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Re ’ A pe à He dot FE DE | A ete ' | PR RTE A LE ÿ Le ù cs ns e APE Le e he É AIRE . : Hope 1e NÉE PRE on a re ou 4 a RE Du È do re ro _ LE : 1 + te EN e Le “ “ a LA ONTOLOGIE VÉ CÉ TRAITÉ PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE LA FLORE DU MONDE PRIMITIF DANS SES RAPPORTS AVEC LES FORMATIONS GÉOLOGIQGES LA FLORE DU MONDE ACTUEL PAR ? WW. PH. SCHIMPER PROFESSEUR DE GÉOLOGIE À LA FACULTÉ DES SCIENCES ET DIRECTEUR DU MUSÉE D HISTOIRE NATURELLE DE STRASBOURG MEMBRE CORRESPONDANT DE L'INSTITUT DE FRANCE (ACADÉMIE DES SCIENCES DES ACADÉMIES DE MUNICH, DS LISBONNE , DE PHILADELPHIE , ETC. AVEC UN ATLAS DE 110 PLANCHES GRAND IN-QUARTO LITHOGRAPHIÉES. «Le présent de la terre n’est que la conséquence dé son passé, et cela aussi bien pour le règne organique que pour le règne inorganique.» A. D'ARCHIAC, Géolog. et paléont., p. 345. + TOME SECOND. EC 12 PARIS | J. B. BAILLIÈRE Er FILS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE rue Hautefeuille, 19, près le boulevard Saint-Germain. Londres Madrid BAILLIÈRE, TINDALL AND COX CARLOS BAILLY-BAILLIÈRE 1870-1872 TRAITÉ DE PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE DEUXIÈME PARTIE. HISTOIRE NATURELLE SPÉCIALE DES VÉGÉTAUX FOSSILES. ae SECOND SOUS-EMBRANCHEMENT. v1S ACOTYLÉDONÉES ACROGÈNES. CLASSE V. LYCOPODINÉES. Les végétaux du monde actuel qui appartiennent à cette classe ont été divisés, suivant l’isomorphisme ou l’hétéromorphisme des sporules, en deux ordres ou familles (peut-être à tort!) : en Ly- copodiacées, avec les genres Lycopodium, Tmesipteris, Psilotum, Plylloglossum, et en Sélaginellées, avec les genres Selaginella et Isoëtes. Toutes ces plantes sont herbacées, de dimensions petites ou médiocres; quelques Lycopodium seulement sont suffrutes- cents; un assez grand nombre de Selaginella n’excèdent pas les dimensions de certaines Hépatiques, dont ils partagent le port et le genre de vie. Le Phylloglossum ressemble à première vue à un petit Ophioglossum, et les /soëtes réunissent au port d’une Jon- cée ou d’une Cypéracée le mode de fructification des Selaginella. Les Lycopodiacées fossiles, par contre, comprennent de nom- breuses espèces arborescentes, dont les unes se rattachent direc- Scuimper, — Paléont. végét. IH — 1 2 CGRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. tement aux Lycopodiacées vivantes, mais dont les autres repré- sentent des types sans analogues immédiats dans la flore actuelle : tels sont les Sigillariées, qui forment un ordre à part, établissant peut-être le passage entre les Cryptogames vasculaires et les Gym- . nospermes. La tige des Lycopodinées, à l’exception de celle très-courte et presque bulbiforme des /soëtes et de celle des Phylloglossum , est plus ou moins ramifiée, cylindrique ou aplatie, surtout dans les espèces rampantes. La ramification est toujours l'effet d’une véritable dichotomie provenant de la division de la cellule végé- tative terminale, et par conséquent la valeur morphologique de ces rameaux est la même, quoique leur développement relatif soit très-différent. Dans le cas où l’on distingue une tige principale et des rameaux en apparence secondaires ou axillaires, la pre- mière est produite par la succession alternante des branches provenant de la dichotomie, et qui prennent un développement plus vigoureux que la série correspondante : c'est ce qu'on ap- pelle un sympodium. Les faisceaux vasculaires qui occupent l’axe de la tige des Selaginella sont aplatis, formés extérieurement de fibres spi- ralaires très-étroites, et intérieurement de gros vaisseaux scala- riformes ; ces faisceaux vasculaires, placés parallèlement les uns aux autres, quand il y en a plusieurs, sont ordinairement en- tourés de larges méats intercellulaires ; le reste du tissu de la tige est formé d’un parenchyme plus ou moins lâche, resserré vers l’intérieur. Les faisceaux vasculaires, qui partent de la sur- face des faisceaux axiles et se rendent dans les feuilles, sont simples et formés de fibres spiralées ou rayées. Dans les Lyco- podium, les faisceaux vasculaires sont réunis dans un cylindre de parenchyme serré et assez solide, et les lames vasculaires sont séparées les unes des autres par des cellules poreuses vasiformes. Dans les Psilotumet Tmesipteris, les bandelettes vasculaires for- ment un cylindre continu autour d’un parenchyme médullaire axile. C'est cette forme de cylindre qui paraît être propre.à la plupart des tiges fossiles rapportées à la classe des Lycopodi- CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. : à nées, et dans celle-ci plus particulièremént à l’ordre des Lycopo- : diacées!. Les organes foliaires sont toujours simples, ordinairement ses- siles, munis d’une nervure médiane non ramifiée, lancéolés, _subulés, ovales, oblongs ou allongés, toujours acuminés, à bord entier ou rarement denté, très-courts et presque rudimentaires dans le genre Psilotum, longs ou très-longs dans les /soëtes et dans beaucoup d’espèces fossiles; leur consistance est ordinairement coriace, succulente ou spongieuse dans les /soètes aquatiques, où ils prennent la forme cylindrique subulée des feuilles des Joncs. Dans un grand nombre d’espèces à feuilles tétrastiques, sur- tout du genre Selaginella, les feuilles sont dimorphes. Dans ce cas, ce sont ordinairement les deux séries placées à la face an- térieure de la tige qui sont composées de feuilles plus petites que celles des deux séries insérées à la face postérieure; celles-ci sont toujours étalées horizontalement à la suite d’une torsion, tandis que les petites feuilles sont appliquées dans le même plan contre la tige. Parmi les vrais Lycopodes, ce sont les L. complanatum et alpinum qui montrent ce genre de feuillaison. Dans le L. vo- lubile Forst., où les feuilles sont pentastiques, les deux séries an- térieures et la série postérieure sont microphylles, et les deux la- térales sont macrophylles ; dans le L. spectabile, à disposition foliaire de 2/7, la série antérieure et les deux séries postérieures sont formées de petites feuilles, et les quatre séries latérales, deux de chaque côté, sont formées de grandes feuilles étalées horizon- talement. Dans les Ed les épis montrent quelquefois une disposition inverse à celle de la tige et des rameaux. Dans le Lyc. scariosum, à disposition 2/5. les rameaux portent deux séries de grandes feuilles à la face antérieure et trois séries de petites feuilles à la face postérieure. 1Voy. pour plus de détails sur l’organisation de la tige des Lycopodiacées : Brongniart, Hist. d. végét. foss., vol. II, p. 1 et suiv. Hofmeister, Vergleichende Un- lersuch. Leïpz. 1851, p. 111. Cramer, Ueber Lycop. Selago, dans Nägeli et Cramer, Pflanzenphysiol. Untersuch., Heft II, 1855. Nägeli u. Leitgeb., Ueb. Enstehung u. Wachsthum d. Wurz. b. d. Gefässkrypt. (Sützungsb. d. k. Acad. d. Wissensch. Mün- chen 1866). ll CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Le mode de disposition des feuilles varie beaucoup suivant les espèces ef souvent sur la même plante. Cette disposition est ou verticillaire ou spiralaire. Le nombre des feuilles qui constituent un verticille est souvent considérable et Varie assez notablement dans chaque espèce selon les individus et les parties de la même plante qu’on examine; les verticilles alternent régulièrement; on les reconnaît assez facilement par ce que les séries verticales, présentant toujours le nombre double des éléments de chaque verticille, sont en nombres pairs, 4 (feuilles opposées et décussées), 8, 10, 12, 14..., tandis que les séries produites par la disposition spiralaire sont en nombres impairs. Cette dernière a souvent ceci de commun avec la dis- position en verticille, qu'après deux tours de spire on trouve une feuille superposée à celle qui a servi de point de départ. Dans aucune famille de plantes, l'alternance entre l’arrange- ment verticillaire et l’arrangement spiralaire des feuilles ne se rencontre aussi fréquemment que dans les Lycopodiacées et sur- tout dans le genre Lycopodium. Cette variation se montre surtout là où les divergences des spirales sont très-petites. Je citerai seu- lement le Lyc. Selago, connu de tout le monde. Dans cette espèce on rencontre sur le même individu les dispositions 2/7, 2/8, 2/9, 2/10, 2/14, 2/12, les nombres pairs indiquant les orthostiques produits par les verticilles, et les nombres impairs ceux produits par les spirales. Dans le cas où les divergences des circonvolu- tions de la spirale deviennent plus grandes, on trouve aussi dans cette même espèce les dispositions 3/8, 5/13 et 8/21. D’autres espèces montrent des changements encore beaucoup plus grands, entre autres le L. clavatum1. Les racines sont dichotomes, et se comportent, quant à l’iné- galité de la dichotomie qui fait naître des racines en apparence pinnées, comme la tige et ses rameaux. Dans le genre Psilotum, elles sont remplacées par un rhizome ramifié souterrain faisant fonction de racines; cela paraît être aussi le cas dans les Sigillaria. 1Voy. pour plus de détails: AL Braun, D. Ordn. d. Schupp. a. d. Tannenzapf. (Act. nat. cur., VII, p. 183-137). Brongniart, Hist. nat. d. végét. foss., IL, p. 9-18. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 5 Les organes de reproduction naissent dans des sporanges fixés | à la partie antérieure des feuilles. Placés vers la base de ces der- nières, ces sporanges paraissent souvent axillaires. Ils s'ouvrent par une déhiscence bivalve dans les Lycopodiacées, trivalve dans les Psilotum, irrégulière dans les /soëtes. Les feuilles fertiles de toutes les espèces sont monocarpes. Les Selaginella et les /soëtes seuls parmi les Lycopodiacées vivantes offrent les deux espèces d’organes de génération, savoir les microspores ou spores mâles, et les macrospores ou spores femelles, réunies chacune dans des sporanges à part; toutes les autres ne présentent que des micro- spores ou organes destinés à la fécondation des macrospores, et par conséquent impropres à la reproduction directe de la plante. Dans le petit nombre de strobiles fossiles assez bien conservés pour y reconnaître encore les organes de fructification, on n’en a observé qu’un seul renfermant à la fois des microsporanges et des macrosporanges ; dans les autres on n’a trouvé que des cap- sules à microspores, et un seul dont on ne connaît que les ma- crospores. | ORDO L LYCOPODIACE Æ. Plantæ herbaceæ, subfrutescentes vel arborescentes, dicho- tome ramosæ, haud raro ramis e dichotomia natis alternatim minoribus distiche dispositis sympodia pinnatim ramulosa red- dentibus. Folia verticillata, vel spiraliter disposita, similia vel bi- formia; fertilia caulinis exacte similia, vel diversa inque spicam nunc sessilem nunc pedicellatam conferta. Sporangia simplicia, nunc regulariter dehiscentia, bivalvia, raro trivalvia. La première apparition des Lycopodiacées remonte aux épo- ques les plus anciennes de l’histoire de la flore terrestre, et coïn- cide avec celle des Fougères et des Calamariées. Ainsi que ces plantes, elles paraissent avoir atteint le point culminant de leur évolution pendant l’époque houillère. Depuis lors et dès le com- mencement de l’époque permienne, leur histoire présente une im- 6 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. mense lacune, car elle ne reprend qu'avec les temps actuels. Leur absence dans les terrains qui suivent les formations paléozoïques ne prouve cependant pas qu’elles n’ont pas existé pendant que ces dépôts se sont faits, mais elle indique seulement que ces plantes ont occupé un rang peu considérable pendant ce long laps de temps. Si elles avaient disparu après avoir atteint le maximum de développement, nous ne les verrions plus aujourd’hui représentées par leurs plus proches congénères. S'il est, du reste, avéré que le Lycopodites uncifolius et falcatus Lindi. et Hutt. appartiennent à cette famille, nous aurions déjà un premier jalon pour relier les Lycopodiacées paléozoïques aux Lycopodiacées néozoïques. Les Lycopodiacées vivantes ont en général la même distribution géographique que les Fougères, sans cependant jouer le même rôle important dans l’ensemble de la végétation actuelle. La plupart vivent dans des climats chauds et humides, surtout dans les îles tropicales et subtropicales, où elles forment rarement des colo- nies assez nombreuses pour devenir un dés traits marquants de la physionomie végétale d’une contrée. Dans les époques an- ciennes, au contraire, où ces plantes étaient généralement arbo- rescentes, elles étaient réunies en immenses forêts, dont les dé- tritus ont contribué, pour une très-large part, à la formation de ces prodigieuses accumulations de matières végétales que l’on découvre sous le sol, et qui ont conservé, concentrée dans les profondeurs de la terre, pendant des millions d'années, l’in- calculable quantité de chaleur exploitée aujourd’hui par l’in- dustrie humaine, et qui a été absorbée et amassée pendant des siècles également incalculables par cette gigantesque végétation. Les Lycopodes seuls sont représentés dans les régions froides ; les Sélaginelles se montrent seulement dans les régions tempé- rées, et se développent de plus en plus à mesure qu’elles s’avan- cent vers les régions tropicales. Plusieurs Lycopodes sont cos- mopolites et se rencontrent dans des conditions climatériques très-diverses ; 11 n’en est pas de même des Sélaginelles. Le nombre des espèces appartenant à cet ordre est environ de 500, dont {4 appartiennent au genre Psilotum, 2 au genre Tme- CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 7 sipteris et À au genre Phylloglossum; toutes les autres se par- tagent entre les deux genres Selaginella et Lycopodium, le pre- mier avec 300, le second avec 220 à 230 espèces; les /soètes connus sont au nombre de 45 à 50. FAM. I. LYCOPODIEÆ. Plantæ hérbaceæ, foliis persistentibus; sporangiis obcordatis, bivalvibus. Lycopodium Lin. “ Lycopodites et Selaginites auct. ex p. Atlas, pl. LVIL Plantæ herbaceæ, foliis homomorphis vel dimorphis, spicis fertilibus cylindraceis; sporis in statu fossili ignotis. On a réuni sous les noms de Salaginites et Lycopodites les plantes les plus hétérogènes : des rameaux de Xnorria, de Lepidodendron et de Conifères, des rhizomes et de jeunes frondes de Fougères. Il est vrai que certains rhizomes épigés de Fougères, divisés par dichotomie et couverts de poils foliiformes, ressemblent assez aux Lycopodes rampants, surtout à l’état d'empreintes (voy. pl. XLIX, f. 2), et que beaucoup de Conifères ont une ramifica- tion et une feuillaison très-semblables en apparence à celles des Sélaginelles et des Lycopodes; c’est surtout le cas pour les ra- meaux de Conifères fossiles rapportés à des Lycopodiacées. Par un examen attentif on parvient cependant presque toujours à éta- blir les différences. Quand les rameaux des Conifères offrent une ramification pinnée, l'axe principal est toujours droit, simple, jamais dichotome, et les ramules décroissent insensiblement et régulièrement depuis la base du rameau principal jusqu’au som- met; dans ces premières conditions, ils sont toujours simples ; quand ils se ramifient à leur tour, c’est par des ramules axil- laires, distiques qui se développent de leur côté sur ces rameaux de second ordre, comme ceux-ci l’ont fait sur les rameaux du 8 « CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. premier ordre. Chez tous les Lycopodium et Selaginella dont la tige paraît pinnée par suite de l'inégalité alternante des branches issues de la bifurcation, cette tige n'est qu’un sympodium, qui se distingue assez facilement, surtout dans le jeune âge ou à son extrémité supérieure, par un mouvement régulier en zigzag, dont les angles rentrants et sortants correspondent aux points de la dichotomie. L'absence de bourgeons latéraux dans les Ly- copodiacées exclut naturellement les rameaux latéraux ou axil- laires; les productions gemmiformes qu’on observe entre autres sur le Lycopodium Selago, et qu'à première vue on pourrait prendre pour des bourgeons axillaires, ne sont en réalité que des excroissances foliaires qui remplacent les sporanges, dont elles paraissent être les équivalents morphologiques. Les feuilles des deux branches résultant de la dichotomie chez les Lycopo- diacées sont homodromes, au moins dans la plupart des cas; celles des ramules des Coniferes sont antidromes aux feuilles du rameau principal. Le genre Lycopodium, que je prends ici dans le sens de Linné, n’est représenté à l’état fossile que par sept espèces, dont six appartiennent à l’époque houillère, et dont la septième, qui offre encore quelque doute, provient d’une formation juras- sique moyenne. A. Species foliis dimorphis. " Selaginella METr. (?). 1. Lycopodium primævum (Gold.) Sch., caule repetito-dicho- tomo, subpinnato, validiusculo; foliis majoribus exacte distichis, patentibus, e basi angusta ovato-lanceolatis, caulinis majoribus, rameis minoribus; spicis fertilibus oblongo-cylindricis, bracteis anguste lanceolatis. Tab. LVII, f. 4, 2. Lycopodites primævus Goldenb., F1. Saræpont. foss., p. A1, tab, L f; 3 et 5 a. : Dans le schiste houiller des environs de Saarbrücken (Aster- flôz dans le Holzhauerthal). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 9 2. Lycopodium macrophyllum (Gold.) Sch., robustius, caule ramisque repetito-dichotoris ; folis dense confertis, lateralibus exacte distichis, erecto-patentibus et patentibus, rameis et ra- mulmis caulinis multo minoribus, hisce centim. fere longis, oblongis, acute acuminatis, basi decurrentibus, ramulinis ovato- lanceolatis, subdecurrentibus, leniter sursum curvatis (subfalca- tis), millim. 5-2 metientibus. Tab. LVII, f. 3. Lycopodites macrophyllus Goldenb., L. c., p. 42, tab. I, f. 5 b. Terrain houiller de Saarbrücken (Auerswald-Flôz). Se distingue facilement de l’espèce précédente par ses feuilles plus serrées, non rétrécies à la base et décurrentes. M. Goldenberg & constaté la présence des petites feuilles pla- cées à la face antérieure de la tige, mais il dit qu'elles sont ra- rement assez bien conservées pour qu'on puisse reconnaître leur forme primitive. 3. Lycopodium Gutbieri (Gœpp.) Sch., caule gracilescente , repetito-diviso; foliis lateralibus patentibus, oblongo-lanceolatis, leniter falcatis, majoribus millim. 8 metientibus, anticis anguste lanceolatis, minutis; spicis longis, anguste elongato-cylindricis, bracteis lanceolato-subulatis. Tab. nostra LVII, f. 4. Lycopodites Gutbieri Gœpp., in Germar, Lehrb. d. Mineral., p. 440; id., Flor. d. Uebergg., p. 169. Geinitz, Verst. d. Stein- kohlenf. in Sachsen, p. 32, tab. I, f. 4. Lyc. stachygynandroides Guthb., Gœa v. Sachs., p. 91. Lyc. Gutbieranus et L. stachygynandroides Gæpp., in Bronn, Ind. pal., 681, 682. Terrain houiller de la Saxe (Oberhohndorf) ; rare. k. Lycopodium falcatum (Lindl. et Hutt.) Sch., caule tenui, pluries dichotome ramoso; foliis remotiusculis, patulis, ovato- acuminatis, subfalcatis, muticis. Lycopodites falcatus Lindl. et Hutt., Foss. Flor., 1, p. 171, tab. LXI. Dans l’oolithe de Cloughton, côte du Yorkshire. Ce fossile ressemble assez à un Selaginella platyphylle; on n’y distingue cependant pas les petites feuilles. # 10 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. “+ Species fohis homomorphis. Lycopodium recent. 5. Lycopodium leptostachys (Goldenb.) Sch., foliis anguste li- nealibus, longis, patentibus, leniter sursum falcatis; spica lon- gissima, cylindracea, bracteis subulatis, longis, erectis ; sporan- giis majusculis, cordatis. Tab. nostra LVII, f. 5. Lycopodites leptostachys Goldenb., Flor. Saræp. foss., p. 12, BD EU: | Terrain houiller de Saarbrücken (carrière près de Vôlklingen). 6. Lycopodium elongatum (Gold.) Sch., caule diviso, elongato, stricto; foliis tetrastichis?, suberectis vel laxe imbricatis, oblongo- lanceolatis, integris; sporangiis (sec. Goldenb.) majusculis, millim. A latis, bracteis omnino obtectis, spicis distinctis nullis? Lycopodites elongatus Goldenb., {. c., p. AA, tab. E, f. 2. Terrain houiller de Saarbrücken. 7. Lycopodium denticulatum (Gold.) Sch,, planta procera, di- chotome ramosa, foliis dense confertis, erecto-patentibus, oblongo- lanceolatis, margine eroso-dentatis, centim. 1 longis, basin ver- sus millim. 2 latis, costa distincta instructis. Tab. nostra LVIT, LE À | Lycopodites denticulatus Goldenb., {. c., p. 11, f. A. Terrain houiller de Saarbrücken (Saarstollen). L2 SPECIES INCERTÆ SEDIS. 1. Lycopodites asterophyllitæfolius Lesquer., foliis dense con- fertis, patentibus et patulis sursum vel retrorsum curvatis, lan- ceolato-subulatis, millim. 45 circiter longis. Lesquer., Palæont. of Illinois, p. 447, tab. XXXVILI, f. 3. | Mines de Mazon creek, Illinois, dans un nodule de fer li- thoïde. _Ce sont probablement les ramules feuillées d’un Lepidodendron. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. A1 2. Lycopodites crassus (Lesq.) Sch., ramulis brevibus pluries dichotomis , foliüs brevibus, ovato-lanceolatis, dense imbricatis. Lesquer.., L. c., tab. XXXIX, f. 8. Avec le précédent. 3. Lycopodites Eichwaldi Sch., foliis brevibus, dense confertis, erecto-patentibus, subimbricatis; caule (ramo?) una cum foliis millim. 7-8 crasso. Selaginites Bronni (Sternb.) Eichw., Lethæa ross., T, p. 110, tab. V, f. 6. Dans le schiste houiller de Lougan, gouvernement de Jekate- rinoslaw (Russie). M. d'Eichwald rapporte ce fossile à tort au L. Bronnit Sternb., qui est une Conifère du genre Walchia. I1 se rapproche assez du Lycop. selaginoïdes Sternb., qui est un Lepidodendron. Le même auteur décrit et figure dans le même ouvrage, sous le nom de Zycop. plumarius Lindl. et Hutt., Foss. Flor., TT, tab. CCVIT, une empreinte qui ressemble assez à un Lycopodium. 5. Lycopodites pinastroides Ung., caule vel ramo cylindrico, duas lineas lato, corticato pulvinis foliorum discretis, ovatis pro- minulis, cicatricula punctiformi, spiraliter secundum 8/21 positis obsesso. Ung., Beitr. x. Palæontol. d. Thüringerwaldes, p. 92, tab. X, f. 9, 10. Dans le schiste à Cypridines près de Saalfeld en Thuringe. Le Lycopodites falcifolius Heer, Urwelt der Schweiz, p. 8, pa- raît plutôt être une Conifère du voisinage des Walchia qu'un Lycopodium; ce fossile provient du terrain houiller de la Savoie. Dawson parle, dans ses diverses publications sur les plantes dévoniennes de l'Amérique du Nord, de plusieurs Lycopodites ; mais ni les descriptions ni les figures ne permettent d’assigner à ces fossiles une place déterminée. Ce sont les Lycopodites Richardsoni Dawson, Devonian Plants (Proceed. of the geol. Soc., May 1863, p. 461). Dans le terrain dévonien de l’État de New-York. Lycopodites comosus Daws., ibid. Mêmes localités. 19 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Lycopodites Matthewi Days. sc; vol. XVIIL,- p. 34f;et Canad. Nat., vol. VI, p. 171, f. 8. «Foliis uninerviis anguste ovato-acuminatis, 1/10-1/4 unc. longis, remotiusculis, in caule gracili ut videtur pentastichis. » Dans un schiste graphitique à Saint-John (Canada). Lycopodites Vanuxemi Daws., L. c., tab. XVII. Hall’s Report on the Geol. of New-York, p. 273, f. 125. Vanuxem, Rep. Geol. New-York, p. 175, f. 46. Dans le Chemung-Group à Ithaca (New-York). Cette empreinte parait plutôt provenir d’une foliole de Fou- gère à nervation pinnée que d’un Lycopode. Elle rappelle aussi la forme du Caulerpa plumaria Ag., qui vit aujourd’hui sur les côtes de la Floride. Le Lycopodites acicularis Gœpp., Foss. Flor. d. Uebergangsgeb., p. 469, tab. XXXIV, f. 4, n'offre pas une ressemblance même éloignée avec un Lycopodium; la figure que l’auteur en donne est tout à fait problématique. Le Lycopodites Stiehlerianus Fu l. c., p. 170, tab. XXV, est un Walchia. Le Lycopodites phlegmariæformis Nilss. ., Vet. Acad. Handl. Stockh. 1831, p. 350, tab. III, f. 3, 4, provenant des couches infraliasiques de Hæœganæs, appartient sans aucun doute à une Conifère. Il paraît en être de même du Lyc. Williamsonis Lindi. et Hutt., Foss. Flora, pl. XCIII. Les feuilles sont trop épaisses pour un Lycopode. Une plante qui, plus que celles que je viens d’énumérer sous la dénomination générique de Lycopodites, montre de la ressem- blance avec quelques-uns de nos Lycopodes vivants, entre autres le L. clavatum, c’est le Lycopodites Milleri Salter, «ramis flagelli- formibus, 2 pedes et ultra longis; ramulis remotis alternantibus ; foliis secundis, 2-3 lineas longis, anguste lanceolatis, subfalca- tis. » Salter, Devonian Plants (Old Red Sandstone of Caithness), in Proceed. geol. Soc., vol. XIV (1857), p. 75, tab. V. Murchi- son, Siluria, ed. à, 1859, p. 290, f. 3. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 13 Dans le vieux grès rouge de Thurso (Caithness). Cette plante paraît avoir été rampante comme notre Lycopo- dium clavatum, dont elle partage le port général. Un certain nombre de Lycopodites se retrouveront parmi les Lépidodendrons, d’autres parmi les Conifères, d’autres encore doivent être passés sous silence comme offrant des caractères trop peu précis. TIGES DE LYCOPODIÉES. Aretopodium Unc. Caulis cylindricus, parenchymatosus, axis ligneus gracilis ex- centricus, fasciculi vasorum fasciæformes vario modo inter se connexI. 4. Arctopodium insigne Ung., caule pollicem crasso parenchy- matoso, axi lignoso e fasciculis vasorum fasciæformibus simpli- cibus et compositis plicatis et e parenchymate formata. Ung., Beitr. zx. Palæont. d. Thüringer- Waldes, p. 91, tab. XI, f. 42. Dans le schiste à Cypridines à Saalfeld, Thuringe. 2. Arctopodium radiatum Ung., caule bipollicari parenchyma- toso, axi lignoso irregulari excentrico, fasciculis vasorum discre- üis tæniæformibus radiatim dispositis, parenchymate externo fas- ciculis variæ formæ provisa. Avec le précédent. FAM. IL. LEPIDODENDREÆ. Plantæ arborescentes, foliis homomorphis, lanceolatis et linea- ribus, plano-carinatis, integerrimis, spiraliter dispositis, deciduis, cicatricesque regulares relinquentes; trunci fasciculis vasculari- bus in cylindrum continuum conjunctis solum parenchyma me- dullare continente vel parenchyma vasis intermixtum ; fructifica- tione strobiliformi, sporangia elongata bractearum basi horizontali adfixa lateraliter dehiscentia gerente. Les feuilles articulées caduques laissant des cicatrices régu- Al CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. lières persistantes pendant toute la durée de la plante, le cy- lindre vasculaire continu ne renfermant que du parenchyme médullaire ou formé entièrement par un tissu fibro-vasculaire , les strobiles caducs portant des sporanges allongés placés ho- rizontalement sur la base des bractées, sont des caractères dis- tinctifs qui paraissent autoriser l'établissement d’une famille spé- ciale pour ce groupe de végétaux fossiles formé de plusieurs genres distincts. Toutes les Lépidodendrées paraissent avoir été arborescentes. On en a trouvé des troncs qui avaient une longueur de plus de 100 pieds et un diamètre de 10 à 12 pieds. Le tronc était simple jusqu’à une hauteur considérable ; la ramification se faisait par dichotomie régulière; les feuilles persistaient assez longtemps sur les rameaux, comme dans nos Conifères, et leurs cicatrices, quoique changées à la suite du développement de la plante, con- servaient cependant une forme très-régulière, même sur les troncs les plus âgés. Lepidodendron STERNS. Sagenaria BRoNGT., Aspidiaria et Bergeria STERNB. ex p. Atlas, pl. LVIII-LX. Foliorum cicatrices in trunco elongato-rhomboiïdales, majus- culæ, in ramis rhomboideæ minores, in ramulis rhombeæ par- vulæ squamæformes, contiguæ; cicatrices in trunco asservatæ cæteris multo majores verticaliter rhomboiïdeo-elongatæ, cari- natæ, angulo inferiore magis producto quam superiore, in ectypo e basi ultro medium pulvinulo tectæ claviformi convexiusculo sulco longitudinaliter diviso, apice cicatriculam rhombeam vaso- rum cicatriculis tribus horizontaliter positis notatam, infraque cicatriculam rhombeam utroque latere vasorum cicatriculam ver- rucosam rotundam vel ovalem ferente. Je renvoie aux figures des planches citées pour la forme et l’or- ganisation extérieures des cicatrices, telles que celles-ci se trouvent CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 15 sur le tronc principal et les rameaux. Je ferai seulement obser- ver que les cicatrices du tronc sont très-rarement conservées comme telles!, et on n’en connaît ordinairement que les contre- empreintes?. Les cicatricules vasculaires sont au nombre de trois dans la cicatricule foliaire, où elles sont placées vers la base et ho- rizontalement; celle du milieu est allongée transversalement ou en forme de croissant; les deux latérales sont punctiformes. Im- médiatement au-dessous de ces trois cicatricules il y en a encore deux plus grandes, qui sont implantées sur le coussinet foliaire ; elles sont allongées dans le sens de la carène qui les sépare ou arrondies et en forme de petites verrues. Les rides irrégulières traversant la carène du mamelon occupant la plus grande par- tie de la grande cicatrice paraissent indiquer que le coussinet basilaire de la feuille était succulent, et qu'il s’est plissé à la suite de la dessiccation. Sur les troncs décortiqués les grandes cica- trices ont entièrement disparu, et il ne reste plus de la cicatricule qu'une courte fossette linéaire un peu élargie au milieu. La disposition des feuilles des Lepidodendron a beaucoup de rap- ports avec celle des Lycopodium, mais elle est plus compliquée, les circonvolutions de l& spire génératrice étant plus nombreuses. Les parastiques sont ordinairement très-évidentes, et permettent la détermination du nombre des orthostiques, souvent difliciles à voir, quand on a une coupe complète du trone ou un fragment assez grand pour déterminer le retour des parastiques. Al. Braun a observé dans les Lepidodendron des dispositions analogues à celles qu'on rencontre dans les #ammillaria et dans l’inflorescence du Tournesol (elianthus). Le grand tronc du Lepid. Sternbergü (dichotomum), conservé au Musée de Prague, offre, d’après Max. Braun, la disposition de 89/233, ce qui représente, d’a- près Alex. Braun, une des dispositions les plus élevées par rap- port aux orthostiques et aux circonvolutions de la spire généra- trice qui soient connues dans l'#ehanthus. L’arrangement des 1Voy. pL LIX, £. 1, 2, 3,7. 2Voy. pl. LX, f, 1-5: 16 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. feuilles d’après 21/55 et 8/21 n’est pas rare, surtout dans les types qui se rapprochent du L. aculeatum 1. M. Brongniart compare la structure interne du tronc des Lé- pidodendrons à celle de la tige des Psilotum et des Tmesipteris. Le cylindre vasculaire de l’espèce examinée par ce savant, du Lep. Harcourti, est en effet, comme dans ces deux genres, simple et sans lacunes médullaires ; il est formé intérieurement de larges vaisseaux scalariformes, et extérieurement d'’étroits vaisseaux _rayés (spiralés?), d’où partent des faisceaux composés de fibres ou de vaisseaux tout à fait semblables à ces derniers, pour se rendre dans les feuilles en décrivant un arc qui se rapproche de l'horizontale vers son extrémité. Le cylindre lui-même est ren- fermé dans une gaine épaisse d’un tissu parenchymateux très- solide, qui est suivi du parenchyme cortical, également épais, mais d’une texiure plus lâche. Dans ce dernier tissu, on re- marque deux zones d’un aspect un peu différent, et dans les- quelles Corda a cru distinguer le liber et le parenchyme cortical des Phanérogames. Un tissu superficiel, enfin, composé de cel- .lules très-étroites et allongées, constitue l’épiderme. Les Lyco- podes vivants montrent du reste exactelhent les mêmes diffé- rences dans les diverses couches du tissu parenchymateux qui se suivent depuis la surface du cylindre vasculaire jusqu’à l’épi- derme inclusivement?. Il est à noter cependant que ce qui a été dit sur la structure 1Voy. à ce sujet: C.F. Naumann, Ueber den Quincunx als Geset: d. Blattstellung bei Sigillaria u. Lepidodendrum (Labo. et Bronn, Jahrb., 1842, p. 410, et la suite avec la réponse d’AL. Braun, p. 417-425). Id., Leon d. Géneure als Érinilgésete der Blattstellung vieler Pflanzen. Dresden u. Leipaig 1845. Naumann, n’admettant que les orthostiques comme séries génératrices, réduit la disposition des feuilles aux lois du quinconce. 2Voy. sur la structure microscopique des Tete ln : Witham, The internal structure of Foss. Vegetables, p. 51, tab. XII, XIII. Edinburgh 1833. Lindley et Hutton, #oss. Flor. of Gr. Britain, Hp. 46, tab. XCVIIT, XCIX. Brongniart, Hist. d. végét. foss., II, p.37 et suiv., tab. X et XI; id., Sur La structure interne du Si- güllaria elegans comparée à celle des Lepidodendron et des Stigmaria (Arch. du. Mu- séum, t. L. Paris 1839). Binney, Sigilaria and Lepidodendron (Proceed. of the Geol- Soc. of London, Jan. 1862). Lindley et Hutton voient dans la structure du tronc des Zepidodendron un pas- , Sage des Lycopodiacées aux Conifères: « Lepidodendron was intermediate bet- ween Coniferæ and Lycopodiaceæ. » CRYPIOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. , #4 interne ne se rapporte qu'à une seule espèce, le Lep. Harçourtii, prise pour type, et il n'est pas du tout certain que tous les fossiles qui, à la suite de leur organisation extérieure, se trouvent réunis dans ce genre, aient aussi la même organisation intérieure; cela est même peu probable. M. Binney, dans son mémoire cité plus haut, parle de deux plantes dont les cicatrices foliaires coïncident parfaitement avec celles des Lepidodendron, et dont l’une, le Sigillaria vascularis, offre la structure des Sigillaires, tandis que l’autre, le Lepidodendron vasculare, a son axe central entière- ment composé de gros vaisseaux scalariformes et de fins vais- seaux rayés, au lieu d'offrir un cylindre vasculaire occupé inté- rieurement par un parenchyme médullaire comme dans le L. Harcourtii. Ce type se rapprocherait donc davantage des Lyco- podes, et le dernier des Psilotum et Tmesipteris. On n’a, du reste, pas encore rencontré de Lepidodendron, por- tant extérieurement les caractères non équivoques du genre, dans un état de conservation tel qu’il eût été possible d’y reconnaître la structure complète. Ordinairement les troncs sont fortement comprimés; l'écorce avec les coussinets et cicatrices foliaires est transformée en charbon ou manque tout à fait; le tissu parenchy= mateux a complétement disparu et est remplacé par de la ma- matière anorganique, le cylindre ligneux est tellement comprimé qu'il ne représente plus qu’une lame charbonneuse mince comme une feuille de papier. Il manque même assez souvent, parce qu’il a été enlevé par l’eau, après avoir été isolé à la suite de la dé- composition du tissu cellulaire qui le reliait à l’écorce. L’excen- tricité qui se remarque si souvent dans ce cylindre, quand il est encore renfermé dans le tronc, provient également de la dispari- tion du parenchyme avant l’enfouissement de la tige. S'il est difficile, sinon impossible, de reconnaître toujours le genre à la simple inspection des cicatrices foliaires, il n’est pas moins dificile aussi de reconnaître les espèces, surtout quand les fragments proviennent de différentes parties de l’arbre. Les cica- trices du tronc principal diffèrent notablement par leur grandeur et souvent aussi par leur forme de celles des branches de premier ScuimPsr. — Paléont. végét. : I — 2 18 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. ordre ; celles-ci diffèrént des cicatrices des branches de second ordre, et ainsi de suite. Les feuilles et les organes de fructifica- tion se trouvent ordinairement isolés, et quand on les trouve réunis à des rameaux, ceux-ci ne montrent que les cicatrices qui leur sont propres, et qui ont une forme et des dimensions très-différentes de celles du tronc. De là la grande confusion qui règne encore dans la détermination des espèces, et l’impossibi- lité de réunir avec certitude sous le même nom les fragments de troncs, de rameaux, de ramules, les en et les fruits prove- nant d’une même espèce. Les ramules, à cause de leur ressem- blance avec les Lycopodes, ont été rapportés au genre Hype dites; les feuilles isolées ont été réunies dans un genre. à part sous le nom de Lepidophyllum, et les épis ou cônes fertiles sous celui de Lepidostrobus: _ On se hâte souvent beaucoup trop de décrire les moindres pe- tits fragments et de leur imposer des noms particuliers ; les dé- terminations se font sur des débris isolés, et sans que celui qui les fait ait connaissance des débris complémentaires enfouis dans les mêmes couches. Il n’est donc pas étonnant d’avoir, surtout dans des Lépidodendrons, dont les caractères extérieurs fondés uniquement sur les cicatrices foliaires, qui varient tant suivant la place qu’elles occupent sur la plante, il n’est pas étonnant, dis-je, d’avoir des espèces dont les noms se comptent par demi- douzaines. Pour ne pas encombrer ce livre d’un trop grand nombre d'espèces douteuses, je m’abstiendrai de décrire toutes celles qui montrent des caractères distinctifs trop équivoques ou dont on ne connaît que des fragments trop imparfaits. C'est, du reste, ce que j'ai déjà cru devoir faire pour d’autres genres, dans lesquels j'ai omis un certain nombre de formes, parce qu'il m'a été impossible de les tirer au clair. Les limites imposées au Traité de paléontologie végétale sont trop étroites pour qu'il soit possible de discuter toutes les espèces douteuses ; cela ne pourra se faire que dans une histoire complète des végétaux fossiles, et quand les matériaux dont nous disposons seront plus nombreux et mieux élaborés qu’ils ne le sont jusqu’à présent. J'ai dû, par nn . CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 19 la même raison, négliger certains détails d'organisation et sur- tout toutes les discussions qui s’y rapportent, et me borner à in- diquer les ouvrages dans lesquels ce sujet a été traité d’une ma- nière plus spéciale. A. Lepidodendron Sternbergii Brongt., cicatricibus rhomboi- deis utraque extremitate plus minus productis, acutis, illis trunci annosioris centim. à et ultra longis, ad medium 1 4/2 latis, pul- vinulo obovato-clavato, inferne acute producto, medio sulcato, cicatricula pulvinuli apici imposita transverse rhombea, superne rotundata, cicatriculis vascularibus (punctis) infra eam positis 2 semilunaribus; cicatricibus ramorum similibus, multo minoribus, pulvinulis sæpius integris, epidermide obtectis (tab. LVIIL, f. 4), carinatis; strobilis longis, cylindraceis (1. c., f. 5), bracteis e basi horizontali sporangiophora lanceolatis. Tab. nostra LVIII- LX. Brongt., Prodr., p. 85. Sternb., Flor. d. Vorw., I, fasc. 2, p. 34, tab. XVI, f. 3, 4, 5 | Lepid. obovatum Sternb., L. c., I, p.10, tab. VI, f. 1 ; tab. VITE, f. 4 A. Lindl. et Hutt., /. c., I, p. 63, tab. XIX bis; Il, tab. CXVIIT ; LIT, tab. CXIX. Sagenaria obovata Stérnb.., L. c., IT, p.178, tab. LXVIIL, f. 6. Lepid. dichotonum Stornb. lc, 1, p. 23; tab. E, IE; ibid: (Presl), IE, p.177, tab. LXVIIL, f. A (cicatrices ramorum junio- rum). Brongt., Hist. d. végét. foss., II, tab. XVI (d’après Stern- berg). Ung., Gen. et Spec., p. 252. Geinitz, Steinkohlenform. in Sachsen, p. 34, tab. III, f. 2-12 (Sagenaria) ; la fig. À repré- sente probablement le sommet feuillé du L. longifolium. Lycopodiolites elegans Sternb., L. c., I, fasc. 3, p. 8. ? Lycopodiolites affinis et cordatus Sternb., L. e., p.45, tab. LVI, LÉ 7: À | Lepid. elegans Brongt., Hist. d. vegét. foss., II, tab. XIV. Lepid. gracile Brongt., ibid., tab. XV (ramulorum extremi- tates!). Lindl. et Hutt., Foss. Flor., tab. IX. Lepid. Lindleyanum Ung., L. c., p. 256. à Lepid. acerosum et dilatatum Lindi. et Hutt., /. c., p. 27, tab. VII, f. 4, 2. 20 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Lepid. mannebachense Sternb., {. c., IL, p.177, tab. LXVIIT, f. 2. Lepid. rugosum Brongt., Prodr., p. 85. Sagenaria rugosa Presl in Sternb., /. c., IT, p.178, tab. LVITIT, f. 4. | | Sagen. Gœppertiana Presl, !. c., IE, p. 179. ? Bergeria acuta Sternb., !. c., IT, p. 184, tab. XLVIIT, f. 1. a Palmacites squamosus Schloth., MWachtr. z. Petrefactenk., p. 395, tab. XV, f. 5 (rameaux à cicatrices écailleuses). Dans les schistes de presque tous les bassins houillers de l’Eu- rope et de l'Amérique. On connaît de cette espèce le tronc, les rameaux et les fruits. 2. Lepidodendron aculeatum Sternb., cicatricibus trunco im- positis magnis, longe rhomboidalibus, utraque extremitate longe . pro luctis, sensu opposito inflexis, tota longitudine centim. 8-9, latitudine media 2 metientibus, pulvinulo paulum ultra medium producto, ovato-clavato, in caudam decurrente, superne utro- que latere carinæ cicatricula vasculari lunulari vel verrucæformi notata, cicatricula rhombea, superne obtusa. Sternb., I, p. 10, 23, tab. VI, f. 2; tab. VIII, f. 4 B. Ung., Gen. et Spec., p. 254. Ettingsh., Steinkohlenfl. v. Radnitz, p. 53. Tab. nostra LX, f. 1, 2, tab. LIX, f. à (coussinets avec l’épiderme). Cicatrices pulvino destitutæ. Tab. nostra LX, f. 6. Lepidodendron undulatum Sternb., Flor. d. Vorw., FE, p. AZ, 21, tab. X, f. 2. Sauveur, Végét. foss. d. terr. houill. de la Bel- gique, tab. LXITI, f. 3. Aspidiaria undulata Sternb., Flor. d. Vorw., Il, p. 182, tab. LXVIIT, f. 13. Brongt., Prodr., p. 86. Lepid. appendiculatum Sternb., L. c., E, p. 38, tab. XXVIIT. Lepid. aculeatum Sternb. Steininger, Geognost. Beschreib. d. Landes zw. d. unt. Aar u. d. Rhein. Trier 1840, p. 141, f. 6, dessiné dans le sens inverse! Grand échantillon fort instructif, provenant de Duttweiler près de Saarbrücken, et montrant les cicatrices avec coussinet, sans coussinet (Aspid. undulata), et la CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 21 surface intérieure de l’écorce n'offrant plus que les cicatrices des faisceaux vasculaires, qui sont très-petites et claviformes. Voy. aussi Gœpp., Foss. Flor. d. Uebergangsg., p. 48. Sagenaria confluens Sternb. Gœpp., Foss. Flor. d. Ueb., tab. XXXIX, f.c, d (e, a montrent les coussinets). Aspidiaria confluens Sternb., L. c., IE, p. 182. Palmacites curvatus Schloth., Vachtr. zx. Petref., p. 395, tab. XV, f. 2. Lepidodendron appendiculatum Sternb., !. c., 1, p. 35, tab. XXIX (dessiné dans le sens inverse). Cette forme répond au Lep. obovatum. Sagenaria caudata Sternb., L. c., p. 178, tab. LXVIIT, f. 7. Lepid. caudatum Ung., Gen. et Spec., p. 255. Lepid. Charpentieri Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 463, tab. XLII, fn Se rencontre avec le précédent, dont il n'est probablement pas autrement distinct que par les grandes cicatrices plus allon- gées vers le haut et vers le bas. 3. Lepidodendron crenatum Sternb., cicatricibus rhomboïdeis, pulvinis obovato-clavatis minus decurrentibus, cicatriculis majo- ribus latius transverse rhombeis. Sternb., Flor. d. Vorw., I, p. 40, tab. VIII, f. 2 B. Ung., Gen. et Spec., p. 254. Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 465, tab. XLII, f. 4, 5, 6. Sagenaria crenata Brongt., Prodr., p. 86. Sternb., L. e., II, p. 178, tab. LXVIII, f. 5. Ettingsh., Steink. v. Radnitz, p. 53. Dans le schiste houiller de la Silésie et de la Bohème. Cette espèce ne se distingue du Lepid. Sternbergii que par les cicatricules un peu plus grandes et proportionnellement plus larges. Ce caractère me paraît peu important. h. Lepidodendron cœlatum (Brongt.) Sternb., cicatricibus el- liptico-rhomboïdalibus, superne et inferne acuminatis leniterque incurvis, anguste marginatis, centim. 2 longis, in medio millim. 8 latis; pulvinulo obovato-clavæformi in ectypo medio-sulcato, transverse ruguloso, superne vasorum cicatriculis 2 notato; ci- catricula folii transverse rhombea, superne obtusa vel rotun- \ €. br à CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. data. Sternb., /. c., IT, p. 180. Sauveur, Végét. foss. de la Bel- gique, tab. LXI, f. 5. : Sagenaria cœælata Brong., Class. d. végét. foss., tab. I, f. 6; Prodr., p. 86. Terrain houilleride la Belgique. Cette espèce ne se distingue du L. aculeatum que par ses ci- catrices un peu moins grandes ; tout le reste coïncide exactement. Je ne pense pas que cette légère différence puisse constituer un caractère spécifique. . 5. Lepidodendron brevifolhium Ettingsh. differt a g. dicho- tomo folis brevioribus, rigidis, acute acuminatis. Ettingsh., Steinkohlenfl. v. Radnitz (1855), p. 33, tab. XXIV, f. 5; XXV, XXVL, f. 3. | A Swina près de Radnitz en Bohème. Il est à regretter que M. d’Ettingshausen ait imposé à cette espèce le nom de brevifolium, vu qu'il y a des espèces à feuilles beaucoup plus courtes, et que la longueur de ces organes ne le ‘ cède guère à celle du L. dichotomum, car elle atteint jusqu'à 8 centimètres. . 6. Lepidodendron longifolium Brongt., ramorum et ramulo- rum cicatricibus illis L.. Sternbergi similibus; ramulis crassis ; foliis anguste linealibus, comoso-confertis, bi-tripedalibus. Brongt., Prodr., p. 85. Lepidodendron dichotomum Sternb., ex parte, /. c., Ip. 23, tab. III. Lepidodendron Sternbergii Ettingsh., Steinkohlenfl. v. Rad- nitz, p. 54, tab. XXVI, f. 4, 2; XXVITI, XXVIII. Specimina et icones speciosissima ! A Swina près de Radnitz en Bohème, où cette espèce est très- commune. Le Lepid. Sternberg Brongt., Lindl. et Hutt., correspond sans aucun doute au Lepid. dichotomum Sternb., Flor. d. Vorw., I, tab. IT, tandis que L. Sternbergü Ettingsh., L. c., correspond au L. dichotomum Sternb., 1. e., tab. II, que Sternberg consi- dère comme un jeune individu de l'espèce figurée tab. IT, et qui, CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 23 d’après le même auteur, se rapporterait au tronc représenté à la pl. I. Mais si Sternberg a observé sur les rameaux de ce tronc, comme il le dit expressément, des feuilles de 40 à 12 pouces de long, nous aurions là une transition du ZL. Sternbergu au L. longifolium. Les grands échantillons figurés par M. d'Ettings- hausen ne montrent rien de cette transition. 7. Lepidodendron Haidingeri Ettingsh., pulvinis foliorum ra- mealium longioribus, obovatis, basin versus sensim angustatis, cicatricula excentrica subrotunda vel punctiformi; foliis lineari- lanceolatis, illis L. Sternberqü latioribus. Ettingsh., Sieink. v. Radnitz, p. 55, tab. XXIT, XXHII. Dans le schiste houiller à Mosstitz près de Radnitz et à Mæh- risch-Ostrau; très-commun. Diffère du L. Sternbergii par ses feuilles plus larges et plus longues, et par les cicatrices raméales plus allongées. 8. Lepidodendron Volkmannianum Sternb., cicatricibus Iyra- tis, centim. 1 1/2 altis, parte latiore millim. 8 latis, superne rotundatis, inferne truncatis, in ectypo margine crassiusculo ru- guloso circumductis, pulvinulo totam fere cicatricem occupante, cicatricula semilunari-rhombea superne notato, vasorum cica- triculis infra folii cicatriculam positis nullis, carina (sulco) in- distincta, rugis transversalibus multis. Sternb., Flor. d. Vorw., I, fasc. 4, p. 45, tab. LIIT. Brongt., Prodr., p. 85. Rhode, Beitr. z. Pflanzenk., tab. VII, f. 4. Ung., Gen. et Spec., p. 256. Sagenaria Volkmanniana Sternb., Il, p. 479, tab. LXVIIT, f. 8. | 7 Dans le schiste houiller de la Silésie supérieure, à Zabrzese, dans la Silésie inférieure à Waldenburg et Charlottenbrunn. 9. Lepidodendron affine (Sternb.) Ung., foliorum cicatricibus oblongo-rhomboidalibus, rectis, inferne et superne confluenti- bus, centim. 2 4/2 longis, in medio millim. 9 circa latis, pulvi- nulo ad mediam cicatricem producto, superne cordato, cicatri- cula semilunari imposita, cicatriculis vasorum infra positis nullis. Sternb., /, c., II, p. 180. tab. LXVIII, f. 9 (Sagenaria). Ung., !. c., p. 257. 2h CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. A Waldenburg en Silésie. 10. Lepidodendron obtusum Sauv., cicatricibus obovatis in- ferne breviter acuminatis, margine angusto a se invicem distinc- tis, inferne obliquatis, centim. 1 altis, millim. 6 latis, pulvinulo .totam cicatricem occupante, medio-sulcato, transverse ruguso, superne infra folii cicatriculam cicatriculis vasorum 2 notato; cicatricula folii transverse rhombea. Sauveur, Végét. foss. d. terr. houill. de la Belgique (Acad.r. de Belgique, 1868), tab. LXI, f. 2. Terrain houiller de la Belgique. Se:distingue du ZL. cælatum par les coussinets un peu plus larges occupant tout l’intérieur de la cicatrice. La description est faite d’après la figure de M. Sauveur. A1. Lepidodendron Costæi Sauv., cicatricibus ovatis inferne e medio utroque latere arcuato-emarginatis et valde angustatis, basi truncatis, rectis, centim. À altis, millim. 6 latis; pulvinulis to- tam cicatricem implentibus, medio-sulcatis, superne cicatriculis vascularibus 2 notatis; cicatricula folii transverse rhombea, su- perne rotundata. Sauveur, /. c., f. 1. Terrain houiller de la Belgique. Diffère du précédent par les cicatrices non infléchies à la base, et tronquées au lieu d’être terminées en pointe. 12. Lepidodendron Osnabrugense F. Rœm., cicatricibus ra- morum parvulis ovali-rhombeis, utraque extremitate acuminata inflexa, pulvinulo obovato decurrente, in ectypo medio-sulcat, sulco transverse ruguloso, cicatricula rhombea ; cicatricibus trunci multo majoribus similibus. Fr. Ad. Roœmer, Beitr. z. Kennin. d. n. w. Harzgeb. (Palæontogr., IX, 1862), p. 39, tab. IX, f. 2 (ramus). Lepid. HoffÎmanni F. Rœm., ibid., f. 5 (éontiied bad: Terrain houiller de Piesberg près d’Osnabrück. 13. Lepidodendron cucullatum F. Rœm., cicatricibus rhombeis, angulo superiore ‘et inferiore longe producto obliquato, pulvino rotundato-obovato-in caudam obliquam decurrente, cicatricula transversa semilunari in medio pertusa. Fr. Ad. Rœmer, L. e., p. 89, tab. IX, f. 3. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 25 Piesberg près d’Osnabrück. Fossile difficile à déchiffrer sur la figure, qui ne paraît pas être très-exacte. | Al. Lepidodendron Pagenstecheri F. Rœm., cicatricibus elon- gato-rhomboïidalibus, superñe et inferne longe productis sensu- que opposito inflexis, pulvinulo obovato-claviformi, apice cor- dato, in caudam obliquam decurrente, carinato, cicatricula rhom- bea. Rœm., /. c., f. 4. Avec les deux précédents. A peine distinct du Lep. aculeatum. 15. Lepidodendron Bartlingi F. Rœm., cicatricibus anguste rhomboideis longissimis, centim. 6 longis, 4 circa latis, pulvinulo oblonge clavato, medio-carinato, in caudam longam obliquatam decurrente, cicatricula majuscula transverse rhombea, apici cor- dato pulvinuli insidente. Rœm., /.e., tab. X, f. 1. Piesberg près d'Osnabrück. Très-semblable au précédent; les cicatrices sont plus allongées et plus étroites, la cicatricule plus grande. Les Lepid. barbatum et tetragonum Rœm., l.c., p.40, tab. VIII, f. 12 et 13, sont deux fossiles dont il est impossible de détermi- ner les caractères d’une manière exacte. 16. Lepidodendron modulatum Lesquer., cicatricibus magnis, rhomboideo-oblongis , utraque extremitate longiuscule acumina- tis sensuque opposito leniter inflexis, margine latiusculo a se invicem separatis, centim. 4 circa longis, 2 latis; pulvinulo ul- tra medium producto, medio-sulcato, secusque sulcum trans- verse rugulosa, cicatricuhs vasorum 2 superne impositis; Cicatri- cula folii transverse rhombea, superne rotundata. Lesquer. in Roger’s Geol. of Pennsylo., p. 874, tab. XV, f. 1; id., in Botan. and Paleont. Report on the geol. State Survey of Arkansas, p. 310, tab. IT, f. 1. Terrain houiller à Carbondale en Pennsylvanie ; dans l’Ar- kansas. Ressemble beaucoup au L. aculeatum. 17. Lepidodendron giganteum Lesquer., cicatricibus 1llis præ- +. 26 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. cedentis majoribus, extremitatibus minus longe acuminatis mi- nusque inflexis, longitudine centim. 5 1/2, latitudine 2 1/2 me- tientibus. Lesquer., /. c., tab. XV, f. 2. Commun à Carbondale et Lehigh Summit, Pennsylvanie. Très-voisin du précédent; les cicatrices sont plus larges. A8. Lepidodendron vestitum Lesquer., cicatricibus ovato-rhom- boidalibus, utraque extremitate acuminatis leviterque incurvis, margine sejunctis ; pulvinulo totam fere aream cicatricis tenente, medio-sulcato, superne cicatriculis duabus vascularibus oblongis notato, cicatricula folii rhombea termimato. Lesquer., L. e., p.874, tab. XVI, f. 3. A Wilkesbarre en Pennsylvanie. Très-voisin du L. obovatum Sternb. (L. Sternbergüt). 19. Lepidodendron conicum Lesquer., cicatricibus ovato-rhom- boidalibus, extremitate confluentibus, in ectypo margine latiusculo a se invicem separatis, transverse rugosis, linea carinali indis- tincta, cicatriculis duabus vascularibus oblongis, cicatricula folii triangulari (?). Lesquer, /. e., tab. XV, f. 8. A Carbondale en Pennsylvanie. Je ne pense pas que cette espèce soit distincte du L. blé. 20. Lepidodendron obtusum Lesquer., cicatricibus trapezoideo- rhombeis, medio-sulcatis, superne acute acuminatis, leniter in- flexis, inferne muticis, centim. 2 1/2 longis, À 1/2 latis, sulco latiusculo separatis, cicatricula in medio fere posita transverse rhombea superne rotundata, punctis 2 vascularibus infra positis oblongis. Lesquer., /. c., p. 875, tab. XVI, f. 6. À Carbondale avec le L. giganteum, dont il pourrait bien re- présenter un rameau principal ou un individu moins adulte. 21. Lepidodendron irregulare (Lesq.) Sch., cicatricibus rhom- beis, centim. 1 1/2 circa altis, 1 latis, pulvinulo obcordato, medio- sulcato superne utroque latere puncto vasculari notato; cicatri- cula transverse rhombea, angulo superiore obtuso, angulis late- ralibus acute productis. Lepidophloios irreqularis Lesquer., Botan. and Palæont. of Arkans., geol. Surv., p. 314, tab. IV, f. 3. CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 27 Houillères de Male et de James’s Fork of Poteau, Arkansas. Très-voisin du L. clypeatum Lesquer. € 22. Lepidodendron clypeatumLesquer., cicatricibus minoribus, millim. 16 longis, 13 latis, acute acuminatis, utraque extremi- tate leniter inflexis, contiguis, pulvinulo minore obovato basi acuto, punctis 2 vascularibus ovalibus infra cicatriculam notato, cicatricula transverse rhombea. Lesquer., /. c., p. 875, tab. XV, f. 5; tab. XVI, f. 7 (specimen decorticatum). Commun à Carbondale en Pennsylvanie. Doit probablement être rapporté à un rameau principal ou à un jeune tronc du L. obovatum (Sternbergüi). 23. Lepidodendron carinatum Lesquer., cicatricibus rhombeo- obovatis, utraque extremitate breviter acuminatis, anguste mar- ginatis, centim. 2 1/2 longis, 1 latis, -cicatricula supra medium posita, transverse rhombea, punctis vascularibus 2 infra positis. Lesquer., L. c., tab. XV, f. 4. Avec les précédents. 24. Lepidodendron sigillarioides Lesquer., cicatricibus parvis, millim. 8 longis, 6 latis, recte rhombeis, infra extremitatem su- periorem cicatricula transverse rhombea angulis lateralibus acute productis. Lesquer., L. c., p. 875, tab. XV, f. 6. Lehigh Summit, Pennsylvanie. Cicatrices d’un rameau à rapporter à l’une des espèces précé- dentes. IL est fort probable qu’un examen fait sur les lieux mêmes ré- duirait ces huit espèces pennsylvaniennes à deux ou trois. 25. Lepidodendron distans Lesquer., cicatricibus obovato- rhomboïdeis, utraque extremitate acute acuminatis, inferiore longius producta leniter inflexa, interstitiis latis tenui-sulcatis a se invicem remotis, centim. 2-2 2/3 longis, millim. 10-12 latis, pulvinulo supra medium producto, medio-sulcato, in medio trans- verse ruguloso, punctis vascularibus ovalibus, cicatricula trans- verse rhombea. Lesquer., L. c., p. 874, tab. XVI, f. 5. Lepid. oculatum Lesquer., ibid., f. 4. Carbondale, Pennsylvanie. 28 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Le L. oculatum ne se distingue du L. distans que par les di- mensions un peu plus grandes... 26. Lepidodendron diplotegioides' Lesquer., trunco mediocri- ter crasso; cicatricibus ovato-rhomboiïdalibus, utraque extremi- tate acute acuminatis, millim. 15 longis, 6 latis, margine cir- cumductis; cicatricula supra medium posita, transverse rhombea, angulis lateralibus acutis productis. Lesquer., Patæontol. of Ihi- nois, p. 452, tab. XLIX, f. 2, et Geol. Rep. of Arkansas, tab. IV, f. 2. Tab. nostra LX, f. 7. Lepid. obscurum Lesq., tbid., tab. XLIV, f. 4 (décortiqué). Formation houillère de Colchester, Illinois. 27. Lepidodendron Worthenii Lesquer., cicatricibus parvis (ramorum!), inverse ovato-lanceolatis, decurrentibus, cicatri- cula extremitatem superiorem tenente, transverse tripunctata. Lesquer., Palæont. of Illinois, p. 452, tab. XLIV, f. 4, 5. Murphysboro, Jackson county, Illinois. 28. Lepidodendron turbinatum Lesquer., cicatricibus obovatis basi obtusis, millim. 12 longis, sub apice 7.latis, convexis, haud contiguis, cicatricula terminali rhomboiïdea angulis lateralibus porreciüs. Lesquer., /. c., p. 453, tab. XLIV. Houillères de Caroll’s place, Chester group, Illinois. 29. Lepidodendron simplex Lesquer., cicatricibus fusiformi- bus, apice basique confluentibus, contiguis, centim. 2 longis, ad medium millim. 5 latis, cicatricula in medio posita, transverse rhombea, superne convexa, angulis lateralibus apiculatis. Les- quer., {. c., p. 454, tab. XLV, f. 5. Chester group, Illinois. 80. Lepidodendron radicans Lesquer., cicatricibus magnis oblongo-rhomboidalibus extremitate superiore et inferiore longe producta sensu opposito inflexa, longitudinaliter sulcatis; cica- tricula obsoleta paulum supra medium posita. Lesquer., /. c., p. 45%, tab. XLVI, f. 4. Houillères de Duquoin, Illinois. L'échantillon sur lequel cette espèce est établie offre le même mode de conservation et la même forme de cicatrices que le L. RAGE CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 29 confluens Sternb., que nous avons rapporté, comme empreinte privée des coussinets foliaires, au L. aculeatum. 81. Lepidodendron picioense Daws., cicatricibus (ramorum) parvis, -contiguis, oblongo-rhomboideis, utraque extremitate acuminatis, millim. 6 circa longis, 2 latis, cicatricula supfa me- dium posita, triangulari, punctis 3 notata; foliis ex erecta basi patentibus, lineali-lanceolatis, millim. 6-20 longis; strobilo ad extremitatem ramorum graciliorum cylindrico, centim. 2 4/2 longo, millim. 6 lato. Dawson, Quart. Journ. Geol. Soc., XXIT, 160, tab. IX, f. 37. Abondant dans les couches houillères moyennes de la Nou- velle-Écosse. 32. Lepidodendron decurtatum Daws., cicatricibus contiguis vel sulco angusto separatis, ovali-rhombeis, breviter oblique acu- minatis, millim. 12 longis, 7 latis, transverse rugulosis ; cicatri- cula centrali, transverse ovali-rhombea , punctis vascularibus tribus approximatis. Daws., /. c., p. 61, tab. IX, f. 40. Dans les mines de Pictou, Nouvelle-Écosse. 33. Lepidodendron plicatum Daws., cicatricibus elongato- rhomboïdalibus, utraque extremitate acute acuminatis, spatio longitudinaliter plicato separatis (in ramis?), centim. 2 longis, millim. 3 latis; cicatricula centrali, transverse rhombea. Daws., LL e., p. 162, tab. IX, f. 38, 42 et 43. Mème localité que le précédent. N'est probablement pas différent du L. rièmosum Sternb. 34. Lepidodendron personatum Daws., cicatricibus (ramorum) rhomboidalibus, contiguis; cicatricula paulum supra medium posita; foliis patentibus, pollicaribus. Daws., /. c., tab. IX, f. 39. | Dans les mines de houille de Sidney, Canada. Très-voisin du L. pictoense! 35. Lepidodendron Veltheimianum Sternb., foliis anguste lan- ceolatis, semipollicaribus, patentibus, leniter incurvis; cicatrici- bus ramorum erecto-rhombeis, contiguis, pulvinulo obovato basi acuminato, carinato, cicatricula transverse rhombea instructis, 20 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. cicatricibus trunci oblongo-rhomboideis apice basique longius acuminatis, subinflexis, sulco latiusculo separatis, cicatricula centrali, post pulvinuli lapsum fusiformi. Sternb., Flor. d. Vorw., I, fase. 12, tab. LIL, f. 2 (cicatrices trunci vix bene delineatæ). Ung., Gen. et Spec., p. 256. Sagenaria Veltheimiana Presl in Sternb., {. c., II, p. 180, tab. LXVIIT, f. 14. Gœpp., For. d. Uebergangsgeb., p. 180, tab. XVII-XX, XXIV, f. 2, 3; XLIIL, f. 1. Kœchl.-Schlumb. et Schimp., Terrain d. transit. d. Vosges, p. 336, tab. XXI-XX VI. Sagen. polymorpha Gœpp., Bronn et Leonh. N. J., 1847, p. 684. Sagen. elliptica Gœpp., ibid., tab. XLIIT, f. 7. Sagen. acuminata Gœpp., 1bid., p. 185, tab. XIII, f. 4; XLIII, f. 8-10. Aspidiaria Gæppertiana (Stiehler) Gœæpp., in Bronn et Leonh. N.J., 1847, p. 684. Lycopodites subtilis F. À. Rœm., in Palæontogr., IT, p. 46, tab. VII, f. 42. ? Lepid. Chemungense Hall, Geol. Rep. of the Fourth Distr. N.: York, p. 275, f. 127. Plante caractéristique des formations houillères inférieures (grauwacke, kulm), correspondant au calcaire carbonifère. À Landeshut, Berndau, Leisnitz et Altwasser en Silésie; dans le schiste à Posidonomyes à Magdebourg, à Lautenthal et Clau- thal dans le Harz, à Herborn dans le Nassau; dans les vallées de Thann et Niederburbach dans les Vosges supérieures (sys- ième des Ballons), dans la partie correspondante de la Forêt- Noire. M. Geinitz réunit à cette espèce l’Ulodendron ornatissimum. 36. Lepidodendron selaginoides Sternb., foliis dense confertis, erecto-patentibus, anguste-lanceolatis ex erecta basi subarcuatis ; cicatricibus ramorum juniorum obovato-rhombeis, illis ramorum annosiorum rhomboideis utraque extremitate anguste acuminatis, sulco separatis, in medio cicatricula rotundata notatis. Sternb., l. c., I. p. 85, tab. XVI, f. 3; XVII, f. 1. Brongt., Prodr., # . CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 31 _p. 85. Lindl. et Hutt., Foss. Flor., I, p.39, tab. XII; IL, p. 85, tab. CXIII. Dans les formations houillères inférieures de Schatzlar et Swina en Bohème, de Felling en Angleterre. | 37. Lepidodendron nothum Ung., ramis crassiusculis rectis, cy- lindricis, cicatricibus foliorum contigüis, rhomboidalibus, utrin- _ que acuminato-confluentibus; medulla parca; corpore lignoso cylindrico continuo, e prosenchymate et vasorum fasciculis con- structo, his ulteriori decursu lignum et corticem penetrantibus. Ung., Beitr. x. Palæontol. d. Thüring. Waldes (Denkschr. d. k. k. Acad. d. Wissensch. 3. Wien, vol. XI, 1856, p. 175, tab. X, f. 4-8). | À Dans le schisite à Cypridines de Saalfeld en Thuringe. M. Unger dit que la structure interne du fragment de branche qu’il a pu examiner s'accorde assez avec celle du Lep. Har- court. 38. Lepidodendron Richteri Ung., trunco (aut ramo) 4 1/2 pollicem crasso, partim decorticato, absque cicatricum vestigiis; corpore lignoso cylindrico undique clauso, medulla centrali parca ; fasciculis vasorum plurimis per corticem ordine spirali distributis. Ung.,44,:0:, p.176 (90), tab.. XI, f. 5 Avec le précédent. La structure s'accorde tout à fait, d’après M. Unger, avec celle du L. Harcourtir. 39. Lepidodendron depressum Gœpp., cicatricibus obovato- rhombeis, superne rotundatis breviter apiculatis, inferne acutan- gulis margine utroque emarginato, cicatricula ad apicem pulvi- nuli in medio carinati et transverse rugulosi transverse rhomboi- dea, punctis vasorum tribus notata, duobus infra positis. Gæpp., Flor. d. Uebergangsgeb., p. 197. tab. XLIIL, f. 5, et Foss. Flor. d. silur., devon. u. unt. Kohlenform. (Act. Acad. Nat. cur., XXVII, 1859, p. 96). Dans le schiste à Posidonomyes à Uckersdorf, Nassau; dans les schistes qui recouvrent l’anthracite à Mauk Chunk, Amérique du Nord. hi K 7 32 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Les échantillons de Mauk Chunk, conservés au Musée de Strasbourg, montrent, à côté de grands rameaux avec des cica- trices exactement semblables à celles figurées par Gœppert, des rameaux plus petits dont les cicatrices rhombiques offrent tout à fait la forme et les dimensions de celles des ramules du Lepid. dichotomum Sternb.; les feuilles sont également assez longues et linéaires. h0. Lepidodendron Jaschei Fr. À. Rœm., cicatricibus (ramo- rum) fusiformibus utraque extremitate longe producta flexuosa, spatio latiusculo sulcato a se invicem remotis, cicatricula central, rotundata, medio pertusa. Fr. A. Rœmer, Beitr. zx. Kennin. d. n. w. Harzgeb. (Palæontogr., XIII, p. 213, tab. XXXV, f. 6). Lepid. gracile, ibid., f. 7. Dans le terrain houiller inférieur (kulm) près dissbtre (Harz). LA. Lepidodendron Ræmerianum Gœpp., cicatricibus magnis, orbiculato-lyræformibus, inferne subito angustatis rectisque, margine elevato crassiusculo circumdatis, cicatriculæ depressæ tripunctatæ, linea media profunde transversim rugulosa. Gœæpp., FI. d. Ueberg., p. 184 (Sagenaria). Sagenaria Volkmanniana F.A.Rœm., Palæontogr., IE, p. 46, tab. VII, f. 15. Terrain houiller inférieur à Grund dans le Harz. 42. Lepidodendron corrugatum Daws., cicatricibus trunei elon- gato-rhomboiïdeis, duabus extremitatibus acutis, medio-sulcatis, a se invicem remotis, cicatricula terminal ; cicatricibus ramorum contiguis rhombeis, illis L. elegantis similibus; foliis anguste linearibus, pollicem et ultra longis, vulgo reflexis; strobis brevi- bus, cylindricis, bractearum laminis (squamis) brevibus, trian- gularibus. Dawson, Quarterl. Journ. Geol. Soc., XN ; ibid., XXII (1865), p. 160, tab. XI, f. 53. Très-caractéristique pour les couches houillères inférieures (kulm) du Canada. Cette espèce paraît être voisine du ZLep. Veltheimianum, qui caractérise le kulm en Europe. CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 33 L3. Lepidodendron geniculatum (F. Rœm.) Sch., cicatricibus rhombeis, geniculato-connatis, medio transversim sulcatis, sulcis interstitialibus latis, planiusculis. F. A. Roœm. , Palæontogr.; WI, p- 46, tab. VII, f. 13 (Sagenaria). Dans le schiste à Posidonomyes fkulm) à Lautenthal dans le Harz. &h. Lepidodendron fusiforme (Corda) Sch., ciatricibus rhom- boideo-fusiformibus, elongatis, utrinque acutis, convexis, medio acute carinatis; cicatricula central, rhombea. Corda, Beitr. 3. FI. d. Vorw., p. 20, tab. VI, f. 5. ? Sagenaria rimosa (Presl) Geinitz, Kohlenf. v. Sachsen, tab. I, f. 15, et Aspidiaria undulata Sternb., ibid., f. A7. Grès houiller de Chomle à Radnitz, Bohème. - Corda donne des détails sur l’organisation interne de ce fossile, qui s'accorde avec celle du Lep. Harcourtit. Le Sagenaria caudata (Sternb.) Ad. Rœm., Vordwest. Harz- geb., p. 9, tab. II, f. 4, paraît appartenir à cette espèce. L5. Lepidodendron rimosum Sternb., cicatricibus rhomboideo- fusiformibus, utraque extremitate acute productis, €onvexo- carinatis, cicatricula centrali, rhombea, interstitus latiusculis sul- catis a se invicem remotis. Sternb., Flor. d. Vorrw., I, fasc. 4, p. 24, tab. X, f. 1. Ung., Gen. et Spec., p. 257. + Sagenaria rimosa Presl in Sternb., Flor. d. Vorw., IE, p. 480, tab. LVIIT, f. 15. Gein., Sfeinkohl. v. Sachs., p. 35, tab. II, f. 13, 43 a. Tab. nostra LVIIL, f. 8, 8 a (grossi). Lepid. rimosum et dissitum Sauveur, Végét. foss. terr. houill. d. l. Belg., tab. LXI, f. 6; LXIL, f. 4. Dans le terrain houiller de la Bohème, de la Silésie, de la Saxe, de la Westphalie et de la Belgique. M. Geinitz réunit à cette espèce les Lepidostrobus variabilis et comosus Lindi. et Hutt., Lepidostrobus. Brongt., Hist. d. végét. foss., IT, tab. XXII, f. 8; tab. XXIV, f. 4, 2; tab. XXV, f. 4. A en juger d’après les racines réunies au tronc, rencontrées à Essen, cette plante aurait eu des racines semblables aux Stig- maria. Scaimper. — Paléont végét. H— 3 ol CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Comme espèces douteuses du kulm ou houiller inférieur, je citerai : Sagenaria crassifolia Gœpp., F1. d. Ueberg., p. 186, tab. XLIIT, f. 2, 3, du pays de Nassau; S. Bischoffit Gœpp., L c., 487, du Harz; À. remota Gœpp., {. e., p. 187, tab. XXXIV, . f. 3, de Leobschütz en Silésie (parait être un Xnorria); S. con- catenata Gœpp., {. c., p. 188, tab. XXXIV, f. 2, de Landeshut en Silésie (appartient probablement au Lepid. Veltheimianum) ; S. attenuata Gœpp. in F. A. Rœm., Verst. d. Harzgeb., A8h3, p. 2, tab. I, f. 9. Ung., Gen. et Spec., p. 26 (Lepidodendron), à Clausthal dans le Harz; S. Jugleri Gœpp. F. A. Rœmer in Pa- lœæontogr., IT, p. 47, tab. VIT, f. 17 (Knorria). . | h6. Lepidodendron tenuistriatum (Eichw.) Sch., cicatricibus (ramorum?) parvis, obovato-rhomboideis, extremitate inferiore magis producta quam superiore, late a se invicem distantibus, interstitiis longitudinaliter striatis. Eichw., /. c., p. 133, tab. V, f. 19, 20 (Sagenaria). Dans l’argile noire du calcaire carbonifère sur la rivière Pi scha, gouvernement de Novgorod. h7. Lepidodendron Olivieri Eichw., ramorum cicatricibus parvulis, rhombeis, medio-carinatis, vasorum punctis 3 ad extre- mitatem superiorem positis. Eichw., Leth. ross., 1, p. 116, tab. V, f. 410, 42 (f. 43, 139 !). Dans le terrain carbonifère de Välino, gouvernement de Tula (Russie). Branches avec cicatrices anti à celles des rameaux du Lep. Sternbergü. h8. Lepidodendron fenestratum Eichw., cicatricibus (ramo- rum) erecto-rhomboideis, margine elevato circumductis, millim. 6 longis, 4 latis, cicatricula centrali Eichw., Leth. ross., T, p+ 417,-tab. V, f. 14, 45. Grès houiller de Petrowskaja, à la frontière des gouverne- ments de Kharkoff et de Jekaterinoslaw. h9. Lepidodendron Glincanum (Eichw.) Sch., ramorum cica- tricibus rhomboiïdeis, pulvinulo carinato obovato defluente, millim. o circiter longo, 1llis trunci elongato-rhomboideis fusiformibus, CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. , 35 utraque extremitate valde producta confluentibus, pulvinulo cla- vato carimato. Eichw., /. c., p. 127, tab. V, f. 214, 22; Va, f. 1-7 (Sagenaria). Dans le calcaire houiller noir de Kamenskaja près de Jekateri- PUR -— + Voisin du L. Veltheimianum. ï 90. Lepidodendron Blædei Fisch., cicatricibus oblongo-rhom- boidalibus, utraque extremitate longe acuminatis leniter sensu opposito inflexis, illis ramorum millim. 8-10 longis, 3 latis, trunci centim. 3 4/2 longis, in medio 4 latis, sulco angusto se- paratis, pulvinulo carinato, transverse sulcato cicatricula supra medium posita terminato. Fischer de Waldh., Bull. d. natural. d. Moscou, 1840, vol. IT, p. 432. Eichw., L. c., p. 130, tab. VI, f. À | Sagenaria elliptica et crassifolia Gœpp., F1. de Ueberg., p. 184 et 185, tab. XLIII. Caleaire carbonifère de Petrowskaja près d’Ischoume, gouver- nement de Kharkoff; schiste à Posidonomyes de Herborn dans le Nassau. M. d'Eichwald croit que cette espèce pourrait être identique au Sagen. elliptica Gœpp., qui de son côté diffère peu du Lep. Veltheimianum. 51. Lepidodendron Steinbeckii Gœpp., cicatricibus rhomboi- deis, angulis superioribus et inferioribus acute productis, latera- libus rotundatis, centim. 2 longis, 4 latis, pulvinulo totam ci- catricem occupante, carinato-elevato, cicatrice centrali fusiformi. Gœpp., Syst. Fil. Foss., p. 466, tab. XL], f. 45. Schiste houiller de Charlottenbrunn et de Waldenburg en Si- lésie. 52. Lepidodendron Mieleckii Gæpp., differt a pdt Ci- catricibus et pulvinulis paulo majoribus, minus acutis. Gœpp., L. c., p. 465, tab., XLIV, f. 4, 2. 111 est à regretter que les figures de l’ouvrage de M. d'Eichwald soient trop em- bellies et souvent peu conformes à la nature; cela rend l’appréciation des fossiles auxquels elles se rapportent fort difficile, souvent impossible. 36 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Waldenburg en Silésie. 52. Lepidodendron Harcourtii Witham, cicatricibus ramorum centim. {4 circa diametro metientium ovali-rhomboïdeis, utraque extremitate acuminatis, medio-sulcatis, à se invicem distantibus. Witham in Transact. of Nat. Hist. Soc. of Newcastle upon Tyne, March 1832; id., /nternal Struct. of Foss. Veget., p. 51, tab. XIT, XIII. Lindl. et Hutt., Foss. Flor., IL, p. 45, tab. XCVIIH, XCIX (trunci anatom. microscop.). Brongt., Archives du Mu- séum, I. p. 435, tab. XXX, XXXI (anat. microsc.); id, Hist. d. végét. foss., IT, p.67, tab. XX. Ung., Gen. et Spec., p. 259. Phillipsia Harcourtii Sternb., Flor. d. Vorw., I, p. 206. Dans le terrain houiller inférieur à Hesley Heath près de Roth- “bury, Northumberland. Le fossile en question ici, le seul de la famille des Lépidi drées qui ait fourni des détails complets sur l’organisation in- terne du tronc, pourrait bien appartenir au Lepid. Veltheimianum, avec lequel il partage le gisement dans les couches inférieures du terrain houiller, correspondant au calcaire carbonifère. 5h. Lepidodendron primæve Rogers, cicätricibus fusiformibus centim. 4 1/2 longis, in medio millim. 4 latis, marginatis, utra- que extremitate confluentibus; foliis longis, graminiformibus. Rogers, Geol. of Pennsylv., IT, p. 828, f. 675. Dans le terrain houiller inférieur de Standing Creek près de la ville de Huntington en Pennsylvanie. 55. Lepidodendron patens (Brongt.) Sch., RP ramosum, ramulis erecto-patentibus, brevibus, foliis brevibus anguste oblongo-lanceolatis, imbricatis (soli rami noti). Selaginites patens Brongt., Prodr., p. 84, solum nomen; id., Hist. d. végét. foss., IT, tab. XXVI, sine descriptione. Terrain houiller d’Édimbourg. 56. Lepidodendron binerve Bunb., ramis dichotomis, foliis confertis crassiusculis, anguste lanceolatis, semipollicaribus, e basi erecta subarcuato-incurvis, crassinerviis; strobilis ovatis, bracteis lanceolatis. Bunbury, On the coal formation of Cape Breton (Quart. Geol. Journ., vol. LIT, p. 434, tab. XXIV). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 37 Terrain houiller du Cap Breton. M. Bunbury compare cette espèce au Lycopodites Williamsoni, qui paraît être une Conifère. La feuillaison ressemble en effet à celle d’un Araucaria. SPECIES INCERTÆ SEDIS. + F CICATRICES RHOMBEZÆ APICE PERTUSZ (Bergeria PRESL ex p.). 57. Lepidodendron rhombicum (Presl) Sch., cicatricibus sub- quadrato-rhombeis, angulis muticis, obtuse medio-carinatis, apice cicatricula ovali-punctiformi pertusis, centim. 4 altis, mil- lim... 8 latis. | rhombica Presl in Sternb., Flor. d. Vorw., II, p. 184, tab. LXVIII, f. 48. SE B. angulata, ibid., f. A7. Dans les sphérosidérites à Plass en Bohème, dans les schistes houillers de Saarbrücken, de Zundsweiïer (dans le grand-duché de Bade). 58. Lepidodendron quadratum (Presl) Sch., cicatricibus paulo majoribus, sulco profundo circumductis, subconcavis, carina in medio elevata obtusa, fovea apicali oblonga. Tab. nostra LX, f. 9, 10. Bergeria quadrata Presl, L. c., f. 49. Lepidodendron tetragonum Geiïnitz (nec Sternb.), Hainich. Ebersdorf. Format., tab. IIL, f. 4 (nec f. 2!). . Lepidophloios tetragonus Dawson, Coal Format. of Nova Scotia (Quart. Journ. Geol. Soc., XXII, tab. X, f. 49). Avec le précédent, dont il ne se distingue que par les cicatrices un peu plus grandes; terrain houiller des Joggins (Canada). 59. Lepidodendron marginatum (Presl) Sch., cicatricibus ob- ovato-rhombeis inferne acute productis, margine circumductis ; fovea apicali lineari. Bergeria marginata Pres], L. c., f. 16. Avec les précédents. 38 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Ulodendron RHODE. Lepidodendron BroNGT., Sagenaria GœpP. GEIN., Rothenbergia CoTra. Atlas, pl. LXII, LXII. Trunci arborescentes simplices (vel parce ramosi?), cicatrici- bus foliorum parvis rhombeis vel oblongo-rhomboideis tectis, sé- riesque duas oppositas discorum concavorum cicatrice instruc- torum centrali umbonata ferentes. Folia brevia, lanceolata. Fructus strobiliformes ; strobili cylindrici, longissimi. M. Brongniart! dit que ce genre lui paraît fondé sur un état particulier de. certains Lepidodendron, et MM. Gœppert N M nitz rapportent l'espèce la plus généralement répandue dans le terrain houiller inférieur au Lepidodendron (Sagenaria) Velthei- mianum Sternb. Je ne saurais partager cette manière de voir, par les raisons suivantes : Le tronc des Ulodendron paraît avoir été simple ou très-peu ramifié, comme dans les Sigillaria. Sur aucun des nombreux échantillons que j’ai examinés, je n’ai vu de dichotomie, pas même sur ceux qui provenaient évidemment de la partie supérieure du tronc. Sur tous, même sur ceux qui n'avaient que quelques cen- timètres de diamètre, j’ai trouvé les disques distiques qui carac- térisent ce genre. Le tronc lui-même était conique, beaucoup plus étroit vers le sommet qu’à la base. Les cicatrices foliaires, quoique semblables à celles des Lepidodendron, n'offrent cepen- dant jamais des dimensions aussi considérables sur la partie épaisse du tronc; les dimensions restent, au contraire, à peu près les mêmes depuis le sommet jusqu’à la base, tandis qu’elles augmentent insensiblement dans cette direction chez les Lepido- dendron. Aussi, à la suite de l’épaississement du tronc, l'écorce des Ulodendron paraît s'être gercée au lieu de se dilater. M. Bron- gniart? mentionne déjà les gerçures longitudinales qui parcou - 1A. Brongniart, Tableau des genres de végétaux fossiles, p. 42 (1849). 2A. Brongniart, Hist. d. végét. foss., II, p. 69, tab. XVII. Li CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 39 rent régulièrement tous les troncs d’Ulodendron un peu volumi- neux, et il dit à leur sujet : «Ces fissures longitudinales me paraissent s’accorder avec le volume de l'échantillon, pour indi- quer la partie la plus inférieure dela tige, car je suis porté à penser que les tiges des Lepidodendron, qui n’offrent, en général, aucunéstrace d’accroissement en diamètre, ne se déchiraient ainsi qu e vers leur base, et probablement vers la fin de leur vie, lors- que de nombreuses racines adventives internes, telles que celles que nous avons indiquées dans les Lycopodes et dans les tiges silicifiées des Psaronius, dilataient les bases des tiges et rom- paient l’écorce, qui avait cependant acquis assez de dureté pour conserver entre ces fissures sa structure primitive. » Quant aux racines adventives qui auraient pu occasionner la fissuration de ces troncs, je dois faire observer que je n'ai jamais pu en trouver de trace, quoique j'aie presque toujours rencontré dans l'extérieur . de ces troncs le cylindre vasculaire (pl. LXII, f. 6), qui aurait certainement disparu en même temps que les racines adventives, si ces dernières avaient existé. Les feuilles, à en juger d’après celles conservées sur un échan- tillon de l’UL. commutatum Sch., figuré par M. Geinitz, étaient courtes, lañcéolées, rigides. Les cicatrices qu'elles ont laissées sur le tronc sont en tout semblables aux cicatrices raméales des Le- pidodendron, rhombiques au commencement, plus ou moins allon- gées-rhomboïdales plus tard. Le coussinet foliaire est convexe-ca- réné, et porte la cicatricule à sa partie supérieure; après sa chute, la cicatrice est concave, munie au centre d’une cicatricule allon- gée, et entourée d’un rebord étroit (voy. notre pl. LXII, f. 4). Les grands disques bisériés et alternants qui distinguent ce genre varient de grandeur et un peu de forme suivant la place qu'ils occupent sur le tronc ou sur les rameaux. Vers la base du tronc, qui atteint un diamètre de plus de 30 centimètres, ils sont ovalaires, souvent très-grands, mesurant jusqu’à 15 centi- mètres dans le sens de la longueur et 10 dans celui de la lar- geur, distants les uns des autres sur la même série de 4 à 5 cen- timètres; vers le sommet ils sont arrondis, beaucoup plus petits 0 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. et très-rapprochés. Leur centre est occupé par une petite cica- trice circulaire ou semi-lunaire ombiliquée (voy. notrepl. LXIE, f. 5). De cette cicatrice partent ou des impressions en forme de lanières (voy. pl. LXIIT, & 4, 2, 8), ou des séries quincon- ciales de cicatrices foliaires semblables à celles du tronc, mais plus petites (voy. pl. LXII, f. 3, et la planche citée de M. Bron- gniart). Lindley et Hutton voient dans ces cicatrices les points d’attache d’une inflorescence strobiliforme ou d’un cône de fruc- tification. Je crois devoir admettre cette dernière manière de voir. M. Brongniart est d’un avis contraire; il voit dans ces cicatrices «des tubercules coniques ou hémisphériques, couverts de cica- trices foliaires et se prolongeant au centre en un commencement de branche ou de racine adventive. » Je vois dans ces tubereules des rameaux fertiles résultant d’une dichotomie bilatérale, dont les branches formaient alternativement des rameaux fertiles et _des rameaux stériles, ces derniers destinés à composer le sym- podium ou la tige principale. Nous voyons le même arrange- ment distique des épis dans beaucoup de Lycopodiacées vi- vantes à feuilles plurisériées. Les impressions en lanières qu'on remarque presque toujours autour de la cicatrice centrale sont les restes des feuilles qui garnissaient la base de la branche fertile (pl. LXIIT, f. 4, 2, 3). Les cônes paraissent avoir persisté assez longtemps et au moins jusqu’au moment où, à la suite de l’épais- sissement du sympodium, leur point d’insertion a été débordé par l'écorce de ce dernier. Celui-ci se trouve en effet refoulé dans l'épaisseur de l’écorce, où il occupe le fond d’un creux. Ce creux lui-même s’est probablement moulé sur la base du cône qui, de cette manière, a pu y laisser l’empreinte de ses bractées infé- rieures, ou des feuilles du petit rameau qui le portait. A. Ulodendron commutatum Sch., foliis trunci subimbricatis, semipollicaribus et paulo longioribus, lanceolatis; cicatricibus pulvinulo destitutis rhomboideo-ellipticis utraque extremitate sensu opposito oblique acuminatis, cum pulvinulo erecto-rhom- beis paulo longioribus quam latioribus, convexo-carinatis; stro- bilorum discis distantibus ovalibus vel oblongis, annosioribus ETES " : AMES OU ACOTYLÉDONÉES. lA maximis üisque ad € centim. 17 altis, aut foliorum persistentium _impressiôhe radiatis, aut deciduorum cicatricibus parvulis spira- liter dispositis notatis. Tab. nostra LXIT. Sagenaria _Veltheimianæ (Sternb®}B Geinitz, Fi. d. Hayn.- Ebersd. 4 d#Flôhaer Kohlenbass. ex p., p. 54, tab. V, f. 1, 2, 3. Gœpp. , Fl. d. sogen. Uebergangsgeb., p. 96 ex p., tab. XLI, f. 2, 3, 4. Kôchl.-Schlumb. et Sch., Terrain de transition des Vosges, tab. XXI (fragments de troncs fissurés, probablement aussi les fragments de troncs décortiqués, tab. XXTII et XXV). Plante caractéristique du terrain houiller inférieur qui corres- pond au calcaire carbonifère (Kulm et jüngste Grauwacke, Posi- donômyenschiefer des géologues allemands) en Silésie, en Saxe, dansla Thurinige, dans les Vosges supérieures, dans l'Amérique du Nord: M. Gœppert réunit à cette espèce le Lepidodendron Velthei- mianum et les différentes espèces de Knorria. Cette dernière réunion est en tout cas inadmissible : je possède des troncs de Knorria de toutes les dimensions, sur aucun d’eux je n ‘ai ren- contré les disques des Ulodendron, et sur les troncs de toutes les dimensions et offrant les modes de conservation les plus va- riées de notre Ulodendron , je n’ai jämais observé les coussinets foliaires persistants des Xnorria. Quant à son identité avec le Lepidodendron Veltheimianum , il m'est impossible de trancher la question, malgré le grand nombre d'échantillons que j'ai pu examiner. Sur aucun des nom- breux fragments de tronc que j'ai sous les yeux, je ne remarque les grandes cicatrices foliaires de Lepidodendron sur lesquelles Sternberg a établi son espèce. 2. Ulodendron majus Lindi. et Hutt., foliorum cicatricibus ma- joribus, transverse peltoideo-rhomboïdeis, centim. 4 circa latis, millim. 6 altis. Lindl. et-Hutt., Foss. Flor., 1, p. 22, tab. V. Ung., Gen. et Spec., p. 263. Lesquer. in Rogers Geol. of Penn- sylv., p. 875. Dans le schiste houiller de Bentham près de Newcastle, de Charlston en Pennsylvanie. h2 CRYPFOGAMES OU ACOTYLÉDONÉ , ' ) 3. Ulodendron minus Lindl. et Hutt., foliorumecicatricibus mi- noribus, subquadratis vel erecto-rhombeis, pulvinulo folii instruc- tis peltoideis; discis plus minus approximatis foliorum impres- sione radiatis. Lindl. et Hütt., Foss. Flor., 1, p. 25, tab. VI. Tab. nostra LXIII, f. 4, 2, 8. # 4 Aspidiaria quadrangularis Sternb., Flor. d. Vorw. FA 1. 183, tab. LIV, f. 2. Lepidodendron ornatissimum Sternb., Flor. d. Vorw., IT, p. 185, tab. XLV, f. 3. Brongt., Hist. d. végét. foss., IT, tab. XVIII, XIX. ä Ulodendron punctatum Sternb., !. c., p. 186, tab. XLV, ,f. 4. Ulodendron ellipticum Sternb., !. c., p. 186, tab. XLV;"f 2. . Leth.ross., F, p.440; tab. IX, f.6, 7: X, 54, A va . pumilum Eichw., Leth. ross., T1, p.144, tab. X, f. 5. Ulodend. Rhodeanum Sternb., {. c., p. 486. … Sigillaria Menardi (Brongt.) Lesquer., Geol. Surv. of Illinois, p. 450, tab. XLIIT. Halonia punctata Gein., Steinkohl. in Sachs., p. 38 ex p., tab. II, f. 16. Dans le schiste houiller à South Shields et dans le grès houil- ler à Craigleith (Angleterre), dans le même terrain à la Stang- alpe en Styrie; à Colchester dans l'Illinois (États-Unis). M. d’Eichwald a figuré, L. c., tab. IX, f. 6, un disque qu'il rapporte à l’Ul. ellipticum Sternb. et qui a 12 1/2 centimètres de large et 15 de haut. Le Sagenaria polyphylla (Rœm.) Gein., Hainich.-Ebersd. Form., tab. VIT, pourras bien appartenir aussi à cette espèce. h. Ulodendron punctatum Lindi. et Hutt., cicatricibus foliorum in trunco corticato punctiformibus, quincuncialiter dispositis ; dis- cis maximis distantibus, e cicatrice infra medium posita radiatis. Bothrodendron minutum Lindi. et Hutt., Foss. Flor., II, p. 2, 3, tab. LXXX, LXXXI. Ulodendron Lindleyanum Sternb., L. c., IT, p. 185, tab. XLV, f. 4. Lesquer. in Rogers’ Geol. of Pennsylo., IE, p. 875. É : CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 43 Dans le schiste houïller de Jarrow et de Percy (Angleterre), de Carbondale (Pennsylvanie). Diffère des autres espèces de ce genre par les cicatrices fo- ”_ liaires punctiformes,,. quiparaissent dénoter des feuilles acicu- laires très-fin À et par la cicatrice des disques placée vers le bord inférieurs 5. Ulodendron humile (Dawson) Sch., trunco polices 2-5 dia- metro metiente, discis configuis. Megaphyton humile Dawson, Coal-Formation of Nova Scotia and New Brunswick (Quart. Journ. Geol. Soc. *XXIIT, p. 160, tab. VIII, f. 33). Terrain houiller de Sidney (Nouvelle-Écosse). L’axe central, parfaitement conservé dans l'échantillon figuré par M. Dawson, montre que ce fossile appartient au genrè Ulo- dendron et non au genre Megaphyton auquel cet auteur le rap- porte. Le MeGaph. magnificum Daws., des Joggins, L. c., f. 34, est, au contraire, sans aucun doute un Negaphyton. 6: Ulodendron Schlegelii Eichw., foliorum cicatricibus minu- tis, punctiformibus, discis magnis ovatis, latioribus quam altiori- bus, cavitate radiata, cicatrice centrali a strobili lapsu proveniente semilunata. Eichw., Urwelt Russlands, fasc. III, tab. IIE, f. 4; id., Leth. ross., I, p. 138. Ung., Gen. et Spec., p. 264. Dans le grès houiller de Petrowskaja, gouvernement de Khar- kof. $ Paraît être très-voisin de l’UZ. punctatum Lindl. et Hutt. 7. Ulodendron transversum KEichw., foliorum cicatricibus erecto-rhombeis, utraque extremitate acuminatis, medio carina- üis, millim. 6 altis, 4 latis, post corticis lapsum, ut in cæteris, lineari-fusiformibus ; discis magnis, radiatis, coni cicatrice semi- lunari (?), versus basin posita. Eichw., Leth. ross., I, p. 139, tab. IX, f. 8; tab. VI, f. 13 (?). Même gisement que le précédent. | Pourraît bien appartenir à l’'Ul. minus Lindi. et Hutt. 8. Ulodendron tumidum Eichw.., trunci superficies tuberculata, tuberculis quincuncialiter dispositis ; discis magnis remotis, sub- hh CRYPTOGAMES OU AGOBYLÉDONÉES. orbicularibus, margine exteriore tumido, \ oni cicatrice magna, infra centrum posita , margine incrassato, semilunari cincta. Eichw., Leth. ross., 1, p. 143, tab. X, f. 4,2. Dans le grès carbonifère de Petrowskaja. Du moment où les échantillons fig. 3 et 4 dell planche citée doivent être rapportés à l’UL. ellipticum Sternb. (minus Le et H. k il n’y a pas de raison, à ce qu’il semble, de ne pas y rapporter aussi l'espèce que nous venons de décrire. M. d’'Eichwald compare les tubercules qui couvrent le tronc aux mamelons de certains Cactus (Mammillaria), et croit qu'ils pourraient avoir été garnis d’épines ou de poils comme dans ces dernières plantes. Ces tubercules ne sont, à mon avis, que des cicatrices foliaires sous-corticales, comme on les voit quelquefois _ aussi dans les Lepidodendron. M. d’Eichwald croit aussi que les impressions rayonnantes des disques pourraient provenir dè poils qui auraient entouré la base du strobile. Ces impressions pro- viennent évidemment de feuilles! Je crois devoir réunir à ce genre le Megaphytum Kuhianum Gœpp. (Foss. Flor. d. Uebergangsgeb., p. 190, tab. XXVI, f. 1 et 2) du terrain houiller inférieur de Derschel dans la Silésie su- périeure, et le Meg. Hollebeni Ung. (Rothenbergia Hollebeni Cotta in Leonh. et Bronn, N. Jahrb., 1843, p. 310, tab. IL, f. D) du : schiste à Posidonomyes de Saalfeld en Thuringe. Les échantillons figurés sont trop mal conservés pour qu’il soit possible de les rapporter à une espèce déterminée. Le: Megaphytum dubium Gœpp., l. c., p. 194, tab. XVIL, pourrait bien appartenir à l’Ulodend. commutatum. Le Megaph. remotissimum Gœpp., {. c., p.192, tab. XXXIIT, est également un Ulodendron. Mais toute trace de cicatrice man- quant sur l'échantillon figuré, il est impossible de fixer la valeur spécifique de ce fossile. Je ferai observer au sujet de ces pré- tendus Megaphytum que ce genre, autant que je sache, n’a pas encore été rencontré dans la partie du terrain houiller qui cor- respond au calcaire carbonifère (kulm). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 45 Knorria STERNZ. Atlas, pl. LXV. Plantæ arborescentes, superne dichotome ramosæ, ramis an- gulo acutissimo nascentibus, basi contiguis atque compressione mutua deplanatis. Folia spiraliter disposita, longa, anguste linea- lia, costa deplanata instructa, rigida, basi incrassata, pulvinulo crasso sernicylindrico vel conico sola basi inferiore adfixo, per- sistente suffulta. Cicatrices post foliorum lapsum e truncatura pulvinulorum subsemicirculares ;- pulvinulis residuis plus minus elongatis, truncato-conicis, extus convexo-carinatis, intus pla- nis, imbricatis, cicatrices post lapsum rotundatas concavas de- relinquentibus. Trunci cylindrus vascularis continuus, mediocri- ter crassus. Strobili ovales, bracteis e basi horizontali lineari erectis, rhombeis, acuminatis, incrassatis vel in laminam subu- latam longissimam productis. Troncs couverts de coussinets foliaires squamiformes ou semi- cylindriques et tronqués à l’extrémité supérieure, laissant, après leur chute, une cicatrice arrondie, concave, portant une seule cicatricule vasculaire au centre. Feuilles longues, linéaires, par- courues d’une nervure médiane aplatie, plus où moins épaisses vers la base. Les cônes que nous croyons devoir rapporter à ce genre sont ovalaires, formés de bractées étendues horizontale- ment et très-étroites, élargies à leur extrémité, redressées en spatule rhombique, et épaissies ou prolongées en un appendice lancéolé-subulé très-long. Ce genre se distingue facilement du genre Lepidodendron par les coussinets foliaires squamiformes, semi-coniques ou semi- cylindriques, souvent assez longs poux que Gæppert les ait pris pour les feuilles elles-mêmes (voy. Gœpp., Gen. d. pl. foss.). Plus tard, dans son Flora d. Uebergangsgebirges, cet auteur les définit de la manière suivante : cicatrices foliiformes crassiusculæ sessiles adpressæ, apice foveola. instructæ. Au lieu de cicatrices, l’auteur aurait dû dire pulvinuli! 6 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. M. Brongniart, dans son ableau desgenres de végétaux fos- siles, exprime encore des doutes au sujet de la différence de ce genre d’avec le genre Lepidodendron. M. Gœppert, dans sa der- nière publication sur les plantes fossiles du terrain de transition, le réunit à son Sagenaria Veltheimiana, avec lequel il confond aussi les Ulodendron. C’est, à mon avis, pousser la réduction trop loin. Le genre Knorria ést évidemment distinct du genre Lepidodendron (Sagenaria), autant par la forme des coussinets foliaires, forme qui ne se rencontre jamais dans les Lepidoden- dron, que par celle des cicatrices foliaires et celle que laissent les coussinets après leur chute. Les Knorria paraissent être limités aux formations dévoniennes supérieures et aux formations houillères les plus anciennes. A. Knorria imbricata (Sternb.) Gœpp., pulvinulis foliorum: in trunco asservatis semicylindrico-conicis, truncatis, centim. 4 1/2- 8 longis, basi centim 4-1 1/2 latis, illis ramorum papillæformi- bus, omnibus dense confertis. Tab. nostra LXV, f. 1-7. Lepidolepis imbricata Sternb., Flor. d. For. ‘> 1, p. 89, tab. XXVIT. Knorria 1mbricata Sternb., L. c., fase. 4, p. XXXVIT (parmi les Conifères!). Goœpp., Les genr. d. pl. foss., fase. 3 et 4, tab. I, IT, f. 1, 2. Geinitz, Flor. d. Hain.-Eberd. u. d. Flæhaer Kohlenb., p.57, tab. VITE, f. 3; tab. IX, f. 1-4. Kœchl.-Schlumb. et Schimp., Terr. d. transit. d. Vosges, p. 332, tab. XIIT. Gol- denb., Flor. Saræpont. foss., p. 18. Knorria longifolia Gœpp., F1. d. Uebergangsg.. p. 199, tab. XXX, f. 1, 2. Kœæchl.-Schlumb. et Schimp., Terr. d. transit. d. Vosges, p. 333, tab. XIV-XIX. Knorria Schrammiana Gæœpp., L. c., f. 4. Kœchl.-Schlumb. et Schimp., L. c., tab. XITL,gf, 6. Knorria confluens Gœpp., L. c., p. 201. Rœm., Zweiter Beitr. z. geol. Kennin. d. nord.-west. Harzgeb. (Palæontogr., TI, tab. IV;'f.16). Knorria acicularis Gœæpp., {. c., p. 200, tab. XXX, f. 3. Kn. acutifolia Gœpp. in Rœm., {. c., tab. IV, f. 7. La CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. L7 Kn. polyphylla et En. Jugleri à Verst. d. Harzgeb., p. 2, tab. I, f. 8, 10. ü — Kn. apicalis Eichw., Leth. ross., 1, p. 154, tab. XII, f. 4. Sagenaria polyphylla Gein., L. c., tab. VIT. … Punites pulvinaris et P. mughuformis Sternb., L.c., IL, p. 204, tab. XLIX, f. 7, 5. Lycopodites dilatatus Geinitz, L. c., p. 46, tab. X, f. 1 (pui nulis apice obliteratis ut in specimine tab. nostra, f. 6). Didymophyllum Schottini Gœpp., Gen. d. pl. foss., livr. 1 et 2, p. 89, tab. XVIII. Knorria cancellata Eichw., Leth. ross., 1, p. 152, tab. IX. Knorria Richteri Gein., Verstein., p. 39, tab. IV (Ancistro- phyllum?). Le Sagenaria excentrica Eichw., L. c., p. 134, tab. VI, f. 44; 15; XX, f. 6, du calcaire carbonifère de Novgorod, appartient très-probablement aussi à cette espèce. Très-répandu dans le terrain houiller inférieur (grauwacke du kulm supérieure et calcaire carbonifère) : Dans la Haute- et Basse-Silésie, à Ebersdorf près de Falkenberg en Saxe, à Ber- thelsdorf et Ottendorf près de Haynichen, près de Magdebourg et à Clausthal et Lautenthal dans le Harz, dans la grauwacke des Vosges supérieures, où cette plante est très-commune; dans le toit de l'Auerswaldflôtz près de Saarbrücken, d’après Goldenberg. M. d'Eichwald cite ce fossile dans le grès cuivreux d’Orenbourg et dans le grès carbonifère d’Artensk. Je crois qu'il doit y avoir erreur quant à la première de ces deux localités : aucun Knorria n'a encore été observé dans le permien. D’après L. Lesquereux!, cette espèce serait très-commune sous le grès houiller dans l'Amérique du Nord. 2. Knorria Selloni Sternb., a corticalibus elongato- rhomboideis, pulvinulis a se invicem remotis, lineali-conicis, 1Cet auteur dit au sujet des Xnorria de l'Amérique du Nord : «The number of American species is apparently pretty large; but the difficulty of determining the species from specimens generally badly preserved has prevented or retarded the descriptions » (Coa! Format. of N. Amer. in Journ. of Sc. and Arts, XXX\. L8 . CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. apice truncatis. Sternb., d. Vorw., 1, p. 45, tab. LVII. LindI. et Hutt., Foss. Flor., TT, p. 41, tab. XCVII (?). Goldenb., Flor. Saræpont. foss., p. 17. ; Dans le terrain houiller de Saarbrücken (Friedrichstollen et. Auerswaldflôtz) . » Se distingue du précédent par les coussinets foliaires très- espacés et moins larges sur les vieux troncs. ' 3. Knorria Bailyana Sch., pulvinulis foliorum angustioribus, linearibus, longioribus, trunco exacte adpressis; ?ramulorum ci- catricibus anguste rhombeis, apice cicatricula cycloidea elevata medio pertusa; ?strobili ovales bracteis valde elongatis comosi, sporis maximis tetraedris. PCychostiqus a minuta Haughton, Nat. Hist. Rew. Roy. Dublin Soc., VII, 209 (1859). Knorria Veltheimiana Baïly ms.; id., Mem. of the Geol. Surv. of Ireland, A864, p. 22. Dans le vieux grès rouge (dévonien) en Irlande, avec cle Pa- lœæopteris hibernica. | Diffère du K. imbricata par les coussinets foliaires beaucoup plus étroits etexactement linéaires. On rencontre dans les mêmes couches et mélangés aux débris de cette espèce des strobiles de petites dimensions, qui se font remarquer par la longueur de leurs bractées subulées dépassant 4 à 5 fois celle de l'axe du strobile, et par leurs sporules (macrospores) d’une grandeur inusitée (voy. pl. LXI, f. 6). Ce sont peut-être les organes de fructification de ce Knorria. SPECIES INCERTÆ SEDIS. h. Knorria apicalis Eichw., « trunci cortice contecti, bases pe- tiolares foliorum delapsorum approximatæ, ovales, utrinque acu- minatæ, mediaque parte suprema globulo apicali vel poro pro fasciculo vasculari exeundo instructa. » Eichwald, Leth. ross., I, p. 454, tab. XII, f. 4. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES . h9 Dans le calcaire carbonifère de Petrowskaja, gouvernement de Kharkoff (Russie). 5. Knorria mammillaris Eichw., « trunci decorticati bases de- lapsorum foliorum petiolares ovatæ, exaltato-convexissimæ , _ mammillares, concentrice rugosæ et remotæ, centrali poro pro fasciculo vasculari exeundo distincto. » Eichw., Leth. ross., VW p. 153, tab. IX, f. 4. Dans le grès carbonifère du village de Slobada, gouvernement de Tula (Russie). 6. Knorria anceps Eichw., «trunci arborescentis cylindracet decorticati bases foliorum tuberculato-ovales, superne acuminatæ, approximatæ , quincunciales, longitudine earum latitudinem paullo excedente; interstitia inter foliorum bases læwia. » Eichw.., L.c.,.p:453, t. XII, f. 2, 3. Dans le grès cuivreux du gouvernement d’Orenbourg. Lepidophloios STERNB. Lomatophloios Corpa!, ex parte. Atlas, pl. LXIV. Trunci arborei elati erecti, tetrastiche ramosi, ramis spiraliter dispositis. Folia linearia, angusta, longa, crassiuscule costata, co- riacea, basi pulvinulo crasso suberecto vel recurvo atque su- perne tumido, cicatricula vasculari notato, adfixa. Foliorum ci- catrices transverse rhombeæ, punctis vasorum tribus transversis notatæ; vasorum fasciculis in trunco decorticato minute papillæ- formibus. Trunci cylindrus medullaris continuus, e vasis scalari- formibus pertusis formatus, medulla circulariter sulcata. Ce genre se distingue des Lepidodemdron par ses rameaux té- trastiques et par les coussinets foliaires très-épais, ouverts ou recourbés en arrière, de sorte que la cicatrice foliaire paraît être 1Voy. les nombreux et intéressants détails donnés sur ces curieux végétaux par Corda, Beiträge z. Flora d. Vorwelt. Prag 1845, p. 17-20, tab. I-V (nombreuses analyses microscopiques). Voy. aussi. Goldenb., Flor. Saræpont. foss. Scuiwper. — Paléont, végét. Il -— 4 50 CRYPTOGAMES.OU ACOTYLÉDONÉES. 3 placée à sa partie inférieure (voy. notre pl., f. 4, 8). Ces coussi- nets, imbriqués dans le sens inverse, étaient probablement suc- culents et leur épiderme coriace. Dans la plupart des échantillons qu’on rencontre, surtout dans ceux qui sont comprimés, cet épi- GES persiste sous la forme d’écailles transversalement rhom- biques irrégulièrement échancrées sur leur bord, imbriquées du haut en bas comme les coussinets, et marquées au ‘milieu d’une cicatricule vasculaire arrondie ou triangulaire, souvent effacée. C’est sur ce mode de conservation que Sternberg a éta- bli le genre. Corda a vu un caractère générique dans les coussi- nets persistant intégralement à l’état fossile de l’une des espèces et y a fondé son genre Lomatophloios, auquel il faut aussi rappor- ter le genre Pachyphlœus Gœppert (Syst. Fil. foss., tab. XLIIT). Suivant Corda, le cylindre de parenchyme médullaire, dé- . pouillé de son enveloppe vasculaire, est marqué de profonds sil- lons circulaires, et ce seraient ces cylindres isolés qui ont été décrits sous le nom de Sternbergia ou d’Artisia (voy. Sternb., F1. d. Vorw., Il, tab. LIIT. Corda, Beitr., tab. V). Quant au genre Leptoæylum Corda, fondé sur le Lepotoxæ. ge- minum C., il est fort probable qu’il doit être rapporté soit au genre en question ici, soit aux Lepidodendran. Il en est peut- être de même du Galomoæylum cycadeum Corda (in Sternb., Flor. à. Vorw., IT, tab. LIV, f. 8-13). Les cylindres ligneux des Lépidodendrées se rencontrent assez souvent isolés, comme aussi ceux des Séigmaria et Sigillaria. Les Lepidophloios se rencontrent. quelquefois en très-grandes quantités dans les formations houillères moyennes. A. Lepidophloios crassicaulis (Corda) Brongt., foliorum pulvi- nulis longe productis, patulis, persistentibus ; foliis longis lineari- bus acutis, costa dorso utroque latere carinata in sectione trans- versali transverse rhombea vel alatas cicatrice rhombea inferne longius producta. Tab. nostra LX, f. 13, 14: Lomatophloros crassicaulis Corda in Sternb., F1. d, Vorw., II, p. 206, tab. LXVI, f. 10-14; LXVIIL, f. 20; id., Beitr., p. 18, tab. I-V. Ung., Gen. et Spec., p. 276. Goldenb., F1. Saræpont. à ER CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 51 foss., p. 26, tab. XIV, f. 7-24. Eichw., Leth. ross., 1, p. 156, tab. IX, f. 5. Cycadites et Zamites Cordai Sternb., Flor. d. Vorw., Il, p.196, tab. LV. __ Cycadeoidea Cordai Ung., Synops., p. 171 M medul- losus). Tithymalites biformis Sternb., L. e.; p. 205, tab. LIIT, f. 1-6. Sternbergia approxæimata Brongt., Prodr., p. 187. Dans le terrain houiller de la Bohème, de Saarbrücken; dans le grès carbonifère de Petrowskaja (Russie). 2. Lepidophloios intermedius (Goldenb.) Sch., caule foliorum pulvinulis residuis retrorsum squamoso, squamis crassis, 25-30 millim. latis, transverse semirhombeis, latere superiore rotun- datis; cicatricibus transverse rhomboiïdeis ; foliis longissimis, li- nearibus. Tab. nostra LXIV, f. 4-8. Lomatophloios intermedius Goldenb., Flor. Soon. foss. Fa p. 28, tab. XIV, f. 26-27 (cylindrus medullaris), tab. XV, f. à, 4, 8 Cette espèce est très-commune dans les schistes houillers de Gersweiler et Reden près de Saarbrücken. : Se distingue du précédent, d’après M. Goldenberg, par ses coussinets foliaires plus grands et les cicatrices plus larges. Cette forme constitue le passage du type Lomatophloios au type Lepi- dophloios. 3. Lepidophloios laricinus Sternb., squamis (pulvinulis) de- pressis, subsemicircularibus, obtuse carinatis, margine deorsum spectante libero, eroso, cicatrice infra posita transverse rhom- boidea, tripunctata; fasciculis vascularibus, cortice delapso, pa- pillæformibus ; foliis angustis, linearibus, longissimis, Tab. nostra LIX, LX , f. 41, 12. Unger, Gen. et Spec., p- 278. Goldenb., Flor. Saræpont. foss., 3, p. 30, tab. III, f., 14; XV, f. 5-8, 44-20; XVI, f. 1-43; IL, f. 8 B (Knorria). Lepidodendron larieinum Sternb., L. c., p. 23, tab. XL, f. 2, 8, L. s 4 Lepidophloios geminus Goldenb., L.c.; tab. XV, f: 4h. 52 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. ? Lepidodendron tetragonum Geinitz, Hainich.-Ebersd.-Format., p. 46, tab. II, f. 2. Tab. nostra LX, f. 10. Halonia punctata (Lindl.) Gein., Steink.-Form. in Sachs., p. 46, tab. III, f. 46 (?). Lepidophyllum majus Brongt., Prodr., p. 87. Tab. nostra LXI, f. 9; LXIV, f. 9; teste Goldenberg; vid. tab. nostra LXI, f. 8; XIV, f. 9 (bracteæ strabilorum). Dans le terrain houiller de la Silésie, de la Bohème, de la Saxe, de Saarbrücken et des environs d’Offenbourg dans la Forêt- Noire; à Sainte-Croix-aux-Mines en Alsace. h. Lepidophloios macrolepidotum Goldenb., foliorum pulvinu- lis reflexo-imbricatis, compressione mutua transverse rhombeis, angulis lateralibus acute productis, sursum spectante acuto, deor- sum spectante obtuso cicatricem folii transverse rhomboideam tripunctatam gerente, millim. 85 latis, 20 altis. Goldenb., £. c., p. 97, tab. XIV, f. 25. Très-commun dans les couches houillères de Duttweiler et de Hirschbach, près de Saarbrücken. 5. Lepidophloios tumidus (Bunb.) Sch., foliorum pulvinulis magnis, retrorsum imbricatis, tumidis, extremitate deorsum (in fig. Bunbur. sursum) spectante ovata, centim. 2 lata, folii ci- catrice transverse rhombea terminata; cicatriculis vascularibus tribus, duabus inferioribus punctiformibus, superiore transverse semilunari. Re Lepidodendron? tumidum Bunbury, On Coal Format. of Cape Breton (Quart. Journ. of Geol., IT, tab. XXIV, f. 1). Terrain houiller du Cap Breton (Canada). 6. Lepidophloios lepidophylhfohus Gold., foliis 3-4-pollicari- bus, lanceolatis, crasse costatis, trunco adpressis; cicatricibus transverse rhomboidalibus. Goldenb., /. c., 1, p. 21, tab. LIT, f. 13. Lepidophloios obcordatus Lesquer. (?), Palæontol. of Hhinois (Geol. Surv. of Iinois, IT, p. 457, tab. XLI, f. 4, 2). Diffère du L. laricinus par ses feuilles beaucoup plus larges et ses cicatrices plus grandes. