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TELEMAQ.UE,
TRAGEDIE
EN MUSIQUE,
Par Monfieur DESTOUCHE S„Infpeaeur gênerai de l'Académie Royale de Mufjqpe;
REPRESENTEE POVR LA PREMIERE FOIS,
far la même Académie M lejeudj fixiémejourde Décembre 1714. SECONDE EDITION.
DE L'IMPRIMERIE De J-B-Christophe Ballard, feul Imprimeur du Roy pour la Mufiquc; a I ans, rue Saint Jean de Bcauvais, au Mon>ParnafTc.
M. D C C X V. Avec Privilège de Sa Majejîe.
A
■
■
A U R O
I R E,
Ce nouvel Ouvrage que j'ay l'honneur Je préiènter à VOTRE MAJESTE' iuy appartient à fijuftc -titre, que c'eit pour moy un devoir indifpenfable de le
E P I S T R E. joindre à ceux qui l'ont précédé. J'avoue, SIRE, qu'un fi foible tribut cft peu digne d'un fî grand ROY: Mais avec lequel de vos Sujets cette témérité nem'eft- elle pas commune? Ils n'ont rien à vous offrir que leur zèle ; c'eft l'hommage le plus pur de leurs cœurs. On les voit tous difputer d'ardeur pourVOSTRE MAJESTE'* & c'eft à cette noble émulation qu'ils doivent le bonheur de luy plaire. Pour moy , je fens que l'accueil dont VOSTRE MAJESTE' a honoré les Concerts qu'Elle a entendus à Rambouillet , a ranimé mon génie. Heureux, fi mes talens pouvoient égaler mon zèle ! Plus heureux, s'ils m'aidoient à exprimer à VOSTRE MAJESTE', la vive & refpectueufe reconnoifïance dont fes bienfaits pénètrent mon cœur i J'ay l'honneur d'être avec le plus profond refped,
À
SIRE,
DE VOSTRE MAJESTE'
Le très - humble , très - obéïflânt , & tres-êdéle Serviteur & Sujet Destouches,
*të:
ACTEURS
DU PROLOGUE.
MINERVE.
APOLLON.
L'A M O U R.
SUITE DE MINERVE.
SUITE D'APOLLON.
SUITE DE L'AMOUR.
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i^,sa^.Ka**^«^«^rt*wv^*^<vt'^^
*
AELE.
AIRS A JOUER.
TROLOGVE.
o
Uverture. Menuet.
Sarabande en Rondeau. Air en Echo.
Page j xxxij xxxv j xxxix
PREMIER *A C T E.
Page
PRelude pour Eucharis Prélude pour Calypso. Premier Air de Démons. Second Air de Démons.
i
3S Si S3
DEV X JE'ME
ACTE.
Relude pour Idas. Trio.
Marche des Sacrificateurs de Neptune. 88
Premier Air pour les Sacrificateurs. 10^
Second Air pour les Mêmes. ioç
Air pour les PrêtrefTcs de N E p t u n e- io£
troisième Acte.
PRelude pour Adraste. Symphonie pour les Plaihrs. Trio,
Page
Chaconne en Becare Chaconne en Bémol.
119
£>JV AT R I É M E *A C T E.
PRelude pour la grande PrêtreiTe. Page 10<;
Bourée. a 2.2.1
Premier Air pour les Prêtrefifes. 2.18
Second Air , Gavotte. 2.2.9
Premier PaUepied. «2-31
Second PaiTepied. 2-31
Bruit. -1 x4i
P relude pour Calypso. 2.S3
EntrA&e. *>&
C 1 N ®V I ÉM E *A CT E.
BRuit de Guerre. Marche.
page
Bourée.
184
32-4
AIRS A CHANTE
R.
C
C'efl: pour fuivre mes loix. Contre un trop aimable Vainqueur.
D Dans ce beau jour. Dieu des Mers , calme ta colère ,
avec accompagnement. Dieu des Mers terrible Neptune. Récit
avec accompagnement. De nos jeux , de nos chants , c'eft à vous
d'ordonner. Bajfe.
F Fille de Jupiter adorable immortelle.
G Grand Dieu qui régnez fur l'onde,
avec accompagnement.
H
Haine, dépit, fureur.
î JI
Je vais mourir pour coy , cher Auteur
de ma vie. Il adore Eucharis. Récit avec accompa- gnement.
ï8o
22.0
73 175?
Aw r *A c t Le dépit, la haine, & la rage, Duo.%i«
Mourfourcc toujours féconde, Page Lieux fàcrez où l'Amour reçoit fur tes avec accompagnement. Et la fuite. zo3 Autels , avec accompagnement. Amour , (oy favorable aux immortels , \\
avec accompagnement. Et la fuite. 233 Maître des cœurs , toy dont l'empire,
A nos jeux, mêlions la tendreiie. xxxviij avec accompagnement.
Minerve à ma vertu promet un heureux xxxij ibrt.
12 Minerve , terminez nos peines, Duo. Malheureux qui fur ce rivage. Récit avec xxxviij accompagnement.
P 69 Pour ravager ces lieux Neptune étoit armé , avec accompagnement.
iî CL'
Quel bruit affreux vient me frapper, C Et la fuite.
Quels doux concerts fe font entendre : 2.10
286 Que j'aime à porter mes regards. 4
Que les bienfaits de ce Héros. 8
S 85) Sur ces bords tous nous enchante.^ la faite. ^2. Sufpens ces ravages, ^^^ accompagnement. ^06 1$ a T
Tendres fiâmes , dans nos âmes. xxxix
Tout répond fur ces bords a ma douleur 113 profonde, R. de a. avec accomp. Et la fuite. 12.0
VU 2^3 Voyez couler mes pleurs lailTez-vous T, , . attendrir. Duo. 192.
L amour prévient vos vœux. EtUfito. 1*4 Un fonge. . . Ah ! je frémis , avec accomp. 1Z
Q3
103
241
******
MEMOIRE
Mmmm
Des Nouveautés que Von vient de donner au Public > dans la Première
Saifon de l'Année 1730.
LES I P AR O DI ES nouvelles, & te VAUDEVILLES Inconnus Volume In-quarto. U5 »
LCJ l n£N/\r7e *? D U °J P°Ur k FJÛte A1Ie^de , le Hautbois
& le Deflus de Viole LPure utile pour ceux qui apprennent à Chanter
^ Volume In-quarto, du même prix que Je PREMI E R. '
L'A CADEMIE Royale de Mufique a continué les Repréféntations de T H E S E'E
.v Quelle a remis au Théâtre le Mardy i9. Novembre. On vend la Mufique
Un vend lès, Paroles. ^ *
Elle a aùïTi cohtinué les Mardy", Les Repréféntations d'H E S I O N E Tragédie , qu'elle a', remis au Théâtre dès le Mardy , 3 . Septembre , la Mufique eft en Partition In-quarto , & fe vend , ^uuquc
Et les Paroles.
On vend cette Tragédie de T E L E M A QU Ê.
On verra aifément par les changements qu'on a Imprimez exprès , qu'elle eft conforme a la Remife de la prefente Année 1730
Outre les dix Méfies réimprimées l'Année dernière, il y en a une nouvelle intitulée Débita quis tntelltgt? à 4. P. de M. Paccotat , qu'on vend
Mr. de Blamont vient de donner un nouveau Livre de {es Cantates.
LIVRE SOUS PRESSE
*,M/SdLANGE des'Srands Airs £ BRUNETTES à 1. & 3.'Deffus & des Pièces propres pour une feule Flûte avec la BafTe-Continuë. LeTromeme Livre des CONCERTS PARODIQUES Le M I S E R E R E à grand Chœur de Monfieur de Laloiiette , Partition In-folio.
On frèfare more d'autres Ouvrages, tant de Mufique que de Main-Chant.
TELEMAQJJE
6. liv.
3. liv.
2,0. liv. 1. liv. 10. f.
11. liv. ï'. liv. 10, f. 12. liv.
z. liv. 9. liv.
5. liv. i. liv.
T E L E M A Q U E,
T R A G E DIE.
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F R O L O G U
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iv TELEMA QUE, TRAGEDIE.
Le Théâtre reprefente un Lieu magnifique conftruit & orné par les Arts à la gloire du Roy: Minerve y préfide, fuivic d'Apollon, des Vertus, des Mufcs,& des' Arts,
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MINERVE, APOLLON, Les Vertus, les Mufes. & les Arts.
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QUe j'aime à porter mes re- gards Sur cec arîial pom- peux d'Armes & d'Eten-
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darts.» D'un Roy que je chéris, tout m'annonce la gloi- rc. Vous Àpol-
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PROLOGUE, S C E N E T.
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Ion, vous Filles de mémoire, Préparez vos chants & vos ^eux. Pour rëdre les Mortels heu-
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reux, La Paix du haut des Cieux vo-
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De nos jeux, de nos chants, c'eft à vous d'ordonner ; La Paix vient de bannir les
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de la guerre: Ceft à Minerve à couronner un Vainqueur , un Vain
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Ceft à Minerve à couronner un Vain-
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE:
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QUc tes bienfairs de ce Héros Soient chantez dans toutes nos Fêtes; Nos plus char-
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Que les bienfaits de ce Héros Soient chantez dans toutes nos Fèces* Nos plus char-
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PROLOGUE, SCENE I.
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mants concerts font le fruit du rc. pos Qu'il fait régner,
Qu'il fait r-
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mants concerts font le fruit du re- pos
Qu'il fait regncr,Qu'il fait rc g ner,
IISillilmlpiÉMiiiif
Qu'il fait rcgnerjQifil fait re-
mants concerts font le fruit du repos Qu'il fait régner,
mants concerts font le fruit du re- pos
Qu'il fait régner
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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par Ces con- quêtes. Nos plus charmants concerts font le fruit du ré-
gner paries con- quêtes. inos pius enarmams concerts lonc îc ituit uu ie-
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Qu'il fait régner par Ces conquêtes. Nos plus charmants concerts fonde fruit du re-
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par fes conque tes. Nos plus charmants concerts font le fruit du re-
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par fes conque- tes. Nos plus charmants concerts font le fiult du re-
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par Tes conquêtes.
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pos Qu'il fait régner ,
Qu il fait regncr,Qî'il fait régner
par fes conquê-tes.
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pos
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Qu'il fait regner,Qujt fait régner,
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parles conquêtes.
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TELEMAQ.UE, T R A G EDIE.
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PROLOGUE, SCENE I.
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T o v s.
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Que les bienfaits de ce Héros Soient chan-tez dans toutes nos Fêtes j
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Que les bienfaits de ce Héros Soient chantez dans touces nos Fêtes;
Que les bienfaits de ce Héros Soient chantez dans toutes nos Fêtes ;
iipgi^lliUiÈlïSÉÉ^
' Que les bienfaits de ce Héros Soient chaa- tcz dans toutes nos Fêtes \
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PROLOGUE, SCENE I.
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Que les bienfaits de ce He- Que les bienfait? de ce He-
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Que les bienfaits de ce He- Que les bienfaits de ce Me-
Bassons.
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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ros Soient chan-tez dans toutes nos Fêtes;
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ros Soient chantez dans toutes nos Fêtes ;
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ros Soient chantez dans toutes nos Fêtes-,
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ros Soient chantez dans toutes nos Fêtes;
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Bassons,
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PROLOGUE, SCENE ï
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Nos plus charmants con- ccrts font le
ijiUlïËgÉÉili
Nos plus charmants con- certs font le
liilliÊlliÉlÉl
Nos plus charmants con- certs font le
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Nos plus charmants concerts font le
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TELEMAQ^UE, TRA GEDIE.
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fruit du re • pos
Qu'il fait régner,
Qu'il fait régner,
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fuit du repos, Qu'il fait régner,
Qu'il fait régner, Qu'il fait re-
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fruit du repos, font le fruit du re- pos
Qu'il fait régner, Qu'il fait re-
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fruit du repos Qu'il fait régner,
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PROLOGUE, SCENE T.
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par fes eon- quêtes.
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gnerpar Ces conque- tes.
Nos plus charmants concercs font le fruit du re-
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gner par fes conque- tes.
Nos plus charmants concerts font le prix dure-
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par fes conque- tes.
Nos plus charmants concerts fon le fruit du re-
^||îliiîis||piîii|tëiiip
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TELEMAC^UE, TRAGEDIE.
pos, font le fraie du re- pos
Qu'il fait régner ,
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pos font le fruit du re- pos Qrfjl fait régner ,
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Qu'il fait re-
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fonc le fruit du repos , font le fruic du 7*
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PROLOGUE, SCENE I.
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Qu'il fait régner par fes conquêtes.
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Qu'il faic régner, Qu'il fait régner
parfes conque tes.
fruit du repos Quilfait regner,Qu'il faic régner
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Qu*ilfait régner
Qujl fait régner par fes conquêtes.
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par fes conquêtes.
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xXiv T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
MINERVE
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Qu'un Spedacle nouveau, de ce brillant séjour Augmente la magnifi- eence ,
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APOLLON,
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POur mes tragiques jeux j'ay befoin de l'Amour ;Pourrez-vous fouffrir fa pre-
fence ?
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£N faveur delà Paix, je cède à vos defirs; Je confens que l'Amour fe mêle à nos plaiurs.
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PROLOGUE, SCENE î.
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XXV)
TELEMAQ^UEi TRAGEDIE.
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Tcn- dre Amour,Defcendez;Defcen- dez,Tendre Amour , Defcendez , Tendre A-
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Ten- dre Amour,Defcendez, Defcendez , Tendre Amour, Defcendez , Tendre A-
lili^rtg^^N-PÉi^
3
DEfcendez, Defcendez, "gnez fur la terre, Tendre Amour, D.-fcen-
H2X
-4-ï.
DEfcendez.Defcen- dez, régnez fur la terre, Tendre Amour, Defcen-
âI$!liËlEli-E-ill
ii^lÉi^i^i^É^.
PROLOGUE, SCENE ï.
jm... mm t- ,^— —— J— — .
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mour,Defcen dez ,
tes
mour,Dcfcendez ,
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dez , Defcendez ,
SSf-i ■ 1 1 f-p :
dez, Defcendez ,
*Ï1^AC±
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FIN.
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re- pan- dez vos plus vives ardeurs.
FIN.
ËSgËÎËSi
répandez vos plus vives ardeurs.
FIN.
'■=mWm^m-
répandez vos plus vives ardeurs.
F IN.
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répandez vos plus vives ardeurs.
FIN.
IjffîflntlïFS
xxviij
T I L E M A CLU E, T R A G E D I E.
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Il n'appartient qu'à vous de faire encor la guerre , Quand la Paix charme
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Il n'appartient qu'à vous défaire encor la guerre Quand la Paix charme
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Il n'appartient qu'à vous de faire encor la guerre, Quand la Paix
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tous les cœurs.
Tendre Amour, Defcendez, Defeen-dez,TédreAmour,Defc@n-
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feendez, Defcendez, régnez fur la terre, Tendre A-
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PROLOGUE, SCENE I.
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dez,Tcndre Amour Dek cen- der. ># /* Reprife , page xxv. jufqu'au mot FIN.
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dez , Tendre Amour Def- cen- dez.
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raour, Tendre Amour , Defccn- dez.
j raour, Defcen- dez, Defcen-' dez.
