses réductions que le genre Echinus a subies depuis Linné de la part de presque tous les auteurs qui se sont occupés de la classifi- cation des oursins, on pourrait se demander si ce genre n’est pas suffisamment restreint. Cependant, en parcourant notre « Catalogue raisonné,» on verra que, en dépit des nombreux genres qui datent de cette époque, le genre Echinus y est encore le plus indigeste de tous, attendu qu’il ne renferme pas moins de six types ou sections, ayant tous une physionomie propre et que l’on pressen- {ait devoir constituer des genres à part, quand on en aurait complété l'étude. Un examen plus détaillé de tous ces types nous permet aujourd’hui de complé- ter notre premier aperçu et de circonserire dans des limites plus nettes les dif- férentes coupes qui n’avaient été qu’entrevues. J’envisage comme type du genre Echinus l'E. melo de la Méditerranée, dont le caractère, comme nous l’avons vu plus haut, est d’avoir des pores trigéminés et la membrane buccale nue. J'en exclus par conséquent d’une part toutes les espèces qui ont plus de trois paires de pores par plaque ambulacraire, et d’autre part les espèces qui, tout en n’ayant que trois paires de pores, ont en même temps la membrane buc- cale écailleuse (le genre Psammechinus et ses analogues). Mais même ainsi li- mité , il restait encore dans le genre Echinus un certain nombre d’espèces fos- siles, surtout des terrains jurassiques, dont la physionomie est différente de celle des Psammechinus. Or, il se trouve que ces espèces se distinguent toutes par la forme particulière de leur péristome, qui, au lieu d’être circulaire comme dans l'E. melo est au contraire pentagonal, par suite de l’étroitesse extrême de la lèvre interambulacraire. Ce sont ces espèces que je réunis dans mon genre Stomechinus. De la sorte, il ne restera à l'avenir, dans le vrai genre Echinus, que les grandes espèces vivantes et quelques espèces des terrains tertiaires ré- cents. Echinus Lamarcekii Forbes, Echinop. of Brit. Tertiairies, p. 2. — Syn. Echinus melo Peach , Brit. Assoc. 4850, Tab. I, fig. 4. Grand oursin renflé, subconi- que, à tubercules nombreux , assez gros, mais très pas réguliers, voisin, du reste, de PEchinus sphœra des côtes d'Europe, dont il ne diffère que par un seul caractère , c’est que chaque paire de pores est séparée de sa voisine par un petit tubercule. Crag corallin de Sutton et autres localités. Assez abondant, Mus. géol. prat. de Londres, Coll. Searles Wood, Bowerbank , etc. 124 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Woodi Desor, Syn. Echinus melo? Forbes Echinod. of Brit. Tertiairies, p. 4, Tab. ILL, fig. 10. Grand oursin subconique. Les tubercules interambulacraires sont distribués d’une manière assez irrégulière. I! y en a un plus gros que les autres sur chaque plaque. Les tubercules ambulacraires paraissent former des rangées plus ré- gulières. Crag corallin. Coll. Wood. Exemplaire unique. Nora. Je ne pense pas que l’identité de cette espèce avec l’Echinus melo de la Méditerranée, identité que M. Forbes lui-même n’admet qu'avec doute, doive être sanctionnée. J’ai par consé- quent proposé ie nom dE. Woodi. Lyelli Forbes, Echinod. of Brit. Tertiairies, p. 4. Oursin de moyenne taille, renflé, subconique. Tubercules ambulacraires un peu plus petits que les interambula- craires , formant deux rangées bien définies et assez espactes. Six rangées de tubercu- les interambulacraires à l’ambitus ; les rangées principales un peu plus accusées que les rangées secondaires. Crag corallin de Ramsholt. Coll. Wood. Exemplaire unique. Dixomianus Forbes, Echinod. of Brit. Tertiairies, p. 22, Tab. HI, fig. 3. Simple fragment d’épine, avec plis longitudinaux et surface articulaire lisse, comme toutes les épines d’Echinus. De l'argile de Londres de Barton. Coll. Edwards. Nota. C’est tout ce que l’on possède en fait de Cidaride de l'argile de Londres. XLI* GENRE. — STOMECHINUS (') Desor, nov. gen. Tab. XVII, fig. 5-7. Oursins de moyenne taille, subconiques, à pores distinctement tri- géminés comme chez les vrais Echinus. Péristome grand, profondément entaillé, non plus régulièrement décagonal, mais en forme de penta- gone dont les angles bifides correspondent aux aires interambulacraires. Radioles en forme de petites épines striées longitudinalement. Ce type, dont il existe bon nombre d’espèces, ne nous est connu jusqu'ici que des terrains oolitiques. Les plus anciens sont ceux de l’Oolite inférieure (Bajocien). Nora. Pour bien apprécier la valeur des caractères lirés de la forme du pé- ristome , sur lesquels est fondé le genre Stomechinus , il suffira de comparer la fig. 7 de PI. XIX avec les fig. 5 et 8 de la même planche. Par suite de la lar- geur des ertailles, la lèvre interambulacraire se trouve réduite dans notre genre à une lobe aigu ; la lèvre ambulacraire, en revanche, est d'autant plus large. Il en résulte que le péristome, au lieu de former un décagone régulier, se présente plutôt sous la forine d’un pentagone à angles bifurqués. (:) de c7o ua bouche. STOMECHINUS. 125 Stomechinus bigranularis (Tab. XVIII, fig. 5-7). Syn. Echinus bigranularis Lamk. Forbes, Decad. V.— Echinus antiquus Defr. Mss. — Echinus serialis Wright (non Agass.) , Cidarid, of the Oolites in Ann. and Mag. of Nat. Hist. Octbr. 1851, Tab. XII, fig. 2. — Echinus intermedius Agass. Catal. syst. p. 12. — Echinus arenatus Lamk. Oursin circulaire ou subpentagonal , plus ou moins déprimé, jamais très renflé. Deux rangées principales de tubercules ambulacraires et six d’interambulacraires. Comme les rangées secondaires ne s'élèvent pas au-dessus de Pambitus , il en résulte qu’à la face supérieure le milieu des aires interambula- craires correspond à de larges bandes déprimées et d’apparence lisses, quoiqu’elles soient pourtant garnies d’une fine granulation très homogène. A la face inférieure, les tubercules sont saillants et serrés ; ceux des aires ambulacraires sont cependant un peu moins développés que ceux des aires interambulacraires. Péristome profondément entaillé, mais moins grand proportionnellement que dans la plupart des autres espèces. Lèvre interambulacraire très étroite, en forme de lobe pointu. M. 25 (type). M. 81 (Echinus arenatus). M. 79 (jeune âge). Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Ainnes. Oolite de Shurdington et Dundry-Hills. Mus. Paris, Coll. Deslongchamps , Michelin , d’Archiac, Hébert, Wright, Mus. géol, prat. de Londres. NoTa. J'ai été longtemps dans le doute sur l’identité de cette espèce, qu’il était d'autant plus diffi- cile de bien définir, que parmi les originaux du musée de Paris étiquetés de la main de Lamarck, il se trouvait plusieurs espèces. Après bien des hésitations, je propose de restreindre le nom de bigra- nularis à l’espèce de l’oolite, si bien figurée par M. Wright sous le nom de £. serialis et plus tard par M. Forbes. serratus Syn. Echinus serratus Agass. Catal. syst. p. 12. — ? Echinus cadomen- sis Agass. Catal. syst. p. 12. Echinus bigranuluris var. minor. Agass, et Desor, Catal. r'ais. p. 61. Espèce de moyenne et petite taille, voisine du S. bigranularis, subpen- tagonale comme lui, mais plus déprimée et à zones miliaires moins nues. Péristome moyen, mais profondément entaillé. Q. 94 (original de l’Echins cadomensis Agass.). Grande Oolite (Bathonien) de Courgains, Marolles, Metz. Coll, Michelin, Ecole des Mines. Nora. Cest par erreur que dans le «Catalogue raisonné , » celle espèce a été confondue comme simple variété avec le S. bigranularis. Sa forme plus déprimée , d'accord avec ses tubereules secon- daires, permettent de la reconnaître sans difficulté. subconoïideus Desor, Syn. Echinus perlatus Wright (non Goldf.), Cidarid. of the Oolites in Ann. and Magaz. of Nat. History, Vol. VII, p. 54, Tab. XIH, fig. 1. Grande éspèce très élevée, subconique, moins tuberculeuse que le S. perlatus, les ai- res interambulacraires étant partiellement nnes à la face supérieure et sensiblement déprimées. En revanche, les tubercules sont en plus grand nombre que dans le S. bi- granularis, car il y en a huit rangées à l’ambitus, dont une seulement s’élève jusqu’au sommet, Grande Oolite (Pea-grit) de Leckhampton , Cleeve et Crickley-Hill. Coll. Wright. Nora. C’est à tort que M. Wright identifie cette espèce avec le S. perlatus. Non-seulement ce dernier est moins conoïde , mais de plus il n’a jamais les aires interambulacraires aussi dégarnies. 126 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Par contre, le $. bigranularis , qui est quelquefois subpentagonal, n’atteint jamais celte hauteur, Force nous est par conséquent d'inscrire l’espèce anglaise sous un nom nouveau, lævis Syn. Echinus lœvis Agass. Catal. syst p. 42, — Catal. rais. p. 62. Espèce de moyenne taille, voisine du S. bigranularis, mais plus reuflée et à tubercules moins serrés et plus rares à la face inférieure. P. 17. Q. 89 (Grande variété). Oolite inférieure (Bajocien) de Sainte-Honorine Coll. d’Archiac, Michelin. perlatus Syn. Echinus perlatus Desmar. in Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXVII, p. 410. — Agass. Echin. suiss. II, p. 82, Tab. XXII, fig. 45-15. — Knorr, Petref. IL, Tab. E, fig. 4 et 2. Grande espèce très haute, très tuberculeuse, les aires inter- ambulacraires comptant jusqu’à dix et douze rangées de tubercules à l’ambitus ; ceux- ci ne disparaissent que successivement à la face supérieure, ensorte qu’on n’y re- marque pas ces espaces nus qui caractérisent plusieurs des espèces ci-dessous. Quatre rangées de tubercules ambulacraires ; mais les internes sont assez irrégulières. Péris- tome très grand. 60 b (Très grand exemplaire, type de la figure de M. Agassiz dans les Echin. suiss.) Corallien inf. (Terr. à chailles) de la Combe d’Echert (du val de Moutiers), de Sa- lins. Abondant. Mus. Neuchâtel, Mus. Bàle, Mus. Porrentruy , Coll. Michelin. Nora. Il est Loujours aisé de reconnaître cette espèce à sa forme très élevée et circulaire. Il existe aux musées de Neuchâtel et de Bâle des échantillons qui ne sont pas plus gros que de peliles noisettes et qui n’en ont pas moins la même physionomie que les adultes, alors même qu’il leur manque une bonne partie des rangées secondaires de tubercules. lincatus Syn. Echinus lineatus Goldf. Petref. p. 124, Tab. XL, fig. 14. — Echi- nus psammophorus (jeune âge) Agass. Echin. suiss. 11, p. 84, Tab. XXII, fig. 1-5. — Echinus perlatus Agass et Desor, Catal. rais. p. 61. — Cot. Echin. foss. p. 178, Tab. XXII, fig. 4. Espèce tnberculeuse, comme la précédente, mais bien moins haute, hémisphérique , circulaire ou légèrement pentagonale. Six à huit rangées de tubercules interambulacraires et deux rangées de tubereules ambulacraires , avec des rudiments de deux autres rangées à l’intérieur. Q. 95 (jeune âge, original de l’Echinus psammophorus). M. 85. Corallien de Besancon, de Nattheim, du Dépt. de l’Yonne, de l’île de Ré. Abondant. Mus. Tubingue, Mus. Besancon , Mus. Munich. Nora. Jusqu'ici on a généralement confondu cette espèce avec Le S. perlatus. Je me suis convaincu depuis que c’est à tort, attendu que le $. Zinealus n’est jamais aussi élevé que le S. perlatus. Jai aussi constaté que le nombre de ses rangées de tubercules est proportionnellement moins considéra- ble. La présence d’une ligne suturale en zig-zag au milieu des aires ambulacraires sur laquelle insiste Goldfuss, n’est pas un caractère spécifique , mais plutôt le résultat de la décortication. germinans Syn. Echinus germinans Phill, Geol. of Yorksh. Tab. HI, fig. 45. — Echinus gyratus Agass. Echin. suiss. 11, p. 87, Tab. XXII, fig. 43-46. — Echinus diadematus M’Coy, Ann. of Nat. Hist. Vol. II, ser. 2, p. 410. Espèce de moyenne taille, subconique, à péristome très ample, comme dans lPespèce précédente, dont elle ne diffère que par ses aires interambulacraires qui sont en partie dégarnies de tubereules à la face supérieure et plus ou moins enfoncées. Huit à dix rangées de tu- STOMECHINUS. 127 bercules interambulacraires à l’ambitus, et quatre rangées de tubercules ambula- craires. M. 54 (Original de l’Echinus gyratus Agass.) Corallien de Scarborough, Malton, de Besancon , du Val-de-Travers. Coll. Phillips , Mus. Vienne (Coll. Dudressier), Mus. Zurich. Nora. c’est grâce aux informations de M. Wright que j'ai pu m’assurer que cette espèce de Phillips appartient réellement à mon genre Stomechinus, ce quil eût été impossible de conclure de la figure de l’auteur. Je lui associe provisoirement l’espèce décrite par M. Agassiz sous le nom spécifique de gyratus , et qui se distingue comme elle par ses aires interambulacraires nues. Si cependant on ve- nait à démontrer que ce n’est là qu’un caractère accidentel , il faudrait rapporter le S. germinans au $. lineatus. serialis Syn. Echinus serialis Agass. Echin. suiss. I, p. 85, Tab. XXIL, fig. 10- 12. Petite espèce circulaire, déprimée, portant six rangées de tubercules interambu- lacraires à l’ambitus. Les tubercules ambulacraires , par contre, ne forment que deux rangées avec des tubercules isolés au milieu. Zones porifères trés étroites. Péristome très grand. Q. 97. (Original de lespèce). Corallien infér. (Terrain à chailles) du Fringeli (Jura soleurois). Rare. Coll. Gressly. NoTa. Peut-être trouvera-t-on par la suite que cette espèce n'est qu’une variété du S. linsatus (jeune âge). Vacheyi Syn. Echnuis Vacheyi Cot. Echin. foss. p. 60, Tab. IL, fig. 12-46. Petite espèce subpentagonale, à péristome très grand, mais sans entailles bien pro- fondes. Tubercules ambulacraires plus serrés, plus petits et moins nombreux que les interambulacraires : cependant, la différence est moins grande que dans le S, exeava- tus. Plusieurs rangtes de tubercules interambulacraires incomplètes et irrégulières , qui cessent à la face supérieure. Grande Oolite ou Bathonien (Forest-Marble) de Montillat (Yonne), Coll. Cotteau. Exemplaire unique. , excavatus Syn. Echinus excavatus Goldf. ( non Leske, non Agass, ) Petref. p. 424, Tab. XL, fig. 12. Petite espèce déprimée, subpentagonale. Vue d’en haut, elle ne présente que deux rangées de tubercules interambulacraires ; mais à la face inférieure , il vient s’ajouter aux deux rangées interambulacraires principales quatre autres rangées secondaires. Tubercules ambulacraires plus petits et beaucoup plus serrés que les interambulacraires. Des couches les plus supérieures du Jura blanc de Ratisbonne et de Souabe (proba- blement du Corallien). Mus. Munich. Rare. Nora. L'espèce de Leske, que Goldfuss cite à tort comme synonyme de son Echinus excavatus , est bien différente ; elle n’a en aucune façon la physionomie des Slomechinus, mais paraît être un Psammechinus. apertus Desor, Syn. Echinus excavatus Agass. (non Goldf.) Catal. syst. p. 12,.— Catal. rais. p. 62. Espèce subconique, pentagonale. Le péristome est au maximum d’ampleur. Six rangées de tubercules interambulacraires à l’ambitus. Deux simples 128 SYNOPSIS DES ECHINIDES. rangées de tubercules ambulacraires , à peine moins gros que les interambulacraires , mais un peu plus serrés. à M. 18 (type de l’Echinus excavatus Agass.). Kellovien de Marolles près Mamers , Courgains , Nantua. Rare. Coll. Michelin , d’Orbigny, Mus. Paris. Nora. C’est par erreur que dans le «Catalogue raisonné» cette espèce a élé confondue avec VE- chinus excavatus de Goldfüss, qui a pour caractère dominant d’avoir les tubercules ambulacraires beaucoup plus petits et plus serrés que les interambulacraires, tandis que dans notre espèce, la dif- férence est très peu sensible. Caumonti Syn. Echinus Caumonti Desor, Catal. rais. p. 62.— Syn. Catal, syst. p. 42. Espèce renflée, subconique. Diffère des espèces précédentes en ce qu’il y a quatre rangées de tubercules sur les aires ambulacraires au lieu de deux; les deux internes cependant sont moins régulières et ne s’élèvent pas jusqu’au sommet. Les ai- res interambulacraires en comptent huit et jusqu’à dix à l’ambitus , qui ne diminuent pas d’une manière sensible à la face supérieure ; le milieu des aires n’en est pas moins nu. Zones porifères larges. Péristome très grand. T. 86. Nantes Marnes à Ostrea acuminata (Vesulien) de Herznach (Argovie). Kellovien de Chatillon-sur-Seine. Coll. Hébert, Mæsch , Mus. Zurich. Assez abondante, NorA. Cette espèce, sur laquelle on ne possédait que des données très imparfaites, lors de la pu- blication du Catalogue raisonné, se trouve aujourd’hui être l’une des plus caractéristiques de l’é- tage Bathonien. polyporus Syn. Echinus polyporus Agass. Catal. syst. p. 12.— Catal. rais. p. 62. Espèce circulaire, à peu près hémisphérique. Quatre rangées de tubercules ambula- craires, comme dans le S. Caumonti, mais moins régulières. Les tubercules interam- bulacraires aussi diminuent beaucoup plus rapidement à la face supérieure ; ils sont par contre très accusés à l’ambitus et à la face inférieure. M. 93. (Type de l’espèce.) ? Bathonien de Ranville. Rare. Coll. Michelin. multigranularis Syn. Echinus multigranularis Cot. Ech. foss. p. 61, Tab. VII, fig. 6-8. Assez grande espèce du type du S. Cawmonti, mais beaucoup plus haute et plus conique. Huit à dix rangées de tubercules interambulacraires et quatre ambulacraires. Bathonien de Grimaux (Yonne). Rare. Coll. Rathier. Nora. Par une erreur du dessinateur les quatre rangées de tubercules ambulacraires ne sont pas suffisamment indiquées dans la figure de M. Cotteau. aroviente Thurm. nov. sp. Lethæa Brunt. Espèce de taille médiocre, à tuber- cules très petits, sans pour cela être bien serrés, dont en général six rangées dans les aires ambulacraires. k Portlandien infér. (Astartien) de Gæœsgen (Jura soleurois). Coll. Thurmann, Très rare. STOMECHINUS. 129 monshilisardensis Thurm. nov. sp. Lethæa Brunt. Grand oursin voisin du S. lineatus par sa forme. Ambulacres égalant en largeur la moitié des aires interam- bulacraires, portant quatre rangées de tubercules, La disposition des pores par triples paires n’est pas aussi régulière que dans les autres espèces, la paire du milieu étant plus ou moins atrophiée et ne se maintenant pas dans l’alignement des deux autres paires, Portlandien sup. (Virgulien) de Montbéliard et Porrentruy. Coll. Thurmann. Rare. semiplacenta Syn. Echinus semiplacenta Agass. Catal. rais. p. 62, Espèce très voisine du S. lineatus, mais plus granuleuse ; les granules miliaires sont surtout plus apparents. S. 68.(Type de l'espèce). Kemméridien du Hàvre. Ecole des mines de Paris, Mus. Genève, Coll, Michelin. Orbignyamus Syn. Echinus Orbignyanus Cot. Echin. foss. p. 173, Tab. XXI, fig. 8-13. Oursin de moyenne taille, de forme circulaire, subdéprimé, très tubercu- leux, puisqu'on compte jusqu’à huit rangées de tubercules interambulacraires à l’am- bitus. Les deux rangées principales, qui seules s’élèvent jusqu’au sommet, sont à peine plus développées que les rangées secondaires ; les aires ambulacraires n’ont que deux rangées de tubercules. Péristome très grand et fortement entaillé. Corallien (Calcaires marneux et lithographiques) de Commissey (Yonne). Coll. Cotteau. Rare. Nora. Cette jolie espèce forme en quelque sorte le passage des Polycyphus aux Echinus. Robinaldinus Syn. Echinus Robinuldinus Cot. Echin. foss. p. 175, Tab. XXII, Grande et belle espèce subcirculaire, à peu près hémisphérique, presque plane en dessous, fortement renflée en dessus. Quatre rangées de tubercules dans les aires am- bulacraires , et de huit à dix dans les aires interambulacraires , tous à peu près d’é- gale grosseur ; c’est tout au plus si, à la face inférieure, on distingue les rangées principales des rangées secondaires. Corallien supér. des carrières de Thury (Yonne). Très rare. Coll. Cotteau , Robineau-Desvoidy. Amensis Desor. Syn. Echinus bigranularis Bayle , Foss. du Chili dans les Mém. Soc. géol. de France, 2° sér. Tom. IV, p. 52, Tab, VIII, fig. 25 et 26. Petit oursin déprimé , subpentagonal, Six rangées de tubercules interambulacraires , et deux ran- gées d’ambulacraires , à peu près tous d’égale grosseur. Péristome grand, Jura moyen de Donna-Anna dans la Cordillière de Coquimbo. Ecole des mines de Paris. Nora. Cette espèce n’a que peu de rapport avec le S{omechinus bigranularis , puisque tout en étant beaucoup plus petite, elle compte bien plus de tubercules. Elle est bien plus voisine du S$. Orbignyanus , par luniformité de ses tubercules. Je propose de l’appeler Anensis, à cause de la localité (Donna-Anna) d’où elle provient. diademoïides Syn. Echinus diademoides Bayle , Foss. second. du Chili dans les Mém, Soc. géol. de France , 2° sér, Tom, IV, p. 55, Tab. VII, fig. 25 et 24, Deux 17 A] Ç Lrachmns 430 SYNOPSIS DES ECHINIDES. séries seulement de tubercules interambulacraires, au nombre de onze à douze par rangée. Point de tubercules secondaires. Tubercules ambulacraires plus petits que les interambulacraires. De l’Oolite moyenne de Donna-Anna, dans la Cordillière de Coquimbo. Ecole des mines de Paris. pulcher Syn. Echinus pulcher Agass. Catal. syst. p. 12. Oursin déprimé , légè- rement subpentagonal. Tubercules très homogènes, si bien qu’à la face supérieure on reconnait avec peine les rangées principales. Ce qui n’est pas moins remarquable, c’est que les tubercules n’augmentent pas à la face inférieure. On en compte six rangées dans les aires ambulacraires , et de quatorze à seize dans les aires interam- bulacraires, En même temps, les tubercules interambulacraires ont une tendance à se ranger en séries horizontales. Le péristome, sans être très grand, est cependant profondément entaillé et d'apparence pentagonale. Q. 87. (Original de l’espèce.) Terrain ? Mus. Genève. Exemplaire unique. Nora. Cette espèce, on le voit, est intermédiaire entre plusieurs genres. [l n’en est que plus à regretter qu’on n’en connaisse pas le gisement. XLII- GENRE. — HYPECHINUS Desor, nov. gen. Tab XVIIL, Gene Oursins renflés, subconiques. Péristome ample. Pores trigéminés. Tubercules imperforés, à col lisse, disposés en rangées verticales dis- tinctes. Mais ce qui caractérise surtout ce genre, c’est le fait qu'à la face supérieure les tubercules ambulacraires diminuent considérable- ment de grosseur, à l’instar de ce qui a lieu dans le genre Hemicidaris. Radioles inconnus. Une seule espèce des terrains tertiaires de Patagonie. Nora. Ce genre est aux Echinus ce que le genre Hemicidaris est aux Diadé- mes, c’est-à-dire que, vu par la face inférieure, c’est un vrai Echinus, tandis que, vu d’en haut, c’est tout différent. Hypechinus Patagonensis Tab. XVIII bis, fig. 4. Syn. Echinus Palagonensis d’Orb. Paléont. de PAm. mérid. p. 135, Tab. VI, fig. 44- 16. Oursin de moyenne taille, subconique. Deux rangées de tubercules principaux dans chaque aire. A la face inférieure, ceux des aires ambulacraires sont aussi gros que ceux des aires interambulacraires , mais à la face supérieure, ce ne sont plus que des granules. T. 67, (Type de l’espèce.) Tert. moyen (Falunien) du Port-Saint-Julien (Patagonie). Coll. d’Orbigny. STIRECHINUS. 131 XLILI GENRE. — STIRECHINUS (!) Desor, nov. gen. Tab. XVII bis, fig. 6 et 7. Oursins renflés, hémisphériques. Péristome petit, médiocrement en- taillé. Pores trigéminés. Tubercules rares, imperforés et à col lisse, formant des séries verticales très accusées. Comme les espaces inter- médiaires sont plus ou moins enfoncés, il en résulte que les tubercules ont l’air d’être portés sur des carènes, ce qui constitue le caractère saillant du genre. Les sutures des plaques sont très distinctes. Une seule espèce des terrains tertiaires récents d'Italie. Styrechinus Scillæ (Tab. XVII bis, fig. 6 et 7). Syn. Echinus Scillæ Desmoul. Tabl. synon. p. 290, N° 49,.— Echinus costatus Agass. Catal. rais. p. 66.— Echinus à Messana Scilla, Corp. mar. Tab. XHI, fig. 4 ; Tab. XXVI, fig. B. Oursin très haut. Tubercules ambulacraires à peine plus petits que les inter- ambulacraires. Comme les plaques ambulacraires sont en même temps très hautes et qu’il n’y a que trois paires de pores pour une plaque, il en résulte que ces derniers sont moins serrés que dans les autres Echinus (fig. 7 «). Point de rangées secondaires de tubercules, mais seulement des granules sporadiques assez gros et en petit nom- bre, ce qui les rend très apparents. V. 26. Tert. sup. (Pliocène) de Palerme , Messine , du Monte-Mario près Rome. Coll. Michelin, Verneuil. B) DIVISION DES POLYPORES. Diacn. Plus de trois paires de pores pour une plaque ambulacraire. Quoique composée d'un nombre assez considérable de genres, cette division des Latistellés n’a pas la même importance au point de vue géologique que le groupe des Oligopores. Ses plus anciens représentants remontent à l’épo- que jurassique. Nous distinguons trois types principaux : 1° Les genres à pelils tubercules nombreux et uniformes portant de courtes soies. Les pores sont disposés sur trois rangs verticaux. Exemple : Le genre Tripneustes et ses analogues. C’est un groupe essentiellement récent. Toutes les espèces, à l'exception d’une seule, sont de l’époque actuelle. 2 Les genres circulaires à tubercules tantôt crénelés, tantôt lisses. Pores disposés sur un seul rang, mais de manière à former le plus souvent des arcs autour des plaques ambulacraires. Souvent aussi, les pores se dédoublent sur le pourtour du périprocte et du péristome. Ce type (?). qui remonte à l’époque jurassique (Acrocidaris), se retrouve abondam- (!) De oreisx carène el £yivos oursin. (2) C’est par erreur que les genres Acrocidaris, Acropeltis, Phymosoma, Coptosoma et Goniopy- gus, figurent plus haut parmi les Oligopores Leur véritable place est à côté des Heliocidaris, dans la division des Polypores. 132 SYNOPSIS DES ECHINIDES. ment dans l’époque crétacée (sous la fome des Phymosomes) et compte également des représentants dans la formation tertiaire et l'époque actuelle. 5° Les genres allongés à gros tubercules lisses, comprenant les trois genres Echinometra, Acrocladia et Podophora, tous trois exclusivement pro- pres à l’époque actuelle et plus particulièrement aux mers de la zone torride. XLIV® GENRE. — TRIPNEUSTES Agass. Tab. XVIII, fig. 9. Oursins de grande taille, à test mince. Tubercules proportionnel- lement petits et nombreux, imperforés, à col lisse, disposés en séries horizontales. Péristome petit, circulaire et médiocrement entaillé. Mais le trait caractéristique du genre réside dans ses zones porifères qui sont larges et composées de trois doubles rangées verticales bien dis- tinctes (de là le nom générique). Les deux rangées externes de pores sont rectilignes, tandis que celle du milieu est plus ou moins irrégu- lière et souvent entremélée de tubercules. IL y a au moins six paires de pores pour une plaque ambulacraire. Grace à la largeur des zones porifères, les ambulacres sont à peu près aussi larges que les aires in- terambulacraires. Radioles en forme de petites épines. Comprend des espèces vivantes des mers tropicales et quelques fos- siles des terrains tertiaires moyens. Nora. M. Girard à établi (dans les Proceedings de la Soc. d’hist. nat. de Bos- ton, Vol. IT, p. 564), un genre nouveau sous le nom de Heliechinus, dont le caractère serait d’avoir «les espaces ambulacraires et interambulacraires d’égale largeur et les pores des ambulacres disposés en trois séries verticales dont celle du milieu irrégulière et entremêlée de tubercules.» Or comme ce sont là préci- sément les caractères propres au genre Tripneustes, et que l’auteur n'indique aucun caractère qui le distingue de ce dernier genre, nous pensons qu’il n’y a pas lieu de maintenir cette nouvelle coupe, et que le genre Heliechinus doit rentrer dans les Tripneustes. Æripneustes Parkinmsomi Agass. (Tab. XVII, fig. 9). Agass. Catal. rais. p. 60. Ambulacres renflés, tandis que les aires interambulacrai- res sont légèrement déprimées au sommet. Au moins huit rangées de tubercules inter- ambulacraires et quatre d’ambulacraires. Des tubercules bien distincts, épars, au milieu des zones porifères. S. 60. Tertiaire moyen (Molasse) de Foz près des Bouches-du-Rhône. Coll. Deluc. Très rare. planus Agass. Catal. rais. p. 60. — Syn. Echinus planus Agass. Calal, rais. p. 12. Grande espèce voisine de la précédente, mais à tubercules plus gros. X. 65. (Type de l’espèce.) HOLOPNEUSTES. BOLETIA. PHYMECHINUS. 133 Tertiaire moyen (Molasse) de Villeneuve. Coll. Michelin, Très rare. Nora. L’aplatissement de l’exemplaire qui a servi de type à cette espèce, n’est probablement qu’accidentel ; le nom de planus est par conséquent mal choisi, puisqu'il pourrait facilement induire en erreur XLV® GENRE. — HOLOPNEUSTES Agass. Genre voisin des Tripneustes par ses tubercules, mais qui se distin- gue entre tous les Echinides par ce caractère exceptionnel, que les aires ambulacraires sont plus larges que les interambulacraires, ce qui tient au développement extraordinaire des zones porifères. Celles-ci sont limitées extérieurement par une double rangée très régulière de pores, mais l’espace compris entre ces rangées régulières est parsemé d’une multitude de pores sporadiques distribués sans ordre. Péristome petit, sans entailles profondes. Auricules soudées au sommet. On n’en connaît encore qu'une seule espèce vivante (Holopneustes porosissimus Agass.) de la collection de M. Michelin. XLVIS GENRE. — BOLETIA Desor. Syn. DIPLOPHORUS Troschel. Oursins de grande taille, subconiques et plus on moins déprimés. Tubercules nombreux, imperforés, à col lisse, formant des séries nom- breuses. Zones porifères très larges, composées, comme chez les Trip- neustes, de trois rangées verticales de doubles pores, mais la rangée interne, qui est plus où moins irrégulière, est séparée des deux autres par une série verticale de petits tubercules. Péristome très grand, avec des entailles très profondes. Les pores se multiplient considérablement sur son pourtour. On n’en connaît que des espèces vivantes. XLVIT GENRE. — PHYMECHINUS (!) Desor, nov. gen. Tab. XVII bis, fig. 3-5. Oursins d’assez grande taille, très tuberculeux, à tubercules saillants, imperforés et à col lisse. Péristome très grand, fortement entaillé. Zo- nes porifères larges, mais les pores, au lieu d’être disposés en arc, (*) De quz tubercule et éyivoc oursin. 134 SYNOPSIS DES ECHINIDES. forment deux doubles rangées verticales. Il y a au moins cinq paires de pores pour une plaque ambulacraire. Radioles inconnus. On n’en connaît encore qu’une seule espèce du corallien. Nora. La crainte de trop multiplier les genres m’a fait hésiter pendant long- temps sur la convenance d'établir celte nouvelle coupe générique pour une seule espèce , qui, dans le Catalogue raisonné, se trouve associée aux Helio- cidaris. Mais un examen plus attentif n’a pas tardé à me convaincre que celte association n’est pas naturelle. En effet, notre nouveau genre n’a des Helioci- daris que l'apparence générale, tandis qu’il en diffère profondément par son péristome largement entaillé, qui rappelie un peu les Stomechinus, et par ses pores, dont la disposition est toute autre, bien qu’ils appartiennent les uns et les autres à la division des Polypores. Phymechinus mirabilis (Tab. XVII bis, fig. 5-5). 'syn. Heliocidaris mirabilis Agass. Catal. rais. p. 68. — Echinus mirabilis Agass. Ca- tal. syst. p. 12. Grand oursin circulaire ou légèrement pentagonal , très Luberculeux. Deux rangées principales de tubercules interambulacraires gros et serrés. Tubercules secondaires également très apparents, mais irréguliers. Péristome très ample, en forme de grand pentagone, les Ièvres interambulacraires étant très rétrécies comme dans les Stomechinus. X. 32. M. 59. (Type de l'espèce.) Corallien de Clamecy (Nièvre) Saulce-aux-Bois, environs de Mézières, de Wagnon (Ardennes). Mus. Paris, Mus. Strasbourg, Coll. Cotteau. XLVITe GENRE. — SPÆRECHINUS Desor, nov. gen. Oursins de grande taille, plus ou moins sphériques. Tubercules lisses et imperforés, d’égale grosseur, formant des rangées verticales multiples dans les deux aires. Pores disposés en arcs verticaux de qua- tre paires pour une plaque ambulacraire. Péristome décagonal, pro- fondément entaillé, fermé par une membrane nue qui ne laisse aper- cevoir que les dix écussons des tubes buccaux. Radioles de longeur médiocre. Des mers froides et tempérées d'Europe. On n’en connaît qu’une es- pèce fossile des terrains les plus récents. Nora. Ce genre, qui a pour type lOursin comestible des côtes d'Europe, n’est pas une pure innovation ; M. de Blainville en avait déjà fait une section à part de son genre Echinus (Section C) qui diffère de la Section D (notre genre Toxopneustes) par ses pores disposés en arcs de quatre paires seulement, tandis que chez les Toxopneustes, il y en à au moins cinq. Les tubercules égaux sont un autre caractère qui sert à le distinguer facilement. NMawäii Desor, Catal. rais, p. 64. Grand oursin subconique, voisin du S. brevi- spinosus de la Méditerranée, mais les tubereules sont plus petits et plus serrés. Pores disposés en arcs de quatre paires. TOXOPNEUSTES. HELIOGIDARIS. 135 Tertiaire sup. (Pliocène) du Monte-Mario près Rome. Coll. Verneuil. Exemplaire unique. XLIX° GENRE. — TOXOPNEUSTES Agass. Tab. XVII bis, fig. 1-5. Oursins de moyenne taille, circulaires ou subpentagonaux, déprimés. Tubercules lisses et imperforés, d’inégale grosseur, formant des ran- gées principales et des rangées secondaires. Pores disposés en ares d’au moins cinq paires autour des tubercules ambulacraires. Péristome dé- cagonal, médiocrement entaillé. Membrane buccale nue, qui ne laisse apercevoir que les dix écussons des tubes buccaux. Radioles grèles, finement striés, plus longs que ceux des vrais Echi- nus et des Sphærechinus. On en connaît des représentants de toutes les mers, mais particuliè- rement des régions tempérées. Une seule espèce fossile des terrains ré- cents de Java. Nora. Dans le « Catalogue raisonné » , ce type ne figure que comme sous- genre, comprenant à la fois les espèces à tubercules égaux, dont nous avons fait notre genre Sphærechinus , et celles à tubercules inégaux, ayant pour type le T. lividus, auxquels nous limitons le genre Toxopneustes qui correspond à la Section D de M. de Blainville. Toxopneustes neglectus (Tab. XVII bis, fig. 1-5). Agass. Catal. rais. p. 65. — Syn. Echinus neglectus Lamk. N° 25. — Forbes, Brit. Starfishes, p. 172. — Lyell in Philosophical Transactions , 4855 ; en français, dans les Mém, de la Soc. des sc. de Neuchâtel, Vol. I, Tab. XVIIT, fig. 40 et #1. Espèce de moyenne taille, déprimée , subpentagonale, très tuberculeuse, les tubercules for- mant au moins quatre rangées dans les aires interambulacraires, Pores disposés en arcs de cinq et six pores. Radioles aussi longs que le test est haut. Abondante dans les mers du Nord, et à létat fossile dans les dépôts diluviens de Capellbacker près d’Udvalla. Le GENRE — HELIOCIDARIS Desmoul. Oursins de forme déprimée, subconiques, à base plane. Tubercules nombreux, saillants, imperforés, sans crénelures. Pores disposés en arcs plus où moins réguliers à la face supérieure, tandis qu'à la face inférieure ils forment trois rangées distinctes et parallèles qui, sur le pourtour du péristome, occupent toute l’aire ambulacraire. Test épais. Péristome petit, à peine entaillé. Radioles finement striés, plus forts et plus longs que ceux des Echinus. 136 SYNOPSIS DES ECHINIDES. On n’en connaît encore qu'une espèce fossile de l’époque tertiaire. Les espèces vivantes appartiennent aux mers des régions chaudes. Nora. Ce genre forme le passage des Echinus aux Echinomètres , dont il ne diffère que par sa forme régulière. On pourrait le définir en disant qu’il com- prend les Echinomètres circulaires. Le « Catalogue raisonné » plaçait dans ce genre une espèce du corallien, dont la ressemblance n’est qu’apparente, et qui est devenue le type du genre Phymechinus. Heliocidaris variolosa Herklots, Foss. de Java, Echinod, p. 5, Tab. 1, fig. 4. Espèce très voisine du A. pariolaris dont elle diffère cependant, d’après M. Her- klots, par les tubercules secondaires des aires ambulacraires qui sont moins déve- Joppés. Tertiaire de Java (partie occidentale de Tjidamar). Mus. Leyde. Lie GENRE. -- LOXECHINUS (') Desor, nov. gen. Grands oursins à tubercules nombreux. Les arcs de pores sont pres- que transverses et séparés par des rangées parallèles de tubercules. On compte jusqu'à neuf et dix paires de pores par arc. Péristome pro- portionnellement petit, peu entaillé. Radioles courts, subulés. On n’en connaît encore qu’une seule espèce, l’Echinus albus Molina des côtes du Chili. LIIe GENRE. — ECHINOMETRA Klein. Oursins renflés, à test mince, bien caractérisés par leur forme al- longée. Tubercules imperforés, à base lisse, un peu moins gros dans les aires ambulacraires que dans les interambulacraires. Pores disposés en arcs très prononcés, d'au moins quatre paires. Péristome grand, mais légèrement entaillé. Membrane buccale nue. Appareil mastica- toire robuste, à pyramides échancrées. Dents tricarénées. Radioles cylindriques, sensiblement plus longs que ceux des vrais Echinus, finement striés. On n’en connaît que des espèces vivantes; elles habitent toutes les régions tropicales. Nora. Ainsi que nous Pavons déjà fait remarquer dans le « Catalogue rai- sonné », l’alongement du test qui constitue un caractère si frappant de ce genre, n’a pas lieu dans le sens de l’axe antéropostérieur. C’est donc une sorte d’ano- malie plutôt qu’un acheminement vers le type bilatéral des familles suivantes , comme on pourrait le supposer. En effet, pour qu'il en fù ainsi, il faudrait qu’en plaçant l’ambulacre antérieur en avant (prenant pour guide le corps ma- () De hoëËcc oblique, transverse, et éyivoc oursin. ACROCLADIA. PODOPHORA. 137 dréporiforme qui est soudé à la plaque génitale antérieure de droite), le grand axe coïncidàt avec un plan passant par lambulacre impair d’une part el par Vinterambulacre impair d’autre part. Au lieu de cela, le grand axe forme avec ce plan un angle aigu , en d’autres termes, il coïncide avec un plan passant par linterambulacre pair antérieur de gauche et Pambulacre postérieur pair de droite. Lille GENRE. — ACROCLADIA Agass. Très grands oursins de forme allongée, comme les Echinometra, mais à test épais, garnis de très gros tubercules lisses et imperforés. Pores disposés en arcs autour des tubercules ambulacraires. Péristome grand, mais peu entaillé. Membrane buccale nue. Appareil mastica- toire faible relativement à la grandeur et à l’épaisseur du test, du reste semblable à celui des Echinomètres, à pyramides fortement échancrées et à dents tricarénées. Radioles très caractéristiques, en forme de gros bâtons cylindriques ou anguleux, suivant les espèces, d'apparence lisse, quoique finement striés, du reste de forme variable, suivant les régions du test; ceux des environs du péristome beaucoup plus petits que les autres et sou- vent comprimés en forme de rames. On n’en connaît que des espèces vivantes qui proviennent toutes, Sans exception, des mers tropicales. LIVe GENRE — PODOPHORA Apass. Oursins de taille moyenne, de forme allongée, à test épais, à aires ambulacraires larges, surtout à la face inférieure. Tubercules lisses, imperforés et imparfaitement mamelonnés, disposés ordinairement sur deux rangs dans les ambulacres, tandis que ceux des aires interambu- lacraires forment des séries nombreuses. Pores disposés en ares de neuf, dix et même douze paires qui se courbent autour des tubercules ambu- lacraires. Péristome grand, non entaillé. Membrane buccale nue. Au- ricules grèles, à peine soudées. Appareil masticatoire de taille moyenne, à dents tricarénées. Radioles très caractéristiques , en forme d’écussons polyédriques, juxtaposés comme des mosaïques à la face supérieure, si bien que, vus d’en haut, ces animaux ont l'air d’être revêtus d’une carapace. En revanche, les radioles de la face inférieure sont en forme de petits bâtons clavellés, fort différents de ceux de la face supérieure. On n’en connaît encore que deux espèces, toutes deux de l’océan pacifique. [Re 138 SYNOPSIS DES ECHINIDES. TRIBU DES SALÉNIES. Cette tribu comprend de petits oursins à test solide. Ils se distin- guent entre tous les Cidarides par la structure de leur appareil apicial qui forme une sorte d’écusson d’une forme particulière et souvent bi- zarrement orné. Cet écusson se compose des cinq plaques génitales, des cinq plaques ocellaires, et d’une ou de plusieurs plaques addition- nelles qu’on désigne sous le nom de plaques suranales. Comme ces der- nières s’interposent entre les plaques génitales et le périprocte, il en résulte que ce dernier est refoulé de côté et cesse d’être central, en- sorte qu'on peut définir les Salénies d’une manière très simple, en di- sant que ce sont des Cidarides à périprocte excentrique. Sous tous les autres rapports, les Salénies se rapprochent plutôt des Angustistellés que des Latistellés. Les aires ambulacraires sont souvent très étroites et leurs tubercules invariablement plus petits que ceux des aires inter- ambulacraires, quelquefois même réduits à de simples granules. Les pores sont par simples paires. Les genres de cette tribu sont au nombre de cinq : Acrosalenia, Pel- tastes, Goniophorus, Hyposalenia et Salenia, tous des formations se- condaires. Ce qui n’est pas moins remarquable, c’est que les espèces à tubercules perforés (Acrosalenia) sont toutes jurassiques, tandis que les genres à tubercules imperforés sont des terrains crétacés. Nora. L'idée de séparer les Salénies des autres Cidarides comme tribu à part appartient à M. Agassiz. Ce naturaliste se fondait sur la forme et la persis- lance du disque apicial, plutôt que sur la position excentrique du périprocte ; de là vient qu’il comprenait dans sa tribu des Salénies le genre Goniopygus qui est parfaitement régulier. En revanche, il en excluait les Acrosalenia, bien que les plaques suranales fussent ici très distinctes et le périprocte fortement excen- trique. Partant de l’idée que la présence de ces plaques et l’excentricité du pé- riprocte qui en est la conséquence, sont des faits plus importants que la forme ou la résistance du disque lui-même , j’ai rattaché les Acrosalenia à la tribu des Salénies, tandis que j'en ai exclu le genre Goniopygus pour le rapprocher des Coptosoma et des Acropeltis (p. 95. L'une des grandes difficultés de l'étude de ce groupe, c’est de trouver la place du corps madréporiforme. On est par conséquent fort embarrassé lorsqu'il s’a- git d'orienter ces animaux, à moins qu’on n’admetté que la plaque suranale remplace le corps madréporiforme ; mais ce serait contraire à toutes les ana- logies, puisque dans tous les autres Cidarides le corps madréporiforme fait par- tie intégrante de l’une des plaques génilales. M. Agassiz s’en élail tiré au moyen d'une hypothèse, en admettant que la plaque suranale est invariablement placée dans le plan de l’animal, qu’elle ne peut par conséquent être qu’antérieure ou postérieure. De là deux divisions dans son genre Salenia , la première à plaque suranale postérieure el par conséquent à périprocte excentrique en avant, la seconde à plaque suranale antérieure et par conséquent à périprocte excentri- que en arrière. Cette dernière division s’est trouvée depuis incorporée au genre Peltastes dans le « Catalogue raisonné » ; mais comme la physionomie de ces oursins est bien différente de celle de la petite espèce à laquelle M. Agassiz avait réservé ce nom, jai cru devoir en faire un genre à part, sous le nom de Hyposalenia. ACROSALENIA 139 Jusqu'ici, il n’y a guère que le genre Acrosalenia, celui-là même que M. Agassiz excluait de sa tribu des Salénies, qui nous ait fourni quelques données sur cette question compliquée. M. Forbes, dans les excellentes figures qu’il a données de PAcrosalenia decorata (Decade IV, PI. IH), représente la pointe ou le sommet de la plaque génitale antérieure droite, comme affecté d’une struc- ture spongieuse , qui ne saurait être autre chose que le corps madréporiforme, bien qu’il n’en soit pas fait mention dans le texte. Or comme c’est là la place normale du corps madréporiforme dans tous les Cidarides, il s’ensuit que, dans le cas particulier, la plaque suranale est bien réellement à l’avant, et doit indiquer par conséquent le plan de l'animal. S'il en est ainsi des Acrosalenia, il doit en être de même des Peltastes, Hyposalenia, Goniophorus. Le périprocte refoulé en arrière serait ainsi un premier acheminement aux familles suivantes et particulièrement aux Pygastérides. Mais en est-il de même des vrais Salénies ? S’ensuil-il qu'ici aussi la plaque suranale soit nécessairement dans le plan de Panimal? S'il en est ainsi, M. Agas- siz a eu raison de les orienter comme il l’a fait, et le genre Salenia offrirait cette singulière particularité entre tous les Echinides, d’avoir le périprocte excentri- que en avant. Que si au contraire l’on admet que la plaque suranale n'indique pas néces- sairement et invariablement l'axe de l’animal, mais qu’elle peut être refoulée à droite ou à gauche, il y aurait peut-être moyen de réconcilier les vrais Salénies avec les autres genres de la tribu (Voir au genre Salenia.) LV° GENRE. — ACROSALENIA Apass. Tab. XIX, fig. 14-18. Oursins de petite et moyenne taille, en général déprimés. Appareil apicial peu saillant, moins grand que dans les autres genres de la tribu, avec une ou plusieurs plaques suranales placées en avant du périprocte, ensorte que ce dernier se trouve refoulé en arrière. Plaques génitales postérieures, en général plus petites que les antérieures, quelquefois très atrophiées. Tubercules interambulacraires très gros, crénelés et perforés ; tubercules ambulacraires en général beaucoup plus petits et plus nombreux. Péristome ample, plus ou moins entaillé. Radioles cylindriques, d'apparence lisse, comme ceux des Hemici- daris, excédant en longueur le diamêtre du test. Toutes les espèces, à l'exception d’une seule, sont propres aux ter- rains jurassiques, où elles se trouvent depuis la grande Oolite (Batho- nien) jusqu’au Portlandien supérieur. Nora. Ainsi que nous l'avons rappelé plus haut, M. Agassiz ne comprenait pas ce groupe dans sa tribu des Salénies. C’est dans le « Catalogue raisonné » qu’elle y figure pour la première fois. À cette époque, on n’en connaissait qu’un petit nombre despèces , qui se ressemblaient très peu entre elles, si bien que nous en fimes deux groupes, d’après la forme des ambulacres qui se trouvaient être étroits , flexucux , à tubercules très petits et serrés dans l’un (4. tubercu- losa) , larges, à tubercules moins serrés, non contigus, dans l’autre (4. spi- nosa). Depuis lors, et grâce surtout aux travaux de M. Wright, de nombreuses espèces nouvelles sont venues s’ajouter au petit nombre de celles que nous possédions alors. Dans le nombre, il s’en trouve qui établissent un passage en- 140 SYNOPSIS DES ECHINIDES. tre les deux groupes ci-dessus, ensorte que nous avons supprimé cette subdi- vision. Nous devons en outre à M. Wright une autre découverte plus importante, celle du corps madréporiforme, qui fait partie intégrante de l’une des plaques génitales comme dans les autres Cidarides (*). Or comme nous savons mainte- nant que celte plaque a une posilion fixe dans tous les oursins, nous sommes par là même en mesure de déterminer lavant et l'arrière de ces animaux; et puisque les plaques suranales sont situées en arrière de cette plaque, il s’ensuit que le périprocte se trouve réellement refoulé en arrière. 11 ne peut dès-lors plus être question d’Acrosalénies à périprocte excentrique en avant, comme on supposait que c’était le cas de l'A. fuberculosa, etc. Il n'arrive que trop souvent que Île disque apicial manque , et dans ce cas, il est très difficile de distinguer les Acrosalénies du genre Hemipedina décrit ci- dessus. Cependant, comme par suite du refoulement du périprocte en arrière, la plaque génitale impaire ou postérieure gagne plus que les autres sur le test, on peut encore, d’après M. Wright, reconnaitre la place de celte plaque même dans les individus dépourvus d’appareil apicial. C’est sur la foi de ce caractère que j'ai pu me convaincre qu’une partie des espèces, que j'avais d’abord asso- ciées au genre Hemipedina (sous le nom de Hypodiadema), se trouvent en effet n'être que des Acrosalenia qui ont perdu leur disque apicial. Le genre Milnia établi par M. Haime et dont ce savant avait même eru devoir faire un groupe à part, repose sur une méprise, comme Pa montré M. Forbes et comme M. Haime l’a reconnu lui-même. Nora. M. Wright lui-même n’a pas d’abord compris toute l’importance de cette découverte, puis- qu’il considère encore (Cidarid. Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. VIIL) après cela son 4. hemicida- roides comme ayant le périprocte antérieur. Il en résulle que les disques apiciaux des différentes espèces du genre ue devront plus à l’avenir êlre lournés en sens opposé, comme c’est le cas de nos fig. 15aet 184. Acrosalenia Spinosa (Tab. XX, fig. 14-16). Agass. Echin. suiss. IF, p. 59, Tab. XVII, fig. 1-5. — Wright, Cidaridæ in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° ser. Vol. VIII, p. 165, Tab. XII, fig. 3. — Cot. Echin. foss. p. 38, Tab. IL, fig. 6-11. Petite espèce subpentagonale , à tubercules interam- bulacraires très saillants, mais diminuant brusquement de grosseur à la face supé- rieure. Plaque suranale petite, distinctement pentagonale. Périprocte transversal. M. 84. M. 87. (Type de l’espèce.) R. 30. (Grande variété.) Grande Oolite (Bathonien) de la marne jaune de Stonesfield et Stevenhampton. Forest-Marble (Bathonien) de Ranville, de Chatel-Censoir (Yonne). Marnes à Ostrea acuminata (Vesulien) du canton de Soleure. Coll. Wright, Deslongchamps , Hébert, Cotteau, Strohmeyer. Abondant. Aævis Agass. Catal. syst. p. 9. — Acrosalenia spinosa Agass. Catal. rais. p. 40, Très petit oursin, remarquable par l’exiguité de ses tubercules , ce qui le fait parai- tre moins rugueux que ses congénères. 4% Dh P. 12. (Type de l'espèce.) nn CC 20 Kellovien de Marolles près Mamers. Coll. Michelin. Rare. angularis Syn. Hemicidaris angularis Agass. Echin. suiss. If, p. 54, Tab. XIX, fig. 4-6. Petite espèce à ambulacres saillants, ce qui lui donne une forme pentago- nale, Tubercules ambulacraires très petits, tandis que les interambulacraires sont ACROSALENIA. AAA très développés à Pambitus et entourés d’un serobicule profond et très bien accusé. L'appareil apicial n’est pas connu. Cri Kai / 2% (8 2} ) M. 52. (Type de l’espèce.) Portlandien infér. (Astartien) de la vallée de Laufon (Jura bernois), de Tête-de- Rang (canton de Neuchâtel). Mus. Neuchàtel. complanata Agass. Catal. rais. p. 40. Petite espèce très déprimée. Les tuber- cules ne diminuent pas sensiblement à la face supérieure ; ceux des aires ambulacrai- res ne le cèdent pas à ceux des aires interambulacraires. M. 75. (Type de l’espèce.) Grande Oolite (Marnes vésuliennes}) de Poligny (Jura). Rare. Coll. Marcou. Michelin. Lamarckii (Tab. XF, fig. 1-5, sous le nom de Hypodiadema Lamarckii). Syn. Diadema Lamarckii Desmoul. Tabl. synon. p. 316. — Hemicidaris Lamarckii Agass. Catal, rais. p. 34. — Acrosalenia Willoni Wright, Cidarid, of the Oolites in Ann. and Magaz. of Nat. History, 4851, Vol. IX, Tab. LIL, fig. 4. Espèce très élé- gante, à ambulacres droits et renflés. Tubercules interambulacraires diminuant sen- siblement de grosseur à la face supérieure. Zone miliaire assez large, garnie d’une abondante granulation. Tubercules ambulacraires petits, mais distinctement espacés. Péristome ample, fortement entaillé, Disque apicial convexe , mais à fleur du test. Plaque suranale divisée en un nombre considérable de petites plaquettes (huit) d’iné- gale grandeur. Radioles en forme de petits bâtons cylindriques, d'apparence lisse, à bouton haut. R. 46. Grande Oolite (Bathonien) de Marquise. Abondant,. Cornbrash de Sutton , Benger (Wiltshire). Ecole des mines de Paris et dans toutes les principales collections de fossiles juras- siques de France et d'Angleterre. NOTA. Avant qu’on n’eûl reconnu l'identité de cette espèce avec l’Acrosalenia Witloni, j'avais jugé, d’après sa physionomie, qu’elle devait être éloignée des genres Hemicidaris et Diadema aux- quels elle avait été associée jusqu’ici. Je l'avais par conséquent classée dans mon genre Æ/ypodiadema en faisant remarquer qu’elle avait tous les caractères d’une Acrosalenie, sauf le disque apicial qui n’était conservé dans aucun des nombreux et beaux exemplaires de l’oolite de Marquise que j'avais été à même d’examiner. C’est M. Wright qui, en comparant ces mêmes oursins à son Acrosalenia Wiltoni, s’est assuré de leur identité. Meriani Syn. Diadema Meriani Agass. Echin. suiss. II, p. 19, Tab. XVII, fig. 44-48. — ? Echinites rotularis minor Langius, p. 424, Tab. XXXV. — Echinus rotularis Lamk. Espèce voisine de la précédente , mais à ambulacres moins saillants. Les tubercules interambulacraires diminuent moins rapidement à la face supérieure. Le péristome est sensiblement plns petit. S. 83. (Type de l'espèce.) Oolite de Ring (canton de Soleure). Rare. Mus. Bâle. Nora. Comme le disque apicial n’est pas conservé, c’est uniquement sur la foi de sa ressemblance générale avec le 4. Lamarckii que je range cette espèce dans le genre Acrosalenia. J’y rapporte avec doute la figure de Langius dont Lamarck a fait son Echinus rotularis ; et que Langius mentionne 142 SYNOPSIS DES ECHINIDES. comme fréquente au Randen, et quelquefois près de Bætstein et aux Lægern, trois localités où l’Argovien est bien développé. Bouchardi Desor, nov. sp. Grande espèce très voisine, au premier abord, de PA. Lamarckii, mais à tubercules ambulacraires plus gros et à zone miliaire propor- tionnellement moins large et moins revêtue. Grande Oolite (Bathonien) de Marquise. Coll. Michelin, Mus. Neuchâtel. Nora. Gomme la précédente, cette espèce est rapportée au genre Acrosalenia à cause de sa res- semblance avec l'4. Lamarckii. Le disque apicial n’est pas connu. Plusieurs personnes l’ont étique- tée à tort du nom de Memicidaris Luciensis d’Orbigny. Lycetti Wright, Cidarid, of the Oolites in Ann. and Magaz. of Natur. History, 2e ser. Vol. VIII, p. 165, Tab. XI, fig. 2. Espèce très voisine de 4. Lamarckii, mais les tubercules sont relativement moins gros et les zones miliaires garnies de tubereules plus petits et plns nombreux. Radioles subulés, non plus lisses comme ceux de V4. Lamarckii, mais granuleux comme ceux des Cidaris, avec une collerette très haute. Oolite infér. (Pea-grit ou Bajocien) de Krickley-Hill, Leckhampton, Cleeve, etc. Coll. Wright. Assez abondant. Nora. S’il était démontré que le radiole que M. Wright rapporte à cette espèce lui appartient réellement, cela suffirait seul pour la distinguer de l’4. Zamarckii. depressa Syn. Hemicidaris depressa Agass. Catal. rais. p. 54. Espèce circulaire, intermédiaire en quelque sorte entre l4, Lamarckii et V4. Lycetti, à tubercules am- bulacraires assez saillants à la face inférieure, mais disparaissant à lPambitus pour faire place à de fines granules. Péristome très grand. X. 55 et R. 44. (Type de l’espèce.) Forest-Marble (Bathonien) de Ranville. Coll. Michelin. radians Syn. Hemicidaris radians Catal. rais. p. 53. Autre espèce voisine des A. Lamarckii et Lycetti dont elle diffère cependant par sa forme plus déprimée et plus anguleuse. Les tubercules interambulacraires sont aussi plus saillants et les ambula- craires proportionnellement plus gros, bien que l’ambulacre soit très étroit. Péristome grand. T. 66. (Type de l’espèce.) Kellovien de Vivoin (Sarthe), Saint-Aubin (Calvados). Coll. Michelin , Rouault. Rare. Nora. Comme le disque apicial n’est pas conservé, c’est encore sur la foi de sa physionomie gé- nérale et de sa ressemblance avec les espèces précédentes, que celle-ci se trouve associée au genre Acrosalenia. granulata Syn. Hemicidaris granulata Merian in Agass. et Desor, Catal. rais. p. 55. Petite espèce déprimée. Les tubercules ambulacraires sont si petits qu’ils dif- fèrent à peine des granules miliaires, Zone miliaire très large. Péristome petit. R. 47. (Type de lespèce.) Grande Oolite (Vesulien) de Gensingen(Ar govie) avec les Disaster analis, Holectypus depressus , etc. SE NN ACROSALENIA. 143 Mus. Bâle, Coll. Mœsch. Assez rare. Nora. C’est encore sur la foi de sa physionomie générale que je rapporte cette espèce au genre Acrosalenia , l'appareil apiciol n’élant distinct dans aucun des exemplaires qui m’ont passé sous le yeux. elegans Desor, nov. sp. Voisine de la précédente, mais plus grande, à péristome très petit. Tubercules ambulacraires excessivement fins, ainsi que la granulation mi- liaire. Grande Oolite (Vesulien) du Kornberg (Argovie) , avec la précédente. Coll. Mœsch, Nora. Il se pourrait que celte espèce, qui n’est connue que par un seul exemplaire, ne fût qu'une variété de la précédente. gratiosa Syn. Hemicidaris gratiosa Desor, Catal. rais. p. 35. Petite espèce voi- sine de l’4. granulata , à tubercules ambulacraires très petits et nombreux , d’égale dimension tout le long de l’ambulacre. Oxfordien du Boulonnais. Coll. Marcou. lens Desor, nov. sp. C’est la plus petite espèce du genre, de la grosseur d’une lentille, bien caractérisée par ses tubercules interambulacraires très serrés, au nom- bre de neuf à dix par rangée, Grande Oolite (Vesulien) de la cluse de Pfeffingen près Bâle. Mus. Bâle. Exemplaire unique. exile Desor, nov. sp. Petite espèce du type de 4. Lamarckii, à tubercules petits, mais entourés d’un cercle scrobiculaire distinct. Grande Oolite (Vesulien) de Schænthal près Langenbruck (canton de Bäle). Mus. Bâle, Exemplaire unique. Pisam Cot. Autre petite espèce du type de l’4. granulata , mais plus renflée. Kimméridien de la Haute-Marne. Coll. Royer. decorata Wright, Cassidulæ of the Oolites in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 2° ser. 1851, p. 1. — Forbes, Geol. Survey, Decad. IV, Tab. III. — Syn. Milnia decorata Haime, Ann. se, nat. 5° ser. Vol. XIL, p. 227, Tab. III, fig. 1-3. De forme pentago- nale, par suite du renflement notable des ambulacres, Plaques suranales nombreuses (jusqu’à huit) dont Pune au centre est régulièrement hexagonale. Le périprocte se trouve de la sorte refoulé considérablement en arrière et la plaque génitale impaire en est presque atrophiée. Radioles subulés, finement striés , souvent courbés à leur base, à facette articulaire oblique. Corallien de Steeple Ashton, de Malton, de Wiltshire. Mus. Britannique, Mus. géologie pratique. Coll. Wright. pustulata Forbes, Geol. Survey, Decad. IV, Tab. III, p. 4. Espèce intermé- diaire, d’après M. Forbes , entre l°4. decorata et V4, Lamarckii. Radioles très longs, grèles et d’apparence lisse. 4144 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Forest-Marble (Bathonien) de Malmesbury. Mus. de géol. pratique de Londres. Rare. radiata Forbes, Geol. Survey, Decad. IV, Tab. II, p. 4. Espèce voisine de VA. spinosa, dont elle diffère cependant par ses tubercules qui diminuent d’une ma- nière moins brusque à la face supérieure. Grande Oolite (Bathonien) de Minchinhampton. Mus, de géol. prat. de Londres. Rare. Nora. Cette espèce , ainsi que la précédente, n’a pas encore été figurée ; les deux ne sont connues que par de courtes diagnoses de’M. Forbes. interpunctata Quenst. Petref. p. 576, Tab. XLIX , fig. 5 et 4. Plaque sura- nale sensiblement plus petite que les plaques génitales. Des points ou petits creux très apparents à la jonction des plaques ocellaires avec les plaques génitales, Corallien (Jura blanc €) de Nattheim. Mus. Tubingue. virgulina Thurm. Lethea Bruntrutana. Très petit oursin à disque apicial fo- liacé. Les plaques génitales sont concaves, ce qui donne au disque un aspect très ru- gueux. Portlandien sup. (Marnes virguliennes) de Porrentruy. Coll. Thurmann. Très rare. hemicidaroïdes Wright (Tab. XX, fig. 19-23). Wright, Cidarid. of the Oolites in Ann. and Magaz. of Natur. History, 2° ser. Vol. VIII, p. 161, Tab. XI, fig. 1. — Forbes, Geol. Survey, Decad. IV, Tab. II. Grande espèce, la plus grande du genre, circulaire, déprimée. Plaque suranale divisée en un certain nombre de fragments inégaux. Par suite de cette disposition, le péri- procte n’est pas seulement excentrique, comme dans toutes les espèces du genre; il peut en outre se trouver refoulé hors du plan de l’axe, suivant la manière dont la plaque suranale se fractionne (fig. 19). Radioles (Tab. XX, fig. 22 et 25). En forme de baguettes subulées, souvent bifur- quées à leur extrémité, à bouton saillant, sans collerette, mais pourvu d’un anneau très accusé et fortement crénelé. Forest-Marble {Bathonien) de Malmesbury et Cheltenham. Cornbrash de Wincanton. Grande Oolite de Minchinhampton. Oolite inf, de Leckhampton. Mus. de géol. prat. de Londres, Mus. britannique, Coll. Wright, Coll. Michelin. Abondant,. tuberculosa Agass. Catal. syst. p. 9. Tubercules très développés, au nombre de trois ou quatre par rangée. Aires ambulacraires flexueuses, composées de deux rangées de petits granules très serrés. X. 45. (Type de l'espèce.) Corallien de Saint-Mihiel. Coll. Michelin , d’Orbigny. Rare. PELTASTES 145 aspera (Tab. XX, fig. 17 et 18). Agass, Echin. suiss. If, p. #1, Tab. XVII, fig. 6-10. Tubercules très espacés, au nombre de trois seulement par rangée, entourés d’un cercle de granules aussi gros que les tubercules ambulacraires. Les ambulacres sont très étroits, flexueux et composés de deux simples rangées de granules, sans verrues intermédiaires. Plaque suranale divisée en deux (fig. 18 a). M. 78. (Type de l’espèce). Portlandien moyen (Marnes strombiennes) de Courtedoux, du Banné près Por- rentruy. Coll. Gressly, Thurmann. Rare. NoTA. Je ne pense pas qu’on doive attribuer une bien grande importance au fait que la plaque suranale est divisée en deux. Il n’est pas rare de voir cette plaque se diviser en deux et trois pla- quettes , sans impliquer pour cela une différence spécifique. tenera Desor, Bull, de la Soc. des se. nat. de Neuchâtel, Vol. II, p. 180. Très petite espèce déprimée , à test mince. Tubercules non contigus par leur base. Néocom. inférieur (Valanginien) de Sainte-Croix. Coll. Campiche. Nora. C’est encore d’après la physionomie générale que je range celte espèce dans le genre Acro- salenia. 11 est très regrettable que l’appareil apicial ne soil pas conservé, attendu que c’est la seule espèce crélacée connue jusqu’à présent. LVIe GENRE. — PELTASTES Agass. Tab. XX, fig. 9 et 10. Petits oursins déprimés, à péristome petit, à peine entaillé. Ambu- lacres droits, composés de petits granules fort serrés. Tubercules in- terambulacraires saillants, crénelés, mais non perforés. Disque apicial très onduleux, les plaques génitales en forme de lobes très allongés, tandis que les ocellaires, en forme de petits croissants, occupent des anses profondes entre les saillies des plaques génitales. Une seule pla- que suranale placée en avant du périprocte. Radioles inconnus. Une seule espèce des terrains crétacés moyens. Nora. Ce genre avait été primitivement établi par M. Agassiz et circonscrit dans les mêmes limites étroites que nous lui assignons aujourd’hui. Dans le « Catalogue raisonné », on avait modifié cette première définition en comprenant dans le genre Peltastes toutes les espèces dont la plaque suranale est en avant du périprocte, c’est-à-dire, les espèces dont M. Agassiz (Monogr. des Salénies , p. 15) faisait sa seconde division du genre Salenia, et que nous réunissons en un genre à part sous le nom de Hyposalenia. Peltastes acanthodes Agass. (Tab. XX, fig. 9 et 40). Agass, Monogr. des Salén, p. 29, Tab. V, fig. 9-16. — Syn. Echinus acanthodes Des- moul. Tabl. synon, p. 302. — Peltastes pulchellus Agass. Monogr. des Salén, p. 27, 19 146 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Tab. V, fig. 1-8. — Peltastes marginalis Agass. Monogr, des Salén, p. 29, Tab. V, fig. 9-16. Disque apicial très onduleux, par suite de la disposition des plaques ocel- laires en forme de petits croissants logés dans les sinus profonds des plaques génitales. Sutures marquées de petites impressions. Ambulacres droits composés de très petits tubercules. X. 57. (Type de l'espèce.) Craie (Cénomanien) de Grasse et de Caussols (Var). Grès micacé du Mans. Grès calcarifère de Fouras et de Pile d’Aix. Mus. Paris, Mus. Berne , Coll. Michelin. LVII GENRE. — GONIOPHORUS Agass. Tab. XX, fig. 12 et 13. Petits oursins renflés, à tubercules interambulacraires très gros et peu nombreux, crénelés et imperforés. Tubereules ambulacraires petits et très serrés. Péristome petit. Disque apicial composé de cinq plaques génitales, cinq occulaires et une suranale placée en avant, ensorte que le périprocte se trouve rejeté en arrière, comme dans le genre Peltas- tes. Mais ce qui constitue le caractère distinctif du genre , c’est la forme du disque qui représente un pentagone régulier. Il est en outre orné de côtes ou carènes angulaires complètement indépendantes des sutures, et qu'il importe de ne pas confondre avec ces dernières. Radioles inconnus. Une seule espèce de la formation crétacée. Nora. On pourrait élever des doutes sur la validité de ce genre, à raison de ce que son caractère distinctif ne porte pas sur des modifications essentielles de la structure du disque apicial. Mais il n’en est pas moins vrai, que pour être superficiel, ce caractère influe d’une manière prépondérante sur la physionomie de ces oursins. Goniophorus apiculatus (Tab. XX, fig. 12 et 13). Agass. Monogr. des Salénies, p. 52, Tab. V, fig. 25-52. — Syn. Goniophorus lunu- latus Agass. Monogr. des Salénies , p. 50, Tab. V, fig. 17-24.— ? Parkinson Org. Rem. Vol. If, Tab. 1, fig. 15. Petit oursin renflé, Tubercules ambulacraires très serrés, Disque apicial très solide. Les côtes du disque sont disposées de manière à former en avant du périprocte trois triangles à peu près égaux (fig. 42 a). Périprocte allongé en travers. X. 57, (Type de l’espèce.) Craie chloritée (Cénomanien) du Cap-la-Hève, de Sainte-Croix (Jura vaudois). Grès vert de Warminster. Mus. Paris, Mus. Géol. prat, de Londres, Coll, Lesueur, Jaccard. HYPOSALENIA. 147 LVILIS GENRE. — HYPOSALENIA Desor nov. gen. Tab. XIX, fig. 6-8. Petits oursins plus ou moins déprimés, à ambulacres droits. Tuber- cules interambulacraires gros, imperforés, mais distinctement crénelés. Disque apicial grand, souvent persillé, à pourtour onduleux. Plaque suranale dans le plan de l’axe de l'animal, bordant le périprocte en avant. Radioles inconnus. Ce genre ne comprend que des espèces des terrains crétacés, mais on en trouve à peu près dans tous les étages de cette formation. Nora. Défalqué d’abord du genre Salenia puis du genre Peltastes auquel il avait été associé dans le « Catalogue raisonné », ce genre comprend celte frac- lion de l’ancien genre Salenia , qu’on pourrait appeler les Salénies normales , et qui ne diffèrent des vraies Salénies que par un seul caractère , c’est que la pla- que suranale et le périprocte sont dans le même plan, ce qui, dans l'hypothèse de M. Agassiz, revient à dire que le périprocte est excentrique en arrière , tan- dis que dans les Salénies, on suppose qu’il est excentrique en avant. (Comp. les fig. 1 et 6.) Hyposalenia stellulaéta (Tab. XX, fig. 6-8). Syn. Salenia stellulata Agass. Monogr. des Salén. p. 15, Tab. IT, fig. 25-52. — Echin. suiss. II, p. 90, Tab. XXII, fig. 6-10. — Peltastes stellulatus Agass. Catal. rais. p. 58. Espèce peu élevée, subconique. Ambulacres droits, composés de tubercules très petits et très serrés. Disque apicial grand , d’apparence persillée, ce qui provient de ce que les impressions suturales sont allongées en forme de petits sillons , au lieu d’être de simples petits points. Q. 64. (Type de l’espèce.) Néocomien inf. (Valanginien) des environs de la Chaux-de-Fonds et du Dépt. de l'Yonne. Coll. Nicolet, Cotteau. Nora. C’est par erreur que dans le « Catalogue raisonné», cette espèce est citée dans le gault du Wiltshire. punmetaéa Syn. Peltasles punctatus Desor, Catal. rais. p. 38.— Syn. Salenia areo- lata Agass. Monogr. des Salén. p. 16, Tab. IE, fig. 1-8. — Echin. suiss. p. 90, Tab. XXII, fig. 14-15. — ? Salenia pentagonifera Alb. Gras, Ours. foss. p. 20, Tab. 1, fig. 44 et 12. Espèce voisine de la précédente dont elle ne diffère que par son disque apicial moins persillé, les impressions suturales ne formant que de petits points au lieu de persillures. Q. 65. (Type de l’espèce.) Néocomien moyen de Hauterive près Neuchâtel, Sainte-Croix, Fontanil (Isère), Censeau (Jura), Auxerre (Yonne). Assez abondant, Mus. Neuchätel, Zurich, Coll. Marcou, Colteau. Nora. D’après M Alb. Gras, le P. pentagoniferus ne diffère guère du P, punctatus que par l’ab- sence de persillage ou points creux sur les sulures, Mais comme ce fait serait tout à fait exceptionnel, on peut se demander si celte absence ne serail pas pas causée par l’usure, Ha sterns 148 SYNOPSIS DES ECHINIDES. courtaudina Syn. Peltastes courtaudina Cot. Catal. méth. des Echin, p. 4. Caractérisé par son disque apicial, dont chacune des plaques est bordée d’un sillon flexueux. Néocomien d'Auxerre. Rare. Coll. Cotteau. Studeri Syn. Salenia Studeri Agass, Catal. syst. p. 11. Petit oursin très renflé, à tubercules distants. Ambulacres flexueux. Disque apicial rugueux. X. 55. (Type de l’espèce.) Gault de la Perte-du-Rhône. Assez fréquent. Mus. Berne, Coll. Renevier, Michelin. Lawdyi Desor, nov. sp. Disque apicial très grand, à sutures fortement persil- lées, Ambulacres très étroits, composés de deux rangées de tubercules très petits et très serrés. Aptien de la Presta (canton de Neuchâtel). Urgonien du Sentis (Fæhner Schafberg) avec le Tox. Brunneri. Mus. Neuchâtel, Mus. Zurich, Col. Campiche. Assez fréquent. Meyeri Mer. nov. spec. Espèce voisine du P. Lardyi, mais à plaques génitales moins festonnées. Les plaques ocellaires sont plus petites. Disque plat. Calcaire blanc (Aptien?) de la Presta. Mus. Bâle. Wrightii Desor, nov. sp. Espèce déprimée, à disque apicial grand , mais peu en saillie. Trois points sur chaque suture. Péristome grand, très peu entaillé. Ambu- lacres très étroits. Grès vert (Cénomanien) de Faringdon. Coll, Michelin, Wright, Mus. Neuchâtel. heliophora Syn. Sulenia heliophora Desor, Catal. rais. p. 58. Se distingue par son disque très orné, chaque plaque génitale et ocellaire étant le centre d’un système de fines rides qui rayonnent dans toutes les directions, T. 48. (Type de l’espèce.) Craie supérieure (Danien) de Mæstricht , Ciply. Coll. Michelin. LXI° GENRE. — SALENIA Agass. Tab. XIX, fig. 1-5. Petits oursins renflés, à péristome petit, à peine entaillé. Ambula- cres flexueux, composés de petits granules très serrés. Tubercules in- terambulacraires très gros, distinctement crénelés, mais non perforés. Disque apicial très solide, à pourtour ondulé, diversement orné à sa surface, à sutures généralement ponctuées ou persillées. Une plaque suranale simple, placée de telle manière qu’une ligne tirée par son cen- SALENIA. 149 tre et par le milieu du périprocte, aboutit de l’autre côté de l’anus à une plaque ocellaire, et non pas une plaque génitale, comme dans les genres précédents. Radioles inconnus. Toutes les espèces connues sont des terrains crétacés moyens et su- périeurs. Nora. Dans la théorie de M. Agassiz, rien n’était plus facile que de caracté- riser d’une manière précise le genre Salenia, qui comprenait les espèces dont le périprocte est excentrique en avant. On en excluait ainsi d'emblée les Hy- posalenia , les Peltastes, les Goniophorus, qui sont excentriques en arrière. La question se trouve singulièrement compliquée du moment que lon met en doute cette excentricité antérieure, comme contraire à toutes les analogies. Pour ar- river à la certitude, il faudrait découvrir dans quelque espèce des traces du corps madréporiforme, comme dans le genre Acrosalenia. En attendant, nous en sommes réduit aux hypothèses. Si, contrairement aux prévisions de M. Agas- siz, la plaque suranale, comme l’analogie semble l'indiquer, était ici aussi en avant du périprocte et non pas en arrière, il en résulterait que l’axe de lani- mal ne passerait pas par fe périprocte, comme dans les genres précédents, et ce caractère seul suffirait encore pour distinguer le genre Salenia ; Pambulacre qui, dans nos figures 1, 1 «a, # et 5 de PI. XX, est placée en avant, deviendrait l’'ambulacre gauche postérieur, landis que celui qui est représenté comme l’am- bulacre paire postérieur de droite, deviendrait l’ambulacre impair. En atten- dant qu’une découverte heureuse vienne nous permettre de résoudre le pro- blème , nous avons continué, comme par le passé, à placer le périprocte en avant; M. Forbes, au contraire, le place en arrière, de manière à ce que l’axe de l'animal passe à la fois par le milieu de la plaque suranale et par le milieu du périprocte. Mais en procédant de la sorte, il oublie peut-être que le devant de lPanimal n’est plus formé par un ambulacre, mais par une aire interambu- lacraire, ce qui est contraire à toutes les analogies. Salenia petalifera (Tab. XX, fig. 1:5) Agass. Monogr. des Salénies , p. 9, Tab. I, fig. 17-24. — Syn. Echinus pctaliferus Desmar. in Defr, Dict. sc. nat. Tom. XXXVII, p. 101. — Salenia personata Forbes (non Agass.), Geol. Survey, Decad. 1, Tab. V. — Parkinson, Org. Rem. Tom. IT, Tab. 1, fig. 12.— Echinus areolatus Kœnig (non Wahlenberg), Icones sectiles, fig. 400. Espèce renflée , à disque subconique. Sutures des plaques apiciales marquées de petits points, dont trois pour chaque suture. Zones miliaires larges. Ambulacres portant deux rangées de petits tubercules qui ne se touchent pas, mais sont séparées par des granules miliaires. P. 74 et P. 73. Craie chloritée du Cap-la-Hève. Craie de Beauvais. Grès vert supérieur de Warminster et de Longleat, Dans toutes les collections de fossiles crétacés. Nota. Dans la plupart des collections , cette espèce se trouve confondue avec la suivante, tantôt sous le nom de S$. petalifera , lantôt sous celui de personata ou scutigera, Si j'ai préféré pour celle dont il est ici question, et qui est la plus frequente, le nom de petalifera à celui de personata, contrairement à l’opinion de M. Forbes, c’est parce que Desmarest cile comme synonyme de son E. petaliferus la figure de Parkinson, qui en reproduit exactement les caractères distinctifs. C’est par erreur que dans le « Catalogue raisonné» les deux espèces sont envisagées comme synonymes. scutigera Gray, Zool. Proceed, Part. IL, 1835, p. 58. — Agass. Monogr. des Salénies, p. 12, Tab. [1, fig. 1-8 (non Echin. suiss. Il, p. 89, Tab, XXII, 150 SYNOPSIS DES ECHINIDES. fig. 1-5). — Cidariles scutiger Munst. in Goldf. Petref. Tab. XLIX , fig. 4. — Salenia personata Agass. (non Forbes), Monogr. des Salénies , p. 9, Tab. 1, fig. 1-8.— Cidaris personata Defr. Mss. Ne diffère de la précédente que par ses tubercules ambulacraires qui sont beaucoup plus serrés, ensorte qu’il n’y a pas de place dans l’ambulacre pour des granules secondaires. La zone miliaire des aires interambulacraires est aussi moins fournie. Enfin , les impressions sur les sutures des plaques apiciales sont en général plus marquées ; mais je dois ajouter que ce n’est pas là un caractère spécifique. 36. X. 48. P. 70. Craie marneuse d’Essen. Grès vert (Cénomanien) de Kehlheim, d'Angleterre, de Minorque. Craie grise de Talmont. Grès micacé du Mans, Mus. Paris (Gal. géol), Mus. Munich, Coll. Brongniart, Michelin et Guéranger. Var. Sulenia scripta Agass. Monogr. des Salénies, p. 8, Tab. 1, fig. 9-46, Les im- pressions suturales sont un peu allongées, en forme de petits traits, au lieu de points. P. 74. {Type de la variété.) C De Sn k 3$ 2 Craie Mus. Paris, Var. Salenia gibba Agass. Monogr. des Salénies, p. 13, Tab. IL, fig. 9-16. Les im- pressions suturales de Pappareil apicial sont un peu plus accusées. Q. 79. (Type de la variété ) CA a ,. 3134 Craie grise (Cénomanien) de Saintes, de Lavalette (Charente inf.). Coll. Michelin , d’Orbigny. Ecole des mines de Paris. Var. Salenia geometrica Agass. Monogr. des Salénies, p. 44, Tab. I, fig. 25-52. Les impressions suturales sont très frustes, à peu près complètement effacées. P. 68"et P.172, Craie grise de Saintes , de Lavalette (Charente inf.), Urbel del Castillo. Coll, d’Orbigny, Michelin, Verneuil. Abondant, Nora. J'ai cru devoir conserver le nom spécifique de S. scutigera de préférence à celui de perso- nata qui est peut-être plusancien, par la raison que ce dernier figure lrop souvent comme synonyme de $. petalifera. J'ai dû rapporter à cette espèce les S. scripta, gibba et geometrica , depuis qu’il m’est démontré que la forme des empreintes suturales varie avec l’âge. areolata Syn. Cidarites areolatus Wahlb. Ann. Soc. Ups. Tom. VIIL, Tab, III, fig. 4 et 5, — Hinsinger, Lethea, Suec. Tab, XXVI, fig. 1. — Kænig, Icones sectiles, fig. 100. — ? Quenstedt, Petref, p. 576, Tab. XLIX, fig. 1. Espèce à large disque, Im- pressions suturales non ponctuées. “Craie blanche de Balsberg (Scanie). Quader supérieur du Salzhberg près Quedlimburg (d’après Quenstedt). Mus. Stochholm, Mus. Tubingue, | Nora. Ilse pourrait que cette espèce non plus ne fût qu’une variété du $. petalifera , du moins à en juger par les figures des auteurs ci-dessus. trigonata Agass. Monogr. des Salénies, p. 44, Tab. I!, fig. 47-24. A part les impressions suturales, il y a à la surface de l’appareil apicial un réseau de côtes sail- lantes, qui partent de la plaque suranale , et forment plusieurs triangles très particu- liers autour du périprocte. X. 58. (Type de l’espèce.) SALENIA. 151 Craie des environs de Tours. Coll. Michelin. Rare. minima Desor, Catal. rais, p. 38. Très petite espèce à très large disque apicial, : Sutures unies. Craie sup. (Danien) de Ciply. Coll, Michelin. rugosa d’Archiac, Foss. du Tourtia in Mém. Soc. géol. de France, 2€ sér, Tom. 11, p. 209, Tab. XIIT, fig. 6. Espèce renflée, élargie vers le haut, Disque api- cial proportionnellement petit, à surface rugueuse et chagrinée. Impressions suturales au nombre de trois sur chaque suture. Tubercules ambulacraires petits, mais assez espacés pour donner place à des granules secondaires. T. 91. (Type de l’espèce.) Tourtia (Cénomanien) de Tournay (Belgique). Coll. de la Soc. géol. de France. anthophora Muller (Tab. XX, fig. 4). Espèce renflée, disque ample, avec des points très rapprochés sur les sutures, A part cela, les cinq plaques génitales et la plaque suranale présentent un système de petites côtes qui rayonnent du centre de chaque plaque. De la Craie blanche d’Aix-la-Chapelle. Coll. Muller. Nora. A part les peliles côtes rayonnées qui caractérisent chacune des plaques, cette espèce a la plus grande aualogie avec le S. petalifera. stellifera Hagenow (Tab. XX, fig. 5). Espèce renflée, à disque proportionnellement petit, orné d’un système de petites côtes plus accusées que dans Pespèce précédente , partant du centre de chaque plaque génitale et s'étendant également aux plaques ocellaires , sans égard pour les sutures. Craie Blanche de Rugen. Coll. Hagenow. clathrata Agass. Mss. Petit oursin de la forme du S, scutigera, à tubercules ambulacraires serrés. Disque apicial grand, subconique, à plaques profondément lo- bées , ressemblant chacune à une feuille de chêne très découpée. Grès vert (Cénomanien) de Warminster (Wiltshire). Assez abondant. Mus. de géol. prat. de Londres, Coll. Michelin , Mus. Neuchîtel, Brsrsd Prestensis Desor. Syn. ?Salenia personata Ab. Gras, Ours, foss. p. 28. Grande espèce, jusqu’ici la plus grande du genre. Disque proportionnellement petit et tou- jours aplati. Sutures marginales marquées chacune de trois petits points sans autre persillage. Tubercules ambulacraires très serrés et plus petits que dans aucune autre espèce, ce qui, avec la forme du disque, la distingue suffisamment du S. petalifera. Aptien de la Presta (Val-de-Travers), d’Auxerre (Yonne), du Rimet près Rancurel (Isère), du Kamor (Seutis). Assez abondant. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche , Cotteau, Alb. Gras, Mus. Zurich. Æriboleti Desor, nov. sp. Assez grande espèce, déprimée, comme la précédente, à la face supérieure, mais les sutures du disque , au lieu d’être marquées de simples cr 152 SYNOPSIS DES ECHINIDES. petits points, sont profondément persillées. Tubercules ambulacraires pelits et très serrés. Zone miliaire interambulacraire garnie de granules en petit nombre , mais très apparents. Aptien de la Presta (Val-de-Travers), du Rimet près Rancurel (Isère). Mus. Neuchâtel, Coll. Albin Gras, Campiche. incrustata Cot. Syn. Salenia heliophora Sorign. (non Desor) , Ours. foss. p. 20. Petit oursin très bien caractérisé par son disque apicial très grand, peu en relief, mais incrustant en quelque sorte toute la surface du test. Les plaques génitales présentent des séries de petits points disposés comme des rayons autour de plusieurs centres. Le disque se soude si intimement au test, qu’il est quelquefois difficile, au premier abord, d’en reconnaitre la limite. Craie blanche de Vernonet et diverses autres localités du Dépt. de l’Eure, : Jtan gel vra Coll. Sorignet, Michelin, Cotteau, etc. Abondant. n lee bn. CUS SERRE En res depressa Alb. Gras, Ours. foss. p. 27, Tab. I, fig. 9 et 40. Disque apicial très grand. Plaque suranale presque carrée, sensiblement plus petite que les plaques géni- tales, sutures à peine persillées. Tubercules ambulacraires rapprochés, Néocomien inf. (Valanginien ?) du Fontanil (Isère). Coll. Alb. Gras. Rare. folinum-querei Desor, Catal. rais. p. 58. — Syn. ?Salenia scutigera Agass. Echin. suiss. p. 89. Espèce très voisine du S. sculigera ; mais les granules qui entourent les gros tubercules sont moins nombreux et plus saillants. De fortes impressions sur les sutures, ce qui donne aux plaques génitales l’apparence de feuille de chêne. Néocomien de Billeul (Jura), du Roc près Neuchâtel. Coll. Marcou , Mus. Neuchâtel. NoTA. C’est sans doute par inadvertance que dans les Echinod. suisses de M. Agassiz, le $. scu- tigera se trouve mentionné dans le Néocomien. La figure de cet ouvrage est probablement dessinée d’après un véritable $. scutigera de la craie chloritée. acupicta Desor, nov. sp. Autre espèce très voisine du S. scutigera. Le disque apicial est subconique. Les plaques ovariales laissent apercevoir des traces de côtes rayonnantes partant du centre de chaque côte. Les empreintes suturales sont très marquées. Tubercules ambulacraires très rapprochés, sans granules intermédiaires. Néocomien supérieur du Merdasson près de Neuchâtel. Echantillon unique. Mus. Neuchâtel. TRIBU DES TESSELLÉS. (TESSELLATI.) Le caractère dominant de cette tribu consiste dans la structure de ses aires interambulacraires qui, au lieu de deux rangées de plaques, en comptent cinq ou six. Il en résulte que ces oursins ont une appa- rence de mosaïque toute particulière (de là le nom de Tessellés). Les plaques, à l’exception de celles des deux rangées marginales, ne sont plus pentagonales, mais hexagonales. Une seule plaque hexagonale ARCHÆOCIDARIS 4153 suffit par conséquent pour prouver que l’orusin dont elle provient ap- partient à la tribu des Tessellés. Toutes les espèces de cette tribu appartiennent sans exception aux terrains paléozoiques. On en compte jusqu'ici cinq genres, dont les uns pourvus de gros tubercules, semblables à ceux des Cidaris angustistel- lés, tandis que les autres sont garnis de petits tubercules nombreux et irréguliers, rappelant ceux des Cassidulides. Nora. Partant de l’idée que les Echinides constituaient un progrès relative- ment aux Crinoïdes , M. Agassiz s’était prévalu de la multiplicité des rangées de plaques interambulacraires pour reléguer les genres qui présentent ce caractère dans l’ordre des Crinoïdes. Il n’y à rien cependant dans leur structure qui soit de nature à justifier. cette hypothèse. Je ne sache pas surtout qu’on ait jamais signalé la moindre trace d’une ge ni rien qui y ressemble. En l'absence de cet organe caractéristique des Crinoïdes , nous avons cru qu'il était plus rationnel de réintégrer les Tessellés dans l’ordre des Echinides. En présence des particularités très remarquables qui distinguent ce groupe, on se demande s’il n’y aurait pas lieu d’en faire une famille à part, qui se pla- cerait au même rang que celle des Cidarides, avec laquelle elle n’aurait de commun que la position du péristome et du périprocte, tandis qu’elle en diffé- rerait par ses rangées multiples de plaques interambulacraires , qui rappellent un peu, on ne saurait en disconvenir, cerlains calices de Crinoïdes. M. M’Coy est même allé plus loin; il a proposé d’en faire un ordre à part sous le nom de Perischoechinidæ, qu’il oppose aux autres Echinides en le divisant en deux familles, les Palechinides, comprenant les genres à petits tubercules, et les Ar- chæocidarides, comprenant les genres à gros tubercules. Peut-être pourrait-on encore invoquer à Pappui de celte distinction la structure des ambulacres, si l'on venait à prouver que les pores , au lieu d’être creusés dans des plaquettes distinctes, comme chez les autres Cidarides, s’ouvrent réellement dans les pla- ques ambulacraires. Malheureusement , les ambulacres ne sont que très rare- ment conservés, ensorte qu’il serait prématuré de vouloir leur accorder dès aprésent une trop grande importance. D’un autre côté, on ne saurait méconnai- tre non plus que les Tessellés ne tiennent aux vrais Cidarides par plusieurs ca- ractères prépondérants, tels que l’opposition de la bouche et de l’anus et Ja présence d’un appareil masticatoire (lanterne d’Aristote) construit sur le même plan que celui des Cidarides. En attendant, il ne sera peut-être pas inutile d’avoir attiré dès à présent sur celte question l'attention des paléontologistes AE ARAEEMAE de ces précieux fossiles, sont à même d’en faire une étude dé- aillée. LX° GENRE. — ARCHÆOCIDARIS M’Coy. Syn. ECHINOCRINUS Agass. — PALÆOCIDARIS Desor. Tab. I, fig. 6. Chaque plaque coronale porte un tubercule principal perforé, mais non crénelé, s’élevant du milieu d’un large scrobicule entouré d’un cercle plus ou moins complet de granules ou tubercules secondaires. Mais ce qui est particulier à notre genre, c’est qu’à la base du tuber- 20 154 SYNOPSIS DES ECHINIDES. cule se trouve un anneau ou renflement tout particulier, qui n’existe chez aucun autre Cidaride. Radioles grèles, cylindriques ou anguleux , garnis d’assez fortes épines tantôt sporadiques , tantôt en séries. Toutes les espèces appartiennent au terrain carbonifère. Nora. On ne rencontre en général de ce genre que des plaques isolées et des radioles. Mais le fait que plusieurs des plaques sont hexagonales ne permet pas de douter qu’elles n’appartiennent à la tribu des Tessellés. Dans la supposilion que ce genre représentait un type particulier de la famille des Crinoïdes , M. Agassiz lui avait donné le nom d’Echinocrinus, nom que, du consentement de l’auteur, je changeai en celui de Paleocidaris, quand nous eûmes reconnu que les plaques et les radioles en question appartenaient bien réellement à un oursin. À la même époque à peu près, M. M’Coy, après avoir d’abord adopté le genre Echinocrinus, le changeait en celui d’Archæocidaris. Comme ce dernier nom a l’antériorité sur celui de Palæocidaris , je ne dois pas hésiter à l’adopter de préférence à celui que j'avais proposé moi-même. Le fait qu'avec ces fragments du test se trouvent associés des mâchoires sem- blables à celles des Cidaris , ne peut laisser aucun doute sur la nature de ces débris, qui sont bien des Echinides et non des Crinoïdes. Archæocidaris Nerei (Tab. 1, fig. 6, sous le non de Palæocidaris). Syn. Cidaris Nerei Munst. Beitr. 1, p. 40, Tab. IL, fig. 6. — Palæocidaris Nerei Desor, Catal, rais. p. 48. — Cidaris Prolei Munst. Beitr. 1, p. 40. — Koninck, Ann. foss. p. 54, Tab, E, fig. 4. Petites plaques hexagonales, en général plus longues que hautes. L’anneau au-dessous du tubereule est très margüé. Le scrobicule est entouré d’un cercle de petites rides rayonnantes au lieu de granules. Radioles cylindriques tantôt lisses, tantôt finement épineux , avec tendance à se ra- mifier au sommet (Tab. I, fig. 6 b). Argile anthraxifère de Tournay. Calcaire à Productus de Regnitzlosau. Calcaire carbonifère de l’Illinois (Amér. du nord). Mus. Munich (Coll. Munster), Coll. Michelin , Ecole des mines de Paris. Nora. Entre les échantillons du terrain carbonifère de Belgique et ceux d'Amérique, il n'existe aucune différence sensible. C'est la même structure des plaques et la même forme des radioles. En revanche, il se pourrait bien que le radiole figuré par Munster (Tab. NI, fig. 6 c) appartint à une autre espèce. La mâchoire figurée par Munster (Tab. LT, fig. 6 d) représente sans doute une portion de l'appareil masticatoire de notre espèce. prisca Syn. Cidaris prisca Munst, Beitr, 1, p. #4. — Palæocidaris prisca Desor, Catal, rais. p. 36. Tubercules sensiblement plus gros que dans l’espèce précédente. Radioles garnis de six carènes granuleuses à la manière des radioles des Cidaris pe- siculosa et subresiculosa de la craie. Calcaire à Productus (terr. carbon.) de Regnitzlosau. Mus. Vienne (Coll. Munster). Uri (Tab. XXI, fig. 44 et 12). Syn. Echinocrinus Urii Flem. Sp. — M’Coy, Fossils of freland, p. 474, Tab. XXVII, fig. 1. — Bronn, Lethæa, Tab. 1V!, fig. 2. — Ciduris Urii Flem, Brit. Annim. 478. — Cidaris Benburbiensis Portlock , Geol. Rep. — Echinus Ure’s, Hist, Ruth. Plaques EOCIDARIS. 455 hexagonales longues de quinze à seize millimètres et hautes de huit millimètres envi- ron. L’anneaü à la base du tubercule est très distinct. Les bords des plaques , au lieu d’être granuleux , sont garnis de rides rayonnantes qui sont surtout distinctes d’un côté. Radioles mesurant jusqu’à neuf et dix centimètres de long, lisses ou finement striés au-dessus du bouton jusqu’au tiers de la longueur, tandis que la partie supérieure est garnie de cinq ou six rangées d’épines longitudinales. Calcaire carbonifère d’Irlande. Coll. Griffith. Nora. Comme l’observe M. M’Coy, il se pourrait que les stries rayonnantes ne fussent que l’effet de la décortication et qu’en réalité les échantillons offrant cette particularité ne fussent pas diffé- rents de ceux dont les scrobicules sont entourés de granules. Koninckii Desor, nov. sp. (Tab. XXI, fig. 7-10). Plaques hexagonales de la grandeur de celles de l’4. Nerei, mais qui en different en ce que les scrobicules sont entourés de granules secondaires assez apparents et très espacés. Argile anthraxifere de Tournay. Coll. Michelin. triserialis Syn. Echinocrinus triserialis M’Coy, Fossils of Ireland, p. 173, Tab. XXVI, fig. 4. Radiole tricaréné, chacune des carènes armée d’une rangée de fortes épines. Longueur des épines : cinq centimètres, Calcaire carbonifère d'Irlande. Coll. Griffith. * LXIe GENRE. — EOCIDARIS (') Desor, nov. gen. Tab. XXI, fig. 3-6 et 15-292. Comme le genre Archæocidaris, ce genre n’est encore connu que par quelques plaques et quelques radioles. Ces plaques étant hexago- nales, elles doivent par conséquent rentrer dans la tribu des Tessellés. Un gros tubercule par plaque. Ce tubercule est à base lisse et perforé au sommet, mais il diffère de ceux du genre Archæocidaris par l’ab- sence d’un second anneau. Ambulacres inconnus. Radioles grèles, garnis de petites épines sporadiques. Se trouve dans les terrains dévonien, carbonifère et permien. Kaïiserlingii Gein. Tab. XXI, fig. 45 et 16. Geinitz Versteiner. des deutsch. Zechsteins, p. 46, Tab. VII, fig. À et 2. Petite espèce dont on ne connait que quelques plaques isolées de l’aire interambulacraire. Les tubercules sont très petits proportionnellement à leurs serobicules, distinctement perforés , mais, à ce qu’il parait , sans trace de crénelures. Cercle scrobiculaire à peu près complet. (*) De éwc aurore. 156 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Radioles (Tab. XXE, fig. 16). Les radioles que M. Geinitz attribue à cet oursin, sont de petites baguettes cylindriques, subulées, couvertes de petites aspérités irrégulière- ment distribuées et qu’on n’aperçoit qu’à la loupe (fig. 16 «). Point de collerette. Zechstein inférieur de Corbusen dans le duché d’Altenburg. Coll. Geinitz. Verneuillama (Tab. XXI, fig. 13 et 14. Figures grossies trois fois.) Syn. Palæchinus Verneuillanus King. — Archæocidaris Verneuillana King, Monogr. of Permian fossils , 4850, p. 55, Tab. VI, fig. 22-24, Petite espèce voisine du P. Kai- serlingit, mais qui en diffère cependant par ses zones miliaires plus granuleuses et par ses cercles scrobiculaires à peu près complets, tandis que dans l’espèce précédente les scrobicules se touchent par leur base. La base du mamelon est aussi entourée de plis rayonnants très marqués, qui paraissent manquer au C. Kaiserlinqii. Calcaire carbonifère de Turnstall-Hill et des carrières de Humbleton. Coll. King. Nora. Le radiole que M. King rapporte avec doute à cette espèce et que j’ai reproduit (Tab. XXI, fig. 12), ne diffère pas sensiblement de ceux de l’Archæocidaris Uri, el peut-être a-t-on eu tort de l’en séparer. C’est à tort aussi que l’auteur anglais confond l'E. Kaiserlingii avec son 4. Ver- neuillana. Quant aux plis rayonnants de la base du mamelon, il se pourrait qu’ils fussent le produit de la décorticalion , et dans ce cas ils n’auraient pas une bien grande valeur spécifique. Rossica Desor (Tab. XXI, fig. sh). ë Syn. Palæocidaris Rossica Desor, Catal, rais. p. 56. — Cidaris Rossica Buch in Kar- sten Archiv. 1842, p. B23.— Murch. et Verneuil, Géol. de la Russie, Tom. 11, p. 47, Tab. 1, fig. 2. La seule plaque connue mesure un centimètre de diamètre. Scrobicule très grand, embrassant toute la plaque jusqu'aux bords qui sont garnis de petits gra- nules. Radioles (fig. 4 et 5). Ce sont d’assez grosses baguettes, à anneau saillant et col- lerette lisse, tandis que le corps du radiole est couvert de granules assez fins, mais qui ne sont pas disposés en séries, Var. (fig. 6). Les granules des radioles sont beaucoup plus gros et plus rares. Calcaire carbonifère de Vitegra, des bords de la Moskwa et de la Paskra , de Sta- ritza (gouvernement de Tver), d’Ivanof près d’Orel. Coll. du corps des mines de Saint-Pétersbourg, Coll. Verneuil. Fora. Comme la seule plaque connue n’est pas intacte, on ne peut savoir si elle est hexagonale ou non. C’est par conséquent avec toutes réserves que je rapporte cette espèce au genre Eocidaris Munsterianus Syn. Echinocrinus Munsterianus Koninck, An. foss. — M’Coy, Fossils of Ireland, p. 173, Tab, XXVIL, fig. 2. Radiole cylindrique, garni d’un grand nombre de carènes dentelées. Calcaire carbonifère d’Irlande. Coll. Griffith. Nora, Je rapporte ce radiole au genre Eocidaris, parce qu’il a plus d’affinité avec ceux des espèces décrites ci-dessus qu'avec les radioles d’Archæocidaris. Iævispina (Tab. XXI, fig. 18-21). Syn. Cidaris lœævispina Sandb. Versteiner. des rhein. Schichten Systems, Tab. XXXV, ig. 2. Assez grande espèce, à en juger par ses plaquettes qui ont près d’un centimètre PERISCHODOMUS. PALÆCHINUS. 157 de diamètre. Cercle scrobiculaire composé d’un petit nombre de très gros granules qui paraissent être mamelonnés et même perforés. Radioles Tab. XI, fig. 20 et 21. Ce sont des baguettes unies, cylindriques , à facette articulaire lisse. Dévonien (cale. à stringocéphales) de Villmar, duché de Nassau. Mus. Wiesbaden. srobiculata (Tab. XXI, fig. 17). Syn. Cidaris scrobiculata Sandb. Versteiner. des rhein. Schichten Systems. Scrobi- cule bien défini. Cercle scrobiculaire très distinct, composé de granules serrés. Dévonien (cale. à stringocéphales) de Villmar, duché de Nassau. Mus. Wisbaden. Nora. La différence entre cette plaquette et celles de l’espèce précédente (fig. 18-20) est trop grande pour qu'il soit possible de les envisager comme identiques. Peut-être même appartiennent- elles à deux genres différents. LXII GENRE. — PERISCHODOMUS M Coy. De gros tubercules interambulacraires perforés, comme dans les gen- res précédents, mais limités aux deux rangées de plaques externes des aires interambulacraires, tandis que les rangées internes en seraient dépourvues. Une seule espèce du terrain carbonifère d'Angleterre, Perischodo- mus biserialis M'Coy. Nora. N'ayant pu me procurer le mémoire de M. M’Coy dans lequel ce genre se trouve institué, j'ai dù me borner à reproduire la courte diagnose qu’en donne M. Bronn dans la Lethea (Terr. carbonifère , p. 286). Je ne doute cepen- dant pas que le genre en question ne soit fondé (voir M’Coy, Ann. of Nat. Hist. sec. ser. IL, 1849, p. 255). LXIIIe GENRE. — PALÆCHINUS Scouler. Grands oursins plus où moins sphériques, remarquables par leurs aires interambulacraires très larges, composées de cinq ou six rangées de plaques en général aussi hautes que longues. Celles des rangées in- ternes sont hexagonales, tandis que celles des rangées externes sont pentagonales, comme chez les autres Cidarides. Les ambulacres, qui ne mesurent guère que le cinquième ou le sixième de la largeur des aires interambulacres, sont composés de deux rangées de plaques beaucoup plus petites que celles des interambulacres, puisqu'il y en à cinq ou six pour une plaque interambulacraire. D’après les figures de M. M'Coy, les pores s'ouvrent dans les plaques ambulacraires , au lieu de correspondre à de petites plaques indépendantes comme chez les 158 SYNOPSIS DES ECHINIDES-. autres Cidaris. Enfin, les tubercules sont très petits, imperlorés et ré- pandus uniformement sur toute la surface du test, à peu près comme chez les Clypeastroïdes et les Cassidulides, ce qui constitue, par con- séquent, un caractère unique parmi les Cidarides. Le péristome et le périprocte sont inconnus. - Toutes les espèces proviennent des terrains paléozoïques. Nora. Comme l’a très bien fait observer M. M'Coy, ce genre, sous le rapport des tubercules, est aux Archeocidaris ce que les Echinus sont aux Cidaris. L'ouvrage de M. M'Coy ne nous était pas accessible lorsque nous faisions li- thographier nos planches, ce qui nous a empêché d’en donner des figures. On en trouvera une espèce dans la Lethæa de M. Bronn et une autre dans le Cours élémentaire de paléontologie de M. d’Orbigny. Vol. IH, p. 126. Palæchinus gigas MCoy, Fossils of Ireland, p. 172, Tab. XXIV, fig. 4. Très grand oursin hémisphérique. Six rangées de plaques interambulacraires en gé- néral un peu plus longues que hautes. Plaques ambulacraires très étroites, si bien qu’on en compte sept pour l’une des plaques interambulacraires contiguës. Les unes et les autres sont garnies de petits tubercules rangés en quinconce. Enfin, les pla- ques ambulacraires sont percées chacune de deux paires de pores à leur bord externe. Terrain carbonifère d’Irlande. he > Coll. Griffith. Fer ee (Mers, ul _ Nora. Le fragment figuré par M. M’Coy devait avoir près de treize centimètres de diamètre et environ neuf centimètres de hauteur. Si, comme l'indique l’auteur, chaque plaque ambulacraire est constammeut percée de quatre paires de pores , tandis que dans les autres espèces il n’y en aurait que deux paires, ce serait une raison suflisante d’en faire un genre à part. elegans MCoy, Fossils of freland, p. 172, Tab. XXIV, fig. 2. — Bronn, Le- thæa, Tab. IV!, fig. 4. Espèce à peu près sphérique, légèrement acuminée au sommet et un peu aplatie à la base. Ambulacres proportionnellement larges et saillants. Cinq rangées de plaques interambulacraires aussi hautes que longues. Cinq plaques ambu- lacraires pour uue interambulacraire. Du calcaire carbonifère d'Irlande. Coll. Griffith. ellipticus Scouler in M'Coy, Fossils of Ireland, p. 172, Tab. XXIV, fig. 5. — D’Orb. Cours de Paléontologie, Vol. 11, p. 126. Oursin ovoïde, sensiblement plus haut que large, rappelant par sa forme certaines espèces d’Amblypneustes. Am- bulacres proportionnellement étroits. Cinq rangées de plaques ambulacraires. Sept plaques ambulacraires pour une interambulacraire. Calcaire carbonifère d'Irlande. Coll. Griffith. Nora. Quoique voisine de la précédente, cette espèce s’en distingue suffisamment par sa forme plus ovoïde et par ses ambulacres plus étroits, composés de plaques plus petites. sphæricus Scouler in MCoy, Fossils of Ireland, p. 172, Tab. XXIV, fig. 5. Grand oursin à peu près sphérique. Six et quelquefois sept rangées de plaques inter- ambulacraires, mais lune des rangées disparait avant d’atteindre le sommet. Il en résulte une certaine irrégularité qui est envisagée à bon droit comme caractéristique MELONITES. 159 de l’espèce. Ambulacres saillants ; leur largeur n'excède pas celle d’une rangée de plaques interambulacraires. Calcaire carbonifère d'Irlande. Coll. Griffith. S CE. Ce \n ed Sa le Lun Th Drthié Konigii(?) M’Coy, Fossils of freland, p. 172, Tab. XXIV, fig. 1. L'auteur an- glais désigne avec doute sous ce nom une plaque hexagonale de la grandeur de celles des Palæchinus , mais qui en diffère en ce qu’elle porte à sa surface des tubercules d’inégale grosseur, à pen près comme cela se voit dans les Galerites. Calcaire carbonifère d'Irlande. Coll. Griffith. Phillipsiæ Forbes, Mem, Geol. Survey, IL, p. 584, Tab. XXIX. Du terrain Silurien. NoTa. N'ayant pas pu nous procurer le mémoire de Forbes, nous devons nous borner à une sim- ple mention nominale de cette espèce, en faisant remarquer pourtant que, d’après M. Bronn, la structure des aires interambulacraires est assez particulière pour justifier au besoin l’établissement d’un nouveau genre. C’est jusqu’ici la seule espèce qu’on ait mentionnée dans la formation silu- rienne. LXIVe GENRE. — MELONITES. Ce genre se distingue, d’après M. Bronn, du genre Palæchinus par le grand nombre de rangées de plaques (soïxante-quinze) et par l’épais- seur considérable de ces mêmes plaques qui excéderait même leur hau- teur. Des terrains paléozoiques. Nora. N'ayant jamais eu l’occasion d'examiner un fragment de ce type, je me suis contenté de reproduire ce qu’en dit le savant auteur de la Lethea, qui ajoute en outre qu’il a compté, dans un exemplaire du calcaire carbonifère de Saint-Louis , sept rangées de plaques interambulacraires et huit dans les aires ambulacraires. Sil en est ainsi, cette multiplicité de plaques ambulacraires suf- fit, en effet, pour constituer un genre à part, sinon une division plus capitale. Mais pour se conformer aux lois de la nomenclature, il conviendrait, dans ce cas, de proposer un autre nom, attendu que celui de Melonites fut appliqué, il y a longtemps, par Lamarck à un genre de Polypes. Melonites multipora Norwood et Owen Sillimann, Amer. Journ. 1846, IL, p. 225. — Bronn, Lethæa , p. 288. Du calcaire carbonifère de Saint-Louis (Etat de Misouri). Terrain carbonifère, Nora. Je cite encore cette espèce d’après M. Bronn , n’ayant pas eu l’occasion de consulter le vo- lume du Journal de Sillimann où elle est décrite. C’est, du reste , à ce qu’il paraît, la seule espèce connue jusqu’à présent. 160 SYNOPSIS DES ECHINIDES. ADDENDA. Cidaris grandævus Goldf. (Tab. XXI, fig. 1 et 2). Goldfuss in Alberti Monogr. p. 96. — Quensted, Petref. p. 574, Tab. XLVIII, fig. 33-37. On ne connaît encore du test que quelques plaques interambulacraires qui sont remarquablement allongées relativement à leur hauteur. Chaque plaque porte un seul tubercule fortement crénelé. Radioles (fig. 1). Les radioles qu’on attribue à cette espèce, sont de petites ba- guettes subulées, grèles et lisses. Muschelkelk du Wurtemberg. Coll. d’Alberti. Nora. Les portions du test qu’on connaît, ont un caractère assez particulier pour faire présumer qu’elles appartienuent à un type à part, dont l’on fera probablement quelque jour un genre parti- culier, quand on en connaîtra mieux les détails. FAMILLE DES GALÉRIDÉES Ab. Gras. (Des) Test circulaire ou pentagonal, à péristome central, décagonal ou pentagonal. Périprocte indépendant de l'appareil génital, tantôt su- père tantot infère. Pores simples. Les espèces de cette famille ont d’abord été rangées par M. Agâs- siz parmi les Clypéastroïdes. Plus tard, dans ma Monographie des Galérites publiée en 1842, je les envisageai comme un groupe à part, qui figure dans le Catalogue raisonné,“ sous les nom de groupe des Echinonéides, formant la première section de la famille des Cassidulides, et se distinguant de la seconde section (celle des Nucléolides) par l'absence de bourrelets autour de la bouche, et surtout par des ambulacres simples, à la façon des ambulacres de Cidaride. Bien qu’importans, ces caractères n'étaient cependant pas alors envisagés comme suffisans pour justifier l'établissement d’une nou- velle famille. La nécessité de séparer les espèces à ambulacres sim- ples de celles à ambulacres pétaloïdes (les vrais Cassidulides) ne fut bien sentie que depuis qu’on acquit la certitude, que les princi- paux types, (les Galérites et leurs analogues) sont pourvus d'un appareil masticatoire. En attendant, M. Alb. Gras n’en avait pas moins institué sa fa- mille des Galéridées pour notre groupe des Echinonéïdes, mais sans en préciser davantage les caractères et sans en exclure le genre vivant Echinoneus, auquel il emprunte même quelques uns de ses caractères les plus importans. C’est à l'habitude que l’on a prise d'associer les Echinoneus aux vrais Galéridées, qu’il faut attribuer l'absence complète de précision dans les diagnoses que l’on a successivement proposées. Les Echi- 21 162 SYNOPSIS DES ECHINIDES. noneus rappellent en effet certains Galérites par leur forme géné- rale; ils ont, comme eux, les ambulacres simples; mais, à coté de cela, ils ont le péristome oblique et sont en outre, selon toute ap- parence, dépourvus de machoires; du moins n’apperçoit-on à l'in- térieur aucune trace d’auricules ni de piliers pouvant servir de sup- port à l'appareil masticatoire. Pour simplifier la classification je propose de diviser la famille des Galéridées en deux groupes ou tribus, savoir: 1) Les GaLÉRIDÉES PROPREMENT pirs Comprenant les types pour- vus d’un appareil masticatoire. 2) Les Ecmnonxées, comprenant les types édentés. TRIBU DES GALÉRIDÉES PROPREMENT DITS. Comprend toutes les espèces d'Echinides irréguliers, qui, à des aires ambulacraires simples, joignent un appareil masticatoire. 2 La combinaison de ces deux caractères fondamentaux — aires ambulacraires simples avec un appareil masticatoire — suffit pour fixer d'emblée la place que ce groupe doit occuper dans.la méthode. Il établit en quelque sorte le passage entre les Echinides réguliers (Cidarides) d’une part, et les diverses familles d'Echinides irrégu- liers d'autre part. Il à en commun avec les premiers la forme du péristome et la disposition des pores ambulacraires ; avec les se- conds la position excentrique du périprocte qui n’est plus liée à l'appareil génital, comme chez les Cidarides. Par un étrange contraste, le périprocte n’est nulle part aussi in- stable que dans notre tribu des Galéridées proprement dits ; il est, suivant les genres, tantôt supère, tantôt marginal, et tantôt infère. Sa forme aussi est très variable. C’est dans le genre Pygaster en particulier qu’il atteint ses plus grandes dimensions. Le péristome n’est pas moins variable, car de la forme franchement décagonale des Pygaster, avec profondes entaïlles aux angles des ambulacres, qui rappelle à tous égards la bouche des Cidaris, on passe par toutes les formes intermédiaires jusqu’à la bouche alongée et pentagonale des Pyrines et des Globator. La structure de l'appareil masticatoire n’est pas suffisamment connue pour qu'il soit possible dès à présent d’en indiquer les traits distinctifs. Cette lacune dans nos connaissance n’a rien de bien éton- nant, quand on songe que le groupe tout entier se compose d’es- pèces fossiles. Aussi bien, les machoires n’ont elles été reconnues que dans deux genres, chez une espèce de Galérite de la craie blanche par M. Ch. Stokes et chez une espèce de Pygaster par M. Miche- lin, auxquels il faut ajouter des traces d’auricules sur un moule du FAMILLE DES GALÉRIDÉES. 163 genre Echinoconus. Chez tous les autres genres, la présence des ma- choires est simplement inférée. Mais comme les genres Holectypus et Discoïdea sont intermédiaires entre les Pygaster et les Galérites, ce n’est pas trop s’aventurer que d'admettre qu'eux aussi en étaient pourvus. Cette supposition de la présence des machoires n'est pas justifiée au même dégré à l'égard d’autres genres, tels que les Pyrina, les Globator, les Hyboclypus ete, qui, tout en se rapprochant des Ga- * lérites par leurs ambulacres, en différent par leur forme générale qui rappelle celle des Cassidulides, ainsi que par la forme de leur péristome qui est moins anguleux, quelques fois même simplement oblique, enfin par leurs tubercules qui se réduissent à une granu- lation homogène, ce qui fait présumer qu'ils était couverts de poils ras et serrés, tandis que les Pygaster, les Holectypus et même les Galérites devaient porter des soies plus longues. Les vraies Galéridées sont de la plus haute importance au point de vue géologique. Tous sont des terrains secondaires. Leurs plus anciens représentants connus sont de l’Oolite inférieure (Bajocien); les plus récens appartiennent au calcaire pisolitique (Terrain Danien). Le groupe des Galéridées, ainsi circonscerit, renferme cependant deux types qui se différencient par l'appareil apicial qui est com- pact chez les uns, alongé chez les autres. Nous disons que l'appareil apicial des Galéridées est compact, lorsque les cinq plaques génitales forment entre elles un anneau à cinq rayons autour du corps madréporiforme (qui fait lui même par- tie intégrante de la plaque antérieure de droite), tandis que les plaques ocellaires sont reléguées à l'extérieur, dans les angles des plaques génitales. La plaque impaire ou postérieure est imperforée, ce qui fait supposer que l'organe de la génération correspondant à l'aire interambulacraire postérieur était atrophié. (Tab. XXII. fig. 1a. et 7a. Tab. XXIV. fig. 2 a. et 10a. Tab. XXV. fig. 1a. et 5a.) A ce type appartiennent les genres Pygaster, Pileus, Galeopygus, Discoïdea, Galerites, Echinoconus, Nucleopygus, Globator, Pyrina. Nous qualifions par contre l'appareil apicial d’alongé, lorsque les plaques ocellaires paires antérieures viennent se placer sur le même rang que les plaques génitales, formant ainsi un appareil de forme alongée. Dans ce cas, les ambulacres, au lieu de converger vers un seul point, sont sensiblement écartés au sommet et, ce qui n’est pas moins significatif, la plaque génitale impaire ou postérieure manque. Lorsque, comme c’est souvent le cas, l'appareil apicial est oblitéré, l’'écartement des ambulacres au sommet peut jusqu’à un certain point servir de guide pour la détermination du groupe. Ce type comprend les quatre genres Hyboclypus, Desorella, Pachyclypus et Asterostoma, tous quatre des terrains secondaires, comme ceux du premier type. 164 SYNOPSIS DES ECHINIDES 1 Type. Genres à appareil apicial compact, composé de cinq plaques génitales ramassées autour du corps madréporiforme et dont limpaire est imperforée. LXVe Gexre— PYGASTER. Agass. 1839. Tab. XXII. fig. 1 et 2. Grands oursins circulaires, subconiques, plus ou moins déprimés, quelques fois anguleux ou tronqués en arrière, Péristome décago- nal avec dix entailles distinctes sur son pourtour. Périprocte très grand, situé à la face supérieure et occupant quelques fois tout l'espace entre le bord postérieur et le sommet. Tubercules perforés et crénelés, disposés en séries régulières, comme chez les Cidarides, plus dévelopés à la face inférieure qu’en dessus. Appareil apicial proportionnellement petit, les plaques génitales embrassant le corps madréporiforme. Pores ambulacraires simples, formant une double série très distincte du sommet au périprocte, sans jamais se dédoub- ler. Une paire de pores pour une plaque ambulacraire. Radioles lisses, quoique finiment striés. Toutes les espèces proviennent des terrains jurassiques et crétacés. Nora. A part la position excentrique du périprocte, ce genre a tout-à-fait la physionomie dun Cidaride, si bien qu’il est quelques fois difficile, lorsque la face supérieure manque, de savoir à laquelle des deux famille on a affaire. L’appareil masticatoire existe dans plusieurs exemplaires de la collection de M. Michelin, mais il est trop mal conservé pour qu’il soit possible d’en connaître les détails. Enfin quant au rapport des pores avec les plaques ambulacraires, j’ai pu mas- surer depuis le tirage des Planches que chaque plaque est percée d’une paire de pores, comme chez les Holectypus. (Tab. XXII. fig. 8. à.) A) Espèces jurassiques. Pygaster Gresslyi (Tab. XXII. fig. 1 et 2.) Desor Galér. p. 80. — Cot. Echin. foss. p. 202, Tab. XXVIIL. fig. 2-6. Espèce de moyenne et petite taille, tronquée et fortement rétrécie en arrière, de manière à paraître pentagonale, déprimée, à bords renflés. Péristome régulièrement dé- cagonal. Périprocte pyriforme, s’étendant du sommet jusqu'aux deux tiers du bord postérieur, Quatre rangées des tubercules ambulacraires et au moins douze d’in- terambulacraires, tous très serrés et se touchant par leur cercle scrobiculaire. Portlandien inférieur (Astartien) de Raedersdorf (Haut-Rhin). Couches supérieures de l'étage corallien de Vauligny près Tonnerre (Astartien). Jura supérieur de Goslar. | Coll. Gressly, Cotteau. Strombeck (Rare). laganoïdes Agass. Echin. Suisse, I. p. 81. Tab, XII. fig. 13-16. Desor Galér. p. 79. Tab. XI. fig. 5-7. Espèce de moyenne taille’ et déprimée comme PyGAsTER. 165 la précedente, mais moins rétrécie en arrière, à bords moins renflés et à tuber- cules proportionnellement plus petits et moins serrés. 74. (Type de l’espèce.) Calcaire à polypiers (Bathonien) de Ranville. Coll. Deslongchamps. Très rare. Umbrella Agass. Catal. rais. p. 86. — Cot. Echin. foss. p. 194. Tab, XX VIII. fig. 1. — Syn.: Galerites umbrella Lam. N, 15. — Nucleolites umbrella Defr. Dict. Sc. nat. Tom 18. p. 87. — Æchinoclypeus umbrella Blainv. Dict. Se. nat. Tom. 110. p. 189. — Pygaster Edwardseus Buv. Statist. de la Meuse p. 46. Tab. XXXII. fig. 31-33. De grande taille, subconique, subpentagonal par l'effet du renflement des aires ambulacraires. Quatre rangées de tubercules ambulacraires s’élevant toutes à peu près jusqu'au sommet Périprocte occupant les deux-tiers de l’espace entre le sommet et le bord. Couches calcairéo-siliceuses (Corallien inférieur) de Druyes (Yonne), de Chatel- Censoir et de Coulanges-sur-Yonne, fréquemment à l’état de moule siliceux. Corallien de St. Mihiel (Pygaster Edwardseus Buv.) Mus. Paris. Coll. Cotteau, Michelin, Buvignier. R. 100. NOTA. Il a déjà été constaté dans le ,,Catalogue raisonné“ que l’espèce que M. Agassiz et moi rapportions au Pygaster umbrella, n’est pas le véritable P. umbrella, mais une espèce distincte, le P. dilatatus. semisuleatus Wright. Cassid, in Ann. and Mag. of Nat. Hist. Fevr. 1851. — Syn. Clypeus semisulcatus Phill. Geol. of Yorksh. Part, 1. Tab. I. fig. 17. — Clypeus ornatus Buck. Murchison’s Geol. of Cheltenham. Test déprimé, subpentagonal. Ambulacres saillants, garnis de quatre rangées de tubercules, tandis que les aires intreambulacraires en portent de seize à dix-huit. Périprocte occupant à peu près la moitié de laire intreambulacraire impaire. Radioles courts, subulés et striés longitudinalement. Corallien de Malton et de Scrarborough, suivant Phillips. Ool. inférieure (Peagrit) de Crickley, Birdlip et Lekhampton. (Wright.) Ool. inf. de la Sarthe. Kellovien de Marolles. Coll. Phillips, Wright, Triger. R. 67. (Echantillon du Kellovien de Marolles.) V. 100. NOTA. Le P. semisulcatus est assez généralement envisagé comme identique avec le P. umbrella D'après M. Cotteau cependant, les tubercules, surtout ceux de la face supérieure, seraient disposés en séries horizontales et verticales beaucoup plus régulières que dans le P. wmbrella ; le périprocte aussi serait moins ample, n’atteignant jamais le milieu de l’interambulacre impair, tandis que dans le P. umbrella il descend souvent jusqu'aux deux tiers. Tel est en effet le caractère des échantillons recueillis par M. Wright dans l’Oolite inférieure. Maïs se retrouve-t-il également dans l’espèce du Corallien qui est le véritable P. semisulcatus? C'est ce qui ne nous parait pas suffisamment démon- tré. Aussi bien, ce serait le seul Echinide qui se retrouverait à la fois dans l’Oolite inférieure et dans le Corallien. S'il était demontré que l'espèce du Corallien d'Angleterre est réellement identique avec le P. umbrellu de Lamarck, il conviendrait de conserver le nom de P. semisulcatus à celui de l'Oolite inférieure, comme l’a fait M. Wright. dilatatus Syn. Pygaster umbrella Agass. (non Cotteau non Lamarck) Ech. suiss, IL part. p. 83. Tab. XIIL fig. 4-6.— Desor Galér. p. 77. Tab. XIL fig. 4-6. 166 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Grande espèce subpeutagonale, étalée, à bord plus aminci que dans aucune au- tre espèce. Périprocte proportionnellement peu alongé. Test épais. Tubercules assez gros. Q. 14. (Type de l'espèce.) Corallien de Greifel (vallée de la Birse dans le Jura bernois). Rare. NOTA. On ne connait guère que des fragments de cette espèce ; le test est rarement conservé. Cependant ses caractères sont assez accusés pour qu'il soit toujours possible de la distiuguer. Je ne saurais dès lors me ranger à l'opinion de M. Cotteau qui voudrait en faire une simple variété de P. umbrella. (Echin foss. de l'Yonne p. 195.) tenuis Agass. Echin. suiss. p. 83.— Desor Galér. p. 80. Tab. XII. fig. 1-8. Assez grande espèce, subpentagonale, déprimée, à tubercules petits et nombreux (on en compte jusqu'à vingt rangées dans les aires interambulacraires, et six dans les aires ambulacraires, lesquelles ne sont pas très régulières). Maïs ce qui distingue surtout cette espèce, c’est son test très mince. Corallien inférieur (Terrain à Chailles) de Fringeli (Canton de Soleure). Rare. Coll. Gressly. ” patelliformis Agass. Echin. Suiss. I. p. 82. Tab. XIIL fig. 1-3. Desor Galér. p. 78. Tab. XI. fig. 11-13. Assez grande espèce subcirculaire ou légère- ment subpentagonale. Test épais. Tubercules assez gros et moins nombreux que dans les espèces précédentes. Elle diffère en particulier du ?. dilatatus par son bord moins aminci. Q. 20. (Type de l'espèce.) Corallien de Lauffen, dans la vallée de la Brise. Coll. Gressly. Très rare. conoideus Wright Cassidul. in Ann. and Magaz of Nat. Hist. Fevr. 1851. Tab. IL. fig. 1. a-d. Espèce d’assez grande taille, subpentagonale, remarquable par sa forme renflée, conoïdale. Ambulacres saillants. Tubercules très petits. Pé- riprocte relativement petit, occupant le tiers de l'interambulacre impair. Base late. £ Oolite inférieure (Pea-grit) de Crickley-Hill et des environs de Stroud. Coll. Wright. Rare. Morrisii Wright Cassid. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Fevr. 1851. Tab. IV. fig. 1. a-d. Espèce de moyenne taille, très déprimée, à bords très ren- flés, très tuberculeuse, les aires ambulacraires comptant six et les interambu- lacraires jusqu’à vingt et vingt deux rangées de tubercules, tous assez saillants et très serrés. Périprocte ample, occupant les troïs quarts de l’interambulacre im- ES pair. Cornbrash (Bathonien) de Stanton (Wiltshire). ” Coll. Wright. Rare. Pumilus Desor. nov. spec. Très petite espèce, de la grosseur d’une Nucléo- lite, de forme subpentagonale, sensiblement rétrécie en arrière. Périprocte très grand, occupant plus de la moitié de l’interambulacre impair. : Corallien marneux de St Croix. Coll. Campiche. Exemplaire unique, ZA PrLeus. 167 B) Espèces crélacées. truncatus Agass. Cat. syst. p. 7. — Desor Galér. p. 82. Tab. XL. fig. 8-10. Petite espèce déprimée, sensiblement rétrécie et fortement tronquée en arrière, Tubercules très distincts, formant quatre rangées dans les aires ambulacraires et environ neuf dans les aires interambulacraires. Périprocte très grand, pyri- forme, s'étendant du sommet jusque tout près du bord. P. 49. (Type de lespèce.) Grès calcarifère (Cénomanien) de l'ile d'Aix, de Fouras et du Départ. de l'Isère. Coll. d’Orbigny, Alb. Gras. Rare. | LXVIe Genre. PILEUS Desor. Nov. gen. 1856. Tab. XXIL fig. 6. Très grands oursins renflés, de forme circulaire ou subpentagonale. Péristome central, décagonal, sensiblement entaillé, avec des traces de fortes auricules. Périprocte supère, mais proportionnellement moins grand que chez les vrais Pygaster. Tubercules petits et disséminés sans ordre apparent, d’ailleurs perforés. Pores ambulacraires dédoublés et formant par conséquent des rangées bien moins régulières que chez les Pygaster. Radioles inconnus. On n’en connait jusqu'ici qu'une seule espèce du terrain corallien. Nora. On voit par la diagnose qui précède, que ce type qui jusqu'ici a été con- fondu avec les Pygaster en diffère par plusieurs caractères tels que la petitesse relative du périprocte, la distribution irrégulière des tubercules et enfin la dis- position des pores qui ne sont plus simplement unigéminés, mais se dédoublent de manière à paraitre plutôt bigéminés. La figure ci-dessus, empruntée à M. Cot- teau, indique sur la partie du test qui est conservée deux paires de pores pour une plaque ambulacraire, mais il se pourrait qu'il y eut une suture intermédiaire oblitérée, et qu’en réalité il y eut une paire de pores pour chaque plaque, comme l'indique d’ailleurs la partie dépourvue de test. Pileus hemisphaerieus (Tab. XXIT. fig. 6). Syn. Pygaster pileus. Agass. Catal. rais. p. 86.— Cot. Echin. foss. p. 205. Tab. XXIX. fig. 1. et 2. et Tab. XXX. fig. 1-8. Très grande espèce, la plus grande de cette famille, mesurant jusqu’à quinze centimètres de diamètre, renflée, quel- ques fois même à peu près hémisphérique. Périprocte proportionnellement petit, n’occupant pas même le quart de l’interambulacre impair. Tubercules sporadiques. On distingue cependant sur chacune des aires deux rangées un peu plus déve- loppées que les autres et qui de la base s'élèvent jusqu’au’ sommet. T. 74. V. 55. (Types de l'espèce.) Corallien de Coulanges sur Yonne et Châtel-Censoir. Mus. Paris. (Galér. géol.) Coll. Cotteau. LXVII Gexre. GALEOPYGUS Cot. (Nov. gen.) 1856. Grands oursins circulaires, déprimés, à bord postérieur aminci et tronqué. Périprocte supère, comme chez les Pygaster, mais logé 168 SYNOPSIS DES ECHINIDES. dans un sillon profond de l'aire interambulacraire impaire. Péristome central, distinctement décagonal, avec de fortes échancrures aux an- gles des ambulacres. Périprocte compact. Tubercules serrés, non sé- riés, formant une granulation très homogène. Ambulacres postérieurs flexueux par suite du sillon anal qui les refoule en arrière. Des terrains jurassiques. Nora. Les Planches de notre ouvrage étaient déjà tirées, lorsque M. Cotteau a proposé de faire d’une espèce décrite il y a quelques années par M. Forbes et rangée par lui dans le genre Hyboclypus le type d’un genre nouveau. C’est ce qui explique pourquoi nous n’en avons pas donné de figure. Nous n’en ad- mettons pas moins ce nouveau genre comme très fondé, car s’il ressemble au premier abord aux Hyboclypus, il en diffère d’un autre coté par son péristome qui rappelle tout à fait celui des Pygaster, et aussi, selon toute apparence, par son appareil apicial. Ce dernier n’a pas encore pu être observé d’une manière directe, attendu qu’il parait se détacher facilement, comme cela arrive si frè- quemment chez les Cidarides. Mais il est évident, d’après l'empreinte qu’il laisse ordinairement, qu’il ne pouvait être alongé comme chez les Hyboclypus, mais devait être ramassé comme chez les Pygaster. C’est du moins ce qui résulte des excellentes figures de M. Forbes, Galeopygus agarieciformis.— Syn. //yboclypus agariciformis. Forbes Geol. Surv. Decad. IV. Tab. IV.— Wright Ann. and Magaz. Nat. Hist. 2de. Sér. Vol. IX, p. 99. — Grande et belle espèce déprimée, circulaire ou subtronquée en arrière” Un sillon anal étroit et profond aboutissant au sommet apicial. Ambu- lacres très convergents, les postérieurs sensiblement arqués. Péristome legèrement excentrique en avant, distinctement décagonal. Face supérieure déprimée, à len- droit où était logé l'appareil apicial, dont il ne reste que le contour. Granulation fine et très serrée, mais devenant plus forte à la face inférieure. Radioles courts, subulés et finement striés. Ool. infér. (Pea-grit) de Crickley-Hill (Gloucestershire), entre Wayford et Scar- borough dans le Dorsetshire et de Camlong Down près d’Uley-Bury. Assez abondant. Mus. de Géol. pratique de Londres. Coll. Wright, Mus. Neuchatel, Coll. Mi- chelin etc. LXVIIE Genre. HOLECTYPUS. Desor 1842. Tab. XXII. fig. 1—9. Oursins de forme circulaire ou subpentagonale, en général subco- niques. Tubercules nombreux, disposés en séries régulières et multi- ples, plus gros en dessous qu’en dessus. Péristome grand, central, dis- tinctement décagonal, avec entailles aux angles des ambulacres. Pé- riprocte très grand, pyriforme, inframarginal, occupant quelques fois tout l’espace entre le péristome et le bord. Appareil apicial petit; en revanche, les quatre pores génitaux sont très distincts ; la plaque gé- nitale impaire est imperforée. Pores disposés par paires simples un peu obliques. Radioles inconnus. Se trouve dans les formations jurassique et crétacée. HozecryPus, 169 Nora. Ce genre défalqué des Discoïdées de Gray a été institué pour les espèces dépourvues de cloisons intérieures et dont les moules ne sont par conséquent pas entamés par des sillons (de là son nom de 6Aoç entier et £xruros modèle). Mais ce n’est pas là le seul caractère qui le distingue des Discoïdées. Les vrais Holectypus se trahissent à l'extérieur par une physionomie particulière. Leurs tubercules sont plus réguliers, leur périprocte est plus grand, leur bouche plus décagonale. Sous tous ces rapports, les Holectypus se rapprochent d'avantage des Pygaster, dont ils ne diffèrent que par la position du périprocte. Les plaques ambulacraires sont très étroites mais régulières, et j'ai pu m’assurer sur une espèce de ce genre qu'à chaque plaque correspond une paire de pores et un tu- bercule. (Tab. XXIII. fig. 8a). Le corps madréporiforme qui est attenant à la plaque génitale paire antérieure (fig. 1a. et 7a.) se dessine en général sous la forme d’un petit bouton saillant entouré par les pores génitaux. C’est par erreur que dans mon premier travail sur ce groupe, j'ai représenté le corps madrépori- forme comme distinct des plaques génitales, et la plaque génitale impaire comme plus grande que les autres. Le dessin gravé que Goldfuss a donné de l’appareil apicial de l’Holectypus depressus (Tab. XLI. a. fig. 3 a.) est aussi évidemment erronné. Les plaques ocel- laires y sont trop grandes et la plaque génitale impaire est représentée à tort comme perforée. C’est au contraire un caractère commun à toute la famille des Galéridées d’avoir la plaque impaire imperforée, C’est à M. Edw. Forbes qu’ap- partient le mérite d’avoir le premier indiqué le véritable rapport du corps madré- poriforme avec les plaques génitales. L'appareil masticatoire n’a pas encore été observé, mais on ne peut douter, d’après la forme du péristome, qu’il nait éxisté aussi bien que dans les genres Pygaster et Galerites. Si les Holectypus comme groupe naturel sont très importants pour le géologue, puisqu'ils sont limités aux formations jurassique et cerétacée, il faut convenir d’un autre coté que les espèces n’offrent que peu de ressources dans la pratique, par la raison qu’elles se ressemblent beaucoup par la forme, et que les menus détails du test qui les différencient les unes des autres ne sont que rarement conservés. A) Espèces jurassiques. Holeectypus depressus Desor. Syn.: Æchinites depressus. Leske p. 164. Tab. XL. fig. 5-6. Galerites depressus. Lamk IIL. p. 809. — Goldf. p. 129. Tab. XLI. fig. 8.—Phill. Geol. of Yorksh. Tab. VIL fig. 4. — Discoidea depressa Agass. Catal. syst. p. 7.— Echin. suiss. I p. 88. Tab. XIIL. bis fig. 7-13.— Holectypus depressus Desor Galér. p. 65. Tab. X, fig. 4-12. — Cot. Ech. foss. p. 216. — Galerites antiquus Defr. Mnsc. — Holectypus antiquus Desor Catal. rais. p. 87. H. striatus d'Orb. Prodr. I. p. 345. Espèce de moyenne taille, circulaire, rarement subpentagonale, subconique, à bord renflé. Tubercules très petits en dessus, mais augmentant sensiblement de taille à la face inférieure. Périprocte très grard, py- riforme, occupant à peu près tout l’espace entre le péristome et le bord. P. 38. et R. 49. grandes variétés (Holectypus striatus d’Orb). X. 59. Q. 69. Petite variété des marnes vesuliennes. Kellovien de St. Scolasse (Orne) Chauffour, Marolles, Alençon, Latrecy, Passins près Morestel (Isère). Marnes à Discoïdées de Muttenz près Bâle, Kornberg près Frick (Argovie), Mont Terrible, Plasne près Poligny, Romange près Dole. 22 170 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Grande Oolite (Bathonien) des environs de Metz, de Bamberg, de Marquise, Ranville, Conlie, Nantua, environs de Macon. Cornbrash de Scarborough. Dans toutes les collections de fossilles jurassiques. x NOTA. Cette espèce est d'un interêt tout particulier à cause de sa fréquence d'abord, qui a valu aux couches de marne qui la recèlent de préférence le nom de Marnes à Discoïdées. Mais elle n'est pas limitée à cette seule couche; elle se retrouve également dans l'Oolite de Normandie et en non moins grande abondance dans le Kellovien. J’ai entretenu pendant quelque temps l'opinion que les échantillons de ce dernier étage pourraient bien être différents de ceux des marnes ooli- tiques, et je les avais pour cette raison désignés sous le nom de Aolectypus antiquus; mais à l'exemple de M. Cotteau, je me suis assuré plus tard que les caractères sur lesquels je croyais pouvoir me fonder, entre autre le nombre plus ou moins considérable de tubercules à la face inférieure n'ont pas la constance que je leur attribuais. I1 en est de même de ces prétendues petites stries concen- triques sur la foi desquelles M. d’Orbigny a cru pouvoir distinguer les échantillons du Kellovien de ceux du Bathonien. Si néanmoins on se croyait fondé à en faire deux espèces, ce serait à celle de l’'Oolite qu’il faudrait conserver le nom de depressus, attendu que c’est sur un échantillon de l’Oolite de Muttenz près Bâle que Leske a fondé son Æchinites depressus, qu'il appelle ainsi pour le distinguer du A. subuculus. Corallinus d'Orb. (Tab. XXIIL fig. 1-8.) à d’Orb. Prodr. IL. p. 26. — Cot, Echin. foss. p. 211. Tab. XXXII. fig. 1-9. Espèce très voisine du 77, depressus par ses dimensions aussi bien que par sa forme, mais qui en diffère par ses granules miliaires dissiminés au hazard, au lieu d’être alignés horizontalement. Corallien à chaïlles de Druyes et Châtel-Censoir (Yonne). Assez frégnent. Coll. Cotteau. d'Orbigny. RaulimË Cot. Echin. foss. p. 63. Tab. IV. fig. 1-3. Remarquable par son aplatissement excessif. Périprocte pyriforme, très grand, occupant à peu près tout l’espace entre le péristome et le bord. N’est connu qu’à l’état de moule. Forest-marble (Bathonien) de Châtel-Censoir (Yonne). Très rare. Coll. Cotteau. Ormoisianus Cot. Echin. foss. p. 84 Tab. VIIL fig. 6-8. Petite espèce assez conique, à tubercules petits. Les granules miliaires ne sont visibles qu’à la loupe; ils forment de petits lacets assez espacés, plus ou moins onduleux. . Kellovien de Gigny (Yonne), Chaux-de-fonds, Mont-du-Chat. Abondant. Coll. Cotteau, Renevier, Nicolet, Gressly, Mus. Neuchâtel. NOTA. M. Cotteau, après avoir établi cette espèce a conçu des doutes sur sa validité et pense qu'elle pourrait bien n'être que le jeune age du 77, depressus. Je ne saurais partager cette opinion, après avoir examiné la granulation des exemplaires très parfaits que M. Nicolet a recueillis dans le Kellovien de la Chaux de Fonds, où le H. depressus n'existe pas à ma connaissance. Il y a plus . de ressemblance sous le rapport de la granulation miliaire entre le Æ. Ormoisianus et le &. punctulalus. Meriami Desor Galér. p. 67. Tab. X. fig. 1-8. pr grande espèce, à six rangées de tubercules ambulacraires ; mais ce qui la distingue surtout du 7. depressus, C’est que les tubercules de la face inférieure sont disposés en séries concentriques très régulières. Périprocte très grand. Portlandien moyen (Ptérocérien) de Montbéliard, Courgenay près Porrentruy. Coll. Thurmann. Mus. Bâle, Coll. Hébert. HocecryrPus. 171 concavus Desor Galér. p. 70. Tab. IX. fig. 4-6.— Syn.: Discoidea concava Agass. Catal. syst. p. 7. Espèce haute, subconique, à péristome enfoncé, ce qui rend les bords très renflés. Tubercules très petits. Les granules miliaires ne sont pas disposés en lacets réguliers. Q. 70 (Type de l'espèce). Oolite inférieure (Bajocien) de Bayeux. Coll. Deslongchamps. punetulatus Desor Galér. p. 60. Tab. IX. fig. 17-19. Petite espèce à granulation miliaire très rare, formant des lacets encore plus espacés que dans le Æ. Ormoisianus. Périprocte grand. Jusqu'à six rangées de tubercules ambu- lacraires à lambitus. Oxfordien (Jura blanc & de Quenstedt) de Dettingen (Wurtemberg) avec le Dysaster granulosus. Assez abondant. Oxfordien de Chambéry (Renevier). NOTA. Pour distinguer cette espèce, il est absolument nécessaire que les détails du test soient conservés; la forme seule n’est pas suffisante. De toutes les espèces, c’est de l'A. ormoisianus Cot. qu’elle se rapproche le plus. inflatus Desor Galér. p. 70. Tab. IX. fig. 7-10. — Syn.: Discoidea inflata Agass. Echin. suiss. L p. 87. Tab. VI fig. 4-6. Renflée, hémisphérique. Péri- procte grand, s'étendant du péristome au bord du test. Quatre rangs de tuber- cules ambulacraires. Les granules miliaires n’ont pas l'air d’être disposés en séries. Q. 76 (Type de lespèce). Portlandien inférieur (Astartien) du Jura Neuchâtelois. Mus. Neuchâtel. Coll. Gressly. Mandelslohi Desor Galér. p. 68. Tab. IX. fig. 14-16. Voisine de la pré- cédente, mais moins hémisphérique, fréquemment subconique; le périprocte est aussi moins grand. Tubercules rares à la face inférieure, par contre très nombreux à l’ambitus. Granulation miliaire, très abondante et serrée. Argovien (avec le Dysaster granulosus) du Randen, d'Urach (Wurtemberg), de Birmansdorf, de Baden. Coll. Mandelslohe, Moesch, Mus. Bâle, Mus. Neuchâtel. arenatus Desor Galér. p. 68. Tab, IX. fig. 11-13. Espèce déprimée comme le Æ. Mandelslohi, mais à granules miliaires plus serrés. A la face inférieure les granules miliaires affectent une forme alongée sur le côté des tubercules prin- cipaux. Oxfordien du Canton de Soleure. Très rare. Coll. Gressly. NOTA. Il est très difficile sinon impossible de distinguer cette espèce des Æ. Mandelslohi et punctulatus, lorsque les détails du test ne sont pas très bien conservés. Zschokkei Desor, nov. sp. Petite espèce rappelant un peu le Z. planus; mais le périprocte est plus grand, occupant à peu près tout l’espace entre le bord et le péristome. Six rangées seulement de tubercules interambulacraires à Arr 172 SYNOPSIS DES ECHINIDES. l'ambitus. Les ambulacres en comptent quatre rangées, mais les deux internes sont peu régulières. Oxfordien sup. d’Effingen (Canton d’Argovie). Rare. Coll. Moesch. planus Desor Catal. rais. p. 87.— Syn.: Discoidea plana. Agass. Catal. syst. p. 7. — Desor, Galér. p. 64. Tab. IX. fig. 1-3. Petite espèce, remarquable entre tous les Holectypus par sa forme aplatie et par son périprocte proportionnelle- ment petit, puisqu'il occupe à peine la moitié de l’espace entre le péristome et le bord. Oxfordien des Vaches Noires (Normandie) Rare. Coll. Michelin. speciosus Syn.: Galerites speciosus. Munst. in Goldf. p. 130. Tab. XLL fig. 5. (non Discoïdea speciosa Agass.) Très grande espèce, la plus grande du genre, mesurant jusqu’à douze centimètres de diamètre. Tubercules très petits à la face supérieure, sensiblement plus gros à la face inférieure, où ils forment des rangées concentriques distinctes. Périprocte inconnu. Jura supérieur (Corallien) de Heidenheim (Wurtemberg). Mus. Munich (Coll. Munster). Très rare. giganteus Desor Syn.: Discoïdea speciosa. Agass. Echin. Suiss. I. p. 98.— Desor. Galér. p. 72. Tab. X. fig. 13-15. (non Galerites speciosus Munst). Très grande espèce déprimée, garnie à la face inférieure de tubercules très serrés, mais sans arrangement régulier. Péristome proportionnellement très petit. Péri- procte pyriforme, égalant à peine la moitié de l’espace entre le péristome et le bord. Corallien de la vallée de la Birse. Coll. Gressly. Très rare. NOTA. C'est par erreur que dans de précédents ouvrages nous avons M. Agassiz et moi con- fondu cette espèce avec le Æ. speciosus. L’arrangement des tubercules est fort différent dans le X. giganteus, et l'on ne remarque rien de cette disposition concentrique qui est propre au H. speciosus. Drogiaeus Cot. Echin. foss. p. 208, Tab. XXXI. fig. 1-4. Autre grande espèce voisine du 7, giganteus, à périprocte proportionnellement très petit, n’oc- cupant pas même la moitié de l'aire interambulacraire impaire; mais les plaques coronales sont, d'après M. Cotteau, moins étroites et partant moius nombreuses. N'est connu qu’à l’état de moule intérieur. Corallien (couches calcareo-siliceuses) de Druyes (Yonne). Coll. Cotteau. hemisphaerieus Desor Galér. pag. 71. Tab, X. fig. 13-15, Syn.: Ga- lerites (Holectypus) hemisphaericus. Forbes Dec. IT. Tab. VI — Discoidea hemis- phaerica Agass. Catal. syst. p. 7.— Discoïidea marginalis M’Coy Ann. et Mag. of Nat. Hist. 2% Ser, Vol. 12. p. 413. Espèce assez haute, subconique, à base plane, remarquable par son périprocte mariginal, de manière à être visible à moitié d’en haut, 73. (Type de l’espèce.) Grande Oolite (Bathonien) de Ranville, Hozecryrus. 173 Oolite inférieure du Sommersetshire et du Dorsetshire avec l’Ammonites Parkinsoni, les Dysaster analis et ringens Abondant. Coll. Deslongchamps, Michelin, Wbright, Mus. Britannique, Mus. de Neuchâtel. Devauxianus Cot. Echin. foss. p. 45. Tab. IL fig. 7-9. Espèce subco- nique comme la précédente, mais qui en diffère par son périprocte encore plus marginal dont le tiers seulement est visible d'en bas. Oolite infér. de la Tour de Pré (Yonne) avec le Disaster ringens. Rare. Coll Cotteau. Sarthasensis Cot. Mss. Autre espèce à périprocte marginal, moins mar- ginal pourtant que dans les deux espèces précédentes, proportionnellement petit. V. 94. Kellovien de la Sarthe. Coll. Davoust. subdepressus d'Orb. Prodr. I. p. 290. — Cot. Echin. foss. p. 218. Sui- vant M. Cotteau, cette espèce s'éloigne du 7. depressus par sa forme plus renflée, par la disposition de ses tubercules, par son ouverture anale moins grande et surtout par la place qu’elle occupe (submarginale), en sorte que l'espèce se rap- procherait davantage de l'A. hemisphaericus. Ool. inférieure (Bajocien), de St. Honorine. Coll. d’Orbigny. Espèces crétacées. macropygus Desor, (Tab. XXIIL fig. 4-6.) Desor, Galér. p. 73. Tab. VII. fig. 8-13. — Syn.: Discoidea macropyga. Agass. Mém. Soc. des Sc. nat. de Neuchâtel, Tom I. p. 137. Tab. XIV. fig. 7-9. — Echin. suiss. JL. p. 85. Tab. VI. fig. 1-8. Espèce déprimée, circulaire, à bords renflés. Pé- riprocte pyriforme, grand, occupant à peu près tout l’espace entre le péristome et le bord qui est en général renflé. Quatre rangées de tubercules ambulacraires et au moins douze d’interambulacraires. Granules miliaires disposés en lignes concentriques régulières. Q. 74. (Type de l'espèce.) Néocomien moyen de Neuchâtel, Ste. Croix, Salève, Druesberg dans les Alpes du Canton de Schwytz, Bettancourt, Nozeroy, du Fontanil (Isère), du Theïl (Ardèche), Auxerre, Sancerre (Cher). Hilsconglomerat de Berklingen et Wolfenbüttel dans le Harz. Abondant. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Michelin, Albin Gras, Cotteau, Roemer, Strombeck. NOTA. Le périprocte, par suite d'une inadvertance, est trop petit dans notre figure 6. Il devrait occuper à peu près tout l’espace entre le péristome et le bord. Dumasii Desor, nov. sp. Espèce voisine du Æ. macropygus maïs plus hé- misphérique. Néocomien de Sébenc dans l’arrondissement de Vigan (Gard) avec le Toxaster complanatus. Rare. Coll, Emilien Dumas, 174 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Santace-crueis Desor Bull. Soc. des Sc. nat. de Neuchâtel Vol. 3. p. 180. Assez grande espèce, circulaire plus ou moins hémisphérique. Six rangées de tubercules ambulacraires, qui se maintiennent jusque près du sommet, et au moins vingt rangées d’interambulacraires, ce qui n'empêche pas que le milieu des aires interambulacraires ne soit sensiblement dégarni aux approches du pé- ristome. Néocomien inférieur (Valangien) de Ste. Croix. Coll. Campiche. Très rare. Grasii Desor Syn.: Æolectypus Neocomensis AÏb. Gras Ours. foss. p. 42. Tab. II. fig. 19, 20. Assez grande espèce circulaire, subhémisphérique, à base plane, -à bord non renflé. Périprocte pyriforme, très grand. Aptien des environs de la Grande Chartreuse (Isère), avec le Toxaster oblon- gus et le Janira Deshayana. Coll. Alb. Gras. NOTA. Le nom spécifique de meocomensis avait été donné à une époque où les couches à Toxaster oblongus étaient encore généralement envisagées comme néocomiennes. Aujourd’hui qu'il est reconnu qu’elles sont plus récentes, le nom D. neocomensis serait un contre-sens; C’est pour- quoi je l'ai changé en celui de Grasii. similis Desor, nov. spec. Espèce déprimée, à bord renflé, de même forme que le Æ. macropygus, dont elle ne diffère que par ses tubercules moins serrés et moins nombreux. Aptien de la Presta (Val de Travers). Rare. Coll. Campiche. NOTA. Il est à peu près impossible de distinguer cette espèce du A. macropygus, lorsque les tubercules ne sont pas conservés; de là son nom de similis. serialis Desh. (Tab. XXIIL fig. 6-9.) Desh. Richesse minér. de l'Algérie p. 373. Tab. XVIII. fig. 40-42. Autre espèce voisine du 1. macropygus, déprimée, à bord si possible encore plus renflé, et à tubercules moins réguliers. Craie à Hippurites de Biskra et d’Alcantara (Algérie) avec le Hemiaster Fourneli. Assez fréquent. Ecole des mines de Paris, Coll. Michelin, Requien. Turonensis Desor Catal. rais. p. 88. — Syn.: Galerites Turonensis née Mss. Espèce à bord très renflé, comme les précédentes; mais les tubercules sont peu nombreux. N:.18 Craie de Touraine. Coll. Defrance. planatus Roemer, Kreïdeb. von Texas p. 84. Tab. X. fig. 2. Assez grande espèce subconique, circulaire ou subpentagonale, ayant la même physionomie que le ZI. depressus, mais à base plane. Périprocte très grand, s'étendant du péri- stome jusqu’au bord. Tubercules interambulacraires sensiblement pe dévelop- pés que les ambulacraires à la face supérieure. De la craie supérieure de Friedrichsburg sur le fleuve St. Saba (Texas). Abondant. Coll. Roemer, Mus. Neuchâtel. ’ DiscorpeA. 