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 53 Schistes houillers de Saarbrücken, de Duquoin et Colchester (Illinois) . Le Lepidophloios acadianus Daws., Coal Format. of N. Scot. (Quart. Journ. of Geol., XXII, p. 139, tab. X, f. 45), du terrain houiller dela Nouvelle-Écosse, est à peine différent du L. laricinus. Le Lepid. platystigma du même auteur, /. c., f. 47 et A8, est un Sigillaria voisin du Sig. Brardii Brongt. Quant au Lep. parvus du même auteur, c'est évidemment un Ulodendron. y Halonia Linpz. et HurTr. Atlas, pl LXVL Trunci dichotome ramosi, ramis patentibus, mediocriter crassi, corticati rhombeo-cicatricosi, tuberculati; dercorticati breviter quincunciatim papillosi, tuberculis apice perforatis, basi vel tota superficie papillis brevibus (pulvinulis foliorum subcorticalibus?) tectis, spiraliter dispositis. Cylindrus centralis medulla impletus. Type végétal très-bizarre, dont le mode de ramification, la forme et la disposition des cicatrices foliaires rappellent bien les Lepidodendron, mais qui se distingüe de ce genre par un système de tubercules obtus-coniques disposés en quinconce, qui recouvre la tige et dont la signification morphologique n’a point encore été déterminée. M. d’Eichwald y voit les points d’attache des feuilles, et dans les petites cicatrices rhom- boïdales celles d’écailles qui auraient recouvert la tige. Cette ma- nière de voir est évidemment erronée. M. Goldenberg croit voir dans ces bourrelets, qui, dans les échantillons bien conservés, sont couverts de cicatrices foliaires comme le reste du tronc ou du rameau, des rameaux à l’état latent non arrivés à leur déve- loppement normal. Si ces proéminences sont percées d’une ouver- ture vasculaire à leur sommet, comme M. d’Eichwald les repré— rente (voy. notre planche), il est naturel d'admettre, ce me semble, que c’étaient là les points d’attache des fruits{. 1Voy. sur la structure de la tige J. S. Dawes, Quarterl. Journ. Geol. Soc., 1848, in-49, p. 289. 5h | GRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Le genre Jalonia est limité au terrain houiller, où il est repré- senté par un très-petit nombre d'espèces, si toutefois il y en a plusieurs, et par peu d'individus. A. Halonia tortuosa Lind!. et Hutt., truncis (vel ramis majo- ribus?) pollices 2-3 diametro metientibus;:foliorum cicatricibus rhombeis, millim. 5 altis, 3 latis, contiguis, tuberculis pro plantæ ætate et dimensione majoribus minoribusve plus minus- que a se invicem remotis. Tab. nostra LXVI. Lindi. et Hutt., Foss. Flor., II, p. 41, tab. LXXXV. Halonia tuberculata Brongt., Hist. d. végét. foss., tab. XXXVIL, f. 4, 2, 3 (sine descriptione) ; 1d., Tabl., p. A3. Eichw., Leth. ross., 1, p. 148, tab. XI, f. 4-4. Dans le grès houiller de South Shields: (Angleterre), de Pe- trowskaja en Russie, de l’Auerswaldflôtz près de. Saarbrücken. Les cicatrices foliaires des. échantillons figurés par M. Bron- gniart ont leur axe long dans le sens vertical et leur axe court dans le sens horizontal; le contraire a lieu dans les beaux. échantillons figurés par M. d'Eichwald et que nous avons co- piés. 2. Halonia dichotoma Goldenb., trunci diametro tripollicari in solis ramis tubercula quincunciatim disposita gerente; foliorum cicatricibus parvis recto-rhombeis. Goldenb., For. Saræpont. foss., fase. 1, p. 20, tab. IIT, f. 12, Près de Roth dans le bassin houiller de Saarbrücken. 3. Halonia regularis Lindl. et Hutt., tuberculis 6-seriatis, fo- liorum cicatricibus (vasorum cicatriculis !) subcorticalibus punc- tiformibus. Lindl. et Hutt., /. c., IT, p. 479, tab. CCVIIT. Dans le grès houiller de Halliwel et Peel près de Bolton. (An- gleterre) ; près de Duttweiler, pays de Saarbrücken. h. Halonia gracilis Lindi. et Hutt., trunco simplici (ramulo!) angusto, foliorum cicatricibus parvulis, quadratis. Lindi. et Hutt., l.e., I, p. 13, tab. LXXXVI. Brongt., Hist. d. végét: foss., IL; tab. XX VIII, f. 4. Dans les mines houillères de Low Moon dans le Yoshalres Probablement un jeune rameau du #. tortuosa. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 99 5. Halonia tetrasticha Gœpp., trunci tuberculis in quatuor se- ries verticales dispositis, conicis. Gœpp., Foss. For. d. Ueber- gangsg., p. 494, tab. XXVIII, f. 1-4. Terraimhouiller inférieur de Landeshut en Silésie. 6. Halonia Münsteriana Gœpp., tuberculis trunci in series octo dispositis, conicis; foliorum cicatricibus quincunicaliter disposi- tis, sat approximatis, ovalibus. Gæpp., L. c., p.194, tab. XX VII, f. 5-7. Tab. nostra LXVI, f. & 4. Dans le grès houiller d'Essen en Westphalie. 7. Halonia Beinertiana Gœpp., trunci dichotomi tuberculis magnis, gibbosis, sed parum elevatis distantibus, spiraliter sex- seriatis; foliorum cicatricibus minimis punctiformibus. Gœæpp., l.c., p.195, tab. XXIX. # Dans le schiste houiller à Waldenburg en Silésie; M. Gœppert l'indique aussi dans le permien à Braunau. Les recherches ultérieures fixeront d’une manière plus précise les caractères distinctifs des différentes espèces de ce genre. # Cyclocladia GOLDEN. Atlas, pl. LVI, f. 9. Trunci dichotomi, foliorum cicatricibus transverse rhombeis parvis tecti, cicatricesque majores hexastichas circulares in medio umbonatas ferentes. Ce genre se distingue du genre #alonia, dont il se rapproche beaucoup, par des cicatrices rondes, assez semblables à celles des Stigmaria, et qui pourraient bien provenir de l'insertion des chatons fructifères. Le tronc décortiqué est couvert, comme dans les falonia, de petites aspérités punctiformes, disposées régu- ‘ lièrement, et représentant sans aucun doute les derniers restes des faisceaux vasculaires des feuilles. La seule espèce connue, c'est le 4. Cyclocladia ornata Goldenb., Flor. Saræpont. foss., fasc. 4, p- 20, tab. III, f. A1; tab. nostra LVI, f. 6, cicatrices fo- 56 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. liares plures, circularem singulam monstrans. An Hal. regularis L. et H.? FA jte Dans le schiste houiller des exploitations de Duttweiler et d’AI- tenbach près de Saarbrücken. | # Diplotegium CoRDA. Trunci arborei cortice crasso, cylindro lignoso composito te- nui. Cortex extus pulvinulis foliorum semicylindricis brevibus superne transverse truncatis obtectus, intus strato libri duplici præditus. Cylindrus vascularis axilis compositus, longitudinaliter tenui-striatus, fasciculis vasordm externis binis oppositis fasciæ- formibus, latere semper liberis, fasciculum centralem solitarium, alternatim furcatum includentibus. Folia et fructus ignota. Corda voit dans ce fossile le type d’une famille spéciale qu’il désigne par le nom de Diplotégiacées ; je ne trouve cependant rien, ni dans la forme des cicatrices foliaires, ni dans l’organisa- tion interne, qui puisse motiver sa séparation d’avec la famille des Lycopodiacées. Après la chute des coussinets foliaires, le tronc est couvert de cicatricules vasculaires en forme de petites papilles, comme le sont les troncs décortiqués des Lepidophloios, Halonia entre autres. A. Diplotegium Brownianum Corda, Beitr., p. 112, tab. LIX, f. 5-7. D. truncatum Lesq., Bot. and Geol. of Arkansas, t. IV. Le tronc est cylindrique et a un diamètre moyen de 42 centi- mètres; l'échantillon examiné par Corda avait 20 pieds de haut. À Chomle près de Radnitz en Bohème. 2. Diplotegium striolatum Eichw., pulvinulis foliorum sub- quadratis, transverse striolatis, quincunciatim dispositis; vaso- rum residuis subcorticalibus tuberculiformibus ovalibus sæpius verticaliter confluentibus. Eichw., Leth. ross., 1, p.158, tab. VIII, (2598 07 Dans le grès houiller près du village de Jegorgiewsk du gou- vernement de Kaluga (Russie). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 57 La figure donnée par M. d'Eichwald représente un rameau dichotome ayant vers sa base un diamètre de 3 1/2 centimètres ; ce rameau est en partie couvert de son écorce. Cela pourrait bien étreun rameau du D. Brownianum. ri Rhytidophloiïios CoRpA. Trunci teretes. Cylindrus lignosus tenuis centralis. Medulla ampla. Cortex pulvinulis foliorum tectus spiraliter dispositis su- pra se continuis fusiformibus, cicatrice spuria centrali. Folia, fructus, structuraque ignota. Corda, Beitr., p. 30. Ung., Gen. et Spec., p. 278. . 1. Rhytidophloios tenuis Corda, L. c., tab. IX, f. 20. Dans le schiste houiller de Radnitz (Bohème). Par la forme des grandes cicatrices ovales-rhomboïdales et de la cicatricule centrale, cette plante devrait rentrer dans le genre Lepidodendron. J'intercale ici, sans être sûr qu'il y soit à sa place et en me bornant à transcrire la diagnose donnée par Corda, le genre Heterangium CoRDA. Truncus..….. Cylindrus lignosus incompletus, planus, e vasis porosis minutissimis maximisque irregulariter mixtis et dissitis compositus. Vasa angulata vel polymorpha, inæqualia, parieti- bus tenuibus areolatis, areolis rhomboïdeis confertis accumbenti- bus, spiraliter dispositis, medio poro horizontali ovoideo perfora- tis. Cortex et folia ignota. Corda, Beitr., p. 22. Ung., Gen. et Spec., p. 277. 1. Heterangium paradoxum Corda, vasis magnis seriato- vel stellato-accumulatis, minoribus circumcingentibus. Corda, L. ç., tab. XVI. Dans le sphérosidérite de Radnitz en Bohème. Voy. au sujet de ce genre : Brongt., Tabl. d. gen. d. végét. foss., p. 46. 58 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Ancistrophyllum Gœprr. r: Trunci arborei e basi conica cylindracei, decorticati tubercula (cicatrices) quincunciatim disposita vel rotundata, plüsminus ir- regularia in centro papillam gerentia, vel transverse elongata fusi- formia ferentes. Cylindrus axilis ut in Lepidodendro. Type fort problématique. Le petit nombre d'échantillons con- nus qui peuvent y être rapportés Sont tous privés de leur écorce et par conséquent des cicatrices foliaires@erticales, et on saït que les cicatrices sous-corticales n’offrent pas de caractères de classifica- tion suffisants. J’ai publié dans le temps un tronc! provenant du terrain houiller inférieur des Vosges supérieures qui montre sur un côté des mamelons portant au centre une cicatricule papilli- forme, et sur l’autre eôté des proéminences fusiformes, disposées horizontalement, exactement comme cela se voit sur l’échantil- lon qui a servi de type générique à M. Gœppert. Ces mamelons irréguliers, placés en travers, se rencontrent du reste aussi assez souvent sur les troncs de Knorria. Il est possible que ce fossile ne soit qu'un état particulier de conservation d’un Knorria, peut- être du K. longifolia, avec lequel il a été rencontré. M. Gœppert a imposé à la seule espèce connue, si espèce il y a, le nom de 1. Ancistrophyllum stigmäriæforme Gœpp., Gen. d. pl. foss., I, tab. XVI. Schimp. dans Kœchl.-Schlumb. et Schimp., Terrain de transit. des Vosges, p. 330, tab. XI et XII. Pi LE De. Flor. d. Uebergg., p. 206. Ancstrophyllum minutum Gœpp., Foss. Flor. d. ce : p. 206, tab. XXX, f. 5. Dans le terrain houiller inférieur act ob de la Silésie, des Vosges supérieures. Le Dechenia Rœmeriana Gœpp. in Rœm., | Beitr. 3. geol. Kennin. d. n. w. Harzgeb. (Palæontogr., III), paraît avoir sa place ici; peut-être aussi le D. euphorbioides du même auteur (Gen. d. pl. foss.). 1Voy. Kœchlin-Schlumb. et Schimp., Terrain de transit. des Vosges, p. 330, tab. XI et XII. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 59 FRUITS DE LÉPIDODENDRÉES. Lepidostrobus BRroNGrT. Kiss, pL LUXE, LXIL, Strobili cylindrici, vel ovales et oblongi. Bracteæ sporangio- phoræ axi perpendiculariter insertæ, parte basilari horizontal sporangium singulum ferente utraque ala attenuata excavata, parte terminali subito ereeta foliiformi vel peltoidea. Sporangia subeylindrica vel subclaväta apice emarginata, lateraliter de- hiscentia. Sporæ 1llis LZycopodiorum vivorum exacte similes, iso- morphæ vel dimorphæ (macro- et micro-sporæ). Les cônes fertiles des Lépidodendrées se distinguent de ceux des Conifères, auxquels ils ressemblent quelquefois quant à leur . forme extérieure, par leurs bractées, qui sont perpendiculaires sur l'axe, et terminées souvent par une lame foliaire se redressant brusquement en prenant la forme des feuilles de la tige, comme cela se voit aussi dans quelques Lycopodes vivants (pl. XLI, f. 2, 5, 6, 7, 9), ou celle d’une écaille lancéolée plus ou moins développée, quelquefois prolongée en arrière et épaissie. Ces appendices foliaires se désarticulent souvent à l’endroit où elles se redressent en laissant sur le cône des cicatrices semblables à celles que laissent les feuilles sur la tige (voy. pl. LXI, f. 4), de sorte qu'on pourrait voir dans la partie horizontale de la brac- tée qui porte le sporange le représentant morphologique du coussinet foliaire. Quand les bractées sont terminées par un disque en forme d’écaille ovale-lancéolée, elles sont imbriquées comme aux cônes des Conifères (voy. pl. LXII, f. 30, 31). Le sporange est fixé, comme nous venons de le dire, sur la partie horizontale de la bractée et en occupe toute la longueur. Il est presque cylindrique, un peu aminci vers l’axe du cône, lé- gèrement renflé et émarginé à l’autre extrémité, et s'ouvre par une déhiscence latérale (f. 37 aa). Les spores sont isomorphes ou dimorphes; dans le premier cas, elles représentent les spores mâles ou microspores; dans le second cas, les spores femelles 60 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. ou macrospores sont renfermées dans des sporanges particuliers placés à la partie inférieure du strobile. Les microspores sont très-petites, réunies par quatre et tétraédriques (pl. LXIT, f. 4-8, 21-29, 35, 36) ; les macrospores sont grandes, visibles à l'œil nu, sphériques et portant au sommet le vestige de l’angle cul- minant du tétraèdre (f.6). L’axe ligneux du cône offre la même structure microscopique que l’axe ligneux de la tige et des ra- meaux : c’est un faisceau vasculaire composé de vaisseaux scala- riformes et spiralés!. à Le mode de conservation de ces curieux fossiles varie suivant le milieu dans lequel ils sont enfouis. Dans les schistes argileux, ils sont comprimés et transformés en charbon; souvent on ne les y rencontre que sous forme d'empreintes. Dans les carbo- nates de fer lithoïdes, ils sont remplacés par du fer carbonaté, avec la conservation plus ou moins complète de leur organisa- tion fig. (34-40) ; quand cest du fer sulfuré qui les remplace, celle-ci est effacée. Dans des cas très-rares, ils sont silicifiés, et montrent la structure interne de leurs organes jusque dans les moindres détails (pl. LXIT, f. 1-33). Dans les sphérosidérites de l'Angleterre, on les rencontre souvent en assez grand nombre dans l’intérieur des tiges ou des rameaux des Lépidodendrons d’où ils proviennent (pl. LIX, f. 7), et toujours orientés dans le sens de l’axe de ces tiges. Le D' Hooker croit devoir attribuer cet arrangement parallèle aux parois des troncs qui renferment ces débris à la circonstance que ces troncs étaient debout, mais déjà cassés et creux quand leurs strobiles y ont été introduits par l'eau. Je crois, au contraire, qu'ils doivent avoir été couchés ho- rizontalement pour que ce parallélisme entre le contenant et le contenu ait pu s'établir. Je dois encore faire observer que les fragments de tiges en question n’ont ordinairement que 5 à 10 centimètres de diamètre; ce sont donc probablement en partie 1Voy. sur la structure des Zepidostrobus : DT J. D. Hooker, On the Vegetation of the Carboniferous Period, as compared with that of the present day (Memoirs of the Geol. Survey of Great Britain, vol. IT, part. II, 1847). Rob. Brown, Some Ac- count of an undescribed Fossil Fruit (Transact. of the Linnean Soc. of London, vol. XX, part. IT, 1851), et notre planche. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 61 des fragments de branches qui jonchaient la terre quand leur remplissage s’est opéré!, à la suite des inondations. Quant à l'attribution spécifique, et même générique, des Lepi- dostrobus, elle est tout aussi incertaine que celle des branches feuillées isolées, ou que le rapport qui existe entre les différents systèmes de cicatrices foliaires d’un seul et même arbre. Il pa- raît cependant hors de doute que déjà aux époques reculées où vivaient les Lépidodendrées il existait entre elles la même diffé- rence qui s’observe encore aujourd'hui entre les Lycopodiacées vivantes, savoir qu'il y avait déjà alors des espèces exclusive- ment unisexuées mâles et des espèces bisexuées : des Lycopo- diées et des Sélaginellées. | A. Sporæ ignotæ. 4. Lepidostrobus variabilis Lindi. et Hutt., elongatus, exacte cylindricus, centim. 10-17 longus, 2 circiter crassus, bracteis in appendicem lanceolatum brevem productis. Lindl. et Hutt., Foss. Flor., p. 30-38, tab. X, XI. Brongt., Hist. d. végét. foss., II, tab. XXII, XXIIE, f.A a, 2a (représentés dans le sens inverse, privés de leurs lames foliaires); XXIV, f. 4, 5 (?). Tab. nostra EVHE, f-2a; 5; EXI, f. 4, 2. Dans le terrain houiller, partout où se rencontre le Lepido- dendron Sternbergii (dichotomum Sternb.), dont ce strobile pa- asfructification. ystrobus Goldenbergu Sch., procerrimus, longissimus, unacum bractearum appendicibus erecto-patentibus centim. 6-8 diametro metiens, his destitutus 4-5, transverseque rhombeo- cicatricosus, bractearum appendicibus latius lanceolatis, centim. L longis, basi millim. 4-5 latis, nervo medio valido gemino (?). Tab. nostra LXI, f. 3, 4, 5. Brongt., Hist. d. végét. foss., II, tab. XXIV, f. 5; XXII, f. 5 a, 5 6. 7. É 110 10n peut voir au riche Museum of the Geological Survey of Great Britain une belle suite de ces troncs à Lepidostrobus, dont quelques-uns montrent sur leur coupe polie l’organisation microscopique de ces intéressants fossiles. 62 CRYPTOGAMESVOU ACOTYLÉDONÉES. Dans le tétfain houiller de Saarbrücken. | 3. Lepidostrobus Geinitzii Sch., quoad magnitudinem et for- mam cylindricam præcedenti similis, minus crassus, unacum bractearum appendicibus angustius lanceolatis centim. 3 longis centim. 6 diametro metiens, bracteis destitutus cicatricibus mi- noribus quadrato-rhombeis tectus. Lepidostrobus variabilis (Lindl. et Hutt.) Geinitz, Verteini d. Steinkohlenform. in Sachsen, tab. IL, f. 1, 8, 4. Brongt., L. c., tab. XXXV, f. 4, 5 (?). Lepidostrobus comatus Lindl. et Hutt., Foss. Flor., I, tab. CLXII (?). | Dans les formations houillères de la Saxe, de la Silésie, de la Westphalie, de la Belgique, de l'Angleterre. M. de Rœhl a figuré à la pl. VII de son Foss. Steinkohl.-Flora, sous le nom de Lepidostr. variabihs, la partie inférieure et la par- tie supérieure d’un échantillon de cette espèce qu’il dit avoir 32 pouces de long. Cet échantillon est infléchi à sa base comme celui représenté à la fig. 4 a de la planche citée de M. Geinitz. Ce dernier montre même la cicatrice d'insertion, qui a une assez grande ressemblance avec les cicatrices circulaires des Ulodendron. On se demande si ces grands strobiles cylindriques ne seraient pas les épis de fructification de ce genre. La courbure de la par- tie basilaire et la forme de la cicatrice d'insertion parlent en fa- veur de cette supposition, ainsi que leur provenance dans les mêmes couches que les troncs des Ulodendron. Ce seraient des branches de bifurcation transformées alternativement'et tout en- tières en organes de fructification. M. Geinitz rapporte cette espèce au Lisidoatmbns variabilis Lindl. et Hutt., je crois à tort. Le Musée de Strasbourg possède des empreintes de branches feuillées du Lepid. Sternbergii, aux- quelles sont attachés des strobiles exactement semblables à ceux figurés par les auteurs du Æossil Flora (voy. notre pl. LVIIT, f. 2 a, 5). M. Geinitz suppose d’un autre côté l'identité spéci- fique de ce fossile avec le Lepid. rimosum Sternb. qu’il réunit au L. Veltheimianum. Nous avons déjà fait observer que les AGO 63 “cicatrices foliares de ce Lepidodendron et de 'Oodéndron com- mutatum se ressemblent, de sorte que, sans admettre , avec Gœppert et Geinitz, l'identité de ces deux plantes, nous au- rions là peut-être l'explication des cicatrices énigmatiques des Ulodendron. dh h. Lepidostrobus radians Sch., unacum bractearum laminis foliaceis centim. 4 1/2 diametro metiens, his destitutus centim. 2 1/2; lamina bractearum patula late ovato-lanceolata, millim. 4h circa longa, basin versus octo lata. Dans un nodule de sphérosidérite du terrain houiller d’Angle- terre. ren Description faite d’après la coupe transversale d’un échan il figuré pl. XXII, f. 6 du vol. IL de l’Hist. d. végét. foss. de M. Brongniart, sans indication ni de nom mi de localité. 5. Lepidostrobus parvulus Sch., in ramulo gracili folis brevi- bus tecto oblongus vel cylindraceus, centim. 3-4 longus, brac- tearum laminis anguste lanceolatis erecto-patentibus. Dans un schiste houiller. M. Brongniart, qui a figuré ce cône, avec le rameau qui le porte à la pl. XXV, f. 2 de l'ouvrage cité, n’en indique pas le lieu de provenancé!. | 6. Lepidostrobus Faudelii Sch., ovalis centim. 3-} longus, 2-3 latus, bracteis millim. 12-16 longis, angustis, apice in discum rhombeo-lanceolatum acute acuminatum incrassatum dilataüs , sporangiis deciduis; axi crasso elliptico. Tab. nostra LIX, f. 7. Dans la grauwacke de la vallée de Thann, des Vosges supé- rieures, où ce fossile est très-commun dans une roche argi- leuse feldspathique très-dure ; qui renferme aussi de nombreux débris du Knorria imbricata. À Ce strobile ressemble assez à un cône de Pin sylvestre, dont les écailles sont entr'ouvertes pour laisser échapper la ” CRYPTOGAMES OU A 111 est à regretter que les nombreux ZLepidostrobus conservés dans la collection paléophytologique du Jardin-des-Plantes à Paris n’aient pas encore été étudiés et publiés. Leur examen détaillé aurait certainement beaucoup contribué à fixer les espèces de ces curieux fossiles d’une manière plus précise que cela n’a été fait jusqu’à présent. 7 6! CRYPTOGAMES ou ACOTYLÉDONÉES. graine. Sôhaxe est elliptique, et les écailles sont étalées tout autour et en tout sens. J’en possède de nombreuses coupes tant longitudinales que transversales, sur lesquelles les bractées se dessinent de la manière la plus parfaite; mais sur aucune d'elles je n’ai pu trouver la moindre trace de sporange. Les pé- tioles sont étroits, à peine bordés d’une lame membraneuse, et s’élargissent à leur extrémité en forme de fer de lance. C’est très- probablement le fruit du Xnorria imbricata. 7. Lepidostrobus Collombianus Sch., parvus, exacte cylindri- cus, centim. 4-5 longus, millim. 12 crassus, bractearum laminis -rectis, longiusculis, anguste lanceolatis, axi pertenui. Dans la grauwacke argileuse durcie, avec le précédent. ® Pourrait bien être le fruit du Lepidodendron Veltheimianum, avec lequel il se rencontre, et dont les ramules grêles correspon- draient très-bien à ces petits strobiles. M. Baily figure dans les Mem. of the Geol. Survey of Ireland (Explanat. of Sheet 192 etc.), p. 20, l'extrémité d’un ramule terminée par un strobile qu'il rapporte au Lep. Veltheimianum. Ce fruit rappelle tout à fait celui dont il est question ici, et le ramule feuillé ceux que j'ai figurés à notre pl. LIX, f. 6, et que j'attribue aussi à ce Lepi- dodendron. 8. Lepidostrobus Brongniarti Gœpp., cylindraceus, millim. 10-12 crassus, imbricato-squamosus. Gœæpp. et Berger, De fruct. et semin. 1n format. anthr., p. 22, tab. III, f. 39, 40; Gœpp., Flor.d. Uebergg., p. 177, tab. XXXIX, f. 2, 3 (specim. imper- fectum). Lep. attenuatus 1d., Foss. Fl. perm. Form., tab. LIT. Dans le sphérosidérite du terrain houiller de Zalenze en Silésie. M. Gœppert compare ce strobile à celui figuré par Brongniart, Hist. d. végét. foss., IX, tab. XXV, f. 4 b (Lep. ornatus Lindl. et Hutt.?) ; il le confond dans sa Flore de la formation permienne avec le suivant, dont il paraît être différent. 9. Lepidostrobus attenuatus Gœpp., cylindraceus, vel e basi ovata sensim angustatus, millim. 10-12 crassus, centim. 6 et ultra longus; bracteis ad extremitatem peltoideis imbricatis ; spo- - + _ CRYPTOGAMES 6 AcorrLénonérs. 65 rangils ‘prismaticis. Gœpp., Foss. F1. d. perm. 2. p. Ali, tab. XIX, f. 8-15. Dans les schistes argileux de . formation permienne a Braunau en Bohème. A0, Lepidostrobus giganteus Gæpp., l6%, p. 142, tab. XX, f. 1-8. ; | Même localité que le précédent. Cette espèce n’est connue que par des coupes transversales de 1-5 1/2 centim. de diamètre, et sur lesquelles on ne distingue que vaguement les sporanges disposés en rayonnant autour de l’axe. AL. Lepidostrobus fastigiatus Gœpp., {. c., tab. XX, f. 10: Du terrain houiller de Waldenburg en Silésie. Cette espèce rentre dans le groupe des FHRQRIEE à bractées K en ie foliaires cote lancée. Le L. gemmæformis du même ouvrage, p. 142, tab. XIX, f. 14-16, est ou un tout jeune strobile ou un bourgeon de feuilles. Le L. pachyrrhachis, ihid., n’est représenté que par un axe privé de ses bractées, et n'est susceptible d'aucune attribution. 12. Lepidostrobus princeps Lesq., cylindricus, pedalis et lon- gior, centim. 4 et ultra crassus; bracteis in appendicem sagit- tato-lanceolatum crasse costatum, millim. 15-18 longum pro- ductis. Lesquer., Palæont. of Illinois, p. 454, tab. XLIV. Terrain houiller de Duquoin (Illinois). Ressemble beaucoup.au L. Geinitziü, et appartient peut-être ” comme fruit à l'Ulodendron minus qui se rencontre dans le même terrain. 13. Lepidostrobus hastifolius Lesquer., cylindricus; bractea- rum extremitate foliacea, oblongo-hastata, millim. 44 longa . costata, pedicello sporangiophoro angusto. Lesquer., Palæont. of [inois, p. 456; id., Geol. Rep. Pennsylv., tab. XVIL, f. 7. À Mazon Creek (Illinois), à Greensburg (Pennsylvanie). Ah. Lepidostrobus lepidophyllaceus Gutb., bracteis e basi obo- vata utraque ala excavata lineali-lanceolatis, decim. 2 1/2-3 1/2 Scuimrer, — Paléont. végét. IH — 5 66 gun CRYPTOGAMES où : COTYLÉDONÉES. longis, millim. 7 circa latis, medio-costatis, patentissimis, basi sé sporangiophora millim. 7 longa, superne totidem lata. Gutb., Gœa v. Sachs, p. 89. Lepidophyllum lanceolatum Brongt., Prodr., p. 87. Lindi. et Hutt., Foss. Flor., Lab. VII, f. 3, 4. Sagenaria dichotoma (Sternb.), strobilus, Geinitz, Verstein. d. Kohl.-Form. in Sachsen, p. 35, tab. IT, f. 6-8. Dans le terrain houiller de l'Angleterre, de la Saxe. M. Geinitz considère ce strobile comme appartenant au Lepi- dodendron dichotomum , et croit que les Lepidostrobus variabilrs :eb comosus Lindl. et Hutt. en représentent le jeune âge. Je dois . faire observer que les épis que j'ai trouvés attachés aux bran- ches du Lep. dichotomum ou mélangés avec ces dernières ont les appendices bractéals beaucoup plus étroits et la partie basilaire des bractées beaucoup plus longue et plus étroite (voy. notre planche). 45. Lepidostrobus squamosus Daws., cylindricus, ...? longus, centim. 2 diametro metiens, bracteis e basi horizontali erecto- patentibus, lanceolatis, centim. 2 circa longis. Daws., Coal Form. of N. Scotia sam Journ. Geol. Soc., XXIT, p. 162, tab. X, f. 46). ) Au Grand Lake ent Semblable au précédent, mais plus petit. 16. Lepidostrobus longifolius, «long-leaved, like Lepidodendron longifolium » Daws., [..c. Aux Joggins (N. Écosse). Serait-ce une espèce semblable à he L. Bailyanus? Dawson cite encore dans le terrain houiller de la Nouvelle- Écosse les A7. Lepidostrobus sp. parvus, foliis trigonis, acutis. Joggins. 18. à Sp. rotundatus, squamis indistinetis, foliis longi Es Lepidostrobus trigonolepis Bunb. Sidney. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. - 67 PE? B. Sole microsporæ notæ. 20. Lepidostrobus ornatus Lindl. et Hutt.., centim. 6 _circiter metiens, medio 2 crassus, vel longior, elongato-cylin- dricus, squamosus, squamis ovato-lanceolatis imbricatis, post squamarum lapsum transverse rhombeo-reticulatus, sporis te- traedris, minutis. Lindl. et Hutt., Foss. Flora, 1, tab. XXVI; IL, tab. CEXIIT. J. D. Hooker, Séruct. and afjinit. ef Lepido- strobi (Mem. of Geol. Surv., II, 1847), p. 448, tab. VIT, VAL Tab. nostra LXII, f. 34-38. Dans des nodules de fer carbonaté lithoïde en Angleterre ‘ah à morganshire, Wolwerhampton, Barnsley). Lepidostrobus Hookeri Sch., præcedente major, elongatus, . 3-h crassus, (bractearum laminis delapsis?) rhombeo- cicatricosus ; sporangiis subclavatis, compressione mutua costa- tis; sporis minutis, tetraedris, juniorum angulis acute acumina- tis. Hook, Z. c., p. 445, tab. III, IV, V, VI. Dans des nodules de fer carbonaté à Wolwerhampton. Les cônes sont beaucoup plus grands que ceux de l'espèce précédente et les cicatrices plus hautes que larges. 29. Lepidostrobus Brownii (Brongt.) Sch., cicatricibus (obli- teratis) rhombeis secundum ordinem 2/27 dispositis tectus, parte latiore centim. 6 2/3 metiens, superiore 4 1/2, axi lignoso parte latiore centim. 1; sporangiis totam fere basin bractearum leniter reclinatam occupa tibus, millim. 22 longis, 4 latis, ex- tremitate antica leniter incrassatis sursumque curvatis, postica paulisper angustatis rotundatis; sporis tetraedris, quaternatim conjunctis, 4/25 millim. diametro metientibus. Tab. nostra LAIT, f. 13-29. de: Triplosporites Rob. Brown, Some Account of an undesbed Fossil Fruit (Transact. of the Linnean Society of London, vol. XX. part. IT, p. 469, tab. XXIIT, XXIV, 1851). Triplosporites Brownit Brongt., Comptes rendus des séances de l'Académie des Sciences, 17 août 1868. 68 . CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Localité mconnue. L'espèce dont, il est question ici est représentée par deux fragments silicil fic s, provenant probablement d’un seul et même coné : un fragment long de 23 millimètres représentant le som- met, et un autre représentant la partie moyenne ou inférieure, long de 43 millimètres (voy. les fig. 13 et 14), et d’une con- servation plus parfaite encore que celui du sommet. Ce magni- tique échantillon, dont tous les détails microscopiques sont con- servés, m'a été donné, il y a plus de trente ans, par un ami. qui lui-même en avait fait l'acquisition, moyennant quelques ] sous, chez un marchand de bric-à-brac du quai Voltaire à Pa- vis. M. Brongniart, auquel je l'ai communiqué, l’a fait scier en deux moitiés longitudinales, dont il a déposé l’une au Muséum du Jardin-des-Plantes, avec de nombreuses préparations QUE le microscope. | Ce strobile était incomplet avant d’avoir été roulé par les eaux, car il lui manque évidemment la partie inférieure ; partie qui correspond à la région occupée par les macrosporanges dans l'espèce suivante. Je réunis à cette espèce un fragment de cône silicifié trouvé près de Cabrières par un cantonnier, qui l’a remis à M. de Grasset, de Pézenas. Par la bienveillante entremise de M. le comte G. de Saporta, j'ai pu examiner ce fragment ét faire préparer pour le microscope deux sporanges isolées avec leurs bractées. Ces spo- ranges renferment des microspores offrant exactement la même forme et la même dimension que celles de l'espèce en question ici (voy. la planche citée fig. 31, 32, 33). C'est ce même échan- tillon qui m'a fait voir sur plusieurs sporanges la ligne de dé- HEnte latérale (fig. 30)2. (Get FFE provenant de la collection du baron Roger à Paris, se trouve au Musée britannique; il a été acquis pout la somme de 750 fr.; une section trans- versale de la même pièce, conservée dans la collection du marquis de Dré, fait actuellement partie des collections du Jardin-des-Plantes à Paris. 211 ne faut pas confondre cette ligne de déhiscence légèrement ondulée occu- pant toujours la même place, avec les lignes de brisures irrégulières qui se re- marquent sur les sporanges isolés, et qui proviennent de la fracturation de l’en- veloppe sporangiale silicifiée. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 69 Comme le nom de Triplosporites repose sur une erreur, j'ai dû l’abandonner. Les spores sont toujours réunies par quatre, comme dans nos Lycopodes vivants; celte réunion par quatre est du reste suffisamment indiquée par leur traédrique : quand on n’en voit que trois, c’est que l’une 4 ‘elles est cachée par les trois autres (fig. 23, 24, 26). TU La grosseur de ces corpuscules est à très-peu près celle des spores du Lycopodium Selago, 1/25 de millimètre, et leur forme est exactement celle des spores du Lyc. cernuum, qui sont ce- pendant de 1/4 plus petites. C. Hhicrosporæ et macrosporæ note. À. 23. Lepidostrobus Dabadianus Sch., oblongo-cylindraceus, centim. 41 1/2 longus, in medio centim. 5 latus, extus cicatrici- bus tectus hexagonis millim. 6-8 latis, totidem altis, exacte con- iiguis, in medio tuberculo irregulari laminæ deciduæ residuo instructis, secundum ordinem 2/27 dispositis; microsporis stro- bili dimidium superius occupantibus, illis præcedentis similibus ; macrosporis sporangia dimidii inferioris tenentibus multo ma- joribus , sphæricis tetraedri solum cacumen monstrantibus. Ce beau fossile a été trouvé dans un terrain meuble à l'entrée de la vallée de Volpe, dans la Haute-Garonne, par M. Dabadie, pharmacien, qui l’a donné à M. Lartet, actuellement professeur de paléontologie au Jardin-des-Plantes. C’est à l'amitié de cet illustre savant que je dois la moitié de ce précieux strobile, que j'ai figurée avec quelques-uns de ses détails les plus impor- tants (pl. LXIT, f. 1-12 : fig, 3, macrosporange; fig. 5, 6, ma- crospores vues à un grossissement de 24; fig. 7, microsporan- ges; fig. 9, 10, 11, microspores réunies par quatre, grossies 120 fois). | 4 Ce cône ressemble beaucoup au précédent tant par la forme et le mode de disposition des cicatrices bractéales à sa surface que par la forme des sporanges et les dimensions des microspores ; mais je crois qu'il doit être maintenu comme espèce aussi long- 70 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. temps que la découverte des macrospores du £L. Brownii ne sera pas venue démontrer l'identité spécifique de ces deux fossiles. M. Brongniart! dit au sujet des microspores : «Les sporanges qui occupent le sommet de l’épi et la partie moyenne sont rem- plis d’une innombrable quantité de petites spores, formées de trois ou quelquefois de quatre cellules sphériques réunies, et qui, dans quelques cas, paraissent se séparer en spores simples et globuleuses. » Il y a à dans l’appréciation des microspores une erreur. Ce que M. Brongniart nomme «de petites spores formées de trois ou quelquefois de quatre cellules » n’est que l'effet de la réunion de quatre spores occupant encore la disposition qu'elles avaient dans la cellule-mère qui leur a donné naissance, comme cela se voit dans toutes les Lycopodiacées aussi longtemps que le spo- range reste fermé. Ces sporules ne sont pas sphériques, mais bien réellement tétraédriques. Le même savant dit plus loin, en parlant des macrosporanges de ce cône : « La forme et le mode d'insertion des sporanges, leur grand volume, le nombre considérable des macrospores qu’ils renferment, l'absence de toute trace de ligne de déhiscence régu- lière, font surtout ressembler ces organes à ceux des /soeles. » Je ferai cependant observer que les sporanges de ce strobile sont tout à fait libres, tandis que ceux dés /soetes sont immergés dans l'épaisseur de la base foliaire, et que la déhiscence s’en fait exac- tement comme dans les Lycopodes. On ne remarque dans ces sporanges aucune trace des filaments qui, dans les /soetes, ont été pris pour des rudiments de parois transversales. Notre cône a cependant ceci de commun avec ces derniers que les macrospo- ranges sont tous réunis sur les bractées de sa moitié inférieure et les” Mgrosporanses sur celles de sa moitié supérieure, tandis que dans les Selaginella, à quelques exceptions près, les deux espèces de capsules se trouvent mélangées ou disposées alternativement. Comme dans les Lycopodes et Sélaginelles, la membrane capsu- 1 Comptes rendus de l Académie des Sciences cités plus haut, p. 4. CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 71 laire paraît avoir été coriace et d’une consistance assez solide, car les macrospores ne font pas relief à sa surface comme*cela se voit dans les /soetes, dont la membrane capsulaire est tendre et molle. Les macrospores sont également groupées par quatre, et leur forme tétraédrique primitive est encore indiquée par un reste du sommet du tétraèdre sous forme d’un angle solide fort surbaissé (voy. fig. 6). La surface de ces grandes sporules était parfaitement lisse ou très-légèrement granuleuse; le périspore était assez épais (voy. fig. 5). Les microspores paraissent avoir été finement granuleuses (voy. fig. 9, 40, 41). D. Solæ macrosporæ note. 2h. Lepidostrobus Bailyanus Sch., ovalis, bractearum laminis longissimis, lineari-subulatis comosus; bractearum basi dilatata inverse ovato-lanceolata; macrosporis maximis millim. 1 diame- tro metientibus, rotundatis, apice tetraedri angulum solidum depressum ferentibus. Tab. nostra LXI, f. 9, 9 a, 9 b. Dans le vieux grès rouge du comté de Kilkenny en Irlande avec le Palæopteris hibernica et le Knorria Bailyana. Ce singulier strobile ressemble assez à une plante de notre Isoetes lucustris. Comme dans ce dernier, les bractées sont lon- gues, — elles mesurent jusqu'à 12 centimètres, — subulées, élar- gies à la base, qui tout entière paraît avoir été occupée par le spo- range. Celui-ci était obcordé-lancéolé, et s’ouvrait, suivant toute probabilité, par une déhiscence périphérique. Dans un assez grand nombre d'échantillons que j'ai pu examiner, la moitié inférieure de cet organe paraît être restée attachée à la bractée avec son contenu (fig. 9 a) ou avec une partie seulement des spores et les empreintes de celles qui s'en étaient échappées (fig. 9 b). Une preuve que les spores qui occupent la bractée à la fig. 9 a n'étaient pas les seules dans le sporange, c’est qu’elles portent toutes à leur sommet l'angle culminant du tétraèdre qui indique leur réu- nion primitive avec trois autres spores. La fig. 9 b montre les empreintes des bases convexés parfaitement lisses des spores dé- 72 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. tachées.. Un examen détaillé des nombreux débris de ce strobile (lesbractées sont souvent isolées), conservés dans la collection de la Commission géologique à Dublin, conduira probablement à la découverte des microsporanges. Bractées isolées. Lepidophyllum BRONGT. A. Lepidophyllum majus Brongt., bracteæ maximæ, e basi sporangiophora obovato-lanceolata pro ratione brevi utraque ala concava lingulatæ, lanceolato-acuminatæ, crasse costatæ, cen- tim. 8-10 longæ. Brongt., Prodr., p. 87. Geinitz, Verstein., p. 37, tab. IT, f. 5; id., Aain.-Ebersd., p.55, tab. XIV, f. 19- 14. Ung., Gen. et Spec., p. 268. Tab nostra LXI, f. 9; LXIV, ro Lepid. glossopteroides Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 431, tab. XLIV, f. 3. Dans le terrain houiller moyen, Ééepndu Nous avons déjà vu plus haut (p. 52) que M. Goldenberg rap- porte cette espèce au Lepidophloios laricinus. 2. Lepidophyllum intermedium Lindi. et Hutt., misent paulum minus, vix specifice distinctum. Lindi. et Hutt., Foss. Flora, tab. XLIII, f. 31. Leeboswood en Angleterre. 3. Lepidophyllum Veltheimianum Gein., bracteæ e basi brevi obcordata acuminata elongato-lineales in apicem anguste lanceo- latum acute acuminatum procurrentes, centim. 6 longæ, ad me- dium millim. 9 latæ, crasse costatæ. Gein., Verstein., p. 37, tab. II, f. 9; id., Hain-Ebersd., p. 52, tab. IV, f. 7, 8. Dans le terrain houiller inférieur à Berthelsdorf près de Hai- nichen en Saxe. Ï 1Le Cyperites bicarinata des mêmes auteurs, figuré sur la même planche, re- présente des fragments de feuilles d’un arte. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 73 M. Geinitz rapporte ces bractées au Lepidodendron Velthei- mianum. , h. Lepidophyllum acuminatum Lesquer. differt a L. majore —lamina apicem versus sensim dilatata, dehinc subito fere acute Janceolato-acuminata, nervo latiore. Lesq. in Rogers, Geol. of Penns., II, p. 875, tab. XVIL, f. 2. Lepidophyll. trinerve Lindl. et Hutt., /. c., IT, tab. CLII (?). Couches inférieures de la formation houillère de Johnstow en Pennsylvanie. M. Lesquereux paraît avoir pris les deux bords de la large nervure médiane pour deux nervures séparées. 5. Lepidophyllum affine Lesq. differt a L. lanceolato (voy. Le- pidostrobus lepidophyllaceus) bractearum lamina obtusa, basi spo- rangiophora valde angustata. Lesq., /. c., f. 5. New Philadelphia. FAM. II. ISOETE Æ. Plantæ herbaceæ aquaticæ, amphibiæ vel terrestres. Caulis perbrevis bulbiformis , simplex , fasciculo vasculari centrali. Ra- dices filiformes, dichotomæ. Folia e basi sessili dilatata subam- plexicauli sporangiophora subulata, plus minusve elongata. Spo- rangia dimorpha, foliorum basi immersa, integumento plus mi- nus obvelata, mollia, irregulariter dehiscentia; macrosporangia foliüis inferioribus inserta, microsporangia foliis superioribus. Genus unicum. | Isoetes L. Isoetites UNG. = On connaît aujourd’hui environ cinquante espèces vivantes de ce genre, dispersées sur une immense étendue depuis le cercle arctique de l’ancien et du nouveau monde jusqu’au delà des tropiques; les unes sont aquatiques, les autres amphibies, | d’antres encore terrestres. Le monde ancien ne nous a révélé ss 7! CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. ju ’à présent que deux espèces, n'offrant aucun doute quant à leur attribution générique; ces deux espèces sont limitées à V époque tertiaire moyenne et paraissent avoir été aquatiques. A. Isoetes Braunii Ung., J. lacustri similis, foliis e basi dila- . tata subulatis, radicibus numerosissimis, filiformibus. Heer, For. tert. Helv., I., p. Bi, tab. XIV, f. 2-7. Ung., Zconogr., p. 13 (/soetites) Isoetes lacustris fossilis A1. Braun, N. Jahrb. f. Mineral. u. Geol., 1845, p.167. soetites Braunii Ung., Gen. et Spec., p. 295. Dans les schistes calcaires-marneux miocènes d’'OEningen et de Parschlug. | La plante paraît avoir été un peu plus forte que notre J. pa- lustris et garnie de feuilles plus nombreuses. La longueur de celles-ci varie entre 5 et 16 centimètres. La base de la tige bul- biforme était garnie de racines filiformes fines très-nombreuses. On a trouvé des échantillons de tout âge, montrant les transitions depuis les plus petits jusqu'aux plus grands. 2. Isoetes Scheuchzeri Heer, rhizomate incrassato, foliis linea- ribus, millim. 4 latis, basi haud dilatatis. Heer, /. c., p. 45, tab. XXII, f. 1. Ludwig, Foss. Pfl. a. d. ältest. Abth. d. Rhein.- Weiter. Tert.-Form. (Palæontogr., vol. VIIT, p. 67.) À OEningen dans les marnes calcaires durcies, et à Heppen- heim (Wetteravie) dans le grès tertiaire. Diffère du précédent par les feuilles plus larges non dilatées vers la base. … M. Ludwig décrit une troisième espèce sous le nom d’/soetes * * dübia, dont il n’a pas vu le rhizome, et qu’il considère par consé- quent comme douteuse. Les feuilles de ce fossile ont été ren- contrées dans le grès tertiaire de Rockenberg dans la Wetteravie. Je cite encore comme espèces douteuses : Isoetites crociformis Münster, cormo simplici depresso, foliis simplicibus linearibus. Münst., Beitr., V, p. 107, tab. IV, f. 4. Dans le schiste jurassique à Daiting près de Monheim (Alle- magne). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. _75 Isoetites Murrayana (Lindi. et Hutt.) Ung., cormo depresso globuloso, folüis confertis lineari-subulatis, fistulosis, striatis, enervis, curvatis. Ung., Gen. et Spec., p. 226. Solenites Murrayana Lindl. et Hutt., Foss. Flor., IT, tab. CXXT. Dans l’oolithe de Gristhorpe-Bay, très-commun. GENERA DUBIA. Psilotites GOLDENL. Plantæ herbaceæ vel suffrutescentes, dichotome ramosæ. Fo- lia minuta, squamæformia. Sporangia trilocularia (?), axillaria. A. Psilotites lithanthracis Goldenb., caule gracili inæqualiter dichotomo; folüis caulis distichis unilateralibus, rudimentariis, il- lis ramorum spiraliter dispositis. Goldenb., Flor. Saræpont. foss., LR Ab. Ii, f.7, Dans le grès rouge houiller du bassin de Saarbrücken. Le Psilotites filiformis Münst., Beitr., V, p. 188, tab. XIII, f. 11; tab. XV, f. 20, du terrain jurassique de Daiting près de Monbheim, offre des caractères trop douteux pour qu'il soit pos- sible de lui assigner une place déterminée. ._ Psilophyton Daws. Plantæ graciles, e rhizomate repente cicatricibus circularibus notato inferne radiculoso erectæ, dichotome ramosæ, ramulis fiiformibus, junioribus apice circinatis. Folia minuta, anguste, | lanceolata, adpressa. Caulis cylindrus vascularis axilis e n L. scalariformibus efformatus, parenchymate involutus. Cortex e cellulis elongatis efformatus. Le rhizome a une épaisseur de plusieurs millimètres à 2 cen- timètres, et les tiges qui en partent 2-6 millimètres; ces tiges sont dressées, dichotomes; les rameaux s’amincissent insensiblement vers leur extrémité, qui est enroulée en crosse; les feuilles sont très-petites, à peine visibles. M. Dawson dit que ces plantes sont 76 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. extrêmement communes dans les schistes dévoniens inférieurs de l'île de Gaspé (Amérique du Nord), et qu’elles paraissent avoir formé de véritables gazons. Cet auteur en décrit trois espèces sous les noms de Ps. princeps, Ps. robustius, Ps. elegans (voy. Dawson, Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XV, p. 470, 476, 181). Le Ps. princeps est très-commun dans les schistes et grès du dévonien au Canada, dans le Hamilton Group à Shoharie dans l'État de New-York, dans le Chemung et Catskill Group de l'Ohio; le Ps. elegans se rencontre près de Charlton. M. Dawson croit avoir remarqué des sporanges globuleux dans l’aisselle des feuilles de ce dernier. | Les tiges filiformes, enroulées en crosse à leur extrémité, rap- pellent un peu les feuilles des Pilularia. FAM. IV. SIGILLARIEÆ. Trunci cylindrici, simplices, vel apice pturies furcati, longitu- dinaliter sulcati vel læves, foliorum cicatricibus regularibus, spi- raliter dispositis ornati, cylindro axili continuo vel radiis me- dullaribus (fasciculis vascularibus?) pertuso medullam crassam includente instructi, cæterum e parenchymate (vivo succulento) cortice solido tecto compositi. Radices crassæ, pluries dichotomæ, longissimæ, horizontaliter expansæ, radiculis lengis, simplicibus, crassiusculis, spiraliter dispositis, articulatione circulari inseriis. Folia graminiformia triplicata nervo simplici percursa, post lap- sum cicatrices relinquentia ovatas, ovato-hexagonas, exacte iexagonas, vel transverse rhombeas, vasorum cicatriculis tribus notatas, medio punctiformi, duabus lateralibus semilunaribus ; cicatriculis trunci decorticati binis, approximatis hic illie in unam confluentibus, ovalibusve linearibus. Fructificatio spicæformis, sporangiis bractearum basi dilatata insertis. D'accord avec la plupart des auteurs modernes, je range les Si- gillariées dans l’ordre des Lycopodiacées, malgré la présence des rayons médullaires dans le cylindre ligneux, dont, d’après M. Bron- CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 77 gniart, les « vaisseaux rayés et réticulés » seraient «disposées en séries rayonnantes » comme dans les Cycadées, ce qui a engagé ce savant à réunir ces plantes aux Gymnospermes. La nature des vaisseaux, en grande partie scalariformes, le vaste paren- chyme qui recouvre le cylindre ligneux, la forme régulière des cicatrices foliaires et celles des feuilles elles-mêmes, enfin le mode de fructification qui est celui des Lycopodiacées, sont des caractères qui rapprochent ces singuliers fossiles plutôt des Lé- pidodendrées que de tout autre type végétal. D’après plusieurs observations récentes, la végétation souterraine des Lepidoden- dron aurait même une grande ressemblance avec celle des Sigit- laria. Cette végétation était formée par des racines puissantes. ramifiées par dichotomie répétée, s'étendant horizontalement à de grandes distances et garnies de radicelles épaisses, charnues, dis- posées en spirale et se désarticulant, comme les feuilles, en lais- sant des cicatrices persistantes circulaires. Les Sigillariées comp- tent parmi les plantes les plus communes dans le terrain houiller, et paraissent avoir habité de préférence les endroits marécageux. Fe A. Trunci. Sigillaria BRONGT. Syringodendron STENS., BRONGT. ex p. Atlas, pl. LXVIT, LXVIIL. Trunci arboreï, elati, crassi, simplices rarius ad apicem di- à chotomi. Foliorum cicatrices rectiseriatæ, seriebus sulco a se m- ” vicem separatis, vel contiguæ corticemque clathrato-reticulat l té reddentes, vel tandem distantes atque cortici lævi vel leniter ruguloso insidentes, nunc ovales apiceque truncatæ vel emargi- natæ, nunC ovato- seu regulariter hexagonæ, rarius transverse rhombeæ diagonali transversa longiore quam recta; cicatriculis fasciculorum vascularium tribus, medio punctiformi, lateralibus lunularibus. Folia ipsa linearia, longa, subplana vel triplicata, plicis carinatis, spiraliter vel verticillatim disposita. L 78. . CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Les troncs des Sigillaria peuvent être divisés en deux groupes: en troncs cannelés et en troncs lisses. Les premiers sont parcou- rus de côtes aplaties verticales parallèles, dont chacune porte une seule série de cicatrices; ces côtes ont leurs côtés exactement parallèles, ou elles sont plus ou moins distinctement étranglées entre les cicatrices. Dans les formes où ces côtes n'existent pas, les cicatrices sont contiguës et recouvrent toute la surface du tronc, ou elles sont séparées par des espaces lisses plus ou moins larges. Après la chute de l’écorce, il ne reste plus sur le tronc que les cicatricules des faisceaux vasculaires, très-variables quant à leur grandeur, ovalaires, réunies ensemble ou confondues en une seule, saillantes ou enfoncées dans une fossette (pl. LX VII, f. 8, 9; pl. LVIIT). L’arrangement phyllotaxique des cicatrices est analogue à celui des Lepidodendron!. On remarque assez sou- vent, entre les séries des cicatrices foliaires, des séries interrom- pues de cicatrices tout à fait différentes de ces dernières. Ces cicatrices sont ovalaires, convexes, ombiliquées au centre, d’où partent en rayonnant plusieurs rides (voy. pl. LXVII, f. 2a). Ce sontprobablement les cicatrices d'insertion des épis fertiles (fig. 12, 13, 14). Sur une espèce, le Sig. spinulosa, espèce dont les ci- catrices foliaires sont espacées, et l'écorce lisse, il existe immé- diatement sous ces dernières une ou deux petites cicatrices cir- culaires à bord relevé en bourrelet et ombiliquées au centre. Ces cicatrices ont été prises pour des cicatrices provenant d’épines dont cette espèce aurait été munie, à l'instar de quelques Euphor- biacées frutescentes ou arborescentes. J’y vois des cicatrices de racines adventives. Leur forme est en petit celle des cicatrices radiculaires des Stigmaria (voy. fig. 12, 12 b). Comme dans les Lepidodendron, la Structure microscopique du tronc n’a encore été reconnue que sur un très-petit nombre de fragments silicifiés ou calcifiés. Je n’ai jamais eu occasion d’exa- miner de pareils fragments en détail, et me vois, par conséquent, 1Voy. pour la disposition des feuilles dans les Sigülaria : Naumann, Ueber d. Quincunx als Gesetz der Blattstellung vieler Pflanzen. Leipzig 1845. Goldenberg, Flora Saræp, foss., Hivr. 2, p. 1 et suiv. x CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 79 obligé de m'en rapporter à ce qui a été publié sur ce sujet. M. Brongniart, qui a été assez heureux de pouvoir étudier un échantillon silicifié du Sigillaria elegans, dit dans son Tableau des genres de végétaux fossiles, p. 55 : « Le caractère essentiel de ces plantes,-c’est de présenter, dans l’intérieur de leur tige, un cylindre ligneux entièrement composé de vaisseaux rayés ou réticulés disposés en séries rayonnantes, séparés en général par des rayons médullaires ou par les faisceaux vasculaires qui, de l'étui médullaire, se portent vers les feuilles. Cette organisation est presque identique avec celle des Cycadées; mais outre la dif- férence des formes extérieures, les principaux genres de cette famille, ceux qui appartiennent sans aucun doute à de vraies tiges, présentent en dedans du cylindre ligneux dont je viens de parler, un cylindre intérieur, sorte d’étui médullaire, continu et sans rayons médullaires dans le Diploxæylon, divisé en faisceaux correspondant aux faisceaux principaux du cylindre ligneux dans le Sigillaria!. » Je ne pense pas qu’on puisse prendre les lames parenchymateuses qui séparent les faisceaux vasculaires dont se compose le cylindre ligneux pour des rayons médullaires dans le sens propre du mot. Nous voyons aussi dans d’autres Lycopodia- cées les faisceaux vasculaires qui concourent à la formation du cylindre ligneux séparés les uns des autres par un tisse paren- chymateux qui se confond -avec le tissu médullaire central. M. Binney? décrit et figure le cylindre ligneux intérieur de son Sigillaria vascularis comme entièrement occupé par un tissu composé de -larges vaisseaux scalariformes et d’autres de moin- dres dimensions (vaisseaux spiralés?). Le même auteur dit que rh 1Brongniart, Observations sur la structure intérieure du Sigillaria elegans etc. (Arch. d. Mus. d'Hist. nat., 1, p. 406, pl. XXV-XXVII). 2E. W. Binney, On some fossil Plants showing structure, Sigillaria and Lepido- dendron (Quart. Journ. of the Geol. Soc., May 1862, p. 106, tab. IV, V). Id., Philo- soph. Transact., MDCCCLXY, p. 580, tab. XXXI-XXXV. M. Binney figure à la pl. XXXWV, f. 6, un échantillon qu’il rapporte au S. vascu- laris, et dont les cicatrices foliaires dénotent évidemment un Lepidodendron très- voisin du L. Veltheimianum et probablement identique avec son ZL. vasculare. Voy. aussi: Dawson, On Vegetable Structure of Coal (Quart. Journ. of the Geol. Soc., XV, p. 636); id., Caal Format. of N. Scotia and New-Brunswick (Quart. Journ. Geol. Soc., XXI, 1865). | Ti 80 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. les rayons médullaires qui passent entre les faisceaux vasculaires dont se compose le cylindre ligneux extérieur sont formés par des vaisseaux finement rayés et se rendent dans les feuilles! Nous aurions donc affaire plutôt à des faisceaux vasculaires partant de l'intérieur du cylindre ligneux que de rayons médullaires. Cela paraît être mis hors de doute par la figure qu’a publiée M. Binney (Phil. Transact., L. c., p. 594) d’un fragment de jeune tige de S. vascularis, dans lequel ces soi-disant rayons médullaires sont régulièrement disposés en quinconces. Le cylindre ligneux exté- rieur est suivi d’un large parenchyme à cellules très-délicates, auquel succède un tissu cellulaire plus lâche, limité extérieure- ment par le issu cortical très-serré et solide. Dans le S. elegans Brongt., le cylindre ligneux est formé en partie vers sa partie intérieure de vaisseaux spiralés très-étroits ; ce même genre de vaisseaux se trouve aussi dans le cylindre médullaire (voy Brongt., /. e., pl. XXVIII, f. À 6, b‘, B). J'ai déjà fait remarquer plus haut que les cicatrices foliaires du Sigillaria vascularis Binney ne diffèrent pas de celles du Le- pidôdendron vasculare du même auteur; j’ajouterai encore que la surface extérieure du tronc muni de ces cicatrices, que M. Bin- ney adfiguré à la pl. XXXV, f. 6, de son Descript. of some Fossil Plants showing structure (Philos. Trans., vol. MDCCCLXV), : ressemble à un tel point à celle du Sagenaria fusiformis Corda . (Beitr., tab. VI), qu'il est impossible de l’en distinguer. Ce Sa- genaria est très-voisim du type de Lepidodendron représenté par le L. Velilieimianum, type qui pourrait bien former le passage . de ce genre au genre Sigillaria. De nombreuses observations paraissent prouver à l'évidence que le Lepid. Veltheimianum possédait pour racine ou rhizome un Stigmaria; nous aurions là une nouvelle preuve pour ce passage. Il résulte de tout ce que nous venons de dire que, malgré les beaux travaux qui ont été faits sur ce sujet, notre connaissance sur la structure microscopique des tiges de Sigillaria laisse en- core beaucoup a désirer. Mais je crois que M. Binney a parfai- tement raison quand 1l dit: « Everything has led me to believe CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. _ 81 that the leaves and branches (?!), and probably the fructifica- tion of Sigillaria, would prove to be very analogous to those of Lepidodendron» (L. c., p. 594). Les Sigillaria n’ont jamais été rencontrés en dehors du ter- rain houiller,; et ils abondent surtout dans les formations houil- lères moyennes et supérieures, dans lesquelles on a souvent ob- servé des troncs d’une hauteur considérable, occupant encore leur position verticale primitive, mais nemmontrant jamais aucune ramification. C’est ainsi qu’on a découvert, en construisant le chemin de fer de Saarbrücken à Neunkirchen, toute une forêt de Sigillaires encore debout. Dawson a vu la même chose dans les houillères de la Nouvelle-Écosse. À Saint-Étienne et à Anzin, en France, les troncs de Sigil- laires traversant perpendiculairement plusieurs couches houil- lères ne sont pas rares. En Europe comme en Amérique, ce sont surtout les troncs des S. reniformis et lœvigata qui ont conservé ainsi leur position primitive. # À. Species trunco canaliculato. Sigillariæ veræ BRoNGT. Fi a) Cicatrices contiguæ. 1. Sigillaria tessellata Brongt., cicatricibus exacte hexagonis, * millim. 8-10 latis, 6-8 altis; cicatriculis tribus perfecte distinc- tis, media punctiformi, lateralibus lunularibus. Brongt., Hist. d. végét. foss., 1, p. 436, tab. CLVI, f. 4. Tab. nostra LXVIIT, f. 1 (S. tessellata, microstigma et Syringodendron pachyderma sur le même échantillon), f. 2, 3. Phytolithus tessellatus Steinh., Trans. Phil. Soc. amer, vol. I, p- 295, tab. VII, f. 2. Sigillaria microstigma Brongt., L. c., she h78, tab. CXLIX, f. 2 (truncus decorticatus). Sigillaria hexagona Brongt., Prodr., p. 65; Hist. d. végét. foss., p. 439, tab. CLV, CLVHE, f. 4. , + Scuiwper, — Paléont. végét. IN — 6 82 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Sig. elegans Brongt., [. c., p. 438, tab. CXLVI, f. 4 (planta junior). Sig. Knorrii Brongt., L. c., p. 44h, tab. CLVE, £.2, 3; CEXII, 56: Sig. alveolaris Brongt., L. c., p. 443, tab. CLXIT, f. 5. Ung., Gen. et Spec., p. 256. Lepidodendron alveolare Sternb., L. c., I, p. 25, tab. IX, f. 4. Sig. ichthyolepis Corda, Beitr., p. 29, tab. IX, f. 49. . Sig. minima et ornata Brongt., .c.,p.h3h et 435, tab. CLVIIT, fa 6 Syringodendron pachyderma Brongt., !.c., p.474, tab. CLXVI, f. 1 (truncus decorticatus). Favularia tessellata Lindl. et Hutt., Foss. Flor., tab. LXXITI- LXXV. Favularia elegans et hexagona Sternb., Flor. d. Vorw., IL, p. 44, tab. LIT. Plante assez commune dans les terrains houillers de Saarbrü- cken, Eschweiler, Essen, Zwickau, Alais, Bath en Angleterre, Radhitz en Bohème, Wilkesbarre en Pennsylvanie. Les cicatrices sont ou contiguës sur les côtés verticaux, et alors Ja rainure longitudinale est très-étroite et pliée en zig- zag, ou elles sont séparées, et la rainure est très-distincte et droite. C'est sur les troncs de cette espèce qu’on rencontre très- souvent les cicatrices que je regarde comme provenant de l’in- : sertion des strobiles de fructification (voy. la figure qu’en don- nent Lindi. et Hutton). Le Musée de Strasbourg possède l’échantillon-type du Sigilla- ra maicrostigma Brongt. Cet échantillon, très-pyriteux, sur le- quel j’ai copié notre figure, montre encore des cicatrices foliaires corticales, des cicatrices sous-épidermiques (Syringodend. pachy- derma) et des cicatrices sous-corticales (Lepid. microstigma). 2. Sigillaria Dournuisi Brongt., cicatricibus in pulvinulo hexagono elevatis, hexagonis, angulis superioribus et inferiori- busobtusis, lateralibus acutis; vix a præcedente diversa, Brongt., CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 83 l. c., p. 44, tab. CLIIT, f. 5. Goldenb., Flor. Saræpont. foss., I, p. 28, tab. VII, f. 22-24. Terrain houiller moyen de Saarbrücken, d’Anzin, de Liège. Ne se-distingue du précédent que par ses coussinets prisma- tiques plus élevés et les angles latéraux des cicatrices plus aigus. b) Cicatrices haud contiguæ , plus minus remotcæ. 3. Sigillaria Davreuxii Brongt., cicatricibus ovatis, superne truncatis, in costis semiteretibus sulco subundulato separatis le- niter elevatis, extremitatibus millim. 2-3 a se invicem remotis, millim. 8 longis, basi 5 circiter latis, exacte quincunciatim dis- positis. Brongt., Hist. d. végét. foss., p. 46h, tab. CXLVIII. Tab. nostra LXVIIL, f. 4. | Terrain houiller de Liège. = 4. Sigillaria mammillaris Brongt., differt a præcedente cica- tricibus paulo minoribus, truncato-piriformibus, sensu verticali magis à se invicem remotis. Brongt., /. c., p. 451, tab. CXLIX, f. 4. Goldenb., F1. Saræp. foss., tab. VIIL, f. 6, 7. 8. Mines houillères de Fresnes près de Valenciennes, de Saar- brücken. 5. Sigillaria Utschneideri Brongt., costis angustioribus, cica- tricibus verticaliter 1 centim. distantibus, ovato-trapezoïdeis, in- ferne et superne obtusis, angulis lateralibus infra medium positis acute productis, vasorum cicatriculis versus apicem positis. * Brongt., 2. c., p. 453, tab. CLXIII, f. 2. Goldenb., L. c., IT, p. 25, tab. VITE, f. 13. Houillères de Duttweiler et de Sulzbach sis de Saarbrücken. 6. Sigillaria Græseri Brongt., costis angustissimis, convexis, cicatricibus piriformibus, millim. 5-6 longis, ‘basi 3-4 latis, tu- midulis, sensu verticali millim. 3-4 distant., pulvinulis interpo- sitis transverse striatis. Brongt., {. c., p. 454, tab. CLXIV, f. 1. Goldenb., /.c., p. 33, tab. VII, f. 44. Sigillaria gracilis Brongt., L. c., 462, tab. CLXIV, f. 2: Goldenb., {. c., p. 40, tab. VILLE f. 15. 8! CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. Mines houillères d’Eschweiler en Belgique, de Duttweiler et Sulzbach près de Saarbrücken: A peine différent du précédent. 7. Sigillaria elliptica Brongt., costis centim. 4 et ultra latis, plano-convexis sulco recto disjunctis, cicatricibus horizontaliter millim. 5-6, vertical. 3-5 distantibus, ovali- vel ovato-hexago- nis, angulis obtusatis, illis millim. 5 latis, 8 longis, his millim. 6 basin versus latis, 9-10 longis. Brongt., /. c., p.447, tab. CLIT, f. 1-3. Saarbrücken et Fresnes. k 8. Sigillaria sexangula Sauv., costis plano-convexis, millim. 13 latis, sulco perangusto undulato ; cicatricibus costis paulo an- gustioribus, transverse rhombeo-hexagonis, ad angulos laterales _millim. 8 latis, approximatis, linea transversa elevata separatis, 6 altis, cicatriculis apicem versus positis, subcorticalibus puncti- formibus. Sauveur, Vég foss. d. !. Belg., l. c., tab. VITE, f. 4. Terrain houiller de la Belgique. | 9. Sigillaria Boblayi Brongt., vix a præcedente distincta, dif- fert cicatricibus regulariter hexagonis, millim. 8 latis, 10 altis. Brongt., [. c., p. 446, tab. CLIV. Mines d’Anzin. 10. Sigillaria lalayana Sch., costis plano convexis, millim. 14-18 latis, sulco angusto separatis ; cicatricibus angustioribus, subcircularibus vel paulo latioribus quam altioribus, millim. 8-9 latis, 5-6 altis, in ectypo leniter immersis, cicatriculis distinctis- simis, Supra medium positis, lateralibus lünularibus, pulvinulis : interpositis millim. 4 longis, convexis, inferne rugis transversa- libus tribus rectis limitatis ; cicatricibus strobilorum seriatis ob- longis utraque extremitate contigua truncatis, in ectypo convexis, e centro umbonato radiatim sulcatis, margine elevato cireumduc- tis. Tab. nostra LXVII, f. 2. | J'ai trouvé l’intéressant échantillon, dont une partie est figurée à ia planche citée, sur une halde de l’ancienne exploitation de Lalaye dans le val de Villé (Bas-Rhin). Très-voisin du S. Boblayi. CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 89 11. Sigillaria Grisebachi F. Rœm., costis planis millim. 44 latis, sulco angusto recto separatis; cicatricibus suborbiculari- bus, millim. 8 latis, {4 a se invicem remotis, plica recta trans- versali interposita, cicatriculis lateralibus semilunaribus, centrali punctiformi. Fr. Ad. Rœmer, Beitr. z. geol. Kennin. d. nord- westl. Harzgeb. (Palæontogr., IX, p. 43, tab. X, f. 3.) Piesberg près d’Osnabrück. Très-voisin du S. lalayana. 12. Sigillaria Lescuræi Sch., costis sialibus: deplanato- convexis, millim. 8-10 latis; cicatricibus trunci superioris costis æquilatis, verticaliter subcontiguis, ovato-hexagonis, inferne ro- tundatis, superne multo angustioribus subtruncatis, angulo la- terali obtuso basi approximato; cicatriculis versus apicem positis, lateralibus semicircularibus; internodiis transverse rugosis.: Sig. attenuata Lesquer., ex p., /. c., f. A, 2. Terrain houiller de Pottsville. 13. Sigillaria piriformis Brongt., sulcis subundulatis, costis convexiusculis, millim. 8 latis, cicatricibus oblongo-piriformi- bus, latere leniter repandis, millim. 9-10 longis, inferne 5 latis, vertical. millim. 4-8 distantibus, inferne in pulvinulo transverse arcuato-sulcato elevatis, superne infra arcum immersis. Brongt., L.e., p. 449, tab. CLIIT, f. 3, 4. Goldenb., /. c., p. 80; tab. VIIT, f. 4. Tab. nostra LXVIIT, f. 5, 5 6. Assez commun dans les formations houillères de Saarbrücken. A4. Sigillaria Saullii Brongt., costis plano-convexis, centim. 4 latis, margine inter cicatrices leniter repandis, cicatricibus ver- tical. millim. 8 fere distantibus, subrotundo- vel late ovato- hexagonis, angulis obtusis, millim. 7 fere latis, 8 circa altis. Brongt., {. c., p. 456, tab. CLI. Goldenb., /. c., p. 31, tab. VIIT, f. 22. Mines d’Oldham près de Manchester. 15. Sigillaria Yardleyi Lesq., costis plano-convexis, millim. 15 latis, lævibus; cicatricibus dimidio angustioribus trapezoideis, inferne superneque rotundatis, basin versus latioribus quam al- tioribus, angulo utroque latere producto, millim. 45 verticaliter 86 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. remotis ; cicatriculis subcorticalibus MERE oblongis. Lesquer., L. c., tab. I, f. 4. Pottsville (Pennsylvanie). Cette espèce ressemble beaucoup au S. Saullu ; ses cicatrices sont cependant un peu plus petites et plus espacées. 16. Sigillaria Schlotheimiana Brongt., costis latiuscuhis (mil- lim. 42-14), plano-convexis, sulcis rectis distinctis; cicatricibus costis duplo angustioribus, rhombeo-scutatis, angulo inferiore rotundato, superiore emarginato, lateralibus acuminatis, cicatri- culis in medio fere positis; pulvinulis inter cicatrices continuis oblique sursum striatis. Brongt., L. c., p. 469, tab. CLII, f. 4. Goldenb., /. e., p. 4h, tab. IX, f. 4. Houillère dite von der Heydt près de Saarbrücken. 17. Sigillaria pachyderma Brongt., costis plano-convexis, 8- 40 millim. latis, sulco interposito profundo subundulato, cica- tricibus costis angustioribus, centim. 1 verticaliter distantibus, peltoideo - trapezoideis, angulo inferiore rotundato, superiore emarginato, lateralibus infra medium posistis acute productis, altit. mill. 7, latit. inter angulos 6. Brongt., L. c., p. 152, tab. CE, f. 1. Goldenb., /. c., p. 31, tab. VIIL, f. 9. Tab. nos- tra LXVIIT, f. 7. | Assez commun dans les mines de Duttweiler près de Saar- brücken; paraît être propre à cette localité. 18. Sigillaria Candollii Brongt., costis centim. 1 latis; cica- tricibus duplo angustioribus, subhexagono-ovatis, inferne ro- tundatis, superne leniter emarginatis, angulis lateralibus infra medium positis distinctis, longit. millim. 9, latitud. inter angul. later. 5, intervall. vertical. 13, pulvinulis sursum divergenti- rugulosis. Brongt., /. c., p. 463, tab. CL, f. 4. Goldenb., be p. 44, tab. VIII, f. 44. Dans les mines d’Alais. 19. Sigilläria scutellata Brongt., costis millim. 9-44 latis, plano-convexis; cicatricibus brevius longiusve ovatis, basin ver- sus angulo acuminato utroque latere producto; pulvinis interfo- liaribus convexo-elevatis, utroque latere sursum et oblique ru- CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 87 gulosis, centim. 2 circa longis. Brongt., /. c., p. 455, tab. CL, f. 2, à. Goldenb., Z. c., p. 30, tab. VIII, f. 40. Dans les bassins houillers de Saarbrücken, d’Anzin, de New- castle. | _ Les côtes varient par rapport à leur largeur, et les cicatrices sont tantôt ovales-oblongues, et c’est la forme la plus ordinaire, ou larges-oviformes; dans cette variété, les côtes sont plus larges que dans la première. Il est plus que probable que les trois espèces que nous venons de décrire n’en font qu'une. : 20. Sigillaria notata Brongt., costis convexis, linea recta se- paratis, centim. 4 latis; cicatricibus brevi-ovatis, angulis latera- libus infra medium positis apiculatis, spatis interfoliaribus mil- lim. 7 circa longis, rugulosis. Brongt., L. c., p. 449, tab. CLITT, f. 4. Goldenberg, /. c., p. 38, tab. VITE, f. 4. Phytolithus notatus Steinh., Amer. philos. Trans. 1, tab. VIIT, fai Rhytidolepis Steinhaueri Sternb., Flor. d. Vorw., T, 4, p. 23. Mines d’Anzin, des environs de Saarbrücken, de Liège. 21. Sigillaria cuspidata Brongt., costis plano-convexis, mil- lim. 8 circiter latis; cicatricibus remotis, centim. 27 distantibus, costis angustioribus, ovato-oblongis, angulis lateralibus basi ap- proximatis, basi triangulari, centim. 4 altis, ad angulos latera- les mill. 6-7 latis. Brongt., L. c., p. 457, tab. CLIIT, f. 2. Gol- denb., L. c., p. 38, tab. VIIL, f. 2. A Saint-Étienne. 22. Sigillaria orbicularis Brongt., costis planis centim. 1 la- tis; cicatricibus costis angustioribus, circulari-hexagonis angulis obtusissimis, millim. 5 latis, internodiis millim. 8 longis. Brongt., l. c., p. 465, tab. CLII, f. 2. Goldenb., L. c., p. 42, tab. VIIT, f. 20, 24. Dans les parties supérieures des exploitations de la Russhütte et de Malstatt près de Saarbrücken. 23. Sigillaria Cortei Brongt., costis plano-convexis, millim. 7 latis; cicatricibus piriformibus, angustioribus, millim. 7 longis, 88 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. basi 4 latis;s internodiis millim. 45 longis, sursum divergenti- rugulosis. Brongt., L. c., p. 467, tab. CXLVIT, f. 3, 4. Goldenb., L. e., p. 47, tab. VITT, f, 2. Geinitz, Séeinkohl. v. Sachs., p. 45, tab. VI, f. À (bel échantillon avec feuilles), pas IX,.f. 7 (cica- tricibus magis remotis). Assez commun dans le bassin houiller de Saarbrücken, d'Es- sen sur. la Rubr, de Zwickau et de Niederwürschnitz en Saxe. 2h. Sigillaria Silhmani Brongt., costis planis margine leniter repandis, millim. 6 latis; cicatricibus angustioribus, remotis, piriformibus, illis præcedentis paulo majoribus, cæterum exacte similibus; internodiis centim. 2 fere longis, pulvinulis infra ci- catrices semicylindricis, transverse rugulosis. Brongt., /. c., p. 459, tab. CXLVII, f. 1. Goldenb., /. c., p. 35, tab. IX, f. 4; X, f. 42. Wilkesbarre en Pennsylvanie, exploitation d’ And: près de Saarbrücken. M. Goldenberg indique une petite verrue au-dessus de chaque cicatrice. Très-voisin du précédent. 25. Sigillaria Volts Brongt., costis plano-convexis, æqua- . libus, millim. 5 latis; cicatricibus ovatis angulis lateralibus basi approximatis obtusis, millim. 6 altis, basin versus 5 latis; inter- nodiis millim. 34 longis, lævibus. Brongt., L. c., p. 461, tab. CXLIV, f..4. Dans le terrain anthracitique de Zundsweiher près d’Offen- bourg (grand-duché de Bade). M. Goldenberg réunit cette espèce à la précédente, dont je la crois distincte. 26. Sigillaria aspera Goldenb., costis alternatim contractis et dilatatis, parte latiore millim. 5, parte angustiore millim. 3 latis ; cicatricibus in partibus latioribus positis parvis, trapezoideo- hexagonis millim. 4 longis totidemque latis, centim. 3 verticali- ter distantibus. Goldenb., /. c., p. 35, tab. IX, f. 2. Mines de Duttweiler près de Saarbrücken. À peine différent du 27. Sigillaria subrotunda Brongt., costis repando-sinuosis , CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 89 millim. 5 latis; cicatricibus parvis rotundato-hexagonis, angulis lateralibus plus minus distinctis ; internodiis millim. 17 longis, rugulis deorsum divergentibus. Brongt., /. c., p. 458, tab. CXLVIL f. 5, 6. Goldenb.. /. c., 84, tab. VIII, f. 49. Rhytidolepis undulata Sternb., Flor. d. Vorw., 1,2, p. 25, tab. XV, f. 1-58. A Duttweiler près de Saarbrücken. 28. Sigillaria contracta Brongt., S. Sillimani proxima, costis alternatim coarctatis et dilatatis, parte latiore millim. 8, angus- tiore 5 latis; cicatricibus partibus angustioribus impositis anguste oblongo-ovatis, angulis obtusis plus minus distinctis, millim. 8 longis, basin versus 4 latis, pulvinulo infra posito subcarinato, utroque latere deorsum ruguloso. Brongt., /. c., p: 459, tab. CXLVII, f. 2. Goldenb., /. c., p. 32, tab. X, f. 11. Merthyr-Tidwyl (Angleterre). Cette espèce ne me paraît pas différente du S. Sillimani. 29, Sigillaria attenuata Lesquer. ex p., costis æqualibus, mil- lim. 7 latis, cicatricibus angustioribus, millim. 22 verticaliter remotis, ovato-hexagonis, inferne rotundatis, millim. 5 altis, latis, internodis supra et infra cicatrices rugulosis. Lesquer., Foss. PI. of the Coal Meas. of the U. St., p.17, tab, IL, f. 3. Terrain houiller de Pottsville (Pennsylvanie). M. Lesquereux réunit sous ce nom trois formes appartenant évidemment à deux espèces différentes. Celle que nous venons de décrire paraît tenir le milieu entre le S. subrotunda et le S. mammillaris : les deux autres offrent une grande ressemblance, d’une part avec le S. Boblayi, et d'autre part avec le S. ellip- hica; la dernière ayant les cicatrices espacées et la première les ayant presque contiguës, je les réunis sous le nom de S. Les- curcæri. 30. Sigillaria coarctata Goldenb., costis alternatim contractis et dilatatis; cicatricibus partibus dilatatis impositis vix angustio- ribus, piriformibus, apice emarginatis, millim. 7 longis; interno- diis millim. 18 longis, transverse rugulosis. Goldenb., /.c., p.36, tab. IX, f. 3. 90 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. . Mines de Saint-Ingbert (Bavière rhénane). 81. Sigillaria angustata Sauv., costis alternatim angustatis et dilatatis, parte latiore millim. 4, angustiore millim. 2 latis; ci- catricibus elevatis, totam latitudinem costæ occupantibus, ova- tis, millim. 5 altis, convexiusculis. Sauv., {. c., tab. LV, f. 5. Terrain houiller de la Belgique. 32. Sigillaria rhytidolepis Corda, costis alternatim dilatatis et angustatis; cicatricibus ovatis, marginatis, millim. 8 longis, interstitiis millim. 25 longis, transverse rugulosis. Corda, Beitr., p. 29, tab. LIX, f. 13. Goldenb., /. c., p. 36, tab. VIIT, f. 27. A Chomle en Bohème; commun dans le grès houiller de Swina et dans le schiste à Wranowitz (Bohème). 33. Sigillaria diploderma Corda, costis alternatim contractis et dilatatis; cicatricibus trapezoideis, inferne rotundatis, superne subemarginatis, millim. à altis, basi 4 latis, millim. 46 vertica- liter distantibus. Corda, Beitr., p. 29, tab. LIX, f. 8-11. Gol- denb., /. c., p. 34, tab. X, f. 8-10. À Radnitz et Wranowitz en Bohème. 34. Sigillaria undulata Sauv., costis alternatim coarctatis et dilatatis, parte latiore millim. 6, angustiore 4 latis; cicatricibus partibus latioribus impositis eisque basi æquilatis, oviformibus, inferne rotundatis convexo-elevatis, millim. 8 longis, basi 6 latis; internodiis transverse rugosis, millim. 10-12 longis. Sau- veur, Végét. foss. des terr. houill. de la Belgique, 1848, tab. LVIIT, f. A. Mines houillères de Liège. Cette espèce se rapproche beaucoup du $. elhiptica. 35. Sigillaria lenticularis Sauv., costis plano-convexis, mar- gine subrepandis, millim. 7 latis; cicatricibus angustioribus, par- vis, rotundato-ovatis, millim. 5 altis totidemque versus basin latis; internodiis centim. 3 circa longis, pulvinulis minute rugu- losis. Sauveur, /. c., tab. LVIII, f. 3. Terrain houiller de la Belgique. Assez voisin du L. Sillimani. 36. Sigillaria rimosa Sauv., costis latis, plano-convexis, sulco CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 91 latiusculo carinato interposito, centim. 4 1/2 latis; cicatricibus ovato-oblongis, margine subrepandis, apice emarginatis, céntim. À longis, millim. 5 latis. Sauv., L. c., tab. LVIIL, f, 4. Terrain houiller de la Belgique. . 37. Sigillaria elongata Brongt., costis millim. 15 latis, sulco latiusculo carinato separatis; cicatricibus oblongo-hexagonis, millim. 42 longis, in medio 6 latis, cicatriculis ad partem supe- riorem positis, distinctissimis; internodiis millim. 15 longis, valde et irregulariter rugulosis; impressione subcorticali lon- gitudinaliter striata, cicatriculis geminis conjunctis linearibus. Brongt., L. c., p. 473, tab. CXLV. Goldenb., L. c., p. 46, tab. VIII, f. 23, 24, 25. Tab. nostra LXVIL, f. 8. Variat costis angustioribus, cicatricibus minoribus, internodiis minus longis. Brongt., /. c., tab. CXLVI, f. 2. Sauv., /. c., tab. LV, f. 2, 3. Mines d’Anzin; très-abondant dans les exploitations de Gers- weiler et dans le toit de la couche d’Auerswald près de Saar- brücken, dans le bassin de Liège. 38. Sigillaria intermedia Brongt., costis plano-convexis, mil- lim. 13 latis; cicatricibus ovalibus angulis lateralibus infra me- dium distinctis, millim. 8 longis, inter angulos 4 latis; interno- diis millim. 8 longis; cicatriculis subcorticalibus punctiformibus. Brongt., {. c., p. 474, tab. CLXV, f. 4. Goldenb., L. c., p. 45, tab. VITE, f. 18. Dans les sidérites lithoïdes et les schistes des environs de Neun- kirchen, bassin de Saarbrücken, à Anzin, Essen. Le S. intermedia Brongt. dans Geinitz, Steinkohl. v. Sachsen, tab. VIT, n’appartient pas à cette espèce. 39. Sigillaria Geinitzii Sch., cortice crasso ; costis millim. 8- 25 latis, plano-convexis, tenui-striatis; cicatricibus in truncis angustius costatis (trunci parte superiore) ovatis minoribus, millim. 4-5 altis, 2-3 latis, plus minus approximatis, in truncis latius costatis (annosioribus) majoribus, ovato-oblongis, millim. 8 longis, 3 latis, valde remotis ; cicatriculis vasorum valde dis- tinctis, subcorticalibus binatis, haud conjunctis, linearibus. 92 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Sigillaria intermedia (Brongt.) Geinitz, Verstein. d. Steinkoh- lenf. th Sachs., p. A6, tab. VII, f. 4, 2. Dans les couches houillères inférieures de Zwickau et Nieder- würschnitz, en Saxe, où ce fossile est très-commun. Cette espèce est évidemment distincte du S. intermedia, au- quel M. Geinitz la réunit. h0. Sigillaria Deutschiana Brongt., costis depressis centim. À latis; cicatricibus multo angustioribus, parvis, trapezoideo-ova- tis, angulis lateralibus productis, millim, 5 altis, ad angulos A latis; spatio interposito millim. 48 longo, pulvinulo e basi cica- tricis decurrente convexo minute ruguloso; cicatriculis subcor- ticalibus binatis, anguste ovalibus. Brongt., /. c., p. 475, tab. CEXIV, f. 3. Goldenb., /. c., p. 47, tab. VIIT, f. 16. Dans les mines de Saint-Ingbert. hA. Sigillaria rugosa Brongt., costis plano-convexis, millim. 13 latis, sulco carinato separatis; cicatricibus ovato-peltoideis, millim. 8.circa longis inferne 5 latis, millim. 18 distantibus, pulvinulo cicatricibus interposito convexo minute ruguloso ; cica- triculis subcorticalibus singulis fusiformibus. Brongt., L: c., p.476, tab. CXLIV, f. 2. Goldenb., L. c., p. 48, tab. VII, f. 26. Très-commun dans les bassins houillers de Saarbrücken, de la Rubr ; à Wilkesbarre en Pennsylvanie. h2. Sigillaria cristata Sauv., costis angustis millim. 3 latis, sulco latiore miltim. 7 diam. met. carinato separatis; cicatrici- bus parvulis ovatis costæ æquilatis, in pulvinulum elongatum transverse rugosum continuis, centim. 3 distantibus. Sauv., /. c., tab. LVIIT. Terrain houiller de la Belgique. Les côtes sont de moitié plus étroites que les rainures qui les séparent; les cicatrices occupent l'extrémité supérieure de cous- sinets étroits. h3. Sigillaria canaliculata Brongt., costis latissimis, centim. 4 latis, plano-convexis, in partes longitudinales quinque lineales divisis, quarum externis Sulcatis, secundis semicylindricis, millim. 5 latis, transverse rugulosis, media plana, lævi millim. 6 lata CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 93 foliorum cicatrices gerente; cicatricibus ovato-sexangularibus, basi latiore rotundatis apice angustiore emarginatis, infra me- dium utroque latere in angulum obtusum productis, millim. 8 longis, 4 latis. Brongt,, L. c., p.477, tab. CXLIV, f. 4. Goldenb., L. e., p. 49, tab. VIIL f. 33. Dans le terrain houiller de Saarbrücken. Se reconnaît facilement aux deux côtes rugueuses qui enca- drent les cicatrices. kh. Sigillaria hippocrepis Brongt., costis millim. 15-17 latis, subplanis, lævibus, sulco profundo recto distinctis; cicatricibus hippocrepioideis millim. 48-20 a se invicem distantibus; cica- tricibus subcorticalibus singulis, fusiformibus. Brongt., L. c., p. 467, tab. CXLIV, f. 3. Goldenb., L.c., p. 43, tab. X, f. 18. Houillières de Liège et de Mons. L5. Sigillaria arzinensis Corda, costis planiusculis, millim. 42 latis; cicatricibus ovato-ellipticis, centim. 1 longis, 5 latis, rugis semicircularibus suprapositis ; distantia verticali centim. 4. Corda, Beitr., p. 29, tab. LIX, f. 12. Mines d’Arzin en Bohème. L6. Sigillaria transversalis Brongt., costis millim. 10-12 la- tis; cicatricibus angustioribus, transversis, ellipticis, utraque ex- tremitate acutis, superne emarginatis, millim. 8 latis, 4 altis, pulvinulo lævi, convexo, costa paulum angustiore ; distantia ver- ticali millim. 8-9. Brongt., . c., p. 450, tab. CLIX, f. 3. Goldenb., L. c., p. 37, tab. X, f. A7. Eschweiler, Aix-la-Chapelle, Liège. h7. Sigillaria lævigata Brongt., costis latissimis, superne mil- lim. 35 latis, sulco millim. 8 lato profunde carinato separatis ; pulvinulis foliorum tertiam partem latitudinis occupantibus, se- micylindricis, deorsum rugosis, cicatrici exacte hexagona millim. 8 alta terminatis; cicatriculis vascularibus lateralibus majuscu- lis subarcuatis, media minuta, punctiformi, cicatriculis subcorti- calibus fusiformibus, binatis, medio cicatricula minore fusiformi sejuncta. Brongt., L. c., p. 471, tab. CXLIII. Goldenb., /. c., p. 474, tab. VIII, f. 32. 94 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Sigillaria alternans (Sternb.) Geinitz, Verst. d. Steinkohlenf. in Sachsen, tab. VIII, f. 3 (decorticata). Bassins houillers de Saarbrücken, de Liège, d’Anzin, d’Essen, de Planitz, de Newcastle, à la Stangalpe en Styrie. L8. Sigillaria Lanzii-Beningæ F. Rœm., costis centim. 2 et ultra latis, sulco latiusculo separatis; pulvinulis foliorum depla- nato-semicylindricis, centim. 4 latis, totam longitudinem inter cicatrices occupantibus; cicatricibus circularibus, elevatis, totam latitudinem pulvinuli occupantibus, cicatriculis lateralibus sub- semicircularibus, centrali punctiformi. Fr. Ad. Rœm., Beitr. z. geol. Kenntn. d. nordwest. Harzg. (Palæontogr., IX, p. 43, tab. X, f. 5.) Piesberg près d’Osnabrück. Voisin S. lœvigata, peut-être identique. h9. Sigillaria reniformis Brongt., differt a præcedente cica- tricibus reniformibus, atque cicatriculis subcorticalibus ellipticis in medio conjunctis. Brongt., /. c., p. 470, tab. CXLIT. Sauv., l. c., tab. L. Goldenb., /. c., p. 50, tab. VIII, f. 31. Lindi. et Hutt., Foss. Flora, I, tab. LXXI, LVII. Tab. nostra LXVIIT, f. 9; EXNIT, f..4, … Sigillaria monostachya Lindi. et Hutt., Foss. Flor., IT, tab. LXXII (decorticata). | Sigillaria alternans id., ibid., tab. LVT (decorticata). Rhytidolepis cordata Sternb., Flor. d. Vorw., I, 4, p. 28. Palmacites sulcatus Schloth., Petref., p. 396, tab. XVI, f. 1 (decorticata). E | Palmacites canaliculatus id., 1bid., f. 2. Syringodendron sulcatum Sternb., L. c., p. 24. Dans les bassins houillers de Saarbrücken, Mons, Liège, Esch- weiler, Essen, Waldenburg en Silésie, de Newcastle. M. Goldenberg a souvent observé dans les exploitations houil- lères et les carrières des environs de Saarbrücken des troncs de cette espèce qui occupaient encore leur position droite primitive. Le tronc entier réduit au 1/50 de la grandeur naturelle, figuré d’après Goldenberg à notre pl. LXVIT, f. 4, a été trouvé dans le CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 95 Tunnel près de Friedrichsthal, et donne une idée exacte de la forme de ces plantes. La partie inférieure du tronc avec com- mencement de racines, rencontrée dans les mines d’Anzin et figu- rée par M. Brongniart à la pl. CLX. appartient sans doute aussi à cette espèce. M. Goldenberg a figuré un autre tronc parfaite- ment conique représentant une jeune plante de 50 centimètres de haut avec un diamètre à la base de 26 centimètres, sous le nom de S. cactiformis (tab. IV). Ce sont les troncs de cette espèce et de l’espèce précédente qui se rencontrent le plus souvent debout dans les mines. 50. Sigillaria grandis Sauv., costis subplanis millim. 15 la- tis, sulco millim. 7 lato carinato separatis; cicatricibus in pulvi- nulo elevato rotundato-hexagonis, superne subemarginatis, mil- lim. 8-9 latis, totidem altis, millim. 8 distantibus. Sauv., L. c., tab. LVII, f. 4. Terrain houiller de la Belgique. Très-voisin du S. lœvigata, sinon identique; les entre-nœuds sont un peu plus courts. 51. Sigillaria peltata Sauv., costis planis, sulco lineari se- junctis striatis, centim. 2 circa latis; cicatricibus circularibus, superne truncatis, millim. 8 latis; cicatriculis in medio positis , lateralibus longis, subarcuatis, subcorticalibus duabus minutis, sejunctis, fusiformibus ; internodiis centim. 2 circiter longis; cor- tice pertenui. Sauv., /. c., tab. LI, f.4. Terrain houiller de la Belgique. 92. Sigillaria ovata Sauv., costis millim. 44 latis, planis, sulco lineari sejunctis; cicatricibus ovato-rotundatis, millim. 7 latis, 8 altis, cicatriculis supra medium dispositis, minutis, cica- triculis subcorticalibus duabus sejunctis minimis; cortice perte- na Saut; Le. tab. LL: f:9: Dans le terrain houiller de la Belgique. c) Cicatrices circulares in medio umbonatcæ. 03. Sigillaria gigantea Sauv., costis latissimis, plano-con- vexis, centim. 5-6 1/2 latis; cicatricibus ovalibus, millim. 15- 96 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. 18 longis, 40-11 latis, ‘in medio cicatriculam magnam subro- tundam concavam ferentibus, millim. { a se invicem remotis. Sauv., L. c., tab. LIV. Sigillaria antiqua id., ibid. Terrain houiller de la Belgique. 5h. Sigillaria planicosta Daws., costis deplanatis millim. 2/ latis ; cicatricibus muito angustioribus, superne dimidio-hexago- nis, inferne rotundatis, millim. 12 altis, diametro inter angulos acutos laterales 42 millim. latis. Dawson, Coal Format. of Nova Scotia (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XII, p.147, tab. VI, f. 21). Sydney (Nouvelle-Écosse). Très-voisin du Sig. ovata et du S. lœvigata. 55. Sigillaria catenoides Daws., costs centim. 2 latis, trunci decorticati cicatricibus oblongis, millim. 12 longis. Dawson, Coal Form. of Nova Scotia (Quart. Journ. Geol. Soc., XIX, p. 447, tab. VI, f. 22). Joggins et Sydney (Nouvelle-Écosse). C’est probablement le S. lœvigata décortiqué. 56. Sigillaria striata Daws., costis prominulis, millim. 6 circa latis, longitudinaliter sulcatis ; cicatricibus angustioribus, sat dis- tantibus, ovatis, subhexagonis, inferne rotundatis. Daws., Coal . Form. N. Scot., p. 147, tab. VI, f. 23. Sydney (Nouvelle-Écosse). Semble voisin du S. diploderma Corda. Le Sigillaria sydnensis du même auteur n’est connu que par son tronc décortiqué; les cicatricules sous-corticales sont linéaires et disposées par paires, assez rapprochées dans le sens vertical. Le S.'eminens Daws., L. c., paraît être le tronc décortiqué du S. elegans. 57. Sigillaria regmostigma Goldenb., costis vix millim. 5 la- üs, cortice crassiusculo lævi; cicatricibus piriformibus, apice truncatis vel subemarginatis, centim. 1 longis, millim. 4 a se invicem remotis, interstitiis lævibus, cicatriculis minimis, sub- corticalibus punctiformibus. Goldenb., /. c., p. 40, tab. IX, f. 9. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 97 Dans les couches moyennes des dépôtShouillers de Saarbrücken. M. Goldenberg rapporte à cette espèce les épis ne figu- rés à notre pl. LX VII, f. 43. 58. Sigillaria Polleriana Brongt., costis centim. 3-4 latis, depresso-convexis; cicatricibus ad extremitatem pulvinulorum semicylindricorum basin versus angustiorum transverse sulcato- rum trapezoideis, superne et inferne rotundatis, angulis laterali- bus productis acutis, millim. 5 latis totidemque altis. Brongt., l.e., p. 472, tab. CLXV, f. 2. Goldenb., /. c., p. 47, tab. VII, fo 47: A Saint-Ingbert et Saarbrücken. Diffère du S. Deutschiana par les côtes beaucoup plus larges, et du S. lœvigata par les cicatrices et coussinets foliaires de moi- tié plus petits. 59. Sigillaria Lindleyana Sch., cortice crassiusculo; costis plano-convexis, millim. 12 latis; cicatricibus circularibus medio- umbonatis, millim. 3 latis, subcorticalibus singulis punctiformi- bus. Goldenb., /. c., p. 53, tab. VII, f. 35. Syringodendron Organum Lindi. et Hutt., Foss. Flor., I, tab. LXX. . Dans les mines de Jarrow en Angleterre, où cette espèce se rencontre en très-grande quantité, à Duttweiler près de Saar- brücken. Le Syringodendron Organum Sternb. (Flor. d. Vorw., I, 4, tab. XIII) est un tronc décortiqué de Sigillaria impossible à dé- terminer. Il en est de même du S. Organum de Rœmer, Vord- westl. Harzgeb., tab. X, f. 4. 60. Sigillaria Brongniarti Gein., costis millim. 8-10 latis, plano-convexis, tenui-sulcatis; cicatricibus parvulis, rotundato- ovatis, medio-umbonatis, millim. 2 longis; internodiis millim. 44-25 longis; cicatriculis subcorticalibus linearibus simplicibus. Geinitz, Verstein. d. Steinkohlenform. in Sachsen, p. 47, tab. VIL, 9, Syringodendron pes Capreoli Sternb., Flor. d. Vorw., I, tab. XIII, f. 4. Gein., L. c., f. 5 (Sigillaria). Scaiuper. — P2léont végét. I— 7 98 | CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. A Niederwürschnitz (Saxe). M. Geinitz confond cette espèce avec le Syringodendron pa- chyderma Brongt., qui n’est autre chose que le Sigill. tessellata privé de l’épiderme. Cette espèce, comme aussi le Syr. pes Capreoli, est fondée sur le tronc décortiqué d’un Sigillaria voisin du S. pachyderma ou du Sigillaria orbicularis (oculata Schl.). Voy. Geinitz, tab. V, f. 10-12. Les Sigill. (Syringodendron Brongt.) cyclostigma Goldenb., S. bidentata Goldenb. (Syring. pachyderma Brongt.) sont de vrais Sigillaria dépourvus de l’épidermet. Ce que M. Geinitz à figuré sous le nom de Sig. cyclostigma Brongt. (voy. L. c., tab. VI, f. A, 5) paraît appartenir au S. fessellata comme moule sous-cortical2. C. Trunc ecostati, cicatrices remotæ. GA. Sigillaria leioderma. Brongt., cortice lævi, æquali, cras- siusculo ; cicatricibus ovato-oblongis, haud angulosis, majuscu- lis, in medio cicatricula subrotunda notatis, verticaliter et hori- zontaliter millim. 5 a se invicem distantibus. Brongt., /.c., p.422, tab. CLVIL, f. 3. | A Newcastle en Angleterre et, suivant Unger, à la Stangalpe en Styrie. | Cette espèce paraît être établie sur un échantillon incomplet, sur lequel ni les cicatrices foliaires ni les cicatrices vasculaires ne montrent plus leurs formes primitives. C’est l'épiderme qui paraît y manquer. 62. Sigillaria venosa Brongt., cortice tenui, longitudinaliter ruguloso; cicatricibus ovato-hexagonis, inferne rotundatis, su- 1Voy. notre pl. LVIIT, f. 16. 211 est à remarquer que les deux cicatricules des faisceaux vasculaires en demi- cercle qui sont placées des deux côtés de la cicatricule centrale se réunissent souvent en un cercle seulement ouvert par en häut (S. bidentata Goldenb.— voy. la planche citée fig. 1 b), ou entièrement fermé aux cicatricules sous-épidermiques ou sous-corticales (voy. surtout le S. a/veolaris). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 99 perne emarginatis, centim. À circiter longis, basin versus millim. 8 latis; cicatriculis vascularibus lateralibus linearibus, subarcua- tis, centrali minuta, punctiformi. Brongt., /. c., p. 424, tab. CLVII, f. 5. Puits Saint-Jacques près de Montrelais (Loire-Inférieure). 63. Sigillaria rhomboidea Brongt., caule mamilloso, mamillis inferne et superne productis, longitudinaliter striatis; cicatricibus mamillis impositis, trapezoideis, angulis lateralibus acutis, in quincuncem rhombeum dispositis. Brongt., /. c., p. 425, tab. CLVII, f. h. Goldenb., LL. c., p. 22, tab. VI, f. 6. Sig. obliqua Brongt., L. c., p. 429, tab. CLVIT, f. 4, 2. Sig. carinata F. Rœm., Nordwestl. Harzg., p. 42, tab. XIT, f. 2 (?). A Triembach en Alsace, à Hirschbach et Duttweiler près de Saarbrücken, à la Stangalpe en Styrie, à Wilkesbarre en Penn- sylvanie; Poppenberg dans le Harz (?). 64. Sigillaria rimosa Goldenb., caule submamilloso, cortice crassiusculo, undulato-striato; cicatricibus pulvinulo insidenti- bus, parvis vel majusculis, transverse rhomboïdeis, inferne et superne rotundatis, angulis lateralibus acute productis, distanti- bus, in quincuncem oblique rhomboiïdalem dispositis, cicatricibus post pulvinulorum lapsum ovali-oblongis, pulvinulis subcortica- libus anguste conicis. Goldenb., L. c., p. 22, tab. VI, f. 1-4. Très-commun dans les mines de Duttweiler près de Saar- brücken. Les pulvinules foliaires terminés à leur extrémité supérieure par la cicatrice, et se montrant sous l’écorce sous forme de cônes étroits allongés appliqués contre la tige, rappellent un peu le genre Knorria. M. Goldenberg croit que l'arbre était ramifié. Les feuilles sont tout à fait semblables à celles des autres Sigil- laria. 65. Sigillaria reticulata Lesq., sulcis verticalibus irregularibus flexuosis interruptis cicatricibus interpositis, rugulis transversis numerosis; Cicatricibus transversis obcordato-rhombeis, inferne rotundatis, diametro transverso millim. 7, verticali 4 metiente, L À 100 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. internodiis decim. 2 longis. Lesquer., Geol. Surv. of Arkansas, p. 310, tab. IIT. | Male’s coal-bank (Arkansas). Très-voisin des deux dernières espèces. 66. Sigillaria striata Brongt., caule striato, cicatricibus par- vis, in quincuncem obliquum dispositis, ovato-hexagonis, superne angustatis obtusis, inferne rotundatis, angulis lateralibus basi approximatis, acutis. Brongt,, /. c., p. 428, tab. CLVIT, f. 5. Goldenb., /. c., p. 20, tab. VI, f. 5. Dans les mines de Duttweiler près de Saarbrücken. Appartient probablement à la partie supérieure de la tige du S. rimosa. 67. Sigillaria lepidodendrifolia Brongt., caule irregulariter undulato-sulcato, cicatricibus distantibus, ovato-rhombeis, su- perne et inferne rotundatis, angulis lateralibus basi approximatis acute productis, millim. 8 circa altis, inter angulos 9 latis. Brongt., /. c., p. 426, tab. CLXI. Goldenb., /. c., p. 22, tab. VI, f, 10, #E. À Saint-Étienne et dans les assises moyennes dé terrain houil- ler de Saarbrücken ; Lehigh Summit (Pennsylvanie). 68. Sigillaria œæquabihs Goldenb., cortice tenui lævi, caule . decorticato tenuissime -striato, strüs vix flexuosis; cicatricibus minus distantibns, transverse rhombeis, angulis lateralibus valde productis apiculatis. Goldenb., /. e., p. 23, tab. VI, f. 13. Près de Duttweiler. Cette espèce paraît également appartenir au S. rimosa : les ci- catrices ont la même forme, et les feuilles la même longueur et la même largeur. 69. Sigillaria fissa Lesquer., caule submamilloso, undulato- striato; cicatricibus elevatis, trapezoideo-rhombeis, inferne rotun- datis, superne profunde emarginatis, angulis lateralibus produc- ‘tis, millim. 6 altis, ad angulos 7 latis, centim. 4 a se invicem distantibus. Lesquer., Organ. Rem. of Coal, in Rogers Geol. of … Pennsylv., IT, p. 871, tab. XIII. f. 4. Muddy @reek (Pennsylvanie). k ; " % di » Pa " # 0 Nr Le 4 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. A01 70. Sigillaria sculpta Lesquer., caule tenui-striato, striis sub- undulatis; cicatricibus transverse rhombeis, superne emargina- tis, in quincuncem rhomboideum obliquum dispositis, elevatis, millim. 6 altis, totidem latis, sensu verticali millim. 4 distantibus, horizontali 8. Lesquer., /. c., f. 3. Gate Vein, New Philadelphia; Duquoin, comté de Perry, Il- linois. Pourrait bien être identique au S. obliqua Brongt. 7A. Sigillaria dilatata Lesquer., cortice tenui, subtiliter undu- lato-striato; cicatricibus planis, magis approximatis, in quincun- ces horizontales rhombeos dispositis, transverse rhomboïdeis, millim. 6 latis, 3 altis, inferne rotundatis, superne emarginatis, lateribus in angulum peracutum productis. Lesquer., /. c., f. 5. Carbondale (Pennsylvanie). Se rapproche, quant à la forme des cicatrices, du S. rimosa. 72. Sigillaria Schimperi Lesquer., subundulata, transverse et verticaliter striolata, cicatricibus magnis, oculiformibus, inferne et superne rotundatis, utroque latere in angulum acutum longe productis, millim. 10 altis, 45 latis, cicatriculis duabus ovalibus sub linea arcuata verticaliter positis. Lesquer., /. c., tab. XIV, f..4. Muddy Creek (Pennsylvanie). 738. Sigillaria stellata Lesquer.. caule depresso mamilloso, ma- millis radiatim lineatis ; cicatricibus in quincuncem rhombeum ho- rizontalem dispositis, planis, rhombeo-hexagonis, superne emar- ginatis, inferne rotundatis, millim. 8 latis, totidem altis, sensu vertical millim. 45, horizontali 20 a se invicem distantibus. Les- quer., L. c., tab. XIV, f. 2. Carbondale (Pennsylvanie). 7h. Sigillaria monostigma Lesq. S. rimosæ similis, caule ra- diatim striato; cicatricibus pulvinulo ovali decurrente suffultis, transverse rhomboïdeis, superne cicatricula circulari umbonata instructis, subcorticalibus oblongis apice appendiculatis. Lesquer., + Palæont. of Illinois, Foss. PL., p. 449, tab, XLIL. ï Colchester, Illinois. Ê & 102 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Cette espèce me paraît à peine différente du S. rimosa. 75. Sigillaria spinulosa Germ., caule rugoso-striolato, striis arcuatis cicatricibus fere parallelis; cicatricibus verticaliter et horizontaliter æque fere distantibus, in quincunce transverse rhombeo regulari dispositis, trapezoideis, inferne rotundatis, su- perne angustatis truncatis vel leniter emarginatis, angulo utrius - que lateris ad medium fere posito, subobtuso, millim. 40 latis, 8 altis; cicatriculis lateralibus obliquis linearibus subarcuatis, me- dia transversa lunulari ; tuberculis subhemisphæricis in medio im- pressis duobus, vel singulis, rarius nullis, infra cicatrices positis. Germar, Verstein. v. Wett. u. Lübej., p. 38, tab. XV. Goldenb., l. c., p. 20, tab. X, f. 4. Tab. nostra LXVII, f. 42. Cette espèce n’a été rencontrée que dans la formation de Lü- bejün en Saxe. Corda voit dans ces cicatrices arrondies-ombiliquées, placées au-dessous des cicatrices foliaires, des traces d’épines, et réunit cette plante aux Euphorbiacées succulentes épineuses. Je crois que ce sont des points d'insertion de racines adventives. Ce fos- sile a, du-reste, une grande ressemblance avec le S. rhomboidea (obliqua). 76. Sigillaria denudata Gœpp., .caule longitudinaliter striato, striis ad cicatrices arcuatis, supra infraque eas convergentibus ; cicatricibus distantibus, subpentagonis, basi obtusis, apice incisis, angulis lateralibus muticis; cicatriculis distinctis. Gœpp., Foss. Flor. d. perm. Form., p. 200, tab. XXXIV, f. 4. Dans le calcaire :permien fétide d'Ottendorf en Bohème. Voisin du S. rimosa. d) Cicatrices in pulvinulis convexo-rhombeis, transversis , Contiguis transverse ovali-rhombeæ. 77. Sigillaria Brardii Brongt., mamillis transverse ovali- rhombeis, angulo utroque latere acute producto, millim. 42-15 latis, 8-10 altis, cicatricibus ovali-rhombeis inferne rotundatis, » superne emarginatis, millim. 7 altis, A0 latis. Brongt., Hist. d. * LA CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 103 végét. foss., p. 430, tab. CLVIIT, f. 4. Goldenb., /. c., p. 25, tab. VII, f. 7-10. Germar, Verst. v. Wettin u. Lôbej., p. 29, tab: XI, f, 4, 2. Mines de Terrasson (Dordogne), caractéristique pour les cou- ches de Hirtel près de Saarbrücken, à Wettin en Saxe, à la Stangalpe en Styrie, dans le grès houiller de Lougan (gou- vernement de Jekaterinoslaw), à New-Philadelphia (Pennsyl- vanie). Germar a figuré un fragment de tronc qui montre trois cycles de cicatrices d'insertion d’épis fertiles, placés à 8 centimètres les uns des autres; le même auteur croit que le Catenaria decora Sternb., qui provient de la même localité et offre les mêmes ci- catrices, pourrait être le tronc décortiqué de cette espèce. A la partie supérieure du tronc les cicatrices foliaires sont plus petites et leurs empreintes sous -épidermiques sont transversalement rhomboïdales (voy. notre planche, f. 11). Le Lepidophloios pla- tystigma Daws. (Coal Format.) paraît devoir être rapporté à cette espèce. Lepidodendron sexangulare (Gœpp.), Eichw., Leth. ross., p. 414, tab. V, f. 8, 9. 78. Sigillaria Danziana Gein., caule subrugoso, lacunoso, reticulato, vix costato, mamillato, mamillis rhombeis, approxi- matis, in quincunce dispositis, cicatricibusque rhombeis, angulis rotundatis, superiore subemarginato ; cicatriculis vascularibus tri bus, duabus lateralibus linearibus, rectis, subconniventibus, me- dia horizontali, lunulata. Geinitz, Ueber d. Vorkommen der Sigill. im unt. Rothlieg. (Deutsche Geol. Gesellsch., XTIT, 1861, p. 691, tab. XVII); id., Dyas, IT, p. 315. Dans le schiste arénacé permien près de Schmalkaden. 79. Sigillaria Menardi Brongt., foliorum pulvinulis minôribus, transverse ovali-rhomboiïdeis, millim. 7 latis, 4 altis, sulco ca- rinato separatis; cicatricibus paulo minoribus, transverse ovali- rhomboideis, superne leniter emarginatis, cicatricula vasculari singula, punctiformi (?). Brongt., /. c., p. 430, tab. CLVIIT, f. 5, 6. 4104 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. A Wilkesbarre et au Muddy Creek en Pennsylvanie, à Saar- brücken (?). Je ne pense pas que la fig. 1 de la pl. VII de M. Goldenberg puisse être rapportée à cette espèce; c'est plutôt un Lepidophloios. Je doute même que le S. Menardi soit différent du S. Brardi; l'échantillon figuré par M. Brongniart provient probablement de la partie supérieure d’un tronc de ce dernier. M. Lesquereux (Palæont. of Illinois, p. 150, tab. XXIIT) con- fond cette espèce avec l’Ulodendron minus. 80. Sigillaria Serlu Brongt., pulvinulis elevatis, exacte rhom- beis, in quincunces rhombeos dispositis, millim. 7 latis, 5 altis ; cicatricibus minoribus, transverse rhomboideis, cicatriculis vas- cularibus 3 horizontalibus. Brongt., /. c., p. 433, tab. CLNIIT, f. 9. Goldenb., Z. c., p. 25, tab. VII, f. 5, 6. A Plaughton en Angleterre et à Gersweiler près de Saar- brücken. M. Brongniart exprime des doutes au sujet de la place que cette espèce doit occuper; M. Goldenberg la rapporte au genre Lepidophloios ; je la crois identique à l’espèce précédente. 81. Sigillaria Defrancii Brongt., pulvinulis transverse elon- gato-rhomboidalibus, millim. 25 latis, 8 altis, sulco latiusculo . carinato a se invicem separatis; foliorum cicatricibus discoideis utroque latere in angulum acutissimum longe productis; cicatri- culis vascularibus lateralibus erectis lunulatis, centrali majuscula rotundata. Brongt., /. c., p.432, tab. CLIX, f. 4. Goldenb., / c, p. 24, tab. VIE, f. 11. Dans la formation houillère de Saint-Ambroise (Gard), à la Stangalpe; Muddy Creek (Pennsylvanie), Massillon (Ohio). 82. Sigillaria Brochanti Brongt., pulvinulis seriatim super- positis costasque millim. 7 latas fingentibus; foliorum cicatrici- bus obliquatis, ovali-rhomboidalibus, millim. 8 latis, 4 altiss ci- catricula vasculari centrali, punctiformi. Brongt., /. c., p. 442, tab. CLIX, f, 2. | Terrain houiller d’Eschweiler et de Liége en Belgique, de Saarbrücken; à Lehigh Summit (Pennsylvanie). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. | 105 La place de cette espèce est incertaine. 83. Sigillaria Samarskrii Eichw., cicatricibus in costis angus- _tis alternatim dilatatis et-angustatis minutis, cicatricula central punctiformi, sulco bamato utroque latere longiusculo, cicatriculis subcorticalibus parvulis, ovalibus, approximatis, quincunciatim dispositis. Eichw., Leth. ross., 1, p.196, tab. XVI, f. 2, 3, 5 et 6. Grès houiller de Petrowskaja, gouvernement de Karkoff.. Fossile difficile à comprendre d’après la description et les figures du Lethœæa rossica. I] en est de même du S. nodulosa et du S. interrupta du même ouvrage, indiqués dans le calcaire car- bonifère de Kaluga. B. Spicæ fructificationis. Sigillariostrobus Sc. - Atlas, pl. LXVII, f. 12-24. Spicæ pedicellatæ strobiliformes: oblongo- et elongato-cylin- dricæ, bracteis e basi ovato-triangulari subito angustatæ , lan- . ceolatæ, medio-costatæ. Sporæ sporangio bracteæ basis lateri anteriori adfixo (incluso?) inclusæ, magnæ (macrosporæ?) et mi- nores (microsporæ?) tetraedræ. Les épis que je rapporte avec M. Goldenberg aux Sigillaria se distinguent facilement de ceux des Lepidodendron par leurs brac- tées, dont la base sporangiophore est insérée presque verticale- ment au lieu de l'être horizontalement comme dans ces derniers. Le sporange occupe toute la largeur de la base de la bractée et paraît avoir été d’une consistance très-tendre. Les spores sont de grandeur différente : des macrospores et des microspores, les premières offrant un diamètre de 4 4/2 à 2 millimètres, les autres à peine celui de 4 millimètre (voy. notre planche fig. 16, 20-23). Les macrospores se rencontrent souvent en très-grande quantité dans les couches à Sigillaria et Stigmaria et quelquefois dans l’intérieur de ces troncs!. | 1Voy. Goldenberg, Flora Saræpont. foss., tab. B, f. 18-25; X, f. 1, 2. Binney, Remarks on Sigillaria (Quart. Journ Geol. Soc., 1849, p. 20, f. 4, Spore). Id., Pro- ced. Lit. et Phil. Soc. of Manchester, dec. 1864, p. 45. 