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S C E N E I I.
V A M O U R , Sa Suite , &Ies A&eurs de h Scène précédente.
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L'AMOUR, A A A * A ,-A^4* MINERVE . ^
fl^pfÉËÉiiËfîigJlMliS^l
Q-TJoy! Minerve en ces lieux m' appel- le .> JsJ E préten pas régner pour elle.
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Ba ssi-C ont in u e.
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O^ft pour fuivre nies loix que tous les coeurs font faits. Tout cède à mon pou-
Flûtes.
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PROLOGUE, SCEN E II.
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Tirkrr*» ~.± ir cl % t t v , . _ . * Je"*'
Jupiter même. Vous feule échappez à des traits Qui/ont trembler
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XXXIV
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TELEMÂQ^UE, TRAGEDIE.
M Itf ERVB.
jupicer même. Quand je revois vainqueur du Souverain des Dieux, La
- — r~^Z3L£l] ZJ- --^f-J-^-^ -**— l-f- -w— ■**— *-
V ioloms.
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gloire de mon nom vo-
le au plus haut des Cicux. Que devant
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ipg!ÉÉ^S*=P£i^^
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PROLOGUE, SCENE II.
XXXV
toy Jupiter tremble, C'eft un nouvel éclat pour moy, Tu triomphes de luy, je tri-
EÏE^SEË
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L'A M O U R.
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ompkc de toyiN'cft-cc pas trionnphcc de tous les Dieux enfembie. IL cfttcms d'embellir ces
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Flûtes.
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T E L F M A Q^U E, TRAGEDIE.
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lieux, La Paix doic reunir les Mortels & les Dieux La Paix doit reunir les Mortels & les Di
eux.
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SARABANDE en RONDEAU.
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PROLOGUE, SCENE IL
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Hautbois & V i o l on s alternativement.
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xxxviij TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
SEUL. v* d*s A RTS de la fuite de MINER VE alternativement avec le CHOEUR.
tSïlÉgpÉÉI
çmB
A Nos jeux Mêlons la cendreflTe, Le craie qui nous blefle Comble nos vœux,
6 a sse-Continue.
totis.
FIN.
Sillillllliillîli
A nos j?ux Melons la tendrefte, Le craie qui nous blefle Comble nos vœux;
î a a ïîi ï """"v,,*'i ^c LldIL 4ul "«us oicue ^omoie no;
•a rr-ïv- wà-J •\™ — , ~ _ ^ ?
4±ïɱ2S£: -&- i-
A nos jéiré Melons la cendreflTe, Le traie qui nous blefle Comble nos vœux.
• A nv rfliMii'rmir Tr\nf folurr» \ l'imA,,. Tl J \ r «-v /- . - •'-
Ans ce beau jour Toucfe livre à l'Amour, Il ordonne à fa cour De nous fuivre fans cefîc.'
TO US. A nos jeux &c. %
JB-C.
SEVI*
PROLOGUE, SCENE IL
xxxiz
Sjiiiie-ïiÉi
1 Endres Fi^meSjDans nos âmes, Régnez à jamais Beaux Lieux, vous avez moins d'au-
BC.
f^SÉlÉÉ
U,-. 4~.
traies Que l'ardeur qui vous pref- Ce. TOUS. À nos jeux. &c. Et enfaite , ton reprend le
j M £ NU ET, page xxxvij.
iïii^ilÉgii
G a y.
SÊÉS
AIR en ECHO.
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VIOLONS.
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Hauc-Bois.
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Tour.
H-B.
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Baflbns. Tous.
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Baflorw.
TELEMAQUEv TRAGEDI E.
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Ou'en ce beau fé jour tout vous rende les armes, A- mour, faites voler vos
Qu'en ce beau féjour tout vous rende les armes, A- mour, faites voler vos
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P.R O L O G U E, SCENE I I.
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PROLOGUE, SCENE II.
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tout vous rende les armes, A- mour, faites voler vos traits j Plaifirs,
beau fejour tout vous rende les armes, A- mour, faites voler vos traits j
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Qu'en ce beau fé- jour tout vous rende les armes , Amour ,
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Qu'en ce beau fé- jour tout vous rende les armes , Amour
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TELEMAQ.UE, TRAGEDIE.
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faites briller vos charmeSjTriomphez ,
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faites briller vos charmes, Triomphez,
Triomphez ,
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faites voler vos traits i Plai- firs , faites briller vos charmes, Triomphez
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faites voler vos traits , Plai- fîrs f faites briller vos charmes , Triomphez ;
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PROLOGUE, SCENEIÏ.
rrrr*=;izt:îrz-r-f-t-t~t-*-f-[-^ — t— — 1
xlix
Tnomphez,Triomphez,regnez à jamais.
~~j:'=:H|.:f:^{^
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Triomphcz^rioi-nphczjrcgnez à jamais.
Amour ,
.Amour
I
Txiomphcz,regncz à jamais.
+ — b4 ^~^ 4 A Amour,
Triomphez.rep-npy. à iimoio ~ " -— Vt4 — ._{_,
iphez,regncz à jamais.
g=|^|~|:Jit=ï;; :|z|;:| ïfc :|iE±ÉJ±:
Amour
u-îi —
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t~t i ♦
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
f^§§ipii=^aaiggjiëË!gg
faites voler vos traits ; PI ai- fus. faites briller vos charmes j Qu'en ce
eSÉÉÉÉïF
^ir^voler vos traits * Plai- firs, faites briller vos charmes? Qu'en ce
faites voler vos traits ; Qu'en ce beaufé- jour tout vous renda les
^mence oeauie- jour tout vous renda les ar-
—+.
faites voler vos traits j Qu'en ce beau fé. jour tout vous rende les ar-
iÉ^ÉÏi^liti
!|»ii^^îj|^gi|i|ig|
PROLOGUE, SCENE IL
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beau séjour coût vous rende les armes ; Plaifirs , faites briller vos charmes j Trio m-
*— * -fil. . .11.-1 ■ ■ -♦ - -W-ll fc MM»' .M j| —4 —
beau séjour tour vous rende les, armes ; Plaifirs ; faites briller vos charmes ^Trion*-
liî&lIIlMiSiiiipI
mes; A- moar, faites voler vos traits y Plaifirs, taites briller vos charmes, Triom-
i - -- — |j - i - I - i i ~T " I 1 ■ ' - * -4* • ■ 1— ^
mesiA-» mour, faites voler vos traits ; Plaiurs, faites briller vos* charmes t Triom-
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T E L E M A <IU %, TRAGEDIE.
j, phez, Triomphez , «
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Triomphez ,
Triomphez,regnez à jamais.
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Triom- phe7 , Triomphez,
Triomphez, régnez à jamais.
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phez, Triomphez .Triomphez ,
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Triomphez,Triomphez,regnez à jamais.
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Triomphez , régnez à. jamais , Triomphez ,
Triomphez, régnez à jamais. Triomphez ,
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Triomphez, régnez à jamais. Triomphez , régnez à jamais,
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Triomphez, régnez à jamais.. Triomphez , régnez à jamais ,
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Triomphez are-gnez à jamais, Triomphez, re- gnez ,1 jamais.
Triomphez , régnez à jamais , Triomphez , régnez à, jamais.
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Triomphez, régnez à jamais , Triomphez , régnez à jamais,
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MÎNÎRVE à Appollon & aux Mules.
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'ma&Ê&ËmÊÊBamà
ï\ Apsllèz Telema- que à la clarté du jour-, A
ux rava*
ges des ans, dérobez fa memoi-
_ , _r ; .... ±. A$é. -S A ---■■- * ^!>%"A 6 *
te -- * - • r* ^ « * :■ « « . » ~4-
B A SSE-CoN T I N U E.
*=t-ia
isiipiri
~tkfït!p
IPi^llii
rejMais, ne le livrez a l'amour Que pour faire éclater fa gloire. Mais,ne le livrez à l'a-
I
mour,Que poUv faire écla- ter __ __* ZI$!!_14 6 4*
fa gloi-
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re*
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On reprend l'o V V ERTVRE^vpj.aprh avoir répété le Chœur , Qu'en ce beau fé jour , ^g* xlj.
FIN DUPROLOGUE*
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V
ACTEVRS DE LA TRAGEDIE.
d'Ogygie.
ALYPSO, Reine
ADRASTE, Roy de Thrace TELEMA QU E , Prince d'Ithaque.
ANTIOPE, Princeffe de Crête fous le nom D'E U C H A R I ARC AS , Confident d'Adraste. IDAS, Confident de ÎELEMA Q^U E. CLEONE, Confidente D'A DRASTE. LE GRAND PRESTRE de Neptune. LA GRANDE PRESTRESSE de l'Amour MINERVE.
TROUPE de Démons. '*:\^$£*J'\
TROUPE de Prêtres de Neptune ■& d'OgygiensV* C '-"^ TROUPE de Démons transformez. ~ --^'.
TROUPE de PrêtrefTes de l'Amour & de Bergers. TROUPE de Grecs. °
S.
ait*. • .
La Scène ejî dans l'JJle d'Ogygie.
rfafa
TELEMAQJJE
TELEMAQUE,
_JL_^ A G E D I E.
ACTE PREMI
Le Theâtryepréfente l'Ifle d'Ogygie. On y voit de* Paldi, détruits, & des Arbres «*«^tS'Le"remplcde Neptune paroît dans un des cotez
NE PREMIERE.
E U C H A R I S.
f R E L V V E.
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VIOLONS.
Nôtres égallrr
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Tu. i,
P A S S E-C 0 N T I N 14 Ë.
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^îri^pi+fzrzrr-^rtî3:
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T E L E M A Q^U E, T K A G X D ï E;
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Doux. ' L E U C H A R I S. ^
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^4^'nçu- reux,
fur ce ri- vage Eprou- vez un affreux o-
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Basss de Violon»
ACTE PREMIER, SCENE F.
ÉÊËiigië|iiiiiJiii^i=m=i=
ra- ge, Vous efpe- rez du- moins de voir cal- mer
ra~ gc, vous eipe- rez au- moins de voir cal- mer les flots-
fl
ng:zzit^|EïpgE
-x$—
ÏEfelEEÎEÎii
^îifÊê^iîSÊSÊ
Mais, he- las !
^ il n'efl: pas pof- fible Qu'un
coeur à l'a-
il;
■il il
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T 1 L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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feiv fi- ble, Re- trou- ve ja- mais le re-
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Mais, hc- las* il n'eft pas pof- fi. ble , Qu'un cœur à l'amour trop
fen-
ACTE PREMIER, SCENE I;
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fc -fer- *fâf *. -^^— ~J-__fc.--4^
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fi- ble, Re- trou- v.e ja? mais le re- pos, Re- trou-
ve ja-
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EUCHARIS, CLEONE.
CLE ONE.
ÊîÈ3=îiiiiiîiîiigii=ii
wUoy ; tandis que la Reins interroge Nep- tune, Pour fçavoir dans nos maux ce qu'il
! m$± — r— ^ A. — Srzl â — — 6 — 3Œ -x ■• — — - — et ~i* 3
i|feEEfeî3EE|E=|~fe=?^^^E:pE|E£3
^*>' — : : J H " "tI * " ? ■ j'"- 'jf . j».u« . ■ .m». " \ «m» in f m .. j ... n. ■,!!■■ .i. mu ,i,._. iJH ■_, i i,_ ■_.■. ■_ i . . f- frs,i«i ton -n' ■,■!« wwSf" ' .1.» ^
ë 4 s s £,Ç qnti^ui.
ACTE PREMIER, SCENE I>
S C E N E I I.
.».,. ° L E ° N »' E^ C H A R 1^,,^
i Qui peut caufer vos nouvelles dou- leurs i APrens Clo.
B A S S E-C O N T I N U E.
^^îimi^^I
T'_^!Tl_tOUS ^ nUlheUrS! DeP"is mon fone^ nauf-
• f c fcZ
PpSliËiôÊlïïS^H
II
fiage, ^Calipfo me retient fur ce fatal ri- vage. Mais, c'eft
===== 3
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TÉUM AQ^ÙE; TRAGÉDIE.
Tendrement. , A /"""">
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Tendrement. A x^ ^i^
S i r | i ■■ ' — T" ' . ~^—— — ^— i — — — — — .. tf_—— . i^-—
peu de mes fers, &: je répands des pleurs Pour un plus honteux efcla-
m
-+
-4X-! +■•— -*- --fi-— 4— — — ^— — —
CLEO«ï. £ U C H A R I S.
T^g^s^^^^^m^&m
vage
\J Ciel i 1 U fus témoin du trouble de mes fens , Quand ce
Doux.
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I M* i I nrn f ' ' "" I ' * »— — ■^• — f f f ' ' i » I
Vl OLOKSi
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Il m il <n,
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ACTE PREMIER, SCENE II.
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jeune Etran- ger , par 1^ fureur des, vents , Fie nauffirage fur cette
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TELEMAdtTE, TRAGEDIE.
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ame fugi- ti- vc, Etoit prête à def- cendre au ténébreux fé-
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Ijour... Cleo- ne, quel Objet ï que j'en fus atten- drieï Envain à
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ACTE PREMIER, SCENE IL
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mon fe- cours j'apelay ma fier- té, Je ne pu luy rendre la
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C L I O M t.
m5Èimmmm&=ÊÈm=ç$
vie , Qu'aux dépens de ma liber- té. An«o- pe oubli-
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
roit tout le foin de fa gloi- re î Quoy ! le nom d'Eucha- ris qu'en ces
i faj^fcr— ■ » ■■-■■y ... !■*»■ n i ■ » ■ ■■■» ifi—t »
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lieux vous por- tez, Du [fang des Rois dont vous fortez, Vous fait- il
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perdre la mémoi-
re? Puine- c-on ignorer toû-
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ACTE PREMIER; SCENE II.
iiiâi&fipPîigli^iiÊjâ^lî
Qu'Idome- née eft l'auteur de vos jours : Si l'on vous recon-
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fpiiiliiiîiSiipiliîiplgi
noie, vôtre perte eft cer- taine : Neptune ra- va°-e ces
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p^iiîijIippp^îlÊlÊ^^M^g
lieux, «Et vous êtes du fang à Neptune odi- euxj a ~— t 4X t 6 7-6-
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I4 T E L E M A Q.U, TRAGEDIE.
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trompez toujours fes yeux.
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ACTE PREMIER, SCENE III. ,5
SCENE III.
CÂLYPSO, E U C H A R I S.
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CALYPSO
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B A S S E-C ONTINUE.
fi i^ Ieu des Mers , terrible Neptune, A hi n'es- tu pas afTez ven- gé ? Dieu des Mers , ter
Pour.
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VjOLONS
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BASSE DE VIOLON.
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T E L E M A Q_U E, T R Â G E D I Ë.
rible Neptune , Ah > âhjn'es-tu pas afifez vengé? Tout mon empire eft ravagé , Rien n'é-
pgggpi^Éëii^pjiiëtei-
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gale mon infor- tune, Et les vents & flors , d'une fureur commune
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ACTE PREMIER, SCÈNE I î î.
