JOHN BROOKS HENDERSON + FERLS LIBRIS EX ( Division of Mollusks EFFEN [TA mo | fl L 1 / La : ï >] | LA L 14 ñ | Ÿ : 16 f | ? : ne 2 F À AUX SYSTÉMATIQUES : / ; DES ur “ CLASSÉS EN PE cn NATURELLES, DANS LESQUELS ON, A ÉTABLI LA CONCORDANCE DE TOUS LES SYSTÈMES; SUIVIS SN D'UN PRODROME GÉNÉRAL En LES. MOLLUSQUES TERRESTRES OÙ Ne ee VIVANTS OU FOSSILES ; n * / ANA &, 1e ; <* Ni NS Par LE B* DE FÉRUSSAC. Ne te 2 art Y 1@ 19,2 A RAT Division of Mollusks Section! Library A PARIS, CHEZ ARTHUS BERTRAND, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, N° 23 À. LONDRES, CHEZ J: B. SOWERBY, cs 8, LEICESTER- ue PRE 9% DE L'IMPRIMERIE DE P. DIDOT, L'AINÉ, CHEVALIER DE L'ORDRE ROYAL DE SAINT-MICHEL, IMPRIMEUR DU ROI. v COS œ \5+, ON GS s> à *: f rent PARTIE. * LR . à TABLEAUX DS MAOUrS GÉNÉRAUX DE À L'ÉMBRANCHEMENT DES MTS | MOLLOSQUES, as EN FAMILLES NATURELLES. di #4 ds _ Table a Hapétt ue snéñle et synonymique de. toutes les déno ous généri ues connues, L M... Ip 4 ë YROPTSS qu Bi q 7 AR # 2 TE 0 EM A Es ; ; A Pr. . pi æ" ' . : r 2 x J r. ù :. à L3 ” . E = = e s. Meg CAES En LA Lo * “d UE Me .” , Ted ee LT * " ER à tv Mers" N “. RS, RARE LJ c *£ # ® d » | " F4 à, 34 Mn: pi. À DEUXIÈME PARTIE. DE DR Dr de , * a Le" "te 7 #: DT + L 4” 4 * e- F Fa AL EE W , 27 M (PREMIÈRE ON nr PA: # + der P # > Au y x" à: TABLEAUX PARTICULIERS DES MOLLUSQUES TERRESTRES ETE “UT, à a PRÉSENTANT POUR CHAQUE FAMILLE LES GENRES ET ESPÈCES QUI LA À COMPOSENT, KR no, à * d È % ï ê TA ü: * : PCLASSE DES GASTÉROPODES. ORDRE DES ivrmofé SANS RTE > gi LS. « | # RECU æ 2 1 I. TABLEAU DE LA FAMILLE DES LIMACES, SERVANT DE ca MOVE À %"- mes S LAVE en 3 NOTRE HISTOIRE NATURELLE DE CES ANIMAUX. . . +. . Pa”: "4 | et à 27 ; + La L C2 g L « À: nr TABLEAU DE LA'FAMIELE DES LIMACONS. . =. :. . . :… ASS Le er 8" # » x Pa À SR our TABLEAU DE LA FAMILLE DES AURIQULES:" % .. "ONU 10 | L d w. ? . sf à + *$ * | ° : % , _ à ue “ - RE L Pi F Lé LH Æ u 1" > we Fr « Ld * ’ , c v + d à °°” < Li - s # ÿ - H , ” . é A à à de: +.) FA * F : ï RL, L ts + Ve N:: $ “22 % d re è FU me * : ; + € k t “ 0488 F « #1 Us: 7" 2 » ee : L2 « " E 48 à x “ “ à F à ru d d % J ES é + n À Gi À HA * + % ré x " RS $ si js &: x , + à si of , Lila 20 et € ë ? + , LOT æ x ? . Ft à “ # F , ue. A LUE ; : "né à fat > r 1 r n + LAN TPS . | . or ANRT SR À Æ … F4. ee eZ : oh dhe + + 7 a lé A û db LL" RAR AIR AR AAA ARR ARR LAS ARR RS AL ULS LEUR LRU RP IR AR SAR RAR ARR AR RARE A/R * « « ” . x d : +, PREMIÈRE PARTIE. : TABLEAUX SYTSÉMATIQUES GÉNÉRAUX DE L'EMBRANCHEMENT DES MOLLUSQUES. DIVISÉS EN FAMILLES NATURELLES, SUIVIS D'UNE TABLE ALPHABÉTIQUE GÉNÉRALE ET SYNONYMIQUE DE TOUTES LES DÉNOMINATIONS GÉNÉRIQUES CONNUES. AVERTISSEMENT. Nous nous acquittons aujourd’hui d’un des engagements que nous avons contractés envers nos souscripteurs, en leur présentant le T'ABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA CLASSIFICATION DES ANIMAUX MOLLUSQUES. Ce Tableau est destiné à montrer les rapports de ceux de ces animaux qui vivent sur la terre et dans l’eau douce avec ceux qui habitent les mers. On ne peut, en effet, considérer à part les uns ou les autres ; ils doivent être étudiés dans leur dépendance nelle. et tout système établi sur des considérations exclusives seroit nécessairement fau- tif et sans base assurée. Ce travail sera d’ailleurs utile pour l’arrangement des collections, en indiquant l’ordre et la place respective des différents genres de mollusques terrestres et rs viatiles. Leurs espèces, au moyen du PRODROME GÉNÉRAL , dont la seconde partie paroîtra d'ici à quelque temps, pourront aussi se ranger selon la méthode suivie dans notre ouvrage, dont la marche est nécessairement lente, et qui ne pourra offrir ces avantages qu'autant qu'il sera terminé. Nous avons fait nos efforts pour que le Tableau dont il est question remplisse un but plus étendu , celui d'offrir l’ensemble des divisions générales et particulières des animaux mollus- ques disposés en familles naturelles, d'après l'étude et la comparaison de tous les travaux des auteurs nationaux ou étrangers connus Jusqu'à ce jour. On sait que la plupart des ou- vrages anglois et beaucoup d'ouvrages allemands ont été ignorés en France jusque dans ces derniers temps; tels sont ceux de Montagu, Donovan, W Sod8 Perry, Flemming, Bellermann Megerle de Mulhfeld, Ocken, etc. etc.; et que ceux de Dillwyn, Say, Rafinesque, Leach E “ 2 Th RS ht ‘j AVERTISSEMENT. Sowerby, Schweigger, Goldfuss, Pfeiffer, ont paru Mons la publication des ouvrages généraux de M" Cuvieret de Lamarck. Beaucoup de découvertes et d'observations particulières ont été faites dans ces dernières années, soit par les voyageurs ou par les naturalistes des diverses contrées de l'Europe et de PAmérique. Il étoit nécessaire de réunir toutes les lumières qui ré- sultent de cet état de choses, et de rapprocher des travaux de M° Cuvier et de Lamarck, qui. ont posé les bases de la science, les travaux des savants étrangers qui leur ont préparé les voies, ou ceux des naturalistes qui, en s’écartant plus ou moins de la méthode naturelle, ont une autorité locale plus où moins étendue; en un mot, il falloit montrer l’état actuel de la science , et établir une concordance systématique £ Perales afin de favoriser les progrès qui naissent toujours de l'intelligence des divers systèmes. Il suffit d'examiner les progrès que l'on a faits, depuis quelques années, dans la connois- sance des mollusques, et le goût assez généralement répandu aujourd'hui de leur observa- tion, facilitée par la liberté des relations coloniales, pour être convaincu que nous aurons, dans peu de temps, des notions plus précises sur une quantité de ces animaux, et que par là le travail que nous offrons aujourd’hui recevra d'importantes améliorations. Ces améliora- tions, les découvertes futures, feront sans doute changer notablement l'ordonnance respec- tive et le nombre des genres actuels ; mais on est heureusement arrivé au point où les chan- sements qui pourront avoir lieu se borneront à des recuifications de détails, et qu'on ne verra plus s'élever, du moins avec succès, de nouveaux systèmes, arbitraires ou fantastiques, fondés exclusivement sur les caractères incertains des coquilles. Les principes de la méthode sont aujourd’hui hors d'atteinte, étant basés sur les considérations organiques qui dirigent toutes les méthodes naturelles. - Les travaux de Muller, Poli, Montagu, Leach, Ocken, Cuvier, Lamarck, Savigny, de - Blainville, Duméril, Desmarest, Lesueur, ont élevé le système à l'état où nous le présen- tons. Les naturalistes doivent aujourd'hui s'attacher, de préférence, à étudier les animaux encore inconnus, à fixer les caractères génériques, rapprocher les mollusques analogues, éloi- ener ceux qui présentent des différences génériques d'organisation ; ils doivent sur-tout éviter de manie, née d’une vanité puérile, de faire des genres sans motifs légitimes , et qui tend à substituer Fe distinctions spécifiques aux caractères génériques. On trouvera, à la fin des Tableaux systématiques, une liste alphabétique et synonymique de toutes les dénominations génériques qui ont été proposées jusqu'à présent, avee renvoi à nos Tableaux, de manière à faciliter l'intelligence de ces dénominations. Nous suivons, pour la division générale des animaux mollusques, en les considérant avec M' Cuvier comme un grand ED ement du régne animal, les classes établies par cet illustre savant. Nous avons seulement suivi VompIe de M de Lamarck et Savigny, en sépa- rant en classe distincte, sous le nom de TUNIGIERS , que lui a donné le premier de ces sa- vants, les acéphalés nus de M' Cuvier, qui lui-même indique cette séparation. Partageant le grand embranchement des mollusques en deux sections ou coupes géné- rales, les CÉPHALÉS et les AGÉPHALÉS , nous donnons aux mollusques désignés plus particu- lièrement sous le nom d’ACÉPHALÉS RESTACÉS par M' Cuvier la dénomination de lamelli- . branches, empruntée de M de Blainville. … L'embranchement étant une division d’un ordre supérieur aux classes, on peut, à ce qu'il nous semble, sans déroger aux régles consacrées, le diviser en plusieurs coupes classiques , dont les différences doivent être, autant que possible, de même valeur, afin qu'on puisse ap- précier la marche progressive ou rétrograde de la nature. ; Comme les naturalistes qui se sont le plus occupés de la philosophie de la science, parti- eulièrement M° de Lamarck, ont reconnu que la nature, qui ne se plie pas à la simplicité de combinaisons convenable à la foiblesse de notre esprit, loin de présenter chez les animaux ueaciénlt AVERTISSEMENT. vij cette série unique de modifications graduées* que recherchent nos méthodes, montre au con- traire des combinaisons très diversifiées, et plutôt des coupes équiv res, que des coupes . égales, il s'ensuit qu’on trouve plutôt, dans les animaux, une suite d’échelons distincts, com- posés chacun de termes progressifs, qu'une ligne continue de rapports arithmétiques. Ainsi _ les deux sections de l'embranchement des mollusques paroissent devoir se considérer comme étant placées latéralement lune par rapport à l’autre, et non pas comme se succédant dans un ordre continu. Malgré qu'on puisse concevoir entre elles une certaine liaison au moyen des brachiopodes, les orbicules et quelques genres voisins offrant certaines analogies avec les hipponices de M" Defrance, il est positif qu’on ne peut trouver entre ces deux sections une suite continue de rapports analogues. Les cirrhopodes et les braclisod A sont évidemment liés par des analogies remarquables, et doivent précéder les acéphalés, quoiqu'ils forment indubitablement - point de liaison le plus rapproché avec les annélides, dans l'ordonnance des senres en une série unique. Quant aux tuniciers, les moins ue des mollusques, nee près des polypiers par M" de Lamarck, et divisés, dans la dernière édition des Animaux sans vertébres, en deux groupes, ceux qui vivent en société et ceux qui vivent isolés les uns des autres, nous croyons devoir adopter entièr ement le beau travail de M' Savigny, qui a basé ses divisions sur des observations anatomiques faites avec un soin extrême. Nous ne pensons pas qu'on puisse les séparer, ainsi que le fait M° Lamouroux, qui place le premier de ces groupes parmi les polypiers; car, malgré lanalogie de leur manière de vivre, ils ne sont, en réalité, que des tuniciers ordinaires, réunis en groupe comme PEnconp de jeunes mollusques, dans une enveloppe gélatineuse ou cartilagineuse commune à tout ce groupe. Ce sont, en un mot, des mollusques qui naissent, se HD rent et continuent d'exister dans Rae de fraie qui enveloppe les œufs de tant Nous croyons donc devoir laisser tous les tuniciers parmi les animaux mollusques, et nous ne pensons pas qu'ils puissent être rapprochés des polypiers. Nous allons présenter ici quelques observations sommaires sur les diverses classes des mol- lusques, afin de justifier les changements que nous croyons devoir proposer, ou afin d'appeler l'attention des naturalistes sur les parties les plus négligées. Dans l’état de nos connoissances sur les CÉPHALOPODES, on ne peut les diviser en ordres et sous-ordres ; on ne peut établir, parmi eux, que des familles fondées sur l’analogie des co- quilles connues. Tout est vague et incertain dans nos divisions méthodiques à Pis de ces mollusques, et la plupart d’entre eux ne sont connus que par leurs dépouilles fossiles. La diversité et la disparité de ces dépouilles peuvent même faire soupconner qu'elles ont appar- tenu à des animaux d'ordres très différents. Tout fait présumer que beaucoup d’entre eux, anéantis pour jamais, ne vivent plus dans nos mers, et qu’ainsi on ne pourra se former, sur leur organisation, que des idées d’analogie plus ou moins incertaines. La généralité des nau- tiles de Linné, qui ont échappé aux viciseifidee du globe, sont des rebes microscopiques : dont on n’a pu encore observer les animaux. I résulte de cet état de choses qu’on est obligé d employer, pour les classer, des caractères dont on ne connoît pas la valeur, et que, pour : les petites espéces, on peut commettre beaucoup d'erreurs Fa suite des Midas d’ optique. Si l’on avoit seulement quelques jalons pour se diriger dans leur classification; si Ton * pouvoit présumer que les animaux des nautiles, des orthocères, des camérines et des mi lioles, dont les tests offrent des différences si marquées , eussent tous une organisation ana- logue à celle de l'animal de la spirule, seul observé jusqu'ici, on*pourroit, sans doute, ran- ger tous ces nautiles de Jinné, sous le nom de Décapodes, avec les calmars et les Réches : mais 1l est difficile de penser que tous ces animaux soient assujettis à un plan unique d'orga- nisation. Il se pourroit même que, réunis par la considération du nombre des bras ou tenta- , . x « . . . d’autres animaux du même embranchement, ainsi que plusieurs naturalistes l'ont montré. a des vii AVERTISSEMENT. cules, ils fassent séparés par des considérations d’un rang supérieur. Nous avons cependant adopté la division des céphalopodes en deux ordres, les décapodes et les octopodes, telle que l'a présentée M° Leach ; mais uniquement pour la commodité ;'et pour fixer quelques idées, sans prétendre nullement y attacher plus d'importance. On peut cependant apercevoir, entre tous les décapodes, à l'exception des camérines et des milioles, un rapport important, un caractère commun qui acquiert, par cela même, un très haut degré d'intérêt ; c’est laprésence de ce qu’on appelle le siphon. Ce siphon est un tube continu qui traverse toutes les cloisons, et qui est destiné à loger un organe certainement très important, puisqu'on trouve le tube qui le contenoit dans toutes les nombreuses modi- fications que prend le test de ces mollusques. La position de ce test, en grande partie interne, sa forme, sa direction par rapport à la longueur du corps du mollusque, les articulations dont il est pourvu quelquefois, tout fait présumer qu'il est particulièrement destiné à soute- nir le siphon et à protéger l'organe que contient celui-ci, d'autant plus que les loges n’ont entre elles aucune communication, et que la dernière de ces loges, souvent fermée, ne peut jamais contenir l'animal, et doit être, le plus souvent, ou tout-à-fait intérieure, comme dans les bélemnites et les orthocères, ou presque entièrement cachée, comme dans les lituites, les discorbes et les nautiles. Ces considérations nous ont portés à commencer d’abord par toutes les coquilles pourvues d'un siphon. Nous terminerons celles-ci par les nautiles dont la dernière cloison, contenant davantage l'animal, se rapproche plus de ce qu'on observe communément parmi les mol- lusques. Les camérines paroissent évidemment être des coquilles intérieures qui lient les familles précédentes aux seiches, les milioles pouvant fort bien appartenir à des animaux très différents des céphalopodes. Nous avons placé, avec doute, les hippurites dans cette classe ; elles ont beaucoup de rap- ports avec les sphérulies de Lamarck. Ce sont des corps encore peu étudiés. Nous n'avons pas cru devoir adopter tous les nouveaux genres proposés dans les familles des seiches et des poulpes, ces genres portant sur des différences peu importantes. On commence à peine à connoître quelques unes des espèces de ces deux familles, qui paroissent très nom- breuses dans les mers. Rien ne presse donc d'établir, à leur égard, des coupes génériques si légères, lorsque, sans doute, elles seront entièrement modifiées par les nouvelles découvertes. Les lituites, les discorbes etles nautiles abondent dans lesterrains secondaires; leur multipli- cité étonne l'imagination : ils ne sont pas moins nombreux dans nos eaux marines ; le sable de la mer en paroît entièrement composé dans certains parages. Malheureusement l'ouvrage de Sol- dani, chef-d'œuvre de patience et d'observation , n'offre pas, pour reconnoître les espèces, toute la rigueur nécessaire dans l'expression des caractères. Les siphons ne sont pas toujours indi- qués et beaucoup de figures représentent des exemplaires mutilés. M d'Orbigny, père et fils, qui déja ont annoncé la découverte des animaux des espéces vivantes de nos côtes, semblent avoir entrepris de nous donner un nouveau Soldani, mais bien plus parfait et bien plus com- plet. On doit vivement desirer qu’en prenant l'ouvrage de Fichtel et Moll pour exemple, ils persévèrent dans cette prodigieuse entreprise, et qu'ils nous fassent enfin connoître ces myriades d'êtres si curieux et si peu connus. D’après leurs observations, quelques uns paroissent fixés sur divers corps. Nous avons consulté toutes les figures connues, étudié toutes les coupes proposées et toutes les espéces de notre collection. Ce travail n'a pu produire qu'un ensemble imparfait sans doute; mais enfin qui ne sera point sans utilité, nous ayant procuré des groupes qui paroissent comprendre des espéces réunies par les analogies les plus marquantes. A cet égard, nous avons suivi les errements de M' Cuvier, qui présente, dans son fine animal, le premier travail général sur ces animaux, et qui s’est attaché à réduire les genres trop muitlt+ AVERTISSEMENT. ix liés de Montfort, dont l'ouvrage n'est point, du reste, sans mérite, quant à ce qui regarde les céphalopodes. Dans les PTÉROPODES, nous avons ajouté les genres Gastéroptère de Meckel et Atlante de Le- sueur, et nous formons , pour le genre Phyllirhoë de Péron , une famille encore incertaine , que nous rapportons à cet ordre, d’après l'autorité de M" de Blainville (Bull. des se., 1816, p. 30). Nous avons proposé, depuis long-temps, un nouvel ordre dans les GASTÉROPODES, 21e des pulmonés operculés; et nous en indiquons un autre pour le genre Atlas de Lesueur, qui s’'écarte singulièrement de l’organisation connue chez ces OT Ce sont les seuls changements que nous ayons adoptés, pour les ordres, dans cette classe. Il n’en est pas de même de l’ordon- annce et du nombre des genres dans chaque ordre. Dans les nudibranches, nous proposons un genre nouveau, le genre Nodocère , qui paroît assez bien caractérisé par les différences qu'offrent les tentacules. Nous y placons aussi les deux nouveaux genres décrits par M' de Blainville, sous le nom d’Onchidiore et de Laniogère, ainsi que le genre Doto d'Ocken, que nous avions d’abord établi sous le nom de Calicère. Les inférobranches nous ont paru devoir réunir, comme sous-ordre, les semi-phyllidiens de M' de Lamarck. L'un des genres de ce sous-ordre, le Pleurobranche, décrit par M" Cuvier, comme ayant les plus grands rapports avec les phyllidies, est cependant placé, dans le Régne animal, parmi les tectibranches ; mais nous pensons que la connoissance du genre Pleurobran- chée de Meckel, qui en est très voisin, et celle de l'animal de l’ombrelle, en montrant une réunion de genres qui tous ont les branchies inférieures sur un seul côté du corps, peut auto- riser cette innovation. Par-là les tectibranches sont bien plus analogues entre eux, et les rap- ports des semi-phyllidiens nous semblent beaucoup plus le avec les véHable infé- robranches qu'avec les tectibranches ainsi limités. Dans les TECTIBRANCHES , nous adoptons le genre Actæon d'Ocken , que nous avions dis- tingué depuis long-temps, ainsi que le genre Doridium de Meckel, et nous proposons un nouveau genre pour le sormet d’Adanson. Les divisions de l’ordre des PULMONÉS SANS OPERCULES nous appartiennent presque exclusi- vement. On y trouvera les nouveaux genres que nous avons cru devoir établir, ainsi que ceux de M° de Blainville et Rafinesque, non connus lors de la publication du fiégne animal. Il en est de même de l'ordre des Pectinibranches , les plus nombreux parmi les mollusques céphalés. Notre ordonnance générale est presque entièrement nouvelle, et nous avons été obligés de faire une refonte complete pour cet ordre, dans lequel on avoit trop multiplié les genres. Malgré nos efforts, nous ne considérons ce travail que comme une ébauche des bases méthodiques que les observations de détails rendront plus parfaites. . L'examen scrupuleux que nous avons fait des grands genres Turbo et Trochus de Linné, ainsi que la connoissance d’un assez grand nombre d'animaux de ces deux genres, nous ont convaincus que le premier ne pouvoit plus exister ; un grand nombre des espéces qu’il com- prend devant entrer dans le second , et toutes les autres appartenant aux genres Paludine, Hélix, Scalaire, Cyclostome , Turritelle, Mélanie, Planorbe, etc., ainsi qu'on va le voir par le tableau suivant, dressé d’après l'édition de Gmelin : obtusatus, Paludina. Marine. personatus, 7rochus. neritoides , cd. petholatus, éd. littoreus , id. Cochlus, zd. muricatus , d. Chrysostomus, 4. Lituus, Cyclostoma. echinatus, #d. . punctulatus, 7rochus. Tectum persicum, éd, ? Cimex, Rissoa ? Pagodus, #4. Pullus, Phasianella. sulcatus , id. t x AVERTISSEMENT. , Calcar, Zrochus. afer, Paludira. Marine. rugosus, id. Planorbis? marmoratus , éd. marginellus, Cyclostoma. sarmaticus, {d. foliaceus, id. Olearius , cd. Anguis, Zrochus. ‘ cornutus , éd. Porphyrites, id. (doub. emploi da Fersicolor). radiatus, id. | crenellus ? imperialis, 1d. thermalis, Paludina. coronatus , 44. scalaris, Scalaria. canaliculatus, éd. Clathrus, id. setosus, 4. ambiguus, id. spinosus, id. crenatus, 44. ? sparverius , id. lacteus, id. ? Moltkianus, 1d. striatulus ? Spenglerianus , éd. Uva, Helix. Castanea, id. corneus ? crenulatus , 2d. reflexus, Cyclostoma. Smaragdus, 1d. Lincina, éd. papyraceus, id. lunulatus, 1d. Æthiops, Paludina. Labeo, rd. nicobaricus, éd. elegans, id. Cidaris, 7rochus. dubius, id. (double emploi du Zabeo). nigerrimus , Paludina ? limbatus, Cyclostoma. helicinus, 7rochus. imbricatus, Turritella. punctatus, Paludina. replicatus, id. Hæmastomus, Æ/elix. acutangulus, id. torquatus, Zrochus. duplicatus, id. undulatus , id, exoletus, id. niveus ? Terebra, id. belicoïides, Cyclostome. variegatus, d. Pica, Zrochus. ungulinus, id. ? sanguineus, 14. ‘crystallinus ? argyrostomus, id. Albulus, Paludina ? U margaritaceus, 1. annulatus, éd. versicolor, éd. bidens, Æelix. Delphinus, id. perversus, id. nodulosus, éd. Fusulus, id. distorsus, id. Fusus, id. stellaris, 2d. sulcatus, id. aculeatus, td. quadridens, id. stellatus, id, tridens, éd. Mespilus, id. muscorum , éd. granulatus, id. obtusus ? Ludus, id. Auriscalpium ? atratus, 7rochus. politus, Melania ? dentatus, id. Nautileus, Planorbis. Diadema, id. obsoletus, Z'urritella. cinereus, id, quinquedentatus, Æelix. carinatus, Cyclostoma. pyramidalis, id. Nous observerons, au sujet du grand nombre de turbo de Linné, que nous qualifions tro- chus, (pour répondre d'avance à l'objection qu'on pourroit nous faire que nous n’avons pas < AVERTISSEMENT. xI vu les animaux de tous ces prétendus trochus) qu'il nous a suffi de la connoïssance d’un cer- tain nombre d’entre eux pour assigner la place des autres avec toute la certitude desirable, Nous ferons remarquer, en outre, que la différence entre les opercules pierreux et cornés de certaines espéces ne paroît pas pouvoir servir à appuyer des distinctions génériques ; car plu- sieurs mollusques, dans l'un et l'autre cas, ne nous ont offert que des distinctions fort légères. Nous citerons même des observations déja connues, qui ne peuvent laisser aucun doute à cet égard; c'est la description des animaux des turbo pica, mauritianus, chrysostomus, etc. , publiée par M' Cuvier : les premiers sont munis d’un opercule corné, le dernier d’un opercule cal- caire ; les animaux des uns et des autres ne diffèrent, cependant, que par les ornements ou appendices de la membrane latérale ou du voile de la tête, et le plus où moins d'extension de celui-ci. Il suffit d'observer les animaux des trochus cinerarius, ziziphinus, tumidus, magus, umbilicatus, etc., pour s'assurer que ces appendices ou ornements n’offrent, de même, aucune base générique. Ce sont des accessoires qui varient avec les espèces : il n’est cependant pas impossible que la considération des opercules et celle des ornements ne puissent, jusqu’à un certain point, donner quelques caractères pour les sous-genres. Les trochus, comme tous les autres genres de la même famille, ont les yeux supportés par deux péduncules connés de la base des tentacules, plus courts qu'eux, et qui peuvent être considérés comme d’autres tentacules latéraux. Cette organisation distingue suffisamment les turbo que nous laissons dans la famille des turbinés, dont les genres ont des tentacules sim- ples, de tous ceux que nous reportons au genre Trochus, où ils formeront, en partie, un sous-genre. Nous sommes forcés de réunir aux paludines les mélanies de M' de Lamarck, leurs auimaux étant parfaitement semblables , et leurs coquilles souvent si analogues, qu’on est quelquefois embarrassé pour les rapporter à lun ou à l'autre de ces deux genres. Nous y reportons aussi le genre Rissoa de M' de Fremiuville, qui est operculé, mais dont nous ne connoissons point l'animal. Si l’analogie des coquilles nous trompoit, l'observation de celui- ci confirmeroit une distinction générique, jusqu'à présent douteuse. Il en est de même du genre Omphemis de Rafinesque. Quant aux paludines marines qui constituent le genre Trochus d’Adanson , comme nous n'avons pu adopter cette dénomination à cause des trochus de Linné (en général formés d’es- péces réellement congénères, ce qui nous a empêché de les appeler turbo avec Adanson, en y rapportant tous les turbo de Linné qui doivent s'en rapprocher), nous en formons un sous- genre sous le nom de littorine. Le genre Natice nous laisse quelque incertitude ; il faut observer qu'Adanson, en décrivant le fossar, montre que ce mollusque ne diffère presque pas de son genre trochus ; aussi nous présumons qu'on devra, peut-être, le réunir à notre sous-genre littorine, d'autant qu'il se rapproche assez, par la forme de sa coquille, du turbo neritoides de Linné, qui en fait partie. Quant à la natice, au fanel et au gochet, qu'Adanson rapporte aussi à son genre natica, il faut remarquer qu'il n’en décrit point les animaux, et qu'il laisse du doute sur leur analogie avec celui du fossar. Nous avons observé l'animal d’une natice très rapprochée de la nerita canrena, la nerita qlaucina de Donovan, confondue à tort avec l’espéce de ce nom dans Linné. Nous lui avons trouvé un pied semblable à ce que M" Cuvier a observé dans la natica canrena, et il nous a semblé que les yeux étoient supportés par des péduncules latéraux, ce qui devra peut-être faire reporter le genre Natice dans la famille des trochoïdes, près des nérites, dont il sera cependant distingué par la forme du pied et par celle de la tête dépour- vue de mufle proboscidiforme. Cependant, n'ayant observé ces circonstances que sur une seule espéce conservée dans la liqueur, nous croyons que cette observation a besoin d’être confir- mée avant d’adôpter une opinion fixe. L'analogie de la nerita glaucina de Donovan, ainsi que les rapports d’autres espèces, comme xi] AVERTISSEMENT. elle, privées de cette colonne ombilicale qui distingue la plupart des natices des ampul- laires fossiles, nous ont portés à réunir celles-ci au genre Natice, ne croyant pas d’ailleurs que ces coquilles puissent convenablement rester avec les ampullaires. Il est digne de remar- que qu'aucune coquille vivante connue, si l’on en excepte le bulimus avellana de Bruguière , ne ressemble complétement aux coquilles considérées, jusqu'ici, comme des ampullaires fos- siles. Cependant l’analogie est très marquée entre celles-ci et les espèces de natices privées de colonne ombilicale, et c’est ce qui a déterminé le rapprochement que nous proposons. L'observation des animaux des ampullaires, que nous avons étudiés les premiers, nous a fait voir qu'ils se rapportent à la famille des trochoïdes ; ils ont quatre tentacules , les deux intérieurs longs et subulés, les deux latéraux courts, gros, cylindriques, connés à leur base avec les premiers, mais bien détachés dans leur longueur. La tête est pourvue latéralement de chaque côté d’un prolongement en forme de filet sé- tacé, moins long chez les individus mâles. Un appendice triangulaire, linguiforme, situé laté- ralement au-dessus de la tête du côté gauche, sert de canal pour faire entrer le fluide dans la cavité branchiale. Au côté droit, la, réunion du manteau au corps forme une sorte d’appendice destiné au même usage. La verge, assez longue, est attachée à la partie supérieure du manteau vers le bord et un peu latéralement. Cette verge est en partie enveloppée par une sorte de gaîne ou appendice membraneux ; elle se replie sur elle-même et a une forme sétacée , mais elle est grosse à sa base. L’anus forme un petit tube sous les branchies, qui présentent un beau peigne bien dé- veloppé ; un sillon profond régne tout autour du bord du pied. Le genre Trochus est un de ceux qui nous ont offert le plus de difficultés, à cause du grand nombre de ces espéces. Nous indiquons, comme sous-genres, les principaux genres établis, par plusieurs naturalistes, sur les seules différences que présentent certaines coquilles. Si quel- ques uns de ces sous-genres se trouvoient offrir des caractères vraiment génériques, 1l suffi- roit de les placer comme genres dans la famille à laquelle ils se trouveroient appartenir; mais jusqu'ici rien n'autorise à le présumer. Nous disons la même chose pour les genres Purpura, Murex et Fusus ; les observations positives d’Adanson prouvent qu'un grand nombre d’ani- maux, dont les coquilles ont servi à établir des genres divers, sont réellement congénères. Cependant, comme plusieurs de nos sous-genres sont placés sur la seule analogie des co- quilles, leurs animaux étant inconnus, il y a lieu de croire que l'examen de ceux-ci pourra faire reconnoître des genres réellement distincts ; alors seulement nous pourrons les séparer d’une manière rationnelle; mais dans le doute, nous ne considérons, comme genres, que les coupes appuyées sur des caractères pris sur les animaux. Cette marche a l'avantage de pro- curer des termes de comparaison entre les genres ainsi basés, et de faire apprécier les modi- fications que recoit l'organisation animale chez les mollusques, sans faire perdre à la méthode les facilités des coupes artificielles que reproduisent nos sous-genres. Il est possible aussi qu'un petit nombre de genres, parmi ceux que nous avons conservés, pourront être supprimés par suite de l’examen de leurs animaux ; des caractères tranchés et remarquables nous ayant engagés à conserver quelques genres malgré que leurs animaux uous fussent inconnus. É Nous placons dans la famille des sigarets le genre si curieux décrit par Montagu sous le nom de lamellaria. Pour les scutibranches et les cyclobranches, nous avons suivi, en général, la méthode de M! Cuvier. Dans les ACÉPHALÉS, nous avons fait nos efforts pour mettre en harmonie les importants travaux de M° Adanson , Poli, Cuvier et de Lamarck , en profitant de leurs excellentes obser- | AVERTISSEMENT. xii] vations pour limiter les familles naturelles que nous proposons dans cette classe. Ces familles ont dû nécessairement différer des coupes établies par M' de Lamarck, par suite du report que nous avons fait avec M° Cuvier, parmi les acéphalés dymiaires, de beaucoup de genres placés, par M' de Lamarek , dans les monomyaires. Enfin , les familles établies par M' Cuvier sont devenues des ordres pour nous. Nous avons rapporté aux genres établis par M° de Lamarck les genres équivalents établis de son côté par M"Meperle de Mulhfeld , dont le travail spécial sur les bivalves a été jusqu'à présent peu connu dans notre patrie. De long-temps encore nous ne serons assez complétement instruits sur les animaux des mollusques de cette classe pour pouvoir apprécier à leur juste valeur les traces souvent équi- voques des organes que reproduisent les valves. Aussi beaucoup d'erreurs de détails pour- ront se trouver dans cette partie de notre travail: il est à desirer qu’elles soient promptement signalées, et, sur-tout, qu’en indiquant les genres qui ne doivent point être rapprochés, con- fondus ou éloignés, on s'attache à montrer leurs rapports et leur véritable place, par des observations positives. , C’est sur-tout dans cette classe que l’on doit s'attendre aux plus grands changements ; puis- qu’à l'exception des travaux d’Adanson et de Poli, nous n'avons presqu'aucune description des animaux qui la composent, et que les caractères tirés de la coquille, quoique certaine- ment plus propres à indiquer les différences organiques que celle des univalves, peuvent encore induire à des erreurs graves. Il suffit, pour s'en convaincre, de l'exemple des genres Anodonte et Mulette, dont les animaux sont semblables, quoique les uns aient un test dé- pourvu de charnière, tandis que celui des autres en est muni. Les genres Donax et Tellina, dont la charnière est différente, ont aussi des animaux semblables, d’après l'anatomie de Poli. Il en est de même de plusieurs autres genres connus. Nous ferons remarquer que l’on trouvera constamment, dans nos Tableaux, les caractères essentiels des classes, des ordres, des sous-ordres et des familles, et souvent ceux des genres et même des sous-genres et des groupes, lorsqu'il étoit nécessaire de fixer les idées. Nous n’aurions pu nous astreindre à donner les caractères de tous les genres, sans sortir évidem- ment de la forme des Tableaux, ou sans dépasser les bornes que nous devons ñous imposer. Nous n’étendrons point davantage ces observations; c’est en étudiant et rectifiant nos Tableaux qu’on pourra se faire une juste idée des changements que nous proposons dans le système, et des améliorations que nous avons pu y apporter, ainsi que des difficultés que nous avons éprouvées pour coordonner les travaux des divers naturalistes, et asseoir, d’après l'examen critique de tout ce qui a été fait, cette ébauche imparfaite que nous travaillerons à perfectionner nous-mêmes par tous les moyens qui seront à notre disposition. +4 ds A NL TL h L à in N à. sf 2? y Va Lait Le AT mir nn 2 ü ñ Ù it 4) 1h on fait in üi VOL E2 (WT dv © - : Jet nm * u gain mu PTE f, | MAMA 4 4 ? 0 dire Life ris tee « tva DR ATEN UT 60 midi SRE br Ur al re ( 1e. NE" M tte pfff a ann sait he Ur it \ p : | L COR tal e a) dE à , La oc : us Dr. +, Î ï { FLE à FAN wie 1 P72 u . L - . L \ D ÉLTATET | | D A A AU 10 CR 1 Rte LAN À n TPS e" D } . 1 ( 4 - ' ‘} L LE AL { ‘ 10 . » n L : L : EL ES | OPEL qu ONE ANTOR. Ù | ES Que mr Lu EL va did : ed ei MURS C0 RS k "n, h Hate L ; h e ‘ A “al re y ' 4 } : L ' U f re? dé u K T° f “hr , j ; (1 1 bé 4 LEE LI 4 f LA { à! | vf — LT x d Pa, “00 Tati nr, A à L d 3 ris à Cu à tft £ " D i s S 2 t , “ LA. î ' ‘ u! k à. ci “4 | nl 1 $ (LT Re fus Û IP A8 ur ft PORTE E Or à RUPTURE L Ÿ 1 , | . CR k. : Atos P \ CR LS UT (ai TN jh ] RE Ù Wal ". NOTE IR ts Ÿ | nn Lier de Le dou ts ME — Æ TABLEAUX SYSTÉMATIQUES DES ANIMAUX MOLLUSQUES CLASSÉS EN FAMILLES NATURELLES. XV] TABLEAUX SYSTÉMATIQUES DEUXIÈME GRANDE DIVISION DU RÈGNE ANIMAL. x, Cirrhipodes ; CI. XI, Conchiferes; CI. XII, Mollusques, LaMarkC. Mollusques et Molluscarticulés , BLAINVILLE. PREMIÈRE SECTION. CÉPHALES, Lam. Céphalophores, BLAINv. ; Mollusques, LAM. Testacea univalvia, des anciens Conch. et de MEGERLE DE Mu LHFELD, sauf les Oscabrions qu'il met aux multivalves. Corps en forme de sac, ouvert par devant, d’où sort une tête bien développée, couronnée par des appendices alongés en forme de bras, qui servent à saisir les objets, et à la locomotion. Deux yeux sessiles, deux mandibules cornées à CLASSE I. 1 Ordre. LEs DÉCAPODES. la bouche. CÉPHALOPODES. Cuv. LEacn. Branchies symétriques, paires, cachées dans Mollusq. céphalopodes. La. | 2° LES OCTOPODES. une poche dorsale. Cryptobranches. BLAINY. LEAcn. Sexes séparés. Coquille ou rudiment testacé, presque toujours intérieurs et généralement cloisonnés. Nageant vaguement dans les eaux. Marins. Corps fermé; point de pied pour ramper ; pendices de la tête nuls ou très petits; deux na- geoires membraneuses aux côtés du cou pour la CLASSE IL PTÉRORODES. Cuvier. Mollusq. ptéropodes. Lam. Ptérodibranches. BLAINv. locomotion, portant les branchies, qui, par con- séquent, sont extérieures et symétriques. Tête peu distincte, la plupart sans yeux. Sexes séparés. Avec ou sans coquille. Nageant vaguement dans les eaux. Marins. CLASSE III. GASTÉROPODES. Cuv. Mollusques gastéropodes, tra- Corps plus ou moins distinct du pied, le lee) souvent renfermé dans une coquille. Tête antérieure et distincte, pourvue de tenta- chélipodes et hétéropodes. LaAM. s 17 Ordre. NUDIBRANCHES. Mollusca repentia. Port. 2° INFÉROBRANCHES, cules et d'yeux. Pied, disque charnu, situé sous le ventre, ser- vant à ramper, Ou à nager ; quelquefois, mais ra- rement , comprimé en nageoire. bare SL TECTIBRANCHES. |'Cyclobranches. 4° PULMONÉS s. operc. sans accouplement réciproque. Hope ee Je PuLMoxés operc. Branchies extérieures ou cachées ;, Symétriques RER RRQ be PECTINIBRANCHES,. ou non symétriques ; quelquefois un réseau vas- CERESERCRE me SCUTIBRANCHES. Chismobranches. ge CYCLOBRANCHES. culaire tapissant une sorte de cavité pulmonaire Coquille nulle ou univalve, avec ou sans oper- Adélobranches. cule. Siphonobranches,. TERRESTRES OU AQUATIQUES. Monopleurobranches. BLAIN VILLE. Sexes séparés ou réunis, reproduction avec DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xvi) - DEUXIÈME sEGTION. ACÉPHALÉS, Lamarcx. Acéphalophores et Cirrhopodes (CI. II des Molluscarticulés), BLAINVILLE; Tuniciers, Cirrhipodes, Conchifères, LAMARCK. Manteau comme dans les Lamellibranches. Bouche cachée dans le fond , armée de deux CLASSE L. ; fl : À ; er = paires de mâchoires cornées, qui se meuvent 1er Ordre. CIRRHOPODES SES IRRHOPODES. CUVIER. 2: transversalement ; des membres nombreux et ar- C Fe 0 SILES. LAM. ticulés. Cirrhipédes. Lam. 2° CIRRHOPODES PÉ- Cirrhipodes. BLAINVILLE. punCULÉS. LAM. Coquille composée de plusieurs pièces, non Vo ï DT a . MEGERLE. réunies en charnière. uluvalves. MEGERLE: Ovipares. Toujours fixés. Marins. Organes enveloppés par un manteau à deux lobes, comme dans les Lamellibranches. : CLASSE II Bouche située en avant, entourée de deux F longs bras charnus, ciliés, que l'animal peut faire BRACHIOPODES. CUVIER. sortir du test, pour saisir les objets, et qui se Palliobranches. BLAINV. roulent en spirale pour y rentrer. Conchif. brachiopodes. Lam. Coquille bivalve, valves réunies en charnière. Multivalves. MEGERLE. Fixés, dépourvus de locomotion. Marins. CLASSE III. LAMELLIBRANCHES. lobes, qui s'ouvre sur toute sa longueur, à ses à PES AO OsTrACÉS. deux bouts, ou à une seule extrémité. MYTILLACÉS: Bouche cachée dans le fond du manteau. BLAINVILLE. 3e TN . . ; . sa es ACNES. Coquille bivalve s articulant par une charnière Conchifères. Lam. 4e CASE et'renfermant tout l'animal. Acéphalés testacés. CUVIER. : CLS e ENFERMÉS. Mollusca subsilientia. Por. Bivalves. MEGERLE. Reproduction sans accouplement. Tous AQUATIQUES. Organes enveloppés par un manteau à ; une tunique intérieure pourvue seulement de deux ouvertures, l’une brachiale, l’autre anale, et qui correspondent à celles du test. CLASSE IV. Tesr, consistant en une enveloppe extérieure! LES TUNICIERS. Lam. cartilagineuse. | ou LES ASCIDIES, Sav. Organes enveloppés par le manteau, qui 5) u 2€ THALIDES, SAVIGNY. Hermapbhrodites. Presque tous fixés et vivant! Acéphalés nus. CUVIER. en société, formant le plus souvent une aggréga- Salpyngobranches. BLAINv. tion organique, composée d'une foule d'indivi- dus, liés par un principe commun. Tous MARINS. | THÉTYDES, SAVIGNY. xvij TABLEAUX SYSTÉMATIQUES PREMIÈRE SECTION. CÉPHALÉS. CLASSE Ir, CÉPHALOPODES, Cuvier, DUMÉRIL. Mollusques Céphalopodes, LAMARCK ; Cryptodibranches, BLAINVILLE. A. Test avec ou sans spire, articulé par des{ GENRE I. Turrilite. cloisons lobées et feuilletées sur leurs II. Orbulite. bords. III. Ammonite. 1° FAMILLE. IV. Scaphite. LES AMMONÉES. V. Hamite. VI. Baculite. . B. Test droit ou presque droit, non spi- ral et non articulé. ! a ) Deux arêtes latérales formant gout- üière pour deux siphons ? 2e FAMILLE. LES HIPPURITES. ——, Genre L. Batolite. IL. Hippurite. b) Un seul siphon. 1) Test fusiforme ( siphon central). 3€ FAMILLE. LES BELEMNITES. GENRE Bélemnite. Présumés avoir tous dix 44 à Test divisé en cloisons pieds, bras ou tentacules, transversales, traversées 2) Fee Sonnerie (EE GExRE I. Ichthiosarcolite. nl par un tube ou siphong 4° OU ‘atéra ): IT. Raphanisire. 1°" ORDRE. servant de gaine a un or- 4e FAMILLE. . Orthocéritite. LES DÉCAPODES. | 89e particulier. LES ORTHOCÈRES. . Nodosaire. Decapoda, LEACH. en C. Test spiral et non articulé. Genre Nautile, LINNÉ. a) Sommet de la spire seul en spirale, le dernier tour détaché et droit. 5e FAMILLE. LES LITUITES. GENRE. Canope. FH. Lituole. HI. Spiroline. IV. Spirule, G. Argonaute, SCHEW. re (Exclus. fam. Sepior. ) Céphal. testacés poly- thalames et Céphal. b) Spire généralement visible, non enve- Re, (ee, nt jo ei non testacés, Lam. loppante; le dernier tour quelquefois Gexrg I. Cristellaire. Obs. G. Trigonima, très alongé. Hi. Discorbe, RAFIN. 6€ FAMILLE. HI. Rotalie. Ignot. non memor. LES DISCORBES. c) Spire enveloppante, généralement non visible et sans ombihe. 7° FAMILLE. LES NAUTILES. GExRE I. Lenticuline. II. Nautile. LL, Rudiment testacé spiral, Gexre I. Sidérolite. sans siphon, communé- 8e FAMILLE. II. Nummule, ment sans ouverture, et LES CAMÉRINES. JT. Orbiculine, cellulé. IV. Mélonie. D GENRE L Rénuline, es loges en tubes ou en e FAMILLE. ili sachets diversement réu- L: CA x OLES IL. Miliole. eo ot rl ES MILIOLES. UT. Globulite. IV. Aréthuse. Rudttest. intér. non spiral: ce une plaque calcaire et cel- 10 FAMILLE. GExRE I. Seiche. lulée ou une lame cornée. LES SEICRHES. IL. Calmar. \Céph. non testacés. Lam. Huit pieds, bras ou tenta- cules. 2° ORDRE. CEE PR FAMILLE. GENRE I. Poulpe. K no : sep. testacés monotha- D na 1. Ar ronaute. LES OCTOPODES.} lames, Lau. LES POULPES. 1 5 Octopoda, LEAc. DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xix a) Test spiral. 1) Spire turriculée (siphon central). Genre I. TurRiLiTE, Zurrilites, MONTFr. Turrilites costata ou costatus, Monrr., etc. obliqua, tuberculata, undulata, Sowery. 11) Spire sur le même plan. HSiphon dosal 1T Groupe. Les PéLacuses, Mowrr. Amm. discus, constrictus, Brongnarti, So- 1) Enveloppante. Genre I. OrsuLire, Orbulites, LAMARCK, SCHWEIG, G. Planorbites, LAM., Act. soc. nât. Par. WERBY, etc. QE Siphon central. Ammonites, BRUG. 2e Groupe. Les AGaniDes, Monrr. Voyez Bruguière, Schlotheim, Reineck, So- 1°" FAMILLE. Genre IL. AMMoNITE, Ammonites, BRUG:, É 3 + werby, Knorr, Bourguet, Scheuchzer, Lan- LES AMMONÉES, gius, Bajerus, etc. És G. Simplégade, MowrTr. (2 Ammonites, OCKEN. 6) Test sans spire. Vuls. Méornes d’Am- 1) Les deux extrémités ayant l'empreinte volu- es Sc. equalis, obliquus. Sowergy. 2) Tours visibles (siphon dorsal). Genre IV. SCAPHITE, Scaphites, SOWERBY. ÿ Voyez les nombreuses espèces de Sowerby, " ur) Test arqué. -et ajoutez Bacul. gigantea, Des. ou Bacul. Genre V. HAMITE, /Jamites, SOWERBY. * cy lindracea de M: Defrance , qui a reconnu : l'erreur. er T. in ) Droit (siphon Fo) Genre VI. BAcuLITE, Baculites, LAM. rer Groupe. Les BACULITES, Monrr. Bacul. vertebralis, Lam. ; an dissimilis, Des- MAREST ? +t 2e Groupe. Les Trranires, Monrr. Homalocératite, HuBscn; Cératoïde, A \ ScHEUCHZER ; Spondylolites ou ver-' a LS, tébres fossiles, Autor. Bacul. knorriana, Des. (Tir. gigas, MonTr.) Genre I. BarouiTE, Batolites, MONTFORT. Orthocératites, La PeyrousEe; Hippuri- 1) Test droit, presque cylindrique, très alongé. : nr ‘ Batolites organisans, Monrr. 1 2° FAMILLE. tes, Lam. . + LES H{PPURITES. 2) Test conique, épais, coùrt. Orthocérées, Lam. \|Genre Il. HiPPëriTE, Hippurites , LaM., FAM. zncerta ? MowTr. LUE. ipp. bioculata, Lam., Mowrr. Orthocératites, LA PEYROUSE. PRPR ESS ? É G. Cornu copiæe,-Taompsow, Journ. de phys. an 10. . 3° FAMILLE. LES BÉLEMNITES. Orthocérées, Lam. E BÉLEMNITE, Belemnites, LA. Gs Bélemnite, Cétocine, Acame, Achéloïte, Pirgopole, Monrr. ++) Test arqué vers le sommet. 2e Groupe. GS Paclite, Thalamule, Moxrr. +ft) Test en forme de fer de lance. 3° Groupe. Gs Hibolite, Porodrague, Mowrr. Obs. G. Platinites SCHLOTHEIM. RAFIN., Journ. ph) ‘5. (Siphon central ; une gouttière latérale. ) 1819. A NEC rimée 4° Cr : Isnot. non memor. $ THHT) Le plissée et déprimée. 4° Groupe ILES D ALVEOLES. +) En cylindre aiguisé aux deux bouts. 1er Groupe. BÉLEMNITES propres. Gs Amimone, Callirhoé, Chrysaore, Montre: xx | TABLEAUX SYSTÉMATIQUES 1) Cloisons M en demi-cône : une gouttière latérale formant bon. . Genre L. ICHTHYOSARCOLITE, /chthyosarco- Ichth. triangularis , Des. , « té DEsMarETs, Journ. de ph. 1817. 2) Cloisons campanulées (siphon central), Genre IL. RAPHANISTRE, Raphanister, 4 Raph. campanulatum, Moxrr. * MONTFORT. s * 1e Groupe. G. Toxerites, RarIN., Journal de s phys., 1819. “# 2e Groupe. G. TÉLÉBOÏTE, Telebois, Monrr. ° Groupe. G. ConuLaiRe, Conularia, Sow. © Groupe. G. AmPzexe, Amplexus, Sow. 5° Groupe. G. ORTHOGÉRATITE, BREYNE. BREYN; Lam., Act. soc. nat. Par. G. Orthocera, Sow., et G. Echidne, Monrr. * Groupe. G. Misire, Misilus, Moxrr. 7° Groupe. G. Canrmare, Cantharus, Monrr. Orthoceratia ,SoLbAN. , à Obs. Gen. Endotoma, *) Test déprimé. RAFiN., Journ. phys. et Groupe. Les OrraocÈres(Orthocera), Lan. 3) Cloisons plus ou moins horizontales et 4° FAMILLE. concaves : siphon central ou latéral. LES ORTHOCÈRES, Genre III. ORTHOCÉRATITE, Orthoceratites, nobis. Orthocérées. LAM. 1819. Orth. legumen, Lam., Encyclop.; Naut. Ignot. non memor. linearis, rectus, MonraGu ; Raphanistrum , Lin, ett. ** Test cylindrique. 2° Groupe. Les Nonosarres (Nodosaria), Lam. Naut. Ris Linné (Orth. raphanoïdes, Lam. an. s. vert. ; Orth. gene nel) 4) Cloisons séparées par des étranglements très prononcés: siphon central. Genre IV. NoposairE, Nodosaria, Lam. Naut. Lee Fe granum ? inæqualis ? Et G. Orthocera, LM. et PERRY. costatus, spinulosus, obliquus, Dicrw., etc. ***) Loges annulaires distantes, comme enfilées après le siphon (sans doute le test enveloppant est détruit?) 3° Groupe. Les Mozosses, Moxrr. Orthocera- tites, Bium. G. Réophage et G. Molosse, Mowrr. central. 1) Test pyriforme, sommet recourbé, siphon _{ Canopus fabeolatus, Monrr. verture; sommet spiral. nautiloidea , Lam. Foss. 1 ). Genre IL. Liruore, Lituola, Lam. Foss. Lituolite, Lituolites. Lituola deformis, Lan. , id. ( Lituolites diffor- * mis, Lam. Foss. 2}, etc. re = +) Sommet contourné. À sine , 1er Groupe. G. Nocro8e, Nogrobs, Moxrs. LES LITUITES TT) Tours détachés. ] ? 3) Siphon central , sommet seul spiral, bouche |2° Groupe. Les Hortozes, Monrr. Genre I. CanoPpe, Canopus, MONTr 2) Plusieurs trous à la cloison qui ferme ‘he nautiloides , Lam. , Encycl. ( Lituolites ou LITUOLÉES , Oüverte! TT) Tours contigus. LAN. 2 RE 3e Groupe. LEs SPIROLINES, Lam. Genre III. SrIROLINE, Spirolina, La. G. Lituite, Monre. (Nautilus lituus, semi- Foss. Spirolinite, Sprirolinites. lituus, GMELIX. Spirolina cylindracea, Law. (Spirolinites cy- lindracea , 1d. Foss. ) Spirolinites depressa, Lam. Foss., etc, 4) Siphon près du côté interne de la spire; tours détachés, non contigus, bouche ouverte. |Spirula fragilis, Lam., an. s. vert. ( Australis, Genre IV. SpiRULE, Spirula , LAM., DUMER. Lau., Encycl.;Spirula prototypos, PÉRON Nautilus spirula, Lan.) Foss. S lites. # pirulite, Spirulite Nautilus unguiculatus, GMELIS ? G. Spirulea, PÉRON. | DÉS ANIMAUX MOLLÉO$SQUES. Ld ÿ x [ + * LA “ “1 Ÿ Bouche sur le plan de la spire , spire excen- trique ; dernier tour alongé, aigu ou cristé. Genre I. CRISTELLAIRE , Cristellaria, LAN. | GS Astacole, Cancride? Périple, Scor- + | 4 ” you time, Lanthurie, Oréade, Pénérople, | s ia MOoNTr. Li _ LS 7 S 6° FAMILLE. LES DISCORBES. Cristacées, Radiolée Nautil De L $ 2) Bouche sur le plan de la spire; tours visi- autilacées, LA. Nautiliet Hammonie, lisés. SOLDANI. Genre II. Discore, Discorbis, LA. à Id. Discorbula, LaM. Foss. Discorbite, Discorbites. : G. Planulite, LaM., Mowr. ; G. Ellipso- lite, Mowrr., SowerBY ; G$ Amalthée, XX] a) Cloison pereée par un sphincter ou coupée par une fente longitudinale. rer Groupe. G. Cancrine, Cancris? Monrr, (Naut. auriculatus, FicareL.) 2° Groupe. G. AsracorE, Astacolus, Moxrr. (N. crepidulus, FICHTEL.) 3e Groupe. G. Périp£E, Periples, MonrForr. (Per. elongatus, MoxTr.) G. ScoRTIME, Scortimus, Moxwre. (Sc. navicularis, id. ) 4° Groupe. 15e Groupe. G. Linvraurie, Linthuris, Moxrr. Cristellaria producta, Lam. 6° Groupe. G. OréanE, Oreas, Moxrr. Cristellaria acutauricularis, Lam. Ajoutez à cette section: Cristell. cassis, ser- rata, papilionacea, undata, Lam. b) Cloison percée d'une série d’orifices très petits ? 8e Groupe. G. PÉNÉROPLE, Peneroplis, Mowrr. Cristell. planata, dilatata. Law. a) Côtés symétriques. G. Planulite, Lam. 1er Groupe. G. PranuziTe, Monrr. ( Siphon dorsal. ) 2e Groupe. G. Ecrrrsouire, id. Sowergy. (Si- phon dersal. ) bles généralement discoïdes, réguliers et éga- 3° Groupe. G. Anarruée, Amaltheus, More. ( Siphon central.) b) Côtés inégaux. 4e Groupe. Les Discorges où DiscoRBULES, Lam. e Discorb. ariminensis, vesicularis, Lam. Naut. Beccarii, GmeL.; N. perversus, Moxrac. Cortale, Cidarolle, Charibde ? Jésite ? Î5e Groupe. G. Jésrre, Jesites, (Monr.Fixé ; an MonrTr. Genre [If. RoTaLtIE, Rotalia, LAM. Foss. Rotalite, Rotalites. G. Pulvinule, Lam. (Eponide, MowTr.) G Polixène, Cibicide, Monrr. 2 n 3) Côtés de la spire inégaux; bouche margi- - nale , ouverte d’un seul côté. 7 8° 2° Groupe. G serpula ? ) ‘Groupe. G. CnariBne, Charybs. Moxr.(Fixé; an hujus gen. ?) Groupe. G. Crnarozce, Cidarollus, More Groupe. G. Conrace, Cortalus, Monrr. ser Groupe. Les Rorazres, Lam. Rot. Trochidiformis lenticulina, depressa , discorbula , Lam. . PouixÈxE, Polixenes, Moxrr. Naut. farctus, Ficurez ; N. lobatulus, Dirzw. Groupe. G. Cisreine , Cibicides, Monrrorr. F . G. ÉPoNIDE , Eponides, Moxrr. -Palvin. repandus, Lam. (N.repandus, Ficar.) 5° Groupe? G. Eorinr, Æolides, Mowrr. (Fixé; an hujus gen.?) Er sxij TABLEAUX SYSTÉMATIQUES Los æ) Bouche fermée en tout ou en partie; un ou plusieurs siphons ou orifices aux cloisons. Genre I. LENTICULINE, Lenticulina, LAN. GS. Vorticiale et Pulvinule, Lam. Foss. Lenticulite, Lenticulites. 7° FAMILLE. LES NAUTILES. Radiolées, Nautila- cées, La. Nautili et Hammonie, SOLDANI. £) Bouche ouverte ; un ou deux siphons, Genre II. NAUTILE, Nautilus. Foss. Nautilite, Nautilites. Ÿ ) Une fente transversale contre la spire. 1 Groupe. Les VorricrarEes, Lam. Gs Storille, Florilie (Pulvinula asterisans, Lax.), Cellulie (vortic. strigilata, margi- nata, Lam.), Androméde (vort. depressa, Law.), Nonione (N. incrassatus, Ficnr.), Mélonie, Moxrr. +) Plusieurs orifices à la dernière cloison. 2e Groupe. Les PoLYsIPHITES. Gs Théméone (N. crispus, Lanwé), Chrysole (N. faba, Ficurer), Pélore (N. ambiçquus, Ficarez), Géopone? (N. macellus, Ficu.), Spinctérule (N. costatus, Ficar.), Monrr. ++) Un seul orifice ou siphon. 1) Spire cristée. 3° Groupe. Les CRISTELLÉES. Gs Hérione ( N. calcar, Ficarez), Patrocle (N. calcar, FicureL), Robule (N. calcar, Ficurer), Rhinocure, Lampadie (N. cal- car, FicuTeL), MoNTr. 2) Spire arrondie. 4° Groupe. Les RONDELLES. Gs Phonème (N. vortex, Ficutei), Elphide (N. Macellus, FicaTeL), MONTF. +tf+t) Siphon imconnu ? à; G. Macrodite, Monrr. Ajoutez à ce genre les Lent. rotulata, variolaria et planulata, Law. +) Deux siphons ; spire ronde. rer Groupe. Les Bisipnires, Moxrr. ++) Un seul siphon. 1 ) Contre la spire, spire ronde. ’ 2° Groupe. Les CaNTRoP:s, Monrr. 2) Siphon presque dorsal, spire cristée. 3° Groupe. Les PHARAMES, Moxrr. (N. calcar, Fiem.,et G. Clisiphonte, Moxrr.) 3) Siphon au milieu des cloisons. *) Spire carénée ou cristée. 4° Groupe. Les AxGuLiraEs, Monrr. . Et Gs Anténore, Sporulie (N. strigillatus, Ficarez), Monronr. **) Spire arrondie, quelquefois ombiliquée. 5e Groupe. Les NAUTILES VRAIS. Gs Bellérophe, Nautile, Océanie, Ammo nie, MonNTFoRT. vw 8e FAMILLE. LES CAMÉRINES. CUVIER. Cristacées, Sphaerulées, Nautilacées, Lam. 9° FAMILLE. LES MILIOLES, ou POLYMORPHITES. Cristacées, Sphéru- lées, Lam. Orthoceratia , Poly- morphcæ, Frumenta- ria, SOLDANI. ; 7 Mes DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xxiij U 1 de aid h " d +) Bouche visible. as et, “pe ans eaaque Eur CL Genre Tinopore, Moxr., OCREN. 1e" Nautilus Spengleri, Ficurez , GMELIX. L: Bouche le plus souvent apparente; contour À , L L FE vs pointes. Sider. calcytrapoides, Lam. , Enc. méthod. ++) Bouche inconnue ? Genre Sidérolite, Mowr., Lam. , OCKEN. Sider. calcytrapoides, Law. , Knorr, Faur. Genre I. SIDÉROLITE, Siderolites, LAM. An. S. vert. Num. lenticularis, id. (Naut. lenticularis, id. Genre IL. NoumMMuULE, Nummula, LAM. DES CURE D G.Nummulie, Mowrr. (Num. lœvigata, LA.) Foss. Nummulite, Nummulites, Lam. RE : ; G. Licophre, Moxrr. (N. lenticularis, Ficn..) Camérines, BRuG.; LAM., Act. soc. nat. Par. +) Surface sans côtes k 1 Groupe. Les Nummurxres, Lam. : : : 2 )Sans bouche apparente ; coquille lenticulaire. Num.mammilla, Lam. (N.mammilla, Ficur. +7) Surface rayonnée. “ 2e Groupe. Les ÉGéonEs, Mowrr. » Naut. radiatus, venosus, FIcHTEL. G. Égéone et Rotalite, Mowrr. 8) Plusieurs rangs de cellules dans chaque spire. G. Hélénide, Monrr. (Orb. adunca, Lan.) G. Ilote, Montr. (Orb. nummata, Lan.) G. Archidie (Orb. angulata, Law.) 1) Coquille discoïde ; spire excentrique. Genre IIL. ORBICULINE, Orbiculina, LAM. Et G. Placentule? Lam. è de Coquille globuleuse. D ce uieee rer Groupe. Les MéLoniEs, Lam. à G. Clausulie, Moxrr. (Mel. sphærica, La.) Genres MÉLONIE, he ns G. Borélie, Moxrr. (Mel. sphæroidea, Lan.) Foss. Mélonite, Melonites. TT) Coquille ellipsoïde. * Groupe. Les Microuires, Monrr. \ ” Genre I. RÉNULINE, Renulina, LAN. Fate à Renulinites ope ia, Lam. Foss. Rénulite, Renulites. (Bouche?) is te Miliolites ringens, cor onquinum, trigonula, Foss. Miliolite, Miliolites. planulata, opposita, birostris , saxorum Genre Il. Mixiore, Miliola, LAM. (Poll, vesicularis, Moxrr.), Lam. G. Pollonte, MonTr. (Bouche visible. ) Genre III. GLoguire, Globulites, DE- FRANCE. 7 LS ” Genre IV. ARÉTHUSE, Arethusa, LAMARCK, Areth. co mbosa, MoxrTr. SCHWEIG. ( Bouche visible.) GLANDIOLE, MoNrr. Chelibs gradatus, Monrr. Lagenula flosculosa, id. Glandiolus gradatus, id. Nota. Les deux derniers pourroient bien être des graines analogues à la girogonite? Il en est de même, peut-être, de quelques polymorphites de Genres incertains. CÉLIBE, LAGÉNULE né Soldani. v Ne TABLEAUX SYSTÉMATIQUES «) Membranes en forme de nageoires longitudi- nales tout le long des côtés du sac. Genre L. SeicHE, Sepia, LAM., DuUMÉRiz, Sepia officinalis, tuberculata, etc. LEACH. Fam. Sepüdea, LEAcH. +) Nageoires latérales et opposées. *) Petites circulaires. 1er Groupe. Les SÉProres ou CALMARETS, Lam. G. Sepiola, Leacu (Sepiola Rondeleti). **) Rhomboïdales ou triangulaires. 10° FAMILLE, 1) Tentacules alongées, ventouses munies LES SEICHES. dors 2e Groupe. G. OxycnoreuTe, Onychotheutis, LicarTensr., Isis, 1818. G. Sepia, LINNÉ. Céphal. non testacés k MEN eeuires postérieures. G. Loligo, Leacu (Loligo, Smithii, Banksü, AM. Genre IL. Cazmar, Loligo, LaAM., CUVIER, leptura, Lean). On. Bergüi, LACuTENsT.) DuomeeiL. 2 ) Ventouses sans onglets. Fam. Sepiolidea et Sepüdea, LEACN. 9° SITDE G. Les Dunes ; Isis, 1818. Loligo vulgaris, Lam. ( Sepia loligo, Fax. ); . Lol. parva, Leacu (Sepia media, Lin. ); Lol. sagittata, Law. GS Leachia et Loligo, Lesurur, 1821. TT) Nageoires terminales,réunies en forme de queue. 4° Groupe. Les Crancuies. G. Cranchia, LEAcH. | Cranch. scabra, maculata, LEacn ; Loligo cardioptera, PÉRON. +) Une seule rangée de ventouses le long de chaque bras. rer Groupe. Les ÉLÉDONS D'ARISTOTE, CuviEr. æ) Sans test extérieur. G. Eledone, Leacu. Eled. moschata, LEaca; ft) Ventouses alternant sur deux rangées le long Genre I. PouLre, Octopus, LAM., CUVIER, (le poulpe cirrheux , Law); etc. \ Duméri. G. Sepia, LINNÉ. À , de chaque bras. Céphal. non testacés, Lam. ; : 2° Groupe. Les PoryrEes D’ARISTOTE, CUVIER. G. Polypus, Leacu. FAMILLE. LES POULPES, ou OCTOPODES, Lam., LEACH GS Sepia et Argonau- ta, Lin. (Sepia rugosa, Bosc ; Sep'a octopodia, La. Polyp. longipes, Lac. +) Tentacules presque égaux, munis de ventouses pédiculées. 17 Groupe. Les Ocyrnoëes, RArIN., LEacH. &) Un test extérieur. (Oc. Cranchii, Leacx.) Genre II. ARGONAUTE, Ærgonauta, LANNÉ. Id. Cuvier, DUMÉRIL. { G. Ocythoë, RAFIN., LEACH. | Groupe. Les ARGONAUTES, LINNÉ. Ft) Tentacules inégaux; deux alongés en forme d'ailes ou de voiles. 2 Z G. Argonauta, LiNNE, Cuvier, Lam. Céph. testacés monothalames, Lam. ü se? ? Are. Argo (Occit. antiquorum , LEACH), tu- berculata, hians, gondola, haustrum, eym- bium, Dizzwyx, etc. ‘DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xxv CLASSE II. PTÉROPODES, Cover, DuMÉRIL. Mollusques Ptéropodes, LAMARCk; Ptérodibranches, BLAINVILLE. Genre I. Hvaze, Hyalea, Lam., Cuvier, | Hyalea Forskaohlit ( tridentata : ° Lam.); un Boni ? Pe- LesuEuR, BLAINV. (1821); Æno- AM.); papillionacea , ronit ( australis, PÉRON), Plan- Le es : - cii ? Chemnitziana, inflexa, Lx- G. Cavolina, ABiLp.; G. Tricla, OCKEN; à ; ? À ? SUEUR ; cuspidata ? Bosc; T'enio- > : A. Ojganes locomoteurs en Archonte, Monrr.! branchea, PÉRON. forme d’ailes natatoires. : mia, LINNÉ; Fissurella, BRuG. a) Un test en forme de gaine ou Genre Il. CLéopore, Cleodora , PÉRON , de sabot. Cuv., Lam., OCKEN (Clerodota), Clodora, Sen ete. ; Fissurella, Bruc. ; LES HYALES. Clio, BROWN, LINNÉ; Æyalea, LE- SUEUR; Vaginelle, Done, Bosc. Cleodora pyramidata, caudata, - LaAM.; lanceolata (Hyalea?) LE- SUEUR. Hyalea retusa, Bosc. (Clio, LINNÉ.} Vaginella depressa, DAUDIN, Bosc. 1'* FAMILLE. GENRE IL. CYMBULIE, Cymbulia, PÉRON, Lam., OCKEN. Genre I. LIMACINE, ZLimacina, CUVIER, LaM., SCHWEIG. Li Cymbulia Peronit, LaAM., Encycl. (Cymb. proboscidea , PÉRON ). Limacina Aelicina, CuY. ; helicia- lis, Lam. (Clio Æelicina Ce b}) Un test spiral. ) e Argonauta arctica, FABR.) Clio, Argonauta, GMELIN ; G. ÆAron- 2° FAMILLE. LES LIMACINES. jackt, OCKEN. Genre II. ATLANTE , Atlanta, LESUEUR, } Atlanta Peront, Journ. de phys., nov. 1817. Keraudrenit, LESUEUR. c) Sans test. +) Branchies sur les ailes. Clio bor. ealis, LAM. Lam., OCKEX. Clio australis, id. 3° FAMILLE. LES CLIOS. Clione, PALLAS. Pn. Peronit, La. 4 atlantica, OCKEN. TT) Branchies postérieures sur le à corps. ° FAMILLE. LES PNEUMODERMES. Pneumodermis et ægle, OCKEN. à steropteron , Genre Il. GasréroPrÈèRE, Gasterop Gast. coccineum, KOSSE, Die MeckeL, KOSsE, SCHWEIGGER. 1813. G. Parthenopia, OcKEN. B. Organes locomoteurs en f de tentacules. Mn Cr Genre I. PayLLirnoË, Phyllirhoë, PÉRON, GoLpruss, OCKEN. Phyll. bucephala, PÉRON. 5° FAMILLE. LES PHYLLIRHOÉES. Fe Gio, Cho, LanNé, BRUG., Cuv. | Genre I. PNEUMODERME, Pneumodermon, Cuv., DuMÉRIL, Lam. xx) : TABLEAUX SYSTÉMATIQUES à : CLASSE 111. GASTÉROPODES, cvvrr. u 1er Sous-ordre. ; : : 4 Anthobranches 5 Des branchies symétriques de di- 1% ORDRE. RER À ire Famille. x 3 6 )LDFUSS. ; verses formes à nu sur quelques par- | NUDIBRANCHES , Cu. Cyclo! b Les Doris. à : clobranches ties du dos. Polybranches et G. Doris, Y . ° . . . 4 Avec ou sans cuirasse distincte ; BLAINV. LATINE sans test. Gast. dermobranches, RU Hermaphrodites avec accouple- DumériL. 2° Sous-ordre. en HR ; : : à Les Tritonies. ment réciproque. ManiNs. Gast. tritoniens, LAM. Polybranches, 3: Famill * Famille. BLAINV. Les Glauques. à : à rer Sous-ordre. 