106 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Les épis eux-mêmes étaient fixés au tronc entre les coussinets foliaires, soit en suivant les séries droites (orthostiques, voy. no- tre planche, fig. 2 a), soit en suivant les lignées obliques ou la spire fondamentale. Nous avons donné plus haut la description des cicatrices que ces épis ont laissées sur les troncs. C. Radices.' Stigmaria BRONGT. Atlas, pl. LXIX. Radices (rhizomata?) validæ e basi stirpis pro more quaterna- tim nascentes, pluries dichotomæ, subhorizontaliter radiantes (vivæ, ut trunci, subcarnosæ), extremitatibus obtusæ; cylindro vasculari radicularum (foliorum?) fasciculis vascularibus pertuso. Radiculæ (folia subterranea?) spiraliter dispositæ, plus minus elongatæ, tereti-conicæ, basin versus sensim incrassatæ, apicem versus angustatæ , simplices, raro apice dichotomæ, vivæ suc- culentæ, fasciculo vasculari centrali instructæ, basi articulatione insertæ, deciduæ. Cicatrices post radicularum lapsum derelictæ circulares, margine tumido cinctæ, intus mamilla umbonata cen- tro cicatricula vasculari pertusa instructæ. Malgré les nombreuses recherches qui ont éle faites sur ces curieux fossiles, répandus en grande abondance à travers tout le terrain houiller, il reste encore bien des doutes sur leur véri- table nature. Sont-ce des plantes à tronc discoïde semblable au tronc du Welwitschia; sont-ce des racines ou des rhizomes, et dans ce cas appartiennent-ils tous au genre Sigillaria, ou proviennent-ils en partie d’autres cryptogames vasculaires ar- borescents dè l’époque houillère, telles que Lepidodendron , Ulo- dendron, Knorria? Voila les questions qui sont encore pen- dantes, après les investigations nombreuses qu'ont faites à cet égard les savants les plus compétents de l’Europe et de l’Amé- rique du Nord, où Steinhauer, il y a plus de cinquante ans, fit le premier connaître les Stigmaria dans leur ensemble extérieur. Avant lui Petiver, en 1704, Volkmann, en 4720, Woodward, CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 107 en 4729, Parkinson, en 1817, et autres, en avaient déjà figuré et décrit des fragments; ils avaient aussi émis les opinions les plus diverses sur leur provenance. Les limites de ce Traité ne me permettent pas d'entrer dans de plus grands détails historiques, ni de discuter toutes les opinions émises sur ces fossiles depuis _Sternberg jusqu’à présent, je me contenterai d'en mentionner les principales et de renvoyer le lecteur aux diverses publications faites sur ce sujet, surtout dans les dernières années !. | Sternberg qui, le premier, a fait connaître les radicelles du Stigmaria, a comparé ce fossile aux Euphorbiacées arbores- centes. Martius crut y voir ou un Cacalia ou un Ficus; Bron- gniart le rapporta d’abord aux Lycopodiacées, et plus tard, dans son Tableau, aux Conifères, comme racine de Sigillaria. Corda a vu dans ce type une forme intermédiaire entre les Crassula- cées , les Euphorbiées, les Cactées et les Zamiées. Lindley et Hutton ont pris les Stigmaria pour des plantes dictotylédonées aquatiques ayant un tronc épais en forme de dôme et des ra- meaux dichotomes étendus horizontalement et garnis de feuilles charnues. Cette manière de voir fut partagée par la plupart des paléontologistes jusqu’à l'époque où M. Binney a découvert dans une carrière près du chemin de fer de Bolton des troncs de Si- gillaria garnis à leur base d’un système de racines semblable en tout à un Stigmaria. Depuis lors de nombreux troncs, occupant encore leur position primitive et garnis de leurs racines, ont été 1Voy. pour les hypothèses faites au sujet des Stigmaria : Steinhauer, Amer. Philos. Transact., 1, p. 286, tab. IV. Sternberg, Flora d. Vorwelt, 1. Brongniart, Prodrome. Lindley et Hutton, Foss. Flora, I, tab. XXXI-XXXVI. Gœppert, Syst. Filic. foss.; id., Foss. Flor. d. Uebergg.; id., Foss. F1. d. perm. Format. Miquel, Monogr. d. Cycadeen. Corda, Beitr. z. Flora d. Vorwelt. Brongt., Tabl. d. gen. d. végét. foss. Goldenb., Flora Saræpont. foss. E. W. Binney, Descript. of the Dukin- field Sigillaria (Proceed. Geol. Soc., Apr. 1846);id., Some Observat. on Stigm.ficoides, ibid., Apr, 1858; id., On Sigillaria and its Roots (Transact. Manchester Geol. Soc., n° 6, 1860-1861). Rich. Brown, On a Group of Erect Foss. Trees inthe Sidney Coal- Field of Cape Breton (Proceed. Geol. Soc., Quart. Journ.), 1846, p. 393); id., On Lepidodendron with Stigmaria Roots, in the roof of the Sidney Main Coal, Cape Breton; ibid., 1847, p. 46; id., Description of Erect Sigillariæ with conical Tap Roots, found in the roof of the Sidney Main Coal (ibid., 1849). Geinitz, Darstell. d. Flora d. Hainich.-Ebersd. u. d. Flæhaer Kohlengb., 1854; id., Verstein. d. Steink.- Form. in Sachsen, 1855. 108 CRYPTOGAMES OÙ ACOTYLÉDONÉES. observés dans les mines de houille ; mais dans la plupart des cas ces troncs, tout aussi bien que les racines, étaient si mal con- servés qu’il fut impossible d'y reconnaître le genre et encore moins l’espèce, de sorte qu'il est encore impossible de savoir si tous les Stigmaria sont des racines de Sigillaria ou s’ils appar- tiennent en partie aux Lépidodendrées. M. Geinitz (Steinkohl.- Form. in Sachsen, p. 36) dit que les racines du Sagenaria (Lepidodendron) rimosa observées par lui dans les mines de Nie- dercainsdorf en Saxe et dont il a aussi vu des échantillons pro- venant d’Essen, ont tous les caractères extérieurs d’un Stigma- ria; Rich. Brown a publié dans les Proceedings of the Geol. Soc., 1847, une notice : On Lepidodendron with Stigmaria Roots, in the roof of the Sidney Main Coal, Island of Cape Breton, ac- compagnée de dessins qui font supposer que le tronc pourrait appartenir au Lepidodendron Veltheimianum ou à une espèce voi- sine. Je ferai aussi observer qu’on rencontre souvent des Stigma- ria en grande quantité dans certaines couches houillères qui ne renferment aucune trace de Sigillariées, tandis qu’on y trouve de nombreux débris de Lépidodendrées. C’est entre autres le cas dans la grauwacke houillère des Vosges supérieures, où le Stig- maria ficoides remplit des couches entières, accompagné seule- ment de troncs et de rameaux du Lepid. Veltheimianum et du Knorria longifohia, sans mélange de la moindre trace de débris d’un Sigillaria. M. Geinitz a fait la même observation dans le terrain houiller inférieur de la Saxe, où il a toujours trouvé les débris de Stigmaria mélangés avec ceux du Lepidodendron ri- mosum. Il est à remarquer que tous les troncs de Sigillaria rencon- trés debout et garnis de racines appartiennent au groupe des Sigillaires canaliculées, et parmi celles-ci aux S. reniformis et lœvigata ou à des espèces voisines offrant comme ceux-ci des dimensions considérables. M. Gœppert, qui partageait d’abord la manière de voir de Lindley et Hutton, est arrivé récemment, par de nombreuses observations dans les mines de la Silésie, aux mêmes résultats CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 109 que Binney, Hooker, Dawson et autres, à savoir que les Stig- maria sont, au moins en partie, les racines des Sigillariai. M. Goldenberg, se fondant également sur de nombreuses ob- servations faites dans les houillères de Saarbrücken, persiste à voir dans le Séigmaria une plante sui generis, tout en admettant des racines stigmariéformes pour les Sigillaria, avec cette diffé- rence cependant que ces racines ne montreraient jamais ni la forme ni la disposition régulières qui se voient dans les cica- trices des Stigmaria. Une circonstance qui a fortifié M. Golden- berg dans sa manière de voir, c’est la découverte d’un COrps capsuliforme placé dans l’angle de bifurcation des feuilles (radi- celles), dans lequel il voit l’équivalent du sporange du Tmesipte- ris, également placé sur la bifurcation d’une bractée. Ce prétendu sporange me paraît pour le moins fort problématique. Avant cette découverte, l’auteur du Flora Saræpontona fossilis avait attribué au Stigmaria un mode de fructification analogue à celui des Sigillaria, c'est-à-dire spiciforme?. Corda a vu et figuré à l'extrémité d’une feuille un tubercule ovalaire assez grand, par- tagé en deux moitiés par une suture. C’est probablement le même corps, plus développé, que M. Goldenberg a pris pour un spo- range, et sur la nature duquel je n’ose faire aucune conjecture. M. Brongniart admet que les observations de Binney et Hoo- ker ont prouvé d’une manière incontestable que les Stigmaria “sont les racines des Sigillaria (voy. Tabl. d. gen. d. végét. foss., p. 56). Il résulte de ce que nous venons de dire que, tout en admet- tant la nature radiculaire des Stigmaria, nous restons encore bien douteux sur leur détermination générique et plus encore sur leur attribution spécifique. Il est plus que probable que de nouvelles découvertes permettront d'établir d’une manière définitive la dif- férence qui a existé entre la végétation souterraine des Lepido- dendron et celle des Sigillaria; mais fixer les différences spéci- 1Voy. Gœppert, Die foss. Flora d. perm. Formation, p. 186-197, avec de nom- - breuses figures. 2Voy. Goldenberg, F1. Saræp. foss., fase. 1, p. 30, et fase. 3, p. 6 et suiv. 110 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. fiques de ceux de ces fossiles qui appartiennent à un seul et _ même groupe, sera peut-être à tout jamais impossible. Tous les Stigmaria rencontrés jusqu’à présent montrent à peu près la même forme extérieure. La partie centrale a quelquefois la face supérieure bombée en forme de dôme, de cloche ou de cône, forme qui pourrait bien représenter le jeune tronc avant son allongement en tronc cylindrique ; d’autres fois elle est irré- gulière, et porte tous les caractères d’une brisure. Son diamètre varie de 20 centimètres à 1 mètre et au delà. Les racines pri- maires sont au nombre de quatre, ce qui fait prendre à la base du tronc une forme quadrangulaire; chacune de ces racines se divise en deux par dichotomie; cette dichotomie se répète pour les racines du second ordre et ainsi de suite; le nombre de ces dichotomies dépend naturellement de la longueur des racines, qui atteint quelquefois jusqu'à 6 ou 8 mètres et davantage‘. Les dernières divisions des racines sont encore assez épaisses et ar- rondies à leur extrémité. À en juger d’après l'épaisseur du tissu parenchymateux et des rides qu’on rencontre presque toujours à la surface, ces racines auraient eu une consistance charnue. Les organes appendiculaires de ces racines, désignés par le nom de radicelles, offrent tous les caractères de feuilles char- nues. Ils sont disposés régulièrement en spirale ou en quinconces, et se désarticulent à leur base en laissant une cicatrice circulaire ou ovale entourée d’un rebord saillant, et occupé dans son inté- rieur par un mamelon percé au centre d’une cicatricule puncti- forme correspondant au faisceau vasculaire qui traversait l’écorce pour former la nervure axile (voy. n. pl., f. 9). Ces radicelles étaient coniques-cylindriques, renflées en massue vers la base (voy. f. 7, 7 b), simples, rarement bifurquées à leur extrémité, couvertes d’un épiderme lisse sans stomates ; leur longueur attei- gnait 15 à 30 centimètres, et leur épaisseur vers la base 8 à 15 millimètres. Leur base, terminée par un mamelon articulaire, était enfoncée dans l'écorce. 1M. Gæœppert dit en avoir vu de 10 mètres sans diminution sensible de gros- seur, et suppose que ces racines ont pu atteindre une longueur de 20 mètres. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. ail L’épaisseur considérable que conservent ces racines jusqu’à leurs dernières sous-divisions, la grande régularité de la ra- mification, le mode de disposition et de désarticulation des organes appendiculaires donnent aux Stigmaria un caractère tout particulier, qui ne se rencontre dans le système radicu- laire d'aucun autre type végétal, et on se demande si ces cu- rieux fossiles ne représeñteraient pas plutôt des rhizomes que des racines. Nous savons que la végétation souterraine du genre Psilotum est formée par un rhizome ramifié, sans trace de ra- cines proprement dites. Dans ce cas, les organes pris pour des radicules et auxquels M. Gœppert applique même le nom de fibrilles, ne seraient autre chose que des feuilles souterraines (Wiederblätter), représentant les feuilles rudimentaires , appelées écailles, des rhizomes ordinaires. La signification morphologique serait la même, le mode de développement un peu différent. Il y a du reste beaucoup de plantes dans lesquelles ces soi-disant écailles prennent la forme de feuilles charnues ; je citerai seule- _ment les bulbes de certaines Liliacées. Un développement com- plet des feuilles souterraines n’est cependant pas sans exemple dans les Cryptogames vasculaires : le rhizome des Prèles offre des gaînes tout aussi parfaites que la tige aérienne. Je ne crois pas que la bifurcation observée quelquefois à l’extrémité de ces or- ganes puisse fournir une objection sérieuse contre mon hypo- thèse, qui paraît encore être appuyée par la découverte faite par M. Gœppert de tubercules garnies de cicatrices exactement sem- blables à celles des racines, et au moyen desquels la plante pa- rait s’être multiplie comme le faisaient autrefois et le font encore aujourd’hui les Équisétacées!. D’après cet auteur, ces tuber- cules, assez communs dans les mines de Bochum en Westphalie, se seraient d’abord allongés en deux sens opposés pour se rami- fier ensuite par dichotomie. Rich. Brown a également trouvé fixés à la surface inférieure des rameaux d’un Stigmaria faisant suite au tronc d’un Sigill. alternans, des tubercules coniques 1Voy. Gœppert, Die foss. Flora d. perm. Format., p. 189. 112 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. offrant quelque ressemblance avec les tubercules décrits par Gœppert !. On remarque très-souvent à la face inférieure du tronc une suture en forme de croix, dont les extrémités correspondent aux angles de bifurcation des quatre racines primaires. Cette suture n’est autre chose qu'une ligne de contact produite par l’épaissis- sement de ces quatre racines (voy. notre pl., fig. 44); elle se continue aussi vers le haut entre ces mêmes racines. _ La structure interne des Stigmaria est assez bien connue, grâce aux recherches de Witham, Lindley et Hutton, Brongniart, J. D. Hooker, Corda?, Gœppert, Binney ; ces recherches, cepen- dant, ne se rapportent qu'aux branches, aucun fragment de tronc ou de la partie centrale n’ayant encore été trouvé dans un état de conservation assez complet pour se prêter à l’investiga- tion microscopique. Si du reste les Stigmaria représentent la vé- gétation souterraine des Lepidodendron et des Sigillaria, celle-ci doit varier suivant le type auquel les souches ont appartenu. Dans le St. ficoides, qui doit être considéré comme le type du genre, le cylindre ligneux est formé de parois épaisses compo- sées de vaisseaux scalariformes disposées en séries rayonnantes, traversé de faisceaux vasculaires entourés d’un tissu parenchy- mateux et aplatis dans le sens vertical; ces faisceaux ont été pris pour des rayons médullaires. Les faisceaux vasculaires tra- versent le gros parenchyme de la tige pour se rendre, en décri- vant un arc, dans les organes appendiculaires dont ils affectent d’ailleurs la disposition phyllotaxique régulière (voy. notre fig. 11). Ils tirent leur origine des faisceaux vasculaires dispo- sés dans le tissu médullaire qui occupe l’intérieur du cylindre ligneux. Les vaisseaux scalariformes dont ils se composent sont 1Voy. Rich. Brown, On a group of Erect Fossil Trees (Quart. Journ. Geol. Soc.), 1846. 2Corda croit que le Sfigmaria à vaisseaux scalariformes, examiné par Lindley, Brongniart et Gœppert, appartient au St. Anabathra, et celui à vaisseaux scala- riformes-réticulés, dont il donne les détails, au sé. ficoides. Je crois, comme le Dr J. D. Hooker, que c’est l'inverse qu’il faut admettre. Le premier représente évidemment le type du Stigmaria ficoides Brongt. M. Brongniart voit dans le St. Anabathra un Diplozylon (voy.' Tabl., p. 57). CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 115 beaucoup plus étroits que ceux du cylindre ligneux et des fais- ceaux vasculaires de la moelle auxquels ils se rattachent. Le pa- renchyme qui s'étend du cylindre ligneux est lâche et composé de _cellules polygonales à parois minces. On voit que cette structure interne du Séigm. ficoides coïncide assez avec celle du Sigillaria elegans, pris pour type de la struc- ture interne de la tige des Sigillaires. Reste maintenant à savoir si cette espèce peut être considérée comme le représentant ty- pique de tous les Stigmaria, ou si ce genre, tel qu’il est établi* actuellement, renferme encore d’autres types. L’axe des organes appendiculaires (radicelles ou feuilles?) est occupé par un seul faisceau vasculaire, composé intérieurement de vaisseaux scalariformes étroits, et extérieurement d’un tissu cellulaire serré, qui passe insensiblement au tissu lâche (succulent à l’état vivant) du parenchyme. Il est évident que les Stigmaria, par leur immense développe- ment, ont dû contribuer dans une certaine proportion à la for- mation de la houille; mais il est a remarquer qu’on ne rencontre d'ordinaire ces fossiles que dans le mur des couches houillères, par conséquent dans le milieu même où ils ont vécu. Il s'ensuit que la plus grande partie de leurs éléments charbonneux se trouve perdue dans cette couche composée en général d’argile ou de sable, et devient ainsi impropre à l'exploitation. J'ai déjà fait observer plus haut qu'avec les données incomplètes que nous possédons sur l’origine des Stigmaria, il est impossible d'en délimiter rigoureusement les espèces; je me bornerai donc à -1Voy. pour plus de détails sur la structure microscopique des Stigmaria : Wi- tham, The internal structure of foss. Veget. (Anabathra pulcherrima). Brongt. Ob- servat. sur le Sigil. elegans.. (Arch. d. Mus. d'hist. nat., 1839). Gœppert, Gen. d. pl. foss., 1, 2, avec de nombreux détails microscopiques: id., Foss. Flora d. Uebergg., 1852, artitie Stigmaria. Corda, Beiträge z. Flor. d. Pari: 1845 ( St. Anabathra et odidés). Dr J. D. Hooker, Struct. of Stigmaria (Mem. of the Geol. Survey of the U. Kingd., U, 2, p. 434, 1847). E. W. Binney, Observ. on Stig. ficoides (Proceed. of the Geol. Soc. Quarterl. Journ., XV, p. 76, tab. IV, 1858). M. Binney dit que l’axe du cylindre médullaire de l’échantillon dos il est question dans ce mémoire est oc- cupé par onze ou douze vaisseaux d’une largeur &omme il n’en a jamais vu dans aucun type fossile. Ne seraient-ce pas des faisceaux vasculaires mal con- servés ? Senrwrer, — Paléont. végêt. HS Al CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. décrire celles des formes qui se font remarquer par des traits assez saillants pour être reconnues facilement. A. Stigmaria ficoides Brongt., trunco crasso; ramis crassis, pluries dichotomis, subhorizontaliter divergentibus, cortice ru- goso, radiculis pedalibus et bipedalibus, simplicibus vel apice (articulato-?) dichotomis; cicatricibus rotundis. Brongt., Classif. d. végét. foss., tab. I, f. 7 (1822); Prodr., p.88. Lindl.et Hutt., Foss. Flor., tab. XXXI, XXX. Sternb., Flor. d. Vorw., IT, fasc.5, tab. XV, f. 4, 5. Corda, Beitr. z. FI. d. Vorw., p. 32, tab. XII, XIII, f. 1-8. Geinitz, Steinkohlenf. in Sachsen, p. 49: id., FI. d. Kohlenf. v. Haïin.-Ebersd. u. Flüha-Glücksb., p. 59, tab. XI, f. 1, 2. Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 198, tab. XXXIV- XXXVII. Goldenb., FI. Saræpont. foss., fase. 3, p. 17, tab. XI, XIII. Lesquer., Palæont. of Ilin., p. 447, id. in Rogers’ Geol. of Pennsylo., WU, p. 870. Tab. nostra LXIX, f. 7-9. Variolaria ficoides Sternb., F1. d. Vorw., 1, p. 24, tab. XII, f. 1-3 (1820). Stigmaria melocactoides Sternb., L. c., p. 33. Gœpp., Gen. d. pl. foss., I, tab. IX, f. 6. | Ficoidites furcatus et F. verrucosus Artis, Antedil. Phytol., p. 3, tab. III. Phytolithus verrucosus Martin, Petrif. Derb., tab. XI, f. 49, 13. Parkins, Organ. Remains, 1, tab. IT, f. 4. Steinh., Amer. Phil. Trans., ser. I, p. 268, tab. IV, f. 1-6. Anthracodendron oculatum Nolkm., Siles. subterr., p. 333, tab. IV, f. 9. Dans le terrain houiller supérieur; très-commun. B undulata Gœpp., cortice sulcis longitudinalibus undulatis sub quaque cicatrice contractis instructo. Gœpp., Gen. d. pl. foss., À, 2, tab, IX, f. 5-9; id., F1. d. Uebergg., tab. XXXII, f. 2. Eichw., Leth. ross., p. 205. Gœpp., Perm. Form., p. 198. Kæœchl.-Schlumb. et Schimp., Terr. d. transit. d. Vosges, tab. II-VIIT. Das le terrain houiller inférieur (grauwacke supérieure). y reliculata Gœpp., cortice circa cicatrices reticulato-striato. = CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 115 Gœpp., Gen. d. pl. foss., tab. IX; id., Syst. Fil. foss., tab. XXXVIL, f. 27; id., Perm. Form., p. 198. Couches houillères supérieures. d'stellata Gœæpp., cortice circa cicatrices stellatim striato vel sulcato. Gæpp., Gen. d. pl. foss., tab. X, f. 12; id., Steinkohl., tab. XE, f. 21, 22; id., Perm. Form., p. 198. Stigmaria stellata Eichw., Leth. ross., 1, p. 206, tab. XV, ie À Avec le précédent. e sigillarioides G., cicatricibus in sulcis longitudinalibus sub- parallelis vel parum'flexuosis dispositis. Gœpp., Gen. p. pl. foss., tab. X, f. 13; id., F. F1. perm. F., p. 198. Dans le grès rouge inférieur. Éinæqualis G., cicatricibus inæqualibus 4-2 lin. latis. Gæpp., G. pl. foss., 4, 2, tab. XI, f. 21; id., F1. Uebgg., tab. XXXII, f. 4. Geïinitz, FI. d. Steink. v. Hayn., p. 59, tab. X, f. 3-6; tab. XI, f. 3. | Terrain houiller inférieur. .n minuta G., cicatricibus rotundis, æqualibus, minutis, lin. 4 circa latis. Gœpp., Gén. vég. [., tab. IX, f. 11. Gein., Steink. Sachs., p. A9. Couches houillères supérieures. . & elliptica G., cicatricibus elliptico-oblongis, subinæqualibus. Gœpp., FI. Uebergg., tab. XXXIL, f. 3. Stigmaria Socolowii Eichw., Urw. Russl., tab. ILE, f. 6; id., Leth. ross., 1, p. 207. Grauwacke supérieure. | c lœvis G., cicatricibus rotundatis, maximis, remotis, cortice lævi. Gœpp., Perm. Form., p. 199. # Anabathra G., «structura interna vasis scalariformibus in- signi. » Gœæpp., Perm. Form., p. 199. Stigmaria ficoides G., Gen. pl. foss., tab. XII-XVI. Stigmaria Anabathra Corda, Beitr., p. 34, tab. XIV. Eichw., Leth. ross., 205. Goldenb., F1. Saræp. foss., II, p. 19, tab. XI, f. 3, 5-15, 18-20; tab. XIII, f. 2-49. 116. CRYPTOSAMES OU ACOTYLÉDONÉES. Formations houillères du niveau du calcaire carbonifère, À dactylostigma G., F. F1. d. s. gen. Uebergg., tab. XLIV. Schimper, Terr. de trans. d. Vosges, tab. IX (?); cicatricibus elatioribus pulvinulis digitiformibus transverse rugosis impositis. Dans la grauwacke supérieure ou le terrain houiller inférieur. Il est évident que toutes ces formes que nous venons de si- gnaler, en suivant le dernier travail fait sur ce sujet par Gœp- pert (Koss. F1. d. perm. Format.), n’appartiennent pas à une seule et même espèce, que même plusieurs d’entre elles appar- tiennent à des genres différents, et que d’autres, quand elles seront mieux connues, doivent être rapportées à un seul type. L'essentiel sera de les étudier sur les lieux mêmes, de déterminer rigoureusement les couches dans lesquelles elles se rencontrent et les troncs de Sigillaria, de Lepidodendron et d’autres genres auxquels elles se trouvent associées. 2. Stigmaria conferta Corda, cicatricibus minoribus, dense confertis, subcontiguis, convexis, medio pertusis; cylindri vas- cularis parietibus minus crassis. Corda, Beitr., p. 3%, tab. XIII, Goldenb., F1. Saræp. foss., fase. 3, p. 15, tab. XII, f. 4, 2 (ex Corda, {. c.). Dans le grès houiller de Swina, près de Radnitz en Bohème; n'a été rencontré qu’une fois. La place de ce fossile dans ce genre est fort douteuse; c’est probablement le rameau décortiqué d’un Lepidodendron, peut- être du L. longifolium, avec lequel il a été rencontré. 3. Stigmaria rimosa Goldenb., trunco conico semipedali, basi radiato-ramoso ; cortice rimoso ; cicatricibus spiraliter dispositis, immersis, transverse ellipticis. Goldenb., /. c., fasc. 3, p. 15, tab. X, f. 3-6 (Stigm. abbreviata). ; Dans le grès houiller de la mine de Hirschbach près de Dutt- weiler. É : Cette espèce montre, par rapport aux rides de l'écorce et à la forme des cicatrices, la plus grande ressemblance avec les Sigil- laria rimosa et æquabilis Goldenb., dont elle paraît représenter la souche et la végétation souterraine. CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 117 M. L. Lesquereux a publié, dans le Geology of Pennsylvania de H. D. Rogers, plusieurs fossiles végétaux qu’il rapporte au type . Stigmaria, et dont je dois me contenter de copier les diagnoses faute d'échantillons originaux. 4. Stigmaria costata Lesquer., cicatricibus minutis, remotis, cirçcularibus, umbonatis; corticis sulcis longitudinalibus, sacre (à sis. Lesq., L. c., p. 870, tab. IT, f. 3. Terrain houiller de Pottsville en Pennsylvanie. 5. Stigmaria umbonata Lesq., differt a St. ficoide etc. cicatrici- bus duplo majoribus, margine singulo cinctis. Lesq., 1bid. Pottsville. 6. Stigmaria irregularis Lesq., profunde longitudinaliter sul- cata, cicatricibus valde remotis, ovato-acuminatis vel utraque extremitaté acuminatis (compressione!). L., #bid., tab. IE, f. 4. Gate Vein près de Pottsville. 7. Stigmaria radicans Lesq., cicatricibus irregulariter dispo- *itis, remotis. L., /. c., tab. IT, f. 2 Salem Vein près de Pottsville. Fossile très-problématique. 8. Stigmaria minuta Lesq., cicatricibus valde approximatis, minutis, circularibus, in medio puncto instructis, vel paulo ma- Joribus, ovatis. L., L. c., tab. XVL, f. 4, 2. Vespertine près de Pottsville. Paraît se rapprocher du Stigm. conferta Corda. NOTE SUPPLÉMENTAIRE. Les considérations générales sur les Stigmaria étaient déjà imprimées quand j'eus connaissance de la découverte dans les carrières de la grauwacke à Burbach près de Thann d’un tronc muni encore de ses racines. Ce tronc a été acquis par les soins intelligents du docteur Faudel pour le Musée de Colmar, qui possède la collection la plus complète des végétaux fossiles des environs de Thann, et où je viens d'examiner cette nouvelle pièce curieuse. Cet examen a pleinement confirmé ma supposi- Rd 118 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES, tion énoncée plus haut, à savoir quedes Stigmaria pourraient bien avoir appartenu à d’autres arbres encore qu'à des Sigillaria. J'ai trouvé, en effet, que le tronc en question, muni à sa base d’une racine stigmariée, bifurquée, parfaitement caractérisée, n’est autre chose qu’un tronc de Knorria longifolia, dont la base conique correspond exactement à l’Ancistrophyllum tel que j'ai figuré ce fossile dans Les plantes fossiles du terrain de transition des Vosges, pl. XI et XII, tandis que la partie moyenne est for- mée du Didymophyllum Schottini Gœpp. (voy. le même ouvrage, pl. XVIT), qui lui-même prend vers le haut tous les caractères du Xnorria longifolia, auquel, du reste, je l’avais déjà réuni. Voilà donc quatre genres réunis sur un seul et même tronc! Quant : à l’Ancistrophyllum, j'ai fait plus haut (p. 58) la remarque suivante : « Il est possible que ce fossile ne soit qu’un état parti- culier de conservation d’un Knorria, peut-être du Knorria longi- foha, avec lequel il a été rencontré. » Il est évident que le tronc s’est épaissi considérablement à sa partie inférieure, pour prene dre la forme conique de l’Ancistrophyllum, après la chute des feuilles à cette partie, car les cicatrices foliaires sont étirées dans le sens transversal, et le parenchyme cortical, qui paraît avoir été charnu, déborde l'insertion des racines sous forme d’un bour- : relet circulaire. Cela rappelle le débordement de l'insertion des cônes, par le parenchyme cortical, dans les Ulodendron. Diploxylon CORDA. Anabathra WITHAM. Trunci elati, crassi, cylindrici, canaliculati, erecti, cortice crasso parenchymatoso vestiti. Cylindrus axilis crassus duplex : externus crassus e vasis scalariformibus perangustis efformatus fasciculis vasculosis numerosis transverse percursus; internus externo con- tiguus e vasis amplis sexangularibus efformatus, radiis medulla- ribus intersectus totusque vasis laxis scalariformibus impletus CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONÉES. 419 (sec. Binney); radis medüllaribus nullis, parenchymate medul- loso impletus (sec. Corda) 1. Les auteurs attribuent à cet arbre un double cylindre ligneux, dont l'extérieur est formé de vaisseaux rayés étroits et très-nom- breux, disposés irrégulièrement, et traversé de nombreux ceaux vasculaires se rendant aux feuilles, et dont l’intérieur, appliqué à la face interne de l'extérieur, beaucoup moins épais, se compose de vaisseaux scalariformes très-grands et renferme _ un cylindre médullaire (suivant Corda), vasculaire (suivant Binney). Ce dernier auteur dit que la structure de ces troncs offre la plus grande ressemblance avec celle de son Sigillaria vascularis?, et il croit que le Stigmaria figuré par le D° Hooker à lapl. IT, f.5 (Structure of Stigmaria), pourrait appartenir à cette dernière espèce, tandis que la fig. 14 de la même planche se rapporterait au Diploæylon elegans C. N'ayant pu examiner moi-même au- cune préparation microscopique de ce type, je dois m’abstenir d émettre une opinion à son sujet. Tout ce que je puis dire, c'est que les auteurs ne sont pas d'accord. Je crois que M. Binney a pris pour des rayons médullaires les faisceaux vasculaires qui partent du cylindre intérieur pour se rendre, en traversant le cylindre extérieur, dans les organes appendiculaires. 4. Diploxylon elegans Corda, trunco decorticato extus longi- tudinaliter striato; cylindro ligneo externo interno quadruplo crassiore. Corda, Verhandl. d. Gesellsch. des vaterl. Mus. in Bühee. men, 1840, p. 25; id., Beitr., p. 36, tab. X, XI. bd Diploxylon cycadeoideum. Corda, Beitr., p. 36. Dans la carrière Chomle près de Radnitz en Bohème. 2. Diploxylon Anabathra Brongt. Anabathra pulcherrima Witham, /ntern. struct. of Foss. Veg.. p. 40-42, tab. VIIT, f. 7-12. 1Binney, On some lower-coal seam Fossil Plants (Philos. Trans., MDCCCLXYV, p. 579, 1865). Écrda, Beitr. z. F1. d. Vorw. 2Voy. le mémoire cité ci-dessus, p. 585, tab. XXXI-XXXV. 190 PHANÉROGAMES. M. Brongniart dit de cette espèce : «Je crois que c'est au même genre (Diploxæylon) qu’appartient sans aucun doute l’Ana- bathra pulcherrima With., et je me fonde pour cela sur d’excel- lentes coupes de ce fossile remarquable, qui m'ont été adressées paice savant et qui montrent que le tissu qui entoure la moelle détruite, mais dont on voit quelque trace, forme un cylindre con- tinu sans direction rayonnante et composé de vaisseaux rayés, disposés comme dans le Diploxylon. C'est une seconde espèce ‘de ce genre...» Mais comment se distingue-t-elle de l’espèce précédente? c’est ce qui n'est dit nulle part. Le genre Stigmatodendron Eichwald, Leth. ross., I, p. 208, tab. XVIII, f.5; XIX, f. 7, 8, doit probablement être rapporté c enre Sigillaria. EMBRANCHEMENT IT. Phanérogames ou Cotylédonées. PREMIER SOUS-EMBRANCHEMENT. GYMNOSPERMES. CLASSE I. CYCADINÉES. Les Cycadinées du monde actuel ne forment que deux familles, celle des Cycadées, avec le genre unique Cycas, et celle des Za- miées, avec plusieurs genres. Les genres Dioon et Stangeria pourraient bien être considérés comme types de deux autres fa- miles, formées chacune d’un genre et d’une espèce. Ce sont des plantes vivaces, à tronc tantôt cylindrique simple, rarement divisé à sa partie supérieure, tantôt presque bulbi- forme. Leur port général est celui des Palmiers à feuilles pin- CYCADINÉES. 121 nées et à tronc peu élevé;" il rappelle aussi celui de certaines Fougères, surtout au moment de l’évolution des feuilles, dont la | vernation est quelquefois circinée. A ce port tout à fait étranger aux autres Gymnospermes, elles réunissent le mode de ù ! cation des Conifères. | L'intérieur de la tige est occupé par un large tissu médullaire, qu'entoure un cylindre formé d’une ou de plusieurs couches ligneuses plus ou moins distinctes, et qui est recouvert extérieu- . rement par le liber. Les faisceaux vasculaires qui contribuent à la formation du cylindre ligneux s’anastomosent entre eux de manière à produire un réseau, dont les maïlles sont occupées par les rayons médullaires très-nombreux, et qui partagent le ligneux en lames radiales plus ou moins sous-divisées. ceaux vasculaires sont composés de cellules allongées (fau vais- seaux), spiralées ou annulées à l’intérieur du cylindre, réticu- lées et scalariformes vers le milieu, poreuses à l'extérieur. En dehors du cylindre ligneux, généralement peu épais, com- parativement au diamètre de la tige, se trouve une large couche corticale parenchymateuse, que de minces lames cellulaires di- visent dans les sens radial et tangentiel, et qui est traversée par de nombreux faisceaux vasculaires se rendant dans les feuilles. En outre de ces faisceaux vasculaires, qui se détachent du cy- lindre ligneux et se dirigent au dehors en décrivant un arc, il y en a d’autres encore qui descendent verticalement dans le tissu cortical et qui partent de la base des feuilles. D’après Metteniu # ces faisceaux n’existeraient ni dans les Dioon, ni dans les Zamia. —— ni enfin dans les Encephalartos : je dois cependant faire observer que je les ai remarqués dans un tronc de l’Encephalartos horri- dus. À première vue, on pourrait les prendre pour des racines adventives intercorticales; un examen détaillé montre cependant que cette ressemblance n'est qu’apparente. = Très-souvent les tiges sont recouvertes de bases foliaires per- sistantes et étroitement serrées les unes contre les autres, de manière à former une enveloppe continue, dont la surface est as- sez régulièrement marquée de cicatrices rhomboïdales, qui se 192 PIANÉROGAMES. distinguent des cicatrices corticales des Fougères arborescentes en ce qu’elles sont plus larges que hautes et garnies de cicatri- cules moins distinctes et plus nombreuses. Après la chuté de ces résidus foliaires, qui ont la forme d’écailles élargies à la base, Mremarque sur le tronc des cicatrices transversales étroites et amincies aux deux extrémités, comme dans les Palmiers. Les feuilles sont toujours pinnées (dans le seul Bowenia de la Nouvelle-Hollande elles sont bipinnées), et les folioles, ordinaire- ment persistantes, quelquefois caduques, sont insérées sur toute leur largeur ou rétrécies à la base; dans ce cas, elles sont sou- vent munies d’une callosité au point de leur insertion. Dans les Zamiées, les nervures sont égales et parallèles entre elles ou plus ins divergentes, simples ou bifurquées; dans les Cycas, iln 'existe qu'une nervure médiane; dans le genre Stangeria, des nervures de second ordre prennent naissance sur les côtés de la nervure médiane, et se dirigent vers les bords sous un angle assez ouvert, en se bifurquant une ou plusieurs fois. Ce dernier mode de nervation, qui ressemble à à celui des Lomaria et des Neuropteris, a fait prendre quelquefois des frondes de Fougères pour des feuilles de Cycadées; dans le genre Bowenia, à feuilles doublement pinnées, les nervures s’anastomosent. La consistance des folioles est ordinairement coriace; leur bord est uni, rare- ment lobé, plus souvent denté, surtout vers l'extrémité. Chaque génération de feuilles est précédée d’une génération d’écailles M persistantes, qui constituent l’enveloppe extérieure du jeune Les fleurs sont dioïques. L’inflorescence mâle se montre tou- jours sous la forme d’un cône ou d’un gros chaton allongé, . Composé d’écailles imbriquées, qui portent sur leur dos les éla- ” mines; celles-ci sont sessiles, ovoïdes ou globuleuses, bivalves, dispersées sur toute la surface de l’écaille ou réunies en deux groupes latéraux. L’inflorescence femelle se montre sous deux formes différentes : dans les Zamiées, elle représente un cône composé d’écailles dilatées au sommet en un disque qui porte à sa face inférieure deux graines inverses; dans les Cycadées pro- RS : Sd } CYCADINÉES, 1923 prement dites, les ovules sont insérés en petit nombre sur les deux bords de feuilles rudimentaires, épaisses, plus ou moins profondément laciniées, couvertes d’un épais duvet et formant un gros bourgeon ou une couronne au centre de la couronne fo- liaire. Les graines, qui acquièrent quelquefois des dimensions'as- sez considérables, ont un périsperme plus ou moins charnu et un noyau ligneux solide, qui renferme un ou plusieurs embryons entourés d’un albumen corné. Les cotylédons sont au nombre de deux. Les Cycadinées du monde actuel sont limitées aux régions chaudes et intertropicales. En Amérique, elles dépassent à peine les limites de ces dernières; en Afrique, elles s'avancent jusque vers le 33° de latitude australe; en Australie et en Asie és se montrent encore au 32°. Le nombre des espèces et des genres vivants est peu considé- rable, car celui des premières n’atteint pas le chiffre de 100. La première apparition des Cycadinées remonte à une époque très-reculée, car on en trouve déjà des traces vers le milieu de l’époque houillère, si toutefois, comme il est probable, les \æg- gerathia, les Psygmophyllum et les Pycnophyllum appartiennent à cette classe. Avec l’époque permienne, des formes moins dou- teuses, quant à leur affinité, viennent prendre la place de ces formes anomales : ce sont les Pterophyllum et les Zamites. Les premières atteignent le maximum de leur évolution vers la fin de l’époque triasique et au commencement de l’époque j jurassique ; F. les Zamites n’ont, au contraire, laissé que des traces excessives 4 ment rares dans les dépôts triasiques ; mais dès le commencement de l’époque jurassique elles se montrent en abondance et sous di- verses formes, dont aucune cependant ne se rattache directement aux formes actuelles. L'apogée de leur développement parait avoir eu lieu vers la fin de la même époque. A en juger d’a- près quelques fragments de feuilles et certains régimes de fructi- fication (Cycadospadix), les Cycadées proprement dites auraient déjà existé au commencement de la période liasique; de là leurs traces peuvent être poursuivies jusque dans les dépôts crétacés 124 PHANÉROGAMES, moyens, où elles s’éteignent pour ne plus revenir, du moins en Europe. Les Zamiées, par contre, se continuent en Europe jus- qu’au milieu de l’époque tertiaire, en se réduisant en un seul type. En comparant les Cycadinées fossiles aux Cycadinées vivantes, on n’y découvre que très-peu d'espèces qui se rattachent direc- tement à certains groupes parmi ces dernières. Ce sont, pour la plupart, des types spéciaux, en général beaucoup plus petits que les Cycadinées du monde actuel, et dont il est difficile de préciser les affinités en l'absence des organes de la fructification. Comme dans la plupart des végétaux fossiles, la classification a dû se faire presque uniquement sur les organes foliaires, et les troncs et les organes de fructification, trouvés isolés, ont dû être dé- crits à part. La plupart des auteurs n’ont malheureusement pas suivi de norme régulière dans la détermination des genres, et c’est ce qui a provoqué une synonymie difficile à tirer au clair. FAM. I. ZAMIEÆ, Arbusculæ humiles, rarius Palmarum in modum proceræ. Fo- lia pinnata, rarissime bipinnata ; foliola rarius tota latitudine in- serta, sæpius basi coarctata vel brevipedicellata haud raro cal- losa, angustius latiusque lanceolata, acuta, obtusa, truncata, raro ovalia vel subrotunda, margine integro vel grosse dentato vel sinuoso, plano vel incrassato, coriacea solida, vel submem- branacea, nervis tenuibus numerosis, simplicibus vel dichoto- mis, Omnibus versus apicem vergéntibus vel ad margines radian- tibus. Inflorescentia utriusque sexus strobiliformis. Les Zamiées se distinguent des Cycadées proprement dites par l’inflorescence strubiliforme des deux sexes, et par l’absence de la côte médiane dans les folioles. Elles sont exclusivement pro- pres aux régions tropicales et subtropicales de la Nouvelle- Hollande, de l'Amérique et de l'Afrique australe, où elles se rencontrent dans les plaines, sur les montagnes de moyenne CYCADINÉES. 125 hauteur, quelquefois de préférence à proximité de la mer. Leurs espèces, tant vivantes que fossiles, sont beaucoup plus nom- breuses que celles des Cycadées; aussi ont-elles été divisées en plusieurs genres, fondés chez les vivantes sur les organes de fructification , chez les fossiles sur ceux de la végétation. Les principaux genres vivants qui paraissent avoir aussi des représentants parmi les espèces fossiles, sont les suivants : _ A. Zamia Linn. emend., strobili masculi cylindracei vel sub- globosi, pedicellati, squamis in apicem peltatum subbilobum in- crassatis, infra utroque latere acervulo antherarum munitis, an- theris varie conjunctis. Strobili feminei crassiores, squamis in peltam hexagonam incrassatis utrinque ovulum unicum inversum gerentibus; semina baccæformia. Caudex crassus subglobosus vel subcylindricus simplex, rarius pedes plures altus. Foliorum foliola sæpe remota, plus minus dilatata, breviter pedicellata. Les espèces, relativement assez nombreuses de ce genre, ha- bitent les régions intertropicales et subtropicales du Nouveau- Monde, où on les rencontre plus particulièrement au Mexique dans les montagnes du côté du Pacifique, en Floride, dans la Caroline du Sud, aux Antilles. Elles aiment les terrains volca- niques , sans toutefois fuir les terres basses et humides formées d’alluvions. Quelques-unes produisent des baies mangeables. 2. Encephalartos Lehm., strobili masculi squamæ cuneifor- mes, apice sterili recto angustato vel rhomboideo-peltato vel co- nice pyramidato-elongato, corpore antherifero subtus undique antheris confertis unilocularibus tecto. Strobili feminei crassioris squamæ e basi angustata in peltam rhomboideam planiusculam terminatæ, subtus e fovea ovariiferæ ; drupa colorata, carnosa ; nux ovata, putamen e segmentis pluribus inter se coalitis forma- tum. Caudex pro parte subterraneus ovatus, subylindricus vel cylindricus, humilis, rarius 5-6 pedes altus, foliorum vestigiis squamæformibus loricatis vestitus. Foliola rigida, pungentia, _ margine lævia vel spinose dentata vel lobata, lobis spinosis. Le genre Encephalartos habite exclusivement les régions aus- trales du continent africain, depuis le cap de Bonne-Espérance 1926 PHANÉROGAMES. jusqu’au 20° lat. sud. Les plantes sont généralement rares et dispersées parmi les autres végétaux, surtout parmi les buissons qui couvrent les plaines et les montagnes peu élevées; 1l est rare de trouver plusieurs individus réunis ensemble. L'existence de ce type à l’état fossile est incertaine; il est probable qu’elle sera constatée un jour dans quelque dépôt tertiaire du sud de l’Afrique, où, d’après le dire des voyageurs, cette curieuse forme végétale est en voie de déclin. 3. Macrozamia Miq., strobili antheriferi squamæ dense imbri- catæ, cuneiformes, apice sterili sursum flexo, corpore antheri- fero linea mediana in duas partes diviso, quarum utraque aream antherarum oblongam fert; antheræ dense confertæ sæpe qua- ternatim junctæ. Strobili fertilis squamæ e basi stipitata in pel- tam quadrangularem crassam apice longe acuminatam dilatatæ ; nucis putamen homogenum pulpa parca inclusum. Caudex cy- lindricus humilis vel plus minus elatus, plerumque simplex, fo- liorum vestigiis basilaribus squamatus. Foliorum petiolo et rachi crassis triquetris, foliolis angustis linearibus rigidis basin versus sensim angustatis. Le port général de ce type indigène à la Nouvelle-Hollande, où il se rencontre surtout dans les lieux bas à proximité de la mer, est celui des Cycas. À h. Ceratozamia Brongt., strobili masculi cylindrici, ‘feminei elliptüci, squamis seriatim dispositis crassissimis, disco terminal hexagono. Strobili fructiferi squamis crassis, apice disco hexa- gono suplano cornubus duobus ornato terminatis; semina duo pressione mutua angulosa, subelliptica. Caulis humilis, crassus. Folia interdum maxima, foliolis remotis ovato- et oblongo-acu- minatis, basi angustata callosa insertis. Les Ceratozamia habitent l'Amérique centrale; les troncs sont courts, épais, presque bulbiformes, couverts des bases squami- formes des feuilles, qui, elles-mêmes, acquièrent quelquefois une longueur de 4 à 2 mètres. Les folioles sont souvent assez larges, et ordinairement très-espacées. Les Podozamites et les Buck- landia paraissent être des représentants fossiles de ce genre. @ CYCADINÉES. 127 5. Dioon Lindl., strobili fertiles maximi ovati, illis Araucariæ imbricatæ similes, dense lanati, e squamis petiolatis lanceolato- peltoideis, laxe incumbentibus basi utrinque semen solitarium castaneæ magnitudine ferentibus compositi. Truncus crassus, cylindricus, foliorum basibus tectus. Folia speciosa, regulariter pinnata , foliolis approximatis, canaliculo utroque latere antico rachis cylindricæ insculpto oblique insertis, lineali-lanceolatis, _ pungentibus, planis, crassiusculis, rigidissimis, basi inferiore retro folioli basin infrapositi decurrente, margine ad latus posti- cum leniter incrassato; nervis mediocriter numerosis, simplici- bus, margine parallelis. Ce type, indigène au Mexique, fait le passage des Zamiées aux Cycadées, par le cône fertile qui est composé d’écailles of- frant une certaine ressemblance avec les écailles ou frondes ru- dimentaires fertiles de ces dernières, et par les ovules dressés placés vis-à-vis l’un de l’autre sur l'extrémité bifurquée du pé- dicelle des écailles. Ces ovules sont au nombre de deux; de là le nom Dioon (et non Dion!). CONSPECTUS GENERUM FOSSILIUM. Folia pinnata, pinnis horizontaliter insertis basi semitortis, dila- tatis, nervis radiantibus dichotomis . . . Vœggerathia. Folia maxima pinnata, foliolis verticaliter insertis, paulisper pro- et decurrentibus, cuneatis, truncatis, loricato-fissili- D US DU SON Nero yon. Folia pinnata, pinnis rachis lateribus verticaliter et perpendicu- lariter insertis, linealibus, rotundato-truncatis, basi haud con- tractis, nervis simplicibus inter se et pinnæ marginibus paral- D sn 0 D Da ere Peru. Folia pinnata, pinnis verticaliter lateri antico rachis insertis, basi retro pinnam infrapositam decurrente, anguste linealibus, ob- tusis vel subacutis, nervis simplicibus parallelis. Ctenophyllum. Folia pinnata, pinnis lateri antico rachis tota latitudine adfixis, patulis, linealibus, brevioribus, latiusculis, apice oblique con- 198 PHANÉROGAMES vexo-truncatis, nervis validioribus solum ex infima basi fur- catis, parallelis.. ..;.:. :,/4,",:. . Pierosamites. Folia irregulariter pinnatisecta, hic illic subintegra, lobis inæ- quilatis, angulo recto patentibus, truncatis, quadratis, rectan- gulis, nervis parallelis . . . . . . . Anomozamiles. Folia pinnata, pinnis pro more angustis, lanceolatis, acutis, obli- quis, tota latitudine insertis, basique leniter pro- et decur- rentibus, nervis parallelis ... . . . . . Dioonites. Folia regulariter pinnata, pinnis verticaliter et oblique insertis, basi subito angustatis, subcordatis, nervis inter se et pinnarum marginibus parallelis, simplicibus rarius furcatis . Zamutes. Folia linealia, obtuse acuminata, foliolis lingulatis, basi subito et æqualiter contractis, nervis erecto-radiantibus. Glossozamites. Folia regulariter pinnata, pinnis remotis horizontaliter insertis, basi sensim angustata pedicelliformi semitortis et deplanatis, nervis convergentibus. . . . . . . . Podozamites. Folia remotius pinnata, foliolis majusculis, e basi breviter pedi- cellata articulata late ovoideis vel incisis, deciduis, nervis e basi undique divergentibus pluries dichotomis.: Sphenozamites. Folia linealia, acuminata, regulariter pinnata, pionis lateri antico rachis adfixis, subimbricatis, linealibus, oblique rotundato- truncatis et subfalcatis, basis angulo superiore rotundato, li- bero, inferiore acuto retro folium infra positum decurrente; nervis erecto-divergentibus, dichotomis. . . Péilophyllum. Folia illis præcedentis similia, foliolis basi utroque angulo su- bito angustatis, angulo superiore rotundato, plus minus pro- ducto, nervis divergentibus, dichotomis . . … Otozamites. Folia parvula, foliolis circularibus vel ovatis, cordatis, imbricatis vel remots, basi mediana lateri antico rachis adfixis, nervis radiantibus . . . . . . . . Subgen. Cyclozamites. Folia regulariter pinnata, foliolis imbricatis, rhombeo-ovatis, vel rhombeo-lanceolatis basis angulo inferiore acuto adfixo decur- rente, superiore late rotundato, libero, nervis radiantibus, pluries dichotomis . . . . . Subgen. Rhombozamites. æ CYCADINÉES. | 129 Nœggerathia STERNS. Atlas, pL LXX. Folia pinnata, pinnis ovatis vel obovatis, sessilibus, erecto- patentibus, integris vel margine laciniatis (fissis?) ; nervis rec- tis, plus minusve divergentibus, simplicibus et dichotomis. Le type sur lequel ce genre a été établi par Sternberg n’a ab- solument rien de commun avec les nombreuses espèces qu’on y a fait entrer plus tard, telles que W. flabellata Lindl. et Hutt., A. eæpansa Brongt., N. cuneifolia Eichw. Ce sont là des plantes pour lesquelles le monde actuel n'offre plus même des analogues éloignées, tandis que le Vœggerathia type rappelle assez bien plusieurs formes de Cycadées tant vivantes que fossiles. Parmi les premières, je citerai seulement les Zamia montana Lindi. et rotundfoha Brongt.; parmi les dernières, les genres Sphenoza- miles et Podozamites. 4. Nœggerathia foliosa Sternb., pinnis obovatis, subeuneifor- mibus, apice fimbriatis, alternis, subhorizontaliter insertis, se- miamplexicaulibus. Sternb., Flor. d. Vorw., I, 2, p.33, tab. XX. Gœpp., Gen. d. pl. foss., 5, 6, tab. XII, f. 4. Ung., Gen. et Spec., p. 403. Brongt., Tabl., p. 64. Dans le schiste houiller près de Beraun en Bohème. Espèce très-rare. Species incertæ affinitatis. 2. Nœggerathia polaris Heer, pinnulis late linearibus apice truncatis, nervis æqualibus tenuissimis, subundulatis, hinc inde furcatis. Heer, F1. foss. arctica, p. 132, tab. XX, f. 1 f, f. 14 a, b, f. 42. Terrain houiller du cap Dundas et de Skene Bai (île Melville). Ressemble au W. abscissa Gœpp. et au Cordaites Robbii Daws. 3. Nœggerathia Mac Clintockii Heer, foliolis oblongis, centim. À latis, 3 longis, basi apiceque rotundatis, nervis æqualibus, ob- Seniwrzn. — Paléont. végét. I1— 9 130 PHANÉROGAMES. » soletis, parallelis. Heer, Z. c., p. 132, tab. XX, f. 1 d,e, f. 42 a. Avec le précédent. L. Nœggerathia Franklini Heer, foliolis linearibus, 5-7 millim. latis, 50 longis, apice obtuse rotundatis, nervis parallelis, æqua- libus, subtilissimis. Heer, L. c., f. 12 c, d, Sc. Avec les deux précédents. 5. Nœggerathia Gœpperti Eichw., gemma ovalis e foliis con- volutis ovatis flabellatim nervosis composita. Eichw., Leth. ross., 1, p. 253, tab. XIIT, f. A, 3; tab. XVIII, . 2. Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 154 et 157, tab. LXIT, f. 4, 2. Dans le grès cuivreux de la Russie. M. Gœppert voit dans ce bourgeon un bourgeon de Musacée. Une feuille isolée que M. d’Eichwald m'a communiquée rap- pelle assez certaines feuilles du genre Pycnophyllum Brongt. (Cordaites Ung.). 6. Nœggerathia platynervia Gœpp., fronde latissima, nervis dilatatis parallelis, simplicibus, quaternis approximatis. Gœæpp., Foss. Fl, d. perm. Form., p. 157, tab. XXII, f. 3-5. Dans les schistes de calcaire fétide des couches permiennes de Braunau et d’Ottendorf en Bohème, à la N aumburg dans la Wet- terau, suivant Ludwig. Le fragment figuré par M. Gœppert ne donne aucune idée ni de la forme ni des dimensions de la feuille; il pourrait tout aussi bien provenir d’un Calamite fortement comprimé que d’une fronde de Nœggerathia. 7. Nœggerathia cyclopteroides Gœpp., fronde plana brevissime stipitata vel subsessili late cordato-ovata, basin versus attenuata ; nervis e basi jam flabellatis pluries dichotomo-furcatis, æquali- bus, medio vix hinc inde crassioribus. Gœpp., /. e., p. 157, tab. XXI, f. A. Dans le terrain permien à Hermannsdorf en Bohème. Paraît plutôt être une Fougère (Cyclopteris?) qu'un Nægge- rathia. 8. Nœggerathia obliqua Gœpp., pinnulis rotundato-cuneifor- € 4 CYCADINÉES. :. Sa mibus, elongatis, apice truncatis, integris, basin versus attenua- tis, nervis æqualibus, marginem versus dichotomis. Gæpp., Gen. d. pl. foss., 5 et 6, tab. XIT, f. 2; Foss, FI. d. s. g. Ueberg.- Geb., p.440 Dans le calcaire carbonifère à Falkenberg, comté de Glatz (Si- lésie). C’est peut-être la pinnule d’un Macropterygium. 9. Nœggerathia abscissa Gœpp., pinnulis linearibus, apice truncatis, subretusis, nervis æqualibus, tenuissimis, parallelis. Gœpp., F1. d. Uebergg., p. 218, tab. XVI, f. 4-6; Gœpp., F1. d. s. g. Ueberg.-Geb., p. 110. De la grauwacke supérieure près de Leobschütz(Haute-Silésie). 10. Nœggerathia ovata Gœpp., pimnulis oblongo-ovatis, ner- vis æqualibus, distinctis, tenuibus, parallelis. Gœpp., FI. d. Ueberg., p. 218, t. XVI, f. 5. A1. Nœggerathia æqualis Gæpp., pinnulis obovatis, oblongo- cuneiformibus, æqualibus, basin versus angustatis, integris, nervis distinctis, æqualibus, simplicibus, marginem versus dicho- tomis, parallelis. Goœpp. in P. v. Tchihatcheff, Voy. scient. d. l’Altaï, p. 385, tab. XVII, f. 7. Formation houillère inférieure de l’Altaï oriental. 12. Nœggerathia distans Gœpp., pinnulis obovatis, obtusis, integris, nervis distinctis, distantibus, æqualibus, simplicibus , medio pinnulæ dichotomis, parallelis. Gœpp. in Tchihaicheff, 1 : ., p. 385, tab. XX VIIT. Sa ao le précédent. _ 45. Nœggerathia dichotoma Gœpp., fronde diehotoma ramosa?, pinnulis late linearibus, apice exacte truncatis, nervis distinctis, _Simplicibus, æqualibus, crassioribus cum tenuioribus alternanti- bus. Gœpp., Ueberggsfl., p. 219, tab. XLI, f..6, 7. 14. Nœggerathia Rueckeriana Gœpp., pinnulis longissimis, linearibus, apice subrotundatis, nervis distinctis, simplicibus, _ hinc inde cum crassiore alternantibus. Gœpp., L. c., tab. XLIL, f. 2. L “us houiller inférieur près de baie (Basse-Silésie). 4132 . PHANÉROGAMES. 45. Nœggerathia graminifolia Gœpp., pinnulis linearibus, apice retusis, nervis æqualibus, tenuissimis, parallelis. Ung. et Richt., Beitr. Thür.- Wald, p. 95, tab. XIII, f. 4, 2. Schistes à Cypridines près de Saalfeld. Il y a bien d’autres fragments de feuilles ou de folioles dé- crits sous le nom de Wœggerathia, maïs ce sont des débris si fragmentaires et d’une attribution si douteuse qu'il est inutile d’en faire l’énumération. Macropterygium SCH. Folia maxima rachi validissima instructa. Foliola dissita vel plus minus approximata, patentia et patentissima, e basi angus- tata paulisper pro- et decurrente oblongo- vel loricato-cuneata, fissilia, nervis marginibus parallelis simplicibus _ , dense confer- tis; substantia, ut videtur, coriacea. Ce curieux type de Zamiée, qui rappelle un peu nos grandes espèces vivantes de Ceratozamia, n’a été rencontré jusqu'à pré- sent que dans les schistes noirs bitumineux de la lettenkohle (keuper inférieur) de Raibl en Carinthie. C’est à tort que M. Bronn y a vu notre Yuccites vogesiacus, qui n’a nullement les feuilles : pinnées, et je crois que c’est encore à tort que M. Schenk l’a réuni au genre Pterophyllum. C'est peut-être une forme qui se rapproche du genre Podozamites Fr. Braun, mais non du genre VNœggera- tha, dont les folioles sont insérées tout autrement et ont une forme toute différente. Les empreintes figurées par Bronn sous le nom de Phylladelphia strigata pourraient provenir d’écailles de Ha- cropterygium. À. Macropterygium Bronni (Schenk) Sch., rachi centim. 4 1/2 crassa; foliolis remotis, patentissimis, e basi angustata pedicelli- formi plana elongato-flabellatis, apice subrotundo-truncatis, an- gulis rotundatis, usque versus basin pluries incisis, centim. 46 longis, apice 6 et ultra latis, exacte planis, verticaliter insertis. | Nœggerathia voyesiaca Bronn, Beitr. x. trias. F1. v. Ræbl (1858), p. 44, tab. VI, f. 1-4. a. CE __ CYCADINÉES. - 433 Pterophyllum Bronnii Schenk, Ueb. d. F1. d. schwarz. Schie- fers von Ræbl, p. 19. Dans le schiste noir bitumineux de Raiïbl en Carinthie. 2. Macropterygium Schenkii Schimp., foliis speciosissimis, pinnatis, rachi valida, pinnis loricatis, pedalibus, basin versus sensim angustioribus, oblique insertis vel patentissimis, paulum decurrentibus, nervis creberrimis, simplicibus, parallelis. Pterophyllum giganteum Schenk, F1. v. Rabl., p. 49, tab. IT. Dans les schistes noirs (keuper inférieur, bone-bed) de Raibl. Diffère du précédent par ses folioles beaucoup plus étroites. Pterophyilum BRONGT. Atlas, pl, LXX. Folia pedicellata, lineali-elongata basin apicemque versus su- bito angustata, pinnis rachis lateribus perpendicularibus, impa- ribus, haud confluentibus, exacte linealibus, tota latitudine basis insertis, apice rotundato-truncatis; nervis marginibus parallelis, simplicibus. Ce genre ne renferme que des espèces à folioles linéaires, ob- tuses, insérées perpendiculairement au rachis. Il se montre pour la première fois dans les dépôts permiens inférieurs et prédomine dans les marnes irisées. 4. Pterophyllum Cottæanum Gein., foliis speciosis, latis; folio- lis patentibus, longe linealibus, marginibus exacte parallelis, truncatis (?), millim. 8-43 latis, basi angulo acuto confluenti- bus, distincte et parallele nervosis. Geiïnitz, Dyas, p. 146, tab. XXXIII, f. 4. Gutbier, Verstein. d. Zwick. Schwarzk., p. 72 (1835) ; id., Verst. d. Rothl., p. 24, tab. VII, f. 7 (1849). Dans le schiste argileux rougeâtre ou gris vert du grès rouge de Reinsdorf près de Zwickau (Saxe). 2. Pterophyllum blechnoides Sandb., speciosum, foliis magnis, pluripedalibus, lineali-elongatis, impari-pinnatis; foliolis plus minusve confertis vel remotiusculis, basi angulo rotundato con- fluentibus, infimis brevissimis subquadratis, mediis et superiori- 13/4 PHANÉROGAMES. bus patentissimis , linealibus, rotundato-truncatis, quoad latitü- dinem inæqualibus, nervis simplicibus vel e basi bifidis, angulo acuto e rachi egredientibus. F. Sandberger, D. Flora d. ob. Steinkohlenf. im bad. Schwarzwald, p. 5, tab. IT. Dans les schistes noirs micacés du terrain houiller supérieur (permien?) au Holzplatz près d'Oppenau (grand-duché de Bad Cette espèce est très-voisine de la précédente, si toutefois elle ne lui est pas identique. 3. Pterophyllum Jægeri Brongt., fronde oblongo-elongata, petiolata, rachi sulcata validiuscula, mmpari-pinnata; pinnis sub angulo recto patulis, confertis vel remotiusculis, exacte lineali- bus, millim. 3-4 1/2 latis, obtuse truncatis, basi haud confluen- tibus, medis centim. 3-4 longis, inferioribus et terminalibus brevioribus, nervis exacte parallelis, numerosis. Brongt., Prodr., p.95 et 195. Gœpp., Foss. Cycad. (Uebers. d. Arb. d. schles. Gesellsch., 1843 [1844], p. 480). Ung., Gen. et Spec., p. 287. Brongt., Tabl., p. 63. Osmundites pectinatus Jæg., Pflanzenverst. d. Bausandst. ». Stuttg., p. 29 et 37, tab. V, f. 6; VII, f. 1-5. Pt. longifolium Brongt., Prodr., p. 95; Tabl., p. 63. Dans les marnes irisées inférieures (Lettenkohle) du Wurtem- berg, à la Neue-Welt près de Bâle, à la Baueralpe près de Wie- nerbrücke (Basse-Autriche).. | Espèce très-commune dans les localités citées, .et caractéris- tique pour les marnes irisées inférieures. La longueur des folioles varie entre 2-} centim. et leur largeur entre 3-5 millim. k. Pterophyllum gracile Kurr mt., foliis elongato-linealibus, centim. 2 1/2 latis; foliolis rachi validiusculæ perpendiculariter insertis, confertis, exacte linealibus, apice truncatis, millim. 8 circa latis, nervis exacte parallelis. Dans le grès du keuper des environs de Stuttgart. Le Pt. Merian Brongt. doit être rapporté, comme feuille de jeune plante, soit à cette espèce, soit à l'espèce précédente. 5. Pterophyllum Kurrii Sch., differt a Pc. Jœgeri foliolis datio- CYCADINÉES. |. . #0 ribu$, infima basi leniter coarctatis, remotioribus, rachi pro ra- tione magnitüdinis minus crassa. Pt. macropterum Kurr ms. Keuper des environs de Stuttgart. Comme il y a des espèces dont les folioles sont beaucoup plus grandes, j'ai substitué au nom macropterum, non encore publié, celui de Xurru. C’est peut-être le Pt. longifolium Brongt., var. 8 contractum. 6. Pterophyllum Blumii Schenk, fronde ad medium centim. 5 circa lata, pinnis oblique insertis, angustioribus, millim. 2 4/2 latis, apice obtusis nec truncatis, nervis tenuibus. Pterozamites Blumii Schenk, Beitr. z. F1. d. Keup., p. 66. Dans le grès keuprique supérieur ,d’Eschelbach près de Sins- heim. Diffère du Pt. Jœægeri par ses folioles plus étroites, msérées obliquement et non perpendiculairement comme dans cette der- nière espèce. C’est peut-être un Dioonites. 7. Pterophyllum pectinatum Kurr ms., foliis petiolatis, late linealibus ; foliolis remotis, perpendiculariter insertis, basi haud confluentibus, longis, linearibus, angustis, nervis tenuibus. Keuper des environs de Stuttgart. Se reconnait facilement parmi les autres espèces keupériennes par ses folioles étroites et espacées. 8. Pterophyllum cuneatum Kurr ms., folüis lineali-oblongis, sat longe petiolatis ; foliolis remotiusculis, patentissimis, cuneato- oblongis. Dans le grès des marnes irisées aux environs de Stuttgart. 9. Pterophyllum Andrœæanum Sch., Pt. Jœgeri proximum, differt rachi angustiore, foliolis magis confertis, paulo latioribus (millim. 7 latis), basin versus sensim leniterque angustatis, basi- que ipsa anguste confluentibus. Pterophyllum longifolium (Brongt.) Andræ, Foss. FI. Siebenb. u. d. Banats, p. HA, tab. X, f. 4. Dans les schistes rhétiques de Steierdorf (Banat). “On ne connaît jusqu’à présent aucune plante des marnes irisées 156 PHANÉROGAMES. qui se rencontre aussi dans les couches supra-keupriques (rhé- tiques); il n’est donc pas probable que ce Pterophyllum soit iden- tique au Pé. longifolium Brongt., qui lui-même n'est qu’une forme du Pt. Jœgeri. 40. Pterophyllum propinquum Gœæpp., speciosum, foliis pinna- tis; pinnis subalternis, longis, patentissimis, approximatis, late linearibus (linealibus!), basi haud confluentibus, strictis, nervis tenuibus crebris. Gœpp., /. c., p. 130, tab. I, f. 5. Schenk, L. c., p. 167, tab. XLI, f. 4. Dans la formation rhétique à Ludwigsdorf en Silésie avec le Dioonites Carnallianus. 11 ressemble au Pt. Kurrianum. 11. Pterophyllum distans Morr., pinnis distantibus, anguste linealibus, centim. 5 circa longis, millim. 2-4 latis, leniter sur- sum curvatis, coriaceis. Morris in Oldham, Foss. F1. Raÿmah Hills, p. 18, tab. IX, f. 3. | Pter. Hislopianum Oldh., {. c., f. 2. À Bindrabun et près de Ghutiari dans les monts Rajmahal. Cette espèce ressemble assez au Pt. pectinatum Kurr. 12. Pterophyllum Carterianum Oldh., foliis speciosis, centim. 6 circa latis; foliolis linealibus, apice rotundato-obtusis, dense confertis, basi angulo acuto confluentibus, centim. 4 1/2 et ultra longis, millim. 8 latis, nervis distinctis 9-14. Oldham, /. c., p. 22, tab. XV, f. &; XVIIE, f, 44 À Bindrabun. 13. Pterophyllum rajmahalense Morr., foliis lineali-elongatis, centim. 3 1/2-8 latis; foliolis rachi mediocri perpendiculariter insertis, confertis, contiguis, linealibus, obtusis, illis foliorum majorum centim. À et ultra, foliorum minorum centim. 1/2 latis, basis haud coarctatæ tota latitudine insertis, nervis exacte pa- rallelis, hic illic dichotomis. Morris in Oldham, L. c., p. 25, tab. XIIE f. 3, 4, 5; XIV, XVIII, f..9, Près de Burio (Bengale). Dans quelques-unes des figures, les folioles paraissent brusque- ment rétrécies à la base, surtout à la fig. 2, pl. XVIII, et les nervures sont représentées comme divergentes. Y aurait-il là CXCADINÉES. 437 deux genres différents sous le même nom spécifique, ou les figures sont-elles inexactes ? Ah. Pterophyllum crassum Morr., foliis magnis, rachi valida; foliolis perpendiculariter insertis, lineali-oblongis, apice obtuse acuminatis. centim. 6 longis, millim. 15-18 latis, basi (coarc- tatä®) sejunctis, margine recurvis; nervis distinctis inter se pa- rallelis, apicem versus cum margine desinentibus nec conniven- tibus. Morris in Oldh., /. c., p. 24, tab. XVI, f. 2. Bindrabun (Bengale). Cette espèce rappelle un peu, pour la forme générale et les di- mensions, le Pt. Ernestinæ Stiehler. 45. Pterophyllum Falconerianum Morr., fronde mediocri; pinnis patentissimis, superioribus obliquis, inæquilatis, lineali- bus, obtusis, centim. 3 1/2 longis, millim. 4-8 latis, basi pau- lum dilatata angulo acuto confluentibus; nervis crassiusculis. Morris in Oldh., /. c., p. 19, tab. XV, f.2; XVI, f. 4 et 5. A Bindrabun. | 46. Pterophyllum Lyellianum Dkr., fronde lineali, centim. 2 4/2-3 lata, rachi angusta; pinnis approximatis angulo recto insertis, exacte linealibus, millim. 3 circa latis, apice subito ob- tusis, nervis 4 vel 5 tenuibus. Dunker, #onogr., p. 44, tab. VI, f, 4,:2. Dans le wealdien; en amas considérables dans le grès schis- teux gris à l’Osterwald, près de Duingen et Koppengraben avec l’Abietites Linkii. C'est un vrai Pterophyllum, semblable au P. gracile Kurr. Subgen. Ctenis LinpL. et HuTr. Folia magna pinnatisecta, pinnis linealibus subarcuato-re- curvis, nervis dichotomis hic illic anastomosantibus. 47. Pterophyllum falcatum (Lindi. et Hutt.), Sch., foliis ma- gnis, latis, rachi valida; foliolis longis, linealibus, truncatis (?), erecto-patentibus, subarcuato-recurvis, basi dilatata decurren- 138 PHANÉROGAMES. tibus, angulo acuto confluentibus, terminali spathulato-oblongo; nervis furcatis. | Ctenis falcata LindI. et Hutt., Foss. Fl., II, p. 63, tab. CII. Oolithe de Gristhorpe Bay. J'ai sous les yeux un échantillon type venant de M. Phillips ; j'y vois bien des nervures dichotomes, mais point de nervures anastomosées, comme elles sont figurées dans l'ouvrage de Lindley et Hution. M. Gœppert voit dans ce fossile une Fougère, mais bien cer- tainement à tort. Species incertæ sedis. 18. Pterophyllum Hogardi Sch. et M., rachi valida, canali- culata; pinnis latiusculis, inæqualibus, a se invicem remotis, basi subconfluentibus, distincte et parallele nervosis, acumi- natis. Nilssonia Hhjaÿds Sch. et A. Moug., Monogr. des pl. foss. du grès bigarré, p. 35, tab. XVII, f. 2. Dans le grès bigarré du Saut-le-Cerf près d’Épinal (Vosges). 19. Pterophyllum Sandbergeri Schenk, rachi crassa, foliis pinnatis ; pinnis basi paulo dilatata angulo acuto vel obtuso con- fluentibus , lineali-oblongis, obtusis, nervis rectis parallelis vali- dis. Schenk, Foss. F1. der schwarz. Schiefer v. Raibl (Würzburg. Naturw. Zeitschr., VI), p. A7, tab. I, f. 9. Dans les schistes noirs du keuper sabériatte de Raibl en Chrin- thie. Cette espèce, dont l'échantillon figuré par M. Schenk paraît provenir de la partie inférieure d’une feuille, ressemble beaucoup au Pt. Hogardi du grès bigarré. 20. Pterophyllum platyrrachis Zigno, foliis lineali-elongatis, profunde pinnatisectis, rachi crassa, lata, striata; pinnis crassis, suboppositis, angulo obtuso vel subacuto confluentibus, lineali- bus, obtusis , patentibus, superioribus longioribus sursum cur- vatis, nervis parenchymati crasso immersis, tenuibus, sæpe GYCADINÉES. _ 439 inconspicuis, basi divergentibus. Zigno, Cicad. foss. nell’ Ool. d. Alpi veneti (Atti del Inst. venet., XIII, p. 5, tab. I, f. 5). Cycadites platyrrachis, Zigno, Mem. s. terr. giur. Alp. venet., p. 10, Rev. period. Accad. Pad., 1852-4853, p, 348. Formation oolithique près de Rotzo et dans le val d’Assa (Vicentin), au Monte-Pernigotti et dans la vallée Zuliani près de Roverè di Velo (Véronais). _ - Cette Zamiée, fort différente des vrais Pterophyllum, appartient au même groupe que le Pt. Sandbergeri. 21. Pterophyllum gonorrachis Gœpp., frondis pinnatæ foliolis suboppositis, patentissimis, lanceolatis, basi attenuatis, remo- tiusculis, nervis crebris distinctis, rachi secundum foliorum in- sertionem anguloso-flexuosa. Gœpp., Beitr. z. Kenntn. foss. Cycad. (Jahrb. f. Mineral., 1866, p. 133, tab. II, f. 6); Ver- : handl. d. schles. Gesellsch., A8h3, p. 132, tab. I, f. 6. Dans le sphérosidérite du terrain houiller supérieur (grès rouge inférieur?) à la Kônigshütte (Silésie supérieure). Ce fossile me paraît avoir peu de ressemblance avec les Ptero- phyllum. 22. Pterophyllum Ernestinæ Stiehl., trunco cylindrico, rudi- mentis petiolorum spiraliter dispositis, creberrimis, approximatis, subrhomboideis, convexiusculis, medio cicatrice (excavatione ? !) profunda notatis; strobilo cylindrico, squamis rachi spiraliter insertis, lunulatis, imbricatis; fronde pinnata, magna, valida, rachi crassa, pinnis oblongo-linealibus, tota basi oblique inser- tis, subalternis, nervis crassis parallelis, apice conniventibus. Stiehler, Beitr. 3. Kennin. d. vorwelll. FI. d. Kreidegeb. im Harze (Palæontogr., V, p. 77, tab. XV). Dans le grès (Quadersandstein) de la formation crétacée du Langeberg près de Quedlinburg. Il n'est pas probable que cette Cycadée, qui, à en juger d’après l'épaisseur des rachis, doit avoir atteint des dimensions considé- rables , appartienne au genre Pterophyllum. v € PE st % 440 PHANÉROGAMES. Anomozamites SC. Atias, pl. LXX,. Folia speciosa, mediocria, vel parva, elongato-oblonga vel elongato-linealia, pinnatisecta, hic illic (juniora) integra, ner- vis rachi perpendicularibus, parallelis, simplicibus vel e basi di- chotomis ; pinnis inæqualibus, rectangulis, membranaceis vel te- nui-Coriaceis. Je réunis sous ce nom ceux des Pterophyllum des auteurs dont les feuilles sont irrégulièrement pinnatifides et quelquefois entières sur toute leur longueur ou en partie. Ce genre de feuilles, qui rap- pelle un peu les Tœniopteris parmi les Fougères fossiles, ne se retrouve plus dans les Cycadinées vivantes. À. Anomozamites inconstans (Gœpp.) Sch., foliis nunc tota longitudine nunc solum partim pinnatifidis, centim. 4 1/2-2 1/2 latis; pinnis inæqualibus, linealibus, truncatis, basi angulo acuto confluentibus , patentissimis, apicem versus arreclis, nervis pa- rallelis, æqualibus. Pterophyllum inconstans Gœpp., l. c., p. 136. Ung., Gen. et Spec., p. 292. Schenk, L. c., p. 474, tab. XXXVII, f. 5-9. Acrostichites lineatus et À. attenuatus Fr. Braun, Verzeichn. Pieroph. polymorphum Fr. Braun, L. c., p. 100. Pierozamites (Ctenis) inconstans Fr. Braun in Münst., Beitr., FLp 23000, Hh XL CGT Pterophyllum majus et minus Brongt., Prodr., p. 95; Ann. d. sc. nat., 1825, p. 219, tab. XII, f. 7 et 8. Dans les couches charbonneuses supra-keupriques (rhétiques) à la Theta près de Bayreuth, dans le grès rhétique de Hœr en Scanie. Ressemble beaucoup au Milssonia polymorpha. Je ne peux trouver aucune différence entre la P£. inconstans Fr. Br., de Bayreuth, et les P£. majus et minus de Hær!. On se demande 111 y a une telle homogénéité entre la floré rhétique de la Franconie et celle du grès de Hœær, considéré généralement comme appartenant au grès infra-liasique (couches à Ammonites angulatus), que je n'hésite pas à considérer ce grès comme contemporain des couches supra-keupriques de Bayreuth. CYCADINÉES. . Ali même si le P£. minus Lindi. et Hutt. de l’oolithe de Scarborough et le Pt. Schaumburgense Dunk. constituent des espèces dis- tinctes ou s'ils ne sont pas les descendants directs du Pt. in- constans. ÿ 2. Anomozamites Lindleyanus Sch., foliis elongatis et lineali- elongatis , apicem basinque versus sensim angustatis, cen- tim. 4 4/2 ad medium latis, inæqualiter pinnatifidis, lobis rachi perpendicularibus, rectangulis, millim. 4-10 latis, basi angulo acuto confluentibus. | Pterophyllum minus (Brongt.) Lindl. et Hutt., Foss. F1, p. 499, tab. LXVII. Leckenb., Quart. Journ. Geol. Soc., XX, p. 78, tab. IX, f. 2. Aspleniopteris MNilssoni Phill., Geol. Yorksh., tab. VIII, f. 4. Dans le grès supérieur de l’oolithe de Scarborough. Tant que l'identité des végétaux de l’oolithe du Yorkshire avec ceux des couches supra-keupriques ne sera pas prouvée, il faut les distinguer par des noms différents. J'ai donc cru devoir changer le nom de cette espèce, malgré sa grande ressemblance avec le P£. minus Brongt. 3. Anomozamites schaumburgensis (Dkr.) Sch., fronde pinnata vel, rarissime quidem, profunde pinnatifida; pinnis alternis ap- proximatis, subobliquis, irregularibus, brevibus, oblongo-ovatis truncatis, vel quadratis vel rotundatis, infimis subdecurrentibus, nervis parallelis crebris instructis, rachi longitudinaliter striata. Pterophyllum Schaumburg. Dunker, Monogr. d. nord-deutsch. Wealdform., p.15, tab. I, f. 73 IL, f.1; VI, 5-10. Gœpp., Foss. Cycad., p. 156. Dans le wealdien, au-dessus des assises de houille, près d’Obernkirchen, au Bückeberg et au Harrel près Bückeburg; commun dans cette dernière localité. Ressemble, d’après M. Dunker, au Pé. minus Brongt., forme du Pt. majus Bongt. Espèce très-variable : les frondes ont 1/2 à 2 centimètres de large; les folioles, surtout des petites formes, sont souvent plus larges que longues; celles des! rl nes plus grandes sont 1412 PHANÉROGAMES. presque carrées ou rectangulaires , inégales, quelquefois en par- tie soudées entre elles. h. Anomozamites Braunsii (Schenk) Sch., foliis speciosissimis, pinnatifidis; pinnis magnis, late linealibus, patentissimis, rectis vel subfalcatis, apice rotundato-truncatis, basi angulo acuto con- fluentibus , nervis numerosissimis, tenuibus. Pterophyllum Braunsi Schenk, {. c., p. 168, tab..XL, £..2,.8. © Pterophyllum maximum Brauns, Palæontogr., IX, p. 57, tab. XIV, f. 6 (excl. syn.). Dans le grès rhétique de Seinstedt, de Sühlbeck. Ressemble au Pt. princeps Morris, et peut même être com- paré au Tœniopteris gigantea Schenk. 5. Anomozamites princeps (Old. et Morr.), Sch., foliis pedi- cellatis, magnis, elongato-oblongis, pinnatifidis; pinnulis rachi mediocri apicem versus valde angustata subperpendiculariter insertis, inæquilatis, linealibus, inferioribus cæteris brevioribus, dissitis , late ovato-oblongis, rotundato-truncatis, basi dilatata pro- et decurreñtibus, mediis centim. 4 4/2-5 latis, 7-8 longis, rotundato- vel oblique truncatis et subfalcatis; nervis promi- nentibus, parallelis, interdum furcatis. Pierophyllum (Ctenis) princeps Old. et Morris, Foss. FI. Rajm.. Hills, p. 23, tab. X, f. 4,2, 3; XI, f.1; XII, f. A; XII, £. 4, 2. Cette remarquable Cycadée est très-commune dans les dépôts oolithiques du Rajmahal, et peut être considérée comme type caractéristique et prédominant de la flore de cette localité. De même que dans les petites espèces, telles que An. incons- tans et schaumburgensis, les feuilles sont irrégulièrement pinnati- fides et quelquefois entières par parties, surtout au sommet. Ce que les auteurs de l’espèce appellent var. curta n ‘es autre chose que la partie basilaire de la feuille. Fu: 6. Anomozamites Medlicottianus (Old. et Morr.) Sch., fois speciosis, foliolis sat approximatis, elongatis, millim. 45 et ultra latis, lineali-lanceolatis, subensiformibus, basi subito et Jeniter constrictis, subobliquis, nervis valde distinctis, 16-20. Pterophyllum (Podozamites) Medlicottianum Oldh. et Morris. < CYCADINÉES. _ 4k& Foss. FI. Rajmah. Hills, p. 21, tab. XVIL, f. 4. À Bindrabun et Ghutiari (Bengale). 7. Anomozamites Morrisianus (Oldh.) Sch., foliis speciossimis, pinnatisectis; pinnis subobliquis, linealibus, ultra cent. 14 lon- gis, 42-18 latis, basi angulo obtuso confluentibus, membrana- ceis; rachi ,mediocri, apicem ersus rapide diminuente, pinnula elongato-lanceolata termipata. k Pterophyllum Morrisianum Oldham, L. c., p. 20, tab. XV, in | (folii pars superior), tab. XVIL, f. 2 (folii pars media). ; L À Bindrabun au Bengale. Cette espèce pourrait bien n’en faire qu’une avec l'espèce pré- cédente. Les fragments de feuilles figurés par M. Oldham, tab. XII, f. 2-5, rappellent l’An. Lindleyanus Sch. (Pteroph. minus Lindl. et Hutt.). Ctenophyllum Sc. Folia linealia, gracilia; foliolis lateri rachis Superiori oblique adfixis, sæpius oppositis, linealibus, obtusis, basi retro folium infrapositum defluentibus, coriaceis, tenuiter et parallele ner- VOSIS. À. Ctenophyllum Braunianum Gæpp., foliis impari-pinnatis ; fo- liolis alternis vel suboppositis, patentissimis, subremotis vel plus minus approximatis , linearibus, plus minusve elongatis, muti- cis, infima basi defluentibus, nervis distinctis, parallelis, sim- plicibus, rarius dichotomis. Gœpp., L. e., p. 134. Ung., Gen. et Spec., p. 289. Schenk, L. c., p. 164, tab. XXXVIIT (icones optimæ!). Pterophyllum angustissimum Münst. im Leonh. et Bronn, 1836, p. 516. nkerianum (Gæpp.), Andræ, Foss. F1. Siebenb., p. 42, tab. XI, f. 2-3. Pt. Oeynhausenianum Gœpp., Foss. Cycad. (Uebers. d. Arb. d. schles. Gesell., 4843, p. 180, tab. I, f. 4-3). Pt. tenerrimum et Pt. ctenoides Fr. Braun, Verzeichn., p. 100. J Ah PHANÉROGAMES. Pterozamites (Cienis) angustus et Pt. abbreviatus Fr. Braun in _ Münst., Beitr., VI, tab. XI, p. 30. Bornem., Lettenk. Thür., p. 57. Miquel, Brodr. Cycad., p. 32. Var. « foliolis longioribus, centim. 2-6 metientibus. Var. 8 foliolis brevioribus, centim. 4-2 met. Formation rhétique de la Thetæprès de Bayreuth,de Ludwigs- “dorf dans la Haute-Silésie. 2. Ctenophyllum Pecten Lindl. et Hutt., foliis elongatis, angustis, * linealibus, apicem versus sensim acuminatis, impari-pinnatis; foliolis patentibus, rachis lateri superiori insertis, linealibus, obtusis, millim. 2 circa latis, basi decurrente anguste confluen- tibus, coriaceis, tenui-nervosis, terminali obovato-oblongo. Lindl. et Hutt., Foss., F1., II, p. 61, tab. CII. Leckenb., Oo!. Plants. Quart. Journ. Geol. Soc., tab. IX, f. 4 (1863). Dans l’oolithe de Gristhorpe et de Scarborough. 3. Ctenophyllum imbricatum Ettingsh., foliis linealibus, cen- tim. 4 4/2 latis; foliolis oblique insertis, dense confertis, conti- guis, exacte linealibus, millim. 3 latis, apice oblique rotundato- truncatis, nervis vix distinctis ; rachi crassiuscula. Ettingsh., Lias u. Oolith-Fl., p. 7, tab. I, f. 1. Zamites gracilis (Kurr) Andræ, Foss. FI, Siebenb. u. d, Banats, p. 40, tab. XI, f. 4, 5. Dans le grès supra-keuprique de Steierdorf (Banat). Les feuilles et les folioles ont la forme et les dimensions de celles de l’espèce précédente; mais ces dernières sont plus rap- prochées les unes des autres. h. Ctenophyllum marginatum Ung., foliis angustis, sublineali- bus; foliolis brevibus, ovato-lanceolatis, obtusis, subfalcatis, basi confluentibus, margine incrassato cinctis, nervis æqualibus _parum distinctis, paucis, Ung., Gen. et Sp., p. 289. L. c., p. 166, tab. XXX VII, f. 2-H. Pterophyllum pusillum Fr. Braun, Verzeichn., p. 400. Pterozamites (Ctenis) marginatus Fr. Braun in Münst., Beitr., VI, p. 80. Bornem., Lettenk. Thüring., p. 57. Miquel, Prodr., p. 22. ’ CYCADINÉES. 145 Formation rhétique à la Theta près de Bayreuth. - Cette espèce se distingue de toutes les autres par la petitesse des folioles et leur bord épaissi. Je doute que sa place soit ici. Pterozamites SC. Atlas, pl. LXX. Folia magnitudine mediocri, elongato-linealia, basin api kite que versus sensim angustata, pinnatisecta, pinnulis rachis Le ciei anteriori oblique insertis, inæquilatis, linealibus, oblique ro- tundato-truncatis, angulo apicis inferiore late rotundato, superiore paulisper sursum producto mutico, crassiuscule coriaceis ; nervis validiusculis, simplicissimis, inter se exacte parallelis. Ce type offre la plus grande ressemblance, quant à la forme des feuilles et des folioles, avec les ilssonia , de sorte qu’il est sotivent, difficile d'établir une distinction rigoureuse entre les em- preintes des deux genres, surtout quand elles ne sont pas très- bien conservées. Dans les Pterozamites, les folioles sont planes et les nervures ont toutes la même épaisseur; dans les Vilssonia, au contraire, les folioles sont parcourues de sillons longitudinaux, et des ner- vures plus épaisses alternent avec des nervures moins épaisses. Les jeunes frondes des Vilssonia sont roulées en crosse, œ qui ne se voit pas dans notre genre. 5 1. Pterozamites Münsteri (Presl) Sch., foliis impari-pinnatis, fo- liolis alternis, patulis, sinu acuto sejunctis, ovato- vel oblongo- lanceolatis, muticis, rectis vel subfalcatis, apice basique frondis valde abbreviatis, nervis validiusculis, simplicibus. Pterophyllum Münsteri Gœpp., L. c., p. 136. Ung., Gen. et » p. 291. Bornem., L. c., p. 58. Schenk, Beitr., p. 67; L. d. Grenzsch., p. 167, tab. XXXIX, f. 1-3. mites Münsteri Presl in Sternb., II, p. 499, tab. XLIII, f. 4, 3. Pterocycadites Minsteri Fr. Braun, Pt. AReARIENr: id., Verz., p. 100. Semursa. — Paléont. végét. I —10 | 116 PHANÉROGAMES. Dioonites Münsteri Miquel, /. e., p. 85. * Pterophyllum Wagneri Schenk, Beitr., p. 68, tab. V, f. 4. Formation rhétique de Strullendorf près de Bamberg, Jægers- dorf près de Forchheim, Forst près de Bayreuth, Atzelsberg près d’Erlangen (Franconie). Tres-semblable au Milssonia acuminala, mais distinct par ses ioles plaues à nervures égales. Le port général est celui d’un son1a. … 2. Picrozamites Blasii (Brauns) Sch., speciosus, foliis oblongo- elongatis, foliolis patentissimis, basi angulo acutissimo confluen- tibus, late linealibus, apice subrotundato-truncatis, subfalcatis, angulo inferiore rotundato, superiore magis producto obtuso, illis basis apicisque mediis multo brevioribus, nervis numerosis, crassiusculis, æqualibus, parallelis. Pterophyllum Blasi Brauns, Palæontogr., IX, p. 56, tab. XIV, fA a, b.e. Schenk, L. c., p. 168, tab. XL, f. 9, 3; tab. XXXIX, ST: Grès de la formation rhétique de Seinstedt. Cette belle espèce a également le port d’un Missonia. M. Schenk croit que l’Odontopteris lœvis Brauns n 'est que la partie basilaire d’une fronde de Pt. Blasu. 3. Pterozamites crassinervis (Gœpp.) Sch., foliis elongato- linealibus, utraque extremitate sensim angustatis, pedalibus et ultra, in medio centim. 3 circiter latis; foliolis oblique insertis, lineali-lanceolatis, mæquilatis, obtusis, paulum sursum curvatis, basi latiore angulo acuto contiguis; nervis parallelis crassis. Gœpp. in Palæontogr., 1, p. 123, tab. XV, f. 5. Schenk, Foss. Fl. d. Grenzsch., tab. XXXIX. Dans les couches infraliasiques à Halberstadt. s Cette espèce a tout à fait le port d’un Milssonia. Elle a à | quel- quefois été confondue avec l'Odontopteris Cycadea Bronglle Pt. Hardigianum Gœpp., l. e., f. 4, ne paraît pas en dif- férer. Le Pt. Zinkemanum Gœpp., L. c., tab. XV, f. 2, 3, n'est connu que par deux folioles isolées très-longues et larges de plus CYCADINÉES. 147 ; 4 1/2 centim. Il est impossible de savoir à quelle section il oit être rapporté. | h. Pterozamites comptus (Phill.) Sch., foliis elongato-oblon- _gis, pedalibus, basim versus sensim, apice subito fere angustatis ; foliolis confertis, patentissimis vel subobliquis, linealibus, planis, apice oblique subrotundato-truncatis, inæqualiter latis, mediis centim. 2 longis, millim, 8-10 latis, inferioribus multo breviie bus, nervis numerosis, simplicibus, ad latus inferius magis quam ad latus superius productis. Pterophyllum comptum Lindl. et Hutt., I, p. 487, tab. LXVI. Cycadites comptus Phill., Geol. Yorksh., p. 148, tab. VIT, f. 20. | C’est le représentant dans l’oolithe de Gristhorpe de l'espèce précédente. La description est faite d’après un PoEOn original de M. Phillips. — Dioonites BORNE». Foliola rachi lateraliter et verticaliter inserta, e basi anguste decurrente haud angustata totaque latitudine adfixa longe lan- ceolata, acuta, plus minusve patentia, nervis parallelis. Je réunis dans ce genre toutes les Zamiées fossiles à folioles lancéolées, non rétrécies à la base, qui est fixée au rachis par toute sa largeur et distinctement décurrente; les nervures sont simples, parallèles entre elles. La plupart des espèces de ce genre figurent chez les auteurs dans le genre Pterophyllum. 1. Dioonites inflexæus (Eichw.) Sch., foliis elongato-linealibus centim. 6 circa latis, foholis lateri anteriori rachis adfixis, pa- tentissimis, lineali-lanceolatis, basi angulo acuto contiguis, le- barcuato-recurvis, nervis distinctis. térophyllum inflecum KEichw., Leth. ross., I, p. 215. tab. XV, f. 5, 6. Dans une argile durcie rougeâtre du terrain houiller (per- mien?) du bassin de Kouznetsk près du village d’Afonino dans l’Altaï. 148 | PHANÉROGAMES. Cette espèce s'éloigne des Pterophyllum par ses folioles lar céolées, attachées à la surface antérieure du rachis et légèrement courbées en arrière. 2. Dioonites rigidus (Andr.) Sch., foliis elongato-oblongis, basin versus longe et sensim angustatis, ad medium centim. 5 4/2 circa latis ; foliolis oblique insertis, lineari-lanceolatis, sensim et longe acuminatis, acutis , mediis centim. 3 4/2 longis, millim. 3 latis ; rachi inferne crassa, dehinc sensim angustata. Pterophyllum rigidum Andr., !. c., p. 42, tab. XI, f. 4. (fol. segm. med. et super.) Pt. cuspidatum Ettingsh., Lias u. Ool.-Fl., p. 8, tab. I, f. 2 (folii pars inferior !). Andræ, L. c., p. HA. Dans le grès rhétique de Steierdorf (Banat). 3. Dioonites pinnæformis Schenk, folia parva, pinnæformia ; ‘foliolis anguste lineari-subulatis, erecto-patentibus et patentibus, mediis centim. À longis, basilaribus brevibus. Schenk, Beitr. z F1. d. Keupers, p. 6h, tab. V, f. 2-. | Dans les marnes irisées inférieures d’Estenfeld près de Würz-_ bourg, de Buchbrunn près de Kissingen. k. Dioonites Carnallianus Gœpp., foliis paripinnatis (?); pin- nis integris, suboppositis, patentibus, anguste linearibus, ob- tusis (?), remotis vel approximatis, nervis æqualibus, parallelis, simplicibus. Gœpp., Foss. Cycad. (Uebers. d. Arb. d. schles. Ges., 1843 [1844], p. 132 tab. I, f. 4). Ung., Gen. et Spec., p. 288. Schenk, Foss. FI. d. Grenzsch., p. 163, tab. XXXIX, f. 4. Dioonites Carnallianus Bornem., Lettenk. Thür., p. 56. Mi- quel, Prodr. Cycad.,:p. 31. Dans l’arkose de la formation rhétique à Ludwigsdorf, Goslau et Wilmsdorf (Silésie). 5. Dioonites medianus Bean ms., foliis basi sensim, apice subabrupte angustatis; pinnis longis, patentissimis , lineali-lan- ceolatis. Leckenby, Proceed. Geol. Soc., XX, p. 77, tab. VIII, f.@ù Oolithe de Gristhorpe. 6. Dioonites angustifolius Bean. ms., foliis basi apiceque CYCADINÉES. - 449 æqualiter angustatis ; pinnis linealibus apicem versus angustatis, muticis vel subacutis. Leck., /. e., tab. VIIT, f. 3. Ooolithe de Gristhorpe. - Espèce très-voisine de la précédente, mais les pinnules sont en moyenne plus larges, et plutôt linéaires que lancéolées. 7. Dioonites Blædeanus (Eichw.) Sch., pinnulis lateri anteriori rachis adfixis, obliquis, subcontiguis, exacte linealibus (an acu- minatis?), millim. 3 latis, subcontiguis, tota latitudine basis in- sertis, angulo inferiore acuto subdecurrente. Pterophyllum Blædeanum Kichw., Leth. ross., IL, p. 37, tab. II, f. 5. Dans un grès ferrugineux jurassique supérieur Dés de Pe- trowskaya, district d’Izoume (Russie). A en juger d’après la figure, cette fronde aurait eu la plus grande ressemblance avec celle du Dioon edule. 8. Dioonites Kurrü Sch., foliolis rachi validiusculæ, tota basi, haud coarctata insertis, patentibus, remotiusculis, lineali-lan- ceolatis, leniter sursum curvatis, millim. 5-7 latis, nervis inter se et marginibus parallelis. Pterophyllum acutifolium Kurr, Beitr. x. foss. FI. d. Juraform. Wäürltemb., p. 12, tab. I, f. 6. Schistes bitumineux du lias supérieur à Ohmden (Wurtem- berg) . | C’est évidemment un fronts J'ai dû changer le nom spécifique parce que toutes les espèces de ce genre ont les folioles pointues. 9. Dioonites Buchianus (Ett.) Sch., foliis speciosis, pinnis 10-15 centim. longis, 4-7 millim. latis, alternis, linearibus, subremotis, erecto-patentibus, nervis creberrimis, tenuissimis ; rachi crassiuscula. eo Pterophyllum Buchianum Ettingsh., Beitr. z. F1, d. Wealden- periode, p. 24, tab. I, f. 1. Dans le grès ferrugineux du Wealdien à à Wernsdorf près de Teschen en Silésie. Se distingue du 2. Humboldtianus par ses folioles plus lon- 450 PHANÉROGAMES. gues, un peu plus larges, et insérées sur le rachis sous un angle aigu. Le fragment figuré par M. d’Ettingshausen pourrait avoir appartenu à l'extrémité supérieure d’une très-grande fronde de cette dernière espèce. La terminaison des folioles ne se voit pas sur l'échantillon figuré. 40. Dioonites Humboldtianus (Dkr.) Sch., foliis impari- pinnatis, pluripedalibus, rachi grossa striata, pinnis patentissimis, inferioribus remotis, superioribus confertis, linealibus, lanceolato- acuminatis, millim. 6 latis, centim. 4-5 longis, nerwis 7-9 te- nuibus. Pterophyllum Humboldtianum Dunker, Monogr.d,.n.d. Weald.…. p. 43, tab. IV. Dans le wealdien à Dornberg près de Bielefeld. Le Pt. Fitionianum, dont M. Dunker n’a vu que des frag- ments de folioles isolées, paraît être voisin de cette espèce; les folioles sont plus grandes et garnies de nervures plus nom- breuses. 41. Dioonites Dunkerianus Gœpp., foliis magnis, rachi crassa, foliolis confertis, patentissimis, angustis, linearibus, crassis, ner- vis 3 vel 4. Gœpp., Foss. Cycad., p.134. Dunk., Monogr., p. 14, tab. VI, f. 4; tab. II, f. 3(?). Nilssonia pecten Dunk., Progr., p. 7. En très-grande quantité dans une couche mince de schiste wealdien à la montagne de Weidenbrück (Hanovre). 12. Dioonites africanus (Tate) Sch., foliolis longissimis, linea- libus, inferne centim. 1 latis, apicem versus sensim angustatis, nervis paucioribus, circa 6, distinctissimis. Palæozamia africana Tate, South-African Foss., l. c., p. 145, tab. V, f. 5. Dans les Geelhoutboom Beds (Afrique méridionale). On n’en connaît que quelques folioles détachées. 13. Dioonites Rubidgei (Tate) Sch., rachi stricta, foliolis erecto-patentibus, longis, linealibus, acute acuminatis, basin versus sensim angustatis, anguste confluentibus, distincte ner- vosis, tenuibus, CYCADINÉES, 451 Palæozamia Rubidgei Tate, South-Afr. Foss. (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XXVIIE, p. 145, tab. V, f. 3). Dans les Geelhoutboom Beds (Afrique méridionale). A4. Dioonites Gæppertianus (Dkr.) Sch., foliis elongatis, linea- libus, sensim acuminatis, foliolis erecto-patentibus, lineali- lanceolatis, acutis, leniter arcuatis, millim. 4 circa latis, cen- tim. 2-2 1/2 longis, superioribus sensim brevioribus et angus- tioribus, nervis tenuibus 5 vel 6. Pterophyllum Gœpp. Dunker, L. e., p. 4h, tab. IE, f. 5. Dans le Hastingssand du Harrel près de Bückeburg. Les folioles insérées obliquement et pointues éloignent cette plante des Pterophyllum. 15. Dioonites abietinus (Gæœpp.) Sch., foliolis oblique insertis, densissime confeftis, contiguis, late linearibus, acuminatis, acutis, strictis, tenuibus tenuique nervosis , millim. 2 latis. Pterophyllum abietinum Gœpp. in Dunk., Monogr., p. 15, tab. VIL, f. 2. Avec le Pterophyllum Dunkerianum dans le schiste wealdien à la montagne de Weidenbrück (Hanovre). Zamites BRONGT. emend. Zamia et Zamites BRoNGT. ex p., Crossozamia POMEL. Atlas, pl LXXL _ Folia quoad formam et magnitudinem valde varia, nunc ex oyato-oblongo acuminata, nunc ex oblongo, nunc e lineali- oblongo acuminata, regulariter pinnata. Pinnæ plus minusve patentes nec rach1 perpendiculariter insertæ, lanceolatæ , lineali- lanceolatæ, oblongæ, acuminatæ vel obtusæ, basi subito con- tracta plus mmus distincte callosa rachis lateri anteriori adfixæ. solide coriaceæ, nervis sat distinctis strictis, inter se parallelis , ad foholi apicem cum hujus margine abruptis. Je réunis dans ce genre les Zamiées dont les folioles sont fixées : au rachis par le milieu de leur base brusquement rétrécie et 152 PHANÉROGAMES. offrant une callosité plus ou moins distincte au point de leur in- sertion. Les nervures sont droites, parallèles entre elles et aux bords de la foliole, tant que celle-ci conserve la même largeur; mais dès qu’elle se rétrécit pour prendre la forme lancéolée , les nervures rapprochées du bord sont coupées successivement. Ce genre offre une assez grande analogie avec le genre Zamia de l’époque actuelle, au moins en ce qui concerne les organes de végétation; mais tant qu’on ne connaîtra pas les organes de fructification des espèces qui le composent, il sera impossible de le délimiter rigoureusement. Le type du genre est le À. Zamates Feneonis Brongt., foliis conspicuis, elongato-oblon- gis vel late oblongis, acuminatis, ad medium centim. 12-45 latis : foliolis plus minus dense confertis, inferioribus patentissimis . superioribus obliquis, summis suberectis, lineali-lanceolatis, mil- lim. 4-6 latis, basi subito angustata callosis, nervis numerosis. approximatis, distinctis. Brongt. Prodr., p. 94 (sine descrip- tione). Ettingsh., Lias-u. Oolith-Flora (Abhandl. d. k. k. geol. Reichsanst., 1, 3, p. 9, tab. IIT). Dans le calcaire corallien supérieur des environs de Lyon, où cette espèce est très-commune, à Morestel, Cirin, Orbagnoux, au lac d’Armaille (Aïn), à Châteauroux, à la Montagne-Noire près de Narbonne; en Suisse et dans le Wurtemberg. 2. Zamites Schmiedelii Presl, fronde pedali centim. 7-9 lata, pinnis rachi crassiusculæ alternatim insertis, inferioribus leniter a se invicem distantibus, superioribus dense confertis, basin apicem- que versus sensim longitudine diminuentibus, lineali-lanceolatis. basi callosa cordatis, mediis millim. 7-9 latis, superioribus an- gustioribus longius acutiusque acuminatis, nervis parallelis dis- tinctis. Presl in Sternb., /. c., p. 197, tab. XXV, f. 2. Gœpp. l. c.; p. 125. Neuropteris dubia Sternb., {. c., IV, p. 47. Zamites Schmiedelii (Sternb.)? Andræ, Foss. FI. Siebenb. u. d. Banats p. 39, tab. IX. Les premiers échantillons de cette espèce ont été rencontrés par Schmiedel dans les concrétions cornéennes du corallien des GYCADINÉES. 153 environs de Muggendorf (Franconie), et Sternberg indique son Neuropteris dubia, pour lequel il cite le synonyme de Schmiedel, comme provenant de Bieberbach près de Solenhofen, par consé- quent aussi du calcaire corallien. Ni M. Schenk ni moi nous n’avons jamais vu aucune empreinte susceptible d'être rappor- tée à cette espèce dans les nombreuses collections du rhétique des environs de Bayreuth et de Bamberg que nous avons exami- nées ; Presl et Gœppert l’indiquent cependant dans ces deux loca- lités, où le Jura blanc n'existe pas, et M. Andræ en figure des échantillons provenant des couches rhétiques de Steierdorf dans le Banat. Ou il y a ici erreur dans l'appréciation de la formation géologique , ou il y a deux espèces confondues , l’une du coral- lien, qui pourrait bien être identique au Z. Feneonis ,%et l’autre du lias inférieur ou du suprakeuprique, qui représenterait une espèce particulière. 3. Zamites formosus Heer, foliis parvis, centim. 10 circa longis, 6 latis, foliolis sat confertis , alternantibus, inferioribus et mediis . elliptico-lanceolatis, submuticis, superioribus angustioribus linea- ribus, basi incrassatis. Heer, Urw. d. Schweiz, p. 1h44. f. 94. Dans le corallien du Mont-Risoux (vallée de Joux). Cette espèce diffère du Z. Feneonis par ses dimensions moins grandes et par ses folioles elliptiques et non linéaires-lancéolées. k. Zamites Renevieri Heer, foliis magnis, bipedalibus, foliolis rachi validæ confertim insertis, basi obtusa late emarginato-cordata subimbricatis, elongato-linealibus, marginibus parallelis, apicem versus sensim angustatis. Heer, Urw. d. Schweiz, p. 14h, f. 95. Saporta, PI. jur., ms. Dans le corallien près de Vourgnez (canton de Vaud.), à Von- naz (Ain). 9. Zamites articulatus Sap., foliolisexpansis, lineali-lanceolatis. basi obtuse angustatis vix emarginato-cordatis , apice longe sensimque tenuiter acuminatis. Saporta , PI. jur., ms. Dans l’oolithe à Armaille (Ain). 6. Zamites procerus Sap.. foliis magnis, foliolis 8 1/2 centim. A5! PHANÉROGAMES. Jongis, 48 millim. latis, basi tota latitudine adnatis. Saporta, PI. jurass., ms. Dans l’oolithe supérieur à Cirin (Isère). 7. Zamites Moræanus Brongt., differt a Z. Feneonis foliis = minoribus, foliolis angustioribus, basi distinctius callosis. Crossozamia moreana Pomel, Matér. p. serv. à la F1. foss. d. terr. jur. de la France 1849. Corallien supérieur ou kimméridgien de Saint-Mihiel (Meurthe). Le strobile que M. Pomel attribue*à cette espèce m'est in- connu; à en juger d’après la description, il offrirait de la res- semblance soit avec la fructification d’un Cycas, soit avec celle du Dioontdule. 8. Zamites rectus (Tate) Sch., foliis ovato-elongatis, sensim acuminatis, foliolis distantibus, obliquis, inferioribus et mediis suboppositis, superioribus alternantibus, omnibus basi angustata pulvinulo calloso insertis, elongato-lanceolatis, acutis, nervis distinctis, dichotomis , parallelis. Palæozomia (Otozamites) recta Tate, South-african Fossils (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XXII, p. 144, tab. V, f. 7). Dans les couches moyennes de la formation jurassique (Geel- houtboom Beds) de l’Afrique méridionale. Cette espèce est assez voisine du Zamites Feneonis. 9. Zamites Morrisi (Tate) Sch., foliis angustis, linealibus, rachi crassa; foliolis oblongo-lanceolatis, basi rotundatis, patulis. distincte nervosis, valde coriaceis. Palæozamia (Podozamites) Morrisi, Tate, South-african Fos- sils (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XXIIT, p. 445, tab. V, f. 4). Avec le précédent. 10. Zamites falcatus Presl, foliis magnis, foliolis patenti- bus, paulum distantibus , linealibus, apice lanceolato-acuminatis leniter sursum curvatis, acutis, basi subcordatis, centim. 40 circa longis, À latis. Presl in Sternb., /. c., VE, p. 197. Gœpp., /: c., p. 124. CYCADINÉES, 155 Odontopteris falcata Sternb., F1. d. Vorw.,V, p. 78, tab. XXIII. £:4. Palæozamia falcata Morris, Catal. Brit. Foss., p. 15. Dans l'oolithe de Whitby (Yorkshire). 11. Zamites Wlhitbiensis Presl., foliolis confertis, elongato- ellipticis, centim. 4 longis, ad medium millim. 7 latis. Presl, £. c. Gœpp., L. c. Odontopteris digitata Sternb. L. c., tab. XXII, f. 3. A Whitby. Empreinte fort problématique, qui pourrait bien provenir de l'extrémité supérieure d’une fronde du Z. falcatus et qui, en tout cas, à été mal interprétée par Sternberg et Gœppert quand ils disent dans la diagnose : «pinnis apicalibus approximatis digi- tatis. » 12. Zamites Gœpperti Zigno, foliis elongato-lanceolatis , ob- tusis, impari-pinnatis; rachi crassiuscula, sulcata; pinnis lineali- oblongis , obtuse acuminatis, basi oblique subcordatis , alternis, patentibus, nervis interdum furcatis, parallelis. Zigno, Cicad. foss. dell” Ool. d. Alp. venet., p. 7, tab. I, f. 2. Dans le calcaire ferrugineux de l’oolithe à Pernigotti (Véro- nais). 13. Zamites gigas (Morr.) Sch., foliis magnis, pinnis sub- approximatis, patentibus, elongato-linealibus lanceolato-acumi- natis, basi cordatis. Morris, Catal. Brit. Foss., p. 25. Lindl. et Hutt., Foss. F1., III, tab. CLX V. . Dans l’oolithe moyen de Scarborough. Ne diffère du Z. Whitbiensis que par les folioles un peu plus larges, à bords moins exactement parallèles. Sa place est douteuse. 14. Zamites insignis Sch., foliolis dense confertis, inferne contiguis, lineali-lanceolatis, muticis, leniter sursum arcuatis, ultra centim. 6 longis, 1 latis, nervis numerosis, parallelis. Zamites Bechei (Brongt.) Eichw., Leth. ross., II, de 38. tab. II, f. 9. Dans le calcaire ferrugineux de l’oxfordien inférieur de Ko- menka aux environs d’Izoume (gouvernement d’Orenburg). 156 PHANÉROGAMES. Cette espèce, dont la dimension des folioles dépasse celle du Z. Fenconis, ne saurait en tout cas pas être confondue avec le Zamites Bechei Brongt., qui est un Ofozamites, et appartient d’ailleurs à un tout autre horizon géologique. 15. Zamites approæimatus Eichw., foliis elongato-linealibus ; foliolis dense confertis, basi contiguis, lineali-lanceolatis, muti- cis, subarcuatis, basi subcordatis, centim. 3 circa longis, millim. o latis, patulis. Eichw., Leth. ross., IT, p. 39, tab. IT, f. 8. Dans le schiste argileux micacé du lias de Räscht et de Kuz- bine, sur le bord du Seydroute en Perse. | Cette espèce a le port d’un Ofozamites, mais la nervation, à en juger du moins par les figures de M. d'Eichwald, est celle d’un vrai Zamites. 16. Zamites Schenkii Sch., foliis magnis, rachi crassa ; foliolis patentibus , remotiusculis, lineali-lanceolatis, centim. 42-14 lon- gis, ad medium 1 latis, basi angustata sessilibus, nervis tenui- bus, supra basin dichotomis, erecto-parallelis. Zamites Gœpperti Schenk, Foss. Pfl. d. Nordkarp., p. A, tab. II, f. 6, 6 a. | Dans les sphérosidérites de Wernsdorf, Grodischt (Carpathes) . 17. Zamites pachyneurus Schenk, foliis majusculis, foliolis patentibus, subremotis, elongato-lineali-lanceolatis, centim. 41 - 12 ? longis, À latis, basi angustata sessilibus, nervis validis, rarioribus , 6-8, simplicibus et dichotomis. Schenk, /. c., p. 12, tab. IV, f. 1. Dans les schistes bitumineux de Grodischt. 18. Zamites œqualis Gœpp. in .Dkr., foliis parvis, lineali- oblongis, rachi angusta; foliolis centim. 1 circa longis, mil- lim, 2 latis, patentibus, linealibus, basi subito angustatis sub- petiolatis, apice muticis vel subacutis, nervis 5 vel 6 crassius- culis. Dunker, Monogr. d.n. d. Weald., p. A7, tab. VI, f. 5. Dans un grès wealdien gris brun, riche en restes végétaux, près de Duingen (Hanovre). 19. Zamites arcticus Gœpp., frondis pinnatæ foliolis approxi- matis, basi fere confluentibus, suboppositis, patentissimis, linea- CYCADINÉES. . 457 ribus, apice obtusis, basi utrinque rotundatis, nervis parallelis obsoletis. Gœpp., N. Jahrb. f. Min. u. Geol., 1866, p. 134, tab. IE, f. 9, 10. Er F1. foss. arct., p. 82, tab. III, f. 44; tab. XLIV, f. 5 ce — Dans les dépôts crétacés d'Omeynén af Kome, district d’'Ome- nak (Grœnland). Ressemble beaucoup au Zamites Lyellianus (Pterophyllum Dunk.). 20. Zamites tertiarius Heer, frondis pinnatæ pinnis approxi- matis, contiguis, patentibus, lineari-lanceolatis, dense striatis, coriaceis, rachi lignosa alata. Heer, Flor. tert. helv., T, p. 46, tab. XVI, f. 1. Dans le grès miocène à Estavé au nord-est du Petit-Mont près de Lausanne. C’est probablement un Dioon, voisin de notre D. edule. 21. Zamites epibius Sap., fronde mediocriter expansa, pinnis coriaceis, approximatis, alternis, superioribus erectrusculis, in- ferioribus patentibus, lanceolato-linearibus, breviter acuminatis, basi subconstricta per totam fere latitudinem rachi validæ adna- tis, tenuiter nervosis, nervis circiter 11 vel 12 parallelis, simpli- cibus, tenuibus vix conspicuis; strobilis femineis? late ovoideis, squamosis, squamis densissime spiraliter imbricatis, apice tetra- gono- rhomboiïdeis vel breviter"appendiculatis. Sap., Bull. Soc. géol. de Fr., 2° sér., t. XXI, p. 322, tab. V; FI. foss. d. ” E. de la France, IX, p. 40, tab. I. Dans les couches à poissons du terrain tertiaire moyen de Bonnieux (Vaucluse). C’était une plante de petite dimension, puisque la fronde en- tière ne mesure que 4 décimètre. Le cône femelle, presque sphé- rique, rapporté avec quelque doute à cette espèce, avait une longueur d'environ 5 centimètres. Le cône provenant de la même formation des environs d'Armissan et que M. de Saporta croit aussi pouvoir attribuer à cette espèce, est également très-petit. 158 PHANÉROGAMES. Species incertæ sedis. 20. Zamites vogesiacus Sch. et M., foliis latiusculis, apicem versus sensim acuminatis, foliolis dense confertis, lineali-lanceo- latis, longioribus centim. 4 longis, millim. 7 latis, patentissi- mis, subflexuosis, basi inferiore incrassato-auriculata imbricatis. Schimp. et A. Moug., Monogr. d. pl. foss. du grès bigarré d. Vosges, p. 34, tab. XVIII, f. 4. Dans le grès bigarré de Soultz-les-Bains (Bas-Rhin) ; le seul échantillon qui a été trouvé existe dans le Musée d'histoire natu- relle de Strasbourg. Cette espèce se-distingue de toutes les espèces de Zamiées fos- siles connues par l'oreillette calleuse libre placée à l’angle infé- rieur de l'insertion des folioles. C'est l'inverse de ce qui se voit dans les Otozamites. Il est malheureusement impossible de distin- guer la nervation sur le seul échantillon que j'ai à ma disposition. Podozamites Fr. BRAUN emend. Atlas, pl LXXI. Folia magnitudine mediocri, rachi tenui. Foliola distantia, patentia, oblonga, ovato- et lineali-oblonga, apice obtuse acu- minata vel rotundata, basin versus sensim angustata, subpedi- cellata, pedicello defluente articulato, decidua, nervis ex infima basi dichotomis, dehinc simplicibus, erectis, parallelis, apicem versus convergentibus. Ce genre comprend les Zamiées à folioles espacées, caduques, ovales-oblongues, allongées, plus ou moins obtuses ou arron- dies au sommet, rétrécies peu à peu vers la base en un pédicelle plus ou moins long, inséré au rachis sous un angle aigu, munies de nervures nombreuses dichotomes à leur origine, rarement vers le haut, droites ou légérement arquées vers le dedans et conniventes au sommet. 1. Podozamites distans Presl, foliorum pinnis remotis, deci- CYCADINÉES. 159 duis, patentibus, basf sensim contracta, nunc lineari-lanceolatis acutis, nunc lineali- vel oblongo-lanceolatis, angustioribus latio- ribusve, quoad magnitudinem valde variantibus, hic illic subfal- catis; nervis supra_basin dichotomis; ramis simplicibus crebris apicem versus convergentibus. Presl in Sternb., Flor. d. Vorw., I, p. 496, tab. XLI, f. 4. Gœpp., Foss. Cycad. (Uebers. d. Arb: d. schles. Gesell. [1843] 1844, p. 123). Ung., Gen. et Spec., p. 282. Ettingsh., Lias- u. Oolith-Fl., p. 8, tab. I, f. 3. Brongt., Tabl., p. 62. Fr. Braun, Verzeichn., p. 100. Bornemann, Lettenkohle Thüring., p. 55. Schenk, Foss. F1. d. Grenzsch., p. 159, tab. XXXV, f. 10; XXXVI, XXXVII, f. 1 (Zamites). Zamites major, Z. laufolius, Z. comosus, Z. lineatus, Z. lon- gifohus, Z. secundus Fr. Braun, Verzeichn., p. 400. Podozamites distans Fr. Braun in Münst., Beitr., fasc. VI, p. 28, 36. Popp in Bronn et Leonh., Jahrb., 1863, p. 415. _ Zamaites Haueri Ettingsh., Lias- u. Oolith-Fl., p. 8, tab. II, L f:b Sphenozamites distans Miquel, Prodr., p. 32. Preissleria antiqua Presl in Sternb., L. e., IL, p. 192, tab. XXXIII, f. 5, 40 (pro Liliacea habita!). Var. œ minor, foliolis lineari-lanceolatis , acutis (Z. sens Ettingsh., . c.). . Var. 8 genuinus, foliolis oblongo-lanceolatis, acutis (Z. distans . Presl). Var. y latifolius, foliolis ovato-lanceolatis(Z.subovatus Münst.). Var. d longifolius, foliolis elongato-linealibus, acuminatis. Très-répandu dans la formation rhétique de la Franconie; il est aussi indiqué aux environs de Halberstadt et de Steierdorf en Hongrie. M. Schenk cite comme espèces vivantes analogues les Zamia _ muricata Willd., Z. Loddigesii Miq., Z. Ottonis Miq.; comme es- . pèce fossile très-semblable, Z. lanceolata Lindl. et Hutt. 2. Podozamites angustifolius Schenk, foliis petiolatis, pinnatis; pinnis distantibus lineari-elongatis, basi angustata sessilibus, in- 160 PHANÉROGAMES. tegris, nervis paucis, parallelis, simplicibus (?). Schenk, Foss. FI. d. Grenzsch., p. 158, tab. XXXV, f. 8, 9. Dans les argiles schisieuses de la formation rhétique au Saa- serberg près de Bayreuth. | 3. Podozamites lanceolatus (Lindl. et Hutt.) Sch., pinnis dis- tantibus, alternis oppositisve, elongatis, basi sensim angustatis, inferioribus lanceolato-linearibus, superioribus elongato-ellipti- cis; nervis crebris. . Zamia lanceolata Lindi. et Hutt., Foss. FI., IL, tab. CXCIV. Zamites lanceolatus Morr., Ann. nat. hist., 18h41. Dans les dépôts oolithiques de Haiburn Wyke près de Scarbo- rough. Cette espèce représente le P. distans de la formation rhétique dans la formation oolithique. h. Podozamites Meneghinii (Zigno) Sch., rachi crassa, pinnis latius lineali-oblongis, apice rotundatis, basi angustata in ra- chim decurrentibus, suboppositis, obliquis; nervis simplicibus, crassiusculis, æqualibus, parallelis, e rachi seriatim orientibus, basi approximatis, apice non convergentibus, rectis. Zamites Meneghinii Zigno, !. c., p. 8, tab. I, f. 3. Oolithe moyen de la montagne Raut près de Selva di Progno (Véronais). | 5. Podozamites angustifolius (Eichw.) Sch., foliolis elongato- lineali-lanceolatis, centim. 