S'arment pour me pu- tiir de t'atoir outra- gé. Dieu des Mers , terrible Neptune ,
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Ahî n'es-tu pas affez ven- gé ? Dieu des Mers , terrible Neptune, Ah- alun
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T EL *E M A <IJJ $'; T R A G E D I €.
fV _ . CA1YPSO.
pas afTez vangé ? C^Uoy? dans Ton fier courroux Neptune perfe- vere» i\ On, Non nenr '
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peut le fatif- faire. Dans Ton temple, luy-même,il vient de me par- 1er: Il m'a fait en-
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rendre mon crime : Mais le cru- el demande une vi&ime Que je ne puis plus immo
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ACTE PRENÎIE R, S CE NE I T I.
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Gravement,
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1er. Calyp-. fo, m'a-t'il dit , verfe le fangd'U- lyflq, ou craint le plus affreux fup-
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EUCHARIS. CALYPSO.
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plice. Q Ue je vous plains» D 'Un fang trop ooupablea fcs yeux9Çomment luy faire un facri-
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,j gueurex- trême! j'£us pi- tié de fon trifte fort; Et je le fis partir malgré Neptune
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me- me. ]'avois trop d'inte- rét à prefler fon retour. Les Démons évoquez par mon
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ACTE PREMIER, SCENE III.
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voir de l'Amour. Déjà par la pitié pour Ulyflfe attendri- «, Ses vertus començoient de furmon-
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^^uît" — +$j : :>t"t"f =fî~Y~'~~î"^:f ^t-ïp f^f1!1
EUCHARIS.
ter mon cœur, Je le rendis à fa pa- tri- e,Pour ne point fournir de vainqueur. VOusa-;
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T E L E M A Q_U E, TRAGEDIE.
-I-+-1- ~+ + I .!_»*. A A A CAIIPSO. *
vezdes enfers détourné le préfage, Pùiflka-Tous appaiffer fcs Dieux i j E crains toujours U.
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lyf- fe, & toujours (on ima- ge Vient fe préfenter à mes yeux. Violohs
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JjNfonge... ahije frémis quand je mêle ran-
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A€TE PREMIER, SCENE I i fi
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pelle. ïe l'ay vu, ce Héros que Neptune pour- fuit ; Je l'ay vu fur ces bords
Si >^"â»tiT:± — S2"îx — :~ ! — h- — zvrW" — r- — f-*-ï-« — -< ^
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une troupe cru- elle L'alloit précipi- ter dans l'éternelle nuit. Il n'é roi t plus ar-
-rit*"-»-» — *v— .--•'
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TE LE M A Q/TJ E, T R A G Et) l ÈJ
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Tendrement.
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me d'une auftete fâgefle : L'Amour qui voloît for fès pas, De la plus brillante jeu-
ÉiîîfipIfiSiifligiîjpi^
iii^MiÉËii^!
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fpiiiiiiipffe^ll^fill^
nèfle, Sembloit luy prêter les ap- pas. Par un charme incon- nu forcée à le deffèndre,
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ACTE PREMIER, SCENE I I I. J'ay détour- né le fer van- gcur, He. Ias! pour prix $m
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foin fi ten- dre, ^Le Cru- el m'a percé le cœur. A-
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TE1EMAQ.XJE, TRAGEDIE.
Drafte «ient; qu'annonce fa fra- yeur \
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SCENE IV.
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AD RAS TE, CALYPSO, EUCHARIS.
Prb'lbdi.
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ACTE PREMIER, SCENE IV.
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R Eine, de vos Sujets que je plains l'infortune! Tous les Dieux conjurez contre eux Semblent su-
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niravecNep- tune, Pour les rendre plus nialheu- reux. Jupiter irrité réduit nos murs en
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poudre, On revoit que Palais par les vêts démolis; Et fous les flots, oufou> la foudre Nous allons être enlevé-
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Doux.
T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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fes=lEË!^f§g=^fe=i=É=ftp§!
Violons c a l y p s cv /">
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Dlenx vengeurs,nous fommes coupables: Dieux vengeurs^ous fommes coupa- blés :
E U C H A R I s. r"> r
PÉî^SîiiîËli^î^^i^iî^i
£)leux vengcurs,nous fommes coupables : Dieux vengeurs,nous fommes coupa- blés :
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Bàsse-Con tinue.
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ACTE PREMIER, SCENE IV,
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Mai* nôtre repentir doit fufpendre voscoups. Dieux» vos châtiments redoutables Sont-ils cter-
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Mais nôtre repentir doit fufpendre vos coups. Dieux! vos chà:i me nts redoutables
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coups, JL/icux! vos enacirac nrs rcaoucaDies
Mais nôtre repentir doit fufpendre vos coups. Dieux1 vos châtiments redoutables
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
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ncls comme vousiSont-ils éternels comme vous i Dieux : Dieuxi vos châtiments redou-
pLiliiigiigipîfMiiîtiîrÉ
ils éternels.' Sont-ils éternels comme vous] Dieux' Dieux: vos châtiments redou-
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ils éternels! Sont-ils éternels comme vous! Dieux.1 Dieux! vos châtiments redou.
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ACTE PREMIER, SCENE IV.
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tables, Sont-ils étec- nels. Font. \h ^r. n+u ioa _2ian ^
comme vous ! Sont-
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tables , Sont- ils éternels comme vous!
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ik ét:r- neîs comme vous j O Rigueur qui me defefperc ! Sans Neptune, fans fon cou
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ACTE fRÉMIÈH, §CENÊ î V.
CA L YPSO.
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[ÏIIpsiÉllÉllËtllÈlÉlÈ
toux, Par le choix d'Atlas vôtre PcteJ'allois dtfvchit vôtre Ej>ôUx. POur me parler d'hy.
ll^L_UMBgj^
AD R ASTI.
fiiiiî^iSiliilillilitil
«en, quel temps ofei-tods prendre! AU nom de l'amour le plus ten- cire, D'un mot
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d'un feul regard ranimez mon cf- poir. J^E foin de m©n empire cil
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voir. Mats, comment de Neptune appaifer la colère? L'Enfer
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JHL A bitants des Royaumes fombrcs, Vous
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S' Doux ^ — &ï- * ""* J 1— — : •.. . 1 » i ,-
que mon arc contraint d'obéir à mes loix, Laiflcz-en
Dour.
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Violons.
f<?tt. Deux.
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ACTE P R E M I El, SCfNE Y.
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igglBigîgggypfpgggaife
paix tes criminelles ombres* Dcmons ,Dcmon< , reconnoififez put voix. Quitter i'af-
È^iiiiË^iiipiiiaiiiiiîi
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
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freux fcjour de la nuic écer- nelle.
Ceft Calyp- fo qui vous appel- le.
*°n. Cou*.
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ACTE- PREMIER, SCENE VI. 5>
SCENE VI.
C A L Y P S O, Troupe de Démons. C ff OE V *.
S Uivons les loix d'une Immor- telle, Son art fait trembler les en*
§==|iis=jïïpifiiliirlÉi|i!=Éîp
. u i |i i ■ t **" " ' r' » ' ' " r m j._«
ù Uivons les loix d'une Immor- telle, Son art fait trem-.
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Bas s e-Co utinue.
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'TELEMAQ.UE, 'TRAGEDIE.
fers, Suivons les loix d'une Immor- telle, Son arc fait trembler les Enfers , Son art fait trem
=iÎm::é::*2
hier, Suivons les loix d'une Immor- telle , Son art fait trembler les Enfers , Son art fait trem-
r 4^ , — ___ 4— 1 {
loix d'une Immor- telle , Son art fait trembler
-?~Î:Î1:Î::~ïE1:£î:?*^
les Enfers ,
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j|ËJi|fe!igig^gfe
-»■-% -A ♦
tel- lc^ Son art fait trembler
les Enfers , Son art fait trem-
— — — : — i— -tj::p±t|r i: — ^tïtOÎ|çj::î^tt
ACTE PREMIER, SCENE Y I,
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Violons, £/ /«• p«n»Vs.
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ACTE PREMIER. SCENE VI.
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zèle , Suivons les loix d'une Immorcelle , Suivons les loix d'une Immor. celle y Soumettons-
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zele, Suivons les loix d'une Immortelle, Suivons les loix d'une Immor- telle j Soumettons-
zele , Suivons les loix d'une Immortelle, Suivons les loix d'une Immor- telle i Soumettons-
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zele, Suivons les loix d'une Immortelle , Suivons les loix d'une Immor- telle $ Soumettons-
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luy tout l'Univers, Soumettons- luy tout l'Uni- vers.
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luy tout l'Univers, Soumettons- luy tout l'Uni- vers.
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{ luy tout lUni vers, Soumettons- luy tout l'Uni-
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ACTE PREMIER, SCENE VI. 4J
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Uniflbns nos efforts, figna- Ions nôtre zèle.
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Uniflbns nos efforts, figna- Ions nôtre zèle.
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loix d'une Immor- tel- le, Son art fait trembler, fait trembler les Enfers. Sui-
les En- fers.
loix d'une Immor- tel. le, Son art fait trembler
Suivons les loix d'une Immortelle, Suivons les loix d'une immor- tel-
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ACTE PREMIER, SCENE VI,
47
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vons les loi* d'une Immor- telle, Son arc faic trembler les Enfers, Son art fait tren>
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vons les loix d'une Immor- telle, Son art fait trembler les Enfers, Son art fait trcm-
Son art fait trembler , fait trembler les Enfers.
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les Enfers» Son arc fait trcm*
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TELEMACiU. E, TRAGEDIE..
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ACTE PREMIER, SCENE VI.
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UnifTons nos efforts, figna-
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^ UnifTons nos, efforts, figna-
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Ions nptre zèle, Suivons les loix d'une Immortelle, Suivons les loix d'une Immor- telle ;
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Ions notre zèle, Suivons les loix d'une Immortelle , Suivons les loix d'une Immor- telle i
Ion? nôtre zèle, Suivons les loix d'une Immortelle, Suivons les loix d'une lmmor- telle -,
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ACTE PREMIER, SCENE VI.
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Soumettons- luy tout l'Univers. Soumettons- luy tout l'Uni- vers.
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Soumettons- luy tout l'Univers. Soumettons- luy tout l'Uni- vers.
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TEtEMAQ_UE, TRAGEDIE
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PREMILK AIR DES DEVONS;
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CTE PREMIER, SCENE VI.
DEUXIÈME A I R D E DEMONS.
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Violons.
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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ACTE PREMIER, SCENE VI.
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Portons le ravage Dans cous les Climats. La more &c la ra°e Vont fuivre nos
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POrtons le ravage Dans tous les Climats. La mort & la rage Vont fuivre nos
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Portons le ravage Dans tous les Climats. La mort & la rage Vont fuivre nos
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Portons le ravage Dans tous les Climats. La more & la rage Vont fuivre nos
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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^Cherchons dans les larmes Et dans les foûpirs, Nos plaifirSi Quel fort plein 4e charmes : Cau-
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""Cherchons dans les larmes Et dans les foûpirs.Nos plains Quel fort plein de charmes 1 Cau-
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lS dans tes larmes Et dans les foûpirs, Nos plaife. Quel fort plein de charmes , Cau-
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dans les larmes Et dans les foûpirs, Nos plaifirs-, Quel fort plein de charmes iCau-
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ACTE PREMIER, SCENE VI.
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fons nulle allarmes , Verfons nos fureurs, Dans les cœurs.
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foas mille allarmes , Verfons nos fureurs, Dans les cœurs.
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ille allarmes, Verfons nos fureurs Dans les cœur*.
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\\ fons mille allarmes, Verfons nos fureurs Dans les cœurs.
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On reprend le i™ Air, Page jj. & l'on fajfi au Clreenr tj m fuit.
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T E L E M A Q_U E, TRAGEDIE.
C H OE U R.
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OtJ'atten- m de nôtre fe- cours ? Qu'atten- tu de nôtre fe- cours ? Parle ,
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Ou'attrn-tu de nôtre fe- cours? Qu'atten- tu de nôtre fe- cours? Parle,
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ACTE PREMIER, SCENE VI.
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Par, le, nous te fervons toû- jours. Parle, Parle , nous te fervons toû- jours.
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Par- le, nous tefer-vons toû- jours. Parle, Parle, nous te fervons toû- jours.
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Par- le, nous te fer. vons toû- jours. Parle, Parle, nous te fervons toû- jours.
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Par- le , nous te fer- vons toû. jours. Parie, Parle, nous te fervons toû- jours.
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i\ Fptunc fur ces bords demande un facri- fiée: Je ne puis l'appaifer à moins du fang d'il-
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lyffe i Ce fang n'efi; plus en mon pou- voir j
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ACTE PREMIER, SCENE V L
C FI OE U R.
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Vivement. *
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fai ton de- voir; Tu ne peux balancer fans crime.
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DRcfTeTAu- tel, fai ton de- voir; Tu ne peux balancer fans crime.
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DrcucTAu- tel, fai ton de- voir; Tu ne peux balancer fans crime.
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DRefTe l' Au- tel , fai ton de- voir ; Tu ne peux balancer fans crime.
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Vioioms.
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GALYPSO. C H OE U X.
rpfegî^E|!fteg^|3E{EÎgE^5::ÎEË
U dois- }C chercher la vie- time » JVJ £p. tune y
va pour- voir.
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H î'tttir r
ACTE PREMIER, SCENE VI.
tune y va pourvoir.
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tune y va pourvoir.
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tune y va pourvoir.
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tune y va pourvoir.
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Les Démons s'abîment.
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64
C A L Y P S O.
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
N 'En délibérons plusjmon deftin fc déclare. Que l'A ucel foie dref- fé, que le fer fe prk
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■ narr- R ime- nons le ealme en ces lieux . Une redoutable puif- fance M'or- donne de fermer les
pare; Rame- nons
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yeux : La plus aveugle obéuTance Eft la plus agiéab!c aux Dieux.
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FIN DU PREMIER ACTE. On reprend par entr 'Attc le deuxième Air des Démons t Page 53.
ACTE DEUXIEME
Le Théâtre repréfente le Temple de NEPTUNE, on y voie un Autel orné des débris d'un naufrage.
SCENE PREMIERE.
TELEMAQ^UE, IDA S. RITOURNELLE.
......... .
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Violons.
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Violons.
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B A S S E-CONTIN U E.
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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I -T>>T , TT TT>- 1 ■ ^." ' * TEIEMAQ.UE.
IN On, Non, ne me retiens
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plus je tremble pour Uiiflè, Je vais unir
«76- 1 i
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mes vœux au pompeux fàcri- fice Qu'on
s— t;
f3l=:jf*3:rjr
vient offrir au Dieu des flots, Puiffe- ton le rendre
pro- pi- ce
^™ " ■ m -lin ti w l>fci m» n m ^ i| >m , »*c i| .n^piiin i h ,!,( i~«»
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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gÉÉgiiipi^iiiJis^iÉ
Puifle régner fur l'onde un éter- nel rc- pos, Puiflè régner fur
P A F £ U Z> £.
Tendrement.
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l'onde un éternel repos! Violons
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ACTE DEUXIEME, SCENE I.
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Dieu des Mers, calme ta co- le- re, Je viens mêler mes pleurs.au fan* qu
on
itepl^îppifiîiiiïpsife^
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SiilISÉSfiliïgËIIËffill
S^^SSIiiiiiiipi
va toffrir , Je viens mêler mes pleurs, au fang qu'on va t'of- frir.