1e Famille. ; Hinchies SU les rebords NE Aus Les Phyllidiens , Cuv Les Phyllidies. rieurs de la cuirasse, de chaque côté INFÉROBRANCHES , Cov., BLAINv. Gast. der Re tehes , DumEÉRrir. Gast. phyllidiens, Lam. ou d’un seul; quelquefois une lame testacée dans la cuirasse. 2° Famille. 2° Sous-ordre. Les Ombrelles. Hermaphrodites comme les précé- PURE 3° Famille. dents. Marins. Les Semi-Phyllidiens, Lam. Les Pleurobranches. 3° ORDRE. TECTIBRANCHES,Cuv. pool Chismobranches, BLAIN. EURE Gast. adélobranches, al DumÉRIL. 2° Famille. Gast. phyllidiens et laply- Les Acères. siens, LAM. Des branchies sur le dos, couvertes par le manteau qui contient presque toujours une coquille plus ou moins spirale. Hermaphrodites comme les précé- dents. MARINS. 1° Famille. RE Les Limaces. en nature par une cavité tapissée de À 2° Famille. vaisseaux pulmonaires, dont ils ou- ARTE 4 à PU LMONÉS sans operc., FÉRUSSAC. vrent et ferment à volonté l'ouver- Les Limacons. ture. Presque tous pourvus d'une co- 3° Famille. Les Auricules. Pulmonés, Cuv. 2° Sous-ordre. Pulmobranches, BLAINY. G. trachélipodes, LA. quille spirale ou recouvrante ; jamais nee Géhydrophiles, F. d’opercule. Hermaphroditesavec accouplement : 4° Famille. Les Limnéens. 3° Sous-ordre. réciproque. TERRESTRES, FLUVIATILES Les Hygrophyles, F. ou MARINS. . . . 4 re i D Point de branchies > respirant com- A e poule re les précédents : sexes séparés; tou- Ce LR oi FÉRUSSAC. 2° Famille. Les Turbicines. jours contenus dans une coquille spi- J I P Pectinibranches, Cuv. rale et operculée. TERRESTRES. I Siphonobranches, BLAIN. Point de branchies : respirant Pal re" Sous-ordre. Géophiles, FÉRUSSAC. e É à Branchies en forme de peigne, ca- 6° ORDRE. chées le plus souvent dans une cavité PECTINIBRANCHES, dorsale, ouverte sur le côté du corps Cuv., BLAINV. Trachélipodes, LA. Monopleurobranches, BLAINv. Gast. adélobranches et ou au-dessus de la tête. Toujours une coquille spirale avec ou sans opercule : sexes séparés. FLU- VIATILES OU MARINS. Branchies analopues à celles des 7° ORDRE. Pectinibranches. Une coquille pres- SCUTIBRANCHES, que toujours recouvrante où ayant Cuy. ll ? « . seulement l'empreinte volutatoire ;( Cervicobranches,BrAINY. sans opercule. Sexes réunis; se Co AE ARUMr , id. dant sans accouplement. Marins ou e; FLUVIATILES. Branchies sous les bords du man- 3. dermobranches, DuM. € trachélipodes, Lam. teau comme dans les Inférobranches; 8° ORDRE. coquille simplement recouvrante, CYCLOBRANCHES, Cux. : univalve ou composée de plusieurs la- | mes testacées. G. dermobranches, Du. G. phyllidiens, Lam. Hermaphodites comme les précé- É Chismobranches, BLAINv. dents. Marins. Corps globuleux formé de deux parties séparées par un étranglement:; l’antérieure déprimée circulaire, pour- vue antérieurement d’un pied ou dis- ORDRE INCFRTAIN. qe pour ramper, et bordée par des CILIOBRANCHES, ciis branchifères ; l'autre ovalaire, sac- BLAINv. ciforme, postérieure, contenant les viscères. (Caract. génér. du G. Atlas, LESUEUR. ) DES ANIMAUX MOLLUSQUES. siphonobranches, BLAINv. XXVi] re Famille. Les Sabots. 2° Famille. Les Toupies. 1e Sous-ordre. Les Pomastomes, F. Chismobranches, BL. 3° Famille. Les Cérites. 4° Famille. Les Buccins. 5° Famille. Les Pourpres. 6° Famille. Les Strombes. 2° Sous-ordre. Les Hémipomasto- mes, FÉRUSSAC. Gi Famille. Les Cônes. 8° Famille. Les Enroulés, Lam. 3° Sous-ordre. 9 Famille. Les Volutes. 10* Famille. Les Couronnes. Les Apomastomes, F. 4° Sous-ordre. 11° Famille. Les Adélodermes, F. Les Sigarets. 1° Famille. Les Haliotides, 12 Sous-ordre. Les Anthophores. 2° Famille. Les Cabochons. 3° Famille. Les Patelloïdes. ” 2° Sous-ordre. Les Calyptraciens, Lam. 3° Sous-ordre. 4° Famille Les Ptérotrachées. Les Hétéropodes, Lam. Nucléobranches, BL. rer Sous-ordre. È Chismobranches, 1° Famille. BLAINV. Les Patelles. Cyclobranches, GoL». 2° Sous-ordre. D Fans Les Polyplaxy phores, Les Oscabrions. BLAINV. Observ. Le G. Atlas dé- erit par Lesueur, Journ. de physiq., nov. 1817, paroit devoir constituer parmi les gastéropodes un nou el or- dre,qui vraise :mblablement devra se placer entre les in- férobranches et les tecti- branches. | | xxvii] TABLEAUX dé De LA CLASSE 111 G ASTÉROPODES, GuvER, Duménr. * Mollusques Gastéropodes et M LAMARCK. f Sous-genre. % Poiët de tentacules AR hi se. Genrel. Doris, Doris, buccaux. { . rang 11es postérieures CUVIER Oc KEN. € Sous- enre. cRposse en cercle sur < Des AR EN GASOS: buccaux. } 1 SOUS-ORDRE. e ; . $ 1° FAMILLE. GE IT Oxcir Ë ! LS NE RENTEE TPE enre IT. OxcHipro ; ANTHOBRANCHES, LES DORIS. RE. Onchidiorus, Br... d 0: Leachii, BLaïNv., Pen Anthobranchia, 1G. Doris, Lin. , MULL. Ce ? ?] Bull. des Sc., 1816. € GoLpruss. : Cyclobranches, Genre III. Porycere, ( Doris cornuta,Murz. Dares Polycera, Cuv.; quadrilineata, id. * rl tre flava, MoxraGu. ù ris, L quadricornis, id. : . Themisto, OCKEN. Me » pennigera ? id. 1° ORDRE. * LES NUDIBRANCHES, CUVIER. Gast. dermobranches, Düméris. Polybranches, Cyclobranches, BLAïNv. Gast. D Matches) | Fam. \ Gymnobranchiata , SCHWEIGGER. Anthobranchia, Polybranchia, GoLpFuss. tritoniens , Obs. Un nouvel examen vous a fait supprimer le genre Nodocère que nous avions annoncé. a) Dicères. BLainv. 2° FAMILLE. LES TRITONIES. B. Branchics sur deux rangs, de chaque côté du dos. 2° SOUS-ORDRE. LES POLYBRANCHES, BLAINV., GoLpr. PS b) Tétracères. BLAINv. 3° FAMILLE. LES GLAUQUES. = fl Genre FE, TRITONIE, Tritonia, Cu. Id. et Themisto, OcK. Doris, LINNÉ. GENRE. Doro, Doto, OCKEN. Doris, Mowr.; Zrito- nuia , RS Cuy. Genre III. THérys, Thetys, LiNNÉ, Cuv., OCKEN. Genre IV. SCYLLÉE, Scyllæa,Tax., CU., OGKEN. Genre I. LANIOGÈRE Laniogerus ,BLAINY., GopLFuss. Genre II. GLAUQUE, Glaucus, FORSTER , T. arborescens, etc. D. clavigera ? auriculata ? bifida, Mowr. ? pinnatifida, Moxr. Orbignii, nobis. affinis, id. maculata, Moxr. ; | Doris coronata, GM.? (Tergipes, Cuv.?) T. Leporina, Fimbria, Sc. Pelagica. Lan. Blainvilli, Gorpruss. 3.0ctopterygius,CUY. Atlanticus, BLuN.) Cuv., OCKREN; Scyl- Hexapteryqius, Cuy.; lée, Bosc. OGKENX. Genre III. ÉoLIDE, er Groape. Eolidia, Cuv r.; Eos, Les sas rolines, BruG. Lam., Ock.; Æolida, OcKEN. Goper., et G. Cavo- lina, BRuG., OCKEN. Genre IV. TERGIPE, Tergipes, Cuviers G. Aeolis, Ocx., LAM. | | | | 2° Groupe. Les Éolides, Cuv. Doris pennata, Gm lacinulata, a DES ANIMAUX MOLLUSQUES. À : # Cuv., BLAINV. Gast. phyllidiens et semi-phyllidiens, 1** SOUS-ORDRE. = | LES PHYLLIDIENS, 1'e FAMILLE. "A Cuv., Lan. LES PHYLLIDIES. # (Dicères.) ! | 2e FAMILLE. 2° ORDRE. LES OMBRELLES. INFÉROBRANCHES, (Tectibranches, Cuv.) XxIX Ph. trilineata, Genre PE PHyYLLiDiE, ocellata, Phyllidia,Cuv., Lam. pustulosa, Cuvrer, Genre IT. DipxyLLii- DIE, Diphyllidia, Cuv., SCHWEIGG. ; % Genre OMBRELLE, , Ombrella , LA. , « SCHWEIGGER., O. indica, La. Acardo, LaM., MÉc., OCKEN. Gastroplax , BLAINv. mediter Tranea; id, Le Linguella, BLAINv., Lam. Hypobranchiata Genre I. PLEUROBRAN- et Pomatobranchiata, CHE Phothrens SÉRURGERS, chæa , MECKEL, Cyclobranchia , SE el PI. Meckeln, Scaw. Tectibranchia, 2e SOUS-ORDRE, Pleurobranchus , GoLprFuss. ; M l En LES | OCKEn. à OROPEUFOTTANRES Eur PHYLLIDIENS, BLAINV, ES Gast. Dermobranches, Ar DuMÉRIL. (Dicères.) 3e FAMILLE, Genre IL. PLEUROBERAN- PI. Peronii, Cuv. LES CHE, Pleurobranchus, tuberculatus, MEcx. PLEUROBRANCHES | Guv. , OCKEN. balearicus, Cu. G. Disdltes Benin) TRES ? luniceps, id, Î | ORDRE INCERTAIN, CILIOBRANCHES , BLAINv. + GenrelIl, LINGUELLE, Dict, des Sc. natur. Genre ATLAS, Atlas, LESUEUR, Journ. de Phys. 1819, XXX L1 n ht 3e ORDRE. TECTIBRANCHES, CuvIER, GOLDFUSS. Monopleurobranches, BLAINvV. Gast. adélobranches, DuMmÉriL. Gast. bulléens et la- s plysiens, Lam. Pomatobranchia, SCHWEIGGER. Apl. depilans, alba, Get punctata, CUViER ; fasciata, TABLEAUX SYSTÉMATIQUES Genre L APLYSIE, Æplysia, GMEL. , Cuvier, OGkEN ; Lernæa, The- tys, Laplysia, LINE; Laply- sta, LAM., Bosc. . Act. Aplisiformis, Féruss. as sia viridis, Bosc.) A. Deux tentacules. lt Find: ct. Viridis. 1'e FAMILLE. LES DICÈRES. Les Laplysiens, Lam. Genre II. ACTÆON, Æctæon, OCKEN. “Laëly sia viridis, Moxracu.) ID} Rumphii, Cuvier. Rondeleti, 1d. dolabrifera, id. Genre III. DoLABELLE, Dolabella , LAMARCK, CUVIER. Genre IV. Notarchus , CUVIER, NOTARCHE, CE Not. de ScHwErG. SCHWEIG. . Coriaceum, MECKEL. Genre I. DoripEe, Doridium, MECKEL. de era curnosa, CUVIER.) / [ a) Sans test. Acères proprementdites, CUVIER. a membranaceum, Mecs. b) Un test calcaire dans l'épaisseur du manteau. Bullæa aperta, La. (Lob. quadriloba, Get. . Phyl. quadripartita, ASCAN. \ Genre IL. BuLLÉE, Pullæa, LAN. Bulla,LaiNNÉ ; Lobaria, GMELIN, OckEN ; Phyline, ASCANIUS ; Atys, MoNrr. ce) Test externe, en partie visible. B. Communément point de a) Coquille spirale engainante. tentacules distincts. 2€ FAMILLE. LES ACÈRES, Cuv Akera, MULLER. Bulla lignaria, ampulla, hy- datis, naucum, amygdalus, +) Sans tentacules distincts. Genre III. BULLE, Bulla, LaM., OcK. Gondole, ADansow; Pulla, Lax.; Bulle , | MonrrortT; Gioënia, GIOËNI; 7ri- Char, a] re tinata ? soluta, akera , Scaphandre , Rhizore , cla, RETZIUS; BRUGUIÈRE. ft) Deux tentacules distincts. Bulla undulata, BruG. ; Physis, amplustre, scabra, V'elum, Diczwyx. Genre IV. BULIHINE, Bullina, FÉRUSS. PBulla, LainNé. £) Coquille non spirale postérieure et | couvrante. 1 À Me | Sormet. Adansoni, FÉRUSS. Genre IV. SorMET, Somertus, FÉR. G. Gondola, ADANSON. Poirer. 6: 4° ORDRE. PULMONÉS SANS OPERCULE,, Fér. Gast. adélobranches, DüMériL. Pulmobranches ou Adélobranches, BLAINv. Gast. cælopnoa seu cilopnoa, ScHw. Pulmobranchia , GoLpruss, $ é : a) Corps conjoint avec le pied et nu, ou presqué nu. s 1e FAMILLE. DES ANIMAUX MOLLUSQUES. XXX} 4) Entièrement cuirassées.Tentacules contractiles. 1) Dicères. + Genre I. OxcmDE, Onchis; Onchidium, Cuvier, OCKEN. (Marin.) Genre Il. Oxcninie, Onchidium, BUCHAN- NAN, OCKEN. 2) Tétracères. " Genre LL. VAGiNULE, ’aginulus, FÉRUSS, Genre IV. PHILOMIQUE, Philomicus, RAr. ENS Genre V. EUMÈLE, Eumelus, RAFIN.? Genre VI. VÉRONICELLE, Ÿ’eronicellus, BL. de . B) Cuirassées antérieurement. Quatre tentacules LES LIMACES, SRE, La Limaces? FÉRUSSAC. (Tétracères. ) Gast. limaciens, LAM.\ Genre VIL. LIMACELLE, Limacellus ,BLAIN. enre Limax, SCHW. : à . G S Genre VIII. Arion, Ærion, FÉRUSSAG ; et GOLDFUSS. Limax, LaunNÉ, OCKEN. Voyez notre Histoire na- à : 4 turelle de ces animaux et |GenreIX. LIMACE, Limax,FÉRUSS., DIN. le supplément provisoire. | Genre X. PARMACELLE, Parmacellus, Cuv., À. Une cuirasse ou un OCKEn. collier. Tentacules su- ae : : ; Re A y) Unitestacées avec cuirasse, sans collier. . périeurs oculifères. ; ( Tétracères.) 1" SOUS-ORDRE. PI n enre XI. PLECTROPHORE ectrophorus GÉOPHILES. È Éoe ENS ; : FÉRUSSAC. . Cilopnoa terrestria, SCHWEIGGER. S) Unitestacées, sans cuirasse, avec collier. + (Tétracères. ) | Genre XIL, TESrACELLE, Z'estacellus, CUV., \ OCKEN. UE | «) Une cuirasse et un collier. ‘ (Tétracères. ) b) Corps distinet du pied | Genre I. HÉLIGARION, Helicarion, FÉRUSS. roulé en spirale,etren- Ÿ Genre II. HÉLICOLIMACE, Æelicolimaæ, id, M) ne Je” Helix, SCHWEIGGER. quille. RE . N V'itrina, DrapaRN.; Cobresia, HüBNER. 2€ FAMILLE. À à DRE Testacella, OCKEN ; Ayalina, STUDER, LES LIMACONS, 158) > Cochleæ, FÉRUSSAC. £) Un collier, sans cuirasse. Genre Helix, Acha- 1) Tétracères. ; lausilia , é ; rage Genre III. HéuicEe, Aelix, FÉRUSSAC. SCHWEIGGER. me . LS , (Voyez le l'ableau suivant pour ce genre.) Trachélipodes coli- macés , LAM. 2) Dicères. At Voyez notre Tableau gé-f Genre IV. VERTIGCO, Vertis ; MULLER, néral de cette famille. OcKEN; Bulimus, Bruc., OLIVIER. Genre V. PARTULE, Partula, FÉRuss. ; Bu- limus, BRuG. XXXi) TABLEAUX SYSTÉMATIQUES HÉLICE, /Zelix. () REDUNDANTES. + Polutatæ, HÉLICOÏDES. 1er Sous-genre. HÉLICOPHANTE, Helicophanta, FÉr. Helix, DRAPARNAUD et CHEMNITZ. tt Evolutatæe, COCHLO IDES. 2e Sous-penre. COCHLOHYDRE, Cochlohydra, FÉRUSS, Helix, LINNÉ, SCHWEIGGER; Succinea, DRAP.; Amphibulima, LaAMarck ; Lucena , OCKEN ; Tapada, Sruper;, Lymnæa, FLEMMING. (++) INCLUS. + Polutatæ, HÉLICOÏDES. 3e Sous-genre. HÉLICOGÈNE, Æelicogena, FÉRUSS. Helix,VAiNNÉé, MULLER, LAMARCK, MONTFORT ; Cochlea, Lucerna, HumrHr.;Æcavus, MONTF. 4e Sous-genre. HÉLICODONTE, Æelicodonta, FÉRUSS. Lucerna, HumPurey ; Caprinus, Cepolum, Poly- dontes, Tomogeres, MONTF.; Anostoma, LaAM.; Polygyra, SAY ; Odotropis, Triodopsis, Xo- lotrema , Aplodon, Mesodon , Stenotrema , RariN.; Helix, Vortex, OCKEN. 5e Sous-genre. HÉLICIGONE, elicigona, FÉRUSs. Cochlea, ump. ;Caracolus, Iberus, MONTr. ; Caracolus, LAM.; lortex, OCKEN. 6e Sous-genre. HÉLICELLE, //elicella, FÉruss. Sylvicola, Humrurey ; Zonites, Monrr.; Heli- cella, LAM.; l’olvulus, Vortex, Helix, OCKEN. 7° Sous-genre. HéLicostTyLe, Æelicostyla, FÉRUSS. tt Evolutatæ, COCHLOIDES. 8° Sous-genre. COCHLOSTYLE, Cochlostyla, FÉRUSS. PBulla, CHEMNITZ, GMELIN ; Bulimus, BRuc. 9e Sous-genre. COCHLITOME, Cochlitoma, FÉRUSS. Bulla, LAINNÉ, GMELIN ; Buccinum, MULLER ; Achatina, LAM., SCHWEIG.; Bulimus, BRUG. et Perry; Æchatina, Liguus, MONTFORT ; Pythia, OCKEN. 10e Sous-genre. COCHLICOPE, Cochlicopa, FÉRUSS. Bulla, Foluta, GMELIN, DizzwyN; Bulimus , Bruc.; Polyphemus, MoxTr.; Achatina, Lym- nœus, LAM.:Columna, PERRY ; Pythia, OGKEN. 11° Sous-genre. COCHLICELLE, Cochlicella, FÉRUSs. Bulimus, BRUGUIÈRE et DRAPARNAUD. 12° Sous-genre. COCHLOGÈNE, Cochlogena, FÉRUSS. Bulimus, Scoporr, BrucG., Lam., MoNrr.; Cher- sina, Otis, HUMPHREY ; Bulimulus, LEACH ; Pythia, Volvulus, OcKEN; Melania, PERRY ; Bulimus, Pupa, Sruper; Odostomia, FLEMM.; Bulla, Voluta, Buccinum, GMELIN, CHEMN., Dizzwys; Æelix, Buccinum, MULLER; Æuri- cula, LAM.; Helix, SCHWEIG. 13° Sous-genre. COCHLODONTE, Cochlodonta, FÉRUSS. Turbo, LiNNÉ, GUELIN, DiLLW.; Bulimus, BRUG.; Pupa, LaAM., DRAPARN., OCKEN ; Odostomia, FLEMM.; Chondrus, Cuv.; Helix, SCHWEIG. ; lolvulus, OCKEN. 14° Sous-genre. COCHLODINE, Cochlodina, FÉRUSS. Turbo, LiNNé, GMELIN, DiLLWYN; Clausilia, Drar., Scuweic.; lolvulus, OckEN ; Odosto- nua, FLEMMING. DES ANIMAUX MOLLUSQUES. B. Un collier; dicères, yeux sessiles. 2 SOUS-ORDRE. GÉHYDROPHYLES, FÉRUSSAC. Moll. trachélipodes (Colimacés, lymnéens et plicacés), Lam. Pulmonés terrestres et aquatiques, CUV. Cilopnoa aquatilia, SCHWEIG. 4° ORDRE. Observ. Le ne doit point, selon tou- G. Tornatelle tes les apparences, rester dans cet ordre. {l paroît muni d’un opercule corné et ressembler aux acères, de l'ordre des Tectibran- ches, par la conforma- tion de sa partie anté- rieure; mais il ne paroît point hermaphrodite. C. Sans cuirasse et sans collier. 3° SOUS-ORDRE. HYGROPHILES. Cœlopnoa aquatilia, SCHWEIG. macées, Lam. Chismobranches cri- costomes, BLAINv. Pectinibranches, ‘ Cuv., GoLpruss. 5° ORDRE PULMONÉS | OPERCULÉS , Férussac. Trachélipodes coli- Cilopnoa, ScHwE1G. | 3° FAMILLE. LES AURICULES, ÆAuriculæ , FÉRUSS. Les Auriculées, BLAINV. Terrestres, fluviatiles et marins. À° FAMILLE. LES LIMNÉENS, Limnostrec, FÉrussAcG. Fluviatiles et lacustres. a. Un collier. 1°" FAMILLE. LES HÉLICINES. b. Sans collier. 2° FAMILL LES runs XXXIL Genre I. CARYCHIE, Carychium, MuLrer A uricula, Dar. ; OCKEN. (Terrestre: Genre IL. Scarare, Scarabus, MONTFoRT; Helix, LINNÉ, SCHWEIG. ; : Strigula, PERRY. . Aricula, Lam. (Texrestre.) 1°° Groupe. Genre III. AURIQULE, Les Auricules, Lam. ÆAuricula , LaM., DRAPaRN.; l’oluta, LiNNÉ; Aures Mi- dæ, KLEIN, MaRTi- Ni; Bulimus, BRUG.; Marsyas,OckEN. (Aquatique.) 2° Groupe. Les Conovules, Lam. G.Mélampe, Moxrr. 3° Groupe. Les Cassidules, FÉR- (Bulim. Auris Felis, Bruc., etc.) GenreIV.PYRAMIDELLE, Pyramidella?V,An. Trochus, LINNE ; Bulimus ,BRUGUIÈRE. Genre V. ToRNATELLE, Zornatella? LAM., ScHW.; l’oluta, Lin.; Bulimus, BruG.; Æcteon, More. Marin.) Genre VI. PIÉTIN, Pedipes, ADANSON ; Bu- limus, Bruc. (Marin. ) æ) Dicères. 1) Tentacules oculifères ? Genre I. EspiPayLice, Espiphylla, RArIN. I. G. Cyclemis, RAFIN. 2) Yeux sessiles. *) Coquille engainante. Genre IT. PLaxorge, Planorbis, MULLER , Bruc., Lam.,OcKk.; Helix, Lin. Genre III. Payse » Physa,DraP.; Bulinus, ADANS. , OCK.; Palin Genre IV. LIMNÉE, TE LaM., OCKEN; Helix, Lin.; Limnée et Radix, Mowrr.; Limneus et Omphis- cola, RAFIN. Genre V. LEPTOXE, Leptoxis, RAFIN.? Genre VI. LoMasroME, Lomastoma, Rar. (G. incert.?) *) Coquille recouvraute. Genre VIL. ANCYLEr, ÆAncylus, GÉor., Mu. FÉR .; Parelle Lin. . BRUG..: Helt- CLOIL , Maire Bin OCKEN. 6 Acères ? \ Genre VIIL. EUTRÈME, Eutrema, RArIN. Genre HÉLIGINE, Æelicina, LAM., Féruss. Cyclostoma , La. , Draparn., FÉRUSSAG; Turbo, Het, LINNÉ ; ; Ciclophore et Cclbéteme, MONTrF. “tie CYCLOSTOME, G. Licina, BROWN, it. Jamaica. 5 xxxiy TABLEAUX SYSTÉMATIQUES ? 6° onvre. PECTINIBRANCHES, Cuve. Gastér. Adélobranches et Siphonobranches, DuMÉRIL ; Trachélipodes et Hétéropodes, Lam. ; Chismo- branches, BLAINV. ; Gast. Pectinibranchia, Siphonobranchia, Gotbr. ; Gast. Ctenobranchia, SCHWEIG. Genre [. PALUDINE, Paludina, Féruss. (Fluv. et marin.) 1er S. G. Pazunixe, Paludina, Lam.; Helix, LiNNÉ ; | Turbo, Gorpr.; Vivipara, Moxrr., Sow., LEACH ; Cycelostorna, Dnar., F£nuss., Ocr. 2e $. G. Méranie, Melania, Law. ,Scaw.; Helix, Lix.; Vibex, Melania, OcKex ; Melas, Moxrr.; Pleurops, | 1" FAMILLE. Pleurocera, Oxitrema, Campelona, Ellipstoma, Rar. | LES SABOTS, Mélanoïde , OLrvier. 3° S. G. OmPnEemis, RAFIN.? ou LES TURBINES. 4°S. G. Risso, Rissoa, FRÉMIN VILLE; Turbo, LiNXE. Ax. Deux tentacules subulés 5e S. G. Lirrorine, Littorina, Féruss.; Turbo, Lix.; contractiles; yeux à leur base. Trochus, Ananson ; Kruck, OcKEx. Coo. Ouverture arrondie ou À Genre If. TURRITELLE, Turritella, LaAM., SCHW. ; Turbo, ovale, à bords non désunis, Lin. GoLpr. Haustator, MOoNTr.; Æculea, PERRY. sans canal ni échancrure. Genre LI. VERMET, l’ermetus, ADANSON! Turbo, GOLDF.; Mélaniens, Péristomiens , l’ermicularia, LAM., SCHWEIG. Genre IV. VALvÉE, l’alvata, MuLrer, OCK., SCHWEIG. ; Turbo, Gorpruss. (Fluviatile.) Genre V. NaTicE, Natica, ADansON ; Merita, LINNÉ, Néritacés, Scalariens , A. Opercule proportionné R 7 1" lurbinacés, Lan. à l’ouverture de la co- quille. GOLDFUSS, SCHWEIG. $S. G. Narice, Natica, Lam., OcKken ; Natice et 1 SOUS-ORDRE. AU ? 1 Vie sé BE Polinice, Moxrr.; Ampullina, Lam. (Fossilis.) LES POMASTOMES, 2° S. G. Prronizee, Pitonillus, Monrr. FÉRUSSAC. \f G. Rotelle? Lam.; Helicina, SowWERBY. Chismobranches, BLAINV. ! æ) Ouverture de la coquille sans échancrure. Genre IL. Nérire, Nerita, LINNÉ, Scaw., OcK.; Peloronta, OcKk.; Nérite et Néritine, Lam.; Vélate, Cli- thon , Théodoxe, Mowrr. (Fluv.et marin.) GenreIf. AMPuLLAIRE, Ampullaria, LAM., MONTF., SCHW., OCKkEN; Æelix, LiINNÉ; Laniste, MONTFORT ; Nerita, MULLER; Bulimus , BRuG.; Pomacea, Perry; Galea, KLEIN. (Fluviatile.) Genre ILE. JANTHINE, Janthina, LAM. (Helix, LIiNNÉ), SCHWEIG., OCKEN. Gast. adélobranches, DuümÉriL. Les Trochoïdes, Cuv. Pectinibranchia, GOLDF. Un appendice membraneux ET linguiforme, au côté gauche, et à la réunion de la tunique au corps, au côté droit, pour fa- citer l'entrée du liquide dans 2€ FAMILLE. Genre EV. PHASIANELLE, Phasianella , LAN. (Turbo, Lx.) la cavité brachiale; générale- LES TOUPIES ScHw., OCk.; l’hasianus et Cantharis, MONTr. . — ? A p. 7 n : nl g Le NÉ. T fi » Q . ment sans trompe et munis de de Genre V. Tourte, Zrochus, LiNNÉ; Z'urbo, ADANSON; ; TP x RQ = et __ è mächoires. ou TROCHOIDES. Turbo, LaNNÉ ; Turbo et Trochus, SCHWEIG. ; FLuviarises où Marins. AN. Quatre tentacules con- Turbo, Labio, Trochus, OCKEN. tractiles, les deux latéraux | 1er S. G. Sagor, Turbo, More. Genres incertains. connés et oculés à leur som- } 2°S.G.MÉLÉAGRE etSTRAPAROLE, More. (Turbo, Lan.) Bitome , Hercole, Camille, K met. N 45 s G. None Dore Lam.; Monodon et ; ‘ Clanculus, Moxrr.; Labio, OCKEx. Moxrr. Coo. Ouverture quelquefois ! ? : 4 4° S.G.Derrminuze, Delphinula, Lan. Scnw.; Delphi- nule et Lippiste, Monrr.; Cyclostrema, MaRRYAT. mer de canal. | 5e $. G. Carcar et Iuperaror, Mowrr. Mélaniens, Péristomiens, 6°S. G. Paorus, Moxrr. © S. G. CiRRHUS, SOWERBY. S. G. Sozarium, Lan. ; Trochus, ScHwEIc. ° S. G. EumpnaLus, SOWERBY. 10° S. G. INFuNDIBULUM, MonTr., SOWERBY. 11° S. G. Trocnus, Linxé, Monrr.; Tectus, Monrr. 122$. G. TéLescopiuu, More. Genre VI. PLEUROTOMAIRE, Pleurotomaria ? DEFRANCE. Genre VIL. ScaLaIRE, Scalaria, LAM.; Turbo, LAN. GOLDF.; Aciona, LEACH; Clattrus, OcK.; Trigona, PERRY. £) Ouverture un peu échancrée à la réunion da bord extérieur à la columelle. à bords désunis, mais sans for- Néritacés, Scalariens, Turbinacés, Lam. | Genre VII. MÉLANOPSIDE, Melanopsis, FÉRUSSAC, LAM. \ Pyrène, Lam.; Faunus, Monrr.; Helania, OLrv. ENT DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xxxv re SECTION. Pas de trompe, mufle proboscidiforme: un voile sur la tête, | 3e FAMILLE, \ LES CÉRITES. Genre I. CÉRITE, Cerithium, ADANsON, BruG., OCKEN; Teens oculé Lila partie Murex, LINNÉ; Potamides, Browc.; Piraze | moyenne, au-dehors. et Cérite, MONTF. Ê4 (Canalifères, Lam.) I: SECTION. Une trompe, pas de voile sur la tête. r 4e FAMILLE. . LES BUCCINS Genre I. BucciN, Buccinum, AbANsoN, LaM., SCHWEIG., a de ; £ TE OcKk.; Buccinum, Phos et Alectrion, MONT. entacules ConICo-Cvhnariques écoulés leur Fe RSS S. GÉmenne, Eburna, Lan.; Eburnus, Moxrr.; 4n- (Purpurifères, Lam.) cilla, Perry; Buccinum, OCKEx. æ) Canal nul ou très court. Genre I. POuRPRE, Purpura, ADANS.; Buccinum, Scuw. B. Opercule toujours dis- proportionné pour la gran- Perry; Monoceros, Concholepas, Cancellae Lam. ; deur et la forme de l’ou- Unicornus, Moxrr.; Emarginula, Voluta ? Scnw.: tre. Buccinum, Nassa, Purpura, Sistrium, OckEN.- 226, G. NASsE, Nassa, Lam, Ocken; Nasse, Cy- 1er S. G. Pourpre, Purpura, Bruc., Lam. ; Haustrum, 2° SOUS-ORDRE. clope, Moxrr. HEMI-POMASTOMES, 3°S. G.Tonxe, Dolium, Lam.; Dolium, Perdix, Monre. $ Nassa , OcKEN. FÉRUusSsAC. 4°S. G. Harpe, Harpa, Lan., Monrr.; Sistrium, Ocr. 52S2G: CASQUE, Cassis, Bruc., Lam. Monk: F Cassis, OcKEnx. 6°S.G. CassipaiRE, Cassidaria, Lan. ; Morio, Moxre. ; Cussidea, Perry; Cassis, OcrEN. 7° S. G. STRUTHIOLAIRE, Struthiolaria, Lam. ? &es. G. RICINELLE, Ricinella, Law., Monrr. Siphonobranches, Dux., BLAINv. et GOLDF. Les Buccinoïdes, Cuv. | Siphon permanent, formé par un appendice saillant et dis- tinct, plus ou moins prolongé, | Genre II. COLOMBELLE, Columbella , Lam. ; MOoNTFORT ; à la partie supérieure du man- | 14 ‘oluta, SORWEIE. teau, au-dessus du dos de la- Le ; nimal, portant le fluide dans la | DRE cavité branchiale et correspon- | LES POURPRES, dant à l’échancrure ou au canal ADANSON. de l'ouverture de la coquille. &) Canal droit, saillant ; des varices transverses. LÉ: III. Rocuer, Murex, LINNÉ; Purpura, ADANS. ; Monoplex , Biplex, Triplex, Hexaplex, Polyplex, Perry ; G. Murex, OCREN. ie S. G. Rocxer , Murex. Lam.; Trophon, Moxre. 8. G. Browre, Brontes, Monrr.;id. Murex, Typhis, é TE. ; HAE PERRY. 3e S. G. Cmicoracé, Chicoreus, Monrr. 4° S. G. Raxerze, Ranella, Lan.; Apollon, Bufo, me ; Murex, OCKEN. . Triron, Tritonium, La.; Triton, Lotho- es Aquilla, Persona , Mon Tr. ; Septa, Distorta , Perry; Pleurotoma, OckEn ? o SRE Tentacules oculés à leur partie uverture irrégulière plus moyenne, en dehors. ou moins échancrée ou prolon- gée en canal à la réunion du À Canaliféres, Ailées, bord extérieur avec le bord co- Purpurifères , lumellaire. Columellaires, Law. Manixs. 5° 7) Canal saillant, droit; pas de varices. Genre IV. Fuseau, Fusus, FÉRUSS.; Murex, Lin., Scaw. ; Purpura, ADANS.; Pletroions , L'urbinellus, OCKEN. er S. G. TurniNELLE, Turbinella, Lam.; Volutella, Buccinella, Perry; Turbhellas OCrEN. 2° S. G. FASCIOLAIRE, Fasciolaria, Lam. , Monrr., et Fulqur, Moxrr. 3° S. G. PyruLE, Pyrula, Lam., Mowrr. 4° S.G. Fuseau , Fusus, Lan. ; Fuseau, Lathire, Monrr. 5e S. G. PLeuroromE, Pleurotoma, La. 6° S. G. CLAVATULE, Clavatula, Lanw., Moxrr. | Genre V. RosTELLAIRE, Aostellaria, LAM.; Rostellaire \ Hipocrène, Monrr.; Strombus, OCk., ScHw. xxx) TABLEAUX SYSTÉMATIQUES Se. hs: Yeux portés sur un pédieule / Genre I. STROMEE, Strombus, LINNÉ, SCHWEIG., OCKEN. 6° FAMILLE LES STROMBES. / \ latéral plus grand que le tenta- G. Strombus et Pterocera ; Lan. cule même, Cuvien. Les Ailés, Lam. 2° SOUS-ORDRE. Ge FAMILLE. LEE CONES. Genre I. CONE, Conus, LINNÉ, etc. OCKEN ; Strombus, Tnraenles locnles vers ile ADaxsON. GS Cylindre, Rouleau, Hermès, sommet. Rhombe, Cône, Moxre. \ Les Enroulées, Lam. { Genre TL. OLIVE, Oliva, Bruc.; foluta, Scaweic., Ock. Genre. FT. LaAM.; Ancillus, MONTF.; Anaulax, Roissy; loluta, SCHWEIG. Genre IT. MARGINELLE, Marginella, Lan.; Porcellana, ADANSON ; loluta, SCHWEIG., OCKEN. C. Sans opercule. 8° FAMILLE. 1 L \ lol je L : : nre IV. VoLvaiRe, l’olvar AM., MONTF.; 1 3° SOUS-ORDRE. LES ENROULÉS, Lam. | Cenre ee D M., Moxtr.; Voluta, APOMASTOMES Tentacules conico-subulés ; r j : ve N HÉPIONES, Ne te RE omleste Genre V. OvuLe, Ovula, Lam., Bruc., SCHWEIG. FÉRUSSAC. rieur, au-dessus de la base ou G. Ovulus, Radius, Ultimus, Calpurnus, MONTrF. Siphon comme dans les pré- vers le milieu. Genre VI. PORCELAINE, Cypræa, LINNÉ, SCHW., OCREN; Cypræa, Peribolus, ADbaNson. Genre VIT. TARIÈRE, Zerebellum, LAM., SCHWEIG. GS Térébelle et Séraphe, MONTF.; Seraps, SOWERBY ; Voluta, OCKEN cédents; ouverture de la co- quille droite, parallèle à l'axe, sans canal, mais plus ou moins échancrée ou tronquée à la réu- pion du bord extérieur au bord columellaire. Tours de spire s’enroulant 9° FAMILLE. LES VOLUTES, et dans la même direction. à c COLUMELLAIRES, Lam. Les Columellaires, Tentacules conico - subulés Les Enroulées, Lam. écartés ; yeux à la base exté- \ Genre I. Vis, Zerebra, Bruc., Mowrr., LaM., OCKEN ; Buccinum, SCHWEIG. Genre IT. Mirre, Mitra? LaM.; Mitra, Turris, MONTF.; Poluta, ScuwxiG, OCKEN. Genre IT. VoLuTE, l'oluta, LiNNÉ, SCHWEIG.; Turbi- nellus, OCKEN. plus où moins autour de l'axe Buccinoïdes, Cuvier. rieure, Siphonobranches, Duuér., Gozrpruss 10° FAMILLE. LES COURONNE Tentacules triangulaires et aplatis ; yeux derrière les tenta- cules sur le côté externe. Un \ lar ge voile sur la tête. Genre Yer, Cymbium, Apaxs., MONTr., PERRY, OCKEN. D. Test caché dans le manteau. 2 2 . , * “4 11° FAMILLE ‘ Genre I. SIGARET, Sigaretus, LAM., SCHWEIG.; Lamella- L Ç LES ria, MONTAGU. ne. Er aa { Genre IL. CRYPTOSTOME, Cryptostomus , BLAINV Tentacules coniques ; yeux à k $ la PRE PE MES ne Cenre III. LAMELLAIRE, Zamellaria, MOoNTAGu. Linn. | Transact. XI. 4° SOUS-ORDRE. ADÉLODERMES, FÉRUSSAC. Adélobranches, DUMÉR. Aplysia, OCREN. SON d DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xxxvij 1° FAMILLE. = LES ORMIERS, |Genre IL. HALIOTIDE, Zaliotis, LiN., Law. ou HALIOTIDES. |Genre IL. PADOLLE, Padollus, Monrrorr; 1 SOUS-ORDRE. Chismobranches Stomatelle, Lam. Mégastomes, BLAINV. |Genre LIL. SToMATE, Stomatia, LAM.; Ha- Macrostomes, Lam. liotis, LINNÉ, OGKEN. G. Haliotis, SCHWEIG. a. Coquille et organes non! Genre [. CABOCHON, Capulus, MoNTFoRT, Fees SCHW. ; Æipponix, DEFRANCE; PA HAMICRE Patella, LiNné, OckeEx. LES CABOCHONS, ‘Genre II. CRÉPIDULE, Crepidula, La. : Chismobranches Proscenula, PERRY; Crepidula, 7° ORDRE. Mégastgmes, BLAINV. SCHW.; Patella, Lix., OCKEN. SCUTIBRANCHES, CuUvIER, GOLDFUSS. Cervicobranches, Chismobranches, one CALYPTRACIENS, Lam. Nucléobranches, BLAINVILLE, Gast. dermobranches, DuMéRiL. b. Coquille et organes symétriques. 3° FAMILLE. LES PATELLOIÏDES. Gast. calyptraciens, Trachélip. néritacées, Lam. Cervicobranches, BLaINv. | \ [ 3° SOUS-ORDRE. DARAINUE HÉTÉROPODES, 4 cs 1 ua PTÉROTRACHÉES, Nucléobranches, ForskAL et GMELIN. BLAINV, \ 1 SOUS-ÔRDRE. 8e ORDRE. CHISMOBRANCHES, 1° FAMILLE. LES BLAINV. LES PATELLES. CYCLOBRANCHES ; Cyclobr anchia ñ COS rE, GoLpruss. Gast. dérmobranches, Don 2€ SOUS-ORDRE. | Gast. phyllidiens, LOLy PLAXIPHORES 29 FAMILLE: Lie BLAINV. LES OSCABRIONS. Crepidopoda, GoLpr. I. Pavors, Scutus, MonrTr.; Parmo- phorus, BLAINV.; Patella, Li. Genre IT. FisSURELLE, Fissurella , La. ; Patella, LiINNÉ, OckeEx. Genre [IL ÉMARGINULE Emarginula, LaM., SCHW. (avec le Concholepas); Patella, LINNÉ, OckEN. Genre IV. Sepraire, Septaria, FéR.; Na- vicelle, LAM.; Cimber, Mowrr. Genre V. CALYPTRÉE, Calyptrea, LAM., SCHW. ; Patella, Lix., OckEN. Genreincertain. TRÉMÉSIE, 7remesia (ante G. Notrema, RAFIN.), Ann. des Sc. nat., sept. 1820 ?? Genre L. CarINAIRE, Carinaria, LAMARCK , SCHW., OcREN; Patella, Lix. ; Argonauta, GMELIN. Genre IT. FIROLE, Firola, PÉRON, LESUEUR, OckeN, Duuérir (Préropodes). Genre IL. FiroLoïDE, Firoloïda ? Lesueur, Bull. des Sce., 1817. Genre [. PATELLE, Patella, Law., Cuvier:; Patella, Lin. niclis, RAFIN. , OK. , et G. Go- Genre I. OsCABRELLE, Chitonnellus, LA. Genre IL. OscaBrioN, Chiton, LINNÉ xxxvii] TABLEAUX SYSTÉMATIQUES DEUXIÈME SECTION. ACÉPHALES. CLASSE 1%. CIRRHOPODES, Cover, Gozpruss; Lepas et Triton, LINNÉ. 548 Cirrhipèdes, LamarGk; Cirrhipodes, BLAINVILLE , SCHWEIGGER ; (Multivalvia, Poui) ; Moll. Brachiopodes , DUMÉRIL. 2 d / Genre I. TuBICINELLE, Z'ubicinella, LAM., OCKEN. À. Corps enfermé dans une co- $ 1 o LE x ; EE > : > 4INNÉ : quille, sans péduncule, fixée 1" FAMILLE. Genre II. CoroNULE, Coronula, LaAM.; Lepas, LINNÉ ; Balanite, BRUG., OCKEN. Genre IT. BALANE, Balanus, BrüG., LAM.; Lepas, LIN. ; sur les corps marins. Bouche _ à RSS LES BALANES. à la partie antérieure et su- périeure du corps. 00 Ses nt re Balanite, BruG., OCREN. 1 ORDRE. G. Lepas, LINE. Genre IV. AcasTE, Æcasta, LEACH, LAM.; Lepas, POLx. CIRRHOPODES G.Balanus, SCHWBIGGER. À Cénre V. Creusée, Creusia, LEACH, LaM.; Balanus, SESSILES, Puls. Glands de mer. BrUG. LamarcK. |. Genre VE. PYRGOME, Pyrgoma, SAVIGNY, LaM., LEACH. me Satena pre mi pé / Genre [. ANATIFE, Ænatifa, LaM.; Lepas, LINNÉ, OCKEN. 3 20TPS st e ar u 2 = duncule tubuleux, mobile, GS Ænatifa et Pentalasmis, LEAcu. dont la base est fixée sur les 2° FAMILLE. Genre IT. Pouce-PrEp, Pollicipes, LAM.; Lepas, Linxé. ÉD Proche pres LES ANATIFES. GS Pollicipes et Scapellum, LEeacu; Miüella, Lu D. GS Lepas et Triton, Lin. OCKEN, GOLDFUSS. 2° ORDRE. G. Anatifa, Scnwriccrr. Genre TTL. CixÉRAS, Cineras, LEAcH, LaM.; Lepas, Port. CIRRHOPODES | Genre IV. BrAnTE, Pranta, OCREN, GOLDFUSs; Otion, PÉDUNCULÉS V'ulg. Pouce-pieds. Leacx, LaM.; Lepas, LiNNé. G. Aurifera, Lam. BLainv., Dict, CASSETTE. BRACHIOPODES, CUVIER, GOLDFUSS. Moll. Brachiopodes, DuMÉéRIL; Conchifères Brachiopodes, LAMARCK ; Palliobranches, BLAINVILLE; (Multivalvia, Por). 1" FAMILLE. Genre De pis Bruc., sen Cuv., MEGERLE, a £ .e CK. ; Patella, LinNé : ytilus, SOLANDER ; LES LINGULES. ie DE SES 0 Pinna,CHEMNiTz. Genre L. TÉRÉBRATULE, Z'erebratula, Bruc., Lam., Ocr!: , , , , o ÆAnomia, Lix.; Criopoderma (criopus), Pour. G. Gryphus, MEGERLE; Zerebratula, Mego- 2e FAMILLE. LES TÉRÉBRATULES : rima et Æpleurotis, RAFIX. Genre II. Macas, Magas, SOWERBY. Criopoderma (criopus), Pour; et G. Discine, Discina, LAN. Genre IL. CRANIE, Crania,Bruüc.,LAM., MEGERLE, Ock.: Anomia, LiNNÉ ; Terebratula, SCHWEIG. Genre IL. Tuécipée, Z'hecidea, DEFRANCE. 3e FAMILLE. | Genre L. OrBicuLE, Orbicula, Cuv., Lam., Scaw., Ocr.; LES CRANIES. | DES ANIMAUX MOLLUSQUES. CLASSE 111. LAMELLIBRANCHES, Buanvut. KXXIX Acéphales testacés, CuviEr, DUMÉRIL; Conchifères, LAMARCK ; Polecypoda, Gorprtss ; Mollusca subsilientia, POLI. Manteau ouvert, sans tubes ni ouvertures particulières. Pied nul ou très petit, la plupart fixés. 1°" ORDRE. LES OSTRACÉS, CuvIER. Manteau ouvert par devant, mais avec une ouverture séparée pour l'anus. Un pied, quelques uns fixés par un byssus. 2° ORDRE. LES MYTILACÉS, Cuvier. Manteau muni de trois ouvertures dirigées vers la partie antérieure ou moyenne de la coquille. 3° ORDRE. LES BÉNITIERS, CuviEr. Manteau ouvert par devant et avec deux ouvertures séparées pour les excré- ments et pour la respiration, lesquelles se prolongent souvent en tubes unis ou distincts. 4° ORDRE. LES CARDIACÉS, Cuvier. Manteau ouvert par le bout antérieur où vers son milieu pour le passage du pied, et prolongé de l’autre bout en un tube double sortant de la coquille. 5° ORDRE. LES ENFERMÉS , Cuvier. 1'€ FAMILLE. 2e FAMILLE. 3e FAMILLE. e FAMILLE. + 5€ FAMILLE. 62 FAMILLE. 16 FAMILLE. 2° FAMILLE. e} 4° FAMILLE. FAMILLE. 1e FAMILLE. 2€ FAMILLE. 3e FAMILLE. 4e FAMILLE. 5° FAMILLE. Ge FAMILLE, 7° FAMILLE. 17€ FAMILLE. 2€ FAMILLE. 3e FAMILLE. 4° FAMILLE. 9° FAMILLE. LES RUDISTES, Lamarck. LES HUITRES. LES PECTINIDES, Lamarcx. LES MALLÉACÉS. LES AVICULÉS. LES ARCACÉS, Lamarck. LES MOULES. LES NAYADES, LaMarck. LES CARDITES. LES CRASSATELLES. LES TRIDACNES, Lamarckr. LES CAMACÉS, LaMARCk. LES BUCARDES. LES CYCLADES. LES NYMPHACÉS, LaAMARCKk. LES VÉNUS. LES LITHOPAGES, LAMaRrcGKk. LES MACTRACÉS, LaAMarCk. LES MYAIRES. LES SOLENS. LES PHOLADES. LES TUBICOLÉS, Lauarck. xl tache. © SOUS LES in -ORDRE. 5, MONOMYAIRES. MONOMYAIRES Rudistes, Ostracés, Pectinides, Malléacés, Lam 1<" ORDRE. LES OSTRACÉ CuvIER. TABLEAUX / ( A. Un seul muscle d'at- l'E FAMILLE. LES RUDISTES, LAMARCK. ( Fixés ?) 2e FAMILLE. LES HUITRES. Oâstracés, LaM., GOLDFUSS, (Fixés ou libres.) 3° FAMILLE. LES PECTINIDES, Lan. Ostracés, GOLDFUSS. (Fixés, quelques uns libres. ) X SYSTÉMATIQUES Genre. [. BIROSTRITE, Birostrites, LAM.? (Cardiacés, G. Birostrite, Scuw.) Genre Il. CALCÉOLE, Calceola, LAN.,ScHw. (Ænomia, LÉ). G. Sandalium, Ocxex, et G. Spirifer, SOWERBY. Genre III. RAaDbiouiTE , fadiolites, LAM., OCKkEN; ÆAcardo, BRuG.; Ostra- cite, PICOT DE LA PEYROUSE; Os- trea, SCHWEIG. Genre IV. SrHÉeuLITE, Sphærulites, LAMÉ- THERIE, LAM.; Radiolite, BruG.; Ostrea , SCHWEIG. fa. Ligament intérieur ; coquille mince papyracée. Genre I. ANOMIE, Æromia, BRUG., LINNÉ, SCHW., OCREN (Echion), Pour. Genre II. PropucTE, Productus, SOWERBY. GenreIll.PLACUNE, Placuna, BRUG.,SCHW., OcKEN (Ænomia, Li). G. Pla- centa, MEGERLE. Hindi b. Ligament demi-intérieur ; test feuilleté souvent très épa ais. Genre IV. HUITRE, Ostrea, LAM. LiNNÉ, SCHWEIG., OCR. derma à (BCE), Por. Genre V. JobAMIE, Jodamia, DEFRANCE. Genre VI. GRYPHÉE, Co Lau.; Os- trea, LINNÉ, BRUG Re = ; Genre I. Popopsipe, Podopsis, LAM. ; trea , SCHWEIG. , BeuG., ; Pelori- ; Os- Genre IT. HiNNiTE, Hinnita, DEFRANCE. Genre II. SPONDYLE, Spondylus, LINYÉ, LaAM., Cuv ee ma { , SCHWEIG., OCKEN ; Argus), POLr. PLicaTULE, Plicatula , LAM.; ,; OCKEN; Genre IV. Spondylus, Lix., SCHW. Placune, BruG PEIGNE, Poe Bruc. , LAM., MEGERLE, OCKEN ; Ostrea, LINNÉ, Scaw.; Argoderma(#rgus), POLI; Pleuronectites, SCHLOTHEIM, Pan dora et Amusium, MEGERLE. Genre V. GenreVI. PLAGIOSTOME, Plagiostoma, Sow., LAM.; Genre VII. DraNcHORE, Dianchora, SOw. Genre VITE. LIME, FAR. BruG., LaM., ME- GERLE CO LiNNÉ, ScHw.) ; Glaucoderma ( Glaucus ), Pour. OCKEN. ! Genre IX. HouLerrE, Pedum, BRuG. (Os- \ trea, LiNNÉ, Scaw.) G. Glaucion, Ostrea, SCHWEIC. G. Glaucion, OGKEN. f. SUITE DU 1°° SOUS-ORDRE. (Byssifères, Gorpruss.) tache. 2€ SOUS-ORDRE. DIMYAIRES. MONOMYAIRES Malléacées et Mytilla- cées, Dimvaires Arcacées, LaMarcKx. | SUITE | DU 1% ORDRE. | B. Deux muscles d’at- DES ANIMAUX MOLLUSQUES. Malléacées et Ostra- xl Genre I. MaRTEAU, Malleus, Lam. ; Os- trea , LANNÉ ; Ævicula , BruG: G. Tudes, OCKEN. Genre II. VuzsELLE, Vulsella, LAM., Ock.; Mya, LiNNé; Ostrea, BRuG. 4e FAMILLE. LES MALLÉACÉS, Genre III. PERNE, Perna, BRuG., LAM. (Ostrea, LINNÉ). G. Sutura, ME- GERLE ; G. Melina, OCKEN. cées, Lam. Genre IV. INOGÉRAME, /noceramus, SOW. Genre I. CRENATULE, Crenatula, LAM., SCHWEIG., OCREN. Geure Il. Avicuze, Avicula, BruG., LAM. (Mytilus, Linné). G. Anonica, OcKEN; Perna, ADANs.; Aronde, Cuv.; Glaucoderma ( Glaucus), Por. 5e FAMILLE. LES AVICULÉS. Malléacées, Mytillacées, Lam. Genre LIL. PINTADINE , Meleagrina? Lau. (Mytilus, LiN.); Avicula, BruG., Scaw.; Margaritifera, MEGER LE; Margarita , LEacH, Journal de phys., 1819. Genre IV. PINNE, Pinna, LiNNÉ, LAM., MEGERLE, SCHW., OCREN ; Perna, ADANSON ; Chimæroderma ( Chi- mæra), Pot ; Oxisma, Curvula, RAFIN. | | \ \ \ Genre I. CucuLLéE, Cucullæa, LAMARCK; Arca, LANNÉ, BRUG. Genre Il. ARCHE, rca, LAM., BRuG., MeGERLe (rca, LINNÉ ); Daph- noderma (Daphne), Pour. G. Ci- phoxis, Rarix.; Trisis et rca, 6° FAMILLE. OCKEN. LES ARCACÉS, LAM., GoLpF. G. Arca , SCHWEIG. Exclus. G.Trigonia. Genre IfT. PÉTONCLE, Pectunculus, LAM., MEGERLE (rca, LINNÉ, BRuc.); Axinæodorma (Æxtinea), Pour; Axinea, OCKEN. { Genre IV. NucuLzE, Nucula, LAM. (Æ{rca, Linxé, Bruc.); Polyodonta, M+- GERLE; Aæxinea, OCKEN. Genre V. TRIGONIE, 7rigonia ? BRUGUIÈRE, LaM., SCHWEIG., OCKREN. 6 xl} TABLEAUX SYSTÉMATIQUES Genre I. Mouse, Mytilus, ANNÉE, BruG., LAM., MEGERLE; ScHw.; Perna, ADANSON; Callitricôderma (Cal 1'e FAMILLE. litriche), Port; Mytilus, OcKkEx. (Marins, quel- LES MYTILLACÉS, Lam., GoLpr. ques espèces fluviatiles. ) Genre II. Moniore, Modiola, LaM.; Mytilus, VANXÉ, Bruc., ScHWEIG.; Callitricoderma (Callitriche), Port; Mytilus, OCKk. (Marins, une espèce fluv.?) Chimæroderma, Pour. \ | Genre IT. LiTHODoME, Lithodomus, Cuvier ; Modiola, Callitrichoderma , id. Byssifères. ) ne Ne or CBre Lam.; Mytilus, LiNxÉ, Scaw.; Callitricoderma - (Callitriche), Por ; Lithophagus et Amygda- | lum, MEGERLE ; Perna, OCKREX. \ ! Genre [. ANODONTE, Ænodonta, BruG. ( Anodontites ); Mytilus, TANNÉ; Limnæoderma ( Limnæa ), Port; Anodontidia, RAFIN.; Ænodon, OCKREN. 1er S. G. ANoponTrE, Anodonta, Lam. 26 S. G. IRIDINE, ridina, LAN. (Anodonta, Bruc..) 3° S. G. Srropnire, Strophitus, RaFIN. 4e S. G. Lasrëne, Lastena, RAFIN. S. G. Drpsas, Dipsas, Lac. 2e FAMILLE. LES NAYADES, LAN. 5€ Pediféria, Gore. Genre IL. Hyri£, Ayria, Lam, SCaw.; Mya, LiNXÉ. 2° ORDRE. LES MYTILLACÉS, / Linmcæoderma, Pour. Genre HI. Muzerre, Unio, Rerzius, BruG.; Mya, LiN.; Limnæoderma (Limnæa), Pour. tr S, G. ALAsmoponTE, Say; 4lasmidonta, Rarin. \ Fam: 620- | FI ] oc S. G. Les AmeLémines, Amblemidia, Rarix. (Sous- (Fluv. ou lacustres. 5 x : à ) fam.) GS Obovaria, Pleurobema, Amblema, Rarix. 3e S. G. Les Unioniés, Uniodia, RAFIN. (Sous-fam.) Gs Unio, Lampsilis, Metaptera, Troncilla, Obliqua- ria, Rarix.; Unio et Limnium, OCKEx. Genre IV. GasraLiE, Castalia, LAN.; Trigonia, SCHW. Genre I. CarDITE, Cardita, LAMARCk, BRUG., MEGERLE (Chama , Lax.); Perna, Abaws.; Limnæoderma CUVIER. : NECE Mytillacés, GoLpr. (Limnæa), Pour; Cardita et Glans, MEGERLE. G. Ærcinella, OCREN. Genre IL. CyPricarpe, Cypricardia, LAMARCK (Cardita, Bruc., Scuweic.) G. Zrapezium, MEGERLE. 3e FAMILLE. LES CARDITES. Mytillacés, GoLbr. Genre LIL. VÉNÉRICARDE, l’enericardia, LAM. ( Venus, Linné). G. Cardissa, OCREN. Genre I. CrassinE, Crassina, LAM., SCHWEIG, ( Venus, MonraGu). Genre 11. CRASSATELLE, Crassatella, LaAM., Scaw., OCK. G. Paphia, Lam. (An. s. vert., ire édit.), Roissy. 4° FAMILLE. LES CRASSATELLES, Mytillacés, GoLpr. Genre I. TripAcNE. Zridacna, BruG., LAM.; Chama, LIiNNÉ, OCKEN. Genre IL. Hiprore, Hippopus, LaAM.; Chama, LINNÉ, Ockex. G. Pelvis, MEGERLE; G. Zridacna, 1rC FAMILLE. LES TRIDACNÉS, Lam., Gozpr. 3° ORDRE. LES BÉNITIERS, CUVIER. SCHWEIG. 4° ORDRE. LES CARDIACÉS CüuvIER. ou CARDIACÉS, / ? DES ANIMAUX MOLLUSQUES. > . | Genre L. Érnérte, £theria, LAN. ; Etherea, Scuw., Ock. 17€ FAMILLE. Genre IL CAME, Chama,BruG., LAM., MEGERLE (Chama, = Re LinNÉ); Jataronus, ADANS.; Psilopoderma (Ps4- LES CAMACÉS, OS 6 04 | lopus), Port. G. Psilopus, OGkEN. Lan. Genre III. DicéraTe, Diceras, Lam., ScHw.; Chama , Bruc.; G. Psilopus, OCKEN. Genre I. ISOCARDE, /socardia, LA. Scuw.; Chama, Lan. ; Cardita, Bruc.; Glossoderma (Glossus), Pour. G. Glossus, OcK.; G. Bucardium, MEGERLE. Genle 11. Bucarpe, Cardium, LANNÉ, Lam., MEGERLE, OGKkEN; Cerastoderma (Cerastes), Port; Pec- 2° FAMILLE. LES BUCARDES, tunculus, ADANSON. Genre ITT. HÉMICARDE, Æemicardium. CuviEr ; Cardissa, MEGERLE ; Cardium, Scuw.; Jsocardia, Ocx. LAM. Genre I. Cycrane, Cyclas, Lam., Drap., SCHW., OCkEN (Tellina, Lin., Muzr.); Cyclas, Bruc., RAFIN. G. Cornea , MEGERLE. Genre IL. CyRÈNE, Cyrena, LaM.; Tellina, LiNé, MuLL. ; Venus, Linwé ; Cyclas, Bruc., Scaw. G. Cor- bicula, MEGERLE. Genre II. GaLATHÉE, Galathea, Bruc., La. (J’enus, Lin); Cyclas, SCHWEIG. ; Fenus, OCKEN. 3° FAMILLE. LES CYCLADES, FÉrussAc. Cycladées, RaFIN. (Fluviatiles. ) 3 a. Des dents latérales. \ & | Genre I. Dovace, Donax, Li., LAM., MEGERLE, ScHW., | OckEx ; Peronæoderma (Peronæa), Pour; Tel- lina, ADANSON. | S. G. Cuneus, MEGERLE. Genre II. LucinE, Lucina, BruG., LAM., ScHW.; lenus, Teilina, BruG.: Fenus, Ock.; Mysia, LEACH. Genre IE. Loris, Loripes, Porr, Cuvier. G. Tellina, Liné , MecerLe; Lucina, Lan. ; Loripoderma (Loripes), PoLI. G. Loripes, Ock. Geere IV. CorBeiLLer, Corbis, Cuv., LAM., ScHw.; l'enus, Linvé ; Lucina, BruG. G. Fimbria, MEGERLE. Genre V. TEBLINIDE, Z'ellinides, LAM.; T'ellina, Scnw. Genre VI. TELLINE, Zellina, LaAM., BRUG., MEGERLE, Scuw. ( Zellina, TANNé) ; Chama, ADANSsON ; 4° FAMILLE. LES NYMPHACÉES, LAM. Peronæoderma (leronæa), PoLr. 1er S. G. Angulus, MEGERLE. b. Pas de dents latérales. Genre VII. PsaMMoBiE, Psammobia, LAM., Scnwerc. (Tellèna, LANNÉ); Solen, MEGERLE. Genre VIII. PSAMMOTÉE, Psammotea, LAM. ; Tellina, Linné; Loripes, SCHWEIG. Genre IX. DONAGINE, Donacina ; Capsa, LAM.; Donax, LiNNÉ, BRUG. Genre X. CaPsa, Capsa, BrucG., ScHw., OCKEN; J’enus, Linné; Sanguinolaria, Lan. ; Solen, MEGERLr. xliv SUITE DU 4° ORDRE. | — 5e ORDRE. LES ENFERMÉS, CUVIER. TABLEAUX SYSTÉMATIQUES : + -_ 5e FAMILLE. LES VÉNUS. 6€ FAMILLE. LES LITHOPHAGES. 7° FAMILLE. MACTRACÉS, Lam. 1re FAMILLE. LES MYAIRES. Æ Genre I. CYPRINE, Cyprina, LaAM.; Venus, LINNÉ, SCHW. ; G. Loripes, OCKEN. Genre Il. CYTHÉRÉE, Cytherea , LAM. (ante G. Mere- trix); Meretrix, OCKEN; Venus, TANNÉ; We- nus, Trigona, Orbiculus, MEGERLE ; Chama , ADANSON; l’enus, SCHWEIGGER ; Callistoderma (Callista) et Arthemiderma (Arthemis), Poi. 1er S. G. Venus pectinata, LixNé. G. Arthemis, Ocx. 2€ S. G. V. Scripta, LiNNÉ; id., OCKkEN. 3e S. G. V. Tigerrima, Lanwé. G. Loripes, OCKEN. &eS. G. V.Exoleta, Lix. G. Arthemiderma ( Arthe- mis, Port; G. Orbiculus, ME6.; G. Arthemis, Ocs. 5e S. G. Cxraérée, Cytherea, Lam. Genre IT. VÉNUS, J’enus, LAM., ScHw., OCKEx. (J'enus, LiNNÉ). G. Zapes, Chione, MEGERLE ; Callisto- derma (Callista), Port; Chama, ADANSON. Genre [. VÉNÉRUPE, l’enerupis, LAM.; Petricola, SCHW. Genre IL. PÉTRICOLE, Petricola, LAM.,ScHW.; l’enus, LiN.; Rupellaria, Firurrau, Ock. et G. Zrus,OcKk. Genre III. CORBULE, Corbula, Bruc., Lam. (Marins, une CpÈeE fluviat. ?) S. G. G. Aloidis? MEcerce. Genre IV. CLorno, Clotho, Fausas, ScHwEIc. (Deux ligaments distincts.) Genre I. ÉRYCINE, Erycina,LaAM.,Scaw.; Ungulina, Ocx. Genre IT. MacrTRE, Mactra, LAM., MEGERLE, OCKEN; (Mactra, LANNÉ); Trigona, MEGERLE; Callisto- derma (Callisto), Pour. Genre HI. Licure, Ligula, MONTAGU, FLEMM. (WMactra, Lin., SCHW.); “mphidesma, LA. (Donacilla, Ext. du Cours). G Abra et Thyasira, LEACH. Genre IV. LavicNON, Lavignonus, CUVIER (Wactra et Mya, LANNÉ?) Mactra, SCHW.; Lutraria, Lan. G. Arenaria, MEGERLE. Genre V.? ONGuLINE, Ungulina, Daunin, Bosc, Lam., SCHWEIG., OCKEN. Genre I. LUTRAIRE, Lutraria, LAM., MEGERLE, OCKEN (Mya et Mactra, LiINNÉ), Mya, SCHWEIG. Genre IL. ANATINE, ÆAnatina, LAM. (Mya, Solen, Lin.); Auriscalpium, MeécerLe, et G. Rupicole, FLEU- RIAU, LAMaRCk, Ext. du Cours; Ligula, MoN- TAGU; Mya, SCHWEIG. Genre IL Me, Mya, Lam., MEGERLE, OCK. ; rNdore Daunin, Bosc; Mya, SCHWEIG. Genre IV. SOLÉMYE, Solemya, Lam.; Mya, SCHWEIC. she DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xlv daire, DauDiN ; Cyrtodoria, Ock.; Mya, ScHw. Genre IL. PANOPÉE, Panopea, MÉNARD DE LA GROIE, Lam., Cuv., OCREN; Mya, LiNNÉ, ScHWEIG. Genre IIL. PANDORE, Pandora, BRuG., LaM. (Tellina, L LINNÉ); Mya, Scuw.; Hypogæoderma (Hypo- gæa, Por. G. Zrus, OCkEN. 2e FAMILLE. LES SOLENS. Genre IV. Socen, Solen, LAm., MEGERLE, ScHw., Ock. (Solen , LiNÉ) ; Hypogæodermæ( ypogæa) , à Por. G. Aulus, OCKEN. 17 $. G. G. Fagina, Mecerze; Solen, Senwerc. 2e S. G. G. Siliqua. A Genre V. SANGUINOLAIRE, Sanguinolaria, LAM. (Solen, LiNNÉ, BRuG.); Solen, MEGERLE, SCHWEIG., Excl. sp. gen. Capsa; Tellina, OCKEN. SUITE DU 5€ ORDRE. Lam., SCHWEIG., OCkEN, et G. /rus, OCKEN ; G: Byssomie, Cuv.; G. Pholeobia, LEAcH, Journ. de phys., 1819. k z Genre I. GLYcYMÈRE, Glycymeris, LAM., Bosc; Serto- 3° FAMILLE. LES PHOLADES, Genre III. GASTROCHÈNE, Gastrochæna, SPENGLER , LAM., Cuv., ScHW. G. Zrapezium, MEGERLE; Chœæna, OCKEN. Genre IV. PHoLADE, Pholas, LiNné, Cuv., LAM., etc. ; Hypogæoderma ( Hypogæa), Port, Ockex. Genre IL. Tarer, Z'eredo, LiNNé, Lam., Cuv., OckEn. Genre IL. TéréDiNE, Zeredina, LAM.; Fistulana, Scuw. Genre II. CLorsoNNAIRE, Clossonnaria ? LAW. (Septaria). ” 4e FAMILLE, G. Furcella, OCREN, et d’abord Zeredo. LES TUBICOLÉS, Lam. Genre 1V. FISTULANE, Fistulana, Bruc., LAM., OckEN. Genre V. CLAVAGELLE, Clavagella, Lam. ( Fistulana , LAM., Ann. mus., vol. 7); Fistulana, Scuw. Geure VI. ArRosoiR, Æspergillum, La. (Serpulla, Lix.; Annélide, Cuv.) G. À quaria, PERRY; G. 4ry- \ taene, OCKEN. Genre I. HYATELLE, Hyatella, DAuDIN, Bosc, Lam., Cuv., SCHWEIG. ù Genre IT. SaxIGAvE, Saxicava, FLEURIAU DE BELLEVUE, xlv} TABLEAUX SYSTÉMATIQUES CEASSE IV. LES TUNICIERS. Tunicata, LAMARCK ; Ou LES ASCIDIES, 4scidiæ, SAVIGNY ; Acéphales sans coquilles, GuvIER, DUMÉRIL, SCHWEIGGER ; À. Tunique (manteau) n’ad- hérant à l'enveloppe (au test) que par les deux ori- fices. 1°" ORDRE. ASCIDIES TÉTHIDES, ) SAVIGNY. Tuniciers libres ou Ascidiens; Tuniers réunis ou Botryllaires, FAMARCK. a. Corps fixé, etc. V. SAvIGNY. 1" FAMILLE. LES TÉTHYES, Tethyeæ, SAVIGNY. Genus incertum. Fopie, Fodia, Bosc, OCKEX. PL mo mm Salpyngobranches, BLAINVILLE ; Æpoda, GOLDFUSS. + Téraves simples, Savieny. Genre Ascipie, 4scidia, Linxé, Cuvier, Lam. , Gorpr., OcREN (Thethyon des anciens). Tuniciers libres ou Ascidiens, Law. «) Orifices à quatre rayons. Genre I. BOLTÉNIE, Poltenia, SAVIGNY, GoLbFuss. Genre IL. Civrnie, Cinthia, SAVIGNY, GoLDFuss. £) Orifices à plus de quatre rayons, Où sans rayons distincts. Genre PHALLuUsIE, Phallusia, SAVIGNY (Cinthia, GoLpr.). Genre IV. CLAVELINE, Clavelina, SAV. (Boltenia, GoLpr.). 7) Orilices à trois rayons. Genre V. BiPAPILLAIRE, Bipapillaria, PÉRON , La. d) Un seul oscule, sans rayons. Genre VI. Mammaire, Mammaria, MuLLer, BrucG., Bosc, Lan. ++ Téraves composées. Genre Botryllus et Polyclinum, Cuvier, Gozpr.; Botryllus, Polyclinum, Polycyclus, SCHWEIGGER, Tuniciers réunis ou Botryllaires, Lan. ; Polypiers sarcoïdes Polyclinés, Lamouroux. æ)Orifices ayant tous deux six rayons réguliers. Genre VIT. DiazowE, Diazona, SAVIGNY, Lau. (Distoma, GOLDFUSS ). Genre VIIT. DiSTOME, Distoma, GAERTNER, SAVIG., LAM., GoLpr. (Alcyonium, GoLpf.); Botryllus, Ock. Genre IX. SIGILLINE, Sigillina, SAVIGNY, La. (Distoma, GOLDFUSS). 8) Orifice branchial ayant seul six rayons réguliers. Genre X. SYNOïQUE, Synoicum, PHvpPs., SAVIG., LESUEUR et DESMAREST, LAM., GoLDFuss ( 4/cyonium, GMELIN, Bosc; Telesto, LAMOUROUX). Genre XI. APLIDE, Aplidiun , SAVIGNY, LaM., GOLDF. Alcyonium, OCKEN. Genre XIL. PozyYcLynE, Polyclynum, SAVIGNY, La. Genre XII. DibEMNE, Didemnum, SAVIGNY (Eucælium, LaM.; Aplidium, GOLbFuss.) y) Orifices dépourvus tous deux de rayons. Genre XIV. EucéLiEe, Eucælium, SAvVIGxY, Law. (Apli- dium, GOLDFUSS ). Genre XV. BorRYLce, Botryllus, GAERTNER, PALLAS, Lesueur et DESMAREST, SAviG., OCKk., GOLD., Lan., Cuv.; Aleyonium, GNELIN; Polycyclus, Lam., Scuweic.; Botryllus, RENIER. DES ANIMAUX MOLLUSQUES. xlvi FL Corne iitaut, ete + Lucies simples, SAVIGNY. : sLétc CU of e ele le Ve ele lois tenpiisMeheotts helene "et « », V. SAvIGNY. SUITE 2€ FAMILLE. . ; c ++ Lucies composées, SAVIGNY. DU 1° ORDRE. LES LUCIES nm. k 3 Genre PYROSOME, Pyrosoma, PÉRON, LESUEUR, SAVIG., ue, Cuvier, LaM., OckEN, Gozpr.; Monophore, SAVIGNY. BORIE DE SAINT-VINCENT, Voyage, etc. B. D ne sn de Genre I. BIPHORE, Salpa, Guv., LAM., OCKEN, SCHWEIC. ; ite S nve- : à : pre PRES ESS Biphore, BRUGUIÈRE; Thalia, BROWN; Salpa, GMELIN ; Dagysa, HOME et GMELIN. 2° ORDRE. FAMILLE. LES THALIDES 1er S. G. Crista nulla. Salpa, Forskar, Lan., Anim. ASCIDIES THALIDES, Thalid À sans vert., 17e édition. ( Holothuria, Salpa, Dagysa, SAVIGNY. : He FD E Gueuix ; Thalia, Brumensaca; Tethys, Tirésrus. AVIGNY CHWEIGGER. D ; ï 1 2e $S. G. Crista dorsal. Thalia, Broww; Thalis, Lam., Tuniciers libres ou Ascidiens, Anim. sans vert., 17e édition. Holothuria, GMELIN ; Salpa, FORSkAL. LAMARCK. r RÉCAPITULATION. CLASSES. ORDRES. FAMILLES. GENRES, CÉPHALÉS. CÉPHALOPODES........... DéCapodes EP EEC TE Le Of sie sale denis 32 OCTOPOdES RE A ATEN SAS TE COL 2 M PréRoroDES ne EUR IS A at tn) DEN Hi MO Ds 9 GASTÉROPODES .......... Nüdibranichese 2eme mie MOMecUieertie II Inférobranches................ Bree ae t ee 6 Hadilemansoncncectbnotocetts Dares et eee es 9 Pulmonés sans opercules ....... Asie ele telele ere 31 Pulmonés operculés -::........ Dépt es sed ee 2 Pectinmibranchese-:--ce-.--r.c.e DT ere ere re Net 36 Seutibranches meme -cere-M-crec--rdce 14 Cyclobranches................. RCE UT DOS 3 Cihobranches ee... .#meerr RO CDD ONE I ACÉPHALÉS. CIRRHOPODES........... SESSILEST eee tn Eesti Lise Tasse et es 6 Pin onct-208600c 00000 asie en 4 BRACHIOPODES .......... RE AR nt Ve ces al as G LAMELLIBRANCHES...... Ostracés meme eee Ghéeéecosuas 32 MIVÉTAGES EEE EEE ELEC RE EEE 12 BERITIErS 20: ee shirele estelle eee SR - DIT ONE 2 CATAIACES Rec see ce Tate EE 31 HR feRMES Reset cho ci ABS AT do vo cc 19 Tunrcrers ou Ascipies: Téthydes .............:....... Dhs lets Ie 16 Trot SR ER PARTS RS DOM Bi GC I 7. 20 78 255 AR RAR AP AAA A A AAA AA AT A AA ARR ARR ARR ARR RAR RAR RAR AA AAA RE RAA AR AR RAR AAA RAA ARR AA ARR RAR ARR RAA AURA $ AVERTISSEMENT. DE nouvelles réflexions nous ont décidés à ne point donner ici la Table alphabétique des déno- minations génériques proposées jusqu'à ce jour. Cette Table seroit trop considérable, occuperoit trop de place dans un travail accessoire que nous ne pouvons étendre aux dépens du texte même de notre Ouvrage ; elle sera d’ailleurs plus utile, lorsque les incertitudes qui règnent encore sur plusieurs genres seront levées. ù TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACES, LIMACES, SERVANT DE SUPPLÉMENT PROVISOIRE A NOTRE HISTOIRE NATURELLE DE CES ANIMAUX. (Voyez page 21 et suivantes de notre ouvrage.) JUIN 1821. un RIT TA ll F ali | ro | ss mt à À w1 L& Ne * NEA) Mt DL LRU jee. a* Nu ÉALL PA] ul Es pur F ; re val RAA AA AS A RAR RAR RAR ARR RAR AR AR RAA AA A EL ALL AR AA LA RAA LA A/R AAA AL ALAN TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACES, LIMACES. PULMONÉS SANS OPERCULE. PREMIER SOUS-ORDRE: GÉOPHILES. PREMIÈRE FAMILLE. Les Limaces, Limaces. SYNONYMIE VULGAIRE. (Elle doit être rétablie dans notre ouvrage page 21 ainsi qu'il suit) Lipsaces ou limaces, ariones ou ariontes et semelerides, des anciens auteurs grecs; li- maçon nud, Kirk» rèv quuvèv, Ælien ; Tuwocauwyez, des Grecs modernes. Bezac (qui signifie crachat), des Syriens. Cochleæ nudæ, limax, par les Latins. Limas, limaces, loches, licoches, par les François. Limaga, limagot, lumaca, lumacone, des Italiens. Limaz, limaza, limazo, limaco; caracoles sin cascara; baboza, babaza, par les Espagnols. Caracoles sem casca, des Portugais. Schnecke ; nackte schnecke, schnecke ohne haus, erd-schnecke, wegschnecke, des Allemands. Slak, aardslak, des Hollandois. Snegl, snegl uden huus, des Danois. - Sniqill, des Islandois. Snigel, des Suédois. Slug-worm, snail, des Anglois. Slimaki bez skhornpy , smarze, des Polonois. SYNONYMIE SCIENTIFIQUE , page 21 ajoutez : Cilopnoa terrestria , corpus nudum : SCHEWEIGGER, handb. der naturges. ? 4 TABLEAU SYSTÉMATIQUE CaraCTÈRES. (Ils doivent être rétablis ainsi qu'il suit: ) Forme générale ; corps allongé, cylindriforme ou ovale, convexe en dessus, plat en des- sous, conjoint avec le plan locomoteur et faisant un tout avec lui, n'étant point renfermé dans une coquille et ne formant que très rarement un tortillon fort court. Couverture : va- riable ; les principaux organes sont garantis par une cuirasse charnue, partielle ou géné- rale, contenant quelquefois un rudiment testacé interne, ou une coquille aplatie fort mince et spirale; rarement un petit test extérieur. Plan locomoteur attaché en dessous tout le long du ventre, quelquefois débordé par la cuirasse. Tentacules, rarement deux, généralement quatre ; contractiles ou rétractiles, conico-cylindriques, communément terminés en bou- ion, les deux grands oculifères et supérieurs; les deux petits inférieurs, sur le devant de la tête ou entre les grands, quelquefois comme digités à leur sommet. Cavité pulmonaire et principaux organes situés à la partie antérieure, moyenne ou posté- rieure du corps, selon les genres, mais toujours placés sous le corps protecteur. Orifice res- piratoire intermittent et variable dans sa position ainsi que celui du rectum. Organes de la génération. Sexes réunis dans une même cavité ayant son ouverture der- rière le tentacule droit ou sous lorifice pulmonaire; quelquefois séparés et alors distants. Herbivores, frugivores et carnassiers. Presque tous terrestres, rarement marins. HISTOIRE (nobis, page 22). Depuis la publication de notre histoire naturelle des limaces, M' Rafinesque, professeur à l’université de Lexington dans le Kentucky, Amérique sep- tentrionale, a publié (1) une courte description de deux genres nouveaux qu'il nomme Phi- lomycus et Eumelus, le premier contenant quatre espéces, le second deux seulement : il a fait connoître aussi une espéce nouvelle de limace, dont il propose de faire un sous-genre des vraies limaces, sous le nom de Deroceras. Placé dans une position qui permet à M" Rafinesque de découvrir un si grand nombre d'objets nouveaux et curieux, on doit vivement desirer que cet infatigable et héureux ob- servateur fasse connoître avec plus de détails ses intéressantes découvertes, dont il n’a don- né, en général, que l'annonce. Nous attendons de son obligeance des renseignements ulté- rieurs sur les mollusques terrestres et fluviatiles, et particulièrement sur les limaces d° la contrée qu'il habite. Les coquilles qu'il a bien voulu nous adresser et pour lesquelles il a prévenu nos desirs, de même que celles dont il a publié l'annonce et que nous ne connois- sons pas, doivent exciter, à un haut degré, l'intérêt des amateurs, et nous saisissons cette occasion d’acquitter publiquement la dette de notre reconnoissance, pour ce que nous de- vons à l’obligeance de ce savant naturaliste. M" J. C. Leuchs, de la société d'agriculture de Clagenfurt , en Carinthie , vient de faire pa- roître un Traité complet sur le Limax agrestis, dont la prodigieuse multiplication cause tant de dégâts à la culture. On sait que Schirach s’en étoit aussi occupé d’une manière spéciale ; M' Leuchs reprend ce sujet, et son ouvrage , à quelques petites lacunes près, telles que la des- cription anatomique et l’accouplement , où il donne peu de détails, et où les faits qu'ilrapporte nous paroissent en partie inexacts, peut être considéré comme une histoire naturelle de cette limace. M' Leuchs donne des observations fort curieuses sur ses mœurs et ses habitudes, (1) Annals of Nature, or animal synopsis of new genera and species of Animal, Plants, etc., discovered in North America, by C. S. Rafinesque. First Annual number, for 1820, pag. 10. DE LA FAMILLE DES LIMACES. 5 sur-tout sur sa ponte, l’état des œufs, etc. Deux individus de cette limace qu'il observa avec soin, pondirent à eux deux sept cent soixante et seize œufs. Mais un fait fort singulier que nous fait connoître M" Leuchs, c’est qu'ayant fait dessécher sur un fourneau plusieurs de ces œufs, ils reprirent jusqu’à huit fois de suite, non seulement leur forme en les humectant, mais encore ils conservèrent la faculté d’éclore. L'ouvrage de M" Leuchs, couronné par l'académie de Gottingue, est spécialement des- tiné à faire connoître les moyens de prévenir les dégâts qu'occasione le Limax agreslis; sous ce point de vue il intéresse infiniment l’agriculture. Nous avons également recu depuis la même époque, plusieurs limaces nouvelles et des communications qui nous mettent à même de faire d'importantes améliorations à l’histoire de cette famille. Nous devons particulièrement à M° Taunay fils la connoissance du genre Vaginule et une curieuse espèce de Parmacelle. Enfin notre travail a répandu le goût de l'observation de ces mollusques, et nous avons tout lieu de croire que d'ici à quelques an- nées on sera étonné de l'augmentation des genres et des espèces connues. Plusieurs natura- listes, parmi lesquels nous citerons MM" Rafinesque et Taunay, dans les Amériques, et M Schlæpfer de Trogen, dans le canton d’Appenzel en Suisse, s'occupent d’une manière particulière de l'étude de ces animaux, si long-temps négligés. Observations. Par suite des faits nouveaux que nous avons recueillis et des renseigne- ments qui nous ont été communiqués depuis la publication de notre histoire naturelle des limaces, nous avons cru devoir adopter quelques modifications dans l'ordonnance des gen- res qui composent leur famille. Cette famille doit évidemment commencer l’ordre des Pul- monés et suivre les gastéropodes qui, dans un classement basé sur les rapports d’organisa- tion, doivent se placer avant elle. Les tectibranches occupent cette place dans la méthode de M' Cuvier. Dans l’arrangement de M' de Blainville, on arrive aux adélobranches (les pulmonés de M" Cuvier), par les chismobranches et par toute la série des pectinibranches de ce dernier auteur. De cette manière les limaces se trouvent fort éloignées de tous les gasté- ropodes nus avec lesquels elles ont les plus grands rapports. Nous verrons tout-à-l’heure combien il est difficile, en admettant l’ordre des cyclobranches de M" de Blainville, de l’é- loigner des limaces. On ne peut, d’un autre côté, se refuser à Les rapprocher des tectibran- ches, et c'est la marche que nous adoptons avec M" Cuvier: la série des genres, dans cet ordre, est terminée par le groupe des acères, parmi lesquelles le Sormet d’Adanson doit, se- lon toutes les apparences, former un genre distinct. Ce genre auroit cependant besoin d’être mieux observé pour qu’on puisse assigner, avec certitude, sa place dans l’un ou l’autre des ordres qui nous occupent; car, si la description d’Adanson montre qu'il est pourvu d’une cavité respiratoire communiquant avec l'air extérieur par un orifice analogue à celui des li- maces, la forme générale de ce mollusque et les circonstances de son habitation dans le sable sous les eaux marines, peuvent faire présumer que cette cavité est plutôt garnie de branchies propres à séparer l'air de l’eau, que d’un tissu vasculaire propre à respirer l’air en nature. Cependant l'exemple de l’onchidium peroni de M' Cuvier, peut inviter au doute. Dans l'incertitude où nous sommes, nous n’introduisons point ce genre dans la famille des limaces où il formeroit une coupe d’acères, mais nous le considérerons, jusqu’à nouvel ordre, comme devant terminer la famille des acères dans les tectibranches, Les limaces entièrement cuirassées nous ont paru devoir se placer avant celles dont la cui- rasse partielle ne couvre que la partie antérieure de leur corps; celles-ci sont évidemment 6 TABLEAU SYSTÉMATIQUE 24 analogues aux limaçons, sous tous les rapports essentiels, à l’exception de la limacelle de M: de Blainville, qui tient par la séparation des organes générateurs, aux limaces entière- ment cuirassées. Ces dernières, à leur tour, sortent beaucoup de l’organisation commune à tous les pulmonés et se rapprochent évidemment de l’organisation qui distingue plusieurs genres marins de l’ordre des tectibranches, sans qu'il soit cependant possible de les séparer de la famille des limaces avec lesquelles la plupart sont liées par la conformité de forme générale, d’habitudes et de manière de vivre. Cependant, parmi les limaces dont il est question , les tétracères ne laissent aucune incertitude à ce sujet, car les genres f’aginulus, Feronicellus, Philomycus et Eumelus, sont évidemment de la même famille que nos limaces d'Europe, mais les dicères, qui ont aussi des rapports marqués et importants avec les tétra- cères, offrent des circonstances dans leur genre de vie, soit sur terre, dans l’eau douce ou salée, qui répugnent à des rapprochements commandés cependant par la nature semblable de leur organe respiratoire, et par la disposition analogue, à ce qu'il paroît, de plusieurs autres de leurs parties principales. A La vérité nous avons cru reconnoître que l’onchidium pe- ronii de M" Cuvier, espèce évidemment marine, quoique sa cavité pulmonaire puisse indi- quer qu’elle vient respirer l'air libre à la surface des eaux, ne pouvoit être du même genre que la véritable onchidie de Buchannan, chez laquelle les sexes sont placés sur des indivi- * dus différents, opinion fondée sur un fait qui, peut-être, est faux, mais qu’on ne peut, se- lon nous, rejeter sans preuves directes, et qui nous a porté à n’admettre, dans le genre On- chidium , que l'espèce du naturaliste anglois : nous croyons même que l’analogie de celle-ci avec lonchidiurn peronit n'est pas aussi marquée qu'il le paroîtroit au premier abord, et il nous a semblé que ce qui avoit pu induire en erreur M" Cuvier, étoit la plus grande ressem- blance de la figure de Buchannan, avec son onchidium lœvigatum, qui nous a paru se rap- procher beaucoup plus de notre genre Vaginule que de l'onchidium peronii. En effet, nous y avons reconnu quatre tentacules distincts. L'orifice de l'organe femelle situé comme dans les vaginules et une forme générale fort rapprochée de l'espèce de ce genre que nous décrivons sous le nom d’alté, laquelle offre elle-même les plus grands rapports extérieurs avec l'espèce de Buchannan. Celle-ci cependant en est toujours distinguée, selon le dessin et la descrip- tion de cet auteur, parcequ’elle n'a que deux tentacules oculés à leur sommet, deux lévres ou tentacules buccaux, triangulaires ou palmés et aplatis (dispositions semblables à ce qu’on observe dans l’onchidium peronii), et un large orifice à l'extrémité postérieure du pied, sous la cuirasse. Cet orifice se retrouve dans nos vaginules, sous la forme d’une poche, dans le fond de laquelle débouchent les canaux pour la respiration et les excréments : on le voit aussi dans l'onchidium peronii de M" Cuvier, ou pour mieux dire dans celle-ci, les deux ca- naux dont il est question, sont plus courts que dans les vaginules, (du moins celui de la res- piration, puisque dans l’onchidium peronii, la cavité pulmonaire est tout-à-fait postérieure au lieu d’être subantérieure et latérale comme dans les vaginules) et débouchent extérieure- ment et non point dans une poche; enfin l’onchidie de Buchannan réuniroit dans une poche commune, outre les orifices de l'anus et de la respiration, celui des organes de la généra- tion, ce qui semble douteux. Il résulte de toutes ces observations 1° que l'onchidie de Buchannan, terrestre ou fluvia- tile, se rapproche beaucoup, eu effet, de l'onchidium peronii, par la forme générale de sa tête, mais qu'on n’a pas aperçu dans cette dernière, les yeux qu’on observe au sommet des tentacules chez la première de ces espéces. 