175 LXIX. Genre — DISCOIDEA. Klein 1734. Tab. XXIV. Oursins de forme circulaire ou subpentagonale, hémisphériques ou subconiques, garnis de tubercules nombrenx, mais cependant dis- posés en séries régulières, crénelés et perforés. Pores ambulacraires simples, en séries très régulières, une seule paire par plaque am- bulacraire. Péristome central, décagonal, mais sans entailles sen- sibles. Périprocte alongé, pyriforme, invariablement situé à la face inférieure, moins grand que chez les Holectypus. Appareil apicial petit, rarement distinct dans ses détails, composé de cinq plaques génitales de forme variable suivant les espèces, et de cinq plaques ocellaires très petites. La plaque génitale impaire est imperforée. Enfin l'intérieur du test est garni de cloisons plus ou moins sail- lantes, correspondant aux aires interambulacraires et qui donnent lieu à ces entailles caractéristiques qui distinguent les moules inté- rieurs de ce genre. Radioles inconnus. Toutes les espèces connues jusqu'à ce jour appartiennent à la formation crétacée. Nora. Ce genre remonte à une époque déjà ancienne, puisqu'il fut institué en 1734 par Klein sous le nom de Discoides. Mais les naturalistes subséquents n’en tinrent aucun compte. Ce fut M. Gray qui un siècle plus tard (1834) le réentigra de nouveau dans ses droits, sous le nom de Discoidea, comprenant à la fois les Holectypus et les vrais Discoïdées. Aujourd’hui que lon en a défalqué les Ho- lectypus, le genre Discoïdea n’en est que plus naturel, ainsi q'on à pu le voir par la diagnose ci-dessus. Cependant on y distingue encore deux types, l’un comprenant de grands Our- sins plus ou moins hémisphériques, à périprocte petit, ayant pour type le D: cy- linglrica (Tab. XXIV. fig. 9-14.) et ses analogues; l’autre comprenant des es- pèces plus petites, coniques et à périprocte proportionnellement très grand, rap- pelant davantage les Holectypus et ayant pour type le D. subuculus. (fig. 1-6.) Fo er dernière espèce que Klein avait en vue, lorsqu'il établit son genre iscoïdes. Au point de vue géologique, ce genre est d’un haut interêt, en ce qu'il est li- mité jusqu'ici à la formation crétacée. Par sa forme et sa physionomie il est intermédiaire entre les Holectypus et les Galerites. Mais il diffère de lun et de l'autre par une particularité de structure très remarquable, c’est qu’à l’intérieur du test, chaque aire interambulacraire est munie de deux cloisons qui viennent correspondre aux angles du péristome. L’épaisseur de ces cloisons variant suivant les espèces et même suivant les individus, les sillons sont par la même plus ou moins larges. Quant au péristome, comme ses angles sont souvent oblitérés, l’on peut quelques fois être tenté de supposer qu'il est circulaire et non pas déca- gonal. Mais ce n’est là qu'une apparence; aussi bien n’existe-t-il à notre connais- sance aucun Echinide dont le péristome soit réellement circulaire. On n’a pas encore signalé l’apparail masticatoire de ce genre; mais le fait que le péristome est décagonal nous est garant qu'il a dû exister et qu'on finira par le découvrir. 4). 18 e : s # # Fa PA DES) 176 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Subueulus Klein (Tab. XXIV. fig. 1-4). Klein p. 20. Tab. XIV. fig. 57.— Echinites subuculus Leske, p. 171. — Galerites rolutaris Lam. TITI. p. 309. — Galerites subuculus Goldf. p. 129. Tab. XL. fig. 2. — Forbes Dec. I. Tab. VII — Discoidea subuculus Bronn Lethea Tab. XXIX. fig. 29. — Desor Galérit. p. 54. Tab. VII fig. 5-7. — Discoïdea minima Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 26. Tab. VIT. fig. 1-4. — Discoïdeu Pisum Merian in Desor Galér. p.57. Petit oursin, conique, à bord renflé, circulaire, rarement sub- anguleux. Périprocte pyriforme, infère occupant plus de la moitié du bord infé- rieur. Il y à ordinairement quatre plaques ambulacraires pour une interambu- lacraire, Le test n’est pas parfaitement uni, mais l’on distingue sur chaque aire interambulacraire comme deux carènes verticales correspondant aux rangées prin- cipales de tubercules. Pl. en Très abondant. X. 21. (Discoïdea minima.) Craie chloritée (Cénomanien) de Villers, du Havre. Tourtia de Belgique. Plaener inférieur d’Essen. Plaener moyen ou couche à Ammonites varians et Plaener supérieur ou couche à Ammonites Rhotomagensis des environs de Brunswick (Strombeck), Grès vert de Warminster, Chute-Farm, mais surtout de la couche intermé- diaire entre le grès vert et la craie marneuse à Maiden-Bradley ( Wiltshire). NOTA. Je crois devoir me rendre, après examen, à l'avis de M. Forbes qui ne voit dans les D. minima Agass. et D. Pisum Mer. que de simples variétés du D. subuculus. Par contre je ne sau- rais partager son opinion, lorsqu'il rapporte aussi à la même espèce les D. turrita et D. infera. turrita Desor Galér. p. 57. Tab. XIIL. fig. 1-3. Espèce voisine du D. subu- culus, mais plus haute et plus conique. Les tubercules, dont il y a jusqu’à douze séries dans une aire interambulacraire, sont plus uniformes. Il n’y a pas appa- rence de carène. Le périprocte est pyriforme et occupe la moitié de l’espace entre le péristome et le bord. Gault de la Perte du Rhône. Rare. Coll. Gressly. . infera Desor Catal. rais. p. 89.— Forbes Dec. I. Tab. VIL p. 4. Petite espèce conique remarquable par sa granulation fine et homogène à la face su- périeure, Les tubercules principaux ne sont apparents qu’à la face inférieure. Craie blanche de Fécamp (Seine inf), de Kent. Rare. Coll. d'Orbigny. Mus. géol. pratique de Londres. NOTA. Contrairement à l'opinion de M. Forbes, je crois devoir maintenir cette espèce qui me parait suffissamment distincte du D. subuculus. exeisa Desor Catal. rais. p. 90. De moyenne taille, haute, subconoïque, à bords renflés. Périprocte très grand, marginal, remontant presque au milieu de l'aire interambulacraire. Grès calcarifère de l'Ile d'Aix. Rare. Coll. d’Orbigny. DiscoiDrA. 177 laevissima Desor Catal. rais. p. 90. Espèce très voisine du D. excisa, par sa forme, mais à tubercules très peu saillants. R. 51. (Type de l’espèce.) Craie jauneÿsupérieure de Royan. Rare. Coll. Desmoulins, d'Archiac, Mus. Paris. (Gal. géologique.) Dixonmi Forbes, Dec. I. Tab. VIL p. 5. De même taille que le D. Subuculus, mais elle en diffère par son péristome et son périprocte qui sont l’un et l’autre à peu près de moitié plus petits. Craie blanche de Worthing (Sussex). Coll. Dixon. Pavoustiana Cot. Mss. Autre espèce du type du D. Subuculus, mais le périprocte est plus grand et plus marginal, surtout dans les petits exemplaires. Grès vert (Cénomanien) du Mans. Coll. Davoust. decorata Desor Galér. p. 63. Tab. VIIL. fig. 1-3. Espèce sensiblement déprimée et surbaissée, rappellant par sa forme les Holectypus, mais pourvue de carènes distinctes à l’intérieur. D'un autre côté, le périprocte est très grand et le bord obtus et renflé, ce qui la distingue des D. cylindrica et Rotula, R. 12. et R. 20. (Types de l'espèce.) Gault de Clansayes (Drôme), de St. Paul-Troïis Châteaux, Le Theil (Ardèche), La Palarea près Nice, Escragnolles (Var). Mus. Turin, Paris, Bâle, Neuchâtel. Coll. Michelin, Albin Gras etc. Très abondant. NOTA. D'après M. E. Dumas, le D. decorata de Clansayes se trouve dans les assises intermé- diaires entre le Gault proprement dit et l'Aptien. C'est à tort qu'on l’a cité dans le Cénomanien. cylindriea Agass. (Tab. XXIV. fig. 9-14.) Agass. Echin. Suiss. I. p. 92. Tab. VL. fig. 13-15.— Desor Galér. p. 58. Tab. VIIL. fig. Buc. —@ cylindrieus Lam. I. p. 311. — Forbes, Dec. I. Tab. VIII. — Conulus Hawkinsii Mantell Geol. Trans. New. Sér. IL. p. 208. — G. Hawkinsii Desmoul. Tabl. synon. p. 254. — G. canalicu latus Goldf. p. 128. Tab. XLI. fig. 1. — Grande espèce hémisphérique, quelque fois même plus haute que longue (hémisphérico- cylindrique), surtout dans les très grands exemplaires (fig. 11). Base invariable- ment plate, souvent marquée de sillons évasés correspondant aux carènes internes ; de là le nom de canaliculatus que lui avait donné Goldfuss. Péristome petit, peu enfoncé, indistinctement décagonal. Périprocte très petit, eu égard à la taille de l’oursin, situé au milieu de l’espace entre le péristome et le bord. Tubercules principaux très petits, mais arrangés en séries concentriques distinctes à la face inférieure. Quatre plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire. Ap- pareil apicial très petit. Le moule présente sur le pourtour de chaque aire in- terambulacraire deux grandes entailles qui s'étendent jusqu’au péristome et plu- sieurs petites limitées au bord (fig. 14). M. 41. S. 88. S. 89. V. 43. 23 178 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Craie marneuse de Rouen, du Villard-de-Lans (Isère), des environs de Pader- born (Goldfuss). Chalk-marl et Lower-Chalk de Hamsey, Guildford, Charing, Lewes, Dover, Maidstone etc. Plaener inférieur (couche à Ammonites Rhotomagensis) de Langelsheim près Brunswick (Strombeck), de Rethen près Hildesheim (Roemer). Gault de la montagne du is. NOTA. Il existe des monstruosités de cette espèce à quatre ambulacres. Dans ce cas, c’est l'an- térieur qui est suprimé. (Fig. 9.) Quant au gisement, on sera peut-être surpris de voir cette espèce mentionnée dans le Gault de la montagne du Fis. Aussi bien cette identée n'est-elle rien moins que certaine; elle n’est fondée que sur des moules de cette localité. Or bien qu’ils soient très semblables par leur forme à ceux du D. cylindrica, il se pourrait cependant que le test offrit des différences qui nous échappent. Favwrina Desor Galér. p. 62. Tab. VIL fig. 12-14. — Forbes Dec. Tab. VIII. Notes. Moins haute et de plus petite taille que le 2. cylindrica. Périprocte plus grand et plus rapproché du bord. Six plaques ambulacraires pour une inter- ambulacraire, Grès-vert du Sommersetshire (Forbes). Rare. Coll. Tennant. NOTA. Le D. Favrina tel qu'il fut institué dans ma monographie des Galérites n’était qu'im- parfaitement caractérisé. J'ai aujourd'hui quelque raison de croire que l’exemplaire que j'avais sous les yeux m'était qu’une variété du D. cylindricæ A M. Forbes appartient le mérite d'avoir précisé le caractère de l'espèce, en signalant la présence de six plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire, au lieu de quatre comme dans le D. cylindrica. Rotula Apass. Echin. Suiss. IL p. 90, Tab. VI. fig. 10-12. — Desor Galér. p. 61. Tab. VIL fig. 15. et 16. — Galerites Rotula Al Brongn. Descr. géol. Tab. IX. fig. 13.— Pyrina Rotula. Desmoul. Tabl. synon. p. 258.— A peu près de même forme que le D. cylindrica, mais la face inférieure est moins plate et le bord renflé. Le périprocte aussi est sensiblement plus grand, occupant à peu près la moitié de l’espace entre la bouche et le bord. De quatre à cinq plaques ambu- lacraires pour une interambulacraire. Tubercules proportionnellement moins gros et moins réguliers surtout à la face inférieure. , 63. Gault du Reposoir, Bosetan, Escragnolles, Grasse, Simbola près Nice, Meglis- Alp (Appenzell), Feldkirch (Autriche). Abondante. Mus. Genève, Neuchâtel, Turin, Zurich, Bâle. Coll. Michelin, Renevier, Michelotti etc. NOTA. Dans la diagnose ci-dessus, l’on a restreint le nom de D. Aotula aux échantillons à sommet arrondi qui représenteraient le véritable D, Rotula, en éliminant les formes coniques. \ conien Desor (Tab. XXIV. fig. 7. et 8). Desor Galér. p.62. Tab. VII. fig. 17-22. Ne diffère de la précédente que par sa forme conique ou subconique et son pourtour souvent subpentagonal. Gault de la montagne des Fis, Perte du Rhône, Escragnolles, Simbola près Nice, les Raviz près le Villard-de-Lans etc. Ecainoconus. 179 Mus. Genève, Neuchâtel, Turin. Coll. Michelen, Alb. Gras, Renevier etc. Très abondante. NOTA. Cette espèce accompagne toujours la précédente. Dans les Alpes, elle se trouve le plus souvent à l'état de moule fortement entaillé sur son pourtour. Il se pourrait qu’elle ne fut qu'une variété du D. Rotula. pulvinata Desor, Catal. rais. p. 89. Espèce de moyenne taille, circulaire, remarquable par son bord très obtus et renflé. Périprocte occupant moins de la moitié de l’espace entre le péristome ét le bord. T. 11. (Type de l’espèce). Terr. crétacé d'Egypte. Mus. Paris. LXX. Genre — ECHINOCONUS. Breynius 1732. (Desor.) Tab. XXII, fig. 10-15. Oursins renflés, hémisphériques ou subconiques, à base plane. Le péristome et le périprocte sont l'un et l’autre situés à la face infé- rieure, le premier est central, l’autre marginal. Zones porifères très étroites, à peine reconnaissables, tant les pores sont petits, ce qui n’empèche pas qu’elles ne se continuent sans interruption du som- met à la base. Des traces de machoires sur les moules. On n’en connait encore que deux espèces, toutes deux des ter- rains crétacés supérieurs. Nora. Dans le »Catalogue raisonnée, le genre dont il est ici question se trouve confondu avec le genre Caratomus institué par M. Agassiz et qui comprend de pe- tites espèces à ambulacres en général très frustes, souvent imperceptibles, à peu près comme dans les espèces dont il s’agit ici. Cette circonstance fut cause qu’on réunit les deux types en un seul genre, malgré certaines différences réelles auxquelles on n’ajouta pas assez d'importance ou que l’on envisageait à tort comme accidentelles, par exemple la forme irrégulière du péristome dans certaines es- pèces. C’est à M. d'Orbigny que revient le mérite d’avoir élucidé la question. Il résulte er effet de ses figures et des dessins grossis qui les accompagnent (1), que les zones porifères des petites espèces déprimées, tout en étant à peu près droites, sont cependant bornées, c’est-à-dire ne s'étendent pas sans interruption depuis le sommet jusqu’au péristome, mais s'arrêtent près du bord. Il paraitrait en outre que sans être conjugés, les pores sont cependant plus distans que dans aucun Galéridée et de plus que chaque paire est logée dans un petit creux. Si ces données sont exactes, comme nous n’avons aucune raison d’en douter, il en résulterait que les petites espèces déprimées, retrécies en arrière et à péristome plus ou moins oblique, c’est-à-dire précisement celles qui cadraient le moins bien avec l’ensemble de Galéridées, sont non seulement génériquement différentes, mais appartiennent à une autre famille, celle des Cassidulides. Or comme c’est lune de ces dernières, le Caratomus Avellana qui à servi de type au genre Ca- ratomus, nous avons dû reserver le nom générique de Caratomus pour cette espèce et ses analogues. () Nous regrettons de ne pouvoir dès à présent renvoyer au texte relatif de ces Planches, qui n’a pas encore paru. 180 SYNOPSIS DES ECHINIDES, Reste le type hémisphérique dont nous avons à nous occuper ici, Le nom d’Echi- noconus que nous proposons de Jui appliquer, n’est pas nouveau; c'est un très ancien genre créé par Breynius dès 1732, et qui comprenait toutes les espèces ayant les deux ouvertures à la face inférieure, l'anus en dedans du bord et la bouche au centre. Malheureusement ce nom n’a pas été conservé par les auteurs subséquents. Lamarck la remplacé par le genre Galerites qui a à peu près la même circonscription. M. d'Orbigny a proposé récemment de substituer simple- ment l’ancien nom d’Echinoconus à celui de Galerites. Cette réforme, comme nous l'avons dit ailleurs, nous parait trop radicale. En éliminant des noms aussi connus que le sont ceux de Lamarck, on ne fait qu'augmenter la confusion et ajouter encore aux difficultés déjà si nombreuses de la nomenclature. Si l'on considère en outre que le genre Echinoconus, tel qu'il fut défini par Brey- nius, comprend plusieurs types distincts dont'on à fait depuis autant de genres (Galerites, Discoidea, Holectypus), sans compter celui dont il est ici question, on ne voit pas trop pourquoi on l’appliquerait à l’un de ces types plutôt qu’à l’autre. En le proposant pour notre nouvelle coupe générique nous croyons réparer un oubli, sans jeter la perturbation dans la nomenclature. A Echinoconus hemisphaerieus Breyn. (Tab. XXII. fig. 10-15) Syn.: Æchinoconites hemisphaericus ferme Breyn. p. 57. Tab. II. fig. 8. et 4. — Caratomus hemisphaerieus Desor Galér. p. 37. Tab. V. fig. 14-19. — Catal. rais p. 93. — Galerites hemisphaericus Lam. IT. Nro. 6.— Faujas de St. Fonds Tab XXX. fig. 4. — Klein Tab. XIIL fig. G. H. et Tab. XIV. fig. a. b. — Galerites sulcato-radiatus Goldf. p. 130. Tab. XLI. fig. 4. — Caratomus sulcato-radiatus d'Orb. Pal. franc. Tab. CMXLIL fig. 7-11. — Espèce à peu près hémisphérique, à base plane et à bord tranchant. Périprocte infra-marginal, jamais visible d’en haut. Péristome anguleux, distinctement décagonal dans les moules siliceux, où l'on voit en outre des traces de l'appareil masticateur. De quatre à cinq paires de pores, pour une plaque interambulacraire. | R. 54. et R. 55. Craie blanche de Maestricht, de Scanie. Coll. Marquis de Northampton. Mus. Coppenhague. NOTA. C'est à tort que M. d'Orbigny maintient l'espèce décrite par Goldfuss sous le nom de Galerites sulcato-radiatus dans le genre Caratomus. D’après la déscription et la figure de Goldfuss, elle a le péristome anguleux et les zones porifères continues des (raléridées. Roemeri Desor Catal. rais. p. 93. Espèce voisine de la précédante, mais un peu plus haute et subconique, si bien qu'on la prendrait pour une Galérite, si le périprocte n’était infra-marginal. | Craie d'Ilten près Hannover. Coll, Roemer. Michelin. j GALERITES 181 LXXI. Genre — GALERITES. Lam. 1801. Tab. XXV. fig. 5-10. Oursins renflés, souvent coniques, quelquefois turrités, retrécis en arrière. Face inférieure plane. Péristome central, alongé, mais cepen- dant décagonal. Périprocte infra-marginal. Tubercules petits peu serrés, indistinctement sériés. Quatre pores génitaux. La plaque génitale impaire est imperforée et sensiblement plus petite que les plaques paires (fig. 5"). Appareil masticatoire composé de machoires verticales. Radioles en forme de petites soies lisses et striées longitudi- nalement. Toutes les espèces appartiennent à la formation crétacée. Nora. Tel qu’il fut enstitué par Lamarck, le genre Galerites comprenait toutes les espèces à base plate, en forme de cone ou en demi-ellipsoïde, ayant la bouche au milieu de Ja base et l’anus près de son bord. Aujourd’hui qu’on en a éliminé les Discoïdées et les Holectypus, le genre Galerites est susceptible d’une défi- nition plus précise, comme cela résulte de la diagnose ci-dessus. Dans sa circon- scription actuelle, il est propre aux terrains crétacés moyens et supérieurs, et sous ce rapport il devient un excellent guide pour la détermination du paralle- lisme des étages. Il est vrai que bien avant Lamarck, ce groupe avait été signalé et figuré sous d’autres noms. Bréynius entre autres le désigne dès 1732 sous le nom d’Æchino- conus et Klein en 1734 sous celui de Conulus. M. A. d’Orbigny, dans son zèle pour la restauration des anciens noms, s’est fondé sur cette circonstance, pour écarter le nom de Galerites qu’il remplace par celui d'Echinoconus. Sans pré- tendre contester en aucune façon les droits de l’autériorité, nous avouons qu’il nous est pénible de voir ainsi disparaître les uns après les autres de nos ou- vrages les traces de ceux qui ont le plus contribué aux progrès de notre science. Cette raison cependant ne saurait prévaloir contre les exigences de la méthode, s’il était démontré que le genre Echinoconus de Breynius correspond exactement à notre genre Galerites. Il n’en est rien. Comme tous les genres des anciens au- teurs, le genre Echinoconus de Breynius n’est rien moins qu'homogène, puisqu'on y trouve réunis tous les Oursins qui ont les deux ouvertures à la face inférieure, l'une au centre et l’autre au bord, par conséquent des Galérites aussi bien que des Discoïdées, des Holectypus et même des Echinonées. Ces derniers cependant en furent éliminés de bonne heure par Van Phelsum, qui créa le genre Echi- . noneus, comme nous le verrons plus tard. Mais même les autres espèces figurées par Breynius ne sont pas génériquement identiques; elles appartiennent à deux types distincts; l’un qu’il désigne sous le nom de »Echinoconus vere conicus« (Breyn. Tab. 2. fig. 1. et 2.) est notre Galerites albogalerus; l’autre qu’il qua- lifie de -Echinoconites hemisphaericus fermece (ibid. Tab. 2. fig. 3. et 4.) estun type tout différent, qu’il convient de séparer des vrais Galérites. Or puisqu'on est convenu de restreindre le genre Galerites au premier de ces types, rien ne s'oppose à ce qu'on réserve le nom d’'Echinoconus au second, qui pour Breynius était tout aussi bien un Echinoconus que le premier. De la sorte nous croyons satisfaire aux lois de l’antériorité sans encourir le reproche de dépopulariser la science, en en banissant legèrement les noms les plus populaires, 182 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Quant à l'appareil masticatoire, il n’est encore connu que d’une manière très imparfaite dans deux échantillons du &. a/bogalerus, lun de la collection de M. Stockes, l’autre de celle de M. Bowerbank. Dans ce dernier, la lanterne dentale, comme lappelle M. Forbes, fait suffisamment saillie, pour qu’on puisse en dé- terminer la forme et la structure. »Les dents, dit-il, sont lisses, blanches, lan- céolées, triangulaires, formées chacune d’une lame concave, se terminant dans la pointe dentaire, et consolidées sur le dos par une carène ronde et proéminente.e Malgré l'autorité de M. Forbes, il nous reste quelques doutes sur la composi- tion de cet appareil dentaire. En effet, s’il s'agissait réellement de dents nous ne comprendrions guère que trois dents pussent être contigues sur un même plan, comme les représente le dessin de fig. 8. que nous reproduisons d’après M. Forbes. Nous r’avons pas oublié non plus que l’exemplaire de M. Stokes montre dix saillies sur le pourtour du péristome, ce qui ferait supposer que ces saillies sont les extrémités des dix demi-machoires, plutôt que celles des dents propre- ment dites, en admettant que chacune des cinq machoires se divise en deux branches. Dans cette hypothèse, notre fig. 8. pourrait représenter trois demi-ma- choires au lieu de trois dents. Resterait à savoir qu’elle était la position des machoires dans la bouche de l’animal, si elles étaient placées verticalement comme chez les Cidarides, ou bien horizontalement comme chez les Clypéastroïdes, ou si comme c’est probable, elles présentaient une combinaison à part, qui n’est pas encore connue. Quant au nombre des espèces, on ne saurait douter qu’on en ait fait un trop grand nombre. Il n’y à du reste pas à s’en étonner quand on songe combien la forme de ces oursins est sujette à varier, au point qu’ils ne le cèdent guère sous ce rapport aux Echinocorys ou Ananchytes eux-même. Cependant malgré ce poly- morphisme, nous ne saurions nous ranger à l'avis de M. Forbes qui voudrait en réduire le nombre des espèce à quatre et n’envisager tout le reste que comme de simples variétés. Galerites albogalerus Lam. (Tab. XXV. fig 5-10.) Lam. IL p. 306. — Encycl. méth. Tab. CLIL fig. 5 et 6. -- Brogn. dans Cuvier Ossem. foss. Tab. L. fig. 12. A. — Goldf. p. 127. Tab. XL. fig. 19. — Stokes Geol. Trans. IL. p. 406. Tab. XLV. fig. 14. 15. — Cuvier Régn. an. Ed. illust Zooph. Tab. XIV. fig. 4. — Bronn Lethaea. Tab. XXIX. fig. 18. — Desor Galér. p. 11. Tab. IL. fig. 4-11. — Forbes Dec. IL Tab. VII. Conulus albogalerus Klein p. 19. Tab. XIII. fig. A. B. — Mantell Geol. Sussex Tab. XVIL fig. 8. et 20. — Parkinson IL Tab. IL. fig. 10 et 11. Echinus albogalerus L. Gm. p. 3181. Echinoneus albogalerus Blaïinv. Zooph. p. 194. Galerites cretosus Mantell Medals I. p. 384. Echinoconus vere conicus Breyn. p. 57. Tab. IL fig. 1. et 2. Oursin conique Bosc Déterv. p. 281. Tab. XXIV. Bouton nommé le bonnet blanc Davila Catal. p. 179. Echinometrites $s. Brontia Lachmundi Lang Lap. fig. p. 125. Tab. XXXVI. fig. 1. —Jac. à Melle Ech. Wagr. p. 7. fig. 6.— Brontia prima Lachmund. — Echinites siliceus Lister Lap. turb. p. 219. Tit, 18. k Bourguet Tab. LIT. fig. 361. — Luid. Lith. Brit. p. 47. Nro. 958. — Forme normale. Tab. XXV. fig. 10. Oursin conique, parfois aussi haut que long, légérement retréci en arrière, à base plane. Périprocte infra-marginal. S. 69. (d’après un exemplaire de la collection de M. Deluc.) GALERITES. * 1183 Craie blanche d'Angleterre, de Ruegen, d’Aïx-la-Chapelle, de Pouilly, Roque- mont (Oise), Chamy (Yonne) etc. Forme obtuse. (Tab. XXV. fig. 5-7.) Syn. Galerites vulgaris. Lam. (non Goldf.) IT, p. 307. — Desor Galér. p. 14. Tab. Il. fig. 1-10. Variété de même forme, mais moins haute, 68. Craie blanche de Rouen, Louviers, Dieppe, Hardevilliers (Oise), Chamy (Yonne) -de l'Ile de Wight, etc. 3 Plaener moyen (couche à Scaphites) de Fleischercamp près Salzgitter (Bruns- wick). Abondant. Forme haute et comprimée. (Tab. XXV. Syn. fig. 9.). Syn. Galerites conica Catal. syst. suppl. — Desor Galerites p. 16. Tab. I. fig. 12-19. + Fo S. 66. (d'après un exemplaire de la collection Delue.) Craie blanche d'Angleterre, Ile de Wight. Forme pyramidale. (Tab. XXV. fig. 8.) Syn. Galerites pyramidalis. Desmoul. Tabl. synon. p. 248. — Desor Galér. p. 13. Tab. L fig. 1-3. Variété très haute et pointue. X. 87. (d’après un moule de la collection de M. Desmoulins.) Craie blanche de France. Forme anguleuse. Syn. Galerites angulosa. Desor Galer. pag. 22. Tab. IV. fig. 5-7. Variété alongée, très anguleuse, par suite de la forte saillie des ambulacres. Craie blanche d'Angleterre. Coll. Marquis du Northampton. Forme mixte, Syn. Galerites mixtus. Defr. Dict. se. nat. XVIII. p. 37. — Agass. et Desor Catal. rais. p. 91. Variété circulaire et renflée, à l’état de moule. Am- bulacres legèrement en saillie. R. 89. Craie de St. Paul-Trois Châteaux. Mus. Paris et Avignon. NOTA. Le Galerites albogalerus est un oursin très commun dans les collections et très ancien- nement connu, qui a été décrit par une foule d'auteurs sous des noms très divers, comme le montre la synonymie ci-dessus. A l'exemple de M. Forbes, je me suis convaincu qu’un certain nombre d'espèces qu'on cite dans les ouvrages de paléontologie ne sont que de simples variétés du Gale- rites albogalerus. Je n'ai cependant pas cru devoir adopter toutes les modifications proposées par le savant auteur anglais. subrotundus Agass. Catal. syst. p. 7. — Desor Galér. p. 18. Tab. IL. fig. 11-14.— Galerites Leskei. Desor Catal. rais. p. 91. (jeune âge) Haute, cylindrique, à sommet renflé, remarquable en outre par son périprocte supra-marginal, visible en entier de profil. Q. 78. T. 87. (Galerites Leskei Desor.) Craie blanche de l'Ile de Wight, du Yorkshire, de Louviers, Rouen, Chamy (Yonne). Mus. de géologie pratique de Londres. Mus. Neuchâtel. NOTA. D'après Forbes (Decad. 3. PI. 8.), cette espèce serait assez commune dans la craie d'An- gleterre, bien que limitée à un horizon inférieur à celui du véritable Gal. albogalerus, celui de la craie dure ou inférieure. 184 SYNOPSIS DES ECHINIDES. globosus Defr. Dic. sc. nat. Tom. XVIII. p. 86. Tab. Echin. fig. 2.—Roem Kreidegeb. p. 32. Tab. VI. fig. 14? Espèce très haute, légèrement carenée en arrière, à bords arrondis, ne différant'du G. subrotunda que par son périprocte moins haut, plutôt infra-marginal que supra-marginal. Plaener moyen (couches à Scaphites) de Fleischercamp près Salzgitter Graite wick). Abondant. Craie de France. Coll. Roemer. Strombeck. subsphaeroïdalis d'Archiac, Mém, Soc. géol. de France 2de Sér. Tom. II, Tab. XI. fig. 2. — Syn. Galerites globulus Desor Galér. p. 18. Tab. IV. fig. 1-4. — Espèce très haute, voisine du G. subrotundus, mais à base encore plus étroite, de manière à paraître presque sphérique. Périprocte marginal. T. 88. S. 76. (Original du G. globulus Desor.) Tourtia de Belgique. Craie tuffau du Cap Blanc Nez. Craie chloritée de la Fauge près le Villard-de-Lans. Soc. géol. de France. Coll. Albin Gras. NOTA. Comme il y a déjà un Galerites globosus Defr. je suis d'avis, pour éviter toute confu- sion, de conserver le nom de subsphaeroïdalis, de préférence à celui de G. globulus, quoiqu'il soit postérieur. abbreviatus Lamk. II. p. 307.— Desor Galér. p. 20. Tab. IIL. fig. 9-17. — Bronn Lethaea V. p. 192. Tab. XXIX. fig. 17.— G. vulgaris. Goldf. (non Lamk.) p. 198. Tab. XL. fig. 20. — Conulus vulgaris Park vol. IL. Tab. IL fig. 8. — G. truncatus Defr. Dict. se. nat. Tab. XVIIL. p. 87.— Conulus globulus, nodus et Bulla Klein p. 20. — Æchinites vulgaris (pro parte) Leske p. 165. De forme co- nique, mais courte et circulaire, à bord renflé. Périprocte complètement infra- marginal. Mais le caractère le plus important consiste dans la disposition des pores qui sont moins serrés et par conséquent bien moins nombreux que dans aucune autre espèce, Il y en à rarement plus de trois paires pour une plaque interambulacraire. S. 65. et S. 70. (d’après des originaux de la collection de M. Deluc.) Craie supérieure du nord de l'Allemagne et du Danemark, le plus fréquem- ment à l’état de moule siliceux, dans les sables quaternaires de Stada et en gé- néral des plaines du Lunebourg et du Brandebourg. Coll. Deluc, Mus. Paris etc. NOTA. Je n’en connais jusqu'ici qu'un seul exemplaire avec le test, celui de la collection de M, Deluc, oblongus Desor Catal. rais. p. 91. Syn.: Galerites abbreviatus. Goldf. (non Lamk.) p. 128. Tab. XL. fig. 20. et 21. Voisine de l'espèce précédente, dont elle diffère cependant par sa forme moins conique et sensiblement allongée, au lieu d’être circulaire. R. 84. GALERITES, 185 Craie de Picardie. Coll. Michelin, Deshayes. NOTA. D'après M. Forbes, ce ne serait qu'une simple variété du G. abbreviatus. Orhbignyanus Agass. Catal. syst. p. 7. — Desor Galér. p. 22. Tab. IL. fig. 5-8. — Catal rais. p.91. — Syn. Pyrina Orbignyana d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXXIX. Espèce à sommet arrondi, presque hémisphérique, peu élévée, à bord renflé. Périprocte marginal et-par conséquent visible en entier de profil. P. 53 (Type de l'espèce). Craie de Touraine. Rare. Coll. d’Orbigny. NOTA. Je ne saurais en aucun cas partager l'opinion de M, Forbes qui ne voudrait voir dans cette espèce qu'une variété de Gal. Castanea. elongatus Roemer Kreidegeb. p. 32. Tab. VL fig. 15. Très grande espèce, moins haute que longue, subpentagonale, fortement retrécie et carénée en arrière. Périprocte marginal. h Craie supérieure, sous forme de moule siliceux, à l’état remanié, dans les sables quaternaires du nord de l'Allemagne. Coll. Roemer. NOTA. Ne connaissant cette espèce que par la figure assez médiocre et la déscription très in- suffisante de M. Roemer, il me reste des doutes sur sa position générique, les pores paraissant encore plus espacés que dans le G. abbrevialus. Conulus Roemer Kreidegeb. p. 32. Tab. VI. fig. 16. Petite espèce conique, comme le Discoïdea Subuculus, mais la face inférieure est complètement plane. Périprocte marginal. Plaener de Salzgitter. Coll. Roemer. = Bacea Desor nov. sp. La plus petite espèce du genre, en forme de baie à peu près sphériqué, aussi haute que longue, la base étant très reserrée. Péri- procte supra-marginal, de manière à n’être pas visible d’en bas. Gault de la Perte du Rhône et d'Ecouellaz. Rare. Coll. Renevier. - NOTA. Les tubercules n'étant conservés dans aucun des deux exemplaires de la collection de M. Renevier, on peut se demander si l'espèce n'appartient pas peut-être au genre Globator, J'en doute cependant, à cause de la saillie très faible, il est vrai, mais cependant reconnaissable du côté postérieur, Castanen Agass. Catal. syst. p. 7. — Echin Suiss. I. p. 77. Tab. XIT. fig. 7-9. — Desor Galér p. 23. Tab. IV. fig. 14-16. (exel. fig. 12. et 13) — Syn. Nucleolites Castanea. Al. Brongn. Géol. des environs de Paris. Oss. foss. Tom. IL. p. 614 Tab. IX fig 14.— Pyrina Castanea Desmoul. Tabl. synon p. 258. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXXI fig. 4-6. Grande espèce subpenta- gonale, alongée, sensiblement plus large en avant qu’en arrière. Test mince. Pé- riprocte infra-marginal, de manière à n'être jamais visible d'en haut. Q. 42. 24 186 Synopsis DES EÉCHINIDES. Variété déprimée. Syn.: Nucleolites depressa Al. Brongn. Tom. IT. pag. 615. Tab. IX. fig. 17. — Pyrina depressa Desor Galér, p. 28. — Catal rais. p. 92. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXXI. fig. 1-5. Gault de la Montagne de Fis, du Reposoir, de Sacconet, d’Escragnolles, des Rawvis (Isère). Très abondant. Coll. Partout. NOTA. J'ai tout lieu de croire que le Nucleolites depressus de Brongniart n’est qu'une simple variété un peu déprimée du G. Castanea, provenant de la même localité. Rhotomagensis Agass Catal. syst. p. 7.— Sism. Echin. foss. di Nizza p. 50. (Galerites Castanea (pro part.) — Desor Galér. p 28. Tab. IV. fig. 12 et 13. excl. fig. 14-16.) — Forbes Decad. III. PL VIT. (sous le nom de Galerites Castanea). Echinoconus Rhotomagensis d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. 995. Espèce très voisine de la précédente, mais plus petite et moins anguleuse, plus ou moins renflée. Périprocte marginal, mais remontant, dans certains exemplaires, un peu plus haut que dans d’autres, en général un peu plus haut que dans le Galerites Castanea. Les tubercules aussi paraissent être plus nombreux. Six rangées dans les aires ambulacraires, mais sans être bien régulières. 67. Craie marneuse de Rouen. Grès-vert de Warminster et surtout de la couche intermédiaire entre le grès- vert et la craie marneuse (Junction bed ou marne chloritée) du Dorsetshire, avec le Discoïidea Subuculus. Grès-vert des environs de Nice. Mus. géol. prat. Coll. Michelin. NOTA. Ce n'est pas sans hésitation qu'après avoir réuni cette espèce au Gal. Castanea, je l'en sépare de nouveau. Il m'a paru qu'elle jouait vis-à-vis du G. Castanea le même rôle que le Discoï- dea Subuculus joue vis-à-vis du D. conica, c'est-à-dire quelle en est le réprésentant. Pour décider la question de l'identité, il faudrait posséder des exemplaires bien conservés du G@. Castanea, qui permissent de comparer les tubercules. lnevis Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 24. Tab. IV. fig. 8—11. — Pyrina laevis d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXX VII. fig. 6-9. Espèce plus alongée que les précédentes, subcylindrique. Périprocte au milieu de la face postérieure, de manière qu’on en apperçoit l’échancrure d’en haut. Péristome légèrement oblique. 79. (Type de l’espèce.) Terrain crétacé de France. Coll. Michelin. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut qu'une variété du G. Rhotomagensis, surtout s'il est vrai que la position du périprocte ne soit pas absolument invariable, Bargesanus — Syn. Æchinoconus Bargesanus d’Orb. Paléont franç. Echin. Tab. CMXCIV. fig. 1-4. Oursin conique comme le G. albogalerus, mais moins haut. Periprocte infra-marginal. GLOBATOR. 187 Craie chloritée (Cénomanien) de . Coll. d’Orbigny. NOTA. Nous ne connaissons pas cette espèce de visu. D’après la figure de d’Orbigny, elle ne diffère de la forme normale du G. albo galerus que par sa moins grande hauteur. Gurgitis Pict. et Ren. Foss du terr. aptien p. 156 Tab, XXII fig. 4. Oursin de forme circulaire, médiocrement élevé, à bord renflé. Péristome un peu oblique. Périprocte à la face postérieure, supramarginal, de manière à être à peine visible d’en bas, ce qui, d'accord avec sa forme moins renflée et son bord plus arrondi, la distingue suffisamment du G&. Castanea. Grès dur (Aptien supérieur) de la Perte du Rhône. Mus. du Genève et Coll. Renevier. LXXII Genre — GLOBATOR. Agass. 1840. Tab. XXV. fig. 1-4. De forme circulaire, globuleuse ou subconique. Tubercules distri- bués d’une manière uniforme sur les aires interambulacraires, tandis que ceux des aires ambulacraires montrent une disposition à se ran- ger en séries. (fig. 3°.) Périprocte pyriforme, situé à la face posté- rieure, de manière à n'être visible que par derrière. Péristome pen- tagonal, plus ou moins oblique. Appareil apicial compact, les cinq plaques génitales embrassant le corps madréporiforme, tandis que les plaques ocellaires sont logées dans leurs angles. La plaque gé- nitale impaire est imperforée. (fig. 1°.) Radioles inconnus. Toutes les espèces appartiennent aux terrains crétacés supérieurs. Nora. Nous comprenons facilement que plusieurs auteurs se soient réfusés à adopter ce genre, qui ne repose pas sur des caractères de première valeur. Il ne diffère guère des Galérites que par ses tubercules plus serrés, moins régulieurs, et par la position du périprocte. Les plaque ambulacraires, sans être parfaitement parallèles entre elles, sont moins irrégulières; mais les sutures ne sont pas toujours très distinctes. L’affinité est en apparence encore plus grande entre les Globator et les Pyrines ; ces dernières, en effet, n’en diffèrent de prime abord que par leur forme al- longée. Aussi n’eussions nous pas hésité à nous ranger à l'opinion de d’Orbigny, qui place les Globator dans le genre Pyrina, si nous n’avions reconnu que chez ce dernier l'appareil apicial est alongé, tandis que celui des Globator parait être compacte, comme celui des Galérites (fig. 1°). Globator Nueleus Acass. (Tab. XXV. fig. 1—4.) Agass. Catal. syst. p. 7. — Desor Galér. p. 30. Tab. IIL fig. 1-4. — Syn. Pyrina Nucleus d'Orb. Paléont. françg. Echin. Tab. CMLXXX VII. fig. 1-5. Oursin à peu près globuleux, de la grosseur d’une noix. Péristome petit, oblique. Périprocte un peu plus grand que le péristome, pyriforme, situé exactement au milieu de la face postérieure. Tubercules ambulacraires disposés sur trois doubles rangs 188 Synopsis DES ECHINIDES. Les sutures des plaques ambulacraires sont plus ou moins ondulées, tandis que celles des plaques interambulacraires sont rectilignes (fig. 32.) M. 48. (Type de l’espèce) ?Craie de Ciply. (Belgique.) Craie supérieurs (Calcaire à Echinodermes) de Sougraigne (Aude). Abondant avec le Micranter brevis. Coll. Michelin, Mus. Neuchâtel. NOTA. Les détails du test représentés fig. 1a, et 3a, sont empruntés aux échantillons de Sou- graigne, qui sont en général déformés. Je ne suis pas entièrement convaincu qu'ils soient absolu- ment identiques avec ceux de Belgique. Lorieri Desor nov. sp. Oursin globuleux, mais avec une tendance à se re- trécir en arrière, à la manière des Galérites. Périprocte postérieur, mais plus rapproché du bord inférieur que dans l'espèce précédente. Craie supérieure de la Bédoule (Bouches du Rhône). Coll. de Lorière, Mus. Neuchâtel. Petrocoriensis Agass. Catal. rais. p. 92. — Syn. Pyrina petrocoriensis Desmoul. Tabl. synon. p. 258. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXX VI. fig. 1-5. Oursin renflé, mais conique, au lieu d’être globuleux, comme les précédents. Ambulacres costulés. Périprocte postérieur. Granulation sporadique, du moins dans les aires interambulacraires. R. 42. (Type de l'espèce.) Craie du Périgord, Souleye. Rare. Coll. Desmoulins, Gigas Desor — Syn. Echinoconus gigas. Cot. Echin. foss, des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France. 2e Sér. Tom. XIIT. pag. 331.— d’Orb. Paléont. franç- Echin. Tab. CMXCIV. fig. 6 et Tab. CMXCV. Très grande espèce, renflée, légèrement retrécie en arrière. Périprocte marginal. Péristome légèrement oblique. Aumilieu du test, il y a sept à huit plaques ambulacraires pour une plaque interambu- lacraire. Tubercules sporadiques. Craie supérieure d’Auzas (environs de St. Martory près Foix). Béanchalot près Saint-Gaudens, Picou près Roquefort, Coll. de Lorière, Leymerie, Cotteau. Mus. Neuchâtel. ) NOTA. Par sa forme et sa physionomie, cette espèce rappelle tout à fait les Galérites; elle n'en diffère que par sa grauulation qui est sporadique et beaucoup plus serrée. Bargesanus Syn. Pyrina Bargesana d’Oxb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXXII. Oursin globuleux comme tous les Globator, mais le périprocte est très bas, presque marginal. Péristome oblique Craie chloritée (Cénomanien) de . 04 1 Nm f Ve PA Galerites Nucula Alb. Gras. Ours. foss. Suppl. p.. 4 Tab. I. © fig. 5-80 —1Æchinoconus «Nucula d'Orb. Paléont. françg. Echin. Tab. CMXCII. Très petit oursin, de la grosseur d’un gros poi, renflé, globuleux, le devant étant à ANORTHOPYGUS. NUCLEOPYGUS. 188° peine plus large que l'arrière. Périprocte grand, tout à faït postérieur. Péristome légèrement oblique. N’est connu qu’à l’état de moule. Gault (?) du Rimet près Rancurel (Isère). Coll. Alb. Gras. NOTA. La figure de M. Alb. Gras est, d’après l'indication même de l’auteur, trop alongée. Vionneti Camp. nov. sp. Grande espèce circulaire, moins renflée que les autres, légèrement rétrécie en arrière. Périprocte grand, Tubercules homogènes sur toute la surface du test Péristome oblique. Grès dure aptien de Noirvaux près St. Sulpice. Coll. Campiche. Gexre ANORTHOPYGUS Cotteau 1857. Tab. XXIL fig. 4. Oursins circulaires, déprimés. Tubercules petits, mais disposés en séries. Péristome enfoncé, transversalement alongé, sans entailles distinctes. Périprocte supramarginal, mais irrégulier. Appareil api- cial compact, Composé de quatre plaques génitales et de cinq pla- ques ocellaires, la cinquième plaque génitale ou plaque impaire manquant. Une seule espèce, des terrain cretacés. Nora. Il y a longtemps que nous avons conçu de doutes sur les véritables affi- nités de ce type qui jusqu'ici avait été confondu avec les Pygaster. M. Cotteau vient de lever ces doutes, en nous apprennant que non seulement le périprocte est irrégulier, mais qu’en outre le péristome est transversalement alongé, par conséquent bien différent de celui des Pygaster, On ne saurait dès lors plus con- ar la validité du genre Anorthopygus, ainsi nommé à cause de son périprocte irrégulier, costellatus (Tab. XXII. fig. 4.) Syn.: Pygaster costellatus Agass. Catal. syst. p. 7.—Desor Galér. p. 81. Tab. XI. fig. 1-4, — ? Nucleolites orbicularis Gratel. Ours. foss. de Dax p.78. Tab. II. fig. 21.— Espèce circulaire et déprimée, bien caractérisée par ses ambulacres costulés et son périprocte supra-marginal et irrégulier. Péristome circulaire, en apparence sans entailles visibles. 83. Q. 60. (Types de l'espèces.) Grès calcarifère de l’Ile d'Aix, de Fouras. Craie de Dax. LXXIIT. Gevre NUCLEOPYGUS. Agass. 1840. Tab. XXVL fig. 4-7. Petits oursins déprimés, de forme circulaire ou oblongue, à face inférieure pulvinée. Tubercules petits, distribués’ sans ordre. Pores 189 SYNOPSIS DES ECHINIDES. disposés par simples paires. Péristome circulaire ou plus ou moins elliptique, mais cependant distinctement décagonal. Périprocte grand, sans pourtant être aussi ample que chez les Pygaster, plus ou moins éloigné du sommet, mais s’ouvrant toujours à la face supérieure. Appareil apical composé de quatre plaques génitales et de cinq plaques ocellaires; la cinquième plaque génitale ou plaque impaire manque, suivant M. Cotteau, en sorte que les deux plaque ocellaires postérieures se touchent. (Tab. XXVI. fig. 4°.) Radioles inconnus. Les espèces connues jusqu'ici sont propres aux terrains juras- siques et crétacés. Nora. D’après la diagnose-ci-dessus, le genre Nucleopygus tient le milieu entre les Pygaster, les Galeropygus et les Anorthopygus d’une part, et les Pyrines de l’autre. Il diffère des premiers par sa forme allongée ‘et l’absence d’entailles profondes au péristome; des Pyrines par sa forme aplatie et son péristome dé- cagonal, enfin des Desorelles et des Hyboclypus par son appareil apicial com- pact et ses ambulacres Convergents. Quelques précis que soient ces caractères, il n’en est pas moins vrai que l’ap- plication qu’on en a faite jusqu’à présent n’est rien moins qu'heureuse, puisqu'on a confondu dans ce genre des espèces qui appartiennent à des familles différentes. C'est sans doute ce qui a engagé M. Cotteau à ne plus en tenir compte, puisqu'il range l’une de ses espèces, le N. incisus, dans son genre Desorella. Sans con- tester en aucune façon la validité de ce genre, je ne pense pas qu’il y ait lieu de l’étendre au Nucleopyqus incisus, et au lieu de laisser cette espèce dans le genre Desorella, j'éstime qu'il est plus naturel de la maintenir dans le genre Pyrina, en limitant le genre Desorella aux espèces à ambulacres sensiblement disjoints. Au lieu donc de prendre pour type l'espèce décrite dans nos ouvrage antérieurs sous le nom de Nucleopygus incicus et qui n’est autre chose qu’une Pyrine, on se fera une idée bien plus nette du genre en s’en rapportant soit au N. depressus qui représente la forme cireulaire, soit au N. Zcaunensis, qui en est le type ovoïde. Nucleopygus Ienaunensis (Tab. XXVI. fig. 4-7). Syn. Desoria Icaunensis Cot. Ech. foss. p. 224. Tab. XXXIIL. fig. 1-8. De forme oblongue, presque plane en dessus, subpulvinée et un peu évidée en dessous. Périprocte pyriforme, aigu au sommet, s'ouvrant très près de l'appareil apicial. Péristome alongé, sensiblement oblique et marqué de légères entailles qui lui donnent une apparence irrégulièrement décagonale. Du Coralrag inférieur de Merry-sur-Yonne. Très rare. Coll. Cotteau. depressus Syn. Pygaster depressus Agass. Prodr, p. 18. —- Nucleolites depressus Munst. in Goldf. p. 137. Tab. XLIIL fig. 1 (non Brongn). — Collyrites depressa Desmoul. Tabl. synon. p. 368. — Pyrina Goldfussi Agass. et Desor Catal. rais. p. 92 — d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXX VI. fig. 6-9. Petite espèce alongée, aplatie en dessus, pulvinée en dessous, légèrement déclive en arrière. Péri- procte grand, pyriforme, s'étendant jusqu'à mi-distance du sommet ambulacraire. Péristome subcentral, concave, décagonal. Tubercules rares, distribués sans ordre. Craie d’Aix la Chapelle. Mus. Munich (Coll. Munster). PyrINA. 190 Koechlini Syn. Pygaster Koechlini Mich. Revue et Magaz. de Zoologie 1853. No. 1. Petite espèce déprimée, très rétrécie en arrière, à périprocte supra- marginal. Tubercules très petits. V. 51. (Type de l'espèce.) Néocomien de St. Croix. Coll. Koechlin-Schlumberger. LXXIV. Genre. PYRINA. Desmoul. 1835. Tab. XX VI. fig. 8-10. Petits oursins renflés, de forme ovoïde, quelques fois cylindriques, garnis de tubercules nombreux, uniformement répartis sur toute la surface du test. Périprocte grand, pyriforme, situé à la face posté- rieure, plus où moins supramarginal. Péristome central, légèrement oblique, pentagonal, sans bourrelets. Appareil apicial suballongé. Radioles inconnus. Toutes les espèces appartiennent à la formation crétacée. Nora. Ce genre établi en 1835 par M. Desmoulins comprenait dans l’origine des espèces alongées et des espèces circulaires. M. Agassiz en sépara plus tard les espèces circulaires pour en faire son genre Globator. D'un autre côté, les Pyrines sont très voisines des Nocleopygus qui sont en quelque sorte des Pyrines aplaties avec une bouche décagonale et régulière. La forme alongée de l'appareil apicial est le résultat de latrophie de la plaque génitale postérieure ou impaire, qui permet aux deux plaques ocellaires postérieures de se ranger dans l’aligne- ment des plaques génitales paires. d’Orbigny nous paraît avoir attaché une importance exagérée à la forme du péristome. Il range dans le genre Pyrina toutes les espèces qui ont la bouche oblique, sans s'inquiéter de la forme ui de la physionomie de l’Oursin. Nous ne saurions nous ranger à cet avis surtout à cause de l’inconstance de ce carac- tère et de l’embarras qui en résulte, lorsque le péristome n’est pas parfaitement conservé. Pyrina Ovuluma Agass. (Tab. XXVI. fig. 8—10.) Agass. Catal. syst. p. 7. — Desor Galér. p. 26. Tab. V. fig. 35-37. — Nucleo- lites ovulum Lam. N°. 3. — Desmoul. Tab]. synon. p. 356.— d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXXV. fig 7-11. Var. Pyrina ovata Agass. Catal. syst p. 7. — Desor Galér. p.27. Tab. V. fig. 32-34. Pyrina echinonea Desmoul. Tab}. synon. p. 258. — d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXX V. fig. 1-6. De forme alongée, renflée, à face inférieure pulvinée, ce qui lui donne par fois un aspect presque cylindrique. Périprocte pyriforme, exactement supra-marginal. Péristome oblique. 72. (Type de lespèce.) P. 4. (Type de la var. Pyrina ovata.) Craie grise de Périgueux. Silex de la Dordogne. Coll. Michelin, d'Orbigny, Mus. Neuchâtel, Peu fréquente. NOTA. J'ai reconnu que le Pyrina ovata que M. Agassiz avait séparé du Pyrina ovulum n'en est qu’une variété, 191 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Desmoulinsii d'Arch. Mém. Soc. géol. de France, 2% Série, Tom. IL. Tab. XIII. fig. 4. De même taille que la précédente, dont elle diffère cependant par sa forme très alongée et son périprocte exactement postérieur. T. 86. (Type de l'espèce.) Tourtia (Cénomanien inférieur) de Belgique. Rare. Coll. Soc. géologiqne de France. Paumardi Cot. Mss. Autre espèce voisine du P. Ovulum, mais plus courte. Périprocte au milieu de la face postérieure. Craie marneuse (Cénomanien) de Bousse (Rare). Coll. Davoust. ovalis dOrb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXX.— Syn. Pyrina inflata d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXXIV. fig. 1-5, — Espèce alongée, très voisine du P. Ovulum, mais moins cylindrique. Dessous légèrement concave. Périprocte pyriforme, situé au bord supérieur de la face postérieure, à la naïs- sance d’un sillon très évasée qui manque aux espèces précédentes. Craie chloritée de..... Coll, d'Orbigny. Toucasana d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXXIV. fig. 6-10. Dumême type que l'espèce précédente, mais plus rétrécie en arrière. Le périprocte, situé à la partie supérieure de la face postérieure, est plus étroit et plus alongé. Péristome très oblique. Craie jaune (Turonien) de Poncé (Loire et Cher). Coll. d’Orbigny. eylindriea Alb. Gras. Ours. foss. de l'Isère p. 45. Tab. IT. fig. 12-15. — d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXIX. Espèce alongée et renflée, à pé- riprocte tout à fait postérieur, mais un peu plus aigu que dans le P. Desmoulinsü, pas visible d'en haut. Pores se dédoublant sur le pourtour du périprocte qui est très oblique. Aptien des Rais près du Villard-de-Lans (Isère). Coll. Alb. Gras. NOTA. Il ne faudrait pas conclure du nom de cylindrica que M. Alb. Gras a donné à cette espèce, qu’elle est plus cylindrique que les précédentes, D après le dessin de l’auteur, elle le serait même un peu moins. : 4 Freuehemii Desor Catal. rais. p. 92. Espèce renflée, sensiblement plus courte que les précédentes. Périprocte très ample. Danien de Faxoe (Danemark). Mus. Coppenhague, Coll. Freuchen. Montainvillensis Sorignet Ours. de l'Eure p. 40. Aussi large devant que derrière, à base pulvinée. Péristome pentagonal et oblique. Périprocte supra- marginal, elliptique. PYRINA. 191* Calcaire pisolitique (Danien) de Montainville près Maule (Seine et Oise). Coll. Sorignet. KRaphaeli Desor (nov. sp.) Petite espèce renflée, pas très alongée, d’égale largeur par devant et par derrière. Périprocte grand, limité entièrement à la face postérieure, de manière à n’être visible ni d’en haut ni d’en bas. Néocomien du Druesberg (Alpes du Canton de Schwyz) avec le Pygaulus Des- moulinsii. Mus. Zurich. NOTA. Cette espèce est dediée au Rev. père Raphael, professeur d'histoire naturelle au couvent d'Einsiedeln. # pygaen Desor Galér. p. 29. Tab. V. fig. 27-31. — d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXX VIII. fig. 1-6. — Syn. Galerites pygaea. Agass. Echin. suiss.[L. p.78. Tab. XIL. fig. 3-6. — Catopygus parvulus Agass. Catal. rais. p. 100. Assez grande espèce, moins renflée que les autres, plus ou moins rétrécie en arrière. Péri- procte très grand, occupant à peu près tout le bord postérieur. R. 10. R. 53. 80 (Catopygus parvulus). G.: (Wa < Néocomien des environs de Neuchâtel, Salève. Ste. Croix, Censeau (Jura), St. Dizier, Fontanil (Isère). Var. depressa. Plus ovoïde, plus déprimée. Urgonien de la Russille près d’Orbe. — Coll. Gilliéron. incisa d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXX. fig. 1-4.— Syn. Nucleopygus incisus Desor. Galér. p. 33. Tab. V. fig. 23-26. — Catal. rais. p. 94 — Nucleo- htes truncatulus Roem. Nordd. Kreidegebirg p. 33. Tab. VL fig. 12. — Pyrina Campicheana d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXVIIL. fig. 7-11. — Espèce voisine du P. pygaea, mais plus aplatie et en même temps plus rétrécie en arrière. Périprocte supra-marginal, remontant jusque près du milieu de laire impaire. M. 90. Néocomien (Marnes bleues) de Hauterive, Ste. Croix Hils conglomerat de Berk- lingen près Brunswick, où il est très abondant. Valangien de Villers sur le Doubs. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Strombeck, Jaccard. NOTA. C'est jusqu'ici le seul oursin que nous ayons rencontré identique dans le Néocomien et le Valangien. Le P, Campicheana qui est du Néocomien moyen ne nous a pas paru différer du P. incisa, qui lui même a quelques fois été confondu avec le P, pygaæea. Ataciana Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France 24e Sér. Tom. 13. p.332. — d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXX VIIT. fig. 1-5. Espèce courte, renflée, subconique, tenant en quelque sorte le milieu entre les Globator et les Pyrines. Zônes porifères déprimées. Périprocte grand, elliptique, situé au milieu de la face postérieure. Tubercules épais, homogènes, plus abondans et plus serrés à la face inférieure. Craie supérieure (Calcaire à Echinodermes) de Sougraigne (Aude.) Coll. Cotteau, Saemann. ha < TT 192 SYNOPSIS EES ECHINIDES. 24 Type. Genres à appareil apicial alongé, sans plaque génitale impaire. A LXXV. Gexrs. HYBOCLYPUS. Agass. 1839. Tab. XXVL fig. 11-15. Oursins déprimés, étalés, ayant le périprocte situé à la face su- périeure, dans un sillon profond de l'aire interambulacraire impaire, près du sommet apicial. Tubercules serrés, uniformes. Péristome plus ou moins excentrique, alongé dans le sens du diamêtre antéro-pos- térieur. Pores ambulacraires se dédoublant aux approches du pé- ristome, (fig. 12°.) Ambulacres flexueux, disjoints. Appareil apicial alongé, les plaques ocellaires paires antérieures étant placées dans l'alignement des plaques génitales, au lieu d’être logées dans les angles de ces dernières. Ce tvne n’est encore connu que dans la formation jurassique. J q Nora. Rangé d’abord par M. Agassiz dans la famille des Clypéastroïdes, à la suite des Fibulaires, ce genre fut reporté plus tard dans le voisinage des Dy- saster, puis de nouveau rapproché des Galérites, pour être enfin définitivement incorporé dans la famille des Galéridées, dont il représente l’un des deux types. Ces tatonnements résultent en partie de ce que l’on ne connaissait la structure ni du péristome ni de l'appareil apicial. Aujourd’hui nous savons que le péri- stome, bien qu’un peu excentrique, est cependant décagonal (fig. 12a.). Quant aux ambulacres, ils sont sans doute disjoints, et en conséquence l'appareil apical, au lieu d’être compact, est alongé (fig. 12b); mais il n’est pas pour cela dé- composé en deux parties, comme chez les Dysaster (Tab. XXXVI.) Il ne s’agit ici que: d’une modification dans la juxtaposition des plaques de l’appareïl apicial, telle qu’elle se retrouve également dans la famille des Ananchydées. A cet égard, on peut dire avec raison que les Hyboclypus forment le passage des Galéridées aux Ananchydées. Sous tous les autres rapports, ce sont de vrais Galéridées. Hyboclypus gibhberulus Agass. (Tab. XXVI. fig. 11-15.) Agass. Echin. suiss. I. p. 75. Tab. XII. fig. 10-12. — Desor Galér. p. 84. Tab. XIII. fig. 12-14. — Wright Brit. foss. Echinod. p. 298. Tab. XXL. fig. 2. — Syn. Nucleo- lites excisus Quenst. Petref. p. 585. Tab. L. fig. 3. Grande espèce, élargie en arrière, étroite en avant, avec un renflement notable de l’ambulacre impair à la face su- périeure, qui lui donne son apparence gibbeuse. Sillon anal large et profond, le périprocte s’ouvrant tout au fond du sillon (fig. 11.) Face inférieure ondulée; les ambulacres y correspondent à de larges sillons évasés dans lesquels les pores se dédoublent en approchant du péristome. Celui-ci est alongé d'avant en arrière, subanguleux. Tubercules petits et très serrés, représentant une granulation très abondante. 75 et 76. (Types de l’espèce.) Vesulien (Marnes à Discoïdées) du Jura Soleurois et Argovien, du Hummel près Waldenburg. Hysoczypus. 193 Grande Oolite de Macon (Hébert), du Départ. de l'Ain, de Bridport et autres localités du Dorsetshire (Forbes). Dans toutes les collections de Suisse. Mus. Paris, Coll. Michelin, Hébert. sandalinus Merian nov. sp. De même taille que la précédente, mais plus alongée, ce qui lui donne l'apparence d’une pantoufle. Une carène très marquée à l'avant et en dessus. Y. 96. (Type de l'espèce.) Kellovien des Vosges, d’Avoise (Sarthe), de Noyen près Conlie (Lorière). Coll. Koechlin-Schlumberger, Davoust, de Lorière, Hébert. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut qu’une variété alongée de la précédente. canaliculatus Desor Galér. p. 85. Tab. IV. (Dysaster) fig. 8. et 9.— Syn. Nucleolites canaliculatus Goldf. p. 140. Tab. XLIX. fig. 8. Petite espèce, sans carène antérieure, élargie en arrière, ayant tout à fait l’apparence d’un Nucleo- lite et n’en différant en réalite que par ses ambulacres simples. Oolite inférieure du Staffelberg près Bamberg. Mus. Munich (Coll. Munster). Mareou Desor Catal. rais. p. 94. — Syn. Nucleolites decollatus Quenst. Petref. p. 585. Tab. L. fig. 6. Voisine de la précédente, mais plus large, surtout moins rétricie en avant. Bord postérieur subrostré, très aminci, Ambulacres postérieurs sensiblement arqués. T. 77. (Type de l'espèce.) Oolite ferrugineuse de la Roche-Pourrie près Salins. Jura brun de Lauffen près Ballingen. Coll. Marcou, d'Orbigny, Fraas. caudatus Wright Cassidulidae in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 21 ser. Vol. IX. 1851. p. 100. Tab. IIL. fig. 2. — De forme alongée, déprimée, amincie, à bord ondulé et tronqué en arrière. Un sillon anal profond, à parois verticales, s’'évasant en arrière. Péristome sensiblement excentrique en avant, alongé, mais cependant anguleux. Granulation très fine, à peine visible à l’oeil nu. De l’Oolite inférieure de Leckhampton, Crickley-Hill et Birdlip-Hill. Rare. Coll. Wright. NOTA. M. Wright a publié subséquemment dans une note du même mémoire (p. 103.) une dé- scription de l'appareil apicial qui, si elle est exacte, indiquerait un type tout à fait exceptionnel. Comme cette déscription n’est accompagnée d'aucune figure, nous preférons avant d’en tirer au- cune conséquence, atteudu que l'auteur lui même ait formulé ses conclusions. Disculus Cot. sp. nov. Petite espèce voisine de V7. canaliculatus, à peu près circulaire, plate, les ambulacres postérieurs ne passant pas dans le sillon. Grande Oolite (Bathonien) d’Avoise (Sarthe). Coll. Davoust. stellatus Desor Catal. rais. p. 94. Espèce intermédiaire par sa forme entr 25 194 SYNOPSIS DES ECHINIDES. les 7. canaliculatus et IH. Marcou, mais différant de l’un et de l’autre par ses ambulacres postérieurs qui sont rectilignes au lieu d’être arqués. T. 76. (Type du l'espèce.) Corallien du Wiltshire (Rare). Coll. d’Archiac. LXXVI. Gexre. DESORELLA. Cotteau 1855. Tab. XXVL fig. 1-3. Oursins de moyenne et grande taille, ayant le périprocte ou l’anus situé à la face supérieure, très grand, pyriforme, sans sillon. Péri- stome central, alongé, mais cependant décagonal. Tubercules petits, disposés sans ordre. Ambulacres un peu disjoints, mais droits. Radioles inconnus. Toutes les espèces connues jusqu’à présent proviennent des terrains jurassiques moyens. Nora. Le genre Desorella, tel qu’il est ici caractérisé est en quelque sorte in- termédiaire entre les Pygaster et les Hobolypus; en effet, il ne diffère du pre- mier que par ses tubercules non sériés et son péristome moins régulier, deux caractères qui le rapprochent des Hyboclypus, dont il s'éloigne à son tour par ses ambulacres droits et par l’absence dun sillon anal. L'appareil apicial n’est pas encore connu d’une manière détaillée. Mais l’écartement des ambulacres au sommet nous fait présumer qu'il était alongé comme chez les Hyboclypus. Par cette raison j’exclus du genre Desorella pour les laisser dans le genre Nucleo- pygus, certaines petites espèces d’une physionomie différente, que M, Cotteau y range et dont les ambulacres sont complètement convergents au sommet. Le nom de Desoria sous lequel ce genre a été établi en premier lieu a été changé plus tard en Desorella, par la raison qu’il existait déjà un genre Desoria parmi les Articulés. Orbignyana Cot. (Tab. XXVI. fig. 1-3.) Syn.: Desoria Orbignyana Cot. Echin. foss. p. 227. Tab. XXXIIL. fig. 9-11. — De forme ramassée, le diamètre transversal dépassant de beaucoup le diamètre antéro-postérieur. Périprocte grand, elliptique et très rapproché du sommet, s’ouvrant dans une dépression qui ne se prolonge pas au-delà du milieu de Paire. Péristome subdécagonal, transversalement alongé et excentrique en avant. Coral-rag inf. d'Andryes (Yonne). Exempl. unique. Coll. Cotteau. NOTA. M. Cotteau déclare s'être convaincu que la forme bizarre de cette espèce n'est pas le résultat d'une déformation, comme on pourrait le croire au premier abord. elata Cot. Echin. foss. p. 228. Tab. XXXIV. fig. 13.— Syn. Hyboclypus elatus Agass. et Desor Catal. rais. p. 94. Grande espèce uniformement renflée à la face supérieure, pulvinée à la face inférieure. Périprocte grand, pyriforme, sub- marginal et par conséquent très éloigné du sommet. Péristome excentrique en avant, oblong et irrégulièrement décagonal. Appareil apicial alongé (les dé- DEsoRELLA. 195 tails n’en sont pas connus). Les cinq ambulacres ne convergent pas vers un seul point, mais sont plus ou moins disjoints, comme chez les Hyboclypus. Corallien inférieur. V. 7. (Type de l’espèce.) Corallien inf. (Calcaire à chailles) de Druyes (Yonne), à l’état de moule siliceux. Coll. Cotteau. Michelin. Assez abondant. NOTA. Ce n’est pas sans hésitation que nous avons décrit autrefois cette espèce sous le nom de Hyboclypus elatus. En la rapportant au genre Desorella, M. Cotteau lui à sans doute assigné sa véritable place dans le système. Droginea Cot. Echin. foss. p. 231. Tab. XXXIV. fig. 4-7. — Petite espèce subcireulaire, arrondie en avant, tronquée en arrière, plus ou moins renflée à la face supérieure, ondulée et pulvinée à la face inférieure. Appareil apicial ellip- tique et alongé, à en juger par son empreinte. Périprocte grand, pyriforme, occupant à peu près tout l’espace entre le sommet et le bord. Péristome excentrique en avant, alongé et assez irrégulièrement décagonal. Corallien inférieur (Calcaire à chaïlles) de Druyes et de Chatel-Censoir (Yonne), à l’état de moule siliceux. Coll. Cotteau. LXXVIL Gevee. PACHYCLYPUS(1). Desor (nov. gen.) 1856. Tab. XXXVIL fig. 3. et 4. Grands oursins ovoïdes, médiocrement renflés. Péristome central, indistinctement décagonal. Périprocte situé au bord postérieur. Tu- bercules irrégulièrement disséminés. Ambulacres convergents, mais . cependant disjoints, ce qui fait supposer que l’appareil apicial était alongé comme chez les Desorelles. Une seule espèce des terrains jurassiques. Nora. L'espèce qui est le type de ce genre se rapproche des Dysaster par sa forme et jusqu’à un certain point par ses ambulacres. Mais, d’un autre côté, on ne saurait méconnaître que’lle s’en éloigne sensiblement par la position de son péristome qui est central. Les ambulacres, sans être aussi convergents que les représente Goldfuss, ne sont cependant pas assez éloignés au sommet pour au- toriser la supposition qu’il existait deux sommets ambulacraires, comme chez les Dysaster. Il est plus probable au contraire que l’appareil apicial était simplement alongé, sans être disjoint. S'il en était ainsi, notre genre aurait beaucoup plus d’affinité avec les Desorella dont ils ne différerait que par la position du périprocte. Semiglobus Desor (Tab. XXXVIL fig. 3. et 4.) Syn.: Dysaster Semiglobus Desor Dysast. p. 18. Tab. IV. fig. 10-12. — Nucleo- lites Semiglobus Munst. in Goldf. p. 139. Tab. XLIX. fig. 6. — Oursin de forme ovoïde, légèrement rétréci en arrière, à bords renflés. Péristome central, enfoncé. Périprocte marginal, mais de manière à n'être pas visible d’en haut. Test mince. (:) De TaYU épais et clypeus. 196 SYNOPSIS DES. ECHINIDES, Corallien (?) de Monheim et Pappenheim en Bavière. Mus. Munich (Coll. Munster). Ex. unique. NOTA. Ainsi que je l'ai indiqué dans ma monographie des Dysaster, la figure originale de Munster dans l’ouvrage de Goldfuss n’est pas exacte ; les sommets des ambulacres sont trop con- yergens. LXXVII. Genre. ASTEROSTOMA. Agass. 1847. PL XXXVIL fig. 1. et 2. Grands oursins renflés, rappelant par leur forme les Ananchydées, mais en différant par leur péristome central et subanguleux. Ambu- lacres pairs, subpétaloïdes, convergents, tout en étant disjoints. Am- bulacre impair un peu différent:des ambulacres pairs. Périprocte pos- térieur. De larges sillons à la face inférieure correspondant aux cinq ambulacres. Des terrains secondaires. Nora. Ce genre fut établi par M. Agassiz (dans le Catal. raisonné 1846) pour une espèce du Musée de Paris qui parait avoir été” désignée par Lamarck sous le nom de Cypeaster excentyicus. La position qui lui fut assigné dans le Cata- logue raisonné, à la fin de la famille des Cassidulides, à la suite des Conocly- pus, indique assez l'incertitude où l’on se trouvait quant à la place qu'il doit occuper dans la méthode. Cette difficulté est loin d’être écartée aujourd’hui. M. d’'Orbigny (Paléont. franc. Echin. p. 279.) se fondant sur le fait que l’ambulacre impair a des pores plus petits que les ambulacres pairs n’hésite pas à placer le genre Asterostoma dans la famille des Spatangoïdes. Quant à nous, nous cro- yons qu'on court risque de fausser les affinités lorsqu'on se fonde sur un carac- tère unique, à l'exclusion de tous les autres. En effet, à part cette inégalité de l'ambulacre impair, qui est à peine sensible, le genre Asterostoma n’a rien qui rappelle de loïn les Spatangoïdes. Son péristome central semble au contraire devoir l'en exclure d'emblée. Ses ambulacres, de l’aveu de M. d'Orbigny, ne sont pas pétaloïdes, mais simplement subpétaloïdes. La face inférieure présente cinq sillons qui n’ont pas non plus d’analogue dans la famille des Spatangoïdes. Les plaques ambulacraires ne s’y élargissent pas, mais sont petites, comme dans les genres précédents. Enfin les ambulacres, tout en convergeant vers le sommet, sont cependant disjoints, ce qui fait supposer un appareil apicial alongé, au lieu d’un appareil très compact, comme celui de tous les vrais Spatangoïdes. Sous ce rap- port, comme aussi sous le rapport de la forme et des ambulacres, le genre Aste- rostoma se rapproche davantage des Ananchydées, auxquels on pourrait peut être l’associer, n’était la position et la forme du péristome. Or d’après les rapports que nous croyons exister entre l’organisation de l'animal et la forme et la dis- position de sa bouche, nous ne saurions ranger dans une même famille des genres qui diffèrent si profondement sous ce rapport. Il nous parait plus naturel de rapprocher le genre Asterostoma des genres De- sorella et Pachyclypus qui, eux aussi, joignent à un péristome central et angu- leux, un appareil apicial alongé, mais qui diffèrent de notre genre par leurs am- bulacres égaux. Asterostoma excentricum Agass. (Tab. XXXVIL fig. 1. et 2.) Agass, Catal. rais. p. 110. = d’Orb. Paléont. franç. Tom VL p. 280. — Syn.: Clypeaster excentricus Lamk. IIL No. 6.? — Très grande espèce, fortement ren- fée. Sommet ambulacraire excentrique en avant, Péristome à peu près central. ÂSTEROSTOMA. 197 Cinq larges sillons partant du péristome et s'étendant jusqu’au bord. Périprocte situé à la face postérieure. D'origine inconnue, mais la nature du calcaire dur et compacte de l’échan- tillon semble indiquer, d’après M. d’Orbigny, un terrain plus ancien que le ter- rain tertiaire, peut-être un terrain crétacé. Mus. de Paris (Coll. zoologique). NOTA. D’après M. d'Orbigny, il paraîtrait que la véritable synonymie du Clypeaster excentricus de Lamarck se rapporte à un Echinolampas plutôt qu’à l'espèce qui nous occupe ici. < TRIBU DES ECHINONÉES. Aires ambulacraires simples. Point d'appareil masticatoire. Un seul genre de l'époque actuelle, le genre Echinoneus van Phels. LXXIX. Genre. ECHINONEUS van Phels. 1774. Tab. XXVIL fig. 1-8. Petits oursins alongés, renflés. Péristome central et oblique. Pé- riprocte grand, pyriforme, situé entre le péristome et le bord po- stérieur. Tubercules nombreux, disposés en séries plus ou moins ré- gulières, mamelonnés, mais non crénelés ni perforés. Quatre pores génitaux. Point de traces de machoires ni d’auricules. Toutes les espèces sont de l’époque actuelle et limitées aux mers tropicales. On les trouve aussi quelques fois à l’état de pétrifica- tions dans les collections. Nora. L’obliquité de la bouche que l’on a pendant longtemps envisagée comme une monstruosité, n’a plus rien qui doive nous étonner depuis que nous savons que ce caractère se retrouve assez fréquemment parmi les Cassidulides fossiles. (Voir plus loin les genres de cette famille.) : Echinoneus eyelostomus Leske (Tab. XX VII. fig. 1-3.) Leske p. 173. Tab. XXXVIL fig. 3. et 4 — Syn. Echinoneus conformis Desor Galer. p. 48. Tab. VI. fig. 17-21. (> \” H ‘ Y. 20: Antilles. Abondant. Tufs calcaires de la Guadeloupe. Coll. Michelin, Mus. Neuchâtel, Mus. Paris. NOTA. Quoique le nom spécifique de cyclostomus ,,bouche circulaire“ donné par Leske soit im- propre, puisque tous les Echinonées ont la bouche pyriforme et oblique, il n'en est pas moins vrai que l'usage l’a consacré. = FAMILLE DES DYSASTÉRIDÉES Desor (Alb. Gras). Test ovoïde ou cordiforme, alongé, rarement circulaire. Péristome plus ou moins excentrique. Périprocte à la face postérieure. Pores simples. Ambulacres disjoints. Le trait dominant de cette famille consiste dans ses ambulacres disjoints. C’est sur la foi de ce caractère que dès 1842, j'avais sé- paré ces Oursins de tous les autres Echinides pour en faire un groupe à part qui a fait l’objet d'une monographie spéciale. Plus tard (1848) M. Alb. Gras en fit sa 7° famille des Dysastéridées. Les auteurs précédents n’ont pas en général accordé à ce groupe toute l'attention qu'il mérite, et le nombre d'espèces qu'ils en ont décrites sont rapportées par eux tantôt aux Spatangues tantôt aux Nucléolites. L'importance de cette disposition exceptionnelle des ambulacres au point de vue organique saute aux yeux. Dans tous les autres Echinides, les ambulacres convergent vers un seul point, le som- met apicial, où se concentrent également les organes de la repro- duction. Chez les Dysaster au contraire, les ambulacres se dé- composent en deux groupes, dont l'un (composé des deux ambu-' lacres postérieurs) est rejété en arrière et forme ainsi un second sommet ambulacraire au-dessus de l'anus. De la sorte le sommet antérieur n’est plus composé que des trois ambulacres antérieurs avec leurs trois plaques occellaires correspondantes, plus les quatre plaques génitales paires. La cinquième plaque génitale ou plaque impaire manque. Pour que le déplacement des ambulacres postérieurs entraine ainsi à sa suite le démembrement des plaques ocellaires, il faut que la liaison soit de plus intimes entre les organes de la vision et ceux de la respiration, ce qui est du reste conforme aux données que DYysASTÉRIDÉES. 199 nous possédons sur l’embryologie des Echinodermes. Les plaques génitales par contre sont plus solidaires; si elles varient parfois dans leur combinaison, en revanche nous ne les voyons jamais se séparer ni quitter le sommet ambulacraire antérieur, qui est le vé- ritable sommet organique. | Autant la famille des Dysastéridées est bien définie, autant il est difficile de lui assigner sa place dans la méthode. II est certains traits qui semblent la rattacher plus ou moins aux Ananchydées et aux Spatangoïdes, en particulier la forme de la coquille et surtout la position excentrique du péristome. D’autres caractères en revanche la rapprochent davantage des Galéridées, particulièrement la forme des ambulacres qui est simple. Pour bien préciser ses affinités, il serait indispensable d’être édifié sur l'existence d’un appareil masticatoire. Jusqu'ici on n’en possède aucune trace, et l’on est même autorisé à conclure de certaines particularités, telle que la minceur du test et l'aspect des moules intérieurs, qu’un appareil semblable n’exi- stait pas. Il n’y a donc pas lieu de s'étonner que les Dysaster aient subi toutes sortes de vicissitudes dans la classification. On dirait qu’ils résument en eux plusieurs types distincts, qui à l’époque reculée où ils existaient, n'auraient pas encore été individualisés. C’est peut- être pour cela que nous les voyons disparaître de la scène dès avant la fin de la période secondaire, au moment où les Ananchydées et les Spatangoïdes commencent à devenir prépondérants. C’est sans doute un phénomène analogue à celui que présentent plusieurs des Vertébrés fossiles, par exemple les Dinosauriens et les Enaliosauriens parmi les Reptiles, qui eux aussi ne nous apparaissent que comme des types passagers et provisoires, portant en quelque sorte en eux le germe des créations subséquentes. De pareils types peuvent être génants pour les classificateurs, mais au point de vue biologique ils sont on ne peut plus significatifs, et l'embarras qu'ils causent est peut-être la meilleure preuve de leur importance. Si aujourd'hui, comme précédemment, nous rangeons les Dysaster à la suite des Galéridées, c’est essentiellement à cause de leurs ambulacres simples, tout comme nous avons vu que c’est par le même caractère que les Galéridées se rattachent aux Cidarides. Or s'il est vrai que les ambulacres simples soient une marque d’infé- riorité relativement aux ambulacres bornés, qui semblent indiquer un système de respiration plus complet, n'est il pas naturel que dans 200 SYNOPSsIS DES ECHINIDES. une méthode ascendante leur place soit avant les Spatangoïdes, quel- que soit d’ailleurs la conformation de leur appareil digestif ? *} On nous objectera peut-être qu'il existe certains types, les Anan- chydées par exemple, chez lesquels les ambulacres ne sont qu'im- parfaitement bornés et qui n’en sont pas moins très voisins des Spatangoïdes. Nous répondrons à ceci que cette ressemblance des Ananchydées avec les Dysastéridées est plus apparente que réelle. Sans doute que vus par en haut, les ambulacres des Ananchydées n’ont pas cette apparence pétaloïde, qui caractérise à un si haut dégré les Clypéastroïdes, les Cassidilides et les vrais Spatangoïdes. Mais qu’on les regarde par la face inférieure et l’on retrouvera le vé- ritable type des Spatangoïdes, savoir de très larges plaques ambu- lacraires en général lisses et percées d'une seule paire de pores, tandis que chez les Dysaster les plaques ambulacraires de la face supérieure ne subissent aucun changement sensible et sont beaucoup plus petites que les plaques interambulacraires. (comp. Tab. XXXVL fig. 4. et 8. avec Tab. XL. fig. 4. 7. 9. et Tab. XLL fig. 2. 4. 8.) Il y à donc sous ce rapport une bien plus grande variété de struc- ture ambulacraire chez les Ananchydées. De plus ces derniers ont en général le péristome bilabié et, ce qui est plus significatif, l’am- bulacre impair est différent des ambulacres pairs, tandis que chez les Dysastéridées tous les ambulacres sont égaux. Ces considéra- tions suffiront, je l'espère, pour expliquer pourquoi nous n'avons pas suivi l'exemple de M. d'Orbigny qui réunit les Dysaster et les Ananchydées en une seule famille sous le nom de Collyridées. D'un autre côté, il importe également qu'on ne confonde pas les Dysastéridées avec les Galéridées, comme on a pu être tenté de le faire à une certaine époque, alors que la structure intime du test n’était pas suffisamment étudiée. Le fait que chez certains Ga- léridées, particulièrement ceux du second type (p. 163 et p. 192), les ambulacres ne convergent pas complètement ne constitue pas encore un démembrement de l'appareil apicial. L’écartement plus ou moins considérable des ambulacres n’est ici que la conséquence d'une disposition particulière des plaques ocellaires qui, au lieu d'être rejetées dans les angles externes des plaques génitales, se placent avec elles sur le même rang. Mais l'unité de l'appareil api- cial n’est pas rompu pour cela. C’est une combinaison qui se pro- duit également dans la famille des Ananchydées, dans celle des Ga- léridées et même chez certains Dysastéridées. D YSASTÉRIDÉES,. 201 Pour qu’une espèce ait droit à être admise dans la famille des Dy- sastéridées, il faut que les ambulacres postérieurs soient complètement isolés des antérieurs ainsi que des plaques génitales. Cet isolement est effectué au moyen d’une série de petites plaques qui viennent se placer au sommet et séparent ainsi les plaques interambulacraires des deux versants (Tab. XXXVL fig. 7°). Malheureusement ces dé- tails ne sont que rarement bien conservés, et c’est alors qu’on est A facilement entrainé à confondre les Dysaster avec d'autres genres. La famille des Dysastéridées ainsi circonscrite compte aujourd’hui quatre genres: Dysaster, Collyritts, Melaporhinus et Grasia. De ce nombre le premier a le sommet ambulacraire antérieur compact ; les autres l'ont alongé. Tous sans exception proviennent des terrains secondaires. Les plus anciens remontent au Lias; les plus récents appartiennent à la craie blanche. LXXX. Genre. DYSASTER, Agass. 1836. (Cot.) Tab. XXXVL fig. 1-4. Oursins de moyenne et petite taille, alongés, plus ou moins cy- lindriques, généralement tronqués en arrière. Partie antérieure de l'appareil apicial compact (fig. 1°), tandis que chez les Collyrites il est alongé (fig. 7“). Tubercules petits. Péristome irrégulièrement circulaire. Périprocte à la face postérieure. Des formations jurassique et crétacée. Nora. Maintenant qu’il est établi par les recherches de M. Cotteau que le genre Collyrites de M. Desmoulins a l’antériorité sur le genre Dysaster de M. Agassiz, il est évident que le premier devait l'emporter, du moment qu’on n’admettait qu'un seul genre. Nous allions en effet, à l'exemple de M. d'Orbigny, supprimer le genre Dysaster, lorsque nous avons reconnu, avec M. Cotteau, que dans ce groupe sont compris deux types distincts sous le rapport de la structure de l'appareil apicial; en effet, chez les uns la portion antérieure de l'appareil est compacte (fig. 1a); chez les autres elle est alongée (fig. 7a). C’est un contraste analogue à celui que nous avons signalé entre les deux types de Galéridées (p. 163). Nous ne pouvons dès lors qu’appuyer la proposition de M. Cotteau de diviser l’ancien genre Dysaster de M. Agassiz en deux genres distincts, d'autant plus que les espèces ont une physionomie toute particulière, suivant qu’elles pré- sentent l’un ou l’autre forme de sommet apicial. Comme l’espèce qui a servi de type au genre Collyrites de M. Desmoulins est de celles qui ont le sommet am- bulacraire antérieur alongé (Ananchytes ellipticus Lam.), et que c’est par consé- quent à ce type que le nom de Collyrites revient de droit, nous avons réservé le nom de Dysaster aux espèces chez lesquelles ce même sommet est compact, en prenant pour type le Dysaster granulosus. Dysaster granulosus Agass. (Tab. XXXVL fig. 1-4.) Agass. Catal. syst. p. 3. — Desor Dysaster p. 17. Tab. IL. fig. 18-20. — Quen- stedt Petref. p. 59. Tab. L. fig. 11, et 12. — Collyrites granulosa Desmoul. Tabl, 26 202 SYNOPSIS DES ECHINIDES. synon. p. 364. — Nucleolites granulosus Munst. in Goldf. p. 138. Tab. XLIIT. fig. 4, De forme alongée, cylindrique en dessus, à face inférieure plane, tronqué obliquement en arrière. Sommet ambulacraire antérieur sensiblement excentrique en avant. Ambulacres postérieurs très arqués, se rencontrant immédiatement au- dessus du périprocte, | "2 977 ( à M. 35. Q. 39. Shi: 6 due Calcaire concrétionné du Tunnel de Baden. Terrain à chailles de Liesberg près Lauffen. Jura bernois. ?Oxfordien (Jura blanc « Quenstedt) de Souabe. Couches jurassiques supérieures et moyennes d'Amberg, Streitberg et de Wur- gau en Bavière (d’après Munster). Var. ampla Cot. Echin. foss. p. 253. Tab. XL. fig. 1-4. — Grande variété plus large et à dos plus renflé que la précédente; la troncature postérieure est aussi plus marquée. Couches moyennes de l'étage corallien de Courson (Yonne). Calcaire compact de Wangen près Olten. NOTA. D’après M. Quenstedt (Floetz-Geb. p. 405), cette espèce est limitée, dans le Wurtemberg, à la couche à Terebratula impressa (Jura blanc a), dont elle constitue l’un des fossiles caracté- ristiques. Il se pourrait que ce fut plutôt le D. Moeschi. La variété figurée par M. Cotteau est remarquable par sa largeur considérable et sa forme massive, Peut-être conviendrait il d'en faire une espèce à part. anasteroïdes Leym. Statist. du Dept. de l'Aube, Atlas p. 9. (non Agass. et Desor). — Cot. Echin. foss. p. 336. Tab. XLVL. fig. 4-10. — Syn. Dysaster supra- jurensis d'Orb. Prodr. IT. p. 55. — Espèce alongée comme la précédente, en gé- néral de plus grande taille et un peu moins cylindrique. La disposition des am- bulacres paraït être la même. Kimméridien de Bar-sur-Aube, de Champcourt (Aube) des environs de Chablis. Assez fréquent. Coll. Leymerie, Cotteau. NOTA. C’est par erreur que dans le Catalogue raisonné le Dysaster anasteroïdes se trouve rapporté au Néocomien. Moeschii Desor. Petite espèce assez large, mais plus courte que la précé- dente, se rétrécissant sensiblement d'avant en arrière. Un leger sillon antérieur, et un sillon sous-anal. Sommet ambulacraire antérieur à peu près central. V. 63. (Type de l’espèce.) Kellovien de Hornussen et du Kornberg (Argovie), d'Erlinsbach, de Pouillerel près la Chaux-de-Fonds Assez abondant avec le Colyrites Castanea et le Ho- lectypus Ormoisianus. Coll. Moesch, Cartier, Nicolet, Mus. Neuchâtel. subelongata Syn. Collyrites elongata d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 52. Tab. DCCCL fig. 1-6. — Dysaster anasteroides Agass. et Desor Catal. rais. p. 138. (non Leymer.). — Alb. Gras. Ours. foss. p. 67. Tab. IV. fig. 11. et 12. Espèce cy- lindrique, voisine du D. granulosus, mais en différant par sa forme plus rétrécie en arrière et par son sillon antérieur beaucoup plus prononcé, remontant jusqu’au sommet ambulacraire antérieur. CoLLYRITES. 203 Ri77: Valangien (Néocomien inférieur) d’Escragnolles, des Lattes, de la Martre (Var.) des environs de Castellane (Basses-Alpes), du Fontanil et de l’hérmitage de Né- ron (Isère), des Martigues (Bouches du Rhône). Coll. d’Orbigny, Michelin, Albin Gras. LXXXI Gewre COLLYRITES. Desmoul. 1835. Tab. XXXVL fig. 5-10. Oursins de moyenne et grande taille, généralement déprimés, à pourtour ovoïde ou triangulaire, avec un sillon antérieur plus ou moins prononcé. Péristome obtusément pentagonal, passant à la forme circulaire. Périprocte au milieu de la face postérieure. Appa- reil apicial alongé, par suite de la position des plaques ocellaires paires, qui viennent s’intercaller entre les plaques génitales (fig. 7°), contrairement à ce qui à lieu dans les vrais Dysaster (fig. 1°.). Tu- bercules petits et épars comme dans les vrais Dysaster. Pores am- bulacraires distincts, excepté dans quelques espèces, où on ne les apperçoit que difficilement. Test très mince. Toutes les espèces sont jurassiques ou crétacées. Nora. Jusque dans ces derniers temps le genre dont il est ici question a figuré sous le nom de Dysaster que nous avons dû échanger contre celui de Col- lyrites, réservant avec M. Cotteau le nom de Dysaster pour un groupe plus li- mité, caractérisé par une forme particulière, une structure propre de l'appareil apicial et ayant pour type le Dysaster granulosus des auteurs. Même dans cette circonscription nouvelle le genre Collyrites renferme encore plusieurs type de forme et de structure particulière, tels que 1) les espèces dont les ambulacres postérieurs sont recourbés et se rencontrent immédiatement au dessus du périprocte; il y en a d'ellipsoïdales (C. analis) et de circulaires (C. Voltzü), Toutes proviennent des terrains jurassiques, 2) les espèces dont les aires ambulacraires postérieures sont plus droites et remontent plus haut. Il y en a d’ellipsoïdales (C. ellipticus) et de triangulaires. Parmi ces dernières on peut encore distinguer deux types, le type jurassique en forme de coeur de carte (C. capistratus) et le type crétacé qui est très renflé et dont les plaques ambulacraires sont très hautes et en général très frustes (C. Ovulum et ses analogues). Collyrites elliptiea Desmoul. (Tab. XXXVL fig. 5-8.) Desmoul. Tabl. synon. p. 364. — Syn. Ananchytes elliptica Lam. III. p. 318. — Dysast. ellipticus Agass. Catal. syst. p. 3. — Des. Dysast. p. 12. Tab. IL fig. 5-7. — Spatangites ovalis Park. Org. Rem. FI. Tab. II. fig. 3. Espèce régulièrement elliptique, sensiblement déprimée. Les ambulacres postérieurs se rencontrent en- viron au tiers de la distance entre le périprocte et le sommet des ambulacres antérieurs, qui est plus ou moins excentrique en avant. M. 7. - Kellovien de Chaufour et Mamers (Sarthe), Chatillon sur Seine, Nantua, Lifol (Vosges). Etang de la Mèche près Béfort. Très abondant. 204 SyYNoOPSIS DES ECHINIDES. Var. brevis. Syn. Dysaster Bruckneri? Merian. — Bruckner Tab. XIII. fig. 1. Forme courte et déprimée. Sommet ambulacraire, antérieur central. M. 41b. Oxfordien de Wallenburg (Canton de Bâle). Var. dorsalis. Syn. Dysaster dorsalis Agass. Catal. rais. p. 139. Variété courte et renflée. Sillon antérieur généralement plus évasé que dans les autres variétés. Kellovien de Marolles, Chauffour, Mamers (Sarthe), Ste Scolasse (Orne). Coll. d’Orbigny, Hébert. S6 Var. maxima. Syn. Dysaster Malum Agass. Catal. syst. p. 8. — Desor Dysast. p. 16. Tab. IL fig. 11-13. Forme géante, quelques fois très renflée, MUC P..82. V: 29. Tux. Cès » * Kellovien de Lifol (Vosges), Vieil St, Rémy (Ardennes). io: Coll. Michelin. Var. minor. Syn. Ananchytes Monardi Defr. Mic Oxfordien de Latréey (Haute-Marne), Alençon. NOTA. La position plus ou moins centrale du sommet ambulacraire antérieur et partant la distance qui le sépare du sommet postérieur ne parait pas devoir constituer un caractère d'espèce comme je l’avais cru. bicordata Syn. Spatangites bicordatus Leske p. 244. Tab. XLIL fig. 6. — Andreae Briefe p. 16. Tab. IL. fig. c.— Dysaster propinquus Agass. Echin suiss. I. p. 2. Tab. I. fig. 1-3. — Desor Dysaster p. 14 Tab. III. fig. 24-26. De forme elliptique, mais cependant rétricie en arrière. Ambulacres postérieurs peu arqués, remontant par conséquent fort haut, à peu près jusqu’à la moitié de la distance entre le périprocte et le sommet ambulacraire antérieur. Q. 77. (Type du Dysaster propinquus Agass.) Terrain à chailles (Corallien inférieur) du Jura Suisse (aux localités de Frin- geli, Liesberg, Wahlen, Delémont, Porrentruy), du Jura Salinois, du Mont Bre- gille près Besançon. Mus. Neuchâtel, Soleure, Bâle, Besançon etc. Var. inflata. Syn. Dysaster ovalis Agass. Catal. syst. p. 8. — Desor Dysaster p. 14. Tab. IL fig. 24-26. — Cot. Echin. foss. p. 86. Tab. IX. fig. 1. et 2. et p. 246. Tab. XXXIX. fig. 2-4.— Syn. Spatangus ovalis Phil. Geol. of Yorksh. Tab. IV. fig. 23.— Parkinson TI. qu III. fig. 3. (non Spatangus ovalis Leske.) 24. 0" Calcareous grit de BUrbondlE, Calcaires oxfordiens de Lucy-le Bois, Villiers-les-Hauts (Yonne). Coll. Phillips, Mus. Neuchâtel, Coll. Cotteau. Var. truncata. Syn. Dysaster truncatus Dubois Voy. au Caucase (Sér. géol.) Tab. I. fig. 1,— Desor Dysaster pag. 17. Tab. XIII fig. 8-11. Terr. jurassique de Popilani (Lithuanie). Mus. Zurich. NOTA. Par sa forme et ses dimensions la Var. tronquée (Dys. truncatus) rappelle le C. ehp- tica, mais elle en diffère d'un autre coté par ses ambulacres postérieurs bien moins arqués, ce qui m'engage à la rapporter de préférence au C. bicordata. CoLLYRITES. 205 Il est facile de se convaincre par un s'mple coup d'oeil sur la figure de Leske (qui est copiée «ur celle d'Andreae) que cette espèce à laquelle Leske a appliqué le nom de bicordatus est tout à fait différente de celle que les auteu s subséquents ont décrite et figurée sous ce nom, et qui n’est qu'une variété du C. analis (voyez p. 206). pinguis Desor. De forme elliptique, déprimée, à bord renflé, rappelant un peu le C. bicordata, mais plus large. Ambulacres postérieurs droits, s’élévant fort au-dessus du périprocte. V. 65. (Type de l'espèce.) Calcaire oxfordien supérieur du Bôtzberg et du Geissberg près Brugg (Argovie). Mus. Bâle, Coll. Gressly, Schmiedlin, Cotteau. Orbignyana Cot. Echin. foss. pag. 88. Tab. IX. fig. 3-5. — Oursin trapu, retréci en arrière, très voisin par sa forme du C acuta, mais s’en distinguant par ses ambulacres postérieurs qui se réunissent beaucoup plus près du pé- riprocte. Oxford-Clay de Stigny (Yonne). Rare. Coll. d'Ormois. aequalis Syn. Dysaster aequalis Agass. Catal. rais. p. 189. Espèce aussi haute en arrière qu’en avant. Ool. inf. (Bajocien) de Port-en-Bessin (Calvados), Saint Maixent (Deux-Sèvres). Coll. d’Orbigny. NOTA. J’ai du me borner pour le moment à cette diagnose très insuffisante, en attendant que M. d'Orbigny en complète la description. Loryi d'Orb. Syn. Dysaster Loryi Alb. Gras Catal. des fossiles de l’Isère p. 49. Tab. IL. fig. 1-3. — Espèce alongée, sensiblement retrécie en arrière. Les ambulacres postérieurs remontent fort haut, comme dans le € bicordata et ses analogues; mais, d'après M. Alb. Gras, les aires ambulacraires sont plus étroites. Corallien d'Echaillon (Isère). Rare, Coll. Alb. Gras. aeuta Syn. Dysaster acutus Desor Dysast. p. 19. Tab. IIL fig. 15-17. — Dysaster ovalis Cot. Echin. foss. p. 86. Tab. VIIL fig. 9. — Renflé, avec une tendance à se terminer en pointe en arrière. Ambulacres postérieurs remontant assez haut au-dessus du périprocte. Oxfordien ferrugineux de Gigny (Yonne). Rare. Coll. Cotteau. Mus. Neuchâtel. Var. major Syn. Dysaster ovalis Cot, Echin. foss. Tab. IX. fig. 1. et 2. — Forme moins retrécie en arrière. Ambulacres postérieurs sensiblement arqués. Calcaires oxfordiens de Villiers-les-Hauts (Yonne). Coll. Cotteau. NOTA. Il se pourrait que contrairement à l'opinion de M. Cotteau la grande variété ci-dessus fut une espèce à part, si toute fois ce n’est pas une simple forme du C. bicordata. coniea Syn. Dysaster conicus. Cot. Echin. foss. p. 89. Tab. IX. fig. 6-9. — Bien caractérisé par sa forme conique et élevée. Ambulacres postérieurs arqués, comme dans le C. eZliptica. N'est connu qu’à l’état de moule, 206 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Calcaire oxfordien de Pacy et Ancy-le-Franc (Yonne). Coll. Cotteau. Desoriana Cot. Echin. foss. p. 251. Tab. XXXIX. fig. 1. — Grand oursin ovale, légèrement échancré en avant, tronqué en arrière, mesurant près de 9 centimêtres de long sur 3 de haut et 7 de large. Aapuls es postérieurs presque droits. Corallien inférieur (Couches calcaréo-siliceuses) de Chatel-Censoir et Druyes (Yonne). N'est encore connu qu’à l’état de moule, en général très déformé. analis Desmoul. Tabl. synon. p. 368.— Syn. Dysaster analis Agass. Echin. suiss. L p. 6. Tab. L fig. 12-14. — Desor Dysast. p. 10. Tab. IT. fig. 8-10. — Espèce déprimée et elliptique, généralement un peu rétrécie en arrière. Ambu- lacres postérieurs arqués et convergeant immédiatement sur le périprocte. Q. 82. (Type de l’espèce.) Marnes à Discoïdées (Vesulien) de Goldenthal (Canton de Soleure), Wallenburg, Egg et Burg (Canton d’Argovie), Noyen (Sarthe). Abondant. Mus. Soleure, Neuchâtel. Bâle etc. Var. inflata. Syn. Collyrites bicordatus Desmoul. Tabl. synon. p. 366. — Dys- aster bicordatus Desor Dysast. p. 9. Tab. IL fig. 1-4. — Ananchytes bicordatus Lam. III. p. 317. (non Spatangites bicordatus Leske p.244. Tab. XLVIL fig 6.) — Spatangites ovalis Leske p. 255. Tab. XLL fig. 5.— Dysaster Robinaldinus Cot. Echin. foss. p. 73. Tab. VIL fig. 1-5. — Dysaster symmetricus M'Coy Ann. nat. hist. 2de Ser. Vol. IT. p. 415. R. 15. R. 16. Marnes à Discoïdées (Vesulien) de Mutenz près Bâle. Grande Oolite (Bathonien) de Macon, de Bysé près Caen, la Latte près Nan- tua (Ain); environs de Besançon, Vézeloy (Yonne). Mus. Bâle, Mus. Neuchâtel, Coll. Michelin, Cotteau etc. Var. minor. Syn. Dysaster Avellana Agass. Catal. syst. p. 3. — Desor Dysast. p. 23. Tab. I. fig. 1-4. X. 76. e- Calcaire à polÿpiers (Bathonien) de Croisille, Charroux. Coll. Deslongchamps, Michelin. NOTA. Il existe quelque confusion dans la synonymie de cette espèce. Cela provient de ce que Lamark a rapporté à tort à la variété renflée de notre espèce oolitique le Spatangites bicordatus de Leske, qui est au contraire une espèce corallienne. C’est plutôt le Spatangites ovalis de Leske qui correspond à notre variété renflée. Maïs comme je n'ai pas une certitude complète à cet égard, je n'ai pas cru devoir remplacer le nom d'anulis par celui d’ovalis. C'est à tort que M. d'Orbigny place les localités de Suisse où cette espèce se trouve dans son étage Bajocien. prior Desor nov. sp. Espèce voisine du C, analis; les ambulacres postérieurs convergent immédiatement au-dessus du périprocte; mais sa forme est plus renfiée surtout en avant. Fi COLLYRITES. 207 V. 87. (Type de l'espèce.) Exempl. unique. Lias (Couche à Pentacrines) de Frick (Canton d’Argovie). Coll. Moesch. ringens Desmoul. Tabl. synon. p. 868. Syn. Dysaster ringens Agass. Echin. suiss. L p. 5. Tab. I. fig, 7-11.— Desor Dysaster pag. 24. Tab. I. fig. 13-17. — Cot. Echin. foss. p. 46. Tab. IL fig. 10-13.— Forbes Decad. IL Tab. IX. — Dé- primée, subcirculaire. Face inférieure très inégale par suite du renflement des aires interambulacraires et surtout de l'aire impaire qui forme une espèce de rostre. Sillon anal très marqué. Ambulacres postérieurs fortemeut arqués et ve- nant converger sur le périprocte. ou légèrement excentrique en avant. 20. (Type de l'espèce.) Marnes à Discoïdées (Vesulien) de Goldenthal, du Mont Terrible, Salins, Be- sançon, Neuchâtel. Oolite inférieure (Bajocien) de St. Vigor, "Port-en-Bessin. Oolite ferrugineuse de la Tour du Pré près d'Avallon (Yonne). Mus. Soleure, Bâle, Neuchâtel, Coll. Thurmann, Gressly, Cotteau, Michelin etc. Var. ovalis. Syn. Dysaster Eudesii. Agass. Catal. syst. p. 3. — Desor Dysast. p. 23. Tab. I. fig. 5-12. — Dysaster subringens M’Coy. Ann. nat. Hist. 2de Ser. Vol. IL. p. 415. — ? Collyrites Agassizii d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 49. 21. X. 63. (Type de l'espèce.) Oolite ferrugineuse (Bajocien) de Bayeux, des Moutiers, de St. Vigor, (Nor- mandie). Oolite inférieure du Sommersetshire et du Dorsétshire, où il accompagne gé- néralement le Æolectypus hemisphaericus. Coll. Deslongchamps, Bronn, Michelin, Cotteau etc. Mus. géol. pratique de Londres. NOTA. Malgré sa forme ovoïde, il parait démontré par les recherches de M. Forbes, qui sont coroborées par celles de M. Cotteau, que le C. Æudesii n’est q'une variété du C. ringens. Il en est probablement de même du C. Agassizii d'Orb. Castanea Desor. Espèce très renflée, courte, presque sphérique, retrécie et subrostrée en arrière. Ambulacres postérieurs très arqués, convergeant immé- diatement au-dessus du périprocte, qui n’est visible que d’en bas. Face inférieure pulvinée; les ambulacres y sont indiqués par des sillons évasés, les aires inter- ambulacraires au contraire sont renflées, surtout l’aire impaire. 4 V. 69. (Type de l'espèce.) a Kellovien de Ste Croix, de Pouillerel près la Chaux- de-Fonds. Pas trop rare. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Nicolet. Voltzii Syn. Dysaster Voltzi. Agass. Echin. suiss. I. pag. 8. Tab. IV. fig. 11-13. — Desor Dysast. p. 25. Tab. L fig. 18-21. — Très grande espèce circu- laire, déprimée. Ambulacres postérieurs très arqués. Péristome tout-à-fait central. Face inférieure légèrement pulvinée, les ambulacres correspondant à des sillions évasés, dans lesquels les pores se dédoublent considérablement. Oxfordien des Voirons près Genève (Voltz). Mus. de Strasbourg. 208 SyYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Je ne connais encore que deux exemplaires de cette remarquable espèce provenant, d'après les indications de M. Voltz, de l'Oxfordien des Voirons. Ils se trouvent l’un et l’autre au Musée de Strasbourg; L'un d'eux mesure près de 9 centimêtres de diamètre. transversa d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 50. Très grande espèce re- marquable par sa forme transverse, son ensemble arrondi et son large sillon an- térieur. La longueur n’a que les neuf dixièmes de la largeur et la hauteur est aussi grande que la longueur. Kellovien des environs d'Escragnolles. (Var.) Coll. d'Orbigny. carinata Desmoul. Tabl. synon. p. 366. — Syn. Zchinus carinatus L. Gm. p. 3299. — Spatangites carinatus Leske p. 245. Tab. LI. fig. 3 et 4. — Goldf. p. 150. Tab. XL VI. fig. 4. — Ananchytes carinata Lam. lIIL p. 318. — Encycl. méth. Tab. 157. fig. 9. et 10. — Dysaster carinatus Agass. Echin. suiss. I. p. 4. Tab. IV. fig. 4-6. — Desor Dysast. pag. 20. Tab. TT. fig. 1-4. — ÆEchinus paradozus Schloth. I. p. 318.— Æchinites cordatus Bayer Oryct. I. 35. Tab. IT. fig. 43. et 44. — Encyclop. méth. Tab. CLVIIL. fig. 1-2. — Valentin Mus. IL Tab. IL. fig. 7. — Petite espèce renflée, essentiellement cordiforme, avec une carène plus ou moins marquée qui s'étend depuis le milieu de la face supérieure jusqu’au périprocte. Face inférieure pulvinée; l'aire impaire en particulier forme un relief très sail- lant. Périprocte à l’extremité postérieure, mais visible seulement d’en bas. 88. P. 85. Oxfordien de Gunsberg (Cant. de Soleure). Oxfordien (Couche à Terebratula impressa ou Jura blanc a Quenstedt) de Wurtemberg. Mus. Bâle, Neuchâtel, Coll. Mandelslohi. NOTA. Circonserit comme il l'est ici, le OC. carinata ne comprend que les petites formes ren- flées et à dos caréné. Antérieurement on ne parait pas s’en être tenu d'une manière aussi exclusive à ces caractères, témoin la figure de Leske que nous n'avons citée que parceque l’auteur dit posi- tivement qu'elle est carénée; autrement on serait plutôt tenté de la rapporter au C. capistratu. C’est par erreur que M. Agassiz cite cette espèce dans le Lias. capistrata Desmoul. Tabl. synon. pag. 366. — Syn. Spatangus capistratus Goldf. p. 151. Tab. XLVL. fig. 5. — Dysaster capistratus Agass. Echin. suiss. I. pag. 7. Tab. IV. fig. 1-3. — Desor Dysaster pag. 21. Tab. IL. fig. 12-14. — De plus grande taille que le C! carinata, moins renflée, plus triangulaire, très acuminée en arrière, en forme de coeur de carte, sans carène au dos, ce qui fait que le périprocte est visible d'en haut. Les ambulacres postérieurs remontent très haut, si bien que l’espace qui sépare leur jonction du périprocte est au moins égal à l'espace compris entre les deux sommets. Q. 2. V. 64. Corallien inférieur d’Urach (Wurtemberg), de Porrentruy, Ste Croix. Argovien de Schaffhouse, Hornussen près d’Effingen. Calcaire compact de Wangen près Olten (Abondant), de Schoenenwerth, Güs- gen (Cant. de Soleure). COoLLYRITES. 209 ? Oxfordien (Jura blanc a) du Wurtemberg (Quenstedt). Coll. Mandelslohe, Mus. Neuchâtel, Mus. Bâle. Coll. Moesch, Coll. Cartier. Buchii Syn. Dysaster Buchi Desor Dysaster p. 21. Tab. IL. fig. 9-11. — Petite espèce renflée comme le C carinatu, maïs sans carène. Le sillon anté- rieur est à peu près nul. Périprocte visible seulement d’en bas. Calcaire à nérinées (Corallien?) de Stockach (Grand-duché de Bade). Corallien de Sirchingen (Wurtemberg). NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut que le jeune âge du C. capistrata. Faba Desor. Petite espèce intermédiaire entre le €. capistrata et le C. bi- cordata, moins triangulaire que la prémière, mais cependant rétrécie en arrière. Ambulacres postérieurs convergeant à quelque distance au-dessus du périprocte, qui est visible à peu près en entier d’en haut. Kellovien d'Ueken près d’Effingen (Argovie). Coll. Moesch. Assez abondant. excentrien Syn. Dysaster excentricus Desor Dysast. p. 13. Tab. IV. fig. 1-3. — Catopygus excentricus Agass. Prodr. p. 18. — Nucleolites excentricus Munst. in Goldf, p. 140. Tab. XLIX. fig. 7. — Petit oursin déprimé, elliptique, fortement déclive et subtronquéffèn arrière. Ambulacres convergeant sur le périprocte. Calcaire jurassique des environs de Kehlheim. Mus. Munich (Coll. Munster). Espèces crétacées. oblonga d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 57. Tab. DCCCXXXIV. — Oursin renflé, oblong, fortement rétréci et obtus en arrière. Périprocte supramarginal, visible en entier d’en haut. Ambulacres très visibles partout; les postérieurs ne remontent pas bien haut au-dessus du périprocte, en sorte que l’espace entre les deux sommets est considérable. Quatre plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire. Néocomien de Censeau (Jura). Coll. d'Orbigny. Très rare. NOTA. Je ne comprends pas le sens de la déscription de M. d'Orbigny, lorsqu'il dit que les zônes porifères sont placées en dehors des plaques. Ovulum d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 54. Tab. DCCCI. fig. 7-13. — Syn. Dysaster Ovulum Desor Dysast. p. 22. Tab. IL fig. 5-8. — Oursin très renflé, ovalaire. Ambulacres très larges, mais très frustes, rarement visibles; les posté- rieurs remontant très haut, en sorte que l’espace entre les deux sommets est restreint. Le périprocte n’est pas visible d'en haut. Seulement deux plaques am- bulacraires pour une plaque interambulacraire. Néocomien de Neuchâtel, la Chaux-de-Fonds, Ste Croix, Castellane, Censeau (Jura), Fontanil près Grenoble. Rare. Hilsconglomerat de Berklingen (Hannover). Coll. Nicolet, Deluc, Marcou, Albin Gras, Strombeck. 27 210 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Moussoni Desor nov. sp. Petit oursin ovalaire, très renflé à l'instar du C. Ovulum, mais plus acuminé en arrière. Périprocte inframarginal. Face inférieure très pulvinée, par suite du renflement considérable de l'aire interambulacraire impaire. Ambulacres très frustes. Sillon antérieur assez marqué. Gault du Sentis, du Canton de Schwyz, des environs de Nice. Pas très rare. Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel, Coll. Michelotti. Gervilli Desor. Oursin renflé, du type C! Ovulum, mais plus tronqué en arrière. Périprocte près du bord supérieur. Danien (Calc. à baculites de Fréville (Cotentin). Coll. Hébert. hemisphaerica Syn. Dysaster hemisphaericus Alb. Gras. Ours. foss. p. 66. Tab. V. fig. 1-3. — Ananchytes hemisphaericus Alb. Gras. 1852. — Æchinoco- rys Grasanus Orb. Paléont. franc. Echin. p. 60. Tab. DCCCXXXV. Espèce dé- primée, de forme subcirculaire. Périprocte inframarginal. Face inférieure très inégale par suite du renflemênt considérable de l’aire interambulacraire impaire. Point de sillon antérieur. Ambulacres très frustes, reconnaïssables seulement aux sutures des plaques qui sont proportionnellement très grandes. Les ambulacres postérieurs remontent très haut. Test épais. ? Terrain néocomien des environs du village de Moutafffi (Isère). Coll. Albin. Gras. NOTA. M. Alb. Gras, après avoir institué cette espèce sous le nom de Dysaster hemisphaericus, l'a placée dans le gente Ananchytes, dans lequel elle est maintenue, quoique avec doute, par M. d'Orbigny. Je ne saurais pour ma part partager cette opinion à cause de la forme non bilabiée du péristome. Peut-être en fera-t-on quelque jour le type d’un genre à part intermédiaire entre les Ananchytes et les Dysaster. ! LXXXIT. Genre — METAPORHINUS. Michelin 1844. Assez grands oursins à double sommet ambulacraire comme les genres précédents, mais caractérisés de plus par une forme parti- culière, hauts et arrondis en avant, tronqués à l'arrière, en sorte que le dos, en forme de toit, est incliné d'avant en arrière. Le som- met ambulacraire antérieur occupe le point culminant et est par conséquent très excentrique. Un sillon antérieur très marqué dans lequel se loge l’'ambulacre impair. Appareil apicial imparfaitement connu. Des terrains jurassiques et crétacés. Nora. Nous avons entretenu pendant longtemps des doutes sur la validité de ce genre par la raison que les caractères qu’on lui assigne ne sont tirés que de la forme extérieure. C’est aussi par ce motif que M. d'Orbigny et M. Cotteau l'ont rejeté, après que nous l’eûmes réduit nous même à un sous-genre dans le Catalogue raisonné. Cependant il est à remarquer que nous ne connaissons pas encore les détails de plusieurs organes importans, en particulier de l'appareil apicial. En attendant sa forme est tellement bizarre et exceptionnelle qu’on ne peut pas se dispenser d'en tenir compte. METAPORHINUS. 211 Metaporhinus Michelinii Mich Bullet. Soc, géol. de France. 2% sér. Tom. I. p. 270. — Rev. zoologique 1846, Février p. 6. Tab. IT. fig. 1-3. — Syn. Dysaster Michelini Cot. Bull. de la soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne. Tom I. pag. 99. Tab. IL. fig. 3. (excel. fig. 1. et 2.) — Agassiz et Desor. Catal. rais. p. 139. — Collyrites Michelini d'Orb. Paléont. franc. Echinodermes pag. 51, — Cot. Echin. foss. pag. 258. Tab. XL. fig. 5. — Grande espèce arrondie en avant, sur- baissée et trongnée en arrière, à sommet antérieur très excentrique, occupant la partie la plus élevée du test, qui se prolonge en avant en forme de rostre. V. 31. et V. 41. (Type de l’espèce.) Corallien (Calcaire à chaïlles) de Druyes et Chatel-Censoir (Yonne). Coll. Michelin, Cotteau. Censoriensis Syn. Collyrites censoriensis Cot. Echin. foss. p. 262. Tab. XL. fig. 6. 7.— Dysaster Michelini Cot. Bull. de la Soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne. Tom I. p. 99. Tab. IL fig. 1. et 2. (excel. fig. 3.) Espèce voisine de la précédente, mais, suivant M. Cotteau, plus renflée, plus arrondie en avant, moins rapidement déclive en arrière. Les ambulacres postérieurs sont plus flexueux et se réunissent plus près du périprocte. Corallien de Chatel-Censoir (Yonne), au milieu des couches blanches et piso- litiques qui viennent au-dessus du calcaire à chaïlles. Coll. Cotteau. Un seul exemplaire. Munsteri Desor Catal. rais. p. 139, — Syn. Dysaster Munsteri Desor Dys- aster p. 25. Tab. IV. fig. 4-7. — Spatangus bicordatus Goldf. (non Leske) p. 151. Tab. XLVI. fig. 6. — Espèce renflée, trapue, en forme de toit, rétrécie en ar- rière, à peu près aussi haute que longue. Sillon antérieur profond; sillon sous- anal également très accusé. Péristome très rapproché du bord antérieur. Terrain crétacé (?) du Mecklembourg. Mus. Munich, Coll. Michelin. NOTA. Je ne puis que partager les doutes de M. le Comte Munster sur l’origine crétacée de cette espèce. Geymardi Alb. Gras. (Tab. XXXVI. fig. 9-12.) Alb. Gras. Ours. foss. p. 69. Tab. V. fig. 4-6. — Syn. Dysaster Geymardi Alb. Gras. Catal. pag. 26. — Collyrites Geymardi d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 55. Tab. DCCCXXXIIT. — Grand oursin élargi au milieu et rétréci aux deux extré- mités. Dos très convexe, en toit presque caréné. Un sillon sous-anal très accusé, limité par deux fortes carènes qui se prolongent sur la face inférieure. (fig. 10. et 11.) Ambulacres assez larges, remarquables par leurs pores qui ne sont plus de simples petits trous ronds comme dans les autres espèces mais sont au con- traire alongés et obliques, de manière à donner à chaque paire la forme d’un accent circonflèxe. Test mince. Valangien (Néocomien inférieur) du Fontanil près Grenoble, Coll. Alb. Gras. Pas très rare. NOTA. Les carènes de la face inférieure, d'accord avec les pores un peu alongés, ne permettent pas de confondre cette espèce avec aucune autre. Peut-être en fera-t-on quelque jour un genre particulier, 212 SYNOPSIS DES ECHINIDES. LXXXII. Genre — GRASIA. Michelin. 1854. Grands oursins très alongés, à sommets ambulacraires très distans. Périprocte situé dans un sillon profond de la face supérieure. Pé- ristome à peu près central, circulaire, Test épais. Une seule espèce du terrain jurassique. Nota. La physionomie bizarre de cet oursin, jointe à son péristome central et à son périprocte supère sont plus que suffisans pour justifier établissement d’un nouveau genre. Nous ne pouvons qu'applaudir à l’idée de M. Michelin de l’avoir dédié au savant paléontologiste de Grenoble dont nous regrettons la perte ré- cente. La présence d’un sillon à la face supérieure avait engagé M. Alb. Gras à ranger. cet oursin dans le genre Hyboclypus, tout en faisant la remarque posi- tive que c’est plutôt à la famille des Dysastéridées qu'à celle des Galéridées qu’il conviendrait de le rapporter. Grasia elongata Mich. Revue et Magaz. de Zoologie No. 8. 1854. — Syn. Hyboclypus elongatus Alb. Gras. Catal. des Fossiles de l’Isère pag. 49. Tab. IL. fig. 1-3. — Collyrites elongata d’Orb. Paléont. françg. Echin. p. 51. Grand oursin, très alongé, mesurant jusqu’à 7 centimêtres de long sur 4 de large. Le sommet ambulacraire antérieur est très près du bord antérieur; les ambulacres posté- rieurs remontent fort haut âu-dessus du périprocte, à peu près jusqu'au milieu du test. } V. 66. (Type de l'espèce.) Corallien d'Echaillon (Isère). Très rare. Coll. Alb. Gras. FAMILLE DES CLYPÉASTROIDES Agass. (Desor.) Ambulacres pétaloïdes. Péristome central. Un appareil mastica- toire composé de cinq machoires triangulaires. C'est dans notre Catalogue raisonné‘ que la famille des Cly- péastroïdes se trouve pour la première fois circonscrite dans ces limites. Antérieurement elle comprenait aussi les espèces édentées dont nous formons la famille des Cassidulides et même une partie des Galéridées. Aujourd'hui nous en éliminons à la fois les espèces édentées bien que pétaloïdes et les espèces pourvues de dents mais à ambulacres simples, pour n'y comprendre que les espèces qui à des ambulacres pétaloïdes joignent un appareil masticatoire. C’est le même groupe que M. d'Orbigny (Paléont. franc. Echinodermes p. 44.) désigne sous le nom de famille des Scutellidées, ce natura- liste se bornant à changer le nom sans rien ajouter à la précision de la diagnose. Il est cependant un caractère sur lequel il aurait pu insister, et qui parait avoir échappé à la plupart des auteurs, c’est que les Clypéastroïdes sont de tous les Echinides ceux dont les aires ambulacraires excèdent en largeur les aires interambula- craires. Quelques fois (dans les Laganes par exemple) cette pré- pondérance des ambulacres est telle que les aires interambulacraires sont réduites à des bandes très étroites. La forme pétaloïde des ambulacres est en général très accusée surtout dans les vrais Clypeaster et les Scutelles. Entre le pétale et le prolongement de l'aire ambulacraire le contraste est des plus frappants, bien qu'il ne porte que sur la forme et les dimensions des plaques (‘). L'appareil apicial dans son ensemble est très apparent, () Nous verrons ailleurs que M. Agassiz a commis une grave erreur en prétendant (Monogr. des Scutilles p. 9.) que l'espace sillonné qui borde l’ambulacre (la zône porifère) est composé de plaquettes indépendantes, ” 214 SYNOPSIS DES ECHINIDES. quoique les sutures soient en général peu distinctes. Le corps madré- forme ne paraît plus être soudé à la plaque génitale paire anté- rieure de droite, comme dans les autres familles, mais forme un bouton indépendant autour duquel se rangent en cercle les cinq plaques ocellaires et les cinq plaques génitales, dont l’une (l'impaire) est souvent atrophiée. La face inférieure n’est pas moins accidentée que le dessus et ses détails fournissent d'excellents caractères pour la délimitation des genres et même des groupes. Une particularité qui parait être commune à tous les Clypéastroïdes, c’est la forme des plaques qui entourent le péristome. Au lieu d’être carrées ou pentagonales, elles sont cunéiformes, formant entre elles une rosette très élégante qu’on a désignée sous le nom de rosette buccale. (Tab. XXVIIL. fig. 2.) Enfin l’on remarque fréquemment sur le pourtour du péristome, à l’extrémité ou plutôt à l'origine des sillons ambulacraires, de pe- tits renflements en forme de carènes faisant saillie dans l’ouverture buccale, et qui lorsqu'on les examine de près se présentent sous la forme du tubes avec une ou plusieurs ouvertures. Ces tubes qu'on suppose destinés à loger les branchies buccales ont reçu le nom de tubes buccaux (Tab. XXVIIL. fig. 2.); ils n'existent cependant pas dans tous les Clypéastroïdes; ils manquent en particulier aux Echino- cyames et surtout aux Clypeaster. (Tab. XXIX.) Le périprocte ne présente rien de particulier, si ce n’est qu'il est en général très petit. Sa position est plus ou moins marginale. On ne connait que quelques genres dans lesquels il soit plus rap- proché du péristome que du bord. \ Le test est garni de petites soies en général assez uniformes, ja- mais bien longues, quoique de forme variable, articulées sur des tu- bercules assez uniformes, mais qui, lorsqu'on les examine à la loupe sont distinctement mamelonnés et même perforés et crénelés. Les soies elles mêmes ne sont pas lisses lorsqu'on vient à les examiner à la loupe, mais plissées longitudinalement et hérissées de menues dentelures ; celles de la face supérieure sont en général courtes et clavellées, celles de la face inférieure grèles et acciculaires. (Tab. XXVIL fig. 30.) L'intérieur du test n’est pas moins caractérisé que la surface. Au lieu d’une cavité simple et unique, on y trouve des cloisons, des piliers, des épines, des processus divers qui sont autant de carac- CLYPEASTROÏDES. 215 tères dont il importe de tenir compte dans la classification. Il n’y a que le genre Fibularia et peut être quelques autres petits genres dont la cavité soit simple. L'appareil masticatoire mérite une attention toute particulière. Les machoires, de forme triangulaire, semblables à un V très ouvert (Tab. XXVIIL. fig. 5.) sont placées horizontalement, au lieu de l'être verticalement comme chez les Cidarides. Chaque machoire se com- pose de deux pièces soudées par le milieu, auxquelles M. Desmou- lins a donné le nom d’osselets. C’est dans une rainure correspondant à la soudure des deux osselets ou demi-machoires qui viennent s’in- sérer les dents, dont la position est tantôt horizontale, tantôt in- clinée, tantôt verticale (chez les Clypeaster). Les cinq machoires sont réunies par des fibres musculaires qui en se contractant déter- minent des mouvements de va-et-vient qui rapprochent les pointes des dents et leur permettent ainsi de saisir la proie et probablement aussi de la ronger. C’est, on le voit, un appareil bien moins com- pliqué que la lanterne d’Aristote des Cidarides. Outre les dix os- selets et les cinq dents qui sont émaillées à leur extrémité, il existe encore, dans certaines espèces de Clypeaster, cinq petites pièces qui alternent avec les dents et que M. Desmoulins désigne sous le nom de rotules (1), Comme chez les Cidarides, il existe des auricules destinées à ser- vir d'appui aux machoires. Suivant les genres, ce sont de simples supports contre lesquels les machoires viennent s'appuyer; dans ce cas, ils sont au nombre de cinq; ou bien elles agissent comme des pivots correspondant à des fossettes de la face inférieure des ma- choires, et alors il y en a dix (deux pour chaque machoire). Quant aux parties molles, nous n'avons pas à nous en occuper ici. Nous dirons seulement que l'intestin en quittant l'appareil mas- ticatoire va se fixer dans un creux particulier de l'appareil apicial, à la face interne du corps madréporiforme, que de là il se dirige en avant pour faire le tour du test, en passant deux fois sur le côté droit et une fois seulement sur le côté gauche. La cavité qui renferme l'intestin et qui a reçu le nom de cavité intestinale est toujours séparée de la cavité buccale, qui renferme l’appareil mas- ticatoire, par une cloison tantôt membraneuse, tantôt calcaire, sui- vant les genres. (1) Ch. Desmoulins. Etudes sur les Echinides p. 66. 216 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Enfin les pétales ambulacraires sont garnis à l'intérieur d'un système particulier de petites lames spongieuses qui ont surtout été observées dans certaines Laganes. (Agass. Monographie des Scutelles Tab. XXV. fig. 5.) Ces lames qui communiquent avec les pores sont limitées à la partie pétaloïde, et comme elles n'existent pas chez les Echinides à ambulacres simples, l’on est autorisé à en conclure qu'elles remplissent des fonctions spéciales qui sont localisées dans les pétales. Au point de vue géologique, la famille des Clypéastroïdes ne le cède à aucune autre en interêt réel. Si les familles des Galéridées et des Dysastéridées sont limitées aux formations secondaires, les Clypéastroïdes en revanche sont un type essentiellement moderne Les plus anciens représentants de la famille ne remontent pas au- delà de la craie supérieure. Encore les quelques espèces qui sy trouvent sont elles de taille très chétive, de même que celle des terrains éocènes. Ce n’est qu'à partir de l’époque myocène que la famille se dévoloppe largement, pour arriver à son entier épanouis- sement dans l'époque actuelle. Ainsi délimitée, la famille des Clypéastroïdes peut se diviser en plusieurs groupes ayant chacun leur caractère et leur physionomie propres. Nous en distinguons trois qui sont: : 1. Le groupe ou la tribu des Laganes. Ce sont des oursins plats, orbiculaires ou subpentagonaux. Les sillons ambulacraires de la face inférieure sont droits et simples. Les machoires sont appuyées contre les auricules. 2. Le groupe ou la tribu des Scutelles comprenant des espèces en général plates, souvent découpées et diversement perforées. Les sillons ambulacraires de la face inférieure sont anastomosés. 3. Le groupe ou la tribu des Clypcaster, comprenant les plus grandes espèces de la famille. Les pétales ambulacraires sont au maximum de leur développement. Les machoires, au lieu d'être appuyées contre les auricules, pivotent sur ces dernières. Nora. Ces groupes ont déjà été entrevus par M. Agassiz qui en traitant des Scutelles en exclut les Clypeaster. Il se demande même (Monogr. des Scutelles p. 5.) s’il ne conviendrait pas de faire aussi des Laganes un groupe à part inter- médiaire entre les Scutelles et les Clypeaster? EcxiNocyYAMUSs. 217 TRIBU DES LAGANES. Oursins de dimensions très variables, remarquables en général par l'étroitesse extrême de leurs aires interambulacraires, surtout à la face inférieure. Pétales lancéolés, généralement ouverts, quelques fois très imparfaitement limités. Sillons ambulacraires de la face infé- rieure non anastomosés. Péristome circulaire, entouré d’une rosette buccale et de cinq tubes (tubes buccaux) correspondant au millieu des ambulacres et venant aboutir au pourtour du péristome. Inté- rieur tantôt cloisonné, tantôt simplement caverneux. Machoires ap- puyées sur cinq auricules. Cette tribu comprend les genres ÆEchinocyamus van Phels, Fibu- laria Lam., Runa Agass., Moulinsia Agass., Lenita Desor, Scutellina Agass., Sismondia Desor, Laganum Klein, Rumphia Desor, Arach- noïdes Klein. LXXXIV. Genre. ECHINOCYAMUS van Phels. 1774. Tab. XXVIL fig. 6-10. Petits oursins déprimés, généralement élargis et tronqués en ar- rière, à bord renflé, à test épais. Ambulacres très imparfaitement pétaloïdes, à pores non conjugés. Périprocte situé à la face infé- rieure, entre le péristome et le bord. Dix cloisons à l’intérieur cor- respondant aux aires interambulacraires. Machoires hautes. Quatre pores génitaux. L La plupart des espèces sont tertiaires. Deux seulement remontent jusqu'à la craie supérieure. Nora. Avant d’avoir étudié l’intérieur du test, il était naturel qu’on réunit en un seul genre tous ces petits oursins doués de machoires et dont l’anus est près de la bouche, sans égard à leur forme plus ou moins renflée, Aujourd’hui que nous en avons éliminé les espèces sans cloisons intérieures (Fibularia) comme aussi celles dont les cloisons sont hérisées de processus latéraux (Sismondia), notre genre Echinocyamus ne comprend plus que de petites espèces lenticulaires, wexcédant guère un centimêtre de diamêtre et se reconnaissant extérieurement à leurs ambulacres imparfaitement bornés, à pores non conjugés. 11 arrive même quelques fois que les pétales sont tellement fondus dans l’épiderme du test, qu’on éprouve la plus grande peine à les distinguer. C’est sans doute pour avoir at- taché une trop grande importance à ce détail, que M. E. Sismonda a été conduit à créer son genre Anaster qui n’est autre chose qu'un Echinocyame dont les ambulacres sont difficiles à découvrir. 28 218 SYNOPSIS DES ECcHINIDES. Quant aux espèces, elles se ressemblent en général beaucoup, en sorte qu’elles sont d’un faible secours pour l’identification des terrains. Echinocyamus pyrif@ramis Agass. (Tab. XXVIL fig. 6-10.) Agass. Scutelles p. 131. Tab. XXVIL fig. 19-24. — Syn. Æchinocyarnus pro- pinquus Galeotti Mém. Acad. de Bruxelles Tom. 12. Tab. IV. Suppl. fig. 10.— Forbes Quat. Journ. 1852. pag. 341. Tab. XVII. fig. 4. — Espèce alongée, sen- siblement renflée, retrécie en avant, de manière à paraître quelques fois trian- gulaire. Périprocte medio-marginal. Pétales très peu distincts. S. 37. et S. 38. (Types de l'espèce.) Calcaire grossier de la rive droite de la Garonne et de la Dordogne, Cannel, Montmirail, Bordeaux. Très abondant, Sables tertiaires de Bruxelles. NOTA. Entre cette espèce et l'Æchinocyamus angulosus Leske des mers du Nord, la ressemblance est si grande qu'il est très difficile si non impossible de les distinguer. inflatus Agass. Scutelles p. 137.— Syn. Scutella inflata Defr. Dict. Sc. nat. Tom. 48. p. 230. — Fibularia Franc Desmoul. Tabl. synon. p. 244. — De plus petite taille que la précédente, ayant le périprocte plus marginal et subrostré. Calcaire grossier de Grignon, Damery, Parnes (Oise). Coll. Defrance, Graves, Mus. Avignon. ovatus Agass. Scutelles p. 137.— Syn. Æchinoneus ovatus Munst. in Goldf. p. 136. Tab. XLII fig. 10.— Très petite espèce ovoïde ou circulaire, convexe en- dessus, plate en-dessous. Pétales composés d’un petit nombre de pores très ap- parents, non Conjugés. Tertiaire supérieur d’Astrupp près d’'Osnabrück et de Wilhelmshühe près Cassel. Mus. Munich (Coll. Munster). pusillus Fleming Bret. anim. p. 481.— Forbes Echinodermata of British Tertiaries p. 10. Tab. I. fig. 8-15. — Petite espèce très polymorphe, mais cepen- dant toujours reconnaissable, d’après M. Forbes, à la position médio-marginale ou à peu près du périprocte et à ses tubercules proportionnellement gros et très apparens. Le bord est toujours plus ou moins épais et parfois renflé. Du Crag rouge d'Alderton (Suffolk). Très abondant. NOTA. M. Forbes envisage cette espèce, si fréquante dans le Crag rouge, comme identique avec l'espèce vivante de la mer du Nord. Il en distingue six formes dont il donne des fisures, savoir la forme normale, ronde, déprimée, anguleuse, triangulaire et renflée Suflolciensis Apgass. Scoutelles p. 129. Tab. XXVIL fig. 9-13. — Forbes Echinodermata of British Tertiaries p. 11. Tab. I. fig. 16. — Diffère de la précé- dente par son bord moins renflé et son périprocte bien plus rapproché du bord. Crag rouge de Walton. Mus. de géologie pratique de Londres. Coll. Woodward. NOTA. M. Forbes a distingué deux variétés de cette espèce, l’une largement subpentagonale, très déprimée, à bord aminci, l'autre ovoïde, plus renflée. EcmNocyamus. 219 hispidulus Forbes Echinodermata of British Tertiaries pag. 11. Tab. I. fig. 14. — Très déprimée, à bord renflé. Tubercules très fins. Périprocte très pe- tit, placé au tiers du bord. Crag corallin de Ramsholt. Mus. de géologie pratique de Londres. oviformmis Forbes Echinodermata of British Tertiaries p. 12. Tab. L fig. 17.-et 18. — Très petite espèce renflée, alongée, rétrécie en avant. Périprocte à peu près marginal, ce qui la distingue de tous ses congenères. Crag corallin de Sutton (Norfolk). Coll. Searles Wood. Sieulus Agass. Scutelles p. 133. Tab. XXVIL fig. 33-36. Très voisine de *E. pyriformis, dont elle ne diffère que par son pourtour un peu plus ovoïde, la largeur étant à peu près la même à l’avant qu'à l’arrière. Pétales très peu distincts. S. 36. (Type de l'espèce.) Tertiaire supérieur de Sicile, Coll. Michelin. alpinus Agass. Scutelles p. 134 Tab. XXVIL. fig. 41-43. — Syn. Fibularia alpina Agass. Echin. suiss. L p. 74 Tab. XII. fig. 1-3. — Petite espèce à pour- tour parfaitement ovoide, régulièrement bombée, à périprocte à peu près mar- ginal. Terr. nummulitique (conglomerat fossilifère) du Burgenberg près Stanz (Canton d'Unterwald). Mus. Berne, Mus. Bàle. Studeri Agass. Catal. rais. p. 84 — Syn. Fibularia Studeri E. Sism. App. in Mem. Acad. di Torino Ser. II. Tom. IV. p. 890. — Anaster Studeri E. Sism. Ech. foss. del Piem., in Mem. Acad. di Torino $Ser. II. Tom. IV. p. 44. Tab. IT. fig. 8. et 9. — Petite espèce plate et étroite en avant, alongée mais non tronquée en arrière. Périprocte au premier tiers du bord. Pétales à peine reconnaissables. Tertiaire moyen de la-colline de Turin, Mus. Turin. Coll. Michelotti. subeaudatus Agass. Catal. rais. p. 84. — Syn. Fibularia subcaudata Des- moul. Tabl. synon. p. 244. — d’Archiac Mém. Soc. géol. de France 2e. Sér. Vol. UT. p. 422. Tab. X. fig. 17. — Espèce aplatie, élargie d’avant en arrière, mais surtout remarquable en ce que le côté postériéur est acuminé. Périprocte au premier tiers du bord. Calcaire grossier de St. Palais. Mus. Avignon, Coll. d’Archiac. affinis Desor Syn. Fibularia affinis Desmoul. Tabl. synon. p. 244. — D'après M. Desmoulins, cette petite espèce est bien distincte par la position de son anus et par la régularité du dessin de ses ambulacres. 220 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Calcaire grossier de Blaye. Coll. Desmoulins. Altavillensis Agass. Scutelles p. 132. Tab. XXVIL fig. 25-28. — Syn. Seutella altavillensis Defr. Dict. Sc. nat. Tom. XLVIII. p. 231. — Æchinocyamus obtusus Agass. Scutelles p. 132. Tab. XXVII. fig. 29-32. — Echinocyamus am- biguus Agass. Scutelles p. 135. Tab. XXVII fig. 44-47. — Scutella ambigua En- cycl. meth. Tab. CLIIT. fig. 4, Expl. — De forme ovoïde, aplatie en-dessus, plus épaisse en avant qu’en arrière, Pétales ambulacraires plus ou moins arrondis, par- fois un peu renflés, à pores nombreux, toujours visibles, non conjugés. Péri- procte médio-marginal. X. 67. Calcaire grossier de Hauteville. Très abondant. Coll. Desmoulins, Michelin, Mus. Neuchâtel. scutatus Desor. — Syn. Æchinoneus scutatus Munst. in Goldf. p. 136. Tab. XLIL. fig. 11.— Espèce voisine de l’Echinocyamus altavillensis, tronquée en ar- rière, mais un peu plus renflée, concave en-dessous. Pétales apparents, composés de pores nombreux et rapprochés, mais non conjugés. Tertiaire supérieur de Bünde en Westphalie. Mus. Munich. (Coll. Munster). Placenta Agass. Scutelles p. 127. — Syn. Æchinoneus Placenta Golf. Tab. XLII. fig. 12. — Espèce très anguleuse, fortement tronquée en arrière, aplatie en-dessus. Pétales courts, composés de pores nombreux et très petits; ceux de la rangée externe commencent à s’alonger. Craie supérieure (Danien) de la montagne de St. Pierre de Maestricht. Mus. Munich. (Coll. Munster.) LXXXV. Genre. FIBULARIA. Lam. 1816. Tab. XXVIL fig. 4 et 5. Petits oursins renflés, ovoïdes ou plus ou moins sphériques. Am- bulacres très imparfaitement pétaloïdes, à pores conjugés. Péristome central. Périprocte à la face inférieure, plus près du péristome que du bord. Point de cloisons intérieures. Machoires très hautes. Nora. En ne considérant que la forme extérieure, on pourrait définir les Fibulaires »des Echinocyames renflés.« Mais quand on vient à les analyser de plus près, on trouve qu'ils en diffèrent pas un caractère très important, absence de cloisons à l’intérieur. Cette absence est d’autant plus surprenante qu’étant plus renflés, on devrait supposer qu'ils ont plus besoin de supports intérieurs. C’est pour n’avoir par tenu compte de cette particularité de structure que La- marck a confondu les deux types dans son genre Fibularia, tant comme avant Runa. 221 lui Van Phelsum les avait confondus dans son genre Echinocyamus. M. Agassiz commet une erreur plus grave en proposant d'associer les Fibulaires aux Galé- ridées. (Monogr. des Scutelles p. 5.) À supposer qu’on puisse se méprendre sur la nature des ambulacres, on ne saurait persister dans cette opinion après avoir vu l’intérieur et constaté la présence d’auricules et de machoires du type de celles des Echinocyames, Goldfuss mentionne cinq pores génitaux, mais la manière dont il les dessine me laisse des doutes sur la réalité du cinquième pore. Fibularia subglohosa Desor. (Tab. XX VII fig. 4. et 5.) Desor Catal. rais. p. 84. — Bronn Lethaea IL p. 189. Tab. XXIX. fig. 21. — Syn. Echinoneus subglobosus Goldf. 135. Tab. XLIT. fig. 9. — Petite espèce sub- shpérique, renflée en-dessus et en-dessous, retrécie en avant Pétales ambula- craires imparfaitement limités, à pores peu nombreux, non conjugés. Craie supérieure (Danien) de la montagne de St. Pierre près de Maestricht d’après Goldfuss). Mus. Bonn. NOTA. Nous convenons volontiers que }a présence d'une espèce de Fibulaire dans la craie de Maestricht a quelque chose d’insolite, surtout si l’on considère qu’il n’a pas encore été signalé de Fibulaire tertiaire. Cependant Goldfuss est très positif dans son affirmation relativement à ce gise- ment. Ces oursins se trouvent, suivant lui, parfaitement conservés dans la montagne de Pierre, et même vides. LXXXVI Genre. RUNA. Agass. 1841. Tab. XX VII. fig. 17. et 19. Très petits oursins, à ambulacres imparfaitement pétaloïdes, à pores non conjugés. Quatre pores génitaux. Des entailles distinctes sur le pourtour, au moyen desquelles les aires ambulacraires sont nettement séparées des aires interambulacraires. Ces dernières sont très étroites, ne mesurant guère que le tiers de la largeur des aires ambulacraires. Périprocte médio-marginal. On n’en connait que deux espèces, toutes deux des terrains ter- tiaires. Nota. N'ayant pas eu l’occasion d'examiner l’intérieur du test et de m’assurer s’il est garni de cloisons ou non, je ne saurais dire si ce curieux type se rap- proche des Lenita ou sil est plus voisin des Echinocyames. Ce qui me parait hors de doute, c’est qu’il appartient au groupe des vrais Clypéastroïdes, ainsi qu’en font foi ses aires interambulacraires très étroites, l’absence de sillons anas- tomosés et surtout ses pétales très imparfaits, qui n’existent à notre connais- sances que dans le groupe des Laganes. M. Agassiz en le rangeant à côté des Rotules et des Echinodiscus n’a eu égard qu'aux entailles du bord. Or il est à remarquer que ces entailles correspondent uniquement aux sutures entre les aires ambulacraires et les aires interambulacraires, ce qui n’est pas le cas des va- cuoles des Scutelles. Runa Comptoni Agass. (Tab. XXVIL fig. 17-19.) Agass. Seutelles p. 32. Tab, IT. fig. 11-19. — Petite espèce régulièrement voutée, à test très mince et frèle, un peu plus long que large, mesurant moins d’un cen- 222 SYNOPSIS DES ECHINIDES. timétre dans son plus grand diamétre, Bord renflé, Périprocte un peu plus près du bord que du péristome. Tertiaire supérieur. Coll. Marquis de Northampton. NOTA. C'est sans doute par l'effet de la décortication que les sutures des p aques sont aussi distinctes dans l'échantillon figuré. sp] decemfissa Agass. Scutelles p. 33. — Syn. Seutella decemfissa Desmoul. Tabl. synon. p. 282. — Petite espèce à peu près microscopique, (puisqu'elle me- sure moins d’une ligne de long) plus alongée que la précédente. Le périprocte est plus près du péristome. Tertiaire inférieur de Terre-Nègre près Bordeaux. Coll. Jouannet. LXXXVIL Grvxs. MOULINSIA. Agass. 1841. Tab. XX VII. fig. 14-16. Très petits oursins ovoïdes, à pourtour festonné. Pétales ambu- lacraires ouverts, à pores non conjugés. Péristome central. Péri- procte au milieu de l’espace entre le péristome et le bord. Test mince, garni de tubercules proportionnellement très gros. Une seule espèce, Moulinsia cassidulina Agass., des côtes de la Martinique. Nora. Pour bien apprécier la position de ce curieux genre, il importerait d’en connaître la structure intérieure. Ses pétales ambulacraires ouverts, à pores non conjugés semblent le rapprocher des Echinocyames et des Scutellines. D’un autre côté, les aires interambulacraires ne sont pas réduites à des bandes aussi étroites et les tubercules ont une structure particulière. Néanmoins sil était demontré que l’intérieur est cloisonné, ce serait bien incontestablement dans le voisinage des Echinocyames qu'il faudrait lui assigner sa place, en dépit des différences extérieures. J LXXXVII. Genre. LENITA. Desor 1847. Tab. XXVIL. fig. 20-21. Très petits oursins alongés, déprimés. Pétales ouverts, à peine conjugés. Quatre pores génitaux. Périprocte supra-marginal. Une large zone lisse, flanquée de gros tubercules sur les cotés occupe le milieu de la face inférieure. Péristome circulaire. Point de cloi- sons à l’intérieur. Une seule espèce du terrain tertiaire. Nora. L'aspect particulier de la face inférieure avec sa zône lisse au milieu suffit pour faire distinguer cet oursin de tous les autres Clypéastroïdes. Sa res- semblance avec les Scutellines et les Echinocyames n’est qu'apparente; en effet SCUTELLINA. 223 ceux-ci, comme nous le verrons plus bas, ont l’intérieur garni de cloisons ray- onnantes, tandis que le genre Lenita en est dépourvu; sous ce rapport il est plus voisin des Fibulaires, dont la physionomie est cependant bien différente. Leniîta patellazis Desor. (Tab. XXVII. 20. et 21.) Desor Catal. rais. p. 84. — Syn. Æchinus patellaris L. Gm. p. 3201. — Æchi- nites patellaris Leske p. 256. Tab. XLIX. fig. 10. et 11. — Nucleolites, patellaris Goldf, p. 130. Tab. XLIIL fig. 5. — Cussidulus complanatus Lam, HI. No. 4. — Cassidulus lenticulatus Defr. Dict. Sc. nat. Tom VIL p. 226. — Zenita patelloides Forbes Quat. Journ. 1852 p. 342. Tab. XVIII. Fig. 6. — Très petit oursin, très frèle, n’excédant guère un centimêtre de longueur, très plat, quoique legèrement vouté en-dessus. Calcaire grossier de Grignon, Meudon, Fontenay, Parnes, Ecos (Eure), St. Gilles près Bruxelles. Très abondant. LXXXIX. SCUTELLINA. Agass. 1841. Tab. XXVII. fig. 22-95 et 11-13. Petits oursins très plats, circulaires ou elliptiques. Pétales ambu- lacraires convergents à leur extrémité, mais non fermés, à pores non conjugés. Péristome circulaire. Périprocte marginal. Quatre pores génitaux. Aires interambulacraires très étroites, surtout à la face inférieure. Des cloisons rayonnantes à l'intérieur, mais ne s’élevant pas jusqu'au plancher supérieur. Machoires grêles mais très alongées. Toutes les espèces proviennent des terrains tertiaires inférieurs. Nota. D’après la diagnose ci-dessus, et malgré leur forme très aplatie, les Scu- tellines ont la plus grande analogie de structure avec les Echinocyames, dont elles diffèrent cependant par la position du périprocte qui est marginale. On en distingue deux types, lun circulaire ou régulièrement elliptique avec le périprocte marginal (S. aummularia, Placentula etc.) et l’autre rétrèci en avant avec le pé- riprocte supra-marginal (S. Hayesiana). Seutellina nammularina Agass. (Tab. XXVIL fig. 22-25.) Agass. Scutelles p. 99. Tab. XXI. fig. 8-14: — Syn. Scutella nummularia Defr. Dict. Sc. nat. Tom XLVII. p. 231. — Scutellina lenticularis Agass. Scutelles p. 101. Tab. XXI. fig. 20-23. — Petit oursin très plat, circulaire ou elliptique. Pé- tales arrondis, mais cependant ouverts. Périprocte logé dans une petite échancrure du bord. Face inférieure plus ou moins ondulée, résultant de sillons très évasés au milieu des aires ambulacraires. Cloisons intérieures équidistantes. Variété circulaire fig. 25. (X. 79.) : Variété elliptique fig. 22-24. (Scutellina lenticularis Agass.) Calcaire grossier de Grignon, Houdan, Meudon, Blaye, Ile de Noirmoutiers et de Boin, Fécamp, Maulette près Dreux, Antibes (Var). Abondant. Mus. Paris, Coll. Michelin, Mus Neuchâtel. NOTA. Il n’est pas rare de rencontrer des exemplaires à quatre ambulacres. Dans ce cas c'est toujours l’ambulacre antérieur impair plus deux demi aires interambulacraire qui manquent. ? » 1 à , ? r p 224 SYNOPSIS DES ECHINIDES. elliptien Agass. Catal. rais. p. 82. — Syn. Scutella elliptica Desmoul. Tabl. synon. pag. 236. — Scutellina obovata Agass. Scutelles pag. 103. Tab. XXI. fig. 24-98, — ? Scutellu inflata Defr. Dict. Sc. nat. Vol. XLVIII. p. 230. — Plus petite que la précédente, de forme ovoïde, mais proportionnellement plus renflée et à bord plus épais. Calcaire grossier de Grignon. Abondant. Coll. Michelin, Mus. Neuchàtel. NOTA. Je n'ai pas pu m'assurer d'une manière positive si c'est bien là le Scutella inflata de Defrance; c’est ce qui m'a engagé à conserver le nom de M. Desmoulins, bien qu'il soit plus récent. Placentuln Merian Catal. du Mus. de Bâle. — Agass. Scutelles pag. 102. Tab. XXI. fig. 1-7. — Syn. Scutellina rotunda Galeotti Mém. Acad. de Brux- elles Tom. 12. Tab. IV. Suppl. fig. 4 — Forbes Quat. Journ. 1852. pag. 342. Tab. XVIIL fig. 5.— Très petit oursin, le plus petit du genre, ovoïde et très aplati. Périprocte marginal, mais de manière à être visible d'en haut. Tertiaire inférieur de Chaumont. Sables tertiaires de Bruxelles. Mus. Bâle. fibularoïdes Syn. Cassidulus fibularoides Desmoul. Tabl. synon. p. 246. — D’après M. Desmoulins, cette espèce ressemble extrêmement au S. elliptica; mais elle a l'anus au-dessus du bord. Calcaire grossier de Paris. Coll. Desmoulins. Hayesiana Agass. Catal. rais. p. 82. — Syn. Cassidulus Hayesianus Des- moul. Tabl. synon. p. 246. — Scutellina supera Agass. Scutelles p. 103. Tab. XXI. fig. 15-19. — ? Cassidulus unguis Defr. Dict. Sc. nat. Vol. VII. p. 227. — Espèce alongée, aisément reconnaissable à son périprocté supra-marginal, étroite en avant, élargie en arrière. Face inférieure concave. { ue Calcaire grossier de Grignon, Four, Fontenay. Rare. Coll. Desmoulins, Michelin, Mus. Neuchâtel. NOTA. Cette espèce est bien plus rare que le Lenita patellaris avec lequel on l'a confondue à plusieurs reprises, et qui se trouve dans les mêmes terrains. Porpita Syn. Seutella Porpita Encycl. méth. Tab. CLII. fig. 3. et 4. — Echinarachnius Porpita Agass. Catal. rais. p. 76. — Cassidulus Porpita Desmoul. Tabl. synon. p. 246. — Espèce très plate, légèrement rétrécie en avant, élargie en arrière, Périprocte supra-marginal. Pétales ambulacraires ouverts, à pores non conjugés. : CE et ue NE dec Tertiaire inférieur de Terre-Nègre près Bordeaux. Coll. Desmoulins. NOTA. C'est sur la foi de M. Desmoulins que nous rapportons cette espèce de Terre-Nègre au Scutella Porpita de l'Encyclopédie méthodique. La figure de ce recueil est trop défectueuse pour être d'aucun secours. X pa Con Katanma 72, ha Tite, SISMONDIA. - 295 XC. Gexre. SISMONDIA. Desor. (nov. Gen.) Oursins de moyenne et petite taille, de forme ovoïde ou subpen- tagonale, aplatis, à bord renflé. Périprocte à la face inférieure, en cénéral medio-marginal. Pétales très longs, ouverts à leur extré- mité, se prolongeant ordinairement jusqu’au bord, à pores distinc- tement conjugés. Quatre pores génitaux. Péristome plus ou moins enfoncé, sans étoile péristomale apparente ni tubes buccaux. De fortes cloisons intérieures hérissées de processus. Toutes les espèces connues proviennent des terrains tertiaires inférieurs. Nora. Les espèces de ce genre ont été confondues jusqu'ici avec les Echino- cyames. Elles en diffèrent cependant par plusieurs caractères qui m'ont paru assez importans pour justifier l’établissement d’un genre nouveau, que je dédie à M. Sismonda, le savant paléontologiste de Turin. Ces caractères résident d’une part dans les pétales ambulacraires qui ont les pores conjugés, et d'autre part dans la structure compliquée des cloisons intérieures, dont les processus ajoutent en- core à la solidité du test, D’un autre côté, sa ressemblance avec les Laganum n’est qu'apparente et superficielle, car ces derniers en diffèrent extérieurement par une étoile péristomale distincte et intérieurement par l’absence de cloisons. Sismondia occitana Desor Syn. Echinocyamus occitanus Agass. Scut. p. 136. Tab. XXVIL. fig. 48-58. — Bronn Lethaea IL. p. 830. Tab. XX VL. fig. 10. — Seutella occitana Defr. Dict. Sc. nat. Tom. XLVIIL. p. 231. — De forme sub- pentagonale ou irrégulièrement ovoïde, plate en-dessus, à bord renflé. Pétales très longs, atteignant à peu près le bord, sans se fermer. Face infèrieure légèrement concave. Périprocte medio-marginal. Les cloisons intérieures n’atteignent pas le plancher supérieur; par contre elles sont munies de processus nombreux. p.25. R.'8. Calcaire grossier de Pouillac et de St. Estèphe. Abondant. Mus. Paris, Coll. Desmoulins, d’Orbigny, Michelin, Mus. Bâle, Mus. Neuchâtel. NOTA. C'est par erreur que M. Agassiz cite cette espèce dans la craie supérieure; elle est au contraire caractéristique du terrain tertiaire inférieur. planulata Desor Syn. Echinocyamus planulatus d’Arch. Mém. Soc. géol. de France 24 sér. Vol. III. p. 422. Tab, X. fig. 16. — Petite espèce ovoïde, plus plate que le S. occitana. Pétales proportionnellement courts et très ouverts. Pé- riprocte près du bord postérieur. - Terrain nummulitique de Biarritz. Coll. d’Archiac. NOTA. C'est sans doute par une erreur du dessinateur que dans la figure de M. d'Archiac les pétales sont représentés comme fermés. 29 226 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Annonii Desor Syn. Zchinocyamus Annonii Merian Catal. du Mus. de Bäle. — Agass. Scutelles p. 134. Tab. XXVIL fig. 37-40. — Knorr IT, 2. p. 180. Tab. E, IL. fig. 8. — Petite espèce plate, essentiellement circulaire. Pétales saillants, Jarges, avec une tendance marquée à s’arrondir, Périprocte médio-marginal. Terrain nummulitique de Vérone. Mus. Bâle.’ maxima Desor Syn. Æchinocyamus maximus Desor Catal. raïis. p. 83. — Espèce de très grande taille, à bord très renflé, à la manière de certains Cly- peaster, mais en différant par ses pétales ambulacraires ouverts. V. 98. (Type de l’espèce.) ; Terrain tertiaire ? Coll. Brongniart NOTA. Il ne m'a pas été possible de m’assurer du gîsement exact de cette espèce; mais d'après l’aspect de la roche, ce doit être un fossile tertiaire. | profunda Syn. Lagana profunda Agas. Catal. syst. p. 6. — Æchinocyamus profundus Agass. Catal. rais. p. 83.— Très grande espèce, ovoïde, élargie en ar- rière, à bord épais, à sommet sensiblement élevé. Ambulacres longs. Face infé- rieure concave, rappelant à certains égards les vrais Clypeaster. P. 25. (Type de l'espèce.) Terr. tertiaire (Localité inconnue). Mus. Neuchâtel. NOTA. Il me reste des doutes sur la véritable position de cette espèce, qui n'est connue que par un échantillon assez imparfait. Si je l'ai rangée parmi les Sismondia malgré la concavité de la face inférieure c’est à cause des pétales qui sont beaucoup plus droits et plus longs que chez les vrais Clypeaster. marginalis (Tab. XXVIT. fig. 26-28.) Syn. Seutella marginalis var. A. angulata Desmoul. Tabl. synon. p. 234. — Laganum marginale Agass. Catal. rais. p. 75. — Laganum reflexum Agass. Scu- telles p. 113. Tab. XX VI. fig. 1-3. — Petite variété: Laganum tenuissimum Agass Scutelles pag 113. Tab. XXVI. fig. 4-6. — Scutella polygona Desmoul. Tabl. synon. p. 234. — De forme ovoïde, remarquable par sa minceur ainsi que par le renflement extraordinaire du bord, notamment du bord antérieur. Pétales très alongés, atteignant presque le bord, très ouverts à leur extrémité. Face inférieure plate. Périprocte situé au premier quart du bord. V. 9. (Type de l'espèce.) M. 40. Petite variété. Calcaire grossier de Noirmont, Plossac près Blaye. Coll. Desmoulins, Mus. Neuchâtel, Mus. Paris, Coll. Michelin. NOTA. N'ayant pas eu l’occasion d'examiner l'intérieur de cette espèce, il me reste quelques doutes sur sa position générique. La longeur des pétales ambulacraires semble cependant militer en faveur des Sismondia de préférence aux Laganes, parmi lesquelles on l'a rangée jusqu'ici. Il paraitrait aussi qu'il n’y a que quatre pores génitaux. LAGANUM. 