B&HK4 ^rttrziitî — x<5JT~lt4 — +— ix H 4— X -♦—
II
I
TELEMAQUE, TRAGEDIE.
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i^iiiipfeii
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Le Héros glori-
gjpi^=gigî=^iëggi=8^i
i •■ f r*i' riiEa^^y^a
eux donc je tiens la lumière, Sous tes flots irritez efl tout preft à pe-
i-^* . j;,, ,. . ; ; |„ , "f v ,^", ,, |JS^Îgwt{g — >«— 4 — -ir— *3
ACTE DEUXIEME, SCENE I
4*
3E
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rir , Dieu des Meis 2 O ^s ^>
calme ta co-
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lilPlililpiii^ii^iJp^
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^ii^i^i^aLii^
Je viens mêler mes pleurs , au fang qu'on va f offrir. Je viens m*~
SpI=ÉP
7*
TELEMAQ.UÈ, T R A G E D I B.
fc^tïi ~ £jP~? '— zr::i~±i~T a~i rf — f — :~3z:z:"îzz:i:z:: 5
I D A S. A A
1er mes pleurs 3 au fang qu'on va t'
imm^mw^mm
offrir. 1 Our l'Auteur de vos jours, Mi-
6
-4— 7-<S f-
nerve s'jnte- reflèj Mais craignez, contre luy, d'irriter fon couroux. Par le choix de cette Dé- —- A , ■ ■- — »■— — ï- m i 'I' g " ■ "■ ■ * «»■■■'■■ ■■ ' " "wi '«■-'«f— -w
6 7
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE
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eue, Vous devez d'Anti- ope être l'heureux é- poux: Ce- pendant
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:$=2;
Eucha- ris a des charmes pour vous: Trîom- phcz de vôtre foiblef-
rn
fe. Minerve à ma ver. tu promet un heureux fort; L'Amour offre à mon
74
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TELEMA(iUE» TRAGEDIE.
f -m — S — -P-I 3- 1 — 4- * -* i-+-_^_^.i_4. ;_
cœur un bien digne d'envie: Si Minerve &c l'Amour pouvoient être d'accord, Non,
4X 6 X
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• . »ii i •_ _ <■»• > r: «^ »
non , non , rien ne manque- roit au bonheur de ma vi- e. Si Minerve Se l'A-
<3C s Z £
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Ié^ééSI^ÈSËIIÉIË
mour pouvoient être d'accord , Non , non , non , rien ne manqueroit au bonheur de ma
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ACTE DEUXIFME, SCENE I.
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e. Ceflêz de condam- ncr une fi belle ar-
deur. . .
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TEL I M A Q.U T.
JE la fui-
Mais, je vois Eucha- ris.
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-Virez fa préfence.
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— 't«- ' ■■ ■ !■■
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rois? quelle rigueur» FOrcez dumoins vôtre amour ait fi*
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T E L E M A Q U E, TRAGÉDIE.
't'^IEM'QUE.
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JL'lnfenfible Eucha- ris connoit déjà mon arur.
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len- ce.
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zèzzïzz: zz ■— — — $— î—
S C E N E I L
E U C H A R I S, T E L E M A Q. U E.
~ Tendrement. .
P R E'LU D E.
£ U C H A R I S , /Tendrement.
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1 — f,
^pigiipipf^ëgg^Pjgi
r IjrEne- reux Ecran- ger, le. .Ciel vous cft propi-. ce. Nep-
£ A S S E-C O N T I N U E.
ACTE DEUXIE'ME, SCENEII.
77
*. i _. f_ • /• _ . *^. •«■«/» „ _
tune, ordon- ne un facri- fiée Qui doit défar- mer fon couroux, Ce
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a
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jour verra calmer 1*0- rage
Qui vous, retient fur ce rivage.
~— — V * — *— * — *— *: -»tttw*-H 6 T — *-" r ■—•■
T E L E M A Q.U E
IUCH A RI S.
I~lElasJ Duis-ie être heu- trii* . m m'^ln^nint A* ,. . Ait. te-
Elas.» puis- je être heu- reux, en. m'éloignant de vous», ^ Ah« fSei-
—•**-£ l , , Xt| , . 6 6
3
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1%
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I II!
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TELEMAQ.UE, TRAGEDIE.
fp^p^^i^ggyi^g
gneur, quittez, ce langa- ge, Refpe&ez mes mal- heurs j plaignez plu-
... . ■ ... u-hj.l6-4?- - - - If—- —■»«*■ ■■■»■"■■ ' '■■ « "— -fr— - »•— -♦ ■ ' ■■"■ H ' iii-fr—*,,
tt
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tôt mon fort, Plaignez des Malheu-
ft_„4X
1=11
■y-" ' «»»". <->.F -i>i.n 7ji
reux dont le tri- fte efçla-
-7*
4-7<î 1 -j— - — .76—— 1— — —
. y^ TIlîMA Q&î.
-l'L.'1 wt»-/IV ' i ii i j .mi l i— 4— —A' ■~ — . ■iimf— i«.i|<i ■wUiln i ' — R . ■ ii ft' ' ■" f — •»
va- ge, Ne doit finir que par la mort. «Non, je rompray vos
J» ^__ .6
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-5-
*— t.
ACTE DEUXIEME, SCENE I î.
79
^m^m^mmÊÈ^m
fers: Souffrez que je l'efpe- re, Mes Vaiûeaux difper- fez par les
fr^ — ~j*
■ ' '•' - 0"^-
i^iii^^iigiliPîigg^ji
vents furi- eux , Sans douce , font près de ees lieux , Et bien- tôt fur ces
— n **
— 3S^ZZ1 Z ~ST~ -— 1-s— +^— — — — +— — — .^— — *——-«. _.tL_ -^-^4.*— .^-«.^.4.^ ^.^^ii.-^»
w^^mtmsmmmM
bords les Sujets de mon Père, Viendront obé-
ir a vos
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TXLEMAduE» TRAGEDIE.
kA TELEMAQ.ÙB.
loix. QUoy! vous êtes du fang des Rois. xJEUeEucha- ris patdon.
:ï—rr— f=~:- :
lWlW II I -f'
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•»— t
fiî^i^gii^gilP
Inez mon filencc. Je voulois par mon feul amour, Mériter un ten- l'M ' l 'f"Lr 1 T'l "~*
-J*
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iPiiiiiigiiËiii
i^rft retour . Sans rien devoir à ma naiûan- ce ,
UlylTe m'a fait
F
ACTE D E U X î Ç U fe, SCENE I t. tl
£ T E L E M A Q..U E.
l^Ël^fÉÉSl
naître. IJLyflel juftes Dieux! VOus fremif- fez, ce fang vous eft- il odi-
1»
ljt ' ' ' - ~ B - ■ [ ;
• .. j. - . . _ . « . a à k ft ^ , EUCHAK.IS»
eux > Ciel ! que vient m'annon- cer vôtre frayeur morcelle.
t
i|E$
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FUyez
i ; — ?• — +--'"-*/
i T E L E M A Q.U E. EtJCHARIS,
II Prince, fuyez un fejour dange- reux. tHlqu'ay-jeà redou- ter? "*JLe
^ 9 Jt—t ' 5 II. i± ... » Q*
zr±— —rz
Si
T E L E M A Q. U E , TRAGEDIE.
ÎE U C H A R I S. z J&:::-H+LE -- A-— rt^_A— r $#_♦ t_
1 ■■ ' t/T ~"*~ <r <r v -"M ^*XT
fort le plus af- freux. JMLOn devoir en ces lieux m'a « pelle. iNOn,fui-
. 2 — , i^r -k — —— s.-zrz=::i=:jï-±i=r^z:z::tz:
■5-
=Sc=13
EÉÉËiil
•;-*
>"V _ a. A 4 fcxT ±#_Tx ^
trri: : ^
yez • Neptune en couroux , Veut que le fang d'U- lyflfe aujourd'huy fe ré-
s 4ÏÎ — ? — T — -Ç— : — -.7
-7-6-
{> pande; Ah ! c'eft le vô- utre qu'il de- mande, Et ce barbare A u- Il — t-4—y-- — •*— + — <* " "T ' !:a v * 4-—
5
ACTE DEUXIEME,, SCENE II. *j
tel n'eft drefle que pour vous: Partez, je vois le fer qui vous im-
ii^i=^ilii^^i=^î^^i=y.i
IUCHAR1S.
I 1^ l<aai . ■ I I , , ( I T- lli. ■ " r i. i SI ■ 1 i* f I ~~ r il i ■ ■ _ I ■! — il i ■!»■■■ i ■■ r^H — i I 1 i il 11 m ^» il
s1 mole. JE fuirois de l'Autel , quand il faut que j'y vo- le! £lSt- ce-
3 5*^ — ' ~~~~~£ -i — ir-~- ■<- ft — : Jy — -' 7} .—- — —
* 'i — ™ - •
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ÉÉÉÉfe=!=ËÉÉfE
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là le fecours que vous m'aviez pro- mis î N'eft- il donc plus d'e£
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TELEMAO.UE, TRAGEDIE.
TllEMA QJI H,
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poir pour la trifte Eucha- ris J
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te, je
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dois le fatif- faire : Peut- être en ce moment fa terrible co-
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1ère , Sous un orage affreux. . . Ah ! j'en frémis «Ter!- rroy l, Tous les mo-
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ACTE D E U X l E* M E , SCENE II. Sy
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••; que je clif- fe- re, Sont des paru- cides pour moy, vjN
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elle, Sauvez- vous. .L,Aifïcz- moy. Ivlen ne peut t'atten<
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S* TELEMAQ_UE, TRAGEDIE.
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drir, Fuy la mort qui t'at- tent. N On, mon deftin m'ap- pelle, Ma gloire,
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mon devoir m'ordonne de mou- rir. .DArbare, fi
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rir , Viens me voir expirer moy- même ; Mais dumoins , avant mon tré-
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE II „
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pas, ap- prends Que 9 par ta mort, Je perds tout ce que ïai
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TEUMAQUF.
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me. .A.H ! dans fnn rJA^»r_ «^:_ __ 1» i. i
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AHi dans fon defef- poir ne l'abandonnons pas.
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SCENE III.
Le grand Prêtre de Neptune, CALYPSO, ADRASTE, TELEMAOUE confondu dans le Peuple, Troupes de Sacrificateurs, d'Ogigyens, & de Gardes.
Tournis, vite pour U MARCHE.
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TELEMACIUE, TRAGEDIE.
MARCHE des Sacrificateurs de Nef tune.
durement, k # « (j ^ ^ j^ ^ A -<T*1"T^ -,rtt A
Violons.
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B A S S E-C ONTlHtH.
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Lv4C_I_f DEux IE' ME' SCENE m *,
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aie éle- ver,Vousvoy-
pEuplcs fournis à ma pu i fonce , Vous voyez cet a'u- 'tel que j'ay fait
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B ASS E-CoNT I NI!,
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^iEiîglIiiii
cz mon obeif- fance,Ceft à Ncp- tune c&che
ver.
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'•-„.Mli.-
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VIOLONS.
LEGR.ANOPRFSTR.E.
ilSIïgSll.
GrRandDieu qui
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re- - gnes fur Tonde,
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lt TEIEMÂ^E, TRAGEDIE.
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iëiilîHi^ÉÉllÉsgH
O Ncprane, e- xau- ces- nous : Grand Dieu qui rr
i.cs- nous : vjrana î^ieu qui rc-
4^— gnes fur l'onde,
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Neptune, c- xau- ces- nous: Voy nôtre douleur pro- fonde; Dé-
isipi^^lpPîiii
ACTE DEU XI E* ME, SCENE in.
51
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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gnes fur l'onde , Grand Dieu qui re-
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Basse-Continue.
ACTE DEUXIE'ME, SCENE III.
91
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gnes fur l'onde, O Nep- tune,exauces
gnes far l'onde, qui re-
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Dieu qui règnes, qui re
m gaes fur l'onde , O Nep- tune,cxauces
Dieu qui rè-
gnes fur l'onde , O Neptune, exauces- nous»
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Dieu qui rè-
gnes fur l'onde, O Neptune^ exauces- nous.
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T E L E M A Q^UE, TRAGEDIE*
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nous: O Neptune, exauces,- nous: Voy nôtre douleur profon- de ; Défarme, Dih
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nous: O Neptune, exau-ces-nous: Voy nôtre douleur prpfon- de ; Défarme , Dc-
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ACTE D È O X I E' M E, SCENE lit.
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
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ACTE DEUXIE' ME, SCENE III. 97
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gne fur Tonde, O Nep- tune e- xauce-nous: Voy nô-
Tonde, O Nep- tune e- xaua
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règne fur l'onde, O Nep- tune, O Nep- tune exauce- nous: Voy nô«
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gne fur Tonde , O Nep- tune exauce- nous :
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gne fur Tonde, O Nep- tune, O Nep- tune exauce, nous:
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE III, 99
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE III.
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roux. Défarme, Dé- farine ton fier couroux. Défarme, Dé- farme ton fier cou- roux.
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roux. Défarme, Dé- farme ton fier couroux. Défarme, Dé- farme ton fier cou- roux.
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roux, Défarmc,Dé- farme ton fier couroux. Défarme , Dé- farme ton fier cou- roux.
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roux, Céfarmc, Dé- farme ton fier couroux. Défarme, Dé. farme ton fier cou- roux.
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TELEMA QJJ E, TRAGEDIE.
Per. À I R DES SACRIFICATEURS.
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Violons.
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Du même mouvement.
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ACTE DE U X lEf ME, SCENE III.
103
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LE GRAND PRESTRE
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^izÉEEr|ï±E^^ï J"^^|z=^fZI^ ^£î*zf =ï:
i^Our ravager
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ces lieux Nep- tune étoit armé ; Mais nous n'avons plus rien i
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geur va s e- teindre Dans le coupable fang qui l'J
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I04 TELEMAQUE, TRAGEDIE.
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE III.
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Tournez,- vhê pour /' Air ftàvant.
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TELEMA CVU E, TRAGEDIE.
AIR POUR LES PRE' TRES SES DE NEPTUNE.
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Tiés doux.
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VIOLONS.
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UTJF PRETRFSSL i;E Nfc
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* Sufpendces ravages, Re- çoy nos hommages, Entend nosregrcts. Heureux les rivages^ Où
V IOLONS.
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ACTE DEUXIE'ME, SCENE III.
107
PlifÉgfiiïli^iMigigPMi
loin des o- rages, On peut vivre en paix j Nos rives tranquilles Eftoict les a. zilles Des
EiiSiiîliiilfjpPiililiiii&I
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piiiîiiPifiiiiÊiii
3z§=*:EÎ=::=i
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jeux pleins d'attraits: Rend nous tous nos charmes, PuifTant Dieu des flots. Fi- ni nos al
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vipigl||îl^=ipilll^|E|;
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE,
^mmm$mmm
larmes, Rend- nous le repos. Fi- ni nos allarmes, Rend- nous tous nos charmes, Rend- nous
l|:|: :|=^=i|Ê|:Ii3z E î:=:|r ÎÉ|:f i=ÏE |r|l
$
t-A-4
•X
»•-/-
srfîl! tfHM-
le repos. Rend- nous le repos.