2° Que l’onchidium lœviqatum de M° Cuvier, à à DE LA FAMILLE DES LIMACES. ; dont l'habitation est inconnue, paroît appartenir à notre genre vaginule, du moins par l'a- nalogie des tentacules et de la position de l'organe femelle. 3° Que tous ces genres ont entre eux des rapports généraux et marqués qui ne permettent pas de les éloigner, et que cependant les uns paroissent terrestres, d’autres terrestres ou fluviatiles , et les derniers évi- demment marin# 4° Enfin que tous ces dicères ont besoin d’être observés de nouveau et avec soin pour asseoir une opinion fixe à leur sujet. M' de Blainville place l'onchidium peronii dans son ordre des cyclobranches. Le genre onchidiore qu'il a établi lui paroît former la transition de cette espéce avec les doris; cette opinion est appuyée sur des rapports qui ont, sans doute, quelque valeur, mais qui ne nous paroissent pas, dans l’état des choses, devoir décider en.fayeur de ce rapprochement, pour éloigner cette onchidie, de la famille des limaces, sur-tout si l’ordre des cyclobranches doit s’en écarter autant comme cela seroit nécessaire pour conserver les rapports naturels des doris avec les autres nudibranches. Nous exposons toutes ces réflexions dans le but d’éveiller l'attention des naturalistes ; dans ce but aussi nous indiquerons les caractères des onchidies de M' Cuvier, pour en faci- liter la comparaison avec les genres voisins, quoique nous n’entendions point faire men- tion des gastéropodes marins qui peuvent faire partie de ce genre et dont quelques uns ont été réunis par M° Cuvier à l’onchidie de Buchannan. Nous rapporterons cependant, quoi- qu'avec doute, l’un d’entre eux, l’onchidium lœvigatum , à notre genre vaginule, il en sera de même de l'espèce de Sloane. Toutes les limaces protégées par une cuirasse générale semblent organisées pour résister aux climats chauds. Toutes paroissent exotiques à l’Europe, et habiter les deux Amériques ou l’Asie. Leur cuirasse générale les abrite de toutes parts : sous sa partie antérieure se contractent la tête et les tentacules. Cette partie antérieure de la cuirasse liée aux flancs et à.la partie correspondante du pied, forme comme la gorge d’un étui, dans laquelle se loge la tête, dont les tentacules, par suite de cette organisation, n’avoient pas besoin d’être ré- tractiles. Les orifices de la cavité pulmonaire, de l'anus, de l'organe femelle, situés en des- sous de la cuirasse, ou dans une poche à l'extrémité postérieure, sont aussi protégés contre le contact trop direct de l'air. Enfin le sillon qui borde le pied paroît destiné à la circulation du fluide protecteur. Toutes les limaces de cette section nous ayant présenté des tentacules simplement con- tractiles, nous présumons que les phylomicus et les eumelus de M" Rafinesque ont la même organisation. Peut-être même ne différent-elles pas des vaginules; mais dans le doute, nous laissons subsister ces deux genres sur lesquels nous devons espérer que M" Rafinesque nous donnera des renseignements plus complets. Tout porte à croire que la limace de la Caroline de M° Bose fait partie de l’un de ces deux genres; peut-être même est-elle une des espéces décrites par M" Rafinesque; c’est encore ce savant qui peut décider cette question. Déja nous avions préjugé qu’elle ne pouvoit appartenir aux genres connus. Nous allons actuellement donner un nouvel aperçu des genres qui composent la famille des limaces. - 514 tt tt tt tt tt tt tt TABLEAU SYNOPTIQUE * DES GENRES DE LA EAMILLE DES LIMACES. A. Entièrement cuirassées ; tentacules contractiles. + DICÈRES. Tentacules oculifères. Cavité pulmonaire postérieure et terminale. Orifice sous le bord postérieur de la cuirasse, près celui de l'anus, dans la ligne médiane. Orifice de l'anus à la pointe postérieure du pied. Pore muqueux terminal nul. GENRE Organes de la génération séparés et distants. Orifice de l'organe male, près du tentacule droit; orifice de ONCHIDIE, Onchidium ; l'organe femelle à la partie postérieure du corps, latérale- CUVIER. ment et à droite sous le bord de la cuirasse, près de ceux (Type Onchidium Peronu , de la respiration et de l'anus, communiquant par un sillon CUVIER ). à l'organe femelle. Lèvres ou tentacules buccaux très larges, triangulaires et aplatis, étendus latéralement de chaque côté de la bouche. Point de machoires. Rudiment interne nul. Cavité pulmonaire postérieure ? Orifice au bord postérieur du corps, sous la cuirasse. Pore muqueux terminal nul. Organes de la génération séparés sur chaque individu? PREMIER GENRE. Orifice à la partie postérieure, dans un cloaque commun, ave N BYE àlaf I À » AVEC | ONCHIDIE, Onchidium celui de l'anus et celui de la respiration: : de à ; BUCHANNAN. Deux lévres ou tentacules buccaux triangulaires, contractiles, placés latéralement de chaque côté de la bouche. Point de mâchoires? Rudiment interne nul. TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACES. 9 ++ TÉTRACÈRES. Les deux grands tentacules oculés au sommet. Cavité pulmonaire intermédiaire et latérale , communiquant avec l'air extérieur par un canal latéral du côté droit, qui débou- che à la partie postérieure du corps, entre la cuirasse et la pointe du pied, dans une sorte de poche, où le canal de l'anus, contigu et inférieur à celui de la respiration, vient aussi se rendre. à : Pore muqueux terminal nul. DEUXIEME GENRE. Organes de la génération séparés et distants : VAGINULE,, Vaginulus; Orifice de l'organe mâle prèseten dessous du petit tentacule droit; nobis. Orifice de l'organe femelle, vers le milieu du corps, sur le flanc droit, à côté du pied. Rudiment testacé interne nul. Pas de lévres ou tentacules buccaux: Des papilles mamellonnées entourant la bouche. Des mâchoires. Cavité pulmonaire..…..? Orifice… Pore muqueux RS ele Organes de la génération... ? Orifice……..? Orifice du rectum ? TROISIÈME GENRE. Point de lévres ou tentacules buccaux. PHILOMYQUE, Philomycus; Des papilles ? des mâchoires ? RAFINESQUE. Tentacules: les deux longs terminaux et en massue, les deux courts latéraux et oblongs. Rudiment testacé ? Pore muqueux terminal ? Organes de la génération…...? Orifice...:. : Orifice du rectum ? QUATRIÈME GENRE. EUMÉÈLE , Eumelus ; RAFINESQUE. Cavité pulmonaire... ? Orifice.….. ? | Point de lévres ou tentacules buccaux? des papilles? des mâ choires ? Tentacules sur un seul rang, sur le front et cylindriques, pres- que égaux; la plus petite paire entre la plus grande. Rudiment testacé ? Orifice à droite, à l'extrémité postérieur du flanc droit, sous la cuirasse. Pore muqueux terminal nul. Organes de la Génération réunis ? Orifice à la base et derrière le tentacule droit. Orifice du rectum à droite et un peu avant celui de la respiration. Point de lévres ou tentacules buccaux. CINQUIÈME GENRE. VÉRONICELLE, feronicellus, BLAINVILLE. Des papilles? des mâchoires ? Un rudiment testacé interne. Cavité pulmonaire au tiers postérieur du corps: = L 10 TABLEAU SYSTÉMATIQUE B. Cuirasse partielle ou nulle; tentacules rétractiles. TÉTRACÈRES. T Cuirassées antérieurement Cavité pulmonaire fort antérieure: Orifice au bord droit de la cuirasse, très antérieurement. Orifice du rectum, près celui de la respiration. Pore muqueux terminal nul ? SIXIÈME GENRE. LIMACELLE,, Limacellus; BLAINVILLE. Organes de la génération séparés et distants : ._ Orifice mâle à la racine du tentacule droit ; . Orifice femelle tout-à-fait à la partie postérieure, communiquant par un sillon à l'organe mâle. Point de lévres ou tentacules buccaux? des mâchoires? Point de corps solides dans la cuirasse ? Cavité pulmonaire antérieure : Orifice au bord droit de la cuisasse, antérieurement. Orifice du rectum, près celui de la respiration. Un pore muqueux terminal. SEPTIÈME GENRE. ARION, Arion ; nobis. Organes de la génération réunis : Orifice sous celui de la respiration. Point de lévres ou tentacules buccaux: des papilles ; des mâchoires. Une ceuche de poussière calcaire et graveleuse, intérieurement dans la cuirasse. Cavité pulmonaire antérieure : Orifice au bord droit de la cuirasse, postérieurement. Orilice du rectum, près celui de la respiration. HUITIÈME GENRE. LIMAS, Limax ; | nobis. Pore muqueux terminal nul. Organes de la génération réunis : Orifice derrière le tentacule droit. Point de lévres ou tentacules buccaux: des papilles; des mâchoires. Un rudiment testacé interne dans la cuirasse. Cavité pulmonaire intermédiaire : Orifice au bord droit de la cuirasse, postérieurement. Orifice du rectum, près celui de la respiration. Pore muqueux terminal nul. NEUVIÈME GENRE. PARMACELLE , Parmacellus ; Organes de la génération réunis: Orifice derrière le petit tentacule droit. Gun: Point de lévres ou tentacules buccaux? des mächoires. , Un test spiral interne dans la cuirasse. TT Unitestacées, avec cuirasse, sans collier. + Cavité pulmonaire antérieure : Orifice au bord droit sur la cuirasse. e Pore muqueux terminal ? DIXIÈME GENRE. Organes de la génération réunis ? PLECTROPHORE, Plecto- Orifice sous celui de la respiration? phorus; nobis. Un rudiment testacé extérieur proéminent à l'extrémité posté- rieure du corps. DE LA FAMILLE DES LIMACES. jh - ft Unitestacées, sans cuirasse, avec collier. Cavité pulmonaire postérieure : di Orifice à droite sur le collier et sous le test. Orifice du rectum, près celui de la respiration. Pore muqueux terminal nul. ONZIÈME GENRE. Organes de la génération réunis : TESTACELLE, Testacellus ; Orifice derrière le grand tentacule droit. CUVIER. Deux petites lévres ou tentacules buccaux, coniques et courts. Test non saillant en cône spiral très aplati, à l'extrémité posté- rieure du corps. Observation. Les espèces précédées d'une +, dans l’indication suivante des limaces de chaque genre, sont celles que nous n'avons point eu l’occasion d'observer nous-mêmes. TABLEAU SYSTÉMATIQUE MIROIR ARR ARR AAA ARR RAI ARE RARE RAR ARR RAA RAR RARE RARE RARE ARR RAR RAR ARR RAR A AR AAA AR AAA RL UN PREMIÈRE FAMILLE. Les Limaces, Zimaces. A. Entièrement cuirassées ; tentacules contractiles. Ge Di CE RE S. Tentacules oculifères. PREMIER GENRE. ONCHIDIE, ONCHIDIUM, BucHANNAN; nobis, Hist., p. 8o CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Forme générale: corps épais, oblong-alongé, convexe en dessus ou de- mi-Cylindrique et obtus à ses deux extrémités. Couverture : une cuirasse générale étendue sur tout le corps, et le débordant de toutes parts, couverte de tubercules glandiformes, arrondis, irrégulièrement disposés et de grosseur variable, sans test interne ni concrétion calcaire. Pied: large, obtus à ses extrémités ; plus court que le corps, organisé comme chez les limas et les arions, mais paroissant occuper toute la lar- geur et la longueur du plan locomoteur et saillir au-dessus des flancs. Téte : petite, habituellement cachée sous le bord antérieur de la cuirasse ; munie de deux lé- vres où appendices buceaux latéraux, contractiles dans tous les sens, de figure constamment varia- ble, comprimés, triangulaires ou auriformes, plus épais et plus larges à leurs bases, lorsqu'ils sont étendus; visibles en dessus lorsque l'animal mar- che. ESPÈCE + ONCHIDIUM TYPHÆ, BUCHANNAN : Hist., nobis, pag. 8r, pl'VIIL fe. 7, 258. Habit. Sur les feuilles du Typha Elephantina du docteur Roxburgh, dans le Bengale. On ne sauroit trop engager les naturalistes voyageurs dans l'Inde, à faire la recherche de cette CCE Tentacules : au nombre de deux seulement, contracules, supérieurs aux appendices de la tête, assez longs, et dépassant, lorsqu'ils sont étendus, les bords antérieurs de la cuirasse, qui cachent et paroissent envelopper en partie leur base; li- néaires et légèrement renflés vers leur sommet, où est placé l'œil. Cavité pulmonaire : présumée à la partie posté- rieure du corps, et s'ouvrant par un orifice placé sous le bord de la cuirasse, près celui du rec- tum. Organes de la génération : séparés sur des indi- vidus différents, l'un mâle, l'autre femelle, et si- tués dans un cloaque ou une cavité commune avec l'anus. Orifice commun de ces deux organes, placé derrière le pied, à l'extrémité du corps, sous le bord de la cuirasse. Point de pore muqueux terminal? TERRESTRE OU FLUVIATILE ? UNIQUE: limace. M" Leschenault est plus que personne en état de nous procurer de bons renseignements à son sujet. Il faudroit un bon dessin vu sous plu- sieurs faces, une bonne description d’après le vi- vant, et quelques individus conservés dans la li- queur. : Fe DE LA FAMILLE DES LIMACES. 13 de T É T R A C Ë R E S . Tentacules supérieurs oculifères. peuxième cEnre. VAGINULE, r4GINuLuSs, nobis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Forme générale: corps plus ou moins allongé; oblong dans l'état de con- traction, plus ou moins menu et linéaire dans l’é- tat d'extension, acuminé postérieurement, quel- quefois arrondi à cette partie. Couverture : cuirasse générale couvrant toute la partie supérieure du corps, séparée des flancs par une arête latérale qui les déborde des deux côtés, à partir de la tête; lisse et unie dans l'état d'extension; sans test interne ni concrétion cal- Caire. Pied: composé d’anneaux nombreux, pressés, bien marqués, quoique étroits; distinct des flancs à partir de la tête; séparé des premiers par un sillon profond et débordant sur eux de chaque côté en couvrant ce sillon d’un feuillet mince; dépassant quelquefois la cuirasse postérieure- ment, où il est plat, acuminé ou arrondi, caudi- forme , libre et distinct des flancs. Tête : distincte, composée d'une masse buccale garnie d’une mâchoire intérieure et de papilles terminales, placées circulairement comme dans les limas ; dépourvue par conséquent de levres ou de tentacules buccaux : contractile sous la cui- rasse qui forme avec les flancs et la partie anté- rieure du pied une sorte d’étui dans lequel la tête se retire Tentacules : quatre inégaux, contractiles, cou- chés sur la tête dans l’état de contraction de celle- ci: les deux grands supérieurs, longs, cylindri- ques, obtus et oculés à leur sommet; les deux courts un peu latéraux et comme palmés, ou di- gités à leur extrémité. Cavité pulmonaire : située aux deux cinquièmes de la longueur totale antérieurement sur le côté droit, communiquant avec l'air extérieur par un canal latéral qui débouche à la partie postérieure du corps, entre la cuirasse et la pointe libre du pied, dans une sorte de poche où le canal de 'a- nus, placé sous celui de la respiration, dont il est séparé par une membrane, vient aussi se rendre. Organes de la génération: séparés et distants: Orifice de l'organe male près et en dessous du petit tentacule droit ; Orifice de l'organe femelle sous la cuirasse, sur le flanc droit, près du pied, vers le milieu de la longueur du corps. Point de pore muqueux terminal. TERRESTRES SEULEMENT, ESPÈCES. 1. VAGINULUS TAUNAISIT, nobis, pl. VITE A, fig. 7, d'après des individus conservés dans la li- queur; et pl. VILL B, fig. 1 et 2, d'après le vivant, par M'°TauNay. Corpus elongatum, gracilis ; colore flavescente, tentaculis obscuris. x) Supra virescente nigro, tentaculis nigris ; nobis, pl. VIN B, fig. 2. Habit. Le Brésil, d'où cette espècé nous a été envoyée, par Mr Taunay fils. Selon ce naturaliste, cette limace est fort commune dans le mois de mai après les pluies; elle est assez vagabonde peudant la nuit, et vient Jusque dans les potagers ravager les choux, etc. On la trouve aussi le jour à l'entrée des bois, sur les plantes sauvages dont elle se nourrit. Rapportée des environs de Rio- Janeïro par les naturalistes de l'expédition de M' le capitaine Freycinet. Nous réunissons en une seule espèce les deux figures qui nous ont été envoyées par M' Taunay. Lui-même penche à croire que l'individu figuré n° 2 n’est qu'une simple variété du n° 1, quoiqu'il ait trouvé des individus, de tout âge, de même couleur que ce n° 2. 2. V. LANGSDORFT nobx, pl. NII B, Gg. apte Habit. Le Brésil. Nous signalons cette espéce à l'observation des naturalistes qui voyageront au Brésil. Nous ne 14 TABLEAU SYSTÉMATIQUE connoissons que l'individu conservé dans la li- queur, que nous devons à l'amitié de M" de Langsdorf, consul général et chargé d'affaires de $. M. l'empereur de Russie au Brésil. I l'a trouvée à quelques lieues de Rio-Janeïro; elle paroît moins longue et plus large que la précé- dente; les flancs paroissent plus larges et le pied plus étroit ; enfin les couleurs et la contexture de la cuirasse semblent différentes. Dans son ensem- ble elle paroît intermédiaire entre la précédente et la Suivante. 3. V. ALTE, nobis, pl. VILLA, fig. 8; et pl. VIII B, fig. 5. Habit. Les environs de Pondichéry, d’où elle a été envoyée au Muséum par M° Leschenault. La forme générale de cette espèce se rappro- che tellement de celle de l'onchidie du Typha de Buchannan, que nous crûmes au premier coup- d'œil que c’étoit elle; vivant dans les mêmes con- trées, cette circonstance rendoit notre supposition assez probable, mais l'examen que nous en avons fait, en nous montrant quatre tentacules et une organisation extérieure semblable à celle des es- pèces précédentes, nous tira de notre erreur. Il faudroit supposer dans le docteur Buchannan une méprise singulière, qui ne peut se présumer, mal- gré toute l'analogie extérieure de ces deux lima- ces. Selon M' Leschenault, la vaginule alté est ainsi nommée parcequ'elle ressemble à une sang- sue dont le nom du pays est Alté. L'étiquette du Muséum l'indique comme étant des eaux douces, ce qui nous paroît mériter confirmation. C'est en- core Mr Leschenault qui peut rendre à la science le service de nous fixer sur cette circonstance et de procurer de cette espèce, dont on lui doit la découverte, un dessin sur le vivant, ces limaces devenant méconnoissables dans la liqueur. Il ne seroit pas impossible qu'étant du même genre que la précédente, elle fût amphibie? A fa partie postérieure, les flancs sont continus et ar- rondis ainsi ee l'extrémité du pied qui paroit ne pas dépasser a cuirasse. 4. V. LÆVIGATUM, Cuvier, nobis, pl. VIII B, fig. 6, 7. Onchidium lævigatum, Cuvier; Regn. anim. , t. Il, p. {rr, à la note. Habit.? Muséum d'histoire naturelle. Nous rapportons avec quelques doutes cette espéce au genre Vaginule les tentacules inférieurs ne montrant pas tout-à-fait la même forme que dans les espèces précédentes. Il paroît du reste que ce ne peut être une onchidie, ni de Buchan- nan ni de M" Cuvier. Notre annonce procurera peut-être quelques renseignements utiles; c'est dans ce but que nous avons prié M" Cuvier de nous permettre de la faire peindre. + 5. V. SLOANII, Âist., nobis, p. 82, pl. VII, fig. 8, 9. Limax nudus, cinereus terrestris, SLOANE of Jamaïca, t. I, p. 190; tab. 233, fig. 2, 3. SCHEUCHZER, Phys. sacra, tab. 554, fig. D. Copie de SLOANE. Habit. La Jamaïque, SLOANE. Nous nous déterminons à placer dans ce genre l'espèce de Sloane que nous avons indiquée d'a- bord comme étant peut-être une onchidie ou une véronicelle. La connoissance de ce nouveau genre nous a portés à ce rapprochement, d'autant quil est difficile de s'arrêter à la considérer comme une onchidie et que décidément elle ne paroît point être une véronicelle. L'emplacement de l'o- rifice de la cavité pulmonaire et celui de l'orifice de l'anus paroissant distinguer ce dernier genre de tous les autres, ainsi que la présence d'un ru- diment testacé dans la cuirasse. rmorsrèue GENRE. PHILOMYQUE, PxILOMYCUS, Rarwesque, Annals of nat., etc., 1820, p. 10. Selon M' Rafinesque, ce genre diffère des li- maces par les caractères suivants : L'absence de manteau ; la plus longue paire de tentacules terminale et en forme de massue; la plus courte latérale et oblongue. Observations. M" Rafinesque ne donne aucune autre indication sur ce nouveau genre, dont le nom signifie ami des champignons, ces animaux s'en nourrissant de préférence. Nous rapportons textuellement les caractères qu'il lui donne, afin d'éveiller l'attention des na- turalistes sur leur insuffisance, et celle de Mr Ra- finesque lui-même qui nous apprendra sans doute en quoi ce genre diffère du précédent avec lequel e DE LA FAMILLE DES LIMACES. 15 il a au moins les plus grands rapports, s'il en est distinct, ce que nous ne croyons pas. Voici les es- pèces que Mr Rafinesque y rapporte. + 1. PHILOMYCUS QUADRILUS, RAFINESQUE ; loc. cit. Gris, dos lisse avec quatre rangées de taches noires irrégulières ;tentacules longs, noirs et rap- prochés; corps presque atténué en arrière, queue obtuse. Long. 6 lig. environ. Habit. Sur les rives de l'Hudson. + 2. P. OXYURUS, RAFINESQUE ; loc. cit. Gris fauve, grêle; dos ridé longitudinalement ; tentacules bruns, les latéraux seuls très courts; queue aiguë, carénée en dessus. Long. 8 lig. Habit. La province de Newyorck. À 5. P. FUSCUS, RAFINESQUE, loc. cit. Entièrement brun; tentacules épais, dos lisse ou uni; queue comprimée, aigue, Long. 3 à 12 lignes. Habit. La province d'Ohio, sur l'Amanita El liptica. + 4. P. FLEXUOLARIS, RAFINESQUE; Loc. cit. Fauve, dos bigarré de lignes brunes, flexueu- s, légèrement ridé en travers; atténué en ar- + rière; queue obtuse. Long. un à deux pouces. fl varie dans la forme. Habit. Les montagnes de Catskill. Observ. M' Rafinesque ajoute qu'il existe d'au- tres espèces de ce genre aux États-Unis. + 95. P. CGAROLINIENSIS, Bosc; nobis, p. 77, pl VE fig:3. Limax cinereus, fusco irroratus; dorso vittis tribus obscurioribus et series duabus punctis ni- gris.” Bosc, Buffon de Déterville, vers, pl. ILE, fig. 1. DE Roissy, Buffon de Sonnini. Mollusques .1.N, p-183,n° 11. L, Carolinianus. LUS pA 00, Habit. La Caroline, Æmér. sept. ; sous lés écor- ces de bois pourri, dans les lieux humides. Observ. Ces espèces ont besoin d’être exami- nées d'après nos principes, pour être assuré que quelques uñes d’entre elles ne sont pas de simples variétés. Selon toutes les apparences, la dernière, dont le genre nous paroissoit douteux, doit être placée ici: peut-être est-elle une des espéces de MF Rafinesque. QUATRIÈME GENRE. EUMEÈLE, EUMELUS, RAFINESQUE, Annals of nature, etc. br > P- 10. Ce genre mn à limaces selon M' Pafi- nesque par les caraêtères suivants : absence de manteau ; les quatre tentacules presque sur un seul rang, situés sur le front, cylindriques et presque égaux; la plus petite paire entre la plus grande. Ÿ 1. EUMELUS NEBULOSUS, RAFINESQUE, Loc. cit. Corps presque cylindrique, arrondi aux deux bouts ; dos uni croisé par des taches grises et fauves, nuancées entre elles des mêmes teintes; point de taches en dessous ; tentacules bruns. Long. environ un pouce. Habit. Dans la province d'Ohio et dans le Ken- tucky. +2. E. LIVIDUS, RAFINESQUE, Loc. cit. Dos unis et convexe; d’un brun livide en des sus, grisatre en dessous; tentacules noirs; obtus postérieurement. Long. 1 pouce. Habit. Dans les provinces d’'Ohio, Indiana et Kentucky. CINQUIÈME GENRE. VÉRONICELLE, VERONICELLUS, BLAIN VILLE , Journal de Physique, décembre KG 7, D: me nobis, Hist., p. 83. Forme générale : corps très allongé, étroit, plus aminci antérieurement. Couverture : cuirasse étendue sur tout le corps, débordant le pied, contenant intérieurement, dans sa partie postérieure , un rudiment de co- quille. 16 TABLEAU SYSTÉMATIQUE . , Pied: occupant toute la largeur du plan loco- moteur, et débordé de toutes parts par la cui- rasse. Tentacules et yeux : comme dans les vagi- nules. -Cavité pulmonaire : située vers la partie posté- ESPÈCE À VERONICELLUS LÆVIS, BLAINVILLE, Loc. eit.; et pl. EL fig. VE, 1, 2 du cahier de novembre; nobis, Histor., p. 85, pl. VIF, fig. 7. Habit. ?.. Le Muséum Britannique. Il se pourroit que les organes de la génération fussent séparés et que l’orifice de l'organe femelle n'ait pas été apercu. Resteroit pour distinctions rieure ; orifice circulaire à droite et à l'extrémité du rebord inférieur de la cuirasse. Orifice du rectum : à la partie moyenne du côté droit de ce rebord. Organes de la génération : réunis? orifice à la base du tentacule droit. UNIQUE. génériques avec les vaginules l'éloignement plus grand que dans ce genre des orifices de la respi- ration et du rectum, quelque différence dans la forme de la partie postérieure du corps, et enfin la présence d’un test spiral et protecteur dans la cuirasse. B. Cuirasse partielle ou nulle; tentacules rétractiles. TÉTRACÈRES. T Cuirassées antérieurement. axième GENRE. LIMACELLE, zimAcELLUs, Branvie, Journal de Phys., décembre 1817, p.442, plIE, fig. 5 du cahier de novembre; nobis, Hist., p. 52. Forme générale : corps subecylindrique, plus xros sous la cuirasse, terminé postérieurement en pointe. Couverture : une cuirasse à la partie antérieure, sans test interne ni concrétion calcaire. Pied: étroit sans saillie, occupant le milieu du plan locomoteur; celui-ci séparé du corps par un sillon. T'entacules : quatre; conico-cylindriques, ter- minés en bouton; rétractiles, mégaux; les deux supérieurs à l'occiput, long; les deux inférieurs, sur le devant de la tête, courts. Feuic : deux au sommet des grands. Cavité pulmonaire: située tout-à-fait à la partie antérieure et supérieure du dos, ayant son orifice au bord droit de la cuirasse, près de la tête. Organes de la génération : séparés et distants ; orifice de l'organe mâle à la racine du tentacule droit; orifice de l'organe femelle, tout-à-fait à la partie postérieure du corps du même côté, com- muniquant par un sillon, caché entre les bords du plan locomoteur et du corps. TERRESTRE. + LIMACELLUS LACTESCENS, BLAINVILLE, loc. cit.; nobis, p. 52, pl. VIL, fig. r. Habit.? Muséum Britannique. SEPTIÈME GENRE. ARION, ARION, nobis, Hist., p. 53. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Forme générale: corps plus ou moins allongé et ovale, obtus aux deux ex- trémités, demi-cylindrique, c'est-à-dire concave en dessus et plat en dessous. Couverture : une cuirasse à la partie antérieure finement chagrinée, contenant postérieurement une couche de particules calcaires, cristallifor- mes, blanches et pulvérulentes, parmi lesquelles on trouve souvent quelques graviers plus gros. Peau du corps: couverte de rugosités ou tu- bercules oblongs et glandiformes plus ou moins marqués, séparés par des sillons qui s'anasto- mosent. Pied : étroit sans saillie, occupant le milieu du : “ 1 . 1 PR plan locomoteur, dont les bords sont larges, bien prononcés et séparés du corps par un sillon. ; . Tentacules : quatre ; conico-cylindriques ter- minés en bouton; rétractiles, inégaux; les deux supérieurs à l'occiput, longs; les deux inférieurs, sur le devant de la tête, courts. p Feux : deux aux sommets des grands. Cavité pulmonaire : située sous la cuirasse. Ori- fice à son bord droit, antérieurement. Onifice du rectum immédiatement contigu. Organes de la génération : réunis. Orifice sous celui de la respiration. Un pore muqueux terminal, à Vextrémité pos- térieure du corps, entre les deux bords du plan locomoteur. TERRESTRES. 1. ARION EMPIRICORUM, nobis, Hist., p.60, pi. I à LEE. Tentaculis nigris, ora corporis lineolis nigris transversis adornata. Limax ater, MULLER, GMELIN, DRAPARNAUD, STURM, OGKEN. Limax rufus, RAZOUMOwSKkY, DRAPARN., STURM, BrARD, OGKEN. Limax succineus, MULLER , GMELIN, OCKEN. Limax luteus, RAzOUMOwWSRkY. Limax marpginellus, SCHRANK. 2) aterrimus totus vel brunneus;nobis, pl. IT, fig. 1. Limax ater, LISTER. Obsery. La fig. 1, tab. 3, de Barbut, que nous citons pour cette variété, est une copie mise en couleur noire de la troisième figure de Jonston, et comme Shaw, cité aussi à notre variété «), a copié Barbut, et que Ress a copié Shaw, il s’en- suit que ces trois figures se rapportent, à la cou- leur près, à la figure originale de Jonston qu'a falsifiée Barbut. 6) ater, carina dorsi pallide virente, MULLER ; var. 6). 4) riger, margine lutescente, aut coccineo. Limax ater, STURM. )) nigricans, margine lutescente', aut coccineo, Nobis, pl. IF, fig. 2. -) obscure rufus, margine lutescente, aut coc- cineo, DRAPARNAUD, var, 0). t) Lotus rufus, nobis, pl. IL, fig. 2. Limax subrufus, LISTER. BarBuT, Gen. verm., tab. 3, fig. ». (Ajoutez à cette citation de notre ouvrage ): copie dénaturée de la troisième figure d’Aldrovande que Barbut a as DE LA FAMILLE DES LIMACES. 17 coloriée en rouge, malgré qu'Aldrovande dise ter- La, tota nigra , etc. gs n) totus ruber, nobis, pl E, fig. 1, 2, 5. 5) flavescens, nobis, pl. E, fig. 4 (par erreur 5) dans notre histoire). L. Succineus, MULLER, GMELIN. :) obscure.fuscus, utrinque lutescente, aut cro- _ceo, nobis, pl. F, fig. 6, 7. MuLLer, L. ater, var. :). x) virescens, ora strigaque utrinque flaves- cente, nobis, pl. E, fig. 8. Habit. Toute l'Europe depuis l'Islande et la Norwége jusqu'en ltalie et en Espagne, dans les potagers, les prés humides, etc., à Ténéniffe, se- lon LEDRU. >. AwALBUS, Muzuer ; nobis, Hist., p. 64, pl. IL, fig. 5. Albus, ora corporis absque lineolis nigris. Limax albus., MuLcer, LINNÆUS, GMELIN, WALCH. «) Albus totus. L 8) Albus, margine flavo, nobis, pl. IL, fig. 3. ») Albus, margine et sincipite aurartio. 3) Albus, tentaculis nigris. Habit. Le Danemarck, la Norwége, la Zélan- de, la Lusace, la Silésie, les Alpes. T3: SUBFUSCUS, DRaPaARx.; /1ist., etc. p.125, n° 6, pl. IX, fig. 8. Supra subfuscus; utrinque fascid nigrd; cor- pore rugoso ; aperturd laterali medid. 2) rufo-fuscus. 6) cinereo-fuscus. Animal: alongé et médiocrement épais. Man- teau un peu bossu en avant; cou assez Court, ainsi que les tentacules inférieurs; tentacules supé- rieurs, épais à leur base et amincis vers le som- met qui est globuleux ; ils sont noiratres ainsi que la partie supérieure de la tête qui est traversée par quatre raies longitudinales. Le manteau est grenu et le dos parsemé de rides le dessous de l'animal est blanchâtre, et jaunâtre au milieu; le bord du pied est gris et marqué de anastomosantes; petites lignes noires transversales ; à la queue on voit. des lames qui se recouvrent: La couleur de cet animal varie; le manteau et le dessus du corps sont toujours d'un brun assez foncé, et il y a sur l'un et sur l’autre une bande noire de chaque côté. La variété x) est colo- riée d'une teinte roussâtre, qui est beaucoup plus sensible vers le milieu du manteau, et sur-tout à G POVNET Vs DE re” ent TABLEAU SYSTÉMATIQUE | MR OU Ce FA chaque côté du corps au-dessous des deux bandes noires, tandis que, dans la variété £), c'est une teinte cendrée ou grisâtre, sur laquelle se déta- che de chaque côté du corps le réseau noirâtre que forment les rides anastomosées. Dans cette même variété 6) le dessous de l'animal est jaunà- tre au milieu. DRAPARNAUD. {Jabit. Les vallons, les lieux frais et un peu ombragés. Très commune dans le Sorézois et la montagne Noire. Draparnaud demande si le L. fuseus de Muller n'en seroit pas une variété Jeune? Nousinvitons les naturalistes à rechercher cette espéce et à nous la communiquer, ou au moins à constater en quoi elle diffère de notre 4rion.empt- ricorum , à laquelle nous l’aurions rapportée si en effet l'orifice respiratoire ne paroissoit pas placé plus en arrière que dans celle-ci. à f 4. A. MELANOCEPHALUS , FAURE BIGUET. La description suivante de cette espèce nous a üté communiquée par M' Faure Biguet dont la science vient de faire la perte récente; nous la rapportons dans l'espoir d'obtenir de quelques observateurs des renseignements plus détaillés et qui puissent nous fixer. Nous invitons ceux qui auront occasion de l'observer, à nous en commu- niquer quelques individus et de bonnes figures prises sur le vivant, dans des situations analogues à celles que représentent les figures que nous avons données des autres espéces d’arion. Description de Mr Faure Biguet. — Le tenta- cule droit ne présente aucun tubereule; la cui- rasse est irrégulièrement chagrinée; les sillons du corps sont peu profonds et s'anastomosent au loin ; sa couleur est quelquefois d'un Jaune citron assez vif, mais le plus souvent elle n’est que jaunâtre et même réticulée de gris; la tête et les tentacules sont si obscurs qu'on ne peut distinguer les yeux. Long. 18 lin.; larg. 1 + lig. * Habit. Les montagnes sous-alpines du Dau- phiné. L'animal craint moins le froid que la plupart des autres espèces; car il sort et marche dans les beaux jours d'hiver, se trouvant alors sous les feuilles sèches, dans le bas des vallons resserrés des montagnes sous-alpines, et notamment à Pont- de-Royans (Isère ). 5. A. FUSCATUS, nobis; Æist., pag. 64, pl. H, fig. 7. Safi clypeo utrinque striga obscura, margine rufescente, corpore lateribus pallidis. Ora corporis lineolis nigris transversis ador- nala. Habit. Les environs de Paris, dans le mois de mai. 6. A. HORTENSIS, nobis; Hést., pag. 65, pl. IT (par erreur pl. XIT dans notre histoire ), fig. 4 à 6. Niger, fasciis longitudinalibus griseis; mar- gtrre aurantio. BrarD, AHist., concava. z) griseus unicolor; fasciis nigris. Nob., pl. EF, fig. 6. £) griseo-rufus ; fasciis nigris ; margine rufes- cente. alpicola. Nobis, pl. VIIT A, fig. 2, 3, 4. Habit. Les environs de Paris dans les jardins ; 6) les Alpes, Comm. CHARPENTIER. Nous observions, page 66 de notre Histoire, qu'il pouvoit y avoir erreur de la part de M' Brard, en donnant un rudiment testacé interne à l’es- péce dont il parle en décrivant sa Limacella con- cava. Depuis nous avons eu l’occasion d’éclaircir ce fait avec M° Brard lui-même, qui a reconnu dans notre Arion hortensis l'espéce dont il a voulu pag. 121, à l’article Limacella parler. HUITIÈME GENRE. LIMAS, LIMAX, nobis, Hist., p. 66. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Forme générale: corps plus où moins alongé, cylindriforme, aminci vers sa partie postérieure , qui est terminée en pointe, et plus ou moins carénée supérieurement. Couverture : une cuirasse à la partie antérieure, gravée de fines stries concentriques, et contenant vers Sa par tie postér ieur e un rudiment testacé. Peau du corps : couverte de rugosités alongées, moins marquées que chez les arions, séparées par des sillons qui s'anastomosent. Pied: étroit, sans saillie, occupant le mieu du plan locomoteur, dont les bords sont très étroits, et presque pas distincts du corps. Tentacules et yeux : comme chez les arions. Cavité pulmonaire : située sous la cuirasse; ori- fice à son bord droit postérieurement. k «4 er t val =} Co LE et Den SRE & PA VA Res LE LR ROME UE ANNE Pa CR Orifice du rectum : immédiatement contigu. hu ? 4 AD ” Ü mfbte . + #ÿ Organes de la génération : réunis ; orifice der- rière et près du grand tentacule du côté droit. Pore muqueux terminal: nul. Bite _ Rudiment testacé : solide, plus où moins mince ou épais et transparent, oval, non spiral, n'ayant pas même une empreinte volutatoire caractéri- sée, mais étant plus épais et muni d’apophyses à sa partie postérieure, celle qui répond au sommet des tests volutés; aminci antérieurement, et sur le côté qui répond au bord extérieur. Très visqueux: plus agiles, plus vifs que les arions,. TERRESTRES. ADDITION à l'article Reproduction de notre His- toire, pag. 67, art. FI. L’accouplement des limas ayant offert aux ob- servateurs qui ont eu occasion de l’étudier des circonstances assez curieuses, et sur lesquelles on n’est point encore bien fixé, nous croyons devoir ajouter aux renseignements que nousavons donnés, la traduction de la note insérée dans le Journal encyclopédique allemand de M: Ocken sur l'accouplement d’une espèce de limace noire qui nous paroît être une variété de notre Limax anti- quorum. Cette note, qui se trouve dans le sep- tième cahier pour 1819 du journal Isis, est de M" Charles Werlich, conseiller de la chambre des comptes de Rudolstadt, qui raconte ainsi le fait qu'il a observé (1): « Dans le mois de juin 1808, par une soirée « fraîche et humide, vers les six heures du soir, «je remarquai au tronc d’un peuplier, environ à « deux pieds de terre, deux limaces noires, lon- «gues à-peu-près de trois pouces ;, qui s’appro- «choient l’une de l’autre de manière à vouloir for- «mer un cercle de leurs corps. Fig. r. «S'étant jointes de facon que l'une avoit la «tête à la queue de l'autre, elles commencèrent «au même instant à s'exciter, à se lécher ou cha- «touiller avec leurs bouches la partie droite du «corps, située près de l'ouverture qui se trouve «à la cuirasse, laquelle ouverture étoit dans un «mouvement continue], et s’élargissoit de plus en «plus (les organes de la manducation éprou- «voient le même mouvement). Le cercle qu’elles (1) Nous avons fait copier les figures qui accompagnent cette note, pl. IV A de notre Histoire générale , afin de faci- liter l'intellisence du récit très intéressant de M'° Werlich. EAU 10% LI 2R7T 1 DÉ LA FAMILE AN DES LIMACES. MEN CLOS LAS É n 19 « formoient se rétrécissoit de plus en plus; et sur € PL RC VE W D A 4 «le côté droit immédiatement, derrière la tête, il « parut à chaque limace une petite corne blanchä- «tre, qui, au commencement, sortoit d'environ «un quart de pouce, et qui grandissoit à mesure «qu'elles approchoient réciproquement leurstètes «des ouvertures. Leur position étoit à-peu-près «telle que la représente la figure 2: « Enfin elles s'excitèrent avec une ardeur éton- «nante, à la partie qui est près de la cuirasse, où «se trouvent les orifices de la respiration, et se «resserrèrent toujours plus étroitement; leurs « queues s'unirent, les corps s'entortillèrent par «en bas, et s’étendirent en forme de spirale, à- « peu-près comme la figure 3. « Alors elles se chatouillèrent avec encore plus « d'ardeur, et les petites cornes blanchâtres s'alon- «gèrent d'un pouce. Tout-à-coup ces petites cor- «nes s’approchèrent l'une de l'autre, et en un «clin-d’œil se formèrent en spirale en s’alongeant «à l'instant d'environ trois pouces. Le mouve- «ment dans l’entortillement de ces cornes se fai- «soit avec tant d'action et d'intimité, et d'une «manière si manifeste, qu'il est presque impossi- « ble de le décrire. Au commencement ces cornes «étoient d’un blanc bleuâtre et presque transpa- «rentes, et peu-à-peu elles prirent une petite «teinte jaunâtre. La position des limaces étoit à- «peu-près alors comme on la voit figure 4. On ne «put distinguer que pendant quelques secondes «l'entortillement de chaque corne en particulier ; «car il devint si intime qu'elles parurent n'en plus « faire qu'une, et en se resserrant ainsi leur exten- «sion diminua un peu. À la partie Imférieure de «celles-ci, on distinguoit un petit rebord frangé «qui suivoit le mouvement spiral. Pendant cet «acte qui dura bien une demi-heure, les chatouil- «lements réciproques parurent avoir été portés «au dernier degré. «Enfin ces cornes s'étoient tellement réunies «et serrées qu'on ne distinguoit plus de spirale. « La jonction des deux limaces par le côté droit, «derrière la tête, consistoit alors en un cordon nobis 12e I TESTACELDUS ACIER PRE 2 12 LISTE DES ESPÈCES, marquées d’une croix (+), que nous n'avons pas vues, et sur lesquelles é ONCHIDIUM TYPITÆ, BucuANNaAN. V AGINULUS SLO ANIT, nobis. PHILOMYCUS QU ADRILUS,RAFINESQUE. (Idem) OXFURUS, idem. (Idem) FUSCUS, idem. (Idem) FLEXUOLARIS, idem. (Idem) CAROLINIENSIS, Bosc. EUMELUS NEBULOSUS, RAFINESQUE. (Idem) ZLIVIDUS, idem. VERONICELLUS LÆVIS, BLAINVILLE. LIMACELLUS LACTESCENS, idem ABRION SUBFUSCUS, DrAPaRNAUD. (Idem) MELANOCEPHALUS, Faure Bic. LIMAX ALPINUS, nobis. (Idem) SFLV ATICUS, DRAPARNAUD. (Idem) MARGINATUS, Muirer. | Le des renseignements des naturalistes. LIMAX GRACILIS, RAFINESQUE. (Idem) LÆVIS, Muzzer. (Idem) MEGASPIDUS, BLAINVILLE. LIMAX (incerta) BRUNNEUS, DRAPARNAUD. Idem (idem) FUSCUS, Muzzer. Idem (idem) FLAVUS, idem. Idem (idem) CINCTUS, idem. Idem (idem) AY ALINUS, Lainxé. Idem (idem) SCOPULORUNK, Fasrraus. Idem (idem) NOCTILUCUS, »'Orgieny. PARMACELLUS OLIFIERTI, Cuvrer. PLECTROPHORUS CORNINUS, nobis. (Idem) COSTATUS, idem. (Idem) ORBIGNIL, idem. TEST ACELLUS AMBIGUUS, idem. ' ne Cl JO A dpi PTE ares ef: Sur” TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMAÇONS, COCHLEEÆ. * LAPAAAAAA RAS AE ALT LA LL LL R/L/LAE SARA LAL ALL EL RL LL RL RAR L A R RARALAR ARL LALRARALAARR AAEAALALLA LAS D OBSERVATIONS GÉNÉRALES SUR LA FAMILLE DES LIMACÇONS. < Dans l’état des connoissances actuelles sur les animaux des limacons, il est impossible de séparer, en divers genres, ceux que nous comprenons dans le genre Hélice, et malgré les in- convénients attachés à une réunion aussi considérable d’espéces, nous pensons qu'il y en auroit davantage à établir des coupes hasardées, dans l'impossibilité, où l’on est, de les ap- puyer sur des caractères certains et vraiment distinctifs. Nous avons d’ailleurs étudié beaucoup d'animaux des hélices tant exotiques qu'indigènes à l'Europe; nous avons même observé vivants, plusieurs de ceux des premières et presque tous ceux des dernières, et nous croyons pouvoir avancer, qu’à un petit nombre d’exceptions près pour des espèces qui nous laissent encore des doutes, l’universalité des géophiles que nous comprenons dans ce genre doit en faire partie. On peut dire du moins que les carac- tères extérieurs d'organisation, les seuls qui puissent servir de base au classement des êtres vivants, et qui du reste sont toujours en rapport avec l’organisation intérieure, sont les mêmes pour tous, sauf, dans quelques cas, les modifications qu'on observe quelquefois dans l'emplacement ou la forme de certains organes, mais qui, jusqu’à présent, ne nous ont point offert assez d'importance pour balancer l’influence des caractères généraux et d'ensemble, etsur-tout pour entraîner au hasard les coquilles analogues dont les animaux, encore incon- nus, peuvent ne pas présenter les mêmes circonstances; car cette analogie n’est pas toujours une garantie assurée pour celle des animaux. Si cependant l’on retrouve les mêmes anomalies chez beaucoup d’espéces, parmi celles qui restent encore à découvrir, ou celles dont les animaux n'ont point été observés, elles pourront alors acquérir une plus grande importance, et légitimer, jusqu'à un certain point, l'établissement de quelques genres nouveaux, qu’une réunion d’espéces, plus considérable encore , rendroit absolument nécessaire. Mais comme ces circonstances n'existent point au- jourd’hui, et que nous ne voulons point déroger au principe de n'admettre pour distinctions génériques que des caractères de méme valeur, nous rétablissons dans leur dépendance naturelle une foule de genres qui avoient été démembrés de celui de l’hélice, quelquefois même sans aucune distinction chez leurs coquilles. Cette importance relative des caractères ee 4 TABLEAU SYSTÉMATIQUE génériques étant une condition première à remplir, si l’on veut procéder d’une manière phi- losophique dans le classement des êtres, c’est-à-dire adopter une méthode qui puisse donner une juste idée de la marche progressive ou rétrograde de la nature et des combinaisons qu’elle admet dans les organes des diverses classes d'animaux. Tout ce qu'il étoit donc possible de faire, c’étoit de rapprocher dans des groupes séparés, les coquilles analogues, et de les établir entre elles dans la série la plus naturelle, en s’atta- chant soigneusement à l’analogie de construction et de forme dans la volute, ainsi qu'aux caractères que présentent leur columelle et leur ouverture, de manière à former des coupes tranchées qui permissent d'arriver sûrement à la reconnoissance des espèces. Cette tâche étoit des plus difficiles à remplir ; après des tâtonnements sans nombre, des combinaisons de toutes les sortes, un examen approfondi de toutes les tentatives faites, nous avons, quant à présent, adopté pour ce grand genre, les subdivisions dontnous allons donner l'ensemble. Possédant dans notre collection près de cinq cents espèces d’hélices, nous avons été, plus que personne encore, en état de comparer les coquilles de ce genre. Malgré ces moyens, les secours nombreux que nous avons reçus, et les communications multipliées qui nous ont été faites, nous sommes loin, sans doute, d’avoir complétement réussi. Il falloit non seulement grouper convenablement les espèces de toutes les parties du monde, mais encore caractériser chaque subdivision par des distinctions assez saillantes et assez exclusives, pour qu’on pôt arriver à reconnoître chaque espéce d’une manière facile et certaine, et cela _en s’efforçant de conserver les rapports d’habitudes et de manière de vivre qui le plus sou- vent sont en harmonie avec les modifications dans l’organisation commune; tâche d’autant plus difficile qu’on est encore dans une complète ignorance sur les animaux d’une foule de coquilles exotiques, qui, par des caractères remarquables, peuvent faire présumer quelques particularités chez leurs habitants, ou qui, par leur taille, peuvent offrir la possibilité d'ap- précier à leur juste valeur, et d’une manière positive, celles qu'on remarque chez nos petites espèces d'Europe. Nous pouvons du reste observer que nous avons soigneusement recueilli tous les rensei- gnement$ qui pouvoient nous éclairer, et que nous avons eu la plus scrupuleuse attention, dans l'établissement de nos subdivisions, aux circonstances connues d'organisation ou d’habi- tudes semblables chez les animaux ; maisrien ne sauroitsuppléer, dans une foule de cas, Fob- servation attentive de ceux qui sont inconnus; car on ne peut, en général, conclure de la ressemblance ou de la différence des tests, celles des animaux, et tous les classements qui ont été faits jusqu'à présent prouvent, par le mélange de mollusques très différents, qu'il ne faut pas compter d’une manière absolue sur l'enveloppe pour juger l'habitant. Des coquilles très analogues peuvent appartenir à des animaux de genres très distincts, comme aussi des coquilles fort dissemblables peuvent contenir des mollusques de même genre. Nous en avons cité nombre d'exemples, qu'il est inutile de rappeler, étant familiers à tous les naturalistes qui s'occupent de cette classe d'animaux. Nous ne prétendons cepen- dant point nier qu'avec l'habitude de les observer, de grands moyens de comparaison et une juste idée des divers modes d'organisation des coquilles et de leurs habitants, on ne puisse communément, en se tenant en garde contre les anomalies, juger sainement les gen- res auxquels ces coquilles appartiennent; mais nous croyons que, dans une foule de cas, la connoissance du test ne peut suffire; et c’est cette considération qui nous donne encore quel- ques doutes sur plusieurs espéces. UT UT AE RQ NE NÉ ‘2. , LS 1 -. DE LA FAMILLE DES LIMAGONS. 5 Tous les géophiles que nous comprenons dans le genre Hélice paroissent posséder les ca- ractères communs que nous assignons à ce genre. On peut même présumer, avec beaucoup de vraisemblance, qu’en général, parmi les espéces dont les animaux sont encore inconnus, peu d’entre elles offriront d’autres caractères d’une égale importance, ou une combinaison très différente des organes principaux, ce qui pourroit seul permettre d’en faire des genres dis- tincts ; quelques espéces cependant pourront être dans ce cas; mais comme rien d’assez par- ticulier, d'assez caractérisque ne nous le fait connoître dans leur coquille, ou que les diffé- rences observées chez quelques animaux n’ont point été assez précisées et que l’on peut mettre en doute si elles sont purement spécifiques, ou si elles appartiennent à tout le groupe de coquilles analogues, nous sommes obligés de laisser au temps le soin de rectifier nos pré- somptions à ce sujet, et d'attendre de lui les améliorations que l'observation plus générale des mollusques pourra produire. Nous présumons qu’entraînés par la manie de donner des noms nouveaux, les faiseurs de genres, qui ont si fort embrouillé la nomenclature et hérissé la science de difficultés, trouveront notre marche bien peu raisonnable : rien n’est cepen- dant si facile que de faire un genre à la manière des naturalistes dont il s’agit, laquelle doit avoir pour résultat infaillible de substituer le mot genre au mot espéce. En comparant cependant notre classification avec tout ce qui existe sur cette matière, nous concevons l'espérance, malgré ses défauts, qu’on y reconnoîftra un pas immense vers le per- fectionnement de la méthode naturelle, résultat que nous sommes loin de nous attribuer exclusivement, et qui est bien plutôt dû à ce concours extraordinaire de communications qui nous ont été faites de toutes parts, et surtout aux travaux particuliers qui, depuis quel- ques années, ont si fort augmenté la masse de nos connoissances dans la physiologie et l’a- natomie comparées des animaux sans vertèbres. Les différences que nous avons reconnues chez les animaux des hélices, portent principa- lement sur l'emplacement de l’orifice des organes de la génération, qui, toujours situé sur le côté droit du col, est plus ou moins éloigné de la tête; dans la forme et la position des lèvres ou tentacules buccaux, qui couvrent ou qui accompagnent latéralement, ou en-des- sous, la bouche de tous les limacons; enfin dans la forme des tentacules et dans celle du pied, ainsi que dans la position des yeux. Par exemple, les ambrettes (succineæ) de Draparnaud présentent dans la forme des ten- tacules supérieurs (Voyez pl. Il, fig. 5) des caractères particuliers, mais qui ne paroissent pas constants dans toutes les espéces. La forme de leur coquille, si remarquable dans les espéces d'Europe, se dénature et se rapproche de celle des hélices ordinaires , dans quelques espèces exotiques. L’helix contundata, que nous avons figuré pl. XXXI, fig. 1, jolie espéce du Brésil, que nous devons à M' Taunay fils, paroît, d’après l’observation et le dessin de ce naturaliste, avoir un mollusque dont les deux petits tentacules sont comme palmés à leur extré- mité, conformation qui se trouve aussi chez le bulimus auris Leporis de Bruguière, et qui a cela de remarquable qu’elle est analogue à ce qu’on observe dans le genre Vaginule, de la famille des limaces, dont les tentacules sont, à la vérité, simplement contractiles (1). Cette particularité, si elle n’est point, comme on peut le présumer, purement spécifique . A ————————————————————“—— (r) Voyez notre Description du genre Vaginule, dans le Supplément provisoire à la famille des limaces, F6. TABLEAU SYSTÉMATIQUE nm, pourroit avoir quelque importance, mais, jusqu'à présent, elle n’est point assez générale pour qu'on puisse y faire attention. Les hélices dont l’onverture, sans rebord extérieur ni bourrelet intérieur, présente un péristome tout-à-fait simple, forment un groupe très remarquable et qui offrira peut-être des caractères communs et assez distincts dans l'animal, du moins si toutes les espéces indigènes et les grandes espèces exotiques, telles que le citrina et autres, montrent les mêmes différen- ces que celles que nous a offertes l'animal de l’helix algira, une des hélices de ce groupe. L’'ori- fice des organes de la génération, chez ce géophile, est placé sur le col, plus près du collier que de la tête; les lobes de celui-ci sont moins courts que dans les autres hélices, et débor- dent quelquefois Le test; les lèvres ou tentacules buccaux, très vontractiles, sont placés tout- à-fait en-dessous de la bouche, et s'étendent latéralement en dépassant peu le bord anté- rieur du plan locomoteur; enfin ce plan offre une organisation fort analogue à celle des arions, chez lesquels les organes de la génération sont aussi plus en arrière que dans le genre Limax. Si le pore muqueux n'existe pas dans cette espèce comme chez les arions, on y voit du moins une fente bien marquée qui le remplace, quoiqu’on n’y observe pas de mucosité, et à la partie supérieure de laquelle viennent aboutir les sillons latéraux qui bordent en-des- sus les contours du plan locomoteur : circonstances tout-à-fait étrangères aux autres sous- genres connus du genre Hélice, et qui paroissent dépendre d’un système particulier d'irri- gatuion pour les fluides, à la surface supérieure de ce plan. Nous eussions pu faire un sous- genre du groupe qui comprend cette espèce, si nous eussions été certains d’une conformité de caractères, dans toutes celles qu'il renferme, et sur-tout si nous eussions été convaincus que ces caractères sont particuliers à ce groupe; mais l’analogie de ses coquilles avec celles des groupes voisins nous a arrêtés. De tous les géophiles que nous réunissons dans le genre Hélice, aucuns ne présentent des circonstances aussi particulières que les polyphèmes dl Monfort, déja désignés par nous, avant cet auteur, par l’épithète de glans (1). Non seulement l'animal montre, chez quelques espéces, des anomalies les plus remarquables, mais la coquille elle-même offre des caractères tellement singuliers, que nous crûmes pendant long-temps que les polyphèmes étoient des mollusques fluviatiles. Nous savons positivement aujourd'hui qu'ils sont terrestres, que ce sont de véritables limacons analogues aux ambrettes pour leur genre de vie, c'est-à-dire qu'ils aiment les lieux humides, et qu'ils ne diffèrent point essentiellement des animaux des héli- ces. L’espéce dont M" Say, de Philadelphie, nous a donné la description, nous avoit déja éclairés sur leur organisation et leur genre de vie, comme plus anciennement l'aiguillette de Géoffroy, lorsque nous recûmes vivant le bulimus algirus de Bruguière, ce qui nous a per- mis d'étudier à notre aise ces géophiles, et d'observer plusieurs caractères dont M° Say n'a point fait mention. Le collier, dans l'algirus, est comme chez toutes les hélices; l'orifice respiratoire est en forme de fente allongée, à l'angle extérieur de l'ouverture du test; l'orifice des organes de la génération est situé près du tentacule droit, comme à l'ordinaire; les tentacules sont plus effilés que chez les autreslimaçons, et assez égaux dans toute leur longueur; les inférieurs n’of- frent rien de particulier, mais les supérieurs ont les yeux situés un peu avant leur extrémité; a de 08 0 ol ST RTE Ab €. NA RRREE ES VV RER : AA (1) Voyez pages 79 ct 80 de notre Essai d'une Méthode conchy liologique. =" "Tv ET #8 DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 7 où pour mieux dire cette extrémité éprouve une sorte de flexion peu sensible au-delà de l'œil; enfin les lévres ou tentacules büccaux sont comme deux mamelons coniques et poin- tus. Dans l'espèce décrite par M” Say, ces différences sont beaucoup plus prononcées, comme nous allons le voir, soit à cause de sa taille, soit par suite d’une conformation particulière. Comme il est intéressant d'appeler l'attention des naturalistes sur les animaux des poly- phèmes, qui, presque tous, habitent spécialement les Antilles ou les pays situés autour du golfe du Mexique, nous allons rapporter ici la description de l'espèce observée par M' Say. Cette description complétera la série des’ différences notables que nous avions à signaler chez les animaux du genre Hélice. Nous préviendrons auparavant que cette espèce n’est pas, comme M" Say l’a pensé, le bu- limus glans de Bruguière, mais bien le buccinum striatum de Chemnitz, tab. 120, f. 128 et 129; bulimus striatus, Bruguière. Les exemplaires que M" Say a bien voulu nous envoyer, nous mettent à même d'indiquer cette erreur. Selon ce savant (1), cette espèce vit dans les parties marécageuses de la Louisiane, sajètes aux inondations des grandes rivières qui arrosent ce vaste pays, ainsi que dans les parties maritimes de la Géorgie, où on la trouve en grand nombre dans les districts marécageux , immédiatement derrière les îles de sables de la côte; dans la Floride, ce mollusque se trouve dans une situation semblable, comme aussi sur les bancs d’huîtres (hammok’s), et généralement dans les mêmes circonstances que le succinea campestris. C’est seulement dans les terrains bas et marécageux que les polyphèmes attei- gnent leur plus grande taille; sur les hauteurs ils sont plus petits. Voici la description de M' Say : « Animal allongé et aussi long que le test, granulé; quatre tentacules, les supérieurs « oculifères , brusquement fléchis à leur extrémité, au-delà des yeux ; les inférieurs beaucoup « plus courts et fléchis de même à leur extrémité; les lèvres ou tentacules buccaux allongés, «palpiformes, presque aussi longs que les tentacules supérieurs, rétractiles, généralement « plus ou moins recourbés, comprimés, atténués et aigus à leur extrémité, laissant un «intervalle assez considérable entre leurs bases. Quand l'animal est en mouvement, il se sert «de ces lèvres allongées pour tâter sa route. » On voit, par cette description , que les différences que nous avons observées chez l'algirus sont bien plus caractérisées chez l’espéce de M" Say; dans l’aiguillette elles sont tout-à-fait insensibles, de sorte que l’on peut en conclure que ces