ARE NT 27 = d \e SYSTÈME SILURIEN du par l" Partie: Recherches Paléontologiques. Vol ”"IE Céphalopodes. <Æ*=° Série. Distribution horizontale et verticale des Céphalopodes, dans les contrées siluriennes. 114870. Chez l'auteur et éditeur à Prague, à Paris, Kleinseite Nr. 419 Choteksgasse, Rue de l'Odéon Nr. 22. ts . cu es HEATH [NUE Table analytique des matières. CS Page. Listes des espèces de Céphalopodes de la Bohême figurés sur les planches de la 4"® série . . . . . . . . . . VII IL. Listes supplémentaires pour les genres déjà publiés dans les séries précédentes . . . . . . . . . . VII II. Liste des espèces du genre Orthoceras, qui sont figurées sur les planches de la 4e série. . . . . . VII III. Liste des Nautilides des contrées étrangères, qui sont figurés dans cet ouvrage . . . . . . . . . . VIII RE OCR AR NS EE PR RE. PE et LS CT OR Er.- Céphalopodes Siluriens de la Bohême. ane Série. PI. 351 à 460. Formes droites (suite), Page. Page. Introduction . «+ . . . . . . . . . . . . . . . . 1 | Espèces complémentaires de la Bohême: pour les genres: Tableau de la classification des Céphalopodes paléozoïques 2 Phragmocerus, Gomphoceras, Cyrtoceras, Bathmo- Indication des Céphalopodes étrangers à la Bohème, qui CRT RON oO CS bo Tu oo Men DT Ge 4 sont figurés sur les planches de cette série: Terre- Neuve, Canada, Suède, France . . . . . . . . . « 8 |, Distribution horizontale et vérticale des Céphalopodes dans les contrées BUUTICNTES 45 7 MMM TANIA EE NES Enumération des contrées siluriennes d'Europe et d’Amé- rique prises en considération . . . . . . . . . . 7 ll. Grande zone septentrionale d'Europe. N. B. Un supplément à cette énumération se trouve 3 : dans l'Appendix, p. 57. I. Angleterre I. Ecosse RON FR NOE TE Serre 91 SNS dr >? III. Irlande Sect. EL Tableaux nominatifs de la distribution ver- IV: Normes le ee Le TE SENS ticale des Céphalopodes siluriens. Ve Le 00e NARNIA Sel Rte NAS COS CAMETOUE Mo RGO MS ETS RE 1. Grande zone centrale d'Europe. VIL. Thuringe 39 TSPBONEME RENE Ce Me eee 9 * VIII. Franconie (Elbersreuth}:. . . … . . ….. 39 DÉS NTAN CEE REC ie do le meer 000 ES Saxe Neue IDE DAS NE ete ee rire Mister dela Dette tie ADO X. 18 TOR OU LOUE FD PE DRE er SENS 0 GE IVERROTIUP Al RME ST tele Ven a0 XI. Allemagne (Blocs erratiques) . . ... . 40 VER SATTAENERI CR NE eee Man XII. Hollande (Blocs erratiques). . . … . . 41 IV Sect. Chap. Chap. Page Ii. Grande zone septentrionale d'Amérique. Helene Never te Motel TITRE A CRIE PP AE NE 2 42%] TAACanA de ANtICOS IE er ee red IV. Nouvelle Bretagne (Ruperts-Land) . . . 47 NN EE TOC NE Re he ie ein Melia ET NT VIS CONSO es de sen MU Ue nie MADAME ER IO0 UT ATILINn OISE De en LR NET NE 02 WT GSSOUTIR CURE Tee Me NN ee 00 ERA Tenness be TENNIS S ep eEADD RSAVeTMONt RTS Me le et tesCe tee mal aa 55 XP NTIChIEAN SE. RENE Ce Se Vas SD D XII: mPennsvlvanie RU ee - He 0D XII JONR RENE ER CUE CAT An se D 6 XIV Minnesota NE 2 : XV. Régions arctiques de l'Amérique . . . . 56 IV. Contrées diverses du globe. OHiMmalRya AU Ce Ace - IE II. Tasmanie occidentale . . . . . . . . . . 54 II Evolution des Céphalopodes durant la période silurienne . . . . . - . . 57 1. Absence des Céphalopodes dansla faune primordiale silurienne. trale d'Europe. Espagne . . . . 58 ï a zone cen- | Bohème. 1.207 Angleterre . . . . 59 Norwége-Suède . . 61 11 be zone septen- RUSSIE Eur Pi te iOl trionale d'Europe. Braintree près Boston Terre-Neuve 1162 St.John, New-Brunswick Grande zone | Georgia, Vermont ri. | septentrionale Canada 4:62 d'Amérique. | Détroit de Belle-île Rexas 0 L'ents Va: 64 Etat de New-York . . . 64 Wisconsin, Jowa, Minnesota 64 Résumé déce-chapitre 20.0... 1: - -0/66 2. Apparitionet évolution destypes gé- nériques des Céphalopodes ete. . . . 67 1. Grande zone centrale d'Europe. I Bohème. Tableau numérique et observations 67 II. France . Espagne Portugal Sardaigne Tableau numérique et observations 73 4€ Page. ll. Grande zone septentrionale d'Europe. I. Angleterre II. Ecosse Tableau numérique etobservations 75 III. Irlande IV. Norwége. Tableau numérique et observations 78 V. Suède id. id. . . 80 VI. Russie id. td. . . 82 VII. Thuringe VIII. Franconie IX. Saxe is ‘ X. Harz id. 24.5 80 XI. Allemagne XII. Hollande {H. Grande zone septentrionale d'Amérique. IL. Terre-Neuve. Tableau numérique et obser- VatiOns et ere ec TO II. Acadie id. HAE) III. Canada-Anticosti id. HERO AEE) Observations sur l'Ile d’Anticosti . . . . 93 IV. Nouvelle Bretagne... .:. :-. : . . . . 95 V. N.-York. Tableau numérique et observations 95 VI E . Wisconsin id. SU ES RE 99 VII. Illinois id. CT OUN TS EE AE (DE) VIII. Missouri id. LATE T0 IX. Tennessée id. 10 CE. MUlI0G X. Vermont £ id. id. XI. Michigan id. id. | XII. Pennsylvanie id. id. . 107 XIII. Jowa id. id. XIV. Minnesota id. id. XV. Régions arctiques id. id. IV. Contrées diverses. I. Himalaya. Tableau numérique et observations 108 II. Tasmanie occidentale id. id. Chap. 3. Développement du nombre des formes spécifiques des Céphalopodes, dans les étages locaux et dans les faunes seconde et troisième. 1. Grande zone centrale d'Europe: L''Bohémesss se MS IAMENE AE A eo LE) 11. Grande zone septentrionale d'Europe: L Angleterre II. Ecosse PB ne Eee on PR GEL LL III. Irlande Résumé comparatif entre l'Angleterre et la BORMES PEER E EE TL IV ANONELE EL ae ee ie CCI 119 V. Sd PE A D EEE ND VI. Russie 2 Me ET ER Te er lee \' Page Page VII. Thuringe Tableau résumé des connexions génériques 176 VIII. Franconie 124 ; { des types cosmopolites , , . 176 Fré a Ci RP tee types locaux, . 1177 < arz II. Connexions verticales résultant de la propaga- Il. Grande zone septentrionale d'Amérique: tion des types génériques à travers les dépôts I. Terre-N 195 ÉNAignR CCS A dont EE AU PAS IATE Ê GITE NONVO Ne ee re Tiaret LE II Aonte 2 ET ATP EE D II. Rapports entre l’extension horizontale et l’ex- Te Canadian AN COR MM 0 TARA SE tension verticale des types génériques . , . 179 da, Russie Parallèle entre Per Mie D | 5129 Canada, Bohème ; y New-York 130 Chap. 2. Connexions établies par les for- | Parallèle entre Nes Yorit Cards PAT SRLI2 mes spécifiques des Céphalopodes . . . . 180 VER Wisconsin tn tielers Pts UNIL LTD ‘ YIL Illinois. . . . . . . . . . .. . . .139 | Z. Connexions horizontales résultant de la diffusion de certaines espèces dans diverses contrées . . . . . 180 Chap. 4 Tableaux comparatifs et observations générales sur l’évolution des Céphalopodes. Tableau Nr. 3. AB. Connexions spécifiques entre I. Distinction des types principaux ou cosmopo- lites et des types secondaires ou locaux . 141 Diagrammes figurant l'extension verticale des types BÉRÉTIQUES Li LR US) Gt dent an eue re 142 I. Tableau comparatif de la distribution verti- cale et horizontale des types génériques . . 144 II. Comparaison des contrées siluriennes prin- cipales, sous le rapport de la première appa- rition des types génériques . . . . . . . 147 Tableau comparatif . . . . . . 148 IV. Antériorité de certains types génériques dans la grande zone septentrionale d'Europe et DAMÉTIQUE RME nee lee ee Lol V. Parallèle entre l’évolution zoologique et l’é- volution chronologique, ou géologique des ty- DESDRÉDÉTQUES EAN De MEN ENT Conclusions de ce parallèle . . . . . 157 VI. Tableau comparatif de la distribution ver- ticale et horizontale des formes spécifiques 158 Comparaison entre les grandes zones, sous le rapport de leur richesse en espèces . . 162 VII. Comparaison des maxima et des minima des types génériques et des formes spécifiques 166 VIII. Intermittences des Céphalopodes durant la DÉFOdOREUIUTIENNE ee ts te l00 desrespeces este in 0169 Intermittences ! des types génériques . . . . . 171 | de MOLGrÉReNTer EEE EEE TE Sect. IL. Connexions établies par les types gé- nériques et par les formes spécifi- ques des Céphalopodes . . . . . 173 Chap. 1. Connexions établies par les types gé- nériques. I. Connexions horizontales résultant de la diffu- sion des types génériques . . . . . . . . 173 les contrées de la grande zone centrale d'Eu- TOP pi EU EN IelEre dessus te 161 Tabl. 4 A—4.B. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale et cel- les de la grande zone septentrionale d'Europe 182 Tabl. 5. A—5.B. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d'ÉUTOPE SAS MDN ee et 2 Te bI OA Tabl. 6. A—6.B. Connexions $pécifiques entre les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amé- TIQUE Er Las le eee ee ENS OA Ee e PONTOD Tabl. 7.A—7.B. (Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique UE SES EUR Er AU EEE Résumé numérique des connexions spécifiques entre les contrées et entre les zones siluriennes 198 Observations relatives à ce résumé. . . . . . 199 Tableau indiquant la proportion des espèces migrantes et des espèces autochtones dans les principales contrées d'Europe et d'Amérique . 201 Proportion des espèces migrantes et des espèces autochtones, parmi les Céphalopodes de cha- cune des grandes zones et de leur ensemble . 202 Moyenne générale des espèces migrantes, dans l’ensemble des trois grandes zones. . . . . 204 II. Connexions verticales résultant de la propagation de certaines espèces, à travers les formations siluriennes 204 I. Connexions spécifiques entre les bandes de la Bohème 2 NE CEE re PA OU IT. Connexions spécifiques entre les étages des principales contrées siluriennes, sur les deux CONUNENS "0. PS EN TU OU Moyenne générale exprimant la propagation ver- ticale des espèces, entre deux étages successifs . 206 Tableau des espèces principales, qni traversent plusieurs étages, en Boheme et dans diverses CONTES Er Pl M eee et A OUT VI Pape, III. Connexions spécifiques entre les faunes se- conde et troisième siluriennes . . . . . . 207 III. Rapports entre l'extension horizontale et l'extension verticale des formes spécifiques des Céphalopodes . . 208 Tableau de la fréquence géographique des espèces de Céphalopodes les plus répandus. en Europe et en Amérique . . . . .. 209 Discussion de la loi formulée en 1842, par M. M. d'Archiactet de Verneuil. Examen comparatif des formes siluriennes et des formes dévoniennes considérées comme identi- quesiparidivers auteurs. Nés. den. 2 Chap. 3. Extinction et rénovation graduel- les des formes spécifiques des Céphalopo- des, durant La période silurienne e22110 I. Propagation verticale des espèces identiques . 216 . 216 Première apparition connue des Céphalopodes vers l’origine de la faune seconde . , . . 216 II. Filiation des espèces. . . . Supposition d’une grande faune perdue selon MAI DOCt- AJ JE BISSDy EN Etre nr DAT. Apparition de nouvelles formes, après les in- termittences totales des Céphalopodes . 218 Résumé relatif à la filiation . 220 II. Immigration d'espèces étrangères . . 221 INAConclusionstdence CHAPITRE. 1-00 222 Observation importante 222 Sect. IV. Répertoire général des: Céphalopo- des siluriens . . . . . .… . 223 Liste des espèces non comprises dans le Réper- LOIRE ME A ere Ce ce . 233 Résumé numérique du répertoire général . 235 Revue sommaire des énumérations, antérieures des Céphalopodes siluriens . . . 237 1842 par M. M. le Vt. d’Archiac et Ed, de Verneuil . .. 238: 1848 1849 ? par le Prof. H. G. Bronn . . . . . . 240 1858 . 209 1850 par Alcide d'Orbigny . . . « . . , . 1852 par M. le Prof. C. G. Giebel . . 1868 par M. le Doct. J. J. Bigsby . . . Résumé numérique de toutes les énumérations des Céphalopodes siluriens . . . . . . . . . . 248 Résumé général des études qui précèdent 249 I. Importance relative des Céphalopodes et parallèle Avec les DrlODI ES EEE EE EP AU 249 IT Première apparition des Céphalopodes et comparaison avec l'apparition des Trilobites . 250 III. Evolution des Céphalopodes dans: la série verticale destdépots eluriens ER M eut . 252 . 252 . 252 . 253 I. Dans les contrées siluriennes. . . . . . . II. Dans les grandes zones . . . . 1. . . III. Dans l’ensemble du monde silurien … . IV. Parallèle entre l’évolution chronologique et l’évolution zoologique des Céphalopodes . . . . . . . . 254 V. Répartition horizontale des formes spécifiques, dans les contrées et dans les grandes zones siluriennes . 256 VI. Connexions établies par les Céphalopodes, suivant le sens horizontal et le sens vertical entre les dépôts SIUTIENSI EE ME ee ee Ne a e . 257 I. Connexions établies par les types génériques . 257 II. Connexions établies par les formes spéci- fiques dans le sens horizontal . . . . . . 258 Tableau résumé des espèces migrantes, soit dans chacune des grandes. zones, soit d’une 201672 l'autre) AMEN NEC ER NOT 0 III. Connexions. verticales établies par les formes SNÉCIRQUES MS AMEN VE ARE UD 60 Rapports entre l’extension Horizontale et l’ex- tension verticale des formes spécifiques. Discussion de la loi formulée en 1842 par M. M..d’Archiac et de Verneuil . . . . . . . 260; VIT. Extinction et rénovation graduelles des formes spé- cifiques des Céphalopodes durant la période silurienne 261 Conclusions de: cette: étude . . . . . ... . . 269: VIII. Répertoire général des Céphalopodes siluriens . . 262 IX. Revua sommaire des énumérations antérieures. … .. 263 VIT Listes des espèces de Céphalopodes de la Bohême, figurées sur les Planches de la 4"* Série. I. Listes supplémentaires pour les genres déjà publiés dans les séries précédentes. Nr. © OO 1 O Ot À © ND + en © I OO À À À D mm Bactrites . . Genres et Espèces | N. B. Les espèces en lettres italiques ont été déjà énumérées dans les séries précédentes, et dé- crites dans le texte. Famille des Goniatides. Sandbergeri . CC TES LOMME . Sandb. . Barr. ec tre Types hétérogènes. Bathmoceras . . . . praeposterum ,. . . Famille des Cyrtoceras . . . . . ACYEIOS NS Aer tele GOUTTE N LES ATEN ASPITANS D ee bellulum . « … . . bulla . EXESUM NE LR Se Jfallax Jorte (jeune) . . hebes humerosum imperitum … + à + à - incongruens . . . . èntermedium . . . . OO TS UE rusticans . . . Speciosum « . . LION er elle Uranus eu ee Gomphoceras . evolutum . . . sacculus . . Phragmoceras . . . Haroer im eur Bols; COMES ER ee de DUREE NT te pigrum . princeps « . saturum. « . .… . Pal one Barr Nautilides. ehterte te wr| , ALL D | E { I G di|d2|43|d4|d5le 1je2}r 1 r2lg1(s | | 2 note | +|. : | | +|.1. .|.l. (+1. +]. : ë ele HHHHHHHHT+H+. +: AE | |. +). : |. [+]. | RE | [+] +] MES [1.1.4 He) +. + | |. , | ee — | g2/g3)h1|h2}h3] (fe | 64 Planches Il j . | 245—413 246 —413—450 300 . | 108—202—429 394 Œ@ 1 a Æ He dd He Ha HE D © ND © D © ND 5 240—423 | 429 17-149-150-151-127 | 118—140—429 498 170-178-217-425 394 448 . | 426 448 454 454 | 63-244 455-456 48—50—148-429 65 — 426 457 428 Il. Liste des espèces du genre Orfhoceras, qui sont figurées sur les Planches de la 4me Série. Nous nous dispensons de reproduire ici les noms de tous les Orthocères de la Bohême, qui sont figurés sur les Planches de la 4° Série, parcequ'ils sont. indiqués par un astérisque (+) sur les tableaux nominatifs du genre Orfho- ceras, occupant les pages: 17 à 27, dans la Distribution des Céphalopodes siluriens, qui accompagne cette série. VIII Ces tableaux exposent la distribution verticale des espèces dans notre bassin et ils indiquent aussi, pour cha- cune d'elles, toutes les Planches sur lesquelles elle est figurée, non seulement dans la présente série, mais aussi dans les séries précédentes. que ces tableaux sont imprimés. I. Nautilides des contrées étrangères, figurés dans cet ouvrage. Cyrtoceras surgens . . sp. indét, Nautilus avus Orthoceras . abnorme . Allumettense . angulatum . . annulatum . | undulatum . . Anticostiense . Backlrales 0 CÉNTTAÏO ST Clouéi cochleatum crassiventre columnare . . commune . . conoideum . (discosorus) Dane giganteum . Gothlandicum Hisingeri imbricatum intermedium . Laumonti Lindstrômi lineatum Lovéni Le} D I OO À À OC ND mm nn + = © Cmbricatum) | Puzosi recedens rotulatum Siôgreni . temerum Thomsoni sp. indét. sp. ÿd. sp. éd. sp. ?d. Sp. 24. pseudo-imbricatum | Genres et Espèces . Breyn. . Barr. . Breyn. . Hall. SE . Wahl. . . Sow. His. . Bill. Barr. . Schlot. . Wahl. . Markl. . Wabl. . Bill. . Hall. . Barr. . SOw. . Boll. . Boll. 2e - l'indication Trochoc. manque dans ‘ la colonne de la Synonymie # partir du haut . Nr. Orthoc. crassiventre . . Wahl. . | Orthoc. cochleatum Schlot. € : % à partir du bas après Nr. Orthoc. regulare . . . Schlot. . | indication de cette espèce a été oubliée 54 partir du haut . Nr. Cyrtoc. compressum ? SON . | la présence de cette espece dans ; le calcaire à Orthoceres n’a pas É été indiquée S partir bas ne Nr Orthoc. commune . . . Wal. le nom spécifique devrait être en caractères italiques EE kg Ÿ. partir DAS SRE ENT, Orthoc. clathrato-annulatum . Roem. . le nom spécifique devrait être À en caractères italiques +4 partir bas . . Nr. 33 | Orthoc. multicameratum . . Conr. . Orth. multicameratum. Emm. 4 + partir bas. Colonne 1858. 20t* Ann, Rep. . ner eLSGE 20 EPA ARE à à droite partir haut .Nr. 69 | sp. . . | indication de l'horizon de cette espèce doit être dans la colonne de Utica. Elle a été abaissée d’une ligne par erreur partir du bas . . Nr. 17 | Orthoc. multicameratum ? . . Cour. Orth. multicameratum. Emm. ; 1 partir du bas . . Nr. 3 | Orthoc. multicameratum . . Conr. : Orth. multicameratum. Emm. È partir du haut . Olenellus Thomsoni . . . . Hall. . . . . | Olencellus Thompsoni. Hall. é partir du haut ë Genre Orthoceras, sur la colonne des totaux à des apparitions au lieu de 65. . . . . | lisez 55 11. à partir du haut . Nr. Phragmoceras . . . . . . Hall . . . . | Phragmoceras. Brod. 2 Tableau numérique du Canada | le total de la colonne de Chazy au lieu de 16 | doit être: 17 N. B. Le nom- 4 4 le total correspondant des apparitions par bre 127 des ; faune au lieuvde 1630-0000 0.7 Mdoituetre LG E espèces de la! - le nombre des réapparitions à déduire au faune seconde Fe NÉE ORNE ER Do PTE? EN | est exact 2 . à partir bas. . . . | dans 5 des 11 formations. . . . . . . .| dans 4 des 11 formations ps . à partir Dante dans la colonne intitulée Waterlime effacer le chiffre 1 qui s’y trouve. . à partir haut . . . . | dans la dernière colonne à droite, intitulée: Espèces distinctes, le chiffre 6 à été oublié. . à partir CR l’ordre de Céphalopodes . . : l’ordre des Céphalopodes . à partir à M IRATOUTERERUNE DROLE at : Orthoc. Xiphias avait existé sur £ l'horizon de Trenton et repa- raît sur celui de Hudson-River Ligne au milieu de la page, dans la moitié à droite du tableau . 16. à partir du haut . , 3. à partir du haut 14. à partir du bas. . vers le milieu du tableau . à partir du bas. . à partir du bas. . à partir du haut . à partir du haut . à partir du haut . à partir du haut . à partir du bas. . à partir du bas. XI a u lieu de ajouter ces mots: . Etats de New-York, Wisconsin plusieures contrées . . coHa delEeare. rue les répétitions horizontales au lieu d’être au nOMDre de 13. 00", 4 types génériques 2HAUONITENCIIES ee. le nombre des connexions spécifiques . séparemment espèces intermittences , plusieures couches , . . . Nous avons énoncé (p. 80) . . Mollusques de cette ordre . . excepté les deux espèces cosmo- polites: 4—5 Etats de New-York, Jilinois plusieurs contrées celle de 166 sont au nombre de 12. Ainsi le N ere | total des espèces distinctes, | en Europe, s'élève à 1254 4 types cosmopolites 29 d’entre elles les connexions spécifiques séparément espèces intermittentes plusieurs couches Nous avons énoncé (p. 180) Mollusques de cet ordre Céphalopodes Siluriens de la Bohême. 4 Série: PL 351 à 460. Formes droites. (site Introduction. La quatrième et dernière série des planches de nos Céphalopodes, que nous présentons aujourd’hui au public savant, comprend les N°s 351 à 460 c. à d. 110 planches. En tenant compte de la planche intercalaire 240 bis, notre travail sur les Céphalopodes siluriens est maintenant illustré par 461 planches, renfermant ensemble environ 8200 figures. En comparant ce chiffre avec le nombre total des formes de la Bohême 979 et d’environ 67 formes étrangères, décrites et figurées dans notre ouvrage, on voit que chacune de nos espèces, ou variétés, est représentée moyenne- ment par environ 8 figures. Celles-ci correspondent à un nombre moyen de 2 à 3 exemplaires divers, plus ou moins complets, de chaque forme nommée. Ces proportions ne nous paraissent pas exagérées, car l'expérience nous enseigne, qu’on ne peut bien saisir les caractères d’une espèce, qu'en comparant un certain nombre de spécimens. Plus les exemplaires étudiés sont multipliés et variés, plus il est aisé de distinguer les apparences constantes de celles qui sont variables, dans chaque forme spécifique. En nous arrêtant au terme où nous sommes parvenu, nous sommes loin de penser, que nous avons épuisé la matière relative aux Céphalopodes, auxquels notre volume II. est consacré. Il nous semble, au contraire, que s’il n’était pas présomptueux de compter sur la prolongation des années de grâce, qui nous sont accordées, nous pourrions trouver encore divers matériaux instructifs et dignes de l’attention des paléontologues, soit dans notre propre collec- tion, soit dans diverses collections, qui n’ont pas été sous nos yeux. Il est d’ailleurs certain, que les nécropoles de notre bassin sont loin d’être épuisées, surtout en ce qui concerne l’ordre des Céphalopodes, le plus riche, sans comparaison, en espèces et en individus, parmi toutes les classes coexistantes en Bohëme, durant la période silurienne. Nous avons déjà exprimé cette conviction, dans l'Avis placé en tête de la seconde série des planches de notre Vol. IL, publiée en‘1866. Aujourd’hui, nous confirmons ces faciles prévisions, en présentant sur notre PI. 459, un fossile, qui constitue un nouveau type, appartenant à la famille des Nautilides. Le spécimen figuré est unique jusqu’à ce jour et il n’a été découvert que depuis la publication de notre troisième série, en 1868. Il provient de notre bande calcaire g 3, qui nous a déjà fourni quelques genres de Céphalopodes, remarquables par leurs intermit- tences, et d’autres types rares, exclusivement propres à la Bohème. Ce nouveau genre, que nous nommons Adelphoceras, reproduit la forme insymétrique, c. à d. enroulée en hélice, qui, jusqu'ici, avait uniquement distingué Zrochoceras, entre tous les Nautilides. Mais, tandisque dans notre classification, Zrochoceras occupe le sommet de la première série, composée des types dont l'ouverture est Simple et semblable à la section transverse, le genré Adelphoceras étant caractérisé, au contraire, par une ouver- ture composée ou contractée, vient remplir la place restée vide au sommet de la seconde série, vis à vis Trochoceras. C’est ce que montre le tableau suivant, que nous reproduisons, d’après notre Vol. IL, texte, en rapprochant les trois familles de Céphalopodes, connues dans les terrains paléozoiques. La seconde série de ce tableau, enrichie de cet important élément, tend donc à se compléter et nous pouvons espérer, que les quelques places, qui restent encore inoccupées dans ses rangs, seront remplies tôt ou tard par la découverte de nouveaux types, correspondant à ceux de la première série. Notre espoir, sous ce rapport, nous paraît d’autant plus fondé, que toutes les contrées paléozoiques peuvent contribuer à accomplir nos voeux et venir en aide à la Bohême. Classification des Céphalopodes paléozoiques. G'otu/l'ont"d'e's ce /loïsto-nus dirigé vers l'arrière | Goulot ou siphon dirigé vers l’avant le série Que série | | | S* e v 12e dé Ouverture simple, | Ouverture composée, Ouverture simple SembIab les a ect ane OU contractée, non semblable à la | semblable à la section transverse | section transverse Famille des Goniatides. coquille À RARE Ss | coquille droite | enroulée J Goniatites M e-dleHaant CO RES LE EU SANS ou enroulée Il | dans un plan | Here Bactrites . Sandb. | Famille des Nautilides. Loges aériennes étendues sur tout le contour de la coquille. Types hétérogènes : hélice à tours coquille | RS AT [Barr. | ê se nHelCe contigus ou ff Trochoceras * | Hall. | Adelphoceras . Barr. disjoints | spire à tours ARE : L FES \ Nautilus . . Breyn. Ilercoceras . Barr. | Nothoceras Barr. contigus J " | spire à tours | Rene Rock dl | disjoints J ayl'oceras . 5 (( OT RCD OMR MORTE PES RTE EEEE ae | | | | spire avec Lituunculus . Barr. Hituites Te ee TBTCyNE | MERE ER S | | crosse droite | s.g. Discoceras . Barr. |s. g. Ophidioceras . . Barr. RP à TR | coquille | , ET | droite ou | coquille f Cyrtoceras . . Goldf. | Phragmoceras BORNE EN UE | ee ou | arquée LS. g. Piloceras . Salt. RS RTE A ER RE AE DE MOULE TE | enroulée dans | | un plan Conoceras Bron. Orthoceras . Breyn. | Gomphoceras . SOW. l $ | | |Bathmoceras Barr. | el go. Endoceras . . Hall. PSS Ca à à | coquille ES | droite 15 & Gonioceras . . Hall. | 5e) | S ©. Huronia . Stok. M | RS RO er CS | Tretoceras . Salt. | D Ne : | | | Famille des Ascocératides. Loges aériennes restreintes à une partie du contour de la coquille. avec loges | aériennes | Ascoceras . . Barr. | Glossoceras . Barr. ON MEET de coquille droite, persistantes | | ou supes, dans À ns loges | DLNIES aériennes { Aphragmites . . . Barr. D RTS PA A D PA TEL Ed | persistantes ANT, DT Dans le Répertoire des Céphalopodes siluriens, qui va suivre, le lecteur trouvera les noms des genres incorporés à ceux que nous conservons dans notre classification. Ces noms, auxquels on est souvent obligé de remonter, dans les recherches paléontologiques, sont énumérés dans la synonymie des genres correspondans, que nous avons adoptés, à titre de priorité. Nos 460 planches sont principalement occupées par les Céphalopodes de notre bassin. Mais, dans le but de faciliter l'étude de la famille prédominante des Nautilides, nous avons aussi fait figurer un certain nombre d'espèces, provenant de plusieurs autres contrées siluriennes. Nous leur avons adjoint quelques spécimens, qui appartiennent aux faunes dévoniennes et carbonifères de différentes régions. Nous avons déjà appelé l'attention sur ceux de ces fossiles auxiliaires, qui remplissent environ 9 à 10 planches dans notre seconde série et qui sont destinés à illustrer divers sujets de nos études genérales, sur cette famille des Mollusques. Voir l'Avis qui précède cette série. Aujourd’hui, nous prions le lecteur de remarquer que, dans notre quatrième série, nous offrons également une suite d'environ 13 planches, consacrées à représenter des Nautilides recueillis dans des bassins siluriens, plus ou moins éloignés de la Bohême, savoir: l'ile de Terre-Neuve, le Canada et la Scandinavie. Diverses circonstances particulières doivent ajouter plus d'intérêt et d'utilité à la représentation de ces Céphalopodes étrangers, à côté de ceux de notre terrain. 1. Ces Nautilides étrangers appartiennent presque tous à la grande zone septentrionale d'Europe ou d’A- mérique, €. à d. à des bassins, qui offrent généralement des formes différentes de celles qui caractérisent la grande zone centrale d'Europe, sur laquelle est située la Bohème. 2. Une grande partie de ces formes étrangères caractérise exclusivement les premières phases de la faune seconde, riches en Nautilides, dans la zone du Nord, tandisque les phases correspondantes de Ja même faune, en Bohème, paraissent relativement pauvres en représentans de la même famille. L'introduction de ces espèces dans nos études est donc destinée à remplir une sorte de lacune naturelle. 3, La plupart des Céphalopodes de la faune seconde, que nous figurons sur nos planches 430 à 434, ont été recueillis dans une formation schisteuse, constituant la côte de l'ile de Terre-Neuve, dans la région voisine des pêcheries françaises et qui ne parait avoir été explorée, jusqu'à ce jour, par aucun géologue, Nous devons ces fossiles au zèle scientifique de M. le Capitaine de frégate Cloué, commandant de la station de Terre-Neuve, en 1859 et 1860. Parmi les spécimens de cette localité, que nous figurons, les uns nous ont été généreusement offerts par M. le Capt. Cloué, et ils enrichissent notre collection. Les autres ont été donnés par lui au Jardin des Plantes à Paris et ils nous ont été récemment communiqués avec beaucoup d’obligeance par M. Lacaze-Duthiers, professeur de Conchyliologie. Il serait hors de propos, en ce moment, de vouloir faire ressortir les caractères de cette faune de Terre- Neuve. Mais, en jetant un simple coup d'oeil sur nos PI. 430 à 434, les savans reconnaîtront aisément les remar- quables analogies qu’elle offre avec la faune du Calcaire à Orthocères du Nord de l'Europe. Ils observeront en même temps le contraste frappant, que présentent les beaux et nombreux spécimens fournis par cette localité, en com- paraison des fragmens rares et très incomplets des Nautilides, à peu près contemporains, de notre bande d'{, qui sont figurés sur nos PI. 245 à 247 et PI. 413 à 415. Les analogies qui lient la faune seconde de Terre-Neuve avec celle du Nord de l'Europe, beaucoup plus qu'avec la faune correspondante sur le continent Américain, ont déjà frappé M. E. Billings, qui les a signalées en 1865. (Palaeoz. Foss. p. 375.) Les 17 espèces de Céphalopodes qu'il a décrites dans cet ouvrage, proviennent d’une autre partie de l'ile. Presque aucune ne parait identique avec celles que nous figurons dans cette série. Le lecteur les trouvera toutes énumérées sur le tableau relatif à Terre-Neuve, parmi les documens qui vont suivre. Sur la planche 431, nous avons adjoint aux Céphalopodes de Terre-Neuve quelques fragmens dignes d'attention et recueillis à Phillipsburgh, au Canada, sur un horizon analogue de la faune seconde, par notre hono- rable ami, M. Jules Marcou. 4, Nos PI. 435 à 437 exposent une autre série de Céphalopodes, non moins intéressans et qui sont con- sidérés comme appartenant à l’une des premières phases de la faune troisième silurienne, dans la contrée du Canada et autres régions voisines. Ce sont principalement des Orthocères, représentés par de larges siphons, qui se trouvent isolés dans la roche, et habituellement sans aucune trace des autres parties de la coquille. Parmi ces fossiles, dont la science doit la découverte déjà ancienne, aux explorations de notre respectable doyen et maitre, M. le Doct. J.J. Bigsby, ceux qui ont initialement reçu le nom de Æwronia Stokes, semblent avoir exclusivement existé dans une partie de la grande zone septentrionale, en Amérique. En effet, jusqu'à ce jour, leurs vestiges n'ont été observés, ni dans les contrées de la même zone en Europe, ni dans celles de la grande zone cen- trale de notre continent. D'ailleurs, les ÆHuronia paraissent être assez rares dans la contrée elle même, que nous venons d'indiquer, sur le continent américain. Les exemplaires que nous figurons appartiennent, soit au Geol. Survey du Canada, soit à la Société d'histoire naturelle de Montréal. Nous en devons la libérale communication à la bien- veillance de M. E. Billings, ainsi que nous l’avons déjà constaté en 1866, dans l'Avis qui précède notre seconde série. 1* En ajoutant ces formes inédites de Huronia à celles que nous avons déjà reproduites, sur nos PI. 231— 232, d’après M. le Docteur J. J. Bigsby, et Charles Stokes, les paléontologues auront sous les yeux presque tous les documens importans, que possède aujourd’hui la science, sur ce remarquable groupe d’Orthocères. 5. Nos PI. 438 à 442 renferment une troisième série de fossiles également instructifs. Elle est composée d'Orthocères de la Suède, que nous devons depuis longues années à nos amicales relations avec M. le prof. Angelin, et que ce savant nous a fortement engagé à publier. Tous les spécimens ayant été recueillis par les mains de ce géologue, la localité d’où ils proviennent et l'horizon auquel ils appartiennent. soit dans la faune seconde, soit dans la faune troisième, nous ont été indiqués par lui avec toute certitude. Nous avons volontiers accepté la tâche de cette publication, parceque les exemplaires que nous figurons dans cette série et ceux que nous avons déjà exposés sur nos PI. 228—230, comme venant de la même source, ajoutent d'importantes notions à celles qui dérivent, soit des plus anciennes publications de Breyn, en 1732, soit des descriptions sans figures de Wahlenberg en 1821, soit des figures très incomplètes données par Hisinger en 1837, avec un texte laconique. En figurant ces nouveaux spécimens, la plupart très instructifs des espèces scandinaves déjà connues, nous ajoutons aussi quelques formes nouvelles et provenant des recherches de M. Angelin. Si, pour la plupart de ces formes anciennes et nouvelles, nous n'avons pas la satisfaction de représenter et de décrire tous les élémens qui doivent les caractériser, c’est que, malgré le zèle bien connu du savant investigateur suédois, il ne lui a pas été possible de découvrir de meilleurs exemplaires. 6. Les Orthocères de l'ile de Gothland, que nous figurons, caractérisent un horizon à peu près correspon- dant à celui sur lequel la grande majorité de nos Céphalopodes se trouvent en Bohême. En comparant ces formes, qui représentent également les premières phases de la faune troisième silurienne, on peut apprécier les affinités et les contrastes, qui existent entre deux faunes, que la science considère comme relativement contemporaines, ou homotaxiques, mais qui portent l'empreinte particulière à chacune des grandes zones paléozoïques, sur lesquelles elles ont existé. 7. Dans le cours de nos descriptions, nous aurons l’occasion d'appeler l'attention des savans sur les relations et contrastes entre les Orthocères de la Scandinavie et ceux de la Bohême. Mais, nous devons faire remar- quer, en passant, que notre PI. 441 constate l'existence dans l’île de Gothland, comme notre PI. 291 a déjà fait connaître l'existence en Bohême, vers la même époque, d’une forme de Orthoc. annulatum Sow. qui se distingue par l’absence des anneaux de la surface, en conservant toutes les autres apparences spécifiques. La même absence d’anneaux se reproduit sur l’un des spécimens de la même espèce, figurés parmi les fossiles du groupe de Niagara, New-York, par M. le Prof. J. Hall. (Pal. of New-York. II. PI. 64.) La coexistence d’une semblable variation d’un même Orthocère, dans diverses régions, placées sur deux zones différentes et qui possédent si peu d'espèces identi- ques, mérite l'attention des savans. ÆEn effet, cette variation semble indépendante de l'influence des circonstances locales et, au contraire, inhérente à la nature de l’espèce elle même. Elle tend done à nous montrer la persistance de l'identité spécifique, malgré les oscillations possibles de certaines apparences de leur enveloppe extérieure, dans quelques individus. Ces individus semblables et exceptionnels ne sont pas devenus la souche d’une espèce nouvelle et sans anneaux, bien qu'ils aient existé sur des points très éloignés, sur la surface du globe, et par conséquent, sous des conditions climatériques très variées, parmi lesquelles il serait difficile de concevoir une invariable opposition à la formation d’un nouveau type spécifique, dérivant de cette variation. 8. Sur la PI. 460 nous figurons Zrochoc. Lorièrei Barr. espèce dévonienne de France, que nous avons déjà mentionnée dans notre texte, Vol. IL. p. 76, 1867. Cette forme a été découverte aux Courtoisières (Sarthe) par notre ami M. Gustave de Lorière, à qui nous en devons la libérale communication. Elle se distingue de toutes les autres formes congénères, à notre connaissance, parcequ'’elle figure une hélice fortement turriculée et comparable à celle de Turrilites costatus Lamk. type de ce genre (1801) et qui appartient aux horizons moyens de la craie chloritée du bassin de Paris. Nous avons cru intéressant de faire connaître cette espèce, jusqu'ici inédite et qui nous enseigne, que les Nautilides des âges dévoniens, avaient déjà montré dans leur évolution une forme, qui s’est reproduite, après un immense laps de temps, parmi les Ammonides, dans les dernières phases de leur existence, vers la fin de l'ère mésozoique. Les documens étrangers, que nous venons d’énumérer, pouvant être désormais commodément comparés avec ceux de la Bohême, nous sommes persuadé, que nos lecteurs s’associeront volontiers à nos sentimens de reconnaissance envers les savans, que nous venons nommer et qui ont eu la générosité de mettre à notre disposition les produits de leurs recherches, ou les richesses des collections qui leur sont confiées. Outre les nombreuses formes d’Orthocères, qui sont figurées sur les planches de notre quatrième série, nous présentons un supplément à nos séries précédentes, pour divers genres, savoir: 1. Pour le genre Phragmoceras, nous figurons l'espèce Phragm. saturum, déjà décrite dans notre texte, Vol. II, p. 237, mais jusqu'ici non figurée. Nous ajoutons aussi les figures relatives à 3 nouvelles formes, que nous n0MMONS : Phragm. Bols. ."0"Pl 451 Phragm. baro . . . . . PL. 454 ? provenant de la bande calcaire g 3. Phragm. princeps. . . . PI. 457 5 En outre, nous représentons de nouveaux spécimens instructifs de diverses espèces, antérieurement figurées et décrites. Nous nous bornons à citer ici Phragm. Panderi, dont nous avons eu la bonne chance de découvrir quelques exemplaires, qui conservent la trace de lignes colorées dans leur test; PI. 429. Les autres formes sont énumérées dans une liste spéciale, qui précède cette introduction. 2. Pour le genre Gomphoceras, nous n’ajoutons que deux formes nouvelles, représentées par des spé- cimens incomplets, savoir: Gomph. evolutum . . . PI. 426 Gomph. sacculus PI. 448 | provenant de la bande calcaire g 3. Ces formes réunies aux trois nouvelles espèces de Phragmoceras, que nous venons de citer, sont dignes d'attention, parcequ’elles contribuent à confirmer, de la manière la plus large, la réapparition déjà signalée pour ces deux types, sur l'horizon de notre bande calcaire g 3, après une intermittence très longue, mesurée par la hauteur des quatre bandes: f 1—f2—2g 1—g 2, presque toutes composées de calcaire. 3. Le genre Cyrtoceras est celui qui nous a fourni le plus grand nombre d'espèces nouvelles. Nous en figurons 7, outre 2 autres qui ont été déjà décrites, mais non figurées. Ces espèces sont énumérées sur la liste des formes supplémentaires, figurées ‘dans cette série. En outre, nous présentons de nouveaux exemplaires très instructifs d'espèces déjà figurées. Ainsi, le lecteur trouvera sur notre PI. 429 des spécimens de Cyrt. Orion, qui nous montrent le siphon contre le bord con- cave, tandisque les individus exposés sur les PI. 118—140, offrent tous le siphon placé contre le bord convexe. C'est une nouvelle confirmation des vues exposées dans notre texte Vol. IL. p. 397, sur l'identité générique de certains Nautilides, malgré leur courbure opposée, exogastrique ou endogastrique. Nous appelons aussi l'attention sur le spécimen de Cyrt. Uranus PI. 448, que nous avons mentionné dans la description de cette espèce Vol. IT., texte, p. 644. Ce spécimen a pu être remarqué à l'Exposition Universelle de Paris, en 1867. Nous en devons la libérale communication à l’obligeance de M. Schary, à qui il appartient. Les dimensions extraordinaires qu’atteignait cette espèce ne peuvent être comparées qu'à celles des plus grands Cyrto- cères dévoniens de l’Eïfel, qui sont bien connus de tous les paléontologues. Ainsi, cette forme contribue à nous montrer les singulières analogies, qui existent entre la première phase de notre faune troisième silurienne et la seconde faune dévonienne, bien que ces deux horizons soient séparés par d’autres faunes, variées et indépendantes. Nous avons appelé l'attention des savans, sur ces bizarreries paléontologiques, d’abord dans notre Déf. des Col. IIT. p. 315, 1865, et plus récemment dans notre mémoire sur la réapparition de Arethusina, p. 14, 1869. 4. Le genre de singulière structure, que nous nommons Bathmoceras, a été déjà illustré sur nos PI. 345—346. Mais, depuis que ces planches ont été préparées, nous avons trouvé de nouveaux spécimens, très instruc- tifs, qui sont figurés sur les PI. 413 et 450 de la présente série. Nous saisissons cette occasion pour rappeler, qu'une forme offrant, en partie, les mêmes apparences, a été figurée en 1823, par M. le Doct. J. J. Bigsby, parmi les Orthocères du lac Huron. (Trans. Geol. Soc. ser. 2. Vol. TPE XVI 9262) En 1834, le Prof. Bronn a fondé un nouveau genre sur ce fossile, en le nommant Conoceras. (Leth. Geogn. TONI RP PTS Tige 70) En 1852, feu Saemann a interprété les apparences de cette forme, comme dérivées de spécimens mal conservés de Gonioceras anceps Hall. (Ueb. Nautil. in Palacontogr. IIL. p. 153.) Cette opinion a été adoptée dans les dernières éditions de la Leth. Geognost. par M. le Prof. Ferd. Roemer. Mais, en considérant l'analogie frappante, qui existe entre l'apparence du siphon dans Bathmoceras et la bande à chevrons superposés, qui se voit sur la figure citée de Conoceras angulosum Bronn., nous avons cru devoir admettre et rapprocher ces deux formes dans la colonne des types hétérogènes, sur notre tableau de classification. (p. 2.) Nous pensons même, que des observations futures pourraient aboutir à constater l'identité de ces deux types» et, dans ce cas, la priorité étant en faveur de Conoceras, notre Bathmoceras passerait dans la synonymie. Distribution horizontale et verticale des Céphalopodes, dans les contrées siluriennes. L'indication et l'énumération de toutes les formes de Céphalopodes, que nous avons découvertes dans le terrain silurien de la Bohême, se trouvent complétées par la publication de la présente série. Nous sommes donc, dès ce moment, en mesure de formuler les principaux résultats de nos observations relatives à l'apparition et à la distribution verticale de tous les représentans de cet ordre, connus jusqu'à ce jour, dans notre bassin. Mais, pour donner un plus haut degré d'intérêt et d'utilité à cette communication, nous croyons devoir exposer en même temps et d’une manière comparative, les observations analogues, que nous avons faites ou recueillies, sur les Céphalopodes des autres contrées siluriennes, en puisant à toutes les sources scientifiques, à notre portée, depuis l'origine de nos études. Comme ces documens sont précisément ceux qui, par leur nature, doivent avoir le plus de poids dans Ja discussion des hautes questions agitées de nos jours dans la science, nous croyons convenable de les présenter, dès aujourd'hui, d’une manière partielle, en considérant seulement la période silurienne, et en nous réservant de les exposer avec plus d’étendue dans nos études générales et finales, qui embrasseront toute l'ère paléozoïque. Par suite de divers privilèges naturels, la période silurienne nous paraît être de beaucoup la plus instruc- tive, parmi toutes les périodes, que la science distingue dans cette ère. Le premier de ces privilèges consiste en ce que les faunes siluriennes sont incomparablement plus riches en formes animales et beaucoup plus contrastantes entre elles, sous le rapport des progrès graduels de leur com- position zoologique, que les faunes subséquentes, dévoniennes, carbonifères et permiennes ou dyasiques. En second lieu, dans l’état actuel de nos connaissances, les temps siluriens semblent encore être le berceau de presque tous les types paléozoiques, qu’on voit successivement apparaître, dans les trois grandes faunes, qui se succèdent durant cette période. Chacun de ces types, dans sa première apparition, loin de se montrer sous une forme embryonnaire et imparfaite, possede, au contraire, dans son enveloppe testacée, la plénitude des caractères, qui distinguent les représentans de la même famille, dans la faune actuelle. Malheureusement, malgré ces grands privilèges des faunes siluriennes, les documens qu’elles nous four- nissent, dans l'ensemble des contrées explorées, sont loin de nous livrer Ja révélation, qu'on semble attendre de la géologie et de la paléontologie, au sujet de l'apparition des êtres animés sur le globe. Cependant, l'étude de ces documens positifs, tout incomplets qu’ils sont, peut nous rendre un éminent service, en nous prémunissant contre certaines erreurs des théories purement intuitives, qui entraînent aisément les croyances hors de la sphère des faits, c. à d. hors de la sphère de la science. D'ailleurs, cette étude ne saurait manquer de faire luire à nos yeux quelques nouveaux rayons de lumière, sur celles des plus anciennes manifestations de la vie animale, qui sont clairement et indubitablement accessibles à nos observations. Ce bénéfice scientifique suffit et au delà, pour entretenir notre activité et notre courage dans nos recherches, sans que nous nous flattions du vain espoir de dévoiler le mystère des origines, qui nous semble impénétrable à tous les efforts de l'intelligence humaine. Dans ces convictions, nous croyons offrir aux savans un sujet digne de leur attention et de leurs médi- tations, en réunissant dans ce travail tous les documens à notre connaissance, sur la distribution horizontale et verticale des Céphalopodes, et principalement de la famille des Nautilides, qui a tenu l'un des premiers rangs, dans les faunes seconde et troisième siluriennes. Nous nous sommes efforcé de coordonner nos matériaux, de la manière la plus simple et la plus claire, en les présentant dans quatre sections distinctes, comme il suit: Section EL Nous avons réuni, dans cette première partie, les tableaux nominatifs des espèces de Cépha- lopodes, exposant leur distribution verticale dans chacune des contrées siluriennes, que nous considérons comme des unités géographiques. Celles de ces contrées, qui ont fourni des formes de cet ordre, introduites dans la science par quelque publication, sont les suivantes: Grande zone centrale d'Europe. I. Bohème. II. Krance. III. Espagne. IV. Portugal. V. Sardaigne. Grande zone septentrionale. Europe. Amérique. TR Angleterre. TI Terre-Neuve. TT Ecosse. IT. Acadie. III. Irlande. III. Canada. TVA Norwége. IV. Nouvelle Bretagne. F. Suède. F. New-York. VI. Russie. VI. (Wisconsin. VII. Thuringe. VII. \Iinois. VIII. Franconie. VIII. Missouri. IX. Saxe. IX. ''ennessée. X. Harz. | D'OR Allemagne XII. lniollande jieloes errat.) Contrées diverses. I. Himalaya. II.’ Tasmanie. Nous passons sous silence quelques contrées, dont la faune est peu explorée et consiste jusqu'ici dans quelques espèces, assimilées à des formes décrites dans d’autres pays voisins, notamment en Amérique comme Ver- mont, Michigan &c. Nous avons jugé, non seulement utile, mais indispensable de présenter, dans chaque contrée, la série des subdivisions stratigraphiques, que les géologues compétens y ont établies. Le nombre et la diversité de ces étages locaux doivent être pris en considération, dans la comparaison des diverses régions. On ne peut se dispenser d'en tenir compte, si l’on veut étudier lapparition, la durée et les intermittences des types génériques. Nous avons puisé, aux sources propres à chaque contrée, les élémens de nos tableaux, qui constituent la substance principale de notre travail et la base de toutes nos observations qui suivent. Afin de rendre homogènes et immédiatement comparables les documens provenant de sources très diverses, nous avons dû appliquer aux Céphalopodes de tous les pays une seule et même nomenclature. C’est celle qui est exposée dans notre tableau de classification, qui précède, (p. 2 ) et qui nous semble la plus simple. Elle s'écarte peu, d’ailleurs, de la nomenclature suivie par les principaux savans, auxquels nous empruntons nos matériaux. Mais, dans les cas, où nous avons cru devoir changer les noms génériques employés par les auteurs, nous avons considéré comme un devoir, de rappeler leurs dénominations primitives, dans une colonne intitulée: Synonymie, et qui suit immédiatement la colonne des noms spécifiques. Cette méthode nous paraît préférable à celle qui con- siste à écrire sp. après les espèces transportées d’un genre dans un autre; car cette indication sp. ne rappèle pas le genre primitif, qu’on aurait intérêt à connaître. Dans les tableaux de cette section, les genres sont rangés suivant l’ordre alphabétique; mais les sous- genres, indiqués par des caractères différens, sont placés immédiatement à la suite des genres dont ils dépendent. Le nombre total des espèces distinctes d’un genre, dans chaque contrée, est indiqué dans la première colonne à gauche, qui est aussi celle des numéros d'ordre. Comme certaines espèces se reproduisent dans diverses contrées, nous les indiquons par des lettres itali- ques, dans chacune de leurs répétitions horizontales, ce qui les distingue de la première apparition signalée. Le nombre de ces répétitions est noté à la suite de chaque genre, dans chaque contrée. Ces simples moyens permettent de calculer facilement, pour chacun des types génériques, le nombre total des espèces distinctes, qu'il a fournies, durant la période silurienne. Quant à l'indépendance des espèces énumérées dans nos tableaux, nous avons cu devoir l'admettre, d'après l'autorité des paléontologues, qui les ont établies, dans chaque contrée. La comparaison détaillée des formes nommées dans des régions différentes pourrait amener, peut-être, quelques réductions dans le nombre des noms spécifiques. Mais, ce travail ne saurait être entrepris d’une manière fructueuse et digne de confiance, qu’en préseuce 8 d'une collection générale de spécimens bien conservés, qui devraient être soigneusement confrontés. De semblables matériaux ne sont pas à notre disposition et ne sont jusqu'ici rassemblés nulle part, à notre connaissance. C’est une tâche que nous léguérons à nos successeurs dans la paléontologie. La dernière colonne, vers la droite de chaque tableau, indique la date de la fondation de chaque espèce et l'ouvrage dans lequel elle a été publiée. Cependant, en certains cas, au lieu de rappeler la première mention d’une dénomination par un auteur, nous avons préféré citer l'ouvrage, où le même fossile a été régulièrement décrit et figuré par le même savant. C’est ce qui a lieu pour diverses espèces, annoncées par M. le Chev. d’Eichwald, au moyen d’un simple nom, dans des ouvrages déjà anciens et qui n’ont été réellement introduites dans la science que par les descriptions et figures publiées dans sa Lethaea Rossica, en 1860. Nous n'avons pas cru nécessaire d’énumérer les localités où se trouve chaque espèce. D'un côté, ces localités sont quelquefois trop nombreuses pour pouvoir être citées, sans augmenter beaucoup la surface de chaque tableau et, par conséquent, sans nuire à sa concision et à sa clarté. D'un autre côté, la connaissance de ces loca- lités n’est pas indispensable, pour les considérations que nous avons à présenter, sur la distribution des Céphalo- podes siluriens. Nous ferons remarquer, qu’un examen, même superficiel, des tableaux de cette section suffit pour donner lieu à une appréciation assez approchée de la répartition horizontale des Céphalopodes, entre les régions siluriennes jusqu'ici explorées, sur la surface du globe. Section IL En prenant pour base les documens exposés, nous étudions l’évolution des Céphalopodes dans les faunes siluriennes : primordiale, seconde et troisième. Dans ce but, nous présentons, pour chacune des con- trées considérées, un tableau qui résume numériquement les tableaux nominatifs correspondans de la première section. Mais, dans ces résumés synoptiques, les genres, au lieu d’être rangés par ordre alphabétique, sont groupés suivant l'ordre de leur première apparition dans la contrée relative. L'étude et la comparaison de ces groupes, soit dans chacune des régions géographiques, soit dans les grandes zones centrale et septentrionale, donne lieu à d'importantes observations et conclusions, sur divers sujets, tels que: 1. L'antériorité de l'existence de la plupart des types génériques, sur la grande zone septentrionale, en Europe et en Amérique, par rapport à la zone centrale d'Europe. 2. Le contraste dans le développement des formes génériques ou spécifiques, c. à d. dans l’évolution successive des Céphalopodes, sur les régions et sur les grandes zones comparées. 3. Le phénomène habituel, mais jusqu'ici peu étudié des intermittences des genres, dans toutes les con- trées explorées. 4. La distinction entre les genres principaux ou cosmopolites et les genres secondaires ou locaux. Section III. Nous exposons dans cette section les connexions établies par les genres et par les espèces de Céphalopodes, d’abord, suivant le sens horizontal, entre les contrées siluriennes, comme entre les grandes zones; et ensuite, suivant le sens vertical, entre les faunes siluriennes successives. Section IV. Nous énumérons, dans un Répertoire général, tous les Céphalopodes siluriens, appartenant aux trois familles des Goniatides, Nautilides et Ascocératides. Les genres de chaque famille sont rangés par ordre alphabétique et nous indiquons la synonymie de chaque type adopté. Les espèces sont énumérées suivant le même ordre, et nous indiquons la faune à laquelle elles appar- tiennent, ainsi que les contrées où leur existence est constatée. Ce Répertoire fait ressortir la rareté des répétitions horizontales des espèces dans diverses contrées et la rareté encore plus grande de leurs réapparitions dans le sens vertical, c. à d. dans les faunes successives. Avant de terminer ce travail, nous nous proposons de constater les progrès successifs, qui ont eu lieu dans la découverte des Céphalopodes siluriens et de rappeler les travaux méritoires des savans, qui nous ont précédé dans l'étude de cet ordre. Dans ce double but, nous présenterons un résumé comparatif des énumérations de genres et d'espèces, publiées: en 1842 par MM. d’Archiac et de Verneuil, 1849 par le Prof. Bronn (/Zndex), 1850 par Alcide d'Orbigny, 1852 par M. le Prof. Giebel, :1858 par le Prof. Bronn (Leth. Geogn.), 1868 par M. le Doct. J. J. Bigsby. Sect. L Tableaux nominatifs de la distribution verticale des Céphalopodes siluriens. Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 1 À Bohème Planches 3|d4|d5| 4. Bactrites . . Sandb. Sandbergeri . . . Barr. RE ES RS) Er DEN RTS EN AU EPS RON IG ET : [l 2. Goniatites de Haan. ambigena . . . . Barr. amoenus . , . . Barr. Bohemicus . , . Barr. crebriseplus . . . Barr. CHISPUS 2. Barr. ||: | CMACIANE Ne Bart |A) Sete LS) PS pt CR A AIO se FOCUS ee Barnes || LISA PAIE) EE Re CAR ENS | +. je | 2 | 7—10—11—17 LEO ONE MERE 2 on EE DE D SE LP ÊTRE A Re ES lituus Code 0. Barr: ||. let PACE ete ei ee EN PEN EE ETC) neglectus . . . . Barr. | . | 3 occultus . . . . Barr. | 9 plebeius . . . . Barr. 5-6-7-241-242-244 simulans . . . . Barr. solitarius (Lituit?) Barr. | SOINS EEE BAT: tabuloides . . . Barr. LOC, PMR NL ET = © © OO 1 OO Or BR © D mi 2 n.* HER 12 | 13 14 15 16 17 | | | Let + : Types hétérogènes. Faunes siluriennes Planches [F d1|d2|d3|d4] 45 f11f2 | &. Nothoceras. . Barr. Bohemicum . . . Barr. 4. Bathmoceras . Barr. complexum . . . Barr. | . Qi o ES PS EME ER RO EN Pr praeposterum . . Barr. | . ll... |... 1.1. N.r. |. 1246—413—450 Le VESTE 10 Contrées de la grande zone centrale d'Europe: Famille des Nautilides. Faunes siluriennes | Nr. _ ch H Le. Le | Planches Bohème à D E|F| G H d1|d2/43|d4/d5le1/e2f11f2lg1|g2[g3|h1[h2[h3 | 5. Adelphoceras Barr. | 1 Bohemieum . . . Barr. | .|.|.|.|.|.l.l.|:1.l.1. +|. | rl 6. Cyrtoceras Goldfuss ra 1 accessor . . . . Barr. + |, | 208 2 ACICS Bart: |INe NI ES + NI. 168 3 acinaces UN .0.0.-Barr. |. |.) NE) NN ES, A MIS 124 4 CUT EME M QU Ed a EO NO En EG ON RS EN ENS LA Ou EE | 151 5 acyritos). "Barr. IH. 300 6 adjutor . . . . . Barr.| . |. |. +]. . | 204 7 aduneUm 26 -- Barr ||) 0) PS PONS) EDS | 169—181 8 alvendee-DAE:|e0 A0) PA) SN Cul) Non 20) AN OS | GES LS | 118 9 aemulus . . . . Barr. | . +. .N |. 1e). oQie | 240 10 aequale . . . . Barr. le ENS ER 1108 202—429 11 agnatum . . . .Barr.| . |. |. +|. Mae 12 Ajax trs esBarr ele lea ea ee sr NET RM EIITEe 13 alenume 0 barre NP SE ax EN EN PO on PEN RTE: 14 Alinae er ubarr ele en Rennes EMI Et : +. |. | 135—136 15 Alphaeus . . . . Barr. + |. -|-|-)120 16 ambiguum . . .Barr.| .|. +. «|. |: /|./1158—203 17 | ancillans . . . . Barr.| .| [+]. |. |. |.) 206—207 18 Angelini . . . . Barr. 1ES Pa HN AE M 4521577200 19 anormale. 0 -1Bacr cu 0)E0) PR IMeN NES PORTER URSS ENS QOs US | 0 Sen TSS MS 0) 20 apedumes 0-00 Barr ee lelreNe ele eee IRIS UN ES ER 4E 21 SNaspirans Ne Barr: I AE RE EC EE A ON EG SA ES EE ON EN ESA RE T1 22 baculoides . . .Barr.| .|.|.|.1.1.1. + |. ENNEMIS 0€ 23 Bavie en Barr |A lt) tIte + |. ON A US RU EEE 24 bellulum . . . . Barr. | .|.|.|.|.|.\1-.1|-.1. CRE I ENENIES lR2e 25 Beaumont... Barr. |... |. 40. +) HI ||. ||: 1M65 26 Beraunense . . . Barr. | .|.|.|.|.|.l.|+|.1.1.1.1.1.1\.1.1183 DIT birenent- "7 Barr. | || -1ru|-tINe +l.|.|.1.1.1.|.)1.1170 28 Bol Barr, |... +). |. |.) 119—145 29 bombyx . . . . Barr. | AE ee ES Eo | ÉEN A CAIE) 3041 bonum . ce 2 Barr lee lle | NAME AN et AG 31 Do talus ee CC Barce|leeDe) Re DES) PEN PER ER LES VESTE ,2S CE A5 32 bryozoon . : . . Barr. | . |. A EEE D ES LA TS AR GR RE 33 ROUE tee Barr) fe PNEUS NES ER NE 427 34 Camillae #2": Barr. ||. | +)... -|-.|.1134 35 Canvas ce: Barr ||. 40e lENIPeS) En ECS EN SP) PE MS S 36 capuloides . . . Barr. | . +|.|.l.|-1.1.1.).1166 a ae pue SORA ER RD ES RDDRES ) 38 caruma te 0 Barr |RelPe1Fenlie Pet |NeN PRICE 0e Alerter Me 39 circumflexum . .Barr.| .|.|.|.|.|.|.+|.|.1.1.1.1.1.1|.1120—208 ! 40 clavulus . . . . Barr. | . |. | .|.|. |. 4. | .N. 1.1. Ne 1. 1.11457—197—223 | 41 CYR Barr, SES Po LE NE lee Pré 42 cognatum . . . . Barr. | . = DA O7 RO EC M A A NC 43 concors. . . . . Barr. | | 168—174 . | 206—240 his . | 113—240 167 tt. |. |. 1.) 148—159 166 [TR /47-2149-150-151-427 1552217 136—138 123 infidum. . . . . Barr. | : | . | © 124) inflectens . . . . Barr. | 1251 innoxium . . . . Barr. | .|.|.|.!. | 126 insociale Barre tele DEN ECS 127, intermedium. . . Barr. | | 128 inversum . . . . Barr. 129 invisum . . . . Barr. EEE PET REREEEEERE A on |...) )20t RER ER ARR EEE RE le Pa T0 142, malefidum. . . . Barr.| . |. |. (te . 143 Marcoui . . . . Barr. Le 144 medullosum . . . Barr.| 145) miles LC Barr] 1461 mimicum . . . . Barr. | . |. ha 511) Ve M BE 147! minusculum . . . Barr. | | | . | 152 | | LS OMR IS Dan | - || | lee | 153 | junceum . . . . Barr. |} | | | D Cu [AE RE ET ss 132| latens . . . . . Barr. |. (PA EE EE ME EN ES Er 133) lentigradum . . . Barr. | . | | | |. +1. |... 1.118? lentum . - . . . Barr. || | | | | DES 134 Var. de sociale . Barr. | {- pale A leeLLE ME | ES 135 épidumier ae Barrie) UE ENTER | ++] RE | . |. |. |157—168 136| lethaeum . . . . Barr. | .|.|.|.1. ER ONE PAR 137| timosum .. . . Barr. | :|.|.|.|.|.|.+|.1.).1:1.1.). 1.156 138 1ATorante- Ban) EE) MEN EST ER ER | ILS2 139 longaevum . . . Barr.| | : |. + |. | 130 140 Jongiventris . . . Barr. | . | | Ie | | 203 141), maculosum . . . Barr. | | - [+] : | | 155 + |. sÉ +] [| + À A PRES EN NE RE EC) De a LR pal ee if 118 | 171 148 NM 0. 6. Barr:| 149) miserum . . . . Barr. | . 150! modicum . . . . Barr. | . 151! moestum . . . . Barr. | . + : FÉES Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 13 Faunes siluriennes 1. FT T : - sE — LR Planches Bohème |, D E|]Fr| G | x | di|d2|d3[d4/d5le1/e2/r1[f21gt{g2|g3/h1/h21h3) 1751 pileolus ….—.-".Barr. |. |: ||. | | | | | Cyrtoceras (suile.) | | | | | TT). /148-160-165-176-200 Ale A PA NAT 145 . |. 132—143—144 .|.|. |. |. /165—200 TANT Murchisoni ,. . . Barr. nautarum . . . . Barr. | negatum . . . . Barr. | nescium Barr. | . Sea fe (Mn neutrum -.. ." . . Barr. | | nietune.. 0 Bar | 02) te | 20 | MUdUM rte Darliesl-nin. 0-0 | | 198 nobile . : . . . Barr. | . |. |. |.| | 172 | nocturnum . . . Barr. | . | - |. - |. [#21 l | 142 EBNunR EL Barr. | | Rel | | | 207 | SA |.) 4202 AE EN EE ES I La AR Le CARS 197 ler ae le 1e 52 133 le). [le]. |. l118—140—429 PER ET EN EN AN ON PA AET ES | | | | nuntus Ms. barre ODeSUM. 1. 0-0. Barr. Ie obscurum . . . . Barr. obtusum . . . . Barr. | . |. |. |. |. omissum . . . . Barr. | OCTO RNA Barre| id. Var. opposita Barr. | \ orphanus . . . . Barr. IAE Panderi . + . . . Barr. . |: parvulum . . . . Barr.| : | - Et El patiens . . . . . Barr.| - | - |. | - | patulum . . . .Barr.| - |: | pergratum . . . . Barr. | le perversum . . .Barr.| .|-|.|.1.|.|+4 SES OA Re tot] PEU EE Er SN EE EE EE EU .|-|.|.|.1146 | 110—126—204 | «|.|.1./199 SES A NE LE el PARA AI EE a PS AS ee LEE Phillipsi . . : . Barr. | . |. |. |.|.|.1+ SR RP ne | eu MP ee Pet loto pre | plebeium . ._. .Barr.| . ||... {|C0+| IDE |. |. |.l./.1.1109—157—207—208 Pluton 20: - Bar | ||. |.| |: |. REA FEB SE NEA | 142 Pollux 1.0." Barr. || LE) | | | Var. de Castor. . Barr. ||" ie seal AS A EN A RENE ||.) . | - | 147—153 halte els | | 116—206 notensh #0 Barr praeposterum . . Barr. <= primitium - . . . Barr. |. | |. |. problematieum . . Barr. | . | + |. |. |. |. 1|+ prudens . . . . . Barr. | | | | RODRRE . |. | 167 | pugio . . . . . Barr. | .| EN ES | AE | "1156308 | pulchellum . . . Barr. | | - À |. 1.1.1. 1164 uasi-rectum . . Barr. |) | | | | | id. Var. contraria Barr. | j- : a HE D Nu ÉS HER quidam . - . . . Barr. | . |. |. |. |. | 61 I EN I ER TEE Ramsayi . . . .Barr.| .| . | Ê | | | | 179 TACUMEE 0-0 Hart: | :|+|.1 | 113 sl 1164 SAR ET ee eee) 96139 2 ON ER SE EU En ee D ETE TEDELIC re BATT: recurvum . . . . Barr, TR NON TT NEA EE ET EN EE ENS | retroflexum . . . Barr. | .| | : nn t94s FIFA M ue - Barr. | . |. |. |. fl. |. |.|. | - | 132 | Roemeri . . . . Barr. | . | | le | . | 203 rotundum . . . . Barr. | .| ; NA Et RU UE EEE | rugatulum. . . . Barr. | .| | ES RER LE A BE rusticans . . . . Barr. | | 428 DORE . | 149 - |. +1... . | 145 Salteri® V1: - . Barr: | | £ || 1.) el.) “le . |. 1 134—201 | | sanum . . . . . Barr. SCHALYES. 2... Bar. He EH HE: HE HE + + +++++ 14 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. F Faunes siluriennes Nr. _ LL L Planches Bohème D EF | « H 2143 ld4/d5lei[e2|r1[f2l81|g21g3|h1|h2|h3 Cyrtoceras (suite.) 203 SeCAns Re 0e BAT. . [+]. 159—181 204 selectum . . . . Barr. . [+]. 130 205 semitectum . . . Barr. .|+|. 198 206 HOQUAX 0. Dalre . | +. 152 207 serratum . . . . Barr. +|. |. : 240 bis 208 TU UN QUO ES ET . [ +. . |122—137—138 209 BICAM = ES. -2. e Dar- [+]. | 124 210 Sienus: 20... - Barr. .|+1. 179 211 simulans . . . . Barr. . |+|. 164 212] Sinon. .7 - Barr. .|+|. 144—157 213| sinuatulum . . . Barr. . [+1 153 214 ROCIAle ee ct t - DAT: .|+|.1l. . | 108—205 215 solitarium . . . . Barr. .|+|. 155 216 SOBIA ES 0.0 - EApBari. . | +. 140 217 speciosum . . . . Barr. MARS 5 170—178—217—425 218) sporadicum . . . Barr. «|. Hi+ 151—205 219] strangulatum . . . Barr. . +]. 140 220| stygiale. . . . . Barr. | . . +]. 131 sub-rectum . . . Barr. =: Var. de corniculum Barr. | "te | 1er 202) ASubssi ee e Barr: : | +. 177 223| sulcatulum +. . . Barr.| . IE 197—207—240 bis 224| superbum. . . . Barr. vErle 2 128 229 superstes . . . . Barr. HlociIlé + 154 226| tardum. . . . . Barr. | . | . [+]. | |116—147 227| tesseratum. . . . Barr. | Er | 199 228| Thetidis. . . . . Barr. él: 112—208 229| timidum.. . . . Barr. | . . [+] : . | 126—135—203 230 PeTrIby ce 0 Barr. En l 157 231 triste ae C - Barre frothe + 354 232] truncum . . . . Barr. | . LEE | | 196 233| tumefactum . . . Barr. oc 168 234] ultimum . . . . Barr. | . SN EE | . | 129 235| uniforme . . . . Barr. | . +1. |. | 207 236 Uranus 0. 0. Barr + - |. 196 237| urbanum-. . . . Barr. | le |+le | | 198 238| validum . . . . Barr. | |". |. | | 114 230) Vexin PBarr:|| #2] +|+] - |154—157—223—240 bis 2AD|Mverna 0-0. Barr: | ++). | 108—147 241| vestitum . . . . Barr. | . +|- |. | | 173 242| veteranum. . . . Barr. AE ë | 208 243) victor #0 Barr. 0 Er AE | . | 132 244 virgula. . . . . Barr. | +|.|.1). 173 245| vittatum .* . . . . Barr. | - LI. IM53 246, VIVAX 1 0.6. MU CIBAIT- .|+|: : 119 LATE TeRTa te 0 ET ABarr <|+I. 1.1. é 168 2l26bul6|4l8| |11 +. Gomphoceras Sow. den) | 1 | accedens . . . . Barr. L at 78—92 2 ÆPTUMU.- - Le BAT. + 79 3 Agassizi . . . . Barr. . [+ 88 4 Alphæus . . . . Barr. 26 83 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Nr. 35 45 | 56 I. Bohême Gomphoceras (suite.) amphora . Barr. amygdala . . . Barr. anonymum +. . Barr. atrophum . . Barr. Belloti . Barr. biconicum . . . Barr. Billingsi . Barr. Bohemicum . Barr. capitatum . . . . Barr. centrale..." Barr. cingulatum . Barr. clava . . . Barr. conicum . . Barr. consobrinum . . . Barr. contrarium . Barr. crassiventre . Barr. curtum . . Barr. cylindricum . . Barr. decurtatum . Barr. Deshayesi . . Barr. emaciatum . . . Barr. evolutum . . Barr. extenuatum . Barr. ferum . Barr. gracile . . Barr. gratum . . Barr. Halli . . . Barr. Haueri . . . Barr. imperiale . . Barr. incertum . Barr. incola . Barr. magnum . . . Barr. mancum . Barr. marsupium . Barr. microstoma . Barr. mirum . . Barr. mumia . . . . . Barr. myrmido ,. . . Barr. nanum . . Barr. nuciforme . . Barr. obseurum . . Barr. ovum . . . Barr. peramplum . Barr. pollens . . . Barr. porrectum . . Barr. primum . . . Barr. probum . . . . . Barr. rectum . . . Barr. rigidum . . . Barr. robustum . . Barr. rugosum . Barr. sacculus . Barr. semiclausum . . Barr. Planches Faunes siluriennes I I [LL 8 D EF | çG H d1|d2|d3 |d4 gtlg2|g3|h1|[h2 : .[+|. + D) | 78—104 . |. [+]. | 77—80 EU Ie 106 : AEPIr 79 |. [+ le 712—82 one 00 . [+1 | 1105 . . [+]. | 74 . ele | | 75 . . [+]. | . | 74 . [+ . |. | 69—76—106 . [+]. 77—92 . [+]. : | 75 . [+ | 69 . [+] : | 82—87—105 .|+|. L'etke | 85 AUS . |. +): | 243 +. | | 79—104 +| DRE | 75—92 .|+| | EM ||Lo | 73—101 |. ie | 243 qe A +. 426 . . | +]: | 88 +1. 1. 80 |). | 105 . EM lo | 73—82 +1. {1.1 | 74 [+]. |. | 72 . . | | | 86—87 ; 2 fée | +. | 106 EC | 68—81—92 SEE EN AN | | 89 AE SES) | 70 SEULE 90 AECIR | 72—92 310 le | | 82—91 . +). KE) . | 7o—92 SEL | | 69—92 : : AE | 71 SPA RENES SE 75 l. [+]. | 72 . |. PAIE | 75—84—105 : NE «|. [+]. 91 .I+). | 85—91 - [+ |. : | 81—89 RES | 89 - [+] | | 72 Ê [+]... 69—81—104—106 ba - |. 83 MEL Qae | 70 : s . | +. ie . | 69 HAS +1, 1.1. 1448 . + |. . = ES 16 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Faunes siluriennes Nr. Le ad 2 | Li Planches Bohème ; D E |F | G | H Che d3[d4[d5let|e2|f 1 f2|g1|82|23/h1/h2jh3 | | Gomphoceras (suite.) | 58 BENCX NL ee BAlr: SRE + | 104 59 | simplex. . . . . Barr. + 68 60 singulare . . . . Barr. | [+ |+). | . 70 CE CRE Barr. | EE FE 82 62 | sphærosoma . . . Barr. AE . 104 63 staurostoma . . . Barr. || à La 73 64 | stigmatum. . . . Barr. | +|. | 3 75 65 | striatulum . . . Barr.| |. +1. |. | 71 66 tenerum. . . . . Barr. | [+]. |. | - 81 67 | transgrediens . . Barr. | PE SA En 105 68 | transversum . . . Barr.| . | (+). |: | | 106 69 | tumescens. . . . Barr. | j.|+l:l.1 | 81 70 | vellerosum . . . Barr. L. +] | | 85 71 Verneuili . . . . Barr. | . |. +1. | 74 RO ARYERDA RER. de - 0- Barr) 2 » IH]. | 5 ; 77 73 sp. (jeune. 1°* âge) SRE EAN EN ER .| 81 He) | | 8. Gyroceras . . Konk. SE To 1 alatum . . . . . Barr. PE +. | - 5 44—103 2 | annulatum . . . Barr. | | |. +). 44 3 circulare . . . . Barr. | - | | | | + ‘ 10 4 devonicans . . . Barr. | . | A PRIE + 240 5 minuseulum . . . Barr. | . | | 5 | : | + 30 6 nudum . . . . . Barr. | | | | x | +| | 43 7 proximum . . . . Barr. | . | | CN EN ES 103 8 tenue. . . . . .Barr.| - |. | | MR PE An 11—17—240 | | | [Te fa alt | 9. Hercoceras . .Barr.| | es mdrr re 1 mirum . . . . . Barr. | SE En E 42—43—102— 241 2 Var. irregularis . Barr. | lle En] 43—241 | » 10. Lituites . . Breyn. | 1 primulus . . . . Barr. | - |+]. | . |. | 99 [1 | 41. s.g. Ophidioceras Barr. FT | | 1 amissus . . . . . Barr. ACTE EN RENNAIS 2 proximus . . . . Barr. - | +: . Ô 45 3 rudens . . . . . Barr. CIRE 45 4 simplex . . . . . Barr. | . . |+|+ | 97 5 ten e CRbarr. . | + . 45 6 tessellatus . . . . Barr. .|+|. 97 | AE 42. Nautilus . Breyn. | ee 1 anomalus . . . . Barr. | NE EE ES En ER ER a 2 Bohemicus . . . Barr. | ICE + |. | 32—33—34—35 3 desideratus . . . Barr. +] - 34 4 Sacheri- -2. Barr: +| . . 39 5 Sternbergi. . . . Barr. +| . 36—37—41 6 tyrannus . . . . Barr. IE AE 38—39—40 7 vetustus . . . . Barr. no. LE An s 35 5) 2 Pre M à. Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 17 à Faunes siluriennes I. il " ll Planches Bohême ANETOLE ET F_ FE G | Te H E Le signe * indique les espèces figurées € | ——— | | dans cette série di|d2|d3[d4/d5let|e2/f1[f2gt[e2/g3/h1[h2[h3 13. Orthoceras Breyn. 1 * aberrans . . . . Barr. . [+ reel 0 MON EN Le 2 2 * ablatum . . . . Barr. SUR TE] A EN on SU EN IE 3 * absconditum . : Barr. | .|. . [+ 456 4 accedens . . . . Barr. . [+ 298 5 PACS TBE: IH... 1.1. 1.1328—365—410 6 Avteon ue Barr: ON RS ON LCA PE Ce 6 PA) CE 6 2 Ml <|Hl. ll. ll. 1e 1.1366—401 8 | + acuarium? . . Münst. AAAR . 407 01. DNBEadolescens 0-0 Barr 4100000007 een Pen EN El LS 452 10 * adornatum . . . Barr. .l-| Hi. |.|-|.)1.1353 11 *Pæmaus 0.0. Barr | eee) een E les . 421 12 * æquabile . . . . Barr. | . |. |. |. |. |. +]. 1. : . 366 13 | * Agassizi . . . . Barr. +]. + is 227-228-280-281-282-353-309-121-16 14 ÆPAICYON 6. Barr. 7e + 424 15 alpDa eu Barr: + |. 279 16 alternans . . . . Barr. | . |. 193 - 17 FPaltcolae ee Barr |) ele na + | 359 | Vol. 18 * alumnus . . . . Barr. : .|+|. 364 19 amaltheum . . . Barr. ; +. + 424—453 20 ambifarium . . . Barr. + 308 21 ambigena . . . Barr. + 268 Dan amount 0-0 -1Barc-|l-1|11MNINeSINS ++ PE 904 9054032405 23 * analogum . . . Barr. 1e +]. |. |. 424 24 * annulalum . . . SOW. | + + +|-1.):1225—290—291—441 25 anomalum . . . Barr. [+ 239 26 aperiens . . . . Barr. + + 344 OPEL ee SC ADarr || et Var. de transiens Barr. | |‘ mn FE 28 aphragma . . . Barr. + .l.l.|.1.1.1277—319—327 29 MVADIS a ee Barr |A SN AIS DE) Per I Pen RE 30 NOÉ a ON PE PA EE | 255—262—327 * approximans . . Barr. |} 31 de de Hoernesi Barr. | (ES ns Hire 32 | * arancosum . . . Barr. | Pole ele N Ne eee Te). 1337—338—339—340 33 ARE MNT dr EN PEN RO AE CA Een EI ET ES AN en et 34 | * arcitenens . . . Barr. | Cr EN EE EE LA ne ee SP LES SDS PAUSE Ceban )PARe) SES) A CE 920 329364 261] MAriel 0." Barr: | [Ne Pot. TON Te |. 1450—453 37 /Arions::.0. Barr. |}, | | 2 ON EST A EEE 38 Æartfex 0.0: :Barr | | + boues ET 39 * arundo . . . . Barr. | : +|.1./1.1424 40 | * asparagus . . . Barr. | + | 317 41 * assecla . . . . Barr. | . + | 399 42 * assectator . . . Barr. + |A OLA RE 43 astutum . . . . Barr. | + AIRE 44 Bacchus . . . . Barr. + + | 213—270—271 45 | * baculus . . . . Barr. | + 355 46 ÆAbarbarume 0.2 -/Barr || ele cle + 357—358 47 PRPBAVIEI nes ce Date lnal etes reut. +|| : 379 48 bifidum . , . . Barr. +. 251 49 | * bifrons . . . . Barr. ++ | 367—442 50 * Billingsi . . . . Barr. + |. 211—257—263—446 pau AE RÉ dd ie De ' d PET OP ET TO TE 18 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. | Faunes siluriennes < A : T ll Planches | Bohême = | D E F Te G m | Le signe * pos. Je Gas figurées | d1|d2|d3|d4)d5let |e2]f1|f21g1|g2|g3|h1|h2|h3 Orthoceras (suite). 51 * bipellis . . . . Barr.| . |. | |. |. LIEN MN NN IR 308— 402 52 #Abisignatume... Barr |. eu ES) 0) In ENTRE D N4A TG 53 * Bohemicans . . . Barr. | . |. |. |.|.|.l.1.|.|.l.1.1+1.1).1.1)356 54 Bohemicum . . Barr. | .|.|.|.|.|.|+|41.1.1.1.1.1.)./).1214-215-288-289-310 55 onu - Barr | tele NII) 062) | 06 22e VOUS QUE | 92 172113 56 FNBranikense "0e Bart.|.0||20) 0010) BED) PSE le AR AE ER DPI QE T5 pi Bronnie 2 -2/1Barr|e0|0) el A EU CE) Ru) 0e) EAN RU AC ES AC SS SAME dpubor Barr || ele en NS te AN CR ES TS 59 caduceus et Barr |) ane ae HIER Nes PAIE AIN 297 caelebs. . . . Barr. | | qu ; ë sp Var. de dulce . Barr. ||'| "|" [as $ +]. 294295 É 61 calamoides . . . Barr. +. 164 62 NCapax 0e . Barr-|Hsill-0l eu) e En EE | MN UE ES, CA AN 001322329426 63 | * capillosum . . , Barr. +. HIH). 1H). |. 1 325—357—394 64 | * captor . . . . . Barr. PA Er Re NE GS 65 carcerale . . . . Barr. lle [2 ou Se A Es 50) 66 carminatum. . . Barr. || . |. |. | é < +] |. 1.111261 67 #Ncauliforme .... Barr: | .4|l II" Dale .l+1.1.1423 68 | * cavum. . . . . Barr. | ++|.1.1. 1.1/1). ). 7). /223-363-378-384 ?-400 69 centrifugum . . Barr. UNI el Ne | sh. 1323 70 | * circumrosum . . Barr.| . |. |. |. ls É SE A ON AE ES 71 * circumsutum . . Barr. | . |. le) NN AS EN OA EE SU St SG) Ke2 CHU barre | | ll. +.) l ep). 1185 ES: ton clavicular 2e uBarr || PAU . (+ NS ae 74 clepsydra. . . . Barr. | | | ||. HIS). le). |." 1319 751% eollega, : 24. Barr | . |. |. |, |. selle oil late 1er T6 columella . . . Barr. | ee) me ; 77 columen . . . . Barr. | - [ee 309 r 78 comatum . . . Barr. | : | | IH... . | 299 79 * commemorans . . Barr. | . |. |. |. |. ++. | 360 74 80 ÆCOMPAT 0 Barr leu | | RUE 1 EE 447 81 * componens . . . Barr. | . |. |. |. |.) +] 367 82 | * comptum . . . Barr. | -| ES | an E 332—393 | 83 compulsum . . . Barr.| - |. |. |. He) 78—191 | 84 | * concinnum , . . Barr. | ++). 1. (RU PN RENDENT OS IM85 CONCIVIS 0. 0 Barr: lle fe | | ae LE |. l.l.1.1.1./.1254—326 | 86 concors . . . .Barr.| .|.| |. POLE 307 | 87 | * concomitans . . Barr. | . +) .|.|.1.|-.|.1.1.1.1.1.).)1.1.14138 88 concretum . . . Barr.| . |. PE fRÉRPRIE en ES A + Ne 316 [89 | * confertum + : . Barr. | .|.|.|.|.|.l.1.|.|.1 NE | 423 90 | * confertissimum . Barr. | « Ce 0 EE EN EF on Peel LE Note 423 | 91 confralernum . . Barr. | | +. 329 | 92 conjugatum . . . Barr. | - |. |.|.| +). 195 | 93 connexum . . . Barr. | - |. | +|. ESS SION tr | 94 | * consectaneum . . Barr. | . |. |. |: | +] | 398 ë 95 consobrinum . . Barr. | - |. + 305 96 * consocium . . . Barr. | - |. |.|.|.) Fe PRE ASE) 372—3173—3175—387 | 97 consolans . . .Barr.| - |.) ie Rolle . ne 277 98 conspicuum . . . Barr. | . |. |.|«+|.).|.1\+1. | 279 | 99 #*\constans: . |. . Barr. |! (| - | +). 389 | 100 * contabulalum . . Barr. | - |. IH. . 404 101 contextum . . . Barr. || - | | | +|. 219 4 (102 contrahens . . . Barr. IL. ERA LL | Var.de pellucidum Barr. | | È | 4 | , SE t a [er] CERN 'OOETINEVERN MEN Es ho. Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 19 Faunes siluriennes | | TT me à cn AT 3 Planches L I IE [LL Bohême = D E j F | G | m Le signe * indique les espèces figurées | dans cette série dtjd2|d3[d4/a5fetle2lr 11r2gt|g2|g3lh1|h21h3) ESS | SR LE fr De te ct ep VE I ER ER | DRE | Orthoceras (suite). | *Ycontrarinme... Barr Alle PeUINenILe + En) 402 * contrastans . . . Barr. | . |. |.1.1.1.l+41.1.1.1.1.1.1.1.1.1)408 * 'contumax ...., Barr. ||. |". 1." AS ES Lo. 1e | 1. 1279—423 |Col. * conviva . . . . Barr. . +. Dee 38T * convolvulus,. . . Barr. : . [+]. | |. | 427 * correctum . . . Barr. | . |+ | | | 414 corlicosum . . . Barr. AN ER A En Ta PSS Gi * crassiusculum . . Barr. | .|.|.|.|.1.|++1.1.).1.1.1.1.).1396—425 * crinoideum. . . Barr. pe ra .1.1.1.1404 Æcruciterume.. parce) e)0Ss| EN) ES) Pen ES 0) Ne) A) 413 * culter . . . . . Barr. Aer LAN RDS . | 239—347—442 * cunctator . . .Barr. SANS | 358 MHonneus Barr: JU] « | L | 412 *'currens . . . . Barr. | .|.|.|.|.|+) +)... | 221-222-224-407-411 curtUMe 0-0. Barr ||) [ ES en PE e01 806 curvescens . . . Barr. + r | NP EE PR A ET * Davidsoni . . .Barr.| .|.|.|.|.1.).|+1+1.).1.1.1.1.1.1391—392—393—445 debilitatum . . : Barr. | . |. |. | . |. |. +1 .1.) |.|.1.|.1188 decipiens . . . Barr. opt | 217—318—324—350 * decorum . . . . Barr. decurtaiume. 02. :Barr: M0) MN) EN ENILe SlLenbrites 1 deficiens =2-n. Barr. || nl A) PE El le ee) ANS 76 A . | 411 |, | 193 + . +. * D 'derener se 0 Barr. lrale let) ler le MAL at ler |. 1356 Ædelicattn ee Barre|ben|lPau fn Len ne etes tue TS CO ER CR CS EN |. | 401 * deletum . . . Bar. |. .|.|.1.l.l.|.l+4t.l.|.1.1.1.1.1217-—406 * deludens . . . . Barr. | + | (ES ! | . | 397 * Deshayesi . . . Barr. L.l+i+ | || . |. 1 398— 426 despectums > : Barr. |. tee lte |+| O1 EI ILE | A eniRe | ‘ | 268 NUS 7 Bars | EtlEe | eP eN SE tec ES DESILS . |. 421 Ædilatans ee... Barr |. elle) 0025 | ne |. | 367 diSCOrS EN. Barr. | + | | 1.1 194 discretame "0. Barr. ee 0... eee Dole 121279 disjunctum . . . Barr.| . |. RE A LE EPA . |. | 345 disparu Barre ee) | 2 UE AA RE OS PO ee PT * disruptum . . . Barr. | . |. |. |. Ir ele LA ER A A ER EU CA Ph docens 0e Bart | Le M SMILE SCT EN lg EP PET Prdulensi te. -MetBarr aus cale IA ES NUS VIS PT A 423 dominus . . . . Barr... |.|.|:|.|.1.|. (+ | | |. | 318 dorieum . : . . Barr. ||: |.|.|.1.1.1+1.).1.1.1.1.1.).1269 dorsatum . . .Barr.| .|.! 2 ECS ER ER ec EPA | DES EN EN EE EE ADA Et dorulites . Barr. | +] | | Col.) | | | l | | * dulce . . . . . Barr. | .|.|.|.|. +444.) al. |. |.) 204205 —357 [Col | | | | | | duplicans . . . . Barr. | . À || « | | 305 * Duponti . . . .Barr.| .|. || .|.|.l#\41.1.1,1.1.1.1)./).1212-2147-285-324-394 FR ESONS ce este RATE Lee les lt LERNEN RE AAA . |. [403 * egregium. . . . Barr. | .|.|.1\.1|. |. +). 1H ARRET * Eichwaldi . . .Barr.| .|.|.|.|.|.|.).1.1.).1).14#1.).1.1335—357—420 #ehpeum ec ciba 2e -ls Le EEE AT 446 * electum.. . . . Barr.| . |. |.|.|.1.|+|+).1.1). ea ER | 260—327—362 ABIDIANEe D 0 Barr AMEN AVAL El LA AE | | 417 MNEMeTNUMeA. > Barre Re 1-10 |Ne le Me +]: | : | $ | | 362 | | 20 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Faunes siluriennes 4 I. TI TT Planches A . re - Boheéme D E|F G H Le signe * indique les espèces figurées drja2jas ja jaslet [e2 fr 2181 [e2j3/h1jh2[h3| A | Hi) | | Orthoceras (suite). (2 | | | | | 154! * Endymion . . . Barr. | . | | : | : | +. 1. | 2 PES De LEE ET TT 155! * epulans . Barr. | . | ; EE EE A e E Le | PRIS IP) 75 28 00 156 equisetum . . . Barr. | . | de a re IH |.14).1.19262—319 157| * erosum Barre) + 2 PQ PAPE TEEN 158| * errans. . Barr. en AE A EE PE | 358 159! * Eryx - Barre |. le eu A ON AE LAN Se 1601 * evanescens . . . Barr. | PAPA EAIES + + CE | . | 258—9265—326— 361 161 evictum . Barr. En ON Ed AE A |. (té ||. 1621 * evisceratum. . . Barr. AA EN Ra LEA SE (Pa ETS te Lu 399 1631 * evolvens . . Barr. | | SN Len ILE | | 376 1641 * exaratum. . . . Barr. | . | | D ETS A Pa te PRE | 361 165 excussum . . . Barr. re sabre (4 | |. | 185 1661 * eximium . . Barr. | . |. | DE NAN ES) 1e | 4192 167| * exoriens . . Barr. |. | ; ho | + |: | 360 168 exoUcume eee uBarr |) PIEON et | +1, | ee) . | 216 169! * expectans . . . Barr. EUR en UE Eee | |. | 414— 416? 170! * explanans . . . Barr. | . | (ha ! + | Il] 213—388 1711 * expungens . . . Barr. | | + | | | 370 172 extensum . . . Barr. | SPAIN | || . | | | 336 173! * extenuatum . . . Barr. | | [+4 | |: | 391—392— 393—405 174] extraneum . . . Barr.| .|. A EL ES EE cn |. | 425 175 extremum . . . Barr. | . | £ | +, | fe |. | 300 176 * famulus , Barr. |. |. | Le | |). [ER LER ON ETS 177 fasciolatum . . . Barr. | . | [+1 +! ea | 319 | | | 178! * faustulum . . . Barr. [es | je : | + : | : | 3 . |. | 409 179 felis . Barr. | EME lE A [+ 1.190 180! * festinans . . Barr. | | +1. 1.1 | ÉRAIETE 181! * fidum . . Barr. (ES JECIRE) PEU) EE .| 376 182! * firmum . Barr. | ol oErlle ES | 397—426 183! fistula . . Barr. . [+ See . | 225 1841 * fluctuosum . . . Barr. IE | AE . | 424 1851 * fractum . Barr. | +|: +). ; | ER | 415 * fraternum . . . Barr. | | | | : 186 Var. & styloïideum pr | | 1+| ae |: |) ea be 187 À Ganymedes . . . Barr, le le +] | : | : | . | 239—306—327 eminorum . . . è | | | | 188 Var. Minor ' Fe NÉE LE a HE | | + | “le | - | 367 189! * gemmascens . . Barr. | . |+ | RES] tra |. |415 190 Giebeli . Barr. | . |. SE Eu re 1) |.|.| 304—453 1911 * gomphus. . . . Barr.| NES ARENA ESS . | 376 192! * gratiosum . . . Barr. | | 4] Aloe FE - |. | 417 193 grave . . Barr. | | | MPAIEGIE | |sail |. | 195 194 gravidum . . . .\Barr. | | MI |. . | 405 195 Grewingki . . . Barr. Riot . | 306 196! Gruenewaldti . . Barr. +| + |. . | 247—315 [Col] | | | | 197| * gryphus . Barr. |. |. + | NE) LS |210—221—370 198 gurgitum . . . . Barr. IE |. . |+| | |259—458 199! Halli . Barr. | . | (Re En eS |. |.) 303 200 harmonicum . . Barr. | ES +}, |. | 1822 201| * hastile . . Barr. | . | +: =)bA PAIE |. | 332—444 202| Héberti . Barr. | RAA OI Pet | 184 203 helluo . Barr. | +). | |. |, | 328 ln ei Contrées de la grande zone centrale d'Europe, 21 P À nr Il a Mo mr | Planches U H | Le signe * indique les espèces figurées | dans cette série L | Bohème HI E TT ME NIE c| h2|h3| Ho RER Orthoceras (suile.) 