6 circiter longis, infra medium mil- lim. 5 latis, basin versus margine inferiore subitius angustatis quam superiore, decurrentibus, sat approximitis et erecto-paten- tibus. Zamites angustifolius Eichw., Leth. ross., IH, p. 39, tab. II, F5 7 Dans un schiste argileux micacé du terrain oxfordien inférieur sur les bords du Sefidroute, entre Kasbine et Räscht en Perse. Les folioles ressemblent à celles de l’Os. lanceolata, mais elles sont plus étroites. 6. Podozamites £ichwaldi Sch., foliolis frondis extremitatis superloris Sat approximalis, erecto-patentibus, elongato-lanceo- » CYCADINÉES. ” 464 latis et elongato-ellipticis, apice obtusis, basi in pedicellum brevem decurrentem angustatis, medüs centim. 6 1/2 longis, millim. 9 _ circa latis, summis angustioribus regulariter elongato-ellipticis. Zamites lanceolatus (Lind!. et Hutt.) Eichw., Leth. ross., IL, p. 40, tab. IIL, f. 1. Dans un calcaire jurassique compacte près d’Iletzkaya-Zasch- sa aux environs d'Orenburg. ette espèce tient le milieu entre le P, distans et le P. lanceo- latus, et se distingue surtout de ce dernier par les folioles plus larges et obtuses. 7. Podozamites ovatus (Schenk) Sch., foliolis deciduis, ovato- ellipticis, millim. 48-20 latis, centim. 4-5 longis, acuminatis, basi angustata sessilibus, nervis tenuibus, dichotomis, subcon- vergentibus. Schenk, Foss. Pfl. d. Nordkarp., p. 42, tab. IT, f. 7, 7 a (Zamites). Dans les schistes bitumineux de l’urgonien à Grodischt (Car- pathes sept.). 8. Podozamites nervosus (Schenk) Sch., foliolis deciduis ob- longo-lanceolatis, centim. 7 et ultra longis, infra medium mil- lim. 48 latis, basi contractis, apice longe acuminatis, nervis crebris omnibus inter se parallelis, strictis, erectis. Zamites nervosus Schenk, L. ec. p. 12, tab. II, f. 9. Pterophyllum nervosum Ettingsh., Beitr. z. Wealdenfl., p. 22, tah.:k:f 9. Dans les sphérosidérites de Grodischt. 9. Podozamites affinis (Schenk) Sch., foliolis deciduis, oblon- gis, obtusis, basi in pedicellum brevem sensim angustatis, cen- tim. à longis, ad medium 1 latis, nervis parallelis. Zamites affinis Schenk, L. c., p. 43, tab. IIL, f. 8. Dans les schistes bitumineux de Grodischt. 8. Podozamites lingulatus Sch., foliolis deciduis, elongato- lingulatis, centim. 5 circiter longis, millim. 42 latis, obtusis, * basi angustata sessilibus, nervis parallelis, dichotomis. Zamites Schenk, L.:c.; p. 43, tab. III, f. 11. Dans les sphérosidérites de Grodischt. Scurwper. — Paléont végét. li — 11 162 PHANÉROGAMES. ” Sphenozamites BRONGT. Atlas, pl. LXX. Folia rachi valida subtereti stricta instructa. Foliola remota, transverse articulato-mserta, majuscula, late obovata, basi plus minus angustata, subpedicellata, æquilateralia, subintegravel apice dentata, nervis e basi radiantibus, numerosis, dichotomis. Ce genre, qui paraît avoir quelque ressemblance avec le genre Nœggerathia, est limité aux formations jurassiques moyennes et supérieures ; il rappelle un peu les Zamia à feuilles arrondies de l’époque actuelle, tels que Z. montana Lind. et Z. rotundifolia Brongt. A. Sphenozamites Rossii Zigno, foliis late lineali-elongatis, ra- chi crassa, striata; pinnis remotis, patentibus, late rhombeo- lanceolatis, leniter sursum curvatis, apice acutis, basi angustata oblique adfixis, margine sursum spectante irregulariter dentatis et subincisis, nervis e basi versus marginem superiorem flabella- tim divergentibus, furcatis. Zigno, Mem. ter. Giur. Alp. Venet., 1852, p. 10; Cicad. foss. dell Oool. d. Alp. venet. (Atti dell Istit. venet., vol. XIII, sér. ITTE, p. 14, f. 9). Dans le calcaire oolithique gris près de Rotzo (Vicentin); à Morestel en France. : 2. Sphenozamites latifolius (Brongt.) Sap., foliorum rachi va- lida, cylindrica, vel leviter supra compressa, foliolis lateraliter insertis, alterne dispositis, brevissime pedicellatis, articulatis , late ovoideis vel obovato-subcrbiculatis, margine plus minusve sinuosis Ssæpe corrugatis; nervis tenuibus pluries dichotome fur- catis, e basi angustata exeuntibus flabellätim divergentibus. Sa- porta, PI. jurass., ms. Corallien supérieur ou kimméridgien d’Orbagnoux (Ain) et cornbrash? de Châtillon. | Cette espèce se distingue par ses bords sinueux non dentés. 5. Sphenozamites undulatus (Sternb.) Sch., foliis elongato- linealibus, centim. 6 latis; foliolis distantibus, lateri superiori : CYCADINÉES. LS rachis insertis, semiamplexicaulibus, concavis? late oblongo- ovatis, margine repando-crenatis, millim. 3 longis. Odontopteris undulata Sternb., Flor. d. Vorw., NV, p. 78, tab. XXV, f. 4. Otopteris undulata-Sch., Traité de pal. vég., 1, p. 48h. Zamites undulatus Presl, L. c., p. 197. Dans l'oolithe de Whitby. Les folioles de l'échantillon représenté par Sternberg ne pa- raissent pas être complètes. C’est à tort que j'ai réuni ce fossile au genre Otopteris, qui, pour les autres espèces, doit rentrer au genre Otozamites. Glossozamites Scs. Sphenozamites BRONGT. ex p., Podozamites SCHENK nec FR. BRAUN. Atlas, pl. LXXI. Folia plus minus speciosa, paripinnata, elongato-linealia, ba- sin apicemque versus parum angustata. Foliola remotiuscula , canaliculo lateri anteriori rachis insculpto basi utroque angulo subito et rotundato-angustata inserta, decidua, patula vel paten- tissima, lineali- vel obovato-lingulata, exacte symmetrica; ner- vis numerosis, e basi semel vel bis dichotomis, partim simplici- bus, erecto-divergentibus. Ce genre comprend les Zamiées à feuilles régulièrement pin- nées, à folioles attachées dans une rainure placée à la partie an- térieure du rachis, lingulées, obtuses, brusquement rétrécies et également arrondies aux deux angles basilaires, munies de ner- vures nombreuses en partie bifurquées et divergentes. 1. Glossozamites oblongifolius (Kurr) Sch., foliolis remotius- culis, deciduis, oblongis, millim. 25 longis, 10 latis, apice obtu- sis, basi subito constrictis, nervis crebris tenuibus erecto-diver- gentibus. Pterophyllum oblongifolium Kurr, Beitr. z. foss. F1. d. Jura- form. Württemb., p. 49, tab. I, f. 5. | Des schistes liasiques supérieurs d’Ohmden (Wurtemberg). 164 PHANÉROGAMES. 2. Glossozamites Zittelii (Schenk) Sch., foliis speciosis cen- tim. 40 et ultra latis, rachi valida; foliolis patentissimis, linea- libus, apice obtusis, petiolo brevissimo calloso insertis, leniter : elongatis, sursum arcuatis, centim. 5 longis, À latis; nervis te- nuibus, creberrimis, e basi erecto-divergentibus, simplicibus et dichotomis. Podozamites Zittelit Schenk, Foss. Pfl. d. Nordkarp., p. 8, tab. 1, f. 8. Dans les sphérosidérites de l’urgonien à Grodischt (Carpathes sept.). C’est une très-belle espèce, qui se distingue facilement par ses grandes folioles lingulées obtuses. à. Glossozamites Hoheneggeri (Schenk) Sch., foliis paripinna- tis, majoribus minoribusve, his centim. 3, illis centim. 6 et ultra latis; foliolis patentissimis subdistantibus vel confertis, an- guste linealibus, millim. 4-5 latis, muticis, basi cordatis, infe- rioribus summisque brevioribus, nervis tenuibus, erecto-diver- gentibus. Podozamites Hoheneggeri Schenk, [. c., tab. IT, f. 3-6. Dans les schistes bitumineux de Grodischt, Lippowitz, Mistro- witz (Carpathes sept.). h. Glossozamites obovatus (Schenk) Sch., foliis paripinnatis, majoribus minoribusque, his centim. 2, illis 4 latis, basin api- cemque versus sensim angustatis; foliolis patulis obovato-linea- libus, basilaribus obovato-oblongis, obtusissimis,_basi rotundata subcordata, nervis simplicibus et dichotomis, remotiusculis. Podozamites obovatus Schenk, L. c., p. 10, tab. IX, f. 7-10; tab. TT, f. 1-3. Dans les schistes bitumineux de Wernsdorf, Grodischt, et dans les sphérosidérites de Grodischt. Les petites feuilles ressemblent aux petites feuilles de l’espèce précédente, et les grandes offrent en petit de la ressemblance avec le Z. Zatteli; mais les folioles sont toujours un peu plus larges vers leur sommet, qui est très-arrondi, que vers leur base. CYCADINÉES. . 16 Ptilophyllum Morris, emend. du HS Palæozamia(Ptiloph.) OLpx. et MoRRis. Atlas, pl. LXXI Folia longiuscule petiolata. petiolo exacte tereti, gracilia, pen- næformia (unde nomen), lineali-lanceolata, longiuscule acumi- nata, basin versus pedetentim angustata. Foliola inter se æqui- lata, lateri anteriori rachis mediocris adfixa ibique subimbricata, patula, coriacea, linearia, apice oblique sursum acuminata leni- terque arcuata, basis angulo superiore rotundato, subauriculato, libero, inferiore adfixo acuto, leniter retro folioli infra positi basin decurrente. Fructificatio, ut videtur, strobiliformis; se- mina parvula, ovato-oblonga. Stipes cylindricus, angustus. Ce genre, tel qu’il est circonscrit ici, est formé par un type indien qui ne paraît pas avoir de représentant en Europe. Il est caractérisé par ses feuilles étroites ou au moins peu larges, li- néaires-lancéolées, longuement acuminées vers le sommet et vers la base, régulièrement pinnées. Les pinnules sont très-serrées, presque imbriquées aux bords, très-ouvertes, linéaires, oblique- ment acuminées et un peu courbées vers le haut à leur extrémité supérieure, arrondies et libres à l’angle antérieur de la base, légèrement décurrentes à l’angle postérieur, qui seul est fixé au rachis; comme dans le Dioon, la partie décurrente ne se réunit pas à la base de la foliole placée au-dessous, mais elle passe der- rière; les nervures sont assez nombreuses, très-prononcées, en partie simples et en partie bifurquées, plus ou moins divergentes. Les Ptilophyllum se distinguent des Dioonites et des Za- miles par la forme générale des feuilles et des folioles, et par la manière dont celles-ci sont fixées au rachis. C’étaient des plantes de petites dimensions, très-élégantes et à ce qu’il paraît très- nombreuses dans les localités où on les trouve ensevelies aujour- d’hui. Elles n’ont de l’analogie rapprochée avec aucune des formes vivant actuellement. | 166 PHANÉROGAMES. 1. Ptilophyllum bengalense (Oldh.) Sch., foliis angustissimis, millim. 8-15 latis, loricato-elongatis, basi apiceque sensim an- gustatis, rachi validiuscula; foliolis contiguis partim subimbrica-" tis, rhomboideis, angulo superiore acuto sursum vergente, nervis ad margines divergentibus. Palæozamia (Ptilophyllum) bengalensis Oldham, Foss. Flor. of Raÿmahal Hills, p. 27, tab. XIX, f. 4, 2, 6. Dans les couches les plus inférieures du groupe oolithique du Rajmahal, à Jamkoondih, Soorujbera. 2. Ptilophyllum obtusum Sch., differt a præcedente foliolis paulo longioribus, lineali-oblongis, symmetricis, obtusis, basila- ribus subrotundis; nervis valde distinctis, divergentibus, dicho- tomis. Pal. bengalensis var. obtusa Oldh., L. c., f. 3, 4, 5. Mêmes localités que le précédent. Cette espèce paraît trop distincte du P. bengalensis, par ses folioles symétriques et arrondies au sommet, pour pouvoir être considérée comme une simple variété. 3. Ptilophyllum acutifolium Morr., foliis latioribus, centim. 4- k 1/2 latis; pinnis contiguis, linealibus, apice oblique sursum acuminatis submuticis, millim. 3-4 latis, 22-25 longis; nervis prominentibus , subparallelis vel sensim divergentibus atque fur- catis. Morris, Geol. Trans. Lond., 2 ser., vol. V, tab. XXI, f. 1-2, ? Zamutes Theobaldi Mc Clelland, Rep. Geol. Surv.Ind., tab. XIT, 4. Palæozamia (Ptiloph.) acutifolia Morr. in Oldh., /. c., p. 29, tab. XX, f. 2. Var. confertum, foliolis brevioribus, angustioribus, acutius acuminatis, tbid., f. 2, 3. Commun dans toute la série des couches oolithiques du Raj- mahal; à Jamkoondih, à Onthea près de Salempur, à Bindra- bun, à Shahabad etc. h. Ptilophyllum rigidum Oldh., foliis centim. 4 circa latis, basin versus longe et sensim angustatis; foliolis paulo minus pa- CYCADINÉES. . 467 tentibus quam in cæteris, rigidioribus, millim. 3 latis, 22 lon- gis, superioribus erecio-patentibus angustioribus, basilaribus brevissimis, omnibus oblique et subacute acuminatis; nervis paucis prominentibus, margini parallelis, solum versus apicem leniter divergentibus et furcatis. Palæozama (Ptiloph.) rique, Oldh., {. c., p. 30, tab. XXIT, 64.8, 9. Dans la même formation que les précédents à Jamkoondih et à Soorujbera. Cette espèce pourrait bien n'être qu'une forme ou variété du Pt. acutifolium. o. Ptilophyllum cutchense Morr., foliis centim. 20-30 longis , ad medium 4-3 latis, pedicello longo, tereti; foliolis patulis, im- bricatis vel contiguis, exacte linealibus, crassis, millim. 2 1/2-3 latis, leniter sursum curvatis, apicis angulo inferiore oblique ro- tundato, superiore subrecto acutiusculo ; nervis crassiusculis, ad folioli apicem divergentibus et dichotomis, stipite millim. 8 circa crasso. Morr., Geol. Trans. Lond., 2° sér., vol. V, tab. XXI, f. 4. Palæozamia (Ptiloph.) Morris in Oldh., /. c., p. 30, tab. XXI, tab. XXII, f. 2. Zamia indica Mc Clell., Geol. Surv. Ind., 1848, tab. XXII, F4 A Koolkipara, Amrapara, Onthea, Bindrabun (Bengale); assez commun. Se rencontre tant dans un calcaire compacte avec le Pecopteris lobata .Oldh., que dans une calcédoine blanche opaque dans la- quelle les fragments de frondes, de pétioles et de tiges forment une véritable brèche. Otozamites Fr. BRAUN. Odontopteris STERN8., GŒpP., UNG. ex parte. Ofopteris LINDL et H., SCHENK Atlas, pL XLV, f. 10-15. Folia mediocriter magna, rarius magna, regulariter pinnata, elongato-linealia, basin apicemque versus sensim angustata ; fo- 168 PHANÉROGAMES. liola dense conferta vel plus minus remota, alternantia, lineali- lanceolata, obovato-rhombea vel subcircularia, basi subito an- gustata, rachis subteretis lateri superiori oblique inserta, inæqua- liter auriculata, auricula superiore inferiore majore rachique adpressa, nervis e folioli insertione radiantibus, basilaribus arcua- üs, cæteris subarcuatis, semel vel pluries dichotomis; epider- midis cellulis elongatis, profunde sinuosis. M. Schenk, se fondant sur un échantillon à margo épaissi, dans lequel il voit l’analogue du sore marginal des Lindsaya, et sur l’organisation de l’épiderme, qui montre une grande ressemblance avec celle des Fougères, réunit ce genre à cette dernière classe. Il est à remarquer cependant que les folioles ourlées ;se rencon- trent tout aussi bien parmi les Cycadinées vivantes que dans les fossiles; je citerai seulement parmi celles-ci le Pterophyllum mar- ginatum Ung., et le Zamites Meneghinii Zigno. On sait aussi que les cellules épidermales offrent souvent ies mêmes formes dans des familles très-hétérogènes. Mais ce qui prouve à toute évidence que les Otozamites sont de véritables Cycadinées, c’est la découverte faite par M. de Zigno de plusieurs échantillons à la base desquels on remarque encore les écailles qui accompagnaient les feuilles vertes de ces plantes. Il est plus que probable aussi que le beau cône mâle figuré à la pl. LXXIT d’après un dessin de M. de Saporta et qui a été trouvé dans le cornbrash d’Etrochey appartient à ce genre, car la localité où ce curieux fossile a été rencontré est surtout riche en débris foliaires appartenant à deux espèces d’Otozamites, auxquels viennent se jeindre, il est vrai, quelques rares empreintes de folioles isolées du Sphenozamites. Je dois encore faire observer que l’'Otozamites du grès infra-liasique de Hettange est accompagné assez fréquemment d’écailles fimbriées fertiles'et de graines qui offrent la plus grande ressemblance avec les écailles fertiles et les graines des Cycas vivants (voy. pl. LXXIT). Je crois même avoir trouvé sur les plaques argileuses des couches rhétiques de Bay- reuth, couvertes de feuilles d’Otozamites brevifohius, des traces de ces mêmes écailles. Si le côné mâle d’Etrochey et les écailles CYCADINÉES. - 169 fertiles de Hettange proviennent d’Otozamites, nous aurions dans ce genre un type éteint qui établirait le passage des Zamiées aux Cycadées, dont, du reste; le passage est déjà indiqué par le genre Dioôn. 4 Les Otozamites font leur première apparition dans la formation intermédiaire aux marnes irisées supérieures et au grès Imfra- liasique; ils dominent dans les formations oolithiques moyennes, dans le cornbrash et l’oxfordien; plus haut, dans le corallien, ils sont en minorité; dans le kimméridgien il sont entièrement remplacés par les Zamites et les Sphenozamites. Aucun genre de l’époque actuelle n’offre assez d’analogie avec ce type éteint pour pouvoir être considéré comme son représentant direct. 1. Otozamites brevifolius Fr. Braun, foliis pennæformibus, de- cim. 1/2-2 fere longis, cent. 4 1/2-6 latis, basm apicemque ver- sus sensim angustatis; pinnis confertissimis contiguis, rarius remotiusculis vel remotis, lineali-lanceolatis, muticis vel acutius- culis, strictis vel lenissime sursum curvatis. Fr. Braun in Münst., Beitr., VI, p. 29. Brongt., Tabl., p. 404. Bornem., Leitenk. Thür., p. 53. Tab. nostra XLV, f. 10-153. Zamnites brevifolius Fr. Braun in Münst., Beitr. VI, p. 25, tab. XIII, f. 23, 14. Gœpp., Jahresb. d. schles. Gesellsch., 18h43, p. 126. Ung., Gen. et Spec., p. 284. Ettingsh., Lias-Fl., p. 9, tab. IE, f. 6. Olopteris Bucklandi Schenk, Foss. FI, d. Grenzsch., p. 139, tab. XXXI, f. 2, 3; XXXIIL, f. 2, 3; XXXIV, f. 1-7. Dans les argiles schisteuses de la formation rhétique près de Bamberg, Forchheim, Kulmbach, Bayreuth. Cette élégante Cycadée est très-commune dans les localités citées, et ses empreintes sont souvent d’une conservation admi- rable. M. Schenk réunit cette espèce à l'O. Bucklandi ; je ne pense pas que cette réunion puisse se faire entre deux plantes apparte- nant à des époques si éloignées l’une de l’autre. Le nom d'. Bucklandi doit du reste être entièrement supprimé, parce que M. Brongniart a réuni sous ce nom plusieurs espèces très-dis- 170 PHANÉROGAMES. tinctes et qu’il est impossible de savoir à laquelle de ces espèces ce nom doit être attribué définitivement. 2, Otozamites Terquemi Sch., præcedenti similimus, diversus : foliolis exactius linealibus, paulo latioribus, margine inferiore apicem versus sensim sursun vergente cumque margine supe- riore recto in angulum muticum concurrente. ? Crossozamia Hennocquei Pomel, Matér., p. 345. Dans le grès de Hettange. Je dédie cette espèce, qui représente l'O. brenifoliue dans le grès infraliasique, à M. Terquem, de Metz, qui a fait une étude spéciale du grès de Hettange, et a bien voulu me communiquer sa belle collection de plantes fossiles de cette intéressante localité. Il est impossible de décider par la description que donne M. Po- mel de son Crossozamia Hennocquei, si cette espèce se rapporte à l’'Otozamites que nous venons de décrire ou à l’Of. major. 2. Otozamites major Sch., foliis speciosis, decim. 2 circiter longis, centim. 9 ad medium latis, foliolis paulisper distantibus, rectis, Crasse corlaceis, margine leniter recurvis, lingulato-lan- ceolatis, muticis, basis auricula superiore majuscula, rotundata, centim. 4 1/2 longis, 1 latis; nervis crebris, medianis parallelis, lateralibus ad folioli margines vergentibus. Dans le grès infraliasique de Hettange (Moselle). Cette espèce ressemble assez à l’Of. Bucklandi Brongt., tel que celui-ci est figuré par M. Brongniart (Ann. d. se., 1"° sér., vol. IV, tab. XIX, f. 3). LL. Otozamites graphicus (Bean) Sch., rachi versus basin crassa, pinnis patentibus, confertis, e basi late auriculata imbricata lan- ceolatis, arcuatis. Otopteris graphica Bean ms., in Leckenby, Oohhic Plants, Proceed. Geol. Soc., XX, p. 78, tab. V. Filicites Bucklandi var. gallica Brongt., Ann. d. sc. nal., A" sér., vol. IV, p. 422, tab. XIX, f. 3. Oolithe de Scarborough, de Mamers et de Valogne. Les folioles sont larges-lancéolées, légèrement courbées vers le haut, longues de 4 4/2 centim. A en juger d’après l'épaisseur CYCADINÉES. ne YL I du rachis, les frondes de cette Cycadée auraient atteint une lon- gueur assez considérable. M. Leckenby dit avoir rencontré un fragment long de deux pieds. Le fragment figuré par cet auteur provient évidemment de la partie inférieure d’une feuille; les folioles de la partie moyenne étaient sans aucun doute plus grandes que les folioles inférieures et avaient fort probablement la forme et les dimensions de celles de l'Of. Bucklandi var. gal- hica Brongt., que nous croyons devoir réunir à cette espèce. La plante paraît avoir eu une assez grande ressemblance avec l’Of. major. 5. Olozamites Mandelslohi Kurr, fois longis, linealibus, api- cem versus sensim angustatis, centim. 2 1/2 latis, foliolis dense confertis, obliquis, alternantibus, rachi impositis, basique conti- guis, ovato-oblongis, obtusis, basi subcordatis, millim. 44 lon- gis, 8 latis, nervis crebris, divergentibus. Kurr, Beitr. x. Foss. F1. d. Juraform. Württemb., p. 10, tab. I, f. 3 (Zamites). Dans les schistes à Posidonies du lias ss d'Ohmden (Wurtemberg) ; rare. Cette espèce ‘tient de très-près des Otozamites, parmi lesquels elle se rapproche de l’Otozamites obtusus, tout en ressemblant aussi à l'O. Bean. : 6. Otozamites gracilis Kurr, folüis petiolatis, longis, anguste linealibus, basin apicemque versus sensim angustatis, centim. 26 circa longis, ad medium millim. 18 latis; foliolis patentibus, dense confertis, subcontiguis, alternantibus, medianis linealibus, apice oblique rotundatis, centim. 1 longis, millim. 4 latis, basi . subito angustata subcordata sessilibus, inferioribus ovatis vel sub- rotundis. Kurr, Z. c., p. 11, tab. I, f. 4 (Zamites). Dans les schistes à Posidonies du lias supérieur à Ohmden (Wurtemberg); moins rare que le précédent. Cette espèce rappelle un peu le genre Ptilophyllum des _ Indes. LA 7. Otozamites obtusus (Lindi. et Hutt.) Brongt., foliolis remo- tusculis, lingulatis, obtusissimis, millim. 6 latis, 10 longis, hic illic apicem versus paulum dilatatis, leniter sursum arcuatis, au- 172 PHANÉROGAMES. ricula basilari anteriori sat producta. Brongt., Tabl., p. 104 _(nomen !). Otopteris obtusa, Lindl. et Hutt. II, p. 429, t. CXXVIII, 4, nec f. 2; ? Oiozamites Bucklandi Brongt, ex p. Dans le lias de Membury près d'Axminster (Angleterre). Les auteurs du Fossil Flora réunissent à cette espèce une em- preinte d’Otozamites provenant de la même formation, mais d'une autre localité, et qui se distingue par ses folioles plus étroites et acuminées. Ce fossile offre plutôt de la ressemblance avec l’Ot. brevifolius Fr. Br., qu'avec l’Of. obtusus, et pourrait bien constituer une espèce particulière ou être le type de l'OK. Bucklandi Brongt. C’est aux phytopaléontologues anglais de nous éclairer sur ce point. 8. Otozamites gramineus (Morr.) Sch., foliis versus medium centim. 4-5 latis; foliolis patentibus, discretis, anguste lineali- lanceolatis, centim. 3 circa longis, millim. 3-4 latis, saummis an- gustioribus, basis subcordatæ auricula superiore parum producta. Zamites gramineus Morris, Quart. Journ. Geol. Soc., t. VI, , 4850, p. 199, tab. XX VI, f. 7. Oolithe du Cape Mondego (Yorkshire). 9. Otozamites bengalensis Sch., foliolis dense confertis, basi auriculato-cordata imbricatis, subfalcato-lineali-lanceolatis, ob- tusis. 4 Palæozamia (Otozamites) brevifolia (Fr. Braun) Oidham, Foss. Fl. Rajmah. Hills, p. 34, tab. IX, f. 4: A Bindrabun, dans les monts Rajmahal (Bengale) . Les feuilles obtuses distinguent cette espèce de l'O. brevi- folia Fr. Br. A0. Otozamites Brongniarti Sch., rachi crassa, foliolis dense confertis, contiguis, lineali-lanceolatis, oblique sursum acumi- natis, basi subæqualiter auriculatis, patentibus, centim. 3 circa longis, millim. 6 latis. ISchimper, Traité de Pal. vég., I, p. 484. CYCADINÉES. 473 - Filicites Bechei Brongt., Ann. sc. nat., A" sér., vol. IV, . p. 422, tab. XIX, f. A; ex parte. Dans lés couches moyennes de l’oolithe (bathonien ?) à Mamers (France). La description est faite d’après un échantillon de Mamers _ figuré par M. Brongniart, sous le nom de Fil. Bechei, espèce du Jias moyen ou supérieur d'Angleterre qu'il. est impossible de _ préciser parce qu'il n’en existe ni une description suffisante ni _ une bonne figure. AA. Otozamites Molinianus Zigno, foliis late linealibus, obtu- sis, rachi basi incrassata; foliolis imbricatis, rachim superne to- tam tegentibus, alternis, patulis, oblongis, obtusis, millim. 27 . circiter longis, 10 et paulum ultra latis, auricula basilari supe- riore sat producta; nervis crebris, crassiusculis, furcatis, e basi . sursum radiantibus. Zigno, Mem. ter. Giur, Alp. ven., 1852. . p. 40; et Descr. d, alc. Cicad. (Att dell Istit. venet., vol. XIII. æ sér., p. 13, tab. I, f. 8. Dans le calcaire gris de la formation oolithique près de Rotzo (Vicentin). Cette espèce se rapproche de l'O. Beanii, mais ses folioles » sont plus régulièrement oblongues et plus arrondies à l'angle in- - férieur de leur base. 42. Otozamites Mattiellianus Zigno, foliis linealibus, breviter acuminatis, obtusis, centim. 3 latis; foliolis imbricatis, rachim - superne totam fere tegentibus, sub angulo acuto insertis, linea- . libus, subito subacute acuminatis, basis cordatæ auricula supe- . riore producta, millim. 18 longis, 6 latis. Zigno, Mem. tert. Giur. “ Alp. ven., 1852, p. 10; Cicad. foss. Atti dell” Istit. venet., … vol. XIII, sér. 3, p. 13, tab. I, f. 7. . Dans le calcaire gris de l’oolithe de Rotzo et de la vallée Zu- liani près de Roverè di Velo dans le Véronais. . Se distmgue de Of. obtusus par ses folioles brusquement acu- . minées et pointues. 43. Otozamites pterophylloides Brongt. ms., Go longioribus, - fere contiguis, angulo subrecto insertis, linearibus, apice sub- A7 PHANÉROGAMES. oblique et obtuse truncatis, basi antica vix auriculatis, sæpe deciduis et tunc cicatricem breviter linearem insertionis loco in rachis latere superiore relinquentibus, mediis cent. 3 4/2 lon- gis, millim. 7 latis. Saporta, PI. foss. jur. ms. Dans l’oolithe moyen d’Etrochey près de Châtillon. Ah. Otozamites elegans Sap., foliis mediocribus, foliolis arti- culatis? sæpe deciduis, basi exacte contiguis, antice breviter au- riculatis, ovato-sursum lanceolatis, obtuse acuminatis. Saporta, PI. foss. jur. ms. A Etrochey près de Châtillon. 15. Otozamites icaunensis Sap., foliolis subcontiguis, parum obliquis, lineari-elongatis, subfalcatis, apice obtusatis, basi an- tica vix auriculatis. Saporta, PI. foss. jur. ms. j Dans la formation oolithique moyenne à Lourdines près de Poitiers. 16. Otozamites serotinus Sap., foliolis deciduis, basibus con- tiguis vix subcordato-auriculatis, marginibus parallelis, dein apice obtuse lanceolatis. Saporta, P/. foss. jur. ms. Dans le corallien supérieur de Saint-Mihiel (Meurthe). Sous-genre Cyclozamites POMEL. Foliola rotunda vel ovata, parvula, basi ET cor- data. 17. Otozamites Bunburyanus Zigno, foliis parvis, centim. 4 latis, gracilibus, linealibus, impari-pinnatis, rachi anguloso- flexuosa; pinnis parvis, crassis, cordato-circularibus, obliquis, ‘alternis, imbricatis vel plus minus remotis, nervis e basi radian- tibus, numerosis, crassiusculis, inæqualibus, furcatis. Zigno, Cicad. foss. d. ool. d. Alpi venet., p. 9, tab. 1, f. 4, 5 (Otoza- mites). Otozamites Bunburyanus et O. Parolinianus Zig., Riv. period. Acad. Pad., 1852-1853, p. 348. Otopteris tenuata Bean, ms. in Leckenby, Quart. Journ. Geol. Soc. Lond., XX, 4864; Proceed., p. 79, tab. IX, f. 3. "FRATOS Mae: * GE - CYCADINÉES. "475 Formation oolithique à Cloughton près de Scarborough, à Rotzo et dans le val d’Assa (Vicentin), à Pernigotti et au val Zu- liani (Véronais), où cette plante est très-commune. C'est une des plus petites espèces de Cycadées qui soit connue. 18. Otozamites Trevisani Zigno, foliis elongato-linealibus, centim. 4 4/2 latis, rachi tenui, pinnis patulis, alternis, basi im- _ bricatis vel plus minus remotis, oblique cordato-ovatis, nervis e basi flabellatim egredientibus, pluries furcatis. Zigno, Z. c., p.414, f. 6 (Otozamites). Avec le précédent au val Zuliani et au mont noté. Cette espèce me paraît représenter une forme plus grande de l'espèce précédente. 49. Otozamites Reglei (Brongt. ) Sap.,' foliis linedlibus, acu- _ minatis, rachi crassa, foliolis oblique ovatis, apice rotundatis, basi subcordatis. Filicites Reglei Brongt., Ann. sc. nat., A" sér., IV, p. 424, tab. XIX, f. 2; Hist. d. végét. foss., 1, p. 365, tab. CXXX, PE Au Pont-les-Moulins près de Baume-les-Dames et à Mamers. Très-voisin du €. Bunburyanus, si toutefois il ne lui est pas E. Sous-genre Rhombozamites (Sphenozamites BRONGT. ex p.). Foliola imbricata, ovato- vel lanceolato-rhombea, angulo in- feriore basis acuto subdecurrente adfixa, superiore late rotun- . dato omnino libero. _ 20. Otozamites Beanii (Lindi. et Hutt.)!, Brongt., foliis bipe- _dalibus et longioribus, late linealibus, apicem versus sensim et _ longiuscule acuminatis, impari-pinnatis, ad medium centim. 5-6 latis ; foliolis coriaceis alternatim imbricatis, totum latus anterius rachis tegentibus, oblique insertis, rhombeo- ovato-oblongis, … 1Cette espèce, de même que l'Of. acuminatus et V'Ot. Beanei, a été réunie, dans le vol. I de ce traité, au genre Otopteris Lindl. et Hutt., genre qui doit être sup- primé, parce que les espèces qui le composent appartiennent aux Cycadinées. 176 PHANÉROGAMES. centim. 2-2 1/2 longis, millim. 12-14 latis, obtusis, basis angulo inferiore subobtuso adfixis, dehinc liberis anguloque superiore late rotundato; nervis ex angulo adfixo egredientibus validius- culis, iterum iterumque dichotomis, ad folioli mar- gines radiantibus. Cyclopteris Beanii Lindi. et Hutt., Foss. Flora, tab. XLIV. Ung., Gen. et Spec., p. 98. - Didymochlæna Bean Etimgsh., Farnkr. d. Jetztw., p. 216. Otopteris Beanüi Sch., Traité de Pal. vég., I, p. 484. Otopteris mediana Leckenb., Oolit. Plants (Quart. Journ. Geol. Soc., XX, p. 78, tab. X, f. 2), extrémité supérieure d’une feuille. Dans un schiste noir rempli de débris végétaux provenant de Tœæniopten$; de Ctenozamites, de Pterozamites ete. à Scarborough. 21. Otozamites intermedius Sch., foliis majuseulis, apicem versus longe lanceolato-angustatis, impari-pinnatis; foliolis pau- lisper distantibus, late rnombeo-lanceolatis, muticis, angulo basis inferiore decurrente, superiore late producto, rotundato, libero, nervis sursum radiantibus. Otopteris acuminata var. brewifolia Lana et Hutt., Foss. F1., tab. CCVIIT. Du grès inférieur de Haiburn Wyke près de Scarborough. 4 Diffère de l'Of. acuminatus par ses folioles plus larges, plus courtes et émoussées au sommet ; il tient le milieu entre ce der- nier et l'O. Bean. 22. Otozamites acuminatus (L. et H.) Brongt., foliis sat spe- ciosis late oblongo-lanceolatis, longe acuminatis, ad medium cent. 40 latis, foliolis approximatis, subpatentissimis, frondis apicem versus sub angulo magis magisque diminuente insertis, lanceo- latis, acutis, majoribus centim. 5 longis, ad medium millim. 8 latis, angulo basis inferiore adfixis acuto subdecurrente, supe- riore late auriculato lhibero. Brongt., Tabl., p. 106 (nomen). Otopteris acuminata Lindi. et Hutt., Foss. Flor., p. 141, tab. CXXXII. Schimp., Traité de Pal. vég., I, p. 48h. Odontopteris acuminata Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 211. Ung., Gen. et Spec., p. 88. CYCADINÉES. : 1 Dans le schiste de l’oolithe de Gristhorpe près de Scarbo- rough. | Le mode d'insertion des folioles de cette espèce ne s’accorde pas tout à fait avec celui qui est indiqué dans le caractère géné- rique. À en juger d’après la figure du Fossi! Flora, les folioles seraient en effet insérées par l'angle inférieur, qui paraît même être légèrement décurrent, tandis que dans les Otozamites pro- prement dits l'insertion se fait vers le milieu de la base, l’angle inférieur étant arrondi et libre. Les Of. Bean et intermedius montrent une insertion semblable. On se demande si les es- pèces dont les folioles ont ce mode d'insertion ne devraient pas former un genre à part. FAM. IL. CYCADEÆ, Arbores proceræ vel humiliores, truncis longioribus hic illic superne ramosis, gemmiferis. Folia pinnata, rachi foliolisque vernatione circinatim involutis, basi tumefacta cum caudicibus connexa ; foliola linearia, lanceolata, acuminata, margine plana vel revoluta, nervo mediano crasso instructa. Squamæ foliorum cyclis interpositæ ovato-lanceolatæ, crassæ, dense tomentosæ. Inflorescentia mascula strobiliformis, antheræ squamarum dorso impositæ, aggregatæ, binatim, ternatim vel quateffiatim in fo- veolis conjunctæ. Carpidia ovulifera (folia mutata) plurima, in conum terminalem laxum conferta, e petiolo longo late lanceo- lata medio-costata, superne margine dentata vel pinnatim divisa, crassa, carnosa, tandem solida, tomentosa; semina crenaturis la- teralibus pedicelli biseriatim infixa, subglobosa, perispermo ear- noso, putamine crasso ligneo bivalvi. Ces plantes habitent les régions chaudes ou tropicales de l'Asie, de l’Australie et des îles de l'Océanie, à Madagascar; au- cune n’a encore été rencontrée en Amérique. Les espèces vivantes connues sont peu nombreuses et ne forment qu’un genre ; il en est de même des espèces fossiles. Scuimper — Paléont. végét. II — 12 178 PHANÉROGAMES. Cycadites BRoNGT. Folia petiolata, regulariter pinnata ; pinnis e basi paulum an- gustata linearibus, acuminatis, nervo mediano validiusculo ins- tructis, antice convexis, postice COnCavis. 1. Cycadites taxodinus Gœpp., frondis parvæ? foliolis anguste linearibus approximatis, substrictis, patentibus, acutis, nervo me- dio distincto, basi incrassato, rachi crassissimæ insertis. Gœæpp., Beitr. x. Kenntn. foss. Cycad. (Jahrb. f. Mineral., 1866, p. 134, tab. IL, f. 1-3). Dans les schistes (niveau du calcaire houiller) de Rothwalters- dorf près de Silberberg en Silésie. Le Cycadites gyrosus Gœpp., foliolis complicatis circinato-in- volutis, est peut-être la jeune fronde de cette espèce. 2. Cycadites rectangularis Brauns, foliis pinnatis, centim. 6 1/2 latis, pinnis linearibus, acutiusculis, millim. 2 latis, integris, pa- tentissimis, sessilibus, oppositis et alternis, nervo mediano unico simplici. Brauns, Palæontogr., IX, p. 56, tab, XIV, f. 7.Schenk, Foss. FI, d. Grenzsch., p. 157, tab. XXXV, f. 11. Dans le grès rhétique du Fallstein près de Seinstedt. Très voisin du | 3. Cycadites pectinatus Berger, fronde pinnata vel profunde pinnatifida, #pinnis integris anguste linearibus, obtusis, basi ses- siibus connatis, pectinato-patentissimis. Berger, Verstein. d. Coburg. Geg., p. 23 et 29, tab. IIT, f. 4. Gœpp., Foss. Cycad. (Uebers. d. Arb. d. schles. Gesellsch., 1841, p. 120). Dans le grès à Amm. angulatus (grès infraliasique) de Co- burg; même formation à Hettange. Cette espèce, à peine distincte de la précédente, si toutefois elle en est distincte, est une nouvelle preuve de la grande res- semblance qui existe entre la flore de la formation rhétique et celle du lias inférieur. . h. Cycadites zamioides Leck., fronde latiuscula, apice et basi subito fere angustata; pinnis gracilibus, angustis, patentissimis £ ET : CYCADINÉES. - 4179 medio costatis, basi coarctatis. Leckenby, Oolit. Plants, Proceed. geol. Soc., XX (1863), p. 77, tab. VIII, f. 4. Cycadites gramineus Bean, ms., non Phillips. Oolithe-de-Gristhorpe. M. Leckenby voit dans cette Cycadée une forme intermédiaire entre les Cycas et les Zamia, à cause du rétrécissement des fo- lioles à leur insertion au rachis. 5. Cycadites confertus Morr., foliis spéciosis, rachi crassa; foliolis patentissimis, densissime confertis, contiguis, linearibus, apice acutis, centim. 4-4 4/2 longis. Oldham, Foss. Flora of the Rajÿmahal Hills, p. A4, tab. VIIT, f. 2; VIE, f. 4. Formations oolithiques inférieures de Bindrabun, N. O. des montagnes de Rajmahal (Bengale). Il est plus que probable que c’est là un véritable Cycas. 6. Cycadites raÿjmahalensis Oldh., folüis speciosis, elongatis, rachi valida ; pinnis linearibus, apice acutis, patentissimis, con- fertissimis, centim. 7-8 longis, leniter sursum curvatis, margine subreflexis. Oldh., L c., p. 45, tab. VII, f. 4, 2; tab. VIII, té PU A Bindrabun avec le précédent. Très-voisin du C. confertus. è 7. Cycadites Blanfordianus Oldh., foliis speciosis, pinnulis densissime confertis, oblique insertis, latioribus, apice acumina- tis, margine recurvis. Oldh., L. c., p. 16, tab. IX, f2. Avec les précédents, dont il se distingue par ses folioles plus larges. , 8. Cycadites affinis Eichw., foliüs mediocriter magnis, foliolis linearibus, usque ad basin leniter decurrentem æqualibus, millim. L latis, nervo mediano valido, patulis, contiguis vel vix millim. À a se invi:em distantibus. Eichw., Leth. ross., IL, p. 40 ; tab. IIT, f. 3. Dans le grès néocomien de Klenowka près de Kline (gouver- _ nement d’Orenburg). M. d’Eichwald décrit et figure sous le nom de C. contiquusæ un fragment de feuille du néocomien de Kursk, dont les carac- 180 PHANÉROGAMES. tères sont si vagues qu'il est impossible de savoir à quel genre il appartient. . 9. Cycadites Brongniarti Rœm., foliis ovato-lanceolotis, pin- nulis patentibus, subapproximatis, anguste lanceolato-linearibus, acutis, leniter sursum arcuatis, rachi angusta, leviter canalicu- lata. Rœm., Verst. d. nordüeut. Oohth. Nachtr., 1839, p. 9, tab. XVII, f. 4 b, g: Gœpp., Foss. Cycad., p. 120, Dunk., Monogr. d. norddeut. Wealdenbild.,:p. 16, tab. IT, p. 4. Dans le wealdien à Obernkirchen sur le Dnister à l’Osterwald (Hanovre). Le Pterophyllum Dunkerianum (Gœpp.) Dunk., Monogr. d.n. d. Wealdenb., tab. II, f. 3 (nec tab. VI, f. 4!), paraît également appartenir à cette espèce. La figure indique distinctement une nervure médiane et un épaississement à la base des folioles, et représente évidemment une autre plante que celle qui est figu- rée sous le même nom à la pl. VI, f. 4. 10. Cycadites Morrisianus Dkr., foliis speciosis, pinnulis ra- chi angustæ”"perpendiculariter insertis, dense confertis, perlon- gis, linearibus, millim. 2 circa latis, strictis, apice obtusis, nervo mediano crasso instructis, subcarinatis. Dunker, Monogr. d. n. d. Weald., p. 16, tab. VII, f, 1. Wealdien d’Obernkirchen dans l’Osterwald. Pourrait bien être la partie moyenne d’une fronde du C. Bron- gniartr. A1. Cycadites Heerii Schenk, foliis elongatis, basin versus sensim angustatis, ad medium millim. 28 circiter latis, foliolis patentissimis, confertis, basi contiguis, linearibus, subacute acu- minatis, nervo mediano crasso. Schenk, Beitr. z. FI. d. Vorw., III. Die foss. Pfl. d. Wernsdorf. Schicht. in d. Nordkarp., p. 7, tab. III, f. AL. Cycadites Brongniarti (Rœm.) Ettingsh., Beitr. z. Wealdenfl., p. 20, tab. I, f. 9 (même échantillon que celui figuré par M. Sèhenk). Dans les schistes marneux bitumineux appartenant à l'étage urgonien près de Grodischt (Carpathes septentrionales). CYCADINÉES. -181 Cette espèce diffère évidemment du €. Brongniarti, avec le- quel M. d’Ettingshausen l’a confondue, et qui parait appartenir au C. Morrisianus Dunk. TRUNCI CYCADINEI. Trunci cylindrici vel subsphærici, foliorum nec non squama- rum basibus residuis cicatrices transverse rhombeas vel rhom- boideas sistentibus tecti; parenchymate corticali mediocri, folio- rum fasciculis vascularibus percurso; cylindro ligneo e strato ligneo singulo vel e pluribus efformato plus minus incrassato, radis medullaribus numerosissimis in lamellas tenues diviso; medulla axili magna. Les troncs des Cycadinées se rencontrent tantôt garnis de leur enveloppe extérieure formée par les bases foliaires et le tissu parenchymateux de l'écorce, tantôt dégarnis de cette enveloppe, et ne montrant plus, en fait de structure extérieure, que la sur- face du cylindre ligneux, toute différente de la surface détermi- née par les bases foliaires ou par l'écorce dont les feuilles sont entièrement détachées. Ces troncs décortiqués, en outre qu’ils sont beaucoup moins épais que ceux qui ont conservé leur en- veloppe primitive, sont couverts d’un réseau de petites cicatrices allongées rhomboïdales convexes disposées très-irrégulièrement, et correspondant au réseau vasculaire, dont les interstices sont occupés par les rayons médullaires. Ces sortes de troncs offrent quelque ressemblance avec les troncs de Conifères garnis encore des cicatrices foliaires; aussi ont-ils quelquefois été pris pour tels ou pour des branches de ZLepidodendron. L'irrégularité dans la disposition des petites proéminences allongées qui couvrent ces fossiles, de même que l’absence de toute régularité dans leur forme, montrent cependant, dès la première vue, qu’il ne saurait être question ici de cicatrices fohiaires. Comme il n’a pas été possible, jusqu’à présent, de rapporter avec certitude les tiges, rencontrées presque toujours isolées, aux organes foliaires connus, et que même dans les genres vivants 182 PHANÉROGAMES. les tiges ne montrent pas toujours assez de caractères distinctifs pour y reconnaître le groupe auquel elles appartiennent, ona dû se contenter de les classer, d’après leur forme générale, en tiges cylindriques et en tiges bulbiformes ou sphériques. Clathraria MANTELL. Mantellia BRONGT. ex p. Atlas, pl. LXXI. Trunci cylindrici, simplices vel parce dichotome ramosi, folio- rum supra basin truncatorum cicatricibus transverse rhombeis vel irregulariter penta- et hexagonis notati. Le type de ce genre, le C{. Lyelhi Mant., a été comparé dans le temps par Mantell, Brongniart, Unger, aux troncs des Dracæna et des Yucca, et cela surtout à cause de sa ramification, qu’on croyait incompatible avec les troncs des Gycadinées. Nous savons aujourd'hui que les troncs de plusieurs espèces de cette classe portent non-seulement des bourgeons latéraux qui persistent quel- quefois assez longtemps, mais aussi qu’ils se ramifient de temps à autre par dichotomie, après avoir atteint un certain âge. Il n'y a donc plus de raison de créer un nouveau nom pour les troncs : cylindriques de Cycadinées, et cela d'autant moins que le Clath- raria de Mantell offre tous les caractères de structure intérieure des troncs de ces végétaux. Le nom de Wantellia que M. Bron- gniart avait proposé était du reste déjà employé par Parkinson (1822) pour un Amorphozoaire fossile. 1. Clathraria Lyellii Mantell, truncus simplex vel superne di- chotome divisus, bi- tripedalis, centim. 5-11 crassus; foliorum cicatricibus magnis vel mediocribus, irregulariter hexagonis vel rhombeis, in eodem trunco quoad formam et magnitudinem va- riantibus. Mantell, {lustr. of the Geol. of Sussex, p. 52, tab. I, f. 2 (fig. À truncus decorticatus) ; tab. IT, f. 1-3; tab. TITI, f. 8 (trunc. decort.) ; tab. ITI*, f. 4 a (cicatrices), 4 b, c, d (trunci fragm. decort.). Dans le wealdien de Tilgate Forest (Sussex). . CYCADINÉES. 183 Ce tronc rappelle assez les troncs, quelquefois ramifiés et mar- qués de cicatrices analogues, des Cycas revoluta et circinalis. L'échantillon ramifié décortiqué figuré par Mantell montre des cicatrices de bourgeons telles qu’elles se voient souvent sur les troncs des deux espèces que nous venons de nommer. 2. Clathraria insignis Sap., truncus elatus, metralis et ultra, medulla centrali lata, cylindro ligneo mediocri, radiis medulla- ribus latis, foliorum basibus residuis in spiras regulares ordinatis, longis, crassis, sectione transversali rhombea, centim. 3 lata et 2 alta, minime regulari, gemmarum cicatricibus sparsis, cylindro ligneo centim. 8 circa crasso, costis longitudinalibus interceptis percurso. Saporta, PL jur. ms. Carrière des Sourdines, oxfordien inférieur des environs de Poitiers. La forme de la troncature des bases pétiolaires, leur longueur et leur disposition horizontale ou même un peu réfléchie et la sculpture de la surface du cylindre ligneux donnent à ce tronc une certaine ressemblance avec le tronc de l’Encephalartos hor- ridus. | 3. Clathraria liasina Sch., truncus centim. 6 circa crassus, cicatricibus regulariter transverse rhombeis, centim. 1 circa latis. Mantellia cylindrica Brongt., Prodr., 96? Dans le grès infraliasique des environs de Metz. On rencontre dans le grès infraliasique des noyaux de tiges couvertes de petites cicatrices fusiformes, convexes, et qui p'o- viennent évidemment de troncs de Cycadées. Ce sont peut-être les cylindres ligneux de ce Clathraria, qui, lui-même, pourrait bien être le tronc de l’Otozamites major ou d’une autre espèce de ce genre. h. Clathraria Bucklandi (Presl) Sch., truncus cylindricus, ru- dimentis petiolorum squamæformibus adpresso-imbricatis, spira- . liter dispositis, magnis, crassis, ovatis, obtusis, extus convexis, intus concavis, cylindro ligneo cicatriculis fusiformibus vel ellip- ticis instructo. | 184 PHANÉROGAMES, + Cycadites Bucklandi Presl. in Sternb., IT, p. 194. Conites Bucklandi Sternb., FI. d. dar fasc. 3, p. 36 et 39, tab. XXX. Bucklandia squamosa Brongt., Prodr., p.125. Ung., Gen. et Spec., p. 315. Amentum Cycadeoideæ Buckl., Geol. Trans., n. ser., IT, p. 400. Encephalartos Bucklandi Miquel, Monogr. Cycad., p. 68. Formation oolithique de Stonesfield. 5. Clathraria Brongniarti (Mor.) Sch., truncus seen centim. 4 1/2-7 crassus, foliorum basibus residuis spiraliter dis- positis, squamæformibus, imbricatis, ovato- vel oblongo-acumi- natis, apice irregulariter truncatis, dorso convexis, lateribus atte- nualis. Zamia Brongniarti Morière, Note sur deux végét. foss. (Mém. de la Soc. Linn. de Normand., vol. XIV, tab. IT). Dans l’oxfordien moyen entre Villers-sur-Mer et Auberville (Normandie). Les deux fragments de troncs pyriteux représentés par M. Mo- rière ressemblent beaucoup, comme du reste l’auteur le fait re- marquer, à certains troncs de Fougères couverts de résidus ba- silaires des frondes ; mais ils rappellent aussi, d’un autre côté, le Clathraria (Cycadites) Bucklandi Presl, dont l'attribution ne saurait être. révoquée en doute. Sauf la largeur plus grande des écailles dans cette dernière espèce, les deux troncs se ressem- blent tellement qu'on est fondé à admettre qu’ils appartiennent sinon à la même espèce, mais au moins au même genre. Clathrariæ dubiæ. 6. Clathraria columnaris (Presl) Sch., truncus cylindricus, simplex, cicatricibus tectus irregulariter rhombeis, elevatis, mil- lim. 10-12 latis, 45 circa altis, spiraliter dispositis, cylindro li- gneo Intercepte sulcato et costato. CYCADINÉES. 485 Cycadites columnaris Presl in Sternb., IT, p.194, tab. XLVII. Gœpp., Uebers. d. Arb. d. schles. Gesellsch., 18h44, p. 119. Cycadeoidea columnaris Ung., Gen. et Spec., p. 300. Dans le terrain houiller supérieur de Radnitz en Bohème. 7: Clathraria involuta (Presl) Sch., trunco decorticato tereti, corpore ligneo structuram Cycadeacearum demonstrante. Presl, l. c., tab. LI (Cycadites). Avec le précédent. 8. Clathraria hastata(Eichw.) Sch., truncus conicus, foliorum basibus crassis lanceolato-ovatis carinatis obtectus, cylindro li- gneo longitudinaliter sulcato. Diplodendron hastatum Eichw., Leth. ross., 1, p. 225, tab. XVII, f. 3, 4. Dans le grès cuivreux des mines de Kloutschewsk aux envi- rons de Bjelebei (gouvernement d'Orenburg). D’après M. d’Eichwald, les tiges coniques de son genre Diplo- dendron auraient porté des rameaux à leur partie supérieure. La cicatrice qu’il considère comme provenant d’un rameau pour- rait bien être celle d’un bourgeon latéral. La forme et le mode de disposition des bases pétiolaires et l’organisation extérieure du cylindre ligneux rappellent assez les parties correspondantes des Cycadées. Il existe, au moins en apparence, une assez grande ressemblance entre ce fossile et le Cycadites columnaris Presl. 9. Clathraria antiqua (Eichw.) Sch., truncus cylindricus, cen- tim. 4 crassus, petiolorum basibus tectus transverse rhombeis, spiraliter dispositis, millim. 7 latis, 4 altis, cicatricula central ; cylindro ligneo centim. 4 1/2 crasso, longitudinaliter sulcato. Tessellaria antiqua Eichw., Leth. ross., 1, 221, tab. XVII, f. 5; tab. XXI, f. 9 (forma cicatricibus paulo majoribus haud contiguis) . Dans le grès cuivreux des mines de Kloutschewsk (gouverne- ment d'Orenburg). : Ce fossile porte, au moins en apparence, tous les caractères d’un Clathraria. 10. Clathraria microlepis (Eichw.) Sch., trunci cylindrici 186 PHANÉROGAMES. superficies foveis instructa obovato-rotundatis, inferne acumina- tis, millim. 6 altis, 5 latis, quincunciatim dispositis, millim, 3 circa a se invicem remotis, medio disco profunde tribus pluri- _ busve cicatriculis prædito. | Zamites microlepis Eichw., Leth. ross., I, p. 248, tab. XVIII, f. 4. | Dans les mines de cuivre de Werkny Troitzk, district de Bje- lebei, gouvernement d'Orenburg. C’est une empreinte problématique, dont les cicatrices foliaires sont beaucoup trop régulières pour une Cycadée. 11. Clathraria strigata (Eichw.) Sch., truncus cylindricus, fo- liorum cicatricibus transverse oblongo-hexagonis, centim. 3 la- tis, À 1/2 altis, marginibus contiguis elevatis, cicatriculis oblon- gis contiguis verticaliter dispositis (?!). Zamites strigatus Eichw., Leth. ross., 1, p. 247, tab. XVIT, F2 Dans le grès cuivreux de Kargala ‘(gouvernement d'Oren- burg). | Cette empreinte pourrait bien provenir d’un tronc de Cycadée. 12. Clathraria densifolia (Eichw.) Sch., truncus cylindricus, foliorum basibus residuis tectus compresso-cylindricis, cicatricibus transverse oblongis elevato-marginatis, illis basium deciduarum transverse oblongo-hexagonis, cicatriculis oblongis verticalibus. Eichw., Z. c., f. 1 (le tronc est dessiné dans le sens inverse) . Avec le précédent. C’est probablement la partie supérieure du tronc du €. sérigata sur lequel les bases pétiolaires existent encore, tandis qu’elles sont tombées dans ce dernier. Cycadoidea BucxL. Mantellia BRONGT. ex p. Atlas, pl. LXXI. Trunci subcylindrici, nidiformes, bulbiformes , ovato-conici, truncati, foliorum residuis basilaribus sectione transversali CYCADINÉES. 487 rhomboideis involuti; cylindro ligneo crassiusculo, radiis medul- laribus numerosissimis distincte radiato, corpore medullart plus minusve vasto. 4; Cycadoidea megalophylla Buckl., truncus crassus, nidifor- mis, centim. 30-50 et ultra latus, vertice circulari excavato, foliorum basibus horizontalibus cortici sat erasso insertis, longi- tudinaliter striatis (pilorum impressione?), apice truncato trans- verse rhomboideo, squamarum apice interpositarum convexo so- lum sulco transversali notato. Cycadeoidea megalophylla Buckl., On the Cycadeoideæ, a Famly of foss. PI. found in the Oohte Quarries of the Isle of Portland (Geol. Trans., 2° sér., vol. IT, tab. XLVII, XLVIIT, 1828). Brongt., Tabl., p. 407. Cycadites megalophyllus Buckl., Geol. and Mineral. (Bridgw. Treat., 1837), tab. LX (?). Zamites megalophyllus Presl in Sternb., Il, p. 196. Mantelhia nidiformis Brongt., Prodr., p. 96. Dans le «Dirt» (couche d’humus) du calcaire de Purbeck à ‘île de Portland. \ J'ai reçu tout récemment de l’île de Portland un tronc silicifié nidiforme qui répond exactement au Cycadoidea megalophylla tel que celui-ci est figuré par Buckland dans le Mémoire ci-dessus cité, et qui diffère par conséquent beaucoup, non-seulement par ses dimensions plus considérables, mais aussi par la forme de ses cicatrices foliaires, du Cycadites megalophyllus de la pl. LX du Geo- logy and Mineralogy by Buckland dans les Bridgewater Treatises. Des troncs analogues à ce tronc fossile se voient aujourd’hui dans les Zamia et Encephalartos. 2. Cycadoidea microphylla Buckl., truncus bulbiformis vel ovato-cylindricus, apice truncatus, foliorum basibus residuis tec- tus, basi centim. 15 circa crassus, totidem altus, cicatricibus fo- liorum parvulis, transverse rhomboideis, cicatricibus gemmarum vel gemmis ipsis interpositis plus minusve numerosis; cylindro ligneo e strato, ut videtur, duplici efformato, medulla centrali lata. 188 PHANÉROGAMES. Cycadeoidea microphylla Buckl., Cycadeoid. (Geol. Trans., 2° sér., vol. IT, tab. XLIX). Ung., Gen. et Spec., p. 301. Cycadites microphyllus Buckl., Geol. and Mineral., tab. LXI. Zamites: microphyllus Sternb., Fl. d. Vorw., II, p. 196. Gœpp., Uebers., 1844, p. 224. . Strobilites Bucklandi Lindi. et Hutt., Foss. Flor., I, tab. CXXIX. Zamites Bucklandi Corda, Beitr., p. 38, tab. XVIL, f. 4-10 (?). Dans la couche d’humus subordonnée au calcaire de Purbeck à l’île de Portland. 3. Cycadoidea pygmæa Lindi. et Hutt., truncus ovato-sphæ- ricus, centim. 7 4/2 circa crassus, totidem longus, cicatricibus transverse rhomboideis notatus. L. et H., Foss. F1., tab. CXLIIT, Ung., Gen. et Sp., p. 301. Zamites pygmœus Morr., Catal. of Brit. Foss., p. 25. Dans le lias de Lyme Regis (Angleterre). h. Cycadoidea pictaviensis Sap., truncus brevis, strobiliformis, ovato-conicus, apice obtusus, centim. 6 1/2 altus, 6 circa cras- sus, radicularum residuis mammillæformibus basi instructus , foliorum basibus truncatis obtectus, inferioribus horizontalibus, superioribus plus minus erectis, truncaturæ cicatrice sat irregu-. lari transverse rhombea. Saporta, PI. jur. ms. Tab. nostra, f. 12. Ce tronc, trouvé par M. de Visien dans l’oxfordien (?) de Montanaise près de Poitiers, a été communiqué par M. de Lon- guemar à M. le comte de Saporta, qui a bien voulu m'en en- voyer la description accompagnée de fort beaux dessins. Le fossile est en partie minéralisé par de la silice. Comme il a été trouvé dans un terrain rouge superficiel, au triple contact du grès vert, du corallien et de l’oxfordien supérieur, il est impos- sible de savoir au juste à laquelle de ces trois formations il ap- partient. 5. Cycadoidea micromyela Brongt., truncus unacum foliorum residuis crassus, oblongo-cylindricus, extus tuberculatus, longi- tudine centim. 17 circiter metiens, latitudine centim. 42; folio- rum basibus longis horizontaliter patulis, lineali- vel obovato- CYCADINÉES. 189 spathulatis. Morière, Note sur deux végét. foss. (Mém. de la Soc. Linn. de Normandie, XIV [1869], tab. 1). Dans le lias à Tournay (Calvados). L’axe comparativement très-étroit de ce fossile, la forme et la longueur considérable des écailles qui le recouvrent, font plutôt penser à un fruit de Zamiée qu’à un tronc. TRUNCI CYCADINEI INCERTÆ SEDIS. Raumeria Gœp»pr. Trunci arborei, cylindrici, rudimentis vel frondium superstiti- bus basibus squamisque stipulæformibus inter se connatis dense tecti vel cicatrisati. Cicatrices frondium dilapsarum subrhomboi- deæ in quincunce dispositæ, cicatriculis squamarum vel stipu- larum itidem rhomboideis discretæ, omnes, uti videtur, massa cellulosa e cellulis elongatis et cellulis parenchymatosis compo- sita, arctissime inter sese conjunctæ. 1. Raumeria Schulziana Gœpp., cicatricibus petiolorum trans- verse rhomboideis, millim. 15 circa latis, 6-8 altis, remotis, angulis lateralibus acutis superiore et inferiore obtusis, cicatricu- lis inter illas dispositis subtrigonis. Gœpp., Ueb. foss. Cycad., tab. VIT, £. 1-5; VIIL, f. 1-3. A Gleiwitz en Silésie; terrain indéterminé. Ce tronc, remplacé par de la cornéenne très-peu translucide, a été trouvé dans un dépôt diluvien. 2. Raumeria Reichenbachiana Gœpp., trunco crasso cylin- drico; cicatricibus petiolorum majoribus, trigonis, centim. 2 la- tis, millim. 42-15 altis, plus minus irregularibus, irregulariter distantibus, plus minusque remotis, cicatriculis parvulis nume- rosis trigonis interjectis. Gœpp., L. c., tab. VITIT, f. 4; IX. Trouvé près de Wieliczka dans un dépôt récent. N'ayant pas vu ces fossiles, je ne puis que copier les dia- gnoses données par M. Gœppert. 190 PHANÉROGAMES. GENERA INCERTÆ SEDIS. Pycnophylium BRroNGT., Tabl. (1849). Flabellaria STERN8., Nœggerathia nonnull., Cordaites UG. (1850). Truncus erectus, cylindricus, angustus, simplex. Folia spirali- ter disposita, magna, simplicia, e basi sensim angustata, semiam- plexicauli-elongata, obtusa vel acute acuminata, bipedalia et lon- giora, crassiuscula, integerrima, nervis numerosis, COntInUIS , parallelis, simplicibus. Trunci cylindrus ligneus e vasis scalari- formibus radiatim positis exstructus, radiis medullaribus nullis (sec. Corda), medulla ampla impletus; cortex parenchymatosus, foliorum fasciculis vascularibus percursus. La place de ce type végétal éteint n’a pas encore pu être dé- terminée. Par la structure du tronc il tient à la fois des Lycopo- diacées et des Cycadinées, par la forme des feuilles et leur orga- nisation apparente, des Liliacées arborescentes, entre autres des Yucca. Il est extrêmement rare de trouver les feuilles attachées au tronc, elles se rencontrent ordinairement dispersées et mélangées à d’autres débris organiques, presque jamais entières, mais faci- lement reconnaissables à leur forme rubanée, qui rappelle celle des feuilles de Yucca, à leur surface brillante parcourue de fines nervures parallèles et simples, et enfin à leur consistance, qui les fait ressembler aux folioles épaisses et coriaces des Zamia et Cera- tozamia. Leur distinction spécifique est difficile. Elles caracté- risent surtout les formations permiennes inférieures. C’est peut- être à ces plantes qu'il faut rapporter une partie des nombreux carpolithes de ces mêmes formations. À. Pycnophyllum borassifolium (Sternb.) Brongt:, folis elon- gato-spathulatis, obtuse acuminatis, centim. 45-50 longis, 8-12 latis, nervis tenuibus, epidermidis cellulis seriatis parallelepipedis, stomatibus simplicibus. 3j CYCADINÉES. 194 Flabellaria borassifolia Sternb., F1. d. Vorw., I, 4, p. 34, tab. XVIII. Corda, Beitr., p. 44, tab. XXIV, XXV. Cycadites palmatus, L. c., LE k, p. 32, tab. XL (foliis angus- . tioribus). Cordaites lite Ung., Gen. et Sp., p. 277. Ettingsh., Steinkohlenfl. v. Stradonitz, p. 16, tab. V. see Steinkohlenf. v. Sachs., p. 41. Dans le schiste houiller à Swina et à Wranowitz en Bohème, près d'Oppenau (grand-duché de Bade) et probablement dans toutes les formations houillères d'Europe appartenant à la même époque. 2. Pycnophyllum principale (Germ.) Brongt., trunco cylin- drico, centim. 2-4 1/2 crasso, extus cicatricibus transversali- bus linearibus notato; foliis in apice trunci confertis, magnis, centim. 35 longis, 3-6 latis, basi angustatis, parte latiore pro- _funde laciniatis ; nervis æqualibus millim. 2/3 a se invicem re- mots. Flabellaria principalis Germ., Foss. FI. v. Lôübej. u. Wettin., p. 56, tab. XXIII. Cordaites principalis Geinitz, Steink.v. Sachs., p.44, tab.XXI, f. 1-16. Dans le terrain houiller supérieur (permien!) de Wettin, de . Zwickau et d’autres localités en Saxe; dans les schistes per- . miens près de Neurode en Silésie, à Lissitz en Moravie, à la . Naumburg en Wetteravie. Il est difficile de savoir, d’après la figure donnée par Germar, si c’est une feuille flabelliforme ou si c’est une touffe de feuilles plus ou moins découpées en lanières. M. Geinitz rapporte à cette plante, comme fruit, le Carpolithes - Cordai Gein. (C. cerasiformis Gutb.). 3. Pycnophyllum Ottonis (Gein.) Brongt., foliis magnis, usque . ad cent. 7 latis, apicem versus sensim angustatis inque lacinias _plures lineali-lanceolatas muticas divisis, nervis regularibus 2 in millim. À latitudine positis tenuissime lineatis. Cordaites Ottonis Geïnitz, Dyas, p. 148, tab. XXXV, f. 4, 2. 192 PHANÉROGAMES. Commun dans le schiste gris à Walchia près de Naumburg dans la Wetterau, en Saxe et en Silésie. Les feuilles sont plus larges et à nervures plus fines que dans le P. borassifolium. M. Geinitz croit que le Cyclocarpus Ottonis Gutb. pourrait ap- partenir à cette plante. h. Pycnophyllum Ræsslerianum (Gein.) Brongt., differt a præ- cedente nervis crassioribus minus regularibus. Cordaites Rœsslerianus Gein., Dyas, p. 149, tab. XXXV, f. 5. Avec le précédent à Naumburg, à Erbendorf (Bavière), à Zwickau. Corda, Geinitz entre autres rapportent à ce genre, comme cylindre médullaire, certaines formes d’Artisia. Parmi les plantes fossiles problématiques, qui pourraient bien avoir leur place parmi les Cycadinées, il faut encore compter les Nœggerathia palmæformis et crassa Gœpp., Foss. F1. d. Ueberg.- Geb. Ces feuilles ont d’une part une certaine ressemblance avec les grandes espèces d’Anomozamites, mais les larges folioles ru- banées fortement décurrentes du !. crassa sont insérées sous un-angle très-aigu. Ces deux espèces se rencontrent, suivant Gœppert et Geinitz, dans le terrain houiller supérieur et dans le grès rouge inférieur en Silésie, en Saxe et dans le bassin de Saar- brücken. C’est probablement le type d’un genre très-différent du genre Væœggerathia, et qui mériterait d'autant plus d’être étudié avec soin qu'il paraît être caractéristique pour le terrain houiller supérieur ou le grès rouge inférieur. Psygmophyllum SC. Nœggeraihia auct. Folia pinnatisecta, pinnis erecto-patentibus, e basi valde an- gustata flabelliformibus (unde nomen), longitudinaliter flabella- tim plicatis, plus minus profunde pinnatisectis, vel margine loba- tis seu crenatis; nervis pluries dichotomis, erecto-radiantibus. Vernatio foliorum verticaliter involuta (sec. Eichwald). CYCADINÉES. 193 Les organes foliaires que je réunis dans ce genre offrent, en grand, la forme de certains types de Sphenopteris parmi les Fou- gères. Le nom signifie : feuille en éventail (yvyuæ, pull»). Quelques auteurs voient dans ces plantes des Palmiers et leur attribuent des Carpolithes, qui ont autant de ressemblance avec certains fruits de Palmiers qu'avec ceux des Cycadinées. 4. Psygmophyllum flabellatum (L. et H.) Sch., foliis pinnati- sectis; pinnis cuneiformibus, truncatis, apice incisis tenui-fim- briatis, nervis simplicibus et dichotomis erecto-radiantibus. Nœggerathia flabellata Lindl. et Hutt., Foss. Fl.,1, tab. XX VIII, XXIX. Ung., Gen. et Spec., p. 103. Brongt., Tabl., p. 65. Geinitz, F1. v. Hainich.-Ebersd., p. 63, tab. XIE, f. 9. Schiste houiller de Bensham et de Jarrow en Angleterre ; en Saxe dans les houillères de Glückelsberg et de Zwickau. La pl. XXVIII du Fossil Flora représente une feuiile flabel- liforme, acuminée, pinnatifide, à pinnules cunéiformes dressées, étroites au sommet; la pl. XXIX donne la figure d’une feuille (ou d’une pinnule?) entière, en forme d’éventail arrondi et échancré à son bord supérieur, parcourue de plusieurs plis longitudinaux. Serait-ce la feuille d’une jeune plante ou plutôt une foliole d’une espèce beaucoup plus grande que le Ps. flabellatum et voisine du Ps. expansum? = 2, Psygmophyllum expansum (Brongt.) Sch., foliis speciosis, - sesquipedalibus, rachi valida superne bifida; pinnis erecto- . patentibus, obovato-flabellatis, longitudinaliter plicatis, pluries lobatis, lobis breviter rotundato-lobulatis; nervis pluries dicho- tomis, erecto-divergentibus. Nœggerathia expansa Brongt., in Murch. Géolog. de ie Russie d'Eur., p. 9, tab. B, f. 4 a, b; tab. E, f. 4 a-d. Ung., Gen. et Spec., p. 404. Eichw.,-Leth. ross., 1, p. 257, tab. XIII, f. 17- . 20. Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 156. _ Cyclopteris gigantea Kutorga, Zweit. Nachtr. in Verhandl. d. mineral. Ges. in St. Petersb., 1844, p. 82, tab. IL, f. 7. Bockschia dilatata Fisch. v. Waldh., Bull. d. nat. de Moscou, 1840, p. 491. | Scuimper, — Paléont, végét. I1—13 194 PHANÉROGAMES. Dans les formations permiennes de la Russie. J'ai fait la description d’après la figure citée de M. d'Eich- wald; cette figure paraît être reconstruite hypothétiquement pour une bonne partie et considérablement embellie. M, d’Eich- wald représente, comme appartenant a cette espèce, un bour- geon elliptique à lame foliaire involutée dans le sens verti- cal. M. Gœppert voit dans ce bourgeon la vernation foliaire d’une Musacée. Voy. Gœpp., /. e., tab. LXIT. Wægg. Gœpperti Eichw. 3. Psygmophyllum cuneifolium Brongt., folüs flabellatim divi- sis, divisionibus vel pinnis elongato-cuneiformibus, apice trunca- tis, erecto-patentibus. Nœggerathia cuneifolia Brongt., Rem. sur la relat. d. g. Nœg- gerathia avec les pl. vivantes (Comptes rendus d. sc., déc. 1845); id., in Murchison Géol. de la Russie d'Eur., tab. À, f. 3. Gœpp., Gen. d. pl. foss., 5, 6; id., F. d. Uebergg., p. 215; id., Foss. FI. d. perm. Form., p. 155. Eichw., Leth. ross., 1, p. 256, tab. XIII, f. 16. Nœggerathua Kutorgæ Gœpp., Gen. d. pl. foss., 5, 6, p. 107. Ung., Gen. et Spec., p. 105. Sphenopteris dissoluta Kutorga, Verhandl. d. min. Ges. zu St. Petersb., A84h, tab. VE, f, 4. Sphenopteris cuneifolia Kutorga, Beitr., p. 82, tab. VIL, f. 3. Cheilanthites cunerfolia Fisch. v. Waldh., Bull. d. nat. de Mos- cou, 1840, p. 494; 1847, p. 514. Lycopodites pinnatus furcatus Fisch., !. c., 490. Dans le grès cuivreux de la formation permienne du gouver- nement d'Orenburg. h. Psygmophyllum cienoides Gœpp., fronde profunde bipin- nata, sectionibus primariis erecto-patentibus, pinnatisectis, laci- niis sub angulo acuto divergentibus, elongato-linealibus, versus medium paulo dilatatis, apice acuminatis, muticis, basi decur- rente angulo acuto confluentibus, centim. 5 circiter longis, ad medium millim. 8-12 latis, nervis parallelis numerosis, simpli- cibus vel bifurcatis? CYCADINÉES. “195 Nœggerathia cienoides Gœpp., Foss. F1. d. perm. Form, p.159, tab. XL, f. 4. Dans le schiste calcaire permien de Nieder-Rathen (comté de _ Glatz en Silésie). Omphalomela GERMAR. Truncus parum elatus, cylindricus, basi subito angustatus, sim- plex (ramosus?), longitudinaliter et irregulariter costulatus, cos- tulis in medio elevatis utraque extremitate angustata evanidis, hic illic sublamelliformibus, sulcis numerosis interjectis. Les fragments de tronc pour lesquels Germar a établi ce genre, offrent la plus grande ressemblance avec le noyau interne des Clathraria. Ce sont très-probablement les restes de quelque Cycadinée subarborescente du keuper inférieur. 1. Omphalomela scabra Germ., Palæontogr., 1, p. 26-29, tab. IE. Dans la dolomie des marnes 1risées inférieures près de Bade- leben en Thuringe. Les fragments, représentés par Germar dans le sens inverse, sont un peu aplatis, longs de 15 à 19 centimètres et larges de / à 5 1/2 centimètres ; les petites côtes (traces des rayons médul- laires) , distantes les unes des autres de 2 à 3 millimètres, sont alignées longitudimalement, renflées et assez proéminentes vers leur milieu, quelquefois presque lamelliformes et feston - nées sur le bord. Medullosa CorTA. Trunci arborei decorticati. Lignum e stratis concentricis dis- tinclis latis paucisque constructum, radus medullaribus crebris divisum, et medullam largam, fasciculis vasorum simplicibus vel compositis perfossam includens. Vasa scalariformia. Cotta , Dendrol., p. 49. Les troncs fossiles réunis sous ce nom ne sont pas encore 196 + PHANÉROGAMES. assez bien connus pour qu’il soit possible de fixer la place qu’ils doivent occuper. M. Brongniart, qui a eu occasion d'examiner de nombreux échantillons provenant du grès rouge d’Autun, croit que l’une des espèces établies par Gotta, le #. elegans, forme un type à part qui appartiendrait plutôt aux Monocotylédonées qu'aux Gymnospermes et pour lequel il propose le nom de Myeloxylon (Tabl., p. 60). Quant au M. stellata, ce savant dit que la structure du bois ne paraït pas laisser de doute sur l’ana- logie avec celle de la zone ligneuse des Dicotylédonées voisines des Cycadées et des autres Gymnospermes. « Le mode de reploie- ment de ces zones serait analogue à ce que M. Corda a observé daïs son genre Wyelopithys, rapproché, par lui, des Sigillaria el Stigmari ia. » M. Gœppert, qui a fait une étude détaillée de cette espèce, est arrivé au même résultat; 1] suppose même que ce type repré- sente le tronc de Cycadinées dans son évolution la plus parfaite. Je crois cependant que tant qu’on n’en connaîtra pas l'écorce avec les vestiges Hart il est impossible de rien décider à cet égard. Les études entreprises par M. Renault, professeur à Cluny, sur les troncs fossiles d’Autun, nous fourniront probablement bientôt plus de détails sur ces intéressants fossiles. 1. Medullosa elegans Gotta, ligni stratis duobus ; medullæ fas- ciculis vascularibus numerosis, teretibus et subcompressis, extus e cellulis fibrosis, intus e vasis sat laxis scalariformibus et reticu- latis formatis. Cotta, Dendrol., p. 62, tab. XII, f. 1-5. Myeloxæylon elegans Brongt., Tabl., p. 60. Stenzelia elegans Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 218, tab. XXXVIII et XXXIX. Dans la formation permienne à Chemnitz et Kohren en Silésie, à Autun en France. M. Gœppert voit dans ce tronc la réunion des trois grands types du règne végétal, savoir des Cryptogames vasculaires (sur- tout des Fougères), des Monocotylédonées du type des Yucca et Dracæna et des Dicotylédonées gymnospermes (Cycadées). Voyez — CYCADINÉES. . 497 du reste les nombreux détails que ce savant paléophytologue en donne dans le bel ouvrage que nous venons de citer. 2. Medullosa porosa Gotta, ligni stratis pluribus, 3 vel 4, ra- _ diis medullosis numerosis latioribus et angustioribus transvectis, medulla magna probabiliter vasorum fasciculis farcta. Cottä, L. cyG:8; 7; Gœppi; Le; p.247; Dans le grès rouge de la Saxe; très-rare. L'organisation microscopique de ce tronc n’est connue que d’une manière très-superficielle. 3. Medullosa stellata Cotta, ligno e stratis concentricis dis- tinctis constituto, radis medullaribus crebris diviso, medulla axili lata, e cellulis parenchymatosis nec non e vasorum fascicu- lis in sectione transversali radiatim-stellatis majusculis compo- sita. Cotta, Dendrolith., p. 66, tab. XII, f. 1-6. Ung., Gen. et Spec., p. 303. Brongt., Tabl., p. 59. A. Mougeot, Essai d’une flore du nouv. grès rouge d. Vosges, Épinal 859, p. 36, tab. II, f..8-40: Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 209, tab. XL, f. 2-5; XLI, f. 1-8; XLITI, XLIIL f. 4, 2. Dans le grès rouge de la formatien permienne de Chemnitz et Kohren .en Saxe, à Autun et au val d’Ajol (Vosges) en France. Ne pouvant pas entrer ici dans de plus grands détails sur l’or- ganisation microscopique de ce curieux tronc, je renvoie le lec- teur à l'ouvrage cité plus haut de M. Gœppert, qui les donne d'une manière aussi complète que possible, en les illustrant de nombreuses figures. Colpoxyion BRONGr. Ce genre a été proposé par M. Brongniart dans le Tableau des genres de végétaux fossiles pour des fragments de troncs trouvés à Autun et dont la structure paraît être assez voisine de celle des troncs de Cycadées. Comme il n'existe pas de figures qui puissent faire connaître cette structure et que je n’ai pas d'échantillons à ma disposition, je dois me contenter de copier ce que dit M. Brongniart au sujet de ce fossile : 198 PHANÉROGAMES. « Le caractère essentiel du Colpoxylon æduense est d’avoir une moelle très-volumineuse, parcourue par de petits faisceaux vascu- laires, presque horizontaux et flexueux , entourée d’une zone ligneuse, simple, repliée et sinueuse; formant des festons pro- fonds, et divisée par des rayons médullaires, dont le tissu est dé- truit en lames rayonnantes assez espacées, composée chacune d’une, deux ou trois rangées de fibres ligneuses ou vaisseaux d’une forme presque prismatique, quadrangulaire, uniforme, comme dans les Cycadées et les Conifères, mais offrant cette structure très-particulière que leurs faces internes et externes, dirigées vers la moelle et l'écorce, sont unies et lisses; leurs faces latérales, lorsqu'elles touchent aux rayons médullaires, sont marquées d’un réseau lâche, transversal, qui paraît correspondre aux lignes de jonction des cellules des rayons médullaires, qui auraient été assez grandes et irrégulières; enfin leurs faces laté- rales, contiguës à une autre rangée de vaisseaux, sont marquées d’un réseau fin et assez régulier, hexagonal, dont les aréoles ne sont divisées ni en séries transversales, ni en séries longitudi- nales régulières. … Le cylindre ligneux est entouré d’un paren- chyme cortical, épais, parcouru par des faisceaux vasculaires très-nombreux, qui se portaient probablement dans les feuilles ; mais il ne reste à l'extérieur aucune trace de ces dernières. » Le tronc paraît avoir été dichotome. Myelopithys CORDA. Trunci arborei, lignosi. Medulla centralis ampla, annulum cel- lulosum clausum, et alterum exteriorem e fasciculis cellularum induratarum solitariis includens. Cylindrus lignosus proprius stra- tosus; stratis annotinis laqueiformibus annulum simplicem redeun- tem (clausum?) formantibus, utrinque rotundatiset ad extremitates oppositas radio medullari centrali lato percursis et divisis, intus medulla propria fasciæformi lacunosa, radios medullares secun- darios latos et tenues emittente farctis. Vasa radiatim seriata CR A DUETERSS., yes CYCADINÉES. A99 scalariformia. Cortex, folia et fructus ignota. Corda, Beitr., p. 80. 1. Myelopithys medullosa C., radis medullaribus secundariis tenuissimis; fasciculis vasèrum binis aut is conjunctis. C, Le, tab. XI, f. 458. * Dans un dépôt remanié de grès rouge avec le Psaronius inter- textus à Mülhausen (Bohème). CYCADINARUM FLORES, Androstrobus Sc. Atlas, pl. LXXII. Amenta cycadeacea antherifera, cylindrica, e squamis imbri- catis, latere postico antheras sessiles ferentibus efformata. Ce genre est établi sur un strobile qui porte tous les carac- tères d’une inflorescence mâle de Cycadinée. Bien que cette in- florescence ait été rencontrée dans une couche où prédominent les débris d’Otozaniites, il serait cependant hasardé de l'attribuer définitivement à ce genre. La forme générale de ce fossile et la manière dont les anthères sont groupées sur le revers des écailles rappellent assez les cônes mâles du Dioon et des Zamia, mais on y remarque certains détails qui l’éloignent de ces deux genres et conduisent à la supposition que c’est un type à part, qui a dis- paru dans le cours des temps. A. Androstrobus zamioides Sap., cylindricus, centim. 20 cir- citer longus, 3 vel ultra crassus, squamis axi crasso spiraliter et valde oblique adfixis, coriaceis crassisque, pelta transverse rhom- bea millim. 10-19 lata, 5-6 alta, apice obtusa terminatis; lo- culis antheriferis infra peltam totum latus exterius squamæ occupantibus, breviter tubulosis, compressione mutua hexa- gono-prismaticis, apice poro, ut videtur, apertis. Saporta, Pl. jur. ms. Dans le cornbrash à Étrochey, où cet intéressant fossile a été découvert par M. Jules Beaudoin, de Chätillon-sur-Seine. 200 PHANÉROGAMES. M. de Saporta dit dans la notice qu'il a bien voulu me com- muniquer : «Il y a probabilité que cet organe ait appartenu au genre Otozamites, le plus fréquent dans la localité, où il se trouve représenté par deux espèces; mais ile s’y trouve pas seul, car on y rencontre aussi, quoique très-rüréent, des folioles isolées de Sphenozamites latifolius. » — Lepidanthium SC, Inflorescentia strobiliformis, probabiliter mascula, ex axi crasso squamisque minutis, lanceolatis, spiraliter dispositis, arcte im- bricatis composita. | 1. Lepidanthium microrhombeum Sch., oblongo-conicum plus minus longe acuminatum, crasse pedicellatum, centim. 6-7 et ultra longum, inferne 4 1/2-2 latum ; squamis parvis, spiraliter dispositis, peltis ovato-lanceolatis, acute productis, millim. 4 lon- gis, 2 latis. Vid. tab. nostram LXXII, f. 24. Palæoæyris microrhombea Fr. Braun, Flora, 1847, p. 86. Inflorescentia Cycadearum Schenk, Foss. Flor. d. Grenzsch. . p. 149, tab. XXXIF, f. 8. Dans les argiles schisteuses rhétiques à Veitlahm près de Culmbach (Franconie), avec le Podozamites distans et le Ptero- zamites Münsteri. La petitesse des écailles me fait voir dans ces chatons plu- tôt une inflorescence mâle qu’une inflorescence femelle. Ils sont assez communs dans la localité citée, ce qui fait supposer qu'ils étaient tombés spontanément après la fleuraison; la même chose n'aurait pas eu lieu pour des chatons femelles en voie de fleu- raison, et ceux arrivés à la maturité seraient certainement plus épais ou offriraient au moins des écailles fertiles plus grandes que cela n’est le cas dans le fossile en question. Il est mutile de dire que ces strobiles n’ont absolument rien de commun avec les Palæoxyris. CYCADINÉES. 201 CYCADINARUM FRUCTUS. Les organes de ion des Cycadinées fossiles se ren- contrent sous deux formes différentes : sous celle de cônes sem- blables à ceux des Zamiées de l’époque actuelle, et sous celle de feuilles rudimentaires fertiles, comme dans le genre Cycas. Les graines se trouvent isolées et ne sont, par conséquent, suscep- . tibles d'aucune attribution, ni spécifique ni même générique. Comme les cônes et les spadix, elles doivent être décrites à part et avec des noms particuliers. Leur forme est généralement celle de petites noix ou de noisettes ; la surface en est lisse ou réticu- lée, ou garnie de deux ou de plusieurs côtes longitudinales, la surface d'insertion est assez large. J'ai conservé pour les cônes fertiles le nom de Zamiostrobus , parce que les Cycas portent leurs graines sur le pétiole de feuilles rudimentaires libres et non réunies en strobile. STROBILI, ÆZamicstrobus END... Atlas, pl. LXXIL Coni ovati vel oblongi, crassiuscule pedicellati, axi crasso; squamis e petiolo huicce perpendiculariter inserto peltatis, peltis imbricatis vel contiguis, ad latus interius fructus duos (vel plures?) ferentibus. Cette dénomination n'implique pas la supposition que les cônes fertiles dont il est question ici appartiennent tous aux Zamiées proprement dites; quelques-uns d’entre eux, peut-être même tous, pourraient provenir de types de familles qui n’existent plus. Il en est de même des organes foliaires réunies dans la division collective des Zamiées. Les sous-divisions ne pourront être éta- blies convenablement que quand les matériaux des Cycadinées fossiles seront plus complets. 202 PHANÉROGAMES. A, Zamiostrobus index Sap., parvus, oblongo-cylindricus, squamis peltatis, peltis arcte adpressis, rhombeo-hexagonis, exacte contiguis, Spiraliter dispositis. Saporta, PJ. jurass. ms. Dans le corallien supérieur de Buréÿ-en-Vaux près de Verdun. 2. Zamiostrobus sphæricus (Carr.) Sch., ovato-sphæricus, centim. 5 1/2 longus, peltis transverse rhombeis, paulum latio- ribus quam altis. Cycadeostrobus sphæricus Carruth., Journ. of Bot., Jan. 1869, p. 9, tab. LVII, f. 8. Dans l’Oxfordclay du Wiltshire. 3. Zamiostrobus primævus (Lindi. et Hutt.) Sch., minutus, ovatus, centim. 2 1/2 longus, 1 1/2 crassus, squamarum peltis quincunciatim dispositis, quadrälo-rhomheis, millim. 5 circa la- {is, Convexis. Pinites primæva Lindi. et Hutt., Foss. Fl., tab. CXXXV. Gœpp., Monogr. Conif. foss., p. 222. Ung., Gen. et Spec., p. 960. | Dans l’oolithe inférieur à Burcott Wood et Livingstone (Angle- terre). h. Zamiostrobus Brunonis Carr., majusculus, centim. 5 4/2 crassus, peltis rhomboideis, millim. 48 latis, 5 altis. Cycadeost. Brunonis Carr., l. c., X, f. 4 et 5. Angleterre, localité inconnue. 5. Zamiostrobus gibbus (Reuss) Sch., strobili fertilis subeylin- drici peltis hexagonis convexiusculis, medio gibbosis, pedicello cylindrico strobili axi perpendiculariter inserto suffultis, semina 3-6 oblonga reticulata gerentibus, compressione mutua angu- losa. Tab. nostra LXXIT, f. 14-16. Contes gibbus Reuss, Geogn. Skizze, 1, p. 169. … Microzamia gibba Corda in Reuss, D. Verstein. d. bühm. Krei- deform., IE, p. 85, tab. XLVI, f. 1-40. Dans le grès inférieur du quader de la Bohème pes de Trzi- blitz et dans le grès vert de Laun. Ce fruit provient évidemment d'une Zamiée de petite taille ; les graines sont oblongues-cylindriques, anguleuses par la com- CYCADINÉES. 203 pression, et réticulées à leur surface ; ieur nombre varie entre 3 et 6 pour chaque écaille, et est par conséquent plus grand que dans nos Zamia et Microzamia. Le Conites familiaris Sternb... F1. d. Vorw., E, tab: XEVI, f. 2 (Zamites familiaris Presl, Corda in Reuss, /. c., p. 86, tab. XLIX, f. 10, 41), représente la coupe transversale d’un cône de Sequoia Reichenbachi. 6. Zamiostrobus ovatus (Carr.) Sch., ovatus, centim. 5 longus, ad medium 3 1/2 crassus, peltis transverse rhombeis, millim. 7 circa latis, 4 altis. Cycadeostrobus ovatus Carruthers, Gymnosperm. Fruits (Jour- nal of Botany, January 1867, p. 8, tab. LVII, f. 4, 2). Du wealdien à Brook Point, île de Wight. 7. Zamiostrobus truncatus (Carr.) Sch., ovatus, truncatus, basi ventricosus, centim. 4 longus, 3 1/2 versus basin crassus, peltis transverse rhombeis, illis præcedentis paulo minoribus, umbone tumido-pyramidato. Cycadeostrobus truncatus Carruth., /. c., p. 9, f. 3. Du wealdien à Brook Point. 8. Zamiostrobus tumidus (Carr.) Sch., oblongo-cylindricus,. obtuse acuminatus, millim. 34 longus, 18 latus, peltis subqua- drato-rhombeis, in medio apiculatis. Cycadeostrobus tumidus Carruth., L. c., p. 9, f. 6. Du wealdien à Brook Point. 9. Zamiostrobus elegans (Carr.) Sch., oblongo-ovatus, cen- _ tim. 6 1/2 longus, 4 1/2 crassus, peltis transverse rhombeis, millim. 9-10 latis, 5-6 altis, convexis, medio umbonatis? Cycadeostr. elegans Carruth., {. c., p. 9,f. 9. Même localité que le précédent. . 10. Zamaostrobus Walker: (Carr.) Sch., oblongus, centim. 5 À circa longus, 4 1/2 crassus, peltis transverse rhomboïdeis. * Cycadean cone J. F. Walker, Ann. and Mag. Nat. Hist., sér. 3, - vol. XVIII, tab. XIIT, f. 5. Cycadeostr. Walkeri Carruth., L. e., pr: Grès vert inférieur à Sandy (Bedforshire). t 204 PHANÉROGAMES. A1. Zamostrobus crassus (L. et H.) Gœpp.,ovatus, centim. 5 1/2 longus, à 1/2 crassus, squamarum peltis transverse rbombeis, plano-convexis, millim. 9 circiter latis, 5 altis, axi crasso. Gœpp., Uébers. d. Arb. d. schles. Gesellsch. A8h4, p. 199. Zamia crassa Lindl. et Hutt., Foss. F1. Il, p. 153, tab. CXXXVI. $ ; Dans le wealdien à Yarenland, île de Wight. Ressemble beaucoup au Z. ovatus Carr., sauf que les écailles sont un peu plus grandes. Cette espèce, de même que les espèces voisines, les Z. ovatus, truncatus et tumidus, se rencontre toujours avec des troncs de Clathraria dans les couches wealdiennes de l’île de Wight, de sorte qu'il est permis d’admettre qne ces organes de fructification appartiennent au même genre de Zamiée que ces derniers , genre qui paraît être très-voisin du genre Encephalartos. Les Zamia macrocephala L. H., ovata L. H., sussemiensis Mant., Zamiostrobus pippingfordensis et Fittoni Ung. appartien- nent, d’après les dernières recherches de M. Carruthers, aux Conifères. | A2. Zamiostrobus Saportanus Sch., oblongus, crasse pedicel- latus, centim. 4 longitud., 4 4/2 latitudine metiens, squamarum peltis rhombeis, medio umbonatis, millim. 4 latis, spiraliter dis- positis. Tab. nostra LXXIT, f. 42. Dans le terrain. miocène d’Armissan. C’est par erreur que j’ai dit, à l’occasion du Zamites epibius, que M. de Saporta rapporte le cône d’Armissan à cette feuille de Zamiée, rencontré à Orbagneux avec l'empreinte d’un cône mal conservé, dont la forme et les dimensions diffèrent beaucoup du fruit dont il est question ici; ce dernier constitue évidemment une espèce particulière qui rappelle assez les cônes de certaines espèces de Zamia de l’époque actuelle. CYCADINÉES. 205 NOTE ADDITIONNELLE concernant les organes de fructification du Zamites gigas L. et H. M. Carruthers, dans son mémoire, On Gymnospermatous Fruits (Journ. of Botany, Jan. 1869, p. 6), fait la remarque suivante au sujet des organes de fructification de cette plante, dont les feuilles offrent la plus grande ressemblance avec celles du genre Zasites. « On trouve dans l’oolithe inférieur de la baie de Remswick un fossile singulier auquel Lindiey et Hutton donnent le nom de Zamia gigas. James Yates, esquire, et le professeur Williamson ont examiné la structure de cette plante. Le professeur Williamson envisageait d’abord le « collier » comme une série d’'écailles pro- tectrices, au delà desquelles l’axe se prolongeait et portait un cône; mais M. Yates, dont on connaît les études très-étendues sur les Cycadées et qui m’a beaucoup aidé dans mes recherches par ses conseils, et surtout par la grande collection d'échantillons de feuilles, de troncs et de fruits séchés de la famille des Cycadées qu'il a offerte au Musée de Londres, n’a découvert aucun vestige de ce cône dans les nombreux exemplaires qu’il a examinés. Il dit de ce fossile « que ses feuilles pinnées ont sans aucun doute une «grande ressemblance avec les feuilles des Zamiées; mais l’analogie «semble s'arrêter là. Le tronc ne ressemble à celui d’aucune es- | «pèce de Zamia récent, il n’en a pas non plus le mode de crois- . «sance, et le fruit présente une difficulté encore plus grande. » M. Yates envisage que le « collier » contient le fruit, et le pro- fesseur Williamson paraît arriver à la même conclusion, car il _ dit que le fossile contient deux formes distinctes de fruit. « L’un - «d'eux a un axe curieusement écaillé, prolongé d’une façon par- _ «ticulière en forme de poire; cette dernière partie est revêtue * « d’une substance corticale consistant en cellules oblongues ran- : «gées perpendiculairement à l’axe. C'était probablement la por- . «tion anthérifère. La seconde forme consiste en un disque con- . «cave, qui terminait évidemment l’axe ligneux et qui était bordé. . «d’un cercle périphérique de bractées. A la partie supérieure de 206 PHANÉROGAMES. «chacune de ces bractées on voit deux petites dépressions ovales, «qui peuvent avoir porté deux ovules. » — J'ai examiné de nom- breux échantillons de ce fossile dans le British Museum, mais je n’ai pu arriver à aucune conclusion satisfaisante sur la structure de ce fruit anomal. Il présente tant de particularités inconnues au fruit de toutes les Cycadées actuelles, que, pour le présent du moins, et malgré la grande ressemblance de ses feuilles avec les Zamia, je le considère comme une Cycadée fort douteuse. Cette Zamiée forme probablement un nouveau genre. » Il faut espérer que, grâce aux recherches du professeur Wil- liamson, de Manchester, qui vont être publiées par la Société Linnéenne de Londres, nous aurons bientôt des détails plus pré- cis sur celte curieuse plante, dont la collection du Jardin-des- Plantes à Paris possède de beaux échantillons. Beania CARRUTH. Atlas, pl LXXT. : Strobus fertilis; peltis fructiferis longe pedicellatis, dissitis ; seminibus pendulis, geminis, singulo ad utrumque latus pedicell: posito. On ne connait jusqu’à présent aucun genre de Cycadinées, ni fossile ni vivant, dans lequel les disques fertiles soient aussi es- pacés et aussi longuement pédicellés que dans ce genre nouvelle- ment établi par M. Carruthers, dans le Geological Magazine de mars 1869. Ce mode de fructification représente plutôt une grappe qu'un strobile ou cône, tout en rappelant dans ses autres détails le fruit des Macrozamia. 11 est possible que les axes de végétation s’en soient considérablement allongés après la fécon- dation des ovules. | 1. Beama gracihs Carr., strobili racemiformis axi centim. 9 longiore, tereti, inferne millim. 4 crasso, superne angustiore, pel- tis in pedicellis millim. 15 longis, axi perpendiculariter insertis, ,millim. 48 circiter latis, in medio umbonatis ; seminibus duobus, nuciformibus, ovatis apice apiculatis, millim. 10-45 longis, CYCADINÉES. - 207 8-12 crassis, contractione perispermii late rugosis. Carruth., Beania, new Genus of Cycad. Fruit (Geol. Mag., March 1869, p. 97, tab. IV). = Du schiste oolithique de Gristhorpe, Yorkshire. Le Spæhreda paradoxa Lindl. et Hutt., tab. CLIX, ‘est fort probablement un état de fructification analogue à celui dont il est question 1c1; la fig. 2 paraît même appartenir au B. gracilis. : Cycadospadix Sc. Atlas, pl LXXIT. Squamae longe petiolatae, ovato-lanceolatae vel irregulares , dentatæ vel laciniatæ, laciniis rigidis vel flexuosis; petioli lateri- bus cicatricibus seminum insertionem indicantibus notatis. Les Cycadospadix fossiles offrent une telle ressemblance avec le spadix (feuille rudimentaire fertile) des Cycas du monde actuel, que leur détermination comme organe fructifère de Cycadée n'offre aucun doute. Ces fossiles ont été rencontrés dans différentes for- mations géologiques, toujours accompagnés d’autres restes de Cycadinées, surtout d’Otozamites, souvent de semences qui s’y rapportent. À. Cycadospadix Hennocquei (Pom.) Sch., petiolo crassiusculo, lamina crassa, ovato-lanceolata, longe cuspidata, margine solido laciniata, laciniis (pinnis) arrectis, anguste lanceolatis, acutis. Crossozamia Hennocquer Pomel, Matér. p. serv. à la flor. foss. d. terr. jurass (Amitl. Ber. d. Vers. deut. Naturf., Leyden 1849). Dans le grès infra-liasique de Hettange (Moselle). 2. Cycadospadix Moræanus (Pom.) Sch., præcedente minor, e petiolo longiusculo ovato-lanceolatus vel irregulariter dilatatus, laciniatus, lacinüs arrectis. Crossozamia Moræana Pomel, {. c. Dans le corallien supérieur des environs de Verdun. J'ai trouvé sur des plaques d’argile schisteuse couvertes d’em- preintes de feuilles d’Otozamites brevifolius, de la formation rhé- tique des environs de Bamberg, des empreintes, dont l’une pro- 208 PHANÉROGAMES. vient évidemment d’un organe foliaire très-poilu, qui rappellent assez les écailles lacinées des Cycadées. Seraient-ce des traces de spadix de l’Ofozamites, en société duquel elles se rencontrent? (voy. notre planche citée fig. 19, 20.) SEMINA. Cycadinocarpus SCH. Carpolithes auct. Atlas, pl LXXIL. Semina subglobosa, ovata vel oblonga, quoad magnitudinem valde variantia, nunc parvula, nunc majora volumenque Casta- neæ attingentia ; epidermide plus minus crassa instructa, lævia, haud raro compressione mutua angulosa, epidermide destituta solida, lignea, sublævia, striata, costata vel reticulata, basi inser- tionis cicatrice lata notata, apice minute apiculata. Je réunis sous ce nom les fruits qui se rencontrent ordinaire- ment avec des débris de tiges et de feuilles de Cycadinées et dont la forme offre une grande analogie avec les fruits des espèces vivantes de cette classe de végétaux. Il est probable que beau- . coup de Carpolithes, décrits comme Rhabdocarpus, Trigonocarpus et Carpolithes, appartiennent également à ce genre ; mais, faute de probabilité suffisante, il vaut mieux les laisser séparés. 1. Cycadinocarpus keuperianus (Schenk) Sch., fructus ovati striati vel sulcato-striati, obtusi, putamine apice acuto basi ro- tundato, millim. 45 longo, 7 lato. Carpolithes keuperianus Schenk, Beitr., z. FI, d. Keup., p.74, tab. V, f. 6. : Dans les marnes irisées (couches de la Lettenkohle)?près de Würzburg et de Schweinfurt. Ce fruit avait une enveloppe charnue ou coriace assez épaisse. 2. Cycadinocarpus amygdalinus (Schenk) Sch., fructus oblongi, longitudinaliter sulcati, basi rotundata umbilicati, millim. 20-22 longi. pue CYCADINÉES. 209 Carpolithes amygdalinus Schenk, /. c., tab. VI, f. 4. Dans le grès des marnes irisées de Kronungen près de Schwein- furt. 3. Cycadinocarpus minor (Schenk) Sch., fructus ovati, apice acutiusculi, basi rotundati, sulcati, millim. 42 longi, 7 lati. Carpolithes minor Schenk, /. c., tab. VI, f. 5. Avec les précédents. : Les trois espèces que nous venons de décrire se rencontrent dans les couches qui renferment les Pterophyllum, dont elles pourraient bien représenter les organes de fructification. h. Cycadinocarpus parvulus Sch., ovatus, millim. 6-7 longus, h-5 crassus, sulco longitudinali circumductus. | Carpolithes Schenk, Foss. FI. d. Grenzsch., p.151, tab. XXXIII, f. 5. | Dans les couches rhétiques à Strullendorf près de Bamberg. Ces fruits, qui ont la grosseur d’un pois, se trouvent quelque- fois réunis à des fragments de cônes à axe très-épais et garnis d’écailles ovales-lancéolées. M. Schenk pense que ces cônes et ces semences pourraient appartenir à la même Cycadinée que l’inflo- rescence supposée mâle que nous avons décrite sous le nom de Lepidanthium. Cette inflorescence, comme aussi ces fruits, se rencontrent toujours avec le Podozamites distans et le Pteroza- mites Miünsteri, c’est donc probablement à l’un ou à l’autre de ces deux genres qu'il faut les rapporter. M. Schenk décrit et figure encore plusieurs Carpolithes de la même formation, qui paraissent appartenir à des Zamiacées, mais dont les caractères distinctifs sont trop vagues pour permettre une détermination rigoureuse. 5. Cycadinocarpus hettangiensis Sch., fructus oblongi vel ovato-oblongi, utroque latere carina longitudinali instructi, mil- lim. 15-17 longi. Dans le grès infraliasique de Hettange, avec les Ofozanutes major et Terquemi Sch., et le Cycadites pectinatus. L'attribution de ce fruit ne paraît pas être douteuse, car on trouve dans les mêmes couches les écailles fertiles d’une Cycadée, Scaimper., — Paléont. végét. Il — 14 210 PHANÉROGAMES, qui offrent la plus grande ressemblance avec celles du Cycas re- voluta. Il est plus que probable que ce sont ces écailles qui por- taient le carpolithe dont il est question ici. 6. Cycadinocarpus conicus (L. et H.) Sch., ovato-conicus, sub- trigonus, obtuse apiculatus, basi truncata depressa triédro-pyra- midata tuberculis cincta, centim. 3 altus, ad basin 21/2 latus. Carpolithes conica Lindl. et Hutt., Foss. FI., IIE, tab. CLXXXIX, fc 4,2 Dans le grand oolithe (Coralline Oolite) à Malton (Angleterre). 7. Cycadinocarpus Bucklandi (L. et H.) Sch., grosse ovatus, basi minus lata tuberculis cincta tricostata vel in centro tuber- culo papilhformi instructa, tota superficie tuberculis irregularibus plus minus remotis Instructus. Carpolithes Bucklandi Lindi. et Hutt., /. c., f. 3, 5. Avec le précédent. 8. Cycadinocarpus Lindleyanus (Dunk.) Sch., fructus ovato- subglobosus vel ovalis, obsolete costulatus, millim. 11 circa lon- gus, 7 crassus. Carpolithus Lindleyanus Dunk., Monogr. d. n. deut. Weal- denform., p. 22, tab. IL, f. 7 (les deux carpolithes du milieu), et f. 9 (C. Mantelli?). Dans les grès de Hastings, à Lille et à Kloster Loccum (Hanovre). Ce fruit ressemble beaucoup au Carp. Mantelli St. et Webb, que M. Brongniart rapporte au Clathraria Lyelli Mant. 9. Cycadinocapus Brongniarti (Dunk.) Sch., præcedente multo major, ovali-oblongus, basi truncatus, tenui-striatus, centim. 2 1/2 longus, 1 1/2 crassus. Carpolithus Brongniarti Dunk., /. c., p.22, tab. I, f. 8. Dans le grès de Hastings au Harrel près de Bückeburg (Ha- novre), avec le Cycadites Brongniarti. A0. Cycadinocarpus? Huttoni (Dunk.) Sch., ovato-globosus, costis longitudinalibus duabus, basi subcordata breviter pedicel- latus, millim. 14 longus, totidemque (compressione) latus. Carpolithus Huttoni Dunk., {. c., f. 8. CYCADINÉES. 241 Dans le grès de Hastings à l’Osterwald. 11. Cycadinocarpus? cordatus (Dunk.) Sch., cordato-ovatus, _ acuminatus, apice sulcatus, pedicellatus. Carpolithus cordatus Dunk., L. c., f. 7 (en bas), f. 40 (en haut). Avec les deux précédents. La présence d’un pédicelle à la base de ces deux derniers fruits rend leur attribution très-douteuse. 19. Cycadinocarpus Mantelli (St. et W.) Sch., ovalis, ie 12 circa longus, 8 crassus, carina circumductus (bivalvis?). Carpolithes Mantelli Stockes et Webb, Trans. Geol. Soc., 2° sér., vol. I, tab. XLVI et XLVII. Mantell, Organ. Rem. Tilgate Fo- rest, tab. IIT, f. 2-4 ; tab. IV, f. A (grossi). Avec le Clathraria Lyellii dans le wealdien de Tilgate Forest (Sussex). ADDENDA. 16. Dioonites cretosus (Reich) Sch., foliis majusculis, pinnis confertis, lineali-lanceolatis, late sursum arcuatis, tota latitudine basis adnatis, millim. 8-10 latis; nervis crassiusculis, crebris, pinnarum margine parallelis. Pterophyllum cretosum Reich. in Cotta, Geogn. Wander., 1, p. 58. Gœa saxonica, p. 134, tab. IV, f. 45. Gœpp., Kreidepfl. (Act. nat. curios., XXIT,' 1; tab. XXXVI!T, f. 14). Ung., Gen. et Spec., p. 293. Ettingsh., D. Kreidefl. v. Niederschæna in Sachsen (Sitzb. d. k. k. Akad. d. Wissensch. z. Wien, Jan. 1867, p. 41). Dans le grès crétacé de Gera et de Niederschæna en Saxe. Les folioles sont presque du double plus larges que dans le Dioon edule et plus ou moins arquées. 417. Dioonites saxonicus (Reich.) Sch., rachi crassa; foliolis lineali-lanceolatis, leniter retro arcuatis, basin versus leniter constrictis, basi ipsa infra decurrente, centim. 5 et ultra longis, millim. 6 circiter latis, nervis parallelis, tenuibus, distinctis. 212 PHANÉROGAMES. Pterophyllum saxonicum Reich. in Cotta, Geogn. Wand., p.134, tab. IV, f. 44. Gœpp., . c., tab. XXXVIIT, f. 43. Ung., Gen. et Spec., p. 293. Ettingsh., Xreidepfl. v. Niederschæna, p. 14, tab. I, f. 14, 12. Dans le grès crétacé (quadersandstein) près de Gera et de Nie- derschæna en Saxe. Clathraria gracilis (Pomel) Sch., truncus gracilis, centim. 8-9 longus, 2 1/2-3 crassus; foliorum basibus arrectis, cicatri- cibus rhombeis; medulla centim. 4 crassa (Saporta in litt.). Bucklandia gracilis Pom., Mat. foss. jurass., p. 346. Lias inférieur du bassin sud-ouest de la France. Se distingue du C{. liasina, avec lequel il a le plus de rapports, par sa tige plus grêle. Clathraria Schachti (Cœm.) Sch., caule tereti, simplici (vel ramoso?), basibus frondium superstitibus spiraliter dispositis contiguisque; petiolis 5-6-7 millim. crassis, basi dilatatis, sec- tione transversali, ob variam compressionem, obtuse trigonis, rhomboideis, pentagonis aut hexagonis, angulo postico de more obtuso, canalibus gummiferis numerosis inordinateque disposi- tis perductis; parenchymate corticali 11-43 millim. crasso; cy- lindro, ligneo unico, circiter millim. 5-6 crasso, e cellulis porosis, lamellis medullaribus interpositis contexto; poris cellularum el- lipticis, sæpe obliquis et uniserialibus, ligno externo foliorum fasciculorum vascularium profunde afveolato, alveolis amplis plus minus ellipticis; medulla centrali copiosa, zonis nigrescen- tibus incompletis irregulariter notata ; canalibus gummiferis nu- merosis per totam trunci massam dispersis. Cœmans, Descript. de la fl. foss. du prem. étage du terr. crét. du Hainaut (Descript. minéral. et stratigr. de cet étage, par Briart et Cornet. Brux. 1867), tab. IT, f. 1-3. Dans le terrain crétacé inférieur de la Louvière près du ha- meau de Baume (Hainaut). Vers le sommet du tronc décortiqué figuré par M. Cœmans on remarque une grande cicatrice circulaire avec une cicatrice CYCADINÉES. 943 plus petite au milieu ; M. Cœmans y voit une cicatrice de racine; je crois que c'est une cicatrice provenant d’une ramification. La place de cette Cycadinée est difficile à fixer; elle a plutôt de la ressemblance avec les C/athraria du terrain jurassique qu'avec ceux du wealdien d'Angleterre. FRUCTUS ET SEMINA INCERTAE SEDIS. Les fruits ou plutôt les semences qui se rencontrent dans les dépôts paléozoïques, à commencer du terrain houiller juqu’à la fin du terrain permien, sont très-nombreuses, et ne sauraient, par conséquent, être passées sous silence, quoique l'origine de la plu- part d'entre elles soit entièrement inconnue. La grande quantité de ces organes dispersée à travers les terrains que nous venons de nommer, et surtout dans le dernier, prouve une fois de plus combien il nous reste encore de découvertes à faire pour con- naître l’ensemble de la végétation de ces époques reculées. IF est évident que ces Carpolithes ne proviennent pas des végétaux cryptogames qui constituent l’immense majorité des plantes con- nues de l’époque houillère. Les Conifères ont sans doute existé pendant cette époque, mais il n’y a parmi les Carpolithes qu'un très-petit nombre d'espèces qu’on pourrait rapporter avec quel- que probabilité à cette famille. Restent les Cycadinées et les Pal- miers. Quant à ces derniers, leur existence paléozoïque n’est pas encore hors de doute, et quant aux Cycadinées, le nombre des espèces connues est si peu considérable qu’il n'offre aucun rapport avec celui des Carpolithes connus. Il y à là, sans doute, des familles entières, sinon des classes, qui n'ont laissé d’autres traces de leur existence que des organes de fructification plus ou moins mutilés et ne se rapportant à aucun des organes de végétation dont la conservation a-permis de fixer la place parmi les formes végétales connues. Il reste donc là encore tout un monde à découvrir! 1Voy. pour plus de détails sur les Carpolithes en général : Berger, De fructibus et seminibus ex formatione lithantracum, Vratisl, 1848, c, tab, Sternberg, Flora d. JA PHANÉROGAMES. Trigonocarpus BRoNGT. Fructus ovoideus, basi ad insertionem impressus, tri- vel: sexcostatus, costis basi incrassatis, tribus validioribus, apice areola tri- vel hexagona, centro (a styli insertione?) umbilicata. Ces fruits (ou semences) se distinguent par leur forme ovoïde- pyramidée tri- ou hexagone. Ils paraissent avoir été entourés d’un périsperme coriace ou cartilagineux. On les a rapportés tantôt aux Cycadées, tantôt aux Palmiers; mais comme ils se rencontrent souvent dans des couches qui n’ont pas encore mon- tré trace ni de Cycadées ni de Palmiers, leur attribution doit rester incertaine. M. Gœppert les range dans les Monocotylédonées, sans indi- quer à quelle classe il faut les réunir. 1. Trigonocarpus Nœggerathi (Sternb.) Brongt., ovoideus vel ellipticus, trigonus, apice acuminatus, in media basi rotundata cicatrice circulari 6-radiata notatus, centim. 1 1/2-2 1/2 longus, millim. 9-1/4 crassus, perispermio tenui punctulato. Br., Prodr., p. 137. Lindi. et Hutt., Foss. F1, II, tab. CXCIIE, f. B, 1-4; tab. CCXXIT. Gœpp. et Berg., De fruct., p. 18, tab. I, f. 4, 2. Gœpp., Foss. Flor. perm. Form., p. 167. Trig. Parkinsoni Gein., Steink. v. Sachs., p. h3, tab. XXIT, f. 17-20 (figures représentées dans le sens inverse). Palmacites Nœggerathi, Sternb., Ft. d. Vorw., 1, p. 35, tab. LV, f.. 6, 7. Dans le schiste houiller de Newcastle et de Bolton, à Kreuz- nach (Prusse rhénane), à Zwickau et à Flôha (Saxe). 2. Trigonocarpus Parkinsoni Brongt., T. Nœggerathi similis, centim. 2 longus, 1 crassus, tricostatus, acuminatus. Brongt., Prodr., p. 137. Parkins., Organ. Rem., I, tab. VIL, f. 6-8. Leicestershire. Vorwelt. Corda, Zur Kunde d. Karpolithen (Verhandl. d. Gesellsch. d. vat. Museums in Bühmen). Prag 1841. Unger, (enera et Spec. pl. foss. Vindob. 1850. Gæœppert, Die foss. Flora d. perm. Format. Cassel 1864. CYCADINÉES. 215 M. Geinitz réunit cette espèce à la précédente, peut-être avec raison. 3. Trigonocarpus oblongus Lindi. et Hutt., oblongus, costis tribus crassiusculis, apice acuminatus, basi media cicatrice ro- tunda notatus, centim. 2 1/2 longus, 2 crassus. L. et H., Foss. Fl., tab. CXCIIT, c. Lesq. in Rogers, Geol. of Pennsylv., I, p. 877. - Terrain houiller de Lancashire; à Trevorton en Pennsylvanie. h. Trigonocarpus ovatus Brongt., magnus, ovatus, centim. 4,4 longus, 3 fere crassus, costis 3 validis, perispermio crasso, nucleo longitudinaliter striato. Lindl. et Hutt., /. c., tab. CXLIT, À, f 4,2. | Dans le minerai de fer du terrain houiller à Ketley en An- gleterre. Les auteurs du Fossil Flora rapportent ce fruit à un Palmier- et le comparent au genre Hicrococos. 5. Trigonocarpus Dawesii Lindi. et Hutt., ovato-oblongus, centim. 5 1/2 longitudine, 2 4/2 latitudine metiens, costis 3 mi- nus distinctis. L. et H., /. c., III, tab. CCXXI. Terrain houiller de Bolton (Angleterre), de Haynichen et du Plauensche Grund (Saxe). Ressemble à un très-grand gland dépourvu de sa cupule. 6. Trigonocarpus olivæformis Limdi. et Hutt., ovatus, acute acuminatus, basi truncatus, trigonus, tesia crassiuscula tectus, centim. 2-3 longus, 4 4/2 ad 2 fere crassus. L. et H., L. c., tab. CCXXII, f. 4, 2. A Bolton. 7. Trigonocarpus dubius Brongt., ovatus, millim. 32 longus, 25-928 crassus, sexcostatus, basi cicatrice rotunda notatus. Brong., Prodr., p. 137. Palmacites dubius Sternb., L. c., I, p. 35, tab. LVIII, f. 3. : Du terrain houiller. 8. Trigonocarpus areolatus Gœpp. et Berg., oblongus, sub- hexagonus, subsulcatus, basi (nec vertice!) areola (insertionis) magna notatus. Berg., De Fruct., p. 49, tab, I, f. 3, 4. 9216 PHANÉROGAMES. Dans le grès houiller à Niederhausen près de Kreuznach. M. Gœppert réunit cette espèce au Tr. Nœggerath. 9. Trigonocarpus Mentzelianus G. et B., ovato-oblongus, vix angulatus, apiculatus, basi areolato-umbonatus, longitudinaliter striato-sulcatus. Berg, De fruct., p. 19, tab. I, f. 5-7. Gein., Steink. v. Sachs., p. 43, tab. XXII, f. 21. 10. Trigonocarpus Schultzianus G. et B., oblongo-ellipticus, triangularis , angulis quinque-costatus. B., /. c., tab. IT, f. 29, 23. Lesquer. in Rogers, Geol. Pennsylv., IL, p. 877. A Myslowitz en Silésie; à Trevorton (Pennsylvanie). AA. Trigonocarpus posicarbonarius Gümb., T. Nœggerathi similis, minor, ovatus. 3-4-costatus. Gümbel, Beitr. 3. FL. d. Vorz., p. 105, tab. VIIT, f. 41. Geinitz, Dyas, IT, p. 447, tab. XXIV, f. 1-3. Gœpp., Foss. Fl. perm., p. 168. Dans le schiste et le grès permien d’Erbendorf (Bavière), à la Naumburg (Wetterau). A9. Trigonocarpus Rôssleri Gein., differt a T. Nœggerathi costis 12. Geiïnitz, Dyas, tab. XXXIV, f. 4, p. 147. Naumburg (Wetterau). 13. Trigonocarpus coronatus Gœpp., pericarpio ovato, cras- , siusculo, semine obovato, centim. 1 longo, millim. 8 crasso, basi (nec vertice!) hexagono. Gœpp., Perm. Form., p. 169, tab. XXVI, F4. Formation houillère supérieure de Chomle (Bohème). 14. Trigonocarpus fibrosus Gœpp., centim. 4 4/2 longus, 4 4/2 crassus, pericarpio elongato-elliptico, parallele striato, areola basilari ovali-rotundata. Gœpp., Perm. Form., p. 169, tab. AAVEE 2: Terrain permien. 15. Trigonocarpus Hildreti Lesq., ovali-oblongus, anguste tricostatus, interstitiis delicate striatis. Lesq. in Rogers, Geo!. Pennsylv., II, p. 877. Terrain houiller de l'Ohio. CYCADINÉES. 