modifications de l’organisation com- mune à tout le genre Hélice ne sont pas également prononcées chez toutes les espèces de polyphèmes, ce qui leur enlève la seule importance qui pourroit leur mériter de servir pour une distinction générique. Si cependant on les reconnoît dans toutes les autres espéces du groupe auquel elles appartiennent, on devra en faire un genre à part, où l’aiguillette et quelques unes des espèces analogues , que nous y réunissons, entreront par l'influence des rapports généraux de leur coquille. On peut juger, d’après cet exemple, de la réserve qu’on doit apporter dans l'établissement des genres par les seuls caractères des coquilles. De toutes les espèces que nous réunissons dans les hélix, aucunes, sans doute, n’offrent des caractères de dissemblance aussi prononcés, et l’on voit combien il est difficile d'y trouver matière à établir un genre basé sur des diffé- rences organiques notables chez leurs animaux. EE —_————] mm (x) Journal of the Academy of natural sciences of Philadelphia, vol. 1, n° 10, juin 1818, p. »8r. 8 TABLEAU SYSTÉMATIQUE L'impulsion que recoit aujourd'hui l'étude des mollusques terrestres et fluviatiles, par suite des progrès de la géologie, le zéle avec lequel des naturalistes distingués s'occupent dans les deux mondes de l'observation de leurs animaux (tels que M" Say, Lesueur et Rafi- nesque, aux États-Unis, Krauss, à la Guadeloupe, et Leschenault, dans l'Inde), les com- munications multipliées qui nous ont été faites de toutes les parties du globe, depuis le commencement de la publication de notre ouvrage, peuvent nous faire espérer que nous serons dans peu en état d’asseoir, avec plus de certitude encore, les subdivisions du genre vrai- ment colossal qui nous occupe, et peut-être même d’en séparer quelques espéces pour en faire des genres distincts; mais nous croyons qu'il est prudent et convenable de ne rien pré- cipiter à sujet. Nos réflexions et notre travail, en appelant l’attention des observateurs sur les groupes qu'il importe particulièrement d'étudier pour fixer les incertitudes, serviront sans doute, utilement à nous faire obtenir ce résultat, et comme, dans tous les cas, nous nous sommes efforcés de réunir les espéces les plus analogues, il sera libre aux ama- teurs impatients, de considérer comme genre les uns ou les autres de nos sous-genres. L'es- sentiel est que les coupes proposées soient naturelles et bien circonscrites, et qu'on puisse nettement les distinguer entre elles : nous avons fait à ce sujet tous nos efforts. Nous ne sommes cependant point entièrement satisfaits du résultat, mais nous avons éprouvé, par maints essais, qu'il étoit difficile de sortir autrement de l'embarras qu'offrent les hélices à les classer nettement. L'examen géométrique des divers modes de volute n’a point encore été fait; les premières idées analytiques en ce genre ont été données dans notre Essai d'une Méthode conchyliolo- gique, pag. 16 et suivantes. Schrôter, qui a publié un ouvrage spécial (1) sur cette matière, en a bien senti l'intérêt et l'importance, mais il ne possédoit pas les éléments nécessaires à cet examen. On trouvera dans l’Introduction à notre Histoire générale un travail complet sur cette partie. Nous ferons seulement ici une remarque nécessaire à l'intelligence des ca- ractères que nous employons. Dans l’enroulement de la volute le bord intérieur du cône spiral (incomplet chez les limacons (2)) peut porter plus ou moins, ou ne pas porter du tout sur la convexité des tours précédents, selon Ja supériorité de l'impulsion divergente à l'intérieur ou à l'extérieur, par rapport à l'axe de la volute. Si la divergence du côté inté- rieur est très rapide, ce qu'on appelle vide columellaire, ombilic, sera nul; le bord intérieur du cône incomplet formera une sorte de colonne linéaire ou en filet, solide, et plus ou moins spirale : c’est ce que l'on a appelé columelle. Quand, au contraire, ce côté intérieur, par suite de la divergence extérieure imprimée à tout le cône, porte un peu ou beaucoup sur la convexité du tour précédent, la coquille n'offre plus, rigoureusement parlant, le même genre de construction ; au lieu de cette columelle solide, elle offre un vide ombilical plus ou Se, EE (1) Uber den innern bau der Conchylien, ete., c’est-à-dire Essai sur la construction intérieure des co- quilles, etc. (2) Nous avons expliqué dans notre Essai ce qu’on doit entendre par cône spiral complet ou incomplet : si l’on enlève à un cône droit, formé avec une substance molle comme de la cire, un segment triangulaire, à partir du sommet jusqu’à la base, et que l'on fasse exécuter à ce cône un mouvement volutatoire en prenant pour côté intérieur la partie dont on a Ôôté un segment, les deux bords de cette partie s'appuyant sur les tours précédents, l'on aura un cône spiral incomplet: il est ainsi constitué chez les limacons. Si au contraire on suppose le cône entier en révolution spirale, on aura un cône spiral complet, tel qu'il existe dans beaucoup d’operculés. :. + DE LA FAMILLE DES LIMACONS. | 9 moins large et profond, selon que le bord intérieur porte plus ou moins sur la convexité de l’avant-dernier tour. Ce vide ombilical varie de forme selon l'élévation de la spire et l'espèce d'impulsion que recoit la volute; la variation qui en résulte peut être comprise entre les deux limites extrêmes suivantes, savoir : la spire développée sur un même plan horizontal, comme dans les Planorbes, et celle où le bord intérieur ne portant point sur le tour précé- dent, forme une columelle solide. Toutes les coquilles comprises entre ces deux limites ont une sorte de colonne creuse, cylindrique, plus ou moins large, et qui devient de plus en plus étroite et torse, à mesure que ces coquilles se rapprochent de celles qui ont une colu- melle solide. Nous appelons toutes les coquilles comprises entre ces deux limites, ombiliquées ou perfo- rées, selon qu’elles se rapprochent ou s’éloignent de ces deux termes extrêmes, et nous di- sons alors que la columelle est creuse. Nous dirons que la coquille est perforée si le vide co- lumellaire est peu profond, c’est-à-dire si la torsion de l’axe creux, qui résulte de l'appui du bord interne du cône sur la convexité du tour précédent, empêche de voir jusqu’au sommet de la volute, et nous dirons qu’elle est ombiliquée si cet axe creux laisse apercevoir plus ou moins distinctement, jusqu’au sommet interne de la spire. L’ombilic peut être visible, mas- qué ou couvert, selon que le bord postérieur du côté interne de la bouche, qui s'appuie sur le tour précédent, couvre entièrement, masque simplement, ou laisse tout-à-fait visible lombilic. Toutes les coquilles comprises dans nos Cochloïdes, par la manière remarquable dont la volute est allongée, ont offert, dès l’abord, aux premiers classificateurs des différences géné- riques, mais nous nous sommes bientôt aperçu que cet allongement, qui tient uniquement à la supériorité directe ou divergente dans l'impulsion volutatoire, offroit des passages in- termédiaires tels, qu'il est impossible de tracer nettement le point de séparation avec les hélicoïdes. Nous croyons même que c’est, en général, un des indices de différence organique le moins marquant de tous; notre sous-genre cochlostyle montre des coquilles qu’on seroit embarrassé de rapporter plutôt aux bulimes qu'aux hélices de Bruguière. La forme de la bouche, qu'on a employée jusqu'ici d’après cet auteur, pour séparer ces deux genres, n’est rien moins que suffisante. Comme elle dépend de la nature de la courbe qui engendre le cône spiral, et de la supériorité d’impulsion de l’une des directions élémentaires de la vo- lute, il s'ensuit que la longueur ou la largeur de la base du cône varient dans leurs dimen- sions relatives, dans tous les genres de figures que la volute peut prendre; et en effet, des hélices proprement dites ont quelquefois une bouche plus haute que large (Voyez entre autres notre helix magnifica, pl. X, fig. 4 à 6, et notre helix mirabilis, pl. XXXE, fig. 4, 5, 6) tandis que quelques bulimes et des maillots ont une bouche presque aussi large que haute. La troncature de la columelle, chez les limaçons, est tout aussi peu importante, comme indice de différence organique notable : extérieurement, l'animal des espèces tronquées ne montre aucune distinction appréciable; quant à l'intérieur, il n'offre qu’une disposition particulière du muscle d'attache, et les modifications générales de forme dont la coquille peut donner l’idée; mais les organes sont les mêmes, et disposés comme chez tous les lima- cons. D'ailleurs, il ne faut point assimiler la troncature de la columelle dans les coquilles terrestres à ce qu’on observe chez les coquilles marines, surtout chez les operculées; ici c’est la coquille elle-même qui offre une véritable section, une troncature oblique, ou bien qui se B CPE PTANT 10 TABLEAU SYSTÉMATIQUE prolonge en un tube plus ou moins long, droit on courbé, dans lequel vient aboutir ou se placer le syphon pour la respiration et souvent l'anus. C’est alors une modification organi- que notable, et dont on conçoit la nécessité pour des animaux operculés qui doivent pou- voir jouir de toutes leurs facultés, dans l’état même d’entière contraction dans leur coquille: mais dans les limaçons cette troncature apparente est simplement un effet de la construction de la volute. Le bord intérieur du cône spiral incomplet s’élevant rapidement par suite de la divergence prononcée dans le côté intérieur et de l'influence de l’impulsion directe dans la formation de la volute, constitue lui-même une columelle ou axe solide un peu spiral et aplati (puisque cet axe n’est que le bord même du cône spiral, d’où l’on suppose une por- tion triangulaire enlevée du sommet à la base), en sorte que cette espéce de troncature n’est véritablement que l'angle d’intersection de la base échancrée dudit cône au côté intérieur, avec ce même côté intérieur. Ce n’est, en un mot, que le résultat d’une des nombreuses mo- difications que la volute peut éprouver dans sa formation, chez les mollusques dont la co- quille offre un cône spiral incomplet. Chez d’autres cochloïdes, le bord intérieur se replie en dehors et forme une coquille ombiliquée, à columelle longue, droite, et tronquée au- dehors au lieu de l'être au-dedans. Tels sont les bulimus strigatus, kambeul, ete. D'ailleurs le passage des coquilles où l’on observe cette troncature, à celles où l'angle d’intersection est nul, c’est-à-dire où le bord intérieur du cône spiral s'unit et se confond avec sa base, de manière que le tour de l'ouverture semble être une continuation de la columelle , est si gra- dué et si insensible, qu'il est difficile d’assigner le point de démarcation entre les unes et les autres, et il seroit par conséquent peu rationel d’éloigner, pour ce seul fait, des espéces aussi rapprochées, en les plaçant dans des genres différents. ILest cependant certain que cette circonstance de troncature est très spécieuse, lorsqu'on la considère chez les espèces où‘elle est très prononcée, et qu'on la compare à celles dont la columelle est entière : on a pu for- mer à ce sujet des conjectures que l'observation seule des animaux pouvoit détruire. Notre travail est le premier qui ait été entrepris pour classer, d’après leurs caractères orga- niques, la totalité des espéces terrestres et fluviatiles du grand genre Hélice de Linné, et celles comprises par cet illustre naturaliste, dans les genres Turbo, Bullaet Poluta. Les Ein- leitungen de Schrôter, l'ouvrage de Schreiber (1), ainsi que le Species Conchyliorum publié à Londres en 1817 par Dillwyn, n’offrent, comme Gmelin, que des éditions diverses du Systema naturæ, pour la partie des vermes testacea. Ces ouvrages, les seuls où l’'universalité des espéces soit plus ou moins complétement clas- sée, offrent le même mélange de mollusques hétérogèries que la douzième édition du Sys- tema naturæ. Muller, le premier, chercha à ramener tous les mollusques terrestres et fluvia- iles à des genres distingués entre eux par des caractères organiques; mais son travail, pre- mière ébauche de la science, est aujourd’hui bien incomplet et bien fautif. Après ces auteurs, qui ont embrassé les espèces dans leur ensemble, et qui sont censés , en les présentant dans un ordre systématique, les avoir étudiées et observées, viennent se placer les écrivains qui, comme Bruguière, en ont examiné une partie. C’est à lui que nous devons le genre Bulime, qu'il à traité dans sa généralité, et qui, portant sur un assez léger caractère de la forme de la bouche des coquilles, comprénd des mollusques marins, fluviatiles et terrestres, opercu- RE me OP OOR RES CSSSO ON RONEN à Le 0 RON RS ORRRNNE AUTRE NE EN RCE PRE NT RP CS (1) Fersuch einer vollständigen Conchylien khenntniss nach Linnes System. Vienne, 2 vol. in-80, We. # ‘ # DE LA FAMILLE DES LIMACONS._ 11 lés ou sans opercule, et par conséquent fort dissemblables. Ainsi ce genre ne pouvoit être d'aucune autorité dans notre travail. Enfin, si l’on considère les auteurs qui, sur des carac- tères plus ou moins importants dans la coquille, ont établi des genres pour quelques es- péces auxquelles ils les ont reconnus, on trouvera une multitude de genres (1) créés par eux, et qui montrent dans leur établissement qu'ils ne sont nullement le résultat d’une comparaison réfléchie et raisonnée de toutes les espêces terrestres et fluviatiles, mais bien le produit d’une précipitation ambitieuse chez quelques uns, ou de l'insuffisance des collec- tions des autres. Aussi lorsque nous avons voulu classer toutes ces espèces et déterminer celles qui paroissent se rapporter à notre genre Hélice, tel que nous l'avons circonscrit, nous n'avons pu non seulement conserver la plupart de ces genres, mais même nous n'avons pu lesintroduire, dans celui de l’hélice , comme coupes secondaires, parcequ’ayant été limités par des caractères précis qui se rapportoient rigoureusement à un petit nombre de coquilles, ils ne sont devenus, dans l'examen de l’ensemble de toutes les espéces qui nous sont connues, que des coupes de troisième ordre que nous avons nommés groupes, et qui sont, pour nous, des divisions des sous-genres, ou bien ces genres se sont fondus dans plusieurs de nos sous- senres par suite de l'influence d'un travail général. Si nous eussions appliqué les dénomina- tions reçues à nos sous-senres, ceux-ci n’auroient souvent eu presque aucun rapport avec les genres établis sous ces mêmes dénominations. Le genre Bulime de Bruguière, par exemple, est dans ce cas, et si on le considère tel que l'ont limité M° de Lamarck et Cuvier, il ne devient plus qu'un groupe du sous-genre que nous appelons Cochlogène. Le genre Clausilie de Draparnaud est aussi dans le même cas, comme on peut s’en convaincre en examinant le sous-genre qui contient les espèces que cet auteur y renfermoit; mais pour ne point changer les habitudes recues, nous avons eu une attention scrupuleuse à conserver aux divers groupes les noms qui leur furent donnés, comme genre, par les divers auteurs, lorsque du moins ils conservoient une notable quantité des espèces que ces auteurs y rapportoient. Croyant utile de subordonner les dénominations de nos sous-genres à une même combinaison de mots, par suite d’une idée première qui doit faciliter la reconnoissance des espèces, nous avons été heureux que notre but ne se trouvât point en opposition avec notre principe, de ne pas changer les dénominations reçues, quoique d’ailleurs notre travail étant absolument neuf, et le genre Hélice, tel que nous le considérons, n'étant celui d'aucun autre auteur, nous eussions pu, pour les coupes qu'il nous a semblé nécessaire d'établir, donner, sans cho- quer aucune régle, les dénominations qui nous eussent paru les meilleures. Cette innova- tion auroit pu se faire avec d'autant plus de droit que la plupart des dénominations usitées (1) Tels sont, seulement pour les vraies hélices, les genres Sylvicola, Helix, Cochlea, Lucerna, Lituus, Cistula, Bombyx, Otis, Chersina, Lendix, Pupa, établis par Humphrey en 1797. Bulime, Maillot, Hélicelle, Amphibulime, Caracole, Agathine, de Mr de Lamarck. Caracole, Capraire, Ibère, Cepole, Polydonte, Hélice, Acave, Bulime, Zonite, Maillot, Gibbe, To- magère, Polyphème, Agathine, Ruban, de Mr Denys de Montfort. Ambrette, Clausilie, de Draparnaud. Odostomia, Planorbis, de Flemming. Lucena, Voluulus, Vortex, d'Ocken. Bulimulus, Carychium, de Leach. Polygyra, de Say. Milania, Columna, Plancrbis, Bulimus, de Perry, etc. etc. etc. 12 TABLEAU SYSTÉMATIQUE dans un pays, sont inconnues ou rejetées dans un autre, et qu’elles n’ont véritablement point une unité d’acception, vérités qu'il est important de considérer, pour sentir la nécessité de rappeler les savants à la même nomenclature. En effet, ou les naturalistes, même d’après les plus récents travaux en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis, conservent fidéle- ment la nomenclature linnéenne, ou bien, en petit nombre, ils en suivent une nouvelle, et parmi ceux-ci les dénominations recues en France n’ont presque aucune autorité. Ainsi Flemming et d’autres Anglais appellent les maillots odostomia ; Perry nomme les agathines, bulimes et les bulimes, agathines; Studer appelle torquilla certains maillots, bulinusles buli- mes, tapada les ambrettes de Draparnaud; Ocken fait bien d’autres transpositions. Ainsi, quand bien même le petit nombre d'espèces connues des genres établis aux dépens de celui de l’hélix, en se perdant et se combinant différemment, dans l’ensemble de toutes les espé- ces de notre collection, par l'influence des considérations générales qui nous ont guidés, ne seroit pas devenu dépendant de nos divisions du troisième degré, nous aurions peut-être dû exécuter le travail que nous proposons, comme le seul moyen de rappeler à l'unité si de- sirable dans la nomenclature, pour les progrès de la science. Du moins il est à croire que l'enchaînement des combinaisons proposées et l'influence d’un travail d'ensemble accompa- gné d'excellentes figures, forceront à perfectionner notre ouvrage, et nous aurons ainsi atteint le but que nous signalons. I ne s’agit plus, en effet, aujourd’hui pour les naturalistes qui s'occupent des mollusques terrestres et fluviatiles de leur pays, de les examiner, de les classer, de les nommer indé- pendamment de ceux des autres pays et des travaux qui s'y publient; il ne s’agit même plus d'étudier les mollusques terrestres et fluviatiles, indépendamment des marins; c’est dans tous leurs rapports qu'il faut les considérer; c’est dans les dépendances générales et particulières de la classe d'êtres à laquelle ils appartiennent qu'il faut les étudier et les clas- ser. Ainsi toutes les combinaisons, toutes les idées de spécialité, de localité, les considéra- tions de détails, doivent être subordonnées à l’ensemble des faits, quelle que soit d’ailleurs la manière plus ou moins heureuse avec laquelle nous aurons exécuté notre travail d’ensem- ble. On doit observer que des sections entières, comprenant des espéces caractérisées par des circonstances remarquables, sont entièrement étranoères à l'Europe, n’ont jamais été décri- tes et sont presque inconnues dans les collections; les naturalistes n’ont donc pu apporter, dans leurs travaux, le résultat des réflexions qu’elles peuvent faire naître, et par conséquent toutes les classifications proposées ont dû s’en ressentir plus ou moins. Nous n'avons pas besoin de faire observer que les dénominations génériques, justement appuyées sur des caractères organiques, seront respectées dans notre ouvrage ; ainsi les aper- cus de cette espèce, chez Lister, Muller, Géoffroy et Adanson, confirmés pour la plupart par M de Lamarck et Cuvier, ainsi que par Draparnaud et par nous, conserveront, sous les noms reçus, leurs places respectives dans notre travail. Tels sont les genres suivants, sé- parés si convenablement des hélices de Linné : Vertigo, Carychium, Limneus, Physa, Pla- norbis, Valvata, Cyclostoma, Paludina, ete., qui appartiennent à des géophiles caractérisés par des différences importantes, où à des hygrophiles d’une organisation bien distincte. Quelques personnes nous reprocheront peut-être d’avoir conservé, à côté d’un genre aussi nombreux en espéces que celui de l'Hélice, des genres tels que lHelicolimax et le Vertigo, qui n’en renferment que fort peu, et qui ne sont distingués de l'Hélice que par des earactè- res en apparence peu importants. Nous répondrons d'abord, qu'on doit y voir une preuve ' eo | DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 13 que nous n'avons point négligé de conserver en genre distinct les espèces qui offrojent des différences organiques ; en second lieu, si lon a bien étudié les mollusques et la marche que nous avons développée par suite de cette étude, dans la famille des limaces , on restera con- vaincu que la protection des organes principaux, au moyen de la cuirasse, où d’un test plus ou moins grand , par rapport au corps, et d’un collier qui ferme et protège la cavité pulmo- momaire, est une considération première qui doit fixer l'attention dans l'établissement des genres. Il suffit d'examiner la suite de ceux qui composent la famille des limaces , pour se con- vaincre qué l’hélicolimace forme un échellon intermédiaire entre cette famille et celle des limacons. Par-tout, les modifications des organes protecteurs ont été adaptées à la manière de vivre de chaque genre , et l'hélicolimace montre sa place distincte, autant par son organi- sation que par ses habitudes. Le vertigo n'offre de différence, avec les vrais maillots de Draparnaud, que l'absence des tenta- cules inférieurs. Plusieurs naturalistes ontobjecté que certains maillots les avoient très courts, et qu'il étoit possible que leur absence présumée dans les vertigos, tint, soit à leur extrême briéveté, soit à un avortement, vu la petitesse des espèces connues. Sans rejeter ces objec- tions, auxquelles on peut répondre que des hélices plus petites que certains vertigos, mon- trent clairement leur quatre tentacules, et que Muller et d’autres observateurs n'ont pu, ainsi que nous, découvrir ces petits tentacules, avec les plus fortes lentilles, nous ferons re- marquer qu'il existe de grosses espèces dont on n’a pu encore étudier les animaux , et qu'il con- vient certainement, avant de rejeter ce genre, établi par un naturaliste exact et scrupuleux, confirmé par la découverte de huit ou dix espêces dont on a vu les animaux, et dont les co- quilles ont aussi des caractères particuliers, qu'il convient, disons-nous, d'attendre qu'on ait observé ces grosses espèces, pour rejeter ce genre, si ses caractères distinctifs ne s’y rencon- trent pas. Nous pensons, au reste, qu'on aura moins de doute sur l'absence des petits tentacules, chez les vertigos, en connoissant le nouveau’ genre que nous établissons aujourd’hui, sous le nom de Partula, les espéces de ce genre offrant la même circonstance, ce qui nous auroit commandé de les réunir aux vertigos, si nous eussions été certains que ceux-ci fussent égale- ment ovo-vivipares, comme les partules, et que dans le doute cette réunion fût convenable. Cette particularité, dans le mode de génération chez les limaçons ,est un fait absolument nouveau et assez Curieux, qui ne s’étoit rencontré, jusqu'à présent, que dans les paludines. Nous entrerons ,en parlant de ce nouveau genre, dans quelques détails sur son organisation. Nous rendons donc au genre Vertigo et au genre Carychium de Muller, leurs véritables limites et les noms qui leur furent donnés par lui. Nous ne savons pourquoi Draparnaud, qui a fait des genres avec tant de facilité, n’a pas voulu reconnoître le premier, et com- ment il a changé la dénomination de carychium en auricula, nom donné par M" de La- marck à des coquilles qui appartiennent à des animaux très différents par leur ma- nière de vivre et leur organisation. Nous ferons observer, à ce sujet, qu'on réunissoit de même au genre Auricula de M' de Lamarck, beaucoup de coquilles qui appartenoient à de véri- tables hélices, c'est-à-dire, à des géophiles ayant quatre tentacules, etc. C'est dans cette occasion , comme dans beaucoup d’autres, la forme apparente de la coquille, et en particu- lier de la bouche, qui a égaré les classificateurs, et c’est un exemple, de plus, de la réserve u’on doit apporter à les classer d’après cette seule considération, quoiqu’on puisse observer I 4 ; Led. 14 TABLEAU SYSTÉMATIQUE dans cette circonstance , que si l’on eût examiné avec attention, toutes ces coquilles, très re= marquables, on eût trouvé de grands motifs de suspecter leur analogie. Les pulmonés terrestres bitentaculés, dépourvus d’opercule, dont les yeux sont situés à la base des tentacules, nous paroïssent devoir composer une nouvelle famille, qui com- prendra , en outre, certains pulmonés marins ou fluviatiles qui montrent la même organi- sation générale. Il y a beaucoup d’apparence que les carychies, les vraies auricules, les scarabes, les pyramideiles, les tornatelles, les conovules de MF de Lamarck; le piétin d’Adanson , avec les mollusques analogues, et plusieurs autres genres encore, devront com- poser cette petite famille, qui sera liée à celle des limaçons par le genre Vertigo qui doit terminer celle-ci. Nous pensons même que les mollusques de cette nouvelle famille sont plus rapprochés des limacçons que des limnéens; que ce sont de vrais limaçons terrestres, fluvia- tiles ou marins, mais qui cependant tiennent aux limnéens, parceque leurs tentacules ne portent plus les yeux. C’est donc une famille intermédiaire , et qui nécessite quelques modi- fications à notre classification des pulmonés , d'autant mieux que, malgré la différence des milieux où vivent les genres dont elle se compose, on est fort embarrassé d'établir entre eux des distinctions génériques, ainsi qu’on peut s’en convaincre, en observant les animaux des carychies, de l’auricule myosote de Draparnaud et du piétin d’Adanson. Comme nous sommes fondés à croire que les pulmonés de la famille que nous signalons sont assez nombreux dans la nature, malgré que, jusqu’à présent, il y en ait peu de con- nus, et que ceux qui le sont, par la faculté que possédent certains d’entre eux de vivre dans l’eau douce ou salée, tandis que d’autres vivent sur la terre, présentent des circonstances fort intéressantes à constater pour l'étude de la géologie, nous croyons devoir proposer de former, avec les mollusques de cette famille, un sous-ordre intermédiaire entre ceux déja éta- blis, sous la dénomination de Pulmonés géhydrophiles. Les coquilles de ces mollusques ont entre elles beaucoup d’analogie, et ne peuvent nous donner que des inductions très vagues sur leurs différences génériques; car, si l’on pouvoit croire avec quelques naturalistes, que les scarabes et les auricules devoient être réunis aux carychies, d'après la ressemblance de leur bouche, on pouvoit aussi penser que les auricules, qui onttant d’analogie avec l'auricula myosotis de Draparnaud, coquille positivement marine, quoiqu’elle puisse sortir de l’eau, devoient être du même genre que cette dernière, sur-tout si, précisément à cause de cette grande analogie, on eût réfléchi à l’assertion de Rumphius, qui dit de l’auricula Mideæ, qu'elle vit dans les marais salins de l'ile de Céram, Vune des Moluques. On verra du reste par la description de l'animal du bulimus scarabæus, combien toutes ces suppositions étoient hasardées, sur-tout si, comme on peut le présumer avec bien plus de probabilité, toutes les auricules ont un animal semblable à celui de cette espéce. Nous donnerons un aperçu des genres et des espèces, qui composent les géhydrophiles, à la suite de la famille des limacons, bien que beaucoup d’entre eux, étant marins, ne soient pas compris dans le plan de notre ouvrage ; mais nous croyons important d'établir les rap- ports et de montrer l’ensemble de cette nouvelle famille, afin que ies naturalistes s'occupent à étudier les mollusques qui la composent, et à rectifier nos présomptions sur la plupart d’entre eux. Nous allons présenter actuellement quelques réflexions relatives au classement que nous avons adopté pour les hélices. Notre premier degré de subdivision porte sur les rapports des organes protecteurs avec DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 15 l’ensemble de l'animal; il est une conséquence de la marche que nous avons suivie pour la famille des limaces, marche positivement indiquée par cette singulière progression dans le développement des organes protecteurs, depuis les arions jusqu'aux testacelles. Le genre Hélicolimace, qui unit les deux familles, montre un limaçon muni d’une cuirasse et d’une coquille analogue, chez quelques espèces, par ses rapports de grandeur avec le corps, à celle des testacelles, mais qui peut contenir entièrement son habitant, chez le pellucida et Pannularis. Après ce genre, doivent naturellement se placer les hélices, qui s’en rapprochent le plus par leur organisation et leurs habitudes. Ce sont nos redundantes ; leur animal est dépourvu de la cuirasse des hélicolimaces, malgré qu'il soit, chez quelques espèces d’hélico- phantes, dans l'impossibilité de pouvoir rentrer dans sa coquille, qui ne sert alors qu’à ga- rantir la partie postérieure du corps; mais tous, sans exception, lorsqu'ils jouissent de la plénitude de leurs facultés, et qu’ils ne sont point enlevés à leurs habitudes naturelles, dé- bordent le test et ne peuvent y rentrer entièrement. La rapidité de progression croissante dans le cône spiral, qui ne permet à la volute que peu de tours de spire, ces derniers étant toujours en raison inverse de la largeur dudit cône; la relation des tours entre eux ; la briéveté de la spire; l’ampleur de ouverture ; son élévation chez la plupart, ce qui la rend plus haute que large, et empêche certaines espèces d’être placées avec les hélicelles, font aisément reconnoître les coquilles de cette section, et les distinguent des inclusæ , chez lesquelles la volute, croissant moins rapidement, offre plus de tours de spire, et où ceux-ci sont plus égalisés. Les subdivisions du second degré portent sur la forme de la spire qui est ramassée, courte, peu déroulée, quelquefois même planiforme, ce que nous exprimons par volutatæ ; c’est le véritable &x£ des Grecs, d’où nous appelons hélicoïdes, hélicoides, toutes les coquilles qui ont ce genre de volute; ou bien la spirale est déroulée, alongée , souvent même cylindrique ou fusiforme , ce que nous exprimons par evolutatæ ; et comme c’est là le genre de volute que les Grecs ont nommé #6, nous appelons cochloïdes, cochloïdes, tous les limaçons qui affec- tent cette figure. Ces deux formes de la volute se présentent dans chacune de nos deux sections redun- dantes et inclusæ, et elles y forment des coupes très prononcées. Comme en général l'ordre de la série, dans le genre qui nous occupe, porte sur l’enroule- ment progressif, et de plus en plus considérable, de la volute, ainsi que sur l'élévation de la spire, on nous objectera que la section des cochloïdes, dans les redundantes, semble inter- rompre cette série. Cette objection ne sauroit arrêter, si l'on fait attention que les ambrettes de Draparnaud , qui forment notre sous-genre cochlohydre, sont réellement plus rappro- chées des testacelles et des hélicolimaces que des autres groupes du genre hélice. Quelques unes d’entre elles offrent à peine deux tours et demi à la spire, et l'ouverture est tellement grande que l’analogie avec les coquilles des testacelles est frappante. A la vérité l'impression voluta- toire verticale est dominante, mais l’ensemble de leur forme ne permet pas de les mettre autre part; leur place est rigoureusement assignée entre nos hélicophantes et nos hélicogènes columellées. Cette place est même tellement déterminée, que plusieurs naturalistes avoient réuni les hélix naticoides et picta aux ambrettes ; nous-mêmes nous y fûmes entraînés par les caractères de leur ouverture et de leur columelle. On ne pourroit, d’ailleurs, placer nulle autre part les ambreties; par-tout elles romproient les rapports naturels de voisinage, et seroient hors de leur sphère. Loin d'interrompre la 16 TABLEAU SYSTÉMATIQUE série où nous les placons, elles forment une transition pour arriver aux hélicogènes colu- mellées, lesquelles sont, elles-mêmes, placées dans ce sous-genre par leurs rapports sénéraux avec les cochlogènes perforées. Les helix melanostoma et cincta forment la liaison de ces deux groupes. La transition aux hélicodontes, est toute naturelle; les naturalistes qui connoissent les dernières espèces de nos hélicogènes le reconnoîtront facilement. Le sous-genre hélicodonte , outre la facilité qu'il donne à la reconnoissance des espéces, réunit des coquilles qui, pour la plupart, ne pourroient être séparées, et si quelques unes par leur forme générale, ou par certains de leurs caractères, se rapprochent de celles des autres groupes, on doit considérer comme au moins aussi important le caractère que les dents leur impriment, et qui les rattache à ce sous-genre. D'ailleurs, l'ordonnance qui conserveroit tous les rapports, est une chimère en fait de classification, d'autant mieux que tel naturaliste, qui donne la prééminence à un certain caractère, n’est pas d'accord sur ce point avec tout le monde; ainsi l'ordre le plus parfait doit, sans doute, être celui qui, en conservant les rapports les plus importants, permet d'arriver à recannoître ce que l'on cher- che; s'il en étoit autrement, ce bel ordre seroit un désordre, un labyrinthe inextricable. Ces réflexions s'appliquent aussi aux hélicigones ; elles se lient parfaitement aux hélicodontes, par les espèces carénées de ce dernier sous-genre. Les hélicelles sont divisées en groupes bien distincts; elles ont pour caractère principal d’être ombiliquées, et quoique leur ombilie soit quelquefois fort étroit, la forme de leur volute montre, en général, qu’elles doivent toutes avoir une columelle de même nature. | Les hélicostyles sont distinguées par la forme de leur columelle, qui ne se reproduit, chez les hélicoïdes , que dans le sous-genre hélicogène ; elles forment, par la figure du dernier de leur groupe, la transition pour arriver aux cochloïdes. Ici, sans doute, la nécessité a forcé de réunir, à ce sous-genre, quelques espèces fort dissemblables, sous plusieurs rapports, et qui ne pouvoient se placer aisément ailleurs ; mais il est à présumer que des observations ou des découvertes nouvelles viendront nous éclairer sur la véritable place de ces espéces. Dans les cochloïdes (inclusæ), les rapports sont tellement déterminés, par la construction des coquilles, et les caractères des subdivisions sont, en général, tellement précis, qu'il suffit de Jeter un coup-d'æil sur notre tableau synoptique, et d’avoir quelque idée de l’ensemble des es- péces de cette section, pour sentir qu'on ne sauroit adopter un autre ordre; ainsi, malgré les rapports qui semblent exister entre les dernières espéces du groupe des héliomanes et les premières de nos cochlicelles, outre que ces rapports ne sont pas aussi marqués, lorsqu'on examine les espèces, qu'ils le paroissent au premier abord (la forme de la bouche et son bourrelet interne, dans les héliomanes, ainsi que l'allongement de la spire et l'élévation de la bouche dans les cochlicelles, mettent entre ces groupes assez de différence), 1l suffit d'ob- server l’ensemble des groupes auxquels elles appartiennent, pour voir qu'on ne pourroit les placer différemment ; car on ne pouvoit assurément éloigner les cochlicelles des cochlogènes, ni placer entre celles-ci et les cochlodontes, les autres sous-genres à columelle solide et tronquée. Les caractères distinctifs entre les cochlodontes et les deux sous-genres, entre lesquels elles se trouvent placées, sont fort difficiles à établir; certaines espèces sont très embarrassantes à classer; l'absence de dents, chez quelques cochlodontes, semble assigner leur place parmi les cochlogènes, tandis que l'ensemble de leur figure les y retient. Il en est de même de quelques cochlogènes dentées, qu'on ne peut cependant placer parmi les cochlodontes, et de DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 17 / certaines espéces de cochlodines dont le péristome n’est point continu , et qui ont beaucoup de rapport avec les cochlodontes. Ce sont des difficultés qu’on éprouve, du reste, dans l’arran- sement méthodique, chez toutes les classes d'animaux ; c’est l’ensemble des caractères , un certain air de famille, le facies, en un mot, qui doit alors diriger et déterminer la place de ces espèces anomales. Nous ferons remarquer que les premières et les dernières espèces de chaque groupe, se rapprochent, assez souvent, les unes du groupe précédent, les autres du groupe suivant, par les caractères qui différencient les groupes entre eux. Les passages dans la nature sont rare- ment brusques, sur-tout lorsqu'on connoît beaucoup d'espèces ; aussi ce sont les caractères d'ensemble qui nous ont guidés, pour placer certaines espèces plutôt au commencement d’un groupe qu'à la fin de celui qui le précéde. Nous devons prévenir aussi, que ce n’est point au hasard que certaines espèces se trouvent quelquefois placées entre d’autres dont elles paroissent assez éloignées au premier coup-d’œil, et loin de celles dont elles semblent plus voisines ; c’est la comparaison raisonnée de tous les groupes qui nous a guidés, et nous nous sommes toujours décidés d’après l’ensemble des ca- ractères de chaque espéce, et non d’après un caractère isolé, quoique assez saillant quelquefois. Nous sommes cependant loin de croire que d’utiles rectifications de cette nature ne puissent pas être faites ; c’est précisément pour les appeler que nous présentons ce Catalogue. Ceux qui auront occasion de découvrir de nouvelles espèces, ou d’observer celles qui nous sont inconnues , nous donnerons sans doute d’utiles moyens pour ces rectifications, et nous les leur demandons, avec confiance, au nom de la science. Au reste, dans une réunion aussi considérable de coquilles analogues , et qui offrent, en général, peu de moyens pour asseoir des divisions bien tranchées, on n’a pas besoin de faire observer qu'il faut étudier notre méthode, connoître à-peu-près l’ensemble des espèces du genre, pour la juger, et se péné- trer de l'esprit dans lequel les coupes sont formées, pour s’en servir avec avantage et facilité. Ce sera le moyen de nous faire d’utiles remarques, et de nous aider à rendre cette méthode moins imparfaite. La marche que nous avons suivie est facile à apprécier ; le temps et des mains plus habiles la perfectionneront : mais nous nous estimerons heureux, si l’on croit devoir, dans l’état actuel de la science, s'arrêter aux idées générales qui nous ont dirigés, et nous fournir les moyens de consolider assez notre méthode pour qu’elle puisse être employée utilement et recevoir une sanction plus générale. Il n’est pas besoin d’avertir que les divisions du second ordre ne peuvent, en général, être assez rigoureusement distinguées, pour qu'un tableau synoptique puisse présenter, par un caractère court et précis, le moyen de reconnoître, dans tous les cas, le sous-genre de l'espèce qu'on cherche. Le tableau des subdivisions du genre Hélice que nous présentons ést plus spé- cialement destiné à montrer l'ensemble des caractères particuliers et dominants dans cha- cune d'elles, ainsi qu’à faire apprécier le développement des idées qui ont dirigé dans l'ordre établi. A quelques exceptions près cependant, il suffit pour indiquer le sous-genre, à la description duquel on trouvera des détails plus circonstanciés. EEE EE ET 000000 05000000002572552%555%504402005142002021412215115:1111121141114441451415104400)00 TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACÇONS, COCHLEZÆ. PULMONÉS SANS OPERCULE. PREMIER SOUS-ORDRE.,; GÉOPHILES. DEUXIÈME FAMILLE. Les Limacons, Cochleeæ. 222220885255 25051021120. Les caractères des limacons, que nous avons donnés, page 99 de notre Histoire, etc., doi- vent être un peu modifiés d’après la séparation que nous proposons pour les pulmonés dont les tentacules ne sont point oculifères. Nous pensons que cette famille doit comprendre tous les gastéropodes terrestres non operculés, dont le corps distinct du pied est renfermé dans une coquille de forme variable, qui sont munis d’une cavité pulmonaire , communiquant avec l'air extérieur par une fente alongée, ou un trou circulaire placé à droite sur le collier qui ferme hermétiquement cette cavité, en entourant le col de l'animal, et dont les tenta- cules supérieurs sont oculifères. Ces caractères distinguent essentiellement les mollusques de cette famille. Les genres qu’elle comprend peuvent varier entre eux par la nature de leur système de reproduction, la séparation ou la réunion des organes de la génération, la posi- ion de lorifice de ces organes, la présence ou l’absence d’une cuirasse , le nombre ou la forme des tentacules, la position plus ou moins terminale des yeux pédonculés, la forme des lévres ou tentacules buccaux, la présence ou l'absence d’un pore muqueux terminal ; enfin, par la construction du pied. Voilà jusqu'à présent les seules différences reconnues qui aient assez d'importance à nos yeux, pour autoriser les distinctions génériques. Nous allons présenter le tableau synoptique des genres que nous avons cru pouvoir éta- blir ou conserver dans cette famille, d’après Les principes que nous venons de poser. QAR ASUS LAS A RAR LR LAS LAURE LL LR SAR LR LR LR RAA LR LR ARR AR LR LAS ARR LR SLR TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACONS. À. Une cuirasse et un collier. Partie antérieure contractile sous la cuirasse ; Cavité pulmonaire et principaux organes , situés à la partie moyenne be D 1 cn Fr a dans un petit test, presque en- PREMIER GENRE. toure par es 10DeS au coller ; » # 72 . » . . . cr se Organes de la génération réunis? orifice près du tentacule droit; HELE£ARION , nobis, Un pore muqueux terminal ; Helitarion. Quatre tentacules cylindriques et rétractiles, les deux supé- rieurs oculés à leur sommet. Partie antérieure contractile sous la cuirasse ; Cavité pulmonaire et principaux organes contenus dans le test, eus re Ha par les rs & Fu 4 be SECOND GENRE. rganes de la génération réunis? orifice près du tentacule droit: ES ER : Point de pore muqueux terminal ; HELICOLIMACE, nobis, Quatre tentacules cylindriques et rétractiles , les deux supé- Helicolimax. rieurs renflés et oculés à leur sommet; Test généralement trop petit pour contenir tout l'animal. B. Un collier sans cuirasse. Test pouvant généralement contenir tout le corps; Organes de la génération réunis, orifice communément situé près du tentacule droit ; Tentacules rétractiles ; Point de pore muqueux terminal. + TÉTRACÈRES. Quatre tentacules conico-cylindriques, les deux supérieurs ren- TROISIÈME GENRE. flés en bouton et oculés au sommet; 2 : : Ji ARE AE Il 2 HÉLICE, Helix, nobis. Lévres arrondies et peu saillantes. Quatre tentacules cylindriques ou filiformes, fléchis à leur ex- QUAPRIENE)CENRE trémité , les deux supérieurs oculés avant la flexion ; POLYPHÈME , MONTFORT, Lévres souvent alongées, recourbées, aiguës et palpiformes. Polyphemus. Nota. Les raisons détaillées, pages 10 et 11, nous font borner à signaler les caractères de ce genre que nous laisserons, jusqu’à de nou- veaux renseignemens, réuni à celui des hélices. ++ DICÈRES. Deux tentacules obconiques, oculés à leur sommet. CINQUIÈME GENRE. (Animaux ovipares.) VERTIGO, Vertigo, MuLz. Deux tentacules cylindriques, oculés à leur sommet, SIXIÈME GENRE. (Animaux ovo-vivipares.) PARTULE, Partula, nobis. 20 TABLEAU SYSTÉMATIQUE . A. Unitestacés avec cuirasse et collier. CE 2 e. GENRE PREMIER. HELIXARIO N , HELISARION, nobis. , ANIMAL. Forme générale: tortillon petit, se dé- tachant au tiers environ, de la longueur totale à partir de la tête, et renfermé dans un test mince, fragile, et presque entouré par les lobes et le rabat du collier; partie antérieure comme dans les hélices; partie postérieure élevée, déprimée latéralement et fortemen? tronquée. Couverture : la partie antérieure contractile sous une cuirasse bien distincte, sorte d’appendice du collier, et qui couvre le col. Collier: charnu , cei- gnant le col, et fermant exactement la cavité pul- monaire contenue dans le test, ainsi que les prin- cipaux organes; débordant et rabattu sur la co- quille, et fournissant des appendices linguiformes rétractiles, dépendant de Ja cuirasse à sa naissan- ce, et qui recouvrent presque tout le test. Orifice respiratoire: situé sur le collier et à droite, à la naissance de la cuirasse. Tentacules : quatre, cylindriques et rétractiles, les deux supérieurs oculés au sommet. Organes de la génération: réunis, orifice pres- qu'à côté du grand tentacule droit. Plan locomoteur : épais séparé du corps par un sillon. Pore muqueux: en forme de boutonnière, oc- cupant toute la troncature postérieure. Tesr : spiral, mince, transparent et fragile, croissant rapidement dans le sens horizontal, glo- buliforme. Sprre: courte. Ouverture : très grande. Cône spiral: incomplet ; bord intérieur formant une columelle linéaire, solide, spirale, qui se confond avec le tour de l'ouverture. 1. HELIXARION CUVIERT, nobis, pl. IX, fig. 8, et pl. IX A, fig. 1,2, l'animal. Testa : heliciformis, subglebosa, depressa, ar- gute striata, vrrescente fucescens; anfractibus ? ultimo amplissimo rotundato ; apertura subrotun- do-lunata, latere interiore simplicr? columella vix spiralis. . Long. 5 = lin., lat. 4 ? lin., axis 3 “lin. L'animal, conservé dans la liqueur, paroît d’un noir verdâtre. Habit. Vraisemblablement les Terres Austra- les? Communiqué par M. Cuvier. e 2? HELIÆA RION FREYCINETT, nobis, pl. IX A, fig. 3, 4. Nous ne connoissons point la coquille de cette espèce ; l'animal est plus grand que çelui de la précédente, d'une couleur jaune - grisâtre, noi- râtre en dessus à la partie postérieure ; parsemé antérieurement et sur les côtés de taches et de lignes noirâtres. Habit. Les environs du port Jackson , à la Nou- velle-Hollande, d’où cette espèce a été rapportée par les naturalistes de l'expédition de M le capi- taine Freycinet. Malgré la grande analogie de ce genre avec les hélicolimaces, parmi lesquelles nous placions la seule espèce encore connue, avant d'avoir étudié son animal, on ne peut méconnoître les rapports singuliers qui le lient aux parmacelles, sur-tout à celle qui a été découverte au Brésil par M° Taunay. Dans celle-ci, l'espèce d’hernie naturelle, dont parle M° Cuvier, en faisant la description exté- rieure de la limace (Mém. p. 4), remplit une pe- tite coquille à peine spirale, ét encore cachée dans l'épaisseur de la cuirasse. Dans le genre Hélixa- rion, cette coquille est visible, plus complète , et tout-à-fait semblable à celle des héhicolimaces. " DE LA FAMILLE DES LIMACONS. s1 RGenaeveuxiue ME LICOLIMACE 2EziCoLIMAX, vob, Vitrina, DRAPARNAUD; Cobresia, HüBnER; Testacella, OGKEN; Hyalina, STUDER. ANIMaL. Couverture : la partie postérieure du Organes de la génération : réunis? orifice der corps seule sous le test, l’antérieure contractile sous la cuirasse. Cuirasse : appendice du collier et couvrant le col, s'étendant en arrière en un lobe linguiforme conné du collier et contractile, qui ta- pisse tout ou partie de la spire. Collier: charnu, ceignant le col et fermant exactement la cavité pulmonaire contenue dans le test; rabattu au-de- hors sur l'ouverture, où il garnit une partie de la coquille. Orifice respiratoire : sur le collier et à droite. T'entacules : quatre, cylindriques et rétractiles, les deux supérieurs oculés à leur sommet. rière le grand tentacule droit, un peu au-des- sous. TEST: ordinairement mince, transparent et fra- gile, relativement très petit, croissant rapide- ment dans le sens horizontal. Spire: courte 1 + à 3 tours, le dernier grande. énorme. Ouverture: très Cône spiral : incomplet. Bord intérieur formant une columelle linéaire, solide, spirale, qui se confond avec le tour souvent très échancré de l'ouverture; celui-ci taludé en bizeau dans le prolongement de la columelle. ESPÈCES. 0 1. ELONGATA, nobis, Histoire des Moll., pl. IX, fig. r. Semilimax, FéÉrussAacpère, Naturforsch., 1802. Vitrina elongata, DRAPARNAUD. Testacella Germaniæ, OCKEN. Habit. La Souabe, à Billafingen, près d’über- lingen, sur le lac de Constance, FÉRUSSAC père; en descendant l'Heuscheur, sous la mousse, comté de Glatz, par nous. N° 2. BREVIS, nobis, pl. IX, fig. 2. Habit. Billafingen. N°3. LAMARCKIL, nobis, pl, IX, fig. 9. ee Ténériffe ? N° 4. PYRENAICA, nobis, pl. IX, fig. 3. Iabit. Les Pyrénées, à 250 ou 300 toises au- dessus des eaux bonnes, vallée d’Ossau, près le pic du Midi. N°5. VITRE A, Sruper ; nobis, pl. IX, fig. 4. Vitrina diaphana, DRAPARNAUD. Cobresia, limacoïdes, patera, Hügner. Helix limacina, ALTEN.. Helix palliata, HARTMANN. Hyalina vitrea, STuDER. Catal. Habit. Les Alpes de la Suisse, les environs d’Augsbourg. N° 6. AUDEBA RDI, nobis, pl. IX, fig. 5. Vitrina pellucida, DRAPARNAUD. Habit. Le midi de la France. N° 7. PELLUCID A ,Muz. ; nobis, pl. IX, fig. 6 La transparente, GÉOFFROY. Helix pellucida, MULLER. Helix fuscescens, GMELIN. Helix diaphana , PorReT. Vitrina pellucida, BrarD. Cobresia hélicoïdes vitrea, HüBner. Helix limacoïdes, ALTEN. Hyalina pellucida, STrupER. Habit. L'Europe septentrionale ou tempérée. N°8. ANNULARIS,VExeTz;nob., pl. IX, fig. 7 Hyalina annularis, STUDER. Habit. Les Hautes-Alpes, par M. VENETZ. * 9. PELLICULA, nobis, pl. IX A, fig. 5,6, 7. Habit. Les environs du cap de Bonne-Es- s; rapportée par M. DELALANDE. N'ayant point vu l'animal, nous conservons quelques doutes sur le genre de cette espèce. pérance, sur les aloès + Ne 10. FASCIOLAT A, D'ORBIcNI. Habit. Ténériffe, par M, »'OrBIeNY. 25 TABLEAU SYSTÉMATIQUE B. Unitestacés avec collier, sans cuirasse. + TÉTRACÈRES. Quatre tentacules cylindriques, les deux superieurs oculés à leur sommet. ! L} | GENRE TROISIÈME. HELICE, HELIX, MULLER; nobis, Essai d'une Méth. conch., p. 44. ANIMAL. Couverture : généralement tout con- tenu dans le test. Collier: charnu, ceignant le col à la séparation du tortillon, fermant exactement l'ouverture de la coquille, et ne la débordant presque jamais; ses appendices courts, formant de petits lobes qui se rabattent sur l'animal, lors- qu'il est entièrement contracté. Orifice respiratoire : intermittant sur le collier et à droite, Tentacules : quatre inégaux et rétractiles, les deux supérieurs cylindriques, ordinairement ren- flés et oculés au sommet ; les inférieurs générale- ment cylindriques, courts et obtus. Organes de la génération : réunis, orifice sur le col, presque toujours près du tentacule droit. Tesr : plus ou moins spiral. f'olute: crois- sant plus où moins rapidement, et très variable dans sa forme, ainsi que la figure de louver- ture, et la direction de son plan par rapport à l'axe, selon la supériorité de l'un des éléments générateurs de la volute, et selon que le bord inté- rieur du cône spiral porte plus ou moins, ou ne porte pas du tout sur la convexité des tours pré- cédents, ce qui rend aussi la columelle de nature très différente: trois à quatorze tours de spire. Cône spiral: incomplet. Habitation. On trouve des hélices dans toutes les parties du globe, et sous toutes les zones. Plu- sieurs de nos espèces d'Europe se retrouvent dans l'Amérique du nord, etc. telles que les hélix pu- tris, hortensis, pulchella, Pisana, acuta, etc. Les ambrettes se rencontrent dans toutes les parties du monde , du moins notre Aélix putris vit à-la-fois aux États-Unis, dans l'Inde et aux îles Mariannes; l'elongata à la Guadeloupe et au cap de Bonne- Espérance; les Aélix naticoides, aspersa, Pisana, vermiculata ,candidissima ,acuta ,decollata vivent sur toutes les côtes et dans toutes les îles de la Méditerranée, en Europe, en Asie et en Afrique ; les hélix Pisana et decollata se rencontrent même aux Canaries ; l’aspersa a été trouvée dans les fo- rêts de Cayenne, au Brésil et au pied du Chimbo- racao; l’hélix candidissima a été rencontrée aux îles Mariannes. D'autres espèces semblent réservées à certains pays: l’Aélix lactea habite exclusivement l'Espagne et la côte opposée en Afrique ; l’hélix alonensis, l'Espagne, seulement vers la Méditerranée; lhélix Gualteriana uniquement au cap de Gates; l'algira en Provence, et sans doute en Afrique, mais elle n'est connue ni en Italie ni en Espagne, et paroît avoir été apportée à la Martinique; lhélix zonata descend des sommités des Alpes dans les plaines d'Italie, et jusques dans l’Archipel, ete., etc. Quelques groupes paroissent particuliers à cer- tains pays; les hélicodontes sont presque toutes indigènes à l'Amérique septentricnale et aux An- tilles. Les hélicelles hygromanes et héliomanes semblent plus propres à l'Europe et aux îles de la Méditerranée. Les hélicostyles et les cochlostyles sont toutes exotiques à l’Europe. Dans les cochlitomes, les rubans semblent affectés à PAmérique du sud et aux Antilles, et les agathines à PAfrique et aux îles de-Madagascar et de France Les polyphèmes et les styloïdes appartiennent en général aux pays situés autour du golfe du Mexique et aux Antilles. Les cochlogènes ombiliquées sont toutes de la côte occidentale d'Afrique; les hélictères des îles Sandwich et des Mariannes. Dans les cochlodines, les pupoïdes sont géné- ralement des Antilles; les clausilies semblent af- fectéés à l'Europe, et sur-tout aux îles et aux côtes de la Méditerranée. Nous développerons davan- tage ces considérations intéressantes dans notre histoire générale. AAA AA AAA AAA AA LA AA AE AAA LL RARE ARR LR LL ARLES AA RAR ALL RE TABLEAU SYNOPTIQUE DES SUBDIVISIONS - DU GENRE HELIX, HELIX, nobis. (+) REDUNDANTES. + roLUTATÆ. HÉLICOÏDES , AELICOIDES. PREMIER SOUS-GENRE. HÉLICOPHANTE, Les Vitrinoïdes, Vitrinoides. Les Vessies, Vesiculæ. (Seminudæ). Coquille perforée ou biliquée. din Helicophanta. ++ sroLurarz. COCHLOÏDES, COCHLOIDES. DEUXIÈME SOUS-GENRE,. (Subnudæ). Columelle en filet solide. COCHLORYDRE, Les Ambrettes, Succineæ, Drar. Cochlohydra. (+) INCLUSEÆ. + roLuratÆ. HÉLICOÏDES, HELICOIDES. Ombilic masqué ou couvert, quel- ; ? ; TROISIÈME SOUS-GENRE. Les Columellées, Columellate. quefois une columelle solide; coquille HÉLICOGÈNE Les Perforées, Perforatæ. globuleuse ou surbaissée, péristome E AE, Les Acaves , Acavæ, MonTrort. on bordé Helicogena. Les Surbaisséess Dour rer) Potre D ) Les Grimaces, Personatæ. QUATRIÈME SOUS-GENRE. Les Lamellées, Lamellate. HELICODONTE, Les Maxillées, Maxillatæ. : Les Anostomes, Anostomæ, Lan. Helicodonta. Bouche dentée, ombilic couvert ou visible. Les Impressionnées, Impressæ. : A; ; ; CINQUIÈME SOUS-GENRE, Goquille ME ? quelquefois coni- HELICIGONE, Les Garacolles > Caracolle , Dee que ; ombilic couvert ou visible. Helici Les Tourbillons, Vortices, OCKEY, elicigona. 24 TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACONS. Ombilic découvert; coquille surbais- sée ou aplatie; péristome réfléchi, sim- ple ou bordé; ombilic rarement mas- qué ou couvert, mais alors le péristome étant simple ou bordé. Une columelle solide ; coquille sur- baissée ou trochiforme ; quelquefois des lames ou des dents. SIXIÈME SOUS-GENRE. HÉLICELLE, Helicella. SEPTIÈME SOUS-GENRE. HÉLICOSTYLE, Helicosty la. Les Lomastomes, Lomastom«æ. Les Aplostomes, Aplostomæ. Les Hygromanes, Hygromanes. Les Héliomanes, Heliomanes. Les Aplostomes, Aplostomæ. Be$, banjelkées , Bamchlain, Les Canaliculées, Canaliculatæ. Les Marginées, Marginatæ. LE pyoLUTATÆ, COCHLOÏDES , COCHLOIDES. T Bouche généralement sans dents. 1) Une columelle solide. Î #) En filet, non tronquée. 6) Plate, tronquée. Ouverture élargie, coquille conique ou ventrue. ou turriculée. Ouverture étroite, coquille = 2) Coquille perforée ou ombiliquée. ) Dernier tour de spire moins long que les autres réunis. et plus long que les autres réunis, ra- rement des dents. FF Bouche généralement garnie de lames. 1) Sans gouttières; péristome géné- ralement non continu. 2) Une ou deux gouttières; péris- tome généralement continu. 6) Dernier tour généralement 2 HUITIÈME SOUS-GENRE. COCHLOST}Y LE, Cochlosty la. NEUVIÈME SOUS-GENRE. COCHLITOME, Cochlitoma. DIXIÈME SOUS-GENRE. COCHLICOPE, Cochlicopa. ONZIÈME SOUS-GENRE. COCHLICELLE, Cochlicella. DOUZIÈME SOUS-GENRE. COCHLOGENE, Cochlogena. TREIZIÈME SOUS-GENRE. COCHLODONTE, Cochlodonta. QUATORZIÈME SOUS-GENRE. COCHLODINE, Cochlodina. Les Lomastomes, Lomastome. Les Aplostomes, Aplostome. Les Rubans , Liguuæ, Moxrrorr. Les Agathines, Achatinæ , Law. Les Styloïdes, Styloides. Les Tourelles, Turritæ. Les Ombiliquées, Umbilicate. Les Perforées, Perforatæ. Les Bulimes, Bulimæ. Les Hélictères, Helicteres. Les Stomotoïdes , Stomotoides. Les Dontostomes, Dontostome. Les Maillots, Pupæ, Lamanok. Les Grenailles, Cereales. Les Pupoïdes, Pupoides. Les Trachéloïdes, Tracheloides. Les Anomales, Anomales. Les Polyphèmes, Polyphemæ,Moxrr. Les Clausilies, Clausiliæ, Dnapanx. RAA PPS PPS PPS PP SIT AAA AAA AR AA AA AA LL LA AL AA AA AAA AA LL LAURE RAR RARE DÉVELOPPEMENTS DU TABLEAU SYNOPTIQUE. (+) REDUNDANTES. + VOLUTATE (Seminudæ.) HÉLICOÏDES, HELICOIDES. PREMIER sOUs-GENRE. HÉLICOPHANTE, HELICOPHANT A (1), nobis; Helix, Drap. et CHEMX, ANIMAL : énorme pour sa coquille ; en général » la partie postérieure seule étant couverte. TesT: volute rapidement développée dans le sens horizontal. Spire : peu saillante, 3 à 3 : tours, le dernier énorme. Ouverture : très ample, fort oblique par rapport à l'axe. Bord intérieur du cône spiral, portant plus ou moins sur la convexité de l’avant-dernier tour, ce qui rend la coquille perforée ou ombiliquée. Observations. Les espèces de ce sous-genre se dis- tinguent au premier coup-d'œil, par le petit nom- bre des tours de leur spire, l’excessive grosseur du dernier comparativement aux premiers, et par les proportions de leur ouverture. Ces circonstances et la dispropertion de leurs animaux ne permet- tent pas de les placer autre part, malgré lanalo- gie de la coquille de l’hélicophanta rufa avec les hélicelles aplostomes, toutes les autres ayant des formes distinctes. 1) Péristome simple. PREMIER GROUPE. LES VITRINOÏDES , Vütrinoides. N° 1. ÂAELIX (Helicophanta) BREVIPES, nobis, pl. X, fig. 1. Helix brevipes, DRAPARNAUD. (x) D'hélix, figure de la volute, et de davrce, vu, qu'on peut voir. Habit. La Souabe, près d'überlingen, sur le lac de Constance; dans la mousse qui ta- pisse les rochers, d’où suinte la source qui fait tourner le moulin situé près de la ferme de l'Hôpital. N° 2. RUFA, nobis, pl. X, fig. 2. Habit. La Souabe, à Billafingen , près d'über- lingen, dans la mousse et sous les feuilles des hêtres. Ces deux espèces découvertes par mon père font la transition des hélicolimax aux hélix ; Vani- mal ne peut rentrer dans sa coquille, qui ne cou- vre même que la partie postérieure du corps chez la première. 