124 14e. lé | | | | 204 Hoermesl 20. © (Bas nelle elle | - | ++). 1. | 213—333 205 homologum. . .Barr.| . |. |.|.1!. le, |, 4). | IRIS 206 honorum . . . . Barr. | . ||. |. INR RE RE ||. . |. | 412 207! * Horus . . . . .Bmr. ll. |.|.|.|.l.|+).).| |.|..).).)445 208 Humbert Barr | EN RNIpeeRe A IER EE | 5 | 258 209! Hylas . . . . . Barr. Pa PRE FO LE PS ET 210! * ignotum . . . . Barr. En A LE +| LA RQ ER ee NES |... 1324376 211| illudens . . . . Barr. Palcaes aa ee ANS AUS A EE 219] imitator . . . . Barr. (ARS PS ET CS DATA, 1271269 450 213 imminutum . . . Barr. ANA NH). {NT |. 1e 1373—375 2141 * immune . . . . Barr.| . 2 E0 0 DR PA SE à ea AND .|.|./.1444 215 impatiens. . . . Barr. |.. |. |. |. OU ARRE .|.|.[. 1330 216 imperficiens le Barr. |Pe 4e PNA) ES NP En 218 217| * importunum . .Barr.| .|.|.|+|.|.|.| | |.|.|.1424 218 improbum . . .Barr.| .|.|.1. ue D Se PSE) AN A PS PS EAN E 219] * inchoatum . . . Barr. | . |. |. |.}. 1]. |. [+1]. | A SEA | . |. |. 1209—239—368—369 290 Mincipienses-de 0. Parr| een) Pet IPN TEEN PE) DER NTN e At G 291| * incisum .. . . . Barr. | .|.|.|.1.!,.l.l.l.|l.1. +|.|././1.1268—423 222] * inconditum . . . Barr. | are +|.4l. ll. 352 293 incongruens +. . Barr.| .|.|.|.1. | ; +| Ce LE AS EC 224] * incultum . . . . Barr. | : |. |.|.|.|.l4+1+1.1.1.1.1.1.1.1.139,6 225] * incumbens . . . Barr. | .|.|.|.1.1.l.1|.l.!|. A ESS 226| * indesinens , . . Barr. | ENS En Mel | 393—402 xl index. 0-0 Barr. | AA QE | ne le joel lee ter. pes 228] indocile . . . . Barr. | . |. | +]. | |. 1.1. 14185 229 infirmum . . . . Barr. fc [+] | | RP ERIC |259 230| * infundibulum . . Barr. | AE |. |. |. /190—191—427 231 infuseumt... 0. Barr. || | MAIN . [4]. ES | : non figuré. 239) * ingenuum . . .Barr.| .|.|.|.|+|.|.1.1. | EM ER ENT 233] innotatum . . . Barr. | .|.|.|.1|.! +| |.1.1.1.).1215—807 234 Sinops ON Barr: | RE AO EPA LES 2 A SP BP | 357 235 insectum . . . . Barr. MmiRCRE) | |. | . | 319 236| * insimulans . . . Barr. | A a RAR ARE LEE SET 231/ insons. -. . . . Bar. | :|.|.|.|.!.|.|+1.1.1.1,1.).1.1.1347 238| * interferens . . . Barr. | . |. |.|.|.|.|.1|+ Re A EM EIRE | 424 239 intermittens . . . Barr. | . |. |.|.|.|.l4+1.l.1.1.1. |. |. | |. | 259 240! * intermixtum . . Barr. | .|.|.|.|.|.|.|+1.1.1.1.1.1.1.1.1)9010—211—458 241| * interpolatum . .Barr.| .|.|.|.|.|+|.|.|.1. [.|.1.1417 242) * interstriatum . .Barr.| .|.|.1.1.|.l4+1.|1.1.1.1.1. | 12411898 243 ANÉTICAIME 20. Barr: ele Ie Een EN A et 2 ie 244), * inuber. . . . . Barr. |: |. |. |. |. |-|+|-).|.1.1.1.1.1.1.1389 Invertons 2 -- -1Bart. | teur UNI MNIE EI Te)EC EU ANT . | 394 Lo] re QG * 246 invite MeiBarrs||Ne ll) enr PNILQlSENe PEN EE PS . | 308 247| * Janus . . . . . Barr. | “le [.|.|.1.1225—300—327—367 248 Jonesi 0.0. Barr: le lentes [Eu +| |. cle | . | 253—404—453 249 joviale. . . . . Barr. Ile. . |. | 380 250 jucundum . . .Barr.| .|.|.1!. + ele . |. | 380—409 Keyserlingi . . . Barr.| .| . | .|.|.1|. + |. . | 419 Kjeruif 02022 Barr lle lea EE) et PE ERA 08 Taesdnt 2. Barr. 3 Ne ele Ne UE EN 25 Ianceneneicnensbarr)e || eee |. 319—410—411 latiusculum . .Barr.| .|.|.|.|.|.}+|.|.1.1.1.1.1.1.1.1 426 + Le) Si A RH OX À k * % + + 22 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. | Faunes siluriennes . À Tr T lil Planches 1 [= | Bohême | | D !|lE F G M Le signe * indique les espèces figurées | Caraptasrantasle jelripr2let|e2[e5n1fh2lns D 2e Orthoceras (suite.) | | | | | 256| Le Honi. . Barr. | | | [le Lo le lee Le | l'e23—0s6 257| * leniens . . Barr. | | | +. | | | | 421 258| * lentum . Barr. | . |. | +|.|.1 | | 421—442 S 259| * Jepidulum . Barr. | | EE 20 | | | 390 * Jlibens . . . Barr. | | | | | 260 Var? de socium . re | |. | |T): | | se 261 liberum . Barr. | . | ; + ; ee) | 209 | |Col. 262] * limatum . . Barr. | .|.|. ane 375 * littorale . Barr. 263 Var. de zonatum Barr. 1: Ce à FF T|: AIO 264 longulum . Barr. | |. |. nee les .| 187 265) * loricatum . Barr. | . : AA IMESEARE, 275— 494 266! * Losseni . . Barr. | . | Aer . | 422 267| * lugens. . Barr. | : |. | EN ee . | 394 268) * lunaticum .Barr. | .|.|.1.1.1.|.|+#] 328—418 ÆUpUS SE ete Barre )|i\ ei | | > 269! Va. de afticola. Barr | EEE ER A ECS 270 Lychas . Barr. | . | . + aille 1e 305 271 lynx . Barr. | à Da . [+ | . | 336 272 mactum . Barr. | CH où 1e | 1211 273] * macrosoma . . . Barr. Acer | | 217—393—411—421 974] * magister . . Barr, 2 EE 289—445 275] * magrescens. . . Barr. | . |. | ë . | LEE A En | 364 276 mancum . - Barr. | .|.| [+ le | ; 344 277) * martium . Barr. | . |. | JE DE EN ES EE) | 361 278 memor . Barr. | . . [+ sea) 253 | 279] * Mercurii . Barr. | . |. | ; TR | 2 | 355 | 280) * Michelini . ABarre| EAP ee on re EN Cr C3 ren L=3 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 25 I. Bohème Orthoceras (suite). * ruderale . . Barr. sacculus . . Barr. * sagitta . . Barr. sarcinalum . . Barr. Saturni . Barr. * scabrum . . . Barr. * Schloenbachi . Barr. * Schmidti . . . Barr. Schnuri . . . Barr. * scutigerum . . . Barr. * semiannulatum . Barr. * semicinctum . Barr. semilaeve . Barr. semiplanum . Barr. * semisecans . . Barr. senile . . . Barr. * sericatum . Barr. serratulum . . Barr. * gertiferum . . . Barr. * seyerum . . . Barr. * Sharpei . Barr. signatulum . . . Barr. * siliqua . Barr. #éeimiale 2. (Barr. SIMON - eBATr. * singulare. . . . Barr. SIMON Ne Barr, * gocium . . . . Barr. soda 0. - Barre solitarium . Barr. * solutum . . . . Barr. spectandum . Barr. Sphinx . . . Barr. * spiculum. . . . Barr. splendidum . . . Barr. * squamatulum . . Barr. Sleiningeri . . . Barr. Sternbergi . . Barr. Stokesi . . . . Barr. * strenuum . . . Barr. * strialo-punctatum Münst. HISIUri 2. . Barr. * styloideum . , . Barr. * subannulare . Münst. * subjectum . Barr. subnotatum . . . Barr. suboriens , . Barr. Var. de Hurchisoni Barr. substructum . Barr. subtile . Barr. Faunes siluriennes ++++: [+]. Col. 1lrelle . [+]. . . [+1]. .|+|. : + | . Col. + ||. +| . |. D'Ille . [+ . +. |. [+ . [+]. nUrellEs QU NEUNE + ++ +++ +4 Col. | HCHHHHFFE FFHFE. T: EH LL) Æ+ ++ +++: I Il HI D EF G | H £ d1|d2|d3 [d4[d5 f1|f2lg1|g2|g3|h1|h2/h3 + RAESPE 3 Alter Lie + |. : slrerire .l+1.1. Adele : Col. +|. : Planches Le signe * indique les espèces figurées dans cette série 413 345 401—411 341 255—264 360 405—420 419 180 423 423 406 280 190 423 223—334 265—400 298 423 401 279 401 394 2954305 424 263—322—326 417 279 414 266 214 305—327—396—399 254 | 302—310—370 248—249 189 255—251—261 411 | 268—420—447 | 376 | 239—365 351 307 | 331 301 265 219-221-225-229-239-280-301-302-310-443 213-222-227-307-309-370-372-373-375-387 210-212-253-283-323-336-399-445-451-160 26 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Faunes siluriennes | Fe I. I] TI ] a. PTS | Planches Bohême | L | D Il E | F G TE | Le signe * indique les espèces figurées | © lartaztas jaajasla e2r11r2 ni le21es £ Ih21h3) D a | | | | | | | | | | | En | Orthoceras (suite). | | | | Cal | 456) * Suessi . Barr. | | |ÆI Se | 418 457| sylphideum. . . Barr. | . | RE La RER RES |. 323 458) taeniale . Barr. | . | |'& [+ . EE Ë | CRIE | | 224— 314 Col, fe 459] * tantillum . . Barr. | | HT | è | Mal | | 414 | 460) * tardigradum . Barr. | AE | (AE EAN | AE) | | 414 461| * tardum Barr lea | er AMEN EEE 462) Telephus. . . . Barr.| ele EN .| 262 | 463) * teliforme . Barr. | 1 Na A IE la |. | 351 464! * temperans . Barr. | ne | é | + | “4 | : 3] IE |. 222-226-230-327-382-451 465] teres . Barr. |. | .. <+) (+4). | | 298—299 466| * terminus . . . Barr. | | | | ka) + | “al | 1.425 a67| * testis . Barr. ||. |. |: |. [4 | 123 | Col. | 468 Tetinense . Barr. | | “| | à D LEA CR D ET | | 192 469) * thyrsus . Barr. | $ | | | : + À | | 405 4701 timidum . . FRE] ASIE HE +|. | | | 217-315-327-424 471] Tiphys . Barr. |. | ja] “4 EE 306—317—333 472| tiro . . Barr. ae N +] & à | - | 263 473! transforme . . Barr. | . | | ARABIE | É | 300 474| * transiens . . Barr. | . | AA e re) 218-224-292-203-402-442 475) * fransmissum . Barr. | | AE |+ | | 425 476, * trecentesimum . Barr. | | |. + ATEN 412 477) * trinacrium . . . Barr. | . | | de A PA ee 424 418) Tritonum . Barr. | | PU PES SEA RS RER 345—346 479! * truncatum . Barr. pe (ES DE | + + + : j* l. 1 341-342-343-344-448 480!) * turgidulum . . . Barr. |. | | Eu + è | FA | 376 481|| *-urna . Space (8e ls Re) | + | + 444 482| * valens . . Barr. |. | |. +++). ele). ) 7/7 289-827-885-401-412-444 | | Col. | 483) * vanum . Barr. | . | | . [+] Mob . | 426 4841 * veles . Barr, |. | BA EAP ES [1.1.4]. 357 485, venustulum . Barr. ||. Hi...) IE | |. |.| 279—286 486| * vermis . Barr. | . | I EN 11 | 1). 1262412 487| * vermiculosum . . Barr. | . |. | SIA AIES) | 425 488| * vernaculum . Barr. |. | | | Ë Cl FA EE | Le 425 489| * versatile . . Barr. he pen | ; (me | 389 490! * veteranum . Barr. | .|+\.| DL la . | 413 491| * vetulum . MBarr:||e"|20 1654104) MÉCIM An : 425 492] * Vibrayei . . Barr. | . | A A TS EEE AA |... 210-214-227-383-450 493 vicarians . Barr. | . | PE | ED AUIUE |. | | - |. | 311 494! * victima . Barr. | EE A RCA EI RE lé) | 360 495! * victor . . Barr. | | en AO EE 1: 1 |. 353 496| * virescens . Barr. | | | +|.).|: | 352—444 497| * visitatum. . . . Barr. | .|.| . (+. He |. 225—361—422 498| * vividum . . Barr. | [+]: |. . | 450—455 499! * volubile . . Barr. | . D M EE ER RS D Ds A rt 500 vulgare . Barr. | . | B +] ER A A EE A 2 501 vulpes M Barre: [ep ANNE IEP A EE |. | 320 502! * Woodwardi. . .Barr.| .|.|.|.|.1.!.1.|.|+1.1.1.1.1.).1)259—447—457 503| * Wrazense . Barr. ++). |. LE AA |. 1.1.1 416-—417 504 Xanthus . . Barr. | [HAN à : ; [21] 207 505] Zelianum. . . . Barr. LEE SLA | | EE LÉ bb lt ul HD QG EE © & © © Contrées de la grande zone centrale d'Europe. 27 À Bohème Orthoceras (suite). * Zephyrus * Zippei * Zitteli . zonalum . Spec. indéterm. . Barr. * Ed mil . Barr. 4. Répétitions horizontales. 44.5. g. Endoceras Hall. * conquassatum . . Barr. . Barr. Barr. * novator peregrinum . |! 45.PhragmocerasBrod. * baro . Barr. bellatulum . . Barr. bicineltum . Barr. biimpressum . Barr. * Bolli . Barr, Broderipi . Barr, callistoma . Barr. * comes . . Barr. Conradi . Barr. desideratum . Barr. devonicans . . Barr. discrepans . . Barr. Forbesi . Barr. globulosum . Barr. gutturosum . . Barr. imbricatum , . Barr. infaustum . Barr. insolitum . Barr. labiosum . Barr. longum . Barr. Lovéni . Barr. * Panderi . Barr. | pavidum . . Barr. perversum . Barr. id. V. falciformis Barr. id. V. subrecta . Barr. | * pigrum . Barr. * princeps . . Barr. | problemaliecum pusillum . Barr. | VO PRE U- le BALE: rimosum . . Barr. * salurum . . Barr. sublaeve . . Barr. | Var. de Broderipi. Barr. | (- Suessi . Barr. | . . Barr. . .« Barr. | Barre |": 10 . Barr. | , | . Barr. | D Faunes siluriennes LEE d2 d3 d4 PRIE ER nee ere + ++: ++: ++ ++. +++: 26 . 281182 [31h . | 400—411—447 | 310—374 . | 327 414 | 59 | 48—98 | 428 | 98 | 457 Planches | Le signe * indique les espèces figurées dans cette série 391 319—346 454 73 51 60 454 56—57—58—65—98—99 47—617—224 63—244—455—456 49 53 107 49—51 65 2 100—244 46—175—244 59 22 50 48—49—99—221 48—50—148—4129 51 53—100 53 23 64—65—426 54 52 61—62—101 67 | toto xû =ére Lt - M dirétédie DR CENTS, He, VTT FT 7 _ __.V 7, de nn, 1 | À L Le + F— sans. Ci à ' OA CET 4 . NL AT OPONT LS, € LPOROONITEE CETTE Te NE Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Faunes siluriennes L. 1 ul [TT £ | Planches Bohème D EF)! çG [TI | Chrarasasaslerjeziriir2let|e2je3lhi(h2[ns Phragmoceras (suite). sulcatum . . . . Barr. . +1. RENE 47 Verneuil Barr le uen AI 1e .|+|. 66 y Velus Cr Barr. Ne) 2 0F 2 .|+|. 5 54 ' Se 16. Tretoceras . Salt. | EE ts É parvulum . .. . Barr. | .|+|. 247 17. Trochoceras Be : 1NRMaequale. - 0.0 Barr. +|. 5 20 2 aequistriatum . .Barr.| . | .|.|.1|.1|. se & 29 3 AIME D. Banc] enlee)|e ee) ON AA ETES Sue 15—28 ” 4 anguis . . . . . Barr. | . | +. 5 16 ) 5 anomalum . . . Barr. +| . 21 6 ANCRIACL NE BAT. +... aire 26 7 arietinum . . . . Barr. | . |. |. +. . |. |. |. Ne N17—25—103 8 asperum . . . -. Barr. + |. .|.|.|1.1.116—19—239 ONACIa a ere arr | AR lente +1 . 19 CHASSIS barre) EN ele +|.|.1. 20 Davidsontes 27 21Banr- | )RSNIES een) Een) en) EE AR ; 27 debie ee r Ban NE EN ES ES CEE 18 L | decener ee - 0 Bars en) 0e en Pen) En CT) IS Le 28 14 | disjunctum . . . Barr. + |. 22 | distortum eo Bace |) 0] 0) Eee) | NEA 022 ER EN AUS A LR KA EG 2S Fons RD EN En | er ES DES | || +. 44 Hoernesi . . . Barr. | . |. . | +1. 30 imperfectum . . . Barr. | . NP Me IP SA MS ETES EE | 19 inclytum .. . . . Barr. 5 +| = 24 interstrialis . . . Barr. . |+|. 15 mancum . . . . Barr. TIR + 148 MINS Barr | [+ |. | 20 mirandume Bac le een) EN)PSlEE ES 16 modestum. . . . Barr. he +|. 18 25 molus NE -1Barr: Me) . +. 22 26 nodosum . . … . Barr. | . |. |.|.|.|.|l+|+1. 20—25 27 oxynotum . . . . Barr. | . | +|. 14 28 | optatum . . . .Barr.| .|.|.|.|.|.1. +| | 23 Do pineun sen. 0. Bat | Rue C | )SANeIILS +: 17 Dacidumee. Barr ||PePu 00e ent 23 postulatum. . . . Barr. | . | .|+|. . | 25 priscum .... . Barr. | .| 4 . | +. | 12—15—19—147—157 pulchrum . . . . Barr. | A NE el PIS 28—239 | rapax . . . . ne NII 21—22 | regale' . . . . . Barr. .|+1": 26—31 | | Sandhergeri . .. . Barr. | . .|+|. 18—29 | TE 1) Re ER EE 2 OA PQ ER AR AR DA LS 30 | signalulum . . . Barr. | . .|+). 24 SIND Re Barre à +| è . | 19—20 simulans . . . . Barr.| + | 18 | speciosum . . . Barr. | . | Ed le 14 42 | tardum. . . . .Barr.| . | : | | CMP 26 ITANSIENSA I ec IBarr- | : | : | TOUL | 5 [+ |. 30: |: : trochoïdes. . . . Barr. | .| . | le +]: | 29 | lurgescens . . . Barr. | .|+Ie 1.1. | | 103 | | | | [6 36 2; [3 SE | Ë É il Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Famille des Ascocératides. | Faunes siluriennes | Nr. k sl Le _ san AD eo A A AT Planches Bohème |, D E|F| G mn “lat]a2/a3 [d4fd5let Le2/r1/f 2/1 [82 [g3/h1[h2|h3 18. Ascoceras Barr. 1 Bohemicum . Barr. L . | 93—94—96 D Bronni . . Barr. +| . | 96—97 3 Deshayesi . Barr. | . +| : . | 96 4 Goldfussi . . Barr. |. |+1. . | 97 5 invertens . Barr. LL. [+ . | 96 6 Keyserlingi . Barr. + . | 96—97 7 id. Var. amœna . Barr. | € . [+ . | 96—97 8 Konincki . Barr. |+| | A Pen ME M 9 Murchisoni . Barr. EU) | | 05 10 | singulare . . . . Barr. . |+|. . | 95 11 Verneuili . Barr. |. [+ . [195 ET) | 19. Aphragmites Barr. || | | 1 BUCRIN .0.0. Barr. , +| : lo . | 94 2 Salleri . Barr. « .[+|: oil] | 97 2| | | 20. Glossoceras Barr. iw] | | | 1 gracile . . . . . Barr. telle | | 94—96 2 d. Var. curta . Barr. . +| . | 96 2. || | | Il | Famille des Nautilides. 11. Faunes siluriennes Nr. France Synon. MRETSET Auteurs 1 } 1. Orthoceras . . Breyn. 1 Arion? . . Barr. + | 1869. Ms. (S'. Sauveur le Vt:.) Coll. Barr. 2 Bohemicum . Barr. | | + | 1850. Vern. Bull Soc. Géol. VII. 3 Deslongchampsi . . Barr. | + | 1869. Ms. (Feuguerolles). Mus. de Caen. filets longit. 4 Fonfant 0 - Barr. | . « | + | 1869. Ms. (Pyrénées). Coll. de la Sorbonne. Paris. 5 fractum? . . Barr. | | + . . | 1859. Ms. (May). Mus. de Caen. 6 granulosum . Barr. + | 1869. Ms. (St. Sauveur le V'.) Ecole des Mines. Paris. 7 gregarioïdes . . . d'Orb. + | 1850. Prodr. de Paléont. (St. Sauveur le V'.) 8 hastile . . . . Barr. re + 1869. Ms. (S'. Sauveur le V'.) Ecole des Mines. Paris. 9 Hisingeri . Rou. + |. . 1851. Bull. Soc. Géol. VIN. 10 lancea? . Barr. | + 1869. Ms. (Feuguerolles.) Coll. Barr. 11 originale . . Barr. | + | 1869. Ms. (Feuguerolles). Ecole des Mines. Paris. 12 pelagium ? . Barr. | + | 1850. Vern. Bull. Réun. au Mans. 13 pleurotomum? . . Barr. | + | 1869. Ms. (Feuquerolles). Mus. de Caen. 14 severum? . . Barr. En | 1869. Ms. (St. Sauveur le V'.) Coll. Barr. 15 styloideum BAT || + | 1850. Vern. Bull. Soc. Géol. VII. 16 subannulare . . Münst. | | 5 # ce | 1869. Ms. (Feuguerolles.) Mus. de Caen. (St. Sauveur Le Vte.) Coll. Barr. | 17 Tallavignesi . Rou, + . . | 1851. Bull. Soc. Géol. VII. 18 Vibrayei? . . Barr. | . « | + | 1869. Ms. (St. Sauveur le V'), Coll. Barr. 12. Répétitions horizontales. | MIT A5 | 2. S. g. Endoceras Hall. | | 1 Dalimieri . Barr. | + 1869. Ms. (Cotentin). Coll. Dalimier. 2 cenomanense . . Barr. | + «| 1868. Group’. des Orlhoc. p. 29. Coll. de Verneuil. 9 | 30 Contrées de la grande zone centrale d'Europe. Famille des Nautilides. Espagne 4. Lituites . . . . . . Breyn. INIELMEUIUSE - - - 0. -0Ve D. | ®. Orthoceras . . . . Breyn. | regulare?. + : . - . Schlot. | 1. Répétition horizontale. | RSS g. Endoceras . . Hall. eudupler?9 1. 0.17. Wahl 1. Répétition horizontale. Synon. | Faunes siluriennes Il Auteurs 1856. Bull. Soc. Géol. XII. 1856. V. B. Bull. Soc. Géol. XII. 1856. V. B. Bull. Soc. Géol. XII. Famille des Nautilides. | | Portugal | 4. Orthoceras . . . . Breyn. | remotum | | — vagans ( he - Salt. 4 esp. indét.. . . . . Sharp. . | 1848. Sharpe. Quart-Journ. V. 1853. Sharpe. Quart-Journ. IX. Famille des Nautilides. V. | Sardaigne | 4. Cyrtoceras . . . . Goldf. | &. Orthoceras . . . . Breyn. affine . . à . Menegh. | Bohemicum . . . . . Barr. | canonicum . . . . . Menegh. grande... .Mencgh. Fluminense . . . . . Menegh. simplex . . 1: -Desn0y subconoïdeum . . . . Menegh. subeyprium . . . . . Menegh. | submoniliforme . . . Menegh. | subtrochleatum . . . . Münst. Esp arte. < iMenesh: | SPC Cr a IMenenne | SPA tee 0 Mencenh: | BP - CC -R- 0 Menesh: Tbaio rot EG OIQUIE | SD Mimi ect fe ue Menegh. | 1. Répétition horizontale. Ne Cle cc MenePhe Cameroc. Aclinoc. + |, ++++++e+e++++++ [-|+ 1857. Menegh. dans La Marmora. Voyage en Sardaigne. Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. 31 Famille des Nautilides. | Faunes siluriennes 1, 11, IL. | Il TT 2 Tic -.| Angleterre, Ecosse, Synon. | Irlande | | | Wenlock et Auteurs rim. Silur.! M Llandowery! May Hill Ludlow Pass-beds | Tremadoc | Llandeilo | B 1. Cyrtoceras . . Goldf. | approximalum . . Sow. ER CA LITE RATE AN EU | EU | Murch. Sil. Syst. arcuatum . . . . SOw. LATE ON RON Ep ec RCE CP AN EDP CEE LE SA PRE .-Murch. Sil. Syst. atramentarium . . Salt. (SR EC EE DAT RE EU HORAMEEE . Mem. Geol. Surv. HI. Biddulphi . . . Sow. Lit. eee LE RU ne L |, . . Murch. Sil. Syst. compressum . . SOW. | Phirasme | |PRET PRO Een | de . Murch. Sil. Syst. | Forbesi . . . . Barr. re Fond || Er) | MO 6 CMD NRA SEE . Ether. Cat. Mus. pr. Geol. . Geol. Rep. Londond. . Synops. Brit. Foss. II. inaequiseptum . . Portl. intermedium . . MCoy ner ete a né OS ae | ÉM RE Eu Re multicameratum . Hall. Ce OR HER | A st CRE Fe ANA. . Murch. Siluria. praecox’ . . . . Salt. | | . Mem. Geol. Surv. HT. | SONATA - Me ee (Salt Rs RE En Poser RCE SPA QIEE - Mem. Geol. Surv. IL | subareuatum Ethernet SA: | ER NA Est . Cat. Mus. pr. Geol. lortuosus . . . . SOw. RER MEMEN Late NS NE EE . Murch. Sil. Syst. . Salt. SR RE le Peel RENE LEE . Quart. Journ. VIL. ASTON On EE CR ES ALORS AA TÉLÉ NEA . Mem. Geol. Surv. IL. | 2. Répétitions horizontales. 2. S. g. Piloceras Salt. Ecosse. . Salt. ES PT [. Mr Fe A er en) An #1 : . Quart. Journ. XV. invaginatum . . GE ee RUB RERTITE . Quart Journ. XV. 3. Gomphoceras Sow. . Brit. Pal. Foss. approximatum . . MCoy | Poterioc. | . Brit, Pal. Foss. | ellipticum. . .MCoy | Poterioc. 4, Lituites . . . Breyn. . Salt. RS Le AAA Lo Pose ee lea . Brit. Pal. Foss. App. | . Murch. Sil. Syst. cornu-arielis . . SOW. RARE oi] ER EN ot ec Irc . Murch. Sil. Syst. Hibernicus . Salt. ee) en one lan] Ent PRE LE . Murch. Siluria. | planorbiformis . Conr. | | . Salt. Brit. Pal. Foss. App. undosus .-. . . SOWw. . Murch. Sil. Syst. sp. (cornu-arietis) Poril. . Geol. Rep. Londond. 1. Répétition horizontale. anguiformis . articulatus . . . Sow. 5. Orthoceras. . Breyn. | angulatum . . . Wahl. melon oreille | + + +) 1859. Salt. Murch. Siluria. annulalum . . . Sow. l'as der fete IC AAIREE [+ | + 1839. Murch. Sil. Syst. arcuoliraltum . . Hall. LAN PRES RENE LEP 1859. Salt. Quart. Journ. XV. | attenualum . . . Sow. | À | | 1839. Murch. Sil. Syst. andax eee ISAIt [CCS as | + | 1866. Mem. Geol. Surv. HI. .. .l. .|. .| 4859. Murch. Süuria. .| + |. . |. .| 1868. Geol. Mag. V. .| + |. . | 1852. Brit. Pal. Foss. App. . | 1851. Quart. Journ. VIT. baccatum . . . . Woodw. Aclinoc. |. baculiforme . . . Salt, | Barrandei . . . Salt. | © D -1 O O1 » À ND mi fonce || Avelni- ee nerSalt: au Fe LIU Cr In A | | 32 Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. | Faunes siluriennes | I. II, LIL. I II | III arr. | Angleterre, Ecosse,| Synon. | £| 2 || | 5 Sal , | 2 Auteurs | sl318 21:84): | Irlande ESS |É|E Ms) Se ER Élé|a)S|SÉS|")é (ES | A = = ! Ï | |Orthoceras (suite). 10 | bilineatum. . Hall. + | + 1859. Salt. Murch. Siluria. 11 | breviconicum . . Poril. | + Ltée 1843. Geol. Rep. Londond. | 12 Brighti . SOW. | 5 SE 1839. Murch. Sil. Syst. 13 Brongniarti . Troost. | | il oué | 4859. Salt. Murch. Siluria. | 14 | bullatum. . Sow. | + |. .| + 1839. Murch. Sil. Syst. | 15 | canaliculatum. . Sow. | | VER CRI EST 1839. Murch. Sil. Syst. | | 16 | centrale . . His. | + | + 1852. M'Coy Brit. Pal. Foss. 1 ri conicum . . His. | + | 1839. Murch. Sil. Syst. | 18 coralliforme . M'Coy. 21 | PA 1846. Sil. Foss. Irel. | 19 | dimidiatum . . Sow. + 1839. Murch. Sil. Syst. 20 distans . Sow. tee | + 1839. Murch. Sil. Syst, | 21 elongalo-cinctum . Portl. | | + LEE | 1843. Geol. Rep. Londond. | 22 encrinale . Salt. | + Re . | 1859. Murch. Siluria. | 23 excentricum . SOW. on EM Ie 00 0 . | 1839. Murch. Sil. Syst. | 24 | filosum . Sow. +++ + . | 1839. Murch. Sil. Syst. | 25 gracile . Portl. | | +? 3 € . | 14843. Geol. Rep. Londond, | 26 gregarium . Sow. | (One | 7 | SE 1839. Murch. Sil. Syst, | 27 | ibex £ . Sow. +++ | + 1839. Murch. Sil. Syst. | | 28 | imbricatum? . . . Wall. Mas + 4839. Murch. Sil, Syst. | 29 | incertum. . Portl, + se. 1843. Geol. Rep. Londond. | 30 | laqueatum . . Hall. + L + | + 1859. Salt. Murch. Siluria. 31 lineare . Münst. | + | do 1867. Murch. Siluria. | 32 Ludense . . Sow. | SOIR 1839. Murch. Sil. Syst. 33 Maclareni . Salt. + . | 4859. Murch. Siluria. : 34 | Marloense . Phill. GT + | 14848. Mem. Geol. Surv. IL. LD | mendax . Salt. + SALE . | 14859. Quart. Journ. XV. 36 Mocktreense . SOW. | IN . | 1839. Murch. Sil. Syst. 37 | nummularium . Sow. Cu Een À | | 1839. Murch. Sil. Syst. | 38 | perannulatum . . Portl. + eu 1843. Geol. Rep. Londond. | 39 | perelegans . . Salt. - cn . | 4859. Murch. Siluria. | 40 | politum . M'Coy + | 1852. Brit. Pal. Foss. | 41 | Pomeroense . Portl. + Ar UE 1843. Geol. Rep. Londond. | 42 primaevum , . Forb. | + + | +? 1859. Salt. Murch. Siluria. | 43 sericeum . . . Sall. + Se | 14866. Mem. Geol. Surv. IL. | 44 | subgregarium . . M'Coy nl 5 | 4846. Sil. Foss. Irel. | 45 | subundulatum . Portl. ÉVITE + | + + 1843. Geol. Rep. Londond, | 46 | tenuiannulatum . M'Coy Cycloc. + | 1852. Brit. Pal. Foss. | 47 tenuicinctum . Port]. QE | 14843. Geol. Rep. Londond. 48 | Lenuistriatum . Münst. + | 1859. Salt. Murch. Siluria. 49 textile . . Phill. + 1848. Mem. Geol. Surv. II. 90 | corquatum . . Münst. + 1852. Salt. Brit. Pal. Foss. App. | 51 | tracheale . Sow. | pr 1839. Murch. Sil. Syst. 52 | tumidum . Portl. a | 1843. Geol. Rep. Londond. | | 53 undulostrialtum . . Hall. + ue | 1859. Salt. Quart-Journ. XV, 94 | vagans . Salt. + |. . 1859. Murch. Siluria. 55 | ventricosum . Sharpe. A 0 + 14851. Quart-Journ. VII. | 56 | vertebrale . . Hall. ÉMIS ST Ps 1859. Salt. Quart-Journ. XV.| 118. Répétitions horizontales. _6 23/15/1819 | (l Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. | Faunes siluriennes LI. HI SE : | AD ES I IT de TIT \r. | Angleterre, Ecosse,| Synon. | £ | 3 | 2 | , | 5182) _ | 2 Auteurs | He he NElSRRS RE | Irlande PAM | SE) SERIE) & = + = rs ul œ D=) ce 5 ab) S |2E = È fn | el | | | | 6. S.g. Endoceras Hall. | | | | 1 Eoum . Wyatt.-Edgel. | Ne | | 1868. Bigsby. Thes. silur. 2 vaginatum ? . . Schlot, PAU RE | 1851. Salt. Quart. Journ. VII. 1. Répétition horizontale. | 1 1 | | 2. Phragmoceras Brod. | | 1 contractum . Salt, | | A Nec | 1868. Bigsby. Thes. silur. : | | 2 nautileum . . Sow. [+ | + | 14839. Murch. Sil. Syst. . | | | 3 pyriforme . . SOW. | Sa Ole | 1839. Murch. Sil. Syst. 4 ventricosum . SOw + + | | 1839. Murch. Sil. Syst. CENTS | 8. Tretoceras . . Salt. | | | 1 bisiphonatum . . Sow, | Orthoc. + E. 1859. Salt. Murch. Siluria. | 2 semipartitum ? . SOW. Orthoc. ATEN + | 1859. Salt. Murch. Siluria. | ox I | | | = — | | | 9. Trochoceras Barr. Hall. | | | | | | il giganteum . . SOWw. Lit. ++] 1865. Lyell. Elem. of Geol. | 1 1 l Il | La e Famille des Ascocératides. | | | | | E | 10. Ascoceras . . Barr. | | | | | | | | 1 | Barrandei . . Salt. ls . sir | ue | . «|. . | + |. . 11856. Quart. Journ. Noy. | | | | | | re | | | | ms | I EE) | Le | Famille des Nautilides. | ( | = = — EE — ssh = | LE Rene nee HA | Norwéz Synon. | I | Tr | III Auteurs | EE ——— — | 5 213141516178 | | | | | 1. Cyrtoceras . Goldf. | | | | 1 | arcualum . Sow. | Phragm. |. . + | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. | 2 | macrostomum . Hall || EL SMANÈLE NE | 1865. Kjér. Veivis. i Christ, LA EAST 0e 1 RE PR RE LI AE SE re . . | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. | | 2. Répétitions horizontales. 1 tan 1 | | | | ne —— —— — | | ?. Lituites . Breyn. | | | 1 | arcuatus . . Loss. | + |... | 1860. de Lit. diss. inaug. 2 | cornu-arietis . . Sow. | | | + | + | È | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. 3 | perfectus . Wahl. |. .| + | + |. | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. | | | | | | | | | 34 Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Ir. | Faunes siluriennes | Nr. || No! DE : | Synon. | I | II | III Auteurs . | | à CS | 5 7 | Lituites (suite). | | | 4 | trapezoidalis . . . . . Loss. RAM SENS EE Er en ec 860 de LitADiss-ninaus: 5 | UNAOSUS eee eue DO: | PE FA DRE | ra eme r 9e | . . |. . | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. 3. Répétitions horizontales. | | RER EN) | | je — | | 3. S. #. Ophidioceras . Barr. | | | | | | | 1 | Nakholmensis . . . . . Kjér. Lit. | ee: 2 Ses loue |. . | 1865. Kjér. Veivis. 1 Christ. | | (Le 1 | Les | | | || = ms | | 4. S. g. Discoceras . . Barr. | | | | | | | | SEA RS PS | | 1 | antiquissimum . . . . Eichw. Clyme INC | Hem un, 11865. Kjer.mVelvis. 11Christ. | Lynnensis . . - : . - Kjér. Lit. IAE | + | M Rnet IS nlnente |. | 1865. Kjér. Veivis. i Christ. 1. Répétition horizontale. | | 9 | 2 | | | 1 5. Orthoceras . . . . Breyn. | | | | | | 1 | amplicameratum . . . Hall | . . . |. .| + (ns | REPAS) 2 | ANCLIUMIT TT - T0. ICONT: | Æ | + | A . || 3 | canaliculatum . . . . Sow. | . . . |. | EE Eu Lena | 4 | centrale... 0. 0. His. taper) led) M | | | 5 | clathrato-annulatum. . Roem. | ++ ARE Ie Ce ochlea tune DES Cho |. ES ES te ES | EU | + | TM Crebriseptunt. - Hall | C7 17 | + | + | NS Ha "|| | | | | | | | 8 | dimidiabtumr . . + . - : SOW. | Il | | | JE ee || M RS ou er ect Re EIRE + | | | | | | 10 | imbricatum . à: . .- . Wahl. | . . . ra AD c EE OP E E | + | 11 | lineatum > -. . à: © . His. | AURAS LEE: | Aoase le | | | AL uTERS Cas cac Sol RE Et VER ARR RE ++ . | 13e ED UNE Re ER CN Cove | EUR ul EME) |. ME 14 primaevum . . . . . . Forb. RAPASAAINAUIRE EEE I DRE | TE RE | 150 Ppequlare CE SthT LR PR SR CAS RS PURES ee PE RP re 16 | SUDaregarium 0e. d'Or. 0IMEME NII Er | De RS ant lan . | 1865. Kjér. Veivis.i Christ. 17 | Shen ce ee or KG >| AMelias le JRÉRASE rase ! . | 16. Répétitions horizontales. | [To | 9 [1 |6 | 63) | | |——— Rares IE =" œu— | 6. S. g. Endocerasy . . Hall. | | | | 1 | trochleare . . . . . . His. | | ++) | 2 | vaginatum . . . . . . Schlot. | | ++) | | 1. Répétition horizontale. | ER 2 | | | | | me | | | 7. S. g. Gonioceras . . Hall. | | | | | | | TA anceps LNH | Re ACIER | + | | | 1. Répétition horizontale. | | a Et | Ve | | (l | 8. Phragmoceras . . . Brod. | | | | 1 | VENCTICOSUNURE- DCE DS ONU ENT DOS re IEEE SR | : | vu + | | 1. Répétition horizontale. | | | | | | (Et) | | | ES Famille des Ascocératides. 1. Ascoceras . . . . . Barr. | Norwegieum . . . . . Barr. | . . . |... .|..|®? |. .1\..1. .11867. Syst. Si, de Boh. Il. É LEE Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. 35 Famille des Nautilides. —_—_—— EE Es EE e Faunes siluriennes | | | II III | V. Mana El -l el Je Nr. ; Synon. 81.1.8.8.8l8). Auteurs FueuE FN RER ee ne en pe I|A|B BC. C|D|JDE|E | | | | | | | | | 4. Cyrtoceras . . Goldf. | | | AREA ANR A SR RES E ANP: | | : | + DIR eee L2t à ANS LES TO ou AE AT FPE LME SAS EE AE LE © | 1867. Barr. Syst. Sil. URSS SERRES TE SÉSERNEEN ERES POS RE et PA Er Ponte | de Bob. II. AS MESp ee AIDES SRE TE TER SN" ER SOS | | | 2 2 æ. Gomphoceras . Sow. | | [ee Sr F1 RE ET nn RE ET SAR E |. |...) - |_+ | 4867. Barr. Syst.Sil. de Bob. II. |æ. Lituites. . . . Breyn. | | | cie) 1 convolvens . . . His. LAS PRE A a er LA RE + 1837. His. Leth. Suec. 2 imperfectus . . . Wahl. et MERCEDES ER | — 1821. Nov. Act, Ups. VIII. 3 | Jituuss + : + . : Montf. GE TP VA es PET (| L'eng P EE à 1808. Conchyl. systém. I. | 4 | perfectus . . . . Wahl. | | + | 1821. Nov. Act. Ups. | | u 4. Orthoceras . . Breyn. | | IRAN | 1 | angmatunee se Wah] Peer EE Er) EEE | SALES PM ES + | 1821. Nov. Act. Ups. VIII. 2 GANUIA UNSS EC TEE EN PR EE AN PR EN M 637 "ie Leth:1Suec: | ana centrale 0.002 Me UHIS: MAR EE . .|. .). .| + |. .|. - |: . 14837. His. Leth. Suec. 4 | columnare . . . . Markl. en DR Ml EP SE 857 Roll Arche Meklenbe XL 5 commune . . . . Wahl. SA MP LEA | _ | 1821. Nov. Act. Ups. 6 CONICUM 1. . HIS. | 13e [se .| 1837. His. Leth. Suec. 7 crassiventre . . . Wahl. dérronl RSVE | BA PAR Se PRES EE | + |1821. Nov. Act. Ups. 8 Dahlli . . . . . Barr. A D AE SOS SRE er | | + | 1869. Syst. Sil. de Boh. II. PI. 440. 9 | Gothlandicum . . Boll. RS er AT EE TR es PAT En Met Ten LE | 10 | Hisingeri . . . . Boll. | | | + |1857. Arch. Meklenb. XI. 11 | imbricatum . , . Wahl. | | + | 1821. Nov. Act. Ups. 12 NOTE 08 0 EURE 2] MES PO OMC NOEON EM EME EE LE + | 1869. Syst. Sil. de Boh. II. PI. 230, 13 Lindstrômi . . . . Barr. es RE | recu ere Le | + | 1869. Syst. Sil. de Boh. IL. PI. 441. 14 lineatum . . . . His. RE ee PSS ASP ee PEU EEE . |. . 11837. Leth. Suec. 15 | Loyéni . . . . . Barr. . | . | + | 1869. Syst. Sil. de Bob. IL. PI.442. 16 | pseudo-imbricatum Barr. DANSE cles RACE ME 5 . | + | 1869. Syst. Sil. de Boh. IL. PL 440. 17 | Siügreni . . . .Barr. |. | . | + | 1869. Syst. Sil. de Boh. II. PI. 440. 18 | temerum . . . . Barr. eines Le — | + | 1869. Syst. Sil. de Bob. II. PI. 441. 19 | tenue er Wales | a NE | |. . 1821. Nov. Act. Ups. 20 | Wahlenbergi4."Helmera?| "||." 11 il ele | + | 18597? (teste Bigsby Thes. silur, 1. Répétition horizontale. EC EE 5. S. g. Endoceras Hall. | 1 duplex =... Wall Orth. | EE RS CM CIE 1821. Nov. Act. Ups. VIII. 2 trochleare . . . . His. Orth. :| R |. 1837. Leth. Suec. 3 vaginatum . . . . Schlot. Orth. aile 1813. Taschenb. f. Miner. VII. 6. Phragmoceras Brod. Rs | 1 Angelini . . . . Barr. DE + | 1867. Syst. Sil. de Bob. IL. | 2 complanatus , . . His. Naut, | + | 1837. Leth. Suec, | Barr. 2 | 7. Trochoceras . . { sr = 1 cosfatus/-.. :2.." His. Inach. 1 NE EN IE 1867. Barr. Syst- Sul. de Boh-1IT. 1 5* Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Famille des Goniatides. Faunes siluriennes Il III VL. =2l#sls l&sl Nr. L Synon. MSl2e| $ |8Ë|S Auteurs Russie PAIE De KO SIMON ES dE © |SE 1 2 | 3 |4-5-6]7-8! 1. Bactrites . Sandb. 1 nanus . . Eichw. + 1860. Leth. Ross. VII. Far Famille des Nautilides. HT |. Cyrtoceras . . Goldf. | | 1 angulosum . . Schmidt. + : 1858. Sil. Form. Ehsil. etc. 2 annulatum . Hall. alé ë | 1860. Leth. Rossica. VII. 3 Archiaci Ver RU + . | 1845. Russie et Oural. II. 4 complanatum . . . Eichw. | Phragm. . . | 1860. Leth. Ross. D) compressum . . SOW. Phragm. E |. .|. .| + |1858. Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 6 | compressum? . SOWw. Phragm. | . |. . |. . | 1860. Eichw. Leth. Ross. 7 | conicum . Eichw. | Phragm. + . |. . |. . | 1860. Leth. Ross. VII. 8 | corniculum MAELCOW 0 | RE REUe (EC | . | 1860. Leth. Ross. 9 | curtum . . Eichw. | Phragm. TD PR . |. . |. . | 1860. Leth. Ross. 10 | digitale . Miche 4 . ||. . |. . | 4860. Leth. Ross. 11 eximium . Eichw. Phragm. PER UE | . | 1860. Leth. Ross. 12 | falcatum . Schlot. Orth. | FOURS | . | 1840. Eichw. Sil. Syst. Ehsil. 13 | falcigerum . . . Eichw, RRUTe | ET + | 1860. Leth. Ross. 14 | flexuosum. . Schlot. Orth. RC ES © | . | 4860. Eichw. Leth. Ross. VIT. 15 | über. . Sow. Lit. REC | . | 1860. Eichw. Leth. Ross. 16 | multiseptatum . . Roem. RSR | - | 1860. Eichw. Leth. Ross. 17 | nanum . Eichw. NEO NE) AI860"Leth. Ross: 18 | Odini . Eichw. | ETS +) . |. |. 14860. Leth. Ross. 19 | Oryx. . Eichw. | Phragm. | + DORE . | 1860. Leth. Ross. 20 | paradoxum . Eichw. | Phragm. EE : | + - | 1860. Leth. Ross. 21 | priscum . Eichw. | | + .| . | 1860. Leth. Ross. 22 | simplex . Eichw. MERE | + | | . | 1860. Leth. Ross. 23 | Sphinx . . Schmidt. | Phragm. ICS - | 1858. Sil. Form. Ehsil. 24 | substriatum . Eichw. | UT | + | - | 14860. Leth. Ross. VII. 25 | sulciferum . Eichw. Phragm. EGEA | 1860. Leth. Ross. 26 | testaceum . . Eichw. SAUT | + | | LEE | 1860. Leth. Ross. 27 | tortuosum . SOw. Lit. SEX] | + | 1858. Schmidt. Sil. Form. Ehsil. 28 | undatum . . . Eichw. | ATEN, . | 1860. Leth. Ross. | 6. Répétitions horizontales. RTE TE FT _3 | | 3. Gomphoceras . Sow. | | | | 1 | bolhos . Eichw. pr . | + ! 1860. Leth. Rossica. VIL 2 | conulus. . . Eichw. D A a les . | 1860. Leth. Rossica. 3 | Eichwaldi . SV ERS + |. .|.0). . |: 114845: Russ. et Our. 4 | ellipticum . . M'Coy. | |. . | + | 1858. Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 5 | elongatum . Eichw. | | + |. . 1860. Leth. Ross. 6 | obliquum . . Schmidt. ve A Se EN | 1858. Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 7 | urceolus ae LEICNW. | ..| +1) 1860. Leth. Ross. | 1. Répétition horizontale. ueTa DE] | | | | © DO I OO QG À CO D = A © IDR © D + A Oh D x © © Hi mi = © 15 Nr. Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. VI. Russie 4. Lituites Ariensis bisulcatus . convolvens cornu-arielis Odini flexuosus ? incongruus lituus rarospira reticulatus leres . . Breyn. _. Schmidt, . Eichw. . Schl. . Sow. . Eichw. . Münst, . Eichw. . Montf. . Eichw. . Schrenk. . Eichw. 3. Répétitions horizontales. 5. S. g. Ophidioceras Barr. depressus . 6. S. g. Discoceras antiquissimum . *. Orthoceras . . amplicameratum . anellum angulatum annulatum annulatum? . arcuoliratum avus . bacillum bicingulatum ? . Bigsbyi bullatum . calamileum . id. canaliculatum . cancellatum centrale cochleatum commune . cuneolus declive . decoratum . devexum dimidiatum . discors . distans? . elliplicum . . exaltatum , excentricum fenestratum . Eichw. . Barr. . Eichw. . Breyn. . Hall. . Conr. . Wahl. . Sow. . SOW. . Hall. . Eichw. . Eichw. . Sandb. . Bronn. . SOW. . Münst. . Poril. . SOW. . Eichw. . His. . Schlot. . Wahl. . Eichw. . Eichw. . Eichw. . Eichw. . SOW. . Eichw. . SOW. . Münst. . Eichw. . SOW. . Eichw. Synon. Clym. Clym. Cochlioc. | | Cochlioc. | Actinoc. Cycloc. Actinoc. Cycloc. Cycloc. Tremat. Cycloc. me Faunes siluriennes Pre III F ame) glasl | 2 SIER| = ON! ssl2s| É|célé DÉEId >| © |S=.5 | © Em A |S E | 1/2, 3 |1-5-6|7-8 .| + me | 1858 alto | + |. .| 1860 4e AI 1810 | + 11845 RE 1810 | + | 1860 + | 18140 lion 1858 PIS ENIRONE 1840 RONDE | 1858 LA NS ve 1840 ROSE ee pr RE) DELA | | 1860. ne | .| + |. | 1842. ou | ARE |. . | 1858. de . . |1858. + |1858. LE + |1858. nee . 14860. Fe | 1858. | A 1860. Fe |1840. | me |1860. 4k (FE | 1860. | + |1858. jo + |41845. | + |. .|.. 141858. re | | + | + | 1868. l'E S [. 1842. écart . . |1858. IEEE + |1860. 2 M | 1845. IPERIRE | . . | 1860. U + LL + |. . 1860. IE | + |41860. E AA |. . |1860. ER QE AE EU 1860. | Here] | 1860. jet |. | 1660. Mot . | . | 1860. ler 4] . | 1860. | FRE | + |1860. + | . | 1860. Il AVE Aute . Eichw. Sil. Leth. Ross. Urw. Russl. Schmidt. Schmidt. Schmidt. Schmidt. Schmidt. Sil Leth. Ross. Eichw. Sil. Eichw. Leth. Eichw. Leth Schmidt. Sil. V. K. Russ. Schmidt. Sil. Schmidt. Sil. Urw. Russl. Schmidt. Sil Eichw. Leth. Vi K Leth. Leth. Leth. Leth. Russ. Ross. Ross. Ross. Ross. Eichw. Leth. Leth. Ross. Eichw. Leth. Leth. Eichw. Lelh. Ross. Eichw. Leth. Leth. Ross. Sil. Sil. Sil. Sil. Eichw. Leth. u_ rs . Sil. Form. Ehsil. . Leth. Ross. VII. . Eichw. Sil. Syst. Ehstl. K. Russ. et Our. . Eichw. Sil. Syst. Ehsil. . Eichw. Leth. Ross. . Eichw. Sil. Syst. Ehstl. . Schm. Sil. Form. Ehstl. . Eichw. Sil. Syst. Ehstl. . Schm. Si. Form. Ehsil. Syst. Ehsil. VIT. IT. Form. Form. Form. Form. Ross. . Form. Ehsil. VIL Syst. Ehstl. Ross. . Ross. et Our. IL. . Form. Ehsil. Ross. et Our. Ross. Ross. Ross. Ross. Ebst]. Enstl. Ehsil. Ehsil. Form. Ehst]. Form. Ehstl. Form. Ehstl. 38 Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. | l Faunes siluriennes DTA AIT III VI. Lelrel sl Nr. a Synon. [.8 22| S<|££|% Auteurs Russie BSEs| Sel S Done ss © SE) À (5% | 11 2 | 3 14-5-6| 7-8 LE —_—_—_—_—_— ——— | | Orthoceras (suite) | | | | 29 | ibem . . . . . . . . Sow. | Cyeloc. |. -|. .| + |. .|. .|. .|1840. Eichw. Sil. Syst. Ebstl. 30 | ämbricatum . . . . . Wabl. Actinoc on] EMA) POESIE EU PSE CA! 1858. Schmidt. Sil. Form. Ehsitl. 31 |" insigne. . . . . . : Eichw. | .:. + .. . |. . |4860. Leth. Ross. VIL 32 | lave. . . . . : . . Schin. Ormoc. Lee . . |. .|4858. Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 33 dineare? . . . . - . Münst. Rent | PETER + |. . 1860. Eichw. Leth. Ross. 34 | Zineatum . . . . . . His. | 3È 1845. V. K. Russ. et Our. 35 LUTENSE NME SENNERS 0 SAS AE Me le . . |. . 1840. Eichw. Sil. Syst. Ehstl. 36 nummularium . . . . SOW. AS + |. .|1858. Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 37 obliquum . . . . . . Eichw. CE ICE . . | 1860. Leth. Ross. VIT. 38 porosum . . . . . .Eichw. | Dictyoc. ue + | 1860. Leth. Ross. 39 | rectiannulatum . . . Hall. + 1858. Schmidt. Sil. Form. Ehsil. 40 || regulare . . . ... . Schlot. + . |. . |. . 14840. Eichw. Sil. Syst. Ehsil. 41% EMaeps ee. — EIchw. SR US + . |. . | + |1860. Leth. Ross. 42 | serpentinum . . . . . Eichw. Cyeloc. UPS . . |. . |. . | 1860. Leth. Ross. 43 | striatulum . . . . . Sow. Cycloe. |. .|. .| + |. .|. . |. . | 1860. Eichw. Leth. Ross. 44 | LENUE TS 0. Use NN ahle PE + | 1860. Eichw. Leth. Ross. 45 | tracheale. . . . . . Sow. NN. N. Le . 1. (411858: Schmidt. Sil. Form. Ehstl. 46 tubereulatum . . . . Eichw. Heloc. NE NE 111860 Leth."Ross: | 29. Répétitions horizontales. 24 | 13 | 2 | 3 | 15 | 8. S. g. Endoceras . . Hall. 1 complanatum . . . . Eichw. SV 0 + |... .]. .|. .]1860. Leth. Ross. VII. 2 | duplex. . .... . Wahl. Orthoc. + |... 1. ./{. .14840. Eichw. Sil. Syst. Ehsti. D ATastae es ae CNEICHW: 2 | Ce Le UC 1860. Leth. Ross. VII. 4 | impressum .,. . . . Eichw. Nothoc. — 1860. Leth. Ross. 5 | megastoma . . . . . Eichw. + . |. . |. . 4860. Leth. Ross. 6 | =regulus .. * .. .Eichw. 3 |. |. 1860. Leth. Ross. 7 | remotum . . . . . . Eichw. See ler | . . |. . | 1860. Leth. Ross. 8 | telum . . . - . . . Eichw. Orthoc. © 0 NS 2 m0 RC OC EES LOPE 1842. Urw. Russl. II. 9,|| trochleare . .: .. . . His. TANT ON Ne fe 1e 1. 1M860: Eichw. Leth Ross. 10 | vaginatum . . . . . Schlot. | Orthoc. ee ANS 1840. Eichw. Sil. Syst. Ehsil. 11 || Vertebrale : . . . - . Eichw. + | + 1840. Eichw. Sil. Syst. Ehstl. 3. Répétitions horizontales. 8 5 9. Phragmoceras . . Brod. | | 1 EM Eee 0 Schm: + | 1858. Si. Form. Ebsil. Il Barr. LE | 10. Trochoceras ; (al 1 giganteum? . . . . . Sow. | Lit + | 1858. Schm. Sil. Form. Ehsl. 1. Répétition horizontale. 1 Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. 39 - — - - — — —— —— — _ Famille des Nautilides. ne — — nee | VII, | Faunes siluriennes ! e. || Nr. : RON RE | AC Fer. Thuringe | I MN ECTIT? | | | | 2 2 | | | 1. Nautilus . . . Breyn. | | 1 Bohemicus . . Barr. | : | + 1869. Richler. MS. 1. Répétition horizontale. 1 | |. Orthoceras . . Breyn. | | 1 | Bohemicum? . . Barr. | + | : _ | 2 OU ARCHE | TR 1865. Richt. Zeïlschr. d. deutsch. | 3 styloideum ? . Barr. | + | | geol. Gesell. (l | 2. Répétitiors horizontales. | | VIII. | e | Franconie | (Elbersreuth) | | Orthoceras . Breyn. | 1 acuarium . Münst. | | | 2 carinatum . . Münst. Ori) 3 cinctum? . . Sow. se | 4 conoideum . Münst. + 5 costulatum . Münst. + 6 deeussatum . Münst. + | fi dimidiatum . . SOW. | + | 8 duplicatum . Münst. | + | 9" grégarium PRQUE | +! Ù 1840. Münst. Beiträge III. 10 irregulare . . Münst. | | ei 11 lineare . . Münst. | + | 12 Maximum . . . Münst. + | 13 regulare? . Schlot. 2e | 14 striato-punctatum . . Münst. | 15 subannulare . . Münst. + | 16 subflexuosum . Münst. + | 7 subtrochleatum . . Münst. £ ou | 18 torquatum . . Münst. e + 19 venustum . . + . Münst. ë + | 4. Répétitions horizontales. | 19 | | SR RE EP TE A PRE PE ES ER RE | | IX. | | Saxe | | 1. Orthoceras . Breyn. | 1 Brongniarti ? . Troost. | Conotub. | +? | 1853. Gein. Grauw. IL. 2 tenue ? . Wahl. | +? | 1853. Gein. Grauw. IL. 2. Répétitions horizontales. | lMFEO | X. | | | Harz | 1. Orthoceras . Breyn. | | 1 virgo . Gieb. + 1858. Sil. Faun. d. Unt. Harz. | 1 | 40 Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Faunes siluriennes | Nr. Allemagne Synon. ir Auteurs | (blocs erratiques) I I HI 4 Cyrtoceras . . - . Goldf. 1 annulatum? . . . . . Hall. + 1869. G. Karst. Beitr. Schlesw. u. Holst. 2 Brückneri . . . . . . Boll. un . | 1857. Beitr. Archiv. Meklenb. 3 elliptieum . . . . . . Lossen. + | 14860. de Lituit. dissert. An Ospe re -U--POll + 1857. Beitr. Arch. Meklenb. DAIMOrYTE ce Eichw. || + 1869. G. Karst. Beitr. Schlesw. u. Holst. 6 sinuososeptatum . . . . Roem. Orthoc. — 1861. Faun. v. Sadewilz. Alpe ETUI CRT Raret. +? 1869. G. Karst. Beitr, Schlesw. u. Holst. 2. Répétitions horizontales. 7 | &. Gomphoceras . . . Sow. 1 | conulus . : . - . . - Eichw. ee 1859. G. Karst. Beitr. Schlesw. u. Holst. | 1. Répétition horizontale. | EL | æ. Lituites . . . . . . Breyn. | Aurelie tee Bol: | + . | 1857. Boll. Beitr. Arch. Meklenb. DA Br eVRU Eee POI + . | 14857. Boll. Beitr. Arch. Meklenb. 3 | convolvens . . . . . . Schlot. 2 . | 4857. Boll. Beitr. Arch. Meklenb. 4 cornu-arielis . . . . SOW. + . | 14857. Boll. Beitr. Arch. Meklenb. 5 | imperfectus . . + : . Wahl. + . | 4860. Loss. de Lit. diss. 6 | TE TUUS RUE EN ontE + . | 48143. Schlot. Min. Taschenb. VIT. 73 SE ss ne 1860. Loss. de Lit. diss. 8 | perfectus . . . . . - Wahl. Eee Or Se, 2 | + 1852. Gieb. Faun. d. Vorw. 01|MStriatus 0-0: Bol ART Te + | 4857. Beitr. Arch. Meklenb. 10 1Meandulaius te Ce Bol Ancistroc. He 1857. Beitr. Arch. Meklenb. | 6. Répétitions horizontales. 10 4, S. g. Discoceras . . Barr. | 1 | antiquissimum . . . . Eichw. Clym. AMIS + . . | 4861. Roem. Faun. v. Sadew. | 1. Répétition horizontale. TETE 5. Orthoceras . . . . Breyn. 1 annulato-costatum . . . Boll. he Ne Er te RTE ET +% | 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. À DacillumE Pre dEIcRe | EEE + 1869. Karst. Beitr. Schlesw. Holst. 3 | cancellatum . . . . . Eichw.| Cycloc. + 1869. Karst. Beitr. Schlesw. Holst. 4 |Mcentrale? |... 0. CtHis. + 1869. Karst. Beitr. Schlesw. Holst. 5 | clathrato-annulatum . . Roem. + | . | 1861. Faun. v. Sadewitz. 6 | cochleatum . . . . . Schlot. | | + | 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. 1 Mcatumnare cn: 1: Mark]. 4e "OCR "er En EE 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. 8 commune . . . . . . Wahl. NOTE er Ue PS AN See) 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 9 | conicum . . His. ER ANNE A) RIRE <- |. . .| 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 10 l costatum . . . . . . Boll. + | 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 11 | Hagenowi . . . . . . Bol. | + | 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 12 | HÉSN OCR CD BOL SAP ES ST CRE 2 | 4857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 13 | insigne . . . . .:: . Eichw. | + . | 4869. Karst. Beitr. Schlesw. Holst. | 14 | laevigatum . . . . . . Boll. | te . || 4857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. [15 | Zineare? . . . . . . Münst. | + . | 1869. Karst. Beitr. Schlesw. Holst. | 16 | Nilssoni . . . . . - . Boll. | + 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. 17 | Ornalum see 02. 1BOll + | 4857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. RTS resulare NPC IScHI0! | + | 1820. Petrefactenk. 19 | sinuoso-septatum . . .Roem. | + | AE | 1861. Faun. v. Sadewitz. 20 | striatulum . . . . . .Boll. | . . | + | 1857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 21 | textum-araneum . . . . Roem. | + . . | 18614. Faun. v. Sadewitz. 22 | Wahlenbergi . . . . . Bol. | + | . . | 4857. Boll. Beitr. Arch. Mekl. | 10. Répétitions horizontales. | MN CT | Contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. 41 D] A XL Allemagne (blocs erratiques) . Hall. . . Wahl. . Boll. . His. 6. S. g. Endoceras . duplex Reinhardi trochleare . vaginalum . . Schlot. vertebrale? . Eichw. 4. Répétitions horizontales. 7. Phragmoceras . Brod. rectiseptatum , . . Roem. XII. Hollande iocs errat.) (Groningue) 4. Orthoceras . . . cochlealum . . . sn . Breyn. . Schlot. . Roem. CRATURC | L Répétition horizontale. Faunes siluriennes Synon. I Il ji | 1858. F. Roem. Jahrb. v. Leonh. u. Bronn. | 1858. F. Roem . Boll. Beitr. Arch. Meklenb. . Boll. Beitr. Arch. Meklenb. . Karst. Beitr. Schlesw. u. Holst. . Boll. Beitr. Arch. Meklenb. . Karst. Beitr. Schlesw. u. Holst. . Faun. v. Sadew. . Jahrb. v. Leonh. u. Bronn. | Contrées de la grande zone septentrionale d'Amériquè. Famille des Nautilides. , L. Faunes siluriennes Terre-Neuve 4. S.g.Piloceras (Cyrt.) Salt. . Bill. . Bill. Canadense . gracile. . . . Triton . . . Bill. Wortheni. . . Bill. 1. Répétition horizontale espèces distinctes . 2. Lituites . . Breyn. Pluto . . Bill. 3. Nautilus . . Breyn. . Bill. . Bill. . Bill. . Bill. calciferus desertus . insolens . versulus . espèces distinctes . avus ,. . Barr. II Couches à | Paradoxides 1 Potsdam II Grès Calcifère Groupe de Québec AÏBIC DIEJFIG|H K]L M N Auteurs 0 1869. Syst. Sil. de Boh. game Sér. Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. Faunes siluriennes I. . Bill. piscalor . 2 Atlanticum . . Barr. 3 insulare . . Barr. G. Trochoceras B.H. | 1 incipiens . . Barr. Famille des Nautilides. ISERE Nr. L E Auteurs L'erre-Neuve | Couches à | Potsdam | Grès Calcifère | Gronpe de Québec. |Paradoxides| A|B|C\DIE|FIG|H|I|K|L|IMINIO/|P 4. Orthoceras . Breyn. | | 1 Allumettense . . Bill. | + + 2 explorator . Bill. | +. 3 | Flavius . Bill | | + 4 | haesitans MBil: 41 | NI À 2 5 Lamarchi . . . Bill | JE ei 1865. Pal. Foss. 6 | Priamus . . Bill. fn SEE RES 7 | servile . Bill. | : | En ES RSS ESC EIRE | 2. Répétit. horizontales. | | ——— | espèces distinctes . x 2 5 8 Clouéi . Barr. + ie Syst. Sil. de Bob. 9 recedens . . Barr. || + me Sér. | — a 5.S.g. Endoceras Hall. | T | 1865. Pal. Foss. 1 + 1869. Syst. Sil. de Boh. + qme Sér. a ——— ———— 3 Î Er 4869. Syst. SiL de Boh. | ï gme Sér. | Il des Ascocératid Auteurs = (e] en ot e se el La œ EE E* © 4 Cæ) [=] S ei GA = = = 5 Geol. soc. Nov. p. 422. 1867. Expos. univ. Paris. | Faunes siluriennes | I I III 0) IL. LE $ & | à | Nr. | É Synon.| € SIN IRSN late SEINE | 4 ET] = es, ps = Acadie ESS) Sal lSSEs) ES A, LOS re — [= |< | .b | Sssl es Else | See) ES TIlEE RNTSNNE [2 © à = | Es DA LEE | è | | | | | 4. Cyrtoceras . Goldf. | INRESR EE . Daws. | à | SF | 2, Orthoceras . . . Breyn. LL 1 | bullatum? . . Sow. ARS 2 | elegantulum . Daws. | RC 3 | exornatum . . Daws. | |. | te 4 | nummularium . Sow. | | | e coll . | | 5) | punctostrialum . Hall. IDE | «| + 6 MES . Daws. Je | | | SNS | A LS 2 d pes = A È ee lolE = S|2|T 8 |.2 Nr. MARIEIS SF |E alelal4ls PÉlSIBÈÉ ll Auteurs = S o a |= S|— New-York | = |-515512 51228 )É 2 8888810818 == S + | g | © |. & ae ACER RR RE mm |£|oOfR SES |IS IS |Ss | alS ls ls | 2 |A |£ le | fn IÉÉBÉRÉBÉBSÉESERÉEEÉE Lituites (suite). planorbiformis . Conr. |Trechol.| , |. |. |. |. 2 abat 4! undatus . . . . Conr. | Inach. 1. Répétition horizontale. [2] .l.l. 1.1. [1 1842. Jour.Acad.Sci.Nat. VIII. 1847. Hall. Pal. N. Y. I. lel+ Ê : : ô 5. Orthoceras Breyn. 1! abruptum . . . Hall. ER EN EN EE REA D EN PO ES ES A ES LS ES A Al SD Pal IN NON: 2| amplicameratum . Hall. | SR EN EN A EN ER En EN Pt 8272 Pa IN Yon aucune Si Conr | RER A PA tee CE ES SN NE en EN 843 Proc Acad IN Scie Al angulatum . - Wall. lygat . |. |. |.1.1.1.1.1.1.1.1.)41.1.1. 1.1. /.1. 14852. Hall. Pal.N. York. Slannula um SON, EN NI IS ER EN RE EE 1852; /PaliN: SYork IT Gllarcuohratum Nha) PME" 0) EI 0 A EE Et A EN A EN EN A 1827 PAT EN oct AT Hfaxenosum ee #2 nHa lie) PTS PS ER NPA RS ee D EN ES LES ES PA CES Et 859 Pal NAN Or RIT 8] baculum . . . . Hall. EN EN EE EN EN 862 M5 Ann RepiRes: nee NIMES ES A AIS 7 PAT AN YO ATe le Diailre ES te NAN ES MA AIS 27 PET AN NOR 11 cancellatum . . Hall. acer oo NES RON AI leSr IEC UtL ES S TERESA . |. 14852. Pal. N. York II. 12} clathratum . . . Hall. EN EN Pt MIS 47 Pal EN VOTE da fclavatum "tea RS) 2 le En Re EE | SES EST ES PR ON ES EE +|.f.1./1.14859. Pal. N. York UI. 14! conoideum . . . Hall. | Discos.| . |. le |.|. |. lee. HI NN. |. ele). 14852. Pal. N° York IT. do) Icoralliferum "Hall 20 | 00 EN ee Re CE EE RS ES En SN ES OS 27 Pat AN York 16| crebriseptum . . Hall. | Grmoc.| . | . |. | EN EN ETES ONE ON PS ES PE Ne 17 MPa LAN YONKATE oran Eee RQ) ET RS NE ER EN ES OS A 7 EN H862 M6 /Ann ReptRer 18| fusiforme , . . 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Vanux. |. . ae ER see RE Do AAA 842 Geo LiRep NT 41] profundum . . Hall |. .|.|.|.1.1.1.1.1.1.1.1. 1.1.1), 0 |. 144862. 15% Ann. Rep. Reg. 42] Proteiforme . . Hall. fente, |, |. |.1.1.1.4). 1. M NO )M847- Pal N. York 43| rectiannulatum . Hall. |. .|.1.|.+1.1.1.1.1. Le NE A AR PAL ON: York L 44| recticameratum . Hall. |. .|.|.|.|. EE ON A ES EL RE ER Re on nie 145! remotiseptum . . Hall. |Ormoc.|. RAI | | 1850. 3° Ann.Rep.Reg.revis. edn. M6 esdunt ec. Hall | 00-014 IIEAIS | «| | | |. PT 0 fl Pas5s. Pal. N. York DL | 2 HAIIREUdISN SES CON. (Hall, En EE |. |.1.11859. Pal. N. York III. 48| strangulatum . . Hall. | Endoc. | ; | JE EN RE PIS ETS Pal EN NOK Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. 49 | à| |e | : | OUR) hi r. à = S = INA |æ 12 L = D z l LT o 5 | | E0| = Im IE LA | | Nr. a ll ISF IS) lglala als SES SR) Auteurs | & ÉFICPARÉPARSBÉERERSERRÉ | TT] Orthoceras (suite). | | | | 49| strigatum AS 200 CE RE Den LT de |. |. |. .)4847. Pal. N. York I. 50] subareuatum . . Hall. |. .). +|. | ; | + |.|1847. Pal. N. York I. | 51} subtextile . Hall. | | AI NEUIEN 1859. Pal. N. York HI. 52| tenuiannulatum . Hall. |. AN UEAIRE | - [+ jee |. | 1859. Pal. N. York HI. 33| tenuifilum . Hall. |Ormoc.| . ++? | | . |. | 1847. Pal. N. York I. 54! id. Var. distans. Hall. |Ormoc. ro | |. |. | 4847. Pal. N. York I. 55 tenuiseptum . Hall. | DS telle | | . |. | 1847. Pal. N. York L 56! tenuistriatum . . Hall. | Endoc. rite |12 | 1847. Pal. N. York I. 57| tenuitextum . . Hall. |Endoc. | sed | 1847. Pal. N. York I. 58] teretiforme . . . Hall. ; +|. . |. 1.114847. Pal. N. York I. 59| tetricum . . Hall. | A . +}. 14862. 15 Ann. Rep. Reg. 60! textile . Hall. | : +|. |. |.) 1847. Pal. N. York.L. | 61| Thoas Matte | ae ol | . | 1862, 15 Ann. Rep. Reg. 62 Trentonense . Conr. |Camer. | .|+|. | où | leù [= he | 1842. Journ. Acad. N. Sci. Phil. VIH 63! undulostriatum . Hall. | EIRE le | | | | 1847. Pal. N. York I. 164| vertebrale . . . Hall, Ê El DIN | é 1847. Pal. N, York I. 65| vertebratum . . Hall. |. . | s11R Een rire 1852. Pal. N. York II. 66| virgatum . . . Hall. |Colpoc.| . |. | OI LE où -|.|e) - |. | 1850. 3 Ann. Rep. Reg, 67| virgulatum . . Hall. | | CAC | |. || 1852. Pal. N. York IL 68] sp. . . Hall. . +]. | | A1 0 | 14847. Pal. N. York I. 69! sp. “Hall. 2e ares E ES | | 1847. Pal. N. York L. 70] sp. RMS Hall A: . +! alle 1852. Pal. N. York II. Pete Hell. e A LEA| PEN EAN A EE | 4852. Pal. N. York IL. Me lFSp Ro Hall lee | Ê 6 lle +| : 1852. Pal. N. York II. Ole 20 Hall le ele heleRelsePTT EP. PP (4859. Pal. N. York HI 3. Répétitions horizontales. IE 52 623,413 [1 5 Ci HR (101 [e 1] | | | | | | | | 6.5.g. Endoceras Hall. | | PA | | 1| angusticameratum Hall. |, fl | + | 1847. Pal. N. York I 2] annulatum . . Hall. | : . + | |. ! . | 14847. Pal. N. York I. 3] approximatum . Hall. |. CA ME ere | EE) ; | . || 4847. Pal. N. York I 4| arctiventrum . Hall, ||. : +. | | 1847. Pal. N. York I 5| distans . Hall. | + | 1847. Pal. N. York I 6| duplicatum . . Hall. |. +| 1847. Pal. N. York I 7| gemelliparum . . Hall. |, | : | 1847. Pal. N. York IL. 8| lativentrum . Hall. oo EE 1850. 3‘! Ann. Rep. Reg. 9! longissimum . . Hall. |. Rate 1847. Pal. N. York I. 10} magniventrum . Hall, |. + |. 1847. Pal. N. York I. 11l id. Var. . . . . Hall. |. AE 1847. Pal. N. York IL. 12} multitubulatum . Hall. à = 2108 DEA ESA LE 1847. Pal. N. York I. 13| Proteiforme Halle 0 +|+ : 1847. Pal. N. York I. 14] Var. elongatum . Hall, |. . . | d+ 1847. Pal. N. York I. 15|| subcentrale . Hall. |. .|+].1.1 1847. Pal. N. York I. | ETEN 2.S.g. Gonioceras Hall. | Faite dr 1] anceps . . . . Hall. . [+ 1847. Pal. N. York I. 1 S.PhragmocerasBroi. FF 1Sps 0e ue: nt : Hall. |- : [+]. 1852. Pal. N. York IL. 1 50 Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. | | New-York sup. . inf. ueue de Coq Auteurs Trenton Utica ES irès à q ouches à Paradoxides| Potsdam Grès Calcifeère | Chazy Hudson River Black River Oneida Onondaga Waterlime Bird'seye Helderb : Helderb. Clinton Niagara { Û Il 9. Trochoceras B.H. | | | | | D ROUES : Ci C0 MOTOR AR AE ES ES EE SL SE ER D PE A nee A Mn SE CET ES SNS FCO DITS ET 101 SPOEO RNCS SA D DE ME ES | A ME PO AE ES | 1862. 15° Ann. Rep. Reg. Meuseniumns 0-2 Hall 2) N | PRIE UIEES DEN CSS SRE RER SEA Eole A PE ea EE | 1861, 14} Ann. Rep. Reg:.| ARTE DOME EE LE OPA LAS RP ES SA A OAI NS Ge ES EN CD 2 A se rt Mtarbmatumi ee Halle 0) EAN DEN) EN SA) RER ESS PO ER) Pl St) PE . Lee ee | NM4882 Pal. N° York JT: | | | | | :..| 14852. Pal. N. York IL Famille des Nautilides. | Faunes siluriennes EE ie | TE Il | III | VE. ENROERNE AE) RUMNNIE | . | RE 58 |£ MES 27 | = Nr. | . < |Synon.| = AMENER QUES 2 Auteurs | : RE Se ee NEA a" ; Wisconsin : JÉCIÈIÉE ES |2)E) ele k Le = = DISES| S $ | |E<|s| e|Ss = | © | “= FF .n | SIESM PES AE = lle & S|= le (Rs SERA S > ss lSlEsl@lel= SR EEE | ER SS E Puf Trent. 5 2 12/2917 | | TE | PGI RTE RO AT | | | | | | | | 4. Cyrtoceras - Goldf.| | | | [:] | | | 1} abruptum . . . . Hall. Oncoc. | + den] on SP EAN | . | 4864. Rep. of. Progr. Wisc.l 2| Alceus . . . . . Hall.lOncoc. | 4 AU ASE CE) En |.|.1. | .11861: Rep. of. Progr. Wisel MS Nannalatume tee Hall |A PR Pl EE SES SES CNE NE Le... |. |. 14852. D. Ow Rep. Wisc. Jow. Mino. | Al arcuatum - . .:Sow:l|Campal.| - | - |. | . |. En A4] ON | es EE CE ES | 1852. D. Ov. Rep. Wisc. Jow. Min. | 5NDreVICON EE 0 Hal) Et) Et) | ERNEST OURS RSSS NEe7 eE | +| F4 | 1868. 20‘! Ann. Rep. Reg. | 6! camurum RSS LEA À EE ES CM ARE VA DS CR EU EE |. | . | 1862. Hall. Rep. Wisconsin. | | T|conieum . REDON Er RL LE Er SR EN ET 85 2 D On Re Nc Toi al cormeutamPet Hall 08 |) PRIE Der + fera) Roll ar Ê | 1862. Rep. Wiscons. NolDardanns 0 Ha eee) ENS CNE SN ES EE ES | Me GiR ep MOfPIOr Mise HO NE Geiten ee. 0 Halle | eee SE ECS RES A NN) En NS RS TS GAS RCE MO APR OR Wisc. Tr Heroes WAME ES] Re oi Ne RIRP EAN ERRR Et NE A st 2 Materele eee Pal] nc) || (Et) PRES PQ CS ES RSS ES ET ES A EE Et AS GS 0 PAT NR E DAALR EP 13 ocolosam : . Hall. .|.|.|. |. | ces PRE Mere ES ect Rep. of Progr. Wise. PC 0e SM enr de ES ASE PS CS CES SE RS | TAN 1868. 20tl Ann. Rep. Reg. | 15| Lycus Hall: |Oncoc. | . «|| Ne ll). 1M861 Rep of Progr.Wisc: 16} macrostomum . . Hall. + Res EL ta LE SE LE Le | f 1852. D. Ow. Rep. 1. c. 1 1862, Rep. Wisc. ‘ iriNeleuse ee lle 1861. Rep. of Progr. Wisc. 18| Orcas . + . . ."Hall.| Oncoc. . | . | 1861. Rep. of Progr. Wisc. 19 Pandion - © . "Hall | Oncoc.|. | |. || . |. | . | 4861. Rep. of Progr. Wisc. 20! plebeium . . . . Hall! (nr 18614. Rep. of Progr. Wisce. ++ + + + RUE ESA era EU ET Der erel | rc on LS All UN TE CNRS: ET ECO ES OS LEE ARCS So ON ER VEN MINE +| . | . | 4868. 20‘ Ann. Rep. Reg. 22 Withneyit- 0 Hall nl et) Ne) tt Ne RE [+ .|.1.1. | 11861: Rep. of Progr. Wisc. o. Répélitions horizontales. NES ES ur [2 [ 2. Gomphoceras Sov. | | | 1] RPPIONS ER T0: Va dHall. | IN Eee) ES RSS ER tIE QUE jte ; | | == | | . | 4868. 20tt Ann. Rep. Reg. Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. 5 unes si lurienn es Il PTE. VI. AN EIRE ENMNEERR & | ë del D| ol = | 2|= = Nr. .._ Sun) | | so à £ 5 4 8 =|7 Auteurs | Wisconsin IE aisés 4 © |SlEl4l el #< | | s|S| als és] à & |SISlÉ|SI8) 218 22156) a eo AE ERIE EAPAE TS à | | 22) l,s| ao | ES: 18) Buff | Trenton | 5 = |<|2| 41917) | Il | Il | | | | | | 8. Gyroceras Konck. | | Lal 1 | | | | | | AELVEN 0 Hall: le ORNE INES mt à BEA ON CE EN DEN ec: CCR MOT AP A +| 1861,114% Ann. Rep. Reg. contin. | | | | | | TT | | Re | | | | | | 4. Lituites . Breyn. | | | | (Late) | | 1lammonius . .Conr. | Trochol. | MoN Fo |A STE + 2e eee) ee! 4852. D. Owen. Rep. Wisc. Jow. Mino. | | 2/Robertsoni . . Hall. | ( F0] | 1861. Rep. of Progr. Wise. | | | | undatus . . . Conr.} | Il ul | LADA | | 3|Var. occidentalis Hall. f | | | + —— Tr PéT-"Rep”0f/ErogroVIAC | | 1. Répétition horizontale. 14 ee —— — | Il | | 5. Nautilus . Breyn. | RENE) | E Aa | | | | | NX | | A]capax . . . Hall. | Lit. | APE ES NE ES MES Te | 4860. Geol. Rep. Wisce. | 2loccidentalis . . Hall. MES | | ssl | 1860. Geol. Rep. Wise. | | | | | > | | | | = 6. Orthoceras Breyn.. l | | Le | de. :| | | | [oil ee | MIE TO N(O N ONOEON : EI EC ES CS CSS EE IRIS ER 1868. 20°! Ann. Rep.oftheReg,. 2llienum . . : Hal |. .|:|.|. : MAS AC der MEN GE REA PS ES EAN | 1868. 20‘* Ann. Rep. ofthe Reg. Sens Cure De AN ANNEE 0 ce EEE à ARS | 1862. Hall. Geol. Rep. Wisc. | Alangulatum . . Wahl. 1) ie 1868. Hall. 20 Ann. Rep. Reg. | Slannulatum . . Sow. |. . l.l IL. +| . |. | 4868: Hall. 20‘ Ann. Rep. Reg. A : | NE Al | 1. N i R6lcameoremee MiCRES: EMI EN NN ENT +| . | . | 1861. New. Pal. Foss. Tlcolumnare . . Hall. | ele: : ° SF | 14860. Rep. of Progr. Wise. 8|crebrescens . . Hall. |: . | SA) PEN AE PRET EE O0 TS A RE EN IS GS Anna ReprRer | | | £ 9|Cuvieri? . . . Troost. |Conowb.| . | . |. | . |. . |. + | .|+1.1).|).! 7). 1852. D. Owen. Rep. Wisc. Jon. Minr. 10 gregarium . . Hall. |{ on | el or| OR A PA AO NUE ÉSSEn |9S de a RES) 5] EE | 1861. Rep. of Progr. Wisc. 11 AOY PT VI HE Ne OAAIR See) SN SE PM EN Ex En 1861. M'Chesnes New. Pal, Foss. 12] junceum . . : Hall. PR PIRE | A iPae 1852. D. Onen. Rep. Wisc. Jow. Minn. 13 Paphamis "0 MChes:| 2000100" |. SE | AS6L. M'Chesney New. Pal. Poss. 4laqueatum Hall. l'E EA RE EE . | +1.) 7! 1852. D. Owen. Rep. Wisc. Jow. Minn. 15]lineolatum . . MChes.|. . ARE | . | +) . | . | 4861. M'Chesney New. Pal. Pos. 16/medullare . . Hall. 2e | EE A Le IP NHIEE | 14860. Geol. Rep. Wisc. 1Tnulticameratum? Conr.| . . |. M (EE AS LEE BA GA [are AC Re Pa | . | 4852. D. Owen. Rep. Wise. Jon. Min. 18|Niagarense . . Hall. |. .| .| .|l. .|. . | Æ 1868. 20‘! Ann. Rep. Reg. 19/planoconvexum Hall. ES Me CE Rent NRC Se on D SN EE lus 1861. Rep. of Progr. Wisc. 20 undulatum Hall, D ta ET SES ER el ES PRE PEAU | MIE . | 4862. Geol. Rep. Wise. 21lundulostriatum? Mall. |. AE | LUS 37 SALLE A CS . | 1852. D. Owen. Rep. Wisc. Jow. Minn. 22/Woodworthi . M'Ches. | Dee |A CO sil AE) MORE Co NE | 3 |<È | ASGL. M'Ohesney New. Pal. Foss. | | Ni —— — = | ; 7. Répétitions horizontales. | I) LR | EN 2 | | 14 | | | an ne —| _ | | | | | | |3.S.g.-Endoceras Hall. 1 60 9 | | | EN pa | | 1|Proteiforme . Hall. ed M | case <= À . | 4852. D. Onen. Rep. Wisc. Jon. Minn. |Risubcentrale ... Hall |. .|.|.1. .|,1. .| + [elle el. 4852. D. Owen. Rep. Wise. Jon. Minn. | |2. Répétitions horizontales. | | | jEaRe | | | | | re} | 8.5. Gopioceras Hall. | . | 1861. Rep. of Progr. Wisc. lloccidentale . . Hall. : | HS, [De | ETS ex Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. tm Faunes siluriennes II 4 | Auteurs VI. | de . [Synon.| Wisconsin | | | | Calcaire bleu Chazy Bird’seye Black River Grès Calcifère Grès deSt.Peter Trenton | Calc. magn. inf. Helderb. sup. Couches à Francs Utica (D. Owen) Hudson River (Hall. ) Potsdam Médina Clinton Onondaga | 9. Phragmoceras | Brod. | . | 1868. 20% Ann. Rep. Reg. 1| Neslon ee ral br 4852. D. Owen. Rep. Wisc. Jow. Minn. 2! ventricosum? , Sow. | Campul. | | 40. Trochoceras | Barr.-Hall. | 1| costatum . . . Hall. |. 2| DÉsplainensessMiChess| np OP) ORSS SEC CARE RS halles D l#o M'Chesney. New. Pal. Foss. Rep. of Progr. Wisc. Famille des Nautilides. Faunes siluriennes II | [l 4 Synon. Auteurs Illinois | Oriskany Calcaire bleu Buff. Hudson River Clear Creek =Grès Calcifère 2Couches à Panie Cale. magn. inf. Grès deSt.Peter Cincinnati (W.M.) | 4. Cyrtoceras . . Goldf. L'AFosteri. 0... 0. Hall |. | Winch.) | . | 14861. Rep. of Progr. Wise. | ARE PE LES AE EE LE | | | 1866. Niag. Limest. Chicago. Mem. ° (Mare. | | | | leu In Bost. Soc. Nat. Hist. I. “Ball. ||. |... he à), 4). 2 11868. 20% Ann Rep. Rep: Hreeman-||Æ#01| 0002) EEE . .| .- | . |. . 11868. Geol, Surv. Tilin. IL. Eréeman; || "| 0e) 2501 |. .|.|.1|. 11868. Geol. Surv. Ilin. LL. Hercules . rigidum æ. Gomphoceras Sow. Pers de (Wineh.) | RER | | se nie 1 MArCYAEE Ne Mare: dl nel) “hr ne lEs sertie, Je à . Niag. Limest. Chicago. | 3. Lituites . . .Breyn. | AE A [Sn | | Marshi . . Hall. PEN) Peer | Nota el «| .| . 20‘! Ann. Rep. Reg. | 2] Robertsoni .:. . Hall. | Mo m21ILE Ge. 11 Polo oi] . Rep. of Progr. Wisc. 3 . Conr. M Rae) Roue rsa MST . Worthen. Geol. Surv. Illin. I. undatus 12. Répétitions horizontales. 14, Nautilus . . . Breyn. TT MR Ce = PET lee En Eee LE ERIC PRE . |. .|1868. Geol. Surv. Illin. HI. occidentalis . . . Hall. TC SR TRE ARTS CPE en PCR . |. . 1860. Rep. of Progr. Wisc. 12. Répétitions horizontales. | 5. Orthoceras . . Breyn. | | | | angulatum ; Wahl. |. NE CN MIE AN ON Ére68 Hall 20% PAnn Rep. Rez annulatum? . . . Sow. NA | te RO oo le (| . |. . | 1868. Geol. Surv. Ilin. JL. BaCKÈE .. ."Stok. OU De a Le Par En . .| . |. /. . "1868. Meek. Worthen. Geol. Surv. Hlin. HE. CreDTISETAIUne à- AV Or | et ENS ESPN ER . |. . 1866. Geol. Surv. Illin. 1. HASOIMeEN EE NA. F0 PE Later ÉELE |. .|.!|./1. .1 1868. Freeman. Geol. Surv. Ilin. II. Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. 53 Faune VII. Illinois inf. Auteurs | Synon.| Hudson River Clear Creek = Oriskany Grèsde St.Peter Helderb. 2Couches à Paradorides Cincinnati (W.M) Orthoceras (suite). | | gregarium . . . Hall. © mon) . | . |. .|.|. . .|. . |. |. .|1861. Rep. of Progr. Wisc. Jolietense . . . . Worth. |. .|.|.l. .|.!. . .|. .!+|,.1. .|41866. Geol. Surv. Iin. L Lanta coGhen| ol. Lee NE TE UN ER 2864.-New.< Pal. Fosi, Qt. MONO À OO RES RON LEON ECM PORC PERS 'E 2 LE EU 1866. Geol. Surv. Illin. L. Avon Pat) ee te ee SON ES PES Si Worth || Pepe ee eee Re | RpA let ane TON fe ain HET Se Le a ce Geol. Surv. Illin. I. Pad oWorthe I | 6. Répétitions horizontales. | | G. S. g. Endoceras Hall. annulatum . . . Hall. PE Re) Pen tes men, PE alle | PE PSE 58. Freeman. Geol. Surv. Illin. II. Protafonmeness (Hall) ES) ESS | . .| . | .|. 1868. Freeman. Geol. Surv. Iin. HI. 2. Répétitions horizontales. | | | £ | | | | | | 7. S. g. Gonioceras Hall. | | | | | | ANCEpSE 0e Hall Le AIRIS DIE Free 5. Worthen. Geol. Surv. Ulin. I. 1. Répétition horizontale. | | Ne R \Barr. S. Trochoceras . Hall. Bannisteri . . . een een Sen MEN EE PERS) ARE . Niag. Limest. Chicago. nOIUMMP NES ie Een) nr ne De AREA Er LR VE Pet StrEre Ne . 20th Ann. Rep. Reg. Missouri + Synon. ? Potsdam Grès Calcifère Bird’seye Trenton 2 Couches à Paradoxides 4. Lituites . . . . Breyn. complanatus . . . Shum. [ | 2. Orthoceras . . Breyn. | fusiforme . . . . Hall. junceum . . . . . Hall. multicameratum? . Conr. primigenium ? . . Vanux.|. .|l. |. Ra A RE CE AE Ce SP LEE LP L . Ann. Rep. geol. tenuifilum . . . . Hall. | TS EI EN EPP PE A a Nc PI CR DE Surv. Miss. vertebrale . . . . Hall. 3 . Swall. |. . Swall. |. | D ONWAIIS PS | 6. Répétitions horizontales. ee 8.5. £. Gonioceras anceps L_ Répétition horizontale. 24 Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. IX: 14, Orthoceras annulatum . Brongniarti . Cuvieri Defrancei Goldfussi Tennessée . SOW. . Troost. . Troost. | . Troost. Synon. . Breyn. Conotub. Troost. | Conotub. 1. Répétition horizontale. Conotub. Faunes siluriennes Re | 1860 11838 11838 11838 + +? +4? +? || +? 11838 su) Au te ur . F. Roem. Sil. Soc. Soc. Soc. Soc. . Mém. . Mém. . Mém. . Mém. de France III. de France III. de France III. de France III. géol. géol. géol. géol. Contrées diverses. 1. Himalaya 1. Cyrtoceras centrifugum 2. Lituites . iuliformis | 8. Nautilus involvens | 4, Orthoceras . Kemas Okemas striatissimum . IL. Tasmanie | | (occidentale.) | 4. Lituites Gouldi | =. Orthoceras Antilope . areuoliratum Murchisoni . theca Youngi Synon. . Goldf. . Salt. . Breyn. . Salt. . Breyn. | . Salt. . Breyn. . Salt. | à . Salt. . Salt. . Breyn. . Salt. . Breyn. . Salt. . Hall. . Salt. . Salt. . Salt. Variet. non Barr. Faunes siluriennes I II | | | 1855. | | 1868. (Bigs Wu. J. W. Salter. Blandford of Niti. Himalaya. by. Thes. silur.) 1868. (M. S.) Bigsby. Thesaur. siluricus. Faun. West-Tennes. and Palaeont. Contrées de la grande zône septentrionale d'Amérique. 55 AMDADIO "Rd 1x N. B. Les documens, qui suivent, ayant été publiés presque tous dans des ouvrages qui ne sont pas à notre disposition, nous les avons empruntés au Thesaurus siluricus de M. le Doct. J. J. Bigsby. IX. Faunes siluriennes Nr. r SOON A nsc srl Autre nr es | Tennesée ? 1 DATE 1. Cyrtoceras . . . . Goldf. Il constrictum . . . . . . Halk | Oncoc. |. . . + | 1. Répétition horizontale. | 1 | e. Lituités . . . ..Breyn. | 1868. J.J. Bigsby. Thesaurus siluricus. 1 UNCAEUS EN En lCONF, Inach. METRE + | | 1. Répétition horizontale. 1 2 3. Orthoceras. . . . Breyn. | 1 | annulatum . . . . . Sow. à + ? 1860. F. Roem. Sil. Faun. West-Tenness. 2 Brongniarti . . . . . . Troost. rer On | ee + ? 4 Te LP En TUE nie if Conotub. | RARE ie 1838. Mém. Soc. Géol. de France III. 5 | Goldfussi . . . . . . Troost.| MERS EP 6 US ONE MEL Call. ne ever + 5 7 CERARIUME CNE EI Ormoc. CE + . 8 ARAULA UNDER REP AAl LE EN EE METIERS een + 4. Répétitions horizontales. PO T ES ; | | P ; PARTS 6 1868. Doct, J. J. Bigsby. Thesaurus | | 4. Endoceras . . . . . Hall. | siluricus. l Proteonmer- ape us Hall} een) Ent + . 1. Répétition horizontale. TAN RE 5. S.g. Gonioceras . . Hall. 10 PNONCETS CR Halle + . 1. Répétition horizontale. 1 X° Vermont 4. Orthoceras . . . . Breyn.| 1 PILE RO TT EMI E + 2 CHAUREMNCNENE OR BILIE rer een |le + 3 Cato Pres cet BILIe errors Co || MS . . 4 CALATO robes men Een Te | ; RE 1868. Doct. J. J. Bigsby. Thesaurus ÿ recticameratum . . . . Hall. + .| siluricus. 6 RCE 6 NON MEL EP SEE ON SRE + : | | 6. Répétitions horizontales. | 6 | XL. | | | Michigan | | % Orthoceras . . . . Breyn. | 1 | crebriseptum . . . . . Hall. Ormot. Æ PER CARS VO EN LENCO + 619 I CETTE OMAMEN EN EN EMI RES RSS NE + 4fémulficameralume 2-0 \Enmullenr tr eme + : 5 | cenuifilum . . . ... . Hall. | Ormoc. 3 R EM: + MES 6 | undulatum CCE RACRE NES Hal ET A EE CII ne -L 1868. Doct. J. J. Bigshy. Thesaurus | 6. Répétitions horizontales. FRS ETES siluricus. | 2. S.g. Endoceras . . . Hall. 1 | Proteiforme . . . PHASE EE AIRE —- 1. Répétition horizontale. 1 | 3. S g. Gonioceras . . Hall. | | 1 ANCEDE RE TR ue ILE) EUATE er Enr + : 1. Répétition horizontale. | CETTE XIL. | Pennsylvanie. | 1. Cyrtoceras . . . . Goldf. | | |) 1868. Doct. J. J. Bigsby. Thesaurus 1 | macroslomum . . . . . Hall. PT ee ete + PES | siluricus. 1. Répétition horizontale. 1 56 Contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. Faunes siluriennes ALL. Û Synon. Auteurs Pennsylyanie I II III 2. Orthoceras. . . . Breyn. crebriseptum . . . . Hall. imbricatum . . . . Wahl. mullicameralum . . . Emm. pressum ._. . . , . . Rogers |. : do TA tenuifilum . . . . . . Hall. SR ne 1868. Doct. J. J. Bigsby. Thesaurus vertebrale . | , . . . Hall. siluricus. 5. Répétitions horizontales. 3. S. g. Endoceras . . Hall. Proteiforme . . . . . Hall. 1. Répétition horizontale. XIIL. Jowna 1. Cyrtoceras. . . . Goldf. CIS RSS ES EEE ee . 1868. J. J. Bigsby. Thesaurus siluricus. 1. Répétition horizontale. 2. Orthoceras . . . Breyn. Cuvier2 EE UNIT OO multicameratum? . . . Emm. laqueatum . . . . . . Hall. Dr 0120 00) LEONA MR 2. Répétitions horizontales. 1852. D. Owen. Geol. Rep. Wisc. -Mi Up 029, 3.5.g. Endoceras . . . Hall. someone Ep 0 ES Proteiforme . . . . . Hall. subcentrale . . . . . . Hall, 2. Répétitions horizontales. XIV. Minnesota 1. Lituites . . . . . . Breyn. ammonius ; . . . . ; Conr. Trochoh |. + | 4868. J. J. Bigsby. Thesaurus silurtcus. 1. Répétition horizontale. 2. Orthoceras . . . . Breyn. L 1852. D. Owen. Geol. Rep. Wisc. Jow. 2 | eur GENRE Hall. |. 21] one SANTE Minnes, p. 626. 1. Répétition horizontale. XP. Régions arctiques de l'Amérique. 4. Cyrtoceras . . . . Goldf. SD. HN HaUpPhIOn: 2. Lituites , . . . . . Breyn. JE OMAM SMALCENS RNIS 3. Orthoceras . . . . Breyn. 1868. J. J. Bigsby. Thesaurus Lyoni . Stok. PAT AR AO siluricus. Ommaney , note iSalte . Salt. . Salt. = eco rue de CT UMR . Répétition horizontale. | Sect. IL Evolution des Céphalopodes, durant la période silurienne. Les sujets de nos études, dans cette section, sont: Chap. 1. Absence des Céphalopodes dans la faune primordiale silurienne. Chap. 2. Apparition et évolution des types génériques des Céphalopodes, dans les faunes seconde et troisieme, considérées dans chaque contrée particulière. Chap. 3. Développement du nombre des formes spécifiques des Céphalopodes, dans les étages locaux et dans les faunes seconde et troisième, de chacune des contrées siluriennes. Chap. 4. Tableaux comparatifs et observations générales sur l’évolution des Céphalopodes: dans les diverses contrées et les grandes zones siluriennes. Chap. LIL. Absence des Céphalopodes, dans la Faune primordiale silurienne. I. Grande zone centrale d'Europe. Parmi les contrées situées sur cette zone. la Bohême et l'Espagne sont les seules, dans lesquelles Ia faune primordiale a été découverte jusqu’ à ce jour. I. Bohême. Après plus de 30 années de recherches en Bohéme, nous constatons encore une fois, que nous n'avons rencontré aucune trace quelconque de Céphalopodes, dans les formations qui renferment notre faune primordiale. Bien que nos observations sur ce sujet soient de nature purement négative, en considérant, d’un côté, la longue durée de nos investigations et, de l’autre côté, la multiplicité des fouilles faites sur des points très divers et qui ont mis au jour des myriades de Trilobites, ensevelis dans les schistes de Skrey et de Ginetz, nous nous croyons autorisé à penser, que l’ordre des Céphalopodes n’était pas représenté dans notre bassin, durant l'existence de cette première faune silurienne. Nous avons récemment montré que, depuis plus de 10 ans, malgré d'actives recherches, la faune primor- diale de la Bohême est restée invariablement composée comme l'indique le tableau suivant. 58 Faune primordiale de la Bohème — 1869. Nombre Classes | Ordres et familles | des | espèces Paradoxides . . . . . . Brongn. Conocephalites. . . . . Zenk. Ellipsocephalus . . . . Zenk. Hydrocephalus . . . . . Barr. Sao Barr. Arionellus. . . . . . . Barr. Agnostus . . . . . . . Brongn. Hyolithes . Eichw. OrthIS RE Dam ODOIUS PA PENTIER genre à déterm. . & 02 ND mm Crustacés | ti ss . : à Articulés Trilobites CO nn ND ND & 1 5 6 7 Ptéropodes Mollusques . Brachiopodes Et Bryozoaires? . . ., . Hichenoides ee Barr. Trochocystites . . . . . Barr. indéterm totaux . 14? (Faune silurienne de Hof, p. 43. 1868.) Echinodermes Rayonnés . Cystidées O2 D HA it IN bé bn Om mi Le nombre exigu des formes, qui représentent la classe des Mollusques dans cette faune, et l'absence com- plète des deux ordres des Gastéropodes et des Acéphalés, semblent confirmer l'opinion que nous venons d'exprimer, au sujet de l'absence des Céphalopodes, sur cet horizon. Cette opinion resterait encore très plausible à nos yeux, lors même que l'existence des Céphalopodes vien- drait à être démontrée, dans la faune primordiale de certaines contrées de la grande zone septentrionale. En effet, nous avons constaté en diverses occasions et nous constatons avec plus de détail, dans la présente étude, que presque tous les types principaux, ou cosmopolites des Céphalopodes ont apparu et se sont développés dans les contrées de la grande zone du Nord, avant d’apparaître en Bohême. II. Espagne. La faune primordiale a été découverte sur trois points différents, notablement espacés sur la surface de l'Espagne. 1. Dans les montagnes de Tolède, à Cortijos de Malagon, au Nord-Ouest de Ciudad-Real. Cette localité, signalée par feu Casiano de Prado, en 1855, n’a présenté que des fragmens d’un Trilobite, qui a été nommé: Ellipso- cephalus Pradoanus. Vern. Barr. (Bull. Soc. géol. Sér. 2. XII. 1855.) 2. Dans la Chaine Cantabrique, province de Léon, Casiano de Prado a également reconnu une formation, qui renferme la faune primordiale, sur une étendue horizontale de plus de 100 kilomètres. Cette contrée, jusqu'ici peu explorée, a fourni: Espèce. | lAPATATONIUESE EEE 1 D'FATIONCUS ES TE 1 Crustacés } Trilobites 3. Conocephalites . . . . 3 4'#AonOStUS ee 2 Ostracodes DEDErdItIA ... e eite 1 { Gastéropodes 6. Capulus . . . . . . . 2 TRDISCINA ME METRE 1 s BOIS -rrE TAC 1 PE Brachiopodes | 9. Orthisina . . . . . . . 2 10. bivalves incertains . . . 2 Echinodermes "LT-STOCROGYS TES CES 1 17 Parmi ces 17 formes spécifiques, il y a 3 Trilobites identiques avec ceux de la faune primordiale de la Bohême. (Bull. Soc. géol. Sér. 2. XVII. p. 516. 1860.) Evolution des Céphalopodes. 50 On doit remarquer, dans cette faune, la présence de deux Gastéropodes, du genre Capulus. Mais, jusqu'ici la trace des Céphalopodes n’a pas été découverte dans cette formation. Nous ferons aussi observer, en passant, que le genre Zängula manque dans cette faune, comme dans Ja faune correspondante de la Bohême, tandisqu’il existe sur le même horizon, dans les contrées de la grande zone septentrionale. 3. À Murero, au Nord de Daroca, en Aragon. Cette localité découverte, en 1862, par notre illustre maître et ami, M. de Verneuil, n’a présenté qu’une seule espèce, mais éminemment caractéristique de cette époque, puisqu'elle appartient au genre Paradoxides. Nous la nommerons Parad. Verneuili. Ainsi, sous le rapport de l'absence de toute trace des Céphalopodes, dans la faune primordiale silurienne, la Bohême et l'Espagne sont en parfaite harmonie. IT. Grande zone septentrionale d'Europe. JE Angleterre. IT. Ecosse. III. Irlande. Aucune trace de la faune primordiale silurienne n’a été découverte jusqu'à ce jour, ni en Ecosse, ni en Irlande. Les seules localités, dans lesquelles cette faune a été observée, se trouvent dans le Pays de Galles et sur les collines de Malvern. L'absence des Céphalopodes dans les formations qui renferment la faune primordiale, en Angleterre, est constatée par les documens les plus authentiques et les plus récens, que nous allons rappeler en peu de mots: 1. Dans le Vol. III. des Memoirs of the Geol. Survey, publié en 1866 (p. 358), M. Salter considère comme le plus ancien représentant de cet ordre, Cyrtoceras praecox, qui a été découvert dans le groupe de Trémadoc. Suivant l'indication donnée sur la PI. 10 de ce volume, ce fossile appartiendrait à la formation supérieure de Tré- madoc, tandisque dans le texte, le gisement est indiqué avec doute, dans la formation inférieure de ce groupe. On sait que Sir Rod. Murchison a incorporé les schistes de Trémadoc dans la partie inférieure de son étage de Llandeïilo, qui renferme les premières phases de la faune seconde. Cependant, nous avons cru devoir in- diquer séparément dans nos tableanx le groupe de Trémadoc, parcequ'il offre, dans sa partie inférieure, une faune qui semble constituer une transition entre les grandes faunes primordiale et seconde. La présence des Céphalopodes, même dans la partie moyenne ou inférieure de ce groupe, n’infirmerait en rien le fait général de l'absence de cet ordre, dans la faune primordiale d'Angleterre. 2. 1867. Dans la troisième édition de la Siuria, Six Rod. Murchison a reproduit le tableau de la distri- bution verticale des fossiles siluriens, initialement établi par M. M. Salter et Morris, en 1859. M. M. Etheridge, Morris et Rup. Jones, ont récemment complété ce travail, en y ajoutant toutes les nouvelles découvertes, depuis la 2% édi- tion. Or, ce tableau n’indique aucune trace quelconque de Céphalopodes, dans les formations groupées sous le nom de Silurien primordial. L'espèce que nous venons de mentionner, sous le nom de Cyrt. praecox, est simplement rangée dans l'étage de Llandeïlo c. à d. dans les premières phases de la faune seconde, avec divers Orthocères, qui ont été décrits comme appartenant à la partie supérieure du même étage. 3. 1867. 1868. Dans un mémoire très intéressant, publié par M. Thomas Belt dans le Geo. Magas. en Nov. et en Déc. 1867 et en Janv. 1868, sur les Lingula flags, nous trouvons les résultats, non seulement de ses observations personnelles, mais encore de celles de plusieurs autres géologues anglais, sur les plus anciennes forma- tions fossilifères, qui occupent le Nord du pays de Galles. Ces formations sont rangées suivant l’ordre naturel de leur superposition, dans un tableau placé sur la p. 3 de ce mémoire et l'extension verticale de tous les genres connus dans ces groupes y est clairement indiquée. Nous croyons utile de reproduire cette série stratigraphique, avec la nomenclature adoptée par M. Thom. Belt. Mais, au lieu de nommer les genres, nous nous bornons à constater le nombre de ceux dont la présence a été reconnue sur chacun des horizons comparés. Ces indications suffisent pour notre but dans la présente étude. 60 Contrée Nord du Pays de Galles. Genres reconnus dans la Faune primordiale silurienne Faune seconde silurienne Ordres et Familles Cambrien inférieur | Cambrien supérieur | Silurien inférieur Groupe de Groupe de Festiniog. Groupe de Schistes de Bangor Harlech. Groupe Ménévien. Dolgelly Groupe de Trémadoc Genres distincts | Trilobites . . Crust. divers . Cystidées . . Hétéropodes . Brachiopodes . Ptéropodes . . Céphalopodes | (Orthoceras) Bryozoaires ? | Protozoaires Fucoides . . C9 = SEM — © & mm w Nous ferons remarquer, qu’en reproduisant, dans ce tableau, les noms de Cambrien inférieur et Cambrien supérieur, employés par M. Th. Belt, nous avons étendu sur ces subdivisions stratigraphiques la dénomination de faune primordiale silurienne, parceque cette faune a réellement reconquis, en paix et en silence, toute cette hauteur verticale, par la présence bien constatée de ses types caractéristiques. Ces types, par le seul fait de leur existence sur ces divers horizons superposés, exercent sur notre esprit une autorité bien supérieure à celle de la nomenclature employée par certains maitres de la science, avant même de connaître la faune de ces âges reculés. Suivant nous, la considération des faunes générales, qui s'étendent sur tout le monde paléozoiïque, doit prédominer sur celle des groupes physiques, c. à d. des divisions stratigraphiques, qui ne peuvent avoir qu'une importance locale. Le tableau de M. Belt comprend 5 groupes fossilifères, placés au dessous du groupe de Trémadoc, ce. à d. au dessous de l’horizon, sur lequel nous voyons l’origine de la faune seconde. D’après cet honorable savant, chacun de ces 5 groupes est caractérisé par une faune suffisamment distincte, si non par ses genres, du moins par ses formes spécifiques. Il y aurait donc eu, dans la partie Nord du pays de Galles, 5 phases successives de la faune primordiale silurienne, sans qu'aucune de ces phases eût possédé un seul représentant de l’ordre de Céphalopodes, tandisque, non seulement les Trilobites et Crustacés divers, mais encore les ordres des Ptéropodes et des Brachiopodes existaient pendant ces âges successifs, sous des formes génériques et spécifiques variées. Par contraste, M. Th. Belt n'indique sur son tabieau qu'un seul type de Céphalopodes, Orthoceras, en lui assignant une époque d'apparition relativement très-tardive, vers le sommet du groupe de Trémadoc, c. à d. sur l'horizon, où la faune seconde était déjà bien établie. Comme les fossiles de ce groupe ne sont pas décrits dans ce mémoire, cette mention est la seule qui constate l’existence des Céphalopodes, dans la série verticale étudiée par M. Th. Belt et ses amis. En comparant le tableau de M. Belt avec celui que notre illustre maître et ami M. Thom. Davidson a publié en Juillet 1868 (Geolog. Magaz.) Sur les plus anciennes formes des Brachiopodes découvertes dans les roches paléozoiques d'Angleterre, nous remarquons, que les genres de l’ordre décrit sont un peu plus nombreux que dans la légende de M. Th. Belt. Ce sont des différences peu importantes. En somme, les documens que nous venons de citer, et qui dérivent des recherches qui ont occupé pendant quelques années plusieurs savans très zèlés, suffisent pour bien établir le fait, qu'on n’a rencontré aucune trace de Céphalopodes, sur les divers horizons occupés par la faune primordiale silurienne, dans la partie Nord du pays de Galles. Nous allons constater qu’il en est de même, dans la partie Sud du même pays. Sans doute, ces faits sont purement négatifs comme en Bohême, mais la répétition invariable de cette négation, dans toutes les contrées siluriennes, doit un jour acquérir toute la valeur attribuée aux faits les plus positifs. 