27 Rhabdocarpus GœpPp. et BERG. Semina ovata vel oblonga, longitudinaliter sulcata vel striata, vertice (micropyla producta?) apiculata, basi cicatrice insertio- nis latiuscula notata. Ces fruits (semences?) se rencontrent dans le terrain houiller et sürtout dans le grès rouge inférieur, et pourraient bien provenir des diverses espèces de Cycadinées dont on trouve les traces dans ces terrains. 1. Rhabdocarpus tunicatus Gæpp. et Berg., late ovatus, pa- rallele costulatus, costulis remotis, æqualiter distantibus, epi- dermide vestitus. G. et B., De fruct. et semin., p. 20, tab. I, f. 8 (dextra). Dans le terrain houiller de Charlottenbrunn en Silésie. 2. Rhabdocarpus Beinertianus Gœæpp. et Berg., oblongus, basi angustata subflexuoso-marginatus, parallele nervosus, nervis tenuioribus approximatis, putamine crassiusculo vestitus. G. et B., L. c., f. 8 (sinistra), 9. Gœpp., Perm. Form., p. 171, tab. XXIX, f. 40. Avec le précédent. _ à. Rhabdocarpus truncatus G. et B., oblongus, tenuissime et parallele striatus, apice (basi?) truncatus. G. et B., L. c., p. 21, tab. I, f. 10, 41. . Avec les précédents. À k. Rhabdocarpus amygdalæformis G. et B., ovalis, in medio li- nea longitudinali elevata notatus, putamine apice acuminato. B. et G., L. c., p. 11, tab. I, f. 12. Gein., Verst. d. Steink. Sachs., p. 42, tab. XX, f. 10, 11. Gœpp., Perm. Form., p. 171, tab. XXVIL, f. 3, 4. Terrain houiller de Newcastle Pass) en Silésie; Tre- vorton (Pennsylvanie). 5. Rhabdocarpus Bockschianus G. et B., ellipticus, in aie tionem styliformem acuminatus, tenuissime striatus, basi sulca- tus, sæpius epidermide crassa tectus. G. et B., /. c., f. 13, 14. 918 PHANÉROGAMES. Geinitz, Hainich.-Ebersd., p. 65, tab. XIT, f. 18-45, et Steink. Sachs., p. 42, tab. XXIL, f. 8, 9. Dans la formation houillère supérieure de FIüha (Saxe), de Waldenburg et Charlottenbrunn pnat avec le Vœggerathia palmæformis Gœpp. Gœppert et Geinitz ont éridénioat pris le sommet pour la base. 6. Rhabdocarpus Naumanni Gein., ovatus vel ovato-oblongus, magnitudine amygdalæ, costis (plicis?) remotis ab apice versus basin vergentibus. Gein., //ainich.-Ebersd., p. 65, tab. XIT, f. 17-20. : Dans le terrain houiller supérieur de Glücksberg, de Flüha en Saxe. ; M. Geinitz a pris ces semences, qui paraissent avoir été gar- nies d’un épiderme charnu, dans le sens inverse. 7. Rhabdocarpus lineatus G. et B., ovalis, utrinque obtusus, nervoso-sulcatus, sulcis distantibus. G. et B., p. 22, tab. T, f. 15-18. Gein., Steink. v. Sachs., p. 42, tab. XXT, f. 17, 48. À Charlottenbrunn en Silésie. 8. Rhabdocarpus ovoideus G. et B., unacum pericarpio ovoi- , deus, utrinque rotundatus, millim. 9 longus, 6 crassus, semen minus, nervis majoribus atque distantibus minoribus interjectis. G. et B., Z. c., p. 29, tab. II, f. 14. G., Perm. Form., tab. XXVIL, f. 9, 40. Dans le tarrain houiller à Belk près de Nicolaï (Silésie supé- rieure). 9. Rhabdocarpus clavatus (Sternb.) Gein., oblongus, basi ; truncatus, apice in appendicem styliformem productus, epider- | mide crassiuscula obductus. Gein., Verst. d. Steink. vw. Sachs., p. 42, tab. XXII, f. 19-44. Dans le terrain houiller de Zwickau. Semblable, sauf les dimensions moindres, au Rh. Bockschianus. 10. Rhabdocarpus conchæformis G., parvulus, millim. 40 lon- eus, 4 latus, ellipticus, apice in apiculum producius. Gœæpp., FI. d. Uebergg., p. 254, tab. XLEV, F.6. CYCADINÉES. 219 Dans le schiste argileux de la formation houillère de Hainichen (Saxe). - 44. Rhabdocarpus-plicatus Gœpp., ovalis, basi rotundatus, apice (nec basi!) apiculatus, centim. 2 longus, millim. 49 latus, . Jongitudinaliter sulcato-costulatus. G., Perm. per M:;° p. 470; tab. XXVI, f. 41. Formation permienne, près de Braunau (Silésie). 42. Rhabdocarpus subangulatus Gœpp., ovali-oblongus, mil- . lim. 16-18 longus, 10 crassus, e basi pluries costatus. Gæpp., » Perm. Form., p. 470, tab. XXVI, f. 2-4. Avec le précédent. , 13. Rhabdocarpus caudatus Gœpp., ovato-acuminatus, acu- mine longe producto, centim. 2 1/2 longus, inferne 1 crassus. » G., Perm. Form., p. 174, tab. XXIX, f. 40. | Avec les deux précédents. Comme dans les autres espèces, M. Gæpperi a pris le sommet . pour la base, et c’est pour cette raison qu'il a imposé à ce fruit . le nom de caudatus. Le Rh. spathulatus G., ibid., paraît appar- _ tenir à cette espèce. - 4h. Rhabdocarpus dyadicus Gein., pericarpio basi truncato, | emarginato, semine in medio linea elevata longitudinali distincto. . Gein., Dyas, IT, tab. XXXIV, f. 13-16. Gœæpp., Perm. F., p. 171. ; Naumburg (Wetterau). : 15. Rhabdocarpus lanceolatus G., e basi angustata ovali-acu- . minatus, millim. 28 longus, ad medium 40 latus, longitudinali- . ter sulcatus. G., Perm. Form., p. 172, tab. XXVIE, f. 5. _ Neurode près de Braunau (Silésie). 16. Rhabdocarpus piriformis G., e basi angustata sensim ovato- * oblongus, centim: 5 longus, 2 crassus, longitudinaliter sulcatus. … G., Perm. Form., p. 172, tab. XXIX, f. 41. ; Avec le précédent. - A7. Rhabdocarpus obliquus G., pericarpio oviformi, millim. 98 longo, infra medium 16 crasso, semine ventricoso ovali- .. costato. G., L. c., tab. XXVII, f. 7, 8. > Braunau, dans le permien. 2920 | PHANÉROGAMES. 18. Rhabdocarpus venosus Lesq., ovalis, costulatus. Lesq. Ro- gers, Geol. Pennsylv., 11, p. 877 (Carpolithes Sternb., IT, p.208, tab. LVII, f. 16, 17). Gate Vein, Pottsville (Pennsylvanie). 19. Rhabdocarpus costatus Corda, oblongus, utraque extremi- tate acuminatus, muticus, leniter incurvus, 6-costatus, centim. à fere longus, millim. 13 crassus. Corda, Karpolith. (Verhandl. d. bühm. Mus. Mai 1841, p. 104, tab. I, f. 4, 5). Schiste houiller de Braz (Bohème). 20. Rhabdocarpus Reticulum Corda, orbiculato-ovatus, centim. 2 longus, totidemque fere latus, basi truncatus, apice leniter productus, reticulo crassiusculo laxo ornatus, perispermio tenui nitido tectus. Corda, /. c., p. 105, tab. IT, f. 24. Dans le grès houiller de Chomle en Bohème. 21. Rhabdocarpus cycadinus Corda, magnus, oblongus, peri- spermio crassiusculo, centim. 4 longo, 2 1/2 lato, putamine costa longitudinali dimidiato, irregulariter sulcato. Corda, /. c., P- 405, tab: IL, f. 41, 42. ; _ Avec le précédent. 22. Rhabdocarpus putaminifer Corda, nvatoscbi is e basi acuta pluries costatus, millim. 43 longus, 8 latus, putamine solido. Corda, {. c., p. 407, tab. I, f. 2. Grès houiller de Radnitz. Corda décrit et figure dans le mémoire cité encore plusieurs petits fruits, tels que Carp. acutiusculus, implicatus, ovoideus, ma- crothelus, microspermus, dont la place dans les genres admis ne saurait être déterminée. da 23. Rhabdocarpus Candolleanus Heer, ovato-ellipticus, centim. 4 1/2 longus, millim. 8 crassus, apice subtripartitus, costatus. Heer, Urw. d. Schweiz, p. 15, f. 15. Dans le terrain houiller de Taninge en Savoie. 2h. Rhabdocarpus sulcatus (Lindi. et Hutt.), Sch., ovatus, le- niter acuminatus, centim. 4 4/2 longus, 1 crassus, pluries et pro- funde sulcatus, perispermio crassiusculo obductus. Terrain houiller près de Newhaven. CYCADINÉES. 291 Cardiocarpus BRONGT. __ Cardiocarpus et Cyclocarpus Gœpr. Fructus vel semina cordiformia, compressa, e basis sinu bre- » viter pedicellata, apice breviter acuminata, pericarpio vel peri- _ spermio carnoso (vel corneo?). > On a cru voir dans ces fruits des capsules de Lycopodiacées. Cette supposition, fondée sur la ressemblance éloignée de ces organes avec les sporanges de nos Lycopodes actuels, n’a pas reçu . de preuves par la découverte des chatons fertiles d’un assez grand nombre de Lépidodendrées. Si ces fruits provenaient du genre Lepidophloios , comme on l’a aussi supposé, ce genre for- | merait un type fort différent des Lépidodendrées proprement dites. À. Cardiocarpus emarginatus Gæœpp. et Berg., circularis, apice apiculatus, basi plus minus distincte emarginatus, millim. 47-1/ latus, ala lata apice leniter acuminata basi emarginata circum- ductus. Berg., De fruct. et sem., p. 24, tab. IT, f, 35. Carpolites emarginatus Gœpp., Foss. FI. Silur., p. 221. Cardiocarpon orbiculare Ettingsh., Steinkohlenfl. v. Strado- nitz, p. 16, tab. VI, f. /. | Dans la formation houillère supérieure (grès rouge inférieur) . de Gückelsberg et Flüha en Saxe avec le Lepidophloios laricinus - Sternb., d’Autun en France, de Charlottenbrunn en Silésie et de > Stradonitz en Bohème. Les fruits de cette dernière localité sont plus petits qu’à l'ordinaire. | 2. Cardiocarpus Künssbergü Gutb., major, elliptico- vel elevato- : circularis, centim. 3 4/2-4 longus, 3 latus, late alatus, tota . superficie longitudinaliter striatus, basi brevissime pedicellatus, apice paulisper emarginatus, in media emarginatione apiculo brevi - munitus. Gutb., Gœa v. Sachs., p. 92. Gein., Hain.-Ebersd., - p.49, et Verstein.d. Steink. in Sachs.,p. 39, tab. XXII, f. 22, 23. - Très-commun dans les schistes cuits de Nieder-Cainsdorf près ‘ de Zwickau (Saxe) ; a aussi été rencontré près de Flôha. . 299 PHANÉROGAMES. 3. Cardiocarpus marginatus (Artis) Gein., subcircularis vel exacte circularis, millim. 18-23 latus, ala angusta circumductus, vertice minute apiculatus, basi breviter pedicellatus. Gein., Steink. in Sachs., p. 40, tab. XXII, f. 24-27. Carpolithus marginatus Artis, Antedil. Phytol., tab. XX, f. B. Carpolites lenticularis Gutb., Gœa von Sachs., p. 92 (excl. syn.). Lea-Brook-Quarry (Angleterre), depuis les couches houillères les plus inférieures de Niedercainsdorf jusque dans les couches supérieures de Oberhohndorf près de Zwickau (Saxe). h. Cardiocarpus Gutbieri Gein., cordato-ovatus, breviter acu- minatus, latior quam longior, longiorve quam latior, millim. 18- 25 longus, 15-24 latus, angustius alatus. Gein. ., Verst. Steink. in Sachs., p. 39, tab. XXI, f. 23-25. Dans les couches houillères supérieures à Oberhohndorf (Saxe). 5. Cardiocarpus intermedius Gæpp., unacum pericarpio rotun- dus, millim. 28 diam. metiens, superne emarginatus, basi bre- vissime pedicellatus ; semen exacte orbiculare. G., Perm. Form., p. 447, tab. XXVIL, f. 12-15; XXIX, f. 7, 13-16 (Cyclocarpus). Assez répandu dans la formation permicnns, à Braunau en Bo- hème. Voisin du C. remifornus. 6. Cardiocarpus Ottonis Gein., pericarpio ovato-cordato, ver- tice retuso emarginato, basi acutiuscula. Gein., Leitpfl. d. Rothl., p. 48, tab. IL, f. 17, 18. Dyas, IT, p. 149, tab. XXXIV, £. 6, 7. Card. Eïiselianus Gein., tbid., f. 9-12. Cyclocarpus Ottonis Gœpp., Perm. Form., p. 148. Dans le schiste permien de Braunau en Bohème; près de Dresden. Très-voisin du €. marginatus. 7: Cardiocarpus gibberosus Gein., ovali-ellipticus, centim. 4 4/2- 9 longus, millim. 12-20 latus. Gein., Leitpfl. d. Rothl., p. 18," tab. IT, f. 44. Cyclocarpus gibberosus id., Dyas, IE, p. 151. Gœpp., Perm. Form., p. 149, tab. XXIX, f. 17, 18. KE al - CYCADINÉES. 293 Formation permienne de la Saxe. Le nom de gibberosus repose sur un caractère accidentel. 8. Cardiocarpus carinatus G., obcordatus, apice rotundatus, basin versus angustatus, centim. 3 longus, supra medium 2 4/2 latus,. linea elevata insignitus. G., Perm. Form., p. 449, tab. XXVII, f. 11 (Cyclocarpus). À Braunau en Bohème. 9. Cardiocarpus Discus Corda, circularis, millim. 22 latus, margine lato circumductus, cicatrice circukari in medio notatus. Corda, Karpolith. (Verhandl. d.vaterl. Mus. in he Maï1 8/1, p. 404, tab. IT). Grès houiller de Radnitz en Bohème. 10. Cardiocarpus piriformis Corda, late cordatus, basi (apice?) in acumen conicum muticum productus, centim. 2 latus, una- cum acumine totidem longus. Corda, lc, p. 405, tab. I, f. 6. Terrain houiller de la Bohème. A1. Cardiocarpus macropterus Corda, obovato-cordatus, basi acuminatus, centim. À 1/2 circa latus, millim. 12-20 longus, depressus, minute sulcatus, ala magna centim. 4 longa, 3 lata, ovali-rhombea circumductus. Corda, {. c., p. 106, tab. II, f. 15-19. Avec les précédents. ‘ 12. Cardiocarpus Sternbergi Corda, ovatus, leniter acumina- L tus, centim. 2 longus, 1 1/2 latus, lævis. Corda, L. c., p. 107, tab. I, f. 3. Grès houiller de Chomle. Cette espèce fait probablement partie du groupe Cyclocarpus et paraît être le noyau d’un Cardiocarpus. 13. Cardiocarpus Trevortoni Lesq., suborbicularis, superne - cordato-emarginatus, basi apiculatus, linea carinata ad medium otatus. Lesq. Rogers, Geol. of Pennsylv., vol. IT, p. 876. Terrain houiller supérieur de Trevorton (Pennsylvanie). Ressemble au €. emarginatus. 4h. Cardiocarpus ingens Lesq., late cordiformis, una cum ala 29/ PHANÉROGAMES. centim. à 1/2 latus, 8 circa longus, vel cordato-ovatus, longior quam latior, ala perlata, basi profunde emarginata, apice plus minus producto incisa. Lesquer., Botan. et Palæont. Rep. Geol. St. surv. of Arkansas, p. 314, tab IV, f. 4, A a. À Male’s coal et à Frog Bayou (Arkansas). Ce beau fruit a une assez grande ressemblance avec le C. Gut- bieri Gein. 15. Cardiocarpus affinis Lesq., præcedente multo minor, late ovatus, breviter acuminatus, basi rotundatus, ala circumductus. Lesquer., /. c., p. 311, tab. IV, f. 5. Avec le précédent. 16. Cardiocarpus acutus Brongt., parvulus, millim. 5 latus, circulari-cordatus, costa carinata apice in apiculum acutum pro- ducta cinctus. Brongt. Prodr., Lindl. et Hutt., I, tab. LXXVI. Du terrain houiller de Jarrow (Angleterre). Ces semences paraissent être formées d’un petit noyau, bordé d’une expansion membraneuse. 17. Cardiocarpus apiculatus Gœpp. et Berg., ovatus, tenuis, in apiculum productus, nervo medio longitudinali notatus, nucleo ovali. G. et B., De fruct., p. 23, tab. II, f. 32. À Newcastle. 18. Cardiocarpus operculatus G. et B., ala tenui ovata, nu- cleo oblongo, apiculato. G. et B., £. c., p. 23, tab. IT, f. 21. A Charlottenbrunn en Silésie. 19. Cardiocarpus cicatrisatus G. et B., crasse se cordalo-ovatus, cicatriculis lineari-lanceolatis, utrinque aps, quincunciatim dispositis. G. et B., {. c., p. 23, tab. II, f. 24, 25. Carpolites cordatus Gœpp., Foss. F1. Silur., p. 221. Charlottenbrunn. 20. Cardiocarpus punctatus G. et B., planus, rotundato-sub- , reniformis, emarginatus, punctis elevatis quincunciatim disposi- tis. G. et B., L. c.,.p. 24, tab. HE: 4 À Ebendorf en Silésie. : 21. Cardiocarpus orbicularis Ettingsh., lenticularis, compres- sus, late alatus, superne sinuoso-emarginatus, unacum ala mil- CYCADINÉES. 295 à lim. 8 lato, totidem altus, nucleo ovato-circulari. Ett., Steinkoh- lenfl. v. Stradonitz., p. 16, tab. VI, f. 4. Terrain houiller de Stradonitz en Bohème. Carpolithus STERNS. Ce genre réunit tous les fruits et graines d’origine incertaine et qui ne trouvent de place dans aucun des genres établis pour ceux de ces organes végétaux qui offrent des caractères assez saillants pour pouvoir être groupés sans trop de difficulté. Le: nombre de ces Carpolithes est très-considérable, et je dois me contenter de ne décrire ici que les formes les plus caractéris- tiques des terrains houillers et permiens, dans lesquels on n’a ren- contré jusqu'ici que des Cryptogames cellulaires et vasculaires et des Phanérogames gymnospermes. L'apparition des Palmiers et d’autres Monocotylédonées a peut-être déjà eu lieu vers la fin de l’époque paléozoïque, mais elle n’est pas prouvée d’une ma- nière incontestable. | 4. Carpolithus clypeiformis Gein., parvulus, circularis, Vel ovatus, lenticularis, margine tumidulo, e centro depresso umbo- natus, radiatim striatus, integumento tenui. G., Verst. d. Steink. in Sachs., p. 43, tab. XXIE, f. 45. Formation houillère à Oberhohndorf près de Zwickau. 2. Carpolithus ellipticus Sternb., minutus, millim. 4 longus, 3 latus, ovalis. Sternb., F1. d. Vorw., I, tab. VII, f. 1. Gein., l. c., p. k4, tab. XXII, f. 29. Dans le sphérosidérite à Oberhohndorf. 3. Carpolithus Placenta Corda, orbicularis, depressus, basi * areola rotunda insertionis instructus, centim. 2 1/2 latus. Corda, “ Karpolith. (Verhandl. d. vat. Mus. in Bühmen, Mai 1841, p. 104, ra Fee € ua. L f. 1). Dans le schiste houiller à Swina en Bohème. C’est probablement un Cyclocarpus Gæ@pp. h. Carpolithus Folliculus Corda, ectypus magnus, ovato-elon- Scarmrsn. — Paléont, végét. é Il — 145 : 296. PHANÉROGAMES. gatus, centim. 10 longus, 3 latus, basi rotundatus, apice obtu- sus, irregulariter sulcatus. Corda, L. c., p. 106, tab. I, f. 10. Terrain houiller de la Bohème. 5. Carpolithus alatus L. et H., nucleo ovato in appendicem longum caudiformem sensim angustatus, ala magna, centim. 2 lata, 5 1/2 alta cireumducto. Carpolithes alata Lindl. et Hutt., Foss. F1., I, tab. LXXXVII. Dans les mines de Jarrow (Angleterre). Cette semence est ailée comme dans les Cardiocarpus, mais sa forme paraît l’éloigner de ce genre. 6. Carpolithus bifidus Lesq., arcuato-oblongus, bifidus, grosse pedicellatus. Lesq. in Rogers, Geol.ofPenns., IX, p.877, tab. XVII, 7, Trevorton, Pennsylvanie. Très-problématique; peut-être une capsule bivalve. 7. Carpolithus disjunctus., ovato-oblongus, apicem versus sensim angustatus, apice obtuso, basi rotundata in medio apicu- lata, centim. { longus, in valvas 2 dehiscens. Lesq. in Rogers, Geol. of Penns., Il, p. 877, tab. XVII, f. 41. 8. Carpolithus latimarginatus Lesq., ovatus, acute acuminatus margine (ala) tenui latiusculo circumductus, sulco longitudinali dimidiatus, cent. 3 1/2, 2 latus. Lesq. in Rogers, /. c., IF, p.877, tab XVII, f. 19; 1d., Pal. Rep. Arkansas, p. 312, tab. IV, f. 6. À Trevorton (Pennsylvanie), Male’s coal et Lee creek (Ar- kansas). | C’est probablement un Cardiocarpus allongé. 9. Carpolithus permianus (Gein.) Sch., fructus (pulposus ?) globosus vel ovatus, compressione leniicularis, a vertice impresso - radiatim striatus, diametro 1-2 centim. metiente. Guilielmites permianus Geinitz, Die Leitpfl. d. Rothlieg., p.18, tab. IL, f. 6-9. Ce singulier fruit a été rencontré en assez grande quantité dans le grès rouge inférieur à Grüna près de Chemnitz en Saxe, à Irchenried près Weiden en Bavière, dans le schiste bitumineux à Oschatz. CONIFÈRES. - 097 M. Geinitz voit dans ce fossile un fruit analogue à celui d’un Palmier, du Guiehelma speciosa Mart. Je ferai observer qu'il y a des fruits de Cycadées qui offrent une analogie encore plus : ‘grande. Le nombre des espèces pourrait encore être considérablement augmenté; mais il est inutile de s'arrêter trop. longtemps à des corps sur l'origine et la forme primitive desquels nous n’avons que des données insuflisantes. CLASSE II. CONIFÈRES. Depuis l’époque houillère jusqu'aux temps actuels, les Coni- fères ont joué un rôle considérable dans la végétation de notre globe. Il fut même plus important à certaines époques de l’his- toire de la terre qu'il ne l’est aujourd’hui, car si les Conifères sont encore de nos jours dispersés sur toute la surface terrestre, + _ il y a peu de contrées dont ils déterminent à eux seuls la physio- nomie végétale, tandis que pendant la période triasique et le commencement de la période jurassique la végétation forestière primitive, composée en grande partie de Cryptogames vasculaires, ayant fait place à de nouvelles essences, ce sont les Conifères qui formaient à peu près à eux seuls la grande végétation et lui donnaient son aspect particulier. A cette physionomie générale déterminée par des arbres dont le faciès et le mode de feuillaison rappelaient leurs ancètres, les Lépidodendrées, se joignait, mais au second rang, celle des Fougères herbacées et arborescentes, avec leur cachet encore plus spécial, et des Cycadinées, qui tiennent de près aux Fou- gères par leur port extérieur et peut-être aussi par leumorigine. A l’époque de leur première apparition, les Conifères étaient concentrés dans un seul type, celui des Araucariées; c’est au moins ç* xui paraît ressortir de la structure des plus anciens bois | connus. Ce prototype, se changeant et se modifiant toujours, a = Lis 298 PHANÉROGAMES. produit dans le cours des temps des types dérivés, qui rappellent tous, plus ou moins, leur souche primitive. Les Walchia, les Ullmannia, les Araucarites, les Voltzia, les Ptycholepis, les Pachyphyllum, les Cunninghamites et, en der- nier lieu, les Sequoia sont les formes les mieux connues de l’é- volution successive de ce Protaraucaria. Vers le milieu de l’é- poque jurassique, les Cupressinées paraissent sur le premier plan, après avoir été subordonnées aux Araucariées ou à des familles voisines éteintes pendant les époques permienne, triasique et liasique. À dater de cette dernière époque, les Araucariées, au- trefois si nombreuses, commencent à décliner en Europe et à s’y concentrer sur l’unique forme Æutacta, qui fait son apparition vers la fin de l’époque jurassique, et ne se montre plus aujour- d'hui que dans quelques localités isolées de l'hémisphère du Sud. Avec l’époque tertiaire, le règne des Araucariées s'éteint tout à fait en Europe, et il y est remplacé par celui des Abiétacées, qui refoule en même temps sur le second plan celui des Cupressa- cées. Ce type végétal acquiert un développement prodigieux du- rant cette époque, et nous le trouvons encore aujourd’hui au premier rang des Conifères, quoique le nombre de ses espèces ait beaucoup diminué, du moins en Europe. En effet, si nous jetons un coup d'œil sur la flore actuelle de ces végétaux, nous cons- tatons les proportions numériques suivantest: Le genre Araucaria (Colymbea et Eutacta), composé seulement de sept espèces, a entièrement quitté l'hémisphère du Nord, où ses premières traces se rencontrent dans les dépôts oolithiques. IL s’est circonscrit dans l’hémisphère méridional : une espèce habite la région montagneuse du Brésil; une seconde celle du sud du Chili jusqu’en Patagonie; tandis que les cinq autres ap- partiennent exclusivement aux îles australiennes. LT 1Voy. sûr la distribution des Conifères dans l’époque actuelle et dans les époques passées l'excellent travail sur ce sujet de F. Hildebrand, Die Verbreitung der Co- niferen in der Jetztzeit und in den früheren geologischen Perioden (Verhandl. des naturhist. Vereins der preussischen Rheinlande, 1861), avec des cartes indiquant la distribution des espèces suivant les latitudes et suivant les altitudes. — Sur les espèces vivantes : Synopsis der Nadelhülzer, von J. B. Henkel et W. Hochstetter. Stuttgart 1865. Parlatore dans DC., Prodr., XVI, 11. 1868. à ae a ah MTS LR M d16S ‘LL de 16 Sie TS Le genre Dammara, dont les Albertia du grès bigarré parais- _sent avoir été les premiers représentants, ne se rencontre plus aujourd’hui qu’à la Nouvelle-Zéelande et dans un petit nombre ‘îles des Archipels australien et indien. Ces arbres ne forment pas de forêts et paraissent diminuer dans dus ane des sta- tions qu'ils remplissaient autrefois. Les Sequoia, qui forment la transition entre les Cupressacées et les Abiétacées, se détachèrent du tronc des Araucariées pen- dant l’époque crétacée, et atteignirent le maximum de leur évo- lution au milieu de l’époque tertiaire. Aujourd'hui ce genre, qui fut un des plus beaux ornements de la végétation de cette pé- riode, et qui de l’Europe méridionale remontait jusqu’au pôle Nord, est relégué sur une bande étroite des côtes occidentales de l'Amérique du Nord, où l'une des deux espèces actuelles pro- duit un arbre gigantesque qui atteint une hauteur de 150 mètres sur une épaisseur de 12 mètres à sa base; mais elle en est ré- duite à quelques groupes isolés dans les hautes vallées de la Sierra-Nevada, qui ne se renouvellent plus ét disparaîtront pro- bablement dans un temps peu éloigné. L'autre espèce, associée au Pinus Lambertiana, forme encore des forêts étendues dans l’Orégon du Sud et en Californie, entre le 37° et le 42° I. n. L'origine des genres Pinus et Abies ne paraît pas remonter plus haut que l’époque crétacée, et c'est pendant la période mio- cène que ces deux genres atteignent leur plus grand dévelop- pement. Si l'on divise les Abies en deux groupes, on a pour és de Picea onze espèces vivantes, dont une en Europe, cinq dans l’A- mérique du Nord, une dans l’Asie-Mineure, une en Sibérie, deux au Japon et une dans l'Himalaya. Dans l’époque tertiaire, ce genre était représenté en Europe au moms par dix espèces. Le groupe Abies y compte encore trois espèces #i une, l’Abies Pinsapo, disparait de plus en plus-des montagnes de l’'Espagne...éridionale, où il florissait autrefois. L’Abies cephalo- nica, espèce intermédiaire entre le Pinsapo et l’Abies pectinata, forme les principales forèts des iles de la Grèce. Le dernier se ren- * » 230: : PHANÉROGAMES. e contre depuis les Pyrénées jusqu'au Caucase, et dans toutes les montagnes du centre jusqu'aux Sudètes. Depuis le commence- ment de notre époque, cette essence s’est considérablement reti- rée du Nord, car elle n’existe plus ni au Danemark, ni dans le nord-ouest de la France, ni aux îles Britanniques, où elle prospé- rait autrefois, comme le prouvent les restes qu’on en trouve en- fouis dans les tourbières. Les autres espèces de ce genre ou sous-genre vivent dans l'Amérique septentrionale, au Mexique, dans l'Himalaya et dans l’Asie-Mineure, toujours, comme en Europe, dans les chaînes de montagnes, Huit ou neuf espèces de ce groupe ont vécu en Europe pendant l’époque tertiaire, quel- ques-unes dans l’époque crétacée, qui les a vues naître. La rareté de leurs débris semble indiquer que ces arbres étaient plutôt dispersés parmi d’autres essences que réunis en forêts, lorsque leurs espèces étaient plus nombreuses, et que, par contre, le nombre des individus était beaucoup moins grand qu'il ne l’est aujourd’hui. Ou faut-il supposer que, vivant plutôt dans les mon- tagnes que dans les plaines et les bas-fonds tourbeux où se plai- sent souvent les Pins, ils étaient dans des conditions moins favo- rables que ces derniers à la conservation de leurs débris ? Le genre Pinus, avec les sous-genres Cembra, Strobus, Pseu- dostrobus, Tæda, Pinaster, a occupé pendant l’époque tertiaire une place plus importante encore que le genre Abies; dans le monde actuel, il possède encore la suprématie, tant par le nombre considérable de ses espèces que par l’éspace qu'il occupe à la surface de la terre; son aire de dispersion s’étend depuis les con- trées arctiques jusque dans la région tropicale; toutes les espèces, à l'exception d’une seule, appartiennent à l'hémisphère du Nord. Leur nombre est entre 80 et 90; celui des espèces fossiles con- nues en Europe et au Grœnland dépasse 70. On y retrouve tous les sous=genres, à l'exception peut-être du Cembra. Les Pinaster comptent 7 espèces vivantes en Europe, 8 dans l'Amérique du Nord, 2 au Japon et en Chine, 1 dans l’Archipel indien et en Cochinchine, 1 dans l'Himalaya ; de toutes ces es- pèces, c'est le Pinus sylvestris qui occupe l'aire la plus étendue. ay CONIFÈRES. | 234 Le groupe Tœda se compose de 25 espèces réparties dans la zone tempérée et chaude de l’hémisphère boréal; 9 espèces ha- _bitent les montagnes de l'Ouest de l'Amérique septentrionale, A celles de l'Est, 6 sont indigènes au Mexique, 2 se rencontrent dans l'Himalaya, 2 en Chine et au Japon, 1 aux Philippines et à Timor, 4 aux îles Canaries. Presque toutes ces espèces recher- chent les montagnes, et il y en a au Mexique et dans l'Himalaya qui s'élèvent à une altitude de 8000 à 12,000 pieds; aussi .la présence d’un certain nombre d'espèces de ce groupe dans l’é- poque tertiaire fait supposer que, déjà alors, 1l y avait en Europe des montagnes élevées. Le genre Pseudo-Strobus, composé de 10 espèces décrites!, appartient tout entier à l'Amérique centrale, à l’exception d’une espèce douteuse, indiquée en Californie. Ce sont, comme les Tœda, des arbres exclusivement monticoles, qui ne descendent que rarement au-dessous d’une altitude de 6000 pieds. Plusieurs espèces de Pseudo-Strobus ont vécu en Europe pendant l'époque miocène. Les Strobus, qui étaient largement représentés en Europe pendant la période que nous venons de nommer, et plus tard en- core, en ont complétement disparu. Des sept espèces vivantes connues, une seule revient à l’ancien monde : c’est le Pinus ex- celsa de l'Himalaya ; toutes les autres appartiennent à l'Amérique du Nord. Le type Cembra ne paraît être arrivé en Europe qu’au com- mencement de l’époque actuelle ou avec l’époque glacière; c'est une forme nord-asiatique, immigrée en Europe, où elle est aujour- d'hui tout à fait isolée de sa souche primitive et en voie de dé- chéance. L'espèce du Pinus Cembra, qui se rencontre sporadi- A quement, dispersée ou rassemblée en forêts peu étendues à travers toute la chaîne des Alpes jusque dans les (arpathes cr couvre des districts immenses dans l’Oural, dans le Nord de la Sibérie, 1M. Rœzl (Zinnæa, 1857) énumère 33 espèces nouvelles du Mexique; il est fort probable que la plupart de ces espèces ne sont que des formes ou variétés d’epècés déjà connues. 292. PHANÉROGAMES. vers l’Altaï et au Kamtschatka. Une seconde espèce se trouve à _ l’île de Corée et une troisième aux Kouriles et au Japon. Le genre Larix, qui compte aujourd’hui 8 espèces, dont une est indigène en Europe, est indiqué dans les dépôts miocènes avec plusieurs espèces; 1l faut attendre de nouvelles découvertes pour savoir jusqu’à quel point cette indication est, fondée. L'existence du genre Cedrus, représenté aujourd’hui par 2 es- pèces limitées à l’ancien monde, n’est plus douteuse dans l’époque crétacée, car on a découvert dans le grès vert plusieurs cônes appartenant évidemment à ce type. En examinant l’évolution des Cunressacées, nous constatons que ces plantes ont fait leur première apparition vers la fin de l'époque permienne, si toutefois les Ullmannia appartiennent à cette division, mais qu'elles n’ont commencé à jouer un rôle un peu considérable que vers la fin de l’époque jurassique et au commencement de l’époque crétacée, période pendant laquelle elles paraissent même avoir dominé la physionomie de la végé- tation arborescente; leurs vestiges se retrouvent de nouveau en assez grande quantité, mêlés à ceux des Abiétacées, dans les dé- pôts tertiaires moyens. Depuis, la plupart des espèces ont quitté l’Europe pour se réfugier dans les régions chaudes ou tropicales de notre globe. C'est ainsi que nous voyons le genre Cupressus, composé de 12 espèces, représenté par une espèce seulement en Europe, et encore ce seul représentant est-il relégué à l'extrémité orientale de notre continent; les A1 autres espèces habitent l'Asie orien- tale, le Mexique et la Californie. 7 ou 8 espèces sont indiquées, sous le nom de Cupressites, dans la flore fossile européenne; mais il est à remarquer qu’il existe encore bien des doutes sur le degré d’affinité qu’elles offrent avec le genre Cyprès tel que celui-ci se trouve fixé aujourd’hui. L'existence du genre Chamæcyparis, dont les six espèces vi- vantes forment des forêts étendues dans l'Amérique du Nord et au Japon, paraît être hors de doute pour l’époque tertiaire; elle remonte peut-être même jusqu'à l’époque jurassique. CONIFÈRES. 933 Les Taxodium où Cyprès chauves ont fait leur entrée dans le monde, au commencement de la période miocène, avec les deux formes qui peuplent encore aujourd’hui les vastes marais du sud de l’Amérique septentrionale et du Mexique. L'une de ces deux variétés ou espèces, celle qui couvre les swamps de la Floride, de la Louisiane, de la Virginie etc., constituait pendant les deux dernières périodes tertiaires des forêts étendues dans les bas-fonds de l'Europe, depuis les régions méridionales jusqu'aux régions septentrionales, et depuis là, à travers une terre ferme qui a dis- paru, jusqu'au Spitzherg et au Grœnland. Le genre Glyptostrobus, réduit à une seule espèce, qui vit dans les marais de la Chine, en comptait trois en Europe vers le mi- lieu de l’époque tertiaire. L'origine du type Thuya, représenté actuellement par les trois genres Thuya, Biota, Thuyopsis, date probablement des dernières périodes de l’époque jurassique. Aucun de ces genres ne se ren- contre plus en Europe. Quant aux espèces fossiles réunies sous la dénomination de Thuyites et de Thuyopsites, leur place n’a pas encore pu être déterminée rigoureusement, faute de documents suffisants; mais s’il n’y a pas de vrais Thuya, il y a au moins des formes analogues. Les Libocedrus comptent 4 espèces vivantes dispersées dans l’Orégon et en Californie et depuis le Chili jusqu’à la Nouvelle- Zéelande. L'Europe comptait trois espèces dans l’époque tertiaire, dont deux habitaient le Spitzberg. Le genre nord-africain Callitris, limité à une seule espèce, en avait deux en Europe pendant la période miocène, tandis que le genre sud-africain Widdringtonia en comptait quatre, le même nombre qu’il a encore aujourd’hui. Des formes analogues aux Frenela, plantes exclusivement aus- traliennes, ont été rencontrées dans des formations d’âges diffé- rents, mais les débris qui les représentent ne sont pas assez ca- ractéristiques pour permettre une attribution certaine. Le genre Juniperus, si richement développé dans la flore ac- tuelle, car il ne compte pas moins de 28 espèces, dont 10 indi- 23 PHANÉROGAMES. gènes en Europe, parait avoir fait son apparition très-tardive- ment et avec un très-petit nombre de formes. Les quelques restes qu’on y a trouvés appartiennent aux dépôts tertiaires moyens. Les Ifs ou Taæus, dont une espèce se rencontre sporadique- ment dans toute l’Europe, à l'exception des régions du Nord, et dont les 5 autres habitent en partie l'Amérique septentrionale et en partie l'Asie orientale, figurent dans la flore fossile d'Europe avec 2 espèces, dans celle du Grœnland avec 4 espèce. Les Podocarpus, qui, dans l’époque actuelle, ne comptent pas moins de 60 espèces, habitent toutes les zones chaudes et tropi- cales, surtout de l'hémisphère du Süd; ils sont représentés dans les flores tertiaires de l’Europe par six à huit formes différentes, dont une avait une aire de dispersion très-considérable. Le Ginkgo ou Salisburia, dont la seule espèce vivante se trouve entre le 30° et le 40° I. n. en Chine et au Japon, avait, dans l’é- poque tertiaire, un représentaut en Europe, un dans l'Amérique arctique et peut-être un troisième dans FAmérique du Nord. La famille des Gnétacées n'offre que le genre £phedra à l'état fossile. Ce genre, composé actuellement d’une vingtaine d’es- pèces, vivant pour la plupart dans les régions tempérées de l’hé- misphère Nord, et dont quatre sont indigènes à l’Europe méri- dionale, a laissé des traces de son existence dans les contrées plus septentrionales, entre autres dans le succin des côtes de la mer Baltique, dans les lignites du Rhin, en Styrie, mais aussi en Hongrie et en Italie. Nous voyons par ce court aperçu synoptique de la Flore des Conifères des temps passés et du temps actuel, qu’en dehors des nombreux types qui ont entièrement disparu, presque tous les genres de notre époque ont eu leurs représentants plus ou moins directs dans les différentes époques géologiques, et que la phy- sionomie générale qui caractérise aujourd’hui la classe des Coni- fères ne s’est établie définitivement que pendant l’époque ter- tiaire. CONIFÈRES. | 2385. ORDO I. ABIETACEZÆ. FAM. I. WALCHIEÆ. WWalchia STERNB. Lycopodites BRoNGT., Prodr., UNG., Gen. et Spec. Atlas, pl. LXXIII. | Plantæ arborescentes habitum Araucariæ subg. Eutactæ, vel - Dacrydiü referentes. Rami pinnatim ramulosi, ramulis alternan- tibus patentibus. Folia dimorpha : breviora ovata vel linearia _imbricata, longiora lineari-lanceolata, stricta soloque apice incur- vata incumbentia, vel falcata e basi erecta subdecurrente paten- | tia, dorso carinata, tenui-striata. Strobili terminaies, oblongo- . cylindrici vel elongati, squamis ovato-acuminatis, vel lanceolatis; _semen in quacunque squama singulum, ovatum, minute api- culatum. Amenta mascula (?) composita, amentulis axillaribus, | ovalibus. Ce genre, dont le port général rappelle celui des Araucaria | sousg. Eutacta, des Glyptostrobus et des Dacrydium, a longtemps figuré parmi les Lycopodiacées, malgré son mode de ramification »tout différent. C’est, avec le genre Ulmannia, le type conifère à caractéristique de l’époque permienne ; les Walchia ont dominé _ pendant la période du grès rouge, et les Ulmannia pendant celle du zechstein. Il est probable que les nombreux bois de Coni- fères qui se rencontrent dans le grès rouge, et qui ont été dési- gnés par les noms de Dadoæylon et d'Araucarites, proviennent du premier de ces deux genres. Comme on n’a jamais trouvé “dans les dépôts plus anciens que ceux de l’époque permienne ni “branches feuillées ni fruits qui puissent être rapportés avec certi- “tude aux Conifères, nous ne savons pas dans quels rapports se “trouvent les Walchiées et les Conifères dont les bois se rencon- tent; jusque dans les dépôts les plus anciens de l’époque houillère ; 236 PHANÉROGAMES. _ mais ce que nous savons, c’est que cette petite famille disparaît avec l’époque permienne, pour faire place, dans l’époque tria- sique, aux Voltzia, aux Alberta, aux Glyptolepis. 1. Walchia piniformis Sternb., foliis spiraliter dispositis, par- tim imbricatis brevibus ovali-oblongis, vel longioribus linearibus crassiusculis subfalcatis, vel patentibus, lineari-lanceolatis, acu- tis, sursum falcatis, omnibus decurrentibus, plus minus distincte tetragonis ; squamis strobili ovati ovato-lanceolatis, imbricatis, carinato-costatis. Sternb., Fl. d. Vorw., I, p. 22. Gein., Leitpfl., p. 17, tab. XVII, f. 10-13; Dyas, p. A3, tab. XXX, f. 1; XXXI, f. 2-10 (comme Lycopodiacée!). Gümbel, Beitr. x. F1, d. Vor- zeit, p.105, tab. VIIT, f. 9. Gutb., Pf!. d. Rothl., p. 23, tab. X, f. 3, 4, 15-27. Brongt., Tabl. d. gen. d. vég. foss., p. 70. Gœpp., Foss. FI, d. perm. Form., p. 236, tab. XLVIII, XLIX, LIL, f. 4, 5. Walchia arenacea Gutb., Pfl. d. Rothl., p. 94. Walchia pinnata, id., tbid., p. 23, tab. X, f. 8-10. Lycopodiolithes piniformis Schloth., Petref., p. 415, tab. XXIIT, A2: XXV, f. 4, Lycopodites piniformis Brongt., Prodr., p. 83. Ung., Gen. et Sp., p. 273. Gein., Verst. d. Steink. in Sachs., p. 33, tab. XXIT, f. 1-6. Lycopodites juliformis Gœpp. in Schles. Provinzialbl., 1843. Rhode, Beitr. 3. FI. d. Vorw., tab. IX, f. 4. Caulerpites Bronnii Sternb.., F1. d. Vorw., I, p.23, tab. XVIII. Lycopodites Bronnii Sternb., ibid., p. 103, tab. XXVI. Ung., Gen. et Sp., p. 27h. Lycopodites Stiehlerianus Gœpp. F1. d. Uebergg., 1852. Plante caractéristique du terrain permien, dans lequel elle est très-répandue et très-commune : en Silésie, en Bohème, en Saxe, dans le Harz, dans la Wetterau, dans la Bavière et la Prusse rhénanes, à Autun et surtout à Lodève en France. M. Gœppert croit que cette espèce pourrait avoir été frutescente, | et dit que c’est à tort qu’on a décrit les rameaux comme pinnés. Les nombreux échantillons que j'ai sous les yeux et dont quel- ‘ Ê : À $ CONIFÈRES. 237 ques-uns sont conservés dans tous leurs détails, montrent de la manière la plus évidente (voy. nos fig. 1, 2, 3) que les rameaux _ des axes secondaires étaient bisériés, comme c’est le cas dans la plupart de nos Conifères vivantes, surtout dans les Araucariées, dont les Walclua se rapprochent le plus quant au port général. * Cela ne veut pas dire cependant qu’il n’y ait des empreintes du W. piniformis montrant une disposition spiralée pour les ra- . meaux, comme cela est indiqué à la fig. 1 de la pl. XLVIII de . M. Gœppert; cependant ces empreintes ne proviennent alors pas . d’axes secondaires, mais bien d’axes primaires, comme du reste l'épaisseur considérable de l'échantillon figuré par M. Gœppert _ paraît l'indiquer. . Nous n’avons aucune donnée qui nous autorise à regarder » cette espèce comme frutescente plutôt qu’arborescente. Les frag= ments de bois provenant de gros troncs, qui se rencontrent dans. . le grès rouge, indiquent des Conifères arborescentes de dimen- _ sions considérables. | C'est surtout avec cette espèce que se rencontrent les cônes, les graines et les chatons supposés mâles que nous avons figurés. 2. Walchia foliosa Eichw., ramis elongatis foliosissimis; foliis lineari-elongatis, acutis, carinatis, 5-fariam imbricatis, strictis, * basi dilatata quadrangulis. Eichw., Leth. ross., T, p. 235, - tab. XIX, f. 4. Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 240. Dans le grès cuivreux du gouvernement d’Orenburg. à Il est difhcile de voir où réside la différence entre cette espèce . et l’espèce précédente. : 3. Walchia flaccida Gœpp., ramulis approximatis, patentibus ; foliis densissime confertis, laxe imbricatis, ramorum longiori- : bus, lineari-lanceolatis, ramulorum minoribus, e basi reclinata - subfalcato-erectis, apice leniter recurvis, distinctius carina- È « tis; strobilis majoribus oblongis, squamis laxe incumbentibus, elongato-lanceolatis, subfalcatis. Gœpp., {. c., p. 240, tab. L, f. 1-9. « En Silésie et en Bohème avec le W. piniformis, mais beaucoup * moins commun. 238 PHANÉROGAMES. h. Walchia filiciformis Sternb., foliis patentibus et patentissi- mis, basi de- et procurrentibus, compresso-quadrangulis, mino- ribus ovato-lanceolatis, falcatis, apice incurvis, majoribus centim. 2 circa longis, linearibus, strictis vel retroflexis; strobilorum squamis e basi triangula anguste lanceolatis. Sternb., F1, d. Vorw., I, p. 22. Gutb.. F1. d. Rothl., p. 22, tab. X, f. 4, 2. Gei- nitz, Leitpfl., p. 17. Brongt., Tabl., p. 100. Gœpp., {. c., p. 244, tab. LE, f. 1-5; LIT, f. 6. Lycopodiolithes fihciformis Schloth., Petref., p.114, tab. XXIV (ex parte). Walchia affinis Sternb., !. c., p. 212. Lycopodites affinis Brongt.. Prodr., p. 85. Ung., Gen. et Sp., p. 273. | Dans le grès rouge près de Neurode (comté de Glatz), près de Braunau en Bohème, dans le grès argileux de Planitz et Rheins- dorf près de Zwickau, dans le schiste argileux près d’Oschatz, près de Friedrichsrode (Thuringe). 5. Walchia longifolia Gœpp., foliis elongatis, linearibus, acu- tis, parallelinerviis, foliis brevibus falcatis intermixtis, cicatricem oblongam utrinque angustatam relinquentibus. Gœpp., L. c., p. 242, tab. LIT, f. 4. Sans indication de localité. L'échantillon figuré par M. Gœppert représente sur le même rameau des feuilles droites, linéaires, longues de plusieurs centi- mètres, mélangées à des feuilles beaucoup plus courtes, linéaires- lancéolées et courbées en faulx. C’est là une anomalie difficile à expliquer. Le rameau montre au même endroit où se trouve ce mélange de feuilles diverses un épaississement qui a également quelque chose d’anomal; l’échantillon mériterait un examen dé- taillé. 6. Walchia linearifolia Gœpp., folüs patentibus, decurrenti- bus, exacte linearibus, acutiusculis, carinatis; strobili?! oblongi utrinque obtusati squamis numerosissimis, linearibus, acu= tiusculis. Gœpp., Koss. FI. d. perm. Form., Pa 242, tab. LI, f, 7-11. _ CONIFÈRES. Re 239 Pins le grès rouge de l'OElberg près de Braunau en Bohème et à Ottendorf en Silésie. 6. Walchia imbricata Sch., ramis dense pinnato-ramulosis, ramulis patentibus, leniter curvatis, julaceis; foliis ramorum _ Jaxe imbricatis, linealibus, ex apice incurvo obtuso breviter acu- £ minatis, crassiusculis, dorso carinatis, centim. À circiter longis, foliis ramulorum dense imbricatis, brevibus, subsquamiformibus, ovatis, ex apice obtuso brevissime et mutice acuminatis,. cras- siusculis, dorso distincte carinatis. Tab. nostra LXXIII, f. 3, 34, à b. Dans un schiste noir compacte à Autun. Cette espèce est évidemment Due de toutes celles que nous venons de décrire. 7. Walchia biarmica (Eichw.) Sch., foliis lanceolatis, obtu- siusculis, subdecurrentibus, crassiusculis, coriaceis, approxima- {is, spiraliter dispositis, nervoso-striatis, nervo medio conspicuo, reliquis 3-4 tenuissimis. Ullmannia biarmica Eichw., Leth. ross., p. 229, tab. XIX, f. 2 a, 3. Gœpp., Foss. FI. d. perm. Form., p. 231, tab. LIT, f. 2. Schistes marneux du grès cuivreux de Kargola (Orenburg); aussi près de Braunau en Bohème. M. Gœppert fait remarquer que cette espèce est beaucoup plus voisme des Walchia que des Ullmannia. 8. Walchia lanceolata (Gœpp.) Sch., foliis e lata basi triangu- lari lanceolato-linearibus, acuminatis, acutissimis, integris, ca- rinaüs, plurinerviis. Ullmannia lanceolata Gœpp., L. c., p.231, tab. XXIX, f. 1-9. Assez fréquent dans les schistes permiens de Braunau en Bohème, de Neurode en Silésie et de Gera en Saxe. C'est probablement le Voltzia hexagona Gein., Dyas, I, 1 p-. 156, tab. XXX, f. 3-5 (Lycopodites hexagonus Bisch.). 240 PHANÉROGAMES. FAM. II. VOLTZIEÆ,. Voltzia BRroNGr. Atlas, pl. LXXIV. Arbores proceræ, ramis plus minus regulariter pinnatim ra- mulosis. Folia secundum ordinem 8/13 disposita, in eadem planta varia, breviora anguste tetragono-pyramidata, e basi decurrente patentia plus minusque incurva, longiora ramulorum partem su- periorem occupantia anguste linealia, plana. Amentum stamini- gerum vel masculum magnum simplex, cylindrico-ovale, brevi- pedicellatum, basi squamis involucralibus instructum, squamulis antheriferis spathulatis, acuminatis, dense imbricatis. Strobili fertiles oblongo-cylindrici, squamis laxe imbricatis, e basi un- guiformi dilatatis, rotundatis, breviter et obtuse tri- vel 5-lobatis, sulcis dorsalibus 3 vel 5. Semina in quavis squama 2, squamæ parti latiori adfixa, inversa, micropyla deorsum spectante in canalem producta, ala dimidiata, apice truncata, tolam nucu- lam ambiente. | Ce genre curieux, limité à ce qu'il paraît à la partie inférieure et moyenne du trias, n’a aucun analogue dans le monde actuel. Par le port général des plantes, par la forme et la variabilité des feuilles, il se rapproche bien des Araucaria (sous-genre Eu- tacta); mais il s’en éloigne beaucoup par son inflorescence et surtout par la forme et l’organisation des cônes et des semences. On ne comprend pas pourquoi Endlicher, Unger, Gœppert ont rangé les Voltzia dans les Cupressinées; un simple coup d'œil sur les nombreuses figures, faites exactement d’après nature, que j'ai données des différents organes de fructification, dans la Monographie des plantes fossiles du grès bigarré, aurait suffi pour convaincre qu'ils font partie de la famille des Abiétacées et non de celle des Cupressacées. La ressemblance avec les genres Glyp- tostrobus et Cryptomeria est plus apparente que réelle. sas "+ PcONFRRES. : 2h41 À. Volizia heféfophylla Sch., foliis ramorum inferioribus bre- vioribus, érassiusculis, subfalcatis, superioribus elongatis, linea- % ribdss strictis planis, eentim. 2-5 longis. Sch. et A. Moug., Monogr. d: pl. foss. du grès bigarré, p. 25, tab. VI-XIV. | | Voltziabrevifolia, heterophylla, rigida, elegans Ad. Brongt. * Ann. sc. nat., t. XV (4828); Prodrome, p. 108... Fi 2% Dans le grès bigarré des Vosges, et aux environs de Saarbrücken | et de Deux-Ponts. Les rameaux feuillés se trouvent surtout dans _ les couches schisteuses; les fragments de bois, ordinairement *. remplacés par de l'oxyde de fer hydraté, sont dispersés à travers - les grandes assises de grès, et souvent en assez grande quantité. © On sait que dans les Araucaria, et surtout dans l’Ar. excelsa!, I feuillaison des jeunes plantes diffère beaucoup de celle des arbres plus avancés en âge. Dans les premières, les feuilles sont courtes à la partie inférieure des rameaux, longues à la partie supérieure, tandis qu’elles sont toutes courtes sur les individus adultes. Il paraît que c'était le même cas pour le V. heterophylla, et c'est ce qui explique pourquoi dans telle couche on ne trouve que des échantillons du type V. brevifolia, tandis que dans telle autre on rencontre de préférence le V. heterophylla ou les deux mélangés ensemble. Près de Saarbrücken on n’a observé jusqu’à » présent que la première de ces deux formes. 2. Volizia acutifolia Brengt., ramis pinnatis, gracilibus, flexuosis ; foliis tenuioribus, e ramorum basi ad apicem sensim majoribus, erecto-patentibus, inferioribus lanceolato-subulatis, subincurvis, superioribus millim. 45-20 longis, linearibus, sen- sim acuminatis. Brongt., Ann. sc. nat., 1" série, t. XV, p, 450. Schimp. et A. Moug., Monogr., p. 29, tab. XV. Dans le grès bigarré de Soultz-les-Bains. Cette espèce ressemble plutôt au type des Araucaria améri- cains (Colymbea) qu’à celui des Araucaria australiens ; les feuilles paraissent cependant avoir eu moins de consistance que cela n’est le cas dans les Colymbea. à. Voltzia recubariensis (Massal, ex p.) Schenk, ramis alter- . naüm pinnatis; foliis pyramidato-lanceolatis, crassiusculis, tetra- Scniwper. — Paléont. végét. IT — 16 LRQ e, yes. Si dde nt. : 242 PHANÉROGAMES. $ | # bé gonis, dorso carinatis, decurrentibus, e basi erecta falcatis, ju- nioribus erecto-patentibus, annosioribus squarrosiss amentis masculis terminalibus, cylindricis, squamis antheriferis lanceo—" latis, acutis; strobilis ovato-oblongis, squamis ex ungue basilari subito dilatatis, 3- vel 5-lobis; seminibus ovalibus;! alatapice inciso-emarginata circumductis. Schenk, Die Pflanzenreste des Muschelkalks von Recoaro, p. 82-87, tab. VI-XIL. Volizia heterophylla Schauroth, Sitzungsb. d. Acad. x. Wien, 1855, p. 498. Massalongo, Jahrb. f. Mineral., 1857, p. 115. Araucarites et Brachyphyllum sp., Massal., ibid. Araucarites recubariensis Massal., Zigno, Sulle pl. foss. del Trias de Recoaro, p. 19, tab. V, f. 1-4. +3 Araucarites Massalongi Zigno, L. c., p. 16, tab. IL, f. 1-5. Echinostachys Massalongi Zigno, !. c., p. 16, tab. IE, f. 4 (inflorescence). Dans le calcaire conchylien inférieur (Wellenkalk) près de Re- coaro et à Rovegliano au Monte Rotolone (Véronais). Cet intéressant Conifère, dont M. Schenk a figuré de nombreux fragments de branches, des inflorescences, des cônes et des grai- nes, offre une assez grande ressemblance avec le Vo/£zia hetero- phylla : les feuilles sont également hétéromorphes, mais elles ne : s’allongent pas autant que dans l’espèce du grès bigarré; elles sont, par contre, plus épaisses, et paraissent avoir été presque charnues; les graines sont garnies, sur tout leur pourtour, d’une aile incisée-émarginée au sommet; les écailles paraissent avoir été profondément lobées. h. Volizia pachyphylla (Zigno) Sch., foliis latioribus (crassio- ribus?), late ovato-lanceolatis, muticis, imbricatis, superne pa- tulis, medio-costatis. Araucarites pachyphyllus Zigno, PI. foss. d. Trias di Recoaro, p. 22, tab. VII, f. 1-3. Calcaire conchylien inférieur au Monte Rotolone. Diffère du précédent par ses feuilles plus larges (plus épaisses !) et plus courtes. 5. Voltzia Weissmanni (Kurr) Sch., foliis validis, tetragonis, e | ". : | __ CONIFÈRES. 2h3 : basi erecta longe decurrente patentibus, falcato-incurvis, ramo- rum inferioribus brevioribus, superioribus millim. 45 longis, in ectypo medium versus millim. 3-4 latis, tetragonis, stomatibus seriatis distinctissimis. Ataucarites Weissmanni Kurr ms. Dans le muschelkalk compacte supérieur de Crailsheim (Wur- temberg) ; très-rare. L’échantillon sur lequel j'ai fait la description représente un rameau long de 18 centimètres, en partie parfaitement bien con- servé; il se trouve dans la collection géologique de l’École poly= technique de Stuttgart. Les feuilles sont épaisses et rigides comme dans l'espèce pré- Biente, mais elles sont plus longues et moins brusquement élar- gies vers la base. Des découvertes ultérieures dans le muschel- kalk du Wurtemberg viendront peut-être prouver l'identité des deux plantes. 6. Voltzia heterophylloides Sch., folüis dimorphis, ramorum inferioribus brevioribus, lineari-lanceolatis, patentibus, sursum curvatis, basi decurrentibus, superioribus magis confertis, erec- üs, triplo et quadruplo longioribus, linearibus, comantibus. Voltzia heterophylla (Brongt.) Gœpp., Foss. F1. d. perm. Form., p. 232, tab. XLVII, f. 4. | Dans le permien supérieur de la Wetterau près d’ Altenstadt (d’après Ludwig). C’est probablement un Voltzia voisin du V. heterophylla ; mais si la formation appartient au système permien, il n'est pas à supposer qu'il y ait identité entre les deux espèces. Glyptolepis Sc. Atlas, pl. LXXVL Arbores illis generis Voltziæ similes. Folia, ut in Araucariis, polymorpha, ramorum inferiora et, ut videtur, omnia plantarum vel ramorum annosiorum brevia, crasse squamæformia, imbricata vel pyramidata subuncinata , superiora ramorum juniorum sen- 94h PHANÉROGAMES. sim longiora , linearia, pollicaria et bipollicaria, stricta, nervo mediano instructa; cicatrices in ramis derelictis quadrato-rhom- beæ. Strobili plures in eodem ramo aggregati, sessiles, longis- simi, anguste cylindrici, squamis laxe imbricatis, e basi ungui- formi subito fere dilatatis, subrotundato-truncatis, sulcis 40-12 regulariter exsculptis erecto-radiantibus ornatis, margine su- periore crenulatis. Semina ovata duo basilaria, alata ? Ce genre ressemble beaucoup, par son mode de feuillaison et la forme de ses feuilles, au genre Vol{zia, aussi l'y avait-on réuni jusqu'à présent; cependant il s'en distingue tellement par la forme et l’organisation de ses strobiles fertiles, qu'il est impossible de le confondre avec. lui. Dans les Volzia, les cônes sont solitaires à l'extrémité d’un ramule; ici ils remplacent plu sieurs ramules à la fois, et forment ainsi des groupes de cônes sessiles comme cela se voit dans quelques-uns de nos Pins; dans les premiers, ils sont oblongs et tout au plus trois fois plus longs que larges; dans le Glyptolepis, ils sont étroits, cylindri- ques et au delà de dix fois plus longs qu'épais; leurs écailles sont beaucoup plus petites, ornées de 10 à 42 sillons nettement sculp- tés, qui partent de la base du bouclier et s'étendent en éventail en convergeant un peu vers le haut; le bord supérieur est mar- _ qué d’autant de fines crénelures qu’il y a de sillons ou plutôt de côtes séparées par les sillons. Dans les Vo/izia, les écailles sont divisées à leur extrémité par trois ou quatre échancrures assez profondes, qui se prolongent en sillons à la face extérieure; les graines sont attachées au bouclier même ; dans ce nouveau genre elles sont, au contraire, basilaires. Les Glyptolepis remplacent les Volizia dans les marnes irisées. | 1. Glyptolepis keuperiana Sch., ramis pinnatim ramulosis, folüs brevioribus longioribusque, his linearibus substrictis, illis trigono-subulatis, crassiusculis, falcatis ; strobilis aggregatis, lon- gissimis, Cylindricis. Araucarites keuperianus Gœpp. in Bronn, Gesch. d. Natur, IT, 2, p. 41. Monogr. Conif. foss., p. 234 (lignum). Pinites keuperianus Ung., Chlor. prot., p. 31 (lignum). 10. 25 osndiint paies Valette En a | CONIFÈRES. ee 245 Dadoæylon keuperianum Endi., Syn. Conif., p. 289. Ung., Gen. et Sp., p. 379 (lignum). Voltzia coburgensis Schaur., Zeitsch. d. deutsch. geol. Gesellsch.. vol. IV, p. 539. Volizia heterophylla Bronn, Beitr. z. trias. Fauna u. Flora, p. 51, tab. VIIT, f. 4-5. Schenk, Verhandl. d. phys. medicin. Gesellsch. z. Würzburg, vol. IX, p.273, tab. IV, f. 4, 5. Beitr. 3..F1. d. Keup., p. 74, tab. IIL, f. 5. Dans le keuper inférieur et moyen : près de Coburg (bois si- a licifié et rameaux), à Estenfeld et Erlach près de Würzburg, près de Kitzingen et % Bamberg, aux environs de Stuttgart dans le grès moyen du keuper (surtout le bois silicifié et les cônes), dans les schistes noirs de Raibl. Je crois qu’on peut réunir, sans risquer de se tromper, le bois silicifié décrit sous le nom d’Araucarites keuperianus, le Volizia coburgensis Schaur. et les cônes sur lesquels j'ai fondé le genre, parce que ces débris se rencontrent dans les mêmes couches, sans mélange d’autres Conifères. Palissya Enp.. Cunninghamites PRESL ex p., Taxodites PRESL ex p. Atlas, pl LXXV, f. 1-7. Amenta mascula cylindrica. Amenta feminea terminalia, so- litaria, ovata. Squamæ strobilorum imbricatæ, e basi unguicu- lata spathulatæ, carinatæ. Semina in quavis squama plura, ap- tera vel ala cincta. Rami distichi. Folia spiraliter disposita, heteromorpha, squamæformia et DRE uninervia, in pulvino decurrente sessilia. Endlicher a rangé ce genre parmi les Abiétinées, en se fon- dant sur la ressemblance des feuilles et des strobiles avec ceux , des Sequoia. La structure de l'épiderme des feuilles s'accorde aussi avec celle des Sequoia et Cunninghamia, de sorte que la place des Palissya serait peut-être plutôt dans les Taxodiées qu'ici. at EU ra AS 4 FA: |: Je | PHANÉROGAMES, … Les Pahssya peuvent être considérés comme caractéristiques des couches rhétiques; les espèces indiquées pour d’autres for- mations ne sont pas encore suffisamment connues pour être ad- rises définitivement dans ce genre!. C'est peut-être à ces plantes qu'il faut rapporter le bois fossile décrit par Gœppert sous le nom de Pinites Braun. 4. Palissya Braunii Endl., ramis distichis, adultioribus folio- rum pulvinis decurrentibus obtectis, junioribus foliatis; foliis ramorum sterilium linearibus acuminatis patentibus, illis ramo- rum fertilium abbreviatis ovato-oblongis acutis adpresso-imbri- catis;s amentis masculis cylindricis; amentis femineis in apice _ ramorum solitariis sessilibus ovatis; strobili cylindrici squamis imbricatis, spathulatis acute acuminatis, dorso convexo carina- ts; seminibus in quavis squama pluribus rotundatis acute acu- minatis, ala angusta circumductis basi et apice emarginata. Schenk, Foss. F1. d. Grenzsch., p. 175, tab. XLI, f. 2-14. Endl., Syn. Conif., p. 306. Ung., Gen. et Spec., p. 383. Gœpp., Mo- nogr. d. foss. Conif., p. 291, tab. XXVIII, f. 1-4. Brongt., Tabl., p. 104. Schenk, Beitr., p. 78, tab. IIT, f. 1. Tab. nos- tra, f. 1-6. Taxodites tenuifolius Presl in Sternb., F1. d. Vorw., II, p. 200, tab. XXXIII, f. 4. Endl., /. c., p. 279. Ung., L. c., p. 992. Gœpp., /. c., p. 193. Pinites Rüssertianus Pres! in Sternb., F1, d. Vorw., IE, p. 204, tab. XXXIII, f. 11. Endl., Syn. Comf., 287. Ung., l. c., 367. Gœpp., l. c., 221. Cunninghamites dubius Presl, l. c., p. 203, tab. XXIIT, f. 8 a, b. Endl., /. c., p. 305. Ung., /. c., p. 388. Gœpp., /. c., p. 200. _Cunninghamites sphenolepis Fr. Braun in Münst., Beitr., VI, p. 23, 30, tab. XIII, f. 16-18. Dans les grès et les argiles schisteuses de la formation rhé- 1Voy. pour plus de détails sur cet intéressant type de Conifère le classique ou- vrage de M. Schenk, Die foss. Flora d. Grenzsch. d. Keupers u. Lias Franlkens, p. 175-179, tab. XLI, XLII. : | 247 tique aux environs de Bayreuth, Erlang gen, Forchheim (Franco- rs nie); à Fünfkirchen (Hongrie). 2. Palissya aptera-Schenk, differt a ne mc ova- be ÿ seminibus ovatis obtusis apteris. Schenk, L. c., p. 477, ‘tab. XLH, f. 1-13. Tab. nostra fig. 7. Brachyphyllum resiniferum Fr. Braun, Verzeiehn., p. 104. Brachyphyllum speciosum (Münst.) Ung., Bot. Zeit., 18h49, p. 348, tab. V, f. 3, 4. Gen. et Spec., p. 388. Dans les argiles schisteuses à la Theta près de Bayreuth. Le Conifère de Hüganäs en Scanie, publié par Nilsson (Kongl. Vetensk. Acad. Handl., 1834, p. 350, tab. III, f. 4, 2) sous le … nom d’Abies Sternbergi (Abietites Sternbergiising., Leth. Suec:, tab. XXXIV, f. 3; Pinites Sternbergi Endl.), de même que le Cunninghamites confertus Oldham (Hem. of Geol. Surv. of India, p. 44, tab. XII, f. 1-6), paraissent, d’après M. Schenk, appar- _ tenir au genre Palissya. CONIFÈRES. Cheirolepis Scu. Brachyphyllum (BRoNGT.) F. BR., SCHENK, Atlas, pl. LXXV, f. 8-10. + Rami inæqualiter distiche ramulosi. Folia dense conferta, spi- raliter tetrasticha (?), parvula, e basi decurrente lanceolata, acuta, subfalcato-incurva. Strobilus fertilis cylindricus, termina- lis, squamis orbicularibus quinquefidis, semina solitaria. Strobi- lus masculus simplex, terminalis, parvulus, ovatus. Si nous prenons pour type du genre Brachyphyllum Brongt. le Br.mamullare Brongt., il est impossible d’y réunir les plantes dont il est question ici. Ces plantes ressemblent par le mode de feuillai- son et la forme des feuilles aux genres Sequoia et Widdringtonia; par la forme des écailles des cônes, et en partie aussi par celle des feuilles, aux Cryptomeria. Je les désigne par le nom générique de Cheirolepis, pour indiquer la forme des écailles du strobile, qui est allongé, au lieu d’être sphérique comme dans les Cryptomeria. La place du genre parmi les Voltziées est douteuse. 218 PHANÉROGAMES. . 4, Cheirolepis Miünsteri (Schenk) Sch., ramulis gratilibus; fo= lis basilaribus minoribus imbricatis, superioribus millim. 3-5. lôngis, patentibus, falcato-incurvis, acute acuminatis; strobili squamis e disco rotundo 5-laciniatis, laciniis 3 mediis duabus. lateralibus angustioribus, lanceolatis; semine aptero. Brachyphyllum Münsteri Schenk, Foss. F1. d: Grenzsch., p#487, tab. XLIIT, £. 4-12. Br. affine Schenk, ihid., f, 13-20. Brachyphyllum tenerrimum, intermedium, imbricatum, robus- tius Fr: Braun, Verzeichn., p. 101. Br mammillare Fr. Braun in Münst., Beitr., VI, p. 30. Voltziæ spec. nov% Fr. Braun in Münst., Beitr., VI, p. 3. Dans les argiles schisteuses de la formation rhétique d’Eckers- dorf et de Hart près de Bayreuth, d’Atzelsberg (Franconie). Il m'est impossible de trouver une différence notable entre le Br. Münsteri et le Br. affine Schenk. J'ai trouvé dans le grès rhétique de Hær en Scanie des moules creux de strobiles cylindriques, à écailles très-ouvertes, élargies et entaillées à leur extrémité supérieure. Il est possible que ce soient des cônes de Chetrolepis ou d’un genre voisin. + Schizolepis Fr. BRAUN. Atlas, pl. LXXV. Strobilus cylindricus. Squamæ imbricatæ, unguiculatæ, pro- funde bifidæ. Semina in quavis squama bina (erecta?). Folia acerosa, longa, linearia, uninervia, in ramis primariis remobs, in secundariis valde abbreviatis dense confertis et fasciculatis. 4. Schizolepis Braunii Schenk, folüs bi-tripollicaribus vix mil- lim. 2 latis; strobilorum squamis ex unguicula angusta dilatatis, bilobis, lobis ovato-lanceolatis muticis; seminibus ad basin lo-. borum dispositis, rotundatis. Schenk, Foss. F1, d. Grenzsch., p- 179, tab. XLIV, f. 1-8. Tab. nostra fig. 11-13. Schizolepis liasokeuperiana Fr. Br., Flora, 1847, p. 86. Gœpp., onogr. d. foss. Conif., p. 195. Ung., Gen. et Spec., p. 355. Isoetites spumilus Fr. Braun, Flora, 18/7, p. 8h. Lepidodendron liasokeuperianum et L. laricifolium Fr. Braun, Flora, 1847, p. 84. , Dans les argiles schisteuses de la formation rhétique ? à Strul- lendorf et à Sanddorf près de Bamberg, à Jægersburg près de Forchheim, à Veitlahm près de Kulmbach, à Oberwaiz près de Bayreuth. | De même que les genres Lariæ, Cedrus, Salisburia, cet arbre avait deux espèces de rameaux : des rameaux longs à feuilles es- _pacées, et des rameaux très-courts garnis de fétilles rapprochées, de manière à former des fascicules. Les coussinets foliaires des rameaux longs sont allongés semi-cylindriques, ceux des rameaux courts arrondis hexagonaux. : FAM. III. ARAUCARIEZÆ. Pachyphylium Sar., PL. jur. ms. Moreauia PoMEL ex p. — Brachyphyllum BRONGT. ex p. Atlas, pl. LXXV, £. 17. ; Folia spiraliter disposita, patentia vel laxe imbricata, tri- vel ÿ tetragono-ovato-lanceolata, crassa, falcato-incurva, coriaceo- carnosa, basi decurrentia, stomatibus seriatim ordinatis, utque in quibusdam Araucariis oculo nudo perspicuis. Strobilorum _squamæ crustaceæ, in apophysin convexiusculam unguiformem _ deflexam antice- productæ, postice desuper parum convexæ. Se- | men inversum (), unicum, oblongum, crustaceo-alatum, in fo- _vea ad partem anticam apophysi proximam excavata positum, unacum squama, sicut in Dammaris, deciduum (Saporta). ; / Ce genre paraït tenir le milieu entre les Dammara, le Cunning- 4 hamia et les Araucaria, se rattachant aux premiers par la forme n” "a et la structure des écailles ovulifères, au second par la forme 250 “à in PHANÉROGAMES, des cônes et Dar à LS écailles inférieures stériles délices sur des bords, et enfin au troisième genre par la forme et le! mode de disposition des feuilles. Jusqu'à présent on n’a pas encore ren- contré de ‘cône entier, et tout ce qu’on connaît du mode de fruc- tification se réduit à des écailles fructifères isolées. + M. Pomel ne cite pas moins de 25 espèces pour son genre. Moreauia. Examinées de près, ces nombreuses espèces se rédui- sent à 5 ou 6, dont 2 ont leur placé ici et les autres dans des genres tout à fait différents. 1. Pachyphyllum peregrinum (Lindl. et Hutt) Sch., ramis irregulariter ramulosis; foliis approximatis, laxe imbricatis, ovato-lanceolatis, Mncrassatis, dorso carinatis. Araucaria peregrina Lindl. et Hutt., Foss. Flor., p. 49, tab. LXXX VITI. Brachyphyllum peregrinum Brongt., Tabl., p. 104. Cupressus? latifolia Buckman, On some foss. PI. fr. the lower Lias, Insect Limestone (Quart. Journ. Geol. Soc., VI). Du lias bleu de Lyme Regis (Dorsetshire); dans le grès infra- liasique de Hettange? Il est possible que le Sérobilites elongatus Lindl. et Hutt., l. e., tab. LXXXIX, trouvé dans la même localité, appartienne à cette espèce. Les écailles larges, apophysées à leur partie supé- rieure, concordent assez, quoiqu’elles soient beaucoup plus grandes, avec celles du P. araucarinum Sap. Ce cône est allongé cylindrique, long d'environ 15 centimètres; les écailles sont très- grandes et très-larges, un peu recourbées à leur extrémité su- périeure et munies d’une proéminence conique dirigée en arrière, Ce fossile est du reste trop mal conservé pour qu’il soit possible de se faire une idée exacte de sa structure primitive. C'est avec doute que je réunis à cette espèce le Pachyphyllum de Hettange. 2. Pachyphyllum Kurrii (Pomel) Sch., foliis minus dense con- … fertis, patentibus, subfalcato-incurvis, crassiusculis, tetragono- lanceolatis, carina antica deplanata, postica vel dorsali subacuta, » carinis lateralibus acutis. | à _CONIFÈRES. | 251 2 ru (Pachyphyllum) Kurri Pom. Matér. pl. fl. foss. terr. jur. (nomen.) dm" .Araucaria peregrina (Eimdf. et Huit.) Kurr, Beitr. z. foss. F1. d.hiraform. Württ., p. 9, tab. I, f. 1. . Dans les schistes du lias supérieur (schistes à Riionomyes) . près d’Ohmden dans le Wurtemberg. Cette espèce se distingue du P. peregrinum, avec lequel on l’a confondue, par les feuilles plus longues, non imbriquées; ce ca- ractère la fait ressembler au P. araucarinum. 2. Pachyphyllum rigidum (Pom.) Sap., foliis crassiusculè ovato-lanceolatis, tetragonis, patentibus leniterque incurvis, mu- ticis, quandoque brevioribus imbricatis; strobili squamis rhom- beo-obovatis, in unguem brevem angustatis, apophysi deflexa ambitu exteriore semiorbiculari; semine oblongo, margine car- tilagineo vel tenuiter crustaceo cincto. Saporta, PI. jur. ms. Moreauia rigida Pomel, Matér. p. serv. à la FI. foss. du terr. jur. de la France, p. 350. Fréquent dans le corallien supérieur des environs de Verdun, de Saint-Mihiel. L. Pachyphyllum araucarinum | (Pam: ) Sap.., foliis longioribus, e basi plerumque trigona crassiuscule lanceolatis, patentibus, subincurvis, subacutis ; squamis strobili tenuiter crustaceis (ste- rilibus?), antice in apophysin ieniter incrassatis, margine tenui- ter, ut in Cunninghamia, denticulato-asperulis. Saporta, P/. jur. ms. Moreauia araucarina Pom., L. c. Brachyphyllum majus Brongt. ms. ex p. Même localité que la précédente, avec laquelle elle a été con- fondue. 5. Pachyphyllum Williamsoni (Brongt.) Sch., foliis crassius- cule tetragono-lanceolatis, subfalcato-incurvis, acute acuminatis ; Strobilo ovali-oblongo, squamis lanceolatis?, erecto-rhombeis ? + Lycopodites Williamsonis Brongt., Prodr., p. 83. Lindi. et Hutt., Foss. Fl., Il, p. 33, tab. XCIII. Lycopodites uncifolius Phill., Geol. Yorksh. 259 " PHANÉROGAMES. * Palissya? Williamsonis Brongt., Tabl., p. 406. Dans l’oolithe de Scarborough. Les feuilles, telles qu'elles sont représentées grossies sur Ja planche du Fossil Flora, et que je les vois sur un bel échantillon de Scarborough, correspondent tout à fait aux feuilles du genre Pachyphyllum. 11 va sans dire que ce que les auteurs ont pris pour de petites feuilles intercalées aux grandes ne sont que les sommets des feuilles placées plus bas de l’autre côté de la tige. Il est impossible d'arriver à une notion exacte sur la structure extérieure du cône, avec la figure évidemment arrangée que les auteurs en ont donnée; les écailles paraissent être appendiculées. Araucarites STERNB. emend. Rami distiche vel sparsim ramulosi. Folia spiraliter disposita, lanceolata stricta, vel comprésso- tetragono-subulata falcata, basi dilatata decurrentia, pro more dimorpha, minora squamæformia. Pendant longtemps on avait l’habitude de faire entrer dans ce genre toutes les empreintes de rameaux de Conifères dont les feuilles montrent quelque ressemblance avec les feuilles des Araucaria du groupe des £utacta. Une étude plus approfondie et la découverte de nombreux fruits ont prouvé que tous ces Araucarites n'ont de commun avec les Araucaria que la forme des feuilles et en partie la structure du bois et qu'ils appartien- nent soit à des genres éteints, soit à des types de familles toutes différentes. Le genre tel que je le conserve ici ne renferme plus que deux espèces, car il est évident que les cônes que M. Carru-. thers y a réunis doivent être rapportés au genre Araucaria de l'époque actuelle. | 1. Araucarites Hartigi (Dunk.) Sch., ramulis validiusculis ; folis patentibus , lineari-lanceolatis, subfalcatis, sursum curva-" tis, millim. 10-16 longis, basi tetragonis, cicatricibus eorum lapsu relictis erecto-rhombeis. Abietites Hartigi et Ab. curvifolius Dunk., Pflanzenreste a. d.\ * Quadersandst. v. Blankenburg (Paleorogr > IV, 4480, né. = XXXIIT, F4, 2): M. Schenk (Foss. Pfl. d. Wernsdorf. Shen, tab. IV) figure un rameau feuillé de l’urgonien des Carpathes, qu'il réunit au Sequoia Reichenbachi. Cette empreinte dénote plutôt un Arauca- ri& qu'un Sequoia. … 9, Araucarites Duchartrei Wat., ramuhs validiusculis; folus. patulis sursum falcatis, tetragonis, crassiuscule lineari-subulatis, centim. 4 1/2-2 longis, cicatricibus foliorum lapsorum rhombeis, angulis acutis. Watelet, PI. foss. du bassin de és p- 114, tab. XXXI, f. 4, 2. ” Dans les sables moyens du terrain tertiaire à Caillouel PES de Paris. # Ce fossile représente : assez bien le mode de feuillaison de l’A- - raucaria éxcelsa; les’feuilles ont cependant des dimensions:plus . fortes. Le fruit n'étant pas connu, il est impossible de dire dans quel rapport cette espèce se trouve avec le genre Araucaria. Araucaria Juss. Atlas, pl. LXXVL - Flores dioici, amenta mascula cylindracea. Strobili fertiles 3 terminales, ovoidei, subglobesi et globosi, minores, magni et « maximi, squamis dense imbricatis, coriaceis vel sublignosi$”apice - dilatato appendiculatis acuminatis reflexis, infra Spina recurva instructis. Semina squamis adnata et subimmersa, solitaria , aptera. Les cônes fossiles que je réunis dans ce genre ont tous les ca- racières de ceux des Araucaria vivants, il n’y a donc pas de rai- son de les laisser dans le genre Araucarites, qui n’est qu'un genre provisoire. A. Araucaria Brodiei Carr., strobilus magnus, crasse pedi- cellatus, pedicello cicatricibus magnis rhombeo-quadratis tectus ; squamis e partibus duabus compositis, postica late obovato- _cuneata, medio apice subemarginato in apiculum spiniformem RE 25h | PHANÉROGAMES. 7 30 producto, antica sublingulata apiculata, in media basi semen sin- -gulum ferente. Carruthers, British Foss. Coniferæ (Geol. Mag., | VI, n° 4, p. 3, tab. IT, f. 1-6 [Araucarites|). +4 . Dans le schiste de Stonesfield, à Stonesfield. Les écailles de ce cône avec leur double lame appendiculaire et la semence unique rappellent tout à fait les organes côfres- pondants du groupe des Æutacta du genre Araucaria. à 2. Araucaria Phillipsii Carr., strobili squamis minoribus, cuneatis, truncatis crassiusculis, semine singulo. Carruth., /. c., " p. 6, tab. IL, f. 7-9 (Araucarites). « Winged "Seed » Phillips, Geol. of Yorksh., A" éd., p. 190, to E 5. si Schistes arénacés de l’oolithe inférieur du Yorkshire. * M. Carruthérs croit que cette espèce pourrait appartenir au sous-genre Colymbea. $ 3. Araucaria sphærocarpa Carr., strobilo sphærico, centim. 45 fere diametro metiente, squämarum pelta transverse rhombea, convexiuscula, sulco transversali supra medium notata (laminæ . appendicularis cicatrice), dimidio inferiore hic ilic tuberculo. sat prominente notato. Carruthers, Geol. Magaz., III, p. 350; id., Gymnosperm. Fruits (Journ. of Botan., Jan. 1867, p. 18). Dans l’oolithe inférieur de Bruton (Sommersetshire) . Ce cône offre une grande ressemblance avec les cônes du sous- genre Colymbea, et ne laisse aucun doute sur l'existence du genre Araucaria pendant l'époque jurassique. h. Araucaria pippingfordensis (Ung.) Carr., strobilo oblongo, apicem versus sensim angusiato; squamarum pelta transverse rhomboidali, sulco transverso dimidiata, semine unico. Carruth., l. c., p.19 (Araucarites). | «À Gone» Fitton (Geo. Trans., 2 sér., vol. IV, p. 181, tab. XXII, f. 10). Pinites Fittoni Mant., Geol. Isleof Wight, 3° éd., p. 330. Zamiostrobus pippingfordensis Ung., Gen. et Spec., p. 300. Du wealdien à Pippingford, dans Ashdown Forest. Ce cône paraît appartenir au sous-genre Eutacta. 2 rte de >” conies” ne 7 9x5 5. Araucaria crèlacea Brongt., strobilo globoso, centim. 7 fere _ diametro metiente, breviter et crassiuscule pedicellato; squamis * quincunciatim dispositis, transverse rhombeis, plano-tumidis, .mediis millim. 8-9 latis, 5-6 altis, basilaribus minoribus, cica= ÿ: x - trici transversali lineari ab appendice foliacea decidua ge” à _ niente. Saporta mt. à + Dans le grès vert près de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire). SE à La description est faite d’après un beau dessin que mon excel … b lent ami, M. le comte de Saporta, a bien voulu me communi- quer, et que j'ai fait copier à notre planche LXX VE, f. 2. Dammarites STERNE. d Atlas, pl. LXXVI. Strobili ovati vel globosi, e squamis compositi coriaceo-ligneis, ebracteatis, apice incrassato rotundatis. Semina (Dammaræ) in quaque squama singula raro binata, ala utraque latere expansa; folia oblonga, oväto-oblonga vel late lanceolata, brevipedicellata 4 vel subsessilia. Les Dammara forment des arbres de dimensions considéra- bles, et se trouvent dans les îles de la Malaisie, sur le continent indien , à la Nouvelle-Zélande, à la Nouvelle-Calédonie, à lile . de Vanicoro (mer du Sud), aux Noyvelles-Hébrides. On en con- naît 6 à 8 espèces. 1. Dammarites albens Pres], conus subsphæricus, squamis ro- tundatis, extus convexis, glabris; stipite crasso. Presl in Sternb., F1. d. Vorw., 11, p. 203, tab. LIT, f. 41, 12. Corda in Reuss, Verstein., I, p. 92, tab. XLIX, f. 6-8 (Dammara). Ung., Gen. et Spec., p. 38h. Gœpp., Syst. Conif. foss., p. 237. Dans le grès crétacé (Quadersandstein) près de Neubidschow ._ en Bohème. Ce cône, qui a un diamètre de 5 centimètres, ressemble, quant … à sa forme, aux cônes du Dammara alba, et quant aux écailles, - au D. orientalis. On se demande si ce cône ne pourrait pas être un strobile mâle d'une Zamiée. Jusqu'à présent on n’a pas en- 5& V2 256 PHANÉROGAMES. core trouvé dans les dépôts crétacés des organes foliaires qui. | puissent être rapportés aux Dammara, tandis qu’on en a trouvé de nombreux qui proviennent de Zamiées. _ 2. Dammarites crassipes Gœppssvstrobilus magnus, depresso=. sphæricus, centim. 9 crassus, 7 longus, crasse pedunculatus, squamarum extremitate exserta rhombea superne rotundata, su- perficie dorsali tuberculata. Gœpp., Vov. Act. Nat, cur,, XIX, 2, p. 4922, tab. LIIL, f. 3. Endl., Synops. Conif., p. 303. Ung., : Gen. et Spec., p. 384. Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 238, | ‘tab. XEY, f. 6. | Dans le grès crétacé à Schômberg en Silésie. Ce cône ressemble beaucoup à celui du D. albens; il est ce- pendant plus grand; ses écailles sont plus épaisses et tubercu- leuses à leur surface extérieure, ce qui le rapproche davantage encore de l’inflorescence mâle des Æncephalartos. Albertia SCu. 4 Haidingera! Enpc. BRONGT. Atlas, pl. LXXIV. Plantæ arborescentes. Rami pinnatim ramulosi, robustiores. Folia plus minusve conferta, horizontaliter inserta, undique vel distiche patentia, secundum ordines 2/5 vel 3/8 disposita, latius- cula, oblonga, elongato-oblonga, vel obovato-spathulata, basi in pedicellum brevem angustata, obtusa, coriacea, tenuiter striata. Flores masculi amentum sistentes compositum magnum, ovale, ex amentulis oblongis bracteis (vel foliis viridibus?) tectis effor- matum. Strobilus minor majorve, ovalis vel oblongo-cylindricus, squamis e basi angustata acuminato-ovatis, coriaceis, tenui-stria- äs, ad medium linea vel plica transversali notatis. Semen in quavis squama unicum, ovale, ala acuminato-ovata symmetrica circumductum. 1M. Endlicher a remplacé, sans raison plausible, le nom d’A/bertia, créé en l'honneur du savant monographe du trias, par celui de Huidingera. ei ut de ir Se à 8 40) : # Fe CONIFÈRES. 7: De tous les Conifères de l’époque actuelle, il n’y en a pas qui >” puissent mieux être comparés à ce curieux genre fossile que les Dammara, malgré là grande différence qui existe dans l'in- florescence mâle et dans la forme des cônes. Les feuilles, sans être aussi grandes que celles des Dammara, en affectent ce- pendant la forme générale, forme tout à fait étrangère aux autres Conifères. Les strobiles ressemblent un peu à ceux du Cunning- hamia, surtout par leurs écailles, mais celles-ci paraissent avoir Fe été monocarpées comme dans les Dammara; leurs bords étaient unis comme dans ce dernier genre. Quoi qu'il en soit, c’est en- core un de ces types de l’ancien monde qui réunit les caractères de plusieurs types vivants, et qui ne saurait trouver sa place dans aucun des genres de la Flore actuelle. Son existence parait avoir été limitée à la première période de l’époque triasique, pendant laquelle il constituait les forêts vosgiennes, conjointement avec. les Volizia, qui disparurent avec la période moyenne de cette époque, mais dont on retrouve encore les représentants plus ou moins directs jusqu’à la fin du trias, dans le genre Glyptolopis, et plus tard dans les genres Pachyphyllum et Araucarites. 1. Albertia latifolia Sch., ramis validis, rigidis, pinnatim ra- mulosis; foliis subspathulato-obovatis, e basi angusta paulum decurrente sensim dilatatis, plano-concavis, patentibus et patulis, anguste striatis. Sch. et A. Moug., Monogr. des pl. foss. du grès bigarré, p. 17, tab. II. Haidingera latifoha Endl., Syn. Conif., p. 303; Gen. ee suppl., p. 1873. Ung., Gen. et Spec., p. 385. Brongt., Tabl., p; 69, 102. Dans le grès bigarré, banc principal tale de Soultz-les- Bains (Bas-Rhin). 2. Alberta elliptica Sch., ramis pinnatis, foliüis minoribus, oblongo-ellipticis, basi in pedicellum brevem sensim angustatis, remotiusculis, tenuiter striatis, distiche deplanatis, in ramis ju- nioribus hic illic subsecundis. Sch. et Moug., L c., p.48, tab. III, IV. Haidingera elliptica Endl. L. ec. Ung., L. c. Brongt., L. c. Scaimper — Paléont. végét. : A1 — 17 258 = PHANÉROGAMES. Dans les schistes argileux supérieurs du grès bigarré de Soultz- les-Bains. Les feuilles rappellent en petit — les plus grandes n’ont que 1 4/2 centim. de long — celles du Dammara australis. 3. Albertia Braun Sch., foliis majoribus, centim. 3 longis, A circa latis, oblengis, obtusis, basi concava sensim angustata defluente, distiche patentibus, tenui-striatis. Sch. et Moug., Z. c.. p.19, tab. V, À. Haidingera Braunii Endl., {. c. Ung., /. c. Brongt., L. c. Très-rare dans les schistes arénacés de Soultz-les-Bains. Les feuilles plus grandes de cette espèce se rapprochent davan- _ tage de celles du Dammara de la Nouvelle-Zélande que nous venons de nommer. h. Albertia speciosa Sch., foliis elongato-ellipticis, centim. À 1/2-4 1/2 longis, millim. 5-8 latis, obtuse acuminatis vel sub- acutis, basi sensim in pedicellum angustum attenuatis, distiche patentibus. Sch. et À. Moug., /. c., p. 20, tab. V, B. . Haidingera speciosa Endi., {. c. Ung., /. c. Brongt., /. c. Rare dans les schistes arénacés de Soultz-les-Bains. Cette espèce se distingue facilement de toutes les autres par ses feuilles plus longues et proportionnellement plus étroites; : elles sont acuminées et quelquefois presque pointues. * FAM. IV. ABIETEZÆ. Cunninghamites STERNB. Strobili ovati, squamis parte exserta late lanceolatis, margine serrulatis, medio longitudinaliter plano-carinatis, dense imbrica- tis, apice subpatentibus. Folia undique vel distiche patentia, uni- … nérvia, squarrosa, longe et anguste lanceolata, rigida, subspi- nescentia, margine tenuiter serrulata, longe persistentia, pulvi- nulis rhomboideo-hexagonis. | FA |conènus. ss” Le te seule espèce vivante de ce type habite la Chine et supporte assez bien le climat de l’Europe centrale. 4, Cunninghamites elegans (Corda) Heer, ramis elongatis, te- retibus; foliis arrectis, lanceolatis, acute acuminatis, uninerviis, pulvinis rhomboideis, longitudinaliter carinatis. Heer, Beitr. z. Kreidefl., p. 12, tab. I, f. 14. Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 240. - Ung., Gen. et Spec., p. 387. À Cunninghamia elegans Corda in Reuss, Verstein., p. 93, tab. XLIX, f. 29-31. Grès crétacé de Moletemm en Moravie et de Msseno près de Schlan en Bohème. «+ Le C. planifolia Corda, L. c., tab. I, f. 1-3, de la même for- mation à Perutz, appartient probablement à cette espèce. 2. Cunninghamites Oxycedrus Sternb., ramulis teretibus; fo- lis sessilibus approximatis, e basi -rotundata lineali-lanceolatis, acutis, planis, nervo mediano percursis, patenitibus, utrinque ‘ Juxta nervum et marginem striato-fasciatis, pulvinis vix pro- minulis; strobili oblongi squamis coriaceis adpresso-imbricatis ._ obovato-acuminatis, longitudinaliter striatis, margine irregula- . riter dentato-laceris. Sternb., F1. d. Vorw., II, p. 203, tab. PXLYIL, f. 3; XXIX, f. 1. Ettingsh., D. Kreidefl.v. Niederschæna in Sachsen p. 12, tab. I, f. 9 (strobilus). . Commun dans le grès crétacé de Niederschœna en Saxe et . d’Aigen près de Salzbourg. M. d'Ettingshausen dit que le cône de cette espèce ressemble assez à celui du Cunninghamia sinensis. 3. Cunninghamites Sternbergii Ettingsh., ramulis teretibus; - foliis lineali-lanceolatis, planis, tenuissime nervoso-striatis, nervo : mediano prominente, pulvinulis oblongis vix prominulis; strobi- … lis ovoideo-ellipticis, squamis rigide coriaceis, adpresso-imbrica- 3 tis, e basi unguiformi transverse rhombeis, acute et æqualiter > angulatis, integerrimis. Ettingsh., Xreidefl. v. Nbre ras . p. 42, tab. I, f. 4-6. … 2? Bergeria minuta Sternb., L. c., p. 184 . tab. XLIX, f. 2, 8. Schiste argileux crétacé de Niederschæœna 260 * PHANÉROGAMES. - Feuilles un peu plus larges que dans l’espèce précédente et assez semblables à celles du Cunninghamia. M. Heer croit que les cônes rapportés par M. d’ Ettingchau- sen à cette espèce pourraient bien appartenir au sr Rei- chenbachi. Entomolepis Sa. Strobilus ovato-ellipticus, e squamis pentastichis magnis com- positus imbricatis, tenuiter coriaceis, longitudinaliter striatis , longe appendiculatis, appendice foliacea acuminata, recurva, mar- gine inciso-ciliata. M. de Saporta désigne sous ce nom un type nouveau, dont l'attribution à la famille des Conifères est incertaine; mais qui, si ce rapprochement se trouvait fondé, viendrait assez naturel- lement se ranger auprès des Cunninghamia et des Sciadopitys. A. Entomolepis cinarocephala Sap., strobilus cent. 6 1/2-8 longus, 3-3 1/2 crassus, squamarum appendice longa margine incisa vel spinulosa. Sap., Etud., I, p. 199, tab. IE, f, 3. À Armissan ; assez rare. | Ces cônes montrent, par la forme et la consistance des écailles, une certaine ressémblance avec ceux du Cunninghamia sinensis, mais ils s’en écartent beaucoup par leur forme et leur dimension. Sous ce rapport, ils se rapprochent davantage des cônes du Scia- - dopitys verticillata; ou peut-être encore plus de ceux de l’Abies Jjezoensis S. et Z., récemment érigé en type de genre (Sap.). L’Araucarites Gœpperti Presl (Sternb., F1. d. Vorw., II, tab. XXXIX), du terrain tertiaire de Hæring, pourrait bien être une forme analogue à l’Entomolepis. Pinus Link. Atlas, pl LXXVI. Folia fasciculata, fasciculis vagina scariosa basi conjunctis, linearia, plus minus elongata hic illic longissima, persistentia, vernatione intra gemmas elongatas, squamis scarlosis tectas cur- | CONIFÈRES. 261 vativa. Amenta mascula in spicam terminalem disposita. Strobi- lus conicus, e squamis lignescentibus apice incrassatis depresso- vel elevato-pyramidatis, breviter umbonatis vel recurvo-apicula- tis, basi angustata concavis, arcte imbricatis, tandem divaricatis, persistentibus. Semina bina, unilateraliter alata, ala decidua. Subgen. Pinus-Pinaster ENDL. Folia ex eadem vagina binata, raro terna, latere antico sub- canaliculato, postico convexo. Strobili subsphærici vel conici squamis sub apice incrassato umbonatis, rarius in apophysin re- curvam productis. 41. Pinus (Pinaster) pinastroides Ung., strobili ovato-oblongi speciosi squamis magnis, margine superiore incrassatis, apophysi transverse rhomboidea compresso-pyramidata, umbone acuto. Ung., Iconogr., p. 29, tab. XV, f. 4; Gen. et Spec., p. 365 (Pinites). | Dans les lignites à Salzhausen (Wetterau). Voisin du P. Pinaster, mais les cônes sont beaucoup plus grands que dans cette espèce vivante. ; 2. Pinus (Pinaster) Ungeri Stur, strobilis speciosissimis. ovato- vel elongato-oblongis, centim. 22 longis, 8 crassis, squa- marum maximarum apophysi convexa, margine superiore in- crassato, umbone sub eo posito producto subspiniformi. Stur,’ Jahrb. d. k. k. Acad. d. Wissensch. Wien 1867, p. 149. Pinus pinastroides Ung., Sylloge, p. 40, tab. IIL, f. 4-8. Dans les dépôts miocènes à Fonsdorf près de Judenburg en Styrie. Je suis convaincu, avec M: Stur, que ce magnifique cône, sans doute le plus grand cône dé Pin fossile connu, est très-différent de celui du P. pinastroides Ung. des lignites de la Wetterau; ce dernier ressemble au cône du P. Pinaster, tandis que le cône de Fonsdorf, quoique beaucoup plus grand, rappelle les strobiles du P. Laricio var. Pallasiana. | 3. Pinus (Pinaster) salinarum (Partsch.) Sch.. strobilis ovato- 262 | PHANÉROGAMES. . oblongis, utrinque obtusis, centim. 7 1/2 circa longis, 3 1/2-4 crassis, Squamarum apophysi pentagona et rhombeo-pentagona, subplana, umbone magno transverse rhombeo, medio umbonulato, : ad coni basin valde producto conico. | Pinites salinarum Partsch. ms., Endl., Synops. Conif., p.288. Ung., Pflanzenr. v. Wieliczka (Denkschr. d. k. k. Acad. d. Wissensch., 1849, p. 8, tab. I, f. 28, 29). Dans le sel gemme à Wieliczka. Les cônes de cette espèce ont à peu près la forme et les di- mensions de ceux du ?P. Pallasiana. h. Pinus (Pinaster) Haiïdingeri (Ung.) Sch., strobilis magis, centim. 9 longis, À crassis, ovato-oblongis, squamarum apophysi magna, plano-convexa, rhombeo-trapezoidea, carina transversali producta, umbone mediano elevato. Gaud., Feuill. foss. de la ; Toscane, p. 27. Pitys Haidingeri Ung., Chlor. protog., p. 73, tab. IX. Dans le terrain pliocène à lignites au Seegraben près de Leo- ben dans la Styrie supérieure; dans les marnes à Chieri et à Castel-Nuovo (Piémont). M. Unger compare cette espèce au P. Pallasiana Lamb. 5. Pinus (Pinaster) Urani Ung., strobilis ovalibus, centim. 6 longis, ad medium 4 crassis, squamarum apophysi pyramidata deflexa, carina transversa elevata, latere superiore convexiore, umbone parvo; seminum? magnorum ovatorum ala lanceolata, obtusa. Ung., /conogr., p. 26, tab. XIV, f. 5, 6 (Pinites). Dans le schiste marneux miocène à Radoboj. 6. Pinus (Pinaster) furcatus Ung., foliis geminis brevibus, centim. 2 longis, angustis, acerosis, vagina millim. 4 longa; se- minum? parvulorum ala magna, lingulata, obtusa. Ung., L. c., p. 27, tab. XIV, f. 9; Foss. Fl, v. Kumi, p. 21, tab. IT, f. 46. À Parschlug; à Kumi en Grèce. Ressemble au Pinus brevifolia AI. Braun. 7. Pinus (Pinaster) Jovis Ung., seminis sesquipollicaris ala membranacea dimidiato-lanceolata, margine hinc recto illinc convexo, apice obtusiusculo. Ung., Zconogr., p. 27, tab. XV, F. 7. ss | CONIFÈRES. on 263 À Radoboj. : La forme de la semence fait penser au P. canariensis ou au P. longifolia Roxb.;-et parmi les fossiles aux P. copidoptera et trichophylla, dont les semences ont à peu près la même forme et les mêmes dimensions. 8. Pinus (Pinaster) Kotschyanus Ung., strobilis conico-cylin- _ dricis, centim. 45-20 longis, 3 latis, squamis longis apophysi dimidiato-pyramidata ; foliis binis, filiformibus, centim. 42 circa - longis, erectis, vagina brevi. Ung., Zconogr., p. 28, tab. XIV, f, 10-15. Dans le schiste marneux miocène de Thalheim en Transyl- vanie. La forme et les dimensions . cône rappellent les cônes de plusieurs espèces mexicaines de la section des Pseudo-Strobus, tandis que les feuilles, dont l'attribution à cette espèce est incer- taine, rappellent le type du P. halepensis de la section Pinaster. 9. Pinus (Pinaster) moravica Stur, strobilis parvis, ovatis, obtusis, centim. 3 circa longis, 2 crassis; squamarum apophysi rhombea, planiuscula, carina transversali acutissima, parum elevata, medio umbonata. Stur, Fl. d, Süsswasserg., p. 74, tab. IIL, f. 34. Dans les couches à Cérithes du Tegel de Kostel (Autriche). | A0. Pinus (Pinaster) æquimontana (Ung.) Gœpp., strobilis ovato-oblongis, centim. 8 circa longis, infra medium 3 crassis, Squamarum apophysi hexagono-rhombea , convexa, carina _ transversa notata, umbone plano rhombeo-umbonulato. Gæpp.. . Monogr. foss. Conif., p. 224. Ung., Gen. et Spec., p. 863; 1co- . nogr.; p. 29, tab. XV, f. 2, 3 (Pinites). Pitys œquimontana Ung., Chlor. protog., p. 78, tab. XX. . f. 4-6. ; . Dans le grès tertiaire à Gleichenberg en Styrie et dans le Te- . gel près de Vienne. A1. Pinus (Pinaster) Neptuni Ung., foliis geminis, strictiuscu- _ lis, centim. 16 longis, filiformibus; vagina longiuscula. Ung.. Iconogr., p. 29, tab. XV, f. 4; Foss, FL, v. Kumi, p. 20. ? 264 % PHANÉROGAMES. … À Radoboj en Croatie, à Kumi en Grèce. La forme et la longueur de ses aiguilles rapprochent cite es- pèce de certains Pins du groupe des Tœæda, dans lequel le nombre des feuilles réunies dans une gaîne varie entre 2 et 3. A2. Pinus (Pinaster) Freyeri Ung., foliis geminis, centim. 5 longis, millim. 1 latis, rigidis, vagina brevi, seminum ala centim. 2 fere longa, 1/2 lata, elongato-elliptica. Ung., Zconogr., p. 26, tab. XIII, f. 40, 11. A Radoboj en Croatie. M. Unger compare cette espèce au 2. inops Solendi de l’Amé- rique du Nord. 13. Pinus (Pinaster) centr otos Ung., foliis geminis, strictis, centim. 6 longis, millim. 2 latis, acerosis; seminis oblongi ala semipollicari apice rotundata nuculam ter superante. Ung., /. c., p. 26, tab. XIV, f. 1-4. Dans le schiste marneux à Parschlug. La forme des feuilles rappelle celle des P. pungens Mich. et variabilis Lamb.; la forme des semences est celle de la première de ces deux espèces américaines. Ah. Pinus (Pinaster) Hampeana (Ung. ) Heer, strobilis oblon- gis, gracilibus, squamis tenuibus, apice incrassatis, umbone ob- tuso obtusiusculo; foliis geminis, prælongis, longe vaginatis. Heer, Flor. tert. Helv., 1, p. 56, tab. XX, f. 4. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 21, t. II, f. 13-15. Pitys Hampeana Ung., Chloris, p. 76, tab. XX, f. 1-3. Pinites Hampeanus Gæœpp. in Bronn, Gesch. d. Nat., IT, 2, p. A1. Ung., Gen. et Spec., p. 381. Dans la mollasse à Oberägeri et au Hohe Rhonen (Suisse), | , dans le calcaire blanc du Locle (?), dans les lignites à Hauenstein (Styrie); à Kumi en Grèce. A5. Pinus (Pinaster) epios Heer, foliis geminis, prælongis, | rigidis, tenuibus, canaliculatis, vagina elongata ; seminum par- vorum ala acinaciformi. Ung., /conogr., p. 25, tab. XIII, f. 6-9. (Pinites). Heer, F1. tert. Helv., I, p. 57, tab. XXI, f. 7. Gaud., Contrib., IL, p. 34, tab. I, f. 9, 10. GONIFÈRES. , 265 Dans les couches miocènes d’Eriz, de Ralligen, de Monod et d'OEningen, où il est très-rare; à Parschlug en Styrie, dans les _argiles brülées du val d’Arno. M. Unger voit dans le P. mitis Mich. le représentant actuel de cette espèce; c’est ce qui lui a fait donner le nom de epios (mitis). ich | 16. Pinus (Pinaster) brevifolia A1. Braun, foliis geminis, mil- lim. 45 longis, incurvis, vagina brevissima. Heer, F1. tert. Helv.. l, p. 57, tab. XXI, f. 8.4 | Dans le Kesselstein à OEningen. Ressemble beaucoup au P. furcata Ung. A7. Pinus (Pinaster) Langiana Heer, foliis geminis, millim. A4 circa longis, angustissimis, strictis, vagina brevissima. Heer, I, p. 57, tab. XXI, f. 9. | A OEningen dans la couche à insectes de la carrière infé- rieure. 18. Pinus (Pinaster) setifohia Heer, folis geminis, 30-44 millim. longis, angustissimis, setaceis, vagina elongata. Heer, F1, tert. Helv., II, p. 160, tab. CXLVI, f. 6. À OEningen dans la couche à insectes. Diffère du P. Langiana par les feuilles et la gaîne beaucoup plus longues, du P. epios par les feuilles plus courtes et plus fines. 19. Pinus (Pinaster) ovoidea (Gœpp.) Sch., strobilo crassius- cule ovato, cent. 6 longo, 4 crasso, squamarum scutellis trans- verse rhombeis, millim. 8-12 latis, 8 circiter altis, convexis, transverse carinatis, linea verticali plus minus distincta notatis, umbone parvulo rhombeo. Pinites ovoideus Gœpp., Ueb. d. foss. FI, d. Gypsform. zu Dir-» … schel in Ob. Schles. (N. Act. Nat. cur., vol. XIX, 2, p. 376, tab. LXVI, f. 3.) Dans le gypse de la formation tertiaire de Dirschel dans la Haute-Silésie. Ce cône ressemble assez à celui du P. Pallasiana, mais il est plus court et plutôt oviforme que conique comme ce dernier. 266 + PHANÉROGAMES. 20. Pinus (Pinaster) repando-squamosa Ludw., strobilis oblongo-conicis, acuminatis, centim. 5 longis, ad medium 2 crassis, Squamarum apophysi magna, transverse rhomboidea, . carina elevata transversa. Ludw., Palæontogr., vol. VIIL, p. 75, tab. XIV, LCL, Dans le grès ferrugineux de Rockenberg et de Gambach (Wet- terau). Ce cône ressemble assez à la forme allongée du P. sylvestris. 21. Pinus (Pinaster) Ludwig Seh., foliis binis, semite- retibus, rigidis, à centim. longis; strobilis crassiuscule ovalis , squamis numerosioribus angustis, apophysi transverse rhom- boidea, umbone transverse rhomboïideo subimmerso, medio um- bonulato. Pinus oviformis Ludw., l. c., p.76, tab. XIV, f. 3. Dans l’argile miocène inférieure de Steinheim près de Hanau. Ce cône se distingue du ?. orbicularis par sa forme ovoïde et _ par les écailles plus nombreuses, moins épaisses, terminées par un écusson rhomboïdal plus petit. L'espèce appartient du reste à une autre section. J'ai dû changer le nom parce qu'il existe déjà un 2. oviformus. 29. Pinus (Pinaster) nodosa Ludw., foliis geminis, centim. ultra 4 longis, millim. 2 latis, apice acutis, canaliculatis, nervo crassiusculo ; strobilis ovato-oblongis, centim. 6 longis, 3 1/2 crassis, apophysibus transverse rhombeis, superne rotundatis, valde prominentibus, carina transversali dimidiatis, umbone rhomboideo prominulô. Ludwig., Foss. Pflanz. d. rhein.-wetter. Tert.-Format. (Palæontogr VOL NET, pe 7h, tb XF, 0 2% XV, f.9.) Dans les lignites de Rockenberg (Wetterau). _Très-voisin du P. Hampeana. 23. Pinus (Pinaster) steinheimiensis Ludw., strobilis oblon- gis, Squamis minus numerosis quam in P. oviformi, apophysi rhombea, crassiuscula, umbone ovali, radiatim striato instructis. Ludw., Le Se À Steinheim près de Hanau. À nie ir MO EUL ne cons. | | 267 M. né réunit à cette espèce. une feuille qui appartient évidemment à un Abies. 24. Pinus (Pinaster) Tumida Ludw., table majusculo, ven- tricose ovato-oblongo, cent. 13 longo, 6 crasso, squamis ad- pressis, pélta transverse rhombea tumida carinata, in medio pa- pilligera; seminibus alatis oblongis, longitudinaliter her. Ludw., L. c., p. 88, tab. XIX, f. 2. É A Dorheim dans la Wetterau; assez commun. É Les cônes paraissent avoir eu à peu près la forme de ceux du Pinus maritima. ; : | 25. Pinus (Pinaster) brevis Ludw., strobilo brevi, ovato-co- nico, cent. 3,8 longo, 2,9 crasso; squamis siccitate squarroso- | apertis, apophysi rhombea carinato-tumida, medio verruca in- structa ; seminibus subrotundatis. Ludw., /. c., p. 89, tab. XIX, ft 1% Lignites supérieurs de Dorheim, Bauernheim, Dornassenheim dans la Wetterau. | Les cônes ressemblent beaucoup à ceux du Pinus sylvestris, mais les écailles sont plus courtes. 26. Pinus (Pinaster) resinosa Ludw., strobilo gracili, subcy- lindrico, centim. 9 longo, 3 crasso, squamis laxe imbricatis, la- tis, apophysi tumida spina instructa terminatis; squamis basila- ribus clavatis clypeo 4- vel 6-gono terminatis, costis a spina mamillam terminante ad angulos radiantibus, seminibus cylin- dricis. R. Ludw., Foss. Pfl. a. d. jüngsien Wetterauer. Braun- kohle (Palæontogr., V, p. 87). Dans les lignites supérieurs (pliocènes) de la Wetterau. M. Ludwig compare cette espèce au Pinus mitis Michx. Il y rapporte une branche feuillée, fig. 4; mais cette branche, à en juger d’après les feuilles, paraît provenir d’un Abies et non d’un Pinus. 27. Pinus (Pinaster) Laricio Thomasiana Heer, strobilis sub- sessilibus, ovoideo-conicis vel oblongis, squamarum apophysi rhomboïdali, convexa, carina transversa elevata, latere supe- riore plerumque convexiore, umbone rhombeo mutico vel sub- 268 PHANÉROGAMES. spinato; seminum ala nucula bis triplove longiore, apice angus- tata. Heer, Mioc. balt. Fl., p. 22, tab. T, f. 1-18. | - Pinites Thomasianus Gœpp., D. Bernst., p. 99, tab. ET , f. 19, 13, 44. Pinus Induni Massal. Dans les sables micacés supérieurs (pliocènes) du Samland, dans les lignites de Lieblar (près de Bonn), dans les dépôts plio- cènes de Folla di Induno (Lombardie). M. Heer considère cette espèce comme identique au P, ar cio Poir. | | M. Stur, dans son F1. d, Süsswasserquarzes, dit que le P. pi- nastroides Ung., Syll., de Fohnsdorf, diffère du P. pinastroides Ung., /con., et ne se distingue en rien du P. Laricio var. Palla- siana ; malgré cela, il lui impose le nom de P. Ungeri. 28. Pinus (Pinaster) Schnititspahni Ludw., præcedenti similis, strobili apophysi transverse rhombea, margine superiore reflexo, spina brevi obtusa verrucæ inserta. R. Ludw., /. c., p. 88, tab. XVIII, f. 5. À Dorheim, Dornassenheim dans la Wetterau. M. Heer pense que cette espèce pourrait bien appartenir au P. . Laricio Thomasiana. 29. Pinus (Pinaster) Hageni Meer, strobilis ovato-oblongis, ovatisve, Squamarum apophysi plana, rhombea, vel 5: 6-gona, lævigata, umbone deplanato; seminum ala nuculam duplo su- perante. Heer, #ioc. balt. Fl.; FI. tert. Helv., TT, P- 308. Dans les sables micacés de Rauschen (Samland). Espèce très-voisine du P. halepensis Mill., si toutefois elle ne lui est pas identique. 30. Pinus (Pinaster) brachylepis Gœpp., strobilis ovatis vel ovato-oblongis, squamis latissimis apice rhomboideo-peltatis. pelta umbonata lineis ad angulos procurrentibus. in areas qua- tuor divisis, seminibus magnis. Gœpp., Org. Reste im Bernstein. p. 95, tab. IV, £, 4, 2, Dans les dépôts à succin du Samland. 31. Pinus (Pinaster) Cohniana Gœpp., strobilo parvo, sub- : Es 3 LE ss CONIFÈRES. “à 269 Re cylindrico, rotundato-obtusato, squamarum apophysi hexagona, pyramidata, umbone angulato instructa. Gœpp., Foss. F1. v. » Schossnitz, p. 8, tab. II, f. 19. ._ Formation tertiaire de Schossnitz en Silésie. | | 82. Pinus (Pinaster) carterophylla Sap., foliis binis, 3 centim. longis, validis, crassis, rigidis, divergentibus, basi lata in vagi- nam brevem , integram, transversim sulcatam conniventibus ; amentis masculis magnis, oblongo-cylindricis, basi dense brac- teatis, bracteis imbricatis, ovato- oblongis, Le Sap., Vég. du S. E. de la France à lép. tert.; 1, p. 219, tab. V, f. 4. | À Armissan près de Narbonne; très-répandu. Les feuilles de cette espèce se distinguent par leur longueur considérable et leur grande largeur proportionnelle; elles res- semblent beaucoup a celles du ?. megalophylla du bassin de Marseille. | R 33. Pinus (Pinaster) macroptera Sap., foliis binis, centim. 27-32 longis, erecto-flexuosis, acerosis, basi in vaginam inte- gram transversim leviterque rugoso-sulcatam longe conniventi- bus ; amentis masculis, ut videtur, parvulis, ovato-oblongis, ses- - silibus, basi bracteatis; seminum ala breviter oblonga, latius- cula, obtusa, nuculam ovatam triplo superante. Sap., /. c., p. 224, tab. IV, f. 41. À Peyriac près de Narbonne. _ Les feuilles et les semences ressemblent à celles du ?. hale- pensis. 34. Pinus (Pinaster) cylindrica Sap., strobilis mediocribus , oblongo-conicis, subcylindricis ; squamarum apophysi crassa, pyramidata, transversim leviter carinata, margine superiore convexiore, subrecurva, radiatim striata, umbone lato, trans- versim rhombeo, plano, depressiusculo, subumbonulato. Sap., L c., p. 229, tab. IV, f. 42. À Armissan ; rare. . Le cône, de forme conique-cylindrique, est assez semblable à - celui du P. palæodrymos, mais il est plus grand, sa longueur 270 PHANÉROGAMES. étant de près de 10 centimètres, et son diamètre vers la partie _ inférieure de 3 centimètres. : 35. Pinus (Pinaster) Matheronu Sap., folis binis, tenuiseulis, centim. 45-18 longis, erectis, vaginatis; ramis sulcatis, foliorum insertionibus asperis, pulvinulis rhomboïdeis, basi carinata bre- viter decurrentibus; gemmis solitariis, terminalibus, oblongo- conicis, apice acutis. Sap., /. c., IL, p. 454 (49), tab. E, f. A. Pinus epios Ung. Sap., Evam. anal., p. 81. Assez répandu dans le bassin tertiaire de Marseille. Ce Pin semble dénoter une espèce de la section Tæda , voisine des P. canariensis Webb et longifolia Roxb., mais les feuilles -géminées lui assignent une place dans la section dés Pinaster, en attendant que les cônes soient connus pour en préciser davantage : l'affinité. 36. Pinus (Pinaster) corrugata Sap., strobilis ovato-oblongis, acuminatis, squamarum reliquiis axi crasso fusiformi insertis. Sap., /.c., III, p. 52. Plaques marneuses de la vallée de la Mort-d Imbert. Les échantillons rencontrés par M. de Saporta sont privés de leurs écailles exactement de la même manière que les cônes de nos Pins vivants qui sont rongés par les écureuils. 37. Pinus (Pinaster) palæodrymos Sap., strobilis conico-cy- lindricis, squamarum apophysi rhombea, depresse pyramidata, transversim leviter carinata, umbone centrali, tuberculato, vix prominente, obtuso. Sap., /. c., p. 222, tab. IV, f. 5. À Armissan; commun. Ce cône ressemble par sa forme et ses dimensions à la variété allongée des cônes du ?. sylvestris. 38. Pinus (Pinaster) tenuis Sap., strobilis minoribus, magni- _tudine variantibus, subcylindricis et elongato-conicis, brevi-pe- dicellatis, squamarum apophysi rhombea, superne obtusa vel rotundata, incrassata, carina verticali plus minus distincta, um- bone supra centrum posito obtuse tuberculato, vix prominente, mutico. Sap., d. c., p. 223. Pinus sp. P. Gervais, Mém. Acad. de Montpellier, V, pl. X, f. 8. dis Es : = GR 971 jà Armissan commun. | Ces cônes ressemblent assez aux petites formes allongée du P. sylvestris. ; ; 39. Pinus (Pinaster) microcarpa Sap., strobilis pedunculatis, _minimis, centim. 3 circa longis, ovato-oblongis, breviter acu- minatis; Squamarum apophysi pyramidata; transversim acute _ carinata, margine superiore Convexiore, recurva, umbone crasso, truncato, depresso. Sap., /. c., p. 224. >: À Armissan; rare. Ce cône, muni d’un pédicelle grêle recourbé, rappelle le cône du P. Salzmanni Dun. pi h0. Pinus (Pinaster) aquensis Sap., folüis binis, validis, me- diocriter longis, apice obtusatis, in vaginam brevem integram transverse plicatam conjunctis; améntis masculis gracilibus, cy- à 4 Le 3 xt 74 L” Ex lindricis, connectivo in processum apice fimbriato-ciliatum an- tice producto; strobilis caducis, ovatis, squamarum pelta pyra- midatim elevata, radiatim sulcata, transverse carinata, latere superiore magis producto recurvo, umbone rhombeo plano de- presso; seminum ala obliqua, nucleum quadruplo superante. Sa- porta, F1. tert. du-S. E. de la Fr., X, p. 64, tab. TI, f. 4. Calcaires et calcaires marneux supérieurs des gypses d’Aix. M. de Saporta dit qu’il est douteux que les feuilles appar- tiennent à la même espèce que les cônes, que ces feuilles se distinguent de celles du 2. Coulteri Don, et du P. Boursreri Carr. par leur sommet plus arrondi; la forme générale des cônes est celle de certaines variétés du LP. sylvestris à cônes ovales- oblongs. | LA. Pinus (Pinaster) Coquandi Sap., foliis binis, validis, ace- rosis, vagina brevissima; amentis masculis dense imbricatis, Cy- lindricis, bracteatis, connectivo in processum fimbriatum antice _ productum; strobilis persistentibus, per paria appensis, ovoideis, squamarum pelta rhombea, pyramidata, acute transverse cari- nata, umbone centrali subdepresso; seminum ala subobliqua, _ lata, basin et apicem versus oblique truncata, marginibus sub- « parallelis. Sap., L. c., p. 64, tab. IL, f. 5. 279 PHANÉROGAMES. Calcaires et marnes de la partie supérieure des sypses d'Aix, où cette espèce est très-commune. Se rapproche du 2. Sasmanni Dun. et du P. Pallasiana Lamb. : 2. Pinus (Pinaster) Rumilis Sap., foliis binis, cent. 6 circa longis, subulatis, vagina brevi; strobilis parvis, ovatis, obtusis; | squamarum pelta hexagona, pyramidatim subinflexa, umbone » N 1714 # RAA NE et à ÿ + PA (3 RC AE € RER SE M DA : Ô QD: co : ÿ » (20 j * ALES AA in QE ; SI |: > AS PHANÉROGAMES. L’affinité d’un assez grand nombre d’espèces fossiles avec les sous-genres vivants n’a pas encore pu être établie d’une manière satisfaisante, je les réunis sous le titre : Abietes sectionis in- cerlæ. Subgen. Abies. A. Abies Oceanines Ung., foliis planis, linearibus, strictis , centim. 4 et ultra longis, millim. 2 latis, seminum minimorum ala magna, lanceolata. Ung., Gen. et Spec., p. 357 (Pinites) ; Iconogr., p. 22, tab. XII, f. 1-4. Ettingsh., Foss. F1. v. Wilds- huth, p.6. Heer, F1. tert. Helv., I, p.58, tab. XXI, f. 12. Ludw., Palæontogr., V, p. 155, tab. XXX, f. 10. E. Sismonda, Matér., p. 18. Abietites oceanicus Gœpp., Monogr. d. foss. Comif., p. 208. Dans le schiste marneux miocène de Parschlug et de Wilds- huth (Autriche), dans le Kesselstein à OEningen; dans le tuf basaltique près de Holzhausen (Hesse rhénane). M. Heer dit que les semences du Pinus Junonis Kovats , d'Erdôbénye (Hongrie), ressemblent beaucoup à ceux de 146. Oceanines de Parschlug. 