2) Péristome épaissi et subréfléchu. euxième GrouPre. LES VESSIES, V’esicule. No 3. CAFRA, nobis, pl. IX A, fig. 8. Habit. La Cafrerie, rapportée par M. DELa LANDE. L’élévation de sa bouche, beaucoup plus haute que large, ne permet pas de lälacer dans les hélicelles aplostomes. N° 4. CORNU GIGANTEUM, Cuemxirz nobis, pl. X, fig. 3 æ —e. FAvANNE, Catal, rais., n° 8, la vessie simple D Id., n° 9,la vessie papyracée? coq. jeune. Helix Cornu giganteum, CHEMN.,t. IL. Helix Cornu, DILLWYN. Habit. Madagascar. L'animal est énorme re- lativement à sa coquille, ainsi qu’on peut le conjecturer à la seule vue de son œuf figuré lettre d. TABLEAU SYSTÉMATIQUE N°5. MAGNIFICA, nobis, pl.X, fig. 4 a, b. FAvaNNE, Catal. raison., n° 10, la vessie à bandes. Buonanni, Mus. kircher ; pl. XII, p. 475, n° 404? Suppl. récréat., tab. IV, fig. 14 ? Habit. Les grandes Indes. “FT EVOLUTATE (Subnudæ). COCHLOIDES, COCHLOIDES. DEUXIÈME SOUS-GENRE. COCHLOHYDRE , COCHLOHYDRA (1), nobis; Helix, ANNE; Succinea, DrAPaRN.; Æmpluibulima, LAMaARCr ; Lucena, OCkEN ; T'apada, STuDERr ; Limnæa , FLEMMING. ANIMAL : trop gros pour sa coquille. Tesr: coquille alongée ou ovale, volute rapide- ment développée dans le sens vertical. Spire: en général très courte, 2 à 4 tours, le dernier for- mant presque toute la coquille. Ouverture : très grande; péristome simple ; bord intérieur du cône spiral formant une columelle linéaire, ou en filet solide, spiral, qui se confond avec le tour de la bouche. Observation. Les ambrettes forment un groupe très remarquable, mais qu'aucun caractère gé- nérique ne peut séparer des hélices; elles sont répandues sur tous les continents; quelques es- péces même se trouvent à-la-fois sur plusieurs d’entre eux; elles aiment les lieux frais et. hu- mides. LES AMBRETTES, Succineæ, DRAPARNAUD. N° 6. ZLELIX (cochlohydra) TIGRINA, Le- SUEUR ; nobis, pl. XI A, fig. n° 4. Hab. L'ile Saint-Vincent. Comm. LESUEUR. No 7. PATULA, BRUGUIÈRE; uobis, pl. XI, fig. 14 à 16,et pl. XI A, fig. 12, 13, jeune. ulimus patulus, BRUGUIÈRE, Encycl. méth. Amphibulima cucullata, LaMarck. Tabit. La Guadeloupe, Comm. KrAUSs, (1) De Koxacs, figure de la volute , et de Ydpa, d'eau; d'où les Grecs out dit Tdpaæans, serpent d'eau N°8. OJALIS, Say; nobis, pl. XI A, fig. 1. Succinea ovalis. Say, Journ. acad. nat. sc. of Philadelphia, 1. X, p. 15. Habit. Les États-Unis. Comm. SAY. N° 9. PUTRIS, Taxé, nobis, pl. XI, fig. 4 à 10 et 13, et pl. XI A, fig. 7 à 10. L’Amphibie ou l'Ambrée, GEOFFROY. Helix putris, LINNÆus. Helix succinea, MULLER. Bulimus succineus, BRUGUIÈRE. Succinea amphibia , DRAPARNAUD. Helix limosa, DiLzwyn. Limnea succinea, FLEMMING. Tapada putris et succinea, STUDER. 2) Nobis, pl. XE, fig. 7. Æabit. Montfalcon, près Trieste. 6) Nobis, pl. XI, fig. 6. BranD, suc. amphibia var. À. À 4) Nobis, pl. XI A, fig. 7, 8. Habit. Les Etats- Unis. 9) Nobis, pl. XI A, fig. 9. Des îles Miquelon et Saint-Pierre, près Terre-Neuve. £) Nobis, planche XI A, fig. 10. De l’île Gou- bam, l’une des Mariannes: Comm. Gopi- CHON. 1) Nobis, pl. XI, fig. 4 et 9. Tapada putr STUDER. Les Alpes, Paris, etc. e) Nobis, pl. XI, fig. 8. +) Nobis, pl. XI, fig. 13. Tapada succinea, STrupEr. Nice: Comm. Risso. 1) DRAPARNAUD, var. ©. 4 7 DE LA FAMILLE DES LIMAGONS. :7 Habit. Toute l’Europe, l'Amérique septen- trionale, le Tranquebar, les îles Marian- nes, etc. N° 10. ELONGATA, nobis, pl. XI, fig. 1 à 5. Succinea oblonga, DRAPARNAUD. Tapada oblonga, STUDER. æ) Nobis, pl. XI, fig. 2 et 3. 6) Nobis, pl. XI A, fig. 2 et 3. 7) Nobis, pl. XI À, fig. rr. Habit. La France, la Suisse, l'Allemagne ; 8) la Guadeloupe; y)le cap de Bonne-Espé- rance, près des marais salés: rapportée par M° DELALANDE. N° 11. AUST'ALIS, nobis, pl. XE, fig. 1. Habit. L'ile aux Kanguroos , les îles Saint- Pierre et Saint-François; Terres australes. Voyage de Péron. N°12. CAMPESTRIS, Say; nobis, pl. XE, fig. 12. Say, Journ. acad. nat. sc. of Philad. Succinea. Hab. Les ÉtatsUnis, la Floride. Comm. Say. N° 13. ANGULARIS, nobis, pl. XI A, fig. 5. Habit. L'ile de France? Ne 14. SULCULOSA, nobis, pl. XI A, fig. 6. Habit. Le Brésil. Comm. TAUNAY. ++ INCLUS Æ. + rozuraræ. HÉLICOÏDES, HELICOIDES. TROISIÈME sOUs-GENR&. HÉLICOGÈNE , HELICOGENA (1), nobis (Culinares); elix, LiNNÉ, Muucer, Lamarcr, MonrrorT; Cochlea, Lucerna, HuMPHREY ; Acavus, MONTFORT. Coquille globuleuse ou surbaissée, spire courte, dernier tour beaucoup plus renflé que les précé- dents réunis, et composant presque toute la co- quille. Bord intérieur du cône spiral, formant quel- quefois une columelle solide, mais portant com- munément, plus ou moins, sur la convexité de lavant-dernier tour, ce qui produit généralement un vide ombilical un peu spiral ou cylindrique; ombilic masqué ou couvert; bouche régulière, semi-lunaire, sans dents; péristome épaissi ou ré- fléchi, mais non bordé. i) Columelle solide et torse. eREMIER GROUPE. LES COLUMELLÉES, Columellate. (Globosæ.) «) Péristome simple. No 15. HÉLIX ( Helicogena) N'ATICOIDES, Drap. ; nobis, pl. XI, fig. 17 à 21. (x) Les espèces de cette subdivision étant la souche du genre, celles qui ont conservé chez tous les auteurs cette dénomi- nation; étant sur-tout celles qui affectent plus particulière- ment la figure hélicoide, nous ajoutons au nom du genre une acception distinctive qui indique ces circonstances : Tévoc, race, lignée, souche. Touéru, pomatia, DiOSCORIDES. Limacçons operculés des Alpes maritimes et de Vélitre, Puwe. Voyez p. 115 et 116 de notre /Listorre , etc. Cochlea neritoides, GuaLT. /nd., tab. I, fig. F. Helix neritoides, CHEMNITZ. Helix aperta, VON Box. Helix naticoides, DRAPARNAUD. Habit. Les îles et les côtes de la Méditer- ranée, du moins depuis la Provence jus- ques et compris l'Archipel; Alger. Édule, et le plus délicat des limaçons. Vulgairemen en Provence la tapade. 2 16. PICT À ,Gueu; nobis, pl. XII, pl. XIIT pl. XIV, fig. 1 à 5; pl. XXV, fig. 9 ct 10, et pl. XI À, fig. 14. Helix picta, GMELIN. Helix venusta, id. Helix cortex mali citrei, CHEMNITZ. Cochlea picta, HumPHREY, Mus. Calonn. «) Nobis, pl. XIE, fig. 6. Von Borw, helix picta @.) B) Nobis, pl. XII, fig. 7, @, ë. 4) Nobis, pl. XIE, fig. 1. Helix venusta, GMELIN. 28 TABLEAU SYSTÉMATIQUE 2) Nobis, pl. XI A, fig. 14. e) Nobis, pl. XIE, fig..13. DaviLa, Cat. rais.,t. I, p. 437, n° 976. &) Nobis, pl. XIT, fig. 2. Sega Z'hes., tab. 40, f. 46. 7) Nobis, pl. XIV, fig. 4. 9) Nobis, pl. XIF, fig. 3. t) FAVANNE, Ca. rais. ,p. 2,n° 3. 2) Nobis, pl. XIE, fig. 4. à) Nobis, pl. XIT, fig. 8. #) Nobis, pl. XIE, fig. 5 et 7. >) Born, Mus. helix picta, var. £. £) Nobis, pl. XIE, fig. 10. o) DaviLa, Cat. rais.,t. I, p. 437, n° 976. 7) Nobis, pl. XIIE, fig. 5, @, à. 2) Nobis, pl. XII, fig. 1, a, à. &) Nobis, pl. XIE, fig. 2, @, 6. r) Nobis, pl. XIE, fig. 4. v) DaviLa, Cat. rais.,t. I, p. 437, n°976. e) Nobis, pl. XIII, fig. 3, a, b. DaviLa, Cat. rais., p. 437, n° 975. 4) Nobis, pl. XIE, fig. 6. Ÿ) Nobis, pl. XIV, fig. 3. ®) Nobis, pl. XIE, fig. 9. 1) Nobis, pl. XIV, fig. r et 2. Cop. de Martyn. 2) Nobis, pl. XIV, fig. 5. 3) Nobis, pl. XIEE, fig. 8, @, à. 4) Nobis, pl. XIE, fig. 12. 5) Nobis, pl. XIE, fig. r1. 6) Nobis, pl. XXV, fig. 9, 10. Habit. La Chine? 6, 7,5, cab. de M" DE LA- MARCK ; 9,%,p,6, 9, notre collection; , ca- binet de M° Pusouix ; <, 6, cab. de M" Cas- TEUIN ;, Muséum ; 4, 5, cab. de M DE La ToucueE. Malgré que cette charmante espèce soit com- inune dans les collections , on n’est point encore certain de sa patrie. Il paroît qu'elle varie dans les pays qu'elle habite, encore plus et d’une ma- nière plus caractérisée que la némorale, dans nos contrées. La figure même de sa volute change, de manière qu’en examinant certaines variétés 150- lées des autres, on seroit tenté de les prendre pour des espèces particulières. N° 17. GLOBULOSA , nobis, pl. XXV, fig. 3, 4. Habit.? Cabinet de M' CASTELIN. N°18. FERSICOLOR, Von Bon; nobis, pl. XVII, fig. 1 à 3. a) VON BORx, tab. 16, fig. 9, 10. Nobis, pl. XVIL. fiv. 7. 4) Nobis, pl. XVIT, fig. 2. 2) Nobis, pl, XVII, fig. 3. Habit. ? N° 19. FOLLIS, nobis, pl. XVIL, fig. 4. [abit.? Cette belle espèce est la plus grosse des volutatæ , elle paroît fort rare; nous ne connoissons que l’exemplaire du Muséum du Jardin Royal, que nous avons fait figurer. Observation. Les hélix pictoria et cincta de Perry, conchol. , pl. XV, fig. 1 et 3, doivent être placées ici, près de l’hélix versicolor, dont elles ne sont sans doute que des variétés. Quant aux hélix grisea , subviridis et colubrina du même auteur, qui nous sont également inconnues, nous attendrons de les connoître pour assi place. gner leur 6) Péristome réfléchi ou épaissi. N° 20. JAMAICENSIS, CHemnTz; nobis, pl. XIV, fig. 6 à 0. Helix jamaicensis, CHEMNITZ. Helix pulla et Helix Jamaicensis, GMELIN. a) Nobis, pl. XIV, fig. 9. +6) FaAvanNE, Conch., pl LXNE, fig. M? Habit. La Jamaïque. No2r. CORNU MILITARE, LinNé; nobis, pl. XV, fig. 5 à 7, et pl. XXXU, fig. 1. Helix Cornu militare, LINNÉ et GMELIN. Helix gigantea, ScopoLt, Delic. insub. Id. GMELIN. ANA Helix malum terrxæ, CHEMNITZ. æ) Nobis, pl. XXXIL, fig. r. Habit. L'Amérique ? Lonn. 2 al No 22. SFA, nobis, pl. XV, fig. 1, 2. Habi. Les îles de la mer du Sud? PCT PA LO SE, 1 N°23. CONFORMIS, nobis, pl. Habit. Les Moluques ; Comm. GODICHON. fig. No »4. EXTENSA, Mucer ? nobis, pl. XVI, fig. 1,2. FAVANNE, Conch., t. 64, € C5. Helix extensa , MULLER ? Habit. L'Amérique. No 25. UNDULAT A, nobis, pl. XVI, fig. 3 à 6. FAvanNE, Cat. rais., n° 22 et 25 ; le Minime. Id. Conch., pl. LXIV, fig. C. æ) Nobis, fig. 3, 4. Habit. L'Amérique. \df XK fl". DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 29 N° 26, CRISPAT A, nobis, pl. XVI, fig. 7, 8, et pl. XXV, fig. 7, 8. Habit. Saint-Domingue. N°27. MELANOSTOMA ,Drar.;nob., pl. XX, fig. 5, 6, 9, et pl. XXXVI À, fig. r , avec l'animal. GuaLriert, Zest., tab. 2, fig.C, opt. * Helix melanostoma , DRAPARNAUD. 0 8 æ) Fasciis plurimis, pl. XX, fig. 9. Habit. La Provence. :) L'Égypte, OLIVIER, Édule. À Marseille vulg. le Zerrassan. N° 28. CINCT' A, Muzcer ; nobis, pl. XX , fig. 7, 8, et pl. XXIV, fig. r. Le limacon terrestre d’Aristote? Les grands limaçons d’fllyrie de Varron et de Pline? Helix cincta, MuüLLER. GUALTIERI, tab. Il, f. B. «) Pomatiæ affinis. Habit. L'Italie; Reggio, Parme, MÉNARD DE LA GRroYE. Montfalcon, près Trieste, M° Le- FEBURE, vice-consul. La Grèce, l’Archi- pel; l’île de Zante, où les Grecs du pays ap- pellent ces limaçons 3%wyrzpor rov Bouvoÿ , C'est- à-dire, grands limacons de montagne, le C': MErcarTi. L'ile de Chypre, etc. Trouvée à Constantinople, à Gemleck et à Lataquie, parOzivier. Recue de Tripoli de Syrie. «) Les environs de Rome. Édule. 2) Coquille perforée. DEUXIÈME GROUPE. LES PERFORÉES, Perforate. (Globosæ.) N° 29. LIGAT A ,Muzcer ; nobis, pl. XX, fig. 1 à 4, et pl. XXIV, fig. 4, avec l'animal. a) Melanostomæ affinis, nobis, pl. XXI B, fig. 2. 6) Pomatiæ affinis, nobis, pl. XX, fig. 4. * elatior, nobis, pl. XXI B, fig. 4, 5. H. ligata, MULLER, 252. GUALTIERI, tab}, f E: 7) media, nob., pl. XX, fig. 1, 2,et pl. XXIV, fig. 4. 5) minor, nobis, pl. XX, fig. 3. Habit. V’Italie, le Levant; +) Tripoli de Syrie, Seyde ; 8) Barut, Ouvrier; 6 *) l'Italie, les environs de Genève, Comm. STUDER ; y) Lar- naca, île de Chypre, Lataquie; 9) les Dar- danelles, Mossul, Ocrvier. Édule. N° 30. LUCORUM, Muzrer; nobis, pl. XXI A et pl. 21 B, fig. 3. Limacon terrestre d’Aristote ? Les grands limacons d’{llyrie de Varron et de Pline? Helix castanea, OLivier, voyage au Levant. #) Affinis cinctæ, nobis, pl. XXI B, fig. 3. 8) Affinis Pomatiæ, nobis, pl. XXI A,fig.x, 2. Habit. L'Italie, pl. XXI A, fig. 1 à 3 ; le Le- vant, pl. XXI À, fig. 4 à 7, et pl. XXIB, fig. 3. Édule. No3r. POMATTA, GESNER, LiNNé; nobis, pl. XXI et pl. XXIV, fig. 2, avec l'animal. Le Vigneron, GEOFFROY. Cochlea edulis, Humpurey, Mus. Calonr. Monstrum. «) Helix Pomaria, MuL£ER; nobis, pl. XXI, fig. 7, 8. £) Helix Scalaris, id., nobis, fig. 9. Habit. Plus généralement l'Europe septen trionale; Naples. Édule. Observation Les espèces précédentes, depuis lhelix melanostoma , forment en hiver un épi- phragme crétacé. L'helix candidissima, et plu- sieurs autres, sans doute, sont dans ce cas. N° 32. LUCANA, Muzcer,; nobis, pl. XXVIIE, flo tr nee Helix lucena , GMELIN. Monstrum. 4) sinistrorsa, pl. XXXIT, fig. 2 et 3. Habit. Les environs du cap de Bonne-Espé- rance sur les dunes ; DELALANDE. Le Tran- quebar , selon Schrôter. N°33. GLOBULUS, Muzcer ; nobis, pl. XXVI, fig. 10 à 14 é a) fig. 12: Habit. Les environs de Pondichéry, vulg. Pam- boury ; Comm. LESCHENAULT. N°34. PRUNUM, nobis, pl. XXVI, fig. 7, 8, 9. a) fig. 9. Habit. Les Terres Australes ; voyage de Péron. N° 35. VITTATA, Murzer, GMELN ; nobis, pl. XXVL, fig., 4, 5,6. Habit. Ceylan, È N° 36. GILVU obis, pl. XXI B, fig. « Habit? à h. 30 TABLEAU SYSTÉMATIQUE N°37. GFROSTOM À, nobis, pl. XXXIE, fig. 5,6. Habit. Tripoli de Barbarie; Comm. LEAGH. No 38. ARGILACEA, nobis, pl. XXVL, fig. 1, DS, Habit. Timor, voyage de Péron; ues, PAS DASODIENQNE r3f ha LA, moëés N° 39. TORULUS, nobis, pl. XXVIE, fig. 3 Habit. La Nouv.-Hollande, voyage de us les Mo- N° 40. ARBUSTORUM, Lainwé, MULLER ; no- bis, pl. XXVIL, fig. 5, 6, 7, 8, et pl. XXIX, Ho Nr, :9: Helix unifasciata, Da CosrTa. «)flavescens , nobis, pl. XXVIH, fig. 8. 6) alpicola, ëd., pl. XXVIL, fig. 7. Monstrum. æ) simistrorsa, nobis, pl. XXIX, fig. 3. 6) scalaris. id. , pl. XXIX, fig. 1, 2. Habit. L'Europe tempérée ou septentrionale. Com Tres ©. N° 47. CONFENDAT A, nobis, pl. XXXE, fig. n° 1,et pi. XXXVI A,n°% 2, 3, avec l'animal. Habit. Le Brésil; Comm. Taunay. Les tenta- cules inférieurs sont comme palmés à leur extrémité. N° 42. DEFORMIS, nobis, pl. XXXII A, fig. ne Habit. L'ile de Goze ; Comm. DUFRESNE. N° 43. PAPILLA, Muzcer; fionur, 2: Trochus Papilla, PE EMNITZ.,, Habit. Meséoh) he -ee biend#-Pa- péllade Muller, D ne abine Sp QT 4-70 Mae N° 44. IRREGULARIS, nobis, pl. XXVIHH, fig. 5, 6. æ) Maculata. 6) Var. not., pl. XXVIIT, fig. 7, 8. Habit. Alexandrie d'Égypte ; Comm. OLIVIER. nobis, pl. XXV, No 45. MACULOSA, Vox Bons; XXVIIL, fig. 9, ro. «) Nobis, pl. XXXII A, fig. 9, 10. Habit. Le Levant, l'Égypte ? nobis, pl. N° 46. NICÆENSIS, nob., pl. XXVIIE, fig. r, 2. Habit. Après le mont Olympe, près de Nicée. OLxviER. N° 47. LIGULATA , nobis, pl. XXXI, fig. n° 2 et 3. a) fig. 3. Habit. ? 48. CÆLATURA, nob., pl. XX VIIL, fig. 3, 4. Fossilis, Mus. n° 29 bis; de Plaisance. # EY: SR Bourbon; Co nm. D. FREDOUILLE. RS À LS. tt PS RP N° 49. OTAE 7) A,nob. "PI. SRI fig. 4 ASS Habit. Otaïti. Coquille fort rare et précieuse, qui peut-être doit se placer dans les héli- celles ( aplostome ). N° 50. CANDIDISSIMA, Drar.; nobis, pl. XXVIL, fig. 9 à 13, et pl. XXXIX A, fig. 2, avec son animal. ÎJabit. La Provence, Nice, la Sicile (Comm. D. Lucas), l'Espagne et les côtes de Bar- barie. Un exemplaire de cette espèce, par- faitement identique à ceux d'Europe, nous a été donné par M" GopicHoN, qui l'a trouvé aux îles Mariannes. 3) Coquille ombiliquée ; ombilic tout couvert. 2) Coquille globuleuse ou subtrochoïde. TROISIÈME GROUPE. LES ACAVES , cave. GENRE ACAVE, Acavus, Mowrrorr. No 51. ASPERSA, Muzrer; nobis, pl. XVII, pl. XIX, pl. XXIV, fig. 3, avec son animal, et pl. XXIB , fig. 6, 7. Le Jardinier, GEOFFROY. Helix hortensis, PENNANT, MATON, DONOVAN. Helix lucorum, PULTENEY. Helix vulgaris, Da Cosra. Cochlea restitutoris, HumpHreY, Mus. Calonn, Helix aspersa, grisea, variegata , GMELIN. Helix grisea , DILLWYN. 2) Helix grisea, LINNÉ, GMELIN; nobis, pl. XVILP MS 1,02 £) Var. Not. an Spec. dist. ? nobis, pl. XXIB, fig. 6, 7; de Valence, Espagne. Monstrum. æ) sinistra , pl. XIX, fig. 1, 2. 6) scalaris, pl. XIX, fig. 3 à 9. {abit. L'Europe méridionale, la Syrie, le Bré- sil, les forêts de Cayenne (Comm. D. How), la Nouvelle-Espagne, HuMBoLpT; Alger, où il est plus gros qu’en aucun autre lieu Édule. DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 31 N° 59. LÆMASTOMA, Muruer; nobis, pl. XXXII B (par erreur numérotée 104), fig. HO | Helix hæmatragus, VON BorN, index. Acavus hæmastoma , MONTFORT. Habit. Les grandes Indes. No 53. MELANOTRAGUS, Von Borx ; uobis, pl. XXXII B (au lieu de 104), fig 3, 4, 6. «) Helix Senegalensis, LaMArcK, Æncyclop. méthod. ; nobis, fig. 6. Habit. Les grandes Indes. No 54. SYLV ATICA , Drar.; nobis, pl. XXX, fig. 4 à 9; pl. XXXIE, fig. 7, et pl. XXXII A, fig. 3 à 8. Helix lucorum, LINNÉ, GMELIN, DILLWYN. æ) pallescens, pl. XXX, fig. 6. 6) alpicola, pl. XXX, fig. 5. 7) Vindobonensis, pl. XXXII A, fig. 6, 7. Monstrum. «) scalaris, pl. XXXIL, fig. 7. Habit. L'Europe septentrionale ou monta- gneuse. $) Les Alpes à 1000 et 1 100 toises d'élévation; Comm. CHARPENTIER. N°55. SIGNAT'A, nobis, pl. XXX, fig. 3. a) Affinis H. sylvaticæ;nob. pl. XXXITA,fg.3,4. Habit. L'Italie; Comm. MÉNARD. N° 56. NEMORALIS, Lainxé, MULLER ; nobis, pl. XXXIT A, fig. 2; pl. XXXILL, pl. XXXIV et pl. XXXIX A, fig. 3, 4, avec l'animal. Limacçons des forêts, appelés sesiles, de Dios- coride, Athénée et Pline? La Livrée, GEOFFROY. Cochlea versicolor, HumMPurey, Mus. Calonn. *) H: sylvaticæ affinis, pl. XXXII, fig. 4. **) labro albo, pl. XXXIIE, fig. 1, 2,3. ***) major, pl. XXXIV, fig. 10, 11. Monstrum. «) sinistra, pl. XXXIV, fig. 8, 9. 6) scalaris, pl. XXXIT A, fig. 2. Habit. L'Europe. N° 57. HORTENSIS, MuLrer, GMELIN, CHEM- niTz; nobis, pl. XXXV et pl. XXXVL. Helix hortensis, hybrida, fusca, Poirer. Helix nemoralis, Brarp et DiLLwvn. *) labro fusco, Helix hybrida', Porrer. "*) H. fusca, Porrer ;nob. pl. XXX VI, fig.r, 2,3. Monstrum. 2) sinistrorsa, pl. XXXVI, fig. 10. 8) scalaris, pl. XXXVI, fig. 11, 12. Habit. L'Europe septentrionale; Saint-Pierre et Miquelon, Comm. D. DE LA PILAIE. #, £. Comm. STUDER. N°58. MELITENSIS, nob., pl. XX, fig. 11,12. Habit. L'ile de Malte; Comm. DUFRESNE. N° 50. VERMICULAT A, Muzrer ; nobis, pl. XXX VII et pl. XXXIXA, fig. 5, 6. :) Helix punctata, MULLER. Habit. L'Europe méridionale, VArchipel, la Syrie, Malte, etc. 6) Coquille surbaissée. quarrièmE GRourr. LES IMPERFORÉES, Zmperfo- vd ratæ, ( Depresseæ. ) 1) Bouche arrondie , péristome évasé. No 60. GUTT AT A, Outv.; nobis, pl. XXXVIH, fig. 2. «) depressa. Habit. Orfa , dans les fentes des rochers ; Comm. Ouivier. Édule. N° 61. SPIRIPLANA, Ouvrier; nobis, pl. XXXVIIL, fig.3 à 6. Helix Rhodia, CHEMNITZ, GMELIN, DiLLwyn. Habit. L'ile de Rhodes dans les fentes des rochers; Comm.OLivier. Seyde; Comm. D. MARTIN, vice-consul de France. Édule. N° 62. ALONENSIS, nobis, pl. XXXIX et pl. XXXVI A, fig.4. ) Nob., fig. 1, 2; d’Alicante. 6) Nob., fig. 3; id. 7) Nob., fig. 4, 5 ; de Valence. 2) Nob., fig. 6; d’Alicante. :) Nob., fig. 7, 8, 9; d'Alméria. Habit. V’Espagne. Édule. N°63. SPLENDID 4, Drar.; nobis, pl. XL, fig. 1 à 6. Habit. La Provence; Valence en Espagne. Éd. No 64. SERPENTIN A, nobis, pl. XL, fig. 7. GuaLr. est. tab. 3, fig. c. Habit. Les environs de Pise, sur les murs; Comm. Méwarp. Nice; Comm. Risso. Li- vourne; Comm. CHARPENTIER. N° 65. MARMORAT'A, nobis, pl. XL, fig. 8. Habit. Les environs de Gibraltar, Gaucin, dans les fentes de rochers. 32 TABLEAU 27 te N° 66. NICIENSIS, nobis, pl. XXXIX A, fig. 1, et pl. XL, fig. 9. Habit. Nice; Comm. Risso : Toulon. N° 67. CARSOTEA NA, nobis, pl. XLE, fig. 1. Limacons LORS du territoire de Reate, Va- RON et PLINE ? Habit. Les ruines de l'antique Carsoli, entre Narni et Todi, États rom.; Comm. MÉNARD. N° 68. CIRCUMORNATA, nobis, pl. XLI, fig. 2. Habit. ? 2) Bouche sinueuse, péristome fortement réfléchi, No 69. SOU AMOSA , nobis, pl. XLE, fig. 3. ITabit. Porto-Rico; MAUGE. N°70. MURALIS, Murrer; nobis, pl.XLI, fig. 4. GuaLTiERt , tab. 3 , fig. F. 2) carinata , ex Sicilià. Habit. L'Italie. a) Comm. Lucas. N°91. MODEST'A , nobis, pl. XLIT, fig. 1. Habit. Porto-Rico? Ténériffe ; MaUGÉ. N070 CONSOBRINA, nobis, pl. XUIF, fig. 2. Habit. Saint-Thomas, Ténériffe; Maucé. N° 73. POUCHET", Abawsox; nobis, pl. XUIT, fig. 3. Apanson, Hist. du Sénégal, pl. T, fig. 2. #) major. Habit. Ténéniffe, Saint-Thomas; MAUcE. 4. PLICARTA, Law. ; nob., pl. XLIL, fig. 4. ait. Encyclop. méthod., pl. 462, fig. 3, a, b. 4) minor, Ténériffe. Habit. Porto-Rico, Saint-Thomas; MAUGÉ. No 7. ALBOLABRIS, Say; nobis, pl. XLIIT, fig. 1 à 5. Lister, Synops. , tab. 47, fig. 45. Say, Nicholson's Encyclop. art. conchol. hel. albolabris, pl. F, fig. 1. Habit. Les États-Unis ; Comm. Say.Le Canada, les forêts du fleuve Saint-Laurent, etc. 3) Bouche versante, bord columellaire sinueux , aplati et subdenté. N° 76. COGN AT A , nobis, pl. XLIV, fig. 4. Habit. Les Antilles ? Comm. LEACH. N° 797. ASPERA, nobis, pl. XLIV, fig. 1, 2, 3. a) Lister, Synops., tab. 94, fig. 95. Nobis, fig. 3; an Spec. dist. ? ab. L'Amérique? a) La Jamaïque, LISTER. N° 78. LACTEA, Muier ; nobis, pl. XLV. Cochlea os nigrum, HuMPHREY, Mus. Calonn. Helix faux nigra, CHEMNITZ. Habit. L'Espagne, Alger, Ténériffe. Édule. N° 79. DISCOLOR , nobis, pl. XLVI, fig. 3 à 6. a) nigro fusca , fig. 5. Habit. Cayenne, la Trinité, la Martinique. N° 80. AURICOMA, nobis, pl. XLVI, fig. 7, 8, 9. Habit. Cuba; Comm. D. HuMBOLT. N° 81. LIMA, nobis, pl. XLVE, fig. 1,2 a) grisea. Habit. Porto-Rico; MAUGÉ. N° 82. INDISTINCT'A , nobis, pl. XXXVIII, fig. 1. Habit. L'Amérique? Comm. D. RicHarp. No 83. ÆESOCIALL nobis, pl. UE , fig. 1. LISTER Synops., tab. 74, fig. 74 FAvanNE, Conch., tab. 64, f. os Habit. ? N° 84. SOBRINA, nobis, pl. XLIIT, fig. 6, 7, 8 Habit. ? No 85. CARMELITA, nobis, pl. XXXIL, fig. 4. Habit. L'Amérique. Comm. SOWERBY. N°86.0RBICULAT'A,n0b. pl. XLVIL fig. 3, 4. Habit. Les forêts de Cayenne et de la Guyan- ne ; Comm. HOwE; la Trinité. N° 87. ISABELLA, nobis, pl. XLVII, fig. 2. Lister, Synops., tab. 74, fig. 73? Habir. Les Antilles , Cayenne. DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 33 QUATRIÈME sOUS-GENRE. HÉLICODONTE, HELICODONT A, nobis; Lucerna, HUMPHREY ; Caprinus, Cepolum, Polydontes, Tomogeres, MoNTFoRT; Anostoma, LAMARCK; Polygyra, Say. Coquille globuleuse ou déprimée; volute len- tement développée; impulsion horizontale, domi- nante ; spire courte à tours égalisés ; bord intérieur portant généralement sur lavant-dernier tour ; ombilic visible ou masqué; bouche sinueuse, gri- macante, et généralement dentée dans l’état par- fait; péristome réfléchi eu épaissi. 1) Péristome sinueux et épais, ou réfléchi et denté, sou- vent rétréci par les dents, les lames ou les pts tortueux de la convexité de l'avant-dernier tour. PREMIER GROUPE. LES GRIMACES, Personate. N° 88. HELIX (helicodonta), DENTIENS, nob. Habit. La Guadeloupe, la Martinique, Saint-Domingue, les forêts de Cayenpe et de la Guyanne; Comm. Howe et THOUNENS. N° 89. PUNCT AT A, Non Bon, t. 14, f. 17, 18. Helix punctata, GMELIN, DILLWIN. Habit. La Martinique. No 90. AUREOL À, nobis. Habit. La Martinique. ES on PO 58.2 Ÿ N° o1. MALLEAT A ,nobis. Habit. Porto-Rico, Ténériffe? MaAucé. N° 92. PARILIS, nobis. Habit. La Guadeloupe. | ai N° 93. NUX DENTICULA,CHEMNITZ, t XI, tab. 209, f. 2055,.2056. «) Helix hippocastanum , LAMARCK , Journ. d'hist. nat., t. U, p. 347, pl. XLIT, fig. 3, a, b. Ë f) minor. Habit. La Martinique , sur les montagnes ; Comm. THOUNENS. No 94. XANOXVILLIN A, nobis. Mesodon helicinum , RAFINESQUE. Habit. Les environs de Knoxville, états dé * Tenessé, dans l'Amérique du nord; Comm. PicHaRD et RAFINESQUE. N° 95. LINGUIFERA , nobis. Habit. Les environs de Nogeville, états de Tenessé; Comm. RICHARD. N° 96. THYFROIDUS, Say; nobis. P£ETIVER, Gazoph. t. 105, f. 4; Remarcks plul. trans. vol. XX, ann. 1698, n° 246, p. 395, ne 4 ; cochlea terrestris virginiana, etc. Lister, Synops., t. 91, Ê. 91. KLEIN, Ostrac., p. 11, n° 5. SCHRÔTER, Ernleit. 2, p. 192, n° 60. Say, Journ. of the acad. of Plul.,t.1,pl.I, 123. Mesodon leucodon, RAFINESQUE. Habit. Les États-Unis; Comm. Say et RAFINES- que. Cette espèce a beaucoup de rapports avec l’'Helix Albolabris. N° 97. AV ARA, Say. Polygyra avara, Say, Journ. acad. nat. scienc., vol. I, p. 277. Habit. La Floride; Comm. Sax. Près le lac Cayuga, MILBERT. No 98. AURICULATA, Sax. Polygyra auriculata, Say, ut suprä, vol. 1, P: 277: Helix isognomostomos, GMELIN, Syst. nat., p- 3621. Periver, Gazoph., tab. 105, f. 5. Lisrer, Synops., t. 93, f. 03 Favanne, pl. LXII, fig. F 2. KLein, Ostrac, t. I, f. 22, p. 10,6. 31,a, 1. Angistoma virginianum. ScarôTER, £énleit., t. IL, p. 194,62. KozmmErER, Cab. Rudolstadt, p. 170, n° 41. Helix punctata, DiLzwyw, Descrip, cat. a) minor. Habit. Les environs de Saint-Augustin dans la Floride; Comm. Say. RE à + N° 99. LABYRINTHUS, Caemnirz, Conch. XI, tab. 208, f. 2048. FAvANNE, Conch., pl. LXIIE, fig. Frr. Cat. raïs., p.6, n° 20, le labyrinthe. Encycl., Rec. des pl., t. VI, pl. LIV, fig. 18 E 34 TABLEAU SYSTÉMATIQUE Lucerna auricularia, HuMPHREY, Mus. Calonn. N° 106. HOLOCERICEA, GMELIN, STUDER. Helix otis, Port. cat., p.38, lot. 925, et p. 53, Helix obvoluta, DiLLWYx. lot. 1260 ? Hab. Les terrains granitiques, sur les Hautes- Helix plicata, DILLWYN, Descript. cat., p. 899, Alpes: Comm. STUDER et CHARPENTIER. n° 27. N° 107. OBVOLUTA,MuLLER. Helix obvoluta,GMELIN,CHEMN., DRAPARN. etc. : La Veloutée à bouche triangulaire, GEOFF.- N° 100. PLICATA, Vox Bonn, Mus., p. 376. Helix trigenophora, LAMarGk, Journ. d'hist. Kvonr, Vergnug. V,t. 25, f. 5-7. SBprur SEBA, Z'hes., pl. 40, n° 24 et 25? Habit:L'Europe DaviLa, Cat. rais., t.1, p. 440, art. 986,987. p Helix labyrinthus, Lamarcr, Journ. d'hist. NS 68. SEPTEMPOLF A, Sax, genre Poly- : Habit. Les grandes Indes? Espèce douteuse. nat., tom. IT, p. 347, pl. XLIL, fig. 4, a, b. gyra. Journ. acad. nat. se. , V, p. 278. Helix plicata, DiLLWYN, Descript. cat. Helie cerelas Diecrarr à Habi, Les grandes Indes. «) Muséum n° 64. Habit. Les États-Unis, les îles de la Floride; N° ro. HIRSUT'A, SAY. Comm Say. Say, Journ. acad. nat. scienc., vol. I, p. 17. PeriveR, Gazoph.,t. 105, f. 6. 2) Ouverture défendue par une ou plusieurs lames Lister, Synops., t. 93, f. 94. alongées.et internes. FavannE, pl. LXILE, fig. 3. : Helix isognomostomos, GMELIN, p. 3621. DEUXIÈME GROUPE. LES LAMELLÉES, Lamellatæ. Dre uses [ Pl Z crren &9 Helix sinuata, y) GMELIN, p. 3618. Helix, n° 62, ScnRôTER, Etnleit., t. I, p.194. N° 109. CARABINATA , nobis, pl. LIEGe. 3. «) Stenotrema convexa, RAFINESQUE. Habit.? Cabinet de M' DE LA Toucne. Habit. Les États-Unis; Comm. Say. #) Le Ken- tucky; Comm. RAFINESQUE. N° 110. LAMELLOS À, nobis. Habit. Les îles de la mer du Sud ; Comm. Go- No ro. rene nobis D los PU EXD EE à AS RES Anh le he Noir. LABFRINTHICA, Sa; nobis, pl €r ZE , Habit. Le Kentucky ; Comm. RAFINESQUE. Bo r 19. 1. Say, Journ. acad nat. se., tom. I, p. 124. N° 105. PERSONATA > Lamarck, Journal Habit. Les États-Unis; Comm. Say. d'hist. nat. ; id. DRAPARNAUD. é . . . Helix RL » GMELIN LA TE 3) Péristome garni de grosses dents, dont l’üne à la Habit. L'Alsace, la Franche-Comté, la Suisse, base de la columelle formant gouttiere. Augsbourp, la Silésie, etc. rRoisième crourr. LES MAXILLÉES, Maxillate , N° 104. CLAUSA, RAFINESQUE. genre Polydontes, Moxrrorr. Triodopsis clausa; RAF. £ + Habit. Le Kentucky; Comm. RAFINESQUE. Très N° jus AMP AO RON POIs PE Se Der nats Polydontes Imperator, MOoNTFORT. k æ) Nobis, pl. LIL, fig. 1, 2. Habit. L'Amérique. N° 105. TRIDENT AT A, Say, Nicholson's En- cycl., QUE Conchology . . 4) Bouche renversée, garnie de plis élevés, dont les LISTER ) Synops. tab. 92, . 92. impressions sont visibles au-dehors. Triodopsis lunula , RAFINESQUE. Habit. Les États-Unis; Comm. Say et RAFI- quatrième crourr. LES ANOSTOMES, Anostome : NESQUE. Le Canada , les forêts du fleuve genres Tomogeres, MonTrorT; 4nostoma, Lamarck. Saint-Laurent, la Pensylvanie, etc. par MILBERT. N°113 RINGENS, MULLER, CHEMNITZ. DE LA FAMILLE DES LIMAGONS. 35 Lucerna antiqua , Humpurey, Mus. Calonn. Tomogeres ringens, MONTFORT. f «) Var. not. an Spect. dist. ? Lister, Synops. , t. 99, f. 100. FAVanNNE, Conch., tab. 63, fig. F o. Habit. Les grandes Indes. N° 114. RINGICULA, nobis. Helix ringens , LINNÉ ? Habit. Les grandes Indes, 5) Bord intérieur de l'ouverture, garni près du péristome de plis longitudinaux élevés, dont les impressions sont visibles au-dehors. CINQUIÈME GROUPE. LES IMPRESSIONÉES, Impressæ; genres Cepolum et Caprinus, de MonrForr. No 115. CEPA, MuLzer, GMELIN, DILLWYN. FaAvVannE, Cat. rais., p, 10. Le macaron. Nicozson , Saint-Domingue, tab. 5, f. 9. Cepolum Nicolsianum, MONTFORT. æ) major. Habit. Saint-Domingue, les grandes Antilles. N° 116. SINUAT A ,MuLcer, DiLzwvyw; nobis, pl. LIV, fig. x, 2. æ) Nobis, pl. LIV, fig. 1. Habit. Les Antilles. Neu17. SINUOSA , GMELIN? nobis, pl. LIV, fig. 3. ° 192. MONODON, nobis. Helix unidentata, DRAPARNAUD. Helix cobresiana, ALTEN. Habit. La Franche - Comté, Augsbourg , la Suisse orientale. € 193. EDENTULA, DRAPARNAUD, Hist, Helix depilata, DraparnauD , Zabl. Habit. La Suisse, le Jura. N° 124. BADIA , nobis. «) major ; de Cayenne. Habit. La Guadeloupe, la Martinique. Ne 125. JOSEPHINÆ, nobis. &) Nobis. Hab.Xa Guadeloupe; Comm. MayoL, KRAUSs. N° 126. LYCHNUCHUS, MuLrer, GMELIN, DiILLWYN. Helix lucerna , CHEMNITZ, Conch., tab. 126, f. 1108, 1109. Caprinus recognitus, MONTFORT, «) Affinis H. Josephinæ. LIT go, f.90 6) An spec.? Mus., n° 73. . #6, rie Habit. La Martinique ; la Guadeloupe, Comm. Mavoz, Krauss. V’ulg. vignaux plats ; 6) la Trinité. L 127. JULTA , nobis. Habit. Les Antilles, Comm. LEAcx. PAT Lg 53, mer Cp 90) Helix sinuata, BORN, Mus., tab. 14, f. 13,14. No198. LUCERNA ,MuLLERr, GMELIN, DILLWYN. Helix sinuata, DiLLWYN. Habit. Les Antilles? Comm. LEACH. No 118. SORORSE, nobis, pl. LIV, fig. 4. Habit. Les Antilles? Comm. LEACH. Prose Tarn jp 400 HIT N° 119. DOLATA, nobis. Habit. Va Guadeloupe; Comm. Krauss. N° 190. FULIGINEA, nobis. Habit. La Guadeloupe ; Comm. KRAUSs. No 121. BIDENT ATA ,GMELIN et ALTEN. Trochus bidens, CHEMNITZ et DiILLWYN. Habit. L'Alsace, l'Allemagne. «) Affinis H. Juliæ. 6) Affinis H. Lamarckiü. Habit. Les Antilles. (rh Do) N° 120. LAMARCKIT, nobis, pl. LVI, fig. 5. Helix carocolla, Kworr, J’ergnug. IV, tab. 5, £: 25904 Gronovius, Zoophy., fase. 3, p. 331, n° 1537? Helix acuta, LaM., Enc.mét., pl. 462, fig. r. Helix carocolla, GMELIN et DiILLWYN. SLOANE, Jamaica, pl. CCXL, fig. 6, 7? #) Nobis, pl. LVIL, fig. 1. 8) Nobis, pl. LIL, fig. 2; an Spec. dist. Habit. La Jamaïque. Comm. LEACH. EE}. HB90) 36 TABLEAU SYSTÉMATIQUE CINQUIÈME sous-GENRE. HÉLICIGONE, HELICIGONA (1), nobis; Cochlea, HumrHrey; Caracolus Iberus, MonrFonr ; Caracolus, LAMARCK ; Vortex, OCREN. Coquille lenticulaire ou coniforme, plus ou moins carénée à tous les âges ; volute le plus sou- vent courte, quelquefois conique; tours de spire en général égalisés, pressés; columelle rarement solide; bord intérieur du cône spiral portant pres- que toujours sar la convexité de l’avant-dernier tour; ombilic couvert ou visible; bouche sans dents, versante, angulense à la réunion des deux bords opposés, où l'impression carénale forme . une sorte de gouttière; péristome épaissi ou ré- fléchi, mais non bordé. 1) Ombilic couvert. PREMIER GROUPE. LES CARACOLLES, Caracollæ , Monrrorr. N°130. JELIX (helicigona) ANGISTOMA, nobis. GuaLrTieri, Znd.,t.3,f. 1. ARGENVILLE, Conch., pl. VIT ou XH, fig. D. Helix Carocolla, CHEMNITZ, f. 1092. Vox-Borx, Mus., p. 370. Helix Carocolla, DiLLWYN. «Habit. Les grandes Antilles, Saint-Domingue. N° 131. CAROCOLLA , Lané, .MuLzen, DiLzwyx. Helix tornata, Bon. Caracolus oculatus, MONTFORT. x) minor. Monstrum. f4) sinistrorsa. Habit. L'ile aux Crabes, près Porto-Rico, etc. Comm. Krauss, MAyoL, THOUNENS. Édule. N° 132. INVERSICOLOR, nobis. «) Var. not., 7. puerocunæ, PÉRON. Habit. L'ile de France; BauDIN ; PÉRON. N° 133. ANGUSTAT A, nobis. M, A: Habit. L'Amérique. TR Re à © LR (1) D'helix et de Tuyiæ , angle ; hélices anquleuses où à ca- rènes. Ce sous-genre renferme non seulement les caracoles de Montfort et de M" de Lamarck, mais encore beaucoup de coquilles que ces auteurs n'y comprenoient pas. No 134. ANGULAT'A, nobis. Habit. Porto-Rico, Maucé. N° 135. ACUTANGULA, Bunow, Element. conch., p.183, pl. XXVI, fig. +. Habit. ? No 136. OBLITERAT'A, nobis. « Helix Gualteriana, CHEMN., IX, p. 83, t. 126, f. 1100 et 1101. Helix Gualteriana, GMELIN, DILLWYN. Habit. Porto-Rico, Maucé. No r37. GUALTERIANA, LINNÉ,; nobis, pl. LXIT ; fig. 1, avec l'animal. » GUALTIERI, /nd., t. 68, f. E. CHEMNITZ, V, p. 273, Vign. 44. Cochlea scabriuscula, HuMPHREY, Mus. Cal. Helix obversa, BORN. Iberus Gualterianus, MONTFORT. Habit. Les environs d’Alméria, le cap de Ga- tes en Espagne; Comm. D. MorNaRD, con- sul à Malaga. N° 138. LAMPAS, MuLrer, GMELIN ? Helix Lampas, DILLWYN. Helix Carocolla, CHEMN., XI, p. 267, tab. 208, f. 2044, 2045. Habit. Les grandes Indes? N° 139. PFROSTOMA, nobis, pl. XV, fig. 3, 4. SEBA, Thes., tab. 40, f. 16 et 17? FAvaNNE, Conchyl., tab. 64,f. C, 2? Habit. Les grandes Indes ? 2) Ombilic masqué ou visible. DEUXIÈME GROUPE. LES TOURBILLONS, Voruces, OcxEn. N° 140. MARGINATA, Muzzer. CHEMNiTZ, IX, t. 125, f. 1097. Helix marginata, GMELIN, DILLWYN. Helix marginella, GMELIN. x) imperforata. 6) fusca. DE LA FAMILLE y) fasciata. d Habit. Les Antilles: la Guadeloupe, la Ja- e; Porto-Rico, MaAucé. rx CU Fot : Pre Ve broda 1 7e N° F à ns MULLER ; ob pl. LXIIE A (par erreur numérotée CVIL), fig. 3 à 8. Helix Pileus et helix pileata, GMELIN. Bulla ambigua et B. bifasciata , GMELIN. Trochus Pileus, CHEMNITZ. Habit. ? N° 142. PILEOLUS, nobis, pl. LXHL A (au lieu de CVIT), fig. 1 et 2. a) Fig. 2. Habit. ? Museo regio, n° 84; «) Notre Col- lection. N° 143. BIFASCIAT'A, nobis. Trochus bifasciatus, BuRow, Elem, conch., p- 177, pl. XXVIL, fig. 2. Habit. La province de Fernambouec, dans le Brésil. N° 144. BOSCTANA, nobis. Habit. Le Brésil. Comm. D. Bosc. N° 145. VITREA, nobis. Habit. ? N° 146. YITRACEA, nobis. Habit. ? Cabinet de M: DE LA TOUCHE. N° 147. LEACHI, nobis. Habit. Tripoli de Barbarie. Comm. LEACH. Z © 148. TURCICA, DizzwyN, Descript. cat. Trochus Turcicus, CHEMNITZ, Conchyl. XT, t. 209, f. 2065, 2066. Habit. Mogador et Maroc, CHEMNITZ. Comm. FAURE BIGUET. DES LIMACONS. N° 149. CARIOSA, Onivier. Voyage au Levant, pl. XXXI, fig. 4, @, b. Habit. Lataquie ; les environs de Baruth, sur les murs: Orivier. Recue de Tripoli de Syrie. 37 N° 150. LAPICIDA, Lin, MULLER. La Lampe ou le Planorbe terrestre, GEOFF. Helix acuta, DA Cosra. Helix affinis et Helix lapicida, GMELIN. Habit. Presque toute l'Europe. N° 151. ÂFFICT A, nobis. Habit. L'ile St.-Thomas? Ténériffe, Maucé. N°152. BARBAT A, nobis. æ) Minus depressa. 6) Brunnea. Habit. Zante; Comm. le Ct° MErcarI. Scio, Sestos, OLivier. +) Sur les rochers élevés près la Sude, OLivier. $) L'ile de Zante. N° 153. LENS, nobis. Habit. L'ile de Ténéniffe, Maucé. N° 154. LENTICULA, nobis. æ) Striüis valde notatis ; an Spec. dist. ? Habit. L’Andalousie. Ténériffe ; MAUGÉ. 4) Alexandrie en Égypte, Ouivier. No 155. MADAGASCA RTENSIS, LAMARC& ; nobis, pl. XXV, fig. 5, 6. Lamarck, Encyclop. méth., pl. CCCCLXIT, fig. 2, a, b. Habit. Madagascar. Muséum, n° 92. N° 156. LANX, nobis. Habit. Madagascar; Comm. Du FouLots. No 157. LANCULA ? nobis. Habit. Madagascar. Muséum, n° 92 ter. sIXIÈME sous-cenREe. HÉLICELLE , HELICELLA, nobis; Sylvicola, HumPuREY ; Zonites, : MoxrrorT; Æelicella, LAMARCK ; Vortex, OCKEN. Coquille généralement surbaissée ou dépri- _mée; volute peu élevée ,souventplaniforme; tours de spire communément égalisés et arrondis; bord intérieur du cône spiral portant sur la convexité de l’avant-dernier tour ; ombilic découvert, plus ou moins large ou étroit, et laissant généralement apercevoir jusqu’au sommet de la spire; bouche sans dents; péristome réfléchi, simple ou bordé. Quelquefois la coquille est carénée ou imperfo- rée, mais alors le péristome est bordé. 1) Péristome réfléchi. PREMIER GROUPE. LES LOMASTOMES, Zomastomæ. Sylvicola, Humrarey. No 158. AELIX ( helicella) CARASCALEN- SIS , nobis. Hab. La forêt de Carascal en Aragon ; Comm. FauJAs DE SAINT-FOND. N° 159. GLACIALIS, TaoMas. Habit. Près des glaciers de la vallée de Lanzo en Piémont, par M° Tomas; Comm. CHaR- PENTIER. N° 160. ALPIN A, Faure Bicuert. Habit. Les Hautes-Alpes du Dauphiné; sur les pelouses les plus élevées des environs de Die; Comm. FAURE BIGUET. N° 161. CORNE A, Drapanx., Hist., pl. VIH, hip. 1 à 3. «) Helix squammatina, de quelques collec- tions. Habit. Castelnau, près Montpellier ; Péri- gueux, etc, N° 162. STRIGATA,Mourrer, GMELIN? æ) signata, CHARPENTIER. 6) fusca, mmor. Hab. L'Italie; sur les rochers calcaires du pas- sage de la Somma , et près de la cascade de Terni, par Mr MÉNARD DE LA GROIE. 2) Les ruines de Pœstum ; Comm. CHARPENTIER. 3) Ténériffe, par MAUGÉ ? f) P : s Ex ny. bée N° :63. INTERMEDIA, nobis. Habi. Le Frioul vénitien, au pied des mon- tagnes de la Carinthie et de la Carniole, dans les haies et sur les rochers ; FÉRUSSAG père. Ne 164. CINGULAT A, Sruver, Catal. Helix subflava , FÉRUSSAC père. &) cinerea. Habit. Le Frioul vénitien, où elle fut décou- verte par mon père ; trouvée ensuite à Lu- gano et ailleurs. «) Près le lac de Côme; Comm. BRONGNARD. TABLEAU SYSTÉMATIQUE N° 165. ZONAT'A, Sruver, Catal. GuALTIERT, tab. 3, fig. O. Helix Ericetorum , CHEMNITZ, Conch. IX, tab. 132, 1, 1104 SUTO0 208 #., STURM, Wi nur à LÉ tab. Fa Te. 1. «) Helix fœtens, Sruper, Catal. £) minor. Monstrum. «) scalaris. . Habit. Trouvée d’abord dans la Haute-Autri- che, le Frioul vénitien, etc. par mon père; puis à Rimini, Ravennes, Naples, Ittri et sur les Rs par M° MÉNARD DE LA Grote. Recue de Montfalcon près Trieste. Trouvée sur les Alpes et dans la vallée d’Aoste par Mr'Taomas. En général elle s'é- lève depuis les plaines d'Italie et du Vallais jusqu’à la hauteur de onze centstoises sur les Hautes-Alpes; elle paroît préférer les ter- rains granitiques. f) L'ile de Naxie, OLrv. Monstrum. «) Comm. CHARPENTIER. No 166. NAXIÉNÉEA nobis. Habit. Naxie {Candie, sur les montagnes au- tour de Palaïo Castro, OLivIER. Très voisine de la précédente, dont elle n’est peut-être qu’une dégénération. N° 167. LECT'A, nobis. Habit. Candie, sur les montagnes autour de Palaïo Castro, OLIVIER. N° 168. PELLIT'AÀ, nobis. Habit. L'ile de Rhodes, OuviEr. N° 169. MARTIGENA, nobis. Habit. Les montagnes de Ronda en Andalou- sie. Trouvée sur le champ de bataille, près d’Atahate. N° 170. PFRENAICA, DraPrANAUD, Hist., pl. XUL, fig. 7. Habit. Les Pyrénées orientales ; Comm. LEÉMAN. °r71. LEFEBURTANA , nobis. Habit. Montfalcon près Trieste; Comm. D. Leresvre, chancelier du consulat de Mi- lan. Espèce fort analogue à l'helix zonata, mais très velue et plus grande. DE LA FAMILLE DES LIMACONS. N° 172. QUIMPERIANA, nobis, pl. fig. «)Nobis, pl. LXXVI (par erreur LXVI), fig. 2. Habit. Les bords de l’Odet, près Quimper en Bretagne. Elle a été découverte par M° DE KERMOVAN et BONNEMAISON ; Comm. DEs- MAREST. . N° 193. PULCHELLA, MULLER, GMELIN. La petite striée, GEOFFROY. Helix paludosa des Anglois. Helix minuta, Say, Journ. acad. nat. sc., vol. I, p. 124. «) Helix costata, MULLER , GMELIN. Helix crenella, MonraGu. Turbo helicinus, LIGHTFOOT. Habit. L'Europe. Les États-Unis; Comm. Say. Le N° 174. RICHARDI nobis. Habit. L'Amérique septentrionale ; Comm. RICHARD. N° 195. ZONALIS, nobis. an SEBA, Zhes. , tab. 40, fig. 29, 31 ? «) depressa. Habit. ? «) Cabinet de M' DE LA TOUCHE. N° 176. EXCEPTIUNCULA, nobis. Habit.? T’ombihic est tout-à-fait recouvert; mais l’analogie doit la faire placer ici. N° 197. ZONARTA, Muzcer ; nobis, pl. LXXII et pl. LXXIIL. Ses diverses variétés. «) Apertura subrotundata, nob., pl. LXXIET, fig. 5. Habit. Les grandes Indes. «) Java. No 1798. PROXIM A , nobis. Habit. La province de Coïmbetore, presqu'ile en-decà du Gange ; LESCHENAULT. Muséum, n° 100. N° 179. FALL ACIOSA, nobis. «) Mus. , n° 1017. Habit. La province de Coïmbetore ; Comm. LESCHENAULT. N° 180. Habit. Danête ,nobis. ++... es bois de l'intérieur du Bengale; No 181. TAN TA, Habit, Le Pérou ; DoMBEY: LESCHENAULT. Muséum , n° 1017 bis. #560 Prsteprseere cœftin a M. Tadeges Écryeta see É 39 + NUr0r PERNOBILIS, nobis. Marryw, the Univers. Conch. , t. XEL, fig. 117. Habit. ? N° 183. SEPULCRALIS, nobis, pl. LXXV, fig. 1. La vraie Lampe sépulcrale, FAVANNE, Cutal. rais. , n° 15. æ) Griseo-variegata. Habit. Madagascar ; Comm. pu FouLois. Cette coquille s’est vendue 401 f. à la vente du C'< de Latour-d’Auvergne. N° 184. ZODIACA, nobis, pl. LXXV, fig. 2. Habit. ? Museo Regio, n° 103. Ne 185. PELLIS SERPENTIS, Cuemnrz, Conch. X1, tab. 208, fig. 2046, 2047. Helix undata, Port. PT test. Lol. }”! Le Ÿ Prlosa: var. no. Voie Lare- cars: pos Les forêts de la Guyanne; Cayenne, ch sur la montagne aux Tigres ; Comm. Howe. La Trinité. «) Le Brésil sur les rochers; Comm. T'AUNAY. Ne 186. DILAT'A, Perry, Conch. , pl. LE, fig. 4. Planorbis dilatus. Habit. ? Collection de miss Mirror». < N° 187. COLLAPSA, Perry, PI. collapsus, Conch. , pl. LE, fig. 5. er ei aa Lan sn Hmsseteaslale, farne + N° 188. DIV ARICAT A, Perry, PI. ph tus, Conch., pl. LI, fig. 3. Habit. ? British museum. N° 189. SENEGALENSIS, Cuemnrrz. CHemnirz, Conch. IX , tab. 109, fig. 917 et 918. Habit. Le Sénégal ? CHEMNITZ. N° 190. TRIFASCIAT À, CHeMNirz, XI, tab. 213, fig. 3016, 3017. Habit. Les grandes Indes ? N° 191. UNGUICULA, nobis, pl. LXXVI (par erreur LXVI), fig. 3, 4. Helix uogulina, CHEMNITZ, IX, tab. 125 , fig. 1098 , 1099. * x) Nobis, fig. 4. Habit. Les grandes Indes. 4o TABLEAU SYSTÉMATIQUE N° 192. UNGULINA, TanNé, MuLcrr. Helix badia, Von Born, Zest., tab. 15, fig. TN 12. Helix ungulina et helix badia, GMELIN. Sylvicola depressa, HUMPHREY, Mus. Calonn. Habit. Java. N° 193. CIRCUMD AT A, nobis, pl. LXXVI (par erreur LXVI), fig. 1. Habit. Les Moluques ? N° 194. POLYGYRATA, Vox Bon, Test. , tab. 14, fig. 19, 20. Helix polygyra, GMELIN. , Helix polygyrata, CHEMNITZ, DILLWYN. Habit. ? 2) Péristome simple. DEUXIÈME GROUPE. LES APLOSTOMES, Aplotosmæ Helix, Humptrey; Zonites, Moxrronr; Helicella, Lamäânck. * LES PESONS , Perticilli. No 195. LINEAT'A, Say. Journ. acad. nat. se. , vol. X, p. 18. Habit. Les États-Unis ; Comm. Say. N° 106. ROTUNDAT A, MuzLEr, GMELIN. Le Bouton de Camisolle, GEOFFROY. Helix radiata , Da CosTa, MoNTaGu, etc. Helix perspectiva, MEGERLE. a) Alba. Habit. L'Europe. +) L’Angleterre ; Comm. D. GoDALL. Ne 197. RUDERAT A, Sruprr, Catal. Habit. Les Hautes-Alpes du Valais, dans les terrains granitiques, près des glaciers du M' Pleureur; Comm. STUDER et CHARPENT. N° 198. PERSPECTIV A, Say. Journ. acad. nat. se. ,t. 1, p. 18. Habit. Près le lac Érié; MILBERT. N° 199. ALTERNAT A, Say. Nicholson, Encycl., art. Conch. , pl. I, fig. 2. PErTivER, Gazoph., tab. 104, fig. 1 ; Philos. trans. ,t. XX, an. 1698, n° 246, p.395,n° 5. Lister, Synops. , t. 70, fig. 69. Helix radiata, GMELIN. æ) Carinata. N° 200. PFGMÆA, Drapans, Hist., pl. VII, fig. 8 à ro. Habit. La France , la Suisse. Ne or. RUPESTRIS, DrAPARNAUD, Hist., pl. VIL, fig. 7, 8, 9. Helix umbilicata, MonTAGu, MATON, PULTE NEY, DILLWYN. z«) Trochoides. Habit. La France, l'Allemagne, l'Angleterre. x) Castelnau , près Montpellier ; Comm. Durour. N° 02. VERTICILLUS, nobis. Habit. V’Autriche, le Frioul, la Carinthie ; FÉRUSSAC père. Z 6 203. ALGIR A, LiNNÉ, DRAPARNAUD ; nobis, pl. LXXXI; fig. 1, avec l’animal. Helix Oculus Capri, MULLER. , Helix Ægophtalmos, GMELIN. Zonites Algireus, MONTFORT. Habit. Marseille , Toulon ; la Martinique ? N° 204. GEMONENSE ? nobis. Habit. Le Frioul vénitien ; FÉRUSSAC père. ** LES HYALINES, Hyaline. N° 205. OLIVETORUM, Guer. GUALTIERI, Zest., tab. 3, fig. G. SCHRÔTER, Etnleit., 2, p.214, n° 137. Helix Algira, DiLLwyn. Helix incerta, DRAPARN., tab. 13, fig. 8, 9. Habit. La France méridionale, l'Italie. 2 0 206. CAPILLACEA, nobis. «) Muséum, 115°? Habit. Le port Jackson, PÉRoN. &) L'Ile de France, MATHIEU. Le] N° 207. PROTENSA, nobis. Habit. Standié, Ouvrier. o N e «og 208. CONCOLOR, nobis. * a) Muséum, n° 114. r Habit. V’ile de Ténériffe, MAUGÉ. Habit. Les États-Unis; Comm. Say. «) Les :N© 209. CONVEXA, nobis. Kentucky; Comm. RAFINESQUE. Habit. Baruth, OLIVIER. DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 4 + No ro. GLAPHYRA, Say. Nicholson, Encyclop., art. Conchol., pl. F, fig. 3. Habit. Les États-Unis. N°o1rr. PLANORBOIDES, RArINESQ.; genre Mesomphix. Habit. Le Kentucky; Comm. RAFINESQUE N° 212. CELLARIA, MuLzer. La luisante, GEOFFROY. Helix tenella et helix cellaria , GMELIN. Helix lucida, DraparNauD, Zabl., et helix nitida, DRaparNauD, Zist. , pl. VIT, fig. 23 4 2D. Helix lucida, Sruper, Catal. Helix tenuis, SCHRÔTER ? Habit. Toute l'Europe; Constantinople, Scio, Ozrvier. Malte; Comm. LEACH. No 213. NITIDULA, DRAPARNAUD. Helix cellaria, SrupEr , Catal. Habit. La Suisse, la France. N°2°14. NITIDOS A, nobis. Helix nitidula, var. «) Drap., Hist., pl. VIN, fee 21,22; Habit. La Suisse, la France. N° 915. GLABRA, Sruper. Helix nitida, CHARPENTIER. Habit. Les Alpes; Comm. STUDER et CHAR- PENTIER. N° 216. NITENS, MaTow et RACkETT, Linn. Trans., NIIL, tab. 5, fig. 7. Helix lucida, MONTaGu et PULTENEY. Habit. L'Angleterre , Comm. LEACH; Dax, Comm. GrATELOUP ; les Pyrénées, Comm. PaLassou. Très voisine de la précédente, peut-être n’en étant qu'une variété ? N° 217. WITRINA ,nobis. Habit. Le Vallais; Comm. VENETZ. N° 218. NITIDA, MuLrer et STUDER. Helix nitens, GMELIN. Helix nitida, Drap., 7abl. ,et helix lucida, Hist., pl. VILLE, fig. 11, 12. z) fuscescens ; an Spec. dist. ? Habit. L'Europe. +) La Guadeloupe. N° 219. ARBOREA, Sax, Nicholson Encycl., art. Conch. , pl. IV, fig. 4. Habit. Les États-Unis ; Comm. Say. Ce n'est, sans doute, qu'une variété de la précéden- te. Les exemplaires commuyiqués étant en mauvais état, nous n'avons pu le décider positivement. N° 220. IN ASPECT À, nobis. Habit. ? Du voyage de Péron. Muséum, n° 119 bis. N° 001. LÆVIGATA, RArINESQUE; Mesom- phix lævigatus. Habit. Le Kentucky; Comm. RAFINESQUE. No 222. SPLENDENS, FAURE BIGUET. Habit. Le Dauphiné; Comm. FAURE BIGUET. No 223. CRIST ALLIN A, MuLLER, GMELIN.SY Draparn., Aist., pl. VU, fig. 13 à 20. Habit. La Suisse, la France. N° 224. HY ALIN A ? nobis. Habit. La Suisse, la France , l'Allemagne. N° 225. CRISTULA, nobis. Habit. L'ile de Rawak, l’une des Moluques ; Comm. GAUDICHO. N° 226. COMATULA, nobis. 4) minor. Habit. Les environs du cap de Bonne-Espé- rance, sur les aloës ; DELALANDE. N° 227. TORTULA, nobis. Habit. L'Ile de Bourbon? ‘++ LES RUPANNÉES , Fasciatæ. N° 228. CANDID A, GMEuw? p. 31617. Mari, N. Mannigf. IN, p. 423, t.3, fig. 22 et 23: Helix hyalina, GMELIN, p. 3640. * Helix lævipes, DILLWYN. Habit. ? N° 229. L'EVIPES, MULLER; nobis, pl. XCIT, fig. 3 à 6. z) Helix spadicea, GMELIN. Kormuer. Cab. Rudolst., p.172,t. 11, fig. 2. Habit. Les grandes Indes. F 42 TABLE AU SYSTÉMATIQUE Ÿ No930. LEUCAS, LiNNé, GMELIN, DiLLwYN. N° 242. VERMICULOSA, nobis. Habit. L'Afrique, LiNNé. Habit. ? Muséum, n° 127. 7 N° 231. CICATRICOSA , Murrer, GMELIN. N° 243. CLAIRVILLIA, nobis, pl. XCI, fig. » CuemniTz, Conch.,1IX,p. 90, tab. 109, fig. à 3. 923. Vign. 19, litt. A. a) Fig. Id. t. XI, p. 305, tab. 213, fig. 3012, 3013. Habit. ? Habit. Les grandes Indes. N° 244. SECTILIS, nobis. Æ N°53. NEMORENSIS, MULLER, GMELIN. Habit. La Cafrerie; DELALANDE. Muséum, Helix cretacea, Von Born, Zest., tab. 16, n° 129 bis. He Helix cretacea, GMELIN, Syst. nat. N° 245. BIGUETTANA, nobis. Habit. Les grandes Indes. Habit. ? Comm. FAURE BIGUET. N° 233. JANUS BIFRONS ? CHEMN., t. XI, N° 246. BRONGNARDI, nobis. tab. 213, fig. 3016, 3017. Habit. ? Comm. BRONGNARD. Muséum, n° 122? Habit. Java ; LESCHENAULT. N° 247. FULV A, MuLcer, GMELIN, DILLWYN. Helix nitidula, ALTEN. Helix trochiformis, MonTacu, MAToN et RACKETT. Trochus terrestris, A. Da CosrTa. Trochilus sylvestris, LISTER, an. angl. Helix trochulus, DILLWYN. N° 234. JAVACENSIS, nobis, pl. XCIT, fig. 2. Habit. Java; LESCHENAULT. No 23%. COMMENDABILIS, nobis. Habit. ? Muséum, n° 126. 4) major. N° 236. EXILIS, Mouzrer, nob., pl. XCIE, fig. 1. Habit. L'Europe. Helix exils, CHEMNITZ, GMELIN, DILLwYN. Habit. Le Tranquebar, CHEMNiITZ ; Pondi- ; 3) Péristome bordé. chéry; LESCHENAULT. « ) Coquille couleur de corne ou brune, pres- N° 37. HORÉKOURÉ, nobis. Habit. Les montagnes de la péninsule en-decà du Gange; LESCHENAULT. que unicolore , rarement fasciée , souvent velue; péristome un peu évasé; épiderme caduc. N°38. BUPHTHALMUS, nobis. ; TROISIÈME GROUPE. LES HYGROMANES, Hygromanes. Habit. La Nouvelle-Espagne; Humpozr. N° 248. CINCTELLA, Drar., Hist., pl. VI, fig. 25. Habit. La France méridionale, lItalie; Nice, N° 239. UNIZONALIS, LamarCk ; nobis, pl. XCT, fig. 4. Lamarck, Encycl. méth., pl. 462, fig. 6. Hab sur les orangers et sur les lauriers roses, abit. Les grandes Indes ? Risso. N° 240. CITRINA, Linné, MULLER, GMELIN. N° 249. ACUTULA, nobis. Helix variegata, Humpurey, Aus. Calonn. Habit.? Rapportée par Maucé. Muséum, «) Var. not. de Timor. n° 132: £) Helix castanea, MULL., GMEL., DILLWYN? Habit. Les grandes Indes. N° 250. ACULEAT A, MULLER , GMELIN. Helix spinulosa des Anglois. T No24t. RAPA,Murzer, CHEMNITZ, GMELIN. Habit. V’Europe septentrionale ou monta- Habit. Les grandes Indes? gneuse. Ê Ne 251. CILTAT À, NENETZ ; STUDER , Catal. Habit. Les ri Comm. VENETZ. T N° 252. FASCIOLA, Draran., » Hist, pl nur fig. 22 à 24. Habit. ? Personne n'a vu cette espéce que Draparnaud: il la cite comme venant de la Rochelle, où il est très douteux qu'elle se trouve. N° 253. LIMBAT A, DRAPARN., fig. 29. «) Fascia rufa, carina adnata. Habit. La France méridionale ; de Caen. EPist. PleNT, les environs N° 254. INCARNATA, Murzer , GMELIN. DraPparNaUD, Æist. , pl. VI, fig. 30. Habit. La Suisse, la France, l'Allemagne. \° 255. OLIVIERT, nobis. æ) Majore, pellucens, unicolor. 6) Opaca, alba, fasciata. +) Minor; Helix Carthusianella, Ÿ) DRAPARN., Hist., pl. VIT, fig. 3805. Habit. L'Europe méridionale, Archipel, Ha côte de Syrie. ) L'ile de Zante, Comm. le C Mercari; Naples, Comm. D. FErrY; Gemleck, OLIVIER VIER. 7)Seyde, Larnaca, Baruth; Lauzanne, Neuwied, Comm. CHARPENTIER : Cette, Dra- PARNAUD. N°56. OBSTRUSA, nobis. Habit. Kermancha, en Perse; Alep, Tripoli de Syrie. OLIVIER. NS257e CARTHUSIANELLA , Drap., DIM he 3net 32: La Chartreuse, GEOFFROY. Hist., Helix Carthusiana, MULLER , GMELIN. Helix nitida, CHEMNITZ. Helix Carthusiana, DILLWYN. Habit. V’Angleterre, toute l'Europe méridio- nale, lArchipe!, la Syrie, etc. N° 258. CARTHUSIANA, DRaPARN. pl. VI, fig. 35. z) major. feoutiane, Monts. Habit. L'Italie, la France méridion. 2) Mont: falcon , Florence. Hit, DE LA FAMILLE . 6) Constantinople, Ort- 3, N°"268. DES LIMACONS. 43 N° 259. FRUTICUM, MuLLer, GMELIN. DraParNauD, Aist., pl. V, fig. 16 et 17. Helix terrestris, GMELIN. Helix cinerea, POIRET. Habit. L'Europe; Tripoli de Syrie. N° 260. BERFTENSIS, nobis. Habit. Baruth, côte de Syrie; OLIVIER. N° 961. AMBIGUOSA, nobis. Habit. Le pays des Hottentots; DELALANDE. NC 26°. SIMILARIS, nobis. æ) unicolor. 6) zonulata. Habit. Timor; BAüpin. N° 263. SUTILOSA, nobis Habit. Les îles Saint-Pierre et Saint-François; PÉRON. Muséum , n° 138. N° 264. CANTIANA, Mowracu, Zest., p. 422, et Suppl. 145, tab. 23, fig. 1. Helix Cantiana, MATON, PULTENEY, DILLWYN. Sas Helix pallida, Doxovaw, Brit. shell., NV, t. 157, fig. 2. Habit. V’Angleterre. N° 265. STRIGELLA, DRAPARNAUD, Aist., pl.-VIL, 65 112,10; Helix altenana , GAERTNER. 2) Helix sylvestris, ALTEN, pl. VIL, fig. 13? Habit. La France, l'Espagne, l'Allemagne, la Suisse. N° 266. VILLOSA, DrAPARN., fig. 18 Helix pilosa, ALTEN, Hist., pl. VIF, tab. 4, fig. 7. æ) depilata. Habit. La France, la Suisse, l'Allemagne. 4) Comm. CHARPENTIER. | N° 267. GLABELLA, DRAPARN., Hist., pl. VIT, fig. 6. Helix turturum , GMELIN ? Helix rufescens, DILLWYN. Habit. La France, la Suisse, l'Allemagne. CIRCINAT À, STUDER. Helix montana , STupER, Catal. Helix altenana, KLEES ? Habit, La France, la Suisse, l'Allemagne. 44 TABLEAU SYSTÉMATIQUE N° 269. PLEBEIUM, Dnar., Hist. , pl. VU, 5. Habit. La France, la Suisse, l'Allemagne. N° 270. RUFESCENS , Monracu, MATON, DiIcLWwYN. Habit. L’Angleterre, la Suisse, la France. N° 271. HISPIDA, Muzcer, GMELIN. DraParNaUD, Aise. , pl. VIL, fig. 20 à 22. 4) Trochulus hispidus, CHEMNiTZ. Habit. Va Suisse, la France, l'Allemagne. N° 272. SERICE A, Muicer, GMELIN; DRAPAR- NAUD, Hist., pl. VIT, fig. 16, 17. La veloutée, GEOFFROY. Helix hispida, ALTEN , pl. IT, fig. 6? Habit. Presque toute l'Europe. N° 273. REVELATA, nobis. ÎITabit. La France, les environs de Paris et d'Angers. . N274 CÆLATA, Sruper, Catal. abit. La Suisse; Comm. Super. N° 2795. ALBULA ? Sruper, Catal. Habit. La Suisse; Comm. Sruprr et Cnar- PENTIER. 6) Coquille blanche ou rousse, très ornée de fascies, ou de linéoles de couleurs vives ; épi- derme insensible, jamais velu ; quelquefois carénée ; péristome bordé, mais non évasé. QUATRIÈME GROUPE. LES HÉLIOMANES, Héliomanes. * Coquille surbaissée ou globuleuse. N°2:6. GROY ANA, nobis. Ifabit. Entre Fiumesino et le case Brusciota, route de Sinigaglia, à Ancône; Comm. Mé- NARD DE LA GROYE. No257. CONSPURCAT A, DRaPARN., Uist. , pl. VII, fig. 23 à 25. Habit. La France méridionale, l'italie, lEs- pagne. N° 278. STRIAT À, Draparx., Hist., var. CH 9 dE 9, pl. V, fig. 18, 19, 20. La grande striée, GEOFFROY, 34; DUCHESNE. Coa. des environs de Paris, pl. LE, fig. Helix intersecta et Helix faciolata, POIRET. Helix strigata, Sruper, Catal. Helix intersecta, Brarpb, pl. IE, fig. 7. Lot. Helix caperata, des Anglois; MONTAGU, 2, p.430, tab. 11, fig. rr. Helix crenulata, DiLzwYN. Habit. Toute l'Europe, l'Archipel, la Syrie. N° 279. CANDIDULA, Sruner, Catal. Le petit Ruban, GEOFFROY. Helix striata, DRaP., var.p, e, pl. VE, fig. 21. Helix unifasciata, POIRET. < Helix thymorum, ALTEN, pl. V, fig. 9. Helix striata, Brarb, pl. IT, fig. 5, 6.4 Habit. Presque toute l'Europe. N° 280. GRATIOS À, Sruper , Catal. Habit. Va Suisse, la France. Elle ne paroît être qu'une variété de la précédente. No 281. ERICETORUM, Muicer; DRAPARN., Histe, pl. NL, 6846, 17. Le grand Ruban, GEOFFROY. Helix Erÿca, Da Cosra. Helix albella, PEMNANT. , Helix Ericetorum , BrarD, pl. IT, fig. 8. Tabit. L'Europe, l'Archipel, la Syrie. N° 282. NEGLECT A ,DRaparn., Hist., pl. VI, fig. 12, 13. Iabit. La France méridionale , lItalie, la Syrie. N°283. CESPITUM, DraParn., Hist., pl. VI, fig. 14, 15. Helix Ericetorum. 4) MULLER ? {{abit. La France méridionale, l'Espagne , Nice, la Syrie, Ténériffe. N° 284. VARTABILIS, Drapann., Hist., pl. V, F9 ALIEN Helix virgata, des Anpglois. Helix zonaria, DONOVAN. Helix Pisana, DILLWYN. Habir. V’Angleterre, les côtes de France, toute l'Europe méridionale, la Syrie, l'Archipel. l'Égypte, les États-Unis. N° 285. SCABRA, Cennirz, Conch. IX, tab. 133, fig. 1208. Helix corrugata, GMELIN, DILLWYN. Habit. L'ile Sainte-Croix, CHEMNITZ. DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 4 + N° 286. V'ARIEGATA, Guen; Conch. IX, tab. 133, fig. 1207. Helix nfvea, GMELIN. Helix crenulata, DILLWYN. Habit. Otaïti, CHEMNITZ. _ N° 587. SUBROSTRAT A, nobis. #) Alba, immaculata. Habit. Almeria ; Comm. D. MORNARD. N° 288. CRETICA, nobis. «) Alba, immaculata. Habit. V'ile de Crète, près la Canée; l’île de Rhodes; Naxie, près Philoti ; Standie: OLr- VIER. > N° 289. SIMULAT'A, nobis. An Helixscabra, Sazis Marscauins, Reise, t.Il, p- 378? z) majore. G) rufa, griseo Yarigagr y) grisea. Habit Alexandrie d'Egypte, OLIVIER. ples; Comm. JANVIER FERRY. 7) Na- Ne 290. PISAN A, MuLer, GMELIN. Helix media, GMELIN. Helix cingenda, MonraGu, MATON. -Helix zonaria, PENNANT. Helix strigata, DILLWYN. Helix rhodostoma, DraParNaUD, /fist., pl. V, fe MONT: Habit. Y?Angleterre; toute l Europe méridio- l'Archipel, la Syrie, l'Éey pte , les côtes de Barbarie, les Canaries, les- États- Unis. Édule. # nale , STRIGILATA, nobis. Habit.? Comm. SOWERBY. N° 291. N° 292. LINEOLATA, nobis. Habit. L'Amérique ? N° 293. CARNICOLOR, nobis. an Helix Pisana, CHEMNITZ, Conch., 132, fig. 1186, 1187? Habit. V’Amérique. 99744 TRACHUS, quuller ch: 67) N° 294. SUBDENTAT'A, nobis, pl. XXVIT, fig. 1,2 Habit. La Perse? IX, tab. N° 295. PLANAT'A,CuEnN.; nobis, pl. XXX: fig. 2. CHemnirz, Conch. XI, p. 281, tab. 209, fig. 2067 à 2069. Habit. Le royaume de Maroc, CHEMNITZ. N° 296. ALBELLA, DaaPaRN., fig. 25 à 27. Helix albella, LINNÉ ? Helix explanata, MULLER, GMELIN. Helix planorbis marginatus, CHEMNITZ, tab. 126, fig. 1002. Helix umbilicaris, OLIvI. Hist., pl. VI, Habit. Les bords de la Méditerranée , en. France, en Italie, en Espagne. N° 297. EXCLUSA, nobis. Habit. L'ile de Rawak, l’une des Moluques ; Comnmi. GAUDICHO. ** Coquille trochoïde et un peu carénée. N° 298. PFYRAMIDATA, Do pl. V, fig. 6. Habit. cs plages de la Méditerranée, en France, en Italie, en Sicile; l'Archipel, les environs de Rome et de Florence, etc. N° 299. MARITIMA, Draparn., Hist., pl. V, fig. 9, 10. Habit. Les plages de la Méditerranée, en France, en Italie, en Sicile; l’île de Zante; Ténériffe ? N° 300. CRENULAT'A, OLIVIER, voyage au Levant, 2, pl. HE, fig. 5, @, ë. Habit. Alexandrie d'Égypte, vers la colonne de Pompée, OLIVIER. N° 301. Z ROCHIFORMIS, nobis. ” Habit. L'Ile de France. Muséum, n° 159. N° 302, ELFORDIA, nobis. Habit. ? Comm. ELFrorD LEACn. . N° 303. £ELEGANS, GMELNX. Helix elegans, DraParN., Hist., pl. V, fig. r, 2. Lisrer, Synops., tab. 61, fig. 58. Trochus terrestris, DONOvAN, MaTox, Mon- TAGU, FLEMMING. Id. CHEMNITZ. ; Mist ” ul 4 Le Le à L 46 TABLEAU SYSTÉMATIQUE Helix crenulata, MuLL., GMELIN, DiLLwyx ??? «) fere depressa. ‘ Habit. L’Angleterre , la Provence , l'Italie. «) Civitta Vecchia. No 304. ELAT A, FAURE Bicuer. Hab. V'ile de Caprée; Comm. FAURE BIGUET. La Sicile; Comm. LEACu. SEPTIÈME sOus-GENRE. HÉLICOSTYLE, HELICOSTY LA (1), nobis. Coquille surbaissée ou trochiforme ; volute quelquefois alongée, tours de spire communé- ment égalisés, pressés, étroits ; bord intérieur du cône spiral, formant une columelle solide, droite ou torse ; aire ombilicale souvent enfoncée ; bou- che régulière plus ou moins oblique à laxe du test ; péristome simple ou réfléchi. 1) Columelle droite, péristome simple ; coquille surbaissée. PREMIER GROUPE. LES APLOSTOMES, Aplostome. N° 306. HELIX (helicostyla) MISELL À, nob. Habit. Vile Gouham, lune des Moluques, Comm. GAUDICHO. N° 307. DOLOSA, nobis. Habit. Les environs du cap de Bonne-Espé- rance ; DELALANDE, N°308. OCHROLEUCA, nob. pl. XXX, fig. nor. Helix albella, CHemNirz, Conch., t. 126, fig. 1105, 1106. TIabit. Les grandes Indes? Observation. Ces espèces ont beaucoup de rap- port avec les hélicelles aplostomes, mais leur co- lumelle solide les en distingue suffisamment. 2) Columelle droite, ronde et simple; péristome simple ; une lame interne sur la voûte du dernier tour de spire. DEUXIÈME GROUPE. LES LAMELLÉES, Lamellatæ (2). N° 309. EPISTFLIUM, Muurer ; nobis, pl. LIR € fe. 4. (x) Les espèces de ce sous-genre offrent dans leur colu- melle un caractère particulier, qui ne,se retrouve chez les hélicoïdes que dans le premier groupe des hélicogènes et chez quelques hélicigones. Nous en avons tiré leur dénomi- nation, d'Helix et de Zruxe, hélices à colonne ou à columelle. (2) Nous avions d’abord placé les espèces de ce groupe avec les hélicodontes lamellées. La considération de la so- N° 305. CONICA, DraparnauD, Hist., pl. V, À Ag. 3 40 D: Habit. L’Archipel, Malte; l'Italie, la France , vers les côtes de la Méditerranée. | : Helix Epistyhum, GMELIN, DiLzwYN. Trochus australis, CHEMNITZ. # Helix Cookiana, GMELIN. Helix alvearis, HuMPHkEY, Mus. Calonn. ? Trochus alveolatus, Port. Catal. Habit. La Jamaïque. N°310. EPISTYLIOIDES, nob., pl. 1g. 2. Habit. Les Antilles. | N° 311. RAFINESQUAL, nobis. Mesomphix, Nov. sfeè., RAFINESQUE. Ro Iabit. Le Kentucky ; Comm. RAFINESQUE. 3) Columelle torse, comme tronquée à sa base, ou mu- nie d'une côte spirale interne , formant gouttière, et . ; ; ; po paroissant sous la forme d'une dent ou d’une callo- sité. Troisième cRourr. LES CANALICULÉES, Cana- liculatæ. N°312. DELICATUL À, nobis. Habit. Les grandes Indes. N° 313. CONNEXIV A, nobis. ab. Les environs du cap de Bonne-Espé- rance; DELALANDE. N° 314. DEPRESS A, nobis. ' Habit. Les grandes Indes. lidité de la columelle des helix Epistylium et epistylioides, CPL nous a engagé ensuite à les placer parmi les hélicostyles. Mais la nouvelle espèce que nous devons à M” Rafinesque, + i et à laquelle nous donnons le nom de ce zélé naturaliste, nous forcera à rétablir notre premier arrangement, cette espèce ayant une columelle creuse et un petit ombilic bien visible. 