4. 1869. M. M. Salter et Henri Hicks ont publié une nouvelle notice, faisant suite à diverses autres notices antérieures, sur les résultats de leurs recherches, dans le Sud du pays de Galles. (Quart. Jour. p. 51. Febr. 1869.) Chacune de ces publications a enrichi la science de quelques nouvelles formes découvertes, soit dans Ja for- mation nommée Groupe Ménévien, soit dans le Grès de Harlech, placé au dessous et qui fait partie du Système Evolution des Céphalopodes. 61 Cambrien de certains géologues anglais. Or, il résulte de toutes ces communications successives et partielles, que les nouvelles formes mises au jour par ces fructueuses explorations, consistent principalement dans des Trilobites, auxquels sont associés quelques Ptéropodes et Brachiopodes. Ces fossiles offrant tous invariablement les caractères et apparences de la faune primordiale silurienne, ont induit M. Salter à présenter, dans une note placée au bas de la page 52, l'observation suivante, qui mérite d’être remarquée. Il semble, en réalité, que les changements annoncés? (rung) dans ces formes primitives, présentent moins de variations, à mesure que nous descendons plus bas dans l'échelle géologique. Ainsi, nous pouvons espérer d'atteindre quelque point, au dessous duquel ces variations sont nulles.“ On concoit bien le sentiment qui a inspiré une semblable réflexion à cet éminent paléontologue, si l'on jette un coup d'oeil sur la liste des types récemment découverts dans les roches de Harlech, c. à. d. sur un horizon longtemps réputé azoïque et qui, par sa position très inférieure, semblait promettre des formes jusqu'ici inconnues et antéprimordiales. Cette liste, donnée par M. Salter dans la même note, se compose des genres suivants: Paradoxides. Conocephalites (Conocoryphe.) Trilobites .4 Microdiscus. Plutonia n. g. Agnostus. Ptéropodes . . Hyolithes. (Theca.) Brachiopodes . Lingulella. On voit, qu'à l'exception du nouveau genre Plutonia Salt., la faune du grès de Harlech ne présente que des types, qui caractérisent habituellement la faune primordiale silurienne, dans les régions les plus espacées sur la surface du globe. En nous bornant, en ce moment, à envisager ces faits de haute importance, au point de vue de notre présente étude, nous ferons remarquer que, dans aucune des publications de M. M. Salter et H. Hicks, il n’est fait mention de traces de Céphalopodes, sur les horizons qu’ils ont explorés. Ainsi, sous ce rapport, il existe une par- faite harmonie entre les régions Nord et Sud du Pays de Galles. Comme, d’ailleurs, la contrée de Malvern n’a jamais montré aucun vestige du même ordre des mollus- ques, avec les Trilobites de la faune primordiale qu’elle renferme, nous sommes autorisé à considérer l'absence des Céphalopodes comme un fait bien constaté, sur tous les points où la première faune silurienne a été observée en Angleterre. IV. Norwége. — V. Suède. Dans ces deux contrées scandinaves, la première faune silurienne paraît uniquement composée des mêmes élémens zoologiques qu’en Bohême. Nous devons rappeler cependant que, dans notre Parallèle entre la Bohème et la Scandinavie. 1856 (p. 43), nous avions signalé, d’après M. Angelin, la présence douteuse d’un Orthocère, en Suède, sur cet horizon. Mais, depuis lors, M. Angelin a révoqué l'indication de ce fait. D’un autre côté, M. le Prof. Théod. Kjérulf, dans ses publications récentes sur la Norwége, ne fait aucune mention de Céphalopodes, parmi les fossiles de la faune primordiale. Aïnsi, les régions scandinaves sont, jusqu'à ce jour, en concordance parfaite avec celles que nous venons de parcourir, pour indiquer, du moins d’une manière négative, que le type des Céphalopodes n'était pas encore représenté durant l'existence de la première faune silurienne. VI. Russie. Dans cette contrée, la présence de la faune primordiale n’est pas constatée d’une manière indubitable, parcequ'on n’a découvert aucune trace des Trilobites, qui caractérisent cette époque. D'ailleurs, la présence des Céphalopodes n’a pas été signalée au dessous de Ja Pléta, ou Calcaire à Orthocères, qui renferme une des pre- mière phases de la faune seconde. VII Thuringe. IX. Saxe. VIII Franconie. X. Earz. Les formations renfermant la faune primordiale n’ont pas encore été reconnues dans ces quatre contrées. Résumé. D’après l’ensemble des documens que nous venons de présenter, nous sommes autorisé à considérer l'absence des Céphalopodes, dans la faune primordiale silurienne, comme un fait général dans toutes les contrées de l'Europe, où les formations renfermant cette faune ont été explorées. 8* 62 Evolution des Céphalopodes. Nous ferons remarquer aussi, que la faune silurienne des environs de Hof, en Bavière, qui paraît repré- senter une époque de transition, entre les faunes primordiale et seconde, n’a offert jusqu'ici aucun vestige quel- conque de l’ordre qui nous occupe. III. Grande zone septentrionale d'Amérique. En Amérique, la faune primordiale se propage par diverses phases, à travers plusieurs formations stra- tigraphiques, superposées et distinctes, qui ne paraissent pas toutes représentées, d’une manière évidente, sur l’an- cien continent. 1. Braintree près Boston — Terre Neuve — St. John, New Brunswick. Parmi les phases successives de cette faune, celle qui parait la plus ancienne est aussi celle qui offre le plus d’analogies ou de connexions zoologiques avec la faune primordiale de la Bohême et des autres contrées d'Europe. Elle est également caracterisée par le genre Paradoxides et par les autres types trilobitiques concomitans. On sait, que ces formes primordiales existent dans les schistes métamorphiques de Braintree, près de Boston, et dans l'Ile de Terre-Neuve, où leur présence a été signalée depuis longues années. Les seuls fossiles reconnus jusqu’à ce jour, dans ces localités, sont des Trilobites et aucun vestige de Céphalopodes n’a été observé parmi ces Crustacés. Nous constatons, que l’antériorité relative de cette faune, par rapport à toutes les autres faunes siluriennes du nouveau continent, a été reconnue par M. le Prof. J. Hall. (46% Ann. Rep. of the Reg.) en 1863 — et par M. E. Billings (Catal. of Sil. Foss. Anticosti. p. 79—80) en 1866. En 1863, on a découvert dans le New Brunswick, près de la ville de St: John, une formation, qui paraît être du même âge relatif et qui renferme également des Paradoxides et autres Trilobites d'apparence primordiale. En faisant connaitre la découverte de cette faune, (Quart. Journ. Geol. Soc. Nov. 1865. p. 422.) M. G. F. Matthew indique l'existence du genre Orthoceras, avec Paradoxides, Conocephalites, Orthisina, Discina et (Theca) = Hyo- lithes (p. 426.) Comme M. Matthew est un des premiers observateurs de la faune primordiale dans cette contrée, ses indications méritent notre considération. Cependant, nous sommes étonné de ne trouver aucune mention du genre Orthoceras, parmi les fossiles de cette localité, qui ont été décrits et partiellement figurés par M. le Principal Dawson, dans son Acadian Geology, publiée en 1868. Ces descriptions sont empruntées aux notes manuscrites de M. Hartt, qui, ayant pris part aux recherches, sur le terrain, a dû naturellement avoir connaissance de tous les fossiles recueillis. Les espèces décrites par M. Dawson, (p. 643 à 657) sont les suivantes: Espèces. Paradoxides #1" 00009 SE Conocephalites . . . .13 Trilobites . Micros discus eue Cr AONOSTUSNE Re er ee Linoula ere EP 2 Obolellassti ter Glen Brachiopodes À Discina . , . . . . . . 1 Orthis uses apte Echinodermes . Cystidea . . - . . . : 1 25 La composition de cette faune est tellement en harmonie avec celle de la faune primordiale connue en Europe, que M. Hartt n’a point hésité à reconnaître la correspondance entre l'horizon des schistes de St John et celui de notre étage €, c. à d. des schistes de Ginetz et de Skrey. Il est bien vraisemblable, que la présence d’un Orthocère parmi les fossiles recueillis, n’eût pas manqué d'attirer son attention, comme celle de M. Dawson. Le silence de ces deux savans, relativement à ce genre, nous autorise à rester dans le doute, jusqu'à plus ample infor- mation, au sujet de sa coexistence avec Paradoxides, dans le New Brunswick. 2. Géorgia, Vermont — Canada — Détroit de Belle-ile. En l’absence de toute preuve stratigraphique, et par conséquent, d’après les seules apparences paléontolo- giques, nous sommes porté à croire, que la phase de la faune primordiale la plus rapprochée de celle des Parado- æides, en remontant, est celle qui se trouve dans les formations connues sous les noms de schistes de Géorgia et de Grès rouge, dans l'Etat de Vermont et qui s'étendent aussi dans le Canada. Cette opinion a été déjà exprimée très explicitement par M. le Prof. J. Hall, en 1862, (46. Ann. Rep. p. 220) et par M. E. Billings en 1866. (Catal. of sil. Foss. Antic. p. 80.) Evolution des Céphalopodes. 63. Les Schistes de Géorgia sont bien connus des paléontologues, depuis que l'attention du public savant, a été appelée sur trois célèbres Trilobites de cette localité, par notre lettre adressée au Prof. Bronn, en date du 16. Juillet 1860. (N. J'ahrb. ». Leonh. u. Bronn. VII. 1860.) Ces trois Trilobites, après quelques oscillations de la nomenclature, restent dans la science sous les noms de: Bathynotus kolopyga . . . Hall. Olenellus Thomsoni . . . . Hall. Olenellus Vermontanus . . Hall. Dans l'ouvrage que nous venons de citer (p. 80), M. Billings associe à ces formations les grès et cal- caires constituant la côte Nord du détroit de Belle-ile. Or d’après cet éminent paléontologue, la faune de ce groupe, abstraction faite de quelques formes obscures des mêmes types, était composée en 1866, comme il suit. Nous rétablissons Bathynotus, Hall. qui nous semble avoir été omis par oubli, dans cette énumération (4. c. p. 80.) BaAtyNO SN HAE AENT Crustacés .- I Olenellus "| Hall. «+ . à .2 Trilobites . . | Conocephalites .Zenk. . . .4 9 BathyurusSer Bill, 02 LÉTOPOUES FAN AlEEre A EE EN PIE ASS OPUS SN EC nl < COOPER DU Brachiopodes | Orthisina. . . . d'Orb. . . .1f © Caimerel Blu Polypier 2. -#"Archeocyathus Bill 2702 De SCORE HU RER Végétaux. . Fu 5e Ne :) 3 22 Outre ces formes, M. Billings avait antérieurement énuméré des traces diverses de Crustacés? nommées Protichnites Owen, et de Mollusques? Climactichnites Logan, comme trouvées sur des couches faisant partie du groupe de Potsdam, dans cette région. (Geol. of Canada p. 953. 1863.) Nous remarquons que, dans le texte de la Geo. of Canada p. 102, Sir W. Logan figure Ophileta compucta Salt. et 2 petits fragmens non nommés d'Orthocères, qui ont été trouvés dans des couches considérées comme établissant un passage vers le Grès Calcifère. Comme ces fossiles ne sont pas indiqués sur l'horizon du groupe de Potsdam, par M. Billings, dans le tableau de distribution verticale, annexé à cet ouvrage, nous ne pouvons pas les regarder comme faisant réellement partie intégrante de cette phase de la faune primordiale. M. Billings exprime d’ailleurs l'opinion, que les couches renfermant ces fossiles pourraient être placées à la base du Grès Calci- fère. (Pal. Foss. p. 59. 1862—1865.) En adoptant cette combinaison stratigraphique, qui nous paraît très naturelle, la faune primordiale de ces régions serait en parfaite harmonie avec celle des autres contrées voisines, sous le rapport de l'absence des Céphalopodes. Dans une publication postérieure, qui a paru vers la fin de 1866, (Catal. of Sil. Foss. Antic.) M. Billings s'exprime ainsi (p. 80): Immédiatement au dessus (de l'horizon de Géorgia, Vermont etc.) se trouve le Grès de Potsdam du Wis- consin et Minnesota, renfermant, d’après les connaissances actuelles, environ 50 espèces, principalement des Trilobites, d’un type primordial. Il y a quelque raison de croire, que la partie supérieure du grès typique de Potsdam au Canada et dans l'Etat de New York, est du même âge. Dans ces roches, les Gastéropodes et les Céphalopodes font leur première apparition, bien qu'ils soient rares et que les espèces soient petites. Cette faune est entièrement distincte de celle du groupe de St: John (New Brunswick) et du Potsdam inférieur.“ Ce passage ne nous paraît pas infirmer l'observation que nous venons de présenter au sujet des Cépha- lopodes. En effet, on n’a trouvé aucune trace de cet ordre dans le Grès de Potsdam du Wisconsin et de Minnesota, ainsi que nous allons le montrer, d’après les documens existans. L'absence des Céphalopodes étant également con- statée jusqu'ici sur cet horizon, dans l'Etat de New York, la première apparition de ces fossiles à laquelle M. Billings fait allusion, ne peut évidemment se rapporter qu'aux couches supérieures du grès de Potsdam au Canada, dont il vient d’être question. Dans un autre passage de la même étude, (p. 82) M. Billings, après avoir essayé d'établir un parallèle entre les formations fossilifères les plus anciennes en Amérique et en Angleterre, ajoute: »En Amérique, au dessous de l'horizon de Lévis et par conséquent au dessous du Llandeilo inférieur, nous avons un grand nombre d'espèces de Grastéropodes et de Céphalopodes. Plusieurs n’ont pas été décrites, mais 64 Evolution des Céphalopodes. en tenant compte de toutes, je pense qu’il doit y avoir, au moins, 40 Céphalopodes et 80 Gastéropodes dans le Potsdam et le Calcifère.“ Puisque les Céphalopodes sont rares dans le Potsdam, selon le passage précédent (p. 80) il est clair, que la grande majorité des 40 espèces signalées dans la seconde citation, doit appartenir au Grès Calcifère. Environ 21 ont été déjà décrites. Voir nos tableaux p. 43 à 46. Dans tous les cas, les rares et petites espèces représentant la première apparition des Céphalopodes, dans les dernières couches du Grès de Potsdam, au Canada, n’infirment nullement le fait de l’absence de cet ordre sur les horizons plus profonds et dans les phases principales de la faune primordiale. Cette première apparition des Orthocères, si on l’admet dans le Grès de Potsdam, et le notable développe- ment des Céphalopodes dans le Grès Calcifère, c. à d. au dessous de l'horizon de Llandeïlo, selon M. Billings, cons- titueraient ensemble un remarquable fait d’antériorité, en faveur du Canada. En effet, on ne connait encore, en Angle- terre, au dessous du groupe de Llandeilo, qu’un seul Céphalopode: Cyrt. praecox Salt. qui appartient au groupe de Trémadoc (voir ci-dessus p. 57.) Nous aurons l’occasion de revenir sur ce fait, avant de terminer la présente étude. 3 Texas. Nous sommes disposé à concevoir, que la formation, qui a présenté des Trilobites d'apparence primor- diale, tels que Conocephalites-Agnostus, ete. mais sans Paradoxides, dans le Texas, se trouve sur un horizon ver- ticalement peu éloigné de celui des schistes de Géorgia, Vermont. Cependant, il est impossible de décider si cet horizon est supérieur ou inférieur, dans la série géologique. On sait, que cette contrée a été successivement explorée par M. le Prof. Ferd. Roemer et par M. le Doct. Shumard, ainsi que nous l’avons constaté, en 1861, dans nos Documens sur la faune primordiale en Amérique. (Bull. Soc. géol. sér. 2, XVIII. p. 216.) D’après les observations publiées par ces deux savans, aucun vestige de Céphalopodes n’a été rencontré dans cette formation, dont certaines couches sont remplies de fragmens de Trilobites, comme toutes celles qui ren- ferment les phases principales de la faune primordiale, dans tous les pays. 4. Etat de New-York. La formation typique du grès de Potsdam, dans l'Etat de New-York, paraît jusqu'ici très pauvre en fossiles. On doit remarquer, que les Trilobites, surtout, y sont très-rares. Nous ne saurions même en citer d'autre espèce, que Conocephalites minutus Bradley, que nous connaissons d’après quelques fragmens qui nous ont été obligeamment communiqués par ce savant. Les formes caractéristiques de cet horizon consistent dans deux Lingules et quelques Fucoïdes, décrits en 1847, dans la Pal. of New-York I. — M. le Prof. J. Hall a constaté en 1863, qu'on ne connaissait encore, à cette époque, aucune espèce positivement identique dans ce grès typique et dans les grès de Ouest, qui sont également connus sous le nom de grès de Potsdam et qui possèdent une faune trilobitique relativement très riche, dont nous allons indiquer la composition. D’après ces documens, il serait difficile de déter- miner exactement l'horizon qu’occupe le grès typique de Potsdam, dans l'Etat de New-York, par rapport aux autres formations homonymes de l'Amérique septentrionale. Mais, au point de vue de l'étude qui nous occupe, les recher- ches faites dans toutes ces contrées s'accordent parfaitement à constater l’absence invariable de toute trace de Céphalopodes, dans les dépôts réunis sous le nom de grès de Potsdam. 5. Contrées de l'Ouest: Wisconsin — Jowa — Minnesota. Les géologues américains semblent aujourd’hui s’accorder à reconnaître, que les groupes connus sous le nom de grès de Potsdam, dans les régions de l'Ouest, occupent dans la série verticale un horizon notablement plus élevé que celui des Paradoxides de Braintree et même supérieur à celui de Schistes de Géorgia, Vermont. Cependant, il n’a été établi jusqu'à ce jour aucun parallèle définitif entre les formations de l'Ouest et celles de l'Est, qui portent le même nom, sur le nouveau continent. Il paraît que le groupe de Potsdam, vers l'Ouest, se compose de plusieurs subdivisions stratigraphiques, distinctes par leurs faunes, comme par l'apparence de leurs roches. Mais, comme toutes ces subdivisions n’existent pas à la fois dans chacune des contrées, où la présence du grès de Potsdam a été indiquée et comme d’ailleurs, les faunes locales présentent les variations habituelles, inhérentes à chaque région, il est très-difficile de fixer exacte- ment les horizons correspondans sur de si vastes surfaces. Les contrées supérieures des vallées du Mississipi et du Missouri sont celles où le grès de Potsdam offre sa plus grande richesse paléontologique. En 1852, le Doct. D. Owen a été le premier qui a fait connaître la faune de ce groupe, presque unique- ment composée de Trilobites (Rep. Geol. Surv. Wiscons. — Jowa-Minnes.) En 1862, M: le Doct. B. F. Shumard a publié quelques nouveaux documens relatifs à la faune des mêmes Evolution dés Céphalopodes. 65 formations, dans la vallée du Missouri. (Notice of some new Foss. — Trans. Acad. of sci. St: Louis — Missouri — Vol. II. Nr. 1.) En 1863, M° le Prof. J. Hall a largement étendu nos connaissances sur ce sujet, en publiant son beau travail intitulé: Preliminary Notice of the Fauna of the Potsdam Sandstone. (16° Ann. Rep. of the Leg. of the Univ. New-York.) D'après ces diverses publications et principalement d’après la dernière, il est constant, que la faune du grès de Potsdam, dans les régions de l'Ouest est composée, comme la faune primordiale en Europe, principalement de Trilobites, avec lesquels se trouvent quelques espèces de Brachiopodes et quelques formes encore plus rares de Ptéropodes et de Gastéropodes. M. le Prof. J. Hall a reconnu, dans le grès de la vallée supérieure du Mississipi, trois subdivisions dis- tinctes, qui sont caractérisées par les fossiles suivans. Nous nous bornons à indiquer les types génériques et le nombre des formes spécifiques, ce qui est suffisant pour le but de cette étude. L Formation supérieure, comprenant les couches les plus élevées du grès de Potsdam sur une hauteur d'environ 100 pieds et la base du Grès Calcifère. MEISDIS Lee Ale SCT E 1 espèce Crustacés. . | Triarthrella . . Hall . . . . . JU Trilobites . . BU SHE 6 Dikelocephalus . Owen. . . . . . { 2 Var Annélides , .Serpulites?. . . Linn. . , . . . . 1 espèce . 1 Gastéropodes . Euomphalus?. . Som. . , . . . . 1 id . 1 Discna sean ete CC Te: Brachiopodes | Linoula . . . . Brug. . . . . . Ée se 4 12 IL. Formation centrale, qui pourra être subdivisée. AoTOSUS et: PIONON ee ee 3 espèces HAeUTUS RER RES > Chariocephalus "Hall TA Crustacés PUYCHASDIS AE EE a) 24 Trilobites ATIONOUUS ER PATT Eee Re Lee Conocephalites . Zenk. . . . . . . 1208 Dikelocephalus . Owen. . . . . . RUES Gastéropodes . Platyceras . . . Conr. . . . . . ei lente 3 Mi : OrthIS ee Dalm...:-. TRES Brachiopodes À Lingule ARABIE es VAT LA É 2 Graptolites . . Dendrograptus . Hall . . . . . , 1 ., sl 28 II. Formation inférieure. Conocephalites . Zenk. . . . . . . 5 espèces PMP ASDIS CE AE RE lu IR Crustacés ro D'LO I RO ONE PE l'INLUEES 8 Trilobites Arionellus ? ; Conoceph ? } Barr ER tr Les, Ptéropodes . . Hyolithes (Theca) Eichw. . . . . . AR EN AE NE OO EPP EP N M EAECTE LU Brachiopodes Lingulepis Es USE AREEES 1 cn 3 OST ER BTUS EN NO 1e S 12 Dans ces trois dernières phases, la faune primordiale maintient ses caractères principaux, et les Trilobites y prédominent, non seulement par le nombre de leurs formes génériques et spécifiques, mais encore par l’innombrable fréquence des individus. C’est ce que constate explicitement M. le Prof, J. Hall, L c. p. 184. Quant aux Mollusques, l’ordre relativement le plus riche est celui des Brachiopodes, comme dans toutes 66 Evolution des Céphalopodes. les autres contrées, tandisque les Ptéropodes et Gastéropodes sont à peine représentés. Il est à remarquer, que la première forme de Gastéropodes, signalée dans la formation centrale, sous le nom de Platyceras primordialis Hall, appartient à la même famille des Capuloïdes, que celles qui ont été décrites sous le nom de Capulus cantabricus et Capul. sp. par M. de Verneuil et par nous dans la faune primordiale de la chaîne Cantabrique, en Espagne. (Bull. soc. géol. Sér. 2, XVII, p. 531 — 1860.) La découverte d’une forme de Graptolite: Dendrograptus Hallianus, sur cet horizon, mérite aussi l’atten- tion, parcequ’elle confirme le privilège d’antériorité en faveur de la grande zône septentrionale. Cette observation s'applique également au genre Serpulites? dont l'existence est indiquée dans la formation supérieure et encore plus au genre Amphion? parmi les Trilobites de la formation inférieure, si cette détermination est confirmée. Tandisque la plupart des ordres et même des familles, qui ont joué un rôle important durant les âges paléozoïques, sont représentés par quelques avantcoureurs dans les phases dernières de la faune primordiale, dans cette région, nous devons être étonnés de ne trouver aucune trace de Céphalopodes signalée parmi les 52 formes spécifiques, que comprend déjà cette série, sans compter d’autres formes, dont les fragmens sont moins faciles à déterminer. Résumé. Les documens qui précèdent, présentent l’état des connaissances acquises jusqu'à ce jour, par toutes les explorations géologiques, sur le nouveau continent. Nous avons cru convenable et utile d'exposer ces documens d’une manière assez explicite, pour bien établir ce fait de haute importance, savoir: qu'en Amérique, comme en Europe, la faune primordiale silurienne est complètement dépourvue de traces de Céphalopodes, dans toutes ses phases principales et vraiment constitutives. Mais, à côté de ce fait, que notre présente étude est destinée à mettre en lumière, bien qu'il soit pure- ment négatif, nous ne devons pas perdre de vue deux documens contrastans et dignes d’attention, quoique nous ne puissions pas les considérer comme constatant des faits définitivement établis dans la science. L’un de ces documens indiquerait une apparition sporadique, très-reculée et très-isolée du genre Orthoceras, sur l'horizon des Paradoxides, près St John — New-Brunswick — Acadie. Cette découverte, énoncée par un seul mot, dans le mémoire de M. G. F. Matthew, cité ci-dessus (p. 60.) exige une ample confirmation. L'autre document tendrait à indiquer la première apparition des Céphalopodes, dans les couches les plus élevées du grès de Potsdam, au Canada. Comme ces couches, selon Sir W. Logan, constituent une transition vers le Grès Calcifère, elles pourraient naturellement être incorporées à ce dernier groupe, sans aucun désavantage à notre connaissance. Dans tous les cas, si les deux faits que nous venons d'indiquer, reçoivent la confirmation nécessaire, ils contribueront l’un et l’autre, suivant une mesure très-inégale, à faire ressortir le privilège d’antériotité en faveur de la grande zône septentrionale, en Amérique. APPLE S PPS LS RES Chap. 2. Apparition et évolution des types génériques des Céphalopodes, dans les faunes seconde et troisième, considérées dans chaque contrée. I. Grande zone centrale d'Europe. IL Bohême. Tableau numérique, résumant la distribution verticale des Céphalopodes. J. Totaux des apparitions Bohème Réapparitions Espèces distinctes Groupes d'apparition nombre des types par bande | ox a . Orthoceras . . . . Breyn. . 8.9. Endoceras. . . Hall |. . Lituites Breyn. . Bathmoceras , . . Barr. . Tretoceras . . . . Salt. . Bactrites . . . . . Sandb. | . ni ND mi © Qt . Gomphoceras . . Sow. |. . Cyrtoceras . . . . Goldf. | . Ascoceras . Phragmoceras . Trochoceras . MEL - $.8. Ophidioceras (Lit.)Barr. | . . Nautilus . . . . . Breyn. . Aphragmites . . . Bar. 5. Glossoceras . . . Barr. . Gyroceras . . . . Konck. . Goniatites . . . . Haan. . Hercoceras . . . . Bar. . Nothoceras . . . . Barr. . Adelphoceras . . . Barr. Totaux des { par Bande . . . . | .|2: L 12) apparitions PAT ne RE Le 45 +36 col. Réapparitions dans chaque étage à déduire | . —6 Espèces distinctes par étage . . |. 39 + 36 col. e "se “ . | Total par division silurienne . . | . 39 + 36 cl. Réapparitions entre divers étages à déduire Espèces distinctes par Faune É 39 + 36 col. générale A A — Réapparitions entre les colo- nies et la Faune IT à déduire $ * Total des espèces distinctes en Bohème . 68 Evolution des Céphalopodes. Nous distinguons dans notre bassin 6 groupes d'apparition de types de Céphalopodes. Les 2 premiers correspondent à la faune seconde et les 4 autres à la faune troisième. Cette répartition mérite d'être remarquée, parcequ’elle est inverse de celle qu’on observe dans les contrées de la grande zone septentrionale. Nous devons aussi signaler une circonstance singulière dans l’apparition des types, durant l'existence de notre faune seconde. Elle consiste en ce que les premieres apparitions n’ont eu lieu que dans les phases extrêmes, €. à d. initiale et finale de cette faune, dont la durée a dû étre très longue, d’après la grande puissance des dépôts qui la renferment. 1. La première apparition des Céphalopodes coïncide avec la première apparition de la faune seconde elle même, en Bohême, pendant le dépôt des schistes argileux de notre bande d 1. Les Céphalopodes, qui caractérisent cette formation, représentent 6 genres ou sous-genres distincts, savoir : 2 genres. . . principaux ou cosmopolites SU A UN | Lituites . . . . Breyn. LÉO id. Endoceras . . . Hall. Bathmoceras . . Barr. 3 genres . .secondaires ou locaux . . Tretoceras . . . Salt. Bactrites . . . . Sandb. On remarquera d’abord, que toutes ces formes ont une coquille droite et que le genre Zituites est le seul, qui présente une partie enroulée en spire, dans un plan. Il n’y a dans cette première apparition, aucune trace des coquilles arquées comme OCyrtoceras, ni des coquilles complètement enroulées comme Nautilus. Nous verrons, au contraire, ces genres bien représentés sur un horizon comparable, dans la plupart des contrées de la grande zone septentrionale en Europe et en Amérique. Parmi les types de cette premiere apparition, en Bohéme, Orthoceras est le seul qui se propage verti- calement à travers tous nos étages. Il atteint même la bande h1, qui renferme les derniers survivans de nos faunes siluriennes. Au contraire, le sous-genre Ændoceras, ainsi que tous les autres types énumérés, après avoir fourni une ou deux espèces, s’éteignent durant le dépôt de la bande d1. On doit donc considérer leur apparition comme sporadique, dans la première phase de la faune seconde; ainsi: 1. Lituites n’est représenté jusqu'ici dans notre bande dE, que par une seule espèce et par un seul spécimen, privé de sa crosse. 2. Le type remarquable, que nous nommons Bathmoceras, ‘offrant 2 espèces, n’est connu qu'en Bohême, mais il est peut-être représenté dans l'Amérique septentrionale, par le genre Conoceras Bronn. ainsi que nous l'avons indiqué ci-dessus. (p. 5.) 3. Le genre Tretoceras n'est connu dans notre bassin que par une forme exigue et qui laisse quelques doutes sur son identité générique avec celle d'Angleterre, à laquelle ce nom a été appliqué par M. Salter. 4. Le type Bactrites, qui nous fournit une seule espèce assez rare, disparaît aussi comme les autres, à la fin du dépôt de la bande d 4. Il se distingue cependant des autres genres secondaires, par une réapparition également sporadique, dans la bande d 5, c. à d. dans la dernière phase de notre faune seconde. Après l'extinction de toutes les autres formes nommées, le genre Orfhoceras persiste seul, durant le dépôt de nos bandes d'2—d 3—d 4. Mais, il est à peine représenté pendant longtemps par une seule espèce, dont les spécimens sont très rares, dans d2—d%. Ainsi, ce type lui même, qui parait avoir été doué de la plus puissante vitalité, sous tant de formes différentes, subit une sorte d’intermittence, dont la durée a dû être considérable, à cause de la puissance de la bande d 2, composée de schistes et principalement de quartzites. Pendant le dépôt de la bande d 4, le nombre d'espèces du genre Orthoceras s'élève à 6, et il augmente considérablement durant le dépôt de la bande d 5, car nous comptons 10 espèces dans les schistes qui constituent cette bande. Par contraste, les colonies, qui sont intercalées dans sa hauteur, en présentent environ 34, qui sont les avantcoureurs de la faune troisième, et qui ont coexisté avec les derniers représentans de la faune seconde. C’est surtout dans notre faune troisième et plus particulièrement vers son origine, dans les bande e 1— e 2 — que le type Orthoceras se développe avec une variété de formes jusqu'ici sans exemple. Notre tableau montre, que nous en comptons 320 dans la bande e2. Le nombre de ses espèces présente ensuite diverses oscillations pendant la durée de cette faune; mais le type est constamment représenté, jusqu’à ce que le bassin silurien de la Bohème perde tous ses habitans, à la fin du dépôt de la bande h 1. 2. La seconde apparition de types des Céphalopodes a lieu durant le dépôt de la bande d 5, couronnant notre étage des quartzites D. Elle se compose de: pe : Gomphoceras . . . Sow. 2 genres . . principaux ou cosmopolites | Cyrtoceras . . . . Goldf. Gomphoceras ne nous est connu sur cet horizon que par un seul spécimen, trouvé dans les schistes de d 5, et ainsi appartenant à la faune seconde. Evolution des Céphalopodes. 69 Cyrtoceras est représenté, non dans ces schistes, mais dans les colonies contemporaines, par deux spé- cimens, les seuls à notre connaissance, et appartenant à deux espèces distinctes. Ces deux nouveaux types ne se montrent donc que d'une manière vraiment sporadique, durant la faune seconde, en Bohême, où ils étaient destinés à prendre leur plus grand développement jusqu'ici connu, durant l’exis- tence de notre faune troisième. Nous rappelons, que le genre Bactrites reparait dans les schistes de la bande d 5, sous la même forme spécifique, Bactr. Sandbergeri, qui avait fait sa première apparition dans la bande dE, et qui avait disparu durant le dépôt des bandes intermédiaires: d 2—d 3—d 4. Nous ferons remarquer en passant, que notre bande d 3 est couronnée par une formation de schistes et quartzites, alternant par couches minces et qui paraissent jusqu'ici complètement dépourvues de toute trace animale. Ce dépôt correspondrait done à une époque, durant laquelle la mer silurienne de la Bohême était complètement déserte. Nous reviendrons tout à l'heure sur ce phénomène, en étudiant le développement des formes spécifiques, dans le Chap. 3. Considérons maintenant les 4 groupes de Céphalopodes, qui ont successivement apparu dans notre bassin, pendant la durée de la faune troisième. 3. Le troisième groupe se manifeste à l'époque où la faune troisième s'établit généralement en Bohême, ce. à d. durant le dépôt de notre bande e 1. Nous voyons apparaître sur cet horizon 4 genres ou sous-genres nou- veaux, Savoir: Ascoceras . . . Barr. Phragmoceras . Brod. | Bar. (Hall. 1 sous-genre secondaire ou local de Lituites . Ophidioceras . Barr. 3 genres . . principaux ou cosmopolites Trochoceras En outre, nous voyons reparaître le type prédominant Orfhoceras, ainsi que les genres Cyrtoceras et Gomphoceras, dont nous venons de signaler les avantcoureurs, durant la dernière phase de la faune seconde. Ascoceras, que Sa Structure simple nous oblige à considérer comme le prototype des Nautilides, mais qui n'apparaît que vers le milieu de la période silurienne, n’est représenté que par une seule forme spécifique dans la bande e 1. Il se développe avec sa plus grande richesse dans la bande e 2, où il fournit 10 formes nouvelles, c. à d. plus qu’on n’en connaît dans l’ensemble de toutes les autres contrées. Il s'éteint sans dépasser la limite verticale de cette formation. Ainsi, la durée connue de l'existence de ce genre, pendant les âges siluriens, semble très limitée, en Bohême comme dans toutes les autres régions. Phragmoceras Suit dans son développement une marche semblable, car il ne présente que 2 espèces dans la bande e #, tandisqu'il en fournit 26 dans la bande e 2. Toutes ces formes s’éteignent après une existence relative- ment courte sur cet horizon, sans qu'aucune se propage dans les calcaires immédiatement supérieurs de notre étage F. Mais, après une intermittence mesurée par la hauteur des bandes f1-f2—2 1—g2, le type Phragmo- ceras reparait dans la bande calcaire g 3, sous des formes spécifiques analogues et dont une paraît identique avec Phragmoceras Broderipi de la bande e 2. Seulement, sous le rapport de leurs dimensions, les espèces de la bande #3 sont généralement plus développées que leurs congénères de l'étage E. Trochoceras commence semblablement dans e {, par G formes rares, auxquelles succèdent ensuite 36 espèces dans la bande e 2. Toutes ces formes disparaissent à la fois, avant le dépôt de la bande f1. Mais, après une intermittence relativement courte et mesurée seulement par la puissance de cette bande, nous voyons reparaître Trochoceras dans la bande f2, puis dans la bande g # et enfin, après une nouvelle intermittence, dans la bande g 3, où il s'éteint totalement. Ophidioceras, Sous-genre de Zituites, à courte crosse, contraste avec les trois types qui précèdent, en ce que son principal développement s'opère dans la bande e 4, c. à d. à l’époque de son apparition. Il nous présente 6 formes spécifiques et il se propage par une seule espèce dans la bande e2. Elle ne franchit pas cet horizon. 4. La quatrième apparition de types des Céphalopodes, a lieu dans notre bande e 2. Elle consiste dans: 1 genre . . principal au cosmopolite . Nautilus . . . . . Breyn. j Aphragmites . . . Barr. 2 genres . . secondaires ou locaux } Glossoceras . Barr. Ces 3 types, unis à 7 autres, qui se propagent des horizons inférieurs, forment un total de 10 types coexistans dans la bande e2. C’est le nombre le plus approché du maximum 11, qui se manifeste plus tard, dans notre bande g #. Aphragmites n'est représenté que par deux espèces, qui sont exclusivement propres à cette bande et qui ne s'élèvent pas au dessus d'elle. 9* 70 Evolution des Céphalopodes. Glossoceras ne fournit qu'une seule espèce et une variété également rare, dont l'existence est bornée entre les limites de la bande e 2. Ainsi, les formes simples de la famille des Ascocératides apparaissent toutes, comme Ascoceras, à une époque assez tardive, durant la période silurienne, et elles disparaissent semblablement, après une existence relative- ment peu prolongée. Nautilus se montre sur l'horizon de e 2, avec sa plus grande richesse spécifique, qui consiste en 5 espèces, dont aucune ne franchit verticalement les limites de cette formation. Après une intermittence mesurée par la ‘hauteur des bandes f1—f2—g 1—g2, c. à d. égale à celle du type Phragmoceras, Nautilus reparait dans la bande calcaire g3. Les deux formes qui le représentent sur ce nouvel horizon, au lieu de se distinguer comme celles de Phragmoceras, par de plus grandes dimensions de la coquille, sont, au contraire, plus petites que les formes congénères de la bande e 2. Il est difficile de se rendre compte des causes qui ont produit de semblables contrastes. Nous ferons remarquer, qu'il n'apparaît aucun genre nouveau dans notre bande f 1, qui renferme cepen- dant un assez grand nombre d'espèces du genre Orthoceras, persistant seul sur cet horizon avec Cyrtoceras, tandisque tous les autres types s’éteignent complètement, ou bien éprouvent une notable intermittence, à cette époque. 5. La cinquième apparition de types a lieu dans la bande supérieure f2 de notre étage calcaire moyen F. Elle se compose seulement de: { Gyroceras . . . Konck. 2 genres. . principaux ou Cosmopolites . | Goniatites LR Gyroceras, quoique peu riche en espèces dans notre bassin, se propage cependant à travers nos bandes gi—g2-s93 —h1,0c. à d. jusqu'à l'horizon sur lequel nous observons l'extinction totale de notre faune troisième. Il est représenté dans chacune de ces bandes par un petit nombre de formes assez rares, qui présentent le maxi- mum de quatre espèces dans la bande g 3. Goniatites, qui apparaît en même temps, offre aussi une semblable extension verticale et un développe- ment maximum coïncidant sur l'horizon de la bande g3. Mais, comme nous ne trouvons aucune espèce de Gomi- atites, à partir de la bande f 2, jusque vers le sommet de la bande g 1, il est clair, que ce genre n’a fait d’abord qu'une apparition sporadique en Bohême. L’intermittence que nous signalons correspond au dépot de 150 à 200 mètres d'épaisseur de roche calcaire, et on doit, par conséquent, la considérer comme notablement prolongée. Bien que Goniatites ne soit pas encore connu dans les autres contrées siluriennes, nous le considérons comme un type cosmopolite, à cause de sa diffusion générale, durant les autres périodes de l’ère paléozoique. Avant d'aller plus loin, il convient de remarquer que l'étage F, tout entier, représente une époque, pendant laquelle l’ordre des Céphalopodes a réellement éprouvé, en Bohême, une sorte de défaillance dans sa vitalité ou du moins dans la variété et le nombre de ses types, comme de ses formes spécifiques. En effet, cette époque se distingue par la disparition de la plupart des genres préexistans, savoir: 1. Nautilus. 5. Ascoceras. 2. Ophidioceras. 6. Aphragmites. 3. Phragmoceras. 7. Glossoceras. 4. Gomphoceras. On voit, que l’apparition de 2 nouveaux genres que nous venons de signaler, est loin de compenser les pertes éprouvées par la disparition de 7 types de la faune troisième. Mais, nous voyons une partie de ces genres reparaître vers le sommet de l'étage G. Nous n’observons aucune apparition de genres de Céphalopodes, dans toute la hauteur verticale des bandes g 1—g2, qui peut être évaluée moyennement à 300 mètres. Ce chiffre seul suffit pour montrer, que la défaillance dans la vitalité de cette classe, s’est prolongée durant un long espace de temps. 6. La sixième et dernière apparition de types dans notre bassin correspond au dépôt de notre bande calcaire g 3. Elle se compose de: Hercoceras . . Barr. 3 genres . . . secondaires ou locaux . . { Nothoceras . . Barr. Adelphoceras . Barr. Ces trois nouveaux types semblent jusqu'ici très restreints, aussi bien sous le rapport de leur richesse en espèces, que sous celui de leur extension verticale et horizontale. Aucun d’eux n’est représenté jusqu’à ce jour hors de notre bassin. Hercoceras ne fournit que 2 formes, dont l’une est relativement fréquente, tandisque l’autre est très rare. Nothoceras et Adelphoceras ne nous sont connus jusqu’à ce jour que par une seule espèce, pour chacun d'eux. De plus, nous ferons remarquer, que chacune de ces espèces n’est représentée que par un seul spécimen. Evolution des Céphalopodes. 71 Aucun de ces trois types ne paraît dépasser la limite verticale de notre bande g3. On doit donc les considérer comme ayant joué un rôle très secondaire, dans la faune troisième de notre bassin. Ils n’ont apparu qu'à l’époque où l’ordre des Céphalopodes éprouvait un retour temporaire de sa fécondité primitive, avant de s’éteindre totalement, dans la mer de Bohôme, Cette époque est d’ailleurs très remarquable, parcequ’elle nous présente le maximum des types coexistans et qui s'élève à 11. Voir notre tableau résumé (p. 67). Observations générales sur la Bohême. En résumant l'étude qui précède, sur les types de Céphalopodes existant dans les faunes siluriennes de la Bohême, nous appelons l'attention sur les faits suivans: 1. Au sujet de l’époque de la première apparition, nous ne voyons surgir pendant la durée de notre faune seconde, que 7 genres, savoir: 6 dans sa première phase et 1 dans la dernière. En outre, duraït cette dernière phase, le genre Cyrtoceras apparaît dans nos colonies. Ainsi, 8 genres ont fait leur première apparition pendant le dépôt des formations de notre division inférieure. Au contraire, durant le dépôt de la division supérieure, c. à d. pendant l'existence de la faune troisième, nous voyons successivement apparaître 12 nouveaux types, dont les 3 derniers ne se montrent que vers la fin de cette faune. : Ainsi, le plus grand nombre des types fait sa première apparition dans la faune troisième. Ce rapport est précisément inverse de celui que nous observons dans toutes les contrées de la grande zone septentrionale, sur les deux continens. 2. En considérant la répartition des genres, nos bandes et nos étages présentent une grande inégalité et une complète irrégularité. Le maximum absolu des types coexistans est de 11 et il correspond à la dernière phase de la faune troisième. Un autre maximum approché, qui est de 10, caractérise, au contraire, la bande e 2, vers l’origine de la même faune. Nous verrons tout à l'heure, dans le Chap. 3, combien ces deux »axima contra- stent par le nombre de leurs espèces. Le minimum absolu du nombre des types a lieu dans la faune seconde, et il est très remarquable, parceque le genre Orthoceras existe seul pendant le dépôt de 3 bandes superposées: d 2—d 3—d 4. Un mérnimum approché, de 2 genres, correspond à la bande f 4, vers le milieu de notre faune troisième, 3. Le nombre total des genres ou sous-genres, qui ont existé dans notre bassin, pendant toute la période silurienne, s'élève à 20, savoir: Dans la faune seconde et les colonies . . . . . 8 DANS TR AUTerTOISIeMEN TC CE. Cr el à déduire les genres communs aux deux faunes . 3 totRINTeSGYPESISUNCIS ER CU 20) Ce nombre de 20 types n’a été observé jusqu'à ce jour dans aucune autre contrée, car l'Angleterre et Ja Russie ne dépassent pas le nombre de 10 types, maximum dans la zone septentrionale d'Europe, tandisque le Canada ne possède que 14 types, chiffre maximum dans la zone correspondante, en Amérique. 4. Parmi les 20 genres, ou sous-genres de la Bohême, nous trouvons tous les types principaux ou cos- mopolites, jusqu'ici connus, au nombre de 11, en y comprenant Goniatites, par extension . . .11 CCTENRMOUTEM ON TENTE ESCORT I OUIOC AUX EE Por Mere eee ee Deere trie it A SOC Nous croyons convenable de présenter ici la liste des types auxquels nous appliquons ces différentes dénominations. Ces types sont rangés verticalement suivant l’ordre de leur apparition, à partir du bas. + Le Evolution des Céphalopodes. Faune troisième Types cosmopolites . Haan. . Konck. . Breyn. Bar. 1. Goniatites 0. Gyroceras 9, Nautius Types locaux . Barr. . Bar. Par . Bar. . Bar. 9. Adelphoceras . . 8. Nothoceras 7. Hercoceras . 5. Aphragmites . . . 5 ACAOSSOCETAS ME 8. Trochoceras . . | Hall. . Brod. . Bar. . Phragmoceras . $. g, Ophidioceras . Barr. . ASCOCeras . F | | f . Goldf. | . SOW. | . Breyn. | . Hall. | . Breyn. | 5. Cyrtoceras (colon.) 4. Gomphoceras . . Lituites . . Endoceras . Orthoceras . . Sandb. - Salt: . Barr. 3. Bactrites - =. 2. Tretoceras . 1. Bathmoceras . . | | Faune seconde | genres cosmopolites prédominent par leur apparition dans la faune troisième, le rapport de 6 à 5, tandisque les genres locaux dans ces deux faunes, sont circonstances concourent à nous indiquer un développement plus grand dans la Ce rapport est inverse de celui que nous observons dans les contrées On remarquera, que les comparée à la faune seconde, dans dans le rapport de 6 à 3. Ces deux faune troisième que dans la faune seconde. de la zone septentrionale. 3. La durée relative des types génériques, dans notre bassin, présente de très-grandes différences, qu’on peut saisir d’un seul coup d'oeil sur notre tableau p. 67. Le seul genre Orthoceras se propage à travers toutes nos formations fossilifères, puisqu'il apparaît dans la première phase de notre faune seconde, et ne disparaît qu'avec la dernière phase de la faune troisième, dans la bande h 1. Les deux types Gomphoceras et Cyrtoceras, qui viennent au second rang, par la durée de leur existence, surgissent en même temps, au sommet de notre bande d5 et s’éteignent en même temps, dans notre bande g 3. Leur durée a donc été beaucoup moindre que celle du genre Orthoceras, et elle ne dépasse guères celle de notre faune troisième. Les types Phragmoceras et Trochoceras sont au troisième rang, parcequ'ils apparaissent dans la bande e À et disparaissent dans la bande g à. Nautilus vient ensuite, apparaissant temporairement dans la bande e 2 et reparaissant dans la bande g 3, où il disparait pour toujours. Bactrites se montre aux deux extrémités de la division inférieure, mais nous n’avons, en Bohême, aucune preuve de son existence, durant le dépôt des formations intermédiaires de cette division. Gyroceras et Goniatites s'étendent verticalement à partir de la bande f2 jusqu’à la bande h 1. Ascoceras et Ophidioceras ne se montrent que dans 2 bandes superposées, e 1—e 2. Enfin, les genres suivans n'apparaissent que dans une seule bande, savoir : dans d1 | dans e ? dans g 3 Endoceras | Aphragmites Hercoceras Lituites Glossoceras Nothoceras Bathmoceras Adelphoceras Tretoceras | | On voit, d’après ces indications, qu'il n’y à en réalité que peu de genres, qui possèdent une grande extension verticale dans notre bassin. Au contraire, le plus grand nombre des types n’a joui que d’une existence très-limitée dans le sens vertical, surtout, si on considère les intermittences que nous allons indiquer. En parcourant la dernière colonne à droite de notre tableau, (p. 67.) on reconnaitra, que ce sont les genres représentés dans le plus grand nombre de formations ou bandes, qui ont fourni le plus grand nombre de formes spécifiques. Ce rapport, sans être absolument exact dans tous les cas, se manifeste cependant, d’une manière générale, non seulement dans notre bassin, mais encore dans toutes les contrées siluriennes, activement explorées. On remarquera, que la plupart des genres, qui ne sont connus que dans une formation, ou subdivision stratigraphique, en Bohême, ne présentent qu'une ou 2 espèces et rarement jusqu’à 8. Evolution des Céphalopodes. 73 6. Notre tableau (p. 67) permet de constater aisément les nombreuses intermittences des types génériques. Nous nous bornons à rappeler ici les plus remarquables: Bactrites apparait seulement dans les bandes d'{ et d5. Il présente donc une intermittence, dont Ja durée correspond aux trois bandes: d 2—d 3—d 4. Gomphoceras — Phragmoceras — Nautilus — disparaissent pendant le dépôt de la bande e 2. Ils repa- raissent tous les trois dans la bande g3. La durée de leur intermittence est donc mesurée par la puissance des 4 bandes: f 1—f2—g 1—g2 qui sont presque toutes composées de calcaire. Au sujet de Gomphoceras, nous ferons observer, que la forme indiquée pour ce genre dans la bande £2, ne lui a été attribuée que par extension et pour éviter de créer un genre nouveau. C’est Gomph. semiclausum Vol. II. PI. 88. dont le nom indique suffisamment qu’il ne possède pas l'ouverture contractée à deux orifices, qui caractérise le genre Gomphoceras. Ainsi, nous nous croyons en droit de considérer ce genre comme offrant une in- termittence semblable à celle des deux autres types nommés. Outre ces intermittences principales, qui présentent la plus grande étendue, notre tableau en indique d’autres, bornées à une seule bande, pour les genres Cyrtoceras et Trochoceras. Nous ferons remarquer, que les intermittences qui comprennent une hauteur moindre que celle d’une bande, n’ont pas pu être indiquées. La plus remarquable est celle de Gomiatiles, disparaissant pendant presque toute la durée du dépôt de la bande g 4 — c. à d. dans la hauteur de plus de 150 mètres de calcaire compacte. Nous rappelons aussi, que nous avons observé deux intermittences générales, qui se sont étendues à tout l’ordre des Céphalopodes. L'une a eu lieu à la fin de la faune seconde, vers le sommet de la bande d 3. Nous en avons déjà fait mention ci dessus (p. 69). L'autre correspond à l’horizon qui sépare notre bande e 2 de la bande f 1. Elle est encore plus remarquable que la premiére, parcequ’elle se manifeste après le plus grand développement numérique des espèces de Céphalopodes dans notre bassin. Des intermittences analogues peuvent être observées dans diverses contrées siluriennes, au sujet des types, comme de l’ordre entier des Céphalopodes. Nous rappelons, que le même phénomène se manifeste également dans l'existence des autres familles et ordres représentés dans les faunes siluriennes. II. France. IV. Portugal. III. Espagne. V. Sardaigne. Tableau numérique. résumant la distribution verticale des Céphalopodes. IL France 1. Orthoceras . . . . . . . Breyn. | 2. s. g. Endoceras HI. Espagne 1. Orthoceras . . . . . . . Breyn. 2. s. g. Endoceras . . . . . Hall. Sous 0 “Breyn: IV. Portugal 1. Orthoceras . . . . . . . Breyn. V. Sardaigne 1: Orthoceras . . . . . . . Breyn. 2. Cyrtoceras . . . . . . . Goldf. T4 Evolution des Céphalopodes. Les recherches paléontologiques dans ces 4 contrées étant jusqu'à ce jour très-incomplètes, nous ne pos- sédons sur les Céphalopodes qu'elles renferment, que des documens insuffisans pour établir l’ordre de leur appa- rition. Cependant, il est constaté par le tableau qui précède, que quelques espèces ont été observées dans la faune seconde de chacune de ces diverses régions. Mais, il ne nous est pas possible d’assigner à ces apparitions un ho- rizon exact et comparable à ceux des autres contrées siluriennes. On peut remarquer seulement, que la présence du s. genre Endoceras en France et en Espagne indique une phase de la faune seconde, peu éloignée de son origme et peut- être contemporaine de celle de notre bande. d 4, et du calcaire à Orthocères du nord de l’Europe. Cette supposition paraît confirmée, du moins en Espagne, par la présence du genre Lituites. Aucune trace quelconque du genre Cyrtoceras n’a été signalée jusqu'ici dans la faune seconde des 4 con- trées en question, Sans doute, dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne pouvons pas ajouter une grande valeur à ce fait négatif. Cependant, comme il est en parfaite harmonie avec l'absence remarquable du même genre dans la faune seconde, proprement dite, de la Bohême, il mérite d’être remarqué. Cette absence, jusqu'ici absolue sur toute la zone centrale d'Europe, établit un contraste caractéristique entre elle et la zone septentrionale des deux continens, dans la quelle le même type générique a été largement représenté, durant l'existence de la faune correspondante. Notre tableau constate, qu'à l'exception de l'Espagne, les 3 autres contrées considérées ont déjà fourni un nombre plus notable de Céphalopodes dans la faune troisième, que dans la faune seconde. Cet accroissement se fait surtout remarquer en France et en Sardaigne, puisque chacune de ces contrées nous permet d’énumérer 15 formes d’ Orthocères, sans en compter d’autres, qui nous sont insuffisamment connues. Les apparences de ces formes droites les rapprochent presque toutes des espèces de la Bohême et nous n'avons pas hésité à admettre entre elles plusieurs identités, indiquées sur nos tableaux. (p. 29—30) Ces circonstances nous portent naturellement à considérer l'horizon sur lequel se trouvent ces Orthocères, en France et en Sardaigne, comme pouvant représenter celui de l'étage E en Bohême, Nous ne pouvons done pas adopter l'opinion tendant à regarder ces fossiles comme appartenant à la faune seconde et à admettre par conséquent, que la division supérieure manque totalement en France. Cette opinion, exprimée avec hésitation et réserve, dans un passage de la Siluria (p. 438—1859,) a été reproduite par feu le Vie, D’ Archiac dans sa Géologie et Paléontologie p. 413—1866. Mais, si la comparaison des fossiles et les analogies qu'ils présentent continuent à être appréciées dans notre science, comme les seuls moyens à notre disposition, pour établir la contemporaneité, si non absolue, du moins relative, des dépôts séparés par des distances géographiques, il nous sera impossible de concevoir, qu'une série de formes éminemment caractéristiques de la faune troisième si- lurienne en Bohême, puisse également caractériser par son ensemble la faune seconde, sur la surface de la France. Nous employons l'expression de série de fossiles, parceque, outre les Orthocères que nous venons de mentionner, nous connaissons encore un assez grand nombre de formes de diverses familles, établissant de nouvelles connexions entre les horizons comparés, en France et en Bohême. D'ailleurs, dans cette série de fossiles, nous n'avons pas rencontré une seule espèce caractéristique de la faune seconde. Comment donc reconnaître la faune seconde, au moyen de formes appartenant exclusivement à la faune troisième ? Notre illustre maître et ami, M. de Verneuil, en reconnaissant depuis longtemps la présence de la faune troisième, dans les localités du Nord-Ouest de la France, qui ont fourni les fossiles en question, a fait une sage application des principes de la science, auxquels nous devons rester fidèles, si nous ne voulons pas retomber dans la confusion des âges de l'ère paléozoique. (Bull. Soc. Géol. de France. — 1850 — Réunion au Mans.) Evolution des Céphalopodes. 75 Il. Grande zone septentrionale d'Europe. IE Ansleterre. II. Ecosse. III. Irlande. Tableau numérique. résamant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tableaux nominatifs p. 31 à 33). Faunes siluriennes pus | | ZI. IT. IL. Angleterre, Ecosse, Irlande Primordial Llandeïlo Caradoc ou Bala Llandovery Wenlock et May-Hill. Ludlow Silurien Espèces distinctes | Pass-Beds Groupes d'apparition Totaux des apparitions Réapparitions & & C Ê a nombre des types par étage … Cyrtoceras 0-2... . Goldf. Ass Piloceras”-10”..0.0: 07 Salt. . Orthoceras . . . . . . . Breyn. . S.g. Endoceras . . . . . Hall. DiNLIEUITES 0.0... Breyn. . Gomphoceras . . . . . . Sow. MÉRretOCerAS Te ter ce OAI. . Phragmoceras . . . . . Brod. MErOochoceras ee T0 DE . Ascoceras . . Ce rat: Apparitions par étage Total des apparitions par faune . Réapparitions entre divers étages, à déduire . Espèces distinctes par faune générale Réapparitions entre les faunes| seconde et troisième, à déduire! * * © Total des espèces distinctes en Angleterre Nous distinguons dans ces contrées 6 groupes d'apparition de types de Céphalopodes. Il y en a 4 qui correspondent à l'existence de la faune seconde et 2 à celle de la faune troisième. 1. La première apparition a lieu sur l'horizon de Trémadoc, sans que nous puissions être bien certains, si elle correspond au groupe inférieur, ou bien au groupe supérieur de ce nom. Elle consiste uniquement dans le genre Cyrtoceras Goldf. représenté par une seule espèce de petite taille et qui paraît très rare: Cyrt. praecox Salt. (Mem. Géol. Surv. III. 1866.) Sur la PI. 10. cette espèce est figurée parmi celles qui caractérisent les schistes supérieurs de Trémadoc. Mais, dans le texte (p. 358.) elle est indiquée avec doute, comme appartenant aux schistes inférieurs du même groupe. Dans tous les cas, nous devons reproduire ici l'observation par la quelle M. Salter termine la description de ce fossile: C’est le plus ancien des Céphalopodes connus et il convient de remarquer, que la première espèce que nous rencontrons, suivant l’ordre ascendant, n'appartient pas au type Orthoceras, qui est la forme la plus répandue et la plus persistante de cet ordre, mais, qu’elle représente, au contraire, un genre, qui n’est connu que dans les terrains Silurien et Dévonien.‘ 10 76 Evolution des Céphalopodes. En faisant abstraction de cette dernière assertion, qui aurait dû comprendre le terrain carbonifère, ainsi que le terrain permien, la réflexion de M. Salter mérite toute notre attention, car cette apparition sporadique du genre Cyrtoceras est, selon toute vraisemblance, la plus ancienne dans les dépôts siluriens d'Europe et probablement aussi dans ceux de l'Amérique. Ce type reparaît dans tous les étages siluriens, en Angleterre. 2. Le second groupe d'apparition se montre dans l'étage de Llandeilo et il se compose de: 1 genre . . . principal ou cosmopolite . . Orthoceras . . . Breyn. 1 sous-genre . id. Endoceras . . . Hall. 1 sous-genre . secondaire ou local . . . . Piloceras . . . Salt. Le sous-genre, Piloceras, qui se rattache zoologiquement au type Cyrtoceras, constituant à lui seul le pre- mier groupe, n'a été observé jusqu'ici qu'en Ecosse, où il n’est représenté que par deux formes spécifiques; mais nous le retrouverons en Amérique. Orthoceras ne se manifeste sur ce premier horizon que par 6 espèces, mais il se développe avec une plus grande richesse dans les groupes suivans, en remontant, jusqu'à l'étage supérieur de Ludlow, où il s’éteint. Le sous-genre Ændoceras est à peine représenté jusqu'ici par une seule forme, sur l'horizon de Llandeilo et par une autre sur l'horizon de Caradoc. Sous ce rapport, les Iles Britanniques sont beaucoup moins riches que les autres contrées de la grande zone septentrionale, soit en Europe soit en Amérique. 3. Le troisième groupe d'apparition se manifeste dans l’étage de Caradoc ou Bala. Il se compose de: ne : Lituites . . . Breyn. 2 genres . . principaux où Cosmopolites . Yl ‘| Gomphoceras Sow. Lituites offre son plus grand développement, consistant en 5 espèces, sur cet horizon et il se réduit, rapidement en remontant dans la série géologique. Gomphoceras n'offre qu'une seule forme spécifique dans l'étage de Caradoc et, après une intermittence durant le dépôt de la formation de Llandovery, il reparaît sous une autre forme dans l’étage de Wenlock. 4. Le quatrième groupe d'apparition se rencontre dans l'étage de Llandovery et se réduit à: 1 genre. . . secondaire ou local. . Tretoceras . . Salt. Ce type, jusqu'ici problématique, n’est représenté sur cet horizon que par un seul fragment, connu sous le nom de Zretoc. bisiphonatum Sow. sp. Mais, M. Salter lui a adjoint une autre forme, originairement décrite sous le nom de Orthoc. dimidiatum Sow. Nous avons constaté ci-dessus (p. 68) que la forme de Bohême, que nous rapportons à ce type, n’est pas assez distincte pour dissiper toutes nos hésitations. Les deux groupes suivans sont ceux qui ont apparu dans la faute troisième. 5. Le cinquième groupe, qui se montre dans l'étage de Wenlock, comprend seulement: Phragmoceras . Brod. \ Barr. | Hall. 2 genres . . principaux Ou cCosmopolites . 8 L P£ l Trochoceras . Ces deux types sont peu riches en espèces, car le premier n’en fournit que 4, réparties entre les étages de Wenlock et de Ludlow. Zrochoceras n’est représenté que par une seule forme, long-temps connue sous le nom de Lituites giganteus Sow. 6. Le dernier groupe d'apparition, en Angleterre, se manifeste dans l'étage de Ludlow et se compose uniquement de: 1 genre. . principal ou cosmopolite . . Ascoceras . . Barr. Il est intéressant de remarquer, que ce type, caractérisé entre tous les Céphalopodes, par l'extrême sim- plicité de sa structure, et qu’on serait tenté d'attendre aux premiers temps siluriens, €. à d. avant l'existence de tous les autres genres de structure plus ou moins compliquée, est précisément celui qui apparaît le dernier en Angleterre. On n’en connaît jusqu'ici qu’une seule espèce, qui a existé durant le dépôt de l'étage supérieur de Ludlow. Observations générales sur l'Angleterre. Les documens que nous présentons sur les genres de Céphalopodes connus en Angleterre donnent lieu aux observations suivantes: 1. En considérant la première apparition, la faune seconde, dans laquelle se manifestent successivement 7 types, présente sous ce rapport, un grand avantage sur la faune troisième, durant laquelle nous ne voyons surgir que 3 types nouveaux. Evolution des Céphalopodes. 77 Ce rapport, qui se retrouve dans toutes les contrées principales de la grande zone septentrionale, est précisément inverse de celui que nous avons signalé entre les faunes correspondantes de la Bohême, 2. En considérant la répartition des genres, les étages siluriens d'Angleterre présentent l’irrégularité et l'inégalité habituelles. Le maximum absolu des types coexistans est de 7 et il se trouve placé dans l'étage de Ludlow. Ainsi, il correspond à la dernière phase de la faune troisième, comme le maximum signalé en Bohême. Le minimum absolu, consistant dans le seul genre Cyrtoceras, correspond à l’origine de la faune seconde, dans la formation de Trémadoc. 3. Le nombre total des genres, ou sous-genres, qui ont existé en Angleterre durant toute la période silurienne, s'élève à 10, savoir: dansila faunelseCOnde "07 dans la faune troisième . . . . . . . . 8 15 types communs aux deux faunes, à déduire 5 total des types distincts. CN T0 Aucune des contrées de la zone septentrionale d'Europe n’en possède davantage, mais, ce chiffre n’est que la moitié de celui des 20 types observés en Bohême. 4. Parmi les 10 genres, ou sous-genres signalés en Angleterre, nous distinguons 8 types cosmopolites et 2 types locaux, énumérés suivant l’ordre d'apparition dans le tableau qui suit: | Types cosmopolites | Types locaux | 8. Ascoceras 7. Trochoceras | 6. Phragmoceras | CCR NE NE 5. Gomphoceras 4. Lituites 2. Tretoceras Faune seconde : 3. s. g. Endoceras | 2 1 Faune troisième . Orthoceras . Cyrtoceras 1. s.g. Piloceras On remarquera, que les genres cosmopolites prédominent par leur apparition dans la faune seconde, com- parée à la faune troisième, dans le rapport de 5à3. C’est l'inverse de ce que nous avons observé en Bohême et un signe d’antériorité, en faveur de l'Angleterre. Quant aux genres locaux, ils ne sont représentés que dans la faune seconde, vers les deux extrémités de son existence. Le manque de tout type de cette nature, dans la faune troisième d'Angleterre, semble être un indice de son développement moins complet qu’en Bohême. Au contraire, la faune seconde paraît relativement beaucoup plus développée en Angleterre que dans notre bassin. 5. La durée relative des types génériques présente de grandes différences, qu'on peut aisément apprécier en jetant un coup d'oeil sur notre tableau (p. 75). Nous ferons seulement remarquer que, dans cette contrée comme dans les autres, ce sont les types Cyrtoceras et Orthoceras, qui offrent la plus grande extension verticale. Mais, c’est le seul pays, où Cyrtoceras se montre, par exception, avant Orthoceras et jouit par conséquent d’une plus longue durée. Nous devons aussi faire observer, que les trois genres, qui apparaissent dans la faune troisième, ont eu une existence relativement très-limitée, surtout Ascoceras, qui n’est connu jusqu'à ce jour que dans la sub- division supérieure de l'étage de Ludlow. Au sujet du développement de la faune troisième en Angleterre, nous avons établi un parallèle avec la faune correspondante en Bohême, dans notre Déf. des Col. IIT. p. 177. 1865. La dernière colonne de notre tableau montre, que les genres qui ont apparu dans le plus grand nombre d’étages, sont aussi ceux qui ont produit le plus grand nombre d'espèces distinctes. 6. Plusieurs genres paraissent avoir subi une intermittence; mais elle est bornée à la hauteur d’un seul étage. Comme ces types sont d’ailleurs représentés par un petit nombre d'espèces à chaque apparition, ce phénomène est beaucoup moins prononcé qu'en Bohême, où les genres intermittens se montrent relativement riches en formes spé- cifiques, à chacune des époques où ils apparaissent. 10* 18 Evolution des Céphalopodes. IV. Norwége. Tableau numérique, résumant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tabl. nomin. p. 33 —34). Faunes siluriennes Ir. e e Norwége II Etages selon M. Kjérulf 3 4 nombre des types par étage (2) | (© Espèces distinctes d'apparition Groupes Totaux des apparitions Réapparitions Orthoceras s.g. Endoceras . s.g. Gonioceras . Cyrtoceras Lituites de s.g. Ophidioceras . Discoceras . IOUE SRE D nu & mm mi D © O2 ENVIE D ei D à bi DD =] D mm Ot ©) ui D =] Ascoceras . © Phragmoceras . par étage par faune Réapparitions entre divers étages, à déduire . apparitions Espèces distinctes par faune Total des espèces distinctes en Norwége D’après les documens très restreints que nons possédons sur cette contrée et que nous devons aux pu- blications de M. le Prof. Théod. Kjérulf, il paraît que les genres de Céphalopodes ne présentent que 3 groupes d'apparition, dont un seul correspond à la faune seconde et les 2 autres à la faune troisième. Mais, comme le pre- mier de ces groupes se compose de 7 types, tandisque chacun des deux autres groupes n’en présente qu’un seul, la faune seconde de cette contrée a été le principal centre d'apparition des types de cet ordre, comme dans les autres régions de la grande zone septentrionale, sur les deux continens. 1. Le groupe unique, qui apparaît dans la division inférieure, est signalé dans l'étage 3 de M. Kjérulf, qui semble équivalent, au moins en partie, à la formation connue de tous les géologues sous le nom de calcaire à Orthocères. Ce groupe se compose de: Cyrtoceras . . Goldf. 3 genres. . . . principaux ou cosmopolites. à Lituites . . . Breyn. Orthoceras . Breyn. 1 sous-genre. id. Endoceras . . Hall. Ophidioceras . Barr. 3 sous-genres. . secondaires ou locaux . . . Discoceras . . Barr. Gonioceras . Hall. On doit remarquer l’apparition simultanée de tous ces types sur un même horizon, tandisqu’en Angle- terre nous avons vu, au contraire, les genres identiques se montrer graduellement, dans la hauteur de la divi- sion inférieure. La présence du s. g. Ophidioceras sur l'horizon initial de la faune seconde, en Norwége, constitue un fait d’antériorité par rapport à la Bohême, où le même type ne se montre que dans la première phase de la faune troisième. La même observation s'applique au genre Cyrtoceras. On remarquera, dans ce premier groupe, l'existence du sous-genre Gonioceras, qui n’était connu jusqu'ici qu'en Amérique. M. le Prof. Kjérulf a même reconnu l'espèce américaine, Gonioc. anceps. Hall. Parmi les genres de ce premier groupe, Orthoceras prédomine notablement sur tous les autres, d’abord par le nombre de ses formes spécifiques et ensuite parcequ'il est représenté dans toutes les subdivisions verticales, établies par M. Kjérulf. Evolution des Céphalopodes. 79 Les types Cyrloceras et Lituites ne fournissent qu'un nombre beaucoup moindre d'espèces, mais leur apparition dans ce premier groupe mérite d’être remarquée, parcequ’elle est en harmonie avec les observations faites dans les autres contrées de la même zone, Lituites est plus riche en formes spécifiques que Cyrtoceras. Sa présence est indiquée dans l'étage 5; qui constitue la base de la division supérieure. Ce fait demande confirmation. 2. Le second groupe d’apparition se réduit au seul genre Ascoceras, représenté par une seule espèce décrite dans notre vol. IT. p. 360. Malheureusement, l'horizon sur lequel ce fossile à été trouvé, à Brevig près Pors- grund, n’est pas encore assez bien déterminé, pour que nous sachions sûrement s’il appartient à la faune seconde ou à la faune troisième. 3. Le troisième et dernier groupe n'offre également qu’un seul type, qui est Phragmoceras. Ce genre apparaît dans les couches les plus élevées de la faune troisième €. à d. sur l’horizon qui peut être comparé avec celui de Gothland, ou de Ludlow en Angleterre. L'espèce signalée par M. le Prof. Théod. Kjérulf est Phragm. ventricosum Sow. qui caractérise les étages de Wenlock et de Ludlow dans cette dernière contrée. Observations générales sur la Norwége. Les résultats que nous devons formuler, d’après les documens publiés sur la Norwége, sont les suivans : 1. Sur 9 types de Céphalopodes jusqu'ici connus dans cette contrée, il y en a 7 qui ont apparu durant la faune seconde et 2 seulement pendant la durée de la faune troisième. Ce rapport, indiquant un grand avantage en faveur de la faune seconde, est en harmonie avec celui que nous constatons dans les autres contrées de la zone septentrionale et il contraste avec celui que nous obser- vons en Bohême. 2. En considérant la répartition des genres entre les étages superposés, nous voyons, qu’elle est très- irrégulière comme partout ailleurs. Le maximum des types coexistans s'élève à 7 comme en Angleterre; mais, il correspond à la fois aux deux étages distingués par M. le Prof. Kjérulf dans la division inférieure, tandisqu’en An- gleterre il se trouve dans l'étage de Ludlow, ec. à d. vers le sommet de la division supérieure. Le minimum absolu, réduit au seul genre Orthoceras, S’observe dans les deux étages moyens de la division supérieure, en Norwége; mais il est sans doute temporaire. 3. Le nombre total des genres, ou sous-genres, connus en Norwége, est de 9, savoir: dansiiastaunelseconde PA NT CRT DANS IN AUNENETOINIEMEN DE EN CE M) Le types communs aux deux faunes, à déduire . . . 3 totaldes types distincte LT AMOR EE mars) Ce total s'approche beaucoup du chiffre maximum 10, connu dans la même zone en Angleterre et en Russie. 4. Parmi ces 9 types, nous distinguons 6 genres, ou sous-genres cosmopolites et 3 sous-genres locaux, énuméres sur le tableau suivant, dans l’ordre de leur apparition: Types locaux | Types cosmopolites 6. Phragmoceras 5. Ascoceras Faune roiième) * 4. Lituites 3. s. g. Gonioceras | 3. Cyrtoceras 2. s. g. Discoceras Faune seconde - S. g. Endoceras | 1. s. g. Ophidioceras mi IN . Orthoceras ( ER ET | On remarquera la prédominance des types cosmopolites par leur apparition dans la faune seconde com- parée à la faune troisième, suivant le rapport de 4 à 2. Ce rapport est en harmonie avec celui que nous observons dans toutes les contrées de la grande zone septentrionale, Quant aux types locaux, ils appartiennent tous exclusivement à la faune seconde. Ainsi, dans cette contrée, comme en Angleterre, la faune seconde paraît avoir eu l'avantage d’un déve- oppement relativement plus grand que la faune troisième. 80 Evolution des Céphalopodes. 5. La durée des genres, observée ailleurs, n’est pas facile à apprécier en Norwége, à cause de l’état in- complet des recherches. Cependant, nous reconnaissons le privilège du genre Orthoceras, qui se propage à travers toutes les formations, à partir de la base jusqu’au sommet de la série silurienne. Cyrtoceras, au contraire, ne pré- sente que des espèces isolées et il semblerait avoir subi une intermittence, dans la hauteur des deux étages moyens de la division supérieure. Mais cette apparence est probablement temporaire. Quant aux autres types, ils ne sont connus que dans un ou deux étages. 6. Nous ne pouvons pas signaler d’autres intermittences, que celle qui vient d’être mentionnée au sujet du genre Cyrtoceras. V. Suède. Tableau numérique. résumant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tabl. nomin. p. 35—536.) siluriennes Tr. Suëéde R Fucoidarum R. Olenorum Conocorypharum Ceratopygarum R horum Trinucleorum R. Harparum Cryptonymorum Regiones de M. Angelin Réapparitions | “| > (eo) = Espèces distinctes A Asap Ü Ü Groupes d'apparition Totaux des apparitions nombre des types par ÆRegio . Orthoceras . . . . . . . Breyn. | . 8.8. Endoceras . . . . . . Hall. OBituites et. 0... . .Dreyn. . Cyrtoceras . - . - . . . . Goldf. . Gomphoceras . . . . . . Sow. . Phragmoceras . . . . . Brod. . Trochoceras . . . . . . . Barr. apparitions par Regio et par Faune générale Total des espèces distinctes en Suède Nous ne pouvons pas exposer comme nous le désirerions les richesses de la Suède en Céphalopodes, parceque les recherches relatives à cet ordre ont été moins actives ou moins fructueuses que celles qui ont eu pour objet la famille des Trilobites. Cependant, les documens manuscrits que nous a montrés M. le Prof. Angelin té- moignent de l'existence de beaucoup de formes inédites, qui entreront tôt ou tard dans le domaine de la science. En attendant, nous en avons énuméré quelques unes dans nos tableaux ci-dessus p. 35—36 en les ajoutant à celles qui ont été décrites par Wablenberg, Hisinger etc. D’après nos documens incomplets, nous ne distinguons en Suède que 2 groupes d'apparition de genres des Céphalopodes. Le premier s’est manifesté dans la faune seconde et le dernier dans la faune troisième. 4. Le premier groupe se compose de: Jituites” ... . Breyn. 3 genres _. principaux ou cosmopolites À Orthoceras . . . Breyn. Cyrtoceras . . . Goldf. 1 sous-genre id. Endoceras . . . Hall. Ces types se montrent sur l'horizon que M. Angelin nomme: ÆRegio Asaphorum (€) et qui correspond à la formation dite: Calcaire à Orthocères. Comme les autres formations contigues en remontant au dessus de cette Regio n’ont fourni aucune espèce de Céphalopodes, à notre connaissance, toutes les formes de cet ordre, sig- nalées jusqu'ici dans la faune seconde, se trouvent concentrées dans l’étage que nous venons d'indiquer. D'ailleurs, chacun de ces types ne présente qu'un petit nombre d'espèces. Evolution des Céphalopodes. 81 Mais, il convient de remarquer qu’en Suède, comme dans les autres contrées de la grande zone septen- trionale, le genre Cyrtoceras se montre sur cet horizon profond et presque initial en Europe, pour la faune seconde et il offre à la fois la forme exogastrique et la forme endogastrique. 2. Le second groupe d'apparition appartient à la faune troisième. Mais, faute de renseignemens suffisans, nous avons réuni dans ce groupe toutes les formes de Céphalopodes, que nous connaissons dans cette faune, en les plaçant tous provisoirement dans la subdivision que M. Angelin a nommée Regio Cryptonymorum (E). Ce groupe se compose de: Gomphoceras . . . Sow. Lee: ; Phragmoceras . . . Brod. 3 genres . . principaux ou cosmopolites | Bar Trochoceras . *( Hall. Chacun de ces genres n’est représenté que par 1 ou 2 espèces, à notre connaissance. Si l'on compare ces documens à ceux que nous présentons pour les contrées limitrophes, c’est à dire la Norwége et la Russie, on reconnaîtra une grande analogie entre ces diverses régions, sous le rapport de l'apparition des Céphalopodes. Observations générales sur la Suède. Malgré l'insuffisance des documens incomplets que nous venons de présenter, nous observons les faits suivans, qui sont concordans avec ceux que nous exposons dans les autres contrées de la même zone: 1. Le nombre total des genres connus en Suède est de 7, parmi lesquels 4 ont fait leur première appa- rition dans la faune seconde et 3 dans la faune troisième. L'avantage numérique se maintient donc comme ailleurs, dans cette zone, en faveur de la faune seconde. 2. La répartition des genres est figurée provisoirement sur notre tableau, (p. 80.) faute de plus amples renseignemens, et tous les types sont concentrés dans deux étages. Le maximum des types coexistans, qui est de 5, parait correspondre à la dernière phase de la faune troisième, comme en Angleterre et en Bohéme. 3. Le nombre total des types connus est de 7, savoir: dans Na Aunerseconde NL dans la faune troisième : . . . . . . types communs aux deux faunes à déduire . 2 LOCAlNTESAUPESAISNCIS EE ET Ce nombre est inférieur à celui que nous signalons dans les autres contrées de la même zone. Mais, nous ferons remarquer, que les genres ou sous-genres représentés en Suède, sont tous cosmopolites. Il est vraisemblable, que l’absence totale des types locaux doit être attribuée à l'insuffisance des recherches. 4. Le motif, que nous venons de signaler, ne nous permet que peu d'observations sur la durée des genres en Suède. Cependant, nous remarquons que, Orthoceras et Cyrtoceras sont les seuls dont l'existence est signalée sur les deux Regiones qui semblent concentrer les Céphalopodes en Suède. Tous les autres types sont indiqués seulement sur l’un de ces deux horizons. 5. D’après nos documens incomplets, l’intermittence des genres Orthoceras et Cyrtoceras dans la hauteur de 2 étages ne peut être considerée que comme apparente et temporaire. 82 Evolution des Céphalopodes. VI. Russie. Tableau numérique. résumant la distribution verticale des Céphalopodes. | (Voir les tabl, nomin. p. 36 à 38). nm siluriennes a S - = p= 8 £ TJ. _ XIII El a | $ = = £2|20 2! > = & = = 2 & Rauss o | 2184] #4 128 SAMENRE = eee 5 | = | SRE) 2 | ÈS 8 | = At … |2+$|1$8 5 | S |82,2%| À |$E Eu RS OS 4 Zones où Subdivisions de M. Schmidt, |£ 22] % Fr | A |<% | CRAN TS 2 | = indiquées par des chiftres. FC 2 & 5 > © | nl EE nd 5 E e E en 5 | | 3 |4-5 5 A 5 à | S En nombre des types par zone (2) 1-Bactrites Sand. |" | 21. ë 1 SUPE EE || EPA PSN CE 9 10rthoceras 1-1. %-1Breyni|."#02))e 00e ei 243 2 3101301065 9 | 46 3. s.g. Endoceras . . . Hall. AE des | 8 5 ne IS 20 4. Cyrtoceras . . . . . Goldf. |. .|. |. -.}. 14 9 1 1 3 1128 11028 5. Gomphoceras . . . SOW. RON Men PRE LE ae 1 Re 3 Set NN Nues ete cobaye Dim es léecellt) 1 A EN ET NE HA EEE 1 ER nl 7. s.g. Ophidioceras . . Barr. |. .|. .1|. . 1 a te 1 1 8. s.g. Discoceras . . . Barr. SU 1 sie ati 1 ren + 1 9MPhragmOceras M IBrOd | NETIIE RENE) NN EE DORE | 1 TRUE 1 OMErochoceras te 02 1B 2H | 000) EE ESS | NE) PRES Eee LRO 1 USE o 1 (ADARIE IS CE EE ENST Et 59 29 3 7 20 |118 HAMmOr Apparitions | Ibparauneeene | RENONCE 97 Réapparitions entre divers étages à déduire |. |. -|. .|. .[. .. 8 1 EST * RON | Espèces distinctes par Faune .". | : |. -}. 