O» reprend l' 'Air des Prétrejfes page 106. & enfuite le &. Air des Sacrificateurs, page io;.
w-
•^^\
Ait de fiâtes , qui fejohe entre les Pages 1 oS. 6^9^ ^
ri;
Flûtes.
k!yX — -7I^4»"J- — »ç*'«"*'^ ,*H*rl" ^***- *
FtUTlS.
i^S^^g^S®^— ^3— ^
Violons.
-*u
mÊ^mfâstm&^^gm^
4T\ /_« /"%
_fôr
û« reprend le h»' Air An Sacrificateurs. Pag icj.
taJft&AL Mgl 109»
110
TELFMAQJÎ.E.
T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
CALYPSO. TEL EM A QUE.
f
FRapez.voicyle fang qui doit couler pour vous. Q\Jevois-jej J E fuis Fils d'U- lyffc.
ti-*-
HHi
7-6—1 X-
Basse-Cont inu e.
^^^^g
^32
£$*
Reyne, rendez Ncp- tune à vos fujets pro- pieej Appaifez fon fatal cour- roux.
X"
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•5-
i=l§g^§5Îif
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a1J«»l« '■!»■
ACTE DEUXIE'ME, SCENE III.
CALYPSO. Lentement.
111
iiiiii!iiË^iiigig.il
Ë
Quel traits fraPPêc mes Yeux l eft~ce U1yffe luy même? QHS1 troublel <luel cff °y J d'ouviéc que je fre-
Violons.
i»i^3i^=ï^pïi^^ifesêi
Violons.
— .**. +-7-é ■
5' +
£8=2:
SlZZglÇ-. t-- -
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« <?_
Bas sE-Co ntinue.
Il
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
mis > Surmontons ma fbibleflTe ex- trême ; Qu'on l'im- mole. . . je l'ay pro- mis.
! iî^ÉÊÊ|î=iËiS^?SE^^fedÉE^
!L^ >ft ^y- * X f-K X- X
a^P±x 4X6— X6* — fi— sf.ijJzF"1 a^rtl— *
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ACTE DEUXIEME, SCENE III.
CALYPSOi
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LE GRAND PRESTRF. WX - : r= f *— é— |—
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r Râpons } il §ft temps qu'il pe- rifle.
B A S S E-C ONTINUE.
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TEIEMA QU E.
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ACTE DEUXIEME, SCENE III.
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Xjlcux cruels ! fa ver- tu ne vous-attendrit
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B!3^s;iii|iîipifei^
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Dieux. M'enviez- vous un fi beau facri- fi- ce îj
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*^ * + J— —i- i ' - ir i 1
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Viremenr. » «A..A.B— _A..
pas; Mais vous avez en- vain ordonne fontré. pas? Une trop juftehor- reur de mon arae s'em-
±=8nrf=E
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TELEMAQOE, TRAGEDIE.
îpipllâ§SpiiPlillll
parc. Que Neptune fur moy lance de nouveaux traits; Non, non , je ne (buffriray ja-
M
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E!fEpEEE|5E|E^
- — 4 — Î4-T . , , ^1$— 4— .
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ADRAJTH.
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mais Un facrifice fi bar- bare. Que faites- vous? craignez un couroux tout puif-
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CALYf'SOarraçIiantTErrMAQ^ï de l'Autel.
fant.
J'Epargne un crime aux Dieux, & fauve un inno- cent.
îargne un crime aux Dieux, & fauve un inno- cent.
iit^=ï:;
=E3EE{i3EiÊe^i=E|gE:
-4-*— \
ACTE DEUXIE'ME, SCENE MI.
10F.UR. - - - CALYPSO.
ililîMIii^ilpiiPtSiil
Quel outrage aux AuteIs:QiieloucrageauxAu- rets ! Al-lez Troupe inhu-maine, Obéit
3. S g S — 5-ï y—* — ■ Vr — «
-s;
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C^CJel outrage aux Autels .'Quel outrage aux Au- tels.; BC.
CHOEURS
«TA L YPSO-
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WÊœÊIÊSmÊÊÉÈËM
fez à vôtre Rcync. L,Es volontezdesDieux fontnos premières loix^LEtRoys font les
gSi — T —
S
'X — Jf
-ï:;==èz:ï±t=_>6_7Jzf-^
CHOEUR
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JL»Es volontez des Dieux font nos premières toix. B-C.
ilisi^jiiiiiiiiiiiiiSJl
Maîtres du monde. Les Dieux font les Maîtres des Roys. Les Dieux font les Maîtres des Roys.
*> y> ,J.. .1 si . . V jr— 4 — (, — ~Q— « *"'
LEs Dieux font les Maîtres des Roys. tes Dieux font les Maîtres des Roys.
ii8
TELEMAQJJE, TRAGEDIE.
iawifiiMiliiliiiiliiri
Tremble,rreble3tremb[e, tremble, entend la fou-
dre qui gronde/Tremble, treble, tremble.
lllfeilill
ifefliftiilÈ
Tremblctrêble^remble, tremble, entend la fou- 'dre qui gronde/Tremble. ti éble, tremble.
<"ALYV° Adx Gardes. TELEMAQTJE-
f~- — #2~x:::
'•3r
ismmmmmwmÊk
iL~t+ r2-
ÇAlmez ce vain tranfport. Retirez- vous. Et vous, qu'on m'en ré- ponde. Dl
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puis-je obtenir la mort
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FIN DU DEUXIEME ACTE. On joue four entfjtfe le deuxième Air des SacrifcAteurs , page lof.
ACTE TROISIÈME,
Le Théâtre repréfente un Torrent dans un Deferr
SCENE PREMIERE, *****
A D R A S T E.
TOUS(S «y PRELVDZ. _
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ACTE TROISIEME, SCENE I.
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Violons.
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Basse de Violons.
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ACTE TROISIEME, SCENE ï.
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T E L E M A Q_U E, T R A G E D î E.
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ACTE TROISI E' M E, SCENE I.
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ACTE TROISIEME, SCENE I.
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A R C A S , A D R A S T E.
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eux. (^Alypfo fçaura le dépendre. J'Ay pour moy le Peuple & les Dieux. V Ûus al-
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ACTE TROISIEME, SCENE IL
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lez redoubler fa haine. Jr Eut-elle être plus inhumaine? Non,je n'écoute plus que mes trâfporr
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loux-, Non, non , c'eft: trop (ouf- frir, il eft temps que j'é- clatte. Que mon heureux Ri.
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val expire fous mes coups. Puis-je mieux punir une In- grac- te» Tournez, vite
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T E L E M A Q_U E, TRAGEDIE.
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Ouc l'amour jaloux dans mon cœur Caufe de fu- nèfles ra- vagesîNcp- tune avec
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plus de fureur Ne dcfolc pas nos ri- vages, Et les vents fur les flots excitent moins d'o-
ACTE TROIS! E' ME, SCENE II.
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Que l'amour jaloux dans mon cœur. La Reine vient, fuy- ez. ^J On ,
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jufqu'à ma vie- time, Je prétens que fa main guide le coup mortel, Ec je rais m'affûrer du
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crime, Pour mieux frapper le criminel.
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A D R H T E. Vivement.
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Eine, à, Neptune encor vous faites une of- feneeî ESt-ceà moy de fervir une in*
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lytfe? l_£s Dieux or donoient fon fup- plice; Les Dieux, le Peuple &moys tout euM'acrifi-
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ACTE TROISIEME, SCENE I r I.
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«i tié N'a nas nour luv demande 2
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tié N'a pas pour luy demande grâce. | Emcraire,arrêiez. J^Clattez contre
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moy:apiès ce coup arTreux,eft-il rien que je craigne ? Pour vivre icy fous vôcre loy, Je
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T E L E M A <^U E , TRAGEDIE.
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quitte la Thrac^où je règne; Et pour prix de mes foins, pour prix des plus beaux feux,Cc rivage fa-
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tal m'offre un Rival heureux « Ah ! plû-tôt dans fon fang que mon amour s'éteigne i Trcblez pour
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ACTE TROISÏE'ME, SCENE III.
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Violons.
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tous. LE dépit, la haine, & la rage Vengeront ce mortel outrage. Le dépit la
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LE dépit, la lui ne, &: la rage Vtngeront ce mor-
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T E L E M A Q^ U ■ E , TRAGEDIE.
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ACTE TROISIF ME, SCENE III.
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trage,Vangeront ce mortel outrage.
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trage, Vangeront ce mortel outrage. Tremblez pour luy, Tremblez pour luy, Tremblez, Trem«
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I blez, Tremblez,redoutez mon courroux. Tremblez, Tremblez, redoutez mon courroux.
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blez, Tremblez. redoutez mon courroux. Tremblez, Tremblez , redoutez mon courroux.
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SCENE IV.
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V A , fuy ; je hais plus ta préfence , Que je ne crains tes rjranfports furieux : Et l'on
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peut des Mortels défier la vangeance, Quand on ofe braver les Dieux. ^Violons.
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SCENE V. E U C H A R I S , CALYPSO.
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ACTE TROISIEME, SCENE V.
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trou- ble qui m'agite , Le venge mieux que fes flots. Et le
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trouble qui m'a- gite , Le venge mieux que fes flots. Vc1^*
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ACTE TROISIE'ME, SCENE V.
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peut vous allarmcr encore? Craignez- vous d'odieux pro- jets? Tout vôtre Pcupfcvo.us a-
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dore, Et les c«urs en ces lieux font vos premiers fujets. Tout vôtre Peuple vous a-
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do- rc , Et les cœurs en ces lieux font vos premiers fujets. [h cneft un
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fur ce ri- vage Qui flatte mes vœux les plus doux ; S'il me rendott un tendre hom«
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ma- ge , Je le préférerais à tous. S'il mo rendoit un tendre homma- gc ,
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p^lËÉipi^ïi£^ïîliIËÊ
Je le préfererois à tous. (JUoy? vous aimez .' craignez une funefte fia- me. Son-
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ACTE TROISIEME, SCENE V. i4>
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gez qae les En- fers. k^Ue me rapelles- tu; Dieux i fous les traits de la vertu, Falloit-
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F. U C H A R î S.
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&ËËÊÉÈÉÊÊÈ&ÊÊÈ
Fî^-H^^ — i — L' — l-^ — — - -^ïijj^rz^rpzij::^
il que l'Amour vint furprendte mon a- me. N E pouvez-vous bn fer vos fers? N'ofcz-
.zirztdiïir
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vous de l'Amour combatre la puif- fan- ce, Vous,qui tenex l'En- fer fous vôtre obeiflaftee î
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T E L E M A QJG E, T R A G E D I E
^Out l'Enfer m'obéit: je rcgne dans les airs: Je fais gronder
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la foudre, & bril-
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V I O L O N S.
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les éclairs: Le jour, quand il me plaît, fe change en nuit obfcure; Le Ciel
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ACTE TROISIEME, SCENE V
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M»is TAmout en donne» mou cœur. Mais l'Amour en donne» i, n
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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D'Un penchant trop fa- talfongez àvousdef- fendre. LEPrincePrèsde moY doit-il bien-tôcfe
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PRince,enn>fe ne crains plus rien Pour des jouffoù je m'interref-fe. 5 E Peut' i! <3UC le
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ACTE T R O I S I E' M E, S C E N E VI Ut
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TELEMAQUE, CALYPSO, EUCHARIS.
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Rince^enfin je ne craïs Plus rien pour des jours cù je m'incer-
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L Es ver- tus dont l'éclat vient de fraper mes yeux, Font les plus tendres foins des z*^ r^ Oa ^ _^_ jp_gr + ♦"$— i *
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Dieux. Les vertus dot Téclat vient de fraper mes y eux., Font les plus tédres foins des
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ACTE TROISIEME, SCENE VI.
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de quicter ce ri- va- ge; Mais , à vous retenir vôtre intereft m engage : Nep
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appa- ren- ce, a calmé fon courroux , Je con- nois fa fu- reur, fo
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nir vôtre intereft m'en- gyge, Efpritsjui me fervez , embelliffez ces lieux
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Ec fous d'aima- blés traits, venez charmer Tes yeux.
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SCENE VIL
CALYPSO , TELEMAQUE , EUCHARIS , Troupe de Démons transformez en Jeux, en Plaifirs, & en Nymphes
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violons. ' * " - "■" "*~ T r~r* — rS
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ACTE T-R OISIF ME» S CE N E VII.
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Ceft l'Amour feul qui les a fai- tes.
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ACTE TROISIPME, SCENE VII.
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phe de tous les cœurs. Qu'il triom-
phe de tous les cœurs. Viv
TELEMAQ_UE, TRAGEDIE.
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Hautbois.
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ACTE TROISIEME, SCENE VI
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Hautbois feul. \_T
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B A S S E-C O N T 1 NU E.
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fleur naiffante, S'abandonner aux doux Zephirs: On y prévient tous
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Bas se-Co ntin u e.
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UN PLAISIR
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J» Ans les tendres foûpirs, Sans les ardens de- firs, Sans les tendres foûpirs, Eft-il de vrais plaifîrs ?
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lyt T E L E M A QJJ E , TRAGEDIE.
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S Ans les tendres foûpirs, Sans les ardens de- firs, Sans les tendres foûpirs >Eft-il de vrais plaifirs >
5 Ans les tendres foûpirs, Sans les ardens de- firs, Sans les tendres foûpirs, Eft-il de vrais plaifirs i
Seul. « —^
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A quoy fert la Jeuneflc bril- lante?
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Sans amour on li voit languif-
TOX/S.
fan- te ?
A quoy fert la grandeur cela- tante?
Sans a-
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Sans a=
ACTE TROISIEME, 5 C Ê
NE V I î.
i»<t v«r.»'-.^«| o v. u in r. VIL 175
mour, peut- elle être char- mante? G Rainez- vous Ces ri^rt5 y
aignez-vous Tes rigueurs? Il
liiiiliî^ipiiiiliiiilii
mour , peut- elle ê- tre char- man- te ?'Basse.Continu e.
I H -W .— X-i .-4. — £..!_! — 4: ff-ufctIÉZIrZilxl ▼ y~
1 nen a Doint Dour vous 1 II vnn* nflFi-f» ,»« ™»«. 1 :„..... ï~_ _i »
-ftfcJUfi--.*-
1 point pour vous, Il vous offre en ces lieux les charmes les plus doux.
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CRaignez- vous fes rigueurs? Il n'en a point pour vous, Il vous — -fi
V^Raignez- vous fes rigueurs? Il n'en a
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offre en ces lieux les. charmes les plus doux.
SCENE VII L
CALYPSO, TELEMAQLUE.
CALYPSO, à Te il m aqw i. /~*%
, CALYPSOjiTEuMAoni.n m. ». tS A A a
VOus voyez quel heureux a- zile L'Amour vous ofFreences climats; Pour arrê-
3lZ Z l*Z £— Z_44~X T~66%~\ -r f— 6 *.— .
B A S S E-G ONTINUE,
TELïMAQ.Uî.
^--x-y~^-Hà.f,ji-5û--- — ,j — ^rÂ"Éli±z!zr"î^îv~t"T"û±"'f itAaKA V-Zffi
le? Mi
ter îcy vos pas, Mon foin fera* t'il inu- tir le? JVIEs yeux fone enchantez,
ACTE TROISIEME, S C E N E V
ï I I.