2. Abies lanceolata (Ung.) Sch., foliis subdistichis, planis, lanceolato-linearibus, acutiusculis; seminum parvorum ala ob- ovata, obtusissima, membranacea. Endl., Synops., p. 284 (Pi- . niles). Elate lanceolata Ung., Synops., p. 200. Pinites lanceolatus Ung., Iconogr., p. 22, tab. XII, f. 5, 6 ; Sylloge, p. 65, tab. XX, f. 3, 4. Dans les schistes marneux à Radoboj. La disposition des feuilles et la forme de l’aile séminale as- signent à cette espèce une place dans le groupe des Abies veræ. 3. Abies balsamoides Ung., foliis linearibus, rectis, planis, ob- tusiusculis, subpollicaribus; seminum parvorum ala subrhombea basi angustata. Ung., Gen. et Spec., p. 357. À Parschlug en Styrie. C’est probablement un Abies proprement dit. ne 2 Le, iQ . CONIFÈRES. 303 h. Abies Braunii Heer, foliis planis, lanceolato-linearibus, strictis, centim. 2 longis, millim. 3 latis. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 58, tab. XXI, f. 44. Abies Oceanines AI. Braun in Stizenb., Verzeichn., p. 73. A OEningen. * Appartient au groupe de l’Ab. pectinata et diffère de l’A. Ocea- nines par ses feuilles beaucoup plus courtes et plus larges. 5. Abies hordacea Gœpp., strobilis ovato-oblongis, squamis e basi angustata sursum dilatatis, deciduis. Gœpp. in Bronn, Gesch. d. Nat., III, 2, p. 41 (Abietites). Conites hordaceus Rossm., Beitr., I, p. 40, tab. XII, f. 50, 51. Dans le schiste argileux des lignites à Altsattel en Bohème. Les écailles caduques paraissent assigner à ce cône une place dans le groupe Abies. 6. Abies obtusifolia (Gœpp.)'Sch., foliis linearibus, obtusis, distincte pedicellatis, margine subrevolutis, subtus albidis, mil- lim. 5 longis, 1/2 latis, nervo mediano dorso leniter prominulo. Gœpp., Bernst., p. 96, tab. V, f. 41-45; Syst. Conif. foss., p. 206 (Abietites). Dans le succin. 7. Abies brachyptera Heer, nucula obovata, ala dilatata, brevi, apice rotundata, nucula duplo longiore. Heer, For. tert. Helv., LIT, p- 318; Fi. foss. arct., p. 143, tab. XXIV, f. 18. A Brjamslæk en Tjaridé- Se distingue par l’aile séminale courte, large et finement striée. 8. Abies Ingolfiana Steenstr., foliis breviusculis, basi angus- tatis, breviter petiolatis, apice retusis; strobili squamis unguicu- latis, apicem versus valde dilatatis, reniformibus, obtusissimis, radiatim et profunde striatis ; seminum nucula ovali, ala abbre- viata, rotundata, obovata. Heer, F1. foss. arct., p. 143, tab. XXIV, f. 27-32. À Hredavatn en Islande. M. Heer compare ce Pin à l’Abies Fraseri Lindl. de la Caro- 304 PHANÉROGAMES. _ line et de la Pennsylvanie, arbre de 15 à 20 pieds de haut, et qui se rencontre jusque dans les terres de la baie de Hudson, où il atteint à peine 5 à 4 pieds. : 9. Abies Steenstrupianæ Heer, strobili squamis magnis, un- guiculatis, valde dilatatis, obtusissimis, cuneato-orbicularibus , radiatim et profunde striatis; seminibus millim. 18 longis. Heer, l. c., f. 27-32. . Avec le précédent. Diffère de l'A. /ngolfiana par les écailles du cône plus grandes, non émarginées sur le côté de l’ongle. La nucule est très-grande, l'aile petite, non décurrente. La grandeur de la semence et la forme de l’aile rapprochent cette espèce beaucoup de 1’. reli- _giosa Humb. et Bonpl. des hautes montagnes du Mexique. A0. Abies Armstrongi Heer, ramulorum foveis profundis, rhomboidalibus, dense confertis. Heer, F1. foss. arct., p. 134, tab. XX, f. 49. | Collines à lignites de Ballast-Bay dans le Banksland (Grœn- land). | La forme des cicatrices laissées par les feuilles fait penser à M. Heer que cette espèce pourrait avoir appartenu au groupe des Ab. pectinatæ; ces cicatrices rappellent celles de l'A. Nord- manniana entre autres. A1. Abies hyperborea Heer, foliis elongatis, linearibus, millim. 3 1/2 latis, evidenter carinatis, nervis obsoletis. Heer, F/. foss. arct., p. 94, tab. XVIL, f. 5. | Miocène d’Atanekerdluk (Grænland). Les feuilles ressemblent à celles de l’Ab. pectinata. Subgen. Picea. 12. Abies (Picea) Leuce (Ung.) Heer, foliis linearibus, tetra- gonis (?), rectis, semipollicaribus, vix millim. 4 latis; seminum parvorum ala ovata, striolata. Ung., /con., p. 23, tab. XIT, f. 13, 4h (Pinites). Heer, L. c., I, p. 50, tab. XXI, f. 40. Dans les marnes du Hohe Rhonen et à Parschlug. w' ee "RC AS La ge PRE ES Ge Paie v, CONIFÈRES. ES 305 Cette espèce rappelle le Pinus (Abies) alba Aiït., du groupe Pi- cea; de l'Amérique du Nord. 13. Abies (Picea) Beïchiana (Gæpp.) Sch., amentum mascu- lum ovato-oblongum, millim. 7 longum, 4 latum, squamis (con- nectivis) subrotundis, margine superiore inciso-erosis, inferiore subrevolutis. Gœpp., Bernst., p. 97, tab. III, £. 4, 53; V, f. 40 (Abietites) ; id., Syst. Conif. foss., p. 208 (Piceites). Dans le succin. Ah. Abies (Picea) Wredeana (Gœpp.) Sch., amenta feminea ex ovato oblonga, subincurva, millim. 10-12 longa, 4-5 crassa, squamis transverse rhombeis, superne rotundatis atque erosis. Gœpp., Bernst., p. 97, tab. LIL, f. 1-3, 10; V, f. 10; Syst. Fil. foss., p. 209 (Piceites). Dans le succin. M. Gœppert compare cette inflorescence femelle à celles de l'Abies pectinata et de l’Ab. (Picea) excelsa. 15. Abies (Picea) rotunde-squamosa Ludw., foliis confertis, undique patentibus, basi subito angustata subsessilibus, mil- lim. 6-18 longis, angustis, acutis, tetragonis, nervo latere antico prominulo, folii latere postico punctulis sexseriatis haud resinosis instructo; strobilis centim. 6-9 longis, 2-3 crassis, cylindricis, basi rotundatis, apice acuminatis, squamis dense imbricatis, lævibus, apice rotundatis subintegris; seminibus par- vis, ala cultriformi millim. 15 longa, 7 lata, tenuiter striata. Ludw., Rhein.-wetter. Tert.-Form. (Palæontogr., VII, p. 169, tab. LXV, f. 1-8.) Commun dans les lignites de Dernbach (Wetterau). Se rapproche de notre Abies excelsa. 16. Abies (Picea) geanthracis Gæpp., folis linearibus, tetra- gonis, multiseriatis; strobili squamis levibus. Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 209. Pinites geanthracis Ung., Gen. ét Spec., p. 359. . Dans le terrain miocène à lignites de Mahliau et Grünberg en Silésie, à Bonn sur le Rhin. 17. Abies (Picea) albula Ludw., folis e basi angustata linea- Scaimrer, — Paléont, végêét. II — 20 306 PHANÉROGAMES. ribus, apice or rarius emarginatis, nervo crassiusculo, latere postico prominente, margine ad faciem inferiorem incrassato, la- tere folii postico tenuiter striato, seriebus 18-29 punctulorum alborum obsito, longitudine foliorum centim.1-3, latitud. millim. 2-3; seminibus magnis, centim. 4 et ultra longis, ovalibus, basi acutüs, ala magna, obovato-oblonga, latere interno recto, externo convexo, apice rotundato. Ludw., Foss. Pfl. d. ält. Abtheil. d. rhein. wetter. Tert.-Form. (Palæontogr., VIII, p. 167, tab. LXIV, f. 1-9.) Très-commun dans les lignites de Dernbach (Wetterau). 18. Abies (Picea) Mac Clurei Heer, strobilis subcylindricis, millim. 56-59 longis, 18-19 crassis, squamis dense confer- üs, parte libera latiusculis semicircularibus, striatis. Heer, F1. foss. arct., p. 134, tab. XX, f. 16-18; XXXV, f. 1; XXXVI, f, 1-5. Dépôts miocènes des collines à lignites de Ballast-Bay dans le Banksland (Grœnland) ; rapporté par Mâc Clure. Semblable au P. alba Aït.; les cônes sont cependant un peu plus grands et proportionnellement plus épais. Un tronc d'arbre de cette localité, portant tous les caractères d'un Sapin et appartenant probablement à cette espèce, a été également rapporté par Mac Clure. 19. Abies (Picea) æœmula Heer, seminibus parvulis, 42 millim. longis, nucula obovata, ala oblonga. Heer, F1. tert. Helv., TI, p. 318; F1. foss. arct., p. 143, tab. XXIV, f. 20. À Brjamslack en Islande. Diffère de l’Ab."(Picea) microsperma par sa nucule beaucoup plus grande et par l’aile proportionnellement plus étroite. 20. Abies (Picea) microsperma Heer, seminibus minutis, una cum ala 8 millim. longis, ala nuculä duplo longiore, apice obtusa. Heer, Fl. tert. Helv., IL, p. 161, tab. CXLVI, f. 4, p. 318; FI. foss. arct., p. 142, tab. XXIV, f. 11-17. À Brjamslack en Islande, au Locle (Jura suisse). La grandeur de la semence est celle de la semence du P. alba Mich. Sa forme ressemble davantage à celle de la semence du CONIFÈRES. 307 P. canadensis L. Cette espèce pourrait donc appartenir à la sec- tion des Tsuga. + 21. Abies (Picea?) Omalii Cœm., strobilis oblongo-ovatis, acu- tis, parvis, 33-36 millim. longis, 12-13 millim. crassis ; squa- mis ovalibus, 44 millim. longis, 7 millim. latis, basi parum an- gustatis, superne cuneato-rotundatis, striatis, Stris 12-15, ante apicem leviter gibberosis, cæterum integerrimis; seminum nucula ovata, 2 millim. longa, ala mediocri, oblonga, 5-6 millim. longa, 3 fere lata, integra, obtusata, squama breviore. Cœmans, Des- cript. d. l. FI. foss. d. terr. crét. du Hainaut, p.10, tab. IV, TE (Pinus). Dans le terrain crétacé de la Louvière dans le Hainaut (Bel- gique). M. Cœmans compare ce cône aux cônes des Pinus alba Aït., P. rubra Lamb. et P. nigra Aït., qui font partie du groupe des Picea, et ajoute qu’il a aussi de la ressemblance avec ceux des P. Brunoniana Wall. et canadensis L., du groupe des Tsuga. 22. Abies (Picea?) Briarti Gœm., strobilis oblongo-conicis, acutis, subincurvis, basi angustatis, 33 millim. longis, 10 millim. latis; squamis late obovatis, superne late rotundatis, integerrimis etlævibus; seminium nucula minima, millim. 4 1/2 longa, ala parva, lingulata, millim. 3-3 1/2 longa, squama fere triplo bre- viore. Cœmans, L. c., p. 44, tab. IV, f. 2. Dans les mêmes dépôts crétacés que le précédent. Ce Sapin se rapproche beaucoup du précédent; la forme ce- pendant du cône est plus grêle, et les écailles sont plus arrondies et non striées ; les semences sont beaucoup plus petites. SPECIES INCERTÆ SEDIS. Abietites. A. Abietites Dunkeri Mant., strobilis longissimis cylindricis, centim. 3 diametr. metientibus, squamarum pelta rhombea, an- gulo superiore rotundato, haud incrassata, longitudinaliter striata, 308 PHANÉROGAMES. centim. À lata, millim. 8 alta. Mantell, Geol. Isle of Wight, 2° éd., p. A52; 3° éd., p. 337, tab. XLII, f. 5 (Pinites). _ Pinites Dunkeri Carruth., Gymnosp. Fruits, p. 16, tab. LIX, f. 3. Du wealdien de Tilgate Forest et de Brook Point (île de Wight). M. Carruthers dit que ces cônes ont l'aspect d’un cône de Pi- nus Abies (Ab. pectinata) très-allongé. 2. Abietites Mantellii Carr., strobilo ovato-conico, centim. 4 longo, 2 lato, squamis latis, apice tenuibus ; seminibus rotunda- tis. Carruth., Gymnospermous Fruits, p. 16, tab. LIX, f. 3 (Pinites). De la carrière à ossements d’ Rrani près de Maidstone (Kent). 3. ? Abietites patens Carr., strobilo ovato-oblongo, centim. 4 longo, millim. 18 crasso; seminibus magnis, oblongis. Carruth., ibid, f. Li. Même localité que le précédent. h. Abietites Crameri Heer, foliis sessilibus , distichis, planis, basi apiceque rotundatis, obtusis, medio costatis. Flor. foss. arct., p. 84, tab. XLIV, f. 7-18. Fossile très-commun dans les dépôts crétacés de Kome au Grœnland. Parmi les espèces fossiles ce Sapin ressemble beaucoup au Pinus (Abietites) Link Dunk. du wealdien. Gœæppert a pris ces feuilles pour des feuilles de Sequoia Langs- dorffii (voy. Abh. d. schles. Gesellsch., 1867, et Jahrb. f. Mine- al., l. c.); les feuilles des Sequoia fossiles sont toujours atta- _chées à des ramules caducs (Heer). | 5. Abietites Linkii Rœm., foliis linearibus, basi rotundato- angustatis , apice obtusis vix emarginatis, longiusculis ; strobili squamis ovatis, longitudinaliter striatis. Rœm., MW. deutsch. Oolith-Form. Nachtr., p. 10, tab. XVIT, f. 2. Eau à Mon. d. n. d: Weald., p. 18, tab. IX, f. 11. En très-grande quantité dans le charbon feuilleté du terrain crétacé à Duingen, au Deister et à l'Osterwald (Hanovre), où CONIFÈRES. 309 les couches houillères paraissent en grande partie formées par ce Conifère. 6. Abietites medullosus Ludw., strobilo ovali-cylindrico, cen- tim. 7 longo, 3,8 crasso; squamis adpressis, solo apice leniter recurvis, haud peltatis, superne latis rotundatis, radiatim striatis, margine angusto lævi instructis; axi crasso ovato-Conico, me dulloso. R. Ludw., Foss. Pfl. d. mittl. wetterau-rhein. Tert.- Fôïm. (Palæontogr., V, p. 137, tab. XXVIIL, f. 4.) Miocène moyen au Winterhafen près de Francfort. Un petit rameau trouvé avec ce cône est garni de feuilles li- néaires décurrentes, longues d’un centimètre. 7. Abietites latisquamosus Ludw., strobilis acuminato-oblongis, centim. 3-10 longis, 1-4 crassis; squamis arcte imbricatis, te- nuibus, latis, margine rotundato erosis, longitudinaliter striatis ; axi tenui. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 77, tab. XIV, f. 5. Dans l’argile miocène de Steinheim près de Hanau. Les cônes ont la forme et les dimensions de notre Ares ex-. celsa DC. L 8. Abietites plicatus Gœpp.., strobilis ovato-oblongis, obtusis, squamis subrotundatis, longitudinaliter sulcatis, plicatis. Gein., Mitih. a. d. Osterlande, VI (1842), p. 93, tab. IL, f. 3. Dans les dépôts à lignites près d’Altenburg. ORDO IL TAXODIACEÆ. Folia strobilique squamæ spiraliter rarius decussatim dispo- Sita. Folia secundum genera valde diversiformia, tum squamosa, tum acicularia vel linearia, falcata vel stricta, undique patentia vel distiche complanata. Squamarum bracteæ adnatæ plus minus productæ. Squamæ plerumque ligneæ, crassiusculæ, haud nume- rosæ. Ovula 2-9, inversa vel erecta. M. de Saporta! réunit dans cet ordre les Taxodiées, Séquoiées ‘ 1Ftudes sur la végétation du sud-est de la France, 11, 1866, p. 188. _ 810 PHANÉROGAMES. et Cunninghamiées , classification qui a également été adoptée par M. Parlatore! dans sa monographie des Conifères publiée dans le Prodromus de De Candolle, avec cette différence cepen- dant que cet auteur subordonne les Taxodiées aux Abiétacées, tandis que M. de Saporta voit dans ce groupe une division équi- valente. Je crois devoir adopter cette dernière manière de voir?. Les Taxodiacées forment un groupe intermédiaire entre les Abiétacées et les Cupressacées, et comprennent les genres Ax- throtaæis, Sciadopytis, Sequoia, Cryptomeria, Glyptostrobus, Taxodium, Widdringtonia, Echinostrobus, Ullmannia. Ulimannia Gœrr. Arbores vel frutices ramis distiche ramulosis. Folia spiraliter disposita, dimorpha; breviora squamæformia imbricata, longiora plus minus elongata, e basi erecta decurrente patentia, falcato- incurva rarius substricta, crassiuscule subulata, tetragona, stro- bili oblongo-cylindrici squamis perpendiculariter insertis, cen- trice peltatis, pelta subdiscoidea, medio umbonata, circuitu radiatim sulcata. Gœpp., Monogr. d. foss. Conif. Leiden 1850, p- 148, tab. XX, f. 1-26. Ce genre peut être considéré comme caractéristique pour les étages moyens et supérieurs du terrain permien, où il remplace le genre Walchia, qui caractérise les étages inférieurs. Malgré l'abondance de ses restes dans quelques-uns de ces dépôts, sur- tout dans le schiste cuivreux du pays de Mansfeld, son histoire naturelle est très-peu connue. Cela provient de ce que ces restes sont ordinairement substitués, soit par de la chaux carbonatée cristallisée, soit par du cuivre pyriteux quelquefois argentifère. Ces substances, en se cristallisant et en formant en même temps une enveloppe autour de ces fragments végétaux, les ont déformés 1De Candolle, Prodromus, XVI, 1868. 2Voy. les considérations qui ont engagé M. de Saporta à proposer cette nouvelle classification, dans l'ouvrage cité p. 188-191. Je crois que la place du genre Cunninghamia est plutôt dans les Abiétacées que dans les Taxodiacées. Te Br PRE Fes 13 PANNE 3 CONIFÈRES. 341 au point de rendre leur organisation primitive plus .ou moins méconnaissable. Les empreintes qui ont conservé une partie de la substance Grganique réduite en charbon sont d'ordinaire tellement écrasées, qu'elles rendent très-mal la forme des organes dont elles proviennent. C’est là la raison pourquoi la véritable nature de ces fossiles a été si longtemps méconnue. On les trouve en effet cités dans les anciens ouvrages sous les dénominations les'plus diverses, telles que : Spicæ secalinæ cupreæ, de Spicæ . Phalaridis, de Strobi Pini, de flores Ranunculi pleni, de Fucoides, Caulerpites, Cupressites etc. M. Gœppert, le premier, y a reconnu un type particulier de Conifère, qui, dans le cas où l’interprétation du fruit serait juste, pourrait bien être le prototype de nos Taxodiacées. 4. Ullmannia Bronnii Gœpp., foliis basi tetragonis, crassius- culis, oblongo-lanceolatis vel oblongis, apiculatis, illis ramulo- rum juniorum lineari-lanceolatis, dorso carinatis, supra CONVEXIS, apice subinflexis, longitudinaliter striatis, septemfariis (?), ramo- rum juniorum adpressis, adultorum patulis, longe persistentibus ; strobili oblongo-ovati squamis pluriseriatis, disco margine ra- diatim striato. Gœpp., Wonogr. d. foss. Conif., p. 185, tab. XX, f. 1-26. O. Weber, Zur nük. Kenntn. d. Zechst.-Form. (Zeitsch. d. deutsch. geol. Gesellsch., III, 1851, p.315, tab. XIV, f. 1-5). Eichw., Leth. ross., I, p.230. Gein., Leitpfl. d. Rothlieg., p. 22, tab. I, f. 5, 6; Dyas, IT, p. 154, tab. f. 20, tab. XXXI, f. 21-50. Steirophyllum lanceolatum Eichw., Leth. ross., I, p. 256, tab. XXVIIE, f. 4, 3. Chamæcyparites Ullmanni Endl., Synops. Conif., p. 278. Ung., Gen. et Spec., p. 350. Cupressites Ullmanni Brongt., Prodr., p. 109. Cupressites bituminosus Gein. ex p. in Gein. et Gutb., Perm. Syst. Sachs., 1, tab. VIII, f. 3. | Poacites phalaroides Schloth., Petref., p. 417. Dans le grès cuivreux de Frankenberg en Hesse, de Pôssneck : dans la principauté de Saalfeld, d’Ilmenau, près de Kamsdorf en A DL A ne MI NES eee PE REIN Lure PET à M POS Ce 8 LR SP TE OR PL SAS 2 RE OR ES PE PTE 427 me EE A EE A AE RTE AT OMS NN EE + 1 VOA ENIT RER TES 6 < + a ni 312 PHANÉROGAMES. Thuring ge, du zechstein inférieur de Corbusen près de Ronneburg (Saxe-Altenburg); dans une couche marneuse du grès cuivreux de Kargala (district de Bjelebei, gouvernement d’Orenburg). Cette espèce se distingue par la largeur de ses feuilles, qui est au moins le double de celle des autres espèces. Les feuilles sont finement striées et paraissent être munies d’une nervure médiane faisant saillie sur le dos; la’base d'insertion est rhomboïdale. 2. Ullmannia frumentaria Gœpp., caule pinnatim ramoso; foliis crassiusculis, lanceolatis, centim. 1-2 longis, strictis, cari- . natis, longitudinaliter nervoso-striatis, obtusiusculis, plurifariam imbricatis; strobilis oblongo-ovatis , squamis rotundatis, medio umbonatis. Goœæpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 189, tab. XXI, f. 1-3; Foss. Fl. d. perm. Form., p. 228, tab.” XLVI, f. 1-3. Geinitz, Leitpfl. d. Rothlieg., p. 28, tab. L, f. 7; Dyas, LH, p. 155. Carpolithes frumentarius Schloth., Petref., p. 4A9, tab. IT, Ni fil. Algacites frumentarius et Sargassum imbrédninis Schloth., Petref. Nachtr., p. 43, p. 48, tab. VI, f. A. Fucoides frumentarius Brongt., Hist. d. végét. foss., 1, p. 75. Cupressites frumentarius Gein., Verstein. d. deutsch. Zechst., LE p49; tab. VIIR, f 4,5, 6. Cupressites bituminosus Gein., !. c., tab. VIII, f. 4, 2. Caulerpites frumentarius, spicæformns , pteroides, Schlotheimi Sternb., F1. d. Vorw., IL, tab. XXI. Dans le schiste cuivreux d’Ilmenau en Thuringe, et dans les schistes marneux de Lüsseck (principauté de Saalfeld). 8. Ullmannia lycopodioides Gæpp., ramis pinnatim ramulosis, ramulis alternis, remotis, patentibus, folüs tenuioribus lineali- lanceolatis, trigonis, carinatis, in ectypo sæpius deplanatis, lon- gitudinaliter nervoso-striatis, obtusiusculis, centim. 1 1/2-2 lon- gis, e basi erecta plus minusve patentibus, superioribus adpressis, subfalcatis. Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 190, tab. XXI, f. 4-6; Foss. FI. d. perm. Form., p. 229, tab. XLVI, f. 4-6. Ullmannia selaginoides Gein., Leitpfl., p. 23; Eye p. 155, tab. XXI, f. 17-20; tab. XXXIT. A Vu MENT LAS TE EM ST NS LE nos) ENTER UE : Lis LT “si RES Re rte PE V0 CONIFÈRES. 313 _ Fucoides selaginoides Brongt., Hist. d. vég. foss., 1, p. 70, … tab. IX, f. 2; tab. IX bis, f. 5. | Caulerpites selaginoides Sternb., Fl. d. Vorw., I, p. 20. Walch, Verstein. d. Knorr'schen Samml., tab. IT, f. L, 3. Caulerpites lycopodioides Sternb., {. e., p. 20. Fucoides lycopodioides Brongt., L. e., tab. IX, f. 3. Fucoies selaginoides Kuntze et Germ., Comment. d. Petref., p. 99. Caulerpites intermedius Münster, Beitr., V, p. 100, tab.XV, 1:49. Caulerpites brevifolius id., 1bid., tab. XV, f. 17. Caulerpites distans id., ibid., tab. XIV, f. 4. Walchia lycopodioides Brongt., Tabl., p. 70. Eichw., Leth. rosss, I, p. 234. Voltzia brevifolia Kutorga, Verhandl. d. k. miner. Gesellsch. zu S. Petersb., sec. Eichwald. Voltzia Phillipsi Lindl. et Hutt., Foss. F1., IIT, tab. CXCV. Caulerpa (?) selaginoides King, A Monogr. of the Perm. Foss., p. à, tab. I, f. 3. | Commun dans le schiste cuivreux du pays de Mansfeld, à Eis- leben, à Walkenried dans le Harz, à Richelsdorf en Hesse, dans le zechstein inférieur près de Ronneburg, dans le conglomérat du zechstein le plus inférieur près de Gera; d’après King, dans les schistes marneux de Thrislington Gap, à Midderidge, Corm- . forth, Whitley (Cumberland), dans le calcaire magnésien à Cul- lercoats Bay, Brussleton et Thickley en Angleterre; d’après d’Eichwald, dans le schiste cuivreux de Kargala (gouvernement d'Orenburg). Sequoia Torr. Wellingtonia Linpz., Taxodium WInsL. Atlas, pl LXXVII. … Arbores giganteæ, speciosissimæ. Folia subulata vel squamæ- formia, spiraliter disposita. Flores monoici. Amenta mascula ‘axillaria, subglobosa, antheris numerosis, bilocularibus, connec- tivo peltoideo. Amenta feminea terminalia, squamis dense im- bricatis. Strobili oblongo-ovati, squamis subhorizontaliter in- sertis, cuneiformibus, truncatis, ligneis. Semina 5-7 cujusque squamæ basi adfixa, inversa compressa, toto fere ambitu alata. Ce genre est représenté dans l’époque actuelle par deux es- pèces, le S. gigantea et le S. sempervirens; la première est li- mitée à un petit nombre de localités en Californie; la seconde est répandue dans toute la chaîne de l’ouest de l'Amérique du Nord ainsi que dans le sud de la Californie. Parmi les espèces fossiles, il y en à une, le S. Langsdorffi, qui ressemble tellement . au S. sempervirens qu'on pourrait la lui croire identique; deux autres, le S. Ehrlichi et le S. Sternbergii, se rapprochent davan- tage du S. gigantea; le S. Couttsiæ tient le milieu entre les deux. Ce type a fait sa première apparition pendant l’époque crétacée ; il s’est considérablement développé pendant l’époque tertiaire, car on en trouve de nombreuses traces dans les dépôts mio- cènes à travers tout le continent européen, en Grèce, en Angle- terre, en Islande, au Grœnland, à l’île de Vancouver et à l'embouchure du Mackenzie. Les Sequoia se rattachent aux Abiétacées par leurs ovules ren- versés, aux Taxodiacées par leur mode de feuillaison et l'orga- nisation des strobiles, dont les écailles sont presque perpendicu- laires à l’axe. Les espèces de l’époque crétacée reproduisent par leurs feuilles tétragones coùrbées en faux l’aspect des Araucuria, avec lesquels elles ont été quelquefois confondues. Elles pourraient bien for- mer un genre particulier. 1. Sequoia Reichenbachi (Gein.) Heer, ramis elongatis; fois e basi decurrente patentibus, lineari-lanceolatis, falcato-incurvis, acuminatis, uninerviis, solidis; strobilis ovalibus, pollicaribus, squamis peltatis, pelta rhombea transversim profunde impressa. H., F1, archca, p. 83, tab. XLIIL, f. 4 d, 2 b, 5 a; Foss. FI. von _ Moletein, p. 7, tab. I, f. 1-9. Schenk, Foss. Pfl. d. Wernsd. Schicht., p. 16, tab. IV, f. 3. 31! PHANÉROGAMES. FES AU Le À 1 Araucarites Reichenbachi Gein. ,Charakt. d. sächs.-bühm. Krei- degeb., p. 98, tab. XXIV, f. 4. à | Cryptomeria primæva Corda in Reuss., Verst. d. bühm. Krei- degeb., p. 89, tab. XLVIIT, f. 4-11. Pinus eæogyra Corda, L. c., p. 94, tab. XLVIIL, f. 16-48. Geinitzia cretacea Endi., Synops. Conif., p. 281. Ung., Gen. et Spec., p. 353. Otto, Additament. z. F1. d. Quadergel:; 1852, EL p. 42. _ Araucarites adpressus Von d. Mark, Palæontogr., XI, ci 80, _ tab. VIII, f. 40, 11. _ _ Piceites exogyrus Gœpp., Monogr. d. Foss. Conif., p. 208. -Pinites exogyrus Endl., Synops. Conif., p. 205. Ung., Gen. _ et Spec., p. 359. Conites famaliaris Sternb. , F1. d. Vorw., 1, p. 39, tab. XLVI, F2. | Zamites familiaris Corda in Reuss, Verstein., p.86, tab. XLIX, _ f. 40, 44. Bergeria minuta Presl in Sternb., F1. d. Vorw., II, p. 184, tab. XLIX, f. 2, 3. Cunninghamites Sternbergi Ettingsh., D. Kreideflora v. Nie- _ derschæna, p. 15, tab. I, f. 4-6 (coni). Dans le grès vert à Laun, le grès du plæner à Hradek, à Pe- rutz, Trziblitz et Smolnitz, dans le calcaire du plæner à Hundorf . et Kutschlin (Bohème) ; dans le grès et le calcaire du mème ter- - rain à Strehlen et Waldersdorf (Saxe), à Moletein en Moravie, . dans les sphérosidérites à Grodischt (Carpathes sept.); à Ander- lues en Belgique, à Kome au Grœnland. …. 2. Sequoia Gardneri (Carr.) Sch., strobilo exacte ovali, cent. : 2 1/2 longo, 1 1/2 crasso, squamarum peltis quincunciatim dis- positis, transverse rhombeo-quadratis, millim. 6 latis, in medio . depressis; foliis faicatis, acutis, quadrangularibus. … Sequoites Gardneri Carr., Brit. Foss. Conif. (Geol. Mag., VI, n° 1, 1869, p. 7, tab. I, f. 7, 8). … Dans le gault d'Estware Bay, près de Folkestone (Angleterre). 3. Sequoia fastigiata (Sternb.) Heer, ramis suberectis, fasti- + ist Diet 316 PHANÉROGAMES. giatis; ramulis filiformibus, confertis; foliis imbricatis, basi de- currentibus, brevibus, subfalcatis; strobilis globosis, minutis, se- minibus alatis, nucula recta. Heer, Beitr. z. Kreidefl., p. 11, tab. I, f. 10-13. Thuites alienus Sternb., Flor. d. Vorw., I, tab. XLV, f. 1 Caulerpites fastigiatus Sternb., !. c., IT, p. 23. Widdringtonites fastigiatus Endl., Synops. Conif., p. 272. Ung., Gen. et Spec., p. 342. Gœpp., Monogr. Comf., p. 176. Frenelites Reichii Ettingsh., Sitzb. d. k, k. Akad. d. Wissensch. 3. Wien, 1867, p.246, tab. I, f. 40. 1 Lycopodites insignis Reich. -in Gein., Characterist. d. sächs.- bühm. Kreidegeb., p. 98. Bronn, Leth. geogn., tab. XXVMHI, f. 4h. Craie chloritée, plänerkalk et grès crétacé de Smetschno en Bohème, d’Alt-Moletein en Moravie, de Niederschæna en Saxe. Diffère du S. Reichenbachi par les strobiles beaucoup plus pe- tits et par les feuilles étroitement imbriquées. h. Sequoia Woodwardii (Carruth.) Sch., foliis dimorphis, ra- morum inferioribus minutis, squamæformibus, acuminatis, sub- falcatis, basi adnata longe decurrentibus, carinato-costatis, su- : perioribus longioribus, linearibus, decurrentibus, distiche patulis, complanatis, leniter falcatis; strobilis ovali-globosis, millim. 17 longis, 12 latis, squamis transverse rhombeis in medio umbo- natis. Sequoites Woodwardi atrthites On Gymnosperm. Fruits (Journal of Botany, Jan. 1867, p. 21, tab. LIX, f. 11-16). Grès vert supérieur de Blackdown (Dorsetshire). 5. Sequoia Langsdorff (Brongt.) Heer, foliis rigide coriaceis, linearibus, apice obtusiusculis, planis, patentibus, complanato- distichis, confertis, basi angustata adnato-decurrentibus, nervo medio valido; strobilis breviter ovalibus, vel subglobosis, squa- mis compluribus peltatis, media pelta mucronulata. Heer, F1, tert. Helv., I, p. 54, tab. XX, f. 2; tab. XXI, f. 4; F1. d. Polarl., p. 91; Foss. F1. v. Vancouver, p. 6, tab. I; Mioc. balt. Flora, p. 24, tab. III, f. 11; F1. foss. alaskana, p. 23, tab. I, f. 10. < CONIFÈRES. 217 ee sttingsh., Foss. FI. v. Küflach, p.14, tab. I. Ung. Foss. FI. v. À ET RTS NS AT es Mn LT © NS TRCENNNN ER, MEN 2 ki) ï M D cc ne Lie © Kumi, p. 21, tab. II, f. 17-23. Taæites Langsdorffi Brongt., Prodr., p. 108. Ung., Gen. et Sp., p. 389; Zconogr., tab. XV, f. 13. O. Weber, Palæontogr., II, p. 166, tab. XVIII, f£. 8, 9, et Steinhauera 2honge ibid... AL | Taæites phlegetonteus Ung.. Iconogr., p. 31, t. XV, f. 17. Taxites Rosthorni Ung., Chlor. protog., p. 83, tab. XXI, f. 4, 5, 6. Cupressites taxiformis Ung., Chlor. ee p. 18, tab. Lu. f. 1-3; IX, f. 1-4. _ Cupressites Hardtii Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 184. Chamæcyparites Hardtii Endl., Synops. Conif., p. 277. Ung., Gen. et Spec. Ettingsh., Tert. F1. v. Hæring, p. 35, tab. VI, D 1-21. Mass., Syn. fl. foss. Senogall., p. 4h. ? Sequoia senogalliensis Mass., Syn. fl. foss. Senogall., p.18. Steinhauera minuta Sternb., F1.d. Vorw., IT, p.202, tab. LVII, f. 7-15 (fructus). Taxodium dubium et T. laxum Ettingsh., F1. d. Tert.-Beck. vw. Bilin, p. 3h et 37, tab. X, 13, 20-22; XII, f.1-16. Var. 8 foliis planioribus, apice obtusis (an species propria?). + Heer, F1. foss. alask., L. c., f. A0 b. Ressemble au Taxites Rosthorni Ung. Dans les dépôts miocènes de la Suisse, de l'Autriche (bassin de Vienne), près de Bonn (Prusse rhénane), en Hongrie, en Ga- licie, à Radoboj en Croatie, à Hæring au Tirol, à Bilin en Bo- . hème, à Sinigaglia en Italie, à Kumi en Grèce, dans le Samland (Prusse), au Grœnland, où cette espèce est très-commune, en … Islande, à l’île de Vancouver, à l'embouchure du Mackenzie, … dans la baie des Anglais, à Neniltschik ,- pres de l’île de Sitka; … var. 8 à l'ile Kuju. Ce Conifère, répandu à l’époque tertiaire dans toute l’Europe … et dans les régions polaires du Nord, est encore représenté au- … jourd'hui en Californie par le Sequoia sempervirens, auquel il ressemble au point de lui paraître presque identique. 918 PHANÉROGAMES. * La longueur des feuilles varie de 8 à 15 millimètres, et la lar- | geur en proportion. 6. Sequoia Nordenskioldi H., foliis coriaceis, linearibus, pla- nis, distichis, patentibus vel plus minusve adpressis, basi non vel vix angustatis, longe adnato-decurrentibus; strobilis subglobo- sis, pedunculo crasso adfixis. Heer, F1. foss. Spitzberq., tab. IV. C'est le Conifère le plus commun dans la formation miocène du Spitzherg. Diffère du S. Langsdorffi, auquel il ressemble le plus, par ses ramules grêles, ses feuilles plus petites et comparativement plus étroites, non rétrécies à la base et plus longuement décurrentes; les strobiles et les semences sont plus petits. . Cet arbre paraît avoir formé, avec le Taodium distichum et le Libocedrus Sabiniana, les principales forêts du Spitzberg. 7. Sequoia brevifolia Heer, foliüis oblongis, basi angustatis, adnato-decurrentibus, distichis, confertis, patentibus, planis, apice obtusis, infimis squamæformibus, adpressis. Heer, Fl. foss. arct., p. 93, tab. IT, f. 23; Mioc. balt. Fl., p. 21, tab. IL, f. 10; IX, CL le Dépôts miocènes d’ Den (Grœænland); à Kraxtepellen (Samland). Se distingue du $. Langsdor fi i par ses feuilles plus larges et obtuses. 8. Sequoia Couttsiæ Heer, ramis alternis, ramulis junioribus elongatis, gracilibus; foliis squamæformibus, imbricatis, subfal- catis, medio dorso costatis, basi decurrentibus; strobilis globosis, squamis peltatis, medio brevissime mucronulatis, rugosis ; semi- nibus alatis, compressis, nucleo paulo curvato. Heer, Koss. F1. of Bovey Tracey, p. 33, tab. VIII, IX, X; F1. foss. arct., p. 94, tab. IL, f. 4; VIIL, f. 14; XLV, f. 19. Saporta, F1. foss. d. S. E. de la Fr., 1, p.193, tab. IT, f. 2. Tacodium dubium Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, tab. X, f. 8, 9 (semina), 20-22 (strobili). Très-commun dans les lignites de Bovey Tracey (Devonshire) ; à Hempstead (île de Wight), à Bilin (Bohème). | | CONIFÈRES. 319 Si les cônes du S. Tournali Sap. appartiennent à cette es- pèce, comme le suppose M. Heer, il faudrait aussi y rapporter le S. Langsdorffu (Heer) Ung., Foss. fl. v. Kumi, qui, d’après M. de _ Saporta, est identique au S. Tournalii, au moins pour ce qui à concerne les strobiles figurés par M. Unger. Var. polymorpha Sap. A Armissan; très-répandu. Voici ce que dit M. de Saporta au sujet de cette variété : «Nous croyons que par son facies, sinon par des caractères bien précis, elle constitue une variété bien distincte de celle des lignites de Bovey, que nous désignerons sous le nom de polymorpha, à cause de’ la diversité de son feuillage, selon que l’on considère les rameaux, lés ramules ou l'extrémité supérieure des tiges. Chaque pousse se distingue de celle qui la précède et de celle qui la suit par sa base garnie de feuilles plus courtes, plus imbri- quées et plus rapprochées, formant une sorte de garniture ou de collerette sur un certain espace; tandis que la partie supérieure des turions et spécialement l’extrémité du ramule est pourvue de feuilles allongées, linéaires, décurrentes à la base, légèrement recourbées en faulx dans leur partie libre. Sur les rameaux eux- mêmes et dans les parties terminales, les feuilles sont plus roides; elles s’écartent. plus brusquement de la tige, quelquefois même suivant un angle presque droit. Dans cet état, elles se rappro- chent davantage de celles du S. gigantea et ressemblent tout à . fait à celles du S. Couttsiæ. …._ «Les fruits de cet arbre s’éloignent à la fois de ceux des deux « espèces actuelles: du S. gigantea par des dimensions moindres _ et la forme globuleuse; du S. sempervirens par des écailles … moins nombreuses; de tous les deux paf la forme de ces der- - niers organes en tête de clou élargi, légèrement convexes à la … surface et non ombiliqués. » : 9. Sequoia imbricata Heer, ramulis junioribus gracilibus, fo- … lis dense imbricatis tectis ; foliis brevissimis, basi dilatatis, apice V2 acutiusculis. Heer, Braunkohlenpfl. v. Bornstädt, p.9, tab. 4, f. 4. Dans les lignites de Bornstädt près d’Eisleben en Thuringe. 24 « ef Le we 620. PHANÉROGAMES. ‘ Espèce douteuse, qui d’une part se rapproche beaucoup du S. Couttsiæ, d'autre part du Widdringtonia antiqua Sap. 10. Sequoia Sternbergi (Gœæpp.) Heer, ramis elongatis; folüs lanceolato-linearibus, rigidis, falcatis, apice acuminatis, basi de- currentibus, imbricatis, coriaceis; strobilis brevi-ovalibus, utra- que extremitate rotundato-obtusis, squamis in axi brevi perpau- cis, cuneatis, truncatis, striatis. Heer, Urw. d. Schweiz, p. 310, f. 160-163. F1. foss. arct., p. 140, tab. XXIV, f. 7-10. Et- tingsh., Foss. F. d. Tert.-Beck. v. Bilin, p. 40, tab. XIIL, f. 3-8. Araucarites Sternbergi Gœpp. in Bronn, Gesch. d. Nat., I, p. A1. Ung., Foss. F1. v. Sotzka, tab. XXIV, f. 1-14; XXXV, f. 1-7. Ettingsh., F1. v. Hœring, p. 36, tab. VII, f. 1-10; VIII, f. 1-19. Heer, F1. tert. Helvet., 1, p. 35, tab. XXI, f. 5; III, p. 317. Massal., F1. foss. Senog., p. 154, tab. V, f. 1, 4, 6, 7, 10, 32; tab. VI, f. 17; tab. VIL, f. 14-20; tab. XL, f. 9. E. Sis- monda, Prodr. Fl, tert. Piém., p. 7; id., Matér. p. serv. à la Pal. du terr. tert. du Piémont, p. 16, tab. IV, f. 6. ? Araucarites ambiquus Massal., F1. foss. del Monte Colle (Mem. dell’ Instituto veneto, vol. VI, p. 17, 18, tab. VI, VII). Steinhauera subglobosa Presl in Sternb., FÆl. d. Vorw., IT, p. 202, tab. XLIX, f. 4; tab. LVIT, f. 1-4,7. Endl., Synops. . Conif., p. 302. Ung., Gen. et Sp., p. 383. Gœpp., Foss. Conif., p. 237, tab. XLIIL, £. 3, 4; Tert. FI. v. Schossnitz, p. 8 (stro- bili!). Dans les terrains tertiaires moyens et inférieurs à Hæring, à OEningen, à Sotzka, au monte Promina, à Bilin, près de Wi- tingau (Basse-Autriche), près de Stein et Laak (Carinthie), près de Bude (Hongrie), à Sarzanello (Piémont). Ressemble beaucoup au S. gigantea Endi. de la Californie. 11. Sequoia Tournalii (Brongt.) Sap., ramulis ad basin inno- vationum squamis dense vestitis; foliis omnibus linearibus vel lineari-lanceolatis, planis, distiche expansis, illis ramorum bre- vioribus, obliquioribus, quandoque in ramis præsertim strobili- feris subsquamæformibus, foliis ramulorum patentibus, lanceolato- linearibus, rigidiusculis, apice acuto pungentibus, approximatis, CONIFÈRES. 321 apicem basinque versus sensim decrescentibus; strobilis illos S. sempervirentis magnitudine formaque æquantibus. Sap., F1. foss. du S. E. de la Fr., LE, p. 195, tab. IL, f. 1; ILE, p. 50. Tab. nostra LXXVII Sequoia Langsdorfji Sap. (non Heer), Exam. anat., p. 43. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 21, tab. IL, f. 17-23. Taxites Tournali Brongt., Prodr., 188 et 184; Ann. sc. nat., kr sér.; XV, p. 47, tab. IIL, f. 4. Dépôts miocènes d’Armissan, du bois d’Asson près de Ma- nosque, de Kumi (Grèce). Voisin du Sequoia sempervirens actuel. M. Heer croit que les cônes figurés par M. de Saporta appar- tiennent au S. Couttsiæ, et que les rameaux feuillés se laissent à peine distinguer de ceux du ?. Langsdorffü. M. de Saporta fait observer, au sujet de cette espèce, qu'elle avait des branches, des rameaux et des ramules couverts de feuilles aciculaires , étalées, distiques, et que l'arbre produisait, probablement vers sa partie supérieure, des rameaux fructifères, attachés soit à l’axe principal, soit aux axes secondaires les plus voisins de la cime, différents des rameaux ordinaires et des ra- mules, couverts de feuilles squamiformes, supportant à leur ex- trémité des fruits pédonculés, réunis le plus souvent en grappe, plus rarement solitaires. Cette particularité ne se retrouve pas dans les Sequoia actuels, et le S. sempervirens, celui qui se rap- proche le plus de l'espèce fossile, porte ses fruits suspendus au sommet de rameaux dont les feuilles sont conformées comme celles des rameaux ordinaires. Ces fruits, habituellement soli- taires, sont quelquefois géminés et supportés par de courts ra- milles, dont les feuilles deviennent écailleuses, analogues, par conséquent, à celles des rameaux fructifères de l'espèce fossile, mais beaucoup moins étendus que ceux-ci, et réduits aux dimen- sions de simples pédoncules. Les fruits du S. Tournali diffèrent très-peu de ceux du S. Couttsiæ. Quand ils sont ouverts, ils ressemblent exactement aux strobiles ouverts du S. sempervirens. Comme de celui-ci, le Scuimper, — Paléont. végét. i— 21 322 PHANÉROGAMES. pédoncule est épaissi en cône renversé, garni de nu à appri- mées (Saporta). <. C'est probablement à cette espèce ou au S. Couttsiæ qu'il faut rapporter le Glyptostrobites parisiensis Brongt., Tabl., p. 74, et Watelet, F1. du bass. de Paris, tab. XXXI, f, 3. 12. Sequoia Du Noyeri Baïily, foliis lineali-lanceolatis, imbri- catis, sulco mediano instructis. W. Hall. Baïily, Plant-remains, Basalt of Antrim (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XXV [Aug. 1869], p. 360, tab. XV, f. 4). Dans une couche d'argile subordonnée au basalte, dans le comté d’Antrim (Irlande). M. Baily dit que cette espèce se distingue du S, Sternbergü par ses feuilles plus étroites et plus fortement imbriquées. Taxodium Ricx. Atlas, pl. LXX VIII. Arbores validæ, ramis horizontaliter patentibus, distiche ra- mulosis. Folia disticha, complanato-patentia, linearia, basi an- gustata, sulco tenui longitudinali utrinque in nervo mediano exarata, annuatim pro parte una cum ramulis decidua, vel sub- persistentia. Flores in iisdem ramulis monoici. Amenta mascula ‘parvula, ovata vel subglobosa, in racemum subpaniculatum ter- minalem disposita. Amenta feminea solitaria, subglobosa. Stro- bili subglobosi, squamis spiraliter insertis, e basi angusta grosse peltatis, ligneis, pelta extus convexa, prope medium apice brac- teæ adnatæ libero mucronata, margine superiore plus minus crenato-rugosa, statu juniore peltarum marginibus arcte conti- guis conjunctis, tandem liberis, apertis. Semina ad cujusque squamæ basin duo vel abortu singulum, irregulariter triedra , acute marginata, haud alata. Ce genre est représenté par deux espèces vivantes et quatre fos- siles, dont une paraît être identique au T. distichum de l'Amé- rique du Nord, et une autre analogue au T. mucronatum Ten. CONIFÈRES, 923 (mexicanum Carr. ) du Mexique; la troisième espèce fossile n’a plus de représentant dans le monde actuel, et paraît avoir été limitée à un petit nombre de localités; la quatrième est restreinte à la côte nord-ouest de l’Amérique septentrionale. 1. Taxodium distichum miocenum Heer, ramis perennibus ju- nioribus foliis squamiformibus tectis; ramulis caducis filiformi- bus, foliis distantibus, alternis, distichis, hinc inde duobus valde approximatis, basi angustatis, breviterque petiolatis, lineari- lanceolatis, planis, uninerviis; strobilis subglobosis, squamis costa transversali medio umbonata verrucisque instructis. Heer, Miocene balt. Flora, p. 18, t. IT; IIL, f. 6, 7. Taxæodium dubium Heer, F1. tert. Helv., 1, p. 49, tab. XVII, f.5; F1. foss. arctica, p. 89 et 156, tab. II, f. 24-27; tab. XII, f. A c; tab. XXX, A h; tab. XLV, f. 11, 12; F1. foss. alas- kana, p. 24, tab. I, f. 6; III, f. 11 c; IV, f. 5 6, c. Ettingsh., Foss. F1, d. Tertiärbeck. v. Bilin, p. 34 ex p., tab. XII, f. 1-3; 7, 9, 11-16. Taæites affinis Gœpp., Die im Bernst. befindl. organ. Reste, p. 104, tab. III, f. 30. Taxodites dubius Sternb., F1. d. Vorw., II, p. 204. Gœpp., Tert. F1, vw. Schossnitz, p. 6, tab. IT, f. 4-16. Dans les dépôts miocènes de la Suisse, à Bilin en Bohème, à Schossnitz en Silésie, à Parschlug en Styrie, au val d’Arno, à _ Chiavone et Sinigaglia en Italie, à Armissan et à Peyriac dans les bassins de Narbonne et de Marseille, dans le succin du Sam- land en Prusse, au Spitæberg et au Grœnland, où cet arbre était très-commun. M. Heer, dans son dernier ouvrage (Wioc. balt. Flora), réu- nit cette espèce, comme simple forme, au Taxodium distichum des grands marais de la Caroline et de la Louisiane. Les légères différences que montrent les écailles des cônes dans leur sculpture extérieure sont si peu importantes et si variables qu'il est, en effet, impossible d’y fonder un caractère spécifique. Ces écailles sont tantôt presque lisses, divisées en tablettes plus ou moins distinctes, tantôt garnies d’un cercle de petites verrues, tantôt; 3211 PIHANÉROGAMES. enfin, garnies d’une série de trois à sept épines ou de sept ou huit petites verrues pointues. Cette plante peut être considérée comme une des formes 1 plus répandues de l’Europe tertiaire dans l’âge moyen et jusque dans le pliocène avancé; elle a vécu depuis l'Italie jusqu’au Spitzherg, au Grœnland et à la côte nord-ouest de l’Amérique septentrionale, et n’a dû quitter l’Europe et les régions arctiques que fort tard, probablement lorsque les grands lacs dont elle fré- quentait les plages se sont desséchés, et que le climat est devenu à la fois plus rigoureux et moins humide (Saporta). | 2. Taxodium angustifolium Heer, ramulis caducis filiformi- bus; foliis remotioribus alternis distichis, hinc inde duobus basi valde approximatis, basi angustatis et breviter petiolatis, anguste linéaribus, uninervis, apice obtusiusculis. Héer, F1. foss. arct., p. 156, tab. XXX, f. 1. Couches supérieures de la montagne à charbon. à à Bellsund au Spitzberg. Diffère du précédent par ses feuilles plus étroites et plus longues, et se rapproche ainsi davantage du T7. mexicanum Carr. M. Heer croit maintenant devoir le réunir, comme variété, au précédent. 3. Taxodium Fischeri Heer, ramulis filiformibus, erectis, fas- tigiatis, foliis adpressis, approximatis, superioribus distantibus, subdistichis, linearibus, planis, uninerviis. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 50, tab. XVII, f. 1-4. Assez commun dans les dépôts miocènes à Ériz (Suisse). Très-voisin du T. distichum miocenum, mais différent par ses rameaux dressés, par ses feuilles plus rapprochées, imbriquées à la base des rameaux, et. très-peu ouvertes à la partie supérieure ; les feuilles sont en outre plus étroites, plus exactement linéaires et d’une consistance plus délicate. h. Taxodium Tinajorum Heer, ramulis elongatis; folis disti- chis, prælongis, linearibus, apicem versus angustatis, acuminatis, basi paulo angustatis, non decurrentibus, medio leviter costatis; APR RSS Pr CONIFÈRES. 225 semine millim. 6 lato, basi acuminato, lævi. Heer, F1. foss. alaskana, p. 22, tab. I, f. 1-5. Commun dans la baie des Anglais, près de l’île de Sitka (côte nord-ouest de l’ Amérique septentrionale). Se distingue du T. distichum par ses feuilles beaucoup plus _ longues (35 millim. sur 2 millim. de largeur), insérées sous un angle aigu, et plus rétrécies vers le sommet. Glyptostrobus ENpL. Taxodii spec. BRONGT. Atlas, pl. LXXVII. Folia spiraliter disposita, sparsa, lineari-subulata, decidua. Flores monoici; amenta mascula apicalia, rotundata, multiflora ; amenta feminea in ramulis lateralibus solitarie terminalia, ovata ; squamæ ovuliferæ plures, axi abbreviato basi cuneata insertæ, margine superiore erosæ, dorso sub apice mucronatæ et longitu- dinaliter sulcatæ, biovulatæ. Strobili ovati, e squamis apice se- micirculari 6-9-dentatis, longitudinaliter sulcatis, lignosis, im- bricatis, maturis hiantibus tandem deciduis efformati, seminibus duobus erectis ovatis, margine anguste alatis, foveolis immersis. La seule espèce vivante connue de ce genre se trouve dans les provinces de Shan-tung et de Kiang-nun en Chine, où celle forme, le long des rizières, des buissons de 8 à 10 pieds de haut. Les deux espèces fossiles qui ont été rencontrées dans les couches moyennes du terrain tertiaire se distinguent à première vue du genre Taxodium, auquel on les avait réunies, par leurs feuilles décurrentes, des Widdringtonia par la forme et la struc- ture des strobiles. A. Glyptostrobus europœus Heer, foliis squamiformibus, ad- pressis, basi decurrentibus, in ramulis nonnullis vero linearibus patentibus distichis; strobilis breviter ovalibus, subglobosis, squa- mis apice semicirculari obtusis, 6-8-crenatis vel subintegris , dorso longitudinaliter sulcatis, inferne plus minus distincte cal- caratis. Heer, F1. tert. Helv., I, p.513 IE, p. 159, tab. IX, XX, 326 PHANÉROGAMES. f. À ; FI. foss. arct., p. 90, tab. LIL, f. 2-5; tab. XLV, f. 20-922. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 18, tab. I, f. 3-11 (de nombreux et beaux échantillons). Ch. Gaudin, Mém. s. quelqg. gisem. de feuilles foss. de Toscane, p.26, tab. I, f. 5-10. Heer, Hioc. bal. Fl., p. 20, tab. III, f. 8, 9. Sap., FI. foss. du S. E. de la Fr... IT, p. 49. Ettingsh., Foss. FI. v. Küflach, p. 10, tab. I, f. 2. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 69, tab. XIT, f. 4. Glyptostrobus Ungeri Heer, F1. tert. Helv., T, p.52, tab. XVIII, XXI, f. 4. Ludw., Palæontogr., VI, p. 74, tab. XII, f, 2. Glypt. bilinicus Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 39, tab. M, f, 1, 2, 10. Strobili squamis basi appendiculatis! Taxodium europæum Brongt., Ann.se.nat., 1" sér., tab. XXX, p. 175. : Glyptostrobites œæningensis A1. Br. in Stizenb. Verz., p. 73. Glyptostrobus œningensis Ung., conogr., p. 21, tab. XI, f. 1-3. Cupressites racemosus et fastigiatus Gœpp., Monogr. Conf. p. 184, tab. XIX. Taxodites europœus id., ibid., p. 1492, tab. XXIT, f. 4. Tax. œningensis Endl., Synops. Conif., p. 279. Ung., Gen. et Spec., p. 351. Ettingsh., Foss. FI. v. Wildshut, p. 5, tab. I, f. 2. Dans les dépôts miocènes d'OEningen, de Monod près de Lau- sanne, du Hohe Rohnen, du Locle, dans les lignites à Salzhausen (Wetterau), à Bilin (Bohème), dans le bassin tertiaire de Vienne et à Wildshut (Autriche), à Kôflach (Styrie), à Sagor (Car- niole), au val d’Arno (Italie), à Kumi (Grèce), à Rauschen et Kraxtepellen (Samland) dans le succin, dans les lignites près de Bonn, près de Nissa en Silésie en grande quantité, très-commun dans les schistes du bois d’Asson près de Manosque ; à Atane- kerdluk au Grœnland, à l'embouchure du Mackenzie, à l'île Kuju près de Sitka, et à Neniltschik (Alaska Territory, côte nord-ouest de l’Orégon). * C'était un des arbres les plus répandus et les plus communs de l’époque miocène; dans la Wetterau et dans d’autres localités, il a contribué pour une bonne partie à la formation des lignites. = CONIFÈRES. 327 Widdringtonia END... Thuyæ spec. LINN. Plantæ frutescentes vel arborescentes. Folia spiraliter disposita, valde approximata, ramorum inferiora subsquamiformia, sub- quadrifariam imbricata, superiora lineali-subulata, erecta. Flores dioici : masculorum amenta terminalia minuta conferta, femineo- rum squamæ 4 æqualia in axi abbreviato subverticillatim dispo- sitæ; strobili subsphærici, squamis 4 basi connatis, dorso in spi- nam mollem productis, ligneis ; seminibus circa 5, utroque latere alatis. | " _ Des cinq espèces de la flore actuelle connues, quatre vivent au cap de Bonne-Espérance et à Port-Natal, une à Madagascar. Par le fruit, ce type ressemble au genre Calhtris, par la forme et la disposition des feuilles, au genre Glyptostrobus. . 4, Widdringtonia helvetica Heer, ramis erectis, fatigiatis, ra- mulis filiformibus, confertis; foliis inferioribus subsquamiformi- bus adpressis, superioribus sensim longioribus, basi decurrenti- bus, subulatis, imbricatis, summis erecto-patentibus; strobilis ovalibus, valvis lignosis sub apice mucronatis. Heer, F{. ter. Helv., 1, p. 48, tab. XVT, f. 2-18. Dans les marnes miocènes du Hohe Rhonen (Suisse), où M. Heer a trouvé les fleurs mâles et femelles ainsi que des bran- ches feuillées; à OEningen, mais très-rare. Se distingue du W. Ungeri par les strobiles beaucoup plus grands et de forme différente. 2. Waiddringtonia Ungeri Endl., ramulis gracilibus; foliis squamiformibus, adpresse imbricatis, ovato-lanceolatis, breviter acuminatis, spiraliter insertis ; seminum nucleo ovato, ala brevi utrinque inæqualiter expansa, emarginata. Heer, F1. tert. Helv., 1, tab. XVI, f. 18, Sap., L. c., III, p. 48, tab. IIT, f. 2, 3. Ettingsh., Foss. Fl. v. Küfl., p. 10, tab. I, f. 1. Ludw., Pa- læontogr., VII, p. 69, tab. XV, f. 2. Juniperites baccifera Ung., Chlor. prot., p. 80, tab. XXI. 328 PIANÉROGAMES. Lignites de Parschlug, de Sillweg et de Sanct Gallen en Styrie, à Prutz et Bilin en Bohème; tuff rhyolithique de Tallya et tra- . chytique d’'Erdôübénye (Hongrie) ; calcaire marneux d’OEningen, dans les schistes du bois d’Asson près de Manosque; à Rocken- berg dans la Wetterau, d'après R. Ludwig. Analogue au Widdringtonia cupressoides Endl. du cap de Bonne- Espérance. | 3. Widdringtonia brachyphylla Saporta, ramulis strictis, gra- cilibus, foliis arcte adpressis, obtusissimis,sparsis vel rarius suboppositis; strobilis parvulis pedunculatis, globosis, quadri- valvibus, squamis exacte conniventibus, dissimilibus, duabus apice truncato contiguis, duabus minoribus angustatis; omnibus gibbere conico vix prominente infra apicem dorso appendicula- üs. Sap., Exam. anal., p. 27; F1. tert. du S. E. de la Fr., I, p. 58, tab. II, f. 7. nie Dispersé dans toutes les couches du gypse tertiaire d’Aix. h. Widdringtonia antiqua Sap., ramulis parvulis; foliis ap- proximato-alternis vel suboppositis, junioribus linearibus acicu- laribus, adultis squamiformibus imbricatis adpressis acutis; stro- bilis globosis, squamis conniventibus, parum dissimilibus, duabus apice truncatulo contiguis, duabus aliis intermediis at‘enuatis ; omnibus extus rugosis, ad apicem gibbere conico appendiculatis. Sap., Exam. anal., p. 19; FI. foss. du S. E. de la: Fr., T, 2, p. 39, tab. ITF, f. 3; IL, p. 69, tab. I, f. 4. Calcaire bitumineux, calcaires marneux littoraux de Saint- Zacharie (Var), assez commun à Saint-Jean-de-Garguier (bassin tertiaire de Marseille). 5. Widdringtonia stigmosa Ludw., ramis tenuibus, graciles- centibus, lævibus, ramulis brevibus, dense foliosis, alternis ; foliis crassiusculis, minutis, decurrentibus, semiamplexicaulibus, apice brevi lanceolato patulo, longitudinaliter striatis, punctulatis ; fruc- tibus parvis, 4-valvis, ovalibus. Ludw., Foss. Pfl. d. rhein.-wetter. Tert.-Form. (Palæontogr., VIII, p.165, tab. LXVI, f. 1-6, 22.) Dans les couches inférieures du tertiaire de la Wetterau, près de Dernbach et Horressen. CONIFÈRES. 329 777: SPECIES SIMILES. Widdringtonites Eni. 4. Widdringtonites Kurrianus (Dunk.) Endi., ramulis sub- compressis, foliis spiraliter dispositis, approximatis, imbricatis, . squamiformibus, ovato-acuminatis, apice patentibus MT dorso carinatis. Endl., Syn. Conif., p. 272. Thuites (Cupressites?) Kurrianus Dunk., Monogr., p. 20, tab. VIE, f. 8. * Widdringtonites Haidingeri Ettingsh., Beitr. z. FI. d. Weal- denform. (Abhandl. d. k. k. geol. Reichsanst., 1, . p. 25, (ab. IE, 1 4) Lycopodites spec. Dunk., Monogr., tab. VII, f. 8. Schiste argileux bitumineux du terrain crétacé inférieur à .Clus et à Duingen (Allemagne du Nord). 2. Widdringtonites Dunkeri Ettingsh., ramulis distiche alter- nis, gracilibus, erecto-patentibus; foliis brevibus, ovato-subula- tis, falcato-incurvis, basi dilatata insertis, dense confertis, squar- rosis ; strobilo parvo, obovato, squamis late obovatis, e medio margine breviter acuminatis. Ettingsh., Beitr. z. FI. d. Weal- denform., p. 27, tab. IT, f. 2-10. Muscites falcifolius Rœm., Nachtr., p. 9. Muscites Sternbergianus Dunk., Monogr., p. 20, tab. VIIT, :f. 40. , Schiste argileux du wealdien à Duingen et au Deister ee novre), à Zæbing (Autriche). = 3. Widdringtonites curvifolius Ettingsh., ramulis distiche al- ternis, erecto-patentibus; foliis lanceolato-subulatis, falcato- incurvis, bassi dilatata decurrentibus, dorso carinatis. Ett., L. c., p. 28, tab. IT, f. 11-214. Lycopodites curvifolius Dunker, Monogr., p.20, tab. VIF, f. 9. Dans le schiste argileux du wealdien à l’Osterwald et au Deister. 380 PHANÉROGAMES. Ces deux espèces appartiennent probablement au W, —— rianus. k. Widdringtonites gracilis Heer, ramis erectis, ramulis filifor- mibus, confertis; foliis adpressis, alternis, obtusiusculis. Heer, FI. foss. arct., p. 83, tab. XLIIL, f. Le, 3 c. Terrain crétacé à Come, district d'Omenak au Grœnland. 5. Widdringtonites keuperianus Heer, ramis et ramulis dense foliatis, ramulis distiche alternantibus; foliis squamiformibus, lanceolatis, acutis. Heer, Urw. d. Schweiz p. 52, tab. XXXI. Schenk, Beitr. z. Fl. d. Keupers, p. 73. Dans les argiles à Myacites d’Estenfeld, de Greinberg et du Faulenberg près de Würzburg, de Rütihard dans le canton de Bâle. 6. Widdringtonites liasicus (Kurr) H., ramulis gracilibus, fo- _lüs minutis, ovato-acuminatis , laxe imbricatis. Heer, Urw. d. Schweiz, p. 104, tab. V, f. 4. Cupressites liasinus Kurr, Beitr. z. Flor. d. Juraform. Würt- temb., p. 10, tab. I, f. 2. Dans le lias supérieur des Schambelen (Suisse), de Boll (Wur- temberg). Echinostrobus Scr. Arthrotaæis et Athrotaxæis UNG., Caulerpites STERNE. Atlas, pl. LXXV. Rami crassiusculi, rigidi, repetito-pinnatim ramulosi; ramuli foliis tecti teretes vel subcompressi. Folia ramulina, scilicet ju- niora, squamiformia, crassiuscula, plerumque decussatim, hic illic spiraliter disposita, plus minus arcte imbricata, basi decur- rentia, parte emersa ovato-acuminata vel rhombea, dorso con- vexa; folia ramea, scilicet annosiora, plus minus deformata, multo majora, ovato- vel oblongo-hexagona, peltiformia margi- nibusque contigua. Strobili in ramulis brevibus solitarii, globosi; squamarum appendice spiniformi. Type équivoque, à affinité douteuse, qui, d’une part, se rat- CONIFÈRES. | 331 tache aux Arthrotaxis par son mode de feuillaison, et de l’autre part aux Thuya et aux Thuyopsis par sa ramification régulière- ment pinnée; par ses feuilles plus souvent décussées que disposées en spirale, et enfin par ses strobiles à écailles appendiculées sur le dos. M. Unger a cru voir, dans les cônes de l’unique échantillon fructifié connu , des fruits exactement semblables à ceux des Arthrotaæis. Par la bienveillante libéralité du professeur Zittel, directeur des magnifiques collections paléontologiques de l'Uui- versité de Munich, il m’a été possible d'examiner dans tous ses détails cet intéressant échantillon et d’en faire une copie exacte (voy. la planche citée plus haut, fig. 21). On voit par ce dessin que les écailles des cônes portent sur le dos un appendice spini- forme assez prononcé, caractère qui ne se voit nullement dans les cônes des Arthrotaæis, mais qui est plus ou moins prononcé dans les Thuyées et surtout dans le genre Thuyopsis. Les écailles de ces cônes sont, du reste, trop mal conservées pour qu'il soit pos- sible d'en entrevoir la forme primitive et l’arrangement phyllo- taxique. . L 1. Echinostrobus Sternbergii Sch., ramis strictis validiusculis foluis penta- et hexagono-peltiformibus arcte tectis, bipinnatim ramulosis ; ramulis patentibus, crassiusculis, subcompressis, foliis imbricatis omnino tectis, ramulis secundi ordinis sæpius irregu- lariter ramulosis; foliis squamiformibus, crassiusculis, basi de- _ currente-adnatis, exacte imbricatis, decussatis vel spiraliter se- cundum ordinem 2/5 dispositis, parte libera acuminato-ovatis vel rhombeis, angulo inferiore sæpius papilla resinifera instructis. . Arthrotaæites princeps Ung., Palæontogr., 11, p. 254, tab. … XXXI, XXXII. # Caulerpites princeps Sternb., F1. d. Vorw., 1, p. 22, tab. V, D 62. : Caulerpites laæus Sternb., L. c,, f. 1. | Caulerpites colubrinus Sternb., L. c., p. 21, tab. XVIII, f. 4. Caulerpites Sertularia Sternb., 1. c., p. 24, tab. VI, f. 2. Caulerpites elegans Sternb., L. c., p. 21, tab. II, f, 3. 392. PHANÉROGAMES. Caulerpites ocreatus Sternb., {. c., p. 104, tab. XXIX, f. 3. Dans le calcaire lithographique (corallien supérieur) de Solen- hofen en Bavière, de Nusplingen dans le Wurtemberg. Comme cette espèce réunit les six espèces de Caulerpites de Sternberg que nous venons de citer, il n’y a pas de raison de prendre le nom d’une d’elles pour désigner une plante qui n’a pas le moindre rapport avec le genre auquel elle avait été réu- nie, et cela d'autant moins que ce nom exprime une qualité qu'elle n’a pas. Pour éviter toute confusion, j'ai remplacé ces six dénominations par une dénomination nouvelle, destinée à rappeler en même temps la mémoire de l'illustre phytopaléon- tologue qui, le premier, a fait connaître ce curieux type de Co- nifère. 2. Echinostrobus Frischmanni (Ung.) Sch., ramulis teretibus, folis ovalo-acuminatis, dorso convexioribus. Arthrotaæites Frischmanni Ung., Palæontogr., IV, p. M, tab. VIIT. Même formation et mêmes localités que l'espèce précédente. Grâce à l’obligearce de M. le professeur Zittel, de Munich, j'ai pu examiner l'original de cette espèce, qui ne paraît représenter. qu'un état de pétrification différent de l’état ordinaire dans lequel se trouvent ces fossiles, et dont les ramules ont conservé leur forme cylindrique primitive au lieu d’être aplatis. Les feuilles ont exac- tement la même forme et la même disposition que dans l’espèce précédente. L’Arthrotaxites Baliostichus Ung., Palæontogr., IV, p. 40, tab. VIIT (Baliostichus ornatus Sternb., {. c., tab. XXV), établi sur un échantillon peu distinct, doit également être rapporté à l'Ech. Sternbergii. 9. Eclinostrobus robustus Sap., differt ab Æ£ch. Sternbergiü proximo, ramulis robustioribus, ramulis secundi ordinis sub an- gulo acuto arrectis, longioribus, simplicibus, evidenter subcom- planatis; foliis majoribus, parte exserta ovato-rhombea, dorso sæpius in ectypo costula cariniformi notatis, foliis ramuli primarii et basilaribus ramuli secundarii, ut in specie supra nominata, de- CONIFÈRES. 333 formatis, majoribus, ovato- vel oblongo-hexagonis, peltoideis. Sap., F1. foss. jur. mt. Moreauia Jauberti Pomel?, Amtl. Ber. deutsch. Naturf., 18h49. Dans l’oolithe supérieur (cornbrash) d’Étrochey près de Chà- tillon-sur-Seine, où cette belle plante est très-abondante. Par la libéralité de mon savant ami, M. le comte de Saporta, je possède de fort beaux échantillons de ce magnifique Conifère, que j'ai pu comparer à des échantillons d’une conservation par- faite de l’Ech. Sternbergii que le Muséè paléontologique de Mu- nich m'a communiqués. Cette comparaison m'a permis de consta- ter la différence spécifique entre l’espèce du corallien supérieur d'Allemagne et celle de l’oolithe supérieur de la France, diffé- rence à laquelle M. de Saporta m'avait déjà rendu attentif d’une manière très-précise. : h. Echinostrobus lycopodioides Ung., ramulis teretibus; folüis brevi-lanceolatis, minus arcte imbricatis, decussatim vel spirali- ter dispositis. Ung. Bot. Zeit., 1849, p. 345, tab. V. Schiste lithographique de Solenhofen. M. le professeur Zittel a bien voulu me communiquer l’échan- tillon original de cette espèce, qui paraït en effet se distinguer de l’Ech. Sternbergii par des feuilles plus petites et ovales-lan- céolées; mais l'empreinte est trop peu nette pour qu'il soit pos- sible de se faire une idée exacte de ces organes. Ce qui a proba- blement engagé mon ami Unger à désigner ce fossile par le nom spécifique de lycopodioides, ce sont les petites stries d'oxyde de fer hydraté, imitant assez bien les feuilles aciculaires d’un Lyco- podium, qui couvrent cette empreinte très-vague, comme je viens de le dire. 5. Echinostrobus expansus (Sternb.) Sch., ramis secundariis angustioribus, confertim bi- tripinnato-ramulosis, ramulis brevi- bus, patentibus, acuminatis, ramulis secundi ordinis brevissimis, . minus regulariter dispositis; foliis parvis, decussatim imbricatis, ectypo lateralium brevi- lanceolato leniter incurvo, illo foliorum facialium acute rhombeo, sine ulla indicatiope nec costæ, nec carmæ, nec glandulæ resinosæ. BEI PHANÉROGAMES. Thuites expansus Sjernb., F1. d. Vorw., 1, 3, p. 38, tab. XXXVIII. Lindl. et Hutt., Foss. Fl., III, tab. CLXVII (icon haud bona!). Phillips, Geol. of Yorksh., tab. X, f. 11. Gæœpp., Monogr. Comf., p. 182: Caulerpites expansus Sternb., L. c., II, p. 22. Ung., Gen. et Spec., p. 6. # Caulerpites thuiæformis Sternb., L. e., Ip. 22. Caulerpites Bucklandianus Sternb., !. c., IT, p. 22. Thuites articulatus Sternb., L. c., I, 3, tab. XXXIIL, f. 3. Dans le grès de l’oolithe de Stonesfield et de Scarborough. Je ne crois pas me tromper en réunissant ce fossile au genre Echinostrobus, malgré sa grande ressemblance avec certains Thuya. Les feuilles ne sont pas toujours exactement décussées, et ressemblent, quoique plus petites, tout à fait aux feuilles de l’'Ech. Sternbergii. GENUS INCERTÆ SEDIS. Brachyphyllum BRONGT. ex p. Mamillaria BroNcr., Moreauia POMEL. Atlas, pl LXXV, f 18-20, - Plantæ frutescentes vel arborescentes. Rami irregulariter pin- nato-ramulosi. Folia brevissima, spiraliter disposita, dense con- ferta, basi dilatata contigua, viva probabiliter carnosa, pyrami- data, sursum curvata, vel e basi compressione mutua penta- et hexagona in papillam brevem vel brevissimam producta, longe persistentia, ætate, ramo incrassato, dilatata scutelliformia; ci- catrices post foliorum lapsum relictæ erecto-rhombeæ, contiguæ, in medio cicatricula vasculari notatæ. Aucun genre de Conifère du monde actuel ne saurait être com- paré à ce singulier type fossile. Les feuilles sont très-courtes, charnues, en forme de mamelon droit ou courbé vers le haut, élargies et contiguës à la base; avec l’âge et à la suite de la di- latation, ce mamelon disparaît presque tout à fait, et les feuilles DR CRE RD MEN PTS dE PET Le NS PR EE MÈES EE En qq RANCE RAT RE TA PR AN RE ETS AU CONIFÈRES. 339 ressemblent à des -écussons penta- ou hexagones qui entourent le rameau comme une cuirasse. C’est dans cet état que des frag- ments de rameaux-ont été pris pour des strobiles de Cycadées ou de Conifères. Après la chute de ces singulières feuilles, les ra- meaux restent couverts de cicatrices rhomboïdales contiguës, semblables aux cicatrices des Lepidodendron. Les fruits étant in- connus, la place systématique du genre doit rester indéter- minée. MM. Brongniart, Münster, Schenk ont réuni aux Brachy- phyllum plusieurs formes de Conifères que nous avons cru de- voir en éloigner. Quant à la distinction des espèces, elle ne sera certaine que quand on aura comparé un assez grand nombre d'échantillons provenant des différentes localités connues. Les figures ne sont pas toujours assez exactes ni assez nombreuses | pour qu’elles puissent suflire. Ce genre paraît être circonscrit au terrain jurassique moyen. 1. Brachyphyllum mamillare Brongt:, ramis ramulisque ri- gidis crassiusculis; foliis plus minus difformibus, mamillato- clypeatis, basi contiguis, 5-6-gonis. Brongt., Prodr., p. 109, nec Lindi. et Hutt., Foss. F1. Mamillaria Desnoyersii Brongt., Ann. sc. nat., "° sér., vol. IV, tab. XIX, f. 9. Ung., Gen. et Spec., p. 308 (Cycadeaceæ). Dans l’oolithe (oxfordclay?) de Mamers (Sarthe), à Étrochey près de Châtillon-sur-Seine (abondant), au lac d’Armaille (Ain), _à Morestel et Cirin (Isère), dans les argiles oxfordiennes de Christian Malford (Wiltshire), dans l’oolithe de Saltwick ces de Wbitby (Yorkshire). - Cette espèce a été confondue par les auteurs du Fossil Flora, par Gœppert et autres, avec l’espèce suivante, dont elle dif- fère cependant considérablement. Grâce au concours amical de - M. de Saporta, j'ai sous les yeux des dessins faits sur les échan- - tillons qui ont servi de types à l'établissement du genre et de _ l'espèce que je viens de décrire, et qui ne me laissent aucun doute sur cette différence. M. Carruthers a figuré dans son mé- moire sur les British Fossil Coniferæ (Geol. Magaz., VI, n° À), 336 PHANÉROGAMES. avec la seule indication de «remarkable branches from the Ox- ford Clay, » deux fragments de rameaux dont l’organisation ex- térieure correspond exactement aux figures que M. Brongniart a publiées de cette plante dans le mémoire cité plus haut. 2. Brachyphyllum Phillipsi Sch., ramis et ramulis tenuioribus, magis numerosis; foliis e basi crassa subcompressis, obtuse acu- minatis, subimbricatis. Brachyphyllum mamillare Lindl. et Hutt., Foss. Fl., tab. CLXXXVIIT, CCXIX. Dans l’oolithe de Haiburn Wycke (Yorkshire). Les auteurs du Fossil Flora ont figuré le même échantillon à deux reprises différentes. La seconde copie n’a malheureusement pas mieux réussi que la première et ne donne qu’une idée impar- faite de cette plante. 3. Brachyphyllum Moræanum Brongt., ramis irregulariter bipinnato-ramulosis, ramulis gracilibus inæqualibus; foliis ra- mulinis minutis crasse squamiformibus subquadratis, rameis annosioribus multo majoribus, obtuse ovato-acuminatis. Brongt. ms. Saporta, Plant. foss. jur. ms. Moreauia thusoides Pomel, Matér. fl. foss. terr. jur.(Amil. Ber. deutsch. Naturf., 1849, p. 350.) Du corallien supérieur blanc de Saint-Mihiel (Meuse) et de Verdun; assez commun. Cette espèce offre une assez seins ressemblance avec la pré- cédente, mais je ne pense pas qu'elle lui soit identique. ORDO IL. CUPRESSACEÆ. _ Callitris VENT. Atlas, pl LXXVIII. Folia opposita, antica et postica squamiformia, adpressa, la- teralia compresso-navicularia apice patentia. Amenta mascula in ramulis lateralibus terminalia, subcylindracea; antheræ 6 vel 7, CONIFÈRES. 397 quadrivalves. Amenta feminea in ramulis lateralibus terminalia, ovata, e squamis 4 decussatis composita. Strobili ovati, e squa- mis 4 ligneis sub apice spina vel tuberculis instructis efformati ; semina 2 vel 1, ovato-oblonga, carinato-compressa, utroque la- tere alata. | La seule espèce vivante connue de ce genre est arborescente, et vit dans le nord de l'Afrique, en Algérie et au Maroc. 1. Callitris Brongniarthi Endl., ramulis sæpius dichotome di- visis; foliis lateralibus oblongo-linearibus, adpressis, vix apice obtuse acuminato vel breviter acuto liberis; strobili squamis 4 inæqualibus, extus rugulosis, duabus externis late obovato- triangularibus, duabus internis angustioribus latere compressis ; seminibus utroque latere ala magna semilunari superne producta instructis; amentis masCulis ternatim aggregatis. Saporta, Végét. foss. du S. E. de la Fr., I, p.57, tab. II, IT; II, p.67, tab. IV, f. 4. Ung., Sylloge, p. 66, tab. XX, f. 8,9. Calhtrites Brongniarti Endi., Syn. Conif., p. 274. Ung., Gen. et Spec., p. 345. Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 179; Tert. FI. v. Schossnitz, p. 5. Ettingsh., Tert. FI. v. Hæring., p. 34, tab. V, f. 7-55. Watel., PL. foss. du bassin de Paris, p.108, tab. XXXII, f. 1-9. Thuya nudicaulis Brongt., Mém. d. Mus. d'hist. nat., VIT, p. 329, tab. XVI, f. 3. Thuyites callitrina Ung., Chlor. prot., p. 22, tab. VI, f. 1-8, tab. VII, f. 4-10. s Equisetum brachyodon Brongt., Transact. Geol. Soc., VII, p. 272. Gouania protogæa Ung., Gen. et Spec., p. 467 (semina!). Terrain tertiaire inférieur et moyen : au Mont-Rouge près de - Paris (calcaire grossier), à Armissan près de Narbonne, dans . toutes les couches du gypse d’Aix en Provence et de celui de . Gargas, très-rare dans les schistes à poissons à Bonnieux et dans . les schistes à Fontienne; dans les gypses des Camoins, dans les schistes argileux-calcaires à Radoboj et dans ceux bitumineux . de Hæring, sur la colline de Turin, dans les argiles durcies, dans Scarmper — Paléont. végét. 11 — 22 998 PHANÉROGAMES. les tufs rhyolitiques et trachytiques de Tallya et d’Erdôbénye (Hongrie) ; à Schossnitz en Silésie. Diffère du €. quadrivalvis par les proportions plus grandes de ses ramules et par ses cônes à écailles plus grandes et marquées de rugosités plus prononcées. D’après M. de Saporta, la forme d’Aix différerait notablement de celle de la Croatie et de la Hongrie. 2. Callitris Heerii Sap., ramulis parvulis, foliis lateralibus an- gustioribus, tenuiter acuminatis, anticis et posticis angulo obtuso terminatis; strobili minoris valvis subæqualibus, extus leviter rugulosis; seminis alis inæqualibus. Sap., Exam. anal., p. 19; Végét. tert. du S. E. de la Fr., T, 57, p. 185, tab. IE, f. 2; I, p. 65; tab. I, f. 3. Dans les calcaires bitumineux et marneux littoraux de Saint- Zacharie près d’Aix en Provence (très-commun), à Saint-Jean de-Garguier et dans les gypses des Camoins (bassin de Marseille). Se distingue du C. Brongniarti par ses feuilles plus fines, par ses strobiles plus petits, à écailles presque égales, finement cha- grinées et munies vers le milieu d’un appendice peu saillant, mais nettement prononcé; les ailes des semences sont en outre . inégales. : M. de Saporta distingue deux variétés : Var. 8 ramulis omnibus vel plerisque oppositis, /. c., II, tab. T, f. 9 A. Var. y foliis abbreviatis, apice obtusatis, intus recurvis; vbid., f. 3 B. Cette variété se rapproche plus que les autres formes de Calh- tris fossiles du C. quadrivaluis Vent. M. Watelet distingue sous le nom de C. symmetrica « foliis minimis serratis, » une espèce ou variété provenant du calcaire tertiaire d’Arcueil. Le petit fragment sur lequel elle est établie offre la plus grande ressemblance avec le C. Brongniarti. CONIFÈRES. 399 é Species incertæ sedis. Frenela Lupw., Frenelites? Sap. 3. Callitris europæa (Ludw.) Sch., strobilo ovato-conico, e squamis 4 vel 6 composito, Squamis ipsis post maturitatem ho- rizontaliter patulis, trigonis, crassis, ligneis. Frenela europæa Ludw., Foss. F1. d. mittl. rhein. Tert. = Ford (Palæontogr., V, p. 136, tab. XXVII, f. 14; vol. VIII, p. 67, tab. XV, f. 3; tab. XXIV, f. 4.) Miocène moyen du Mainhafen à Francfort; commun avec le Sequoia Langsdorffi à Rockenberg et à Steinheim dans la Wet- terau. h. Callitris Ewaldana (Ludw.) Sch., strobilo e squamis 4 vel 6 composito, latius plicatis, transverse striatis. Ludw., Palæon- togr., V, p. 137, tab. XXVIL, f. 13. Avec le précédent au Mainhafen à Francfort. Pourrait bien appartenir au C. europæa. 5. Callitris exœul (Sap.) Sch., ramulis gracilibus, stricuis, ar- ticulatis; foliis minutis squamiformibus, ternatim vel quaterna- tim verticillatis, adnato-decurrentibus, apice acuto breviter li- beris. Frenelites (?) eœul Sap., Étud. s. l. pl. tert., 1, 2, p. 34. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; très-rare. Libocedrus Exp.. Atlas, pl. LXXVIIL. Folia antica et postica squamiformia, lateralia naviculiformia, f decussatim opposita, adpresse imbricata, ramuli plani, biseriati. Flores monoici : masculi in ramulis lateralibus amentaceis, an- . theris 6 vel 7 filamento perbrevi connectivo peltoideo vel rhom- … beo; feminei ramulis lateralibus terminales, squamis 4 per paria 30 PHANÉROGAMES. oppositis, infra apicem in spinam mollem productis. Strobili ovati squamis ligneis infra apicem spina solida instructis, seu ibbe- rosis; seminibus binatis vel singulis, ovato-oblongis, compressis, inæqualiter bialatis. Patria : Nova-Seelandia, Chile. Les deux espèces vivantes de ce genre, à peine différent du genre Callitris, se rencontrent, l’une (L. Donianus) sur les hautes montagnes de la Nouvelle-Zéelande, et l’autre (L. chilensis Endi.) dans les Andes méridionales du Chili au nord de Valdivia. Ce sont de grands et beaux arbres, qui atteignent une hauteur de 10-25 mètres et qui ne supportent pas nos hivers. A. Libocedrus salicornioides (Ung.) Heer, ramorum articulis late cuneatis, foliis lateralibus apice acuto brevissime patentibus, anticis et posticis obtusis. Heer, F1. tert. Helv., p. 47, tab. XXI, f. 2. Tab. nostra, fig. 7-9. Libocedrites salicornioides Endi., Synops. Comf., p. 275. Gœpp. Foss. Conif., p. 179, tab. XVIII, f. A, 2; Foss. FL. v. Schossnitz, p. 6, tab. II, f. 1-3. Thuyites salicornioides Ung., Chlor. protog., p. AA, tab. IT, f. 1-4, et tab. XX, f. 8. | Dans le schiste argileux-calcaire de la formation miocène de Radoboj en Croatie, de Monod près de Rivas (canton de Vaud); à Sinigaglia dans le Véronais; à Schossnitz en Silésie; dans le succin en Prusse, à Orsberg et Lissem près de Bonn. Cette espèce fossile ressemble beaucoup au L. chilensis ; M. Gœppert dit qu’un échantillon trouvé dans le succin ne se dis- tingue en rien de cette espèce vivante. 2. Libocedrus Sabiniana Heer, ramulis gracillimis, oppositis, compressis, foliis quadrifariam imbricatis, lateralibus basi con- natis, falcatis, apice longe acuminatis, margine superiore carina- tis, facialibus rhombeis, apice breviter acuminatis, dorso anguste carinatis, lateralia longitudine æquantibus; seminum ala obliqua. Heer, Flor. foss. Spitzberg., tab. II, f. 6-15. Au Spitzherg, 78°1. n. 3. Libocedrus gracilis Heer, ramulis compressis ; foliis quadri- fariam imbricatis, lateralibus basi connatis, elipticis, acuminatis, | CONIFÈRES. BUE margine superiore carinatis, facialibus minutis, apice acuminatis, dorso carinatis. Heer, F1. foss. Spitzb., tab. II, f. 20-24. Spitzherg, avec le précédent. Thuya L. ex p. Plantæ arborescentes. Folia opposita, tetrasticha, imbricata , squamiformia, lateralia compressa. Amenta mascula ovata, con- nectivo antherarum peltoideo, circulari. Amenta feminea termi- nalia conferta, squamis per paria 4 vel 6 oppositis. Strobili ob- ovati, cernui, e squamis ovatis obtusis maturitate patentibus ligneis compositi. Semina in quavis squama binata, lenticula- ria, toto circuitu anguste alata. | Les quatre espèces vivantes connues habitent l’ouest de l’Amé- rique du Nord, et deux d’entre elles se rencontrent jusqu'en Si- bérie. | Le premier représentant de ce type paraît avoir fait son appa- rition vers la fin de l’époque houillère ; d’autres ont été rencon- trés dans les terrains jurassiques et wealdiens; les espèces qui ne paraissent présenter aucun doute, quant à l'identité générique, se trouvent dans le terrain tertiaire moyen. 4. Thuya Saviana Gaud., ramulis pinnatim dispositis, alter- nis, deplanatis, articulatis, articulis brevibus; foliis oppositis, subverticillatis, parvulis, arcte imbricatis, dorsali et ventrali ex apice rotundato-truncato minute apiculatis, lateralibus compli- _ catis, ovato-lanceolatis, apice acuto incurvis; strobilo ovali, qua- drivalvi, valvis externis internis latioribus. Gaud. et Strozzi, Contrib. à la FI. foss. ital., 3° mém., Massa Marittima, p. 42, - tab. I, f. 4-20; tab. IL, f. 6, 7. À Massa Marittima. Cette espèce ressemble beaucoup au Callitris Brongniarti ; mais . par son fruit elle appartient, d’après M. Gaudin, au genre Thuya ; _ ce fruit offre, en effet, la plus grande ressemblance avec celui du Thuya occidentalis, quoïqu'il soit d’un tiers plus grand; il ne 312 PITANÉROGAMES. paraît avoir en général que trois verticilles d’écailles, tandis que l'espèce vivante en a ordinairement {4 ou 5. : 2. Thuya Kleiniana Gœpp., ramulis quadrangulis, millim. 8 crassis, foliis quadrifariam imbricatis, ovatis, obtusis, convexis, subincurvis, amento masculo parvulo, laxo, staminum paribus sex decussatis, infimis patentibus, connectivis late ovatis, obtu- sis, cOnvexis. Thuites Kleinianus Gœpp. et Ber., Bernst., p. 102, tab. IV, f. 25 et 26. Gœpp., Syst. Conif. foss., p. 181, tab. XVIIT, f. 10, 41 (ramuli). Thuites Klinsmannianus Gœpp. et Ber., /. c., p. 104, tab. IV, f. 21, 22 (amenta mascula). Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 181, tab. XVIII, f. 8, 9. Thuya occidentalis Gæpp., Ueb. die Bernsteinflora (Monatsber. d. k. Akad. d. Wiss. zu Berlin, 1853, p. 12). Dans le succin en Prusse. M. Gœppert dit qu’il n’y a aucune différence entre ces restes renfermés dans le succin et le Thuya occidentals. Je crois qu'il est difficile d'émettre un jugement définitif à ce sujet sans avoir vu les fruits. 3. Thuya Breyniana (Gœpp.) Sch., ramulis millim. 6 circa crassis; foliis late ovatis acuminatis, lateralibus laxe imbricatis, leniter incurvis, anticis et posticis exacte imbricatis, convexius- culis, dorso obtuse subcarinatis. | Thuites Breynianus Gœpp. et Ber., Bernst., tab. V, f. 4, 5 (grossi). Gœpp., Syst. Fil. foss., p. 181. Dans le succin de la Prusse. Ce fossile paraît représenter des ramules plus forts de l’espèce précédente. h. Thuya Ungeriana (Gœpp.) Sch., ramulis millim. 3 circa latis, compressis; foliis lateralibus laxe imbricatis, anticis et pos- ticis adpressis, late ovatis, breviter et obtusiuscule acuminatis, vix Carinatis. Thuites Ungerianus Gœpp. et Ber., 2. c., p. 104, tab. IV, f. 27, 28; Syst. Conif. foss., p. 182. _CONIFÈRES. 343 Dans le succin du Samland. Je ne vois pas trop en quoi cette espèce diffère des deux pré- _“cédentes. T7 * 5. Thuya Mengeana (Gœpp.) Sch., ramulis gracilibus, te- tragonis; foliis ovato-lanceolatis, carinatis, plus minus arcte im- bricatis. Thuites Mengeanus Gœpp. et Ber., Bernst., p.102, tab. XXV, f. 25, 26. Dans le succin. M. Gœppert cite encore, sans les décrire, trois espèces de Thuyites du succin : les Th. gibbosus M. et G., rhomboides M. et G., et heterophyllus. Species Thuyæ similes. Thuyites BRONGT. 1. Thuyites Parryanus Heer, ramulis gracilibus; foliis oppo- _sitis, quadrifariam imbricatis, squamiformibus, valde adpressis, rhombeis, ecarinatis. Heer, F1. foss. arctica, p. 133, tab. XX, f, 13. Terrain houiller de Village-Point (ile Melville). Ressemble beaucoup, d’après M. Heer, au Thuyites Germarti Dunk., du wealdien. 2. Thuyites strobilifer Sap., strobilus quadrivalvis, squamis crustaceis apice haud incrassatis nec appendiculatis, basi valva- tim conniventibus, ramulo foliis decussatis arcte adpressis tecto terminalis. Sap., P/. jurass. ms. Dans l’oolithe supérieur à Orbagnoux (Ain). M. de Saporta croit que le Brachyphyllum gracile Brongt. (Tabl. d. gen., p. 106) pourrait constituer les rameaux de cette -espèce. 3. Thuyites elegans Sap., ramis multipartitis, gracilibus, dis- tiche regulariterque ramulosis. Sap., PI. jurass. ms. Dans l’oolithe supérieur au lac d’Armaille (Ain). | 3h PHANÉROGAMES. « _h. Thuyites imbricatus Dunk., ramulis subcompressis, foliis quadrifariam imbricatis, adpressis, ovatis, apiculatis, dorso sub- carinatis. Dunk., Monogr. d. n. d. Weald., p. 19. Muscites imbricatus Ræœm., D. nord-deut. Ool., Nachtr., p.9, tab: XVIT, "F4 Dans le schiste argileux wealdien au Deister et à l’Osterwald (Allemagne du Nord). 5. Thuyites Germari Dunk., ramulis subcompressis, foliis qua- drifariam imbricatis, arcte adpressis, ovatis, acutiusculis, dorso subcarinatis. Dunk., /. c., p. 49, tab. IX, f. 40. * Dans le wealdien du Deister. Il est difficile de savoir en quoi cette espèce diffère de la pré- cédente. La plante de Steierdorff, publiée sous ce nom par An- dræ, n’appartient ni à cette espèce ni même à ce genre, car elle a des feuilles alternantes. 6. Thuyites Hoheneggeri Ettingsh., ramis pinnatim ramulosis, internodiüis ramorum illis ramulorum brevioribus;.foliis decussa- tis, brevissimis, late ovato-squamiformibus, dorso carinatis, margine carinaque adnato-decurrentibus. Ettingsh., Beitr. z. F1. d. Wealdenf., p. 26, tab. I, f. 6, 7. Dans le grès ferrugineux du wealdien à Murk près de Neu- titschein (Silésie autrichienne). Ressemble plutôt à un Callitris ou à un Frenela qu'à un Thuya tel que ce genre se trouve établi actuellement. | 7. Thuyites (Chamæcyparis?) Ehrenswardi Heer, ramulis al- ternis, compressis; foliis quadrifariam imbricatis, lateralibus ovato-ellipticis, obtusiusculis, facialibus dorso breviter carinatis. Heer, F1. foss. Spitzb., tab. IL, f. 25, 26. Dans la Kings-Bay au Spitzherg, 79° 1. N. C'est probablement un Chamæcyparis, semblable au Ch. nut- kaensis Sp. de l’île de Sitka. 8. Thuyites (?) Schlænbachi Schenk, foliis squamiformibus, quadrifariam imbricatis, decussatim oppositis, adpressis, eras- siuscule coriaceis, integris, uninerviis, nervo extremitate supe- riore glandula resinifera instructo, basi decurrente adnata, la- CONIFÈRES. 345 teralibus ovatis, acutis, navicularibus, carinatis, facialibus .spathulatis, obtusis. Schenk, Foss. FI. d. Grenzsch., p. 194, tab. XLII,-f.-14/4-17. Dans les grès de la formation rhétique de Seinstedt (Franconie). M. Schenk compare cette espèce au Thuyopsis dolabrata Sieb. et Zucc., dont elle partage tout à fait le mode de ramification et la forme des feuilles. | Chamæcyparis SPACE. Coniferæ arborescentes, rarius frutescentes. Rami distichi com- planato-ramulosi. Folia decussata, rarissime ternata, plus minus complanata, raro patentia, longe adnata, nunc difformia faciali- bus squamiformibus adpressis, lateralibus naviculiformibus sub- patentibus, nunc subconformia et conformia, rarissime acerosa et patenti-squarrosa. Strobilus parvus, squamis decussatis, 4-8, tenuibus vel lignescentibus aut lignosis, suborbicularibus vel an- gulatis, peltatis, dorso supra medium apice bracteæ plus minus mucronatis, sæpe rugosis, ætate hiantibus. Nuculæ 2, collatera- les, erectæ, compressæ , utrinque in alam membranaceam plus minus latam productæ. ‘ Les Chamæcyparis forment deux groupes distincts par la folia- tion; le premier groupe, ou les Chamæcyparis proprement dits (Euchamæcyparis End].), comprend les espèces à feuilles squami- formes, imbriquées et plus ou moins comprimées ; le second groupe, érigé en genre par Siebold et Zuccarini, sous le nom de Retini- spora, réunit les espèces à feuilles acéreuses et squarreuses, quel- quefois ternées. Des cinq espèces connues d’Euchamæcyparis, trois habitent l'Amérique, savoir : deux l’Amérique du Nord, où l’une d'elles, | le Chamæcyp. sphæroidea (White Cedar des Américains), forme des forêts étendues impénétrables dans les régions marécageuses du New-Yersey, du Maryland et de la Virginie, et dont l’autre _ est circonscrite sur la côte nord-ouest et à l’ile de Sitka; la troi- … sième espèce se rencontre dans les forêts du Mexique à une alti- on PHANÉROGAMES, tude de 5500’. Deux espèces sont indigènes au Japon. Les deux Retinispora forment des buissons, rarement de petits arbres, et. ne se rencontrent qu'au Japon. 1. Chamæcyparis europæa Sap., ramulis alternis, compressis, subarticulatis; foliis quadrifariam imbricatis, facialibus squami- formibus, adpressis, minute apiculatis, lateralibus compressis, acutis, apice patenti-incurvis, inferne facialium margines tegen- tibus; strobili squamis 6 lignosis, decussatim oppositis, clavatis, dorso planis, medio apiculo transverse dilatato obtuso instructis, dehinc levissime radiatim striatis; seminibus planis, compressis, utrinque alatis, ala apice basique emarginata. Thuiopsis europæa Sap., Étud. s. L. vég. tert., K, p. 484, tab. I, f. 5. Heer, F1. arct., p. 90, tab. L, f. 11. Dans le miocène d’ Arnissan (assez rare); à Atanekerdluk au Grœnland. Cette espèce se rapproche assez du a sphæroidea de l’Amé- rique du Nord. M. Heer croit que les Thugites Kleinianus et Breynianus Ber. et Gœpp. pourraient bien appartenir à cette espèce. 2. Chamæcyparis massiliensis Sap., ramulis alternis et oppo- sitis; foliis facialibus adpressis, squamiformibus, obovato-spa- | thulatis, subito et breviter apiculatis, carinatis, lateralibus la- teraliter compressis indeque lanceolato-navicularibus, leniter incurvis, decurrentibus, facialia partim tegentibus, infra apicem glanduliferis;? nucula tota ala lata superne inciso-emarginata circumducta. Thuyiopsis massiliensis Sap., L. c., p. 68, tab. I, f. 6; IV, f. 22 (semen). Dépôts miocènes de Fénestrelle et gypse de Camoins (bassin de Marseille). Très-voisin de l’espèce précédente. M. de Saporta avait d’abord réuni ces deux espèces au genre Thuyopsis, plus tard il a adopté la manière de voir de M. Heer, qui les attribue actuellement au genre Chamæcyparis, et je crois avec raison. CONIFÈRES, M 7 Cupressites GŒpPP. ex p. Folia decussatim opposita, quadrifariam imbricata. Amenta staminigera terminalia, sessilia. Strobili e squamis compositi de- cussatis lignescentibus, angulato-orbiculatis, excentrice peltatis, dorso prope medium mucronatis, sæpe umbonatis, ætate dehis- centibus. Nuculæ plurimæ, ovoideæ vel oblongæ, subcompressæ aut angulatæ. | 4. Cupressites Linkianus Gœpp., amentis masculis oblongis, millim. 4 longis, 3 crassis, staminum paribus 6, connectivis pa- tulis, ovatis, subéemarginatis, convexiusculis, subtus ad margi- nem inferiorem loculos 4 subglobosos gerentibus. G.et B., Bernst., p. 99, tab. IV, f. 13, 14. Dans le succin de la Prusse. 2. Cupressites Brongniarti Gœpp., ramis subquadrangularibus, dense quadrifariam imbricatis, ovato-lanceolatis, subacutis, cari- natis; amentis staminigeris oblongis; pollinis granulis rotundius- culis, poris tribus æquidistantibus marginalibus distinctis; stro- bilo ovato-globoso. Gœpp., Vov. Act. N. C., XNIIT, 4, p. 368, tab. XLII, f. 27-29. Lignites de Salzhausen dans la Wetterau. Offre une assez grande ressémblance avec le Cupressus lusita- nica Willd. 3. Cupressites (?) pycnophylloides Massal., ramis gracilibus, fo- lis ovatis vel ovato-ellipticis vel subrhomboidalibus, vix uniner- viis, imbricatis, arcte adpressis. Mass., Syn. fl. foss. Senogall., p.15. A Sinigaglia (Véronais). Espèce très-douteuse. k. Cupressites Mac Henri Baiïl., ramis regulariter pinnatim ramulosis, angustis, foliis minutis minuteque apiculatis tectis. Baïly, Plant-remains, Basalt of Antrim (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. XXV [Aug. 1869], p. 361, tab. XV, f. 5). Dans un dépôt de minerai de fer subordonné au basalte dans le comté d’Antrim (Irlande). 318 _ PHANÉROGAMES, FRUCTUS CUPRESSINEI GENERIS INCERTI. Cupressinites BOWERs. Strobili ovato-globosi vel globosi, trivalvés vel sexvalves. Je réunis sous ce nom les genres Actinostrobites et Frenehtes End. fondés sur une partie du genre Cupressinites Bowerb. Les deux noms proposés par Endlicher doivent être supprimés parce qu'ils établissent un rapprochement qui n'existe pas dans la nature. Ce que cet auteur a pris pour un cupula basilaris dans son Ac- tinostrobus n’est évidemment autre chose qu’un premier cycle de trois écailles, moins développé que celui qui suit. A. Cupressiniles globosus Bow., strobilus subglobosus, ad me- dium trivalvis, valvis basilaribus 3 brevioribus in cupulam con- junctis, columna triquetra. Bow., Hist. foss. fr. and seeds, T, p. 92, tab. X, f. 12-14, 32, 33. Actinostrobites globosus Endl., Syn. Conif., p. 273. Ung., Gen. et Spec., p. 34h. Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 178. Dans l’argile de Londres à l’île de Sheppey. 2. Cupressinites elongatus (Bow.) Sch., strobilus ovato-oblon- gus, valvis à inferioribus superne liberis, obtusis, superioribus majoribus, infra medium liberis, obtusis, columella ovata rugosa. Bowerb., {. c., f. 15-18. Actinostrobus elongatus Endi., !. c. Ung., /. e. Gœpp., L/. c. Avec le précédent. 3. Cupressinites recurvatus Bow., strobilus subglobosus, ad basin usque trivalvis, valvis æqualibus, sursum angustati$, apice recurvo-patulis, muticis; columna triquetra. Bovwerb., /, c., p. 55, tab. X, f. 49. Frenelites recurvatus Endl., !. c. Ung:, !. e. Gœpp., /. c. Avec les précédents. h. Cupressinites subfusiformis Bow., strobilus ad medium usque trivalvis, valvis æqualibus, acutis, conniventibus, basi CONIFÈRES. 349 transversim rugosis. Bowerb., L. c., f. 35, 36 (Cupressinites). Frenelites subfusiformis Endi., !. c. Ung., !. c. Gœpp., L. c. Mêmes localités. Juniperus L. Plantæ frutescentes vel arborescentes. Folia ternatim verticil- lata vel decussata, subulata, patentia vel squamiformia, imbri- | cata, haud raro biformia. Flores dioici, raro monoici. Amenta mascula globosa vel ovalia, parvula. Antheræ complures, con- nectivo squamiformi, pluriloculares, longitudinaliter dehiscentes. Amenta feminea subglobosa, squamis 3 vel 6 basi connatis. Stro- bili drupiformes, globosi, omnino clausi, squamarum rudimen- tis coronati; semina dura, ovata, haud alata. L'existence de ce genre à l’état fossile n’est prouvée que par quelques rares fragments trouvés dans le terrain tertiaire moyen. Comme les organes de végétation d’un certain nombre d'espèces ne diffèrent pas de ceux du genre Cupressus, l'attribution de ces organes reste douteuse. On connaît aujourd’hui environ trente espèces vivantes, dont sept sont indigènes en Europe. 1. Juniperus ambigua (Sap.) Sch., foliis ternatis et oppositis, imbricatis, adpressis, squamatis, acutis. Saporta, F1. tert. du S. E. de la Fr., I, p. 58, tab. II, f. 8. Var. « virginiana, foliis laxius imbricatis, lanceolatis, acutis. Var. 8 minima, ramulis minutis, gracilibus, foliis arcte im- bricatis. Dans toutes les couches du gypse d’Aix (assez Men à Saint- Jean-de-Garguier. La var. 8 dans les calcaires de la partie inférieure ; dans les calcaires marneux de Saint-Zacharie. 2. Juniperus Hartmanniana (Gœpp.) Sch., amentum mascu- lum oblongum, squamulis (connectivis) cordiformibus mutice apiculatis, antheris pluribus globosis. Gœpp., Bernstein, p.102, tab. IV, f. 17, A8; tab. V, f. 11 (Juniperites). 250 PHANÉROGAMES. Dans le succin. Le chaton mâle, décrit et figuré par M. Gœppert, ressemble à celui du J. communis, mais les écailles sont à peine acuminées et obtuses, au lieu d’être produites en une pointe comme dans cette dernière espèce. Son attribution générique ne saurait, du reste, être douteuse. Il est cependant impossible de dire si cetté inflorescence appartient à une espèce du sous-genre Oxycedrus ou du sous-genre Sabina. 3. Juniperus eocenica Ett., foliis ternatim verticillatis, patenti- bus, subulatis, in mucronem pungentem acuminatis. Ettingsh., Tert. F1. v. Hœring, p. 33, tab. V, f. 6 (fossile fort fragmen- taire!). Dans le schiste calcaire tertiaire bitumineux de Hæring au Tirol. : M. d’Ettingshausen compare ce fossile au J. Oxycedrus. h. Juniperus rigida H., foliis ternis, patentibus, dorso carina- tis, apice obtusiusculis. Heer, F{. foss. Spitzberg, tab. XXVII. Kings-Bay au Spitzherg. ORDO IV. TAXACEÆ. Taxus TURN. Arbores vel frutices sempervirentes. Folia subdisticha, coria- cea, linearia vel ovali-oblonga, sæpe falcata, plana, breviter mucronulata, medio costata, utroque latere costæ seriatim sto- matigera, brevi-pedicellata, pedicello semitorto. Flores dioici, axillares. Fructus subdrupaceus, ex urceolo cupulam carnosam efformante, et nucula erecta, apice pervia compositus. Pericar- pium osseum. M. Ludwig rapporte à ce genre plusieurs fruits des lignites de la Wetterau, qui ont certainement une assez grande ressem- blance avec les nucules des Ifs, mais sur la véritable nature desquels il est permis de conserver encore quelques doutes. CONIFÈRES. 991 4. Taæœus margarifera Ludw., seminibus subglobosis, basi deplanatis, apice mucronatis, lævibus; nitidis, nigris, millim. 6 longis, 5 crassis. Eudw., Palæontogr., VIII, p. 73, tab. LX, f. 19. Lignites inférieurs de Salzhausen, dans le charbon à mousses et à fruits. M. Ludwig dit que ces graines ont une grande ressemblance avec les fruits du Taxæus baccata. À en juger d’après les figures, leur attribution paraît au moins douteuse. 2. Taæus tricicatricosa Ludw., fructu ovali, centim. 4 longo, 0,7 crasso, perduro, e squamis tribus mediocostatis connatis composito. R. Ludw., Foss. Pfl. a. d. jüngsten Wetterauer Stein- kohle (Palæontogr., V, p. 90, tab. XX, f. 1). Lignites de Dorheim dans la Wetterau. Ce fruit ressemble beaucoup au fruit du Taæus baccata. 2. Taœus nitida Ludw., fructu nitidissimo, lævi, ovato, oblique truncato, cent. 0,6 longo, 0,4 crasso, basi opaca, costulis 3 in papillam convergentibus notato. Ludw., L. c., p. 91, tab. XX, f. 3. Lignites supérieurs de Weckesheim dans la Wetterau. M. Ludwig a trouvé dans la même formation un ramule de Taæus dont l'attribution spécifique reste incertaine. Taxites BRONGT. emend. Folia linearia, stricta vel subfalcata, medio-costata, obtusa, minute mucronulata, plana, pedicello semitorto brevi decurrente instructa, crassiuscule coriacea. _ 1. Taxites validus Heer, foliüs distichis, rigidis, sessilibus, lan- ceolatis, acuminatis, uninerviis. Heer, Mioc. balt. F1., p- 26, D tab. III, £. 42. _ Kraxtepellen dans le Samland. Espèce douteuse. _ 9. Taxites Olriki Heer, ramulis gracilibus, foliis distichis, li- - nearibus, obtusiusculis, basi angustatis sessilibus. Heer, F1. foss. 352 PHANÉROGAMES. arct., p. 95, tab. I, f. 21-24, XLV, £. a, b, c; FI. foss. alaskana, p. 23, tab. I, f. 8; IT, £. 5 0. Assez commun dans les dépôts miocènes d’Atanekerdluk ( Grœn- land), dans la baie des Anglais près de l’ile de Sitka (côtes nord- ouest de l'Amérique septentrionale). | Les feuilles ressemblent à celles des Cephalotaxæus Fortunei Hook. et pedunculata Sieb. et Zucc. de la Chine et du Japon. Un fruit qui rappelle PRAGUE celui des Cenholoqus a été trouvé dans la même localité. 3. Taxites microphyllus Heer, foliis minutis, distichis, ap- proximatis, dorso argute costatis, basi non decurrentibus. H., F1. foss. alaskana, p. 24, tab. I, f. 9. Baie des Anglais dans la presqu'île d’Alaska (côtes nord-ouest de l'Amérique septentrionale). Diffère du T. validus par ses feuilles plus petites, brusquement acuminées au sommet, et du Sequoia brevifolia par ses feuilles non décurrentes et pointues. h. Taxites Eumenidum Massal., foliis linearibus et elongato- ellipticis, subsessilibus, apice obtusissimis, coriaceis, costa tenui, longitudinaliter-striatis. Mass., Syn. F1. foss. Senogall., p. 21. A Sinigaglia. 5. ? Taæites Massalongi Zigno, folus spiraliter dispositis, linea- ‘ ribus, carinatis, apice obtusis, 5-10 millim. longis, 1-2 millim. circiter latis, in pulvinis adnato-decurrentibus insertis. Zigno, Sulle pl. foss. del Trias di Recoaro (Mem. dell Istit. venet., vol. XI, p. 26, tab. III, f. 5; IV, f. 4-6; X, f. 8, 9). Palissya Massalongi Schauroth, Uebers. d. geogn. Verhälin. v. Recoaro, p. 20, tab. I, f. A a, b. Taxites Schaurothi Mass. ms. Dans le grès inférieur des marnes irisées de Recoaro (Vicentin). 6. ? Taæites vicentinus Massal., foliis spiraliter dispositis, disti- che deplanatis, elongato-ellipticis, 7-18 millim. longis, 1-3 latis, enerviis, medio carina (nervo?!) longitudinali vix notatis, sub- sessilibus, pulvinulis decurrentibus, adnatis. Zigno, L. c., tab. IX, f. 3-6; X, f. 1-7. CONIFÈRES. 309 Avec le précédent. _ Je n’ose émettre aucune opinion au sujet de ces deux plantes, qui pourraient bien constituer un genre à part. A en juger d’a- près les figures, les feuilles auraient été épaisses et non plates comme dans les Taxus. Podocarpus L’'HÉérir. Folia alternantia rarius opposita, linealia, subovata, uniner- via. Flores dioici, rarius monoici. Amenta mascula cylindrica vel filiformia, solitaria vel aggregata; feminea spiciformia, plerum- que abbreviata, squamis subnavicularibus, ovulum singulum sub apice ferentibus. Strobili drupiformes; semina nuculiformia, dura. Ce genre, dont on connaît au delà de soixante espèces vivantes, habite les régions tropicales et subtropicales de l’ancien et du nouveau monde, les îles de la Sonde, la Nouvelle-Hollande, la Tasmanie et la Nouvelle-Zéelande. Plusieurs de ces espèces ont été introduites en Europe, où elles prospèrent assez bien, surtout dans les régions méridionales. Quelques-unes d’entre elles ne dépassent pas les dimensions d’un arbrisseau, tandis que d'autres . s'élèvent à des hauteurs de 20 à 50 mètres et davantage et for- . ment des forêts étendues. . À. Podocarpus eocenica Ung., folis linearibus vel lanceolato- . linearibus, subfalcatis, in petiolum brevem angustatis, apice acu- | minatis, Coriaceis, nervo medio solo conspicuo. Ung., Foss. F1. - v. Sotzka, p. 28, tab. II, f. 11-16; Sylloge, p. 10, tab. II, … [. 4-8. Ettingsh., Foss. F1. v. Hæring, p. 37, tab. IX. Heer, F1. … tert. Helv., I, p. 53, tab. XX, f. 3. Saporta, Étud. s. la végét. Dtert... Il, p. 75. _ Var. 8 foliis longioribus, angustioribus, nervo medio vali- _ diore. ; ; Podocarpus Hæringiana Ettingsh., L. c., tab. IX, f. 4. Var. y folüs latioribus brevioribus. Podocarpus Taxites Ung., vi tab. XXIIT, f. 17. Ettingsh., Scurwrer. — Paléont. végét. II — 23 304 PHANÉROGAMES. Hæring., tab. IX, f. 2. Saporta, Étud. s. la vég. du S. E. de la France, I, p. 227. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 22, tab. IT, f. 2h, 25. Dans les dépôts éocènes de Sotzka, de Monte Bolca, dans les formations miocènes de Radoboj, de Hæring, de Rollingen en Suisse, dans les lignites de la Wetterau, où cette plante est as- sez répandue; à Armissan, peut-être aussi à Saint-Jean-de-Gar- guier, à Kumi dans l’île d'Eubée. Massalongo le cite à Sinigaglia. M. Unger a observé à la surface inférieure des feuilles de nom- breux stomates disposés des deux côtés de la nervure. 2. Podocarpus peyriacensis Sap., foliis linearibus, elongatis, breviter subacutis, basi in petiolum gracilem tortumque sensim angustatis. Saporta, Études, II, p. 227, tab. IV, f. 7. Terrain miocène à Peyriac au bord de l'étang du Doule près de Narbonne. Diffère du P. eocenica par une moindre largeur du limbe et par le sommet obtus, non mucroné, ainsi que par une consistance plutôt ferme que coriace. Cette espèce reproduit, d’après M. de Saporta, le Podocarpus chilena Rich. 3. Podocarpus taxiformis Sap., ramulis alternis, rigidis, folio- rum Jlapsorum pulvinulis decurrentibus, longitudinaliter sulcatis ; foliis coriaceis, parvulis, lineari-lanceolatis, subfalcatis, acute mucronulatis, basi obtuse attenuatis, breviter petiolatis, uniner- vis. Saporta, Études, I[, p. 298 (84), tab. IV, f. 6. À Armissan ; assez rare. ï On pourrait confondre, au premier coup d'œil, cette empreinte avec celles du Sequoia Tournalii, mais il est facile de s’aperce- voir que les feuilles ont une forme un peu différente, qu'elles sont subfalquées, plus roides, plus inégales à leur surface, qui est pointillée, et munies à la base d’un pétiole court et grêle, mais bien distinct. L'espèce ressemble d’une manière frappante à plusieurs espèces de la Nouvelle-Hollande, parmi lesquelles nous citerons les Podocarpus lœta Hombr. et spinulosa R. Br., mais particulièrement le premier (Saporta). &. Podocarpus gypsorum Sap., foliis elongatis, Strictis, linea- CONIFÈRES. 305 ribus, mbfilaGs basi in petiolum brevem longe angustatis. Sap., Études I, p. 63, tab. III, f. 9. Schistes marneux feuilletés de la partie inférieure des dépôts _ tertiaires d'Aix. Analogue au P. ensifoha R. Br. et chilena Rich. 5. Podocarpus proxima Sap., folis linearibus, elongatis, basi apiceque tênuiter mucronato sensim angustatis. Sap., L. c., f. 8. Partie moyenne des couches d'Aix. 6. Podocarpus Lindleyana Sap., folüs tenuibus lanceolato- linearibus, latiusculis, basi in petiolum gracilem sensim angus- tatis; nervo stricto, longitudinaliter sulcato. Sap., /.c., f. 7; id., ibid., I, p. 75, tab. I, f. 7. Podocarpus macrophylla Lindi., Murch. et Lyell, £dinb. new philos. Journ., n° 14, 4829. Ung., Gen. et Spec., p. 392. Pod. eocenica var. c. Heer, F1. tert. Helv., T, p. 54. Dans les gypses de la partie A AE des dépôts d’Aix; très- rare. Les espèces vivantes les plus voisines sont les P. macrophylla Don, nertüfolia R. Br. et Endlicheriana Carr. ; ces dernières ori- ginaires du Népaul (Sap.). 7. Podocarpus gracilis Sap., foliis linearibus longissimis, basi _ in petiolum mediocrem sensim angustatis; nervo medio tenui. E Sap., L €., f. 40. . Schistes marneux supérieurs d'Aix. Analogue au P. acicularis Hort. 8. Podocarpus linearis Sap., foliis parvulis, linearibus, sub- - falcatis, sessilibus. Sap., £. c., f. 11. * Avec le précédent; très-rare. Analogue au P. spicata R. Br. de la Nouvelle-Hollande. - 9. ?Podocarpus medoacensis Massal., foliis coriaceis, hypho- - dromis, crassis, obverse lanceolatis, vel lanceolato-ellipticis basi in … petiolum brevemlatum attenuatis. Mass, F1. foss. Senogall., p.22. + A Sinigaglia. ; … C'est avec doute que j'intercale ici cos espèce, que je ne con- nais du reste que par la diagnose. æ 306 PHANÉROGAMES. Salisburia Sy. Arborescens. Folia e pedicello tereti dilatata, rhomboiïdea vel subflabelliformia, margine superiore erosa, subbiloba, coriacea. Flores dioici. Amenta mascula filiformia, laxa, pedicellata, basi nuda, antherarum connectivo brevi, squamato, lacero. Amenta feminea longe pedicellata, pedicello superne in cupulam ovulife- ram dilatato. Strobilus drupiformis, sphæricus, carnosus, semine singulo centrali magno, subtriquetro, putamine ligneo. : Le seul représentant vivant de ce genre, c’est le Ginkgo des Chinois (Ginkgo biloba L., Salisburia adiantifolia Sm.), arbre qui, en Chine et au Japon, atteint des dimensions gigantesques, et qui supporte parfaitement bien le climat de l’Europe centrale et méridionale. Des trois représentants fossiles, l’un à été trouvé dans les dépôts tertiaires du Véronais et du Grœnland, l’autre dans le Grœnland seulement et le troisième dans l'Amérique du ‘Nord. A. Salisburia adiantoides Ung., foliis late rhomboideo-subre- niformibus, in petiolum longum angustatis, margine undulatis, : nervis flabellato-divergentibus pluries dichotomis. Ung., Synops., p. 211 ; Gen. et Spec., p. 392. Massal. et Scarab., F!. Senogall., p. 463, tab. I, f. A; tab. VI, f. A8; tab. VII, f. 2. Heer, F1. foss. arct., p. 183, tab. XLVII, f. 14. ? Sal. Procaccinir Massal., {. c., tab. XXXIX, f. 4. Terrain miocène de Sinigaglia dans le Véronais et d'Atanekerd- : luk au Grœnland. M. Heer dit que ses feuilles ressemblent tellement à celles de : l'espèce vivante qu'on est tenté de la lui croire identique. Le même auteur croit que le Sal. Procaccinii Mass. ne diffère . pas du S. adiantoides. Des fragments de feuilles trouvés dans les argiles grises du … Samland sont rapportés par M. Heer à cette même espèce. 2. Salisburia borealis Heer, foliis cuneiformibus, apicem ver- … CONIFÈRES. 297 sus sensim dilatatis. Heer, F1. foss. arct., p. 95, tab. IL, f. 1; tab. XLVIIL, f. 4 a. . Dans les dépôts miocènes de l'ile de Disko et d’Atanekerdluk : (Grænland). | Les feuilles s’élargissent moins rapidement que dans le S. adiantifolia Sm. ( 3. Salisburia binervata Lesq., foliis subquadratis, polymor- phis, e basi rotundata abrupte angustatis, superne dilatatis, trun- catis, lobatis vel lacerato-divisis, margine undulatis; nervis primarus binis, angulo vario e basi divergentibus, secundariis e primariis angulo acuto egredientibus, lateralibus arcuatis, pluries dichotomis. Lesquer., Foss. Pl. fr. the Tertiary of the State of Mississippi (Rep. on the Geol. a. Agric. of the S. of Miss., 1860, p. 412, tab. XV, f. 3-6). Dans le schiste rouge miocène de l'État du Mississippi. GENERA INCERTÆ AFFINITATIS. Schützia GEN. Anthodiopsis et Dictyothalamus GœŒpp. Scapus fructifer racemosus validus, longe pedicellatus, nudus, . pedicello et rachi longitudinaliter striatis. Fructus (strobili?) bi- seriati, alterni, crassiuscule ovato-acuminat: vel (seminibus des- tituti?) calathiformes, e squamis late linearibus basi connexis numerosissimis compositi. Semina in squamarum axillis oblonga, . utrinque subtruncata elevato-striata. Inflorescentia mascula fe- . mineæ similis, racemosa; amenta subglobosa, alveolis staminife- ris (?) numerosissimis, celluliformibus minutis, dense confertis, staminibus (?) in quoque loculo solitariis, oblongis, dense ag- . gregatis, imbricatis, exsertis. : Je réunis sous ce nom le Schützia Geinitz et le Dictyotha- _ lamus Gœpp., le premier comme représentant l’état de fructifica- _ tion et le second, celui de l’inflorescence mâle d’un type de Co- _nifère tout à fait paradoxal qui n’a d’analogue ni dans la flore 398 PHANÉROGAMES. - fossile ni dans la flore vivante. Les fragments de rameaux qui accompagnent ces singuliers fossiles appartiennent au genre Walchia. M. Gœppert voit dans les corpuscules renfermés dans les locules celluliformes qui couvrent les disques du Dictyothala- mus des semences; j'y vois des anthères. : 1. Schützia anomala Gein., racemis masculis et fertilibus sub- pedalibus et forsan longioribus, pedicello rachique centim. 1 circa crassis, distincte longitudinaliter striatis, strobilis capitu- liformibus e pedicello semiunciali nudo patente arrectis, se- minibus instructis ovato-acuminatis, hisce destitutis capitulum discoideum bracteis erectis multiradiatum fingentibus; amentis femineis pedicellatis, subglobosis, staminibus numerosissimis im- bricatis. G., Foss. F1. d. perm. Form., p. 161-165, tab. XXIII- XXV (Anthodiopsis Beinertiana et Dictyothalamus Schrollianus) . Assez commun dans les schistes permiens à Braunau en Bo- hème et à Neurode en Silésie avec le Walchia piniformis. M. Geinitz a publié sous le nom de Trigonocarpus Ræssleri une fructification analogue, mais dont chaque pétiole secondaire porte plusieurs disques, deux ou trois, de 5 à 6 millimètres de diamètre, composés de dix à douze bractées cunéiformes, conti * guës, infléchies au sommet (voy. Jahrb. f. Mineral., 1867, p. 288, tab. II). Solenostrobus ENpL. Strobilus basi nudus, quinquevalvis, valvis dorso carina lon gitudinali instructis. Endl., Synops., p. 272. Genre douteux dont les strobiles quinquélobés n’ont pas d’a- nalogues dans les Conifères actuels. 