1e 1 - 183 2.120 —— ————…— —— | 109 | Espèces communes aux deuxfaunes, à déduire |. |. .}. .!. .f. . .... 2 Total des espèces distinctes en Russie . |. |. .|. .|. .|.. ... 107 | Dans nos tableaux nominatifs (p. 36—37—38), nous avons figuré la série verticale des formations ou étages, en laissant une place libre pour celles des formations qui peuvent correspondre à la faune primordiale, ou bien à des horizons de transition entre cette faune et la faune seconde. Mais, dans le tableau qui précède, nous avons cru devoir figurer les divers dépôts, dont l'existence à été indiquée dès 1819 par M°. Strangways; plus tard en 1845, par Sir Rod. Murchison, dans la Géologie de la Russie et de l'Oural I. p. 25; et plus récemment, en 1858, avec quelques nouvelles observations, par M. le Doct. Fréd. Schmidt, dans son ouvrage déjà cité. La considération de l'existence de ces dépôts et de la faune qui les caractérise, ne saurait être négligée, si l’on veut apprécier, d’une manière approximative, l'intervalle de temps qui sépare l’origine apparente de la faune seconde en Russie et la’ première apparition connue des Céphalopodes, dans la même contrée. Etant obligé de tracer une ligne proyisoire de démarcation, entre les faunes primordiale et seconde, sans pouvoir nous guider d’après les formes trilobitiques, jusqu'ici inconnues sur les horizons les plus profonds, nous chercherons cette limite au dessus du Grès à Unqulites, où à Obolus, qui ne renferme que ces Brachiopodes, d'apparence primordiale. Mais nous sommes dans le doute, au sujet du schiste bitumineux ou alunifère, qui suit en montant dans la série verticale, et qui, selon M. Schmidt, semble littéralement composé de Graptolites proprement dits et de Dictyonema flabelliformis Eichw. (Silur. Form.-Archiv für d. Naturk. Livl. etc. II. p. 43. 1852). Il est constant, que les vrais Graptolites ne sont pas connus dans la faune primordiale, ni en Suède, ni en Angleterre. Mais M. le Prof. Kjérulf indique la présence de Grapt. tenuis Portl. sur cet horizon, en Norwége, et nous avons aussi cité ci-dessus (p. 65) Dendrograpt. Hallianus, comme existant dans l’une des formations que M. le Prof. J. Hall distingue dans le Grès de Potsdam des régions de l'Ouest, en Amérique. Ainsi, il serait hazardeux de se prononcer d’une manière absolue sur l'horizon auquel le schiste bitumineux doit être rapporté. Nous ferons remarquer, que la nature alunifère de cette roche n'indique pas nécessairement le niveau géologique des schistes alunifères de la Suède, qui renferment des Trilobites primordiaux. Evolution des Céphalopodes. 83 Nous éprouvons la même incertitude au sujet du Grès vert, recouvrant le schiste bitumineux et qui ne présente, selon M. le Doct. Schmidt, d’autres fossiles que les Conodontes problématiques de Pander, avec Obolus siluricus et une Lingule indéterminable (4. €. p. 44.) Ces deux formations sont d’ailleurs peu puissantes et leur épaisseur maximum ne dépasse pas 10 pieds pour la première et 6 pieds pour la seconde. Elles sont même très réduites en certaines localités. Dans tous les cas, si on veut les considérer comme appartenant à un horizon primordial, ou à un horizon de transition, entre la faune primordiale et la faune seconde, le reste de la série en remontant ne peut donner lieu à aucun doute. En eftet, le Calcaire Chlorité qui recouvre immédiatement le Grès vert, appartient évidemment à la faune seconde, puisqu'il renferme de nombreux fragmens de Trilobites caractéristiques de cette faune, savoir: Asaphus et Illaenus, mentionnés par M. le Doct. Schmidt, dans l'ouvrage cité, p. 45. Suivant le même auteur, il existe un passage insensible entre les couches du Calcaire Chlorité et celles du Calcaire à Orthocères, qui est immédiatement superposé. Ainsi, en faisant même abstraction des deux formations du schiste alunifere et du Grès vert, on voit que la faune seconde avait déjà présenté en Russie une phase bien caractérisée et antérieure à celle qui est renfermée dans le Calcaire à Orthocères. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la puissance du Calcaire Chlorité est évaluée à 10 pieds par M. Schmidt. Cette épaisseur ne nous représente pas une extrême longueur de temps, bien qu'il soit impossible d'apprécier la durée d’un semblable dépôt; la puissance du Calcaire à Orthocères varie entre 15 et 40 pieds selon M. le Doct. Schmidt. (p. 46.) Ces observations nous ont paru nécessaires avant d'exposer les faits relatifs à l'évolution de l'ordre des Céphalopodes, en Russie. Parmi toutes les contrées de la zone septentrionale, la Russie est celle qui présente, en ce moment, le plus grand nombre de formes de cet ordre. Une grande partie de cette richesse nous a été révélée, en 1860, par M. le Chev. d'Eichwald, dans sa Lethaea Rossica. L'autre partie avait été antérieurement annoncée, soit dans les ouvrages plus anciens de ce savant, soit dans la Géol. de la Russie et de l'Oural, en 1845, par M. M. de Verneuil et C*e. Keyserling, soit dans le mémoire de M. le Dr. Fréd. Schmidt, sur la formation silurienne de l’Esthonie et de l’île d'Oesel, en 1858. Pour ranger toutes les espèces, provenant de ces diverses sources, suivant un ordre stratigraphique, nous avons dû adopter les subdivisions locales établies par M. Schmidt. Nous avons fait de notre mieux pour assigner à chacune de ces subdivisions les formes qui lui appartiennent. Cependant, comme les ouvrages cités ne sont pas toujours suffisamment explicites, au sujet de l'horizon des fossiles dont ils indiquent la localité, nous pourrions avoir commis quelques erreurs, dans notre classement. Ces erreurs ne pouvant être très nombreuses, ne sauraient avoir une influence notable sur les chiffres que présente notre tableau synoptique qui précède. D’après les documens rassemblés sur ce tableau, nous voyons, que tous les genres de Céphalopodes connus en Russie, se rangent dans 2 groupes d'apparition, dont l’un correspond à la faune seconde et l’autre à la faune troisième. Sous ce rapport, il y a harmonie entre la Russie et les régions scandinaves, que nous venons de passer en revue. 1. Le premier groupe d'apparition, en Russie, est de beaucoup le plus considérable et il appartient à la formation bien connue sous les noms de P/eta, ou Calcaire à Orthocères. Ce groupe se compose de: Orthoceras . . Breyn. Cyrtoceras . . Goldf. 4 genres . . principaux ou cosmopolites . 8 PANER: P Gomphoceras . Sow. Lituites . . . Breyn. 1 s. genre . id. Endoceras . . Hall. 1 genre . . secondaire ou local . . . . Bactrites . . . Sandb. Ophidioceras . Barr. 2 s. genres . id. - ë Discoceras . . Barr. L’horizon sur lequel apparaissent simultanément tous ces types ne renferme pas la première, mais, suivant les apparences, la deuxième phase de la faune seconde. Orthoceras, qui prédomine sur cet horizon, se propage, mais avec une moindre richesse de formes, à travers toutes les autres formations superposées, aussi bien dans la division inférieure que dans la division supérieure. Cyrtoceras vient au second rang, sous le rapport du nombre de ses formes spécifiques, mais il présente la même extension verticale que le type précédent. Nous ferons même remarquer, qu'aucune contrée n'offre autant d'espèces coexistantes de ce type, dans une même subdivision stratigraphique de la division silurienne inférieure. Lituites occupe le troisième rang parmi les types de ce groupe. Mais, plusieurs des formes qui lui sont attribuées, sont incomplètes et laissent à désirer une plus ample illustration. 11 &4 Evolution des Céphalopodes. Gomphoceras est pauvre en espèces dans la faune seconde, tandisqu'il se développe un peu plus dans la faune troisième. Mais, l'apparition de ce type à ouverture contractée, au milieu des premiers représentans des Cépha- lopodes, en Russie, mérite d’être remarquée, parcequ'elle semble être la plus ancienne, qui ait été signalée jusqu'ici dans toutes les régions siluriennes de l'Europe et même de l'Amérique. Le sous-genre ÆEndoceras vient après Lituites, sous le rapport du nombre des espèces, dans Je Calcaire à Orthocères, mais il ne se propage pas au delà de l'étage qui suit immédiatement en remontant. Le genre Bactrites est à peine représenté par une espèce dans ce premier groupe et il n’a laissé aucune trace dans les autres subdivisions du terrain silurien en Russie. Les sous-genres Ophidioceras et Discoceras sont représentés de même, par une seule espèce, dans le Calcaire à Orthocères. Mais on doit remarquer, que la forme à laquelle nous appliquons le nom de Ophidioceras et qui avait été antérieurement nommé Clymenia depressa par M. le Chev. d’Eichwald, est de beaucoup antérieure aux espèces de la Bohême, que nous avons réunies dans Ce sous-genre, car elles appartiennent à la première phase de notre faune troisième. 2. Le second groupe d'apparition, qui correspond à la faune troisième, se manifeste dans les formations de l'ile d'Oesel ou sur les horizons correspondans des provinces russes de la Baltique. Il est vraisemblable, que ce groupe pourra être décomposé en plusieurs groupes successifs, mais nous ne possédons pas les documens nécessaires pour cette distinction. D'ailleurs, le nombre des types connus dans ces dépôts est jusqu'ici très réduit et il se compose uniquement de : Phragmoceras . Brod. | Barr. 2 genres . . principaux ou cosmopolites * (Hall. À } Trochoceras Chacun de ces genres n’est représenté que par une seule espèce. Nous ferons même remarquer, que nous appliquons le nom de Zrochoceras à une forme, que M. le doct. Schmidt énumère comme identique avec Lit. giganteus. Sow. qui est un Trochoceras. Les couches siluriennes de l'ile d'Oesel renferment de nombreux poissons de genres très divers. Leur coexistence sur le même horizon, ou sur des horizons très rapprochés de celui qui renferme Phragmoceras et Trocho- ceras, mérite d’être remarquée. Mais nous avons aussi découvert récemment, en Bohême, des traces d’une semblable association, dans notre étage E. Observations générales sur la Russie. Les documens présentés sur notre tableau (p. 82.) conduisent aux observations suivantes : 1. En considérant la première apparition des types, la faune seconde manifeste son privilège habituel, dans la zone du Nord, car elle présente 8 genres ou sous-genres, qui ont apparu pendant sa durée, tandisque 2 seulement ont surgi pendant l'existence de la faune troisième. C’est la contrée dans laquelle ce privilège de la faune seconde est le plus prononcé, sur la zone septentrionale d'Europe. 2. En considérant la répartition verticale des types dans les étages superposés, nous retrouvons l’inéga- lité et l'nrégularité ordinaires. Mais, nous ferons remarquer, que le maximum de 8 types coexistans correspond à la formation du calcaire à Orthocères, c. à. d. à l'horizon, sur lequel les Céphalopodes semblent avoir fait leur pre- mière apparition en Russie. C’est la seule contrée avec la Norwége, qui nous présente ce phénomène parmi toutes celles que nous étudions. Le minimum absolu, réduit à la présence de Orthoceras et Cyrtoceras, correspond au sommet de la division silurienne inférieure, ou à la dernière phase de la faune seconde. 3. Le nombre total des genres, ou sous-genres, connus en Russie est de 10, savoir: dans la famenseconde te CCE IS dans la faune troisieme CCR TEE RG Ty types communs aux deux faunes à déduire . . . ren total les AYDES AISNE EPP AD Ce nombre est égal à celui qui a été observé en Angleterre, et il n’est dépassé dans aucune région de la zone septentrionale d'Europe. Mais, il représente seulement la moitié des 20 types reconnus en Bohême, et il es inférieur au chiffre des 14 types observés au Canada. 4. Parmi les 10 types de la Russie, 7 sont cosmopolites et 3 sont locaux. Nous les énumerons selon leur ordre d'apparition, dans les 2 colonnes qui suivent: Evolution des Céphalopodes. 8% | Types cosmopolites Types locaux \ 7. Trochoceras Faune troisième | 6. Phragmoceras . Gomphoceras | 2. s.g. Discoceras . Cyrtoceras | 1. Bactrites . $.g. Endoceras . Orthoceras Faune seconde : | 5. Lituites . 8. g. Ophidioceras On voit que les genres cosmopolites prédominent par leur apparition dans la faune seconde, comparée à la faune troisième, dans le rapport de 5 à 2. En outre, les 3 types locaux appartiennent tous à la faune seconde. Ces deux circonstances réunies nous indiquent, que la faune seconde est relativement très développée en Russie; observation que nous avons déjà présentée, au sujet de l'Angleterre et de la Norwége. ». La durée relative des types principaux est bien indiquée sur notre tableau (p. 82). On voit que Ortho- ceras et Cyrtoceras se propagent à travers toutes les subdivisions de la série verticale, sans aucune intermittence. Nous remarquons aussi une étendue semblable dans l’existence du genre Gomphoceras, mais elle paraît cependant présenter une intermittence, dans l'étage de Borkholm. Les 4 genres, ou sous-genres, qui ne paraissent que dans une formation, sont réduits chacun à une seule espèce. La dernière colonne de notre tableau montre, au contraire, que les types qui apparaissent dans toutes les CL Lyes . . » - . 0 , .p sub-divisions stratigraphiques, prédominent de beaucoup par le nombre de leurs formes spécifiques. 6. Il semblerait que les types (romphoceras et Lituites ont présenté une intermittence simultanée, pen- dant le dépôt des couches de Borkholm. Mais, cette apparence peut n'être que temporaire. VII Thuringe. X. ELarz. VIII. Franconie. XI. Allemagne. } (Blocs errat.) IX. Saxe. XII. Hollande. \ se Tableau numérique. résumant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tabl. nomin. p. 39 à 41). VII, Faunes siluriennes Thuringe distinctes apparitions Réappari- tions Espèces Totaux des Il 2. Nautilus ... . . . Breyn. 1. Orthoceras . . . Breyn. VLI1. Franconie (Elbersreuth). 1. Orthoceras . . . Breyn. IX. Saxe 1. Orthoceras . . . Breyn. 11% 86 Evolution des Céphalopodes. ÉE : TER FER TS Bu 8 8 X. Faunes siluriennes SE 38 3 2 à 2 =! Harz ER EE rome SAPEe Tate 1. Orthoceras . . . Breyn. | . É ete îl Te: 1 | AE 1 XL. Allemagne (Blocs errat.) | 1. Cyrtoceras . . . . Goldf. |. . . EPST EN MAR ES SE 7 2. Gomphoceras . . Sow. UE 1 mess lle EE 1 3. Lituites . . . . . Breyn. 10 dE o RUES ESS 10 4. s.g. Discoceras . . Barr. Are 1 dell: 0 0-0 te 1 5. Orthoceras . . . . Breyn.| . . . 15 7 ge ae 22 6. s.g. Endoceras . . Hall. HET SE 5 Din: reel ere D 7. Phragmoceras . . Hall. Re 1 20] D] Bio SEA SA] 1 40 7 47 MAIL. Hollande (Blocs. errat.) ; (Groningue) 1. Orthoceras . . . . Breyn.| . . . 2 . a Ge 2 Nous ferons seulement deux observations au sujet de ces diverses contrées, qui se séparent naturellement en deux groupes distincts. 1. Les 4 premières régions, qui font partie des anciens bassins siluriens de l'Allemagne, n’ont présenté jusqu'ici que des Céphalopodes appartenant à la faune troisième. Ce fait semblerait indiquer, que cette faune était plus riche en formes de cet ordre que la faune seconde des contrées correspondantes. En outre, la Franconie nous montre, dans les calcaires d’Elbersreuth, une série de 19 Orthocères très analogues à ceux de l'étage E de Bohême : et nous reconnaissons même 3 espèces identiques dans ces deux pays. De même, la Thuringe nous offre 3 iden- tités avec notre bassin, indiquées ci-dessus (p. 39) d’après M. le Doct. R. Richter. Suivant ces documens, on serait disposé à considérer ces régions comme ayant été en harmonie avec la Bohême, sous le rapport des formes spécifiques et du développement relativement tardif de leurs Céphalopodes. Cette harmonie pourrait induire à les regarder comme ayant fait partie, du moins pendant un certain temps, de la grande zone centrale d'Europe. Mais, d’un autre côté, les considérations que nous avons exposées sur le groupement des contrées paléo- zoiques, dans notre travail sur les Ptéropodes, (Syst. sil. de Boh. III. p. 141—1867.) tendraient à faire placer les mêmes contrées dans la grande zone septentrionale, du moins pendant les premiers âges de la période silurienne. Les oscillations incessantes des terres émergées et des mers environnantes rendraient aisément compte des connexions alternantes des contrées en question, tantôt avec l’océan septentrional et tantôt avec l’océan central de l'Europe, aux temps siluriens. En présence des documens très incomplets que nous possédons sur les faunes siluriennes de ces régions de l'Allemagne centrale, nous devons nous borner à ces observations, que nous présentons avec toute réserve. 2. Les deux autres contrées, que nous adjoignons à cette série, n’ont fourni jusqu'à ce jour que des fos- siles entrainés dans le Diluvium, qui couvre leur surface. La nature de ces fossiles, comme celle des roches qui les renferment, semblent bien indiquer qu'ils dérivent des contrées de la Suède et de la Russie, baignées par la Baltique. A cette indication s'ajoute une confirmation qui résulte du tableau qui précède. En effet, on remarquera que, sur 47 formes spécifiques de Céphalopodes, reconnues par divers savans dans le Diluvium du Nord de lAlle- magne, 40 ont été attribuées à la faune seconde et 7 seulement à la faune troisième. Ces chiffres sont bien en harmonie avec ceux qui expriment la richesse relative de ces deux faunes, en Russie, selon notre tableau ci-dessus (p. 82). S'ils ne concordent pas avec les chiffres correspondans, indiqués pour la Suède dans notre tableau (p. 80) nous pensons, que c’est principalement parceque les dépôts de la division silurienne inférieure n'ont pas été suffi- Evolution des Céphalopodes. 87 samment explorés et fouillés jusqu'à ce jour, dans ce pays. On voit, en effet, que parmi toutes les contrées du Nord de l'Europe, la Suède est la seule dans la quelle la faune seconde est moins riche en Céphalopodes que la faune troisième. II. Grande zone septentrionale d'Amérique. I. Terre-Neuve. Tableau numérique, résumant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tabl. nomin. p. 41—42). Faunes siluriennes I II III I. Terre-Neuve Couches à | Paradoxides Grès Calcifere Espèces distinctes Groupes d'apparition Totaux des apparitions Réapparitions types distincts par étage E ORROCErRAS ER A EE breyn. . 8.g. Piloceras (Cyrt.) . . . . . Salt. Le) & © ÆNautilust EN etui Dreyn: D À À © . s.g. Endoceras (Orth.) 2e Hall Lituiteste en CN Breyn. ; {Banr. } . Trochoceras . . CRC * (Hall. ( apparitions par étage . . . . . . Total des espèces distinctes à Terre-Neuve Cette contrée n’est encore que partiellement explorée. Comme nous l'avons constaté ci-dessus (p. 62), elle présente, sur l’horizon fossilifère le plus profond, les restes de la faune primordiale, sans aucune trace de Cépha- lopodes. Au dessus de cet horizon, on rencontre les premières phases de la faune seconde, ensevelies dans des dépôts d’une grande puissance, et qui ont été considérés par le Geological Survey du Canada, comme représentant le Grès Calcifère et le Groupe de Québec du continent américain. Ces deux formations ont déjà fourni un nombre notable de Céphalopodes, qui constituent deux groupes d'apparition distincts: 1. Le premier de ces groupes semble se manifester immédiatement après l'extinction de la faune primor- diale, c’est à dire dans la formation nommée Grès Calcifère. Il se compose de: À ap à : Orthoceras . . . Breyn. 2 genres . . . principaux ou cosmopolites . Nautilus. . . . Breyn. 1 s. genre . . secondaire ou local . . . . . . . { Piloceras (Cyrt.) . Salt. La présence du genre Orthoceras dans le Grès Calcifère, avec un nombre d’espèces moindre que celui du sous-genre Piloceras, représentant la forme courbe Cyrtoceras, mérite d’être notée, bien qu’à nos yeux les chiffres indiqués soient purement temporaires. On ne peut s'empêcher de remarquer le contraste qui existe, sous rapport de la forme, entre les deux premiers genres cités comme coexistans dans ce groupe initial. En effet l’un, Orthoceras, représente la forme droite et simple, tandisque l’autre, Nautilus, expose la forme spirale complètement enroulée. La coexistence de ces deux formes extrêmes n’a pas été constatée dans la faune seconde des contrées de la grande zone septentrionale en Eu- rope, ce qui donne une plus grande importance aux faits observés sur l'ile de Terre Neuve. On voit d’ailleurs, par les chiffres de notre tableau, que ces deux genres contrastans sont représentés par le même nombré d'espèces, à l’époque de leur première apparition. Pour chacun d'eux, ce nombre s’accroit dans la formation immédiatement Supérieure, €. à. d. dans le Groupe de Québec. Mais là, comme ailleurs, Orfhoceras montre sa prédominance en formes spécifiques. 83 Evolution des Céphalopodes. Le sous-genre Piloceras, caractérisé par son large siphon, apparaît sur cet horizon, avant le type prin- cipal Cyrtoceras, dont le siphon est relativement étroit. Nous observons la même circonstance au Canada. Au contraire, dans ces deux pays, le type principal, à siphon étroit, Orthoceras, apparaît avant le sous-genre Endoceras, caracté- risé par un large siphon. Ce contraste frappe nos yeux, mais, la cause qui l’a produit, reste et restera probablement toujours inconnue. 2, La seconde apparition se manifeste dans le Groupe de Québec et elle se compose de: | Lituites . . . . Breyn. 2 genres . . . principaux ou Cosmopolites . Fe Barr. ÉEURS l I 1 | Trochoceras . - Hall 1 s. genre -. . secondaire ou local. + : . : : . ."" Endoceras . . - "Hall. C’est le sous-genre Endoceras qui parait prédominer parmi les trois types cités, car il est représenté par trois espèces, tandisque chacun des deux autres ne se manifeste jusqu'ici que par une seule. Mais il est évident, que ces rapports numériques sont purement transitoires, d’après l’état peu avancé des recherches paléontologiques dans ce pays. Lituites se trouve à sur un horizon parfaitement correspondant à celui qu'il occupe partout ailleurs, sur les deux continents. Trochoceras, au contraire, nous semble apparaître Sur un horizon beaucoup plus profond que ceux sur lesquels sa présence avait été signalée jusqu'à ce jour, soit en Europe, soit en Amérique. Mais, en figurant sur notre PI. 433 le fossile enroulé en spirale, que nous attribuons à ce genre, nous faisons remarquer, que le défaut de symétrie dans les tours de cette spirale est très-peu prononcé, tandisque toutes les autres apparences rappèlent bien celles des Trochoceras. En resumé, les documens très restreints que nous possédons sur cette contrée, nous permettent cepen- dant de reconnaître, que la faune seconde se manifeste par des types, qui reproduisent ceux du Canada et aussi en partie ceux du Calcaire à Orthocères du Nord de l'Europe. Il est vraisemblable, que les explorations futures établiront encore de nouveaux rapports et de nouvelles analogies entre ces diverses contrées, en montrant peut-être, dans Terre Neuve, une sorte de transition zoologique, reliant ensemble les faunes correspondantes de l’ancien et du nouveau continent. IL. Acadie. Tableau numérique résumant la distribution verticale des Céphalopodes. (Voir les tabl. nomin. p. 42). Faunes siluriennes III au! II. Acadie anaan ) | Roches | métamor- | phiques Arisaig C Calcures | de Dalhousie | Couches à Schistes de Paradoxides Groupes d'apparition nombre des types par étage HOrthoceraS 0 - D-. Aphragmites . Glossoceras . s.g. Ophidioceras Faune II. . Bactrites . Tretoceras . Bathmoceras Types manquant. 10. s.g. Conoceras 11, s.g Gonioceras 12. s.g. Huronia | 43. sg. Piloceras Discoceras Faune III. Faune II. 6. Bactrites 5. Tretoceras 4. s.g. Ophidioceras 3. s.g. Gonioceras 2. s.g. Piloceras 1. s.g. Discoceras Types manquant. 7. Bathmoceras 8. Conoceras | 9. s.g. Huronia | 10. Glossoceras | 11. Aphragmiles | 12. Hercoceras . | 13.-Nothoceras 14. Adelphoceras Faune III. 5. Glossoceras 4. Huronia Faune II. 3. Conoceras 2. Gonioceras 1. Piloceras Types manquant. . Bactrites . Tretoceras . Bathmoceras . 8.g. Ophidioceras . s.g. Discoceras . Aphragmites . Hercoceras 3, Nothoceras . Adelphoceras cosmopolites (9) Faune III. 11. Goniatites 10. Gyroceras 9. Nautilus 8. Trochoceras 7. Phragmoceras 6. Ascoceras Faune II. 5. Cyrtoceras (Col.) 4. Gomphoceras 3. Lituites 2. s.g. Endoceras 1. Orthoceras Faune III. . Ascoceras . Trochoceras ÿ. Phragmoceras Faune EL. 5. Gomphocéras . Lituites . sg. Endoceras . Orthoceras . Cyrtoceras Types manquant. 9. Nautilus 10. Gyroceras 11. Goniatites Faune III. 10, Gyroceras Faune II. 9. Gomphoceras 8. Ascoceras 7. Phragmoceras 6. s.g. Endoceras 5. Cyrtoceras 4. Trochoceras 3. Nautilus 2. Lituites 1. Orthoceras Types manquant. | 11. Goniatites Faune IL. . Nautilus . Lituites . Cyrtoceras . Orthoceras + 19 0 à Evolution des Céphalopodes. 145 Nous allons parcourrir successivement toutes les colonnes du tableau qui précède, pour comparer les élémens qu'elles renferment. Les numéros d'ordre des colonnes sont placés à leur sommet, 1. La première colonne indique l'absence déjà constatée des Céphalopodes, dans la faune primordiale. Faune seconde. 2. La 2ème colonne est destinée à montrer le nombre des types, €. à. d. des genres ou sous-genres de Cépha- lopodes, qui ont fait leur première apparition dans la faune seconde. On voit que, dans la grande zone centrale d'Europe, c’est la Bohême qui offre le plus grand nombre de types apparaissant dans cette faune. Mais il faut remarquer, que 7 surgissent dans la faune seconde proprement dite et 1 dans les colonies contemporaines. Les autres contrées de la même zone ne présentent que 3 types au maximum. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, la Russie offrant 8 apparitions de types comme la Bohême, occupe le premier rang. L’Angleterre et la Norwége qui ont 7 types, sont au second rang et la Suède avec 4 types vient ensuite. Les autres bassins siluriens de cette zone n'ont présenté, jusqu'à ce jour, aucun Céphalopode dans la faune seconde. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, le Canada présentant 11 apparitions de types, occupe le premier rang. Terre-Neuve et le Wisconsin qui en ont montré 6, sont au second rang. Nous en voyons 5 dans les Etats de New-York, Wisconsin et Tennessée, qui se trouvent au troisième rang. Les autres contrées n'en possèdent que 3 au maximun. Dans les contrées diverses, l'Himalaya a fourni 4 genres et la Tasmanie 2. Mais, il faut observer que ce sont les seuls types de Céphalopodes, connus dans ces pays. En résumant les faits constatés dans cette colonne, nous devons signaler le Canada, comme la contrée la plus privilégiée, sous le rapport de l'apparition des types de cet ordre, pendant l’existence de la faune seconde. La Bohème et la Russie se trouvent au second rang. 3. La 3°%e colonne indique le nombre des types qui, après avoir apparu dans la faune seconde, se pro- pagent dans la faune troisième. Dans la grande zone centrale d’Europe, la Bohème est la seule contrée qui présente 3 types dans ce cas. Les autres pays n’en offrent qu'un seul. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, c’est l'Angleterre qui présente le plus de types passant d'une faune à l’autre, car ils s'élèvent jusque à 5 sur 7 genres connus dans la faune seconde. En Russie, au con- traire, il n'y a que 4 types sur 8, qui passent d'une faune à l’autre. En Norwége et en Suède, les chiffres corres- pondans sont 3 ct 2. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, le Canada et le Wisconsin montrent également 4 types, qui s'élèvent de la faune seconde dans la faune troisième. II y en a 3 dans l'Etat d'Illinois, 2 dans l'Etat de New- York et seulement 1 dans les autres contrées, où la faune seconde est connue. En résumé, cette colonne nous enseigne, que le nombre des types de la faune seconde, qui se propagent dans la faune troisième, est généralement peu considérable et presque partout inférieur à la moitié des types qui ont existé dans la faune seconde. Sous ce rapport, l'Angleterre seule fait exception. Nous verrons, ci-après, que la même exception se présente dans cette contrée, au sujet des espèces qui se propagent d’une faune à l'autre. Faune troisième. 4. La 4°" colonne expose le nombre des types, qui font leur première apparition pendant la durée de la faune troisième. Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohôme prédomine largement par les 12 types qui apparaissent dans cette faune. On peut même remarquer, que ce nombre est très supérieur à celui qui est indiqué pour toutes les autres contrées siluriennes des deux continens. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, l'Angleterre et la Suède offrent chacune trois nouveaux types dans cette faune c. à d. ? du nombre correspondant en Bohême. Les autres contrées de cette zone sont encore moins fayvorisées. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, le maximum des apparitions de types dans la faune troisième est de 4 et il se trouve dans trois contrées: Acadie — New-York — Wisconsin. Ce chiffre n’est que } de celui de la Bohême. Dans le Canada et l'Etat d’Illinois, 3 nouvelles apparitions sont signalées. Nous n'en connais- sons encore aucune dans les autres contrées énumérées. En comparant les résultats exposés sur cette colonne avec ceux que nous avons indiqués sur la colonne 2, on reconnait le contraste frappant, qui existe entre les deux grandes zones comparées, sous le rapport de la 146 ” Evolution des Céphalopodes. premiere apparition des types. Tout l’avantage est en faveur de la grande zone septentrionale, dans la faune seconde. Par compensation, un avantage encore plus prononcé se manifeste en faveur de la zone centrale, durant la faune troisième. On remarquera, que le privilége dont jouit la grande zone septentrionale, entraîne, comme conséquence inévitable, l’antériorité d'un certain nombre de types, dans cette zone, par rapport à la zone centrale. Nous revien- drons sur ce sujet en comparant l'apparition des types, dans la subdivision IV de ce chapitre. 5. La 5ère colonne montre, pour chaque contrée, le nombre total des types, qui existent dans sa faune troisième. Il est clair, que ce total représente la somme des chiffres placés sur la même ligne horizontale, dans les deux colonnes précédentes (3 — 4). Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohème prédomine de beaucoup par le chiffre de ses 15 types. Les autres contrées de cette zone sont réduites à 1 ou 2 unités. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, le maximum est de 8 types et se trouve en Angleterre. La Russie n’en présente que 6. La Norwége et la Suède en offrent également 5. Les autres contrées sont réduites à une ou deux unités. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, l'Etat du Wisconsin possédant 8 types, dans la faune troisième, occupe le premier rang. Le Canada qui en présente 7 est au second rang. Les Etats de New-York et dIllinois offrant 6 types, viennent ensuite. L’Acadie qui n’en à que 4, est au quatrième rang. Les autres contrées offrent des chiffres moindres. Les résultats constatés sur cette colonne tendent seulement à confirmer ceux que nous venons de signaler au sujet de la colonne précédente. 6. La 6e colonne expose le nombre total de genres ou sous-genres de Céphalopodes, qui sont connus dans chacune des contrées siluriennes. Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohême possédant 20 types, prédomine sur toutes les autres contrées de la même zone, dont aucune n'en présente plus de 8. : Dans la grande zone septentrionale d'Europe, le maximum de 10 types distingue également l'Angleterre et la Russie. La Norwége vient ensuite, avec 9 types et la Suède avec 7. Les autres contrées sont réduites à 1 ou 2 unités. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, le Canada prédomine de beaucoup par ses 14 types. Le Wisconsin, qui en possède 10, occupe le second rang et l'Etat de New-York qui n’en montre que 9, est au troisième rang. Les autres contrées offrent des chiffres décroissans jusqu'à l'unité. Dans les contrées diverses, l'Himalaya ne présente que 4 types et la Tasmanie 2. Nous avons fait remar- quer ci-dessus, que ces types appartenaient tous à la faune seconde. En somme, cette colonne nous donne la véritable mesure comparative de la richesse de toutes les con- trées siluriennes, en types de Céphalopodes. On voit que la Bohème occupe le premier rang, qui ne lui est disputé par aucune autre contrée. Le Canada se montre au second rang, tandisque l'Angleterre, la Russie et le Wisconsin sont en troisième ligne et ne possédent que la moitié des types connus en Bohême. La Norwége et l'Etat de New- York, qui ne présentent que 9 types, sont au quatrième rang, 3. Dans la 7ème colonne, nous présentons les nombres comparés des types connus dans chacune des gran- des zones. On voit que, par l'influence de la Bohême, c’est la grande zone centrale d'Europe, qui prédomine par ses 20 types. La grande zone septentrionale d'Europe n’en possède que 14. Elle se rapproche ainsi beaucoup de la grande zone septentrionale d'Amérique, qui en à fourni 15. Il faut remarquer, que chacune de ces zones possède quelques types qui lui sont exclusivement propres, et qui sont, en général, très-peu riches en espèces. Il n’y à que 4 types connus dans les Contrées diverses, indiquées au bas de notre tableau, et ils ont, tous apparu dans la faune seconde. 8. Les deux dernières colonnes, 8—9, à droite de notre tableau, indiquent les noms des types locaux et des types cosmopolites, qui sont connus dans chacune des grandes zones. Nous avons disposé ces noms, de ma- nière à distinguer les types, qui apparaissent dans chacune des faunes, seconde et troisième. En outre, nous avons énuméré, pour chaque zone, ceux des types qui lui manquent, jusquà ce jour. Mais, pour qu'ils ne puissent pas être confondus avec les autres, leurs noms sont imprimés en caractères italiques. Les numéros d'ordre, qui précèdent ces noms, forment le complément de ceux des types existans, savoir: jusqu'à 14 pour les types locaux et jusqu'à 11 pour les types cosmopolites. Ces deux chiffres réunis forment la totalité des 25 types, que nous reconnaissons comme existans, dans notre classification (p. 2) et que nous venons de rappeler, dans la distinction des types cosmopolites et des types locaux. (p. 142). 9. On remarquera. que le nombre des types locaux est supérieur à celui des types cosmopolites, dans l’ensemble de l’ordre des Céphalopodes, et des régions siluriennes. Mais, si l'on considère chacune des grandes Evolution des Céphalopodes. 147 zones en particulier, on voit que c’est, au contraire, le nombre des types cosmopolites qui prédomine, selon les chiffres qui suivent: Types cosmo-| Totaux) locaux polites Grande zone centrale d'Europe . . . . . 11 | Grande zone septentrionale d'Europe . . 8 Grande zone septentrionale d'Amérique . 10 Dans l’ensemble de la grande zone septen-} | trionale, en Europe et en Amérique (| 10 La grande zone centrale d'Europe est la seule qui possède la totalité des 11 types cosmopolites et elle offre en même temps le plus grand nombre de types locaux. Au second rang, se trouve la grande zone septentrionale d'Amérique, sous le rapport du nombre des types cosmopolites, puisqu'elle les possède tous, à l'exception de Goniatites. La grande zone septentrionale d'Europe est la moins favorisée, car elle n’en offre que 8. Mais elle fournit 6 types locaux, tandisque nous n’en connaissons encore que 5 en Amérique, Dans l’ensemble de la zone septentrionale, sur les deux continens, il n'existe jusqu'ici que 10 types cos- mopolites et 9 types locaux. Ce dernier chiffre est égal à celui de la zone centrale. La différence d’une unité dans le nombre des types cosmopolites est celle que nous venons de signaler, au sujet du type Goniatites, qui n’est connu qu'en Bohême, durant la période silurienne. Ainsi, en faisant abstraction de cette différence, qui n’est peut-être que temporaire, il existe aujourd'hui une remarquable égalité entre les grandes zones centrale et septentrionale, sous le rapport de la répartition hori- zontale des types cosmopolites et des types locaux. Cette égalité doit nous étonner, si nous considérons la grande inégalité des surfaces géographiques comparées. Mais, elle paraît encore plus surprenante, si l’on observe, que tous les types de la zone centrale ont existé dans le bassin exigu de la Bohême. Ces considérations nous portent à croire, que nous sommes encore loin de connaitre tous les types des Céphalopodes et notamment les types locaux. Dans notre sect. III. en exposant les connexions établies par les types génériques, nous aurons occasion de faire remarquer l'extension horizontale et la fréquence géographique de chacun d'eux. III Comparaison des contrées siluriennes principales, sous le rapport de la première apparition des types génériques des Céphalopodes. La comparaison exacte des diverses contrées siluriennes, sous le rapport de la première apparition des genres, exigerait l'établissement de la correspondance des subdivisions de la série stratigraphique adoptées dans chacune d'elles. Malheureusement, cette correspondance n’a pas été fixée en détail, jusqu'à ce jour. Il est même probable, que la science ne résoudra jamais ce problème, qui présente beaucoup de difficultés. Mais, nous pouvons considérer aujourd’hui les deux grandes divisions du système silurien, comme également reconnues et limitées, sur toute la surface du globe, suivant la classification primitive de notre illustre maitre et ami, Sir Rod. Murchison. Ce résultat est dû à la comparaison des faunes générales, qui se présentent, au nombre de trois, dans le même ordre de succession et avec de semblables élémens zoologiques, dans tous les bassins siluriens jusqu'ici explorés. Ces trois faunes générales, que nous nommons: primordiale, seconde et troisième, ont été distinguées principalement par l'observation de la succession des types génériques et des formes spécifiques de la famille des Tri- lobites, c. à d. indépendamment de la considération des Céphalopodes. Les limites établies entre ces faunes étant partout sufisamment distinctes, nous fournissent les seuls points de repère à notre disposition, pour fixer approximativement, sur l'échelle de la série géologique, l'horizon sur lequel chacun des types des Céphalopodes a fait sa première apparition, dans les contrées à comparer. Entre les limites de chacune des deux faunes seconde et troisième, nous établissons empiriquement une correspondance approximative, pour les horizons stratigraphiques des diverses contrées, en nous guidant, autant que possible, par les analogies des faunes trilobitiques. Convaincu d'avance, qu'un parallèle de cette nature ne peut être complètement exact, nous espérons, du moins, qu’il sera exempt de tout grave anachronisme géologique. Les tableaux qui suivent, dressés d’après ces dispositions, exposent la distribution des types sur les ho- rizons où ils ont apparu pour la première fois, dans six contrées principales. 19 148 Evolution des Céphalopodes. Tableau comparatif de la première apparition des types génériques des Céphalopodes. Grande zone centrale d'Europe Grande zone septentrionale d'Europe Etages | Bandes Bohème Angleterre Russie 1e apparition Etages | 1ère apparition Etages | 1ère apparition Faune HI Faune IE h3 H | h2 h1 20. Adelphoceras Barr. 83! 19. Nothoceras . Barr. G 18. Hercoceras . Barr. g? gi 2 17. Goniatites . . Haan. F 16. Gyroceras . . Konck. f1 Ludlow |10. Ascoceras . . Barr. 15. Glossoceras . Barr. e?2 | 14. Aphragmites . Barr. 10. Trochoceras : B. H. L 13. Nautilus . . Breyn. LE 9. Phragmoceras Brod. eg} 11 Trochoceras . LUE + Trochoceras . B. EH. 10. Phragmoceras Brod. Mas. ti 9. Ascoceras . . Barr. à Penta- mères Faune [If lisses Faune [II ——_—_—_—_—_—————— — — | Faune {I { 12.6.5. Ophidioceras Barr. DR L : Phragmoceras Brod. fCaleaires ; | | |Faune IL d5 L 8. Cyrtoceras(eol.) Goldf. 7. Gomphoceras Sow. Ro 7. Tretoceras . . Salt. |Borkholm Lyckholm d 4 Wesen- berg D ; d3 Gendes à FSI 8. s.g. Discoceras Barr. = Bala | 5. Lituites. . . Breyn. Eee 7.8.8. Ophidioceras Barr. d? Pléta = | 6. Lituites. . . Breyn. : Cale. à 5. Gomphoceras Sow. 6. Bactrites . . Sandb. 4. s.g. Endoceras Hall.| Qrtho- 4. Cyrtoceras . . Goldf. 5. Tretoceras . . Salt. |Llandeilo ! 3. Orthoceras . Breyn.| cères 3. Bactrites . . Sandb. di 4. Bathmoceras . Barr. 2. s.g. Piloceras Salt. 2. s.g. Endoceras Hall. 3. Lituites. . . Breyn. 1. Orthoceras . Breyn. 2. s.g. Endoceras Hall. Cal | 1. Orthoceras . Breyn. Coaie Faune II Trémadoc| 1. Cyrtoceras . . Goldf. | Faune I Faune il | | Fauve [ c Silurien Grès Vert. primor- Schistes dial bitumineux Grès à Ungulites. Argile bleue | Evolution des Céphalopodes. 149 Tableau comparatif de la promos apparition des types génériques des Gp bee Grande zone septentrionale d'Amérique | Canada et Terre-Neuve New-York Wisconsin | Etages | 1ère apparition Etages | Le apparition Etages | 1‘ apparition Faune IL Faune I] Helderb. sup. Helderb. sup. Helderb.sup.|10. Gyroceras Konck. Schoharie Schoharie |9. Gyroceras . Konck. Grès à queue Grès à queue de coq de coq Oriskany Oriskany Helderb. inf. |15. Gyroceras Konck.| Helderb. inf. Waterlime Waterlime Onondaga - Onondaga Onondaga 8. Trochoceras B. H. 9. Trochoceras B. H. Guelf Niagara 7. Gomphoceras Sow.| Niagara } 8. Nautilus . Breyn. _ 6. Phragmoceras Brod. ; "9 | Niagara ira 7. Gomphoceras Sow. Clinton = 1e Huronia . . Stok. Clinton Clinton Anticosti (3-4)/13. Glossoceras Barr. Médina = ee Se Anticosti (2) Médina Médina Faune HE | Faune III Faune IL Faune If Anticosti (1) . Hud - Hudson-River |12. Gomphoceras Sow.| rudson-River River : 11. Ascoceras . Barr. Utica Utica Utica |6.Phragmoceras?Brod. Trenton ; à 5. s.g. Gonioceras Hall. Trenton 5. Cyrtoceras . Goldf.| Trenton 4. 8. g Endoceras Hall, Black-River 10. Conoceras Bronn. 4. Lituites . . Breyn. | Bird's-eye 9.Phragmoceras Brod. EU 3. s.g.Gonioceras Hall. 8s.g.GoniocerasHall| Bird's-eye À Endoceras Hal] Buf |* ROUE EIRE 2. Cyrtoceras . Goldf. Chazy | Chazy : 7.s.g. Endoceras Hall. PRE Québec 6. Cyrtoceras Goldf. st ue 5. Trochoceras B. H. Grès cale Grès calcifèrel + 55 Piloceras Salt.| Grès calcifère |1. Orthoceras . Breyn. { 3. Nautilus . Breyn. — ele 1. Orthoceras . Breyn. 2. Lituites . Breyn. magnés. Faune 1 | 1. Orthoceras Breyn. inférieur Faune I Faune Grès de Potsdam Grès de Grès de Potsdam Potsdam ? 19* 150 Evolution des Céphalopodes. Ces six contrées principales doivent être comparées, si l’on veut se faire une idée de la diversité et de l'irrégularité qui se manifestent, sous le rapport de l'apparition des types des Céphalopodes, dans le monde silurien. Trois de ces contrées représentent l’Europe, savoir: la Bohême, l'Angleterre et la Russie, tandisque les trois autres représentent l'Amérique, savoir: le Canada, l'Etat de New-York et l'Etat de Wisconsin. Ces six régions nous offrent autant de combinaisons plus ou moins distinctes, dans l'apparition et la suc- cession des types des Céphalopodes. Mais, malgré ces contrastes partiels, elles nous montrent des analogies plus ou moins puissantes, suivant leur position relative sur le globe. Ces circonstances nous permettent, soit de les grouper, soit de les isoler. Ainsi, la Bohême présente une combinaison particulière, qui suffit pour caractériser et séparer la zone centrale d'Europe, dont elle est le type. : Les 5 autres régions, au contraire, sont liées ensemble par des analogies et des apparences propres à la grande zone septentrionale. Cependant, nous voyons que l'Angleterre et la Russie doivent être distinguées des con- trées américaines. Celles-ci à leur tour, contrastent partiellement entre elles et nous indiquent dans le grand Océan américain, des parages divers, sur lesquels l’évolution des Céphalopodes s’est opérée d'une manière notablement différente, durant les âges siluriens. Faune seconde. En jetant un coup d’oeil sur les tableaux qui précèdent, on reconnait aisément le principal contraste qui existe entre la Bohême, représentant la grande zone centrale d'Europe et l’ensemble des 5 autres contrées, qui appartiennent à la grande zone septentrionale des deux continens. Ce contraste réside dans la différence du nombre de types, qui apparaissent pour la première fois dans la faune seconde et dans la faune troisième, sur ces deux grandes zones. En effet, pendant la durée de la faune seconde, nous voyons surgir en Bohême 8 types, dont 6 à son origine, dans la bande dE et 2 dans la bande d5, c. à d. vers sa limite supérieure. Ainsi, il n’y a eu aucune apparition durant le dépôt des bandes intermédiaires: d 2—d 3—d 4 — occupant ensemble plus de la moitié de la hauteur de notre division inférieure. Dans la zone septentrionale d'Europe, il y a 10 types qui apparaissent durant la faune seconde. On en voit sur notre tableau, 8, qui ont apparu dans la Pléta en Russie, et les deux autres se montrent en Angleterre, dans la faune seconde, savoir: Poloceras — Tretoceras. Ainsi, cette zone présente 2 types de plus que la Bohême et elle montre aussi une répartition différente des apparitions, pendant la durée de cette faune. La zone septentrionale d'Amérique montre 12 apparitions de types dans la faune seconde. Ils sont tous énumérés dans la colonne du Canada et Terre-Neuve, et ils sont un peu irrégulièrement distribués dans la hauteur totale de la division inférieure. Ainsi il y a 2 types de plus que dans la zone septentrionale d'Europe et 4 de plus que dans la zone centrale, représentée par la Bohême. ; En considérant maintenant l’ensemble de toutes les régions septentrionales sur les deux continens, nous voyons, que 16 types ont fait leur première apparition sur cette zone, pendant l'existence de la faune seconde. Nous venons d'indiquer 12 de ces types dans la colonne du Canada et Terre-Neuve. Les 4 derniers sont: Discoceras — Ophidioceras — Bactrites — Tretoceras — qui existent en Russie, ou en Angleterre. Il résulte de ces chiffres, que les 16 apparitions de types sur la grande zone septentrionale, ont été exacte- ment en nombre double des 8 que nous observons en Bohême, c. à d. dans la grande zone centrale. Il semblerait, que le contraste entre les diverses régions qu nous venons de comparer, est pour ainsi dire, graduel et en raison de leur distance géographique, de sorte que ce sont les contrées du Canada et de la Bohême, qui diffèrent le plus fortement entre elles. Cependant, la distance ne doit pas être considérée comme la seule cause des différences observées, car notre tableau montre, que la faune seconde dans l'Etat de N. York et dans le Wisconsin ne présente que 5 à 6 types, c. à d. moins qu'en Bohême. Faune troisième. Dans la faune troisième, nous observons des contrastes opposés, dans lesquels l'avantage se trouve en faveur de la grande zone centrale d'Europe. En effet, notre tableau montre que 12 types ont fait leur première apparition en Bohême, durant l'existence de cette faune. Dans la zone septentrionale d'Europe, 3 types seulement ont surgi dans la faune correspondante. On re- marquera même, qu'on n’en connait jusqu'ici que 2 en Russie. Cette zone ne présenterait donc que ; des nouvelles apparitions constatées en Bohême. Dans la zone septentrionale d'Amérique, les contrées comparées offrent un nombre différent de nouvelles apparitions de types, dans la faune troisième. Nous en comptons 3 seulement au Canada, tandisqu’il y en a 4 dans l'Etat de N. York, comme dans le Wisconsin. Ces chiffres sont très inférieurs à celui de la Bohême. Evolution des Céphalopodes. 151 Si l’on considère maintenant l’ensemble de la grande zone septentrionale, sur les deux continens, on voit, que le nombre des types qui ont fait leur première apparition durant la faune troisième, se réduit à 3, savoir: Huronia — Glossoceras — Gyroceras, qui sont énumérés dans la colonne du Canada. Il faut remarquer, que les 3 autres types indiqués dans cette faune, sur les colonnes de N. York et du Wisconsin, avaient apparu dans la faune seconde du Canada et de Terre-Neuve. Il en est de même pour les types nommés dans les colonnes d'Angleterre et de Russie. Ainsi, les 3 apparitions de types dans la zone septentrionale, durant l'existence de la faune troisième, ne représentent que } des 12 apparitions nouvelles, constatées dans la grande zone centrale, €. à d. en Bohême. D'après ces comparaisons, on reconnaît que chaque zone a été favorisée à son tour, sous le rapport de l'apparition des types. Mais, c’est la grande zone septentrionale, qui à joui la première de cette faveur relative. Il en résulte un privilége d’antériorité pour cètte zone, dans l'existence de certains genres, sur lesquels nous devons appeler particulièrement l'attention des savans. IV. Antériorité de certains types génériques dans la grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique, par rapport à la grande zone centrale d'Europe. On conçoit, que cette antériorité doit être remarquée surtout pour les genres et sous-genres principaux ou cosmopolites, tandisque la plupart des types secondaires échappent à cette observation, parcequ’ils sont locaux. Le privilége d’antériorité existe en faveur de la grande zone septentrionale, par rapport à la Bohême, au sujet des 5 genres principaux qui suivent: Nautilus — Trochoceras — Phragmoceras — Gomphoceras — Cyrtoceras. En effet, nos tableaux montrent que ces 5 types apparaissent sur des horizons plus ou moins profonds, dans la grande zone septentrionale, au Canada, à Terre-Neuve, en Angleterre, en Russie, tandisqu’en Bohême ils ne se montrent qu'à une époque de beaucoup postérieure. Ainsi, les 3 premiers: Nautilus, Trochoceras, Phragmoceras, ne surgissent que dans nos bandes e 1—e 2, c. à d. dans les premières phases de notre faune troisième. Il y a donc entre ces apparitions respectives un long intervalle de temps, variable suivant les contrées. Quant à Gomphoceras et Cyrtoceras, nous avons déjà fait remarquer ci-dessus (p. 69) qu’ils se mani- festent sporadiquement dans notre bassin, l’un dans la bande d 5 et l’autre dans les colonies, durant la 5° et dernière phase de la faune seconde, tandisqu'ils existent dans les groupes d'apparition les plus anciens de cette faune, dans la grande zone septentrionale, savoir: le second en Angleterre et le premier en Russie. Il y a donc entre les époques de ces apparitions comparées presque toute la durée de la faune seconde. Nous ferons observer aussi, que cette antériorité est un fait bien constaté et qui ne pourrait être mo- difié, que par la découverte de ces 5 types sur les horizons inférieurs de notre faune seconde. Nous avons peu d'espoir de voir cette découverte réalisée. Il est intéressant de constater, que les types Trochoceras — Phragmoceras — Gomphoceras — Cyrto- ceras, Sont précisément ceux qui, après Orthoceras, ont fourni le plus de formes spécifiques dans notre bassin. Voir le tableau numérique, p. 67. Au contraire, ces genres, à l'exception de Cyrtoceras, n’ont offert qu’un très petit nombre d’espèces, sur la grande zone septentrionale, soit en Amérique, soit en Europe. Notre tableau permet également de reconnaître l’antériorité relative des trois genres: Phragmoceras — Trochoceras — Ascoceras — dans la zone septentrionale d'Amérique, où ils apparaissent dans la faune seconde, par rapport à la zone septentrionale d'Europe, où ils ne se montrent que dans la faune troisième. Nous avons même fait remarquer ci-dessus (p. 76) que le dernier type, Ascoceras, apparaît en Angleterre, vers les limites su- périeures de la faune troisième et apparemment plus tard qu’en Bohême. Enfin, si l’on compare entre elles les trois contrées américaines rapprochées sur notre tableau, on recon- naît, que les types Nautilus — Trochoceras — Phragmoceras — Gomphoceras ont apparu dans la faune seconde du Canada et Terre-Neuve, tandisqu’ils ne sont connus jusqu'à ce jour, que dans la faune troisième des contrées de N. York et du Wisconsin. On ne peut s'empêcher d’être étonné si l’on remarque, que ces 4 genres sont précisément au nombre de ceux, pour lesquels nous venons de constater l’antériorité dans le Canada, et autres contrées, par rapport à la Bohême. Quant au 5°" genre, Cyrtoceras, il se montre également dans la faune seconde, dans les trois contrées américaines comparées, mais sur des horizons un peu différens; l’antériorité restant en faveur du Canada. Notre observation, au sujet des 4 premiers types, paraît indiquer que leur propagation horizontale dans le grand océan silurien d’Amérique, n’aurait pas été plus rapide qu’entre la mer du Canada et la mer Bohême qui ayant, pour ainsi dire, aucun fossile commun, semblent avoir été complètement séparées et privées de toute communication, durant la période silurienne. Cette circonstance tend à affaiblir les fondemens de l'opinion considérant tous les types comme dérivés d’une commune souche et d’un même centre de diffusion. Parmi les types locaux, Ophidioceras apparaît en Norwége et en Russie dans la faune seconde, mais en Bohême seulement dans la faune troisième. 152 Evolution des Céphalopodes. V. Parallèle entre l'évolution zoologique et l'évolution chronologique ou g'éolo- gique des types génériques des Céphalopodes, durant la période silurienne. Il est indispensable de définir d’abord ce que nous entendons par les termes: évolution zoologique et évolution géologique où chronologique. I. Evolution zoologique. Comme nous ne connaisons que la coquille des Céphalopodes paléozoiques, leur évolution zoologique consiste pour nous, dans la succession idéale des formes de cette coquille, à partir de la plus simple jusqu’à la plus compliquée. Cette succession peut être comparée à un développement embryogénique. Dès le commencement de l’année 1855, nous avons exposé nos vues sur ce sujet, dans un mémoire intitulé: Ascoceras, prototype des Nautilides (Bull. Soc. géol. de France, série 2 — XII. p. 157). Nous avons démontré, que la forme la plus simple des coquilles de cette famille était celle des Ascoceras. Nous devons faire remarquer que, Sous Ce nom, nous comprenions aussi à cette époque, les deux types auxquels nous avons depuis lors donné les noms génériques indépendans: Glossoceras et Aphragmites. Aujourd’hui, ces deux genres associés à Ascoceras limité, constituent la famille des Ascocératides, qui réunit les formes les plus simples des Céphalopodes paléozoiques. Aphragmites est le premier terme, puisqu'il ne semble posséder que quelques loges aériennes caduques, ou non permanentes, d'après les apparences de tous les spécimens connus. Ascoceras proprement dit, tel que nous l’avons limité, constitue le second terme de cette série ascendante, parcequ'il possède un certain nombre de loges aériennes permanentes, mais qui ne s'étendent pas sur tout le contour horizontal de la coquille. Pour le moment, nous faisons abstraction de Glossoceras, que nous allons retrouver. Le troisième terme de cette série appartient à la famille des Nautilides, dont il représente la forme la plus simple. C’est le type droit Orfhoceras, dans lequel nous trouvons, à tous les âges, des loges aériennes permanentes et qui s'étendent sur le contour entier de la coquille, dans le sens horizontal. Les divers sous-genres, qui sont annexés à ce genre principal, présentent les mêmes caractères essentiels, ou constitutifs. Mais, nous avons fait remarquer, dés 1855, que l’un d’eux, Endoceras, pourrait être considéré comme plus rapproché des Ascoceras, par sa structure et comme offrant une sorte de transition, entre les 2 types, ou les deux familles. Tretoceras Salt. que nous adjoignons provisoirement à ce groupe, est très imparfaitement connu et pourrait être aussi rangé parmi les types hétérogènes, dont nous parlerons tout à l'heure. A partir de la forme droite Orfhoceras, les autres types des Nautilides se dérivent idéalement l’un de l'autre par la variation et l'intensité graduellement croissante de leur courbure. Ainsi, Cyrtoceras est caractérisé par sa forme simplement arquée, qui n'atteint pas un tour entier de spire. Viennent ensuite les formes anciennement connues sous le nom de Zätuites et qui se distinguent par une spire terminée par une crosse droite, plus ou moins longue. La spire sans crosse droite, mais à tours disjoints, caractérise Gyroceras, tandisque la même forme, à tours contigus, constitue Nautilus, type historique de cette famille. Enfin, lorsque la spire, au lieu d’être plane, comme dans les 3 derniers types, devient insymétrique, et prend la forme d’une hélice, elle détermine le genre Trochoceras. Tous les types de cette série sont également caractérisés par la suture simple de leurs cloisons. Mais, parmi les Céphalopodes paléozoiques, nous voyons aussi apparaître des types, qui se distinguent de tous ceux que nous venons de nommer, par le tracé plus ou moins anguleux de leurs sutures. Ce sont les genres Bactrites et Goniatites, constituant la famille des Goniatides, qui est placée au sommet de cette série, au dessus des Nautilides. La série dont nous venons d’énumérer tous les principaux types, est exposée ci-dessus, dans notre essai de Classification des Céphalopodes paléozoiques. (p. 2). En se reportant à cette page, le lecteur reconnaîtra, qu'il existe une seconde série, parallèle à la première et composée des types, qui correspondent par leur courbure à ceux de la première série, en faisant abstraction de quelques rangs qui sont encore inoccupés. Ainsi, Glossoceras, parmi les Ascocératides, figure au bas de la colonne, comme premier terme de cette seconde série. Gomphoceras en est le second terme connu, etc. Mais il est important de remarquer, que ces deux séries se distinguent par un caractère essentiel, fondé sur la forme de leur ouverture. Dans la première série, l'ouverture est simple, c. à. d. semblable à la section transverse de la coquille. Evolution des Céphalopodes. 53 15 Dans la seconde série, au contraire, l'ouverture est composée, ou contractée à deux orifices, et elle n'est pas semblable à la section transverse correspondante. Abstraction faite de l'ouverture, on peut considérer ces deux séries comme équivalentes, ou concordantes sous le rapport de l’évolution de la coquille. Les types placés vis à vis dans ces deux séries, sont généralement coexistans, sur le même horizon géologique. Cependant, cette coexistence n’est pas sans exception. Nous devons même faire remarquer, que la plus ancienne forme à ouverture contractée, Gomphoceras, n'apparait que dans la deuxième phase de la faune seconde, tandisque nous connaissons diverses formes à ouverture simple, dans la première phase de cette faune. Trois types échappent à cette classification, parcequ'ils présentent des élémens de nature particulière et qui ne s’observent pas dans les trois familles que nous distinguons. Ce sont les genres: Bathmoceras et Conoceras de forme droite et Nofhoceras enroulé en spirale, comme Nautilus. Dans l’évolution zoologique des Céphalopodes, ces trois types, présentant également des cloisons, dont la suture est simple, peuvent être considérés comme correspondant aux genres des Nautilides, qui offrent la même cour- bure. On remarquera, sur notre tableau de classification, qu'ils sont placés d’après la considération de ce caractère. Dans le tableau suivant, nous figurons l’évolution zoologique des Céphalopodes en maintenant parallèles les deux séries établies dans notre classification, parcequ'il nous semble, que les représentans de ces deux séries ne peuvent pas être disposés suivant un ordre plus naturel. Nous ne connaissons, d’ailleurs, aucune observation tendant à demontrer, que les types de la seconde série sont dérivés-des types de la première, par transformation successive. Nous constatons, au contraire, que les espèces les plus anciennes de cette série offrent une ouverture contractée à deux orifices, avec tous ses caractères les plus prononcés. Par contraste, les espèces dont l'ouverture semblerait présenter une forme intermédiaire, ou de transition, n'ont apparu qu'à des époques postérieures et même dans le terrain dévonien. Cette observation s'applique également aux types hétérogènes, dont l’origine nous semble indépendante de celle des types de la première série. Tableau figurant l’évolution zoologique des Céphalopodes paléozoiques. gère série 2e série Ouverture simple, semblable à la section transverse Ouverture composée, ou contractée, non semblable à la section transverse Ouverture simple Famille des Goniatides. Goniatites . de Haan. . RS nn NS me Bactrites . Sandb. ER a Famille des Nautilides. Barr. Hall. Nautilus . . Breyn. Gyroceras . Konck. Lituunculus ? Barr. s.g. Discoceras Barr. Cyrtoceras . Goldf. s. g. Piloceras . Salt. Trochoceras { Orthoceras . Breyn. s.g. Endoceras Hall. s.g. Gronioceras Hall. s.g. Huronia . Stok. Tretoceras . Salt. Ascoceras . . Barr. Aphragmites Barr. Adelphoceras . Barr. Hercoceras . Barr. Lituites . Breyn. s. g. Ophidioceras Barr. Phragmoceras Brod. Gomphoceras . Sow. Glossoceras . Barr. Types hétérogènes Nothoceras Barr. Conoceras Bronn. Bathmoceras Barr. Famille des Ascocératides. 154 Evolution des Céphalopodes. IT. Evolution chronologique ou géologique des Céphalopodes. L'évolution géologique ou chronologique consiste dans la succession des types, suivant leur ordre d’appa- rition, tel qu'il est aujourd’hui constaté par les observations réunies de la stratigraphie et de la paléontologie. Mais, cet ordre d'apparition semble plus‘ou moins différent dans chacune des contrées explorées, ainsi que nous l’avons montré ci-dessus (p. 150-151). Nous ne pouvons pas même réduire à une seule série linéaire ces combinaisons diverses, parceque nous ne connaissons pas la correspondance exacte entre les étages ou subdivisions stratigraphiques des contrées comparées. Nous prions donc le lecteur de se reporter à nos tableaux d'apparition, (p. 148-149) et de fixer son attention sur les contrées principales, qui offrent les séries de types les plus complètes, correspondant aux séries stratigraphiques les plus distinctes. Ces contrées sont: 1. Pour la grande zone centrale d'Europe. . . . .la Bohême. l'Angleterre, la Russie. 3. Pour la grande zone septentrionale d'Amérique Lrconads 2. Pour la grande zone septentrionale d'Europe . . IIT. Rapports entre les séries représentant l'évolution zoologique et l'évolution chronologique. L'harmonie entre les séries représentant l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalo- podes se manifesterait au premier coup d'oeil, si les termes les plus simples et relativement embryonnaires de l'évolu- tion zoologique, €. à. d. les types des Ascocératides, avaient généralement apparu les premiers et si, par contraste, les formes les plus compliquées des Nautilides comme Nautilus et Trochoceras, avaient apparu généralement les dernières, durant les âges siluriens. Malheureusement, il n’en est pas ainsi et au lieu de cette concordance entre les deux séries d'évolution, nous ne pouvons saisir que des discordances ou des oppositions qui démontrent, qu’elles ne se correspondent nullement. 1. Cherchons d’abord sur les séries locales (p. 148-149) les horizons, sur lesquels les formes les plus sim- ples ont fait leur première apparition. Nous voyons, que le type le plus ancien parmi ces formes embryonnaires est Ascoceras, qui apparaît au Canada, sur l'horizon de Hudson-River, c. à d. dans la dernière phase de la faune seconde. Si l’on supposait, d'après les limites des faits constatés, que l’ordre des Céphalopodes a fait sa première apparition sur le globe vers l'origine de cette faune, le type Ascoceras se trouverait en retard, au Canada, à peu près de tout le temps représenté par la durée de cette faune, ou bien par le dépôt de 6 formations de la division silurienne inférieure. Ce retard semble notablement plus long, si nous considérons l'apparition de ce type dans les autres contrées où son existence est connue. Aïnsi, en Bohême, il ne se montre que dans la premiere phase de notre faune troisième, et par conséquent, plus tard qu'au Canada. Mais, par une singulière bizarrerie, Ascoceras ne se manifeste en Angleterre, qu'après tous les autres types de cette contrée et précisément sur l'horizon le plus élevé de la faune troisième, c. à d. dans les couches du Ludlow supérieur. Ainsi, dans cette contrée, la première apparition d'Ascoceras semblerait en retard, à peu près de toute la durée des faunes seconde et troisième siluriennes. Quant aux deux autres types de cette famille, Aphragmites et Glossoceras, ils ne se montrent pas moins attardés que Ascoceras. On voit en effet, sur nos tableaux (p. 148-149) qu’ils apparaissent dans les premières phases de la faune troisième, savoir: Glossoceras dans le groupe de Clinton au Canada et dans notre bande e 2, en Bohème; Aphragmites, seulement dans notre bassin et dans la même bande. En somme, toutes les formes simples que nous connaissons et qui, d’après la théorie, auraient dû se mani- fester avant les formes plus compliquées, ne figurent, au contraire, dans la série géologique, qu'à partir de la fin de la faune seconde jusqu'à la fin de la faune troisième silurienne. Ce fait constitue la plus grave discordance entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique de l’ordre des Céphalopodes. 2. Considérons maintenant les formes les plus compliquées, parmi celles des Céphalopodes siluriens. Ce sont évidemment les genres: Nautilus et Trochoceras. D'après la structure de ces coquilles, la théorie n’indiquerait leur apparition, qu'après celle de toutes les autres formes de la série zoologique. Au contraire, les observations des géologues du Canada constatent que, dans cette contrée comme dans celle de Terre-Neuve, Nautilus existait durant le dépôt du Grès calcifère, c. à d. durant la première phase de la faune seconde. Cette forme complètement enroulée se trouve sur cet horizon avec le type droit Orthoceras, avec le type mixte Lituites et avec le type simplement arqué, Piloceras, subcrdonné au genre Cyrtoceras. D'après d’autres recherches indépendantes, nous reconnaissons aussi l'existence du genre Trochoceras dans une formation de Terre-Neuve, considérée comme placée sur l'horizon de celle de Québec, au Canada. Nous Evolution des Céphalopodes. 155 avons figuré sur notre Planche 433, dans la présente série, le spécimen qui nous semble représenter ce type. Cette forme aurait donc existé durant l’une des premières phases de la faune seconde. Considérons aussi, que le genre Bactrites, qui appartient à la famille des Goniatites, la plus élevée dans notre classification, parcequ'elle constitue un passage entre les Nautilides et les Ammonides, apparaît dans la première phase de la faune seconde en Bohême et aussi dans la deuxième phase de cette faune en Russie. Ainsi, ces trois types, qui, d'après leur structure, n'auraient pu étre attendus qu'après les formes plus simples des Ascocératides ont, au contraire, précédé celles-ci, par une grande antériorité dans les âges siluriens. Ce fait constitue une seconde discordance, non moins grave que la première, entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes. Ces deux contrastes principaux seraient suffisans pour montrer le défaut de concordance entre les deux séries comparées. Mais l'intérêt, qui s'attache à ce sujet, nous autorise à ajouter encore quelques observations. 3. Si l’on jette un coup d'oeil sur le tableau numérique p. 78, on voit qu’en Norwége, sur l'horizon où les Céphalopodes font leur première apparition, M. le Prof. Kjérulf a constaté l'existence de 7 genres ou sous-genres, repré- sentés ensemble par 20 formes spécifiques. De même, d’après le tableau p. 82, la Russie nous montre 8 types génériques dans le Calcaire à Ortho- cères, ©. à. d. dans la formation la plus ancienne qui renferme des Céphalopodes dans cette région. Ces 8 types, comme les 7 types de la Norwége, nous offrent un mélange de toutes les formes, droites, courbes, enroulées; les unes pourvues d’une ouverture simple et les autres d’une ouverture contractée. On pourrait donc dire que, durant le dépôt de ce calcaire, dont l'épaisseur varie entre 15 et 40 pieds, tous les principaux types des Céphalopodes se trouvaient représentés et qu'il ne manquait parmi eux que les types les plus simples, c. à d. ceux des Ascocé- ratides, qui auraient dû prédominer sur cet horizon presque initial de la faune seconde. 4. Bien qu'il soit impossible de comparer exactement les époques, où les Céphalopodes ont fait leur pre- mière apparition dans diverses contrées, on peut considérer comme les plus anciens représentans de cet ordre, ceux qui sont signalés au Canada et en Angleterre, avant l'établissement complet de la faune seconde. Nous devons donc être étonnés en voyant que, dans ces deux pays, les formes initiales appartiennent à deux types différens. Ainsi, au Canada, ce sont de petits Orthocères trouvés dans des couches de transition entre le Grès de Potsdam et le Grès Calcifère. En Angleterre, au contraire, la forme initiale est un petit Cyrtoceras de la faune de Trémadoc, offrant de même une transition entre les faunes primordiale et seconde. Cette discordance tend à indiquer, que l’évolution géologique n’a pas été identique dans les diverses contrées; mais en voici un exemple plus frappant. 5. Tandisque le genre Cyrtoceras, sous ses deux formes, exogastrique et endogastrique, joue un rôle important dans la faune seconde de toutes les contrées de la grande zone septentrionale, il n'apparaît dans la faune correspondante de la grande zone centrale que comme par exception, dans les colonies de la Bohème et il est jusqu'ici inconnu dans toutes les autres régions de cette zone. D’autres différences analogues, constatées dans le cours de nos études, concourent à démontrer, que l'évo- lution géologique des Céphalopodes n’a pas été semblable sur ces deux grandes zones. Cette observation, comme la précédente, tend à confirmer le fait de la discordance entre les évolutions qui sont en parallèle, car il est bien constant que deux évolutions géologiques dissemblables entre elles ne peuvent pas être semblables à la même évolution zoologique. 6. En somme, les discordances entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes sont si graves et si évidentes, qu'il est impossible de reconnaitre aucune harmonie entre ces deux séries. Mais, June et l’autre étant également fondées sur des faits et sur des considérations indépendantes de toute influence arbitraire, ont leur origine dans les lois de Ja nature, que nous sommes loin de connaitre et de pouvoir faire con- corder, d’après les apparences paléontologiques. Sans ces circonstances, on pourrait dire, que l’une des séries a été composée en dépit de l’autre et comme à dessein de la contrarier. 2. Pour éliminer ces discordances, il serait difficile de recourir à un remaniement de la série représen- tant l’évolution zoologique des Céphalopodes. Nous ferons remarquer, en effet, que les termes de cette série sont bien disposés selon la loi de progression, qui constitue l'essence de la théorie elle même. D'ailleurs, la formule de cette évolution s'applique d’une manière parfaitement harmonique aux Céphalopodes de la famille des Ammonides, en remontant à travers les terrains mésozoiques, jusqu'à la limite inférieure du terrain Eocène, c. à. d. jusqu’à l’ori- gine des temps récens. En présence de ces difficultés, la théorie peut recourir à l’excuse ordinaire, fondée sur l'insuffisance des documens paléontologiques. Elle peut aussi invoquer, soit Pinépuisable ressource des périodes de temps indéfinissables et sans limites, avant le commencement de l'ère paléozoïique, soit enfin la destruction complète des restes organiques dans les roches métamorphiques. 8. En ce qui touche l'insuffisance des documens paléontologiques, nous nous sommes appliqué à la faire remarquer, partout où elle se fait sentir, dans le courant de cette étude. Mais, les lacunes, que nous avons signalées 20 156 Evolution des Céphalopodes. ça et Jà, dans l'exploration locale des faunes de certaines contrées, n’affaiblissent en rien les grands résultats obtenus dans d’autres régions adjacentes. Aujourd’hui, nous connaissons, dans chaque grande zone, une ou plusieures contrées, qui nous montrent le développement continu des faunes siluriennes, primordiale, seconde et troisième et en même temps l’évolution égale- ment continue des Céphalopodes, sur des horizons très rapprochés. Nous sommes donc en droit de considérer cette évolution géologique, si non comme complètement connue dans tous ses détails, du moins comme exprimant dans son ensemble, d’une manière satisfaisante, les lois de la nature qui l'ont régie, durant la période silurienne. Nous ferons remarquer d’ailleurs, que les difficultés, dans la question qui nous occupe, ne dérivent nulle- ment des lacunes signalées dans les contrées dont l'exploration est relativement moins avancée. Au contraire, les discordances principales, que nous venons d'exposer, entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes, se manifestent partout, en présence des résultats obtenus par les explorations les plus fructueuses, dans les contrées qui peuvent être citées comme des modèles, pour les recherches paléontologiques. D’après cette observation, il est vraisemblable, que les recherches futures, en comblant les lacunes aujourd’hui existantes, contribue- ront encore à aggraver les discordances exposées entre la theorie et la réalité. 9. Quant à l'invocation des temps indéfinis dans cette question, elle ne nous semble pas promettre de meilleurs résultats, en faveur des théories. En effet, cette ressource se réduirait à concevoir une série de faunes antéprimordiales, durant l’existence desquelles tous les types des Céphalopodes, qui se manifestent simultanément vers l’origine de la faune seconde, auraient apparu successivement, par suite de la filiation directe et des variations insensibles, à partir d’un prototype inconnu, dérivé lui-même de quelque cellule organique durant les âges anterieurs. Nous demanderons seulement, où sont les traces de ces faunes à Céphalopodes. Tout le monde sait bien que, jusqu’à ce jour, on n’en a mentionué aucun vestige quelconque, antérieur à la période silurienne. 10. Resterait donc à supposer, que toutes les traces de ces faunes ont été effacées par les actions chimi- ques et métamorphiques. Cette hypothèse est aujourd'hui d'autant plus dénuée de vraisemblance, que les partisans des faunes antésiluriennes admettent en faveur d'Eozoon la conservation de la structure la plus délicate, dans les roches considérées comme renfermant les traces les plus anciennes de la vie animale, et qui, par conséquent, ont subi l'effet des forces métamorphiques les plus prolongées. Si la structure tubulaire, microscopique d’£ozoon a pu résister si long-temps, dans tant de pays si espacés et dans des circonstances très-diverses, à toutes les réactions chimiques, incessantes, il serait difficile de concevoir, pourquoi la coquille des Céphalopodes, ensevelis dans des roches de toute nature, aurait dû être invariablement anéantie, sans laisser nullepart la moindre trace de son existence. D'ailleurs, on sait depuis long-temps, que les roches sédimentaires, modifiées et devenues cristallines, peuvent conserver des restes très-distincts de leurs fossiles. Ce fait a été constaté par de si nombreux savans, qu'il serait Re de rappeler ici tous leurs noms. Nous nous bornerons à invoquer le témoignage de deux d’entre eux. La première autorité en cette matière, Mr. le Prof. Daubrée, dans ses Etudes sur le Métamorphisme, s'applique à démontrer, que la cristallisation n’a pas toujours effacé la trace des fossiles. Il cite de nombreux exemples de la conservation de restes organiques, dans les roches plus ou moins altérées. Il choisit ces exemples avec une profonde érudition, dans tous les terrains et dans tous les pays explorés. (Ann. des mines. Sér. 5. Vol. XVI. p. 75— 77—124, tirage à part.) Un autre savant, non moins respectable, Mr. le Doct. J. J. Bigsby, a réuni dans un très utile travail tous les faits principaux, qui constatent la présence de fossiles dans les roches cristallines ou métamorphiques des trois grandes périodes: carbonifère, dévonienne et silurienne, considérées sur les deux continens. Il cite l'autorité par laquelle chacun des faits a été établi dans la science. Sur la dernière page de ce mémoire, en formulant la conclusion de ses recherches, le savant auteur reconnaît 64 cas de restes organiques, trouvés dans des roches plus ou moins altérées par le métamorphisme, (Organic contents of the older metamorphie Rocks — Edinb. N. Philos. Journ. New. Ser. April 1863.) D'après ces faits, que personne ne saurait révoquer en doute, s’il eût existé une série de faunes anté- primordiales, renfermant les vestiges du développement graduel des Céphalopodes, vestiges qui devraient être inuom- brables, nous sommes autorisé à croire, que ces traces organiques n'auraient pas été invariablement effacées. 11. Sans nous arrêter plus. long-temps à cette hypothèse secondaire de la disparition absolue de toute une série de faunes, par suite du métamorphisme, admettons, au contraire, pour un moment, l'hypothèse principale et supposons l'existence de ces faunes antésiluriennes, renfermant l’origine et la première évolution des Céphalopodes. D’après le cours habituel des lois de la nature, il est évident que la faune primordiale, dont l'apparition nous dit-on, est un événement relativement moderne, et qui a succédé à cette série idéale des faunes antérieures, pourvues de Céphalopodes, aurait dû inévitablement renfermer elle même des représentans de cet ordre. Sans cela, elle n'aurait pas pu transmettre à la faune seconde les types nombreux et divers de Céphalopodes, que celle-ci possède dans ses premières phases. Evolution des Céphalopodes 157 Nous devrions donc trouver les dépouilles de ces types sur les horizons, qu’occupe la faune primordiale, dans les nombreuses contrées où son existence est constatée, On sait, que les roches plus ou moins métamorphiques, qui contiennent cette faune ont très-bien conservé, non seulement d'innombrables restes de Trilobites, parmi lesquels des embryons très distincts de } millimètre de diamètre, mais encore les empreintes ou les coquilles des Brachiopodes, Gastéropodes, Hétéropodes et surtout des Ptéropodes, qui offrent les formes les plus rapprochées des Céphalopodes. Mais, contrairement à ce fait commun de la conservation des restes des Crustacés et de ceux de 4 ordres distincts des Mollusques ; contrairement aussi à toutes les vraisemblances, pas un seul vestige authentique des Céphalopodes n’a été découvert dans cette faune primordiale. Les recherches mentionnées ci-dessus (p. 55) ont établi cette absence de toute trace de cet ordre, comme un fait général et constant, sur les deux continens. Puisque la faune primordiale ne présente aucun vestige de Céphalopodes, c’est évidemment parceque aucune forme de ces mollusques ne lui avait été tranmise par les faunes antérieures, que nous venons supposer. Mais, si ces prétendues faunes antérieures n’ont transmis à la faune primordiale aucune forme de cet ordre, qui pourrait rationnellement admettre qu’elles en possédaient elles-mêmes ? Devant cette considération, s’évanouit l'hypothèse de l’origine et de l’évolution primitive des Céphalopodes, dans les faunes antéprimordiales, qui restent à découvrir. En d’autres termes, l'absence des Céphalopodes, dans la faune primordiale, est inconciliable avec une hypothèse quelconque, qui tendrait à transporter l’origine et le développement de ces mollusques à une époque antésilurienne. Nous sommes donc obligé de renoncer à cette hypothèse, pour expliquer l'apparition simultanée de nombreuses formes spécifiques ou génériques de cet ordre, sur des points très espacés, sur la surface du globe, vers l’origine de la faune seconde. A nos yeux, cette apparition inexpliquée des Céphalopodes fait simplement partie du mystère impénétrable, qui enveloppe également l’origine de tous les êtres organisés sur cette terre. Conclusions de ce parallèle. D’après les faits et considérations qui précèdent, les discordances démontrées entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes ne sauraient s’effacer, ni devant le prétexte de l’insuffisance des docu- mens paléontologiques, ni devant l'hypothèse d’une série de faunes antéprimordiales, ni devant la supposition de la disparition totale des vestiges de ces faunes, par l'effet du métamorphisme des roches. Ces discordances restent donc dans la science, pour nous montrer, que l'ordre des Céphalopodes, c. à d. le premier ordre parmi les mollusques, par son organisation, comme par le nombre, la variété et la puissance de ses représentans durant les âges siluriens, échappe complètement aux combinaisons idéales, qui tendraient à faire dériver son origine et son évolution primitive d’un être imaginaire, par une suite indéfinie de variations insensibles, À avant l’ère paléozoique. Ce fait témoigne de l'impuissance des théories ou intuitions quelconques, pour nous révéler les moyens par lesquels il a plu au Créateur d'introduire la vie organique sur le globe et de pourvoir à la succession et au développement des types, qui doivent la représenter, chacun à l’époque qui lui a été assignée par la sagesse éternelle Puisque l'étude des Céphalopodes nous conduit inévitablement à ces conclusions, une étude analogue, appliquée aux autres familles des êtres paléozoiques, amènera tôt ou tard les savans à des conclusions semblables, renfermées dans la sphère des faits, c. à d. dans la sphère de la science. 