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iili!llÉllHisliipî!?ÉiîlWiliiiI
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je ne m'en défends pas:. Mais, pour bien goûter tant d'appas,Mon cœur n'eft pas aC-
— ^ v Il /r
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Bfctespfîjjs
CAlYPSO.
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fez tranquiL. ^ Y Ou? n'cftes pas. tranquille en ce charmant (ejour ? A ce "- *'4~g,.«— r ■ — i 7— * — J — ï-
nî— =|— ÏË
_ . JL A_A . - . TFXEMAQHE. Vivement, /.part.
ii^ïIII^lgiiMlÊSiÉfll
li-
trouble fe- cret je rcconnois l'Amour. Vous auriez" pénétré., . Dieux; que luy
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T E L E U À d tT E , TRAGEDIE,
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vais- je ap- pren-drc» \JN penette aifement les fecrets d'un coeur
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TFLFMA QJJ E.
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ten- dre. .LE deftin de mes feux eft en vôtre pouvoir. AtF $ . — f <s *-..£ — :—__£.£ 7 0f — : ^ jj
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^»4« ♦ *=* ; ^,..,..A -V ft.f-y-^ — >-^- A- A~»^l 1 . I'— .J — ft~* — „
temple de l'Amour, prenez foin de vous rendre, Prince, ce jour vous fera
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ACTE TROISIEME, SCENE VIII.
17.
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voir Qa'au plus parfait bonheur vôtre coeur doit pré- tendre s Eucharis
ci- — '—■ — > — =i
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/*> T E L E M A Q.U E , Vivemenr.
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a§i§§ËS;
foin de vous le faire entendre. Dieux, ne trompez pas mon efpoir
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C H OE V &.
li#1i§fefÉIll^iillif
^)Oupirez, l'Amour veut un cœur ten- drej
Rendez- vous, vous per*
JOupirez, l'Amour veut un cœur ten- dre* 9 B-C. Rendez- vous, vous per-
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T E L E M A Q, U E, TRAGEDIE.
dez pour at- *en- dre. Trop heureux qui fçait plaire autant
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< v — j i .*— m» L) '
dez pour at- ten- dre, 3-C, Trop hmreux qui fçaic plaire autant
qu'il eft charmé • Rien ne yauç le plai- fir d'aimer &: d'être aimé.
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V 1- A» I
qu'il eft charmé! Rien ne vaut le plai- fir d'aimer èc d'être aimé,
F I N . D U TROISIEME ACTE.
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II. •
— *-+ — ■**•
s — if — ,.
On reprend pour entr 'Acte , A* M ARC HE t Page IJ4.
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I;
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ACTE au ATRIËME,
Le Théâtre représente le Temple de l'Amour. SCENE PREMIERE.
E U C H A R I S.
jovs. PRE' LU DE.
Violons.
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So T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
EUCHARI5.
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Lieux fa- crez où l'Amour rc-
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çoit furfes Au- tels L'hom- mage de tous les Mor- tels; Voyez mon trifte fort, je
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ACTE QJJ ATRIE'ME, SCENE I.
181
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perds tout ce que j'ai- me , Et je viens à l'Amour immoler l'amour même.
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Srziz:
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Dieux: Dieux • quelle contrai n- te fa- taie; Je retiens mes foûpirs j mes pleurs n'ofent cou-
p^i^igJÉIilIlÉy^ll
FLUTE ALLEMANDE.
DESSUS DE VIOLON, S "
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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mes pleurs, mes pleurs n ofent couler :
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Mon amant va pa- roî- trc,&c'eftpourmari- vale, Que je dois luy par- 1er.
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ACTE QUATRIEME, SCENE I.
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Dieux. Dieux! quelle contrain- te fa- taie ■ Te
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retiens mes foupirs , mes pleurs n oient cou-
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mes^ pleurs , mes pleurs n'ofent couler.
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TELEMAQ.UE. TRAGEDIE, ^
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Cédons ce cher A. niant, ou fa mortefteer- taine: Du beau fang don* je fors gar-
^S^^^iÉ^^^SS|
Violons.
■ ■ —6—' J
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donTdÎ^infor- 'mêr^ul Ju. " gifle autant de m'ai- roer,Qu'il doit trouver de
S-
^S@^^3=fSS»l
^S^iSi=illt=ilpî
ACTE QUATRIEME, SCENE I.
rYv.Ar,v,u/\iiW£MH,5CJENEI. ^g-
gloi-reàchar- mer une Rey- ne. 11 vienc: pour luy fauver le jour, Immo-
I-
yËiËiÊilgii
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Ions à la fois ma gloire & mon a- mour.
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T E L E M A QU E.
T E L E M A QJJ E , EUCHARIS.
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EUCHARIÎ.
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TL ne tientquàvous'd'ê- treheu. reuxjUnfort glorieux vous ap
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oeUe Vïvie&mou- rir fous vôtre loy , Eft- il un fort plus doux , plus glorieux pour
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ACTE CLU ATRIFME, SCENE II.
IUCHAR1S.
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moy i AH i Seigneur, quittez ce langage: D'un malheureux amour fongez à vous gué-
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TELEMAQ.UE. EUCHARlS
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rir. U Ciel i A Calypfo portez ce tendre hom- mage , Il faut ou l'aimer ou pe-
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- T!IJMA(J.ITE, Vivement.
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. MOy , je pourrois l'aimer ? non , que fa rage éclatte , Non , non , non, je ne puis ai-
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE,
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mer que vous. L) Ieux! vous ©fez bra- ver Ton terrible cou- roux i Mais , quoy î
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pour un amour, que nul efpoir ne flatte. Pouvez- vous renon- cer à Thy-
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men glori- eux, Que vous préfente un Immor- telle Sur un trône éclat-
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ACTE Q^UATRIE'ME, SCENE II
TELEMAQ.UE, Virement,
189
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tant? JTUt- elle dans les Cieux. mon creur vnm: m.»r on ^^.a".,r
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EUCHARIS.
d'cl- le.
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v^Uelle eft vôtre Eucha- ris, captive dans ces
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SgÈÈEEfe
150
TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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je rougis pour vous de la mortelle in- ju» re Qu
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TELEMAQUE.
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faites à vos A- yeux. JNOn, non, l'éclat du rang n'éblouit
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point mes yeux , C'eft la vertu que
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yeux» ]\^On,non.,l éclat du rang n'éblouit point mes ycux*Ceft la \
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j'aime j une vertu û pure Vaut tout le fano- des D
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îeux. £H bien, connoiflcz * 5
liiÉliiÉiipifeïpiiiiiiii
donc ma vertu toute en- tierc; Puifque pour vous fau- ver mes foins font fuper.
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TEL E U À QJU E , T R À G E D I E.
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I | 7 ■"■" flus Ma more fera le prix de vos cruels rc- fus, Il faut que Calyp-
flus , Ma more
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TELEMAQUE-
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' fo m'immole la pr
le la pre- miere. ]c vais tout décou- vrir; Arrêtez , Arrêtez, Cru-
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ïVOvcz couler mes pleurs, biffez- vous acten- drir, Voyez couler mes
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A C T E Q.U A T R I E' M E , SCENE II.
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drir. Voyez couler mes pleurs , laiflez. vous atten- drir. Vivez Nymphe vi
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moy de mou- rir. Voyez couler mes pleurs, laifTez-
vous accen.
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
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pleurs , biffez- vous atten- àrir. Voy- cz couler mes pleurs , Voy- ez couler mes
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pleurs, laiffez- vous attem- drip. Vivez Piince, vi- vez-, c'eft à moy, c'eft à
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drir. Vivez Nym- phc,vi- vez* c'eft à moy de mou- rir, c'eft à moy, c'eft à
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ACTE QUATRIEME, SCENE II. %9S
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moy de mourir; c'eft à moy de mourir. Sirez- vous infen- fîblc à ma douleur
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moy de mourir, c'eft à moy de mou- rir. 6. X
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T E L E M A Qjj E.
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telle ? La Rcync vient} du moins feignez pour la cal- mer. QUoyîd'un décour fi
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TEL E M A Q_U E, TRAGEDIE.
bas vous me croiriez ca- pable? Elle a fauve mes jours; je fer ois trop cou-
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pable. Fuyons- là je ne puis la tromper 3 n'y l'ai- mer. 6 « 4 X
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S C E N E I I I.
CALYPSO, EUCHARIS.
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CALYPSO.
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I^Ele- maque me fuit; Nymphe, qu'en dois- je
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ACTE QUATRIEME, SCENE III,
EU C H A RIS. r\
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CALYPSO.
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vôtre choix il voie toute la gloi- re. Il i
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. fuie cepen- dant ; O On ti- mide ref- pcft Le ban- nit de vôtre pré- fence. Ce
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foin de mevi- ter ne m'eft que trop fuf- pcà, Dans le cœur de l'In- grat je lis mieux qu'il ne
. . . ■ -l— „ , n imm^mmm^^mmt^^rmm^i I f , ., i,. ,,i .,7
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
EUCHARIS'
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penfe. £h i peut- il oublier jamais Que le jour qu'il ref- pi- rc cft ua de
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vos bien faits > Craignez moins. C/Eft à luy de craindre ma yen- geance; Il en
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doit prévenir l'ç- clat: Il peut avoir pour moy de la reconnoif- fance> Et n'en
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ACTE QJJ ATRI E'M E , SCENE III.
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c- tre pas moins in- grat. Mais e'eft peu d'être in- grat; o douleur fans é- ga- le»
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Lorfque je luy van- tois les beautez de ces lieux , Il fi
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oupi- roic i Ton trouble a pa-
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ru dans Tes yeux* Dieuxls'il ne m'aime pas, j'ay donc une Ri- vale. |L ne voken ces
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
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CALYPSO ViTement.
ÊI£êè^£ÊëÊË&0Ê3ëÊê
lieux rien d'aimable que vous. Ah ! fi jamais l'Amour jaloux De mon cœur malheu-
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iiiifliliÉliiiiil^ii
reuxs'empare.Qu'iltreble, au feul bruit de mes coups -Je rempliray d'effroy l'Averne,& le Té
7 <?L m* - t "" ~1 t4'~~":~
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« i>._r: „«,«.mi* nnanrl on l'ofe for- ccr a deve-
nare: L'amour eft plus cru- el que l'enfer en courroux.Quand on l'ofe for- ccr ^
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ACTE QUÀTRÎE'MB, SCENE I II.
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- EUCHARTS. ^1» CALYPSÔ
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nir barba- re. 0 Aimez ces trâfports furieux. L.E Dieu qu'on revere en ces lieux . Peut
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feul défarmer ma co- 1ère,- Je précëdsfur mon fort interroger l'Amour :Vous,cherchezTele^
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maque, il faut fur ce mif- tere Que je le con- fuite à fon tour.
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tfh T E L I M A Q^U E, TRAGEDIE
SCENE IV.
La grande Piétreflc de TAmour , Troupe de PrétreiTes de l'Amour , C A L Y P S O.
P R E*LU D E. .
Violons. * T £ . J — ii+-^-
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ACTE qUATRIE'ME, SCENE IV. 105
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A- Mour, fourcc toujours fc- con- de De la fdici- te du
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TELEMA QJJ E , TRAGEDIE.
PiL^lÉiâli=ii§HSi^Êî^
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de. A- mour, fourçe toujours fe- conde
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ACTE QJJATRIE'ME, SCENE IV, *ojr
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De la felici- te du monde.
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LA GRANDE PRETRESSE. r>oujr,' X a * ^^
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phes par tout, tu re-
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|, H-it--t~t-f fcs:=:*=::s=:ï: ^H-ti^H — I- ï-4- 4-1$ -f a- - ¥— T-f -M
gncs à La fois Dans les enfers, dans les cieux, Dans les enfers, dans les cieux, fur la
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ACTE QUATRIE' ME, SCENE IV.
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TELEMAQJJE, TRAGEDIB,
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ACTE Q^ U ÀTRIE'MË, SCÈNE IV,
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znes à la fois Dans les en- fers , dans les cieuXj Dans les en- fers, dans les
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omphes par tout > Tu règnes à la fois Dans les en. fers, dans les cieux* Dans les en-
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ACTE QJJ ATRIE'ME, SCENE IV.
deux, Dans les en- fers , dans les cieux , fur la terre, dans les cieux, fur la terre j Le Dieu qui
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cieux, Dans les en- fers, dans les cieux, fur la terre, dans les cieux, fur la terre-, Le Di
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fers, dans las cieux, Dans les enfefs,dans les cieux, dans les cieux, fur la terre; Le Dieu qui
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fers, dans les cieux, Dans les enfers,dans les cieux , dans les cieux, fur la terre ; Le Dieu qui
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letonnerre,Rec5noktes fuprêmes loix. Le Dieu qui lan-
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lance iqui- lance fe tonnerre, FUcônoît tes fuprêmes loix. Le Dieu qui Unce ; qui huce
BIIÉËIÉÊIISSSI
lance , qui lance le tonnerre
Reconoîttesfumêmes loix. Le Dieu qui lance, qui lance
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ce
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le tonncrre,Reconoit tes fuprêmes loix. Le Dieu qui lan-
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le tonerre,Reconnoît tes fuprêmes loix. Tu triom.
phespar tout- bec. f âge *©!,
II.
Ilil|ffiip|ji!iifjffe=p
le tonerre.Rcconnoît tes fuprcmes loix.
gliiiiiii
le tonerre,Reconnoît tes fuprêmes loix.
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p-
&c'P*Ze lc>8. Jufqttax mot Fin.
iteËiiil
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TE1EMA au E > TRAGEDIE.
^Igsiggfiiiiil&^ÉIlIi
X/Ûhrt* ' cœurs, tcy dont l>em- pire s'é- tend fur tour ce qui ref- pire , Dieu char-
rW
Violons.
ll^^irSHiiSSirt^^'
Basse-Continue.
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*♦-
Ë^fâftsêfflPiï
mant,Dieu charmant , daigne m'exau-
cer : Daigne atcédrir pour moy le cœur de ce que
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7
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^Mlil^il
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ACTE QUATRIEME, SCENE IV.
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me; Amour, Amour, tu peux faire toy même Le fort que tu vas m'annoncer. A-
j'ai- me; Amour, Amour, tu prux taire toy même lc.or^iu v« «. »»»"'^u.n-
iggliii^iiiiiiiiiipii
ïpilfc§ÉÉIIIIÉpÉ*p
* XX
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-1=?-T '
ÉSSËS
mour , Amour, tu peux faire toy même Le fort que tu vas m'annon- cer
l5rti:F-rv, . -«;-;
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
S C E N E V-
e A L Y P S O,
TROUPE DE B E t G E R S ET B E BERGERES.
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Violons.
Bas s e-C ontinub,
C A L Y P S O
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yilMÉÉigilliÉÉllÉlliSI
wOcls doux eon- certs fe font entendre! Amour,de ces Ber- gers les foins les plus pref--
...
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ACTE QUATRIEME, SCENE V.
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fants: Sont d'apporter icy des cœurs recônoiflats Quel boheur: je n'ofe y prétendre. Heureux &
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mille fois heureux Lescaut s qui.brûlant de tes fcux,N'ont que des grâces à te ren- drej
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T2LEMAQ.UE, TRAGEDIE.