4 N° 315. UNIDENT AT A, Cuemnirz, t. XI, tab. 208, fig. 2049, 2050. Habit. Cayenne Len ve 69) Observation. Les espèces de ce groupe ont une _ columelle fort analogue à celle des coquilles du Hour des cochlogènes hélictères. 4) Columelle aplatie, sans dents nu lames, formant une DE LA FAMILLE DES LIMACGONS. 47 N° 317. STROBILUS, nobis, pl. CII, fig. r. Habit. ? N° 318. AVELLANEA , nob., pl. CIE, fig. 4,5. Habit. ? N° 319. ALAUDA, Aie , pl. CII , fig. 2, 3. sx. Zs mphame, ane au. sorte de gouttière à son intersection avec l'avant- # NS 320. WRI BILs, Eds. pl. XXXI, Gg. 4, dernier tour ; péristome réfléchi. quarrième Groupe. LES MARGINÉES, Marginatæ. N° 316. STUDERITANA, fig. 6. Habit. ? Muséum, n° nobis, pl. CIT, 163. 56 æ) RER AU DUT TT TS 2. &len. - Habit? "JU, Lan, ces. N° 321. CONIFORMIS, nobis, pl. CVIIE, fig. nor Habit. ? “++ EFOLUTATE. COCHLOIDES, COCHLOIDES. (*) Bouche généralement sans dents. 1) Une columelle solide. x) En filet, non tronquée à sa base. HUITIÈME sous-GENRE. COCHLOSTYLE, COCH LOSTYLA (1), nobis. Coquille alongée et ventrue, volute développée dans le sens vertical; spire élevée, tours crois- sant fortement, bord intérieur du cône spiral for- mant une columelle solide, torse, non tronquée; bouche plus ou moins verticale par rapport à l'axe ; bord extérieur plus ou moins avancé ; pé- ristome simple ou réfléchi. 1) Péristome réfléchi. PREMIER GROUPE. LES LOMASTOMES, Lomastome. N° 322. HELIX (cochlostyla) METAFORMIS, nobis, pl. CVIIE, fig. n° 2. Habi. L'Amérique ? (1) Les espèces de ce sous-genre forment la liaison des vo- N° 323. SARCINOSA, nobis. æ) Spira conica. Habit. L'Amérique ? Comm. D'ORBIGNY. N° 324. PITHOGASTER, nobis, pl. CVIN, fig. n° 3. Habit. L'Amérique ? Muséum, n° 165. N8 325. VENTRICOSA, CHEMNITZ. Bulla ventricosa, CHEMNITZ, Conch. 1X, tab. 117, fig. 1007, 1008. lutatæ aux evolutatæ ; elles sont réunies par une grande ana- logie, quoique les unes se rapprochent des hélicoides, tandis que les autres sont des cochloides. Leur columelle non tron- quée les distingue des sous-genres suivants. 48 Bulimus ventricosus, Bruc. ? Bulla fasciata, GMELIN, DILLWYN. 2) Testa brevi. an Spec. dist. ? Habit. Les grandes Indes? 4) Collect. D. Du- FRESNE. N° 326. FRATER, nobis, pl. CXIE, fig. 1, 2. Habit. ? Collect. D. DE LA TOUCHE. . N°327. DECORATA , nobis, pl. CXIL, fig. 3, 4. æ) minor. Habit. ? x) ,Collect. D. LaAMARCR. N° 398. OFOIDE A, nobis, pl. CXIL, fig. 5, 6. Bulimus ovoideus, BRUG. Habit. ? N° 329. OBTUSA, nobis. Pupa obtusa, DraparnauD, Æist., pl. UT, fig. 44. Habit. Les montagnes de la Carinthie ? 2) Péristome simple. DEUXIÈME GROUPE. LES APLOSTOMES, 4plotosme. No 330. DUFRESNIT, Leacn. Miscell. zool., t. IL, p. 153 à 154, pl. CXX. «) major. Habit. La Terre de Diémen, Nouvelle-Hol- lande ; PÉRON. N° 331. ZAUNAISIL, nobis. % Habit. Le Brésil, dans les Bois Vierges ; Comm. TaAUNAY. TABLEAU SYSTÉMATIQUE - N°332. PARDALIS, nobis, pl. CXII, fig. 7, 8. Habit. ? Collect. D. Sozuier DE LA ToUucuE. N° 333. PULLAT'A, nobis. Habit. Le Brésil? Muséum, n° 163. N° 334. PERUVIANA, Beucuiëre ; nobis, pl. CXIV, fig. 1 à 4. Bulimus Peruvianus, BRUGUIÈRE, n° 37. æ) Nobis, fig. 3. 6) Nobis, fig. 4. Habit. Le Pérou, DoM8EY. F N° 335. FUNERALIS, BRuGuIÈRE. Bulimus funeralis, £neyel. méth., n° 30. Habit. L'intérieur de l'A mérique méridionale; LEBLON\D. No 336. PHASIANELLA, Humeorr. Bulimus phasianellus, Humsozr, Obs. zool. Habit. La Nouvelle-Espagne, HUMBOLT. N° 337. UND ATA , nobis, pl. CXIV, fig. 5 à 8; et pl. CXV. Buccinum Zebra, MurLER ; variet. Bulla Zebra, GMELIN, DiLzwYw. Bulimus undatus, BruG., n° 38. Habit. Les Anulles, la Trinité, etc. ; la Nou- velle-Espagne, HuMpoLr. Ne 335. SULT ANA, Dicrwy. La Poule Sultane, FAVANNE, Cat. raïs., n° 47. Helix Gallina Sultana, CHEMN. , XI, tab. 210. Habit. Cayenne, forêts de Rouza ; Comm. How. Cette superbe coquille fut vendue + 360 fr. à la vente du C'° de Latour-d’Auver- gue. Elle est toujours très rare. 8 Culumelle solide aplatie et tronquée à sa base. 1 Coquille conique ou très ventrue ; ouverture élargie. NEUVIÈME SOUS-GENRE. COCHLITOME , COCHLITOMA (1), nobis; Bulla, LINNÉ, GMELW ; Buccinum, MuLLer ; Achatina, LAMARCK ; Bu limus, BRUGUIÈRE et PERRY ; Achatina, Liguus, MoNTFORT. Coquille conique ou très ventrue, solide, peu transparente, volute croissant plus ou moins for- ES PE ONE 0 NT ie (1) De Koyrés et de Tôuos , coupé. tement; spire plus ou moins élevée; bord inté- rieur du cône spiral, formant une colomelle plate, torse, solide, repliée en dedans, et plus on moins tronquée à sa base; ouverture plus ou moins <È k DE LA FAMILLE DES LIMACONS. äo courte ou longue, et droite, c’est-à-dire, dans Liguus virgineus, MONTFORT. la direction de l'axe, mais élargie; bord exté- Monstrum. rieur plus ou moins dans la verticale; péristome æ) Sinistra, nobis, pl. CXX, fig. 8. simple. Habit. Cayenne? la Barbade, la Jamaïque. à Cette espèce est fort commune chez les mar- 1) Coquille conique, bouche courte, bord extérieur chands et dans les collections ; mais nous avancé. n'avons pu encore nous la procurer direc- tement de son pays natal, ni recevoir au- vrener cRourE. LES RUBANS, Liguuæ. cun renseignement sur l'animal qui l'habite. GENRES. Chersina, Humpurey; Liquus, Monrronr. à) Coquille ventrue, bouche très grande , bord extérieur dans la verticale. N° 339. HELIX ( cochlitoma) EXARATA, ppyxième crourr. LES AGATHINES, Achatine. Muzzer; nobis, pl. CXVIIT, fig. 1, 2. / Buccinum exaratum , MULLER. Bulla exarata, GMELIN, DILLWYN. Bulimus exaratus, BRUGUIÈRE. Habit. La côte de Guinée ? GENRES. Chersina, Humpnrey; Achatina, Monrrorr et Lamarcx. N° 345. HELIX FULVESCENS, nobis. Bulimus fulvus, BRUGUIÈRE , n° ro1*. N° 340. CANTHERIAT A, nobis. Lister, Synops., tab. 582, fig. 35, litt. a. An Buonanni, Mus. Airch., cl, 3, f. 178, jun.? Habit. ? Habit. ? N° 346. BORBONICA, nobis. N° 341. FLAMMIGERA, nobis, pl. CXVHI, PA SA #. e Las Bourbon. PURE n° gs 5 fig. 5à 7. ons Lister, Synops. , tab. 9, fig. 4. N° 347. FULTC A, ee > Habit. Saint-Domingue. LisTEr, Synops., tab. 578, fig. 33? & «) Muséum, n° 179. N° 342. REGINA, nobis, pl. CXIX. F) Set à ) Muséum , n° 175". 7) Muséum, n° 180. 8) minor. Habit. V’Ile de France. Monstrum. x) Sinistra. #ÆehaÉie herversa Fons N° 348. ZEBRINA, nobis. Habit. L'Amérique? 8) Cayenne, hauteurs de ‘ Habit. ? Rouza ; Comrn. HOWE. PS AC Ou Bret. K3j9. PANTHERA, nobis. N° 343: VEXILLUM, ser : nobis, pl. Habit. ? CXXI. Diverses variétés. Chersina Vexillum, HuMPHREY, Mus. Calonn. No 350. BICARIN AT A, BRUGUIÈRE. Buccinum fasciatum, MULLER. Bulimus bicarinatus, Enc. mét., n° 102. Bulla fasciata, GMELIN, CHEMNITZ. Bulla achatina sinistrorsa, CHEMNITZ, IX, tab. Bulimus Vexillum, BRUGUIÈRE. 103, fig. 875, 876. Habit. A ne épi à SR, Pur Dreixl, Bulla bicarinata , DILLWYN. £ ge Habit. L'Afrique. N° 344. VIRGINEA, Lixé; nob., pl. CXVIII, =? fig. 3, 4 ; et pl. CXX. Diverses variétés. N° 351. PURPUREA,GMELN. Bulla virginea, LINNÉ, CHEMNITrz. Bulla purpurea, GMELIN, DILLWYN. Buccinum virgineum, MuLLER. Id., CHemnirz, IX, tab. 118, fig. 1017, 1018. Bulimus virgineus, BRUGUIÈRE. Bulimus purpurascens, BRUGUIÈRE. Chersina vittata, HuMpnrey, Mus. Calonn. Habit. L'Afrique. G Le Es af pu ÿ 3 LA # 2170 50 à TABLEAU SYSTÉMATIQUE CR Se N° 352. AMPHORA., nobis. N° 354. ZEBRA, CuemNir. , SO. Habit. ? urir£e Buccinum achatinum, :, MULLER. 2e di el. so.» Ü ; E « PS male Grnnminns. Bulla Zebra, CHE. , IX, tab. 118,fig.1o14 : N° 353. ACHATINA, Link. Chersina Zebra , iHumpnrey, Mus. Calonn. Bulla achatina, LiINNÉ, GMELIN, DILLWYN ; Caeunirz, IX, tab. 118, fig. 1012, 1013. Buccinum achatinum, MULLER. Chersina Tigrina, HuMPHREY, Mus. Calonn. Achatina variegata , LAMARCK, Roissy. Bulimus achatinus, BRUGUIÈRE. Habit. Madagascar, l'Afrique. Bulimus Zebra, BRUGUIÈRE. Achatina Zebra, MONTFoRT. «) Bulla achatina. 6) Von Bon, Bulimus Zebra, PERRY. Habit. Madagascar. z) La Cafrerie , le pays des Hottentots, sous les buissons des mon- tagnes de sables, DELALANDE. tab. 10, fig. 1. si Coquille ovoïde ou turriculée , bouche alongée et étroite. DIXIÈME sous-GENRE. COCHLICOPE, COCHLICOP À, nobis; Bulla, Voluta, GMELN, DiLLWYN ; Bulimus, Brucuière; Polyphemus, MoNrrorr; Achatina, Limneus, LAMARGK; Columna, PERRY. Coquille ovoïde ou turriculée, mince, transpa- rente, généralement unicolor; volute croissant plus où moins fortement ; spire courte ou très alongée; bord intérieur du cône spiral, formant une columeile plate, torse, solide, repliée en de- dans, et plus où moins arquée et tronquée à sa base: ouverture plus ou moins courte ou alongé e, et dfojte ;*mafs gér'éfalément étrohe : péristome simple. 1) Coquille ovoide, bouche longue, bord'extérieur dans la verticale. pREMiER GROUPE. LES POLYPHÈMES, Polypheme, Moxrrorr. N° 355. HELIX(cochlicopa) PRLAMUS, Gro- NOVIUS. Helix Priamus, GRoNovIUS, Zoophyl. Helix Priapus, GMELIN. Buccinum Stercus pulicum, CHEMnirz, IX, tab. 120, fig. 1026, 1027. Bulla Stercus pulicum, GMELIN. Bulla Priamus, DILLWIN. #) Fossilis, Bulla hélicoides, Broccur, Con- chyl., t. HE, pl. fig. Habit. La côte de Guinée? en Italie. «) Le Plaisantin, N° 356. ROSE A, nobis. Buccinum striatum, CHEMNITZ, IX, tab. 120, fig. 1028, 1029. Bulla truncata, É Polyphemus Glans, Say. a) Elongata. Habit. Les Florides ; DizLwyx. Comin. Say. N° 357. MULLERT, nobis. Buccimum striatum, MULLER. Id., CHEMNITZ, var. #) Tab. 120, fig. 1030. Strombus striatus, GMELIN. Helix tenera , GMELIN. Helix incumbens, DILLWYN Bulimus striatus, BRUGUIÈRE, n° 115. Habit. Cayenne, sur les monts Serpent et Sy- neri ; Comm. HOWE. No 3558. POIRETTI, nobis. Bulimus Algirus, BRUGUIÈRE, Encycl. méth., n° 110. Habit. L'Italie, Comm. Moricanp; l'ile de Zante, Comm. le C'* MErcATI ; Alger , Por- RETe«,+, . I. N° 359- BRUCUIERÉES, nobis. Habit. L& Antilles? Muséum, n° 190. No 360. OLEACEAÀ, nobis. Habit, Les Antilles? N° 361. GLANDULA, nobis. Habit. Les Antilles ? N° 362. GLANS, BRuGuIÈRE, Encyclop. méth. , AA. Bulla voluta, CHEMNITZ, IX, tab. 117, fig. 1009, 1010. Id., GMELIN, DILLWYN. Polyphemus-Glans, MONTFORT., Habit. Saint-Domingue, Gt au h MNT Cut tiene _ ‘is - 27 ae ' #, Ne 363. LEUCOZONIAS, WALCH. Naturf., 4st.,t. I, fig. 4 et 5, p. 40. Marin, Conch. 4, p. 220, pl. CXLVI, fig. NOT, 1972: … Voluta leucozonias, GMELIN, DILLWYN. * Habit. La Martinique. L - N°364. DOMINICENSIS, GMEu. Bulla Dominicensis, GMELIN , DILLWYN. Bulla turrita et maculata, CHEMNITZ, IX, tab. 117, fig. 1071. Bulimus maculatus, BRUGUIÈRE. Habit. Les grandes Antilles. . No365. TIARELLA, nobis. Habit. ? Comm. DUFRESNE. 2) Coquille turriculée, bouche courte, bord extérieur un peu avancé. DEUXIÈME GROUPE. LES STYLOÏDES , Styloides. GENRE. Columna , PERRY. N° 366. FULMINE A, nobis. Habit. L'Amérique ? N° 367. COLUMNA , Muzzer. Buccinum Columna, MULLER. Helix Columna, CHEMNITZ, IX, tab. 112, fig. 954, 955 ; et XI, tab. 213, fig. 3020, 3021. Helix Pyrum et Helix Columna, GMELIN. Bulimus Columna , BRUGUIÈRE. Limneus Columna , LAMARCKk. z) Columna grisea, PERRY. Habit. Les Antilles? le Brésil ? + N° 368. MARMOREA, Prray, Conch., pl. LI, fig. 2. Habit. ? N° 369. OCTON A, CHEmirz. Helix octona, GMELIN, var. 6). Helix octona, CueMwirz, IX, tab. 136, fig 1264. Id., Marow et Rackerr, Cat., pl. V, fig. 10. Habit. Les Antilles. N° 350. TEREBRASTER, nobis. — [abit. Les Antilles, Lg. Syn , 70 F5 DE LA FAMILLE DES LIMACONS. N° 371. ACICULA, Murrer. L’Aiguillette, GEOFFROY. Buccinum Acicula , DILLWYN. Buccinum Acicula, MULLER. Buccinum terrestre, MONTAGU. Buccinum longuisculum , ADANS, » Microsc. Bulimus Acicula, BRUGUIÈRE. Id. , DraPaRNAUD Hist., pl. IV, fig. 25, 26, Helix octona, ere GMELIN,. Habit. Presque toute l'Europe. : N° 352. LUBRICOIDES, nobis. Habit. Les environs de Rimini. Nc 373. FOLLICULUS, GroNovius. Helix folliculus, Gronovius, Zoophyl., fasc. 5, p- 296, pl. XIX, fig: 15, 16. 7h , GMELIN.F Habit. L'Italie; Nice, Naples, Malte, Zante : l'Andalousie. N° 374. LUBRICA ,Muürrer. La Brillante, GEOFFROY. Helix lubrica, GMELIN. Helix stagnorum, PULTENEY. Turbo muscorum, PENNANT. Turbo glaber, Da Cosra. Bulimus lubricus, BRUGUIÈRE. Id., DRAPARN., Hist.., pl. IV, fig. 24. Helix subeylindrica; DILLWYN. Id., LiNNÉ, GMELIN, CHEMNITZ ? ? ? Habit. V’Europe. Observations. Les espèces de ce dernier groupe réunies dans un même sous-genre aux vrais poly- phèmes, par la grande analogie de leurs coquilles, n’offrent cependant point toutes dans leurs ani- maux une similitude de conformation. L°4. fulmi- nea etVH. Acicula sont peut-être les seules espèces qui puissent entrer avec les polyphèmes érigés en genre distinct. LA. Columna et VA. marmorea . dont on ne connoît pas l’animal, appartiennent peut-être à un autre £ L’/. lubricoides, si voisine de lacicula, est elle-même fort.analogue à l'A. folliculus, et celle-ci à PL. lubrica. Cepen- dant ces espèces n’offrent point les caractères de l'animal de VA. Poireti. I faut encore de nou- veaux renseignements pour prendre un parti à l'égard de toutes ces coquilles. rou P e. * PNA 4 Ps rs a TABLEAU SYSTÉMATIQUE AR Me MT PA + 2) Coquille perforée ou ombiliquée, ombilic masqué ou découvert ; péristome simple, a) Tours de spire égalisés , le dernier moins long que les autres réunis. oNz1ÈME sous-cènre. COCHLICELLE, COCHLICELLA, nobis; Bulimus, BRUGUIÈRE et DRAPARNAUD. Coquille conique ou turriculée, perforée; tours de spire égalisés, nombreux, étroits, le dernier moins long que les autres réunis ; ouverture courte, columelle torse et creuse. GRoupE UNIQUE. LES TOURELLES, Turrite. No 375. HELIX (cochlicella) CONOIDEA , DraPparNaAUD, Hist., pl. VE fig. 7, 8. a) fasciata. Habit. Les plages sablonneuses de la Médi- terranée en Provence, à Naples, dans l’île de Zante et en Sicile. + N°276. TROCHOIDES, BRUGUIÈRE. Bulirmus trochoides , Encycl. méth., n° 8. Habir. Les rochers de l'île Marosse, au fond de la baie d’Antongil de l'ile de Mada- gascar. a, N° 377. 'ENTROSES®: nobis. Bulimus ventrico$us, Drap., Hist., pl. IV, He ST 202. Hehix acuia, MULLER. GuauTiert, Zest., tab. 4, fig. L, N. Habit. La Provence, la Syrie, l'Italie, lAnda- lousie. No 378. ACUT A, MuLLer. Lister, Syrops., tab. 19, fig. 14. Helix bifasciata, PULTENEY, MAToN. Turbo fasciatus, PENNANT, Da Cosra, Do- NOVAN , MONTAGU. Buhimus acutus, BRUGUIÈRE; DRAPARNAUD, Hist., pl. IV, fig. 29, 30. Helix acuta, DILLWYN. Habit. V'Angleterre, l'Europe méridionale, l'Archipel, la Syrie, l'Égypte. Les États- Unis ; Comm. LESUEUR. + N° 379. BARBARA , LiNNÉ , GMELIN , Dirr- WIN ? Habit. Alger, Linwé. Rien ne prouve que cette espèce soit la précédente. N° 380. ORFZA, BRUGUIÈRE. Bulimus oryza, Encyclop. méthod., p. 333, Dre Habit. La Guadeloupe; Comm. Mayor. N° 381. CLAPULUS, nobis. a) Muséum, n° 200", de l'Ile de France? ? Habi.? La Guadeloupe; Comm. MayoL. N° 382. CALCARE A, CnHeMmnirz, Conch. IX, tab. 135, fig. 1226. Helix calcarea, Von Born, DILLWYN. Helix obtusata et Helix decoilata, 6; GMELIN. Bulimus calcareus, BRUGUIÈRE. Habit. Les grandes Indes ? N° 383. DECOLLAT A, Lané. Helix decollata, MULLER, GMELIN, DILLWYN, , CHEMNITZ. Bulimus decollatus, BRUGUIÈRE; DRAPARN., Hist., pl. IV, fig. 27, 28. æ) major. £) minor. Habit. L'Europe méridionale, l'Égypte ; les Canaries, Comm. RupoLpui. 6) Scio, OLiI- VIER. dt. IN° 384. SEPTENARIA, BRUGUIÈRE. Bulimus septenarius | Encyclop. méthod. , n° 46. PETIVER, Gazophyl., p. 26, n° 4, tab. 17, fig. 4. Habit. La Perse, PeTIVER ? L’Amérique mé- ridionale , BRUGUIÈRE ? re NS RAR 2e La fi pd fr +474 FR” “RP x : RÉ DE: LA À FAMILLE DES LIMAGONS. NET "5 … b Le mm (nr ‘d > ST) ee D) Dernier tour de spire généralement plus gros et plus long que les autres réunis. » DOUZIÈME SOUS-GENRE. HÉULOGÈNE. , COCHLOGENAÀ, nobis; Bulimus,ScopoLt, BRUGUIÈRE, LaMarcrk , MowrrorT ; Chersina, Otis, HUMPHREY ; Bulimulus, Leacu ; Pythia, OckEN ; Melania Perry; Bulinus, Pupa, STuner; Odostomia, FLEMMING ; Bulla, Voluta, Buccinum, GMELN , Caemnirz, Diczwys ; Helix, Buccinum, MULLER ; Auricula, LAMARCK. Coquille oblongue ou ovoïde ; dernier tour de spire généralement plus gros et plus long que les autres réunis ; bord intérieur du cône spiral replié en dehors, et portant presqu’à angle droit sur la convexité de l’avant-dernier tour, de manière à former une columelle creuse, torse ou droite, perforée ou ombiliquée ; ouverture généralement alongée et en croissant. + Péristome simple ou épaissi , mais à bords tranchants. æ) Coquille ombiliquée, columelle droite. PREMIER GROUPE. LES OMBILIQUÉES, Umbilicatæ. Bulla, Guen, CHemnirz; Buccinum, MuLer. s N° 385. HELIX (cochlogena) FLAMMAT A, nobis. Buccinum strigatum, MULLER. Bolla strigata, GM:LIN, DILLWYN. Bulimus strigatus, BRUGUIÈRE. Helix undata, GMELIN, DiLLwyN? Habit. L'Afrique. N° 386. BABEL,, nobis. a) Muséum, n° 215". Habit. L'Afrique? Muséum, n° 215*. N° 387. STRIATULA, Muzcre. Buccinum striatulum, MuLLer, n° 335. Bulla striatula, GMELIN, DILLWYN. Bulimus striatulus, BRUGUIÈRE. ‘ Habit. L'Afrique. N° 388. KAMBEUL, AnawsoON, voyage au Sé- ; tabs Te Bulimus Kambeul, BRUGUIÈRE. Helix Kambeul, Diczwyn. Habi. Le Sénégal, ADaNsoN. népal, G. V * N° 389. FLAMMEA, Muzrer. Helix flammea, GMELIN, DiLLwyN. Bulla flammea, CHEMNITZ, IX, tab. 119, fig. 1024, ra a) Bulimus flammeus, BRUGUIÈRE. Habit. L'Afrique. N° 390. ÆDILIS, nobis. Habit. Le ue de Galam, en Afrique. Muséum , n° 214. M © B) Coquille perforée , columelle torse. peuxième Groupe. LES PERFORÉES, Perforate. Bulimus, Bruc., Draparn.; Bulimulus, Leacw. * Coquille oblonaue. Ne 391. FASCIOLAT'A, Over. Bulimus fasciolatus, voyage au Levant, pl. XVI, fig. 5. a) alba. f) major. Habit. L'ile de Rhodes, Lataquie ; 8) la côte de Caramanie ; Comm. OLIVIER. [°] N° 392. RADTAT'A, BRUGUIÈRE. Helix detrita, MuLLER, CHEMNITZ, GMELIN, DizLzwin. Helix sepium, GMELIN. Bulimus radiatus, DRAPARN., Æist. fig. 21. Buccinum leucozonias, GMELIN. a) Muséum, n° 204". 6) major. y) minor. Habit. L’Angleterre, la France ; +) l'ile Saint- Thomas, MAUGÉ ; 6) Nicée, OLIVIER ; y) le Vallais, Comm. CHARPENTIER. », taby 4% N° 393. LIMNOIDES, nobis. Habit. La Guadeloupe, Comm. Krauss; l'ile Saint-Vincent, LESUEUR. 778 de. frageles, dau. a. ANA di ee « À M C2 e * d nil “té D Aie / TABLEAU SYSTÉMATIQU N° 394. GUADALUPENSIS, BRUGUIÈRE. N° 4o1. LILIACEA , nobis. Helix acuta, CHEMN., IX , tab. 134, fig. 1124, «) flavescens. D 1, 2. [abit. Les Antilles, Porto-Rico , MAUGCÉ. Bulimus Guadalupensis, BRUGUIÈRE. | Helix Guadalupensis, DILLWYN. N° 402. ANGULOSA , nobis. Bulimulustrifasciatus, Lac. Mise.,t. 1, p.41. Habit. Le Brésil ; Comm. Bosc. Id., acutus, LEACH, id. Helix exilis, GMELIN, Syse. nat., p. 3668. N° 403. LIT'A, nobis. Habit. La Guadeloupe, la Martinique, l'ile Habit. Les îles Sandwich ? Comm. GAUDICHO. St.-Barthélemy, Porto-Rico, sur les caféiers Le Brésil ? et autres arbrisseaux. Cette espèce varie F OUIES : + N° ; - ; beaucoup pour les couleurs et les bandes. f N° 404. BONTTA, Cuemnirz, IX, tab. 134, fig. 1216, 1217. N° 395. FRATERCULUS, nobis. Helix Bontia, GMELIN. Habit. La Guadeloupe ; Comm. KRAUSS et Habit. Le Bengale. Mayo. ** Coquille ovoide. N° 396. VIRGULATA, nobis. Gare srsus. N° 405. COSTULAT A, nobis. Lisrer, Synops., tab. 8, fig. 2. Lans . Habit. Le port du Roi George, dans la Nou- «) Helix detrita, CHEMNITZ, IX, tab. 134, fig. velle-Hollande, PÉRoN ; la baie des Chiens- 1225, litt. a, à. Marins, GAUDICHO. Helix exilis, GMELIN , var. y) Syst. nat., N° 406. MELONES, nobis. p: 3669. Habit. La Nouvelle-Hollande. 6) immaculata. y) fasciata. 5) Muséum, n° 209. N° 407. RUBICUND A, nobis. Habit. Le Brésil? les Antilles, Porto-Rico ; Habit. Les grandes Indes ? 6) y) l'ile Saint-Barthélemy, sur les arbustes dans les parties les plus élevées; Comm. Lr- SUEUR. d) Saint-Domingue. ft Péristome réfléchi ou denté. 1) Bouche en croissant, sans dents ni plis; péristome réfléchi et régulier ; columelle torse, pérforée ; dernier No 397. / ITTAT A, MuMBOLT. tour de spire quelquefois plus court que les autres Habit. La Nouvelle-Espagne; Comm. D. Hun- réunis. BOLT. TROISIÈME GROUPE. LES LOMASTOMES, Lomastome. No 398. SCHROTERT, nobis. GENRE BULIME, Bulimus, Lamancr , Moxrrorr, æ) maJor. - Habit. La côte de Coromandel, Comm. ScHRÔ- * Dernier tour de spire plus gros et plus long que les autres TER. 2) Dans les bois à la base des monta- réunis ; coquille ornée de couleurs vives. gnes de l'intérieur de la presqu'ile en-decà N° 408. FAV:ANNII, nobis. du Gange ; Comm. LESCHENAULT. Habit. ? N° 399. ANGULATILIS, nobis. N° 409. OVUM, nobis, Muséum, n° 213 bis. Habit. ? Habit. Le cap de Bonne-Espér., DELALANDE. N° 410. OVAT A, MULLER. N° 400. PICTURAT A, nobis. Helix ovalis, GMELIN. Habit. La Trinité ; Cayenne, sur le mont Ser- Bulla ovata, CHEMN., IX, t. 110, f. 1020, 1027. pent, Comm. Howr; la Guadeloupe, Comm. Bulimus ovatus, BRUGUIÈRE. Kaauss; la Martinique, sur les haies, Taou- Habit. Le Brésil, dans les Bois Vierges; Comm. NENS. TAUNAY. “Bale - k ua ar CT etA 87 7 % we? DE LA FAMILLE DES LIMACONS. . + SPRNRRE N° 411. OBLONGA, Mure. N° 415. INTERRUPTA, Mouer. PE Bulla oblonga, CHEMNITZ, IX, tab. 119, fig. Bulimus interruptus, BRUGUIÈRE. . #4 1022, 1023. Helix : interrupta DILLWYN. + 5» Helix oblonga, GMELIN , DILLWYN. Bulimus oblongus, BRUGUIÈRE. Helix ovipara, Port. cat., p. 87. Bulimus hæmastomus, ScopoLt, Leacu. Turbo hæmastomus, GMELIN, p. 3597. Melania carnatis, PERRY, Conch., pl. 29, fig. 3. LAMARCK et Habit. Cayenne, Comm. Howe ; la Trinité, Comm. THounens; le Brésil, Comm. LANGs- DORF ; S.-Domingue, la Jamaïque ? CHEMN. ; l'île Saint-Thomas, sur la côte d'Afrique, BRUGUIÈRE. ni N° 412. COLUMBA, BRUGUIÈRE. Bulimus Columba, Encycl. mét., n° 35. SEBA, Thes. , tab. 71, fig. 6, p. 169. Habit? N° 413. AUREA, Dirzwy. Bulimus citrinus, BRUGUIÈRE. Helix perversa, LINNÉ, GMELIN, VON BoRx. Id., Caemnirz, IX, tab. 110, fig. 928 à 931; ettab. 111, fig. 934, 935. Helix sinistra, MULLER. Limax aureus, MARTYN. Chersina perversa, HUMPHREY, Mus. Calonn. Monstrum. «) dextra. Helix dextra, MULLER, GMELIN ; IX , tab. 134, fig. 1210, 1212. Bulimus citrinus, D, BRUGUIÈRE. Habit. Les grandes Indes. CHEMNITZ, © 414. INVERSA, MULLER. Bulimus Inversus, BRUGUIÈRE. Helix recta, DILLWYN. Helix inversa, MULLER, GMELIN ; CHEMNITZ , Conch. IX, tab. 110, fig. 925, 926. an Helix trochoides? CHEMNiTz, Conch. X, tab. 173, fig. 1686 ; junior ? Helix perversa. 7) Von BORN. z) Helix flammea sinistrorsa, CHEMNITZ, IX, tab. 110, fig. 927. À 6) pallescens striata. Muséum, n° 223. Monstrum. a) Helix recta, MULLER, GMELIN. Habit. Les grandes Indes 4) et £) Java, par Lrs- CHENAULT. Cette espèce ne me paroît être qu’une variété de la précédente. N A © N° LA © N° Helix interrupta, MULLER ; CHEMNITZ, IX, tab. 134, fig. 1213, Farid Monstrum. :) Helix contraria, MULLER, Gi es Helix interrupta sinistrorsa, CHEMNITZ, IX, tab. r11, fig. 938, 930. Habit. Les grandes Indes, Timor; Maucé. * 416. LÆV A, Murcer. Helix læva, GMELIN ; CHEMNITZ, IX, tab. 1rr, fig. 940 à 949. Bulimus lævus, BRUGUIÈRE. # «) Muséum, n° 225*. B) Muséum, n° 225*. Habit. Les grandes Indes, Timor; Maucé. Cette espece et la précédente doit ent, sans doute, être réunies. 417. TRIZONALIS, nobis. Helix trifasciata, CHEMN., IX, t. 134, fig. 1215. Bulimus trifasciatus , Dtcdsie roms lo Habit. Les grandes inde … VAE) 418. ALE PI, nobis. Habit. Alep, côte de Syrie, au lieu dit 4 Coupe, à une demi-lieue de la ville; Comm. Ocrvier. 419. LABROS A, Ourvier. Bulimus labrosus, Orivier, voy. au Le. 2 p- 222, pl. XXI, fig. 10. Habit. La côte dE Sy Baruth, sur les mu- railles, dans les vignes et dans les jardins, Ouivier. Sur les rochers des environs de * Seyde; Comm. D. MARTIN. 420. LABIOSA, MuLcer. Helix labiosa, GMELIN, DILLWYN. $ Helix cylindracea acuta, CHEMN., Conch. IX, tab. 135, fig. 1234? Habit. Les grandes Indes ? CUA7s) 421. FRAGOSA, nobis. ki Habit. Les grandes Indes ? À ** Dernier tour moins long et moins gros que les autres Ne réunis ; coquille unicolore. Æ 422. BETICATA, nobis. Habit. Saint-Thomas; Maucé. s . 56 N° 423. BADIOS 4, nobis. Habit. Saint-Thomas; Maucé. Muséum , n° 226 bus. N° 424. OBSCURA , MuLLEr. Le Grain d'orge, GEOFFROY. _ Helix obscura, GMELIN, MONTAGU, MATON, DILLWYN\. Bulimus obscurus, DRAPARN., fig. 23. Bulimus hordeaceus, BRUGUIÈRE, POIRET. Turbo rupium, Da Cosra. Habit. Presque toute l'Europe. Hist., pl. IV, N° 425. MONT ANA, Draparx., Æist., pl. IV, fig. 22. Bulimus montanus. Helix Lackhamensis, MONTAGU, MATON, DILL- WYN. Helix buccinata, ALTEN, Syst. abhandl., tab. 12, fig. 12. Habit. La France, l'Angleterre, l'Allemagne, la Suisse. N° 426, SIDONIENSIS, nobis. Habit. Seyde; Comm. D. MARTIN. N° 427. CYLINDRICA, PÉRON. ©” Habit. Les îles Saint-Pierre et Saint-François, PÉROoN. Muséum, n° 230. N° 498. OSCILLUM, nobis. Habit. Le Bengale, dans les bois de l’intérieur, LEscHENAULT. Muséum , n° 229. >) Bouche courte en croissant; péristome simple ou épaissi et régulier ; columelle torse plus ou moins sail- lante et arquée, ou munie d’un pli qui tourne sur elle, et la fait paroître subtronquée ; ombilic masqué ou exactement clos ; dernier tour de spire quelquefois plus court que les autres réunis. QuaATRIÈME énouPE. LES HÉLICTÈRES, Helicteres ; Turbo, CHEMNITz. + Coquille coniforme. N° 429. VULPINA, nobis. Habit. Les îles Sandwich? Expédition de M' le capitaine FREYCINET. N° 430. DECOR A, nobis. Turbo lugubris sinistrorsus, CHEMN. tab. 213, fig. 3014, 3015. [abit. Les îles Sandwich. AUOT TABLEAU SYSTÉMATIQUE N° 431. LUGUBRIS, CHEMNITZ. | Turbo lugubris, CHEMNITZ, t. XI, p. 278, tab. 209, fig. 2059, 2060. Dixox , a voyage round the world; App., p: 354, fig. 1. Turbo apex fulva. Habit. Les îles Sandwich. N° 432. LORAT A, nobis. Habit. Les îles Sandwich ; Comm. GAUDICHO. ° 433. SPIRIZON A, nobis. Habit. Les îles Sandwich ? * Coquille turriculée. N° 434. TURRITELLA, nobis. Habit. Les îles Sandwich. Expédition de MF le capitaine FREYCINET. ‘** Coquille ovoïde. N° 435. TRISTIS, nobis. Habit. Les îles Sandwich. Expédition de MF le capitaine FREYCINET. N° 436. TEXTILIS, nobis. Habit. Les îles Sandwich; Comm. GAUDICHO. N° 437. VENTULUS, nobis. Habi. L'ile Gouham, l'une des Mariannes ; Comm. GAUDICHO. Observation. Les animaux des espèces de ce groupe, nouvelles ou peu connues, méritent d'être examinés avec soin, peut-être offriront-ils des ca- ractères génériques dans leur organisation. 3) Bouche alongée, angquleuse à ses extrémités, ou ver- sante supérieurement, souvent rétrécie par les sinuo- sités du bord extérieur ; columelle grosse, plus ou moins spirale, et formant un pli plus ou moins sail- lant dans l'ouverture. Péristome épaissi et réfléchi ; dernier tour de spire plus long et plus renflé que les autres réunis. cINQUIÈME GRoure. LES STOMOTOIDES, Stomotoi- des. Voluta, GueuiN, Diczwyx ; Otis, HumPurey; Auricula, Lamarcs; Bulimus, Bruc.; Melania, PERRY. N° 438. AURIS LE PORIS, BRUGUIÈRE. Bulimus Auris Leporis, BRUGUIÈRE, n° 82. Maw, Zrav. of Brasil, pl. de coquilles, n° r, 2. 7 #, ". LA DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 57 x D Monstrar ? An Species ? | a) subtus plana, apertura lateralis. Muséum, FE n° 236". Habit. Madagascar, dans une forêt de Bam- bous, à 9 lieues du Port de Foulepointe, Brucuière. Le Brésil, dans les lieux culti- vés; Comm. Taunay. «) Le Brésil, au cap Saint-Esprit ; expédition de MF le capitaine FreyciNeT. Selon M' Taunay, l'animal de cette espéce a les tentacules inférieurs pal- més. N° 439. AURIS SILENT, Vox Bon. Voluta Auris Sileni, Von Born, Mus., tab. IX, fig. 3, 4. Id., GMELIN, CHemNiTz, DiLLwÿN. Bulimus Auris Silent, BRUGUIÈRE. Carychium undulatum, LEACH, Miscell. Buonanni, cl. 3, fig. 8? Habit. Partie Espagnole re N° 440. AURIS CERVIN A, nobis. Maw, Zrav. of Brasil, pl. de coq., fig. 4. Habit. Le Brésil; Maw. Cette espèce paroit bien distincte de la suivante. N° 441. GONIOSTONM À, nobis. Lisrer, Synops., tab. 1059, fig. 4? MAw, Zrav., pl. de coq., fig. 3. Habit. Le Brésil, près Rio-Janeiro, à l’aque- duc de Corcovado, No 442. AURIS ajéet so nobis. Voluta glabra, GMELIN, DiLLWwYN. Voluta Auris Judæ, GRONOvILS, Zoophyl. , p- 296, t. 18, fig. 12. Id., 6) GMELIN, p. 3437. Bulimus Auris Sileni, BRUGUIÈRE. Auricula Auris Sileni, LAMARCR, Enc. méth., pl. 460, fig. 4, @, à. Tabit. La Trinité, Saint-Domingue, ete. N° 443. DISTORT'À, Cuemnirz, X, tab. 149, fig. 1395, 1396. Auris Midæ distorta. Voluta australis, DILLWYN. Bulimus distortus, BRUGUIÈRE. Habit. ? + N° 444. JOHNIT, Cueuxirz, XI, tab. 210, fig. 2076, 2077. Habit. Les grandes Indes. Espèce incertaine pour le genre, + N° 445. AURIS VULPINA, CHen., XI, tab. 210, fig. 2086, 2087. Voluta. Melania nonpareil, PERRY, Conch., pl. XXIX, fig. 4. Habit. Sainte-Hélène, CHEMNiITZ; la Chine, Pepay. ù me 53 rss fersies lb: + N° 446. AURIS Le MuLLEr. _ Voluta, GMELIN, Diczwyn; Cuemnirz, IX, tab. 121, fig. 1037, 1038. Bulimus Auris Malchi ; BRUGUIÈRE. Habit. Ve Brésil, où cette curieuse espèce a été trouvée par S. A.S. le prince Maximi- lien de Neuwied. 4) Bouche en croissant, un peu anguleuse à ses extré- mités, munie le plus souvent de dents courtes au péri- stome, qui est bordé et un peu évasé ou réfléchi ; jamais de lames. Columelle torse, creuse, aplatie à sa base, ou formant une protubérance saillante ; généralement perforée. SIXIÈME GROUPE. LES DONTOSTOMES, Dontostomæ. *) Dernier tour de spire plus gros et plus long que les autres réunis. No 447. AURIS BOFINES. BRUGUIÈRE; nobis, A pl. CLIX. Auris Midæ terræ australis, CHEMNITZ, IX, tab, 121, fig. 1039, 1040. Auris Malchi 6), GMELiN. Limax Fibratus, MARTYN. Voluta australis, DILLWYx. «) Nobis, fig. 4. B) Nobis, fig. 1, 2, 3. «Monstrum. «) Apertura deformis ; incrassata, contracta. Habit. Les îles de la mer du Sud ? + N° 448. MELANTA, nobis. Melania striata, Peury, Conch., tab. 29, fig. 5. Habit. La Nouvelle-Californie. Ne paroît pas différer de la précédente ? + N° 449. AURANTTA , Perry, Conchyl. , pl. XXIX, fig. 1. Melania. Habit. La Nouvelle-Zélande. **) Tours de spire égalisés, souvent pressés et étroits. Genres. Turbo, Guen, Dizzwyx ; Pupa, Drar., Srupen. N° 450. TURGENS, nobis. Habit. Le Portugal? Comm, LEAcH. H ” F 55 TABLEAU SYSTÉMATIQUE No 451. OBESAÆÆ nobis. Habit. Seyde, Comm. D. Marrin. Baruth, OLIVIER. N° 452. PUPA, LiNwé. Bulimus Pupa, BRUGUIÈRE. Helix Pupa, DiLLwYx. :) medius. 6) major. ab. Gemleck en Syrie, Alexandrie d'Épypte, les Dardanelles, Sestos, Scio, Standié, Oui- vier. L'ile de Zante, Comm. le C'° MERCATI, æ)Standié, Zante. 6) La Sicile, par M" Lucas. No 453. TRIDENS, Muret. Turbo tridens, GMELIN. Turbo quadridens, ALTEN. Pupa tridentata, BraRD. Bulimus tridens, BRUGUIÈRE ; DRAPARNAUD, Hist. , tab. 3, fig. 57. Habit. Presque toute l'Europe. N° 454. QUADRIDENS, Muzrer. L'anti-Barillet, GEOFFROY. Turbo quadridens, GMELIN, DILLWIN. Turbo Uya terrestris, CHEMNITZ. Turbo Uva, var. y) GMELIN. Bulimus 4 dens, BRUGUIÈRE. Pupa 4 dens, Draparn., Æist., pl. IV, fig. 3. z) major. 8) bidens. 7) 5 dens. Iabit. Presque toute l'Europe. 2) Montfal- con. £) Les Dardanelles, Naxie; OLIVIER. 7) Les Dardanelles, OLIVIER. L7. N°455. ZEB LA , nobis. Pupa Zebra, OLivier. foy. au Lev., pl. XVI, fig. 10, a, b. Habit. Gemleck, les Dardanelles ; OLIVIER. N° 456. CLAUSILTÆFORMIS, nobis. Habit. Constantinople, Belgrade, Gemleck, OLiviEr. NA, No 457. TOURNEFORTIA, nobis. TOURNEFORT, voyage au Levant , tome II, lett. 21, p. 308. Habit. La Natolie, près du village d'Emar- Pacha, sur les Tithymales, ToURNEFORT ; de- puis Krahissar jusqu'à quatre journées au- delà de Cutaye, OLIVIER. (*) Bouche généralement garnie de dents ou de lames. 1) Sans gouttières ; péristome généralement non continu. TREIZIÈME SOUS-GENRE. COCHLODONTE, COCHLODONT À, nobis; Turbo, LINNÉ, GMELIN, DiLLWYN ; Bulimus, BRUGUIÈRE ; Pupa, LAMARGk, DRAPARNAUD ; Odostomia, FLEMMING. Coquille cylindracée où fusiforme; tours de spire nombreux, égalisés, pressés, étroits ; colu- melle généralement solide, en filet spiral, rare- ment creuse, alors conico-cylindrique et ombili- quée; bouche courte, presque aussi large que haute, droite, c’est-à-dire placée dans la direction de l'axe, presque toujours garnie intérieurement de dents alongées ou de lames minces; ses deux bords sur le même plan vertical, et tombant pres- qu'à la même hauteur sur la convexité de l’avant- dernier tour; péristome réfléchi, généralement non continu. 1) Coquilie cylindrique. PREMIER GROUPE. LES MAILLOTS, Pupe ; genre Pupa, LAMaArCk , STUDER. N° 458. UV A, Linné. Turbo Uva. Linné, Guerin, DILEWYN. Turbo fusus, GMELIN. Helix fusus, MULLER. Balimus Uva, BRUGUIÈRE. Pupa Uva, LaMarCk, Syst. GuaLTIERI, Zest., tab. 58, fig. D. x) minor. An Helix fusulus, MULLER ? Turbo fusulus, GMELIN ? Habit. Les Antilles. Muséum, n° 248. N° 459. MUMIA, BRUGUIÈRE. julimus Mumia, BRUGUIÈRE. Turbo Mumia, DiILBWYN. Lister, Synops., tab. 588, fig. 48. «) intermedia, an Spec. ? Jlabit. Les Antilles. Muséum , n° 240. N° 460. ALVEARIA, DILLWYN. Turbo Alvearia, DILLWYN, Desc. cat., p Li \ | nu _ DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 59 Bulimus fusus, BRUGUIÈRE ? Lister, Synops., tab. 588, fig. 49. æ«) Muséum, n° 251. 8) an Spec. distincta ? Muséum, n° 252. Habit. Les Antilles. Muséum, 250. N° 461. CANCELLATA, nobis. {Tabit. ? N° 462. DECUMANUS, nobis. «) Laser, Synops., tab. 588, fig. 47. Habit. ? N° 463. CINEROS A, nobis. Habit. ? N° 464. PALANGA, nobis. æ) major. B) elata. Muséum, n° 254* 7) brevis. Habit. VIe de France. N° 465. RAWACENSIS, nobis ? Habit. V’ile de Rawak, lune des Moluques. Expédition de M le capitaine FREYGINET. N° 466. MODIOLUS, nobis. æ) Unidentata. Habit. L'Ile de France? Muséum, n° 255. N° 467. PALANGULA , nobis. Habit. L'He de France. Muséum, n° 256. N° 468. FVERSIPOLIS, nobis. ) minor. Muséum, n° 257*. 6) cylindracea. 7) subconica. Habit. L'Ile de France. Muséum, ne 257. N° 469. MODIOLINUS, nobis. Habit. L'Ile déPrance, Muëum ; M 258 No 470. PAGOD A , nobis. Habit. V’Ile de France. NT: SULCAT' A, Mucer.* : Helix sulcata, CHEMNITZ , IXg tab. 135, fig. 1231, 1232. Turbo sulcatus, GMELIN. Bulimus sulcatus, BRUGUIÈRE. Habit. L'Ile de France ? Ceylan. e N° 472. LYONETIANA, PaLras, Spic. zool., fasc. 10, tab. 3, fig. 7, 8 + Trochus monstruosus Lyonetianus, CHEMN., V, tab. 160, fig. 1513, @, b. Trochus distortus, GMELIN. Bulimus Lyonetianus, BRUGUIÈRE. Helix distortus, Burrow, £lem. conch. Gibbus Lyonetianus, Monrrorr. Habit. L'Ile de France. L © N° 473. DOLIOLUNT, Brucuiëre. Le grand Barillet, GEOFFROY. Bulimus Doliolum, BRUGUIÈRE. Pupa Doliolum, Drapanrn., ist, fig. 41, 42. Habit. L'Europe tempérée. tab. 111, N © UMBILICAT' A, DRAPARNAUD. Hits tab 474. Pupa Umbilicata, DRAPaRN. fig. 39, 40. Turbo mascorum des Anglois, Moxracv, Do- NOVAN, MaTON, DiLLWYN. Turbo cylindraceus, DA Cosra. Bulimus muscorum, BRUGUIÈRE et POIRET. Turbo dolioliforme, Port. Catal. ? * Habit. Presque toute l'Europe. N° 475. MUSCORUM, Lin. Le petit Bärillet, GEOFFROY ? Turbo Muscorum, LINNÉ, GMELIN, CnEu- NITZ. Helix Muscorum, MULLER. Turbo dolioliforme, Port. Cat. ? Pupa marginata, DRAPARN., Aist. , fig. 36-38. Habit. Presque toute l'Europe. fab, rs N° 476. T'RIPLICAT A, Sruner, Cafal, Habit. La Suisse ; Comm. STUDER, N° 477. DOLIUM, DRAPARNAUD. Pupa Dolium, DRAPARNAUD, Âist., fig. 43. Habit. La France , l'Allemagne. pl. ll, N° 478. DUFOURIT, nobis. Habit. L'Espagne ; Comm. LÉON Durocr. N° 479. PERTURBAT A, mobis. Habit. L'Italie ? l'Archipel? + 60 2) Coquille fusiforme. DEUXIÈME GROUPE. LES GRENAILLES, Cereales, nob. ; Turbo, LiNNÉ, GMEuN, Diczwyn; Pupa, Drar.; Bulimus, BRuGuIÈRE ; Odostomia, FLEMMING ; Chon- drus, Cuvrer; Torquilla, Sruper. N° 480. MORICANDI, nobis. Habit. L'Italie, Comm. STEPHANO MORICAND. + N° 481. GIBBERULA, Burrow. Elemen. conch., p.188, pl. XXVIT, fig. 3. Habit. Fernambouc. LS N° 482. ACINÆ, nobis. Hope N° 483. GRANUM, DRAPARNAUD ; Pupa Gra- num, /list., tab. IT, fig. 45, 46. Habit. La France, la Suisse, N° 484. CINEREA, DrapaRn.; Pupa Cinerea, Hisi. , pl. HE, fig. 53, 54. L’Antinonpareille, GEOFFROY. Bulimus similis, BRUGUIÈRE. Turbo quinquedentatus, DILLWYN. x) major. £) minor. Habit. L'Europe tempérée et méridionale; les petites Antilles, Maucé. «) La Provence, Nice, Florence. No 485. AVENA, DraPparNaAUD, AHist., pl. HI, fig. 47, 48. Le Grain d'avoine, GEOFFROY. Bulimus avenaceus, BRUGUIÈRE, POIRET. Turbo Juniperi, MoxrAGu, MATON, DiLLwyx. TABLEAU SYSTÉMATIQUE Turbo multidentatus, Ocivi ? Helix granum avenaceum referens , CHEMN.? Habit. Presque toute l'Europe. N° 486. HORDEUM, Sruner, Catal. ITabit. La Suisse ; Comm. STUDER. Ne 487. FRUMENTUM, DraPARNAUD, Hist., pl. IL, fig. 51, 52. Habit. La France, l'Italie, etc. N° 488. SECALE, DraParNauD, Hist., pl. IN, fig. 49, 5o. Pupa Frumentum, GAERTNER. Habit. La France, l'Allemagne, l'Espagne. N° 489. MUT'ABILIS, nobis. Pupa variabilis, DRAPARNAUD, ist, tab. TIF, fig. 55, 56. æ) Muséum, n° 265. De Florence. 6) Pineta, nobis ; an Spec. dist. ? Habit. L'Europe méridionale ; le Vallais, Comm. CHARPENTIER. N° 490. POLFODON, DraParx., Hist., tab. IV be re x) exilis, elongata. Habit. Les environs de Montpellier. «) Gi- ronne, Barcelonne ; Comm. LÉON Durour. N° 491. LISTERT, nobis. LisTER, Synops. , tab. 31, fig. 29. z) Muséum, n° 267 ter. Habit. ? Museo-Regio, no 267. An.Carychium? Lai ca L LL Lo Fe + N° 492. BRASILIENSIS, nobis. MAw, Zrav. of Brasil , pl. des coq., fig. 6. Habit. Le Brésil. An Vertigo? vel Caryehium? 47% PRE Gomme s Coins, ré. Haës:7 (A 2e) hevte Riaans, Pobes w De he. À DE LA FAMILLE DES LIMACONS. L 7 1) Une ou deux gouttières ; péristome généralement continu. QUATORZIÈME sOUs-GENRE. COCHLODINE , COCHLODINA (1), nobis; Turbo, LINNÉ, GMELIN, Dizzwyn; Clausilia, DRAPARNAUD ; Volvulus, OckEN ; Odostomia, FLEMMING. Coquille cylindracée ou fusiforme; tours de spire nombreux, pressés, égalisés, étroits ; colu- melle solide, en filet spiral, souvent garnie de lames, tournant avec elle, et d’une sorte d’oper- cule pédunculé et élastique ; bouche garnie le plus souvent de lames élevées, et toujours d’une ou deux gouttières , la supérieure formée par une ca- rène dorsale; péristome presque toujours continu. (*) Coquille dextre. + Bouche sans dents ni lames. 1) Péristome non continu. PREMIER GROUPE. LES PUPOIDES, Pupoides. N° 403. CARINULA, GMELIN. Helix cretacea, CHEMNITZ, IX, tab. 136, fig. 1263, n°5 1-4. Bulimus lineatus, BRUGUIÈRE , n° 43. «) minor. Habit. Les Antilles. N° 494. NEBULOSA, nobis. Habit. Les Antilles. N° 495. IGNIFERA, nobis. « ) fasciata. Habit. La Martinique. 2) Péristome continu. DEUXIÈME GROUPE. LES TRACHÉLOIDES, Trache- loides ; Turbo, Dirxwyn ; Cyclostoma, Lamarcx. N°*496. SLOANIL, nobis. Habit. Les Antilles. N° 497. DRAPARNAEDI, nobis. Habi. Les Antilles. + N° 498. PETIVFERIAN A, nobis. Periver, Pterigr., tab. 12, fig. g. Lister, Synops., tab. 21, fig. 18. Favanne, Conch. , tab. 65, fig. Bf. Habit. Les Antilles. (1) De dixæ, dina , tourbillon. N° 499. BLAINVILLIANA, nobis. a) aff.; Muséum, n° 270? Habit. Les Antilles. N° 500. CFLINDRUS, CHEeMNiTz, turbo Cylin- drus, XI, tab. 209, fig. 2061, 2062. Lister, Synops., tab. 21, fig. 17. Turbo Cylindrus, DILLWYN. Habit. Les Antilles; la Jamaïque. N° 5or. ROSAT'A, nobis. ” Habit. Les Antilles. N° 502. ZRUNCATA, DiILLWYN. . Helix decollata et fasciata, CHEMNITZ, IX tab. 136, fig. 1256, 1257. Helix truncata, DILLWYN. FAvanNE, Conch. , tab. 65, fig, B'°, Habit. Les Antilles. + + N° 503. FASCIAT A, Lamarck, Encycl. méth., Cyclost., pl. 461, fig. 7. Habit. Les Antilles. € + N° 504. TORTUOSA, CHEMNITZ ? Turbo Tortuosus, CHEMNITZ, XI, tab. 195 A, fig. 1882, 1883. Habit. Les Anulles. N° 505. GRACILICOLLIS, nobis. i Habit. L'ile Saint-Thomas ; MAUGé. No 506. PERPLICAT A, nobis. Habit. Les Antilles. N° 507. COLLARIS, nobis. Periver, Gazoph. , tab: 153, n° 4. Lister, Synops. , tab. 20, fig. 16. Habit. Les Antilles ; Porto-Rico, MAUGÉ. N° 508. SUBULA, nobis. Habit. ? N° 509. ANTIPERV ERSÀ, nobis. Habit. La Guadeloupe, la Martinique ; Comm. KrAUSS. 61» L 62 ++ Bouche armée de gros plis ou dents alongées. N° 510. GARGANTUA, nobis. - Habit. Cabinet de M' pe LA Tovucxe. Coquille aussi rare que singulière, de plus de deux pouces de longueur. (**) Coquille sénestre. 1) Bouche sans lames. YROISIÈME GROUPE. LES ANOMALES, Anomales ; Pupa, DrapaRNauD. N° 511. PERVERSA, Linwé. Turbo perversus, LINNÉ, Fn. succ., n° 2172. 1d., Caemnirz, MONTAGU, MATON, DILLWYN. Pupa fragilis, Drapann., Æist., pl. LV, fig. 4. Iabit. Presque toute l'Europe. N° 512. CHEMNITZIAN A, nobis. Turbo elongatus, CHEMNITZ, IX, tab. 112, fig. 956. Iabit. ? 2) Bouche armée (des lames, dont une en opercule élastique ). QUATRIÈME GROUPE. LES CLAUSILIES, Clausilie ; genre Clausilie, DRAPARNAUD. N° 513. TORTICOLLIS, Ovuivier. Voy.au Lev. ,tome I, pl. XVI, fig. 4, &, b. Habit. Standié, l'ile de Crète, OLIVIER. N° 514. RETUSA, OLivier. Voyage au Levant, tome 1, p. 416, pl. XVIT, fig. 2, @, à. Habit. Standié, l'ile de Crète, Orivier. N° 515. LEROSIENSIS, nobis. Hub. L'ile de Léros, dans l'Archipel; OLivirr. NS 516. STRANGULAT À, nobis. [abit. Seyde, Comm. D. Martin. Baruth, OLIVIER. N° 517. TERES, Orxvrer. Foy. au Lev., tome I, pl. XVIL, fig. 6, @, 2. Habit. V'ile de Crète. TABLEAU SYSTÉMATIQUE N° 518. SIONESTANA, FAURE BIGUET. 2) ventricosa. Habit. L'ile de Candie, près Palaïo-Castro ; OLIVIER. N° 519. CORRUGATA,CHEMN., IX, tab. 112, fig. 961, 962. Turbo corrugatus. Clausilia corrugata, DraPpaRN., Hist., pl. IV. fige Bulimus corrugatus, BRUGUIÈRE. Turbo corrugatus, DILLWYN. Habit. L'Archipel, Orivier. Le Languedoc, la Provence ? l'Espagne , BRUGUIÈRE. N° 520. CÆRULE A, nobis. Habit. L’Archipel, Santorin, Naxie, Scio; OLIv. N° 521. INFLATA, Ouivirr. Bulimus inflatus, OLIVIER, voy. au Levant, tome I, pl. XVI, fig. 3, &, à, æ) Muséum, n° 280. Habit. L'ile de Candie, sur les rochers; OLIV. N° 592. MAUGEZL, nobis. Habit. L'ile Saint-Thomas; Maucé. Muséum, n° 282. N° 593. BICANALICULAT A, nobis. Turbo tridens, CHEux., IX, tab. 112, fig. 957. Habit. Porto-Rico ; MauGE. N° 524. OSCITANS, nobis. Habit. L'ile de Malte ; Comm. M' le chevalier DE BUTET, consul de France. N° 525. PAPILLAT'A, nobis. Habit. Sur les rochers calcaires et schisteux, du chemin de Pérouse à Citta di Castello, après le Ponte Lanella ; États Romains Comm. MÉNARD DE LA GROIE. N° 596. CRENAT A, nobis. Hab. Les environs de Vicence, par M' Brox- GntARD fils. C’est la plus grande des clausi- lies d'Europe, N° 527. NÆVOSA, nobis. Habit. V'ile de Zante ; Comm. le C'° MERGCATI N° 598. PAPILLARIS, Muirrr. Turbo bidens, LINNÉ, MATON, DiLLwYn. Turbo Papillaris, CHEMNITZ. DE LA FAMILLE DES LIMAGONS. 63 Bulimus Papillaris, BRUGUIÈRE. Clausilia Papillaris, DraPparn., ÆHist., pl. IV, fig. 13. Habit. L'Italie, l'Archipel, Malte. N° 529. DERUGATA, nobis. Helix bidens, MULLER. Turbo bidens, CHEMNITZ. Bulimus bidens, BRUGUIÈRE. Turbo laminatus, des Anglois. - Clausilia bidens, DraPARNAUD, Æist., pl. IV, fig. 5 à 7. æ) minor. Habit. Toute l’Europe. «) Montfalcon, près Trieste. N° 530. DIODON, Sruner, Catal. Habit. Le Vallais, M' VENETZ; le Piémont, M" Tnomas; sur les montagnes granitiques. N° 531. VENTRICULOSA, nobis. Clausilia ventricosa, DRAPARN., ÆZist. tab. IV, fig. 14. Helix perversa ,; STURM. æ) Turbo biplicatus, des Anglois; MonrTaGu, Test. Brit. , t. 11, fig. 5. Habit. La France, la Suisse, l'Allemagne. x) L’Angleterre ; Comm. GOODALL. N° 532. INTERLAEPS À, nobis. Habit. Les petites Antilles, MaAUGÉ. Muséum, n° 287. N° 533. SZMILIS, CHARPENTIER. Habit. Kônigsbruck en Lusace; Comm. Cuar- PENTIER. N° 534. FOLTACEA, FAURE BIGUET. Habit. La France. N° 535. SOLIDA, DraparnauD, Hist., pl. IV, fig. 8, 9. Turbo labiatus, des Anglois. Iabit, La France, l'Angleterre. N° 536. PLICOSA, nobis. Clausilia plicata, DRaPaRNAUD, Aist., pl. IV, fig. 15, 16. Habit. La France septentrionale, la Suisse. N° 53g. VICINA, nobis. Ss Habit. La Syrie, Orivier. Muséum , n° 286. N° 538. DENTICULAT A, Orvrer. Bulimus denticulatus, OLivier, voy. au Ley., pl. XVIL, fig. 9, a, b. Habit. Gemleck, Scio, Baruth; OLrvier. N° 539. MÆSTA, nobis. Habit. Seyde; Comm. D. MARTIN, vice-consul. No 540. PLICATULA, DraPaRNAUD, Hist., pl'IV fig 17, 18: Habit. La France septentrionale, la Suisse. N° 541. DUBTA, Drar., Hist., pl. IV, fig. 10. Clausilia roscida, STUDER ? Catal, Habit. La France, la Suisse. N° 542. CRUCIAT A, NENETZ; STUDER, Catal. Habit. Leuckerbad dans le Vallais ; les forêts des Alpes, le Jura ; Comm. VENETZ, STU- . DER et CHARPENTIER. N° 543. RUGOSA, DraPparNAUD, Hist., pl. IV, fig. 19, 20. an turbo conversus, ALTEN ? Clausilia corrugata, GAERTNER. Turbo nigricans, PULTENEY, MATON, DILLWY», Turbo perversus, PENNANT. Turbo bidens, MoONTAGu. Helix perversa, MULLER. La Nonpareille, GEOFFROY. Helix elongata, RAzOUMOwSKY ? Bulimus perversus, BRUGUIÈRE. Habit. Toute l’Europe. No 544. PARVULA, Sruper , Catal. Turbo crustatus, HARTMANN. Habit. La France, la Suisse. ou © 64 TABLEAU SYSTEMATIQUE TT DICÈRES. A. Deux tentacules obconiques et rétractiles (animaux ovipares). GENRE QUATRIÈME. VERTIGO, VERTIGO, Muizer. Helix, GMELN; Turbo, MoxrTaGu, MAToN et RACKETT, DILLWYN; Odostomia, FLEMMINS ; Pupa, DRAPARNAUD. ANIMAL. Couverture et orifice respiratoire : COM- 4e dans l’hélix. Z'entacules : longs, obconiques, l'extrémité arrondie. Organes de la génération : réunis. ? Orifice….! Tesr: cylindrique, très spiral; volute croissant lentement; quatre et demi à six tours, très peu différents après ceux du sommet. Cône spiral : incomplet. Ouverture : droite, dans la direction de l'axe, courte, souvent dentée ; péristome sou- vent sinueux et réfléchi, ESPÈCES. 1) Bouche sans dents, LES ÉDENTÉES, Edentulæ. Ke r. NITIDA, nobis. Pupa edentula, DRAPARNAUD, Hise., pl. MY, fig. 25, 29. Vertigo edentula, STuner, Catal. . Habit. La France, la Suisse ; sur l'écorce des arbres. No >. CYLINDRICA, nobis. Pupa muscorum, DRAPARNAUD, Hise., pl. WT, fig. 26, 27. Id., BrarD, pl. HE, fig. 17, 18. Pupa minuta, STUPER, Catal. #) Apertura sub unidentata ; ma]or ? Habit. La France, la Suisse; sous les pierres, la mousse, dans les terrains secs et sablon neux. z) Sion, Comm. CHARPENTIER. >) Bouche dentée, LES ARMEÉES, Munite. &æ) Coquille dextre, dextrorsæ. A+ N°3. UNIDENTATA, Sruner, Catal.? Iab. La Suisse. an variet. ;) Spec. preced. ? N° 4. SZMILIS, nobis (4 dentata ). Vertigo 4 à 5 dentata, STUDER, Catal. Habi. La Silésie, la Souabe, la Suisse, la l'rance N°5. PFYGMÆA, DRAPARNAUD, Âist,, Pupa pygmæa, pl. IE, fig. 30, 31. Vertigo 4 à 5 dentata, STUDER, Catal. Habit. La France, la Suisse, l{talie; l'Angle terre, Comm. GOODALI. No 6. GUADALUPENSIS, nobis (4 dentata Habit. La Guadeloupe, Comm. KkAUss, N° 7. SEPTEMDENTATA, nobis (7 à 8 dentata ). Pupa antivertigo, DrAPARNAUD, As, pl. I, h6: 122, 990 Vertigo 8 dentata. STUDER, Catal. Turbo sex dentatus, MonTAGu, est. Brir., tab. 12, fig. 8. Habit. La Suisse, la Souabe, la France, FAn- gleterre. N°8. ANGLICAÀ, nobis. Turbo sexdentatus, MATON et RACKET, Cat. 51! Habit. Les environs de Scarboroug, dans le Yorckshire, en Angleterre; Comm. D. BEAx. Cette curieuse espèce pourroit bien être un pupa; elle est de la grosseur du cochlodonta muscorum. C’est par conséquent le plus gros vertigo d'Europe, s'il appartient à ce genre. La figure de Montagu et la description de Maton etRackett semblent prouver qu'ils ont parlé de deux espèces différentes. is DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 65 N° 0. OFULARIS , OuivIER, voyage au Le- 9 DRE vant, pl. XVIE, fig. 12, &, b. Bulimus ovu- laris. æ) minor. Habit. Gemlek ; «) Mossul: OLIVIER. Cette espece est le géant du genre, étant pres- que de la grosseur d’un pois; son ouverture est garnie de six dents. + L) Coquille sénestre, sinistrorsæ. N° ro. PUSILLA, MULLER: Pupa vertigo, DraParnauD, Hist., pl. HE, fig. 34, 35. Vertigo pusilla, Sruper, Catal. Habit. La Souabe, la Suisse, la France. N° 11. VENETZII, CuarPeNTiEr. Hab. Le Vallais, par M VENETZ; Comm. Carr. B) Deux tentacules cylindriques, oculés à leur sommet (ovo-vivipares). GENRE CINQUIÈME. PARTULE > PARTULA, nobis. Helix, LINNÉ, MULLER ; Otis, HUMPBREY; Auris, CHEMNITZ; Bulimus, BRUGUIÈRE ; Voluta, DiLLWIN. ANIMAL. Couverture , collier et pied : comme dans l'helix. Orifice respiratoire : sur le collier à l'angle extérieur de l'ouverture. T'entacules : deux, cylindriques et rétractiles, oculés à leur sommet. Organes de la génération: réunis? orifice près du tentacule droit. La matrice très ample est située derrière le collier; elle occupe une partie consi- dérable de l'emplacement ordinaire de la cavité pulmonaire chez les hélices. L’individu que nous avons observé contenoit trois petites coquilles bien formées, quoiqu'elles ne fussent pas toutes trois parvenues au même degré d'accroissement, et trois ou quatre œufs plus ou moins développés. Le développement des uns et des autres étoit en raison de leur proximité de l’orifice des organes de la génération, et tous étoient rangés les uns à la file des autres. Tesr : ovale pointu, spire conique; dernier tour renflé et plus long que les autres réunis: quatre à six tours de spire. Cône spiral: incomplet. Ouver- ture : droite dans la direction de l'axe, courte, quel- quefois dentée où munie de lames élevées. Péri- stome communément fort réfléchi, bords dans le même plan vertical; côté columellaire calleux à sa base, Observations. Depuis long-temps nous étions embarrassés pour placer convenablement dans le système, un petit nombre d’espéces fort rares, peu connues ou non décrites, et qui se refusoient à un classement facile, par une physionomie toute particulière, plutôt que par des caractères bien distincts ; une de ces espèces étoit même décrite comme étant fiuviatile, le Bulimus Otaheitanus de Bruguière, malgré le large rebord de son ouver- ture, et son analogie avec des espèces données pour terrestres; le Bulimus australis du même au- teur, et l’Helix pudica de Muller. Heureusement qu'une de ces coquilles nous a été communiquée avec son animal conservé dans la liqueur, et que, malgré qu'il füt en assez mauvais état, nous avons cru y reconnoiître assez distinctement les ca- ractères principaux du genre Vertigo, dans le- quel nous eussions placé les espèces dont il est question, si en même temps nous n’eussions re- connu, dans le inollusque que nous examinions, une organisation intérieure toute particulière, et analogue à celle qui a valu à la Paludine vivipare cette denomination, c-est-à-dire, que «a matrice étoit remplie de coquilles toutes formées, avant deux et demi à trois tours, et d'œufs dans lesquels on voyoit déja un commencement d'organisation. Ce fait , entièrement nouveau chez les mollusques terrestres, nous porte à présumer quelques au- tres différences notables dans le système de gé- nération des espèces dont il s’agit, différences que le mauvais état de Pindividu qui nous a été com- muniqué ne nous a pas permis d'observer com- plètement. Il nous a semblé qu'une particularité aussi re- marquable pouvoit mériter aux espèces chez les- quelles on l'observe, une distinction générique, d'autant mieux que leurs coquilles offrent, comme nous l'avons observé, une physionomie toute par- uculière, et qui se refuse jusqu à un certain point à tous rapprochements avec les autres coupes. Nous avons cependant beaucoup hésité à les sé- parer des Vertigos, malgré ces diverses considé- rations : du reste, le temps nous éclairera sur la détermination que nous avons prise, et fera con- noître les autres caractères organiques qui les en distinguent; en attendant nous lui donnons le I nm 606 T'ABLEAU SYSTÉMATIQUE ; nom de Partule, Partula, déesse qui présidoit aux accouchements chez les Latins. N .Ë * a) Coquille dextre. No 1. PARTULA PUDICÆ: nobis. Ne N° Helix pudica, MuiLeEr, Ferm. hist., n° 195. Auris Virginea, CHEMNITZ, Conch., tab. 121, fig. 1042. Otis rosaceus, HumPur., Mus. Calonn., p.62. Helix erubescens, Port. Catal., p. 187. Bulimus Virgineus, BRUGUIÈRE, n° 29. Voluta Auris Virginis, DiLLWYN, Descript. Catal., p. 502. Habit. Les grandes Indes? L’analogie de sa coquille avec celles des espèces suivantes nous a porté à les réunir. 2. P. AUSTR ALIS, nobis. Limax Faba, MarTyN, Univ. Conchol. tom. I, pl. 67. Auris midæ fasciata terræ australis, CHEMN., Conch., tab. 121, fig. 1041. Helix Faba, GMELIN, Syst. nat. I., Voluta Auris Malchi, y) p. 3437. Bulimus australis, BRUGUIÈRE, n° 83. Voluta faciata, DILLWYN, Descr. Cat., p. 502. Id., Helix Faba, P: 906. ÎTabit. La Nouvelle-Hollande. SR CTIBE A. nobis Festa, conico-ovata, perforata, solidiuscula, striatula, pellucens, lineis longitudinaliter æqualibus cælata; alba vel carneo colore. Spira acuta, roseo-rubra, suturis lacteis. Epidermide tenui rufescente. Ænfractibus 4 "7, ultimo ventricoso, gibbo, reliquis ma- jore. Aperlura avato-elongata subquadran- gulari. Peristomate reflexo, largo dilatato, albo. 2) Rubro-nigra. Habit. Les îles Mariannes, communiquée par M" Gaupicno, l’un des zélés naturalistes de l'expédition de M" le capitaine Freycinet. N° 4. P. FRAGILIS, nobis. Û Testa ovato-elongata, perforata, fragilis, stria- tula , pellucida , rufescens; spira obtusa, suturis valde notatis. Ænfractibus 4, ul- umo ventricoso, subcarinato, reliquis ma- Jore. Apertura ovata; peristomate subre- flexo. Habit. Les îles Mariannes: communiquée par M' Gaupicno. £) Coquille sénestre. ë N°5. P. OTAHEIT ANA, nobis. Ekelix perversa, in rivulis insulæ australis Ota- heite reperta, CHEMN., IX, fig. 950 et 951. Helix perversa? GMELIN, p. 3643. Bulimus Otaheitanus, BRUGUIÈRE, n° 347. Helix Otaheitana, DILLWYN , p. 935. a) Bifasciata. Monstrum. «) Dextrorsa. Habit. L'ile d'Otaïti. C’est vraisemblablement à tort qu’elle est donnée comme étant flu- viatile. Monstr. «) Comm. SOWERBY. N° 6. P. AURICULA, nobis. Testa ovato-acuta, imperforata, crassiuscula, striatula , flavescens ; spira conica , apice obtuso. Ænfractibus 5 contiguis, ultimo ventricoso, subcarinato. 4pertura subqua- drangulari; peristomate acuto, intus incras- sato, latere exteriore flexo; columella uni- dentata. In fundo aperturx, lamella elevata valde notata, munita. Long. 3 lin. lat. 1 5/, lin. Habit. Sans doute les îles de la mer du Sud? Notre collection. Peut-être cette espèce ap- partient-elle aux Auricules; cependant nous en doutons. Observat. Ce nouveau genre mérite de fixer l'attention des voyageurs qui auront occasion de l'observer vivant, et des naturalistes qui pour- ront faire l'anatomie d’une des grosses espèces, sur des individus en bon état. e 1 AA AAA ARR AA AL ARR ARR ARR AR AE LA RAA RAR AAA RAR ARR RE CORRECTIONS 133 :S LIN DE LA FAMILLE DES LIMAGONS. “67 RAR SR RAA AR AAA AL AARR LAL LAE RAR LARAR RARAR AARR RRAR RAE RR : ET ADDITIONS.. Des négligences involontaires, des. observations, des acquisitions nouvelles, nous forcent à présenter ici les corrections indispensables à faire à notre Prodrome, et les espèces nouvelles dont nous avons eu connoissance pendant sa publication. Nous terminerons ce travail par un Résumé du nombre des espèces de chaque sous-genre. ———_————— Page 23. Tableau synoptique, premier genre : HÉLIXARION , Helixarion ; lisez HÉLICARION, Helicarion. Page 24. Mème observation. Page 27, troisième sous-genre : AÉLICOGÉ- NE, quatrième groupe, les Surbaissées, Depresse ; lisez les Imperforées, /mper- Joratæ ( Depressæ). Page 28, septième sous-genre: AÉLICOSTT- LE ; supprimez le deuxième groupe des Lamellées, Lamellatcæ. Page 30, n° 9: PUTRIS, var.e) ; Comm. Goni- CHON; lisez GAUDICHO, ainsi que par- tout où ce mot est mal écrit. Page 32, deuxième colonne, n° 22: LISTER, mettez ZONULAT A (nous avons par inadvertance donné le nom de Lister à deux espèces du même genre; nous le laissons au Cochlodonta, n° 491), et ajoutez-y la synonymie suivante : Lister, Synops., tab. 1055, fig. 4. Page 34, aprèsle n° 38: ARGILACE 4 , ajoutez. N° 38 bis ADDIT'A, nobis. Habit. ? Idem, n°41: CONTUNDATA, lisez CON- TUSA. Idem, n°43: PAPILLA, Murrer. Nous avions des doutes au sujet de l'identité de l'espèce que nous avons fi- gurée sous ce nom. Nous avons reconnu aujourd'hui le véritable Papilla de Mul- ler, dans la belle collection de M' de Lamarck ; corrigez ainsi notre erreur : « Idem, “ « Page 34, n° 43. PAPILLA, Murrer, nobis, pl. fig. Trochus Papilla, CHEMNITZ. Habit. 2? Cabinet de M' DE LAMARGK. n N° 43bis. MAMILLA, nobis, pl. XXW, free Habit. ? Cabinet de M° DUFRESNE. n° 46: NICEENSIS , lisez NICÆEN- SIS. * Idem, «+ Idem, après le n° 48, CÆLATURA , ajoutez: ° 48 bis. SIMPLEX, LAMARCKk com municavil. Habit. ? Cabinet de M" DE LAMARCK. an Var. preced. ? n° 49: OT AHIETAN A, lisez OT 4- HEIT ANA. ss “Idem, e Page 36, n° 67: CARSOLTANA, lisez CAIR- SEOL ANA. n° 83: LENOCINIA, mettez FOR- MOSA. + Page 37, n° 90: AUREOLA, ajoutez la syno- nymie suivante. Broww, Jamaica, Hist.,p. 401, n° pl. XL, fig. 2? 12, n°93, NUX DENTICULA, lisez NUX DENTICULATA. Idem, Page 38, deuxième colonne, rétabhssez le deu- xième groupe ainsi qu il suit (1): (1) Nous réunissons dans ce groupe les Hélicostyles lamel- lées; par conséquent les nos 309, Epistylium ; 310, Episty- Lioides; 311, Rafinesqu'a, devront suivre le n° x11 bis, Du- closia , dans l'ordre que nous indiquons ici. * 65 TABLEAU SYSTÉMATIQUE ° veuxiève Grourr. LES LAMELLÉES, Zamellate. © Plusieurs lames (planiformes ). + N°109. CARABINATA, nobis, pl. LIB (au lieu de CT), fig. 3. ÎTabit. ?.… Cabinet de Mr Soutien pr LA Tov- CHE. No 110. LAMELLOS A, nobis. Habit. Les îles de la mer du Sud, Comm. GaupicHo. * Une seule laine. > Niir. LABYRINTHICA, Say; nobis, pl. LIB (au lieu de CI), fig. 1. Say, Journ. acad. nat. sc., tom. 1, p. 124. Habit. Les États-Unis; Comm. SAY. N° 111 bis. DUCLOSTANA, nobis. Habit. La Nouvelle-Hollande; Comm. DucLos. (N° 113.) RAFINESQUIA, nob. (voyez n°311), lisez RAFINESQUE A. Mesomphix, nova spec., RAFINESQUE. Habit. Le Kentucky; Comm. RAFINESQUE. e (N°114.) EPISTYLIOIDES, nobis, pl. LIB (au lieu de CT), fig. 2 (voyez n° 310). Habit. Les Antilles. PETIVER, Gazoph., dec. I, p.34,n°6, tab. 21, fig. 6? 1Het2Catal., n°576: Mem. cur., an 1708, n° 13. SLOANE , of Jam., tom. Il, p: 227, n° 2. BROWN, {ist. Jam., p. 400, n° 5. . Page 39, n° 129: LAMARCKIT, nobis; réta- blissez de cette manière Ja synonymie de cette espèce: 1) bidentata, nobis, pl. LVIT, fig. 3. Helix acuta, Lamarck, Ænc.-méh., pl. 492, fig. 1. SLOANE, of Jam., tom. IE, p. 228, n° 4. «) Nobis, pl. LVIT, fig. r. 6) Nobis, pl. LVIL, fig. 3 ; an Spec. dist. ? 2) unidentata. Helix carocolla, Kxorr, lergn., tom. IV, tab. 4, fig. 2, 3. Helix carocolla, GMELIN, DiILLWYN. SLOANE, of Jam., tom. II, p. 227, n° 1, tab. 240, fig. 6, 7. Broww, Aist. Jam., p. 400, n° 7? PETIVER, Mem. cur., an. 1708, p. 98, n° 12, Cochlea Jamaiscensis major compressa unidens. Habit. Va Jamaïque; Comm. LEACu et SOWERBY. e Page 41, après le n° 1{0, ajoutez: ce = (N°115.) EPISTYLIUM, Muzcen; ncbis, pl. Helix Epistylium, GMELIN, DILLWYN. Trochus australis, CHEMNITz. Helix Cookiana, GMELIX. Helix alvearis, HuMPnREY, Museum Calonn.? Trochus alveolatus, Port. Catal. Habit. La Jamaïque. # Page 39,n° :18: SOROR A, lisez SOROR , et Idern, ajoutez la Synonymie suivante : BROWN, List. Jam., p. {00, n° 9? ose 74 ; . . n 127: JULIA, nobis; ajoutez la syno- nymie suivante : Dsrer, Synops., tab. 83, n° 8? J 4 An Angl, app., tab. 3, fig. 1? , Idem, No 140 bis. SCABROSA, nobis. Habit. ? Cabinet de M' DE LAMARCK. LIB (au lieu de CI), fig. 4 (voyez n° 309). + Page 42, n° 162: STRIGATA, MULLER, var. E, ajoutez à cette variété la synonymie sui- vante, prise sur l’espéce même de M' de Lamarck : Helix planorbella, LaMarck, Ency. mé. pl. 462, fig. 5, a, b. n° 166: NAXIENTIA, lis. NAXIA NA. * Page 43, n° 174: RICHARDIT, lisez RI- CHARDI. « Idem, après le n° 180 : RUGINOSA , mettez: N° 160 bis. A41DECASSIN A , nobis elix Madagascariensis, LAMARCK, com- municavil. Habit. Madagascar. - Idem, , Lt DE LA FAMILLE DES LIMACONS. 