20* 158 Evolution des Céphalopodes. VI. Tableau comparatif de la distribution verticale et horizontale des formes spéci- fiques des Céphalopodes, dans les contrées et dans les grandes zones siluriennes. s IE Se = È Deux Total des |Répétitions| Espèces = HOT passant dans are Total dans| espèces horizon- | non ré- SUR CRUE : distinctes tales étées par æ | 2 I la F I P P 5 |la Faune II la Faune M, panne re Faune par contréelpar contrée| contrée Numéros d'ordre des colonnes |(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) Grande zone centrale d'Europe 39, * IAMBORGME Sn 2 entrer . lcol.36\ 31 col. 904 935 979 De 979 TIMMEraAnCe Men. ces ë DER 15 15 20 12 8 INERES panne Rene 3 DAME SA 3 se 3 IVAPortRPAalE En LAN. 1 4 4 5 Sad 5 VAS ardaigne eee are 1 15 15 16 1 15 85 938 969 1023 13 1010 | à déduire les répétitions dans diver- | ses contrées de cette zone . il 12 Total des espèces distinctes dans chaque faune s+ 957 Total des apparitions dans les 2 faunes | . |. . . . . . . . . 1041 Espèces communes aux deux divisions, à | déduire (enpeces coloniales) 0-0 Re le C ere. 6e 31 Total des espèces distinctes dans la un | 2000 CERTAIN MU ee mener Pere eliUeie 1010 Grande zone septentrionale d'Europe IA AnBleterre ns. ee ee TRPRCossON ne ete 60 11 32 43 92 { 85 TÉirlianden tu IVPMINOnÉBe SE Ne 20 AE 13 13 33 19 14 VémeSuede Er ee 14 RE 21 21 39 1 34 VIRUS teen sue 83 2 24 26 107 31 76 MIA ThurnSS =." 2 ES ge 4 4 4 ne 4 VIIL. Franconie Coee s 19 19 19 2 17 DER RERO RASE 2 2 2 2 1 1 SO NE CM Eee UE 1 1 1 DAS 1 NPA leMAsne re 40 7 7 4% 24 23 XImEHoNande rte SE RRE 2 2 2 1 1 217 13 125 138 342 86 256 à déduire les répétitions dans diver- ses contrées de celte zone, en Europe | . | 51 39 Total desespèces distinctes dans chaque faune! . 166 103 Espèces communes aux deux faunes, à | | * * * * * * * : 269 déduire (Angleterre et Russie) . . . || . |. . . . . . . : . . 13 Total des espèces distinctes dans la grande zone septentrionale d'Europe . . . | . |. . . . . . . . . 256 Grande zone septentrionale DAReTAUE 1 Terre-Neuve 23 —. Eure D. Se 23 3 20 BONE OS SAS RE RON Le ge. 10 10 10 BUS 10 IIL. Canada-Anticosti . . 127 ? 44 HE 171 25 146 IV. Nouvelle Bretagne 3 : 2€ REA 3 NS 5 VÉMMANEW-YONR Eee 71 56 56 127 Re 127 BVEMAWiISconsin EE 30 28 28 58 12 46 NI SILMOIS ARTE ME NCA 12 17 17 29 11 18 NITIÉANTISSOUTI Re 11 ie à 11 7 4 IX. Tennessée . . . . . - di 5 9 12 7 5 RXMAVerMOntE ne M TEE 6 Ne HE 6 6 SE XI Michigan. | 1 1 1 8 8 Hs XIT. Pennsylvanie . . . . .| 7 1 1 (S) 6 2 XL JOWA NE RC RE CAIIES 6 5 Te 6 6 AU XIV. Minnesota . . . . . . 2 Te ae 2 2 BE XV. Contrées arctiques 1e 1 6 6 d 1 "x U6 ! 313 168 168 481 94 387 à déduire les répétitions dans diver- | ses contrées de cette zone . . . . | . | 86 8 [Total des espèces distinctes dans chaque faune) 5 227 160 | Total des espèces distinctes dans la | ere grande zone septentrionale d'Amérique | . |. 357 Contrées diverses | | IL Himalaya e 6 le se à | : 6 : 6 II. Tasmanie AS A: | LE LE 6 |. 6 [ee | | | 12 12 Evolution des Céphalopodes. 159 Nous avons réuni, dans le tableau qui précède, tous les documens destinés à résumer d’une marière syn- optique, la distribution horizontale et verticale des espèces de Céphalopodes, dans les contrées siluriennes. Nous tenons compte des répétitions d'espèces entre les limites de chaque zone, en faisant abstraction des connexions entre les diverses zones, que nous exposerons dans la Sect. IT. Nous allons parcourir successivement les colonnes de ce tableau, en commençant par la gauche, afin de comparer les résultats des recherches faites dans toutes les régions explorées. 1. La première colonne indique l'absence des Céphalopodes dans la faune primordiale. Faune seconde. 2. La 2ème colonne nous présente les nombres des espèces, qui appartiennent à la faune seconde. Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohême est le seul pays dans lequel cette faune a été dili- gemment explorée. Elle n’a fourni cependant, jusqu’à ce jour, que 39 espèces distinctes. Ce nombre est relative- ment très restreint, par rapport à la hauteur d'environ 2000 à 2500 mètres, occupée par les dépôts de notre division inférieure. Nous trouvons, au contraire, 36 espèces dans les colonies, dont l'épaisseur ne représente qu’une faible fraction de la puissance de cette division. Nous maintenons le chiffre des espèces coloniales séparé, parceque aucune d'elles ne se retrouve dans les formations ambiantes, qui renferment la faune seconde, proprement dite. La somme des espèces de ces deux catégories étant de 75, constitue la plus grande partie des 85 formes connues, jusqu'à ce jour, dans la faune seconde, sur la grande zone centrale. On voit, que les 4 autres contrées de cette zone n’ont présenté ensemble que 10 formes spécifiques. Il n'existe, dans ces diverses régions, qu’une seule espèce qui se répète horizontalement, savoir: Orth. fractum Barr. commun à la Bohême et à la France, de sorte que le nombre absolu des formes distinctes est de 84. Nous tiendrons compte, dans notre Sect. III. de quelques espèces qui existent à la fois, dans la faune seconde, sur cette zone et sur la zone septentrionale. Tableaux Nrs. 4A—4B. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, deux contrées se font remarquer par leur richesse en espèces, savoir: la Russie, qui en présente 83 et l'Angleterre, qui en compte 60. La Norwége et la Suède paraissent rela- tivement pauvres, par suite de l’état incomplet des recherches. Les 4 contrées allemandes qui suivent, n’ont encore fourni aucune espèce authentique dans la faune seconde. Nous devons faire abstraction des 40 espèces trouvées dans le Nord d'Allemagne, parcequ’elles proviennent du diluvium, comme celles de la Hollande. : On remarquera, combien la somme de 217 apparitions observées sur cette zone est supérieure à celle que nous venons de signaler dans la même faune, sur la zone centrale du même continent. Mais le chiffre de 217 doit être diminué du nombre des répétitions horizontales, dans diverses contrées de la même zone et qui s'élèvent à 51. Voir notre tableau Nr. 5A des connexions spécifiques, dans la Sect. III qui va suivre. Il resterait donc, en admettant toutes les identités indiquées, environ 166 espèces distinctes, dans la faune seconde de cette zone septen- trionale d'Europe. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, deux contrées se distinguent par leur richesse en espèces. Au premier rang se trouve le Canada, qui en possède 127, déjà publiées, sans compter un supplément assez con- sidérable, qui est annoncé. L'Etat de New-York occupe le second rang, par ses 71 formes spécifiques. Le Wis- consin, qui est au troisième rang, n’en offre que 30 et les autres contrées n'étant pas encore suffisamment explorées, ne présentent que des chiffres de plus en plus restreints. Après avoir déduit de la somme des apparitions, qui est de 313, celle des 86 répétitions horizontales constatées dans les contrées de cette zone, il nous reste un total de 227 espèces distinctes. Cette somme est bien plus considérable que celle de 161 qui vient d’être signalée dans la grande zone septentrionale d'Europe. La différence est de 61 unités. En rapprochant les résultats relatifs à la faune seconde, nous reconnaissons, combien la richesse en espèces, sur la grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique est supérieure à celle de la grande zone centrale d'Europe, dans cette faune. Les contrées diverses, indiquées au bas de notre tableau, n’ont encore fourni ensemble que 12 espèces, qui paraissent toutes appartenir à la faune seconde. 3. La 3e colonne de notre tableau est destinée à indiquer, dans chaque contrée, le nombre des espèces qui, après avoir apparu dans la faune seconde, se propagent dans la faune troisième. On remarquera, que cette colonne est presque vide, car, sur 34 contrées énumérées, il n’y en a encore que 3, dans lesquelles nous puissions constater la présence d’un certain nombre d'espèces identiques, communes aux divisions inférieure et supérieure du système silurien. La Bohème nous présente 31 espèces, qui se reproduisent dans nos deux divisions. Mais, il est très ‘important de remarquer que, parmi ces 31 formes de Céphalopodes, comprenant 30 Orthoceras et 1 Cyrtoceras, 160 Evolution des Céphalopodes. aucune n’a existé dans la faune seconde proprement dite. Toutes, au contraire, appartiennent à la faune coloniale, contemporaine de la faune seconde, et elles ont reparu dans la faune troisième, après une intermittence très marquée. Ainsi, selon cette observation, les 31 espèces de Bohême, inscrites sur notre 3°"e colonne, ne doivent pas être considérées comme s'étant simplement propagées de la faune seconde dans la faune troisième. Remarquons au contraire, que cette propagation directe, de la faune seconde dans la faune troisième, a eu lieu en Angleterre, pour les 11 espèces signalées sur la colonne qui nous occupe. Ce chiffre est relativement considérable et il est en harmonie avec la forte proportion des types génériques, communs à ces deux faunes, comme nous l’avons fait observer ci-dessus (p. 145). Il y a de même, en Russie, deux espèces de la faune seconde, qui reparaissent dans la faune troisième, d’après les déterminations de M. le Chev. d’Eichwald. Dans les contrées placées sur la grande zone septentrionale d'Amérique, nous ne connaissons encore aucune espèce indiquée comme se propageant de la faune seconde dans la faune troisième. Ce fait, s’il se confirme, aura une grande importance, parcequ'il contribuera à constater une intermittence totale des Céphalopodes, dans cette zone, entre les deux grandes faunes siluriennes. A cette occasion, nous devons faire remarquer, que la suppression du sèlurien moyen dans la nomen- clature de la série stratigraphique, au Canada, pourrait introduire quelque espèce commune à ces deux faunes. C’est ce dont nous ne pouvons pas nous assurer en ce moment, mais nous savons, que le nombre de ces espèces ne pourrait être que très limité, si toutefois il en existe. Faune troisième. 4. La 4°v° colonne de notre tableau indique le nombre des formes spécifiques, qui font leur première apparition dans la faune troisième. Parmi les contrées de la grande zone centrale d'Europe, la Bohème montre une prédominance extraordinaire, par le nombre de 904 espèces, qui surgissent dans cette faune. Les autres contrées de la même zone sont rela- tivement pauvres. La France et la Sardaigne ne présentent chacune que 15 espèces et le Portugal est réduit à 4 formes indéterminées. Aucune espèce de cette faune n’a été publiée en Espagne, bien qu’on connaisse des traces de leur existence, à cette époque. Ainsi, ces contrées ne contribuent ensemble que par 34 apparitions, au nombre total de 938 formes de Céphalopodes, qui se sont montrées, pour la première fois, dans la faune troisième de la grande zone centrale. Parmi les contrées de la grande zone septentrionale d'Europe, nous trouvons l'indication d’un nombre très-modéré d'espèces de Céphalopodes, qui ont apparu dans la faune qui nous occupe. L’Angleterre est au pre- mier rang avec 32 espèces; la Russie occupe le second rang avec 24; la Suède suit avec 21; la Franconie (Elbers- reuth) avec 19; &c. En somme, toutes les contrées réunies de cette zone n’offrent que 125 nouvelles apparitions, dans cette faune. On voit que ce nombre contraste grandement avec celui de 938, indiquant les apparitions correspondantes dans la grande zone centrale. Il est vraisemblable, que cette différence s’effacera en partie, lorsque toutes les régions de la grande zone septentrionale d'Europe auront été plus diligemment explorées. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, nous remarquons, que l'Etat de New-York a fourni 56 espèces, qui ont fait leur apparition dans la faune troisième. Ce chiffre est le maximum sur cette zone. On voit que le Canada ne présente que 44 formes et-nous attribuons cette infériorité à l’état incomplet des publications. Le Wisconsin occupe le troisième rang avec 28 espèces, tandisque l'Illinois qui suit, n’en offre que 17. Dans plusieurs contrées, la trace des Céphalopodes n’a pas encore été observée dans la faune troisième. Le nombre total 168 indiquant les formes nouvelles, qui ont apparu dans cette faune, sur cette grande zone, est notablement plus considérable que celui de 125, que nous venons de signaler sur la zone septentrionale en Europe. Les contrées diverses, indiquées au bas de notre tableau, n’ont présenté jusqu'ici aucune trace de Céphalo- podes attribués à la faune troisième. 5. La 5ère colonne de notre tableau expose le nombre total des espèces, qui sont reconnues dans la faune troisième de chacune des contrées. Il est clair, que ce nombre reste identique à celui de la colonne précédente, dans toutes les régions, où aucune espèce ne passe de la division inférieure dans la division supérieure. Trois contrées seulement font exception, savoir: la Bohême, l'Angleterre et la Russie, où il existe des espèces communes aux deux divisions. D’après cette observation, on conçoit que les totaux de notre 5°"° colonne s’éloignent peu de ceux de la colonne précédente. Après déduction des répétitions horizontales, la zone centrale prédomine par 957 espèces, tandisque la zone septentrionale d'Europe n’en offre que 103 et celle d'Amérique 160. 6. La 6ève colonne de notre tableau est destinée à exposer la somme totale des espèces distinctes de Céphalopodes, que nous connaissons dans chaque contrée, en ajoutant celles de la faune seconde à celles de la Evolution des Céphalopodes. 161 faune troisième. Ces chiffres expriment donc la richesse complète de chaque pays en formes spécifiques et ils doivent attirer l'attention des savans. Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohôme présentant un contingent de 979 espèces, prédomine largement sur toutes les autres contrées de cette zone, qui ne contribuent ensemble que par 44 formes à la somme totale de 1023 apparitions, constatées sur la surface de cette zone. Il est superflu de faire remarquer, combien cette somme est supérieure à celle que nous trouvons dans chacune des zones septentrionales d'Europe et d'Amérique. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, c’est la Russie qui présente le maximum, consistant en 107 espèces. L'Angleterre qui en fournit 92, est au second rang; la Suède avec 35 est au troisième rang et la Nor- wége avec 33 vient ensuite etc. Nous n'avons pas énuméré dans ces rangs l'Allemagne, qui a fourni 47 espèces, provenant du Diluvium et par conséquent de diverses origines, suivant toute vraisemblance. La somme des contingens de toutes les contrées de cette zone septentrionale d'Europe s'élève à 342. Ainsi, elle représente environ + de la somme totale correspondante 1023 que nous venons de trouver dans la zone centrale du même continent. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, deux pays se distinguent par le nombre total des espèces de Céphalopodes qu'ils ont fournies, savoir: le Canada 171 et l'Etat de New-York 127. Le Wisconsin occupe le troisième rang avec 58 espèces et l'Etat d'Illinois, qui en possède 29, est au quatrième rang etc. On voit que, dans un assez grand nombre de contrées du continent américain, le nombre exigu des espèces connues jusqu’à ce jour indique seulement une première reconnaissance du terrain, sous le rapports paléontologiques. La somme des contingens de toutes les contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique est de 481 espèces. Ainsi, elle représente un peu moins de la moitié de la somme totale correspondante, 1023, qui existe dans la grande zone centrale d'Europe. Mais, elle dépasse de plus de } la somme correspondante des espèces, qui appartiennent à la grande zone septentrionale d'Europe. Nous allons revenir tout à l'heure, sur les rapports qui existent entre les sommes d'espèces, qui caractérisent chacune des grandes zones et chaque continent. 3. La 7ème colonne de notre tableau est destinée à indiquer le nombre des espèces de chaque contrée, antéri- eurement nommées dans d’autres contrées de la même zone. Nous faisons ici abstraction des formes spécifiques, qui ont existé sur des zones différentes, et que nous prendrons en considération, dans la comparaison des zones, ci-après. Nous rappelons, que le lecteur trouvera dans notre section III les tableaux détaillés, sur lesquels toutes les espèces qui se répètent horizontalement, sont énumérées. Les chiffres de notre 7°" colonne expriment une partie des résultats obtenus par ces tableaux. Dans la grande zone centrale d'Europe, on voit que la France et la Sardaigne sont les deux seules con- trées, dans lesquelles on a constaté la répétition horizontale de formes spécifiques, qui ont été antérieurement re- connues en Bohéme. Toutes ces formes appartiennent à notre faune troisième, à l'exception d’une seule. Il est très-vraisemblable, que leur nombre s’accroitra dans l’avenir et que le Portugal et l'Espagne présenteront aussi, tôt ou tard, un certain nombre d'espèces identiques avec celles de notre bassin. Par suite d’une espèce commune à la France, à la Sardaigne et à la Bohême, le chiffre exigu de 13 formes indiquées dans cette colonne se réduit à 12 espèces distinctes. Il contraste singulièrement avec la somme de 1023 apparitions de Céphalopodes reconnues dans cette zone. Il contribue à indiquer l'insuffisance des recherches, dans la plupart des contrées. Ce contraste devient plus apparent, si l’on jette un coup d'oeil sur les autres zones, dans lesquelles le nombre des répétitions horizontales est beaucoup plus considérable. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, presque chaque contrée offre un certain nombre de formes antérieurement nommées dans d’autres régions de la même zone. La Russie et la Norwége se font surtout remar- quer, sous ce rapport. Mais, nous considérons comme très possible, qu'une partie des identités admises dans ces deux contrées disparaisse après une étude plus détaillée des fossiles assimilés. On remarquera, par contraste, que les Iles Britanniques offrent seulement 7 formes antérieurement nommées dans d’autres régions de la même zone. Ce chiffre représente ! des 19 formes de la Norwége et il n’atteint pas 1 des 31 formes de la Russie. Mais il faut observer, que l'Angleterre ayant fourni les premiers types siluriens, beaucoup d’autres espèces non comprises dans le chiffre 7, se retrouvent dans diverses régions de la même zone. Elles sont énumérées sur les tableaux de notre Sect. III. Nrs. 5A—5B. Nous faisons abstraction des 24 répétitions constatées dans le Nord de l'Allemagne, parmi les 47 espèces de Céphalopodes recueillies dans le diluvium, parceque nous ne pouvons pas leur assigner une origine bien déterminée. La somme de cette colonne s'élève à 86 répétitions horizontales. Mais, comme certaines espèces repa- raissent dans plusieurs contrées, ce chiffre est bien supérieur à celui des espèces distinctes qui se répètent. Le lecteur les trouvera toutes énumérées sur les tableaux cités de notre Sect. IIT. Leur nombre réel se réduit à 41. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, on peut remarquer, comme dans la zone correspondante d'Europe, qu'un certain nombre d’espèces répétées horizontalement est signalé dans presque chacune des contrées. L'Etat de New-York paraît faire exception. Mais, cette apparence s'évanouit, comme pour l'Angleterre, si l’on observe que c'est la contrée typique, dans laquelle les espèces américaines ont été originairement reconnues et déter- 162 Evolution des Céphalopodes. minées. Ainsi, presque toutes les formes indiquées comme constituant des répétitions horizontales, dans les autres contrées de ce continent, se trouvent réellement dans l'Etat de New-York. Voir le tableau Nr. 7B. Sect. III. C'est le Canada, qui offre le plus de formes ainsi répétées, mais nous montrons ailleurs, (p. 135), que la prio- rité des dénominations, qui appartient à l'Etat de New-York, ne coïncide pas avec la priorité d'existence de toutes les espèces, dans les deux contrées comparées. Le contraire a lieu pour une assez forte proportion des formes en question. Les Etats de Wisconsin et d'Illinois viennent en seconde ligne avec 12 et 11 répétitions horizontales. Les autres contrées en présentent un nombre moindre et qui parait proportionné pour chacune d'elles à l'étendue, malheureusement trop limitée, des recherches paléontologiques. La somme de cette colonne s'élève à 94. Elle est donc peu différente de la somme correspondante de 86, signalée dans la zone septentrionale d'Europe. Nous rappelons, que ce sont principalement quelques formes, qui reparaissent dans la plupart des contrées de ce continent. Elles sont énumérées sur les tableaux 7A—7B de notre Sect. II et elles se réduisent à environ 50 espèces distinctes. 8. La sème et dernière colonne de notre tableau est destinée à montrer le nombre des espèces, non répétées, c. à d. initialement découvertes et nommées dans chaque contrée. C’est le contingent fourni par chacune d'elles à la légion des Céphalopodes siluriens. Ces chiffres sont déduits des chiffres correspondans de la 6°me colonne, en retranchant de chacun de ces derniers les répétitions horizontales de la 7°"° colonne. Il est clair, que le rang des contrées, sous le rapport de leur richesse en espèces locales, doit rester à peu près semblable à celui que nous avons indiqué, en considérant leur richesse totale, constatée sur la 6°"° colonne. Nous faisons abstraction des espèces qui sont communes aux diverses zones. Elles sont énumérées sur les tableaux 4A—4B—6A—6B de notre section II. Comparaisons entre les grandes zones, sous le rapport de leur richesse en espèces de Céphalopodes. Après avoir comparé les contrées siluriennes, isolées, sous le rapport de leur richesse en espèces de l’ordre qui nous occupe, nous devons maintenant mettre en parallèle les groupes de contrées, qui sont placées sur une même grande zone, en considérant ces zones comme de grandes unités géographiques, qui correspondent chacune à un grand océan silurien, et en tenant compte des espèces qui leur sont communes. I. Comparaison entre la grande zone septentrionale d'Europe et la grande zone septentrionale d’ Amérique. Comparons d’abord entre elles les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique, qui offrent de remarquables connexions spécifiques, malgré la grande distance qui les sépare. Faunes siluriennes [ Europe. Espèces distinctes (p. 158) Grande zone septentrionale | Amérique. Espèces distinctes (p. 158) LORAUXMPATÉTAUNE ES EE -ACTNCTN Répétitions horizontales entre les 2 zones, à déduire (Voir tableau Nr. 6A. Sect. IT) . Se totaux par faune . ...n. USENET ER NE eee Réapparitions verticales à déduire pour l'Angleterre ct IAB USSIE RENNES ATEN DRM Total des espèces distinctes Hans "3 ot zone EMRN trionale d'Europe et d'Amérique . Les chiffres exposés sur le tableau qui précède, donnent lieu aux observations suivantes: 1. Ces deux zones présentent une remarquable harmonie, dans le développement spécifique des Céphalo- podes, en ce que, dans chacune d'elles, la faune seconde est beaucoup plus riche en espèces que la faune troisième. En Europe, le rapport entre ces deux faunes est d'environ 8:5 En Amérique, le rapport correspondant est de 11:8. On voit, qu'il y a presque égalité dans ces deux rapports, mais cependant, la prédominance de la faune seconde est un peu plus prononcée en Amérique. Evolution des Céphalopodes. 163 2. L'Amérique est plus riche en espèces que l'Europe, aussi bien dans la faune seconde que dans la faune troisième. Dans la faune seconde, le rapport est de 227 : 166, €. à d. environ 11:8, Dans la faune troisième, le rapport est de 160:103, c. à d. environ 8:5 3. Dans l’ensemble des deux faunes, l'Amérique prédomine sur la zone correspondante d'Europe, dans le rapport de 387: 269, c. à d. environ 3:2 4. Il y a 21 répétitions d'espèces communes à l'Europe et à l'Amérique dans la faune seconde et 14 dans la faune troisième. Ensemble, 35 répétitions horizontales, sur les deux continens. Le lecteur les trouvera toutes indi- quées sur notre tableau Nr. GA, sect. III. Nous ferons remarquer, que les espèces identiques dans la faune seconde, ont été initialement reconnues et nommées en Amérique. Au contraire, les espèces identiques dans la faune troi- sième ont été primitivement observées et déterminées dans le Nord de l'Europe. II. Comparaison entre la grande zone centrale et la grande zone septentrionale d'Europe. Faunes siluriennes Espèces distinctes par faune (p. 158) COLA ARC MS eue Lee à déduire les réapparitions des espèces colo- centrale niales de la Bohême . . « . . . . . Total des espèces distinctes . . . . . . . Ærande zone Espèces distinctes par faune (p. 158) total FR SLR Grande zone | 3 déduire les réapparitions verticales, savoir: septentrionale | en Angleterre 11 en) Russie 2 13 total . Ces chiffres montrent les rapports les plus importans entre les deux zones, savoir: 1. Dans la faune seconde, la grande zone septentrionale prédomine sur la grande zone centrale, dans le rapport de 166 : 84, c. à d. environ 2:1. ; 2. Dans la faune troisième, la prédominance appartient, au contraire, à la zone centrale et elle est beau- coup plus fortement prononcée, dans le rapport de 957 : 103, ec. à d. environ 19:2 3. Dans l'ensemble des deux faunes, l'avantage reste très prononcé, en faveur de la grande zone centrale, dans le rapport de 1010: 256, c. à d. environ 4:1. III. Comparaison entre la grande zone centrale d'Europe et l'ensemble de la grande zone septen- trionale d'Europe et d'Amérique. Faunes siluriennes Espèces distinctes par faune (p. 158) . . Grande zone total . ; ù centrale à déduire les réapparitions des espèces coloniales eh Bohême . d'Europe total des espèces distinctes . " Espèces distinctes par faune, dans la Re zone septentrionale d° Eu- rOpe (pr 158) 0 eaux Le = Espèces distinctes par ne dans la Cine, zone ER en tonale d’Amé- . Grande zone rique (p. 158) . septentrionale d'Europe et total shetle. lei . relie d'Amérique à déduire: Répétitions horizontales entre Europe et MAL (Tabl. 6A Sect. IT) É Réapparitions verticales en Angleterre E* en Fubse ‘(Sect. ID). total des espèces distinctes : 164 Evolution des Céphalopodes. Ces documens donnent lieu aux observations suivantes: 1. Il existe un contraste très prononcé, durant toute la période silurienne, entre la grande zone centrale d'Europe et la zone septentrionale d'Europe et d'Amérique, sous le rapport du développement du nombre des es- pèces de Céphalopodes. 2. Dans la faune seconde, la grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique prédomine sur la grande zone centrale d'Europe, suivant le rapport de 393: 84, c. à d. environ 5:1. 3. Dans la faune troisième, au contraire, la zone centrale prédomine sur l’ensemble de la zone septen- trionale d'Europe et d'Amérique, suivant le rapport de 957 : 263, c. à d. environ 4:1. Ce rapport est presque exac- tement inverse du précédent, relatif à la faune seconde. 4. Si l’on considère la somme totale des espèces distinctes dans les faunes seconde et troisième, l’avan- tage reste encore en faveur de la grande zone centrale d'Europe, suivant le rapport de 1010 : 608, c. à d. environ 5:3. IV. Comparaison entre le continent d'Europe et le continent d'Amérique. Faunes siluriennes Espèces distinctes par faune: Grande zone centrale d'Europe (p. 158) . Grande zone septentrionale d'Europe (p. 158) total pour les deux faunes Continent à déduire: d'Europe 1. les répétitions horizontales des espèces entre ces deux zones (tabl. 4A, sect. II): 13 2. les réapparitions verticales . . . en Bohême . . 31 en Angleterre . 11 DRE er LE en Russie "002 total des espèces distinctes en Europe Continent Espèces distinctes par faune (p. 158) d'Amérique total pour les deux faunes La comparaison de ces documens numériques nous conduit aux observations suivantes: 1. Dans la faune seconde, il y a presque égalité, sous le rapport de la richesse spécifique, entre les deux continens. Cependant, l'Europe présente un certain avantage sur l'Amérique, suivant le rapport de 250 : 227, c. à d. environ 12:11. 2. Dans la faune troisième, au contraire, la prédominance de l'Europe sur l'Amérique est extrèmement prononcée. Elle est indiquée par le rapport des chiffres: 1060 : 160, c. à d. environ 7:1. Ce rapport inattendu dérive principalement de la richesse du petit bassin de la Bohême. Il semble inconce- vable, si l’on compare la surface des contrées siluriennes, sur les deux continens. Mais, nous ne devons pas oublier, que l’infériorité apparente de la faune troisième, en Amérique, doit être attribuée, en partie, à l’état incomplet des recherches et des publications, dans plusieurs contrées et notamment dans le Canada. 3. En considérant l’ensemble des deux faunes, seconde et troisième, l'avantage numérique reste naturel- lement en faveur de l’Europe. Il est exprimé par le rapport 1253: 387; qu'on pourrait formuler par les chiftres approximatifs plus simples: 3:1. Il est, comme le précédent, en raison inverse des surfaces siluriennes. Evolution des Céphalopodes. 165 V. Comparaison entre la Bohême et l'ensemble de toutes les autres contrées siluriennes du globe. Faunes siluriennes Espèces distinctes par faune (p. 158) COPA PSE ee Laleue rene à déduire, les réapparitions verticales de 31 espèces coloniales RDA total des espèces distinctes Bohême seule . Contrées de la grande zone centrale d’Eu- rope; espèces distinctes (p. 158) . Grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique; espèces distinctes dans l’en- semble de ces zones, d’après le tableau comparatif Nr. 1, qui précède (p. 162). 4 Contrées 3. Contrées diverses; espèces distinctes (p.158) siluriennes de tout le globe, à l'exception de la Bohême total . à déduire: Réapparitions verticales : enr Angleterre. AL. Me te CARUSSIE ASE MER ONE Ne Répétition horizontale entre la France et la Sardaigne . 2 total des espèces distinctes Les documens numériques qui précèdent, se résument ainsi qu'il suit: 4. Dans la faune seconde proprement dite, la Bohême ne présente qu'un nombre relativement très petit d’espè- ces de Céphalopodes. En comparant ce nombre avec celui qu'offre la même faune dans l’ensemble des contrées étrangères, nous voyons que ces contrées jouissent d’une très grande prédominance, exprimée par le rapport 394:39; c. à. d. 10:1. Si nous adjoignons les espèces coloniales à celles de la faune seconde, en Bohême, ce rapport sera modifié et sera exprimé par les chiffres 394 : 75; €. à. d. environ: 5 : 1. 2. Dans la faune troisième, au contraire, la richesse de la Bohême l'emporte de beaucoup sur celle de toutes les autres contrées siluriennes du globe, réunies. Le rapport est exprimé par les chiffres 935 : 283, c. à d. environ: 23: 7. 3. En considérant l’ensemble des faunes seconde et troisième, l'avantage reste encore à la Bohême, suivant le rapport des nombres: 979 : 663, c. à. d. environ: 3:92. Cette prédominance paraît plus inexplicable, si l’on remarque, qu'il existe une différence peu sensible entre les 20 types génériques de la Bohème, et les 19 types qui sont connus dans les contrées étrangères en parallèle. Voir ci-dessus (p. 147). Ces rapprochemens font ressortir deux faits importans, relatifs à la Bohême: 4. D'abord, la pauvreté relative de sa faune seconde en espèces de Céphalopodes. Cette pauvreté doit nous étonner d'autant plus que, dans la même faune, en Bohême, abstraction faite des colonies, le nombre des types génériques est de 7 et n’est par conséquent inférieur à celui d'aucune autre contrée silurienne sur le globe, à l’exception du Canada, où on en connait 11, et de la Russie, qui en possède 8. La grande différence signalée dans les nombres des formes spécifiques de la faune seconde s'explique, en partie, par l'absence presque complète des Céphalopodes, durant le dépôt des bandes intermédiaires: d 2—d 3—d 4, dans notre division inférieure. Cependant, il est constant que, dans cette faune, en Bohême, l’évolution des types en formes spécifiques a été relativement très restreinte. 5. Par contraste, pendant la durée de la faune troisième, dans notre bassin, les types principaux ont mauifesté une telle richesse et une telle variété de formes spécifiques, que leur nombre est presque triple de celui qui est connu jusqu'ici sur la surface de toutes les autres contrées siluriennes du globe. L’ensemble de ces deux faits nous démontre évidemment que, sous le rapport de l’évolution de l’ordre des Céphalopodes, la Bohême semble avoir été placée, pour ainsi dire, sous un régime exceptionnel, aussi bien durant la faune seconde que durant la faune troisième. Il ne serait donc pas téméraire de conclure de ces considérations, que le bassin de la Bohême, pendant la période silurienne, était, si non absolument, du moins relativement isolé des autres bassins contemporains. Mais, comme nous l'avons fait remarquer ailleurs, cet isolement prononcé n’excluait pas des communications temporaires avec les océans siluriens du même hémisphere. 215 166 Evolution des Céphalopodes. VII. Comparaison des maxima et des minima des types génériques et des formes spécifiques des Céphalopodes, dans les principales contrées siluriennes. Pour établir cette comparaison avec une parfaite exactitude, il faudrait connaître la correspondance des subdivisions de la série stratigraphique, dans toutes les contrées siluriennes. Comme une semblable correspondance n’a pas pu être reconnue jusqu'à ce jour, nous sommes obligé de suppléer à cette lacune de la science par une combinaison artificielle. Elle consiste à subdiviser en 3 parties à peu près égales, la hauteur occupée par chacune des faunes générales, seconde et troisième, les seules qui renferment des Céphalopodes. D’après leur position respec- tive, ces trois subdivisions se nommeront: inférieure, moyenne, et supérieure. Par ce moyen, il sera facile d'établir approximativement ua parallèle entre les diverses contrées, sous le rapport de l’époque où le minimum et le maxi- mum des types et des espèces se sont manifestés, durant.les âges siluriens. Dans le tableau suivant, nous nous sommes borné à énumérer les principales contrées, c. à. d. celles dans lesquelles Jes explorations ont été assez fructueuses, pour qu'on puisse avoir la sécurité à peu près complète, que l’on connait le véritable horizon du maximum et du minimum. On remarquera que, pour l'Angleterre et pour les autres contrées du Nord de l'Europe, nous n’admettons pas l'existence de la partie supérieure de la faune troisième, suivant les vues exposées dans notre Déf. des Colon. III. p. 177. Nous avons donc placé, dans le tableau qui suit, sur la subdivision moyenne de la faune troisième, les chiffres qui se rapportent à l'étage de Ludlow, à l’île d’Oesel, etc. Tableau comparatif des maxima et des minima des types génériques et des espèces de Céphalopodes, dans les principales contrées siluriennes. Types (genres et sous-genres) Espèces N. B. Pour chaque contrée, les maxima et les minima absolus sont indiqués par les nombres Faune II Faunesll Faune I anne nil : G aune ê entre ( ). infér, | moy. |supér. | infér. | moy. |supér. || infér. | moy. |supér. infér. | moy. |supér. oo Grande zone centrale d'Europe. {maxim. A ÉD EMEA (CAE) Bohême * Jminim. LEA \maxim. France . * (minim. (maxim. Sardaigne minim. Grande zone septentrionale d'Europe. Angleterre Tax in 0 SN ESC EG) 0) ER) PERSO Re a LAON ALES MINI |M(LIEIE NN DE AREA ESS | (67) EST RES 0 SES RENE maxi à 160 ((20) 01e er RSR | PAR ESS ERA E SG RER ER 6 Norwège . . en omn|| rte ren et PSE A (O2) 1 EST LS PA One (2) AI En : AE at 0 EE A ME Om GE à (21) Suède . . . . . . . * jminim. |. . 4 | 5 | 14 Se É maxime |(8).le, 0 UE, AS ab (59) EME RE RAD ER EE CE non SM PQ PTE PS REA NE) AN ra ee RE EN AG) A eee | RS Se | Grande zone septentrionale d'Amérique. Canada: eh remain ||E er) Dr((2) M Re AE EE SENTEZ) 2) (EN SEA TS ER IM/Anticosti. MN) mani Sal Set Sr ME ATE 2) SANT 9 TRE 9 3% 2) Il axe | ee |ENCL | PSES E(() A EURE AE) EE TEE) 12 OR Ne; York 6% 0201008) || (5 )el Re nG | EE A C2 AC) NE a EEE (1) : ; (maxi. |. 15 OO 6) el EME RES LE 0e (2) RSS ee Wisconsin . .. . . . . . | énim. (D) SP NP EE Er Cr) NE) A ER RS Rte AG) ie (maxime. Moules NIGER 2 RG) ES SIRET SERRES * minim. : [s #02) | lobe) 402) [2 max. | 1 max. 7 |3 max. [2 max. | 2 max. | 2 max, | 3 max. 5 max. | 1 max. 9 13 mn. | 1 onin. | 1 min. 1 min. |4 min. | 1 min. |2 mn. | 1 min. [1 man. ||1 min. | 3 min. | 1 nun. Evolution des Céphalopodes. 167 1. Grande zone centrale d'Europe. Le tableau qui précède nous montre que, dans cette zone, le minimum absolu des genres correspond à la division moyenne de la faune seconde, tandisque le #aximum absolu ne se manifeste que dans la partie supé- rieure de la faune troisième. Ces chiffres sont relatifs à la Bohême. En ce qui concerne les espèces, le minimum absolu correspond aussi, comme pour les types, au milieu de la faune seconde, tandisque le grand maximun se trouve dans la partie inférieure de la faune troisième. Ces documens rappellent le fait important que nous avons constaté ci-dessus, savoir: que le maximum des genres ne correspond pas au maximum des espèces, tandisque les deux #inima coïncident sur le même horizon. Pour la France et la Sardaigne, le nombre des genres ne dépassant pas 2, ne saurait être nommé un maximum. Mais, les chiffres de 15 et 16 espèces, qui se présentent semblablement, vers la base de la faune troi- sième, peuvent être considérés avec vraisemblance comme indiquant chacun l’époque du maximum dans cette faune. D’après ces documens, il semblerait que, dans la grande zone centrale, l’époque du plus grand dévelop- pement des Céphalopodes, sous le rapport des espèces, correspond aux premières phases de la faune troisième. Nous ferons remarquer en passant, que, dans la France et dans la Sardaigne, c’est le genre Orthoceras qui a fourni toutes les espèces, à l'exception d’une seule forme de Cyrtoceras, trouvée en Sardaigne. 2. Grande zone septentrionale d'Europe. L'Angleterre nous présente le minimum absolu des genres à l’origine de la faune seconde, et, par contraste, le maximum se trouve dans l'étage de Ludlow, c. à d. vers le milieu de la faune troisième. Ils sont donc aussi espacés que possible, sur la série verticale, dans cette contrée, où la partie supérieure de cette faune ne semble pas représentée. Le minimum absolu des espèces, réduit à un Cyrtoceras, correspond au minimum des genres, dans la formation de Trémadoc. Au contraire, le maximum des espèces qui est de 37, se trouve dans la partie moyenne de la faune seconde et, par conséquent, ne correspond pas au #aximum des genres. En Norwége, le minimum des genres se trouve dans la partie moyenne de la faune troisième, tandisque le maximum se manifeste dès l’origine de la faune seconde. Ce maximum des genres correspond au #aximum des espèces, tandisque le minimum des espèces se trouve à l’origine de la faune troisième et ne coïncide pas avec le minimum des types. En Suede, il est difficile d'établir des comparaisons fondées, à cause de l'insuffisance de nos documens. Cependant, nous ferons remarquer que, d’après les apparences actuelles, le maximum des genres et le maximum des espèces coexistent vers le milieu de la faune troisième. Mais nous rappelons, que la partie supérieure de cette faune paraît manquer dans cette contrée comme en Angleterre. En Russie, le ménimum des types se trouve au sommet de la faune seconde, tandisque le maximum correspond à la première apparition des Céphalopodes, dans cette contrée, vers l’origine de la même faune. Le maximum des espèces coexiste avec celui des genres, surle même horizon. Le minimum des espèces coïncide semblablement, avec le minimum des genres, dans la dernière phase de la faune seconde. 8. Grande zone septentrionale d'Amérique, Dans le Canada, le minimum absolu des genres semble jusqu'ici correspondre à la partie moyenne de la faune troisième. Mais, cette apparence peut n'être que temporaire. Le maximum des types se trouve, au contraire, dans la partie moyenne de la faune seconde. Le minimum des espèces étant dans la partie moyenne de la faune troisième, coïncide avec le minimum des types. De même le maximum des espèces, placé au milieu de la faune seconde, coïncide avec le maximum des types, que nous venons d'indiquer sur le même horizon. Dans l'Etat de New-York, le minimum des genres est placé à l’origine de la faune seconde, mais il se reproduit aussi deux fois, dans la faune troisième. Le maximum des types, qui apparait dans la partie inférieure de la faune troisième, se reproduit iden- tiquement au sommet de la même faune. Le minimum des espèces est placé au milieu de la faune troisième, tandisque le maximum absolu corres- pond au milieu de la faune seconde. Dans l'Etat de Wisconsin, le #inimum des types se montre à l’origine de la faune seconde et il se repro- duit à la fin de la faune troisième. Le maximum se trouve dans la partie inférieure de la faune troisième. 168 Evolution des Céphalopodes. Le minimum des espèces se montre deux fois, comme le minimum des types et sur les deux mêmes horizons, c. à d. à l’origine de la faune seconde et à la fin de la faune troisième. Le maximum des espèces est placé, au contraire, vers l’origine de la faune troisième. Dans l'Etat d'Illinois, le ménimum des types est placé au milieu de la faune troisième, tandisque le maximum correspond à la partie inférieure de la même faune. La partie supérieure de cette faune paraît manquer dans ce pays. Le minimum des espèces coïncide avec le minimum des types dans la partie moyenne de la faune troi- sième. De même, le maximum des espèces coïncide avec le maximum des types que nous venons d'indiquer, vers l’origine de la même faune. Les observations qui précèdent montrent, combien les maxima et les minima des types génériques et des formes spécifiques sont irrégulièrement placés, sur les 3 subdivisions que nous distinguons, dans la faune seconde et dans la faune troisième. Nous avons indiqué au bas des colonnes de notre tableau (p. 166) qui représentent ces horizons de con- vention, les nombres des maxima et des minima, qui correspondent à chacun d’eux. Ces chiffres contribuent à confirmer l'irrégularité que nous venons de signaler. Cependant, nous ferons remarquer quelques faits généraux, qui résultent de la comparaison des documens présentés sur notre tableau. 1. En comparant les deux colonnes qui représentent la partie supérieure de la faune seconde, l’une pour les types et l’autre pour les espèces, on voit, qu'aucun maximum n’est indiqué, ni sur l’une ni sur l’autre. Cette coïncidence semble nous indiquer que, durant l’époque représentée par cette subdivision, l’ordre entier des Cépha- lopodes a éprouvé un affaiblissement général dans sa richesse en types et en espèces. Cet amoindrissement se fait sentir plus fortement dans certaines contrées, comme la Bohême, la France, l'Espagne, l'Etat de New-York et l'Etat d'Illinois, où nous avons également constaté l’existence d’une intermittence totale de cet ordre, dans les formations qui couronnent la division inférieure. Quant aux autres contrées, où cette intermittence ne se manifeste pas, les formes génériques et spécifiques des Céphalopodes sont généralement réduites à un petit nombre, excepté en Angle- terre. C’est ce que montrent nos tableaux numériques, ci-dessus chap. 2. 2. En considérant l’origine de la faune seconde, on peut observer que, dans trois contrées, c’est l'horizon qui correspond au #inimum des types, savoir: en Angleterre, New-York et Wisconsin. Au contraire, le même horizon nous présente le maximum des types, dans la Norwége et dans la Russie. Dans ces deux dernières contrées, le maximum des types coïncide avec le maximum des espèces sur cet horizon, et de même, dans les autres contrées que nous venons de nommer, on trouve une semblable coïncidence des minima relatifs aux espèces et aux types. 3. Notre tableau montre également, que cette coïncidence des minima sur le même horizon, pour les types et pour les espèces, est assez fréquente. Elle s’explique naturellement parce que, dans beaucoup de cas, les types uniques sont représentés par une espèce unique, sur le même horizon. Au contraire, il est plus rare de voir coïncider sur un même horizon, les maxima des types avec ceux des espèces. Cependant, notre tableau en présente divers cas. La Norwége et la Russie, qui viennent d’être citées, et le Canada nous montrent cette coïncidence, dans la faune seconde, tandisque nous la trouvons dans les Etats de Wisconsin et Illinois, vers l’origine de la faune troisième. 4. On peut aussi remerquer sur notre tableau que, trois #axima des types se manifestent vers l’origine de la faune troisième, savoir: dans les Etats de New-York, Wisconsin et Illinois. En outre, le nombre des types, qui se montrent en Bohême sur l'horizon correspondant, est presque identique avec le #aximum de notre bassin. D'une autre côté, en considérant les espèces, nous voyons, que 5 #axüna sont indiqués sur le même horizon, savoir: en Bohéme, France, Espagne, Wisconsin et Illinois. Cette coïncidence tend à nous indiquer, que l’époque qui correspond à cet horizon, a été relativement la plus favorable au développement de l’ordre des Céphalopodes. Or, nous venons de signaler l’époque immédia- tement antérieure, €. à. d. vers la fin de la faune seconde, comme Ja moins favorable à ce développement. Il s’en suit donc, que le maximum le plus général dans l’évolution des Céphalopodes, aurait immédiatement succédé au minimum également le plus général sur le globe. Cette succession paraît peu en harmonie avec la théorie de la filia- tion et de la transformation lente, car on a peine à concevoir, que le maximum dérive immédiatement du minimum. 3. En considérant les espèces, la colonne moyenne, dans la faune seconde, nous montre trois maxima très-marqués, savoir: en Angleterre, au Canada et dans l'Etat de New-York. Les formations correspondantes sont respectivement: l'étage de Caradoc, celui de Black-River et celui de Trenton. On remarquera, en outre que, pour la Norwége, la Suède, le Wisconsin et l'Illinois, les nombres d'espèces inscrites dans cette colonne, indiquent le mazimuwm relatif dans la faune seconde de ces contrées, mais non le maximum absolu. Ces circonstances réunies tendent à caractériser l’époque moyenne, dans la durée de la faune seconde, comme ayant été particulièrement favorable au développement spécifique des Céphalopodes, dans les régions de la grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique. Par contraste, dans la zone centrale d'Europe et notamment en Bohême, la même colonne, ou la même époque ne nous offre qu'un minimum réduit à l'unité. Evolution des Céphalopodes. 169 Ainsi, en considérant l'évolution des formes spécifiques, de la manière la plus générale, sur la surface du globe, nous reconnaisons la trace de trois époques particulièrement favorables à leur développement, savoir: La première, à l’origine de la faune seconde, notamment, dans la Russie, la Norwége, le Canada et la Bohême. La seconde, vers le milieu de la durée de cette faune, notamment en Angleterre, au Canada, dans l'Etat de New-York et dans les autres contrées inscrites sur cette colonne, excepté la Bohême. La dernière, vers l’origine de la faune troisième, et notamment, en Bohême, France, Sardaigne, Wisconsin et Illinois. On remarquera, que cette dernière époque est réellement celle qui correspond à l’existence du plus grand nombre des formes spécifiques. Nous rappelons que nous avons signalé, tout-à-lheure, la majorité des maxima des types génériques comme ayant coïncidé durant la même époque. Ainsi, les premières phases de la faune troi- sième représentent les âges, durant lesquels l’ordre des Céphalopodes a présenté sa prédominance la plus marquée, sous tous les rapports, pendant la période silurienne. VIII. Intermittences des Céphalopodes, durant la période silurienne. Nous avons déjà appelé l'attention du public savant sur le phénomène des intermittences, qui se pré- sente fréquemment dans les études paléontologiques, et qui, cependant, n’a pas encore été l'objet de recherches spéciales. Dans un mémoire récemment publié, sous le titre de: Réapparition du genre Arethusina, nous avons principalement mentionné les intermittences des Trilobites. Mais, l'ordre des Céphalopodes nous présente des exemples si nombreux du même phénomène, qu’il nous semble convenable de les exposer en quelques mots, en rappelant les plus notables. Nous distinguons des intermittences de trois catégories différentes, suivant qu’elles sont relatives à l'espèce, au type générique, ou à l’ordre entier des Céphalopodes. I. Intermittences des espèces de Céphalopodes. L'exemple le plus remarquable, que nous avons observé jusqu’à ce jour, en ce qui touche les espèces de Céphalopodes, est celui que nous offrent nos colonies. Nous voyons, en effet, 31 espèces coloniales, savoir: 30 Orthoceras et 1 Cyrtoceras, disparaître sur une hauteur considérable, durant le dépôt de la partie supérieure de notre bande d 5, et reparaître ensuite dans notre bassin, pendant le dépôt de notre division supérieure. Ainsi, ces espèces, contemporaines de la faune seconde à l’époque de leur première apparition, se sont montrées plus tard parmi les élémens caractéristiques de la faune troisième. Une circonstance particulière, dans la réapparition de ces espèces, mérite toute l’attention des savans. Elle consiste en ce que ces formes intermittentes ne reparaissent pas à la fois, ni sur un même horizon. C'est ce que montrent les indications suivantes : Réapparitions des dans la bande f2 , . . . 1 espèce. 31 espèces appar- dans Tatban de ERA NE NME tenant aux colonies dans la bande e 2. . . . 14 id. de la bande d 5 dans la bande e 1. . . .16 id. 31 Ainsi, les premières espèces, qui reparaissent dans la bande e 1, la plus voisine des colonies et composée des mêmes roches graptolitiques avec sphéroides calcaires, constituent à peine plus de la moitié des formes colo- niales intermittentes. Un nombre presque égal, c. à d. 14 réapparitions n’ont lieu que plus tard et sur l'horizon plus élevé de notre bande e 2, dont les roches, consistant principalement en bancs calcaires, continus, n’offrent pas de ressem- blance avec celles qui composent les colonies. Comme la majorité des formes, qui ont reparu dans e f, se propage dans e2, il s’en suit que cette bande e 2, verticalement plus éloignée des colonies, renferme plus d’espèces colo- niales que la bande e 1, qui en est plus rapprochée. Voir nos tableaux de distribution, (p. 10 à 26). Une espèce ne reparait que dans la bande f2, très éloignée de l'horizon des colonies. Cette réapparition des formes coloniales, dans les phases successives de notre faune troisième, suffirait à elle seule, pour renverser l'hypothèse tendant à faire dériver nos colonies, par voie de dislocation, de la bande e f composée de roches semblables. Au contraire, les faits que nous exposons nous semblent pouvoir être facilement ex qués pardes migrations, comme l'avons indiqué dès la première interprétation des colonies, en 1552, La même interm tation s'applique aux disparitions et réapparitions des formes de toutes les familles, que nous observons dans notre bassin- 170 Evolution des Céphalopodes. Nous présentons, dans le tableau suivant, les principales espèces intermittentes de Céphalopodes, que nous remarquons en Bohème, abstraction faite des espèces coloniales. ns Faunes siluriennes LL Planches principales Genres et Espèces Bactrites. . . . Sandb. Sandbergeri . Barr. 245—413 Goniatites . Haan. Crispus . . Barr. plebeius . . Barr. tabuloides . . Barr. VeTNa ee . Barr. Cyrtoceras . . . . . Goldf. 1. aequale . - . . . Barr. an] rc | a M FE DS res ES A EE LE 108—429 Orthoceras . . . . . Breyn. TAPATASSIA RE RDA ANS NT RM RE EN I 2805353424 9, Amaltheum . . . Barr. APN ES PSN SE: OP EU CS EAN AT VLC re OA GE 494—453 3. annulatum . . . SOw. || EN PER RON ETES LEA EE AN NEO SONT Et 4. Bacchus . . . . Barr. SA 1 AN A A Sr AE CL NL D 20 RP EP LOS PCA LAUOC LP NLR eR 6. patronus . . . . Barr. Dr nee ee PE EN ES LE PC EE QE O A S D G22T) TAS00 Ale RE BAT. Deco RON ETS PEN ESA PTS A PE ER OA PEU PA O7 SITACUNEREe Barr, UE en) en EME EN TN ee Peel BtE) 9. expectans . . . . Barr. ON ES EN EN ER EE EG SES Et QE Et AA ETTIG Phragmoceras . . . Brod. Broderipi 27.0 air. One] IE AS PPS PSE EN OS 56-525 On voit, que nous indiquons avec doute la réapparition de Orth. annulatum et de Orth. dulce dans notre bande g 3, parceque les fossiles de cette formation n’offrant qu'un test altéré, nous ne pouvons pas reconnai- tre indubitablement l'identité, malgré la concordance des autres apparences avec celles des types bien conservés dans notre étage E. Lorsque nous publierons notre description du genre Orthoceras, nous citerons une série de formes qui sont dans le même cas, €. à d. qui semblent se reproduire dans les dernières phases de notre faune troisième, après avoir apparu dans les premières. L'état de conservation des spécimens trouvés dans nos bandes supérieures, ne permet pas de les identifier en toute sécurité avec des espèces très bien connues par tous les caractères de la coquille, dans les calcaires de nos bandes, e 1 — e 2. Les contrées étrangères fournissent aussi quelques exemples d'espèces intermittentes, savoir: = + Eee Z |2 ; ; AT =] + F 4 = > © Angleterre SE! & | © BTS NE APE one EURE = = || = | 24 voir Suluria 1867 DS) Es = = 5,S =: & 2 ( ) n à| À =) = = A MSA | Orthoceras . . . . Breyn. bullatum . . SOW. 5 NT ART UE) SE SPP ENS | Jaqueatum . . . “Hall. altérer lentet | EE) E NTIC + primaevum . HOLD AN MENT RS EP CA EEE + |. . + tenuiGinctUnm eee POITIERS RS CR ES Ces intermittences ne s'étendent que sur la hauteur d’un seul étage. En Norwége, Orth. imbricatum observé par M. le Prof. Kjérulf dans ses étages, 5 — 8, paraît manquer dans les deux étages intermédiaires, 6 — 7. En Russie, nous remarquons principalement l’intermittence de Orth. annulatum Sow. et Orth. seps Eichw. qui, après avoir existé dans le Calcaire à Orthocères, disparaissent durant le dépôt dune partie de la division inférieure et des Calcaires à Pentameres lisses. Ils reparaissent plus tard dans les formations de l'ile d’Oesel. Evolution des Céphalopodes. 171 Cyrt. compressum (Phragm.) est aussi indiqué par M. le Chev. d'Eichwald, comme se trouvant dans les formations du Calcaire à Orthocères et de Wésenberg et par M. le Doct. Schmidt comme existant dans l’île d'Oesel, ce qui supposerait une assez longue intermittence. Mais, comme M. d'Eichwald constate que La surface semble avoir été striée, à stries longitudinales, (Leth. Ross. VII — p. 1279) ce caractère et les autres termes de sa description sans figures ne nous semblent pas pouvoir s'appliquer à l'espèce nommée en Angleterre par Sowerby. Nous n'avons donc pas admis cette identité. Au Canada, trois espèces: Orth. bilineatum — Orth. formosum et Orth. Xiphias apparaissent dans le groupe de Trenton et après avoir disparu durant le dépôt du groupe de Utica, ils reparaissent sur l'horizon de Hudson River. Dans l'Etat de N. York, Orth. bilineatum existe dans les groupes de Chazy et de Trenton, tandisqu'il manque dans les deux groupes intermédiaires de Bird’s-eye et de Black-River. Ainsi, l'intermittence des espèces de Céphalopodes n’est pas très rare dans les faunes siluriennes. IL Intermittences des types génériques des Céphalopodes. Presque tous les genres principaux des Céphalopodes offrent des intermittences plus ou moins prolongées dans chaque contrée, et quelques uns ne nous sont encore connus que par des apparitions très espacées dans la série géologique, comme sur la surface du globe. La Bohême nous fournit plusieurs exemples très remarquables de ces intermittences et nous avons déjà cité ci-dessus (p. 73) les genres Phragmoceras — Gomphoceras — Nautilus, qui disparaissent vers la fin du dépôt de notre bande e 2 et reparaissent dans notre bande g3. La durée de leur disparition est mesurée par la hauteur verticale des bandes: f1 — f2 — g 1 — g2 — qui représente environ une épaisseur de 300 à 350 mètres, principalement composée de roches calcaires. Nous avons aussi fait observer (p. 95.) que les mêmes genres et surtout les deux premiers, se distinguent par des intermittences analogues, c. à. d. très prolongées, au Canada. Nous avons également signalé (p. 99) deux intermittences très pronocées de Gomphoceras, dans l'Etat de N. York. Le s. g. Ophidioceras apparaît dans les premières phases de la faune seconde en Norwége et en Russie, où il présente de rares espèces, qui disparaissent sans propagation verticale. Ce type reparait en Bohême, à l’ori- gine de la faune troisième et il fournit 6 formes spécifiques dans nos bandes e { — e 2. Nous rappelons, que Bactrites apparaît sporadiquement dans les bandes extrèmes, d { — d 5, de notre étage D, sans que nous ayons jamais observé la trace de son existence dans les 3 bandes intermédiaires, d 2 — d 3 — d +. En Russie, il ne se montre que dans le calcaire à Orthocères. On sait aussi, qu'il n’a jamais été trouvé dans la faune troisième silurienne, dans aucune contrée. Mais, sa présence a été constatée sur divers horizons du terrain dévonien. Aïnsi, ce type semble offrir de nombreuses intermittences et il n’est représenté que par de rares espèces, entre lesquelles on aurait peine à concevoir la continuité. De même, Trochoceras fait une première apparition à Terre-Neuve, dans l'une des premières phases de la faune seconde (p. 88). Puis, ses traces disparaissent dans toute la hauteur occupée par cette faune et nous ne retrouvons des représentans de ce type que dans les premières phases de la faune troisième. En Bohême, où il est plus riche en espèces que partout ailleurs, puisqu'il en fournit 45, il présente cependant deux intermittences, savoir, durant le dépôt des bandes fi—g2?. Voir notre tableau p. 67. Il reparaît dans le terrain dévonien. Nous sommes loin de penser, que les recherches paléontologiques soient assez avancées, pour que nous puissions apprécier en toute sécurité la véritable durée de ces intermittences. Cependant, elles sont tellement pro- noncées dans les genres cités, que nous craignons peu de nous tromper, en admettant leur existence. Mais nous devons laisser à l’avenir le soin de déterminer plus exactement l'étendue réelle de ces disparitions. D'après le même sentiment de réserve, nous nous garderons bien de considérer comme définitives les inter- mittences locales de la plupart des genres, qui sont indiquées pour chaque contrée, sur les tableaux résumés de la distribution verticale des Céphalopodes, dans le Chap. 2. de notre Sect. IL. p. 68 &c. Cependant, nous ferons remarquer que, d'après nos connaissances actuelles sur les Céphalopodes, on serait tenté de se demander, si tous les genres de cet ordre ont joui d’une complète continuité dans leur existence, à partir de la première époque, où nous observons leurs traces fossiles, jusqu'au moment où tout vestige de chacun d'eux disparait dans la série géologique. III. Intermittences de l'ordre enticr des Céphalopodes. Nous avons déjà signalé, dans le cours de cette étude, la disparition totale des représentans de l’ordre qui nous occupe, dans la hauteur de certaines formations. Ce phénomène se fait remarquer, non seulement en Bohême, mais encore dans diverses contrées d'Amérique. 99 172 Evolution des Céphalopodes. En Bohême, deux horizons se distinguent par l'absence totale des vestiges de Céphalopodes. Celui qui est le plus profondement placé, consiste dans une formation couronnant notre bande d 5, c. à d. constituant la limite supérieure de notre étage D. Cette formation, composée de couches minces de schistes et de quartzites qui alter- nent, atteint la puissance de 100 mètres dans certaines localités. (Voir ci-dessus p. 109). L'absence totale des Céphalopodes est d'autant plus aisée à constater dans ces dépôts, qu'ils sont complètement dépourvus de toute trace de nature animale. Le second horizon, sur lequel nous observons le même phénomène, dans notre bassin, occupe une posi- tion encore plus remarquable, dans la partie supérieure de notre bande calcaire e 2. En effet, cette bande présente, dans sa partie inférieure, une richesse extraordinaire en Céphalopodes. Notre tableau numérique (p. 67) constate, que nous avons recueilli sur cet horizon 665 formes de cet ordre. La disparition totale de tout vestige de Cépha- lopodes, dans les couches en question, est donc de nature à exciter notre étonnement. En Amérique, les intermittences totales les plus remarquables ont été constatées dans les contrées du Canada, New-York, du Wisconsin et de l'Illinois. Au Canada, tous les groupes stratigraphiques composant la division silurienne inférieure sont caractérisés par un certain nombre d'espèces de Céphalopodes. Le groupe de Utica est le seul, dans lequel on n’a découvert jusqu'ici aucune trace de cet ordre (p. 89). Cette disparition totale doit nous surprendre d'autant plus, que la formation de Utica est immédiatement superposée à celle de Trenton, qui a fourni 32 espèces, et qu'elle est recou- verte par celle de Hudson-River, qui en renferme 22. Elle offre donc un contraste complet, par l'absence totale des Céphalopodes. Nous rappelons aussi, que les dépôts portant le même nom de Utica, dans les Etats de New-York et de Wisconsin, ont présenté un certain nombre de formes de cet ordre, mais partout ce nombre est relativement tres réduit. On conçoit done une cause générale, défavorable à l'existence des Céphalopodes, dans tout l'océan américain, durant cette époque. Nous ne croyons pas devoir mentionner ici les intermittences apparentes dans la division silurienne supé- rieure au Canada, parcequ'elles semblent pouvoir être temporaires. Dans l'Etat de New-York, nous observons trois intermittences totales. La plus ancienne correspond au groupe de Oneida, placé au sommet de la division inférieure. Cette formation, consistant dans un conglomérat grossier, paraît d’ailleurs dépourvue de tout fossile d’origine animale. Dans la division supérieure, les formations nommées Waterlime et Grès à queue de coq sont également privées de Céphalopodes. On peut remarquer, que chacune d'elles succède à une autre formation, très peu riche en espèces de cet ordre. Ainsi, l'absence des Céphalopodes doit moins nous étonner. Nous avons fait remarquer ci-dessus, (p. 131) que cette absence ne peut pas être attribuée à la nature chimique des dépôts correspondans. Dans l'Etat de Wisconsin, nous avons déjà signalé la formation nommée Grès de St. Peter (p. 100) comme dénuée de toute trace de Céphalopodes et en même temps de tout vestige, soit de nature animale soit de nature végétale. Ce dépôt, s'étendant aussi sur Etat d'Illinois, forme un horizon vaste et remarquable, correspon- dant à une mer silurienne déserte, sur les mêmes parages, ou les Céphalopodes avaient antérieurement existé, pendant le dépôt du Calcaire magnésien inférieur, qui représente le Grès calcifère de N. York. Une seconde intermittence totale paraît exister dans le Wisconsin, sur toute la hauteur des groupes de Médina et de Clinton, constituant la base de la division supérieure, immédiatement sous le groupe de Niagara, qui présente le double maximum du nombre des genres et des espèces (p. 99). Cette intermittence se reproduit dans l'Etat d'Illinois, sous le même groupe de Niagara, également riche en Céphalopodes. Mais, la formation qui paraît jusqu'ici dénuée de toute forme de cet ordre, est attribuée à la division inférieure, sous le nom de Groupe de Cincinnati (p. 103). Nous nous bornons à mentionner ces faits principaux, qui semblent assez bien établis, pour constater la disparition temporaire, mais totale, de l’ordre des Céphalopodes, dans diverses contrées. Il serait inutile de rappeler d’autres apparences semblables, qui peuvent disparaître par le progrès des recherches. On peut aisément concevoir diverses circonstances, qui ont pu causer l'extinction totale des Céphalopodes, dans une contrée limitée, comme par exemple, les fréquens déversemens de trapps, dans notre bassin, durant le dépôt de la formation constituant la partie culminante de notre bande d 5. Mais, la disparition de ces mollusques dans les couches supérieures de notre bande calcaire e 2, ne s'explique pas aussi facilement, ainsi que nous l'avons montré ci-dessus (p. 110). Quant au repeuplement de la contrée déserte, bien qu’on puisse l’attribuer, en général, à des immigra- tions, nous ferons remarquer, dans notre étude sur la rénovation graduelle des espèces, formant le troisième chapitre de notre Sect. IT, que cette conception idéale ne résout pas toutes les difficultés qui se présentent, quand on cherche à l'appliquer à un pays déterminé. LL LL TD LL SDL Sect. IIL Connexions établies par les types génériques et par les formes spécifiques des Céphalopodes, suivant le sens horizontal et suivant le sens vertical, entre les dépôts siluriens. Extinction et Rénovation graduelles. Chap. I. Connexions établies par les types génériques. Nous considérerons successivement les connexions horizontales et les connexions verticales. Nous apprécierons ensuite les rapports qui semblent exister entre l'extension horizontale et l'extension verticale des types génériques. I. Connexions horizontales résultant de la diffusion des types génériques, dans les contrées et dans les grandes zones siluriennes. Afin de rendre ces connexions horizontales plus faciles à saisir, nous avons dressé les tableaux suivans: Dans le tableau Nr. 1 les types génériques sont séparés, d'après leur importance relative, déjà établie ci-dessus (p. 141) en deux catégories, indiquées par les noms de types cosmopolites et types locaux. Dans chacune de ces catégories, les types sont disposés verticalement, à peu près suivant l’ordre de leur première apparition, à partir du bas vers le haut. Ce tableau est divisé en trois colonnes principales, qui correspondent aux grandes zones que nous avons distinguées jusqu'ici, dans le cours de la présente étude. Nous faisons abstraction des contrées diverses, c. à d. l'Himalaya et la Tasmanie. Dans. chacune de ces trois colonnes principales, chaque type est répété sur une ligne horizontale et au dessous de son nom on voit les noms des contrées, où il est représenté, dans la grande zone respective. Pour donner à ces indications une plus grande utilité, nous avons adjoint à chacune des colonnes prin- cipales, des colonnes secondaires, dans lesquelles nous indiquons le nombre des espèces fournies par chaque type, dans chacune des faunes seconde et troisieme. La dernière de ces colonnes accessoires, vers la droite, expose le nombre total de ces espèces, dans chaque contrée, déduction faite de celles qui se propagent d’une faune à l’autre dans le sens vertical. En parcourant ce tableau nominatif, le lecteur remarquera, que nous n’avons pas mentionné les noms des contrées, dans lesquelles ies types génériques n’ont présenté aucune espèce jusqu’à ce jour. La comparaison des trois grandes colonnes et de leurs colonnes accessoires peut fournir immédiatement le moyen d'apprécier comparativement l'importance du rôle qu'à joué chacun des types, soit dans les diverses contrées, soit dans les grandes zones siluriennes. Ce tableau indique en même temps quelles sont les contrées entre lesquelles chaque type établit des connexions horizontales. Tous les documens présentés dans le tableau Nr. 1. sont résumés numériquement sur le tableau Nr. 2- qui offre les mêmes subdivisions, dans chacune des zones. Mais, la première colonne secondaire, placée à gauche de chacune des colonnes principales, indique le nombre des contrées dans lesquelles la présence de chacun des types génériques a été constatée. Les colonnes voisines servent à apprécier sa richesse en formes spécifiques, dans chacune des faunes seconde et troisième, comme aussi dans leur ensemble. Une dernière colonne, située à la droite du tableau, expose le nombre total des contrées, où chacun des genres est connu, dans l’ensemble des trois grandes zones. 22* Connexions génériques et spécifiques. Connexions génériques entre les contrées siluriennes. Tabl. INT CL 1% Catégorie. Types cosmopolites. Grande zone centrale d'Europe Goniatites . Haan. Bohême Gyroceras . Konck. Bohême Ascoceras . . Barr. Bohème 8 | Phragmoceras Brod. Bohême 7 || Gomphoceras Sow. Bohème 6 || Trochoceras | at Bohême 5 || s.g. Endoceras Hall. 1. Bohême . . . 2. France ; 3. Espagne . . . 4|| Lituites . . Breyn. 1. Bohême . . . 2. Espagne . . | || 3| Nautilus . . Breyn. 1. Bohême . . 2 | Cyrtoceras . Goldf.| 1. Bohême . . 2. Sardaigne . . Faunes siluriennes 8£| ul | I | 2 17 38 | 38 1072 RMS 45 | 45 3 3 2 2 1%) 1 | 6 6 1 ï 1 1 2 EE AT oùu.| 246 | 247 1 | 248 | |Cyrtoceras . . Grande zone septentrionale d'Europe Ascoceras. 1. Angleterre 2. Norwége Phragmoceras . . 1. Angleterre . . . 2. Norwége SHSUCACR MM Reese 4. Russie D AL ON 04 al] 5. Allemagne (blocs errat)| . Gomphoceras . SOw. 1 + Angleterre 2. Irlande 3. Suède . 4. Russie oPor re 5. Allemagne (blocserrat) | Barr. Trochoceras . Hall. 1'Anpleterre "0 DNSUEUe = ete 9. Russio "1-1 s.g. Endoceras . . Hall. 1. Angleterre 2. Ecosse ie 3. Irlande 4. Norwége. , - b'ASutde re recu GHRUSsIe EUR LE 7. Allemagne (blocs errat)| . Lituites . . Breyn. 1. Angleterre 2. Irlande 3. Norwége. . . . . 4. Suède . . . 5. Russie DA ON ont || 6. Allemagne (blocserrat)| . Nautilus . . . Breyn. . . Goldf. . Ecosse . Irlande Norwége. . . . . . Buëden . Russie . Angleterre NA CR CO NN mi . Allemagne (bloc serrat) : Faunes siluriennes IT | I Espèces distinctes 1 1 1 1 AA RE Peter 1 0 | ON SR 0 ea ET 1 1? ? 1 19485) 1 10 eee |A 1 on RES ENT 1 PERS 70 M En St rl FN 1 Ta lee 3 3 D MERS 2 2 se 3 11 | 11 5 5 23 23 — — HAT 4|.1| 6 ER EE 10) Etat 101). .| 10 219) 51 SEE —— —_— 12| 4| 1 1112T|ÈNe sell 24 | 4128 | En) DT 46 | 12 | 57 Grande zone septentrionale d'Amérique Gyroceras . . 1 Caddie 2. New-York 3. Wisconsin . . Ascoceras. . 1. Canada Phragmoceras . . 1. Acadie 2. Canada 3: New-York. t"2. 2 AOWARCONSIN ESC ee Gomphoceras . 1 2Canada ee, UE 2. New-York. . . . : 3 AWASCOnSIN eee LSNMOS EE -e Barr Trochoceras . . . Hall 1, Terre-Neuye .n. 140 2ANeW-VYork RUE 3: AWisconsin. ASTINOS Re s.g. Endoceras , . Hall 1. Terre-Neuve . . . . D ACanada ERREUR 3. New- York 4. Wisconsin . . . . . 5. Illinois 6. Tennessée . 7. Michigan AE 8. Pennsylvanie. . . . D'AJOWS TEEN ere Lituites . . . . 1. Terre-Neuve . . 2 Canada he Ce 8. New-York . . . . dAWisconsin 1h50 D'OUDNOIS EN EENERERCSE GMISSOUTL AUS EE 7. Tennessée . . . . . 8. Minnesota . . . 9 . Régions arctiques Nautilus . . . . . Breyn. 1. Terre-Neuve . . . . DAACANATA MERE NAIRE 3. Wisconsin . . . . . 4. Illinois Cyrtoceras . . . 1. Acadie PACE EE ua Le . New-York . . . . Wisconsin . . Illinois ue . Tennessée . . . . . .: Pennsylvanie. . . . Jowa . ON CUS . Régions arctiques . CRETE I Faunes siluriennes 8 8 n | |ès dt 5 | 5 AE] Ta ler 3 TRE | el RUE A AA NT 12610 ENS D PRE EE 10 RP EU Ep er VE 77 en ET M ET DEEE 1e es PEN GALENG 2 LeteiS ANR EEE ro Et 3 3 7 7 15 15 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 2 2 | 34 34 1 DA 1 7 |: 7 4 |. 4 ER tee CECI 5 1 et 1 LEE dei g 1 ee le 20 | 2 | 2] 5 ares ME IOES De ON EL) RAC) 11 | 4 | 6 a | et NT 28 | 11 | 39 9 8 17 160 070 02 CNE RITES (|) ee 1 Mt 1 | en Met 1 St EN T7 | 31 | 88 Connexions génériques et spécifiques. 175 Faunes siluriennes Faunes siluriennes | Faunes silatiennes | Grande zone | =. Grande zone a — Grande zone ER sr 20 centrale d'Europe septentrionale d'Europe septentrionale | d'Amérique Di = el LIMITE | EXT Espèces distinctes Espèces distinctes Espèces distinctes | | (l J Orthoceras . Breyn. Orthoceras . . . . Breyn. |Orthoceras . . . . Breyn. . Terre-Neuve . . 2. Acadie 3. Canada . Éd . Nouvelle Bretagne . . New-York . Wisconsin . . . Illinois . Missouri . Tennessée , . , . Vermont... . Allemagne . . Michigan . Hollande (blocs errat) LOUE EE FER AEr ue . Minnesota . . Régions arctiques 1. Bohème . . . Angleterre Ecosse . Irlande Norwége. . . . . Suède . . . Russie. . . . - . Thuringe : . Franconie (Elbersreuth)|| . . France 3. Espagne . . Portugal . Sardaigne . mn ii DO DHDIMOER CS 19 bee. hi bé O9 Où O1 Où 9 © ON O0 ES CE a, Types locaux. Tabl. Nr. 1. 2ème Catégorie. Adelphoceras Barr. | Adelphoceras . . . D Adelphoceras . . . Barr. Bohéme sen ee Nothoceras . Barr. Nothoceras . . . . À Nothoceras . . . . Barr. Bohême . . . Hercoceras . Barr. Hercoceras . @ ES À Hercoceras . . . Barr. Bohême . . . Glossoceras . Barr. Glossoceras . . . . : Glossoceras . . . Bohème. -|Fr re Canada Aphragmites Barr. Aphragmites . .. À Aphragmites Bohême As s.g. Huronia Stok. s.g. Huronia . .. à s. g. Huronia . . . Stok. Canada le re Tretoceras . . Salt. Tretoceras . . . 2 } Tretoceras. . . . . Salt. Bohême . . .|. ee Angleterre . 1 2 s.g. Ophidioceras s.g. Ophidioceras s.g. Ophidioceras . Barr. ; Barr. 1. Norwége 1 1 Bohême . . .||. |. . 2. Russie 1 1 2 2 6 | s. g. Discoceras Barr. s.g. Discoceras . . Barr. ERA —|Discoceras . . . . Barr. 1. Norwége son 2 . 2 RUE ME ee lle 1 1 3 3 5 || s.g. Gonioceras Hall. s.g. Gonioceras . . Hall] | ——|s.g. Gonioceras . . Hall. Norwége , . . : .. sU 10] Can et Le EPS ONET 2. NEW=YOrR 4e de elle 5 A TRE 1 3. Wisconsin. . . , . le LUE 1 ARLON SES BUT 1 DMSSROUTN En de ie 1 6. Tennessée . . . . . ||. à Da LE 1 7: Michigan . . . . . |. Ac 1 7 7 4 || Conoceras . Bronn. Conoceras . . . . Bronn. Conoceras , . . . Bronn. Ti = Canada : : 1 1 3 | Bathmoceras Barr. Bathmoceras . . . Barr. Bathmoceras . . . Barr. Bohême . . .|. Cu loft 2 2| Bactrites . Sandb. Bactrites . . . . Sandb. Bactrites . . . . Sandb. Bohême . . .||. nr. 1 RusRo Ne er. n- i|ll RINE 1 1||s.g. Piloceras . Salt. s.g. Piloceras . . . Salt. s. g. Piloceras . . , Salt. Angleterre, * ... ||. CRE 2 | 1. Terre-Neuve . . . . ||. 4 |. . 4 2. Canada IE AL rte 1 = == 176 Connexions génériques et spécifiques. Tableau résumé des connexions génériques entre les contrées siluriennes. Tabl. Nr. 2. | G ; 4 é ; Grande zone septentrionale 2 rande zone centrale d'Europe | Grande zone septentrionale d'Europe d'Amérique TS le Catégorie 88 Mr Types cosmopolites |S Se Faunessiluriennes » + £ 5 Faunessiluriennes “ = £ Lis Faunes siluriennes “ _È Æ | LE r— 55555: ÉHIECE FE fÉ en eS nS en e ts MIE &|l 2 11|Goniatites . Haan. | 1 77 DE 4. ces 10|Gyroceras . . Konck. | 1 8 Sn AR Oil RE SO le 7 | 4 | 9! Ascoceras . Barr. | 1 1er 2 ta lon 2 1 370 NURE 3 | + | 8|Phragmoceras . Brod. | 1 do TEEN En) 1 8 9 4 2 4 6 |10 | 7| Gomphoceras . Sow. 1 1872 75e )ÈrS 4 AO Ut NEC 1 7 8 | 10 6|Trochoceras . . B. H.| 1 ges 2 SOI ME NS nan ne) 3 4 d'A MIO 11| 8 5/s.g. Endoceras Hall. | 3 66x16 7 23 254159 34 34 | 19 | 4/Lituites . Breyn.| 2 D'Un 6 34 3 37 9 20 D 22 | 17 3| Nautilus . . . Breyn.| 1 < Ti 7) ÈSE + : Are) Pet L 11 4 15 5 | 2|Cyrtoceras . . Goldf. | & |.lui2 | 247 | 248 | 7 46 | 12 | 57 | 9 HT NS 88 | 18 1|Orthoceras . . Breyn.| 5 pa 511 | 251 | 12 98 | 102 | 188 | 15 |. | 171 | 91 | 262 |32 | 2ème Catégorie Types locaux 14| Adelphoceras . Barr. 1 1 1 D d : à 1 13| Nothoceras . . Bar. 124 1 I : aile .| 1 12) Hercoceras . . Barr. Î ; 2 2 : AE AN A LE at ee 5 À 11| Glossoceras . Barr. 1 2 P) EMA BNP 1 1e 10! Aphragmites . Barr. UT ne D) DE EE Sailor ele Ve c de FIN 9e Huromas Stoke lee ee ee SN ee a OMC nt 10 | 1 8| Tretoceras . . Salt. LE OU EE SAS TE ET 1 DA 0 SR SIRÈNE 211 7|s.g. Ophidioceras Barr. | 1 |.|. .| 6 6 2 2 NZ RAI De UE) ES SeNDiscoceras Pan eee EN EE ETES 301F 8 are Encre ten Eeer D line 5e Gonioceras Hall | ER ENS PET EN D ELITE A Has te 8 AIGonoceras se iBronne|. ei PNEU PO AR RS TN et RTE) RS 1 1 3| Bathmoceras . Barr. ALAIN? l'E RS Aa CE HE Pa LE | RP AO A AR Ce nm PA Î 2| Bactrites . . Sandb.| 1 all 918 EG] 1 EE SE EP RE AR 2 1ls.g. Piloceras Salt. AC ER Pr A ER OS OA) | es RE De CIEL A EE) 2 DRE 1| 3 C'est en comparant les chiffres présentés dans cette colonne, qu’on peut se faire une idée exacte de la fréquence géographique de chacun des types génériques. Ces chiffres donnent, par conséquent, la mesure exacte des connexions horizontales établies par chaque type entre les contrées siluriennes. Nous allons considérer la fré- quence de chacun d’eux en particulier. Il est important de remarquer que, dans la colonne intitulée totaux des apparitions, nous n’avons pas déduit les espèces qui se reproduisent horizontalement dans diverses contrées. Il en résulterait une certaine dis- cordance, si l’on comparait les chiffres de cette colonne avec ceux de notre tableau (p. 174). Mais, nous avons dû nous abstenir de faire cette réduction, qui empêcherait d'apprécier la fréquence géographique des espèces. Fréquence des types cosmopolites. (Noir Tabl. Nr. 2). D’après les. chiffres de la dernière colonne vers la droite, le genre Orthoceras prédomine de beaucoup sur tous les autres types, par sa fréquence géographique. Le nombre 32, qui exprime cette fréquence, pourrait être encore aisément augmenté, si l’on prenait en considération les différents bassins isolés, qu’on peut distinguer dans certaines contrées, comme la France, l'Espagne etc. Au second rang, se trouve le sous-genre Æxdoceras, déjà connu dans 19 contrées. Cette fréquence est relativement aussi remarquable que celle du genre lui même Orthoceras, parceque celui-ci apparaît indistinctement sur tous les horizons, étagés dans l’ensemble de la série silurienne. Au contraire, le sous-genre comparé n'existe que Connexions génériques et spécifiques. 