227 ineisa Syn. Echinorachnius incisus Agass. Scutelles p. 93. Tab. XXI. fig. 29-31. Scutella incisa Defr. Dict. Sc. nat. Tom. XLVIIL p. 231. — Espèce cir- * culaire à sommet subconique. Pétales courts, ouverts. Périprocte petit, infra- marginal. V.14 Mc Z. Calcaire grossier de Hauteville. Mus. Paris, Coll. Defrance, Michelin. NOTA. Par sa physionomie générale, cette espèce a beaucoup de ressemblance avec les Echi- narachnius, mais il lui manque les sillons ambulacraires anastomosés, ce qui m'engage à la re- porter dans le genre Sismondia. crustuloïdes Desor Syn. Scutella crustuloïdes Morton Synopsis p. 77. Tab. XV. fig. 10. — Espèce voisine du S. occitana. Eocène de Santee (Caroline du Sud). Leyelli Desor Syn. Seutella Leyelli Conrad in Morton Synopsis Tab. X. fig. 8. — Autre espèce à peu près de même taille que la précédente. Eocène de Santee (Caroline du Sud). NOTA. Il me reste quelaues doutes sur la position générique de cette espèce. N'ayant pas l'ou- vrage de Morton à ma disposition, je ne saurais en donner une diagnose suffisante. costulata Desor Syn. Æchinocyamus costulatus Desor Catal. rais. p. 84. — Oursin ovoïde, convexe en-dessus, concave en-dessous. Pétales ouverts, renflés en forme de petites côtes. Pores distinctement conjugés. Sommet central. Péri- stome de même. Périprocte mi-marginal. Tubercules peu serrés. V. 23. (Type de l'espèce.) Terrain tertiaire ? Coll. Michelin. NOTA. Au premier abord, cette espèce ressemble beaucoup à certaines petites espèces de Cly- peaster, tels que le C. parvus Duchas., mais ses pétales ouverts, d'accord avec son périprocte mi- marginal suffisent pour établir ses véritables affinités. Le gisement exact n’en est pas connu, mais elle a tout l'air d'être une espèce tertiaire. XCI. Genre LAGANUM. Klein. 1734 (Desor. Tab. XXVIL fig. 26-30. Oursins de grande et moyenne taille, déprimés, ovoïdes ou sub- pentagonaux, à bord ordinairement renflé. Pétales lancéolés, avec une tendance à se fermer longs, sans cependant atteindre le bord. Pores distinctement conjugés. Aires interambulacraires très étroites sur- tout à la face inférieure, n’égalant pas la moitié de la largeur des aires ambulacraires. Une étoile péristomale distincte avec cinq tubes buccaux. Point de cloisons calcaires à l’intérieur. Appareil masticatoire robuste. Cinq auricules. Des terrains tertiaires et surtout de l’époque actuelle, 228 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Nora. Le genre Laganum tel qu'il est ici circonscrit ne comprend qu’une partie des Laganes de Klein, de Blainville et Agassiz. Prenant pour type le Zaganum Bonanii que Klein paraït avoir eu en vue en créant le genre, nous l’avons res- treint aux espèces qui, comme celles-ci, ont le bord renflé et les pétales ambu- lacraires plus ou moins arqués. Nous en avons par conséquent éliminé les grandes espèces à bord aminci et à périprocte plus ou moins marginal dont nous avons fait le genre Rumphia. Mais même dans ces limites le genre Laganum n’est pas aussi homogène qu’on pourrait le désirer. Nous nous trouvons ici en présence d’une difficulté qui n’existe à notre connaissance dans aucun autre genre, à sa- voir le nombre variable des pores génitaux. Dans un certain nombre d’espèces (L. Bonani, seutiforme, ellipticum etce.), ils sont au nombre de cinq; chez d’au- tres au contraire on n’en compte que quatre. Maïs comme sous tous les autres rapports la ressemblance est très grande, nous n’avons pas cru pouvoir séparer les deux types. Quant au genre Sismondia, qui a à peu près la même physiono- mie, il en diffère à l’intérieur par ses cloisons et extérieurement par ses pétales ambulacraires plus longs, qui touchent à peu près le bord. Laganum orbhiculare Agass. Scutelles p. 121. Tab. XXII. fig. 16-20. — Herklots Foss. de Java, Echinod. p. 4. Tab.IL. fig. 3. — Syn. Echinodiscus or- bicularis Leske p. 208. Tab. XLV. fig. 6. et 7.— Laganum marginale Agass. Scutelles p. 121. Tab. XXIL fig. 11-15.— Petite espèce de forme subcirculaire, légèrement rostrée en avant. Pétales ñon entièrement fermés, s'étendant jusq'au bourrelet. Périprocte au tiers antérieur. Quatreïpores génitaux. V. 4. Des côtes de Java. Fossile, de la partie intérieure de Tjidamar (Java). Abondant. Mus. Britannique, Mus. Leyde, Coll. Desmoulins, Michelin, Mus. Neuchâtel. Var. Laganum rotundum Herklots. Foss. de Java. Echinod. p. 7. Tab. 1. fig. 8. De la partie intérieure de Tjidamar (Java). Mus. Leyde. angulosum Herklots Foss. de Java. Echinod. p. 8. Tab. IL. fig. 4. — Pe- tite espèce à pourtour décagonal, voisine de la précédente, mais à sommet plus haut et à bord moins renflé. Quatre pores génitaux grands et rapprochés. Terrain tertiaire récent de la partie inférieure de Tjidamar (Java). tenuatum Herklots Foss. de Java Echinod. p. 9. Tab. I. fig. 7. — Espèce de moyenne taille, décagonale, à bords-très minces, presque sans renflement. Pétales moins effilés que dans les espèces précédentes et presque fermés. Péri- procte au premier tiers du bord. Terrain tertiaire de Java (Contrées ‘orientales de Djampang Koelon). Mus. Leyde. ellipticum Agass. Scutelles p. 111. Tab. XXII. fig. 13-15.— Syn. ZLaga- nuni attenuatum Agass. Catal. rais. p. 74. Petite espèce elliptique, déprimée, à bord très renflé, de manière qu’il en résulte une forte dépression entre le bord et le sommet. Pores génitaux très petits, au nombre de cinq. Périprocte à peu près au premier tiers du bord postérieur. Rumrxra, 229 Espèce récente, fréquemment à l’état de pétrification. Mer Rouge, Ile Karrak (Goldf. Persique). Abondant. Mus. Paris (Galérie géologique), Coli. Stokes. scutiforme Syn. Cypeaster scutiformis Lam. II No. 4. — Scutella cly- peastriformis Blainv. Dict. Sc. nat. Tom. XLVIII. p. 298. — Laganum depressum Lesson Voy. de l’Uranie, — Agass. Scutelles pag. 110. Tab. XXIIL. fig. 1-7. — Encycl méthod. Tab. CXLVIL fig. 3. et 4. — De forme pentagonale, plus large en avant qu’en arrière, aplatie, à bord légèrement renflé. Pétales lancéolés, poin- tus, sans être complètement fermés. Sillons ambulacraires de la face inférieure distincts, se prolongeant à peu près jusqu'au bord. Périprocte au premier tiers du bord. De l'ile de Bourou (Lesson et Garnot), de l'Océan Indien, du Golfe Persique, du Golfe Arabique, fréquemment à l’état de pétrification. Mus. Paris, Mus. Francfort, Coll. Desmoulins. NOTA. Par sa forme pentagonale et élargie en avant, cette espèce rappelle certains Clypeaster, avec lesquels elle a été fréquemment confondue. Cependant ses ambulacres lancéolés et les sillons de sa face inférieure suffisent pour la faire reconnaître, XCII. Gexre. RUMPHIA. Desor nov. Gen. Grands oursins plats, plus ou moins renflés au sommet, amincis vers le bord. Quatres pores génitaux. Pétales alongés, effilés, ja- mais fermés. Zônes porifères sensiblement plus étroites que la zône interporifère. Face inférieure plate. Péristome petit, à fleur de test, entouré d’une étoile péristomale distincte et de cinq tubes buccaux. Périprocte rapproché du bord. Point de cloisons à l'intérieur. Cinq auricules au lieu de dix, comme chez les Clypéastres. Toutes les espèces sont de l'époque actuelle et des terrains les plus récents. Nora. Le genre dont il est ici question est plus facile à reconnaître qu’à bien définir. Il diffère des Laganum proprement dits par sa grande taille d’abord, par son bord régulièrement aminci, par ses ambulacres plus effilés, et par son périprocte rapproché du bord postérieur. D’un autre côté, l'absence de sillons anastomosés suffit pour le distinguer des Scutelles; et quant aux Clypéaster, avec lesquels on le confond quelques fois, il en est suffisamment distinct par sa face inférieure plate, son péristome à fleur de test, son étoile péristomale et ses pétales ambulacraires effilés, sans compter les caractères tirés de la structure des machoires. Nous envisageons comme type de ce genre le ZX. rostrata. (Laganum rostratum Agass.) Peut être conviendrait il de faire également du Zaganum Peroniüi le type d’un nouveau genre. C’est une question sur laquelle nous reviendrons en traitant des oursins vivants. KRumphia decagona Desor Syn. Scutella decagona Herklots Foss. de Java Echin. p. 9. Tab. L. fig. 6. — Petite espèce aussi large que longue, à pour- 230 SYNOPSIS DES ECHINIDES. tour décagonal, chaque angle correspondant à une sorte de carène obtuse de la face supérieure. Sommet assez saillant, Ambulacres effilés. Terrain tertiaire récent de Java (partie sud-ouest du plateau de Bandong). Mus. Leyde. NOTA Le renflement du sommet,f d'accord avec l’étroitesse des pétales me fait croire que cette espèce est plutôt une Rumphia qu'une Scutelle. Pour en être sur il faudrait connaître la face in- férieure. XCIIL. Genre. ARACHNOIDES. Klein 1734. Grands oursins très plats, à test très mince. Pétales amples, lar- gement ouverts, garnis de tubercules régulièrement alignés, tandis qu'ils sont sporadiques sur les aires interambulacraires. Cinq pores génitaux. Périprocte supra-marginal. Face inférieure plate. Péristome circulaire. Cinq sillons ambulacraires très accusés, droits, non ra- mifiés, s'étendant jusqu'au bord. Machoires très grèles, s'appuyant chacune contre une auricule. Une seul espèce, l'Arachnoïdes Placenta Agass. de l'Océan austral. TRIBU DES SCUTELLIDES, Oursins de forme essentiellement circulaire, souvent entaillés et perforés. Sillons ambulacraires de la face inférieure toujours anas- tomosés, les branches externes envahissant les aires interambula- craires. Ce groupe qui atteint son plus grand développement dans l’époque actuelle ne remonte pas au-delà des terrains tertiaires moyens. Il comprend les genres Echinarachnius van Phels., Mortonia Desor, Scutella Lam., Dendraster Agass., Monophora Desor, Amphiope Agass., Lobophora Agass., Mellita Klein, Encope Agass., Rotula Klein et Echi- nodiscus Breyn. XCIV. Genre — ECHINARACHNIUS. Van Phels. 1774. Grands oursins circulaires en forme de disques très réguliers. Pétales largement ouverts. Quatre pores génitaux. Périprocte très petit, marginal ou infra-marginal. Sillons ambulacraires de la face inférieure anastomosés une seule fois vers le bord. Rosette buccale composée de dix plaques. Des terrains tertiaires et de l’époque actuelle. Les espèces con- nues appartiennent au continent américain. MorTONIA. 231 Nora. C’est de tous les Clypéastroïdes et de tous les oursins en général celui qui représente le disque le plus parfait. Ses sillons ambulacraires d’abord simples et anastomosés uniquement vers le bord le rattachent en quelque sorte aux La- ganes. Type du genre est l’Æchinarachnius Parma. Gray. Echinarachnius Juliensis Desor Bull. Soc. géol. de France 2de sér. Tom. IV. pag. 287. — De forme discoïde, plate comme l’Æ. Parma, mais le péri- procte, au lieu d’être marginal, est sensiblement infra-marginal. T. 94. (Type de l'espèce) Mn Le 2, 45 & ren Grès tertiaire du Port-St.-Julien (Patagonie). Coll. Darwin. XCV. Gexre. — MORTONIA. Desor. nov. gen. Oursins de taille moyenne, de forme parfaitement circulaire. Bord renflé avec une dépression correspondante. Pétales alongés, ouverts. Cinq pores génitaux. Sillons ambulacraires de la face inférieure anas- tomosés deux fois. Périprocte situé au milieu de l’espace entre le péristome et le bord. Une seule espèce du terrain tertiaire d'Amérique. Nora. On voit par la diagnose ci-dessus que ce type est intermédiaire et forme comme le passage entre plusieurs genres. Il tient aux Echinarachnius par sa forme circulaire, aux Laganes par son bord renflé et ses cinq pores génitaux, aux Scutelles par les sillons anastomosés de sa face inférieure. Il convient dès lors d'en faire un genre nouveau que nous dédions à la mémoire de M. Morton, le celèbre naturaliste de Philadelphie qui l’a décrite le premier. Mortonia Rogersi Syn. Scutella Rogersi Morton Synopsis. — Agass. Scutelles p. 85. Tab. XIXa. fig. 1-4. — Zugana Rogersi Agass. Catal. syst. p. 6. — Oursins parfaitement circulaires. Pétales longs, ouverts en dehors. Zônes pori- fères plus larges que l’espace interporifère. Cinq tubes buccaux venant s'ouvrir sur le pourtour du péristome. Q. 81. Terrain tertiaire de Monroe (Alabama). NOTA. C’est par erreur que M. Agassiz à cité cette espèce dans la craie des Etats-Unis, XCVI. Genre — SCUTELLA. Lam. 1816. Tab. XX VIII. Grands oursins plats, en général un peu plus larges que longs, subrostrés en arrière, par suite de deux échancrures dans le bord qui correspondent aux ambulacres postérieurs. Pétales amples, ar- rondis, fermés ou à peu près. Quatres pores génitaux. Péristome circulaire, entouré d’une rosette de dix plaques cunéiformes et de L) 232 SYNOPSIS DES ECHINIDES. cinq tubes buccaux. Périprocte infra-marginal. Sillons ambulacraires de la face inférieure plusieurs fois anastomosés. Point de cloisons intérieures; en revanche le bord et très caverneux à l’intérieur. Toutes les espèces sans exception proviennent des terrains myocènes. Nora. Ce genre est l’un de plus importants au point de vue géologique. Comme il est toujours facile à reconnaître, même lorsqu'on n’en possède que des frag- ments, il devient par là même un excellent guide pour la détermination des ter- rains myocènes. C’est par erreur que M. Agassiz en cite des espèces dans le cal- caire grossier et dans la craie. Depuis la publication de la Monographie des Scutelles de M. Agassiz, nous nous sommes assuré que ce savant a beaucoup trop multiplié les espèces. Déjà le nombre en a été réduit dans le ,, Catalogue raisonné,“ mais il est encore trop considérable, Les Scutella Brongniarti, stellata et Smithiana, entre autres ne sont que des variétés du S. Faujasi. À Dans la rosette buccale, qui est en général assez distincte dans les échantillons bien conservés, les cinq plaques correspondant aux ambulacres sont un peu plus grandes que celles qui correspondent aux aires interambulacraires. Le tronc du sillon ambulacraire s’y dessine en saillie, sous forme d’une légère carène. (fig. 2.) Seutella subrotunda Lam. (Tab. XXVIII.) Lam. III. p. 284.— Agass. Scutelles p. 76. Tab. XVIT. — Koenig Icones sect. Tab. IL. fig. 33.— Syn. Æchinus subrotundus L. Gm. p. 3191. (non Leske.) — Grande espèce à bord postérieur ondulé, avec une échancrure au-dessous de la- quelle se trouve le périprocte. Pétales amples. Par Tertiaire (Myocène inférieur) de Bordeaux, Dambert commune de Gornac (Gi- ronde), Sardaigne. Terr. molassique de Zukowce en Podolie (Kichwald). Coll. Michelin, Desmoulins, Mus. Paris. striatula M. de S. Geogn. p. 156. — Agass. Scutelles p. 81. Tab. XVIIL. fig. 1-5. — Andreae Briefe Tab. V. fig. g. — Syn. Æchinus subrotundus Leske p. 206. Tab. XLVII. fig. 7. (non L. Gm.)— Scutella subrotunda Gratel. Tab. 1. fig. 1.— Remarquable entre toutes les Scutelles par la petitesse de ses pétales. Le bord postérieur est encore plus échancré que dans l'espèce précédente et le pé- riprocte un peu plus infra-marginal. S. 78. Tertiaire (Myocène inférieur) de Terre-Nègre, Belle ville, Combes près Bordeaux, Baurech sur la Garonne, Malte. Coll. Desmoulins, Grateloup, Michelin. subtetragona Gratel. Ours. foss. p. 37. Tab. L. fig. 4. — Agass. Scutelles pag. 84. Tab. XIX. fig. 7.— Petite espèce remarquable par son extrême largeur qui est d’un tiers plus considérable que la longeur. Pétales petits et étroits. Faluns jaunes des environs de Dax. Coll. Grateloup. Exempl. unique. NOTA. Malgré sa forme bizarre, il se pourrait que cette espèce ne fut que le jeune âge du S. striatula M, de Serres. SCUTELLA, 233 produeta Agass. Scutelles pag. 82. Tab. XVIIL fig. 6-10.— Pétales mé- diocres. Le bord postérieur est ondulé et échancré comme dans les espèces pré- cédentes, mais le périprocte, au lieu d’être marginal, est à peu près au tiers de la distance du bord. Faluns des environs de Saumur, St George aux mines, Doué. Ecole de mines, Mus. Paris (Galér. géol.), Coll. Michelin. Faujasii Defr. Dict. Sc. nat. Vol. XLVIIT. p. 230. — Agass. Scutelles p. 81. Tab. XV. fig. 4-6. — Syn. Scutella truncata Brug. Encycl. méth. Tab: CXLVI. fig. 4. et 5. — Agass. Scutelles p. 78. Tab. XVI. fig. 1-3, 8-10. et Tab. XIX. fig. 1. et 2.— Scutella stellata Agass. Scutelles p. 83. Tab. XIX. fig. 1. et 2. — Scu- tella gibercula Marcel de S. Geogn. p. 156.— Scutella Brongniarti Agass. Scu- telles pag. 80. Tab. XV. fig. 1.-3. — Scutella Smithiana Agass. Scutelles pag. 84. Tab. XIX® fig. 5. et 6.— A peu près aussi longue que large. Bord postérieur tronqué, avec un rostre très prononcé, résultant de deux sinus assez profonds correspondant au prolongement des ambulacres postérieurs. Pétales amples, fermés et arrondis à l'extrémité, les zônes porifères n’égalant pas la zône interporifère en largeur. Périprocte sensiblement éloigné du bord, tantôt au quart, tantôt au tiers de la distance. Epaisseur du test variable. Les dimensions des pétales sont aussi sujettes à des variations. Tertiaire moyen (Faluns) de Ste, Maure, St. Restitut (Vaucluse), Cadenet, St. George en Anjou. Molasse de Lisbonne. 82. Forme normale à bord épais. 83. Variété renflée, à bord aminci (S. truncata Valenciennes). S. 79. Variété à bord mince, à pétales proportionnellement petits (S. propin- qua Agass.) M. 3. Très grande variété. (S. stellata Agass.) X. 52. Variété grèle, à bord mince. (S. Brongniarti Agass.) + V. 56. Très grande variété. (Scutella gibercula M. de $.) NOTA. Cette espèce est l’un des fossiles caractéristiques des faluns de la Touraine. C’est par erreur que M. Agassiz cite l'une des variété (son S. Brongniarti) dans le terrain de Grignon, Au- cun des géologues de Paris qui ont collecté des fossiles dans les environs de cette capitale ne se souvient d'avoir jamais rencontré la moindre trace d’une Scutelle dans le calcaire grossier. Paulensis Agass. Scutelles p. 83. Tab. XIX. fig. 8-10. — Grande espèce mince, sensiblement plus large que longue. Bord postérieur tronqué, droit; les sinus du bord correspondant aux ambulacres postérieurs sont très peu accusés. Pétales médiocrement larges, les zônes porifères égalant et excédant même en largeur l’espace interporifère. Périprocte rapproché du bord. Tertiaire moyen de St. Paul-Trois-Châteaux et de St. Restitut. Très abondant. Coll. Michelin, Dr. Mayor, Mus. Neuchâtel. NOTA. La grande largeur du test, d'accord avec l’étroitesse de la zône interporifère des am- bulacres sont deux caractère qui ne permettent pas de confondre cette espèce avec la précédente. 30 234 Synopsis DES ECHINIDES. Patagonensis Desor Bull. Soc. géol. de France 2% sér, Vol. IV, p. 287. — Espèce voisine du $. Paulensis, mais proportionnellement moins large en arriere. Brèche tertiaire du Port Désiré (Patagonie). Coll. Darwin. Michelini, Duchassaing ..... Très grande espèce, la plus grande du genre, sensiblement plus large que longue, mesurant vingt centimêtres de largeur sur seize de longeur. Pétales très longs, surtout les postérieurs. De la Guadeloupe, à l’état fossile. Coll. Duchassaing. germinans Beyrich Zeitschrift der deutschen geol. Gesellschaft Vol. IL. p. 415. Tab. XV. fig. 11. — Petite espèce mince d’un pouce de diamètre, Pétales très courts. Tertiaire moyen (Tongrien inférieur) de l'Allemagne du Nord. NOTA. Une aussi petite espèce que celle-ci constitue en quelque sorte une anomalie parmi les Scutelles. Pour être sûr qu’elle fait bien réellement partie de notre genre, il faudrait pouvoir s’as- surer du nombre de pores génitaux et constater en même temps que les sillons ambulacraires de la face inférieure sont réellement anastomosés. XCVIL Genre. — DENDRASTER. Agass. 1847. Grands oursins plats, discoïdes. Sommet ambulacraire excentrique en arrière d'où résulte une grande inégalité des pétales, impair étant plus long que les pairs antérieurs. Sillons ambulacraires de la face inférieure très ramifiés, s'étendant même à la face supérieure. Quatre pores génitaux. Une seule espèce, le Dentraster excentricus Agass. des côtes de la Californie. XCVIIT. Genre. — MONOPHORA. Desor 1847. Oursins plats. Pétales courts. Une seule lunule dans l'aire inter- ambulacraire postérieure. Sillons ambulacraires de la face inférieure anastomosés à partir de la rosette buccale. Une seule espèce du terrain tertiaire de Patagonie. Nora. Les mêmes réserves que nous faisons à l'égard du genre Amphiope s’ap- pliquent aussi à ce genre. Ce n’est qu'autant qu'on en connaitra l’intérieur que le genre Monophora pourra être définitivement validé F Monophora Darwinii Desor Bull. Soc. géol. de France 2% sér. Vol. IV. p. 287. — Espèce plate, plus large que longue, à bord très ondulé. Lunule ÂMPHIOPE, 235 petite, située à mi-distance entre le bord et le sommet. Sillons ambulacraires de la face inférieure très branchus vers le bord. F LS T. 36. (Type de l’espèce.) ” ne Xe AT Terrain tertiaire de Patagonie. Coll. Darwin. XCIX. Genre. — LOBOPHORA. Agass. 1841. Grands oursins plats. Pétales courts, larges. Deux entailles ou lunules alongées dans le prolongement des pétales ambulacraires postérieurs. Quatre pores génitaux. Sillons ambulacraires de la face inférieure peu ramifiés. Rosette buccale, composée de dix plaques. Périprocte à la face inférieure, assez distant du bord. Machoires plates, pivotant sur dix piliers auriculaires, à la manière des Cly- peaster. Toutes les espèces sont vivantes. Nora. On pourrait se demander si la présence de deux vacuoles au lieu de cinq ou six constitue un Caractère assez important pour justifier l’établissement d’un genre et distinguer par exemple les Lobophores des Encopes. Mais dans le cas particulier, l’appareil masticatoire vient ajouter un caractère de la plus haute importance à ceux fournis par le test, en ce que les machoires sont pourvues à leur face inférieure d’une double fossette pour l’insertion des piliers auriculaires, à la façon des Clypeaster. C’est le seul genre du groupe des Laganes qui nous ait présenté cette particularité. Ce genre comprend deux types l’un avec des lunules fermées, ayant pour type le Lobophora bifora; Vautre avec de simples entailles dans le prolongement des ambulacres postérieurs, ayant pour type le Lobophora bifissa. C. Genre. — AMPHIOPE. Agass. 1841. Oursins très plats. Pétales ambulacraires courts et larges. Une lunule dans le prolongement des ambulacres pairs postérieurs, comme chez les Lobophores, mais ces lunules, au lieu d’être alongées, sont circulaires, Ce qui occassionne une disposition concentrique des plaques dans cette partie du test. Quatre pores génitaux. Cinq tubes buccaux. Rosette buccale en apparence pentagonale, mais en réalité composée de dix plaques. Sillons ambulacraires bifurqués à la limite de la rosette. Toutes les espèces proviennent des terrains tertiaires moyens. Nora. Nous avons hésité s’il convenait de maintenir ce genre uniquement sur la foi de ses lunules circulaires et de la disposition particulière des plaques qui en résulte. Il est évident que si ce caractère était isolé, il y aurait quelque té- mérité à en faire la base d’une distinction générique. Les doutes à cet égard ne seront complètement levés que quand lon connaîtra l’intérieur du test, 236 SYNOPSIS DES ECHINIDES. &unphiope bioculata Agass. Scutelles p. 73. Tab. IX. fig. 1-6. — Syn. Scutella bioculata Desmoul. Tabl. synon. p. 232. — De forme à peu près circu- laire. Côté postérieur tronqué. Pétales larges et arrondis. Sillons ambulacraires de la face inférieure très ramifiés. Périprocte très près du bord. 20. Ô Tertiaire moyen (Faluns) de Touraine, St. Paul-Trois-Châteaux, Sure près Bol- lène (Vaucluse), Sainte-Maure (Indre et Loir). Coll. Michelin, Desmoulins. ’ elliptiea Desor Catal. rais. p. 78.— Grande espèce très épaisse. Pétales plus alongés que dans l'espèce précédente. Les lunules en revanche ne sont pas plus grandes. T. 93. (Type de l’espèce.) Tertiaire moyen (Molasse) de St. Restitut (Drôme), Carry près Martigues, Suze près St. Paul-Trois-Châteaux. Coll. Michelin, Albin Gras. perspicillata Agass. Scutelles p. 74. Tab. XI. fig. 6-10. — Syn. Scutella bifora var. 3. Lam. TL. p. 281. — Encycl. méth. Tab. CXLVIL fig. 5-6. — Espèce excessivement plate, n’atteignant guère qu’une ligne d’épaisseur, plus large à Varrière qu’à l'avant. Côté postérieur arrondi et saillant. Pétales petits et pointus. Rosette buccale distincte. Sillons ambulacraires moins anastomosés que dans l'A. bioculata. Périprocte moins rapproché du bord (au premier quart). Tertiaire moyen (Molasse) de Rennes, Bollène (Vaucluse). Coll. Michelin. bisperforata Desor Catal. rais. p. 78. — Syn. Æchinodiscus bisperforatus Park. Org. Rem. IL. Tab. IL. fig. 6. — Très voisine de V4. bivculata; les pétales surtout se ressemblent beaucoup. Tertiaire des environs de Vérone, d'après Parkinson. NOTA. Comme le bord postérieur manque, ainsi qu'une partie des lunules, il est difficile de dire en quoi cette espèce diffère de l’4. bioculata. 11 nous reste aussi des doutes sur la localité. CL Genre. MELLITA. Klein 1734. Oursins très plats, tronqués en arrière avec cinq ou six vacuoles étroites toujours fermées. Pétales ambulacraires bien limités. Quatre pores génitaux. Sillons ambulacraires de la face inférieure très ra- mifiés. Périprocte tout près du péristome. Des piliers séparant à l'intérieur la cavité buccale de la cavité intestinale. Toutes les espèces sont propres à l’époque actuelle et, qui plus est, limitées au continent américain. Nora. Ce genre, tel qu'il fut institué par Klein, comprenait deux types, l’un avec deux vacuoles seulement, dont M. Agassiz à fait le genre Zobophora, et Excopre. 231 l’autre avec cinq ou six vacuoles: c’est le genre Mellita proprement dit. Lors- qu'il n’y a que cinq vacuoles, c’est celle correspondant à l’ambulacre impair qui manque; celle de l'aire interambulacraire impaire est toujours présente. Mellita testudinata Klein p. 25. Tab. XXI. fig. C. D.— Agass. Scu- telles p. 40. Tab. IV* fig, 7-9.— Syn. Æchinodiscus quinquies perforatus Leske p. 197.— Echinus pentaporus L. Gm. p. 3189. — Scutella quinquefora Lam. TI. p. 280. — Agass. Scutelles p. 36. Tab. IT. — Scutella pentapora Blainv. Zooph. p. 200. — Espèce souvent plus large que longue, bien caractérisée par ses cinq lunules, dont celle qui correspond à l'aire interambulacraire postérieure est la plus grande. Antilles, Côtes du Texas, Vera-Cruz. Abondant. A l’état fossile, dans le Postpliocène de la Caroline du Sud. NOTA. C’est à tort, comme l’a montré M. Tuomey (Report on the Geology of South-Carolina p. 179), que M. Lyell rapporte cette espèce à l'Eocène. hexapora Agass. Scutelles p. 41. Tab. IV. fig. 11. et 12. — Syn. Æchinus hexaporus L. Gm. p. 3189. — Scutella hexapora Blainv. Zooph. p. 200. — Æchi- nodiscus sexies perforatus Leske p. 199. Tab. L. fig. 3. et 4. — Scutella sexforis Lam. II. p. 279. — Encycl. méth. Tab. CXLIX. fig. 1. et 2. — Mellita similis Agass. Scut. p. 43. Tab. IV. fig. 1-5. — Seutella macrophora Ravenel ? — Six lu- nules très étroites; celle correspondant à l’aire interambulacraire postérieure est la plus petite. - Porto-Rico, Côte du Mexique. A l’état de pétrification dans le Postpliocène de la Caroline du Sud. Mus. Berlin. Coll. Michelin, CIL. Genre, ENCOPE. Agass. 1841. Grands oursins plats, à six lunules tantôt ouvertes tantôt fermées, dont cinq correspondant aux ambulacres et une à l’aire interambu- lacraire impaire, cette dernière toujours fermée. Cinq pores géni- taux. Pétales fermés, inégaux, les deux postérieurs excédant en lon- geur les antérieurs. Zônes porifères égalant en largeur l'aire inter- porifère. Sillons ambulacraires de la face inférieure très ramifiés. Périprocte plus près du péristome que du bord postérieur. Une cloison calcaire continue sépare à l'intérieur la cavité buccale de la cavité intertinale. | Toutes les espèces sont de l’époque actuelle et, commé les Mel- lites, limitées aux côtes du continent américain. Nora. Ce genre qui comprend les plus élégants de tous les oursins, ne diffère extérieurement des Mellites que par ses grandes lunules souvent ouvertes et par cinq pores génitaux au lieu de quatre. A l’intérieur la séparation des deux ca- vités n’a plus lieu par de simples piliers, mais par une cloison continue (voir Agassiz Monographie des Scutelles Tab, XIX® fig. 7.) Une cloison horizontale sépare en outre la cavité intérieure en deux étages. 238 SYNOPSIS DES ECHINIDES. CII. Gexrs. ROTULA. Klein 1734. (Desor.) Oursins très plats, circulaires, digités en arrière, percés de va- cuoles en avant. Quatre pores génitaux situés dans les sinus du pentagone apicial. Sillons ambulacraires deux fois anastomosés, du reste peu ramifiés. Périprocte un peu plus rapproché du péristome que du bord postérieur. Une seule espèce, Rotula Augusti Klein, de la côte occidentale d'Afrique. Nora. Le genre Æotula, tel qu’il fut établi par Klein se composait de deux types bien distincts qui étaient compris l’un et l’autre dans le genre Echinodiscus de Breynius. Nous proposons aujourd’hui de restreindre le genre Rotula au type de R. Augusti qui a pour caractère d’être pourvu à la fois de vacuoles et de digi- tations, et de restituer le nom d’Echinodiscus au type qui est simplement digité. Une particularité de structure bien remarquable, qui est également commune au genre Echinodiseus, c’est que les pores géniteaux, au lieu d’être placés à l'extrémité des angles du pentagone apicial, sont logés dans les sinus de ce der- nier; ce sont au contraire les pores ocellaires qui occupent les sommets du pen- tagone, à l'inverse de ce qui à lieu dans tous les autres genres de la famille. CIV. Genre. ECHINODISCUS. Breynius 1732. (Desor.) Oursins circulaires, plats, profondement digités en arrière par suite d’entailles correspondant aux sutures des plaques. Côté an- térieur plus ou moins onduleux. Point de lunules. Pétales ambula- craires lancéolés, ouverts. Zônes porifères étroites. Appareil apicial petit, les pores génitaux correspondant, comme chez les Rotules, aux sinus et non pas aux angles du pentagone apicial. Sillons am- bulacraires de la face inférieure deux fois anastomosés, de manière à former quatre rameaux dont les deux externes passent aux aires interambulacraires. Périprocte à peu près à mi-distance du bord. Point de cloisons à l'intérieur, mais le bord et les dégitations sont très celluleux. On n’en connait encore que quelques espèces; elles sont propres à l’époque actuelle et proviennent des côtes d'Afrique et des Phi- lippines. Nora. Je ne saurais pas plus aujourd’hui qu’à l’époque de la publication du »Catalogue raisonné“ partager l'opinion de M. Agassiz qui pense qu'il n'existe qu’une espèce de 6e genre. Non seulement l'espèce à longues digitations (Æchin. digitatus) est bien distincte de celle à courtes digitations (Z. Rumphi); j'ai aussi reconnu dans la collection de M. Michelin une troisième espèce à digitations np cm mais se prolongeant fort avant sur les flanes et même jusqu’au côté antérieur, CLYPEASTER. 239 TRIBU DES VRAIS CLYPÉASTROÏDES. Pétales très développés, beaucoup plus larges que les aires inter- ambulacraires. Péristome enfoncé. Sillons de la face inférieure droits, non anastomosés. Machoires pivotant chacune sur deux auricules, au lieu de s'appuyer simplement contre ces dernières. CV. Genre. CLYPEASTER. Lam. 1801. Les plus grands de tous les oursins, à test épais, de forme el- liptique ou pentagonale, la plus grande largeur correspondant aux ambulacres antérieurs. Pétales très amples, souvent renflés et cir- conserits par des zônes porifères très larges. Cinq pores génitaux. Péristome pentagonal, situé au milieu d’une cavité profonde de la face inférieure. Périprocte petit, infra-marginal. Intérieur profondé- ment caverneux sur les bords, garni de cloisons d'aiguilles et de processus divers, plus deux pivots auriculaires pour les machoires, ces derniers, ainsi que les processus et les aiguilles correspondant aux aires interambulacraires. Machoires robustes, souvent inégales, composées de deux ailes qui se défont facilement. Dents placées verticalement à l'extrémité des machoires, au lieu de s’insérer dans une rainure de la face supérieure de chaque machoire. Nora. On voit par la diagnose qui précède que l'appareil masticatoire, quoi- que construit en général sur le même plan que celui des deux groupes précé- dents, en diffère cependant par une structure tout à fait particulière. Les ma- choires, par cela même qu’elles pivotent chacune sur deux piliers doivent avoir beaucoup plus de force et d’un autre côté la position verticale des dents leur permet de faire saillie davantage et de saisir par conséquent la proie avec beaucoup d’energie. Si les machoires avaient réellement l’importance prépondé- rante que voudraient leur accorder certains auteurs, il y aurait lieu de faire des Clypeaster une famille à part, au lieu d’un simple groupe. C’est parce que nous n’admettons pas cette prépondérance des organes de la digestion que nous pré- férons maintenir le Clypeaster dans une même famille avec les Scutelles et les Laganes. M. Philippi dans ses études sur les Clypeaster a fait observer avec beaucoup de justesse que les caractères qui frappent le plus ne sont pas les plus constants, ni par conséquent les plus surs, tels que la forme plus ou moins anguleuse ou ellipsoïde de la base, le plus ou moins de hauteur, le renflement plus ou moins considérable des ambulacres etc. En revanche, il croit avoir découvert d’excel- lents caractères spécifiques dans la position des pores génitaux relativement aux pores ocellaires. Aïnsi les pores génitaux seraient fort en dehors des pores ocel- laires dans le Uypeaster altus ; il ne le seraient qu’un peu dans le C! Scillue, et ils seraient sur la même ligne dans le © turritus. : 240 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Nous avons essayé de vérifier cet énoncé dans la belle collection de M. Mi- chelin, sans avoir pu arriver jusqu'ici à un résultat satisfaisant. Ce qui nous in- spire des doutes sur la valeur de ce caractère, c’est que nous avons constaté des différences sur une série d'échantillons du C. rosaceus, dont l'identité spécifique ne pouvait pas être douteuse pour nous. Jusqu'ici le genre Clypeaster ne parait pas remonter au-delà de l’époque myo- cène, dont il est l’un des types les plus caractéristiques. On n’en cite qu’une seule espèce dans l’Eocène de l'Etat de Georgie aux Etas-Unis, mais il est à remar- quer que dans cette région les terrains qu'on qualifie d’éocènes sont loin d’être aussi bien circonscrits que chez nous. En Europe nous n’en connaissons pas d'exemple dans le terrain tertiaire inférieur. Il est remarquable que le Catalogue des fossiles de la Grande Bretagne par Morris n’ait pas un Clypeaster ni une Seutelle à citer, ce qui tendrait à confir- mer l’idée qu'il n'existe pas de véritable Myocène dans le Royaume-Uni. Clypeaster altus Lam. III. p. 290. — Philippi in H. Meyer Paleontogra- phica Vol. I. pag. 322. Tab. XXXIX. — Wright Foss. Echinod. from Malta p. 12. — Syn. Echinus altus Li. Gm. p. 3187. — Echinanthus altus Leske p. 189. Tab. LIT. fig. 4. — Knorr Suppl. Tab. IX. D, fig. 1.— Scilla Corp. mar. Tab. IX. fig. 1. et 2. — Grande espèce subpentagonale, à bord étalé, mince. Pétales très jarges. Les aires interambulacraires ne sont pas renflées au sommet. Pores géni- taux distans. 56. S. 93. Tertiaire moyen de Malte, Crête, Bonifacio, Ajaccio, de l'ile de Caprée, de Port-de-Bouc, St. Miniato (Toscane), Piémont, Cordoue, Sicile, Oran (Deshayes). Mus. Paris, Mus. Britanique, Mus. Turin, Coll. Michelin, Verneuil, Wright. Var. minor: Syn. Clypeasier Agassizii KE. Sism. Echin. foss. di Nizza pag. 48- Tab. IL fig. 5-7. — Jeune âge, proportionnellement plus haut que l’adulte. Environs de Nice. NOTA. C’est évidemment par erreur que M. E. Sismonda envisage le grès d'où provient cette variété comme probablement d'origine crétacée. Nous avons vu qu’il n'existe pas de Clypeaster dans la formation crétacée. turritus Agass. Catal. syst. p. 6. — Philippi in H. Meyer Paleontographica Vol. I. Tab. XXXVIIL fig. 1-5.— Syn.? Clypeaster portentosus Desmoul. Tabl. syn. p. 218. — Grande espèce, très haute, pentagonale, à bord beaucoup plus épais que la précédente. Pores génitaux rapprochés. Q. 17. (Type de l’espèce.) Terrain tertiaire moyen de Dax. Ecole des mines, Coll. Michelin. NOTA. La forme très haute et turritée de cette espèce ne suffirait peut-être pas à elle seule pour la distinguer du C. altus, mais à côté de cela il y a la disposition des pores génitaux qui sont beaucoup plus rapprochés. taurieus Desor Catal. rais. pag. 73. — Très grande espèce, la plus grande du genre, pentagonale, à bord fortement renflé, mais plus alongée que les espèces précédentes. Zônes porifères très larges à leur extrémité. | CLYPEASTER. 241 R. 62. (Type de l’espèce.) Tertiaire moyen de Taurus, de l’île de Crète. Coll. Raulin, Michelin. grandiflorus Bronn (Tab. XXIX). Bronn. Lethaea Tom. III. p. 324. Tab. XXXVL fig. 9.— Syn. Clypeaster cras- sus Agass. Catal. syst. p. 6. — Scilla Corp. mar. Tab. X. fig. 3. — Espèce alongée, subpentagonale, médiocrement renflée. Pétales à peine saïllans, pas très larges. 55. CR Kaas h 173,131. Tertiaire moyen de Corse. Tegel de Kemenze en Hongrie. Coll. Michelin, Bronn. Seillae Desmoul. Tabl synon. pag. 218.— Clypeaster intermedius Desmoul. Tabl. synon. p. 218.— Leske Tab. XL. fig 1. et Tab. XLI fig. 1. — Knorr II. Tab. II, E. V.— Grande espèce pentagonale, épaisse, large. Pétales longs, sen- siblement renflés, moins pourtant que dans le €. crassicostatus. RITR: 12. Tertiaire moyen de Boutonnet, La Couronne près les Martigues, Etang de la Valduc (Bouches-du-Rhône), Monségur (Drôme), Cadenet (Vaucluse), Bonifacio, Colline de Turin, Taurus. Abondant. Mus. Paris, Mus. Bâle, Mus. Avignon, Mus. Turin, Coll. Michelin. NOTA. Quand on considère la forme très polymorphe des Clypeaster, on peut se demander si cette espèce est réellement différente des deux précédentes, notamment du C. grandiflorus, dont il se pourrait qu'elle ne fut que la variété large. Si je lui ai rapporté le C. intermedius de Desmou- lins, c’est parceque cet auteur cite comme synonymes les figures de Leske qui sont bien réellement le C. Scillae. crassicostatus Agass. Catal. syst. p. 6. — E. Sism. Echin. foss. del Piem, Tab. IT. fig. 1-3. — Espèce voisine du C. grandiflorus, mais à ambulacres plus renflés, en forme de grosses côtes. Bord moins épais. Q. 12. (Type de l’espèce.) . Cat Vas V4 7 2 AE Tertiaire moyen de la Superga: Mus. Turin, Coll. Michelotti. Umbrella Agass. Catal. rais. p. 72. — Syn. ? Clypeaster Gaimardi Al. Brongn. Théor. des terr. Tabl. V. p. 12.— ? Clypeaster gibbosus M. de S. Géogn. p. 157. — Espèce renflée, aisément reconnaissable à ses aires interambulacraires renflées en forme de côtes au sommet et à son bord très peu étalé, ce qui lui donne un aspect très ramassé. Face inférieure pulvinée. Pores génitaux rapprochés. Tertiaire moyen de Bonifacio, Santa-Manza, Porto-Torres, Nice, Montpelier. Abondant. | NOTA. Je n'ai pas pu m'assurer de l'identité du Cypeaster Gaimardi de Brongniart, ni du Cly- : peaster gibbosus de Marcel de Serres, dont il n’existe ni figure ni déscription suffisantes. C’est done avec toute réserve que je les cite ici comme synonymes. Si cependant l'identité était démontrée, il faudrait remplacer le nom de C. Umbrella par celui de C. Gaiïmardi. 31 242 SYNOPSIS DES ÉCHINIdES, dilatatus Desor Catal. rais. p. 72. — Grande espèce voisine de ©. Umbrella, mais à bord plus étalé. Face inférieure non pulvinée. R. 61. (Type de l’espèce.) Tertiaire moyen de Taurus, de lile de Crète. Coll. Raulin, Michelin. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut qu’une variété du €. Umbrella. acuminatus Desor.— Grand cursin presque circulaire, conique, en forme de pain de sucre. Bord aminci. Ambulacres saillants. R. 63. Type de l'espèce. Terrain tertiaire de Hongrie. Coil. Michelin. Reidii Wright Foss. Echinod. from Malta, in Ann. and Magaz. of Nat. Hist, Vol. 15. p. 14.— Espèce ramassée comme le C. Umbrella, mais en différant par sa forme plus alongée, ses ambulacres plus longs et plus étroits, ses aires inter- ambulacraires non renflées au sommet et aussi par sa face inférieure plate. Tertiaire moyen de Malte. Mus. géol. pratique de Londres. Coll. soc. géologique de Londres, scutellatus Marcel de Serres Géogn. p. 157. — Syn. Clypeaster latirostris Agass. Catal. syst. p. 6.— Clypeaster Michelotta Agass. Catal. syst. p. 6. — Cly- peaster laganoïides Agass. Catal. rais. p. 73.— Scilla Corp. mar. Tab. X. fig. 2. — Espèce plate, large, amincie au bord, renflée au sommet. Pétales courts et larges, à peine renflés, en forme de côtes plates. 60. P. 28. Q. 13. (Clypeaster Michelotti Agass.) Tertiaire moyen de Villeneuve, Bonifacio, Savonne, Morée. Coll. Michelin, Mus. Turin. marginatus Lamarck JL p: 290. — Wright Foss. Echinod. from Malta, in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. 15. p. 14.—Syn. Clypeaster Tarbellianus Gratel. Echin. foss. p. 40. Tab. L fig. 5. et 6. — Scilla Corp. mar. Tab. XIPis fig. infér. — Grande espèce aussi large que longue, à bord mince et très large. Pétales courts, obtus. 57. (Type de l'espèce.) Tert. moyen de Touraine, Dax, des Landes, Bonifacio, Malte (avec le C: altus). Mus. Paris, Coll. Grateloup, Mus. Britannique, Mus. Bristol, Coll. Michelin. NOTA. L'aplatissement du bord est à son maximum dans cette espèce. On peut se demander néanmoins si elle est réellement différente du C. scutellatus, ou si peut-être elle n'en représente pas les très vieux individus. Nous avons vu à l'exposition universelle de Paris une grande espèce également fossile, très voisine du ©. marg{natus si non identique, provenant du fleuve Mitchell dans la Nouvelle Galles du Sud. CLYPEASTFR, 243 Placenta Michelotti nov. sp. — Assez grande espèce, plate, mais à bords renflés. Pétales larges s’avançant jusqu'aux deux tiers du bord, tandis que chez les autres espèces plates, les pétales sont proportionnellement plus courts. Myocène inférieur de Dego (Piémont). Coll. Michelotti. Beaumonti E. Sism. Ech. foss. del Piem. p. 44. Tab. IIL fig. 4 et 5. — Espèce très plate, à peu près aussi large que longue, pentagonale, à bord très mince, avec une dépression autour des pétales. Tertiaire moyen de la Superga; des carrières de Savonne. Mus. Turin. -Folium Agass. Catal. rais. pag. 73. — Wright Foss. Echin. from Malta p. 16.— Syn.? Clypeaster Martinianus Desmoul. Tab. syn. p. 218. — Petite espèce, jusqu'ici la plus plate du genre, renflée au sommet, à bords tranchants. Pétales larges et courts, s’arrètant à mi-distance du bord. S. 61. (Type de l'espèce.) Tertiaire de Palerme. Myocène de Malte. Coll. Deluc, Lord Ducie. Jonesii Desor. — Syn. Scutella Jonesii Forbes Quat. Journal of Geology Vol. I. pag. 440. — Espèce plate, mais ayant cependant tous les caractères d’un vrai Clypeaster. Tertiaire (Eocène d’après Forbes) de Jacksonborro (Etat de Georgie). latus Herklots Foss. de Java Echinod. p. 6. Tab. II. fig. 1. — Assez grande espèce subpentagonale, plate, à bords larges et amincis. Pétales ambulacraires larges, fermés, nullement renflés. Ce dernier caractère le distingue des C. Scillae et placanarius. Terrain tertiaire récent de la partie occidentale de Tjidamar (Java). Mus. Leyde. tumescens Herklots Foss. de Java Echinod. p. 7. Tab. IT. fig. 2. — Autre espèce d'assez grande taille, plate, mais relevée au sommet. Pétales ambulacraires plus alongés que dans l'espèce précédente, à fleur de test. N’est connue que par un fragement Terrain tertiaire récent de la partie occidentale de Tjidamar (Java). Mus Leyde. profundus d'Arch. Hist. des progrès de la Géol. Tom. IL p. 248. — Syn. Echinanthus profundus d’Arch. et Haïm. An. foss. de l’Inde p. 207. Tab. XIIL fig. 14. — De forme subpentagonale, mais à angles émoussés. Bord renflé. Som- met relevé. Pétales non renflés. Sillons ambulacraires de la face inférieure très peu marqués. Longueur 7 cent. Largeur 6. Haut 11/2 Terr. nummulitique de la Chaine d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. Halaensis d'Arch. Hist. des progrès de la Géol. Tom. IL. p. 247. — Syn. Echinanthus Halaensis d’Arch. et Haim. An. foss. de l'Inde p. 208. Tab. XIV. 244 SYNOPSIS DES ECHINIDES. fig. 1. — Espèce très voisine de la précédente, de même taille, mais plus épaisse et à pétales renflés. Terr. nummulitique de la Chaine d’'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. depressus Sow. in Graut Geol. Trans. 2° sér. Vol. V. part. 2. Tab. XXIV. fig. 26. — Espèce très voisine, d'après M. d'Archiac, du C. profundus, mais plus pentagonale et à bord plus renflé. Périprocte très près du bord. Long 2 p. Haut 1/2 p. Tertiaire (myocène?) de Soomrow dans la province de Cutch. oblongus Sow. in Graut Geol. Trans. 2° sér. Vol. V. part. 2. Tab. XXIV. fig. 25. — Espèce voisine du C. Halaensis, mais plus alongée et à ambulacres plus étendus. Long. %/1 p. Haut 7 lig. Largeur 2 p. Tertiaire de l'Inde. NOTA. Nous ne doutons pas que plusieurs des espèces ci-dessus de l'Inde ne fassent double emploi. MM. d'Archiac et Haime ont déjà exprimé des doutes sur le C Halaensis qui pourrait bien n'être qu’une variété renflée du C. profundus. De même le Ç. oblongus pourrait aussi n'être pas spécifiquement distinct. Malheureusement les figures de Graut sont très imparfaites et les descrip- tions trop courtes pour servir à une détermination rigoureuse. Espèces de l'époque actuelle qui se rencontrent à l'état de pétrification. plaeunmarius Lam. Mnsc. — Syn. Scutella ambigena Lam. III. p. 286. — Seutum angulare humile Klein p. 28. — Echinanthus humilis Leske p. 185. Tab. XIX. fig. C. D.— Espèce plate, large, pentagonale surtout à l’état adulte. Pé- tales ambulacraires non renflés. Des côtes de la Mer Rouge. Très abondant. NOTA. C’est de toutes les espèces celle qui se rapproche le plus des Scutelles; mais ses sillons ambulacraires non anastomosés suffisent pour l’en distinguer avec certitude. Je ne suis pas entièrement certain des synonymes de Klein et de Leske. Meridanensis Mich. Rev. et Magaz. de Zoologie 1850. p. 2. — Grande espèce déprimée, très voisine de la précédente. Ambulacres légèrement renflés. Environs de Merida (Yucatan). Coll. Michelin. rosaceus Lam. III. No. 1.— Syn. Æchinus rosaceus L. Gm. p. 3186. — Scutum angulare kumile Klein Tab. XVII A. et Tab. XVIII B.— Encyl. méth. Zooph. Tab. CXLIV. fig. 7. et 8. — Clypeaster incurvatus Desmoul. ‘Tabl. synon. pag. 212. — Grande espèce bombée, ovoïde, plus étroite en avant qu’en arrière. Pétales très arrondis, à peine saillants. Face inférieure très concave. V. 46. à l’état de pétrification. V. 32. grande variété à pétales renflés. Des Antilles et de la Guadeloupe. Très abondant. parvus Duchassaing Bull. Soc. géol. de France 2° sér. Vol. IV. p. 1093.— Petite espèce de la grosseur d’une fêve, déprimée, alongée. Pétales légèrement renflés. V. 16. et V. 15. (jeune âge.) Type de l’espèce. Tufs blancs de la Guadeloupe. N'est encore connu qu’à l’état de fossile. FAMILLE DES CASSIDULIDES Agass. (Desor.) Syn. Famille des Nucléolidées AIb. Gras. Famille des Æchinobrissidées d'Orbigny. Ambulacres pétaloïdes. Point de machoires. Péristome anguleux central ou subcentral. La famille de Cassidulides ainsi circonscrite, (après élimination des Galéridées d’une part et des Clypéastroïdes de l’autre) n’em- brasse plus qu’une partie des Cassidulides primitifs de M. Agassiz, soit le groupe des Nucléolides du ,,Catalogue raisonné,“ dont M. Albin Gras a fait sa famille des Mucléolidées et M. d'Orbigny sa fa- mille des Æchinobrissidées(?). La famille des Cassidulides dans sa circonscription actuelle com- prend ainsi tous les oursins qui à des ambulacres pétaloïdes joignent un péristome édenté. Elle diffère parconséquent des Clypéastroïdes par l'absence de machoires, des Galéridées par ses ambulacres péta- loïdes, des Ananchydées et des Spatangoïdes par un péristome plus ou moins central, anguleux et non bilabié. Mais ces caractères ne sont pas les seuls qu’il importe de signaler, Il en est d’autres qui pour être moins généraux, n’en sont pas moins significatifs. (!) Nous ne pensons pas qu'il y ait lieu d'adopter ni l'un ni l'autre de ces noms. Quand, par suite des progrès de l'étude, on est conduit à circonserire d’une manière plus précise un groupe quelconque, il n’en résulte nullement qu’on doive pour cela supprimer le nom du groupe. À cette condition rien ne serait stable dans la nomenclature, Non seulement il ne pourrait plus être question d'aucun des anciens noms de Linné, de Lamarck, de Cuvier, mais les noms créés aujourd'hui se- raient éliminés demain. Il suffirait par exemple qu’on vint à circonserire un peu autrement que ne l'a fait M. d’Orbigny la famille des Echinobrissidées soit en en retranchant certains genres, soit en y en ajoutant de nouveaux, pour qu’on se crût antorisé à remplacer ce nom par un autre. Evidem- ment un pareille système ne saurait être favorable à l'étude, et c’est pourquoi nous maïintenons pour la famille dont il est ici question le nom de Cussidulides, tout en l’employant dans un sens plus restreint. 246 . SYNOPSIS DES ECHINIDES. Le test est uniformément garni de petits tubercules serrés sup- portant des poils ras, à la manière des Clypéastroïdes. Lorsqu'il existe quelque différence dans les soies, ce sont celles de la face inférieure qui lemportent; dans ce cas les tubercules sont aussi un peu plus gros. Ces derniers, lorsqu'on vient à les examiner à la loupe, sont mamelonnés mais non pas perforés ni crénelés. Sous ce rapport encore la difference est importante entre les Cassidulides et les Clypéastroïdes. Les pétales ambulacraires sont toujours plus ou moins lancéolés, jamais complêtement fermés. Les zônes porifères égalent quelques fois, mais n’excèdent pas en largeur la zône intérporifère. La structure de l'appareil apicial n’est pas en général aussi di- stincte que dans les autres familles. On ne compte que quatre pores génitaux, s’ouvrant dans de très petites plaques; la cinquième plaque ou plaque impaire est imperforée, ce qui suppose que l'organe qui lui correspond est atrophié. Le corps madréporiforme se présente fréquemment sous la forme d’un bouton saillant. Nous n'avons pu nous assurer d’une manière positive s’il est dépendant de la plaque génitale impaire de droite, comme dans les Galéridées et les Spa- tangues ou s’il est indépendant (?). Le périprocte est on ne peut plus variable au point de vue de la forme, comme au point de vue de la position. Il est tantôt très petit, tantôt démesurément grand, tantôt à la face inférieure, tantôt marginal ou supra-marginal, ici placé à l'extrémité d’un rostre, là enfoncé et caché au fond d’un sillon. Cette inconstance de forme et de position est à nos yeux une raison pour ne pas y attacher une trop grande importance. On court risque de fausser les affinités en faisant d'un caractère aussi variable la base d’une classification quelque peu importante. Le péristome mérite une attention toute particulière. Il est central ou subcentral, jamais bilabié le plus souvent pentagonal. Sa structure est parfois des plus compliquée, par suite de la disposition des am- bulacres. En effet, ces derniers changent en quelques sorte de nature . (1) Il se pourrait même que les deux types existassent comme cela semble résulter des figures de M. d’Orbigny, d’après lesquelles l'appareil des Conoclypus par exemple serait à l'instar des Cly- péastroïdes, (Tab. CMXLVII.) tandis que celui des Pygaulus (Tab. CMXXXIV.) rappelerait d’avan- tage l'appareil des Galérites, CASSIDULIDES. 947 en approchant du péristome; non seulement les pores se multiplient, comme cela a lieu dans d’autres groupes; l'aire elle même s’élargit et les pores sont fréquemment réunis par des sillons, à l'instar de ce qui à lieu à la face supérieure (Tab. XXXIIL fig. 4*), ou bien plusieurs paires de pores se groupent en lignes obliques, séparées par de petits sillons. (Tab. XXXII fig. 2.) Il en résulte des figures très élégantes qui font en quelque sorte pendant aux pétales de la face supérieure et que nous proposons de désigner sous le nom de phyllodes. Ces phyllodes en s’élargissant obligent les aires interam- bulacraires à se reserrer; celles-ci se-renflent et il en résulte des bourrelets par fois très forts, les bourrelcts buccaux où péristomaux. Ces bourrelets sont par conséquent un indice certain de l'existence de phyllodes alors même que les détails de ces derniers ne sont pas visibles. Les cinq phyllodes avec les cinq bourrelets constituent une étoile très élégante que nous avons désignée autrefois sous le nom de …rosette buccale“ mais pour laquelle nous proposons aujourd’hui le nom de floscelle, afin de la distinguer de la rosette buccale ou péristomale des Clypéastroïdes qui en est complêtement différente et par sa forme et par sa structure. (Voy. p. 214. Tab. XXVIIL. fig. 2.) Quoique très significative et exclusivement propre aux Cassidu- lides, cette structure si particulière du péristome ne constitue ce- pendant pas un caractère de famille, par la raison qu’elle n’est ni générale ni uniforme. On y observe au contraire tous les passages depuis le floscelle largement développé des Pygurus (Tab. XXXIT) jusqu'aux phyllodes insignifiants des Nucléolites et des Botriopygus, chez lesquels les ambulacres n€ font que s’élargir autour de la bouche, pour faire place à quelques pores additionnels, mais sans occasionner des renfiements bien sensibles (Tab. XXXL fig. 7°) Enfin il est plu- sieurs genres chez lesquels il n’existe aucune trace ni de bourrelets ni de phyllodes et qui n'en appartiennent pas moins par tous leurs caractères à la même famille; tels sont les Caratomus, les Ambly- pygus etc. (Tab. XXX. fig. 6° et 8). On dirait que chez ces der- niers le type des Cassidulides n'arrive pas à son plein développe- ment, ce qui semble d’ailleurs corroboré par le fait que les genres dépourvus de floscelle sont én même temps ceux dont les ambu- lacres sont le moins pétaloïdes. C’est en particulier le cas des Ca- ratomus et des Pygaulus que l’on a souvent confondus dans un même 248 _ SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. genre avec les Pyrines, et qui forment en effet à certains égards le passage aux Galéridées. Nous les plaçons pour cette raison en tête de la famille des Cassidulides. Le développement plus où moins considérable du floscelle influe aussi nécessairement sur la forme du péristome. Les types à floscelle très pronocé ont toujours le péristome distinctement pentagonal (Tab. XXXIL et Tab. XXXIIL), tandis que lorsque le floscelle est peu ac- cusé ou nul, les contours de la bouche sont plus ou moins vagues et indécis. (Tab. XXX. fig. 6°, 11%, 14%) Enfin il arrive aussi fréquemment que le péristome affecte une forme oblique, comme chez certains Galéridées. Ce caractère, lorsqu'il se com- bine avec d'autres, peut faciliter les coupes génériques, mais nous ne pensons pas qu'il suffisse à lui seul pour justifier l'établissement de nouveaux genres. Nous nous sommes assuré en effet que certaines espèces très voisines peuvent avoir l’une le péristome oblique (Bo- triopygus obovatus), et l'autre le péristome régulier. (B. minor.) Vouloir les reléguer dans deux genres différents sur la foi de ce ca- ractère serait méconnaître leurs véritables affinités. Par ces motifs nous ne saurions adopter le genre Trematoprjgus créé par M. d'Orbigny pour les Nucléolites à péristome oblique. L'intérieur présente une cavité simple, sans cloisons ni piliers quelconques. Les phyllodes se reflétent sur les moules intérieurs sous la forme de cavités plus ou moins profondes. N'ayant pas d’es- pèces vivantes à sacrifier à l'étude, nous n'avons pas pu nous assu- rer s’il existe à l’intérieur des lames spongieuses correspondant aux pores des pétales, comme chez les Clypéastroïdes, ni quels sont les organes ou tubes respiratoires qui correspondent aux phyllodes. Les Cassidulides ont fait leur première apparition dans la période jurassique et ont continué depuis lors dans toutes les époques, mais sans augmenter d'une manière sensible. C'est dans l’époque crétacée qu'ils semblent arriver à leur apogée. Les terrains tertiaires infé- rieurs en recèlent encore un bon nombre; ils sont plus rares dans l'époque myocène, et l’époque actuelle n'en compte plus qu'un pe- tit nombre d'espèces (4 ou 5), toutes des mers tropicales. En présence d’un nombre aussi considérable d’espèces qui rentrent dans cette famille, on doit s'attendre à y rencontrer des types di- vers. On peut en effet en admettre trois qui tous se distinguent par une physionomie propre. CARATOMUS. 249 1. Les espèces dépourvues de floscelle. Les pétales sont en gé- néral imparfaitement définis. C’est le groupe des Caratomes, com- prenant les genres Caratomus, Pygaulus, Amblypygus et probable- ment Haimea. 2. Les espèces ornées d’un floscelle plus ou moins prononcé. C’est le groupe des Echinanthus, comprenant les genres MNucleolites, Echi- nobrissus, Clypeopyqus, Clypeus, Botriopygus, Catopygus, Rhynchopy- gus, Cassidulus, Echinanthus, Pygorhynchus, Echinolampas, Pygurus, Faujasia, Conoclypus. | 3. Un certain nombre d'espèces remarquables par la structure de l’ambulacre impair qui est différente de celle des autres ambulacres, à l'instar des Spatangoïdes. C'est le groupe des Claviaster, com- prenant les genres Archiacia et Claviaster. } \ TRIBU DES CARATOMES. Comprend les genres depourvus de floscelle. Les ambulacres sont moins pétaloïdes que dans le groupe suivant, et les pores des zônes porifères imparfaitement conjugés. Péristome souvent oblique. Pé- riprocte inférieur. Ne compte guère que des espèces jurassiques et crétacées. CVI. Gexre. — CARATOMUS. Agass. 1840. Tab. XXX. fig. 4-6. Très petits oursins ovoïdes ou circulaires, renflés, à bord épais, rostrés ou subrostrés en arrière. Pétales très imparfaitement péta- loïdes, ouverts, à pores non conjugés. Quatre pores génitaux. Pé- ristome toujours oblique, central. Périprocte infra-marginal, trian- gulaire. Point de floscelle. Toutes les espèces sont de la formation crétacée. Jusqu'ici aucune ne remonte au-delà de la craie chloritée. Nota. Ainsi que nous l'avons indiqué à l’occasion du genre Echinoconus (p. 179), c’est à M. d’Orbigny que revient le mérite d’avoir rétabli les véritables af- finités de ce genre, en montrant que ses ambulacres, bien que très imparfaite- ment pétaloïdes sont cependant bornés, et qu’à la face supérieure ch#que paire de pores est souvent logée dans un petit creux. Il est évident dès lors que loin d’appartenir à la famille des Galéridées, ce genre doit trouver sa place dans la famille des Cassidulides, du moment qu'on en élimine les espèces à ambulacres simples que nous avons rapportées au genre Echinoconus. D’après M. d’Orbigny, les ambulacres ne restent pas tout à fait simples autour du péristome, mais prennent ça et là quelques pores supplémentaires. Il est à remarquer cepen- 32 x? 250 SYNOPSIS DES ECHINIDES. dant que ce caractère n’est reproduit dans aucune des espèces figurées par cet auteur, M. d’Orbigny insiste enfin d’une manière toute particulière sur la. forme triangulaire du périprocte, selon lui, le principal caractère qui distingue les Ca- ratomus des Pygaulus, Caratomus Avellana Agass. (Tab. XXX. fig. 4-6.) Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 36. Tab, V. fig. 11-13. — d'Orb. Paléont. franc. Echinod. Tab. CMXLII. fig. 1-6.— Syn. Catopygus Avellana Du- Bois Voy. au Caucase Tab. I. fig. 19-21. — Espèce ovale, renflée, légèrement ré- trécie en arrière, de la taille d’une noisette. Face inférieure pulvinée. Pétales se prolongeant jusqu'au bord, sans apparence de conjugaison entre les pores. Pé- ristome oblique. P. 59. P. 62. (Type de l’espèce.) Craie supérieure de Crimée, de Ciply. Craie à baculites de Bonneville (Cotentin). Mus. Zurich (Coll. Du-Bois), Coll. Michelin, d'Orbigny. orbicularis Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 38. Tab. V. fig. 5-7.— D’Orb. Paléont. franc. Echinod. Tab, CMXLI. fig. 6-10. — Petite espèce très renflée, circulaire, mais cependant un peu rostrée en arrière. Pétales très frustes. Q. 75. (Type de l’espèce.) Craie chloritée (Cénomanien) de Villiers. Coll. Michelin, d'Orbigny, Mus. Berne. NOTA. Il résulte de la figure que M. d'Orbigny vient de publier de cette espèce, qu'elle n’est pas absolument orbiculaire, puisqu'il existe un rostre assez marqué au-dessus du périprocte. Faba Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. pag. 37. Tab. Y. fig. 8-10. — D'Orb. Paléont. franc. Echinod. p. 366. Tab. CMXL. — Syn. Caratomus latirostris Desor Catal. rais. p. 93. — Espèce alongée, plus régulièrement ovale que le C. Avel- lana, sans rostre sensible. Péristome legèrement excentrique en avant. Périprocte grand, infra-marginal. Pétales peu visibles, à zônes porifères très étroites, com- posés de petits pores ronds, chaque paire située, d’après M. d’Orbigny, dans une petite dépression. Q. 73. (Type de l'espèce.) Grès calcarifère (Cénomanien) de Fouras, du Port-aux-Barques et de l'Ile d'Aix (Charente inférieure). Grès micacé du Mans. Coll. Michelin, d’Orbigny, d’Archiac. rostratus Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 38. Tab. V. fig. 1-4. — D'Orb, Paléont. franç. Echinod. p. 367. Tab. CMXLL. fig. 1-5. — Petite espèce déprimée de la grosseur d’une lentille, remarquable par son rostre très prononcé. Périprocte au-dessous du rostre. Pétales peu distincts. 81. (Type de l’espèce.) PyYGAULUS. . 251 Craie chloritée du Havre, des Vaches-Noires, de Fouras (Charente inférieure). Craie marneuse d'Essen. Coll. Michelin, d’Orbigny, Strombeck, Mus. Neuchâtel. Abondant. trigonopygus Agass. Catal. rais. p. 93. — D’Orb. Paléont. franç. Echinod. p. 365. Tab. CMXXXIX. — Espèce déprimée, ovoïde, un peu moins large que longue, voisine du C. Faba par sa taille, mais s’en distinguant, suivant M. d'Orbigny, par son côté postérieur legèrement rostré. Périprocte distinctement triangulaire. Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Grès calcarifère de Fouras Charente-Inférieure), Bel-Air près Rochefort. Coll. Michelin, d'Orbigny, Mus. Paris (Gal. géol.). NOTA. Il se pourrait que malgré son léger rostre, cette espèce ne fut pas spécifiquement dis- tincte du C Faba. peltiformis Agass. Catal. rais. p. 93. — Syn. ÆZchinites peltiformis Wah- lenb. Act. Soc. Ups. VIII. Tab. IIL. fig. 4. et 5.— Cypeaster peltiformis Hising. Lethaea Suec. Tab. XX. fig. 2. — D’Orb. Paléont. franç. Echinod. Tab. CMXLIIT. fig. 7. et 8. — Grande espèce alongée, subr ostrée, voisine du C. Avellana, mais plus convexe en-dessus et plus plate en-dessous. Craie blanche de Scanie. Mus. Stockholm, Lund, Coll. Michelin. Gehrdensis Roemer, Nordd. Kreidegeb. p. 31. Tab. VI. fig. 11. — Espèce alongée, ovoïde, sensiblement aplatie, à peine rostrée. Péristome legèrement ex- centrique en avant. Craie marneuse supérieure de Gehrden (Hannover). Coll. Roemer. NOTA, A part sa forme plus aplatie, cette espèce a la plus grande ressemblance avec le C. Faba. Le périprocte est probablement plus grand qu'il n’est représenté dans la figure de M. Roemer. truncatus d'Orb. Paléont. franç. Echinod. Tab. CMXLIIL. fig. 1-6.— Assez grande espèce, renflée, circulaire; mais le côté postérieur, loin d’être rostré, est au contraire tronqué. Craie blanche. Coll. d’Orbigny. CVIL. Genre. — PYGAULUS. Agass. 1847. Tab. XXX. fig. 9-11. Oursins renflés, alongés, plus ou moins cylindriques, souvent ro- strés en arrière. Pétales longs, ouverts, à pores conjugés. Face in- férieure pulvinée, concave au milieu, Péristome alongé, toujours plus ou moins oblique; les pores commencent à se dédoubler sur son 252 SYNOPSIS DES ECHINIDES, pourtour, mais sans donner lieu à des bourrelets. Périprocte en gé- néral infra-marginal, alongé. Test épais. Les espèces proviennent toutes des terrains crétacés et spéciale- ment des terrains crétacés moyens et inférieurs. Nora. Le genre Pygaulus ainsi délimité a la plus grande affinité avec les Caratomus. D’après M. d'Orbigny, il n’en diffère guère que par son péri- procte qui est elliptique, au lieu d’être triangulaire. L’obliqueté du péristome par contre est un caractère commun aux deux genres ainsi que l'absence de bour- relets péristomaux. Ce qui nous paraît plus important et d’un interêt plus pra- tique, C’est que chez les Pygaulus les pores des pétales sont inégaux, celui de la rangée externe étant alongé en forme de sillon, tandis que chez les Carato- mus ce sont toujours de petits trous ronds, alors même qu’ils sont enfoncés dans de petits creux (1). Nous pourrions encore ajouter comme caractère distinctif des deux genres le dedoublement des pores autour du péristome, qui est habituel aux Pygaulus (2), tandis que nous ne l'avons jamais vu chez les Caratomus. Mais ce caractère est si peu accessible qu'il n’est gi possible d’en tirer parti dans la pratique. Pygaulus Desmoulinii Agass. (Tab. XXX. fig. 9-11.) Agass. Catal. rais. p. 101. — Syn. Pygaulus depressus Alb. Gras. Ours. foss. p. 49. — d’Orb, Paléont. franc. Echinod. p.353. Tab. CMXXXIV.— Catopygus depressus Agass. Catalogue syst. p. 4. — Grande espèce alongée, renflée, subrostrée à dos legèrement aplati Sommet ambulacraire central. Pétales longs, ouverts, l’anté- rieur un peu plus étroit que les autres. Péristome excentrique en avant, alongé, moins oblique que dans la plupart des autres espèces. Quatre paires de pores additionnelles sur le pourtour du péristome. R. 31, R. 32. et 78. (autrefois sous le nom de P. depressus.) Néocomien supérieur (Urgonien) d’Orgon et des Martigues (Bouches du Rhône), des environs de Grenoble (Rimet, Sassenage, Mont de Néron, Grande-Chartreuse etc.), Thoiry près Genève, Cordaz, la Perte du Rhône, Sentis, environs d’Yberg Canton de Schwytz). Abondant. Coll. Michelin, Desmoulins, Renevier, Mus. Neuchâtel, Bâle, Berne, Zurich etc. | NOTA. Cet oursin est aujourd’hui l’un des fossiles caractéristiques de l’'Urgonien. Dans les Alpes du Canton de Schwytz et du Sentis, il est le compagnon habituel du Toxaster Brunneri Mer. M. Agassiz ayant fait mouler sous le nom spécifique de depressus un échantillon de cette espèce et l'ayant bien à tort représenté comme identique avec le Mucteolites depressus de Brongniart, il en est resulté une certaine confusion dans la nomenclature, Nous avons montré plus haut (p. 186) que le N. depressus Brongn. n’est probablement pas autre chose qu’une variété déprimée du Galerites Castanea Lam., qui n’a par conséquent rien de commun avec notre espèce. En revanche, l’oursin figuré par M. Agassiz dans ses ,,Echinodermes suisses“ est un véritable Pygaulus, différent du Desmouliniü, et que nous désignons sous le nom de P, Studeri. Studeri Desor Syn. Catopygus depressus Agass. Echin. suiss. L pag. 50. Tab. VIIT. fig. 50. (non Mucleolitus depressa Brongn. Déser. géol. Tab. IX. fig. (1) M. d'Orbigny figure à la vérité les pétales d'une espèce (P. pulvinatus) comme ayant des pores non conjugés; mais nous doutons de l'exactitude de ce dessin, d'autant plus qu'il n’en est pas fait mention dans le texte. Les ambulacres y sont au contraire signalés comme ne présentant rien d’extraordinaire et M. d’Archiac dit positivement que les pores des ambulacres sont réunis par une strie. (?) Ce caractère ne ressort pas suffisamment dans notre fig. 11a, Pyeauzus. 253 17.) À peu près. de même forme que l’espèce précédente, mais plus petit, plus déprimé et plus rostré. Péristome sensiblement oblique. Sommet ambulacraire à peu près central. 78. Terrain crétacé des Alpes, du Sentis. Mus. Berne, Coll. Kinkel. NOTA. Les échantillons de la collection de M. Kinkel de St. Gall ont tout-à-fait l’air de fos- siles urgoniens. L’indication de M. Agassiz qui rapporte cette espèce au Gault des Alpes me parait douteuse. subaequalis Agass. Catal. rais. p. 4 — d'Orb. Paléont. franc. Echinod. p. 358. Tab. CMXXX VI — Syn. Pygaulus affinis Agass, Catal. rais. p. 101. — Espèce sensiblement plus courte et plus renflée que le P. Desmoulinii, élargie en ar- rière, à dos à peu près plan. Sommet apicial très excentrique, situé presque au tiers antérieur. Dessous concave. M. 100. $. 18. (P. affinii Agass.) Type de l’espèce. Grès calcarifère (Cénomanien) de Fourras, l’Ile d'Aix, Port-des-Barques, (Cha- rente inférieure), Bel-Air près Rochefort (Bouches du Rhône). Coll. d'Orbigny, d’Archiac, Mus. Paris. (Galér. géol.) NOTA. M. d'Orbigny s’est assuré par la comparaison d’un bon nombre d'échantillons que le P. uffinis Agass. est le même que le P. subaequalis, la différence dans la position du périprocte pro- venant d’une cassure. Il résulte également des recherches de M. d'Orbigny que c’est par erreur que daus le Catal. rais. cette espèce se trouve citée dans le gault et dans la craie inférieure; elle est au contraire propre à l'étage de la craie chloritée ou Cénomanien. pulvinatus Agassiz Catal. rais. pag. 101. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 361. Tab. CMXXX VIII. — Syn. Pygurus pulvinatus d'Archiac Mém, Soc. géol. de France 2° Sér, Tom. IL. p. 297. Tab. XIII. fig. 5. — Petite espèce de forme ovale, retrécie en avant. élargie et rostrée en arrière. Sommet ambulacraire central. Zônes porifères très étroites, mais à pores néanmoins conjugés. Dessous très concave. Péristome grand, très oblique. Tubercules gros et espacés. T. 89. (Type de l’espèce.) Tourtia (Cénomanien) de Tornay (Belgique). - Plaener de Langelsheim près Brunswick, Coll. Soc. géol. de France, Coll. Strombeck. NOTA. Comme nous l’avons fait remarquer à l'article du genre, c’est sans doute par suite d'une erreur que dans la figure de M. d’Orbigny, les pores ne sont pas conjugés. L'espèce est très voi- sine du P. Studeri. ovatus Agass. Catal. rais. p. 101. — d'Orb. Paléont. franc. Echinod. p. 356. Tab. CMXXXVIL fig. 1-6. — Espèce très renflée, subcylindrique, obtuse en avant, élargie et un peu rostrée en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales larges, legèrement renflés. Dessous un peu concave. Péristome oblique. Périprocte petit, infra-marginal. Aptien de la Perte du Rhône, Eben-Alp (Sentis). Mus. Neuchâtel, Mus. Zurich, Coll. Renevier, Koechlin-Schlumberger. 254 SYNOPSIS DES ECHINIDES. macropygus Desor Catal. rais. p. 101.— d'Orb. Paléont. franç. Echinod. p. 357. Tab. CMXXXV. — Espèce courte, trés renflée, subsphérique, à dos très convexe, Sommet ambulacraire central. Pétales courts et très grèles. Dessous convexe, à peine aplati au milieu. Périprocte très grand, correspondant à la moitié inférieure de la hauteur. T. 90. (Type de lespèce.) Grès rougeatre (Cénomanien) de Fouras (Charente-Inférieure). Coll. d'Orbigny. Toucasanus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 362. Tab. CMXXXVIL fig. 7-10. — Espèce trapue, mais cependant moins renflée que la précédente, convexe, arrondie aux deux extrémités, sans trace de rostre. Sommet ambulacraire très excentrique, Ambulacres larges, mais à zônes porifères très étroites. Dessous très concave. Péristome moins excentrique que le sommet. Craie à Hippurites organisans (Turonien). Coll. d’Orbigny. expansus Desor nov. sp. Remarquable par sa forme étroite en avant très élargie en arrière et cependant subrostrée. Dos plan, Sommet ambulacraire excentrique, placé verticalement au-dessus du péristome qui est legèrement ob- lique, Pétales larges, à zônes porifères distinctement conjugées. Périprocte infra- marginal, grand. Urgonien du sommet du Sentis. Mus. Zurich. (Exemplaire unique.) subinferus Desor nov. sp. — Espèce renflée, élargie en arrière. Sommet apicial legèrement excentrique. Périprocte à la face postérieure, visible en partie d’en bas et pas du tout d'en haut. Néocomien de Ste Croix. Morteau. Rare. Coll. Campiche. Mus. Neuchâtel. Sentisianus Desor nov. sp. — De forme ovoïde, à dos plan. Le côté posté- rieur n’est pas plus large que l’antérieur; en revanche, il est distinctement rostré, bien qu’obtus. Périprocte infra-marginal, au bout du rostre. Sommet ambulacraire central. Pétales larges, à zônes porifères nettement conjugées. ? Urgonien du Murli-Grat au nord du Sentis (Escher). Mus. Zurich. columbharis Syn. Zchinolampas columbaris Agass. Catal. raïs. p. 108. — ‘ Espèce remarquablement déprimée, élargie et rostrée en arrière, à sommet am- bulacraire très excentrique. Péristome à peu près central. M 16. et P. 53° (Type de l'espèce.) Terrain crétacé de France. Coll. Michelin. AMBLYPYGUS. 255 Morloti Desor nov. sp. Syn.? Botriopyqus Campicheanus d’'Orb. Paléont, franc. Echinod. Tab. CMXXX. fig. 8-10. — Grande espèce déprimée, regulièrement ovoïde, à dos graduelleme nt vouté. Sommet ambulacraire central. Pétales longs, lancéolés, ouverts, quelquefois legèrement renflés. Dessous concave. Péristome legèrement excentrique, sans aucun indice de bourrelets. Périprocte grand, alongé, sans trace de rostre. Urgonien (Néocomien supérieur) du Merdasson près Neuchâtel, la Russille, la Bretonnière et Bettancourt près Orbe, Perriblanc. Schrattenkalk du Wildsee-Fürkeli près l’'Altmann (Sentis). Mus. Neuchâtel, Coll. Renevier, Coll. Gilliéron. Mus. Zurich. NOTA. Il se pourrait que cette espèce fut la même que celle figurée (d'après un échantillon très defectueux) par M. d'Orbigny sous le nom de Botriopygus Campicheanus. J'ai pu m'assurer que ce n’est pas un Botriopygus, attendu qu'il n'existe aucun vertige de bourrelets autour du péristome. Le Botriopygus ovatus du même terrain, avec lequel on a quelques fois confondu notre espèce en diffère en outre par sa forme élargie en arrière et par son sillon sous-anal. J'ai éti- queté précédement dans plusieurs collections cette espèce sous le nom de Pygurus Morloti. zonatus Desor nov. sp.— De même taille et à peu près de même forme que le P. Morloti, mais les zônes porifères sont beaucoup plus larges, égalant à peu près la largeur de la zône interporifère. Sommet ambulacraire legèrement excentrique. Péristome de même. Périprocte selon toute apparence infra-marginal. Urgonien du Mormont, Exemplaire unique. Coll. Renevier. NOTA. Si l’on venait à démontrer que la largeur des zônes porifères est sujette à des varia- tions sensibles, comme c’est par exemple le cas de certains Clypeus, peut-être y aurait-il lieu de réunir cette forme au P. Morloti. Jusqu'à présent nous croyons devoir l'en séparer. CVIIL. Genre. — AMBLYPYGUS. Agass. 1840. Tab. XXX. fig. 7-10. Grands oursins déprimés, circulaires ou ovoïdes, à bord épais. Pétales largement ouverts, s'étendant jusqu'au bord, à zônes pori- fères très étroites. Péristome au milieu de la face inférieure, plus ou moins anguleux. Point de floscelle. Périprocte très grand, pyri- forme, situé à la face inférieure entre le bord et le péristome. Toutes les espèces proviennent des terrains tertiaires. Nora. Au premier abord, ce genre ressemble beaucoup aux Conoclypus, mais il en diffère essentiellement par l’absence complète de floscelle, IL est en réalité plus voisin des Pygaulus, dont il se distingue cependant par sa forme et par son périprocte. Amblypygus apheles Agass. (Tab, XXX. fig. 7-10.) Agass. Catal. syst. p. 5. — Catal. raïs. p. 108. Tab. XV. fig. 19. et 20. — Espèce x alongée, déprimée, à bord renflé. Pétales très ouverts, à zônes porifères très 256 SYNOPSIS DES ECHINIDES. étroites. Dessous concave. Périprocte alongé, pyriforme, occupant plus de la moitié de l’espace entre le bord et le péristome. 43. (Type de l’espèce.) Terr. nummulitique ferrugineux de Vérone. Coll. de l'Ecole de Mines à Paris. dilatatus Agass. Catal. syst. p. 5. — Grande espèce circulaire, très dé- primée, à bord très épais. Face inférieure concave, ondulée. Périprocte grand, alongé. S. 26. (Type de l'espèce.) Terr. nummulitique de Salghir en Crimée, du Rubhstal près d'Yberg (Canton de Schwytz.) Mus. Zurich (Coll. Du-Bois). Arnoldi Agass. Catal. syst. p. 5. — Grande espèce subcirculaire, uniforme- * ment bombée, à bord renflé. Pétales très divergents, à zônes porifères très étroites. Dessous legèrement concave. Péristome petit, alongé en travers, anguleux. R. 36. (Type de l’espèce.) Tertiaire du Val d’'Era (Toscane). Exemplaire unique. Coll. Michelin. Amerieanus Mich. Mnscr. — Grande espèce circulaire, de même appa- rence que la précédente, à bord très enflé, mais les zônes porifères sont propor- tionnellement beaucoup plus larges. Dessous concave. Péristome plus petit que le périprocte, qui est très grand et pyriforme. Y. 5. (Type de l’espèce.) Terrain tertiaire de la Jamaique. Coll. Michelin. CIX. Genre. — HAIMEA. Mich. 1851. Tab. XXX. fig. 1-3. Oursins renflés à la manière des Fibularia, imparfaitement péta- loïdes. Sommet central. Pétales ouverts, à pores non conjugés, mais s’arrêtant cependant avant d'atteindre le bord. Sommet ambulacraire central. Quatre pores génitaux. Péristome également central, pen- tagonal, sans traces de bourrelets. Périprocte petit, situé au milieu de l’espace entre le bord et le péristome. Une seule espèce (Haimea Caillaudi Mich.) Nora. Nous convenons volontiers qu’il nous reste quelques doutes sur la véri- table position de ce genre. Par sa forme renflée, la structure imparfaitement pé- taloide de ses ambulacres et la position de son périprocte, il rappelle les Fi- bulaires. Mais d’un autre côté, son péristome distinctement pentagonal avec NUCLEOLITES. 257 échancrures profondes doit, ce nous semble, l’éloigner notablement des Clypéas- troïdes, s’il est vrai que la forme pentagonale du péristome soit incompatible avec des machoires. Il n’y aurait des lors que la famille des Cassidulides où il put trouver place. Il est unutile d'ajouter que ses ambulacres, quelqu'imparfaitement pétaloïdes qu'ils soient, suffisent pour le distinguer des Echinonées, auxquels il ressemble par sa forme. Haïimea Caïillaudi Mich. (Tab. XXX. fig. 1-3.) Michelin Rev. et Magaz. de Zool. 1851. Nro. 2. Tab. IT. fig. 2. — Oursin renflé, subsphérique, de la grosseur d’une petite noix, tronqué en arrière. Ambulacres legèrement renflés. Pores ambulacraires non conjugés. Périprocte petit, alongé, plus rapproché du péristome que du bord. Péristome pentagonal avec cinq échan- crures profondes, correspondant aux ambulacres. V. 47. (Type de l'espèce.) Mus. de Nantes. NOTA. Le gisement de cette espèce n'est pas connu. Par sa physionomie générale, il rappelle cependant plutôt les types tertiaires que Îles types secondaires. TRIBU DES ECHINANTHUS. Un floscelle plus ou moins développé autour du péristome. CX. Genre. NUCLEOLITES. Lam. 1801 (Desor). Tab. XXX. fig. 15-17. Petits oursins alongés, généralement élargis en arrière. Pétales lancéolés, à zônes porifères très étroites, linéaires, non conjugées. Sommet ambulacraire toujours excentrique. Périprocte logé dans un sillon plus ou moins accusé, tantôt limité à la face postérieure, tantôt se prolongeant sur la face supérieure, mais sans jamais at- teindre le sommet. Péristome excentrique, pentagonal, transverse ou oblique. Floscelle rudimentaire, sans bourrelets bien prononcés, les phyllodes ne se reconnaissant guère qu’au dédoublement plus ou moins distinct des pores autour du péristome. Des terrains crétacés et tertiaires inférieurs. Il en existe aussi une espèce vivante, le Mucleolites recens Edwards (dans Cuvier Règne animal ïillust. Zooph. Tab. XIV. fig. 3.) de l'Australie. Nora. Lamarck en créant son genre Nucleolites a eu le tort de ne pas tenir compte du genre Æchinobrissus de Breynius qui est circonscrit de la même ma- nière. L'un et l’autre peuvent embrasser à peu près tous les oursins qui ont la- nus au dessus du bord, par conséquent les Clypeus aussi bien que les Pygaster, les Hyboclypus, les Desorella. On pourrait même au besoin conclure d’une ob- servation de Lamarck qu’il avait surtout en vue les types à ambulacres simples, puisqu'il ajoute à sa diagnose l'observation suivante. ,, Les Nucléolites par la si- 33 258 SYNOPSIS DES ECHINIDES. tuation de l'anus ressemblent beaucoup aux -Cassidules, mais celles-ci ont des ambulacres incomplets qui les distinguent, tandis que les ambulacres des Nu- cléolites rayonnent du sommet à la base.“ Mais comme nous n'avons aucune preuve que Lamarck ait fait une distinction entre les types à ambulacres simples et ceux à ambulacres pétaloïdes et que d’ailleurs l'espèce qu’il cite en tête est un vrai Cassidulide et non une Galéridée, nous pensons qu’il n’a pu avoir en vue que la forme ouverte des pétales qui ne s’arrondissent pas à leur extrémité comme ceux des Cassidules. La diagnose que Breynius donne de son genre Æchi- nobrissus est plus précise en ce sens qu'il indique comme caractère la présence d’une sillon anal. Cependant c’est le nom de Nucleolites qui a prévalu, et dans l’interêt de la science nous ne pourrions consentir à le rayer de la nomenclature, en lui substistuant purement et simplement le nom d’Echinobrissus, comme le fait M. d'Orbigny. En revanche, s’il était demontré que le genre Nucleolites, même après les dé- membrements qu’il a dèjà subis, offre encore matière à de nouvelles subdivisions, rien ne s’opposerait à ce qu'on leur appliquat les anciens noms. Déja nous avions senti le besoin de coupes pareilles, en rédigeant le , Catalogue raisonné,“ où l’on admettait deux types de Nucleolites d’après la forme générale et la po- sition du sillon anal. Ce dernier caractère cependant n’est pas assez précis pour servir de base à une nouvelle coupe générique, et la forme générale de son côté ne laisse pas que d’être sujette à des exceptions. En revanche, il existe une différence réelle dans les zônes porifères des deux types, en ce sens que les espèces larges et cordifores ont en général les pores plus ou moins conjugés, c’est-à-dire reliés par un sillon transversal quelque petit qu’il soit (Tab. XXX. fig. 12. et 13.), ou s’il n'existe pas de sillon réel, les pores de la rangée externe sont du moins quelque peu alongés (fig. 18.). Dans les espèces alongées au con- traire, les deux rangées de pores sont exactement parallèles et plus ou moins linéaires (fig. 162), si bien que si elles n'étaient pas limitées à la face supérieure, on pourrait se demander si on l’a réellement à faire à des oursins pétaloïdes. C’est à ces espèces que nous voudrions restreindre le genre Nucleolites, en reser- vant le nom d’Æchinobrissus aux espèces larges, à pores conjugés, qui sont celles que Breynius avait particulièrement en vue. Le genre Nucleolites ainsi limité comprend encore des espèces ayant la bouche régulièrement pentagonale et d’autres l’ayant oblique. M. d'Orbigny distingue ces dernières sous le nom de 7rematopygus., Au premier abord ce caractère peut paraître en effet assez important pour justifier une nouvelle coupe générique, mais en l’étudiant dans plusieures groupes, nous nous sommes assuré qu’il existe des passages incontestables entres les deux formes. Ne pouvant dès lors admettre le genre Trematopygus, nous nous bornerons à placer sous un chef à part, comme simple groupe ou sous-division les espèces qui présentent cette particularité. Le savant auteur anglais E. Forbes est tombé dans un excès contraire. Non seulement il ne distingue pas les espèces carrées à zônes porifères conjugées, des espèces alongées à zônes linéaires, il réunit de plus aux Nucléolites les Cly- peus comme simple sous-genre, oubliant qu'ils en diffèrent notablement par la structure très compliquée de leur péristome, \ 1* Type. Espèces à péristome transverse et régulier. Nueleolites KRoberti Alb. Gras. (Tab. XXX. fig. 15-17.) Alb. Gras. Ours. foss. p. 48. Tab. IL. fig. 10. et 11.— Syn. Zchinobrissus Ro- berti d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLYV. fig. 1-6. — Petite espèce dé- primée, à bord renflé, amincie et arrondie en arrière. Sommet ambulacraire très excentrique. Pétales étroits. Périprocte à mi-distance du bord, logé dans un sillon très évasé, Péristome pentagonal, sans traces de bourrelets, moins excentrique que le sommet. NUCLEOLITES. 259 Urgonien de l'Isère (aux localités de Sassenage, Dent de Moirans, Rancurel près du Fà), de la Perte du Rhône, Cordaz, Anzeindaz, Perriblanc (Renevier), Chamblon, Salève etc, Sommet du Sentis (Escher). < Var. lata. Syn. Echinobrissus Martinii d'Orb. Paléont. française Echinod. Tab. CMLY. fig. 7-11. Urgonien (d’Orbigny). NOTA. A part la forme un peu plus large et le côté postérieur qui est un peu plus proémi- nent, je ne puis découvrir dans les figures de M. d’Orbigny aucune différence entre cet oursin et le précédent. Je me borne donc à l’inscrire ici comme simple variété. Koechlini Syn. Zchinobrissus Koechlini d'Orb. Paléont franç. Echinod. Tab. CMLVIL fig. 1-5.— Petite espèce grèle, très alongée, régulièrement bombée. Sommet ambulacraire et péristome également excentriques, ce dernier pentagonal, sans bourrelets. Pétales grèles. Zônes porifères linéaires. Périprocte mi-marginal. Tubercules rares, espacés. Gault d’après M. d’Orbigny. parallelus Agass. Catal. rais, p. 96. — Syn. Zchinobrissus parallelus d'Orb. Paléont. franc. Echir. Tab. CMLX. fig. 6-11.— Autre petite espèce voisine du N. Roberti, mais plus renflée, déprimée et à peine élargie en arrière (de là son nom de parallelus), Sommet très excentrique. Péristome un peu plus central, pen- tagonal, sans bourrelets sensibles. Périprocte mi-marginal, au sommet d’un sillon évasé. 1 4 T. 81. (Type de l'espèce.) Craie blanche de St. Christophe (Indre et Loir). Craie de Bousse près la Flèche (Indre et Loir). Coll. d’Orbigny, Mus. Neuchâtel. Iaecunosus Goldf. p. 141. Tab, XLIIT. fig. 8. (non Agass.) — Syn. Æchino- brissus lacunosus d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLVIIL. fig. 7-10. — Pe- tite espèce alongée et un peu élargie en arrière, ke point culminant placé en arrière du sommet ambulacraire. Dessous concave. Péristome un peu plus excen- trique que le sommet ambulacraire, avec des rudiments de bourrelets. Périprocte supra-marginal, très alongé, presque vertical par suite de la déclivité du bord postérieur. Pétales très frustes avec zônes porifères excessivement étroites. Craie chloritée d’'Essen. Grès micacé du Mans. Mus. Bonn, Coll. d’Orbigny. similis d'Orb. Paléont. franç. Echinod. Tab.CMLVIIL. fig. 1-4. — D’après la figure de M. d'Orbigny, le sillon anal de ce petit oursin remonte un peu plus haut que dans les espèces ci-dessus. Les pores sont distincts, parfaitement égaux dans les deux rangées, sans trace de conjugaison, Craie chloritée. 260 = SYNOPSIS DES ECHINIDES. Morrisii Forbes Decade I. Tab, IX. fig. 8.— Syn. Echinobrissus Morrisi d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLIX.— Assez grande espèce, peu convexe, de plus d’un pouce de long. Sommet ambulacraire correspondant au point culmi. nant , legèrement excentrique. Dessous concave. Périprocte au fond d’un sillon court mais profond, s'étendant jusqu’au tiers du bord. Grès vert de Warminster et Blackdown. Coll. Tennant. Bourgeoisii Syn. Zchinobrissus Bourgeoisii d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXII. fig. 7-11. — Petite espèce du même type que le N. Morrisi, mais plus large, presque circulaire, très déclive en arrière; le périprocte remonte aussi un peu plus haut. Sommet ambulacraire très excentrique, un peu en avant du point culminant qui est à peu près central. Pétales très grèles. Craie blanche. ? Var. étroite. Syn. Æchinobrissus minimus 'Orb. Paléont. franç. Echinod. Tab. CMLXII. fig. 1-6.— (non Mucleolites mininus. Agass.) Craie blanche. Coll. Michelin. NOTA. La forme un peu plus large de cette dernière variété ne nous a pas paru un caractère suffisant pour distinguer ces deux formes de la craie blanche. Comme le nom de minimus est tout à fait impropre, attendu qu’il existe des espèces bien plus petites, nous avons adopté de préférence le nom de N. Bourgeois, bien qu'il soit plus récent. scrobieulatus Goldf. pag. 138. Tab. XLIII. fig. 8. — Syn. Æchinobrissus scrobiculatus d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXI. fig. 6-9. — Petit oursin renflé, de la grosseur d’un pois, presque cylindrique. Sommet ambulacraire ex- centrique. Péristome plus central, pentagonal. Pétales antérieurs de moitié plus courts que les postérieurs, à pores très écartés, peu nombreux. Périprocte supra- marginal, logé dans une sorte de sillon évasé. Craie supérieure (Danien) de Maestricht. Mus. Bonn, Coll. Hébert. NOTA. L'inégalité des pétales, jointe à l'écartement des pores et à la forme générale impriment à cette espèce une physionomie si particulière que nous ne serions pas étonné qu'on en fit par la suite un genre à part. Lamarckii Defr. Dict. sc. nat. Tom XXXV. p. 214. — Nuclelites dilatatus Agass. Catal. syst. p. 4. — Assez grande espèce renflée, très rétrécie en avant, Périprocte au haut d’un sillon à peu près vertical. Sommet ambulacraire très excentrique, en sorte qu’il ne coïncide nullement avec le point culminant. Dessous onduleux. Péristome excentrique, anguleux, avec des rudiments de bourrelets. M. 99. Terrain pisolitique (Danien) de Valognes. Coll. Michelin. NOTA. Quoique la diagnose du Dict. sc. nat. ne soit rien moins que suffisante, j'ai pu me con- vaincre par l'inspection des échantillons de la collection de Defrance, que son N. Lamarckii est identique avec l’espèce signalée par M. Agassiz sous le nom de N. dilatatus. C'est par erreur que dans le Cafal. rais, la localité de Valognes est rapportée au terrain tertiaire/ NUCLEOLITES. 261 cor-avium Defr. Mnsc. Syn. Nucleopyqus cor-avium Agass. Catal. rais. p. 94.— ? Nucleolites minimus Agass. Catal. rais. p. 96. (non Æchinobrissus mini- mus d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXII. fig. 1-6) — Petite espèce sen- siblement élargie en arrière. Sommet ambulacraire très excentrique, tandis que le point culminant est à mi-distance entre ce dernier et le bord postérieur, immé- diatement en avant du périprocte, Pétales très grèles, difficiles à découvrir. y NT TRI8ÈX 80. (Petite variété N. minimus Agass.) 9 Craie supérieure (Danien) d'Orglande près de Valognes. Coll. Michelin, Defrance, Hébert. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut que le jeune âge de l'E. Lamarckii. Quant au N. minimus Agass. dont le gîsement n’est pas connu, je le rapporte avec doute à cette espèce. Cerceleti Desor Catal. rais. p. 97.— Syn. Clypeopygus Cerceleti d'Orb. Pa- léont. franc. Echin. Tab. CMLX VIII. — Espèce du type du MN. Lamarckü, sen- siblement élargie d'avant en arrière, comme .ce dernier, mais moins renflé. Sommet ambulacraire excentrique, placé en avant du point culminant. Zônes po- rifères très grèles. Périprocte au haut du sillon anal qui est presque vertical. Péristome excentrique, entouré d’un floscelle distinct composé de bourrelets saillans, séparés par des dépressions ou phyllodes très prononcés, sensiblement élargis, dans lesquels on compte jusqu'à une douzaine de paires de pores addi- tionnels. Gault de Grandpré (Ardennes). Coll. Raulin, d'Orbigny. NOTA. C'est de toutes les espèces celle dont le floscelle ou étoile péristomale est le plus pro- noncé; sous ce rapport elle se rapproche évidemment du genre Clypeopygus dans lequel elle est effectivement rangée par M. d'Orbigny. Maïs d’un autre côté on ne saurait la séparer du N. Lamarckii et de ses analogues dont le floscelle, pour être moins accusé, n’en existe pas moins. St. Meinradi Desor. nov. sp.— Du même type que le N. Lamarkii, mais moins renflé, du reste très rétréci en avant, à sommet ambulacraire excentrique, situé en avant du point culminant. Côté postérieur considérablement élargi. Péri- procte au sommet d’un sillon qui remonte jusqu’à mi-distance du sommet. Terrain nummulitique de Blangg près d’Einsiedeln, dans la vallée de la Sihl, séjour de St. Meinrad. Mus. Zurich. approximatus Galeotti Mém. de l'Acad. de Bruxelles Tom. XII. Tab. IV. suppl. fig. 10. — Forbes Quat. Journ. 1852. pag. 341. Tab. XVIIL. fig. 3. — Petite espèce du type et de la taille du N. Roberti, mais plus rétrécie en avant, rappelant sous ce rapport le N. St. Meinradi. Périprocte dans un sillon très évasé séparé du sommet ambulacraire par une espace égal à la longueur du sillon lui même. | Sables supérieurs (Eocène) de Bruxelles. 262 SYNOPSIS DES ECHINIDES. 24 Type. Espèces à péristome oblique. (Trematopygus d’Orb.) Archiacei Syn. Zrematopygus Archiaci dOrb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLI. fig. 1-5. — Syn. Mucleolites Archiaci Cot. Catal. méth. pag. 10. — Espèce subpentagonale, uniformement convexe, très étroite et arrondie en avant, élargie et tronquée en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central. Périprocte au haut d’un large sillon remontant à peu près jusqu’à la mi-distance du sommet. Péristome très oblique, Néocomien de St. Sauveur (Yonne). Coll. Cotteau. Ricordeanus Syn. Zrematopyqus Ricordeanus d’Orb. Paléont franc. Echin. Tab. CMLI. fig. 6-10. — Petit oursin ovoïde, médiocrement renflé, tronqué, émar- giné et très déclive en arrière. Périprocte très alongé, à la naissance d’un sillon escarpé s'étendant jusqu'à mi-distance du sommet. Péristome petit mais oblique. Gault (d’après M. d'Orbigny). analis Syn. Mucleolites analis Agass. Catal. rais. pag. 97. — Trematopyqus analis d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLII. — Petit oursin trapu, renflé. Le point culminant est en arrière du sommet ambulacraire. Un large sillon anal au sommet duquel s'ouvre le périprocte qui est très grand. Dessous concave. Péristome distinctement pentagonal et en même temps oblique. T. 78. (Type de l’espèce). Craie de Ceply. Coll. Michelin, d’Archiac. oblongus Syn. Trematopyqus oblongus d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLIIL. fig. 1-5. — Petite espèce ovoïde, aussi large en avant qu’en arrière, sensiblement plate en-dessus, à bord renflé. Sommet ambulacraire à peu près central. Périprocte situé à la face postérieure, au sommet d’un sillon vertical, mais cependant visible d'en haut. Péristome petit, mais très oblique. Craie blanche d'après M. d'Orbigny. crucifer Syn. Nucleolites cruciferus Morton Synops. p. 75. Tab. IIT. fig. 15, — Ananchytes cruciferus Morton Amer. Journ. XVIII. p. 245. Tab. IL. fig. 8. — Trematopygus crucifer d'Orb. Paléont, franc. Echin. Tab. CMLIIL fig. 10. et 11. et Tab. CMLXIIT. fig. 1-5. — Petite espèce subcylindrique, aussi large en avant qu’en arrière. Sommet ambulacraire excentrique. Périprocte supra-marginal. Pé- ristome à peu près central, elliptique, oblique. P. 51. et R. 52. Sables ferrugineux (Craie sup.) de New-Jersey. Coll. Michelin. NOTA. C’est sans doute à tort que dans le , Catalogue raisonné‘ la même espèce est citée dans la craie de Couze (Dordogne). EcHINOBRISSUS. 263. CXI Genre — ECHINOBRISSUS. Breyn. 1732. (Desor.) Tab. XXX. fig. 18-20. Oursins déprimés, carrés ou subcirculaires, quelques fois alongés, arrondis en avant, tronqués en arrière. Pétales ouverts, à zônes po- rifères plus ou moins étroites, mais toujours conjugées. Dessous concave. Péristome excentrique, pentagonal, transverse ou oblique, sans bourrelets, quoiqu'on y remarque quelques fois des rudiments de phyliodes. Périprocte situé à l'origine d’un sillon anal qui remonte plus ou moins haut. Des formations jurassiques et crétacées. Nora. Le genre Echinobrissus fut établi de très bonne heure par Breynius qui le caractérise comme suit dans son Schediasma p. 62.: ,,Echinobrissus est Hchi- nus, cujus oris aperlura centrum basis fere occupat, ani vero in vertice conspici- tur, a centro aliquantalum remota, et in sino quodam ori oblique opposita. Aïnsi caractérisé le genre Echinobrissus correspond à peu près exactement au genre Nucleolites de Lamarck, et l’on doit regretter dès lors que l’auteur des ,,Ani- maux sans vertèbres“ n’en ait pas tenu compte. M. d'Orbigny se fondant sur les droits d’autériorité substitue de nouveau l’ancien nom d’Echinobrissus à celui de Nucleolites. Entre les deux noms notre choix n'eut pas été douteux. De simples considé- rations d’autériorité, surtout lorsqu'il s’àgit de noms créés à une époque où la nomenclature était encore très incertaine, n'auraient pas pu nous décider à sacri- fier un nom aussi populaire que celui de Nucleolites. Mais du moment qu'il est demontré que le groupe dont il s’agit comprend plusieurs types génériques dis- tincts, nous ne voyons plus d’inconvénient à réintégrer l’ancien nom d’Echino- brissus, ét comme les deux espèces figurées par Breynius appartiennent l’une et l’autre au même type, c’est à celui-là que nous reserverons dorénavant le nom d’'Echinobrissus, qui devra réunir les espèces plus ou moins trapues, à zônes pori- fères conjugées, tandis que le genre Nucleolites, comme nous l’avons vu plus haut, (p. 257) comprend les espèces grèles à zônes très étroites, non conjugées. Les Echinobrissus diffèrent en outre des Clypeus et des Clypeopygus par leur face inférieure concave et par l’absence de bourrelets péristomaux. La forme du péristome, en revanche, n’a bas une bien grande importance. Comme dans les vrais Nuclcolites, nous avons des espèces à péristome transverse et d’autre à pé- ristome oblique. i Nous n’en distinguons pas moins deux types dans le genre Echinobrissus, l’un dont le sillon anal remonte jusqu'au sommet ambulacraire, l’autre dont le sillon anal reste plus ou moins éloigné du sommet, 1 Type. Sillon anal arrivant jusqu'au sommet ambulacraire. Echinobrissus clumicularis (Tab. XXX. fig. 18-20). Syn. Nucleolites clunicularis Blainv. Zooph. Dict. sc. nat. Tom. LX. p. 188. — Forbes Decad. I. Tab. IX.— Cot. Echin. foss. p. 65. Tab. IV. fig. 7-12. — Æchi- nîtes clunicularis LAhwyd Lithoph. Brit. Ichnographia. — Clypeus clunicularis Phill. Geol. of Yorksh. Tab, VII fig. 2. — Æchinobrissus planior Breyn. p. 63. 264 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Tab. VL fig. 1. et 2.— Cypeus lobatus Fleming Brit. Anim. p. 479. — Nucleoli- tes Sowerbyi Defr. Dict. se. nat. Vol. XXXV. p. 213. — Nucleolites latiporus Agass. Echin. suiss. p. 43. Tab. VIL fig. 13-15.— Nucleolites Terquemi Agass. Catal. rais. p. 95.— Nucleolites Edmundi Cot. Echin. foss. pag. 67. Tab. V. fig. 1-3. — Nucleolites conicus Cot. Echin. foss. p. 64. Tab. IV. fig. 4-6. — Nucleolites Thurmanni Desor Catal. rais. p. 96. — Nucleolites pyramidalis MCoy Ann, Nat. Hist, 24e ser. Vol. Il. p. 416.— Nucleolites Sarthasensis d'Orb. Prodr. 1. p. 290. — Espèce arrondie en avant, tronquée et émarginée en arrière, mais ce qui la caractérise en outre c’est l’aplatissement graduel du côté postérieur, en sorte que pour la distinguer du N. scutatus il importe de voir le profil. P. 7. (Echantillon du calcaire à polypiers de Ranville.) S. 46. (Nucleolites latiporus Agass.) T. 83. (Nucleolites Terquemi Agass.) Cornbrash de Scarborough (Wiltshire), du Dorsetshire, de Chippenham, Nor- thampton. Abondant. # Oolite inférieure de Strout, Radborough, Coopers, Birdlips et Leckhampton. Grande Oolite de Michinhampton et Cirencester. Calcaire à polypiers (Bathonien) de Ranville. Forrest marble de Châtel-Censoir (Yonne). Vesulien de Hornussen, Kreisacker, Wolfliswyl et Frick (Argovie), Meltingen. Cant. de Soleure, Maiche (Doube). Kellovien de Mamers et St. Scolasse (Hébert). Dans toutes les collections. NOTA. Cette espèce a été de la part de Forbes l’objet d'une étude approfondie qui a eu pour résultat de réduire considérablement le nombre des espèces. Tout en reconnaissant la justesse de ses critiques en général, nous ne saurions cependant en accepter toutes les conséquences, ni sur- tout admettre que le N. clunicularis et le AN. scutatus ne soient que la même espèce. Les N. gra- cilis et N. major sont également distincts. ENT Bourgueti Desor nov. — Espèce très voisine du N. clunicularis, élargie et subrostrée en arrière, mais moins régulièrement déclive. Portlandien inférieur (Astartien) de la Baume près le Locle (Jura neuchäte- lois), avec le Pseudosiadema hemisphaericum. Coll. Jaccard, Mus. Neuchâtel. NOTA. C’est de toutes les espèces celle qui ressemble le plus au N. cluniculuris. N'’était la dif- férence de gisement on n'hésiterait peut-être pas à l'identifier. planulatus Syn. Mucleolites planulatus Roem. Ool. Geb. p. 28. T. I. fig. 19. — Petite espèce remarquable par sa forme très aplatie, à peu près carrée, à peine élargie et tronquée en arrière, à bord postérieur légèrement émarginé. Corallien de Hoheneggelsen, du Lindner Berg (Hannover). Coll. Roemer, Strombeck. major Syn. Mucleolites major Agass. Echin, suiss. L p. 46. Tab. VIL fig. 22-24, — Grande espèce alongée, peu élargie en arrière, à bord postérieur tronqué et fortement émarginé. EcHINoBRISSUS. 265 S. 45. (Type de l'espèce.) Portlandien inférieur (Astartien oolitique) de Laufon avec le Purures Hart- manni, Delémont (Jura bernois). NOTA. Ce qui distingue au premier coup d'oeil cette espèce, c’est sa forme alongée, malgré l'absence de tout prolongement rostral. C’est donc bien à tort que Forbes voudrait le réunir au N. clunicularis. elongatus Syn. Mucleolites elongatus Agass. Catal. syst. p. 4. — Espèce alongée, très étroite, en avant, élargie, tronquée et amincie en arrière. Sillon anal largement évasé, sans carènes saillantes. 61. (Fype de l'espèce.) R. 6. (var. sinuata.) Calcaire à polypiers (Bathonien) de Normandie. Kellovien de Mamers, Sancerre (Cher) Vaudoeuvre (Aube). Coll. Deslongchamps, Mus. Bâle. k NOTA. Je ne serais pas étonné que l’on vint à démontrer que cette espèce n’est qu’une variété alongée du N. clunicularis. gracilis Syn. Nucleolites elongatus Agass. Echin. suiss. I. p. 44 Tab. VII. fig. 10-12. — Autre espèce grèle, élargie en arrière avec un rostre plat très marqué et nettement tronqué. Pétales très grèles. Péristome très excentrique, bien plus que le sommet apicial. T. 83. (Type de l'espèce.) Portlandien inférieur (Astartien) de Raedersdorf (Haut-Rhin), Porrentruy. Coll. Gressly. Rare. NOTA. C'est par erreur que le ,,Catalogue raisonné‘ indique comme gisement l’oolite ferrugi- neuse de Dürrenast (Jura soleurois). Crepidula Syn. Nucleolites Crepidula Desor Catal. rais. pag. 96. — Cot. Echin. foss. p. 68. Tab. V. fig. 4.-6. — Petite espèce alongée, très plate, forte- ment élargie en arrière, à sillon évasé s’avançant jusqu'au sommet; comme ce dernier est très excentrique, il en résulte que le sillon occupe plus de la moitié de la longueur. T. 23. (Type de l’espèce.) Forest-marble (Bathonien) de Châtel-Censoir (Yonne). Abondant à l’état de moule siliceux. Coll. Cotteau. Mus. Paris. orbicularis Syn. (ypeus orbicularis Phill. Geol. of Yorksh. Tab. VII. fig. 3. — Nucleolites orbicularis Forbes Decad. I. Tab, VIL (Description). — Wright Cassidul. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 1851. 24 Ser. Vol. IX. — Espèce aplatie en-dessus, mais à bord renflé, remarquable par sa forme circulaire; c’est à peine si le bord postérieur est legèrement émarginé. Le sillon anal est large, mais n'arrive pas tout-à-fait jusqu'au sommet ambulacraire, d’après Phillips. V. 90. Cornbrash de Scarborough (Wiltshire). 34 266 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Woodwardi Syn. Mucleolites Woodwardi Wright Ann. and Mag. of Na- tur. Hist. 1854. Tab. XII. fig. 5. — Autre espèce à peu près circulaire, mais plus épaisse et plus fortement tronquée en arrière que la précédente. Sillon anal étroit, remontant jusqu’au sommet apicial. Grande oolite des environs de Cirencester et du tunnel de Salperton; des en- virons de Pewsdown (Gloucestershire), de Burford et Minchinhampton. Coll. Wright. amplus Syn. Nucleolites amplus Agass. Catal. rais. p. 96. — Grande espèce aussi large que longue, à peu près carrée, convexe. Bord postérieur déclive, aminci, émarginé. Sillon anal remontant jusque près du sommet ambulacraire qui est central. Face inférieure concave. Péristome excentrique. R. 2. (Type de l'espèce.) Marnes à Discoïdées (Vésulien) de Wolfliswyl (Argovie), Val de Laufen. Coll. Moesch, Mus. Bâle, Coll. Gressly. Renggeri Desor nov. sp. — Espèce à peu près aussi large que longue, subcirculaire, fortement aplatie, surtout en arrière. Sillon anal étroit mais profond. Grande oolite de Hornussen (Argovie) avec le Clypeus sinuatus. Coll. Moesch. NOTA. Quoique assez abondante, cette espèce est en général assez mal conservée; elle accom- pagne le Clypeus sinuatus; et est, comme ce dernier, généralement pétrie d'oolites. cordatus D’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLYVIL fig. 7-9. — Syn. Nucleolites cordatus Goldf. p. 142. Tab. XLIIT. fig. 9. — Petite espèce élargie et fortement échancrée en arrière, à peu près aussi large que longue. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales très étroits. Sillon anal remontant jusqu’au sommet. Craie marneuse d'Essen., Grès vert supérieur du Wiltshire. Mus. Bonn. minor Syn. MNucleopygus minor Agass. Catal. syst. p. 7.— Desor Galér. p. 33. Tab. V. fig. 20-22. — Très petite espèce à peu près aussi large que longue, arrondie en avant, tronquée en arrière. Pétales très étroits, sans trace apparente de sillon entre les pores. Sillon anal remontant tout près du sommet ambulacraire qui est un peu excentrique. S. 21. (Type de l’espèce). Craie marneuse (Cénomanien) de Royan. Coll. Michelin. NOTA. Les pétales sont tellement étroits et les pores si imparfaitement conjugés, qu'il était facile de se tromper sur leur véritable structure. C'est ce qui explique comment cette espèce a figuré jusqu'ici dans le genre Nucleopygus qui fait partie de la famille des Galéridées. Salviensis Syn. Nucleolites Salviensis Cot. Catal. méth. p. 11. — Voici la diagnose qu'en donne M. Cotteau. ,,Espèce large, déprimée, arrondie en avant, EcHINOBRISSUS. 267 tronquée en arrière. Sommet ambulacraire subcentral. Anus grand, elliptique, plus rapproché du sommet que dans les espèces précédentes. Néocomien de St. Sauveur (Yonne). Coll. Robineau. 24 Type. Sillon anal r’atteignant pas le sommet ambulacraire. A) Espèces jurassiques. scutatus Syn. Mucleolites scutatus Lam. (non Goldf.) IIL. p. 343.— Agass. Echin. suiss. IL p. 45. Tab. VIL fig. 19-21. — Bronn Lethaea IL. pag. 15. Tab. XVII. fig. 13. — Espèce assez régulièrement carrée, comme l’Æ. clunicularis, mais plus épaisse, et en différant surtout par sa partie postérieure qui, au lieu d'être déclive et amineie, est au contraire renflée sous forme de deux gros lobes. Sillon anal n’atteignant pas tout-à-fait le sommet ambulacraire. P. 11. (Variété commune.) Oxfordien de Trouville, des Vaches-Noires (Normandie), Launois (Ardennes), Chamsol (Doubs). Abondant. Mus. Paris, Mus. Strasbourg, Mus. Neuchâtel; Collection Deslongschamps, Mi- chelin etc. Var. alongée Syn. lypeus dimidiatus Phill Geol. of Yorkshire Tab. II. fig. 16. — Nuscleolites dinidiatus Agass. Prodr. p. 19.— Wright. Cassidul. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 1851. 2% sér, Vol. IX. p. 38. — Mucleolites paraplesius Agass. Catal. syst. p. 4. — Forme alongée, subrostrée en arrière. Le sillon anal se termine brusquement à peu près à la moitié de la distance entre le bord et le sommet apicial. Q. 29. Oolite corallienne de, Calne et Steeple-Ashton (Wiltshire), de Malton et Filey- Bridge (Yorkshire). Corallien oolitique de Develier-dessus (Jura bernois). Coll. Phillips, Mus. Britannique, Coll. Wright, Mus. Neuchätel, Coll. Michelin, C6IL Gressly. NOTA. Nous avons vu plus haut que Forbes confondait cette espèce avec l’Æ. clunicularis. M. Wright de son côté prétend en dernier lieu (Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 1854) que l'ayant com- parée avec le Clypeus dimidiatus de Phillips, il n’a trouvé aucune différence. Goldfussii Syn. Vucleolites Goldfussii Desmoul. Tabl. synon, pag. 362. — Nucleolites scutatus Goldf. p. 140. Tab. XLIII. fig. 6. (non Mucleolites seutatus Lam.) — Nucleolites micraulus Agass. Echin. suiss. L p. 43. Tab. VII fig. 16-18. — Le sillon anal s'ouvre à mi-distance du sommet, mais l’oursin est plus large et plus régulièrement ovoide que VE, scutatus; le côté postérieur est aussi plus déclive et le bord moins épais. 268 SYNOPSIS DES ECHINIDES, S. 30. (Type du Mucleolites micraulus Agass.) Terrain à chailles de Largue (Haut-Rhin), Launay (Ardennes). Coll. Gressly, Mus. Paris. (Galér. géol.) NOTA. Peut-être finira-t-on par s'assurer que cette espèce aussi n’est qu'une variété de l’£. scutatus. Icaumensis Cott. Echin. foss. p. 326. Tab. XLV. fig. 6-8. — Espèce alongée, déprimée, sensiblement élargie en arrière, comme lZ. scutatus, mais le péri- procte est plus éloigné du sommet, le sillon anal est moins aigu et ne remonte pas même à la moitié de la distance entre le sommet et le bord. Péristome très excentrique. ’Kimmérédien (calcaire des environs de Tonnerre et de Chablis), Gray (Haute- Marne). Coll. Cotteau. pulvinatus Cot. Note sur les Echin. de la Sarthe Bull Soc. géol. 1856. — Voici la diagnose de cette espèce telle que M. Cotteau a eu l’obligeance de de nous le communiquer: ,,Espèce oblongue, arrondie en avant, subtronquée en arrière, déprimée en-dessus, épaisse et renflée sur les bords, legèrement pul- vinée en-dessous. Anus rapproché du bord postérieur. Péristome très petit.“ Kellovien ferrugineux des environs de Mamers (Sarthe). Coll. Cotteau, trunentus Desor nov. sp. — Espèce très alongée, à peu près d’égale lar- geur tout du long, tronquée et élargie en arrière. Périprocte supra-marginal, de manière à n'être pas visible en entier d’en haut. Portlandien supérieur (Virgulien) d’AIL près Porrentruy. Très rare. Mus. Bûle,. B) Espèce crétacée. subquadratus Syn. Clypeopygus subquadratus ®Orb. Paléont. française Echin. Tab. CMLXV. fig. 7-12. — Syn. Mucleolites subquadratus Agass. Echin. suiss, L p. 41. Tab. VIL fig. 1-3. — Bourguet Pétrif. Tab. XXXL fig. 331. et . 889, — Espèce alongée, déprimée, élargie et tronquée en arrière, à bord sensible- ment émarginé. Périprocte situé au fond d’un sillon très élargi, (sorte de large fosse) à mi-distance du bord. Sommet ambulacraire très excentrique. Péristome directement opposé au sommet, entouré de bourrelets bien accusés. S. 2. S. 4, Néocomien de Ste. Croix, Chaux-de-Fonds, Nozeroy (Jura). Mus. Neuchâtel, Coll, Campiche, Montmollin, Marcou. NOTA. Les figures de M. Agassiz dans les Echin. suisses représentent une variété très large, qui n’est pas le véritable type de l'espèce. Les figures de M, d’Orbigny sont sous ce rapport pré- férables. ECHINOBRISSUS. 269 Placentula Desor nov. sp. — Petite espèce déprimée, élargie et tronquée ‘en arrière, rappelant à bien des égards VÆ. subquadratus, mais le sillon anal est moins large. Périprocte situé à mi-distance du bord. Aptien supérieur de la Presta (Val de Travers). Coll. A. de Montmollin, de Tribolet. Michelini Desor Syn. Nucleolites Michelini Alb. Gras. Catal. des foss. de l'Isère p. 53. Tab. I. fig. 14-16. — Cypeopygus Michelini d'Orb Paléont. franc. Tab. CMLX VII fig. 6-11. — Espèce alongée, mais très renflée, à pourtour ovoïde. Sommet très excentrique. Périprocte mi-marginal, au fond d’un sillon profond. Péristome un peu moins excentrique que le sommet. Phyllodes très peu élargis. Du néocomien (à l’état de moule). Coll. d'Orbigny. Gresslyi Syn. Catopyqus Gresslyi Agass. Echin. suiss. I. p. 49. Tab. VIIL. fig. 1-3. — Nucleolites Gresslyi Agass. Catal. rais. p. 98. — Clypeopygus Gresslyi d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXVI. fig. 2-6. — Espèce renflée, trapue, à peine élargie en arrière. Zônes porifères étroites, mais cependant distincte- ment conjugées. Périprocte à la face postérieure, de manière à n'être qu’en partie visible d’en haut. Péristome legèrement excentrique, avec des rudiments de bourrelets. ‘es Q. 46. (Type de l'espèce) $. 87. Mn + 7 Var. déprimée Clypeopyqus Renaudi d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLX VI. fig. 8-11. (non Mucleolites Renaudi Agass.) Marnes néocomiennes de Hauterive.' Néocomien moyen de Ste. Croix, Bettancourt, Auxerre et St, Sauveur (Yonne). Hilsconglomerat de Berklingen (Hannovre). Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Cotteau, Strombeck. NOTA. L'’oursin que M. d'Orbigny représente sous le nom de C/ypeopygus Renaudi (Tab. CMLX VI. fig. 8-11.) ne me parait être qu’une variété un peu déprimée d'Z, Gresslyi; en aucun cas ce n’est l'Echinobrissus Renaudi. Nicoleti d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLYVL. fig. 1-5. — Nucleolites Nicoleti Agass. Catal. rais. p. 97. — Mucleolites lacunosus Agass. Echin. suiss. I. pag. 40. Tab. VIL fig. 4-6. (non Vucleolites lacunosus Goldf.) — Espèce trapue, presque carrée, renflée, émarginée en arrière. Sommet à peu près central. Pé- tales amples, à zônes porifères largement conjugées. Côté postérieur tronqué Périprocte supra-marginal, visible en entier d’en haut. Péristome excentrique. S. 47. Néocomien supérieur (Urgonien) de Neuchâtel, Salève, les Angles, Martigues. Coll. Deluc, Mus. Neuchätel. NOTA. M. d'Orbigny ne cite cette espèce que dans le Néocomien supérieur ou Urgonien. Nous ne sommes pas certain cependant qu'elle ne se trouve pas dans le néocomien moyen. 270 {0 & SYNoPsiS DES ECHINIDES. alpinus dOrb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLYVI. fig. 7-8.— Syn. Vu- cleolites alpinus Agass. Catal. rais. pag. 98. — Catopygus alpinus Agass. Echin. suiss. L p. 52. Tab. VIIL fig. 10. et 11. — Espèce alongée, renflée, élargie en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central. Périprocte à la face posté- rieure, de manière à n'être visible qu’en partie d’en haut, 82. (Type de l’espèce.) ; Néocomien supérieur (Urgonien) du Salève. Mus. Berne. NOTA. Comme la face inférieure n’est pas conservée, il est impossible de dire s’il y a des rudi- ments de floscelle et par conséquent si sa place est bien parmi les espèces à péristome simple. KRenaudi Syn. Mucleolites Renaudi Agass. Catal. rais. p. 97. — Catopyqus Renaudi Agass. Echin. suiss. L p. 51. Tab. VIII. fig. 7-9. — (non Clypeopygus Renaudi d'Orb.) — Nucleolites neocomensis Agass. Catal. rais. p. 98. — Catopygus neocomensis Agass. Echin. suiss. L pag. 53. Tab. VIITL. fig. 12-14. (non Æchino- brissus neocomiensis d'Orb.) — Epsèce très renflée, plus ou moins élargie en ar- rière, Sommet excentrique. Périprocte situé à la face postérieure, de manière à être visible den haut et pas du tout d’en bas. Péristome à peu près directement opposé au sommet. 5. 9. (Type de l'espèce.) S. 10. (variété moins rétrécie en avant, excl. Q. 35.) Valangien (Néocomien inférieur) des environs de la Chaux-de-Fonds, du Dept. du Doubs, de Vignoles près Bienne, Douanne sur le lac de Bienne, Ste. Croix. . Mus. Besançon (Coll. Renaud-Comte), Coll. Gressly, Campiche. NOTA. C'est à tort que dans le ,,Catal. raisonné“ cette espèce est rapportée au Néocomien su- périeur. Nous savons aujourd'hui qu’elle est propre au Néocomien inférieur ou Valangien, dont elle est l’une des espèce, caractéristiques avec le Toxaster Cumpichii et l'Echinobrissus Du-Boisi Des. Nous ne saurions admettre comme identiques ni le Clypeopygus Renaudi d'Orb. (Tab. CMLXVI. fig. 7-12), ni l'Æchinobrissus neocomiensis d'Orb. (Tab. CMLIV. fig. 1-5), par la raison 1)que nous n'avons pu découvrir aucune espèce de bourrelets autour du péristome, 2) que notre espèce est beaucoup plus renflée que l’une et l’autre des espèce de M. d'Orbigny 3) que le périprocte est vi- sible à peu près en totalité d'en haut, ce qui n’a pas lieu dans l’Æchinobrissus neocomiensis de M. d'Orbigny. . En revanche, nous nous sommes assuré que le Mucleolites neocomensis ou du moins l’oursin figuré sous ce nom dans les ,,Echin. suisses“ de M. Agassiz Tab, VIII. fig. 12-14. n’est qu’une simple variété du N. Renaudi, L'une des figures (fig. 13.) n’est pas tout-à-fait exacte, le pèristome étant trop excentrique. Duboisii Desor nov. sp.— Espèce alongée, brusquement tronquée et émar- ginée en arrière, de manière que les côtés du sillon anal se présentent sous la forme de gros renflements, comme dans VÆ. truncatus. Périprocte limité à la face postérieure, visible seulement en partie d’en haut. Péristome entouré de bour- relets très prononcés. Q. 35. (sous le nom de Catopygus neocomiensis.) Valangien (Néocomien inférieur) de Vignoles près Bienne, Trémalmont (Val de Travers). Trouvé pour la première fois par M. Du-Bois de Montpéreux sur le chemin du Champ-du-Moulin au-dessus de Boudry (Canton de Neuchâtel). Mus. Zurich (Coll. Du-Bois). Coll. Gressly. ECcHINoBRISSUS. 2 KRequieni d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXNI. fig. 6-10. — Syn. Mucleolites Requieni Desor Catal. raïs. p. 96.— Espèce large, renflée, presque carrée, legèrement émarginée en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central. Périprocte à la face postérieure, mais visible en entier d’en haut. Péristome le- gèrement excentrique, distinctement pentagonal. Phyllodes simples sans bourre- lets ni dédoublement de pores. nu ES F£a T. 29. (Type de l'espèce.) Ps HE À Néocomien supérieur (Urgonien) des Martigues. Mus, d'Avignon. NOTA. C'est d’après l'indication de M. d'Orbigny que nous rapportons cette espèce à l'Urgonien. Moulinsii d'Orb. Paléont. franç. Tab. CMLXI fig. 1-5. — Autre espèce large, mais très déprimée, non émarginée. Sommet ambulacraire legèrement ex- centrique. Péristome de même. Périprocte à la face postérieure, mais visible ce- pendant d'en haut. Point de sillon anal. Pétales larges. Craie blanche. Coll. d'Orbigny. oviformis Syn. Nucleolites oviformis Cot. Catal. méth. p. 11. — Clypeopygus oviformis d'Orb. Paléont. franç. Tab. CMLX VII. fig. 1-5. — Espèce ovoïde, renflée, arrondie en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales très étroits. Péristome pentagonal avec des traces de bourrelets, mais les phyllodes sont peu accusés. Périprocte postérieur, visible seulement en partie d’en haut et pas du tout d'en bas. Néocomien d'Auxerre. Coll. Cotteau. tubereulatus d'Orb. Paléont. française Echin. Tab. CMLIX. fig. 7-9. — Large, subcarrée, déclive en arrière. Pétales distincts, à zônes porifères larges. Des renflements particuliers sur l’aire interambulacraire impaire, près du sommet. Craie blanche. NOTA. M. d'Orbigny ne figure qu'un fragement de cette espèce, mais ses ambulacres et surtout ses zônes larges sont assez caractéristiques pour la distinguer de toutes ses congenères. Cottaldinus Desor Syn. Mucleolites neocomiensis Cot. Catal. méth. p. 9. (non Agassiz). — Echinobrissus neocomiensis d'Orb. Paléont. française Echin. Tab. CMLIV. fig. 1-5. — Espèce régulièrement bombée, ovoïde, élargie et légèrement émarginée en arrière. Péristome excentrique, pentagonal, sans bourrelets. Sommet à peu près central. Pétales grèles à zônes porifères étroites. Périprocte à la face postérieure, de manière à n'être visible ni d'en haut ni d’en bas. Néocomien de l'Yonne aux localités de Leugny, Fontenay, Ouaine, St.-Sauveur, Auxerre. Coll. Cotteau. NOTA. M'étant convaincu que l’espèce désignée par M: Cotteau sous le nom de N. neocomiensis, non plus que l'Echinobrissus neocomiensis d'Orb. ne sont identiques avec celle que M. Agassiz a jadis 272 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. décrite sous ce nom spécifique — et qui s’est trouvée depuis n'être qu’une variété du N. Renaudi (voir p. 269.) — nous avons dû changer le nom de l'espèce dont il est ici question, que nous appelons N. Cottaldinus du nom de M. Cotteau. Bourguignati d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLIV. fig. 6-10. — Espèce ovoïde, très voisine de la précédente, régulièrement bombée, mais plus alongée, déclive en arrière, ce qui fait que le périprocte est visible en entier d'en haut. Pétales très étroits. Sommet ambulacraire central. Péristome un peu excentrique, pentagonal, sans bourrelets (d’après la figure de M. d’Orbigny). Néocomien. Coll. d'Orbigny. Collegmii d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLX. fig. 1-5. — Syn Mu- cleolites Collegnii Desor Catal. rais. p. 97. — Espèce à pourtour ovoïde, régu- lièrement convexe, mais à sommet un peu excentrique. Périprocte au haut d’un sillon court de la face postérieure, en partie visible d'en haut. Péristome distincte- ment pentagonal avec des traces de bourrelets. Pétales grèles maïs legèrement costulés. Dessous concave. T. 100. (Type de l'espèce.) Craie de Couze (Dordogne). Coll. Desmoulins. costulatus Syn. Mucleolites costulatus Desh. in Agass. et Desor Catalogue rais. p. 97.— Autre espèce remarquable par ses pétales ambulacraires renflés. Craie de Righa (partie méridionale de la Province de Constantine). NOTA. N'ayant pas l'original de cette espèce à ma disposition, je ne puis en completer la dia- x gnose et dois parconséquent me borner à reproduire l'observation très incomplète du ,,Catalogue raisonné. Olfersii (Tab. XXX. fig. 12-14.) Syn. Mucleolites Olfersii Agass. Echin. suiss. I. p. 42. Tab. V. fig. 7-9.— Foss. crétacés in Mém. Soc. de Neuchâtel I. pag. 133. Tab. XIV. fig. 2. et 3.— Trematopygus Olfersii d'Orb. Paléont. franç. Tab. CMXLIX. — Espèce alongée, à sommet ambulacraire excentrique, rostrée et sen- siblement déclive en arrière. Pétales lancéolés, à pores distinctement conjugés. Périprocte à l'origine d’un sillon étroit, à parois verticales, remontant jusqu’à la moitié de la distance du bord. Péristome alongé, pentagonal, très oblique. R::9: : - Marnes bleues de Hauterive. Hilsconglomerat de Hannovre. ? Lower Greensand de l'ile de Wight. (Morris Catal.) Partout dans le Néocomien, NOTA. Les figures de M. d'Orbigny n'’indiquent aucune trace de conjugaison dans les zônes po- rifères, et cependant ce caractère est des plus distincts dans tous les exemplaires que nous ayons sous les yeux, d’où nous concluohs que c’est probablement par inadvertance que les sillons conju- gants ont été omis. Autrement l'espèce figurée par M. d'Orbigny non seulement ne serait pas la même, mais elle n’appartiendrait pas même au genre Echinobrissus. CLYPEOPYGUS. 2719 L'obliquité du péristome est un caractère constant de cette espèce, qui parait avoir passé inap- perçu jusqu'à M. d'Orbigny. C'est l'un des fossiles caractéristiques du Néocomien, et cette circonstance nous inspire quelque doute sur l'authenticité de sa présence dans le ,,Lower Greensand“ de l’île de Wight, qui cor- respond plutôt à notre Aptien. Campicheanus Syn. Zrematopyqus Campicheanus dOrb. Paléont. franc. Echin. Tab. CML. fig. 1-6. — Espèce moins alongée, plus trapue et surtout plus renflée que VE. Olfersi. Sommet ambulacraire à peine excentrique, coïncidant avec le point culminant. Côté postérieur déclive à partir du sommet. Pores am- bulacraires à peine alongés dans la rangée externe des pétales. Périprocte ne remontant pas tout-à-fait jusqu’à mi-distance du sommet. Néocomien de Ste.-Croix. Coll. Campiche. Grasanus Syn. Zrematogygus Grasanus d'Orb. Paléont. française Echin. Tab. CML. fig. 7-12. — Espèce alongée, déprimée, élargie en arrière. Sommet am- bulacraire sensiblement excentrique, placé en avant du point culminant. Pores di- stinctement conjugés. Périprocte très aigu, n’arrivant pas tout-à-fait à mi-distance du sommet. Néocomien inférieur (Valangien). Coll. d’Orbigny. CXIIL. Genre. CLYPEOPYGUS. 1856. (Desor.) Assez grands oursins étalés, déprimés, plus ou moins alongés, à bords ondulés. Périprocte supra-marginal, au fond d’un sillon de la face supérieure qui ne remonte jamais bien haut. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales longs et lancéolés, à zônes porifères étroites, mais distinctement conjugées. Dessous très onduleux. Péri- stome très excentrique, entouré de bourrelets et de phyllodes distincts. Des terrains crétacés. Nora. Ce genre récemment établi par M. d'Orbigny parait destiné à comprendre un certain nombre d'espèces auxquelles il était en effet difficile d’assigner une place dans les genres existants. L'auteur n’en ayant pas encore publié la dia- gnose, il nous est difficile de savoir quelles sont les limites qu'il lui assigne, D’après le tableau qu'il donne des genres de sa famille des Echinobrissidées (1) ce genre différerait des Clypeus par sa bouche très excentrique, ses faibles bour- relets péristomaux et sa coquille oblongue, et des Echinobrissus par la présence de phyllodes ou rosettes de pores. Evidemment ces caractères ne sont pas suf- fissans, par la raison que tous les Clypeus n’ont pas la forme circulaire ni la bouche toujours centrale, témoins les C. So/odurinus, Rathieri ete. D'un autre côté, nous avons vu fréquemment chez les Echinobrissus les pores se dédoubler aux approches du péristome, aussi bien que chez les Clypeus. Il importait dès lors de préciser davantage les caractères du genre Clypeopygus, pour le rendre ad- missible. À cet effet nous avons commencé par en retrancher les petites espèces (1) Paléontologie franç. Echinod. p. 291. 35 274 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. renflées et alongées, à floscelle rudimentaire pour les reporter dans le genre Echinobrissus, restreignant avec M. Cotteau le genre Clypeopygus aux espèces larges et carrées qui se rapprochent par leur forme des Clypeus du second type, mais qui en diffèrent par leurs pétales plus étroits et surtout par la position du sommet ambulacraire qui est excentrique en avant, tandis qu’elle est centrale et souvent excentrique en arrière chez les Clypeus. En réalité, c’est des Botriopygus que le genre Clyopygus se rapproche le plus; c’est la même physionomie générale, la même forme onduleuse, la même position excentrique du péristome et du sommet ambulacraire. Les deux genres ne dif- fèrent que par la position du périprocte qui est supra-marginale dans lun et infra-marginale dans l’autre. Suivant l'importance que l’on accorde à ce caractère, on éloignera ou on rapprochera plus ou moins ces deux types. Paultrii Syn. Cypeus Paultrii Cot. Catal. méth. p. 11. — Clypeopygus Paultrii V'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXIV.— Grand oursin alongé et très déprimé. Sommet legèrement excentrique en avant. Périprocte au fond d’un sillon évasé qui se prolonge jusqu'au premier tiers du bord. Péristome très excen- trique. Phyllodes sensiblement élargis, alternant avec des bourrelets plus ou moins saillants. Néocomien de St. Sauveur (Yonne). Coll. Cotteau. Robinaldinus Syn. Vucleolites Robinaldinus Cot. Catal. méth p. 10.— Clypeopygus Robinaldinus dOrb. Tab. CMLXV.— Espèce dilatée et très déprimée, rostrée en arrière, du reste à peu près aussi large que longue. Sommet ambu- lacraire legèrement excentrique. Zones porifères distinctement conjugées. Le sillon anal watteint pas tout-à-fait la mi-distance entre le bord et le sommet. Pé- ristome excentrique, entouré de bourrelets distincts entre les phyllodes. Néocomien de l'Yonne (Leugny, Fontenay, St. Sauveur). Abondant. Coll. Cotteau. Chavannesi Desor nov. sp. — Petite espèce alongée, non élargie en ar- rière, plus haute que les précedentes, régulièrement bombée. Sommet ambula- craire à peu près central. Dessous concave. Péristome à peu près central. Péri- procte s’ouvrant à mi-distance du bord, à l’origine d’un sillon qui va en s’élar- gissant. Granulation très fine. Urgonien (Néocomien supérieur) de Ste. Croix. Un seul exemplaire. Coll. Campiche. Hugii Syn. Cypeus Hugi Agass. Echin. suiss. I. p. 37. Tab. X. fig. 2-4. — Espèce plus ou moins carrée, élargie en arrière, à pourtour ondulé. Sillon anal escarpé, remontant jusqu'à mi-distance du sommet. Péristome très excentrique en avant, entouré de phyllodes étroits, sans bourrelets, mais qui n’en renferment pas moins deux rangées de dix ou douze paires de pores additionnelles. Aires ambulacraires correspondant à de larges sillons à la face inférieure. P. 29, (Type de l’espèce.) CLYPEUS. 275 Marnes à Discoïdes (Vesulien) de Hornussen et de Büzen (Argovie), des en- virons d'Olten, du Mont-Terrible. Mus. Bâle, Soleure, Neuchâtel, Zurich, Coll. Moesch, Thurmann. Abondant. NOTA. Cette espèce est en Suisse le compagnon fidèle des Holectypus depressus, Dysaster analis et Æchinobrissus clunicularis, et l'un des fossiles caractéristiques des Marnes à Discoïdées. quadratus Syn. Vucleolites quadratus Mich. Revue et Magaz. de Zoologie 1852. — Espèce trapue, subcarrée, aussi large que longue, épaisse, à périprocte supra-marginal comme le C. Æugii, mais non rostrée et moins ondulée à la face inférieure. Sommet ambulacraire central. Pétales très legèrement renflés. V. 54. (Type de l'espèce.) Grande Oolite de la Haute-Saone. Marnes à Discoïdées (Vésulien) de Frick (Argovie). NOTA. S'il est une espèce embarassante au point de vue générique, c'est bien celle-ci. Aussi n’est ce qu'avec doute que nous la rapportons au genre Clypeopygus. Si l’on venait à démontrer que le péristome est dépourvu de bourrelets et que les pores ne se dédoublent pas dans les phyl- lodes, peut-être conviendrait-il de la rapporter de préférence au genre Echinobrissus, malgré sa forme très élargie. CXIIL Gexre. CLYPEUS. Klein. 1734. (Desor.) Tab. XXXV. Grands oursins discoïdes, à périprocte supère, tantôt logé au fond d’un sillon, tantôt s’ouvrant à fleur de test. Sommet ambulacraire central ou excentrique en arrière (jamais excentrique en avant). Pé- tales très longs, lancéolés. Zônes porifères en général larges. Péri- stome subcentral, entouré d’un floscelle rudimentaire. Quatre pores génitaux formant avec les cinq pores ocellaires un cercle autour du corps madréporiforme. Toutes les espèces sont jurassiques. Nora. Le genre Clypeus, quoique très ancien, puisqu'il remonte à Klein, est plus facile à reconnaître qu’à bien définir. Personne en effet ne confondra jamais le C. sinuatus si bien caractérisé par sa forme circulaire, son dessous plan et ses larges zônes porifères avec un Echinobrissus ou Nucleolites quelconque. Il n’en est plus de même lorsqu'il s’agit de certaines autres espèces qui tout en conservant la forme et la physionomie des Clypeus en ont plus ou moins perdu les autres caractères. La limite générique peut alors devenir très incertaine. C’est au point que M. Wright, à l'exemple de M. Forbes, a complètement supprimé le genre Clypeus pour le faire rentrer dans le genre Nucleolites. Pour échapper à cet inconvénient, nous avons préféré faire rentrer les espèces intermédiaires dans le genre Clypeopygus d’Orb. qui tout en étant très voisin des Clypeus en diffère cependant par son sommet ambulacraire excentrique en avant, tandis que celui des vrais Clypeus est excentrique en arrière ou du moins central. Ainsi simplifié, le genre Clypeus renferme encore deux types; dans l’un, le pé- riprocte est logé au fond d’un sillon qui remonte jusqu’au sommet ambulacraire, dans l’autre, il s’ouvre à quelque distance du sommet. 276 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Clypeus sinuatus Leske (Tab. XXXV.) Leske pag. 157. Tab. XIT. — Parkinson Org. Rem. Vol. 3. Tab. IL fig. 1. — Wright Cassidul. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° Sér. Vol. 9. pag. 44, — Syn. Galerites Patella Lam. IL p. 311. — Nucleolites Patella Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXV. p. 213. Atlas Zooph. Tab. XII fig. 3.— Clypeus Patella Agass. Echin. suiss. I. p. 36. Tab. V. fig. 4-6. — Clypeus excentricus MCoy Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1848. p. 417. — Clypeus angustiporus Agass. Catal. syst. p. 4. — Grande espèce circulaire, plus ou moins tronquée en arrière, régulièrement convexe. Sommet ambulacraire excentrique en arrière, Sillon anal profond, prolongé jusqu'au sommet. Ambulacres larges, lancéolés, les zônes poriféres égalant à peu près en largeur la zône interporifère. Dessous ondulé. Péristome legèrement excentrique, entouré de forts bourrelets. Q. 15. Oolite inférieure du Gloucestershire. Grande Oolite de Minchinhampton et Kiddington (Oxon) Cornbrash du Yorkshire. Oolite vesulienne du Kornberg près Frick et Buren près Gensingen (Argovie), Muttenz (Bâle), Porrentruy, Plasne près Poligny, St. André près Salins. Grande oolite de Boulogne-sur-Mer, Chayul (Ardennes), Montanville, Flincy (Meuse), Metz, Noviant, Besançon. Dans toutes les collections. Var. minor Syn. Clypeus angustiporus Agass. Catal. rais. p. 98. — Variété de même forme, mais les zônes porifères sont plus étroites. 58. (Type de la variété.) Terrain jurassique de France. Coll. Michelin. NOTA. En Argovie où elle est très abondante, cette espèce est limitée à un seul banc formé d’oolites, immédiatement au-dessous des marnes à Discoïdées. D’après M. Wright, elle est aussi excessivement abondante dans certaines localités du Gloucestershire, où la charrue en amène un si grand nombre à la surface que les paysans s’imaginent que cet oursin croît dans la terre. Quoique le nom spécifique de Patellu soit très répandu, nous avons cependant dû le remplacer par celui de sinuatus, qui est le nom primitif de Leske. Solodurinus Agass. Echin. suiss. I. p. 35. Tab. V. fig. 1-3. — Syn. Mu- cleolites Solodurinus Wright Cassid. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° Sér. Vol. IX. p. 43.— De même taille que la précédente mais plus alongée et surtout rostrée et tronquée en arrière. Appareil ambulacraire à peu près central. Pétales plus grèles, à zônes porifères moins larges. S. 49. (Type de l'espèce.) Oolite vesulienne d'Obergoesschen (Jura soleurois), Egg (Argovie), Plasne près Poligny (Jura). Couches supérieures de l’oolite inférieure des environs de Stroud. Coll. Strohmeyer, Bronn, Marcou, Mus. Britannique. NOTA. Il se pourrait que malgré sa forme différente, cette espèce ne fut qu'une variété de la précédente, CLyPEus. 277 Michelini Syn. Vucleolites Michelini Wright Ann. and Magaz. of Nat, Hist. 1854. p. 23. Tab. XII. fig. 6. — Assez grand oursin déprimé, ovoïde, tronqué et aminci en arrière, à pourtour onduleux, à bord épais. Sommet ambulacraire central. Zônes porifères très étroites; zône interporifère legèrement renflée. Sillon anal très étroit, à parois profondes, se prolongeant jusqu'au sommet. Dessous à peu près plat. Péristome excentrique en’ avant. Bourrelets péristomaux petits. Couche arénacée de l’oolite inférieure de Wallsquarry et Naïlworth. Coll. Wright. rimosus Agass. Catal. rais. p. 98.— Espèce discoïde, legèrement cenvexe, subrostrée en arrière. Sommet ambulacraire central. Sillon anal très étroit, remon- tant jusqu’au sommet ambulacraire. Pétales legèrement renflés, à zônes porifères très larges, égalant en largeur la zône interporifère. Dessous onduleux. Péri- stome très excentrique en avant. Les pores ont l'air de se dédoubler considé- rablement dans les phyllodes; les bourrelets, en revanche, sont très peu accusés. S. 71. (Type de l'espèce.) Terrain jurassique d'Angleterre. Coll. Deluc. . ‘ NOTA. Par sa forme générale aussi bien que par ses pétales costulés cette espèce se rapproche beaucoup du C. Michellni Wright, mais les zônes poriferes, au lieu de se distinguer par leur étroitesse sont au contraire remarquablement larges. Si l’on venait à démontrer par une série d'exemplaires que ce caractère n’est pas constant, il y aurait lieu de réunir ces deux espèces. Osterwaldi Desor nov. sp. — Grande espèce aplatie, sensiblement élargie et rostrée en arrière. Sillon anal très étroit, remontant jusqu’au sommet ambu- lacraire qui est central. Zônes porifères n’excédant guère en largeur la moitié de l’espace interporifère. Dessous très onduleux. Péristome très excentrique avec phyllodes distincts, dans lesquels les pores additionnels sont très multipliés, se rangeant sur deux et sur trois rangs obliques. Grande oolite (Bathonien) de Noiraigue (Canton de Neuchâtel) au dessous des marnes à -Discoïdées. Abondant. Coll. Gressly, Mus. de Neuchitel. NOTA. Cette espèce a été confondue avec le C. sinuatus, avant qu’on n’en possédat des exem- plaires bien conservés; elle ressembie par sa forme aux C7. rimosus et Michelini; mais elle n’a pas les ambulacres costulés de ces derniers. Davoustianus Cot. Bull. Soc. géol. 2e Sér. Vol. 13. — Grand oursin renflé, discoïde, très legèrement rostré en arrière, à sommet ambulacraire central. Pétales legèrement renflés, sans étre costulés, à zônes porifères larges, mais n’égalant pourtant pas la zône interporifère. Sillon anal très étroit, remontant jusqu'au sommet ambulacraire. Face inférieure concave, onduleuse. Péristome petit, excentrique, avec bourrelets peu saillans. | V. 98. (Type de l'espèce.) Grande Oolite de Becheseul (Sarthe). Coll. Davoust. 278 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Après le C. Agassizüi, c'est l'espèce la plus renflée du genre, et ce caractère suffit pour la distinguer au premier coup d'oeil des CZ. rimosus, Osterwaldi, Michelini dont le sillon anal est aussi très étroit. Quant au ©. Agassizii, l'absence de sillon anal est plus que suffisant pque em- pécher qu'on ne le confonde avec notre espèce. rostratus Desor Catal. rais. p. 99. — Autre espèce haute, subconique, fa- cilement reconnaissable à son rostre très prononcé et à son sillon anal très in- cliné, presque vertical. Pétales ambulacraires moins alongés que dans les espèces précédentes. Dessous concave, très ondulé. Péristome excentrique avec de très petits bourrelets. T. 4. (Type de l'espèce.) Marnes à Discoïdées (Vesulien) du Kornberg près Frick et de Hornussen (Ar- govie). Rare. Mus. Bâle, Coll. Moesch, Schmidlin, Agassizii Desor Syn. Mucleolites Agassizii Wright Cassidul. in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 24e Sér, Vol. IX. 1851. pag. 46. Tab. III. fig. 3. — Remar- quable entre tous les Clypeus par sa forme très convexe. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Ambulacres legèrement concaves, lancéolés. Zônes pori- fères plus larges que l’espace interporifère. Sillon anal réduit à une simple de- pression, le périprocte s’ouvrant à mi-distance du sommet. Dessous plat. Péri- stome central, entouré de cinq gros bourrelets. Tubercules très petits. Sables de loolite inférieure des environs de Bridport, des environs d’Ilminster Coll. Wright. Rathieri Cot. Echin. foss. pag. 71. Tab. VI. fig. 1-4. — Grande espèce de forme subcirculaire, tronquée en avant, fortement élargie et subrostrée en ar- rière. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Périprocte supra-marginal, en- taillant le pourtour du test. Dessous concave, onduleux. Péristome central, avec quelques traces de bourrelets. V. 97. (Type de l'espèce.) Couches siliceuses du Forest-Marble (Bradfordien) de Châtel-Gérard (Yonne), à l’état de moule siliceux. Coll. Rathier. NOTA. Cette espèce parait remplacer dans l'Yonne et en Bourgogne l'E. Hugii. CXIV. Genre. BOTRIOPYGUS d'Orb. 1855. Tab. XXXI. fig. 7-9. Oursins alongés, ovoïdes, plus ou moins élargis d'avant en ar- rière, à dos régulièrement vouté, Sommet ambulacraire excentrique. Pétales lancéolés, longs, ouverts, à zônes porifères inégales, mais nettement conjugées. Périprocte longitudinal, oblong, situé à la face postérieure, quelques fois à l’origine d’un sillon évasé, de manière BorrtoryGus. 279 à être plus ou moins visible d'en haut et d'en bas. Dessous ondu- leux. Péristome plus excentrique que # sommet ambulacraire, pen- tagonal, parfois oblique, entouré d’un floscelle ‘en général rudimen- taire. Tubercules petits et serrés, presque égaux partout. Toutes les espèces dont l’origine est connue proviennent des ter- rains crétacés. Nora. Ce genre est d'origine récente. Il à été établi par M. d'Orbigny pour recevoir un certain nombre d'espèces qui ont successivement été rangées dans les genres Catopygus, Pygorhynchus, Nucleolites et qui en dernier lieu formaient dans le ,,Catalogue raisonné“ un groupe ou type à part du genre Pygurus. A part la position infra-marginale du périprocte, les Botriopygus n’ont en réalité que peu de traits communs avec'ce dernier. Si l’on a malgré cela rapproché les deux types, ce n’est que par suite de l'importance exagérée qu’on a accordée de tous temps à la position de l’anus. Nous pensons qu'il existe une affinité beau- coup plus grande entre les Botriopygus et les Clypeopygus, ces derniers n’en diffèrant que par leur périprocte supra-marginal. Quant aux Pygaulus qui ont aussi le périprocte infra-marginal, ils s’éloignent de notre genre par leur forme plus renflée et par l’absence de floscelle. obovatus dOrb. (Tab. XXXL fig. 7-9.) D'Orb. Paléont. franç. Echinod. pag. 335. Tab. CMXXIX?is — Syn. Pygurus obovatus Agass. Catal. rais. pag. 105. — Pygorkynchus obovatus Agass. Echin. suiss. I. pag. 55. Tab. VIII. fig 18-20. — Catopygus obovatus Agass. Foss. crét. in Mem. Soc. Neuch. I. pag. 136. — Nucleolites obovatus Desmoul. Tabl. synon. p. 362. — Grande espèce alongée, déprimée, mais régulièrement voutée, élargie en arrière. Sommet ambulacraire et péristome legèrement excentriques. Dessous très onduleux. Sillon anal court et évasé, mais cependant très distinct. Périprocte infra- marginal. Péristome oblique, entouré de phyllodes et de bourrelets péristomaux peu accusés, bien que les rangées additionnelles de pores soient nombreuses (fig. 7°). Pétales très longs, l’antérieur impair un peu plus étroit que les autres. Q. 21. (Type de l'espèce) Néocomien supérieur ou Urgonien (Marnes jaunes au-dessous de la couche à caprotines) du Mormont près Lasarraz (Canton de Vaud), du Merdasson près Neuchâtel. | Schrattenkalk de Wildhaus et d'Oberkehl près du Wildsee-Fürkeli (Sentis). Mus. Neuchâtel, Mus. Zurich, Coll. Tribolet, Renevier. NOTA. Le caractère saïllant de cette espèce a été méconnu jusqu’à présent; il consiste dans son péristome oblique. Comme sous tous les autres rapports notre espèce se rapproche beaucoup du Z. minor, avec lequel elle a même été confondue, nous y voyons une confirmation de l'opinion que nous avons émise ailleurs, savoir que l’obliquité du péristome n’a pas l'importance qu'on lui a prétée un instant. La multiplicité des synonymes génériques énumérés ci-dessus montre suffissamment l'incertitude dans laquelle on s’est trouvé sur les affinités réelles de cette espèce. C'est à tort que la figure de M. Agassiz, dans les Echin. suisses, représente le péristome comme transversal. La figure de M, d'Orbigny (Tab. CMXXIX bis fig. 2.) est également fautive, en ce que le sillon anal n'est pas indiqué, Quant au gisement, c’est sans doute pour avoir confondu notre espèce avec le B. minor qu'on l'a citée à diverses reprises dans le néocomien proprement dit. En Suisse, elle n’est connue que dans l’Urgonien inférieur. “ 107 ’ 280 SYNOPSIS DES ECHINIDES. minor dOrb. Paléont. franç. Echinod. p. 337. Tab. CMXXX. fig. 1-7. — Syn. Pygurus minor Catal. rais., Agass. Echin. suiss. L. pag. 56. Tab. VIIL. fig. 15-17. — Echinolampas minor Agass. Foss. crétacés in Mém. Soc. Neuch. L p. | 136. — Petite espèce plus ovoïde que la précédente. Sillon anal à peine indiqué. Périprocte plus marginal. Péristome ‘excentrique, très legèrement oblique, sans bourrelets sensibles. Pétale antérieur impair, sensiblement plus étroit que les autres. Q. 18. (Type de l'espèce, d’après un exemplaire imparfait). Néocomien de Neuchâtel, Ste. Croix, Locle, Villiers, le Lac près Morteau, du Département de l'Yonne (aux localités de Saints, Leugny, Chevannes, Chenay, St. Sauveur); de St. Pierre de Cherène (Isère). Mus. Neuchâtel, Coll. Montmollin, Campiche, Jaccard, Michelin, Cotteau, Alb. Gras, Cotteau. NOTA. Cette espèce est souvent déformée et écrasée; c’est en par De le cas des échantillons figurés et moulés par M. Agassiz; ceci est cause qu'on a rapporté à DRE au B. ovatus de véri- tables B. minor. En réalité ces derniers en diffèrent cependant par leur péristome transverse à peu près dépourvu de bourrelets et par leur sillon anal à peu près nul. Cependant il en existe des traces dans les exemplaires bien conservés, et c’est à tort que ni la figuré de M. Agassiz dans les ,Echinodermes suisses“ ni celle de M. d'Orbigny dans la ,, Paléontologie française“ ne l’indiquent. Meyeri Syn. Pygurus Meyeri Desor Catal. rais. p. 105.