1. Solenostrobus subangularis (Bow.) Endl., valvis obtusis, dorso acute carinatis. Endl., /. c., p. 272. Gœpp., Monogr. d. foss. Comf., p. 177. Ung., Gen. et Spec., p. 313. Cupressinites subangulatus Bowerb., Foss. Fruits and Seeds, p. 60, tab. X, f. 24. Dans l’argile de Londres à l’île de Sheppey. CONIFÈRES. 309 2, Solenostrobus corrugatus (Bow.) Endl., valvis acutis, dorso carinato-concavis, transversim rugosis. Endi., l. c., Ung., Gen. et Spec., p. 343. Gœæpp., Le. Cupressinites corrugatus Bowerb., L. c., tab. X, f. 28, 29. Avec le précédent. | 3. Solenostrobus sulcatus (Bow.) Endl., ovoideus, valvis ob- tusis, dorso sulcatis, infra apicem gibbere conico, intus verruco- sis. Endl., Z. c. Ung., /. c. Gœpp., L. ©: Cupressinites sulcatus Bowerb., L. c., s HR. IX, f. 22. Avec les précédents. h. Solenostrobus semiplotus (Bow.) Endl., sphæricus, dis medium quinquevalvis , valvis obtusis, Jonghkinalier sulcatis. Endi., /. ce. Ung., L. c: Gœpp., L. c. Cupressinites semiplotus Bowerb., L. c., tab. X, f. 2, 3. Même gisement que les précédents. Stachyopitys SCHENK. Atlas, pl. LXXV, f. 14-16. Inflorescentia mascula laxe spicata vel amentacea; stamina multa, filamento patentissimo axi flexuoso inserta, antheris 10- 12-locularibus, loculis stellatim expansis, rima longitudinali de- hiscentibus. Inflorescentia feminea racemosa; strobili minuti, acuminato-ovati, breviter pedicellati, quadrivalves, valvis ovato- lanceolatis dorso carinatis. M. Schenk comprend sous ce nom, qui signifie : Conifère à fructification en grappe, une inflorescence amentacée mâle, qui se trouve souvent en très-grande quantité dans les argiles schis- teuses avec l'Otozamites brevifolius et le Schizolepis, aux en- virons de Bayreuth et de Bamberg, et des grappes portant de petits fruits coniformes, dispersées dans les mêmes couches. Fr. - . Braun a vu dans la première une inflorescence de Cycadée, et Presl, dans les derniers, la fructification d’un Conifère au- . quel il a imposé le nom de Pinites microstachys. Il est tout à fait évident que cette inflorescence est une inflorescence mâle ; UD : PIHANÉROGAMES. M. Schenk croit qu’elle pourrait appartenir au Schizolepis; quant aux grappes fertiles, il est plus difficile d’en reconnaître la véri- table nature. Les strobiles paraissent être quadrivalvés et res- sembler sous ce rapport aux strobiles de certaines Cupressacées ; mais leur petitesse, — ils ont à peine 3 millim. de long-et 34/2 de large, — et leur disposition en grappe, et même à ce qu'il paraît en racème, les éloignent de toute fructification de Conifère connu. Aussi longtemps qu'on n'aura pas trouvé ces deux fossiles atta- chés à des rameaux feuillés, la place qu'ils doivent occuper ne saurait être que très-incertaine. A. Stachyopitys Preslii Schenk, Foss. F1. d. Grenzsch., p.185, tab. XLIV, f. 9-12. ne Antholithes Zamitis amentaceus et filiformis (amenta mascula) Fr. Braun, Flora; 1847, p. 85. Antholithes Zamitis strobiliforms et thyrsoideus (fructificatio) Fr. Braun, 1bid. Dans les argiles schisteuses des couches rhétiques à Strullen- dorf près de Bamberg, à Oberwaiz près de Bayreuth, à Veitlahm près de Kulmbach, à Jægersburg près de Forchheim. Frenelopsis SCHENK. Rami et ramuli cylindrici, articulati, strict, distichi, erecto- patentes, tuberculis minutis seriatim dispositis dense obsiti. Fo- lia squamiformia, minuta, triangularia, acuta, adpressa, per paria opposita, decussata, remota, basi connata. Le port général de ce curieux type, les rameavx articulés, les feuilles presque microscopiques placées aux articulations rap- pellent lés genres £phedra et Casuarina ; la disposition distique et alternante des rameaux et ramules paraît assigner à cette plante éteinte une place parmi les Conifères. 1. Frenelopsis Hoheneggeri (Ett.) Sch., Foss. Pfl. d. Werns- dorf. Schichten (Palæontogr., vol. XIX), p. 13, tab. IV, f, 5-7;, Vtt DNS PA6:: VIL, FE, CONIFÈRES. : 361 Thuyites Hoheneggerr Ettingsh., Beitr. zx. Wealdenfl., P- 25, tab: 1,66, 7. .… Culmites priscus Ettingsh., ibid., p. 24, tab. I, f. 5. Dans les schistes marneux de Leipnik, Lippowetz; dans les sphérosidérites de Murk, Wernsdorf, dans les couches supérieure et inférieure de Grodischt (Carpathes septentr.). Les feuilles ne se remarquent plus que sur les jeunes rameaux, qui ont à peine À millimètre d'épaisseur. Aux rameaux de 4 à 8 millimètres, les entre-nœuds mesurent 10 à 45 millimètres, dans les ramules 3 à 5. L’épiderme est assez épais, persistant, et garni de petits tubercules disposés en séries longitudinales, comme cela se voit dans quelques Æ£phedra, sauf que dans ces plantes ces séries sont moins nombreuses. | Je dois encore faire mention parmi les Conifères à place sys- tématique douteuse, d’une plante rapportée par Massalongo au genre Haidingera Endl. (Albertia Sch.) et publiée par M. de Zigno dans ses Piante fossili del trias di Recoaro sous le nom de Haidingera Schaurothiana Massal., ramis cylindricis, pinna- tis, ramulis oppositis ; foliis confertis, spiraliter dispositis, ellip- - ticis arcuatis, concavis, enerviis, plicatis, apice obtusis basi _ attenuatis, in petiolum decurrentibus, petiolo basi dilatata am- plexicaule. Zigno, /. c., p. 24, tab. VII, f. 1-5; IX, f. 7. … Dans le grès triasique inférieur de la vallée de Prak près de . Recoaro (Véronais). Les figures publiées par M. de Zigno ne sauraient en aucun . cas être rapportées au genre Albertia. On se demande même si . ces fossiles appartiennent aux Conifères. ORDO Y. GNETACE Æ. “4 La petite famille des Gnétacées n’est représentée à l’état fos- - sile que’ par le genre 362 . PHANÉROGAMES. Ephedra L. Arbusculæ ramosissimæ, ramis gracilibus erectis vel pendulis, subfasciculatis, articulatis. Folia squamiformia, minima, ad articulos opposita, basi in vaginam connata. Amenta mascula . ovoidea, e bracteis quadrifariam imbricatis composita. Flores fe- minei in pedicellis axillaribus terminales, intra involucrum di- phyllum, bracteis decussatim oppositis cinctum gemini. Ovaria duo, contigua, libera, apice aperta. Ovulum solitarium erectum. Strobilus (galbulus) parvulus, subglobosus, basi squamosus, in- volucri squamis carnosis incrassatis, et carpidiis duobus coria- ceis, dorso convexis, facie complanatis. Semina intra carpidia solitaria e basi erecta; testa tenuiter membranacea. Habitatio præprimis In arenosis maritimis climatis temperati. 1. Ephedra Johniana (Gœpp.) Sch., parvula, amentulis femi- neis quaternatim verticillatis, obovato-clavatis, obconico-pedi- cellatis. Gœpp. et Ber., Bernst., p. 405, tab. IV, f. 8-10; V, f. 1 (Ephedrites). Ung., Gen. et Spec., p. 393. Dans le succin du Samland. Ressemble plus à l’£phedra americana Humb. qu'à l’£ph. vulgaris d'Europe. 2. Ephedra sotzkiana (Ung.) Sch., caule articulato, aphyllo, articulis cylindricis striatis, ramis oppositis; vaginis articulorum obsoletis. Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 29, tab. V, f. 4-11. Heer, F1. tert. Helv., T, p. 60, tab. XXIT, f. 2; III, p. 464, tab. CXVI, f. 45. E. Sismonda, Mém. p. serv. à la Pal. (Mém. Acad. d. se. de Turin, sér. IL, vol. XXII, p. 24, tab. VL f. 9; VIIL, f.h, 5; XI, f. 5.) Dans les marnes du terrain miocène à Sotzka (Siyrie), dans le schiste calcaire bitumineux de la même formation près de Thalheiïm (Transylvanie); à OEningen (Bade), au Hohe Rhonen, à Eriz, à Monod-Rivaz, au Locle (Suisse); à Turin (aus. une ar-. gile très-fine. Voisin des £ph. alhssima et fragulis du midi de l’Europe. CONIFÈRES. - 363 BOIS FOSSILES DE CONIFÈRES!. Atlas, pl. LXXIX. La première question qui se présente, lorsqu'on entreprend l'étude des bois fossiles de Conifères, est de savoir si l'examen microscopique des bois de cette famille, tant vivants que fos- siles, peut nous fournir réellement des données certaines pour leur classification. ; L'étude des espèces vivantes a résolu la question dans le sèns négatif, en démontrant qu'en général on ne peut pas reconnaître ces espèces, et même les genres, au moyen de l’organisation de leur bois. Il doit en être de même pour les espèces et genres fossiles. Ce qui nous le prouve, c’est que Gœppert, qui a fait. une étude spéciale du bois des Conifères, s’est vu obligé, dans son ouvrage De Coniferarum structura anatomica, 1841, de former quatre grands groupes généraux qui réunissent les bois des diverses familles et des nombreux genres, tant vivants que fossiles, connus jusqu'alors. Cet auteur a conservé le même nombre de divisions dans sa Monographie des Conifères fossiles, qui a paru dix années plus tard ?. Désirant savoir par lui-même jusqu'à quel point il est pos- sible de distinguer par la structure du bois les genres variés de Conifères, M. Kraus a entrepris des recherches microscopiques . sur un grand nombre de bois appartenant à cette classe de vé- . gétaux*. Ces recherches lui ont démontré qu’en effet la distinc- tion spécifique et générique est presque toujours impossible, et que, pour les bois de Conifères, il faut se borner aux cinq types suivants : I. Type des Cupressacées (Cupressoxylon), comprenant toutes les Cupressacées , les Podocarpées et une partie des Taxacées,. 1Je dois tout ce chapitre sur les bois fossiles de Conifères à mon savant collègue, . le D Kraus, professeur de botanique à l’Université danses, connu par des . travaux importants sur cette matière. … ? Monographie der fossilen Coniferen, von H. R. Gœppert. Leiden 1850 (ouvrage . couronné par la Société d’histoire naturelle de Harlem). 3Kraus, Ueb. foss. Hôlzer, dans Würzburger naturwiss, Zeitschr., V et VI. 36! PHANÉROGAMES. IT. Type des Abiétées (Cedroæylon), avec les genres ct Picea, Larix et Cedrus. III. Type des Pinées (Pityoæylon), avec le genre Pinus et ses sous-genres. IV. Type des Araucariées (Araucarioxæylon), avec les Arauca- ria, Dammara et quelques formes éteintes. V. Type des Taxacées (Taxoæylon), comprenant tous les genres de cette famille qui ne rentrent pas dans le type Cupressoxylon. De tous ces types, un seul, celui des Pityoxæylon, offre des formes d'organisation assez distinctes pour qu’on y puisse re- connaître non-seulement les principaux groupes du genre Pinus, mais encore un certain nombre d'espèces. Comme il n’est pas probable que les bois des Conifères fossiles fassent exception à la règle, on peut admettre pour eux le même mode de classification que pour les bois vivants et se servir des mêmes désignations. Les distinctions génériques et spécifiques devront donc dispa- raître, car ces bois ne peuvent plus être réunis aux genres éta- blis sur des caractères morphologiques, à l'exception de ceux du genre Pinus. Ce qui le prouve, c’est que, par exemple, les bois : désignés jusqu'à présent sous le nom d’Araucarites ne sont pas nécessairement des bois d’Araucaria ni même d’une Araucariée dans le sens propre du mot; ils peuvent même appartenir à un type de Conifère n’ayant qu’une analogie lointaine avec les Arau- cariées de l’époque actuelle : aux Walchia, aux Volizia, aux Pachyphyllum et d’autres types éteints. Un bois qui offre la structure du bois des Cyprès n'appartient pas pour cela au genre Cupressites, cette structure étant la même que celle des Thuya, des Juniperus, des Taæus. Ainsi les dénominations de Cupressoæylon, de Cedroæylon etc. ne sont pas des dénominations génériques, mais des désignations collectives qui embrassent un plus ou moins grand nombre de genres et quelquefois aussi plusieurs familles. On voit même une seule famille naturelle partagée dans deux types de bois dif- férents. CONIFÈRES. Aie 365 M. Gœppert réunit encore les bois fossiles aux genres établis sur des caractères morphologiques, de sorte que nous trouvons chez lui les bois ayant les caractères. de ceux des Pinus et des Abies compris dans son genre Pinites, les Araucarioxylon avec les Araucarites ; ses Cypressoxæylon ne se rapportent qu'aux Cupressacées; chaque forme un peu différente porte un nom spécifique particulier. Endlicher et Unger détachent les bois des genres morphologiques par les dénominations spéciales de Thuyoæylon, Peuce, Dadoæylon (Araucaroxylon) , Taxoæylon. Pour ces auteurs, ces noms ont la valeur de noms généri- ques!; ils distinguent, comme Gœæppert, de nombreuses es- pèces. Les caractères qui ont servi à l'établissement de ces espèces sont les suivants : À 1° Netteté, largeur et mode de composition des couches an- nuelles. 2° Largeur, épaisseur des parois cellulaires, nombre des séries et arrangement de leurs pores. 3° Hauteur et nombre des rayons médullaires, ponctuation des paroïs de leurs cellules. h° Nombre et disposition des cellules et tubes résineux dans une couche annuelle. Les strata ligni concentrica distincta, minus distincta, obso- leta, nulla jouent un grand rôle dans les diagnoses des espèces de bois fossiles. Nous savons qu’il n'existe dans la Flore actuelle aucun Conifère dont le tronc soit sans couches ligneuses dis- tinctes. Si ces couches n’ont pas été constatées sur quelques échantillons de bois fossiles anciens (Peuce Withami), cela ne prouve pas qu'elles manquent généralement?; le plus ou moins de netteté dans leur limitation ne peut pas être considéré comme 1Voy. aussi à ce sujet les judicieuses observations de M. Brongniart dans le Tableau des genres de végétaux fossiles, p. 65 et 66. 2Voy. Kraus, . c., p. 145. H. Moh], Botan. Zeit., 1862, p. 228. J'ai constaté sur de nombreux troncs du terrain houïller le plus ancien, que . ces couches sont tantôt visibles à l'œil nu, tantôt tellement effacées qu'on a de la peine à les distinguer à la loupe (Sch.). 366 PHANÉROGAMES. un caractère important, car il n’est pas rare de voir, dans une seule et même plante, une grande variation à cet égard. De même qu'on a établi des genres et des espèces sur l’absence apparente des anneaux, on en a aussi fondé sur leur épaisseur relative : ligni strata lata, lalissima; angusta, angustissima. Certains groupes de Conifères offrent bien en général des couches annuelles plus étroites que d’autres, telles sont les Cupressacées comparées aux Abiétacées; mais ces différences ne s'étendent pas aux genres et aux espèces. Toutes les recherches entreprises dans ce sens ont prouvé que la variation de l'épaisseur de ces couches n’a absolument rien de constant, mais qu’elle dépend de la nature de l’organe, de son âge, souvent d’influences ex- térieures. Les branches et les rameaux ont des anneaux moins épais que le tronc, et le bois de celui-ci sera d'autant plus serré que les conditions de végétation sont moins favorables ; le Sapin des hautes montagnes et du nord dépose des couches annuelles moins épaisses que le Sapin de la plaine ou d’un pays plus mé- ridional. Quant à la composition de ces anneaux, on sait que la partie extérieure de la couche annuelle est formée de cellules prosen- chymateuses pointues, à parois épaisses, à coupe transversale rectangulaire, et garnies de pores sur les parois latérales paral- lèles aux rayons médullaires, tandis que la partie intérieure est composée de fibres cunéiformes aux deux extrémités, à parois plus minces et formant un carré sur la coupe transversale. En- tre ces deux parties, dont la dernière correspond à la végétation printanière, il existe un tissu intermédiaire plus ou moins dis- tinct. M. Mohl a montré (Bot. Zeit., 1862, p. 228) que l’une ou l’autre des deux couches intérieures peut manquer; et, chose singulière, la couche manquante n’est pas la même dans le tronc et la racine; dans celui-là, c’est la partie intérieure qui fait dé- faut; dans celle-ci, au contraire, c’est la partie moyenne. Il y aurait donc là, dans certains cas, un moyen de distinguer le bois du tronc de celui de la racine, tandis qu’on avait vu jusqu’à pré- CONIFÈRES. 367 sent, dans ces anomalies, des caractères constants capables de former des caractères spécifiques (cellulæ subito, sensim angustio- VO ONE 7 Ce n’est pas seulement sur l'épaisseur des couches annuelles et leur organisation générale qu'on a fondé des espèces, mais aussi sur la nature même des cellules ligneuses, sur l'épaisseur plus ou moins grande de leurs parois (Pinites ponderosus, Tawites pon- derosus G., Cupressoxæylon pachyderma et leptotichum). Dans les Conifères vivants, ces distinctions n'existent n1 pour les genres ni pour les espèces, et dans les fossiles elles reposent uniquement sur le mode de fossilisation et l’état dans lequel se trouvait le bois au moment où celle-ci a eu lieu. On sait que les parois cellulaires se gonflent sous l'influence de certains acides (l'acide sulfurique entre autres, qui se forme à la suite de la décomposition des pyrites), et qu’elles s’amincissent au contraire par la macéra- tion; la pénétration de la silice dans l'épaisseur des parois cel- lulaires doit y avoir provoqué un épaississement plus ou moins considérable, suivant l'intensité de cette pénétration 1, Les recherches de M. H. Mohl ont aussi prouvé que la lar- geur des cellules ligneuses varie dans ses différentes parties de l'arbre. Les fibres des rameaux sont plus étroites que celles du tronc, et celles-ci sont plus étroites que les fibres de la racine. Aucune différence notable et caractéristique n’a encore été ob- servée dans la largeur des cellules entre les diverses espèces d’un seul et même type. Les expressions de vasa ampla et vasa angusta ne sauraient donc avoir une signification pour la distinction spé- cifique. Il en est de même du nombre des pores et de leur mode de disposition, qui sont autres dans le bois du tronc et autres dans celui de la racine. Les port sparsi et les pori seriati ne sauraient donc non plus être pris pour des caractères distinctifs. Les auteurs qui ont écrit sur les bois fossiles ont beaucoup in- sisté sur la hauteur et l'épaisseur des rayons médullaires. Nous 1Voy. Kraus, Keuperhülzer, 1. c., p. 65.. 3068 PHANÉROGAMES. savons que, sous ce rapport, les rayons médullaires varient beau- coup suivant l’âge du bois. La ponctuation des celluléS qui les composent est la même dans tous les bois à rayons simples; elle _ne varie que dans les rayons composés du genre Pinus et offre quelquefois, pour ce genre, des caractères spécifiques assez cer- tains (voy. Kraus, /. c., p. 170). La présence ou l’absence des cellules résineuses (parenchyme ligneux) constitue un caractère important pour la distinction des principaux types; mais ces cellules elles-mêmes ne présentent, ni par leur forme ni par leur nombre, aucun appui pour la dis- tinction des espèces. Il en est de même des conduits résineux, qui seuls caractérisent le Pityoxylon, mais qui ont souvent été confondus avec les lacunes formées à la suite de la macéra- tion. | Il résulte de ce que nous venons de dire que les caractères sur lesquels sont établies les nombreuses espèces de bois de Conifères décrites par les différents auteurs n’ont pas la valeur de carac- tères spécifiques. Le seul type Pinus (Pityoæylon), comme nous l'avons déjà dit, fait exception à la règle, en ce que certaines parties de son tissu ligneux montrent des modifications assez constantes pour distinguer les groupes et un certain nombre d’es- pèces. À défaut des différences anatomiques qui manquent, on peut invoquer, pour établir les espèces des bois fossiles, les diffé- rences de formations géologiques, car il est fort rare qu’une même espèce se rencontre dans des formations différentes De plus, en dehors des bois, on trouve presque toujours, dans ces mêmes dépôts, des restes d'organes qui se prêtent mieux à une détermination rigoureuse : ces organes peuvent souvent aussi nous servir de guide pour arriver à la détermination des parties ligneuses à proximité desquelles ils se trouvent ou avec les- quelles ils sont mélangés. Mais comme aucune trace de branches feuillées ou de fruit appartenant à un Conifère n’a été rencon- 1Voy. Kraus, Die Hôlzer des Rothliegenden, 1. c., p. 71, et Die Keuperhülzer, p. 67. CONIFÈRES. ” 369 trée jusqu'à présent dans le terrain houiller inférieur et moyen, ‘les bois qui s’y trouvent ne sont par conséquent susceptibles d'aucune attribution générique et spécifique rigoureuse. DÉFINITION DES TYPES (GENRES DES AUTEURS) ET ÉNUMÉRATION DES FORMES PRISES POUR DES ESPÈCES. Trunci Coniferarum. Lignum stratis concentricis distinctis, rarissime obsoletis, cel- lulis prosenchymatosis porosis, in strati zona interiore leptoti- chis, in exteriore pachytichis formatum, intermixtis interdum cellulis parenchymatosis (resiniferis) ductibusque resiniferis; va- sis nullis. Cellulis prosenchymatosis porosis, aut poroso-spirali- bus, poris magnis, rotundis, uni- vel pluriserialibus, oppositis spiraliterve dispositis, pæne nonnisi in sectione radiali obvüs. Cellulis parenchymatosis mox nullis, mox crebris vel creberri- mis. Ductibus resiniferis in Abietaceis haud raris. Radiis me- dullaribus mox simplicibus (uniserialibus), mox compositis (plu- riserialibus), semper tenuissimis. Le bois des Conifères se distingue de tous les autres bois et surtout de celui des Angiospermes, par l'absence totale des vais- seaux et par sa composition de cellules prosenchymateuses larges, présentant sur leurs côtés parallèles aux rayons médullaires, très-rarement aux autres, des ponctuations offrant un pore cen- tral et une aréole discoïde qui l'entoure; dans un petit nombre de genres seulement ce tissu est interrompu par un parenchyme ligneux (résinifère) plus ou moins abondant et par des canaux résineux. Les rayons médullaires sont tantôt simples, tantôt … composés, toujours minces. Cons pectus generum. à A. Cellulæ prosenchymatosæ aporæ. . . Aporoæylon Ung. … B. Cellulæ prosenchymatosæ porosæ. : I. Pori uniseriales distantes vel oppositi. Scmimper. — Paléont. végét, II — 24 370 PHANÉROGAMES. . a. Cellulæ prosenchymatosæ porosæ sine spiralibus. 4. Cellulis parenchymatosis (resiniferis) nullis. a. Radii medullaris cellulæ in sectione (ransvorse rome Se, : Physematopitys Gœpp. B .....oblongæ. . Cedroæylon Kraus. (Pinites Gœpp., Peuce Ung. ex p.) 2. Cellulis parenchymatosis (resiniferis) cre- berrimis. . . . Cupressoxylon Kr. (Cupressinoxylon G., Thuioæylon Ung.) 8. Cellulis parenchymhtosis crebris ductibusque resiniferis . . . . Pityoxylon Kr. (Pinites G., Peuce Ung. ex p.) b. Cellulæ prosenchymatosæ poroso-spirales. A. Radiis medullaribus porosis. Taæoæylon Kr. (Taxites G., Taxoxylon Ung. ex p.) 2. Radiis medullaribus poroso-spiralibus? … A Re RP II. Pori wraiseriales contigui vel spiraliter dispositi pluri- seriales. a. Pori rotundi, vel contiguitate polygoni. 1. Radiis medullaribus simplicibus (uniseria- libus) . . . . Araucaroxæylon Kr. (Araucarites G., Dadoxylon End.) 2. Radiis medullaribus compositis . Pissadendron End. (Palæoxylon Brongt. ?) b. Pori compressi, oblongi . . Protopitys Gœpp. Cedroxylon Kraus. Pinites GæpP. ex p., Peuce UNG. ex p. ENDL. Lignum stratis concentricis distinctis, rarius obsoletis, latiori- bus ; cellulis prosenchymatosis porosis, poris magnis, rotundis, uni- vel pluriserialibus oppositis ; cellulis ductibusque resiniferis nullis; radiis medullaribus simplicibus. À ET Me TE CONIFÈRES. 371 - Ce type comprend les bois dont la structure coïncide avec celie des bois d’Abies et de Cedrus, et exclut tous ceux qui par leurs ” conduits résineux se rattachent au genre Pinus proprement dit. Il représente l’orgamisation la plus simple de tous les Conifères, parce que son tissu ligneux ne se compose que d’une seule es- pèce de cellules et de rayons médullaires simples et très-minces. F. Nous y réunissons les espèces suivantes: Du terrain houiller. 4. Cedroæylon Withami Kr., Pinites Withami Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 211. Peuce Withami Lindi. et Hutt., Foss. F1., I, tab. XXIII, XXIV. Dans le terrain houiller en Angleterre. Des marnes irisées. 2. Cedroxylon Braunianum Kr., Pinites Braunianus Gæpp., : LC; p. 211. Marnes irisées supérieures (couches rhétiques?) de Kulmbach près de Bamberg. Du las. | 3. Cedroxylon Hullonianum Kr., Peuce Huttoniana With., ; Internal Struct. Foss. Veget., p.70, + XIV, L' 9 ANR LE D. : Dans le lias à Whitby en Angleterre. h. Cedroxylon Lindleyanum Kr., Peuce Lindleyana With., L. cp. 70, tab. IX, f. 1-5; XIV, f. 1-5, 10, 12; XV, f. 1-3. Même localité que le précédent. Du jurassique. 5. Cedroxylon pertinax Kr. Pinites pertinax Gœpp., p. 215. Terrain jurassique moyen en Silésie. | 6. Cedroxylon jurense Kr., Pinites jurensis Rouill. et Fah- renk. in Jubil. semis. D Fischer de Waldheim. Mosq. 1847. Dans la formation oolithique de Moscou. cs 372 PHANÉROGAMES. Du terrain crétacé (?). 7. Cedroæylon cretaceum Kr., Taxoxylon cretaceum Ung., Sitzgb. d. Wien. Acad., 1858, p. 299, f. 19-14. Les fibres spiralaires (f. 14) ne Sont que des stries spiralées de la membrane cellulaire; ce bois doit appartenir à ce genre, car il n’a ni cellules ni conduits résineux. Terrains tertiaires. 8. Cedroæylon Zeuschnerianum Kr., Pinites Zeuschn. Gœpp.., l. c., p. 216, tab. XXXII, f. 1-3. Dans le sel gemme de Wieliczka. 9. Cedroæylon lesbium Kr., Peuce lesbia Ung. D Chior. prol., p. 27. Pinites lesbius Gœpp., /. c., p. 219. Formation tertiaire de l’ile de Lesbos. 10. Cedroæylon gypsaceum Kr., Pinites gyps., G.,L e., p.216 et in W. act. Acad. nat. cur., XIX, tab. LXVI, LXVII. Formation indéterminée. AA. Cedroxylon Middendorfianum Kr., Pinites Midd. G., L. e., p. 215. | Sur la rivière Bogarida en Sibérie. 12. Cedroxylon americanum Kr., Pinites amer. Gœpp., /.c., p. 247. Dans l'Ohio et dans l'Illinois aux États-Unis. | 13. Cedroæylon minus Kr., Pinites minor G., [. c., p. 220. Dans les dépôts diluviens à Bachmanning (Haute-Autriche). 44. Cedroxylon regulare Kr., Pinites reqularis G., !.c., p.220. Espèces douteuses. 15. Pinites Bærianus Gœpp. Middendorf, Reise, I, tab. I, f. 4. Dans une formation indéterminée sur les bords du Taymur en Sibérie. CONIFÈRES. RTS 16. Pinites aquisgranensis G., Nov. act. n. c., XIX, 2, p.154, tab. LIV, £ 4-5. = Dans le sable ferrugineux du terrain crétacé à Aix-la-Cha- pelle. 47. Pinites Eichwaldianus Gœpp. in £rm. Arch., A8, 3, tab. II. Dans une formation tertiaire en Russie. : A8. Pinites wieliczcensis G., Monogr., p. 215, tab. XXXI, f: 7, 6. Dans le sel gemme à Wieliczka. 19. Pinites jurassicus G., Arb. d. schles. Gesellsch., 185, p. 447, tab. IL, f. 1-5. Dans une argile rune de l’oolithe de Kaminika Polska en Pologne. | … 20. Pinites cretaceus Gr., Pinus cretacea Corda in Reuss, Bühm. Kreide, p. 91, tab. XLVIT, f. 1-6. 21. Pinites cavernosus Cramer in Heer, F1. foss. arct., tab. XXII, f. 3, 4; XLII, f. 1-10. Formation miocène de Bell-Sound (Spitzherg). 22. Peuce Sagoriana Ung., Gen. et Spec., p. 374. Dans le terrain tertiaire à Sagor en Carniole. M. Unger indique pour cette espèce des ductus resiniferi sparst. … 23. Peuce pauperrima Schleïid., D. Nat. d. Kieselhôlzer, p. 32, … tab. Il, f. 4; IL, f. 5-7. C’est un bois de racine. 9h. Peuce Zipseriana Schleid., L. c., p. 32. M. Schleiden dit que la structure du fragment qu'il a examiné … paraît avoir été détruite en partie par de l'acide sulfurique, sous “ l'influence duquel les cellules conservées se sont considérable … ment gonflées. 925. Peuce Schmidiana Schleid., L. c., p. 36. 5 La provenance de ces trois dernières espèces n’est pas in- S A Fe tt sf) 1.2 2% CR Pr os LR AN NEC MER) € PRES | PA tp Re RE Fe Éd at PR AR Qi à DEN Peur RUE LS Va Tes } a, , ARR Et 1 AN > CE Fe À 2 + + 4 : : 874. PHANÉROGAMES. Cupressoxylon Kr. Cupressinoxylon GœpPP.ex p., Thuioæylon UNG. ENDL., Physematopitys Gœpp. Lignum stratis concentricis distinctis, angustis; celluhis pros- enchymatosis porosis, poris magnis, rotundis, uni- vel plurise- rialibus, oppositis; cellulis resiniferis creberrimis, ductibus resi- niferis nullis ; radiis medullaribus simplicibus. Ce groupe est représenté parmi les Conifères vivants par les Cupressacées et les Podocarpées ; il se distingue du précédent par un parenchyme ligneux (cellules résineuses, «conduits rési- neux simples ») abondant et par le manque de véritables conduits résineux («conduits composés »). is Terrain crétacé. e A. Cupressoæylon ucranicum Gœpp., Monogr. d. foss. Conif., p. 204, tab. XXVI, f. 1-A. À Charchow dans l’Ucraine. Formations tertiaires. 2. Cupressoæylon peucinum G.. l. c.. p. 200. Thuioæylon peu- cinum Ung., Chlor., p. 32. à. Cupressoæylon Klinckianum Kr., Thuioæylon Klinck. Ung., Gen. et Spec., p. 355. Dans le calcaire d’eau douce à Hlinnik en Hongrie. h. Cupsessoxylon resiniferum Kr., Thuoxyl. resinif., Ung., l. c., p. 895. En Carniole. 5. Cupressoæylon opacum G., !,c., p. 199, tab. XXIV, f. 6, 7. Retinodendron pityoides Zenk. Endl., Syn. Conif, p. 282. Dans les lignites à Laasan en Silésie. 6. Cupressoxylon pachyderma G., !. c., p. 199, tab. XXV, 1,4, 2. Le. on 375 _ Bois de Cyprès gonflé sous l'influence dé l'acide sulfurique. Même localité que le précédent. 7. Cupressoæylon fissum G., L. e., p. 200, tab. XXV, f. 3-5. Dans les lignites à Grünberg en Silésie. 8. Cupressoxylon multiradiatum G,, L. c., si 200, tab. XXV, A Ne Lignites de Laasan en Silésie. 9. Cupressoxylon æquale G., l.c., p. 201, tab. XXL LES (Bois de rameau?) Avec le précédent. 10. Cupressoæylon leptotichum G., L. c., p. 202, tab. XXVI, f. 8. (Bois macéré.) A Laasan et Grünberg en Silésie. - A1. Cupressoxylon subæquale G., L.c., p. 202, tab. XXVIT, f. 1-5. A Laasan. 12. Cupressoxylon nodosum G., L. c., p. 203, tab. XXVIIT, f. 1-4. (Bois de racine.) Avec le précédent. 13. Cupressoxylon Hartigu G., l. c., p. 203. Calloxylon Har- tigi Andr., Botan. Zeit., 1818. Dans les dépôts à lignites près de Bruckdorf en Saxe. Ah. Cupressoæylon uniradiatum G., L. c., p.203, tab. XXVIT, f. 5-7. Lignites près de Bonn. 415. Cupressoæylon sanguinum Merkl. , Palæodendr. ross., » p. 97. | - Terrain tertiaire en Russie, ainsi que les espèces suivantes. à 16. Cupressoæylon sylvestre Merkl., /. c., p. 58. 17. Cupressoæylon Severzovi Merkl., /. c., p. 59. 18. Cupressoxæylon erraticum Merkl., !. c., p. 60. (Bois de racine.) 19. Cupressoæylon wolgicum Merkl., L. c., p. 63. (Bois de ra- cine ?) | 20. Cupressoxæylon distichum Merkl., /. c., p. 64. À 276 PHANÉROGAMES. 94. Cupressoæylon sequoianum Merkl., /. c., p. 65. (Bois de racine.) - SNS 29, Cupressoæylon Fritschianum Merkl., !. c., p. 67. (Bois de racine ?) | 23. Cupressoæylon Kiprianovi Merkl., /. c., p. 69. 2h. Cupressoæylon Breverni-Merkl., L. c., p. 74. 25. Cupressoxylon pulchrum Cramerin Heer, F1. arct., p.135, 173, tab. XXXIV, f. 1; XXXVI, f. 6-8. (Bois de racine?) Banksland au Grœnland. 26. Cupressoxylon polyommatum Cram., !. c., p. 172, tab. AXAIV IR 2 XXXV, 19, 8; XXX VIII. (Bois de racine ma- céré.) ; Banksland au Grœnland. 27. “Cupressoxylon Gœppertianum Kr., Pinites Gœppert. Schleid. in Schmid et Schleid., Geogn. Verh. d. Saalth. b. lena, p. 70, tab. V, f, 3-8. Lignites; localité inconnue. 28. Cupressoxylon acerosum Kr., Pinites ac. G., l. c., p. 217. Peuce acerosa Ung., Chl. prot., p. 36. Formation miocène à Voitsberg en Styrie. 29. Cupressoxylon Protolarix Kr., Pinites Protol. G., L. c., p. 218, tab. LVIT, LVIIT. Dans les lignites de la Hongrie, de la Transylvanie, de la Carniole; dans les couches à succin en Prusse. 30. Cupressoxylon Hældlianum Kr., Peuce Hæld. Ung., Chlor. prot., p. 37. Pinites Hœld. G., L. e., p. 219. Lignites de la Bohème, de la Hongrie, de l’Autriche, 31. Cupressoxæylon Pritchardi Kr., Pinites Pritch. G., L. e., p. 220. | À Lough-Neagh en Angleterre. 32. Cupressoæylon australe Kr., Peuce austr., Ung., Chlor. prot., p. 28. Pinites austr. G., l. e., p. 220. Tasmanie. 33. Cupressoæylon tirolense Kr., Peuce tirol., Ung., Chlor. prot., p. 38. Pimites tirol. G., 1, c., p. 220. e re | CONIFÈRES. 377 Au château d'Iiter au Tirol! | 3. ee Ce () affine Kr., Peuce affinis Ung., Ghlor. prot., p. 218. Haute-Autriche, dans le diluvium à Bachmanning. 35. Cupressoxæylon (?) basalticum Kr., Robe in Karst. Arch., _ XIX, p. 483, tab. XI, f. 7-9. Tuff basaltique au Seelbachkopf près de Siegen. Species incertæ. 36. Cupressoxæylon juniperinum Gœpp., Thuioxylon junip., Ung., Chlor. prot., p. 84. Dans le leithakalk en Styrie, dans la Haute-Autriche. 37. Cupressoæylon arceuthicum G., Thuioæyl. arceuth. Ung., L. c. Localité mconnue. 38. Cupressoæylon ambigquum G., Monogr., p. 198. A Gleichenberg en Styrie. 39. Cupressoæylon arctannulatum G., Thuiox. arctann. Ung., Chlor. prot., p. 32. En Bohème. - A0. Cupressoxæylon dubium Cram. in Heer, F1. arct., p. 173, - tab. XXXIV, f. 3; XXX VIII, f. 1-6. (Bois de racine décomposé.) > Banksland au Grœnland. hA. Cupressoæylon salisburioides Kr., Physematopitys Salisb.. * G., Monogr., p. 242, tab. XLIX, f, 1-3. Dans le terrain à lignites à Schwerta (Lusace supérieure). - Le genre Physematopitys a été fondé par M. Gœppert sur les - cellules presque globuleuses ou vésiculeuses des rayons médul- - laires, caractère qui ne se rencontre que dans le genre Salis- 2 buria. * Pityoxylon Kr. Pinites Gœ&pPP. p. p., Peuce UNG. p. p. ENDL. p. p. … Lignum stratis concentricis angustis, latioribusve; cellulis prosenchymatosis porosis; poris magnis, rotundis, uni- vel plu- ‘ 378 PHANÉROGAMES. riserialibus, oppositis; cellulis ductibusque resiniferis haud raris ; radiis medullaribus compositis ductumque resiniferum includen- tibus vel simplicibus, cellulæ eorum haud raro biformes. Le genre Pityoæylon est le seul dans lequel il soit possible d’é- tablir des sous-divisions et des espèces sur les différences de structure qui se rencontrent dans le tissu. Les caractères distinc- tifs se trouvent en partie dans la disposition des canaux rési- neux, en parte”et surtout dans l’organisation des cellules qui composent les séries inférieures et supérieures des rayons mé- = dullaires!. Marnes irisées. 1. Pityoxæylon Sandbergeri Kr., Pinites Sandbergeri Kr., Ver- kies. Stämme d. fränk. Keupers( Würzb. nat. Zeitsch., VI, p.68). Dans les grès des marnes irisées à Kitzimgen. | Les couches annuelles sont larges de 1-2 millimètres; les con- duits résineux sont très-nombreux dans la partie antérieure de ces couches, composées elles-mêmes de cellules étroites à parois épaisses. Terrain oolithique. 2, Pityoxylon eggense Kr., Peuce eggensis With., /nternal Struct., p. 71, tab. XIV, f. 13, 14; XV, f. 6-9. Dans les couches oolithiques supérieures de l’île d'Egg (Hé- brides). Terrain tertiaire. 3. Pityoxylon Schenkii Kr., Würzb. naturh.-Zeischr., V, p. 196, tab. V,f. 8-11. | h. Pityoxylon succiniferum Kr., Pinites succinifer G. et Ber., . Bernst., p.60, tab. I, f. 1-19; II, f. 1-8. Dans les couches à succin en Prusse. | 5. Pityoxæylon ponderosum Kr., Pinites pond. Gœpp., Mon., p. 216, tab. XXXIII, p. 1-4. | 1Voy. Kraus, Würzb. naturw. Zeitschr., VI, p. 177-179. | CONIFÈRES. 379 . Commun dans les lignites en Silésie. 6. Pityoæylon resinosum Kr., Peuce resinosa Ung., l.c., p. 38, | Pinites resin: G-, L. e., p. 221. Provenance inconnue. 7. Pityoxæylon silesiacum Kr., Pinites siles., G.,1. c., p. 224, PR COCHE, F5: 6: XXXIV,f. 4,9 * | Silésie. 8. Pityoxæylon Pachtanum Merkl., Palæodendr. ross., p. 50. Russie. 9. Pityoæylon mosquense Merkl., L. c., p. 51. - Moscou. | » A0. Pityoxæylon caulopteroides Kr., Pinites caul., G., L. c., - p. 213, tab. XXXI, f. 2-6. | Provenance inconnue. A2. Pityoxæylon aptense (Sap.) Sch., Peuce aptensis Sap., Étud. Ls. la fl. tert., 1, p. 16h. . Gignac près de Rustrel, environs d’Apt; assez commun. 12. Pityoxylon Mac Clurii Kr., Pinus Mac Cluri Cramer in Heer, F1. arct., p. 170, tab. XXXV, f. 1; XXXV, f. 1-5. Ballast-Bay, Banksland (Grœnland). SES - Taxoxylon Unc. Taxites GŒPP., Spiropitys G. Lignum stratis concentricis distinctis ; cellulis prosenchymato- - sis poroso-spiralibus; poris magnis, rotundis; filis spiralibus si- _nistrorsis, raro pluribus; cellulis ductibusque resiniferis nullis; - radis medullaribus simplicibus. » Ce groupe se distingue du type Cedroxæylon, auquel il ressem- » ble par l’absence des cellules et conduits résinifères, par les cel- lules ligneuses garnies de fibres spiralaires. Il est souvent difficile de reconnaître les bois fossiles apparte- nant à ce groupe, parce que les fibres spiralaires peuvent facile- . ment être confondues avec les stries spiralaires, surtout quand le .… bois était en voie de décomposition avant sa fossilisation. 980 PHANÉROGAMES. Terrain tertiaire. 1. Taxoxylon Ayckei G. et Ber., Bernst., p. 103, tab. IT, f. 14-17. G., Monogr., p. 244. Dépôts à succin dans le Samland, lignites de la Silésie, de la Saxe et de la Wetterau. | 2, Taxoæylon Gœpperti Ung., Chlor. prot., p. 38. Dans le trachyte à Schemnitz en Hongrie, dans le sel gemme à Wieliczka. 3. Taxoæylon tenerum Ung., Taxites tener G., l. c., p. 244. . Dépôts tertiaires du Loch-Lomond en Écosse. h. Taxoæylon priseum Ung., Chlor. prot., p.34. Taëites pris- ous Gas L c., p. 24h. : En Sicile, à l’île de Lesbos et en Hongrie. 5. Taxoxylon ponderosum Kr., Taæites ponderosus G., L. c., p. 245, tab. L, f. 11; LI, f. 1-3. Probablement un bois gonflé par l’acide sulfurique. Commun dans les lighites de la Silésie. 6. Taxoxylon Zobelianum Kr., Sprropitys Zobeliana G., l. ce. p. 246, tab. LI, f. 4-6. Dans les couches à lignites de Laasan, Waldenburg et Tarno- witz en Silésie. Le genre Spiropitys Gœpp. paraît fondé sur une erreur d’ob- servation, parce qu'il n’existe aucun bois de Conifère dont les cellules des rayons médullaires soient garnies de fibres spira- laires. Araucaroxylon Ke. Araucarites GœpP., Dadoxæylon ENDL. UNG., Protopitys G., Pissadendron ENDL. Gœpp., Palæoxylon BRoNGr., Tabl. Atlas, pl. LXXIX. » Lignum stratis concentricis distinctis vel obsoletis; cellulis prosenchymatosis porosis; poris magnis rotundis, rarius unise- rialibus contiguis, creberrime pluriserialibus spiraliter dispositis CONIFÈRES. | 381 compressione mutua hexagonis; cellulis ductibusque resiniferis nullis; radiis medullaribus uni- rarius pluriseriatis. Les bois des Araucariées sont dépourvus de cellules et de ca- naux résineux, et diffèrent de tous les autres bois de Conifères par l’arrangement des pores sur les cellules prosenchymateuses. Ces pores, quand ils sont unisériés, se touchént et forment une ligne droite au point de contact; quand ils sont plurisériés , ils suivent une ligne spiralée et leurs auréoles se pressent les unes contre les autres de manière à prendre une forme ms régulière. Dans tous les Araucaria et Dammara vivants, les rayons mé- dullaires sont simples; dans les Araucaroæylon, ils sont quelque- fois composés. Les espèces qui offrent ce caractère forment le genre Pissadendron End. À. Radii medullares uniseriati (Dadoæylon Endl.). Terrain houiller. 4. Araucarioxylon carbonaceum Kr., Araucarites carbon., G., 1. c., p. 23h, tab. XLIIT, f. 5. Pinites carbon. With., Intern. Struct., p. 73, tab. XI, f. 6-9. . Terrain houiller de l'Angleterre, de la Silésie, de la Bohème. . 2. Araucarioxylon Beinertianum Kr., Araucarites Beinert. G., L c., p. 233, tab. XLIL, f. 1-3; XLIII, f. 4. Dans le calcaire carbonifère de Falkenberg en Silésie. 3. Araucarioxylon Tchihatcheffianum Kr., Araucar ites Tchih. $ G., L. c., p. 235. . Terrain: de transition (houiller inférieur! ?) ; Russie. k. Araucarioxæylon Buchianum Kr., Protopitys Buchiana G., C., p. 229, tab. XXX VII, £. 4-7; XXXVIIL, f. 4, 2. Dans le calcaire carbonifère de Frankenberg en Silésie. _ À en juger d’après les figures de M. Gœppert, les cellules pros- enchymateuses auraient des pores linéaires-transversales unisé- riées; cet auteur appelle ces cellules subscalariformes. à 5. Araucarioæylon vogesiacum Kr., Dadoxylon vog., Ung. in 382 - | PHANÉROGAMES. Kochlin-Schlumb. et Schimp., Terr. de trans. des Falgeé p.342, tab. XXX, f. À, 1-4. | Dans le terrain houiller inférieur, correspondant au calcaire carbonifère, de Niederburbach (Vosges supérieures). 7. Araucarioxylon ambiquum Kr., Pinites ambiquus With., Int. Struct., p. 73, tab. IX, f. 7, 8; X, f. 7-9. Dadoxylon ambi- guum Endl., Kôchl. et Schimp., {. c., p. 343, tab. XXX, f. B, 1-4. Houiller inférieur à Hewarth dans le Dürhe dans les Vosges supérieures à Niederburbach. : 7. Araucarioxæylon Brandlingi Kr., Pinites Brandl. Witham, Intern. Struct., p. 73, tab. IX, f. 1-6; X, f. 1-6; XVI, f. 3. Araucarites G., L. c., p. 292. À Newcastle, à Waldenburg en Silésie, à Saarbrücken. Grès rouge. 8. Araucarioxæylon Schrollianum Kr., Araucarites Schroll. G., Foss. FI. d. perm. Form., p. 218. En Bohème, Silésie, près de Chemnitz en re en Thurinets près de Saarbrücken. 9. Araucarioxylon Stigmolithos G., Perm. Form., p. 219. Pinites Stigm. Ung., Chlor. prot., p. 31. Dans la formation permienne en Bohème. 10. Araucarioxylon stellare Kr., Dadoxæylon stellare Ung., Gen. et Spec., p. 380. Araucarites stell. G., L. c., p. 250. Grès rouge à Chemnitz. A1. Araucarioxylon valdajolense Kr., Araucarites valdaÿ. Ant Moug., Nouv. grès rouge, p. 27, tab. IT, f. 1-7. Grès rouge du val d’Ajol (Vosges). Ces trois espèces n’en font probablement qu’une. 42. Araucarioæylon Rollei Kr., Dadoxæylon Rolle: Ung. Sitzgoll d. k. k: Acad. d. Wissensch. zu Wien, vol. XXXIIL, p. #11 tab. IT, f. 6-8. Grès rouge d’Erbstadt dans la Wetterau. Les rayons médullaires sont ordinairement doubles. CR ae “hé ris 43. nb Richteri Kr., ae Riche. Ung., L.c., f. 9-11. . A Saalfeld en Thuringe. Ne LA. Araucarioxylon saxonicum Kr., Araucarites saxon. Geiïn., _ Leitpfl., p. 25. Megadendron saxon. Reïichenb., Calamitea con- centrica Gotta, Dendrol., p. 72, tab. XVI, f. 2, 5. Très-commun dans la formation permienne de la Saxe. 15. Araucarioæylon pachytichum G., L. c., p. 257, tab. LVIL, _f. 6-9. En Saxe. . 46. Araucarioxylon Rhodeanum G. , Monogr., p.235, tab. XLY, 11.6, 7. | En Silésie. … 17. Araucarioæylon Fleuroti Kr., Pinites Fleuroti A. Moug., _ Nouv. grès rouge, p. 26, tab. IIT, f. 2-5. Araucarites G., L. c., _ p. 257. Val d’Ajol (Vosges). _ A8. Araucarioxylon permicum Merkl., Palæodendr. ross., Pp. 53. | | _ Russie. - 19. Araucarioæylon cupreum G., Monogr., p.233, tab. XLIIT, bf. 2-h. Perm. Form., p. 258. Ural. 20. Araucarioæylon Kutorgæ Merkl., Palæodendr.ross., p.304. _ Grès cuivreux de Perm; commun. 21. Araucarioxylon ægyptiacum G., Dadoxæylon PE Ung., Verstein. Waild v. Kairo (Sitzgsb. d. k. k. Ac. d. Le zu Wien, . 1859). _ Grès rouge ou grès bigarré?, en Nubie. 22. Araucarioxylon medullosum G., Perm. Form., p. 259, . LX, f. 3-8. Calamitea lineata Cotta, Dendrol., p. 72, tab. DAVI, f. 4. _ Grès rouge de Chemnitz!. NT Re an CU UT : ARRET …._ 1Voy. sur la valeur de ces espèces du grès rouge: Kraus, Würzb. naturw. …— Zkütschr., NI, p. 70 et suiv. : 384. PHANÉROGAMES. Marnes irisées. 28. Araucarioxylon keuperianum Kr., Pinites keuper., Ung., Chlor. prot., p. 81. Araucarites keup. G., L. A Li 23. Dans les grès des marnes irisées en Franconie et dans le Wur- temberg. Les Peuce dubia et sibirica Schleid. appartiennent probable- ment à cette espèce. 24. Araucarioxæylon thuringicum Bornemann, Org. Reste d. Lettenk. Thüring., p.61. Kraus, Würzb. nat. Zeitschr., VI, p. 67. Keuper inférieur de la Thuringe. Formations jurassiques. 25. Araucarioxylon wurtembergicum Kr., Pinites wurtemb. Gœpp., Monogr, p. 212. Peuce wurtemb., Ung., Chlor. prot., : p. 54. Lias supérieur du Wurtemberg, de la Haute-Autriche près de Waidhofen. C’est peut-être le bois du Pachyphyllum Kurrü. Formation incertaine. 26. Araucarioæylon latiporosum Kr., Pinites latipor. Cram. in Heer, F1. arct., p. 176, tab. XL, f. 1-8. | Spitzberg; probablement formation jurassique inférieure. 27. Araucarioxylon Hügelianum Kr., Peuce Hügel. Ung., Chlor. prot., p. 36. Pinites Hügel. Gœpp., Monogr., p. 214. Tasmanie; probablement formation oolithique. 28. Araucarioxylon subtile Merklin, Palæondendr., p- 5. | Russie. \ B. Radi medullares compositi (Palæoxæylon Brongt., Pissadendron Endi.). Terrain houiller inférieur. 99. Araucarioxylon Withami Kr., Pinites Withami Lindi. et Hutt., Foss. Flor., I, tab. IT. With., Znt. Struct., p.72, tab. IV, + ES RE RE Te CONIFÈRES. 389 f. 8-19; V; VI, f. 1-4; VIL f. 1-6. Araucarites With. G., L. c., p. 231, Palæoxylon Brongt., Tabl., p. 77. Dans le grès houiller à Craigleith près d'Édinbourg. 30. Araucarioxylon medullare Kr., Pinites medullaris With... Intern. Struct., p. 72, tab. VI, f. 5-8; VIT, ss 7, 8. Paie Brongt., Tabl., p. 77. Dans la même formation que le 31. Araucarioæylon primævum Kr., Pitus primæva With., /In- tern. Struct., p. 71, tab. IIL, f. 3; IV, f. 1-7; VII f. 9-49; VII, £. 1-3 ; XVI, f.9,10. Pissadendron primævum Ung., Chior. prot., p- 29. Endl., Syn., p. 298. Terrain houiller de Tweed Mill dans le Berwickshire (Angle- terre). 32. Araucarioæylon antiquum Kr., Pitus antiqua With. L. e., Pissadendron antiquum Ung. Gœæpp., ae > p. 230, tab. XXX, f. 3-6. Avec le précédent. Genus incertæ sedis. Aporoxylon Uxc. | Lignum stratis concentricis nullis, medulla larga ; cellulis pros- . enchymatosis aporis; radüs medullaribus uni- vel biserialibus, . set copiosis. … Ce type n’a plus de représentant dans le monde actuel. À. Aporoæylon primigenium Ung., Schiefer- u. Sandsteinflora - d. Thuring. Waldes (in Beitr. z. Palæontol. von R. Richter u. Unger, p.95, tab. XIII, f. 3-11). Dans le schiste à Cypridines près de Saalfeld en Thuringe. Scurwrer. — Paléont. végét. I — 25 3806 PHANÉROGAMES. SECOND SOUS-EMBRANCHEMENT . MONOCOTYLÉDONÉES. L'époque de la première apparition des plantes monocotylédo- nées n’est pas encore bien fixée. Les débris végétaux des terrains houillier et permien rapportés à ce sous-embranchement offrent des caractères trop peu précis pour qu’on en puisse tirer une con- clusion définitive. Nous savons déjà à ce sujet que les empreintes attribuées à des Graminées proviennent de Cryptogames vascu- laires et que les feuilles prises pour des feuilles de Palmiers sem- blent se rapprocher davantage de celles des Cycadées. Quoique l’on trouve dans le terrain houillier supérieur des empreintes d'organes foliaires dont la forme générale rappelle un peu celle des spathes des Palmiers, ainsi que des fruits qui ressemblent aux leurs, sans en avoir toutefois les caractères essentiels, ces quel- ques découvertes ne suffisent pas pour affirmer, comme l’a fait M. Gœppert, que ces plantes ont existé en même temps que les Sigillaria et les Lepidodendron. Mais si l'existence de Mono- : cotylédonées pendant l’époque paléozoïque me paraît douteuse, je n'entends pas la nier d’une façon absolue. Elles peuvent avoir eu leurs représentants même dans ces temps reculés ; seulement les preuves qui l'établiraient incontestablement ne sont pas en- core trouvées. Il n’en est plus de même pour l’époque triasique : les Ætho- phyllum, les Yuccites, et des empreintes isolées de feuilles ren- contrées dans le grès bigarré ne paraissent laisser aucun doute | sur la présence de Monocotylédonées d’un ordre déjà très-élevé | dès le commencement de cette époque. Les deux autres forma- « tions du trias, le muschelkalk et les marnes irisées, n’ont encore fourni aucune donnée pour l'histoire primitive de ce type ; il y a | là une lacune qui s’étend jusque vers le milieu de l'époque juras- * sique. On a bien rencontré dans un dépôt d’eau douce du lias in- MONOCOTYLÉDONÉES. 387 férieur des traces de végétaux qui paraissent se rattacher aux Nayadées ou aux Hydrocharidées, mais elles n'étaient accompa- . gnées d'aucun vestige-des formes supérieures que nous avons vues dans le grès bigarré. Du moment où celles-ci furent réellement les analogues de formes vivant encore aujourd’hui, on ne peut pas admettre qu'elles aient disparu pendant une époque pour renaître un peu plus tard, car une des lois paléontologiques les plus cer- taines est celle qui proscrit tout retour aux types éteints. Ainsi la lacune que nous signalons dans l’histoire des Monocotylédo- nées ne peut venir que des accidents naturels qui nous privent des documents complets. Avec les dépôts jurassiques moyens, un second fragment de l’histoire des Monocotylédonées supérieures se révèle à nous, sous “ la forme de fruits qui ressemblent assez à ceux des Pandanées pour qu’on puisse les attribuer à cette famille ou à une autre très-voisine éteinte depuis lors. À dater de cé terrain, une nou- velle lacune interrompt l'enchaïînement de ces plantes; elle ne cesse que vers la fin de l’époque crétacée, où nous pouvons res- saisir définitivement le fil de l’histoire des Monocotylédonées. À l'exception de ces Nayadées problématiques du lias citées plus haut, nous n'avons vu jusqu'à présent que des formes ap- partenant aux familles les plus élevées de cet embranchement, telles que des Yuccées, des Pandanées, des Palmiers, et avant les couches tertiaires nous ne pouvons signaler aucune trace sen- sible de types inférieurs, comme les Graminées, les Cypéra- cées!. Faut-il en conclure que ces plantes n’avaient pas de re- présentants dans les temps antérieurs? Nous nous garderons d'autant plus de former un jugement aussi absolu quand nous rapprocherons ce fait de la grande rareté des végétaux phanéro- games fossiles qui domine toute l'immense série des formations jurassiques, à l'exception de quelques dépôts d’eau douce fort rares et très-circonscrits. | 1Le D: Debey a recueilli dans les dépôts crétacés supérieurs d’Aix-la-Chapelle 25 à 30 espèces de Monocotylédonées; aucuns détails n’ayant été publiés sur ces découvertes, je suis obligé de les passer sous silence. 388 ne PHANÉROGAMES. L'ensemble de la physionomie végétale de l’époque tertiaire nous autorise à admettre que sa flore présentait un fort grand nombre de Graminées, de Cypéracées, de Liliacées, d’Hydro- charidées, d’Iridées etc., et que les premières de ces familles éminemment sociales se reproduisaient en une immense quantité d'individus. De toute cette grande végétation, dont les espèces, pendant les trois périodes qu'elle occupe, s’élevaient sans aucun doute à plusieurs milliers, et les individus à un nombre incal- culable, il ne nous est parvenu que trois cents espèces, repré- sentées par quelques milliers de fragments de feuilles et un petit nombre d'organes de fructification. On ne peut donc pas s'étonner que des époques moins favora- bles à la conservation des végétaux que la période tertiaire, riche en formations d’eau douce, et pendant lesquelles les végé- taux monocotylédonés n'étaient qu’au début de leur évolution, ne nous aient transmis que des fragments épars de l’histoire du type végétal qui nous occupe en ce moment. En atteignant la flore monocotylédonée de l’époque tertiaire, nous sommes pour ainsi dire en pays de connaissance, car elle réunit en Europe, comme pour les Dicotylédonées, presque tous les grands types dispersés aujourd’hui sur la surface de la terre. Dans les premiers temps, ce sont surtout les formes tropicales et subtropicales qui en déterminent la physionomie. Les Aloïnées, les Broméliacées, les Amomées , les Pandanées, les Palmiers en occupent le premier plan; plus tard ces grands types deviennent plus rares et peu à peu ils cèdent le terrain à des formes plus modestes qui demandent une température moins élevée : ce sont des Graminées, de grandes et petites dimensions, des Cypéracées qui rappellent le Cyperus Papyrus et d’autres qui ne s'élèvent pas au-dessus de nos Careæ ordinaires, des Alismacées, des Bu- tomacées, des Joncées,. un assez grand nombre de Smilacées, des Hydrocharidées, des Valisnériées à dimensions inusitées, des Stratiotées, quelques [ridées et Broméliacées, des Nayadées, des Typhacées, les derniers Palmiers et Pandanées. La physionomie végétale de l'Europe pendant la période plio- L | MONOCOTYLÉDONÉES. | 1%: 889 cène qui termine l'époque tertiaire est peu connue; mais, d’après ce que l'on en sait, elle devait peu différer de celle de l’époque actuelle. Les matériaux à notre disposition pour reconstruire la flore monocotylédonée- fossile se réduisent généralement à des em- preintes de feuilles plus ou moins tronquées, à des portions de rhizomes et de tiges, à des fragments de troncs de Palmiers pétri- fiés, à quelques débris de fleurs et à un certain nombre d’or- ganes de fructification. Les plus nombreux et les plus importants de ces matériaux sont ici, comme dans les Dicotylédonées, les organes foliaires, qui se classent tantôt d’après leur forme, tantôt d’après leur nervation. La détermination d’après la forme pré- sente un haut degré de certitude pour les diverses familles des Palmiers, pour certæns groupes de Smilacées, pour les Gluma- cées en général; celle d'apres la nervation est quelquefois très- sûre aussi, mais presque toujours elle présente les plus grandes difficultés et demande les études les plus minutieuses. Les limites tracées à ce livre m’empêchent d'entrer ici dans tous les détails de cette détermination : je les indique autant que possible dans es diagnoses génériques et spécifiques 1. . Je suis convaincu qu’une réduction notable des espèces serait nécessaire dans quelques-uns des genres et des groupes fossiles, et que certaines attributions devraient être changées; mais j'ai cru devoir m'’abstenir de trop grandes innovations, d'autant plus que je n’avais pas tous les échantillons nécessaires à les établir et à les justifier. Je laisse aux différents auteurs la responsabilité de leurs attributions et de leurs déterminations, et je remets au temps, qui fournira des matériaux de plus en plus complets, le soin de corriger les erreurs inévitables aujourd’hui. 1Les deux publications les plus importantes à consulter sur ce sujet sont: Dr Const. von Ettingshausen u. D’ Al. Pokorny : Die wissenschaftliche Anwendung des Naturselbstdruckes, 1 vol. in-fol., avec beaucoup de planches. Wien 1856. Ettingshausen, Beitrag zur Kenniniss der Nervation der Gramineen (Siützgsb. d. k. Akad. der Wiss. Wien 1866, p. 405), avec 6 planches. 290 PHANÉROGAMES. CLASSE I. GLUMACÉES. Les Glumacées sont des plantes annuelles ou vivaces, herba- cées, quelquefois suffrutescentes, à tiges simples ou ramifiées, à feuilles alternantes, ordinairement linéaires ou linéaires-lancéolées, rarement oblongues ou ovalaires, toujours simples, sessiles ou brièvement pédicellées, engaïnantes à la base, parcourues de ner- vures parallèles égales ou inégales entre elles, réunies assez sou- vent par des nervilles transversales qui naissent sous un angle droit. Les fleurs sont disposées en épillets (spiculæ) qui sont le plus souvent réunies en épis ou en panicules. La première apparition de ces plantes date probablement de la dernière période de l’époque crétacée; les dépôts tertiaires en ren- ferment de nombreux débris, dont le classement systématique n'est en partie que provisoire. [l paraît qu’il n’y a parmi les es- pèces fossiles que peu de formes qui n’aient leurs analogues dans la flore actuelle. ORDO I. GRAMINEÆ. Herbæ plerumque humiles cæspitosæ, raro sublignosæ et suf- frutescentes. Caulis (culmus) fistulosus, articulatus, nodis tumi- dis. Folia e nodis oriunda, alterna, petiolo complanato caulem vaginatim ambiente; nervis rectis, vel secundum folii formam arcuatis, basi apiceque conniventibus, medio plerumque fortiori. Spiculæ e bracteis (glumis) 2, eque floribus singulis vel pluribus alternantibus formatæ, floris involucrum externum e squamis 2 (glumellis, paleis), exteriori sæpius bicarinata hic illic abortiva, et e squamulis hypogynis (corolla, glumellulis) 2 vel 3. Fructus caryopsis libera vel adnata. RÉ dE GLUMACÉES. 391 FAM. I. ORYZEÆ. Oryza L. Paniculæ ramosæ. Spiculæ unifloræ. Glumæ 2, parvæ. Paleæ 2, carinatæ, subæquilongæ; inferior latior, plerumque aristata. Folia plana, multinervia, nervis asperis, interstitialibus pluribus, tenuibus, mediano validiore. Plantæ tropicæ et subtropicæ, pa- ludosa habitantes. 1. Oryza exasperata (Al. Br.) Heer, spiculis ovatis, valvula inferiore profunde carinata ; foliüis multinerviis, nervis asperis, interstitialibus 3 vel 4 tenuioribus. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 68, tab. XXV, f. 5. | Poacites exasperatus AI. Br. in Stizenb., Verz., p. 74. À OEningen au Kesselstein, au Hohe Rhonen. Les spicules ressemblent exactement à celles de l’Oryza sativa ; elles sont cependant plus petites et proportionnellement plus courtes; les nervures des feuilles sont plus nombreuses. FAM. II. PANICEÆ. Panicum L. Gramina gracilia. Culmi nodoso-artieulati. Folia linealia, oblon- go-lanceolata , elongato-elliptica, plana, multinervia, nervo me- dio validiore, nervis lateralibus marginem versus sensim te- : nuioribus, interstitialibus pluribus. Flores spicati vel paniculati. Spiculæ bifloræ, glumæ 2, inæquales, concavæ, muticæ. Paleæ 2, subæquales, concavæ, superiore parinervi. Graminées très-riches en espèces, rares dans les régions tem- pérées, nombreuses dans les régions intertropicales. 1. Panicum Hartungi Heer, fois linearibus, nervis parallelis 20-22, nervis interstitialibus 4 vel 5; panicula diffusa, pedicellis -392 | PHANÉROGAMES. tenuissimis, spiculis minutis, rotundatis. Heer, I, p. 66, tab. XXV, f. 1. 2 OEningen au Kesselstein. L’inflorescence rappelle assez celle du Panicum capillare L. 2. Panicum Trogloditarum Heer, seminibus ovalibus obtusis. Hi:6 ep 08 pb XXY, f. 9, À OEningen dans les schistes à insectes. Les graines ont la forme et la grandeur de celles du Panicum mihaceum L. : 3. Panicum (Digitaria) macellum Heer, foliis anguste lineari= bus, nervis parallelis 7, medio paulo fortiori, nervis insterstitialibus à vel A; rachi digitata (?), setacea, spiculis rotundis, sessilibus, valvula inferiore minuta acuta, superiore ovata acute acuminata. H.,:4. c:, p.67, tab. XXV, f. à. . À OEningen, dans la carrière inférieure; dans le schiste bitu- mineux de Sobrussan en Bohème (d’après Ettingshausen). h. Panicum (Echinochloa) rostratum Heer, gluma infériore minuta, lanceolata, superiore oblongo-ovali, aristata, arista in- curva. H., /, c., p. 67, tab. XXV, f. 4. À OEningen, couches à insectes de la carrière inférieure. o. Panicum minutflorum Sap., floribus minutulis, solitariis, pedicellatis, breviter ovatis; valvulis brevissime mucronulatis. Sap., Vég. d. S.-E.de la Fr. à l’ép. tert., 1, p. 219 (65), tab. LIT, f. 18. Dans les gypses de la partie supérieure à Aix en Provence (très-rare). | M. de Saporta compare ce Panicum aux P. ramulosum Michx et fragile Kunth de l'Amérique septentrionale. 6. Panicum pedicellatum Sap., spiculis laxe paniculatis, ovato- globosis, pedicellatis, pedicellis capillaribus, solitariis; glumellis introrsum lævibus, concavis, extus dorso hispido-scaberulis, in- æqualibus, apice mucronulatis, inferioribus paulo minoribus. Sap., Exam. anal., p. 4h; Etud. S.-E. de la Fr., UE, p. 53, tab. III, f, 49, 43. : Schiste marneux miocène de la vallée de la Mort-d’Imbert; ; | GLUMACÉES. 393 vallée du Largue, près de Dauphin; environs de Forcalquier ; vallée de Sault (Vaucluse). Fréquent à un niveau déterminé. Excessivement commun dans quelques-unes de ces localités ; des couches entières en sont remplies. Parmi les espèces actuelles, M. de Saporta cite le Panicum miliaceum comme celle qui aurait le plus de ‘rapport avec l’es- pèce fossile. Plusieurs espèces de l'Amérique du Sud offrent éga- lement de la ressemblance avec elle. | 7. Panicum miocenicum Ettingsh., folüs late linearibus, 25- 30 millim. latis, multinerviis, nervo medio prominente, valido; nervis lateralibus pluribus, nervos interstitiales 7 includentibus. Ettingsh., Foss. FI. à. Bilin, p. 22, tab. Wf. 1. Dans le schiste bitumineux de Sobrüussan près. de Bilin en Bohème. M. d’Ettingshausen compare cette espèce aux P. clandesti- num L., lahfolium L. FAM. III ARUNDINACEZÆ. Arundo L. Rhizoma solidum , lignosum, valde incrassatum, nodis ap- proximatis. Radices nodo et internodio affixæ. Culmus magnus, plus minus incrassatus. Folia plana, linealia, basi angustata, ner- vis longitudinalibus parallelis, valde approximatis, subæquali- bus, mediano distinctiore, apicem versus attenuato. Plantes palustres ou subaquatiques, habitant les zones chaudes et tempérées. . 1. Arundo (Donax) Gæpperti (Münst.) Her. rhizomate so- do, centim. 5 1/2 et ultra crasso, ramoso, ramis basi angusta- is, interdum ellipticis; culmis validis, centim. 3 circa crassis ; foliis latis, multinerviis ; spiculis illis À. Donacis similibus. Heer, El. tert. Helvet., 1, p. 62, tab. XXIII et XXIL, f. 3, et III , p.161. Ludw. Rhein-Wetter. Tert.-Form. (Palæontogr., VII, p. 80, 394 PHANÉROGAMES. tab. XVII, f. 1-6. Eitingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 19, tab. IV, f. 1-4.) Palacites annulatus Schloth., Verstein., p. 396, tab. XVI. Culmitus oblongus Al. Br. in Stizenb., Verzeïchn., p. 75 (ra- mus rhizomatis). Culmites Gœpperti Münst., Beitr., V, p.103, tab. I, f. 1-5. Ung. /conogr. pl. foss., p. 13, tab. V, f. 4. Caulinites radobojensis Ung., Chloris protog., p.52, tab. XVII, f. 1, 29 Jconogr., p. 15, tab. VI, f. 3. Bambusium sepultum Unger, Chloris prot., p. 428, tab. XL, F1. v. Sotzka, tab. II, f. 5, 6. Bambusium œocenicum Fisch.-Oost. Heer, Uebers. d. Tert.- Flora, p. 50. Bambusium Heerii Massal., Syn. fl. senog., p. 7. … Bambusium Palmacites Mass., /. c. Typhæloipum hœringianum Ettingsh., Foss. FI. v. Hæring, p. 30, tab. IV, f. 20 (fragments de feuilles). Dans les dépôts miocènes d'OEningen, dans les marnes ma- rines de Sanct-Georgen près de Saint-Gall, au Hohe Rhonen, à la Solitude, à Paudex et au Calvaire près de Lausanne, et autres localités en Suisse ; à Sinigaglia dans le Véronais; dans les cou- ches inférieures des Sphérosidérites du Münzenberg, et dans les charbons feuilletés de Salzhausen (Wetterau) ; dans l’argile plas- tique de Priesen, dans le tripoli à Kutschlin et dans les opales ménilitiques de la vallée de Schichow aux environs de Bilin. 2, Arundo anomala (Brongt.) Heer, rhizomate ovali, nodis approximatis, crenulatis; foliis angustioribus, tenuissime et den= sissime striatis. Heer, Fl. tert. Helvet., I, p. 63, tab. XXII, f, 4. Wat., PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 62, tab. XV CS | Culmites anomalus Brongt., Géol. d. env. d. Paris, tab. x, f. 2; Ann. d. Mus., XV, p. 382, tab. XXIII, f. 15. Dis les dépôts tertiaires (calcaire siliceux) de Lonjumeat et Chambrey près de Paris ; à OEningen, au Kesselstein. Se distingue par son _ par les crénelures régulières aux | GLUMACÉES. : 395 « articulations et par ses feuilles étroites à stries très-fines et très-serrées. 3. Arundo gracilis (Sap. ) Sch., culmis leviter striatis, fistulo- | sis, nodoso-articulatis. Saporta, Études, IL, p. 229 (Arundinites). Terrain tertiaire d’Armissan. ; k. Arundo Heerii Ettingsh., rhizomate plerumque valde incras- sato, internodus sublævibus vel tenuiter striatis ; cicatricibus ra- dicum verticillatis, magnis, orbicularibus. Ettingsh., Foss. F1. ». Bilin, p. 20, tab. IV, f. 5. - Dans le tripoli à Kutschlin près de Bilin (Bohème). M. d’Ettingshausen réunit à cette espèce le rhizome figuré par M. Heer à la planche XXII, f. 5, 6 de son Flora tertiaria Hel- vetiæ, sous le nom de Phragmites œningensis. IL fait observer que son Ar. Heeru se distingue constamment de cette dernière espèce, par ses racines adventives beaucoup plus grosses et par ses cicatrices raméales discoïdes plus grandes qu’elles ne se voient sur le rhizome des Phragimites. 5. ? Arundo Papilloni (Wat.) Sch., culmo valido, in ectypo centim. 3 1/2 lato, longitudinaliter striato; cicatricibus foliorum tuberculosis, profunde striatis. Bambusium (?) Papilloni Wat., PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 63, tab. XVI, f. 4. A Vervins (Aisne) dans le grès titecal au sable de Bracheux. Arundinites Sar. . Les espèces réunies dans ce genre ne sont pas encore assez bn connues pour pouvoir être rapportées avec quelque certitude à un genre vivant. - 1. Arundinites confusus Sap., culmis crassis, fistulosis, foliis Le linearibus, multinerviüs; nervis longitudinalibus, tenuibus, approximatis » æquidistantibus, interstitialibus transversisque vin costa media inconspicua. Sap., Études, 1, p. 494 (37), 190. 396 PHANÉROGAMES. Calcaires siliceux, bitumineux (feuilles), calcaires marneux lit: toraux (fragment de tige) à Saint-Zacharie (Var). Diffère de l’Arundo Gœpperti Heer par ses feuilles rubanées plus étroites. ei 2. Arundinites ambigquus (Ettingsh.) Sch., foliis linearibus, subrigidis, integerrimis, circa 10-20 millim. latis, paralleliner- vis; nervis æqualibus, 2-3 millim. remotis, plicatis, interstitia- libus 2-4, transversis nullis. Culmites ambiquus Ettingsh. Beitr. z. foss. FI. v. Wildshuth, p. 9. Tert. F1. d. Œsterr. Monarch., p. 10, tab. I, f. 4, 5. Dans les marnes calcaires de la formation miocène à Inzers- dorf près de Vienne, et dans l'argile plastique de Neufeld et de Wildshuth (Autriche). La feuille, large de 2 centimètres, paraît avoir été parcourue de 8 ou 9 plis parallèles carénés. 3. Arundinites deperditus (Heer) Sch., foliis latis, nervo me- dio valido, lateralibus utrinque circiter 10, interstitialibus subti- lissimis circiter 5, transversalibus nullis. Bambusium. deperditum Heer, Sächs.-thüring. Braunk.-Fl.. p. h, tab. VI, f. 40, 12. Dans les dépôts éocènes de Skopau en Thuringe. Diffère du Phragmites œningensis par sa nervure médiane plus forte. h. Arundinites dubius (Wat.) Sch., culmo centim. 41 lato: costis notato numerosis, planiusculis , strlis interpositis tenui- bus profundis. Poacites dubius Watelet, PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 67. tab. XVIIT, f. 5. À Bellevue près de Paris, dans les grès supérieurs aux li: gnites. Phragmites TRis. Rhizoma repens, articulatum, nodis remotis, hinc inde appro= ximatis. Radices e nodis egredientes. Folia majuscula, linealia, GLUMACÉES. 397 plana, nervis firmioribus nervis multo tenuioribus 2-7 interposi- tis separatis, medio cæteris paulo crassiore. Les Phragmites sont des Graminées de dimensions considé- rables ; ils habitent les bords inondés des rivières et des lacs dans les régions tempérées. 1. Phragmites œningensis AI. Br., rhizomate ramoso, inter- nodiis plerumque elongatis, tubulosis; culmis elongatis; foliis latis, multinervis nec medio costatis. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 64, tab. XXII, f. 5; XXIV; XXVIL, f. 2 b; XXIX, f. 3 e. Ludw., Palæontogr., VII, p. 30, tab. XVI, f. 4; XVIII, f. 2; XXIV, f. 7. Stur, Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., 1867, vol. XVII, p. 138, tab. III, f. 9-21. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 21, tab. IV, f. 6-10. Phragmites (?) œningensis Al. Braun in Stizenb., Verz., D 79: ? Phragmites Zannonii Massal., Syn. fl. foss. Senogall., p. 8. _ Culmites arundinaceus Ung., Ettingsh., Foss. FI. v. Wien, p. 9, tab. I, f. 4. (?) Foss. F1. v. Wildshuth, p. 5. Bambusium sepultum Andræ, F1. Siebenb. u. d. Banates, tab. IL, f. 1-3 (sec. Stur.). _ Bamb. trachyticum Kovats. F1. v. Erdübénye, p. 16, tab. II, f. 10 (sec. Stur). Commun à OEningen, dans les blocs erratiques de Saint-Gall ; au Hohe Rhonen, à la Paudèze et à Rochette (canton de Vaud), à Eriz (canton de Berne) ; à Vienne (Autriche), à Parschlug et Fohnsdorf (Styrie), dans l'argile plastique à Wildshuth (Haute- Autriche) ; dans le terrain à lignites de la Wetterau. . M. Stur cite cette espèce dans les concrétions arénacées aux environs de Vienne, et dans les lignites de Züllingsdorf et Neufeld en Autriche, dans les tufs trachytiques de nombreuses localités en Hongrie; M. Ludwig (Jüngste Wetter. Braunkohle, p. 139) la cite dans les dépôts miocènes supérieurs au Winterhafen près de Francfort; elle se rencontre aussi dans l'argile plastique de Bilin, dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow (Bo- hème), à Castro au val d’Arno d’après Gaudin et Strozzi. 398 : … PHANÉROGAMES. M. d’ "Eltingehätsen croit que le Sphærococcites tenuis Ung. (Reise in Griechenl. u. d. ion. Ins., p. 153, f. 1) et le Confervites bilinicus Ung. (Chlor. prot., tab. XXXIX, f. 5, 6) ne sont que les longues fibrilles des racines adventives de ce Phragmites. Très-voisin du Phragmites communis Trin., mais plus fort; les feuilles ont une largeur d'environ 4 centimètres. Il diffère de l’Arundo Gœpperti par les entre-nœuds moins épais, plus longs et creux, munis aux articulations d’un verticille de racines fixé à la base de chaque entre-nœud. 2. Phragmites Ungeri Stur, rhizomate ramoso, millim. 10 circa lato, internodiis plerumque abbreviatis elongatisve, tubulosis ; culmis longis, millim. 6 circa latis; vaginis foliorum lævibus. Stur, F1. d. Süsswass. Quarz. (Jahrb. dk. k. geol. Reichsanst., 1867, vol. XVII, p. 137, tab. III, f. 4-8.) Culmites anomalus Ung. (ex p.), /conogr. pl. foss., p. 14, tab. V, f, 4 a, b, c. Arundo Gœpperti Ung., FI. d. Süssw.-Quarz. (Denkschr. d. k. k. Akad. d. Wiss., XIV, 1858, tab. II, f. 4, 2.) Dans le quarz d’eau douce à Ilia, Hlinik, Lutilla (Hongrie). M. Stur dit que ce Phragmites ressemble exactement au Phr. communis quant aux dimensions des diverses parties, et que la seule différence consiste dans l’absence des stries aux gaînes foliaires de l’espèce fossile. 3. Phragmites alaskana Meer, foliis 12-13 millim. latis, nervis Jongitudinalibus fortioribus 12 vel 13, interstitialibus 6. H., F4 foss. alask.. p. 2h, tab. I, f. 12. Alaska, baie des Anglais (côte N.-0. ® l'Amérique du Nord): Très-voisin du Phr. æningensis. FAM. IV. FESTUCEÆ ET SIMILES. Poacites BRoONGT. Folia linearia, parallelinervia, nervis inæqualibus, transversis nullis. Culmi et spiculæ Graminum. ; | ; , # ‘# GLUMACÉES. 399 Ce. genre renferme toutes les Graminées fossiles, en dehors des Arundinées, dont les restes sont trop imparfaitement conser- vés pour être susceptibles d’une attribution plus restreinte. Dans les feuilles de Graminées, les espaces qui se trouvent entre les nervures principales sont en général occupés par des nervures secondaires plus fines et dont le nombre varie suivant les espèces, souvent dans la même plante et sur la même feuille. A. Folia et culmi. A. Poacites lœvis Al. Br., culmo 6-7 millim. lato, internodiis longis, striatis; foliis millim. 4-6 latis, 10-12-striatis, lævibus. AI. Br. in Stizenb., Verz., p. 74. Heer, F1. tert. Helvet., T, p. 69. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 82, tab. XVI, f. 2 (?). Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 23, tab. VI, f. 4. OEningen, Kesselstein; Münzenberg et Rockenberg (Wette- rau), suivant Ludwig, dans l’argile plastique de Priesen près de, Bilin (Bohème). Appartient peut-être au genre Phalaris et pourrait être com- _ paré au Ph. arundinacea L. Les feuilles sont entièrement lisses, et se distinguent ainsi facilement des feuilles de l’Oryza (Heer). 2. Poacites firmus Heer, folio millim. 8 lato, firmo, nervis 12 æqualibus solo nervo marginali fortiore. H., /.c., p. 70, tab. XX, f. 41. é Au Petit-Mont près de Lausanne. Cette feuille se fait remarquer par la nervure du bord gauche plus forte que les autres, et par l’absence de nervilles interposées _ aux nervures principales. M. Heer exprime des doutes au sujet de sa place parmi les Graminées. 3. Poacites cæspitosus Heer, cæspitosus, folüis 2-3 millim. la- is, linearibus, 10 vel 12-nervosis. H., /. c., p. 70, tab. XXVI, . f. 1. Ettingsh.,-Foss. FI. v. Bihin, p. 23, tab. VL f. 4: À OEningen; dans le schiste bitumineux de Sobrussan (Bo- _ hème). ont h. Poacites tortus Al. Br., folüs millim. 4 latis, dextram 00 | PHANÉROGAMES. . versus pluries tortis, nervis parallelis 9 vel 10, 4 vel 5 tenuio- ribus interpositis. Heer, Z. c., p. 70, tab. XXV, f. 43; II, p. 462 | OEningen, Kesselstein; au Locle, couvert du Sphæria Kunk- leri. M. Braun dit que la torsion dextrorse de ces feuilles rappelle celle des feuilles du Triticum repens. 5. Poacites repens Heer, rhizomate repente, stolonifero; cul- mis erectis, nodis tumidis. H., /, e., p. 70, tab. XXV, f. 12. OEningen, Kesselstein. : Les chaumes sont plus épais que dans le Triticum repens. 6. Poacites strictus À. Br., folio firmo, nervis inæqualibus. Stzenb. Verz., p. 74; Heer, L. c., p. 71, tab. XXVI, f. 4. OEningen. Ressemble aux feuilles du Glyceria distans. 7. Poacites angustus À. Br., foliis tortis, perangustis, nervis primariis 6 vel 7, nervis tenuissimis interpositis. Stizenb. Verz., p. 7h. H.,0.c., p.74, tab. XXVI, 1.2, 76; Hlp462; tab. CXLVI, f. 28. OEningen. Al. Braun compare ces feuilles à celles du Poa nnvustifolia! espèce qui croît entre les Joncs dans les lieux marécageux.. 8. Poacites pseud-ovinus À. Br., foliis setaceis, angustissimis. Stizenb. Vers., p. 7h. H., 4. c:, p. 74, tab. XXVI, f..83 XXIX, f. 6. B, a. OEningen. Al. Braun compare ces feuilles aux feuilles fines des Festuca rubra et ovina. 9. Poacites subtilis Heer, foliis angustis, 4 1/2 mill. latis, te- nuissime sed evidenter striatis, striis confertissimis. H., /. c., p. 71, tab. XXVI, f. 6. Près de Münsingen, à Monod au-dessus de Rivaz (Suisse). | 10. Poacites rigidus Heer, foliis millim. 2 1/2 latis, rigidis, | nervis 12-14 obsoletis. H., /, c., p. 71, tab. XXVI, f. 5. Et, | tingsh., Foss. Al. v. Bilin, p. 25, tab. V, f. 6, 7. | GLUMACÉES. O1 Ralligen (cant. de Berne) ; dans l'argile plastique et le schiste bitumineux de Bilin. 11. Poacites lepidus Heer, folis millim. 5 latis, linearibus, longe attenuatis, nervis principalibus 4, interstitialibus 6-10 subtilissimis. H., Z. c., III, p. 462, CXLVI, F 27. Ettingsh.., Foss. FI. v. Bilin, p. 25, tab. VI, f. 5. OEningen au Kesselstein; dans le schiste à polir de Kutschlin en Bohème. 12. Poacites albo-lineatus Heer, foliis planis, millim. 4-6 latis, lineis pro more 3 albis notatis, nervulis tenuissimis dense con- fertis interpositis. H., /. c., III, p. 163, tab. CXLVI, f. 25, 96. OEningen. C’est, en tout cas, une feuille de Monocotylédonée; mais il est peu probable qu'elle provienne d’une Graminée. : 13. Poacites cenchroides Ettingsh., foliis linearibus, 3-5 millim. latis, paucinerviis, nervo medio subprominente. Ett., Foss. F1. v. Bilin, p. 25, tab. V, f. 10, 411. Schiste bitumineux de Sobrussan. Rappelle les Cenchrus ciliaris L., echanatus L., macrostachyus Hochst. A4. Poacites chusqueoides Ettingsh., folis linearibus, versus apicem sensim aftenuatis, 10 millim. latis, plurinerviis, nervo medio prominente, lateralibus tenuissimis, nervis interstitialibus nullis. Ett., Foss. F1. v. Bilin, p. 25, tab. V, f. 14, 45. Schiste bitumineux de Sobrussan. M. d'Ettingshausen compare ces feuilles à celles du Chusquea sceandens Kunth et du Paspalum paniculatum L. de l'Amérique tropicale. A5. Poacites læviusculus Heer, foliis 8-9 millim. latis, multi- … nervis, nervis æqualibus. H., Wioc. balt. FL, p. 28, tab. III, f. 24. _ Dans les couches miocènes moyennes à lignites, près de Rau- schen (Samland). 16. Poacites œqualis Ettingsh., folüs linearibus vel lanceo- lato-linearibus, 6-11 millim. latis, multinerviis, nervis tenuissi- Scuiwper — Paléont. végét. Il — 26 102 PHANÉROGAMES. mis subæqualibus, valide approximatis. Ettingsh., Foss. FI, v. Bilin, p. 24, tab. VI, f. 8. Dans le schiste bitumineux de Sobrussan (Bohème). M. d’Ettinshausen compare ces feuilles à celles des Arundina- ria et Arthrostyhidium. 17. Poacites bilinicus (Ettingsh.) Sch., foliis linearibus, acu- minatis, 5-6 millim. latis, plurinervis, nervis tenuissimis, æqualibus. Arthrostylidium bilinieum Ettingsh., Foss. F1, v. Bilin, p. 93, t. V, f. 12, Dans le schiste bitumineux de Sobrussan et dans le tripoli à Kutschlin (Bohème). M. d’Ettingshausen voit une grande ressemblance entre ces feuilles fossiles et celles de l’Arthrostylidium Trini Rupr., du Brésil, faisant partie des Bambusées. 48. Poacites arundinarius Ettingsh., foliis linearibus, versus apicem sensim attenuatis, 10-12 millim. lâtis, multinerviis, nervo medio subprominente, lateralibus tenuissimis, 3-5 nervis inter- stitialibus interpositis. Ett., Foss. FL. v. Bilin, p. 24, tab. V, f. 3-5; grossi f. 16. Dans le schiste à Sobrussan. Les espèces analogues dans la Flore actuelle sont l’Arundi- naria glaucescens, le Merostachys speciosa Nees; les deux du Bré- sil (Ettingsh.). 19. Poacites acuminatus Ettingsh., foliis linearibus, longis- sime acuminatis, 3 millim. latis, paucinerviis, nervis tenuissi- mis, subæqualibus. Ett., Foss. F1. v. Bilin, p.24, tab. IV, f. 44, 493 VI, f. 6. Dans le schiste bitumineux à Bilin et dans le tripoli à Kutschlin. Diffère du P. angustus AI. Br. par les feuilles longuement acu- minées. : 20. Poacites longifolius Ettingsh., foliis anguste linearibus, longissimis, versus apicem sensim angustatis, 3 millim. latis, paucinerviis, nervis tenuissimis, medio paulo distinctiore. Et- - tingsh., Foss. F1, v. Bilin, p. 24, t. VI, f. 13, 14, GLUMACÉES. 405 Dans le schiste bitumineux de Sobrussan. 21. Poacites nervosus Sap., foliis elongatis, linearibus, ner- _vosis, nervis longitudinalibus 7 vel 8 approximatis, subæqua- libus, interstitialibus medioque nullis. Sap., Étud., 1, p. 68. Calcaires et schistes marneux de la partie ne do des gypses d’Aix. 22. Poacites caricifolius Sap., foliis elongato-linearibus, stric- tis®bnervo medio tenuiter carinatis, nervulis longitudinalibus 2 hinc et hinc decurrentibus. Sap., Étud., 1, p. 68. Calcaires de la partie supérieure des gypses d’Aix. 23. Poacites ? (Arundinarites) restiaceus Sap., caulibus e rhi- zomate brevi, squamoso, fibrilloso nascentibus, plurimis, ela- tis, gracilibus, striatulis, nodulosis, quandoque ad nodos ramo- sis; vaginarum reliquiis laceris indusiatis vel omnino nudis. Sap.., Étud., 1, p. 68. Restiacites pleiocaulhs Sap., Ex. anal., p. 28. Schistes marneux de la partie supérieure des gypses d'Aix. M. de Saporta dit que cette plante rappelle à la fois, par son facies, certaines Restiacées de petite taille et les Graminées du genre Arundinaria. 2h. Poacites protogœus Wat., foliis angustis, linearibus, abs- que nervo medio conspicuo; nervis tenuibus, pluribus interpo- sitis tenuissimis. Watelet, PI. foss. d. bass. de Paris, p. 66, tab. XVIIT, f. 8. Dans les grès inférieurs aux lignites à Vervins (bassin ter- tiaire de Paris). 25. Poacites obsoletus Wat., foliis linearibus satis latis ; nervo medio parum expresso, angusto, nervis lateralibus parallelis inter se fere æqualibus, numerosissimis, approximatis, nervulis transversalibus tenuissimis leniter obliquis conjunctis. Wat., PI. foss. d. bass. de Paris, p. 66, tab. XVIIT, f, 40. Avec le précédent. C'est plutôt un Cyperacites qu’un Poacites, ou un Glyceria. 26. Poacites deletus Wat., foliis centim. 1 circiter latis, nervo medio perangusto carinato, nervis lateralibus validiusculis, te- “hO4 | PHANÉROGAMES. retibus, sat approximatis. Watelet, /. c., p. 66, tab. XVIII, f,9; | A Vervins, dans les couches inférieures aux lignites. 27. Poacites paucinervis Wat., foliis angustissimis, lineari- bus, nervo medio lato et leviter expresso, nervis lateralibus raris, tenuibus. Wat., /. c., p. 67, tab. XVIII, f. 7. Avec les précédents. 28. Poacites tenuistriatus Heer, folis linearibus 2 4/2 millim. las, planis, nervis longitudinalibus, æqualibus, subtilissimis. H., FI. foss. alask., p. 2h, tab. T, f. 14. Dans une roche marneuse grisâtre de la presqu'île Alaska (N.-0. : de l'Amérique sept.). B. Spicule. Les spicules de Graminées fossiles sont rares, et, quand elles se rencontrent, elles sont presque toujours isolées, ce qui rend leur attribution générique difficile et le plus souvent impossible. 29. Poacites acutus Heer, spicula uniflora ; glumis flore bre- vioribus; valvulis lanceolatis, acuminatis. H., /. c., p. 68, tab. XXV, f. 9. | OEningen, dans les couches à insectes. 30. Poacites durus Heer, spicula biflora; glumis magnis spi- culam fere cingentibus; valvulis apice acuminaüs. H., /. c., p. 69, tab. XXV, f. 6. OEningen, Kesselstein. Cette spicule rappelle le genre Helica. 31. Poacites rabdinus Heer, spiculis pedicellatis, ovatis, mil- lim. 4 longis, multifloris, valvulis acuminatis acutis; seminibus oblongis, acuminatis, interne sulco instructis. H., /. c., p. 69, tab. XXV, f. 8. 32. Poacites œqualis Heer, spicula pedicellata, uniflora ; glu- mis magnitudine æqualibus, flore brevioribus, ellipticis. H., /. c., HT, p. 162, tab. CXLVI, f. 20. OEningen, Kesselstein. GLUMACÉES. 105 Diffère du 2. acutus par les glumes d’égale grandeur, plus courtes et plus larges. 33. Poacites aristatus Heer, spicula ovata, glumis inæquali- bus; valvula dorso aristata , arista curvata. H., /. c., III, p. 162, tab. 'CLXVI, f. 21. ‘ OEningen, Kesselstein. 3l. ‘Poacites Schimperi Heer, spiculis 5-floris; glumis ellip- ii , floribus paulo brevioribus; valvulis lanceolatis, apice acu- minatis, inferioribus 5-nerviis. H., /. c., p. 69, tab. XXV, LE | Dans le gypse d’Aix. 35. Poacites glumaceus Sap., glumæ valvulis vix inæqualibus, scariosis, navicularibus, pedicello gracili apice incrassato dona- tis. Sap., £x. anal., p. 28; Étud., ép. tert., 1, p. 219 (66), tab. III, f. 45. Schistes marneux feuilletés de la partie supérieure des gypses d’Aix en Provence. M. de Saporta compare cette espèce à l’Avena setacea des Alpes du Dauphiné. 36. Poacites distichus Sap., spiculis sessilibus je hé pedicellatis, secus rachin dentatam distiche affixis ; glumis ner- vosis, carinatis, scaberulis, apice truncato emarginatis. Sap., Exam. anal., p. 28; Étud., I, p. 66, tab. IL, f. 15. Avec le précédent. Analogue à quelques Triticum et aussi au Poa dura (Sap.). 37. Poacites triticeus Sap., spiculis tenellis, paucifloris, secus rachin dentatam sessilibus, alternis, distiche insertis, glumellis striatis, acutis. Sap., £xam. anal., p. 28; Étud., ép. tert., T, p. 67, tab. IIT, f. 44. Schistes marneux feuilletés de la partie supérieure des dépôts miocènes d'Aix. Fragment d’épi analogue à ceux des genres Triticum, Festuta, Lolium. 38. Poacites ovatus Sap., spiculis elliptico-ovatis, 6-floris, glumellæ valvulis lanceolatis, tenuiter nervosis, acuminatis, apice h06 | PHANÉROGAMES. leviter recurvo subappendiculatis. Sap., £æam. anal., p. 28; Étud., ép. tert., p. 57, tab. IE, f. 12. Voisin du P. Schimpert par sa forme, distinct par les glumelles faiblement mucronulées, analogue à certains Festuca (Sap.). 39. Poacites refertus Sap., spiculis quinquefloris, floribus dis- tiche confertis, glumellis lanceolatis, acutis vel muticis. Sap., Étud., 1, p. 67. | Avec les précédents. A0. Poacites Roginei Wat., spica longa, gracili; spiculis ses- silibus, ex parte in rachis cavis abditis ; glumis linearibus, acu- tis, spiculis longioribus ; fructu elongato, sulco notato; foliis la- tiusculis basi coarctatis 5-nerviis, secundum nervos plicatis, ner- vis validis, parallelis, interstitialibus numerosis, tenuibus; culmo valido, longitudinaliter striato. Wat., PJ, foss. du bass. de Paris, D 0h, tab. XVI, f 2, à. Poacites Heeri Wat., !. c., p. 65, tab. XVI, f. 4-6. Courcelles (Aisne) , dans le grès supérieur aux lignites; à Ver- vins dans les grès de Bracheux. Ces épis, dont les fragments ont une longueur de 7-10 centi- _ mètres, mériteraient une étude plus détaillée que celle qui en à été faite par l’auteur de la Flore fossile du bassin de Paris; les figures n'offrent pas assez de précision pour qu'il soit possible d'établir une comparaison entre ces intéressants fossiles et les types analogues vivants. M. Watelet les rapproche des Rottbæl- liacées; je ne sais pas jusqu'à quel point ce rapprochement est _ fondé. Je ne vois aucune différence entre le P. Heert et le P. Roginei. É Uniola L. Gramina herbacea, foliis latiuseulis, planis, elongato-lineali- bus, basi angustatis, nervis parallelis sat numerosis, mediano præcipue basin versus validiore, interstitialibus pluribus tenui- bus. Spiculæ mulüfloræ, floribus distichis. Ce type est propre à l'Amérique du Nord, . _ GEUMACÉES. 107 4. Uniola bohemica Ettingsh., foliis centim. 2 circa latis, ner- vis lateralibus 4, interpositis 4 vel 5 tenuissimis. Ettingsh., Sitzgsb. dk. k. Akad. d. Wiss., 1866, p. 42h. Foss. F1. v. Bi- lin, p. 22, tab. V, f. 8. Dans le schiste bitumineux de Sobrussan près de Bilin en . Bohème. pire M. d’Ettingshausen compare cette espèce à l'Uniola latifoha Michx. Il y a dans les Poacites des formes tout à fait analogues. FAM. VI. BAMBUSEÆ. Bambusa SCHREL. Gramina frutescentia vel subarborescentia; culmis cæspitan- tibus, nodosis. Folia elongata vel oblonga, apice longe et acute acuminato, basi subito angusiata, brevi-pedicellata, nervis pa- rallelis, tenuissimis pluribus interpositis, medio fortiore apicem versus diminuente, nervulis transversalibus præsentibus vel nullis. Les Bambous habitent en nombreuse société les lieux humides de la région tropicale de l'Amérique, de l’Asie et de l’Afrique. Une seule espèce a été rencontrée en Europe à l’état fossile; d’autres espèces sont peut-être encore confondues avec les Arun- dinites. 1. Bambusa lugdunensis Sap., foliis illis 8. arundinaceæ L.. si- milibus, dimidio minoribus, ad illa Arundinariæ Metake acceden- tibus. Sap., Bull. de la Soc. géol. de France, 2° sér., tome XXVI, p. 760 (séance du 5 avril 1869). Dans les couches pliocènes-moyennes à Meximieux (Ain). M. de Saporta dit que les feuilles de cette plante abondent à Meximieux ; couchées l’une sur l’autre dans le plus grand désor- dre, elles encombrent certains blocs. Leur caducité, si rare parmi les Monocotylédonées, mais caractéristique cheZ les Bambusées, 108. PHANÉROGAMES. est attestée par la présence d’un pétiole distinct qui devait être articulé sur la partie vaginale de la feuille (Sap.). Comme les Arundinaria sont à peine distincts des vrais Bam- bous, il est impossible de savoir si l’espèce faisait partie plutôt de ceux-ci que des premiers. ORDO II. CYPERACEÆ. FAM. I. CARICEÆ, Carex Mic. Plantæ graminoideæ. Spicæ diclines vel androgynæ; masculæ simplices, multifloræ, floribus imbricatis, unipaleaceis ; femineæ simplices vel compositæ, floribus imbricatis. Glumæ 2, antica plana, postica bicarinata, marginibus a basi ad apicem in utricu- lum apice bidentatum, cum fructu persistentem coalescens. Sty- _ lus bi- tri-fidus. Caryopsis a latere compressa vel trigona. Cul- mus foliatus, sæpissime triqueter. Folia linealia, carinata, lon- gitudinaliter nervosa. Ce genre se compose de plusieurs centaines d'espèces vivantes, pour la plupart propres à l'hémisphère du Nord, où elles ha- bitent de préférence les lieux marécageux des zones tempérées et froides. A. Carex tertiaria (Ung.) Heer, foliis 4-5 millim. latis, me- dio carinatis, utrinque nervis 9 vel 10; fructibus ovatis, apice rostratis H., FI. tert. Helvet., I, p. 74, tab. XXVI, f. 14, 13 a. Stur, F1. d. Süsswasserg., p. 142. Ettingsh., Foss. FI, v. Wien, p. 40, tab. I, f. 2; Foss. F. vw. Bilin, p. 26, tab. VI, f. 7. Cyperites tertiarius Ung., con. pl. foss., tab. V, f. 52 Cyperites latior AI. Br. Stizenb., Verzeichn., p. 75? Abondant dans les marnes du Hohe Rhonen (Suisse), à Par- schlug en Styrie, dans le tegel de Vienne, dans le tuf trachytique d’Erdôbénye (Hongrie), à Sobrussan (Bohème), dans les cal- caires marneux littoraux de Saint-Zacharie? » | GLUMACÉES. 109 M. Unger compare celte espèce au C. acuta L.; les feuilles nt en effet la même largeur, mais au lieu d’avoir 16 à 18 ner- rures de chaque côté de la carène comme l'espèce vivante, elles n'en montrent que 9 ou 40. 2. Carex Scheuchzeri Heer, foliis millim. 3-5 latis, tenue ca- rinatis, üutrinque nervis 7 vel 8. H., Z. c., tab. XX VI, f. 9 a, 10; KXX, f. 5. Au Hohe Rhonen et à Monod près de Rivaz. 3. Carex recognita Heer, fructibus subglobosis, apice rostra- is, millim. 3 longis, 2 1/2 latis. H., F1. tert. Helv., TT, p. 163, lab. CXLVII, f. 4. OEningen. Ce fruit ressemble à celui du €. ampullacea Good. L. Careæ effossa Heer, fruetibus ovato-lanceolatis, apice acu- minatis, compressis, millim. 4 longis, 2 circa latis. H., L. c., III, p. 164, tab. CXLVII, f. 6, 7. OEningen. M. Heer compare ce fruit à celui du C. limosa L. 5. Carex amissa Heer, fructibus ovato-lanceolatis, apice acu- minato-rostratis, 3 millim. circa longis. H., /. c., II, p. 164, tab. CXLVII, f. 2. OEningen. 6. Careæ rochettiana Heer, fructibus ovatis, apice obtusiuscu- lis, lenticulari-compressis, millim. 4 longis, 2 latis. H., /. ce. III, p. 164, tab. CXLVIL, f. 4, 5. Rochette (canton de Vaud). Ressemble au fruit du C. limosa L. 7. Carex mucronata Heer, fructibus ovalibus, longe rostratis, rostro costato, una cum rostro millim. 3 4/2 longis, 4 1/2 latis. Æ., 2. c, I, p. 464, tab. CXLVIL, f. 8. A Monod près de Lausanne. Ce fruit a la même grandeur que le fruit du C. Heleonastes Ehrh., son rostre est indivis comme dans celui-ci, mais beaucoup | plus long (H.). … 8. Carex servata Heer, foliis 4-5 millim. latis, tenuiter cari- FU PHANÉROGAMES. natis, nervis 9 vel 40, alternis fortioribus; fructibus ovato-lan: ceolatis, Striatis. H., F7. foss. alask., p. 24, tab. I, f. 43. Presqu'île d’Alaska, côte N. O. de l'Amérique du Nord. M. Heer dit que cette espèce paraït être très-voisine de so: C. Scheuchzeri. | 9. Carex antiqua Heer, fructibus in spicam densam confertis breviter ovalibus, apiculatis, 2 millim. longis, 1 1/2 latis. Heer Miocene balt. Fl., p. 28, tab. III, f. 18-20. Dans la formation à lignites moyenne de Rauschen (Sam land, Prusse). 10. Carex eximia Gœpp. et Meng., seminibus quoad forman illis C. Œderi similibus, quoad numerum et dispositionis modun illis C. ampullaceæ. Gœpp., Ueb. die Bernstein-Flora, p. M (Monatsb. d. k. Ak.d. Wissensch. zu Berlin, 1853). Dans le succin des provinces baltiques de la Prusse; un ép avec des graines mûres. 11. Carex palæocarpa Sap., fructibus minutis, ovatis, com pressis, lævibus, striatulis, apice breviter rostrato, bifido. Sap. Ét. s. L. végét. tert., II, p. 81 (77), tab. IV, f. 6. Dans le gypse des Camoins, bassin tertiaire de Marseille; très rare. Ce fruit se rapproche de celui du €. vulpina L., qui est ce pendant plus grand et a le bec moins profondément divisé.” FAM. II. CYPEREZÆ. Cyperus L. Spiculæ hermaphroditæ multifloræ, rarius uni- trifloræ, pa leis distiche imbricatis, omnibus conformibus. Perigonium nul lum. Caryopsis crustacea, trigona vel compressa, obtusa vel mu cronulata. Gaulis simplex, nudus, triqueter, sola basi foliosus Inflorescentia terminalis, umbellata, basi foliis involucralibu subverticillatis cincta, Folia longa et longissima, linealia, medit GLUMACÉES. AA arinata, multinervia, nervis interstitialibus paucis, sæpius ner- ulis transversis conjunctis. Plantes marécageuses et subaquatiques habitant les pays hauds et tempérés. 1. Cyperus vetustus Heer, spiculis minutis, ovalibus; pedun- ulis elongatis, filiformibus, penultimis 2- vel 3-radiatis. H., 1. tert. Helv., T, p. 72, tab. XX VI, f. 12. OEningen. M. Heer dit que les nombreux pédicelles filiformes, dispersés ans ordre sur une plaque calcaire, dont quelques-uns sont divi- és à leur extrémité supérieure en deux ou trois rayons, rap- ellent assez les rayons d’une ombelle de Cyperus Papyrus. 2. Cyperus Braunianus Heer, foliis millim. 8 latis, multiner- lis, nervulis transversis conjunctis ; rhizomate tuberifero, tube- ibus subglobosis. H., F1. tert. Helv., I, p. 72, tab. XXII, f. 6; XVII, f. 4-7; CXLVIL, f. 8, 9. Culinites tuberosus AI. Br. Stizenb., Verz., p. 75. OEningen. Ce rhizome porte tous les caractères d’un rhizome de Cyperus ; es tubercules tout à fait semblables se rencontrent dans les . tuberosus Rottb. et rotundus L. Les feuilles ressemblent à elles du Sparganium stygium. Le Physagenia Parlatorii Ludw. Palæontogr., VIT, p. 83, tab. XVIII), évidemment différent es tubercules auxquels Heer a imposé ce nom, pourrait bien rovenir d'une Cypéracée à tubercules. - 3. Cyperus Chavannesi Heer, foliis longissimis, millim. 12-30 itis, medio carinatis, multinerviis, nervis interstitialibus 1-3, ervulis transversalibus conjunctis; culmo triangulari (?), apice mbellifero. H., Fl. tert. Helv., 1, p. 72, tab. XXII, f. 7; EX VII, f. 1; CXLVI, f. 22. E. Sismonda, Matér., p. 23, tab. DU, f. 5, 6. Ettingsh., Foss. F1. w. Bilin, p. 26, tab. VI, * à. . Dans les marnes miocènes de Monod (canton de Vaud), très- ommun ; à Bagnasco au Piémont; dans le schiste bitumineux à iilin et dans le tripoli à Kutschlin. 192 PHANÉROGAMES. Les feuilles étaient plus longues et plus larges que dans aucun des espèces de Cyperus connues. h. Cyperus Sirenum Heer, culmo acute triquetro, foliis lati (10-12 millim.), medio carinatis, utrinque nervis 17 vel 4 æqualibus, nervis interstitialibus duobus obsoletis, H., F1. teri Helv., I, p. 73, tab. XX VII, f. 4, 2. Dans les marnes du Hohe Rhonen, de Paudex et Rochette, d Monod (Suisse). 5. Cyperus Morloti Heer, rhizomate repente, annulato, culm trigono. H., F1. tert. Helv., 1, p. 73, tab. XXVII, f. 3. Dans les marnes grises du tunnel de Lausanne. 6. Cyperus lepidus Heer, culmo tenui filiformi; pedunculi subracemoso-umbellatis, setaceis, spiculis parvulis, bracteis apic acutis. H., /. c., III, p. 163, tab. CLV, f. 22. OEningen au Kesselstein. 7. Cyperus stigmosus Ludw., radicibus tuberculiferis, tuber. culis subsphæricis, striolatis, villosis. Ludw., Palæontogr., VII p. 82, tab. XVIIL, f. 4 a, b, c (Cyperites). Münzenberg (Wetterau). 8. Cyperus reticulatus Heer, foliis latitudine variabilibus, us que ad millim. 13 latis, argute carinatis, nervis utrinque 12-18 interstitialibus 1-4, cum nervulis transversis reticulum rectangu lum efficientibus; spiculis multifloris, millim. 5 longis, 2 latis valvulis oblongo-ovatis. H., /. c., I, p. 80, tab. XXX, f. 4 XXIX, f. 2 A; III, p. 165, tab. CXLVIT, f. 40 6, f. 40 a. "Au Hohe Rhonen, au Grüsiberg (canton de Berne), à Mono: et Rivas; assez commun; dans une argile durcie qui accompagn: le lignite de Bagnasco (Piémont). L'inflorescence de cette plant est tout à fait celle d’un Cyperus. Cyperacites SC. Cyperites H&ER nec LiNpL. et Hurr. Folia linearia, rigida, carinata, nervis parallelis plerumqu æqualibus. | GLUMACÉES. hA15 Ce genre comprend tous les restes fossiles de Cypéracées, tels que fragments de rhizomes, de chaumes et de feuilles, dont l’at- tribution reste encore incertaine. Comme il n’est pas question ici du genre Cyperus en particulier, mais de la famille des Cypéracées en général, j'ai changé en Cyperacites le nom de Cyperites, créé du reste par Lindley et Hutton pour des feuilles du terrain houil- ler appartenant au genre Sigillaria. Ce changement pourra faire éviter des erreurs au sujet de l’aflinité des différentes espèces dont se compose ce groupe essentiellement provisoire. A. Rhizoma et culmus. 1. Cyperacites dubius Heer, culmo crassiusculo, basi tuberoso- incrassato, fibroso-radiculato. H., F1. tert. Helv., I, p. 75, tab. XX VII, f. 8 (Cyperites). Culmites (Scirpus) dubius Al. Br. Stizenb., Verz., p. 75. A OEningen. M. AI. Braun compare ce rhizome, muni encore d’une partie du chaume, au Scirpus maritimus. B. Culmus et folia. «. Folia nervis transversalibus nullis. 2. Cyperacites graminifolius Sch., culmis gracilibus, erectis, nudis, triquetris, tenuissime striatis ; foliis gramineis, nervosis. Cyperites gramineus Sap., Étud., 1, p.191 (37); IL, p. 80 (76). Calcaires marneux bitumineux de Saint-Zacharie près d’Aiïx en Provence, à Saint-Jean-de Garguier ; à Manosque? Le nom spécifique de gramineus étant déjà employé par M. De la Harpe pour une autre espèce, j'ai dû changer celui du fossile dont il est question ici. _ à. Cyperacites bolcensis Massal., culmo longo, foliis in apicem culmi coadunato-congestis (in ectypo), flabellato-expansis, linea- ribus, carinatis, nervoso-striatis, basi sæpe coalitis. Massal., Palæophyt. tert. agr. veneti, p. 22. ht PHANÉROGAMES. Flabellaria bolcensis Mass. … Syn. Peme foss., n°17. Sopr. Piant. foss. vicent., p. A7. Dépôts éocènes du Monte Bolca. Massalongo compare ce fossile aux Cyperus torhilis et alterni- folius. h. Cyperacites paucinervis Heer, folus millim. 2 latis, medio argute carinatis, utrinque nervis à vel 4. H., {. c., p. 79, tab. XXIX, f. 4. Mioc. balt. Fl., p. 29, tab. III, f. 23. Cyperites añngustissimus H., Uebers. d. Terhiärfl., p. 51. Au Hohe Rhonen, dans le grès d’Utznach, à Monod. M. Heer croit que ce fossile appartient à un Carex. 5. Cyperacites senarius Heer, foliis millim. 2 latis, medio ca- rinatis, utrinque nervis firmis 6. H., /. c., f. 5 a, b, c. Au Hohe Rhonen et à Monod. Probablement la feuille d’un Careæ. 6. Cyperacites angustior AI. Br., foliüs vix millim. 3 latis, uervo medio valido. H., /. c., f. 7. À OEningen. 7. Cyperacites sulcatulus Heer, folus millim. À latis, nervo. medio valido, lateralibus utrinque duobus. H., /. c., f. 5 d, e. Hohe Rhonen. 8. Cyperacites angustissimus Al. Br., foliis setaceis millim. 1/2-1 latis, margine revolutis. H., /. c., p. 80, tab. XXIX, f. 6 À, B, b. OEningen. 9. Cyperacites unarius De la Harpe, folüs setaceis, vix 1/2. millim. latis, medio carinatis, utrinque uninerviis nec margine revolutis. H., F1. foss. Helv., TITI, p. 165, tab. XLVII, f.12. à Monod près de Lausanne. A0. Cyperacites serrulatus De la Harpe, fohis millim. 4 latis, » medio.argute carinatis, nervis lateralibus 8, margine acute ser- rulatis. H., F1. tert. Helv., TT, p. 165, tab. CXLVIT, f. 43. A Monod avec le Careæ tertiaria. Les feuilles finement dentelées rappellent les feuilles du C/a-w dium Mariscus. GLUMAGÉES. MAS A4. Cyperacites Guthnickii Heer, culmo cylindrico, stricto, _folii nervo medio firmo, nervis utrinque 7-8. H., FI. tert. Helv., I, p. 77, tab. XX VIII, f. 8. Grüsiberg près de Berne. 12. Cyperacites canaliculatus Heer, caule cylindrico, canali- culato, canaliculis numerosis, interstitiis convexis. H., /. c., f. 5. A Eriz (canton de Berne), à OEningen. 13. Cyperacites alternans Heer, foliüis latis, nervo medio acut- _angulo, nervis utrinque circiter 30, alternatim fortioribus. H., ATP 7 Dans les marnes miocènes près de Paudex (canton de Vaud). C’est peut-être une Graminée. à Ah. Cyperacites Deucalionis Heer, culmo cylindrico, foliis mil- lim. 7-8 latis, medio acute carinatis, utrinque nervis 40-12. H., Flor. tert. Helv., 1, 78, tab. XXIX, f. 4; XXVI, f. 13; XXX, f. à h. Mioc. balt. F1., p. 28, tab. IIT, f. 22. Sparganium æœningense Al. Br., Bruckmann’s Verzeichn.; p. 227. 2 Sparganium acheronticum Süzenb., Verz., p. 75. Assez commun dans les marnes du Hohe Rhonen, du Ruppen, de Mônzlen près de Saint-Gall, à OEningen, Rochette, Monod; à Rauschen dans le Samland. 15. Cyperacites plicatus Fisch.-Oost., folio millim. 10-14 lato, plica media profunda, nervis utrinque circiter 12 fortioribus, interstitialibus 1-5. H., F1. tert. Helv., T, p.75, tab. XX VIII, f. 2. À Grüsiberg (canton de Berne). 16. Cyperacites Custeri Heer, culmo trigono, folio millim. 42- 16 lato, medio carinato, nervis utrinque 7 vel 8, interstitialibus 9 vel 4. H., /. c., p. 76, tab. XXVIII, f. 9 B, C, D. Au Ruppen (canton de Saint-Gall). 16. Cyperacites Zollikoferi Heer, foliis circiter 8 millim. latis, medio acute carinatis, utrinque nervis 8, interstitialibus nullis. H., L. c., p. 76, tab. XXVIII, f. 4. Sap., Et. s. la vég. tert., I, p. 165 (11)? Avec le précédent; dans le gypse de Gargas (Vaucluse) ? 116 PHANÉROGAMES. _ 48. Cyperacites multinervosus Heer, folio 16-18 millim. lato, plicis lateralibus sat profundis; nervis utrinque 24 vel 25. H., /. C5 p2 70; 1-0. A Paudex (canton de Vaud). 19. Cyperacites tenuistriatus Heer, folio millim. 42 lato, nervo medio valido, nervis utrinque 28-30, valde approximatis. H., l. c., p. 76, tab. XXVIIT, f. 7. Dans les marnes du tunnel de Lausanne. 20. Cyperacites Rehsteineri Heer, folio lanceolato-lineali, basi 16 millim. lato, nervis longitudinalibus utrinque 12, nervis in- terstitialibus 3-4. H. /. c., f. 9 E. Au Ruppen au-dessus d’Altstetten (Suisse). 21. Cyperacites confertus Heer, folio millim. 4 lato, medio tenuiter carinato, utrinque nervis 20 confertissimis. H., /. c., I, p. 79, tab. XXIX, f. 3. Dans les marnes du tunnel de Lausanne. 22. Cyperacites Blancheti Heer, folis millim. 46 circa latis, nervo medio valido acutangulo, nervis utrinque 40-45 valde ap- proximatis. H., /. c., [TT, p. 164, tab. CXLVIE, f. 44. Dans les marnes rouges de Richevue près de Vevey (Suisse). 23. Cyperacites gramineus De la Harpe, foliis millim. 6 latis, medio carinatis, nervis primariis utrinque à, interstitialibus 3 vel h. H., L& c., IT, p. 165, tab. CXLVIL, f. 15. Monod près de Lausanne. | 2h. Cyperacites gracillimus Ed. Sism., foliis linearibus, mar- gine recurvis, Carina valde prominente dimidiatis, nervis utrinque 7 vel 8, dense confertis. Ed. Sismonda, Hatér., p.25, tab. VIT, 9,20. Dans le terrain miocène moyen de Turin. Se distingue du C. paucinervis, auquel il ressemble le plus, par les nervures plus nombreuses, la carène plus saillante et les bords plus recourbés. 25. Cyperacites macrophyllus E. Sism., foliis maximis, ultra. millim. 26 latis, nervo medio in carinam mediocrem producto, nervis lateralibus numerosissimis, tenuibus, versus apicem fol D GLUMACÉES. A7 _convergentibus, nervis transversis nullis, utraque ala plicis 8 rec- tis haud convergentibus percursa. E. Sismonda, Matér., p. 25, RDC VIE T, 2,8. ai * Dans le terrain miocène supérieur à la Morra près de Turin. Se distingue du €. Chavannesi par l'égalité des nervures, par l'absence des nervures transversales et la présence de Li longi- tudinaux. 26. Cyperacites anconianus Gaud., folio centim. 15 circiter lato, sulco longitudinali exarato, utrinque nervis 6 longitudina- libus distinctis, nervis interstitialibus mox 3, mox 6 tenuissimis, vel primariis fere æqualibus; caule? crasso, triquetro. Gaudin et Strozzi, Massa marittima, p. 11, tab. III, f. 8, 9. Dépôts pliocènes de Massa marittima. 27. Cyperacites alterninervis Heer, foliis 2-3 1/2 millim. latis,. medio carinatis, nervis utrinque 12-16, alternis fortioribus. H., Mioc. balt. F1., p. 28, tab. III, f. 45 6, 17; XII, f. A7. Dépôts à lignites moyens de Rauschen près de Kônigsberg. 28. Cyperacites Sezannensis Sap., foliis linearibus, elongatis, integerrimis, costato-carinatis, nervis longitudinalibus utrinque vel 4 fortioribus, interstitialibus subtilissimis, fere imperspicuis. Saporta, F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 50, tab. IV, É 2: Dans les tufs calcaires, appartenant probablement à à l’éocène inférieur, à Sézanne près d’Épernay. M. de OA Sr fait remarquer que les empreintes pouvant être rapportées à des feuilles de Cypéracées sont très-rares à Sé- zanne. 6. Folia nervis transversalibus. 29. Cyperacites elegans Gaud., foliis millim. 2 4/2 latis, ner- vis primariis A0 interstitiali singulo separatis, transversalibus units, areolas subquadratas efformantibus. Gaud. et Strozzi, Val d’Arno, p. 37, tab. IL, f. 8. _ Argiles brülées du val d’Arno. Scnimpsr, — Paléont. végét. I — 27 LAS PHANÉROGAMES. . C’est probablement un Cyperus, qui diffère du C. reticulatus . par les nervures principales plus distantes. 30. Cyperacites margarum Heer, culmo subtrigono, foliis mil- lim. 4-6 latis, medio carinatis, utrinque nervis 12-14, intersti- tüs exterioribus latioribus nervo interstitiali obsitis, nervulis transversalibus hic illic obsoletis. H., /. c., tab. XXIX, f. 2. Dans les marnes au Hohe Rhonen, à Monod. C. Flores. 81. Cyperacites palæostachyus Sap., inflorescentia illi C. fla- vescentis L. simili. Saporta, Études, I, p. 229 (69). Dans les schistes marneux supérieurs du gypse d'Aix. 32. Cyperacites Schœnoides Sap., inflorescentia illi Schœni ni- gricantis L. simili. Sap., Études, I, p. 222 (69), tab. III, f. 17. Avec le précédent. Le manque de netteté de ces deux empreintes ne permet pas d’en donner des descriptions plus détaillées. D. Fructus. 33. Cyperacites Forbesii Heer, fructu millim. 2 longo, 4 4/2 : lato, ovali, apiculo minuto instructo H., emstead Plants (Quart. Journ. Geol. Soc., 1862, p. 373, tab. XVIII, f. 20, 21). Formation miocène de Hemstead, île de Wight. Ressemble au fruit du Cyperus Monti L. Familia sedis incertæ. RHIZOCAULEZÆ SAP. Plantæ palustres, caulescentes, foliatæ. Caules nodulosi, in- tus lacunosi, radiculis adventitiis secus internodia prodeuntibus sparsim præditi. Folia plana, lato-linearia, subtiliter nervosa, | nervis longitudinalibus numerosis, æqualibus, medio nullo. Flo- res, ut videtur, in spicam conjuncti. Sap., Etudes, I, p. 193 (40). __ GLUMACGÉES. 119 Les Monocotylédonées d’affinité incertaine, qui composent ce groupe, sont encore imparfaitement connues. Leur structure, mais surtout les caractères comparés de leurs tiges, de leurs feuilles et même-de leur inflorescence observée dans un seul étage, in- diquent des plantes intermédiaires entre les Cypéracées, les Res- tiacées et les Ériocaulées de nos jours. Leur anatomie intérieure présente une organisation voisine de certaines Cypéracées inter- tropicales, comme les Lamprocarya (Lamp. exaltata Brongt.). Sap., L. c. Ce qui distingue particulièrement ces plantes, ce sont les nom- breuses cicatrices radiculaires irrégulièrement dispersées dans les entre-nœuds des tiges et qui proviennent, sans aucun doute, de racines adventives. La tige elle-même, de forme cylindrique, montre, par la différence d'intensité de coloration, plusieurs zones concentriques, dont la plus extérieure, très-foncée, correspond à la couche corticale; on remarque ensuite une seconde zone, où les fibres pressées forment un tissu d’une densité comparative très-forte. Les faisceaux vasculaires deviennent alors plus dis- tincts; ils se replient et s'engagent à travers le cylindre extérieur pour se faire jour au dehors et donner lieu à une radicule. Les faisceaux vasculaires de la partie intérieure de la tige, plus nom- breux et plus confus vers la circonférence, sont plus clairsemés vers le centre, qui est principalement formé d’un parenchyme mêlé de lacunes, dont les cellules ovales, fort petites, non com- primées sur les parois, deviennent visibles sous un grossissement de vingt à trente fois le diamètre (Sap.). Les radicules, dont la structure ne diffère pas sensiblement de celle de beaucoup de Monocotylédonées, étaient probablement garnies d’un chevelu serré. Les rhizomes ressemblent à ceux des Cypéracées, mais ils pa- raissent avoir été plutôt obliques que rampants; leur forme les rapproche de ceux des Arundo, dont ils diffèrent par une con- sistance évidemment compressible. Les racines, très-nombreuses, sont fasciculées en grand nombre sur les nœuds et dans les in- tervalles qui les séparent. Les nœuds, faiblement marqués quoi- 420 | PHANÉROGAMES. que bien distincts, sont minces, et d'autant plus éloignés qu'on s’écarte de la partie inférieure. Les racines sont fibreuses et mu- nies d’un chevelu très-fin. PHP La tige était lisse, finement striée, munie de distance en dis- tance, non pas de véritables nœuds avec diaphragme, mais d’an- neaux marquant la place insertionnelle des feuilles. Celles-ci, assez larges, rubanées, amplexicaules, mais non va- ginantes, toujours dépourvues de nervure médiane, diffèrent peu d’une espèce à l’autre. Leur consistance était assez ferme, leur surface lisse, et leur nervation devait être beaucoup moins dis- _tincte à l’état vivant qu’à l’état fossile. Les inflorescences consistaient en épillets paniculés, à pail- lettes apprimées, scarieuses, imbriquées de toutes parts, et sem- blables par leur forme à celles des Restiacées. J'ai rapporté , en grande partie textuellement, la définition pleine de détails intéressants que M. de Saporta a donnée de cette curieuse petite famille, qui ne se compose jusqu’à présent que du genre Rhizocaulon Sar., Exam. anal., p. 17-19. Même diagnose que celle de la famille. A. Rhizocaulon macrophyllum Sap., caule robusto, extus striis longitudinalibus sub epidermide lævissima delineatis, cicatrici- bus radicalibus parvulis sparsim obsito. Foliis late linearibus, . à 1/2 centim. laus, apice breviter attenuatis, subtiliter nervosis, nervis longitudinalibus 26-40 in latitud. centimetri, nervulis transversalibus multis conjunctis. Sap., Etud. s. 1. vég. tert., I, p. 45, tab. I, f. 4.