177 sur un petit nombre d'horizons dans la faune seconde de chaque contrée, Il y a beaucoup de répétitions horizon- tales à déduire des nombres relatifs aux espèces de ce type. Cyrtoceras n'occupe que le troisième rang et ne se trouve que dans 18 contrées; mais on sait, qu’il jouit, comme Orthoceras, du privilège de se montrer sur presque tous les horizons géologiques des deux divisions siluriennes et il se distingue par sa richesse en espèces dans toutes les contrées. Il n'offre que de rares répétitions horizontales, Lituites vient ensuite, et le chiffre 17 indiquant sa fréquence, mérite d'être remarqué, à côté de celui de Cyrtoceras, qui ne diffère que par une unité. Mais les colonnes secondaires montrent la grande différence qui existe entre ces types, sous le rapport du nombre de leurs formes spécifiques. Ce nombre est même exagéré pour Lituites, dans notre tableau, parceque nous n'avons pas déduit les répétitions horizontales, qui sont assez fréquentes, pour les espèces de ce genre. Phragmoceras et Gomphoceras, signalés chacun dans 10 contrées, occupent le 5°" rang. Mais, on doit observer, combien peu considérables sont les nombres de leurs espèces, dans la zone septentrionale d'Europe et d'Amérique. Les répétitions horizontales sont très rares pour les espèces de ces deux genres. Les mêmes observations s'appliquent au type Trochoceras, qui n’est encore connu que dans 8 contrées distinctes. Le type Nautilus occupe seulement le 7è% rang, parce que sa présence n’a été signalée que dans 5 contrées, sur les deux continens comparés; mais il a été aussi observé dans la faune seconde de l'Himalaya. (p. 54). Nous ne saurions expliquer le contraste entre la rareté relative des représentans de ce type, durant la période silurienne et le privilége extraordinaire de vitalité, dont il a joui, en se propageant à travers tous les âges géologiques, jusqu’à l'époque actuelle. Mais on peut remarquer que, sur tous les horizons, il n'a produit qu'un nombre relativement très limité de formes spécifiques. Nautilus nous fournit aussi l’occasion d'observer, qu’un type a pu offrir une très grande extension géo- graphique, sans une grande fréquence locale et sans une notable richesse en espèces. Les genres Ascoceras et Gyroceras, connus chacun seulement dans 4 contrées, se montrent au 8*"° rang Le nombre des formes spécifiques, par lesquelles ils sont représentés, est semblablement peu considérable, sur les deux continens. Enfin, Goniatites n’a été observé jusqu'à ce jour que dans le bassin silurien de la Bohême, tandisque ses espèces sont également répandues et même nombreuses, dans toutes les contrées dévoniennes et carbonifères d'Europe et d'Amérique. D'après ces faits, il semble que ce type aurait fait sa première apparition en Bohême. Ce serait donc le seul des types cosmopolites, pour lequel nous pourrions supposer, avec vraisemblance, l’antériorité d'existence dans la grande zone centrale d'Europe. Notre tableau permet de remarquer que, la grande zone septentrionale d'Europe se distingue jusqu'ici, par l’absence totale des deux types: Nautilus et Gyroceras, sans compter Goniatites, dont nous venons de parler. Au contraire, Goniatites est le seul type cosmopolite, qui ne soit pas représenté dans la grande zone septentrionale d'Amérique. On voit, sur notre tableau, qu'aucun des 11 types principaux ne manque dans la grande zone cen- trale d'Europe. Il résulte de ces observations, que tous les types cosmopolites contribuent plus ou moins efficacement à établir des connexions entre les diverses contrées siluriennes du globe. Relativement au caractère de l’époque silurienne, imprimé aux faunes seconde et troisième par ces types, nous ferons remarquer, que son intensité est, pour ainsi dire, en raison inverse de leur extension verticale dans la grande série paléozoique. En effet, les plus caractéristiques d’entre eux sont ceux dont l'existence entière est bornée entre les limites verticales du terrain silurien, comme celle des Lituites — Endoceras — Phragmoceras et Ascoceras. Voir notre diagramme ci-dessus (p. 142). Quant aux autres types de cette catégorie, qui se propagent plus haut dans la série paléozoique, leur présence seule ne suffirait pas, pour différencier la période silurienne, Fréquence des types locaux. (Noir Tabl. Nr. 2). Les types de cette catégorie sont très restreints dans leur extension horizontale, ainsi que l'indique la dernière colonne à droite de notre tableau Nr. 2. Un seul fait exception, sous ce rapport. C’est le sous-genre Gonioceras, qui a été observé dans 8 contrées, dont 7 en Amérique et 1 dans le nord de l'Europe. Mais, par con- traste, le nombre de ses espèces est réduit à 2, tandisque le nombre des apparitions locales est de 8. Les types Péloceras et Ophidioceras, qui occupent le second rang par leur fréquence géographique, ne sont encore connus que dans 3 régions différentes, mais Piloceras, offre 7 apparitions, et Ophidioceras 8. Au 3°" rang se trouvent Bactrites — Discoceras — Tretoceras et Glossoceras, qui n’ont été observés chacun que dans deux contrées. Les 7 autres types, qui complètent cette catégorie, n’ont été signalés chacun que dans une seule région. 178 Connexions génériques et spécifiques. De ces observations nous pouvons conclure que, si l’on excepte Gonioceras, tous les autres types de cette catégorie ne fournissent que de très faibles connexions entre les diverses contrées siluriennes. Cependant, chacun d'eux contribue à confirmer le caractère silurien, par le seul fait de son existence sporadique, dans la contrée isolée ou dans les rares contrées, où il est représenté. En effet, on ne doit pas perdre de vue, que les faunes seconde et troisième siluriennes sont jusqu'ici les seules, qui semblent avoir joui du privilége de compter parmi leurs mollusques, ces rares types génériques des Céphalopodes. Ni les faunes dévoniennes, ni les faunes carbonifères, qui renferment d’ailleurs un assez grand nombre de genres et d'espèces de cet ordre, n’ont présenté jusqu'à ce jour aucun type secondaire, comparable à ceux qui nous occupent. On sait, au contraire, que tous les types de ces faunes avaient antérieurement existé durant le dépot du terrain silurien. Ainsi, l'apparition de types quelconques, parmi les Céphalopodes, paraît avoir été exlusivement réservée à la période silurienne. Elle doit par conséquent, être comptée parmi ses priviléges et caractères distinctifs, par rapport aux autres périodes de l’ère paléozoique. II. Connexions verticales résultant de la propagation des types génériques, à travers les dépôts siluriens. Nous devons considérer séparément les types principaux ou cosmopolites et ensuite les types secondaires ou locaux. L'extension verticale des types de ces deux catégories a été figurée graphiquement par les diagrammes placés sur la page 142. Nous prions donc le lecteur de se reporter à ces diagrammes, qui faciliteront l'intelligence de la présente étude. Types principaux ou cosmopolites. Notre diagramme Nr. 1 (p. 142) montre que, parmi les 11 types génériques de cette catégorie, il y en a 9, qui font leur première apparition dans la faune seconde silurienne et 2 seulement qui apparaissent beaacoup plus tard, €. à d. dans la seconde moitié de la durée de la faune troisième. Parmi les 9 types, qui surgissent durant l'existence de la faune seconde, il y en a 5, indiqués au bas du diagramme, qui semblent avoir existé dès l’origine de cette faune. Les 4 autres apparaissent successivement pen- dant sa durée. Parmi ces 9 premiers types, un seul, Ændoceras, offre une existence très limitée, car il n’atteint pas même la limite supérieure de la faune seconde. Les espèces de ce type sont done exclusivement caractéristiques de la division silurienne inférieure. Les 8 autres types se propagent à travers la faune seconde, dans la faune troisième. Ils servent donc à établir de fortes connexions, entre ces deux faunes générales. Ce sont: 1. Orthoceras . . . . Breyn. 5. Trochoceras . . . . B. H. 2. Cyrtoceras. .: : . . Goldf. 6. Gomphoceras . . . Sow. SNautilus FAN IBreyn: 7. Phragmoceras . . . Brod. AMILITUITES ER FRNCN-CBTETD: 8. Ascoceras . . . . Barr. Notre diagramme indique que, parmi ces 8 types, il y en a 3 qui ne franchissent pas les limites supé- rieures du terrain silurien, savoir: Lituites — Phragmoceras et Ascoceras. En ajoutant à ces 3 types, Endoceras, propre à la faune seconde, on voit qu'il y a 4 types génériques, qui sont exclusivement siluriens. Les 7 autres types, au contraire, en comprenant dans ce chiffre, Gyroceras et Goniatites, prolongent leur existence, plus ou moins loin, dans les terrains paléozoiques superposés et quelques uns même jusque dans les terrains mésozoiques, ainsi que le montre notre diagramme. Ils établissent donc des connexions entre le terrain silurien et les divers terrains superposés, que nous venons d'indiquer. Cependant, nous devons faire remarquer, que ces connexions ne sont réellement bien prononcées qu'entre les limites de l’ère paléozoique. Au dessus de ces limites, les formes spécifiques représentant ces types, deviennent si rares, qu’on ne peut les considérer comme offrant une importante connexion avec les faunes antérieures. Types secondaires ou locaux. On peut reconnaître sur notre diagramme Nr. 2, (p. 142) que les types de cette catégorie ne présentent que de rares et faibles connexions verticales entre les faunes siluriennes. Parmi les 8 types, qui apparaissent dans la faune seconde, il n’y en a que 2, savoir: Ophidioceras et Tretoceras, qui reparaissent dans la faune troisième, et cette réapparition ne nous semble pas hors de doute pour Zretoceras, qui n'existe d’ailleurs, que dans deux contrées, Angleterre et Bohême? Voir Tabl. Nr. 1—2. Connexions génériques et spécifiques. 179 Remarquons aussi, que la fréquence du s. g. Ophidioceras, est bornée à 3 contrées: Bohôme, Norwége, Russie, et que dans aucune d'elles, il ne se trouve dans les deux divisions siluriennes. Quant au genre Bactrites, qui apparaît à l’origine de la faune seconde en Bohême et en Russie, et qui reparaît vers la fin de la même faune dans notre bassin, nous ne connaissons jusqu'ici aucune indication de son existence dans la faune troisième, Mais, comme il est représenté par plusieurs espèces dans les faunes dévoniennes, il établit une remarquable connexion entre les deux premières périodes paléozoiques. Tous les autres types de cette catégorie, €. à d. 11 sur 14, n'apparaissent que dans une formation, et ne se propagent pas dans les étages superposés. Ainsi, ils n'établissent aucune connexion verticale entre les faunes siluriennes. Le s. g. (onioceras, qui jouit d’une assez grande fréquence horizontale, (Tabl. Nr. 2) n’est pas plus privilégié, sous ce rapport, que les autres types de cette catégorie, qui n'offrent qu'une fréquence très limitée. Nous rappelons que notre tableau p. 145 indique, pour chaque contrée, le nombre des types qui établis- sent des connexions entre les faunes seconde et troisième. Le chiffre maximum est de 5 et il se trouve en Angle- terre. Il est de 4 en Russie, au Canada et dans les Etats de N. York et du Wisconsin. Mais, en Bohême il est de 3 seulement. III. Rapports entre l'extension horizontale et l'extension verticale des types génériques des Céphalopodes. 2 Si lon compare l'extension verticale des types principaux avec leur extension horizontale, que nous venons d'exposer dans les pages qui précèdent, on voit, qu’en général, ceux de ces types qui ont joui de la plus grande extension horizontale, ont aussi présenté la plus longue durée, ou extension verticale, savoir: Nautilus, Orthoceras, Cyrtoceras, Gomphoceras, Gyroceras et Groniatites. Il semblerait donc, qu'il existe un rapport direct entre l'extension horizontale et l’extension verticale des types génériques de cet ordre et que ce rapport pourrait être considéré comme une loi de la nature. Nous avons déjà appelé l'attention des savans sur cette loi, dans l’Zntroduction placée en tête de notre Vol. IL. p. XXX, 1867, et aussi dans nos études sur les Ptéropodes (Vol. III, p. 165, 1867). Mais, nous avons aussi fait remarquer en même temps, que cette loi apparente souffre de graves exceptions, dont les types des Céphalopodes nous offrent un exemple notable. En effet, nous venons de constater, qu'après Orthoceras, connu dans 32 contrées, le type le plus rap- proché par sa fréquence géographique est Ændoceras, qui se trouve dans 19 régions, très espacées sur la surface du globe. Or, notre diagramme p. 142 montre, que ce type est précisément celui qui présente la moindre extension verticale, parmi les 11 types cosmopolites. Il échappe done à la loi, qui semble s'appliquer aux autres types de la même catégorie. Il semblerait aussi, qu'il existe un rapport direct entre la durée de lexistence des types et leur richesse en formes spécifiques. Orthoceras et Cyrtoceras confirmeraient cette apparence. Mais Nautilus, qui laisse ces deux types bien loin en arrière, sous le rapport de la durée, contraste avec eux par le nombre relativement restreint de ses espèces, non seulement pendant les temps paléozoiques, mais encore durant tous les âges posté- rieurs, jusqu'à l’époque actuelle. Avant de quitter ce sujet, nous appelons l'attention des savans sur l'extrême inégalité dans la durée de l'existence des types principaux. Cette durée paraît indépendante de l’époque de leur première apparition. Cepen- dant, nous ferons remarquer que, parmi les 5 types qui remontent jusqu'à l’origine de la faune seconde, il y en a 3, que nous citons comme exemples de l'existence la plus prolongée, savoir: Nautilus, Orthoceras, Cyrtoceras. Quant aux 2 autres, savoir: Lituites, Endoceras, ils contrastent par leur durée relativement très limitée. Ces diverses observations contribuent à nous montrer l'extrême irrégularité, qui se manifeste dans les faits paléontologiques. Elles indiquent, par conséquent, combien il est difficile de comprendre tous ces faits dans le cadre étroit et rigoureusement tracé de quelques lois, à la fois générales et précises. 23 Chap. 2. Connexions établies par les formes spécifiques des Céphalopodes, suivant le sens horizontal et suivant le sens vertical, entre les dépôts siluriens. Nous nous proposons de considérer successivement, dans ce chapitre, les connexions établies par les formes spécifiques, d’abord suivant le sens horizontal, entre les diverses contrées siluriennes, et en second lieu, suivant le sens vertical, entre les formations qui constituent la série stratigraphique de cette période. Nous chercherons ensuite à apprécier les rapports, depuis longtemps signalés, entre l'extension horizontale et l'extension verticale des espèces. Les paléontologues sentiront tous comme nous, que l'exactitude des résultats de la présente étude dépend entièrement de la certitude des identités admises par les savans, qui ont déterminé les espèces des diverses contrées siluriennes. Comme il nous est absolument impossible de vérifier chacune de ces assimilations, nous avons cru devoir les adopter en général, d’après l’autorité des auteurs cités. Cependant, dans quelques cas, nous ne les avons pas admises. Nous exposerons dans la troisième partie de ce chapitre les motifs particuliers de ces exclusions, qui sont peu nombreuses, et qui se bornent à des espèces supposées communes à divers systômes paléozoiques. Malgré ces exclusions, on peut bien douter de plusieurs des identités qui figurent sur nos tableaux. Mais, comme il serait téméraire de notre part, de juger des faits, sans avoir sous les yeux les objets matériels, nous nous sommes borné à placer çà et là quelques signes de doute, destinés à éveiller l'attention du lecteur. Ce qui contribue à augmenter nos hésitations, c’est que la plupart des formes qui ont été ainsi identifiées, n’ont pas été figurées; par exemple, dans la Lethaea Rossica. Nous avons, d’ailleurs, un autre motif pour adopter sans critique toutes les identifications admises par les paléontologues et nous nous proposons de l’exposer plus à propos, en terminant le Chap. 3 de cette section. Dans tous les cas, lorsqu'un paléontologue quelconque s’est décidé à adopter l'identité de deux formes, c'est certainement parce qu'il a observé une forte similitude entre les fragmens comparés. Cette similitude se serait peut-être évanouie à ses yeux, s’il avait pu confronter des spécimens complets. Mais, nous ne devons pas moins tenir compte des ressemblances qui ont frappé ses yeux et qui indiquent, au moins, deux espèces représentatives ou très apparentées. Aïnsi, en admettant ces formes parmi les identités, nous ne croyons pas amoindrir notable- ment la valeur des résultats de cette étude. I. Connexions horizontales résultant de la diffusion de certaines espèces dans diverses contrées et dans les grandes zones siluriennes. Nous exposons dans les tableaux suivans les noms de toutes les formes spécifiques, qui ont été signalées comme existant dans diverses contrées situées, soit sur une même grande zone, soit sur des grandes zones différentes. Voici l’ordre de nos tableaux. Nr. 3. A. B. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale d'Europe. Nr. 4 A. (| Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale et les contrées de la Nr D" grande zone septentrionale d'Europe. Nr. 5 JAM \ , L NEC k À à Ne BU] Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Nr #60 A7 | : . Ve = , pins Ne MD) Connexions spécifiques entre les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique. ê ) » INRA Ne 7 D Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. Nr. &. Résumé numérique des connexions spécifiques, entre les contrées siluriennes. Chaque tableau, à l'exception du premier, est présenté sous deux formes différentes, qui doivent également contribuer à donner à cette étude toute la clarté nécessaire. Dans le tableau A, nous énumérons simplement, pour chaque contrée particulière, les espèces qui ont été reconnues dans ses formations siluriennes, après avoir été découvertes et nommées dans une autre contrée. Connexions génériques et spécifiques. 181 Ces espèces sont celles qui ont été déjà indiquées en lettres italiques, comme répétitions horizontales, sur nos tableaux nominatifs Sect. I., sauf quelques rectifications. Comme la priorité résultant de la nomenclature n'a aucun rapport avec l’antériorité d'existence des espèces, dans les contrées comparées, nous présentons les documens connus pour apprécier cette antériorité, en indiquant l'horizon d'apparition dans chaque pays. Nous avons déjà fait observer ci-dessus, (p. 147) que les relations verticales entre ces horizons ne sont pas définitivement fixées. Cependant, nous pouvons les considérer comme approximativement indiquées sur nos tableaux exposant l'apparition des types génériques (p. 148). Au moyen de ces documens, on pourra juger le sens, suivant lequel une espèce commune à divers parages à dû opérer sa migration, lorsque son existence est signalée sur deux horizons nominalement différens. Dans les cas, au contraire, où une même espèce se trouve sur un semblable horizon nominal, dans diverses contrées, le sens de ses migrations ne saurait être déterminé, dans l'état actuel de nos connaissances. Dans le tableau B, nous présentons la série des espèces distinctes, qui se répétent dans les contrées d’une même grande zone, ou de deux grandes zones différentes. Nous indiquons pour chacune de ces formes spécifiques, toutes les contrées, dans lesquelles elle a été observée, en distinguant en même temps la faune à laquelle elie appar- tient dans chaque pays. Ces faunes sont désignées par les chiffres romains: IT — IIT. Il est clair, que ce tableau alphabétique des espèces montre immédiatement leur nombre pour chaque genre et pour chaque contrée. Il permet aussi de reconnaître, au premier coup d'oeil, le nom et le nombre des espèces communes à deux contrées déterminées. Les nombres placés au bas des colonnes des tableaux de la forme B indiquent la somme des espèces migrantes, qui se trouvent dans chaque contrée, quelle que soit la région où ces espèces ont été primitivement nommées. On remarquera, que ces nombres totaux sont généralement différens de ceux qui sont placés au dessous du nom de chaque contrée dans le tableau A. La raison en est que le nombre total du tableau A ne comprend que les espèces étrangères, qu'on pourrait appeler reçues où adoptées; tandisque la somme totale dans le tableau B, outre ces espèces, renferme aussi celles qui ont été pour ainsi dire empruntées à la contrée considérée. Ainsi, pour l’Angle- terre, le tableau Nr. 5. À indique 7 espèces étrangères adoptées. En y ajoutant les 23 espèces anglaises empruntées par divers pays, on trouve la somme totale de 30 espèces migrantes, portée sur le tableau Nr. 5. B, comme établis- sant des connexions entre l'Angleterre et les autres contrées de cette zone. L'étude combinée de ces documens nous conduira aux observations, qui peuvent offrir quelque intérêt, au sujet des connexions horizontales établies par les espèces des Céphalopodes siluriens. Nous allons done parcourir les contrées et les zones, auxquelles se rapportent nos tableaux. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale d'Europe. Tabl. Nr. 3. A. B. Portugal Sardaigne Fréquence géographique France des espèces Orthoceras . . . . . . Breyn.| MATIOD Eee te 0e . Barr. . Bohemicum . ._. Barr. SAITACTUINN. 0 . Barr. PhASUIe EME ne DArT: HANCEA D eu. . Bar. | NOTIDINAle Re DAT. pelisium. 0..." 1Barr. . pleurotomum? . . . Barr. . (SCVETUM P? . 2. * Darr. . styloideum . . . . Barr. . subannulare . . . . Münst. | . Vibrayei? . . Dar | D D © D Le D 1 D D © D ND totaux par faune . totaux par contrée 182 Cénnexions génériques et spécifiques. Le petit nombre des contrées situées sur cette zone centrale d'Europe et le nombre également restreint des espèces, qui se reproduisent horizontalement dans ces régions, nous ont permis de concentrer tous nos documens dans un seul tableau, 3. A. B. Les 12 espèces énumérées sur ce tabbleau ont été initialement observées et nommées en Bohème. Une seule, Orth. fractum, à apparu dans notre faune seconde et a été retrouvée en France sur un horizon correspondant. Toutes les autres formes appartiennent à notre étage E, ©. à d. aux premières phases de notre faune troisième. Elles existent en France dans une formation, que nous considérons comme relativement contemporaine de celle qui les renferme dans notre bassin. les motifs de cette opinion. correspondant. Une des espèces énumérées, Nous prions le lecteur de se reporter à la page 74, Orth. Bohemicum , ci-dessus, existe en Sardaigne, où nous expOosons sur un horizon Comme nous ne connaissons en France que des fragmens incomplets des espèces, nous indiquons plusieurs identités avec doute, malgré la similitude de ces fragmens, la plupart dénués du test. En somme, on peut remarquer, que les connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone cen- trale sont peu nombreuses, à cause de l'insuffisance des recherches dans la plupart d’entre elles. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale et les contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Tabl. Nr. Æ. A. Contrée où l'espèce a été postérieurement reconnue Grande zone centrale Bohème 4 France répétition horizont. Espagne Le) Sardaigne répétition horizont. Grande zone septentrionale Angleterre 1 répétition horizont. Norwége 1 répétition horizont. Thuringe répétitions horizont. o a) 13 total répétitions horizont. répétitions horizont. Types et Espèces | Orthoceras : . . . . Breyn. 1. annulatum . SOW. 2. acuarium . . Münst. | 3. striatopunctatum . Münst. 4. subannulare . . . Münst. Orthoceras . Breyn. 1. subannulare . Münst. Orthoceras . . . . Breyn. | 1. regulare . Schlot. | s. g. Endoceras . Hall. l’uduplex.-e- . Wahl. f Orthoceras . . Breyn. | subtrochleatum . Münst. Cyrtoceras . . . . . Goldf. DMEOTDES ee SC Nbarr. Orthoceras . Breyn. | { Subgregarium . . Kjér. } (ET * L gregarioides? . . d'Orb.f Nautilus : - +... Breyn. 1. Bohemicus "Barr. Ë Orthoceras . . Breyn. Bohemicum . . Barr. 2. styloideum . Barr. | Faunes siluriennes IT IT De ét. E ae ét. E A ét. E TRÈS ét. E Faune II Faune I |. - nl HaunerliTl Faune III | Contrée où l'espèce a été | primitive | # FAR nommée | | | Angleterre Franconie | Franconie Franconie Franconie Suède : Suède Franconie Caradoc . | Bohème . | ét. 6—7 France Faune III | Bohême . . . | Faune II] Bohême . . . | Faune II] Bohême Faunes siluriennes IT Res \| Wenlock | . . |Elbersreuth | . . (Elbersreuth Go . Elbersreuth ä de ‘0 Elbersreuth ét. C ME ét. C RC EN . [Elbersreuth Faune IT ét. E | étuE ét. E Connexions génériques et spécifiques. 185 Connexions spécifiques entre les deux grandes zones centrale et septentrionale Tabl. Nr. Æ. s=2 d'Europe. 1e Catégorie. grande zone centrale et reconnues posté- rieurement dans la grande zone septentrionale . Goldf. . Barr. 1. Cyrtoceras . 1. Forbesi D'ANAUTIIUST. 0... 1. Bohemicus . . . . Breyn. . Barr. 3. Orthoceras. . . . . Breyn. 1. Bohemicum . : . . Barr. 2. gregarioides . d'Orb. 3. styloideum . Bar. 6) totaux par contrée 2m Catégorie. Espèces initialement nommées dans la grande zone septentrionale et reconnues postérieurement dans la grande zone centrale j 3. Orthoceras. . Breyn. 1. acuarium? . . . . Münst. 2, annulatum . SOW. 3. regulare . Schlot. 4. striatopunctatum . Münst. 5. subannulare . . Münst. 6. subtrochleatum . Münst. . S.g. Endoceras. . . Hall. 1. duplex. . . Wahl. 7 totaux par contrée et par faune . réapparitions à déduire . . Totaux des connexions pour chaque contrée, en réunissant celles des deux catégories . Espèces initialement nommées dans la Grande zone centrale Grande zone septentrionale Bohême trance = Il JII NE. III ul III CRETE 100 UNE ut 1NS T2. I] HI Espagne Portugal Sardaigne INI| . ren —_ Le] Angleterre IL - I. LL Norwége Suède I ) ED res] =] … = 2 a A = = = [= al Franconie III Saxe phique des espèces Fréquence géogra- oo D À D © D À & D Les tableaux 4. A. — 4. B. qui précèdent, exposent les connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone centrale et celles de la grande zone septentrionale d'Europe. Le tableau 4. À montre, pour chacune de ces contrées, toutes les espèces qu’elle a empruntées à d’autres régions. En comparant les faunes dans lesquelles se trouvent les formes nommées, on reconnaitra, qu’elles sont à peu près contemporaines. Par exception, Cyrt. Forbesi, reconnu dans l'étage de Caradoc en Angleterre, est antérieur à la forme de Bohême, à laquelle nous avons donné ce nom et qui n'apparaît que dans notre étage E, c. à d. dans la faune troisième. C’est encore un exemple de lantériorité habituelle dans la zone du Nord. Le tableau 4. B., qui présente les types et les espèces disposés par ordre alphabétique, donne lieu aux observations suivantes : 184 Connexions génériques et spécifiques. 1. Le nombre total des types, qui fournissent des espèces communes aux deux zones, se réduit à 4. Mais, c’est surtout le genre Orthoceras, qui prédomine par le nombre de ses formes spécifiques, qui s'élève à 9. 2. Le nombre total des espèces communes aux deux zones est de 12 dont 5 ont été initialement nommées dans la grande zone centrale et 7 dans la grande zone septentrionale. Ce chiffre 12 représente environ 0,01 du nombre total de 1254 espèces distinctes de Céphalopodes, qui ont été reconnues dans l’ensemble des deux zones comparées (p. 164). On remarquera, que nous indiquons seulement deux espèces identiques en Bohème et en Angleterre, savoir: Cyrt. Forbesi Barr. et Orth. annulatum Sow. Cependant, nous devons rappeler que, dans notre Déf. des Col. IIL, p. 172, 1865, nous avons admis l'identité de 3 autres formes, savoir: Orth. Apollo, Orth. originale et Phragm. imbricatum. Mais, comme ces noms ne se trouvent pas dans le tableau de distribution des fossiles siluriens d’An- gleterre, publié en 1867 dans la Sihwria, nous avons hésité à les reproduire dans nos tableaux, en pensant que les formes en question etaient peut-être déjà énumérées sous d’autres noms, par les paléontologues anglais. 3. La dernière colonne de notre tableau vers la droite, montre la fréquence géographique des espèces qui se répètent horizontalement, c. à d. le nombre des contrées dans lesquelles leur présence a été signalée. On voit que 3 espèces seulement: Orth. Bohemicum Barr, Orth. annulatum Sow. et Orth. regulare Schlot. se trouvent dans 4 régions. Il y a 3 formes qui se reproduisent dans 3 contrées et les 6 autres ne sont encore connues que dans 2 régions distinctes. Ainsi, la fréquence géographique de la plupart de ces espèces est très restreinte. 4. Nous indiquons, au bas de notre tableau, la somme des espèces distinctes, établissant des connexions pour chaque contrée, en réunissant celles des deux catégories. Ces chiffres montrent, que la Bohême offre le maximum de 8 espèces. La France et la Franconie en possèdent chacune 4; la Thuringe, la Russie et la Suède en ont 3 et toutes les autres contrées sont réduites à 2. Ces documens constatent la rareté des connexions spécifiques entre les grandes zones centrale et septen- trionale d'Europe, durant la période silurienne. Si l'on considère le pouvoir de locomotion attribué aux Céphalo- podes et le transport habituel des mollusques nageurs par les courans marins, on sera induit à concevoir la sépa- ration ou l'isolement relatif des deux zones comparées, par des barrières naturelles. Mais, puisque quelques espèces de Céphalopodes ont coexisté sur ces deux zones, sans compter d’autres formes plus nombreuses de Brachiopodes, énumérées dans notre Déf. des Col. III., et d’autres mollusques, il faut admettre l'existence de communications temporaires entre ces océans siluriens. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d’Eva'ope. Tabl. Nr. 5. A. Contrée où l'espèce | Faunes siluriennes | Contrée où | Faunes siluriennes Le : | l'espèce a été a été postérieurement Types et Espèces | os) reconnue | Il 10 CSL ÉRRE A) IT III | | Orthoceras =". "Breyn. 1. angulatum . . . . Wahl. as Suède 0. NCothland 2. centrale "2.0 "His No Nr ren RE) STE ét. C 1 SACODICUDTEe 2. 2 EIISS Llandovery |. . . .| Suède ét. C Angleterre 4. imbricatum . . . . Wahl. |. . . .| Ludlow Suède |. . . .| Gothland 7 répétitions horizont. | 5. lineare. . . . . . Münst. | Caradoc |. . . .|Franconie |. . . . |Elbersreuth à = | | . 6. torquatum . . . . Münst |. . . .|} Ludlow |Franconie|. . . . |Elbersreuth S.g. Endoceras . . . Hall. vaginatum? . . . . . Schlot. | Caradoc |. Suède ét. C Cyrtoceras . . . . . Goldf. 1. arcuatum . . - - . Sow. M0 d ét. 8 |Angleterre|. . . .| Ludlow Norwège Lituites . . . . . . . Breyn. | 19répétitions horizont. | 1, cornuarietis. . . . Sow. ét. 3—4 |. . . ‘. l'Angleterre |f nan” Di perfectus 000 PA WaANln || PÉT ESA) FERRER Suède ét. C d UTTOSUSEE AC DOME RE ét. 5 |'Angleterre |Llandovery Connexions génériques et spécifiques. 185 Contrée où l'espèce Faunes siluriennes | Contrée où | Faunes siluriennes | ee purs . |l'espèce a été a été postérieurement Types et Espèces élire | reconnue | | Il IT Montana eel IT II | | | { s.g. Discoceras . . . Barr. | | 1. antiquissimum . Eichw. | ét. 3—4 |. Russie |Calc. à Orth. | | Orthoceras . . Breyn. 1. canaliculatum . . SOw. |NÉtAG—=T Angleterre . . . Wenlock | 2. centrale . His. . | ét. 3—4 | Suède ét. C | 3. cochleatum . . Schlot. - |ét.6—7—8| Snède |. Gothland | 4. dimidiatum . . SOW. ; . | ét. 6—7 | Angleterre! . . . .| Ludlow D'ADER he . Sow. -| ét. 8 Angleterre | ae Fanlock 6. imbricatum . Wall | Pet) ÉtNES Suède De Gothland Norwége TMTeAtUN, NES. ÉD ENN 7) Suede ét. € (suite). 8. ludense? . . SOW. . . «+ | ét. 6—7 |Angleterre|. . . .| Ludlow | 9. politum . . M'Coy | ét: 3—4 |. . . .|'Angleterre| Caradoc Le. A : udlow 10. primaevum . . Forb. |. :- . .| ét. 6—7 |Angleterre| Caradoc Wenlock - | 11. regulare . . . . . Schlot. | ét. 3—4 Suède ét. € | S. g: Endoceras . Hall | | 1. trochleare . . His. ét. 3—4 «| Suède ét. C | 2. vaginatum . Schlot. | ét. 3—4 |. | Suède ét. C | | Phragmoceras . . Brod. 7 m3 * ù r Â. 1] " sp. Ludlow 1. ventricosum . SOW. ét. 8 Angleterre = ans Suède Orthoceras . Breyn. | 1 répétition horizont. 1. annulatum . SOW. . . . | Gothlard | Angleterre Dante AV EnTOCK { Cyrtoceras . . Goldf. | | 1. compressum - Sow. |. . ‘. | Oesel (Scimia) | Angleterre |Tlandovery | wemerk 2. ibex? - Sow. |Calc.àOrth.|. . . .|Angleterre| Handovery TR 3. tortuosum . SOW.Sp. Oesel |Angleterre | . Ludlow | Gomphoceras . SOW. | 1. ellipticum . . . . M'Coy à Oesel l'Angleterre | . Wenlock | | | | | Lituites . . Breyn. | . | x 1. convolvens . His. Cale. à Orth.| . . | Suède ét. € . . | 2. cornuarietis . - Sow. |Calc.àOrth.| . . . .|Angleterre| Zandoyery 3. lituus . Montf. |Cale.à Orth.| . Suède ét. € : | | | | | Russie Orthoceras . Breyn. | | | r | | 31 répétitions horizont. | 1. angulatum . . Wahl. Oesel Suède |. . | Gothland | ç annulatum . SOW. Oesel (Schmidt) A … || Liandovery | 2 : ngleterre rad o6 Wenlock À annulatum SON A ne Ru t rie) Ne = LUI Ne È GA QE 3. bullatum . SOON ler Tee Oesel Angleterre |Llandovery! Ludlow | ie | 5 à | 4. calamiteum . . Portl. ||norkiom (Sebmidt) . . . | Irlande | Faune Il | 5. canaliculatum . . . Sow. Calc. à Pentam.| Angleterre | . Wenlock | 6. centrale His. |.-. . .| enter | Suède | ét. C | 7. cochleatum . . Schlot. ITS en L'TRES Gothland 8. commune . Wahl. FRE .| Suède | ét. C 9. dimidiatum? . . . Sow. RS UREE . | Angleterre | . Ludlow | 10. distans ? . Sow. | Wesenberg . . . |Angleterre|. Ludlow . | | 7 11. excentricum . SOW. SERRE: Oesel | Angleterre | . Wenlock GTS - LA Tade ". | >+orro || Liandovery udlow 12. ibex : TT Sow. Wesenbers EN ReE | Angleterre | PAROREE ee | 13. imbricatum . . . . Wahl. Oesel | Suède | ; . | Gothland | À 186 Connexions génériques et spécifiques. Contrée où l'espèce | Faunes siluriennes | Contrée où Faunes siluriennes été Te t Ty tEsuc | l'espèce a été e a postérieurement ypes et Espèces Dies reconnue Il III ment nommée IT III | | { Orthoceras . Breyn. 14. lineare . Münst. |. . . . |Calc.àPent.| Franconie . . . [Elbersreuth 15. lineatum . His. |Calc.à Orth. Suede ét. C 16. ludense ? . Sow. |Calc.àOrth.|. . . .|Angleterre|. . . .| Ludlow 17. nummularium - SOW. . . . . [Calc.à Pent.| Angleterre | Llandovery | Wenlock 18. regulare . Schlot. |Calc.à Orth.| . . . .|] Suède ét. C 19. tenue? . Wahl. Oesel Suède ét. C Russie 20. tracheale . SOW. Oesel |Angleterre Ludlow suite). Gui) s. 2. Endoceras . Hall. 1. duplex . . Wahl. |Calc.àOrth. Suède ét. C 2, trochleare . His. Cale. à Orth.| . Suède ét. C 3. vaginatum . Schlot. |Calc. à Orth. Suède ét. C Trochoceras . BE 1. giganteum . Sow. Oesel Angleterre space conte [ Orthoceras . Breyn. RER SE RS à 1. dimidiatum . + SOW. . [Elbersreuth| Angleterre Ludlow 2 répétitions horizont. | 2, gregarium . Sow. . Elbersreuth| Angleterre Ludlow Saxe Orthoceras . Breyn. 1 répétition horizont. 1. tenue ?. . Wahl. Faune IIT| Suède ét. C 61 total 24 Allemagne. Voir tabl. nomin. p. 40. 1 Hollande. id. p. 41. 86 somme totale des répétitions. |l Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d’Evnr'ope. Tabl. Nr. ©. BE. Ex | ln © 2 2 x IE © | = = d CRE EC ET DER m | E |SrS 2 © © = 2 = He © = = A TE (5 2% = (=) ma =. = co) N = = me © RES SUN SNS) ENNEMIS NEA RS Nr EEE HAE) & |. | 4 | E | & | w| E:| < EH | $SS | | | : || | 1. Cyrtoceras . Goldf. 1. arcuatum . SOW. III] JU : 2 2. compressum . SOW. IT - Tr ; II | . 2 3. ibex? . . SOW. III | Il 2? 4. tortuosum . SOW.SD. | I III 2 2. Gomphoceras DOWN: a 1. ellipticum . M'Coy. Ill Il] . 2 3. Lituites . . Breyn. | 1. convolvens . . His. ‘ : Il IL ?) 2. cornuarietis . SOW. IT Il Il 3 Connexions génériques et spécifiques. 187 Il gleterre Thuringe Franconie Fréquence géographique An des espèces 3. Lituites (suite). SSSR PE Re Montf AODOTICCEUS ER Re eee ee NV NL. 5. undosus . TS CT NOW: = 50 DISCOCOTAS 0.1. . - DaiT: 1. antiquissimum.. . . . . . : Eichw. .1Orthoceras 0. 1... 1. /Dreyn. HADCUlAIUNES ee eNaDIs TI ANUlAIUME rc re CT NON: IT - LIT MODIMUMEE. RE RS ONE IL- III . A CAIINITEUTIE RE = LOT . Canaliculatum . . . MOIS II CENTAINE NET: IT . cochleatum . . . . PS SCHIOt MCOMMUNES ECS cm VAS COMORES EE et APR ETISS MMA eee CU SO: AOISTANS Em ne ee DO. MeXCERUICUN Eee . . SOW. FOTÉCAPIUM ES M re ete (JOWE SHDEX RENTE : . . SOW. SENTE Do ben do oc Dm NET . lineare . : Ft 0. MUnSt. RIRE PE A SUN CIS IUT EN SES SE LA R . . SOW. . nummularium . OO WS MDONUIRE Er cE er te ete M COY PUMA VUMEN 0-00. HOTD: MTCOUATEREE eue NChIOt: tenues te re Wall: MLOTQUATUME FC 0-0... UNSt: DÉEACHEAlE AE RE DO. D I GO G& À À D mm D D © © D D D D ©) CO CO) À © D ND D À D D © BR CO IN ND C9 C0 SO EdOCErASN-. -N-0. 6. TA AUDI ee a EN A DIE MITOCIOATE Ne RE RES: DVI ee CIO 7. Phragmoceras . . . nn brod 1. ventricosum . . . re SION BATrachoceras eo UE Mricanteunene 2600 ere le LS DO: Pere 00 1 PARU PORC SNA MANIA EL CU? totaux par faune . . . . . . . 15422194 10112+4 18415, Le] 41 ensemble. . . . | 37 33 Réapparitions à déduire . . . . |—7 —]1 CORAUXSDALICONTÉEL. 20.1. NOM) NT) 16 | 32 — 4 |— 1 | 188 - Connexions génériques et spécifiques. Les tableaux 5. A. et 5. B. qui précèdent, exposent les connexions spécifiques entre les contrées situées sur la grande zone septentrionale d'Europe. Nous n'avons pas cru convenable de comprendre parmi ces contrées, l'Allemagne et la Hollande, qui n'offrent que des dépôts diluviens. Nous avons déjà énuméré sur nos tableaux nominatifs (p. 40—41) toutes les espèces trouvées dans ces dépôts. Notre tableau 5. A. montre, pour chacune des contrées en particulier, la série des espèces étrangères adoptées, c. à d. antérieurement nommées dans les autres contrées de la même zone. La disposition de nos colonnes permet de reconnaître immédiatement l’antériorité relative des certaines formes, dans deux contrées déterminées. Cependant, il y a peu de cas, dans lesquels cette antériorité puisse être jugée d’une manière bien certaine. Nous citerons seulement les espèces suivantes: Orth. angulatum . . . Wall. } es ( en Angleterre dans les faunes III. Orth. annulatum . . . Sow. | GANT | en Suède dans la faune II. { en Angleterre dans les faunes III. th. MM AIS ON: exis : CCS °0 de | en Russie dans la faune IIL Nous devons faire abstraction de divers autres cas, faute d’une complète certitude au sujet des identifi- cations citées. Notre tableau 5. B. offrant la série alphabétique des genres et des espèces distinctes, donne lieu aux observations suivantes : 1. Le nombre des types qui ont fourni des espèces identiques à diverses contrées est de 8. Mais, le genre Orthoceras présente à lui seul 25 espèces, tandisque tous les autres types réunis n’en offrent que 16. 2. Le nombre des espèces distinctes qui se repètent, parait être de 41. Cependant, il nous semble que, pour plusieurs d’entre elles, l'identité admise demanderait confirmation. 3. La fréquence des espèces, indiquée dans la dernière colonne à droite, est généralement très restreinte. En effet, il n’y en a que 4 qui se reproduisent dans 4 contrées et 12 dans 3 régions. Toutes les autres, c. à d. 25 formes, ne sont connues que dans 2 contrées. 4. Le nombre des espèces établissant des connexions spécifiques, dans chaque contrée, est indiqué au bas de la colonne correspondante. On remarquera, que le maximum exprimé par le chiffre 32, appartient à la Russie. Mais, si l’on déduisait quelques espèces douteuses, indiquées sur notre tableau, ce chiffre s’abaisserait péut-être au- dessous de celui de l'Angleterre, qui est de 30. Les nombres relatifs à la Norwége et à la Suède sont respective- ment 19 et 16. Connexions spécifiques entre les grandes zones seplentrionales d'Europe et d'Amérique. Tabl. Nr. 6. A. Contrées d'Europe | | Horizon en Europe Horizon en Amérique possédant des espèces Genres et Espèces [EE A en RE antérieurement | : 7 * | nommées en Amérique | | Il I Il on | "1 | NCyrioceras CN Re CP Gold : | : | 1. multicameratum . . . . . . Hall. | Llandeïlo |. . . .| Trenton | | Dituites se mere cu. DU Drevne) | | l'Pplanorbionmisee eh ee Conr: | Caradoc te te en IEEORErsS Angleterre | < à | 2 Re ; NEDOCETASEE ERREUR TC Yn: 8 répétitions horizont. | 2 oe | | | 1'Aarcuvlratum et EI) Card Ce) eeet REN TON 9, bilineatum VAS KES AT EE D (D VA RE | 3. Brongniarti . . . . . . . . Troost.| Caradoc Estate 2e | ? ? Aaqueatum ee Hal NCAA) Gr CAGE | DAundulostriatun ele Na: Llandeilo -| Trenton 6. vertebrale . . . . . . . . . Hall | Llandeilo . | Trenton | Connexions génériques et spécifiques. 139 Contrées d° Europe Fax Horizon en Europe Horizon en Amérique possédant, des espèces | Genres et Espèces = CNRS | | antérieurement | | II | III | II III nommées en Amérique | | | | | Cyrtoceras . Goldf. | 1. macrostomum “Hall: | ét. 5 Trenton Orthoceras . Breyn. Norwége L 1. amplicameratum . Hall. ét. 3— Trenton 5 répétitions horizont. 2, anellum . Conr. ét. 3—4 Trenton 3. crebriseptum . . Hall. \Nét. 3—4 Huds.-River! s. 2. Gonioceras . . Hall. | | | { 1. anceps -NHall: ét. 34 | . |Black-River { Sr : Goldf. . annulatum . . Hall. nee Trenton Russie OTFROCORS EE TS CDTI | G répétitions horizont. 1. amplicameratum . Hall. |Calc.àOrth.| . Trenton | 2, anellum . Conr. (Calc. à Orth. | Trenton | | 3. arcuoliratum SHaLre | yumous el | Trenton | 4. Bigsbyi ee, | RILEL EDEN . (Black-River. 5. rectiannulatum . Hall. |Cale.à Orth. Chazy | | | Saxe Orthoceras . Breyn. | 1 répétition horizont. 1. Brongniarti? “000$. | et. et Eau e NII ? Allemagne Cyrtoceras . Goldf. (Blocs erratiques). 1 répétition horizont. 1. annulatum . . Hall. ? Trenton 21 total des répétitions. | Contrées d'Amérique | Horizon en Europe | Horizon en Amérique possédant des espèces | Genres et Espèces | L antérieurement res [I [II II | nm | nommées en Europe | | | | | | | : Orthoceras . Breyn. | Acadie je 584) | | D Ro On ONE . bullatum . Sow. |Llandovery| Ludlow . [Arisaig sup. FPE | ù nummularium . Sow. |Llandovery! Wenlock |. Arisaig sup. | | | Lituites . . Breyn. | 1. convolvens . ESS ét. € Suède . |Black-River New-York | PTE. 3 Orthoceras . Breyn. | 4 répétitions horizont. ; | | | 1. angulatum . Wahl. ét. E Suède Niagara | 2, annulatum . Sp es AN GE | Wenlock |. Dis 3. imbricatum . . .Wahl. | . lét. E Suède| . Niagara | | | Mer Goldf. | | | | . arcuatum? . . SOW. . | Ludlow | Trenton | Wisconsin : | | | | 4 répétitions horizont. | Res - . Breyn. | | P Repron 1. angulatum . . Wahl. ét. E Suède Niagara | 2, annulatum . . Sow. Llandoyery | Niagara Caradoc | Wenlock |. 24* 190 Connexions génériques et spécifiques. Contrées d'Amérique possédant des espèces antérieurement nommées en Europe Wisconsin (suite). l Illinois 2 répétitions horizont. | Tennessée 1 répétition horizont. Pennsylvanie 1 répétition horizont. 14 total des répétitions. Tabl. Nr. 6. B. | Phragmoceras . TRVENTTICOS UNE NAN Orthoceras 2, annulatum . Orthoceras 1. annulatum . 1. imbricatum Horizon en Europe Iorizon en Amérique Genres et Espèces IT . Brod. . SOW. . Breyn. UT Ludlow Wenlock 1. angulatum . … . . . Wahl. |. . . . ét. E Suède|. Niagara . SOW. | core) Wen lo GK Niagara || . Breyn. | & . Sow. | Caradoc | Wenlock Niagara ? | Orthoceras en Ce 0 ibreyn: . Wahl. ét. E Suède) . Faune IT Connexions spécifiques entre la grande zone septentrionale d'Europe et la grande zone septentrionale & Amerique. IT I Utica 1ère Catégorie. Te Cyrtoceras . 1. annulatum . DMACTOSOMUMIN. EN 3. multicameratum | 2, Lituites . 1 planorbiformis 4. S.g. Gonioceras 1. anceps | Espèces nommées initialement en Amérique et reconnues postérieurement en Europe 9 OIÉNOCErAS CU . - Breyn. 1. amplicameratum > HALL M IICQUR Il fe Lu 2. anellum AConren En Il IL. (IL (IL 3. arcuoliratum . Hall. Il nn IL II 4. Bigsbyi . Bronn. |. Il INA IE 5. bilineatum . . Hall. Il RS MS IE re tt 6. Brongniarti LED 08 à | | NEO TE I ES 7. crebriseptum . . Hall. 2 CC AE ER PP TS ES 8. laqueatum Halle lee IRC |. x x (I 9. rectiannulatum . M: DA EE EAN | AE 10. undulostriatum . Hall. nl | | [IL (IT 11. vertebrale . Hall. Il Il totaux par contrée . Goldf. ta] . Hall. II IL | QU (I Il . Hall. Sn 1 L |. Lo (x san le) ee EIRE . Breyn. | MCONT ATEN A0) RER OI NS ES I . Hall ‘| 1, nm e © F = so Europe | A Im ee ri Ou € CE | © à To | œ 7 & So D © PTE 2 2 = A | © a | 1 nr = D NUE S| © = | 50 SRE el 2) alle) s © | © 2 d En 5 es | © SR Sul y S Ep > a|laT RER EI SISmsA| S'<| d © | | a || à | IDE sal olEls|elL|2|el2l à |H|S|Sls| 452 | als 2| k| ol S| {| E=|L2|S|x [= allo s|E| Ssle all Ss|E|lSl=slS|Ss| 2) |=|Ss 2 EN RE NI RENE RE Ll 1 II Qt ©) CL rs BR ©t III ? . Il . HR O2 I O1 O1 €) ©) Q2 . Hall. nt or ls | IX II NÉS RRR Il : 7 8 =5-: 6--al nm io mie loc Connexions génériques et spécifiques. 191 | 2ème Catégorie. ER Espèces nommées initialement en Europe et reconnues posté- rieurement en Amérique Angleterre Norwége Wisconsin Illinois Missouri Tennesée Vermont Michigan Pennsylvanie Minnesota Fréquence géogra-| phique des espèces Saxe Allem 1. Cyrtoceras . . . . . Goldf. 1. arcuatum? . . . SOW. | 2. Lituites + . : . . . Breyn. 1. convolvens . HUE: 3. Orthoceras . . . . Breyn. . angulatum . . . . Wahl. |IT-Ill . annulatum . SON: Il- III DulatUME uNe . SOW. II- III . imbricatum . . . . Wahl. III . nummularium . . . SOW. IT- III 4. Phragmoceras . . . Brod. | | 1. ventricosum? . . . Sow. WU Re Ladies AN eo MOMIE In Pre u Ales 7 8 totaux par contrée et par faune. |4 + 7-31 + 3245 | -2| 1+32+2/-92| |-1 Sn | ensembles er VIT AS el HAVE | réapparitions à déduire . . |—4 —1 | | | totaux par contrée . . . . | 7 | 3] 4 | 6. 2 | FO EE EP ET an Totaux des connexions pour chaque contrée, en réunis- sant celles des deux caté- Le | (ER Ve, ones ne BlNOUEEe aen een lol ae e GAlS 3| 1 Hel | | fes EN MR Sn | x Les tableaux 6. A. et 6. B. sont déstinés à exposer les connexions spécifiques reconnues entre les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique. Le] w| LC) Dans la première partie du tableau 6. A, nous énumérons les espèces initialement nommées en Amérique et qui ont été postérieurement observées dans diverses contrées d'Europe. En comparant les colonnes, sur lesquelles nous indiquons, dans chaque pays, l'horizon occupé par chacune des formes nommées, on peut juger leur antériorité relative. Cependant, il y a peu de cas, dans lesquels on peut être certain de la différence des âges, à cause du motif ci-dessus indiqué. Dans la seconde partie du même tableau 6. A. nous indiquons de même les espèces qui se trouvent dans diverses contrées d'Amérique, après avoir été initialement nommées en Europe. On peut remarquer, que trois espèces d'Angleterre, savoir: Orth. bullatum, Orth. nummularium, Orth. annulatum, qui ont apparu dans les étages de Caradoc et de Llandovery, c. à d. dans la faune seconde, ne sont indiquées en Amérique que sur les horizons de Niagara et de Arisaig sup. €. à d. dans la faune troisième. Il est donc vraisemblable, que ces formes se sont propagées par migration d'Angleterre en Amérique. Le tableau 6. B. présente la série alphabétique des types et des espèces distinctes. Il donne lieu aux observations suivantes : 1. Le nombre des types qui se propagent d'Amérique en Europe et d'Europe en Amérique, est également de 4. Trois d’entre eux sont identiques, savoir: Cyrtoceras, Lituites, Orthoceras. Le quatrième, venant d'Amérique, est Gonioceras et le quatrième venant d'Europe est Phragmoceras. Orthoceras prédomine, comme à l'ordinaire, et il offre 16 espèces, tandisque Cyrtoceras n’en fournit que 4 et chacun des autres types une seule. 2. Le nombre des espèces d'Europe reconnues postérieurement en Amérique est de 8. Parmi elles se trouvent deux formes dont nous considérons l'existence en Amérique comme très douteuse, savoir: Cyrt. arcuatum Sow. et Phragm. ventricosum Sow.; énumérés sans description et sans figures, parmi les fossiles du Wisconsin, par le Doct. D. Owen, en 1852. Les formes américaines reconnues en Europe s'élèvent a 16 et, par conséquent, sont au moins en nombre double de celles d'Europe. 192 Connexions génériques et spécifiques. Ces chiffres réunis offrent un total d'environ 24 espèces, indiquées comme communes aux deux continens. Cette somme est bien peu considérable par rapport à celle de 608 espèces de Céphalopodes, reconnues (p. 162) dans l’ensemble de ces deux zones septentrionales. Cependant, on doit remarquer, qu’elle est double des 12 formes que nous avons signalées ci-dessus comme se trouvant à la fois sur la zone centrale et sur la zone septentrionale d'Europe. Ces nombres font ressortir la facilité relative des communications entre les deux zones septentrionales des deux continens, et leur difficulté entre les deux zones d'Europe, quoique beaucoup plus rapprochées. 3. La fréquence géographique des espèces, ce. à d. le nombre des contrées dans lesquelles chacune d’elles a été observée, est indiquée sur la dernière colonne à droite. Pour les espèces européennes, le #aximum de cette fréquence est de 7 pour une seule espèce: Orth. annulatum et de 6 pour Orfh. imbricatum et pour Orth. angulatum. Les autres formes ne présentent que 2 ou 3 apparitions horizontales. Parmi les espèces américaines, Gonioc. anceps à été observé dans 7 contrées et présente ainsi le maximum de la fréquence. Mais, une seule de ces contrées se trouve en Europe. Trois espèces appartenant au genre Orthoceras existent dans 5 contrées. Les autres espèces de divers types ont une moindre fréquence. En général, pour ces formes américaines la fréquence est plus considérable en Amérique qu'en Europe, tandisque les espèces européennes offrent une fréquence à peu près semblable, sur les deux continens. 4. Le nombre des espèces distinctes établissant des connexions spécifiques dans chacune des contrées comparées, est indiqué au bas de notre tableau, et réunit les chiffres correspondans des deux catégories. On remarquera que, parmi les contrées d'Europe, l'Angleterre et la Russie prédominent par les chiffres respectifs de 15 et de 12 espèces. En Amérique, la prédominance appartient à l'Etat de New-York, qui possède 18 espèces établissant des connexions avec l’Europe, tandisque le Canada n'en a que 11, et le Wisconsin seulement 9. Les autres contrées sont réduites à 2 au 3 unités. On peut aussi observer, que les contrées qui paraissent avoir reçu le plus grand nombre d'espèces étrangères, sont aussi celles qui en fournissent le plus dans la somme des con- nexions entre les deux continens; par exemple, l'Angleterre, la Russie et l'Etat de New-York. Le Canada ne semble posséder jusqu'à ce jour aucune espèce nommée en Europe. Au contraire, 4 des formes européennes se trouvent dans le Wisconsin, comme dans l'Etat de New-York. Par conséquent, si l'on considère le nombre des connexions spécifiques comme indiquant la facilité relative des communications, on voit que cette facilité paraît indépendante de la distance géographique des contrées. En résumé, les 24 espèces, qui établissent les connexions entre les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique, ne constituent que 0.04 du nombre total des 608 espèces distinctes, dont l'existence a été cons- tatée dans l’ensemble de ces deux zones. Ainsi, Ces connexions n’affaiblissent pas notablement l’indépendance des faunes siluriennes, contemporaines, sur les parages aujourd'hui occupés par les deux continens. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale d’ Amérique. Tabil. Nr. "7. A. Contrée où l'espèce Faunes siluriennes Rs où | Faunes siluriennes a été postérieurement Types et Espèces je = |l'espèce,a été a primitive- | reconnue pment nommée Il | IT | s. sg. Piloceras . . . . Salt. 1. Canadense . . . . Bill. Grès calcif,| . . .| Canada [Grès calcif. Terre-Neuve | 3 répétitions horizont. | Orthoceras . . . . . Breyn. | | Trenton 1. Allumettense . . . Bill. Québec ou Canada Black-River À Chary D'HTAMALCHI EE dE UB 111; Grès calcif.| … . . | Canada [Grès calcif. Canada 25 répétitions horizont. Voir p. 134. le tableau sur lequel sont énumérées toutes les espè- ces étrangères, qui se trou- vent dans cette contrée. Connexions génériques et spécifiques. 193 Contrée où l'espèce | | Faunes siluriennes | Contrée où | Faunes siluriennes | a été postérieurement | Types et Espèces | | her = | reconnue | IT | TT, lrentnommée IT | II | | | | | | | | | | | New-York | | | Il ne présente aucune espèce | antérieurement nommée en | | Amérique. Cyrtoceras . . . . . Goldf. | | 1 annulatum 0. Hall. Buff. Sera fc . [New-York | Trenton 2. camurum . . . . Hall | Buf. . .« «+ | New-York| Trenton SMÉCTCUIES FT ET ANNEE | er | NIagain | Hlinois |. . . .| Niagara APEMACTOSOMUME 0. Hall | ATrenton | 7000 | New-York | Trenton | | Tati ne 0-0 -EPTeYn..| | | Vs RusE 1. ammonius . . . Conr. spl Qui 1 | New-York |} Vie Wisconsin | | Orthocerass "0. -"Breyn.i| | 12 ON NEANrEoNE lraneluns ne ConT. Trenton |. . . .!New-York| Trenton DMJUICeUME UN Hal Trenton |. . . .!|New-York| Trenton 3. laqueatum . . . . Hall. |Grès calcif.| . . . .|New-York Grès calcif. 4. multicameratum . . Emm. | Trenton |. . . ./|New-York| Bird’seye 5. undulostriatum . . Hall. | Trenton |. . . .}|New-York| Trenton 1. Proteiforme. . . . Hall | Trenton |. . . . | New-York| rrenton 2. subcentrale. . . . Hall. rentonN ee E | New-York |Black River k g. Endoceras . . . Hall. | | { UMR ee bre | 1. Robertsoni . . . . Hall. |. 1e Eee M | Wisconsin Buff. 2. undatus . . . . Conr. sp.} Trenton |. . . ./|New-York Black River Nautilus"... Breyn..| | 3 + IEC RE IL . . . . | Niagara | Wisconsin …_. … [Niagara 2. occidentalis . .: . . Hall. D DIN En | Wisconsin ni .7-\R Niagara | Orthoceras . . . . . Breyn. | "JuUnCeUD 0... HA. Trenton |. . . .|New-York| Trenton multicameratum? .Emm. | Bird'seye |. . . .}|New-York . primigenium . . . Vanux. [Grès calcif.. . . . .| New-York tenuifilum . . . . Hall |BlackRiver|. 6° vertebrale..".". "Hall: Trenton Bird'seye Grès calcif.! New-York |Black River New-York | Trenton Missouri 7 répétitions horizont. Où & © ND S.g. Gonioceras . . . Hall. | | | 1. anceps . . , . . . Hall. |BlackRiver,. . . .}New-York Black River Q . | | Il | . Illinois BACS NE O0 IN TrentouN le Canada | PES SCHNION 11 répétitions horizont. | 2. fusiforme . . . . Hall | Trenton |. . . .|New-York Black River! 3. gregarium ..".. Hall. Ne Na eara | Wisconsin Hudson Riv. 4. Laphami . . . . . M'Ches|. . . .| Niagara | Wisconsin|. . . .| Niagara s.g. Endoceras . . . Hall. | | 1--annulatum "Hall Erenton. |L.2. °-!| New-York | Trenton | 2. Proteiforme . . . Hall. Trenton |: . . .|New-York| “rent s.g. Gonioceras . . . Hall. | JRATCEDS Nr. ET AIl: | Trenton |. . . .|New-York|BlackRiver Orthoceras , . . . . Breyn. | | | | 1. fusiforme . . . . . Hall. |BlackRiver!. . . .!|New-York |Black River 194 Connexions génériques et spécifiques. Contrée où l'espèce a été postérieurement reconnue Tennessée 7 répétitions horizont. Vermont 6 répétitions horizont. Michigan 8 répétitions horizont. Pennsylvanie 6 répétitions horizont. Jowa 6 répétitions horizont. n | | | Types et Espèces Cyrtoceras . Goldf. 1. constrictum . Hall. Lituites . . Breyn. . undatus . Conr. sp. Orthoceras . . Breyn. 1. fusiforme . . Hall. 2, tenuifilum Do 3. undulatum . . Hall. s. &. Endoceras . Hall. 1. Proteiforme .. Hall . Gonioceras . . . Hall. + anceps . . Hall. Orthoceras . Breyn. 1. Bigsbyi . Stok. 2, Cataline . Bill. 3. Cato. ï . Bill. AACAUIUS ee ee Bill 5. recticameratum . . Hall. 6. strigatum . Hall. Orthoceras L Breyn. 1. crebriseptum . . . Hall. 2, fusiforme. HAE 8. lamellosum . HAT 4. multicameratum . . Emm. 5. tenuifilum . Hall. 6. undulatum . . . Hall: . Endoceras . Hall. 1. Proteiforme . Hall. . Gonioceras . Hall. 1. anceps . . Hall. Cyrtoceras . | Goldf. 1. macrostomum . Hal Othoceras . . Breyn: 1. crebriseptum . . . Hall. 2, multicameratum . Emm. 3. tenuifilum . Hall. 4. vertebrale HA s. #. Endoceras . Hall. 1. Proteiforme . Hall. Cyrtoceras . Goldf. 1. Orcas . Hall. Orthoceras Breyn. LACUVIETL RE . Troost. Faunes siluriennes IT Trenton ? BlackRiver?| . BlackRiver?| . BlackRiver? Trenton ? BlackRiver? BlackRiver?| . Québec Québec Québec BlackRiver? Trenton ? Hudson Riv.?| . BlackRiver?| . Hudson River? Utica ? Bird’seye ? BlackRiver? Trenton ? BlackRiver?| . Trenton ? (Hudson Riv?| . | Bird’ seye ? BlackRiver?| . Trenton ? Trenton ? Contrée où | Faunes siluriennes |l'espèce a été primitive- II Iment nommée IT | III New-York | Trenton New-York |Black River New-York Black River! New-York |Black River Nan Wisconsin Niagara New-York | Trenton : New-York |Black River Canada |Black River Canada Québec Canada Québec Canada Québec c New-York | Bird’seye New-York | Trenton New-York | Hudson Riv. New-York | Black River New-York | *"üuca 7 : New-York | Bird'seye New-York |Black River Nr Wisconsin Niagara New-York || Trenton New-York |Black River New-York | Trenton New-York |Hudson Riv. New-York | Bird’seye . New-York |Black River New-York | Trenton New-York | Trenton Niagara ? || Wisconsin Niagara ? Tennessée | ? Connexions génériques et spécifiques. 195 Contrée où l'espèce Faunes siluriennes LES où | Faunes siluriennes | a été postérieurement Types et Espèces IRON ren Ms IT reconnue Il IT ent Donnée IT IT Orthocereæs . . . . . Breyn. | 2. laqueatum . . . . Hall. |Grèscalcif?|. . . .| New-York |Grès calcif. Jowa 3. multicameratum . . Emm. |Bird'seye?|. . . .|New-York| Bird’seye (suite). s.&. Endoceras . . . Hall. | 1. Proteiforme . . . Hall. Trenton |. . . ./)New-York| Trenton 2. subcentrale. . . . Hall. |Black Riv.?|. . . . | New-York |Black River Lituites . . . . . . . Breyn. 1f Hudson River 1. ammonius . . . . Conr. | Trenton? |. . . .| New-York |? utica | | | Trenton Minnesota 2 répétitions horizont. | Grthoceras . . . . . Breyn. lOjunceum.2. 0. Hall: Trenton? |. . . .|New-York| Trenton Régions arctiques Orthoceras . . . . . Breyn. 1 répétition horizont. 1. Lyoni .. . . . . . Stok. |BlackRiv.?| . . . . INouv.Bretag.| Black River! 94 total des répétitions. Connexions spécifiques entre les contrées de la grande zone septentrionale LAS d’ Amerique. Tabl. Nr. 7. 5. = Hé | 2 FE & oe| ONCE NE EE £ | als 2 sel 2 |Sl2##| SL 51 $|28|#|+ 8 SES Ésla 238) é) 4412) $)$)2|5|S8)SÉ4ÉE 52 S|#S2 SL |=| | 585 |S| 48/15/15 /588k&e Éz|<|8 282 |E #2 lÉ8 2 |4]£E/|S|S=PSRSS | 1. Cyrtoceras . . . . . Goldf. | | 1. annulatum . . . . Hall. II | TO II 3 DA CATUTUDES Hall. EN FOR SEA LE AGE 5 2 3. constrictum . . . Hall. CC ICE | ON OS ES OST PE LL 3 LE ERONES 6 0e oo) Gen) SE omen le no Eee np 9 .-5. macrostomum . . . Hall. Sono NTI | IL 4 6. multicameratum . . Hall. AE] RE AR En os rte EE Deal vé 2 TÉROLCAS NE AE Re D HE. ON A RO MN EE OA ER PE LS a) ce IE AS 2 le DATARUILES CE BTEYN. | IAAMMONUS 0000 SD EN PI TENTE Bi Tete eu RS STE 3 2. Robertsoni . . . . Hall. I NS ItS ee nee 27 ILE TE Men letealene lea) le NII SAUNAAUS EEE CONT USD) Pere ET TRS PO AITI Se | AP EE EE EE PAU EE | | SENaUUIUSE 0. BTE. CAD AL > lee EEE DL MELTIE 2 2. occidentalis . . . Hall. A) ac] er RS RS TE : 2 | | | | 4. Orthoceras . . . . Breyn. | | | | | ( | 1. Allumettense . . . Bill. IT Sa SP ET CAE EN OC DES LS LEA LP CRE Er | 2 2. amplicameratum . Hall. PA ul | | Et SE ER al ES PAU l'E 3. anellum . . . . . Conr. en ge A A ÉER LTENE dx ler] M PA | Dre ARE | | | 196 Connexions génériques et spécifiques. Nouvelle Bretagne Wisconsin Missouri Tennessée Vermont Illinois des espèces Michigan Pennsylvanie Minnesota Contrées arctiques Fréquence géographique Orthoceras (suite). . arcuoliratum . . Hall. APACHE . . Stok. . Bigsbyi . . Bronn. biimeatum . + . - Hall. . Cataline . CR DUL MOato ten er BIIl: PROATUIUS EEE . Bill. . conoideum . . . . Hall. . crebriseptum . . . Hall. MOMENT ECS TOUS: . fusiforme . . . . Hall. . gregarium . . . . Hall. . junceum . . . Hall. ATAMATCRIE re De Ill: . lamellosum . . . . Hall. . Laphami . . .: - MChes. . laqueatum, - . . - Hall. MDVONIREN M . Stok. . multicameratum . . Emm. . primigenium . . . Wanux. . recticameratum . . Hall. . Strangulatum . . . Hall. MStTCatUMes. 0 Hal . subarcuatum . . . Hall. . tenuifilum . . . Hall. 99.undulatum . : . : Hall. . undulostriatum . . Hall. . vertebrale . . . Hall. © D ND D & © ND D ND D © ND D © Le] D: = O2 N ND ND ND NN a © & 09 ©) 1 D À N ND [Le] —] © D D O2 Ot ND) © ND . g. Endoceras . . . Hall. . annulatum . . . . Hall. . longissimum . . . Hall. . multitubulatum . . Hall. . Proteiforme . . . Hall. . Subcentrale . . . . Hall. a ND ND C2 ©2 .g. Gonioceras . . Hall. IAATCEPSE Ce Hall, . g. Piloceras . . . Salt. . Canadense : . . . Bill Ê par faune . . = totaux ; : £ Cu { par contrée ‘ ! Nous exposons dans les tableaux 7. A. et 7. B. toutes les connexions spécifiques, qui nous sont connues entre les contrées situées sur la grande zone septentrionale d'Amérique. Dans le tableau 7. À, nous énumérons pour chaque contrée, en particulier, les espèces qu'elle possède en commun avec les autres contrées américaines. L’indicatioh des étages sur lesquels se trouve la même espèce, dans divers pays, permet d'apprécier l’antériorité relative. On remarquera que, dans la plupart des cas, une même forme appartient à un méme horizon nominal. Cependant, il y a des espèces qui apparaissent sur des horizons différens. Ainsi, nous avons constaté pour plusieurs d'entre elles l’antériorité dans le Canada, par rapport à l'Etat Connexions génériques et spécifiques. 197 de New-York. Voir notre parallèle entre ces deux régions, ci-dessus p. 134 — 135. Cet exemple est le plus impor- tant, parmi ceux que présente notre tableau 7. A. On peut observer, que presque toutes les formes, qui se répètent dans les parages américains, appartiennent à la faune seconde. En effet, sur le nombre total de 50 espèces, il y en a seulement 8 de la faune troisième tandisque nous en comptons 42 de la faune seconde. Nous attribuons cette circonstance à deux causes. D'abord la faune troisième est beaucoup moins riche en espèces que la faune seconde, sur cette grande zone. En second lieu, les formations qui renferment la faune troisième paraissent avoir été beaucoup moins explorées que celles qui renferment la faune seconde, dans la plupart des contrées d'Amérique. Notre tableau 7. B. présente la liste alphabétique des types et des espèces distinctes, qui se répètent horizontalement. Nous ajoutons les observations suivantes : 1. Le nombre des types est de 7. Parmi eux, OÜrthoceras prédomine par le chiffre de ses espèces, qui est de 31. Cyrloceras, qui occupe le second rang, n’en offre que 7, et les 5 autres types réunis n’en fournis- sent que 12. Il est intéressant de remarquer, que le nombre 7 des types, que nous indiquons en Amérique, est presque identique avec celui des 8 types, qui ont fourni des espèces communes aux contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Cependant, plusieurs de ces types ne sont pas identiques, comme on peut le voir en comparant les tableaux 5. B. et 7. B. Quant au nombre des espèces, le chiffre de 31 Orthocères est peu éloigné du chiffre 25, qui a été indiqué pour le même genre, dans la grande zone septentrionale d'Europe. Voir ci-dessus (p. 188). Pour le genre Cyrtoceras, le chiffre 7 des espèces américaines est presque double du chiffre des espèces européennes, établissant des connexions dans la zone septentrionale comparée. 2. Le nombre total des formes spécifiques, communes à diverses régions en Amérique, s'élèvent à 50. Nous rappelons, que le chiffre des formes qui se répètent dans les contrées de la grande zone septentrionale, en Europe, est de 41. Voir ci-dessus (p. 187). On peut être étonné du rapprochement de ces nombres, comme de ceux que nous venons de comparer. Ily a cependant une très grande différence, entre les deux zones septentrionales sous le rapport de leur richesse en espèces distinctes. En effet, nous avons constaté ci-dessus (p. 158) que la zone du Nord de l'Amérique en possède 387 et la zone du Nord de l'Europe seulement 256. Ainsi, le nombre des espèces établissant des connexions entre les divers parages de chacun de ces océans siluriens, n’était pas en proportion directe avec celui des formes, qui existaient dans leurs eaux. 3. La fréquence géographique des espèces est indiquée dans la dernière colonne à droite de notre tableau 7. B. On voit, qu'en général, cette fréquence est peu multipliée. La forme qui prédomine, sous ce rapport, est Endoc. Proteiforme, observé dans 8 contrées. Vient ensuite Orth. multicameratum, reconnu dans 7 régions. Orék. fusiforme et Gonioc. anceps offrent 6 répétitions horizontales. Orth. junceum et Orth. tenuifilum occupent le quatrième rang, par 5 répétitions. Les autres espèces ont une fréquence moindre et il faut remarquer que 25 d’entre elles, ce. à d. environ # du nombre total 50, ne sont connues que dans 2 régions. Ce fait nous indique suffisamment, que les connexions spécifiques étaient, en somme, peu multipliées entre les divers parages du grand océan silurien, occu- pant le Nord de l'Amérique. Quelques formes seulement semblent avoir joui du privilége d'exister à la fois sur un plus grand nombre de localités, géographiquement espacées. 4. Le nombre des espèces établissant des connexions spécifiques dans chaque contrée est indiqué au bas de la colonne correspondante, dans notre tableau 7. B. On voit, que les deux contrées qui prédominent sont: le Canada et l'Etat de New-York, qui possèdent l’un 33 et l’autre 32 espèces, qui se retrouvent dans divers pays. Les contrées placées au second rang sont le Wisconsin qui offre 19 espèces et l'Illinois 12. Les autres Etats n’en présentent que 8, au waæimum. La plupart de ces derniers ne possèdent point d'espèces propres, mais seulement des formes identifiées avec des Céphalopodes de New-York. L'égalité presque complète du nombre des espèces établissant des connexions spécifiques, dans le Canada et l'Etat de New-York, ne correspond pas à une richesse égale en formes de cet ordre, puisque le Canada en possède 171 et l'Etat de New-York 127. Ce fait confirme l'observation que nous venons de présenter tout à l'heure, en comparant les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique. (p. 197). Il paraît donc constant, que le nombre des formes spécifiques, qui ont joui du privilége d'exister dans des parages divers d’un même océan silurien, n’était pas en proportion directe avec le nombre des espèces coexistantes dans cet océan. 198 Connexions génériques et spécifiques. Résumé numérique des connexions spécifiques entre les zones siluriennes. Tabl. Nr. &. les contrées et entre Tableaux à comparer (Nr. 3)]- (Nr. 4) [ON 5)] (r.6) GDleel, lin | Espèces A | 2 2 À |=: Espèces communes entre les a ARS a SE exclusivement 1518 |£5 |$8 propres = n Fe D] ÉETR deux zones d'Eu- contrées | deux Teen trées de la 8 £, E LÉ Ra de la |rope et nommées | de la tentrionales et | se mu o |SS a Ke) Lac dans la zone (ére nommées en Res | ë Ë) = 5 ES S£2 à chaque à chaque d'Europe = = | parpe - ie | d'Amérique | 5 8 £® ÉÉE ES contrée | zone centrale sep entr. | urope mer. | | æm Lo Numér. d'ordre des colonnes (CROIENT) (7) (8) | (9) | (0) | (11) | (12) | (13) EEE —_— "nn ER RE VS OO OU COUCOU On RE M ER A ER NE | | | Grande zone centrale d'Europe. | | | | | | IL Bohême Le) 20 20 3 123 | 979 | 962 Rance AC nr NE een 163 M 43417020 1267 Il. Espagne | Da | 2 2 3 1 || 989 |IV. Portugal le eve Fo Den? VAS Ardaigne ere lente AT 3 1 2 | 16 | 14 | 34 1023 Grande zone septentrionale | | | d'Europe. | | H. ANBICLONTE De CT Re | | | | IL Ecosse ne NUS \ Ë tu 30 LAS 47 8 39 | 92 | 53 | TANT TAF RENE | | IV. Norwége Een ONE 5 29 4 | 25 | 33 S \._ Suède MESA CRE Me EC 23 | 7 | 16 | 35 | 19 | \I. Russie DEN EE CA KE RS | 32 | 6 | 6 47 9 | 38 | 107 | 69 NL Turin ge ee e4 es Dolto ae SAN SEEN [186 |& = | | | MSEranconies Mets | 0 Rs A DIU SEL 8 SAMOA a Le | 1 1 2 2 2 : X. Harz SRE RP SE À Nes RCE M ee JE au Jl Allemagne NP TEEN 5 23 1 24 24 | 47 | 23 IRISHOUAN ACER CREER Pr | 1 1 2 1 | | 156 | 342 Grande zone septentrionale | Amérique. | |. Terre-Neuve . É | | 3 3 3 | 23 | 20 | [IL Acadie PR EE D 7e] AR Ne NE MENFELE 2 10 8 (II. Canada . 7 | 110023 00/44 1100331) 138 |IV. Nouvelle Bretagne . à LORIE | A Bo de Î L'MPRRS 1 3 2 FAINE-Vork Et UE Eee | EME E | 4 | 14 32 50 | 12 | 38 | 127 | 89 |VL Wisconsin | 4 5 | 19 28 DIM 58 | 35 |VIL Illinois Ù | | 2 1 | 12 15 1 | 14 29 | 15 VINS Our RE RIRES | nr À | SI PRE | 9 2 a 4 || 320 IX. Tennessée 1 D'2lRRS 11 1 10 | 12 2 IX Vermont | 1 6 sl 1 6 6 |. (XL Michigan . | | 2 8 10 2 8 8 5 XI. Pennsylvanie 1 3 6 10 3 cl 8 1 XII. Jowa . DATA D era | 1 6 re 0 6! 6 - VAN iDnesota 22. le 2 2 2 2 : | AV. Régions arctiques . . . .|. ‘ 1 1 1 T 6 161 | 481 1495 | 1er A Connexions génériques et spécifiques. 199 Le tableau Nr. 8. qui précède, présente le résumé numérique des connexions spécifiques reconnues jusqu'à ce jour entre les contrées et entre les zones siluriennes. Nous allons parcourir ses colonnes, pour en expliquer le contenu: 4. La première colonne, vers la gauche, indique le nombre des espèces, que chacune des contrées de la grande zone centrale d'Europe possède en commun avec les autres contrées de la même zone. On voit, que le nombre de ces formes est peu considérable, surtout si l’on considère la grande richesse de la Bohême, type de cette zone. Toutes ces espèces sont énumérées nominativement dans le tableau Nr. 3. A. B. qui précède. (p. 181). 2. La seconde colonne indique le nombre des espèces primitivement observées et nommées dans la grande zone centrale d'Europe et reconnues postérieurement dans la grande zone septentrionale du même continent. Elles sont énumérées sur les tableaux Nr. 4. A. 4. B. (p. 182). 3. La troisième colonne expose le nombre des espèces nommées initialement dans la grande zone septen- trionale et reconnues ensuite dans la grande zone centrale d'Europe. Toutes ces espèces sont aussi énumérées sur les tableaux Nr. 4. À. 4. B. En comparant ces deux dernieres colonnes, on voit que les connexions spécifiques entre les contrées de ces deux grandes zones européennes sont très peu nombreuses, ce qui indique la difficulté des communications entre elles, durant les âges siluriens. Notre tableau 4. B. montre que toutes les espèces établissant des connexions entre ces deux zones, se réduisent à 12. 4. La quatrième colonne expose le nombre de toutes les espèces, que possède chaque contrée de la crande zone septentfionale d'Europe, en commun avec d’autres contrées de la même zone. Dans les chiffres de cette colonne, sont comprises toutes les formes quelconques, quelle que soit la contrée de cette zone où elles ont été primitivement nommées. On doit remarquer, qu'en général, le nombre des connexions spécifiques entre les contrées de cette zone sont beaucoup plus nombreuses que celles qu'indique la colonne (1.) entre les régions de la zone centrale. La Russie et PAngleterre paraissent posséder le plus grand nombre de ces connexions, exprimées par les chiffres respectifs 32 et 30. La Norwége et la Suède offrent des chiffres moindres, 19 et 16, mais cependant assez considérables, par rapport au nombre total de leurs espèces de Céphalopodes. Tabl. 5. A—5.B. (p. 184—186). En somme, les chiffres de cette colonne nous enseignent, que les contrées siluriennes situées sur la grande zone septentrionale d'Europe jouissaient de communications relativement faciles entre elles. En effet, notre tableau Nr. 5. B. constate, que le nombre des espèces distinctes, qui ont établi des connexions entre les diverses contrées de cette zone, est d'environ 41, c. à d. presque quadruple de celui des 12 espèces, qui ont joué le même rôle dans la grande zone centrale. : 5. La cinquième colonne indique le nombre des espèces initialement nommées dans la grande zone septentrio- nale d'Europe et postérieurement reconnues dans la grande zone septentrionale d'Amérique. Tabl. 6. A-6. B. (p. 188-190). 6. La sixième colonne montre réciproquement, les chiffres des espèces qui, après avoir été nommées en Amérique, ont été retrouvées dans les contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. On remarquera, que ces chiffres sont tous peu considérables. Les deux plus forts: 7—S8, appartiennent à l'Angleterre. On conçoit aisément, que cette région doit à sa position géographique le #aximum des connexions avec les contrées du nouveau continent. Les mêmes colonnes 5—6 nous montrent, que l'Etat de New-York et le Canada sont les deux contrées d'Amérique qui offrent le plus de connexions spécifiques avec l'Europe. Cependant, on doit remarquer, que le Canada ne possède jusqu'ici aucune espèce initialement nommée en Europe, tandisqu'il en présente 11 primitivement nommées en Amérique et reconnues ensuite dans les régions européennes. L'Etat de New-York fournit 14 formes de cette dernière catégorie et 4 de la première, c. à d., ensemble 18 espèces communes avec la grande zone sep- tentrionale d'Europe. Cette supériorité numérique par rapport au Canada, sous le rapport des connexions spéci- fiques, contraste avec la position relative de ces contrées vis à vis l'Europe, comme aussi avec leur richesse respec- tive en Céphalopodes. N. B. Il est intéressant d'observer, que le nombre des espèces communes entre la grande zone centrale d'Europe et les contrées d'Amérique se réduit à une unité, savoir: Orth. annulatum Sow. Nous navons pas cru nécessaire, d'établir une colonne spéciale dans notre tableau, pour constater ce fait. D’après notre tableau 6. B. le nombre des espèces distinctes, établissant des connexions entre les deux zones septentrionales d'Europe et d'Amérique s'élève à 24 Il est donc double du chiffre de 12 espèces communes entre les zones centrale et septentrionale d'Europe. On voit que ces chiffres sont en raison inverse des distances, mais ils sont en raison directe de la facilité relative des communications. 7. La septième colonne indique le nombre des espèces qui établissent des connexions entre les contrées de la grande zone septentrionale d'Amérique. On voit que les chiffres 33—32 sont presque identiques pour les contrées du Canada et de New-York. C’est ce que nous avons constaté ci-dessus, dans notre tableau 7. B. Les Etats de Wisconsin et d'Illinois occupent le second et le troisième rang, avec des nombres beaucoup moin- dres, 19—12. Tabl.-7. A—7.B. (p. 192—195). En comparant cette colonne avec la colonne Nr. 4, relative à la zone septentrionale d'Europe, on remar- 200 Connexions génériques et spécifiques. quera, que les chiffres exprimant les connexions spécifiques des 4 contrées principales, sur chacune des deux zones, sont singulièrement rapprochés les uns des autres, savoir: Russie 0e 02 CANTAL EME SES Angleterre . . 30 New-York . . . . 32 Norwége . . . 19 NiSCOnSne Suede. #0. 16 Tino S Ernie Doit on considérer ces rapprochemens comme simplement dûs au hazard? Nous ne saurions l’affirmer, parceque nous ne connaissons pas encore toutes les formes des Céphalopodes, qui caractérisent la période silurienne. Mais, en considérant que les espèces qui établissent des connexions horizontales, sont généralement les plus com- munes dans chaque contrée et par conséquent, les premières qu’on observe, nous sommes porté à croire, que leur nombre ne s’accroîtra pas beaucoup, dans les pays qui ont été déjà diligemment explorés. Ainsi, la similitude des nombres, exprimant les connexions spécifiques pour ces contrées, nous semble destinée à se maintenir à peu près comme nous la constatons aujourd’hui. On ne saurait donc regarder cette similitude comme purement fortuite; mais il nous serait impossible de lui assigner une cause. 8. Dans la huitième colonne, nous présentons pour chaque contrée, la somme de ses connexions spéci- fiques, indiquées, suivant leur origine diverse, dans les autres colonnes placées à gauche. Si lon parcourt la colonne 8 dans toute sa hauteur, on remarquera les faits principaux que nous avons signalés ci-dessus, mais que nous croyons utile de rappeler sommairement, savoir: L'exiguité relative des nombres qui se rapportent aux contrées de la grande zone centrale d'Europe, qui est la plus riche en espèces. Les nombres des connexions notablement plus considérables, dans les contrées de la grande zone septen- trionale d'Europe et d'Amérique. Le rapprochement singulier de ces nombres, si lon compare les contrées principales de chacune de ces deux zones, comme nous venons de le faire. 9. La neuvième colonne indique, pour chaque contrée, le nombre des espèces qui se répètent, parmi celles qui établissent des connexions entre elle et les contrées étrangères, soit dans la même zone, soit dans des zones différentes. Par exemple, pour la Bohême, nous énumérons dans le tableau Nr. 3. À. B., 12 espèces qui lui sont communes avec les autres contrées de la même zone centrale. Mais, si l’on compare les tableaux 5. A. B. et 4.B. on remarquera, que les 3 espèces suivantes: Orth. Bohemicum, Orth. styloideum, Orth. subannulare, qui sont comptées dans le nombre 12, se trouvent aussi parmi celles qui sont communes entre la Bohéme et certaines contrées de la grande zone septentrionale d'Europe. Ainsi, ces 3 espèces sont répétées, c. à d. comptées deux fois dans le nombre total 20 des connexions spécifiques, indiquées pour la Bohême, sur la colonne précédente, Nr. 8. Ces répé- titions doivent donc être déduites des nombres portés sur la colonne (8). Pour chacune des autres contrées, il sera facile de reconnaître, de même, les espèces qui se répètent, en comparant nos tableaux qui précèdent. Il nous semble superflu d'exposer en détail les listes de ces espèces, parmi les connexions de chaque contrée, et nous nous bornons à en donner le chiffre total, dans la colonne (9). 10. La dixième colonne montre le nombre absolu des espèces distinctes, qui établissent des connexions entre chaque pays et toutes les contrées siluriennes quelconques; espèces qu'on peut nommer #igrantes. Ce nombre S’obtient en retranchant du nombre total des connexions spécifiques, indiquées sur la colonne (8) le chiffre des répétitions d'espèces, porté sur la colonne (9). En parcourant cette colonne dans toute sa hauteur, on pourra appliquer de nouveau, quoique sur des chiffres un peu différens, les observations que nous venons de répéter sommairement, au sujet de la colonne 8. Nous rapprochons de nouveau les principales contrées des deux zones septentrionales, pour montrer les remarquables similitudes, entre les nombres de leurs espèces migrantes. RUSSIE IS CATATA EE S 5 Angleterre . . 39 New-York . . . . 38 Norwége . . .25 Wisconsin . . . . 23 SUeTe ee UE TROIS ER RENE 11. Nous rappelons, dans la onzième colonne, pour chaque contrée, le nombre total des espèces distinc- tes qu’elle possède. Ces nombres ont été établis ci-dessus, dans les résumés numériques relatifs à chaque pays et qui font partie des documens de notre Sect. IL. (p. 67 à 108). Ils sont aussi reproduits sur notre tableau com- paratif ci-dessus, p. 158. 12. La douzième colonne est destinée à exposer, pour chaque contrée, le nombre des espèces qui lui sont exclusivement propres, et qu'on peut par conséquent considérer comme autochtones. Il est clair, que les Connexions génériques et spécifiques. 201 nombres de cette colonne se dérivent simplement des nombres correspondans de la colonne 11, indiquant la somme des espèces distinctes, en retranchant le chiffre correspondant de la colonne 10, indiquant les espèces communes avec d’autres régions quelconques, c. à d. les espèces migrantes. En parcourant la colonne 12 dans sa hauteur, on sera induit aux observations suivantes : La Bohême prédomine largement par le nombre de ses espèces autochtones, sur toutes les contrées de toutes les zones, puisqu'elle en possède à elle seule 962, tandisque toutes les autres régions siluriennes réunies n'en présentent ensemble que 506, ce. à d. à peine un peu plus de la moitié du nombre 962. Le Canada est au second rang, avec 138 espèces propres. L'Etat de New-York occupe le troisième rang, avec 89. La Russie vient ensuite avec 69 et l'Angleterre, qui n’en possède que 53, est au cinquième rang. Le Wisconsin est au sixième rang avec 35 espèces. Nous présentons, dans le tableau suivant, les chiffres indiquant la proportion suivant laquelle les espèces migrantes et les espèces autochtones contribuent à constituer la somme totale des espèces distinctes, dans chacune des contrées principales. distinc- | | Espèces | Proportion des espèces Les migrantes autochtones xrande zone centrale d'Europe — Bohême .