— Espèce voisine du B. obovatus, mais plus renflée en arrière. Périprocte vertical et non pas oblique en dessous. Gault d'Appenzell. Mus. Zurich. coaretatus Syn. Pygurus coarctatus Desor Catal. rais. p. 105. — Espèce alongée, très étroite en avant. Sommet ambulacraire au tiers antérieur. Côté po- stérieur très dilaté. Terrain nummulitique de Nice et d’'Appenzell. Mus. Turin, Coll. Rehsteiner. NOTA. Il nous reste quelques doutes sur le gîsement de cette espèce. Provient-elle réellement du terrain nummulitique ? Toueasanus dOrb. Paléont. franç. Echin. pag. 340. Tab. CMXXXI. — Grande espèce déprimée, ovoïde, aplatie en-dessus, à peine rétrécie en avant, à peu près plane en-dessous. Péristome très excentrique, entouré de phyllodes et de bourrelets très distincts; ces derniers surtout sont très apparents, formant cinq gros tubercules autour de la bouche. Périprocte petit, elliptique, échan- crant un peu plus le dessous que le dessus. Pétales très longs, égaux. Zônes -porifères distinctement conjugées, les sillons de la rangée externe étant très alongés. Zône interporifère un peu convexe. Craie jaune (Turonien) de Castelet près de Beausset (Var.), avec les AE rites cornu vaccinum. Coll. d'Orbigny. BoTRIOPIGUS. 281 Cottenauanus dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 341, Tab. CMXXXIII. — Espèce de même taille que la précédente, mais s’en distinguant, d'après M. d'Orbigny, par son dessus plus convexe, son dessous plus concave, mais surtout par son périprocte plutôt supra-marginal qu’infra-marginal, tandis que c’est l'in- verse dans le B. Toucasanus. Craie jaune (Turonien) de Castelet près du Beausset (Var.), des environs des Martigues (Bouches-du-Rhône). Coll. d’Orbigny, Cotteau. elegans Desor nov. sp.— Petite espèce très alongée, sensiblement élargie en arrière. Sommet ambulacraire très excentrique, situé au tiers antérieur. Pé- tales grèles. Péristome également très excentrique, placé verticalement au-dessous du sommet, pentagonal, avec des rudiments de bourrelets. Périprocte au sommet du sillon anal qui est vertical, ensorte qu’il n’est visible ni d’en haut ni d’en bas. V. 61. (Type de l'espèce.) (Exemplaire unique.) Craie de Touraine. Mus. Tübingen. Sueurii Desor nov. sp.— Espèce alongée, déprimée, sensiblement élargie d'avant en arrière. Sommet ambulacraire excentrique. Pétales larges, mais à zônes porifères étroites. Péristome un peu plus excentrique que le sommet, fortement oblique. V. 67. (Type de l'espèce.) à Aptien de la Presta avec le Toxaster oblongus. Calcaire à Ptérocères de la Perte du Rhône (Renevier). Coll. Campiche, Renevier. Rare. NOTA. Dédié à M. Sueur de Ste. Croix qui le premier a commencé à collecter les fossiles de cette intéressante localité, : L ‘ cylindrieus Syn. Pygaulus cylindricus Desor Catal. rais. p. 101. — Alb. Gras. Ours. foss. p. 49. Tab. III. fig. 13-18. — d'Orb. Paléont. franç. pag. 352 Tab. CMXXXIIL — Grande espèce très renflée, accuminée en arrière. Sommet ambulacraire legèrement excentrique. Dessous relevé brusquement en arrière, de manière à présenter une déclivité très caractéristique, au milieu de laquelle s'ouvre le périprocte qui n’est pas visible d’en haut. Péristome grand, pentago- nal, un peu oblique, très excentrique (à peu près au tiers antérieur). Tubercules très petits et serrés. Pétales larges. Zônes porifères distinctement conjugées. V. 21. (Type de l’espèce.) Néocomien supérieur (Urgonien) du Département de l'Isère, aux localités de Sassenage, la Moucherolle, au Bois-Barbu près de Villard-de-Lans, au Pas de l'Echelle au-dessus de St. Gervais, au Rimet etc. Néocomien supérieur du Druesberg (Canton de Schwytz) avec le Toxaster Brun- neri Mer. Coll. Albin Gras, d'Orbigny, Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel. ° 36 289 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. NOTA, M, Albin Gras prétend qu'il y a des traces de bourrelets autour du péristome. Ce ca- ractère, d'accord avec la largeur des ambulacres et surtout avec la déclivité de la partie postérieure de la face inférieure nous a paru une raison suffisante pour reporter l'espèce du genre Pygau- lus dans le genre Botriopygus. Testudo Desor nov. sp. — Espèce courte et trapue, sensiblement élargie et renflée en arrière, à peu près aussi large que longue. Périprocte vertical, occu- pant toute la face postérieure, de manière à n’être complètement visible ni d’en haut ni d'en bas. Un sillon sous-anal très évasé. Sommet ambulacraire très ex- centrique, Péristome oblique, à peu près exactement opposé au sommet. Néocomien moyen de Ste, Croix. Rare. Coll. Campiche. CXV. Genre — CATOPYGUS. Agass. 1834. Tab. XXXIV. fig. 1-4. Oursins renflés, souvent cylindriques, élargis et tronqués verti- calement en arrière, de manière que le périprocte situé au bord su- périeur de la face postérieure n’est pas ordinairement visible d’en haut. Dessous plan, voire même renflé, jamais concave. Péristome pen- tagonal, alongé dans le sens du diamêtre longitudinal. Un floscelle très développé, composé de phyllodes larges, séparés par de forts bourrelets. Pétales étroits mais distinctement conjugés. Granulation très fine et serrée. Toutes les espèces sont crétacées. Nora. Confondus pendant longtemps avec les Nucléolites, les Catopygus en ont été séparés par M. Agassiz, à raison de la position de leur périprocte qui est situé à la face postérieure. Ce seul trait ne suffit cependant pas pour circon- scrire le genre d’une manière précise. Ce n’est qu’autant qu’il se combine avec d’autres caractères tels que la forme de la face inférieure et la structure du pé- ristome qu’il acquiert sa signification réelle. Aussi avons nous dû reporter dans les genres Echinobrissus et Nucleolites un certain nombre d'espèces que M. Agassiz rangeait primitivement dans le genre Catopygus sur la foi de ce seul caractère de la position de lanus. A part cela, les Catopygus ont encore des affinités nombreuses avec d’autres genres. Ainsi ils ressemblent beaucoup extérieurement aux Pygaulus. Mais en les examinant de plus près on trouve qu’ils en diffèrent par leur péristome alongé et leur floscelle très compliqué. Non seulement les phyllodes sont toujours. bien définis; leur structure n’est pas moins caractéristique, en ce sens que les pores ambulacraires y sont réunis par des sillons distincts comme ceux des pétales, tandis qu’à l'intérieur du phyllode viennent s’intercaler de petits pores addi- tionnels en nombre variable (de six, huit, dix paires de chaque côté). Quant au Cassidulus, aux Rhynchopygus et aux Stigmatopygus, ils ont tous l'anus supère, et les Cassidulus en particulier se caractérisent suffisamment par la disposition des tubercules de la face inférieure. Restent les Echinolampas dont les petites espèces ont assez d’analogie extérieure avec les Catopygus, mais qui en diffèrent Carorvaus. 283 par leur anus toujours infère, et par la forme de leur péristome qui est trans- versal au lieu d’être alongé. Toutes les espèces proviennent de la formation crétacée et plus particulière- ment des étages supérieurs. Catopygus earinatus Agass. (Tab. XXXIV. fig. 1-4.) Agass. Catal. syst. p. 4. — Syn. Mucleolites (Catopygus) carinatus Forbes De- cad. I. Tab. X.— Nucleolites carinatus Goldf. pag. 142. Tab. XLIIT. fig. 11. — Nucleolites britanna Defr. Mnsc. — Oursin alongé, très renflé, subcylindrique, mais toujours sensiblement élargi en arrière, n’excédant guère 2 centimètres, tan- tôt subconique, tantôt plus ou moins aplati en-dessus. Sommet ambulacraire ex- centrique, situé en avant du point culminant, tandis qu’en arrière de ce point l'aire interambulacraire postérieure est souvent renflée en forme de carène ob- tuse qui a valu a l'espèce son nom. Péristome excentrique, alongé d'avant en arrière, distinctement pentagonal. Phyllodes larges, séparés par de gros bour- relets. Q. 41. S. 91. Craie chloritée d’Essen, de Rouen, Coudrecieux, Gacé, Villiers, Fécamp. Grès micacé du Mans. Grès calcarifère de Fouras et de l'Ile d'Aix. Grès vert supérieur de Warminster, Chute-Farm (Wiltshire), Hythe (Kent), mais surtout de la couche intermédiaire (junction-bed) entre le grès vert supé- rieur et la craie marneuse de Maiden-Bradley (Wiltshire). Dans toutes les collections de fossiles crétacés. columbarius d'Arch. Mém. soc. géol. de France 2° sér. Vol. 2. Tab, XII. fig. 3.— d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXX.—Syn. Nucleolites columbaria Lam. II. p. 351.— Très voisine de la précédante, cette espèce en diffère, d’après M. d'Archiac, par sa forme plus alongée, plus déprimée et par conséquent moins globuleuse. Ses dimensions sont aussi plus considérables; elle atteint jusqu'à 3 centimêtres et au-delà. EL Tourtia de Belgique. Craie chloritée de Coulaines (Sarthe). Grès calcarifère de l’Ile d'Aix. Grès micacé du Mans. Coll. d’Archiac, Michelin, d'Orbigny. NOTA. Malgré les différences signalées par M. d’Archiac, il se pourrait que cette espèce ne fut qu'une grande variété du, C. carinatus. Dans ce cas, ce serait le nom de columbarius qui devrait être faintenu, comme étant le plus ancien. Switensis Desor sp. nov. — Espèce, alongée, renflée, étroite en avant, très élargie et tronquée carrément en arrière, très voisine du € carinatus dont elle se distingue cependant par son périprocte moins haut. Urgonien du Druesberg (Canton de Schwytz) avec le Pygaulus Desmoulinu, Mus. Zurich, 284 SYNOPSIS DES ECHINIDES. elongatus Desor Catal. raïs.°p. 100. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXV. fig. 1-6, — Grande espèce très alongée, renflée, mais médiocrement élargie en arrière, ce qui la distingue suffisamment des C. colwmbarius et cari- natus. é R. 73. (Type de l'espèce.) Craie de Royan. Coll. Michelin. affinis d'Orb. Paléont. françg. Echin. Tab. CMLXXV. fig. 7-11. — De même forme que la précédente, mais plus renflée. Craie blanche (d’Orbigny). NOTA. Il nous reste des doutes sur la validité de cette espèce que nous ne connaissons d’ail- leurs que par les figures de M. d'Orbigny. . Ebrayanus d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXIX. fig. 7-11. — Autre espèce du même type que les deux précédentes, mais encore plus renflée, presque conique. Sommet ambulacraire à peu près central. Péristome excentrique avec un floscelle très accusé. Craie (Turonien). Coll. d'Orbigny. NOTA. Comme la précédente, cette espèce ne nous est connue que par les figures de M. d'Or- bigny. Gallinus Desor sp. nov. — Oursin de type du C carinatus, renflé, cylin- drique, élargi en arrière, remarquable en outre par son périprocte très grand, situé au milieu de la face postérieure. Sommet ambulacraire central. Calcaire à Hippurites de St. Laurent de Cornols environs d’'Uzès. Coll. E. Dumas. fenestratus Agass. Catal. syst. p. 4. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXIL— Faujas Tab. XXX. fig. 6. — Assez grande espèce déprimée, élar- gie et anguleuse en arrière, ce qui lui donne une apparence pentagonalé. Péri- procte subrostré, recouvert par une sorte de protubérance, qui fait qu'il n’est pas visible d'en haut. Sommet ambulacraire à peu près central, M. 43b. (Type de l'espèce.) Craie supérieure de Ciply, Maestricht. Coll. Michelin, Hébert, Mus. Bâle. s NOTA. Le nom de fenestratus a trait à un effet de la décortication qui fait que les plaques du test ont l'air d’être entourées d’un cadre comme des fenêtres. Le même effet peut avoir lieu dans d’autres espèces; il ne constitue pas un caractère spécifique. Inevis Agass. Catal. syst. p. 4. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXI. — Syn. Mucleolites laevis Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXV. p. 214. — Espèce très renflée, de la grosseur d’une noix, presque aussi haute que longue. Côté posté- CaAToPyaus. 285 = rieur tronqué, sans être rostré, comme c’est-le cas du C. fenestratus. Un floscelle très distinct autour du péristome qui est un peu excentrique. X. 60. Calcaire à baculites (Danien) de Ste. Colombe et Chef de Pont. Calcaire noduleux (Danien) d'Orglande. Craie de Golleville (Manche). Craie de Maestricht, Folx-les-Caves, Coll. Michelin, Hebert. Jeune âge. Syn. Catopyqus conformis Agass. Catal. syst, p. 4. — d'Orb. Pa- léont. franc. Echin, Tab. CMLXXIIL. fig. 7-12. — Variété un peu moins renflée. Craie supérieure d’Orglande. Coll. Michelin. Ovulum Syn. Mucleolites Ovulum Lam. IL. p. 344. — ? Goldf. p. 138. Tab. XLIIL fig. 2. — Suivant Lamarck, cette espèce est plus petite que le C. colum- barius, mais elle n’est pas plus large postérieurement qu ‘antérieurement ; elle a la forme d’un oeuf de moineau. Terrain crayeux de Ronca (d’après Defrance). NOTA. D'après cette diagnose de Lamarck, il est évident que c'est à tort que dans le ,,Cata- logue raisonné,“ le ©. Ovulum a été rapporté au C. carinatus, dont l’un des caractères est précise- ment d’être élargi en arrière. Reste à savoir si ce n’est pas une simple variété du C. pyriformis. Ce n’est qu'avec doute que je rapporte à cette espèce l’oursin décrit et figuré par Goldfuss sous le nom de Nucteolites Ovulum. obtusus Desor Catal. rais. pag. 100.— d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXXIV. fig. 8-12. — Espèce courte, renflée et cependant très élargie en ar- rière. Périprocte visible en partie d'en haut. dt T. 29. (Type de l'espèce) 4, € z.. Fc LES / er ef: À L Craie blanche. hf d Coll. Michelin, d’Orbigny. subearinatus dOrb. Paléont. franç. Echin. Tab, CMLXXIV. fig. 1-7. — De même forme que l'espèce précédente mais moins renflée. Le pourtour du périprocte est aussi en partie visible d’en haut. Craie blanche. Coll. d'Orbigny. NOTA. Les différences telles qu'elles ressortent des figures de M. d'Orbigny sont à peine suf- fisantes pour distinguer cette espèce de la précédente. Nous attendrons pour nous prononcer que le texte déscriptif ait paru. . pyriformis Agass. Catal. rais. pag. 100. — d'Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. CMLXXIIL. fig. 1-6.—Syn. Nucleolites pyriformis Goldf. p. 141. Tab. XLIII. fig. 7. — Echinites pyriformis Leske p. 255. Tab. LI. fig. 5. et 6. — Nucleolites Bomarii Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXV; p. 214. — Parkinson Vol. II. Tab. IL. fig. 6. — Faujas Tab. XXX. fig. 8. — Espèce alongée, cylindrique, étroite, non 286 - SYNOPSIS DES ECHINIDES. élargie en arrière. Périprocte rostré, replié vers le bord inférieur. Pétales grèles, à zônes porifères très étroites, les pores des deux rangées n'étant que de simples petits trous ronds. Sommet ambulacraire central. Péristome de même. Floscelle peu accusé. R. 76. S. 75. S. 85. Craie supérieure (Danien) de Maestricht. Calcaire à baculites de Ste. Colombe (Manche). Coll. Michelin, Defrance, Hébert, Mus. Bâle. Var. courte. Syn. Catopygus tenuiporus Agass. Catal. rais. p. 100. R. 7. (type de la variété) x C2 © /7f ecylindrieus Desor Catal. rais. pag. 100. — d’Orb. Paléont. franç: Tab. CMLXIX. fig. 1-6.— Espèce voisine du C. pyriformis, mais encore plus cylin- drique, étroite en avant, tronquée en arrière, sans rostre anal. Sommet ambula- craire excentrique. - T. 85. (Type de l'espèce.) Gault de l’Ober-Alp dans le Waeggithal, avec le Discoïdea Rotula, Bossetan. Coll. d'Orbigny, Mus. Zurich, Coll. Renevier. CXVI. Genre. OOLOPYGUS. d'Orb. 1856. Oursins de moyenne taille, renflés, cylindriques, à périprocte postérieur, à base plane, à péristome excentrique avec un floscelle distinct, — ayant en un mot la physionomie des Catopygus, mais en différant par leurs ambulacres non conjugés et par une; structure particulière des pores génitaux. Des terrains crétacés. Nota. Ce genre n’est encore connu que par les Planches de la ,, Paléontologie française“ de M. d’Orbigny. La diagnose n’en a pas encore été publiée. Il ne figure pas non plus dans le tableau des genres de la famille des Cassidulides (Echinobrissidées), ensorte que ce n’est qu'avec toute réserve et en quelque sorte sous bénéfice d’enventaire que nous le reproduisons ici. Si nous avons bien com- pris les dessins de M. d'Orbigny, le caractère essentiel de ce nouveau genre ré- side dans les pétales dont les pores, au lieu d’être inégaux, et reliés par un sillon, seraient de simples petits trous ronds, réunis par paires dans une fossette, à l'instar de ceux des Caratomus. Les pétales sont tellement étroits que sans ce caractère on pourrait croire qu’on a affaire à des oursins à ambulacres sim- ples. Le dessin de l'appareil génital à ceci de particulier que trois des pores génitaux paires sont entourés d’un anneau saillant. Il n’y a que l’antérieur de droite (celui qui correspond au corps madréporiforme) qui en soit dépourvu. Oolopygus Bargesii dOrb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXX VI. — Petit oursin alongé, de la grosseur d’une noix, très renflé, à peu près aussi haut que large. Sommet ambulacraire légèrement excentrique, ainsi que le péristome. RHyNcHoPyGus. 287 Un floscelle distinct. Pétales excessivement grêles, à peine lancéolés, ensorte qu'il est difficile de s’assurer où ils finissent. Cénomanien de ..... Coll. d’Orbigny. pyriformis dOrb. Paléont. franç. Echin. Tab. CMLXX VII. — Espèce de même taille, à peu près que la précédente, mais beaucoup plus déprimée, sub- pentagonale, s’élargissant jusqu’en face des ambulacres postérieurs, pour se ré- trécir ensuite rapidement de manière à former un rostre très prononcé. Zônes porifères très étroites, moins grèles cependant que dans l'espèce précédente. Craie blanche. Coll. d'Orbigny. NOTA. D'après les figures que M. d'Orbigny vient de publier de cette espèce, elle ne laisse pas que d'être voisine à bien des égards du Catopygus pyriformis; elle n'en diffère guère que par sa forme plus anguleuse et moins cylindrique. Pour que tous les doutes pussent être lévés à cet égard, il eut été à désirer que les dessins nous donnassent la structure grossie des pétales. CXVIL Gexre. — RHYNCHOPYGUS. d'Orb. 1855. Tab. XXXIV. fig. 10-12. Petits oursins déprimés, alongés, convexes en-dessus, concaves en-dessous, à sommet ambulacraire à peu près central. Pétales étroits, presque linéaires. Périprocte supramarginal, transversal, sur- monté d’un renflement ou bourrelet en forme de rostre. Péristome pentagonal à peu près central, avec un floscelle très marqué, com- posé de gros bourrelets et de phyllodes ou dépressions profondes dans lesquelles les pores se dédoublent d’une manière frappante. Tubercules inégaux et serrés en-dessus, beaucoup plus gros et plus espacés en-dessous. De la formation crétacée. Nora. D’après M. d'Orbigny, ce genre se distinguerait entre tous les Cassidu- lides par son anus transverse surmonté d’une saïllie très prononcée. Comme nous n’attachons pas à la forme du périprocte la même importance que M. d'Orbigny, nous r’aurions pas pu souscrire à cette distinction et séparer les Rhynchopygus des Cassidulus, si nous n'avions reconnu qu’ils sont dépourvus de cette bande médiane de la face inférieure qui est si caractéristique des vrais Cassidulus (comp. fig. 8. et 12.). Enfin ils diffèrent suffisamment des Nucleolites et des Echi- nobrissus par leur floscelle très développé et des Catopygus par leur forme et la position de leur périprocte. Rhynechopygus Maxmaimi dOrb. Tab. XXXIV. fig. 9-12. D'Orb. Paléont franç. Echin. pag. 324. Tab. CMXXVII. — Syn. Nucleolites Marmini Desmoul, Tabl. synon. pag. 360. — Cassidulus Marmini Agass. Catal. rais. pag. 99. — Petite espèce de la grosseur d’une fêve, régulièrement convexe 288 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. en-dessus, eoncave en-dessous. Sommet ambulacraire central. Un rostre anal très prononcé, qui en empiétant sur le périprocte rend ce dernier tout à fait transversal. R. 45. (Type de l’espèce). Craie supérieure d’Orglande, du port de Léna (Dordogne), des environs de Tours. Craie de Maestricht. Coll. Desmoulins, Michelin, d'Orbigny, Egerton. Guadeloupensis Duchassaing Bull. Soc. géol. de France 2e sér. Vol. IV. p. 1093. — Espèce pourvue d’un rostre ou bourrelet qui surmonte le péri- procte, comme dans le Z. Marmini, mais qui est moins développé que dans cette dernière espèce. Tuf blanc (Terr. quaternaire) de la Guadeloupe. Coll. Michelin. NOTA. Il se pourrait que cette espèce fut la même que le Cassidulus Curibaeorum des Antilles. M. Duchassaing dit à la vérité que son Cassidulus Guadeloupensis est du petit nombre des espèce qu'il n’a pas encore rencontrées vivantes à la Guadeloupe. Mais comme l'espèce vivante est très rare, il se pourrait que M. Duchassaing ne la connut pas. nasutus Desor sp. nov. — Assez grande espèce (31}/: cent. de long sur 21/2 de large) renflée, fortement élargie en arrière. Périprocte à la face postérieure, surmonté d’un fort bourrelet. Sommet ambulacraire sensiblement excentrique. Gault du Rautispitz près Naefels (Canton de Glaris). Exemplaire unique. Mus. Zurich. galeatus Syn. Stigmatopygus galeatus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 332. Tab. CMXX VII. — Oursin d'assez grande taille (32 mill.) un peu moins large que long, ovale, peu renflé, mais cependant convexe. Pétales petits, fermés, à zônes porifères très étroites. Sommet ambulacraire central. Dessous plat. Pé- ristome petit, entouré d’une rosette distincte, mais peu saillante. Périprocte en forme de bouteille surmonté d'un bourrelet assez notable. Terr. crétacé supérieur de Beaumont près d’Angoulème, Coll. d’Archiac, NOTA. La forme, les dimensions et la petitesse des pétales ambulacraires sont autant de rai- sons qui nous engagent à reporter cette espèce dans le genre Rhynchopygus, malgré la forme un peu différente du périprocte. CXVIIL Genre. — CASSIDULUS. Lam. 1801. Tab. XXXIV. fig. 5-7. Petits oursins oblongs, convexes en-dessus, planes en-dessous. Sommet ambulacraire légèrement excentrique. Pétales courts, lancéo- lés, à pores plus ou moins distinctement conjugés. Périprocte oblong, supère, placé à la naissance d’un sillon très évasé. Péristome excen- CAssIDULUS. 289 trique, entouré d’un floscelle très accusé et dont les bourrelets très saillans, sont séparés par des dépressions ou phyllodes profonds et larges, mais sans pores additionnels (fig. 8°). Tubercules petits et très serrés en-dessus, gros et espacés en-dessous, moins une bande médiane longitudinale, dont les tubercules sont aussi petits que ceux de la face supérieure. (fig. 8.) Se trouve dans la craie Supérieure et les terrains tertiaires in- férieurs. Nora. Ce genre fut établi par Lamarck dès 1801. Il comprenait dans l’origine tous les oursins à ambulacres bornés, ayant la bouche subcentrale et Janus au- dessus du bord. M. Agassiz en retrancha successivement les Scutellines et les Pygorhynchus. Nous en avons à notre tour défalqué les Lenita. Malgré cela, la diagnose du genre Cassidulus, telle qu’elle est formulée dans le Catalogue raisonné“ est insuffisante. Il en est de même de celle de M. d’Orbigny, qui ne mentionne guère comme caractère différentiel, relativement aux Rhynchopygus, que la forme de l'anus, tandis que le trait distinctif, la disparité des tubercules de la face inférieure n'y est qu'effleurée. A la faveur de cette structure bizarre, qui rappelle un peu celle de Lenites, il sera désormais facile de distinguer les Cassidules non seulement des Echinanthus et des Rhynchopygus, mais aussi des Catopygus. Inutile de dire que la présence d’un floscelle ou étoile péristomale bien caractérisé supposant par conséquent l'absence de machoires, suffit pour distinguer les Cassidules des Lenites. Cassidulus Lapis eanceri Lam (Tab. XXXIV. fig. 5-8). Lam. I. p. 339.— d'Orb. Paléont. franç. Echin. pag. 827. Tab. CMXXY.— Syn. Echinites lapis-cancri Leske pag. 256. Tab. XLIIL. fig. 10. et 11. — Faujas de St. Fonds Tab. XXX. fig. 1. — Cuvier Regn. anim. ill. Zooph. Tab. XV. fig. 5. — Nucleolites lapis-cancri Goldf. pag. 143. Tab. XLIIT. fig, 12. — Cassidulus belgicus Defr. Dict sc. nat. Tom. VII p. 227.— Æchinites stellatus Schloth. p. 320. — Petite espèce remarquable par sa forme trapue et renflée, tronquée en avant, élargie et rostrée en arrière. Sommet ambulacraire excentrique. Pétales courts, avec une tendance à se fermer. Zônes porifères imparfaitement conjugées, les pores de la rangée externe, n'étant que très peu alongés. Floscelle petit mais très distinct, les bourrelets étant très saillans et les phyllodes en forme de feuille, mais sans trace de pores additionnels (fig. 8). Le contraste entre les tubercules du milieu et ceux des côtés est très marqué. Q. 49. Craie supérieure (Danien) de Maestricht, de Ciply, d'Orglande. Très abondant, Craie blanche de St. Christophe (Loir et Cher), de la Flèche (Sarthe). Dans toutes les collections. Faba Defr. Mnsc. — Syn. Nucleolites Faba Agass. Catal. rais. pag. 98. — Lenita Faba Agass. Catal. rais. p. 84. — Espèce alongée, non élargie en arrière, régulièrement voutée. Périprocte rapproché du bord. Péristome excentrique, en- touré de bourrelets saillans. Tubercules de la face inférieure très disparates. R. 38. et M. 42. Calcaire grossier de Grignon. Parnes, Noirmoutier. Coll. Graves, Defrance, Michelin. 37 290 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Par suite d’une erreur, cette espèce se trouve mentionnée sous deux noms différents dans le Catalogue raisonné.“ Maintenant qu'on a pu s'assurer que la zône médiane de la face inférieure est garnie de petits tubercules, qui font contraste avec ceux des côtés, il ne saurait plus y avoir de doute que c’est au genre Cassidulus qu'il faut la rapporter. elongatus dOrb. Paléont. franç. Echin. p. 328. Tab. CMXXVI. fig. 1-5. — Coquille alongée, tant d'une venue dans sa longueur, arrondie en avant, un peu échancrée en arrière, convexe en-dessus. Sommet ambulacraire à peu près cen- tral. Pétales inégaux, l’antérieur sensiblement plus large que les autres. Péri- procte oval, supra-marginal, placé au haut d’un sillon assez profond qui empiête moins sur la face supérieure que ce n’est le cas du C lapis-cancri. Floscelle petit, les phyllodes ou dépressions surtout sont peu profonds. Craie supérieure de Ciply et Maestricht. Coll. d’Archiac, de Koninck, d’Orbigny. aequoreus Morton Synops. pag. 76. Tab. III. fig. 14. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. pag. 329. Tab. CMXXVI. fig. 6-12. — Espèce oblongue mais très déprimée. Sommet ambulacraire à peu près central. Dessous plat, le zône médiane seule est un peu en relief. Péristome grand, entouré d’un énorme floscelle dont les dépressions ou phyllodes sont caractérisés par une tige très longue. Craie supérieure de Prairie-Bluff (Alabama). Coll. d'Orbigny, Hale. Amygdala Desor Actes de la Soc. helv. de sc. nat. 1853. p. 277. — Grande espèce très alongée, tout d’une venue, uniformement convexe en-dessus. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en avant. Périprocte alongé, sans bourrelets. Péristome grand, à bourrelets très apparents, dépourvus de tubercules. Terr. nummulitique de Blangg près d’Yberg (Canton de Schwytz). Rare. Mus. Zurich. patelliformis Syn. Catopygus patelliformis Bouvé Procced. Bost. Soc. of Nat. Hist. Vol. IV. p. 2. — Espèce alongée, haute, subconique, sensiblement ré- trécie et déclive en arrière. Sommet légèrement excentrique. Pétales lancéolés, mais étroits. Périprocte supra-marginal, transverse. Tertiaire inférieur de Georgie (Etats-Unis). ne c j ‘354% o Mus. de Boston. NOTA. Ne connaissant pas la face inférieure de cette espèce, il nous reste quelques doutes sur sa position générique. Par sa forme et sa physionomie, elle se rapproche plutôt des Cassidulus que des Catopygus qui sont en général cylindriques et élargis en arrière. ovalis Cot. Catal. des Echin. des Pyrénées Bull. Soc. géol. de France Tom. XIII. p. 333. — Espèce voisine par sa taille du C. lapsis-cancri, mais qui s’en distingue, suivant M. Cotteau, par sa forme plus renflée, plus ovale, tronquée moins obliquement en arrière et par sa face inférieure plus déprimée au milieu. Boussan (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. ECHINANTHUS, 291 CXIX. Genre. — ECHINANTHUS. Breynius. 1732. (Desor). Tab. XXXIV. fig. 16. et 17. (Pygorhynchus pars Agass. et d’Orb.) Oursins de moyenne taille, à sommet excentrique. Périprocte ovale, marginal ou supra-marginal, placé au haut d'un sillon plus ou moins prononcé, qui se prolonge en-dessous. Pétales petits, s’ar- rétant loin du bord, inégaux, formés eux-mêmes de zônes inégales. Dessous très concave. Péristome excentrique, moins cependant que le sommet, entouré d'un floscelle dont les bourrelets sont en géné- ral saillans. Granulation très fine et serrée. Toutes les espèces sont tertiaires, à l'exception d'une seule qui appartient au terrain crétacé supérieur. Nora. Le genre Echinanthus fut établi dès 1732 par Breynius, l’un des auteurs qui ont le mieux connu les oursins. Ici encore nous ne pouvons que regretter avec M. d'Orbigny que les auteurs subséquents n'aient pas tenu compte de ce travail remarquable. Comme lui, nous sommes d'avis que le genre Echinan- thus doit être réintégré, mais par les raisons que nous avons indiquées plus haut à l’occasion des genres Echinoconus et Echinobrissus, nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire pour cela de supprimer le genre Echinolampas qui est de- venu depuis très populaire. En effet, le genre Echinanthus, tel qu'il est défini par Breynius comprend les oursins dont le péristome est au centre, et le péri- procte marginal ou submarginal (Æchinanthus est Echinus cujus apertura pro ore est prope centrum, pro ano in vel ad marginem, longissime ab ore distantem.) Cette diagnose, on le voit, permettrait d’y ranger une foule de genres, les Echi- nolampas, les Pygaulus, les Conoclypus et jusqu'aux Clypeaster. Même en se li- mitant aux espèces décrites et figurées par Breynius, on y trouve deux types distincts, l’un ayant le périprocte au-dessous du bord (Echinolampas), l’autre l'ayant au-dessus. Ce dernier est devenu plus tard le genre Pygorhynchus de M. Agassiz. Ce genre cependant n’est pas aussi homogène qu’il le semble au premier « abord. En y regardant de plus près, nous avons reconnu des différences notables entre les divers Pygorhynchus de M. Agassiz. C’est ainsi que l'espèce de Grignon (Nucleolites Grignonensis Defr.) qui est envisagée comme le type du genre est bien différent des ?. Scutella, Cuvieri etc. Non seulement son périprocte est trans- versal, mais il existe de plus à la face inférieure une bande longitudinale, s’éten- dant de l'avant à l'arrière, semblable à celle des Cassidulus qui est complètement étrangère aux autres espèces. Ces caractères nous ayant paru suffisants pour servir de base à une nouvelle coupe générique, nous proposons de restreindre le genre Pygorhynchus au type du P. Grignonensis et de réunir le P. Cuvieri, P. Scutella et leurs analogues en un genre à part, auquel sera réservé le nom d'Echinanthus, d'autant plus que deux des espèces figurées par Breynius y ren- trent. Ceci nous permet, tout en réintégrant un nom ancien dont les droits sont incontestables, de maintenir le genre Echinolampas dont la suppression causerait une grande confusion dans la nomenclature. On nous objectera peut-être que l'espèce que Breynius figure en tête de ses Echinanthus ne rentre pas dans cette 292 SYNOPSIS DES ECHINIDES. catégorie, que c’est au contraire un Echinolampas et qu’il convient dès lors de réserver le nom d’Echinanthus aux Echinolampas tant seulement. Mais il est à rémarquer que cette espèce est une des plus anormales qui existe; au point que nous n’en avons jamais recontré d’analogue parmi les vrais Echinolampas. Sup- posons un instant qu’un jour on vienne à retrouver l'original de cette première figure de Breynius et que l’on s'assure que ses caractères exceptionnels (notam- ment le large sillon dorsal qui s'étend du sommet au bord postérieur) ne sont pas exagérés, mais qu'ils constituent un type à part, digne d’être distingué de ses congenères actuels; évidemment ce serait celui-là qui, devrait alors par les mêmes raisons porter le nom d’Echinanthus. Il s’en suivrait que toutes les nom- breuses espèces d'Echinolampas dont M. d'Orbigny voudrait faire des Echinan- thus devraient de nouveau changer de nom. Or qui ne voit que les inconvénients qui resulteraient d’un pareil système seraient très grands. En restreignant au contraire le genre Echinanthus à l’un des types du genre Pygorhynchus, Agass, nous sommes en état de maintenir le genre Echinolampas dans la plénitude de ses droits. Le genre Echinanthus ainsi circonscrit diffère du genre Pygorhynchus par son périprocte vertical, ses pétales petits et l'absence d’une bande lisse à la face in- férieure, des Echinolampas par son périprocte supère et ses petits pétales, et des Stigmatopygus par son dessous concave et son périprocte d’une autre forme. C’est pour n'être pas remonté à l’origine du nom d’Æchinanthus dans Breynius, mais pour s’en être tenu à Leske que MM. d’Archiac et Haime ont bien à tort appliqué le nom d’Echinanthus aux Clypeaster dont il n’est pas fait mention dans Breynius. Echinanthus Cuvieri Desor (Tab. XXXIV. fig. 17. et 18.) Syn. Clypeaster Cuvieri Munster in Goldf. p. 133. Tab. XLIT fig. 2. — Æchi- nolampas Cuvieri Agass. Prodr. Mém. soc. Neuch. Vol. I. p. 187. — Pygorhyn- chus Cuvieri Agass. Catal. syst. p. 5. — Espèce très onduleuse, convexe, en forme de toit, fortement élargie d'avant en arrière, remarquable par ses pétales pro- portionnellement petits et légèrement renflés. Périprocte marginal, au haut d’un sillon vertical de la face postérieure. Tubercules très petits et serrés. Péristome très excentrique. Un floscelle distinct. 47b, 48. Q. 8. Calcaire grossier des environs de Paris. Terr. nummulitique de Kressenberg, d’'Yberg près d'Einsiedeln. Mus. Munich (Coll. Munster), Mus. Zurich, Coll. Moesch, Coll. Michelin. | latus Syn. Pygorhynchus latus Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. Vol. XIII. p. 335.— Grande espèce très dilatée, médiocrement renflée, voisine de lÆ. Cuvieri, mais s’en distinguant par sa forme moins onduleuse et ses ambulacres plus grêles. Le périprocte est entièrement marginal, au milieu d’une surface tronquée obliquement, de façon qu'il n’est pas visible du tout d'en haut. V. 91. (Type de l’espèce.) Terrain épicrétacé. Coll. Leymerie. Michelini Desor nov. sp.— Autre espèce voisine de VÆ, Cuvieri, mais plus alongée; les pétales aussi sont plus longs, mais la face inférieure est moins ECHINANTHUS. 293 onduleuse. Le périprocte est sensiblement plus grand, sans sillon sous-anal; il occupe presque toute la hauteur du bord postérieur. Danien (Calcaire noduleux) d’Orglande. Coll. Hébert. subrotundus Syn. Pygorhynchus subrotundus Cot. Echim. foss. des Py- rénées. Bull. Soc. géol. Vol. XIIT. p. 385. — De même taille que l'Æ. Cuvieri, mais déprimé, sans trace de carêne au dos. Pétales larges. Dessous presque plan. Périprocte marginal, visible en partie d’en haut. V. 92. (Type de l’espèce.) Terrain épicrétacé de Fabas (Ariège), Martres (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. testudinarius Syn. Cassidulus testudinarius A1. Brongn. Terrains du Vic. p. 85. Tab. V. fig. 15. (non Nucleolites testudinarius Munst.) — Petite espèce ren- flée, peu élargie en arrière, mesurant, d’après le dessin de Brongniart 27 millim. de long sur 20 de large. Pétales proportionnellement longs. Périprocte dans un sillon. Tertiaire inférieur du Vicentin. Coll. Brongniart. Bavarieus Desor nov. sp. — Petite espèce voisine de VÆ. Cuvieri, mais moins onduleuse, plus renflée, surtout en arrière du sommet. Pétales petits, non renflés. Périprocte entièrement marginal, de manière à n’étre que très impar- faitement visible d’en haut. Terr. nummulitique de Kressenberg. Coll. Moesch. NOTA. Par ses dimensions, cette espèce se rapproche de l'E. testudinarius. Nous n'avons ce- pendant pas cru pouvoir l'identifier à cause de l'absence d’un sillon anal. depressus Desor nov. sp — C’est l’espèce la moins renflée du genre, sen- siblement déprimée, à peine élargie en arrière. Sommet ambulacraire très excen- trique. Pétales étroits, renflés, les postérieurs sensiblement plus longs que les antérieurs. Périprocte marginal, occupant tout le bord postérieur. Dessous très concave. Terr. nummulitique de Kressenberg. Coll. Moesch. NOTA. N'était la portion marginale du périprocte, on serait plutôt tenté de rapporter cette espèce au genre Echinolampas. Seutella Syn. Cassidulus Seutella Lam. III. p. 339. — Nucleolites Scutella Goldf. p. 144. Tab. XLIIT. fig. 14. — Pygorhynchus Sceutella Agass. Catal. syst. p. 4.— Cussidulus Veronensis Defr. Dict. sc. nat. Tom. VII, p. 226. — Knorr 2. Tab. E. IIL — Breynius pag. 59. Tab. IV. fig. 3.— Grande espèce alongée, dé- primée, ovoïde, légèrement élargie en arrière. Périprocte au milieu de la face 294 SYNOPSIS DES ECHINIDES. postérieure, à l’origine d’un sillon évasé. Pétales amples, costulés, s'étendant jus- qu'à mi-distance du bord. 1 3 M. 22. Terr. nummulitique du Monte-Baldo près Vérone, du pieces de Malo (di- strict de Schio) dans le comté de Nice. Abondant. Sables tertiaires de Hereford en Westphalie (d’après Goldfuss). Mus. Turin, Pise, Strasbourg, Zurich, Bonn, Munich. Mumsteri Syn. Mucleolites Munsteri Desmoul. Tabl. synon. p. 360. — Nu- cleolites testudinarius Munst. in Goldf. p. 145. Tab. XLIIT. fig. 13. (non Nucleo- lites testudinarius Brongn.) — Pygorhynehus Scutella var. inflata Agass. Catal. rais. p. 102. — Espèce très voisine de _Æ. Scutella, maïs sensiblement plus renflée, surtout en arrière du sommet. Périprocte supra-marginal, visible en entier d’en haut. Pétales moyens, à peine renflés. T.%. Ac à Fer oolitique ue (Tertiaire inférieur?) de Bayreuth. Mus. Munich (Coll. Munster). Rare. NOTA. C’est d’après l'indication de M. Desmoulins que nous avons séparé cette espèce du Nu- cleolites testudinarius de Brongniart. Peut-être n'est-elle qu’une variété de l'E. Scutella. Sopitianus Syn. Pygorhynchus Sopitianus d'Arch. Mém. Soc. géolog. de France 24e sér. Tom. IL p. 203. Tab. VI. fig. 5. — Grande espèce courte et co- nique, à sommet presque central. Pétales à peine costulés. T. 84. (Type de l’espèce). Terr. nummulitique de Biarritz, du Vicentin. Coll. d’Archiac, Mus. Pise. tumidus Syn ?ygorhynchus tumidus Agass. Catal. rais. p. 5. — Grande espèce très renflée comme lÆ. Munsteri, mais à sommet plus excentrique, ensorte que le dessus présente en arrière du sommet une longue déclivité au milieu de laquelle s'ouvre le périprocte sans donner lieu à un sillon sensible. Q. 7. (Type de l'espèce.) Terrain nummulitique du Vicentin. Le Var, depressa Syn. Pygorhynchus crassus Agass. Catal. syst. p. 5. °}. C2 7 | S. 87. (Type de la variété.) Terr. pisolitique de Brendola, Vérone. Ecole de mines, Coll. Michelotti. Delhosiäi Syn. Pygorhynchus Delbosii Desor Catal. rais. p. 103. — d’Archiac Mém. soc. géol. de France 2% sér. Vol. III. p. 422. Tab. XI. fig. 1. — Grande espèce à peu près circulaire, médiocrement bombée. Pétales non costulés. Terr. nummulitique (Etage supérieur de M. Delbos) de Fontaine Christian près Montfort. Coll. Delbos. ECHINANTHUS. 295 NOTA. L'absence de bourrelets autour de péristome que M. d’Archiac indique comme un ca- ractère de cette espèce n'est sans doute qu'accidentelle. Desmoulinsii Syn. ?ygorhynchus Desmoulinsi Delbos in Agass. et Desor Catal. rais. p. 103. — Espèce renflée comme VÆ. tumidus, maïs plus alongée et plus élargie en arrière. Calcaire grossier de Blaye. Coll. Delbos. heptagonus Syn. Nucleolites heptagona Gratel. Ours. foss. p. 80. Tab. II. fig. 20. — Pygorhynchus heptagonus Desor Catal. rais. p. 103. — Espèce du type de VÆ. Scutella, mais beaucoup plus élargie en arrière, ce qui lui donne son apparence polygonale. D’après la figure de Grateloup, le sommet ambulacraire est aussi beaucoup plus excentrique. Terr. nummulitique de Montfort. Coll. Grateloup, Delbos. Brongniarti Sy. Cypeaster Brongniarti Munst. Goldf. pag. 133. Tab. XLIL fig. 3.— Pygorhynchus Brongniarti Agass. Catal. rais. pag. 103. — Très grande espèce du type de l'E. Cuvieri, mais plus circulaire, plus déprimée, aplatie en avant, relevée en arrière. Pétales sensiblement plus grands, non renflés. Le dessous est en revanche moins concave, Périprocte longitudinal, limité à la face postérieure. Terr. nummulitique de Kressenberg. Mus. Munich (Coll. Munster). NOTA. C’est la plus grande espèce du genre; elle forme à certains égards le passage aux Echi- nolampas du second type. Jusqu'ici elle n'a été trouvée qu'au Kressenberg. Mortonis Syn. Pygorkynchus Mortonis Mich. Rev. et Magaz. de Zool. 1850. p. 2. — Hardouinia Mortoni d'Arch. et Haime Foss. numm. de l’Inde p. 214. — Espèce remarquable entre tous les Echinanthus par sa forme élevée, conique, à peu près aussi large que longue, rappelant un peu les Pygurus par sa physio- nomie, Sommet ambulacraire légèrement excentrique. Pétales larges, pointus à leur extrémité, dépassant un peu la moitié de la distance entre le sommet et le bord. Périprocte grand, situé à mi-distance du sommet, à l’origine d’un large et profond sillon. Dessous concave. Péristome à peu près central, petit, entouré d’un floscelle très accusé. V. 45. (Type de l'espèce.) Terrain tertiaire des environs de Pohtotock (Etat du Mississippi). Coll. Verneuil. NOTA. MM. d'Archiac et Haime ont proposé de faire de cette espèce le type d'un genre nou- veau (Hardouinia). Tout en reconnaissant que le floscelle est plus prononcé que dans aucune autre espèce, nous n’avons cependant pas trouvé que les caractères invoqués fussent suffisants pour ju- stifier une séparation générique d'avec nos Echinantbus. 296 SyYNoPSIS DES ECHINIDES. subearinatus Syn. Mucleolites subearinatus Goldf. p. 142. Tab. XLIIL fig 10.— Pygorhynchus subcarinatus Agass. Catal. syst. p. 5. — Petite espèce on- dulée, voutée, subcarénée en arrière. Périprocte à la face postérieure. Pétales distincts, droits, étroits, les zônes porifères égalant en largeur l’espace inter- porifère. Dessous très concave. Péristome légèrement excentrique, entouré d’un floscelle très distinct. Q. 57. Tertiaire supérieur (Pliocère) de Bünde. Abondant . Vassalli Syn. Pygorhynchus Vassalli Wright Foss. Echin. from Malta in Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. 15. p. 57. — Petite espèce à bord épais, aplatie en-dessus. Pétales étroits et courts. Sommet ambulacraire à peu près central. Périprocte situé au milieu de la face postérieure, qui est tronquée obli- quement. Diffère de l'Æ. subcarinatus par ses côtés plus renflés et sa face su- périeure plus déprimée. Myocène de Malte. Coll. Lord Ducie. minutus Syn. Vucleolites minutus Herklots Foss. de Java p. 10. Tab. V. fig. 8.— Très petite espèce de la grosseur d’une petite fève, alongée et renflée tout à la fois, rétrécie et rostrée en arrière. Périprocte situé au bord postérieur, à l’origine d’un sillon vertical. Pétales étroits, presque droits, non fermés. Pores génitaux très grands et très rapprochés. Dessous concave. Terrain tertiaire de la partie intérieure du Tjidamar (Java). Mus. Leyde. NOTA. Peut-être fera-t-on quelque jour de ce petit oursin le type d’un genre à part. Sa forme retrécie en arrière est une raison suffisante pour l'éloigner des Nucléolites. CXX. Genre. — STIGMATOPYGUS. d'Orb. 1855. Grands oursins renflés, à sommet ambulacraire à peu près central. Pétales larges, sans être fort longs, avec une tendance à se fermer. Périprocte supra-marginal , longitudinal, étroit en haut, élargi en bas. Face inférieure plane. Péristome excentrique en avant, entouré d’une étoile très accusée, composée de gros bourrelets et de phyl- lodes très dilatés, quoique les pores n'aient pas l’air de s’y multi- plier beaucoup. Tubercules serrés, un peu plus gros en-dessous qu’en-dessus. Des terrains crétacés supérieurs. Nora. La forme du périprocte sur laquelle M. d’Orbigny s’est fondé pour créer ce genre est sans doute très caractéristique, mais nous ne pensons pas qu’elle soit à elle seule suffisante pour justifier une coupe générique. Aussi aurions nous hésité à séparer ce type du genre Echinanthus, si cette forme particulière du pé- PYGoRHYNcHUs. 297 riprocte n’était ici combinée avec une surface inférieure plane, tandis que le dessous des Echinanthus est au contraire très concave. Stigmatopygus elatus dOrb. Paléont. franc. Echin. pag. 333, Tab. CMXXIX. — Syn. Cassidulus elatus Forbes Trans. geol. Soc. Vol. VII, 1846. pag. 182. Tab. XIX. fig. 1. — Pygorhynchus elatus Agass. Catal. rais. p. 102. — Grande espèce renflée, presque hémisphérique. Pétales larges et courts. Péri- procte en forme de bouteille, Dessous plan. Péristome pentagonal, entouré d’une rosette très accusée, remarquable surtout par la largeur de ses phyllodes. Grès cretacé (Danien?) des environs de Pondichéry (Inde). Coll. Cuncliffe. NOTA. Nous croyons que M. d'Orbigny’s'aventure beaucoup en rapportant sans hésitation Îe grès qui renferme ce fossile à son étage sénonien. Ce seraïf plutôt de l'étage danien qu'il se rap- procherait par l'ensemble de ses fossiles. Bervillei Desor Syn. Mucleolites analis Sorign. Ours. foss. p, 41. (non Agass.) — Petite espèce assez renflée, alongée, à peu près aussi large en avant qu’en arrière. Périprocte pyriforme, s’ouvrant dans un sillon vertical étroit et comprimé en haut, évasé et élargi en bas, placé de manière à n'être visible ni d'en haut ni d'en bas. Sommet ambulacraire à peu près central. Caleaire pisolitique (Danien) de Meudon, Montainville (Eure). Coll. Hébert, Sorignet. CXXI. Gexre. PYGORHYNCHUS. Agass. 1839. (Desor.) Tab. XXXL. fig. 1-3. Oursins de moyenne taille, renflés, à périprocte supra-marginal et transversal. Péristome excentrique, transversal, entouré d’un flos- celle distinct. Dessous concave, caractérisé par une bande médiane d'apparence lisse, mais en réalité composée de très petits tuber- cules comme chez les Cassidules. Pétales longs, atteignant presque le bord. Sommet plus ou moins excentrique. Des terrains tertiaires. Nora. Dans l’origine, ce genre comprenait tous les oursins ayant l'anus supère et le péristome transversal, entouré de bourrelets distincts. Or parmi les espèces de cette catégorie, il y en à de deux types, ceux dont le périprocte est alongé dans le sens du diamêtre longitudinal, et ceux dont le périprocte est transversal. C’est à ces derniers que nous voudrions restreindre le genre Pygorhynchus, en prenant pour type le P. Grignonensis, la même espèce que M. Agassiz place en tête du genre dans son ,Catalogue systématique. Quant aux espèces à péri- procte longitudinal, nous avons vu qu’elle se rangent soit dans le genre Æchi- nanthus soit dans le genre Stigmatopygus, suivant qu’elles ont la face inférieure plane ou concave. En réalité, c’est des Echinolampas que les Pygorhynchus se rapprochent le plus par leur forme générale aussi bien que par leurs pétales ambulacraires. Aussi aurions nous, à l'exemple de MM. d’Archiac et Haime, hésité à les en sépa- 298 SYNOPSIS DES ECHINIDEs. rer, si à la position du périprocte ne venait s'ajouter la présence de cette bande médiane de la face inférieure (Tab. XXXI. fig. 3.) qui rappelle tout-à-fait la bande médiane des Cassidulus, mais qui en diffère pourtant par l'absence de gros tu- bercules sur les côtés. Pygorhynechus Grignonensis Agass. (Tab. XXXI. fig. 1-8.) Agass. Catal. syst. p. 4.— Syn. Mucleolites Grignonensis Defr. Dict. sc. nat. Tom. XXXV. p. 214. — Breynius Tab. IV. fig. 4. et 5. — Espèce renflée, légère- ment élargie d'avant en arrière. Côté postérieur tronqué. Pétales larges, ouverts à leur extrémité, s'étendant jusqu'au bord, Pantérieur plus étroit que les autres. Sommet ambulacraire excentrique. Face inférieure concave. Péristome un peu plus excentrique que le sommet, entouré de phyllodes et de bourrelets assez distincts. Bande médiane distincte. Périprocte supra-marginal, transversal. 70. P. 10, Ame, à * À € Calcaire grossier des environs de Paris (Grignon, Parnes etc.) Abondant. ë " Desnoyersii Desor nov. sp. — Espèce très voisine de ?. Grignonensis dont elle diffère cependant par sa forme moins élargie en arrière, par ses pétales moins arqués et ses zônes porifères plus étroites, le sillon qui relie les pores d’une même paire étant presque nul. Danien (Calcaire noduleux}) d’Orglande, Hauteville. Coll. Hébert, r Desorii d'Arch. Mém. soc. géol. de France 2% sér. Vol. III. p. 422. Tab. X. fig. 18. — Espèce renflée, de forme à peu près circulaire, remarquable par, ses pétales grèles, droits, ouverts à leur extrémité et par ses zônes porifères très étroites, en apparence non conjugées, : Terr, nummulitiqne de Biarritz. Coll. d’Archiac. subeylindrieus Agass. Catal. syst. p. 5. — Espèce renflée, presque ey- lindrique, légèrement élargie d'avant en arrière. Côté postérieur acuminé, formant une sorte de rostre qui recouvre le périprocte. Dessous concave. Péristome cen- tral avec de petits bourrelets. Pétales inconnus. P. 31. (Type de l'espèce.) ? Calcaire grossier des environs de Paris. NOTA. Par la position de son périprocte infra-marginal, cette espèce forme en quelque sorte le passage des Pygorhynchus aux Echinolampas. Il me reste des doutes sur son gîsement, ne l'ayant jamais trouvé dans les collections de fossiles de Paris. Collombi Desor nov. sp. — Espèce voisine du ?P. subeylindricus, renflée comme elle et subanguleuse en arrière, mais à périprocte moins rostré. La zône interporifère n'excède pas en largeur les zônes porifères, Sommet ambulacraire légèrement subcentral. PYGORHYNCHUS. 299 Myocène de Bonifacio (Corse). Coll. Michelin. NOTA. Dédié à M. Ed. Collomb, dont les recherches géologiques en Corse et en Sardaigne nous ont été d’un grand secours pour l'étude des espèces myocènes. Wrightii Cott. Echin, foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. Vol. XIII. pag. 334. — Espèce de petite taille, épaisse, renflée, un peu plus longue que large. Pétales largement devéloppés. Périprocte elliptique, s'ouvrant à la face supé- rieure. Diffère du ?. Grignonensis par sa forme plus déprimée, son périprocte elliptique et son sommet ambulacraire plus excentrique. Terrain épicrétacé. Coll. Leymerie. _ Æutudo Forbes Trans. geol. Soc. T. VIL. p. 161. Tab. XIX. fig. 2. — Espèce voisine du P. Grignonensis mais plus déprimée en avant, haute en arrière. Environs de Pondichéry, Cunliffe. planatus Forbes Trans. geol. Soc. T. VII. pag. 162. Tab. XIX. fig. 3. — Espèce plus plate que la précédente et moins déprimée en avant. Peut-être n’en est elle cependant qu'un variété. Environs de Pondichéry, Cunliffe. Gouldii Bouvé Proceed. Bost. Soc. of Nat. Hist. Vol. IL. p. 192. et Vol. IV. p. 2.— Syn. Mucleolites Mortoni Conrad Journ. Acad. of Se. — Grande espèce presque circulaire, subconique. Pétales larges, lancéolés, arrivant aux deux tiers du bord, l’antérieur plus étroit. Périprocte transverse. Sommet ambulacraire lé- gèrement excentrique. Péristome très excentrique, situé au tiers antérieur. Burrstone (Eocène) de Georgie (Etats-Unis). Mus. Boston. Jamaicensis Mich. nov. sp. — Grande espèce renflée, presque cylindrique, mais à base plane. Sommet ambulacraire excentrique. Pétales larges, les posté- rieurs sensiblement plus longs que les antérieurs. Périprocte supra-marginal, sans sillon. Péristome très excentrique entouré de bourrelets. Une bande médiane me- surant plus d’un centimêtre de large s’étend de l’avant à l'arrière. Y. 6. (Type de l'espèce.) | Fossile de la Jamaïque. Coll. Michelin. NOTA. La physionomie générale de cet oursin rappelle un peu les Stigmatopygus. Sa base plane semblerait surtout devoir l’en rapprocher, n'était la présence d’une bande médiane très ca- ractérisée, qui nous engage à la laisser provisoirement dans le genre Pygorhynchus, 300 : SYNOPSIS DES ECHINIDES. CXXIL Genre. — EURHODIA. d'Arch. et Haime. 1858. Oursins alongés, cylindriques. Pétales petits, à zônes porifères in- égales. Périprocte supra-marginal, grand, transversal, ouvert dans une faible dépression de la face postérieure. Péristome entouré d’un floscelle distinct. Une seule espèce du terrain nummulitique de l’Inde. Nora. Ce genre a été établi par MM. d’Archiac et Haïme pour un oursin subcylindrique dont la forme extérieure rappelle un peu celle de certains Bris- sus. Son périprocte supra-marginal l’éloigne des Echinolampas, tandis que sa forme alongée et cylindrique le distingue suffisamment des Pygorhynchus et des Echinanthus. Mais ce qui le caractérise’ surtout, ce sont ses petits pétales pres- que fermés, à zônes porifères très inégales, non seulement sous le rapport de la longueur, mais aussi sous celui de la largeur. Eurhodin Morrisi d'Arch. et Haime. An. foss. de l'Inde p. 214. Tab. XIV. fig. 7.— Syn. Pygorhynchus Morrisi d'Arch. Hist. des progrès de la Géol. Tom. IL p. 248. — Oursin renflé, alongé, subcylindrique, tronqué carrément en arrière. Sommet ambulacraire excentrique. Pétales grèles ‘et courts, à peu près complètement fermés, excepté l'antérieur. Zônes porifères larges, égales et droites dans l'ambulacre impair, subégales et très arquées dans les pétales latéraux, très inégales dans les pétales postérieurs, où la zône interne n’a guère que la moitié de la largeur de la zône externe. Longueur 44 millimêtres, largeur 28 millim. hauteur 20. millim. Terr. nummulitique de la chaine d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. « CXXIII. -- Genre. ECHINOLAMPAS. Gray. 1835. Tab. XXXI. fig. 4-6. Oursins de moyenne taille, renflés, ovoïdes ou discoïdes. Sommet ambulacraire toujours excentrique. Pétales amples, alongés, souvent renflés, mais en même temps inégaux; les antérieurs sont en gé- néral plus courts que les postérieurs et l’impair en outre plus étroit. Cette inégalité s'étend même aux zônes porifères d’un même pétale dont l’une est souvent plus longue et plus arquée que l’autre, comme chez les Echinanthus. Dessous concave. Péristome transversal, pen- tagonal, plus ou moins excentrique, mais en général plus central que le sommet. Floscelle médiocrement développé. Périprocte infra- marginal, transversal ou ovale. Granulation tuberculeuse très homo- gène sans grande différence entre le dessus et le dessous. ECHINOLAMPAS 301 Nora. Les espèces assez nombreuses de ce genre ont été confondues pendant longtemps avec les Clypeaster avec lesquels ils n’ont cependant qu'une ressem- blance très superficielle. Ce fut M. Gray qui les en sépara en 1835 pour en faire le genre Echinolampas qui, dans son acception première, comprend aussi les Py- gorhynchus et les Stigmatopygus, c’est-à-dire à peu’ près les mêmes oursins que Breynius réunissait sous le nom d’Æchinanthus. M. d'Orbigny en a pris occasion de supprimer le genre Echinolampas pour réintigrer à sa place le genre Echi- nanthus de Breynius. Nous avons dit à l’occasion de ce genre les raisons qui nous ont empêché d'admettre cette substitution pure et simple. En assignant au genre Echinanthus des limites plus restreintes nous sommes à même de maintenir le genre Echinolampas tel qu’il est circonscrit dans le Catalogue raisonné.“ On peut cependant distinguer deux types parmi les Echinolampas, d’une part les espèces discoïdes plus ou moins coniques et d'autre part les espèces alongées et cylindriques, les premières se reliant aux Conoclypus tandis que les secondes se rapprochent d'avantage des Echinanthus, des Pygorhynchus et des Pygurus. Mais entre ces termes extrêmes se trouve une quantité de formes intermédiaires, entre autre l_Æ. affinis (PI. XXXI. fig. 4-6). Les Echinolampas se distinguent des Rygorhynchus par la forme du périprocte et l’absence de bande médiane à la face inférieure; des Echinanthus par leurs pétales longs et leur périprocte infra-marginal, des Pygurus par leurs tubercules plus gros et leur péristome transversal, enfin des Conoclypus par leur forme déprimée, leur dessous concave et leur sommet ambulacraire toujours excen- trique. Les auteurs du siècle dernier ont décrit et figuré plusieurs espèces que nous ne sommes pas parvenu à identifier, soit que les originaux n'existent plus, soit que les dessins soient inexacts. Nous citerons entre autres le Seutum Issyauiense de Klein (p. 24 Tab. XX fig. a. b.) qui se trouve reproduit dans l'Encyclopédie méthodique PI. CXLIV. fig. 3. et 4. et que M. Desmoulins rapporte à tort, selon nous, à son Æchinolampas Richardi. On pourrait plutôt être tenté de le ranger dans le genre Echinanthus dont il a la forme générale, si le périprocte n’était infra-marginal d’après le dessin. Klein figure une seconde espèce (Tab. XX. fig. c. d.) qui a été, copiée par Breynius (Tab. IV. fig. 1. et 2.); elle est remar- quable par un large sillon dorsal qui s’étend du sommet ambulacraire au bord postérieur. Le périprocte est distinctement infra-marginal et le sommet égale- ment très excentrique; c’est l’Æchinolampas ovatus de Leske (p. 191.) que M. Desmoulins rapporte à son Æchinolampas pustulatus. Aucun renseignement n’est donné sur son gisement. Suivant M. Desmoulins on ne peut pas même conclure de la déscription de Leske s’il s’agit d’un individu fossile ou vivant. Mais il re- sulte de la diagnose de Breynius que ce doit être un fossile; car cet auteur dit positivement que l’intérieur est rempli de craie. Enfin ,J'Encyclopédie méthodique“ figure une troisième espèce (PI. CLIIL. fig. 23.), probablement un moule d'Echi- nolampas, que M. Desmoulins rapporte avec doute à l’ÆEchinolampas Brongniarti (Tabl. synon. p. 348). 1 Type. Espèces alongées, ovoïdes. Echinolampas affinis Desmoul. (Tab. XXXI. fig. 4-6.) Desmoul. Tabl. synon. p. 344. — Syn. Clypeaster affinis Goldf. p. 134. Tab. XLIL fig. 6. — Echinanthus ovatus var. I. Leske p. 192. Tab. XVIIT. fig. C. D. — Seutum Chaumontianum Klein p. 24. Tab. XVII. fig. C. D. — Zchinolampas eu- rysomus Agass. Echin. Suiss. IL. p. 60. Tab. IX. fig. 1-3.— Espèce déprimée, à peine élargie en arrière, à sommet ambulacraire excentrique. Pétales inégaux, non renflés. Périprocte transversalement alongé. Péristome moins excentrique que le sommet, entouré d’un floscelle rudimentaire. 302 SYNOPSIS DES ECHINIDES. P. 36. Calcaire grossier de Grignon, Meudon, La Glacière près Paris, Chaumont, Laon, Courtagnon, Château-Thierry, Blaye, environs de Bruxelles. Terrain nummulitique d'Yberg (Canton de Schwytz), du Sentis, de Kressenberg. Dans toutes les collections de fossiles tertiaires. Grande variété Syn. Æchinolampas dilatatus Agass. Echin. Suiss. IL. p. 61. Tab. XII fig. 5. et 6. Terr, nummulitique d'Yberg (Canton de Schwytz). NOTA. Cette espèce est l’un des fossiles les plus abondants dans les calcaires à nummulites des Alpes comme dans le calcaire grossier du bassin de Paris. Les échantillons des Alpes sont en général plus grands ét à bord plus renflé. Si l'on parvenait à constaster que cette différence est constante, il faudrait restreindre le nom d’Z. affinis au type des bassins de Paris et de Bruxelles (si mème on ne préférait lui restituer le nom de Chaumontianum), et désigner celui des Alpes sous le nom d'Æ. eurysomus., La même espèce est aussi citée par M. Graut dans le terrain num- mulitique de la province de Cutch dans l'Inde. Galleotianus Forbes Quat. Journ. Geol. Soc. 1852. p. 340. Tab. XVIII. fig. 1. — ‘Espèce très voisine de l’Æ. affinis, mais, suivant Forbes, plus déprimée, à péristome excentrique. Sables supérieurs de Bruxelles. NOTA. Malgré l'autorité de Forbes, il nous reste des doutes sur la validité de cette espèce, qui pourrait bien n'être autre chose qu’une variété de V'£, affinis. Dekini Galcotti Mém. Acad. de Bruxelles Tom. XII. Tab. IV. Suppl. fig. 10,— Forbes Quat. Journ. Geol. Soc. 1852. p. 341. — Petit” oursin (3/4 de pouce) renflé, à sommet très excentrique. Sables tertiaires de Bruxelles. NOTA. C’est avec toute réserve que nous maintenons cette espèce, qui pourrait fort bien n'être que le jeune âge de l'E. affinis. angulatus Merian in Agass. et Desor Catal. rais. p. 108.— Petite espèce déprimée, rostrée, anguleuse en arrière. Zônes porifères très ètroites. Tubercules peu serrés. R. 3. et V. 3. (Type de l’espèce.) Molasse de St. Just au midi de St. Restitut, les Angles. Mus. Bâle, Coll Desmoulins. politus Desmoul. Tabl. synon. p. 348. — Cypeaster politus Lam. IIL. p- 293, — Grande espèce alongée, ovoïde, très renflée, surtout à la partie postérieure. Sommet très excentrique. Pétales à fleur de test, très ouverts à leur extrémité. T.69. Terr. nummulitique des environs de Nice, de Sienne, de Vérone. Mus. Avignon, Turin, Pise, Coll. d’Archiac. EcxINoLAMPAS. - 303 Beaumonti Agass. Catal. syst. p. 5. — Grande espèce de même forme que VE, politus, alongée, très renflée, mais à pétales renflés en forme de côtes plates. S. 16. (Type de l'espèce.) Terr. nummulitique de Vérone (Elie de Beaumont). Ecole de Mines de Paris. Var. brevis Syn. Æchinolampas curtus Agass. Catal. rais. p. 106. — Æchinolam- pas eurypyqus Agass. Catal. syst. p. 5.— Æchinolampas stelliferus Agass. Catal- syst. p. 5. (non Echinolampas stelliferus Desmoul.) 45, et 46. (Æ. eurypyqus.) Terr. nummulitique de Vérone. Mus. Berne. ellipsoïdalis dArch. Soc. géol. de France 2° Sér. Tom. IT. p. 208. Tab. VI. fig. 8.— Syn. Æchinanthus ellipsoidalis d'Orb. Rev. z00l. pag. 21. 1853. — Espèce très voisine de lZ. politus, mais qui en diffère par sa forme plus étroite et plus cylindrique. Sommet très excentrique. T. 57. (Type de l’espèce.) Coll. d’Archiac, Desmoulins. Escheri Agass. Echin. Suiss. I. p. 59. Tab. IX. fig. 7-9, — Autre espèce très alongée, mais cependant moins cylindrique que VÆ. ellipsoïdalis, se distinguant en outre des Æ. politus, E. Beaumonti etc. par sa forme plutôt rétrécie qu’élargie en arrière. Terr. nummulitique des Faehnern (Canton d’Appenzell), des environs d’Yberg (Canton de Schwytz) de Kressenberg. Très abondant surtout à Yberg, avec les ÆE, affinis et Studeri. Mus. Zurich, Bâle, Berne, Neuchâtel etc. subeylindrieus Desor Act. Soc. helv. des sc. nat. 1853. p. 277. — Espèc très renflée, subcylindrique, rétrécie en pointe obtuse en arrière. Sommet ambu- lacraire excentrique en avant. Péristome central. Terr. nummulitique de Gitzli-Schroetli dans le Silthal. (Canton de Schwytz.) Mus. Zurich. U pulvinatus Desor Act. Soc. helv. de sc. nat. 1853. p. 277. — Petite espèce renflée et subeylindrique comme la précédente mais moins rétrécie en arrière. Périprocte longitudinal. Terrain nummulitique de l’Eben-Alp près Rene o Mus. Zurich. Coll. Moesch. NOTA. N'était la forme longitudinale du périprocte, on ne pourrait voir dans cette espèce qu'une variété alongée de l’Z. ellipticus | elliptieus Syn. Cypeaster ellipticus Mant. in Goldf. p. 135. Tab. XLIT. fig. 8. — Espèce courte, cylindrique, renflée surtout en arrière, mais non pas élargie. Périprocte transversal, Pétales légèrement renflés, étroits. EN 304 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Terrain nummulitique de Kressenberg. Mus. Munich (Coll. Munster). Coll. Moesch. stelliferus Desmoul. Tabl. Synon. p. 344. — Syn. Clypeaster stelliferus Lam. III. N° 10. (non Æchinolampas stelliferus Agass.) — Clypeaster fornicatus Goldf, p. 134. Tab. XLII. fig. 7. — Espèce très haute, subconique, remarquable en outre par ses pétales renflés en forme de fortes côtes. Périprocte transversal. R::75, Calcaire grossier de Blaye. Grès marneux de Munster en Westphalie. Mus. Paris, Coll. Defrance, Mus. Bonn. NOTA. Cette espèce, l’une des plus caractéristiques du genre, est jusqu'ici la seule qui soit commune à ces deux localités. x Franeii Desor Catal. rais. p. 106.— Syn. Cypeaster oviformis Defr. Dict. se. nat. Tom. IX. p. 450. — d’Orb. Paléont, franç. Echin. Tab, CMXIII. — Grande espèce très alongée, renflée, mais à dos à peu près plat, rétrécie en arrière. Sommet ambulacraire excentrique. Le péristome est au contraire central, avec des rudiments de floscelle. Périprocte infra-marginal, entouré d'une aréa. R. 85. Craie supérieure (Danien) d'Orglande, Raiïnville près de Valognes (Defrance). Coll. Defrance, Michelin, d’Orbigny. NOTA. C'est jusqu'ici la seule espèce crétacée dont nous ayons connaissance, M, d'Orbigny la rapporte à son vingtième Etage, Si cette indication est correcte, elle serait même plus ancienne que nous ne l'avons supposé jusqu’à présent. dorsalis Agass. Catal. rais. p. 106. — d’Archiac Mém. Soc. géol. de France 2e sér. Vol. III. p. 423. Tab. XI. fig. 2. — Espèce à dos plat comme la préeé- dente, mais sensiblement plus courte, Sommet ambulacraire moins excentrique. T, 58. (Type de l’espèce.) | Tertiaire inférieur de St. Palais près Royan. Var. Æchinolampas subdorsatus Desor Catal. rais. p. 106. — Variété un peu plus étroite, à pétales légèrement saiïllans. Q. 19. (Type de la variété.) brevis Agass. Catal. rais. p. 106. — Espèce très courte, rappelant la va- riété brêve de l’Æ, politus, mais à pétales plus étroits, tandis que les zônes po- rifères sont proportionnellement larges. Terrain nummulitique des Faehnern (Canton d’Appenzell). Coll. Walchner. Amygdala Desor Catal. rais. p. 106.,— Petite espèce à dos aplati et à pétales étroits. EcHiNoLampas. 305 LS Terrain nummulitique d'Egypte. T. 17. (Type de espèce). Mus. Paris. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut qu’une variété de la précédente. Nous n’oserions cependant l’affirmer. g subaeutus Desor Act. Soc. helv. des Sc. nat. 1853. p. 278. — Petite espèce subconique, à sommet à peu près central. Face inférieure plate. Périprocte longitudinal. Terrain nummulitique des environs d’Yberg (Canton Schwytz). , Mus. Zurich. ovalis Desmoul. Tabl. synon. p. 342. — Syn. Galerites ovalis Val. Encycl. méth. Tab. CXLIII. fig. 13. et 14. — Cypeuster ovalis Gratel. Ours. foss. p. 45. Tab. I. fig. 9. — Espèce déprimée, alongée. Pétales très accusés, larges, renflés et fort longs, s’étendant jusque près du bord. Sommet ambulacraire et péristome peu excentriques. Es 2 Calcaire grossier inférieur des environs de Polliac (Gironde). Mus. Avignon, Coll Desmoulins. Var. renflée Syn. Echinolampas burdigalensis Agass. Catal syst. p. 5. Q. 38. (Type de la variété.) Tertiaire inférieur de Bordeaux. Coll. Michelin. NOTA. Par ses pétales larges et renflés cette espèce se rapproche beaucoup de l’£. Beaumonti: cependant nous n'avons pas jusqu'ici remarqué dans l'espèce de Bordeaux le renflement considé- rable de la partie postérieure en arrière du sommet. La figure de Grateloup est très imparfaite et ne saurait donner qu'une fausse idée de l'espèce. La description est plus exacte. similis Agcass. Catal. syst p. 5.— De même forme que l’Æ. ovalis, mais à pétales plus étroits, en forme de petites côtes. Sommet ambulacraire peu ex- centrique. > RE LS, Sa 49. et 50. (Type de l’espèce.) LS 4 Var. renflée Syn. Echinolampus intermedius Agass. Catal. rais. p. 108. R. 17. (Type de la variété). WCZ-2>6\ Calcaire grossier de Grignon, Blaye. Mus. Paris, Coll. Duval, Michelin, d'Orbigny. Mus. Neuchitel. NOTA Cette espèce est intermédiaire entre les Æ. ovalis, ellipticus et affinis qui pourraient bien, ainsi que l'Z. subsimilis, n'être que des formes diverses d'une même espèce. subsimilis d'Arch. Mém. Soc. géol. de France 2° sér. Tom. IT. p. 204, Tab. VL fig. 4. et Tom. IL. p. 423. Tab. X. fig. 19. — Syn. Æchinanthus sub- 99 306 SYNOPSIS DES ECHINIDES. similis d'Orb. Rev. zool. p. 23. 1853. — Oursin très voisin de l’Æ, similis, mais plus court et plus renflé. Périprocte très grand. T. 56. (Type de l'espèce.) Terrain nummulitique de Biarritz, St. Palais près Royan. Coll. d'Archiac, Desmoulins, Delbos. NOTA. D’après MM. d'Archiac et Haiïme, cette espèce se retrouve également dans le terrain nummulitique du Sinde, de la province de Cutch et d'Egypte, subangulatus Herklots Foss. de Java p. 10. Tab. IL. fig. 4. — Petite espèce voisine de VÆ, angulatus, mais moins anguleuse et moins rostrée en ar- rière. Pétales étroits, tandis que les zônes porifères sont proportionnellement larges. Terrain tertiaire de la partie intérieure de Tjidamar. Mus. Leyde. Alberti Mich. Rev. et Magaz. de Zool. Journ. 1851. Tab. IIL fig. 1. — Espèce bien caractérisée par ses pétales amples et fort longs, non costulés et par son sommet ambulacraire central. l ; ? Tertiaire de Cordillères. Coll. de M. le Duc d'Albert de Luynes. NOTA. Comme M, Michelin, nous pensons qu'il s’agit bien ici d’un Echinolampe et parconséquent selon toute apparence d'un fossile tertiaire. Jacquemonti d'Arch. et Haime An. foss. de l’Inde p. 211. Tab. XIV. fig. 5.— Espèce à peu près aussi large que longue, subanguleuse, voisine de lZ. affinis, mais plus renflée, Sommet ambulacraire très excentrique, situé au tiers antérieur. Pétales courts, très légèrement renflés, fortement reserrés près de leur extrémité, Zônes porifères très inégales, l’externe sensiblement plus longue que l'interne, surtout dans les ambulacres postérieurs. Terrain nummulitique de la chaine d’Hala (Sinde). Un seul exemplaire mesu- rant 47 millim. de long. 40 mm. de larg. et 28 mm. de haut. Coll. Soc. géol. de Londres. gspheroidalis dArch. Hist, des progrès de la Géol. Tom. IT. p. 249. — d'Arch, et Haïime An. foss. de l'Inde p. 210. Tab. XIV. fig. 6. — Petite espèce ovalaire, très renflée, subcylindrique. Sommet ambulacraire excentrique (situé aux deux septième du diamêtre antéro-postérieur). Pétales courts, très légèrement renflés, fortement reserrés à leur extrémité, l’antérieur plus court et plus étroit que les autres. Périprocte marginal, un peu élevé. Terrain nummulitique de la chaine d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. EcxiNoLAMPAs. 307 ‘, 9$e Mype Espèces discoïdes plus ou moins coniques, he M Echinolampas hemisphaerieus Agass. Prodr. Mém. Soc. de Neu- châtel IL. p. 187.— Syn. Clypeaster hemisphaerieus Lam, TT. p. 293. — Grateloup Ours. foss. Tab. L fig. 7. — Æchinunthus hemisphaericus d'Orb. Rev. zool. p. 21. 1853.— Grande espèce discoïde, légèrement rostrée en arrière, subconique, à sommet excentrique. Pétales amples, s'étendant jusqu'aux deux tiers du bord; lantérieur sensiblement plus étroit que les autres. Zônes porifères égalant le tiers de l’espace interporifère. Dessous concave. Péristome excentrique, entouré d’un floscelle distinct. Tubercules très serrés. 84. R. 99. Molasse (Myocène) de St. Jean de Royan (Drôme), St. Paul-Trois-Chateaux, Cap Couronne, Martigues. Faluns bleus de Narosse (Grateloup). Mus. Avignon, Coll. Michelin, Desmoulins. Hoffamasni Desor Catal. rais. p. 108.— De mème forme que l'E. hemi- spharicus mais les pétales sont plus longs, les zônes porifères en revanche plus étroites. Le pétale antérieur n’est pas sensiblement plus étroit que les pétales pairs. S. 54. T. 72. (Type de l’espèce). "Tertiaire de Palerme. Coll. Michelin. Diseus Desor nov. sp — De forme circulaire comme la précédente, mais plus déprimée. Pétales plus étroits Granulation tuberculeuse très serrée, Terr. nummulitique du Vicentin. Mus. de Pise. Hleiñmii Desmoul. Tabl. synon. p. 346. — Bronn Lethaea Tab. XXXVI. fig. 10.— Syn. Clypeaster Kleinii Goldf. p. 133. Tab. XLIT fig. 5. — Pétales très larges, se prolongeant jusqu'aux trois quarts de la distance du sommet, large- ment ouverts. Zônes porifères égalant le tiers de l’espaces interporifère. Sommet excentrique. Dessous concave, Granulation très serrée. Q. 51. Mn CT''AtR Tertiaire supérieur (Pliocène) de Bünde. Très abondant. Dans toutes les collections. NOTA. Jusqu'ici cette espèce n'a été trouvée qu’à Bünde, dont elle est l’un des fossiles les plus caractéristiques. Laurillardi Agass. Catal. rais. p. 107. — Syn. Æchinolampas Richardi Desmoul. Tabl. synon. p. 342. —? Wright Echin. from Malta Ann. and Magaz.. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 23.— ?Gratel. Ours. foss. Tab. L fig. 7. — Encycl. méth. PL CXLIV. fig. 1. et 2.— Oursin discoïde, renflé, légèrement rostré en arrière, confondu longtemps avec l'Æ. hemisphaericus, dont il diffère par ses bords plus renflés et ses ambulacraires plus étroits. (3 ANS 308 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. 35. (Type de l'espèce.) Tertiaire moyen de Bordeaux, Myocène inférieur de Dego et de Cassinelle (Piemont). Abondant. Mus. Turin, Coll. Desmoulins, d'Orbigny, Michelotti. NOTA. Si nous n'avons pas adopté le nom spécifique d'Æ. Richardi proposé par M. Desmoulins, c'est parcequ'il existe une espèce vivante de ce nom. Blainvillel Agass. Catal. rais. p. 106.— Syn. Echinoneus oviformis foss. Blainv. Zooph. p. 191.— ?Cypeaster oviformis Gratel. Ours. foss. Tab. I fig. 10.— Espèce à bords très renflés, ovoïde, très voisine de VZ. ovifornis des mers australes, dont elle ne diffère que par ses ambulacres plus larges. "he 60 (et 1.100: Calc. grossier de la Dordogne. Mus. Avignon, Coll. Desmoulins, Grateloup. seutiformis Desmoul. Tabl. synon. p. 348. — Syn. Echinoneus scutiformis Leske p, 174. — Scilla Corp mar. Tab. XI. fig. sup — Galerites scutiformis Lam, III, p. 310. — Æchinolampas Francii Desmoul. Tabl. synon. p. 350 (non Desor). — Echinolampas fungiformis Merian Catal. — Espèce renflée, subconique, se distin- guant entre tous les Echinolampes par ses tubercules rares. Sommet ambulacraire très peu excentrique. KR. 13.59.58. : Molasse (Myocène) des Martigues, Montségur, Suze (Drôme), Vedennes (Vau- cluse), Barbantane (Bouches-du-Rhône), les Angles près d'Avignon, St. Paul-Trois- Châteaux, Romagneux (Aix), Verrières (Canton de Neuchitel.) Dans toutes les collections de fossiles myocènes. Hayesianus Desor Catal. rais. p. 108. — Espèce renflée, subconique, voi- sine de l’Æ. scutiformis, couverte, comme cette dernière, de tubercules rares, mais s’en distinguant par ses pétales plus étroits. V. 17. (Type de l'espèce.) Myocène d'Oran (Algérie) et de Carthagène (Catalogne). Coll. Michelin. Studeri Agass. Echin. suiss. L. p. 58. Tab. IX. fig. 4-6. — Autre espèce ren- flée, subconique, à peu près aussi large que longue. Dessous concave. Pétales - GX, très larges et fort longs. PA 36° (Type de l'espèce.) Terrain nummulitique de la See-Alp (Appenzell), d'Yberg près Einsiedeln. Abondant avec l’Echinolampas Escheri. Mus. Berne, Zurich, Coll. Rehsteimer. NOTA. C’est par suite d'un accident que l’exemplaire figuré par M. Agassiz dans les ,Echino- dermes suisses, a le péristome oblique. Pyqurus. 309 Limbhii Agass. Catal. rais. p. 108.— Syn. Clypeaster Linkii Goldf. p. 133. Tab. XLIL fig. 4. — Grande espèce à peu près circulaire, renflée. Pétales quel- que peu renflés, très peu convergents mais fort longs, s'étendant jusque tout près du bord. Sommet ambulacraire central. Dessous très concave. Périprocte à la face postérieure, sur une face oblique, de manière à n’être visible que d’en bas. Tertiaire de Baden près Vienne. Viearyi d'Arch. Hist. des progrès de la Géol. Tom. III. p. 249. — d’Arch. et Haime An. foss. de l’Inde p. 213. Tab. XIV. fig. 4 — Espèce à contour ré- gulier, un peu alongé. Sommet ambulacraire excentrique (à peu près aux deux- cinquièmes du diamêtre antéro-postérieur). Pétales amples et longs, reserrés près de leur extrémité, peu inégaux. Péristome légèrement excentrique avec phyl- lodes et bourrelets buccaux distincts. Terr. nummulitique de la chaine d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. discoideus Arch. Hist. des progrès de la Géol. Tom. III. p.i 249. — d'Arch et Haime An. foss. de l'Inde p. 209 Tab. XIV. fig. 3. — De forme sub- circulaire, à contour arrondi. Sommet ambulacraire excentrique (situé aux deux- cinquièmes du diamêtre antéro-postérieur). Pétales longs, plans, presque aussi com- plètement ouverts que dans les Conoclypus. Périprocte infra-marginal, petit et assez régulièrement elliptique. Terr. nummulitique de la chaîne d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. NOTA. Cette espèce a la même forme que l'E. Vicaryi, mais elle s’en distingue par ses pétales qui loin de se reserrer, restent largement ouverts à leur extrémité. Sindensis dArch. Hist. des progrès de Géol. Tom. IL. p. 249. — d’Arch. et Haime An. foss. de l'Inde p. 210. Tab. XIV. fig. 2. — Espèce de forme ova- laire, à contour arrondi comme la précédente, mais plus déprimée, Le sommet ambulacraire est plus excentrique, situé presque au tiers antérieur du grand dia- mètre, Pétales droits, fort longs, à peine reserrés à leur extrémité. Zônes pori- fères larges, égalant presque en largeur la zône intermédiaire, Terr. nummulitique de la chaîne d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. CXXIV. Genre. — PYGURUS. d'Orb. (1840). a Tab. XXXII. Grands oursins discoïdes ou anguleux, clypéiformes, souvent co- niques, plus ou moins élargis et rostrés en arrière. Pétales à fleur de test, fort longs et effilés à leur extrémité, très larges près du 310 SYNOPSIS DES ECHINIDES. sommet, l’impair sensiblement plus étroit que les pairs. Dessous con- cave, onduleux, les ambulacres correspondant à de larges sillons lisses. Péristome toujours excentrique, alors même que le sommet ne l’est pas. Floscelle très élégant, composé de larges phyllodes alternant avec de gros bourrelets. Périprocte infra-marginal, longi- tudinal, quelquefois aussi transversal, entouré d'une aréa distincte. Appareil apicial petit, composé de quatre plaques génitales et de cinq plaques ocellaires très petites, intercalées entre les plaques gé- nitales, de manière que ces dernières ne se touchent pas. Granu- lation fine et serrée en-dessus, sensiblement plus grossière en-des- sous, à l'exception des aires ou sillons ambulacraires qui sont com- plètement lisses. Les espèces assez nombreuses de ce genre appartiennent aux for- mations jurassique et crétacée. Nora. Les Pygurus comprennent les plus grands de tous les Cassidulides et en ‘ même temps les plus grands oursins des formations secondaires. Ils sont en gé- néral facilement reconnaissables à leur face inférieure ondulée, bien caractérisée par ses tubercules inégaux, son floscelle très compliqué et ses sillons ambula- craires lisses faisant suite aux phyllodes. Lorsque le dessous manque, on peut encore se guider d’après la forme des pétales qui sont très larges à leur nais- sance, en sorte que les aires interambulacraires sont réduites près du sommet à des bandes très étroites, comme elles n'existent dans aucun autre genre de la famille. Le genre Pygurus, ainsi limité et reserré, n’en est que plus naturel, surtout depuis que M. d’Orbigny en a éliminé les Botriopygus et les Faujasia. Mais nous ne saurions adopter la nouvelle coupe que cet auteur propose et qui con- sisterait à en retrancher en outre les Pygurus rostratus et Lampas pour en faire un genre à part sous le nom d’Æchinopygus, uniquement par ce que dans ces espèces le périprocte est transversal. Nous avons insisté à réitérées fois sur la versatilité de ce caractère auquel M. d'Orbigny attribue une importance qu’il n’a certainement pas. ‘ Espèces crétacées. Pygurus Montmollini Agass. (Tab. XXXII.) Agass. Foss. crét. in Mém. Soc. de Sc. nat. de Neuchâtel L p. 134. Tab. XIV. fig. 4-6.— Echin. suiss. I. p. 69. Tab. XI fig. 1-3. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 305. Tab. CMXVL et CMX VII. — Syn. Pygqurus Orbignyanus Cot. Ca- tal. méth. p. 12. — Bourguet Tab. LIIL fig. 352. — Grande espèce à peu près carrée, plus large que longue, conique, à bord onduleux, émarginée en avant, fortement rostrée en arrière, avec deux larges sinus de chaque côté du rostre. Sommet excentrique. Pétales lancéolés, notablement effilés à leur extrémité, par contre larges au sommet, en sorte qu’il reste peu de place pour les aires in- terambulacraires. Péristome pentagonal, entouré d’un floscelle très orné. Péri- procte très grand, situé à la face inférieure du rostre, entouré d'une aréa di- tincte. Granulation de la face supérieure très fine, à part une double rangée d’aspérités un peu plus fortes sur chaque aire interambulacraire. S. 48. (Type de l'espèce.) Pyaurus. 311 Néocemien moyen de Haute-rive, Ste.-Croix, Bettancourt, Auxerre, environs d'Aix (en Savoie). Hilsconglomerat de Berklingen. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Renevier, Daval, Strombeck. Grande variété. S. 95. (Musée de Bâle.) NOTA Cette particularité des pétales qui se touchent avant d'atteindre le sommet ne ressort pas suffisament de notre figure ni de celles de MM. Agassiz et d'Orbigny. rostratus Agass. Echin, suiss. I p. 71, Tab. XL fig. 4-6. — d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 304. Tab, CMXIV. et CMXV. — Syn. Æchinanthites orbiculatus Leske p. 194. Tab, XLI. fig. 2. — Æchinus cataphractus Brug., Encycl. méth. Zooph. Tab. CXLVI. fig, 3. — Grande espèce conique, alongée, fortement élargie d'avant en arrière, à peine émarginée en avant, Côté postérieur fortement rostré, mais sans sinus sur les côtés du rostre. Sommet à peu près central. Pétales très larges et arrondis. Périprocte petit. Péristome moins excentrique que dans le P. Montmollini. S. 41. (Type de l’espèce). Néocomien inférieur (Valangien) de Nantua, Métabief (Doubs), Ste-Croix, La Brévine (Canton de Neuchâtel), Boucherans (Jura), Fontanil (Isère), Glaernisch (Rossmatt-Alp), Wildbad (Sentis), Altmann. NOTA. Cette espèce est l’un des fossiles les plus caractéristiques du Valangien. Elle est surtout bien conservée dans la limonite de Mitabief et dans le Valangien supérieur de St. Croix, L’échan- tillon décrit et figuré par Leske sous le nom d’Æchinanthites orbiculatus est arrondi par l'usure, de là le nom très impropre d’orbiculatus que nous n'avons pas cru devoir réintégrer, non plus que celui de cataphractus donné par Bruguière. Lampas Syn. Zchinolampas Lampas De la Bèche Trans géol. Soc. 2% sér. 1819. pag. 42. Tab. IL fig. 3-5. — Pygurus trilobus Agass. Catal. syst p. 5. — Clypeaster oviformis Lam. Var. 2. III. p. 293. — Pygurus oviformis d'Orb. Pa- léont. franç. Echin. p. 301. Tab. CMXIX. — Espèce très bien caractérisée et fa- cilement reconnaissable à sa forme haute, alongée, largement rostrée et en même temps tronquée carrément en arrière, Dessous très concave, onduleux, les am- bulacres correspondant à des sillons très accusés, sans tubercules. Péristome à peu près central avec un floscelle des plus distincts; les phyllodes ou dépres- sions en particulier se distinguent par leur forme élégante et leur structure compliquée. Les pores sont non seulement multipliés et reliés par des sillons à l'instar des pores des pétales, mais il existe en outre au milieu de chaque phyllode un renflement longitudinal qui en est comme le tige. Périprocte infra- marginal, transversal. 39. Grès vert des environs de Lyme (De la Bèche). Grès micacé du Mans. (Assez abondant ) Grès calcarifère (Cénomanien) de Fouras (Charente infèrieure). Mus. Britannique, Mus, Paris, Coll. Defrance, Michelin, d’Orbigny. 312 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Nous n'avons pas cru devoir, à l’exemple de M. d'Orbigny, restituer à cette espèce le mom d’oviformis, par la raison que Lamarck l’appliquait également à une espèce vivante d’'Echi- x nolampas et que c'est à cette dernière qu'il appartient de préférence. Nous avons également dû sacrifier le nom de #rilobus donné par M. Agassiz, pour lui substituer celui de Zampas qui à l’anté- riorité et qui est en outre très caractéristique attendu que notre oursin a en effet une ressemblance frappante avec une lampe antique (lampas), lorsqu'on le voit par la face inférieure, produetus Agass. Catal. rais. p. 103.— D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 309. Tab. CMX VIII. — Syn. ÆEchinolampas productus Agass. Foss. crét, en Mém. Soc. des Sc. de Neuchâtel. TL p. 135. — Echin. suiss. I. p. 72. Tab. XIII fig. 3. et 4. — Espèce déprimée, à pourtour ovoïde, beaucoup plus longue que large, rostrée en arrière. Pétales amples, longs, s’étendant jusque près du bord en se rétrécissant graduellement. Sommet ambulacraire central. Péristome de même, entouré d’un floscelle distinct Périprocte alongé, complètement infra-marginal, et même un peu éloigné du bord. nr en ns S. 98. (Type de l'espèce.) Néocomien supérieur (Urgonien) du Mormont près La Sarraz, Ste.-Croix, les Brenets (Canton de Neuchâtel). Rare. Mus. Neuchâtel, Coll. Renevier, Campiche, Jaccard. conmieus Agass. Echin. suiss. L p. 73. Tab. XIPi fig. 1. et 2. — D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 308. Tab. CMXX. fig. 2. et 3. — Espèce élevée, conique. Pétales longs, lancéolés. Gault (dans un bloc erratique trouvé aux environs du Lac de Zurich). Mus. Zurich. NOTA. M. d'Orbigny serait tenté de rapporter cette espèce, qui n’est du reste connue que par un échantillon très défectueux, au P. Montmollini. Dans ce cas, ce serait au néocomien et non au Gault qu’elle ressortirait. Il nous semble cependant que proportionnellement à la taille de l’échan- tillon, les pétales sont plus larges. Columbhinamus Agass. Catal. rais. p. 105.— D’Orb, Paléont. franc. Echin. p. 310. Tab. CMXX. fig. 1.— Syn. Laganum ?? Columbianum d'Orb. Paléont, de l’'Amér. mérid. p. 60. Tab. VI. fig. 10.— Assez grande espèce circulaire. Pé- tales longs, lancéolés, s'étendant jusqu'au bord. Sommet ambulacraire central, Calcaire noirâtre (Urgonien d'Orb.) de Zapatore (Nouvelle Granade). Coll. du Collège de France. NOTA. Il est probable que l'échantillon qui a servi de type à cette espèce est très fruste, at- trement on ne concevrait pas que les pores ne fussent pas coujugés dans un oursin à ambulacres pétaloïdes. Il est surprenant qu'en reproduisant cette espèce dans sa Paléontologie française,“ M. d'Orbigny ne l'ait pas accompagnée de quelques indications relatives à cette structure anormale des pétales. Ricordeanus dOrb. Paléont. franc. Echin, p. 311. Tab. CMXXI. fig, 1. — Grande espèce à sommet excentrique comme le ?. Montmollini, Pétales larges PyGurus. 313 à leur origine, mais s’effilant notablement vers le bord. N'est encore connu que par un fragement très imparfait. Grès à gros grain de l’Etage Albien ou du gault de Seignoley (Aube). Coll. Ricordeau. geometrieus Agass. Catal. rais. p. 141.— D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 313. Tab. CMXX. fig. 4.— Syn. Clypeaster geometricus Morton Synop. p. 76. Tab. X. fig. 9.— Assez grande espèce, circulaire, à sommet légèrement excen- trique. Pétales très larges, ovales mais n’atteignant pas le bord. Craie supérieure (Danien?) du Canal de Delaware (Etats-Unis). €, NOTA. Cette espèce n’est connue que par la figure et quelques lignes de déscription très gé- nérale de Morton. Par sa forme elle se rapproche de certains Pygurus, mais d’un autre côté ses ambulacres larges, courts et presque fermés rappellent à certains égards les Scutelles. Pour décider la question il faudrait connaître la face inférieure. 2) Espèces jurassiques. Blumenbaelié Agass. Catal. raisonné p. 104. — ? Wright Cassidul. in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 2° sér. Vol. IX. 1851: Tab IV. fig. 2. — Syn ÆEchinolampas Blumenbachiùi Koch et Dunker Nordd. Ool. Geb. p. 37. Tab. IV. fig. 1.— Cot. Echin. foss. pag. 233. Tab. XXXV. et XXX VI. — Clypeus acutus Agass. Echin. suiss L p. 38. Tab. X. fig. 1. — Espèce carrée, plus large que longue, avec un rostre anal très proéminent entre deux sinus du côté postérieur. Sommet ambulacraire saillant, très excentrique. Pétales lancéolés, aigus à leur extrémité, l'impair beaucoup plus étroit que les autres. Péristome excentrique, entouré de bourrelets saillans. Périprocte alongé, pyriforme. Appareil apicial assez apparent n Um Ç Ze 2 1Y R. 68. X. 36. (Clypeus ‘acutus.) Corallien du Waltersberg (Hannovre), de Châtel-Censoir et Coulanges (Yonne). Corallien supérieur de Bailly, Thury, Tonnerre, Coral-rag d’Abbotsbury (Dorsetshire). Calcaires à Astartes de Tonnerre, Chablis (Yonne), Colombe-les-deux-Eglises (Haute-Marne), Arconville (Aube). Oolite astartienne de Laufon (Jura Soleuroïis). Oolite inférieure de Yeovil (d’après M. Wright). Mus. Paris, Mus. Géol. pratique de Londres, Coll. Dunker, Michelin, Cotteau, Wright. NOTA. Cette espèce ressemble tellement au P. Montmoilini qu'il est très difficile de les distin- guer au premier abord. Les différences qu’indique M. Cotteau p. 237 ne sont pas suffisantes et ne constituent que de simples variétés, En revanche, d’après la figure de M. Cotteau, il existerait une différence dans la forme des pétales qui demeurent isolés jusqu’à l'appareil apicial, tandis que dans le P. Montmollini, ils se confondent avant d'atteindre le sommet, si bien qu'il ne reste plus d'espace pour les aires interambulacraires. C’est sur la foi de cette même étroitesse des aires in- terambulacraires que nous rapportons au P. Blumenbachii le C/ypeus acutus Agass. Ce n’est qu'avec hésitation que nous avons inscrit parmi les gisements l’oolite inférieure de Yeovil. Ce serait le seul exemplaire d’un oursin commun à ces deux terrains. 40 314 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Rogerianus Cot. Ours. foss. p. 332. Tab. XLVI. fig. 1-3.— De même forme que le P. Blumenbachii, mais plus large et plus déprimé; le diamêtre transversal l'emporte de beaucoup sur le diamètre longitudinal; le côté antérieur est aussi plus émarginé. Kimméridien des environs de Chablis, des Riceys (Yonne) de Bouzancourt (Haute-Marne). Coll Cotteau, Roger. NOTA. Il se pourrait, d'après M. Cotteau lui même, qu’il ne s'agit ici que d’une variété du P. Blumenbachii. acutus Agass. Catal. rais. p. 104. — Espèce alongée, déprimée, sensible- ment élargie d'avant en arrière, rappelant un peu par sa forme le P. productus, mais le rostre anal est beaucoup plus accusé. Périprocte s’ouvrant à l’extrémité du rostre T. 70. (Type de l'espèce.) Oolite inférieure de- Nantua. Coll. d’Orbigny. pentagwonalis Sym Cypeaster pentagonalis Phill. Geol. of Yorksh. Tab. IV. fig. 24. — Petite espèce tronquée et légèrement émarginée en avant, consi- dérablement élargie au-delà du sommet, rostrée en arrière, d’où résulte une forme pentagonale très prononcée. Sommet ambulacraire central. Corallien inférieur (Calcareous grit) du Yorkshire. Coll. Phillips. NOTA, L'espèce que M. Wright figure sous le nom de P. pentagonalis est une espèce différente probablement le P. depressus. 4 Fu CAN ae fi: 1 OLy nni Hausmanmmi Agass. Catal. syst. p. 104. — Syn. Clypeaster Ilausm Koch et Dunker Nordd. Ool. Geb. p. 38. Tab. IV, fig. 3. — Cot. Ours. foss. p, 828.— Espèce gigantesque mesurant jusqu'à 8 décimèêtres de diamètre, déprimée, surbaissée, subcireulaire avec un léger rostre. Pétales très longs, s’étendant j jusque tout près Au bord. Sommet central. X. 50. Corallien de Kleïinbremen près Bückeburg. Calcaire à astartes de Longchamps, Palisot (Aube). Coral-rag de Malton (Yorkshire). Ieaunensis Cot. Ours. foss. p. 239. Tab. XXXVIL fig. 1. et Tab. XXX VIII. — Autre grande espèce à peu près aussi large que longue, mesurant, d’après l'exemplaire de M. Cotteau, 109 millim. dans un sens et 113 dans l’autre, par- conséquent plus circulaire et en même temps plus haute que le P. Hausmanni. Corallien inférieur (Couches calcaréo-siliceuses) de Druyes (Yonne). Rare. Coll. Cotteau. NOTA. Malgré la diffé rence de forme et de hauteur que signale M, Cotteau, il nous reste quelques doutes sur la validité de cette espècé qui pourrait bien n'être qu'une variété du P. Hausmanni. + Pycurus. 14. SRE tenuis Desor Catal. rais. p. 104 — Grand oursin très dilaté, circulaire, à bord très mince, presque tranchant. Sommet central. Pétales fort longs, attein- gnant presque le bord. | R. 30. (Type de l'espèce.) 3 Portlandien inférieur (Astartien) d'Oberbuchsitten (Canton de Soleure). Oolite astartienne de Laufon (Jura Soleurois), Delémont. Mus. Neuchâtel. Coll. Michelin. Jurensis Marcoÿ. Mém. Soc. géol. de France 24e sér. Tom. IIL p. 114. — 4 CL: Espèce dilatée, rostrée. Sommet excentrique, Pétales larges, se prolongeant k #4 jusqu’au bord. Dessous très onduleux. Périprocte infra-marginal. a Portlandien supérieur (Virgulien) de Suziau près Salins, des environs de Mor- teau, Gray (Haute-Saône). Portlandien moyen (Ptérocérien moyen) de Montbéliard. Coll. Marcon, Thurmann, Jaccard, d’Orbigny. lp depressus Agass. Catal. syst, p. 5. — Syn. Pygurus pentagonalis Wright me: Cassidul, in Ann and Magaz. of Nat. Hist. 2° sér. Vol. IX. 1851. Tab. IV. fig, 8. — (non Phillips). — Pygurus nasutus dOrb. Prodr. Tom. IT. p. 26. — Cot. Ours. foss. p. 242. Tab. XXX VII. fig. 1. et 2. — Belle espèce régulièrement bombée, subconique, tronquée en avant, fortement élargie au milieu, rostrée en arrière. Sommet ambulacraire central. Bord onduleux. Dessous concave. Périprocte infra- marginal. Péristome excentrique en avant. 40. (Type de l'espèce.) é Kellovien de Chaufour, Marville (Meuse), Croisille, Alençon, Lifol-le-Grand (Vosges), Ste. Scolasse (Orne). : Oolite infér. de Shurdington-Hill, des environs de Bath. Coll. Deslongchamps, Michelin, Hébert, Wright. NOTA Nous ne pouvons que confirmer la supposition que le P. nasutus d'Orb. n’est qu'une variété un peu ramassée de notre espèce. L’échantillon décrit et figuré par M. Wright correspond ‘ de tous points à ceux du Kellovien de France; nous ne saurions dès lors le rapporter au P. pen- tagonalis qui est beaucoup plus anguleux. Cette ubiquité de la même espèce dans le Kellovien de France et l’oolite inférieure d'Angleterre n'est pas un fait isolé; elle a déjà été signalée à plu- sieures reprises. Michelin Cot. Ours. foss. p. 70. Tab. V. fig. 7. — Espèce presque cireu- laire, uniformement bombée, sauf une légère carène de l’aire interambulacraire postérieure qui correspond au rostre très peu accusé du bord postérieur. Som- met central. Forest-marble (Bathonien) de Châtel-Gérard (Yonne). Marnes à Discoïdées (Vesulien) du Jura Soleurois et Argovien. î Coll. Rathier, Gressly. orbieulatus Agass. Catal. rais. p. 104. — De forme complètement circu- laire, en même temps haute et conique, Sommet central Pétales légèrement renflés. Dessous concave. Péristome excentrique. 316 SYNOPSIS DES ECHINIDES. R. 14. (Type de l'espèce.) Kellovien de Mamers. Coll. Michelin, Hébert. NOTA. Nous supprimons le synonyme de Leske (Æchinanthites orbiculatus) ayant recomm que l'oursin qu’il désigne de ce nom n’est selon toute apparence qu'un échantillon usé du P, rostratus. Marmonti Agass. Catal. rais. p. 105. — Syn. Laganum Marmonti Beau- douin Bull. Soc. géol. de France 1° sér. Tom. 14. p. 155.— Pygurus fungiformis Agass. Catal. syst. p. 5. — Grande espèce circulaire, très déprimée. Sommet cen- tral. Pétales longs. Zônes porifères très larges, égalant presque en largeur la zône interporifère. Périprocte petit, alongé. P. 15. (Echantillon de Normandie.) Kellovien de Chatillon sur Seine, Mamers, Estrochey (Côte d'Or). Grande oolite de Normandie. Coll. Beaudouin, Michelin, Deslongchamp. emarginatus Syn. ypeus emarginatus Phill Geol. of Yorksh. p. 127. Tab. IL. fig. 18. — Mucleolite semarginatus Forbes Geol. Survey Decad. I. Descript. de PI. IX. — Zchinites subulatus Young et Bird Yorksh. Coast. p. 214. Tab. VE. fig. 11. — Espèce ovoïde, régulièrement bombée. Sommet ambulacraire central, à l’'opposite de la bouche. Pétales lancéolés, légèrement renflés, effilés à leur extré- mité; mais ce qui distingue cet oursin entre tous ses congénères, c’est que le périprocte est entaillé dans le bord comme chez les Botriopygus. Oolite corallienne de Malton et Scarborough. Coll. Phillips. NOTA. Cette position exceptionnelle du périprocte n'est pas une raison suffisante pour éloigner cette espèce du Pygurus auxquels eile correspond par tous ses autres caractères. CXXV. Genre. — FAUJASIA. d’Orb. 1855. Tab. XXXIV. fig. 1-4. Oursins de moyenne taille, très convexes, souvent coniques. Som- met ambulacraire légèrement excentrique. Pétales lancéolés, grèles, ne dépassant guère la moitié de la distance entre le sommet et le bord. Face inférieure plane, sans sillons ambulacraires ni saillies correspondant aux aires interambulacraires. Péristome subcentral, entouré d'un floscelle distinct et nettement circonscrit. Périprocte petit, infra-marginal, transversal, sans aréa. Granulation très fine en-dessus, plus grossière et inégale en-dessous. Ce genre n’est propre jusqu'ici qu'aux terrains crétacés supé- rieurs dans lesquels il parait représenter le genre Pygurus. FauyasrA. . 317 Nora. Nous ne pouvons qu'applaudir à la création de ce nouveau genre qui, comme le remarque M. d'Orbigny, se distingue des Pygurus par de nombreux caractères, au nombre desquels nous signalerons, en première ligne la petitesse des ambulacres et la forme plane de la face inférieure, ensorte que le péristome s'ouvre à fleur de test, au lieu d'être logé dans une dépression profonde. Si l’on ajoute à cela la forme conique et convexe de la coquille, la manque de sillons rayonnants autour du floscelle et la structure du périprocte, on verra que le genre Faujasia se présente comme lun des plus naturels et partant des plus lé- gitimes de la famille des Cassidulides. Faujasia apicalis dOrb. (Tab XXXIV. fig. 1-4.) D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 315. Tab. CMXXII. — Syn. Pygurus apicalis Desor Catal. rais. p. 104. — Æchinites Faujas Tab. XXX. fig. 3. — Espèce haute et conique, à peu près aussi large que longue, légèrement rostrée en arrière. Pétales grèles, très frustes, peu visibles, ouverts à leur extrémité, ne s’étendant pas au-delà de la mi-distance du bord. Dessous plan ou même un peu convexe au pourtour Péristome à peu près central, entouré d’un floscelle très net, mais limité, les pores ne se dédoublant pas à l’intérieur des phyllodes. Périprocte très petit, transversal. R. 39. (Type de l'espèce.) Craie supérieure (Danien) de Maestricht. Coll Marquis de Northampton, Koninck. Faujasii d'Orb. Paléont. franç. Echin. pag. 317. Tab. CMXXIII. — Syn. Echinolampas Faujasii Desmoul. Tab. synon. p. 346. — Pygurus Faujasii Agass. Catal. rais. p. 104.— Æchinites. Faujas p. 72. Tab. XXX. fig. 7. — Espèce de même apparence que la précédente, mais sensiblement plus déprimée, aussi large que longue, tronquée en avant, subrostrée en arrière Les pétales, quoique pe- tits, sont cependant plus distincts et un peu plus larges que dans le F. apicalis. R. 41. Craie supérieure (Danien) de Maestricht. Silex des environs de Lanquais (Dordogne). Coll. Desmoulins, Michelin. Roemeri Desor Syn. Pygorhynchus rostratus Roem. Nordd. Kreidegeb. p. 31. Tab. VI. fig. 13. — Espèce haute, en cone obtus. Côté postérieur en forme de large rostre. Pétales courts, mais assez larges et distinctement costulés. ,: Quader de Blankenburg. Coll. Roemer. Delaunayi d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 318. Tab. CMXXIV. — Grande et belle espèce remarquable par sa forme ovoïde et beaucoup plus alongée que les autres. Dessous peu convexe, presque plat au milieu. Sommet ambulacraire un peu plus excentrique que le péristome. Floscelle distinct. Craie (Sénonien) d'Anthon (Loir et Cher). Coll Delaunay. 318 ENNE SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. C'est probablement par suite d’une inadvertance que dans la figure grossie que M. d'Orbigny donne de l’un de phyllodes (fig. 6. de Tab. CMXXIV.), les pores sont rangées sur trois rangs de chaque côté. Une pareiïle structure serait contraire à la synthèse générale de la distribution des pores qui n'existent que par paires. Il est probable que la rangée externe est double. florealis dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 319. Tab. CMXX. fig. 5. et 6. — Syn. Clypeaster florealis Morton Syn. cret. Group. p. 76. Tab. IIL fig, 12. et Tab. X. fig. 2. — Pygurus florealis Agass. Catal. rais. p. 141.— Petite espèce circu- laire, d'apparence hémisphérique Pétales courts, se prolongeant environ jusqu'aux deux tiers de la face supérieure. Sables ferrugineux (Craie supérieure) du Delaware et du Canal de Chesapeake (Etats-Unis). Mus. de Philadelphie. NOTA. À l'exemple de M. d’Orbigny, ce n’est qu'avec toute réserve que nous rangeons cette espèce dans le genre Faujasia; elle n’est connue en effet que par des figures incomplètes, sans déscription. C’est en vain que nous l’avons cherchée au musée de Philadelphie, N'était la brieveté des pétales, on pourrait être tenté de la ranger dans le genre Conoclypus, à côté du @ cylindricus dont elle se rapproche par son apparence hémisphérique. CXXVI Genre. — CONOCLYPUS. Agass. 1840. Tab. XXXIIT. fig. 5-7. Grands oursins de forme plus ou moins ovale, très renflés, tantôt voutés tantôt coniques ou subconiques. Test épais. Pétales fort longs, droits, égaux, sans aucune tendance à se fermer à leur extrémité. Zônes porifères larges, se terminant en pointe; les sillons transverses qui relient les pores entre eux sont très accusés. Péristome penta- gonal, entouré de gros bourrelets. Face inférieure plane. Périprocte infra-marginal, en général triangulaire. Granulation assez grossière. Appareil apicial en forme de bouton assez saillant. Les plaques ocellaires sont très petites. Toutes les espèces sont fossiles, des terrains crétacés et tertiaires. C’est dans la période éocène que ce type parait avoir acquis son plus grand développement. Nora. La distinction des espèces repose en partie sur la largeur proportion- nelle des zônes porifères. Cependant il me reste des doutes sur la valeur de ce caractère. Si l'on venait à prouver par des études ultérieures qu'il n’a pas l'im- portance qu’on lui attribue, il en résulterait qu'on aurait à supprimer une partie des espèces ci-dessous. Les pétales sont en général égaux ou s’il existe quelque différence dans la largeur, c’est en faveur des pétales antérieurs, contrairement à ce qui a lieu dans beaucoup d’autres genres. Génériquement les Conoclypus sont l’un des genres les mieux caractérisés. Il n’y a que certaines espèces d’'Echinolampas qui s’en rapprochent quelque peu; mais il est toujours facile de les distinguer soit à leurs pétales, soit à leur forme en général déprimée et à leurs dessous concave. La même remarque s'applique aux Pygurus. Quant aux Faujasia, leurs petits pétales les distinguent suffisamment. ConNocLyPus. 319 Espèces tertiaires. Conoelypus Anachoreta Agass. (Tab. XXXIII. fig. 5-7.) Agass. Echin. suiss. I. p. 63. Tab. X. fig. 5-7. — Syn. Conoclypus microporus Agass. Echin. suiss. L p. 64. Tab. X. fig. 8-10. — Discoidea maxima Dubois Voy. au Caucase Sér. géol. Tab. I fig. 17. et 18. — Espèce de moyenne taille, circu- laire, haute et conique. Zônes porifères relativement étroites. 42. (Type de l’espèce.) S. 23. (Discoidea maxima.) Calcaire à Nummulites d’Yberg près d'Einsiedeln (Canton de Schwytz). Très abondant | Terr. éocène de Crimée. Mus. Zurich, Mus. Berne, Mus. Neuchâtel. NOTA. M. Agassiz avait remarqué que certains exemplaires avaient les pores de la rangée externe des zônes porifères moins alongés et il en avait fait son Conoclypus microporus. Il a été reconnu plus tard que ce caractère n’a rien de constant. Le Discoïdea maxima de Dubois n’est autre chose qu’une variété à petits pores, Bouei Agass. Catal. rais. p. 110,— Syn. Clypeaster Bouei Munst. in Goldf. p. 131. Tab. XLI. fig. 7.— Espèce de taille médiocre comme la précédente, mais obtuse et hémisphérique au lieu d’être conique. ‘ R. 60. % Terrain nummulitique de Kressenberg. Calcaire à Nummulites d’Yberg (Canton de Schwytz). NOTA. Il se pourrait que la différence de forme qu’on observe entre le C. Bouei et le C. Ana- choreta ne constituât pas un caractère spécifique, mais n’indiquât qu’une variété de sexe. Dans ce cas, il faudrait supprimer le C. Anachoreta. Whergensis (Desor nov. sp. — Grande espèce circulaire, subconique, voi- sine du C Anachoreta par sa forme, mais en différant par ses zônes porifères plus larges, quoique cependant moins amples que celles des © conoïdeus et C Bordae. Calcaire à Nummulites d’Yberg (Canton de Schwytz). Mus. Zurich. conoïdeus Agass. Echin. suiss. I. p. 64. Tab. X. fig. 14-16. — Syn. Ga- lerites conoïdeus Lamk. IIL. No. 9.— Clypeaster conoïdeus Goldf. p. 132. Tab. XLI, fig. 8.— Echinolampas Agassizii Dubois Voy. au Caucase Tab. L fig 22-24, — ? Conoclypus Leymerianus Cott. Bull. Soc. géol. 2° sér. Tom. XIIL p 337. — Grande espèce ovale, très haute, subconique. Zônes porifères très larges. S. 94, Terr. numm. de Kressenberg (très fréquent) d'Egypte, de Salghir en Crimée, de Sardaigne, de Seewen (Canton de Schwytz), de Faehnern (Canton d’Appenzell) Terr. épicrétacé (Calcaire à Mélanies) de la Montagne Noire près St. Julien. (Aude). Coll. Michelin, Mus. Paris, Mus. Bonn, Mus. Zurich, Mus. Pise, Coll. Leymerie, 320 SYNOPSIS DES ECHINIDES, NOTA. Il arrive parfois que les ambulacres sont enfoncés près du sommet dans les grands exemplaires. Cela parait être un effet de l’âge; c'est sur la foi de cette particularité que M. Dubois avait créé son Æch. Agassizii. Le C. Leymerianus n’est probablement pas autre chose. Bordae Syn. Galerites Bordae Grat. Ours. foss. Tab. Il. fig. 1.— Très grande espèce, à zônes porifères très larges; elle ne diffère du C! conoïdeus que par sa forme plns bombée. Le périprocte, d'après M. de Grateloup, serait infra- marginal et transversal. 54. Terr. nummulitique de Dax. Coll. Michelin, Grateloup, Mus. de Paris. NOTA. C'est peut être à cette espèce que le nom de conoïdeus a été donné primitivement par Lamarck. Mais comme il y a des doutes à cet égard et que d’ailleurs le nom convient beaucoup mieux à l'espèce de Kressenberg si généralement répandue dans les collections, je crois devoir maintenir 16 nom de C. Bordae pour l'espèce de Dax. Il se pourrait d’ailleurs que les deux espèces ne fussent pas réellement distinctes. C’est ce dont on s’assurera quand on pourra comparer une série d’exemplaire des deux localités. Duboisii Agass. Echin. suiss. I. p. 67. Tab. X. fig. 11-13, — Espèce d’assez grande taille, circulaire, peu haute, mais régulièrement bombée, à peu près hé- misphérique. Zônes porifères larges, sans l’être autant que dans les deux espèces précédentes. CT Ra}. We (EF Q. 68. (Type de l’espèce.) Terr. nummulitique de Salghir en Crimée, de Sonthofen (Alpes Bavaroises), et du Sentis. Mus. Zurich. nequidilatatus Agass. Catal. syst. p. 5. — Espèce de moyenne taille, haute et subconique comme le C Ybergensis, maïs en différant par sa forme un peu plus ie Zônes porifères assez larges. a ! oq 1 { Gr). 86b, (Type de l'espèce.) CAV-Z Terrain nummulitique de Kressenberg. Mus. Neuchitel. Var. épaisse. Syn. Conoclypus crassissimus Agass. Catal. rais. pag. 110. — S. 52. (Type de la variété.) NOTA. Le test est parfois d’une épaisseur remarquable, mais nous ne pensons pas que ce soit là un caractère suffisant pour en faire une espèce à part. costellatus Agass. Catal. rais. p. 110. — Espèce haute, bombée, à zônes porifères étroites. Les pétales sont légèrement costulés. Q. 68b. (Type de l'espèce.) Terrain nummulitique de Kressenberg. Coll. Michelin. subeylindrieus Munst. in Goldf, p. 131. Tab. XLI fig. 6. — Petite espèce de la taille d’une Discoïdée, de forme circulaire, hémisphérique. Pétales saillans, en forme de petites côtes. , ConocLyPus. SU'E Q. 55. Terr. nummulitique de Kressenberg, du Sentis. Mus. Bonn, Mus. Neuchâtel. Osiris Desor Catal. rais. p. 109. — Grand oursin très alongé, subconique, à zônes porifères larges, mais se distinguant par son bord très renflé. Périprocte transversal. T. 10. (Type de l'espèce.) Terr. nummulitique de Montradan (Egypte). Mus. Paris. marginatus Desor Catal. rais. p. 109. — Grande espèce alongée et sub- conique comme la précédente, mais à bord saillant et à face inférieure concave. R. 59. (Type de l’espèce.) Terrain nummulitique du Vicentin. Mus. Pise, Coll. Michelin. Pyrenaïceus Cot. Bull. Soc. géol. de France Vol, XIIL 2° sér. p. 338. — Espèce voisine par sa forme du C. Osiris, mais de moins grande taille, plus étroite en arrière et s’en distinguant en outre par son périprocte elliptique dans le sens du diamêtre antéro-postérieur. Terrain épicrétacé des bords de la Louine au S.-0. de Cassaigne (Haute- Garonne). Coll. Leymerie. Flemingi dArch. et Haime An. foss. de l’Inde p. 215. Tab, XV. fig. 1.— Espèce renflée et alongée, à la façon du ©. Leskei, dont elle ne diffère, suivant MM. d’Archiac et Haime, que par ses granules miliaires plus petits et plus serrés. Le bord nous parait aussi plus renflé, Sommet ambulacraire situé aux) 3Js de la longueur. Terrain nummulitique de Keurah, près de la montagne de Sel (dans le Pendjab. pulvinatus Syn. Galerites pulvinatus Sowerby in Graut Geol. Trans. 2° sér. Vol. V. part. 2. Tab. XXIV. fig. 26. — Grand oursin de forme circulaire, hémi- sphérique. Pétales longs et ouverts. Long. 31/4 p. Haut. 1 p. 10 lig. Terr. nummulitique de Baboa-Hill (Province de Cutch). NOTA. Le fait que l’auteur indique comme caractère de l'espèce ,,que les ambulacres sont tra- versés par des sillons,“ prouve suffisamment qu'il s'agit d'un Conoclypus et non d'un Galérite. A en juger par sa forme et ses dimensions, cette espèce paraît être très voisine du ©, Dubois. varians Syn. Cypeaster varians Sowerby in Graut Geol. Trans. 2° Sér. Vol. V. part. 2. Tab. XXIV. fig. 21.— Autre espèce hémisphérique, légèrement concave en-dessous. Périprocte transversal. Long. 21/2 p. Haut. 1/4 à 3 p. Terr. nummulitique de Baboa-Hill et Wagé-ké-pudda (Province de Cutch). 41 322 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. L'auteur fait la remarque que cette espèce ressemble au C. Bouei Munst, Toutefois si le périprocte est aussi éloigné du bord que l'indique le dessin, cela seul constituerait un caractère suffisant pour la distinguer de toutes ses congénères, Sous tous les autres rapports, elle ressemble à la précédente, l { Cat ACT ) } Lueae Desor Catal. rais. p. 110. — Syn. Conoclypus plagiosomus Agass, Catal. syst. p. 5.— Assez grande espèce ovale, régulièrement bombée, à zônes porfères très étroites. 53. et R. 53. (Type de l'espèce.) Myocène du Cap Couronne près les Martigues, d'Alicante (Deluc), du désert de Faredjah et de Santarieh, à l’Ouest de l'Egypte. Coll. Michelin, Delue, Mus. Neuchâtel. NOTA, Ayant reconnu que le © Lucae et le C. plagiosomus sont identiques, j'ai cru devoir conserver le premier de ces noms, consacré à la mémoire de M. Delue, en dépit de l’antériorité, par la raison que le nom de plagiosomus pourrait induire en erreur, ayant trait à une forme pu- rement accidentelle de l'individu que M. Agassiz a fait mouler (53). Semiglobus Syn. Galerites Semiglobus Lam. II. p. 311.— Gratel. Ours. foss. p. 53. Tab. IT. fig. 4. — Æchinolampas Semiglobus Desmoulins Tabl. synon. _p. 344. — Très grande espèce parfaitement cireulaire, conique. Zônes porifères #,2 | moins larges que dans le C. conoïdeus. Périprocte transversal. 33. Faluns bleus (Myocène) de Garrey, Clermont. Mus. Paris, Coll. Grateloup. NOTA. La figure de M. de Grateloup est la seule bonne qui ait été publiée jusqu'à présent x C’est à tort que M. Desmoulins rapporte à cette espèce le Clypeus conoïdeus de Leske qui est le C. Bordae. Espèces crétacées. Leskeï Agass. Catal. syst. p. 5. — Syn. CZypeaster Leskei Goldf. pag. 132, Tab. XLII. fig. 1.— Galerites ovatus Lam, I, p. 310. No. 11.— Æchinolampas ovata Desmoul. Tabl. synon. p. 346. — Conoclypus ovatus d’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 345. Tab. CMXLV. et CMXLVI. — Espèce alongée et conique tout à la fois, à sommet excentrique. Péristome plus excentrique que le sommet, placé vers le tiers antérieur, entouré de gros bourrelets et de phyllodes distincts, dans lesquels les pores se dédoublent fortement. Périprocte infra-marginal, grand, triangulaire, transverse. Pétales droits, sans aucune tendance à se fermer. Zônes porifères larges, ayant les pores externes très alongés. Trois sortes de tubercules 1) de très gros et très saillans, mais non scorbiculés à la face supérieure près, du sommet, 2) de petits tubercules scrobiculés sur les flancs, 3) de gros et scro- biculés en-dessous. Bouton apicial en relief. Q. 10. Craie de Maestricht (Goldfuss). Calcaire jaune supérieur de la Dordogne. CoxocLYPus. 329 Craie grise au Nord de Périgueux. Craie blanche de Royan, Merschers et Talmont, (d’Orbigny). Très abondant, Dans toutes les collections. NOTA. M. d'Orbigny a proposé de réintégrer l’ancien nom d’ovatus comme ayant l’antériorité sur celui de ZLeskei proposé par Goldfuss. Si nous n'avons pas suivi son exemple dans cette occa- sion, c’est parceque le nom d'ovatus a été appliqué à un si grand nombre d’espèces, qu'il est difficile de dire à laquelle il revient de droit. acutus Agass. Catal. rais. p. 109. — d'Orb. Paléont. fran. Echin. p. 347. Tab. CMXLVII. — Syn. Æchinolampas acuta Desmoul. Tab]. synon. p. 352. — Espèce conique et un peu alongée, voisine du © Zeskei, mais en différant par sa face inférieure légèrement concave, par ses pétales plus larges et par l'absence de tubercules anormaux près du sommet. T. 82. (Type de l'espèce.) Craie blanche du Port de Léna près de Lalinde (Dordogne). Coll. Desmoulins, d'Orbigny, Mus. d'Avignon. Ovum Agass. Catal. rais. p. 109. — d’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 349. Tab. CMXLVIII. — Syn. Galerites Ovum Gratel. Ours. foss. p. 55. Tab. IL. fig. 5. — Echinolampas Ovum Desmoul. Tabl. synon. p. 352. — Petite espèce très renflée, bien arrondie à ses extrémités, régulièrement bombée en-dessus, entièrement plate en-dessous. Péristome légèrement excentrique. Périprocte infra-marginal, petit, transversal. Pétales peu apparents, courts, à zônes porifères très étroites. Tubercules très petits. R. 86. (Type de l’espèce). Craie de Bazin et Laplante près de Montfort (Landes). Craie de Cozes et de Saintes (Charente inférieure). Coll. Grateloup, Desmoulins, Michelin, d’Orbigny. NOTA. La figure de M. de Grateloup est très imparfaite surtout en ce qui concerne les pétales, qui sont représentés comme costulés, tandis qu'en réalité ils sont plats. Rhotomagensis d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 344. Tab. CMXLIV. — Espèce très voisine du C. Ovum et de même taille, mais moins renflée, à pour- tour légèrement anguleux, avec un indice de dépression en avant. Sommet ambula- craire à peine excentrique; le péristome l’est un peu plus. Périprocte très petit, transversalement ovale. Pétales très grèles, composés de zônes porifères très étroites quoique distinctement conjugées. Craie marneuse de la Montagne de Ste. Catherine près Rouen, avec l’Ammo- nîtes Rhotomagensis. Coll. d'Orbigny. 324 SYNOPSIS DES ECHINIDES. TRIBU DES CLAVIASTER. Comprend des oursins de forme bizarre avec une structure par- ticulière des ambulacres, spécialement de l’ambulacre impair. CXXVIIL Genre. — ARCHIACIA. Agass. 1847. Tab. XXXIV. fig. 14-16. Oursins de moyenne et petite taille, à test mince, élargis en ar- rière, de forme bizarre par suite de la position du sommet qui est très saillant et tout-à-fait excentrique, placé à l'extrémité ou près de l’extrémité antérieure, quelques fois en surplomb. Dessous con- cave. Péristome grand, très excentrique, décagonal. Périprocte éga- lement très grand et infra-marginal. Pétales courts et grèles, inégaux, l'antérieur non pétaloïde et composé d’une double série de pores de chaque côté, soit de quatre rangées au lieu de deux. Jusqu'ici ce genre est limité aux terrains crétacés moyens. Nora. M. Agassiz en établissant ce curieux genre, s'était fondé surtout sur la forme bizarre. Mais le caractère le plus important, celui de la structure anor- male de l’ambulacre impair lui avait complètement échappé. C’est à M. d’Orbigny que revient le mérite de cette découverte. Cette structure est en effet si exception- nelle, que l’on est embarassé sur la signification qu’il convient de lui accorder. M. d’Orbigny l’invoque comme un argument pour reléguer les Archiacia dans la famille des Spatangoïdes, par la raison que l’un des caractères principaux de cette famille est d’avoir les pétales inégaux. Sans méconnaître en aucune façon la portée de cette considération, nous ferons remarquer cependant qu’il ne s’âgit pas ici d’une simple inégalité des ambulacres, comme dans les Spatangoïdes. Il s’âgit d'une structure tout à fait particulière, également étrangère aux Spatan- goïdes et aux Cassidulides. Peut-être conviendrait-il dès lors de faire des Ar- chiacia le type d’une famille à part. En attendant, nous ne devons pas perdre de vue que, sous tous les autres rapports, ils se rapprochent bien plus des Cas- sidulides que des Spatangoïdes. C'est ce qui nous a engagé à les maintenir pro- visoirement comme groupe à part dans la première de ces familles. Nous avons dit plus haut (p. 196) les raisons qui nous ont engagé à en éloigner le genre Asterostoma. Archiacia Santonensis d'Arch. (Tab. XXXIV. fig. 14-16.) D’Archiac Mnser. 1855, — D'Orb. Paléont franc. Echin. pag. 287. Tab. CMXII. — Espèce de moyenne taille, à pourtour ovale, rétrécie en avant, élargie au mi- lieu et un peu rostrée en arrière. Sommet ambulacraire très excentrique, (en avant du quart antérieur), coïncidant avec le sommet de la coquille. Dessous concave. Péristome grand, décagonal, placé au tiers antérieur. Périprocte très grand, longitudinalement ovale. Pétales très étroits, l’impair un peu plus large et CLAVIASTER. : 325 non rétréci à son extrémité, formé de chaque côté de deux paires de petits pores simples. Tubercules très petits et serrés, excepté en avant où ils sont gros et distinctement scrobiculés. Craie chloritée (Cénomanien) de Bel-Air près Rochefort (Charente inférieure), de Charras, Fourras et du Port-des-Barques (même Département). - Coll. d’Archiac, d'Orbigny. NOTA. C’est l'espèce la moins irrégulière du genre. Si malgré cela, nous l'avons choisie pour type du genre, c'est uniquement parceque les détails de la structure du test en sont mieux connue. giganten dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 286. Tab. CMX. et CMXI. — Grande espèce à peu près aussi large que longue (dans le rapport de 9 à 10), conique, tronquée verticalement en avant. Sommet ambulacraire très excentrique (au 8° de la longueur), coïncidant avec le point le plus élevé de la coquille. Dessous concave. Péristome au tiers antérieur. Périprocte infra-marginal, grand, pyriforme. Pétales courts, mais lancéolés, proportionnellement plus larges que dans l'espèce précédente. Tubercules excessivement petits et serrés. Appareil apicial formant un rhombe irrégulier avec deux grands pores génitaux en ar- rière et deux petits en avant. Craie chloritée (Cénomanien) du Port-des-Barques (Charente inférieure). Rare. Coll. d’Orbigny. NOTA. C'est sans doute par une inadvertance du dessinateur que dans la PI. 910 de M. d'Or- bigny, l'ambulacre impair est représenté comme composé de simples pores au lieu de pores dé- doublés. sandalina Agass. Catal. rais. p. 101. Tab. XV. fig. 24-26. — d’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 284. Tab. CMIX. fig. 6-11.— Syn. C/ypeaster sandalinus d'Arch !:.° — Espèce très accuminée, obliquement conique, le sommet rejeté en avant, fort au-delà de la base et la surplombant, d’où résulte une forme des plus bizarres. Pétales très grèles et très courts, l’impair cependant un peu plus large que les autres, tous disparaissant à une petite distance du sommet. T. 71. (Type de l'espèce.) Grès calcarifère (Cénomanien) de Fourras et’du Port-des-Barques. Coll. d’Archiac, d'Orbigny, Michelin. CXXVII. Genre. — CLAVIASTER. d'Orb. 1855. Tab. XXXIV. fig. 13. Oursins de forme exceptionnelle, le sommet étant renflé en forme de massue ou de rostre saillant, presque cylindrique. Ambulacre im- . pair composé de pores plus petits que ceux des ambulacres pairs, en apparence simples, comme chez les Asterostoma. Quatre pores génitaux disposés de manière à former un apparail compact. Une seule espèce. 326 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Nora. Ce type exceptionnel n’est encore qu'imparfaitement connu. Il avait été rangé par M. Agassiz parmi les Archiacia, à raison dé sa forme bizarre, qui semblait une exagération du sommet saillant des Archiacia. M. d’Orbigny ayant reconnu depuis que les Archiacia se distinguent par deux zônes de paires de pores de chaque côté de lambulacre impair. l’oursin dont il est ici question doit en être éloigné par la raison qu’il n'offre pas cette anomalie. Les zônes porifères ne sont pas connues dans toute leur étendue; et comme, dans la partie qui est conservée, les pores ont l’air d’être simples et non conjugés, on pourrait se de- mander si les ambulacres sont réellement pétaloïdes. Mais d’un autre côté, il importe de ne pas perdre de vue que l’ambulacre impair, sans être double, est cependant différent des ambulacres pairs. Sous ce rapport, il y a quelque ana- logie entre les Claviaster et les Asterostoma, comme l'indique M. d’Orbigny. En revanche, la forme de l’oursin est complètement différente et de plus lappareil apicial, au lieu d'être alongé, comme dans ces derniers, est compact. Cette der- nière considération nous engage à placer provisoirement le genre dont il est ici question dans la famille des Cassidulides. Claviaster cornutus dOrb. (Tab. XXXIV. fig. 13.) d'Orb. Paléont. franc. Echinod. p. 282. Tab. IX. fig. 1-5.— Syn. Archiacia cornuta Agass. Catal. rais. p. 101.— Le sommet seul de l’oursin est connu; il est en forme de massue cylindrique. Ambulacres longs, composés de pores non conjugés; en revanche, chaque paire est logée dans une petite fossette, à l'instar de ce qui a lieu chez les Caratomus. Les pores de l’ambulacre impair sont plus petits et plus rapprochés que ceux de l’ambulacre pair. Du Sinaï (probablement du terrain crétacé). Mus. de Paris (Galerie de Zoologie). FAMILLE DES SPATANGOÏDES. Ambulacres pétaloïdes. Péristome excentrique, bilabié ou réni- forme. Point de machoires. Périprocte postérieur ou infra-marginal. Quatre plaques génitales. Deux larges avenues lisses à la face inté- rieure, correspondant aux aires ambulacraires postérieures, et entou- rant un espace cordiforme tuberculeux, qui correspond à l'aire inter- ambulacraire impaire (le plastron). Bon nombre de genres sont en outre garnis de fascioles ou bandelettes d'apparence lisse, mais formés de tubercules microscopiques qui, durant la vie, portent des cils vi- bratiles. La famille des Spatangoïdes telle qu'elle est ici circonscrite, fut établie par M. Agassiz dans son Prodrome d’une Monographie des Radiaires *). Mais les caractères qu’il lui assigne ne sont ni exacts ni suffisamment précis. Ainsi, il est parfaitement établi aujourd’- hui que les Spatangoïdes n'ont nullement ,la bouche pourvue de machoires‘, comme le veut M. Agassiz; ils sont au contraire inva- riablement édentés. La minceur du test ne saurait non plus consti- tuer un caractère de famille, puisqu'il existe des types qui ont au contraire le test très épais, témoins les Ananchytes. Quant aux fascioles, qu’on ne connaissait que d’une manière très imparfaite à cette époque, s’ils ne se retrouvent pas dans tous les genres, on peut du moins poser en fait qu'ils n’existent que dans cette famille, en sorte que la présence d’une de ces bandelettes sur un fragment de test est un indice que l’oursm dont il provient, doit avoir *) Mém., Soc. des Sc. nat. de Neuchâtel, I. p. 182, 328 SYNOPSIS DES ECHINIDES. appartenu à un Spatangoïde et par conséquent qu'il ne peut pas être plus ancien que l'époque crétacée. En résumé, les seuls caractères exclusivement propres aux Spa- tangoïdes et qui soient en même temps communs à toute la famille consistent dans la position excentrique et presque marginale du péristome et dans les larges avenues lisses de la face inférieure entourant le plastron (côte sternale de quelques auteurs). Les Spatangoïdes ainsi limités renferment cependant un nombre trop considérable de types, pour qu'on n’éprouve pas le besoin de les subdiviser. On a même proposé de les démembrer en plusieurs familles distinctes. C’est ainsi que Albin Gras avait proposé de faire du genre Ananchytes le type d'une famille à part, la famille des. Ananchydées“, tandis que d'Orbigny réunit ces mêmes oursins aux Dysaster pour en faire sa famille des ,,Echlinocorydées“. M. Wright enfin admet aussi une famille des Echinocorydées, mais en la limitant d’une autre manière ; il en exclut les Dysaster, tandis qu'il y range les Holaster et les Cardiaster. Nous avons été nous même tenté d'ad- mettre cette dernière classification, en partant de l’idée que les our- sins du type des Ananchites et Holaster avaient tous l'appareil apicial alongé. Nous verrons plus loin qu'il n’en est rien, attendu que le genre Stenonia, qui est très voisin des Ananchytes a l’appareil apicial com- pact. Ceci n’empèche pas qu’il n'existe deux types, celui des Anan- chytes et celui des vrais Spatangoïdes. Seulement, au lieu d’en faire des familles distinctes, nous les envisagerons comme deux tribus d’une même grande famille. Ni l’un ni l’autre ne remonte au delà de la formation crétacée. TRIBU DES ANANCHIDÉES. Comprend tous les Spatangoïdes dont les pétales à fleur du test ne se ferme pas à leur extremité. Les zônes porifères, en revanche, se ra- prochent et s’éffilent vers le bord. L'appareil apicial est allongé, excepté dans un seul genre Stenonia. Il n'existe des fascioles que dans deux genres, et seulement des fascioles latéraux. Au premier abord, on ne saurait méconnaître une certaine ressem- blance entre les Dysaster et certains Anachydées, entre autre les Anan- chytes. Cependant en y regardant de plus près on s’apperçoit que l'affinité n’est qu'apparente; elle se fonde sur le fait que dans les deux groupes les ambulacres ne convergent pas au sommet. Or, nous avons montré, à l’article des Dysastérides (p. 198), qu’il ne faut pas ANANCHYTES. 329 confondre l'appareil apicial simplement alongé des Ananchydées avec l'appareil décomposé des Dysastérides. Nous avons prouvé également qu'il y a loin des ambulacres simples des Dysastérides aux ambulacres imparfaitement pétaloïdes, il est vrai, mais cependant pétaloïdes des Ananchydées. Par ces raisons, nous repoussons comme dénuée de tout fondement l’affinité que d’Orbigny admet entre ces deux types. Mais tout en appartenant à un type supérieur, il est évident que les Ananchydées doivent occuper le rang infériéur dans la famille des Spatangoïdes. En effet, s’il est vrai que la forme pétaloïde soit une marque de supériorité, il est évident que plus ce caractère sera deve- loppé et plus la supériorité sera incontestable. Or, les ambulacres des Ananchydées ne se ferment pas en forme de pétales, comme ceux des vrais Spatangoïdes ; leurs pores aussi ne sont qu'imparfaitement con- jugés ; dans certains cas, ce sont même de simples petits trous ronds. Enfin, la différence entre les ambulacres pairs et les ambulacres impairs ou antérieurs est bien moins frappante. Dans certains cas, par exemple chez les Ananchytes et les Stenonia, elle est même complétement nulle, Il en est de même du sillon antérieur, qui est toujours très prononcé chez les vrais Spatangoïdes, tandis qu'il tend à s’éffacer et disparaît même complétement chez quelques Ananchydées. La tribu des Ananchydées ainsi limitée compte sept genres qui sont Ananchytes, Offaster, Holaster, Cardiaster, Infulaster et Hemipneustes. CXXIX‘: Gexre— ANANCHYTES. Mercati 1717. Lam. 1801. Tab. XXXVIIL. fig. 6. Grands oursins renflés, à test épais. Point de sillon antérieur. Am- bulacres à fleur de test, tous égaux, composés de plaques à peu près aussi hautes que celles des aires interambulacraires. Pores égaux, non conjugés. Appareil apicial alongé (fig. 6“). Péristome bilabié. Péri- procte infra-marginal. C’est un type essentiellement crétacé, qui jusqu'ici paraît être limité à la craie blanche, pour laquelle il est des plus caractéristiques. Nora. La fréquence de ces fossiles et leur bel état de conservation ont attiré de bonne heure l'attention sur eux ; nous les trouvons mentionnés et figurés dans les plus anciens ouvrages qui traitent des pétrifications. Breynius cependant est le premier qui en ait donné une description méthodique dans son ,,Schediasma“ sous le nom d’Æchinocorys. Maïs ce nom ne s’est pas perpétué, bien que Leske l’eut adopté, et c’est sous le nom d'Ananchytes, donné par Lamarck, que ces fossiles sont aujourd'hui généralement connus. D'Orbigny se fondant sur le principe de l’antériorité, n’a pas hésité à réintégrer le nom d’Echinocorys. Quel- que répugnance que nous eussions eprouvé à écarter le nom si populaire d’Anan- chytes, nous n’aurions cependant pas cru pouvoir nous y refuser, s’il avait été démontré qu’il est réellement de date récente. Or, il n’en est rien; il se trouve 42 330 SYNOPSIS DES ECHINIDES. au contraire qu'il est le plus ancien des deux, puisqu'il remonte à Mercati, dont l'ouvrage est antérieur de près de vingt ans à celui de Breynius; en sorte que La- marck n'a fait que réintégrer un ancien nom. Cela étant, nous nous croyons dûement autorisé à maintenir le nom d’Ananchytes comme étant non seulement le plus connu, mais encore le plus ancien. Zoologiquement parlant le genre Anachytes est l’un des plus faciles à recon- naître et à définir. Son caractère dominant réside dans ses cinq ambulacres égaux, combinés avec un appareil apicial alongé. Ananchytes ovata Lam. (Tab. XXX VIII. fig. 6.) Lam. IL p. 25, No. 1.— Encycl. Méth, Tab. CLIV. fig. 18. — Brongn. Envir. de Paris. Tab. V. fig. 7. — Goldf. p. 145. Tab. XXXXIV. fig. 1. — Dict. Sc. nat. Zool. Echin. Tab. XIL. fig. 1. — Forbes Geolog. Survey Decad. IV. Tab. VI.— Syn. Eckino- corytes ovatus Leske p. 175. Tab. LIL. fig. 3 et Tab. XXXXIL fig. 2-3.— Ech- nocorys scutatus Leske p.175. Tab. XV.— Echinus ovatus Gmelin p. 3185.— Æchi- nocorys vulgaris Breynius p. 58. Tab. IL fig. 2. — d’'Orb. Paléont. fran. Echin. p. 62. Tab. DCCCIV, DCCCV, fig. 1, DXXXVI et DXXX VIII, fig. 1-3. Grand oursin de forme ovale, arrondi en avant et un peu rétréci en arrière. Péristome au quart de la longueur, à lèvre postérieure saiïllante. Périprocte ovale, infra-mar- ginal, sans aire. Pétales toujours très distincts, tous formés de zônes porifères égales, dont les pores également égaux, sont d’abord par paires tranversales près du sommet, puis par paires obliques en circonflexe. Tubercules égaux, également espacés. Appareil apicial très alongé (fig. 6 *), en sorte que les pétales restent à distance au sommet. Q. 11. Q. 67. Craie blanche. C’en est l’un des fossiles les plus caractéristiques, en France, en Belgique, en Westphalie, en Scanie, en Angleterre, aux environs de Nice, en Russie (sur le Simbirsk et le Volga). Scaglia des environs de Venise (Zigno). Calcaire de Sewen du canton d’Unterwald. Schistes talqueux du Calanda et de Faehlen (Mus. Zurich). Plaener moyen (couches à Scaphites) avec le Galerites albogalerus de Ringel- berg, près Salzgitter (Strombeck). Plaener de Nagorzang près Lemberg (Galicie). Dans toutes les collections. NOTA. C'est de tous les Oursins fossiles le plus caractéristique et l’un des plus utiles au géologue, non- seulement à cause de sa fréquentée, mais à cause de ses caractères bien accusés qui permettent de déterminer avec certitude jusqu’à de simples fragments. A la faveur de fragments pareils, nous avons été à même de fixer l'âge de certaines roches que, d'après leur aspect, on serait loin de soupçonner être contemporaines de la craie blanche, Var. cylindrique Syn. Ananchytes Gravesii Dessor Catal. rais. p. 136. De forme ovoïde, comme la variété commune, mais plus cylindrique, le bord étant très étroit. R. 66. R. 91, (Types de la variété). Craie blanche de l'Oise, Vernonnet (Eure). Coll. Graves, Sorignet. ANANCHVYTES. 331 Var. gibbeuse Syn. Ananchytes gibba Lam. II p. 25. No. 3. — Forbes Geol. Survey Decad. IV. Tab. VI. fig. 9.— Ananchytes rustica Defr. Dict, 2 suppl. p. 41.— Ananchytes striata var. subglobosa Goldf. p. 146. Tab. XXXXIV. fig. 3. d’Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. DCCCV. fig. 3. — ? Ananchytes Eudesiü Sorignet Ours. foss. p. 71. Variété haute mais à base rétrécie, L T. L (Type de la variété). à Craie des environs de Paris, Beauvais, Pinterville Œure), Torcis, Aiïx - la- Cha- pelle, Quedlimburg. Mus. Paris, Coll. Defrance, Delbos, Sorignet. Var. hémisphérique Forbes Geol. Survey. Decad. IV. Tab. VL fig. 2 — Syn. Ananchytes striata Lam. IIL p. 25. No. 2. —Encycl. méth. Tab. CLIV. fig. 11-12. — Gratel. Ours. foss. p. 60. Tab. IL fig. 9. — Goldf. p. 145. Tab. XXXXIV. fig. 2.— Ananchytes conoidea. Goldf. pag. 145. Tab. XXXXIV. fig. 2. — Ananchy- tes hemisphaerica Brongn. in Cuv. Oss. foss. IL 2e part. Tab. V. fig. 8. — Anan- chytes scutatus Var. Leske p. 176. Tab. XXXXIL fig. 4-5.— Æchinocorys scuta- tus Parkinson II. Tab. IL fig. 4 — Variété haute, voûtée, presque hémisphé- rique, à base large. T2 Craie blanche de Meudon, Vernonnet, Sens, Rheims, Beauvais, Tercis, St.-Aignan, Aix-la-Chapelle, Angleterre (particulièrement dans les comtés de Kent, Sussex et l'île de Wight). Craie des Corbières. Craie grise de Talmont. Plaener supérieur de Fleischercamp près Salzgitter (Brunswick), Schwiegelt près Hildesheim. Dans toutes les collections. Var. conique Forbes Geol. Surv. Decad. IV. Tab. VI. fig. 4, 5 et6. — d'Orb. Paléont. françg. Echin. Tab. DCCCV. fig. 2.— Syn. Ananchytes conica Agass. Catal. Syst. p. 2.— Echin. Suiss. I. p. 30. Tab. IV. fig. 4-6. — Ananchytes conoidea var. elato depressa Gratel. Tab. IT. fig. 8. — Æchinocorys pustulosus Leske p. 183. Tab. XVI fig. a et b. — Æchinus pustulosus Gmelin p. 3185. — Ananchytes pyramidata Portlock. Variété haute et conique. M. 1. Craie de Meudon, Dax, St.-Jean-de-Royan, Louviers, La Palarea près de Nice. Calcaire de Sewen de Mutterschwanden _Mus. Zurich, Mus. Berne, Mus. Paris. Coll. Michelin, Sorignet, Graves. Var. carénée Syn. Ananchytes carinata Defr. Dict. 2 Suppl. p. 41.— Agass. Catal. syst. p. 2. Variété très haute, conique et Fe ce qui fait que le côté postérieur a l’air d’être caréné. 16. M. 24. Craie blanche de Beauvais, Guiscard, St.-Aignan, Vernonnet (Eure). Coll. Defrance, Michelin, Graves, Sorignet. 332 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Var. subconique (jeune âge) Syn Ananchytes semiglobus Lam. TI. p. 27, No. 10. — Galeola papillosa Klein, Tab. XVI fig. C. D. — Galeola undosa Klein. Tab. XVIL fig. à et b. — Æchinocorytes minor var. papillosa Leske p. 183. Tab. XVI. fig. C. D. — Ananchytes minor Blamv. Man. d’actin. p. 187. Petite Ananchyte de forme subconique, étalée et surbaissée, très fréquente à l’état de moule siliceux. R: 56. :S17240509. Craie blanche de Tercis, de Ciply, de Scanie, Giverny, Andé (Eure). Craie grise de Chamouillac (Charente inférieure). Scaglia des Alpes vénitiennes (Zigno). Sables de Stada, du Jutland (Forchhammer). Très abondante. Dans toutes les collections. Var. épaisse Syn. Ananchytes crussissima Agass, Catal. syst. p. 2. Variété haute, large, conique, remarquable par son test très épais. P. 93. (Type de la variété). Calcaire à baculites de Picanville (Manche). Coll. Michelin. coreulum Goldf. p. 147. Tab. XXXXV. fig. 2. — Syn. Echinocorys papil- losus d'Orb. Paléont. franç. Echir. p. 69. Tab. DCCCVIIL. fig. 4-6. Petite espèce surbaissée, de la grosseur d’une noix, remarquable, suivant Goldfuss, par ses pores ambulacraires qui sont placés, non plus au milieu des plaques, mais près de leur bord inférieur, Craie de Coesfeld. Mus. Bonn. NOTA. Cette position exceptionnelle des pores sur lesquels Goldfuss insiste d'une manière toute particulière, a probablement échappé à d'Orbigny; autrement il n'aurait pas mis en doute la validité de cette espèce. C’est à tort aussi que dans le ,,Catalogue raisonné‘ cette espèce se trouve confondue avec l'A. Semiglobus qui n’est que le jeune âge de l’A. ovata. auleatus Goldf. p. 145. Tab. XXXXV. fig. 1.— Syn. Æchynocorys sulcatus d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 70. Tab. DCCCIX. Espèce voisine par sa forme de la variété commune de VA. ovata, mais s’en distinguant par ses plaques ou assules qui sont convexes et saillantes à la face supérieure, ce qui donne à l’our- sin une physionomie toute particulière. Les tubercules sont aussi plus gros et moins nombreux que dans les autres espèces de la craie de Maestricht. Mus. Bonn. NOTA. D'Orbigny est disposé à ne voir dans cette forme particulière des plaques qu'une mon- struosité de l’A. ovata. Jusqu'ici cette opinion ne nous paraît pas suffisamment motivée. Par contre il nous paraît douteux que les moules intérieurs figurés par Goldfuss appartiennent à la même espèce. - STENONIA. 333 CXXX° Genre. — STENONIA Desor nov. Gen. Tab. XXXIX. fig. 10. Grands oursins coniques, à périprocte infra-marginal, à péristome bilabié, à ambulacres égaux, ayant en un mot tous les caractères essentiels des Ananchytes, hormis l'appareil apicial qui est com- pact, au liéu d’être allongé. Les plaques ambulacraires n’ont guère que la moitié de la hauteur des plaques interambulacraires. Une seule espèce de la craie supérieure. Nora. L’espèce qui sert de type à ce genre est très facilement reconnaissable à son test très épais et à son apparence bombée, résultant de la convexité de ses plaques ambulacraires et interambulacraires, ce qui, d’après l'observation de M. d’Orbigny, leur donne l'aspect de petits pavés usés. Ce caractère, quelque frap- pant qu’il soit, ne serait cependant pas suffisant pour justifier l'établissement d’un nouveau genre, s’il ne se trouvait combiné avec un autre caractère de la plus haute importance, tiré de la structure de l’appareil apicial, c’est que les plaques ocellaires sont rejetées dans les angles des plaques génitales; d’où‘il résulte que l'appareil entier, au lieu d'être allongé, est au contraire compact, comme dans les vrais Spatangoïdes. C’est le seul exemple de cette structure dans la tribu des Ananchydées. Comme l'espèce type paraît être particulière à la craie supérieure d'Italie, nous nous faisons un plaisir de dédier ce genre à la mémoire de Stenon, le paléon- tologiste du 16° siècle, qui le premier a consacré un soin particulier à l'étude des fossiles d'Italie. _Stenonia tubereulata Desor (Tab. XXXIX. fig. 10). —Syn. Ananchytles tuberculata Defr. Dict. Sc. nat. 2° suppl. p. 41. No. 3.— D'Orb. Paléont franç. Echin. p. 67. Tab. DCCCVII. Voir pour les caractères à l’article du genre. S. 64. #3 Scaglia du Vicentin, des Alpes vénitiennes, Monte di Magre. 4, © - F4 Coll. Deluc, Defrance, Mus. Berne, Coll. Michelin. CXXXI Genre. — OFFASTER *) Desor nov. Gen. Tab. XXXVIIL fig. 1-2. Petits oursins très renflés, ovoïdes. Sillon antérieur à peine in- diqué. Appareil apicial oblong. Ambulacres larges, peu distincts, composés de pores très petits, égaux et distants. Plaques ambula- craires hautes. Périprocte postérieur. Un fasciole latéral dans la plupart des espèces. £ *) De\offa petite boule et aster.. 334 SYNOPSIS DES. ECHINIDES. Toutes les espèces connues proviennent des terrains cretacés su- périeurs. Nora. Ces petits oursins ont la forme et l'apparance des Ananchytes , à la différence près, que le périprocte, au lieu d’être infra-marginal, est à la face postérieure, Sous ce rapport, ils se rapprochent davantage des Holaster, avec lesquels on les confond généralement. Cependant en réalité, ils en sont peut-être plus éloignés que des Ananchytes. Ils diffèrent en effet des Holaster non - seule- ment par leur forme générale et leur sillon antérieur à peu près nul, mais aussi par leurs ambulacres dont les plaques sont proportionellement beaucoup plus hautes, puisqu'il n’y a guère que deux plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire. Les pores sont de simples petits trous ronds, et, comme il n’y en a qu'une paire par plaque, il s’en suit qu'ils sont très distans, à raison de la hauteur des plaques. Enfin, M. d’Orbigny à reconnu que plusieurs espèces sont munies d'un fasciole latéral ; et, comme il accorde une valeur peut-être exagérée à ce caractère, il a reporté les espèces ainsi ornées dans le genre Cardiaster, laissant les autres dans le genre Holaster. Nous ne saurions pour notre part souscrire à ce démembrement, et, au risque de diminuer l'importance du fasciole, nous préférons réunir dans un genre à part toutes les espèces qui présentent les caractères ci-dessus. ‘ Notre genre Offaster forme ainsi en quelque sorte le passage des Ananchytes aux Holaster. Offaster rostratus (Tab. XXXVIIL. fig. 1 et 2). Syn. Holaster rostratus. Deshayes in Agass. Catal. Syst. p. 1. — Holaster Pi- lula Agass. Catal. rais. p. 118. — Ananchytes (Holaster) Pilula Forbes Decad. Tab. VIIL (exl. fig. 5-9).— Cardiaster Senonensis d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 118. Tab. DCCCXXIL. Petit oursin de la grosseur d’une noisette, très renflé et acuminé en arrière, avec une carène qui se termine en rostre au-dessus du périprocte (de là le nom de rostratus). Sommet ambulacraire à peu près central. Point de sillon anté- rieur. Dessous à peu près plan, le plastron ne faisant qu’une légère saillie. Pores ambulacraires petits et très espacés. Q. 4. Craie blanche de Beauvais, Sens, de Suisse, Kent et autres contrées d’An- gleterre. Coll. d’Orbigny, Michelin, Mus. géol. pratique de Londres. NOTA. M. Deshayes a le premier distingué cette espèce. Plus tard elle a été de nouveau con- fondue avec l'espèce suivante, décrite par Lamark sous le nom de Spatangus Pilula. C'est à d'Orbigny que revient le mérite d'en avoir indiqué les caractères distinctifs, en montrant que l'O. rostratus qu'il décrit sous le nom de Holaster Senonensis, se distingue de l'O. Pilula par diverses particularités, telles que son dos caréné, sa forme moins élevée, son dessous à peu près plan, son péri” procte placé plus bas, son test usé, non parqueté, à quoi il faudrait ajouter l'absence de fasciole. C’est sur ce dernier caractère que M. d'Orbigny se fonde pour ranger les deux espèces dans des genres différents, Nous ne saurions partager cette opinion. Quelque soit l'importance des fascioles, nous ne pensons pas que l'on doive, sur la foi d’une différence pareille, tenir éloignées deux espèces qui sont si voisines sous tous les rapports. Ne se pourrait-il pas d’ailleurs que dans notre espèce le fasçiole existât, sans qu’on l'eut reconnu jusqu’à présent ? Pilula. Syn. Ananchytes Pilula Lam. IT. p. 27. No. 11.