69 + à ge 43,n° 134: ZODTACA , lisez N° 184. n° 185: PELLIS SERPENTIS, ajou- tez la synonymie suivante après celle: du Port. Catal.: * Lucerna Colubrina, Mus. Calon., n°1124? s Idem, Helix Colubrina, Perry ?? Après le n° 187, COLLAPSA, PERRY, ajoutez : N° 187 bis. PLANULAT'A, LAMARCR. Helix auriculata, SWaINsON, Zool. illustr., fasc. n° 2, pl. IX. Habit.? Cabinet de M' pe Lamarcx à Panis, et celui de M° Cu. Durois à Londres. Peut-être ne diffère-t-elle pas du Col- lapsa ? Page 44, n° 200 : PFYGMEA, lisez PFGMÆA. * Page 47, n° 256: OBSTRUSA, lisez OBS- * Idem, TRUCTA. n° 258: CARTHUSIANA. De beaux exemplaires de lhelix Cantiana de Montagu, citée sous le n° 264, et que nous devons à l'amitié de M° le D” Goo- DALL, nous ont convaincus que cette es- péce ne diffère point de lhelix Carthu- siana: en conséquence la synonymie de l’helix Cantiana, qu'il faut supprimer, doit se rapporter à la variété +) de la Carthuüsiana. + Page 49, f n° 286: VARIEGATA, + Idem. (Synonyinie. ) Helix nivea. GMELIN ; lisez Helix nævia. Après le n° 295, C4ARNICOLOR, no- bis, ajoutez : + Ne 293bis: TROCHUS, Muicer, l'erm. Hist., n° 295. Trochus hortensis, CHEMN:1z, Conch. IX, p- 52, tab. 122, fig. 1055, 1056. Id. Gueux, Syst. nat., p.2587. Id. Direzw. Hab. ? Terrarum calidiorura hortis, MuLL. -_ Page 50 : SEPTIÈME SOUS-GENRE, HÉLICOSTYLE. Voyez la deuxième note, et supprimez toute la deuxième subdivision, portée plus haut dans les hé icodontes. « Page 51, n° 315: UNIDENTATA,CHEMNITZ, t. XI, tab. 208, fig. 2049, 2050; ajoutez: FAvanNE, Catal., p. 7, art. 24, et p. 8, art. 25 et 29. L’échancrée de Magellan. Monstrum. ++ * F«) Sinistrorsa. Portland Catal., n° 562. Habit. Cayenne? CHemnirz; Otaiti? Fa- VANNE. Nous devons à ce dernier natu- raliste un dessin de la monstruosité gauche de cette espèce, qui fut achetée à la vente de la duchesse de Portland pour la collection de M: de Calonne. s Idem, Après le no 319, 4LAUD A, mettez: No 319his. DTAPHANA, LAMARCK, commumicavit. Iabit. ? Cabinet de M. DE LAMARGK. * N° 319 ter. : ROISSTAN À, nobis. Habit, ? Notre cabinet. « Idem, n° 320: MIRABILIS, ajoutez après » la var. à) : Monstrum. «) Elongata, LAMARCK ycommunicavit. + Page 53,ne 342: REGINA ,nobis, ajoutez après : Monstrum , #) sinistra, la synonymie sui- LA vante : Achatina perversa, SWAINSON, Zool. üll., fase. 6, pl. XXXWI. Hab. Les environs de Bahia dans le Brésil, eldem, n°343: EXILLUM, HumPnrey, lisez . BRUGUIÈRE, et ajoutez à sa synonymie : Achatina pallida, Swainsow, Zool. illustre, fasc. 7, pl. XLI. Ce n’est qu'une belle va- riété du Vexillum : nous en possédons . plusieurs individus diversement colo- rés, avec une columelle linéaire ou cal- Jleuse, Habit. Les grandes Indes, lisez les Indes occidentales. « Idem, Aprèsle n° 549, PANTHERA, ajou- tez : N° 346bis: IMAACUL AT A, Lamarck, comimunicayil. ÎTabit. ? Cabinet de M' De LaWarck. - Idem, no 359: BRUGUIEREUS, lisez BRU-, 6 70 Page 54, n° 352: AMPHORA, nobis, ajoutez la- variété suivante: «) Achatina marginata, SWAINSON, Zool. illust., fase. 5, pl. XXX. Habit. La côte de Guinée ; SWAINSON. Après le n° 354, ZEBRA , ajoutez: N° 354 bis. USTULAT A, LaMarK, communicavil. Habit. ? Cabinet de M: DE Lamarcx. Cette précieuse coquille se rapproche beau- Idem, Coup des espèces du sous-#enre suivant. n° 355: HELIX (cochlicopa) PRTA- MUS, Gronovius ; rétablissez ainsi la synonymie de l’analogue fossile : Idem, #) Fossilis, Bulime de Fio-enzola, Brarp, quatrième Mém.; Journ. de phys.,tom. LXXIV, avril 18r2, pl. Bulla helicoides, Broccur, Conchy£.,t. 1, pl. fig. 1, 2 fig. GUIERI. Après le n° 362, GLANS, ajoutez l'es- pécesuivante : N° 362 bis. PRECIOSA, nobis. Idem, Achatina Peruviana, LAMARCK, communic. ab. Le Rérou. Cabinet de M'pE LAMARCRk. Page 55, + n° 368: MARMOREA , Prrny, Conchy1., pl. LE, fig. 2; lisez fig. 7. Idem, TEREBRASTER , nobis, n° 370 : ajoutez : Lister, Synops., t. 20, fig. 15. Page 56, n° 276: TROCHOIDES, lisez 36. Æ Jde, NOTE VENTROSUS, hsez TEN- TROS 1. _ Page 57. Aprèslen* 393, LIMNOIDES, ajoutez: ” N° 390 bis. FRAGILIS, LAMARCK, comm. æ) Fulvescens, nobis. Habit. Les Anulles. «) Cayenne. Page 58. Après le ne 398, SCHOTERI, ajoutez: N°398 bis. BENGALENSIS,Lamarcr, communicavit. Habit. Ye Bengale. Cabinet de M. DE Law. # M. TABLEAU SYSTÉMATIQUE : * Page 59, n° 417: TRIZONALIS, nobs, ajou- a tez la synonymie suivante : Bulimus zonatus, SwaIxsoN, Zool. illustr., fasc. 3, pl. XVIL. Idem , n° 422 : BETICAT A, lisez BÆTICATA. Page 61,n° 442: AURIS CAPRINUS, lisez À 4 CAPRIN 4. Idem, Après le n° 445, ajoutez l'espèce sui- vante : + N°44 bis: MELASTOM A ,SWaINsON. Bulimus melastomus , SWAINsoN, Zool. illustr., fase. 1, pl. IN. {Habit. Les forêts de la province de Bahia, Brésil, où cette belle et nouvelle espece LE a été découverte par Mr Swainson. Nous la placons avec doute dans ce groupe, peut-être devra-t-on la laisser dans les lo- mastomes, près du cochlogena aurca ? ” Idem, n°447: AURIS BOPVINUS, lisez Ed BOFIN 4. Page 62, no 451 : OBESAT A, lisez OBES À. Idem, n°455: ZEBRIOL A, lisez ZE PBRU- ref LA. Idem, n° 457: TOURNEFORTIA , lisez TOURNEFORTIAN A. Page 64, n° 482: ACINA, lisez ACINUS. Après le n° 942, BRASILIENSIS, ajoutez: Ne 492 bis. SOIWERBTANA, nobis. ITabit. ? Cette espece est un peu plus grande que la pré- Idem, cédente, qui ne nous est connue que par la figure de M'° Mavwe, et dont elle paroit différer par les dents de sa bouche. Nous la devons à l'obligeance de M° Sowerby, auquel nous sommes redevables de plusieurs au- tres espèces intéressantes ; il ignore sa patrie. Nous sommes fort incertains sur le genre de cette espèce, comme sur celui des deux espèces qui la précédent, cochlodonta Listeri et Brasilien- sis ; l'observation de leurs animaux pourra seule fixer les incertitudes, et décider si elles appartien- nent aux genres Âelix, Fertigo où Carychium. : He". eh CAT af hu L " ' APBDE LA FAMILLE DES LIMACONS. 71 N° 492 ter. GOODALLT, nobis. , Turbo tridens, PULTENEY, Cat. Dorset, p- 46, tab. 19, fig. 12. Monracu, Brit. shells, tom. Il, p. 38,t. 11, fig. 2; ettom. LIT, p. 125. MArToN et RAckeTT, Linn. Trans. VU, p. 18r, n°5 * Dizzwyw, Descript. cat., p. 877. Habit. V’Angleterre et l'Écosse ? Rare, et seu- lement dans quelques localités. Sur la foi des auteurs anglois, nous avons rap- porté leur Z'urbo tridens à celui de Linné (helix tridens, MULLER ; pupa tridens, DrAPaRN.) dans notre Concordance systématique pour les mollus- ques terrestres et fluviatiles de la Grande-Breta- gne (voyez Journal de phys., mars et avril 1820): mais ayant recu cette espèce de Mr le D’ Goodall, nous reconnümes une coquille entièrement nou- velle pour nous, et des plus intéressantes par les rapports de conformation de son ouverture avec celle de l'Auricula Scarabæus. Nous crûmes dès- lors que son animal nous montreroit enfin les ca- ractères de ce dernier genre qui nous étoit encore inconnu, et nous nous empressâmes de solliciter de l'amitié de M° Goodall quelques exemplaires vivants de cette curieuse espèce ; malheureuse- ment ceux qu'il a bien voulu nous adresser sont arrivés morts: mais M" Goodall et M° Sowerby, qui les ont observés, ont reconnu qu'ils avoient quatre tentacules, dont les deux supérieurs sont oculés à ‘leur sommet. Nous lui donnons le nom du savant respectable auquel nous la devons, de M! le D' GoopaLz., prévôt du collége d'Éton, chanoine de Windsor, à qui nous sommes redevable de la collection des mollusques de l'Angleterre, qu'il connoît si bien, et d’une foule de renseignements et d’observa- tions précieuses. Page 65. Avant le ne 493, CARINULA, GE- LIN, ajoutez* N° 492 quart. PUPIFORMIS, nobis. Habit. Buliodinero, île de Saint-Domin- gue; Comm. D. Larowr, de Lyon. RÉCAPITULATION des espéces mentionnées dans le Tableau de la famille des limacons. GENRE |‘. GENRE II°. HELICARION 2 espèces. HELICOLIMAX.. -10 Cent PAP LINE 0, 562 GENREMINE BR MIGOMN. © 1 10 GENRE PARTIEL A AN T0 6 Total. . 590 espèces. Détail du genre HE LIX. N° 1 à 5. 1‘sous-genre. HELICOPHANTA 5 NoRG" à 74 0! COCLHOHYDRA. 9 NPA A0 7 SR HELICOGENA. . 73 N° 88 à 129. 4° HELICODONTA . 45 Nor3oàxr57. 5° HELICIGONA . . 28 N°158à305. 6° HELICELLA. 148 N°306à321. : 7 HELICOSTYLA.. 13 No322a338. 8° COCHLOSTYLA . 17 N°339à354. 9° CocHLiTOMA. . 16 N°355à 374. 10° COCHLICOPA . . 20 N°355 à 384. 11° COCHLICELLA . 10 N°385à457. 12° COCHLOGENA. . 7: N°458à 492. 13° CocHLODONTA . 9 N°493à 544. 14° COCHLODINA. . 52 Total er * 544 Dont il faut retrancher l’helix Cantiana. l 543 x I] faut ajouter à ce nombre de . . . .. 543 les espèces portées dansles additions, savoir: N° 38bis. Anprra. N° 43 bis. MaMiLLa. N° 48 bis. SIMPLEx. N° 111 bis. DucLosrana. N° r40 bis. ScaBrosA. N° 180 bis. MaDEcassiNa. N° 187 bis. PLANULATA. N° 193 bis. Trocuus. N° 319 bis. Drapnana. N° 319 ter. RoissraNA. CET ne N° 349 bis. IMMACULATA. ‘ N° 354 bis. UsTuLATA. N° 362 bis. PRECIOSA. N° 393 bis. FraGiLis. N° 398 bis. BENGALENSIS. N° 445 bis. MEeLasroma. N° 492 bis. SOWERBIANA. N° 492 ter. GOODALLI. N° 492 quart. Puprrormis. | Totaligénéral: "SOS Nombre des espèces qui n'ont été ni figurées ni dé- criles , Et que nous avons les premiers indiqué s dans ce Tableau, ou fait connoïtre ailleurs. HELICARION,-nobis HELICOLIMAX, nobis ... 7 HELIX, Murvers - . 6-09. 257 . 270 1 3 VERTIGONMErLsr. 0 PARTULA, nobis "(Mit + F9 72 TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES LIMACONS. LISTE DES ESPÈCES, marquées d’une croix (f), que nous n'avons pas vues, mais qui ont été i admises dans notre Tableau, comme paroissant suffisamment constatées par les figures ou les descriptions des auteurs. (Cette liste forme par conséquent un desiderata: nous proposons en échange de ces espéces, celles portées dans notre travail dont il nous sera possible de disposer. IELICOLIMAX, HP NTO" I1ELIX (helicodonta), n° 99. (Helicigona), n° 135. (Idem), n° (HHelicella), n° (Idem), (Idem), (Idem), n° L'ASCIAT A, D'ORBICNY. LABYRINTHUS,CnEemnirz. ACUTANGULA, Burrovw. BIFASCIAT A, Burrow. PERNOBILIS, MaRTyN. DILAT A, PERRY.# COLL A PS À , idem. DIV ARICAT À, idem. 1 43. 182. n° 186. SHCUE 195. (Idem), n°190. 7 RIFASCTATA, CnEMNirz. (Idem), n°193bis TROCHUS, Murrer. (Idem), n°194. POLFGYRATA, Vox Bonn. (Idem), n°210. GLAPHFRA, Sax. (Idem), n° 230. LEUCAS, Lanwi. (Idem), n°231. C/CATRICOSA, Murcern. ( Helicella), n° 232. NEMORENSIS, Murs. (Idem), n°241. RAPA, idem. (Idem), n°252. FASCIOLAÀ, DraParNauD, (Idem), n°285. SCABRA,CHEMNITZ. (Idem), n° 286. FARIEGATA, idem. {Cochlostyla), n° 335. FUNER ALIS, BRUGUIÈRE. (Cochlicopa), n° 368. MARMORE A, Penny. (Cochlicella), n° 336. TROCHOIDES, BruGuIÈRE. (Idem), n°379. BARBARA, Linwé. (Idem), n°304. SEPTENARITA, BRUGUIÈRE. 4 (Cochlogena), n° 404. BONTTA, CHEMNIT. (Idem), n°412. COLUMBA, Brucuiëre. (Idem), n°440. AURIS CERVINA, Maw. (Idem), n° 444. JOHNIT, Cnemnirz. (idem), n°445. AURIS VULPINA, idem. (Idem), n°445 bis. NMELASTONA, SwaixsoN, (Idem), n°446. AURIS MALCHI, Murxrer. (Idem), n° 448. MELANTA, Perry. (Idem), n° 449. AURANTTA, idem. Cochlodonta), n° 481. GIBBERULA, Burrow. (Idem), Cochlodina), (Idem), n° 498. n° 504. : BRASILIENSIS, Maw. PETIVERITAN A, nobis TORTUOS A, Curunirz FERTIGO, n° 3, UNIDENTAT A, Sruper. _* AULE 73 AP PTT PI PSS SIT PR SARA AR RAR ERA RARE ARR RAR ARR RE AA AR ARR AR RAR RARE RAR RAR RE AR AR AA AR nn CATALOGUE DES ESPÈCES SIGNALÉES, FIGURÉES OU DÉCRITES PAR LES DIVERS AUTEURS, Qui paroissent appartenir au GENRE HÉLICE ; mais qui nous sont inconnues, ou sur la synonymie et les rapports desquelles nous ne sommes pas fixés. L Novs prions les naturalistes de nous aider de leurs lumières au sujet des espéces que nous allons leur indiquer. Plusieurs, sans doute, se rapportent à quelques unes de celles que nous avons mentionnées dans notre Tableau ; mais un plus grand nombre sont incontestablement des es- péces différentes. Les naturalistes qui pourront les reconnoître rendront certainement un plus grand service à la science qu’en décrivant des coquilles absolument nouvelles. Outre qu’on peut les considérer ainsi, ils auront levé, à leur sujet, une indécision qui nuit à ses progrès, puisque cette quantité d’espéces, indiquées par les auteurs, laisse les naturalistes dans l'incertitude sur les découvertes qu'ils peuvent avoir faites. Nous recevrons avec gratitude les renseignements qu’on voudra bien nous communiquer à leur égard, et nous nous efforcerons de reconnoître, par des doubles de notre Collection , les échanges qui nous seront offerts. Liste des auteurs dont nous signalons les espèces à l'examen critique des amateurs de la science. ARGENVILLE. AUBENTON. Borx. (Sa collection fait partie du Musée Impé- rial de Vienne.) Browx (Patrice). (Sur les espèces de la Jamaïque.) Browx (Thomas). BRUGUIÈRE. Buonanxi. (Description de la collection du Vati- can à Rome. ) CALONNE, Catal. (Ce cabinet a été vendu à Lon- dres.) CHEMNITZ. DaviLa. (Sa collection est au cabinet royal de Madrid.) FAVANNE. FeuicLé. (Chili.) Gianni. ( Italie.) GMELIN. GRONOVIUS. GUALTIERI. Hüexer. (Espèces des environs d’Augsbourg.} LINNÉ. LisTER. MansiLr. (Espèces du Danube.) Mozina. (Chili.) MowraGu. (Espèces d'Angleterre.) MULLER. Nicnozson (Espèces de Saint-Domingue.) PALLAS. PERRY. PETIVER. Ruompxivs. (Son cabinet est à Amsterdam.) Scaranck. (Espèces de la Bavière.) ScarôTEr.(Son cabinet a été acheté par Mr le Ba- ron de Schlotheim et par Mr Schmidt de Gotha. SEBA. (Son cabinet est à Amsterdam.) SLoaxe. ( Espèces de la Jamaïque. Turrox. K 74 ARGEN VILLE (b ). Conch., PL. VI ou XI, FIG. E. Cette figure est citée par Linné, Syst. nat. , 12€ édit., pour son kelix Oculus Capri(voyez cette espèce à l’article LINNÉ); Gmelin a ré- pété cette citation. Il est à remarquer que Favanne ne reproduit pas cette figure. Nous présumons qu'elle appartient à l'helix unguicula, nobis, n° 191. L] AUBENTON, (D°), Planches des coquilles de l'Encyclop., par ordre de matières, de Diderot et de d’Alembert, tom. VI des planches. PL. LXEV, FIG. 5 Cette figure, qui ressemble à un Cyclostome, ne seroit-elle pas la monstruosité scalaris de l'helix nemoralis ? BORN (VON), Mus. Caes. V'ind. 1. TURBO QUINQUEDENTATUS, pag: 359, tab. 13, fig. 9 Box, /ndex, p. 370; GMELIN, p. 3612. ScurôTEer, £inleit., Turbo 169. Dillwyn en fait son 7urbo quinquedentatus , auquel il rapporte le Pupa cinerea de Dra- parnaud, Est-ce bien cette coquille ? >. HELIX LAPICIDA, pag. 365, tab. HET 2 Helix affinis, GMELIN, p. 3627. ScurôTER, Einleit., 2, n° 198, p. 233. Nous avons rapporté cette espece, avec Dill- wyn,au lapicida; mais cette synonyr mie laisse du doute. Nota. Voyez aussi l’helix polygyrata de cet auteur, n°194, à la liste pag. 76. BROWN (Patrice), Hist. of Jamaica. Il est Kate que cet auteur, qui a écrit en 1756, long-temps après Sloane, lui soit bien inférieur, et qu'il n'ait pas cherché à vérifier ses espèces dont il ne cite aucune. 1. COCHLEA subfusca et subrotunda major, Jascia longitudinali albida , ore ampliori libero, umbilico clauso, pag. 400, n° 2. Le grand limacon brun avec une bande blan- che longitudinale, CATALOGUE Brown cite LISTER, Synops., tab. 51, fig. 49. Il reste à savoir si son espèce se rapporte bien à la figure de Lister, et quelle est celle-ci, qui n’est pas reconnue encore ? (Voyez l’article Lisrer.) En supposant la citation exacte, c’est une hélicogène voi- sine du cognata où du lactea,nobis, n° 76 et 78. >. COCHLE A compressa ore integro ,umbilico clauso, pag. 400, n° 3. (Pont de syno- nymie.) La Lampe antique de moyenne grandeur. Impossible de la déterminer. 3. COCHLE A subcompressa, ore unidentato, umbilico subperforato, pag. 400, n° 4. I cite Lister, Synops., 95; et D'ARGENVILLE, t. Il, lettre D. La Lampe antique avec une dent. La citation que Brown fait de Lister se rap- porte, soit au n° 95 de la pl. XCVI de ce dernier ; alors ce seroit notre helix aspera, var. 4), ce qui ne paroît pas probable : ou bien à la pl. XCV elle-même qui, sous le n° 96, donne le lactea, qui convient mieux à la phrase. Muller cite, en effet, cette figure de Lister pour sa var. :) du lactea. Quant à la figure citée de d’Argenville, c’est notre Rel ang) stoma, n° 130. 4. COCHLE À subcompressa ad marginem ro- tundior, umbilico clauso, ore bidentato , pag. 400, n° 5. La Lampe antique avec deux dents. (Sans sy- nonyinie.) Je crois qu'on peut y rapporter SLOANE, of Jam., p. 227, Cochlea, n° 2; et nous pen- sons qu’on peut rapporter l’une et l’autre à notre helix Julia, n° 127. 5. COCHLEA subcompressa, margine acuto, umbilico perforato, ore bidentato, p. 400, n° 6. L’antique à bords minces avec un ombilic. Brown cite Lister, citation évidemment faus- se, du moins pour l'édition d'Oxford. Nous croyons qu'on peut y rapporter la synony- mie de SLOANE, of Jam., pag. 228, n° 3; et nous présumons que ces auteurs ont voulu parler de lhelix Lucerna, nobis, n° 128, dont l'ombilic est quelquefois dé- couvert. DES ESPÈCES. % 6. COCHLE A subcompressa tenuior, margine acuto, umbilico perforato, pag. 400, n° 7, pl. XL, fig. B. | Lister, Syrops., tab. 80, fig. 87. (Cit. fausse.) L’antique mince avec un bord très tranchant et un ombilic ouvert.—Coquille jeune, ap- paremment la même dont parle SLOANE, of Jam.,p. 227, n° 1, qu'il figure tab. 240, fig. 6, 7, laquelle est notre helix Lamar- kü, var. unidens ,n° 129. Le] 7. COCHLE À subiumida minor fusca , ore cre- nato, pag. 400,n° r1, tab. 40, fig. r. La petite Lampe antique. 8. COCHLE À oblonga minima subdiaphana, ore in extremo crenata, pag. 400, n° 13, tab. 40, fig. 13. Le petit limaçon aplati et oblong. 9. COCHLE À subcompressa minima tenus ; fauce utrinque lira longitudinali notata, pag. 400, n° 14, tab. 400, fig. 4. Le petit limaçon vert à bandes. 10. COCHLEA subrotunda tenuior, ore mem- branaceo ampliore, pag. 400, n° 15. Ces quatre dernières espèces ne peuvent se reconnoître; peut-être même appartien- nent-elles, du moins en partie, au genre Hélicine. C’est aux naturalistes qui habi- tent la Jamaïque, ou qui auront occasion d'y séjourner, à reconnoître les espèces de Brown, ainsi que celles de Sloane, et à nous éclairer à leur sujet. BROWN, Wern. soc.; tom. IT, part. 2. 1. ÂELIX ELEGANS, n° » pl. XXIV, fig. 9. Helix disjuncta, TURTON, Dict., pag. 61, n° 44, pl. , fig. 63. Cest à ce qu'il paroît une monstruosité sca- laris de l’helix arbustorum. Trouvée aux environs de Dublin. 2. HELIX COCHLEA, n° pl XXIN, fig. 10. Helix terebra, TurrTow, Dict., pag. 62, n° 45, “pl. AT ARE Trouvée dans le jardin du collège de la Trinité à Dublin. I paroit que c’est la monstruosité scalaris d'un PL umbilicatus ? BRUGUIÈRE, Ene. mét., Genre Bulime. BULIMUS LABIOSUS, n° 85. GuaëTiERt, Zest., tab. 4, fig. R. SCHRÔTER, Æénleit., tom. IT, pag. 114. La description de Bruguière nous fait douter que son espèce soit la même que celle in- diquée sous ce nom dans notre Tableau, n° 419. Nous avons cru reconnoître, dans la nôtre, l'espèce de Muller et celle citée de Chemnitz ; mais la description de Bru- guière donnant une dent à sa coquille, qui, selon lui, se rapporte très bien à la figure de Gualtieri, nous présumons que son es- péce nous est inconnue. DirzwiN, Descript. Catal., pag. 934, réunit tous les synonvmes de Bruguière. Nota. Voyez aussi à la liste de la page 76 les helix funeralis , n° 333 ; trochoïdes, n° 376; septenarta, n° 304; et Columba, n° 411. BUON A N NI , Recreat. et Mus. kircher.., classe ITTe. 1. CHIOCCHIOLA , fig. 8, Recreat., p. 176. SCHRÔTER , Æinleit., tom. Il, Nerita, 38, pag. 317. Nous rapportons avec doute cette figure à lhelix (cochlogena) Auris Sileni, n° 439, que Von Born a très bien figurée. C’est à tort que Schrôter en a fait une Nérite. 2. STROMBUS, fig. 116, Recreat., p. 198. SCHRÔT., Einleit., t. IL, p. 153, n° xxxiv, rap- porte cette figure à l’elix perversa de Linné (cochlogena aurea, nobis, n° 413), dont elle est certainement très distincte. 3. BUCCIN 4 PICCOLA, etc., fig. 148, Re- creat., p. 203. ScurôT., Einleit., t. IN, p. 207, helix, n° 104. L'espèce représentée nous paroît inconnue, et doit appartenir au cinquième groupe de nos cochlogènes. 4. NERIT A , fig. 208, Rccreat., p. 218. 5. NERIT'A, fig. 209, Recreat., p. 218. 6. NERITA, fig. 210, Recreat., p. 218; Mus. kircher., fig. 211. Ces trois figures qui paroissent représenter lAelix Pellis Serpentis avec des variétés ou des détériorations, sont citées assurément fort mal à propos, par Schrôter, pour le Trochus vestiarius de Linné. Voyez Ein- leit., t. 1, p. 665. Il y réunit aussi les figures 355 et 356 des Recreat., numérotées 248 et 249 dans le Mus. kircher., sans plus de raison. La col- lection que Buonanni a décrite existant encore, les naturalistes qui seront à même de la visiter pourront nous éclairer sur les trois espèces ou variétés que nous venons d'indiquer. 7. NERITA fig. 211, Recreat., p. 219; Mus. kircher., fig. 210. ScarôTer, £inleit., I, trochus, n° 139, p.732. Si c’est une hélice, elle paroît nouvelle. 8. NERITA , fig. 212, Recreat., p. 219. SCHRÔTER , £inleit., Y, trochus, n° 40, p. 695. Il cite Buonanni comme synonyme de la fig. 1602, tab. 166, de CHEMNITZ, Con- chyL., tom. V, qui représente une Nasse. 9. Suppl. Recreat. fig. 135; Mus. kircher., fig. 348. Paroît être un jeune individu de la fig. 395 du Mus. kircher. ? 10. Suppl. Recreat., fig. 356; Mus. kircher., fig. 349. PeTiver, Gazophyl., tab. 156, fig. 1. Copiée de Buonanni. Celle-ci paroît être aussi le Pellis Serpentis, ainsi que les fig. 208, 209 et 210, citées plus haut. Comme nous lavons dit, Schrô- ter les réunit toutes, et les donne pour synonymes du 7rochus vestiarius. 11. Suppl. Recreat., fig. 258; Mus. kircher., fig. 357. ScurôTER , Einleit., helix, n° 106, p. 207. Cette espèce nous est inconnue. 12. Suppl. Recreat., fig. 371; Mus. kircher., fig. 364. PeTiver, Gazophyl., tab. 156, fig. 3. Copie de Buonanni. Berlin. Magaz., th. IV, tab. 8, fig. 32. (Selon SCHRÔTER. ) SCHRÔTER, Linleit., t. VE, p. 208, helix, n° 107. Cette belle espèce paroît absolument dis- tincte de tout ce que nous connoissons. CATALOGUE 13. Mus. kircher., fig. 378. SCHRÔTER , Einleit., IL, p. 208, helix, n° 108. 14. Mus. kircher., fig. 393 et 395; Suppl. Re- creat., pl. VIII, fig. 33, 34. SCHRÔTER, Æinleit., II, p. 257 et 258, helix, no rriet27 0e Cette belle et grosse espèce d’hélicelle Lo- mastome est la même, sans doute, que celle de la fig. 348, qui n’est pas parvenue à son accroissement. Nous ne connoissons aucune coquille qu’on puisse lui rappor- ter; et, selon toutes les apparences, c'est une espèce nouvelle et fort rare. 15. Mus. kircher., fig. 4or. Cette espèce paroît voisine de notre ZZelix aurea, n° 413; Bulimus citrinus, BRUG. : peut-être aussi de lAuris Bovina, n° 447. 16. Mus. kircher., fig. 404. p. 475; et Suppl. Recreat., tab. 4, fig. 14. C'est avec doute que nous avons rapporté cette figure à notre Z/elix magnifica, n° 5. Peut-être même ce rapprochement n’est: pas fondé. CALONN [DE Museum Calonnianum, etc. London, mai 1797, in-° de 83 pages. Ce curieux catalogue mérite d’être plus con- nu et plus étudié. L'auteur ne s’est point fait connoître; mais l’on sait qu'il est dû à M” Georges Humphrey, marchand d'histoire natu- relle, de Londres, lun des hommes qui, sans doute, connoïssent le mieux les coquilles, et qui a le plus étudié leur classification artifi- cielle. Il est très remarquable de voir dans cet ouvrage, dès lan 1797, tous les genres que Bruguière a publiés en 1789 et 1792, adoptés par un savant Anglois; mais ce qui l'est davan- tage, c’est d’y trouver une foule d’autres gen- res qui ont été établis en France simultané- ment où postérieurement, souvent avec des noms analogues où semblables, par l'illustre auteur du Système des animaux sans vertè- bres. Il se présente naturellement à lesprit plusieurs questions intéressantes pour lhis- toire de la science. 1° La collection de M° de Calonne partit-elle de France tout étiquetée et arrangée dans l’ordre systématique que repro- duit son catalogue? alors on pourroit croire que Bruguière "quoiqu'il soit parti peu après DES ESPÈCES. :702, auroit coopéré à son arrangement, et Y auroit introduit des genres qu'il n’avoit pas en- core publiés. 2° Ou bien cette belle collection a-t-elle été arrangée uniquement par M° G. Humpbhrey? alors ce catalogue seroit d'autant plus intéressant puisqu'il montreroit un ac- cord, du reste facile à concevoir, puisque les genres de M' de Lamarck, comme ceux de M° Humpbhrey, sont établis pour certains types remarquables, autour desquels viennent se grouper les espèces analogues. La méthode de M° Humphrey est d’ailleurs celle de Fayanne; ce n’est que par le groupe- ment des espèces en une série de genres fort notables , à cette époque où la méthode Lin- néenne étoit si respectée, que l'ouvrage de M' Humphrey est remarquable. Il l’est beau- coup aussi par les espèces qu'il signale. Mal- heureusement il n’y a presque aucune synony- mie, et certains genres ne peuvent se recon- noiître, parceque les noms spécifiques, souvent nouveaux, ne peuvent indiquer ce que contient le groupe dont 1l s’agit. Il seroit intéressant que M” Humphrey lui-même, ou un autre natura- liste en état de le faire, voulût bien nous don- ner la clef de ce travail, en publiant un appen- dice synonymique ; alors il pourroit être cité et étudié avec fruit. Dans ce but, et pour parvenir à éclairer la partie dont nous nous occupons, nous allons donner la série des genres et des espèces ter- restres , en appelant à ce sujet le zéle et l’inté- rêt des savants anglois, et les priant de nous aider des lumières locales qu'eux seuls peuvent répandre sur nous. Quant à ceux qui n’ont point de synonymie, les traditions des noms vulgaires que nous rapportons et les noms latins conser- vés dans les collections de Londres, peuvent donner les moyens que nous réclamons. ORDRE III. Coquilles terrestres. Genus I. SFLFICOLA, page 60. Virrara, le Ruban, Ribbon. Grenada. FascrarA, le Bandeau. Banded ? 1092. 1093. Genus IL HELIX, page 60. ALUTACIA, la Tannée, Z'anned. Pulo Con- dore. ConTraRIA, la Contraire, Contrary. China. 1096. 1097. 1098 1100 1103 1107 1108 I109 1110. 1111 1112 1113 1114 =<3 —1 Genus III. COCHLEA, page Go. . VinEsCENs, la Verdâtre, Greemish. Andes orientales. . ORBIcuLATA, l’Orbiculaire. Orbicular. Co- romande]. . Pazuposa, le Marais, Marsh. France. . CARINATA, la Quille de vaisseau, Æeeled. Indes orientales. . CAPILLACEA, le Capillaire, Hair Streaked. Idem. . CaSTANEA, la Châtaigne, Chesnut. Jamaïq. Granpis, le Grand, Great. Indes occident. . GaGaris, le Jayet ou les Lévres noires, Jetty, or Black Lips. Hab.? . RuBICUNDA, la Brunette ou la Lévre rouge, Red Lips or Brunette. Ceylan. . ELEVATA ; a. brown; b. white, with a brown lineal band; lÉlevée ou la Longue poin- te, Elevated, or stigh spired. Le Brésil? le Pérou ? . GLososA, le Rond ou le Globuleux, Glo- bose. Madagascar. GENUS IV. LUCERNA, Lampe, Lamp. 1115. 1116. 1117. 1118. 1119. 1120. 1122. 1123. 1129: 1126. STRIATA, la Striée, Striated. Chine. Coupra, les Cheveux peignés , Combed Hair. Hab.? FascrarA, la Bande, Banded. Coromandel ZowarTA, la Zone, Zoned. Indes occident. OxYx, lOnyx, Onyx. Idem. Lævicara, l'Unie, Smooth brown. Jamaïq. Ziciseris, le Pain d'épice, Gingerbread Cake. ? RugipA, la Bouche rouge, Red Mouth. ? DENTEXx, la Dentée, Great Toothed. ? Disrorra, a. Foung;b. Full grown, la Bou- che de travers, Wry Mouth. Hab.? Genus V. LITUUS, Cor de chasse, Bugle horn. Ce genre paroît être composé de Cyclostomes ? 1120. 1130. 1131. 1132. 1134 CanaLIcuLATUS , le Canelé, Channelled. Hab. ? Heziciroruis, Forme d’helix, Æelix-like. Le Pérou. Nimipus, le Propre, Neat. Hab. ? STRIATUS, le Strié, Striated. Hab. ? . VARIEGATUS, a. Small kind; b. Large kind, le Bariolé, f’ariegated. La Chine. 78 Genus VI. CISTULA, Tabatière, Casket, or Mull. 1135. Rusescexs, la Rougeâtre, Reddish. Indes occidentales. 1136. Fiupriara, la Frangée, Rufled, or Borde- red. La Jamaïque. 1137. LINEATA, la Lignée, Lineated. Wndes orient. 1138. Decussara , la Striée en sautoir, Cross Striated. Idem. Genus VIT. BOMBYFX, Coque de soie, Bombyx or Suk worms case. 1139. ViIRGATUS, la Rayée, Striped. Hab. ? 1140. Norarus, la Bigarrée, Brown Streaked. ? 1141. Laprarus, la Lippue, Many Lipped. Indes occidentales. Genus VIII. OTIS, Oreille, Ear-Snail. Obs. Paroît être le genre Æuricula de M" de Lamarck. Il y place en effet le Scarabæus, l'Oreille de Judas et celle de Midas. 1143. FLucruosus, l'Ondulée, Waved. Le Pé- rou. 7'his is the only one we remember to have seen of this curious and pretty kind. 1144. ZeBrA, le Zébre, Zebra. Le Brésil. Genus IX. CHERSIN A, Escargot, Chersin. Obs. Paroit composé d’Agatlunes et de Bulimes. 1150. LeucoPnE#A, le Gris brunâtre, Russet Gray. Le Pérou. VENOSA, la Veinée, Black Feined. Mexico. . Moxie, le Collier, Necklace. Le Brésil. Helix monile, Mus. Portl., n° 39925. 1158. VENTRICOSA, le Ventru, Bellied. Le Brésil. . TicriNA MINOR, le Petit tigre, Little Tiger. La Guinée. . FuziciNos4, le Fumé, Smoky. Hab.? . ASsaTA, le Rôti, Roasted. Hab.? . Cæsr4, le Gris, Gray. Indes orientales. . NEBULOsA , le Nébuleux, Clouded. Idem. . ERUBESCENS , a. Native state; b. Partly uncoated ; c. Wholly uncoated; le Rouge, Blush, or Pink Mouth. La Guinée. Mus. Portl., n° 823. Marginata , bordée, Marginated. 1162. ABREVIATA, la Courte fléche, Blunt Spired. CATALOGUE Helix unifasciata, Mus. Port., n° 826. | Voyez Lisrer. Hab. Leuconia. 1163. FuLvA, a A, Divarf kind. Hab. China; Pale yellow, with one brown stripe, and a white fillet round the spire. Hab. Princes Island. Le jaune, Yellow. 1165. Mowacuus, le carmélite, Carmelite Friar. This is the only specimen we recollect to have seen of this extremely rare species. Hab. ? 1166. Ovar4, l'OEuf ou l'Ovale, £gg Shaped. Su- rinam. Lo) Genus X. LENDIX, Chenille, Maggot. 1167. Ovum rormicx, l'OEuf de fourmi, Ænr's Egg. Indes orientales. 1168. MuLri CONVOLUTIO, la Vis sans fin, Many IWhirled. 1169. CixcrA, la Ceinte, Gtrdled. La Guinée. 1170. CANDIDA, la Blanche, White. Indes orient. 1171. TicrixA, le Tigre, Ziger. Brésil. This is a reverse shell, the convolutions winding to the left. Genus XI PUPA, Poupée, Puppet. Obs. Paroît être le genre Pupa, LAMARcK ? STRIATELLA, la Striée, Striated. Rugra, la Rouge, Red. Indes occidentales. CLarurarTA, les Balustrades, Balustrades. Indes occidentales. Pinçuis, la Grasse, Fat. Hab.? 1172. 1179. 1174. 117. CHEMNITZ, Conchy1., t. IX. 4bhandl. von den Linkschnecken. 1. TURBO CONTRARIUS MAROCC1- NUS, etc., p. 115, tab. 112, fig. 158, litt. «, 6. GMELIN, p. 3610, Turbo perversus 9). Habit. Près de Maroc. Est-ce bien une Co- chlodine ? 2. TURBO PERVERSUS LINNÆIL, etc., p- 116, tab. 112, fig. 959, litt. a et . Ces deux figures appartiennent-elles au vé- ritable Zurbo perversus de Linné, nobis, DSTI? Elles paroissent représenter deux espèces différentes. La fig. & seule pour- roit à la rigueur s'y rapporter. CHEMNITZ, idem. 4bhandl. Lands-und Flusschnecken. von den 3. HELIX POMATIA LINNÆI, etc., pag. 111, tab. 198, fig. 1138. litt à, c. Il est difficile de reconnoître le pomatia dans ces deux figures, qui certainement appar- tiennent à une autre espece ? 4. HELIX INCISA, pag. 129, tab. 150, fig. 1166. Chemnitz cite FAVANNE, Conchyl , tab. 64, lit. s, figure copiée de SEsa, Thes., tab. 40, n° 15, et fort altérée. L’original n’en est pas déterminable, et tout porte à croire que la synonymie de Chemnitz est fausse : du reste l’helix incisa a été décrite et figu- rée d’après un individu du cabinet de Spengler. Personne, depuis, n’a reconnu cette espece. 5. HELIX ERICETORUM, pag. 143, tab. 132, fig. 1194 et 1195. Ces deux figures n’appartiennent certaine- ment point à cette espèce, et ressemblent plutôt à notre helix cingulata, n° 164, quoique avec peu d’exactitude. 7. TURBO TURRICULA MARROCC1- NA, t. XI, pag. 280, tab. 200, fig. 2063, 2064. Habit. Les environs de Mogador. £x Museo Spengleriano. Est-ce une cochlodine ou un cyclostome ? 8. HELIX CORALLIN 4 , tom. XI, p. 286, tab. 210, fig, 2084, 2085. Habit. Les Indes orientales. Museo Chem- nitzit. Est-elle terrestre ou marine ? Nota. Voyez en outre à la liste de la page 76 les helix trifasciata, n° 190; scabra, n° 285; variegata, n° 286; bontia, n° 404 ; « Johnü,n°444; Auris Vulpina,n° 445; et tortuosa, n° 504. DAVILA , Catal. syst. et rais.,t. I, p- 436. 1l est difficile de pouvoir signaler toutes les espèces de ce catalogue, qui ne sont pas reconnoissables, parceque la plupart d’en- tre elles sont réunies sous un même nu- méro, et forment un seul article, Mais DES ESPÈCES. 19 comme elles sont, en général, assez bien décrites pour qu’on puisse les reconnoitre à la vue des objets, nous croyons devoir nous contenter d'engager les naturalistes de Madrid, ou ceux qui auront occasion de visiter cette capitale, où se trouve le cabinet de Davila acheté par S. M. C., à établir sur notre ouvrage, la synonymie des espèces indiquées dans ce catalogue. Le cabinet de Davila étoit riche en espèces précieuses et rares; ce seroit donc un ser- vice à rendre à la science que d'établir cette synonymie. FAVANNE , Conchyl. Les figures de la conchyliologie de MM. de Favanne, du moins quant aux espèces ter- restres et fluviatiles, les seules que nous ayons étudiées jusqu'à présent, sont, pour la presque généralité, des copies horrible- ment défigurées de celles données par les divers auteurs. Nous avons eu le bonheur d'obtenir de M" de Favanne lui-même la note concordante de ses figures, sans la- quelle ni nous, ni personne n’aurions pu rétablir la synonymie. Cependant dans le nombre de ses figures, il en est quelques unes d’originales, faites sur les coquilles de sa collection, ou sur celles des princi- paux cabinets du temps: comme plusieurs de celles-ci nous sont inconnues et parois- sent évidemment nouvelles et curieuses, nous allons les signaler aux naturalistes, afin d'obtenir quelques nouveaux renseï- gnements. 1. LA LAMPE DENTÉE HÉTÉROS- TROPHE, pl. LXIL, fig. F5. Habit. Lesîles Philippines ? Cabinet de M" de Calonne : achetée à la vente du cabinet de Portland, n° 2548. 2. LA LAMPE À RUBAN, pl. LXIII, fig. F8. Habit. Les îles Moluques, selon M' de Fa- vanne. Il la possédoit dans son cabinet. Ses caractères sont assez particuliers pour qu'on la reconnoisse si elle existe. 3. LA LAMPE ANTIQUE LAPINNÉE HÉTÉROCLITE, pl. LXUL, fig. Fo. Cette figure est copiée sur celle de LISTER, 80 Synops., tab. 99, fig. 100. Nous les avons citées toutes deux, comme appärtenant à une variété notable de l’helix ringens, n° 113, ou formant peut-être une espèce dis- tincte ? M' de Favanne m'a assuré que cette coquille existoit dans le cabinet de MF de Calonne, qui l’avoit achetée à la vente du cabinet de la Duchesse de Portland. Voyez Cat. de ce cabinet, n° 4080. 4. LA PEAU DE VIPÈRE, pl. LXI, fig. (ER Habit. Les îles Moluques? Cabinet de Mr So- lerac, capitaine des gardes de MONSIEUR. Ce cabinet fut vendu et acheté par un italien. 5. LA PEAU DE COULEUVRE, pl. LXINI, fig. G 2. Habit. Les îles Philippines? Cabinet de M Blondel d’Azincourt. 6. LE DOUVIER où LA BARRIQUE DE F IN ROUGE, pl. LXIV, fig. Ar, A1. Habit. L'ile d'Amboine? Cabinet de M le Mi de Gouffier. 7. LA GRINOTTE RISSOLÉE ou LE PRUNEAU DE SAINTE -CATHE- RINE, pl. LXIV, fig. E ». Habit. ? Du cabinet de Mr: la présidente de Bandeville. 8. LA PRUNE DE BRIGNOLE, pl. LXIV, fig. F. Habit. La Chine? Cabinet de Mme la prési- dente de Bandeville. 9. LE PETIT BUCCIN, dit L'ÉTOFFE = DE SIAMOISE, pl. LEN, fig. Br. Habit. L'Amérique? Du cabinet de M" de Nanteuil. 10. LE BUCCIN, nommé LA SATINÉE ROSE RUBANNEÉ, pl. L\, fig. B>. Habit. L'Amérique ? Cabinet de M' de Fa- vanne. 1. LA VIS MAILLOTÉE A BANDE- LETTES, pl. LXV, fig. B, 3. Habit.? Cabinet de M' de Favanne et de Me de Baudeville, CATALOGUE 12. L'ENFANT AU MAILLOT PAPFr- RACÉ, A CANELURES, pl. LXV, fig. B r1. ITabit. ? Cabinet de M' de Favanne. FAVANNE , Catal. du cabinet de M' le C!: DE LATOUR D'AUVERGNE. 5. UNE LAMPE ANTIQUE ORDINATI- RE, etc., p. 6, n° ro, pl. I, fig. 19. 2. LA POMME DE TERRE, p. 9, n° 33, pl. !, fig. 33. 3. LE LIMACON RETICULÉ, pag. 11, n° 44, pl. I, fig. n° 44. 4 L'OREILLE BLANCHE DE CHE- VAL, p:18, n°77, pl. 1; fig. 77: 5. LE PIED D'ÉLAN, p. 20, n° 82, pl. IL, fig. 20. Nous ne pouvons reconnoître ces espèces qui, sans doute, sont la plupart nouvelles pour nous. FEUILLÉ (le père Louis ), Suite du Jour- ral d'observ., 1725, in-4e. Description d’une limace, ou cochlea turbi- nata terrestris, p. 64. Nous avons trouvé la figure de ce limacon gravée au trait et enluminée au bistre, avec celle de son animal, dans le recueil original des dessins du père Feuillé, que posséde M° Huzard, dans sa riche biblio- thèque. I paroît que cette planche n’a pas été publiée; la description de cette espèce feroit présumer qu'il s’agit de l’Aelix oblon- ga, n° 411: mais la figure indique une coquille gauche. Nous savons du reste qu'il existe une monstruosité ainsi tour- née de cette espèce ; d’ailleurs la figure na peut-être point été gravée au miroir. Son animal offrant des particularités remar- quables dans les franges très ramifiées de sa tête et des parties latérales du cou, nous signalons cette figure avec le desir que les voyageurs puissent vérifier cette coquille et dessiner de nouveau son ani- mal. C’est de cette coquille dont Molina parle dans son Æist. nat. du Chili, trad. . DES ESPÈCES. PRE 81 franc., tom. IV, p. 169, sous le nom d’he- lix serpentina. est vraisemblable qu'il l'a empruntée du père Feuillé ; l'un et l'autre la citent aux environs de la Conception. Si l’on avoit une bonne figure de l'animal de l'Aelix oblonga, on s’assureroit de l’iden- tité ou de la différence de ces deux mol- lusques. GINNANI , Op. post. et Hist. delle Pinete Raven, Les figures du premier de ces ouvrages sont si mauvaises et ses descriptions si peu pré- cises, qu'il seroit à desirer que quelque naturaliste fût à même de les vérifier sur les lieux et de nous en donner une syno- nymie exacte : nous croyons cependant être parvenus à les reconnoître presque toutes. Quant aux espèces indiquées dans le se- cond, il est de toute impossibilité deles re- connoître, la synonymie en étant détesta- ble, et peu juste même pour les citations du premier de ces ouvrages. GM ENS Syst. nat. Cet auteur n'offrant qu'une vaste compila- tion , les espèces qu’il donne, et sur les- quelles nous ne sommes pas fixés, se trou- vent appartenir à Linné, Muller, Gualtieri, Schrôter, Pallas, Chemnitz, etc., excepté la suivante qu'il a donnée de son chef et que nous ne connoissons pas. HELIX SPLENDIDULA, p. 3655, n° 201. Habit. In Gallia et Thuringia. GRONOVIUS, Zoophyl., fase. 3. Le cabinet de Gronovius, sénateur de la ville de Leyde, devant exister encore , on peut reconnoître les espèces qu'il a décrites. La synonymie est extrémement défectueuse dans cet ouvrage. 1537. HELIX testa carinata imperforata, utrinque subconvexa ; apertura marginata, labro postice biplicato. La citation de Lister, la seule qu'il donne, est évidemment fausse, puisque la figure citée est le carocolla. Habit. In hortis Indiæ orientalis. 1538. AELIX testa crassiuscula subcarinata imperforata, convextuscula ; orificio subtus augustato-ovato; labiis revolutis, postico biplicato. Habit. ? 1539. AELIX testa carinata subumbilicata, subtus convexiore ; apertura marginata , labio postice biplicato. , Lister, Synops., tab. 83, fig. 87. Habü. In Jamaica. Va figure de Lister ne s'accorde pas avec la description de Gro- novius. 1540. HELIX testa subcarinata imperforata, subtus convexiore : apertura emarginala , labio postice biplicato. Habit. ? 1544. HELIX testa umbilicata, supra plana : orificio subrotundo : labro reflexo emargi- nato. ScacorTers., Act. Hely., vol. V, pag. 250, tab. 3H, fig. 16: Lister, Synops., tab. 74, fig. 74? Habit. ? Ces deux citations n’ont pas la moin- dre analogie : celle de Schlotterb. se rap- porte à l’helx Obvoluta ; celle de Lister peut-être à notre helix Formosa, n° 83 ? 1545. HELIX testa umbilieata, supra depres- sa , plana , anfranctibus rotundatis ; ori- ficio emarginato oblongo ovato, labro re- flexo ; prominulo. Il cite LINNÉ , Syst. nat., XI, n° 657, helix Oculus Capri? avec doute, et RuMmrn, Thes., tab. 27, fig. O. Habit. In Sylvestribus Asiæ. L'Oculus capri de Linné est fort difficile à reconnoitre, voyez LinNé; celle-ci l'est de même. 1549. HELIX esta cornea tenui sub-umbili- cata, subconvexa, lævi glabra ; spira sub- depressa. Habit. In Americd. Toute la synonymie est disparate et comme prise au hasard. L 82 | CATALOGUE 1550. HELIX testa umbilicata subrotunda , accuminata pellucida, labio subtus dilato. Habit. ? Point de synonymie. 1951. ÆLELTX testa umbilicata laevi subpel- lucida subrotunda , rima umbilicali, umbi- lico patentissimo ; apertura ad apicem us- que hiante. Habit. % 1553. HELIX GLAUCA, Lié, Syst. nat., XI, n° 678. Il cite pour sa phrase celle de Linné même, En supposant que l’'espéce de Gronovius soit bien celle de Linné, on ne seroit pas plus avancé, Voyez LINNÉ ci-après. 1556. HELIX testa globosa imperforata lævi diaphana : apertura subrotundo-lunata ; la- êro reflexo albido, ad columellam latiore. Il cite PETIVER, Gazoph., t. 52, fig.11. Helix vermiculata. Habit. In Americd septentrionali et in Ttalid. 1569. HELIX testa imperforata turrita ovata ; Jascüs tribus fuscis, media prominula ; aperlura ovata. I cite Lister, Synops., t. II, fig. 6. Un jeune de notre Cochlogena flammigera, n° Habit. In mari Americano. Ou la citation ou l'habitation sont faux ? GUALTIERI, Index Testar. Les espèces de cet auteur dont les figures suivent, sont, pour nous, méconnoissa- bles. Plusieurs représentent, sans doute, des espéces nouvelles; mais Ja plupart, selon toutes les apparences appartiennent à des espèces bien connues : c’est aux na- turalistes des contrées où Gualtieri a ob- servé, qu'il appartient de fixer leur dé- termination. 1. Taë. 1, FIG. R. (La planche ne porte pas ce n° qui est oublié, mais il est indiqué par le texte. ) 2, TAB. 2, ric. G: SCHRÔTER , £inleit., Il, p- 212, helix, n° 126. Draparnaud cite cette figure à son Aclix Ni- uida, Hist., pag. 117 (helicella Cellaria, nobis, n° 212); mais cette synonymie est au moins très douteuse. 3. TAB. 2, FIG. R. SCnRÔTER, Einleit., I, p. 213, helix, n° 135. Draparnaud cite cette figure comme appar- tenant à l’helx Algira jeune : mais rien n'indique la justesse de cette citation. 4. T48. 3, FIG. H. SCHRÔTER , Einleit., LL, p.214, helix, n° 138. Cette espece paroît évidemment distincte. PAR 3 FIGE SCHRÔTER, Ernleit., Il, p. 215, helix, n° 139. ot 6. ÆAB,3,FIG.N. SCHRÔTER, Einleit., HW, p. 259, helix, n° 281. AE AAMFIGAN: SCRRÔTER , £inleit., U, p. 114, turbo, n° 152. FAVANNE, Conchyl., tab. 65, fig. N (évidée). Copie de Gualtieri. I 8. T8. 4, FIG. R. SCHRÔTER, Erinleit., H, p. 114, turbo, n° 150. FAVanNNr, Conchyl., tab. 65, fig. B(évidée) 2. Copie de Gualtieri. KÆMMERER, Cab. Rudolst., p. 149, n° 1. Bruguière cite cette figure pour son Bulimus labiosus , n° 85. Voyez plus haut l’article BRUGUIÈRE 9. T8. 5, FIG. Q. ScHRÔTER, Flussconch., tab. 10, min. B, fig. 2. Copie de Gualtieri. Eïnleit., WE, p. 229, n° 153. Helix tumida, GMELIN , Syst. nat., p. 3668. Cette espéce est donnée pour fluviatile ? Se- roit-ce alors une paludine ? 10. Tag. 5, FIG. SS. SCHRÔTER, lussconch. , tab. 10, min. A, fig. 6. Eïinleit., W, p.216, n° 145. Helix substriata, GMELIN, Syst. nat., p. 3667. Id., Dizzwyw, Descript. Catal., p. 958. Cette figure est citée par Bruguière pour le Bulimus radiatus, n°. 25. Cette synonymie qui paroît juste a besoin d’être confirmée. DES ESPÉCES. be 83 HÜBNER (Jacob). Cet auteur, académicien d’Ausbourg, qui a commencé en 1810 une monographie des testacées de la Bavière, dont il n’a paru que le genre Cobresia (helicolimax), a publié en même temps deux lettres dans lesquelles il donne quelques observations, et où il fait connoître une sorte d’arrange- ment pour les coquilles des environs de cette ville. Celles-ci étant désignées, dans cette espèce de catalogue, sous des noms tout-à-fait inconnus et inusités, nous croyons devoir prier M" Hübner de vouloir bien nous donner la synonymie vulgaire de ses espèces ; il rendra par-là service à la science, et mettra les naturalistes à portée de comprendre la langue dont lui seul a la clef; ou bien si ce sont autant d’espéces nouvelles , 1l seroit intéressant de les dé- crire et de les figurer. Voici les noms des coquilles qui nous sont inconnues rangées d’après l’ordre de M" Hübner. L:1À coquilles plates. Sinum , costulata, hyalina. 2. À coquilles rondes. Sylvicola, herbarum, vertex, glomolus , spira, pusilla. 3. À coquilles alongées. Ovula, alvear, tumuli, collis. 4. À coquilles fusiformes. versa, conversa. 5. À coquilles enflées. PBuccinula. CYLINDRODES utriculus. (Quel est ce genre?) « COLYMBETES buccinulum. ( Idem.) LINNÉ, Sysc nar., édit. XIL. ll seroit intéressant de reconnoître au moins les espèces que l’auteur du Syst. nat. a décrites, et qui toutes ont été reproduites dans les ouvrages généraux sans qu'on ait eu connoissance de la plupart d’entre elles. 1. HELIX OCULUS CAPRI, n° 657. Mus. Lud. ulr.., p. 664, n° 4635. GMELIN, Syst. nat., p. 3615. SCHRÔTER, Ernleit., K, p. 125, n° rer. Linné cite trois synonymes pour cette espèce jusqu’à présent restée incertaine. Le premier est celui de RumPnius, Mus., t. 27, fig. o ? (avec un point de doute), qui représente une coquille très voisine de no- tre kelix unguicula,n° 191, dont elle n'est peut-être qu'une variété. Gmelin, qui la cite aussi, a ajouté à l'Oculus Capri, le sy- nonyme de Klein, Ostrac, t. 1, fig. 10? Qui est la copie de la figure de Rumphius. Le second synonyme de Linné est D’ARGEN- VILLE, Conchy£., tab. 11, fig. F (ou tab. 8, nou. édit.). Voyez ce que nous disons de cette figure à l’art. D'ARGENVILLE, figure qui se rapporte aussi, à ce qu'il paroît, à l'Aclix unguicula ou à l'helix ungulina, et qui par conséquent offre assez d’analo- gie avec celle de Rumphius. Enfin, le troisième synonyme est celui de PETIVER, Gazophyl., tab. 76, fig. 6, figure qui se rapporte évidemment au Cyclos- toma volvulus, et n’a aucun rapport avec les deux premières citations. C'est sans doute cette dernière qui a porté DILLWYN, Descrip. Cat., p. 889, à considérer cette espéce comme étant le véritable Oculus Capride Linné, opinion qui ne nous paroît appuyée par aucun autre motif. Cette étrange bévue de Linné, ne pouvant guère se supposer, d'autant que la description du Mus. Lud. Ulr. ne porte point à croire qu'il ait eu en vue le volvulus, ne pour- roit-on pas soupconner qu'il a plutôt voulu citer PETIVER, Aquat. an. Amb., tab. 12, fig. 11, figure qui n'est que la copie de celle de Rumphius? Alors l'Oculus Capri se- roit,ou une variété de notre unguicula, ou une espèce très rapprochée. Ce qui est assez particulier, c’est que Gme- lin, tout en donnant les mêmes synonymes que Linné, ajoute comme variété à cette espèce la fig. 1, tab. 28 de MARTYN, Univ. Conchol., figure qui représente aussi un cyclostome voisin du volvulus. Dillwyn a- t-il raison dans son rapprochement, ou 84 l'espèce de Linné est-elle encore incer- taine, comme nous le croyons? nous atten- drons de nouveaux renseignements pour fixer notre opinion. 2. HELIX ALBELLA , n° 658. Fn. Suec., n° 2175 ; It. Oel., n° 65. La description très détaillée de Linné se rapporte fort bien à des individus jeunes de l’helix albella; mais la synonymie qu'il donne de GuaLTiert, Z'est., tab. 3, lig. Q, appartient à l’helix conspurcata. Reste à savoir si cette espèce se trouve véritablement en Suéde? ou si Linné a été trompé par des témoignages inexacts ? 3. HELIX STRIATULA, n° 659. ScuRôTER, Einleit., Il ,.p. 126, n° v. GMELIN, Syst. nat., p. 3616. Habit. Algiriæe. Muller cite avec doute cette espèce comme synonyme de son Lelix po- lita, n° 235. Cependant la comparaison que Linné établit entre l'algira et le stria- tula, éloigne l'idée que celle-ci puisse être la même que l'espèce de Muller qui paroît fort petite. 4. HELIX GOTHICA, n° 669. SCHRÔTER, Einleit., Il, p. 135, n° xv. GMELIN, Syst. nat., p. 3621. Dizwyx, Descript. Catal., p. 904. Habit. Les forêts de la Suéde. 5. HELIX IT ALA, n° 683. SCHRÔTER , Ernleit., I, p. 150, n° xxIx. GMELIN, Syst. nat., p. 3636. DizzwyN, Descript. Catal., p. 929. Habit. L'Europe australe. C’est sans doute une variété de l'helix variabilis? Opinion qui est aussi celle de M' Studer. (ee) HELIX HISP ANA , n° 686. SCHRÔTER , Æinleit., 1, p. 152, n° xxxu1. GMELIN, Syst. nat., p. 3637. Diczwyn, Descript. Catal., p. 930. Habit. L'Europe australe. 7. HELIX LUTARTA ,n° 687, Mus. Lud. Ulr., p.669, n° 273". SCHRÔTER, Eënleit., LE, p.153, n° xxx. GMELIN, Syst. nat., p. 3637. DiLLWYN, Descript. Catal., p. 930. Habit, ? CATALOGUE : 8. HELIX SUBCYLINDRICA ,n° 696. ScHRôTER, Einleit., WU, p.162, n° xLuI. GMELIN, Syst. nat., p. 3652. CHEMNITZ, Conchyl., IX, p. 167, t. 125, fig 1235? Habit. In aquis dulcibus, Europæ borealr. Chemnitz et Dillwyn ont cru pouvoir la con- fondre avec l’helix lubrica ; reste à savoir si l'espèce de Linné est bien une hélice ? si celle de Chemnitz est la même? et enfin si véritablement c’est le /ubrica ? Montagu d’après Pulteney donne aussi un helix subcylindrica, qu'il rapporte avec doute à l'espèce de Linné. 9. HELIX OCTONA , n° 698. Cette espèce est aussi fort embrouillée. Gmelin paroît avoir eu en vue l’Aelix aci- cula ; mais il ajoute à cette espèce, comme en étant une variété, le bulimus octonus de Bruguière, donné par Chemnitz, IX, tab. 136, fig. 1264. Schrôter, Æ£rnleit., 11, p. 163, n° xz1v, en fait l'helix acicula: il y est autorisé par la citation que fait Linné de la fig. BB, tab. 6 de Gualtieri, qui est bien l’'acicula ; mais à laquelle la description de Linné ne convient pas. Enfin, Dillwyn, Descript. Catal., la consi- dère comme le véritable Bulime octone de Bruguière, et par conséquent rejette le synonyme de Gualtieri donné par Linné. Tout cela prouve que nous ne connoissons pas la véritable espèce de Linné, dont la description ne convient ni à l'acicula ni à notre octona. 10. HELIX PELLA , n° 699. ScHRôTER, Linleit., I, p. 164. n° XLv. GMELIN, Syst. nat., p. 3654. Muzcer, Zoo!. Dan. Prod., p. 2916. Habit. L'Islande. Nota. Voyez aussi à la liste de la page 76 les helix leucas, n° 230, et barbara, n° 379. LISTER > Synops. 1. TAB. 14, FIG. 7. ScarôTer, £énleit., I, p.179,n° 6. Habit.? E Museo Oxoniensi. On rapporte cette figure à l’helix calcarea : ce rappro- chement est fort hasardé. DES ESPÈCES. 85 2. TAB. 29, FIG. 27. Cette espèce nous est inconnue. 3: TMAB:33, FIG..32. ScHRôTER, Ernleit., KI, p. 182, no 12. Habit. ? Est-ce l'helix lucana sinistrorsa ? 4. Ta. 39, FIG. 37 0. SCHRÔTER, Eënleit., I, p. 182, n° 15. Habit. ? Paroît différente du Columna. 5. TAB. 44, FIG. 41. SCHRÔTER, Exunleit., IL, p.183, n° 17. Habit. ? L'Ile de France. 6. Tag. 44, FIG. 42. SCHRÔTER, Etnleit., IL, p. 183, no 17. Habit. L'Ile de France. 7. Tas. 46, FIG. 44. SCHRÔTER, Einleit., Il, p. 183, n° 20. Habit. ? 8. Ta. 51, FIG. 49. SCHRÔTER , Einleit., Il, p. 184, n° 24. Brown, Aist. Jam., p. 400, n° 2. Habit. La Jamaïque. 9. T48. 60, FIG. 57. Habit.? Schrôter rapporte, sans raison, cette figure àl'Aelix citrina, Einleit., VE, p. 146. 105 LAB 092 /FIG: 02. SCHRÔTER, £inleit., Il, p. 186, n° 32. Habit. La Jamaïque. Peut-être une coquille jeune ? 11. Tag. 66, FIG. 64. SCHRÔTER , Einleit., Il, p. 186, n° 33. Habit. ? Coquille jeune. 12. TAB. 72, FIG. 70. SCHRÔTER, £inleit., IT, p. 187, n° 39. Habit. Gall. Narbonn. 13. TAB, 77, FIG. 77. SCHRÔTER , Einleit., IL, p. 189, no 46. KLEIN, Ostr. , tab. r, fig. 17. Copie de Lister. 14. TAB. 79, FIG. 80 a. Habit.? 80 paroît être l'algira ? mais celle- ci est üne espèce distincte. 1à s EL 15. TAB. 81, FIG. 82. PETIVER, Gazophyl., tab. 104, fig. 2. ScHRôTER, Einleit., IL, p. 190, 51. Habit. La Virginie. Ne seroit-ce pas l'helix tridenta jeune ? 16. TAB. 84, FIG. 84. SCHRÔTER, Einleit., Il, p. 291, n° 54. Habit. La Jamaïque. 17. TAB. 87, FIG. 88. SCHRÔTER , E£inleit., 11, p. 192, fig. 57. Habit. La Jamaïque. Seroit-ée l’Aelix punc- tata, nobis, n° 89? 18. TAB. 90, FIG. 90. SCHRÔTER, Einleit., I, p. 192, no 59. SLOANE, Jamaic., tom. IT, p.228, n° 5. Habit. La Jamaïque. | 19. TAB. 96, FIG. 97. ScHRÔôTER, Einleit., 1, p. 195, ne 65. Habit. Les Indes orientales. Cette figure a du rapport avec l’helix Lychriuchus mais Ja localité est bien différente. 20. TAB. 101, FIG. 1. 4n. Angl. app., tab. 3, fig. 5. SGHRÔTER, Einleit., Il, p. 196, n° 68. MarTini, Berlin. magaz., tom. IV, tab. 10, fig. 46. Copie de Lister. Habit. Ë fluvio Rodano, propè Viennam allobrogum. Cette espèce ne peut être flu- viatile; il ÿ a sans doute erreur pour sa localité. 21. TAB- 1000: FIG. 3. SCHRÔTER, Einleit., II, p. 203, n° 93. Habit. ? 22. TAB. 1058, FIG. 8. SCHRÔTER , Einleit., Il, p. 104, n° 97. Habit. ? Cette figure est citée pour l’Aelix Auris Bovina par quelques auteurs. LM 23. TAB. 1259, FIG. 4. ScHRÔTER , Einleit., IL, p.204, n° 98. Habit. Une rivière de la Caroline. Il est dou- teux qu'elle soit fluviatile. 86 CATALOGUE MARSILI (le C'e), Danub., tom. IV, p. 89. 1. À p Le COCHALEA TURBINE RECTO, tab. 31, fig. re Helix Danubialis, GMEL., Syst. nat., p. 3668. SCHRÔTER, FlussconchyL., tab. min. B, fig. 5. Einleit., WU, p.271, helix, n° 327. Helix turbinata, var. B, DiLLWYN, Descript. Catal., p.961. COCHBEA TURBINATA RECTA, tab, 31, fig. 2. Helix turbinata, GMELIN, Syst. nat., p. 3668. ScnrôTER , Ælussconch., tab. min. B, fig. 1. Einleit., W,p. 272,helix, n° 328. Helix turbinata, DILLWYN, Descript. Catal., P- 967. . COCHLE A ALIA TURBINE CUR- VATO, tab. 31, fig. 4. Helix curvata, GMELIN , Syst. nat., p. 3668. ScHROTER, Flussconch., tab. min. B, fig. 3. Eïinleit., M, p.272, helix, n° 320. Helix turbinata, var. C, DiLLWYN, Descript. Catal., p. 962. Ces trois coquilles figurées par le C* Marsili comme étant du Danube, sont peut-être, ainsi que Dillwyn les a considérées, des variétés ou monstruosités d’une même es- péce : mais quelle est cette espece? est-elle fluviatile réellement ou terrestre? Les es- péces du Danube paroiïssent fort intéres- santes; on les connoïît très peu. Il est à desiser que les naturalistes des contrées que ce fleuve traverse nous les fasse con- noître , et fixent les incertitudes sur celles de Marsil. MOLINA + Hist. natur. du Chili, trad. fr. Paris, 1789. Helix serpentina , liv. IV, p. 169. Voyez l'art. FEUILLÉ, d’après lequel Molina donne cette espèce quoique sans le citer. C'est san$ doute l’helix oblonga dont il est question. Il lui donne le nom de ser- pentine, à cause des écailles représentées dans la figure de Feuillé sur le corps de ce mollusque. MONTAGU, Test. Britan. 1. HELIX FUSCA, tom. Il, p.424, n° 24, pl. XII, fig. 1. Maron et RAGkETT, Linn. Trans., VIII, P: 209. DizLwyw, Descript. Catal., p. 947. Cette espèce nous est inconnue. MULLER > V'erm. hist. (1). 1. HELIX RADIATA, n° 224. Id., GMELIN , p. 3634. Les synonymes de Muller sont évidemment faux ; celui de Gualtieri se rapporte à l’he- lix conspurcata; ceux de Lister et de Pe- tiver à l'helix alternata. Personne jusqu’à présent n’a reconnu cette espèce. Habit. In Gallia meridionali. MuLLer. 2. STRIATULA, n° 225. Helix strigosula, GMELIN, Syst. nat., p. 3634. Habit. In Gallia. Draparnaud la rapporte à son helix fasciola. Ni l'une ni l’autre n'ont été reconnues. 3. ALBINA , n° 226. GMELIN, Syst. nat., p. 3615. Diczzwyn, Descript. Catal., p. 891. In Museis passim; MuLz. Cet auteur donne avec doute, pour synonyme à cette espéce, la fig. 86 de la tab. 86 de Lister, qui n’est pas trop reconnoissable. 4. MACULATA , n° 227. GMEUN, p. 3615. Habit.? Dillwyn confond cette espèce dans l'Aelix albella. : 5. POLIT A, n 235. Helix striatula, LINNÉ, Syst. nat., 659 ? Idem, GMELIN, p. 3615 ? Idem, DiLzwyn, Descript. Catal., p. 892. Hab. In ripis torrentum Lombardiæ, MuLL. Linné dit ir Algiriæ ; mais Muller ne rap- : , ; : } (1) Nous signalerons aussi aux naturalistes les trois espèces suivantes, qui n'ont été observées par aucun auteur depuis … Muller : M Buccinum glabrum, n° 328. Habit. Le Danemarck. Planorbis similis, n0 352. Habit. Les environs de Berlin Planorbis gelatinus, n° 355. Habit. Le Danemarck. DES SE 87 porte qu'avec doute son polita au stria- tula. Draparnaud, Prodrom., n° retrouver cette coquille; mais il paroît depuis lors avoir reconnu son erreur, car elle a été rejetée par M: Clos, éditeur de sontouvrage général. ; avoit Cru 6. STRILAT A ,n° 238. ScurôTer, Erdconchyl., p.183,n°60, tab. 2, fig. 20. Einleit., 1, p. 241, helix, n° 228. GMELIN, Syst. nat., p. 3632. DizLwyN, Descript. Catal., p. 928. Helix nivea, GMELIN, Syst. nat., p. 3630. Habit. In Saxonid. \ est positif par le texte de Muller, qu'il la tenoit de Schrôter ; ce- lui-ci, dans les ÆEïrnleit., la compare au fruticum. M" Studer croit que cette espèce est un exemplaire incomplet de l'Aelix strigella. 7. EXTENSA, n° 254. GMELIN, Syst. nat., p. 3631. Diczzwyn, Descript. Catal., p. 922. Habit. ? In Museo Spengleriano. Est-ce bien l’espèce que nous avons figurée sous ce nom ? o»] . ROSACE A, n° 272. GMELIN, Syst. nat., p. 3636. Dizzwyx, Descript. Catal., p. 921. Habit.? In Museo. Cette espèce n'est citée par personne depuis Muller. 9. TROCHULUS, n° 276. Habit. In Daniæ. N'a pas été reconnue. Mr Studer la regarde comme un jeune de l’helix obscura. Dillwyn la réunit à l’he- lix fulva. 10. VENTRICOSA , n° 301. GMELIN, Syst. nat., p. 3661. Idem , turbo pyramidalis , p. 3612. ScxRôT., Erdconchyl.;p. 141, n°12,tom.T, fig. 8. Idem, Einleit. HI, p. 119, turbo, no 17». Habit. In Saxonid ? ScHrôTErR, Misit. Es- péce très douteuse; vraisemblablement une coquille jeune. Vertigo edentula jeu- ne, selon M" Studer; bulimus obscurus jenne, selon Dillwyn. . FUSULUS, n° 309 ; GMELIN, n° 3610. ee mumia junior ? DiLLwYN, Descr Ge Catal., p.861. : A s Nota. We aussi à la liste de la page 76 les kelix trochus, cicatricosa, nemorensis, rapa et Auris Malchi. 4 * NICHOLSON, Hist. nat. de Sal Domingue. LE CANNELÉ BLANC, p. 331, (.3, pl. fig. 10. Cette coquille nous est inconnue, où n’est pas reconnoissable dans l’auteur. PALLAS 3 Nov. act. Petrop. Helix coriacea, tom. IT, p. 243, tab. VII, fig. 31, 33. GMELIN, Syst. nat., p. 3641. Habit. In insulis Kurilibus. PERRY, Conchology, etc. 1. HELIX PICTORIA, pl. XV, n° 1. - Habit. ? 2. HELIX CINCT A, idem, n° 3. Habit. ? Ces deux espèces paroissent être des varié- tés de l’helix versicolor. 3. HELIX GRISEA, pl. XV, fig. 2. Habit. ? Du Muséum britannique. 4. HELIX COLUBRIN 4, pl. XV, fig. 3. Habit. La mer Méditerranée. Il est évident que l'habitation est donnée à tout hasard. Nous avons rapporté cette figure à l'helix Pellis Serpentis ? ? 5. HELIX SUBVIRIDIS, pl. XV, n° 5. Habit. Les côtes de la Nouvelle-Zélande. Espèce inconnue, peut-être variété de lhe- lix grisea, n° 2.? 6. MELANIA ACUTA, pl. XXIX, n° 2. Habit. Les mers du Sud. MF Perry dit cette espéce figurée dans Born. En effet, nous croyons fort que sa figure n’est qu'une co- pie dénaturée de celle que Von Born donne du Limneus stagnalis. 4 58 æ 3. BULIMUS CARINATUS, pl. XXX, n°1. Habit. La Nouvelle-Hollande. Incertaine pour le genre, peut-être marine ? 8. BULIMUS LINE ATUS, pl. XXX, n°5. Habit. Les Indes occidentales. Cap. of good hoop. Muséum de M" Bullok. Paroît ap- partenir au groupe des agatines 2 Nota. Voyez à la liste de la page 76 les Lelix dilata, collapsa, divaricata, marmorea, Melania et aurantia. PETIVER s Gazophyl. 1. LE BOUTON DU CAP, Decas. VI, tab. 57. fig. 10. Catal. 413. 2. LE PETIT LIMAÇON RABOTEUX, Decas. VIL, tab. 63, fig. 11. Catal. 562. Habit. Les rivages de la Jamaïque et de la Barbade. 3. LE LIMACÇON SUSU, Decas. X, tab. 100, fig. 13. Catal. 