| 979) { Russie . . | 107 Grande zone Angleterre 92 septentrionale d'Europe Suède . .|| 35 Norwége . || 33 œ lee al Canada Grande zone New-York septentrionale d'Amérique Wisconsin Ilinois | MS » al les rolen colen Le) Les chiffres de ce tableau nous montrent clairement que, parmi toutes les contrées siluriennes, la Bohème est celle où les espèces migrantes se présentent dans la moindre proportion, puisqu'elles ne constituent pas même 2 pour 100 du nombre des espèces distinctes. Au contraire, les espèces autochtones offrent la proportion la plus élevée qu’on connaisse, puisqu'elle dépasse 98 pour 100. Nous rappelons, que les autres contrées de la grande zone centrale ont été peu explorées jusqu’à ce jour et par conséquent, toutes les espèces, qu'on peut supposer Com- munes entre ces contrées et la Bohême, sont loin d’être connues. Cette circonstance explique l’extrême exiguité de la proportion des espèces migrantes, en comparaison de celle que nous constatons dans les autres régions siluriennes. Nous avons rangé les contrées de la grande zone septentrionale suivant l’ordre croissant de la propor- tion des espèces migrantes. La Russie, qui offre le #inimum relatif à cette zone, contraste grandement avec la Bohême, car nous voyons que ses espèces migrantes constituent 36 pour 100, c. à d. plus de } de la somme totale de ses espèces distinctes. Il reste par conséquent une proportion d'environ 64 pour 100 d’espèces autochtones. L'Angleterre vient au second rang, puisque ses espèces migrantes représentent environ 42 pour 100 du nombre total de ses formes spécifiques. La Suède est au troisième rang, parceque la proportion de ses espèces migrantes est de 46 pour 100. La Norwége nous offre le maximum des formes de cette catégorie, puisque leur chiffre s'élève à 76 pour 100 du nombre total de ses espèces distinctes. En somme, la zone septentrionale d'Europe se distingue par la proportion généralement plus forte des espèces migrantes, dans chaque contrée, et par conséquent, par la proportion généralement plus faible des espè- ces autochtones. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, les contrées sont aussi disposées suivant le même ordre croissant. On voit que le Canada offre seulement la proportion de 19 pour 100 d'espèces migrantes. Ses espèces autochtones constituent donc environ 81 pour 100 du nombre de ses formes distinctes. C’est la contrée qui se rapproche le plus de la Bohême. 202 Connexions génériques et spécifiques. Dans l'Etat de New-York, les espèces migrantes s'élèvent à 30 pour 100. Les Etats de Wisconsin et d'Ilinois nous offrent les proportions de 40 et de 48 pour 100, pour les formes de cette catégorie. Il est clair, que le nombre relatif des espèces de l’autre catégorie décroît en raison inverse. En comparant les deux dernières zones, on reconnait aisément, que les espèces migrantes ont joué un plus grand rôle dans la zone septentrionale d'Europe que dans celle d'Amérique. Cette différence deviendra sans doute plus prononcée, lorsque les Céphalopodes du Wisconsin et de l'Illinois seront connus en plus grand nombre, car les-espèces locales se manifestent de plus en plus par la continuité des recherches. 13. La treizième colonne indique la somme des espèces autochtones, qui sont exclusivement propres à chacune des trois grandes zones siluriennes. Ces sommes totales présentent de grands contrastes, déjà connus. La grande zone centrale d'Europe, qui semble occuper la moindre surface géographique, prédomine largement sur les deux zones septentrionales. Sa richesse est plus que triple de celle de l’immense zone septentrionale d'Amérique et elle est plus que quintuple de la richesse connue dans la grande zone septentrionale d'Europe. Cette dernière zone est donc celle qui présente le minimum des espèces autochtones. Proportion des espèces migrantes et des espèces autochtones parmi les Céphalopodes de chacune des grandes zones et de leur ensemble. Au moyen des documens établis dans les tableaux qui précèdent, nous nous proposons maintenant de calculer la proportion, suivant laquelle les espèces migrantes et les espèces autochtones contribuent à constituer le nombre total des espèces distinctes, d’abord dans chaque grande zone, considérée comme une unité géographique et ensuite dans leur ensemble. La somme des espèces distinctes dans une zone quelconque se compose évidemment du nombre des espèces autochtones de cette zone et du nombre des espèces migrantes qu’elle possède. Le nombre des espèces autochtones pour chaque zone, comme pour leur ensemble, est déjà indiqué dans la 13ème colonne de notre tableau Nr. 8, qui précède. Il nous reste donc à calculer pour chacune des zones le nombre de ses espèces migrantes, tel qu'il résulte des documens exposés dans nos tableaux. Grande zone centrale d'Europe. Espèces migrantes entre les limites de cette zone. Tabl. 8. A. B. . . . . . . . . . . 12 id. transmises à la zone septentrionale } RÉ ue TRE 5 ; ; : Tabl. 4. B. id. reçues de la zone septentrionale J CEA Me 2e MORE à 7 enSEMDIER ES CE NA Répétitions d'espèces à déduire. Tabl. 3. A. B.—4. B.. « . à. à 0 . . è ne. à 3 Nombrertotal"deslesDeces aiorantes Ne NP EE NEC RC NS CR EE 2 En ajoutant le nombre des espèces autochtones. Tabl. 8.. . . . . . . . . . . . . . 989 On obtient la somme totale des espèces distinctes de cette zone . . . . . . . . . . . 1010 Grande zone septentrionale d'Europe. Espèces migrantes entre les limites de cette zone. Tabl. 5. B.. . . . . . . . . . . 41 id. transmises à la zone centrale d'Europe | TT A OO TES ON 7 id. reçues de la zone centrale . . . * . de else ee CIC 6) id. transmises à la zone septentrionale ne | st RTE RC RES k s PREUUNE Tabl. 6. B. id. reçues de la zone septentrionale d'Amérique . f Dr HS ce area LEE eNnSEMDIE RE REC NT Répétitions d'espèces à déduire. Tabl. 4. B.—5. B.—6. B. . . . . . . . . . . AI Nombre:total. des ‘espèces migrantes M. CNP EEE 0 NO En ajoutant le nombre des espèces autochtones. Tabl. 8.. . . . . . . . . . . . . . 186 to . 252 On obtient la somme totale des espèces distinctes de cette zone . . . . Connexions génériques et spéciliques. 203 Grande zone septentrionale d'Amérique. Espèces migrantes entre les limites de cette zone. . . TA DIET RD CE re emo D id. transmises à la zone septentrionale d'Europe REED er AA ©: 16 id. reçues de la zone septentrionale d'Europe . PS He PRET CE AC RE M ET 8 id. reçues de la zone centrale d'Europe (p. 199). . . . . . . + + + + + + + - 1 mem bIBUE 29 MR Ven E TON | Répétitions d'espèces à déduire. . . . . . Tabl. 6. B.—7. BD AIO ERP LE Total des espèces migrantes . . . . . . . . . - : . CNRS Se NES | TS En ajoutant le nombre des espèces autochtones. . + . . + TA SEP Te ce CU 20 On obtient la somme totale des espèces distinctes de cette zone . . . . . . . . . . . 581 Ensemble des trois zones considérées. Le nombre des espèces migrantes se compose comme il suit, d’après nos tableaux précédens : Entre les limites de la grande zone centrale d'Europe. . . . . Tabl. 3. A. B.. . . . . 12 Entre les zones centrale et septentrionale d'Europe. . . . . . . Tabl. 4. B.. . . . . 12 Entre- les limites de la grande zone septentrionale d'Europe. . . Tabl. 5. B.. . . . . 41 Entre les zones septentrionales d'Europe et d'Amérique. . . : . MADIMONB PE EC RE Entre les limites de la zone septentrionale d'Amérique. . . . . Tabl. 7. B.. . . . . 50 Entre la zone centrale d'Europe et l'Amérique (p. 199) . . . . - . . . ensemble 1-0 5-40 Il faut déduire de ce nombre celui des répétitions des espèces savoir : Répétitions entre les tableaux 3. A. B.—4. B.. } id. AE Dolto 3 id. HEAR 08 DM AL RO ps et aout AN ST NAS id. Te en QUE: id. TAB ADO) PRE La différence entre les nombres 140 et 28 est de . . . . . . « . «+ + + + + «+ + *« : 112 Elle indique le nombre total des espèces migrantes, distinctes, dans l’ensemble des trois zones. En ajoutant le nombre des espèces autochtones de ces trois zones. Tabl. 8 . . . : . 1495 On obtient la somme totale des espèces distinctes des Céphalopodes dans les trois Zones CONSTANT ne etes ee SOON. Me ET) . 1607 Au moyen des élémens que nous venons d’établir, il est aisé de calculer la proportion des espèces migran- tes et celle des espèces autochtones, parmi les Céphalopodes qui existent sur chacune des grandes unités géogra- phiques que nous étudions. Les résultats de nos calculs sont indiqués sur le tableau suivant: rt, T Espèces | Proportion des espèces | distinctes migrantes | autochtones Grande zone centrale d'Europe . . Grande zone septentrionale d'Europe . . Grande zone septentrionale d'Amérique Ensemble de ces trois zones . . 52 |-55 —0.26 [252 D’après ce tableau, on voit que, dans la grande zone centrale d'Europe, qui possède le plus grand nombre d'espèces distinctes, c. à d. 1010, la proportion des espèces migrantes est de 2 pour 100. C’est un minimum très inférieur aux chiffres que nous trouvons pour les autres zones. Cette proportion est à peu près la même que celle qui vient d’être indiquée pour la Bohème, dont l'influence prédomine dans cette zone. Par contraste, le nombre des espèces autochtones s'élève au maximum de 98 pour 100. Nous avons déjà indiqué la cause de ces résul- tats extrèmes. 26 2041 Connexions génériques et spécifiques. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, qui possède le moindre nombre d'espèces distinctes, c. à d. 2592, la proportion des espèces migrantes présente, au contraire, le #aximum jusqu'ici connu de 26 pour 100. Par conséquent, nous trouvons pour ses espèces autochtones le »éximium de T4 pour 100. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, dans laquelle nous comptons 381 espèces distinctes, la » proportion des espèces migrantes est de 16 pour 100. Ce chiffre n'atteint pas les ? de celui que nous venons de signa- ler pour la zone correspondante en Europe. La proportion des espèces autochtones en Amérique est de 84 pour 100. Ces rapprochemens nous montrent, qu'il n'existe aucun rapport général et constant entre la somme des espèces distinctes d’une zone quelconque et le nombre de ses espèces migrantes. Nous devons donc concevoir, que ce nombre très variable et irrégulier a été influencé par les circonstances locales, telles que l’espacement des con- trées considérées, la configuration et la profondeur des mers. la direction des courans et autres causes que chacun peut imaginer. En considérant l’ensemble des trois grandes zones, que nous étudions, on voit, que la somme totale de leurs espèces distinctes s'élève à 1607 et que la proportion des espèces migrantes, calculée pour cet ensemble n'offre qu'une moyenne de 7 pour 100. Il reste donc, par contraste, une proportion de 93 pour 100 d'espèces autochtones. En comparant les chiffres qui expriment la proportion exigue des espèces migrantes et la proportion très prépondérante des espèces autochtones, on ne peut s'empêcher de remarquer, combien les observations positives et successives de la science nous éloignent de l'opinion de nos devanciers, qui supposaient que, durant les temps paléozoiques, les formes animales étaient presque toutes identiques, sur la surface du globe. Nous sommes loin de considérer comme définitives les proportions indiquées pour les espèces autochtones dans la somme des espèces distinctes de l’ordre des Céphalopodes, durant la grande période silurienne. Diverses causes doivent influer sur ces proportions. D'un coté, l'exploration plus complète de diverses contrées, figurant sur nos tableaux, peut contribuer à augmenter le nombre des connexions spécifiques c. à d. des espèces migrantes. Mais, d'un autre coté, l'étude plus approfondie des formes considérées aujourd’hui comme identiques, dans diverses régions, peut diminuer le nombre des identités supposées. Enfin, la découverte de nouvelles contrées siluriennes ne peut manquer d'introduire dans la science une nouvelle série d'espèces autochtones. Or, l'expérience nous enseigne que, partout, les formes de cette catégorie sont constamment plus nombreuses que celles des espèces migrantes. Quel que soit le résultat final de ces influences opposées, on peut concevoir, que la proportion de 7 pour 100, représentant les espèces migrantes parmi les Céphalopodes siluriens, n’éprouvera pas de très grandes oscillations. Nous prions le lecteur de remarquer que, dans la dernière colonne à droite du tableau qui nous occupe, (p. 198), nous indiquons la somme totale des espèces distinctes de Céphalopodes, qui sont connues dans les zones considérées, en Europe et en Amérique. Mais, en dehors de ces zones, nous avons énuméré sur nos tableaux, sous le titre de Contrées diverses, THimalaya et la Tasmanie. Chacune de ces régions n’a fourni jusqu'ici que 6 espèces distinctes de Céphalopodes, qui sont indépendantes de celles qui appartiennent aux trois zones comparées. II. Connexions verticales résultant de la propagation de certaines espèces de Céphalopodes à travers les formations siluriennes. Les connexions verticales établies par les espèces sont de trois ordres différens, suivant que l’on consi- dère leur étendue à travers les subdivisions stratigraphiques que nous nommons: bandes, étages et divisions. I. Connexions spécifiques entre les bandes. La Bohême est la seule contrée dans laquelle nous puissions distinguer ces subdivisions du troisième ordre, qui sont très bien caractérisées dans notre bassin, parleur apparence pétrographique, par leur puissance verticale et surtout par les espèces exclusivement propres à chacune d'elles. Il est même très vraisemblable, que la plupart de nos bandes, si elles avaient été observées dans d’autres contrées, auraient été décorées du nom de groupe ou étage. Nous croyons donc intéressant, d'exposer dans le tableau qui suit, les nombres qui indiquent les princi- pales connexions spécifiques, par lesquelles nos bandes sont reliées entre elles. Nous sommes obligé de négliger quelques unes de ces connexions, pour ne pas compliquer outre mesure notre tableau. Nous prions le lecteur de jeter en même temps un coup d'oeil sur notre tableau des intermittences, ci-dessus p. 170. Les bandes sont disposées suivant leur ordre vertical et le nombre des espèces communes à deux bandes est indiqué au milieu de l’accolade qui les réunit. Connexions génériques et spécifiques. 05 Tableau des connexions spécifiques entre les bandes du Bassin silurien de la Bohème. La première colonne à gauche présente les connexions immédiates, qui ont lieu entre les bandes conti- vues, tandisque les autres colonnes montrent les connexions entre les bandes plus ou moins éloignées les unes des autres. En parcourant nos tableaux nominatifs, (p. 9 à 29) le lecteur pourra aisément reconnaître toutes les espè- ces qui se propagent verticalement dans notre bassin. On remarquera, que les connexions spécifiques sont très rares entre les bandes de notre étage D, renfer- mant notre faune seconde. Elles sont, au contraire, relativement fréquentes entre les bandes formant la base de la division supérieure, parceque celles-ci sont beaucoup plus riches en Céphalopodes. On voit que les bandes supé- rieures, moins riches, offrent peu d'espèces communes entre elles. Les bandes e 1—e 2 sont reliées ensemble par le nombre »aximum des connexions spécifiques qui est de 68, d'après le tableau qui précède. Ce nombre représente 0.46 du nombre total des 149 espèces, qui ont existé dans notre bande e 1. On voit aussi, qu'entre les bandes e 2—f1, il existe 21 espèces communes. Elles repré- sentent 0.03 de la somme totale des 665 espèces, que renferme la bande e?2. Il y a donc de grandes différences entre les connexions relatives aux bandes successives. Il serait inutile de calculer leur proportion pour chacun des horizons. Mais, il est utile de connaitre la proportion moyenne entre les bandes qui composent notre série verticale. Or, notre tableau montre que le nombre total des espèces établissant ces connexions, est d'environ 105, en ne considérant que celles qui sont communes à deux bandes contigues. Le rapport entre ce nombre et la somme de 979 espèces connues dans notre bassin, 193 — 0.10. à peu-près. Cette proportion serait légèrement augmentée, si nous tenions compte des espèces communes à deux bandes non contigues. Dans tous les cas, on doit remarquer, que cette proportion est presque identique avec celle qui exprime la moyenne des connexions spécifiques entre les étages, ainsi que nous allons le constater, pour l’ensemble des régions siluriennes p. 206. 206 Connexions génériques et spécifiques. II. Connexions spécifiques entre les étages. Nous avons réuni, dans le tableau suivant, les chiffres qui indiquent, pour les principales contrées, le nombre des apparitions d’une même espèce dans deux étages superposés, d’abord dans la faune seconde, puis dans la faune troisième, considérées isolément. La troisième colonne montre la proportion des formes qui se propagent de la faune seconde dans la faune troisième, dans 3 de ces contrées. Nous ferons connaître séparémment le nombre des espèces qui traversent plus de deux étages sans inter- mittence. Nous avons déjà exposé ci-dessus les noms des espèces intermittences (p. 170.) =: RS Réapparitions | Entre la div entre les étages Enr dans la faune | dans la fane ||la div. supé- II III rieure Bohême . . ere SL 0.055 — 0.03 Angleterre . . D. : ? — 0:28 | — 0.12 NOrWÉSENS RTE or: : 0.61 Suède . . re Ë He Russie . prenais > = 0.04 Canada . 22 . AS New-VOrR een mile 0:02 Wisconsin . . . = 25 — 0:00 Pour chacune des contrées qui sont comprises dans ce tableau, le nombre des espèces distinctes dans chaque faune générale et le nombre des espèces communes à divers étages, ont été établis ci-dessus, dans les résumés numériques correspondans; Sect. II. Chap. 2. Le dernier de ces nombres constitue le numérateur des fractions relatives à chaque contrée, tandisque le premier en forme le dénominateur. Les rapports calculés expriment la proportion moyenne des réapparitions, dans chacune des faunes seconde et troisième pour chaque contrée. Les rapports numériques indiqués sur le tableau qui précède, nous montrent, que les connexions spécifiques, dans le sens vertical, entre les divers étages d’une même division silurienne, sont généralement peu considérables. Nous devons faire abstraction de la Norwége, dans laquelle des subdivisions stratigraphiques, qui présen- tent exactement, suivant M. le Prof. Kjérulf, les mêmes formes de Céphalopodes, ont été considérés comme des étages distincts. Nous ne pouvons pas cependant regarder ces étages comme ayant une valeur équivalente à celle des subdivisions qui portent ce nom, dans les autres contrées siluriennes. En faisant abstraction de la Norwége, on reconnait qu'en Europe, le #aximum des connexions spéci- fiques se trouve en Angleterre, où il est de 0.28, dans la faune troisième. Une proportion presqu'égale, €. à d. 0.29, existe au Canada dans la faune seconde et constitue également le maximum connu dans les contrées américaines. Le minimum de cette proportion s’abaisse jusqu'à 0.02. Nous l’observons en Russie, comme dans l'Etat de New-York. Ainsi, sous le rapport du minimum comme du maximum, nous trouvons une parfaite harmonie entre les contrées siluriennes des deux continens. Si l'on calcule pour chacune des deux divisions, en particulier, y compris la Norwége, la proportion des connexions spécifiques, on trouve que la moyenne des rapports indiqués, sur notre tableau est d'environ, 0.21 pour la division inférieure. De même, la moyenne relative à la division supérieure est d'environ 0.07. En considérant l’ensemble des deux divisions, la proportion moyenne s’élève à peine à 0.10. On voit done qu'en considérant les étages, dans les principales contrées siluriennes, la proportion moy- enne, générale, des connexions spécifiques établies par les Céphalopodes, dans le sens vertical, entre des étages contigus, ne dépasse pas ;, du nombre total des espèces, qui ont existé dans chaque contrée. C’est à peu près la proportion moyenne, que nous venons de déterminer pour les réapparitions entre les bandes de la division supérieure, en Bohême. L’harmonie de ces résultats mérite d’être remarquée. Par exception, quelques espèces, douées d’une vitalité plus résistante aux changemens du milieu ambiant, se sont propagées verticalement à travers plusieurs étages. Nous indiquons les principales, en Europe et en Amé- rique. On remarquera que, parmi elles, il y en a qui n’ont existé que dans une seule région, comme celles “e la Bohême. Connexions génériques et spécifiques. 207 Bohême TT = 3 ATP ReR Genres et Espèces 1 ETULE | Tu | principales did5letje2}r1r2lgt1g2g3nt[h21h5) | Goniatites . . . . . Haan. | Il 1. fecundus + : . . Barr. ED 1 | PRE | ES 9 CN EE DE EN (+1 .1.110—11—17 DMDIEDEIUS EN -ADAIT. EN EE ONE |. ++. + GPAVETDR Rene DATES | Orthoceras . . . . . Breyn. | | 1. capillosum . . . Barr. EAU VO OA EN Et A EE EE HA cc il | 325—357—394 ANOUICe Ne PAT . HA) PEN EN EEE 12| duplex . . . Wabl. | Tres Esp: 13| duplicatum . . Hall.| N. Y. 14 Eoum. Wy. Edgell.| Angl | 15] gemelliparum . Hall. | N. Y | 16} hasta . . Eichw.| Russ 17] impressum . Eichw.| Russ 18| insulare . . . Barr. | T. Neuve 19] lativentrum . Hall.| N. Y. | 20] Jongissimum . Hall. | N.Y.Can. , 21| magniventrum Hall. IN AY 22] id. Var. . . . Hall| N.Y. |. 23| Marcoui. - .Barr.| (Can. | | 24! megastoma . Eichw.| Russ. | 25] multitubulatum Hall. | N.Y.Can. | 26} novator . . . Barr.| Boh. | 27| peregrinum .Barr.| Bob. ; 28| piscator . . . Bill. | T. Neuve 90) Pr a : | [RÊE Can. 29! Proteiforme . Hall. pos Il || Peu. Jow.Jil. 30| 5d.N. elongatum Hall. | N. Y | 31] rapax . . Bill| Can. De 32| regulus. . . Eichw.| Russ .| 83| Reinhardi , .Boll.| All. ton) | 34| remotum . . Eichw.| Russ #| 35| Rottermundi . Barr. | Can. 36! subcentrale . . Hall. | NY.Wis.Jow 37| telum . . . Eichw.| Russ. 88| trochlèate* : . His. | Ÿ Norw. ÜRuss. AU. | : J Suede, All. | 39) vaginatum . Schlot. | | Norw.Russ | Ang!. 40! vertebrale . Eichw.| Russ. All. A BDr ee UE Vern.| N. Y. [l 48. 5. c. Gonioce- IMbras tr. (Hall [A Y. Can. 1! anceps. . . . Hall. re : 2| occidentale. . Hall.| Wisc. | 49. s. g. Huronia | Stok. 1| Bigsbyi . .:. Stok. Can. 2| Canadensis. . Bill. Can. 8| minuens, . . Barr. Can. | 4! obliqua . Stok. Can. 5| persiphonata . Bill. | .. . . Can. 6! Portlocki :.…. Stok.| . . . . | Can. 7|| turbinata . . . Stok. Can. 8| vertebralis . . Stok. Can. 9| sp. . Stok. || - Can. | 10) sp. . Stok. Can. 20. Phragmoce- ras . . . . Brod. | | Campulites (pars) | Desh. | | Nautilus (pars) His. | 1} Angelini . . . Barr. Suède DNNNNDNN 12 Le] ©9 Co A 1 © OÙ © Dr Cd || 50] © D © 0 Répertoire. | | | semipartitum . Sow. 22, Trochoceras | Barr. Hall. Inachus (pars) His. aequale . . . Barr, aequistriatum Barr, lamicum . . . Barr. |anguis. . | Faunes siluriennes Genres et Espèces | Phragmoceras (suite.) baro . Barr. | | bellatulum . . Barr. || . bicinetum . . Barr.| . biimpressum . Barr. | | Bolli . Barr. | | Broderipi . . Barr. callistoma . . Barr. | comes . . . . Barr. | complanatus . His. | . | Conradi . . . Barr. contractum . . Salt. desideratum . Barr. devonicans. . Barr. discrepans, . Barr. | Forbesi . . . Barr. 7| globulosum. . Barr. | gutturosum. . Barr. . Hector . Bill. imbricatum. . Barr. infaustum . . Barr. |insolitum . Barr. labiosum . . . Barr. | longum . Barr. Lovéni . Barr. nautileum : . Sow. | Nestor. . . . Hall. Panderi . . . Barr. pavidum . . . Barr. perversum . . Barr. id. Var, sub-recta Barr. id. Var. falciformis Barr. | pigrum . Barr. De | praematurum . Bill, Can. | princeps . . . Barr. || - . | problematicum Barr. . pusillum . . . Barr. | pyriforme . . Sow. 50 | rectiseptatum. Roem.|| All. Tex MERE ME Barr AIRE rimosum, . . Barr, saturum .. . Barr.| . sublaeve . . . Barr.|| . Suessi . . . . Barr.|| - . , | sulcatum, . . Barr, Verneuili . Barr. | ventricosum . SOWw. ||. … … vetus . Barr. | sp. ind. . Honeym.| . . Spin laid | | sp. ind.. . . Schm.| . . | tr 21. Tretoceras Sal. | Orthoceras(pars) Son. |bisiphonatum .Sow.| Angl. |parvulum . . Barr.| Bob. BATTRE, I Boh. Bob. Ang], Bob. Boh. Bob. Bob. Bob. Boh. Boh. Suède Boh. Anpol. Bob. Boh. Boh. Boh. Boh. Boh. | Can. Bob. Boh. Bob. Boh. Boh. Bob. Angl. Wise. Boh. | Boh. Boh. Bob. Bob. Boh. Boh. Boh. Angl. Bob. Boh. | Boh. Boh. Boh. Boh. Augl. Norw, Wise. ? Boh. Suède Acad. Nas Russ, Bob. Bob, Boh. Bob. Nr.| Genres et Espèces Faunes siluriennes TRE Trochoceras (suite.) 5| anomalum . . Barr.| . Boh. 6| Archiaci. . . Barr. 3 Bob. 7| arietinum . . Barr. Boh. 8! asperum . . . Barr. Bob. 9] Bannisteri .W. M°|l. JI. 10|'clava.- ©. Barr. Bob. HIICHOE SAT E Hall. NES 12| costatum . . . Hall. OBS 15| costatum . . . His. Suède 1837 14|Nérassius "Barr. |... Boh. | 15] Davidsoni . . Barr. tree Boh, | 16] debile. . . . Barr. Boh. | 17] degener . . . Bar. Boh. | 18] Desplainense M°Ches. Wisc. 19] discoideum . Hall. N° 20| disjunctum. . Barr. Boh. 21| distortum . . Barr. 5 Boh. 22| eugenium . . Hall. N°aY, 23 flexum . . Barr | Boh. | 24! Gebhardi . . Hall. | RUN NS 25| giganteum . . Sow. Angl. Russ.| 26| Hoernesi +. . Barr. Boh. 27| imperfectum . Barr. | . . . . Boh. | 28] incipiens. . . Barr. | T. Neuve | . . . . 29| inclytum .. . Barr. Boh. | 30] interstrialis . Barr. Bob. 31| mancum . . . Barr. ; Boh. 32] minus . . . . Barr. Bob. 33| mirandum . . Barr. - Boh. | 34] modestum . . Barr. Boh. | 35) mulus.. - ... Barr. Bob. 36| nodosum. . . Barr. Boh. | 87] notum . . . . Hall. . JII. | 88] oxynotum . . Barr. Bob. 39| optatum . . . Barr. + Boh. 40| pingue. . . . Barr.| Boh. | 41} placidum . . Barr.| - Boh. | 49] postulatum. . Barr. Boh. 43| priscum . . . Barr. . Boh. 44| pulchrum . . Barr. 5 Boh. 45| rapax . . . . Barr. | . Boh. 46| regale. . . . Barr. ô Boh. 47|| Sandbergeri . Barr. Boh. 48] secula . . . . Barr. Bob. 49| signatulum ,. . Barr. Boh. 50| simplex . . . Barr. || . . . , Boh. 51| simulans . . . Barr.| . . . , Boh. 52] speciosum . . Barr. Û Boh. 53| tardum.. . . Barr. Bob. 54|| transiens. . . Barr. ‘ Boh. 55|| trochoides . . Barr. Bob. 56| turbinatum . . Hall. ENS 57| turgescens . - Barr. || - . . . Boh. | 58] sp. Hall] MR ENST nn Famille des Ascocératides. F 23.Ascoceras Barr. Cryptoceras. . Barr. 1| Anticostiense . Bill.| Can. |. ... 2| Barrandei. . . Salt. - Angl. 3] Bohemicum .. Barr. A: Bob. 4| Bronni Barre Boh. 5| Canadense.. . Bill. Can. à Répertoire. 233 -| Genres et Espèces Ascoceras (suite.) | Deshayesi . . Barr. || Goldfussi.. . Barr. invertens .. . Barr. Keyserlingi . . Barr. id. Var. amoena Barr. | Konincki . Barr. Murchisoni . Barr. Newberryi. . Bill. EEE | | | Norwegicum . Barr. singulare . . Barr. Liste des espèces incomplètement déterminées, qui ne sont pas comprises Faunes siluriennes CET | Genres et Espèces | Ascoceras (suite.) | ÿ| Verneuili Dar | 0 Sp. . . Honeym. | . . .. 24. Aphragmites Barr. PATEA D R Er. | . Barr. BuChi- DATA || Salteri Can. Norw. ? le Répertoire. Faunes siluriennes 1 Æ ee x Faunes si es .| Genres et Espèces | Faunes silurienn 25. Glossoceras Barr. desideratum . Bill. gracile 1, Barr, id. Var. curta Barr. Cyrtoceras giganteum Jonesi . marginalis scindens Markoei (Oncoceras) expansum subrectum Orthoceras. aequale ageloideum . anceps . < carinatum?. . circulare . gigas Griffithi Hisingeri . laeve lineatum . longissimum natator . . pyriforme subcentrale . subjunceum substriatum . . subulatum undulobellicinctum complanatoseptum . pseudoregulare pseudospeciosum . velatumi este Faunes siluriennes . Goldf. . M'Ches. . Bill. . Conr. . Eichw. . Castel. . Hall. . Hall. PURE AE | . Hal. AT PC ME eV: | . Emm. . Menegh. . Bill. . + SOW. . SOW ? Hanght. . Bill. . Hall. HAIlL . Bill. . Bill. . SOW. . Münst. Menegh. . d'Orb. . M. W. . Murch. Her EONEI Portl. (Koleoc.) Portl. (Koleoc.) . Portl. Miss. Can. Can. Can. Sard. Il. Il. D. Il. 1861. New. Pal, Foss. Nature générique incert. | 1868. J. J. Bigsby. Thesaurus siluricus. | Publication non indiquée. | 1843. Essai sur le Syst. Sil. de l'Amérique septentr. — horizon incertain. 1852. Pal. of N. Y. I. Fossiles très incomplets, dont la nature générique est incertaine. 1868. J. J. Bigsby. Thesaurus siluricus. Ne pouvant pas remonter à la source | littéraire de ces espèces, pour l'indi- | quer dans nos tableaux nominatifs, | nous avons dû les reporter dans cette liste supplémentaire de notre Réper- | toire. 1843. Rep. of the Geol.] Ces trois spécimens |! Londond. PI. 26 \ mal conservés parais- | et 28. B. sent indéterminables. | 1868, J.J. Bigsby. Thes. silur. Publicat. incon. 234 Répertoire. EN Faunes siluriennes Il III | Orthoceras (Suite.) granulatum . . . . . . . . . . Münst. |. . . .|Franconie|} punctatum . . . . . . . . . . Münst. |. . . .|Franconie 1843. Beiträge III. Endoceras- 2 me Hal: . Cuvieri . . . . . . . . . . . Hall. + + + | 1868. J. J. Bigsby. Thesaurus siluricus. Publication inconnue. Orthoceras . . . . . . . . . Breyn. BeAuMOntiIe ee Eee Cast: Beudantii rte ar mi UaSt. CONICUMM ES RS Pen en US COTE PE EC AC ANT: DESMAVES EEE ee USE DUITÉNOYLR- ee ee en. DCaste ALÉOEME AE ST A CAS te Hercules Ne Re CASE VOD EAST UC ti CASE Essai sur le Syst. Sil. de l’Amér. Sept. p. 24 à 33. PI. 5 à 10. L'horizon de ces fossiles est incertain et la plupart d’entre eux sont nom- més d’après des échantillons très mal conservés, et par conséquent Actinoceras. A Fer ARR ) Cast d’une détermination douteuse. VU VU VU VU VU 0 Ù 0 UÙ Punta eut en ct E A INtOks STORES TRANS Er RE TER CAS Ascoceras JÉÉOLMCR NE RE CICR: es . Lethaea Rossica p. 1192. PI. 49. fig. 18. La description et la figure de ce fos- sile ne nous permettent pas de recon- naître sa nature générique. Mais cer- tainement, il n'appartient pas au genre Ascoceras. Barr. Le tableau, qui suit, présente le résumé numérique de notre répertoire et donne lieu aux obser- vations suivantes : 1. Les types sont rangés suivant l’ordre indiqué ci-dessus (p. 223). Bien que nous ayons suivi l’ordre alphabétique dans chaque famille, les sous-genres sont placés immédiatement après les genres, dont ils dérivent. 2. La première colonne, à droite des noms génériques, correspond à la faune primordiale. Elle est uniquement destinée à rappeler, avec un signe de doute, que la présence du genre Orthoceras a été signalée dans cette faune. Mais, ce fait unique, énoncé par un seul mot, exige confirmation. (Voir ci-dessus p. 62). 3. La seconde colonne indique le nombre des formes spécifiques par lesquelles chaque type est représenté dans la faune seconde. Le genre Orfhoceras prédomine par 262 epèces et le nombre le plus rapproché, 93, appartient au genre Cyrtoceras. ÆEndoceras et Lituites viennent ensuite, l’un avec 41 et l’autre avec 39 espèces. Nautilus est au cinquième rang avec 12 espèces et tous les autres types offrent des nombres inférieurs, jusqu’à l'unité. 4. La troisième colonne expose le nombre des espèces de la faune seconde, qui propagent dans la faune troisième. On peut les diviser en trois catégories : a. Espèces communes à la faune seconde et à la faune troisième, dans une même contrée. Il y en a 11 en Angleterre et 2 en Russie. b. Espèces coloniales, qui n'existent pas dans la faune seconde, et qui passent dans la faune troisième. On en connaît 31 en Bohême, savoir: 30 Orthoceras et 1 Cyrtoceras. ce ke Répertoire. 235 Résumé numérique du Répertoire des Céphalopodes siluriens. Familles EF'aunes siluriennes x [a = Total | Contribution de | chaque genre Espèces pas- | des formes dans la somme distinctes . t dans ls totale de 1622 Genres UISQuE SSDrES I ul “Faune jou par type Oro spécif, Numéros d'ordre des colonnes (1) (2) (OA Er) (5) (6) Famille des Goniatides. LABactrites MoN . . Sandb. 2 |} 0.0012 AOODAUtEN ER RC . Haan. | Types hétérogènes. | 3. Nothoceras : . . . . . . . . Barr. Re 1 QE 0.0006 4. Conoceras . . . . . . . Bron. 1 1 0.0006 :Bathmoceras . 14 210000; Barr. | 0.0012 Famille des Nautilides. GrAdelphoceras PE Barr. Ve: 1 1 0.0006 7. Cyrtoceras . . . . . . Gold£. 93 fut | 285 373 0.2300 CNSS M IBIOCETAR ES. ee die Salt. 6 RS ANT AE 6 | 0.0037 JAGOMPROCELTAS DU 7 . SOW. 5 85 90 | 0.0564 10. GyrO0CEra . Konck. 15 15 | 0.0093 11. Hercoceras DU Bar: 2h 2 SAN 0.0012 DORIATUILES £ . . Breyn. 39 4 43 | 0.0265 13. s.g. Ophidioceras . Barr. 2 6 S 0.0049 | 14. s.g. Discoceras . Barr. 2 SA Das 0.0012 JHANAUIUS EN e . Breyn. te 12 ER RE 9 21 0.0129 9 TEAOMNOCEAS SR PE TEE . Breyn. 1? 262 en 0 638 Soi | 0.5246 17% s.g8. Endoceras + + + . - Hall. al RTE Ce ai | 0.0252 LES AG OMOCCTAS ER: Hall. 2 Ne) ER 0.0012 19. s.g. Huronia . . . Stok. AS 10 | 10 | 0.0061 20. Phragmoceras . Brod. 2 49 AN à ea | 0.0314 DTA DTEOCETAS er. . Salt. 2 1 | 3 | | 0.0018 22 SITTOCHOCErAS A Re eme Pr 1 er | 58 | 0.0357 | | Famille des Ascocératides. | DNA SCOCETASS MC cr Barr. 4 13 | 17 0.0104 DASPADRTAUIMITES NS 0e .- Barr. 2 | 2 0.0012 . Glossoceras | 0.0018 e. Espèces qui ont apparu dans la faune seconde, dans une contrée et qui ont été reconnues dans la faune troisième, dans une autre région. Ces formes sont en petit nombre et, comme les assimilations ont été presque toutes faites sans description et sans figures, elles ne nous semblent pas offrir une complète sécurité et elles n’ont pas été comprises dans nos calculs précédens. Les espèces suivantes sont les principales: . Cyrtoceras . Cyrt. Cyrt. . Orthoceras Orth. Orth. Orth. . Orth. QU 5 RO D GR ATCUATUDL- Ne SOW. . . Angleterre . . Forbesi . . Barr. . . Bohême. macrostomum Hall: . N. York Brongniarti . . Troost.. . Angleterre . calamiteum . . Portl. . Irlande . CUVIErLP . 0e Troost. . . Tennessée . dimidiatum . Sow.. . . Angleterre . . HneAlO PER Münst. . . Angleterre . . Wisconsin. . Angleterre. . Norwége. . Saxe. . . Russie. . - Wisconsin. . Russie. . Franconie. 30 236 Répertoire. Comme il est probable que ces assimilations seront tôt ou tard rectifiées, du moins pour la plupart, elles ne nous semblent pas mériter beaucoup d'attention. 5. La quatrième colonne indique le nombre des espèces par lesquelles chaque type est représenté dans la faune troisième. En général, tous ces nombres sont plus ou moins supérieurs aux nombres correspondans de Ja faune seconde. Cependant, trois types font exception, savoir: Ændoceras, dont les 41 formes ont disparu sans qu'aucune soit connue jusqu'à ce jour, dans la faune troisième; ZLäfuites réduit de 39 à 4 formes et Nautilus de 12 à 9. L'évolution rétrograde de Nautilus, si elle se confirme, méritera d’être remarquée. Le genre Orthoceras prédomine par 638 espèces. Cyrtoceras est au seconde rang avec 285. Gomphoceras tient le troisieme rang avec 85. Trochoceras et Phragmoceras en offrent l’un 57 et l'autre 49. Les autres types varient entre 17 et l'unité. 6. La cinquième colonne montre le nombre total des espèces distinctes, qui représentent chaque type dans l’ensemble des faunes siluriennes, déduction faite des répétitions que nous venons de signaler, entre les faunes seconde et troisième, dans la colonne (3). On voit, que les genres Orthoceras et Cyrtoceras conservent la prédominance relative, que nous venons de leur reconnaître, dans chacune des faunes seconde et troisième. Les autres types prennent à peu près le même rang, que dans cette dernière faune. La somme totale des espèces distinctes dans les faunes siluriennes s’élevant à 1622, les 851 formes du genre Orthoceras en constituent plus de la moitié, tandisque les 373 formes de Cyrtoceras en représentent pres- que un quart. Si l'on ajoute ensemble les formes du genre Oréhoceras : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 851 avec celles du genre Cyrtoceras . . . . . PE SR PR MN PE RP NE EE ATOS 1224 le total dépasse les % de la somme totale des espèces, qui représentent l’ordre des Céphalopodes, durant la grande période silurienne. 7. La sixième colonne montre la proportion, suivant laquelle chaque type contribue à composer la somme totale 1622, que nous venons d'indiquer. Ces contributions varient entre les limites extrêmes: minimum 0.0006 — pour trois types, Nothoceras, Conoceras, Adelphoceras. maæümum 0.5246 — pour Orthoceras. 8. En considérant les familles, nous déduisons du tableau qui précède le nombre des formes spécifiques fourni par chacune d'elles et nous trouvons la proportion selon laquelle elle a contribué à la somme totale 1622, ainsi que l'indique le tableau qui suit: Nombres des | Contribution espèces au nombre distinctes total : 1622 Famille des Goniatides . . . 19 0.0117 | Types hétérogènes . . . . 0.0024 Famille des Nautilides . . . . 0.9723 | Famille des Ascocératides . . 0.0135 Ces nombres nous montrent l'extrême prédominance des Nautilides, par rapport aux Goniatides et aux Ascocératides. Ces deux dernières familles n’ont donc joué qu’un rôle très peu important dans les faunes siluriennes. Cependant, il faut remarquer, que quelques espèces de genre Goniatites ont été très prolifiques. Ce privilége n’a été accordé à aucune espèce, parmi les Ascocératides. Ce fait contraste avec celui de la richesse numérique, qui semble se manifestervhabituellement en faveur des formes les plus simples. Quant aux types hétérogènes, leur rôle a été pour ainsi dire insignifiant, surtout, si l’on considère le nombre exigu des individus, pas lesquels chacun d’eux est représenté. Mais, nous devons rappeler, que les types analogues et peut être identiques: Conoceras et Bathmoceras existant, l’un dans une île du lac Huron, en Amérique et l'autre eh Bohôme, établissent une remarquable connexion entre ces contrées si éloignées, et semblent loin de témoigner en faveur de la filiation et de la transformation. Répertoire. 237 Observation au sujet de l'énumération des formes spécifiques des Céphalopodes siluriens. La cinquième colonne du tableau qui précède, nous montre que la somme totale des formes spécifiques des Céphalopodes siluriens s'élève à 1622. Ce nombre est déduit de ceux des formes exactement énumérées pour chaque type, dans notre répertoire. Nous croyons convenable de montrer la concordance de ce résultat, obtenu de la manière la plus simple et la plus certaine, avec celui auquel nous sommes parvenu en calculant séparément le nombre des espèces autoch- tones (p. 198) et celui des espèces migrantes (p. 202) pour chacune des grandes zones. Voici les nombres obtenus pour les espèces autochtones: Cranderzonencentrale d'EUTODE Re NT CC i- - e0-rtete e-1000 id. SEDIEDMONALE NT EUTONE M Me CR care cel ee CE CR RO id. septentrionale d'AMÉTIQUEN Me. UT ne NN 20 ensemble. 0. .211495 Le nombre total des espèces migrantes, déduction faite de toutes les repétitions, est de . . 112 Sommestotalendes eSpéceS Pour IeRMITOIS ZOIIES et cu LO0T Il reste à ajouter les espèces des contrées diverses non comprises dans les 3 zones (p. 108) . 12 RE ES CS AU LE) Le total ainsi obtenu est inférieur de 3 unités à celui qui résulte de notre répertoire, 1622. Ces trois unités consistent: 1. Dans Orth. regulare, qui à été oublié sur le tableau nominatif relatif à la Suède et par conséquent sur le résumé numérique qui a servi de base à nos calculs. 2. Cyrt. ibex, Sow. et Orth. calamiteum, Portl. ont été nommés en Russie, comme s'ils existaient en Angleterre, tandisque les paléontologues anglais ne reconnaissent pas l'indépendance de ces formes. En les con- sidérant comme empruntées à l'Angleterre dans nos tableaux nominatifs, nous aurions dû les ajouter aux espèces de ce pays, pour çonserver l'exactitude numérique. Mais, on comprendra, que nous ne pouvions pas nous permet- tre l'introduction de ces formes dans l’énumération relative à cette région. D’une autre coté, ne connaissant pas les formes, auxquelles M. le Chev. d’Eichwald à appliqué ces noms, nous ne pouvons pas affirmer qu'elles n’exis- tent pas en Angleterre et qu'elles sont exclusivement propres à la Russie. En présence de ces circonstances, nous n'avons pas pu tenir un compte rigoureux de ces espèces. En ajoutant ces trois unités au nombre 1619, que nous venons d'obtenir, on trouve la somme totale 1622, dérivée du répertoire. Avant de terminer ces observations, nous ferons remarquer, que la somme totale 1622 des Céphalopodes siluriens ne saurait être obtenue immédiatement par l'addition des nombres indiqués pour chaque zone sur les tableaux (p. 158—163). Le total de ces chiffres devrait être modifié, en tenant compte, non seulement des espèces migrantes, communes aux diverses zones, mais encore des répétitions parmi ces espèces, ainsi que nous l'avons fait dans notre calcul. (p. 202—203). ; Revue sommaire des travaux relatifs à l’énumération des Céphalopodes siluriens. Plusieurs de nos savans devanciers ont énuméré les genres et les espèces de Céphalopodes, qui carac- térisent la grande période silurienne. Nous croyons convenable de résumer ici leurs travaux, d’un coté, pour rendre hommage aux efforts de ceux qui nous ont précédé dans cette voie; et d’une autre coté, pour constater les progrès successifs qui ont été faits dans la découverte des formes, qui appartiennent à cet ordre des Mollusques. Nous ne pensons pas devoir remonter par ces souvenirs, jusqu'aux premiers auteurs, qui ont fait con- naître des Céphalopodes, provenant des terrains de transition et attribués aujourd’hui aux faunes siluriennes. Nous avons consacré une notice particulière à chacun de ces anciens paléontologues dans l’aperçu historique, qui précède l'exposition des caractères de chacun des types génériques, que nous décrivons dans le texte de notre Vol. IT. Nous nous dispensons de même de reproduire les listes de Céphalopodes qui ont été publiées par Henri de Ja Beche dans son Geological Manual et par M. de Dechen dans la traduction allemande de cet ouvrage, publiée en 1832, sous le titre de Handbuch der Geognosie. Ces deux savans ayant réuni dans leurs listes les espèces de tous les terrains de transition, en indiquant seulement la localité où elles se trouvent, il serait difficile de séparer exactement les espèces qui sont uniquement siluriennes. Leur nombre est d’ailleurs très restreint. Le premier essai qui a été tenté, depuis la publication du Silurian System, en 1839, pour exposer la richesse de cette période en genres et en espèces de Céphalopodes, remonte à l’année 1842. Il a donc suivi de 30* 238 ï Répertoire. près la fondation de ce systême. Cet essai est dû à deux illustres savans, M. M. le Vt. d’Archiac et Ed. de Verneuil. D'autres paléontologues ont successivement traité le même sujet, d’une manière plus ou moins étendue et sous des formes diverses. Voici l'indication des ouvrages, dont nous allons présenter une succinte analyse: 1842. M. M. le Vt- d’Archiac et Ed. de Verneuil. — Mémoire sur les Provinces Rhénanes. 1849. Prof. H. G. Bronn. — ÆEnumerator Paleontologicus. 1850. Alcide d'Orbigny. — Prodrome de Paléontologie stratigraphique. 1850. Prof. H. G. Bronn. — Lethaea Geognostica. 3°» edition. 1852. Prof. C. G. Giebel. — Die Cephalopoden der Vorwelt. = Céphalopodes fossiles. 1868. Doct. J. J. Bigsby. — Thesaurus Siluricus. Après cette revue, nous rapprocherons les résultats de toutes les énumérations successives, dans un tableau comparatif. 1842. Mémoire Sur les fossiles des anciens dépôts des Provinces Rhénanes, précédé par une revue générale de la faune des terrains paléozoiques et suivi par un tableau des restes organiques du systême dévonien, en Europe.“ Par M. M. le Vte. d’Archiac et Ed. de Verneuil. (Trans. of the Geol. soc. of London. Vol. VI. p. 303. 1842.) Dans l'introduction de ce mémoire, les deux illustres auteurs constatent, qu'ils ont préparé un grand travail intitulé: Spécies général de la Faune des Terrains Anciens. Malheureusement, cet ouvrage n’a pas été publié. Nous regrettons vivement que la science en ait été privée, car, un ouvrage de cette nature aurait établi de la manière la plus positive, la composition des faunes paléozoïques, à cette époque, et il serait d’un grand prix, pour l’histoire des progrès de la Paléontologie. Cependant, M. M. d’Archiac et de Verneuil ont bien voulu nous donner une sorte de dédommagement, en publiant, dans le mémoire cité, un tableau numérique, intitulé: Récapitulation de la faune des terrains paléozoiques, . (p. 308) et en y ajoutant une série de Remarques générales sur les diverses classes. (p. 309 à 335.) Ces documens sont les seuls, que nous puissions invoquer, pour reconnaitre les élémens de l’ordre des Céphalopodes, qui étaient attribués en 1842, aux faunes siluriennes, par les savans auteurs. (Ces faunes ne sont pas distinguées en particulier, mais les trois systêmes silurien, dévonien et carbonifère sont considérés comme consti- tuant, chacun dans son ensemble, une seule unité paléontologique. D'après le tableau numérique (p. 308), nous voyons, que le nombre des genres de Céphalopodes est indiqué comme étant de 20, dans l’ensemble des trois systèmes. Cependant, nous ne trouvons dans le texte que les 15 noms génériques, que nous allons reproduire. Le nombre des espèces indiquées pour le systême silurien est de 82, tandisque 199 sont attribuées au systéme dévonien et 168 au système carbonifère. Ces chiffres constatent un humble commencement pour la richesse en Céphalopodes des faunes siluriennes. Les remarques générales sur cet ordre (p. 326) nous fournissent les renseignemens suivans, que nous analysons pour tous les genres nommés. 1. Nautilus. 4 espèces siluriennes, dont une dans l’île de Gothland, 2 dans l’Esthonie et 1 dans le Grès de Caradoc, en Angleterre. 2. Orthoceratites. 46 espèces siluriennes, appartenant presque toutes à l'Angleterre et à la Scandinavie, Un petit nombre se trouve dans la division silurienne supérieure en Esthonie et en Ingrie, dans les roches de Trenton et dans celles de Tennessée. Les nombres des espèces de ce genre, attribuées aux deux autres systèmes, sont de 47 pour le dévonien et de 42 pour le carbonifere. 3. Cyrtoceratites. Les espèces sont indiquées comme très rares dans le systême silurien et leur nombre n’est pas constaté, tandisque 21 sont comptées dans le système dévonien et 9 dans le systême carbonifère. 4. Phragmoceratites — 4 espèces sont reconnues dans l'étage de Ludlow, c. à. d. dans la division silurienne supérieure, et 2 dans les Calcaires de l’Eifel et de Elbersreuth, également considérés comme dévoniens. 5. Lituites — parmi 10 espèces, 9 sont siluriennes et se trouvent en Angleterre, en Scandinavie et en Esthonie. Répertoire. 239 6. Conotubularia 7. Actinoceratites c AV De AA ; @\Oonoceratites Ces types, c. à d. genres ou sous-genres, sont indiqués comme caractérisant prin- 9. Ormaceratites cipalement les dépôts siluriens de l'Amérique. Mais, le nombre des espèces con- 10. Orthostoma nues pour chacun d’eux, n’est pas exactement déterminé. 11. Spirula 12. Clymenia. — Trois espèces sont indiquées d’après le Prof. Eichwald, comme se trouvant dans les formations siluriennes de l’Esthonie: 39 sont attribuées au terrain dévonien et 1 au terrain carbonifère. 13. Goniatites — est indiqué comme faisant sa première apparition dans les schistes de Wissenbach, considérés comme siluriens. Le nombre des espèces énumérées dans cette formation est de 5, d’après le tableau nominatif des faunes Rhénanes, qui est annexé à ce mémoire. 85 espèces de ce genre sont attribuées au système dévonien et 59 au système carbonifère. 14. Trocholites sont indiqués comme existant dans les terrains siluriens de l'Etat de New-York et S comme offrant une structure analogue à celle de Goniatites. Mais, le nombre de 15. Phragmolites ERP ALES leurs espèces n’est pas mentionné. Nous n'avons aucune connaissance des formes nommées: Phragmolites et Orthostoma, dans les Séate Reports of New York, cax nous n'avons pas eu l’occasion de consulter ces publications. Ces deux genres n’ont été reproduits dans aucun autre ouvrage à nous connu. Les indications de ces 15 types sont les seules que nous trouvons dans les Remarques générales, relatives aux Céphalopodes, sur les pages 326 à 329. On voit, qu'ils sont tous considérés comme représentés dans le sys- tême silurien. Il manque 5 types, pour compléter le nombre de 20 genres, porté sur le tableau de la récapitulation numérique, déjà cité p. 380. Il nous serait impossible de supléer à cette omission. Cette circonstance augmente encore notre regret, déjà exprimé ci-dessus, au sujet de la non publication du Spécies Général de la faune des terrains anciens. Les documens que nous venons d'analyser peuvent se résumer dans les termes suivans: Nombre des types des Céphalopodes siluriens reconnus en 1842 par M. M. d'Archiac et de Verneuil: 15 Nombre des espèces siluriennes, admises par les mêmes savans . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Nous ferons remarquer que, sur ce nombre de 82 espèces, 11 sont indiquées comme se trouvant dans les deux systêmes silurien et dévonien. Nous avons examiné ci-dessus (p. 211—214) les documens relatifs à ces espèces et nous avons montré, que les identités admises ne paraissent pas fondées. Les conclusions générales, déduites de l'étude des faunes paléozoiques, ont induit les illustres auteurs du mémoire qui nous occupe, à formuler 4 lois, qui leur semblaient régler la distribution des espèces, dans le temps et dans l’espace, c. à d. suivant le sens vertical et suivant le sens horizontal. Nous avons eu occasion d'examiner la première de ces lois, établissant que le nombre total des espèces s'accroît toujours de bas en haut dans les trois systêmes. En constatant l’état des connaissances acquises en 1867, nous avons montré, que cette loi ne saurait être appliquée aux faunes paléozoiques, (Sysé. Silur. de la Bohême, Vol. II — texte. p. XXXIIT 1867). Dans la Section III du présent travail, (p. 208) nous avons aussi cherché à reconnaitre, si les espèces des Céphalopodes siluriens présentaient dans leur distribution verticale et horizontale les rapports indiqués par la troisième de ces lois. Nous sommes arrivé à la conclusion, que cette loi n’est pas applicable à cet ordre des mollusques. Nos études antérieures sur les Trilobites et sur les Ptéropodes nous avaient conduit à de semblables résultats. Il w’entre pas dans notre but de discuter les deux autres lois établies en même temps et qui paraissent être seulement des corollaires. dérivant des deux lois principales, que nous venons de mentionner. En rendant un sincère hommage aux mérites éminents des deux auteurs de ces déductions théoriques nous devons faire remarquer, qu’en 1842, on ne connaissait encore, pour ainsi dire, que les premiers rudimens des faunes paléozoiques. En effet, la récapitulation numérique citée indique seulement l'existence de 2698 espèces, dans l'ensemble des trois systêmes silurien, dévonien et carbonifère. (p. 308). Pour faire ressortir l’exiguité de cette somme, il suffit de constater, que les seules faunes siluriennes présentent aujourd’hui plus de 10,000 formes distinctes. Les efforts des deux hautes intelligences associées en 1842, pour déduire des faits alors connus les grandes lois de la nature, qui ont régi la distribution verticale et horizontale des êtres paléozoïques, ne pouvaient suppléer au manque des documens scientifiques. La lutte n'était pas au dessus de leurs forces ; c'étaient les armes qui leur faisaient défaut. Nous empruntons ces termes expressifs au jugement récemment porté par le Vt. d’Archiac, (Paléont. de là France. p. 648. 1868) sur le mémorable ouvrage de Bronn, couronné en 1857 par l’Académie des sciences de Paris, comme répondant aux questions qu'elle avait proposées en 1850, savoir : 240 Répertoire. Etudier les lois de la distribution des corps organisés fossiles, dans les différens terrains sédimentaires. suivant l'ordre de leur superposition, etc. A ce sujet, le Vt. d’Archiac ajoute avec une parfaite justesse: On ne pouvait pour résoudre ces questions suppléer à l'insuffisance notoire des matériaux existans: car les matériaux bien plus nombreux, que l’on possède ajourd’hui, sont loin de fournir encore les élémens pour une solution, même partielle, que prévoyait aussi le programme." (Jbid. p. 649.) Il nous semblait, en lisant ces observations pleines de sens, que l’auteur n'avait pu manquer, dans son for intérieur, de les appliquer aux conclusions de son mémoire de 1842. Nous avons donc été très étonné, en arri- vant à la page 656 de la Paléontologie de la France, d'y retrouver le Tableau sommaire de la faune de transition en 1842, au dessous duquel on lit l’assertion suivante: Sans doute, les recherches incessantes faites depuis lors dans les diverses parties du globe, ont prodi- gieusement accru nos connaissances sur ces faunes anciennes; mais on peut dire, que les données théoriques, que” nous avons déduites alors, n’en ont reçu qu’une plus éclatante confirmation. Aussi croyons-nous devoir les reproduire ici.“ En effet, à la suite de ces lignes, les conclusions et les lois formulées dans le mémoire de 1842, sont répétées et confirmées. Nous laissons à chacun le soin de faire concorder, si c’est possible, les diverses assertions que nous venons de citer, comme découlées de la même plume, à la distance de quelques pages. 1848. Index Palaeontologicus. 1849. Enumerator Palaeontologicus. par le Prof. H. G. Bronn. 1850. Lethaea Geognostica, 3°" édition L'immense travail exécuté par le Prof. Bronn, sous le titre de Zndeæ Palaeontologicus, comprend l’univer- salité des flores et des faunes fossiles, telles qu’on les connaissait d’après les ouvrages publiés jusque vers la fin de 1848. La grandeur et l'importance d’un semblable ouvrage sont suffisamment appréciées par tous les paléontologues, sans qu'il soit nécessaire de les faire remarquer. Cependant, nous ne pouvons laisser passer cette occasion, sans rendre à notre illustre maître l'hommage de notre admiration et de notre reconnaissance, qui s'adresse aussi à ses éminens collaborateurs, M. le Prof. Goeppert et Hermann von Meyer. En ce qui concerne la nomenclature des Céphalopodes paléozoiques , nous ferons remarquer que, d’après le système adopté par l’auteur, dans les deux parties successivement publiées de cet ouvrage, toutes les dénominations génériques adoptées par les paléontologues de divers pays, ont été exactement reproduites dans l’Zndex, sans distinc- tion de leur valeur scientifique. Il s’en suit que, plusieurs de ces dénominations sont équivalentes et doivent être réunies dans un même nom générique. Cette réduction est indispensable, pour rendre comparables les résultats numériques obtenus par Bronn avec ceux de notre propre énumération en 1869, c. à d. après un intervalle d'environ 20 années. Depuis la publication de l’Zndex, Bronn a continué à compléter ses listes de fossiles, d’après les nou- veaux ouvrages qui ont paru successivement. Ainsi, nous trouvons, dans la troisième édition de la Lethaea Geognostica, une seconde énumération, comprenant toutes les espèces fossiles connues jusqu'au commencement de 1850. Enfin, dans l'ouvrage couronné par l’Académie des sciences de Paris, en 1857, et publié en 1858, en langue allemande, sous le titre de: Untersuchungen über die Entwickelungsgesetze der organischen Welt, le Prof. Bronn présente (page 19) un tableau numérique général, dans lequel le nombre des espèces des Céphalopodes est aussi indiqué pour chacune des deux divisions siluriennes. Mais, ces chiffres diffèrent très peu des sommes, qui avaient été constatées dans la seconde énumération, dont nous venons de parler. Nous exposons, dans le tableau suivant, sur des colonnes parallèles, les noms de tous les genres admis dans les deux énumérations du Prof. Bronn, comme ayant fourni des espèces siluriennes. Mais, nous rapprochons ceux de ces noms, qui nous semblent devoir être supprimés, d’après notre classification et nous les distinguons par des lettres italiques. Répertoire. 241 EST Index Palaeontologicus. à Lethaea Geognostica. Enumerator p. 525 à 535. 3ème Edition. dîme Livre. p. 36. FAR c Faunes siluriennes Faunes siluriennes Types génériques he Types génériques gr LÉNAUTIUSEE-RBreyn: | 1 4 LPNautIus er ren: 1 8 2, Lituites .. .. .Breyn. | : TNT OC RENE TEYI 6 12 AN CNTOCET AS M RE AR ON CLONE APCE Aer OI OU er 3.1 Trocholites . . . . Conr. 2 4. Cyrtoceras . . . . Goldf. 3 2 4ANGyroceras UNI R IKONCES NON, 2 5. Phragmoceras . . . Brod. |. . 7 5.( Cyrtoceras . . . . Goldf. 10 37 GAGOMIPhOCErAS OO. LUS 3 GANONCOcEras RC Hal 1 au 7. ( Orthoceras . . . . Breyn. 25 42 7. Phragmoceras . . . Brod. 12 8. | Cameroceras . . . Emm. | 1 . + . .| 8.{Gomphoceras . . . Sow. |. 21 9. |'Coleoceras . . .°. Portl. er A LES] 3 9. | Poterioceras. + . Fisch. ||. . 1 10.) Conotubularia . . Troost. | Hem 3 10. (Orthoceras . . . . Breyn. 50 78 11.| Ormoceras . . . . Stok. SERRE Pi | 3 1. Aaincre 1 DrOnne : 2 129 PAC noce NABronn. | 0 2 12. Coleoceras . . . . Port. 2 13 1Huronia 2: S1OK, Pass 13. | Conotubularia . . Troost.|. . . 3 14. Conoceras . . . . . Bronn. 1 14. | Ormoceras . . .:. Stok. 3 3 15. ( Endoceras . . . . Hall. Re : 16.) Cameroceras . . . Conr. | LTEUTON ERIC LOL PRE 2 ‘18. Gonioceras . . . . Hall. 1 | 1OMCOn0CETAS MM IBTONN A ENT 1 {Ascoceras |} 20. Ascoceras . . . . . Barr. Me de > 15. | Cryptoceras | . Bar. pee 1 Pda ci 100 | 34 84 Sommes correspondantes dans le Tableau de 1858 (p. 19) 93 206 |, a — © — — —— 118 299 En comparant les deux parties du tableau qui précède, il est aisé de reconnaître les progrès numériques, qui ont été faits dans la découverte des Céphalopodes, durant l'intervalle de temps, qui s’est écoulé entre ces deux énumérations. On voit que, pour chacune des faunes siluriennes, le nombre des formes spécifiques à presque triplé. Au contraire, le nombre des types génériques n’a éprouvé qu'une augmentation très peu considérable. On remarquera cependant les noms de Ændoceras Hall. et Gonioceras Hall., qui nous semblent destinés à rester dans la nomenclature, tandisque les autres dénominations nouvelles sont superflues et doivent passer dans la synonymie. En comparant la seconde énumération de Bronn, avec celle qui a été publiée en 1842 par M. M. d’Archiac et Verneuil, on reconnaît une grande différence dans les nombres des espèces. En effet, les faunes siluriennes réunies AN MENTIOUPAR EPL RER VERRE RR TPS EU Ut Ve ER Ce te en tee ee ENT rer erteui el 9) O2) CHDÉCER tandisque, suivant la seconde énumération de Bronn, leur nombre total correspondant s'élevait en 1850 à 282 — augmentation. 200 On voit donc que, durant l’espace d'environ 8 à 10 ans, le nombre des Céphalopodes siluriens était devenu plus que triple, et il dépassait déjà notablement celui des espèces dévoniennes, qui s'élevait à 267 d’après la même énumération, en 1850. Quant au nombre des types génériques, son accroissement a été peu considérable, durant le même espace de temps, si l'on considère seulement les noms destinés à rester dans la science. 242 Répertoire. 1850. Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle, par Alcide d'Orbigny. L'illustre auteur de cet ouvrage s’est borné à reproduire la liste des genres et des espèces, qu’il a ren- contrés dans les publications diverses, relatives aux terrains paléozoïiques. Il a donc adopté à peu près tous les noms génériques qui avaient été proposés, ainsi que les noms spécifiques des Céphalopodes siluriens. Nous ferons remarquer que, par suite d’une erreur, l'existence du type Ændoceras, Hall, est indiquée par Alcide d’Orbigny dans la division silurienne supérieure, dans laquelle il place l'espèce Orth. duplex Wahl, l’une des plus caractéristiques de la division inférieure, dans le Nord de l'Europe. Nous présentons, dans le tableau qui suit, les noms de tous les types génériques adoptés dans le Prodrome, en indiquant pour chacun d’eux le nombre des espèces, qui lui ont été attribuées dans cet ouvrage. Faunes siluriennes III Genres . Lituites 0... Breyn. . Hortolus . . . . . Montf. . . Trocholites . . . . Conr. | . Cyrtoceras . . . . Goldf. . Oncoceras . : . . Hall. “AGYrOCeraS en Meyer: Orthoceras . . . . Breyn. . Actinoceras. . . . Bronn. EMEA ME ES CR: . Cameroceras . . . Conr. . Gonioceras «+ « . - Hall. “Endoceras 7. Hall. . Campulites . . . . Desh. . Gomphoceras . . . Sow. Totaux . Ensemble . 1 2 3 4 6] 6 TR 8 Si nous comparons les résultats de cette énumération avec ceux qui ont été obtenus en 1842, par M. M. d’Ar- chiac et de Verneuil, nous voyons, que le nombre total des espèces siluriennes s’est élevé de 82 à 114 dans l’espace de 8 années. Quant au nombre des types génériques, il est porté à 14 par d'Orbigny, tandisque nous en avons trouvé 15 nominalement indiqués par M. M. d’Archiac et de Verneuil. Mais, on doit remarquer, que ces deux énumérations diffèrent plus notablement, par la nature de divers types admis dans chacune d'elles. Nous ne considérons pas ces différences comme assez importantes, pour mériter d’être signalées en détail. "Si nous comparons l’énumération de d’Orbigny avec celle du Prof. Bronn en 1849, nous constatons que le nombre des espèces est presque indentique, celui de Bronn étant de 118 et celui de d'Orbigny de 114, pour l’ensemble des deux faunes siluriennes. Mais, dans la seconde énumération de Bronn, terminée au commencement de 1850, la somme totale des espèces siluriennes s’elève à 282. Elle est donc plus que double de celle qui est indiquée dans le Prodrome, publié durant le cours de la même année. On a peine à s’expliquer une semblable différence, surtout lorsqu'on remarque que d’Orbigny, dans l'introduction de cet ouvrage (p. XIII.) reproche à Bronn d’avoir négligé dans sa première énumération, de consulter beaucoup de publications relatives à la Paléontologie. Nous ne croyons pas utile de comparer les nombres des types génériques admis par ces deux auteurs, arceque l’un et l’autre ont reproduit divers noms, qui doivent être relégués dans la synonymie. P Répertoire. 243 1852. Die Cephalopoden der Vorwelt, mit steter Berücksichtiqung der lebenden Cephalopoden. Céphalopodes fossiles. avec l'indication constante de leurs rapports avec les Céphalopodes vivans. Par M. le docteur C. G. Giebel. Le but, que s’est proposé le savant auteur de cet ouvrage, est indiqué sur la première page de son introduction et formulé dans les termes suivans, que nous traduisons: » Débrouiller la confusion sans bornes de la synonymie; mettre un terme à la manie inconsidérée de faire des espèces; apprécier justement les espèces sans nombre non décrites, ou mal décrites, ou connues seulement d’après des figures insuffisantes et qui sont trainées comme un lourd fardeau à la suite de la science; contribuer notablement à appeler l’attention sur la littérature très éparpillée et qui est d’un accès difficile ou impossible pour un simple particulier.“ Un paléontologue ne saurait se proposer un but plus grand et plus utile pour la science. Pour bien mesurer l'étendue de l'immense tâche entreprise par M. le Prof. Giebel, il faut observer, que l’ordre des Cépha- lopodes a commencé à paraître dans les premières faunes paléozoiques, avec une étonnante variété de formes, qu'il a constamment maintenue, durant tous les âges mésozoiques jusqu’à l’époque tertiaire. Or, le travail de M. le Prof. Giebel embrasse, sans exception, toutes les formes de cet ordre, qui ont laissé une trace saisissable de leur existence, dans la série des terrains. Ces formes sont séparément étudiées dans les deux orandes subdivisions des Cé phalopodes Acétabuli ères Ï 5 Æ 1 et des Céphalopodes Tentaculifères. Cette seconde subdivision comprend les deux familles que M. le Prof. Giebel nomme: Nautilina et Ammo- miadae €. à A. les Nautilides et les Ammonides. En considérant le nombre des formes connues en 1852, la moins riche de ces deux familles était celle des Nautilides, qui est à peu près la seule à laquelle se rapporte notre présente étude. Ainsi l'étendue de notre travail, borné entre les limites du terrain silurien, pour cette seule famille, ne représente qu’une partie minime du cadre universel, qu'embrassent les études de M. le Prof. Giebel. Ces indications nous semblent suffisantes, pour donner une idée de la vaste entreprise scientifique, jusqu'ici non imitée, qui honore autant le courage que l'intelligence de cet infatigable travailleur. S'il n’a pas atteint, dans toute sa plénitude, le but qu'il s’est proposé, c’est uniquement parceque ce but dépassait la portée des forces d’un seul homme, presque totalement réduit à des documens littéraires et dans l'impossibilité d'étudier et de comparer en nature la majeure partie des fossiles décrits dans son ouvrage. Ainsi, nous ne devons pas être moins reconnaissans pour ses labeurs et pour leurs fruits incontestables, qui restent dans la science. Si quelques uns des savans compatriotes de M. le Prof. Giebel n’ont pas accordé à cet ouvrage toute la considération qu’il mérite à nos yeux, c’est sans doute parcequ'ils attendaient de lui qu’il remplit littéralement le programme, que nous avons indiqué ci-dessus. , Cette rigueur nous paraît excessive et injuste, car on ne peut exiger d’un paléontologue, qu'il fasse l'impossible, lors même qu'il en aurait exprimé la bonne intention. Pour nous, qui avons très-fréquemment recours au travail de M. Giebel, nous nous faisons un devoir de reconnaître hautement l’utile assistance qu'il nous a prêtée dans nos recherches. Nous ne saurions mieux caractériser cette assistance qu’en constatant que, lorsque nous nous occupons des Céphalopodes, ce livre est toujours sur notre table, parmi nos conseillers et amis. Comme il entrait dans le but de M. le Prof. Giebel, d’épurer la nomenclature des Céphalopodes et de la réduire à sa plus grande simplicité, il a éliminé, autant que possible, les noms génériques et spécifiques, qui lui semblaient superflus. Peut-être a-t-il poussé un peu loin ses éliminations. Vraisemblablement aussi, il a réuni. sous un seul nom spécifique, des formes, analogues sans doute d’après les figures, mais imparfaitement connues, d’après des fragmens incomplets. Nous exprimons ces suppositions avec toute l’hésitation que nous avons éprouvée nous même, devant ces documens insuffisans; hésitation qui nous à porté à inscrire sur nos tableaux nominatifs plus d’une espèce, dont l'indépendance nous paraît douteuse. Dans tous les cas, les tendances systématiques de M. le Prof. Giebel expliquent la réduction notable du nombre des genres et des espèces siluriennes admis dans son énumération. Nous présentons, dans le tableau suivant, les noms des genres qu’il a adoptés et le nombre correspondant des espèces qu'il a décrites, dans les trois systèmes, silurien, dévonien et carbonifère. 31 244 Répertoire. Systêmes silurien dévonien carbonifère Nautilus 0. 2Preyn. Tituites 0.0" Breyn. Gyroceras . . . . . Meyer. Cyrtoceras . . . . Goldf. Phragmoceras . . . Brod. Gomphoceras . . . Sow. Orthoceras . . . . Breyn. BaCtTIteS Eee MS and: On remarquera, que les nombres des espèces décrites sont inférieurs aux nombres correspondans, admis par M. M. d’Archiac et de Verneuil en 1842. En ce qui concerne particulièrement le systôme silurien, la réduction faite par M. le Prof. Giebel est de 20 espèces. Mais, elle est réellement plus considérable, à cause de diverses publications, qui ont paru entre 1842 et 1852. ” Nous rappelons, que la première énumération de Bronn, en 1848, comprenait 118 espèces siluriennes, tandisque la seconde, en 1850, en indiquait 282. Ces sommes sont très supérieures à celle qui résulte des travaux de M. le Prof. Giebel. Nous ferons aussi observer que, outre les espèces décrites par M. Giebel, son ouvrage présente encore les noms de 66 espèces de Bohême, non décrites à cette époque. Ces noms avaient été publiés dans les Haidinger's Berichte à Vienne, pendant les années 1847—1848, et ils se rapportent aux quatre genres suivans: CYROCERAS ER NNON espèces | CURTOCEASEE RE ENENRRS TI OA Phragmoceras . . . . 9 id. PE GOMPhOCERASD BOT A! ] M. le Prof. Giebel a aussi indiqué, d’après nos premières publications, l'existence du genre Ascoceras. Ainsi, le nombre total des types qu'il admettait en 1852 dans le système silurien, s'élevait en tout à 8, dont 7 sont énumérés sur le tableau qui précède. On voit que ce chiffre 8 dépasse à peine la moité des 15 types, dont nous avons trouvé les noms dans le mémoire de M. M. d’Archiac et de Verneuil, en 1842, tandisque sur leur tableau sommaire, ils en comptent 20, pour les 3 systêmes paléozoiques. Au sujet des faunes dévoniennes et carbonifères on doit remarquer, que les sommes des espèces indiquées dans notre tableau sont incomplètes, parceque nous n’y avons pas porté les Goniatites, que M. le Prof. Giebel a incorporés au genre Ammonites. Les descriptions du savant auteur, comme son tableau de distribution géologique et géographique (p. 795) nous montrent, qu'il a admis l'identité de diverses espèces de Céphalopodes, dans les terrains silurien et dévonien, par exemple, Orth. regulare Schlot et Orth. gregarium Sow. Nous avons montré ci-dessus (p. 211 à 215) que ces assimilations de formes analogues dans les deux systêmes ne nous paraissent pas fondées. 1868. Thesaurus siluricus par M. le docteur J. J. Bigsby. Nous sommes heureux de trouver l’occasion de rendre publiquement hommage aux mérites scientifiques de notre respectable maitre et doyen, M. le docteur J. J. Bigsby. Cette occasion ne saurait se présenter plus à propos que dans une étude générale sur les Céphalopodes siluriens. En effet, nous rappelons que, dès 1823, c. à d. il y a près d’un demi siècle, M. le doct. Bigsby faisait connaitre une remarquable série de fossiles de cet ordre, qu'il avait recueillis durant les années antérieures, sur les terrains de transition des régions centrales du Nord de l'Amérique. La science ne possédait pas encore les lumières nécessaires pour l’exacte interprétation des apparences singulières de plusieurs de ces fossiles, qui reçurent succes- sivement divers noms génériques, savoir: Huronia Stokes, Ormoceras Stokes, Actinoceras Bronn, Conoceras Bronn. Ces types sont restés problématiques, jusqu'à ce que de nouveaux fossiles, offrant des apparences analogues, se sont offerts à nos observations, en Bohême, et nous ont fourni l’occasion de reconnaître, que les trois premiers ont été établis sur des formes, qui appartiennent réellement au genre Orthoceras. Répertoire. 245 De même, la découverte du genre Bathmoceras, en Bohème, est venue tardivement justifier la fondation du genre Conoceras. C’est ce que nous avons montré ci-dessus. (p. 5.) Il y à donc une connexion scientifique, naturelle, entre nos études, en Bohême cet les découvertes beaucoup plus anciennes de Céphalopodes, faites par M. le doct. Bigsby, dans les îles du lac Huron. A ce titre, c’est à nous qu'il appartient de rappeler ces découvertes, qui ont de beaucoup devancé la science. Leurs résultats doivent perpétuer le souvenir du zèle scientifique et de la haute intelligence de l'observateur qui, le premier, a reconnu l'importance de ces fossiles, sur lesquels l'oeil d'aucun sage, ami de la nature, ne s'était encore arrêté jusqu'alors. Depuis ce mémorable début, M. le doct. Bigsby à continué à consacrer à la science les loisirs que lui laissaient ses honorables fonctions internationales, au Canada et aux Etats-Unis. Tous les savans connaissent les mémoires instructifs qu'il a successivement publiés sur la géologie de ces vastes régions, pendant qu'elles étaient soumises aux premières explorations. Ces circonstances ont exclusivement fixé tous les regards scientifiques de M. le doct. Bigsby sur les ter- rains paléozoïques et en particulier sur le système silurien, qu'il a vu naître et dont on pourrait le considérer, en quelque sorte, comme un des précurseurs. Durant ces dernières années, pour compléter ses études de prédilection. il a voulu rassembler et méthodiquement coordonner tous les élémens paléontologiques, qui constituent aujourd'hui les faunes siluriennes. Tel est le but du bel ouvrage qu'il a publié en 1868, sous le titre de Zhesaurus silurieus. Ce livre est en effet comme un trésor, qui concentre toutes les richesses fossiles, successivement accumulées par les savans de tous les pays, surtout depuis la publication du Silurian System en 1839, c. à d. pendant environ 30 ans. Ces documens, comprenant les noms de plus de 9000 espèces, sont mis ainsi à la disposition facile de quiconque voudra étudier la distribution des représentans de la vie, durant cette première époque paléozoique, sans avoir à compulser la série déjà si nombreuse des ouvrages, qui composent la littérature silurienne. Dans un ensemble de tableaux nominatifs, constituant le corps de l'ouvrage, €. à d. 205 pages in 4°, M. le doct. Bigsby donne d’abord, pour chaque ordre et pour chaque genre, la liste alphabétique de toutes les espèces connues, en indiquant leur auteur. À gauche de cette colonne des noms spécifiques, l'horizon géologique est marqué sur une colonne spéciale, d’après les notations adoptées dans chaque contrée. D’autres colonnes, placées à droite, correspondent aux quatre grandes subdivisions stratigraphiques admises par l’auteur, sous les noms de: Etage pri- mordial, Etage inférieur, Etage moyen, Etage supérieur. Ces colonnes présentent les noms des principales localités, où chaque espèce a été observée, sur les deux continens. Ces tableaux nominatifs sont accompagnés de tableaux numériques, qui résument, pour chaque ordre, la distribution géographique des espèces de tous les genres, dans 25 contrées d'Amérique et dans 19 contrées d'Europe. On conçoit, qu’un observateur comme M. le doct. Bigsby, en puisant tous ces documens à leur source. en les classifiant et en les comparant, n’a pas manqué de faire beaucoup d'observations philosophiques. Elles sont rassemblées et exposées dans un ouvrage spécial, dont il nous fait espérer la prochaine publication. Mais, en attendant, il a bien voulu nous faire connaître une partie de ses vues générales, dans les 50 pages qui servent d'introduction à son Thesaurus. Ces vues sont classées dans 12 études diverses, suivant la nature des sujets considérés. Les trois premières de ces études sont consacrées aux Gastéropodes, aux Trilobites et aux Echinodermes. qui ont particulièrement attiré l'attention du savant auteur, sous les divers rapports de leur apparition et de leur distribution horizontale et verticale. Les Céphalopodes et les Brachiopodes donnent aussi lieu à ses observations. mais d’une manière beaucoup plus restreinte. La quatrième étude est appliquée à l'étage primordial, dont M. le doct. Bigsby analyse et compare les faunes. sous le rapport des ordres, genres et espèces, qu’elles présentent, en Amérique et en Europe. Mais, nous devons faire remarquer, qu'il attribue à cet étage une extension verticale, qui dépasse beaucoup celle, que nous lui avons assignée à l’origine. La cinquième étude a pour objet le bassin silurien du centre de la Bohême. M. le doct. Bigsby définit d’abord nos étages en indiquant leur succession et leur nature pétrographique. Ensuite, il expose, avec une véritable complaisance, les richesses paléontologiques de notre terrain, leur distribution verticale, et les connexions qu'il re- connait entre nos faunes et celles dés autres contrées siluriennes. Par une faveur particulière, il a bien voulu illustrer cette étude par une petite carte, destinée à indiquer la position de nos principales localités fossilifères et celle de quelques unes de nos Colonies. déjà décrites. En ce qui concerne le phénomène colonial, M. le doct. Bigsby à l'exemple de notre illustre maître et ami, Sir Rod. Mur- chison, n'hésite point à l’adopter, à l’égal de tout fait important, solidement établi dans la science. Dans cette revue spéciale de nos travaux, comme dans plusieurs autres parties de son ouvrage, M. le doct. Bigsby nous honore des plus hauts témoignages de sa considération scientifique et de sa bienveillance person- nelle, pour lesquelles nous lui offrons ici l'expression de notre sincère reconnaissance. Les 7 études suivantes sont consacrées aux considérations les plus générales, sur l'ensemble des faunes siluriennes. Elles sont exposées dans un style très clair et très concis. Comme la plupart d’entre elles consistent si 246 Répertoire. principalement dans l'expression de résultats numériques, déduits des documens du Thesaurus, il nous serait im- possible d’en présenter une analyse complète. Nous nous bornons donc à indiquer leur titre et la nature des sujets étudiés. G. Universalité. Extension générale quoique non continue des dépôts siluriens, dans toutes les parties du monde et diffusion d’un grand nombre de genres et d’un certain nombre d’espèces, caractérisant les faunes de cette période. 7. Localité. Influence des circonstances locales, sur la nature et le nombre des représentans de la vie. En comparant les faunes et flores siluriennes du Nord de l'Amérique et de l’Europe, le doct. Bigsby constate, que l'Europe présentait, en 1866, un avantage d'environ 1200 espèces. Il fait ressortir la prédominance des formes lo- cales, sur les formes communes à divers pays. S. Première apparition. Le savant auteur exprime librement et courageusement sa croyance, que l’homme et les créatures sont l'oeuvre du Créateur. Il fait observer, que la grande majorité des êtres composant les faunes siluriennes, ont fait partout leur première apparition sur des horizons qui se correspondent approximativement. Mais, d’après d’autres passages, il reconnaît aussi, comme nous, le privilége d’antériorité pour certaines régions américaines. 9. Durée et extinction des espèces. Bien que cette durée, considérée d’une maniere absolue, semble avoir été très prolongée, cependant, chaque espèce ne traverse, en général, qu’une partie de la hauteur verticale de la formation ou de l'étage, qu’elle caractérise. Notre étude sur les Céphalopodes confirme largement cette observation. Le savant auteur attribue les extinctions successives à des phénomènes cosmiques, parmi lesquels les oscillations du sol lui semblent jouer le plus grand rôle. Il ne connait aucun groupe d'espèces siluriennes, qui se propage dans les faunes dévoniennes ou carboniferes. 10. Migration. Ce phénomène est considéré comme un grand fait, qui se reproduit à toutes les époques géologiques. M. le doct. Bigsby présente les résultats numériques de ses tableaux nominatifs, indiquant le nombre des espèces qui semblent s'être transportées d'Amérique en Europe et d'Europe en Amérique. 11. Récurrence ou extension verticale. M. le doct. Bigsby présente un tableau des réapparitions des espèces siluriennes, sur divers horizons superposés. Le résultat général qu'il indique porterait la proportion de ces réapparitions à environ 13 pour 100. Nos observations qui précèdent sur les Céphalopodes, indiquent une pro- portion moyenne un peu moindre, €. à d. 10 pour 100 — p.206. Mais, il faut remarquer que ces résultats ne sont pas exactement comparables, parceque M. le doct. Bigsby admet l'existence du silurien moyen, qui n’a pas été considéré dans nos calculs. 