—Forbes Geol. Sur- vey Decad. IV. Tab. VIIL fig.5 et 9 (excel. fig. 1-4-6-8 et 14-17). — Aolaster Pilula Agass. Catal. rais. p. 135. — Cardiaster Pilula d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 126. OrFFASTER. 335 Tab. DCCCXXIV. — Spatangus Prunella Mantell Geol. of Sussex, p. 193. Tab. I. fig. 22 et 23.— Ananchytes analis Roemer Kreïdegeb. p. 35. Tab. VI. fig. 18. Petit oursin très bombé, un peu conique. Sillon antérieur à peine sensible en avant du péristome et nul ailleurs. Dessous régulièrement convexe. Péristome petit, presque rond ; périprocte de même. Ambulacres peu distincts, perdus entre les tubercules. Il n’y à guère, sur le milieu des flancs, que deux plaques ambu- lacraires pour une plaque interambulacraire ; ces dernières sont convexes à leur pourtour, ce qui donne au test un aspect parquetée qui n’existe pas dans d’autres espèces. Le fasciole fait le tour de la coquille presque à l’ambitus. Craie blanche de Meudon, Sens, Joigny (Yonne), Beauvais (Oise), Saintes (Charente inf.), Venables, Civières et Louviers (Eure). Craie marneuse d’Ilsebourg, de Peine. Craie blanche de Suisse et de Kent. Coll. Graves, Desmoulins, d'Orbigny, Michelin, Cotteau, Roemer. Mus. géol. prat. à Londres. NOTA. A part le fasciole, cette espèce se distingue de la précédente par sa forme plus élevée, convexe en dessous et par son apparence parquetée, inflatus Syn. Æolaster inflatus Desor Catal. rais. p. 134. — D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 88. Tab. DCCCXIIL. fig. 1-5.—Toxaster inflatus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 171. Tab. DCCCCIII. — Espèce presque globuleuse, tronquée obtusément en avant, à peine un peu rétrécie en arrière, Sommet ambulacraire très excentrique, placé au tiers antérieur, tandis que le point culminant est fort en arrière. Périprocte rond, très près du bord supérieur. Appareil apicial com- pact. | AOECL'A RUE LE T. 31. (Type de l'espèce). Ya Gault (d’après M. d'Orbigny) du Sénégal (Hommaire de Hell) et du cap Vert. Mus. Paris, Coll. d'Orbigny. NOTA. D'Orbigny, après avoir rangé cette espèce dans le genre Holaster, la rapporte en dernier lieu au genre Toxaster, après avoir reconnu qne l'appareil apicial n’est pas allongé, mais compact. Peut-être conviendrait-il d'en faire un genre à part. ‘Zignonanus Syn. Cardiaster Zignonanus d'Orb. Paléont. franç. p. 145. Tab. DCCCXXXII. fig. 8-13. Espèce allongée, renflée en forme de toit et surtout bien caractérisée par la coupe oblique du bord postérieur, dont la partie inférieure fait saillie comme dans certains Micraster. Dessous presque aussi convexe que le dessus. Sillon antérieur large près du péristome, mais s’effacant à la face supé- rieur. Ambulacres peu distincts. Pores très petits. Sommet ambulacraire tout près du bord antérieur, comme dans les Infulaster. Deux plaques ambulacraires pour une interambulacraire sur le milieu des flancs. Craie des environs de Padoue. Coll. Zigno, Mus. Zurich. Bourgeoisanus Syn Cardhaster Bourgeoisanus d’Orb. Paléont. franç. p. 129. Tab. DCCCXXV. De forme ovale, beaucoup plus longue que large, le grand diamêtre étant au tiers antérieur. Dessus peu convexe; dessous de même; 336 SYNOPSIS DES ECHINIDES. le plastron seul est en saillie. Périprocte grand, ovale, en partie visible d'en haut. Appareil apicial très allongé. Fasciole peu distinct. Craie blanche des environs de la Loire, aux Escards (Loir et Cher) et à St.- Christophe (Indre et Loire). Coll. Bourgeois, d'Orbigny. CXXXIE Gexre. — HOLASTER Agass. 1836. Tab. XXX VIII. fig. 3 et 4. Oursins de grande et moyenne taille, à test mince, à surface unie, sans autre dépression que celle du sillon antérieur. Appareil api- cial oblong. Péristome tranversalement ovale, imparfaitement bila- bié, avec des traces de pores buecaux sur son pourtour. Périprocte situé à la face postérieure, au sommet d’un large sillon (aréa) plus ou moins prononcé. Ambulacres larges, les antérieurs pairs très écartés, les postérieurs pairs plus rapprochés. Zônes porifères plus ou moins inégales, composées de pores allongés et inégaux (lexterne étant plus long que l’interne) et souvent placés de manière à former entre eux un sinus semblable à un accent circonflexe. Point de fas- cioles. Sillon antérieur large, mais peu profond. Toutes les espèces sont propres aux formations crétacées. Nora. Le genre Holaster, très imparfaitement limité dans l’origine, comprenait toutes les espèces cordiformes, ayant les ambulacres soit-disant simples, c’est-à- dire imparfaitement pétaloïdes et à fleur de test. Aujourd’hui qu’on en à séparé les genres Cardiaster, Offaster et Infulaster, le genre Holaster est plus facile à caractériser, puisqu'il ne comprend plus que des espèces cordiformes, sans fa- scioles, à sillon antérieur large mais nôn caréné. On devra par conséquent en exclure à l’avenir toutes les espèces munies d’un fasciole, comme aussi celles dont les pores ne sont que de simples petits trous, au lieu de petites fentes al- longées. L'appareil apicial est allongé, comme celui des Ananchytes; mais la po- sition du périprocte suffit pour le distinguer de ce dernier genre. Holaster Perrezii E. Sism. (Tab. XXXVIIL. fig. 3-4). E. Sism. Mém. Ech. foss. Nizza. p. 11. Tab. I. fig. 13.—Alb. Gras Ours. foss. p. 62. — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 86. Tab. DOCOXIIL. fig. 1-7. — Syn. Holas- ter bisulcatus Alb. Gras Ours. foss. p. 62. Tab, IV. fig. 7-8. Espèce essentielle- ment cordiforme, déprimée, très peu convexe en-dessus. Sommet ambulacraire un peu excentrique en avant, tandis que le point culminant se trouve au tiers postérieur. Sillon antérieur large et profond, s’étendant jusqu'au sommet ambu- lacraire. Sillon anal assez prononcé. Pores très peu inégaux dans les ambulacres pairs; cependant ceux de la rangée externe sont un peu allongés. Pores de l’am- bulacre impair très petits et égaux. Tubercules de la face supérieure uniformes, excepté de chaque côté de l’ambulacre impair, où l’on distingue une rangée de plus gros tubercules. R. 79. Hozasrrr. 337 Gault de Nice, Clar près d'Escragnolles, St.- Pont (Var), les Ravix près le Villard de Lans (Isère), environs d'Uzès (Gard). Mus. Turin, Avignon. Coll. Alb. Gras, E. Dumas, Michelin, Mus. Neuchâtel. NOTA. M. d'Orbigny s’est assuré que le A. bisulcatus Ab. Gras, qu'il a comparé directement avec le H. Perrezii, n’en est pas différent, En effet, les caractères distinctifs que lui assigne l’auteur, ne nous paraissent pas suffisants pour justifier une espèce nouvelle ; il ne s’agit ici sans doute que d’une variété un peu plus renflée, qui d’ailleurs se trouve dans le même terrain. Jusqu'ici le A. Perrezii paraît être propre au bassin crétacé de la Méditerranée, où il est l’une des espèces les plus caractéristiques du Gault. latissimus Agass. Catal. syst. p. 2. — d’Orb. Paléont, franc. Echin. p. 92. Tab. DCCCXXXVII et DCCCXXX VIN. Syn. Holaster amplus d'Orb. Paléont. franç. p. 90. Tab. DCCCXXXVI. Grande espèce cordiforme, remarquable entre toutes par sa largeur ; elle est déprimée comme le H. Perrezi, mais en même temps plus orbiculaire. Sommet ambulacraire central, coïncidant avec le point culminant. Sillon antéricur large et profond, s'étendant du péristome au som- met. Sillon postérieur également très large et bien accusé. Pores ambulacraires legèrement allongés. Dessous peu convexe. 28 (Type de l'espèce). Gault de Havre, de Segneley, Grandpré (Meuse), Connaux (Gard). Grès vert de l’île de Wight. Coll. Michelin, d’Orbigny, E. Dumas, Mus. Paris. NOTA. Cette espèce paraît représenter le Æ. Perrezii dans le gault du bassin crétacé du Nord de » Europe ; mais elle est bien moins abondante que cette dernière. Les caractères que M. d'Orbigny assigne à son 1. amplus ne me paraissent pas suffissans pour établir une distinction; nous ne pouvons y voir qu'une simple variété de l'A. latissimus. italieus Agass. Catal. syst. p. 1. — Syn. Cardiaster üitalicus d'Orb. Pa- léont. franc. Echin. p. 142. Tab. DCCCXXXI. — Espèce haute, à la fois co- nique et triangulaire, fortement tronquée en arrière. Sillon antérieur large et profond près du péristome, mais s’éffaçant avant d'avoir atteint le sommet. Am- bulacres peu distincts, à pores très petits. S, 62. (Type de l'espèce). LL CT Scaglia des environs de Padoue. Coll. Zigno, Mus. Pise, Mus. Neuchâtel, Coll. d'Orbigny. trunecatus Agass. Catal. syst. p. 1.—Syn. Spatangus truncatus Goldf. p. 152. Tab. XXXX VIL. fig. 1. — Espèce cordiforme, haute, en forme de toit. Som- met ambulacraire au tiers antérieur. Côté postérieur tronqué verticalement. Sillon antérieur large et profond près du péristome, Pores nombreux, mais si petits qu'on a de la peine à les reconnaître. Craie blanche de Maestricht. Mus. Bonn. NOTA. Nous ne saurions admettre l'opinion de d'Orbigny qui voudrait rapporter cette espèce au Cardiaster Ananchytis. D'abord il n’est pas question de fasciole; le sillon antérieur n’est pas non-plus bordé par les fortes carènes qui sont caractéristiques des Cardiaster. Enfin les pores sont très distincts et alongés dans le C. Ananchytis, tandis que Goldfuss dit positivement que dans son espèce ils sont très petits et difficiles à voir. ; 43 338 SYNOPSIS DES ECHINIDES. subglohosus Agass. Prodr. Mém. Soc, de Sc. de Neuchâtel. Vol. I. p. 183. — Echin. Suiss. I. p. 18. Tab. II. fig. 7-9. — Dixon Geol. Survey p. 341. Tab. 11. fig. 2. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 97. Tab. DCCCX VI. — Syn. Spatangus subglobosus Leske p. 240. Tab. LIV. fig. 2 et 3. — Lam.‘ III. No. 17. — Goldf, p. 149. Tab. XXXXV. fig. 4 — Ananchyÿtes subglobosus Forbes. Geol. Survey Dec. IV. Tab. VII. — ? Spatangus Murchisoni Koenig Jcon. sectil. fig. 169. — Espèce bien caractérisée par sa forme renflée et arrondie partout, le dessous étant à peu près aussi convexe que le dessus; elle est en même temps aussi large que longue. Sillon antérieur très large et peu profond, garni de protubé- rances latérales. Péristome petit. Ambulacres distincts, droits, les antérieurs pairs très écartés. Pores petits, inégaux, en circonflèxe dans les ambulacres pairs. S. 100. C'est l’un des fossiles les plus caractéristiques de l'étage cénomanien de M. d’Orbigny. Craie chloritée de Villers-sur-Mer, de Sainte - Parre et Laubresel près Troyes, Pourrain et Seigneley (Yonne). Craie marneuse de la Montagne de Ste.-Catherine près Rouen, de Fécamp. Craie marneuse inférieure d'Angleterre et dans la couche intermédiaire entre le grès vert et la craie marneuse d’Abinger (Surrey). Cénomanien de Bidart près Biarritz, Cassis (Bouches du Rhône), de Vit près de Castellane (Basses -Alpes), de lAlouette près de la Trinité, de Sospello et des environs de la Palarea près de Nice. Craie chloritée de l’Altmann, du versant Nord de Sentis et de la Meglis-Alp (Appenzell). Plaener de Neuwallmoden et Langelsheim, d’après M. de Strombeck, dans la couche à Ammonites varians aussi bien que dans celle à Am. Rhotomagensis. Dans toutes les collections. Var. élevée. Syn. Holaster altus Agass. Echin, Suiss. I. p. 20. Tab. TIL fig. 9 et 10. Craie chloritée de Nice, Bossetan (Val d’Iliers), Montagne des Fis, Sentis. Plaener de Neuwallmoden et Langelsheim prés Brunswick. Cor-avium Agass. Catal. rais. p. 134. — Syn. Ananchytes cor-avium. Lam. II. No. 12, — Holaster subglobosus d'Orb. Paléont, franç. Echin. p. 98. — Spatangus hemisphaericus Phil. Yorksh. Tab. I. fig. 15. Très voisin des petites variétés du Æ. subglobosus; mais plus retréci en arrière et à dos presque plat. - Sillon antérieur à peine indiqué. Sommet ambulacraire à peu près central. T,,19: Plaener moyen de Fleischercamp près Salzgitter (Brunswick) avec le Galerites albogalerus. Terr. crétacé de France, à l’état de moule siliceux. Coll. Strombeck, Mus. Paris. NOTA. Nous ne saurions partager l'opinion de M. d'Orbigny qui voudrait réunir cette espèce au Hot. subglobosus. Nous en avons examiné un bon nombre provenant de diverses collections du Nord de l'Allemagne, et y avons invariablement constaté l’aplatissement caractéristique du dos. 11 paraîtrait des lors qu’elle représente le /ol. subglobosus dans la craie blanche du Nord. Hozasrer. ae Rehgsteineri Desor nov. Sp. Espèce voisine de 77. subglobosus, mais plus haute et à peu près sphérique, la hauteur égalant à peu près la longueur. Som- met à peu près central. Craie supérieure (Calcaire de Seewen) de la Rosslen-Alp (Sentis). Coll. Rehsteiner. pyriformmis Dessor nov. Sp. Espèce renflée comme les précédentes, bom- bée en dessus, mais en même temps allongée et retrécie en arrière, ce qui lui donne une apparence pyriforme. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sil- lon antérieur large, mais peu profond. Dessous également renflé. Plus grande largeur en arrière du sommet. Craie siliceuse de l’île de Wight. Mus. Neuchâtel, Col. Ibbetson. Vernonnetensis Sorign. Ours. foss. p. 68, Espèce allongée, renflée, plus haute en avant qu’en arrière, voisine à bien des égard de l'A. subglobosus, mais plus allongée. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur large et bien accusé surtout à l’ambitus. Dessous peu convexe. Ambulacres pairs très disjoints, à zones porifères inégales. Pores allongés. Craie blanche de Vernonnet (Eure). Coll. Sorignet. Inevis Agass. Echin. Suiss. I. p. 17. Ta b. II. fig. 1 - 3. d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 88. Tab. DCCCXII. — Syn. Spatangus laevis Deluc Mns. — Al. Brongn. Deser. géol. Tab. IX. fig. 12. — Æolaster suborbicularis Agass. (pro parte) Echin, Suiss, L Tab. IL. fig. 11-13. — Holaster transversus Agass. Echin. Suiss. L p. 18. Tab. IIL. fig. 4 et 5. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 88. Tab. DCCCXIII. fig. 8. et 9.—? Ananchytes latissima Roem. Kreïidegeb. p. 35. Tab. VI. fig. 6. Espèce de moyenne et petite taille, un pèu plus longue que large et régulière- ment bombée. Dessous presque plat. Sillon antérieur peu profond, limité au bord et ne se prolongeant pas sur le dos. Une legère saillie au-dessus du périprocte Zones porifères en général peu visibles; les pores cependant sont un peu allon- gés dans les ambulacres pairs; ceux de l’ambulacre impair sont très petits. Enfin les tubercules sont très petits, ce qui fait paraître l’espèce comme lisse et polie ; de là son nom de lavevis. 31. — 26 (Holaster transversus Agass). Gault de la Perte du Rhône, St.-Aubin (Oise), Escragnolles (Var), Cluse, Le Re- posoir et la Montagne des Fis (Savoie), Saxonnet, Bossetan, St.-Croix. Flammenmergel des environs de Rothenfeld (Hannovre). NOTA. C’est l’un des fossiles les plus caractéristiques du Gault de la Perte du Rhône. Les jeunes individus sont en général plus déprimés et plus anguleux que les adultes. Nous pensons avec M. d'Orbigny que le A. transversus Agass. pourrait bien n'être qu’un échantillon déformé du ZÆ, laevis. marginalis Agass. Catal. Syst. p. 1. — d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 109. Tab. DCCCXIX. fig. 1-6. De même taille et de même physionomie que le 340 SYNOPSIS DES ECHINIDES. H. laevis, mais plus circulaire, à bord plus tranchant, plus plat en-dessous. Le dessus est regulièrement bombé et d'apparence lisse; Sillon antérieur peu pro- fond, mais se prolongeant cependant sur la face supérieure. Périprocte surmonté d’une petite saillie. Ambulacres pairs antérieurs flexueux et comme coudés près du sommet ambulacraïre qui coïncide avec le point culminant. X. 83. (Type de l'espèce). 4 Craie chloritée (cénomanien) de Clansayes, Bédouin près de Ventoux (Vaucluse), La Fauge près du Villard de Lans (Isère), Vaches noires près de Dives. Tourtia de Langelsheim (Brunswick). Coll. Michelin, d'Orbigny, Strombeck, Mus. Neuchâtel. carinatus dOrb. Paléont. franç. Echin. p. 104. Tab. DCCCXVIIL. (non Agass.) — Syn. Ananchytes carinata Lam. TT. p. 26. (excl. Synon), — Spatangus nodulosus Goldf. p. 148. Tab. XXXXWV. fig. 6.— Holaster Sandoz Du Bois Voy. au Caucace Ser. géol. Tab. I. fig. 11-13. — Agaäss. Echin. Suiss. L p. 11. Tab. IL. fig. 1-3. — Holaster nasutus Desor Catal. rais. p. 134. — Autre espèce regulièrement bombée et à bord tranchant comme le 7. margina- lis, mais plus renflée; le sommet ambulacraire correspond aussi ici au point culminant, Dessous presque plan, le plastron n'étant que peu saillant. Sil- lon antérieur large et assez profond, mais limité au bord antérieur. Périprocte surmonté d’une legère saillie. Ambulacres pairs antérieurs un peu flexueux. Deux sortes de tubercules à la face supérieure, les uns gros et répartis surtout sur les aires interambulacraires, les autres n'ayant que le tiers environ des premiers et répartis regulièrement sur toute la surface. 27, P. 79. P. 88. P. 75. (H. Sandoz) R. 95. (H. nasutus). Craie chloritée de St.-Florentin, Seigneley, Toucy (Yonne), Villers-sur-Mer, Cap- la-Hève, Gacé (Oise), Sancerre (Cher), Grez (Sarthe), Montagne-St.-Catherine près Rouen, Vierson (Loiret), Ile d'Aix et Belais près Rochefort (Charente inférieure), La Fauge près du Villard-de-Lans (Isère), Bédouin (Vaucluse), Souaillon près Neuchàtel. Greensand de Warminster, Lym. Regis. Grès vert de la Palarea près Nice. Mus. Paris, Coll. Michelin, d’Orbigny, Alb, Gras, Mus. Neuchâtel. NOTA. M. d'Orbigny a la mérite d’avoir rétabli la synonymie naguère très embrouillée de cette espèce en montrant que l'oursin auquel Lamark a primitivement donné le nom spécifique de ca- rmatus n'est pas le même que le Holuster carinatus de M, Agassiz; ce dernier en effet est un Car- diaster, tandis que notre espèce est un vrai Holaster à sillon antérieur évasé, très voisin du A. suborbicularis, avec lequel il a été souvent confondu. Il est en effet intermédiaire entre les Æ. margi- nalis Agass. et H. suborbicularis, formant en quelque sorte le passage de l’un à l’autre. Peut-être finira- t-on un jour par reconnaître que les trois ne sont que des variétés d'une seule et même espèce. Le Holaster Sandoz n’est qu’un grand exemplaire du Æ. carinatus, et le Hol. nasutus un exem- plaire déformé, subhorbhieularis Agass- Echin. Suiss. I. p. 21. (pars). — Agass. et Desor Catal. rais. p. 135. Tab. XVL fig. 3. —'d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 93. Tab. DCCCXIV. fig. 6. et 7. Tab. DOCCXV. — Syn. Spatangus suborbicularis Defr. in Al Brongn. Envir. de Paris p. 84. Tab. V. fig. 5. (non Goldf). — Spatangus Horasrer. B4l chloriteus Risso Europe mérid. Tom. 5. p. 281. Tab. VII fig. 40. — olaster cenomanensis d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 11. Tab. DCCCXIX. fig. 7.-12. Espèce régulièrment bombée, comme les deux précédentes, mais plus allongée, ovoïde et fortement tronquée en arrière. Sommet ambulacraire legèrement excentrique en avant, tandis que le point culminant est un peu excentrique en arrière. Dessous très onduleux, à plastron très convexe, surtout dans les grands exem- plaires. Sillon antérieur très large, remontant jusque près du sommet. Les pores des ambulacres pairs, quoique petits, sont invariablement allongés et di- vergents entre eux, de manière à former un accent circonfièxe. Tubercules petits et égaux, excepté de chaque côté de l'ambulacre impair, où il en existe une série de plus gros. P. 87. M. 8. T. 3. (var. tumida). Craie chloritée de Villers-sur-Mer, de Honfleur, du Cap-la-Hève, Gacé (Orne). Craie marneuse de Rouen (?), Lewes, Chute-farm, Essen, Nagorzang près Lemberg en Galicie. Grès jaune de l'Ile d’Aiïx. Calcaire à ichthyosarcolites de la Charente. Tourtia de Tournay, de Langelsheim et de Neuwallmoden près Brunswick, ainsi que dans les couches à Am. varians et jusque dans les couches à Am. Rhotomagensis (d’après M. de Strombeck). : 4 ça mwa us Dans toutes les collections de fossiles crétacés. NOTA. La synonymie de cette espèce, comme celle de la précédente, a été discutée en détail par d’Orbigny. Cet auteur indique en même temps une foule de caractères qui lui sont propres et qui la distinguent du Æ. carinatus. Malgré cela, il nous reste des doutes sur la parfaite légitimité de ces deux espèces, Quelques une des particularités du ZÆ. suborbicularis, sur lesquelles d'Orbigny insiste, telle que la saillie du plastron, seraient peut - être moins frappantes, si au lieu d'un exem- plaire de très grande taille, il en avait décrit un de taille moyenne. Le Hol. cenomanensis n’est se- lon toute apperence que le jeune âge de notre espèce. integer Agass. Catal. rais. p. 134, — d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 112. Tab. DCCCLI. Grande espèce ovoïde, élargie en avant, subconique, à sommet ambu- lacraire central et culminant, Dessous à peu près plan, sans saillie notable du plastron. P. 96. (Type de lespèce). Craie à hippurites (Turonien) des Bains de Rennes (Aude). Coll. Michelin. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fût qu’une grande variété conique du Æ. suborbi- cularis. semistriatus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 120. Tab. DCCCLIL et Tab, DCCCLIIT. — Syn. Toxaster semistriatus Desor Catal. rais. p. 131. Grande espèce très voisine par sa forme du /. integer, mais plus déprimée et surtout bien caractérisée par ses zones porifères postérieures dont l’une des rangées est 342 SYNOPSIS DE ECHINIDES, composée de pores alongés comme dans les Toxaster et les Hemipneustes; de là le nom spécifique de semistriatus. Craie (Sénonien) de Béthusac (Dordogne). Coll, Graves (Ville de Beauvais). NOTA. C'est en nous fondant sur la forme allongée des pores dans les rangées postérieures des pétales que nous avions rapporté cette espèce au genre Toxaster, M. d’Orbigny s’est assuré depuis que l'appareil apicial est construit sur le plan de celui des Holaster, ce qui l’a engagé à le ranger dans ce dernier genre, malgré la structure exceptionnelle de ses pores. Trecensis Leymerie Mém. Soc. géol, de France, Tom. 5. p. 2. Tab. II. fig. 1. — d’Orb. Paléont. franc. p. 101. Tab. DCCCXVIL Espèce très renflée, régulièrement bombée. Sommet ambulacraire subcentral en avant et culminant. Dessous entièrement plat avec une très legère saillie du plastron, sur laquelle on remarque en outre une série de petites protubérances alternes. Sillon anté- rieur très évasé, à peine creusé près du péristome. Périprocte très bas. Pétales peu distincts, à zones porifères écartées, formées de pores très petits, mais ce- pendant allongés tranversalement. 4:02; Craie marneuse (cénomanien) de Sainte-Parre, près de Troyes (Aube), Montagne de St.-Catherine, près Rouen, de St.-Croix. Coll. Leymerie, d'Orbigny, Campiche. NOTA. Au premier abord, cette espèee paraît très voisine des Offaster ; nous l’avons même dans l'origine envisagée comme une grande variété de l'O. Pilula. Depuis lors, M. d'Orbigny a montré qw'’elle en differait par ses pores qui sont allongés au lieu d'être ronds. Elle diffère également du H. carinatus par son périprocte placé plus près du bord, ainsi que par ses pores qui sont simple- ment tranverses et non obliques. C'est par erreur que dans notre ,,Catal, raisonné“ la craie blanche est indiquée comme gisement, au lieu de la craie chloritée, planus Agass. Prodr. Mém. Soc. de Neuchâtel 1. p. 183. — d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 116. Tab. DCCCXXI. — Syn. Spatangus planus Mantell Geol. Sussex, p. 192. Tab. XVII. fig. 9 et 21. De même forme que le Æ. Trecensis Leym., mais plus renflé, presque hémisphérique. Sillon antérieur très évasé. Pores très petits, mais cependant en circonfièxe. Périprocte petit, sans aréa sen- sible. Tubercules très petits. Craie blanche de Fécamp, (Seine inférieure), de Sens, de Lewes (Sussex). Coll. Mantell, d'Orbigny, Cotteau NOTA. Le nom assez impropre de planus que porte cette espèce a trait à sa face inférieure, qui est en effet assez plane, quoique moins que dans d’autres espèces telles que les Æo7. Trecensis, mar- ginalis ete. L'oursin figuré par Phillips sous le uom de Spatangus planus est une autre espèce bien moins renflée. L’Hardyi Du Bois Voy. au Caucace (Sér. géol.) Tab. I. fig. 8-10. — Agass. Echin. Suiss. I. p. 12. Tab. IT. fig. 4-6. — Syn. Holaster intermedius d'Orb. Pa-. léont, franç. Echin. p. 76. Tab. DCCCX, (non Agass.) — ? Spatangus intermedius Munst, in Goldf. p. 149. Tab. XXXXVI. fig. 1. Espèce de forme ovale, réguliè- HoLasrTer. 343 rement bombée et un peu carénée à l'arrière du sommet, Dessous presque plat, à l’exception du plastron qui fait une legère saillie et qui est en outre pourvu de six ou sept protubérances en zigzag. Sillon antérieur large et profond, sur- tout près du péristome. Ambulacres droits, peu écartés, à zones porifères égales ; les pores eux-mêmes sont legèrement allongés et inclinés en sens inverse et de plus séparés par un petit tubercule. Tubercules principaux épars, distinctement crénélés et perforés. < "ter DA Où FE D Ou 38 (Type de lespèce). {a ” “4 Abondante dans le néocomien a Suisse, de Bourgogne, de Franche-Comté, du Harz. Dans toutes les collections de fossiles néocomiens. NOTA. M. d'Orbigny n’a pas hésité à identifier cette espèce avec le Spatangus intermedius Munst. qui est indiqué comme provenant du calcaire jurassique de Blaubeuren, Il nous reste cependant des doutes sérieux sur l'authenticité de ce dernier gisement. Nous n'avons jamais rencontré rien de semblable dans aucune collection de fossiles jurassiques, Aussi bien ce seroit non-seulement le seul Holaster, mais le seul Spatangoide anté-crétacé. cordatus Du Bois Voy. au Caucace (Ser. géol.) Tab. I. fig. 2.-4. — Syn. Holaster L’Hardyi Alb. Gras. Ours. foss. p. 62. (non Du-Bois). — Holaster Gra- sanus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 81. Tab. DCCCXXIIL. Du même type que le H. L’Hardyi, mais plus court, très convexe, sans carène postérieure. Sommet ambulacraire à peu près central. Dessous presque plan. Sillon antérieur peu pro- fond et s’oblitérant insensiblement vers le sommet. Ambulacres antérieurs très écartés. Pores ambulacraires petits, à peine allongés, mais cependant quelque peu en circonfièxe. Appareil génital grèle et très allongé. S. 15. (Type de l'espèce). ha Néocomien (Valangien ?) de Crimée, du Fontanil (Isère), d'Anglès (Basses- Alpes). Col. Du-Bois (Mus. Zurich), d'Orbigny, Koechlin. NOTA. M, d'Orbigny s'est assuré que l'espèce de Crimée est la même que celle que M. Alb. Gras a décrite sans la figurer sous le nom de Æ. L'Hardyi, maïs il nous est impossible d'admettre le motif qu'il allègue pour rejeter le nom de cordatus, par ce que ce nom amait été donné en 1816 par Lamarck à un Spatangoïde. Nous ne connaissons pour notre part point de Spatangus cordatus Lam. qui rentre dans le genre Holaster. conieus dOrb. Paléont. franc. Echin, 79. Tab, DCCCXL. fig. 1-4, Autre es- pèce du type du H. L’Hardyi mais bien plus élevée, presque conique et en forme de toit, lorsqu'on la regarde en avant. Sillon antérieur profond. Pores am- bulacraires petits et disposés comme dans le H. L’Hardyi. Néocomien inférieur (Valangien) de St.-Croix. Coll. Campiche. indieus Forbes, Trans. geol. Soc. 1846. Vol. VII. Tab. XIX. fig. 4. — d'Orb, Paléont. franç. Echin. p. 122. Tab. CMV. fig. 1 et 2. Espèce cordiforme, renflée et en même temps très acuminée en arrière, Sommet ambulacraire un peu ex- centrique en avant. Sillon antérieur large et profond, se continuant du sommet 344 SYNOPSIS DES ECHINIDES. au péristome, Zones porifères composées de pores simples (d’après le dessin de Forbes). Terr. crétacé (Sénonien d’après d'Orbigny) des environs de Pondichéry. Campicheanus dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 79. Tab. DCCCXTI. fig. 5-11. Petit oursin oblong, renflé, rétréci en arrière, remarquable entre tous les Ho- laster par ses ambulacres pairs, en forme de sillons, qui se continuent à la face inférieure, ce qui lui donne une apparence gibbeuse des plus particulières; le sillon antérieur est cependant de beaucoup le plus large. Dessous très onduleux. Péristome au tiers antérieur, par conséquent moins excentrique que chez les autres espèces. Périprocte grand, placé très haut au bord postérieur. Tubercules rares, mais égaux partout. Les assules ou plaques du test sont convexes à la face supérieure; on remarque en outre quelques petites protubérances en zigzag sur le plastron. Néocomien inférieur (Valangien) de St.-Croix. Coll. Campiche. NOTA. Cette espèce a une physionomie tout-à-fait particulière. Ilest probable qu'on en fera quel- que jour le type d’un genre à part, surtout quand on connaitra exactement la structure de lappa- reil apicial. CXXXIIT. Genre. — CARDIASTER. Forbes. 1850. Tab. XXXIX. fig. 7-9. Oursins de grande taille, renflés et cordiformes comme les Holas- ter. Ambulacres à fleur de test, formés de zones inégales dont les pores sont à leur tour inégaux, et le plus souvent en circonfièxe. Appareil apicial oblong. Sillon antérieur large et profond, dont les bords, très saillants, se dessinent sous la forme de fortes carènes. Un fasciole marginal plus ou moins distinct. Toutes les espèces proviennent de la formation crétacée. Nora. Le genre Cardiaster à été établi par Forbes pour recevoir les espèces qui, aux caractères ordinaires des Holaster joignent la présence d’un fasciole mar- ginal. Malheureusement ce caractère n’est reconnaissable que dans les exemplaires parfaitement conservés. Il en resulte que si lon m'avait pour se guider que ce seul caractère, on resterait le, plus souvent dans le doute sur la position géné- rique de bon nombre de fossiles qui cependant sont d'une bonne conservation. Aussi avons-nous été sur le point de rejeter le genre Cardiaster comme inappli- cable, lorsque nous avons constaté un caractère complémentaire, qui, s'il n’a pas une bien grande portée zoologique, est, en revanche, dune application très facile. Nous avons reconnu que toutes les "espèces munies d’un fasciole ont en même temps le sillon anal très profond et bordé de fortes carènes, tandis que lorsque le fasciole manque, le sillon antérieur est en général peu accusé. L CARDIASTER. 345 Cardiaster ananchytis d'Orb. (Tab. XXXIX. fig. 7.-9.). D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 131. Tab DCCCXXVI. — Syn. Spatangus anan- chytis Leske p. 243 Tab. LIL. fig. 1.-2.— Ananchytis cordata Lam. II. No. 8. — En- cycl. méth. Tab. CLVIT. fig. 9 et 10. — Spatangus granulosus Goldf. p. 148. Tab. XXXXV. fig. 3. — Cardiaster granulosus Forbes Geol. Surv. Decad. IV. Tab. IX. — Holaster granulosus Agass. Catal. rais p. 133. — Spatangus suborbicu- laris Goldf. p. 148. Tab. XXXXV. fig. 5. (jeune âge) — Spatangus cordiformis Woodward Geol. Norfolk p. 50. Tab. V. fig. 6. — Holaster carinatus Agas. Ca- tal. syst. p. 1. (non d’Orb.) — Holaster equalis Portlock Geol. Rep. Londonderry p. 355. Tab. XVIL à. b. c. Grande espèce cordiforme, régulièrement bombée, à peu près aussi large que longue. Sommet ambulacraire central. Dessous peu con- vexe. Sillon antérieur profond, avec bords saillans, en forme de deux fortes ca- rènes. Ambulacres pairs larges, formés de zones porifères inégales, à pores alon- gés mais inégaux et en circonflèxe. Les pores de l’ambulacre antérieur au con- traire sont très petits et logés dans des fossettes lancéolées. Enfin, ce qui dis- tingue surtout cette espèce, ce sont ses très gros tubercules, épars à la surface du test et dont une rangée se voit sur la ligne médiane. Le fasciole est très marqué; il passe sous le périprocte et se continue sur les côtés, près de la base. X. 69. V. 11. et P. 88. (sous le nom de Holaster cinctus). Craie blanche de Ciply (Belgique) des environs de Tour et de St.-Christophe, Meudon, Lanquais (Dordogne) Harfordbridge, Londonderry. Plaener supérieur de Langelsheim près Brunswick (abondant). Coll. Koninek, d'Orbigny, Des-Moulins, Strombeck, Mus. Bonn, Mus. géol. pra- tique de Londres. NOTA. Cette espèce n'a d'abord été connue que par le moule intérieur; plus tard d'Orbigny s'est assuré que le Spantangus granulosus Goldf. était l'individu parfait et le Spatangus suborbi- culuris Goldf. le jeune âge de la même espèce, à laquelle il faudrait aussi rapporter le Æolaster cincetus Agass. (non Morton) et le Holuster carinatus Agass. (non &’Orb.). En revanche, nous ne sau- rions nous ranger à l'opinion de d’Orbigny. lorsqu'il prétend rapporter aussi au C ananchytis le Spatangus truncatus Goldf. qui en diffère non-seulement par sa forme mais aussi par ses pores très petits, à peine visibles, D'après Forbes, le Spatangus cordiformis Woodw. et le Holuster equatis Portl. seraient encore le même oursin. fossarius Forbes Geol. Surv. Decad. IV. Tab. IV. (Texte). — d'Orb. Pa- léont. franç. Echin. p. 124. Tab. DCCCXX. — Syn. Spatangus fossarius Bennett Catal. p. 7.— Holaster Greenoughi Agass. Catal. rais. p. 133. De même forme que l'espèce précédente, aussi large que longue, mais encore plus profondement échancrée en avant et munie de plus fortes carènes qui lui donnent une appa- rence gibbeuse, en reportant le point culminant en avant du sommet ambula- craire. Dessous convexe; le plastron surtout est saillant. Grès vert (Cénomanien) de Warminster et de Blackdown (Wiltshire). Abondant. ‘Craie chloritée des Vaches-Noires près Dives. Coll. Bennett, Mus. géol. pratique de Londres, Mus. Neuchatel, Mus. de Paris, Mus. Neuchatel. 44 346 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Cette espèce représente le C. Ananchytis dans la craie chloritée. Le plus souvent elle n’est qu'à l’état de moule. Nous en avons cependant vu de beaux exemplaires garnis de leur test, provenant des Vaches-Noires. bicarinatus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 137. Tab. DCCCXXVIL et DCCCXX VIII. — Syn. Holaster bicarinatus Agass. Catal. Syst. p. 1. Très grande espèce aussi large que longue, renflée en dessus, à peu près plane en dessous. Le point culminant est en avant du sommet ambulacraire. Sillon antérieur très profond sur toute sa longueur et bordé de fortes carènes sur les côtés; delà le nom de bicarinatus. Zônes porifères des ambulacres paires très inégales. 29 (Type de l'espèce). Craie de Ciply. Coll. Michelin. NOTA. Il se pourrait, d'après M. d'Orbigny, que cette espèce ne fut qu’un grand exemplaire du C. Ananchytis. Le fasciole n’est pas connu; mais la profondeur du sillon antérieur nous dit assez que ce doit être un Cardiaster, Cotteauanus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 140. Tab. DCCCXXX. Les renflements en forme de carènes sur les deux côtés du sillon antérieur sont au maximum de développement dans cette espèce, ce qui lui donne une apparence gibbeuse des plus bizarres. Tubercules petits, égaux. Pores allongés dans les rangées externes, mais peu obliques. Craie blanche de Dieppe. Coll. Cotteau, d’Archiac, Mus. de Rouen. Ligeriensis d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 138. Tab. DCCCXXIX. $e distingue entre tous les Cardiaster par sa forme très allongée; elle est en outre fortement tronquée et évidée en arrière. Sillon antérieur large, mais moins pro- fond que dans les autres espèces. Pores en fentes obliques formant un circon- flèxe très prononcé dans les ambulacres pairs. Tubercules très petits, excepté sur les côtés du sillon antérieur, où ils sont beaucoup plus gros. Craie (Sénonien) des environs de Tours. Musée de Paris. eincetus d'Orb. Paléont. françg. Echin. p. 147. Tab. DCCCCV. fig. 4. — Syn. Ananchytes cinctus Morton Synopsis p. 78. Tab, III. fig. 20. — Holaster cinctus Agass. Catal. syst. p. 1. — ? Cardiaster fimbriatus Morton Synopsis p. 78. Tab. JL. fig. 20. — Holuster fimbriatus Agass. Catal. rais. p. 141. — Petite es- pèce ovale cordiforme, convexe en dessus avec une carène en arrière du som- met. Sillon antérieur large et bien accusé jusqu'au sommet. Zônes porifères dis- tinctes. Calcaire crétacé du New-Jersey (Etats-Unis). Mus. Philadelphie. NOTA. Les dessins de Morton qui ont été reproduits par d'Orbigny n'indiquent pas de it mais la largeur du sillon antérieur n’en fait pas moins présumer que l'espèce appartient au genre Cardiaster. InFuLAsTER, 347 Benstedis Forbes Geol. Survey Decad. IV. Texte de Tab. IX. p. 4. Cor- diforme, subhémisphérique, renflé en dessus. Pores petits, à peu près égaux. Sil- lon antérieur bien accusé et large en avant. Grès vert inférieur (Aptien) de Maidstone. Mus. géol. pratique de Londres. NOTA. Nous ne connaissons cette espèce que par la diagnose qu’en donne Forbes. C'est sur la foi de son sillon antérieur large et bien marqué que nous la maïntenons dans le genre Cardiaster. pygmaeus Forbes Geol. Survey Decad. IV. Texte de Tab. IX. p. 4. Très petite espèce ovoïde, fortement tronquée en arrière. Sillon antérieur pro- fond, bordé de fortes carènes. Périprocte haut. Ne mesure guère qu’un demi- pouce. Craie blanche de Dover (Abondant). Mus. de géol. pratique de Londres. CXXXIVe Genre. — INFULASTER Hagenow. Tab. XXXIX. fig. 1-6. Oursin de forme bizarre, par suite du developpement exagéré du sommet qui est excentrique en avant, beaucoup plus haut que le dos et dans certains cas surplombe même la base, Sillon anté- rieur très profond, flanqué de deux fortes carènes qui se pro- longent du péristome au sommet. Ambulacres à fleur de test, comme dans les genres précédents. Pores très frustes et petits, mais ce- pendant legèrement alongés et obliques. Un fasciole sous-anal, qui s'étend le long des flancs et passe sous le périprocte. Les espèces connues jusqu'ici proviennent toutes de la craie blanche. Nora. Avant qu’on ne connut les détails du test, on pouvait avoir des doutes sérieux sur la place qu'il convient d’assigner à ces curieux oursins. Maintenant que nous savons qu’ils sont doués d’un fasciole latéral semblable à celui des Cardiaster et que, d’un autre côté, leurs pores ambulacraires, quoique petits, sont cependant un peu allongés, leur position ne saurait plus être douteuse. Ils se rapprochent évidemment des Cardiaster, dont ils sont en quelque sorte une exagération. Mais cette exagération est si prononcée, elle imprime une hysionomie si particulière aux espèces, que nous avons cru utile de maintenir e genre Infulaster, contrairement à l'opinion de d’Orbigny et de Forbes, qui le rangent dans le genre Cardiaster. | £ C’est M. de Hagenow, à qui la géologie doit d’éminents services, qui le pre- mier nous à fait connaître ce curieux type dont il fit executer des moules qui ont été distribués dans différentes collections sous le nom d’Infulaster (et non Insuflaster comme limprime à tort d’Orbigny) Borchardi Hagenow: Une seconde espèce que M. de Hagenow appelle Z. Krausei, mais sur laquelle nous ne pos- sédons aucun détail, se trouve dans le Plaener de Halberstadt, ce, qui avec les deux espèces d'Angleterre, porte le nombre des espèces à quatre. 348 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Enfulaster Borchardi Hagenow (Tab. XXXIX. fig. 1-5.) — Syn. Cardiaster Hagenowi d'Orb. Paléont. franç. Echin. p.143. Tab. DCCCXXXII. fig. 1-7. Espèce comprimée, en forme de toit, haute, mais très déclive à partir du point culminant qui est a l'avant, en sorte que vue de profil, elle représente un triangle inéquilatère (fig. 2.). Dessous très convexe; le plastron surtout est saillant. Sillon antérieur étroit mais très profond, se continuant jusqu’au som- met. Aire anale très anguleuse, évidée. Les pores et les tubercules sont in- connus. Craie blanche de Staffin dans l’île de Wollin (Poméranie). Coll. Hagenow. excentricus Syn Cardiaster excentricus Forbes Geol. Survey Decad. IV. Tab. X. fig. 1-18. De même forme que la précédente, haute et triangulaire ; mais, autant qu'on peut en juger par les dessins des mauvais exemplaires de M. Forbes, l'aire anale est moins anguleuse et le sillon antérieur ne monte pas tout- à-fait aussi haut. Pores très petits; cependant ceux des rangées externes sont un peu plus longs que ceux des rangées internes. Fasciole distinct, longeant l’ambitus Craie supérieure et moyenne de Norfolk Craie blanche de Douvres. Mus. géol. pratique de Londres, Coll. Rose, Bowerbank. rostratus (Tab. XXXIX. fig. 6.). Syn. Cardiaster rostratus Forbes Geol. Survey Decad. IV. Tab. X. fig. 19-24 (Texte p. 3.). La forme bizarre du type Infulaster est à son comble dans cette petite espèce, Le sommet se prolonge en un rostre oblique des plus saillans, en sorte que vu par derrière, l’oursin à l'air d’être surmonté d’une longue tige. (fig. 6.). A part cette exagération du rostre apicial, l'espèce a beaucoup d’analo- gie avec l’IZ. excentricus. Fasciole distinct. Craie à Silex de Kent et Norfolk. Mus. de géol. pratique de Londres, Coll. Rose. CXXXVe Genre. — HEMIPNEUSTES Agass. (1835). Tab. XXXVIIL fig. 7. Très grands oursins très renflés, aussi hauts que larges, à test épais. Sillon antérieur étroit et profond, s'étendant jusqu'au sommet ambulacraire qui est central. Ambulacres pairs à fleur de test, très larges, ouverts à leur extrémité, à zônes porifères très inégales ; la zône externe ou postérieure est distinctement et largement conjugée, tandis que la zône interne est composée de sim- ples petits pores. Périprocte au bord postérieur. Appareil apicial HemrPNeusres. 349 allongé comme celui des Ananchytes (fig. 72). Point de fascioles. Granu- lation fine et homogène, excepté sur les bords du sillon antérieur. Des terrains crétacés supérieurs. Nora. Au premier abord, il semble qu'il ny ait rien de mieux caractérisé que ces oursins; et en effet il suffit de les avoir vus pour en saisir le type et le reconnaître facilement. Cependant quand on vient à les soumettre à une analyse serrée, on est tout étonné de ne pas leur trouver de caractères propres en rap- port avec leur physionomie si accusée. C’est au point que plusieurs auteurs ont proposé de supprimer ce genre; ainsi Forbes voudrait en faire un Toxas- ter et d’Orbigny le range dans le genre Holaster. L’auteur anglais cite à l'appui de son oppinion la structure des ambulacres avec ses zônes porifères inégales qui rappellent en effet celles du Toxaster oblongus et de ses analogues ; mais il oublie en même temps que les ambulacres ne sont pas fermés, mais s’éten- dent jusqu’au bord, et en second lieu, que l'appareil apicial est oblong, par con- séquent analogue à celui des Ananchytes et des Holaster, mais nullement à celui des Toxaster. Il y à plus d’affinité, il faut en convenir, entre les Hemipneustes et les Ho- laster. Comme le remarque d'Orbigny, c’est le même appareil génital, la même position du péristome et du périprocte, l'absence de fasciole etc. Mais à côté de cela, il ne faut pas perdre de vue la forme particulière de la coquille, la pro- fondeur du sillon antérieur, le contraste frappant entre les deux zônes porifères d’un même ambulacre et enfin la finesse et l’homogénéité des tubercules, autant de caractères qui sont bien suffisants à notre sens pour légitimer le genre He- mipneustes. Hemipneustes radiatus Agass. (Tab. XXXVIIL fig. 7.). Agass. Ca- tal. syst. p. 2. — Syn. Spatangus radiatus Lam. HI. No. 20. — Parkinson HI. p. 30. Tab. IL. fig. 4 et 5.—Goldf. p. 150. Tab. XXXXVL. fig. II. — Æchinus radiatus Gmelin p. 3197. — Faujas p. 168. Tab. XXIX. fig. 1 et 2. — Encycl. méth. Tab. CLVL fig. 9 et 10. — Spatangus striato-radiatus Leske p. 234, Tab. XX V.— Holaster striato-radiatus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 113. Tab. DCCCII. et DCCCII, — ÆEchinoconus scutatus Schroeter Tom. IV. p. 41. Tab. L fig. 1. — Klein p. 104. Tab. XIV. fi. A. — Knorr Tab. E. IV. No. 41. fig. 1 et 2. Grand oursin très convexe, presque perpendiculaire en avant. Dessous plat, avec quel- ques légères protubérances sur le lastron. Sillon antérieur étroit et profond. Périprocte tranversalement ovale, supra-marginal. Ambulacres très larges et fle- xueux, à zônes très inégales. Tubercules petits et égaux. 2 Q. S. 96. Craie supérieure (Danien) de Maestricht. Dans toutes les collections. afrieanus Desh. Richesse minérale de l'Algérie p. 375. Tab. XVIII. fig. 45-49. Diffère du A. radiatus par la plus grande largeur de ses zônes porifères, quise prolongent jusque près du péristome. Le test n’est pas aussi renflé du côté antérieur; l’aréa du périprocte est moins profonde. Craie supérieure de Betna (Province de Constantine, Algérie). Craie de Gensac et de Montléon (Haute-Garonne). Coll, de l'Ecole des Mines de Paris, Koechlin-Schlumberger, Michelin. 350 SYNOPSIS DES ECHINIDES. TRIBU DES VRAIS SPATANGOÏDES. Comprend tous les genres dont les ambulacres pairs sont dis- tinctement pétaloïdes et l'appareil appicial compact, en sorte que les. plaques génitales sont toujours très rapprochées. Le test est en outre orné de fascioles très variés que nous avons distingués sui- vant les différentes parties du corps qu'ils occupent. Nous avons ainsi le fasciole péripetale qui entoure les pétales, le fasciole mar- ginal qui longe les flancs, le fasciole sous-anal, qui est limité à la face postérieure et le fasciole latéral qui se détache du fa- sciole péripétale pour passer sous l'anus. Il n’y a que quelques genres qui en soient tout-à-fait privés, ce sont les Toxaster, Enallaster, Isaster, une partie des Micraster et les vrais Spatangus. Il est incontestable, comme nous l’avons indiqué plus haut, que cette tribu de la famille des Spatangoïdes comprend les plus par- faits de tous les oursins. Cela ressort à la fois de la plus grande di- versité de structure du test, et surtout de la structure nettement pétaloïde des ambulacres pairs qui forment sous ce rapport un con- traste frappant avec l’ambulacre impair. Le devant de l'animal se trouve ainsi plus nettement défini que dans aucun autre groupe, ce qui indique une émancipation plus complète du type rayonné. C’est pourquoi nous les placons au haut de l'échelle échinitique. Le nombre des genres qui rentrent dans cette tribu est très considérable. C’est surtout dans l’époque actuelle que ce type arrive. à son apogée. [Il n’est pas sans l'intérêt de constater que les types les plus diversifiés sont en même temps les plus récents, témoins les Breynia, Lovenia, Plagionotus etc. CXXXVIS Gexre. TOXASTER. Agass. 1840. Tab. XL. Oursins de moyenne taille, renflés, à test mince. Ambulacres im- parfaitement bornés, plus ou moins arqués, (de-là le nom de Tox- aster). Zônes porifères des ambulacres pairs inégales. Sillon anté- rieur large. Appareil apicial compact, les quatre plaques génitales se touchant au sommet. Péristome pentagonal, tranversal, non-labié. Point de fascioles. Des tubercules très apparents. Toutes les espèces sont propres au terrains crétacés. ToxaAsTer. 351 Nota. Bien que doué d’une physionomie particulière et aisément reconnais- sable, ce genre est cependant assez difficile à caractériser. Son caractère le plus apparent consiste dans ses ambulacres arqués. L’inégalité des zônes pori- fères que nous avons déjà eu l’occasion de signaler dans plusieurs genres de la tribu des Ananchydées (Holaster, Cardiaster, Hemipneustes) est ici à son maxi- mum. Mais ce qui mérite surtout d’être signalé, c’est la forme pentagonale du péristome qui rappelle tout-à-fait celle des Dysastéridées et semble, à certains égards, être un anachronisme dans la famille des Spatangoïdes qui a en général la bouche bilabiée. Enfin, ’ambulacre impair mérite une attention toute particu- lière, à cause des singulières modifications qu’il subit dans des espèces d’ailleurs très voisines. Invariablement composé de pores inégaux, il peut arriver que ces pores soient très uniformes et ne diffèrent que peu de ceux des ambulacres pairs, par exemple dans le Toæaster complanatus (fig. 2a ). D’autres fois, au contraire, ils sont très irréguliers et comme ébauchés, par exemple dans le Tox. oblongus ( fig. 8&). D’Orbigny en a pris occasion d’en faire deux genres (Echinospatagus et Heteraster). Il est difficile de dire au juste quelle est la valeur de ces carac- tères. S'il était démontré que cette deversité des pores correspond à des organes particuliers, il y aurait sans doute lieu à adopter ces nouvelles coupes. Mais comme nous sommes à Cet égard dans une ignorance complète et que d’ailleurs ces différences de structure sont tellement délicates qu'on ne les aperçoit que sur des exemplaires parfaitement conservés, nous pensons qu'il vaut mieux, dans l'intérêt de la classification, suspendre provisoirement ces distinctions génériques trop subtiles et d’une application trop difficile, jusqu'à ce qu’on ait découvert quelque caractère plus empirique et plus frappant qui puisse servir de guide, à défaut de cette particularité. Nous nous bornerons donc pour le moment à en- régistrer ces types comme de simples groupes ou subdivisions des Toxaster. D’Orbigny a proposé de remplacer le nom de Toxaster, donné par M. Agassiz, par celui d'Echinospatagus qui remonte à Breynius (1732) et qui aurait par consé- quen une autériorité de plus d’un siècle. En principe, cette réintégration d’un ancien nom n'aurait rien que de très légitime, s’il était vrai que l’ancien auteur allemand eût eu en vue les mêmes oursins. Mais en consultant son ouvrage (Sche- diasma p. 60.), nous avons reconnu que sous ce nom d’Echinospatagus sont com- pris des types très différents, savoir des Echinocardium, des Toxaster et des Mi- craster. Or, comme c’est l’Echinocardium qui est cité en première ligne, ce serait à ce genre que reviendrait de droit le nom d’Echinospatagus. Par ces motifs, et pour ne pas augmenter la confusion dans la nomenclature, nous maintiendrons le genre Toxaster. 1) Espèces à pores égaux (Echinospatagus d’Orb.). Tab. XL. fig. 1-4, Toxaster complanatus Agass. et Desor Catal. rais. p. 131. Tab. VI. fig. 4 — Alb. Gras. Ours. foss. p. 58.— Syn. Echinus complanatus Gmelin p. 3198. — Spatangus complanatus Blainv. Man. d’actin. p. 185. — Holaster complana- tus Agass. Notice sur les foss. crét. Mém. de la Soc. des sc. de Neuchâtel L p. 128. Tab. XIV. fig. 1. — Echin. Suiss. L p. 14. Tab. IL fig. 10-12. — Spa- tangus retusus Lam. IL p. 33. No. 16. — Goldf. p. 149. Tab. XXXX VI, fig. 2. SN 352 SYNOPSIS DES ECHINIDES. — Spatangus helveticus Defr. Dict. Sc. nat. Tom. L. p 87. — Toxaster cunei- formis Alb. Gras Ours. foss. p. 57. Tab. IIT. fig. 19-20. — Echinospatagus cor- diformis Breyn. (pars) p. 61. Tab. V. fig. 3 et 4. —d’Orb. Paléont. franç.-Echin. p. 155. Tab, DCCCXXXX. — Echinites spatagoïdaeus Langius p. 121, Tab, XXXV. fig. 1-2. — Bourguet Tab. IIL. fig. 333. Le sommet ambulacraire est très excen- trique en arrière et toute la partie en avant du sommet fortement déclive. Sil- lon antérieur large et très profond. Ambulacre impair peu différent des ambu- lacres pairs, formé, comme eux, de zônes inégales, la plus large en dehors, toutes deux composées de pores allongés entre lesquels vient se placer un tubercule (Tab. XL. fig. 24), Ambulacres pairs larges, très flexueux, légèrement concaves, les postérieurs bien plus courts que les antérieurs. Tubercules gros, mais souvent oblitérés, entourés d’un scrobicule distinct. ; 87. X. 66. Jeune âge. Le test est moins déclive et les ambulacres moins flexueux. Néocomien. l’un des fossiles les plus caractéristiques. sinon le plus caracté- ristique de cet étage, en Suisse, en France, en Savoie. NOTA. Si nous n'avons pas cru devoir adopter le nom spécifique de cordiformis de Breynius que d’Orbigny a essayé de réintégrer, ce n’est pas que nous trouvions celui de complanatus meil- leur, mais parce que l’auteur réunit sous ce chef trois espèces de genres différents, un Echinocardium un Toxaster et un Micraster. Or, c’est à l'Echinocardium qu’il conviendrait de préférence d'appli- quer le nom de cordiformis, si tant cet qu’il convienne de l’adopter, Dans toutes les collections. granosus Syn. Echinospatagus granosus d’'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 153. Tab. DCCCXXXIX.—Syn. Holaster intermedius Agass. Echin. Suiss. L p.19. Tab. II. fig. 6-8. (non Munst.) — Toxaster Campichei Desor Bull. Soc. de £e. nat. de Neuchâtel. Tom. IL p. 178. Espèce déprimée, allongée, retrécie en arrière. Sommet ambu- lacraire central, coïncidant avec le point culminant. Sillon antérieur peu profond. Ambulacres peu arqués, formés de zônes inégales et à pores sensiblement iné- gaux; ceux de l’ambulacre pair sont en circonflèxe. Tubercules petits, excepté ‘an bord antérieur. M. 11, (sous le nom de Tox. complanatus). Valangien inférieur de Ste.-Croix, Fleurier, Villers-sur-le-Doubs, Vignoles sur le Lac de Bienne. Abondant. Mus. Neuchâtel, Coll. Campiche, Tribolet, Jaccard. NOTA. Cette espèce est aussi caractéristique pour l'étage Valangien que le T. complanatus l’est pour le Néocomien, Nous lui avions donné le nom de Toxaster Campichei, en même temps que d'Orbigny la décrivait sous le nom specifique de granosus. Nous ne nous arrêterons pas à recher- cher lequel des deux noms a rigoureusement l'antériorité, et puis que la description de d'Orbigny est accompagnée de figures, nous ne ferons aucune difficulté d'accepter le nom de granosus, d'au- tant plus que nous avons déjà un Holaster Campichei du même terrain. Nous n'avons pas non- plus cru devoir adopter le nom d'intermedius, sous lequel M, Agassiz a décrit cette espèce, attendu que ce nom fut donné d'abord à un Holaster. ToxaAsTer. 353 neocomiensis Cotteau Mnss. — Syn. Echinospatagus neocomiensis d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 162. Tab. DCCCXXXXIT Espèce très voisine de la précédente, mais plus courte et plus renflée, le dos décrivant une courbe assez regulière d'avant en arrière. Sommet à peu près central ou très legèrement ex- centrique en arrière. Sillon antérieur large, distinct jusqu’au sommet. Pores de l'ambulacre impair en circonfièxe plus prononcé que ceux des ambulacres pairs. Néocomien des environs d'Auxerre, de Sancerre (Cher), de Ste.-Croix. Hilsconglomerat de Berklingen. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fût qn'une variété du T. complanatus. Ce qui est re- marquable, c'est qu'elle est la forme la plus commune dans le Nord de l'Allemagne, où la forme déclive manque, amplus Desor Syn. Toxaster complanatus Var. ampla Agass. et Desor Ca- tal rais. p. 131. Grande espèce à sommet excentrique, très déclive en avant, comme le 2. complanatus, mais plus élargie. Les pores sont remarquablement homogènes dans les ambularcres pairs; ceux des rangées externes sont à peine plus allongés que cèux des rangées internes; les deux rangées ne sont pas con- tigues comme dans le T. complanatus. R, 5. et R. 18. (Type de l’espèce). Urgonien des environs de Nice, des Alpines près de St.-Rémy. Mus. Turin, Mus. Zurich. gibhus Agass. et Desor Catal. rais. p. 132. — Alb. Gras Ours. foss. p. 58. — Syn. Echinospatagus gibbus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 160. Tab. DCCCXXXXI — ? Toxaster Nicæensis E. Sism. Echin. foss. di Nizza p. 19. Tab. I. fig. 4-5. — Espèce bien caractérisée par sa forme renflée et regulièrement bombée. De gros tubercules à la face supérieure, qui paraissent limités aux aires interambulacraires. Sommet ambulacraire central. Les ambulacres correspondent _ à une legère dépression. Zônes porifères larges, inégales dans les ambulacres pairs antérieurs (la zône antérieure étant la plus étroite), égales dans les ambulacres postérieurs. Pores en circonfièxe, excepté dans l’ambulacre impair, où ils sont simplement alongés tranversalement. T. 33. (Type de l'espèce). Néocomien de la montagne de Néron près Grenoble, Castellane (Basses-Alpes), Escragnolles, Caussols (Var), Martigues (Bouches du Rhône). Coll. Albin Gras, d'Orbigny, d’Archiac, Des-Moulins. NOTA. D'après M. d'Orbigny, cette espèce seraït particulière au bassin crétacé méditerranéen. Leymerianus Syn. Echinospatagus Leymerianus Cot. Catal. des Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc, géol. de France 2° Ser. Vol. 13. p. 350. Voisine du T. gibbus, cette espèce s’en distingue par sa forme plus allongée, son som- met ambulacraire plus excentrique en avant, ses pétales postérieurs beaucoup plus courts, ses tubercules plus petits et plus serrés à la face supérieure. 45 354 SYNOPSIS DES ECHINIDES, V. 93. (Type de l'espèce). Aptien de la Clape. Coll. Leymerie, d’Archiac. argilaceus Syn. Spatangus argilaceus Phill. Yorksh. Tab. IL. fig. 4. — Echinospatagus argilaceus d'Orbigny Paléont. franç. Echin. p. 167. Tab. DCCCXXXXV. — Toxaster Ricordeanus Cot. Catal. méth. p. 14. — Espèce très renflée, encore plus haute que le T. gibbus, dont elle diffère par des tubercules bien moins gros et par ses ambulacres non concaves et plus étroits, surtout l’im- pair. Sommet ambulacraire central; mais le point culminant est un peu en arrière. Argile de Speeton et du Wiltshire. Aptien de Gurgy et des environs d'Auxerre (Yonne), argile à Plicatules des en- virons d'Apt (Vaucluse), de la Bédoule (Bouches du Rhône). Coll. Philipps, Cotteau, d’Archiac. NOTA. La figure de Phillips est trop imparfaite pour pourvoir servir à une détermination. Cette lacune se trouve comblée par l'excellente description avec figures qu’en a donnée d'Orbigny, d’après des exemplaires recueillis dans l'argile à Plicatules de France et qu’il envisage comme identiques avec ceux de l’argile de Speeton. Collegnii E. Sism. Echin. foss. di Nizza p. 21. Tab. I. fig. 9 - 11. — Bors. Catal. rais. p. 691. No. 3.— Syn. Echinospatagus Collegnii d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 169. Tab. DCCCXXXXVI. — Toxaster micrasteriformis Alb. Gras. Ours. foss. p. 60. Tab. IV. fig. 5 et 6. Grande espèce à ambulacres legè- rement concaves, comme le 7, gibbus, dont elle diffère par sa forme bien moins élevée et les zônes porifères de son ambulacre impair, qui sont beaucoup plus étroites. Sommet ambulacraire presque central, tandis que le point culminant est un peu en arrière. Sillon antérieur large, très évasé. R;1. ? Aptien du Rimet, des Raviz près Grenoble, au Theil près la Motte-Chalan- 1 çon (Drôme), environs de Nice, La Clape, Capéou près Aix. Mus. Turin, Coll. Alb. Gras, Mus. Zurich, Coll. Cotteau. NOTA. Alb. Gras indique cette espèce dans le Gault; mais d'Orbigny est disposé à la croire plutôt aptienne. Brunneri Merian (Tab. XL. fig. 2-4.) Espèce renflée, mais non déclive. Sommet excentrique en arrière. Dos à peu près plan. Ambulacres legèrement concaves. Zônes porifères sensiblement ho- mogènes. 8 (sous le nom de Hol. altus). Urgonien de la Poters Alp et du Wildhaus-Schafberg dans le Sentis, du Drues- berg (canton de Schwytz), des Kurfürsten entre Brisi et Frumsel et d'une foule d’autres localités des Alpes calcaires, où elle est très abondante et paraît repré- senter le Tox. complanatus. ? Calcaire de Villa-hermosa près de Tortosa, de Fredas (avec Plicatules). ToxASTER. 355 Craie avec Orbitolites entre Alcara et Onda (royaume de Valence). Marnes à Plicatules des environs de Mora. Mus. Zurich, Mus. Neuchâtel, Mus. Berne. Coll. Verneuil. NOTA. Nous avons eu des doutes sur la validité de cette espèce, qu'on a considérée pendant longtemps comme une variété du Tox, complanatus. L'absence de déclivité cependant et la plus grande homogénéité des ambulacres nous y ont fait renoncer; elle est plus voisine à certains égards du Tox, neocomiensis, mais en diffère également par sa forme plus renflée et par ses ambu- lacres pairs, qui forment entre eux des angles bien moins ouverts, notamment les postérieurs. Il se pourrait que l'espèce d'Espagne, qui paraît être très fréquente et dont M. de Verneuil pos- sède de grandes séries, fût différente, Sentisianus Desor. Grande espèce du type du T. complanatus, voisine surtout du 7. amplus, large et déclive en avant et très rétrécie en arrière; mais le sommet ambulacraire est central. Néocomien de la Mesmer Alp dans le Sentis (d’une couche inférieure à celle qui renferme le Tox. Brunneri), du glacier du Glaernisch. Mus. Zurich, Mus. Bâle. Abondant. subeylindrieus Syn. Holaster subcylindricus Alb. Gras Ours. foss. p. 63: Tab. IV. fig. 9 et 10. — ÆEchinospatagus subeylindricus d'Orb. Paléont. franc. Echin, p. 106. Tab. DCCCXXXXIV. Espèce allongée, médiocrement convexe. Sommet a peu près central, un peu en avant du point culminant qui est excen- ‘trique en arrière. Sillon antérieur étroit. Ambulacres peu flexueux, à zônes po- rifères très étroites, mais cependant inégales, composées de pores en circonflèxe, Aptien des Raviz près Grenoble. Coll. Albin Gras. C’est sans doute à cause de ses zônes porifères étroites, que cette espèce avait été rangée par Alb. Gras dans le genre Holaster. D'Orbigny a montré depuis, en se fondant sur l'appareil apicial, que c’est un vrai Toxaster. 2) Espèces à pores ineqaux (Heteraster d'Orb.). Tab. XL, fig. 8 et 9. Toxaster (Heteraster) oblongus Agass. (Tab. XL. fig. 8 et 9.). Agass, et Desor Catal. rais. p. 131. — Alb. Gras Ours. foss. p. 59. — Syn. Spatangus oblongus Deluc Mansc. — Brongniart Ann. des mines 1851 p. 555. Tab. VIL fig. A. B. C. — Heteraster oblongus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 176. Tab, DCCCXXXX VII — Toxaster Verany E. Sism. Echin. foss. di Nizza p. 16. Tab. I. fig. 4et5. — Espèce bien caractérisée par sa forme à la fois allon- gée, déprimée et fortement tronquée en arrière. Sillon antérieur large et pro- fond. Sommet très excentrique, presque au tiers postérieur. Amabulacres pairs très flexueux, legèrement concaves, formés de zônes très inégales, dont l’anté- rieure étroite, formée de petits pores oblongs, la postérieure très: large, formée 356 SYNOPSIS DES ECHINIDES. d’un pore et d’un sillon très allongé. I’ambulacre impair présente la mème di- versité, seulement les sillons, au lieu d’être égaux et parallèles, sont inégaux et irréguliers. Périprocte tranversalement ovale. V::20 IT. 50. Aptien de la Perte-du-Rhône, Ste - Croix, la Presta. Schrattenkalk de Wildkirchli, de la Wagenlücke au pied du Sentis. Urgonien du Rimet, Grande-Chartreuse, Sassenage. Environs de Morella route de Villafranca et Aquilar (Arragon). NOTA. L’inégalité des pétales est à son comble dans cette espèce. Nulle part la zône antérieure des pétales pairs n’est plus étroite et nulle part la zône postérieure n’est plus large, à quoi il faut ajouter l'irrégularité de l’ambulacre impair, C'est sur l'autorité de M. Alb. Gras que nous avons rapporté à cette espèce le Tox. Verany, quoi que, d’après le dessin de M. E. Sismonda, les pores de l’ambulacre impair ne soient pas ir- réguliers. Coulomi Agass. et Desor Catal. rais. p. 132. — Syn. Holaster Couloni Agass. Echin. Suiss. p. 22. Tab. IV. fig. 9-10. — Heteraster Couloni d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 179. Tab. DCCCXXXXVIIT. — Toxaster Bertheloti Alb. Gras Ours. foss. p. 60. Tab. IV. fig. 3 dt 4. Espèce très voisine de la précédente par les détails de son test, mais s’en distinguant par sa forme plus renflée, par son sommet ambulacraire moins excentrique, par son périprocte plutôt longitudinal que transversal et enfin par ses zônes porifères non-enfoncées. R. 87. (Type de l'espèce). Calc. à caprotines (Urgonien) du Mormont, Ste-Croix, Chamblon près Yverdon, Brenets, Perte-du-Rhône, Thoiry, St.-Jean-de-Couze près Chambéry, Morteau, Ri- met (Isère). Mus. Neuchâtel, Genève, Coll. Campiche, Jaccard, Chavannes, Carteron, Alb. Gras, Renevier. Roulini Agass. et Desor Catal. rais. p.131.—Syn. Holaster Roulini Desh. in Agass. Catal. syst. p. 1. — Æchinospatagus Roulini d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 163. Tab. DCCCXXXXIIL fig. 1-8. — Espèce très allongée, de même forme que le T. oblongus, maïs les pores de l'ambulacre impair sont homogènes, au lieu d’être diversifiés. Sommet ambulacraire placé u her: postérieur. 25. M, 42b. (Types de l'espèce). À y, € Eve AS C4 Terrain crétacé (inférieur) de l'Amérique mér idionale ( Zu par M. Roue) Coll. Michelin. Mus. de Paris. Breyniusanus Syn. Echinospataqus Breyniusanus d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 173. Tab. DCCCCIV. Espèce cordiforme, tronquée verticalement en ar- rière, très déclive en-dessus, à la manière des Micraster, dont elle diffère ce- pendant par ses pétales ; en effet les zônes porifères sont inégales dans les ambu- lacres pairs antérieurs, tandis qu’elles sont égales däns les ambulacres posté- rieurs, Les pores sont de plus en circonflèxe dans les ambulacres pairs. Gault de Vouziers (Meuse). Coll. Raulin. ENALLASTER. 351 Collombi Desor nov. sp. Magnifique et grande espèce, qui à des zônes po- rifères inégales, comme celles du 7. oblongus, joint la forme d’un Holaster. Som- met ambulacraire central. Pétales non-concaves, les antérieurs gracieusement arqués. Craie à Hippurites de Lasbodas (Espagne). Coll. Verneuil. (Rapportée par MM. de Verneuil et Collomb). CXXXVII. Genre. — ENALLASTER. d'Orb. 1853. Tab. XL. fig. 5-7. Oursins de moyenne et petite taille, rappelant les Toxaster par leur physionomie, mais en différant par la structure intime de leurs ambulacres et spécialement de lambulacre impair, qui est composé de pores très disparates, en ce sens que de simples pores alternent régulièrement avec des pores distinctement conjugés (fig.5*). Ambu-. lacres pairs inégaux, les antérieurs longs et formés de zônes iné- gales, les postérieurs courts et formés de zônes égales. Sous tous les autres rapports, la ressemblance avec les Toxaster est complète. Toutes les espèces connues appartiennent à la formation crétacée. Nora. La disparité des pores dans l’ambulacre impair est sans doute signifi- cative, si, comme cela résulte des recherches récentes de M. Jean Muller, les pores simples, indiquent des organes différents de ceux des pores conjugés. On pourrait en conclure que, tandis que ces derniers donnaient passage à des bran- chies, les premiers correspondaient à des tentacules. Malheureusement il est très rare que ces détails soient bien conservés, et nous aurions probablement pour cette raison hésité à adopter le genre Enallaster, si nous n'avions constaté la présence d'un autre caractère qui paraît avoir échappé à d’Orbigny, c’est que les pétales postérieurs sont à zônes égales ou à peu près, tandis que les pétales antérieurs sont à zônes très inégales. Ces caractères, daccord avec la forme géné- rale et la petitesse des ambulacres ou pétales postérieurs, nous paraissent des mo- tifs suffisants pour enrégistrer le genre Enallaster. Forbes, en rapportant les espèces de ce type au genre Hemipneustes, a perdu de vue que ce dernier genre a non-seulement une forme tout-à-fait différente, mais en outre que son appareil apicial est construit sur un tout autre plan (voir plus haut p. 348). Enaillaster Fittoni Desor (Tab. XL. fig. 5-7.). Syn. Hemipneustes Fit- toni Forbes Geol. Surv. Decad. IV, Tab. V. Texte p. 4. — Espèce très renflée, presque globuleuse, convexe en dessous. Sommet ambulacraire excentrique , en arrière. Ambulacres pairs légèrement concaves, les postérieurs de moitié plus courts que les antérieurs et bien limités. Sillon antérieur très large, mais peu profond. La disparité des pores n’y est guère visible qu'à la loupe, 358 SYNOPSIS DES ECHINIDES, V. 73. (Type de l'espèce, d’après un exemplaire de la Presta). Lower Greensand de Horseledge-Point près Shanklin et de Hythe. Aptien de la Presta, de Baron et Laval St.-Romain près d'Uzès (Gard). Mus. géol. pratique de Londres, Mus. Neuchâtel, Mus Bâle, Coll. Emi- lien Dumas. NOTA. Avant de m'être assuré de l'identité de l'espèce anglaise, j'ai en différents endroits éti- queté cette espèce du nom de Toxaster ou Enallaster Renevieri. Greenovii d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 183. Tab. DCCCXXXXIX. — Syn. Hemipneustes Greenovi Forbes Geol. Surv. Decad. IV. Tab, V. — Autre es- pèce courte mais déprimée. Sillon antérieur large et très profond. Dessous peu convexe, Sommet ambulacraire à peu près central. Grès vert de Blackdown dans le Devonshire, Mus. Géol. pratique à Londres. NOTA, D'après Forbes, ce grès vert de Blackdown correspondrait à peu près à la limite du Gault et du grès vert supérieur (Cénomanien), si même il n’est une forme locale du Gault lui- même. L'espèce dont il est ici question a passé à plusieurs reprises pour le Toxaster complana- tus, ce qui à contribué à propager l’idée que le Néocomien se trouvait en Angleterre. Texanus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 184. Tab. DCCCL. — Syn. Tox- aster Texanus Roemer Kreidebildung von Texas p. 85. Tab. X. fig. 3. — Espèce allongée, mais cependant renflée. Sommet à peu près central, coïncidant avec le point culminant. Sillon antérieur très large. I’alternance des pores y est très distincte, Pétales pairs antérieurs très flexueux, formés de zônes très inégales. Pétales postérieurs imparfaitement fermés, à zônes porifères égales. Craie supérieure (Sénonien ou craie blanche, d’après d'Orbigny) de Friedrichs- burg (Texas). Coll. Roemer. Æsechudii Desor nov. sp. Espèce allongée, renflée, mais à dos à peu près plat. Sommet à peu près central où à peine excentrique en arrière. Tubercules très apparents. Sillon antérieur bien accusé, remontant jusqu’au sommet. Ambu- lacres pairs antérieurs à zônes très inégales, les zônes postérieures largement conjugées, les antérieures très étroites. Ambulacres postérieurs courts, à zônes égales. V. 72. (Type de l'espèce). Terr. crétacé du Pérou. Mus. Neuchâtel. (Rapporté par M. Tschudi). : NOTA. Le T. T'schudii est accompagné d'une espèce de Janira qui a été examinée par M. Jul. Pictet et déclarée par lui identique avec celle de l’Aptien (marne jaune) de la, Perte du Rhône, C’est par conséquent une présomption que notre espèce, comme la plupart de ses congenères, pro- vient de ce groupe de la formation crétacée. ISASTER. 359 CXXXVIIL Genre. — ISASTER Desor nov. Gen. Oursins de moyenne taille, à pétales grèles et à fleur de test. Point de sillon antérieur. Appareil apicial compact. Périprocte infra-margi- nal. Point de fascioles. Des terrains crétacés supérieurs. Nora. L'espèce qui forme le type de ce genre a successivement figuré dans les genres Spatangus, Ananchytes, Micraster, Epiaster. Mais en réalité elle n’est à sa place dans aucun d'eux, et c’est ce qui nous engage à en faire le type d’un genre à part. Notre nouveau genre semble se rattacher aux Ananchytes par sa forme, par l'absence de sillon antérieur et par la position du périprocte ; mais il en diffère par ses ambulacres étroits et distinctement bornés, comme aussi par son appareil apicial compact. D'un autre côté, s’il se rapproche des Micraster par ces mêmes caractères, il en diffère par l'absence de sillon anté- rieur et par la position du périprocte. A certains égards, le genre Isaster peut done être envisagé comme formant le passage entre les deux tribus, celle des Ananchydées et celle des vrais Spa- tangoïdes. Isaster aquitanieus Syn Micraster aquitanicus Agass et Desor Ca. tal. rais. p. 130.—Syn. Spatangus aquitanicus Gratel. Ours. foss. p. 74. Tab. IT. fig. 17. — Æpiaster aquitanicus ®Orb. Paléont. franc. Echin. p. 199. Tab. DCCCLXIIL — Ananchytes spatangiformis Roemer Kreidegeb. p. 35. Tab. VI. fig. 19. De forme allongée, très rétrécie et acuminée en arrière. Dessus convexe, présentant une courbe régulière. Sommet ambulacraire central, coïncidant avec le point culminant. Côté postérieur tronqué obliquement, de façon que le péri- procte n’est pas visible d'en haut. Pétales presque égaux, à peine déprimés. R. 56. T. 4. MraC 72 US | 25éc | Craie blanche de Laplante-Montfort et Tercis (Lardes). ? Craie de Coesfeld (Roemer). Mus. Paris, Coll. Grateloup, Des Moulins, Michelin, Delbos, d'Orbigny. Amygdala Syn. Spatangus Amygdala Goldf. p. 155. Tab. XLVIIL. fig. 8. — Holaster Amygdala Agass. et Desor Catal. rais. p. 134 — Hemiaster Amygdala ®'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 262. Tab. DCCCLXXXXII. fig. 4-6. Petite espèce déprimée, sensiblement retrécie en arrière. Point de sil- lon antérieur. Sommet ambulacraire central, Pétales grèles, à fleur de test, à peu près égaux. Périprocte infra-marginal. Craie des environs d’Aix-la-Chapelle. (Moule siliceux). Mus. Bonn. NOTA. Il nous reste des doutes sur la position générique de cette singalière espèce, que nous ne connaissons qne par la figure et la description de Goldfuss. Nous l’avions d’abord placée dans le genre Holaster, à cause de ses pétales à fleur de test, Il est à remarquer cependant que les am- bulacres sont trop convergents pour que l’on puisse supposer que l'appareil apicial était allongé Nous ne saurions non plus la ranger avec d'Orbigny dans le genre Hemiaster, à cause de ses 360 SYNOPSIS DES ECHINIDES. pétales égaux. Si nous la plaçons aujourd’hui dans le genre Isaster, c’est uniquèment parce que quelques uns de ses traits les plus frappants, tels que l'absence de sillon antérieur et la position infra-marginale de l’anus Ini sont communs avec l'I. aquitanicus. CXXXIX. Genre. — MICRASTER Agass. 1836. Tab. XLI. Oursins de grande et moyenne taille, cordiformes. Pétales bien limi- tés, légèrement concaves, inégaux, les antérieurs d'ordinaire sensible- ment plus longs que les postérieurs. Zônes porifères égales, composées de pores égaux, reliés par un trait d'union superficiel. Sillon antérieur large, peu profond. Péristome transversal, bilabié, pourvu d’une lèvre an- térieure très saillante. Quatre plaques génitales en contact. Toutes les espèces proviennent des terrains crétacés moyens et su- périeurs. Nora. Le genre Micraster, ainsi circonscrit, est suffisamment caractéristique, pour qu'on n’ait pas à craindre de le voir confondre ni avec les Toxaster, dont il diffère par ses zônes porifères égales, ni avec les Hemiaster, avec lesquels M. Agassiz le confondait fort mal à propos. C’est en nous fondant sur les es- pèces les plus communes, telles que le Micraster cor-anjuinum, ML. brevis etc. que, dans le ,Catalogue raisonné“ nous avions ajouté aux caractères ci-dessus, comme criterium générique, la présence d’un fasciole sous-anal. D’Orbigny s'étant assuré depuis que ce fasciole n'existe pas chez toutes les espèces, en a séparé celles qui en sont dépourvues, pour en faire son genre Æpiaster, qui ne diffère des Micraster absolument que par ce seul caractère, l’absence de fasciole sous -anal. Ce n’est pas à nous qu'il appartient de récuser la valeur des fascioles, après avoir été le premier à appeler sur eux l'attention des zoologistes. Mais d’un autre côté, nous ne pouvons admettre que les variations du fasciole sous-anal soient à elles seules suffissantes pour légitimer une coupe générique, lorsqu'elles ne sont pas combinées avec d’autres caractères. T’inconvenient nous paraît surtout grave à l’endroit des fossiles, chez lesquels ces détails ne sont que rarement conser- vés. Par ces raisons, nous ne croyons pas devoir adopter le genre Epiaster. Mais comme les paléontologistes pourraient ne pas partager notre avis, nous plaçerons sous un chef à part les espèces sans fasciole, qui correspondent au genre Epiaster. A ÆEspêèces sans fascioles (genre Epiaster d'Orb.). Micraster (Epiaster) aeutus Agass. (Tab. XLI. fig. 1-4.) Agass. Catal. syst. p. 2. — Syn. Spatangus acutus Desh. Coq. caract. p. 255. Tab. XI. fig. 5-6. — Æpiaster crassissimus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 194. Tab. DCCCLX. — ? Spatangus crassissimus Defr, Diet. se. nat. Tom. L. p. 96. — De forme triangulaire, très rétrécie et acuminée en arrière, de telle façon (que la partie correspondant à l’aréa anale au dessous du périprocte) fait une MicrAsTER. 361 forte saillie qui a valu à l'espèce le nom d’acutus. Pétales très concaves, les an- à q ; térieurs pairs d’un tiers environ plus longs que les postérieurs. Ç .. ung R fn e 10b et 11. (Types de l’espèce). Aa CE À £ ss ÿ Craie chloritée (Cénomanien) de Villers-sur-Mer, Havre, Gacé (Orne), St.-Mans près de Saumur, St.-Maure sur Loire. Dans toutes les collections de fossiles crétacés de France. NOTA. D'Orbigny a écarté le nom très connu d'acutus pour le remplacer par celui de crassissi- mus. Nous maintenons pour notre part le premier de ces noms, par la raison qu’il est bien dé- terminé, tandis qu'il est à peu près certain que Defrance confondait plusieurs espèces sous le même nom, et que n'ayant donné qu'une description insuffisante, sans figure, il est difficile de savoir à laquelle le nom d’ailleurs impropre du crassissimus revient de droit. distinetus Agass. Catal. syst. p. 2. — Syn. Æpiaster distinctus d'Orb. Pa- léont. franc. Echin. p. 195. Tab. DCCCLXI. — Æpiaster Varusensis dOrb. Pa- léont. franç. Echin. p. 198. Tab. DCCCLXII. — Voisine de la précédente par sa forme et sa physionomie générale, cette espèce s’en distingue par un seul caractère, l'absence de rostre où prolongement sous-anal. Lg t'127 j Î P. 76. T. 44. (Type de l'espèce). nue it SE EL Craie chloritée (Cénomanien) de Villers-sur-Mer, Le Havre, Rouen, Sancerre (Cher), La Fauge près du Villars de Lans (Isère), Segnelay (Yonne), Ste.-Croix. NOTA. Non moins abondante que la précédente avec laquelle elle est associée, cette espèce pourrait bien n’en être qu'une variété, Pour arriver à une certitude à cet égard, il faudrait savoir dans quel- les limites la saillie sous-anale peut varier. L'Epiaster Varusensis ne nous paraît être qn'une va- riété un peu renfée. tusamédius Syn. Hemiaster tumidus Desor Catal. rais. p. 125.— Epraster tu- midus d'Oxrb. Paléont. franc. Echin. p. 192. Tab, DCCCLYVIL fig. 8. Tab. DCCCLA III, et Tab. DCCCLIX. Très grande espèce, ramassée, convexe, très renflée, obtuse en arrière, de la grosseur d’une orange. Pétales larges et peu profonds, les antérieurs d’un tiers plus longs que les postérieurs. S. 56. (Type de l’espèce), Cénomanien de Jabron (Var), Coll. d’'Orbigny. NOTA. C'est sur la foi de sa forme renflée et ramassée que nous avions rapporté cette espèce au genre Hemiaster, D'Orbigny s'étant assuré depuis qu'il n’existe aucune trace de fasciole péri- pétale, nous ne ferons aucune difficulté à revenir sur notre première opinion. Il paraîtrait que c'est à tort aussi que nous avons cité cette espèce dans le Gault; elle provient d'un calcaire bleuâtre compacte, que d'Orbigny rapporte au Cénomanien. Koechliamus Syn. Zpiaster Koechlianus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p.191. Tab. DCCCLVI. et Tab. DCCCLVII. fig. 1 et 2. — Grande espèce oblongue, peu convexe, rétrécie et fortement tronquée en arrière,. mais surtout remarquable par ses pétales très courts e à peine concaves. Sillon antérieur peu profond, élargi en avant. Sommet ambulacraire excentrique en avant. 46 Li p "eva Mian nu COS UT On AE Ce on 00 362 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Cénomanien (d’après d’Orbigny) des environs de Castellane, à Pétat de moule. Coll. Koechlin-Schlumberger. NOTA. Le gisement de cette espèce n'est pas connu d’une manière certaine. Cependant nous pensons avec d'Orbigny qu'il y a plutôt lieu de la rapporter au Cénomanien qu'au Néocomien, auquel ce genre est étranger jusqu'à présent. cordiformis Syn. Holaster cordiformis Sorignet Ours. foss. p. 66. — Autre grande espèce allongée et cordiforme, différant de la précédente, en ce que le côté postérieur est acuminé, au lieu d’être tronqué. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales courts et à peine concaves. En revanche, le sil- lon antérieur est large et très profond. Siliex de la craie de Louviers (Eure). Un seul exemplaire à l’état de moule siliceux. Coll. Sorignet. Li polygonus Agass. et Desor Catal. rais. p. 130. — Syn. Eyraster polygo- gonus d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 188. Tab. DCECLIV. Espèce déprimée, aussi large que longue, remarquable par son pourtour polygone. Sommet ambu- lacraire à peu près central, coïncidant avec le point culminant. Pétales legère- ment concaves, les antérieurs très longs, les postérieurs d’un tiers plus courts. Zônes porifères composées de pores très nu les plus longs en dehors. S. 50. et S. 67. (Types de l'espèce). 1 F0 E ANNE 4 u De l'Aptien supérieur de la Perte du Rhône où elle est très abondante, de - Ste.-Croix, Mus. Neuchâtel, Mus. Genève, Coll. Deluc, Renevier, d’Orbigny, Koechlin, Michelin et dans toutes les collections de fossiles de la Perte du Rhône. NOTA. C'est par erreur que dans le ,,Catalogue raisonné“ cette espèce se trouve rapportée aw Gault. Comme d’Orbigny, nous nous sommes assuré, qu’elle est propre à l’aptien supérieur. trigomalis Agass. et Desor Catal. rais. p. 130. — Syn. Epiaster trigonalis d’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 189. Tab. DCCCLV. Espèce déprimée, cordiforme, presque trigone, non-anguleuse, un peu moins large que longue, uniformément bombée. Sillon antérieur étroit et peu profond; mais ce qu'il y à de plus carac- téristique, ce sont les pétales qui sont à peine déprimés, presque à fleur de test. R. 90. (Type de l'espèce). Gault d’'Eseragnolles (Var) et de Gérodot (Aube), Coll. Michlin, d’Orbigny, Mus. Neuchâtel. B) Æspèces pourvues d’un fasciole sous-anal. (Micraster proprement dits.) Les espèces de ce type appartiennent sans exception à la craie blanche. Comme ce sont en général de béaux fossiles que l’on de tous temps a reeueillis MicRASTER. 363 “avec soin, pour en faire l’ornement des collections, ils ont eu fréquemment l’hon- neur d’être décrits et figurés. Nous avons de la sorte été dotés d’une liste nom- breuse d'espèces dont bon nombre ne sont que des variétés du même oursin. C’est ce que Forbes s’est surtout appliqué à démontrer, dans sa dissertation très approfondie sur le Micraster cor -anguinum (Geological Survey Decade TH). Nous craignons cependant que le besoin de reformer ne lait entraîné trop loin. Il ramène en effet tous les Micraster de la craie blanche d'Angleterre à trois types, qui ne seraient eux - mêmes que des variétés d’une seule et même espèce, le M. cor-anguinum, savoir a) le type normal dont le Micraster cor-anguinum de Goldfuss est le représen- tant. Il y range les M. cor-testidunarium Goldf., M. arenatus Agass., M. Miche- lini Agass., Spatangus punctatus Lam, Ananchytes semiglobus Lam. et Spa- tangus acutus Desh. b) le type rostré, représenté par le Micraster cordatus Agass., auquel se rap- porteraient les Spatangus rostratus Mant., Spatangus Requiem Risso, Scutella pyramidalis Risso et Spatangus bituricencis Defr. c) le type gibbeux, comprenant les Micraster brevis Desor, Spatangus gibbus Goldf., Spatangus ananchytoides DesMoul. et Micraster latus E. Sism. Dans le Catalogue raisonné‘, nous avions déjà, par anticipation, restreint considérablement le nombre des espèces de la craie blanche, et l'expérience nous a appris depuis que nous ne nous étions pas trompé. D'Orbigny, de son côté, est arrivé à peu près au même résultat, ce qui ne veut pourtant pas dire qu’il n'existe qu’un seul Micraster dans la craie blanche. Nous croyons ‘au contraire avoir observé, dans les différents bassins de l’Europe, à côté du Micraster cor- anguinum, au moins sept autres espèces, les Micraster Michelin, brevis, gibbus Leskei Matheroni, cor-columbarium, brevisulcatus, auxquels M. Hébert vient d'ajouter les M. Brongniarti et M. Desorü, après que Forbes lui-même nous eût donné le M. cor-bovis, d'Orbigny le M. integer et M. Leymerie, le M. Gleizezsei. Micraster Michelimi Agass. (Tab. XLI. fig. 5-8.). Agass. Catal. rais. p. 129 — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 205. Tab. DCCCLXVI. — Syn.? Micraster Renouxtii Desor Catal. rais. p. 129. — Espèce de moyenne taille, assez renflée, trapue, remarquable par ses pétales larges et profonds ; l’espace interporifère est plus large que les zônes porifères ; celles - ci sont composées de rangées inégales, les externes étant plus larges que les in- ternes. 4] : € dos s Mag PSN ES, FE à 4:49, 2 Craie (Turonien) de Ste.-Maure et St.-Cristophe (Indre et Loire), Poncé et St.- Germain près de la Flèche (Sarthe), Martrou et Thaims (Charente inférieure), Couture (Loir et Cher). k ? Craie à hippurites de Chataba, Province de Constantine. Coll. Michelin, d’Orbigny, d’Archiac, DesMoulins, Mus. d'Avignon. NOTA. Cette espèce paraît représenter le M. cor-anguinum dans la craie de Touraine ; ses pétales sont toujours plus profonds. 364 Synopsis DES ECHINIDES. Matlherœmë Desor Catal. rais. p. 130, — D'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 203. Tab. DCCCLXIV et DCCCLXV. Grande espèce très renflée, presque globuleuse. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur assez profond près du sommet, mais à peu près nul au bord antérieur. Ambulacres pairs étroits et profonds, les antérieurs d’un cinquième plus longs que les pos- térieurs. Ambulacre impair plus étroit et moins profond que les pairs. Fasciole sous-anal large et tranversalement ovale. L" CE" Calcaire à hippurites (Turonien) de la. Montagne des Cornes près des Bains de Rennes (Aude), au Bausset (Var). Coll. Michelin, d'Orbigny. R. 57. (Type de l'espèce). \n AA VV Cor-angurémmunpan Agass. Catal. syst. p. 2. — Syn Spatanqus cor-angui- num morvegicum Klein Tab. XXIIT. fig. €. — Spatangus tuberculatus van Phels p. 40: Sp. 3. — Spatangus cor-marinum Park. Org. Rem. HI Tab. TL fig. 11. — Spatangus cor-anguinum Lam. HI. p. 32. No. 15.— Encycl. méth. Tab. CLVI. fig. 4-6. — Brongn. Envir. de Paris p. 388. Tab, IV. fig. 11. — Goldf. p. 157. Tab. XXXX VIIL fig. 6. — Forbes Geol. Survey. Decad. II. Tab. X. — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 207. Tab. DCCCLXVIT et DCCCLXVIIL — Spatan- gus punctatus Lam. TT. p. 32. No. 14. — Ananchytes cor-avium Gratel. (non Lamarck). Ours. foss. p. 69. Tab. IL. fig. 15. Espèce essentiellement cordiforme, à peu près-aussi large que longue, plus où moins renflée. Ambulacres droits, - peu concaves. Ambulacre impair aussi large et aussi profond que les autres. Zônes porifères aussi larges que l’éspace interporifère. S. 55. S. 84, S. 99. Craie blanche d'Angleterre, de Scanie, de France, de Westphalie, de Belgique. Plaener supérieur (couche à "Ærmm. Cuvieri) de Langelsheim près Brunswick. Plaener moyen (couche à Scaphites) de Fleischereamp près Salzgitter. Calcaire de Seewen, canton d'Unterwald, Meglis-Alp (Sentis). Dans toutes les collections. Var. large Syn. Micraster cor -testudinarium Agass. Catal. syst. p. 2. Spatan- gus cor-testudinarium Golf. p. 156 Tab. XXXX VIT. fig. 5. — Spatangus an- ticeus Defr. Dict. Sc. nat. Vol. L. p. 94. X. 88. S..12, Craie blanche de Schwitéelt près Hildesheim, Quedlimbours Rochester. Plaener supéricur de Saxe, de Nagorzang près Lembcrg en Galicie. Mus. Bonn, Coll. Roemer. Var. géante Syn. Micraster arenatus Agass. Catal. syst. p. 2. — E. Sismonda Echin. foss. de Nizza p. 28. Tab. I. fig. 12. X. 80. R. 70. Craie blanche d'Angleterre, des environs de Nice. Coll. Michelin, Mus. Turin. Bbrevis Desor Catal. rais. p. 150, — Syn. Micraster latus E, Sism. Echin. foss. de Nizza p. 29. Tab. I. fig. 13.— Hébert Etud. sur les terr. crétacés. Mém. x MicrASTER 369 Soc. géol. de France, 2° Sér. Tom. V. Tab. XXIX. fig. 19. — Spatangus anan- chytoides DesMoul. Tabl. synon. p. 406. Espèce cordiforme comme la précé- dente, mais très courte, aussi large que longue, remarquable en outre par ses zônes porifères très larges, composées de pe très allongées et fort grèles. XY92.,R. 69: ER NX AR © 27 Craie à hippurites de Sn près les Bains de Rennes, Soulage (Aude), Tuco près Caseneuve. Craie de Tercis, du Périgord. Call. Michelin, d'Orbigny, DesMoulins, Leymerie, Mus. Neuchâtel. gibbus Agass. Catal. rais. p. 130.—Syn. Spatangus gibbus Lam. IT. No. 18 — Encycl. méth. Tab. CLVI. fig. 4-6. — Goldf. p. 156. Tab. XXXX VIIL fig. 4. — Micraster cordatus Agass. Catal. syst. p. 2. — Hébert Etud. sur les terr. cré- tacés, Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. Tom. V. Tab. XXIX. fig. 16. — Spa- tangus rostratus Mantell Geol. of Sussex Tab. XVII. fig. 10-12. — Spatangus. Re- quieni Risso. — Scutella pyramidalis Risso. — Espèce très haute, presque conique, sensiblement déclive en avant et en arrière. Ambulacres à peine concaves. Zônes porifères larges, comparativement à l’espace interporifère, composées, comme dans l'espèce précédente, de plaques ne et allongées. Q. 36. On € z. À l Œ du, | Lis Craie de la Palarea près Nice. + Craie blanche de Brighton, de Paderborn, Beausset (Var). Coll. Michelin, Verneuil, Renevier. Brongniarti Hébert Etud. sur les terr. crétacés. Mém. Soc. géol. de France, 2e Sér. Tom. V. Tab. XXIX. fig. 14. Très voisine du vrai AL. cor-angui- num, mais en différant, suivant M. Hébert, par ses zônes interporifères non tu- berculeuses, garnies de simples petits granules. Craie blanche de Meudon. Coll. Hébert, Mus. de Paris. NOTA. C'est l'espèce de Meudon qui, suivant M. Hébert, différerait ainsi du vrai M. cor-anguinum. Malheureusement la distinction porte sur des détails tellement minutienx, quil n’est pas toujours facile de les bien saisir. Pesorii Hébert Etud. sur les terr. crétacés. Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. Tom. V. Tab. XXIX. fig. 17. Autre espèce du type du AZ. cor-anguinum, mais qui en diffère par ses zônes interporifères larges et cependant dépourvues de tubercules, n'étant garnies que de granules microscopiques. Craie blanche de . .. Coll. Hébert. Cor-colummbawissma Desor. nov, sp. Petite espèce, de la grosseur d’un coeur de pigeon, voisine du vrai ML. cor-anguinum par sa forme, mais en différant par ses pétales proportionnellement plus courts et plus profonds, sans l'être au- tant que dans le M. laxoporus. 366 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Craie de Tereis près Dax, avec la Galerites albogalerus. Mus. Zurich. NOTA. Il existe au Musée de Zurich toute une série d'exemplaires de cette espèce, qui n’excèdent pas la grosseur d’une noix. Leskiei d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 215. Tab. DCCCLXIX. — Syn. Spa- tangus Leskei DesMoul. Tabl. synon. p. 392. — Spatangus cor-anguinum Leske p. 225. Tab. XXII. fig. E. F. — Micraster breviporus Agass. Catal. syst. p. 2. Espéce facilement reconnaissable à sa forme allongée et déprimée, à son sommet ambulacraire central et ses ambulacres très courts et à peine concaves. M. 10. KR. 81. Craie blanche de Fécamp, Etretat et Dieppe; des environs de Beauvais, de Méru (Oise), de Vervins et La Capelle (Aisne), Andelys, Caussols (Var). Craie siliceuse de l’Ile de Wight. Plaener moyen (Couches à Scaphites) de Langelsheim près Brunswick. Coll. Michelin, d'Orbigny, Cotteau, d’Archiac, Koechlin - Schlumberger, Strom- beck, Mus. Neuchâtel. laxoporus dOrb. Paléont. franç. Echin. p. 217. Tab. DCCCLXX. Syn. ? ——Micraster tropidotus Agass. Catal. syst, p. 2. De même forme que la précédente, déprimée et à sommet ambulacraire central. Les pétales sont aussi très courts, mais en même temps profonds. Zônes porifères étroites, de moitié moins larges que l’espace interporifère. Pores plus distans que dans l’espèce précédente (de là le nom spécifique). Q. 36. (M. tropidotus). Craie blanche (banc jaune supérieur) de la Rousselière, commune de Moutiers (Charente). Craie à Silex de Rozoy (Aisne). Coll. d’'Orbigny, Michelin. NOTA. N'étant pas parfaitement sûr de l'identité de cette espèce avec le M. tropidotus de M. Agassiz, nous avons préféré conserver provisoirement le nom de M. d'Orbigny. integer d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 219. Tab. DCCCCII. — Petite espèce ovale, déprimée, très rétrécie en arrière, remarquable entre tous les Micraster par l'absence complète de sillon antérienr et par ses pétales très insignifiants, plus courts et plus superficiels même que chez le M. Leskei. Craie supérieure (couches verticales du calcaire crayeux bleuâtre) de Tercis (Landes) et de Royan (Charente inférieure). Coll. d’Orbigny. Gieizezei Leym. in Cotteau Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2°. Sér. Tom. XIIL p. 348. Petite espèce cordiforme, très renflée, dila- tée en avant, subtronquée en arrière. Pétales presque égaux, assez concaves. Fasciole sous-anal très distinct. HemrasrTeR, 367 Terrain crétacé du Mont-Rond près Monléon (Hautes-Pyrénées). Coll. Leymerie. NOTA. N'était le fasciole sous-anal ét l'absence de fasciole péripétale, on serait tenté de prendre cette petite espèce pour un Hemiaster. Cor-hovis Forbes in Dixon Geology of Sussex. — Geological Survey De- cad. TITI. Tab. X. p. 9. Note. Grande espèce plus longue que le M. cor-anguinum déclive, mesurant jusqu’à 3 pouces de longueur sur 21}: de largeur et 13/s de hau- teur près du périprocte. Péristome petit. Pétales profonds et courts. Craie blanche de Sussex, de Charing (Kent). Coll. Dixon, Mus. Géol. pratique de Londres. brevisulcnatus Agass, Catal. syst. p. 2 — Syn. Pericosmus brevisulcatus Desor. Catal. rais. p. 126. — D'’Orb. Paléont. franc. p. 277. Tab. DCCCCI. — Oursin déprimé, à bord aminci. Sommet ambulacraire legèrement excentrique en avant. Sillon impair large, mais peu profond. Pétales à peu près égaux, très courts, comme dans le M. Leskü, dont il diffère par sa forme subconique et abaïissée en arrière. S. 11. (Type de l'espèce). Terrain pisolitique (Craie supérieure) de Montecchio-Maggiore, Ecole des Mines de Paris. NOTA. C’est à cause de sa forme surbaissée que nous avions rapproché cette espèce des Peri- cosmus, sans en connaître aucunement le fasciole. Ce que d'Orbigny ou plulôt son dessinateur a représenté comme tel (Tab, DCCOCCI.) n'est qu’une suture du moule en plâtre. CXXXX Genre. — HEMIASTER. Desor 1847. Tab. XLIL fig. 1-5. Oursins de petite taille, courts, trapus, renflés et trongés an arrière. Un fasciole péripétale plus ou moins anguleux, entourant l'étoile ambulacraire. Point de fasciole latéral, ni sous-anal, ni marginal. Pétales ambulacraires bien limités, peu concaves, divergents. Sillon antérieur peu profond, souvent plus étroit que les pétales. Péristome fortement bilabié. Appareil apicial très compacte, avec quatre pores génitaux. Des terrains crétacés et tertiaires. Nora. Au premier abord et quand on ne considère que les espèces les plus communes, telles que le Æ. Prunella, le H. Bufo etc., on suppose volontiers que rien ne doit être plus facile que de circonscrire nettement un type aussi bien caractérisé. Ces espèces ont en effet une physionomie si particulière, qu’on les reconnait sans l’aide du fasciole. Cela tient à leur forme ramassée d’abord et 368 SYNOPSIS püs ECITINIDES. aux dimensions relatives des pétales dont les antérieurs sont plus longs que les postérieurs. C’est cette particularité que nous avions en vue, en créant le genre et qui est indiqué par le nom de Hemiaster ou demi-astre. Malheureuse- ment ce caractère n’est.pas aussi absolu. qu'on pourrait le désirer, Des espèces complétement inéquipétales, dont les pétales postérieurs n’ont que le quart de la longueur des antérieurs, on passe par diverses gradations aux. espèces complé- tement équipétales, sans qu’il soit possible jusqu'à présent de les séparer géné- riquement. Nous nous contenterons par conséquent comme par le passé d’ad- mettre deux groupes dans le genre Hemiaster, l'un comprenant les espèces inéqui- pétales ou vrais Hemiaster, l’autre comprenant les espèces équipétales ou à am- bulacres plus ou moins égaux. A) Espèces inéquipétales (vrais Hemiaster). Hermmiaster Plhrymus Desor (Tab. XLIL fig 1-4.) Desor Catal. rais. p. 122.—Syn. ? Hemiaster Ricordeanus dOrb, Paléont. franc. p. 223. Tab. DCCCLXXTI. Petite espèce renflée, mais peu déclive. Fasciole très fruste. régulier, non anguleux, rarement visible. Sommet ambulacraire au tiers posté- rieur. Pétales antérieurs à peu près du double plus longs que les postérieurs. Zônes porifères égalant la largeur de l’espace interporifère. Aptien supérieur de la Perte du Rhône. Gault de Seignelay (Yonne), Clar près d’'Escragnolles. Coll. Renevier, Michelin, Mus. Genève, Coll. Ricordeau, Koechlin-Schlumberger. NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut en définitive qu'une variété du Æ. minimus M. Renevier ne la cite cependant que dans l'Aptien supérieur, où elle serait même rare, mminimus Desor Catal. rais, p. 122 — D’Orb, Paléont. franc. Echin. p. 225. Tab. DCCCLXXII.—Syn. Micraster minimus Agass. Echin. Suiss. I. p. 26. Tab. III. fig. 16-18. Petite espèce très voisine de la précédente, mais plus déclive. Fasciole presque triangulaire. Pétales antérieurs doubles des postérieurs. Zônes porifères au moins aussi larges que l'espage, interporifère. 4. 5. (Type de l'espèce). Gault de la Perte du Rhône et de Von: environs de Seignelay (Yonne), au Rimet et aux Prés près Rencurel (Isère), Clar près d’Escragnolles ; Cluse et à la Montagne des Fis, Ste.-Croix. Dans toutes les collections de fossiles du Gault. Bufo Desor Catal. rais. p. 122. — D'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 227. Tab. DCCCLXXII. — Syn. Spatangus Bufo Al. Brongn. Envir. de Paris p. 84. Tab. V. fig. 4 — Goldf, p. 154 Tab. XXXXVIIL fig. 7. La déclivité du dos est à son maximum dans cette espèce ; elle est en même temps tronquée verticale- ment en arrière, ce qui lui donne, à certains égards, l'apparence d'un crapaud. Am- bulacres antérieurs d’un tiers plus longs que les postérieurs, à peine coneaves, droits. Zônes interporifères plus larges que les zûnes porifères. Fasciole presque pentagone. S. 13. HemrasrTer. 3269 Craie chloritée de Villers-sur-Mer, Cap-la-Hève, La Malle (Var), Gacé (Orne), Cassis (Bouches du Rhône), La Fauge près Le Villard de Lans (Isère). Tourtia de Langelsheim près Brunswick, Dans toutes les collections de fossiles crétacés. NOTA, C'est sans doute par erreur que Goldfuss cite cette espèce dans la craie de Maestricht êt d'Aïix-la-Chapelle. Desorii Haime in d’Archiac Coupe géol. des Bains de Rennes. Bull. Soc. géol. de France, 2° Sér. Vol. XI. p. 228. Tab. II. fi. 6. Petite espèce voisine de PH. Bufo, mais moins élevée et surtout moins dé:live, Les pétales sont aussi proportionellement plus longs, plus étroits et plus droits. Marnes bleues fossilifères (Terr. crétacé supérieur) des Bains de Rennes. Coll. d’Archiac. Toueasanus d'Orb. Paléont franc. Echin. p.239, Tab. DCCCLXXX. Grande espèce à peu près carrée, aussi large que longue, renflée, à peine déclive, tron- quée verticalement en arrière. Sommet ambulacraire excentrique en arrière, Pé- tales concaves, les antérieurs arqués et d’un tiers plus longs que les postérieurs. Fasciole très prononcé, legèrement sinueux sur les côtés, tronqué en arrière, ar- rondi en avant. Craie à hippurites (Turonien) du Beausset (Var), Chatellerault (Vienne). Coll. d'Orbigny, Toucas NOTA. Comme le fait observer d'Orbigny, cette espèce forme en quelque sorte le passage des espèces équipétales aux espèces inéquipétales. Murchisonine Forbes Geol. Surv. Decad. V. Tab. IX. — Syn. Mi- craster Murchisoni Morris Catal. p. 2. — Spatangus Murchisonianus Mantell Geol. Trans. 2°, Sér. IIL. p.210.—? Hemiaster Bailyi, Forbes in Morris Catal. 2e, Edit. p. 81. — Oursin très renflé, à sommet ambulacraire excentrique en arrière. Pé- tales antérieurs environ du double plus longs que les postérieurs et tous deux assez profonds. Sillon impair également large et profond, échancrant considéra- blement le bord antérieur, en sorte que, n’était la forme limitée et creusée des pétales, on pourrait être tenté de prendre l'espèce pour un Toxaster renflé, d’au- tant plus que le fasciole péripétale ne paraît pas être très distinct. Grès vert de Blackdown. Gault de Folkstone (Hemiaster Bailyi). Mus. Britannique, NOTA. C’est d’après les doutes émis par M. Salter sur la légitimité de l'A. Bailyi, que nous le apportons ici au Æ. Murchisoniae. . Morrisii Forbes in Morris Catal, 2, Edit p. 81.— Geol. Survey Decad, V. Tab. IX. Texte p. 4. — Spatangus complanatus Mantell Medals 1. Edit. p. 355. — Oursin ovoïde, d'après Forbes très voisin de l'H. nasutulus (H. punctatus 47 370 SyNoPsis DES ECHINIDES. d’Orb.), mais de plus grande taille ; le bord postérieur nest pas non plus verti- cal, mais tronqué obliquement d'avant en arrière. Sommet ambulacraire à peu près central et déprimé. Fasciole péripétale à peine flexueux. Craie inférieure de Dover, Hamsey, Sussex. asterias Forbes in Morris Catal. 2°. Edit. p. 81 — Geol. Survey. Decad. V. Tab. IX. Texte p. 3. — D'après la diagnose très incomplète du Geol. Survey, le sommet ambulacraire paraîtrait être plus proéminent et plus mi en ar- rière que dans le A. Murchisoniae. Gault de Folkstone. Mus. Géol. pratique de Londres. nasutulus Sorign. Ours. foss. p. 53. — Syn. Hemiaster affinis Sorign. Ours. foss. p. 54. — Hemiaster pusillus Sorign. Ours. foss. p. 55. — Hemiaster punc- tatus dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 251. Tab, DCCCLXXXVI. — Spatangus Prunella Mantell (non Lam.) Geol. of Sussex Tab. XVII fig. 22-23. — Petite espèce voisine de l'A. Bufo, mais plus allongée et bien moins déclive. Sommet ambulacraire un peu excentrique en arrière. Fasciole large, anguleux. Sillon an- térieur à peu près nul. Craie blanche inférieure de Vernonnet, Petit-Andélys (Eure). Craie de Royan, Lavalette, Talmont, Mirambeau et St.-Georges (Charente in- férieure), environs de Tours, Saumur, Ste. - Mêsmé près Périgueux, St.- Marcel (Haute-Garonne). N Coll. Sorignet, d’Orbigny, d’Archiac, Leymerie, Ecole des Mines de Paris, Mus. Neuchâtel. Jeune âge. Æemiaster Pisum Desor Catal. rais. p. 128. Petit oursin de la grosseur d’un pois. Grès micacé du Mans. Coll. Michelin, Guéranger. | similis d'Orb, Paléont. franc. Echin. p. 229. Tab. DCCCLXXIV. Autre es- pèce voisine du Æ. Bufo, avec lequel elle se trouve associée dans les mêmes couches, mais qui s'en distingue par sa forme plus ovale, moins déclive, par ses ambulacres plus concaves et surtout par la brieveté de ses ambulacres posté- rieurs, qui n’ont guère que le tiers de la longeur des antérieurs, Fasciole pres- que triangulaire. Craie chloritée de Villers - sur - Mer, Port des Barques (Charente inférieure), Fumal (Lot et Garonne). Coll. d'Orbigny. Regulusanmus dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 248. Tab, DCCCLXXXIV. — Syn. ? Hemiaster Ligeriensis 4’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 258. Tab. DCCCLXXX VIT — De même forme que l'H. nasutulus dont elle ne paraît dif- férer que par ses ambulacres antérieurs plus flexueux et un peu plus larges. Le fasciole aussi est moins coudé, suivant M. d’Orbigny. Ko] 026 gs | Tr S HemrasrTer. 374 Craie blanche (couche à Ostrea gallo- provincialis des environs de Beausset (Var), St.-Cristophe (Indre et Loir), à la tranchée de Tours. Coll. d'Orbigny, Toucas, d’Archiac. NOTA. En comparant les figures et la description de l'A, Ligeriensis d'Orb. avec l'Æ. Regulusa- “us, nous n’ayons constaté d'autre différence, si ce n’est que la première est un peu plus large et plus déclive, caractères qui ne nous paraissent pas suffissants pour constituer une espèce, Prumellæ Desor Catal. rais. p. 122.— D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 242. Tab. DCCCLXXXI. — Syn. Spatangus Prunella Lam. II. p. 331. No. 19. — Encyel. méth. Tab. CLVIIL fig. 3-4 — Faujas de St-Fonds Tab. XXX. fig. 2 — Goldf. p. 155. Tab. XLVIT fig. 6. — ÆEchinospatagus Prunella Koenig Icon. sectil. Tab. IL fig. 34. — Hemiaster Nucula Desor Catal. rais. p. 122. — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 259. Tab. DCCCLXXXXI. — Petit oursin bien carac- térisé par sa forme presque sphérique, sans échancrure en avant. Ambulacres inégaux et très superficiels, l’antérieur logé dans un court sillon et offrant de ‘neuf à dix paires de pores seulement, Ambulacres pairs très étroits, les anté- rieurs d’un tiers plus longs que les postérieurs. Fasciole formant un ovale à peu près regulier. Tubercules distinetement scrobiculés. S. 19. S. 86. (Hemiaster Nucula). Craïe supérieure (Danien) de Maestricht. Dans une foule de collections. NOTA. C'est par erreur que dans le ,,Catalogue raisonné“ cette espèce se trouve indiquée à Royan, à Orglande et dans la craie tufau de Chamouwullac. Elle paraît être propre à la craie jaune de Maestricht, où elle se trouve associée au Hemipneustes radiatus. angustipneustes Desor. Syn. Hemiaster Stella d'Orb. (non Desor) Pa- léont. franç. Echin. p. 245. Tab. DCCCLXXXIL Oursin du type de l'A. Prunella mais plus déprimé. Ambulacres pairs excessivement grèles, droits, les antérieurs seulement d’un quart plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés. Fasciole très ample, de forme ovale, sans coude sensible. Craie blanche de Tours, Villedieu (Loir et Cher) environs de Périgueux. Coll d’Orbigny, d’Archiac. NOTA. Nous pensons que c'est à tort que d'Orbigny identifie cet oursin avec l'espèce améri- caine. HMoninkanmus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 255. Tab. DCCCLXXXV. Faujas Tab. XXX, fig. 2. — Voisin de l’H. Prunella par sa forme renflée, cet oursin en diffère par ses tubercules serrés et par son fasciole très ample et très sinueux en avant Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Ambulacres an- térieurs pairs, d’un tiers plus longs que les postérieurs et excessivement divergents. Tubercules très serrés partout. Craie supérieure de Maestricht et Ciply. sl Coll. d’Orbigny, d'Archiac. LA O0 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. breviuseulus dOrb Paléont, franc. Echin. p. 255. Tab. DCCCLXXX VIH. — Très petit oursin, de la grosseur d’un pois, du type de l'A. Prunella, mais moins renflé; les ambulacres pairs sont aussi moins étroits ; les zônes porifères plus larges que l’éspace interporifère. pe Craie de Maestricht. Coll. Konink. NOTA. Malgré les différences ci-dessus, il se pourrait que cette espèce, ainsi que la précédente, ne fussent qne des variétés de l'A. Prunella; dans ce cas l’A. breviusculus serait la variété dé- primée, ’ Leymerii Desor Catal. rais. p. 122. — D'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 232. Tab. DCCCLXXV. Espèce renflée, un peu plus large que longue, bien caracté- risée par ses ambulacres profonds et en même temps très inégaux, au point que les antérieurs ont plus de trois fois la longueur des postérieurs. Sillon antérieur éga- lement profond près du sommet, mais s’oblitérant vers le bord. Fasciole entourant de près les pétales antérieurs. T- 43. (Type de l'espèce). Craie (Turonien) de St.-Cristophe (Indre et Loire), Artins (Loir et Cher), Thaims et Pons (Charente inférieure) Uchaux (Vaucluse), Chatellerault (Vienne). Coll. d’Orbigny, d’Archiac, Koechlin-Schlumberger. Nueleus Desor Catal. rais. p. 122. — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 240. Tab. DCCCLXX VI. — Petite espèce voisine de l'A. Leymerü, mais bien plus déprimée et plus déclive en avant; les ambulacres sont profondement creusés et tout aussi inégaux; les antérieurs également arqués; l’espace interporifère est plus large que les zônes porifères. Fasciole contigu aux pétales antérieurs. T. 55. (Type de l’espèce). Craie blanche de Fumel (Lot et Garonne), Thaims (Charente inférieure). Coll. d’Orbigny, d’Archiac. globosus Desor (non d’Orb.) Catal. rais. p. 123. — Syn. Spatangus glo- bosus Risso Europ. mérid. Tom. V. p. 281. — Hemiaster constrictus Cotteau Terr. numm. des Pyrénées Bull. Soc. géol. de France, 2°. Série Tom. XIII. p. 344. Oursin de la grosseur d’une noix, très renflé, mais un peu plus long que large. Aires interambulacraires renflées près du sommet. Sous tous les autres rapports très voisin de l'A. Leymerü. V.8. Calcaire marneux (craie supérieure) au Sud de Frechet (Haute-Garonne). Coll. DesMoulins, Leymerie. NOTA. Non-seulement cette espèce n’est pas identique avec l'A. altissimus ; il est même dou- teux qu’elle appartienne au même genre. Moulinsanus d'Orb. Paléont. rranç. Echin. p. 247. Tab. DCCCLXXXIII. — Espèce anguleuse, aussi large que longue, médiocrement renflée, tronquée or HEMIASTER. 313 verticalement en arrière, très inéquipétale, sans pourtant l'être autant que VIH Leymerii. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Pétales profonds et larges, les antérieurs flexueux, deux fois aussi longs que les postérieurs. Zône inter- porifère plus large que les zônes porifères. Sillon antérieur large, mais peu profond. Fasciole sinueux, cernant de près les pétales antérieurs. V. 2. (Type de lespèce). Silex de la craie blanche de Lanquais (Dordogne), Royan (Charente inférieure). Coll. DesMoulins, d’Orbigny. sexangulatus dOrb. Paléont. franç. Echin. p. 256. Tab. DCCCLXXXIX. — Syn Micraster sexangulatus d'Orb. Voy. de l'Artrolabe. Paléont. Tab. V. fig. 47-49. — De forme hexagone, déclive, rétrécie aux deux extrémités. Sillon antérieur large et profond, échancrant le bord. Ambulacres pairs très inégaux et profonds, les antérieurs deux fois aussi longs que les postérieurs. Fasciole triangulaire et allongé en travers, non contigu aux pétales. Des environs de Pondichéry, dans une couche que M. d’Orbigny rapporte à la craie blanche. Muséum de Paris (Coll. paléontologique). Espèces américaines. Stella Desor Catal. rais. p. 141.— Spatangus Stella Morton Synopsis p. 78. Tab. UT. fig. 18. — Espèce du type de l’'H. Prunella, mais moins globuleuse, voisine de l'A. angustipneustes, sans que les pétales soient cependant aussi étroits. Craie supérieure de Prairie-Bluff (Alabama). Craie jaune de Timber Creek (New-Jersey). Mus. Philadelphie. Conradi Bouvé Proceed. Boston Soc. of Nat. History, 1851 Vol. IV. p. 3. — Petit oursin globuleux, de la grosseur d’une noisette, tronqué verticalement en arrière. Les détails du test ne sont pas connus. Terrain tertiaire inférieur de Georgie. Coll. Bouvé. parastatus Desor. Catal. rais. p. 141. — D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 265. Tab. DCCCLXXXXIV. fig. 4. — Syn. Spatangus parastatus Morton Sy- nopsis p. 77. Tab. IT. fig. 21. — Oursin cordiforme, convexe, acuminé en ar-, rière, à sommet très excentrique en arrière. Sillon antérieur large et profond. Ambulacres antérieurs d’un tiers plus longs que les postérieurs. Sd 374 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Craie supérieure de Prairie-Bluff (Alabama). Mus. Philadelphie. NOTA. Par son sillon antérieur large et profond, cette espèce rappelle à certains égards les Schi- zaster, Mais comme le fasciole n’est pas conservé, il est difficile de lui assigner sa place définitive. Éspèces tertiaires. Hemiaster foveatus Desor Catal. rais. p. 123. — Syn. Schizaster fo- veatus Agass. Catal. syst. p. 3.— Espèce du type de l’H. Leymerii, très renflée, à sommet ambulacraire central, à ambulacres très inégaux, mais larges et pro- fonds. Les antérieurs, quoique assez courts, sont cependant du double plus longs que les postérieurs. Les espaces interambulacraires entre les pétales sont reser- rés en forme de carènes saillantes. Le fasciole n’est pas connu. S. 20. (Type de Pespèce). Terr. nummulitique de Montfort près Dax. Coll. Delbos, d’Orbigny. Nux Desor Act. Soc. hely. des Sc. nat. 1853. p. 278. — Oursin presque sphérique, de la grosseur d’une noix; Ambulacres très inégaux, les postérieurs presque rudimentaires ; les antérieurs assez profonds. Sommet ambulacraire le- gèrement excentrique en arrière, Fasciole inconnu. V. 70. (Type de l'espèce). Terrain nummulitique du Sauerbrunnen près d’Yberg. (Canton de Schwytz). Mus. Zurich. Cor Desor. Catal. rais. p. 123. — Autre espèce subglobuleuse, beaucoup plus grande que les précédentes, sensiblement déclive en avant, tronquée obliquement en arrière, de manière à Fm le périprocte complétement visible d'en haut. Som- met ambulacraire central. Pétales profends; les antérieurs du double plus longs que les postérieurs. Sillon impair un peu plus étroit et moins PrORE s’oblité- rant surtout vers le bord. Fasciole péripétale très flexueux. T. 48. (Type de l'espèce). Terrain tertiaire. (Myocène ?) Mus. Paris. (Galerie zoologique). NOTA. Les pétales postérieurs, tout en étant sensiblement plus courts que les postérieurs, ne sont cependant pas aussi rudimentaires que dans les espèces précédentes. acuminatus Desor Catal. rais. p. 124.— Syn. Spatangus acuminatus Goldf. p. 158. Tab. IL. fig. 2. — Petite espèce très inéquipétale, renflée, mais très dé- clive, à sommet très excentrique en arrrière, le côté postérieur se projetant en pointe au-déssus de l'anus, comme chez les Schizaster. Pétales à la fois larges et profonds, les antérieur du double de la longueur des postérieurs. Sillon an- térieur également profond, mais s’oblitérant vers le bord. Fasciole ? HemrasTer, * 275 Tertiaire supérieur de Cassel et de Grafenberg près Dusseldorf. Mus. Bonn, Mus. Munich (Coll. Munster). NOTA. C’est par erreur que la collection des moules du Musée de Neuchâtel indique cette es- pèce sous le No. V. 19, qui est un Periaster. _ Seillae Wright Foss. Echinod. from Malta. Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 191. Tab. VII. fig. 1.— Petite espèce globuleuse, quoiqu’un peu déclive en avant, tronquée vertibalement en arrière et non pas rostrée comme la précédente. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Pétales larges et profonds, les anté- rieurs mesurant à peu près le double de la longueur des postérieurs. Sillon anté- rieur plus étroit, profond près du sommet, mais s’évasant vers le bord antéricur, qui est cependant encore largement échancré. Périprocte très haut. Le prolongement des pétales est indiqué par des sillons assez apparents. Fasciole pentagonal, legèrement flexueux. Deux pores génitaux. Grès calcarifère (Myocène de Malte). Coll. Lord Ducie. Cotteauii Wright Foss. Echinod. from. Malta. Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 190. Tab. VIL. fig. 2. Oursin globuleux comme le précédent, mais plus gros, déclive en avant. plus large que long. L'aire interambulacraire postérieure est renflée en forme de carène, formant un processus au-dessus du périprocte. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales très profonds, les antérieurs flexueux, du double plus longs que les postérieurs. Sillon antérieur un peu plus étroit et moins profond. Fasciole très anguleux, décagone, sensiblement rentrant entre les pétales. Grès calcarifère (Myocène) de Malte. Coll. Lord Ducie. Bowerbankii Forbes Foss. Echinod. of the British Tertiaries p. 24. Tab. III. fig. 6. Très petite espèce allongée, indistinctement hexanogale. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales très profonds et larges, les antérieurs médiocrement divergents, du double plus longs que les postérieurs. Sillon impair large et pro- fond près du sommet, mais s’oblitérant près du bord. Espaces interambulacraires renflés en forme de carènes. Dimensions 1/2 pouce de longuetr sur 2/5 de hau- teur. Fasciole ? Argile de Londres de Sheppy. Coll. Bowerbank. - Prestwiehii Forbes Foss. Ethinod. ofthe British Tertiaries p. 25. Tab. IIL fig. 5. — Petite espèce de même apparence que la précédente, mais plus ren- flée et plus déclive. Sillon impair très peu concave, ainsi que les pétales; les pétales antérieurs deux et demi fois aussi longs que les postérieurs, comptant environ douze paires de pores, tandis que les postérieurs n’en comptant que six. Fasciole ? SO SYNOPSIS DES ECHINIDES. Argile de Londres de Sheppy. Coll. Bowerbank. NOTA. Forbes se demandait si cette espèce était réellement un Hemiaster, ou si elle n'appartenait pas plutôt au genre Macropneustes, ce qui nous paraît douteux. digonus Syn. Hemiaster digonus d’Arch. Hist. des progrès de la Géol. HIT. p. 252. — Haime Foss. numm. de l’Inde p. 220. Tab. XV. fig. 10. — Petite es- pèce médiocrement renflée. Sommet ambulacraire excentrique, subcentral, avec deux pores génitaux distincts. Sillon impair très large, limité de chaque côté par un renflement des interambulacres en forme de carènes. Pétales antérieurs peu profonds, mais distinctement arqués près du sommet. Pétales postérieurs très petits, ne mesurant que le tiers des antérieurs. Péristome au tiers antérieur, en- touré de petites gouttières correspondant aux ambulacres. Fasciole ? Longeur 22 mm ; hauteur 15 mm. Terrain nummulitique de la chaîne d’Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. tuber Herklots Foss. de Java Echinod. p. 15. Tab. V. fig. 5.— Espèce ren- flée, arrondie. Sillon antérieur peu profond. Pétales antérieurs deux fois aussi longs que les postérieurs, profonds, si bien que les aires interambulacraires sont. relevées en forme de carènes. Fasciole serrant de près les pétales antérieurs Terrain tertiaire de. Java (Partie occidentale de Tjidamar). Mus. Leyde. eupetaluma Herklots Foss. de Java. Echinod. p. 16. Tab. V. fig. 6. — Petite espèce de la grosseur d’une noix. Pétales antérieurs profonds, plus paral- lèles au sillon antérieur que dans lespèce précédente. Terrain tertiaire de Java (Partie intérieure de Tjidamar). Mus. Leyde. B) Espèces équipétales ou subequipétales. Hemiaster Verneuilli Desor Catal. rais. p. 124. — D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 235. Tab. DCCCLXX VIII. — Syn. ? Hemiaster subalpinus Desor. Catal. rais. p. 124. — Spatangus subalpinus Risso Europe mérid. Tom. V. p. 280. — Oursin à peu près hexagone, aussi large que long, médiocrement renflé. Sillon antérieur large et profond. Pétales longs, les postérieurs à peine plus courts que les antérieurs, tous creusés en sillons. Zônes porifères aussi larges que l’es- pace interporifère. Fasciole cernant de loin les pétales. T. 54. (Type de l’espèce). Craie (Turonien) de Ste.- Maure (Indre et Loire), Thaïms (Charente inférieure), Saulage (Aude), Fumel (Lot et Garonne), Chatellerault (Vienne). Coll. d’Archiac, d'Orbigny. HemrAsTER. 377 Var. large. Syn. Hemiaster anticus Desor Catal. rais. p. 124. Coll. Michelin. Orhignyanus Desor. — Syn. Hemiaster Fourneli dOrb. Paléont. franc. Echin. p. 234. Tab. DCCCLXXVII. — Espèce voisine de la précédente, mais beaucoup plus allongée. Pétales un peu plus inégaux, étroits. Sommet ambula- craire excentrique en arrière. Fasciole elliptique dans le sens de la longueur, à peine flexueux. Craie à hippurites (Turonien) des Martigues (Bouches du Rhône), Beausset (Var.), Thaims (Charente inférieure), Chatellerault (Vienne), Alcantara (Portugal), Burgos, Sabero (Royaume de Léon), Atienza, Somolinos, Congestrina, Tamajon. Mus. Paris, Ecole des Mines de Paris, d'Orbigny, d’Archiac, Verneuil. NOTA. D'Orbigny s’est assuré que l'espèce d'Algérie à laquelle M. Deshayes a donné le nom de Fourneli est munie d'un fasciole latéral et doit rester par conséquent dans le genre Periaster. Il devient dès lors nécessaire d'en séparer les oursins qui sont dépourvus de ce fasciole et que l'on pourrait confondre avec le H. Fourneli. De ce nombre est l'espèce ci-dessus, qui est trés abondante dans le midi de la France et en Espagne, et à laquelle nous donnons le nom de d'Orbigny Nous ne croyons pas l'avoir jamais confondue nous même avec le P. Fourneli, qui s'en distingue suffisam- ment par son sommet central et ses pétales très profonds, alors même qu’on n'a pas les fascioles pour se guider. Neustriae Desor. nov. sp. — Espèce voisine de l’H. Verneuilli, mais moins anguleuse et à sommet ambulacraire un peu plus antérieur. Les ambulacres sont aussi un peu plus larges et plus profonds. Calcaire noduleux (Danien) d’Orglande. Coll. Hébert. Griepenkerti Strombeck, nov. sp. — Grande espèce renflée et allongée tout à la fois, à sommet ambulacraire central et culminant, voire même un peu excentrique en avant. Pétales postérieurs presque aussi longs que les anterieurs, peu concaves. Plaener inférieur (Couche à Am. varians) de Neuwallmoden près Brunswick. Abondant. Coll. Strombeck. stellatus Desor Catal rais. p. 124. — Syn. Schizaster stellatus Du Bois Voyage au Caucase (Sér. géol.) Tab. I. fig. 15. — Espèce de moyenne taille, re- marquable entre toutes par ses pétales homogènes, tous également étroits y com- pris l’ambulacre antérieur. Terrain crétacé de Quedlimburg. Mus. Zurich (Coll. Du Bois de Montpéreux). NOTA. C'est par erreur que dans le ,,Catalogue raisonné“, cette espèce est rapportée au terrain tertiaire de Volhynie. » 48 378 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Sauleyanus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 258. Tab. DCCCLXXXX. — Grande espèce déprimée, un peu plus longue que large. Sommet ambulacraire central ; mais ce qui la distingue entre tous ses congénères, ce sont ses ambulacres très larges et profonds, qui se prolongent jusque près du bord, les postérieurs le cédant à peine en longueur aux antérieurs, d’où il resulte que le fasciole pé- ripétale est presque marginal. Craie du Liban (craie blanche suivant d’Orbigny). Rapporté par M. de Sauley. Coll. d'Orbigny. NOTA. A ne considérer que la forme générale, on serait tenté de placer plutôt cette espèce dans le genre Periaster; mais comme d’Orbigny ne signale pas de fasciole latéral, tandis qu'il in- dique le fasciole péripétale, nous avons cru devofr la maintenir provisoirement dans le genre He- miaster. | cubieus Desor Catal. rais. p. 124. d'Orb. Paléont. françg. Echin. p. 237. Tab. DCCCLXXIX. — Grande espèce allongée et renflée, subcylindrique, bien caractérisée par son sillon antérieur qui entame profondément le bord antérieur. Pétales étroits et profonds, à peu près d’égale longueur, se prolongeant jusqu’au bord. Fasciole à peu près marginal, cependant un peu onduleux sur les côtés. T. 6. (Type de l'espèce). T. 12. (Variété déprimée). Craie supérieure (Turonien) de Garibe près Suez en Egypte. Mus. de Paris (Collection zoologique), Mus. Bäle. CXXXXI Genre. — BRISSOPSIS. Agass. 1847. Oursins renflés, ovoïdes. Sommet central ou excentrique en avant. Sillon impair peu accusé. Pétales inégaux, les antérieurs droits et pas- sablement divergents. Deux fascioles, l’un péripétale entourant les ambulacres, l’autre sous-anal formant un anneau placé à la base de la face postérieure. Des terrains tertiaires et de l’époque actuelle. Nora. Au point de vue des fascioles, ce genre est voisin des Brissus, et c’est ce qui lui a valu le nom de Brissopsis; mais il en diffère notablement par son sommet ambulacraire médian, ses pétales antérieurs bien moins divergents et par la présence d’un sillon antérieur. Le type de cette espèce est pour nous le B. lyrifera (Catal. rais. Tab. XVI. fig. 12). Parmi les espèces fossiles énumérées ci-dessous la plupart nous laissent des doutes sur la présence des fascioles. Ce rest donc que sur la foi de leur aspect général et de la forme et de la posi- tion de leurs pétales que nous les citerons ici. Le genre Cyclaster Cotteau nous paraît coïncider de tous points avec le genre Brissopsis ainsi réduit. Brissopsis. 379 Brissopsis Dueiei Wright Fossil. Echinod. from. Malta. Ann. and Ma- gaz. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 185. Tab. VL fig. 1. — Grande espèce sensible- ment renflée, déclive. Sommet ambulacraire central. Pétales concaves, très dévé- loppés, les antérieurs légèrement arqués en dehors, d’un quart plus longs que les postérieurs, pas très divergents (formant entre eux un angle d'environ 45°). L'une des zônes est légèrement atrophiée près de l'appareil apicial, à la manière de Hemibrissus, mais sans que les pétales forment pour cela le croissant qui est caractéristique de ces derniers. Sillon antérieur plus large que les pétales, mais moins profond, à fond plat. Fasciole péripétale large et très onduleux, sans ce- pendant toucher les pétales. Fasciole latéral ? Du banc supérieur dit marbre de Gozo (Myocène) de Malte. Coll. Lord Ducie. Borsoni Agass. Catal. rais. p. 121. — Syn. Schizaster Borsom E. Sism' Echin. foss. del Piem. Mem. Acad. di Torino, 2e Ser. IV. p. 23. Tab. L fig. 8-12. — Petit oursin déprimé, allongé, à pourtour anguleux, octogone, largement échan- cré en avant. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en arrière. Pétales assez profonds, les antérieurs légèrement arqués et fortement rétrécis près du sommet, d’un quart à peine plus longs que les postérieurs. Fascioles ? . Sable marneux (Myocène) de Castiglione dans l’Astesan. Mus. Turin. NOTA. C'est à tort que le Catal. raïs. rapporte à cette espèce le moule T. 32, qui est un He- mibrissus. - Romuli Desor Catal. rais. p. 121. — Petite espèce étroite, voisine du B. Borsoni, mais à pétales plus grêles. Fascioles ? Myocène du Monte-Mario près Rome. Coll. Verneuil. angusta Desor Catal. rais. p. 121. — Petite espèce très rétrécie en avant, voisine également du B.: Borsoni, maïs les pétales sont moins enfoncés. Péri- procte supra-marginal. Fascioles ? Terrain nummulitique d'Egypte (Lefèbre). Mus. Paris (Galer. zoologique). oblonga Agass. Catal. rais. p. 121. — Espèce subcylindrique, la plus longue et la plus étroite du genre. Fascioles ? Terrain nummulitique de la Fontaine-du-Jarrier. Coll. Vandenecke. 380 SYNOPSIS DES ECHINIDES. contraeta Desor Catal. rais. p. 121. — Autre espèce très allongée et très étroite, quoique moins cylindrique que la précédente. Fascioles ? Terrain nummulitique des environs de Nice. Mus. Turin, Coll. Michelin. NOTA. Ce n'est que sous toute réserve que nous maintenons cette espèce et la précédente dans le genre Brissopsis ; la diognose du Catalogue raisonné est, nous en convenons, très insuffissante. Sismondae Agass. Catal. rais. p. 121. — Grande espèce renflée, à sommet central, aisément reconnaissable à l’ampleur de ses pétales qui résulte de la lar- geur des zônes porifères. Bord antérieur largement échancré. Fascioles ? R. 65. (Type de l’espèce). Tertiaire de Corse. Mus. Turin. Nicoleti Desor nov. spec. — Oursin de moyenne taille, large et déprimé. Fasciole péripétale très distinct. Molasse des Verrières (Canton de Neuchâtel), avec V'Echinolampas scutiformis, assez abondant, mais mal conservé. Coll. Campiche. ovata Syn Schizaster ovatus E. Sism. Echin. foss. del Piem. Mem. Acad. di Torino, 2e Ser. IV. p. 27. Tab. IT. fig. 3. — Espèce ovale, rétrécie en arrière. Pétales peu profonds, très inégaux, les antérieurs arqués au sommet à la ma- nière des Schizaster, tandis que les postérieurs sont très courts. Sillon antérieur peu profond près du sommet et disparaissant complètement au bord. Fasciole péripétale très apparent. Argile tertiaire supérieure (Myocène ?) de Castel nuovo d’Asti. Mus. Turin. NOTA. M..E, Sismonda, tout en rapportant cette espèce au genre Schizaster, n'a pas manqué de signaler l’anomalie qu'elle présente dans son sillon antérieur ou impair, qui disparaît complé- tement au bord. C’est cette même considération qui nous engage à reléguer l'espèce dans le genre Brissopsis, sans cependant vouloir prétendre que ce soit là sa place définitive. C’est par inadver- tance que dans le ,,Catalogue raisonné‘: elle a été rapportée au Towobrissus Genei. intermedia Syn. Schizaster intermedius KE. Sism. Echin. foss. del Piem Mem. Acad. di Torino, 2° Ser. IV. p. 26. Tab. IL. fig. 4 — Petite espèce cordiforme. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales à peine concaves, non arqués, les antérieurs un peu plus longs que les postérieurs. Sillon antérieur très évasé. Argile tertiaire (Myocène) de la colline de Turin. NOTA, Cette espèce n’a rien ni dans l'aspect ni dans la forme qui rappelle les Schizaster ; aussi M. E, Sismonda avait-il déjà tenté d'en faire un genre à part. C’est à tort que dans le ,,Catalogue raisonné! elle se trouve confondue avec le Toxobrissus (Brissopsis) Genei. BrissoPsis. 381 deeliva Syn. Cyclaster declivus Cotteau Terr. numm. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2, Sér. Tom. XIII. p. 346. — Espèce oblongue, cordiforme, dépri- mée en avant, renflée et subtronquée en arrière. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon impair à peine apparent, n’échancrant pas le bord. Pétales courts, très étroits, presque égaux. Fasciole péripétale très sinueux, subhexagone. Un fasciole sous-anal formant un anneau étroit. Terrain nummultique (épicrétacé) de Bresse (Landes). Coll. Leymerie. Alariei Syn. Hemiaster Alarici Tallavignes Terr. numm. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2. Sér. Tom. IV. p. 1141 et 1147.— Espèce de moyenne taille, legèrement renflée, un peu plus longue que large. Sommet ambulacraire subcentral. Face inférieure presque plane. Sillon impair peu profond, disparais- sant entièrement vers le pourtour du test. Pétales postérieurs beaucoup plus courts que les antérieurs. Fascioles? Terrain nummultique (épicrétacé) d'Alaric, Comelles. Coll. Leymerie, Deshayes, Tallavignes. NOTA. Nous rapportons provisoirement cette espèce au genre Cyclaster, à cause de son sillon antérieur à peu près nul, sans connaître les fascioles. Branderiana Sy Heniaster Brauderianus Forbes Foss. Echin. of the British Tertiaries p. 25. Tab. III. fig. 8. Assez grande espèce cordiforme. Pé- tales legèrement concaves, très inégaux, les antérieurs à peu près deux fois aussi longs que les postérieurs, sensiblement divergents. L’espace interporifère est plus large que les zônes porifères. Sillon antérieur à peine concave. Fasciole péripé- tale large, pentagone, non-rentrant, Dimensions : long. 32 mm., larg. 28 mm. Argile de Londres, de Barton et de Haverstock Hill. Coll. Bowerbank, Edwards. NOTA. Par sa forme générale et son sommet central, cette espèce nous paraît se rapprocher des Brissopsis bien plus que de tout autre genre. obliquata Syn. Spatangus obliquatus Graut Trans. Geol. Soc. 24 Ser. Vol. V. Tab. XXIV. fig. 22. — Espèce ovoïde, renflée, tronquée obliquement en arrière, de manière que le périprocte est complétement visible, à peu près comme dans le Brissopsis lyrifer. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Fasciole hexagone, très flexneux Calcaire nummultique de Baboa-Hill (Province de Cutch). 382 SYNOPSIS DES ECHINIDES. CXXXXII Genre, — PERIASTER. D'Orb. 1854. Tab, XLIL. fig, 5. 15, et 17. Oursins de moyenne et petite taille, trapus, renflés, avec un fas- ciole péripétale anguleux, comme celui des Hemiaster ; seulement ce fasciole n’est pas le seul; il s’en détache un second à l’angle des pétales antérieurs qui s'en va passer sous l’anus (fasciole latéral ). Les pétales sont aussi, en général, plus profonds et moins inégaux que ceux des Hemiaster, et le sommet plus central. Des terrains crétacés, tertiaires et récents. Nora. Nous avons hésité longtemps sur la convenance d'adopter ce nouveau genre, par la raison que d’Orbigny ne lui assigne d'autre caractère distinctif, relativement aux Hemiaster, que la présence d’un fasciole latéral. Or, comme c'est là un caractère très fruste, qui n’est que rarement bien conservé dans les oursins fossiles, il en resulterait que l’on serait dans l’imposibilité de déterminer le genre dans le plus grand nombre des cas, si l'on n’avait que le fasciole latéral pour se guider. Il n’en est pas tout-à-fait ainsi cependant, et quand on y regarde de plus près, on trouve que les espèces douées de ce fasciole additionel ont en général le sommet ambulacraire plus central et les pétales beaucoup plus pro- fonds et plus larges, Quant aux autres genres qui ont ce même fasciole latéral (les Prenaster, Lin- thia, Schizaster), ils se distinguent suffisamment des Periaster par leur forme et la position de leurs pétales, pour qu’il soit inutile d’insister sur ces différences. Par ces motifs, nous ne pensons pas comme d'Orbigny, qu’il y ait lieu de rap- porter à ce genre l’espèce vivante décrite par Duben et Koren sous le nom de Brissus fragilus et qui est un véritable Schizaster. A. Espèces crétacées. Periaster elatus dOrb. (Tab. XLIT. fig. 15-17.). ‘ D’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 270. Tab. DCCCLXXXX VII. — Syn. Hemias- ter elatus Desor Catal. rais. p. 123. — Spatangus elatus Des Moul. Tab]. synon. p. 406. — Espèce très haute, à peu près aussi large que longue, un peu angu- leuse, Sillon antérieur étroit et peu profond. Pétales larges, profonds, les posté- rieurs d’un tiers environ plus courts que les antérieurs. Fasciele péripétale en forme de pentagone ; fasciole latéral descendant obliquement bien au-dessous du périprocte (fig. 16.). T. 53. (Type de l’espèce). Grès calcarifère (Cénomanien) de Rochefort, Fouras, Charras, l'Ile Madame (Charente inférieure). Craie du Périgord. Coll. DesMoulins, d’'Orbigny. PERIASTER. 383 Petite variété, Oursin moins renflé, de la grosseur d’une grosse noisette. Grès micacé du Mans. Coll. Guéranger, Mus. Neuchätel. undulatus d'Orb. Paléont. françg. Echin. p. 272. Tab. DCCCLXXXX VIII. — Syn. Micraster undulatus Agass. Catal. rais. p. 130. — Grande espèce, à peu près aussi large que longue, ayant l’apparence d’un Micraster, mais s’en distin- guant cependant par son double fasciole et par ses pétales profonds, bien qu’é- troits. Le sillon antérieur est plus évasé. Sommet ambulacraire central. Pétales postérieurs à peine plus courts que les antérieurs. Fasciole péripétale onduleux sur les côtés. œ ee? A CT 58. (Type de l’espèce). VS = Grès calcarifère (Cénomanien) de Fouras, l’ile d'Aix, l'ile Madame le Port des Barques (Charente inférieure), Launay près Vibraye (Sarthe). Coll. d'Orbigny. Fourneli Desor (Tab. XLII. fig. 5.). Syn. Hemiaster Fourneli Desh. Catal. rais. p. 1238. — Richesse. minérale de l’Al- gérie p. 374. Tab. XVIIL fig. 37-39. — Periaster oblongus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 275. Tab. CM. — De forme oblongue, polygone, médiocrement renflé, tronqué obliquement en arrière. Sillon antérieur large et peu profond. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales larges, un peu plus creusés que l’am- bulacre impair, les antérieurs à peine plus longs que les postérieurs. Fascioles étroits, le fasciole péripétale représentant un quadrilatère irregulier, peu sinueux ; le fasciole collatéral passant sensiblement au dessous du périprocte. MUL -Fan7 Ed. Craie à hippurites (Turonien) de Biskra (Algérie), de Garibe près Suez (Egypte). Mus. Paris (Galer. zoologiques), Ecole des Mines de Paris. NOTA. D'Orbigny a reconnu que parmi les échantillons que nous avions rapportés à l'Xemiaster Fourneli, il en est qui sont pourvus d'un fasciole latéral, entre autres ceux d'Algérie; or, comme ce sont ceux là que M. Deshayes avait spécialement en vue en créant l'espèce dédiée à M. Fournel, ils'en suit que ce sont ceux là qui doivent conserver le nom de Fourneli, tandis que les échantillons dépourvus de fasciole latéral devront rester dans le genre Hemiaster; nous les avons désignés sous le nom de HÆ. Orbignyanus (p. 871.). conieus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 274, Tab. IXM. — De même ap- parence que le P. Fourneli, à sommet ambulacraire central, mais plus renflé, subconique. Les pétales sont aussi plus profonds. Fasciole péripétale en forme de quadrilatère. Terr. crétacé. (Cénomanien) de Gourdon (Lot). Craie à Ostrea columba de Soubise (Charente inférieure). Coll. d’Archiac. NOTA. Il se pourrait que cette espece ne fût qu'une variété un peu renflée du P. Fouwrneli, 384 SYNOPSIS DES ECHINIDES, Buckiandi Syn. Spatangus Bucklandi Goldf. p. 154. Tab. XLVIL fig. 6. — Hemiaster Bucklandi Desor Catal. rais. p. 123. — D’Orb. Paléont. franc. Echin. p. 231. Tab. DCCCLXXXXIII. fig. 1-3. — Petite espèce déprimée, plus longue que large, déclive, tronquée obliquement en arrière, de manière à rendre le périprocte visible d'en haut. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur evasé, à fond plat. Pétales assez profonds, lancéolés, à peu près égaux. Zônes porifères plus larges que l’espace interporifère. Fascioles ? Craie marneuse d’Essen. Mus. Bonn. NOTA. Les fascioles de cette espèces ne sont pas connus. C’est donc uniquement à raison de sa forme générale et de la disposition de ses pétales que nous la rapportons au genre Periaster. buecardium Syn. Spatangus bucardium Goldf. p. 157. Tab. IL. fig. 1. — Hemiaster bucardium Desor Cat. rais. p. 125. — D'’Orb. Paléont. franç. p. 264. Tab. DCCCLXXXXIV. — Espèce aussi large que longue, fortement tronquée en arrière, à peu près carrée, médiocrement renflée, un ‘peu déclive. Sommet ambu- lacraire légèrement excentrique en avant. Sillon antérieur large, mais peu pro- fond. Les pétales, en revanche, sont à la fois larges et profonds, les antérieurs du double plus longs que les postérieurs. Fascioles ? De la craie blanche d'Aix la Chapelle, à l’état de moule siliceux. Mus. Bonn. NOTA. Les moules siliceux du Périgord que nous avions rapportésà tort à cette espèce. doivent comme l’a montré d'Orbigny, constituer une espèce nouvelle, le Hemiaster Moulinsanus. altissimus £yn. Hemiaster alhissimus Desor Catal. rais. p. 123. — He- miaster globosus d’Orb. Paléont. franç. Echin. p. 260. Tab. DCCCLXXXXII. — Grande espèce presque globuleuse. Sommet ambulacraire central. Sillon anté- rieur plus étroit que les pétales, profond près du sommet, mais s’oblitérant vers le bord. Pétales antérieurs très divergents, bien définis, d’un tiers plus longs que les postérieurs. Périprocte très haut, au tiers supérieur de la face posté- rieur. Fascioles ? S. 17. (Type de l’espèce). Terrain pisolitique (Danien ?) de St.-Mathias près Vérone. Ecole des Mines de Paris. NOTA. Nous ne saurions souscrire à l'opinion de d'Orbigny qui réunit cette espèce à l'Hemiaster globosus. Les pétales de ce dernier sont beaucoup plusinégaux, ce qui nous a engagé à le mainte- nir provisoirement dans le genre Hemiaster, bien que nous ne connaissions les fascioles ni de l’un ni de l'autre. Texanus Syn. Hemiaster Texanus F. Roemer Kreideb. von Texas p. 85. Tab. X. fig. 4 — Oursin déprimé, anguleux, un peu plus long que large. Pé- tales inégaux, profonds, les antérieurs d'un tiers plus longs que les postérieurs. PERIASTER. 385 Les espaces intérambulacraires intermédiaires sont renflés en forme de carènes près du sommet. Sillon antérieur ample, entamant profondement le bord. Fasciole à peu près carré, sans inflexion sur les flancs. Craie supérieure des cataractes du Guadelupe au dessus de New - Braunfels (Texas). Coll. F. Roemer. B. Espèces tertiaires. subglohosus Syn. Spatangus subglobosus Lam. IIL p. 330. No. 17. — Hemiaster subglobosus Desor Catal. rais. p. 124. — ? Hemiaster orbicularis So- rign. Ours. foss. p. 57. — Espèce courte et trapue. Pétales larges et profonds, les postérieurs d'un tiers plus courts que les antérieurs. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en avant. Sillon antérieur très large, profondement entaillé. 90. Calcaire grossier de Paris, de Fours (Eure). Calc. nummulitique d’Yberg (Canton de Schwytz). Abondant. Coll. Graves, Michelin, Mus. Zurich, Neuchâtel, Einsiedeln, Berne. Passyanus Syn. Hemiaster Passyanus Sorign. Ours. foss. p. 58.— Petite espèce de la grosseur d’une noisette, voisine du P. subglobosus, mais plus allon- gée et plus déclive en avant. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur très large et très profond. Calc. grossier de Vely, Fontenay, Auteverne (Eure). Rare. Coll. Sorignet. NOTA. C’est à cause de sa réssemblancé avec le P. subglobosus que je rauge cette espèce dans le genre Periaster. Les fascioles ne sont pas connus, aequifissus Syn. Hemiaster aequifissus Desor Catal. rais. p. 124. — Schi- zaster aequifissus Agass. Catal. syst. p. 3. — Oursin renflé, court et trapu. Pé- tales très profonds, les antérieurs d'un tiers plus longs que les postérieurs, comme dans le P. subglobosus; mais le sillon antérieur est plus étroit et plus profond. S. 44, (Type de lespèce). Terrain nummulitique de Kressenberg. Ecole des Mines de Paris. spatangoïdes Syn. Zinthia spatangoïdes Desor Notice Act. Soc. helv. des sc. nat. 1853 p. 279. — Espèce voisine à certains égards du P. subglobosus, mais plus allongée, à face inférieure plus plate. Sommet ambulacraire un peu plus ex- céntrique. Pétales moins profonds, les antérieurs plus divergents. Fascioles ? Terrain nummulitique du Stockweid près d’Yberg (Canton de Schwytz). Mus. Zurich. 49 386 SYNOPSIS DES ECHINIDES. verticalis Syn. Schizaster verticalis Agass. Catal. syst. p. 3. — D’Archiac Foss. des environs de Bayonne. Mém. Soc. géol. de France, 2e Sér. Tom. II. p. 202. Tab, VI. fig. 2. — Hemiaster verticalis Desor Catal. rais. p. 124. — Schi- zaster cultratus Agass. Catal, syst. p. 3. — Schisaster Cerasus Agass. Catal. syst. p. 3. — Petite espèce globuleuse, très renflée, par fois plus haute que lougue, tronquée verticalement en arrière. Sommet ambulacraire subcentral en avant, en- foncé. Pétales inégaux, très étroits et profonds, les antérieurs très divergents et du double plus longs que les postérieurs. Sillon antérieur un peu moins profond et plus large, Les cinq ambulacres se dessinent autour de la bouche sous la forme de cinq gouttières assez marquées. Aires interambulacraires convexes et gibbeuses près du sommet. Fascioles ? M. 44, Q. 5. (Petite variété S. Cerasus Agass). Terrain nummulitique de Biarritz, Royan. Coll. d’Archiac, Michelin. NOTA. Quoiqu'’on n'ait pas encore signalé les fascioles, nous n’hésitons cependent pas à ranger cette espèce dans le genre Periaster à côté des P. subglobosus, aequifissus etc. canaliculatus Syn. Hemiaster canaliculatus Cotteau Echin. foss. des Pyrénées Bull. Soc. géol. de France, 2° Sér. Tom. XIII. p. 345. — Espèce de moyenne taille, déclive, très élevée en arrière. Sommet ambulacraire excen- trique en avant. Sillon antérieur profond, se prolongeant du sommet au péristome et échancrant largement le bord. Pétales également profonds. Aire interambula- craire postérieure saillante, subcarénée. Terrain nummulitique de Tuco près Caseneuve. Coll. Leymerie. Leymerii Syn. Schizaster Leymerii Cotteau Echin foss. des Pyrénées. Bull- Soc. géol- de France, 2° Sér. Tom. XIIT. p. 342. — Petite espèce globuleuse, très élevée en arrière. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales peu con- caves, les postérieurs beaucoup plus courts que les antérieurs. Aire interambu- lacraire impaire saillante et subcarénée en arrière du sommet. Double fasciole péripétale et latéral. Terrain nummulitique (épicrétacé) de Biarritz. Coll. Leymerie. NOTA, Ne pas confondre cette espèce avec le Hemiaster Leymerii qui est une espèce crétacée. Le fait que, d'après M. Cotteau, le sommet est excentrique en avant, nous est garant que ce n'est pas un Schizaster. Peut-être n'est-elle, ainsi que la précédente, qu'une variété de P. verticalis. inflatus Syn. Hemiaster inflatus Desor Catal. rais. p. 124. — Autre espèce renflée et trapue, voisine de P. subglobosus, mais eu différant par ses pétales antérieurs moins profonds et très divergents. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en avant. Fascioles ? PERIASTER. 387 tree T. 5. (Type de l’espèce). V Calcaire grossier des environs de Paris. Mus. Paris (Galer. zoologique). complanatus Syn. Hemiaster complanatus d’Arch. in Agass. et Desor Catal. rais. p. 125. — Mém. Soc. géol. de France, 2e Sér. Vol. IT. p. 424. Tab- XI. fig. 6. — Oursin ovalaire, médiocrement renflé. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales profonds et étroits, les antérieurs un peu plus longs que les postérieurs, formant avec eux une ligne presque droite. Sillon antérieur pro- fond, échancrant fortement le bord. Fascioles ? Terrain nummulitique (étage moyen de M. Delbos) de Brassempouy près Dax. Coll. Delbos. latisuleatus Syn. Hemiaster latisulcatus Desor Catal. raïs. p. 125. — Es- pèce de moyenne taille, remarquable par ses pétales excessivement larges et en même temps fort longs, puisque les postérieurs atteignent à peu près la hauteur de l’anus. Sommet ambulacraire GHÉPAnAte en avant, Sillon antérieur aussi large que les pétales. Fascioles ? T. 8. (Type de l'espèce). Se NPA PE LE Terrain nummulitique d'Egypte. Mus. Paris (Galer. zoologique). NOTA. L’ampleur remarquable des pétales est duesurtout à la largeur des zônes porifères, qui sont sensiblement plus larges que la zône interporifère. suborbhicularis Syn. Spatangus suborbicularis Münst. in Goldf. p. 153 Tab. XXXXVIL fig. 5. — Hemiaster suborbicularis Desor Catal. raïs. p. 125. — Assez grande espèce, presque carrée, médiocrement renflée. Dos à peu près plat. Sommet ambulacraire central. Pétales profonds, à peu près égaux, les antérieurs très divergents. Sillon ample, mais peu profond, échancrant largement le bord antérieur. Fascioles ? Terrain nummulitique de Kressenberg. Mus. Munich (Coll. Münster). obesus Syn. Spatangus obesus Leym. Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. Tom, I. p. 360. Tab. XIII. fig. 15. — Hemiaster obesus Desor Catal. rais. p. 123. — Oursin renflé, très large, fortement tronqué en arrière, rétréci en avant. Sommet central. Pétales antérieurs écartés, du double plus longs que les posté- rieurs. Sillon antérieur beaucoup plus accusé que les pétales, échancrant profon- dement le bord. Ce dernier caractère, d'accord avec le rétrécissement du côté antérieur, suffiit pour distinguer l'espèce du P. suborbicularis. Terrain nummulitique de la Montagne noire à Conques, d'Egypte. Coll. Leymerie, Mus. Paris. 388 SYNOPSIS DES ECHINIDES. subquadratus Desor nov. sp. — Grande espèce renflée, presque carrée, tronquée en arrière, à la manière du P. suborbicularis. Terr. nummulitique du Vicentin. Mus. de Pise (Exemplaire unique). Espèces de l’Inde. Kana Syn. Brissus Rana Forbes Trans. Geol. Soc. London. Vol. VII. p. 161. Tab. XIX. fig. 5. — Hemiaster Rana Desor Catal. rais. p. 125. — D’Orb. Pa- léont. françg. Ecfin. p. 263. Tab. DCCCLXXXXIIL fig. 7-8. — Espèce renflée, aussi large que longue, non déclive, anguleuse. Sommet ambulacraire central. Sil- lon antérieur profond, entaillant largement le bord. Pétales concaves, bien défi- nis, les antérieurs très divergents, d’un quart plus longs que les postérieurs. Fasciole péripétale un peu sinueux sur les côtés. Fasciole latéral? Terrain crétacé (Craie blanche suivant d’Orbigny) des environs de Pondichéry. Coll. Cunliffe. inaequalis Syn. Prissus inacqualis Forbes Trans. geol. Soc. London. Vol. VII. p. 160. Tab. XIX. fig. 6. — Hemiaster inaequalis Desor Catal, rais. p. 125. — D'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 266. Tab. DCCCLXXXXV. fig, 8 et 4 — De même taille et de même apparence que la précédente. Sillon antérieur pro- fond et un peu inégal; de là sans doute le nom d’inaequalis. Fascioles ? Terrain crétacé (Craie blanche suivant d'Orbigny) des environs de Pondichéry. Coll. Cunliffe. NOTA. Le fait de l'inégalité du sillon antérieur pourrait bien n'être qu'accidental, ainsi que l'absence de fasciole. expansus Syn. Brissus expansus Forbes Trans. geol. Soc London Vol. VIE p. 160. Tab. XIX. fig. 7. — Hemiaster expansus Desor Catal. rais. p. 125. = D'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 266. Tab, DCCCLXXXXV. fig. 1 et 2. — Grande espèce voisine des précédentes, mais plus déprimée et moins tronquée en arrière. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en arrière. Pétales un peu moins profonds, les antérieurs moins divergents, d’un cinquième plus longs que les pos- térieur.Fasciole péripétale ample, décrivant une ligne tranverse en avant et en arrière, tandis qu’il est flexueux sur les côtés. Fasciole latéral ? Terrain crétacé (Craie blanche suivant d’Orbigny) des environs de Pondichéry. Coll. Cunliffe. Herklotsi Desor Syn. Pericosmus elatus Herklots Foss. de Java. Echin. p. 20. Tab. 5. fig. 2. — Espèce renflée, aussi large que longue, subhémisphérique. Pétales larges, profonds, les antérieurs très divergents, et un peu plus longs que 2 SCHIZASTER, 389 les postérieurs. Aires interambulacraires renflées, l’impaire relevée en carène ob- tuse. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Fascioles ? Tertiaire récent de la partie occidentale de Tjidamar (Java). Mus. Leyde, NOTA. Comme il y a déjà un Periaster elatus de la craie chloritée, nous avons dû changer le nom spécifique ci-dessus. Nous avons des lors dédié cette espèce au savant auteur de la Paléon- tologie Javauaise, après avoir reconnu qu’elle se rapproche plus des Periaster que des Pericosmus. CXXXXIITL. Genre, — SCHIZASTER. Agass. 1836. Tab. XLIIL. fig. 1 et 2. Grands oursins bien caractérisés par des pétales à la fois iné- gaux et très profonds, combinés avec un développement considé- rable du sillon antérieur. Sommet ambulacraire en général très. ex- centrique en arrière. Pétales antérieurs bien plus longs que les postérieurs, très profonds, flexueux et peu écartés, quelques fois même parallèles au sillon antérieur. Pores génitaux très apparents, au nombre de deux, trois ou quatre. Pores ocellaires petits, au nombre de cinq. Deux fascioles, un péripétale qui circonscrit de près les ambulacres, et un latéral qui s’en détache à l'extrémité des pétales antérieurs, pour de là passer sous l’anus, comme chez les Pé- riaster. Des terrains tertiaires et de l’époque actuelle. Nora. Après élimination des espèces trapues, à ambulacres antérieurs divergents et à sommet plus ou moins central, qui forment le genre Periaster, le genre Schi- zaster ne comprend plus que des espèces en général très inéquipétales, à som- met très excentrique en arrière et surtout bien caractérisées par les pétales an- térieurs qui sont peu écartés, plus ou moins parallèles au sillon antérieur, fle- xueux et courbés en S. Il est facile d’après cela de déterminer un Schizaster, alors même que les fascioles sont oblitérés. Le nombre des pores génitaux est variable, Lorsqu'il n’y en a que de deux, ils correspondent aux aires interambulacraires postérieures, tandis que ceux des aires antérieures sont atrophiés. Il peut aussi arriver qu'il y en ait trois, comme dans le Spatangus canaliferus (Tab. XLIII. fig. 2* ); dans ce cas, la troisième (qui est placé en arrière des deux autres) correspond à l’interambulacre impair. M. Philippi en fait son genre Tripylus, genre que nous ne croyons pas devoir adopter, par la raison que ces atrophies ne présentent rien de constant. Seillae Agass. et Desor Catal. rais. p. 127. — Syn. Spatangus Scillae Des Moulins. Tabl. synon. p. 392. — Schzaster eurynotus Agass. Catal. syst. p. 2. — E. Sism. Echin. foss. Nizza p. 30. Tab. II. fig. 2 et 3 — Wright Koss. 390 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Echin. of Malta Ann. and Magaz of Nat. Hist. Vol. XV. p. 49. — Schi- zaster graecus Agass. Catal. syst. p. 3. — Grande espèce déprimée et étalée en avant, élevée et accuminée en arrière. Sillon impair trés large et profond, mais se rétrécissant un peu en avant. Pétales antérieurs légèrement arqués en S. Deux pores génitaux. Aire interambulacraire postérieure renflée en une ca- rène saillante qui se termine en un rostre au dessus du périprocte. P. 86. P. 95. (Schizaster graecus). Tertiaire moyen de Santa Manza (Corse), Perpignan. Grès calcaire (myocène) de Malte, Morée. Tertiaire de Palerme, d'Asti, Monte Pelegrino ? Mus. Turin, Coll. Des Moulins, Michelin, Lord Ducie, Ecole des Mines de Paris. x NOTA, Cette espèce a été pendant longtemps confondue avec l'espèce vivante de la Méditerranée, dont elle diffère cependant par plusieurs caractères ; ainsi, notre espèce est moins haute en arrière, les pétales postérieurs sont moins courts, les antérieurs plus divergents et le sillon impair un peu moins profond. Comme l'a montré M. Cotteau, c'est à M. Des Moulins que revient le mérite d'avoir le premier distingué cette espèce sous le nom de Spatangus Scillae. Comme ce nom a l’antériorité sur le Sch. eurynotus de M. Agassiz, nous n’hésitons pas à lui donner la préférence. Le Schizaster Scillue Agass, du ,Catalogue raisonné‘: n’est, selon toute apparence, qu’une espèce nominale, Dût- on cependant s'assurer qu'elle est distincte, le nom de Scillaæe n'en devrait pas moins rester à l’es- pèce du Myocène qui est celle que M. Des Moulins avait en vue. La figure de Scilla n'est proba- blement pas correcte. C'est par erreur que M. Sismonda cite cette espèce dans le terrain crétacé. Le Schizaster graecus n'est, selon toute apparence, qu’une variété déformée de notre espèce, major Syn. Hemiaster major Desor Catal. rais. p. 125. — Schizaster cana- liferus E. Sism. Ech. foss. Piém. Mem. Acad. Torino, 2° Sér. IV. p. 18. — Grande espèce voisine du S. Scillae, mais tronquée en arrière, au lieu d’être accuminée. Sillon impair très large. Pétales antérieurs arqués en S. Sables tertiaires de l’Astesan. Mus. Turin, Neuchâtel, Avignon. D’Urbani Forbes Echinod. of the British Tertiaries p. 27 et 36. fig. 1. — Autre espèce très voisine du $. Scillae, large, déprimée et accuminée en arrière, à sommet très excentrique. Sillon impair excessivement large, à fond plat. Pé- tales antérieurs profonds, légèrement arqués en $. Fascioles ? Argile de Londres de Barton. Coll. D’Urban. vicinalis Agass. Catal. rais. p. 127. — Espèce voisine du S. Scillae, mais de plus petite taille. Ambulacres antérieurs sensiblement parallèles au sillon im- pair, mais non fléchis en dehors, à leur extrémité. X. 93. (Type de l'espèce). (A 2 Terrain nummulitique de Biarritz. Tertiaire de St.-Palais près Royan. Coll. Michelin, d’Orbigny. pt té SCHIZASTER. 391 Studeri Agass. Catal. syst. p. 3. — ?E. Sism. Echin. foss. Nizza p. 32. Tab. IL. fig. 4. — Syn. Schizaster subincurvatus Agass. Catal. rais. p. 127. — Schizaster Djulfensis. DuBois Voy. au Caucase (Sér. géol.) Tab. L fig. 14, — Espèce renflée, subcylindrique. Pétales antérieurs parallèles. Sillon impair pro- fond, mais relativement étroit, n’excédant guère en largeur les pétales antérieurs. S. 6. (Type de l'espèce). R. 22. ($S. subincurvatus). P. 91. (Schizaster Djul- fensis). Terrain nummulitique de Vérone, Priabona près Castel-Gomberto, Saint-Palais près Royan, Caucase. Mus. Berne. Mus. Pise, Coll. Delue, Des Moulins, d’Orbigny, Ecole des Mines de Paris, Mus. Zurich (Coll. DuBois). arrière qu’en avant. Pétales larges, les antérieurs fléchis en dehors à leu tremité. Tertiaire inférieur de Blaye. Coll. Delbos. latus Desor Catal. rais. p. 127. — Grande espèce à peu près aussi Lige en Bellardi Agass. Catal. raïs. p. 127. — Espèce renflée, subcylindrique, tron- quée verticalement en arrière. Pétales antérieurs larges, mais ne se fléchissant pas en dehors. ñ « 3 7? Tab. 39. (Type de l'espèce), *** Tertiaire moyen de la Superga, Squareto. Mus. Turin, Coll Michelotti. à + En ” rimosus Desor Catal. rais. p. 128.— D’Arch. Foss. numm. Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. Vol. IL p. 425. Tab. XI. fig. 5. — Espèce large, renflée et très accuminée en arrière. Sommet ambulacraire très excentrique. Sillon impair peu profond et droit. Pétales antérieurs de moitié plus courts que le sillon im- pair, sensiblement divergents, formant une ligne droite avec les pétales posté- rieurs. T. 51. (Type de l'espèce). Terrain nummulitique de Biarritz, Christian près Montfort, Laplante, Nousse, Coll. d’Archiac, Delbos. Desorii Wright Foss. Echin. from. Malta. Ann. and Magaz. Nat. Hist. Tom. XV, p. 50. Tab. VL fig. 3. — Espèce large, très déclive et très acuminée. Sil- lon impair étroit. Pétales antérieurs droits, sensiblement divergents, d'un tiers environ plus longs que les postérieurs. Mais ce qui frappe surtout, c'est la forme de l’aire interambulacraire postérieure qui se prolonge en un rostre très saillant au dessus de l'anus. Grès calcaire (Myocène de Malte). Myocène de Santa-Manza (Corse). Mus. Neuchâtel, Zurich, Pise, Bristol, CoH. Lord Ducie, Michelin. 392 SyNoPsis DES ECHINIDES. ambulnerumi Agass. Catal. syst. p. 3. — Spatangus ambulacrum Deshayes. — Espèce trapue, à peu près aussi large que longue. Sillon impair large. Pé- tales antérieurs étroits, profonds et sensiblement divergents, du double plus longs que les postérieurs. 18. (Type de l’espèce). T. 42. Terrain nummulitique de Biarritz, du Vicentin, Coll. Michelin, Mus. Pise, Parkinsoni Agass. Catal. rais. p. 128.— Wright Foss. Echin. from. Malta. Ann. and Magaz. Nat. Hist. Vol. XV. p. 52. Tab. V. fig. 3, — Syn. Spatangus Parkinsoni Defr. Dict. sc. nat. Tom. L. p. 96. — Spatangus lacunosus Parkin- son Org, Rem. II. Tab. IL. fig. 12. — Schizaster Groldfussii Agass. Catal. syst..pi 3. chizaster Raulini Agass. Catal. rais. p. 128. — Grande espèce fortement élar- de en avant. Sillon impair profond, comme dans le S. Scillae, mais les pétales antérieurs sont beaucoup plus divergents et, ce qui mérite surtout d’être signalé, le sommet ambulacraire est à peu près central, au lieu d’être très excentrique. R. 23. R. 24. R. 82. Molasse des Martigues (Bouches du Rhône ). Myocène de Porto-Torres (Sardaigne), Malte. Abondant. Mus. Paris, Neuchâtel, Bristol. Coll. Michelin, Des Moulins, Defrance, Ducie. amplus Syn. Hemiaster amplus Desor Catal. rais. p. 128. — Spatangus Ta- cunosus Goldf. p. 158. Tab. XLIX. fig. 3. — Hemiaster lacunosus d'Orb. Paléont. franc. Echin. p. 267. Tab. DCCCLXXXXVI. — Grande espèce très renflée, sub- sphérique, légèrement rostrée en arrière. Sommet excentrique en arrière, mais le sillon impair n’est profond que près du sommet, tandis qu'il s’efface près du bord. Pétales antérieurs profonds, divergents, mais avec cela fortement arqués près du Sommet, deux et demi fois plus longs que les postérieurs. Fascioles ? ? Craie d’Aïx-la-Chapelle. Mus. Bonn, Mus. Munich (Coll. Munster). NOTA, On éprouve quelque difficulté à classer cette espèce, Sa forme renflée et l’absencé de fascioles m’araient engagé à la séparer des Schizaster, d'autant plus quelle est citée dans lé terrain crétacé, auquel ce genre est étranger. On ne saurait méconnaître cependant que ses pétales arqués ne portent à un haut dégré le cachet des vrais Schizaster ; et comme il se pourrait que les fascioles ne fussent qu'oblitérés, il y a lieu, ce nous semble, à la réintégrer dans le genre Schizaster;: mais comme elle est certainement différente du S. Zacunosus, nous lui conserverons le nom spécifique d’amplus, qué nous lui avions donné dans le ,,Catalogue raisonné“, Quant à son gisement crétacé, nous partagerons les doutes que d'Orbigny à émis à ce sujet. Espèces de l’Inde. Beloutechistanensis Haime Foss. numm. de l'Inde p. 221. Tab. XV. fig. 9. — Syn. Spatangus acwminatus Sowerby (non Goldf.) Geol. Trans., 2° Sér. SCHIZASTER, 393 Tom. V. 2° Part. Tab. XXIV. fig. 23. — Petite espèce renflée, déclive, à som- met sensiblement excentrique, avec quatre pores génitaux. Sillon impair étroit, mais profond, surtout près du sommet. Pétales antérieurs moins profonds, flé- chis en S. Pétales postérieurs mesurant à peine la moitié des antérieurs. Le fasciole péripétale suit de près les pétales, sans cependant s’infléchir beauconp sur les aires interambulacraires. Fasciole latéral descendant à trois millimètres au dessous du périprocte. Terrain nummulitique de la Chaîne d'Hala (Sinde). Baboa Hill (province de Cutch). Soc. géol. de Londres. Newboldi Haime Foss. numm. de l'Inde p. 222. Tab. XV. fig. 2. — Grande espèce fortement tronquée en arrière, comme le Sch. Bellardi mais bien plus déprimée. Sillon impair large et très profond. Pétales antérieurs également très profonds, arqués au sommet, mais non pas à leur extrémité. Pétales postérieurs de moitié plus courts. Fasciole péripétale serrant de près les'pétales antérieurs. Fasciole latéral se détachant à peu près du milieu des pétales antérieurs. Lon- gueur 55 mm., hauteur 20 mm. Terrain nummulitique de la Chaîne d'Hala (Sinde). Soc. géol. de Londres. NOTA. Nous avons des doutes sur l'identité de cette espèce et de la précédente avec certains Schizaster du terrain nummulitique de St.- Michel du Fay en Catalogne, comme Haime aurait été disposé à l’admettre. subrhombhoïdalis Herklots Foss. de Java Echin. p. 20. Tab. V. fig. 4. — Espèce de moyenne taille, à pourtour anguleux. Sommet central à la manière du S. Parkinsoni. Sillon impair profond, étroit et taillé à pic. Pétales antérieurs profonds, flexueux, arqués en S, d'un tiers plus longs que les postérieurs. Fas- ciole péripétale large, très anguleux. Fasciole latéral passant à uné assez grande distance sous le périprocte. Dimensions : longueur 45 mm., largeur 43 mm., hau- teur 35 mm. © Tertiaire récent de la partie orientale de Tjidamar. Mus. Leyde. costifer Syn. Hemiaster costifer Herklots Foss. de Java Echin. p. 16. Tab. V. fig. 7. — Fragment d’une grande espèce du type du $. Scillae, à sillon impair très ample et profond, à pétales très inégaux, les postérieurs très courts, les antérieurs longs et arqués. Tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar. Mus. Leyde. 50 394 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES, CXXXXIV. Genre. — AGASSIZIA Valenciennes. 1847. Petits oursins ovoïdes, renflés, se distinguant de tous les autres Spatangoïdes par leurs pétales pairs qui sont composés d'un seule zône porifère. Fasciole péripétale très flexueux, à la manière des Brissus, accompagné d’un fasciole latéral passant sous le périprocte. Quatre pores génitaux. « N'est connu qu'à l’état vivant. Type de l’espèce est l’Agassisia sero- biculata Val. (Voy. de la Vénus Zool. Tab. I. fig. 2.) des côtes du Pérou, où il paraît être abondant. Nora. N’ayant pas d’originaux à notre disposition, nous ne pouvons savoir si le caractère essentiel que l’on assigne au genre provient d’une disposition parti- culière et tout-à-fait exceptionelle des organes de la respiration, ou s’il n’est que le résultat d’une atrophie, à l'instar de celle qui affecte souvent les pores génitaux. Dans ce dernier cas, qui nous paraît le plus probable, la structure ex- ceptionelle des pétales n'aurait pas l'importance qu’on lui attribue. CXXXXV. Genre. — MOERA. Michelin 1855. Tab. XLIIL fig. 3. Oursins de moyenne taille, renflés, ovoïdes, bien caractérisés par leurs ambulacres très étroits, semblales à cinq fentes profondes, qui partent du sommet et sont bordés dans tout leur devéloppement par le fasciole péripétale, qui les entoure comme une zône lisse. Fasciole latéral comme chez les Schizaster. Deux pores génitaux. De l’époque actuelle et des dépôts récents. Nora. La physionomie de ces oursins est trop particulière pour qu’il soit néces- saire d’insister sur leurs caractères distinctifs. Aussi ne pouvons nous qu’applau- dir à l’idée de M. Michelin de les avoir séparés des Schizaster, pour en faire un genre à part. Type du genre est le Maæra atropos Mich. (Spatangus atropos Lam.). Rev. et Magaz. de Zoologie 1855. No. 5. Mœra Lachesis Syn. Schizaster Lachesis. Girard Proceed. Bost, Soc. Nat. Hist. 1850. Vol. IT. p. 368. — Espèce ovoïde, très voisine du M. atropos, mais plus petite, plus étroite et plus renflée, Vivante sur les côtes du Texas. A l’état fossile dans le Post-pliocène de la Caroline du Sud, Mus. Boston, Coll. Michelin. LiNTHIA. 395 CXXXXVI. Gevre. — LINTHIA Merian. 1853. Tab. XLIIL fig. 9. Très grands oursins à sommet ambualacraire central ou à peu près. Pétales longs et profonds. Sillon antérieur ample, occasionant une large et profonde échancrure dans le bord antérieur. Fasciole péri- pétale longeant les pétales, ainsi que le sillon antérieur. Fasciole sous- anal se détachant de l’angle des pétales antérieurs pour passer sous l'anus. Granulation tuberculeuse très serrée, les tubercules étant logés dans de petites dépressions, comme chez les Clypéastroïdes. Des terrains tertiaires. Nora. Il est plus facile de reconnaître que de bien définir ce genre. Il tient à la fois des Brissus et des Schizaster, tout en différant de l’un et de l’autre par ses pétales et par son sommet ambulacraire central. Il est également voisin du genre Periaster, au point qu'avant la création de ce dernier genre, nous avions un instant réuni plusieurs de ses espèces au genre Linthia. Aujourd’hui encore tous nos doutes ne sont pas levés à cet égard. Cependant la forme, les dimen- sions et quelques détails de structure, tels que la nature des tubercules et la disposition du fasciole péripétale qui se colle de près aux pétales, semblent de nature à légitimer la distinction proposée. Type du genre est le Lâinthia insignis Merian in Desor Notice sur les Echin. Actes Soc. helv. 1853. p. 278. — Espèce gigantesque, très renflée, presque aussi large que longue, mesurant jusqu’à dix centimètres, sur une hauteur de 5 et 6 centi- mètres. Sommet ambulacraire central et culminant. Côté postérieur subcaréné, acuminé et tronqué obliquement d’arrière en avant. Pétales très longs, les anté- ‘rieurs très divergents. Le fasciole péripétale qui serre de près les pétales, longe également le sillon antérieur et le traverse près du bord antérieur. Terrain nummulitique de Blangg près d'Yberg (environs d'Einsiedeln). Mus. Zurich, Mus. d’Einsiedeln. cruciata Syn. Brissus cruciatus Agass. Catal. rais. p. 120. — Grande es- pèce ovoïde et déprimée. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en avant. Pétales longs et peu profonds; en revanche, le sillon antérieur échancre pro- fondament le bord antérieur. T. 75. (Type de l'espèce). V. 57. Terrain tertiaire (Myocène) de Caprée, du Mont Balistro dans le golfe de Sta.-Manza. Mus. Paris (Galer. géologique), Coll. Michelin. NOTA. Par sa forme générale et son sommet excentrique en avant, cette espèce se rapproche bien plus des Brissus que le L, insignis; mais son sillon antérieur très profond l’en distingue suffi- samment, à =, 396 SYNOPSIS DES ECHINIDES. CXXXX VII Gexre, — PERICOSMUS Agass. 1847. LA Tab. XLIL. fig. 12-14. Oursins de moyenne et grande taille, en général très étalés. Sillon antérieur large. Pétales antérieurs divergents. Un fasciole péripétale circonscrivant les pétales, comme chez les Hemiaster et les Periaster, et de plus un fasciole marginal qui fait le tour du test en se mainte- nant près du bord et passe ensuite sous le périprocte. Test en gé- néral épais. Des terrains tertiaires. Nora. Ce n’est pas sans hésitation que nous adoptons ce genre, par la raison que, lorsque le fasciole marginal n’est pas conservé, il est assez difficile de dire si l’on a à faire à un Pericosmus ou à un Periaster. Cependant les premiers sont en général de plus grande taille et bien moins renflés. C’est en particulier le cas de toutes les espèces de l’Inde et de Java. Pericosmus latus Agass. Catal. rais. p. 125. — Wright Foss. Echin. of Malta Ann. and. Magaz. of Nat. Hist. XV..p. 193. — Syn. Micraster la- tus Agass. Catal. syst. p. 2. — Schizaster Grateloupi E. Sism. Echin. foss. del Piem. Mem, Acad. di Torino, 2° Sér. IV. p. 25. Tab. IL fig. 1 et 2. — Hemias- ter Grateloupi Desor Catal. rais. p. 125.— Grande espèce aussi large que longue: Ë très étalée. Sommet ambulacraire central. Sillon antérieur large, mais moins pro- fond que les pétales. Deux pores génitaux. Pétales antérieurs très divergents, - un peu plus longs que les postérieurs, légèrement arqués en dedans. Fasciole pé- ripétale très distinct et onduleux, décrivant deux angles sur les côtés et autant en avant. Fasciole latéral étroit et linéaire. M. 23 (Type de lespèce) T, 40. (S. Grateloupi Sism.). Myocène de Bonifacio (Corse), de l'ile de Malte (de la couche de marne), de la colline de Turin. Coll. Michelin, Wright, Mus. Turin. Edwardsii Agass. et Desor Catal. rais. p. 126. — Syn. Micraster Edward- sii Agass. Catal. syst. p. 2. — Schizaster Agassizi E. Sism. Echin. foss. Piem. Mem. Acad. Torino Tom. IV. Tab. I. fig. 1-3. — Espèce renflée, courte, subco- nique. Sommet ambulacraire central. Pétales à peu près égaux, larges et pro- fonds; le sillon antérieur, en revanche, est évasé. Fascioles ? S. 43. (Type de l’espèce). Tertiaire moyen de la Superga (Coll. de Turin). Mus. Turin, Coll. Michelin, Michelotti, Pericosmus. 397 aequalis Desor nov. sp. — Sommet ambulacraire parfaitement central. Pé- tales courts et peu profonds. Sillon antérieur plus large. Fascioles ? . .. Myocène inférieur de Dego. Un seul exemplaire. Coll. Michelotti. NOTA. C’est uniquement sur la foi de sa ressemblance générale avec le P. Edwards que nous rapportons cette espèce au genre Pericosmus. Pomum Syn. Hemiaster Pomum Desor Catal. rais. p. 125. — Oursin très renflé, à test épais. Pétales antérieurs très larges, fort longs et très divergents. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en avant. Fasciole péripétale fle- xueux, sans être très rentrant. Fasciole marginal ? R. 72. (Type de l'espèce). Calcaire noduleux (Danien) d’Orglande. Coll. Michelin, Hébert. NOTA. Quoique un peu plus renflé que le P. latus, cet oursin s’en rapproche cependant par sa grande taille, comme aussi par son test épais, deux caractères qui l’éloignent des Periaster, avec lesquels il a d’ailleurs beaucoup d’affinité. Sa position générique restera par conséquent douteuse, aussi longtemps qu’on ne connaîtra pas les fascioles additionels. scutiformis Syn. Brissopsis scutiformis CArch. Hist. des progrès de la Géol. III. p. 251, — An. foss. de l’Inde, p. 219. Tab. XV. fig. 5. — Espèce an- guleuse, hexagône, déprimée. Sommet ambulacraire central. Sillon impair large, mais peu profond. Pétales antérieurs peu concaves, très divergents, un peu plus longs que les postérieurs, dont la divergence est très faible. L'espace interporifère est sensiblement plus étroit que les zônes de pores. Fasciole péripétale anguleux, non rentrant sur les côtés. Fasciole marginal ? Terrain nummulitique de la chaîne d’'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. NOTA. Bien que le fasciole marginal ne soit pas conservé, cette espèce ressemble tellement aux Pericosmus de Java, que nous ne doutons pas qu’elle ne rentre dans ce genre. Sa forme aplatie et ses pétales antérieurs très divergents l’éloignent des Brissopsis, auxquels du reste M. d’Archiac ne la rapporte qu'avec doute. Espèces de Java. granulosus Herklots Foss. de Java. Echin. p. 16. Tab. III. fig. 2. — Grande espèce déprimée, rappelant le P. latus par sa forme; mais les pétales sont moins profonds. Sommet ambulacraire à peu près central. Sillon antérieur très ample, donnant lieu à une large échancrure dans le bord. Pétales antérieurs un peu plus longs que les postérieurs. Fasciole péripétale ample, flexueux sur les côtés. Le fasciole latéral se maintient à une assez grande distance du bord. Long. 77 mm. larg. 63, haut. 32. Terrain tertiaire de la partie intérieure de Tjidamar. Mus, Leyde. 398 SYNOPSIS DES ECHINIDES. rotundatus Herklots ibid. p. 17. Tab. IV. fig. 1. — Autre grande espèce, plus arrondie que la précédente : les pétales sont aussi moins longs, moins con- caves et les antérieurs plus écartés; l’espace interporifère est très étroit. Fas- ciole péripétale très rentrant sur les côtés. Fasciole latéral comme d’ordinaire. Long. 70 mm.; larg. 64; haut. 28, Terrain tertiaire de la partie occidentale de Tjidamar. Mus. Leyde. asperulatus Herklots ibid. p. 17. Tab. V. fig. 1.— Espèce courte et large, plus renflée que les précédentes. Pétales très étroits et peu profonds, les anté- rieurs sensiblement plus longs que les postérieurs. Fasciole péripétale très si- nueux sur les côtés. Fasciole latéral large, passant au dessous de l’anus à une distance égale au diamètre de l’ouverture anale, Long. 62 mm.; De 58; haut.:30. Terrain tertiaire de la partie occidentale de Tjidamar. Mus. Leyde. distinctus Herklots ib. p. 18. Tab. IV. fig. 6. — Espèce de taille moyenne, aussi large que longue, remarquable par son sillon antérieur large et très pro- fond. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales très peu profonds. Fas- ciole péripétale très rentrant sur les côtés. Long. 47 mm.; larg. 46; haut. 25. Terrain tertiaire de la partie occidentale de Tjidamar. Mus. Leyde. planulatus Herklots ib. p. 18. Tab. IV. fig. 3. — Grande espèce dépri- mée et tronquée en arrière. Pétales à peu près égaux en longeur, les antérieurs très larges et enfoncés près du sommet seulement, les postérieurs arqués en de- dans, plus enfoncés et plus étroits. Sommet ambulacraire à peu près central. Fasciole péripétale peu flexueux sur les côtés. Fasciole latéral comme d’ordinaire- Long. 67 mm.; larg. 60 ; haut. 31. Terrain re de 14 partie occidentale de Tjidamar. Mus. Leyde. parvus Herklots ib. p. 19. Tab. V. fig. 3. — Sillon antérieur large et peu profond. Pétales postérieurs courts et larges, les antérieurs également larges et divergents. Fasciole latéral passant à une assez grande distance sous l'anus. Long. 45 mm.; larg. 42 ; haut. 30. TÉrral AA de la partie occidentale de Tjidamar, Mus. Leyde. altus Herklots ïb. p.19. Tab. IV. fig. 2. — Espèce un peu plus longue que large, sensiblement renflée. Sillon antétieur peu profond. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales antérieurs d’un quart plus longs que les posté- rieurs, les uns et les autres peu profonds. Fasciole péripétale très rentrant sur ToxoBRiIssUs. 399 les côtés, coudé entre les ambulacres antérieurs, ainsi qu'entre les postérieurs. Fasciole latéral étroit, passant à une très petite distance sous lanus. Long. 53 ; larg. 50 ; haut. 35. Terrain tertiaire de la partie intérieure de Tjidamar. Mus. Leyde. NOTA. Il est probable qu’une partie des espèces ci-dessus de Java ne sont que des variétés. Il n’en est pas moins curieux de voir ce type si rare en Europe se devélopper aussi largement dans les terrains récents des îles de la Sonde. € CXXXX VIII. Genre. — TOXOBRISSUS Desor nov. Gen. Tab. XLIL fig. 6 et 7. Petits oursins en général déprimés, à sommet plus ou moins mé- dian. Un fasciole péripétale entourant les ambulacres comme dans les genres précédents. Le caractère essentiel cependant réside dans la forme et la courbure des pétales, dont les postérieurs font en quelque sorte suite aux antérieurs, de manière à former ensemble deux arcs. ou croissants qui se touchent par leur convexité au sommet ambula- craire. Par suite de ce rapprochement, les zônes internes des pétales antérieurs se trouvent en partie atrophiées près du sommet et les pores ne sont plus que de petits trous non conjugés. Des terrains tertiaires. Nora. Les espèces de ce genre se trouvent confondues dans le genre Brisso- psis du ,,Catalogue raisonné“, qui comprend deux types parfaitement distincts, nayant en commun que la forme générale et le fasciole péripétale. Une analyse plus minutieuse nous a montré que l’un de ces types se distingue par la forme toute particulière des pétales, qui sont arqués et en même temps partiellement atrophiés près du sommet; ce dernier caractère constitue évidemment le crite- rium le plus important, surtout à l'égard des espèces fossiles. En conséquence, nous désignerons les espèces qui présentent cette forme et cette courbure par- ticulières des pétales sous le nom de Toxobrissus, reservant le nom de Brisso- psis pour les espèces qui en sont dépourvues et dont le type est le Brissopsis lyrifer. Quant au fasciole sous-anal, il n’a été signalé jusqu'ici que dans une seule espèce, le Æ. crescenticus. Toxobrissus elegans Agass. Syn. Brissopsis elegans. Agass. Catal. syst. p. 3. ? D’Archiac Mém. Soc. géol. de France, 2° Ser. Tom. II. p. 124. Tab. X. fig. 20. — ? Spatangus Grignonen- sis DesMar. in DesMoul. Tabl. synon. p. 390. — Oursin de forme elliptique, 400 SYNOPSIS DES ECHINIDEs. déprimé., Sommet ambulacraire central. Sillon impair large, peu profond. Pétales un peu plus creusés que le sillon impair, les antérieurs d’un quart environ plus longs que les postérieurs. La zône porifère interne des pétales antérieurs est sensiblement atrophiée près du sommet. Les espaces interambulacraires sont renflés et saillants. Fasciole hexagone, serrant de près les pétales. P. 81. (Type de l'espèce). V. 1. T. 12. Calc. grossier de St.-Estèphe. ? Terrain nummulitique de Nousse, Montfort, St.-Palais. Coll. DesMoulins, Delbos, d’Orbigny. NOTA. Ce n’est qu'avec doute que nous rapportons à cette espèce les échantillons du terrain nummulitique décrits par M. d'Archiac. Nous ne sachions pas non plus que l'espèce se trouve à Grignon, et c'est ce qui nous fait rejeter le nom de Grignonensis, bien qu'il ait l’antériorité. Genei Syn. Brissopsis Genei Desor Catal. rais. p. 121. — Schizaster Gene E. Sism. Echin. foss. Piem. Mem. Acad. di Torino, 2e Sér. Tom. IV. p. 124. Tab. I. fig. 4 et 5.— Espèce déprimée, à peu près plate en dessus, remarquable par ses pétales très petits, étroits et à peine concaves. Fasciole ? T. 46. Tertiaire moyen de Turin, Castel nuovo près d’Asti. Mus. Turin, Avignon. NOTA. Quoique le fasciole ne soit pas visible: dans l’exemplaire de M. E, Sismonda, nous n’en rapportons pas moins cette espèce au genre Hemibrissus, à cause de la forme de ses pétales. Michelotti Desor nov. sp. — Espèce du type de l'A. Genei, à petits pé- tales très courts, mais moins étroits; les antérieurs sont aussi plus écartés. Myocène inférieur de Dego (Piémont). Coll. Michelotti. crescentieus (Tab XLIL fig 6-8). Syn. Brissopsis crescenticus Wright Foss. Echin. of Malta Ann. and Magaz. Nat. Hist. p. 187. Tab. VI. fig. 2. — Oursin allongé, ovoïde, tronqué en arrière. Sommet ambulacraire central. Croissant des pétales très prononcé, d’où il résulte que la zône interne des pétales antérieurs est très imparfaitement developpée, comme l’a déjà signalé M. Wright. Péristome au tiers antérieur. Fasciole péripé- tale étroit. Fasciole subanal beaucoup plus large. Grès calcaire (Myocène) de Malte. Rare. Coll. Lord. Ducie. NOTA. Tout en se rapprochant de l'A. elegans, cette espèce en diffère par sa forme plus renflée et son fasciole péripétale plus étroit. latior Syn. Brissopsis latior Herklots Foss. de Java Echinod. p. 15. LahrriV: fig. 4. — Grande espèce allongée, renflée, à sommet ambulacraire légèrement PRENASTER. 401 excentrique. Fasciole péripétale très sinueux. Fasciole sous-anal rapproché du pé- riprocte. Quoique l’exemplaire figuré soit comprimé et déformé, nous y avons néanmoins reconnu la forme caractéristique en croissant du genre Toxoibrissus. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar (Java). Mus. de Leyde. CXXXXIX. Genre. — PRENASTER Desor. (1853). Tab. XLIIL fig. 6-8. Oursins renflés, ovoïdes, à sommet ambulacraire très excentrique. Pétales étroits, à peine concaves, très divergents, souvent même perpendiculaires. Sillon antérieur presque nul. Fasciole péripétale in- complet, ne se fermant pas sur le devant ; en revanche, le fasciole la- téral fait le tour du test. Des terrains crétacés supérieurs et tertiaires inférieurs, particuliè- rement des terrains éocènes. Nora. Ce type paraît représenter les Brissus dans les premières périodes de l’époque tertiaire. Quoique très voisin de ces derniers, il s’en distingue cependant par une forme et une physionomie différente, à laquelle il faut ajouter une combinai- son toute particulière du fasciole péripétale avec le fasciole latéral, tandis que le fasciole sous-anal manque, Prenaster alpinus. Desor (Tab. XLIIT. fig. 6-8.). Desor Notice sur les Echinides. Act. de la Soc. helv. des Sc. nat. 1853. p. 279. — Petite espèce très renflée, ovoïde, fortement tronquée en arrière. Pétales antérieurs tranverses, un peu plus courts que les postérieurs. Sommet ambula- craire au tiers antérieur. Terrain nummulitique de Blangg près Yberg (environs d’Einsiedeln), Aebiskraut (versant Nord-est des Fahnern), Kressenberg, Vicentin. Mus. Zurich, Mus. Pise. helvetieus Syn. Brissus helveticus Agass. Catal. rais. p. 120. — Micraster helveticus Agass. Echin. Suiss. L p. 27. Tab. III. fig. 19 et 20. — Autre espèce ovoïde, très renflée en avant, mais en même temps fortement acuminée en arrière, à ambulacraire très excentrique. : 2 | T. 79. (Type de l’espèce). a, € <— po. = 2e nummulitique des environs d’Yberg. Mus. Berne, Mus. Zurich. 51 402 SYNOPSIS DES ECHINIDES. subaeutus Syn. Brissus subacutus Desor Catal. rais. p. 120. — Micraster subacutus d'Arch. Mém. Soc. géol. de France, 2e Sér. IL. p. 201. Tab. VIL fig. 5. — Petite espèce bien plus étroite que les précédentes, cylindrique, à rostre anal pointu. T. 45. (Type de l’espèce). nn \Y: Terrain nummulitique de Biarritz. Coll. d’Archiac. birostratus Syn. Hemiaster birostratus Sorignet Ours. foss. p. 57. —Pe- tite espèce renflée (15 mm. de long, sur 13 mm, de large et 11 de haut), déclive en avant, avec un rostre sous - anal très saillant. Comme le dos fait également saillie au dessus de la facette anale, il en résulte un double rostre (sur-anal et sous-anal) qui a valu à l’espèce le nom de bérostratus. Glauconie grossière (Eocène) de Fours près Vernon (Eure). Un seul exem- plaire. Coll. Sorignet. Sorigneti Desor nov. sp. Sommet ambulalcraire très excentrique en avant (à peu près au quart de la longueur). Pétales antérieurs fort longs, à peu près perpendiculaires au plan de loursin; pétales postérieurs un peu moins longs, très rapprochés, de manière à ne former entre eux qu’un angle très aigu. (55°). Calcaire pisolitique du Dept de l'Eure. Coll. Sorignet. perplexus Desor Notice sur les Echin. Act. Soc. helv. des Sc. nat. 1853 p. 279. — Espèce de moyenne taille, se distinguant des espèces précédentes par sa forme moins renflée et son sommet ambulacraire moins excentrique. Terrain nummulitique des environs d’Yberg près Eiïnsiedeln. Très rare, Mus. Zurich. Sowerbyi Syn. Brissopsis ? Sowerbyi d'Arch. Hist. des progrès de la Géol. IT. p. 251. — D’Arch. et Haime An. foss. de l'Inde p. 220. Tab. XV. fig. 7. — Espèce renflée, ovoïde, rappelant par sa forme le Prenaster alpinus. Sommet am- bulacraire au tiers antérieur. Pétales antérieurs très divergents, sans cependant être tranverses. Fasciole péripétale ample, non flexueux. Fasciole latéral? Dimen- sions : 35 mm. de long, 31 mm. de large et 25 mm. de haut. _ Terrain nummulitique de la chaîne d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. Jutieri Syn. Brissus Jutieri Koechlin Schlumberger Bull. Soc. géol. de France 2° Sér. XII. p. 1244. Tab. XXXIIL. fig. 3 et 4. — Oursin presque circulaire, renflé, Brissus, 403 à sommet ambulacraire très excentrique (au tiers antérieur). Pétales antérieurs tranverses, de moitié plus courts que les postérieurs. Dimensions : Longueur et largeur 22 mm. Hauteur 16 mm. Terrain nummulitique de Biarritz. Coll. Koechlin-Schlumberger. NOTA. Quoique les fascioles ne soient pas visibles dans l'échantillon figuré par M. Koechlin- Schlumberger, nous n'avons cependant aucun doute sur la position génériqne de cette espèce. Sa forme, sa physionomie générale, d'accord avec la disposition des pétales, nous sont garants que c'est un Prenaster. elongatus Syn. Spatangus elongatus Graut Trans. Geol. Soc. 2° Sér. V. Tab. XXIV. fig. 24. — Grande espèce allongée, subcylindrique. Pétales antérieurs très écartés, sans cependant être tranverses, comme dans la plupart des autres espèces. Bord antérieur légèrement échancré. Fasciole ? Calcaire nummulitique de Baboa-Hill (Province de Kutch). NOTA. Il nous reste des doutes sur la position générique de cette espèce, qu'on ne pourra clas- ser définitivement que quand l’on connaîtra les fascioles. CL. Gexre. BRISSUS. Arist. Klein. Grands oursins allongés, ovoïdes, à sommet très excentrique en avant. Sillon impair à peu près nul. Pétales un peu plus concaves, les antérieurs traverses, tandis que les postérieurs ne forment entre eux qu'un angle très aigu. Périprocte trés grand, situé au milieu de la face postérieure. Deux fascioles, un péripétale très sinueux et un sous- ‘anal très rapproché de l’anus. Quatre pores génitaux, les postérieurs plus grands et plus écartés que les antérieurs. Des terrains tertiaires et de l’époque actuelle. Nora. Ces oursins, vulgairement connus sous le nom d’œufs de mer, portent déjà dans Aristote le nom de Brissus. C’est à Klein cependant que revient le mérite d'en avoir nettement circonscrit le genre. Il insiste à bon droit sur la forme peu concave des ambulacres, qui constitue encore aujourd'hui son carac- tère essentiel. C’est à tort, qu'on y a rangé par la suite les espèces garnies de gros tubercules à l’intérieur du fasciole (Plagionotus). Nous en avons separé aussi, sous le nom de Prenaster, certaines petites espèces plus ou moins globuleuses qui se distinguent par leur forme, aussi bien que par une disposition toute par- ticulière des fascioles. (p. 401.) Brissus Scillae Agass. Catal. rais. p. 119. — Forbes Echinod. of Brit. Tertiaries p. 15. Tab. II. fig. 4 — Syn. Spatangus (Brissus) Placenta Philippi in Erichson Archiv 1845. p. 349. — Spatangus ovatus Lam. II. p. 324. No. 4. — 404 | SYNOPSIS DES ECHINIDES. ? Scilla Tab. IV. fig. 2.—? Brissus imbricatus Wright Foss. Echin. from. Malta. Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 34. — Grande espèce de forme assez variable suivant Forbes, plus ou moins renflée et carénée, mais toujours tron- quée carrément en arrière. Pétales étroits, assez profonds, les antérieurs légère- ment arqués ; les postérieurs très peu divergents. Ambulacre impair à fleur de test. Fasciole péripétale très flexueux, formant une anse aigue très prononcée en avant des pétales antérieurs. Dimensions: longueur 41} pouces; larg. 3; haut. 21/6 pouces. Crag corallin d'Angleterre. Myocène de Malte. Coll. Searles Wood, Alexander, Bunbury. NOTA, Forbes ne doute pas que cette espèce ne soit identique de tous points avec le B, Scillae de la Méditeranée, et avec l'espèce fossile de Malte fizurée par Scilla. Les caractères sur lesquels M. Wright fonde son B. imbricatus ne nous paraissent pas suffissants pour justifier l'établissement d’une nouvelle espèce ; c’est pourquoi nous la repportons provisoirement au B. Scillue. dilatatus Desor Catal. rais. p. 120. — Syn. Spatangus columbaris Des- Moul. Tabl. synon. p. 396. — Espèce ovoïde, déprimée, élargie et dilatée en ar- rière. Pétales antérieurs tranverses et légèrement arqués en avant. \V. 10. (Type de lespèce). Calc. grossier de Rions (Gironde). Coll. DesMoulins, d’Orbigny. cylindrieus Agass. Catal. rais. p. 120. — Syn. ? Brissus oblongus Forbes in Wright Foss. Echin. from. Malta. Ann. and Magaz. of Nat Hist. Vol. XV. p. 184. Tab. V. fig. 2. — Espèce de moyenne taille, cylindrique, voisine du B. columbaris des Antilles, mais encore plus allongée. Sommet ambulacraire très près du bord antérieur. Pétales antérieurs tranverses, un peu plus courts que les postérieurs. R. 35. (Type de l’espèce). Tertiaire de Palerme. Coll. Marquis de Northampton. Cordieri Agass. Catal. rais. p. 120. — Espèce moins cylindrique, plus dé- primée que Ha précédente, voisine du B. carinatus ; l'aire interambulacraire se renfle en une sorte de carène. \ V. 98. (Type de l’espèce). Molasse de St.-Paul-Trois-Chateaux. Myocène de Malte. Mus. Paris (Galer. géol.) Mus. Boston. latus Wright Foss. Echin from. Malta. Ann. and Magaz. of Nat. Hist. Vol. XV. p. 176. Tab. V. fig. 1. — Grande espèce déprimée, à peu près aussi large que longue. Sillon impair plus accusé que de coutume, occasionnant une large échancrure dans le bord antérieur. Pétales assez profonds, les antérieurs moins PLAGIONOTUS. 405 tranverses, les postérieurs. plus écartés que dans la plupart des autres espèces. Le sommet ambulacraire est aussi moins excentrique. Dans l'espace circonscrit par le fasciole péripétale se trouvent des tubercules plus gros que ceux des flancs, | perforés et crénelés. Marbre de Gozo (Myocène) de Malte. Rare. Coll. Lord Ducie. antiquus Desor Catal. rais. p. 120. — Grande espèce aplatie. Pétales an- térieurs légèrement fléchis en avant. Terrain nummulitique d’Aurillac près Bagnerre de Bigorre Col. DesMoulins. declivis Herklots Foss. de Java Echinod. p. 14. Tab. IT. fig. 1, — Espèce à peu près aussi large que longue, tronquée et relevée brusquement en avant, puis s’inclinant d’une manière sensible en arrière. Pétales à peu près d’égale longueur, les antérieurs très écartés, sans cependant être perpendiculaires à l'axe longitudinal de l’oursin, comme c’est le cas des autres espèces. Les uns et les autres dépassent la moitié de la distance du bord. Fasciole péripétale peu sinueux. Fasciole sous-anal cordiforme. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar. Mus. Leyde. CLI. Genre. — PLAGIONOTUS. Agass. 1847. Très grands oursins, garnis à la face supérieure de gros tuber- cules distinctement mamelonnés et limités par un fasciole péripé- tale très distinct. Un fasciole sous-anal non moins accusé. Pétales longs et grêles, les antérieurs arqués en avant. Quatre pores géni- taux. Sommet ambulacraire central. De l’époque actuelle. Une seule espèce, le P. pectoralis Catal. rais. p. 119. Tab. XVI. fig. 15. Nora. C’est à tort que, dans le , Catalogue raisonné‘, ce genre a été envisagé comme une simple forme du genre Brissus. M. Haime (1), nous a demandé depuis en quoi il différait du genres Eupatagus, auquel ce savant naturaliste aurait pré- féré le rapporter. Il est incontestable, en eflet, que l’affinité est plus grande avec ce dernier qu'avec les Brissus, en ce sens que la disposition des tubercules à la face supérieure et leur limitation par le fasciole péripétale sont les mêmes ; mais, d’un autre côté, les pétales des Plagionotus sont encore linéaires ou plutôt non étalés, tandis que ceux des Eupatagus sont élargis, comme ceux des vrais Spatangus. À certains égards, les Plagionotus forment par conséquent le trait d'union entre les Brissus et les Eupatagus, (1) D’Arcbiac et Haime Anim. foss, de l'Inde p. 207 4? 406 SYNOPSIS DES ECHINIDES. CLII. Genre. — GUALTIERIA. Desor 1847. Tab. XLIL fig. 9-11. Le caractère essentiel et distinctif de ce genre consiste dans la forme particulière du péristome qui est entouré de gros plis et bourrelets, dans les intervalles desquels se montrent les pores am- bulacraires. Le dessus est caractérisé par un fasciole interne, à la manière de celui des Echinocardium, qui coupe les pétales au deux tiers de leur longueur. Les pores situés en dehors du fasciole sont plus accusés que ceux qui sont à l’intérieur ; mais la différence n’est pas à beaucoup près aussi sensible que dans les genres Echinocar- dium et Breynia. Une seule espèce de la formation nummulitique. Gueltieria Orbignyana Desor Catal. rais. p. 116. — De la grosseur d’un œuf de pigeon. Voir pour les caractères la diagnose du genre. T. 34. (Type de lespèce). Terr. nummulitique de St.-Palais près Royan. Coll. d’Orbigny. CL. Genre. — ECHINOCARDIUM Gray 1825. (Syn. Amphidetus Agass.). Tab. XLIIIL. fig. 4 et 5. Oursins de moyenne taille, renflés et souvent gibbeux, bien re- connaissables à leurs ambulacres très compliqués, par suite d’un fasciole particulier (fasciole interne) qui entoure le sommet am- bulacraire et embrasse l’ambulacre impaire ou antérieur ainsi qu’une partie des ambulacres pairs. Il en résulte une modification remar- quable dans l’aspect et la structure des pétales, en ce sens que la partie circonscrite par le fasicole ne montre que de petits pores simples et rapprochés, tandis que la partie des pétales qui reste en dehors du fasciole est composée de pores beaucoup plus gros Fu LE ECcHINOCARDIUM. 407 et en circonfièxe. Il existe en outre un fasciole sous-anal très ac- cusé, cordiforme. Péristome moins excentrique que dans la plupart des autres Spatangoïdes. Test très mince. Tubercules petits et gra- nulaires. Toutes les espèces sont de l’époque actuelle et des terrains ter- tiaires. Nora. Ce genre a été caractérisé dès 1825 par M. Gray sous le nom d'Echi- nocardium. M, Agassiz a eu le tort de n’en pas tenir compte et de proposer à la place le genre Amphidetus. que nous avons mal à propros introduit dans le Catalogue raisonné“, au lieu de lui rendre son nom légitime. C’est une omission que nous nous empressons de réparer aujourd’hui. Le genre Echinocardium est trop bien défini, pour qu’il soit nécessaire d’insister sur ses traits distinctifs. Le genre Gualtieria est celui qui s’en rapproche le plus, mais il n’a pas de fasciole sous-anal et les modifications que le fasciole interne occasionne dans les ambu- lacres sont bien moins profondes. C’est par erreur que Goldfuss prétend que les ambulacres sont interrompus par le fasciole interne ; ils ne sont que modifiés. Quant au gisemeut, nous ne pouvons accuellir qu'avec la plus grande réserve l’opinion de Goldfuss qui prétend que l'espèce vivante (Æ. arcuarium ou corda- tum) se trouve à l’état fossile dans la craie de Maestricht. Echinocardium cordatum Syn. Amphidetus cordatus Forbes Brit, Starfishes p. 191. — British Tertiairies p. 16. Tab. IL. fig. 1. — Æchinus cor- datus Pennant Brit. Zool. IV. p. 69. fig. 34 et 75. — Spatangus pusillus Leske p. 230. Tab. XXIX. fig. c. d. e. et Tab. XXVIIL. fig. 5. — Spatangus arcuarius Lam. III. no. 13. — D'après Forbes, cet oursin, si abondant sur les côtes de l'Europe, se retrouverait à l’état fossile avec tous ses caractères distinctifs, tels que la forme allongée, subanguleuse, élevée en arrière, déprimée et déclive en avant et le sillon antérieur très accusé. * Crag corallin d'Angleterre. NOTA. D'après la figure de Forbes, l'oursin aurait même conservé ses piquants qui empèchent de découvrir les détails du test, mais qui ont la même apparence que dans l'espèce vivante, Sartorii Syn. Amphidetus Sartorii Agass. Catal. rais. p. 118. — Espèce très voisine de VA. cordatus, si non indentique, n'en différant guère que par sa forme un peu plus allongée et son fasciole interne plus étroit. R. 34, (Type de l’espèce). Tertiaire de Palerme. Coll. Marquis de Northampton. depressum Syn. Amphidetus depressus Agass. Catal. rais. p. 118. — Es- pèce très courte et déprimée, à ambulacres sensiblement concaves. Le sillon im- paire nous à paru plus étroit que dans les espèces vivantes, tandis que les pé- tales postérieurs n'ont pas l’air de se prolonger aussi loin. Molasse de la Couronne. Coll. Michelin. 408 SYNOPSIS DES ECHINIDES, Deikei Desor nov. sp. — Petite espèce du même type que les précédentes, mais sensiblement plus étroite. Les échantillons sont imparfaitement conservés, ce qui n'empêche pas qu’on aperçoive des traces du fasciole. Molasse de Krobell près St.-Gall. Coll. Deike. subeentrale Syn. Amphidetus subcentralis Agass. Catal. rais. p. 118. — D’Archiac Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. Vol. IT. p. 424. Tab. XI. fig. 3. — Grande espèce qui n’est encore connue que par sa face inférieure, mais la position du péristome et la forme des sillons ambulacraires ne permettent pas de douter que ce ne soit un Echinocardium. Terr. nummulitique de St.-Palais près Royan. Virginianum Syn. Amphidetus virginianus Forbes Quaterly Journ. Geol. Soc. I, 1845 p. 425 (avec figures). — Spatangus orthonotus Conrad. — Vrai Echi- nocardium voisin de lÆ. cordatum, mais plus allongé. Le nombre de paires de pores est, pour les pétales antérieurs, de 8 + 10, soit huit en dedans du fasciole et dix en dehors, et pour les fascioles postérieurs de 13 + 8. Myocène de Petersburgh (Etat d’Alabama). Coll. Lyell. CLIV. Genre. — BREYNIA. Desor. 1847. Très grands oursins bien caractérisés par la présence de trois fascioles, ce qui n’existe dâns un autre genre. On y distingue en effet un fasciole péripétale, un fasciole interne et un fasciole sous- anal. De gros tubercules profondément scrobiculés, mais limités à l'espace circonscrit par le fasciole péripétale. Le fasciole interne entame les quatre pétales, comme dans le genre Echinocardium, si bien que les pores à l'intérieur de ce dernier changent compléte- ment de caractère et sont même parfois complétement atrophiés. De là la forme cunéiforme si particulière des pétales. De l’époque actuelle et des terrains tertiaires. Nora. Le type de ce genre est le Breynia Crux- Andre. Nous ne saurions, pas plus que notre ami feu M. Haime, nous ranger à l'avis de M. Gray qui ne voudrait faire du Breynia qu'une section des Echinocardium, tandis qu’ils en sont cependant bien distincts par leurs gros tubercules et leur fasciole péripétale qui manque aux Echinocardium. MACROPNEUSTES,. 409 Breynia earinata Haime Foss. numm. de l’Inde p. 216. Tab. XV. — Syn. Eupatagus carinatus d'Archiac Hist. de Progrès de la Géologie IT p. 251. — Grand oursin déprimé, légèrement émarginé en avant, acuminé en .arrière. Fasciole interne petit, ovalaire, imparfaitement fermé en avant. En dehors de ce fasciole, les pétales sont larges, pointus et composés de pores très apparents, distinctement conjugés. Fasciole péripétale presque marginal, ne se rejoignant pas en avant. De gros tubercules sur les aires interambulacraires, mais limités par le fasciole péripétale. L’aire interambulacrair eimpaire en est privée. Dimen- sions : 9 centimètres de long, 7 de large et 3 de haut. Terrain nummulitique de la Chaîne d'Hala (Sinde). Coll. Soc. géol. de Londres. sulenta Haime Foss. numm. de l’Inde p. 216. — De même forme que l’es- pèce précédente, mais le sillon antérieur est beaucoup plus profond et les aires interambulacraires latérales sont lisses dans leur moitié postérieure. ? Terr. nummulitique de Biarritz. Coll. Michelin. magna Syn. Eupatagus magnus Herklots Foss. de Java Echinod. p. 13. Tab. IL. fig. 7. — Tubercules gros et entourés de scrobicules très profonds, mais ne dépassant guère la moitié de la distance du bord, où ils sont arrêtés par le fasciole péripétale, disposés d’ailleurs en séries irrégulières et concentriques. Pé- tales très larges près du sommet et se terminant en pointe aigue. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar, Un fragment. Mus. Leyde. NOTA. En rangeant ce fragment dans le genre Breynia, nous nous fondons essentiellement sur la forme élargie des pétales, près du sommet, combinée avec la forme des tubercules et leur limi- tation par un fasciole péripétale distinct. Le fasciole interne et le fasciole sous-anal ne sont pas connus. CLV. Gewre. — MACROPNEUSTES. Agass. 1847. Tab. XLIV. fig. 2 et 3. Grands oursins renflés, garnis de gros tubercules distribués sans ordre sur les cinq aires interambulacraires et s'étendant ordinairement jusqu’au bord. Pétales longs et très apparents, mais peu enfoncés. Un fasciole péripétale en général rapproché du bord, mais d'ordinaire 52 + 410 SYNOPSIS DES ECHINIDES, très fruste et d'autant moins apparent qu'il ne limite pas les gros tubercules, comme c’est le cas des Eupatagus. Test très épais. Des terrains tertiaires et plus spécialement der terrains tertiaires inférieurs. Nora. Ce genre est toujours facile à reconnaître, alors même que le fasciole n’est pas visible, ce qui est le cas le plus ordinaire. Son test épais, ses tuber- cules irréguliers, non limités et ses pétales longs, dans lesquels les pores sont très apparents et peu nombreux sont autant de caractères qui le distinguent suf- fisamment des vrais Spatangus aussi bien que des Eupatagus, Plagionotus etc. C’est par suite d’une erreur typographique que dans le Catalogue raisonné“ les tubercules sont mentionnés sur les aires ambulacraires au lieu des aires in- terambulacraires. Manopneustes Deshayesii Agass. (Tab. XLIV. fig. 2 et 3.). Agass et Desor Catal. rais. p, 114. Tab. XVI. fig. 2. — Syn. WMicraster Deshayesi Agass. Catal. syst, p. 2 — Micraster major Agass. Catal. syst. p. 2. — Grande espèce déprimée, un peu plus longue que large. Pétales d'égale longueur, situés dans des sillons évasés, les antérieurs très divergents. Zônes porifères un peu plus larges que l’espace interporifère. Sommet ambulacraire central. Tubercules des aires interambulacraires ne s'étendant pas au delà des pétales Sillon impair ARE? iole ? FA er" large et très évasé. Fasciole | h \ C Pia Ta M. 92. (Type de l'espèce). M. 90. (Wicraster major)” Calcaire grossier de Paris, de Vivray, St.-Gervais (Seine et Oise). Terrain nummulitique de Blangg près d’Yberg (Canton de Schwytz). Coll. Michelin, Graves, Mus. Zurich, subovatus Sorign. Ours. foss. p. 49. — Espèce de moyenne taille, ova- laire, à test mince, Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales larges, très longs, descendant jusqu’à l’ambitus et placés dans des sillons très évasés, Fas- ciole ? Sables glauconieux (Eocène) de St.-Gervais (Seine et Oise). Rare. Coll. Sorignet. brissoides Syn. Spatangus brissoïdes Leske p. 251. (excl. fig). — Des- Moul. Tabl. synon. p. 392. — Spatangus punctatus Gratel. (non Lam.). Ours. foss. p. 69. Tab. I. fig. 2. — Grande espèce renflée, presque cylindrique, tron- quée en arrière, fortement émarginée en avant. Sommet ambulacraire subcen- tral en avant. Pétales grêles, droits, les antérieurs très divergents, sans pourtaut être perpendiculaires. Tubercules assez nombreux, en chevrons sur les flancs. Fas- ciole péripétale distinct, limitant nettement les DE rl Le 7 Terrain nummulitique de Montfort. Coll, DesMoulins, Grateloup. MACROPNEUSTES. 411 Beaumonti Agass. Catal. rais. p. 114. — Syn. Micraster Beaumonti Agass. Catal. syst. p. 2. — Espèce de moyenne taille, Tubercules petits, mais nombreux, s'étendant jusqu'au bord, sans disposition regulière. Pétales légèrement concaves, les antérieurs presque transverses et arqués en avant. Zônes porifères plus larges que l’espace interporifère. Sillon antérieur très évasé. Fasciole ? X. 10. (Type de l'espèce). Terrain pisolitique (Danien) de Montecchio-Maggiore. Ecole des Mines de Paris. pulvinatus Agass. Catal. rais. p. 114. — Syn. Micraster pulvinatus d'Arch. Foss. numm. de Bayonne. Mém. Soc. géol. de France, 2° Sér. IT. p. 201. Tab. VI. fig. 1. — Grand oursin un peu moins déprimé que le M. Deshayesü. Les tubercules des aires interambulacraires sont plus irréguliers et moins gros. Pé- tales d’égale longueur. T. 41. (Type de l’espèce). Terrain nummulitique de Biarritz. Coll. d’Archiac. crassus Agass. Catal. rais. p. 115. — Espèce très renflée, ovoïde, à test épais. Sommet ambulacraire à peu près central. Pétales longs, sensiblement creu- sés. Zônes porifères très apparentes, plus larges que l’espace interporifère. Tu- bercules proportionnellement petits. Fasciole fruste, entourant l'extrémité des pétales. T. 20. (Type de l'espèce). Terr. d'Egypte. Mus. Paris (Galer. zoologique). NOTA. L'étiquette du Muséum de Paris indique comme gisement le terrain crétacé d'Egypte; mais nous doutons de l'exactitude de cette indication, les Macropneustes étant un type essentielle- ment tertiaire. Ammmon Desor. Catal. rais. p. 115. — Espèce renflée, à pétales fort longs, mais non concaves, les antérieurs atteignant presque le bord. Les espaces inter- porifères égalent et surpassent même en largeur les zônes porifères. Tubercules très irréguliers. Fasciole passant à peu près directement et sans ondulations notables de l’extrémité des pétales antérieurs à l’extrémité des postérieurs. T. 22. (Type de lespèce). Terrain nummulitique d'Egypte. Mus. de Paris (Galer. zoologique). Meneghinii Desor nov. sp.— Grand oursin très renflé, garni de tubercules nombreux, inégaux, en général petits et sans ordre. Pétales très longs, sans pour- tant atteindre le bord. L’espace interporifère des pétales est à fleur de test et tuberculeux, comme les interambulacres ; les zônes porifères seules sont creuses et, comme elles sont très larges, elles donnent lieu à des sillons très apparents. Fasciole distinct, à peine flexueux, Test très épais. Ma crane 412 SYNOPSIS DES ECHINIDES,. 4 /) V. 88. et V. 89. (Types de l'espèce). | Terrain nummulitique du Vicentin. (Assez abondant). Mus. Pise. Marmoræ Desor. Catal. rais. p. 115. — Espèce de moyenne taille, très ren- flée, gibbeuse. Tubercules nombreux, épars sur toute la surface des aires inter- ambulacraires, par fois disposés en petits arcs ou chevrons plus ou moins régu- liers. Pétales légèrement concaves, fort longs et très larges, grace à l’ampleur des zônes porifères. Sillon antérieur très évasé. Fasciole ? R, 92. (Type de l’espèce). Myocène de Balistro (Corse). Coll. Michelin. gibhosus Merian in Agass. et Desor Catal. rais. p. 115. — Espèce très renflée et tronquée en avant, étalée en arrière en forme de pantoufle. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Fasciole ? R. 26. (Type de l'espèce). ? Myocène. Mus. Bâle, Mus. Zurich. Desorii Merian nov. sp. — Espèce voisine du M. gibbosus, à sommet très excentrique, mais moins haute. Les pétales sont aussi plus étroits. Fasciole ? Terrain nummulitique du Silthal (Canton de Schwytz) et de Kressenberg. : Mus. Zurich, Mus. Tubingen. NOTA. Peut-être fera-t-on quelque jour de cette espèce et de La précédente le type d'un genre à part caractérisé par son sommet antérieur. Prevostii Desor nov. sp. — Espèce remarquablement renflée. Les pétales sont plus étroits que dans les autres espèces ; cependant ils embrassent encore entre leur zônes porifères un espace de même largeur que les zônes elles-mêmes. Les gros tubercules sont entremélés de petits granules semés au hazard. Marnes marines (Eocère) entre le calc. de St.-Ouen et le gypse. Coll. Hébert. minor Syn. Eupatagus minor. Agass. Catal. rais. p. 116. — Petite espèce subeylindrique, à pétales légèrement enfoncés. Les tubercules ne sont pas limi- tées par le fasciole, mais s'étendant au delà. Calcaire grossier d’Ecos (Eure). : Sables de Beauchamp. Coll. Michelin, Hébert. chitonosus Syn. Spatangus chitonosus E. Sism. Echin foss. del Piem., Mem. Acad. di Torino 2e Sér. IV. p.31. Tab. I. fig. 6 et 7. — Espèce déprimée, fortement * EuraTaGus. 413 échancrée en avant, voisine par sa forme et ses tubercules des Hemipatangus, maïs en différant par ses pétales non étalés et étroits. De gros tubercules perforés sur les aires interambulacraires, présentant une disposition particulière, en ce sens qu'ils sont limités à la partie supérieure des plaques. D’après la figure de Sismonda, ils existent sur l'aire interambulacraire impaire, comme sur les inte- rambulacres pairs. Les sutures des plaques sont très distinctes. Terrain tertiaire moyen (Myocène) de la colline de Turin. Mus. Turin. Requieni Syn. Spatangus Requiem Agass. Catal. rais. p. 113. — Grande espèce imparfaitement conservée, mais remarquable par ses pétales antérieurs étroits, fort longs et sensiblement arqués en avant près du sommet, qui est central. | \ T. 38. (Type de l’espèce). MC Z | Tertiaire (Myocène ?) du Midi de la France. , | AA nf Mus. Avignon. SET es Ue NH D de dés X CLVI. Genre. — EUPATAGUS. Agass. 1847. Tab. XLIV. fig. 6 et 7. Oursins de moyenne taille, en général déprimés. Pétales étalés, arrondis et fermés. Aires interambulacraires garnies de gros tuber- cules crénelés et perforés comme les vrais Spatangus, mais circon- scrits par un fasciole péripétale non sinueux. L’aire interambula- craire impaire est dépourvue de tubercules. Un fasciole sous -anal entourant l’écusson anal. Des terrains tertiaires et de l’époque actuelle. Nora. C’est l’un des genres les mieux caractérisés et les plus facile à circon- scrire. Il diffère des genres qui précèdent par ses pétales étalés et ses gros tu- bercules, des vrais Spatangus et des Hemipatagus par la manière dont ces mêmes tubercules sont circonscrits et limités par le fasciole péripétale. Le contraste est assezm arqué pour qu'il soit toujours aisé de reconnaître le type des Eupatagus, alors même que les fascioles sont oblitérés. L'absence de tubercules dans l'aire interambulacraire impaire est un autre caractère non moins significatif. Eupatagus ornatus Agass. Catal rais. p. 115. — Syn. Spatangus or- natus Defr. in Brongn. Descr. géol. des envir. de Paris Tab. V. fig. 6. — Dict. 414 SYNOPSIS DES ECHINIDES. sc. nat. Tom. L. p. 95. — Goldf. oi 152. Tab. XLVIIL. fig. 2. — Spatangus tu- berculatus Agass. Catal. syst. p. 2. — Espèce déprimée, à sommet ambulacraire excentrique en avant. Pétales clés à fleur de test. Sillon antérieur à peine accusé. M. 26. et M. 27. Terr. numm. de Biarritz, du Ven St-Michel du Fay, Monserrat ; environs de Vich (Catalogne). Mus. Paris (Galer. zool.), Coll. Brongniart, Michelin, d’Archiac, Verneuil. NOTA, Quoique la figure de Goldfuss n'indique pas de fasciole, nous n’en pensons pas moins que c’est notre espèce. C’est par erreur qu'elle se trouve citée, comme plusieurs autres, dans le terrain erétacé d’Aix-la-Chapelle. Duvalii Desor Catal rais. p. 116. — Du type de l'E. ornatus, mais les tu- bercules sonf moins gros et plus nombreux que dans aucune autre espèce. Calcaire grossier de Mouchy-le-Chatel près Paris. Coll. Duval. ‘ nummulinus Agass. Catal. rais. p. 115. — Petite espèce ovale, dépri- mée, à tubercules peu nombreux. Le fasciole péripétale est plus rapproché du bord que dans l'E. ornatus. Calcaire grossier de Parnes. Mus. Avignon. Navicella Agass. Catal. rais. p. 116. — Autre espèce déprimée, mais plus allongée que les précédentes, rétrécie en arrière et légèrement échancrée au bord antérieur. Terrain nummulitique des environs de Nice, Perriblane, Vicentin. Mus. Turin, Lausanne, Coll. Renevier. elongatus Agass. Catal. rais. p. 116. — Syn. Spatangus elongatus Agass. Catal. syst. p. 2. — ?E. Sism. Echin. foss. Nizza p. 35. Tab. IL fig. 1. — Es- pèce remarquable par sa forme très allongée, rétrécie et tronquée en arrière. Pétales antérieurs presque transverses. Tubercules irréguliers, mais nombreux sur les flancs. Sommet excentrique en avant. X. 86. (Type de l'espèce). Terrain nummulitique des Essets près Anzeindas, Lac Celaire (Val d’Iliers). Mus. Neuchâtel, Coll. Renevier. NOTA. Ce n’est que sous toute réserve que nous rapportons à cette espèce l'oursin décrit et figuré par M. Sismonda. Veronensis Agass. Catal. rais. p. 116. — Syn. Spatangus Veronensis Me- rian in Agass. Catal. syst. p. 2.— Grande espèce renflée, subcylindrique, à som- EuPparTAGus. 415 met légèrement excentrique. Pétales antérieurs presque perpenticulaires, plus courts que les postérieurs. Tubercules gros, en chevrons sur les flancs. Point de sillon antérieur. M. 21. (Type de l’espèce). Terrain pisolitique de Vérone. Mus. Zurich, Strasbourg, Pise, Coll. Defrance. Michelin. lateralis Agass. Catal. rais. p. 115. — Syn. Spatangus lateralis Agass. Ca- tal. syst. p. 2. — Grande espèce un peu allongée et moins déprimée que l’E. or- natus, en forme de toit. Sommet ambulacraire excentrique en avant. X. 24. P. 83. (Types de l'espèce). Tertiaire moyen de la Superga. Mus. Turin. De Koninkii Wright Foss. Echin. from. Malta Ann. and Magaz. of Na- tur. Hist. XV. p. 208. — Syn. Spatangus De Koninckü Wright ib. p. 178. — Oursin cordiforme, déprimé en avant, très relevé en arrière, avec renflement en forme de carène de l'aire interambulacraire impaire, tronqué oblique- ment d'arrière en avant. Sillon antérieur peu accusé. Tubercules de moyenne taille, peu nombreux, mais régulièrement disposés. Fasciole large, à peine ondu- leux. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Couche argileuse (Myocène) de Malte. Coll. Lord Ducie. patellaris d'Archiac Hist. des progrès de la géol. III. p. 251. — Foss. numm. de l'Inde p. 217. — Espèce très plate, à sommet ambulacraire à peu près cen- tral. Sillon antérieur à peu près nul. Pétales antérieurs très écartés, plus petits que les postérieurs. Enfin, ce qui distingue surtout cette espèce, ce sont ses gros tubercules, qui s'étendent à peu près jusqu’au bord, garnissant toute la face su- périeure, à l’exception des ambulacres et de l’aire interambulacraire impaire. Fas- ciole rudimentaire, presque marginal. Terrain nummulitique de la Chaîne d’Hala. Coll. Soc. géol. de Londres. rostratus d'Archiac. Hist. des progrès de la géol. IT. p. 251. — Foss, numm. de l’Inde p. 218. — Petite espèce cordiforme, légèrement émarginée en avant, rétrécie en pointe en arrière. Pétales antérieurs sensiblement plus courts que les postérieurs. Tubereules nombreux, s'étendant, comme dans l’espèce pré- cédente, jusqu’au bord, où ils paraissent être limités par le fasciole péripétale, Terrain nummulitique de la Chaîne d’Hala (Sinde). Coll, Soc. géol: de Londres. ’ 416 SYNOPSIS DES ECHINIDES. CLVIIL. Genre. — HEMIPATAGUS. Desor nov. sp. Tab. XLIV. fig. 4 et 5. Petits oursins garnis de gros tubercules sur les aires interam- bulacraires, comme les vrais Spatangus, mais avec cette différence que l'aire impaire en est dépourvue. Plastron en général lisse, comme s’il avait été usé. Pétales étalés et en même temps allon- gés. Quatre pores génitaux. Point de fascioles. Les espèces sont essentiellement tertiaires. Type du genre est l'H. Hoffmanni. Nora. Ce nouveau genre correspond à la seconde section du genre Spatangus de notre , Catalogue raisonné.“ Il comprend de petites espèces en général peu élevées, reconnaissables surtout 4 ce caractère significatif qui avait échappé jusqu’à présent c’est que les gros tubercules, à l'instar des Eupatagus, r’existent que sur les interam- bulacres pairs, tandis que l'aire interambulacraire impaire ou postérieure en est dé- pourvue. Il diffère, d’un autre côté, des Eupatagus par l’absence de fascioles. Comme le fasciole péripétale, chez ces derniers, limite d’une manière brusque la zône des tubercules, il y a toujours moyen, grâce à ce contraste, de s'assurer si l’on a à faire à un Hemipatagus ou à un Eupatagus, alors même que le fasciole est oblitéré. Enfin, la structure lisse du plastron paraît aussi constituer un caractère propre, qui, daccord avec l’absence de tubercules sur l'aire interambulacraire impaire, suffit pour distinguer notre genre des vrais Spatangus et des Macro- pneustes. { Hemipatagus Hoffimanni (Tab. XLIV. fig. 4 et 5.). Syn. Spatangus Hoffmanni Goldf. p. 152. Tab. XLVII. fig. 3. — L'une des plus grandes espèces du genre, à peu près aussi large que longue, médiocrement renflée, mais en forme de toit au sommet. Tubercules très gros, crénelés et per- forés, entourés d’un scrobicule très profond (fig. 5°); ceux du sommet seuls présentent une disposition regulière en petites séries obliques. Le nombre des tubercules est variable. Q. 52. | Tertiaire (Pliocène) de Bünde. C’est l'un des fossiles les plus caractéristiques de cette localité. Mus. Bonn. Coll. Michelin, Mus. Neuchâtel et dans une foule d’autres col- lections. Archiaei Syn. Spatangus Archiaci Agass. Catal. rais. p. 114. — De la taille de VH. Hoffmanni, dont il diffère en ce qu’il n’est pas en forme de toit. Calcaire grossier d’Ouchy-le-Château. Coll. d’Archiac. y] Grignonensis Syn. Spatangus Grinonensis Agass. Catal. syst. p. 4147 — ÿé ? Spatangus Omalii Galeotti Mém. Acad. Bruxelles Tom XII. suppl. fig. 1 — } f ?4 14 L$ l HemrpATAGus. 417 Forbes Quat. Journ. 1852. p. 342. Tab. XVIII. fig. 7. — Petite espèce dépri- mée, à dos à peine renflé. Tubercules moins gros et surtout moins profondement scrobilulés que dans le Æ. Hoffmanni. Pétales sensiblement plus étroits et plus grêles ; les antérieurs sont en outre plus marqués en avant. MX. DD. 4 pe Te A © Calcaire grossier de Grignon. Mus. Paris (Galer. géol.) Coll. Michelin, Hébert, Ecole des Mines. depressus Syn. Spatangus depressus DuBois Voy. au Caucase Sér. géol. Tab. L fig. 16.— Petite espèce déprimée, remarquable par ses pétales antérieurs presque tranverses et sensiblement plus courts et plus grêles que les postérieurs. Sommet excentrique en avant. Terrain nummulitique de Crimée, du Sinaï. Mus. Zurich (Coll. DuBoïs), Mus. Paris (Gal. zool.) NOTA. La figure de l’ouvrage de DuBoïs est placée en sens inverse des autres, ce qui peut fa- cilement induire en erreur sur les affinités naturelles de l'espèce. Pendulus Syn. Spatangus Pendulus Agass. Catal. rais. p. 114. — Espèce très déprimée, remarquable par ses pétales antérieurs très étroits; diffère en outre des deux espèces précédentes par son sillon impair à peu près nul. Terrain nummulitique du Sinaï (Lefèvre). Mus. Paris (Galer. zoologique). integer Syn. Spatangus integer Sorignet Ours. foss. p. 49.— Petite espèce déprimée, ovale, arrondie en avant. Le sillon antérieur est si superficiel qu'il n'échancre pas l’ambitus. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Interambu- lacres antérieurs plus tuberculeux que les postérieurs. Pétales antérieurs arqués en avant; l’espace interporifère est à peu près double de la largeur des zônes porifères. Calcaire grossier de Fours (Eure). Exemplaire unique. Coll. Sorignet. simplex Syn. Spatangus simplex Agass. Catal. syst. p. 2. — Espèce très déprimée, à sillon antérieur très évasé. Pétales grêles, légèrement concaves ; les zônes porifères surtout sont très étroites. M. 28. (Type de l'espèce). Tertiaire (Myocène de Corse). Coll. Michelin. 53 418 SYNOPSIS DES ECHINIDES. ? Cosoni Syn. Hemiaster Cosoni Sorign. Ours. foss. p. 56. — Petite espèce subconique, à sommet ambulacraire à peu près central. Bord antérieur profon- dement entaillé par le sillon impair, Pétales étroits, non déprimés, voire même un peu saillans. Calcaire grossier de Fours (Eure) Exemplaire unique. Coll. Sorignet. NOTA. La position générique de cette espèce est encore douteuse; elle ne pourra être décidée que l’orsqu’on possédera des exemplaires plus parfaits. pustulatus Syn. Spatangus pustulatus Schafhäutl Beiträge ete. Leonhard et Bronn Jahrb. 1854. p. 525. Tab. VIII fig. 7. — Espèce éliptique, allongée. Les quatre interambulacres pairs sont entièrement garnis, à la face supérieure, de gros tubercules serrés, mais non sériés, s'étendant jusqu’au bord. Pétales longs, atteignant également le bord. Marne sableuse du groupe molassique des Alpes Bavaroises. Rare. Coll. Schafhäutl. NOTA. Comme il n’est pas question du fasciole et que la face inférieure ne paraît pas être connue, il est difficile de dire au juste s’il s’agît d’un Hemipatagus ou d’un Eupatagus, Cependant sa forme la rapproche plutôt de ce dernier genre, praelongus Syn. Spatangus praelongus Herklots Foss. de Java Echin. p. 11. Tab. IL fig. 6. — Espèce à la fois très allongée et aplatie, du type de V’'H. pustulatus, à tubercules profondement scrobiculés, recouvrant toute la sur- face des aires interambulacraires et formant des rangées concentriques irrégu- lières. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tidamar (Java). Mus. Leyde, NOTA. L'aspect de la figure de M, Herklots nous fait supposer que l'aire interambulacraire impaire est dépourvue de tubercules, ce qui nous engage à reporter cette espèce dans le genre Hemipatagus. affinis Syn. Spatangus affinis Herklots Foss. de Java Echinod. p. 12. Tab. IL. fig. 5. — Espèce plus petite que la précédente. Pétales longs, à zônes porifères étroites, tandis que l’espace interporifère est proportionnellement très larges. Tubercules très enfoncés, assez nombreux, disposés sur cinq rangs con- centriques ; l'aire interambulacraire impaire en est dépourvue. Plastron lisse. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar (Java). Mus. de Leyde. pulehellus Syn. Spatangus pulchellus Herklots Foss. de Java. Echinod. p. 12. Tab. IV. fig. 7. — Petite espèce ovoïde, uniformément déprimée en des- sus. Tubercules petits, non sériés, ne dépassant guère l'extrémité des pétales; ils SPATANGUS. 419 ne sont pas non plus entourés de scrobicules profonds ; l'aire interambulacraire impaire en est dépourvue. Pétales petits, arrondis à leur extrémité. Sillon anté- rieur à peu près nul. Terrain tertiaire récent de la partie intérieure de Tjidamar. Mus. Leyde. CLVI. Gexre, — SPATANGUS Arist. Klein. Grands oursins renflés, cordiformes. Pétales très étalés, plus larges que dans aucun autre Spatangoïde. De gros tubercules per- forés, crénelés et scrobiculés sur les cinq interambulacres. Quatre pores génitaux, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés que les postérieurs. Un fasciole sous - anal très onduleux. Point de fas- ciole péripétale, ni latéral, ni marginal. Toutes les espèces sont de l’époque actuelle et des terrains ter- tiaires récents. Les espèces vivantes appartiennent aux mers tem- pérées. Nora. Le genre Spatangus est l’un des plus anciens et des mieux caractérisés. Sa grande taille et sa forme en cœur le firent de bonne heure remarquer entre tous les Echinides. En en éliminant, d’une part, les Eupatagus et les Macrop- neustes et d'autre part, les Hemipatagus, nous croyons Jui avoir restitué son in- tégrité primitive. En effet, les vrais Spatangus diffèrent des Eupatagus par l’ab- sence de fasciole péripétale, des Macropneustes par leurs pétales larges et des Hemipatagus par leurs tubercules uniformément répandus sur tous les interam- bulacres, tandis que chez ces derniers, l'aire interambulacraire impaire en est dépourvue. A ces caractères extérieurs viennent s’en ajouter d’autres non moins impor- tans au point de vue organique, mais d’une application plus difficile pour l’étude des fossiles. Ainsi, il existe à la face interne de l'aire interambulacraire impaire un tube ou çone creux que nous n'avons remarqué dans aucun autre genre. On remarque de plus, à la”face interne du test, sur le côté gauche de la bouche une large lame verticale qui paraît également propre à ce genre. Les zônes po- rifères des pétales sont souvent plus ou moins atrophiées près du sommet et ré- duites à de très petits pores. Enfin, l'appareil apicial présente aussi une structure assez particulière, en ce sens que le corps madréporiforme qui dépend, comme d'ordinaire, de la plaque génitale antérieure droite s’insinue entre les plaques génitales postérieures pour se déployer sous forme de langue ou d’appendice en arrière de l'appareil (Tab. XLIV. fig. 1.). Spatangus purpureus Müller Zool. Dan. Prod. 2850, et Zool. Dan. Tab. VI — Forbes British Tertiairies p. 13. Tab. IT. fig. 3. — Syn. Æchinus purpureus Gmelin p. 3197. — Echinus lacunosus Pennant Brit. Zool. IV. p. 69. 420 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Tab. XXXV. et LXXVI.— D’après Forbes, l’oursin dont il est ici question serait le même que l’espèce ordinaire des côtes de la Manche; 1l n’en différerait que par les carènes un peu plus fortes qui bordent le sillon antérieur. Crag corallin de Ramsholt. Coll, Scarles Wood. NOTA. Comme le fait remarquer Forbes, cette forme plus accusée des carènes antérieures rap- pelle plutôt le Sp. meridionalis Risso de la Méditerrannée que le vrais Sp. purpureus. La question de l'identité ne pourra être décidée que quand on possédera des exemplaires plus parfaits. Regina Gray Ann. Nat. Hist. 2° Sér. VII. p. 130. — Forbes British Ter- tiaries p. 14. Tab. IL. fig. 2.— Très grande espèce renflée, mésurant jusqu’à dix centimètres de longueur et au delà. Tubercules de moyenne taille, formant des chevrons très prononcés sur les interambulacres pairs, tandis que ceux de l'in- terambulacre impair sont plus irréguliers et paraissent être limités au milieu de l'aire. Crag corallin d'Angleterre. Coll. Brown. Sieulus Agass. Catal. rais. p. 112. — Parkinson IL. Tab. II. fig. 9. — Es- pèce d'aussi grande taille que la précédente, mais qui en diffère par ses tuber- cules qui sont aussi nombreux et forment des chevrons aussi distincts sur laire interambulacraire impaire que sur les interambulacres pairs. | S. 92. (Type de l’espèce). Tertiaire supérieur des environs de Palerme. Coll. Deluc, Verneuil. Philippii Desor Catal. rais. p. 113. — Espèce très voisine du Sp. meri- dionatis de la Méditerranée, à sillon antérieur large, bordé de fortes carènes. Tubercules apparents, d’inégale grosseur, sans disposition régulière, moins nom- breux et moins gros sur l'aire interambulacraire impaire que sur les interambu- lacres pairs. 6e 2 RS 33" S. 63. (Type de l'espèce). Va TUE Tertiaire récent du Cap Safran près Palerme. Coll. Deluc. «} NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fût qu'une variété du Sp. meridionalis Risso. HRissoi Desor nov. sp. — Espèce renflée, déclive en avant, médiocrement échancrée et sans fortes carènes le long du sillon antérieur ; elle est intermé- diaire entre le S. Philippi et le Sp. Siculus. Pétales très larges et très appa- rents, grâce aux pores qui sont fortement accusés. Tubercules disposés sans grande régularité, quoique avec une tendance à former des chevrons. SPATANGUS. L 421 3. (Type de l’espèce). br @ Tertiaire (Myocène ?) Coll. Michelin. NOTA. Cette espèce se trouve confondue à tort dans le ,,Catalogue raisonné“ avec le Sp. Des- Marestii, dont les tubercules sont pius irrégulièrement distribuées. Desgmarestii Munst. in Goldf. p. 153. Tab. XLVIL fig. 4. — Autre es- pèce renflée et largement échancrée en avant. Tubercules petits et très irrégu- liers, beaucoup plus nombreux à l’avant que sur les interambulacres posté- rieurs. Tertiaire récent de Bünde en Westphalie. Mus. Bonn, Mus. Munich (Coll. Münster). NOTA. M. Eichwald (Lethea Rossica p. 46. Tab. III, fig. 2.) mentionne cette espèce dans le ter- rain molassique de Zukowce dans le bassin Volhyno - Podolien; mais nous doutons que ce soit le veritable $. Desmarestii. On l’a aussi citée à tort dans la molasse de diverses localités de France et d'Italie, sans doute pour l'avoir confondue avec le Sp. Delphinus. Delphinus Defr. Dict. Sc. nat, Tom. L. p. 96. — Espèce renflée et tra- pue. Pétales plus grêles et plus étroits que dans les espèces précédentes. La zûne porifère externe des pétales antérieurs est fortemens arquée et en même très étroite près du sommet. Tubercules assez gros, plus ou moins réguliers. M. 20. Molasse de St.-Paul-Trois-Châteaux, Venasque. Mus. Paris, Avignon, Turin, Coll. Defrance, DesMoulins. Var. Spatangus corsicus Desor Catal. rais. p. 113. R. 78. (Type de la variété). Myocène de Balistro, St.-Paul-Trois-Châteaux. Abondant. Mus. Paris, Coll. Michelin. Asterias Agass. Catal. syst. p. 2. — Grande espèce renflée, à tubercules peu développés et irréguliers, à la manière du S. Desmaresti Munst; ce qui la distingue, ce sont ses pétales très apparents, grâce à la largeur très considé- rable des zônes porifères qui l’emportent sensiblement sur l’espace interporifère. 2. (Type de l'espèce). Tertiaire de Morée. Coll. Michelin. petalodes Agass. Catal. rais. p. 113. — Espèce remarquable par ses pé- tales postérieurs très allongés et élargis en arrière, où ils sont fortement arrondis. Terrain tertiaire (Myocène ?). Mus. Paris (Galer. zoologique). 422 SYNOPSIS DES ECHINIDES. loncephorus Meneghini nov. sp. — Grande espèce voisine par sg. forme du Sp. Desmarestii, mais remarquable par l'absence complète de gros tubercules, la surface du test étant garnie d’une granulations très fine et homogène. Terrain nummulitique du Vicentin. Mus. Pise. . ocellatus Defr. Dict. sc. nat. Tom. L. p. 96. — Syn. Spatangus Nicoleti Agass. Echin. Suiss. L p. 33. Tab. IV. fig. 7 et 8. — Grande espèce très apla. tie. Tubercules nombreux sur les aires interambulacraires, non sériés, mais re- marquables par leurs serobicules grands et profonds, du milieu desquels s’élèvent les tubercules comme de petits pivots. Pétales longs et très larges, se terminant en pointe. S. 42. Molasse de St.-Paul-Trois-Châteaux, Chaux-de-fonds (Canton de Neuchâtel.) Coll“ Defrance, Mus. Neuchâtel. Pareti Agass. Catal. rais. p. 113. — Syn. Spatangus ocellatus Agass. (non Defr.) Catal. syst. p. 2. — Très grande espèce déprimée. Les aires interambu- lacraires sont garnies jusqu’au bord de grands tubercules à scrobicules profonds; comme ceux du Sp. ocellatus Defr., mais les pétales sont relativement bien plus étroits ; les zônes porifères sont à peu près aussi larges que l’espace interpo- rifère. P. 97. (Type de l’espèce). Tertiaire (Myocène ?) d'Italie. Rare. Coll. Michelin. SPATANGOÏDES DIVERS. 493 De quelques genres nouveaux de Spatangoïdes. La magnifique collection d'Echinides vivans du Musée Britannique a fourni à M. J. E. Gray l'occasion d'établir en 1851 (Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° Ser. Vol. VIL p. 130.) quelques genres nou- veaux dans la famille des Spatangoïdes! dont nous allons indiquer les diagnoses, d’après l'auteur, uniquement en vue de compléter le tableau des genres. Meoma Gray. Oursins subcordiformes, à sommet ambulacraire subcentral (sans doute en avant). Pétales concaves égaux. Ambulacre antérieur entièrement oblitéré, indiqué seulement par un leger sillon. Un fasciole péripétale très si- nueux, sans fasciole latéral. Fasciole sous-anal incomplet, en contact avec le bord inférieur de l’écusson sous-anal et ne remontant qu'à la hauteur du bord infé- rieur de l’anus. Des pores sous-anaux sous le fasciole. Ce genre, observe M. Gray, diffère des Brissus en ce que le fasciole sous-anal est incomplet et l’ecusson sous-anal peu distinct et par l’absence de pores dans l'ambulacre impair. Une seule espèce Meoma grandis des côtes de l'Australie. NOTA. Si les pores manquent réellement dans l’ambulacre impair, ce seul caractère suffirait pour différencier le genre Meoma de tous les autres Spatangoïdes. Faorina Gray. Oursins ovoides, subcordiformes, tronqués en arrière, sans écusson sous-anal distinct. Sommet central. Pétales concaves, les antérieurs plus longs que les postérieurs. Sillon antérieur profond, mais l’ambulacre y est obli- téré. Fasciole péripétale sinueux. Point de fasciole latéral, ni sous-anal. Deux, trois ou quatre pores génitaux. Deux espèces, Faorina chinensis des mers de Chine et Faorina antarctica des mers antarctiques. NOTA. Ce genre doit par conséquent différer des Meoma par le sillon antérieur profond, le sommet ambulacraire central et par l'absence de fasciole sous-anal et d'écusson postérieur. Hleinia Gray. Oursins ovoïdes, allongés, renflés, subcordiformes, à sommet subcentral (en avant). De gros tubercules perforés au milieu du dos. Pétales con- caves, linéaires, confluents au sommet, où les rangées internes de pores sont à peu près oblitérées. Pétales antérieurs divergents; pétales postérieurs à peu près parallèles et s'écartant seulement à l’extrémité. Sillon antérieur profond, mais les pores de l'ambulacre impair n’y sont que rudimentaires. Fasciole péripétale large et sinueux. Fasciole sous-anal entourant l’écusson anal qui est garni de tubercules rayonnants et partagé transversalement en deux par un fasciole sub- central (additionnel). Quatre. pores génitaux, dont les postérieurs sont les plus grands. Bouche antérieure. Anus à la partie supérieure du bord postérieur, cou- vert de petites plaques irrégulières. Radioles du sommet allongés, subulés ; ra- dioles du plastron et de l’écusson plus forts, renflés à l'extrémité. 424 SYNOPSIS DES EOHINIDES. Ce genre, remarque M. Gray, diffère des Brissus par la forme des pétales et la grandeur des épines et tubercules du dos; il diffère des Plagionotus par la forme des pétales et de l’écusson sous-anal. Une espèce des Philippines, Kleinia Luzonica. Leskia Klein. Oursins ovoïdes, subglobuleux, à test mince. Sommet ambu- lacraire central. Pétales larges, étalés, les antérieurs un peu plus longs que les postérieurs. Ambulacre impair logé dans un sillon large, les pores n’étant que rudimentaires et formés seulement d’une seule rangée de chaque côté. Un large fasciole péripétale sinueux Point de fasciole latéral ‘ni sous-anal. Bouche anté- rieure, à fleur de test, couvert de cinq valves triangulaires convergentes., Anus circulaire, couvert également de cinq valves convergentes formant un cône et garnies de petits piquants. Deux pores génitaux très distincts. Ce genre, dit M. Gray, se rapproche des Brissus par son fasciole péripétale, mais en diffère, ainsi que tous les autres Spatangoïdes, par la forme du péris- tome et du périprocte. Une seule espèce de Philippines, Leskia mirabilis Gray. NOTA. Sans discuter la valeur des valves buccales et anales sur lequelles M. Gray insiste d'une manière toute spéciale, nous ferons remarquer que le fuit que les pétales sont etalés (pétaloïdes) et non linéaires suffit pour distinguer ce type des Brissus et de leurs analogues. La présence de pétales larges combinée avec l'absence de gros tubercules suffirait au besoin pour caractériser ce genre, en l'absence des valves et des fascioles. M. Gray propose un cinquième genre sous le nom de Desoria qu'il caractérise comme suit ,Coquille ovoïde, convexe. Sommet subantérieur. Pétales étroits, enfoncés comme ceux des Bris- sus. Fasciole péripétale très sinueux, détachant un fasciole latéral, qui s'étend à l'anus. Point de fasciole sous-anal ni d'écusson sous-anal. Suivant l’auteur, ce genr-, qui ne compte qu’une seule espèce (D. australis de l'île de Flinder en Australie), ne différerait des Brissus que par la présence d'un fasciole latéral et l'absence du fas- ciole sous-anal En admettant même que le genre put être maintenu, ce qui n'est pas admissible, attendu que le nom proposé existe déjà dans la nomenclature, nous ferons remarquer que caracté- risé comme il l’est ici, il ne nons paraît pas différer du genre Prenaster. SUPPLÉMENT. Pour rendre ce supplément moins fastidieux, nous avons preféré grouper les espèces additionnelles d’après les terrains, plutôt que de répéter l'ordre zoologique. On jugera par là des travaux considérables qui ont été faits dans ce domaine de la paléontologie, depuis la publi- cation de notre première livraison et des terrains sur lesquels ont surtout porté les recherches. GROUPE DE ST. CASSIAN. KRhabdoeidaris Junonis Desor nov. sp. — Grande plaque à tuber- cules fortement crénelés, à cercle scrobiculaire complet, composé d'environ quinze granules. St. Cassian. Coll. Michelotti. NOTA. D'aussi fortes crénelures sur des tubercules de cette taille ne sont propres qu'aux Rhab- docidaris, dont l’espèce ci-dessus est le plus ancien représentant. 1 Hemicidaris flexuosa Mer. nov. sp. — Espèce à ambulacres fle- xueux, comme le H. Thurmanni. St. Cassian supérieur (Couches de Küssen) avec le Spirifer uncinatus. Mus. Bâle. LIAS. Cidaris Edwardsii Wright British foss. Echinod. p. 26. Tab. I. fig. 1. — Ann. and Magaz. Natur. Hist. 2° Ser. Vol XIIL p. 161. Tab. XI. fig. 1. — Grande espèce à tubercules fortement crénelés. Scrobicules elliptiques, serrés, 04 426 SYNOPSIS DE ESCHINIDES. confluents, au nombre d'au moins douze par rangée. Zône miliaire très large. Enfin ce qui distingue surtout cet oursin, c’est que les granules ambulacraires principaux sont perforés. Pores distincts. Radioles subulés, garnis de fines stries longitudinales, à la manière des He- micidaris. Anneau saillant. Collerette haute. Les radioles sont attachés au test. Lias moyen du tunnel de Mickleton près Chipping Campden, de la côte de Yorkshire. Coll. Gavey, Mus. Scarborough. Cidaris Ilminsterensis Wright Brit. foss. Echinod. p.31. Tab. IV fig. 6. — Très grand oursin, à en juger par ses plaques coronales qui mestürent jusqu’à 3 centimètres de longueur sur 2'/2 de hauteur. Tubercules fortement œé- nelés. Scrobicules circulaires, entourés d’un cercle scrobiculaire complet. Ambu- lacres étroits, portant deux rangées de granules. Lias supérieur d’Ilminster avec lAmm. serpentinus et | Amm. annulatus. Coll, Moore. | Cidaris armata Cot. Echin. de la Sarthe p. 1. Tab. I. fig. 1 et 2. — Radiole cylindrique, finement strié, garni de fortes épines irrégulièrement dispo- sées, à la façon du C. maxima, mais plus espacées. Anneau saillant, à facette fortement crénelée. Lias moyen d’Asnières (Sarthe). Coll. Davoust. LI Cidaris striatula Cot. Echin. de la Sarthe p. 2. Tab. L. fig. 3 et 4. — Autre radiole cylindrique, finement strié, mais plus grêle que le précédent, garni de petites épines disposées en séries linéaires. Collerette très longue, étranglée. Anneau saillant, à facette articulaire fortement crénelée. Lias moyen d’Asnières (Sarthe). Coll. Davoust. [l Cidaris antiquata Cot. Echin. de la Sarthe p. 3. Tab. IL fig. 7. —Gros radiole allongé, subcylindrique, recouvert de fortes épines très acérées, non -li- néaires. Le bouton n’est pas connu. Lias moyen d’Asnières. Assez fréquent. Coll. Davoust. Diplocidaris Desorii Wright Brit. foss. Echin. p. 56. Tab. VIIL. fig. 5. — N'est connu que par un fragment comprenant une énorme assule in- terambulacraire (3 centim. de haut sur autant de large) avec un scrobicule pro- SUPPLEMENT. — LAS. 427 portionnellement petit, le reste de la plaque étant occupé par un sablé de gra- nules très serrés. Ambulacres étroits avec deux rangées de petits granules. Pores en zig-zag. sans être précisément bigéminés, comme chez les autres espèces. Lias supérieur (selon toute apparence) de Yeovil. NOTA. Par suite de la forme des ambulacres, nous ne sommes pas certain que ce fragment ap- partienne bien réellement au genre Diplocidaris. Hypodiadema Prisciniaeense — Syn. Pseudodiadema Priscinia- cense Cot. Echin. de la Sarthe p. 4. Tab, I. fig. 8-12. — Diademopsis Prisciniacense Cot. in Davoust Mém. sur les fossiles spéciaux à la Sarthe p. 4. 1856.— Oursin cir- culaire, déprimé. Deux rangées de tubercules interambulacraires perforés et le plus souvent crénelés. Tubercules ambulacraires plus petits et bien plus nombreux, également perforés et placés sur le bord des zônes porifères. De larges zônes miliaires très homogènes. Lias moyen de Précigné (Sarthe). Coll. Davoust, Triger, Petit séminaire de Précigné. NOTA. Cette espèce a tout-à-fait la physionomie d'un Diademopsis; mais elle s’en distingue par ses tubercules perforés et crénelés. La petitesse des tubercules ambulacraires nous engage à la placer dans le genre Hypodiadema plutôt que dans le genre Pseudodiadema, Diademopsis Michelini — Syn. Hemipedina Michelin Cot. Echin. nouv. Magaz. de Zoologie 1858. — Oursin du type du D. micropora, mais en différant par ses tubercules principaux plus saillants et plus gros, et surtout par ses tu- bercules secondaires très petits, presque nuls à la face supérieure. V. 50. (Type de l’espèce). Lias inférieur de Pouilly (Côte d'Or). Mus. Dijon. Diademopsis Bechei — Syn. Hemipedina Bechei Wright Ann. and Ma- gaz. of Nat. Hist. 2° Ser. XVI. p. 96. — Brit. foss. Echinod. p. 144. Tab. IX. fig. 1. — Cidaris Bechei Broderip Geol. Proceed. IT. p. 202. — Æchinopsis Becheï Woodward Geol. Surv. Decad. V. Notes on fossil Diademas. — Petit oursin ayant conservé à peu près toutes ses épines, comme plusieurs de ses congénères. Deux rangées de tubercules ambulacraires et quatre à six d’interambulacraires. Ra- dioles grèles, subulées, mesurant environ trois centimètres de long. Lias inférieur de Lyme-Regis (d’une couche de marne intercallée entre les bancs de calcaire). Coll. Wright, Bowerbank. Diademopsis Bowerbankii — Syn. Hemipedina Bowerbanku Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° Ser. XVI. p. 96. — Brit. foss. Echinod. p. 145. Tab. IX. fig. 2. — Espèce de la taille du D. Heeri, garni de ses radioles comme 428 SYNOPSIS DES ECHINIDES. ce dernier, Aires ambulacraires proportionnellement étroites, mesurant deux fois la largeur des ambulacraires, avec quatre ou six rangées de tubercules. Quatre paires de pores pour une plaque interambulacraire. Radioles subulés, grèles, mais moins fins que ceux du D. Bechei, mesurant de deux à trois centimètres de longueur. Lias inférieur de Lyme-Regis. Coll. Bowerbank. Hemipedina Jardini Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2% Ser. XVI. p. 96. — Brit. foss. Echinod. p. 146, Tab. IX. fig. 4 — Pe- tite espèce très voisine de l'A. Etheridgü, mais qui en diffère cependant par ses tubercules ambulacraires qui sont plus gros et ‘moins nombreux, tout en restant inférieurs en dimensions aux tubercules interambulacraires. Le cerele scrobiculaire des tubercules interambulacraïires est aussi moins distinct. Des marnes liasiques de Bredon, Alderton et Dumbleton Hills (Gloucester- shire) et Ilminster. Hemipedina Lorieri Cot. Ech. de la Sarthe p. 5. Tab. I. fig. 13-17. — Petite espèce circulaire, déprimée. Aires interambulacraires garnies de deux | rangées de tubercules non crénelés, petits, très espacés, sans aucune trace de tubercules secondaires. Tubercules ambulacraires beaucoup plus petits et iné- gaux ; les uns et les autres dépourvus de crénelures. Appareil apicial très grand, à fleur de test, couvert de granules. Lias de Poillé (Sarthe). Coll. Davoust. ., Magnosia Richeriana Cot. Ech. de la Sarthe p. 6. Tab. I. fig. 18-22 — Arbacia Richeriana Id. in Davoust. Note sur les foss. spéciaux à la Sarthe p. 4 — Très petit oursin, renflé (7 mm. de diamètre sur 5 mm. de hauteur). Six à huit rangées de tubercules interambulacraires, dont deux un peu plus ap- parentes que les autres arrivent seules jusqu'au sommet. Aires ambulacraires garnies de quatre rangées de tubercules semblables à celles des aires interambula- craires et accompagnées, comme elles, de granules nombreux. Appareil apicial subpentagonal. Péristome profond, rentrant, assez fortement entaillé. Lias de Précigné (Sarthe). Coll. du petit séminaire de Précigné. NOTA. Cette petite espèce est assez difficile à classer. Il y aurait peut-être lieu, comme lé pense. M. Cotteau, d’en faire le type d’un genre à part. N'’était la circonstance que les pores sont imper- forés, on serait tenté de la placer dans le genre Hypodiadema. SUPPLÉMENT. — OOLITE INFÉRIEURE. 429 OOLITE INFÉRIEURE (Étage Bajocien). Cidaris Sæmanni Cot. Echin. de la Sarthe p. 8. Tab. IL fig. 1-4. — Espèce de moyenne taille, renflée et déprimée aux deux poles (33 mm. de dia- mètre sur 17 mm. de hauteur). Cinq à six tubercules interambulacraires par rangée, tous distinctement crénelés. Scrobicules circulaires, entourés d'un bour- relet saillant de granules distinctement mamelonnés. Ambulacres étroits, subfle- xueux, garnis de quatre rangées de granules, les deux externes plus dévelop- pées que les autres. : Oolite inférieure sableuse de Conlie. Coll. Triger, Cotteau. Cidaris Bouchardi Wright Ann and Magaz. Nat. Hist. > Sér, Vol. XII. p. 163. Tab. XI. fig. 2/ — Brit. foss. Echinod. p. 36. Tab. L. fig. 2. et Tab. VIIL. fig. 3. — Syn. Cidaris elegans Morris (non Munst.). Catal. Brit. Foss. p. 49. — Petit oursin déprimé, voisin du C. elegans, portant, comme lui, deux simples rangées de granules dans les ambulacres. Scrobicules petits, mais plus enfoncés, en sorte que le cercle scrobiculaire est plus marqué. Tubercules mé- diocres, distinctement çcrénelés. Pea grit de Birdlip et Crickley-Hill, Bridport avec les Collyrites ringens, Coll. analis, Clypeus altus et l'Aminonites Parkinsoni. Coll. Wright. Cidaris Royssii Desor (Tab. IV. fig. 12.) — Radiole glandiforme du type du C. Schmidlini, couvert de petits granules nombreux, sans ordre, mais qui, vus à la loupe, sont entourés de plis rayonnants. Sur la tige, ces gra- nules se rangent en séries verticales. De l’oolite inférieure des environs de Privas. Coll. Royssy. Diplocidaris Heuvelinis Cot. Echin. de la Sarthe p. 11. Tab, I fig. 8. — Radiole de grande taille, subcylindrique, allongé, garni de granules épi- neux disposés en séries plus ou moins régulières. Oolite inférieure sableuse de Tennie (Sarthe). Coll. du Petit séminaire de Précigné (Sarthe), dédié à M. Heuvelin, professeur au même séminaire. NOTA. C'est à cause de sa ressemblance générale avec le D. gigantea que M. Cotteau a rap- porté ce radiole au genre Diplocidaris ; il en diffère cependant par ses granules plus nombreux, plus épineux et disposés en séries plus régulières, Hemipedina perforata Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 2° Ser. p. 151. Tab. XVI fig. 98. — Brit. foss. Echinod. p. 151. Tab, X. fig. 2. — 430 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Syn. Goniopygus perforatus Wright Ann. and Magaz. of Nat, Hist. 2° Ser. VIII, p. 267. Tab. XIII. fig. 5. — Petite espèce du type des Hemipedina Jardin et Etheridgü, mais en différant par ses tubercules ambulacraires qui, très devélop- pés à P’ambitus, diminuent très rapidement à la face supérieure, à l’instar de ce qui a lieu dans les Hemicidaris; mais ces derniers, on le sait, ont les tubercules crénelés. Disque apicial bien conservé. Oolite (Pea grit) de Crickley-Hill. Coll. Wright. Hemipedina tetragramema Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist, 2e Ser. p. 152. Tab. X. fig. 3. —Oursin déprimé, circulaire, à ambulacres étroits, composés de deux rangées de tubercules serrés et à peu près aussi gros que ceux des aires interambulacraires. Ces derniers sont disposés sur quatre rangs dont deux externes principaux et deux internes secondaires et un peu plus petits. Oolite (Pea grit) de Crickly-Hill, avec les Hemipedina perforata, Acrosalenia Lycetti, Pseudodiadema depressum etc. Coll. Wright. NOTA. Par ses rangées de tubercules accessoires dans les aires interambulacraires, cette espèce forme en quelque sorte le passage des Hemipedina aux Diademopsis. Hemipedina Waterhousi Wright Ann. and Magaz. of Natur. Hist. 2e Ser. XVI. p. 98. — Brit. foss. Echinod. p. 154 Tab. X. fig. 4. — Petit oursin assez renflé, voisin de l’Æ. tetragramma, mais en différant par ses deux rangées de tubercules interambulacraires, au lieu de quatre. Oolite (Pea grit) de Crickley-Hill, avec le H. tetragramma. Coll. Wright. Hemipedina Bonei Wright Brit. foss. Echinod. Tab. X. fig. 5. — Autre petite espèce, très voisine de l'A. tetragramma, mais en différant par la pré- sence de six rangées de tubercules interambulacraires, au rebours de l'Æ. Wa- terhousi, qui n’en à que deux. Oolite (Pea grit) de Crickley-Hill. Diademopsis striospina Syn. Cidaris striospina Quenst. Jura p. 317. Tab. XXXXIIL. fig. 34. et 35. — Petite espèce de la grosseur d’un petit bou- ton. On ne distingue à la face supérieure que les tubercules interambulacraires, comme cela se remarque dans plusieurs espèces de Diademopsis. Radioles en forme de petites épines marquées de lignes ou carènes longitudi- nales très prononcées, au nombre de huit environ. Oolite inférieure (Jura brun) du Teufelsloch (Wurtemberg). Mus. Tubingen, SUPPLÉMENT. — OOLITE INFÉRIEURE. 431 Pedina inflata Desor nov. sp. — Assez grande espèce très renflée; les tubercules ambulacraires sont trés serrés et de moitié plus petits que les in- terambulacraires. Il y en à trois pour un. Les pores sont très peu obliques sur le milieu du test; on en compte sept paires pour une plaque interambulacraire. Oolite ferrugineuse des environs d’Oensingen. (Canton de Soleure). Coll. Gressly. Pedina Smithii Wright Brit. foss. Echinod. p. 176. Tab. XIII, fig. 2? — Syn. Echinopsis Smithii Forbes Geol. Survey Decad. V. Tab. III. Notes. Oursin pentagonal, très déprimé, bien caractérisé par ses ambulacres étroit, et très sail- lans, avec deux rangées de tubercules qui alternent entre eux et disparaissent à la face supérieure, Tubercules interambulacraires sensiblement plus gros, dont une rangée secondaire à l'extérieur de la rangée principale, mais qui ne se prolonge pas au-de-là de la circonférence. Tubercules perforés, mais, à ce qu’il parait, non crénelés. Oolite inférieure de Tucking-Mill au Sud-Est de Bath, de Birdlip près Cheltenham. Coll. Wright Mus. Britannique. NOTA. Cette espèce n'a pas la physionomie ordinaire des Pedines. N'était la disposition des pores qui parait être trigéminée, il y aurait lieu peut-être de la rapporter de préférence au genre Hemipedina. Polycyphus Deslongehampsii Wright Ann. and Magaz. of Nat, Hist. 24. Ser. Vol. XIII. p. 179. Tab. XIL. fig. 4. — Id. Brit, Foss. Echinod. p. 199. Tab. XIIL fig. 5. Petite espèce de même taille que le P. Normannus, mais qui en diffère par ses tubercules qui, au lieu d'être uniformes et réguliers, présen- tent deux rangées principales sur chaque demi-aire, dont une seule atteint le sommet. Zônes porifères très déprimées; les pores (qui sont trigéminés) sont séparées par un petit tubercule qui parait être caractéristique de cette espèce, Oolite inférieure (Pea-grit) de Crickley-Hill. Coll. Wright. Hyboclypus ovalis Wright Brit. Koss. Echinod. p. 301. Tab. XXII. fig. 1. Diffère de l'A. gibberulus par sa forme plus ovale et par l’absence de carène saillante à la partie antérieure. Les ambulacres pairs antérieurs sont aussi plus droits. De la zône à Ammonites Parkinsoni (partie supérieure de l’oolite inférieure) de Hampen (Gloucestershire). Coll. Wright. Echinobrissus Deshayesi Cot. Bull. Soc. géol. de France 2e Sér. XIII. p. 650. — Cot. Echin. de la Sarthe p. 17. Tab. III. fig. 2-3. — Espèce bien caractérisée par sa forme subpentagonale, rétrécie et tronquée en arrière, ses pétales subcostulés et son sillon anal très large près du sommet. Oolite inférieure sableuse de Chaumiton (très rare). Coll. Michelin. 55 432 SYNOPSIS DES ECHINIDES. GRANDE OOLITE (Etage Bathonien). Cidaris Desori Cot. Echin, de la Sarthe p. 19. Tab. IV. fig. 1-4 — Grande espèce sensiblement renflée (51 mm. de diamètre sur 37 mm. de hau- teur). Tubercules profondement crénelés, au nombre de huit à neuf par rangée. Scrobicules légèrement elliptiques, non confluents, entourés d’un cercle distinct de granules mamelonnés. Zône miliaire large et pourvue d’une granulation abon- dante et très fine. Ambulacres subflexueux, avec deux rangées de granules ma- melonnés (mais non perforés) et entre ces rangées d’autres granules plus petits, très nombreux et disposés sans ordre. Grande Oolite de Monné près Ruillé en Champagne, immédiatement au dessus de la zône à Montlivaltia. Y. 21. (Type de l’espèce). Très rare. Coll. du Petit Séminaire de Précigné. Cidaris Lorieri Wright Brit. foss. Echinod. p. 57. — Cot. et Triger Echin. de la Sarthe p. 20. — Oursin renflé, étroit à la base, large et applati au sommet, de manière à affecter une forme un peu pyriforme. Ambulacres plats avec quatre rangées de granules. Sept où huit tubercules interambulacraires par rangée. Serobicules grands, superficiels, entourés de granules de même grandeur que ceux de la zône miliaire. Tubercules fortement crénelés et largement perforés. Grande Oolite du département de la Sarthe (avec l'Hyboclypus gibberulus). Coll. Lorière, Wright. NOTA. D'après MM. Cotteau et Triger, c’est par erreur que M. Wright cite cette espèce dans l'Oolite inférieure de la Sarthe, Cidaris Davoustiana Cot. in Davoust Note sur les foss. spéc. à la Sarthe p. 6. — Cot. et Triger Echin. de la Sarthe p. 21. Tab. IV. fig. 5-8. — Radiole subpyriforme, à sommet plus ou moins acuminé, garni de petits gra- nules épineux et serrés, formant le plus souvent des séries linéaires assez régu- lières. Collerette très longue, occupant souvent plus de la moitié du radiole. Forest-Marble d'Hyéré (Sarthe). Coll. Davoust. Cidaris Guerangeri Cot Echin. de la Sarthe p. 21. Tab. IV. fig. 9-10. — Radiole très allongé, grêle, cylindrique, garni de petites épines saillantes, disposées en séries linéaires très regulières. Collerette distincte. Forest-Marble de Pécheseul près d'Avoise (Sarthe). Coll. Davoust, Guéranger. SUPPLÉMENT, — GRANDE OOLITE. 4392° Cidaris Bradfordiensis Wright Brit. foss. KEchinod. p. 42. Tab. IV. fig. 7. — N'est connu que par des plaques isolées et des fragments de radioles Ambulacres portant deux simples rangées de granules. Scrobicules circulaires. Tubercules gros et faiblement crénelés. Cercle scrobiculaire composé de quinze granules très serrés et mamelonnés. Zône miliaire large. Radioles subfusiformes, garnis de carènes longitudinales très finement dente- lées. Bouton court. Collerette assez longue. Argile de Bradford près la station de Tetbury-road (Great-Western KR, R.). avec les Terebratula digona Sow. KRhynchonella concinna Sow. etc. Coll. Wright. Hemicidaris Stokesi Wright Brit, foss. Echinod. p. 75, Tab. IIL fig. 3. — Stokes Trans. Geol. Soc. London 24 Ser. Vol. IL. Tab. XXXXV. fig. 17. — Espèce déprimée, très voisine de l’'H. pustulosa, dont elle ne paraît différer que par ses granules ambulacraires très petits et par l’absence de cette quantité de granules miliaires dans les aires interambulacraires, qui distinguent sa con- génère. Schistes de Stonesfield. Mus. Oxford. Hemicidaris Ramsayii Wright Brit. foss. Echmod. p.83. Tab. VIIL. fig. 6. — Petite espèce de la grosseur d’un petit bouton déprimé, remarquable entre tous les Hemicidaris par l’énorme développement de ses tubercules inter- ambulacraires sur le milieu du test. Les sémitubercules ou tubercules ambula- craires, au nombre de cinq ou six par rangée, sont également très développés. Grande Oolite de Sham Castle près Bath, avec l'Hemicidaris minor et Acro- salenia spinosa. Coll. Wright. Hemicidaris Bravenderi Wright Brit. foss Echinod, p. 84. Tab. IV. fig. 1. et Tab. XI. fig. 3. —— Syn. Hemicidaris crenularis Murchison Geol. of Cheltenham 24 Ed. Buckmann and Strickland Tab. XIII p. 73. Oursin ren- flé à là manière des IL. intermedia et H. crenularis, mais en différant cepen- dant, d’après M. Wright, par ses ambulacres plus droits et ses sémitubercules plus petits et plus uniformes. I diffère de V'H. Luciencis, suivant le même auteur, * par sa forme plus renflée. Radioles subulés, à la manière de ceux de l'A. intermedia, maïs plus longs, sans second anneau. Oolite de Bath. Grande Oolite de Kill-Devil-Hill et Stratton près Cirencester. Cornbrash de Stourton-Caundle, Langrune (Calvados). Mus. Géol. pratique de Londres, Coll. Wright. Deslongchamps. 439" Synorsis DES ECHINIDES. Hemipedina Davidsoni Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 24 Ser. Vol. XVI. p. 99. :— Id. Brit. foss. Echinod. p. 156. Tab. XIL fig. 7. Oursin circulaire, très déprimé, à test mince. Ambulacres droits, étroits, mesurant à peine le tiers de la largeur des aires interambulacraires. Tubercules petits, uniformes, nombreux. À part les rangées principales, chaque aire interambulacraire porte quatre rangées secondaires, ce qui rend la face inférieure très tuberculeuse (six rangées de tubercules par aire interambulacraire); mais les tubercules secondaire ne dépassent pas l'équateur. Des bancs arénacés de le grande Oolite des Minchinhampton. ; Coll. Wright. NOTA. De même que le Hemipedina tetragramma, cette espèce a plutôt l'air d’un Pseudodia- dème que d'un Hemipedina. C’est uniquement sur la foi de ses tubercules que M. Wright la représente comme dépourvus de crénelures, que nous la maintenons jusqu’à meilleure information dans le genre Hemipedina. . Hemipedina Woodwardi Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 24- Ser. Vol. XVI. p. 99. — Id. Brit. foss. Echinod. p. 158. Tab. XII. fig. 8. Petit oursin circulaire, déprimé, d'aspect rugueux, grâce à la taille des tubercules in- terambulacraires principaux, qui sont très saillants, au nombre de huit par rangée. Les tubercules ambulacraires sont beaucoup plus petits et plus nombreux, ainsi que les tubercules secondaires des aires interambulacraires; ces derniers ne sont qu'au nombre de trois ou quatre. Cinq paires de pores pour une plaque inter- ambulacraire. Diffère de l'Hemipedina perforata par ses tubercules secondaires. Du Cornbrash de Melbury et des environs de Trawbridge (Wiltshire). Mus. Britannique (Coll. Smith), Coll. Wright. Pseudodiadema Wrightii Cot. Echin. de la Sarthe p.28. Tab. VI. fig. 4-7. — Oursin très voisin du P. homostigma, de taille moyenne, déprimé, sensiblement pentagonal. Tubercules ambulacraires un peu moins gros que les interambulacraires, mais, en revanche, plus nombreux. Point de tubercules secon- daires. Zône miliaire large. Grande Oolite (Forest-Marble) de St.-Pierre-des-Bois, Noyen-sur - Sarthe, Pécheseul près Avoise, Marolles, Monné. Assez-commun. Coll. Davoust, Guéranger, Chaudron, Triger, Cotteau. NOTA. Il est à regretter que dans sa déscription très précise de cette espèce, M. Cotteau ait omis de nous indiquer en quoi cette espèce diffère du P. homostigma, dont elle se rapproche évi- demment beaucoup. Pseudodiadema Bailyi Wright Brit. foss. Echinod. p. 120. Tab, VII. fig. 1. — Petite espèce déprimée, à tubercules égaux dans les deux aires, mais diminuant rapidement à la face supérieure, ce qui, d'après M. Wright, la distingue du P. homostigma. Point de tubercules secondaires. Cornbrash de Sutton (Wiltshire) avec l’Acrosalenia spinosa et l'Echinobrissus clunicularis. Coll. Buy. NOTA. Malgré l'autorité de M. Wright, nous soupçonnons cette espèce de n'être pas différente du P, homostigma; en revanche, celle qu’il figure comme telle dans son nouvel ouvrage (British ossil Echinodermata p. 118. Tab. VI. fig. 5.) pourrait bien être différente. + SUPPLÉMENT. — (GRANDE OOLITE. 433 Pseudodiadema Bakeriæ Wright Brit. foss. Echinod. p. 121. Tab. VIL. fig. 2. — Syn. Diadema Bakerie Woodward Geol. Surv. Decad. V. Notes on British fossil Diademas. — Assez grand oursin remarquable par ses zônes po- rifères très droites. Les aires interambulacraires ont plus de deux fois la lar- geur des ambulacraires; leurs tubercules sont aussi sensiblemeut plus gros et moins nombreux. n Cornbrash de Caiïstor Northamptonshire. Exemplaire imparfait. Mus. Britannique. Diplopodia pentagona Mc Coy Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 24 Ser. Vol. IT. p. 412. — Syn. Diadema pentagonum Morris Catal. 24 Ed. p. 77. — Pseudodiadema pentagonum Wright Brit. foss. Echinod. p. 115. Tab. VL fig. 5. Oursin pentagonal, déprimé. Aïres ambulacraires saillantes avec deux rangées de tubercules à peu près aussi gros que ceux des aires interambulacraires. Deux rangées de cinq ou six tubercules secondaires à la face inférieure. Pores bigéminés en dessus et en dessous; ce n’est qu'au milieu du test qu'ils sont unigéminés. Grande Oolite de Minchinhampton avec le Pygaster semisulcatus, le Galero- pygus agariciforms etc. Mus. Cambridge. Diademopsis mierogrammn, — Syn. //emipedina micogramma Wright Brit. foss. Kchinod. p. 159. Tab. XIL. fig. 4. Grande espèce subpentago- nale, très déprimée (la hauteur n'égalant pas la moitié du diamêtre transversal), garnie de tubercules nombreux et petits, à peu près égaux dans les deux aires ; on en compte huit rangées sur les aires interambulacraires et quatre sur les ambu- lacres; les rangées externes se maintiennent seules jusqu'au sommet. Dans les aires interambulacraires, c’est la seconde rangée en commençant par l’extérieur, qui est la principale. Tubercules non crénelés mais perforés. Probablement du Cornbrash du Northamptonshire. Mus. Britannique (Coll. de Miss Baker). NOTA. M. Wright, en placant cette espèce dans son genre Hemipedina n'a pas oublié de faire remarquer qu'elle rentre dans le groupe des espèces à tubercules égaux et disposés par rangées multiples. Or ce groupe correspond précisement à notre genre Diademopsis, tandis que nous vou- x drions limiter le genre Hemipedina aux ecpèces à tubereules inégaux dans les deux aires. Pedina Davoustiana Cot. Echin. de la Sarthe p. 30. Tab. VI. fig. 8-11. — Cette espèce de taille moyenne et sensiblement renflée se distingue, d’après M. Cotteau, par l’extrêéme petitesse de ses tubercules principaux et secondaires. Péristome très-étroit, marqué d’entailles très profondes. } , V. 99. (Type de l'espèce). PTS Grande Oolite (Forest-Marble) de Pécheseul près Avoise (Sarthe). Coll. Davoust. ; 434 Synorsis DES ECHINIDES. Stomechinus Michelini Cot. Echin. de la Sarthe p. 31. Tab. IV. fig 11-14. — Espèce de moyenne taille, renflée en dessus, plane en dessous. Dix à douze rangées de tubercules interambulacraires à l’ambitus, mais qui dispa- raissent successivement à la face supérieure. Quatre rangées des tubercules ambulacraires. Bradford-Clay de Gesnes-le-Gandelin (Sarthe). Coll. Triger. \ « Stomechinus microcyphus Wright Brit. foss. Echinod. p, 213. Tab. XV. fig. 1. Oursin de la grosseur d’une noix, renflé, hémisphérique, garni, à la manière des Polycyphus, de nombreux petits tubercules, dont quatre rangées sur les ambulacres et dix sur les interambulacres; tous les tubercules augmentent de grosseur à la face supérieure, en même temps que le nombre des rangées diminue. Pores distinctement trigéminés. Point de dépression au milieu des aires interambulacraires ; les tubercules ne forment par de séries horizontales régulières Grande Oolite de Minchinhampton, Ranville. Coll. Lycett. NOTA. M. Wright ne disconvient pas de la grande resemblance de cette ecpèce avec le Poly- cyphus Normannus; elle semble en effet placée sur les confins des deux genres; en la rapportant au genre Stomechinus, M. Wright se fonde sur la grosseur de l’oursin, l'épaisseur du test, l’ab- sence de dépression sur les aires interambulacraires et enfin la disposition des tubercules. Acrosalenia Eoweana Wright Brit. Foss. Echinod. p. 240. Tab. XVII. fig. 4. Espèce très déprimée, circulaire. Ambulacres étroits, légèrement sinueux, portant deux rangées de douze à quatorze très petits tubercules sensiblement espacées. Six tubercules par rangée interambulacraire, dont les deux du milieu sont très gros, les deux derniers au contraire très petits. Plaque suranale com- posée de trois pièces. Forest-Marble de Malmesbury. Mus. Britannique. Pygaster Ærigeri Cot. Echin. de la Sarthe p. 35. Tab. VIL fig. 3. et 4, — Espèce de moyenne taille (48 mm. de diamètre sur 17 mm. de hauteur) voisine du P: Umbrella, dont elle paraît cependant différer, d’après M. Cotteau, par sa taille beaucoup plus petite et ses tubercules relativement plus gros à la face inférieure. ; Y. 19. (Type de lespèce). Grande Oolite (Forest-Marble) de la ferme de Soisey, commune de la Per- rière (Sarthe). Coll. Triger. Echinobrissus Orbignyanus— Syn. Cypeopyqus Orbignyanus Cot. Echin. de la Sarthe p. 60. Tab. IL. fig. 5-8.— Grande espèce oblongue, légè- rement renflée, subrostrée en arrière. Sommet ambulacraire excentrique en SUPPLÉMENT. — KELLOVIEN. 435 avant. Périprocte rapproché du sommet, s’ouvrant dans un sillon très âigu et profond, qui s'étend, en s’élargissant, depuis l’appareil apicial jusqu'au bord pos- térieur. Face inférieure inconnue. Y. 20. (Type de l’espèce). : Grande Oolite (Forest-Marble) de Pécheseul (Sarthe). Rare. Coll. du Petit Séminaire de Précigné. NOTA. Malgré sa forme un peu onduleuse, nous ne pouvons nous décider à ranger cette espèce dans le genre Clypeopygus, qui jusqu'ici ne comprend que des espèces dont le sillon anal ne re- monte pas bien haut Clypeus Boblayei Mich. in Cot. et Triger p. 64. Tab. XI. fig. 4. et 5. — Très grande espèce, circulaire comme le Cl. sinuatus, mais s’en distinguant par sa forme plus déprimée et son sommet apicial relativement plus excen- trique. Grande Oolite des environs de Mamers. Coll. Michelin. NOTA. Nous avions jusqu'ici considéré cet oursin comme une simple variété du C7. sinuatus, ce qui nous paraît encore le plus probable, KELLOVIEN. Cidaris ornata Quenst. Jura p. 512. Tab. LXVIIL. fig. 23. — Scrobi- cules confluents, à la manière des Hemicidaris. Deux rangées de granules am- bulacraires. Radioles clavellés, à collerette distincte, garnis de carènes ou plis marqués, dentelés à la base et devenant de plus en plus unis vers le sommet. Kellovien (Ornatenthon) de Gammelshausen (Wurtemberg). Mus. Tubingen. Khabdocidaris guttata Cot. Echin. de la Sarthe p. 68. Tab. XV. fig. 1. et 2. — Assez grand oursin (50 mm. de diamètre sur 31 mm. de hau- teur). Scrobicules largement développés, circulaires, à fleur de test, au nombre de sept par rangée. Cercle serobiculaire distinct, formé de granules espacés, ma- melonnés et perforés. \ D: : pts VENUE Y. 18 (Type de l’espèce). NA 2) er LS 1 fr NN & 4 y, Kellôvien de Marolles-les-Brault (Sarthe). Coll. Triger, Grignon. NOTA D'après M. Cotteau. le Rh. guttata se distingue du Ah, copeoïdes par les cercles scrobi- culaires plus distincts qui entourent les tubercules, comme aussi par la zône miliaire plus large et garnie de granules allongés qui les sépare, 436 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Hypodiadema Guerangeri — Syn. Hemicidaris Guerangeri Cot. Ech. de la Sarthe p. 69. Tab. XV. fig. 3.-7. — Petit oursin subcirculaire, déprimé. Tubercules interambulacraires au nombre de sept ou huit par rangée, très gros et saillans vers lambitus, diminuant rapidement aux approches du sommet. Am- bulacres renflés, droits, garnis de deux rangées de très petits tubercules qui se reserrent et grossissent un peu près du l’ambitus. Kellovien de Chauffour, Vivoin. Rare. Coll. Guéranger. Triger. NOTA. Cette espèce a tous les caractères d’un Hypodiadema; c’est pourquoi nous n’hésitons pas à l'y ranger. Stomechinus Calloviensis Cot. Echin. de la Sarthe p. 76. Tab. XVIL. fig. 1.-4.— Petit oursin voisin du S. serratus Desor, mais qui en diffère, d’après M. Cotteau, par sa face supérieure plus irrégulièrement granuleuse, ses tubercules moins développés à la face inférieure, plus petits et plus serrés sur les ambulacres. Kellovien de Vivoin, Chauffour, Montbizot (Sarthe). Coll. Guéranger, Triger. Stomechinus pyramidatus Cot. Ech. de la Sarthe p. 78. Tab. XVII. fig. 5.-8. — Oursin d'assez grande taille, qui se distingue de ses congénères par sa forme conique, sa face inférieure tout-à-fait plane et ses tubercules in- terambulacraires qui, loin de diminuer, augmentent au contraire un peu de vo- lume aux approches du sommet. Y. 16 (Type de l'espèce). Kellovien de Chauffour (Sarthe). Coll. Triger. OXFORDIEN. Diademopsis Nodoti. Syn Hemipedina Nodoti Cot. Echin. nouv. Magas. de Zoologie 1858. Espèce circulaire, moins déprimée que le Pseudodia- dema depressum, dont elle se rapproche un peu. Tubercules secondaires plus pe- tits et plus espacés que les tubercules principaux et formant deux rangées dis- tinctes au milieu des interambulacres. Granules inégaux, apparents. Oxford-Clay inférieur des environs de Dijon. Mus. Dijon, Mus. Troyes. ARGOVIEN. Cidaris vallata Quenst. Jura p. 642. Tab. LXXIX. fig. 50. — Grande espèce à scrobicules très grands, tandis que les tubercules sont proportionnelle- ment petits. Les cercles scrobiculaires composés de granules égaux et très serrés se touchent, en sorte qu’il ne reste que très peu d'espace pour la zône miliaire, SUPPLÉMENT. — CORALLIEN. 437 qui est à peu près nulle, comme dans le C. occulata. Deux rangées de granules ambulacraires et cinq gros tubercules par rangée. Argovien (Jura blanc y) du Weissenstein (Wurtemberg), Mus. Tubingen. Ex. unique. KRhabdocidaris prismatiea Desor nov. sp. — Grand radiole trian- gulaire, à la façon de ceux du Rh. Orbignyana (Tab. VIII. fig. 7-9.), muni de stries longitudinales finement granuleuses. Oxfordien calcaire du Bæœtzberg (Argovie). Coll. Mæsch. Polycidaris multiceps Quenst. Jura p. 644 Tab. LXXIX. fig. 69. — Oursin d'assez grande taille, très élevé, mais à tubercules proportionellement petits et nombreux (jusqu'à quinze dans une rangée). Scrobicules petits, ellip- tiques, se touchant de haut en bas. Point de cercle scrobiculaire; en revanche, les zônes miliaires sont très amples. Tubercules crénelés et perforés. Ambulacres droits, étroits, garnis de deux rangées de granules très serrés. Pores non reliés, chaque paire de pores correspondant à un granule ambulacraire. Argovien (Jura blanc y) de Bœllert (Wurtemberg). Mus. Tubingen. NOTA. Cet oursin, dont M. Quenstedt propose de faire un genre à part, a quelque analogie uyec le Rhabdocidaris Blaïinvillei (Voy. ci-dessus p. 41); mais il paraît en différer par ses pores non reliés. Leptocidaris triceps Quenst. Jura p. 644 Tab. XC. fig. 10. Petit oursin de la grosseur d’une noix, à plaques interambulacraires alongées, à la manière des Pedina, portant chacune un seul tubercule crénelé et perforé, sans scrobicule apparent, ni granulation miliaire. En revanche, chaque plaque ambu- lacraire paraît porter trois tubercules. Pores alternants (trigéminés ?) Argovien (Jura blanc 7) de Nusplingen (Wurtemberg). Un seul exemplaire. Mus. Tubingen. » NOTA. Il importerait de posséder des exemplaires mieux conservés que celui qui est figuré et décrit par M. Quenstedt, pour juger de la valeur de ce nouveau genre, CORALLIEN. Cidaris Cartieri Desor nov. — Radiole cylindrique, de la grosseur d’un fétu de paille, garni d’épines ou granules situés sur des carènes très espa- 56 438 SYNOPSIS EES ECHINIDES, L F4 4 L) \ Li A LA La . cées, de manière qu’on n’en voit guère que trois ou quatre d’un côté. Les épines sont elles-mêmes très espacées. Corallien d’Oberbuchsitten (canton de Soleure). Coll. Cartier. Cidaris eurvata Quenst. Jura p. 728. Tab. LXXX VIIL. fig. 69. — Ra- diole cylindrique, orné de granules en séries longitudinales très régulières, à la manière des radioles du C. Parandieri, mais à collerette très haute et limitée par un anneau, comme chez le C. coronata. Corallien (Jura blanc :) de la vallée d’Oerlingen. Mns. Tubingen. \ Cidaris perlata Quenst. Jura p. 728. Tab. LXXXVIIL fig. 70. et 71 — Grand radiole à collerette très haute, comme ceux du C. coronata, mais moins clavellé, presque cylindrique. La collerette est limitée par un anneau dis- tinct, comme chez le C. cervicalis, mais les granules forment des séries plus ré- gulières. Corallien (Jura blanc e) de Schnaitheim. Mus. Tubingen. NOTA. Il se pourrait que ce radiole et le précédent appartinssent l'un et l'autre au Cid. moni- lifera que l’on confond souvent avec le vrai C, coronata, dont il n'est que le représentant dans le Corallien. Cidaris Quenstedti Desor — Sÿn. Cidarites elegans marginatus Quenst Jura p. 729. Tab. LXXX VIIL. fig. 72 et 78 ? — Petit oursin à scrobicules très enfoncés, entourés d’un cercle scrobiculaire très renflé, mais sans gros granules. M. Quenstedt se demande dès lors si ce n’est pas un jeune du C. marginata, ce qui pourrait en effet être le cas. Corallien (Jura blanc «) de Nattheim, Sirchingen et de la vallée d'Oerlingen. Mus. Tubingen. Rhabdocidaris Oppelli Desor — Syn. Cidarites nobilis Quenst, Petref. p. 572. Tab. XXXXVIIL fig. 50-52. — Id. Jura p. 730. Tab. LXXXVIIL fig. 73-74. — Oursin de très grande taille, de la grosseur d’une grosse orange, du type du Rh, nobilis, à scrobicules elliptiques et peu enfoncés. M. Quenstedt compte huit tubercules par rangée. Radioles cylindriques, très épineux, fort longs, au point qu’on les suit sur plu- sieurs décimètres dans la roche. Corallien (Jura blanc +) de Nattheim. Mus. Tubingen. SUPPLÉMENT. — (CORALLIEN. 439 KRhabdocidaris trinculenata. — Syn. Cidarites triaculeatus Quenst. Jura p. 731. Tab. LXXXIX. fig. 1. — Radiole voisin du Rh. tricarinata, mais à épines plus fortes, parfois sur quatre rangs. Corallien (Jura blanc :) de la vallée d’Oerlingen (Wurtemberg). Mus. Tubingen. Khabdocidaris trilatera. — Syn. Cidarites trilaterus Quenst. Jura p. 731. Tab. LXXXIX. fig. 4. — Radiole parfaitement triangulaire, garni de stries longitudinaleseavec de petites épines aux angles. Corallien (Jura blanc €) de Nattheim. Mus. Tubingen. KRhabdocidaris mitrata.— Syn. Cidarites mitratus Quenst. Jura p.731, Tab. LXXXIX. fig. 5. — Très gros radiole cylindrique, garni de stries longitudinales, qui, vues de près, se présentent sous la forme de petites épines. Corallien (Jura blanc :) de Nattheim. Mus. Tubingen. KRhabdocidaris Ssmithii. — Syn. Cidaris Smith Wright Brit. foss. Echin. p. 50. Tab. IL. fig. 1. — Grande espèce, plus déprimée que la plupart de ses congénères, mais ayant néanmoins les caractères généraux des Rhabdoci- daris. Ambulacres droits avec quatre rangées de granules, dont les internes sont presque microscopiques. Zônes porifères à peu près aussi larges que l’espace interporifère; les pores sont dirigés obliquement en haut et séparés par d’assez fortes cloisons. Tubercules interambulacraires au nombre d’au moins dix par rangée, à scrobicules profonds, elliptiques, se touchant par leur base. Point de cercle scrobiculaire distinct. Zône miliaire large. Radioles longs, grèles et subulés, avec de fortes épines sur les carènes. Coral-rag de Hillmarton, (où il fût recueilli par le Dr. Smith, le père de la paléontologie anglaise), Calne, Scarborough, avec le Cidaris Blumenbachii (flori- gemma). Mus. Britannique, Coll. Love, Murray, Gibbs &c. NOTA. Nous ignorons pourquoi M. Wright n'a pas rangé d'emblée cette jolie espèce dans le genre Rhabdocidaris. Les particularités qu'il signale pour le distinguer du Rh. maxima ne por- tent que sur des caractères spécifiques, tandis que les caractères généraux nous paraissent être de tous points les mêmes. Diplocidaris Desori Quenst. (Tab. I. fig. 5). Syn. Diplocidaris gigantea Desori. Quenst. Jura p. 733. Tab. LXXXIX. fig. 22. — Oursin gigantesque, qui, d’après les fragments conservés, devait avoir au moins douze centimètres de dia- mètre, probablement déprimé. Granules plus petits et plus réguliers que dans le 440 SYNOPSIS DES ECHINIDES. D. gigantea. Les assules supérieures sont dépourvues de gros tubereules ou bien n’en ont que d’atrophiés. Ambulacres droits. Corallien (Jura blanc & ou Felsenkalk) de Kienlesberg près d’Ulm, et de Frie- dingen près Riedlingen (Wurtemberg). Mus, Tubingen. NOTA. M. Quenstedt s’est assuré, depuis la publication de la Îre livraison de cet ouvrage, que le D. gigantea n'est pas la même espèce que celle qui est ici figurée et décrite. Mais nous ne saurions nous ranger à son avis, quand il suppose que le D. alternans n'en est qu'un variété. L'absence à peu près complète de crénelures aux tubercules et les scrobicules à peine accusés de cette dernière sont plus que suffisants pour la distinguer spécifiquement. Hemieidaris maxima Desor. nov. sp. — La plus grande espèce du genre, moins renflée que le H. crenularis, mais à sémitubercules énormes, aussi gros que les tubercules interambulacraires; elle se rapproche sous ce rapport de PH. Cartieri, mais en diffère en même temps par ses tubercules interambula- craires qui ne s’atrophient pas à la face supérieure. Corallien de Nattheim. Coll. Sæmann, Michelin. Hemicidaris scolopendra.— Syn. Cidarites scolopendra Quenst. Jura p. 734. Tab. LXXXIX. fig. 32. — Gessner Figur. lap. p. 169. — Espèce très voisine de l'H. crenularis, mais beaucoup plus déprimée; les gros tubercules sont aussi moins rapprochés du périprocte. Corallien (Jura blanc :) de Sirchingen. Mus. Tubingen. NOTA. Malgré l'autorité de M. Quenstedt, nous conservons des doutes sérieux sur la validité de cette espèce, qui pourrait bien n'être qu’une variété de l'A, crenularis. Hypodiadema calvum., — Syn. Echinopsis calva Quenst. Jura p. 789. Tab. XC. fig. 14 — Jolie espèce d'apparence hémisphérique. Les gros tuber- cules n’atteignent pas le sommet; les tubercules ambulacraires ont l'air d’être très petits. Corallien (Jura blanc :) de Nattheim. Mus. Tubingen. Hemipedina Guerangeri Cot. Echin. de la Sarthe 4e Livr. ,, Espèce de petite taille. Tubercules interambulacraires rares, espacés, beaucoup plus gros que les tubercules ambulacraires. Appareil apicial très grand, à fleur de test, formant un cercle régulier, festonné sur les bords. Corallien inférieur d’Ecommoy (Sarthe). Coll. Guéranger. SUPPLÉMENT. — CORALLIEN. 441 Hemipedina Marchamensis Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 24 Ser. Vol. XVI. p. 197. — Id. Brit. foss. Echinod. p. 161. Tab, XI. fig. 1. — Grand oursin circulaire et déprimé, Ambulacres très étroits, avec deux rangées de tubercules à peu près aussi gros que les interambulacraires. Aires interam- bulacraires quatre fois plus larges que les ambulacraires, avec huit rangées de tubercules à l'équateur. Zônes porifères étroites, mais cependant légèrement on- duleuses. Péristome grand, mais peu entaillé. Corrallien (Calcareous grit inférieur) de Marcham dans le Berkshire. Coll. Marsham. NOTA, Cette espèce appartient au type des Heïnipedines à tubercules égaux, dont l'on fera probablement plus tard un genre à part. Pseudodiadema radiatum Wright Brit. foss. Echinod. p. 131. Tab. VII. fig. 3. — Espèce circulaire, déprimée, du type de P. mamillanum. Quelques tubercules secondaires près de la base; mais les tubercules sont plus petits, moins saillans et plus serrés, et comme conséquence, la zône miliaire est plus large. Il y a douze tubercules dans une rangée interambulacraire. On compte quatre paires de pores pour une plaque interambulacraire et trois pour une plaque ambulacraire. Coral-rag de Steeple-Ashton, avec le Diplopodia versipora. Rare. Coll. Wright. NOTA, M. Wright indique avec beaucoup de précision les caractères qui distinguent cette es- pèce du P. mamillanum; mais il oublie de nous dire en quoi elle diffère des P. Placenta Desor, P. Drogiacum Cotteau et P. vagans Phill. Diplopodia versipora.— Syn. Pseudodiadema versipora Phill. in Wright Brit. foss. Echinod. p. 124. Tab. VIT. fig. 4 — Diadema versipora Woodw. Geol. Surv. Decad. V. Notes on fossil Diademas. Espèce très voisine du D. subangu- laris, mais qui en diffère cependant, d’après M. Wright, par ses tubercules plus nombreux et plus serrés, en sorte que les scrobicules se touchent par leur base, ce qui ne serait pas le cas dans l'espèce de Goldfuss, qui n'aurait que six à huit tubercules par rangée, au lieu de dix à douze qu’en à le D. versipora. Oolite corallienne de Wiltshire, Oxfordshire, Dorsetshire et Yorkshire. Abondant. NOTA, D’après M. Wright, le D. versipora seroit le même que le Diadema subangulare Agass qui devrait par conséquent être séparé de l'espèce primitive de Goldfuss. Si cette opinion était fondée, il faudrait également rapporter au D. versipora le Pseudodiadema subangulare de M. Cot- teau, et restreindre le véritable D. subangularis à l'espèce d'Allemagne. Il est difficille de se fixer à cet égard, attendu que la description de Goldfuss n’est pas assez détaillée, Nous attendrons pour nous prononcer que nous ayons vu l'original de Goldfuss. Magnosia punetata. — Syn. Æchinus punctatus. Quenst. Jura p. 738 Tab. XC. fig. 9. — Espèce hémisphérique. voisine du M. Nodoti, mais à tuber- cules très petits, d’après M. Quenstedt, deux fois aussi nombreux que dans le 441* SYNOPSIS DES ECHINIDES. M. nodulosa. On remarque trois bandes verticales sur les aires interambula- craires. Corallien (Jura blanc €) d’Arneck (Wurtemberg). Mus. Tubingen. Stomechinus nudus. Wright Brit. foss. Echinod, p. 217. Tab. XV. fig. 2. Oursin renflé, subconique. Quatre rangées de tubercules ambulacraires, dont deux secondaires assez irregulières. Tubercules interambulacraires disposés ! en séries assez irrigulières au nombre de huit ou dix. Tous les tubercules sont à peu près d’égale grosseur, entourés de scrobicules enfoncés et distincts, mais sans cercle scrobiculaire bien accusé. Point de dépression au milieu de laire in- terambulacraire. Ce caractère, d'accord avec l’absence de cercle scrobiculaire, suffit d'aprés M. Wright, pour distinguer le S. nudus du S. gyratus. Corallien de Wiltshire. Coll. Wright. Holectypus oblongus. Wright Brit. foss. Echinod. p. 267. Tab. XVIII. fig. 3. — Espèce oblongue, plus large en avant qu’en arrière, à bord très renflé. Très voisine du Æ. depressus, elle n’ea diffère que par sa forme et le renflement de son bord. Le périprocte est aussi plus rapproché du bord; elle diffère de V'H. corallinus par la petitesse de ses tubercules. Oolite corallienne de Malton (Yorkshire). Coll. Wright. . Collyrites silieeus — Syn. Dysaster siliceus Quenst. Jura p. 740. Tab. XC,. fig. 28. — Petite espèce renflée, voisine du C. Buchii, mais qui en diffère en ce que le périprocte est visible d’en haut. Corallien (jura blanc «) de Nattheim. Mus. Tubingen. Echinobrissus Suevicus — Syn. Nucleolites scutatus Suevicus Quenst. Jura p. 740. Tab. XC. fig. 26. — Espèce très voisine de l'E. Goldfussi sinon identique, quoique un peu plus alongée. Périprocte s’ouvrant à mi-dis- tance du sommet. Corallien (Jura blanc :) de Schnaitheim (Wurtemberg). Mus. Tubingen. , Pygurus fragilis Cot. Echin. de la Sarthe 4° Livr. ,,Espèce sub- circulaire, arrondie et échancrée en avant, remarquable par la ténuité de son test. Voisine du Pygurus tenuis, elle s’en distingue par sa taille plus-petite, ses bords plus renflés et ses zônes porifères moins larges à la face supérieure,“ Corallien inférieur d’Ecommoy (Sarthe). Coll. Guéranger. SUPPLÉMENT. — ASTARTIEN. 442 ASTARTIEN. Himieidaris Rathieriana Cot. Echin. foss. p.292. — Syn. Hemicidaris Stramonium Cot. (non. Agass.) Echin. foss. p. 120. Tab. XIL fig. 5-7. — Petite espèce renflée, subcireulaire. Aïres ambulacraires à peine flexueuses, garnies de deux rangées de petits tubercules qui n’augmentent pas d’une manière très notable à la face inférieure. Ces tubercules sont separés par des granules moins développés, disposés ordinairemént quatre par quatre. Astartien des environs de Chablis. Coll. Rathier. NOM'A. Par ses tubercules qui n’augmentent pas d’une manière très sensible à la face inférieure, cette espèce rappelle les Hypodiadèmes; mais sa forme et sa physionomie générale sont celles des Hemicidaris, C’est du Æemicidaris Mitra qu'elle paraït se rapprocher le plus. Hemicidaris KRicetensis Cot. Echin. foss. p. 298. Tab. XLII. fig. 1-4. — Petite espèce circulaire, legèrement conique en dessus, presque plane en dessous. Les aires ambulacraires, à peine flexueuses et très étroites près du sommet, s'élargissent graduellement vers la base; en même temps les tubercules ambulacraires augmentent sensiblement de volume; les plus gros sont distincte- ment crénélés et perforés. Astartien des Riceys (Aube). Coll. Cotteau. Hypodiadema Wriglhtii — Syn. HJemicidaris Wrightii Cot. (non. Desor) Echin. foss. p. 294. Tab. XLITL fig. 5-11. — Oursin de moyenne taille, sub- pentagonal, élevé et cependant déprimé au sommet, ayant tout à fait l'aspect des Acrosalénies, sans en avoir l'appareil apicial. Aires ambulacraires étroites, legè- rement ondulées, garnies de petits tubercules au nombre de seize ou dix-sept par rangée, presque d’égale grosseur et a peine un peu plus développés vers le pourtour du test. Radioles allongés, aciculés, en apparence lisses, mais pourtant garnis de fines stries longitudinales. Astartien des Riceys (Aube). Coll. Coteau. side Hypodiadema Rotula Desor. nov. sp. — Magnifique espèce, déprimée, en forme de gâteau, ayant tout à fait l'apparence d’une Acrosalenia, mais l’ap- pareil génital, qui est admirablement conservé, ne laisse appercevoir aucune trace de plaque suranale; le corps madréporiforme, en revanche, est conservé et la plaque dont il dépend est un peu plus grande que les autres. Ambulacres droits, 442* SYNOPSIS DES ECHINIDES, avec tubercules beaucoup plus petits que ceux des interambulacres. Cette dspèce pourrait servir de type au genre. Astartien d'Oberbuchsitten (Canton de Soleure). Coll. Cartier. Exemplaire unique. KIMMÉRIDIEN. Cidaris Boloniensis Wright. Brit. foss. Echinod. p. 55. Tab. XII. fig. 5. — Ibd. p. 64. — Davidson Fossiles du Boulonnais Tab. L fig. 11. et 12. On n’en connait que des plaques isolées et des radioles. Ambulacres très étroits, portant deux seules rangées de granules. Pores allongés, séparés par d'épaisses cloisons. Plaques interambulacraires très allongées, deux et demi fois aussi longues que hautes. Scrobicules elliptiques, très profonds. Tubercules proportionnellement petits, mais fortement crénelés. Granules du cercle scrobiculaire petits, à peine plus gros que ceux de la zône miliaire. Radioles comprimés, garnis de carènes longitudinales, granuleuses, mélées ça et là d’épines assez fortes, à la manière du Rhabdocidaris Orbignyana; mais la collerette est plus longue et l'anneau plus saillant. Argile Kimmeridienne du Dorsetshire, de Boulogne-sur-Mer. Coll. Wright, Bouchard-Chanteraux. Hypodiadema Desorianum — Syn. Hemicidaris Desoriana Cot. Echin. foss. p. 305. Tab. XXXXIIL. fig. 1-6. — Oursin de moyenne taille, légèrement subpentagonal, déprimé. Tubercules très apparents, mais remarquables par la pe- titesse de leur mamelon, qui n’en est pas moins fortement crénelé. Aires ambu- lacraires presque droites, garnies de tubercules à peu près uniformes, qui n’aug- mentent que très peu de volume vers le pourtour du test. Kimméridien de Bar-sur-Aube et des Riceys (Aube), de Cirey (Haute-Marne). Coll. Cotteau. : Hemipedina Morrisii Wright Ann. and Magaz. of Nat. History 2° Ser. Vol. XVI. p. 198. — Id. Brit. foss. Echinod. p. 166. Tab. XII. fig. 2. Forme imparfaitement connue, Deux rangées de tubercules dans les ambulacres et quatre dans les aires interambulacraires, ces derniers d’égale grosseur et de moitié plus gros que les ambulacraires. Zônes porifères légèrement onduleuses. Cinq paires de pores pour une plaque interambulacraire. Scrobicules saillants, mais le cercle scrobiculaire est incomplet. Radioles grèles, finement striés, à anneau très saillant. Argile de Kimmeridge de Hartwell (Bucks). Coll. Morris. Hemipedina Cunningtoni Wright Ann. and Magaz. of Nat. Hlist. 24 Ser. Vol. XVL p. 198. — Id. Brit. foss. Echinod. p. 167. Tab. XIL. fig. 3. N'est connue que par un fragment qui se distingue par l’étroitesse de ses ambu- lacres et la petitesse de leurs tubercules; les aires interambulacraires ont trois SUPPLÉMENT. — VALANGIEN. 443 fois la largeur des ambulacres; leur tubercules sont gros; comme il n’y en a que deux rangées et que les tubercules sont rapprochés du bord des plaques, il en résulte une très large zône miliaire garnie de très petits granules de la gros- seur des tubercules ambulacraires. Point de cercle scrobiculaire distinct. Argile du Kimmeridge des environs d’Aylesbury. Coll. Morris. Hemipedina Bouehardi Wright Britt. foss. Echinod. p. 170. Grand oursin déprimé. Ambulacres étroits, portant deux rangées de tubercules principaux séparées par une rangée médiane de granules. Zônes porifères parfaitement droites. Aires interambulacraires mesurant trois fois la largeur des ambulacres avec dix rangées de tubercules à l’équateur, les cinq tubercules de chaque plaque étant disposés sur une ligne horizontale. Tubercules petits et à peu près égaux dans les deux aires. Argile de Kimmeridge de Boulogne-sur-Mer. Coll. Bouchard-Chantereaux. Pygaster macroeyphus Wright. Brit. foss. Echinod. p. 290. Grande espèce subpentagonale. Périprocte proportionnellement petit, n’occupant que les deux tiers de l’aire impaire à la face supérieure. Péristome petit, mesurant un sixième du diamêtre du test, avec des entailles profondes. Aires interambulacraires me- surant cinq fois la largeur des ambulacres, portant environ quatorze rangées des tubercules assez inégaux, mais cependant proportionnellement gros. Argile de Kimmeridge de Boulogne-sur-Mer. Coll. Bouchard-Chantereux, Wright. PORTLANDIEN. Hemidiadema Davidsomi — Syn. Zemicidaris Davidsoni Wright Brit. foss. Echinod. p. 96. Tab. V. fig. 2. — Oursin très renflé, subglobuleux. Sur le milieu du test, il n’y a qu’une seule rangée de sémitubercules, au nombre de quatre; plus haut ils font place à une double rangée de tubercules beaucoup plus petits, comme dans les autres espèces du genre. Appareil apicial ample; les plaques génitales antérieures sont beaucoup plus grandes que les postérieures. Kadioles cylindriques, finement striés, à tête grosse et courte. Sable de Portland. Couches portlandiennes de la falaise d’Albrecht et de Ningle dans le Bou- lonnais. Coll. Davidson. VALANGIEN. Hemipedina Gresslyi Desor. nov. sp. — Petite espèce voisine de VIH. lenticulata, mais les tubercules, surtout ceux des aires ambulacraires, sont 444 SYNOPSIS DES ECHINIDES. proportionnellement plus petits et plus nombreux. Il y a aussi des rudiments de rangées secondaires. Valangien de Trémalmont (Val de Travers). Coll. Gressly. Exemplaire unique. Pseudodiadema triseriale Desor. nov. sp. — Espèce du type du P. rotulare, maïs les tubercules interambulacraires sont plus nombreux; il y en a deux rangées secondaires à l'extérieur des rangées principales. Valangien de la Sagne avec les Nérinées du Valangien, d’après M. Jaccard. Coll. Jaccard. Diplopodia ‘riboletä Desor. nov. sp. — Petit oursin déprimé avec quatre et même six rangées de tubercules interambulacraires proportionnellement plus petits que dans le 2), nobilis, maïs distinctement perforés. La rangée mar- ginale atteint seule l’appareil apicial. Tubercules ambulacraires aussi gros que les interambulacraires. Néocomien inférieur (Valangien) des St. Croix. Très rare. Coll. Campiche. Magmosia ILems Desor nov. sp. — Petite espèce de la taille d’une grosse lentille. Ambulacres un peu en saillie, à tubercules un peu plus petits que ceux des interambulacres, qui forment des rangées distinctes horizontales et verticales, ces dernières au nombre d’environ douze. Valangien de Villers sur le Doubs. Très rare. Coll. Jaceard. Botriopygus Nueula Desor nov. sp. — Espèce du type du B. cylin- dricus, mais de plus petite taille, sensiblement renflée, fortement élargie en arrière, à sommet très excentrique. Le périprocte n’est visible que d’en bas. La face inférieure est ondulée. Peristome oblique. Valangien de Villers sur le-Doubs. Coll. Jaccard. NÉOCOMIEN. Cidaris Salviensis — Syn. Rhabdocidaris Salviensis Cot. Echin. foss. de VYonne Vol. Il. p. 16. Tab. XLVIIL. fig. 1-4. — Oursin de moyenne taille, circulaire, renflé. Tubercules très gros, perforés, lisses, au nombre de quatre ou lcinq par rangée. Scrobicules espacés, circulaires, entourés d’un cercle scrobicu- aire très apparent, composé de granules perforés et mamelonnés. Ambulacres étroits, onduleux, garnis de deux rangées de granules qui augmentent sensible- ment de volume aux approches du péristome, Pores subcirculaires, très rappro- chés, mais unis par un petit sillon distinct. r SUPPLÉMENT. — UÜRGONIEN. 