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ACTE QJJ ATRIE'ME, SCENE V.
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T E L E M A QJCJ E , TRAGEDIE.
C H OE U R D E BERGERS E T D E BERGBKES.
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AMour, règne à jamais, à jamais fur nous: A nos tendres defirs fois toujours favo-
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fiUout règne à jamais, à jamais fur nous: A nos tendres defirs fois toujours favo-
^Mour, règne à jamais, à jamais fur nous: A nos tendres defirs fois toujours favo-
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Violons.
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ACTE QUATRIEME, SCENE V.
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rable ,
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Nous goû- tons fous tes loix les plai- Tirs les plus doux.
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Nous goû. tons fous tes loix les plai- fus les plus doux.
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Nous goû- tons fous tes loix les plai- firs les plus doux.
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TEUMAQ^ÙE, TRAGEDIE.
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Fay que ce bonheur foit du- rable ,
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Fay que ce bonheur foit du rable ,
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Fay que ce bonheur foit du- ra- ble,
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ACTE Q^UATRIE'ME, SCENE V.
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
PREMIER AIRPOVRLES PRE' TRESSE S.
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ACTE QUATRIEME, SCENE V.
SECOND AIR, GAVOTTE.
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Violons.
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- 4: — 44-jf — 7 — * \*-i::
LA GRANDE PRETRESSE
! ' ' « tt 1 1.
Ulcu charmant, fous ta puif- fance , Que l'on goûte de plaifirs i Tu fais naître Icfpe z.C. Dieu puiflant , tu fais la guerre Aux plus grands des immortels -, Dans les deux, & fur la
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liîSiiï
l — 79 70-4—
TELEMAQUE, TRAGEDIE.
rance , Auffi- toc que les de • firs. Tes douceeurs &: tes al- larmes , Tout en chante terre , On t'é- levé des au- tels. Tout an- nonce ta vie- toire-, Tous les Dieux te
-,..-•&*-:*
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tour à tour. Re- font la cour. Re-
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gne , Règne, A- raour , Fai briller tes gne, Re^ne , A- mour, Fai bdller ta
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charmes, Re- gloire, Rè-
gne, Règne Amour.dans ce beau fé- jour
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0# reprend la G ' AV0T7E , f/ dejfons.
ACTE QJCJ A T R I E'ME, SCENE V.
premier passepieb.
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Hautbois & Violons alternativement.
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE,
HAUTBOIS.
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AMour,foy favo- «able aux vœux d'une immor- tel- le. Fav au a Ccsvrn* l'avcnirf, riilïi-
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tel- le, Fay qu'à fes yeux l'avenir fe rérelle.
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TELEMA Q^U E, TRAGEDIE.
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AMour, foy favora- ble aux vœux d'une immortelle , Fay qu'a fes yeux l'avenir fc ré- vellc.
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AMour,foy favorable aux vœux d'une immortelle, Fay qu'à fes yeux l'avenir fc rc- ^ vellc.
LA GRANDE PRt'TRESSE. G r.ivcmeT
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S Tr^ 'i r „;,, Un.r^l.f; r'iM i nnrllff vio- lence i LeDieus'cm-
ÏEccdeauxtranfportsqueje fensf&ehô ciel I quelle vio- lence; LeDieus'
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ACTE OUATRIE'ME, S C E N E V.
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TÊLEMAQ^UE, TRAGEDIE, ience. Le Dieu qui fait ai- mer va par- 1er par ma voix; Reyne, c- coûte
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ACTE Q^UATRIF ME, SCENE V,
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blant d'irrévocables loix.
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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ACTE Q^UATRIE'ME, SCENE VI.
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CHOEUR derrière U TheV». C A L Y P S O.
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Qu'il pe- rifle. Qu'il pe- rifle. Qu'il pe- rifle. Ciel i dans quel fang leurs mains vont-
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Qu'il pe- rifle. Qu'il pe- rifle. Qu'il pe- rifle.
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Qu'il pe- rifle. Qujl pe- rifle. Qu'il pe- rifle.
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ACTE Q^UATRIE'ME, SCENE VI,
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Immo- Ions le Fils d'U- lyfle. Qu'il pe- riffe, Qu'il pc-
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Immo- Ions le Fils d'U- lyfle. Qu'il pe- rifle. Qullpe-,
Immo- Ions le Fils d'U- lytTe. Qu'il pe. rifle, Qu'il p
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ACTE QJCJ ATRIE'ME, SCENE VI.
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Immolons le Fils d'U- lyflê , Immolons le Fils àV- lyflTc. Qu'il pe-
Immolons le Fils d'U- lyffc, Immolons le Fils d'U- lyflfe. Qrfîl pc-
■fe^j££f^gg^;^^^^j
Immolons le Fils d'U- lyflfc, Immolons le Fils d'U- ly flc. Qu'il pc- rifle, Qu'il pc-
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Immolons le Fils d'U- lyflfc , Immolons le Fils d'U- lyflfc. Qu'il pe- rifle, Qujl pc
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O Cieli Telemaque eft vainqueur ! Dérobons-nous a fa fureur Dérobons '
O Ciel i Telemaque eft vainqueur ; Dérobons-ûous à fa fureur, Dérobons-
O C ielî Telemaque eft vainqueur |
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Dérobons- nous a fa fureur,Dérobôns-
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O Ciel! Telemaque eft vainqueur ; Dérobons- nous à fa fureu^Dérobons-
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T E L E M A Q^U E, T R A G E D I E.
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nous à fa fu-reur, Dérobons- nous à fa fu-
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nous à fa fu- reur, Dérobons- nous à fa fu-
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nous à fa fu* reur, Dérobons- nous à fa fu-
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nous à fa fu- reur, Dérobons- nous à fa fu- reur.
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ACTE Q.UATRIE'ME, SCENE VII.
CALYPSO.
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D^xpuiffants lavenuparvousefttriom-phante; Mais,quel objet affreux à mes yeux fe prêt :
SCENE VI I.
ADR fSTE mo"«nt, les Prêtres de l'Amour , le Peuple, Calypso.
ii.ZZt.
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Violons.
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J É touche à mon inftant fa- tal ; Telemaque m'im-
Ba sse Cont INU&. ^ j
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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mole, il remplit vôtre atten- te ; Inhumaine, êtes-vous conten- te? Je bruloii de per»
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Bllfpppgfl^lig^ppipl^^
cet le cœur de mon Rival; Mais,au deffaut du fien.je viens percer le vôtre» Il me
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ACTE Q^UATRIE'ME, SCENE VII.
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CALYPSO
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lgiiliîiîËiïilgia#iiiiîlillii
venge de vos mépris, puifqu'il foô- pire pour un autre. wD'enccnds-jcî IL a-
i K:"gë^53»--l—±^gi-±=x-8^=j
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dore Eucha- ris. ilUeha- ris 1 J)e leurs cœurs j'ay vu L'intelligen- ce. Çjz\ '!
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T E L E M A Q^U E, T R A G E D I E.
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M.OntGurmctfi- nit & le- vôtre commence Dur™* „,,; ^ft,^ ;- r^„, „.„:.,.. i- -:
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tourmetfi- nit&le- vôtre commence; Du coup qui m'a frappé je fens moins la ri-
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lit t^rts^zzirz:I~ zSIî:z:ï:: r'ÎEEEEî: 3
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■^-±-^-4~*"'"AT'
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gueur , J'avois perdu l'efpoîr de ma vengean.ee -, Je la laifTe en mourant au fond de vôtre cœur.
î$S3^#=i§II
*H ACTE CL U A T R 1 F M F , SCENE Vit. if4
SCENE VII.
C A L Y P S O.
CALVVSO. v-/»a-a***v/.
S O Dieux! vous me livrez à toute ma fu- reur.
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B A S S E-C ONTINDE.
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Vite i. fois.
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Violons.
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F INDU Q. U A T R 1 E' M -E ACTE*
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
ENTRACTE.
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BASSE-CONTINUE. * BAbSÛNS*
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BASSONS.
^ I t-3*~1H 1 J^.-- T T-Tk A * T - D — fr ^^- V" ■-— - — -
Il • TOUS. >f« ,
TOUS. >?* commette tmtnt JHfqtt'a» mot TIN.
ACTE CINQ.UIÉME-
Le Théâtre repréfème les Jardins du Palais de Calypso. On voie la Mer dans l'eioirmement.
SCENE P R E M I E R E.
CALYPSO.
P R M L V D E
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El ~n<y- - - ■*-- 1 — *-•»'- ~*-A-±. —
!^!§iiS
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Villon s.
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BassïContinue.
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C A L Y P S O. Marqué. - A ♦ #
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rlAyne, Dépic, Fureur, noirs enfants de ma flâ- me , Ecla- tez,c'eftà vous de re-
Doux-
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gner dans mon ame. Plus de pi- tié, plus de*re- tour ;S6r de mon cœur,tndigne Amour. Haine,
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ACTE C I N QJJ IE'ME, SCENE I.
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Dépic , Fureur, noirs enfants de ma fia- me , 1 clat- tez , c'eft à vous de régner dans mon
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
Vivement.
quimcrctienc? Ciel j queft-ce que je voy i Tous les Dieux irri- tez font armez contre
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ric> tout pe- rit, tout eft plein d'hor- reurî Malheu- reufe,
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ACTE CINQ^UIL'ME, SCENE I. ^3
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Où m'entraîne une aveugle fureur? Tu troubles ma rai- fen redoutable Minerve Tu def-
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fends un In- grat , tu prens foin de fon fort; Mais malgré toy le coup que ma main lu
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fcrve, Sera plus affreux que la morr; J'égale- ray le fuplicc à l'of- fenee , II frcmi-
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ACTE CINQUIEME SCFWF tt
SCENE IL
T E L E M A Q^ U E, I D A S , C A L Y P S n
C'Y 'O, Un-
j! p Rince, dans mes Ecâts Je ne vous retiens plus. De f s deffeim fur vous Innerve* CrC, ^ r
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B ASSE-Co M TIN U E.
traire, Vos yeux par Eucha- ris fc laiffent trop (eduhe, Panez! J» „ . . ^ cAccuaz des
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TELrMAOUF CALYPSO
ibfolus. HElaS! T On rrpiir ar>_ mut anal in^îrr«« U- __ ' ^^ .
ordres abfolus. M El
l On cœur gé- mit j quel indigne lan- g;îge , Dans les
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TE L EM A Q^U E, T R A G E D IE.
A- * f~% Vi^ment; a
fers d'une efclave, un lâche amour c'en- gage,
Dumoins fi eec a- mour... Dieux! quel eft mon mal-
tr=tpi-=^tEE^±El^
±î:t=fi:|::î=:t=fc
s^feifi
heur , Dieu des âots, noirs
_aJt<— -—g __„- — 6]
En- fers , Songe remply d'horreur ! Vôtre menace eft accom-
E|Et=§E2
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pUe. Je l'aime, tu me hais, je Cay duré la vies Cruel tu me perces le cœur!
cŒfc-
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15-
ACTE CI NQ^UIE'ME, SCENE IL
TÏLIM/OI'E
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fiii^iiiiii^iiiii^
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l\Eine,ordonnez que je pe- rif- fe, Je ne vois qu'à re- grec la lumière du jour.
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iïiÉÉÉ
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CAIYPSO>0 A . *#*♦-♦" A
liiliiiiiLilllliÉlîiiiiiili
VA, fuy , Fils indigne d'U- lyflfe , Emporte avec toy ton amour , Il fuffi. ra
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T E t E M A Q^Ù E.
j pour ton fu- pli- ce. M Alheureufe Eucha- ris. HTu déplores fon fort
.1 — ,_.^ : *
L3- — . — :$
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* ;'" " ' ' "T" ' 1 ' à*L JU.*i_
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A68
TELEMA^UE, TRAGEDIE.
rêgppg|Ëi^SS^ililiîg|l^|i
Songe, à quels maux affreux la Perfide me livre: Il £iut,pourme venger,qu'elle cefTe dc-
^-i+^
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tfr^-iUM^p
pi!i±t
TELE MA QUE.
CALYPSO.
^^âtfË^I
re. P (Duriez- vous luy donner la mort ? XN 'En doute point, Ton fang lavera mon ou, 9 8 « — »- — « - *
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Jl^ Bll^-
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tiiz^r^-*::^?:^^
tta- ge : Qu'on la cherche, je vais l'immoler à ma ra- ge. Quel plaifir de pou-
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PeeIeeîeeP
ACTE C I N CL U I F ME, SCENE III.
169
fgl^IÉËÉlJSiËÉSSmiJÉÊ
voir , en partant de ces lieux , Ne recevoir fur le ri- vage Que fes
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-3.
g=i^=3îîP
SCENE I 1 I.
TELEMAQUE.
pin^iîii^iij^jgni
rans,pour a- dieux. ARrêtez : qnel couroux: Quelle horrible ven- séance 1
ir 11
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Dieux protefteurs de l'inno- cence, Eucharis va pe- rir, l'abandonnerez- >
1 ~Ai + *
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170
T E L E M A Q^tT E, TRAGEDIE.
j-«Li «La *U -*L> tia ab W* <iL* .*U *La
iîCJJ't
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SCENE IV-
EUCHARIS, TELEMAQ.UE.
T E î- E M A Q U E , V'vement.
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llfiilllMlIËliiPiiiS
OAuvez- vous, Eucha- ris, fuyez une implacable
gS^EEEÉËlEi
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rage :
— a ^e
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Bas s e-Contin u e.
E U C H A R I S.
. Si vous fçaviez quel fort J , . J 'Ay tou
;E|=tfîg*=^::
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tout ap- pris.
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ACTE CINQ^UIE'ME, SCENE IV.
T E L ï M A Q.U E.
171
E U G H A R 1 S , Tendrement.
I rUyez donc. L^'Eft à moy de quitter ce Ri- vage , C'eft à
I s^-p-t ~ ^_ =— tt 3-- — rit — -**
-i±
ô~ a ^- vil «* moy d'y remplir mon
-6-^-—
-6— & 1^
fort. Aux traits de ma Rivale oppofons maçon- ftance j Plus je fçauray braver la moft
-^-2.
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T E L E M A QJU î.
* ô^zl^î Ëffi î~îiî~î-lBîzî~flgtzf~î:l^"rT^^EÎÈÎ^
Plus elle perdra fa vengeance. JN On, je veux me fauver du fort le plus af-
K* 6 4 X
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j-x^d-i;
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TELEMAQ.UE, TRAGEDIE.
ïUCHARIS. a
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Sst — j, —
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Icffib
freux. PArtez , éloignez- vous de ces bords dangereux, Mon amour vous eft trop fu
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Tendremcnt. .^^
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litlii^piâiiiiiiiSitl
nefte,Du coup qui vous me- nace,épargnez-moy l'horreur. De la tri- fte Eucharis confervez ce qui
3ê —& x*~. - — *
SSEÎ:
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X é
T E t E M A Q.U E, Vivement.