12. Dovergence. Cette expression est destinée à indiquer un changement de résidence. C’est un phé- nomène qui nous semble en connexion intime avec celui des migrations. M. le doct. Bigsby indique les principales causes de la divergence. Dans le Postseriptum, qui suit cette introduction, (p. LI.) M. le doct. Bigsby constate, que ses obser- vations n'ont été empruntées à aucune source littéraire. Nous nous faisons un devoir de reconnaitre leur originalité, aussi bien pour le fonds que pour la forme. Les titres des études, que nous venons de reproduire, indiquent que plusieurs des sujets considérés par M. le doct. Bigsby, ont aussi attiré notre attention, dans notre travail spécial, sur les Céphalopodes. Cependant, les savans reconnaîtront aisément, que les points de vue que nous avons choisis, sont généralement différens de ceux qui ont été adoptés par notre respectable maitre. Dans tous les cas, les résultats de ces études se confirment réciproquement les uns les autres. Nous ne pourrions même citer qu'un seul cas de divergence notable dans nos opinions. Il consiste en ce que le M. le doct. Bigsby explique, par la supposition d’une grande faune perdue, la multiplicité des formes génériques et spécifiques, qui apparaissent simultanément vers l’origine de la faune seconde silurienne. Nous pensons, au contraire, que cette hypothèse est superflue, surtout en présence du mystère de la création, devant lequel M. le doct. Bigsby s'incline comme nous. Nous avons exposé ci-dessus (p. 217) les motifs pour lesquels nous éliminons cette supposition. Nous présentons, dans le tableau qui suit, les noms de tous les genres de Céphalopodes admis dans le Thesaurus siluricus, et nous indiquons le nombre des espèces qui leur sont attribuées, dans chacune des grandes subdivisions siluriennes adoptées dans cet ouvrage. Mais, pour arriver à des résultats comparables à ceux de nos propres travaux, nous avons groupé ces types, en réunissant ceux qui nous semblent identiques. Nous ferons re- marquer, qu'il y aurait quelques rectifications à faire dans certains genres, par exemple dans Phragmoceras, dont la plupart des espèces ne sont réellement que des Cyrtoceras endogastriques. Mais, on conçoit que cette rectifi- cation n’est pas indispensable dans un tableau, dont le seul but est d'indiquer la somme totale des formes de Céphalopodes, énumérées dans le Thesaurus siluricus, en 1868. D’après les totaux indiqués au bas des colonnes de notre tableau, on voit que 436 espèces sont énumérées dans l'étage inférieur; 64 dans l'étage moyen et 1,008 dans l'étage supérieur. Ainsi, l'étage moyen offre une faune très peu considérable et trop disproportionnée par rapport aux faunes des deux autres étages, pour qu'on puisse Répertoire. 247 admettre cette subdivision tardive, à légal des deux divisions originairement établies par l'illustre fondateur du systême silurien, Sir Rodérick Murchison. Les 64 formes attribuées à l'étage moyen devraient étre réparties, suivant l'horizon qu’ elles occupent, entre les faunes seconde et troisième. Nous ne pouvons pas entrer ici dans ces détails, mais, en supposant que toutes ces formes soient réunies à la faune seconde, on voit que celle-ci présentera environ 500 espèces, c. à d. à peu près la moitié du nombre total des formes indiquées dans la faune troisième. Ce rapport se rapproche beaucoup de celui que nous avons établi ci-dessus, dans le tableau résumé de notre Sect. IV. (p. 235). Le nombre total des formes de Céphalopodes énumérées dans les tableaux nominatifs du Thesaurus, s'élève à 1454, suivant notre tableau qui suit. On remarquera, au contraire, que, dans le tableau sommaire (géographique) placé à la page 191 du The- saurus, le nombre total, indiqué pour les espèces distinctes de cet ordre, est de 1419. La différence entre ces deux sommes provient de ce que, dans ce tableau sommaire, 35 espèces de Phragmoceras n’ont pas été portées sur la colonne de la Bohême. En ayant égard à cette omission, on voit que les nombres totaux indiqués dans notre tableau s'accordent avec ceux du Thesaurus. Enumération des Céphalopodes par M. le Doct. J. J. Bigsby. Silurien Espèces Ge n res ENT GIE ;_ || distinc- nous [moyen] Pr | Les - Il Famille des | Bactrites : . . . . . Sandb. ARE 1 3 Goniatides | Goniatites. . . . . . Haan. Elec 17 u7 Tv tree { Bathmoceras . . . . . Barr. PA EN AC ypes ÉLETOSCNER,) Nothoceris 2-0. Barr RL |A 1 1 Cyrtoceras 0... Goldf. Cyrtocerina "Bill Oncoceras . : , . Hall. Streptoceras . . . . Bill. | SNDMPPIlOCer AS ee Salt USE | SN MOSS Gomphoceras . . . . Sow. 7 3 | 80 | 87| GYLOCErAS Ve KONCE. & mood] QUO}. ANT IEEE PP Be yn Clymenia pars. . . . Eichw. 34 2| 19} 54 Trocholtes en UN Conr. Nautilus . . . . . ; Breyn. 121. .| 10| 22 Orthoceras . . . . . Breyn. Actinoceras . . . . . Bronn. Cameroceras . . . . Conr. 67 9 | 267 | 343 Famille des Nautilides Cochhioceras . 0e PICILW: Cycloceras . . . . . M'Coy. 248 | 44 | 491 | 736 Dictyoceras . . . . . Eichw. | Discosorus. . ,.". Hall Holoceras . . . . . . Eichw. Trematoceras . . . . Eichw. s. g. Endoceras . . . Hall. JAN 1| 34 s.g. Gonioceras . . . Hall | Do | OR N Phragmoceras . . . . Brod. 14 3 | 46| 591 Tretoceras Mme Salt. 1 1 13 Trochoceras . . . . . B. H. D) AENOCOTAS ER PR PP ATIC 3 d LIST Aphragmites . . . . . Barr. BE | MES 2 2 | Glossoceras . . . . . Barr. AS 1 NES 436 | 64 |1,008 1454 ——© — | Famille des Ascocératides 248 Répertoire. 1869. Tableau comparatif des énumérations successives des Céphalopodes siluriens, Tes ee nombre des espèces dans les | pes | Faunes siluriennes Totaux MIRE + moyenne II 1842. M.M. d’Archiac et de Verneuil 15 1849. Pro APTONDEN NE 15 1850. , , Alec. d'Orbigny | 1850. Prof. Bronn 1852. Prof. Giebel 1858. , Prof. Bronn 1868. Dr. J. J. Bigsby 11869. , , J. Barrande | Nous ferons remarquer, que les nombres exposés dans la colonne des types génériques ne sont pas com- parables entre eux, parceque les divers savans n’ont pas employé une commune mesure, pour la délimitation des genres; les uns tendant à les multiplier, et les autres s’efforçant, au contraire, de les réduire. Cependant, malgré l'irregularité qu'on peut observer dans cette colonne, il est certain que de nouveaux types génériques ont été succes- sivement découverts, à partir de 1842 jusqu'à ce jour. Nous ne pensons pas que leur nombre total, qui s'élève actuellement à 25, d’après notre classification, puisse être notablement réduit. Il serait, au contraire, à peu près doublé, si l’on admettait tous les noms génériques qui ont été proposés et que nous avons reproduits dans la syno- nymie de divers types. Quant au nombre des formes spécifiques, malgré les dispositions opposées des paléontologues à les mul- tiplier ou à les réduire, il est évident, que leur nombre s’est accru très rapidement à partir de la plus ancienne énumération, jusqu’ à celle que nous présentons dans notre répertoire. Mais, on doit observer que, dans la somme totale 1622, nous avons compris une cinquantaine de formes, dont l'existence a été constatée sur des horizons déterminés, sans aucun nom et par la seule notation sp. La différence qu’on remarque entre les deux dernières énumérations, qui se suivent à la distance d’environ 2 années, provient, en grande partie, des formes nouvelles de la Bohême, qui, d’après le cours de nos travaux, w'étaient pas définitivement déterminées et nommées en 1867, lorsque nous avons communiqué à M. le doct. J. J. Bigsby la liste de nos Céphalopodes, publiée dans le Thesaurus siluricus. Quelques autres additions sont dues à des espèces étrangères, dont nous indiquons l’origine dans notre introduction ci-dessus (p. 3). Résumé général des études qui précèdent. IL Importance relative des Céphalopodes. L'étendue que nous avons donnée aux études qui précèdent, nous semble justifiée par l'importance de l'ordre des Céphalopodes, importance qui se manifeste durant la période silurienne, à un plus haut degré que durant les autres périodes paléozoïques. 14. Sous le rapport de l’organisation, cet ordre est le premier parmi les Mollusques. Il pourrait aussi être considéré comme occupant le premier rang parmi tous les ordres représentés dans les faunes siluriennes, si l’on fait abstraction des premiers Vertébrés, c. à d. des poissons, qui ont apparu sporadiquement, sur quelques points isolés, vers la fin de cette grande période. Nous devons cependant nous abstenir de juger, d’une manière absolue, la prééminence relative de l’orga- nisation dans les Céphalopodes et les Trilobites, parceque les élémens, d’après lesquels cette prééminence pourrait être déterminée, sont soustraits pour toujours aux observations comparatives de la science. On sait d’ailleurs, que la Zoologie ne possède aucune règle incontestable, pour mesurer et pondérer exactement le degré de l’organisation des animaux, qui appartiennent à des classes ou embranchemens différens. 2. Sous le rapport de la puissance, ou de la force physique, indiquée par les dimensions des coquilles de beaucoup d'espèces, il n’est pas douteux, que les Céphalopodes ont joui d’une grande supériorité, parmi les êtres qui animaient les mers siluriennes, du moins, pendant la durée des faunes seconde et troisième. Ils étaient donc, durant ces âges prolongés, les véritables dominateurs de l'océan. Cette prédominance n’a pu commencer à leur étre. disputée, que vers la fin de la faune troisième, époque où ont apparu les premiers poissons et les puissans Crus- tacés du genre Pferygotus, appartenant à la famille des Euryptérides. 3. Sous le rapport de la puissance prolifique c. à d. de la fréquence des individus, qui est aussi indis- pensable pour exercer la domination dans les mers, il nous serait impossible de décider, si les Céphalopodes l'ont emporté sur les Trilobites. En effet, dans les formations qui renferment les deux faunes que nous venons de nommer, les traces des individus appartenant aux Crustacés et aux Mollusques comparés, se présentent par myriades et sont également innombrables. Jusque là, les Céphalopodes peuvent être considérés comme occupant ou disputant le premier rang, parmi les représentans de la vie animale, durant la période silurienne. Mais, sous d’autres rapports, nous devons recon- naître, que la prééminence appartient à la tribu des Trilobites. 4. Les Trilobites possèdent, d’abord, une prééminence incontestable et très marquée sur les Céphalopodes, sous le rapport de l’antériorité. On sait, en effet, que cette tribu des Crustacés constitue à elle seule la presque totalité de la faune primordiale silurienne. Le nombre des genres et des espèces, par lesquels elle est représentée dans cette faune, est déjà très considérable et nous voyons qu'il tend à s’accroître tous les jours, notamment en Angleterre et en Amérique. Par contraste, nous avons constaté ci-dessus, dans le Chap. I. de notre Sect. II, (p. 57) qu'aucune trace authentique des Céphalopdes n’a été reconnue jusqu'à ce jour dans les mêmes formations. La grande puissance prolifique des mollusques de cette ordre dans les faunes seconde et troisième sem- ble nous autoriser à penser que, s'ils avaient existé sous des formes génériques et spécifiques variées dans la faune primordiale, nous trouverions leurs vestiges aussi fréquens que ceux des Trilobites, dans les formations qui renfer- ment cette faune. Mais, comme l'apparition de chaque ordre, ou de chaque famille importante, est habituellement annoncée dans la série géologique, par quelques formes sporadiques, ou prophétiques, nous nous attendons depuis longtemps à la découverte de semblables avantcoureurs des Céphalopodes, dans la faune primordiale. Jusqu'à ce jour, notre attente ne s’est point accomplie. Dans tous les cas, on ne peut méconnaître, que les Trilobites ont eu le privilége d'être appelés à l’exis- tence bien longtemps avant les Céphalopodes. 5. Sous le rapport du nombre et de la variété des types génériques, les Trilobites nous présentaient déjà en 1852, 44 genres siluriens, très distincts, que nous avons admis dans notre classification. (Sysé. sil. de Boh. I—p. 340). Depuis cette époque, les nombreuses découvertes faites, surtout en Angleterre et en Amérique, ont beaucoup aug- menté ce nombre, que nous ne saurions évaluer exactement, en ce moment, d’après nos principes habituels. Mais 250 Résumé général. nous jugeons, qu'il pourrait bien s'élever au triple du nombre des types des Céphalopodes, qui est de 25, d’après notre classification; ci-dessus, p. 2. L'avantage des Trilobites, sous ce rapport, est donc très prononcé. Cependant, il serait notablement réduit, si on faisait abstraction des types, qui existent uniquement dans la faune primordiale. 6. Sous le rapport de la multiplicité des formes spécifiques, les Trilobites sont loin de posséder une pré- dominance aussi marquée. En effet, d’après l’énumération faite en 1868, par M. le doct. J. J. Bigsby, dans le Thesaurus siluricus, le nombre des espèces de Trilobites, dans l’ensemble des trois grandes faunes siluriennes, SÉO VAI NA TE nee de: 9e à den ete ge Dern De ee RE RETRO Re IC TE tee RE TE UT] Or, nous trouvons (p. 235) que le nombre des formes spécifiques des Céphalopodes, aujourd’hui connues, dans les faunes seconde et troisième siluriennes, est d'environ . . . . . . . . . . . . . . . . 1622 ditérence Dre TC REC E 55 Mais, il faut remarquer d’un côté que, parmi les noms spécifiques des Trilobites énumérés par M. le doct. Pigsby, il y aurait à faire quelques réductions, pour cause de double emploi, tandisque, d'un autre côté, toutes les espèces récemment découvertes dans le siZurien primordial d'Angleterre, n’ont pas pu être comptées. Quant aux Céphalopodes, nous avons constaté (p. 90) qu'environ 20 espèces, annoncées par M. E. Billings, comme existant dans le Grès calcifère du Canada, ne sont pas comprises dans notre énumération. Ainsi, en tenant compte de ces diverses circonstances, dont l'influence est opposée, on voit que, si les Trilobites maintien- nent quelque supériorité numérique, sous le rapport des espèces, elle ne saurait être très sensible, dans l’ensemble des trois grandes faunes siluriennes. Mais, si l’on considère seulement les faunes seconde et troisième, la prédominance des Céphalopodes devient, au contraire, très prépondérante. En effet, le nombre des espèces de Trilobites, qui sont propres à la faune primordiale, proprement dite, étant au moins de 240, il ne leur resterait qu'environ 1437 espèces dans les faunes seconde et troisième, qui renferment au moins 1622 formes spécifiques de Céphalopodes. En somme, malgré les priviléges qui semblent assurer aux Trilobites le premier rang, dans l’ensemble des trois grandes faunes siluriennes, les Céphalopodes possèdent exclusivement certains avantages, qui ont assuré leur domination pendant la durée des faunes seconde et troisième. Le nombre total des espèces siluriennes énumérées dans le Thesaurus siluricus, en 1868, s'élevait à 9,030. . XXX VII). En ajoutant environ 800 espèces de Bohême, dont les noms ne sont pas encore publiés et les espèces nouvelles annoncées au Canada et ailleurs, la somme totale des formes connues dans le terrain silurien x peut être évaluée à 10,000, en nombre rond. Par conséquent, les Trilobites contribuent à cette somme dans la proportion de 0.167 et les Céphalopo- des suivant celle de 0.162. La différence entre ces deux proportions est très peu sensible. IL. Première apparition des Céphalopodes. La première apparition des représentans de cet ordre mérite toute notre attention, bien qu’il nous soit impossible de pénétrer l'obscurité, qui enveloppe ce phénomène. Ce qu'il y a de plus inexplicable, c'est la soudaineté relative, avec laquelle les Céphalopodes semblent se manifester à la fois dans beaucoup de contrées, sous des formes génériques et spécifiques très variées, vers l'origine de la faune seconde, tandisque leurs vestiges n’ont pas été trouvés dans la faune primordiale, ainsi que nous venons de le rappeler. En considérant l’ensemble des contrées siluriennes, les types qui se montrent dans ces premières appa- ritions, sont au nombre de 12. Ils représentent donc à peu près la moitié du nombre total des types de cet ordre, qui est de 25. Voir nos diagrammes ci-dessus p. 142, exposant l’origine et l'étendue verticale de tous les genres et sous-genres, et le tableau comparatif de la première apparition des types (p. 148). Dans chacune des régions principales comparées sur ce tableau, les Céphalopodes surgissent sous des apparences génériques différentes et en nombre très inégal. Ainsi, au Canada, ce sont de petits Orthocères, à la base du Grès calcifère; en Angleterre, c'est un petit Cyrtoceras, dans les roches de Trémadoc, à la base de l’étage de Llandeilo; en Russie, ce sont 8 types divers, qui se montrent dans le Calcaire à Orthocères; en Bohême, ce sont 7 types, qui apparaissent dans notre bande d 1. Les 12 premiers types des Céphalopodes sont donc répartis très irrégulièrement sur la surface du monde silurien et chacune des contrées est en possession, dès cette époque, de certaines formes génériques qui lui sont propres, tandisque d’autres sont communes aux régions les plus éloignées. On pourrait donc dès lors distinguer parmi elles les types cosmopolites et les types locaux, suivant les deux catégories, séparées sur nos diagrammes cités. Ces 12 types reproduisent dans leur ensemble les principales formes de la coquille, que nous avons distinguées (p. 152) dans l’évolution zoologique de cet ordre, à partir de la forme droite Orfhoceras, jusque aux Résumé général. 251 formes complètement enroulées, Nautilus et Trochoceras. Tandisque la plupart d’entre eux offrent l'ouverture simple, caractérisant notre première série (p. 153) l'un d'eux, Gomphoceras, représente, par son ouverture complè- tement contractée, la plus ancienne forme correspondante de la seconde série. Cependant, nous observons une importante lacune, au milieu de cette variété dans la conformation des premiers types. C’est l'absence totale des formes les plus simples de l’ordre des Céphalopodes, c. à. d. des Ascocératides. Le nombre des espèces dérivées de ces 12 premiers types est d'environ 165, comme nous l'avons con- staté ci-dessus p. 217. Ce nombre représente environ ! des 478 formes, qui caractérisent la faune seconde, dans l'ensemble des contrées siluriennes. Ainsi, l’ordre des Céphalopodes se montre déjà largement développé en types génériques et en formes spécifiques, sur les horizons où nous observons les plus anciennes traces de son existence. Nous devons encore faire remarquer le fait important établi ci-dessus (p. 217) savoir, que durant cette première époque, le nombre des espèces migrantes, où communes à plusieurs contrées sur la grande zone septen- trionale d'Europe et d'Amérique, ne constituait pas ! de la somme totale des formes existantes. Il n’y avait d’ailleurs aucune forme commune entre ces régions du Nord et la grande zone centrale d'Europe. Par conséquent les espèces autochtones, c. à. d. exclusivement propres à une seule contrée, représentaient plus des ? de la somme indiquée, 165. Cette localisation, ou cantonnement de la grande majorité des espèces, à une époque aussi reculée que l'origine de la faune seconde, est d'autant plus digne d'attention, que les Céphalopodes, mollusques pélagiques, sont supposés jouir d'un grand pouvoir de locomotion. D'ailleurs, la science étant portée à admettre l'existence d’une température à peu près uniforme sur le globe, à cette époque, l’un des plus grands obstacles à la diffusion générale de ces Mollusques ne peut être invoqué, pour expliquer leur répartition dans tant de centres, distincts par leur faune locale. La soudaineté apparente dans le premier développement des Céphalopodes, vers l’origine de la faune seconde et la localisation qui prédomine dans leur répartition horizontale, ne constituent pas des exceptions ano- males et particulières à cet ordre. Au contraire, il nous semble, que ce sont des phénomènes habituels et normaux, qui se manifestent dans le mode d'apparition des ordres ou des familles principales, composant les faunes paléozoi- ques. Nous en possédons un autre exemple frappant, dans les Crustacés siluriens. En effet, nous venons de rappeler que, dans toutes les contrées où la faune primordiale a été observée, on voit surgir à la fois de nombreuses formes génériques et spécifiques de Trilobites. Bien que quelques uns des premiers genres de cette tribu se trouvent dans la plupart des contrées, chacune de celles-ci et surtout chacune des grandes zones possède plusieurs types contemporains, qui lui sont exclusivement propres. Mais, c’est surtout la répartition des formes spécifiques, qui nous offre l’un des plus remarquables exemples de localisation. En effet, parmi plus de 240 espèces déjà connues dans l’ensemble de la faune primordiale proprement dite, le nombre de celles qui sont communes à deux contrées, géographiquement séparées, est très exigu et ne dépasse pas quelques unités. Ainsi les circonstances, qui paraissent le plus inexplicables dans la première apparition des Céphalopodes, s'étaient déjà antérieurement manifestées, dans la première apparition des Trilobites. Elles semblent même avoir été encore plus exagérées, en ce qui concerne cette tribu des Crustacés. Nous sommes loin de croire, que ces apparences sont uniquement dues à la disparition de faunes perdues. Nous avons démontré, au contraire (p. 156 et 217) que cette conception hypothétique ne peut nullement être appliquée aux Céphalopodes. À cette occasion, nous ferons remarquer un fait très important et qui manifeste une nouvelle harmonie entre l'apparition des Céphalopodes et celle des Trilobites. Nous avons constaté, en 1852, que tous les genres de Trilobites ont apparu durant la période silurienne; abstraction faite de la forme douteuse, dite Griffithides (Syst. sil. de Boh. I. PI. 51). Nous venons de reconnaître de même, dans l'étude qui précède (p. 142) que tous les types génériques des Céphalopodes c. à d. des Goniatides, Nautilides et Ascocératides, ont pris naissance durant la même période. Quant aux espèces exclusivement dévoniennes, nommées C/ymenia, elles représentent uniquement la forme endogastrique du type, dont les Goniatites constituent la forme exogastrique correspondante, (Syst. sil. de Boh. IT. Texte. Introd. p. XX1—1867.) Ainsi, la première apparition de tous les types distincts des Trilobites et des Céphalopodes, qui nous occupent, a été semblablement concentrée dans la période silurienne et elle a été accompagnée des circonstances semblables, que nous venons de comparer. Ces circonstances nous semblent donc normales. 252, Résumé général. HE. Evolution des Céphalopodes dans la série verticale des dépôts siluriens. L'évolution des Céphalopodes, durant l’existence des faunes seconde et troisième siluriennes, est très irré- gulière, dans chacune des contrées, dans chacune des grandes zones et aussi dans l’ensemble du monde silurien. I. Si l’on considère chacune des contrées siluriennes en particulier, cette irrégularité se manifeste princi- palement dans les groupes d'apparition des types, ainsi que nous l'avons exposé en détail, pour chacune d’elles, dans notre Sect. IT. Chap. 2. p. 67. Il nous est impossible de saisir la trace d'aucune loi, qui semble avoir réglé ces apparitions, dans le sens vertical. Les fréquentes intermittences des types, dans la plupart des contrées, contri- buent encore à faire paraître plus irrégulières leur évolution locale. La même irrégularité se montre dans le devéloppement successif et les oscillations en sens opposés du nombre des formes spécifiques. Notre tableau comparatif (p. 166) fait voir que, dans chacune des contrées, les mazima et les minima des genres et des espèces se succèdent, non seulement sans aucun ordre apparent, mais encore souvent d’une manière contrastante. Ces oscillations paraissent d'autant plus prononcées, que la richesse locale en espèces est plus considérable. Ainsi, c’est la Bohême qui nous en présente les exemples les plus frappans, que nous avons déjà fait ressortir ci-dessus (p. 113), savoir : Au maximum absolu de 665 espèces, produites par 10 types, dans notre bande e ?, succède immédiate- ment le minimum absolu de 2 genres et le nombre exigu de 31 espèces, dans notre bande f1. Par contraste, au #inimum absolu de 12 espèces, produites par 3 genres, dans notre bande g 2, succède immédiatement le maximum absolu de 11 types, représentés seulement par 86 espèces, dans notre bande g 3. Ces deux faits, bien constatés, suffisent pour nous montrer, qu'on ne saurait attribuer l’évolution des Céphalopodes à la simple loi théorique de la filiation et de la transformation lente. Il serait superflu de citer d’autres exemples moins prononcés, dans les autres contrées siluriennes; mais il en existe beaucoup d’autres, qui confirment nos observations en Bohème. Il est important de remarquer que, dans certaines régions, l'existence des Céphalopodes semble être inter- rompue par des intermittences totales, c. à d. par l'absence de tout vestige de cet ordre, sur un hauteur plus ou moins considérable, dans la série verticale des formations. Nous avons signalé de semblables intermittences totales, dans diver- ses contrées, savoir: 2 en Bohême, 1 au Canada, 3 dans l'Etat de New-York, 1 dans le Wisconsin et 1 dans l'Jllinois. (Voir ci dessus p. 171.) Nous avons aussi montré en même temps, que le repeuplement local ne peut pas être uniquement attribué aux immigrations, et qu'il consiste principalement en espèces nouvelles, propres à chaque contrée. IT. Si l’on considère les grandes zones, comme des unités géographiques plus étendues, on observera sur chacune d'elles, comme dans les contrées isolées, une complète irrégularité, dans l’évolution successive des Cépha- lopodes. Il serait superflu de rappeler ici les résultats numériques de nos divers tableaux, qui précèdent. Mais, la comparaison de ces zones doit mettre en lumière quelques faits principaux, sur lesquels nous appelons l’attention des savans. 1. La grande zone septentrionale, considérée dans son ensemble, en Europe et en Amérique, a joui d'un- privilége tres marqué d’antériorité, qui se manifeste principalement par ce fait, que 16 types génériques ont apparu dans sa faune seconde, tandisqu’il n’en existe que 7 dans la faune correspondante de la zone centrale. 2. En faisant abstraction des types exclusivement propres à la zone septentrionale, on doit remarquer 7 types dont lantériorité dans cette zone est constatée, par rapport à la zone centrale. Parmi ces types, 6 sont cosmo- polites et un local, savoir: 1. Cyrtoceras . - . . Goldf. 5. Trochoceras . . . B. H. 2. Nautilus . . . . . Breyn. 6. Ascoceras . . . Barr. 3. Gomphoceras . . Sow. 7. s.g. Ophidioceras Barr. (local.) 4. Phragmoceras . . Brod. Ces types existent sur des horizons plus ou moins profonds, dans la faune seconde, sur la zone septen- trionale, tandisqu’ils ne sont connus, sur la zone centrale, que sur des horizons beaucoup plus élevés et presque uniquement dans la faune troisième. Voir p. 151. Mais, il faut remarquer, que cette antériorité n'existe pas indistinctement pour tous les genres nommés, ni au même degré, dans toutes les contrées situées sur la grande zone du Nord. Les régions les plus favorisées, sous ce rapport, sont: le Canada, Terre-Neuve et la Russie. Les autres contrées ne possèdent le privilége que d’une manière plus restreinte, c. à d. seulement pour quelques uns des types indiqués. Pour certains autres types, elles ve paraissent pas plus favorisées que la grande zone centrale d'Europe. On voit même, par exception, le type Asco- ceras apparaitre en Angleterre beaucoup plus tard que partout ailleurs. (p. 76.) Résumé général. 253 Par contraste, la grande zone centrale présente, dans la faune troisième, en Bohême, une série d'espèces du genre Goniatites, qui n’est encore connu nullepart dans les faunes contemporaines, sur la zone septentrionale. C’est le seul exemple d’antériorité, que nous connaissons en faveur de la grande zone centrale, en ce qui concerne les Céphalopodes. 3. Un autre fait important, en parfaite harmonie avec le précédent, consiste en ce que, sur la grande zone septentrionale, le plus grand développement en formes spécifiques des Céphalopodes a eu lieu dans la faune seconde, dont les 16 types génériques ont produit 372 espèces. (p. 162.) Par contraste, la faune correspondante, sur la grande zone centrale d'Europe, n’a offert jusqu'ici que 7 types et 84 espèces, abstraction faite de 36 espèces colo- niales de la Bohême. Æ. Nous remarquons un contraste opposé et encore plus frappant, en comparant la richesse en Cépha- lopodes des mêmes zones, dans la faune troisième. En effet, la zone centrale possède 15 types, représentés ensemble par 1041 espèces. (p. 158.) Au contraire, la grande zone septentrionale d'Europe et d'Amérique montre dans la même faune, seulement 12 types produisant ensemble 249 espèces. (p. 162.) Ces documens numériques concourent à nous montrer, que l'évolution des Céphalopodes, c. à d. leur développement successif en formes génériques et spécifiques, au lieu d'être uniforme dans le monde silurien, a offert des contrastes très prononcés et qui se sont repétés en sens inverse, sur les deux grandes zones, durant l'existence des faunes seconde et troisième. Nous ferons remarquer en passant, que nous n’observons des contrastes aussi pro- noncés, ni pour tes autres ordres des Mollusques ni pour les Crustacés. III. Si nous considérons maintenant l’évolution successive des Céphalopodes, suivant le sens de la série verticale, dans l’ensemble du monde silurien, nous observons les faits qui suivent: C 1. L’apparition des 25 types de cet ordre est presque concentrée dans 3 époques principales, que le lecteur pourra aisément reconnaître, sur nos diagrammes. p. 142. Elles correspondent: à l’origine de la faune seconde, à l’origine de la faune troisième et à la fin de la faune troisième. On remarquera, que ces trois épo- ques se distinguent en même temps par la coexistence du plus grand nombre de genres, €. à d. qu’elles pré- sentent 3 #mawima presque égaux, savoir: 12 types à chacune des deux premières époques et seulement 11 à la troisième. Au contraire, l’époque qui correspond à la fin de la faune seconde ne présente que 8 types coexistans et on n’en trouve de même que 8 vers le milieu de la faune seconde, tandisque, vers le milieu de la faune troisième, on n'en peut compter que 4 ou 5. s On ne saurait assigner aucune cause à ces fluctuations subrégulières, qui nous montrent, dans l'existence des types génériques, des maxima coïncidant avec l’origine et la fin des faunes seconde et troisième et, au con- traire, une sorte de défaillance vers le milieu de la durée de chacune d'elles. Mais, il faut bien remarquer, que ces apparences ne deviennent sensibles qu'en observant l’ensemble des contrées siluriennes. Cependant, elles sont particulièrement marquées dans le bassin de la Bohême, sans doute à cause de sa grande richesse. 2. Les oscillations générales des espèces, dans l’ensemble des contrées siluriennes, semblent correspondre, du moins en partie, à celles que nous venons d'indiquer pour les types. En effet: A l’origine de la faune seconde, les 12 types coexistans on produit ensemble 165 espèces. Ce nombre représente un #aximum, non absolu, mais relatif, car aucun autre horizon dans la hauteur occupée par la faune seconde, ne nous présente un nombre comparable. Vers le milieu de la durée de cette faune, la défaillance des types entraîne aussi l’amoindrissement du nombre total des espèces, qui est presque nul en Bohême, tandisqu'en Amérique il montre un #»aximum local, sur l'horizon de Black-River et de Trenton, comme aussi en Angleterre sur l'horizon de Caradoc. Vers la fin de la faune seconde, le nombre des espèces est partout extrêmement réduit et correspond bien à la diminution signalée dans le nombre des types coexistans. Vers l’origine de la faune troisième, les 12 types qui existent offrent un développement de formes spéci- fiques, qui constituent le aæeaæëmeawm absolu, durant toute la période silurienne. c. à d. environ 1,000 espèces. Ce maæimum est principalement dû à la contribution fournie par la Bohême, savoir 746 espèces de notre étage E. (p. 67). Vers le milieu de la faune troisième, la diminution très marquée du nombre de types entraîne une réduc- tion encore plus prononcée dans la somme totale des espèces coexistantes. Cette réduction, plus ou moins sensible dans toutes les contrées, se montre d'une manière plus frappante en Bohème, parcequ’elle contraste avec deux marina locaux, l'un antérieur et l’autre postérieur. Vers la fin de la faune troisième, telle que nous la limitons, dans la série verticale, d’après le type de la Bohème, toutes les autres contrées de l’Europe présentent une lacune. Nous trouvons, au contraire, en Amérique, des phases correspondantes aux dernières phases de la Bohême, ainsi que nous l’avons exposé, dans notre Déf. 325 254 Résumé général. des Col. ITT. — p. 219. 1865. Mais, les formations qui renferment ces phases, ont été jusqu'ici peu explorées. Elles n’ont donc fourni qu’un petit nombre d'espèces, tandisque notre bande g:3 en possède à elle seule 86, produi- tes par ses 11 types. On peut espérer, que la somme totale des formes coexistantes, durant ce dernier âge des faunes siluriennes, s’élèvera notablement par suite des futures recherches, dans les formations correspondantes, en Amérique. IV. Parallèle entre l'évolution chronologique et l’évolution zoologique des Céphalopodes. Après avoir exposé les principaux phénomènes, que présente l’évolution successive des Céphalopodes, dans la série verticale des dépôts siluriens, nous avons été naturellement amené a rechercher, si cette évolution géolo- gique concorde avec l’évolution zoologique de cet ordre, définie ci-dessus p. 153. Cette concordance se manifesterait évidemment, si les formes les plus simples de l’évolution zoologique avaient apparu les premières et si, au contraire, les formes les plus compliquées avaient apparu les dernières, dans la série des âges siluriens. Or, l'observation des faits nous démontre, que c’est précisément l’ordre inverse qui a eu lieu. En effet, d’après les documens existans, les formes les plus simples, c. à d. les Ascocératides, n’ont apparu que vers la fin de la faune seconde, au Canada, et au commencement de la faune troisième, en Bohême. Par con- traste, les formes les plus complexes, comme Nautilus et Trochoceras, se sont manitestées des l’origine de la faune seconde, en Amérique. Ainsi, l’antériorité des formes complexes, par rapport aux formes simples, est mesurée par presque toute la durée de la faune seconde. On sait, que cette durée a été très considérable, car la faune seconde présente partout, sur les deux continens, de nombreuses phases successives et distinctes, pendant lesquelles la grande majorité des types génériques a fait sa première apparition, à l’exclusion des Ascocératides. Ces faits suffisent pour nous montrer la discordance inconciliable, qui existe entre l’évolution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes siluriens. Mais, nous avons encore signalé, dans le cours de nos études, d’autres faits, qui confirment cette discordance et qui sont inexplicables par la théorie des transformations. Nous rappélerons les principaux. {. L'apparition presque soudaine d’un grand nombre de types génériques, de toutes formes, disséminés dans diverses régions siluriennes, vers l’origine de la faune seconde, ne se concilie pas avec la conception de leur déri- vation lente et successive, à partir d’un prototype quelconque, antérieur. En effet, nous avons fait voir (p. 156) que l’absence totale des Céphalopodes, dans la faune primordiale silurienne, ne permet pas de supposer, que ces types se sont développés pendant l'existence d’une série hypothétique de faunes antéprimordiales, dont il ne reste aucune trace, 2. Les lentes transformations conçues par la théorie, ne sauraient rendre compte de l’accumulation extra- ordinaire de formes spécifiques, qui a eu lieu en Bohême, sur un espace horizontal très exigu et dans la hauteu verticale de quelques couches calcaires de notre étage E. Ces formes distinctes s’élevant au nombre de 746 (p. 67) représentent la proportion de 0.46, ç. à d. presque la moitié des 1622 espèces de Céphalopodes, aujourd’hui connues, dans le monde silurien. 3. Si les transformations et la divergence des formes spécifiques aboutissaient, comme l'indique la théorie, à la production de nouveaux types, on devrait surtout observer les traces de ce phénomène en Bohême, à la suite de la coexistence de 10 types génériques et de 665 formes spécifiques, durant le dépôt de notre bande calcaire e 2. Or, nous avons constaté ci-dessus (p. 113) que la somme de toutes les variations, qu'on aurait pu attendre en cette occasion, d’après la théorie, s’est traduite par la disparition de 8 types et de 644 espèces, tandisque 2 types et 21 espèces se sont propagés verticalement, dans la bande superposée f1, également calcaire. Mais, si l'on voulait cousidérer ce fait, comme constituant une exception purement locale, dérivant de puissantes causes accidentelles, qui ont agi en dépit du temps et de l’espace, nous en signalerons un autre de même nature et à l'abri de toute semblable interprétation. 4. Nous avons constaté ci-dessus (p. 178) que, parmi les familles des Céphalopodes, qui sont l’objet de nos études, il n’a surgi aucun type nouveau, ni cosmopolite, ni local, pendant toute la durée des faunes dévoniennes, carbonifères et permiennes, dont les restes sont répandus sur toute la surface de la terre. Cependant, ces faunes réunies présentent un nombre d'espèces de Céphalopodes au moins aussi considérable que celui de la faune seconde silurienne, durant laquelle ont apparu 17 types génériques, indiqués sur nos diagrammes p. 142. Dans ce cas, ce n’est ni le temps, ni l’espace, ni le nombre des formes spécifiques, qui ont manqué, pour favoriser la naissance de quelque type nouveau. C’est donc la faculté elle-même de variation, ou de transfor- mation, qui a complètement fait défaut. Si cette prétendue puissance exerçait réellement une action continue et inhérente à la nature des êtres organiques, pourquoi aurait-elle été si subitement et si longtemps paralysée dans ses effets, sur la propagation des familles, qui ont initialement constitué l’ordre le plus puissant des Mollusques ? Cette même paralysie s’est ostensiblement prolongée jusqu'à nos jours dans les Nautiles, qui ont joui du rare privilége d’une existence sans autres limites que celles des âges géologiques et de la surface terrestre. En effet, Résumé général. 255 ils se sont maintenus dans leurs caractères génériques, primitifs, de la période silurienne, sans produire un seul type colla- téral et distinct, malgré le nombre de leurs formes spécifiques, dans chaque contrée et dans chacune des faunes éteintes. 5. Si les types des Céphalopodes, que nous admettons au nombre de 25 genres, ou sous-genres, s'étaient graduellement constitués par des transformations, jusqu'à leur forme normale, les transitions intermédiaires seraient représentées par une infinité d'individus, dont le nombre pourrait bien dépasser celui des exemplaires, qui offrent la forme définitive, que nous observons. Or, ces formes de transition ne se voient nullepart, dans les contrées siluriennes. Au contraire, partout où nous observons la premiére apparition d’un type, la conformation de la coquille nous offre la plénitude des carac- tères, qui le distinguent de tous les autres types de cet ordre. Ainsi, Gomphoceras conulus Kichw. apparaissant dans le Calcaire à Orthocères de Wesenberg, en Russie et lhragmoceras praematurum Bill. trouvé dans le groupe de Black-River, au Canada, sont les plus anciennes formes de leurs types respectifs, et ils ont existé sur des hori- zons profonds, durant la faune seconde. Ils possèdent, cependant, une ouverture étroite et contractée, comme leurs congénères de la faune troisième. Aucune contrée ne nous semble avoir été plus favorable que la Bohême à la conservation des formes de transition entre les 20 types qu’elle possède, car plusieurs d’entre eux sont représentés par des myriades d'individus, parmi lesquels nous ne découvrons cependant aucune forme intermédiaire. En outre, pour certaines espèces, telles que: Orthoc. valens, Naut. Bohemicus, Goniatites plebeius, etc. nous avons pu recueillir des séries d'individus, repré- sentant tous les âges de la coquille, à partir de l'embryon, jusqu'à l’âge adulte. Puisque ces formes réellement inter- médiaires, dans le développement d'une espèce, se sont bien conservées, pourquoi les formes hypothétiquement inter- médiaires, entre les types, auraient-elles invariablement disparu, dans le même bassin et dans les mêmes cou- ches calcaires ? En présence de ces faits, qui se reproduisent d’une manière analogue dans toutes les contrées, il est pro- bable qu'aucun savant ne hazarderait à émettre l’assertion, que les formations renfermant les formes intermédiaires entre nos 25 types de Céphalopodes, ont été partout invariablement détruites par les dénudations. Il serait donc superflu de réfuter une pareille supposition. Cependant, nous ferons observer, que les roches elles-mêmes, qui ont été enlevées par les agents dénudateurs, ont aussi laissé des vestiges de leur existence et de leur faune. Ainsi, le diluvium du Nord de l'Allemagne a déjà fourni 47 espèces de Céphalopodes, énumérées sur nos tableaux nominatifs ci-dessus p. 40 et qui proviennent des dénudations opérées en Scandinavie et en Russie. Aucune de ces espèces ne nous présente une apparence intermédiaire entre les types de ces contrées. De même, les galets de Budleigh- Salterton, dans le Dévonshire, ont déjà offert, selon une récente communication particulière de M. Thom. Davidson, plus de 80 espèces de divers ordres, dérivées en partie, de gisemens encore inconnus, siluriens ou dévoniens, sans qu’on ait signalé parmi elles des formes de transition, entre les types établis. Ainsi, dans tous les cas, la disparition des dépôts renfermant les formes intermédiaires entre les 25 types normaux des Céphalopodes, serait complètement inadmissible dans la science. On ne saurait donc linvoquer pour rendre compte de l’absence invariable de ces formes, dans les formations siluriennes. Au contraire, toutes les obser- vations concourent à nous indiquer, que ces formes n'ont jamais existé. 6. Nous devons encore faire remarquer, que le petit nombre de formes, qui pourraient être considérées comme offrant une transition apparente entre deux types normaux quelconques, n’ont été signalées jusqu'ici que sur des horizons, où leur existence constitue le plus grave anachronisme, par rapport aux transformations supposées. Ainsi, nous avons donné le nom de Gomphoc. semiclausum à une forme de notre étage F, figurée PI. 88 et qui pourrait étre regardée comme établissant un passage entre les Orthocères brévicones et les Gomphoceras. Mais, on sait que, dans notre bassin, il existe un grand nombre d’espèces de ce dernier type, parfaitement caracté- risées par leur ouverture contractée, dans les formations antérieures de notre étage E. D'ailleurs, nous venons de rappeler son apparition dans la faune seconde. La même observation s'applique à Gomphoc. inflatum Goldf. et à Gomphoc. (Apioc.) olla Saeman, espèces dévoniennes, l’une de l'Eifel et l’autre de l'Amérique, dont l’ouverture ne présente qu'un commencement de contraction. Ces formes intermédiaires sont donc très postérieures au type normal, tandisque, suivant la théorie, elles devraient lui être antérieures. Elles sont donc anachroniques. Nous rappelons aussi, que les Ændoceras signalés dans nos études sur l’évolution des Céphalopodes, comme offrant idéalement un type intermédiaire entre Ascoceras et Orthoceras, ont apparu vers l'origine de la faune seconde, tandisque Ascoceras n’est connu que vers la fin de cette faune. Si l’on admettait la réalité de la transi- tion entre ces formes, il faudrait aussi admettre, qu’elle a eu lieu à partir de la forme plus composée Orthoceras, jusqu’ à la plus simple Ascoceras, c. à d. suivant un ordre diamétralement opposé à celui que suppose la théorie. En résumé, non seulement l’évolution chronologique des Céphalopodes est en pleine discordance avec leur évolution zoologique, mais encore les diverses considérations exposées concourent à démontrer, que les suppositions relatives aux transformations s'évanouissent devant les faits observés, dans toutes les contrées. Ces faits tendent tous, au contraire, jusqu'à plus ample information, à nous inspirer la croyance, que les types des Céphalopodes ont 256 Résumé général. apparu sous les formes caractéristiques et normales, par lesquelles nous les distinguons. Ils semblent donc devoir leur origine à une cause spéciale et totalement distincte de la filiation des formes antérieures. Ces conclusions sont encore confirmées par notre étude sur l'extinction et la rénovation graduelle des faunes, exposée ci-dessus (p. 215) et que nous allons résumer tout à l'heure. V. Répartition horizontale des formes spécifiques dans les contrées et dans les grandes zones siluriennes. TI. La répartition horizontale des espèces de Céphalopodes, entre les contrées siluriennes, présente au moins autant d'irrégularité que leur distribution verticale. Cette irrégularité se manifeste d’une manière analogue, dans les grandes zones. Mais, dans chacune de celles-ci, nous remarquons semblablement l'existence d’une contrée, qui prédomine de beaucoup sur toutes les autres, par sa richesse en espèces et qui, sous ce rapport, peut être considérée comme le type de la zone correspondante. 1. Dans la grande zone septentrionale d'Europe, la Russie occupe le premier rang, parcequ’elle possède déjà, dans l’ensemble de ses faunes siluriennes, 10 types et 107 espèces. En faisant abstraction des contributions partielles de quelques savans, la découverte de la grande majorité de ces formes est due aux recherches person- nelles, longtemps prolongées, d'un seul paléontologue, M. le Chev. d'Eichwald. L’Angleterre possédant également 10 types génériques, n’a cependant offert jusqu'ici que 92 espèces, qui lui assignent le second rang. Ces chiffres représentent les résultats des recherches initiales de l’illustre fondateur du systême silurien, Sir Rodérick Murchison, et en même temps de celles du Rév. Prof. Sedgwick, de Portlock, de Salter et de divers autres savans, comme aussi des explorations du Geo. Survey d'Angleterre. Puisque tous ces efforts successifs, durant l'espace d'environ 40 ans, n’ont pas réussi à élever le nombre des espèces Britanniques au niveau de celui de la Russie, c’est évidemment parceque les formations siluriennes d'Angleterre présentent une moin- dre richesse relative, en Céphalopodes. 2. Dans la grande zone septentrionale d'Amérique, le Canada se distingue au dessus de toutes les autres contrées, parcequ'il possède à lui seul, et sans le concours de Terre-Neuve, 14 types et 171 espèces. Ce dernier nombre est destiné à recevoir un accroissement considérable, par des publications attendues. Ces chiffres nous indiquent les fructueux résultats des recherches faites par M. M. les géologues et paléontologues du Geol. Survey de cette contrée, sans aucune contribution notable de la part des particuliers, si ce n’est celle qui est due aux recherches primitives de M. le Doct. J. J. Bigsby, avant 1823. Dans l'Etat de New-York, les recherches de divers savans et habiles explorateurs, activement et longtemps prolongées, n’ont mis au jour que 9 types et 127 espèces siluriennes. Nous devons donc reconnaître, comme pour l'Angleterre, que l’infériorité de ces chiffres, par rapport à ceux du Canada, ne peut être attribué qu’à une moindre richesse des faunes locales. 3. Dans la grande zone centrale d'Europe, la Bohême présente un remarquable contraste entre l’exi- guité de son bassin silurien et sa richesse en Céphalopodes, exprimée par les nombres de 20 types génériques et de 979 formes spécifiques. Cette richesse locale, due à des causes que nous saurions apprécier, dépasse de beaucoup celle de toutes les autres contrées siluriennes du globe, réunies, puisque celles-ci ne possèdent ensemble que 19 types et 663 espè- ces distinctes. (p. 165.) Toutes les autres contrées de la grande zone centrale étant très imparfaitement explorées, la Bohême concentre presque toute la richesse de cette zone. Les exemples qui précèdent suffisent pour montrer l'extrême irrégularité, qui se manifeste dans la distri- bution horizontale des Céphalopodes, entre les contrées siluriennes. Bien que les recherches faites dans diverses régions laissent encore beaucoup à désirer, il est très vraisemblable, que l'inégalité qui vient d’étre signalée, se maintiendra à l'avenir, parcequ'elle semble exister dans la nature. Au premier aspect des faits principaux, que nous venons de rappeler, on pourrait être porté à croire, que les contrées de la Russie et du Canada ont dû à leur position relative vers le Nord les avantages qu’elles pos- sedent, sous le rapport du nombre des Céphalopodes. Mais, cette première impression s’évanouit, lorsqu'on remarque que la Bohême, placée à peu près au centre de l'Europe et séparée des mers septentrionales par des barrières naturelles, prédomine cependant par sa richesse sur toutes les autres régions des deux continens. Cette observation nous montre, que l'influence de la latitude n’a pu être que très secondaire parmi les causes, qui ont déterminé la répartition horizontale des Céphalopodes siluriens. Le nombre exigu des formes identiques, qui existent également en Bohême et dans la grande zone septentrionale, (p. 182) confirme cette observation et nous induit à concevoir l'existence de plusieurs centres de création, bien indiqués d’ailleurs par la prédominance des espèces autochtones sur les espèces migrantes. (p. 201-203): A Résumé général. 257 II. Considérons maintenant les grandes zones, sous le rapport de leur richesse totale en Céphalopodes. Les nombres que nous rapprochons dans le tableau suivant, présentent les élémens nécessaires pour la comparaison de ces grandes unités géographiques. Voir p. 144 et 202 — 203. | types | espèces Grande zone centrale d'Europe . . . . . 20 1010 septentrionale d'Europe . . | 14 septentrionale d'Amérique . 15 Nous retrouvons l'influence des contingens de la Bohême dans les nombres, qui assurent à la grande zone centrale d'Europe une prédominance si marquée sur les autres zones comparées. Sous le rapport du nombre des types, l'avantage de la zone centrale est relativement moins prononcé que sous le rapport des espèces. En effet, les zones septentrionales présentent respectivement, 0.70 et 0.75 du nombre des types de la zone centrale. Au contraire, sous le rapport des espèces, la grande zone septentrionale d'Europe n'offre que 0.25, et la zone septentrionale d'Amérique environ 0.38, du nombre qui distingue la zone centrale. Il serait difficile de concevoir les causes, qui ont présidé à une répartition si inégale des Céphalopodes, entre les trois grandes unités géographiques comparées. On pourrait bien être tenté d'attribuer à l'influence des surfaces, la différence qui existe entre les deux grandes zones septentrionales, car leur richesse respective offre une certaine tendance à se mettre en rapport direct avec l'étendue de ces deux zones. Mais, la prédominance de la Bohême ne nous permet point de nous arrêter à cette première apparence. Au contraire, le grand avantage numérique, constaté en faveur du plus exigu des bassins siluriens, pourrait donner lieu à penser, que la part des formes spécifiques attribuée par la nature à chaque contrée, a été en raison inverse de son étendue géographique. Mais, cette apparence ne mérite pas plus de considération que la première. Ce qu'il y a de certain, c’est que la cause de ces irrégularités nous est inconnue. III. Les documens rapprochés sur le petit tableau qui précède, permettent aussi de comparer la richesse des deux continens. Sous le rapport des types, il y a une grande inégalité, en ce que l'Europe en possède 23, tandisque nous n’en connaissons que 15 en Amérique. Mais, on doit remarquer, que cette différence est principalement due aux types locaux, tandisque les types cosmopolites sont en nombre presque égal, savoir : 11 en Europe et 10 en Amé- rique. (p. 144.) Sous le rapport des espèces, il y a une beaucoup plus grande disproportion. En effet, les 381 espèces d'Amérique ne réprésentent que environ 0.30 des 1262 espèces d'Europe. Malgré l'espoir que nous avons, de voir successivement découvrir de nouvelles formes en Amérique, qui possède de si vastes régions siluriennes, encore peu explorées, il nous semble, que l'Europe maintiendra son avan- tage numérique, surtout, si l’on continue à faire des recherches dans les contrées, dont les roches paléozoiques ont été jusqu'ici peu fouillées par les paléontologues. VL. Connexions établies par les Céphalopodes, suivant le sens horizontal et le sens vertical, entre les dépôts siluriens. Nos études paléontologiques ayant été entreprises uniquement dans l'intérêt de la géologie, nous avons d’abord déterminé les caractères particuliers, que les Céphalopodes impriment aux dépôts de divers âges, dans la période silurienne. Nous avons ensuite recherché les connexions qu'ils établissent entre ces dépôts, suivant le sens horizontal et suivant le sens vertical, en appelant successivement l'attention sur les types génériques et sur les formes spécifiques. I. Connexions établies par les types génériques. 1. Les connexions horizontales, qui résultent de la diffusion des types, sont dues presque totalement aux types cosmopolites et par exception, à quelques types locaux. Nos tableaux p. 174 — 175 indiquent nominale- ment, pour chacun d’eux, toutes les contrées où sa présence a été constatée. Le résumé numérique qui accom- pagne ces tableaux, (p. 176) montre la fréquence géographique de chacun des types et nous fournit ainsi le moyen 258 Résumé général. d'apprécier exactement l'importance des relations qu’il établit entre les contrées siluriennes. On remarquera la grande inégalité qui existe entre les nombres exprimant cette fréquence. Nous rappelons les indications principales: contrées contrées contrées Orthoceras . . . . 32 Gomphoceras . . . 10 Nautilus en Hp AOCerA SES At) Phragmoceras . . 10 Gyroceras . . . .4 Cyrtoceras . . . . 18 Trochoceras . . . 8 ASCOCETAS CL ÉTtUITeS Een LT Gonioceras . . . . 8 Goniatites . bai La première colonne, à gauche, indique les maxima; la seconde colonne présente les fréquences moyen- nes, tandisque la troisième colonne offre quelques exemples des minima. Ce tableau montre que les types, qui offrent la plus grande fréquence, sont précisément ceux qui ont apparu dès l’origine de la faune seconde. (p. 142.) Cependant, Nautilus, qui s’est aussi manifesté à cette époque, constitue une exception remarquable, par sa fréquence réduite à 5 contrées siluriennes, dans l’ensemble des deux continens. 2. Les connexions établies par les types dans le sens vertical, entre les étages locaux de chaque contrée, sont très multipliées et ne peuvent être appréciées qu’en parcourant nos tableaux nominatifs Sect. L p. 9 à 56. Quant aux connexions entre les faunes seconde et troisième, résultant de la propagation des types, notre tableau p. 144 montre qu’elles sont généralement très limitées. Dans presque toutes les contrées, à peine la moitié des types de la division inférieure s’élève dans la division supérieure. L’Angleterre fait exception, puisque parmi les 7 types de sa faune seconde, 5 passent dans la faune troisieme. 3. Si nous considérons l’ensemble des contrées siluriennes, le nombre des types qui établissent des con- nexions entre les faunes seconde et troisième, se réduit à 8 types cosmopolites et à 2 types locaux, dont l’un offre une réapparition douteuse, dans la division supérieure. Le lecteur trouvera sur nos diagrammes p. 142 l'indication de l'extension verticale de tous ces types savoir: 1. Ascoceras 5. Lituites 1. Ophidioceras 2. Phragmoceras 6. Nautilus 2. Tretoceras ? 3. Gomphoceras 7. Cyrtoceras 4. Trochoceras | 8. Orthoceras Rapports entre l'extension horizontale et verticale des types. Nos observations sur l'extension horizontale et verticale des types génériques nous ont naturellement con- duit à constater les rapports qui existent entre elles. Nous avons aisément reconnu, que les types qui ont joui de la plus grande extension horizontale, sont aussi ceux qui ont présenté la plus grande extension verticale, c. à d. l'existence la plus prolongée. Cependant, cette loi apparente nous offre une remarquable exception, en ce que le type Endoceras, qui, par sa fréquence, occupe le second rang, n’a existé que pendant un peu plus de la moitié de la durée de la faune seconde. Son extension verticale est la plus réduite, parmi tous les types cosmopolites. II. Connexions établies par les formes spécifiques. L'étude des connexions établies par les formes spécifiques a particulièrement attiré notre attention. Mais, nous devons faire remarquer, qu'il nous a été impossible de vérifier une à une toutes les identités, sur lesquelles reposent ces connexions, dans le sens horizontal, comme dans le sens vertical. Nous avons donc généralement admis les assimilations faites par les paléontologues, en éliminant seulement quelques unes d’entre elles, qui nous paraissent sans aucun fondement. (Voir p. 211 à 215). Nous avons aussi exposé (p. 222) le motif qui nous a porté à ne pas exercer une sévère critique, au sujet des autres identités supposées. I. Connexions horizontales par les formes spécifiques. 1. Dans une suite de tableaux p. 181 à 198, nous reproduisons les noms de toutes les espèces, qui ont été considérées comme identiques, dans diverses régions et qui paraissent établir entre celles-ci des connexions horizontales. Ces tableaux sont présentés sous deux formes, A—B, qui se complètent l’une l’autre. Nos tableaux de la forme À énumèrent pour chaque contrée, en particulier, les noms des formes signalées comme communes entre elle et d’autres régions. Résumé général. 259 Le tableau correspondant de la forme B. réduit toutes ces indications détaillées, au nombre le plus simple, en présentant la série des types et des espèces distinctes, suivant l'ordre alphabétique. Il permet par conséquent de constater leur nombre réel. Ces derniers tableaux sont disposés de manière, qu'on peut immédiatement reconnaitre toutes les espèces, qui sont communes à deux contrées siluriennes quelconques et en même temps la faune générale, à laquelle elles appartiennent, dans chacune des contrées comparées. Dans un dernier tableau Nr. 8 (p. 198) nous présentons le résumé numérique des connexions spécifiques exposées dans les tableaux précédens. Les dernières colonnes de ce tableau, à droite, indiquent pour chaque con- trée la somme de ses espèces distinctes, celle de ses espèces migrantes et celle de ses espèces autochtones. 2. Le principal résultat de ces documens consiste à montrer que, malgré la grande facilité avec laquelle nous avons admis l'identité des formes assimilées par les savans, dans diverses contrées, le nombre des espèces migrantes est cependant très peu considérable et ne représente qu’une faible fraction de la somme totale des Céphalopodes connus. Nous reproduisons, d’après nos tableaux, le nombre des espèces migrantes, soit entre les limites de chaque zone, soit entre deux zones: Espèces migrantes, 1. Entre les limites de la grande zone centrale d'Europe . . . . . . . . . Tabl. 3. A. B.. . . 12 2. Entre la grande zone centrale et la grande zone septentrionale d'Europe +. . Tabl. 4. A—4.B. 3. Entre les limites de la grande zone septentrionale d'Europe . . . . . . Tabl. 5. A—5.B 4. Entre les grandes zones septentrionales d'Europe et d'Amérique . . . . . Tabl. 6. A.—6. B. . 24 5. Entre les limites de la grande zone septentrionale d'Amérique . . . . . Tabl. 7. A.—7.B. . 50 6. Entre la grande zone septentr. d'Amérique et la grande zone centrale d Europe Tabl. 7. B.—3. A. B. 1 ensemble . 140 Il faut remarquer que, parmi les espèces dont nous venons d'indiquer le nombre, déterminé sur chaque tableau, il y en a qui se répètent. Par exemple, certaines formes communes entre les contrées de la zone septen- trionale d'Europe et comptées sur le tableau 4. B, se retrouvent aussi dans la zone septentrionale d'Amérique et sont de nouveau comptées sur le tableau 6. B. Ainsi, pour connaitre le nombre réel des espèces migrantes, il faut déduire toutes ces répétitions, qui sont exprimées par les chiffres suivans: Répétitions. Entre les tableaux 3. À. B—4.B.. . . . . .3 ABB; 7 7e 16 5, B:—6:B: 11m 02208 GB BEA EMI: 1 Br-3 A BUa LE ul 28 Si l’on retranche ces 28 unités du nombre 140 ci-dessus établi, il restera 112 espèces migrantes, c. à d. qui ont apparu dans plus d’une contrée, pendant la durée des faunes siluriennes. 3. Au moyen des documens fournis par nos tableaux, nous avons calculé, pour chacune des principales contrées, la proportion des espèces migrantes et celle des espèces autochtones, c. à d. qui lui sont exclusivement propres. Ces proportions, exposées sur notre tableau p. 201, sont très variables. Les limites extrêmes, relatives aux espèces migrantes, sont: 0.018 pour la Bohême et 0:76 pour la Norwége, qui est hors ligne, car, dans aucune autre contrée, le rapport correspondant ne dépasse 0.48. La proportion des espèces autochtones forme le complément de celle des espèces migrantes, pour atteindre l'unité. Ces deux proportions varient donc en sens inverse. 4. Nous avons également calculé la proportion des espèces migrantes et celle des espèces autochtones, dans chacune des grandes zones, considérées comme unités géographiques. Ces proportions, indiquées sur notre tableau (p. 203), sont très différentes entre elles. La zone centrale d'Europe offre le minimum des espèces migrantes, savoir 0.02 et, par conséquent, le maximum des espèces autochtones, 0,98. Au contraire, la zone septentrionale d'Europe montre le maximum des espèces migrantes 0.26 et inver- sement le minimum des espèces autochtones, 0.74. Ces chiffres nous indiquent la facilité relative des communica- tions, due partiellement à la proximité des contrées situées sur cette zone. Dans la zone septentrionale d'Amérique, la proportion des espèces migrantes est de 0.16 et celle des espèces autochtones de 0.84. Comme cette zone possède un nombre d'espèces beaucoup plus grand que celui de la zone correspondante en Europe, dans le rapport de 381 à 252, la comparaison de ces chiffres nous enseigne, que certains obstacles locaux ont limité la diffusion horizontale des Céphalopodes, dans le grand océan américain. 5. Enfin, nous avons calculé la proportion moyenne des espèces migrantes et des espèces autochtones, dans la somme totale de 1622 formes siluriennes. 33 260 Résumé général. Cette proportion moyenne est de 0.07 pour les espèces migrantes et par conséquent de 0.93 pour les espèces autochtones. En comparant les chiffres, qui expriment la proportion exigue des espèces migrantes et la proportion très prépondérante des espèces autochtones, on ne peut s'empêcher de remarquer, combien les observations positives et successives de la science nous éloignent de l'opinion de nos devanciers, qui supposaient que, durant les temps paléozoiques, les formes animales étaient presque toutes identiques sur la surface du globe. II. Connexions verticales par les formes spécifiques. Les subdivisions verticales établies dans les diverses contrées siluriennes sont de valeur très inégale, c. à d. représentent des intervalles de temps probablement très inégaux. Cependant, on peut les considérer dans tous les pays, comme semblablement déterminées d’après des changemens notables dans la composition spécifique des faunes partielles, qui caractérisent chacune d'elles, indépendamment de leur nom et de leur étendue verticale. La Bohême est la seule région, qui nous permet de prendre en considération les subdivisions du troisième ordre, que nous nommons: bandes. D’après les documens numériques exposés p. 205, nous trouvons, que la pro- portion moyenne des formes spécifiques, qui établissent des connexions entre deux quelconques de nos bandes con- sécutives, s'élève presque à 0.10 du nombre total des nos espèces de Céphalopodes. En comparant les chiffres qui indiquent, pour les principales contrées, le nombre des apparitions d’une même espèce, dans deux étages superposés, nous avons constaté, que leur proportion varie entre certaines limites dans la faune seconde et dans la faune troisième. Elle est d'environ 0.21 pour la division inférieure et seulement de 0.07 pour la division supérieure. La moyenne générale, pour toutes les contrées et pour l’ensemble des deux divisions siluriennes, s’élève à environ 0.10 (p. 206). La concordance entre ce résultat et celui qui a rapport aux bandes de la Bohême, mérite d'être remarquée. Outre les espèces, qui établissent une connexion immédiate entre deux étages consécutifs, il en existe quelques autres, qui ont été douées d'une plus grande vitalité et qui se sont propagées à travers plusieurs étages. Ces espèces sont généralement peu nombreuses et nous avons énuméré les plus remarquables, soit en Bohême, soit dans les contrées étrangères, sur la page 207. L'existence de presque toutes ces espèces paraît avoir été continue, tandisque d’autres formes, qui ont traversé également plusieurs étages, ont présenté des intermittences très marquées. Nous avons énuméré les principales sur la page 170. Quant aux connexions verticales, établies par les espèces entre les faunes seconde et troisième, siluriennes, elles sont extrêmement faibles en Europe et jusqu'ici totalement nulles en Amérique. L’Angleterre présente 11 espèces communes aux deux divisions et nous en connaissons 2 en Russie. Si nous ajoutons les 31 espèces coloniales de la Bohème, qui reparaissent dans notre division supérieure, nous trouvons en tout 44 formes de Céphalopodes communes aux deux divisions, en Europe. Comme le nombre des Céphalopodes connus sur ce continent est d'environ 1254, le rapport -4i, est à peu près 0.04. Cette proportion est donc minime et elle contribue à nous montrer, que l’ordre entier des Céphalopodes a éprouvé, si non une intermittence absolue, du moins une défaillance très marquée dans sa vitalité, à l’époque où la faune seconde a disparu, pour être remplacée par la faune troisième. Nous n'avons pas pris en considération quelques espèces d'une identité douteuse, qui existent dans la faune seconde d’une contrée et dans la faune troisième d’une autre contrée éloignée. Nous avons indiqué les principales dans notre Répertoire ci-dessus. (p. 235). Rapports entre l'extension horizontale et l'extension verticale des formes spécifiques des Céphalopodes. Parmi les 4 lois formulées en 1842, par M. M. le Vte. d'Archiac et Edouard de Verneuil, au sujet de la distribution des espèces paléozoiques, la troisième est conçue dans les termes suivans: Les espèces qui se trouvent dans un grand nombre de localités et dans des contrées très espacées, sont presque toujours celles qui ont existé durant la formation de plusieurs systêmes successifs. (On the Foss. of dé old. Depos, in the Rhenish Provinces. — Transact. Geol. Soc. of London. Ser. 2. Vol. VI. p. 335. 1842). Nous sommes dans la nécessité de vérifier, jusqu’à quel point cette loi est applicable aux Céphalopodes siluriens. Dans ce but, nous avons énuméré sur la page 209 les espèces de Céphalopodes, qui offrent la plus grande fréquence géographique, ou la plus grande extension horizontale, sur les deux continens. Nous avons ensuite recherché l'extension verticale de chacune d'elles. Nous nous sommes ainsi convaincu, qu'aucune de ces espèces n’a prolongé son existence pendant toute la durée des faunes seconde et troisième siluriennes. Aucune d'elles ne s’est propagée OPEN PIETRE Résumé général. 261 verticalement du système silurien dans le système dévonien. Ainsi, l'extension verticale des espèces siluriennes les plus répandues n’est point en rapport direct avec leur extension horizontale. Nous sommes donc arrivé à cette conclusion, que, parmi les Céphalopodes siluriens, aucune espèce ne satisfait à la loi de 1842, que nous venons de citer. A cette occasion, nous avons passé en revue toutes les espèces que M. M. d’Archiac et de Verneuil ont considérées comme existant également dans les systèmes silurien et dévonien. Nous avons montré, que les docu- mens relatifs à ces espèces ne permettent pas de les regarder comme identiques. Nous avons compris dans cette revue quelques autres formes, dont l'identité, dans les deux systèmes comparés, a été admise par divers auteurs. (page de 211 à 215). VII. Extinction et rénovation graduelles des formes spécifiques des Céphalopodes, durant la période silurienne. Tous les géologues ont remarqué, que la plupart des espèces, qui caractérisent un étage, disparaissent entre ses limites verticales et sont remplacées par de nouvelles formes, qui caractérisent semblablement l'étage suivant, en remontant. Nous venons de faire observer de même, qu’il n'existe qu'un très petit nombre d’espèces communes aux deux divisions inférieure et supérieure du système silurien. L'extinction et la rénovation graduelles des espèces de Céphalopodes sont donc très apparentes. Nous nous sommes proposé de rechercher la proportion moyenne, suivant laquelle la rénovation partielle des espèces a eu lieu, en passant d'une étage quelconque à l'étage immédiatement superposé, dans la série verti- cale. Dans ce but, nous avons comparé les documens existans pour reconnaître, dans quelle proportion se trouvent parmi les élémens constituans d’une faune quelconque, les formes qui proviennent : 1. de la propagation verticale des espèces identiques. 2. de la filiation des espèces antérieures. 3. de l’immigration d’espèces étrangères. Il est clair, que les espèces qui ne pourraient être attribuées à aucune de ces trois sources, sont entière- ment nouvelles et représentent l'effet de la rénovation graduelle. La proportion due à la propagation verticale des espèces identiques est représentée en moyenne DÉHÉHAIS ASULYANOMNIONNCAICUlS SCI DESSUS (PA 206) PAT ES US ENN NN NE NE NOTE RU 10 La proportion due à l'immigration résulte de même des calculs présentés sur la page 203, et elle s'élève, en moyenne générale à . . . . . . . . . . . .. BI NS TT NRA ae UE EAN te? 2 EUR ENSEMPIE RS PAT ESS os ire ui RON DT Il est beaucoup plus difficile de reconnaître directement, parmi les élémens d’une faune, la part qui doit être attribuée à la filiation, ou à la transformation lente des espèces, car cette appréciation est exposée à beau- coup d’arbitraire. Mais, nous avons présenté diverses considérations, qui aboutissent également à démontrer, que l'influence de la filiation a été presque insensible parmi les Céphalopodes, dans la succession des faunes siluriennes (p. 216 à 220). 1. En considérant d’abord les premières apparitions des Céphalopodes, vers l’origine de la faune secondes nous avons montré, que les formes génériques et spécifiques de cet ordre ont apparu en grand nombre, dans les contrées principales, sans qu’on puisse attribuer leur origine à aucune forme préexistante, puisque on n’en connaît aucune dans les régions en question. 2. De même, en considérant les apparitions des Céphalopodes, après les intermittences totales de cet ordre, observées dans diverses contrées, nous avons constaté, que presque toutes les espèces sont nouvelles et qu'on ne peut reconnaître nulle part, dans les nouvelles faunes, un déficit qu’on puisse attribuer à l'absence de espèces dues à la filiation locale. 3. Au contraire, dans certaines contrées, le maximum des types génériques et des formes spécifiques s'est manifesté immédiatement après une intermittence totale des Céphalopodes. 4. Dans d’autres pays, un #aximum relatif a succédé à un »inimum absolu, comme en Bohême, dans notre bande g 3, après notre bande g 2. 5. Enfin, dans d’autres cas, après un maximum très développé, succède un minimum, comme en Bohême, où les 665 espèces de notre bande e 2 sont suivies par les 31 espèces de notre bande f 1, sans aucune trace de filiation. Ainsi, les faunes de Céphalopodes apparaissent et disparaissent également partout, sans qu'on puisse apercevoir les traces évidentes de la filiation des formes de cet ordre. Ces diverses considérations rendent donc imperceptible à nos yeux l'influence due à la filiation, parmi les élémens constituant une faune quelconque de Céphalopodes, durant la période silurienne. Cependant, comme, dans cette question délicate, nous ne voudrions pas rester au dessous de la vérité, nous avons attribué gratuitement 3 262 Résumé général. à la filiation une proportion égale à la somme 0.17, qui représente à la fois les proportions dues à la propagation verticale et à l'immigration. Ainsi, ces trois sources réunies n'auraient fourni que 0.34, en moyenne générale, parmi les espèces d’une faune quelconque de Céphalopodes. Il resterait donc moyennement 0.66 d'espèces nouvelles, représentant l'influence de la rénovation graduelle, dans chaque faune distincte, Cette proportion, si prédominante en faveur de la rénovation, permet d'élever arbitrairement celle que nous avons attribuée à la filiation. Ainsi, en supposant que la filiation ait fourni 0.33, au lieu de 0.17, il resterait encore 0.50 pour la rénovation. Dans tous les cas, la rénovation, ou l'apparition graduelle et successive d'espèces nouvelles, semble avoir contribué à elle seule, au moins autant et vraisemblablement beaucoup plus que toutes les autres sources apparentes à fournir les élémens des faunes successives de Céphalopodes, durant la période silurienne. Nous ferons remarquer, que les proportions admises pour la propagation verticale des espèces et pour l'immigration, au lieu d'être trop exigues, devront, au contraire, être réduites, parceque nous avons adopté, sans critique, presque toutes les identités indiquées par les paléontologues, soit dans le sens vertical, entre les étages superposés, soit dans le sens horizontal, entre les diverses contrées siluriennes. Conclusions de cette étude. Il nous reste à appeler l'attention de nos savans lecteurs sur l'harmonie qui existe entre les résultats de cette étude sur la rénovation graduelle des espèces et les résultats du parallèle établi ci-dessus (p. 152) entre l’évo- lution zoologique et l’évolution chronologique des Céphalopodes. En considérant l'ordre chronologique de l'apparition des types, ce parallèle nous a conduit à reconnaître, que les formes génériques et spécifiques des Céphalopodes siluriens ne pouvaient pas être regardées comme graduelle- ment dérivées les uses des autres, par un passage insensible, à partir des formes les plus simples, jusqu'aux formes les plus compliquées. Par conséquent, l’évolution successive des Céphalopodes ne saurait être attribuée à une faculté de variation, inhérente à leur nature et uniquement, soumise à l'influence du milieu ambiant. D'après cette conclusion, il est indispensable de recourir à d’autres causes, pour nous rendre compte de l'apparition successive des formes de cet ordre. Or, dans notre étude sur la rénovation graduelle, en analysant les élémens d'origine diverse, qui consti- tuent une faune quelconque de Céphalopodes, nous venons de constater, qu'à chacune des époques caractérisées par une faune distincte, des formes nouvelles et indépendantes, représentant au moins la moitié des espèces coexistantes, se sont manifestées, sans cause appréciable, et comme par l'effet d’une création spéciale, dans chacune des contrées siluriennes. Cette conclusion, immédiatement déduite de l'ensemble des faits observés dans le monde silurien, confirme d'une manière manifeste notre conclusion précédente, dérivée du parallèle entre les évolutions zoologique et chrono- logique des Céphalopodes. L'une et l’autre contribuent également à nous montrer, combien les enseignemens fondés sur les faits positifs, constatés par la science, sont en discordance avec les intuitions spontanées des théories quelcoriques. VIII. Répertoire général des Céphalopodes siluriens.. Sous ce titre, nous présentons le tableau alphabétique de tous les types génériques et de toutes les formes spécifiques, que nous avons pris en considération dans nos études précédentes. Les types, c. à d. les genres et les sous-genres, sont ceux que nous avons: admis dans notre classification, reproduite sur le tableau placé ci-dessus, p. 2. Les formes spécifiques sont celles qui ont été énumérées sur nos tableaux nominatifs, dans la première section de ce travail. Nous avons adjoint, à la suite de chaque type, les formes indiquées sans nom, par la seule notation sp. Mais, nous n'avons pas compris dans notre répertoire les espèces qui sont incomplètement déterminées, ni celles dont l'horizon géologique reste incertain. Nous avons reproduit les noms de la plupart de ces formes, dans une liste spéciale (p. 233.) Notre répertoire fournit le moyen de reconnaitre immédiatement la faune à laquelle appartient une espèce quelconque, ainsi que toutes les contrées dans lesquelles sa présence a été signalée. A laide de ces indications, on peut remonter à nos tableaux nominatifs, qui montrent l'étage particulier, caractérisé par l’espèce en question et rappèlent en même temps l’année et l'ouvrage où elle à été publiée. DE At 1 p Résumé général. 263 Toutes les espèces de chaque type portent un numéro d'ordre, qui sert immédiatement à constater leur nombre. Nous présentons (p. 235) le résumé numérique de notre répertoire. Ce résumé montre d'abord, pour chaque type, le nombre des formes par lesquelles il est représenté dans chacune des faunes seconde et troisième et ensuite leur nombre total, durant la période silurienne. La somme au bas des colonnes indique la richesse en espèces de chacune des faunes seconde et troisi- ème et la somme totale, dans leur ensemble. Cette somme générale s'élève à 1622. Dans une dernière colonne, nous indiquons la proportion suivant laquelle chacun des types contribue à former ce total général. Le minimum est de: 0.006 pour les types qui n’ont fourni qu'une espèce et le maximum est, au contraire, de 0.5246 pour Orlhoceras qui en présente: 851. Orthoceras et Cyrtoceras réunis ont fourni 0.75 de la somme totale des Céphalopodes siluriens. IX. Revue sommaire des énumérations antérieures des Céphalopodes siluriens. Dans le double but de rendre hommage aux mérites de nos devanciers et de constater les progrès successifs dans la découverte des Céphalopodes, nous avons succinctement analysé tous les ouvrages principaux, dans lesquels les genres et les espèces de cet ordre ont été énumérés, savoir: 1842. Mémoire sur les Provinces Rhénanes, par M. M. le V®. d'Archiac et Ed. de Verneuil. 1818 1519 1850. ZLcthaea Geognostica 3%. Edit. par M. M. le Prof. Bronn et le Prof. Ferd. Roemer. 1850. Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle, par Alcide d'Orbigny. 1852. Die Cephalopoden der Vorwelt = (Céphalopodes fossiles) par M. le Prof. C. G. Giebel. 1858. Untersuchungen über die Entwickelungs-Gesetze der organischen Welt = (Recherches sur les lois du développement du monde organique) par le Prof. H. G. Bronn. 1868. Thesaurus Siluricus, par M. le Doct. J. J. Bigsby. L'analyse de chacun de ces travaux est trop succincte pour pouvoir être résumée ici. Nous prions donc le lecteur de se reporter aux pages: 237 à 247. : Ÿ Index palaeontologicus par le Prof. H. G. Bronn. Dans un tableau final, nous présentons un résumé numérique de toutes les énumérations des Céphalopodes siluriens, jusqu’à ce jour. Ce tableau indique la progression suivant laquelle a eu lieu l'accroissement des genres et des espèces de cet ordre, par les découvertes successives. p. 248: Comme les documens, qui ont servi de base aux études qui précèdent, ont été partiellement empruntés à tous les savans, qui ont décrit des faunes siluriennes, nous prions chacun d’eux d’agréer d’abord l'expression de notre reconnaissance, pour les contributions fournies par ses ouvrages et ensuite de s'attribuer, selon son bon plaisir, la part qui doit lui revenir dans les résultats de nos travaux d’ensemble. Quant à la part que nous aurions à réclamer personnellement, au même titre, nous l’offrons comme un cordial hommage à la Bohême, dans les trésors de laquelle nous puisons depuis plus de 30 ans, nos richesses paléontologiques. Prague, 25. Décembre 1869. J. Barrande. Hi en Fa à “te MSA