445 Du néocomien (calcaire à Spatangues) des environs d'Auxerre, St. Sauveur, Flogny (Yonne). Mus. d'Auxerre, Col. Cotteau Rathier. NOTA. Ce joli oursin, comme le remarque M. Cotteau, ressemble au premier abord au Cid. Lardyi, dont il est le compagnon. I1 en diffère cependant par ses ambulacres plus onduleux, Les pores sont reliés par un petit sillon, à la manière des Rhabdocidaris, mais ce caractère ne nous parait pas suffisant pour l’éloigner des vrais Cidaris, dont il se rapproche sous tous les autres rap- ports, tandis qu’il n'a nila physionomie, ni la forme, ni les détails de structure des Rhabdocidaris. Phymosoma Neocomiense Cotteau. Echin. foss. de l'Yonne IL. p. 33. (sous le nom de Pseudodiadema Neocomiense) Tab. L. fig. 11—14. — Petit oursin subcirculaire, subdéprimé en dessus. Tubercules sécondaires presque nuls. Tubercules principaux un peu plus serrés dans les aires ambulacraires que dans, les interambulacraires, mais d’égale grosseur. Pores visiblement dédoublés près du sommet et près de la bouche. Péristome grand. Néocomien de l'Yonne. Coll. Cotteau. Psammechinus Hyselyi. Desor nov. sp. Petite espèce déprimée, à tubercules très petits, comme ceux des Holectypus, dont quatre rangées sur les aires ambulacraires et huit sur les interambulacraires. Marnes néocomiennes du Landeron (un exemplaire). Coll. Gilliéron. Psammechinus Montmollini Desor nov. sp. Jolie petite espèce, médiocrement renflée. Quartre rangées de tubercules sur les aires interambula- craires et deux sur les aires ambulacraires, les uns et les autres beaucoup plus gros à la face inférieure qu’à la face supérieure, où ce sont des très petits gra- nules, mais régulièrement alignés. Les sutures horizontales des plaques sont net- tement accussées, de manière à simuler une apparence sculptée, à l’instar de ce qui à lieu chez les Glyphocyphus. Péristome ample, mais circulaire et peu en- taillé. Marnes bleues néocomiens de Villers sur le Doubs. Un seul exemplaire. Coll. Jaccard. URGONIEN. Codechinus Gillieroni Desor. nov. sp. Espèce subconique, à tuber- cules très petits, nombreux et sans ordre. Pores par triples paires très serrées et en séries presque horizontales. Péristome beaucoup plus grand que dans le C. rotundus. C’est peut-être un type nouveau. Urgonien de la Russille près d’Orbe, Coll. Gilliéron, 446 SYNOPSIS DES ÉCHINIDES. Codiopsis alpina Alb. Gras. Catal. des foss. de l’Isère p. 50. Tab. II. fig. 7—9.— Espèce de moyenne taille. Péristome proportionnellement plus grand que dans le C. Doma. De nombreux granules serrés et irréguliers recouvrent toute la surface. Néocomien supérieur du Rimet et de la Grand-Chartreuse. Rare. Coll. Alb. Gras. Echinopsis Nucella Desor nov. sp. Petit oursin à peu près hemi- sphérique. Chaque aire porte deux rangées des petits tubercules assez serrés, peu saillants, perforés, mais non crénelés, sans scrobicules apparents, les mammelons étant en quelque sorte noyés dans la granulation miliaire. Péristome moyen. Point de tubercules secondaires. Néocomien supérieur (Urgonien) de St. Croix. Coll. Campiche. APTIEN. Magnosia pulehella — Syn. Arbacia pulchella Ab. Gras Catal. des foss de l’Isère p. 51. Tab. I. fig. 10.-12. — Petit oursin renflé. De nombreux tuber- cules très serrés et disposés en quinconce, très petits en dessus, plus gros à l’ambitus et à la face inférieure. Environ dix tubercules par rangée horizon- tale sur les aires interambulacraires et six sur les aires ambulacraires. Diamètre moyen environ 10 mm. Aptien du Rimet près Rancurel (Isère). Coll. Alb. Gras. Phymosomn HLoryi Alb. Gras Catal. des foss. de l’Isère p. 52. Tab. I fig. 17.-19. — Tubercules principaux à peu près égaux dans les deux aires, au nombre de dix ou onze par rangée. Pores dédoublés. L'espèce atteint jusqu’à 3 centim. de diamètre. Deux rangées de tubercules secondaires seulement à la face inférieure. Terrain aptien du Rimet (Isère). Coll. Alb. Gras. CRAIE CHLORITÉE. (CÉNOMANIEN.) Cidaris Sorigneti Desor (Tab. VI. fig. 16.) — Radiole du type de C. cla- vigera Koenig, avec lequel il a souvent été confondu, mais à tige plus courte et à épines plus acérées. M. 47. (sous le nom de Cidaris clavigera). Craie chloritée de Dieppe. Plaener moyen (couches à Scaphites) de Fleischercamp près Brunswick. Coll. Strombeck. SUPPLÉMENT, — CRAIE CHLORITÉE (CENOMANIEN). 447 Cidaris Strombhecki Desor nov. sp. — Radiole en forme de gros gland, à surface irrégulièrement vermiculée, comme le C. meandrina, maïs d’une manière moins prononcée. Des plis parallèles au sommet. Tige courte. De la couche intermédiaire entre le Tourtia et le Flammenmergel de Langels- heim (Brunswick). Coll. Strombeck. Cidaris Oliva Desor nov. sp. — Radiole du type du C. pleracantha, mais garni de fines carènes munies de petites épines tout le long du radiole. Plæner inférieur (Couche à Amm. Rhotomagensis) de Langelsheim près Bruns- wick. Coll. Strombeck. Cidaris Cenomanensis Cot. Echin. de la Sarthe 4e Livr. ,,Tuber- cules moins espacés que ceux du Cidaris vesiculosa. Zône miliaire étroite, gar- nie de verrues inégales. Ambulacres flexueux présentant seulement quatre rangées de granules.“ Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Triger. Diplopodia Verneuilli. — Syn. Pseudodiadema Verneuilli Cot. Echin. de la Sarthe 4e Livr. Tubercules ambulacraires et interambulacraires de même gros- seur. Tubercules secondaires beaucoup plus petits, formant deux rangées latérales apparentes surtout vers l’ambitus. Voisine du Pseudodiadema Blancheti Desor, cette espèce s’en distingue par sa forme moins déprimée, par ses tubercules se- condaires moins développés et ses pores dédoublés près du sommet “ Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger. Pseudodiadema Guerangeri Cot. Echin. de la Sarthe 4e Livr, »Charmante espèce voisine du Pseudodiadema Bourgueti, mais plus déprimée et garnie de granules inégaux. Tubercules secondaires nuls.“ Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger. Pseudodiadema piniforme Cot. Echin de la Sarthe 4e Livr. ,,Ra- diole très allongé, brillant, orné sur toute sa surface d’épines peu saillantes, éparses, espacées. Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger. 448 SYNOPSIS DES ECHINIDES, Pseudodiadema Carinella Cot. Echin. de la Sarthe 4e Livr. ,,Ra- diole allongé, aciculé, subeylindrique, orné de cinq à six carènes longitudinales très apparentes, régulièrement espacées, subgranuleuses à la base. L’extremité du radiole est presque toujours recourbé. Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger. :Holectypus Cenomanensis Guéranger in Cot. et Triger Echin. de la Sarthe 4e Livr. — ,,Espèce subpentagonale, conique en dessus, legèrement renflée sur les bords. Voisine de l’Holectypus macropygus, elle s’en distingue par sa face inférieure moins déprimée, ses tubercules plus petits, moins serrés et accompagnés de granules plus fins et plus espacés. Cinq pores génitaux à l’appareil apicial.“ Grès micacé (Cénomanien) du Mans; Yvré l’Evèque (Sarthe). Coll. Guéranger, Triger, Cotteau. Hemidiadema subeonieum — Syn Hemicidaris subconica Cot. Echin. nouv. Magaz. de Zoologie 1858. — Espèce élevée, subconique. Tuber- cules interambulacraires au nombre de neuf par série et relativement très petits près du sommet. Tubercules ambulacraires alternes, isolés vers l’ambitus. Péris- tome très grand, profondément entaillé. Bathonien des environs de Dijon, Mus. Dijon. Goniopygus suleatus Guéranger in Cot. et Triger Echin. de la Sarthe, 4e Livr. Petite espèce longtemps confondue avec les jeunes individus du Goniopygus Menardi, maïs cependant bien distincte par sa face supérieure plus bombée, son disque apicial relativement plus grand et formé de plaques qui, au lieu d’être lisses et intimément soudées, sont couvertes de sillons rayon- nants.“ Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger. Salenia Trigeri Cot. Echin. de la Sarthe, 4e Livr. Espèce renflée. Tu- bercules ambulacraires égaux et serrés, avec quelques rares granules intermé- diaires. Appareil apicial étroit, régulièrement pentagonal, comme celui du Gonio- phorus. Grès micacé (Cénomanien) du Mans. Coll. Guéranger, Triger. SUPPLÉMENT. — CRAIE MARNEUSE. 449 CRAIE MARNEUSE (CENOMANIEN SUPÉRIEUR). Cidaris Mantelli Desor nov. sp. — Belle et grande espèce voisine du C. subvesiculosa, mais à granules miliaires sensiblement plus gros. Quatre ran- gées de granules ambulacraires. Craie blanche inférieure de Limeray (Indre et Loire) avec le C. subvesiculosa. Craie marneuse de Rouen. Coll. Hébert, Michelin. NOTA. Nous ne nous cachons pas qu’en ajoutant cette nouvelle espèce à notre liste, nous en- courrons probablement le reproche de multiplier outre mesure le nombre déjà trop considérable des cidaris de la craie. Il se pourrait, en effet, que ce reproche fut fondé. En attendant, il nous a paru que cette forme différerait autant du C. subuesiculosa que celui-ci diffère du @ sceptrifera. En appelant l’attention sur ces différences, nous n’avons d'autre but que de hater si possible la fixation définitive des limites de l’espèce dans ce groupe difficile, Peut-être une comparaison plus minutieuse, faite sur des séries couduira-t-elle à faire réunir les C. sceptrifera, serrata, subvesiculosa, Mantelli et granulo - striata en une seule espèce; tout comme nous savons déjà aujourd'hui que le C. ovata Sorign. et le C. ambigua Sorign. ne sont que des variétés du C. subuesiculosa. Cottaldia Sorigneti Desor nov. sp. — Espèce renflée, pentagonale, en forme de petit melon, par suite du renflement considérable des aires ambula- craires. Tubercules très petits, égaux, formant des séries horizontales onduleuses et irrégulières sur les aires interambulacraires. Craie marneuse de Rouen. Rare. Coll. Sorignet. Pseudodiadema pulechellum Cot. Rev. et Mag. de Zoologie 1858. Nr. 5, Tab. I. fig. 5—7. Petit oursin de forme pentagonale, legérement renflé (Diam. 15 mm; hauteur 81/2 mm). Tubercules secondaires de petite taille, rares, espacés, formant de chaque côté une rangée irrégulière et incomplète. Zone miliaire large et presque nue aux approches du sommet. Peristome petit. Cénomanien de Mièges. Mus. Dijon. NOTA. Cette espèce est voisine du P. tenue, dont elle diffère cependant, d'après M. Cotteau, par sa forme plus pentagonale et par ses tubercules plus nombreux, plus petits et plus serrés à la face supérieure. Holaster Comanehesi Marcou Geol. of North-America 1858, p. 40. Tab. IL. fig. 3. Assez grande espèce, du type du Æ. Trecensis, à base plate. Sillon antérieur peu profond, sans carènes saillantes. Pétales droits. Tubercules assez accusés à la face supérieure. Terrain crétacé des bord du Red-River près Lu (E (Texas). Coll. Marcou. 57 450 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Holastre simplex Shumard Paleontology of the Red River of Loui- siana by Cpt. R. B. Marcy, p. 210. Tab. IIT. fig. 2. Espèce très voisine du Æ. Co- manchesi, mais qui en diffère, d'après M. Marcou, par ses ambulacres flexueux. Terr. crétacé du Red-River. CRAIE BLANCHE. Cidaris serrata Desor nov. sp. — Espèce voisine du C. sceptrifera ; ce- pendant les scrobicules sont moins distans. Zône miliaire large, à granulation fine et très serrée. Six rangées de granules ambulacraires. KRadioles cylindriques, à granulation aigue, en forme de petites dents ou épines (serrata), formant des rangées moins serrées que dans le C. sceptifera. Craie blanche de Meudon et de Rügen. Coll. Michelin. Phymosoma Heberti nov. sp. — Petite espèce aplatie. Point de tuber- : cules secondaires. Zône miliaire très étroite, réduite à deux petits filets perlés. Pores non dédoublés. Craie blanche de Rügen, de Vernonnet et des Andelys (Eure). Craie de Salzbourg. Coll. Michelin, Hébert, Sorignet. Glyphocyphus Cannabis Desor. De la grosseur d’un grain de che- nevis, renflé comme tous les Glyphocyphus, mais les tubercules sont moins conju- gés ; l’appareil apicial est aussi moins annulaire. Craie blanche de Honguemare (Eure). Coll. Sorignet, Desor. DANIEN. Goniopygus minor Sorign, Ours. foss. p. 23. — Espèce très voisine du G. heteropygus, maïs plus petite et plus déprimée. L’appareil apicial est lisse et l’ouverture anale paraît être carrée. Terr. pisolitique (Danien) de Montainville (Eure). Coll. Sorignet, Mus. Neuchàtel. ESPÈCES CRÉTACÉES DONT l’'ÉTAGE EST INDÉTERMINÉ. Cidaris mamillata Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2e Sér. XIII. p. 32% Voici la diagnose de M. Cotteau. ,, Tubercules inter- ambulacraires au nombre de cinq par rangée, remarquables par le développement SUPPLÉMENT. — ESPECES CRÉTACÉES. 451 de leurs mammelons. Scrobicules circulaires, déprimés, entourés d’un bourrelet saillant de gros granules. Zones miliaires presque nulles. Aires ambulacraires flexueuses, étroites, ne portant que deux rangées de granules. Voisine du C. Forchhammeri, cette espèce s’en distingue par ses aires ambulacraires plus flexueuses et ses scrobicules à zone lisse plus HéFlonpe k Y. 12 (Type de l'espèce). ha, CE (AY EZ Terrain crétacé des environs de Carcassonne. Coll. Leymerie. Mieropsis Desorii Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2. Sér. XIIL p. 327. Oursin circulaire, subconique. Quatre rangées très régulières de tubercules sur les aires ambulacraires et deux seulement sur les aires interambulacraires, accompagnées à droite et à gauche de tubercules un peu moins développés, disposés sans ordre, mais formant cependant sur le milieu du test des séries horizontales distinctes. Pores simples, avec une tendance à se ranger par triples paires. Péristome petit. Y. 10 (Type de l'espèce). Colonie crétacée dans le terrain épicrétacé (nummulitique) de Marsoulas (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. Echinus microstoma Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France 2e Sér, XIIL. p. 328. Voici la diagnose de M. Cotteau. ,,Espèce de moyenne taille, subcirculaire, également déprimée en dessus et en dessous. Aires ambulacraires renflées, garnies de deux rangées de petits tubereules imperforés et non crénelés, placés sur les bords des zones porifères. Quatre rangées de tubercules interambulacraires, celles du milieu un peu moins apparentes que les externes. Pores disposés par quatre à cinq paires legèrement arquées. Péristome rentrant et très petit. Y 11. (Type de l'espèce). Terrain crétacé de Bouzin (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. Codechinus Tallavignesi Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2e Sér. XIII p. 328. Grande espèce conique, plus haute que large. Aires ambulacraires étroites, legèrement costulées, ornées de deux rangées de petits tubercules imperforés et non crénelés, placés sur le bord des zones pori- fères. Tubercules interambulacraires à peu près de même taille, mais plus espacés, formant également deux rangées. Plaques interambulacraires étroites, au nombre de 33 à 35 par rangée et marquées de sutures très apparentes. Pores disposés par triples paires obliques. Péristome rentrant, de petite taille. Y. 9. (Type de Pespèce). Terrain aptien? du departement de l’Aude. Coll. Deshayes. 452 SYNOPSIS DES ECHINIDES. NOTA. Comme l’a fait observer M. Cotteau, cette remarquable espèce rappelle par ga forme les Amblypneustes des mers du sud, dont elle diffère cependant pas ses tubercules en séries régu- lières. M, Cotteau présume, d’après la nature et la couleur de la roche, qu’elle provient du terrain aptien de la Clape. Echinopsis Leymerii Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2e Sér. XIIL p. 327. Espèce renflée avec quelques tubercules secon- daires à la base des aires interambulacraires. Pores disposés par simples paires; mais ce qui est surtout caractéristique, les tubercules sont à la fois perforés et crénelés, tandis qu’ils sont dépourvus de crénelures dans les espèces ordinaires. Colonie crétacée dans le terrain nummulitique de Marsoulas (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. TERRAIN NUMMULITIQUE. Cidaris remigera Van den Hecke. — Espèce du type du C. hystrix, sans crénelures à la base des tubercules. Coll. van den Hecke. Un radiole verticillé à la manière des radioles du C. verticillata Lam. Terrain nummulitique de Nice. Coll. Van den Hecke. Ê Coptosoma dubium — Syn. Echinus dubius Sow. in Graut Geol. Trans. 2 der. Vol. V. Tab. XXIV. fig. 18. — Grande espèce déprimée, mesurant 3 pouces de diamètre sur 11/4 de pouce de hauteur. Tubercules secondaires pres- que aussi gros que les principaux et se prolongeant jusqu'à la face supérieure. Le milieu de l'aire est nu. Terrain nummulitique de Baboa-Hill (Province de Cutch). Coll. Soc. géol. de Londres. Echinus Leymerii Cot. Echin. foss. des Pyrénées, Bull. Soc. géol. de France, 2e Sér. XIII. p. 328. M. Cotteau en donne la diagnose suivante: ,, Espèce de très grande taille, subcirculaire, renflée. Aires ambulacraires étroites. Zones porifères larges. Pores disposés par cinq ou six paires, formant des lignes arquées, d'autant moins obliques, qu’elles se rapprochent de la bouche. Péristome petit, décagonal, profondément entaillé. Terrain épicrétacé (nummulitique) de Fabas (Ariège). Coll. Leymerie. Amblypygus Michelini Cot. Echin. foss. des Pyrénées. Bull. Soc. géol. de France, 2e Sér. XIIL. p. 336. Voisine de A. Arnold, cette espèce s’en dis- tingue pas sa forme plus déprimée, son sommet plus excentrique én avant et SUPPLÉMENT, — MoLasse (MYocExeE). 453 sa face inférieure plus concave; mais son caractère le plus saillant réside dans la position de l’anus qui est très rapproché du bord, quoique infère. Y. 8. (Type de l’espèce). Terrain épicrétacé (nummulitique) du massif d’Aussein près St. Michel (Haute- Garonne). Coll. Leymerie. MOLASSE (Myocène). Cidaris Miletensis Forbes in Wright Foss. Echin. from. Malta Ann, and Magaz. of Natur. Hist. XV. p. 155. Tab. IV. fig. 1. — Petite espèce très dé- primée aux deux poles. Ambulacres très onduleux, avec deux rangées de gra- nules très apparents, à l’intérieur desquelles on en remarque deux autres com- posées de granules beaucoup plus petits. Tubercules non crénelés, entourés d’un cercle scrobiculaire complet et très apparent, en contact extérieurement avec la zône porifère. x Radioles cylindriques, striés longitudinalement, s’éffilant graduellement vers le sommet. Marbre de Gozzo (myocène) Malte. Rare. Coll. Lord Ducie. Cidaris Gastaldii Michelotti nov. sp. Radiole d'assez grande taille, cylindrique, de la grosseur de ceux du C. Avenionensis, mais à granules beau- coup plus serrés, les séries se touchant, sans laisser aucun intervalle, comme dans la C. sceptrifera de la craie. Facette articulaire d'apparence lisse. Anneau bien marqué. Collerette de même hauteur que le bouton, sans étranglement. Cour- ronne inconnue. Myocène inférieur de Dego. Abondant. . Coll. Michelotti. Mus. Neuchâtel. Cidaris spiralis Desor. nov. sp. Radiole voisin du C. variola E. Sism. et de même grosseur. Les granules sont très gros et ont l'air d’être disposés, d’un coté du moins, en lignes spirales. Myocène moyen de le colline de Turin. Coll. Michelotti. Cidaris anceps Michelotti nov. sp. Radiole en forme de massue, se . renflant graduellement de la base au sommet. Longueur 2 centim. On ne recon- nait point de détails de structure. Myocène supérieur de Serravalle di Serivia. Coll, Michelotti, 454 SYNOPSIS DES ECHINIDES. Coptosoma Degense Michelotti nov. sp. Quatre rangées de tuber- cules interambulacraires à la face inférieure, dont les externes ou rangées acces- soires sont un peu plus petites et dépourvues de crénelures, ce qui constitue une sorte d’anomalie. En revanche, le péristome est ample et les granules mi- liaires sont gros comme dans les vrais Coptosomes. La face inférieure est seule conservée jusqu'ici. Myocène inférieur de Dego (Piémont). Coll. Michelotti. Psammechinus Michelottii Desor nov. sp. Petit oursin voisin du P. monilis, mais moins renflé. L'exemplaire est trop fruste pour laisser apper- cevoir d’autres détails. Myocène supérieur de Serravalle de Serivia. Rare. Coll. Michelotti. Psammechinus parvus.—5Syn. Echinus parvus Michelotti Préc. faune myoc. Tab. IL fig. 19 et 20. — D’Orb. Prodr. IIT. p. 142. Très petit oursin, de la grosseur d’un pois, renflé, à péristome ample ; il a toute le physionomie d’un Psammechinus, bien que la disposition des pores ne soit pas connue. Myocène moyen de la colline de Turin. Rare. Coll. Michelotti. TERTIAIRE RÉCENT. Cidaris rugata Herklots Foss. de Java Echin. p. 1. Tab. L fig. L — Frag- ment d’un assez grand oursin, à tubercules perforés, mais non crénelés, comme les Cidaris de l’époque actuelle, Scrobicules grands, legèrement elliptiques; les mammelons des tubercules sont au contraire relativement petits. Quatre rangées de granules ambulacraires, dont les externes sont les plus développées, à peu près comme dans le C. Thouarsi Valenc. Tertiaire récent de la partie interieure de Tjidamar. Mus. Leyde. Radioles cylindriques, à facette articulaire petite, correspondant à la petitesse des mammelons du test. Une collerette très distincte; le corps du radiole est garn des carènes granuleuses, comme celui du C. hystrix. Tertiaire récent de le partie occidentale de Tjidamar. TABLEAU DES SYNONYMES. *) . Acrocidaris depressa Alb Gras Acrocidaris minor 85. a formosa Agass. , nobilis 84. formosa var. minor Ag. is minor 85. 7 tuberosa Agas. nobilis 84. 1 Acropeltis aequituberculata Quenst . Acropeltis concinna 86. Acrosalenia conformis Agass. . Hemipedina conformis 60. ” crinifera Wright . Diademopsis crinifera 81. . spinosa Agass. . Acrosalenia lævis 140, : Wiltoni Wright. . . . ; Lamarckii 141. Amphidetus cordatus Forbes Echinocardium cordatum 407. » . depressus Agass. , . À depressum 407. 3 subcentralis Agass. . , subcentrale 408. à Virginianus Forbes , a Virginianum 408. 5 Sartorii Agass. . # Sartorii 407. Ananchytes analis Rœmer . -bicordatus Lam. . carinata Lam. . Offaster Pilula 335. Collyrites analis var. inflata 206. Holaster carinatus 340. ” carinata Lam. . Collyrites carinata 208. » carinata Defr. . Ananchytes ovata var. 331. e cinctus Morton Cardiaster cinctus 346. = conica Agass. . Ananchytes ovata var, 331. 5 conoidea Goldf. ñ RME EM , conoïidea var. Gratel. s je PE 1 LE à Cor-avium Lam. . Holaster Cor-avium 338. " Cor-avium-Gratel. Micraster Cor-anguinum 364. à cordata Lam. . Cardiaster ananchytis 345. . crassissima Agass. Ananchytes ovata var. 332. ; crucifera Morton . Nucleolites crucifer 262. . elliptica Lam. Collyrites elliptica 208. . Eudesii Sorign. Ananchytes ovata var. 381. F fimbriata Morton Cardiaster cinctus 346. . gibba Lam. . Ananchytes ovata var. 331. *) Les chiffres à la suite de la seconde colonne indiquent la page du Synopsis. 456 TABLEAU DES SYNONYMES. Ananchytes Gravesii Desor +. . . Ananchytes ovata var. 331. : hemisphærica Brongn. . … ÉD MANS , hemisphærica Alb. Gras Collyrites hemisphærica 210. "A latissima Rœmer . . Holaster lævis 339. s minor Blainv. . . . . Ananchytes ovata var. 332. . Monardii Defr. . . . Collyrites elliptica var. minor 204. ÿ Pilula Forbes . . . . Offaster rostratus 334. : pyramidata Portl. . . Ananchytes ovata var. 331. “ rustica, Defr, 4. 102: si st. Ce » 81. » sulcata var. Leske . . . vs ADR SO # semiglobus Lam. “ “ » 332. Fi spatangiformis Rœmer . Isaster Aquitanicus 359. sé striata Lam. . . . . Ananchytes ovata var. 331. : subglobosa Forbes . . Holaster subglobosus 338. 2 tuberculata Defr. . . Stenonia tuberculata 333. Anaster Studeri E. Sism. . . . . HEchinocyamus Studeri 219. Archaeocidaris Verneuillana King . Kocidaris Verneuillana 156. Arbacia conica Agass. . . . . . Cottaldia granulosa 114. ; conjuncta Agass. . . . . Glyphocyphus conjunctus 103. * depressa Agass. . . . . Glyphocyphus depressus 104. hé Forbesi Wright . . . . Magnosia Forbesi 115. 7 globosa Agass, . . . . ,. Psamechinus monilis 121. À Globulus Desor . . . . . Magnosia Pilos 116. : granulosa Agass. . . . . (Cottaldia granulosa 114. » hieroglyphica Agass. . . . Glypticus hieroglyphicus 95. , Jurassica Cot, . . . . . Magnosia Jurassica 116. » minima Cot. . . . . . . Psammechinus minimus 119. j MOINS AGASS, . . «, . » monilis 121. » nodulosa Agass. . . . . Magnosia nodulosa 115. à Ée Wright . . . . Polycyphus Normannus 117. » Pilos Agass. . . . . . . Magnosia Pilos 116. Otpulcbhela Alb, Gras … . . »; pulchella Suppl. 446. » Richeriana Cot.. . . . . » Richeriana Suppl. 428. » Spadæ Desor. . . . . . Psammechinus Spadæ 122. Archiacia cornuta Agass. . . . . (Claviaster cornutus 328. Botriopygus Campicheanus d'Orb. . Pygaulus Morloti 255. Brissopsis crescenticus Wright . . Toxobrissus crescenticus 400. ” elegans Agass. . , . , : elegans 399. : latior Herklots. . . . . ÿf latior 400. : scutiformis d’Arch. . . Pericosmus scutiformis 397. Fe Sowerbyi d’Arch. . . . Prenaster Sowerbyi 402. Brissus cruciatus Agass. ©. . . . Linthia cruciata 395. » expansus Forbes . . . . Periaster expansus 388. 5 Helveticus Agass. . . . . Prenaster Helveticus 401. * imbricatus Wright? . . . Brissus Scillæ 403. TABLEAU DES SYNONYMES. Brissus inæqualis Forbes 3 Jutieri Kæchl. a oblongus Forbes . -) Rana Forbes . . . : subacutus Desor . . . Brontia prima Lachmund . Caratomus hemisphæricus Desor . latirostris Desor sulcato-radiatus d’Orb. . LE] Cardiaster Bourgeoisanus à excentricus Forbes : granulosus Forbes . Hagenowi dOrb. ï Italicus d’Orb. . 5 Pilula d'Orb. : rostratus Forbes " Senonensis d’Orb, 5 Zignonanus d’Orb. Belgicus Defr. . complanatus Lam. elatus Forbes Cassidulus fibularoïdes Desmoul. 5 Hayesianus Desmoul. Marmini Agass. Porpita Desmoul. . Scutella Lam. Unguis Defr. . Veronensis Defr. Catopygus alpinus Agass. ie Avellana Dubois conformis Agass. depressus Agass. excentricus Agass. . Gresslyi Agass. . Neocomensis Agass. obovatus Agass. . ps patelliformis Bouvé À tenuiporus Agass. . Cidaris acuminifera Agass. . . Admeto Munst. . . . 5» Agassizii Cof. . 13. n Alsatica Agass. . . » alternans Quenst. » areolatus Wablhb. . \ 5 testudinarius Al. Brongn. 457 Periaster inæqualis 388. Prenaster Jutieri 402. Brissus cylindricus 404, Periaster Rana 388. Prenaster subacutus 402. Galerites albogalerus 182. Echinoconus hemisphæricus 179. Caratomus Faba 250. Echinoconus hemisphæricus 179. Offaster Bourgeoïsanus 335. lufulaster excentricus 348. Cardiaster ananchytis 345. Infulaster Borchardi 348. Holaster Italicus 337. Offaster Pilula 334. Infulaster rostratus 348. Offaster rostratus. 334. » Zignonanus 335. Cassidulus lapis-cancri 289. Lenita patellaris 228. Stigmatopygus elatus 297. Scutellina fibularoïdes 224. + Hayesiana 224. Rhynchopygus Marmini 287. Scutellina Porpita 224. Echinanthus Scutella 293. Echinanthus testudinarius 293. Seutellina Hayesiana 224. Echinanthus Scutella 293. Echinobrissus alpinus 270. Caratomus Avellana 250. Catopygus lævis 284. Pygaulus Studeri 252. Collyrites excentrica 209. Echinobrissus Gresslyi 269. x Renaudi 270. Botriopygus obovatus 279. Cassidulus patelliformis 290. Catopygus pyriformis 285. Cidaris carinifera 28. Hypodiadema Admeto 61. Cidaris Blumenbachii 5. Hemidiadema stramonium 58. Diplocidaris alternans 45. Salenia areolata 150. 58 458 TagLeAu DES SYNONYMES. Cidaris aspera Agass. . Autissiodorensis Cot. baculifera Munst. Bechei Broderip Bertrandi Mich. . Blainvillei Desm. Blumenbachii Munst. catenifera Munst. Censiorensis Cot. cinamomea Agass. circinatus Leske. cladifera Agass. Coloncynda Agass. copeoides Agass. . cornifera Agass. . corollaris Park. coronalis K1.-Leske. crassa Cot. . crenularis Lam. crinifera Quenst. . cristata Munst. crucifera Agass. . Cidaris Parandieri 5. » hirsuta 11. » Similis 22. Diademopsis Bechei Suppl. 427. Cidaris Drogiaca 7. Rhabdocidaris Blaïnvillei 41. | Cidaris Parandieri 5. » Braunii 21. Diplocidaris Censoriensis 46. dk, cinamomea 45. Phymosoma circinatum 88. Diplocidaris cladifera 46. Cidaris pleracantha 14. Rhabdocidaris copeoides 41. Cidaris clunifera 35. Phymosoma corollare 88. Cœlopleurus equis 97. Rhabdocidaris crassa 44. Hemicidaris crenularis 51. Diademopsis crinifera 81. Rhabdocidaris cristata 44. Cidaris Blumenbachii 5. Diadema Young et Bird. . Pseudodiadema hemisphæricum 68. ;: diatretum Morton. . . . . % diatretum 73. elegans marginata Quenst. Cidaris Quenstedti Suppl. 438. eurynacantha Agass. fasciculata Klipst. fistulosa Quenst. . florigemma Phil. . Fowleri Wright . gigantea Agass. glandaria Quenst. granulosa Goldf. . globiceps Quenst. hastalis Desor heteropleura? Agass. histricoïdes Quenst. . © Hoffmanni Rœm. . horrida Mer. intermedia Fleming . Jurensis Quenst, . Kleinii Desmar. Klipsteini Marcou Kœnigii Al. Brongn. . lævispina Sandb. . macroacantha Thurm . Cidaris Jouanettii 38. » Avena 21. Hemicidaris fistulosa 57. Cidaris Blumenbachii 5: Diplocidaris Wrightii 46. à gigantea 45. Cidaris authentica 28. Phymosoma granulosum 87. Cidaris velifera 34. Rhabdocidaris”copeoides 41. à nobilis 41. Cidaris Parandieri 5. Hemicidaris Hoffmanni 58. Rhabdocidaris maxima 39. Hemicidaris intermedia 52. Diademopsis Jurensis 81. Pseudodiadema Kleinii 73. Cidaris d'Orbignyana. Phymosoma Kænigii 86. Ecocidaris lævispina 156. Rhabdocidaris Orbignyana 40. TABLEAU DES SYNONYMES. Cidaris Malum Alb. Gras CT mamillana Rœm. . margaritifera Auct. . maxima Munst. megalacantha Agass. miliaris d’Arch. mitrata Quenst. monilipora Phill. . Moraldina Cot. Nerei Munst. . nobilis Munst. nobilis Quenst. ornata Goldf. . Orbignyana Agass. ovifera Klipst. perforata Rœm. ; papillata Young et Bird personata Defr. . . , pisifera Agass. prisca Munst. . . propinqua Galeotti . : Wright . Protei Munst. . ; pseudodiadema Lamk. . punctata Agass. . pustulifera Agass. ramifera Alb. Gras. . regularis Munst. . Rossica Buch . Salviensis Cot. Schmidelii Munst. scrobiculata Sandb. * . scutigera Munst . serialis Quenst. serrata d’Arch, Sismondæ d'Orb. . Smithiü Wright Spatula Agass. LL n spinosa Munst. RS C1 spinulosa Agass. . is Klipst. . à Rœm. biguse stellulifera Encyel. meth.. stemmacantha Agass. Cidaris vesiculosa 11. Pseudodiadema mamillanum 64. Cidaris clavigera 12. Rhabdocidaris maxima 39. * megalacantha 43. Pseudodiadema Kleinii 73. Rhabdocidaris mitrata Suppl. 439. Pseudodiadema hemisphæricum 68. Rhabdocidaris Moraldina 42. Archæocidaris Nerei 154. Rhabdocidaris nobilis 40. " Oppelli Suppl. 438. Pseudodiadema ornatum 72. Rhabdocidaris Orbignyana 40. Cidaris Austriaca 20. » vesiculosa 11. Hemicidaris intermedia Add. Salenia scutigera 149. Cidaris velifera 34. Archæocidaris prisca 154. Cidaris Galeotii 9. » Wrightii 7. Archæocidaris Nerei 154. Pseudodiadema hemisphæricum 68. Cidaris Lardyi 11. Diplocidaris gigantea 45. Rhabdocidaris tuberosa 42. Hypodiadema regulare 61. Eocidaris Rossica 158. Cidaris hirsuta Add. Porocidaris Schmidelii 47, Eocidaris scrobiculata 157. Salenia scutigera 149. Hemidiadema seriale 58. Porocidaris' serrata 47. Cidaris Munsteri E. Sism, Add. Rhabdocidaris Smithii Suppl. 439. Rhabdocidaris Remus 45. ÿ Spatula 44. Cidaris Wissmanni 22. Rhabdocidaris Ritteri 48. Cidaris vesiculosa 11. » perplexa 21. Rhabdocidaris maxima 39. Phymosoma Kœnigii 86. Cidaris Avenionensis 17. 459 460 TABLEAU DES SYNONYMES. Cidaris stemmacantha Rœm. . . . Cidaris pistillum 32. ". Strobilus Agass. . . . . . ; Ramondi 16. : stylopora Alb. Gras. . . . » vesiculosa 11. : subangularis Goldf. . . . . Diplopodia subangularis 78. ss serraria Bronn . . . . . Porocidaris serraria 48. " Tiara Hagenow . . . . . Phymosoma sexatile 87. s toreumatica Klein-Leske . Temnopleurus toreumaticus 105. » triaculeata Quenst. . . . . Rhabdocidaris triaculeata Suppl, 438. ; tricarinata Agass. . . . . ; crassa 44. “ tricarinata Munst. . . . . 35 tricarinata 44. a trigonacantha Agas . . . . $ trigonacantha 45. # » DUL 0 0 e Ritteri 45. 5». tatéra Muonste AE NE u trilatera Suppl. 439. » trispinata Quenst, . . . . 5 trispinata 42. » tripterygia Agass.t . 0 © | = Orbignyana 40. , tuberosa Alb. Gras. . . . . ji tuberosa 42. ne Vegas PRINT SPRL Ê vagans 47. » variolaris Al Brongn. . . . Diplopodia variolaris 78. ss , Goldf, . . . . .: Phymosoma Kœnigii 86. ; vesiculosa Goldf. . . . . (Cidaris velifera 34. Vendocinencis Ag. et Des. . » Cornutensis 14. Giydesate affinis Goldf.. . . . . ÆEchinolampas affinis 301. , Agassizi E. Sism. . . Clypeaster altus 240. : Brongniarti Munst. . . ŒÆEchinanthus Brongniarti 295. ï Bouei Munst. . . . . Conoclypus Bouei 319. ; conoideus Goldf. . . . . conoideus 319. . crassus Agass. . . . . (Clypeaster grandiflorus 241. 7 ellipticus Munst. . . . ÆEchinolampas ellipticus 308. : excentricus Lamk. . . Asterostoma excentricum 196. 5 Cuvieri Munst . . . . Echinanthus Cuvieri 292. : florealis Morton . . . Faujasia florealis 318. FA fornicatus Goldf. . . . Echinolampus stelliferus 304. . Gaimardi Al Brongn. . Clypeaster Umbrella 241. 4 geometricus Morton . . Pygurus geometricus 315. À gibbosus Marcel de $. Clypeaster Umbrella 241. De Haussmanni Koch et Du Pygurus Hausmanni 314. : hemisphæricus Lam. . . ÆEchinolampas hemisphæricus 307. FA incurvatus Desmoul. . . (Clypeaster rosaceus 244. & intermedius Desmoul. . , Scillæ 241. : Kleinii Goldf. . . . . ÆEchinolampas Kleinii 307. e laganoïdes Agass. . . Clypeaster scutellatus 242. 3 latirostris Agass. . . . cu ss 242, 1x Leskei Goldf. . . . . Conoclypus Leskei 322. # Linkii Goldf. . . . . Echinolampas Linkii 309. h Martinianus Desmoul. . (Clypeaster Folium 243. is Michelottii Agass. . . à scutellatus 242. TABLEAU DES SYNONYMES. Clypeaster ovalis Gratel. LL »” oviformis Gratel. oviformis Defr. . peltiformis Hisinger pentagonalis Phill. politus Lam. sandalinus d’Arch. portentosus Desmoul. scutiformis Lam. stelliferus Lam. . Tarbellianus Gratel. varians SOw. . Clypeopygus Cerceleti d'Orb. ”) Gresslyi d'Orb. . Michelini d'Orb. Orbignyanus Cot. oviformis d’Orb. Renaudi d'Orb. subquadratus d’'Orb. Gisièus acutus Agass. angustiporus Agass. clunicularis Phili. dimidiatus Phill. emarginatus Phill. . excentricus M Coy Hugii Agass. . lobatus Fleming orbicularis Phill. ornatus Buck. Patella Agass. Paultrii Cot. semisulcatus Phill . Codispeis Michelini Gueranger 1 simplex Agass. Cœlopleurus Agassizii d’Arch. n radiatus Agass. . Collyrites Agassizii dOrb. bicordata Desmoul. brevis Bruckner . Censoriensis Cot. depressus Desmoul. . dorsalis Agass. elongata d’Orb. 1 1» " Geymardi d’Orb. granulosa Desmoul . Echinolampas ovalis 305. a Blainvillei 308. . Francii 304. Caratomus peltiformis 251. Pygurus pentagonal]is 314. Echinolampas politus 302. Archiacia sandalina 325. Clypeaster turritus 240. 461 Laganum'scutiforme 229. Echinolampas stelliferus 304. Clypeaster marginatus 242. Conoclypus varians 321. Nucleopygus Cerceleti 261. Eschinobrissus Gresslyi 269. Michelini 269. Orbignyanus Suppl. 433. oviformis 271. Gresslyi var. depressa 269 subquadratus 268. Pau Blumenbachii 313. Clypeus sinuatus 276. Echinobrissus clunicularis 263. LE sulcatus var. elongata 267. Pygurus emarginatus 316. Clypeus sinuatus 276. Clypeopygus Hugiïi 274. Echinobrissus clunicularis 263. 3 orbicularis 265. Pygaster semisulcatus 165. Clypeus sinuatus 276. Clypeopygus Paultrii 274. Pygaster semisulcatus 165. Codiopsis Pisum Add. “. Doma 112. Cœlopleurus Delbosii 98. 1 spinosissimus 97. Collyrites ringens var. ovalis 207. Le] 7 analis var. inflata 206. elliptica var. brevis 203. Metaporhinus Censoriensis 211. Nucleopygus depressus 189. Collyrites elliptica var. dorsalis 204. Dysaster subelongatus 202. Grasia elongata 212. Metaporhinus Geymardi 211. Dysaster granulosus 201. 462 TABLEAU DES SYNONYMES. Collyrites inflata Desmoul.. . . . Collyrites analis var. inflata 206. se maxima Ag. et Desor. . » Collyrites elliptica var. max. 204. 5 Michelini d'Orb. . . . . Metaporhinus Michelinii 211. is minor Defr. . . . . . Collyrites elliptica var. minor 204. Conoclypus crassissimus . . . . (Conoclypus æquidilatatus var. 320. Leymerianus Cot. . . Conoclypus conoideus 319. . microporus Agass. ” : Anachoreta 319. : ovatus d'Orb. . . . . ÿ Leskei 322. : plagiosomus Agass. . . . Conoclypus Lucae 322. Conulus albogalerus Klein . . . Galerites albogalerus 182. " globosus, nodus et Bulla Rein Galerites abbreviatus 184. Conulus Hawkinsii Mantell . . . Discoïdea cylindrica 177. à vulgaris Park . . . . . Galerites abbreviatus 184 Cyclaster declivus Cot. . . . . . Brissopsis decliva 381. Cyphosoma corollare Agass. . . . Phymosoma corollare 88. # cribrum Agass. . . . (Coptosoma cribrum 91. , Delamarrei Desh. . . Phymosoma Delamarrei 90. ui difficile Agass. . . . Glyphocyphus difficilis 104. ü dimidiatum Agass. . . Phymosoma dimidiatum 90. : magnificum Agass. . . ” magnificum 88. Milleri Agass. . , : Kænigi 86. ” nummuliticum d’Arch. . 5 nummuliticum 92. Pr ornatissimum Agass. . . Kœnigii 86. % PS (-e Alb. Gras. Né. ais Die . paucituberculatum 90. LE perfectum ans Vox perfectum 89. A Rœm.. ... h Texanum, 90. ne. rie AGABB En su , regulare 89. " rugosum Agass. . . . " rugosum 89, É subgranulatum Agass. . : regulare. 89. 4 sulcatum Agass. . . . sulcatum 90. + tenuistriatum Agass . Gyphocypbus tenuistriatus 103. ss Tiara Agass. . . . . Phymosoma sexatile 87. Desoria Icaunensis Cot. . . . . . Nucleopygus Icaunensis 189. . Orbignyana Cot. . . . . Desorella Orbignyana 194. Diadema conforme Agass. . . . . Hemipedina conformis 60. ! Corona Alb. Gras. . . . Pseudodiadema rotulare 69. k Courtaudinum Cot. . . . Diplopodia Courtaudina 77. ‘2 crenulare Desm. . . . . Hemicidaris crenularis 51. : Davidsonii Wright . . . Pseudodiadema mamillanum 64. u depressum Agass. . . . e depressum 65. F dilatatum Agass. . . . . Hypodiadema dilatatum 62. L distinctum Agass. . . . Diplopodia distincta 77. : Drogiacum Cot. … Pseudodiadema Placenta 64. ee dubium Alb. Gras. . . . Diplopodia subnuda 78. TABLEAU DES SYNONYMES. Diadema florescens Agass. . Foucardi Cot. . Gervillii Desmoul. Globulus Leym. granulare Agass. . granulosum Agass. æquale Quenst. » Agass. affine Agass. ambiguum Desmoul . annulare Agass. Archiaci Desor arenatum d’Arch. Autissiodorense Cot. . Bakeriæ Woodw. Benettiae Forbes . Blangianum Desor Bourgueti Agass. . Bruntrutanum Desor Calloviense d’Orb. Carthusianum Alb. Gras. . complanatum Cot. complanatum Agass. Grasii Desor Heberti Desor . hemisphæricum Agass. homostigma Agass. . humile Apgass. . Icaunense Cot. . Jobæ d’Orb. inæquale Agass. Kleinii Desmoul. . Kænigïi Desmoul. 21 22 Lamarckii Desmoul. . Lucæ Agass. Lusseri Desor . macrostoma Agass. Malbosii Desor mamillanum Agass. . Meriani Agass. Michelini Agass. . miliare Desor . microporum Leym. microccon Desmoul. . minimum Agass. : Hypodiadema florescens 62. Pseudodiadema Bourgueti Add. Pedina Gervillii 101. Diademopsis Globulus 80. Pseudodiadema granulare 73. Phymosoma Kænigii 86. Pseudodiadema homostigma 65. ” æquale 65. x affine 69. 5 hemisphæricum 68. 5 annulare 72. Diplopodia Archiaci 77. Echinopsis arenata 99. Diplopodia Autissiodorensis 79. Pseudodiadema Bakeriæ Supp. Benettiae 72. Coptosoma Blanggianum 92. Pseudodiadema Bourgueti 70. EL Bruntutanum 66. Diplopodia Calloviensis 76. Pseudodiadema Carthusianum 71. à lenticulatum 67. : complanatum 66. Grasii 70. Hypodiadema Heberti 63. Pseudodiadema hemisphæricum 68. F homostigma 65. FE) 3 65. Diplopodia Ieaunensis 76. À Jobæ 76. Pseudodiadema inæquale 67. 5 Kleinii 73. Hemicidaris Boloniensis 53. Phymosoma Kœænigii 86. Acrosalenia Lamarckii 141. Pseudodiadema Lucæ 71. 5 Lusseri 75. > macrostoma 70. Diplopodia Malbosii 78. Pseudodiadema mamillanum 64. Acrosalenia Meriani 141. Pseudodiadema Michelini 72. Fa miliare 70. Diademopsis micropora 80. Pedina sublævis 101 Diademopsis minima 80. 463 464 TABLEAU Diadema Mooreii Wright ” nobile Desor Nysti Desor Orbygnyanum Cot. ornatum Agass. 2 » ñ pentagonum Morris . Perriqueti Cot. Picteti Des. Placenta Agass. polystigma Agass. priscum Agass. = pseudo-hemicidaris Alb. Ca as pseudodiadema Agass pusillum Agass. Rathieri Cot. -Raulini Cot. Repellini Alb. Gras. Rhodani Agass. Ricordeanum Cot. Robinaldinum Cot. Roissyi Desor . rotulare Agass. Ruppellii Desor seriale Leym. Sinaicum Desor spinosum Agass. . subangulare Agass. subcomplanatum d’Orb. subnudum Agass. . sulcatum Agass. superbum Agass. . tenue Agass. tetragramma Agass. . tetrastichum Quenst. Texanum F. Rœmer textum Agass. . transversum Agass. uniforme Alb. Gras. variolare Agass. Diademopsis Prisciniacensis Obttean Discoïdea concava Agass. . depressa Agass. . hemisphærica Agass. . inflata Agass. macropyga Agass. DES SYNONYMES, Diademopsis Mooreïi 81. Diplopodia nobilis 78. Pseudodiadema Orbignyanum 68. ” » 68. E Bourgueti 70. ornatum 72. Dinopéte pentagona Suppl. Pseudodiadema rotulare Add. n Picteti 71. ÿ Placenta 64. + Kleinii 73. à Placanta 64. Hemicidaris pseudo-hemicidaris 56. Pseudodiadema hemisphæricum 68. Glyphocyphus pusillus 104. Pseudodiadema Rathieri 66. 2 Raulini 71. a Repellini 71. Es Rhodani 71. u, Tetragramma 69. Diplopodia Robinaldina 78. ÿ Roïssyi 78. Pseudodiadema rotulare 69. es Ruppellii 73. Diademopsis serialis 79. Diplopodia Sinaïca 78. : Pseudodiadema mamillanum 64. Diplopodia subangularis 75. Pseudodiadema subcomplanatum 67. Diplopodia subnuda 78. FA sulcata 76. Pseudodiadema superbum 67. o tenue 72. Fe tetragramma 69. Magnosia tetrasticha 116. Pseudodiadema Texanum 72. , textum 67. 3 hemisphæricum 68. ; uniforme 74. Diplopodia variolaris 78. Hypodiadema Prisciniacense Suppl. Holectypus concavus 171. à depressus 169. 5, hemisphæricus 172. ; inflatus 171. ÿ macropygus 173. TABLEAU DES SYNONYMES. Discoïdea marginalis M’ Coy. . ; minima Agass. ps maxima du Bois e. Pisum Merian ; plana Agass. ; speciosa Agass. Dysaster acutus Desor KL æqualis Agass. ;. ampla Cot. PA analis Agass. > anasteroïdes Agass. . Fe Avellana Agass. 5 Bruckneri Merian = Buchïi Desor. à capistratus Agass. 5 carinatus Agass. 3 conicus Cot. 5 dorsalis Agass. a Eudesii Agass. . : excentricus Desor " Gaymardi Alb. Gras. L hemisphæricus Alb. Gras. . ÿ Loryi Alb. Gras. . ÿ Malum Agass. Desor. : Michelini Cot. . | ÿ Cot. . 5 Munsteri Desor = ovalis Agass. E 51: Gof. 5 Ovulum Desor . L propinquus Agass. j ringens Agass. . À 5 Robinaldinus Cot. (var:.) 3 semiglobus Desor . : siliceus Quenst. subringens M’Coy. A suprajurensis d’Orb. . es symmetricus M’ Coy. : truncatus Dubois . Voltzii Agass. ticbinenthue altus Leske 5 ellipsoïdalis d’Orb. ” Halænsis d’Archet in: Pa hemisphæricus d’Orb. a humilis Leske. 5 orbiculatus Leske. 465 Holectypus hemisphæricus 172. Discoïdea subuculus 176. Conoclypus Anachoreta 319. Discoïdea subuculus 176. Holectypus planus 172. ge giganteus 172. Collyrites acuta 205. d æqualis 105. Dysaster granulosus 201. Collyrites analis 206. Dysaster subelongatus 206. Collyrites analis var. minor 206. % elliptica var. brevis 204. , Buchii 209. 5 capistrata 208. o carinata 208. 5 conica 205. ie elliptica var. dorsalis 204. ringens var. ovalis 207. Collyrites excentrica 209. Metaporhinus Gaymardi 211. Collyrites hemisphærica 210. 5 Loryi 205. mn elliptica var. max. 204. Metaporhinus Michelinii 211. is Censoriensis 211. e Munsteri 211. Collyrites bicordata var inflata 204. : acuta var. major 205. y Ovulum 209. À bicordata 204. ringens 207. s analis var. inflata 206. Pachyclypus semiglobus 195. Collyrites silicea Suppl. 441. . ringens var. ovalis 207, Dysaster anasteroïdes 202. Collyrites analis var. inflata 206. $ bicordata var. truncata 204. a Voltzii 207. Clypeaster altus 240. Echinolampas ellipsoïdalis 303. Clypeaster Halænsis 244. Echinolampas hemisphæricus 307. Clypeaster placunarius 244. Pygurus rostratus 311. 59 466 TABLeAU DES SYNONYMES. Echinanthus ovatus var. Leske. . . profundus d'Arch. . CA subsimilis d'Orb. Echinarachnius incisus Agass. » Porpita Agass. . Echinobrissus Bourgeoisii d'Orb. Kæchlini d'Orb. a lacunosus d’Orb. : minimus d'Orb. >: Morris d’Orb. ; Neocomiensis d'Orb. . 1 parallelus d’'Orb. . 3 planior Breyn. . o Roberti d'Orb. . serobiculatus d’Orb. . Echinoclypeus Umbrella Blainv. Echinoconus Bargesanus d'Orb Ê Castanea d'Orb. a gigas d’Orb. Globulus d’Orb. mixtus d'Orb. . à Nucula d'Orb. . 5 orbicularis d’Orb. > Rhotomagensis d’Orb. . . subconicus d’Orb. k subpyramidalis d’Orb. . . subrotundus d’Orb. . , scutatus Schræter Echinocorys Grasanus d'Orb. . : minor Leske. , ovatus Leske. . # papillosus d’Orb. . A pustulosus Leske. : scutatus Leske. # sulcatus d'Orb. » vulgaris Breyn. Echinocrinus triserialis M’ Coy. 5 Munsterianus Koninck ÿ Urüi Flem. Echinocyamus ambiguus Agass. $ Annonii Merian. FA costulatus Desor : maximus Desor . ; obtusus Agass. conicus Breyn. d’Orb. . hemisphaericus Breyn. . Echinolampas affinis 301. Clypeaster profundus 243. Echinolampas subsimilis 305. Sismondia incisa 227. Scutellina Porpita 224. Nucleolites Bourgeoisii 260. .: Kœchlini 259. 5 lacunosus 259. : Cor-avium 261. 5 Morrisii 260. Echinobrissus Cottaldinus 271. Nucleolites parallelus 259. Echinobrissus clunicularis 263. Nucleolites Roberti 258. a scrobiculatus 260. Pygaster Umbrella 165. Galerites Bargesanus 187. . Castanea 187. ÿ albogalerus 182. gigas 187. * abbreviatus 199. Echinoconus hemisphaericus 179. Galerites albogalerus var. 182. Globator Nucula. Echinoconus hemisphaericus 180. Galerites Rhotomagensis 186. 5 albogalerus Add. 488. "e g Add. 488. subrotundus Add. 488. Hemipneustes radiatus 349. Collyrites hemisphærica 210. Ananchytes ovata var. 332. A ovata 330. 5 Corculum 332. 4 ovata var. 331. ÿé ovata 330. > sulcata 332. 5 ovata 330. Archaeocidaris triserialis 155. Eocidaris Munsteriana 156. Archæocidaris Urii 154. Echinocyamus Altavillensis 220. Sismondia Annonii 226. ñ, costulata 227. x» maxima 226. Echinocyamus Altavillensis 220. TABLEAU DES SYNONYMES. 467 Echinocyamus occitanus Agass . . Sismondia occitana 2925. $ planulatus d’Arch. . ps planulata 225. s profundus Agass. . ; profunda 226. F propinquus Galleotti Echinocyamus pyriformis 218. Echinodiscus bisperforatus Park. . Amphiope bisperforata 236. 5 orbicularis Leske, . . Laganum orbiculare 228. à quinquies perforatus Leske. . . . . . . Mellita testudinata 237. 2 sexies perforatus Leske Mellita hexapora 287. Echinolampas Agassizii Du Bois . Conoclypus conoïdeus 319. 3 acuta Desmoul. . . s acutus 323. $ Blumenbachii Koch et Dunk. . . . . . Pygurus Blnmenbachiüi 315. ; Burdigalensis Agass. Echinolampas ovalis 305. à columbaris Agass. . Pygaulus columbaris 254. , curtus Agass. . . . ÆEchinolampas Beaumonti. var. curta 303. : Cuvieri Agass. . . . Echinanthus Cuvieri 292. s dilatatus Agass. . . Echinolampas affinis 302. 5 eurypygus Agass. . . ; Beaumonti var. curta 308. à eurysomus Agass. . ÿ affinis 801. ÿ Faujasii Desmoul. . Faujasia Faujasii 317. < Francii Desmoul. . . Echinolampas scutiformis 308. ee fungiformis Merian . " tL 308. à intermedius Agass. . Fe similis 305. : Lampas de la Bèche Pygurus Lampas 311. É minor Agass. . . . Botriopygus minor 280. St ovata Desmoul. . . Conoclypus Leskei 322. . Ovum Desmoul. . . ds: Ovum 323. 5 productus Agass. . . Pygurus productus 312. Richardi Desmoul. . Echinolampas Laurillardi 307. Fe stelliferus Agass. . . ’ Beaumonti var. curta 303. : semiglobus Desmoul. Conoclypus semiglobus 322. . subdorsatus Desor . ÆEchinolampas dorsalis 304. Echinometra circinata Rumph. . . Phymosoma circinatum 88. ; Lachmundi Lang . . Galerites albogalerus 182. # mirabilis Nicolet . . . Psammechinus mirabilis 120. , Thomsoni Haime. . . Coptosoma Thomsoni 92. Echinoneus ‘ibogalerus Blainv. . . Galerites albogalerus 182. & conformis Desor . . . ÆEchinoneus cyclostomus 197. . ovatus Munst. . . . . Echinocyamus ovatus 218. ds oviformis foss. Blainv. . Echinolampas Blaïnvillei 308. : Placenta Goldf. . . . Echinocyamus Placenta 220. à scutatus Munst. . . . Fe scutatus 220. : scutiformis Leske . . Echinolampas scutiformis 308. à subglobosus Goldf. . . Fibularia subglobcsa 221. Echinospatagus argilaceus d’Orb. . Toxaster argilaceus 354. 468 TABLEAU DES SYNONYMES. Echinospatagus Collegnii d'Orb. Toxaster Collegnii 354. Breyniusanus d’Orb. F Breyniusanus 356. codiformis Breyn ù gibbus d’Orb. granosus d’Orb. us Prunella Kœnig x Roulini d'Orb. . ” subcylindricus d’Orb. Echinopsis Bechei Woodward + calva Quenst. . no contexta Agass. 4 depressa Agass. latipora Agass. pusilla Rœm. . " rotata Forbes. : Echinus acanthodes Desmoul. . altus L. Gm. alutaceus Goldf. " antiquus Defr. arenatus Lamk. . areolatus Kænig Astensis E. Sism. . sz Benettiæ Kœnig o bigranularis Agass. Bayle. »” 221 » » Buchii Steiniger Cadomensis Agass. Caillaudi Desor . Carantonianus Agass. . carinatus L. cataphractus Brug. catenatus Desor Caumonti Desor Charlesworthii Forbes circinatus Lam. . clunicularis Llhwyd. complanatus Gmeliu cordatus Bayer . ” costatus Agass. . Al diadematus M’Coy . » diademoides Bayle . ; depressus Leske Leymerianus Cot. . ; Neocomiensis d'Orb. Natheïimensis Quenst. . Lamk.-Forbes . : complanatns 352. " gibbus 353. a complanatus 352. " Leymerianus 353. , Neocomiensis 353. Hemiaster Prunnella 371. Toxaster Roulini 356. subcylindricus 355. Diademopsis Bechei Suppl. 427. Hypodiadema calvum Suppl. 440. Glyphocyphus radiatus 103. » 991 108. » » 105. Hemipedina Natheimensis 60. Glyphocyphus radiatus 103. Pedina sublævis 101. Peltastes acanthodes 145. Clypeaster altus 240. Psammechinus alutaceus 122. Stomechinus bigranularis 125. » » 125. Salenia petalifera 149. Stamechinus mirabilis 120. Cottaldia granulosa 114. Stomechinus serratus 125. " Anensis 129. F bigranularis 125. Cottaldia Buchiïi 114. Stomechinus serratus 125. Psammechinus Caillaudi 120. Phymosoma Carantonianum 89. Collyrites carinata 208. Pygurus rostratus 311. Psammechinus catenatus 122. Stomechinus Caumonti 128. Psammechinus Charlesworthii 121. Phymosoma circinatum 88. Echinobrissus clunicularis 263. . Toxaster complanatus 351. Collyrites carinata 208. Stirechinus Scille 131. Stomechinus gyratus 126. si diademoides 129. Holectypus depressus 169. TABLEAU DES SYNONYMES. 469 Echinus distinctus Agass. Doma Desmar. dubius Agass. » IST RE TA. Duciei Wright . elegans Desmoul. equis Val. . excavatus Agass. k Goldf. fallax Agass. . Gacheti Desmoul. granulosus Munst. . Gravesii Desor Henslovii Forbes hexaporus L. Gm. . hieroglyphicus Munst. . homocyphus Agass. infulatus Mort. . intermedius Agass. Kœnigii Parkins. lævis Agass. . lineatus E. Sism. $ Goldf. Melo Forbes . » Peach Menardi Desmar. Milleri Desm. minutus Buckmann mirabilis Agass. monilis Desmar . multigranularis Cot. neglectus Lamk. nitidus Kœnig nodulosus Munst. A Quenst. . Orbignyanus Cot: ovatus Gmel. . paradoxus Schloth. parvus Michelotti patellaris L. Gm. Patagonensis d’Orb. pentaporus L. Gm. peltatus Desmoul- peltiformis Wahlenb. . perlatus Agass. . » Desmar. Polycyphus distinctus 118. Codiopsis Doma 112. Psammechinus mirabilis 120. Coptosoma dubium Suppl. 452. Psammechinus Duciei 121. Echinopsis elegans 99. Coelopleurus equis 97. Stomechinus apertus 127. “a excavatus 127. Psammechinus fallax 119. Echinopsis Gacheti 100. Cottaldia granulosa 114. Psammechinus Gravesii 121. Psammechinus Henslovii 121. Mellita hexapora 237. Glypticus hieroglyphicus 95. Psammechinus homocyphus 120. Cœlopleurus infulatus 98. Stomechinus bigranularis 125. Phymosoma Kœnigii 86. Stomechinus lævis 126. Psammechinus mirabilis 120. Stomechinus lineatus 126. Echinus Woodi 124. 2e Lamarckii 123. Goniopygus Menardi 94. Phymosoma Kænigii 86. Diademopsis crinifera 81. Phymechinus mirabilis 134. Psammechinus monilis 121. Stomechinus multigranularis 128. Toxopneustes neglectus 135. Cœlopleurus equis 97. Magnosia nodulosa 115. LL decorata 116. Stomechinus Orbignyanus 129. Ananchytes ovata 330. Collyrites carinata 208. Psammechinus parvus Suppl. 454. Lenita patellaris 225. Hypechinus Patagonensis 130. Mellita testudinata 237. Goniopygus peltatus 94. Caratomus peltiformis 251. Stomechinus lineatus 126. < perlatus 126. 470 TABLEAU DES SYNONYMES. Echinus perlatus Wright. petaliferus Desmar. planus Agass. polyporus Agass. psammophorus Agass. . pulcher Agass. punctatus Quenst. . pusillus Munst. . pustulosus Gmel. pyriformis Leske. radiatus Gmelin 5 Hœninghaus . Rathieri Cot. . Robinaldinus Cot. rotundus Alb. Gras. rosaceus L. Gm. rotularis minor Langius . Ruffini Forbes saxatilis Park. Scyllæ Desmoul. sculptus Lam. semiplacenta Agass. serialis Agass. serratus Agass. , Serresii Desmoul. siliceus Lister spatagoïdes Langius stellatus Schloth. subrotundus L. Gm. is Leske subuculus Leske. subulatus Young et Bird sulcatus Goldf. textilis Munst. Theveneti Alb. Gras Toreumaticus Blainv. . tuberculatus Defr. Vacheyi Cot. . vulgaris (pro parte) Leske . Woodwardii Desor Epiaster Aquitanicus d’Orb. crassissimus d’Orb. distinctus . d’Orb. Kæchlianus d’Orb. polygonus d’Orb. trigonalis d’Orb. Stomechinus subconoïdeus 125. Salenia petalifera 149. Tripneustes planus 132. Stomechinus polyporus 128. 1 lineatus 126. 5 pulcher 130. Magnosia punctata Suppl. 440. Glyphocyphus pusillus 104. Ananchytes ovata var. 331. Catopygus pyriformis 285. Hemipneustes radiatus 349. Glyphocyphus radiatus 103. Psammechinus Rathieri 119. Stomechinus Robinaldinus 129. Codechinus rotundus 111. Clypeaster rosaceus 244. Acrosalenia Meriani 141. Psammechinus Ruffini 121. Phymosoma saxatile 87. Styrechinus Scillæ 131. Temnopleurus Toreumaticus 105. Stomechinus semiplacenta 129. À serialis 127. x serratus 125. Psammechinus Serresii 129. Galerites albogalerus 182. Toxaster complanatus 352. Cassidulus lapis-cancri 289. Seutella subrotunda 232. 4 striatula 232. Discoïdea subuculus 176. Pygurus emarginatus 316. Glypticus sulcatus 96. Polycyphus textilis 117. Psammechinus Theveneti 119. Temnopleurus Toreumaticus 105. Phymosoma Kænigii 86. Stomechinus Vacheyi 127. Galerites abbreviatus 184. Psammechinus Woodwardii 121. Isaster Aquitanicus 359. Micraster acutus 360. Micraster distinstus 361. Ps Kœcblianus 361. $ polygonus 362. $ trigonalis 362. TABLEAU DES SYNONYMES. Epiaster tumidus d’Orb. » Varusensis d'Orb. . Eucosmus decoratus Agass. . Eupatagus carinatus d'Arch. » » magnus Herklots . minor Agass. Fibularia affinis Desmoul. alpina Agass. . Francii Desmoul. Studeri E. Sism. subcaudata Desmoul. Galeola papillosa Klein . Galerites abbreviatus Goldf. angulosa Desor antiquus Defr. . apertus Quenst. Bordae Gratel. canaliculatus Goldf. castanea (pro parte) Desor conica Desor conoïdeus Lam. cretosus Mantell . cylindricus Lam. . depressus Lamk. . Globulus Desor Hawkinsii Desmoul. . hemisphaericus Lam. Le Forbes . Leskei Desor mixtus Defr. Nucula Alb. Gras ovalis Val. ovatus Lam. Ovum Gratel. Patella Lam. pulvinatus Sow. pyramidalis Desmoul. pygaea Agass. . Rotula Al. Brongn. rotularis Lam. . scutiformis Lam. . semiglobus Lam. speciosus Munst. . subuculus Goldf. sulcato-radiatus Goldf. truncatus Defr. 471 Micraster tumidus 361. 5 distinctus 361. Magnosia decorata 116. Breynia carinata 409. 5 magna 409. Macropneustes minor 412. Echinocyamus affinis 219. à: alpinus 219. : inflatus 218. L Studeri 219. 5 subcaudatus 219. Ananchytes ovata var. 332. Galerites oblongus 184. 3 albogalerus var. 183. Holectypus depressus 169. 5 Devauxianus Add. 488. Conoclypus Bordae 320. Discoïdea cylindrica 177. Galerites Rhotomagensis 186. » albogalerus var. 188. Conoclypus conoïdeus 319. Galerites albogalerus 182. Discoïdea cylindrica 177. Holectypus depressus 169. Galerites subsphaeroïdalis 184. Discoïdea cylindrica 177. Echinoconus hemisphaerieus 179. Holectypus hemisphaericus 172. Galerites subrotundus 188. » albogalerus var, 183. Globator Nucula 188. Echinolampas ovalis 305. Conoclypus Leskei 322. Conoclypus Ovum 328. Clypeus sinuatus 276. Conoclypus pulvinatus 321. Galerites albogalerus var. 183. Pyrina pygaea 191. Discoïdea Rotula 178. » subuculus 176. Echinolampas scutiformis 308. Conoclypus semiglobus 322. Holectypus speciosus 172. Discoïdea subuculus 176. Echinoconus hemisphaericus 179. Galerites abbreviatus 184. 472 TABLEAU DES SYNONYMES. Galerites Turonensis Defr. . . . . Holectypus Turonensis 174. . Umbrella Lam. . . . . Pygaster Umbrella 165. % vulgaris Lam. . . . . . Galerites albogalerus var. 183. Æ sn CODsiieS Ar » abbreviatus 184. Glypticus Koninckii Desor . . . . Glypticus hieroglyphicus 95. Groniophorus lunulatus Agass. . . (Goniophorus apiculatus 146. Goniopygus globosus Agass. ., . Goniopygus Menardi 94. ù intricatus Agass. . . ss peltatus 94. à perforatus Wright . . Hemipedina perforeta Suppl. 429. nl irregularis Alb. Gras. . Goniopygus delphinensis 94. Hardouinia Mortoni d’Arch. et H. Echinanthus Mortonis 295. Heliocidaris mirabilis Agass. . . . Phymechinus mirabilis 134. Hemiaster aequifissus Desor . . . Periaster aequifissus 385. és affinis Sorign. . . . . Hemiaster nasutulus 370. : altissimus Desor . . . Periaster altissimus 384. 8 amplus Desor . . . . Schizaster amplus 392. ss Amygdala d’Orb. . . . Isaster Amygdala 359. ñ Baïlyi Forbes . . . . . Hemiaster Muschisoniae 369. ; birostratus Sorign. . . . Prenaster birostratus 402. Branderianus Forbes . . Brissopsis Branderiana 381. 53 bucardium Desor . . . Periaster bucardium 384. e Bucklandi Desor . . . 5 Bucklandi 383. ÿ canaliculatus Cot. . . . ; canaliculatus 386. x complanatus d’Arch. . . à complanatus 386. 5 constrictus Cot. . . . . Hemiaster globosus. 372. dé Cosoni Sorign. . . . . Hemipatagus Cosoni 418. ñ costifer Herklots . . . Schizaster costifer 398. F elatus d'Orb. . . . . . Periaster elatus 382. : expansus Desor . fe expansus 388. 3 Fourneli Desh. . . . . Hemiaster Fourneli 388. " “ d’Orb. AT . Orbignyanus 377. os globosus d’'Orb. . . . . Periaster altissimus 384. ; Grateloupi Desor . . . Pericosmus latus 396. ” inaequalis Desor . . . Periaster inaequalis 388. ie inflatus Desor . . . . «A inflatus 386. . lacunosus d’Orb. . . . . Schizaster amplus 392. is latisulcatus Desor . . . Periaster latisulcatus 387. 4 Ligeriensis d'Orb. . , . Hemiaster Regulusanus 370. Pa major Desor . . . . . Schizaster major 390. PA Nucula Desor . . . . Hemiaster Prunella 371. : Pigum Dedor ch. 156 + nasutulus var. 370. G obesus Desor . . + . . Periaster obesus 387. e orbicularis Sorign. . . . Periaster subglobosus 385, , punctatus d’Orb. . . . . Hemiaster nasutulus 370. 5 pusillus Sorign. . . . . » nasutulus 370. : Passyanus Sorign, . . . Periaster Passyanus 385. TABLEAU DES SYNONYMES. 473 Hemiaster Pomum Desor Le Rana Desor : 3 Ricordeanu d’Orb. 5 Stella d’Orb. s. subalpinus Desor » subglobosus Desor . suborbicularis Desor : Texanus Rœm. 5 tumidus Desor 5 verticalis Desor Hemicidaris Acinum Desor ; Admeto Desor = ù alpina var. nr Wright à angularis Agass. . 53 Archiaci E. Sism. : buccalis Agass. k Davidsoni Wright L Desoriana Cot. 5 crenularis Murch. , 4 Morris . depressa Agass. S diademata Cot. 2 fistulosa Quenst. . Fe granulata Merian Pa gratiosa Desor 5 Guerangeri Cot. . F inermis Alb. Gras e Kœnigii Agass. s lævis Desor 5 Lamarckii Agass. . : Lybica Desor . Marconissæ Menegh. js Neocomiensis Cot. ë ovifera Agass. " Patella Agass. . radians Agass. “ regularis Desor 5 saleniformis Desor pr stramonium Agass. . »” 2 Cot. Wrightii Cot. (non pété) Hemipedina Bechei Wright $ Nodoti Cot. . : Bowerbankii Wright : Michelini Cot. . Pericosmus Pomum 397. Periaster Rana 388. Hemiaster Phrynus 368. : angustipneustes 371. : Verneuilli 376. Periaster subglobosus 385. k. suborbicularis 387. æ Texanus 384. Micraster tumidus 361. Periaster verticalis 385. Hypodiadema Acinum 68. ; Admeto 61. Hemicidaris Wrightii 54. Acrosalenia angularis 140. Coptosoma Archiaci 92. Diademopsis buccalis 79. Hemidiadema Davidsoni Suppl. 442. Hypodiadema Desorianum Suppl. 442. Hemicidaris Bravenderi Suppl. 434. ou intermedia 52. Acrosalenia depressa 142. Hemicidaris Cartieri 54. Hemidiadema seriale Add. 486. Acrosalenia granulata 142. Ê gratiosa 142. Hypodiadema Guerangeri Suppl. 485. 5 inerme 63. Hemicidaris Boloniensis 58. Hypodiadema læve 63. Acrosalenia Lamarckii 141. Pseudodiadema Lybicum 72. Hemipedina Marconissæ 59. Cidaris clunifera Add. 485. » Ovifera 30. Hypodiadema Patella 62. Acrosalenia radians 142. Hypodiadema regulare 61. x saleniforme 62. stramonium 58. cas Rathieriana Cot, Suppl. 448. Hypodiadema Wrightii Suppl. 448. Diademopsis Bechei Suppl. 427. n Nodoti Suppl. 436. » Bowerbankii Suppl. 427. x - Michelini Suppl. 427. 60 474 TABLEAU DES SYNONYMES. Hemipneustes Fittoni Forbes . . HEnnalaster Fittoni 357. » Greenovi Forbes . . Fi Greenovi 358. Heteraster Couloni d’Orb. Toxaster Couloni 356. Holaster altus Agass. Holaster subglobosus 338. FL amplus d'Orb. . Amygdala Agass. bicarinatus Agass. bisulcatus Alb. Gras Cenomanensis d’Orb. carinatus Agass. cinctus Agass. . cordiformis Sorign. Couloni Agass. . . equalis Portlock fimbriatus Agass. . Greenoughii Agass. . Grasanus d’Orb. . inflatus Desor . intermedius Agass. ke d'Orb, nasutus Desor . oblongus d’Orb. Pilula Agass. rostratus Deshayes Roulini Deshayes. Sandoz Du Bois subglobosus d’Orb. suborbicularis Agass. nn parte) . = subcylindricus Ab. as transversus Agass. Holectypus antiquus Desor ” ” Neocomensis Alb. Gras. striatus d'Orb. . Hyboclypus agariciformis Forbes ” LE elatus Agass. . elongatus Alb. Gras Laganum attenuatum Agass. 1” ” Columbianum d’Orb. . depressum Lesson marginale Agass. . ä Agass. . Marmonti Beaud. . profunda Agass. reflexum Agass. Rogersi Agass. Holaster latissimus 337. Isaster Amygdala 359. Cardiaster bicarinatus 345. Holaster Perrezii 336. 5 suborbicularis 341. Cardiaster Ananchytis 345. a cinctus 346. Micraster cordiformis 362. Toxaster Couloni 356. Cardiaster Ananchytis 345. , cinctus 346. ï fossarius 345. Holaster cordatus 343. Offaster inflatus 335. Toxaster granosus 352, Holastar l’'Hardyi 342. n. carinatus 340, Toxaster oblongus 355. Offaster rostratus 334. À 334. Tohesier Roulini 356. Holaster carinatus 340. cor. avium 338, Holaster lævis 339. Toxaster subcylindricus 355. Holaster lævis 339. Holectypus depressus 169. 5 Grasii 174. “ depressus 169. Galeropygus agariciformis 168. Desorella elata. 194. Grasia elongata 212. Laganum ellipticum 228. Pygurus Columbianus 312. Laganum scutiforme 229. Sismondia marginalis 226. Laganum orbiculare 228. Pygurus Marmonti 316. Sismondia profunda 226. : marginalis 226. Mortonia Rogersi 231. TABLEAU DES SYNONYMES. 475 Laganum rotundum Herklots jà tenuissimum Agass. . Lenita Faba Agass. » patelloïdes Forbes Linthia spatangoïdes Desor Mellita similis Agass. . : Micraster Aquitanicus Agass. . arenatus Agass. . » Beaumonti Agass. . breviporus Agass. : cordatus Agass. ÿ Deshayesii Agass. æ Edwardsii Agass. 5 Helveticus Agass. É latus Agass. . » E. Sism. 3 major Agass. . minimus Agass. . Murchisoni Morris . : pulvinatus dArch. . . Renouxii d’Orb. . ss sexangulatus d’Orb. , subacutus d’Arch. .. c tropidotus Agass. : undulatus Agass. Milnia decorata Haïme L Nucleolites Agassiziü Wright . alpinus Agass. . 7 amplus Agass. . : analis Sorign. . Bomarii Defr. Britanna Defr. . . 5 canaliculatus Goldf. ss carinatus Goldf. Castanea Al Brongn. ÿ clunicularis Blainv. “ Collegnii Desor. s columbaria Lam. 5 conicus Cot. . : cordatus Goldf. . fx costulatus Desh. : : Crepidula Desor . . F* cruciferus Morton . 5 decollatus Quenst. . » depressa Al Brôngn. cor-testudinarium Agass. . Laganum orbiculare 228. Sismondia marginalis 226. Cassidulus Faba 289. Lenita patellaris 228. : Periaster spatangoïdes 385. Mellita hexapora 237. Isaster Aquitanicus 359. Micraster cor-anguinum var. 364. Macropneustes Beaumonti 411. Micraster Leskei 366. : gibbus 365. Fe cor-anguinum var. 364. Macropneustes Deshayesii 410. Pericosmus Edwardsii 396. Pronaster Helveticus 401. Pericosmus latus 396. Micraster brevis 364. Macropneustes Deshayesii 410. Hemiaster minimus 368. 7, Murchisoniæ 369. Macropneustes pulvinatus 411. Micraster Michelini 363. Hemiaster sexangulatus 373. Prenaster subacutus 402. Micraster laxoporus 366. Periaster undulatus 383. Acrosalenia decorata 143. Clypeus Agassizii 278. Echinobrissus alpinus 270. : amplus 266. Stigmatopygus Bervillei 297. Catopygus pyriformis 285. 5 carinatus 283. Hyboclypus canaliculatus 193. Catopygus carinatus 283. Galerites Castanea 185. Echinobrissus clunicularis 263. à Collegnii 272. Catopygus columbarius 288. Echinobrissus clunicularis 263. à cordatus 266. " costulatus 272. # Crepidula 265. Nucleolites crucifer 262. Hyboclypus Marcou 193. Galerites Castanea 185, 476 TABLEAU DES SYNONYMES. Nucleolites depressus Munst. dilatatus Agass. dimidiatus Agass. ( Edmundi Cot. elongatus Agass. emarginatus Forbes excentricus Munst. excisus Quenst. Faba Agass. . Goldfussii Desmoul. Gresslyi Agass. granulosus Munst. Grignonensis Defr. lacunosus Agass. heptagona Gratel. . lævis Defr. . lapis-cancri Goldf. latiporus Agass. major Agass. Marmini Desmoul. var.) Michelin: Alb. Gras. . 5 Wright . micraulus Agass. minimus Agass. minor Agass. minutus Herklots . Mortoni Conrad Munsteri Desmoul. Neocomensis Agass. PA Cot. Nicoleti Agass. . obovatus Desmoul. Olfersii Agass. . orbicularis Gratel. . Se d’Orb. . oviformis Cot. Ovulum Lam. » Lam. paraplesius Agass. Patella Defr. patellaris Goldf. planulatus Rœm. . pyriformis Goldf. . pyramidalis M’Coy quadratus Mich. Renaudi Agass, Nucleopygus depressus 189. Nucleolites Lamarckii 260. Echinobrissus scutatus var. elongata 267. " clunicularis 263. . elongatus 265. Pygurus emarginatus 316. Collyrites excentrica 209. Hyboclypus gibberulus 192. Cassidulus Faba 289. Echinobrissus Goldfussii 267. à. Gresslyi 269. Dysaster granulosus 201. Pygorhynchus Grignonensis 298. Echinobrissus Nicoleti 269. Echinanthus heptagonus 295. Catopygus Iævis 284. Cassidulus lapis-cancri 289. Echinobrissus clunicularis 263. ” major 264. Rhynchopygus Marmini 287. Echinobrissus Michelini 269. Clypeus Michelini 277. Echinobrissus Goldfussii 267. Nucleolites cor-avium 261. Echinobrissus minor 266. Echinanthus minutus 296. Pygorhynchus Gouldii 299. Echinanthus Munsteri 294. Echinobrissus Renaudi 270. à Cottaldinus 271. ïs Nicoleti 269. Botriopygus obovatus 279. Echinobrissus Olfersii 272. Anorthopygus costellatus 189. Echinobrissus orbicularis 265. ” oviformis 251. Catopygus Ovulum 283. Pyrina Ovulum 190. Echinobrissus scutatus var. elongata 267. Clypeus sinuatus 276. Lenita patellaris 223. Echinobrissus planulatus 264. Catopygus pyriformis 285. , clunicularis. 263. Clypcopygus quadratus 275. Echinobrissus Renaudi 270, TABLEAU DES SYNONYMES. Nucleolites Requieni Desor . 5 Robinaldinus Cot. . , Salviensis Cot. . 5 Sarthasensis d’Orb. HS scutatus Lam. : 3 Goldf. . » Le) Scutella Goldf. . # semiglobus Munst, As Solodurinus Wright à Sowerbyi Defr. . : subcarinatus Goldf. : subquadratus Agass. . ;: Terquemi Agass. , testudinarius Munst. . F Thurmanni Desor . . truncatulus Rœm. . ;» Woodwardi Wright . 5 Umbrella Defr. -Nucleopygus cor-avium Agass. à. incisus Desor Palæchinus Verneuillanus King Palæocidaris Nerei Desor . je prisca Desor . " Rossica Desor Pedina aspera Agass. . 4 Bakeri Wright : Etheridgü Wright subnuda Agass. Peltastes Courtaudina Cot. 7 marginalis Agass. 1 punctatus Desor ” pulchellus Agass. * stellulatus Agass. . Periaster oblongus d’Orb. Pericosmus brevisulcatus Desor . elatus Herklots Phymosoma nummuliticum Haime Polyeyphus Buchii Agass. . nodulosus Agass. . » à j Quenst. Pseudodiadema Fourcardi Desor e pentagonum Wright À Periqueti Desor 5 Prisciniacense Cot. =. Verneuilli Cot. . . Suevicus Quenst. 477 Echinobrissus Requieni 271. Clypeopygus Robinaldinus 274. Echinobrissus Salviensis 266. . clunicularis 263. F scutatus 267. " Goldfussii 267. Echinobrissus Suevicus Suppl. 441. Echinanthus Scutella 293. Pachyclypus semiglobus 195, Clypeus Solodnrinus 276. Echinobrissus clunicularis 263. Echinanthus subcarinatus 296. Echinobrissus subquadratus 268. 5 clunicularis 263. Echinanthus Munsteri 294. Echinobrissus clunicularis 263. Pyrina incisa 191. Echinobrissus Woodwardi 266. Pygaster Umbrella 165. Nucleolites cor-avium 261. Pyrina incisa 191. Eocidaris Verneuillana 156. Archæocidaris Nerei 154. ñ prisca 154. Eocidaris Rossica 156. Pedina sublævis 101. Hemidiadema Bakeri 58. Hemipedina Etheridgii 59. Pedina Gervillii 101. Hyposalenia Courtaudina 148. Peltastes acanthodes 145. Hyposalenia punctata 147. Peltastes acanthodes 145. Hyposalenia stellulata 147. Periaster Kourneli 388. Micraster brevisulcatus 367. Periaster elatus 337. Coptosoma nummuliticum 92. Cottaldia Buchii 114. Polycyphus Normannus 117. Magnosia nodulosa 115. Pseudodiadema Bourgueti Add. 486. Diplopodia pentagona Suppl. 434. Pseudodiadema rotulare Add. 486. Hypodiadema Prisciniacense Suppl. 427. Diplopodia Verneuilli Suppl. 447. 478 TABLEAU DES SYNONYMES. Pseudodiadema versipora Phil . Diplopodia versipora Suppl. 441. Pygaster costellatus Agass. . . . Anorthopygus costellatus 189. NS Edwardseus Buv. . . . Pygaster Umbrella 165. " Kœchlini Mich. . . . . Nucleopygus Kæchlini 189. ï depressus Agass. . . . . . depressus 189. x Pileus Agass. . . . . . Pileus hemisphæricus 167. Umbrella Agass. . . . . Pygaster dilatatus 165. Pygaulus affinis Agass. . . . . . Pygaulus subæqualis 258. à depressus Alb. Gras . . ” Desmoulinsii 252. 4 cylindricus Desor . . . . Botriopygus cylindricus 281. Pygorhynchus Cuvieri Agass. . . Echinanthus Cuvieri 292. : Delbosii Desor +. . 5 Delbosii 294. $ Desmoulinsii Delbos js Desmoulinsii 295. # elatus Agass. . . . Stigmatopygus elatus 297. : heptagonus Desor . Echinanthus heptagonus 295. A latisiObt.:20NE 05 latus 292. 3 Morrisi d'Arch etH. Eurhodia Morrisi 300. À Mortonis Mich. Echinanthus Mortonis 295. », obovatus Agass. . . Botriopygus obovatus 279. : rostratus Rœm. . . Faujasia Rœmeri 317. 5 Scutella Agass. . . Echinanthus Scutella 298. s2 Scutella var. inflata Agaës. AFASUE .. Echinanthus Munsteri 294. à Sopitianus d’ un. ; " Sopitianus 294. s subcarinatus Agass. b subcarinatus 296. ; subrotundus Cot. . : subrotundus 298. 53 tumidus Agass. . . “ tumidus 294. ï Vassalli Wright . . " Vassalli 296. Pygurus apicalis Desor . . . . . Faujasia apicalis 317. + coarctatus Desor . . . . Botriopygus coarctatus 280. Le Faujasii Agass. . . . . . Faujasia Faujasii 317. 5 florealis Agass. . . . . . : florealis 318. e fungiformis Agass. . . . . Pygurus Marmonti 316. » _ Meyeri Desor . . . . . Botriopygus Meyeri 280. 5 MINOr LA pASSA 2 10, . RU » minor 280. + obovatus Agass. . . . . 5 obovatus 279. : nasutus d'Orb. . . . . . Pygurus depressus 315. 5 “Ofbignanns Got. de x » Montmollini 310. jé oviformis d’Orb. . . . . * Lampas 311. e pentagonalis Wright . . . D depressus 315. y pulvinatus d'Arch. . . . Pygaulus pulvinatus 258. trilobus Agass. . . . . . Pygurus Lampas 311. Pris Campicheana d’Orb. . . . Pyrina incisa 191. , Castanea Desmoul. . . . . Galerites Castanea 185. h depressa Desor . . . . . » Castanea 185. » » Desmoul. . . . . Pyrina Faba 191. TagzeaAu DES SYNONYMES. Pyrina echinonea Desmoul. . incisa d’Orb. inflata d'Orb. ovata Agass. . , Petrocoriensis Demon Rotula Desmoul. . Bhabdoddar:s Salviensis Cot. Salenia areolata Agass. » * geometrica Agass. gibba Agass. heliophora Desor ss Sorign. peltata Agass. pentagonifera Alb, ce perforata Forbes . personata Agass. »: “AIb. Gr, scripta Agass. . . scutigera Agass. . stellulata Agass. , . . Studeri Agass. Schizaster æquifissus Agass. Agassizii E. Sism. Borsoni E, Sism. canaliferus E. Sism. . cultratus Agass. Cerasus Agass. Djulfensis Du Bois eurynotus Agass. . foveatus Agass. Genei E. Sism. Goldfussii Agass. Græcus Agass. Grateloupi E. Sism. . intermedius E. Sism. Lachesis Girard Leymerii Cot. ovatus E. Sism. Raulini Agass. stellatus Du Bois . subincurvatus Agass. . verticalis Agass. Bcntoila Altavillensis Defr. » » ” ambigena Lam. . ambigua Encycl. méth. biora Lam” 0. "1% Pyrina Ovulum 190. Nucleopygus incisus 189. Pyrina ovalis 191. Pyrina Ovulum 190. Globator Petrocoriensis 187. Discoïdea Rotula 178. Cidaris Salviensis Suppl. 445. Hyposalenia punctata 147. Salenia scutigera 149. » Scutigera 149. Hyposalenia heliophora 148. Salenia incrustata 152. Goniopygus peltatus 95. Hyposalenia punctata 147, Salenia petalifera 149. » Scutigera 149. » Prestensis 151. » Scutigera 149. » folium-querci 152. Hyposalenia stellulata 147. à Studeri 148. Periaster æquifissus 385. Pericosmus Edwardsii 396. Brissopsis Borsoni 379. Schizaster major 390. Periaster verticalis 385. . verticalis 385. Schizaster Studeri 391. 35 Scillæ 389. Hemiaster foveatus 374. Toxobrissus Genei 400. Schizaster Parkinsoni 392, à Scillæ 389, Pericosmus latus 396. Brissopsis intermedia 381. Moera Lachesis 394. Periaster Leymerii 386. Brissopsis ovata 380. Schizaster. Parkinsoni 392. Hemiaster stellatus 377. Schizaster Studeri 391. Periaster verticalis 385. Echinocyamus Altavillensis 220. Clypeaster placunarius 244. Echinocyamus Altavillensis 220. Amphiope perspicillata 236. 479 480 TABLEAU DES SYNONYMES. Scutella bioculata Desmoul. Brongniarti Agass. clypeastriformis Blainv. crustuloïdes Morton decagona Herklots . decemfissa Desmoul. elliptica Desmoul. gibercula Marcel de S. incisa Defr. inflata Defr. . » Defr Jonesii Forbes Leyelli Conrad macrophora Ravenel marginalis Desmoul. nummularia Defr, occitana Defr. pentapora Blainv. polygona Desmoul, Porpita Encycl. méth. pyramidalis Risso quinquefora Lam. sexforis Lam. Rogersi Morton . Smithiana Agass. Amphiope bioculata 236. Scutella Faujasii 233. Laganum scutiforme 229. Sismondia crustuloïdes 227. Rumphia decagona 229. Runa decemfissa 222. Seutellina elliptica 224. Scutella Faujasii 238. Sismondia incisa 227, Scutellina elliptica 224. Echinocyamus inflatus 218. Clypeaster Jonesii 248. Sismondia Leyelli 227. Mellita hexapora 237. Sismondia marginalis :226. Scutellina nummularia 2928. Sismondia occitana 225. Mellita testudinata 237. Sismondia marginalis 226. Scutellina Porpita 224. Micraster gibbus 365. Mellita testudinata 237. > hexapora 287. Mortonia Rogersi 231, Scutella Faujasii 233. , stellata Agass. re subrotunda Gratel. . ; truncata Brug. Seutellina lenticularis Agass. ke Faujasii 233. * striatula 232. 5 Faujasii 233. Scutellina nummularia 223. # obovata Agass. . . . 2 elliptica 224. e rotunda Galeotti » Placentula 224. . supera Agass, . RS Hayesiana 224. Seutum Chaumontianum Klein % angulare humile Klein Spatangus acuminatus Goldf. #. À SOW. . acutus Desh. = affinis Herklots . ambulacrum Desh. . a Amygdala Goldf. Echinolampas affinis 301. Clypeaster placunarius 244. Hemiaster acuminatus 374. Schizaster Beloutchistanensis 392. Micraster acutus 360. Hemipatagus affinis 418. Schizaster ambulacrum 392. Isaster Amygdala 359. #4 ananchytes Leske Cardiaster ananthytis 345. + ananchytoïdes Desmoul. Micraster brevis 364. . Aquitanicus Gratel. . Isaster Aquitanicus 359. x Archiaci Agass. . : arcuarius Lam. . Hemipatagus Archiaci 416. Echinocardium cordatum 407. TABLEAU DES SYNONYMES. Spatangus argilaceus Phill. . : bicordatus Leske 3 5 Goldf. brissoïdes Leske. Bucklandi Goldf. 5 Bucardium Goldf. À Bufo Al. Brongn. Æ capistratus Goldf. carinatus Leske. ; chitonosus E. Sis. : chloriteus Risso . 7 columbaris Desmoul. 5 complanatus Blainv. , ‘à Forbes à cordiformis Weoodw. £ cor-anguinum Leske. 1 » Lam. 5 cor-marinum Park. . . : cor-testudinarium Goldf. A crassissimus Defr. . Corsicus Agass. . . :- depressus Du-Bois . : elatus Desmoul. . . elongatus Agass. : e Graut . : fossarius Bennet . . gibbus Lam. 5 globosus Risso . . 5 granulosus Goldf. : Grignonensis Desmar. 7: & Agass. = Helveticus Defr. . hemisphæricus Phill. 5 Hoffmanni Goldf. . intermedius Munst. . integer Sorign. < De Konincküi Wright . ÿ lateralis Agass. . . lævis De Lue 5 Leskei Desmoul.. î Murchisoni Kœnig . à Muschisonianus Mant. ï Nicoleti Agass. , ” nodulosus Goldf. ; lacunosus Parkinson » Jlacunosus Gold£ . Toxaster argilaceus 354. Collyrites bicordata 204. Metaporhinus Munsteri 211. Macropneustes brissoïdes 410. Periaster Bucklandi 383. 5: Bucardium 384. Hemiaster Bufo 368. Collyrites capistrata 208. . carinata 208. Macropneustes chitonosus 412. Holaster suborbicularis 341. Brissus Scillæ 403. Toxaster complanatus 351. Hemiaster Morrisii 369. Cardiaster ananchytis 345. Micraster Leskei 366. à cor-anguinum 364. » Cor-anguinum 364. » Cor-anguinum var, 364. : acutus 360. Spatangus Delphinus 421. Hemipatagus depressus 417. Periaster elatus 383. Eupatagus elongatus 414. Prenaster elongatus 408. Cardiaster fossarius 345. Micraster gibbus 365. Hemiaster globosus 372. Cardiaster ananchytis 345. Toxobrissus elegans 399. Hemipatagus Grignonensis 416. Toxaster complanatus 352. Holaster subglobosus 338. Hemipatagus Hoffmanni 416. Holaster L’Hardyi 342. Hemipatagus integer 417. Eupatagus De Koninckii 415. : lateralis 415. Holaster lævis 339. Micraster Leskei, 366. Holaster subglobosus 338. Hemiaster Muschisoniæ 369, Spatangus ocellatus 422. Holaster carinatus 340, Schizaster Parkinsoni 392. mn amplus 392. 61 481 482 TABLEAU DES SYNONYMES. Spatangus obesus Leym. » obliquatus Graut oblongus De Luc ocellatus Agass. (non Defr.) ornatus Defr. . orthonotus Conrad . ovalis Park. ovalis Phill. ovatus Lam. parastatus Mort, Pendulus Agass. Parkinsoni Defr. Placenta Phill. planus Mant. . prælongus Herklots Prunella Mant. 5 Mant. ÿ Lam. pulchellus Herklots punctatus Lam. ; Gratel. pusillus Leske. pustulatus Schafhæutl radiatus Lam. Requieni Risso # Agass. . retusus Lam. . rostratus Mant. Scillæ Desmoul. . striato-radiatus Leske simplex Agass. Stella Morton subalpinus Risso . subglobosus Leske » Lam. suborbicularis Defr. , Goldf. . k Munst. truncatus Goldf, . tuberculatus van Phels. % Agass,. Veronensis Merian . Stigmatopygus galeatus d'Orb. Stomechinus subconoideus Desor Temnopleurus costatus Haime Rousseaui Haiïime Periaster obesus 387. Brissopsis obliquata 381. Toxaster oblongus 355. Spatangus Pareti 422. Eupatagus ornatus 413. Echinocardium Virginianum 408. Collyrites elliptica 205. Collyrites bicordata 204. Brissus Scillæ 408. Hemiaster parastatus 373. Hemipatagus Pendulus 417. Schizaster Parkinsoni 392. Brissus Scillæ 4083. Holaster planus 342. Hemipatagus prælongus 418. Offaster Pilula 335. Hemiaster Nasutulus 370. 3 Prunella 371. Hemipatagus pulchellus 418, Micraster cor-anguinum 364. Macropneustes brissoïdes 410. : Echinocardium cordatum 407. Hemipatagus pustulatus 418. Hemipneustes radiatus 349. Micraster gibbus 365. Macropneustes Requieni 413. Toxaster complanatus 351. Micraster gibbus 365. Schizaster Scillæ 389. Hemipneustes radiatus 349. Hemipatagus simplex 417. Hemiaster Stella 378. 7 subalpinus 376. Holaster subglobosus 338. Periaster subglobosus 385. Holaster suborbicularis 340, Cardiaster ananchytis 345. Periaster suborbicularis 387. Holaster truncatus 337. Micraster cor-anguinum 364. Eupatagus ornatus 413. " Veronensis 414. Rhynchopygus galeatus 288. Stomechinus germinans 488. Opechinus costatus 108. 33 Rousseaui 107. TABLEAU DES SYNONYMES. 483 Temnopleurus Rousseaui Haime. . Opechinus Hookeri 108. D tuberculosus Haime 7 tuberculous 108. 3 Valenciennesi d’Arch. ; Valenciennesi 107, re Woodi Agass. , . Temnechinus excavatus 106. Tetragramma Brongniarti Agass. . Pseudodiadema Brongniarti 74. s depressum Rœmer . . Rœmeri 74. +. planissimum Agass. . ; planissimum 69. Toxaster Bertheloti Alb. Gras . . Toxaster Couloni 356. ” Campichei Desor . ; à granosus 352. à complanatus var. ampla ce Ages JOHNAYMALECEO » amplus 353. 5 cuneïformis Alb. Gras . . : complanatus 352. 5 inflatus d’Orb. . . . . . Offaster inflatus 335. Fe micrasteriformis Alb. Gras Toxaster Collegnii 354. : Nicæensis E. Sism. . . . : gibbus 353. » , Renevieri Desor . . . . Enallaster Fittoni 358. . Ricordeanus Cot. . . . . Toxaster argilaceus 354. ; semistriatus Desor . , . Holaster semistriatus 341. 5 Texanus Rœmer . . . . ÆEnallaster Texanus 358. u Verany E. Sism. . ‘. . . Toxaster oblongus 355. Trematopygus analis d'Orb. . . . Nucleolites analis 262. 5 . Archiaci d’Orb. » Archiaci 262. Pa Campicheanus d’Orb. Echinobrissus Campicheanus 278. 11 crucifer d’Orb.. . . Nucleolites crucifer 262. ÿ Grasanus d’Orb. . . Echinobrissus Grasanus 273. # oblongus d’Orb. . . Nucleolites oblongus 262. di: £ Olfersii dOrb. . . . Echinobrissus Olfersi 272. ss Ricordeanus d’Orb. . Nucleolites Ricordeanus 262. ADDITIONS ET CORRECTIONS. Pag. 11. Cidaris hirsuta. Ajoutez aux synonymes Cidaris Salviensis Cot. Catal. méth. p. 2. Pag. 14. Cidaris ovata. Supprimez cette espèce qui, de l’aveu de l’auteur, n’est qu’une variété du Cidaris subvesiculosa dOrb. Pag. 15. Cidaris ambigua. Supprimez également cette espèce, comme n'étant probablement qu'une variété du Cidaris subvesiculosa d’Orb. \ Pag. 16. Cidaris Ramondi Lieym. ajoutez Y 3 (numéro du moule). a Pag. 20. Cidaris Klipsteini Marcou. Changez ce nom en celui de Cidaris ampla Desor, attendu qu’il existe déjà un Cidaris Klipsteini Desor, de la même formation. ? Pag. 23. Cidaris Meyeri Klipst. A l'égard de la localité, lisez Set Sass, au lieu de Saint Sass. Pag. 27. Cidaris tripterus lisez Cidaris triptera. Pag. 28. Cidaris glandifera Goldf. M. Marcou assure (Febr. 1856) avoir re- cueilli cette espèce en très grand nombre dans l’oolite ferrugineuse d’Yvory près Salins. De la sorte, ce fossile rentre dans la catégorie de nos espèces indigènes ; il n’en est que plus intéressant que la même espèce se trouve à la fois très abondante dans le Jura et en Orient. \ Pag. 29. Cidaris pyrifera. Nous nous sommes convaincu que ce radiole ne provient pas d'un Cidaris, mais qu’il appartient au Hemicidaris Thurmanni (pag. 56); il se trouve aussi dans le Kimméridien des environs de Tonnerre et de Champcourt (Haute-Marne). Pag. 30. Cidaris ovifera. À en juger par sa grande ressemblance avec le Cidaris pyrifera, ce radiole aussi doit appartenir à un Hemicidaris. Pag. 33. Cidaris leptacantha. Ajoutez comme synonyme Cidaris longispina Sorign. Ours. foss. p. 19. de la craie blanche de Vernonnet. Pag. 35. Cidaris clunifera. Il se trouve que cette espèce est un Hemicidaris, le même que le Hemicidaris Neocomiensis p. 56. Pag. 38. Cidaris Munsteri. Ajoutez comme synonyme Cidaris Sismondae d’Orb. Prodr. III. pag. 142. ADDITIONS ET CORRECTIONS. 485 Pag. 39. Rhabdocidaris maxima. D’après M. Merian, l’oursin représenté par Goldfuss comme provenant de l’oolite inférieure de Bayreuth ne serait autre chose que la grande espèce de l'Argovien que nous avons décrite sous le nom de Rhabdocidaris Princeps pag. 40. Cette opinion vient d’êtfe confirmée par M. Quenstedt (Jura pag. 730). Pag. 40. ÆRhabdocidaris nobilis. D’après M. Quenstedt, les radioles de cette espèce ne seraient pas ceux que nous avons indiqués, en faisant toutefois nos réserves à cet égard. Les radioles que ce savant attribue au Rh. nobilis seraient plus cylindriques et garnis d’épines plus fortes et moins serrées, à la manière des radioles du Rh. maxima. S'il en est ainsi, il n’en est que plus probable que le radiole que nous avons figuré appartient au Rh. Princeps. Pag. 41. Rhabdociduris copeoides. Supprimez parmi les gisements l’Ar- govien de Baden (Suisse) et ajoutez la grande Oolite et même l’Oolite inférieure, d’après M. Cotteau. Pag. 42. Rhabdocidaris Blainvillei. Au lieu de ’Oolite inférieure du Canton de Neuchâtel, lisez grande Oolite. Pag. 45. Diplocidaris gigantea. Supprimez la citation Tab. I. fig. 5. qui appartient au Diplocidaris Desorii Quenst. (voy. suppl. pag. 439) et au lieu de ambulacres droits“ lisez ,ambulacres légèrement flexueux“. Pag. 45. Diplocidaris alternans. Ajoutez (d’après Quenstedt Jura pag. 735. Tab. 89. fig. 26 et 27). ,Radioles grèles, cylindriques, d’abord bicarénés, puis tri- carénés et enfin multicarénés près du sommet. Pag. 52. Hemicidaris Luciencis. Cette espèce est maintenant figurée dans le nouvel ouvrage de M. Wright: British fossil Echinodermata p. 78. Tab. II. fig. 6. MM. Cotteau et Triger par contre la désignent sous le nom de Hemici- daris Langrunensis. Le H. Luciensis est pour eux une espèce différente, ce qui ne nous parait pas démontré. Pag. 53. Hemiciduris Purbeckensis. Cette espèce a les tubercules alternes et doit par conséquent figurer dans le genre Hemidiadema, à côté de l'H. Ro- binaldina. Pag. 53. Hemiciduris Boloniensis. M. Wright nous apprend qu'il existe une plaque suranale. En conséquence, il reporte cette espèce dans le genre Acrosalenia en lui restituant le nom spécifique de Kænigüi. British fossil Echi- noderms pag. 256. Pag. 55. Hemicidaris pustulosa. Cette espèce aussi est maintenant figurée dans Wright British fossil Echinod. pag. 73. Tab. II. fig. 1. Pag. 55. Hemicidaris Sarthasencis. Voy. une excellente figure dans Cotteau et Triger Echin. foss. de la Sarth. Tab. V. fig. 8—12. Le gisement, d’après ce dernier ouvrage, ne serait pas l’Oolite inférieure, mais le Forest-Marble, Pag. 56. Hemicidaris Robinaldina. M. Cotteau s’est assuré que cette espèce qu’il considerait comme néocomienne provient des assises jurassiques supérieures, Les tubercules ambulacraires de la base ou sémitubereules sont alternans. Ce serait par conséquent dans le genre Hemidiadema que cette espèce viendrait se ranger, < \ 486 ADDITIONS ET CORRECTIONS, si tant est que le genre doive être maintenu. Nous ne pensons pas qu’elle soit identique avec le H. Purbeckensis, comme le voudrait M. Cotteau. Les tubercules de ce dernier sont proportionellement plus petits et plus nombreux. Pag. 56. Hemicidaris Neocomensis. Il est maintenant démontré que cette espèce n’est autre que le Cidaris clunifera, dont pendant longtemps on n’a connu que les radioles. Voir les excellentes figures avec description que vient d’en publier M. Cotteeu. (Echinides fossiles de l'Yonne, pag. 21. Tab. 48. fig. 5—9). Pag. 57. Hemicidaris fistulosa. Il est probable que ce radiole appartient. à l'Hemidiadema seriale. Pag. 58. Hemidiadema Gagnebini. Au lieu du Tab. XI. fig. 3 et 4 lisez Tab. X. fig. 13 et, 14. Pag. 59. * Hemipedina Marconissue; lisez Marconissae. Pag. 64. Pseudodiadema Placenta. Ajoutez comme synonyme: Diadema sub- angulare Quenst. Jura p 737. Tab. XC. fig. 4—6 et comme gisement ,,Nattheim“. Pag. 67. Pseudodiadema inæquale. Voy. la description de cette espèce accompagnée d'excellentes figures dans Cotteau ‘et Triger Echin. de la Sarthe p. 70. Tab. XV. fig. 8—12. Pag. 69. Pseudodiadema planissimum. Ajoutez aux gisements ,V’Astartien d'Obergæsgen (Canton de Soleure) Coll. Cartier. Pag. 70. Pseudodiadema Periqueti et Pseudodiadema Foucardi. Supprimez ces deux espèces qui ne sont, de l’aveu de M. Cotteau, que de simples variétés, la premiere du Pseudodiadema rotulare, la seconde du P. Bourgueti. Pag. 73. Pseudodiadema Blancheti. D’après M. Renevier, cette espèce proviendrait du Gault supérieur plutôt qui de la Craie chloritée. Pag. 74. Pseudodiadema Brongniarti. Ajoutez comme gîsement rs Flammen- mergel de Neuwallmoden près Brunswick. Pag. 76. Diplopodia Calloviensis. Se trouve figuré avec beaucoup de soin dans l'ouvrage de MM. Cotteau et Triger Echin. de la Sarthe Tab. XVI. fig. 1—4. Pag. 78. Diplopodia subnuda. Ajoutez comme gisement le Plaener inférieur (Couche à Amm. Rhotomagensis) de Langelsheim, environs de Brunswick Coll. Strombeck. Pag. 78. Diplopodia Roissyi. Ajoutez aux gisements le Plaener inférieur (Couche à Amm. varians) de Langelsheim près Brunswick. Coll. Strombeck. Pag. 80. Diademopsis microporus lisez ,,\micropora. Pag. 80. Diademopsis minimum lisez ,yminima“. Pag. 81. Diademopsis Moorei. D’après la figure que M. Wright donne de cette espèce dans son nouvel ouvrage (British fossil Echinodermata), les tuber- cules seraient crénelés; ce serait par conséquent un Pseudodiadema. Pag. 81. Diademopsis crinifera, Note. M. Wright dans son nouvel ouvrage British fossil Echinoderms“, pag. 230. maintient l’Echinus minutus de Buck- mann comme espèce distincte, en la rangeant, à tort, selon nous, dans le genre Acrosalenia. ADDITIONS ET CORRECTIONS. 487 Pag. 89. Phymosoma perfectum. Au lieu de Strehla lisez ,,Strehlent. Pag. 101. Pedina sublaevis. Suivant M. Cotteau, le Pedina aspera ne se- rait pas une simple variété du P. sublaevis, mais une bonne espèce caractérisée par son aspect plus granuleux, ses tubercules principaux plus gros et plus sail- lants, ses tubercules secondaires plus nombreux et ses zones porifères très étroites. Il caractérise les couches inférieures du Kimméridien dans l'Aube. Le P. rotata doit également être maintenu comme espèce; il caracterise l’Oolite inférieure d'Angleterre. Voy. Wright British fossil Echin. p. 173. Tab. XIIL. fig. 1. Pag. 101. Pedina Gervilü. Voy. la description accompagnée de figures qu’en donnent MM. Cotteau et Triger dans les Echin. de la Sarthe. Tab. XVI. fig. 5—7. D’après M. Cotteau, cette espèce diffère du Pedina rotata de loolite inférieure par sa forme moins renflée et ses tubercules moins serrés. Pag. 111. Codechinus Pisum. Reportez cette espèce dans le genre Codiopsis. C’est par erreur qu’elle figure ici comme Codechinus. Ajoutez comme synonyme Codiopsis Michelini. Guéranger Répert. paléont. de la Sarthe 1853. Pag. 114. Cottaldia granulosa. D’après Quenstedt, le péristome serait représenté trop petit dans la figure de Goldfuss, ce qui aurait induit en erreur sur ses véritables affinités. S'il en est ainsi, il faudra reporter l’espèce de Gold- fuss (qui est jurassique et non pas crétacée) dans le genre Polycyphus et rem- placer le nom de granulosa par le nom de Benettiae, qui fut donné par Koenig. Pag. 115. Genre Magnosia. Ajoutez au caractère du genre que ,.les tuber- cules de la base sont sensiblement plus gros que ceux de la façe supérieure et de moitié moins nombreux.‘ Pag. 115. Magnosia Forbesi. Voy. la description avec figures dans le nou- vel ouvrage de M. Wright ,,British fossil Echinoderms“, pag. 191. Tab. XIII. fig. 6. Au lieu de lire ,,les aires ambulacraires sont divisées en deux lobes“ lisez les aires interambulacraires“, Enfin au lieu de rapporter le gisement de Dundry à la grande Oolite, rapportez le à l'Oolite inférieure. Pag. 116. Magnosia tetrasticha. Reportez cette espèce dans le genre Pseu- dodiadema, attendu que, d’après ce que M. Quenstedt rapporte dans son nouvel ouvrage (Jura p. 737), les tubercules seraient perforés. Pag. 117. Polycyphus textilis. Se trouve également figuré par MM. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe Tab. XVI. fig. 8—11. C’est la plus grande espèce du genre; la disposition par triples paires est des plus distinctes. Pag. 121. Psammechinus Ruffini. Ajoutez les détails suivans: ,,Diamêtre en- viron 1 pouce. Tubercules ambulacraires et interambulacraires à peu près d’égale grosseur, chaque plaque portant plusieures tubercules primaires, ce qui donne à l’oursin une apparence très granuleuse.‘ Pag. 125. Stomechinus subconoïdeus. Supprimez ce nom et remplacez le par celui de Siomechinus germinans, M. Wright s'étant assuré que Cest bien l'espèce que Phillips désigne sous ce nom. Voy. Brit. foss. Echinod. pag. 204. Tab. XIV. fig. 1. Rapportez l'espèce à l’Oolite inférieure. Pag. 126. Siomechinus germinans. Lisez Stomechinus gyratus, M. Wright 488 © ADDITIONS ET CORRECTIONS. s'étant assuré que le P. germinans est une espèce de l’oolite et non pas du co- ralien. Voy. Wright British fossil Echinod., p. 215. Tab. XIV. fig. 4. té Pag. 128. Stomechinus Caumonti. Au lieu de T. 86 lisez T. 26. Pag. 129. Stomechinus semiplacenta. Voyez la description détaillée accom- pagnée d’une excellente figure de M: Cotteau Echinides fossiles de l'Yonne p. 307. Tab. 45. fig. 5. Pag. 140. Acrosalenia spinosa. Ajoutez aux gisements le Kellovien de la Sarthe. Voy. Cotteau et Triger Echin. de la Sarthe, pag. 37. Tab. VIL fig. 1 et 2, et Wright Brit. foss. Echinod. p. 238. Tab. XVIIL fig. 5. Pag. 140. Acrosalenia laevis. D’après MM. Cotteau et Triger, cette espèce ne serait pas différente de VA. spinosa. L'aspect plus lisse proviendrait de l’usure de la face supérieure. Pag. 142. Acrosalenia radians. Voir les figures de MM. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe Tab. XVII. fig. 9—11. Pag. 143. Acrosalenia pustulata. Comp. Wright British fossil Echinod. pag. 242. Tab. XVI. fig. 2. D’après la description de M. Wright, cette espèce diffère de l’Acrosalenia Lamarckïi (A. Wiltoni) par Ses tubercules interambula- craires plus gros à l'équateur, ses zones miliaires plus étroites, mais surtout par la petitesse de son péristome. Pag. 144. Acrosalenia hemicidaroïdes. Supprimez parmi les gisements l’Oo- lite inférieure. Pag. 144. Acrosalenia radiata. D’après M. Wright, cette espèce ne serait pas distincte de 74. spinosa. (Voy. British fossil Echinod. pag. 248). Pag. 148. Hyposalenia Meyeri Merian. Ajoutez au gisement l’Urgonien de la Russille près d’Orbe. — Coll. Gilliéron. Pag. 149. Salenia petalifera. Agass. Ajoutez au gisement le Plaener infé- rieur (couche à Amm. varians) de Langelsheim près Brunswick. Coll. Strom- beck. Abondant. Pag. 151. Salenia clathrata. Agass. Ajoutez le même gisement. Pag. 151. Salenia Prestensis. Voir la description accompagnée de figures de MM. Pictet et Renevier Foss. du terrain aptien pag. 160. Tab. XXIL fig. 6. Pag. 151. Salenia Triboleti. Voyez Pictet et Renevier Foss. du terrain aptien pag. 160. Tab. XXIT. fig. 7. Pag. 152. Salenia incrustata Cotteau. Ajoutez aux gisements le Plaener moyen de Ringelberg près Salzgitter. Coll. Strombeck. Au lieu de Tribu des Tessellés lisez Famille des Tessellés. Pag. 165. Pygaster Umbrella. Ajoutez le Nr. du moule Q. 14. Pag. 173. Holectypus Devauxianus. Ajoutez comme synonyme (alerites apertus Quenst. Jura p. 512. Tab. 68. fig. 20. De la couche à macrocéphales (Jura brun :) de Gutmarsingen Wurtemberg). M. Cotteau lui même n’envisage maintenant cette espèce que comme une variété de l’'H. hemisphaericus (Voy. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe p. 15). Pag. 173. Holectypus Sarthasensis. Cette espèce est maintenant figurée d'une manière très complète par MM. Cotteau et Triger (Echin. de la Sarth. Tab. IX. fig. 1—4). Ajoutez au gisement: Grande Oolite de Pécheseul, Noyen- sur-Sarthe (Sarthe). ADDITIONS ET CORRECTIONS. 489 Pag. 174. Holectypus similis. ‘Ajoutez la description accompagnée d’excel- lentes figures de MM. Pictet et Renevier, Fossiles du terrain aptien pag. 157. Tab. XXII. fig. 5. Pag. 182. Galerites albogalerus. Ajoutez comme synonymes : a) de la forme normale Echinoconus conicus Breyn. d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. 996 et Tab. 997. fig. 1—6. Excellentes figüres avec détails de structure. À b) de la forme obtuse (pag. 183) Æchinoconus subconicus d'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. 998. c) de la forme pyramidale (pag. 183) ÆEchinoconus subpyramidalis d’'Orb. Paléont. franç. Echin. Tab. 1000. fig. 5—7. Pag. 184. Galerites abbreviatus. Ajoutez aux synonymes: Æchinoconus globosus d’Orb. Paléont. franc. Echin. Tab. 999. Pag. 193. Hyboclypus Marcou. Cette espèce doit rentrer dans le genre Ga- leropygus de M. Cotteau, dont le Galeropygus (Hyboclypus) agariciformis est le type. Pag. 193. Hyboclypus disculus. Espèce à reporter également dans le genre Galeropygus. Pag..202. Collyrites Moeschii. Cette espèce se trouve maintenant figurée par MM. Cotteau et Triger: Echin. de la Sarthe Tab. XIV. fig. 9—11. — Ajoutez au gisement le Cornbrash de St. Marceau (Sarthe) Coll. Guéranger. Pag. 204. Collyrites elliptica var. dorsalis. D’après MM. Cotteau et Triger (Echin. de la Sarthe p. 84. Tab. XVIII. fig. 5—8), le C. dorsalis serait une bonne espèce caractérisée non seulement par sa forme plus haute et plus renflée, mais aussi par la présence d’un sillon antérieur près du sommet, caractère qui n'existe chez aucun autre Collyrite. Pag. 265. ÆEchinobrissus elongatus. Egalement figuré pour la première fois par MM. Cotteau et Triger (Echin. de la Sarthe. Tab. X. fig. 8—11). Pag. 268. ÆEchinobrissus pulvinatus. Voir les figures de MM. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe p. 87. Tab. XIX. fig. 3 et 4. Pag. 277. Clypeus Davoustianus. Loc. au lieu de Bécheseul lisez Pécheseul. Pag. 315. Pygurus orbiculatus. Voir l'excellente description avec figures de MM. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe p. 88, Tab. XIX. fig. 5—-7. Pag. 273. Genre Clypeopygus Desor, lisez d’Orb. Pag. 278. Clypeus rostratus. Numéro du moule au lieu de T. 4, lisez R. 4. Pag. 315. Pygurus Michelini. Voy. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe p. 65. Tab. XIIL. fig. 1—5. Pag. 315. Pygurus orbiculatus. Voy. Cotteau et Triger, Echin. de la Sarthe p. 88. Tab. XIX. fig. 5—7. Pag. 315. Pygurus Jurensis. Marcon lisez Marcou. 490 PSsEUDOPEDINA. Genre. — PSEUDOPEDINA. Cot. 1858. Test subcirculaire, plus ou moins renflé. Tubercules perforés et non crénelés, saillans et espacés à la face supérieure, plus serrés et plus nombreux à la face inférieure. Ambulacres étroits, garnis de tubercules seulement à la base et vers l’ambitus. Pores rangés par triples paires obliques. Appareil apicial grand, pentagonal, gra- nuleux, à fleur du test. Péristome largement ouvert, subdécagonal, profondément entaillé. Radioles alongés, cylindriques, finement striés. Nora. Le type dont il est ici question tient en quelque sorte le milieu entre les Pedina et les Hemipedina; il semble avoir emprunté à l’un ses pores et à l’autre ses tubercules, tandis qu’il diffère du premier par ses tubercules non crénelés et du second par ses pores trigéminés. Peut-être songera-t-on plus tard à rapprocher de ce genre le second type du genre Echinopsis, qui unit également à des pores trigéminés, des tubercules perforés et non crénelés. Il est vrai qu'ici les ambulacres sont larges et garnis de tubercules aussi gros que ceux des aires ambulacraires. Pseudopedina Nodoti Cot. Echin. nouv. Magaz. de Zoologie 1858. Espèce de taille moyenne, circulaire. Tubercules interambulacraires gros, saillans espacés, au nombre de huit par série. Tubercules secondaires à peu près indentiques aux tubercules principaux, formant, au milieu de l’interambulacre, deux rangées qui ne sélèvent pas au dessus de l’ambitus. Pores disposés par triples paires, d'autant plus obliques qu’elles s’éloignent davantage du sommet. Bathonien de la route de la Fauje (Côte d'Or.) Mus. Dijon. Pseudopedina Divionensis Cot. Echin. nouv. Magaz. de Zoologie 1858. Espèce de grande taille, subpentagonale. Tubercules principaux saillants, très espacés à la face supérieure. Tubercules secondaires formant, comme dans l'espèce précédente, deux rangées intermédiaires. Granules inégaux, abondants. Péristome à fleur de test. : V. 86. Terrain jurassique de la Côte d’Or. Mus. Dijon. A T L AS. SY NOPSIS DES ECHINIDES FOSSILES ER rt ee — PARIS, CHEZ CH. REINWALD, EDITEUR, RUE DES S“-PÈRES, 15. WIESBADE, CHEZ KREIDEL & NIEDNER, ÉDITEURS. 1858. A US TAB. IL Types des genres de la tribu des Cidarides angustistellés,. Fig. 1. Gidaris coronata, Goldf. Du terrain argovien. {* Portion d’ambulacre grossie à la loupe. 2. Gidaris Suevica, Desor. Du terrain argovien. 2% Portion d’ambulacre grossie à la loupe. 3. Rhabdocidaris Orbignyana, Desor. Du terrain kimméridien de la Rochelle. 4. Goniocidaris geranioides, Desor. Espèce vivante de la Nouvelle-Hollande dé- pouillée de ses radioles sur une portion du test, 4 Portion d'ambulacre grossie à la loupe. 5. Diplocidaris gigantea, Desor. Du corallien de Nattheim. 6. Palæocidaris Nerei, Desor. Du terrain carbonifere de Tournay en Belgique. 60 et 6°. Radioles du Palæocidaris Nerei. 7. Porocidaris Veronensis, Desor. Du terrain nummulitique du Val-Domenico, pres Vérone. Dors emercier 7 Li {1170 >? L4 b Le de, ; gs 52 29309 4 OS RAR RAA SR 247 ED PAR. DE. Radioles de Cidarides triasiqwrs. . Cidaris serobiculata, Braun. Légerement grossi. C. Hausmanni, Wissm. Différentes formes légérement grossies. C. trigona, Munst. a Coupe transversale. C. dorsata, Braun. Radioles de différentes formes. C. alata, Agass. Différentes formes du même radiole. C. Ræœmeri, Wissm. Cinq formes différentes. C. Tyrolensis, Desor. Deux radioles de forme différente. C. Buchii, Munst. . C. globifera, Klipst. C. Klipsteini, Marcou. . C. renifera, Munst. C. semicostata, Munst. Vu de deux côtés, a et 4. . C. semicostata, Munst. Variété. . C. austriaca, Desor. . C. perplexa, Desor. . C. fasciculata, Klipst. . C. angulata, Munst. . C. bispinosa, Klipst. Vu par les deux faces. C. Wissmanni, Desor. Légèrement grossi. . C. Braunii, Klipst. . C. bicarinata, Klipst. « Coupe transversale. . C. linearis, Munst. . Variété de la même espece. . C. Meyeri, Klipst. . C. Avena, Desor. . C. biformis, Munst. . C. Waechteri, Wissm. . GC. similis, Desor. . C. Brandis, Klipst. « Portion du radiole grossie, » Bouton grossi. . C. flexuosa, Munst. « Bouton grossi. b Facette articulaire. . Variété cylindrique de la même espèce. . CG. decorata, Munst. C. Braunïi, Desor. Vu par les deux faces. Nora. Toutes les espèces de cette planche appartiennent à la formation de Saint- Cassian, el toutes aussi, à l’exception d’une seule, du C, globifera (fig. 9), provien- nent de la localité même de Saint-Cassian. ARTE! PONS Imp.Lemercier, Paris Humbert del. Radioles de Cidaris triasiques. ——. 7 — TAB, NE. Radioles jurassiques. Fig. 1. Cidaris arietis, Quest. Du lias inférieur de Wurtembers. 2. C. spinosa, Agass. Du corallien. 2? Portion urossie du même radiole. 3. C. baculifera, Agass. Du kimméridien de Rædersdorf (Haut-Rhin). 5. C. cucumis, Quenst. De l’argovien de Wurtemberg. >. C. marginata, Goldf. Du corallien de Nattheïm. 6 et 6°. C. Parandieri, Agass. Du corallien de Besancon. Variété grèle de la même espece. Du corallien de Nattheim. 8. C. Amalthei, Quenst. Du lias du canal du Danube au Main. 9. C. subteres, Quenst. Du corallien d'Ulm. 10. C. lineata, Cot. Du corallien de Chatel-Censoir. 11. C. tuberculosa, Quenst. Du corallien d'Ulm. 12. « et b. C. filograna, Agass. De l’argovien de Birmansdortf. 13. C. Fowleri, Wright. De l’oolite inférieure de Crickley-Hill. 14. C. Blumenbachii, Munst. Du corallien. 15. C. cylindrica, Quenst. De l’argovien de Lochen (Wurtembere). 16, C. granulata, Cot. Du corallien de Chatel-Censoir. 17. C. constricta, Agass. Du corallien de Besançon. 18 et 19. C. elongata, Rœm. Du corallien de Hanovre. 20-91. C. cervicalis, Agass. Du corallien. 22. C. Bavarica, Desor. Du corallien (?) de Heidesheim. 23 et 24. C. elegans, Munst. Du corallien de Nattheim, 5. C. propinqua, Munst. De l'argovien d'Argovie, 26. Petit exemplaire de la même espece. 27. C. triptera, Quenst. Du corallien d'Ulm. 28-32. Diverses formes du C. coronata , Goldf., De Fargovien d'Allemagne et de Suisse. IE LS emercier, Paris 5 1P. L PA Ph ithrartrhaatnteperrs = = TT 7 D nt du PE PT TES TS oi qu ins D 7 d 10 t del uITI0ET fl TAB. IV. \ Radioles de Cidaris jurassiques. {et 1%. Cidaris Orobus, Agass. De la grande oolite de Ranville, 2 et 2%, C. ovifera, Agass. Du corallien de la Rochelle. 2? Radiole déformé de la même espèce. 3. C. conoïdea, Quenst. Du corallien de’‘Nicolsburg en Moravie. 4. C. Schmidlini, Desor. De l’oolite (Vésulien) du Frickthal (Argovie). 5. C. Meandrina, Agass. Du corallien de Gunsberg (Jura soleurois). 6, 62, 6P. C. pyrifera, Agass. Diverses formes de la même espèce. Du kimméri- dien de Porentruy. 7. C. cucumifera, Agass. Du corallien de Besancon et de la Rochelle. 8. C. Courtaudina, Cot. De l'oolite inférieure de Semur (Côte-d'Or). 9. C. authentica, Desor. Du corallien de Longwy (Lorraine). 10, C. glandifera, Goldf. Du terrain jurassique. 10% Grand échantillon de la même espece. 11. C. carinifera, Agass. Du terrain jurassique du Saleve, pres Gehève® A 12. C. Roisyi, Desor. De l’oolite inf. des environs de Privas. 12* Granulation de la surface du radiole grossie à la loupe. ert del 7 () Æum Imp. Lemercier, Paris TAB. V. Radioles de Cidaris erétaces. Fig. 1. Cidaris punctata, Roem. Néocomien moyen. D . C. Lardyi, Desor. Néocomien supérieur. 3. C. pretiosa, Desor. Néocomien inférieur. 4. CG. neocomensis, Marcou. Néocomien du Jura. 5. C. muricata, Roem. Néocomien (Hils) du Hanovre. 6 et 7. C. hirsuta, Marcou. Néocomien du Jura. œ . C. primatica, Alb. Gras. Néocomien de l'Isère. 9. C. Phillipsii, Agass. Argile de Speeton. . C. Speetonensis, Desor. Argile de Speeton. 11. C. heteracantha , Alb. Gras. Aptien du Fà (Isere). 12. C. rysacantha, Alb. Gras. Aptien du Fà (Isère). 13 et 13%. C. Faujasii, Desor. Craie de Maestricht. 14. C. Jouanettii, Desmoul. Craie de Périgueux. 15. C. cyathifera, Agass. Craie de Saint- Aignan. 16. C. Hagenowi, Desor. Craie de Rügen. 17 et 17%. C. pistillum, Quenst. Craie de Rügen. 18. Forchammeri, Desor. Danien de Faxoe. A C. pistillum , Quenst. Craie de Gehrden. 20. C. leptacantha, Agass. Terr. crétacé de Hauteville. C 292. C. filamentosa, Agass. Terr. crétace. 23. C. spinosissima , Agass. Terr. crétacé. 24 et 25. GC. vesiculosa, Goldf. Craie chloritée. 26. C. granulo-striata, Desor. Craie de Cognac. 27. C. subvesiculosa, d'Orb. Craie marneuse. 8. C sceptrifera, Mantell. Craie marneuse. ee. cs 0 . Spinosissima (var. mincor.), Agass. Craie de Rügen. Y. LEA RE RES LP A AS £ ER es se A is SE: Soins Împ.Lemercier, Paris }4 5 Humbert ‘del 0 Crelaces Radioles de Cidaris — (01 — TAB: VE Radioles de Cidaris erélacés. Fig. 1. Cidaris pustulosa, Alb. Gras. Néocomien de l'Isere. 2, C. unionifera, Alb. Gras. Aptien de l’Isere. 3. C. gibberula, Agass. Terr. crétacé de Cassis. 4. C. clunifera, Agass. Néocomien supérieur. 5. C. punctatissima , Agass. Aptien de l'Isere. 6. C. Hardouini , Desor. Danien de Ciply. 6%, 6, 6°, Variétés de la mème espèce. 7-10. C. pleracantha, Agass. Craie de Meudon. C. asperula, Roem. Plaener d'Allemagne. 12. C. velifera , Bronn. Craie chloritée d'Essen. C. Ramondi, Leym. Danien de Gensac. 14. C. catenifera, Agass. Craie alpine. 15. C. clavigera, Kænig. Craie blanche d'Angleterre. 16. C. Sorigneti, Desor. Craie chloritée. 17. C. lingualis, Desor. Craie blanche de Rügen. 17%, Le même, vu de profil. Humbert Jith Împ.Lernercier, Paris 1 cretaces Cidaris D Radioles de TAB. VIE Radioles de Cidaris tertiaires, de Porocidaris et de Diplocidaris. 1. Cidaris Desmoulinii, E. Sism. Tertiaire sup. de l'Astesan. 2. C. incurvata, E. Sism. Myocène de la colline de Turin. 3. C. variola, E. Sism. Myocène de la colline de Turin. 4. C. Münsteri , E. Sism. Myocène de la colline de Turin. 5. C. hirta, E. Sism. Myocene de la colline de Turin. 6. C. signata, E. Sism. Myocène de la colline de Turin. 7-8. C. Avenionensis MDesmoul. Molasse suisse et du midi de la France. 8*. Couronne du même radigle, vue d’en haut.! 9. C. subprionota , AI. Rou. Eovène de Bos d’Arros. 10. C. subularis d’Arch. Terre nummul. de Biarritz. 11. C. prionota, d’Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 12. C. striato-granosa, d'Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 13. C. subcylindrica, d’Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 14. C. semiaspera , d'Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 15. C. acicularis, d’Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 16-18. C. Halacensis, Haime. Terr. nummul. de l'Inde. 19. C. interlineata, d’Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 20. C. subserrata, d’Arch. Terr. nummul. de Biarritz. 21. Porocidaris Veronensis, Merian. Terr. nummul. de Vérone. 22. P. Schmidelii. Oool. inf. de Dischingen et d’Argovie. 23. P. serrata. Terr. nummul. de Biarritz. 24. Diplocidaris Wrightii, Desor. Ool. inf. de Crickley-Hill. 23. D. cladifera. Corallien de Besancon. 26. D. cimamomea. Corallien de Besancon. 27. D. censoriensis. Corallien de Chatel-Censoir. 28 el 29. D. gigantea. Corallien de Besancon, de Nattheim et de Chatel-Censoir. 4 pa re ce vu 38" SA #5 pe 7 caf £ Let. Humbert del Radole: à Len es IS EN pen rpm nr Re SERRE ARRETE ver SA t444148) fmp.Lemercier, Paris s de Cidanis teruaires, de Porocadaris et de Diploadanis . TAB. VIE, Radioles de Rhabdocidaris. 1. Rhabdocidaris princeps, Desor. Argovien des Laegern. 2. R. cristata. Terr. jurass. de Bayreuth. 3. R. trigonacantha. Corallien de Besancon. set 5. R. tricarinata. Terr. jurass. de Bayreuth. 6. R. Ritteri. Corallien de l'Yonne. 7-9. R. Orbignyana. Kimméridien, 10. R. nobilis. Argovien. 11. R. moraldina. Lias (couche à Gryphea-Cymbium) 12. R. trispinata. Corallien de Nattheïm. 12%. Coupe transversale. 13. R. megalacantha. Corallien de l'ile de Re 14-16. R. maxima. Oolite ferrugineuse. 17. R. maxima var. Oolite infér. de Bayreuth. CR nr AL een 2e = SRB me a" (A FREE pe SR NC PE TP A et SE tt D PAP PT EE . ni a: Î /mp. Lemercier, Paris 1daris. N\ L Radioles de Rhabdo del, urmbert 11] TAB. 'AX. Radioles de Rhabdocidaris. Fig. 1. Rhabdocidaris Remus, Desor. Du kellovien de la Haute-Marne. 2. Mème espece, grande variété. 3. Rhabdocidaris copeoides, var. subcylindrique. Du kellovien de la Haute- Marne. 4. Mème espece, allongée, ornée de fines carênes longitudinales. >, 6, 7. Même espèce en forme de rame. La granulation est souvent oblitérée. Nota. Peut-être ne tardera-t-on pas à s'assurer que le R. Remus lui-même n’est qu'une variété du R. copeoides. Les rudiments d’épines à la base du radiole de la fig. 6 semblent en effet indiquer un passage. ne D ect ue US es x ue LISA RE art RÉ SAPP ER AT ve Y + 4 4 À ; Î { A} À 9 9er mb rh ea ERTER 4 À ed “ CPE es, REA de» 27 he eh DE it gt AIT en PP NTI fymbert del. /mp.Lemercier, Paris Radiodes de Rhabdocidanis TAB. X. L'ypes du groupe des Hemicidaris. lent Fig. 1-3. Hypodiademe Lamarckï, Desor. De la grande oolite de Marquise. Fig. 1. d’en haut: fig. 2, de profil; fig. 3, d’en bas. | 4-6, Hemidiadema stramonium , Desor. Du portlandien inférieur du Jura ber- nois. Fig. 4, d'en bas; fig. 5, de protil; fig. 6, Radiole. 7-8. Hemicidaris crenularis, Agass. Du corallien. Fig. 7, d'en haut: fig. 8, de profil ; fig. 8*, appareil génital grossi à la loupe. 9-10. Hemicidaris mammosa, Agass. Du corallien de la Rochelle. Fig. 9, d'en haut, pour montrer la forme flexueuse des ambulacres. Fig. 10, de profil. 11-12. Hemicidaris Cartieri, Desor. Du corallien du Jura vaudois. Fig, 11, de profil ; fig. 12, d’en haut. < da Se ET AOTS Humbert, del Împ. Lemer Types des genres Hypodiadema, Hemidiadema et Hemicidanis Ua YA EL TAB..XL Radioles d'Hemicidaris. Fig. 1. Hemicidaris fistulosa Quenst. Du corallien d'Ulm. >. H. undulata Agass. Du corallien inférieur du Fringeli. Fig. 2* Portion de radiole grossi à la loupe, montrant les stries transver- sales ondulées. 3. H. Purbeckensis Forbes. Du calcaire de Purbeck. Fig. 3* Le même radiole grossi à la loupe. 4. H. intermedia Forbes. Plusieurs radioles de grandeur naturelle, adhérant à un fragment de test du corallien de Yorkshire. Fig. 4% Partie inférieure d’un radiole grossi à la loupe. 3-8. H. crenularis Agass. Du corallien. Fig. 5 Magnifique échantillon du corallien de Besançon , au musée de Vienne, provenant de la collection de M. Dudressier. Fig. 5* Partie inférieure d’un radiole grossi à la loupe. Fig. 6, 7 et 8 Diverses formes qu'affecte l'extrémité des radioles, du coral- lien inférieur de l'Yonne. À. 1er, Paris ner C ] 1 e ert de mb Hu à d10] ) + r LC | AL'AQtES TAB. XII. Types des genres Pseudodiadema et Diplopodia. Fig. 1-3. Pseudodiadema mamillanum Desor. Du corallien. Fig. 1 d’en haut. Fig. > de profil. Fig. 3 d'en bas. Fig. 3* Portion du test grossi à la loupe. 1-6. Pseudodiadema Kleinii Desor. De la craie de Royan. Fig. 4 d’en haut. Fig. 5 de profil. F ni + g. 6 d’en bas. Fig. 6 Portion d’ambulacre grossi, montrant la disposition des pores et les sutures des plaques, telles qu’elles se voient dans les exemplaires un peu corrodés. 7-11. Diplopodia subangularis M'Coy. Du corallien. Fig. 7 d’en haut. Fig. 8 de profil. Fig. 9 d’en bas. Fig. 10 Ambulacre grossi à la loupe. Fig. 11 Trois radioles. 12-14. Diplopodia Malbosii Desor. De la craie à hippurites des Corbieres. Fig. 12 d’en haut. Fig. 13 de profil. Fig. 14 d'en bas. Fig. 13° Portion d'ambulacre grossi à la loupe. 2 4 90060 = R. Se 5 ! “ 2 Împ. Lemercier, Paris genres Pseudodiadema et Diplopodia té 7 TRUE TAB. XHIT. Radioles du groupe des Diadèmes. Fig. 1 et 2. Diademopsis Heeri Merian. Du lias inférieur d’Argovie. Fig. 1 Exemplaire de la collection de M. Heer. Fig. * Radiole isolé du même échantillon, de grandeur naturelle. Fig. 22 et 2? Portion du même radiole vu à la loupe. 3. Radiole du Diadema Savignii Mich. (espèce vivante). Fig. 3 de grandeur naturelle. Fig. 3* Portion du même radiole vu à la loupe pour montrer la structure particuliere de ce type. 4. Pseudodiadema hemisphæricum Desor. Du corallien. Fig. 4 Exemplaire du musée de Vienne (collection Dudressier). Fig. 4% Fragment de radiole grossi à la loupe. TAB. XIV. Fig. 1 et 2. Acropeltis æquituberculata Agass. Du coralhen d'Angoulin, pres la Rochelle. Fig. 1 d’en haut. Fig. ° de profil. Fig. 1* Appareil apicial grossi. 3-7. Goniopygus peltatus Agass. Du néocomien supérieur, Fig. 3 de profil. Fig. 4 d’en haut. Fig. 5 d’en bas. Fig. 6 Radiole de grande dimension plissé. Fig. 7 Petit radiole. 8-11. Acrocidaris nobilis Agass. Du corallien. Fig. 8 d'en haut. Fig. 9 d'en bas. Fig. 10 de profil. Fig. 11 Radiole de grandeur naturelle. 12-14. Diademopsis serialis Desor. De l’infra-lias. Fig. 12 d’en haut. Fig. 13 de profil. Fig. 14 d'en bas. 15 et 16. Goniopygus Menardi Agass. De la craie chloritée. Fig. 15 Grand exemplaire. Fig. 16 Petit exemplaire. Fig. 16* Appareil apicial gross. Humbert del Imp.Lemercier, Paris [ypes des genres Goniopygus , Acrocidaris et Diademopsis. — 15 — TAB. XV. Lypes des genres Phymosoma et Coptosoma. Fig. 1-4. Phymosoma Koenigii Desor. De la craie blanche. Fig. 1 d’en haut. Fig. 2 d’en bas. Fig. 3 de profil. Fig. 4 Fragment du test avec ses radioles, vu par la face interne. Fig. 4* Portion de radiole grossi à la loupe. 5-7. Phymosoma Delamarrei Desor. De la craie à hippurites d'Algérie. Fig. 5 d'en haut. Fig. 6 d’en bas. Fig. 7 de profil. Fig. 7° Portion du test grossi à la loupe, montrant la disposition des plaques et des pores. 8-10. Coptosoma cribrum Desor, Du terrain nummulitique de Castel-Gom- berto. Fig. 8 d’en haut. Fig. 9 d'en bas. Fig. 10 de profil. — 16 — TAB. XVI. 1-3. Glyptious hieroglyphicus Agass. Du corallien Fig. 1 d’en haut. Fig. 2 de profil. Fig. 3 d’en bas. 1-6. Coelopleurus equis Agass. Du terrain nummulitique. Fig. 4 d’en haut. Fig. 5 de profil. Fig, 6 d’en has. 6. Goelopleurus spinosissimus Agass. Du calcaire grossier de Paris. Fig. 6P Profil grossi du même, montrant la forme épineuse et saillante des tubercules ambulacraires. 7% Echinopsis Gacheti Agass. Du calcaire grossier de Blaye. 8-10. Echinopsis elegans Agass. Du terrain nummulitique de Royan (Gironde . Fig. 8 d’en bas. Fig. 9 de profil. Fig. 10 d’en haut. 11-13. Pedina sublævis Agass. Du corallien inférieur. Fig. 11 d’en haut. Fig. 19 de profil. Fig. 13 d’en bas. Fig. 14 Appareil apicial grossi. / . AW /mp.Lemer: lypes des genres Glyptieus, Coelopleurus hinopsis et Pedina Ec TAB. XVII Genres du groupe des Sculptés. Fig. 1-3. @iyphoeyphus radiatus Desor. D’après nature. Fig. 1 d'en haut y Ces trois figures sont légèrement grossies dans les Fig. 2 d’en bas proportions qu'indiquent les traits à côté de Fig. 5 de profil fig. 1 et 3. Fig. 1a L'appareil apicial grossi du double, pour montrer l'étroitesse de l'anneau apicial relativement au périprocte. Fig. 5 Portion dambulacre et d'aire interambulacraire grossie quatre fois. 4. @pechinus Rousseaui Haime. D’après d’Archiac et Haime. Fig. 4a KFragment du test grossi cinq fois. Fig. 5. @pechinus Valenciennesi Haime. D’après d’Archiac et Haime. Fig. 6-7. wemnechinus excavatus Wood. D’après Forbes. D | Fig. 6a Portion du test grossie quatre fois. Fig. 8-10. remnopleurus toreumaticus Agass. D’après nature. Fig, 10a Portion du test grossie deux et demi fois. o î Fig. 11-12. Salmacis bicolor Agass. D’après nature, légèrement réduit. Fig. 12a L'appareil apicial grossi une et demi fois, montrant la structure exacte et la disposition des plaques génitales et ocellaires ; plns trois plaques anales qui sont restées en place. Fig. 12b Portion de Pambulacre grossi, montrant la disposition bigéminée des pores. pes des genres Glyphocyphus, Opechinus m1 emnechinus. Temnopleurus et Salmacis — AT — {bis) TAB. XVI. bus. Fig. 1-2, roxopneustes neslectus Agass, Des mers du Nord, D’après nature. Fig. 1 d’en haut. Fig. 2 d'en bas. Fig. La Portion d’ambulacre grossie. Fig. 3-5, phymechinus mirabilis Desor. Du Corallien. après nature. Fig. 3 de profil. Fig. 3a Portion d’'ambulacre grossie. Fig. 4 d’en haut. Fig.6-T. Stirechiaus Scille Desor, Du Pliocène de Messine, D’après nature. Fig. 6 d'en haut. Fig. 7 de profil. Fig, 7a Portion d’ambulacre grossie. pes Humbert « el Troie R et vurechImus TAB. XVIII. Fig. 1-3. Psammechinus Serresii Agass, De la Molasse. D’après nature. g. 1 de profil. Fig. 2 d’en haut. Fig. 2 Portion grossie du test. Fig. 3 d’en bas. Fig. 4. mypechinus Patagonensis Desor. Du tertiaire moyen. D’après un moule. Fig. 4 pe profil. Fig. 42 Portion grossie du test. Fig. 5-7, Stomechinus bigranularis Desor. De la grande oolithe (Bathonien). D’après Forbes. Fig. 5 d’en haut. Fig. 6 de profil. Fig. 7 d’en bas. Fig. 8 Psammechinus miliaris Agass. Des côtes de la Manche. D’après nature. Fig. 8 d’en bas, montrant la structure écailleuse de la membrane buccale. Fig. 82, Portion grossie du test. | Fig. 9. wripneustes Parkinsoni Agass. De la molasse. D’après nature. Fig. 9 d'en haut. ia Fig, 10-12. @sammechinus monilis Desor. De la molasse. D’après nature. Fig. 10 de profil. Fig. 11 d'en haut, Fig. 12 d’en bas. Fig. 122 Portion grossie du test, pour montrer la disposition des pores et des tubercules. XVII bert del 7 Aum ROUTE TAB. XIX. Fig. 1-3. cottatata granulosa Desor. Du grès vert (Cénomanien). D’après Forbes. Fig. 1 d’en haut. | Fig. 2 de profil. Fig. 2a Portion grossie du test. Fig. 3 d’en bas. Fig. 3 Portion de deux zones porifères grossies. Fig. 4-6 polyeyphus Normannus Desor. De la grande Oolithe (Bathonien). D’après le « Catalogue raisonné. » Fig. 4 d'en haut. Fig. 4a l’appareil apicial grossi. Fig. 5 d’en bas. Fig. 6 de profil. Fig. Ga Portion grossie du test pour montrer la disposition des tuber- __ cules et celle des pores. Fig. 7-9 magnosia jurassica Desor. Du Corallien. D’après Cotteau. Fig. 7 d’en haut. Fig. 8 de profil. Fig. 9 d’en bas. Fig. Ja Portion grossie d’une aire interambulacraire. Fig. 10-12 codechinus rotundus Desor. De l’Aptien. D’après nature. Fig. 10 d’en haut. Fig. 11 de profil. _ Fig. 11a Portion grossie du test, pour montrer la disposition des pores et des tubercules. Fig. 12 d’en bas. ; Fig. 13-14. Codiopsis Pisum Desor. De la craie chloritée du Mans. D’après nature. ” Fig. 15 de profil. Fig. 14 d'en haut. 1 : ; Fig. 15-17. codiopsis Doma Agass. Du Tourtia. D’après le Catalogue raisonné. Fig. 15 d’en haut. Fig. 16 de profil. Fig. 16a Portion grossie du test. ** Fig. 17 d’en bas. Je = * Cette espèce a été placée par inadvertance à la suite du genre Codechinus dans le texte. ** La structure ridée caractéristique de ce type pourrait être plus accusée dans notre figure, ms émis ie. Humbert del m1 \'4p) LP /mp.Lemercier, Paris es des genres Plotia Polyeyphus ,Magnosia Codechinus et Codiopsis — 90 — TAB. XX. Types de genres de la tribu des Salenies. Fig. 1-3 Salenia petalifera Defr. Du grès vert (Cénomanien): D’après Forbes. Fig. 1 d’en haut. Fig. 1a Appareil apicial grossi. Fig. 2 de profil. Fig. 3 d’en bas. Fig. 4. Salenia anthophora Muller. De la craie blanche. D’après un moule en plâtre. ee | \ Fig. 5. Salenia stellifera Hagenow. De la craie blanche. D’après un moule en Fig. Fic. plâtre. Fig. 6 d’en haut. Fig. 7 du profil. Fig. 8 du Pa 6-8. Hyposalenia stellulata Desor. Du Néocomien inférieur (Valanginien). D’après Agassiz. 9-11. peltastes acanthodes Agass. Du grès vert (Cénomanien). D’après Agassiz. Fig. 9 d'en haut. Fig. Ja Appareil apicial grossi. Fig. 10 de profil. [ Fig. 11 d’en bas. Fig. 12-15 &ontophorus apiculatus Agass. Du grès vert (Cénomanien). après Agassiz. Fig. 12 d'en haut. Fig. 12a Appareil apicial grossi. Fig. 13 de profil. Fig. 14-16 Acrosalenia spinosa Agass, De la grande Oolite. D'après Agassiz. Fig. 14 d’en bas. Fig. 15 d'en haut. Fig. 15a Appareil apicial grossi. Fig. 16 de profil. Fig. 164 Ambulacre grossi. Fig. 17-18. Aecrosalenia aspera Agass. Du Portlandien. D’après Agassiz. Fig. 17 de profil. Fig. 18 d'en haut. Fig, 19-23. Aerosalenia hemicidaroïdes Wright. De la grande oolithe. D’après Wright et Forbes. Fig, 19 d’en haut. : Fig. 19a Appareil apicial grossi. On voit la structure spongieuse du corps madréporiforme sur lune des plaques génitales. Fig. 20 de profil. Fig 21 d'en bas. Fig. 22 d'en haut, grand exemplaire avec tronçons de radioles. Fig. 23. Rudioles de grandeur naturelle. ) Humbert del - Pnp Lemercier, Paris Types des $enres Salema, Peltastes, Gomophorus et Acrosalenia TAB. XXI. , Types de genres de la tribu des Tessellés. Fig. 1-2. Cidaris grandævus Goldf, Du Muschelkalk. D’après Quenstedt. Fig Fig sil ne coronales, portant chacune un tubercule. . 2. Radioles de grandeur naturelle. Fig. 3-6. Æocidaris Rossica Desor. Du calcaire carbonifère de Russie. après 19 GO Verneuil. 9 . o. Plaquette de grandeur naturelle. g. 4 Partie basale d'un radiole. Fig. 5 Radiole à peu près complet. 1 Fig, 7-10. Fig. 1112 Fig je Fig Fig, 13-14 Fig. 15-16. Fig. 47. Fig. 18-22, Fig T Fig. Fig. y . 6 Fragment de radiole, variété à gros granules. Archæocidaris Koninckii Desor. De lPargile anthraxifère de Bel- gique. D’après nature. g. 1. Plaquette pentagonale. ig. S8—10. Trois plaquettes hexagonales. Archæocidaris Uri Desor. Du calcaire carbonifère d'Irlande. D’après MCoy. g. 11. Fragment de roche sur lequel se voient deux plaques coronales, toutes deux hexagonales et quatre radioles. 12 Radiole isolé, probablement de la même espèce. . Eocidaris Verneuwullana Desor. Du calcaire carbonifère de Tunstall. D’après King. 13. Fragment d’aire interambulacraire. g. 14. Autre fragment, avec une seule rangée de tubereules. Eocidaris Kaiserlingii. Du Zechstein d'Allemagne. D’après Geinitz. 15. Groupe de plaquettes de grandeur naturelle. 15. Le même grossi. g. 16. Radiole attribué à la même espèce. &. 16a Le même radiole grossi. £ocidaris scrobiculata Desor. Du Dévonien de Vilimar. D'après Sand- berger. Plaquette de grandeur naturelle. &ocidaris lvispina Desor. Du Dévonien de Vilmar. D'après Sandberger . 18, 19 et 20. Plaquettes isolées de grandeur naturelle. 21. Radiole attribué à la même espèce. 22, Fragment de radiole montrant la facette articulaire lisse. XXI Humbert del. Jmp.Lemercier, Paris Types de Cidarides triasiques et paléozoiques. TAB. XXII. Fig. 1-3. Pygaster Gresslyi Agass. Du Corallien supérieur de Vauligny près Ton- nerre. D’après Cotteau. Fig. 4. Nucleopygus costellatus Desor. Du grès calcarifère (Cénomanien) de l'Ile d'Aix. D’après Desor (1). Fig. 5. Pygaster truneatus Agass. Du grès calcarifère (Cénomanien) de l’Ile d’Aix. D’après Desor (2). Fig. 6. Pileus hemisphaericus Desor. Du Corallien de Coulanges-sur-Yonne. D’après Cotteau. (1) M. Cotteau propose de faire de cette espèce le type d'un genre nouveau qu'il appelle Anor- thopyqus. (?) Cette espèce va également devenir entre les mains de M. Cotteau le type d'un nouveau genre sous le nom dé Macropygus. Voir pour ces deux genres l'ouvrage de M. Cotteau sur les oursins fossiles de la Sarthe, XII X rHTSSS PAT » Lemércier Paris 11) Humbert del Pygaster. à Ê Types d TAB. XXIIT. Fig. 1-3. Holeetypus corallinus d’Orb. Du Corallien de Druyes et Chatel-Censoir (Yonne). D’après Cotteau. Fig. la. Appareil apicial grossi. Fig. 4-6. Holectypus macropygus Desor. Du Néocomien de Neuchâtel. Fig. 5a. Portion d’ambulacre grossie. Fig. 5b. Portion d’aire interambulacraire grossie. D’après Desor. Fig. 7-9. Holeetypus serialis Desh. De la craie à hippurrites de Biskra (Algérie). D’après nature. Fig. 7a. Appareil apicial grossi. Fig. 8a. Portion d’ambulacre et d’aire interambulacraire grossie, mon- trant le rapport des plaques et la disposition des tubercules. Fig. 10-15. Echinoconus hemisphaerieus Breyn. De la craie blanche de Maes- tricht. D’après Desor. Fig. 10-12. Echantillon avec son test, vu par les trois faces. Fig. 13-15. Moule intérieur en silex avec des traces de l’appareil mas- ticatoire autour du péristome. - AU Hiimbert del Împ Leme lypes des fenres Holectypus & Galerites DA TAB. XXIV. Fig. 1-6. Discoïdea Subueulus Klein. De la craie chloritée de Villers. D’après nature, < Fig. 1. Petite variété. Fig. 1a. Périprocte de la petite variété grossi, montrant la disposition des plaques anales. Fig. 2-4. Echantillon de moyenne dimension avec son test, vu par trois faces. Fig. 2a. Appareil apicial grossi. Fig. 2b. Portion d’ambulacre et d’aire interambulacraire grossie, mOn- trant la disposition des tubercules et des pores. Fig. 5. et 6. Moule intérieur vu de coté et par la face inférieure. Fig. 7. et 8. Discoïdea coniea Desor. Du Gault de la montagne du Fis. Moule intérieur vu par deux faces. D’après Desor. Fig. 9-14. Discoïdea eylindrica Agass. D’après Desor. *. (I Fig. 9. Echantillon monstrueux, auquel il manque l’ambulacre impair. De la craie marneuse de Rouen. Fig. 10-12. Grand échantillon vu par trois faces. De la craie marneuse de Rouen, Fig. 10a. Appareil apicial de l'échantillon ci-dessus, grossi. Fig. 13. Moule intérieur montrant les entailles provenant des cloisons intérieures du test. Du Gault de la montagne des Fis. XXIV. Humbert del I mp Lemercier. Paris Types de Discoidées TAB. XXV. Fig. 1-4. Globator Nueleus Agass, De la craie supérieure (Couche à Echinides) de Sougraigne (Aude). D’après nature. Fig. 1a. Sommet grossi, montrant la structure de l'appareil apicial. Fig, 3a, Portion d’ambulacre et d’aire interambulacraire grossie, mon- trant la disposition des plaques et la distribution des tubercules. Fig. 5-10. Galerites albogalerus Lam, De la craie blanche, D’après Desor. Fig, 5-7, Forme obtuse, vue par les trois faces, Fig, 5a. Sommet de la même variété grossi, montrant la structure de l'appareil apicial, avec sa plaque génitale impaire beaucoup plus petite que les autres et imperforée, Fig. 8, Portions de machoire de grandeur naturelle, Fig. 8a, et 8b, Les mêmes grossies, Fig, 9. Forme pyramidale. Moule siliceux, Fig. 9a. Forme haute et comprimée. Fig. 10. Forme normale. NOTA. C'est par erreur que le nom d'Echinocorys se trouve au bas de la Planche au lieu de Galerites. Humbert del . Imp bemercier, Paris Types des genres Globator & Echinocorys Se TAB. XXVI. Fig. 1-3. Desorella Orbignyana Cot. Du Corallien inférieur d’Audryes (Yonne). Moule intérieur. D’après Cotteau. Fig. 4-7. Nueleopygus Icaunensis Desor. Du Corallien inférieur de Merry-sur- Yonne. D’après Cotteau. Fig. 4a. Appareil apicial grossi. La plaque génitale impaire manque. Sa place est occupée par les deux plaques occellaires postérieures qui sont soudées ensembles. Fig. 8-10. Pyrina Ovulum Agass. De la craie jaune de Tourraine. D’après Desor. Fig. 11-13. Hyboelypus gibberulus Agass. Des marnes à Discoïdées (Vesulien) du Jura Argovien. D’après Desor. Fig. 11. Vu par en haut. Fig. 11a. Appareil apicial grossi. I’appareïl est alongé, les plaques ocellaires paires étant placées sur la même ligne que les plaques génitales. Fig. 12. Vu par en bas. Fig. 12a. Péristome grossi, montrant la disposition des pores. Fig. 13. Vu du profil. XXVI lumbert del lrnp Lemercier Paris Types des genres Desorella, Pyrina et Hyboclypus. LA STE TAB. XXVIL Fig. 1-3. Echinoneus eyelostomus Leske. Espèce vivante, D’après Desor. Les soies sont conservées d’un coté. Fig. 3a. Périprocte grossi, montrant la disposition des plaques anales. Fig. 3b. Une soie grossie. Fig. 4. et 5. Fibularia subglobosa Desor. Danien de Maestricht. D’après Goldfuss. Fig. 5a. La même grossie, vue par en haut. Fig. 6-10. Echinoeyamus pyriformis Agass, Du calcaire grossier de la Dordogne. D’après Agassiz. Fig. 9. L'appareil masticatoire vu a) par en haut, b) par en bas, c, d, e) de profil. Fig. 10. Intérieur du test, montrant les cloisons rayonnantes. Fig. 11-15. Seutellina Hayesiana Agass. Du calcaire grossier de Grignon. D’après Agassiz. Fig. 12a. Echantillon grossi, vu par en haut. Fig. 13a. Le même vu par en bas. - Fig. 14-16. Moulinsia cassidulina Agass, Espèce vivante des côtes de la Marti- nique. D’après Agassiz. Fig. 15a. Echantillon grossi vu par en haut. Fig, 16a. Le même grossi vu par en bas. Fig. 16b. Portion du test sous un fort grosissement pour montrer la disposition des tubercules. Fig. 17-19. Runa Comptoni Agass. Tertiaire des environs du Palerme. D’après Agassiz. Fig. 18a. Echantillon grossi, vu par en haut. Fig. 19a. Le même vu par en bas. Fig. 20. et 21. Lenita patellaris Desor. Du calcaire grossier de Grignon. D’après nature. . Fig. 20a. Face inférieure grossie. Fig. 22-25. Seutellina nummularia Agass. Du calcaire grossier de Grignon. D’après Agassiz. Fig. 22a. Sommet apicial grossi. Fig. 25. Vue de l’intérieur montrant la disposition des dix cloisons. Fig. 26-28. Sismondia marginalis Agass. Du calcaire grossier de Blaye. D’après Agassiz. Fig. 29, et 30. Lagamum Bonani Klein. Espèce vivante de la Nouvelle Guinée. Fig. 29. Appareil masticatoire de grandeur naturelle, vu a) par en haut, , b) par en bas. . Fig. 30. Deux soies de la même espèce grossies. Humbert del Împ. Lemercier, Paris Types divers de la famille des Clypeastroides et du Senre Échinonée TAB. XX VIII. Seutella subrotunda Lam. Du Myocène de Bordeaux. D’après nature un peu réduit. Fig. 1. Face supérieure, Fig. la, Sommet apicial prossi. Fig. 1b. Portion du test sous un fort grossissement, Fig. 1c. Extrémité d’un ambulacre fortement grossi. Fig. 2. Face inférieure. Fig. 2a. Péristome grossi. Fig. 2b. Portion de sillon ambulacraire de la face inférieure, forte- ment grossi, pour montrer la disposition des pores. Fig. 8. Profil. Fig. 4. Profil dé l’intérieur, montrant la structure caverneuse du test. Fig. 5. Appareil masticatoire de grandeur naturelle a) une simple machoire, vue par derrière, b) la même vue de profil, c) l'appareil réuni, vu par la face inférieure, d) le même disjoint, vu par la face supérieure. XXV/T. ernercier, Paris : à È BE CON ARE TAB. XXIX. Clypeaster grandiflorus Bronn. Du Myocène de Boutonnet près Montpelier. D’après nature. Fig. 1. Vu par en bas. Fig, 2. Vu par en haut. Fig. 2a. Sommet ambulacraire grossi, montrant le corps madréporique, en forme de bouton pentagonal avec les cinq pores génitaux aux angles du pentagone et les petits pores ocellaires au sommet des ambulacres. Fig. 3. Vu de profil. Fig. 3a. Portion du test fortement grossie pour montrer la structure des tubercules. XAIX. © (2 Vues AYA FA 20 295 FL BAD ZE 0) 22, CET < 509 27 Fe à 06 UU Q Q DS “O0 2-60 0 08 004 Le: 4°] GO TAB. XXX. 451 Types de Cassientiane sans floscelle «distinct. Fig. 1-3. Haimea Caillaudi Mich. D'après me à Fig. 4-6. Caratomus Avellana Agass. De la craié sipfsieure de Crimée. D’après Desor. | 42 Dessus grossi pour montrer la structure des pétales et de l'appareil apicial. D'après d’Orbigny. 64 Périprocte grossi pour en montrer le contour oblique, ainsi que la disposition des pores ambulacraires. Fig. 7. et 8. Amblypygus apheles Agass. Du terrain nummulitique de Vérone. D'après Agassiz et Desor, Les figures sont réduites d'un tiers environ. Fig. 9-11. Pygaulus Desmoutini Agass, Du néocomien supérieur (Urgonien). D’après nature. 114 Péristome grossi (!). Fig. 12-14. Echinobrissus (Trematopygus) Olfersii Desor. Du néocomien. D’après nature. 14 Péristome grossi, montrant la disposition des pores autour du pé- ristome oblique. de 15-17. Nucleolites Roberti Alb. Gras. Du péocomien supérieur. D’après na- ture. | 16% Dessus grossi, montrant la structure des pétales, Fig. 18-20, Echinobrissus elunieularis d'Orb. De la grande oolite, D’après nature. (1) Le dessin n'est pas entiérement correct en ce qui regarde les pores ambulaeraires. Au lieu de lignes droites, ceux-ci décrivent des lignes arquées, représentant des phyllodes rudimentaires, sans bourrelets intermédiaires. 11 existe de plus dans l’intérieur de ces phyllodes plusieures paires de pores additionnels qui ne sont pas indiquées dans le dessin. CH a F7 à © Fe Humbert del ; {mp hemercier, Paris TAB. XXXL Types de Cassidulides avec floscelle. Fig. 1-3. Pygorhynchus Grignonensis Agass. Du calcaire grossier de Paris. D’après nature. Fig. 1. Dessus, Fig. 2. Profil. Fig. 5. Dessous. On remarque la zône longitudinale médiane, Fig, 4-6. Echinolampas affiinis Desmoul. Du calcaire grossier de Paris. D’après nature, Fig. 4 Dessus. Fig, 5. Dessous. Fig. 6. Profil. Fig. 7-9. Botriopygus ovatus d'Orb. Du néocomien supérieur (Urgonieni. Fig. 7. Dessus. Fig. 8. Dessous. Fig. 9. Profil. 7° Péristome grossi, entouré des cinq phyllodes, au milieu desquels se voient des rangées distinctes de pores dedoublés. Humbert del. ypes de Cassidulides T TAB. XXXII. Pygurus Montmollini Agass. Du Néocomien. D’après d'Orbigny. Fig. 1. Profil transversal montrant la forme conique et le pourtour ondulé du côté postérieur. j Fig. 2. Face inférieure. Le péristome pentagonal est entouré d’un floscelle des plus élégants. Les phyllodes en forme de feuilles sont bordés de chaque côté par des lignes de pores disposés sur quatre rangs et séparés par des sillons obliques. Les ambulacres se continuent plus loin sous la forme de sillons lisses, tandis que les aires interambulacraires sont garnies de tubercules irès gros sur les bords, plus petits au milieu, Fig. 3. Face supérieure. Le pétale antérieur est à la fois plus court et plus étroit que les autres (!). (1) Les deux ambulacres postérieurs ne sont pas assez rapprochés à leur naissance. Le plus souvent ils se touchent, ensorte qu'il ne reste plus rien de l'aire interambulacraire. 7 Mercier PAlIS Humbert del TAB. XXXIH. Fig. 1-4, Faujasia apicalis d'Orb. De la craie supérieure (Danien) de Maestricht D’après d'Orbigny. Fig. 1. Profil longitudinal. Fig. 2. Profil transversal par devant. Fig. 3. Dessus. Fig. 4. Dessous. 44 Péristome grossi, entouré des cinq phyllodes. Ceux-ci sont com- posés de simples paires de pores reliées par un sillon. Fig. 5-7. Conoclypus Anachoreta Agass, Du terrain nummulitique d'Yberg. D’après nature. Fig. 5. Profil. Fig. 6. Face supérieure. Fig. 7. Face inférieure. 6% Appareil apicial grossi. Les plaques ocellaires se font remarquer par leur petitesse. On n'a pas pu discerner les sutures des plaques génitales. 7 Péristome grossi, entouré de son floscelle qui se distingue par la simplicité .de sa structure. Les pores ne font que chevaucher légèrement, sans être reliés par des sillons, XVII] o o RSSRREE d 200 : PY->400 PDA 239,08 À C4 Q Disc TAB. XXXIV. Fig. 1-4, Catopygus carinatus Agass. De la craie chloritée (Cénomanien). D’après nature. Fig. 1. Dessus. Fig. 2. Profil longitudinal. Fig. 3. Profil transversal par derrière. Fig. 4. Dessous. 1* Sommet ambulacraire grossi, montrant la structure de J’appareil apicial. D'après d'Orbigny. 4+ Péristome grossi, entouré de son floscelle avec des phyllodes très élégants. D’après d'Orbigny. Fig. 1-8. Cassidulus Lapis-caneri Lamarck. De Ja craie supérieure (Danien) de Maestricht. D'après nature. Fig. 5. Dessus. Fig. 6. Profil longitudinal. Fig. 7. Profil transversal vu par derrière. Fig. 8. Dessous. Sa Péristome grossi, entouré de son floscelle. Fig. 9-12 Rhynchopygus Marmini d’Orb. De Ja craie supérieure (Danien) d’Or- glande, D’après nature. | Fig. 9. Dessus. Fig. 10. Profil longitudinal. Fig. 11. Profil transversal par derrière, Fig. 12. Dessous. 122 Péristome grossi, montrant Ja structure du floscelle. D’après d'Orbigny. Fig. 18. Claviaster cornutus d'Orbigny. Du terrain crétacé du mont Sinaï, D’après d'Orbigny. Fig. 14-16. Archiacia Sanionensis d’Archiac. De la craie chloritée (Cénomanien) de Bel-Aïr près Rochefort. D’après d’Orbigny. Fig. 14. Profil. Fig. 15. Dessus. Fig, 16. Dessous. 15* Sommet ambulacraire grossi, montrant la structure particulière de lPambulacre impair, qui est composé de quatre rangées de pores. Fig. 17. et 15. Echinanthus Cuvieri, Du terrain nummulitique et du calcaire gros- sier. D'après nature. 7 © G 7 Fig. 17. Dessus. Fig, 18. Dessons. iiriiuit AT £ rCICI 1 [mp. Lei Humbert del sidulides. e Cas, ; divers d C * Type TAB. XXXV. Clypeus sinuatus Leske. De la grande Oolite. D’après nature. Syn. Clypeus Pa- tella Lam. et Auct. Fig. 1. Profil. Fig. 2. Dessous. Fig. 3. Dessus. 1° Fragment de test grossi. Les caractères saillans du genre sont bien résumés dans cette espèce. A la face inférieure 6n remarque les ambulacres sous la forme de sillons évasés et droits, dans lesquels les pores forment des lignes assez irrégulières, sans qu’il y ait élargissement de l’ambulacre autour du péristome. Les phyllodes nesont par conséquent que rudimentaires, quoique les tubercules soient assez saillans A la face supérieure, les caractères essentiels sont la longueur des pétales et la position excentrique du sommet ambulacraire. XXXV. 1279 2 eo 2 1 D 02 20 2 20\°20 2° bd yon CITES ÿa CPE C2 TAB. XXXVL Types de la famille des Dysastéridées. Fig. 1-4. Dysaster granulosus Agass. Du Jura moyen. D’après Desor. Fig. 1. Dessus, Fig. 2. Profil longitudinal. Fig. 5. Profil transversal. Fig. 4. Dessous. 1* Sommet ambulacraire grossi. Les quatre plaques génitales sont contigues. Le devant est à gauche. # Fig. 5-8. Cellyrites elliptiea Desmoul, Du Kellovien. D’après nature. Fig. 9-12. Fig. 5. Profil longitudinal. Fig. 6. Profil transversal par derrière. Fig. 7. Dessus. Fig. 8. Dessous. 7* Appareil apicial grossi. Les plaques génitales ne sont pas con- tigues comme dans le genre Dysaster, mais séparées par les plaques ocellaires antérieures Les plaques ocellaires PORAUE) es sont rejetées fort loin en arrière. Metaporhinus Gueymardi Alb. Gras. Du Néocomien inférieur. D'après d’Orbigny. Fig. 9. Profil longitudinal. Fig. 10. Profil transversal par derrière. Fig. 11. Dessus. | Fig. 12. Dessous. AXXVT. S + à aTIS r P; mp. Lemerciel Humbert del PT TAB. XXX VII. Fig. 1. et 2. Asterostoma excentrieum Agass. Du terrain crétacé? D’après d’Or- bigny. Fig. 1. Dessus. L’ambulacre impair est plus grèle et composé de pores plus petits que les ambulacres pairs. Fig, 2. Dessous. Les ambulacres correspondent ici à des sillons très marqués. Fig. 3. et 4. Pachyclypus semiglobus Desor. Du Corallien de Monheïm et Pap- penheim en Bavière. D’après Desor. Fig. 3. Dessus. Fig. 4. Dessous. Humbert del Re Te es Asterostoma XXXVI. /mp.hemercier Paris TAB. XXXVIIL. Types de la tribu des Ananchydées. Fig. 1 et 2. Offaster rostratus Desor. De la craie blanche. D’après d’Orbigny. Fig. 1. Moule silicieux, vu en dessus. Fig. 2. Echantillon avec son test, vu en dessus. 1* Appareil apicial grossi. Fig. 3 et 4. Holaster Perezii E. Sismonda. Du Gault. D’après d’Orbigny. Fig. 3. Dessus. Fig. 4. Face postérieure. Fig. 5. Holaster Campichei d’Orb. Du Valangien. D’après d’Orb.; vu en dessus. Fig. 6. Ananchytes ovata Lam. De la craie blanche. D’après nature. 6* Appareil apicial grossi. Fig. 7. Hemipneustes radiatus Agass. De la craie jaune (Danien) de Maestricht. D’après nature. 7* Appareil apicial grossi. TAB. XXXIX. Types de la tribu des Ananchydées. Fig. 1-5. Infulaster Hagenowi Borch. De la craie blanche de Poméranie. D’après d'Orbigny. Fig. 1. Vu par devant. Fig. 2. Profil longitudinal. Fig. 3. Vu par derrière. Fig. 4 Dessus. Fig. 5. Dessous. 5* Appareil apicial. Fig. 6. Infulaster rostratus Desor. De la craie blanche. D’après Forbes. Fig. 7-9. Cardiaster ananchytis d’Orb. de la craie blanche. D’après d’Orbigny. Fig. 7. Profil longitudinal. Fig. 8. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 9. Dessus. 7* Portion du fasciole grossie. Fig. 10. Stenonia tuberculata Desor. De la Scaglia (craie blanche) d'Italie. D'a- près nature. f),, & "2 + af fr. ERNST CR 8 À w{ DEAR: TAB. XL. Types de Toxaster. Fig. 1-5. Toxaster Brunneri Merian du néocomien des Alpes. D’après nature, Fig. 1. Sommet ambulacraire grossi. Fig. 2. Profil longitudinal. Fig. 3. Dessus. Fig. 4 Dessous. 2* Sommet ambulacraire grossi du Toxaster complanatus Agass. Fig. 5-7. Ennallaster Fittoni Desor. De l’Aptien. Daprès nature. Fig. 5. Profil longitudinal. Fig. 6. Dessus. Fig. 7. Dessous. Fig. 5* Sommet ambulacraire grossi. Fig. 8-9. Toxaster (Heteraster) oblongus Agass. De l’Aptien. D’après d’Orbigny. Fig. 8. Dessus. Fig. 9. Dessous. 8» Sommet ambulacraire grossi. AU 1/ 4 LRLRETP ES « 9 ra RE Be 1% .: » #) À o (nl ul mer D DeInert Jp lith. Hamb: TAB. XLI Types de Micraster. Fig. 1-4. Micraster (Epiaster) aeutus Agass. De la craie chloritée. D’après d’Orbigny. Fig. 1. Profil longitudinal. Fig. 2. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 3. Dessus. Fig. 4. Dessous. 3* Sommet ambulacraire grossi. Fig. 5-8. Micraster Michelini Agass. De la craie de Touraine (Turonien). D’a- près nature. Fig. 5. Profil longitudinal. nn. cer" 1 Fig. 6. Profil tranversal, vu par derrière. : 2 À ÿ Fig. 7. Dessus. j Fig. 8. Dessous. 3 lol 7* Sommet ambulacraire grossi. 7* Portion du test grossie. _ nie id | À LT. CEE Ave 7 8 / DEC TE PP PPT) 52222004, vuu So se Coucou esebsveuuve 0e] “retoecsovutceucoo # ÉSAEPR “LTZ, 'étit Î, Humbert 11 TAB. XLIT. Types divers de Spatangoïdes à fasciole péripétale. Fig. 1-4. Hemiaster Phrynus Desor, Du Gault. D’après nature. Fig. 1. Dessus. Fig. 2. Dessous. Fig. 3: Profil longitudinal. Fig. 4. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 5. Periaster Fourneli Deshayes. De la craie à Hippurites. D'après nature. Fig. 6-8. Toxobrissus crescenticus Desor. Du Myocène d'Italie. Fig. 6. Dessus. Fig. 7. Dessous. - Fig. 8. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 9-11. Gualtieria Orbignyana Agass. Du terrain nummulitique. D’après le »Catalogue raisonné.