«ïliiÉiËsiïiiiiiiÉfeMii
re- fte, Qu'elle vive dans vôtre cœur. Uleux inhu- mains, Dieux impla*
BSi:
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-rril— £±rr— t±fcr tilssacrag
cables
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ACTE CIN^UIE'ME, SCENE IV. x7i
cables , Accablez- vous les innocens , Et protégez- vous les cou- pables l
^ — * '-5 ~ J- f *-
Bggfffjl
EUCHARIS
Quelle fureur s'empare de vos fens,VoUs outragez les Dieux. L Es Dieux font tout mon
iiurg3fcB
v - — * — *-. -2
-X—6-
5
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crime, Mais, je vaislexpief en terminant mon fort : Puiflent- ils,contents de r ,
SSfcs
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1 ■ ■ ■— =■! ■ Il
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
a.1 i b ' a* "air-'-'^^'f ' ' '" a* ' — t" " "** — "fc"""— i — --t*-*-
EUCHARIS. TELEMAQ.UE,
Vivnner n.
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I mort. Ne prendre que moy pour vi&i- me» IX On," vi- vez. V O us allez mou-
4X M 6
_2 ft +.
,.a.~t— — i-
x — t— t-
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i Non,vi- vez. Vo
t f- -t '—T
— a — «...
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EUCHARIS. Tendrement, ^\
Xzti
àr<=\ — fr-fr4-*Brr
-ft-f-f-
-êïiîi
nr.
i Ar ces tri- ftes adieux C'eft trop nous atten- drir ; Par-
. ^ ~~y~ . ! ï il i ï~_!iii i -Î? -■ 5 *- - ^
E^°g|^^^EE^^^teEBE^^^^Sfe
t-z . au nom d'U- lyfle, Au nom de Penc- lope , Au nom de vos heureux Su-
K 7 V -ô~ S? _^
ACTE CINQUIEME, S C E N E I V.
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«.
jecs j Parmy de fi tendres Objets , Je n'o- fe norruper Anti- o- pe.
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4*4- — ^+— »■ j * a-7— I 1-6-4!— 4— 4-J-l >-,
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TELEMAQUE, Vivement.
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-L/ Emeurez Eucha- ris : quel nom prononcez- vous î Ânti- ope ! Non , non , une au-
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TELEMAQ.UE, TRAGDIE.
EU CH ART S.
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être fon époux. -L/Ieux • la referviez- vous à ce bonheur ex- N
lïf|iliiE|^î~Ê=j=:k=
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TELEMAQ.UE.
flllipillllip^lieipliili
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JN On , faut- il qu'un fer- ment raflure vos c(-
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prits , Dieux J armez contre- moy vôtre pouvoir fu- prême , Si ja-
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ACTE CINQUIEME, SCENE IV.
177
EUCHARIS.
ARrêcez, Arrc- tez, c'eft Anrio- pe mê- me
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mais.
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L=^1ipiei§eiillÉiI
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TELEMAQUE.
Ous Anti- ope , O
que vous ai- mez dans Eucha- ris.
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Ciel 1 le puis- je croi- re? Le de- voir, L'Amour, & la Gloire, Tout con-
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TELEMACLÛE, TRAGEDIE.
EUCHARIS.
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{pire à combler mes vœux. V^Ue nous fommes loin d'être heureux j G î ê * # 6 —A — A
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JVllner- ve , terminez nos pei- nés , Nous n'efperons qu'en
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ACTE CINQUIEME, SCENE IV.
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vous dans nos derniers moments; Laiflerez- vous pe- rir deux malheu-
vous dans nos derniers moments j LaitTerez- vous pe- rir deux malheu. 4b . — $ — «
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reux Amants Dont vous a- vez formé
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TELEMA^UE, TRAGEDIE.
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A- mants Dont vous a- vez formé les
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rir deux malheureux A- mants Dont vous a- vez, formé
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ACTE CINQUIEME, SCENE IV. BRUIT DE GUERRE.
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Trompettes et Violons. Tous *
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JVlAis, quels fons écla- tans jufqu'aux Cicux fonc portez i TELEMAQJJE.
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Trompettes.
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JVlAis, quels fons éclat- tans jufqu'aux Cieux font portez!
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Kotes égalUs. TOUS.
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T E L E M A Q.U E, T R A G E D I E.
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Trompettes.
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S C E N E V.
IDAS, T ELE M A OU E, EUCH A RI S.
ions.-!- . a —A- A A A
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O Eigneur , reprenez Tefpe- rance , Vos Guerriers fi long- temps par l'orale écar-
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B A S S E-C O N T I N U E.
^ _±A> ±A_A Jk A '§L - TElfMA^UE, IDAS. * ^ -4— -A -—A-
tez , Viennent vous fecou- rir. JL/Ieuxi JLEur T
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-S —4.5.
roupe s'a- vance, On les
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ACTE CINQ^UIE'ME, SCENE V.
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I guide , Nos plus fiers Enne- mis étonnez, énerdns ft'Mto^.'»&i.iu 1» —j^„
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guide , Nos plus fiers Enne- mis étonnez, éperdus , A peme or
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table E- gide,Qu'i'sont-tous été confoo- dus. La Reine envain rappelle une
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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troupe ti- mide ,
Ses ef- foies feront fuper- 4
flus.
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S C E N E V I
Troupe de Grecs, TELEMAQUE, EUCHARIS, I D A S, Femmes Grecques de la fuite d'A n t i o p e délivrée.
MARCHE.
Trompettes. ! Basse pe Violons,
lEssiSSiiiPlistii
E._f -f
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TïMBALLE S.
ACTE CINQ^UIE'ME, SCENE VI.
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ilfiîilStlilIlill
Sïi :^:4rE£~IEE=E=
ri-ïiisaipiffiSiiii
T E L E M A Q^U B.
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ï I?" P Ai nos Jeux ,
par nos
* — »i*
B A S S E-C ONTISUE,
iHSftiïiligpiiëjilil
Chants, fignalons nôtre zèle, Minerve a termi- né le cours de nos malheurs.
— ■— *- 1—
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iegeremsentt,
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
illliÈËSilfil
•*
Pille de Jupi- ter, ado- rable Ira- tnor- telle, Re- gnez à ja- mais, â ja-
Mb: """'""
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mais dans nos cœurs. Fille de Jupi- ter, ado- rable Im- mor- telle, Re-
^-j:».^ — i — W~t *-- I~— + — ' -r* î s— --6X-+-"** _-tu+-*
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Régnez
à jamais dans nos cœurs.
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* ACTE CINQ^UIE'ME, SCENE VI.
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Fille de Jupi- ter, ado- rable immortelle, Régnez,
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Régnez,
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Régnez ,
i^iiiriiiËliip
Tille de Jupi- ter, ado- rable
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Fille de Jupi- ter, ado- rable
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immor- telle, Régnez,
Re-
ii 3tè:
Basse Continue.
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TELEMAQUE, TRAGEDIE.
■SQ^-.— _ 4— "s*—- — — I- ■ — -t — """ — *■*-* — + — — j|-j- — ■
Régnez à jamais dans nos cœurs. Régnez,
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Régnez à jamais, à jamais dans nos coeurs. Régnez,
ig^ilÉÉtelllÉ!
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à jamais dans nos coeurs. Régnez,
Régnez
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à jamais dans nos cœurs. Régnez ,
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ACTE CINQ^UIE'ME, SCENE VI.
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T E L E M A QJJ E, TRAGEDIE.
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ACTE CINQUIEME, SCENE VI.
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T E L E M A QJJ E , TRAGEDIE.
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à ja- mais, à jamais dans nos cœurs.
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Nottct éirMles.
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_i±±JlttX"TTÏf ♦* -^
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BASSE Bi VIOLONS. TuWJ,
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BASSE DE VIOL.
ACTE CINCLUI E'M E, S C E NE V I. 15?
gnez a ja- mais, Régnez
à jamais, Régnez,
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TEIEMAQ.DE, TRAGEDIE.
Régnez à jamais , à jamais dans nos cœurs. Régnez,
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ACTE C I N (> U IE'ME, SCENE VI.
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à jamais, à jamais dans nos cœurs.
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Tourne x, vite four U Sjmfhonit.
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T E L E M A Q^U E, TRAGEDIE.
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tir Loignon^fïous de ce riva- ge : Venez belle h ntiope,achever mon bonHëur ; Fuy-
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ACTE CINQUIEME, SCENE VI. Petites Flûtes, Très vice.
301
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Tambourin.
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Bassons. .4.
Basse de Violons. ■ " '
ÎFin.
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Fin.
Au Commencement jufqu'au mot F 1 n.
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Fin.
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TELEM AQ^UE, TRAGEDIE.
FINALE. . r t L_* *-£ jr-f
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ACTE CINQUIEME, SCENE VI.
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304 TE L E MA Q^U E , TRAGEDIE.
Hautbois & Violon^alternati'vemtnt. MENUET,
15 Violons.
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Hautboi s.
Bassons.
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Au Rondeau. HaOtbois,
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TOUS.
BASSONS.
TOUS»
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TUUi,
ACTE CINQUIEME, SCENE VL
UneMatelotte, alternativement avec le C h oe u r.
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| 1 Our les Amants quel doux prefage ! Tout vous pro- met des jours charmants
POur les Amants quel doux préfage ! Tout vous pro. met des jours charmants™ I ^I°AUl^re Un .beaU "^T^^^^n- gage, " Près du nau- f^Voîtr^I
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B AS S E-C O NT IN U E.
CHOEUR. SEULE
|| vez le Pf^ 1 Our les Amants,&c. Plus de foupirs, Bravez
|i vc/; ic nirr. x kJur les Ama
►irs,
r* f-f-
I Our les Amants,&:c. Basse-Continu;
o- ra- ge,
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TELEM AQ^UE, TRAGEDIE.
-, CHOEUR-
!::±I±I— --i-ï-î—î-*— -££ 1— 2^2 £4— ± I-^~UU on reprend le
Sur le Ri- vage Régnent les Plai- fîrs. Pour les Amants,&c. Menuet, ^304-'
ÎïSbim * v A^« eW* Tambourin,
iL— - .«. — m-z G iîJtJ' — ï — t^-J4i
TELEMAQUE.
Our les AmantSj&c.
Wgg&&ʧ&&0m&Ësm
Jt Loignons- nous de ce Riva- ge : Venez belle And- ope, ache- ver mon bon- ^SI — * — 2-™ — 4-1 3- s* !■ — 4-6 I- 1
B S S E-C ONTINUI,
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heur, Bravons de Calyp- fo la jaloufe fu- reur, Ne différons pas davan-
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ACTE C I N Q^U I E* M E , S C E N E VII. 307
SCENE VIL
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CALYPSO,TELEMA Q^U E,EUCHARIS.
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Tous. "^
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C A t 9 Y S O , 1 Telemaque.
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1 U triomphes Bar- barc , &: mes efforts font vains ; Mais, crains pour Eucha- -*A
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ris, Ton fore eft en mes mains: Ma ven- geance me refte en- ~~1-.^ ^ 4 ^ _____5f_ * »*
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508 T E L E M A QJJE, TRAGEDIE.
TELEMAQUE, Fièrement. , II voit M INERVE.
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CALYPSO.
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brille dans les _ Cieux, M'annonce Minerve en ces lieux.
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ACTE CINQ.UIE'ME, SCNE VII I.
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S C E N h V 1 1 I.
MINERVE, CALYPSO, TELEMAQUE, &c les Adeurs de la Scène précédente.
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MINERVE.
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erreur, Calyp- fo, ce He- ros meft fi- del- le, Toujours de la ver-
Doux. * '
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TELEMAQ^UE, TRAGEDIE.
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CALYI'SO. MINERVE.
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belle, Reconnois- la dans Eucha- ris. C>Ieli vjE- mis dans l'hor-
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ACTE CINQUIEME, SCENE VIII.
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T E L E M A Q^U E , TRAGEDIE.
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ACTE CINCLUIE'ME, SCENE VII T.
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ire- toy mon
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Père, Seconde mes fureurs, fe, au gré de mo„ choix La vengeance
-+.—4. ft , w , — ViA *-<* vengeance que je re-
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T EL EM A Q^U E, T R AGEDIE.
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fpire, Puny tous les Dieux à la fois, Renverfe le celefte Em- pire,
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Doux.
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vent l'On- de, L'Air fre- mit, La foudre gron-
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Doux.
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ACTE CIN^DIP ME, SCENE V I I L
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de, Je ne vois. plus icy que des objets d'hor- reur»
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Dieux, en me punif- fant,vous fervez ma fu-
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Viol on s.
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Revu & contre par Nous-foujf.gnez, , à Paris , le 5. Février 1730*
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ATTRIBUTION DE LA CHARGE de Seul Imprimeur du Roy pour la Mufique.
A R Lettres Patentes du Roy, données à Fontainebleau le cinquième jour du mois d'Octobre, l'An de Grâce mil fix cent quatre vingt-quinze Signées LOUIS;* fur le replis, Par le Roy , PjJlyîbaux , Scellées' du grand Sceau de cire jaune , Confirmées par Lettres de Surannation données a Marly le vingt-huitième May mil fepc cent qumze, Signées comme dcflus : Toutes lefdites Let.res Vérifiées & Rentrées en Parlement le feptiéme Jurn^.J- H eft permis ( a J-B-Chriftophe Ballard, Seul Imprimeur du Roy pour a Mufique & Notent de la Chapelle de Sa MajeHé,; d'Imprimer, faire Imprimer , Vendre ô, Distribuer toute fortede Mufique, tant Vocale quWumemale, de quel- que Auteur ou Auteurs que ce loir, avec tres.exprefles inhibitions & défenfes à tous Imprimeurs , Libraires , Tailleurs & Fondeurs de Caractères , & autres perfonnes généralement quelconques, de Tailler , Fondre , ny Contrefaire les Notes, Caractères' Lettres gr.les & autres choies inventées par ledit Ballard ; ny d'entreprendre où fore entreprendre ladite Imprelfion de Mufique, en aucun lieu deceRoyaume.Terres & Seigneuries de l obeiflancede SaMa.efté, nonobftanr toutes Lettres ï «contraires fans le congé & permiffion dudit Ballard , A peine de confifcation des Livres ou Exem- plaires Notes Caractères , & autres Inftruments fervant au fait de ladite Impreffion de Mufique , & de fix mille hvres d'Amende , Ainfi qu'il eft plus amplement déclaré efdites Lettres : Sadite Majefté voulant qu'à l'Extrait dicelles mis au commencement ou fan deidits Livres impnmez, foy foit ajoutée comme à l'Original.
riJbjrib^ïfct
I
Paroles de Mr. DE LAMOT TE.
O P RA M I S £ N M V S I QJU E Par Monfieur DESTOUCHES.
ÏS S E* , Partition générale in-fol. *
AMADIS DE GRECE, 3, Edition in-40. MARTHESIE, in-40.
OMPHALE, in-40.
LE CARNAVAL & LA FOLIE , in-40. j CALLIRHOE', xc. Edition in-40, de Mr. R O Y.
TELEMA QJJ E , ic. Edition,conforme à la dernière Remife, de Mr.
S EMIR AMI S, in-40. T
LES ELEMENTS, in-40. | de M'. Roy:
LES STRATAGEMES DE 1/ AMOUR, in-4o.J
Il y a un Catalogue gênerai & Chronologique de tous les autres Opéra, depuis l'Etablijfement de l'Académie Royale de Mufequt.
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