223. KAMEL, Phylos.trans., vol. XXV, an. 1707, n° 311, p. 2399, n° 15. RU MPH [ US > Mus. Amb. 1. TAB. 27, FIG. O. Periver, Aquat. an. Amb., tab. 12, fig. 11. KLEIN, Ostrac., tab. 1, fig. 10. Nous croyons que cette figure se rapporte à une variété de notre helix unguicula. Pe- tiver et Klein l'ont copiée. Voyez D'ARGEN- viLce et LiNNÉ à l’helix Oculus Capri. MAR 27, fig. P: PETIVER, Aquat. an Amb., tab. 12, fig. 12. ScaRôTER, £inleit., IL, p.258, helix, n° 270. Muller rapporte cette figure, ainsi que la co- pie de Petiver, à son helix Oculus Capri, qui est l’helix algira, et qui, par consé- quent, n’est pas celui de Linné. Il cite » encore comme synonyme à cette espèce, d’Argenville , tab. 6, fig. E, qui sous cette lettre représente en effet l’helix algira. Gmelin a fait, de l'helix Oculus Capri de Muller, son OE gophtalmos. Tout cela n’é- claircit pas la figure de Rumphius, qui n’est guère déterminable: elle ressemble davan- tage au Planorbis contrarius. pd “Fr CATALOGUE &. ++ FR SCHRANCK , Fauna Boica, tom. WI. Cet auteur donne plusieurs espèces avec des citations qui nous font soupaonner qu'il ne les a pas toujours bien déterminées. En général la synonymie est jetée au hasard dans cet ouvrage. Nous indiquerons ces espèces par le synonyme le plus connu, avec le desir que quelqu'un nous apprenne quelles sont les véritables coquilles qu'il a eues en vue : d’autres sont indiquées comme nouvelles. 1. HELIX EXPLANAT A, Muixer, pag. 264, n° 3168. Cette coquille ne se trouve probablement pas en Bavière. . HELIX ZONARIA, Mucer, p. 266, n° 3173. L'auteur porte comme synonyme le limaçon Laquais de Guettard, qui est l/Z. nemo- ralis, espèce qu'il donne plus bas. Ces deux citations n’ont aucun rapport entre elles. Quelle est son helix zonaria ? se- roit-ce notre helix zonata ? w © . HELIX BUCCINUM, p. 271, n° 3182. Habit. Près d’Ingolstadt, dans les mousses. 4. HELIX TURBO, p.274, n° 3187. Il cite d'Argenville, tab. 28, fig. 24, qui est méconnoissable. . HELIX SULCAT A, MULLER, p. 275, n° 3190. On ne peut guère s'attendre à trouver cette coquille citée en Bavière. [SA 6. GALBA PUSILLA, p. 285, n° 3203. Voilà un nouveau genre que personne ne connoît et n’a pu retrouver ? Observation. Outre ces coquilles terrestres qui prouvent que les autres espèces de Schranck ne sont guère certaines, dans leur détermination, cet auteur indique les coquilles suivantes, qui nous sont égale- ment inconnues. Planorbis ovatus, n° 3291 ; Buccinum Da- nubiale, n° 3205; Buccinum atrum, n° 3208 ; Buccinum lagotis, n° 3210. Ces Pate GDS" trois derniers, avec la citation de Schro- ter: zerita doliolum, décrite Phys. aufs., 319, tab. 5, fig. 6-8 ; tellina tenera, p.294. n° 3218. SCH RÔTE R , Erdkonchyl. 1. Tag. 1, FIG. 8. Turbo pyramidalis, GMELIX, p- 3612. Voyez MuLLER , elix ventricosa. 2. TAB. 1, FIG. 11. Ærnleit., Il, p. 240, helix, n° 224. Helix fucescens, GMELIN. Jeune coquille. Espèce très douteuse que nous avons rapportée, peut-être à tort, avec Dillwyn, à l’helicolimax pellucida. 3. Tag. 1, FIG. 12. Einleit., I, p. 240, helix, n° 225: Nous ne pouvons reconnoître cette figure. 4. Tag. 2, FIG. 20. Voyez MULLER, Lelix striata. 5° Dar: 2;, Fic-22 122,4. Egleit., Ep. 241, helix, no 229, tab. IV, fig. 8. Helix media, GMELIN, p. 3640. Il la cite aussi à helix pisana, p. 3631. Les figures de l’'Erdconchyl. et des Einleit. ne se ressemblent pas. Espèce indétermi- nable. 6. Tas. 2, FIG. 26. Einleit., I, p. 241, helix, n° 230. : Helix tenella, GMELIN. Citée aussi à son helix cellaria. N'est pas reconnoissable. Sans doute coquille jeune? SCH RÔT ER 9 Flussconchyl. 7. TAB. 5, FIG. 34. Jeune, indéterminable ? 8. Tag. 5, F1G. 35. Ernleit., II, p- 244, helix, n° 237. Helix rufescens, GMELIN, p. 3640. Paroît être une jeune hélice. 9. T8. 5, FIG. 36. Einleit., IL, p. 246, helix, ne 244. Inconnue ; mais il paroît que c’est une Jeune coquille terrestre. cd: DES ESPÈCES. Me 59 10. Tas. 6, rc. 14. Einleit., Ü, p. 246, helix, n° 243. + Gmelin rapporte cette figure comme var. 6 à son helix fucescens. Voyez plus haut, n° 2; mais comme Schrôter les distingue, on doit croire qu’elles sont différentes. Elle n'est pas reconnue par nous. = SEBA s Thesaur., tome LT. Tas. 38, fig. 67. ScurôTEr, Æinleit., IL, p.262, helix, n° 292. (an helix?) Id., fig. 69. (an helix?) Id., fig. 70. (an helix?) TA8. 39, fig. 9. SCHRÔTER, Einleit., W, p. 262, helix , n° 293. (helix picta aff. ?) Id., fig. 10. SCHRÔTER, id., helix, n° 294. Id., fig. 11. Id., helix, n° 295. Id., fig. 21,22, 23, 24. Id., fig. 35. Scurôrer, Einleit., Il, p. 224, helix, n° 175. Id., fig. 58, 59. I., p. 226, helix, n° 181. Tas. 40, fig. 8. Scurôrer, Einleit., IT, p. 263, helix, n° 296. Id., fig. 10. Id., helix, 298. (helicigona?) ». Id., fig. 26. Id., p. 228, helix, n° 185.(an marina?) Id. , fig. 27. (Scalaris ? ) Id., fig. 29. Scurôrer, Einleit., Il, p. 264, helix, n° 3or. (helix zonaria aff.?) Id. , fig. 30, 3r. Id., helix, n° 302. (helico- donta?) Id. , fig. 43. Id., p. 265, helix, no 304. (an marina ? ) Id., fig. 44, 45. Id, p. 97, turbo, ne 1035. à Affinis, f. 13, tab. 100, Petiveri: an helix pileus ? Id. , fig. 4 Id. , fig. 4 Id., fig. 49. Id., fig. 50. (an helix lactea?) Id., fig. 60. SCHRÔTER, Eïnleit., , p. 265, helix, n° 305. ( hellicella : aplostomcæ. ) Id. , fig. 61. Id., p. 229, helix, ne 190. (Le- licella : lomastomcæ. ) Id., fig. 63. Id., helix, n° r9r. (an preced. Co +1 spec.?) Id., fig. 67. Id., helix, n° 192. (Aelicella : lo- maslomce.) Nous n'avons pu parvenir à rapporter, avec M + ‘TS à 90. CATALOGUE DES ESPÈCES. quelque vraisemblance, ces figures à au- cune des espèces connues. C’est aux natu- ralistes qui pourront étudier l’ancien cabi- net de Seba, à fixer, s'il est possible, les incertitudes au sujet de ces espèces. SLOANE > of Jamaica, tom. II. : 1. COCHLE À terrestris maxima, compressa, Jusca, ore unicodente donato, p- 227 n° 1, tab. 240, fig. 6, 7. Lister, Synops., tab. 95, n° 96. (Cit. fausse.) Periver, Mem. cur., an 1708, P: 93, n° 12. Nous croyons que cette espèce est notre he- Lx Lamarku, var. unidens, n° 129 ( voyez Tabl. de la famille des limacons, P:72; 2° colonne). C'est, sans doute, l'espèce de Brown. Voyez son art. n° 6. 2. EADEM paulo minor alba, ore duobus : dentibus donato, p. 227, n° 0. Lister, Synops., tab. 83, fig. 87 ? PETIVER, Gaz., dec. ur, p- 34, n°6, tab. 2r, fig. 6. Mem. cur., an 1708, n° 13. Nous croyons qu'on peut la rapporter à l’es- pèce de Brown, n°5 (voyez son art. ne {); et toutes deux comme synonymes à notre helix Julia, n° 1 27, 3. EADEM umbilicata depressior. , p:2228° FU a PETIVER, Gaz. , dec. 8, pl. 71, n°10; Catal., n° 563. Nous pensons que c'est la même coquille de Brown (voyez son art. n° 5), et qu'elle se rapporte à notre elix lucerna, n° 123. 4. COCHLE À terrestris major, compressa, fus- ca, ore duobus dentibus donato, p. 228, n° 4. Sans citation. 5. COCHLE A terrestris mediæ magnitudinis, compressa, albida, ore duobus dentibus donato, p. 228, n° 5. Lister, Synops., tab. 90, fig. 90. Id.. tab. 96, fig. 97 ? (Celle-ci se rapporte à lhelix Lychnuchus.) 6. COCHLEA fusca, terrestris major, com- pressa, fasciis albidis, non dentata, p. 229, n°1X, pl. 240, fig. 18, 19. Peut-être l'espèce de Brown. Voyez son art. D 7h 7. Ibid., fig. 20,21. Copiée par FAvanNE, ConchylL., pl. LXIV, fig. B 3. Sloane réunit ces deux espèces. Il distingue celle-ci par un ombilic. 8. COCHLE A terrestris, fusca, compressa , minor, clavicula parum elata, non den- tata, p.229, n° x, pl. 240, fig. 22, 23. Copiée par FAvAnNE, ConchyL., pl. LXIV, fig. B 2. TURTON + Diction. Genre Helix. 1. HELIX RHOMBEA, n° 8. Trouvée après des étuis de Phryganes, près du jardin botanique de Dublin. Paroît être une monstruosité scalaris de l'helix erice- torum ? se DUR - F2 à D " à é | RE | ' ; r | et a} H | + Fa AU SYSTÉMATIQUE DES "+ s TT F LÉ + _ PULMONÉS GÉHYDROPHILES, " n°7 y “ Y $ s RL OPEN 08 7 PRANS N h. ” È DAS ES . . OBSERVATIONS GÉNÉRALES “+ SUR LES PULMONÉS GÉHYDROPHILES. Nous avons signalé depuis long-temps l'existence de véritables pulmonés marins parmi les gastéropodes pourvus d’une coquille. Aujourd'hui nous allons montrer que ces mol- lusques sont assez nombreux, qu'ils forment, sans doute, plusieurs genres distincts, et qu'ils font partie d'une famille bien caractérisée, remarquable, sur-tout, parceque les mollusques qui la composent sont, les uns terrestres ou fluviatiles, et les autres marins. Déja M' Cuvier, en décrivant l'onchidie de Péron , a fait connoître un mollusque ana- logue chez les gastéropodes nus. Peut-être le sormet d'Adanson est-il aussi dans le même cas. Nous aurons bientôt occasion de signaler des operculés marins qui ont toutes les habitudes des pulmonés terrestres. Ces faits intéressent également la zoologie, par la rectification de la méthode naturelle, le rapprochement d'êtres analogues qu'ils déterminent, et la partie philosophique de cette science, en montrant que chez les mollusques comme chez les animaux des classes supé- rieures et chez les plantes, des espèces des mêmes genres vivent dans des milieux diffé- rents, dans des eaux marines ou dans des eaux douces. Cependant, il ne faut pas croire que ces pulmonés marins habitent toute l'étendue des mers ; leur organisation ne leur permet pas de s'éloigner des côtes, ce sont des espèces ri- veraines. Les eaux de diverses natures ont des mollusques doués des conditions nécessaires pour y vivre: ainsi de même que les pulmonés fluviatiles peuplent les mares et les eaux peu profondes, où ils sont souvent exposés à un desséchement complet qui causeroit leur mort sils ne pouvoient respirer l'air en nature, et attendre dans la vase encore humide le retour des pluies, tandis que les pectinibranches ou les acéphalés d’eau douce peuplent les grands réservoirs , ou les courants considérables; de même les pulmonés marins de la famille qui nous occupe sont destinés à peupler, avec certains pectinibranches, les parties basses des côtes, les étangs saumâtres qui ne conviennent, ni aux pulmonés fluviatiles, ni aux véritables pectinibranches marins, et où l'alternative des marées les expose souvent aux mêmes circonstances que les pulmonés fluviatiles. D'autres se tiennent contre les ro- chers au-dessus du niveau habituel des eaux de la mer; mais là où ils peuvent être con- tinuellement rafraichis et humectés par les vagues : ceux-ci ont un pied organisé de ma- Ps Es L 94 | TABLEAU SYSTÉMATIQUE ” à nière a ponvoir résister all choc violent de ces vagues. Ainsi l'on trouve des animaux pour toutes Les circonstances, et la fécondité de la création a répandu par-tout l'animalisation modifiée, adaptée aux accidents du sol, aux climats, aux conditions de l'air et des eaux. On concoit que les observations précédentes rendent aussi les mollusques de la famille dont il s'agit, plus particulièrement intéressants pour la géologie; leurs dépouilles fossiles peuvent, dans bien des cas, lier les formations marines aux formations d'eau douce, et expliquer certaines anomalies qui se rencontrent souvent dans l'observation des unes et des autres: car c'est particulièrement avec les pulmonés marins des eaux saumätres et cer- tains pectinibranches presque amphibies , très rapprochés des cyclostomes terrestres , que se rencontrent les pectinibranches fluviatiles; on peut par conséquent les retrouver dans les mêmes couches. Souvent aussi la mer, s'étendant sur les terres dans les hautes marées, entraine beaucoup de ces coquilles terrestres, qu'on peut considérer comme maritimes, et en se retirant les laisse dans les flasques de ses rives où l'on retrouve tous les mollusques dont nous venons de parler, parceque ces lagunes perdent bientôt une partie de leur salure par le mélange des eaux pluviales. Ces considérations nous ont portés à comprendre, dans notre travail, l'ensemble des espèces vivantes et fossiles qui paroissent appartenir à la famille dont nous nous occupons. Malheureusement les mollusques de cette famille ont été plus particulièrement négligés que tous les autres. Les espèces marines de nos côtes, en général fort petites , sont incon- nues , à l'exception de quelques unes décrites par les auteurs anglois. Celles des pays étran- gers ne sont connues que par leurs coquilles ; de sorte que l'on est réduit à très peu de secours pour baser leur classification sur les caractères des animaux. Cependant nous avons pu comprendre cette famille dans la division des pulmonés , indiquée dans le dis- cours qui précède le Tableau de la famille des limaçons, et nous avons dû faire un sous- ordre de ces mollusques, ainsi que nous allons le voir, sous le nom de Pulmonés géhy- droplhiles. Nous avons divisé l'ordre des pulmonés de M° Cuvier, les adélobranches où pulmo- branches de M Duméril et de Blainville, en trois sous-ordres: les géophiles, les géhydro- philes et les hygrophiles, d'après la considération de la maniere de vivre, qu'ils affectent plus spécialement, les uns étant vraiment des pulmonés terrestres, les autres étant presque amphibies, et les derniers seulement fluviatiles. Nous avons tout récemment présenté le Tableau des deux familles qui composent le premier de ces sous-ordres, la famille des limaces et celle des limaçons. Aujourd'hui nous rassemblons les genres et les espèces qui doivent former la famille des auricules, auriculæ, qui compose à elle seule le sous-ordre des géhydrophiles. Nous offrirons plus tard le Tableau des genres et des espèces du der- nier de ces sous-ordres, celui des hygrophiles: chacun d'eux est d'ailleurs distingué par des caractères zoologiques très prononcés. Avant Linné un petit nombre d'espèces de la famille des auricules étoit connu par les figures de Lister, Petiver, Buonanni, Gualtieri , etc. Linné les rassembla presque toutes dans son genre Poluta, excepté deux d’entre elles, qu'il placa, lune dans celui du Trochus, le trochus dolabratus, Yautre dans celui de l'Helix, l'helix Scarabœus. Quant aux espèces pla- cées, par ce père de la science, dans les volutes, ce sont les voluta Auris Midæ, Auris Jude, tornatilis, solidula, Coffæa du Systema nature. * DE LA FAMILLE DES AURICULES. 95 Le premier genre connu et distinct de cette famille, fondé sur les caractères des animaux, est celui du carychium , établi par Muller, pour une coquille presque microscopique, assez commune dans toute l'Europe sous les feuilles mortes et humides; genre qui a été aug- menté de peu d'espèces, et auquel Draparnaud réunit une coquille marine, son Auricula Myosotis, depuis long-temps déja décrite et figurée par les auteurs anglois. Klein est le premier qui ait formé un genre pour PAuris Midæ et les espéces analogues; c'est le quatorzième de sa cinquième classe, celle des cono-cochlis ou cochlis conica. Mais cet auteur place dans le sixième genre, Angystoma, de sa deuxième classe, lhelix Scara- bœus et notre Auricula plicaia. Martini, dans sa grande Conchyliologie, tome Il, a éon- servé en genre, et sous le même nom, les Aures Midæ de Klein. Il ajoute quelques espéces à celles du Systema naturæ, savoir les bulimus variegatus. monile, coniformis, ovulus, de Bruguière; plus une autre coquille du Museum Chaisianum , dont les derniers naturalistes n'ont point parle. Bruguière n'imita point Klein et Martini, et crut devoir laisser toutes les coquilles con- nues avant lui et que nous venons de citer, dans son genre Bulime. Adanson venoit alors de faire connoître son Piétin , dont il faisoit un genre à part; Bru- guiere le place évalement parmi les bulimes. Les auteurs anglois de leur côté ont fait connoître quelques petites volutes, des hélices ou des turbos qui appartiennent à la famille dont nous nous occupons, et qui n'ont pas été observés par les auteurs françois, quoique la plupart se trouvent aussi sur nos côtes. Humphrey dans son Museum Calonnianum, publié en 1797, appelle Otis le genre des Aures Midæ de Klein et de Martini. . M'de Lamarck dans sa première classification des mollusques, publiée dans lés Actesde la Société d'histoire naturelle de Paris, en 1795 ou 1796, a définitivement placé ce groupe dans le système, comme genre distinct, sous le nom d’Auricule, et a forméavecle Trochus dolabra- tus de, Linné le genre Pyramidelle. Mais il paroît d'après la description des espèces fossiles du genre Auricule, insérée dans les 4nnales du Muséum, tome VIE, que M' de Lamarck na pas cru devoir conserver ce dernier genre, et qu'il en a réuni les espèces au premier. Dans l'Extrait de son Cours, cet illustre savant indique deux nouveaux genres, le genre Tornatelle, formé pour les bulimus variegatus et solidulus de Bruguière, déja nommé par Montfort Actéon , et le genre Conovule où Mélampe de Montfort, qui comprend aussi quel- ques bulimes que Bruguière donne pour fluviatiles. Montfort, que nous venons de nommer, fait aussi un genre à part de lhelix Scarabœæus de Linné, sous le nom de Scarabe. M' Ocken enfin, l’un des derniers auteurs systématiques, fait avec les Aures Midæ de Klein et Martini son genre Marsyas, et conserve le genre Carychium de Muller; mais il place ces deux genres dans deux groupes différents. Telle est l'histoire succincte des mollusques de la famille qui nous occupe quant à leur classification. Les caractères remarquables que présentent leurs coquiiles ont fait sentir à tous les naturalistes, excepté Bruguière, la nécessité de les séparer. M" Cuvier les place tous dans les pulmonés aquatiques, excepté le carychium dont il ne parle pas, et le scarabe de Montfort qu'il mentionne après le genre Pupa. Aucun naturaliste n'a jusqu'ici examiné les auricules dans l'ensemble de leur rapport, et personne, à l'exception de Muller, pour le genre Carychium, n'a pu consulter pour … Tr be © TABLEAU SYSTÉMATIQUE s l'établissement des ch dans cette famille les caractères des animaux. A la vérité ceux 96 des espèces marquantes, Auricula Mide, Jude, Scarabœus, sont restés inconnus jusqu'à pré- sent, et nous serions encore dans l'impossibilité d'en ébaucher le tableau , si nous n'avions pu, comme nous l'avons annoncé depuis long-temps, observer celui de cette dernière es- péce. Nous ferons remarquer que M° de Lamarck, guidé par l'analogie des coquilles, a réuni au genre Auricule plusieurs espèces que la connoissance de leurs animaux nous a fait laisser parmi les limaçons. M' de Blainville dans un tableau sommaire de la classification qu'il a adoptée ; et qu'il a bien voulu nous communiquer dans le temps, ayant senti comme nous la nécessité de séparer ces mollusques, indique une coupe dans laquelle ils doivent entrer. Nous allons confirmer la nécessité de cette séparation par l'exposé des caractères de l'animal de lhelix Scarabœus. Le genre Carychium de Muller, la description de l'Auricula Myosotis de Draparnaud, celle du piétin d'Adanson, et quelques indications peu détail- lées pour d'autres espéces, forment l'ensemble des faits sur lesquels repose l'établissement du sous-ordre que nous avons proposé. Nous devons l'animal de l'helix Scarabœus à Vobligeance de M" Gaudicho, l'un des natu- ralistes de l'expédition de M' le capitaine Freycinet. Nous nous faisons un devoir de lui en témoigner ici notre reconnoissance. Nous avons annoncé, depuis quelque temps déja, la description de ce mollusque et le tableau des géhydrophiles dans le discours qui pré- cède celui de la famille des limaçons: nous espérons que cette publication nous procurera comme pour cette derniere famille, des renseignements importants qui nous mettront à mème d'arrêter, dans notre travail définitif, les coupes que nous proposons aujourd'hui, et d'augmenter l'histoire des auricules des détails intéressants sur leurs mœurs et leurs habitudes, qui sont très imparfaitement connues. U La famille des auricules offre cette particularité remarquable que, dans le nombre des mollusques qui la composent, les uns sont incontestablement terrestres comme les cary- chies et l'hélice Scarabée trouvée par M° Gaudicho sur les montagnes des iles Mariannes, d'autres sont marins comme les tornatelles de M'de Lamarck, lAuricula Myosotis de Dra- parnaud , et le piétin d'Adanson ; tandis quil en est enfin qui sont fluviatiles, tels que le bulimus Dombeianus de Bruguière, et, dit-on aussi, les autres conovules de M" de Lamarck. Mais tous ces mollusques paroissent étre de véritables pulmonés qui respirent l'air en nature comme les mollusques terrestres ; les espèces marines elles-mêmes se tiennent presque constamment hors de la ligne des basses eaux, et comme elles se trouvent souvent à une assez grande distance du rivage, on en a cru plusieurs terrestres: de ce nombre est l'Auricula Myosotis de Draparnaud. Les tornatelles dont on ne connoit pas bien la manière de vivre, ni méme les animaux, pourroient seules faire exception. Notre plan n'embrassant point les espéces marines, nous nen parlerions pas dans ce lableau , si nous ne croyons utile pour la géologie de signaler les rapports que ces mol- lusques ont entre eux. D'ailleurs, dans l'incertitude qui régne encore sur l'habitation de plusieurs espèces, il étoit nécessaire d'appeler sur toutes celles de cette famille l'attention des observateurs, afin de pouvoir, lorsque nous publierons leur histoire dans notre grand ouvrage, présenter avec certitude l'ensemble de celles qui doivent en faire partie par leur genre de vie sur la terre ou dans l'eau douce. La présence du collier qui caractérise la famille des limaçons et celle des auricules + ES : 97 suffit pour séparer celle-ci des pulmonés hygrophiles. Cet organe qui donne à la cavité à pulmonaire une autre construction , et sur lequel , lorsqu'il existe, sont situés les orifices pour la respiration et l'anus, manque entièrement dans ceux-ci. Cette distinction facile à saisir ne peut laisser aucun doute, et commande la séparation que nous proposons, comme aussi la différence des tentacules oculifères chez les limaçons suffit pour les dis- tinguer des auricules, qui, comme les limnéens, ont les yeux placés sur la tête près de. la base des tentacules, au nombre de deux seulement et contractiles; en sorte que c'est un sous-ordre intermédiaire par son organisation comme par ses habitudes. 122252244058848 TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES AURICULES, AURICULÆ. PULMONÉS SANS OPERCULE. DEUXIÈME SOUS-ORDRE. GÉHYDROPHILES. FAMILLE UNIQUE. Les Auricules, Auricule. LORS DRASS SSSR SSL 0100 MOLLUSQUES TRACHÉLIPODES , LAMARCK; Colimacés, Lymnéens et Plicacés. PULMONÉS TERRESTRES €{ PULMONÉS AQUATIQUES , CUVIER. Cælopnoa seu Cilopnoa, SCHWEIGGER. Pulmobranchia, GoLbruss. CARACTÈRES. forme générale et couverture : comme chez les limacons hélicoïdes. Tentacules : deux cylindriformes, quelquefois renflés au sommet, non oculifères, généralement contractiles. Feux : non pédunculés, placés à la base ou près de la base des tentacules. Cavité pulmonaire : comme chez les limaçons. Organes de la génération : séparés ou réunis, sur le même individu. TERRESTRES, FLUVIATILES Où MARINS. Ls 7 Tesr : cochliforme, assez variable ; ovale, elliptique ou turriculé. Cône spiral: incomplet. Spire : souvent enveloppante, tours assez nombreux, formant généralement un sommet peu saillant. Ouverture : latérale par rapport à l'axe du cône, le plus souvent étroite, longue et dentée; péri- stome non réfléchi, mais tranchant, quoiqu'un peu évasé quelquefois. Columelle : généralement torse, solide et garnie de lames saillantes, obliques et tournant avec elle. PAPAS A RAA TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA FAMILLE DES AURICULES, AURICULÆ. PREMIER GENRE. CARYCHIE, Carychium; MULLER. Terrestre. Tentacules rétractiles, cylindriques, arrondis, mais non renflés au sommet. Yeux situés derrière les tentacules près de leur base, sur la tête. Tentacules contractiles, déprimés, conico-triangulaires ; oculés à leur base interne, un peu en dessous. Lévres buccales larges et arrondies. Orifice respiratoire et anus à l'angle extérieur de l'ouverture. Organes de la génération séparés. Orifice de l'organe mâle à droite en arrière et en dessous de la lèvre, près du pied. Orifice de l'organe femelle, près de la séparation du tortillon, communiquant par un sillon ? SECOND GENRE. SCARABE, Scarabus; Monrrorr. Terrestre. TROISIÈME GENRE. AURICULE, Auricula ; LAMARCK. Aquatique. Tentacules contractiles, courts, cylindriques, en forme de gland au sommet; yeux situés à la base interne des tentacules, un peu en arrière. Mufle proboscidiforme (d’après l’Auricula Myosotis, DRAPARN.) QUATRIÈME GENRE. PYRAMIDELLE , Pyramidella ; Lac: GENRES INCERTAINS. Animaux inconnus. CINQUIÈME GENRE. TORNATELLE, Tornatella ; LAMARCK. Marin. Tentacules filiformes, implantés verticalement sur la tête en divergeant, yeux ovales, situés à la base des tentacules intérieu- 3 SIXIEME GENRE. rement. Pied ellyptique, composé de deux talons, pour la progression, PIETIN, Pedipes; AD ANSON: situés à chacune de ses extrémités, et séparés per un sillon pro- Marin. Ve fond. 4 b ee Observations. Vraisemblablement les Pyramidelles devront être réunies aux Auricules, ainsi que M' de Lamarck paroît l'avoir décidé. Quant aux Tornatelles, il y a moins de probabilités en s ’arrétant aux caractères de leur test, quoique cependant elles aient des rapports marqués avec les unes et les autres. : À la suite du Tableau des espèces de ces six genres, nous mentionnons quelques autres S couille qui ne paroissent pas se rapporter à aucun d'eux, et qui cependant, selon toutes les apparences, font - partie de la même famille. Li jl Li L4 1 100! MS à TABLEAU SYSTÉMATIQUE + . . . . à % à y ps PREMIER GENRE. CARYCHIE » CARYCHIUM, MurLer ; dem, OCREN , LEACH, STUDER ; Helix, GMELIN; Turbo, DiLLWYN, MATON, MONTAGU; Bulimus, BRUGUIÈRE ; Auricula, LAMARCK, DRAPARNAUD ; Odostomia, FLEMMING. ANIMAL. Couverture, collier et orifice respira- toire : comme dans l'hélice. Tentacules : rétractiles, gros, cylindriques et _ obtus. Feux: situés derrière les tentacules, près de leur base, sur la tête. Organes de la génération..…...? Tesr : cochliforme, alongé, oblong ou eylindri- que, volute croissant assez lentement, quatre à six tours à la spire. Cône spiral : incomplet. Ou- serture : droite, courte, avec Ou sans dents. Observations. Ce genre a été oublié par la plu- art des auteurs systématiques modernes, tels que M5 de Lamarck, Cuvier, Schweigger et Goldfuss. «) Bouche sans dents. N° 1, CARYCHIUM LINEATUM, nobis. Auricula lineata, DRAPARNAUD, Hist., p. 57, tab. 3, fig. 20, 21. Carychium cochlea, Sruper, Catal. An turbo fuscus, Boys et WALKRER, 7 est. min. rar., pag: 12, tab. 2, fig. 42? Id. Marox et RACKETT ? Habit. La France, la Suisse ; l'Angleterre ? sous les mousses des rochers. Les tenta- cules dans cette espèce sont longs et su- bulés, placés sur le sommet de la tête, très rapprochés à leur base et divergents. Derrière eux se remarquent deux grandes taches, noires, courbes et dentées en de- dans; derrière ces taches sont les yeux: le mufle est presque proboscidiforme. Enfin la coquille est très alongée, composée de tours de spire pressés, égalisés, étroits, et la bouche n’a pas de dents. Ces diffé- rences distinguent remarquablement cette espèce, qui est tout-à-fait anomale dans le genre. 5) Bouche dentée. N°2. C. MINIMUM, Muizer, Verm. hast., p. 12) Me 99 Helix carychium, GMELIN , Syst. nat.; idem, ALTEN. Bulimus minimus, BRUGUIÈRE, Enc. mét., 21. Turbo carychium, MonraGu, MATON, DILLW. Auricula minima, DRAPARNAUD, Hist., p. 57, pl. IL, fig. 18, 19. Odostomia carychium, FLEMMING, Edimb. Encyclop. Habit. Le Danemarck, l'Allemagne, la Suisse, la France ; sous les feuilles humides, etc. N° 3. C. CORTICARIA, Sax, Nichols. Encycl. Amer.,tom. I, art. Conchol., pl. IV, fig. 5 a, ce. Odostomia corticaria. Idem, Journ. nat. Sc. of Philadel. Pupa cor- ticaria. L Habit. Les États-Unis. Comm. Say. DEUXIÈME GENRE. SCARABE ; SCARABUS, MontFrort, LEACH; Helix, LINXÉ, GMELIN, CUVIER, SCHWEIGGER, DILLWYN; Bulimus, BRUGUIÈRE; Auricula, LAMARCK ; Stri- qua, PERRY. ANIMaL. Voyez les caractères dans le Tableau synoptique des genres. Tesr: cochliforme, ovale pointu, comprimé dans le sens de sa longueur, et parallélement au plan de l'ouverture, de manière à former deux arêtes latérales, Spire : enveloppante, de huit à neuf tours contigus, le dernier formant les deux tiers du test ; sutures recouvertes, peu distinctes. Ouverture : longue, arquée, étroite, garnie de dents ou de lames sur chaque lèvre. Péristome : continu , épaissi, élargi, mais tranchant; le bord intérieur replié vers la base de la columelle, celle- ci garnie de lames élevées tournant avec elle; fossette ombilicale sinueuse plus ou moins per- forée , quelquefois ombiliquée. me * de N° r. SCARABUS IMBRIUM, MON 25 pag. 307. L” * ” à 2 Cochlea imbrium, RUMPHIUS. Fa Helix Scarabæus, LiNNé, Syst. nat., XIT, pag. 1241. Helix Pythia, MULLER, f’erm. sé pag. 88. Bulimus Scarabæus , BRUGUIÈRE, 74. : «) Major, variegata. J BRUGUIÈRE, var. B. CaeMnirz, IX, tab. 136, fig. 1249,1250. 8) Brunneus, unicolor. y) Minor, variegata: Habit. Cette espèce est commune à l'ile d’'Am- boine, et voici ce que Rumphius, qui l'a bn tres sur les lieux, dit de son genre d'habitation : « On trouve le cochlea imbrium au bord de la «mer, sous l'herbe, les feuillages et les «morceaux de bois pourri ; tout près de la «mer, et aussi dans les terres; il y en a «même sur les montagnes non fréquen- «tées par les hommes. » On sait que les habitants de cette ile croyoient que ces coquillages tomboient du ciel lors- qu'il pleuvoit, vraisemblablement parce- qu'ils se montrent en quantité après la pluie comme tousles limacons, qui aiment Phumidité. Rumphius dit qu’on pensoit qu'ils étoient portés par les vents sur les montagnes. Au reste, il n’y a plus d’indé- . LU Fe DE LA FAMILLE. DES AURICULES. DPrroN cision sur cette espèce comme étant ter- restre, puisque M° Gaudicho l’a trouvée vivante sur les montagnes des îles Ma- riannes. Fossile , dans le Plaisantin en Italie; peut-être des mêmes couches quela Bulla helicoides de Brocchi ? Muséum d'histoire naturelle _ de Paris. . N° 2. SC. PLICATUS, nobis. » Lister, Synops., tab. 577, fig. 32. u KLEIN, Ostrac, pag. 12,9, 6,n° 3, tab. 1, fig. 24. Copie de Lister. Favanne, ConchyL., tab. 65, fig. D 4. Copie de Lister. CHEMmNiTz, IX, tab. 136, fig. 1251 à 12535. BRUGuUIÈRE, Bulimus Scarabæus, var. A. Habit. Le Bengale, d’où cette espèce, très distincte de la précédente, a été envoyée au Muséum par M'° Duvaucel et Diart. + N°3. SC. PETIVERTANUS, nobis. PETIVER, GazophyL., decas. 1, tab. 4, fig. 10. 1e" Catal. n° 280; 2e Catal., n° 286. Habit. Le Bengale, PETIVER. Bruguière, à l'art. du Bulimus Scarabæus, dit que la figure citée appartient à une espèce dis- tincte, conique, profondément ombili- quée , qu'il a eu occasion de voir une fois, sans en prendre la description. ESPÈCES INCERTAINES. f N°1. STRIGULA ORNAT A, Perry, Con- chol., pl. XV, n° 1. + N°2. STRIGULA FUSIFORMIS, id. n° 2. + N°3. STRIGULA MACULATA, id. n°3. (Du cabinet de l’auteur.) + N° 4. STRIGULA PURPURE À, id. n° 4 Les espèces précédentes de Perry sont si mal figurées, que nous ne pouvons y recon- noître le véritable Scarabæus , dont elles sont très rapprochées; peut-être forment- elles réellement, en partie, des espèces dis- tinctes. Nous les signalons ici pour obtenir à leur sujet des renseignements des natu- ralistes. si N°5. BUONANNI, Recreat., Class. 3, pags. 119, fig. 44. Turbo. Cette figure nous laisse quelques doutes, et pourroit bien appartenir à une coquille différente des espèces connues. {N° 6. FAVANNE, ConchyL., pl. LXV, fig. D 2. La Gueule de Loutre. Habit.? Ancienne collection de M” de Favanne. $ + 102 à TABLEAU SYSTÉMATIQUE | ESPÈCES FOSSILES. N° >. SC. MFOTIS, Broccur, Conch. subapen- nina, p. 641, tab. 15, fig. 9. Voluta Myotis. DEFRANCE , Dictionnaire d'Histoire natu- relle de Déterville, Auricula marginata. Habit. Fossile dans Le Valle di Andona. Col- lection du Muséum ? e s TROISIÈME GENRE. AU RICULE , AURICULA , LAMARCK , CUVIER,. LEACHY SCHWEICGER , GOLDFUSS; Auriculus, MONTFORT. Genre Conovule, LAMARCK ;, GOLDFUSS; ou Mélampe, MONTFORT, CUVIER, SCHWEIGGER; Voluta, LINNÉ, GMELIN, DILLWYN ; Aures Mide, KLEIN, MaRTINI; Bulimus, BRUGUIÈRE ; Marsyas, OCKEN. ANiIMaL. Voyez le Tableau synoptique, où les caractères du genre sont indiqués d’après ceux de V'Auricula Myosotis de Draparnaud. Tesr: cochliforme, ovale plus ou moins pointu et alongé, rarement cylindrique ou coniforme. Spire: souvent enveloppante, de cinq à six tours contigus, quelquefois peu distincts, le dernier for- mant presque tout le test. Ouverture : alongée en forme d'oreille, souvent très étroite. Péristome : épaissi, bord extérieur simple ou denté. Colu- melle : torse, solide, communément sans indice de fente ombilicale, garnie d’une à trois côtes sail- lantes, tournant avec elle dans l’intérieur. PREMIER GROUPE. LES AURICULES , Auriculeæ. Genres, Auricule, Lamarcrk, Moxrrorr, CUVIER, Leacu; Marsyas, OCKEN. N° r. AURICULA MIDÆ, LiNNé, Syst. nat., * XIE, pag. 1186. Joluta Auris Mideæ. Id., Born, DILLWYN, etc. Bulla Auris Midæ, LINNÉ, Mus. Lud. Ulr., p. 589, n° 226. Helix Auris Midæ, MurLer, l’erm. hist., noSnr. MarTini, Conch., tom. IT, tab. 45, fig. 436- 438. julimus Auris Midæ, BRUGUIÈRE, n 7 6. Auriculus Judæ, Monrrort, Conchyl, 2, pag. 311. Auricula Midæ, LAMARCKk, MONTFORT, LEACH. Marsyas Auris Midæ,OCkEN, Lehrb.,2,p.305. Habit. Selon Rampbhius elle aime les terrains bourbeux. 11 ajoute qu’elle habite les ma- rais salins de l’île de Céram, l’une des Mo- luques. Davila dit qu’on la trouve aux Indes orientales. On ne connoît point son animal ; on la croit terrestre: nous la pré- sumons au moins amphibie, c’est-à-dire pouvant vivre hors de l’eau, comme les espèces du groupe suivant. N° 2. A4. SIMIL, nobis, pl. , fig. Habit... ? Collections de M" de la Touche et Richard: grande et belle espèce assez voi- sine de l_Auris Midæ, mais bien distincte. NS JUDÆ, LIN , Syst. nat., XIL, p: 1187. Poluta Auris Judeæ. Bulla Auris Judæ, LINNÉ, Mus. Lud. Ulr., p. 590, n° 227. ; Helix Auris Judæ, MULLER, n° 310. Bulimus Auris Judæ, BRUGUIÈRE, n° 78. ManrTini, ConchyL., tom. Il, tab. 44, fig. 449 à 991. Voluta Auris Midæ, DizzwyYN, Descript. Cat.. pag- 500. Lister, Synops., tab. 32, fig. 30. SCHRÔTER, ÆlussconchyL., tab. 9, fig. 10. Id., Einleit., tom. }, fig. 9. Habi. Les terrains marécageux dans l'Inde. Malacca selon HUMPHREY. N°4. À. PONDEROSA, nobis. Buonanni, Recreat. suppl., fig. 3, et Mus. Aircher., fig. 412. Habit. ? Nous croyons cette espèce confon- due à tort avec la précédente. L'ouverture n'excède pas la moitié de la longueur du test, qui est beaucoup plus épais que ceux des précédentes. Ù V5) he > d dE EN Ci * è DE LA FAMILLE DES AURICULES. 103 95, AURICELLA , nobis. Bulimus auricula, BRuGUIÈRE, Encycl. Méth., n° 75. , * Lisrer, Synops., tab. 577, fig. 3186, Guacrient, Lest., tab. 55, fig. F. a) Minor. ; Habit. ? «) La baie des Chiens marins, Nou- velle-Hollande; Comm. Gaupicuo. Cette variété ne diffère que par la taille. N°6. DOMINICENSIS, nobis. Habit. V'ile de Saint-Domingue, d’où nous l'avons reçue comme étant terrestre. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente, mais elle est plus petite et gissement de quelques coquilles. Bullet. des Se., 1814, p. 17, pl. E, fig. 9. Habit. Les étangs saumâtres de la Méditer- ranée et de l'Océan, mais sortant de l’eau. «) Les environs de la Rochelle, Comm. D'ORBIGNY. 6) +) Notre collection. *) Fos- sile dans une marne bleuâtre à cinq ou six pieds de profondeur, près de Boisvieil, dé- partement des Bouches-du-Rhône, Mar- GEL DE SERRES. Cette curieuse coquille va- rie par la grosseur, la force et le nombre des dents. Draparnaud dit les tentacules du mollusque qui l'habite, rétractiles, ce qui est pour le moins très douteux ; son mufle, proboscidiforme , montre anté- ” plus large à proportion. Elle est mince et rieurement deux tubercules assez marqués. Sans apparence du réseau grenu très fin, que forment les stries longitudinales et N° 9. 4. BIDENT'ATA,Mowracu, Test. Brit., transversales sur la précédente. Nous la supp., p. 100, tab. 30, fig. 2. ct croyons fluviatile. Voluta bidentata. W., DiLzwyN, Descript. 1 Catal., p. 507. , RUN 7. 4. DOMBETAN A, Bsucuière, Bulimus Habit. Les côtes d'Angleterre, Comm. D. Dombeïanus , n° 66. GoopaLr. Cette espèce a beaucoup de rap- . Lamarck, Encyclop. Méthod., pl. CCCCLIX, ports avec la précédente. fig. 7. Conovulus Bulimoides. Habit. Le Pérou. Cette espéce est fluviatile, + N°10. 4. ALP À, voluta alba, WALKER, Test. < selon le témoignage positif de Dombey ; main. rar., fig. 61. elle en a en effet tous les caractères. ADams, Microsc., p.639, tab. 14, fig. 27. . Monracu, Zest. Brit., p. 235. N°8. À. MYOSOTIS, DrAParNAUD, Hist., P- Marox et RACKETT, Linn. Trans., p. 130. 56, pl. {LE, fig. 16, 17. DiLLWYN, Descript. Cat., p. 508. Voluta denticula, MonraGu, Zest. Brit., P- Habit. Les rivages de Sandwich et de l'ile 234, tab. 20, fig. 5. Id., Marox et RackETT, Linn. Trans. ,8, p.130. PuLTENEY, Dorset Catal., tab. 18, fig. 1. No rr. 4. ORNAT A, nobis. DiczwyN, Descript. Catal., p. 506. Habit. ? Muséum, n° 303. Espèce bien dis- æ) Labro externo interne denticulato: Sheppey, en Angleterre. tincte, plus grosse que les deux précéden- £) Fasciata, an Spec. dist. ? tes, elhptique, ornée de jolies bandes bru- 7) Cancellata, an Spec. dist. ? nes ; ouverture moitié de la longueur to- *) Fossile. MarcEL DE SERRES. Note sur le tale, ESPÈCE INCERTAINE. + N°12. 4. LIVIDA, Lin, Syst. nat., XII. , Id.. DicLWYN, Descript. Cat., p. 505. p- 1187. GUALTIERI, tab, 25, fig. B. Voluta livida, GMELIN, p. 3438. Habit. L'Afrique, LiNNé. 104 TABLEAU SYSTÉMATIQUE ESPÈCES FOSSILES. N° 13. À. OV AT A, LaMmarck, Ann. Mus., tom. IV, p. 435, n° 2; et tom. VII, pl. EX, fig. 8. , DEFRANCE, Dict. de Déterv. Auricule ovale, tom. LIT, p. 134. Habit. Grignon; Aufreville, près Mantes. Cette curieuse coquille semble être une mignature des grandes espèces de ce groupe. N° 14. 4. EDENTULA, nobis. Habit. Valognes. Diffère un peu des espèces de ce groupe, par l'absence de plis colu- mellaires et l'épaisseur du bord extérieur qui est bordé ; cependant elle a les carac- tères d'ensemble qui la rapprochent de la précédente, et ne permettent pas de la placer ailleurs. + N° 5. A. PISUM, Voluta Pisum, BROCCAI, Conch. subapp., p. 642, tab. 15, fig. 10. Auricula Pisum, DEFRANCE, Dict. de Déteryv., tom. LIL, p. 134. Habit. Saint-Just, près Volterra, en Italie. Brocchi n'ayant pas vu cette coquille en- tière, il se pourroit qu'elle appartint au groupe suivant, où peut-être au genre Sca- rabus ? Ne 16. À. CRASSA, DEFRANCE, Manuscrit. Habit. Orglande, près Valognes ; Comm. de GERVILLE. + N° 17. A. CONOIDEA , Broccur, Conch. subapp., tom. I, p. 660, tab. 16, fig. 2. Turbo conoideus. Habit. Saint-Just, près Volterra. Cette co- quille se rapproche beaucoup de la précé- dente pour la forme; elle est de la grosseur de la suivante. N° 18. 4. HORDEOLA ,LaMarcCk, Ann. Mus., tom. EV, sp. n° 5. Habit. Grignon , Bordeaux. La variété B) in- diquée par M” de Lamarck ressemble par- faitement à l'extérieur, et au premier coup- d’œil à l’helix lubrica; elle me paroit con- stituer une espèce très différente. Les trois espèces précédentes se rapprochent par leur forme des Auricula Myosotis et bibentata. N° 19. 4. MILIOLA, LamarCK, Ann. Mus., tom. IV, sp. n° 4. DEFRANCE, Dictionn. de Déterv., tom. HIT, P- 134. … Habit. Pontchartrain, près de Versailles. Ca- binet de Mr Defrance. N° 20. 4. SIMULAT A, BRANDER , fossile Hanton. Bulla simulata, n° 61, pl. IV. SOWERBY, Min. Conch., n° xxIX, tom. IT, p. 144, tab. 163, fig. 5 à 8. Habit. L’'Hampshire, en Angleterre; le dépôt marin de l'ile de Wight, Comm. SOWERBY. Cette jolie coquille se rapproche de la for- me des Tornatelles; la réunion du bord extérieur de l'ouverture à la columelle est notablement sinuée. DEUXIÈME GROUPE. LES CONOVULES, Conovule , LamMaARcKk. Genre Conovulus, Lamarck, Gorpruss; Melampus, MoxtrorT, CUVIER, SCHWEIGGER. Observations. Les espèces de ce groupe ne me paroissent pas pouvoir être séparées de celles du précédent, du moins quant à leurs coquilles. No1r. AURICULA(CONOF.) OVULA, Bru- GUIÈRE, Bulimus ovulus, n° 71. Melampa ovulum, SCHWEIGGER, Handb. etc. P- 729- MarTini, Conchyl., tom. IT, p. 127, tab. 43, fig. 446. Voluta, n° 108, SCHRÔTER, £rnleit., I, p. 273. « Voluta pusilla, GMELIN, Syst. nat., p. 3436. Id., Diczwyw, Descript.Cat., p.507, n° 20. Voluta triplicata, DONOWAN, Brit. Shells, IV, tab. 138. Id., Monracu, Zest. Brit., supp., p. 99. Id., Dizzwyw, Descript. Cat.,p.507,u° 10. FAvVANNE, ConchyL., pl. LXV, fig. H 4. Habit. Les Antilles, particulièrement la Gua- deloupe, où BRUGUIÈRE la dit fluviatile, ce dont nous doutons. Guernesey, selon Mox- TAGU. N° 22. À. MONILE,Brucuiëre, Encycl. Méth., n° 70. Bulimus monile. Melampa monile, ScHWEIGG., Handb., pag. 739. Conovulus monile,GoLpruss, Handbuch,etc. p- 657. LisTER, Synops., tab. 834 fig. 60, 6r. Martini, Conchyl., 2, tab. 43, fig. 444. Voluta flava, GMELIN, Syst. nat., p. 3436. Id., DizLWYN, Descript. Catal., p. 506. Voluta, n° 106, ScHRÔTER, Ernleit., I, pag. 272: FavaANNE, Conchy1., pl. LXV, fig. Hr et H5. Jeune. Habu. Les Antilles. Bruguière dit qu’on la croit fluviatile. N° 23. 4. CONIFORMIS, BRUGUIÈRE, n° 72. Bul. coniformus. Melampa minuta, SCHWEIGGER, Æ/andbuch , - 739. Voluta coffea, LINNÉ, Syst. nat., XII, p. 1 187? Bulla coffea, id., édit. 10, p. 729. Voluta minuta, GMELIN, Syst, nat., pag. 3436. Id., Dizzwyw, Descrip. Cat., p. 506. MarTini, Conchyl., 2, tab 43, fig. 445. Melampus coniformis, MoNTFoRT, Conchyl., tom, IF, p. 319. Conovulus coniformis, LAMARCK, Encyclop. Méth., pl. 459, fig. 2. FAvANNE, Conchy1., pl. LXV, fig. H6 et H8. Jeune. Habit. V’Amérique, BruGuIÈRE. Il la croit fluviatile. LA DE LA FAMILLE DES AURICULES. | 105 N° 24. A. (CONOF.) FABULA, nobis. Habit. L'Ile de France. Muséum, n° 303 bis. Très jolie petite coquille qui se rapproche des suivantes par la bordure interne et saillante, en côte longitudinale, du bord extérieur de son ouverture. TROISIÈME GROUPE. LES CASSIDULES, Cassiduleæ. N°25. 4. AURICULA (CASSIDULA) FE- LIS, Lamarck, Encycl. Méth., pl. 460, fig. 5. Lister, Synops., tab. 834, fig. 59. Favanne, Conchyl., pl. LXV, fig. H 7. Voluta coffea Linnei, CHEMNITZ, tom. II, p- 45, tab. 121, fig. 1043, 1044. Bulimus Auris Felis, BRUGUIÈRE, Encyclop. Méth.,n° 77. Voluta coffea, Dizwyn, Descript. Catal. p- 505. Habit. Cette espèce, selon Chemnitz, vit dans les mers des grandes Indes. Il dit qu’on l’a aussi trouvée dans les mers du Sud pen- dant les voyages de Cook ; Lister la dit des Barbades. Mais il est évident que rien n’est certain à ce sujet, et qu'il faut attendre de nouveaux renseignements pour se fixer. Olivier en a rapporté un exemplaire de la Perse, qui est au Muséum. N° 26. 4. NUCLEUS, Gmeun, Syst. nat., p. 3651. Helix nucleus. MarTyN, Univers. Conch., tom. II, tab. 67, fig. extér. x) Korr, l’ernug., tom. VI, tab. 17, fig. 9. Habit. Otaïti, MARTYN. On ne connoît point les animaux des deux espèces de ce groupe, qui ont une forme si remarquable. Tout porte cependant à croire qu'elles sont du même genre que celles des groupes précédents. ESPÈCES QUI NOUS SONT INCONNUES, Mais qui nous paroissent se rapporter au GENRE AURICULE. + N°1. TURBO PALLIDUS, Monraeu, Zest. Brit., p. 325.— Supp., tab. 21, fig. 4. Voluta ambigua, MAToN et RACKETT, Linn. Trans., pag. 132. Id., DILLWYN, pag. 510. ITabit. Les côtes du Devonshire, dans la baie de Salcomb ; MonrTaGu. O , 106 + N°2. TURBO UNIDENTATUS,Monracu, Test. Brit., p. 324. Voluta unidentata, MarToN et RAGRETT, Linn. Trans., VI, p.131.1d., DiILLWYN, Descr. Cat., p. 508. | J Habit. Les côtes du Devonshire, Monracu. + N°3. TURBO INTERSTINCTUS, Mo- TAGU, Zest. Brit., p. 324, tab. 12, fig. 10. ADAMS, Linn. Trans., WI, p. 66, tab. 13, fig. 23, 24? Voluta interstincta, MATON et RACKRETT, Linn. Trans., VIX, p. 131. Id., DIzLWYN, Descript. Cat., p. 509. ' ; A TABLEAU SYSTÉMATIQUE Habit. La baie de Bigberry dans le Devon- shire, Moxracu. + No 4 TURBO INSCULPTUS, MonraGu, | Test. Brit. Supp., p. 129. Voluta inseulpta, DiLLWYN, Descript. Cat., p- 509. Habit. Les côtes du Devonshire, Monracu. + N°5. TURBO PLICATUS,Moxracu, Zese. Brit., p. 325, tab. 25, fig. 2. Voluta plicata, Maro et RAckETr, Linn. Trans., VII, p.131. Id, , DILLWYN, p.509. Habit. Les côtes du Devonshire, Monracu. QUATRIÈME GENRE. PYRAMIDELLE > PYRAMIDELLA , LAMARCK; idem, MonTroRT, CUVIER, SCHWEIGGER, GOLDFUSS; Trochus, LINNÉ, GMELIN, DILLWYN ; Helix, MuLLer; Bulime, BRUGUIÈRE. ANIMAL. Inconnu. TesT : turriculé, conique ; tours de spire nom- breux, égalisés. Ouverture : courte. Péristome : non marginé, à bords tranchants, l'extérieur sou- vent denté à chaque époque d’accroissement du _ test. Cône spiral: incomplet. Columelle : solide ou creuse, garnie le plus souvent de lames spirales tournant avec elle. * Columelle ombiliquée. N° 1. PFRAMIDELLA DOLABRATA,LAM. Trochus dolabratus, LINNÉ, 754. nat., XII, p: 1231. Id., GMELIN, DILLWYN, etc. Id., CHeMniTz, Conch., N, p. 73, tab. 167, fig. 1603, 1604. Helix dolabrata, MULLER, p. 121. Bulimus dolabratus, BRUGUIÈRE,n°99, var. 2). z) Major et latior. 6) Gracilis. 7) Minor. *) Fossilis, WaLcH, Naturf., vol. 1, p. 204, pl. ILE, fig. 3. Habit. L'Afrique. Terrestre selon Linné? NP 2. P. TEREBELLA, Muzcer, Helix tere- bella, p. 123. Guarrient, Zest., tab. 4, fig. M. Bulimus terebellum. BRUGUIÈRE, n° 98. Trochus terebellus, DILLWYN, Descript. Cat. p- S10. Habit. ? ** Columelle solide. N° 3. P. FASCIAT A, nobis. Habit. ? Muséum, n° 313. Ne 4. P. PUNCTATA, nobis. Buonanni, Recreat. et Mus. Kirch., el. 3, fig. 42. LisTER, Synops., tab. 844, fig. 72 6. Bulimus dolabratus. 8) BRUGUIÈRE, n° 98. Id., Dizzwy, Descript. Cat., p. 811. «) CHEMNITZ, Conch., tom. IV, p. 329, tab. 157, fig. 1493, 1494? an Spec. dist.? Habit. ? Notre collection. F N° 5. P. MACULOSA, Lamarck, Encyclop. Méth., pl. 452, fig. 1. Habi. Ule de France ; le cap de Bonne-Es- pérance ? N°6. P. PALANGULA, nobis. Habit. ? Muséum, n° 314. N° 7. P. AURIS CATI,Cuemnirz, Conch., XA, p. 20, tab. 177, fig. 1711, 1712. Voluta Auris Cati. Id., DILLWYN, p. 503. Pyramidella plicata, LAMARCK, Encyclop. Méth., pl. 452, fig. 9! Lister, Synops., tab. 577, fig. 3'a; an Spec. dist. ? ScHRÔôTER, Einleit., 1, p. 280. Voluta 144, d’après Lister. Habit. Y’Ile de France. bd Nr ne DE LA FAMILLE DES AURICULES. + ESPÈCE INCERTAINE. + PETIVER, Gazophyl., dec. 7, tab. 63, fig. 12. ESPÈCES FOSSILES. N°8. P. MITRULA, nobis. Habit. Léognan, Mérignac, dans les envi- rons de Bordeaux ; Comm. DARGELAS. + N° 0. P. SPIRAT A, Broccui, Conch. subapp., tom. I, p. 644, tab. 15, fig. 12; voluta. Habit. L'Italie. Elle a des rapports de forme avec la précédente, mais une seule dent à la columelle, et d’ailleurs la spire bien plus courte. N° 10. P. TEREBELLAT'A , LAMARCK, Ann. Mus., tom. IV, p. 436, n° 7; ettom. VIIT, pl. LX, fig. 10. Auricula. Auricula terebellata, DEFRANCE, Dict. de Déterv., tom. IT, p. 134. Turbo terebellatus, Broccur, Conch. subapp., tom. II, p. 385. z) Major. Habit. Grignon, Dax, Bordeaux, l'Italie ; «) Bordeaux. Cette coquille paroît si voisine de la P. palangula, qu’on la prendroit pour son analogue fossile ; elle en diffère cepen- dant réellement. + N° 51. P. GRACILIS, BROCCHI, Conch. sub- app, tom. IX, p. 382, tab. 6, fig. 6; turbo. Habit. Saint-Just, près Volterra, BROCCHr. N° 12. P. ACICUL A, LAMaRCK; auricula, Ann. Mus.,tom. IV, p.436,n°6; ettom. VII, pl. LX, fig. 9. Habit. Grignon. Le genre de cette coquille peut laisser quelques doutes. N° 13. P. ELONGAT A, DEFRANCE, Manu- script. Auriculæ elongata. Habit. Grignon. Beaucoup de rapport avec la précédente. Cabinet de M' Defrance. L : ” CINQUIÈME GENRE. TORNATELLE, TORNATELLA, LAMARCR, CUVIER, SCHWEIGGER, GOLDFUSS; Poluta, LINNÉ, GMELIN , DILLWYN, Bulimus, BRUGUIÈRE; Actéon, MONTFORT. ANIMAL. Inconnu. TesT : ovale ou elliptique, spire enveloppante, sommet peu proéminent. Ouverture : latérale, longue , étroite, base évasée , subcanaliculée, bord extérieur tranchant, communément sans dentelures internes. Columelle : torse, plus ou moins épaisse et arquée , quelquefois bifide , ou munie de lames obliques et tournant avec elle. N° 1. ZORNATELLA FASCIATA, Lan., Encyel. Méth., pl. 452, fig. 3. Voluta tornatilis, LINNÉ, Syst. nat., XII, p- 1187. Id., GMELIN, p. 3437. Id., Monracu, MaTox et RACKETT, etc. Id., DiLzwyn, Descript. Cat., p. 503. Voluta bifasciata, GMELIN, p. 3436. Turbo ovalis, Da Cosr4, Brit. Conch., tab. 8, fig. 2. Bulimus tornatilis, BRUGUIÈRE, n° 69. * Marrini, Conch.,2,tab. 43, fig. 442 et 443. Acteon tornatilis, MORTFORT, Conchyl., 2, p- 315. æ) Unifasciata. 6) Trifasciata. Habit. La Méditerranée, l'Océan. Nous avons recu cette jolie coquille de l'Angleterre. Comm. GoopALL, BEAN: de nos côtes, Comm.D'OrB1GNI, de GERVILLE.4)6) Comm. D'OrBIGnI. L'animal n’est cependant pas connu. Nous espérons qu’enfin quelqu'un l'observera avec soin et le décrira, ce qui fixera les incertitudes sur ce genre. D’après les observations que M' d'Orbigny a bien # r Te de 2 j vit en pleine mer, se trouvant fréquem- ment dans l'estomacde l’asterias arantiaca. Il y a apparence que les Tornatelles de- vront se placer parmi les pectinibranches, Xe ou peut-être avec les tectibranches ? N°2. 7. FRANCII, nobis. k Hab.? Cabinet de M' Defrance. Plus grande que la précédente dont elle a la forme de la columelle ; de larges côtes plates, sépa- __rées par des stries écartées. N°5. T. FLAMMEA, Lamarck, Encycel. Méth., pl. 452, fig. 1 ; et pl. 459, fig. 3. Tisrer, Synops., tab. 814, fig. 24. ManriNi, Conchyl., 2, tab. 43, fig. 430. Voluta flammea, GMELIN, Syst. nat., p- 3435. Id, Dizzwy, Descript. Cat., p. 504. Bulimus variegatus, BRUGUIÈRE, Encyclop. Méth., n° 67. Habit. ? N° 4. T. SOLIDULA, Lané, Syst. nat., X. PBulla solidula ? Ejud. edit. XIL foluta solidula. Id., Dicr- WYN, p. bo4. TABLEAU SYSTÉMATIQUE voulu nous communiquer, il paroît qu'il Voluta solidula, GMELIN, p- 3437. v Helix nævia, id., p. 3656. y CHEMNITZ, Conchyl., X, tab. 149, fig. 1405. Bulimus solidulus, BruGuIÈRE, Encyclop. Méth., n° 68. Habit. Les Indes orientales, CHEMNITZ. La Chine, HuMPRREY. N°5. T. PUNCT AT A, Marrini, Conchyl., 2, tab. 43, fig. 44o et 441. Auricula punctata. Voluta sulcata, GMELIN, Syst. nat., p. 3436. Bulimus solidulus, BRUGUIÈRE. Voluta solidula, DiLLW3YN. Habit. ? Cette espéce nous paroît distincte de la précédente ? N°6. 7. NITIDULA ,Lamarcr, Encycl. Méth., pl. 452, fig. 2. Habit. L'Ile de France. N° 7. 7. BULLAOIDES, MowraGu, Zest. Brit. Suppl., p. 102, tab. 30, fig, 4. Voluta. Habit. V’Angleterre? Cette jolie espèce se rapproche de celles du genre précédent , avec lesquelles il faudra peut-être la réu- nir. Elle paroît rare. ESPÈCES FOSSILES. N° 8. T. SULCAT'A, Lamarck, Ann. Mus., vol. IV, p. 434, n° r;et vol. VIII, pl. 60, fig. 7. Auricula., Auricula sulcata, DEFRANCE, Dict. de Déterv.. 7 tom. HIT, p.133. Habit. Grignon, Chaumont , etc., aux envi- rons de Paris; en Champagne; à Dax, Comm. GrATELOUP ; Bordeaux. N°9. T.INFLATA, DErFRANCE, Manusc. æ) Voluta tornatilis, Broccur, Conch. sub- app., 10m. I, p. 322 et p. 643, tab. 15, fig. 14. Habit. Avec la précédente: nous l'avons par- uculièrement de la Champagne et de Dax; elle avoit été confondue avec la précé- dente. Nous rapportons avec doute à cette espèce celle décrite et figurée par Brocchi sous le nom de l’oluta tornatilis : ni l'une o ni l’autre ne convient parfaitement à l’es- pèce vivante connue sous Ce nom, qui est à la vérité striée sur toute la spire comme l’énflata, mais qui en diffère par la taille et la forme, tandis que celle de Brocchi a le milieu de la spire lisse comme dans la suivante, dont elle s'éloigne pour la forme. N° 10. 7! SEMISTRIAT A, DEFRANCE, Ma- nuscripl. Habit. Bordeaux, Comm. DARGELAS. N° 11: TZ PUNCTULAT A, nobis. Habit. Dax, Comm. GRATELOUP ; Bordeaux, Comm. DaRGELAS. Plus ovale que la pré- cédente, lisse, trois lignes de points écar- tés, bruns et carrés. Cr RAS Le IR ECS ds» DE LA FAMILLE DES ne SIXIÈME GENRE. PIÉTIN, PEDIPES, OS Helix, GMELIN, DILLWYN, Buli us BRUGUIÈRE. ANIMAL. Voyez le Tableau synoptique, et pour les détails, ADANSON, voyage au Sénégal. Tesr : globulaire ou ovale pointu; spire un peu enveloppante, sommet souvent peu saillant , der- nier tour formant presque toute la coquille; bou- che arrondie ou ellipsoïde; columelle solide, mu- nie de deux lames saillantes ; une troisième fort élevée sur la convexité de lavant-dernier tour sert à séparer, dans la rétraction de l’animal , les deux talons de son pied. Côté extérieur sans re- bord, tranchant et muni quelquefois de côtes in- ternes. 1. PEDIPES AFRA, ADANSON , voyage au Sénégal, p. 11, pl. I, fig. 4. Helix afra, GMELIN, Syst. nat., p. 3651. Id., Dizcwyw, Descript. Cat., p. 886. Bulimus pedipes, BRUGUIÈRE, Encycl. méth., n°,73. SCHRÔTER, Æinleit., 263. 2, pag. 251. Helix, n° Fs } ; A m4 Ms FAVANNE, Conchyl., pl. EXV, Ée. D 3 da. Habit. LÉ rochers battus des ve ‘île de Gorée au Sénégal. fig. 13, &, . Habit. La Guadeloupe. N°3. P. OVULUS, nobis. Habit. ? Notre collection, celle du Muséum, n° 322. Elle est plus alongée que l’afra, lisse et polie, et n’a pas de côte interne sur le bord extérieur de l'ouverture. & N° 4. P. AFFINISS nobis. Habi. L'Ile de France. Muséum, n° 323. ñ Coquille très voisine de la Rent pan ; mais striée et munie d'une côte bien marquée sur le bord ex- terne de l’ouverture. la taille et la forme, NOTE SUR L'AURICULA RINGENS DE M' DE LAMARCK, ET SUR LES ESPÈCES ANALOGUES. N°1. AURICULA RINGENS, LaMarcK. Marginella auriculata, MÉNARD DE LA GROIF, Ann. Mus., tom. XVII, p.331. Extr. Journ. de Phys., tom. LXXII, p. 202. *) Fossilis, LAMARCK, Ænn. Mus., tom. IV, p- 435, n° 5; et tom. VIT, pl. LX, fig. rr. Auricula ringens. -) Voluta buccinea, Broccur, Conch. app., tom. IT, p. 319, tab. 4, fig. 9. MÉNARD DE LA GROIE, ut suprä. 6) Auricula turgida, Sowerey, Miner.Conck., n° 29, tom. Îl, p. 143, tab. 163, fig. 4 Habit. Le golfe de Tarente, où elle a été dé- couverte par M' Ménard de la Groie. Fos- sile à Grignon, en Champagne; à Haute- ville, Comm. de GERVILLE; à Bordeaux, Comm. DARGELAS ; à Dax, Comm. GRATE- sub- LOUP ; en Touraine, DEFRANCE. ,) L'Italie, dans le Plaisantin, Comm. MÉNARD ;6) dans l'argile bleue de Highgate, SowEres. M' de Lamarck, en faisant le premier con- noître cette singulière petite coquille à l’état fossile, la signala comme étant très voisine, par ses rapports, de l’Auricule Piétin (Bulimus Pe- dipes, BRUGUIÈRE, n° 73). Quelques années après M° Ménard de la Groie ayant découvert son analogue vivant dans le golfe de Tarente, le décrivit comme étant une Marginelle. Enfin, M' Brocchi en a fait une Volute. Ces variations montrent la difficulté d’assigner la véritable place de cette coquille. La troncature de sa co- lumelle, l'épaisseur et le rebordement du côté externe de son ouverture, enfin la forme de ses dents, ne permettent pas de la considérer ‘as "+ N° 2. P. MIRABILIS, Me CLR 7 Lx naturf. Berl. Mag., 1816, p- 8, tab. 11 ral dy À 110 comme un Piétin. Elle ressemble davantage à certaines Nasses; et quoique les dents de son ouverture puissent faire croire qu’elle appar- tient à la famille des Auricules, nous présumons qu'elle ne doit pas en faire partie. L'observation de son animal décidera la question; et c’est pour inviter les naturalistes qui visiteront les bords de la Méditerranée, à le décrire et à ob- M Us 2 TABLEAU SYSTÉMATIQUE DE LA FAMILLE DES AURIGULES. 7 "A0 server ses habitudes, que nous nous arrêtons plus spécialement sur cette coquille. N°2. AURICULA INCRASSAT À, SOWERBY, Miner. Conch., n° 29, tom. IE, p. 143, tab. 163, fig. 1 à 3. Habit. V’Angleterre. Beaucoup plus grande que la précédente. RÉCAPITULATION DES ESPÈCES mentionnées dans le Tableau de la famille des Auricules. GENRE”. CARYCHIUM, Muzer. : .. 3 GENRE II. SCARABUS, MONTFORT . :. 3 GENRE III°. AURICULA, LAMARCK . . . . 17 GENRE IV°. PFRAMIDELLA,LAMARCR. 7 GENRE N°. Z'ORNATELLA, LaMarck. . 7 GENRE VIe. PEDIPES, ADaNSsoN . . . ... 4 41 ESPÈCES FOSSILES. SCARABUS EME ME À: 2. 0 AL I PAP RICOUP ANR NT. 1.0 0e MERS. 8 PIARAMIDELEA ETES LE. 1. 6 OMAN AT IE LTAL EC Gé 1° à ue ee 4 AURICULA RINGENS, LAMARCR. . . "1 INCRASSAT'A,SOWERBY . 1 ESPÈCES INCERTAINES. SCARABUÜSEMAER LE PRE AÉMELE P'E: 6 ATRICULATIIE TE. N/A TENTE 6 PPRAMIDELDEA EN NET CETTE 1 [13 ESPÉGES'CERTAINES RL ER 41 FOSSILES: 0 2 os ee MERE NN 21 INGERDANNES 3: CAE RER NES 13 Total gétiéral .;. 4. .« n°... 75 Nombre des espèces qui n'ont été ni figurées ni _ décrites. AURICOULA EN. ER NT EP ER EE 6 PFRAMIDELLA. 6... 40 OR 4 TORNATELLAS. SN. D, 3 MEDIPESS Se. 5. 0 "47. 4: 2 las LISTE DES ESPÈCES, marquées d’une croix (), que nous n'avons point vues, et sur lesquelles nous attendons des renseignements des naturalistes. SCARABUS PETIVERIANUS, nobis. STRIGULA ORNAT'A, PERRY. EUSIFORMIS , PERRY. PURPURE A, PERRY. BUONANNI, Recreat., fig. 44. FAVANNE, Conchyt., pl. LXV, fig. D 2. AURICULA LIVIDA; Voluta livida, VIN\E. PISUM ; Broccnr, l’oluta. CONOIDE A ; 1d., id. TURBO PALLIDULUS, MoNrTacu. UNIDENTATUS, id. INTERSTINCTUS id. INSCULPTUS, id. PLICATUS, id. PYRAMIDELL A; PErivee, GazopA., tab. 63, fig. 12. SPIRAT A, Broccur. GRACILIS, id, TT | “pans con dict N - » | £ac LA LL 4 a œ n : C ie e ù * LA 4 À h ; É r | Ô Æ TABLE DES MATIERES. : AVERTISSEMENT. *: : \ TABLEAU DE LA FAMILLE DES : $ LIMACONS, Cochleæ. PREMIÈRE PARTIE. Observations générales . . . . .. : . . . pag: 7 TABLEAUX SYSTÉMATIQUES DE Tableau synoptique des genres de cette famille 19 LA CLASSIFICATION GÉNÉRALE Genre HÉRMAORr CR ONT SE à. € :286 DES ANIMAUX MOLLUSQUES. HÉLIGEN NDS RE eee 2e CRE TL. Sous-genre. COGHLICELLE . . . . . LE. Ces Tableaux sont destinés à montrer l’ordon- COCHLICOPE, . .. : = so pr COCHLITOME. . . . . . 48 nance des Mollusques terrestres et fluviatiles Été À OCHLODINE. ». … +. . 6x dans le système et leurs rapports avec les ma- CocaLononte. Me 58 rins, ainsi que l’ensemble des connoissances COCHLOGÈNE . 4.0. 53 sur tous ces animaux quant à la partie systé- COCHLOHYDRE. . . , . 26 AT COCHLOSTYLE + . « . 47 HÉTICHELERC T0 4.286 37 Table alphabétique générale et synonymique HÉrIGICONE 62 27 36 HÉLICODONTE . . . . . 33 de tous les genres publiés jusqu'à ce jour. HÉLICOGÈNE. : . , 27 HÉLICOPHANTE .…. .. 25 DEUXIÈME PARTIE. É HÉTICOSRYLE + bte ie 46 TABLEAUX (particuliers) DE L'ORDRE TS HÉLICOLIMACE CCR ANR 27 DES PULMONÉS SANS OPERCULE. PARTURE . JUN ARE ALU RC ES 65 VERUCEO. 84 OR “CS ET IRE 64 Corrections et additions : . . . . . . . . . . 67 Ier SOUS-ORDRE. GÉOPHYLES. Catalogue des espèces incertaines signalées, figurées ou décrites par les divers auteurs, et qui ne sont pas mentionnées dans le , TABLEAU DE LA FAMILLE DES LIMACES, Limaces. Tableau de la famille des limacons. . . . 73 Tableau synoptique des genres de cette famille,p. 8 Ile SOUS-ORDRE. GÉHYDROPHILES. C'EMERAMONS ie en UPS 16 EUMÈLE NT De COR en dd e,: le, PARTS 19 TABLEAU DE LA FAMILLE DES LEM' ACER MEL COTE Re LR 16 AURICULES. ENCAST 7 ST er 2 Lt Ace 7 de 18 Lunax noctilucus, d'Orbigny . . . .. 24 Observations générales. .n . . +2... .. 93 Owenipie, Buchannan. . . : . . . .. 12 Tableau synoptique des genres . . . . . .. 99 PARMACELLE s SAN MEET AN EN 54 @tGenre. AURIGUBE : {7 MEN ,; ch. CTOZ PHILOMYQUE,. +. M0 he 1 4 CARYCRIEN SA MC M ER E 100 PLEGZROPHORE:. + . + 0. 0 «MN: 25 PIÉTINe + RU ENTRE. KE 109 T'ESDAGEDBER SU. 04". D et 26 PYRAMIDELLES SR OT NN ee 106 N'ACINOD EME RU Et, Li A Re 13 DSGARABE Nails sut MERE. DE 100 VÉRONICEFL EME Le. 0220 7 19 FOoRSÂTELEE MONT OR OP RETS 107 FIN DE LA TABLE, : À SR fe dre % ( # "+ Ci . Ci Fe . . # a” Le . ce ST TT - wi « fl Ill | | Il | | LEE 00591 8537 Il SMITHSONIAN HAL IUII III | 1] 11) LEE LI __ 3 9088 — —