« Fig. 9, Dessus, montrant le fasciole interne. Fig. 10. Dessous, montrant les rugosités des ambulacres. Fig. 11. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 12-14. Pericosmus Edwardsii Desor,. Du myocène de la Superga. D'après nature. Fig. 12. Dessus. Fig. 13. Profil. Fig. 14. Dessous. Fig. 15-17. Periaster elatus d’Orb. De la craie chloritée. D'après nature. Fig. 15. Dessus. Fig. 16. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 17. Profil longitudinal. 15 Sommet ambulacraire grossi. ” ALIT. ing O ait LC #1 ; & £ = + un re © È = D c TAB. XLIIL. Types de Spatangoïdes diversement fasciolés. Fig. 1.-2. Schizaster canaliferus Agass. Espèce vivante de la Méditerranée. D'après nature. Fig. 1. Dessus à moitié dégarni de ses soies Fig. 2. Profil tranversal, vu par derrière. 24 Appareil apicial grossi. Fig. 3. Moera Atropos Mich. Des côtes d'Amérique. D’après nature. Fig. 4 et 5. Echinocardium eordatum Agass. De la Manche. D’après nature. Fig. 4 Dessus, montrant le fasciole interne. Fig. 5. Profil tranversal, vu par derrière, montrant l’aire anale et le fasciole sous-anal. 59 Appareil apicial grossi. Fig. 6.-8. Prenaster alpinus Desor. Du calcaire nummulitique. D’après nature. Fig. 6. Dessus. Fig. 7. Profil longitudinal. Fig, 8. Profil tranversal, vu par derrière. Fig. 9. Linthia insignis Merian. Du terrain nummulitique. D’après nature. g 0] PTE _ A TAB. XLIV. « Types de Spatangoïdes à gros tubercules. Fig. 1. Appareil apicial et sommet ambulacraire grossis du Spatangus purpureus Müll. Fig. 2 et 3. Macropneustes Deshayesii Agass. Du calcaire grossier de Paris. D’après nature. Fig. 2. Dessus. Fig. 3. Profil longitutinal. 24 Portion grossie d’une aire interambulacraire. Fig. 4 et 5. Hemipatagus Hoffmanni Goldf. Du Pliocène de Bünde. D’après nature. Fig. 4. Dessus. Fig. 5. Profil. 5* Tubercule grossi. Fig. 6 et 7. Eupatagus ornatus Agass. Du terrain nummulitique, D’après nature. Fig. 6. Dessus. Fig. 7. Profil longitudinal. 7* Portion de fasciole grossie. Humbert del mp Lemercier Paris Spatangoides. vin LISRARY \'E MCZ CAMBRIDGE. MA USA. HA di INDEX FO DESORS | SYNOPSIS DES ÉCHINIDES FOSSILES. BY F: A; BATHER, MA, DSc, FRS; Of the British Museum | (War, Hist.). AVEC UNE NOTE SUR LES DATES DE PUBLICATION DU“ SYNOPSIS.” PAR JULES LAMBERT, Président du Tribunal Civil, Troyes. PUBLISHED BY THE AUTHOR 14 AT A de Fe “ FABO, ” MARRYAT ROAD, NIMRERDE ENGLAND), à May, 1910. ï N: & [] 19: 4 z BOOK POST—DRUCKSACHE. | | POSTAGE STAMP. Dr. F. A. BATHER, Natural History Museum, Cromwell Road, LONDON, S.W ENGLAND. nr II —— <> de à La i 4 La pee Ha PRE “ = 4 L k 1 Le | Û Ë Û Ë va De. ‘AMIE SANO À IS 1897 ‘UE I ‘Ados e axe 07 AjOXIT 9q JUSIu OA [enprAIpur 10 Areiqi] ue JO no O1} 1894 07 PUIS 2q Osje pInoys J _‘J99JJo JEU} O7 JUOWIA7ES € JA pauIMJaI WHO} ay} 248 0} pers 2q [eus J ‘Ados e ayez 07 osodoid jou op no Jr u9A é UHOF paSOpouS ou} aU 07 unjai pue dn [jy 07 ySnous poos 2q 03 no yse [ APN ‘00 ay} Jo siossassod Âq 9AISS99X9 Pal9pISUO2 9q JOU [JIM SBUIIIUS U9} JO 2911d ay} u949 eg} podoy si y ‘oiour 10 € quosard 7e si ,, sisdouAS ,, ay} Jo anjeA JoJeuu og} ‘oA9MOU fQOUIS ‘SSUIIIUS U9} 2q 07 2AEU [JIM 201 ou} Joqunu jeu} JE Â[UO urejqo ue [ Ji 3nq “SSUIIUS AY Se MOI se 9q ueo oond og} ‘sioquosqns Âjy8re se Auewu se uie}qdo [ pInoys ‘sioseyoind Jo 1oqunu ajqeqoid oy3 Âq popms 9q [jeys J ooud ou} Suixy uJ ‘IOM jeu} j0 {dos Aue Jo pus ay} 7e dn punogq 2q ‘parsap Jr ‘ueo 1 qe os 'sisdouAS ,, ou} se ozis awes ou} Jo 1oded uo paurd 2q [JIM X9PU] aUL SIOM SIU} 0j P18591 UJIM S[Ie9pP orqderSonqiq ou} [je Suiurezioose ur sie94 Aueur juods sey oUM ‘LUHHNV SAIN( ‘IN 4q dn umuip ,‘uoruorrqnd sp sojup so] ans 9J0N,, e {q poposoid 9q TM X9PUI SIJL ‘10S2(7 Âq 1 07 poroyor sooods ou} Jo 3sI] & Âq PaMO[OJ yo ‘soueu DHOU9$ 0} X9PUI UE 2q [JIM JIed PUO29S 94} AIM ‘SOUBU [eIAI ou} Jopun Ajeonoqeudye posuerure Sursq jed 351 og} ur soueu ou 'sisdoufÂs , oy} u! soweu ouyroods pUE 9H49Uu2S 9y} 0) xopur 2jqnop e ysqnd oj ‘oroporogy ‘osodoid I À ‘ayep 1972] E Je poanysqns Sulaq S194j0 ‘Par[ooues 219 SJOOUS UIPJI99 JEU} PUB S9JEP JUOIOJJIP JE PONSSI SHOS/DAR1] uI poysqnd Sem 1 eg} Joey ou} Âq ‘jpuosss ‘poloye u9oq oAëy soueu Auew OS UM SÂep os} ur Joy Apenonied quem e—xopur ue Jo 42e] ou} ÂQ ‘s1ÿ ‘NOHJIP P2I9pUI SI J9A9MOU ‘9SN SJ] ‘POPIOUIUIH 9} UO J9YIOM {1949 Âq 9Sn JUEJSUO9 UL [IS AIOM t SI ‘MOSA( ‘HA Âq fSOIISSOH SOPIUIUY9Y sop sisdouis,, °UL NE cbr <= AVAC 806. NV | MAY, IOIO. INDEX" TOTDESOERS *SYNOPSIS DES ÉCHINIDES FOSSIBES* By Dr. F. A. BATHER, Of the British Museum (Nat. Hist.). With Bibliographic Preface by Mr. JULES LAMBERT. Copy Î undertake to purchase copies of the above work at a price of five shillings (M. 5, Fr. 6.25, $1.25), post free, Or, 1f necessary, at à higher price, noë exceeding ten shillings (M. 10, Fr. 12.50, $2.50), post free. INBEX-TO DESORS SYNOPSIS DES ECHINIDES FOSSILES. BY RTE EER, MA DSC. FRS; Of the British Museum (Nat. Hist.). AVECUNE NOTE SUR-LES DATES «DE PUBLICATION DUR ESYNOPSIS? PAR JULES LAMBERT, Président du Tribunal Civil, Troyes. PUBLISHED BY THE AUTHOR AT “FABO, MARRYAT ROAD, WIMBLEDON, ENGLAND. | May, 1910, CONTRE INT S. PREFACE NOTE SUR LES DATES DE PUBLICATION . BIBLIOGRAPHIC COLLATION . : INDEX TO TRIVIAL AND GENERIC NAMES INDEX TO GENERA II 37 ASE FACE. ALTHOUGH published more than halfa-century ago, the “Synopsis des Échinides Fossiles,” by Pierre Jean Édouard Desor, is a work still in constant use by every serious worker on the Echinoidea. I say every worker, and not only every palaeontologist, for two reasons. First, the book, though professedly dealing with fossils, does actually contain several purely recent genera and species. Secondly, many of the genera, though included on account of their fossil representatives, are not entirely extinct, so that the student of the recent species is bound to consider their fossil allies and to take into consideration the names given to them. Unfortunately reference to this work has always been rendered difficult by the lack of an index, a want that is felt more and more as time goes on, and as the various genera are sub-divided, and the species, for that or other reasons, appear under different generic names from those in the Synopsis. ‘The present Index, therefore, has been prepared on the plan followed in the well-known ‘“ Index Animalium” of Mr. C. Davies Sherborn. It consists, that is to say, of two parts : in the first the species are arranged alphabetically under their trivial names ; in the second the generic names are indexed, and each such name is followed by the number of the page on which its diagnosis occurs, and then by every trivial name that is anywhere associated with it in the Synopsis. The names of genera are also placed in their alphabetical position in Part I. Certain details of the indexing require explanation. In drawing up the alphabetical order of Part I., no attention has been paid to the masculine, feminine, or neuter endings of one and the same adjective (—5, —4, —1n, and —#s, —e), but the sequence under that trivial name is determined by the alphabetic order of the generic names with which it is associated. This is the more necessary because Desor was not always either consistent or correct in his use of gender. When names are spelled incorrectly or inconsistently by Desor, they are indexed as he spelled them, but a cross-reference to the correct spelling is given whenever it seems desirable. ‘The same course has been followed with such variants as Cidaris and Cidarites, which clearly were not intended to represent distinct genera. In Part I. a reference is given to every page on which a name occurs, as well as to the plates. ‘The only exceptions are the pages of the Avertissement (viüi.-xlvi.), of the Tableau de la Distribution (xlvii.-Ixviii.), which in itself constitutes an index of a different kind, and of the Tableau des Synonymes (455-483), which is yet another kind of index. Certain names or associations of names are, however, only to be found in these Tableaux, and have, therefore, been indexed. The indexing of the Plates is an important feature, since 6 Jndex to Desors Synopsts. they also contain some species and names that do not occur in the body of the work. Many names that occur only in these places, or in the additions and small-type notes of the Synopsis, are likely to be overlooked, and it is difficult to find them without such an Index as the present. Not only is every page referred to, but when there were two or more issues of a page, each is entered and distinguished by the addition of the date, thus (1857). This last point is of particular importance, for, although every bound copy of the Synopsis is furnished with a title-page bearing the imprint “Paris, Wiesbade, 1858,” and although the book is always assigned to that year in Library Catalogues and Bibliographies, still it was really published in livraisons or fascicules issued at various dates from 1855 to 1858; and some of the pages in earlier fascicules were subsequently cancclled and replaced by fresh pages, sometimes of increased number. Some names, e.g. Palaeocidaris, occur only in the earlier issues ; others, e.g. Zeiocidaris, only in the later ones. To the systematist a knowledge of the dates at which the various fascicules were issued, and of the changes made in the text of cancelled pages, is an undoubted necessity ; but it is a knowledge that most of us have been quite unable to obtain. It is therefore a peculiar pleasure to me to be able to publish with this Index a Bibliographie Note from the pen of Mr. Jules Lambert, whose profound knowledge of the fossil echinoïds and of the literature relating to them is admired by all students. [am very grateful to him for allowing me to include this original matter in the present publication. On the facts determined by Mr. Lambert, combined with an examination of certain copies of the work, I have drawn up a coliation for the use of librarians. FA, BATPFEIER Wimbledon, 24 April, 1910. I} DOPE SUR LES DATES" DE PUBLICATION DU “SYNOPSIS DES ÉCHINIDES FOSSILES ” DÉNDESOR PAR JULES LAMBERT. EN raison du grand nombre d'espèces et de genres nouveaux décrits pour la première fois dans cet ouvrage, il y a un intérêt scientifique évident à connaitre les dates exactes de sa publication. Malheureusement, si le titre porte le millésime 1858, aucune mention du texte ne permet de fixer les dates successives auxquelles ont paru les diverses livraisons. Certaines parties des premières livraisons ont d’ailleurs été postérieurement remaniées au cours de la publication pour l'introduction de coupes génériques nouvelles, et parfois les pages ainsi ajoutées ont été elles-mêmes encore changées. On comprend que dans ces conditions la plupart des auteurs aient hésité sur les dates à donner aux espèces et aux genres du Synopsis, et que de nombreuses erreurs aient été commises par Cotteau, par Alexander Agassiz et par Desor lui-même. Il est donc devenu nécessaire de rappeler aujourd’hui les incidents de la publication de l’ouvrage, qui, commencé en 1852, avait demandé à son auteur plusieurs années de travail. Dans ce but Mr. de Loriol et moi sommes parvenus à nous procurer des exemplaires du Synopsis encore en livraisons, et d’après les indications des couvertures et l'examen des revues bibliographiques de l’époque, nous avons pu faire les constatations suivantes. La première Livraison, imprimée à Neuchâtel chez Henri Wolfrath, contient 6 feuilles de texte, soit les pages 1 à 48, et les planches i. àix. La couverture porte la date de 1854, mais, au moment où l’Éditeur, Ch. Reinwald à Paris, allait la mettre en vente, Desor y a introduit des “ Remarques provisoires,” datées à Paris du 28 mars 1855, et imprimées en cette ville chez Firmin Didot frères. La véritable date de publication de la 1" livraison du Synopsis doit donc être placée, non en 1854, mais au plus tôt en avril 1855. La deuxième Livraison, également imprimée à Neuchâtel, contient les feuilles 7 à 13 inclusivement, soit les pages 49 à 104, avec les planches x. à xvi. ; elle porte la date de 1855. La troisième Livraison, la dernière imprimée à Neuchâtel, contient les feuilles 14 à 20, soit les pages 105 à 160, avec les planches xvii. et xvii. is à xxi. Mais elle renferme en outre trois feuilles supplémentaires destinées à remplacer, la première les pages r et 2, la seconde les pages 47 à 50 et la troisième les pages 59 à 62 des livraisons précédentes. Elle porte la date de 1856. Les nouvelles pages 1 et 2 font disparaître quelques inexactitudes de la première rédaction, complètent la diagnose de la Tribu des Salénies et ajoutent à la famille des Cidarides une quatrième Tribu des Tessélés. 8 Index to Desors Synopsis. Les nouvelles pages 47, 48 modifient encore la première livraison en supprimant le genre Palaeocidaris, remplacé par le genre nouveau Zeiocidaris. Les nouvelles pages 49, 50 ne modifient pas moins la deuxième livraison. Les Palacocidaris prisca et P. rossica sont supprimées ; il n’est plus fait mention dans les généralités sur les Latistellés du genre ?/fia ; maïs la tribu est pour la prémière fois partagée en deux sections : les Oligopores et les Polypores. Les premiers sont groupés autour de trois types : les unigéminés, les sculptés et les trigéminés. Les nouvelles pages 59 à 62 apportent au texte primitif de graves change- ments. Entre les genres Æ/emidiadema et Hypodiadema, Desor intercale le genre Hemipedina de Wright, comprenant les 77. Æfherideei, H. Marconissae, A. con- formis, H. natheimense, autrefois rapportés au genre Z/ypodiadema, et trois espèces nouvelles: 77, perforata, H. tuberculosa et Æ. lenticula. Le genre Hypodiadema est très réduit; outre les quatre espèces ci-dessus citées, 1l perd H. Lamarcki, ancien type du genre,* Z7. radians, À. confluens, Æ. granulatum, H. sratiosum, A. lens, IT. exile, tous devenus des Acrosalenia. La quatrième Livraison, imprimée comme les suivantes chez C. Adelmann à Francfort-sur-le-Mein, contient les feuilles 20 à 30, soit les pages 161 à 240, avec les planches xxiïi. à xxix. ; elle porte la date de 1857. La cinquième Livraison contient les feuilles 31 à 40, soit les pages 241 à 320, avec les planches xxx. à xxxvii. ; elle porte également la date de 1857. La sixième et dernière Livraison, publiée en 1858, contient les feuilles 41 à 67, soit les pages 321 à 488 et les pages 489 et 490 avec les planches xxxvii. à xliv. Elle contient en outre les titres, la dédicace, l'Avertissement, une réponse à Mr. Agassiz, formant 9 feuilles, soit les pages 1. à Ixviii. Elle renferme enfin des cartons destinés à remplacer les pages 1 et 2 de la première livraison, dejà remplacées en 1856, et les pages 185 à 192 de la troisième livraison, avec adjonction des pages 188* et 191“. Les nouvelles pages 1 et 2 modifient la division des Cidarides en Tribus par la suppression de la 4° ‘Tribu des Tessellés, dont Desor venait de faire une famille dans son Introduction. Le remplacement des pages 185 à 192 de la quatrième livraison a pour effet d'ajouter au genre Gaderites deux espèces: G. Bargesanus et G. gurgitis. Le genre Globator s'enrichit de deux espèces : G. Bargesanus et G. Vionneti. Puis Desor intercale, entre les genres G/obator et Nucleopygus, Anorthopygus Cotteau, créé pour le Vucdeopygus costellatus du texte primitif. Ærceopygus modifié ne conserve que 4. icaunensis, N. depressus et N. Koechlini, mais Pyrina s'augmente des 2, ovalis, P. toucasana, P. ataciana, et P. incisa; ce dernier était un Nucleopygus en 1857. Voici donc quelles sont en réalité les dates de publication des diverses parties du Synopsis : * Of course if Z. Zamarcki had really been the genotype, the genus Z/ypodiadema would thus have become a mere synomyn of Acrosalenia. But here, as elsewhere, Mr. Lambert bases his statement on the fact that this species is represented 7747 aa on pl. x., with the legend “Types des genres Z/ypodiadema, Hemidiadema et Hemicidaris.” That Desor did not here use the word ‘type ” in the sense of “ genotype ” is, however, proved by the fact that three species of Æemicidaris are thus given as ‘ Types du genre.’—F, A. B. Note sur les dates de Publication. ÉDITION DÉFINITIVE. e Pages. Fascicule. Planches. Dates. 1. à Ixviii. es MONTS 2e Fe Ste ee sf 1858 GA LA): 015 es Le JE ReEES se ke 1e Pe Avril, 1855 Hebeoe Ss Ne + es Se fe He 1858 SUAOMS ee _— ICS ne Le UT AVI Avril, 1855 HAAASD IL S.. se Ro IRIIseee ne 2 en ES 1856 DAS On se ee Li ARE dr EN VITE 7e 1855 SONO... _ RS LE PEER sé LA + LE 1856 62 à 104... = en Lie “en = F. Se A 1855 TON A TOO... ss A LI ER Se XVIT. à XXI. De 1856 lOTA TA... ee en VE or XXII. à XXIX. ee 1857 106 ANTO2 + 1e M VIS se “a dE LE ce 1858 193 2:240 me CIN FL ee sr * se 1857 PAT 220... se se EN se NOXEXS TA EXEO NUIT 1857 321 à 400 … à ee NA eee. NN DER EX ETV, PL 1858 10 COLLATION. OF A COPY BIBLIOGRAPHICAE ES COMPLETE (WRAPPERS EXRCErRRER? WPF CEMSSUES Pages. Signatures. Fasc. Plates. Date. Halftitié 4 2 RO OR NS NON, I VS Blank ie 0 OL RE VE fours see 156807 LEONE NE CHER PES PES < . Fe ÉMbTINE 0 TV: RE PERRET 2 Dedications:7#..7 1. de. Pro M Re Ie 3 RAIE VOUS RTS . L ‘ Avertissement ” vil.—xiv. ” ” “Réponse A0M.) "0x Écmas et } XV.—XX, RE “ ‘“ Introduction”... xxi.-xlvi. , 5 To) la Se se re DER ie b xlvii.-Ixviii,[err, Ixii.] IX,, 2 16Aves: in, OS RS Distribution ” HN Ha 0 D D2NEAVES “à TJ. +. 2" 'AVEIRERSS ‘ Famille des 1 & 2, first issue le br in ioues AI RAA Cidarides ” 1 & 2, second'issue..…. | with excep- III. 0. _. & 12; third issue | | tions and | VI 6 RE & 3-46 … eu po UTTCPUIATITICS | I. : 1-9 +. ANNEE - as stated. Le se HTC AO HIS ISSUE Lie à sen cu rare as le _ Je s à AOC ON IESt ISSU. 2 sin 00 DIS RS 5 47-50, setondissue.. es des MauITES SOS 5 5 ESSOR PRE PS Le … : à 59-62, first issue > de sé re 60-62 Second SSH. nr 2e ITS 57 "1006 ; | 63-104 tr En rates de iise RE 106 … 1005 . LOBSTOO SN Te et EIITITe 17, 17 bis-21 1856 ‘ Famille des DODLOUS ART AL LL Ne 1057 Galéridées ” T8b-192, fMEStiSShe "24.558 VA SR EVE SE SR Fe A 185-188, second issue 7. . 188* 30 24 se se NI RES. à 189-191, Second i issue , DoN" dire ee ré NC: Re ee singleleaf …. "VI, 2 CSSS 103-7207 0 Lise “res Lise less bia ote, eV CS Lb] LE] “ Famille des } 198-212 Dino cd doc ec cn Dysastéridées ” Famille. des Cly-we ram ue. ia Le ON SE DRE TES péastroïdes ? DATA es Vos don ficasr Les es NP TR RTE ‘ Famille des ZA =-32O NS ic 4 4 un sen Er lies act ROSES Cassidulidés* 321-9260 15.0 41 RS I SENTE ESS EE ‘ Famille des S ataherdesn) DRTEAGA us es Mouse: en dre Poe ee Me ee ES ‘Supplément... 425-490... ste: TR MORE Le 432, 432", ul Rene De k 433-436 … … ”) 7 ») 437-441, 441", 442 » 4421, 443-448 pi 56, 4+3leaves & & T'abl 22 À 449-454 CO C ableau des Synonymes ” } 455-485 PEN PE NT ? » “Additions et Corrections ” } 434-488 Mon et ,, ,) 489 n SOON UE al É mi, : single leaf 5: 48-440 MESSE pedina ” 49 sn tee on) Title to Atlas AT RU AU LT eo Rd Ke RNDEX TO TRIVIAL ESND GENERIC NANTES: Trivial names have a small initial. abbreviatus Galerites, 184, 185, 489 acanthodes Echinus, 145 acanthodes . Peltastes, 145, pl. 20 acicularis Cidaris, 36, pl. 7 acinum Hemicidaris, 63 acinum Hypodiadema, 62 (1855 and 1856), 63 acquoreus Cassidulus, 290 Acrocidaris, 83, 131 Acrocladia, 132, 137 Acropeltis, 85, 131, 138 Acrosalenia, 59 (1855), 61 (1856), 138, 139 140, 140, 44° acuminatus Clypeaster, 242 acuminatus Hemiaster, 374 acuminatus Spatangus, 374, 392 acuminifera Cidaris, 28 acupicta Salenta, 152 acutus Clypeus, 313 acuta Collyrites, 205 acutus Conoclypus, 323 acutus Dysaster, 205 acuta Echinolampas, 323 acutus Micraster, Epiaster, 360, pl. 41 acutus Pygurus, 314 acutus Spatangus, 360, 363 admeto Cidaris, 59 (1855), 61 (1856) admeto Hemicidaris, 59 (1855), 61 (1856) | admeto Hypodiadema, 59 aequalis Collyrites, 205 aequale Diadema, 65 aequalis Dysaster, 205 aequalis Pericosmus, 397 aequale Pseudodiadema, 65 aequidilatatus Conoclypus, 320 aequifissus Hemiaster, 385 _ aequifissus Periaster, 385, 386 aequifissus Schizaster, 385 aequituberculata Acropeltis, 86, pl. 14 affinis Catopygus, 284 affinis Clypeaster, 301 affine Diadema, 69 affinis Echinocyamus, 219 affinis Echinolampas, 301, 302, 303, 305, MAN Na06, DL.2 affinis Fibularia, 219 affinis Glypticus, 96 affinis Hemiaster, 370 affinis Hemipatagus, 418 affine Pseudodiadema, 69 affinis Pygaulus, 253 affinis Spatangus, 418 africanus Hemipneustes, 349 | agariciformis Generic names have a capital initial. Galeopygus, 168 Hyboclypus, 168, 489 agariciformis | Agarites, 113 Agassizia, 394 agassizi Cidaris, 5 agassizii Clypeaster, 240 agassizi Clypeus, 278 agassizii Coelopleurus, 97 agassizii var. a Coelopleurus, 98 agassizi Collyrites, 207 agassizii Echinolampas, 319, 320 agassizii Nucleolites, 278 agassizi Schizaster, 396 alarici Brissopsis, 381 alarici Hemiaster, 381 alata Cidaris, 18, 19, pl. 2 alberti Echinolampas, 306 albogalerus Conulus, 182 albogalerus Echinoneus, 182 albogalerus Echinus, 182 albogalerus Galerites, 181, 182, 183, 186 (1858), 187 (1858), 489, pl. 25 | albus Echinus, 136 | albus Loxechinus, 136 alpina Codiopsis, 446 alpina Fibularia, 219 alpina Hemicidaris 54 alpinus Catopygus, 270 _ alpinus Echinobrissus, 270 alpinus Echinocyamus, 219 alpinus Nucleolites, 270 alpinus Prenaster, 401, 402, pl. 43 | alternans alsatica Cidaris, 58 altavillensis Echinocyamus, 220 altavillensis Scutella, 220 Cidaris, 45 Diplocidaris, 43, altissimus Hemiaster, 372, altissimus Periaster, 384 altus Clypeaster, 239, 240 altus Echinanthus, 240 altus Echinus, 240 altus Holaster, 338, 354 altus Pericosmus, 398 alutaceus Echinus, 122 alutaceus Psammechinus, 122 amalthei Cidaris, 10, pl. 3 ambigena Scutella, 244 ambigua Cidaris, 15, 449, 484 ambigua Scutella, 220 ambiguum Diadema, 68 ambiguus Echinocyanus, 220 Amblypneustes, 50 (1856), 110, I11, 452 alternans 85 45, 440, 4 381 102 Amblypygus, 247, 249, 255 ambulacrum Schizaster, 392 ambulacrum Spatangus,'"392 americanus Amblypygus, 256 ammon Macropneustes, 411 Amphidetus, 406 Amphiope, 230, 2 ampla Cidaris, 484 ampla Dysaster granulosus var., amplus Echinobrissus, 266 amplus Hemiaster, 392 amplus Holaster, 337 amplus Nucleolites, 266 amplus Schizaster, 302 amplus Toxaster, 353, 355 ampla Toxaster complanatus var. amygdala Cassidulus. 290 amygdala Echinolampas, 304 amygdala Hemiaster, 359 amygdala Holaster, 359 amygdala Isaster, 359 amygdala Spatangus, 359 anachoreta Conoclypus, 319, :pL33 analis Ananchytes, 335 analis Collyrites, 203, 205. 20 analis Disaster, 142 analis Dysaster, 206 analis Nucleolites, 262, 297 analis Trematopygüs, 262 Ananchytes, 328, 329 ananchytis Cardiaster, 202 353 6 345; 346, pl. 39 337; ananchytis Spatangus, 345 ananchytoïdes Spatangus, 363, 365 Anaster, 217 Fa anasteroïdes Dysaster, 202 anceps Cidaris, 453 anensis Stomechinus, 129 angulare humile Scutum, 244 angularis Acrosalenia, 140 angularis Hemicidaris, 140 angulata [err. pro cingulata] Cidaris, pl. 2 Echinolampas, 302, 306 Galerites, 183°— angulosum Laganum, 228 angulosus Echinocyamus, 218 angusta Brissopsis, 379 angustipneustes Hemiaster, 371, 373 angustiporus Clypeus, 276 annonii Echinocyamus, 226 annonii Sismondia, 226 annulare Diadema, 72 annulare Pseudodiadema. 72 anonii Diplopodia, 76 Anorthopygus, 188a (1858), 189 antarctica Faorina, 423 anthophora Salenia, 151, pl. 20 anticus Hemiaster, 377 anticus Spatangus, 364 antiquata Cidaris, 426 antiquus Brissus, 405 antiquus Echinus, 125 antiquus Galerites, 169 angulatus angulosa Tndex to Desors Synopsis. antiquus Holectypus, 169, 170 apertus Galerites, 488 apertus Stomechinus, 127 | apheles Amblypygus, 255. pl. 30 | apicalis Faujasia, 317, pl. 33 | apicalis Pygurus, 317 apiculatus Goniophorus, 146, pl. 20 | appr oximatus Nucleolites, 261 Epiaster, 359 Isaster, 359, 360 aquitanicus Micraster, 359 aquitanicus Spatangus, 359 Arachnoïdes, 217, 230 aquitanicus aquitanicus | Arbacia, 102, 113, 114 | Archaeocidaris, 153, 154 | archiaci Coptosoma, 92 | archiaci Diadema, 77 archiaci Diplopodia, 77 | archiaci Hemicidaris, 92 archiaci Hemipatagus, 416 archiaci Nucleoiites, 260 archiaci Spatangus, 416 | archiaci Trematopygus, 262 | Archiacia, 249, 324 arcuarium Echinocardium, 407 arcuarius Spatangus, 407 arenata Echinopsis, 99 arenatum Diadema, 09 arenatus Echinus, 125 arenatus Holectypus, 171 arenatus Micraster, 363, 364 arenata Pedinmas 101.1 arenatus Polycyphus, 118 areolatus Cidarites, 150 areolatus Echinus, 149 areolata Salenia, 147, 150 areolatus ‘Temnopleurus, 105 argilaceus Echinospatagus, 354 argilaceus Spatangus, 354 argilaceus Toxaster, 354 | arietis Cidaris, 25, pl. 3 | | atropos armata Cidaris, 426 arnoldi Amblypygus, 250, 452 aroviente Pseudodiadema, 68 aroviente Stomechinus, 128 aspera Acrosalenia, 145, pl. 20 | aspera Cidaris, 6 aspera Pedina, 101, 487 aspera Pedina sublaevis, var., asperula Cidaris, 34, pl. 6 IOI asperulatus Pericosmus, 398 astensis Echinus, 120 asterias Hemiaster, 370 asterias Spatangus, 421 Asteropyga, 83 Asterostoma, 163, 196, 326 ataciana Pyrina, 191a (1858) atropos Moera, 394, pl. 43 Spatangus, 394 attenuatum Laganum, 238 augusti Rotula, 238 australis Desoria, 424 austriaca Cidaris, 20, pl. 2 authentica Cidaris, 28, pl. 4 Trivial and Generic Names. 13 autissiodorense Diadema, 79 bigranularis Stomechinus, 125, 126, 129, autissiodorensis Cidaris, 11 Es autissiodorensis Diplopodia, 79 bioculata Amphiope, 236 avellana Caratomus, 170, 250, 251, pl. 30 bioculata Scutella, 236 avellana Catopygus, 250 bipunctata Diplopodia, 77 avellana Dysaster, 206 birostratus Hemiaster, 402 avena Cidaris, 21, 59 (1855), 61 (1856), | birostratus Prenaster, 402 sé pl. 2 biserialis Perischodomus, 157 avenionensis Cidaris, 17, 36, 453, pl. 7 bisperforata Amphiope, 236 + bisperforatus Echinodiscus, 236 bacca Galerites, 185 bispinosa Cidaris, 22, pl. 2 baculifera Cidaris, 6, 22, pl. 3 bisulcatus Holaster, 336 baïlyi Hemiaster, 369 bituricencis Spatangus, 363 baïlyi Pseudodiadema, 432b blainvillei Cidaris, 41 bakeri Hemidiadema, 58 blainvillei Echinolampas, 308 bakeri Hemipedina, xlix blainvillei Rhabdocidaris, 41, 437, 485 bakeri Pedina, 57, 58 blancheti Pseudodiadema’ 73, 447, 486 bakeriae Diadema, 433 blanggianum Coptosoma, 92 bakeriae Pseudodiadema, 433 blanggianum Diadema, 74, 02 bargesanus Echinoconus, 186 (1858) blanggianum Pseudodiadema, 74 bargesanus Galerites, 186 (1858) blumenbachii Cidaris, 5, 6, 8, 9, 10, 21, bargesanus Globator, 188 (1858) 23, 24, 25; 26; pl 3 bargesana Pyrina, 188 (1858) blumenbachii Echinolampas, 313 bargesii Oolopygus, 286 blumenbachii Pygurus, 313, 314 bavarica Cidaris, 9, 26, pl. 3 boblayei Clypeus, 435 bavaricus Echinanthüs, 293 Boletia, 133 baylei Diplopodia, 77 boloniensis Acrosalenia, 485 beaumonti Clypeaster, 243 boloniensis Cidaris, 442a beaumonti Echinolampas, 303, 305 boloniensis Hemicidaris, 53 87, 485 beaumorti Macropneustes, 411 bomarii Nucleolites, 285 beaumonti Micraster, 411 bonanii Laganum, 228, Fo 27 $ beaumonti Phymosoma, 88 bonei Clypeaster, 319 re tie bechei Cidaris, 427 bonei Conoclypus, 319, 322 X bechei Diademopsis, 427, 428 bonei Hemipedina, 430 bechei Echinopsis, 427 borchardi Infulaster, 347, 348 bechei Hemipedina, 427 bordae Galerites, 320 belgicus Cassidulus, 289 bordae Conoclypus, 319, 320, 322 bellardi Schizaster, 391, 393 borsoni Brissopsis, 379 beloutchistanensis Schizaster, 392 borsoni Hemiaster, Ixvi benburbiensis Cidaris, 154 borsoni Schizaster, 37) benettiae Cottaldia, lvii Botriopygus, 247, 249, 274, 278, 279, 310 benettiae Diadema, 72 bouchardi Acrosalenia, 142 benettiae Echinus, 114 bouchardi Cidaris, 429 benettiae Polycyphus, 487 bouchardi Hemipedina, 443 benettiae Pseudodiadema, 72, 90 | bourgeoisanus Cardiaster, 335 benstedis [sic] Cardiaster; 347 | bourgeoïsanus Offaster, 335 bertheloti Toxaster, 356 | bourgeoisii Echinobrissus, 260 bertrandi Cidaris, 7 | bourgeoisii Nucleolites, 260 bervillei Stigmatopygus, 297 bourgueti Diadema, 70 bicarinatus Cardiaster, 346 | bourgueti Echinobrissus, 264 bicarinata Cidaris, 22, 59 (1855), 61 | bourgueti Pseudodiadema, 7; 12: NAT Fer (1856), pl. 2 | 486 bicarinatus Holaster, 346 | bourguignati Echinobrissus, 272 bicolor Salmacis, 109, pl. 17 | bouton nommé bonnet blanc, 182 bicordatus Ananchytes, 206 | bowerbankii Diademopsis, 427 bicordata Collyrites, 204, 205, 206, 209 | bowerbankii Hemiaster, 375 bicordatus Dysaster, 206 bowerbankii Hemipedina, 427 bicordatus Spatangites, 204, 206 | bradfordiensis Cidaris, 432a bicordatus Spantangus, 211 | branderiana Brissopsis, 381 bifissa Lobophora, 235 | branderianus Hemiaster, 381 | bifora Lobophora, 235 | brandis Cidaris, 23, pl. 2 bifora Scutella, 236 | braunii Cidaris, 2 el 22#Dk;2 biformis Cidaris, 21, pl. 2 | braunii [err. pro Bronnii] Cidaris, pl. 2 bigranularis Echinus, 125, 129 ; bravenderi Ilemicidaris, 432a * pc ÿ e TX 217 14 [ndex to Desor’s breviporus Micraster, 366 brevis . Collyrites elliptica, var., 204 brevis Echinolampas, 304 brevis Echinolampas curtus, var., 303 brevis Micraster, 360, 363, 364 Spaerechinus, T34 Micraster, 363, 367 Pericosmus, 367 Hemiaster, 372 brevispinosus brevisulcatus brevisulcatus breviusculus Breynia, 406, a breyniusanus Echinospatagus, 356 breyniusanus Toxaster, 356 brissoïdes Macropneustes, 410 brissoïdes Spatangus, 410 Brissopsis, 378, 399 Brissus, 395, 401, 403, 405, 423, 424 britanna Nucleolites, 283 brongniarti Clypeaster, 295 brongniarti Echinanthus, 295 brongniarti Echinolampas, 301 brongniarti Micraster, 363, 365 brongniarti Peu de TE 486 brongniarti Pygorhynchus, 205 brongniarti Scutella, 232, 233 brongniarti Tetragrammä, 74 bronnii Cidaris, 21, pl. 2 [vide braunii] bronnii Goniopygus, 95 bruckneri Dysaster, 204 brunneri Toxaster, 148, 32 pl. 40 bruntrutanum Diadema, bruntrutanum Pseudodiadema, 66 bucardium Hemiaster, 384 bucardium Periaster, 384 bucardium Spatangus, 3ë4 buccalis Diademopsis, 79 buccalis Hemicidaris, 79 buchii Cidaris, 20, pl. 2 buchii Collyrites, 299, 44ia buchii Cottaldia, 114 buchii Dysaster, 209 buchii Echinus, 114 buchii Polycyphus, 114 bucklandi Hemiaster, 334 bucklandi Periaster, 384 bucklandi Spatangus, 384 bufo Hemiaster, 367, 368, 369, 370 bufo Spatangus, 368 bulla Conulus, 184 burdigalensis Echinolampas, 305 burgundiacus Glypticus, 96 cadomensis Echinus, 125 caillaudi Echinus, 120 caillaudi Haimea, 256, 257, pl. 30 caillaudi Psammechint; i 120 calloviensis Diplopodia, 486 calloviensis Stomechinus, 436 calloviensis vide etiam colloviensis calva Echinopsis, 440 calvum Hypodiadema, 440 campicheanus Botriopygus, 255 campicheanus Echinobrissus, 273 campicheanus Holaster, 344 campicheana Pyrina, 191a (1858) SynoOpSES. campicheanus Trematopygus, 273 campichei Holaster, 352, pl. 38 campichei Toxaster, 352 canaliculatus Galerites, 177 canaliculatus Hemiaster, 386 canaliculatus Hyboclypus, 193, 194 canaliculatus Nucleolites, 193 canaliculatus Periaster, 386 canaliferus Schizaster, 390, pl. 43 canaliferus Spatangus, 389 cannabis Glyphocyphus, 450 capistratus Collyrites, 203, 208, 209 capistratus Dysaster, 208 capistratus Spatangus, 208 carantonianus Echinus, 89 carantonianum Phymosoma, 89 Caratomus, 179, 247, 249 Cardiäster, 329, 336, 344 caribaeorum Cassidulus, 288 carinata Ananchytes, 208, 331, 340 carinata Breynia, 409 carinatus Brissus, 404 | carinatus Catopygus, 283, 284, 285, pl. carinata Collyrites, 208, 209 nl carinatus Dysaster, 208 carinatus Echinus, 208 carinatus Eupatagus, 40) carinatus Holaster, 340, 341, 342, 345 carinatus Nucleolités, 283 carinatus Spatangites, 208 carinella Pseudodiadema, 448 carinifera Cidaris, 27, 28, pl. 4 carteri Cidaris, 12 | carthusianum Diadema, 71 carthusianum Pseudodiadema, 71 cartieri Cidaris, 437 cartieri Hemicidaris, 51, 54, 55, 440 pl. 10 cassidulina Moulinsia, 222, pl. 27 Cassidulus, 249, 282, 287, 288, 289 castanea Coliyri ites, 207 castanea Galerites, 155, 186, 187 (1858), 252 castanea Echinoconus, 466 castanea Nucleolites, 185 castanea Pyrina, 185 cataphractus Echinus, 311 catenatus Echinus, 122 catenatus Psammechinus, 122 catenifera Cidaris, 21, 35, pl. 6 Catopygus, 249, 270, 282, 282, 287, 289 caudatus Hyboclypüs, 1 193 caumonti Echinus, 128 caumonti Stomechinus, 128, 488 cenomanensis Cidaris, 447 cenomanensis Holaster, 341 cenomanensis Holectypus, 448 censiorensis Cidaris, err. pro censori- ensis q.v. censoriensis Âcrocidaris, 85 censoriensis Cidaris, 46 censoriensis Collyrites, 211 censoriensis Diplocidaris, 46, pl. 7 Trivial and Generic Names. censoriensis Metaporhinus, 211 cerasus Schizaster, 386 cerceleti Clypeopygus, 261 cerceleti Nucleolites, 261 cervicalis Cidaris, 8, 25, 26, 438, pl. 3 charlesworthii Echinus, 121 charlesworthii Psammechinus, 121 charmassei Pedina, 102 chaumontianum Echinolampas, 302 chaumontianum Scutum, 301 ‘ chavannesi Clypeopygus, 274 chinensis Faorina, 423 chitonosus Macropneustes, 412 chitonosus Spatangus, 412 chloriteus Spatangus, 340 dans, 2,327; 123, 154, 102 cinamomed —Cidaris, 45 cinamomea Diplocidaris, 45, pl. 7 cinctus Ananchytes, 346 cinctus Cardiaster, 346 cinctus Holaster, 345, 346 cingulata Cidaris, 23, pl. 2 [vide angu- lata] circinatus Cidarites, 88 circinatus Echinus, 88 circinatum Phymosoma, 88 circinnata Echinometra, 88 cladifera Cidaris, 46 cladifera Diplocidaris, 46, pl. 7 clathrata Salenia, 151, 488 Claviaster, 249, 325 — clavigera Cidaris, 12, 27, 34, 35, 446, pl. 6 clunicularis Clypeus, 263 clunicularis Echinites, 263 clunicularis Echinobrissus, 263, 267, Ho Dir30 clunicularis Echinus, 468 clunicularis Nucleolites, 263, 264, 265 clunifera Cidaris, 34, ‘35, 484, 486, — pl. 6 clunifera Hemicidaris, 484 Clypeaster, 214, 215, 216, 229, 239, 301 clypeastriformis Scutella, 229 Clypeopygus, 249, 263, 273, 275; 279, 435 409 Clypeus, 249, 257, 263, 273, 274, 275 coarctatus Botriopygus, 280 coarctatus Pygurus, 280 Codechinus, 50 (1856), 111 Codiopsis, 50, 112 ee coelatus Temnopleurus, 105 Coelopleurus, 96 collegnii Echinobrissus, 272 collegnii Echinospatagus, 354 collegnii Nucleolites, 272 collegnii Toxaster, 354 collombi Pygorhynchus, 298 collombi Toxaster, 357 colloviense (err- pro calloviense) Dia- dema, 76 colloviensis Diplopodia, 76 Collyrites, 201, 203 colocynda Cidaris, 34 | columbianus | comanchesi 15 coloncynda Cidaris, 14 | columbaris Brissus, 404 columbaris Echinolampas, 254 columbaris Pygaulus, 254 columbaris Spatangus, 404 columbarius Catopygus, 283, 284, 285 columbaria Nucleolites, 283 columbianum Laganum, 312 Pygurus, 312 Holaster, 449, 450 Acrosalenia, 141 Cassidulus, 22 Diadema, 66, 67 Echinus, 351 Hemiaster, 387 Holaster, 351 Periaster, 387 Pseudodiadema, 66 Spatangus, 351, 369 Toxaster, 351, 352, 354, 2 6458 complanata complanatus complanatum complanatus complanatus complanatus complanatus complanatum complanatus complanatus comptoni concava concavus concinna confluens confluens conformis Runa, 221, pl. 27 Discoïdea, 171 Holectypus, 171 Acropeltis, 86 Hemicidaris, 61 (1855) Hypodiadema, 61 (1855) Acrosalenia, 61 (1855), 60 (1856) Catopygus, 285 Diadema, 61 (1855), 60 (1856) Echinoneus, 197 Hemipedina, 60 (1856) Hypodiadema, 61 (1855) Ananchytes, 331 Arbacia, 114 Collyrites, 205 Discoïdea, 178, 186, pl. 24 Galerites, 183 Dysaster, 205 Echinoconus, 489 Holaster, 343 Nucleolites, 264 Periaster, 383 Pygurus, 312 Oursin, 182 conjuncta Arbacia, 103 conjunctus Glyphocyphus, 103 Conoclypus, 246, 249, 255, 301, 318, conformis conforme conformis conformis conforme conica conica conica conica conica conicus conicus conicus conicus conicus conicus conique conoidea Ananchytes, 331 conoïdeus Cidaris, 30, pl. 4 conoïdeus Clypeaster, 319 conoïdeus Clypeus, 322 | conoïdeus Conoclypus, 319, 320, 322 conoïdeus Galerites, 319 conoïdeus Pygaster, 166 conradi Hemiaster, 373 constricta Cidaris, 26, pl. 3 constrictus Hemiaster, 372 contexta Echinopsis, 103 contracta Brissopsis, 380 Conulus, 181 conulus Galerites, 185 copeoïdes Cidaris, 39, 41, 43 — NA 16 copeoïdes Rhabdocidaris, 41, 435, 485, BE pl. 8 138 Coptosoma, 91, 131, cor Hemiaster, 374 corallina Hemipedina, li corallinus Dose 441a, pl. 2 corallinus Polycyphus, 118 cor-anguinum Micraster, 360, 363, 364, 365, 307. cor-anguinum norvegicum Se 364 | cor-anguinum Spatangus, 364, 366 cor-avium Ananchytes, 338; 364 cor-avium Holaster, 33877 cor-avium Nucleolites, 261 | cor-avium Nucleopygus, 261 cor-bovis Micraster, 363, 367 cor-columbarium Micrastèr, 363; 365 corculum Ananchytes, 332 | cordatus Amphidetus, 407 | cordata Ananchytes, 345 | cordatus Echinites, 208 | cordatus Echinobrissus, 266 | cordatum Echinocardium, 407,408, pl.43 | cordatuss EChnus Mo cordatus Holaster, 343 cordatus Micraster, 365 | cordatus Nucleolites, 266 cordatus Spatangus, 343 cordieri Brissus, 404 | cordiformis Echinospatagus, 352 cordiformis Holaster, 362 cordiformis Micraster, 362 cordiformis Spatangus, 345 cor-marinum Spatangus, 364 cornifera Cidaris, 35 cornuta Archiacia, 326 cornutensis Cidaris, 14 cornutus Claviaster, 326, pl. 34 corollaris Cidarites, 88 | corollare Cyphosoma, 88 corollare Phymosoma, 88 corona Diadema, 69 coronalis Cidaris, 97 coronata (Cidaris, 8, 9, 21, 24, 27, 438, ca pls. 1 and 3 corsicus Spatangus, 421 cor-testudinarium Micraster, 363, 364 cor-testudinarium Spatangus, 3647 cosoni Hemiaster, 418 | cosoni Hemipatagus, 418 cosoni Macropneustes, Ixv costatus Echinus, 131 costatus Opechinus, 108 costatus Temnopleurus, 108 costellatus Anorthopygus, 188a (858), pl. 2 costellatus Conoclypus, 320 costellatus Nucleopygus, 188 (1857), 189 (1857), pl. 22 costellatus Pygaster, 188a (1858), 189 (1857) costifer Hemiaster, 393 costifer Schizaster, 393 | costulata | cotteauii _ couloni | Crassissimus | crassus | crassus | crenata | cribrum costulatus Echinobrissus, 272 Tndex to Desors Synopsis. costulatus costulatus Echinocyamus, 22 Nucleolites, 272 Sismondia, 227 ÉT2; 114, 115, TT7 TT ee “Étdare, 8, 29 Echinobrissus, 271 cotteauanus Botriopygus, 281 cotteauanus Cardiaster, 346 Hemiaster, 375 Heteraster, 356 Holaster, 356 Toxaster, 356 Cidaris, 8, 29, pl. 4 Cottaldia, cottaldina cottaldinus couloni couloni courtaudina courtaudinum Diadema, 77 | courtaudina Diplopodia, 77 courtaudina Hyposalenia, 148 courtaudina Peltastes, 148 crassa Cidaris, 44 crassa Rhabdocidaris, 44 crassicostatus Clypeaster, 241 crassissima Ananchytes, 332 Conoclypus, 320 Epiaster, 360 Spatangus, 360 Clypeaster, 241 Macropneustes, 411 Pygorhynchus, 294 Rhabdocidaris, 42 Diadema, 51 Cidarites, Hemici ; 25, 27, SO E 52, 53, 432a, 440, pls. 10Ÿ T1 crepidula Echinobrissus, 265 crepidula Nucleolites, 265 crescenticus Brissopsis, 400 crescenticus Hemibrissus, 399 crescenticus Toxobrissus, 400, pl. 42 cretosus Galerites, 182 cribrum Coptosoma, _91, 92, pl. 15 CyphosomaT ot Acrosalenia, 81 criniferus Cidarites, 81 crinifera Diademopsis, 8: 81, 486 cristata Cidaris, 44 cristata Rhabdocidaris, 44, pl. 8 CrasSsissimus crassissimus Crassus crenulare crenularis crenularis crinifera cruciatus Brissus, 395 cruciata Linthia, 395 crucifer Nucleolites, 262 crucifer Trematopygus, 262 crucifera Cidaris, 5 cruciferus Ananchytes, 262 cruciferus Nucleolites, 262 crustuloïdes Scutella, 227 crustuloïdes Sismondia, 227 crux-andrae Breynia, 408 cubicus Hemiaster, 378 cucumifera Cidaris, 28; 29; 34; pl. 4 cucumis Cidaris, 25, A $ cultratus Schizaster, 386 % cuneiformis Toxaster, 352: cunningtoni Hemipedina, 4 za curtus Echinolampas, 393 curvata Cidaris, 438 cuvieri Clypeaster, 292 cuvieri cuvieri cuvieri Pyg Echinanthus, 292, Echinolampas 30 292 Trivial and Generic Names. 293, 295, pl. 34 gorhynchus, 291, 292 cyathifera Cidaris, 33, RSS Cyclaster, 378, 381 cyclostomus ” cydonifera Cyphosoma, cylindricus cylindricus cylindricus cylindrica cylindricus cylindrica cylindricus cylindricus cylindrica Echinoneus, 197, pl. 27 Cidaris, 34 86, 102 Botriopygus, 281, 444 Brissus, 404 Catopygus, 286 Cidaris, 26, pl. 3 Conoclypus, 318 Discoidea, "775 27/0176; = _ pl. 24 Galerites, 177 Pygaulus, 281 Pyrina, 191 danica Cidaris, 15, 33 darwinii davidsonii davidsoni davidsoni davidsoni davoustiana davoustianus davoustiana davoustiana Monophora, Diadema, 64 Hemicidaris, 443 Hemidiadema, 443 Hemipedina, 432b 234 Cidaris, 432 Clypeus, 277, 489 Discoïdea, 177 Pedina, 433 decagona ROSE 22 decagona Scutella, 2 decemfissa decemfissa decliva declhvis declivus decollatus Runa, 222 Scutella, 999 222 Brissopsis, 381 Brissus, 405 Cyclaster, 381 Nucleolites, 193 decorata Acrosalenia, 139, 143 decorata decorata decoratus decoratus decorata decorata Cidañis, 22) 6l 2 Discoïdea, 177 Eucosmus, 116 Goniopygus, 94 Magnosia, 116 Milnia, 143 degense Coptosoma, 454 deikei deikini delamarrei delamarrei delaunayi delbosii delbosii delbosii Fe re delphinus Echinocardium, 408 Echinolampas, 302 de koninckii de koninckii Eupatagus, 415 Spatangus, 415 [vide etiam konincki] Cyphosoma, go Phymosoma, 90, pl. 15 Faujasia, 317 Coelopleurus, 98 nr HR 294 ygorhynchus, 294 Goniopygus, 04 Spatangus, 421 Dendraster, 230, 2 depressa depressa depressus depressa depressus Acrocidaris, 85 Acrosalenia, 142 Amphidetus, 407 Arbacia, 104 Catopygus, 252 17 depressus Clypeaster, 244 depressa Collyrites, 189 depressum Diadema, 65 depressa Discoïdea, 169 depressus Echinanthus, 293 depressus Echinites, 169, 170 depressum Echinocardium, 407 depressa Echinopsis, 103 depressus Echinus, 468 depressus Galerites, 169 depressus Glyphocyphus, 104 depressa Hemicidaris, 142 depressus Hemipatagus, 417 depressus Holectypus, 142, 16Q, 170, 174, 441a depressum Laganum, 22 depressus Nucleolites, 186, 189, 191 (1857), 252 depressus Nucleopygus. 188 (1857), 189, (1837-58) depressum Pseudodiadema, 65, 74, 436 depressus Pygaster, 189 depressus ou 252 depressa Pyrina, 186, 191 (1857) depressus Pygurus, 314, 315 depressa Pygorhynchus Crassus var. 294 depressa Pyrina pie Var., IOI (1857), 191a (1858) depressa Salenia, 152 depressus Spatangus, 417 depressum Tetragramma, 74 deshayesi Echinobrissus, 431 deshayesii Micraster, 410 deshayesii Macropneustes, 410,411, pl.44 deslongchampsii Polycyphus, 437 desmarestii Spatangus, 421, desmoulinii Cidaris, 38 pl 7 desmoulinii Pygaulus, 252, 253, pl. 30 desmoulinsii nt 295 desmoulinsii Pygorhynchus, 295 desmoulinsii Pyrina, 190 (1857), 191 (857 desnoyersii Pygorhynchus, 295 Desorella, 163, 196, 189, 194, 257 Desoria, 194, desorianà desoriana desorianum desorii desorii desorii desorii desoril desorii desorii desorii devauxianus 424 Collyrites, 206 Hemicidaris, 442a Hypodiadema, 442a Cidaris, 432 Diplocidaris, 426, 439, 485 Hemiaster, 369 Macropneustes, 412 Micraster, 363, 365 Micropsis, 451 Pygorhynchus, 298 Schizaster, 391 Holectypus, 173, 488 Diadema, 49 (1856), 75; 82— diadema diadematus diademata diademoides diademoides Cidaris, 68 Echinus, 126 Hemicidaris, 51, 54, 55, 56 Echinus, 129 Stomechinus, 129 b 18 Index to Desors Synopsis. D pe 430, 433 diatretum Cidarites, 73 diatretum Pseudodiadema, 73 difficile Cyphosoma, 104 difficilis Glyphocyphus, 104 digitatus digonus Echinodiscus, 238 Hemiaster, 376 dilatatus Amblypygus, 256 dilatatus Brissus, 404 dilatatus Clypeaster, 242 dilatatum Diadema, 61 (1855), 62 (1856) dilatatus Echinolampas, 302 dilatatum Hypodiadema, 61 (1855), 62 (1856) dilatatus Nucleolites, 260 dilatatus Pygaster, 165, 166 dimidiatus Clypeus, 207 dimidiatum Cyphosoma, 90 dimidiatus Nucleolites, 267 dimidiatum Phymosoma, 90 Diplocidaris, 2, 44 Diplophorus, 133 — Diplopodia, 50 (1856), 75, 86 Discoïdea, 163, 175, 180 Discoides, 2740 discoideus Echinolampas, 309 disculus Galeropygus, 489 disculus Hyboclypus, 193, 489 discus Echinolampas, 307 distincta Cidaris, 16 distinctum Diadema, ie distincta Diplopodia, 77 distinctus Echinus, 118 distinctus Epiaster, 361 distinctus Micraster, 361 distinctus Pericosmus, 398 distinctus Polycyphus, 118 divionensis Pseudopedina, 490 dixoni Discoïdea, 177 dixonianus Echinus, 124 djulfensis Schizaster, 391 doliolum Cidaris, 15 doma Codiopsis, 112 doma Echinus, 1127 » 446, pl. 19 dorsalis Collyrites, 439 dorsalis Collyrites elliptica, var., 204 dorsalis Dysaster, 204 dorsalis Echinolampas, 304 dorsata Cidaris, 19, pl. 2 drogiaca Cidaris, 7, 46 drogiacum Diadema, 64, 65 drogiaca Desorella, T9 195 drogiacus Holectypus, 172 drogiacum Pseudodiadema, 441 dubium Coptosoma, 452 dubium Diadema, 78 dubius Echinus, 120, 452 duboisii Conoclypus, 320 duboisii Echinobrissus, 270 duciei Brissopsis, 379 duciei, Echinus, 121 duciei Psammechinus, 121 dumasii Holectypus, 173 d’'urbani Schizaster, 390 duvalii Eupatagus, 414 Dysaster, 192, 195, 198, 199, 201, 203, 328 ebrayanus Catopygus, 284 Echinanthus, 249, 289, 291, 292, Echinarachnius, 230, 2317 — echinata Diplopodia, 77 Echinites, 317 Echinobrissus, 297, 301 249, 257, 258, 26 ; ; 274, 275, 2 Echinocardium, 406, 408 Echinocidaris, 112, 113 Echinoconus, 163, 179, 180, 181, 249 Echinocorys, 329 7 Echinocrinus, 153, 154 Echinocyamus: 217, 221 Echinodiscus, 221, 230, 238 Echinclampas, 197, 249, 282, 291, 300, 318 273; 2,-287 Echinometra, 132, 136, 137 echinonea Pyrina,; 190 Echinoneus, 161, 181, 19 Echinopsis, 98, 101, 102, 490 Echinopygu$, 310 Echinospatagus, 351 Echinus, 2, 49 (1856), 50 (1855 & 1856), OI, 123, 130, 134, 154, 291 edmundi Nucleolites, 264 edwardseus Pygaster, 165 edwardsii Cidaris, 425 edwardsii Echinopsis, 100 edwardsii Micraster, 396 edwardsii Pericosmus, 396, 397, pl. 42 elato-depressa Ananchyÿtes conoidea var. 331 elatus elata elatus elatus elatus elatus elatus elatus elatus elegans elegans elegans elegans elegans elegans elegans elegans marginatus Cassidulus, 297 Desorella, 194 Hemiaster, 382 Hyboclypus, 194, 195 Periaster, 383,3 389, pl. 42 Pericosmus, S, 388 Pygorhynchus, 297 Spatangus, 382 Stigmatopygus, 297 Acrosalenia, 143 Botriopygus, 281 Brissopsis, 399 Cidaris, 8, 429, pl. 3 Echinopsis, 99, 100, pl. 16 g98 Echinus, 09 QT Hemibrissus, 400 Cidaris, 438 elegans Palaechinus, 158 elegans Toxobrissus, 399 ellipsoïdalis Echinolampas, 303 elliptica Amphiope, 236 ellipticus Ananchytes, 201 ellipticus Clypeaster, 303 ellipticus Collyrites, 203, 204, Fe pl. 36 ellipticus Dysaster, 203 ellipticus Echinolampas, 303, 305 ellipticum Laganum, 228 — ellipticus Palaechinus, 158 elliptica Scutella, 224 Les à di cotés tue Trivial and Generic Names. elliptica Scutellina, 22 elongatus Cassidulus, 290 elongatus (Catopygus, 284 elongata Cidaris, 26, pl. 3 elongata Collyrites, 202, 212 elongatus Echinobrissus, 265, 489 elongatus Eupatagus, 414 elongatus Galerites, 185 elongata Grasia, 212 elengatus Hyboclypus, 212 elongatus Nucleolites, 265 elongatus Prenaster, 403 elongatus Spatangus, 403, 414 emarginatus Clypeus, 316 emarginatus Nucleolites, 316 emarginatus Pygurus, 316 Enallaster, 357 Encope, 230, 237 Eocidaris, 1557 Epiaster, 360 equalis Holaster, 345 equis Coelopleurus, 97, pl. 16 equis Echinus, 97 escheri Echinolampas, 303, 308 etheridgii Hemipedina,"59 (1856), 428, Se 439 etheridgii Hypodiadema, 61 (1855) etheridgii Pedina, 59 (1856), 61 (1855) eudesii Ananchites, 331 eudesii Collyrites, 207 eudesii Dysaster, 207 Eupatagus, 405, 410, 413; 416, 419 eupetalum Hemiaster, 376 Eurhodia, 300 europoeum Diadema, 82 eurynacantha Cidaris, 33 eurynotus Schizaster, 389, 390 eurypygus Echinolampas, 303 eurysomus Echinolampas, 301, 302 excavatus Echinus, 127, 128 excavatus Stoimechinus, 127 excavatus Temnechinus, 106, pl. 17 excentricum Asterostoma, 196, pl. 37 excentricus Cardiaster, 348 excentricus Catopygus, 209 excentricus Clypeaster, 196, 197 excentricus Clypeus, 276 excentrica Collyrites, 209 excentricus Dendraster, 234 excentricus Dysaster, 209 excentricus Infulaster, 348 excentricus Nucleolites, 209 excisa Discoïdea, 176, 077 excisus Nucleolites, 192 exile Acrosalenia, 143 exile Hypodiadema, 62 (1855) expansus Brissus, 388 expansus Hemiaster, 388 expansus Periaster, 388 expansus Pygaulus, 254 faba Caratomus, 250, 251 faba Cassidulus, ES faba Collyrites, 209 re TL nmnnasQ | | L 19 faba Lenita, 289 faba Pyrina, 191 (1857) faba Nucleolites, 289 fallax Echinus, 119 fallax Psammechinus, 119 Faorina, 423. fasciculata Cidaïis, 21, pl. 2 Faujasia, 249, 310, 316, 318 faujasii Cidaris, 33, pl 5 faujasii Echinolampas, 317 faujasii Faujasia, 317 faujasii Pygurus, 317 faujasii Scutella, 232, 233 favrina Discoïdea, 178 fenestratus Catopygus, 284, 285 Hibularnia 2140 21720200 fibularoïdes Cassidulus, 224 fibularoïdes Scutellina, 22 filamentosa Cidaris, 32, pl. 5 filograna Cidaris, 24, pl. 3 fimbriata Ananchytes, 455 fimbriatus Cardiaster, 346 fimbriatus Holaster, 346 fistulosus Cidarites, 57 fistulosa Hemicidaris, 57, 486, pl. 11 fittoni Enallaster, 357, pl. 40 fittoni Hemipneustes, 357 flemingi Conoclypus, 321 flexuosa Cidaris, 22, 23, pl. 2 flexuosa Hemicidaris, 425 florealis Clypeaster, 318 florealis Faujasia, 318 florealis Pygurus, 318 florescens. Diadema, 60 (1855), 62 (1856 florescens Hypodiadema 60 ee 2 florigemma, Cidaris, 5 folium Clypeaster, 243 folium-querci Salenia, 152 forbesi Arbacia, 115 forbesi Coelopleurus, 98 forbesi Magnosia, 115, 487 forchhammeri Cidäaris, 15, 33, 451 ne pl 5 formosa Acrocidaris, 84, 85 formosa Acrocidaris ñobilis var., 84 fornicatus Clypeaster, 304 fossarius Cardiaster, 345 fossarius Spatangus, 345 foucardi Diadema, 70 foucardi Pseudodiadema, 70, 486 fourneli Hemiaster, 377, 383. fourneli Periaster, 377, 383, pl. 42 foveatus Hemiaster, 374 foveatus Schizaster, 374 fowleri Cidaris, 6, 46, pl. 3 fragilus [sic] Brissus, 382 fragilis Pygurus, 441a francii Echinolampas, 304, 308 francii Fibularia, 218 — frasii Pseudodiadema, 69 freuchenii Pyrina, 191 fungiformis Echinolampas, 308 fungiformis Pygurus, 316 b 2 20 gacheti Echinopsis, 100, pl. 16 gacheti Echinus, 100 gagnebini Hemidiadema, 58, 486 gaimardi Clypeaster, 241 7 galeatus Rhynchopygus, 288 galeatus Stigmatopygus, 288 Galeopygus, 163, 167 galeottii Cidaris, 10 Galerites, 163, 169, 175, 180, o ne Galeropygus, 189 galleotianus Echinolampas, 302 gallinus Catopygus, 284 gastaldii Cidaris, 453 gehrdensis Caratomus, 251 gemma Cidaris, 11 genei Brissopsis, 400 genei Hemibrissus, 400 genei Schizaster, 400 genei Toxobrissus, 380, 400 geometricus Clypeaster, 3 FA geometricus Pygurus, 312 geometrica Salenia, 150 gerana Cidaris, 4 geranioides Goniocidaris, pl. 1 germinans Echinus, 126 germinans Scutella, 234 germinans Stomechinus, 126, 127, 487 gervili Collyrites, 210 gervillii Diadema, 101 gervilli Pedina, 1071, 487 geymardi Collyrites, 211 geymardi Dysaster, 211 geymardi Metaporhinus, 211 [vide guey- mardi] grignonensis Pygorhynchus, 297 gibba Ananchytes, 331 gibba Salenia, 150 gibberula Cidaris, 34, pl. 6 gibberulus Hyboclypus, 192, 431, pl. 26 gibbosus Clypeaster, 241 gibbosus Macropneustes, 412 gibbus Echinospatagus, 353 gibbus Micraster, 363, 3. gibbus Spatangus, 363, 365 gibbus Toxaster, 353, 354 gibercula Scutella5 333 gigantea Archiacia, 325 gigantea Cidaris, 45 gigantea desori Diplocidaris, 439 gigantea Diplocidaris, 45, 46, 429, 440, TT 485, pls. 1, 7 giganteus Holectypus, 172 gigantea Rhabdocidaris, 45 gigas Echinoconus, 187 (1857), 188 =] ) 1888) Globator, 187 (1857), 188 (1858) gigas gigas Palaechinus, 158 gigas Pedina, 102 gillieroni Codechinus, 445 girumnense Phymosoma, 88 glandarius Cidarites, 28 glandifera Cidaris, 23, 28, 484, pl. 4 gleizezei Micraster, 363, 366 Jndex Lo Desors Synopsis. Globator, 162, 163, 186 (1857), 187 (1858), Ex | 190 globiceps Cidarites, 34 globifera Cidaris, 18, 20, pl. 2 globosa * Arbacia, 121 globosus Conulus, 462 globosus Echinoconus, 489 globosus Galerites, 184 globosus Goniopygus, 94 globosus Hemiaster, 372, 384 globosus Spatangus, 372 globosus Temnechinus, 106 globulus Arbacia, 116, 117 globulus Conulus, 184 globulus Diadema, 80 globulus Diademopsis, 80 globulus Echinus, 110 globulus Galerites, 184 globulus Mespilia, 110 Glyphocyphus, 99, 102, 103, 114 Glypticus, 95 goldfussii Echinobrissus, 267, 441a goldfussii Nucleolites, 267 goldfussi Pyrina, 189 goldfussi Schizaster, 392 Goniocidaris, 2, 48 Goniophorus, 138, 139, 146, 149 Goniopygus, 93, 131, 13 gouldii Pygorhynchus, 299 gracilis Echinobrissus, 265 gracilis Nucleolites, 264 graecus Schizaster, 390 grandaevus Cidaris, 19, 160, pl. 21 grandiflorus Clypeaster, 241, pl. 28 grandis Meoma, 423 granosus Echinospatagus, 352 granosus Toxaster, 352 granulare Diadema, 73 granulare Pseudodiadema, 73 granularis Hemicidaris alpina var., 54 granulata Acrosalenia, 142, 143 granulata Cidaris, 25, pl. 3 granulata Hemicidaris, 62 (1855), 142 granulatam{sic] Hypodiadema, 62 (1855) granulosa Arbacia, 114 granulosus Cardiaster, 345 granulosus Cidarites, 87 granulosa Collyrites, 201 granulosa Cottaldia, 114, 487, pl. 19 granulosus Echinus, 114 granulosum Diadema, 87 granulosus Dysaster, 171, 201, 202, 203, = T7 1EpIe granulosa Hemicidaris, 55 granulosus Holaster, 345 granulosus Nucleolites, 202 granulosa Pedina, 101, 102 granulosus Pericosniüs, 397 granulosum Phymosoma, 87 granulosus Spatangus, 345 granulo-striata Cidaris, 14, 449, pl. 5 grasanus Echinocorys, 210 grasanus Echinobrissus, 273 grasanus Holaster, 343 grasanus grasii Dia grasii grasti Pse grateloupi grateloupi gratiosa gratiosa gratiosum gravesii gravesii graves P greenoughii greenovii greenovii gresslyi gresslyi gresslvi LE gresslyi H gresslyi N gresslyi Trivial and Generic Names. 21 Trematopygus, 273 Grasia, 201, 212 mm dema, 70 Holectypus, 174 udodiadema, 70 Hemiaster, 396 Schizaster, 396 Acrosalenia, 143 Hemicidaris, 62 (1855), 143 Hypodiadema, 62 (1855) Ananchytes, 330 Echinus, 121 sammechinus, 121 Holaster, 345 Enallaster, 358 Hemipneustes, 358 Catopygus, 269 Clypeopygus, 269 chinobrissus, 269 emipedina, 443 ucleolites, 269 Pygaster, 164, pl. 22 griepenkerti [err. pro griepenkerli] He- grignonensis grignonensi grignonensi grignonensis guadeloupensis miaster, 377 s Pygorhynchus, 291, 299; Hemipatagus, 416 Pan Spatangus, 309, 416 s Nucleolites, 291, 298 Rhynchopygus, 288 Gualtieria, 40 406, 407 guerangeri guerangeri guerangeri guerangeri guerangeri guerini gueymardi gurgitis Cidaris, 432 Hemicidaris, 436 Hemipedina, 440 Hypodiadema, 436 Pseudodiadema, 447 Hemicidaris, 52 36 [vide geymardi] Metaporhinus, pl. Galerites, 187 (1858) guttata Rhabdocidaris, 435 gyratus gyratus hagenowi hagenowi hagenowi Echinus, 126, 127 Stomechinus, 441a, 487 Cardiaster, 348 [vide Infu- laster] Cidaris, 32, pl. 5 Infulaster, pl. 39 [vide Car- diaster| Haimea, 249, 256 haimei halacensis halaensis halaensis halaensis Coptosoma, 92 vide halaensis Cidaris, 17, pl. 7 [halacensis] Clypeaster, 243, 244 Echinanthus, 243 Hardouinia, 295 hardouini hastalis C hausmanni hausmanni hausmanni hawkinsii hawkinsii hayesianus Cidaris, 35, pl. 6 idaris, 41 Cidaris, 19, pl. 2 Clypeaster, 314 Pygurus, 314 Conulus, 177 Galerites, 177 Cassidulus, 224 hayesianus Echinolampas, 308 hayesiana Scutellina, 223, 224, pére heberti Cidaris, 12 heberti Diadema, 63 heberti Hypodiadema, 62 heberti Phymosoma, 450 heeri Diademopsis, 80, 427, pl. 13 Heliechinus, 132 Heliocidaris, 50 (1855), 131 Ps heliophora Hyposalenia, i heliophora Salenia, 148, 152 helveticus Brissus, 401 helveticus Micraster, 401 helveticus Prenaster, 4OI helveticus Spatangus, 352 Hemiaster, 360, 367, 382 Hemibrissus, 400 Hemicidaris, 3, 27, 49 (1856), 50 (1855 & 7 1856) Acrosalenia, 140, 144, 488, pl: 20 Hemidiadema, 50 (1855), 57, 59 (1855 mm ci) hemicidaroides Hemipatagus, 416, 419 Hemipatangus, 413 Hemipedina, ser (1856), 61 (1856), 140, 431, 433, 490 RE 329, 348, 357 hemisphaericus Ananchytes, 210, 331 hemisphaericus Caratomus, 180 hemisphaericus hemisphaerica Clypeaster, 307 Collyrites, 210 hemisphaericum Diadema, 68, 73 hemisphaerica Discoïdea, T 172 hemisphaericus Dysaster, 210 hemisphaericus Echinanthus, 307 hemisphaericus Echinoconus, 180, pl. 23 hemisphaericus Echinolampas, 307 hemisphaericus ferme Echinoconites, 180 hemisphaericus Galerites, 180 hemisphaericus Galerites (Holectypus), 172 hemisphaericus Holectypus, 172, 173, mon100 hemisphaericus Pileus, 167, pl. 22 hemisphaericum Pseudodiadema, 64, 68, 68 69, 75, 77, PL 13 hemisphaericus Spatangus, 338 henslovii Echinus, 121 henslovii heptagonus Psammechinus, 121 Echinanthus, 295 heptagona Nucleolites, 295 heptagonus Pygorhynchus, 295 herklotsi Periaster, 388 heteracantha Cidaris, 32, pl. 5 Heteraster, 355 heteropleura Cidaris, 41 heteropygus Goniopyg Tus, 94, 95» 450 heuvelinis Diplocidaris, 429 hexaporus Echinus, 237 hexapora Mellita, 237 hexapora Scutella, 237 hieroglyphica Arbacia, 96 22 Tndex to Desors Synopsis. hieroglyphicus Echinus, 05 hieroglyphicus Glypticus, 95, pl. 16 hirsuta Cidaris, 11, 31, 484, pl. 5 hirta Cidaris, 37, SDL. 7 hispidulus Echinocy amus, 219 histricoides Cidaris, 6 hofmanni Cidarites, 53 hoffmanni Echinolampas, 307 hoffmanni Hemicidaris, 53 hoffmanni Hemipatagus, 416, 417, pl. 44 hoffmanni Spatangus, 416 Holaster, 329, 336 Holectypus, 167,168, 169, 175, 180 Holopneustes, 133 — homocyphus Echinus, 120 homocyphus Psammechinus, 120 homostigma Diadema, 65 homostigma Pseudodiadema, 65; 432b hookeri Opechinus, 108 horrida Cidaris, 40 hugii Clypeopygus, 274, 275, 278 hugii. Clypeus, 27417 humile Diadema, 65 humilis Echinanthus, 244 Hyboclypus, 163, 168, 7180, 0e 104, 257 Hypechinus, 130 Hypodiadema, 50 (1855), ne 9 (1855), C1 (1856), 140, 428 Hyposalenia, 138, 139, 145, 147, 149 hyselyi Psammechinus, 445 hystrix Cidaris, 452, 454 icaunense Diadema, 76 icaunensis Desoria, 189 icaunensis Diplopodia, 76 icaunensis Echinobrissus, 268 icaunensis Hemicidaris, 53 icaunensis Nucleopyg us, 189, pl. 26 icaunensis Pygurus, 314 ilminsterensis Cidaris, 426 imbricatus Brissus, 404 imperialis Cidaris, 30, 48 (1856) imperialis Leiocidaris, 48 (1856) inacqualis Brissus, 388 inaequale Diadema, 67 inaequalis Hemiaster, 388 inaequalis Periaster, 388 inaequale Pseudodiadema, 67, 486 incisus Echinarachnius, 227 incisus Nucleopygus, 188 (1857), 189 (1857-58), 191a (1858) incisa Pyrina, 191a (1858) 7 incisa Scutella, 227 incisa Sismondia, 22 incrustata Salenia, 152, 488 incurvata Cidaris. 37 PL. 7 incurvatus Clypeaster, 244 indicus Holaster, 343 inerme Hypodiadema, 63 inermis Hemicidaris, 63 infera Discoidea, 176 inflata Collyrites analis var., 206 inflata Collyrites bicordata var. 204 inflata Discoïdea, 171 inflatus Echinocyamus, 218 inflatus Hemiaster, 386 inflatus Holaster, 335 inflatus Holectypus, 171 inflatus Offaster, 335 inflata Pedina, 431 inflatus Periaster, 386 inflata Pseudodiadema lybicum var., 73 inflata Pygorhynchus scutella var., 294 inflata Pyrina, 191 (1858) inflata Scutella, 218, 22: inflatus Toxaster, 335 Infulaster, 336, 329, 347 s Li, SR infulatus CoelopleuTüus, 98 infulatus Echinites, 98 infulatus Echinus, 469 insignis Cidaris, 12 insignis Linthia, 395, pl. 43 integer Glypticus, 96 integer Hemipatagus, 417 integer Holaster, 341 integer Micraster, 363, 366 integer Spatangus, 417 interlineata Cidaris, 37, pl. 7 intermedia Brissopsis, 380 intermedia Cidaris, 30, 52 intermedius Clypeaster, 241 intermedius Echinolampas, 305 intermedius Echinus, 125 intermedia Hemicidaris, 27, 51, 52, 53, : 43225 PL. 11 Holaster, 342, 352 Schizaster, 380 intermedius Spatangus, 342, 343 intermedius Toxaster, 352 interpunctata Acrosalenia, 144 intricatus Goniopygus, 94 irregularis Goniopygus, 94 Isaster, 359 issyaniense Scutum, 301 italicus Cardiaster, 337 italicus Holaster, 337 intermedius intermedius jamaicensis Pygorhynchus, 299 jaquemonti Echinolampas, 306 jardini Hemipedina, 428, 430 jobae Diadema, 76 — jobae Diplopodia, 76 Jonesii Clypeaster, 243 jonesii Scutella, 243 Jouanetii Cidaris, 33, pl. 5 juliensis Echinarachnius, 231 junonis Rhabdocidaris, 425 Jurassica Arbacia, 116 jurassica Magnosia, 116, pl. 19 jurensis Cidarites, 81 jurensis Diademopsis, 81 jurensis Pygurus, 315, 489 jutieri Brissus, 4027 jutieri Prenaster, 402 kaiserlingii kaiserlingii kaïserlingii Archaeocidaris, 156 Cidaris, 156 Eocidaris, 155, pl. 21 Trivial and Generic Names. Kleinia, 423 kleinii Uidarites, 73 kleinii Clypeaster, 307 kleinii Diadema, 73 kleinii Echinolampas, 307 kleinii Pseudodiadema, 73, 75, 88, pl. 12 klipsteint Cidaris, 4, 20, 484, pl. 2 koechlianus Epiaster, 361 koechlianus Micraster, 361 koechlini Echinobrissus, 259 koechlini Nucleolites, 259 koechlini Nucleopygus, 188 (1857), 189 de EE I 9 I 7 190 8e [err. pro koenigii] Diadema, 53 Acrosalenia, 485 Cidarites, 86 Diadema, 53, 87 Hemicidaris, 53, 54 Echinus, 86 — Phymosoma, 86, 88, 89, pl. 15 Palaechinus, 159 Archaeocidaris, SE DL Glypticus, 96 [vide nr de konincki] koechlini Pygaster, koenegii koenigii koenigii koenigii koenigii koenigii koenigii konigii koninckii koninckii koninkanus Hemiaster, 371 krausei Infulaster, 347 lachesis Schizaster, 304 lachesis Moera, 394 lachmundi Brontia, 182 lachmundi Echinometrites, 182 lacunosus Echinobrissus, 259 lacunosus Echinus, 419 lacunosus Hemiaster, 392 lacunosus Nucleolites, 259, 269 lacunosus Schizaster, 302 lacunosus Spatangus, 392 laeve Hypodiadema, 63 laevigata Cidaris, 3, 10, 24 laevis Acrosalenia, Ho 488 laevis Catopygus, 284 laevis Echinus, 126 laevis Galerites, 186 laevis Hemicidaris, 63 laevis Holaster, 339, 340 laevis Nucleolités= 284 laevis Pyrina, 186 laevis Spatangus, 339 laevis Stomechinus, 126 laevispina Cidaris, 156 laevispina Eocidaris, 156, pl. 21 laevissima Discoïdea, 177 laeviuscula Cidaris, 8 laffonii Diademopsis, 81 laganoïdes Clypeaster, 242 laganoïdes Pygaster, 164 Laganum, 217, 227, 229 lamarckii Acrosalenia, 141, 142, 488 lamarckii Diadema, 60 (18 5); 141 lamarckïi Echinobrissus, 261 lamarckii Echinus, 123 lamarckii Hemicidaris, 60 (1855), 141 | langrunensis 22 lamarekii Hypodiadema, 60 (1855), 61 (1855), 62 (1855 & 1856), 63, 141, pl. 10 lamarckn Nucleolites, 260) 261 lampas Echinolampas, 311 lampas Pygurus, 311 langii Pseudodiadema, 65 Hemicidaris, 485 Cassidulus, 28Q, 290, pl. 34 lapis-cancri Echinites, "289 lapis-cancri Nucleolites, 289 lardyi Cidaris, 11, 445, pl. 5 lardyi Hyposalenia, 148 lata Nucleolites roberti var., lapis-cancri 259 lateralis Eupatagus, 415 lateralis Spatangus, 415 latior Brissopsis, 400 latior Toxobrissus, 400 latipora Echinopsis, 103 latiporus Nucleolites, 264 latirostris latirostris latissima latissimus latisulcatus latisulcatus latus Caratomus, 250 Clypeaster, 242 Ananchytes, 339 Holaster, 337 Hemiaster, 387 Periaster, 387 Brissus, 404 latus Clypeaster, 243 latus Echinanthus, 292 latus Micraster, 363, 364, 396 latus Pericosmus, 396, 3977 latus Pygorhynchus, 292 latus Schizaster, 391 laurillardi Echinolampas, 307 laxoporus Micraster, 365, 366 ee Leiocidaris, 2, 48 (1856) Lenita, 217, 221, 222, 289 lens Acrosaleniäs 1 143 lens Hypodiadema 62 (1855) lens Magnosia, 444 lenticula Hemipedina, 60 (#58) lenticulatus Cassidulus, 22 lenticulata Hemipedina, 443 lenticulatum Pseudodiadema, 66, A lenticularis Scutellina, 223 leptacantha Cidaris, 33, 484, pl. 5 Leskia, 424 leskei Clypeaster, 322 leskei Conoclypus, 321, 322, 323 leskei Galerites, 183 leskei Micraster, 363, 366, 367 leskei Spatangus, ROSE lestocquii Hemicidaris, 55 leyelll Scutella, 227 leyell Sismondia, 227 leymerianus Conoclypus, 319, 320 leymerianus Echinospatagus, 353 leymerianus Toxaster, 353 leymerii Echinopsis, 452 leymeri Echinus, 452 leymerii Hemiaster, 372, 373, 374, 386 leymerii Periaster, 38 leymerii Schizaster, 386 lhardyi Holaster, 342, 343 hagora Cidaris, 4 — 24 Index to Desor's Synopsis. Cidaris, 26 ligeriensis Cardiaster, 346 ligeriensis Hemiaster, 370, 371 limaria Cidaris, 38 linearis Cidaris, er 59 (1855), 61 (1856), pl. 2 lasina lineata Cidaris, 25, pl. 3 hineatus Echinus, 120, 126 lineatus Stomechinus, 126, Re PP lingualis Cidaris, pl. 6 linkii Clypeaster, 309 link Echinolampas, 309 linkii Pygorhynchus, Ixvii Linthia, 382, 39 lividus Toxopheustes, 135 lobatus Clypeus, 264 Lobophora, 230, 235, 236 loncophorus Spatängus, 422 longispina Cidaris, 484 lorieri - Cidaris, 432 lorieri Globator, 187 (1857), 188 (1858) lorieri Hemipedina, 428 lorini Codiopsis, 112 loryi Collyntes, 205 loryi Dysaster, 205 loryi Phymosoma, 446 loweana Acrosalenia, 434 Loxechinus, 136 lucae Conoclypus, 322 lucae Diadema, 71 lucae Pseudodiadema, 71 luciencis? Hemicidaris ?, 52 luciensis Hemicidaris, 52, 142, 432a, 485 lunulatus GoniophorusT46 lusseri Diadema, 75 lusseri Pseudodiadema, 75 luzonica Kleinia, 424 lyelli Echinus, 124 lyelli vide etiam leyelli lyrifer Brissopsis, 399 lybica Hemicidaris, 72 lybicum Pseudodiadema, 72 lycetti Acrosalenia, 142 lyrifer Brissopsis, 378, 381 macroacantha Cidaris, 40 macrocyphus Pygaster, 443 macrophora Scutella, 237 Macropneustes, 400, 416, 419 macropyga Discoïdea, 173 macropygus Holectypus, 173, 174, 448, pl. 23 macropygus Pygaulus, 254 macrostoma Diadema, 70 macrostoma Pseudodiadema, 70 magnificum Cyphosoma, 88 magnificum Phymosoma, 88, 89 Magnosia, 50 (1855), 114, Ts, DE7ÉIO! 487 magna Breynia, 409 magnus Eupatagus, 409 major Collyrites acuta, var., 205 major Echinobrissus, 264 major Goniopygus, 95 Goniopygus menardi var., 94 Hemiaster, 390 major Micraster, 410 major Nucleolites, 264 malbosii Diadema, 78 malbosii Diplopodia, 78, pl. 12 malum Cidaris, 11 malum Dysaster, 204 mamilatum Pseudodiadema, 64 mamillata Cidaris, 450 mamillanus Cidarites, 64 mamillanum Diadema, 64 mamillanum Pseudodiadema, 64, 65, 66, 445, pl. 12 mammosa Hemicidaris, 51, 55, 56, pl. 10 mandelslohi Holectypus, 177 mantelli Cidaris, 449 marchamensis Hemipedina, 441 majer major marcohissae Hemicidaris, 6o (1855), 59 Æ (1856) marcoiissae Hemipedina, 5 Pee , 486 marcopissae Hypodiadema (1855) marcouissae, err. pro Mmarconissae (q.v.) marcou Galeropyzus, 489 marcou Hyboclypus, 193, 194, 489 margaritifera Cidaris, 12 marginale Laganum, "226, 228 marginalis Discoïdea, 172 marginalis Holaster, 339, 340, 342 marginalis Peltastes, 146 marginalis Scutella, "226 marginalis Sismondia, 226, pl. 27 marginata Cidaris, 3, 9 10, 24, 26, 438, pl. 3 marginatus Clypeaster, 242 marginatus Conoclypus, 321 mari Spaerechinus, 134 marmini Cassidulus, 287 marmini Nucleolites, 287 marmini Rhynchopygus, 287, 288, pl. 34 marmonti Laganum, 316 marmonti Pygurus, 316 marmorae Macropneustes, 412 martinii Echinobrissus, 259 matheronii Micraster, 363, 364 maximus Cidarites, 39 EE maxima Cidaris, 17, 40, 426 maxima Collyrites elliptica var., 204 maxima Discoïdea, 319 maximus Echinocyamus, 226 maxima Hemicidaris, 440 maxima Rhabdocidaris, 26, 39, 40, 41, 4395435, pl. 8 maxima Sismondia, 226 meandrina Cidaris, 27, 28, 29, 447, pl. 4 megalacantha Rhabdocidarts, 43, pl. 8 megalacantha Cidaris, 43 Melebosis, 109 Mellita, 230, 236 melo-cactus Se 106 melo Echinus, 123, 124 Melonites, 159 ter Echinus, 94 Goniopygus, 94, 95, 448, pl. 14 nn menardi menardi | Trivial and Generic Names. 25 meneghinii Meoma, 423 meriani Acrosalenia, 141 meriani Diadema, 60 (1855), 1 meriani Holectypus, 170 = meridanensis Clypeaster, 244 meridionalis Spatangus, 420 meryaca Hemicidaris, 52 Mespilia, 110 mespilum Hemicidaris, 57 messana Echinus, 131 Metaporhinus, 201, 210 Macropneustes, 411 meyeri Botriopygus, 280 meyeri Cidaris, 23, 484, pl. 2 meyeri Hyposalenia, 148, 488 meyeri Pygurus, 280 michelini Amblypygus, 452 michelini Clypeopygus, 26 michelini Clypeus, 277, 278 michelini Codiopsis, 487 michelinii Collyrites, 211 michelini Diadema, 72 michelini Diademopsis, 427 michelin Dysaster, 211 michelini Echinanthus, 292 michelini Echinobrissus, 269 michelini Hemipedina, 427 michelin Metaporhinus, 211 michelini Micraster, 363, pl. 41 michelini Nucleolites, 269, 277 michelini Pedina, 101, 102 michelini Pseudodiadema, TAUTIE) michelini Pygurus, 315; 489 — michelini Scutella, 334 michelini Stomechinus, 434 michelottii Clypeaster, 242 michelottii Psammechinus, 454 michelottii Toxobrissus, 400 Micraster, 360 micrasteriformis Toxaster, 354 micraulus Nucleolites, 267, 268 microccon Diadema, 101 Microcyphus, 49 (1856), 110 microcyphus Stomechinus, 434 microgramma Diademopsis, 433 microgramma Hemipedina, 433 microporus Conoclypus, 319 microporum Diadema, 80 micropora Diademopsis, 80 80, 427, 486 microstoma Echinus, 451 miletensis Cidaris, 453 miliaris Cidarites, 73 miliare Diadema, 70 miliaris Psammechinus, 119, pl. 18 miliare Pseudodiadema, 70 milleri Cyphosoma, 87 milleri Echinus, 87 Milnia, 140 minima Arbacia, 119 minimum Diadema, 80 minimum Diademopsis, 80 minima Diademopsis, 486 minima Discoïdea, 176 minimus Echinobrissus, 260, 261 | minor | minor Hemiaster, 368 Micraster, 368 Nucleolites, 260, 261 Psammechinus, 119 Salenia, 151 Acrocidaris, 85 Ananchytes, 332 Botriopygus, 248, 279, 280 280 Clypeaster altus var. 2407 Clypeus sinuatus var., 276 Collyrites analis var., ” 206 Collyrites elliptica var., 204 Echinobrissus, 266 Echinocorys, 466 Echinocorytes, 332 Echinolampas, 280 Echinus bigranularis var., 125 Eupatagus, 412 Goniopygus, 450 Goniopygus peltatus var., 94 Hemicidaris, 56 Macropneustes, 412 Nucleolites, 476 Nucleopygus, 266 Pygurus, 280 Acrosalenia, 486 Cidaris, 16 Echinanthus, 296 Echinus, 81, 486 Nucleolités, 296 Echinometra, 120 Echinus, 134 Heliocidaris, 134 Leskia, 424 Melebosis, 110 Phymechinus, 134, pl. 17 bis mirabilis Psammechinus, 120 miranda Cidaris, 6 mitra Hemicidaris, _53; 442 mitratus Cidarites, 439 mitrata Rhabdocidaris, 439 mixtus Echinoconus, 466 mixtus Galerites, 183 Moera, 394 moeschii minimus minimus minimus minimus minima minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minor minuta minuta minutus minutus minutus mirabilis mirabilis mirabilis mirabilis mirabilis mirabilis Collyrites, 489 moeschii Dysaster, 202 monardii Ananchytes, 204 monilifera Cidaris, 9, 438 monilipora Cidaris, 68 monilis Arbacia, 121 monilis Echinus, 121 monilis Psammechinus, 50 (1856), 119, 121, 122) 454) pl 10 Monophora, 230, 234 7? monsbiligardensis Stomechinus, 129 montainvillensis Pyrina, 191 montmollini Psammechinus, 445 montmollini Pygurus, 310, 311, 312, 313, ma pl. 32 mooreii Diadema, 81 mooreli Diademopsis, 81, 486 moraldina Cidaris, 42 moraldina Rhabdocidaris, 42, pl. 8 morloti Pygaulus, 255 26 Index to Desors Synopsrs. morloti Pygurus, 255 morrisi Echinobrissus, 260 morrisi Eurhodia, 300 morrisii Hemiaster, 369 morrisii Hemipedina, 442a morrisii Nucleolites, 260 morrisi Pygorhynchus, 300 morrisii Pygaster, 166 Mortonia, 230, 231 mortonis Echinanthus, 295 mortoni Hardouinia, 295 mortoni Nucleolites, 209 mortonis Pygorhynchus, 295 moulinsanus Hemiaster, 372, 384 Moulinsia, 217, 222 Sn, moulinsii Echinobrissus, 271 moussoni Collyrites, 210 muensteri vide munsteri multiceps Polycidaris, 437 multigranularis Echinus, 128 multigranularis Stomechinus, 128 multipora Melonites, 159 munsteri Cidaris, 38, 484, pl. 7 munsteri Dysaster; 311 munsteri Echinanthus, 294 munsteri Metaporhinus, 211 munsteri Nucleolites, 294 munsterianus Echinocrinus, 156 munsterianus Eocidaris, 156 murchisoniae Hemiaster, 369, 370 murchisoni Micraster, 309 murchisoni Spatangus, 338 murchisonianus Spatangus, 369 muricata Cidaris, 31, pl. 5 nasutulus nasutus nasutus nasutus natheimensis Hemiaster, 369, 370 Holaster, 340 ES Pygurus, 515 Rhynchopygus, 288 Echinopsis, 61 (1855), 60 (185 natheimense Hemipedina, 60 (1856) natheimense Hypodiadema, 61 (1855) navicella Eupatagus, 414 neglectus Echinus, 135 neglectum Pseudodiadema, 66 neglectus Toxopneustes, 135, pl. 17 bis neocomensis vide neocomiensis neocomiensis Catopygus, 270 neocomiensis Cidaris, 31, pl 5 neocomiensis Echinobrissus, 270, 271 neocomiensis Echinospatagus, 353 neocomiensis Hemicidaris, 56, 484, 486 neocomiensis Holectypus, 174 neocomiensis Nucleolites, 270, 271 neocomiense Phymosoma, 445 neocomiense Pseudodiadema, 445 neocomiensis Toxaster, 353, 355 nerei Archaeocidaris, 15F— nerei Cidaris, 48 (1855), 154 nerei Palaeocidaris, 48 (1855), 154, pl.1 newboldi Schizaster, 393 SE newstriae Hemiaster, 377 nicæensis Toxaster, 353 nicoleti nicoleti nicoleti nicoleti nicoleti nitidus nobile nobilis nobilis nobilis nobilis nobilis nodoti nodoti nodoti nodoti nodulosa nodulosus nodulosa Brissopsis, 380 Echinobrissus, 269 Hemiaster, Ixvi Nucleolites, 269 Spatangus, 422 Echinus, 97 Diadema, 78 Acrocidaris, 84, 85, pl. 14 Cidaris, 40, ÂF Cidarites, 40, 438 Diplopodia, 78, 444 Rhabdocidaris, 40, 438, 485, pl. 8 Diademopsis, 436 Hemipedina, 436 Magnosia, 115, 441 Pseudopedina, 490 Arbacia, 115, 117 Echinus, T15, 116 Magnosiaf 115, 441 nodulosus Polycyphus, 115, 117 nodulosus Spatangus, 340 nodus Conulus, 184 | normannus Polycyphus, 117, 118, 431, 7434, pl. 19 nucella Echinopsis, 446 F Nucleolites, 247, 248, 249, 257, 258, 263, 275, 279, 282, 287 Nucleopygus, 163, 188 (1857), 188a (1858), 190, 194 nucleus Globator, 187, pl. 25 nucleus Hemiaster, 372 nucleus Pyrina, 187 nucula Botriopygus, 444 nucula Echinoconus, 188 nucula Galerites, 188 nucula Globator, 188 nucula Hemiaster, 371 nudus Stomechinus, 441a nummularia Scutella, 22 nummularia Scutellina, 223, pl. 27 nummulinus Eupatagus, 414 nummulitica Cidaris, 16 nummuliticum Coptosoma, 92 nummuliticum Cyphosoma, 92 nummuliticum Phymosoma, 92 nux Hemiaster, 374 nysti Diadema, 68 nysti Pseudodiadema, 68 Hemiaster, 387 Periaster, 387 obesus Spatangus, 387 obliquata Brissopsis, 381 obliquatus Spatangus, 381 obesus obesus oblonga Brissopsis, 379 ‘oblongus Brissus, 404 oblongus Clypeaster, 244 oblonga Collyrites, 209 oblongus Galerites, 184 oblongus Heteraster, 355 oblongus Holaster, 474 oblongus Holectypus, 441a oblongus Nucleolites, 262 oblongus . Periaster, 383 Trivial and Generic Names. oblongus Spatangus, 355 oblongus Toxaster (Heteraster),349, 351, 355 356, 357, pl. 40, et errore Toxastus, 72 oblongus obovatus obovatus obovatus obovatus obovatus obovata obtusus obtusus occitanus Trematopygus, 262 Botriopygus, 248, 279, 280 Catopygus, 279 Nucleolites, 279 Pygorhynchus, Pygurus, 279 Scutellina, 224 Echinocyamus, 220 Catopygus, 285 Echinocyamus, 225 occitana Scutella, 22 occitana Sismondia, 225, 227 occulata Cidaris, 8, 437 ocellatus Spatangus, 422 Offaster, 329, 333, 330 olfersi Echifobrissus, 272, olfersii Noces. 272 olfersii Trematopygus, 272 oliva Cidaris, 447 omalii Spatangus, 416 Oolopygus, 286 Opechinus, 107 oppelli Rhabdocidaris, 438 orbiculare Laganum, 228 orbicularis Caratomus, 250 orbicularis Clypeus, 265 orbicularis Echinobrissus, 265 orbicularis Echinoconus, 466 orbicularis Echinodiscus, 228 orbicularis Hemiaster, 385 orbicularis Nucleolites, 188a (1858), (1857), 279 273, pl. 30 189 265 orbiculatus orbiculatus orbignyana orbignyanus orbignyana orbignyana orbignyana orbignyanum orbignyanus orbignyanus orbignyanus orbignyana orbignyanus orbignyanum orbignyanus orbignyana orbignyana Pygurus, 315, 489 Cidarisy 26, 39, 49 Clypeopygus, 437 Collyrites, 205 Desorella, 194, pl. 26 Desoria, 194 Diadema, 68 Echinobrissus, 434 Echinus, 129 Galerites, 185 Gualtieria, 406, pl. 42 Hemiaster, 377, 383 Pseudodiadema, 68 Pygurus, 310 Pyrina, 185 Rhabdocidaris, 49, 48 ù (1856), 437, 442a, PIS. 1 & 8 orbignyanus Stomechinus, 129 ormoisianus Holectypus, 170, 171 ornatissimum Cyphosoma” 87 ornata Cidaris, 435 ornatus Cidarites, 72 ornatus Clypeus, 165 ornatum Diadema, 70, 72 ornatus Eupatagus, 413, 414, 415, pl. 44 ornata Pedina, 101 ornatum Pseudodiadema, 72 Echinanthites, 311, 316 —— 27 ornatus Spatangus, 413 orobus Cidaris, 29, pl. 4 orthonotus Spatangus, 408 osiris Conoclypus, 321 ostervaldi Clypeus, 277, 278 ovalis Cassidulus, 290 wi | ovalis Clypeaster, 305 ovalis Collyrites re. var., 207 ovalis Dyaster, 204, 20 ovalis Echinolampas, se ovalis Galerites, 305 ovalis Hyboclypus, 431 ovalis Pyrina, 191 (1858) ovalis Spatangites, 203, 206 ovalis Spatangus, 204 ovata Ananchytes, 330, 332, pl. 38 ovatus Botriopygus, 255, 280, pl. 31 ovata Brissopsis, 380 ovata Cidaris, 14, 449, 484 ovatus Conoclypüs, 322 ovatus Echinanthus, 301 ovatus Echinocorys, 466 ovatus Echinocorytes, 330 ovatus Echinocyamus, 218 ovatus Echinolampas, 301 ovata Echinolampas, 322 ovatus Echinoneus, 218 ovatus Echinus, 330 ovatus Galerites, ovatus Pygaulus, 253 ovata Pyrina, 190 ovatus Schizaster, 380 ovatus Spatangus, 403 ovifera Cidaris, 20, 30, 51, 484, pl. 4 ovifera Hemicidaris, 30 oviformis Clypeaster, 304, 308, 311 oviformis Clypeopygus, 271 oviformis Echinobrissus, 271 oviformis Echinocyamus, 219 oviformis Echinolampas, 308 oviformis foss. Echinoneus, 308 oviformis Nucleolites, 271 oviformis Pygurus, 311 ovulum Catopygus, 285 ovulum Collyrites, 203, 209, 210 ovulum Dysaster, 209 ovulum Nucleolites, 190, 28; ovulum Pyrina, 199 (1857-58), 191 (1858), pl. 26 ovum Conoclypus, 323 ovum Echinolampas, 323 ovum Galerites, 323 Pachyclypus, 163, 195, 196 Palaechinus, 157 Palaeocidaris, 48 (1855), 153, 154 papillata Cidaris, 459 — papillosus Echinocorys, 332 papillosa Galeola, 332 paradoxus Echinus, 208 parallelus Echinobrissus, 259 parallelus Nucleolites, 259 parandieri Cidaris, 5, 76, + pl. 3 | paraplesius Nucleolites, 26 2 (70 28 Index to Desors Synopsis. parastatus Hemiaster, 373 parastatus Spatangus, 373 pareti Spatangus, 422 parkinsoni Pseudodiadema, 66 parkinsoni Schizaster, 392, 393 parkinsoni Spatangus, 302 parkinsoni Tripneustes, 132, pl. 18 parma Echinarachnius, 231 parvulus Catopygus, 191a (1858) parvus Clypeaster, 227, 244 parvus Echinus, 454 parvus Pericosmus, 398 parvus Psammechnus, 454 passyanus Hemiaster, 385 passyanus Periaster, 385 patagonensis patagonensis patagonensis patella patella patella patella Echinus, 130 Hypechinus, 180: E 18 Scutella, 234 Acrosalenia, lv Clypeus, 276, pl. 35 Galerites, 276 Hemicidaris, 62 patella Hypodiadema, 62 (1855 & 1856) patella Nucleolites, 276 patellaris Echinites, 223 patellaris Echinus, 223 patellaris Eupatagus, 415 patellaris Lenita, 223, 224, pl. 27 patellaris Nucleolites, 223 patelliformis Cassidulus, 290 patelliformis Catopygus, 290 patelliformis Pygaster, 166 patelloïdes Lenita, 223 paucituberculatum Cyphosoma, 90 paucituberculatum Phymosoma, 90 paumardi Pyrina, 190 (1857), 191 (1858) paulensis Scutella, 233, 234 paultrii Clypeopygus, 274 paultrii Clypeus, 274 pectoralis Plagionotus, 405 Pedina, 59 (1856), 100, 490 pelagiensis Goniopygus, 95 Peltastes, 138, 139, 145, 147, 149 peltatus Echinus, 03 peltatus Goniopygus, 93, 94, pl. 14 pelfata Salenta, QU peltiformis Caratomus, 251 peltiformis Clypeaster, 251 peltiformis Echinites, 251 peltiformis Echinus, 469 pendulus Hemipatagus, 417 pendulus Spatangus, 417 pentagonalis Clypeaster, 314 pentagonalis Pygurus, 314, 315 pentagoniferus PeltasteS; 147 pentagonifera Salenia, 147 pentagona Cidaris, 4 pentagonum Diadema, 433 pentagona Diplopodia, 433 pentagonum Pseudodiadema, 433 pentaporus Echinus, 237 pentapora Scutella, 237 pepo Salmacis, 109 perezii Holaster, pl. 38 [vide perrezii] perfectum Cyphosoma, 89, 90 perfectum Phymosoma, 09, 487 perforata Cidaris, 12 perforatus Goniopyg us, 60 (1856), 430 perforata Hemipedina? 80 (1856), 429 432b perforata Salenia, 479 Periaster, 382, 389, 395, 396, 307 percultus Opechinus, 108 Pericosmus, Pseudodiadema, 486 (vide per- riqueti) periqueti Perischodomus, 157 perlata Cidaris, 14, 438 perlatus Echinuë, 125, 126 perlatus Stomechinus, :25, 126 peronii Laganum, 229 EE perplexa Cidaris, 21, pl. 2 perplexus Prenaster, 402 perrezii Holaster, 336, 337 (vide perezii) perriqueti Diademä, 70 perriqueti Pseudodiadema, 70 (vide pe- riqueti) personata Cidaris, 150 personata Salenia, 149, 150, 151 perspicillata Amphiope, 236 petaliferus Echinus, 149 petalifera Salenia, 149, 150, 151, 488, — pl. 20 Spatangus, 421 petalodes Globator, 187 (1857), 188 1858 petrocoriensis petrocoriensis Pyrina, 187 (1857), 188 (1858) philastarte Cidaris, 6 philippii Spatangus, 420 philipsii Cidaris, 32, pl. 5 phillipsiae Palaechinus, 159 phillipsii, vide philipsii phrynus Hemiaster, 368, pl. 42 Phymechinus, 133, 136 Phymosoma, 56 (1855), 86, 102, 131 picteti Diadema, 71 pieteti Pseudodiadema, 71 pileus, 163, 167 pileus Pygaster, 167 pilos Arbacia, 116, 117 pilos Magnosia, 116 pilula Ananchytes, 334 pilula Cardiaster, 334 pilula Holaster, 334 pilula Offaster, 334, 342 pilula Spatangu$, 334 pinguis Coliyrites, 205 pingue Pseudodiadema, 74 piniforme Pseudodiademag447 pisifera Cidaris, 34 pistillum Cidaris, 32, pl. 5 pisum Acrosalenia, 143 pisum Codechinus, 111, 487 pisum Codiopsis, 487 7 PL 19 pisum. Discoïdea, 176 pisum Hemiaster, 370 placenta Arachnoides, 230 Trivial and Generic Names. 29 placenta Brissus, 403 placenta Clypsaster, 243 placenta Diadema, 64 placenta Echinocyamus, 220 placenta Echinoneus, 220 placenta Pseudodiadema, G4, 441 placenta Spatangus, 40 486 placentula Echinobrissus, 26y placentula Scutellina, 223, 224, placunarius Clypeaster, 243, 244 Plagionotus, 403, 405, 410, 4247 plagiosomus Conoclypus, 922 plana Discoïdea, 172 planatus Holectypus, 174 planatus Pygorhynchus, 299 planior Echinobrissus, 263 planissimum Pseudodiadema, 69, 486 planissimum Tetragramma, 69 planulatus Echinobrissus, 264 planulatus Echinocyanus, 2 22 planulatus Nucleolites, 264 planulatus Pericosmus, 398 planulata Sismondia, 22 planus Echinus, 132 planus Holectypus, 171, 172 planus Holaster, 342 planus Spatangus, 342 planus Tripneustes, 132 pleracantha Cidaris, 14, 447, pl. 6 Plotia, 50 (1855) plotii Hypodiadema, SE (1855), 62 (1856) Podophora, 132, 137 © politus Clypeaster, 302 politus Echinolampas, 302, 303, 304 Polycyphus, 115, L17, nn 122 polygona Scutella, 226 polygonus Épiaster, 362 polygonus Micraster, 362 polyporus Echinus, 128 polyporus Stomechinus, polystigma Diadema, 73 pomum Hemiaster, 397 pomum Pericosmus, 397 Porocidaris, 2, 46. porosissimus Holopneustes, 133 porpita Cassidulus, 22 porpita Echinarachnius, 2 22 porpita Scutella, 224 porpita Scutellina, 224 portentosus Clypeaster, 240 poucheti Cidaris, 7 pradoi Codiopsis, 112 praelongus Hemipatagus, 418 praelongus Spatangus, 418 pratti Coelopleurus, 98 Prenaster, 382, 401, 403, 424 128 prestensis Salemia, 151, 488 prestwichii Hemiaster, 375 pretiosa Cidaris, 10, pl. 5 prevostil Macropneustes, 412 prima Brontia, 182 primatica vide SAN princeps Cidaris, 39, princeps Phymosoma, #5 \f pl «1 7 >, ua #- D En princeps Pseudodiadema, 65 princeps Rhabdocidaris, 40, 41, . prionota Cidaris, 36, pl. 7 prior Collyrites, 206 prisca Archaeocidaris, 154 prisca Cidaris, 49 (1855), 154 priscum Diadema, 64 mr prisca Palaeocidaris, 49 (1855), 154 prisciniacense Pseudodiadema, 427 prisciniacense Diademopsis, 427 prisciniacense Hypodiadema, 427 prismatica Cidaris, 31, pl. 5 prismatica Rhabdocidaris, 437 productus Echinolampas, 312 productus Pygurus, 312, 314 producta Scutella, 333 profundus Clypeaster, 243, 244 profundus Echinanthus, 243 profundus Echinocyamus, 226 profunda Lagana, 226 profunda Sismondia, 226 propinqua Cidaris, Fa 6, 10, pli propinquus Dysaster, 204 propinquus Echinocyamus, 218 propinqua Scutella, 233 protei Cidaris, 48 (1855), 154 prunella Echinospatagus, 371 prunella Hemiaster, 367, 371, 372, 373 prunella Spatangus, 335, 370, 371 Psammechinus, 50 (1856), 114, "118, 119, 123 psammophorus Echinus, 126 Pseudodiadema, 49 (1856), 63, 64, 75 pseudodiadema Cidarites, 68 pseudodiadema Diadema, 68 pseudo-hemicidaris Hemicidaris, 56 pseudo-hemicidaris Diadema, 56 Pseudopedina, 490 pulchella Arbacia, 446 pulcher Echinus, 130 pulchellus Hemipatagus, 418 pulchella Magnosia, 446 pulchellus Peltastes, 145 pulchellum Pseudodiadema, 449 pulchellus Spatangus, 418 pulchellus Temnopleurus, 103 pulcher Stomechinus, 130 pulvinatus Conoclypus, 321 pulvinata Discoïcdea, 179 pulvinatuüs Echinobrissus, _268, 489 pulvinatus Echinolampas, 7303 pulvinatus Galerites, 321 pulvinatus Macropneustes, 411 pulvinatus Micraster, 411 pulvinatus Pygaulus, 252, 253 pulvinatus Pygurus, 253 pumilus Pygaster, 166 punctatissima Cidaris, 35, pl. 6 punctata Cidaris, 11, pl. 5 punctatus Echinus, 441 punctatus Hemiaster, 369, 370 punctata Hyposalenia, 1477 punctata Magnosia, 441 30 punctatus Peltastes, 147 punctatus Spatangus, 363, 364, 410 punctillum Cidaris, 15 punctulatus Holectypus, 170, purbeckensis Hemicidaris, 55 Fs, ee purbeckensis Hemidiadema, 485 L purpureus Echinus, 419 purpureus pusillum Spatangus, 419, 420, pl. 44 Diadema, 104 pusillus Echinocyanus, 218 pusilla Echinopsis, 103 pusillus Echinus, 104 pusillus Glyphocyphus, 104 pusillus Hemiaster, 370 pusillus Spatangus, 407 pustulata Acrosalenia, 143, 488 pustulatus Echinolampas, 3o1 pustulatus Hemipatagus, 418 pustulifera Cidaris, 45 pustulosa Cidaris, 35, pl. 6 pustulosus Echinocorys, 331 pustulosus Echinus, 331 pustulosa Hemicidaris, 55, 432a, 485 pustulatus Spatangus, 41 pygaea Galerites, 191 (1857), Jr (185$) pygaea Pyrina, 191 857), 1a (1858) Pygaster, 162, 163, 164, 1 1608, 169, 188a (1858), 180, 194, 257 Pygaulus, 247, 249, 251, 255, 282 Pygorhynchus, 249, 279, 289, 291, 297; 301 pygmaeus Cardiaster, 347 Pygurus, 247, 249, 279, 301, 309, 317, 318 pyramidalis Galerites, 183— pyramidalis Nucleolites, 264 pyramidalis Scutella, 363, 365. pyramidata Ananchytes, 331 pyramidatus Stomechinus, 436 pyrenaïcus Conoclypus, 321 pyrifera Cidaris, 10, 27, 2% 30, 51, 484, L 4 pyriformis Catopygus, 285, 286, JR pyriformis Echinites er pyriformis Echinocyamus, 218, 219, pl. — 27 pyriformis Echinus, 470 pyriformis Holaster, 339 pyriformis Nucleolites, 285 pyriformis Oolopygus, 287 Pyrina, 163, 187, 189, 190 quadratus Clypeopygus, 275 quadratus Nucleolites, 275 quenstedti Cidaris, 438 quenstedti Diademopsis, 81 quenstedti Hemicidaris, 56 quinquefora Scutella, 237 quinquies perforatus Echinodiscus, 237 radians Acrosalenia, 142, 488 radians Hemicidaris, Oo (1855), 142 radians Hypodiadema, 60 (18557 — radiata Acrosalenia, 144, 488 radiata Asteropyga, 83 Index lo Desors Synopsis. radiatus Re 97 98 | radiatus Echinus, 103, 349 | radiatus Glyphocyph üs 103, 104, pl. 17 radiatus Hemipneustes, 349, 371, pl. 38 radiatum Pseudodiadema, 441 radiatus Spatangus, 349 ramifera Cidaris, 42 ramondi Cidaris, 16, 16, 484, pl. 6 ramsayii Hemicidaris, 432a rana Brissus, 388 rana Hemiaster, 388 raphaeli Pyrina, 191 (1857), 191a (1858) rarispina Acrosalenia, 56 —7 rathieri Clypeus, 278, 273 rathieri Diademas 6 rathieri Echinus, 119 rathieri Psammechinus, 119 rathieri Pseudodiadema, 66 rathieriana Hemicidaris, 442 raulini Diadema, 71 raulini Holectypus, 170 raulini Pseudodiadema, 71 raulini Schizaster, 392 recens Nucleolites, 257 reflexum Laganum, 226 regalis Cidaris, 14, 15, 33 regina Spatangus, 420 regulare Cyphosoma, 89 | regularis Cidaris, 59 (1855), 61 (1856) | regularis Hemicidaris, 59 7(1855), 6L | (1856) | regularis Hypodiadema, 59 (1855), 61. . (1856) regulare Phymosoma, 89 | regulusanus Hemiaster, 370 rehsteineri Holaster, 339 reidii Clypeaster, 242 remifera Cidaris, 20, pl. 2 remigera Cidaris, 452 remus KRhabdocidaris, 43, pl. 9 renaudi Catopygus, 270 renaudi Clypeopygus, 269, 270 renaudi Echinobrissus, 269, 270 renaudi Nucleolites, 269, 270 renevieri Enallaster, 350. + renevieri Toxaster, 358 renifera Cidaris, err. pro remifera (q.v.) renggeri Echinobrissus, 266 renouxii Micraster, 363 repellini Diadema, 71 repellini Pseudodiadema, 71 requieni Echinobrissus, 271 requieni Macropneustes, 413 requieni Nucleolites, 271 requieni Spatangus, 363, 365, 413 retusus Spatangus, 351 7 Rhabdocidaris, 2, 39, 445 rhodani Diademä, 71 rhodani Pseudodiadema, 71 rhotomagensis Conoclypus, 323 rhotomagensis Echinoconus, 186 rhotomagensis Galerites, 186 Rhynchopygus, 249, 282, 287, 289 ricetensis Hemicidaris, 142 Trivial and Generic Names. 31 Echinolampas, 301, 307, 308 ou richardi richeriana Arbacia, 428 richeriana Magnosia, 428 ricordeanum Diadema, 69. ricordeanus Hemiaster, 368 ricordeanus Nucleolites, 262 ricordeanus Pygurus, 312 ricordeanus Toxaster, 354 ricordeanus Trematopygus, 262 rimosus Clypeus, 277, 2 rimosus Schizaster, 391 ringens Collyrites, 207 ringens rissoi ritteri roberti roberti robinaldinus robinaldinum Dysaster, 67, 207 Spatangus, 420 Rhabdocidaris, 43, pl. 8 Echinobrissus, 2: Nucleolites, 258, 259, 261, pl. 30 Clypeopygus, 274 Diadema, 78 robinaldina Diplopodia, 78 robinaldinus Dysaster, 206 robinaldinus Echinus, 129 robinaldina robinaldina Hemicidaris, 56, 485 Hemidiademä, 485 robinaldinus Nucleolites, 274 robinaldinus Stomechinus, 129 roemeri Cidaris, 18, 19, pl. 2 roemeri Echinoconus, 180 roemeri Faujasia, 317 roemeri Pseudodiadema, 74 rogerianus Pygurus, 314 rogersi Lagana, 231 rogersi Mortonia, 231 rogersi Scutella, 231 roissyi Diadema, 78 roissyi Diplopodia, 78, 486 roisyi Cidaris, err. pro royssii (q.v.) romanus Psammechinus, 122 romuli Brissopsis, 379 romuli Hemiaster, Ixvi rosaceus Clypeaster, 240, 244 rosaceus Echinus, 244 rosaria Cidaris, 38 . rossica Cidaris, 49 (1855), 156 rossica Éocidais, 1HG: pl 2070 rossica Palaeocidaris, 49 (1855), 156 rostratus Caratomus, 250 rostratus Cardiaster, > rostratus Clypeus, 278, 489 rostratus Eupatagus, 415 rostratus Holaster, 334 rostratus Infulaster, 348, pl. 39 rostratum Laganum, 229 rostratus Lampas, 310 rostratus Offaster, 334, pl. 38 rostratus Pygorhynchus, 317 rostratus Pygurus, 310, 311, 316 rostrata Rumphia, 229 rostratus Spatangus, 363, 365 rotata Echinopsis, 101 rotata Pedina, 101, 487 Rotula, 230, 238 rotula Discoïdea, 178, 179 rotula Galerites, 178 rotula Hypodiadema, 442 rotula Pyrina, 178 rotulare Diadema, 69 rotularis Echinus, 60 (1855), 141 rotularis Galerites, 176 oi: rotulare Pseudodiadema, 69, 70, 444, à 486 rotularis minor rotundus Codechinus, 111, 445, pl. 19 rotundus Echinus, 111 — rotundum Laganum, 228 Echinites, 141 rotunda Scutellina, 224 rotundatus Pericosmus, 398 roulini Echinospatagus, 356 roulini Holaster, 356 roulini Toxaster, 356 rousseaui Opechinus, 107, pl. 17 rousseaui Temnopleurus, 107, 108 royssit Cidaris, 429, pl. 4 royssii vide etiam roissyi ruffini Echinus, 121 ruffini Psammechinus, 121, 487 rucata Cidaris, 464,0 rugosum Cyphosoma, 89 rugosum Hemidiadema, 57, 58 rugosum Phymoôsoma, 80 rugosa Salenia, 151 Rumphia, 217, 22 rumphii Echino nn 238 KRünd, 217,221 ruppellii Diadema, 73 ruppellii Pseudodiadema, 73 rustica Ananchytes, 331 rysacantha Cidaris, 32, pl. 5 saemanni Cidaris, 429 Salenia, 138, 139, 145, 147, 148, 149 saleniformis en va (1855 & 1856) Hypodiadema, 62 (1855 & 1856) saleniforme Salmacis, 49 (1856), 108 salviensis Cidaris, 444, 484 salviensis Echinobrissus, 266 salviensis Nucleolites, 266 salviensis Rhabdocidaris, 444 sanctae-crucis Holectypus, 174 sancti meinradi Nucleolites, 261 sandalina Archiacia, 325 sandalinus Clypeaster, 325 sandalinus Hyboclypus, 193 sandoz Holaster, 340 santonensis Archiacia, 324, pl. 34 sarthasensis [sic] Hemicidaris, 55, 485 sarthasensis Holectypus, 173, 488 sarthasensis Nucleolites, 264 sartorii Amphidetus, 407 sartorii Echinocardium, 407 saulcyanus Hemiaster, 378 Savignya, 82 savignyi Diadema, 82, pl. 13 saxatilis Echinites, 87 saxatilis Echinus, 470 saxatile Pnymosoma, 87, 88 Ps) Index to Desors Synopsis. sentisiana sentisianus sentisianus serialis € Echinopsis, 09 Pygaulus, 254 Toxaster, 355 idarites, 57, 58 32 sceptrifera Cidaris, 12, 13, 15, 32, 33, 6 449, 450, 453, pl. 5 Schizaster 382, 389, 394, 395 schmidelii Cidarites, 47 schmidel Porocidaris, 47, pl. 7 schmidlini Cidaris, 27, 28, 29, 429, pl. 4 scillae Brissus, 403, 404 —— scillae Clypeastér, 239, 241, 243 scillae Echinus, 131 scillae Hemiaster, 375 scillae Schizaster, 389, 390, 392, 393 scillae Stirechinus, 131, pl. 17 bis scillae Spatangus, 389, 390 scripta Salenia, 150 scolopendra Cidarites, 440 scolopendra Hemicidaris, 440 scrobiculata Agassizia, 394 scrobiculata Cidaris, 19, 157, pl. 2 scrobiculatus Echinobrissus, 260 scrobiculata Eocidaris, 157, pl. 21 scrobiculatus Nucleolites, 260 scutatus Ananchytes, 331 scutatus Echinobrissus, 267, 268 scutatus Echinoconus, 349 scutatus Echinocorys, 330, 331 scutatus Echinocyamus, 220 scutatus Echinoneus, 220 scutatus Nucleolites, 264, 267 scutatus suevicus Nucleolites, 441a Scutella, 230, 231 scutella Cassidulus, 293 scutella Echinanthus, 293, 294, 295 scutella Nucleolites, 203 scutella lPygorhynchus, 291, 293, 294 scutellatus — Clypeaster, 242 Scutellina, 217, 223 seriale Diadema, 799 serialis Diademopsis, 79, pl. 14 serialis Echinus, 125, 127 serialis Hemidiadema, 58 seriale Hemidiadema, 486 serialis Holectypus, 174, pl. 23 serialis Stomechinus, 127 serraria Cidaris, 48 serraria Porocidaris, 48 | serrata Cidaris, 47, 449, 450 serratus Echinus, 125 serrata Porocidaris, 47, pl. 7 “| serratus Stomechinus, 125, 436 serres ÉCHOUS 1200 serresii Psammechinus, 120, pi. 18 sexangulatus Hemiaster, 373 sexangulatus Micraster, 373 sexforis Scutella, 237 sexies perforatus siculus Echinocyamus, 219 siculus Spatangus, 420 signata Cidaris, 37, pl. 7 siliceus Collyrites, 441a siliceus Dyaster, 441a siiceus Echinites, 182 siliceus Echinus, 470 similis Cidaris, 22, pl. 2 similis Echinolampas, 305 similis Hemiaster, 370 similis Holectypus, 174, 489 similis Mellita, 237 similis Nucleolites, 259 simplex Codiopsis, 112 simplex Hemipatagus, 417 simplex Holaster, 450 simplex Spatangus, 417 sinaïcum Diadema, 78 sinaïca Diplopodia, 78 sinaïca Pedina, 102 sindensis Echinolampas, 309 scutiformis Brissopsis, 397 scutiformis Clypeaster, 22 scutiformis Echinoneus, 308 scutiformis Echinolampas, 308 scutiformis Galerites, 308 scutiforme Laganum, 228 scutiformis Pericosmus, 397 scutiger Cidarites, 150 scutigera Salenia, 149, 150, 151, 152 sculptus Echinus, TO5 scyllae vide scillae sinuatus Clypeus, 266, 275, 277, ]G Sismondia, 217, 225, 22 Echinodiscus, 237 435, pl. 35 sismondae sismondae Brissopsis, 380 Hemiaster, Ixvi sismondae Cidaris, 484 sismondae Pseudodiadema, 74 smithiana Scutella, 232, 283 smithii Cidaris, 439 smithii smithii Echinopsis, 431 Pedina, 431 semiaspera Cidaris, 36, pl. 7 semicostata Cidaris, 20, 21, pl. 2 semiglobus Ananchy£s, 332, 303 semiglobus Conoclypus, 322 semiglobus Dysaster, 195 semiglobus Echinolampas, 322 semiglobus Galerites, 322 semiglobus Nucleolites, 195 semiglobus Pachyclypus, 195, pl. 37 semiplacenta Echinus, 129 semiplacenta Stomechinus, 129, 488 semistriatus semistriatus semisulcatus semisulcatus senonensis senonensis a Holaster, 341 Toxaster, 341 Clypeus, 165 Pygaster, 165 Cardiaster, 334 Holaster, 334 smith KR solodurinus solodurinus sopitianus sopitianus sorigneti sorigneti sorigneti sowerbyi habdocidaris, 439 Clypeus, 273, 276 4 Nucleolites, 276 : Echinanthus, 294 Pygorhynchus, 294 Cidaris, 446, pl. 6 Cottaldia, 449 Prenaster, 402 Brissopsis, 402 Tyivial and Generic Names. sowerbyi Nucleolites, 264 sowerbyi Prenaster, 402 spadae Arbacia, 122 spadae Psammechinus, 122 Spaerechinus, vide Sphaerechinus spatagoïdaeus Echinites, 352 spatagoïdes Echinus, 470 spatangiformis Ananchytes, 359 Spatangoïdes, 407 spatangoïdes Linthia, 385 spatangoïdes Periaster, 385 Spatangus, 405, 410, 413, 416, 419 spatula Cidaris, 43, 44 spatula Rhabdocidaris, 44 speciosa Discoïdea, 172 speciosus Galerites, 172 speciosus Holectypus, 172 speetonensis Cidaris, 32, pl. 5 sphaera Echinus, 123 Sphaerechinus, 134, 135 sphaericus Paläéchinus, 158 spheroidalis Echinolampas, 306 spiralis Cidaris, 453 spinosa Acrosalenia, 139, 140, 144, 488, pl. 20 spinosa Cidaris, 22, 26, 43, pl. 3 spinosum Diadema, 64 spinosa Palaeocidaris nerei var.49 (1855) spinosissima Cidaris, 33 spinosissima (et var. mincor [s%]) Ci- daris, pl. 5 spinosissimus Coelopleurus, 97, pl. 16 spinulosa Cidaris, 12, 21 spinulosus Cidarites, 40 stella Hemiaster, 371, 373 stella Spatangus, 373 stellatus Echinites, 289 stellatus Echinus, 470 stellatus Hemiaster, 377 stellatus Hyboclypus, 193 stellatus Polycyphus, 118 stellatus Schizaster, 377 stellata Scutella, 232, 233 stelliferus Clypeaster, 304 stelliferus Echinolampas, 303, 304 stellifera Salenia, 151, pl. 20 stellulata Hyposalenia, 147, pl. 20 stellulatus Peltastes, 147 stellulata Salenia, 147 stellulifer Cidaris, 87 stemmacantha Cidaris, 17, 32 Stenonia, 328, 333 Stigmatopygus, 282, 29%6, 297, 301 Stirechinus, 131 stokesi Hemicidaris, 432a Stomechinus, 117, 123, 124 stramonium Hemicidaris, 57, 442 stramonium Hemidiadema, 58, pl. 10 striata Acrocidaris, 85 striata Ananchytes, 331 striatus Holectypus, 169 striatogranosa Cidaris, 37, pl. 7 striospina Cidaris, 430 striospina Diademopsis, 430 (#2) [#8] striato-radiatus Holaster, 349 striato-radiatus Spatangus, 349 striatula Cidaris, 426 striatula Scutella, 232 strobilus Cidaris, 16 strombecki Cidaris, 447 studeri Anaster, 219 studeri Echinocyamus, 219 studeri Echinolampas, 303, 308 studeri Fibularia, 219 studeri Hyposalenia, 148 studeri Pygaulus, 252, 253 studeri Salenia, 148 studeri Schizaster, 391 stylopora (err. pro Stylophora) Cidaris, 460 styloptora (err. pro Stylophora), Cidaris, 12 subacutus Brissus, 402 subacutus subacutus Echinolampas, 305 Micraster, 402 subacutus Prenaster, 402 subaequalis Pygaulus, 253 subalpinus Hemiaster, 376 subalpinus Spatangus, 376 Cidarites, 75 Diadema, 75, 76, 441, 486 subangularis subangulare subangularis Diadema, 441 subangularis Diplopodia, 65, 75, 76, 77, 78; 44, pl. 12 subangulare Pseudodiadema, 441 subangulatus Echinolampas, 306 subcarinatus (Catopygus, 235 subcarinatus Echinanthus, 296 subcarinatus Nucleolites, 296 subcarinatus Pygorhynchus, 296 subcaudatus Echinocyamus, 219 subcaudata Fibularia, 219 subcentralis Amphidetus, 408 subcentrale Echinocardium, 408 subcomplanatum Diadema, "67 subcomplanatum Pseudodiadema, 66, 67 subconicus Echinoconus, 489 subconica Hemicidaris, 448 subconicum Hemidiadema, 448 subconoideus Stomechinus, 125, 487 subcoronata Cidaris, 4 subcylindrica Cidaris, 37h17 subcylindricus Conoclypus, 320 subcylindricus Echinolampas, 303 subcylindricus Echinospatagus, 355 subcylindricus Holaster, 355 subcylindricus Pygorhynchus, 298 subcylindricus Toxaster, 355 subdepressus Holectypus, 173 subdorsatus Echinolampas, 304 subelongata Dysaster, 202 subglobosuÿ Ananchytes, 338 subglobosa Ananchytes striata var. 331 subglobosus Echinoneus, 221 subglobosa Fibularia, 221, pl. 27 subglobosus Hemiaster, 385 subglobosus Holaster, 338, 339 subglobosus Periaster 7384, 385, 386 ere 34 subglobosus Spatangus, 338, 385 subgranulatum Cyphosomaä, 89 subincurvatus Schizaster, 391 subinferus Pygaulus, 254 sublaevis Pedina, 101, 487, pl. 16 subnobilis Cidaris, 4 subnodosa Cidaris, xlvi subnudum Diadema, 78 subnuda Diplopodia, 78, 486 subnuda Pedina, 101 | suborbicularis Hemiaster, 387 suborbicularis Holaster, 339, 1e 341 suborbicularis Periaster, 387, 3 suborbicularis Spatangus, 340, 345, 387 subovatus Macropnenstes {T0 subpentagona Cidaris, 4 subprionota Cidaris, 36, pl. 7 subpyramidalis Echinoconus, 489 subquadratus Clypeopygus, 268 subquadratus Echinobrissus, 268, 269 subquadratus Nucleolites, 268 subquadratus Periaster, 388 subrhomboïdalis Schizaster, 393 subringens Dysaster, 207 subrotundus Echinanthus, 293 subrotundus Echinoconus, 466 subrotundus Echinus, 232 subrotundus Galerites, 183, 184 subrotundus AA 293 subrotunda Scutella, 232, pl. 28 subserrata Cidaris, 37, pl. 7 subsimilis Cidaris, 3 subsimilis Echinanthus, 305 subsimilis Echinolampas, 305 subsphaeroïdalis Galerites, 184 subspinosa Cidaris, 29 subteres Cidaris, 25, pl. 3 subtetragona Scutella, 232 subuculus Discoïdea, 175, 176, 185, pl. 24 subuculus Echinites, 176 subuculus Echinus, 470 subuculus Galerites, 176 subuculus Holectypus, 170 subularis Cidaris, 36, pl. 7 subulatus Echinites, 316 subulatus Echinus, 470 subvesiculosa Cidaris, 12, 13, 14, 15, 154, 449, 484, pl. 5 sueurii Botriopygus, 281 suevica Cidaris, 7, pl. 1 suevicus Echinobrissus, 441a suffolciensis Echinocyamus, 218 sulcatus Ananchytes, 332 sulcata Breynia, 409 sulcatum Cyphosoma, 90 sulcatum Diadema, 76 sulcata Diplopodia, 76 sulcatus Echinocorys, 332 sulcatus Echinus, 96 sulcatus Goniopygus, 448 sulcatus Glypticus, 96 sulcatum Phymosoma, 90 Caratomus, 180 Galerites, 180 sulcato-radiatus sulcato-radiatus | supera ffare Torre 4 Rene y pato Index to Desors Synopsis. Scutellina, 22 Diadema, 67 superbum Pseudodiadema, 67 suprajurensis Dysaster, 202 switensis Catopygus, 283 symmetricus Dysaster, 206 superbum tallavignesi Codechinus, 451 tarbellianus Clypeaster, 242 tauricus Clypeaster, 240 Temnechinus, 105, 107 Temnopleurus, 80 (1856), 103, 104, 106, 107 tenera Acrosalenia, 1451 7 tenuatum Laganum, 228 tenuiporus Catopygus, 286 tenue Diadema, 72 tenuis Psammechinus, 120 tenue Pseudodiadema, 72, 449 tenuis Pygaster, 166 7 tenuis Pygurus, 315, 441a tenuissimum Laganum, 226 tenuistriatum Cyphosoma, 103 tenuistriatus Glyphocyphus, 103 terquemi Nucleolites, 264 testudinarius Cassidulus, 293 testudinarius Echinanthus, 293 testudinarius Nucleolites, 293, 294 testudinata Mellita, 237 testudo Botriopygus, 282 testudo Pygorhynchus, 299 tetragramma Diadema, 69 tetragramma Hemipedina, 430, 423b — tetragramma Pseudodiadema, 69 Tetrapygus, 113 tetrastichum Diadema, 116 tetrasticha Magnosia, 116, 487 tetrasticha Pseudodiadema, 487 texanum Diadema, 72 texanus Enallaster, 358 texanus Hemiaster, 384 texanus Periaster, 384 texanum Phymosoma, go texanum Pseudodiadema, 72 texanus Toxaster, 358 textilis Echinus, 117 textilis Polycyphus, 117, 487 textum Diadema, 67 textum Pseudodiadema, 67 theveneti Echinus, 119 theveneti Fsammechinus, 119 thouarsii Cidaris, 454 thomsoni thomsoni thurmanni Coptosoma, 92 Echinometra, 92 Hemicidaris, 27, 29, 30, 51, 56, 425, 484 thurmanni Nucleolites, 264 tiara Cyphosoma, 87 tiara Cidaris, 87 tombeckii Cidaris, 16 toreumaticus (Cidaris, 105 toreumaticus Echinus, 105 toreumaticus Temnopleurus, 105, pl. 17 toucasanus Botriopygus, 280, 281 toucasanus Hemiaster, 369 3 Trivial and Generic Names. 35 toucasanus Pygaulus, 254 toucasana Pyrina, 191 (1858) tournali Rhabdocidaris, 42 Toxaster, 350, 360 Toxobrissus, 3 399 Toxopneustes, 134, 13 transversa Collyrites, 208 transversum Diadema, 68 transversus Holaster, 339 Trematopygus, 248, 258 trecensis Holaster, 342, 449 tüaculeatus Cidarités, 439 triaculeata Rhabdocidaris, 439 triboleti Diplopodia, 444 triboleti Salenia, 151, 488 tribuloïdes Cidaris, 3 39 tricarinata Cidaris, 44 tricarinata Rhabdocidaris, 44 439 pl. 8 triceps Leptocidaris, 437 trigeri Pygaster, 434 trigeri Salenia, 448 trigona Cidaris, 19, pl. 2 trigonacantha Cidaris, 43 trigonacantha Rhabdocidaris, 43, pl. 8 trigonalis Epiaster, 362 trigonalis Micraster, 362 trigonata Salenia, 150 trigonopygus Caratomus, 251 i trilaterus Cidarites, 439 trilatera Rhabdocidaris, 439 trilobus Pygurus, 311 Tripneustes, 111, 131, 132, 133 tripterus [a] Cidaris, 27, 484, pl. 3 tripterygia Cidaris, 40 Tripylus, 389 triserialis Archæocidaris, 155 triserialis Echinocrinus, 155 triseriale Pseudodiadema, 444 trispinatus Cidarites, 42 trispinata Rhabdocidaris, 42, pl. 8 tropidotus Micraster, 366 trunculatus Nucleolites, 189 (1857), 191a (1858) truncatus Caratomus, 251 truncata Collyrites bicordata var., 204 truncatus Dysaster, 204 truncatus Echinobrissus, 268, 270 truncatus Galerites, 184 truncatus Holaster, 337 truncatus Macropygus, pl. 22 truncatus Pygaster, 167, pl. 22 truncata Scutella, 233 truncatus Spatangus, 337, 345 tschudii Enallaster, 358” tschudii Toxaster, 358 tuber Hemiaster, 376 tuberculata Ananchytes, 333 tuberculatus Echinobrissus, 271 tuberculatus Echinus, 87 tuberculatus Spatangus, 364, 414 tuberculata Stenonia, 333, pl. 39 tuberculosa Acrosalenia, 139, 140, 144 tuberculosa Cidaris, 25, pl. 3 EN tuberculosa . Hemipedina, 60 (1856) tuberculosus Opechinus, 108 tuberculosus Temnopleurus, 108 tuberosa Acrocidaris, 84 tuberosa Acrocidaris nobilis var., 84 tuberosa Cidaris, 42 tuberosa Rhabdocidaris, 42 tumescens Clypeaster, 243 tumidus Echinanthus, 294, 295 tumidus Epiaster 361 — tumidus Hemiaster, 361 tumidus Micraster, 361 tumidus Pygorhynchus, 294 turbinatus. Temnechinus, 106 turcarum Diadema, 82 turonensis Galerites, 174 turonensis Holectypus, 174 turritus Clypeaster, 239, 240 turrita Discoïdea, 176 tutudo err. pro testudo (q.v.) tyrolensis Cidaris, 18, . pl. 2 umbrella Clypeaster, 241, 242 umbrella Echinoclypets, 165 umbrella Galerites, 165 umbrella Nucleolites, 165 umbrella Pygaster, 165, 166, 434, 488 undosa Galeola, 3327 undulata Hemicidaris, 57, pl. 11 undulatus Micraster, 383 undulatus Periaster, 383 unguis Cassidulus, 224 uniforme Diadema, 74 uniforme Pseudodiadema, 74 unionifera Cidaris, 34, pl. 6 urii Archaeocidaris, 154 156, pl. 21 urii Cidaris, 154 uri Echinocrinus, 154 Echinus, 127 Stomechinus, 127 Cidaris, 67 Pseudodiadema, 67, 441 valenciennesi Opechinus, 107, Dl27 valenciennesii Temnopleurus, 107 vallata Cidaris, 436 vandeneckei Salmacis, 109 varians Clypeaster, 321 varians Conoclypus, 321 variola Cidaris, 38, RE plz variolaris Cidarites,? 78, 87 variolare Diadema, 78 variolaris Diplopodia, 78 variolaris Heliocidaris, 136 varusensis Epiaster, 361 variolosa Heliocidaris, 136 vassalli Echinanthus, 296 vassalli Pygorhynchus, 296 velifera Cidaris, 34, pl. 6 vendocinensis Cidaris, 14 venulosa Cidaris, 17 venusta Cidaris, 4 verany Toxaster, 355, 356 vere conicus Echinôconus, 182 verneuillana Archaeocidaris, I à c vacheyi vacheyi vagans vagans 36 Index to Desors Synopsis. verneuillana Eocidaris, 156, pl. 21 verneuillanus Palaechinus, 156 verneuilli Cidaris, 17 verneuilli Diplopodia, 447 verneuilli Hemiaster, 376 verneuilli Pseudodiadema, 447 vernonnetensis Holaster, 339 veronensis Cassidulus, 293 veronensis Eupatagus, 414 veronensis Porocidaris, 47, pls. 1, 7 veronensis Spatangus, 414 versipora Diadema, 441 versipora Diplopodia, 441 versipora Pseudodiadema, 441 verticalis Hemiaster, 386 verticalis Periaster, 386 verticalis Schizaster, 386 verticillata Cidaris, 452 vesiculosa Cidaris, 11, 12, 154, 447, ie pl. 5 vesiculosus Cidarites, 34 vicaryi Echinolampas, 309 vicinalis Schizaster, 390 vionneti Globator, 188a (1858) virginianus Amphidetus, 408 virginianum Echinocardium, 408 virgulina Acrosalenia, 144 voltziü Collyrites, 203, 207 voltzii Dysaster, 207 — vulgaris Conulus, 184 vulgaris Echinites, 184 vulgaris Echinocorys, 330 vulgaris Echinus, 470 vulgaris Galerites, 183, 184 waechteri waldense Cidaris, 22, pl. 2 Pseudodiadema, 67 waterhousi Hemipedina, 430 wetherelli Coelopleurus, 98 wiltoni Acrosalenia, 141, 488 wissmanni Cidaris, 22, pl. 2 woodi Echinus, 124 woodi Temnopleurus, 106 woodwardi Echinobrissus, 266 woodwardii Echinus, 121 woodwardi Hemipedina, 432b woodwardi Nucleolites, 266 woodwardii Psammechinus, 121 wrightii Cidaris, 7 wrightii Diplocidaris, 46, pl. 7 wrightii Hemicidaris, 54, 442 wrightii Hypodiademä, 442 wrightii Hyposalenia, 148 wrichtii Pseudodiadema, 432b wrightii Pygorhynchus, 299 ybergensis Conoclypus, 319, 320 zea-mays Cidaris, 38 zignonanus .Cardiaster, 335 zignonanus Offaster, 335 zonatus Pygaulus, 255 zschokkei Cidaris, 26 zschokkei Holectypus, 171 Sp INDEX F9. GENERA The page referred to is that on which the genus is diagnosed or otherwise defined. The trivial names following each generic name are all those found associated with it in the Synopsis, wbether as valid specific names or as synonyms. Varietal names are included among the trivial names in alphabetic order, and each is followed by the specific name to which it belongs. Acrocidaris, 83: censoriensis, depressa, formosa, minor, nobilis, striata, tuberosa. Acrocladia, 137. Acropeltis, 85 : aequituberculata, concinna. Acrosalenia, 139 : angularis, aspera, boloniensis, bouchardi, complanata, conformis, crinifera, decorata, depressa, elegans, exile, granulata, gratiosa, hemi- cidaroides, interpunctata, koenigii, laevis, lamarckii, lens, loweana, lycetti, meriani, minuta, patella, pisum, pustulata, radians, radiata, rarispina, spinosa, tenera, tuberculosa, virgulina, wiltoni. Agarites, 113. Agassizia, 394 : scrobiculata. Amblypneustes, 110. Amblypygus, 255 : americanus, apheles, arnoldi, dilatatus, michelini. Amphidetus, 406 : cordatus, depressus, sartorii, subcentralis, virginianus. Amphiope, 235 : bioculata, bisperforata, elliptica, perspicillata. Ananchytes, 329 : analis, bicordatus, carinata, cinctus, conica, conoïdea, cor-avium, corculum, cordata, crassissima, cruciferus, elato- "depressa, ellipticus, eudesii, fimbriata, gibba, gravesii, hemisphaerica, latissima, minor, monardii, ovata, pilula, pyramidata, rustica, scutatus, semi- 2lobus, spatangiformis, striata, subglobosus, sulcatus, tuberculata. Anaster, 217 : studeri. Anorthopygus, 188a (1858) : costellatus. Arachnoides, 230 : placenta. Arbacia, 113: conica, conjuncta, depressa, forbesi, globosa, globulus, granulosa, hieroglyphica, jurassica, minima, monilis, nodulosa, pilos, pulchella, richeriana, spadae. Archaeocidaris, 153 : kaiserlingii, koninckïi, nerei, prisca, triserialis, urii, ver- neuillana. Archiacia, 324: cornuta, gigantea, sandalina, santonensis. Asteropyga, 83 : radiata. Asterostoma, 196 : excentricum. Boletia, 133. Botriopygus, 278 : campicheanus, coarctatus, cotteauanus, cylindricus, elegans, meyeri, minor, nucula, obovatus, ovatus, sueurii, testudo, toucasanus. Breynia, 408 : carinata, crux-andrae, magna, sulcata. Brissopsis, 378 : alarici, angusta, borsoni, branderiana, contracta, crescenticus, decliva, duciei, elegans, genei, intermedia, latior, lyrifer, nicoleti, obliquata, oblonga, ovata, romuli, scutiformis, sismondae, sowerby1. Brissus, 403 : antiquus, carinatus, columbaris, cordieri, cruciatus, cylindricus, declivis, dilatatus, expansus, fragilus, helveticus, imbricatus, inaequalis, jutieri, latus, oblongus, placenta, rana, scillae, subacutus. Brontia, 182 : lachmundi, prima. Caratomus, 249 : avellana, faba, gehrdensis, hemisphaericus, latirostris, orbi- cularis, peltiformis, rostratus, sulcato-radiatus, trigonopygus, truncatus. Cardiaster, 344: ananchytis, benstedis [sic], bicarinatus, bourgeoisanus, cinctus, 38 Index to Desors Synopsrs. cotteauanus, excentricus, fimbriatus, fossarius, granulosus, hagenowi, italicus, ligeriensis, pilula, pygmaeus, rostratus, senonensis, zignonanus. Cassidulus, 288 : acquoreus, amygdala, belgicus, caribaeorum, complanatus, elatus, elongatus, faba, fibularoïdes, hayesianus, lapis-cancri, lenticulatus, marmini, ovalis, patelliformis, porpita, scutella, testudinarius, unguis, veronensis. Catopygus, 282: affinis, alpinus, avellana, carinatus, columbarius, conformis, cylindricus, depressus, ebrayanus, elongatus, excentricus, fenestratus, galli- nus, gresslyi, laevis, neocomiensis, obovatus, obtusus, ovulum, parvulus, patelliformis, pyriformis, renaudi, subcarinatus, switensis, tenuiporus. Cidarites, vide Cidaris. Cidaris, 3 : acicularis, acuminifera, admeto, agassizii, alata, alsatica, alternans, amalthei, ambigüa, ampla, anceps, angulata [err. pro cingulata], antiquata, areolatus, arietis, armata, aspera, asperula, austriaca, authentica, autissiodorensis, avena, avenionensis, baculifera, bavarica, bacheï, benburbiensis, bertrandi, bicarinata, biformis, bispinosa, blainvillei, blumenbachii, boloniensis, bouchardi, bradfordiensis, brandis, brauni, bronnii, buchii, carinifera, carteri, cartieri, catenifera, cenomanensis, censiorensis, cervicalis, cinamomea, cingulata, cirCi- natus, cladifera, clavigera, clunifera, colo(n)cynda, conoideus, constricta, copeoides, cornifera, cornutensis, corollaris, coronalis, coronata, cottaldina, courtaudina, Crassa, crenularis, criniferus, cristata, crucifera, cucumifera, cucumis, curvata, cyathifera, cydonifera, cylindrica, danica, davoustiana, decorata, desmoulinii, desori, diadema, diatretum, dist'ncta, doliolum, dorsata, drogiaca, edwardsii, elegans, elegans marginatus, elongata, eurynacantha, fasciculata, faujasii, fila- mentosa, filograna, fistulosus, flexuosa, florigemma, forchhammeri, fowleri, gale- ottii, gastaldii, gemma, gerana, gibberula, gigantea, glandarius, glandifera, globi- ceps, globifera, grandaevus, granulata, granulo-striata, granulosus, guerangeri, hagenowi, halaensis [halacensis], hardouini, hastalis, hausmanni, heberti, heteracantha, heteropleura, bhirsuta, hirta, “histricoides, hofmanni, horrida, hystrix, ilminsterensis, imperialis, incurvata, insignis, interlineata, intermedia, jouanettii, jurensis, kaiserlingüi, kleinii, klipsteini, koenigii, laevigata, laevispina, laeviuscula, lardyi, leptacantha, liagora, liasina, limaria, linearis, lineata, lingualis, longispina, lorieri, macroacantha, malum, mamillanus, mamillata, mantelli, margaritifera, marginata, maxima, meandrina, megalacantha, meyeri, miliaris, miletensis, minuta, miranda, mitratus, monilifera, monilipora, moraldina, munsteri, muricata, neocomensis, nerel, nobilis, nummulitica, occulata [szc], oliva, orbignyana, ornata, orobus, ovata, ovifera, papillata, parandieri, pentagona, perforata, perlata, perplexa, personata, philastarte, philipsii, pisiféra, pistillum, pleracantha, poucheti, pretiosa, princeps, prionota, prisCa, prismatica, propinqua, protei, pseudodiadema, punctata, punctatissima, punctillum, pustulifera, pustulosa, pyrifera, quenstedti, rami- fera, ramondi, regalis, regularis, remifera, remigera, roemeri, rosaria, rossica, royssii, rugata, rysacantha, saemanni, salviensis, sceptrifera, schmideli, schmid- lini, scrobiculata, scolopendra, scutiger, semiaspera, semicostata, serialis, serraria, serrata, signata, similis, sismondae, smithii, sorigneti, spatula, speetonensis, spinosa, spinosissima, spinulosa, spiralis, stellulifer, stemmacantha, striatogranosa, striatula, striospina, strobilus, strombecki, stylophora, subangularis, subcoronata, subcylindrica, subnobilis, subnodosa, subpentagona, subprionota, subserrata, subsimilis, subspinosa, subteres, subularis, subvesiculosa, suevica, thouarsii, tiara, tombeckii, toreumaticus, triaculeatus, tribuloïdes, tricarinata, trigona, trigonacantha, trilaterus, tripterus, tripterygia, trispinatus, “tuberculosa, “tuberosa, tyrolensis, unionifera, urii, vagans, vallata, variola, variolaris, velifera, vendo- cinensis, venulosa, venusta, verneuili, verticillata, vesiculosa, waechteri, wiss- manni, wrighti, zea-mays, zschokkeï. Claviaster, 325 : cornutus. Clypeaster, 239 : acuminatus, affinis, agassizii, altus, beaumonti, bouei, brongniarti, conoïdeus, crassicostatus, crassus, cuvieri, depressus, dilatatus, ellipticus, excentricus, florealis, folium, fornicatus, gaimardi, geometricus, gibbosus, grandiflorus, hausmanni, halaensis, hemisphaericus, incurvatus, intermedius, Jonesi, kleinii, laganoïdes, latirostris, latus, leskei, Hinkïi, marginatus, mar- tinianus, meridanensis, michelotti, minor altus var., oblongus, ovalis, oviformis, parvus, ‘peltiformis, pentagonalis, placenta, placunarius, politus, portentosus, profundus, reidii, rosaceus, sandalinus, scillae, scutellatus, scutiformis, stelli- ferus, tarbellianus, tauricus, tumescens, turritus, umbrella, varians. Index lo Genera. 39 Clypeopygus, 273 : cerceleti, chavannesi, gresslyi, hugi, michelini, orbignyanus, oviformis, paultrii, quadratus, renaudi, robinaldinus, subquadratus. Clypeus, 275: acutus, agassizii, angustiporus, boblayei, clunicularis, conoïdeus, davoustianus, dimidiatus, emarginatus, excentricus, hugii, lobatus, miche- lini, minor sinuatus var., orbicularis, ornatus, osterwaldi, patella, paultrii, rathieri, rimosus, rostratus, semisulcatus, sinuatus, solodurinus. Codechinus, 111 : gillieroni, pisum, rotundus, tallavignesi. Codiopsis, 112: alpina, doma, lorini, michelini, pisum, pradoi, simplex. Coelopleurus, 96: agassizii, delbosii, equis, forbesi, infulatus, pratti, radiatus, spinosissimus, wetherelli. Collyrites, 203 : acuta, aequalis, agassizi, analis, bicordata, brevis elliptica var., buchï, capistrata, carinata, castanea, censoriensis, conica, depressa, desor- ana, dorsalis, dorsalis elliptica var., elliptica, elongata, eudesii, excentrica, faba, gervilli, geymardi, granulosa, hemisphaerica, inflata analis var., inflata bicordata var., loryi, major acuta var., maxima elliptica var., michelinn, minor analis var., minor elliptica var., moeschii, moussoni, oblonga, orbignyana, ovalis ringens var., ovulum, pinguis, prior, ringens, siliceus, transversa, truncata bicordata var., voltzii. Conoclypus, 318 : acutus, aequidilatatus, anachoreta, bordae, bouei, conoïdeus, costellatus, crassissimus, cylindricus, duboisii, flemingi, leskei, leymerianus, lucae, marginatus, microporus, osiris, ovatus, ovum, plagiosomus, pulvinatus, pyrenaïcus, rhotomagensis, semiglobus, subcylindricus, varians, ybergensis. Conulus, 181 : albogalerus, bulla, elobulus, hawkinsii, nodus, vulgaris. Coptosoma, 91: archiaci, blanygianum, cribrum, degense, dubium, haimei, nummuliticum, thomsoni. ; Cottaldia, 113 : benettiae, buchü, granulosa, sorigneti. Cyclaster, 378 : alarici, declivus. Cyphosoma, 86 : corollare, cribrum, delamarrei, difficile, dinidiatum, magnifi- cum, milleri, nummuliticum, ornatissimum, paucituberculatum, perfectum, regulare, rugosum, subgranulatum, sulcatum, tenuistriatum, tiara. Dendraster, 234 : excentricus. Desorella, 194 : drogiaca, elata, orbignyana. Desoria, 194, 424 : australis, icaunensis, orbignyana. Diadema, 82 : aequale, affine, ambiguum, annulare, archiaci, arenatum, autissio- dorense, bakeriae, benettiae, blanggianum, bourgueti, bruntrutanum, carthusi- anum, colloviense (err. pro calloviense), complanatum, conforme, corona, courtau- dinum, crenulare, davidsoni, depressum, dilatatum, distinctum, drogiacum, dubium, europoeum, florescens, foucardi, gervillii, globulus, granulare, granulosum, grasii, heberti, hemisphaericum, homostigma, humile, icaunense, inaequale, Jjobae, kleinii, ‘koenigii, lamarcki, lucae, lusseri, macrostoma, malbosi, mamillanum, meriani, michelin, microccon, microporum, miliare, minimum, mooreil, nobilé, nysti, orbignyanum, ornatum, pentagonum, perriqueti, picteti, placenta, poly stigma, prisCUM, pseudodiadema, pseudo-hemi- cidaris, pusillum, rathieri, raulini, repellini, rhodani, ricordeanum, robinaldinum, roissyi, rotulare, ruppellii, savignyi, seriale, sinaïcum, spinosum, subangulare, subcomplanatum, subnudum, sulcatum, superbum, tenue, tetragramma, tetra- stichum, texanum, textum, transversum, turcarum, uniforme, variolare, versipora. Diademopsis, 79 : bechei, bowerbankï, buccalis, crinifera, globulus, heeri, jurensis, laffonii, michelini, microgramma, micropora, minima, moorei, nodoti, prisciniacense, quenstedti, serialis, striospina. Diplocidaris, 44: alternans, censoriensis, cinamomea (cimamomea), cladifera, desoriü, gigantea, gigantea desori, heuvelinis, wrighti. Diplophorus, 133. Diplopodia, 75 : anonii, archiaci, autissiodorensis, baylei, bipunctata, calloviensis, colloviensis, courtaudina, distincta, echinata, icaunensis, jobae, - mal- bosii, nobilis, pentagona, robinaldina, roissyi, sinaïca, subangularis, subnuda, sulcata, triboleti, variolaris, verneuilli, versipora. Discoïdea, 175: concava, conica, cylindrica, davoustiana, decorata, depressa, dixoni, excisa, favrina, hemisphaerica, infera, inflata, laevissima, macropyga, marginalis, maxima, minima, pisum, plana, pulvinata, rotula, speciosa, subuculus, turrita. Dysaster, 2o1 : acutus, aequalis, ampla granulosus var., analis, anasteroïdes, avellana, 40 Index to Desor's Synopsis. bicordatus, bruckneri, buchii, capistratus, carinatus, conicus, dorsalis, eudesii, excentricus, geymardi, granulosus, hemisphaericus, loryi, malum, michelini, moeschii, munsteri, ovalis, ovulum, propinquus, ringens, robinaldinus, semi- globus, siliceus, subelongata, subringens, suprajurensis, symmetricus, truncatus, voltzn. Echinanthus, 291 : altus, bavaricus, brongniarti, cuvieri, delbosii, depressus, desmoulinsi, ellipsoïdalis, halaensis, hemisphaericus, heptagonus, numilis, latus, michelini, minutus, mortonis, munsteri, orbiculatus, ovatus, profundus, scutella, sopitianus, subcarinatus, subrotundus, subsimilis, téstudinarius, tumidus, vassalli. Echinarachnius, 230 : incisus, juliensis, parma, porpita. Echinites : clunicularis, cordatus, depressus, infulatus, lapis-cancri, patel- laris, peltiformis, pyriformis, rotularis minor, saxatilis, siliceus, spatagoïdaeus, stellatus, subulatus, vulgaris. Echinobrissus, 263: alpinus, amplus, bourgeoisii, bourgueti, bourguignati, cal- viensis, campicheanus, clunicularis, collegnii, cordatus, costulatus, cottaldinus, crepidula, deshayesi, du-boisii, elongatus, goldfussii, gracilis, grasanus, gresslyi, icaunensis, koechlini, lacunosus, lamarckii, major, martinii, michelini, minimus, minor, morrisii, moulinsii, neocomiensis, nicoleti, olfersii, orbicularis, orbignyanus, oviformis, parallelus, placentula, planior, planulatus, pulvinatus, renaudi, requieni, renggeri, roberti, salviensis, scrobiculatus, scutatus, subquadratus, suevicus, tuberculatus, truncatus, woodwardi. Echinocardium, 406: arcuarium, cordatum, deikei, depressum, sartori, sub- centrale, virginianum. Echinocidaris, 112. Echinoclypeus : umbrella. Echinoconites, 181 : hemisphaericus. Echinoconus, 179 : bargesanus, castanea, conicus, gigas,globosus, bemisphaericus, mixtus, nucula, orbicularis, rhotomagensis, roemeri, scutatus, subconicus, subpyramidalis, subrotundus, vere conicus. Echinocorys, 329 : grasanus, minor, ovatus, papillosus, pustulosus, scutatus, sulcatus, vulgaris. Echinocorytes : ovatus, minor. Echinocrinus, 153 : munsterianus, triserialis, urii. Echinocyamus, 217: affinis, alpinus, altavillensis, ambiguus, angulosus, annonii, costulatus, hispidulus, inflatus, maximus, obtusus, occitanus, ovatus, oviformis, placenta, planulatus, profundus, propinquus, pusillus, pyriformis, scutatus, siculus, studeri, subcaudatus, suffolciensis. Echinodiscus, 238 : bisperforatus, digitatus, orbicularis, quinquies perforatus, rumphii, sexies perforatus. Echinolampas, 300 : acuta, affinis, agassizü, alberti, amygdala, angulatus, beaumonti, blainvillei, blumenbachii, brevis curtus var., brevis, brongniarti, burdigalensis, chaumontianum, columbaris, curtus, cuvieri, dekini, ’dilatatus, discoideus, discus, dorsalis, ellipsoïdalis, ellipticus, escheri, eurypyg us, eurysomus, faujasii, francii, fungiformis, galleutianus, hayesianus, hemisphacricus, hoffmanni, intermedius, jaquemonti, kleinti, lampas, laurillardi, link, minor, ovalis, ovatus, OVi- formis, ovum, politus, productus, pulvinatus, pustulatus, richardi, scutiformis, semiglobus, similis, sindensis, spheroïidalis, stelliferus, studeri, subacutus, sub- angulatus, subcylindricus, subdorsatus, subsimilis, vicaryi. Echinometra, 136 : circinnata, lachmundhi, mirabilis, thomsoni. Echinoneus, 197 : albogalerus, conformis, cyclostomus, ovatus, oviformis foss., placenta, scutatus, scutiformis, subglobosus. Echinopsis, 98 : arenata, bechei, calva, contexta, depressa, edwardsi, ele- gans, gacheti, latipora, leymerii, natheimensis, nucella, pusilla, rotata, sentisiana, smithu. Echinopygus, 310 : lampas, rostratus. Echinospatagus, 351 : argilaceus, breyniusanus, collegnii, cordiformis, gibbus, granosus, leymerianus, neocomiensis, prunella, roulini, subcylindricus. Echinus, 123 : acanthodes, albogalerus, albus, altus, alutaceus, antiquus, arenatus, areolatus, astensis, benettiae, bigranularis, buchï, cadomensis, caillaudi, carantonianus, carinatus, cataphractus, catenatus, caumonti, charlesworthii, cir- cinatus, clunicularis, complanatus, cordatus, costatus, depressus, diadematus, diademoides, distinctus, dixonianus, doma, dubius, duciei elegans, equis, exca- Index to Genera. AI vatus, fallax, gacheti, germinans, globulus, granulosus, gravesii, gyratus, henslovii, hexaporus, hieroglyphicus, homocyphus, infulatus, intermedius, koenigi, lacunosus, laevis, lamarckii, leymerii, lineatus, lyelli, melo, menardi, microstoma, milleri, minor bigranularis var., minutus, mirabilis, monilis, multi- granularis, neglectus, nitidus, nodulosus, orbignyanus, ovatus, paradoxus, parvus, patagonensis, patellaris, peltatus, peltiformis, pentaporus, perlatus, petali- ferus, planus, polyporus, psammophorus, pulcher, punctatus, purpureus, pusillus, pustulosus, pyriformis, radiatus, rathieri, robinaldinus, rosaceus, rotularis, rotun- dus, ruffini, saxatilis, scillae, sculptus, scyllae, semiplacenta, serialis, serratus, serresii, siliceus, spatagoides, sphaera, stellatus, subrotundus, subuculus, subulatus, sulcatus, textilis, theveneti, toreumaticus, tuberculatus, vacheyi, vulgaris, woodi, woodwardii. Enallaster, 357 : fittoni, greenovi, renevieri, texanus, tschudii. Encope, 237. Eocidaris, 155: kaiserlingii, laevispina, munsterianus, rossica, scrobiculata, verneuillana. Epiaster, 360 : acutus, aquitanicus, crassissimus, distinctus, koechlianus, poly- gonus, trigonalis, tumidus, varusensis. Eucosmus, 116 : decoratus. Eupatagus, 413 : carinatus, dekoninkïüi{sz], duvalii, elongatus, lateralis, magnus, minor, navicella, nummulinus, ornatus, patellaris, rostratus, veronensis. Eurhodia, 300 : morrisi. Faorina, 423 : antarctica, chinensis. Faujasia, 316 : apicalis, delaunayi, faujasii, florealis, roemeri. Fibularia, 220 : affinis, alpina, franci, studeri, subcaudata, subglobosa. Galeola, 332 : papillosa, undosa. Galeopygus, 167 : agariciformis, disculus, marcou [szc]. Galerites, 181 : abbreviatus, albogalerus, angulosa, antiquus, apertus, bacca, barge- sanus, bordae, canaliculatus, castanea, conica, conoïdeus, conulus, cretosus, cylindricus, depressus, elongatus, globosus, globulus, gurgitis, hawkinsii, hemisphaericus, laevis, leskei, mixtus, nucula, oblongus, orbignyanus, ovalis, ovatus, ovum, patella, pulvinatus, pygaea, pyramidalis, rhotomagensis, rotula, rotularis, scutiformis, semiglobus, speciosus, subrotundus, subsphaeroï- dalis, subuculus, sulcato-radiatus, truncatus, turonensis, umbrella, vulgaris. Galeropygus, vide Galeopygus. Globator, 186 (1857), 187 (1858): bargesanus, gigas, lorieri, nucleus, nucula, petrocoriensis, vionneti. Glyphocypus, 102 : cannabis, conjunctus, depressus, difficilis, pusillus, radiatus, tenuistriatus. Glypticus, 95: affinis, burgundiacus, hieroglyphicus, integer, koninckii, sulcatus. Goniocidaris, 48 : geranioides. Goniophorus, 146 : apiculatus, lunulatus. Goniopygus, 93: bronni, decoratus, delphinensis, globosus, heteropygus, intricatus, irregularis, major, major menardi var., menardi, minor, minor peltatus var., pelagiensis, peltatus, perforatus, sulcatus. Grasia, 212 : elongata. Gualtieria, 406 : orbignyana. Haimea, 256 : caillaudi. Hardouinia, 295 : mortoni. Heliechinus, 132 Heliocidaris, 135 : mirabilis, variolosa, variolaris. Hemiaster, 367 : acuminatus, acquifissus, affinis, alarici, altissimus, amplus, amyg- dala, angustipneustes, anticus, asterias, bailyi, birostratus, borsoni, bowerbankii, branderianus, breviusculus, bucardium, bucklandi, bufo, canaliculatus, com- planatus, conradi, constrictus, cor, cosoni, costifer, cotteauii, cubicus, desorii, digonus, elatus, eupetalum, expansus, fourneïi, foveatus, globosus, grateloupi, griepenkerli, inaequalis,inflatus, koninkanus, lacunosus, latisulcatus, leymerii, ligeriensis, major, minimus, morrisii, moulinsanus, murchisoniae, nasutulus, neustriae, nicoleti, nucleus, nucula, nux, obesus, orbicularis, orbignyanus, parastatus, passyanus, phrynus, pisum, pomum, prestwichii, prunella, punctatus, 42 Index to Desors Synopsis. pusillus, rana, regulusanus, ricordeanus, romuli, saulcyanus, scillae, sexangu- latus, similis, sismondae, stella, stellatus, subalpinus, subglobosus, suborbicularis, texanus, toucasanus, tuber, tumidus, verneuilli, verticalis. Hemibrissus, 400 : crescenticus, elegans, genei. Hemicidaris, 50 : acinum, admeto, alpina, angularis, archiaci, boloniensis, braven- deri, buccalis, cartieri, clunifera, confluens, crenularis, davidsoni, depressa, desoriana, diademata, fistulosa, flexuosa, granulata, granularis alpina var. granulosa, gratiosa, guerangeri, guerini, hofmanni, icaunensis, inermis, inter- media, koenigi, laevis, lamarckii, langrunensis, lestocquii, luciensis, lybica, mammosa, marconissae, maxima, meryaca, mespilum, minor, mitra, neoco- mensis, ovifera, patella, pseudo -hemicidaris, purbeckensis, pustulosa, quenstedti, radians, ramsayiüi, rathieriana, regularis, ricetensis, robinaldina, saleniformis, sarthacensis, scolopendra, stokesi, stramonium, subconica, thur- manni, undulata, wrightii. | Hemidiadema, 57: bakeri, davidsoni, gagnebini, robinaldina, rugosum, seriale, stramonium, subconicum. Hemipatagus, 416 ; affinis, archiaci, cosoni, depressus, grignonensis, hoffmanni, integer, pendulus, praelongus, pulchellus, pustulatus, sunplex. Hemipedina, 59 (1856) : bakeri, bechei, bonei, bouchardi, bowerbankï, conformis, corallina, cunningtoni, davidson, etheridgii, gresslyi, guerangeri, Jjardini, lenticula, lenticulata, lorieri, marchamensis, marconissae, michelini, micro- gramma, morrisi, natheimensis, nodoti, perforata, tetragramma, tuberculosa, waterhousi, woodwardi. Hemipneustes, 348 : africanus, fittoni, greenoviü, radiatus. Heteraster, 355 : couloni, oblongus. Holaster, 336 : altus, amplus, amygdala, bicarinatus, bisulcatus, campicheanus, campicheï, carinatus, cenomanensis, Cinctus, comanchesi, complanatus, conicus, cor-avium, cordatus, cordiformis, couloni, equalis, fimbriatus, granulosus, grasanus, greenoughii, indicus, inflatus, integer, intermedius, italicus, laevis, latissimus, l’hardyi, marginalis, nasutus, oblongus, perrezii, pilula, planus, pyriformis, rehsteineri, rostratus, roulini, sandoz, semistriatus, senonensis, simplex, striato-radiatus, subcylindricus, subglobosus, suborbicularis, transversus, trecensis, truncatus, vernonnetensis. Holectypus, 168 : antiquus, arenatus, concavus, cenomanensis, corallinus, de- pressus, devauxianus, drogiacus, dumasii, giganteus, grasii, hemisphaericus, inflatus, macropygus, mandelslohi, meriani, neocomensis, oblongus, ormoi- sianus, planatus, planus, punctulatus, raulini, sanctae-crucis, sarthasensis, serialis, similis, speciosus, striatus, subdepressus, subuculus, turonensis, zschokkeï. Holopneustes, 133 : porosissimus. Hyboclypus, 192: agariciformis, canaliculatus, caudatus, disculus, elatus, elongatus, gibberulus, marcou [si], ovalis, sandalinus, stellatus. Hypechinus, 130 : patagonensis. Hypodiadema, 59 (1855), 61 (1856) : acinum, admeto, calvum, confluens, conforme, desorianum, dilatatum, etheridgï, exile, florescens, granulatum, gratiosum, guerangeri, heberti, inerme, lacve, lamarckii, ‘lens, marcouissae [54], natheimense, patella, plotii, prisciniacense, radians, regularis, rotula, rugosum, saleniforme, wrighti. Hyposalenia, 147 : courtaudina, heliophora, lardyi, meyeri, punctata, stellu- lata, studeri, wrightii. Infulaster, 347 : borchardi, excentricus, hagenowi, krausei, rostratus. Isaster, 359 : amygdala, aquitanicus. Kleinia, 423 : luzonica. Lagana : profunda, rogersi. Laganum, 227 : angulosum, attenuatum, bonanii, columbianum, depressum, ellipticum, marginale, marmonti, orbiculare, peronïü, reflexum, rostratum, rotundum, scutiforme, tenuatum, tenuissimum. Leiocidaris, 48 (1856) : imperialis. Lenita, 222 : faba, patellaris, patelloïdes. Leskia, 424 : mirabilis. Leptocidaris, 437 : triceps. Index to Genera. 43 Linthia, 395 : cruciata, insignis, spatangoïdes. Lobophora, 235 : bifissa, bifora. Loxechinus, 136 : albus. Macropneustes, 409 : ammon, beaumonti, brissoïdes, chitonosus, cosoni, crassus, deshayesii, desorii, gibbosus, marmorae, meneghinii, minor, prevostii, pulvi- natus, requieni, subovatus. Macropygus, pl. 22 : truncatus. Magnosia, 115 : decorata, forbesi, jurassica, lens, nodoti, nodulosa, pilos, “pulchella, punctata, richeriana, tetrasticha. Manopneustes, err. pro Macropneustes, 410. Melebosis, 109 : mirabilis. Mellita, 236 : hexapora, similis, testudinata. Melonites, 159 : multipora. Meoma, 423 : grandis. Mespilia, 110 : globulus. Metaporhinus, 210 : censoriensis, geymardi (gueymardi), michelini, munsteri. Micraster, 360 : acutus, aquitanicus, arenatus, beaumonti, brevis, breviporus, brevi- sulcatus, brongniarti, cor-anguinum, cor-bovis, cor-columbarium, cordatus, cordiformis, cor-testudinarium, deshayesii, desorii, distinctus, edwardsii, gibbus, gleizezei, helveticus, integer, koechlianus, latus, laxoporus, leskei, major, matheroniüi, michelini, minimus, murchisoni, polygonus, pulvinatus, renouxii, sexangulatus, subacutus, trigonalis, tropidotus, tumidus, undulatus. Microcyphus, 110. Micropsis, 451 : desori. Milnia, 140 : decorata. Moera, 394 : atropos, lachesis. Monophora, 234: darwinii. Mortonia, 231 : rogersi. Moulinsia, 222 : cassidulina. Nucleolites, 263 : agassizii, alpinus, amplus, analis, approximatus, archiaci, bomarii, bourgeoisii, britanna, canaliculatus, carinatus, castanea, cerceleti, clunicularis, collegnii, columbaria, COniCus, COr-avium, cordatus, costulatus, crepidula, crucifer, cruciferus, decollatus, depressus, dilatatus, dimidiatus, edmundi, elongatus, emarginatus, excentricus, excisus, faba, goldfussii, gracilis, ‘granulosus, gresslyi, grignOnensis, heptagona, koechlini, lacunosus, laevis, lamarckii, lapis-cancri, lata roberti var., latiporus, major, marmini, michelini, micraulus, minimus, minor, minutus, morrisii, mortoni, munsteri, neocomicnsis, nicoleti, oblongus, obovatus, olfersii, orbicularis, oviformis, ovulum, parallelus, para- plesius, patella, patellaris, planulatus, pyramidalis, pyriformis, quadratus, recens, renaudi, requieni, ricordeanus, roberti, robinaldinus, salviensis, sancti meinradi, sarthasensis, scrobiculatus, scutatus, scutatus suevicus, scutella, semi- globus, similis, solodurinus, sowerbyi i, subcarinatus, subquadratus, terquemi, testudinarius, thurmanni, truncatulus, umbrella, Oo ar Nucleopygus, 188 (1857), 188a (1858) : cor-avium, costellatus, depressus, icaunensis, incisus, koechlini, minor. Offaster, 333 : bourgeoïsanus, inflatus, pilula, rostratus, zignonanus. Oolopygus, 286 : bargesii, pyriformis. Opechinus, 107 : costatus, hookeri, percultus, rousseaui, tuberculosus, valen- ciennesi. Pachyclypus, 195 : semiglobus. À k Palaechinus, 157: elegans, ellipticus, gigas, konigii, phillipsiae, sphaericus, verneuillanus. Palaeocidaris, 48 (1855): nerei, prisca, rossica, spinosa nerel var. Pedina, 100 : arenata, aspera, aspera sublaevis var., bakeri, charmassei, davous- tiana, etheridgii, gervilli, gigas, granulosa, inflata, michelini, ornata, rotata, sinaica, smithii, sublaevis, subnuda. Peltastes, 145 : acanthodes, courtaudina, margipalis, pentagoniferus, pulchellus, punctatus, stellulatus. 44 Index to Desors Synopsis. Periaster, 382 : aequifissus, altissimus, bucardium, bucklandi, canaliculatus, com- planatus, conicus, elatus, expansus, fourneli, herklotsi, inaequalis, inflatus, latisulcatus, leymerii, obesus, oblongus, passyanus, rana, spatangoïdes, subglobosus, suborbicularis, subquadratus, texanus, undulatus, verticalis. Pericosmus, 396 : aequalis, altus, asperulatus, brevisulcatus, distinctus, edwardsii, elatus, granulosus, latus, parvus, planulatus, pomum, rotundatus, scuti- formis. Perischodomus, 157 : biserialis. Phymechinus, 133 : mirabilis. Phymosoma, 102: beaumonti, carantonianum, circinatum, corollare, delamarrei, dimidiatum, girumnense, granulosum, heberti, koenigi, loryi, magnificum, neocomiense, nummuliticum, paucituberculatum, perfectum, princeps, regulare, rugosum, saxatile, sulcatum, texanum. Pileus, 167 : hemisphaericus. Plagionotus, 405 : pectoralis. Plotia, 50 (1855). Podophora, 132. Polycidaris, 437 : multiceps. Polycyphus, 117: arenatus, benettiae, buchü, corallinus, deslongchampsii, dis- tinctus, nodulus, nodulosus, normannus, stellatus, textilis. Porocidaris, 46 : schmidelii, serraria, serrata, veronensis. Prenaster, 4o1 : alpinus, birostratus, elongatus, helveticus, jutieri, per- plexus, sorigneti, sowerbyi, subacutus. Psammechinus, 118: alutaceus, caillaudi, catenatus, charlesworthn, duciei, fallax, gravesii, henslovii, homocyphus, hyselyi, michelottii, miliaris, minimus, mirabilis, monilis, montmollini, parvus, rathieri, romanus, ruffini, serresil, spadae, tenuis, theveneti, woodwardii. Pseudodiadema, 63 : aequale, affine, annulare, aroviente, baïlyi, bakeriae, benettiae, blancheti, blanggianum, bourgueti, brongniarti, bruntrutanum, carinella, carthusianum, complanatum, depressum, diatretum, drogiacum, foucardi, frasii, granulare, grasii, guerangeri, hemisphaericum, homostigma, inflata lybicum var., inaequale, klein, lang, lenticulatum, lucae, lusseri, lybicum, macrostoma, mamillanum, mamilatum, michelini, miliare, neglectum, neoco- miense, nysti, orbignyanum, ornatum, parkinsoni, pentagonum, periqueti, picteti, pingue, piniforme, placenta, planissimum, princeps, prisciniacense, pul- chellum, radiatum, rathieri, raulini, repellini, rhodani, roemeri, rotulare, ruppelli, sismondae, subangulare, subcomplanatum, superbum, tenue, tetragramma, tetrasticha, texanum, textum, triseriale, uniforme, vagans, verneuilli, Versipora, waldense, wrightii. Pseudopedina, 490 : divionensis, nodoti. Pygaster, 164: conoideus, costellatus, depressus, dilatatus, edwardseus, gresslyi, koechlini, laganoïdes, macrocyphus, morrisi, patelliformis, pileus, pumilus, semisulcatus, tenuis, trigeri, truncatus, umbrella. Pygaulus, 251 : affinis, columbaris, cylindricus, depressus, desmoulinti, expansus, macropygus, morloti, ovatus, pulvinatus, sentisianus, studeri, subaequalis, subinferus, toucasanus, Zonatus. Pygorhynchus, 297: brongniarti, collombi, crassus, cuvieri, delbosii, depressa crassus var., desmoulinsii, desnoyersii, desorii, elatus, gouldi, grignonensis, heptagonus, inflata scutella var. jamaicensis, latus, linki, morrisii, mortonis, obovatus, planatus, rostratus, scutella, sopitianus, subcarinatus, subcylindricus, subrotundus, testudo, tumidus, vassalli, wrightu. Pygurus, 309 : acutus, apicalis, blumenbachïi, coarctatus, columbianus, conicus, depressus, emarginatus, faujasii, florealis, fragilis, fungiformis, geometricus, hausmanni, icaunensis, jurensis, Jampas, marmonti, meyeri, michelini, minor, montmollini, morloti, nasutus, obovatus, orbiculatus, orbignyanus, oviformis, pentagonalis, productus, pulvinatus, ricordeanus, rogerianus, rostratus, tenuis, trilobus. Pyrina, 190 : ataciana, bargesana, campicheana, castanea, cylindrica, depressa, depressa pygaea var., desmoulinsii, echinonea, freuchenii, goldfussii, incisa, inflata, laevis, montainvillensis, nucleus, orbignyana, ovalis, ovata, ovulum, paumardi, petrocoriensis, pygaea, raphaeli, rotula, toucasana. Rabdocidaris, seu Rhabdocidaris, 39: blainvillei, copeoïdes, crassa, crenata, cris- tata, gigantea, guttata, junonis, maxima, megalacantha, mitrata, moraldina, Index Lo Genera. 45 nobilis, oppelli, orbignyana, princeps, prismatica, remus, ritteri, salviensis, smithii, spatula, tournali, triaculeata, tricarinata, trigonacantha, trilatera, trispinata, tuberosa. Rhynchopygus, 287 : galeatus, guadeloupensis, marmini, nasutus. Rotula, 238 : augusti. Rumphia, 229 : decagona, rostrata. Runa, 221 : comptoni, decemfissa. Salenia, 148 : acupicta, anthophora, areolata, clathrata, depressa, folium-querci, geometrica, gibba, heliophora, incrustata, minima, peltata, pentagonifera, perforata, petalifera, personata, prestensis, rugosa, scripta, scutigera, stellifera, stellulata, studeri, triboleti, trigeri, trigonata. Salmacis, 108 : bicolor, pepo, vandeneckeiï. Savignya, 82. Schizaster, 389 : aequifissus, agassizii, ambulacrum, amplus, bellardi, beloutchistan- ensis, borsoni, Canaliferus: cerasus, costifer, cultratus, desorii, djulfensis, d’urbani, eurynotus, : foveatus, genel, goldfussii, graecus, grateloupi, inter- medius, lachesis, lacunosus, latus, leymerii, major, newboldi, ovatus, parkinsoni, raulini, rimosus, scillae, stellatus, studeri, subincurvatus, sub- rhomboïdalis, verticalis, vicinalis. Scutella, 231: altavillensis, ambigena, ambigua, bifora, bioculata, brongniarti, clypeastriformis, crustuloïdes, decagona, decemfissa, elliptica, faujasii, ger- minans, gibercula, hexapora, incisa, inflata, jonesii, leyelli, macrophora, marginalis, michelini, nummularia, occitana, patagonensis, paulensis, penta- pora, polygona, porpita, producta, propinqua, pyramidalis, quinquefora, rogersi, sexforis, smithiana, stellata, striatula, subrotunda, subtetragona, truncata. Scutellina, 223: elliptica, fibularoïdes, lenticularis, hayesiana, nummularia, obovata, placentula, porpita, rotunda, supera. Scutum : angulare-humile, chaumontianum, issyauiense. Sismondia, 225: annoni, costulata, crustuloïdes, incisa, leyelli, marginalis, maxima, occitana, planulata, profunda. Spaerechinus, err. pro Sphaerechinus (q.v.). Spatangites, vide Spatangus. Spatangus, 419: acuminatus, acutus, affinis, ambulacrum, amygdala, ananchytis, ananchytoïdes, anticus, aquitanicus, archiaci, arcuarius, argilaceus, asterias, atropos, bicordatus, bituricencis [54], brissoïdes, bucardium, bucklandi, bufo, canaliferus, capistratus, carinatus, chitonosus, chloriteus, columbaris, complanatus, cor-anguinum, Cor-anguinum norvegiCuM, cordatus, cordiformis, cor-marinum, COTSICUS, COr- testudinarium, crassissimus, de koninckii, delphinus, depressus, desmarestii, elatus, elongatus, fossarius, gibbus, globosus, granulosus, grignonensis, helveticus, hemisphaericus, hoffmanni, integer, intermedius, lacunosus, laevis, lateralis, leskei, loncophorus, meridionalis, murchisoni, mur- chisonianus, nicoleti, nodulosus, obesus, obliquatus, oblongus, ocellatus, omalii, ornatus, orthonotus, ovalis, ovatus, pareti, parastatus, parkinsoni, pendulus, petalodes, philippii, pilula, placenta, planus, praelongus, pruneïla, pul- chéllus, punctatus, purpureus, pusillus, pustulatus, radiatus, regina, requieni, retusus, rissoi, rostratus, scillae, siculus, simplex, stella, striato-radiatus, subalpinus, subglobosus, suborbicularis, truncatus, tuberculatus, veronensis. Sphaerechinus, 134: brevispinosus, marii. Stenonia, 333 : tuberculata. Stigmatopygus, 296 : bervillei, elatus, galeatus. Stirechinus, 131 : scillae. Stomechinus, 124: anensis, apertus, aroviente, bigranularis, calloviensis, caumonti, diademoides, excavatus, germinans, gyratus, laevis, lineatus, michelini, microcyphus, monsbiligardensis, multigranularis, nudus, orbigny- anus, perlatus, polyporus, pulcher, pyramidatus, robinaldinus, semiplacenta, serialis, serratus, subconoïdeus, vacheyi. Styrechinus, err. pro Stirechinus (q.v.) Temnechinus, 105 : excavatus, globosus, melo-cactus, turbinatus. Temnopleurus, 104 : areolatus, coelatus, costatus, pulchellus, rousseaui, toreu- maticus, tuberculosus, valenciennesii, woodi. Tetragramma : brongniarti, depressum, planissimuin. 46 Index Lo Desors Synopsis. Tetrapygus, 113. Toxaster, 350 : amplus, argilaceus, bertheloti, breyniusanus, brunneri, campichei, collegnti, collombi, complanatus, couloni, cuneiformis, gibbus, granosus, inflatus, intermedius, leymerianus, micrasteriformis, neocomiensis, nicae- ensis, oblongus, renevieri, ricordeanus, roulini, semistriatus, sentisianus, subcylindricus, texanus, tschudii, verany. Toxobrissus, 399 : crescenticus, elegans, genei, michelotti, latior. Toxopneustes, 135 : lividus, neglectus. Trematopygus, 262 : analis, archiaci, campicheanus, cuucifer, grasanus, oblongus, olfersii, ricordeanus. Tripneustes, 132 : parkinsoni, planus. Tripylus, 380. LONDON : PRINTED BY WILLIAM CLOWES AND SONS, LIMITED, DUKE STREET, STAMFORD STREET, S.E.;, AND GREAT WINDMILL STREET, W. tte ë re R 1@ Ne on 4 à _ s T T4 Rif Mrs ec Al à 2 2 CL DU Pt Malhaii A.367.0K TRAIT ITE, A. 304 rite, Ba LCR Pan ep a Les y TUE LIÉE Us AE CGI ne Mir EE t SRE ARERSE C2 D) ET. zS€. 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