* Répandu dans tout l'étage des lignites inférieurs au système des gypses d'Aix; environs de Belcodême, près d’Auriol. Les tiges de cette espèce varient; quelques-unes atteignent à des dimensions considérables; elles sont lisses et très-finement striées, lorsqu'elles ont conservé leur épiderme; sillonnées longi- tudinalement, lorsqu'elles en ont été dépouillées. Les nœuds sont | GLUMACÉES. 21 à peine indiqués. Les cicatrices des racines adventives sont très- petites, souvent à peine visibles. La nervation est celle des £rio- caulon. — me ee 2. Rhizocaulon subtilinervium Sap., caule subtiliter striato- ruguloso, radicellarum cicatricibus plurimis, parvulis, rotundis sparsim notato; foliis lævissimis, longitudinaliter subtilissime nervosis, nervis circiter 80 in latitudine centrimetri, nervulis transversis multiplicibus conjunctis. Sap., Étud. s. L. végét. tert., “1, pe 46, tab. I, f. 5. | = Environs de Ventabren, Moulin du Pont, près d’Aix. Diffère du précédent par les tiges plus élancées, finement striées, très-légèrement scabres ; par les cicatrices radiculaires plus nettes, plus nombreuses et plus arrondies; enfin surtout par l’excessive finesse des nervures foliaires. 3. Rhizocaulon Brongniarti Sap., caulibus fasciculatis, graci- libus, elatis, 5-6 millim. circiter latis, radiculis advenis plurimis, secus internodia prodeuntibus; foliis lato-linearibus, tenuiter ner- vosis, nervis longitudinalibus numerosis, in latit. 1 centim. cir- citer 50, nervulis multis transversim interpositis. Sap., Études, I, p. 16h, tab. I, f. 4. . À Gignac, environs d’Apt, vallée de Sault. Les tiges silicifiées de cette espèce abondent aux environs d’Apt, où elles constituent par leur réunion des blocs de silice. Leur grand nombre fait supposer à M. de Saporta que cette plante couvrait de ses touffes pressées les bords de l’ancien lac d’Apt, . partout où les eaux étaient assez peu profondes pour donner accès. k. Rlizocaulon gypsorum Sap., caule tenuissime striatulo, ci- catricibus radicellarum lapsarum residuis majoribus, orbiculatis, sparsis; foliis subtiliter nervosis. Sap., Études, 1, p- 69, tab. IV, HA Dans les calcaires de la partie inférieure du gypse d'Aix. 5. Rhizocaulon recentius Sap.., folis latis, firmis, radicellarum advenarum processu sæpe perforatis, subtilissime multinerviis, nervis longitudinalibus oculo armato ægre tantum perspicuis h22 PHANÉROGAMES. (cire. 40 ün lat. 4 millim.); radicellis cylindricis, probabiliter adventitiis, in aqua vigentibus, fibrillis multis, elongatis, filifor- mibus undique instructis. Sap., Étud. s. végét. tert., TIT, p. 44, tab. IL, f. 1-3. Assez fréquent dans les lits à poissons, miocène supérieur, de Bonnieux. M. de: Saporta dit. que les restes de cette plante sont trop frustes pour affirmer qu'ils proviennent réellement d’une espèce différente du À. gypsorum. LA CLASSE IV. HÉLOBIÉES. ORDO I. ALISMACEZÆ, FAM. I. ALISMEZÆ,. Alismacites SAr. Folia petiolata, lanceolata, trinervia; nervis lateralibus cur- vatis, ad apicem vergentibus, secundariis transversim ramosis. 1. Alismacites lancifolius Saporta, Étud. s. l. végét. tert., I, p. 75. Marnes de la partie supérieure des gypses d'Aix. Feuille d’une attribution incertaine, reproduisant le type de plusieurs Alisma (Sap.). Sagittaria L. Folia sagittata, cordata, oblonga vel linearia, nervis parallelis remotiusculis, medio cæteris fortiore, nervulis transversis remo- tis obliquis unitis. | Ees Sagittaria, à peine distincts des Alisma, sont des plantes _ HÉLOBIÉES. h23 aquatiques qui habitent les régions tempérées, surtout de l’Amé- rique du Nord; une seule espèce est indigène en Europe. À. Sagittaria pulchella Heer, foliis membranaceis, lineali- lanceolatis, planis, nervulis transversalibus sparsis areolas rhom- beas efficientibus. Heer, F1. foss. alaskana, ps 25, tab. I, f. 15. Dans le terrain tertiaire moyen à Neniltschik dans la presqu'île d’Alaska. FAM. IF. JUNCAGINEÆ. Laharpia HEEr. Flores perianthio tri- vel sex-partito, persistente. Carpella 2, distincta, basi modo cohærentia, monosperma. Inflorescentia umbellata, pedunculis patentibus, bractea vaginante suffultis. 4. Laharpia umbellata Heer, umbella triradiata, radiis duo- bus patentissimis, singulo erecto, perianthio externo parvo, tri- partito, carpellis ovatis apiculatis. H., F1. tert. Helv., TITI, p.174, tab. CXLVII, f. 28. OEningen, au Kesselstein; très-rare. M. Heer croit pouvoir rapprocher ce type, qui ne paraît pas avoir d’analogue directe dans la flore actuelle, du genre Scheuch- zeria. ORDO II. BUTOMACEZÆ. FAM. I. BUTOMEZÆ. Butomus L. Ovaria 6, verticillata, ventre cohærentia, unilocularia. Styli rostrales, distincti; stigma sulciforme, ventrale. Carpidia 6, co- riacea, rostrata, basi cohærentia, sutura ventrali aperta, unilo- cularia, polysperma. Flores umbellati. Folia radicalia, linealia, vaginantia. A2, PHANÉROGAMES. Plantes subaquatiques, habitant les zones tempérées des deux hémisphères. | 1. Butomus acheronticus Heer, fructu illi Butomi umbellati si- millimo, stylo longiore. Heer, F1. tert. Helv., TITI, p. 105, tab. XLVI, f. 4. A OEningen. | On ne connaît que le fruit de cette plante; mais ce fruit est assez caractéristique. pour qu'on puisse .en fixer la place systé- matique. - Hydrocleis Ricx. Plantæ aquaticæ a Butomis proximis primo visu foliüis corda- tis scapisque unifloris distinctæ. Les Æydrocleis sont des habitants de l'Amérique tropicale. À. Hydrocleis? perianthioides Massal. , perigoniis campanulatis, breviter pedunculatis, sexpartitis, à exterioribus calycinis ovato- lanceolatis, interioribus petaloideis elliptico-elongatis, longio- ribus, apice contracto cuspidato-appendiculatis. Massal., Pa- læoph. rar. form. tert. agri veneti, p. 22. Calycites perianthioides Massal., Piant. foss. vicent., p. 53. Dans le terrain tertiaire du Vicentin. : CLASSE V. CORONARIÉES. ORDO I. JUNCACE Æ. Junceus L. Herbæ paludosæ vel hygrophilæ. Caulis foliosus vel sola basi foliorum vagina limbo destituta instructus. Folia glabra, cylin- drica interdumque nodosa vel carinata, rarius subplana, hic illic radicalia rudimentaria. Paniculæ seu anthelæ laterales vel termi- nales, diffusæ vel contractæ. Flores bibracteati, perigonio glu- CORONARIÉES. 425 _maceo hexaphyllo, foliolis 3 exterioribus carinatis. Capsulæ trilo- culares, trivalvæ, ovato-acuminatæ. Semina plurima. . Ces plantes aiment ordinairement les lieux marécageux et . vivent dans les régions tempérées et froides; peu d'espèces s’a- . vancent jusque sous les tropiques. A. Juncus retractus Heer, culmis millim. 9-3 liés evidenter striatis; anthela diffusa, capsulis ellipticis, apice mucronatis. H., Fl. tert. Helv., I, p. 81, tab. XXX, f. 3. Ettingsh., Foss. F1, v. Bilin, p. 27,tab. VI, f. 2. Hohe Rhonen avec Cyperacites Deucalionis, Careæ tertiaria et Phragmites; dans le schiste bitumineux de Bilin. M. Heer rapproche cette espèce des Juncus glaucus Ehrh. et J. effusus L. _ 2. Juncus articularius Heer, culmo erecto, tenui, 1 12 mil- _ lim. lato; foliis linearibus, septis transversis articulatis, tenuiter striatis; anthelæ terminales decompositæ, fasciculis 3-6-floris, sepalis fructu paulo brevioribus, fructu ipso ovato-lanceolato, acuto, millim. 3 longo, 2 lato. H., L. c., f. A; tab. XXII, 6. OEningen, dans la couche à insectes et dans la carrière supé- rieure du Kesselstein. Échantillon fort intéressant qui rappelle vivement le J. lam- procarpus Ehrh., var. afinis Gaud., espèce fort répandue dans les . marais et tourbières de toute l’Europe (H.). 3. Juncus Scheuchzeri Heer, anthela diffusa, floribus minutis, sepalis apice acuminatis, capsulis ovalibus, apice obtusis, stylo caduco, seminibus minutis, nitido-atris. H., . c., p. 81, tab. XXVI, f. 9; XXX, f. 2. Dans les marnes de Monod près de Lausanne. Diffère du J. retractus par ses fruits plus petits, plus arrondis et obtus. 126 PHANÉROGAMES. … ORDO II. LILIACEÆ. FAM. I. TULIPACEZÆ. Gloriosites. Rhizoma magnum, valde incrassatum, incurvum, apice ros- tratum. Heer. à À. Gloriosites rostratus Heer, F1. tert. Helv., 1, p. 83, tab. XXX F0 | OEningen au Kesselstein. M. Heer compare ce fossile au rhizome courbé du Gloriosa superba L., plante des Indes orientales. FAM. Il. ALOEÆ. Aloiïites Vis. Folia elongata, lineari-lanceolata, acuta, carnosa, imbricate conferta, e basi concava amplexicauli lævi obsolete striata, mar- gine dentato-spinosa. Truncus arboreus, simplex, cylindricus, “irregulariter ramosus, cicatricibus foliorum indistinctis. Les folia lineari-lanceolata et le truncus arboreus font plutôt penser à un Pandanus qu’à un Aloe. A. Aloîtes italicus Vis. Acad. d. scien. d. Padova. Feb. 1869. Dans le calcaire tertiaire à Sostizza près du torrent Chiavon (Vicentin). FAM. II. YUCCEZÆ. Vuccites Scu. et Mouc. Folia loricato-lanceolata, basi dilatata amplexicaulia, subvagi- nantia, plana vel subconcava, margine integerrima, subcoriacea CORONARIÉES, 127 _ et coriacea, nervis longitudinalibus crebris, parallelis, æqualibus, . plus minus expressis. Caulis cylindricus, simplex vel parce ra- - mosus, foliorum-cicatricibus notatus linearibus, amplexicaulibus, » subobliquis, alternantibus, cicatriculis prominulis fasciculorum ..vascularium notatis. . Les feuilles et les troncs que nous réunissons sous la dénomi- | nation collective de Yuccites offrent assez de ressemblance avec . les organes correspondants des Yucca du monde actuel, pour - justifier ce nom. Il est inutile de dire que ces fossiles peuvent . provenir de types fort différents entre eux. et peut-être sans ana- - logie réelle avec le type vivant auquel nous les comparons. A. Yuccites vogesiacus Sch. et Moug., foliis erectis, dense confertis, centim. 2 1/2 circa latis; caule decorticato centim. 3 1/2 crasso, foliorum cicatricibus alternantibus, cicatriculis vas- _ cularibus elevato-fusiformibus, medio fossula notatis. Schimp. et Moug., Monogr. d. pl. foss. du grès bigarré des Vosges, p. 42 et A5, tab. XXI (feuilles), XXIX, f. 4 (tige). Dans le grès bigarré aux environs d’Épinal ( Vosges) et à . Soultz-les-Bains (Bas-Rhin). 2. Yuccites hettangensis Sap., folia late linealia, crassa, mar- . ginibus parallelis, sessilia, basi-amplexicauli. Sap., PL. jur. ms. à Dans le grès infraliasique de Hettange. 3. YVuccites Schimperianus Zigno ms., folia centim. 24-30 centim. et ultra longa, 2 1/2-A lata, lineali-lanceolata, supra ba- sis insertionem leniter coarctata, basi ipsa semilunari, excavata, - semi-amplexicauli, lævi, lamina supra basin nervis longitudina- . hibus crebris, parallelis, distinctissimis instructa, rigidiuscula, ut - videtur coriacea. | . Dans l’oolithe de Roveré di Velo (Véronais), où cette plante est extrêmement commune. La description est faite d’après des dessins très-détaillés com muniqués par M. de Zigno. . A. Yucaites vittatus Sap., folium late lineare, apice breviter acuminatum, nervis longitudinalibus creberrimis, interstitialibus nullis vel obsoletis. Sap., PI. jur. ms. — h28 PHANÉROGAMES. Dans l’oolithe supérieur au lac d’Armaille (Ain). 5. Yuccites burgundianus Sap., folia late linearia, firma, pro- babiliter crassa, nervis longitudinalibus plane immersis. Sap., PI. jur. ms. Oolithe supérieur d’Étrochey près de Châtillon. Le Poacites Yuccæfolia Brongt. de l’oolithe de Mamers appar- tient aussi à ce groupe de végétaux monocotylédonés. M. de Sa- porta le désigne sous le nom de Yuccites Brongmiarti. | 6. Yuccites Cartieri Heer, trunco cylindrico, hinc inde ra- moso, cicatricibus prælongis; foliis evidenter striatis. Heer, F1. tert. Helv., TI, p. 167, tab. CXLVIIT, f. 3-7. Dans la mollasse à Aarwangen (Suisse). Les troncs avaient un diamètre d'environ 3 centimètres, et pa- raissent avoir été assez longs et ramifiés; les feuilles étaient semi- amplexicaules et ordinairement très-rapprochées. Eolirion -SCHENK. Truncus arboreus. Folia spiraliter inserta, dense conferta , longa, lineali-lanceolata, apice obtusa, plana, integerrima, dis- tincte et parallele nervosa, nervis æqualibus, medio nullo. M. Schenk compare ce curieux type fossile aux genres Yucca, Lomatophyllum, Dracæna et Cordyline, et trouve surtout une grande ressemblance entre la nervation de ses feuilles et celle du Lomatophyllum. À. Eolirion primigenium Schk., foliis in trunci apice congestis, centim. 50-60 longis, 2 circiter latis, integerrimis. Schenk, D. foss. Pfl. d. Wernsdorfer Schicht. in d. Nordkarp., p.20, tab. VIT, fe Dans les sphérosidérites des couches urgoniennes de Grodischt (Carpathes du Nord). & CORONARIÉES. 129 FAM. IV. ASPARAGEZÆ. Dracænites Sar. Truncus validus, cylindricüs, superne ramosus, ramis cylin- dricis, post lapsum foliorum cicatricibus transversis angustis no- tatus. Folia longa, ensiformia vel lineali-lanceolata, plana, basi sensim dilatata amplexicaulia, solidiuscula, integerrima, tenuiter _nervosa. Les Dracæna du monde actuel forment souvent des arbres gi- gantesques, qui habitent les tropiques des Indes orientales et les Canaries. 1. Dracænites sepultus Sap., trunco foliorum basibus residuis onusto, tandem nudo, verrucoso; insertionum cicatricibus te- nuissime transversim delineatis; foliis linealibus, firmis, nervo- sis, glaberrimis, basi dilatata semi-amplexicaulibus. Saporta, Étud. s. la végét. tert., I, p. 73, tab. V, f. 4. Dans les calcaires et schistes marneux de la partie supérieure du gypse d'Aix. . La surface extérieure de ce tronc montre une assez grande ressemblance avec celle du Dracæna Draco L. ! _ 2. Dracænites Brongniarti Sap., trunco crasso, ramis foliatis 1 decim. crassis; foliis ensiformibus, firmis, glaberrimis, longi- tudinaliter nervoso-striatis, basi latissima valde dilatata semi- amplexicaulibus. Sap., /. c., p. 74. Dans là même formation que le précédent. - La largeur des feuilles à la base mesure 10 à 12 centimètres, tandis que supérieurement le limbe se réduit à 3 centimètres. M. de Saporta dit que cette espèce, dans des proportions pour ainsi dire gigantesques, semble taillée sur le modèle du Dracæna Draco. 3. Dracænites narbonensis (P. Gervais) Sap., trunco arboreo, ramis foliatis, À decim. circiter crassis, epidermide leviter ru- 130 PHANÉROGAMES. 4 gosa vestitis, foliorum delapsorum cicatricibus transversim te- nuissine notatis. Foliis planis, prælongis (1",50 circiter), lato- linealibus, 4 centim. latis, subtiliter nervosis, basi sensim dila- tatis semi-amplexicaulibus. Sap., Étud. s. la végét. tert., IL, p. 230, tab. V, f. 5. Dracæna narbonensis P. Gervais, Mém. de l’Acad. de nr ‘ lier (sect. d. sciences), t. V, p. 344, pl. IL, f. 8. À Armissan. . La surface épidermique de cette espèce n’a pas l’aspect rabo- teux et mamelonné de celle du D. sepultus d’Aiïx; elle se rap- proche sous ce rapport davantage du Dracæna Draco. - ORDO IL. SMILACE Æ. FAM. I. CONVALLARIE Æ. Smilax TOURN. Plantæ suffrutescentes, scandentes, sempervirentes, caule in- terdum aculeato. Folia alterna, petiolata, cordata vel hastata, ra- rius ovata vel oblonga; nervis pluribus, lateralibus medio subæ- qualibus, camptodromis, nervulis interpositis rete plus minus laxum plerumque oblique protractum efformantibus. Inflorescen- tia globosa, vel umbellata. Perigonium corollinum, hexaphyllum. Fructus baccæformis, uni- vel trilocularis. Semina globosa. Plantes grimpantes, à feuilles alternantes, cordées, hastées ou presque sagittiformes, à nervures impaires, 8-9, les latérales plus ou moins fortement arquées, réunies entre elles par un réseau lâche de nervilles intermédiaires plus ou moins anastomosées et formant des mailles étirées dans le sens transversal. Le périanthe est corolliforme, composé de six feuilles involucrales. Le fruit _est drupacé, uni- ou triloculaire. | Les nombreuses espèces de ce genre habitent les régions tro picales, chaudes et tempérées des deux hémisphères. Très-répandu CORONARIÉES. BI “en Europe pendant l’époque tertiaire, c’est à peine si ce type y est encore représenté par un petit nombre de formes différentes, _ qui toutes se trouvent reléguées aujourd’hui dans les contrées | méridionales de ce continent. * 1. Smilax hastata (Brongt.) Sap., foliis hastato-cordatis, au- riculis patentissimis, acuminatis, integerrimis, 5-nerviis, nervo _ medio recto, secundariis basi et apice curvatis vix validiore, - . nervis tertiariis in reticulum conjunctis. Sap., Ét. F1. tert. LE, 2, p. 88. | Smilacites hastata Brongt., Prodr., p. 128, 214; Ann. Sc. , A" série, XV, p. 45, tab. III, f. 8. O. Weber, Tert.-F1. . d. niederrhein. Braunk.-Form. (Palæontogr., 11, p. 156, tab. E XVIIL, f.:4). __ Dans le calcaire miocène d’Armissan près de Narbonne, dans _ les lignites à Rott près de Bonn. 2. Smilax obtusangula Heer, foliis hastato-sagittatis vel late obcordatis, auriculis valde productis, sinu valde obtuso separatis, nervis 5-9, medio recto, lateralibus proximis.e basi arcuata erec- _ tis, apice arcuato-conniventibus, secundis e basi magis arcuata _ prope marginem ascendentibus apiceque conniventibus, cæteris . in lobos basilares descendentibus cumque eis evanidis, reticulo interposito transverse elongato. H., F1. tert. Helv., IT, p. 166, … tab. CXLVII, f. 23-28. Dans le calcaire tertiaire miocène moyen du Locle et dans les _marnes grises de Günzburg (Suisse). _ Ces feuilles varient beaucoup par rapport à leurs dimensions et à leur forme, qui passe de la sagittée à la cordée et même à la triangulaire sans sinus basilaire. > 3. Smilax remifoha Wess., præcedenti proxima, diversa forma - cordato-oblonga, sinu basilari acuto nec rotundato; nervis utrin- . que 5, in auriculas descendentibus 4; lobo medio paulum ultra cent. 2 lato, apice abrupte rotundato, lobis basilaribus centim. … 21/2 longis obtusissimis, divergentibus. Wess., Foss. Pfl. d. nie- derrhein. Braunk. (Palæontogr., IV, p. 128, tab. XXI, f. 5). _… Dans les lignites près de Bonn. h32 © PHANÉROGAMES. h. Smilax auriculata Heer, foliis ovato-cordatis, lobis basila- ribus magnis, convergentibus ; nervis 7, e valde arcuata basi ar- rectis. H., /. c.; [IE p. 467, tab. .CXLVII, f. 27. Dans le calcaire blanc au Locle. Les oreillettes basilaires de ces feuilles sont convergentes et se touchent par une partie de leur bord interne; le contour général de la feuille est plutôt ovalaire que hastiforme. Massalongo (Plant. foss..nov. regn. Veneti, 1853, p. 22) dé- crit sous le nom de Smulacites macroloba une feuille semblable, mais d’une grandeur double. 5. Smilax orbicularis Heer, folium orbiculatum, centim. 2 1/2 longum, basi late rotundatum, apice emarginatum ; nervis 5 vel7, medio cæteris fortiore, lateralibus e basi folii nascentibus ar- cuato-conniventibus, nervulis interpositis transverse parallelis. H., L. c., LIL, p. 167, tab. CXLVII, f. 48, 49. Dans le calcaire blanc au Locle (Suisse). Ressemble au $S. Weberi Wess., mais les feuilles sont beau- coup plus petites, arrondies à la base, et non tronquées comme dans cette espèce. 6. Smilax appendiculata Sap., foliis auriculato-sagittatis, lo- bis inferioribus longe productis, obtusatis, divaricatis, superiore: subspathulato, obtuso; nervis utrinque 2, exterioribus valde curvatis. Saporta, Et. s. L. vég. tert., II, p. 232 (88). À Armissan ; rare. Le lobe médian de la feuille est légèrement rétréci inférieure- ment, un peu élargi en spatule, obtus-ou même arrondi au sommet. Les nervures extérieures, qui sont très-fines, descen- dent dans les lobes inférieurs et longent le bord en montant. La texturé était coriace, la longueur du limbe de 6 à 8 centi- mètres. ‘7. Smilax asperula Sap., foliis subcoriaceis, ovato-lanceolatis vel ovato-deltoideis, acute acuminatis, basi leniter emarginatis subcordatis, margine tenuiter spinosis, trinerviis; nervo medio recto validiusculo, lateralibus tenuioribus, e basi arcuata ascen- dentibus foliique margine subparallelis, reti interposito perte- so * CORONARIÉES. 133 _nui, transverse irregulariter rhomboïideo. Sap., Et. s. l. vég. tert., IL, p. 233, tab. V, f. 6, A Armissan: très-rare. D'après M. de Saporta, l'espèce vivante la plus voisine: serait le Sm. rotundifolia Michx., de l'Amérique septentrionale. 8. Smilax Garguieri Sap., foliis cordato-deltoideis, basi re- pando-emarginatis, leniter in petiolum decurrentibus, auriculis latis obtusissimis, longitudine 8 circa centim.., latit. basilari 6 1/2; _ nervis lateralibus utrinque 3, externis duobus in lobos curvato- _arcuatos, nervulis interpositis transversis. Sap., Et. s. L. vég. tert., IT, p. 85 (81), tab. IIT, f. 4. Dans les dépôts miocènes de Saint-Jean-de-Garguier (bassin tertiaire de Marseille). | Très-voisin du Sm. grandifolia, mais distinct par le sommet _ de la feuille plus étiré. La base est large et faiblement échancrée en Cœur. | M. de Saporta compare cette espèce au Sm. mauritanica Desf., . dont la feuille ne diffère que par un prolongement moindre du sommet, et au Sm. pendulhina Lowe, de Madère. _ 9, Smilax abscondita Sap., foliis lanceolato-linealibus, acumi- nats, basin versus leviter angustatis ipsaque basi subcordatis, o-nerviis, nervis duobus externis tenuissimis, marginalibus. Sap., Et. s. l. vég. ter., II, p. 86 (82), tab. II, f. 5. A Saint-Jean -de-Garguier ; très-rare. La feuille est lancéolée-linéaire, longue de 6 4/2 centimètres, large à peine de 7 millimètres. Les bords sont fortement marqués par une nervure marginale qui pourrait bien avoir été hérissée de petites aspérités. Le Sm. elegans W., avec des feuilles beau- coup plus larges, rappelle un peu cette espèce (S.). . 10. Smilax rotundiloba (Sap.) Sch., Sm. sagittiferæ et Sm. re- mafohæ similis. . Smilacites rotundilobus Sap., Et. s. l. vég. tert., 1, p. 298 (75). _ Fragment de feuille ; seul vestige de ce genre dans la flore ter- | tiaire d'Aix. “ 11. Smilax linearis Sap., foliis inermibus, lanceolato-lineari- Scnimper, — Paléont. végét, II — 28 È 5 7 qe N ‘à % L34 PHANÉROGAMES. | bus, basi attenuata cordatis, lobis contiguis; nervis utrinque 4 basi recurvatis, exterioribus in lobos basilares pergentibus, pos- tea secus marginem evanidis, cæteris ascendentibus, parallelis, tertiariis subtiliter reticulatis. Sap., Étud. s. 1. végét. tert., I, p.195, tab. IV, f. 3. Dans les calcaires bitumineux de Saint-Zacharie (Var). Feuille qui s'éloigne de la plupart de celles des Smilax actuels par sa forme linéaire, et le peu de divergence des lobes. M. de Saporta la compare aux feuilles du Sm. mollis Kth., de la Nou- velle Espagne, et du Sm. triphicinervis Kth., de l’Orénoque. 12. Smilax sagittiformis Sap., foliis breviter cordato-sagitta- tis, lanceolatis, subquinquenerviis, nervis exterioribus marginan- tibus, basi e latere exteriore ramulos in auriculas emittentibus. Sap., Étud., I, p. 195, tab. IV, f. 4. Dans le calcaire marneux de Saint-Zacharie. Analogue au Sm. sagittifera H., mais plus régulièrement lan- céolé, et plus pointu au sommet. Il existe un: rapport frappant entre cette forme et certaines feuilles étroites du Sm. aspera. (Sap.). 13. Smilax elongata Sap., foliis elongato-linearibus, sensim., | attenuatis, tenuiter acuminatis, basi obtusata brevissime auricu- latis, quinquenerviis, nervis exterioribus debilibus, extus in lobu- . los ramosis. Sap., L. e., I, p. 196. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; Feuille voisine de la précédente, mais plus étroite, tout à fait | linéaire, longuement atténuée en une pointe fine et mucronée; la base est élargie latéralement en deux lobes inégaux, arrondis, à peine saillants. | 1h. Smilax Lyeli Wat., foliis maximis, latissime cordatis, . basi late repando-emarginatis, paulisper in petiolum -productis, « 7-nerviis, nervis duobus mediano fortiori approximatis e basi « hujusce assurgentibus, cæteris valde arcuatis, externo utriusque M lateris nervum folii marginem petentem emittente, nervis trans- versalibus divisis laxe anastomosantibus. Wat., PI. foss. d. bassin d. Paris, p.70, tab. XIX, f. 1, 2, 3. # CORONARIÉES. L35 LI À Bellevue, dans le grès au-dessus des lignites (bassin ter- tiaire de Paris). | La forme générale de cette feuille paraît avoir été celle du Sm. Garguieri, avec des dimensions presque doubles, 15. Smilax grandifolia Ung., foliis quoad magnitudinem et formam variabilibus, nunc centim. ultra 10 latitudine metienti- bus, nunc vix 4, hastato-cordatis, vel ovato-cordatis, plus mi- nusve acuminatis, sinu basilari plus minus profundo, rotundato, rarius subnullo; nervis 7, duobus externis ad medium foli marginem evanidis, cæteris lateralibus arcuatis ad apicem me- diani convergentibus, reti interposito valde laxo. Heer, F1. tert. Helv., p. 82, tab. XXX, f. 8 (var. fol. vix cordatis). Ettingsh., Foss. F1. vw. Bilin, p. 28, tab. VI, f. 15, 16. O. Weber, Tert. F1. d. niederrhein. Braunk.-Form., p. 156. Ung., Syll. pl. foss., p. 7, tab. II, f. 5-8 (var. fol. majoribus profunde cor- datis). … Smilacites grandifolia Ung. Chlor. protog., p. 129, tab. XL, fs 0 Dans les dépôts miocènes à Radoboj en Croatie, dans l'argile plastique de Priesen et dans les opales ménilitiques à Luschitz en Bohème; à Croisette en Suisse (canton de Vaud); dans les li- gnites à Rott près de Bonn. | La forme de la Bohème constitue le passage entre celle de la Suisse, à feuilles à peine cordées, et celle de la Croatie et de la - : Prusse rhénane, dont les feuilles offrent un sinus basilaire très- profond. 16. Smilax Haidingeri Ung., foliis magnis; centim. 40 latis, 13 longis, late cordato-oblongis, margine undulatis, obtusissimis _apiceque leniter emarginatis, nervis 5-7, medio validiore stricto, lateralibus arcuato-arrectis, duobus externis evanidis, cæteris - valde attenuatis, apice arcuato-conniventibus; nervulorum reti interposito perlaxo, transverso, inæquali. Ung., Syll. pl. foss., p: 7, tab. [, f. 44. Dans le schiste marneux à Radoboj. Cette feuille diffère de la précédente par son sinus basilaire 136 PHANÉROGAMES. - aigu et non arrondi, et par sa forme large oblongue, très-obtuse et légèrement émarginée au sommet. A7. Smilax obtusifolia Heer, foliis minoribus hastatis, bas di- latata repando-truncatis, apice obtusissimis leniterque emargina- tis, centim. 2 1/2 longis, basi totidem, superne solum millim. 42 latis; nervis 7. H., F1. tert. Helv., tab. XXX, f. 9. À OEningen. La feuille est à peine émarginée à la base. Les sept nervures sont très-fines; les latérales externes sont fortement arquées. Les espaces entre les nervures sont occupés par des mailles fines éti- rées dans le sens transverse. js 18. Smilax sagittifera (Ung.) Heer, folis e basi longe auri- culata linealibus obtuse acuminatis vel lanceolatis, nervis 5-7, duobus externis in auriculas obtusas divergentes descendentibus et dehinc arcuato-arrectis. H., /. c., f. 7; tab. IT, f. 5; III, p. 166, tab. CXLVII, f. 20, 21. Smilacites sagittata Ung., Chlor. prot., p. 129. tab. XL, 1 de Smilax sagittata AI. Br., nn Verzeichn., p. 75. Dans le schiste calcaire miocène à Parschlug et à Hagens dans le calcaire blanc au Locle (Jura suisse). Le nom spécifique imposé à cette feuille par M. Unger a dû _ être changé, parce qu’il existait déjà une espèce vivante qui porte le nom de Sm. sagittata. Diffère du Sm. hastata Brongt. par les feuilles plus étroites, à : sinus basilaire plus profond. 19. Smilax Prasili Ung., foliis linealibus obtusis, basi lon- giuscule auriculatis, auriculis divergentibus obtusis, nervis 3, medio lateralibus ex ejus basi directe assurgentibus margini ap- proximatis vix crassiore. Ung., Syll. p. foss., p. 8, tab. I, f. 42. Dans le grès tertiaire miocène à Gossendorf près de Gleichen- berg en Styrie. Ressemble beaucoup au S. sagittifera; mais les nervures ré- duites au nombre de trois, dont les deux latérales s'élèvent di- CORONARIÉES. h37 rectement de la base de la nervure médiane pour se diriger vers le haut, le font reconnaître à première vue. 20. Smilaxæ Weberi Wess., folium majusculum, ovato-oblon- gum, centim. 9 longum, 5 circa latum, apice apiculatum, basi breviter in petiolum brevem decurrens, margine undulato, te- nui-membranaceum, nervo medio apicem versus teénuissimo, nervis lateralibus utrinque binis, tenuissimis, nervis tertiariis sub angulo fere recto egredientibus, subparallelis, nervulis transver- sis conjunctis. Wessel, Palæontogr., IV, p. 127, tab. XXI, 45 Dans le schiste papyracé des lignites de Rott près de Bonn. Cette feuille rappelle les feuilles du Sm. Pseudochina L. 21. Smilax ovata Wess., folis longiuscule petiolatis, ovatis, acute acuminatis, integerrimis, trinerviis; nervo mediano recto, lateralibus folii alas dimidiantibus in apice convergentibus, ner- vis tertiariis tenuissimis in reticulum conjunctis. Wess., Palæon- togr., IV, p. 127, tab. XXI, f. 2, 5. Dans les schistes des lignites à Orsberg et Rott près de Bonn. C'est là peut-être une petite forme de feuilles de l’espèce pré- cédente dont le nombre des nervures serait réduit à trois. 22. Smilax obtusifoha Wess., folium ovatum, apice rotunda- tum medioque leniter emarginatum, basi truncatum breviter pe- dicellatum, nervis 7, duobus extremis margine-approximatis de- mumque cum eo confluentibus, cæteris lateralibus pertenuibus margini subparallelis apice conniventibus, reti interposito trans- versali, laxiusculo, tenuissimo. Wess., Palæontogr., IV, p.198, tab. XXI, f. 3. Dans les lignites de Rott. Cette feuille pourrait également appartenir au Sm. Weberi. On sait combien les feuilles varient, quant à la forme et la grandeur, sur le même pied dans nos espèces vivantes; la même variation doit avoir eu lieu dans les espèces fossiles, dont le nom- bre se réduira sans doute considérablement à mesure qu'on les connaîtra mieux. 23. Smilax cardiophylla Heer, foliüis late rates t cen- L38 | PHANÉROGAMES. | tim. 61 [2 latis, totidem circiter longis, integerrimis, nervis 7, medio lateralibus haud fortiore, 4 externis valde arcuatis su- perne cum margine confluentibus, nervo externo e basi ramu- lum margini basilari fere parallelum emittente. H., D. Braun- kohl.-Pflanzs. v. Bornstädt, p. 9, tab. I, f. 4. Dans le lignites (étage ligurien) de Bornstädt près d’Eisleben en Saxe. Espèce voisine du Sm. grandifolia Ung. 9h. Smilax parvifolia AI. Br., foliis parvulis, late cordatis, su- bito acuminatis. Al. Br., Stizenb. Verzeichn., p. 75. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 83, tab. XXX, f. 10. À OEningen. 95. Smilax angustifolia Heer, foliis parvulis, lanceolatis, basi truncatis vel subcordatis. H., /. c., f. 11. OEningen. 27. Smilax Targionii Gaud., folium oblongo-elongatum, in- tegrum, margine repando-sinuosum; nervis tribus, medio late- ralibus fortiore, hisce margini parallelis apice conniventibus, ner- vis secundariis e primariis sub angulo sat aperto egredientibus, nervis tertii ordinis in rete laxum irregulare coeuntibus. Gaud. et Strozzi, Contribut. II. Val d’Arno, p. 37, tab. X, f. 5. Dans les argiles brûlées du val d’Arno. Cette espèce appartient au groupe des Smilax à feuilles en- tières oblongues, et se rapproche sans doute du Sm. laurifolia du Brésil et du Sm. cordato-ovata Balb. (S. populnea Kunth) de Saint-Domingue. Parmi les espèces fossiles, on peut la comparer au Smilacites Cocchiana Massal. de Sinigaglia. 28. Smilax salzhausensis Ludw., folium magnum, basin versus centim. 7 latum, ovato-triangulare, basi late rotundata, utraque ala in angulum leniter inflexum producta, 5-nervosum, nervo medio usque ad apicem producto omnium validiore, nervis duobus lateralibus e basi nervi medïi egredientibus arrectis, ba- silaribus basis margine approximatis eique subparallelis, petiolo brevi. Ludw., Foss. Pfl. a. d. ält. Abth. d. rhein.-wetter. Tert.- Form. (Palæontogr., VAUX, p. 83, tab. XXIIT, f. 4.) CORONARTÉES. 139 Lignites de Salzhausen (Wetterau). 29. Smilax Langsdorfii Ludw., folium præcedente minus, late ovato-lanceolatum, margine repando-sinuosum, basi subito coarctata leniter in petiolum decurrens; nervis 5, medio for- tiore nervos secundarios sub angulo acuto emittente, cæteris ex hujusce basi egredientibus tenuioribus, divergentibus. Ludw., L.c., p. 84, tab. XXII, f. 2. | A Salzhausen. 30. Smilax convallium Heer, folis line basi leni- ter in petiolum decurrentibus, quinquenerviis, nervis omnibus basilaribus, medio cæteris fortiore. H., Mioc. balt. FI., p. 29, tab. XIT, f. 2. | Dépôts miocènes du Samland, 31. Smilax Cocchiana Massal., foliis ovalibus utrinque subat- tenuatis, integerrimis, coriaceis, undulatis, 5-nerviis, nervis . subæqualibus arcuatis, usque ad apicem attingentibus, simplici- bus. Massal., L. c., p. 410 (etaes Sinigaglia. 32. Smilax Spadæana Massal., foliis ovato-ellipticis, sub- rhomboïdali-panduræformibus, medio leviter constrictis, utrin- que subattenuato-truncatis, 5-nerviis, reti venoso inconspicuo. Massal., F1. foss. Senoÿall., p. 10 (Smilacites). Sinigaglia. 33. Smilax pulchella Mass., foliis coriaceis, sagittato-corda- tis, à- vel 5-nerviis, integerrimis, acuminatis, nervo medio con- $picuo, nervis lateratibus tenuibus, lobis basilaribus ellipticis attenuatis, productis, venis obsoletis. Mass., /. c., p. 10 (Smila- cites). . Sinigaglia. Paraît être très-voisin du Sm. hastata Brongt. . 34. Smilax proxima Massal.; foliis hastato-subrhomboidali- . bus, basi subcuneato-truncatis, apice obtusiusculis emarginatis, . Jateralibus subrectis, 7-nerviis, venis interpositis obsoletis. Mass., L. c., p. 15 (Smilacites). Sinigaglia. hA0 : | PHANÉROGAMES. | _ 35. Smilax Nestiana Massal., foliis ovato-cordatis, hastatis, 5-nerviis, apice obtusis, nervis obsoletis. Mass,, Z. c., p. 41 | (Smilacites). Sinigaglia. | 36. Smilax Orsiniana Massal., foliis hastato-cordatis, subova- tis, acuminatis, integerrimis, tenuibus, membranaceis, nerva- tione acrodroma instructis, quinquenerviis, nervis primariis æqualibus usque ad.apicem attingentibus, secundariis sub angulo 50-70° orientibus, in rete laxum abeuntibus. Mass., F1. foss. Senogall., p. 9 (Smilacites). Formation miocène de Sinigaglià. Ces diverses espèces établies par Massalongo ont besoin d’une révision exacte et d’une comparaison détaillée avec les autres es- pèces fossiles, ce qui ne pourra se faire que sur les originaux ou sur de bonnes figures. . Majanthemophyllum 0. Wes. Folia petiolata, ovata vel ovato-oblonga, integerrima, 5-ner- via, nervis lateralibus e basi nervi mediani egredientibus, apice conniventibus, nervulis transversalibus obliquis conjunetis. Feuilles de Smilacées, rappelant les feuilles de Wajanthemum et de Smilacina. Leur attribution reste très-incertaine. 1: Majanthemophyllum petiolatum Web., foliis oblongo-ellip- ticis, petiolatis, centim. 2 1/2 latis, nervis 5, lateralibus e basi primarii orientibus eoque tenuioribus, foli margine parallelis cumque eo apice convergentibus, areolis interpositis transversis. O. Weber, Tert. F1. d. nied.-rhein. Braunkohl.-Form., p. 156, tab. XVIIL, f. g (Palæontogr., vol. I). Dans le grès miocène du Quegstein près de Bonn. | 2. Majanthemophyllum athesinum Massal., foliis petiolatis, . ovato-ellipticis, nervis crassiusculis. Massal., F1. foss. eocena d. Monte Pastelio, p. 4, tab. VIIL, f. 2; VI, f. 3. Dans les dépôts éocènes (?) du Monte Pastelio (Véronais). RARES | ENSATÉES. hhA Cette espèce est établie sur un fragment de feuille qui ne laisse voir aucune trace de nervation intermédiaire aux cinq nervures principales. CLASSE V. ENSATÉES. Cette classe, si riche en genres et en espèces dans le monde actuel, n’est représentée dans la flore fossile que par un petit nombre de types, dont quelques-uns n’habitent aujourd'hui que _ les régions chaudes de notre globe. ORDO LI. HYDROCHARIDACE Æ. FAM. I. HYDROCHARIDEÆ. Stratiotites HEER. se - - Perianthium superum infundibuliforme, hexaphyllum, sepalis * tribus interioribus corollinis, exterioribus multo longioribus. Le genre Stratiotes n’est représenté dans la flore actuelle que . par une seule espèce, le S£. aloides, qui vit au fond des eaux » stagnantes claires du centre et du nord de l’Europe. … A. Stratiotites Najadum Heer, FI. tert. Helv., 1, p. 106, tab. D XLVI, f. 9,.10, 41. … À OEningen dans la couche à insectes (la fleur), dans le Kes- - selstein (gaines florales). Cette fleur a une très-grande ressemblance avec celle de notre Stratiotes aloides L.; dans l'espèce vivante le tube floral - est cependant plus court et moins élargi vers le haut, et les trois … feuilles involucrales extérieures sont plus grandes. Les deux ‘ feuilles engainantes qui ont été trouvées dans le Kesselstein rap- é pellent assez bien la gaîne florale du Stratiotes vivant. à 442 PHANÉROGAMES. Ottelia PErs. Plantæ aquaticæ. Folia e cordato ovato-elongata, longe petio- lata, petiolo basi vaginante, nervis longitudinalibus creberrimis, nervulis transversalibus conjunctis. Spatha floralis scapum ter- minans, tubuloso-alata, uniflora ; floris sessilis tubus cum ovario connatus, limbo sexpartito, laciniis exterioribus oblongis, inte- rioribus obovatis, petaloideis. Fructus: bacca perigonio coronata, oblonga; semina ovata. Les Ottelia habitent les eaux saumâtres des embouchures du Nil, du Gange et de quelques fleuves de la Nouvelle-Hollande, de Ceylan, de la Sénégambie, de Madagascar. 1. Ottelia parisiensis Sap., foliis petiolatis, ex ovato oblongis, sensim acuminatis, obtusis, longitudine centim. 14-17 metienti- bus, latitudine infra medium circa 4 ; nervis longitudinalibus nu- merosissimis, nervulis transversalibus plus minus sinuosis. Sap. in litteris. : | Potomogeton multinervis Brongt., Tabl., p. 115. Wat., PI. foss. du bass. de Paris, p. 86, tab. XXIIT, f. 4. Calcaire grossier supérieur, couches du Trocadéro (Paris). M. de Saporta dit que la ressemblance avec l’Oftelia ulvæfo- lia Planchon, de Madagascar, est étonnante, et qu’on serait tenté d'y reconnaître la même espèce, très-peu modifiée. Hydrocharis L. Caulis horizontalis stolonifer. Folia longe petiolata, suborbicu- lari- vel oblongo-reniformia, subcarnosa, 3-5-nervia, nervu- : lis interpositis in rete laxum anastomosantibus, pedicello basi vaginante stipulata. Flores dioici, spatha inclusi, tandem longe emersi; perianthio 6-partito, divisionibus internis petaloideis, À externis parvulis viridibus. Fructus bacciformis, 6-locularis, « ovato-oblongus; semina parva subglobosa. | La seule espèce vivante de ce genre habite les eaux tran- quilles de l'Europe centrale. 4. Hydrocharis orbiculata Heer, foliis longe et tenuiter petio= buts, orbiculatis, trinerviüs. H., F1. tert. Helv., HT, p. 472, tab. CXLVII, f. 30, 31? , OEningen dans le Kesselstein. M. Heer croit que l'attribution générique de ce fossile ne sau- rait être douteuse. Il se distingue de l'Hydrocharis morsus Ranæ par ses feuilles non émarginées à la base et par le nombre des nervures principales, qui n’est que de trois. ; 2. Hydrocharis obcordata Web., foliis longe petiolatis, rotun- | dato-ovalibus, centim. 4 fere latis, paulo ultra longis, basi apice- | que inciso-cordatis, crassiusculis; nervo medio stricto, 4 latera- libus margini parallelis, arcuatis, nervis transversis scalatis. Web., Miederrhein. Braunkohl. (Palæontogr.; IV, p. 129, tab. )XXX, f. 2.) Dans les lignites à Rott près de Bonn. . 3. Hydrocharis ovata Ludw., foliis magnis, rotundato-ovali- | bus, 6 1/2 centim. latis, 7 1/2 longis, vel ovato-oblongis, cen- tim. 8 latis, 12 circiter longis, basi apiceque leniter emarginatis ; » nervis tribus crassiusculis, mediano stricto, lateralibus arcuatis folii margine parallelis, basi et apice cum mediano conjunctis, nervis transversis sub angulo acuto exeuntibus, rete laxum efti- | | cientibus; ? perianthio floris tripartito, petalis ovato-oblongis, in medio nervosis. Ludw., Rhein. Wetter. Tert. Form.(Palæontogr., VIII, p: 84, tab. XXIV, f. 5, 5 a (folia), 6, 6 a (flores). * Dans les lignites de Salzhausen et dans le grès tertiaire de | Münzenberg (Wetterau). FAM. II. VALLISNERIEÆ. Vallisneria Micu. … Plantæ immersæ, acaulés, stoloniferæ, perennes. Folia linea- lia, vel loricata, obtusa, apicem versus serrata, tenuia, basi va- hhh PHANÉROGAMES. - ginantia, nervis imparibus, parallelis, apice conniventibus, reti fenestrato tenui interposito unitis. Flores dioici : masculi spatha scapum brevissimum terminans florem brevissime pedicellatum includens, flos ipse tandem solutus ad florem femineum fœcun- dandum aquæ superficiem petens; flos femineus spatha inclusus bifida longissime pedicellata, pedicello post fecundationem spi- _ raliter convoluto, minutus, perigonio tubuloso apice tripartito. Fructus : bacca cylindrica perigonii limbo coronata; semina plu- rima, Cylindrica. Les Vallisneria sont des plantes herbacées acaules, stolonifères, qui vivent au fond des eaux limpides et tranquilles, en Europe (une espèce, dans le midi de la France), dans l’Amérique sep- tentrionale, aux Indes orientales, à la Nouvelle-Hollande. Les espèces sont peu nombreuses et presque toujours circonscrites dans un petit nombre de localités. A. Vallisneria bromeliæformis Sap., foliis lingulatis, 3 4/2-4 centim. latis, apice rotundato-obtusis, margine superiore ciliato- denticulatis, nervis longitudinalibus 7 validioribus, tenuioribus interstitialibus plurimis, nervulis transversis retique venuloso inter se conjunctis. Saporta, F1. d. gypses d'Aix, is ined. Dans les gypses d'Aix en Provence. M. de Saporta, qui m'a communiqué la description et des dessins de cette curieuse plante, dit qu'elle se rapproche d’un Vallisneria de la Nouvelle- Hollande collecté par Leichhardt, mais que les proportions de l'espèce fossile sont plus grandes et dépassent toutes celles des Vallisneria actuels. Il ajoute que l'absence d’épiderme, qu’il est possible de constater, montre que les feuilles de cette plante étaient submergées. ORDO II. IRID E Æ. Eris L. Rhizoma tuberosum vel subcylindricum, ramosum. Folia basi, duplicata equitantia, ensiformia, longitudinaliter et parallele ner-" ENSATÉES. hh5 vosa, nervo medio plus minus distincto in alas duas inæquilatas dimidiata. Perigonium corollinum, sexpartitum, tubo suffultum, bracteis duabus spathaceis, membranaceis; spatha communi di- phylla. Plantes aquatiques et terrestres, habitant presque tous les cli- mais. 1. ris Escheræ Heer, uniflora, rhizomate cylindrico, repente; foliis lanceolato-linealibus, longis, millim. 9 circiter latis, equi- tantibus, spathis amplexicaulibus ovato-ellipticis. H., F1, tert. Helv., L, p: 407, tab. L, f. 3. À OEningen dans le Kesselstein. C'était probablement un /ris palustre assez semblable à l’/rès siburica. - 2. Iris obsoleta Heer, foliis firmis, centim. 1 1/2-latis, lineali- lanceolatis. H., /. c., p. 107, tab. XLVI, f. 8. Dans les dépôts miocènes du Hohe Rhonen (Zug). Ces feuilles se distinguent facilement des feuilles de Cypéracées par leur consistance plus forte et par l’excentricité de la nervure médiane. _ 3. Lris prisca West. et Web., foliis firmis, lanceolato-lineali- bus, subito fere mutice acuminatis, inferne millim. 18, superne 19 latis, versus basin duplicatis, nervo medio in alas duas inæ- "quales divisis, nervis parallelis distinctis singulo interposito , transversis unitis. Web., Miederrhein. Braunk. (Palæontogr., REV, p. 429, tab, XX, f. 7.) | - Lignites de Rott près de Bonn. | _ Cette feuille a tous les caractères d’une e feuille d’Iris. Eridium Herr. Folia monocotylacea, latiuscula, nervis.longitudinalibus multis -parallelis quoad crassitiem triformibus percursa. Ce nom fait trop penser au métal /ridium, il serait peut-être à remplacer par celui d’/rites. » 1. Zridium grænlandicum Heer, foliis latis, plicatis, nervis pa- nue PHANÉROGAMES. rallelis multis, primariis 3 1/2 millim. a se invicem remotis, se- cundariis tenuioribus 6 interpositis, totidem tenuissimis cum hisce alternantibus. H.. F1. foss. arct., p. 97, tab. III, f. AO, 414. Dans les dépôts miocènes d’Atanekerdluk au Grœnland. ‘Il n'existe plus aucune plante dans les régions polaires don: les feuilles puissent être comparées à ces feuilles fossiles. ORDO NI. AMARYELLIDE Æ. FAM. I. AGAVEÆ. Agavites Vis. Folia elongata, late lanceolata, crassa, e basi excavata am- plexicauli plana, margine integra, apice attenuata obtusiuscula. undique Striis longitudinalibus tenuibus parallelis numerosis con- formibus lineata. M. de Zigno m'a communiqué des dessins de feuilles sem- blables à des feuilles de Yucca, et dont la forme et la nervatior s’accordent assez avec la description que M. de Visiani donne de son genre Agavites. Mais n'ayant pas vu les échantillons, 1l m'’esi impossible de rien préjuger à ce sujet. A. Agavites priscus Vis., Acad. d. scien. e lett. in Padova. Febr. 1869. Dans le calcaire tertiaire à Sostizzo sur les bords du Chiavor (Vicentin). ORDO IV. BROMELIACEÆ. FAM. 1. BROMELIEZÆ. Bromelia L. Plantæ herbaceæ acaules vel caulescentes. Folia longa, linealis lanceolata, solida, concava, margine dentato- vel ciliato-spinus Là or td | © SCITAMINÉES. losa. Inflorescentia laxe spicata vel corymbosa. Perigonium su- perum sexpartitum. Fructus baccæformis, trilocularis; semina ovata, testa coriacea tecta. & _ Plantes acaules ou caulescentes, quelquefois grimpantes, ha- … bitant les régions intertropicales de l'Amérique. _ 4. Bromelia Gaudini Heer, trunco elato, lignoso, folioso, fo- _ lis e basi latiori vaginante lanceolato-linealibus, centim. 50 circa _ longis, 1-1 1/2 latis, margine argute aculeatis, reflexis. H., F1. tert. Helo., I, p. 107, tab. XLIX, L, f. 1, 2. Dans le grès dur gris bleu du tunnel de Lausanne. Les feuilles sont planes-concaves vers la base, qui elle-même . est engaînante; les épines marginales de la lame foliaire sont fortes, assez irrégulières, ordinairement courbées en avant, rare- | ment en arrière; celles qui garnissent la base engaînante sont | _ petites et plus rapprochées que les autres. M. Heer compare ce beau fossile, dont le tronc, garni de nom- . breuses feuilles, a une longueur d’environ 55 centimètres, au . Bromelia Karatas. M. Beer (Die Familie der Bromeliaceen, p. 144) _ croit que cette plante pourrait bien appartenir au genre Puya, | dont le P. chilensis Mol., entre autres, a une tige ligneuse assez ; _ élevée, peu épaisse et grimpante. L CLASSE VI. SCITAMINÉES. ORDO IL. ZINGIBERACE Æ. Zingiberites HEERr. Folia simplicia, nervo medio valido, nervis secundariis obli- . quis, simplicibus, parallelis, nervis interstitialibus subtilissimis. Les Zingibéracées de l’époque actuelle habitent les régions tropicales de l'Asie, de l'Amérique et de l'Afrique. 1. Zingiberites multinervis Heer, foliis magnis, nervis secun- 448 | PHANÉROGAMES. | dariis approximatis, parallelis, simplicissimis, nervis interstitiali- bus quinque. Heer, F. tert. Helv., TITI, p. 172, tab. CEXVTIE, f. 13-15. Dans les dépôts miocènes au Rossberg près de Zug en Suisse. Ces feuilles se distinguent des Cannophyllites par les nervures interstitiales. Amomophyllunma War. Folia minora elongata, lineali-lanceolata, integerrima, nervo mediano instructis, nervis secundariis angulis PEAR egredien- tibus, parallelis, marginem petentibus. Les Amomum sont des plantes herbacées vivaces, à feuilles distiques, engaînantes à la base; ils habitent les régions intertro- picales de l’Asie et de l’Afrique. Les feuilles que M. Watelet as- simile à ce genre sont pétiolées, et s’éloignent sous ce rapport beaucoup des Amomum.vivants. | L’Amomocarpum de M. Brongniart est un fruit dont la place systématique n'est pas encore déterminée. M. Bowerbank y voit un fruit de Sapindacée. D’après tout cela, l'existence à l’état fossile du type Amomum est plus que douteuse. 1. Amomophyllum tenue Wat., folis lineari-lanceolatis, ad medium millim. 7 latis, centim. 9 forsan longis, basi sensim an- gustatis brevi-petiolatis. Wat., PI. foss. du bassin de Paris, p. 73, tab. XVIL £. 3, 4. Dans les grès inférieurs aux lignites éocènes à Vervins près de Paris. M. Watelet ne dit rien du pétiole qui termine, à en juger d’a- » près la figure, la base rétrécie de la feuille. SCITAMINÉES. L49 ORDO IL. CANNACEÆ. Cannophyllites BRONGT. emend. Folia magna, simplicia, integerrima, nervo mediano valido, nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, parallelis, omnibus æqualibus, interstitialibus nullis. Ce genre, créé par M. Brongniart sur une feuille du terrain houiller (C. Virleti), que l’auteur a rapportée plus tard à une Fougère (voy. Brongt., Tabl., p. 92), comprend quelques rares feuilles des terrains crétacé et tertiaire, qui offrent une assez grande ressemblance avec les feuilles des Cannacées pour pouvoir être réunies avec quelque certitude à cette famille, reléguée au- jourd’hui dans les régions subtropicales et tropicales. À. Cannophyllites Nilssoni Ung., foliis lineari-lanceolatis, ob- tusis, integerrimis, undulatisque, nervo mediano minus expresso. Ung., Gen. et Spec., p. 317. Cannophyllites .... (?) Nilsson, Vert. Acad. Handl., Stockh. 1831, p. 346, tab. I, f. 9. Hisinger, Leth. suec., p. 111, tab. XXIV, f. 5. Dans le grès vert en Scanie. 2, Cannophyllites Ungeri Wat., foliüis ovato-lanceolatis, nervis secundariis sub angulis acutissimis ascendentibus, dense confertis, tenuibus. Wat., PI. foss. du bass. de Paris, p.72, tab. XVII, f. 5. Dans les grès supérieurs aux lignites de la formation éocène de Belleu près de Paris. M. Watelet compare cette feuille au ne indica. Scitaminophyton Massar. Folia petiolata, plana, flabellato-spathulata, integerrima, ecos- {ata, simplicia, lamina coriacea circa rachin e petiolo procedente . extensa, tenuissime plicato- nervoso-striata, petiolo lato. Scnimrsr. — Paléont, végét, II — 29 450 | PHANÉROGAMES. Massalongo rapporte ces feuilles à un type qui serait intermé- diaire entre les Scitaminées et les Palmiers; j'y vois des feuilles de Palmiers indivises. A. Scitaminophyton Meneghinianum Mass. , Palæoph. rar. p. 97. Formation tertiaire de Ronca. ORDO IT: URANIEÆ. FAM. I. MUSACEZÆ. L'existence en Europe, pendant l’époque tertiaire, de ce type propre aujourd’hui aux pays chauds, paraît être prouvée d’une manière incontestable par la provenance de feuilles dont la forme, la consistance et la nervation dénotent une grande ressemblance avec les feuilles des Musa vivants. Musophyllum Gœpr. Folia maxima, simplicia, ovato-oblonga, integerrima, petio= lata, nervo mediano valido apicem versus sensim attenuato, nervis secundariis obliquis, parallelis apice late arcuatis, dense confertis, nervulis interstitialibus tenuissimis. x 1. Musophyllum italicum Massal., folium pluripedale, centim. 18 latum, sat coriaceum. Massal., Musac., p. 13, tab. XIV. Terrain tertiaire du Monte Vegroni dans le Véronais. Massalongo figure dans la même monographie, sous le nom de Musacites Anthracothert, un stipe haut d’un mètre et large de 12 à 14 centimètres, enveloppé en partie de gaînes foliaires munies de côtes longitudinales assez fortes et carénées, alter- nantes avec des côtes plus minces et aplaties. Cette tige res- semble assez à une tige de Musa surmontée de ses gaînes fo- liaires. Elle a été rencontrée dans le même terrain que le | SCITAMINÉES. . 454 Musophyllum italicum, auquel elle pourrait bien appartenir (voy. Massal., /. c., p. 15, tab. XV-XX). 2. Musophyllum bohemicum Ung., folii nervo mediano crasso, : millim. 8 diametro metiente, nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus tenuibus, dense confertis. Ung., Sylloge, p. 8, tab. I, f. 15. : Dans les couches miocènes à Putschirn en Bohème. 3. Musophyllum bilinicum (Ett.) Sch., nervo primario 2-4 millim. crasso; nervis secundariis simplicibus, subrectis vel paul- latim arcuato-convergentibus ; nervis interstitialibus tenuissimis, approximatis, nervulis transversalibus numerosissimis inter se conjunctis. Musa bilinica Ettingsh., Tert. F1. v. Bilin, p. 28, tab. VI, f A4; VIE hi, y. Dans le schiste à polir à Kutschlin en Bohème. La nervation de cette feuille ressemble beaucoup -à celle des feuilles du Musa paradisiaca. k. Musophyllum axonense Wat., folia magna, nervo medio crassissimo, nervis secundariis patentissimis, tenuibus, dense con- fertis. Watelet, Plantes fossiles du bassin de Paris, p. 75, tab. ATH ER, 2: Dans une couche de sable fin intercalé dans le diluvien gris à Bazoches près de Paris. La nervation de ces feuilles n'étant pas bien connue, il est impossible de savoir à quel type végétal elles doivent être rap- portées. 5. Musophyllum speciosum Sap., foliis amplis, costa media percursis; nervis secundariis subtilissimis, approximatis, æqua- libus, valde obliquis, dein curvatis, nervulis multis transversim conjunctis. Sap. Étud. s. L. fl. tert., 1, p. 77, tab. V, f. 2. . Calcaires de la partie inférieure des gypses d’Aix. La ressemblance avec les Musa est très-remarquable, soit à . cause de la formation générale du limbe, soit par les moindres _ détails de la nervation. C’est surtout avec certaines formes du … Musa paradisiaca que cette espèce présente le plus de rapport. _h52 PHANÉROGAMES. M. de Saporta (Études, Il, 37) cite une seconde espèce des environs d'Aix, sous le nom de #. longævum, à nervures secon- daires extrêmement fines, rapprochées, parallèles, obliquement émises, puis recourbées, réunies par des veinules transverses, tout à fait analogues à celles de Musa, mais sans mélange aucun de nervures de divers ordres. Cette espèce doit être bien voisine de la précédente. CLASSE VIT. POTAMÉES. ORDO I. NAJADEÆ. Caulinites BRONGT. Rhizoma (caulis prostratus radicans) plus minus ramosum, foliorum cicatricibus tenuibus circumcingentibus, radicum rotun- datis notatum. Caules ramosi, foliorum cicatricibus approxi- matis notat, partim foliorum residuis laceris filiformibus tecti. Folia elongato-lanceolata vel loricata, basi amplexicaulia, den- sissime conferta. ; Ce sont sans aucun doute des tiges de Zostérées, dont quel- unes rappellent celles du genre Caulinia DC. (Posidonia Kœn.), qui habitent les estuaires de la Méditerrannée et de la mer des Indes. Le nombre des espèces établies dépasse probablement le nombre réel, mais la distinction générique et spécifique de ces dé- bris, qui ne représentent ordinairement que des portions de tiges défeuillées, offre des difficultés insurmontables!,. Les Caulinia Willd., auxquels on a aussi assimilé ces fos- siles, sont des plantes d'eau douce, submergées, vivant dans les étangs en Europe et dans l'Amérique du Nord; leurs feuilles sont opposées et non alternantes comme dans les Posidonia. C’est 111 est fort à regretter que les nombreux et beaux matériaux de ce groupe de végétaux, rencontrés dans le caicaire grossier de Paris, n'aient encore été étudiés et publiés que d’une manière très-insuffisante, | POTAMÉES. 153 peut-être à ce type qu'il faudrait FRRREIO les espèces propres aux formations d’eau douce. 1. Caulinites parisiensis Brongt., rhizomate elongato, millim. 8-10 crasso, foliorum cicatricibus transversis et illis radicum rotundatis sparsis notato, caulibus ramosis, interrupte strangu- latis, ramulis clavatis, crassiusculis, utrisque foliorum cicatrici- bus amplexicaulibus approximato-annulatis. Brongt., Prodr., p. 115; Tabl., p. 86, 115. Ung., Gen. et Spec., p. 320. Wat., PI. foss. du bass. de Paris, p. 78, tab. XX, f. 1-3. Amphytoites parisiensis Desmar., Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris, p. 612, tab. XXVIII, f. 10 (décrit comme Zoophyte). Caulinites indeterminatus Ung., Gen. et Spec., p. 322. C. vmbricatus Wat., !. c., tab. XIX, f. 4 (portion de tige transformée en rhizome). Calcaire grossier des environs de Paris. 2. Caulinites nodosus (Brongt.) Ung., caule parce ramoso, gracili, nodoso-articulato, articulis caulis centim. 1 longis, ramo- rum dimidio brevioribus. Ung., Chlor. protog., p. 65; Gen. et Spec., p. 320. Wat., /. c., p. 79, tab. XX, f. A. Culmites nodosus Brongt., Prodr., p. 136. Calcaire grossier de Paris. M. Watelet dit que les impressions laissées par les feuilles . (cicatrices basilaires!) sont étroites et embrassent au moins la moitié de la tige. Sur la figure on ne voit que les articulations . renflées qui doivent correspondre à l'insertion des feuilles; mais ces articulations paraissent faire le tour complet de la tige. _ Le C. ambiguus (Brongt.) Ung. appartient probablement à cette espèce, de même que le C. gibberosus Wat., L. c., tab. XX, Dr: 5. à. Caulimites digitatus Wat., caule cæspitante, radicante, valde ramoso, ramis assurgentibus, e basi angusta sensim incrassatis apicemque versus iterum angustatis; foliorum cicatricibus pro- . fundis approximatis, illis radicum numerosis rotundatis, radici- bus ipsis, ut videtur, simplicibus, crassiusculis. Wat., PL. foss. du bass. de Paris, p. 81, tab. XIX. # A5 PHANÉROGAMES. Dans les grès supérieurs aux lignites à Beleu près de Soissons. Il est impossible de compréndre la fig. 5 de la pl. XIX de l'ouvrage de M. Watelet; sur cette figure, les feuilles ressemblent à des tiges articulées de dimensions très-variables, et ne corres- pondent en aucune manière à la description qui en est donnée dans le texte. h. Caulinites Wateleti Brongt., caule perlongo, ramosissimo, ramis plus minus elongatis cylindricis vel versus medium incras- satis; foliüs elongato-lanceolatis, longe acuminatis, foliorum ci- catricibus semiamplexicaulibus, confertis, nervis erecto-diver- gentibus. Brongt. in Wat., /. c., p. 82, tab. XXI. Caulinites formosus Wat., L. c., tab. XXIT. Dans le calcaire grossier à Marizy-Sainte-Geneviève (Aisne). M. Pomel a publié dans le temps, dans l’Écho du monde sa- vant, les diagnoses d’un certain nombre d’espèces du calcaire grossier de Paris. Il est impossible de savoir si ces diagnoses se rapportent aux espèces dont il vient d’être question ou à des es- pèces qui en sont différentes. 5. Caulinites dubius Heer, caulibus cylindricis, ramosis, stria- tis, foliorum cicatricibus annulatis vel subannulatis. Heer, F1. tert. Helv., III, p. 170, tab. CXLVIIT, f. 1, 2. Sismonda, Ha- tér., p. 29, tab. VITE, f. 12. Dans un calcaire d’eau douce au Locle; dans les dépôts ter- tiaires moyens de la Superga près de Turin. Cette espèce, ainsi que toutes celles provenant de formations d'eau douce, appartiennent probablement à un autre type que celles dont nous venons de parler. 6. Caulinites borealis Heer, caulibus ramosis, tenuiter dense striatis, hinc inde punctatis nec non cicatricibus magnis annu- latis notatis. H., F1. foss. arct., p. 145, tab. XXII, f. 43. Hredavatn? en Islande; terrain tertiaire miocène. M. Heer dit que cette espèce ressemble aux C. dubius et ra- dobojensis Ung., qui tous les deux ne paraissent pas appartenir au genre Caulinites. 7. Caulinites rhizomopsis Massal., caule (ions repente, | POTAMÉES. 155 articulato, nodis remotis hinc inde approximatis, cicatricibus variis circularibus notatis. Mass., Syn. fl. foss. Senog., p. 13. Dépôts tertiaires de Sinigaglia. 8. Caulinites rmzoma Massal., caulibus linearibus, subra- mosis, articulatis, glabris, gracilibus, articulis valde inæquali- bus, approximatis vel remotis. Mass., F1. foss. eoc. d. M. Paste- lio, disp. IIT, t. IIT, sér. III, des At. dell’ Istit. veneto, p. 6, tab. LE, f. 2; VIIL, f. 4. Terrain tertiaire (éocène) du Monte Pastelio dans le Vé- ronais, ; L'échantillon sur lequel est fondée cette espèce est tellement fragmentaire qu'il est impossible d’y établir un caractère spéci- fique d’une certaine valeur. 9. Caulinites Catuli Massal., caule humili e basi ramoso, ra- mis dichotomis, torulosis, millim. 5 circiter crassis; foliorum ci- catricibus amplexicaulibus valde confertis, radicularum adventi- tiarum cicatricibus verrucæformibus interpositis. Massal, /. c., D 7, 0b4 Et fs VHE f°1. Dans le même terrain que le précédent, au Monte Cavolo (Ca- tulus), L'Aularthrophyton Spec., Mass., /. c., tab. V, appartient pro- bablement à cette espèce. ; 10, Caulinites loipopitys Massal., caule simplici (?), cicatri- cibus semilunaribus arcuatis prominentibus, valde approximatis, radicularum adventitiarum cicatricibus raris interpositis. Massal.. 1, c., p. 8, tab, IV, f. 5. Terrain tertiaire du Monte Pastelio. Pourrait bien n'être qu’une forme de l’espèce précédente. A1, Caulinites radobojensis Ung., caulibus simplicibus vel ra- mosis, striatis, crassis, articulis brevioribus longioribusve, punc- tis verrucæformibus notatis, folis late linearibus. Ung., Chlor. prot., p. 50, tab. XVII, f. 2. Dans les marnes miocènes de Radobo)j. M. Pomel cite un Caulinites dans l’oolithe de Châteauroux, sous le nom de €. Hichelini. 156 À PHANÉROGAMES. Sphænophora Massai., Piant. foss. vicent., 1851. Caulis repens vel erectus, nonnunquam cicatricibus transver- sis ut in Caulinite notatus. Folia cuneata, plana, tenuissime strio- lata, ecostata, dense cénferta basique imbricata, decurrentia. Radices filiformes, pluries divisæ. Il est impossible de décider, suivant les figures publiées par Massalongo, à quel type végétal il faut rapporter les empreintes réunies dans ce genre; Massalongo les place à la suite des Cau- linites. 1. Sphænophora crassa Mass., caule crassiusculo, squamoso, foluis cuneato-spathulatis, apice rotundatis. Mass., F1. foss. eoc. d. M. Pasteho, p. 14, tab. II, f. 2; VII, f. 4. Terain tertiaire éocène du Monte Cavolo (Véronais). 2. Sphænophora gracilis Mass., caule gracili, dichotome ra- moso, centim. à circa alto; foliis minoribus, spathulatis, in pe- tiolum angustatis. Mass, /. c., p. 12, tab. IT, f. 4; III, f. 1; VE ; Avec le précédent. 3. Sphænophora Ettingshauseni Visiani in litt., caule simplici, gracili, foliorum delapsorum basibus residuis obsito; foliis basi decurrentibus imbricatis. Mass., /. c., p. 13, tab. IV, f. 4; VII, A À Avec les précédents. h. Sphænophora lacisioides Mass., caule repente, radicante ; folis valde confertis, fasciculatis. Mass., /. c., p.14, tab. IT, f. 2; D su VIL T4. Mêmes localités que les précédentes. Il est très-probable que ces quatre espèces n’en font qu’une. Zosterites BRoNGr. Folia oblonga vel linearia, nervis paucis æqualibus parallelis, secundariis nullis. POTAMÉES. L57 Les plantes réunies dans ce genre provisoire se distinguent par leurs feuilles oblongues, allongées ou linéaires, telles que celles-ci se voient dans les genres Zostera, Cymodocea, Hope Thalassia, de la famille des Zostérées. A. Zosterites Brongniarti Ung., foliis lanceolatis, oblongis vel linearibus, obtusis vel acutiusculis, 5-9-nerviis. Zosterites Orbigniana, Bellovisiana, elongata, hineata Brongt., Mém. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, 1, p. 317, tab. XXI. Ung., Gen. et Spec., p. 319. Dans les lignites inférieurs à la craie de l’ile d’Aix près de La Rochelle. M. Unger suppose, et je crois avec raison, que les différentes espèces de l’île d’Aix établies par M. Brongniart n’en font qu’une. 2. Zosterites Agardhianus Brongt., foliis lingulato-linearibus, nervosis, integerrimis. Brongt., Prodr., p. 115. Lignites du terrain crétacé de Hüganès en Suède. 3. Zosterites Lamberti Wat., foliüis longis, angustis, nervis parallelis paulum conspicuis, apice rotundato. Watelet, PI. foss. du bass. de Paris, p. 77, tab. XVII, f. 4, 2. Dans la marne du calcaire grossier à Brasle près de Paris. h. Zosterites marinus Ung., caule articulato, striato, articulis brevibus vel longioribus; foliis linearibus, nervosis, nervis 4 vel o parallelis. Ung., Chlor. protog., p. 46, tab. XVI, f. 1-5. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 103, tab. XLVIIT, f. 1-6. Sism., Matér., p. 29, tab. VIIL, f. 44. Dans le schiste calcaire-argileux de Radoboj en Croatie; à Oron (canton de Vaud en Suisse), souvent en grande quantité; à Turin dans un sable fin compacte. 9. Zosterites tenuifolius Ettingsh., rhizomate nodoso-articu- lato, squamoso, articulis superioribus elongatis, inferioribus bre- Mibus; foliis in caulis apice confertis, anguste linearibus, tenui- bus; radicibus simplicibus fibrosis. Ettingsh., Tert. FI. v. Hæring, p. 28, tab. IV, f. 16. . Dans le schiste calcaire bitumineux de Hæring au Tirol. … 6. Zosterites affinis Ettingsh., foliis anguste linearibus, 1-2 h58 PHANÉROGAMES. millim. latis, nervis pluribus, tenuissimis, vix distinctis, Et- tiogsh,, ZE. c,, p. 29, tab, IV, f, 24, 22. À Hæring. Il est difficile de savoir jusqu’à quel point ces deux espèces diffèrent du Z, marinus Ung. 7, Zosterites Kotschyi Ung., foliis late linearibus, obtusis, te- _nui-membranaceis, nervis 7 æquidistantibus, parallelis, Ung., Iconogr. pl. foss., p.14, tab. VI, f, 1. : Dans le schiste marneux tertiaire de Thalheim en Transyl- vanie, | Se distingue de ses congénères par la largeur de ses feuilles, qui mesure jusqu'à 13 millimètres. | M. Debey cite deux espèces des dépôts crétacés supérieurs d’Aix-la-Chapelle, sous les noms de Z, mullinervis et Z. viltatus. Le Z. tœæniæformis Brongt., du terrain miocène de Salcedo dans le Vicentin, m'est inconnu. Le Thalassocharis Mülleri Deb., du terrain crétacé supérieur d’Aix-la-Chapelle, paraît être une Zostérée, Ruppia L. Caulis filiformis, ramosus. Folia lineari-setacea, basi dilatato- fornicata vaginantia. Flores in spadice axillari folii vagina incluso? tandem exserto sessiles. Drupæ 4 vel pauciores, longiuscule sti- pitatæ, compressiusculæ, gibbosæ. Semen pendulum uncinatum, cruribus inæqualibus. : Plantes habitant les eaux saumâtres, surtout des estuaires des l’Europe et de l'Amérique du Nord. La seule espèce fossile rap= portée à ce type n’est connue que par ses tiges et ses feuilles. 1. Ruppia pannonica Ung., caule filiformi, ramoso; foliis alter= nis, lineari-setaceis, basi dilatato-fornicatis, vaginantibus, va= gina haud ligulata. Ung., Chlor. prot., p. 49, tab. XV, f. 2. /co= nogr., p. 15, tab. VI, f. 4. Formation miocène de Radoboj en Croatie. Cette plante paraît avoir eu une grande ressemblance ave POTAMÉES. .M09 notre Ruppia maritima, qui se rencontre partout sur les côtes de l'Europe et de l'Amérique. | Le R. shriaca Ettingsh. de Fohnsdorf en Styrie et le À. brewi- folia Ettingsh. de Bruck sur la Leitha ne sont que très-impar- faitement connus. Halochloris Unxc. Mariminna UNG. Fructus pedicellatus. Nuculæ quinque sessiles, dorso convexo marginatæ, facie planæ, stylo brevi rostratæ, gyratim deflexæ (?). . Caulis gracilis, ramosus, dense articulatus. Folia alterna, soli- taria, terminalia, congesta, linearia, basi late vaginantia, obtusa. Massalongo, qui a observé de nombreux restes de ces plantes dans les couches du Monte Bolca, s’est convaincu que le genre Mariminna Ung. ne repose que sur un état imparfait de conser- vation d’une espèce de ce genre. Les empreintes du M. Bolca que j'ai sous les yeux dénotent des dimensions et une consis- tance à peine plus fortes que celles de certains grands Vitella. 1. Halochloris cymodoceoides Ung., Ghlor. prot., p. 55, tab. . XVIIL, f. 1, 2, 3 (fructus et folia); Foss. F1. v. Sotzka, p. 26, * tab. II, f. 3 (caulis) ? : Dans le terrain tertiaire éocène du Monte Bolca ; à Sotzka en _ Styrie. … D’après Massalongo, ce genre serait représenté au Monte Bolca par plusieurs espèces. J'ignore si ces espèces ont été décrites quelque part (voy. Mass. Palæoph. rar., p. 25), et si le Mari- … minna Meneghinii Ung. Chlor. prot., p. 58, tab. XVIII, f. 5, diffère du Æ. cymodoceoides. Najas L. Flores dioici, in axillis foliorum solitaruü. Fructus axillares, _nuculiformes, elliptici vel ovato-acuminati, stylo longiusculo . h60 PHANÉROGAMES. apice in stigmata duo bipartito coronati. Folia alterna, e basi di- latata linearia, serrata, carnulosa. Petites plantes aquatiques, submergées, habitant les étangs, les lacs de l’Europe centrale et de l'Amérique du Nord. 1. Najas stylosa Heer, fructibus axillaribus ovato-lanceolatis. stylo longiusculo, stigmatibus duobus elongatis, usque ad stig- matis apicem millim. 40 longis, ad divisionem styli 8. H., F1. tert. Helvet., I, p. 103, tab. XLVI, f. 4, 2. A OEningen dans la couche à insectes de la carrière infé- rieure. w Diffère des Vajas vivants par le style plus long. 2. Najas effugiata Heer, fructibus minoribus, striatis, stylo bre- vissimo, stigmatibus duobus elongatis. H., /. c., f. 3. À OEningen avec le précédent. Ressemble au fruit du Vajas minor, qui vit dans les étangs, les lacs, les rivières lentes en Europe, dans l'Afrique septentrionale et en Pennsylvanie. : Najadita Buckn. Plantæ parvulæ, caule filiformi, simplici vel parce ramoso. Folia remotiuscula, vel remota, alternantia, sessilia, semi-amplexi- caulia vel breviter pedicellata, lanceolata, ovata vel ovali-ellip- tica, nervis longitudinalibus numerosis margini parallelis nervu- . lis transversis rectangulo-fenestrata. Les restes de ce curieux genre , qui appértiént évidemment aux Najadées, se trouvent en assez grande quantité, mélangés à des carapaces de Cypris et des valves de Cyclas, dans les dépôts d'eau douce du lias inférieur des comtés de Gloucester, Wor- cester et Warwick en Angleterre. | A. Najadita lanceolata Brodie, foliis sessilibus, lanceolatis, u millim. 8-9 longis, 4 circiter latis. Brod.,ÆHist. of the foss. Insects | in the secund. Rocks of Engl. Lond. 1845. Buckm., Quart. Journ. Geol. Soc., VI, p. 414, f. 2 POTAMÉES. | 164 Dans les couches à insectes du lias inférieur du comté de Glou- cester. | 2. Najadita obtusa Büuckm., folis sessilibus ovatis vel oblongis, obtuse acuminatis. Buckm., /. c., f. 3. Avec le précédent, dont il n’est peut-être qu’une forme. 3. Najadita petiolata Buckm., foliis breviter petiolatis, ovatis vel ovali-ellipticis, millim. 2 circa longis, 1 latis. Buckm., /. c., f5: | Mêmes localités que les deux espèces précédentes. Najadopsis HEEr. M. Heer réunit sous ce nom des Najadées dont l'attribution . générique est encore douteuse. Ces végétaux appartiennent à l’époque tertiaire moyenne. 1. Najadopsis dichotoma Heer, caule filiformi, dichotomo, pro more geniculato, valde elongato; foliis linearibus longitudinaliter striatis, Vaginantibus. H., F1. tert. Helo., I, p. 104, tab. XLVTIT, f. 1-6. À OEningen dans la couche à libellules, et aussi dans la cou- che à insectes de la carrière inférieure. M. Heer a observé à l'extrémité d’un rameau une espèce de . chaton assez épais, qui pourrait bien être une inflorescence ou un . chaton fertile. 2. Najadopsis major Heer, caule latiore dichotomo, nervo me- diano notato, ramis linearibus. H., /. c., f. à OEningen avec le précédent. Empreinte fort problématique. … 5. Najadopsis delicatula Heer, caule simplici, foliüis alternis … oblongis et oblongo-linearibus. H., /. c., f. 8, 9. _ Dans le grès tertiaire grossier de Rochette (cant. de Vaud). Cette plante appartient évidemment à un autre type végétal . que les deux espèces que nous venons de décrire; mais avec les données que nous possédons il est impossible de fixer sa place. h62 PHANÉROGAMES. h. Najadopsis nitellina Mass., caule lineari, gracillimo, sca- brido, sulcato, dichotomo, ramulis extremis bipartitis, elongatis, anguloso-flexuosis. M., Syn. fl. foss. Senogall., p. 13. | Dans les dépôts tertiaires de Sinigaglia. Potamogeton L. Plantæ aquaticæ, immersæ. Folia alternantia vel opposita, sessilia vel petiolata, amplexicaulia, membranacea vel subcoria- cea, integra, ovata, oblonga, linealia, nervo medio lateralibus camptodromis vel parallelis validiore, hisce inter se æqualibus vel tenuioribus fortioribus interpositis; nervulis transversis obliquis dichotomis, hic illic anastomosantibus. Inflorescentia spicata , multiflora, raro pauciflora. Perianthium quadripartitum. Fruc- tus quadrivalvis, pericarpio crasso, solido, rarius spongioso vel tenui, stylo persistente sæpius rostratus, semine singulo. Plantes aquatiques à tiges submergées radicantes, à feuilles distiques, alternantes, rarement opposées, membraneuses ou co- riaces, toutes submergées ou les supérieures nageantes, munies d’une nervure médiane assez forte et de plusieurs nervures laté- rales égaies ou inégales entre elles, réunies par des nervures transverses obliques, dichotomes, quelquefois anastomosées. Les Potamogeton vivent dans les eaux douces et saumâtres des cli- mats chauds et tempérés des deux hémisphères; leurs espèces sont surtout nombreuses dans les derniers. 1. Potamogeton geniculatus Al. Br., caule gracili, ramoso, geniculato-flexuoso; foliis sessilibus, setaceo-linearibus, acumi-* natis, fasciculatis; fructibus in spicam dispositis densam, ovali= bus, circiter 2 millim. longis. H., F1. tert. Helv., I, p. 102, tab. XLVII, f. 1-6. Stizenb., Verz., p. 75. Ung., Gen. et Spec. p. 223. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 29, tab. VIL, f. 1, 2 À OEningen, très-commun dans les différentes carrières; dans l'argile plastique à Priesen, et dans le tripoli à Kutschlin (Bo=« hème). | POTAMÉES. 163 _ Cette espèce se distingue du Pot. pusillus L., dont elle se rapproche le plus, par sa tige anguleuse-flexueuse, ses feuilles plus serrées et par ses fruits un peu plus grands. Le P. pusillus n’est pas seulement très-commun dans les marais et les tour- bières en Europe, mais il se rencontre aussi aux Canaries, à An- gola, au Cap, au Brésil et au Chili (H.). _ 2. Potamogeton Bruckmanni Al. Br., fois petiolatis, ellipti- «is, nervis convergentibus, venis transversis conjuncüs. H., £. c., 7: A OEningen. \ . M. Al. Braun compare ce fossile, qui n’a été rencontré que tres-rarement, au ?. Hornemanni Meyer (plantagineus Ducr.). qui vit dans l’Europe centrale et septentrionale. + 3. Potamogeton obsoletus Heer, fructibus circiter 2 millim. Jongis, ovalibus, apice rostratis. Heer, L. c., p. 102, tab. XLVII, f. 40. . Dans les marnes noires de Rochette (cant. de Vaud) ; assez ‘commun. . h. Potamogeton Eseri Heer, fructibus ovatis, compressis, mil- lim. 3 circa longis, 2 latis, apice acuminatis, dorso carinatis, ‘putamine osseo, crassiusculo; foliis longiuscule petiolatis, lanceo- Jatis ; nervis quatuor, parallelis, interpositis 3 vel 4 tenuissimis, , quibus rete subtilissimum plerumque rectangulum interpositum microscopio conspicitur. H., /. c., p. 402, tab. LXVIL, f. 8. - Dans le calcaire d’eau douce à Kirchberg sur l’Iller (Wur- temberg). Les feuilles rappellent celles du ?P. gramineus L Les fruits nt beaucoup plus grands que ceux du P. geniculatus. 5. Potamogeton Morloti Ung., foliis lanceolatis, in petiolum at- nuatis, apice rotundato-obtusis, tri- vel quinquenerviis, tenuis- Sime membranaceis, pellucidis, integerrimis, nervis subsimplici- bus, convergentibus, stomatibus in epidermide e cellulis quo- dammodo irregularibus formatis, crebris. Ung., Gen. et Spec. pl. foss., p. 323. Iconogr. plant. foss., p. 16, tab. VI, f. G-8. = Dans les dépôts miocènes de Kainberg près de Gratz (Styrie). a PHANÉROGAMES. Ce fossile ressemble beaucoup, suivant Unger, au Pot. ru fescens Schrad., plante qui se rencontre dans les marais, le étangs, les eaux courantes de toute l’Europe moyenne et sep- tentrionale, en Asie et dans l'Amérique du Nord. 6. Potamogeton pannonicus Ung., fructibus minutis, à millim. longis, 2 latis, suboblique obovatis, compressis, stylo subapical rectiusculo, dorso crassiore bicarinato, putamine osseo, ejusden processu distincto testam seminis membranaceam excipiente Lan Ung., Zcon. pl. foss., p. 17, tab. VI, f. 9-15. Dans les dépôts tertiaires à lignites pres d’OEdenburg er Hongrie. Ces fruits offrent la plus grande ressemblance avec ceux du Pot. perfohatus. 7. Potamogeton Castahæ Ung., spica parva, cylindrica, pedun- culata, pedunculo pollicari, æquali, filiformi, stricto. Ung., Iconogr. pl. foss., p. 17, tab. VIT, f. 1. A Parschlug en Styrie. M. Unger trouve une grande ressemblance entre cette inflo- rescence et celle du P. pusillus et surtout celles du P. polygonus Cham. du Brésil et du P. ampleæicaulis de l'Amérique du Nord. 8. Potamogeton acuminatus Ettingsh., folis acuminato-0va= tis, integerrimis, circa 4 centim. longis, À 1/2 latis, membrana- ceis, Curvinerviis, nervis numerosis, tenuibus, convergentibus. Ett., Tert. Fl. v. Hæring, p. 29, tab. IV, f. 417. Dans le schiste calcaire bitumineux de Hæring (Tirol). 9. Potamogeton ovalifolius Ettingsh., foliis ovalibus, basi api ceque acuts, circa 2 1/2 centim. longis, 1 latis, membranaceis’ curvinerviis, nervis primariis 9 interstitialibus multis, tenuissi= mis, omnibus convergentibus, venulis transversis subtilissimis Ettingsh., /. c., f 18. Heer, FI. tert. Helvet., III, p. 179, tabs CXEVII, f. 32. | Avec le précédent, et à Monod (cant. de Vaud). Se distingue du ?. acuminatus par ses feuilles ovales-elliptis ques pointues aux deux extrémités. : A0. Potamogeton speciosus Etuüngsh., folüs ovatis, acutis, basi Done: a 165 rotundatis, integerrimis, Circa 6-7 centim. longis, 4 latis, subco- riaceis, 7-nerviis, nervis apicem versus convergentibus. Ett., Le, p. 80, tab. IV, f.49. Dans le schiste calcaire bitumineux de Hæring. _ Cette espèce me paraît bien voisine du ?. acuñninatus; elle ne s’en distingue en effet que par des dimensions plus fortes. AL. Potamogeton Ungeri Ettingsh., folüs linearibus, in petio- lum angustatis, integerrimis, tenuissime membranaceis, nervo mediano distincto, nervis reliquis parallelis, confertis, tenerri- mis. Ettingsh., Tert. Fl. v. Wien, p. 10, tab. I, f. 8. Dans le schiste marneux près de Vienne (Autriche). M. d’Ettingshausen compare cette feuille à celle du P. ru- fescens. 12. Potamogeton cuspidatus Ettingsh., foliis sessilibus, lanceo- Jatis, acuminatis, cuspidatis, integerrimis, membranaceis, nervo . . mediano distincto, nervis reliquis simplicibus vix convergentibus, _ approximats, tenerrimis. Ettingsh., Foss. F1. v. Tokay, p.789, tab. I, f. 8. _ Dans le schiste a trachytique d’Erdübénye près de Tokay _ (Hongrie). Diffère du P. Ungeri par ses feuilles terminées en une ponte 7 » effilée et arrondies à la base. trois Potamogeton, les Pot. Wieseri, Fenzlii et inquirendus , comme provenant dans les tufs rhyolitiques de cette localité. 13.2 Potamogeton Tritonis Ung., caule simplici (?); foliis al- ternis, conformibus, sessilibus, oblongo-linearibus, obtusissimis, … integerrimis, membränaceis, enerviis (?). Ung., Chlor. protog., “p. 59, tab. XVIII, f. 6. _ Dans les dépôts éocènes du Monte Bolca. M. Unger compare cetle espèce au P. crispus, avec lequel il lui assigner une place définitive. Il y a des Caulerpa qui rappel- lent tout à fait ce prétendu Potamogeton. Scnrmper, — Paléont végét. , II — 30 M. de Kovats décrit, dans sa Flore de Tallya en one pas la nervation des feuilles de la plante, il sera impossible de : Le L h66 PHANÉROGAMES. - Ah. Potginbgeton Najadum Ung., foliis sessilibus? cordato- “ovatis, obtusis, margine subundulatis, membranaceis, 6-nerviis, nervis primariis margine parallelis, apice convergentibus, secun- dariis (parum distinctis!) transversis. Ung., Chlor. prot., p. 61, tab. XVIII, f. 7. Dans les dépôts éocènes du Monte Bolca. Cette feuille ressemble, d'une part, à celles du Pot. per- foliatus; et, de l’autre pa, à certaines feuilles cordées-ovalaires de Smilax. 15. Potamogeton reticulatus Heer, foliis Ghidh ie. apice obtu- sis, nervis acrodromis primariis 9, æqualibus, venis transversis conjunctis, nervis interstitialibus tribus. H., F1. tert. Helv., LIT, p. 170, tab. CXLVIL f. 33. : Dans le calcaire miocène du Locle (Jura suisse). 16. Potamogeton schrotzburgensis Heer, foliis oblongis, apice obtusis, nervis acrodromis primariis 12, interstitialibus 2 vel 3, nervulis transversis nullis. H., #{. tert. Helv., III, p. 170, tab. CXLVIL, f. 34. A Schrotzburg (Suisse). Ces feuilles ressemblent, quant à leur forme, aux feuilles de l'espèce précédente, mais elles en diffèrent par le plus grand: ombre des nervures principales et: par l'absence des Norte transversales. A7. Potamogeton loclensis Heer, foliis oblongis, apice obtusis, nervis acrodromis primariis 5, medio paulo fortiore, nervis in- terstitialibus nullis. H., /. c., f. 35. Au Locle. 18. Potamogeton fihformis Sap., cauliculis tenellis; foliis fili= formibus vel stricte linearibus, basi vaginantibus, longissimis, . flexuosis, nervo medio gracili, cæteris nullis. Sap., Étud. s. L. vég. tert., I, p. 76, tab. IV, f. 3. Schistes marneux feuilletés de la partie supérieure du gypse d’Aix. Espèce analogue au groupe des Pot. graminifohi, et spéciale- ment au P. pusillus. Sy POTAMÉES. 5 h67 19. Potamogeton cæspitans Sap., caulibus tenellis, flexuosis, ramosis ; foliüis gramineis, alternis, vaginantibus, erectiusculis, nervo medio instructis: Sap., Étud., 1, p. 76, tab. IV, f. 2. Schistes marneux de la partie supérieure du gypse d’Aix. ‘ Diffère du précédent par des feuilles plus courtes, plus dres- sées, et par des tiges plus ramifiées. Analogue au P. gramineus L. parmi les espèces vivantes, et au ?. geniculatus Al. Br., parmi les fossiles. | 20. Potamogeton erectus Sap:, caulibus nodosis; folüs erectis, rigidis, filiformibus, ima basi vaginantibus. Sap., /. c., p. 77. Avec le précédent. _ Attribution incertaine. 21. Potamogeton enantophyllus Sap., caule debili, compres- siusculo , simplici, leviter striato; foliis gramineis, elongatis, Caulinis oppositis, basi equitantibus, tenuissime nervosis. Sap., Étud., 1, p. 197. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie près de Mar- seille. | | . 22. Potamogeton equisetiformis Sap., caulibus simpliciusculis, submersis ; foliis confertis, linearibus, planis, elongatis, membra- naceis , trinervüs , sessilibus, alternis; stipulis connatis, vagi- nantibus, a folio distinctis. Sap., Étud., 11, p. 233, tab. IV, EX * Dans le terrain tertiaire d’Armissan. Les feuilles sont rapprochées comme dans le P. densus, et res- semblent ? à celles du groupe des Gramimfoli. 93. Potamogeton lucidus Sap., foliis linearibus, planis, tenuis- ne nervoso-striatis. Sap., Etud., 1, p. 172. Gypse de Gargas (Vaucluse). 4e 2h. Potamogeton Nordenskioldi Heer, foliis longe petiolatis (?), ägnis, ovalibus, apice obtusis ; nervis longitudinalibus curvatis 7, interstitiis dense reticulatis. Heer, Fl. foss. arct., p. 157, ab. XXX, f. 1 6,5 c, d, 6, 7, 8. C'est la feuille la plus commune dans le grès miocène de Bell- ÉS und au Spitzherg. sta ; 168 PHANÉROGAMES. Plante très-voisine de notre P. natans, qui vit aujourd’hui dan: presque toutes les parties du monde. | 25. Potamogeton multinervis Brongt., folio late ovali, nervis numerosissimis, basin apicemque versus convergentibus, nervu- lis transversis conjunctis. Brongt., Tabl., p. 115, Watelet, PI. foss. du bass. de Paris, p. 86, tab. XXII, f. 1. | Potamophyllites multinervis Brongt., Prodr., p. 114. Ung., Gen. et Spec., p. 324. Dans le calcaire grossier de Montrouge près de Paris. Cette feuille a quelque ressemblance avec celles des formes ma- crophylles du P. natans et aussi avec l'Ottehia parisiensis Sap. 26. Potamogeton rarinervis Wat., folio ovato-oblongo, acu- minato, petiolato, nervis parallelis raris. Wat., PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 87, tab XXIII, f. 2. Calcaire grossier d’Arcueil, de Vaugirard et Montrouge près de Paris. 27. Potamogeton eocenicus Wat., foliis ovato-oblongis, acu- minatis, infra in petiolum attenuatis, nervo medio satis notato, cæteris nervis parum conspicuis. Wat., /. c., p. 87, tab. XXI f. 3. Grès supérieurs aux lignites à Bellevue près de Paris. 28. Potamogeton exstinctus Wat., foliis ovato-oblongis, apice obtusis, infra in petiolum angustatis, nervis confluentibus, tes nuibus, numerosis. W., /. c., f. 4. Calcaire grossier de Vaugirard. : 29. Potamogeton crebrinervis Wat. foliis ovato-oblongis, ans gustatis, infra attenuatis; nervis parallelis, numerosis, nervo medio præprimis distincte notato. W., L.c., p. 88, f. 5-7. ; Calcaire grossier d’Arcueil. à 80. Potamogeton quadrilaterus Wat., foliis ovatis subquadris lateris (rhomboidalibus!), leviter acuminatis, in petiolum atté* nuatis, nervis parum Conspicuis. Wat, Le 48, M: # Avec le précédent. ë 91. Potamogeton microphyllus Wat., folio parvo, spathulato: sessili, nervis maxime conspicuis, tenuibus. W., /. c., .f. 15. va SPADICIFLORES. 169 A Arcueil. 82. Potamogeton enervis Wat., folio ovato-oblongo, apice ok: tusissimo, leviter in petiolum angustato; nervo medio distincte notato, cæteris nervis vix conspicuis. Wat., /. c.;f. 8-12. A Arcueil. 33. Potamogeton thalictroides Wat., fructu ne infra leniter angustato, apice oblique rostrato, facie longitudinaliter et pro- funde striato. W., /. c., f. 19. k Carpolithes thalctroides Brongt., Descript. géol. d. envir. de Paris, pl. 5, f. 4, 5. Ung., Gen. et Spec., p. 324. Dans les meulières supérieures de Lonjumeau ; île de Wight. C’est probablement le fruit d’une Najadée ; mais son attribu- tion au genre Potamogeton reste encore douteuse. é M. d’Ettingshausen réunit ce fruit et le Carpolithes Websteri Brongt., de Paris, dans son genre Potamocarpites. CLASSE VIII. SPADICIFLORES. Les plantes qui composent cette classe habitent, pour la grande . majorité, les pays chauds ou intertropicaux ; leurs représentants à l’état fossile sont peu nombreux. ORDO I. AROIDE Æ. . Cet ordre n'est encore représenté dans la flore fossile que par un fragment de feuille, dont la place systématique plus spéciale . ne saurait être déterminée. Aronites HEEr. Folia crassinervia, nervis divergentibus, nervo primario for- . tiore, secundariis parallelis, hinc inde divisis, ad marginem ver- - gentibus. 170 es | PHANÉROGAMES. HA, Aronites dubius Heer, F1. tert. Helv., X, p. 98, tab. ie ds f5, Dans” les dépôts miocènes à Eriz ie de Berne). M. Heer n’a vu de cette plante qu’un fragment de feuille, dont la nervation correspond assez à celle des feuilles du Æichardia œthioprca. ORDO IL. TYPHACEÆXÆ. FAM. 1. TYPHÆÆ. Typha L. Typhoœloipum UNG. Rhizoma, stipes, folia quoad formam et structuram exacte ut in genere vivo Typha. Folia e basi vaginante linealia, acuminata, plana, crassiuscula, margine integra, nervis longitudinalibus pa- rallelis multis, interstitialibus tenuioribus vel nullis, septis trans- versalibus rectangulis conjunctis; epidermidis cellulis rectangulis, . stomatibus minimis , ductibus pneumaticis longitudinalibus. Fructificatio fossilis adhuc ignota. Les Typha sont des plantes aquatiques ou marécageuses qui vivent en société à la manière des Cypéracées ; le nombre des espèces vivantes connues est peu considérable, quelques-unes d’entre elles sont cosmopolites. Ce type se montre à l’état fossile à partir de l'étage tongrien. 4. Typha latissima Al. Br., foliis longissimis, centim. 1-3 la- tis, nervis longitudinalibus fortioribus, plerumque 14-18, septis transversis rectangulis conjunctis, nervis interstitialibus 4-6 sub- tilibus ; stipite cyhndrico, nervis æqualibus, valde approximatis. H., F1. ter. Helv., I, p. 98, tab. XLIIT, XLIV. Stizenb. Verz., p. 75. Heer, Mioc. balt. Fl., p. 29, tab. IV, f. 1-6. Ettingsh. ‘4 Foss. Fl. v. Bilin, p. 30, tab. VI, f. 9. Saporta, Etud., L. p- 198. III, p- 56. AR PSS a STE NOM, PRE TT TS En ae j $ Mon Ga de E nn une dé die és SPADICIFLORES. | h74 Typha stenophylla Al. Br. Stizenb., Verzeichn., p. 75. Typhæloiïpum maritimum Ung., Iconogr. pl. et rap 18, Éétob: VHL Ÿ SK. ® Typh. sagorianum Ettingsh. À OEningen dans la carrière supérieure, assez commun; au Ruppen; au Hohe Rhonen, commun, dans le Greith, où le toit _ des lignites offre des places qui ‘en sont recouvertes; dans les marnes de Monod ; à Bilin, à Rauschen (Samland), à. Waldsberg . près de Gleichenberg (Autriche), à Hæring au Tirol, à Rado- boj, à Sagor en Carniole; dans les calcaires marneux aux envi- . rons d'Aix (Provence). La forme et la nervation des feuilles, l'organisation extérieure . de la tige, de même que celle des racines, s'accordent tout à fait avec celles des parties correspondantes de notre Typha latifolia; l'espèce fossile paraît cependant avoir eu des dimensions beau- . coup plus considérables que cette espèce vivante qui, comme on sait, re rencontre dans presque toutes les parties du monde. 2. Typha fragilis Ludw.., foliis latissimis, apicem versus sensim acuminatis, tenuibus, nervis longitudinalibus confertis, omnibus . æqualibus, nervulis transversis, tenuibus, margine subdenticu- . lato; radicibus millim. 3 crassis, fibrillis dense obsitis. Ludw., Palæontogr., VITE, p. 87; tab. XVIII, f. 3. Dans les terrains à. lignites de Salzhausen et Münzenberg - (Wetterau). Plante fort problématique. 3. Typha Ungeri Heer, ramis rhizomatis ascendentibus, ra- dices validas horizontaliter emittentibus, non raro foliorum va- - ginis amplectantibus imvolutis, aut plerumque vaginis spoliatis, - nudis, ovalibus, basi attenuatis apice rotundatis, cicatricibus va- * ginarum approximatis, linearibus, punctatis, interpositis radicum è ramorumque stigmatibus; foliis e vaginis validis elongatis, mil- - lim. 40 circiter latis, nervis validioribus circa 45, interstitia- libus 3, medio fortiori. Heer, F1. d. Süssw.-Qarz. (Jahrb. d. _k. k. Akad. d. Wissensch., Wien 1867, p. ee tab. III, _f. 22, 23). 172 “ PHANÉROGAMES. Cutrutes anomalus Ung:, 1conogr., p. 14, tab. V, f. 2, 3 (ex parte, teste Stur). Typhæloipum lacustre Ung., ex p. tbid., p. 18, db V:16:7 (teste Stur). Dans le quarz d’eau douce d’Ilia près de Schemnitz; à Hlinik, Lutilla, Sima, entre Erdôbénye et Basko, à à Telkibanya (Hon- -grie). Cette espèce, dont les rhizomes et | dé portions de tiges sont silicifiés et assez bien conservés pour permettre un examen dé- taillé, se rapproche beaucoup, d’après M. Stur, de notre Typha angushfoha L. h. Typha hæringiana (Ettingsh.), Sch., foliis late linearibus, integerrimis, longitudinaliter nervosis, nervis approximatis, pa- rallelis, septis transversis vix distinctis. Typhæloïipum hœringianum Ettüngsh., Tert. F1. v. Hæœring, p- 20, tab. IV, f. 20. Dans les schistes calcaires bitumineux du miocène inférieur de Hæring. 5. ? Typha Spadæ (Massal.) Sch., foliis 3-4 pedalibus, 12-15- | 20 centim. latis, longitudinaliter parallele nervoso-striatis. Mass., Palæophyta agri veneti, p.25 (Typhæœloipum). Monte Bolca. Ce sont probablement les feuilles d’une Cypéracée. FAM. II. SPARGANIEZÆ, Sparganium L. 4 Plantæ herbaceæ aquaticæ. Flores in capitula dense congesti, monoici. Fructus in eodem capitulo numerosi, drupacei. Folia longa et longissima, linealia vel loricata, basi dilatata vaginantia, « tenuia, nervis æqualibus, interstitiis nervulis transversalibus in rectangulos divisis. Les Sparganium sont des plantes aquatiques qui habitent | SPADICIFLORES. Lh73 toutes les régions de la terre, depuis les tropiques jusque dans la zone froide. Les espèces européennes sont peu nombreuses, et se- distinguent peu des espèces fossiles, qui toutes sontMlimitées aux terrains tertiaires moyens. 1. Sparganium Braunii Heer, foliis longis lanceolato-lineari- bus, millim. 5 latis, nervis apice convergentibus, nervis instersti- tialibus 7 subtilissimis, septis transversis reticulatis; capitulis masculis confertis, globosis, millim. 5 latis, rachi striatæ insiden- tibus. H., F1. teri. Helv., 1, p. 100, tab. XLV, f. 5-6. A OEningen; rare. M. Heer croit que l’espèce pourrait appartenir au groupe des | Sparganium ramosum et simplex. 2. Sparganium valdense Heer, foliis multo latioribus, millim. 45-18 latit. metientibus, nervis longitudinalibus 22-30, intersti- . tialibus subtilissimis 3-6, transversis obsoletis; spathis latiusculis, basi nervis longitudinalibus 46, interstitialibus 4, septis trans- versis reticulatis ; capitulo femineo ovali, fructibus oblongo-ova- libus, stylo elongato subulato coronatis ; capitulis mascuïs glo- » bosis. H., F1. tert. Helv., p. 100, tab. XLV, f. 6-8; E. Sis- ? monda, Matériaux, p. 28, tab. VIII, f. 8. Saporta, Étud., IL, - p. 234. Formation tertiaire de Monod (près de Lausanne); dans le - miocène inférieur de Stella (Piémont); à Armissan, à Saint-Za- charie (Provence). Cette plante est analogue au Sp. ramosum, mais plus grande. . Les capitules mâles ont exactement la forme et la grandeur de - ceux de cette espèce. - 3. Sparganium stygium Heer, folis linearibus, 7 millim. circi- « ter latis, basi vaginantibus, confertis, e rhizomate crasso egre- “: dientibus, nervis longitudinalibus 12-14, septis transversis con- « junctis. H., Z. c., p. 101, tab. XLV, f. 4. Saporta, Étud. s. 1. … vég. tert., II, p. 83; IIE, p. 55. A Rochette et Paudex près de Lausanne; au Hohe Rhonen; à Aix, à Saint-Zacherie, à Armissan, à à Saint-Jean-de-Garguier et _ autres localités en Provence. h7h : PHANÉROGAMES. : … C'est, d’ d'après M. Heer, le représentant fossile de notre S. na- tans. h. Sparganium latum Web. foliis late De basi vagi- nantibus, longissimis, acuminatis, planis, striatis, striis (nervis!) septis transversis conjunctis, nervo primario valde distincto. Web., Palæontogr., I, p. 157, tab. XVIIL, f. 6. Dans les lignites de Rott et d’Orsberg près de Bonn. M. Heer croit, je pense avec raison, que cette plante pourrait appartenir à son Cyperacites Chavannest. 9. Sparganium acheronticum Ung., foliis amplexicauli-vagi- nantibus, late linearibus, e rhizomate crasso nascentibus, nervis longitudinalibus septis transversis conjunctis. Ung., con. pl. foss., p. 17, tab. VIL, f. 2, Gen. et Spec., p. 327. Dans le schiste marneux à Parschlug. Cette espèce paraît être voisine du Sp. stygium H. 6. Sparganium exstinctum Ettingsh:, foliis angustis, linearibus, | apicem versus sensim attenuatis, basi vaginantibus, confertis, nervis longitudinalibus 5-7, interstitialibus subtilissimis, 9-19, valde approximatis, transversis vix distinctis; capitulis femineis ovalibus. Ettingsh., Foss. F1, v. Bilin, p. 31, tab. VII, f. 8. Dans l’opale ménilitique de la vallée de Sichow près de Bilin (Bohème). -7. Sparganium Neptuni Ettingsh., foliis millim. 13-15 latis, nervis longitudinalibus fortioribus, plerumque 7-10, septis trans- . versis approximatis conjunctis, nervis interstitialibus 5-7 tenui- bus, inæqualibus ; capitulis femineis subglobosis, fructibus » oblongo-ovalibus , stylo elongato subulato coronatis; capitulis masculis globosis. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 31, tab. VAS f. 9-15, 17, 18. Dans le schiste à polir de Kutschlin en Bohème. Cette espèce me paraît fort voisine du Sp. valdense. 8. Sparganium strictum Sap., foliis linearibus, strictis, nervo medio destitutis, longitudinalibus 9-10, interstitialibus singulis, transversis parum conspicuis. Sap., Étud. s. l.vég. tert., I, p. 76. Dans le calcaire de la partie inférieure du gypse d’Aix. Espèce douteuse. SL * SPADICIFLORES. 475 .ORDO NL. 7 PANDANACEÆ. % Plantæ arborescentes, caule cylindrico superne diviso, rarius _ decümbentes vel brevicaules. Folia terminalia tristicha vel plu- _ riseriata, plerumque basi tristiche vaginando imbricata, elongata, Hinealia, plus minus coriacea, basi semivaginantia, simplicia, raro . pinnatifida seu palmatifida, margine spMmosa, rarius integra, ner- vis parallelis. Fructus baccatus vel fibroso-drupaceus, Sæpius ex | ovaris plurimis compositus. Cet ordre qui, dans la flore actuelle, est composé de trois fa- milles et de cinq genres, n’a plus de représentant en Europe, | toutes les espèces étant confinées aux régions tropicales de l’an- cien (Pandanus, Freycinetia) et du nouveau monde (Carludovica, » Cyclanthus, Wettinia). Les premières traces de l'existence de ce : type en Europe se rencontrent dans les formations jurassiques p moyennes; les dernières dans les couches miocènes RHODES FAM. IL. PANDANEÆ, Folia integra, late linearia, acuminata, rigida, nervo medio valido instructa, carinata, nervis longitudinalibus parallelis, 4 margine spinoso-dentata, raro integra, basi tristiche et spiraliter imbricata. : Les Pandanus de l’époque actuelle habitent les régions les plus chaudes du, globe et surtout les îles intertropicales de l’ancien monde, où ils recherchent les endroits humides à proximité de la mer. Les gènres fossiles ne sont connus par leurs feuilles ou par leurs fruits. Pandanus É: Folia integra, late linearia, acuminata, rigida, carinata, nervo mediano valido, nervis longitudinalibus parallelis, margine spi- Doro-dentato rarius integro. ” AT NES Le AL OS, TN ne, TT ARR DS RAR ENS AR RSR, DT PTE LS LS ANNEE 7 D US ROLE ANR CR VATE ARR LORD CASE (07 Le * RULN LAVER. D Le. 4 "les ARE É Hu SE É- OUT Eng Fe Te AN R RME E 4 À Ÿ se CAEN Sn Enr 0 x AE T4 ÉEnEe + 7 LS ARE : + ae 10 Æ DATE Ft RE : ESP PAL rp. uJ RE : Ar Me LE U Le PS Me RARES TER PEU BR SUIS CAIN : 176 PHANÉROGAMES. Les espèces de la flore actuelle sont peu nombreuses. 1. Pandanus austriacus Ettingsh., folis coriaceis, rigidis, circa 3-0 centim. latis, linéalibus, margine spinoso-dentatis, dentibus subremotis, æqualibus; nervo mediano valido, carinato, nervis longitudinalibus parallelis, creberrimis, tenuissimis, striis latio- _ ribus circa 4/2 millim. distantibus interpositis. Ettingsh., Ueb. : foss. Pandan. (Sitzgsb. d. k. k. Ak. d. Wiss. Wien 1852, vol. VIII, p. 5, tab. I, f. 1). Dans le schiste marneux-calcaire de la formation crétacée (for- mation de Gosau) de Grünbach et de Muthmannsdorf (Autriche inférieure). M. d'Ettingshausen dit que ces: feuilles offrent une grande ressemblance avec celles du P. fœtidus Roxb. et du 2. odoratis- simus L. 2. Pandanus pseudo-inermis Ettingsh., foliis coriaceis, rigi- dis, 3-7 centim. latis, margine ciliato-dentatis, dentibus parvis, approximatis ; nervo mediano valido, carimato, nervis lateralibus ut in ra Hope, be, p. 7, tab, C2; qu RE. Même localité que l'espèce précédente. Ces feuilles se distinguent de celles du P. austriacus par leurs dents marginales plus petites, plus rapprochées et garnies à ; leur pointe de petits cils. M. d’Ettingshausen considère, comme étant les analogues les plus voisins, les P. inermis et sylvestris M Roxb. 3. Pandanus trinervis Ettingsh., foliis circa 3-4 centim. latis, trinerviis, margine ciliato-dentatis, dentibus approximatis, mi- nutis; nervo mediano debili, nervis duobus lateralibus validis, parallelis, nervulis tenuibus circa 3/4 millim. distantibus. Et- " tingsh., /. c., p. 7, tab. IV, f. 1. Dans le crétacé correspondant aux couches de Gosau à Drei- à stätten (Basse-Autriche). Cette espèce n’a pas d’analogue dans la flore actuelle. E? : h. Pandanus sotzkianus Ettingsh., foliis margine integerri= mis, nervo mediano carinato, nervis lateralibus creberrimis, te- Ki +] US Lee SPADICIFLORES. : A AT nuissimis, striis latioribus circa 4/2 millim. distantibus interposi- tis. Ettingsh., /. e., p. 8. Dans les dépôts tertiaires inférieurs de Sotzka en Styrie. Diffère des espèces précédentes par l’absence des aiguillons au bord des feuilles. : 5. Pandanus carniolicus Ettingsh.,. foliis coriaceis, rigidis, circa centim. 1/2 latis, anguste linealibus, vaginantibus, margine spinoso-dentatis, dentibus remotis; nervo mediano valido, sub- carinato, nervis longitudinalibus vix distinctis. Ett.,*/. c., p. 8. Dans le schiste marneux du miocène inférieur de Sagor.en Carniole- Podocarya BuCKL. Fructus aggregatus, pomiformis, superne areolatus vel stella-. tus, axi crasso, e fructibus singulis longe pedicellatis, loculis connatis immersis cylindrico-oblongis compositus, loculis, ut vi- detur, e squamis 6 efformatis. Ce fruit, qui a la grosseur d’une orange et dont la surface est aréolée, offre assez de ressemblance avec celui des Panda- nus pour qu'il soit permis de le ranger dans la même famille. A. Podocarya Bucklandi Ung., fructu aggregato subgloboso, cent. 9 circa crasso, 7 1/2 alto; seminibus oblongis, angulatis, millim. 6 metientibus, singulis loculo hexagono immersis super- ficie aperto. Ung., Gen. et Spec., p. 327. Ettingsh., Foss. Pan- dan., p. 4. Podocarya, Buckland, Geol. and Mineralogy, X, p. sou II, p. 404, tab. LXIIT. Brongt., Tabl., p. 87. Dans l’oolithe inférieur à Charmouth (Dorsetshire). ‘Ludoviopsis Sar. ; M. de Saporta réunit sous ce nom des fragments de feuilles monocotylédonées analogues à celles des Carludovica R. et P. (Ludovia Pers.) actuels, parce qu'ils laissent entrevoir leurs prin- Li A6 io | PHANÉROGAMES. cipaux caractères. Les Carludovica sont des Pandanées grim- - pantes à feuilles bipartites, rarement subflabellées. A. Ludoviopsis discerpta Sap., foliorum segmentis longitudina- liter plicato-costatis, costulis obliquissimis inter se parallelis, ad lineam segmenti mediam longe et sensim convergentibus, extimis ad marginem sinuatim terminatis, nervulis inæqualibus minutis- que plurimis majoribus interpositis. Sap., Fl. foss. d. travert. -anc. de Sézsanne; p. 50, tab. IV, f. 5. Dans les travertins anciens de Sézanne. La nervation et la plicature de la feuille sont celles du Carlu- doviça plicata. | 2. Ludoviopsis geonomæfolia Sap., frondibus mediocriter ex- pansis, ultra medium ut videtur furcato-bifidis, laciniis oblongo- : Janceolatis, nervis longitudinalibus 4 vel 5, interstitialibus 10- 12, medio majore, omnibus parallelis, rachi obliquissime inser- tis, versus apicem segmenti sensim convergentibus. Sap., /. c., :,p« 51, tab. IV, f. L. Dans les travertins anciens de San: très-rare. Cette feuille ressemble assez à une feuille de Geonoma, mais _ la nervation en est différente et coïncide davantage avec celle des Carludovica, surtout pour ce qui concerne la direction des nervures, qui est plus ascendante que dans les Geonoma. FAM. I. NIPACEÆ. Arbores humiles, foliis pinnatis, pinnis aceroso-dentatis. Fruc- tus ex ovariis plurimis dense confertis compositus; drupæ ovatæ, angulosæ, fibrosæ, semine singulo, osseo. Le seul genre vivant connu de cette famille habite les régions chaudes de l’Archipel indien, et ne se compose jusqu’à présent que d’une seule espèce. Les Nipacées et les Phytéléphasiées forment le passage des Pandanées aux Palmiers. SPADICIFLORES. h79 Nipadites Bowers. Cocos et Dondaiptarpun Bron&T., Prodr., Burtinia ENDL. Drupæ ovato-conicæ, tetra- vel hexagonæ, fibrosæ , basi ob- _tusa vel truncata laceræ, uniloculares, monospermæ. M. Bowerbank, qui a établi ce genre dans son Æistory of the _Fossil Fruits and Seeds of the London-Clay, distingue treize es- _pèces différentes. Quand on prend en considération la grande | variété qui existe entre les divers fruits d’un seul et même ré- gime du Vipa vivant et des Pandanées, on peut, sans crainte de commettre une erreur, réunir toutes ces espèces en deux ou trois. 1, Mipadites Burtini Brongt., drupa magna, 3- vel 6-angu- lari, centim. 15 circa longa, 8-12 crassa, obovata, acuminata, : basi truncata, mesocarpio crasso, fibroso, putamine ovali, solido. ‘ Brongt., Tabl., p. 88. Lyell, Belgian Tert. Form. (Quart. Journ. . Geol., VIIT, p. 345, tab. XIX.) > Cocos Burtini Brongt., Prodr., p. 121. Burtinia cocoides Endl., Gen. plant., p. 257. Nipadites Bowerbanki Ettingsh., Abhandl. d. k. k. geol. + Reichsanst., 1, 8, n°1, p. 8, et Ueb. foss. Pand. (Sitzgsb. d. k. \k: Akad. d. Wiss., VII, p. 489.) + Nipadites umbonatus, giganteus, turgidus, crassus, cordiformis, “clavatus Bowerbank, L. .c., p. 9, tab. I; p. 22, tab. VE, f. 1; p. 21, tab. V; p.12, tab. II, £ 4, 5; p. 13, tab. IE, f. 9, 40; p. 15, tab. IIL, f. 4-6. x -. Dans le terrain tertiaire inférieur à Schærbeek près de Bruxel- es, où ces fruits ont été observés pour la première ps il ya très-longtemps, par Burtin; dans l’argile de Londres à l’île de Sheppey en Angleterre, où il se trouve en très-grande quantité. Si ces fruits étaient réunis en régime comme les fruits du Vipa, ce qui est très-probable, ce régime aurait eu des dimensions très- considérables. 180 : |. PHANÉROGAMES. 2. Mpadites Parkinsoni Brongt., præcedente multo munor, centim. 7 longus, 5 crassus, oyatus, acuminatus, basi truncatus, mesocarpio parum crasso. putamine obovato breviter et obtuse acuminato. Brongt., Tabl,, p.88. Bowerb., L. c., p. 16, tab. IV. Lyell, L. e., tab. XIX. Cocos Parkinsoni Brongt., Prodr., p. 191. Nipadites lanceolatus Bowerb., {. c., p. 16, tab. III, f. 7, 8. : Lyell, /. c., tab. XIX. Nipadites Bowerbanki Ettingsh., !. c. Parkinson, Organ. Rem., I, tab. VII, f. 1-5. Avec le précédent à Schærbeek et à l’île de Sheppey. Ce fruit n’a que la moitié de la grandeur de celui de l'espèce précédente, et est presque ovale-pyramidé. 3. Mipadites semiteres Bowerb., drupa lata, brevi, semicir- culari, vel subpyramidata, tri- vel quadrangulari, epicarpio te- nuissime striato. Bowerb., L. c., p. 23, -tab. VI, f. 2-4. Ung., Gen. et Spec., p. 329. Nipadites pyramidalis Bowerb., L. c., p. 24, tab. VI, f. 5, 6. Ung.,l.c., p. 329. A l’île de Sheppey. h. Nipadites provincialis Sap., drupa e basi angustata ovata, subito acuminata, centim. 3 1/2-4 longa, millim. 22 ad me- dium lata, epicarpio filamentoso. Sap., Etudes s. L. fl. tert., I, p. 47, tab. I, f. 6. F1. d. travert. d. Sézanne, p. 305, 2 Lignites de Belcadême (Bouches du Rhôme), de Fuveau. Ces fruits ne sont pas anguleux par la pression mutuelle, comme c'est généralement le cas dans les Vipadites, et offrent une assez grande ressemblance avec ceux du Cocos fleæuosa et du Syagrus Mikaniana Mart. 5. Mipadites curtus Sap., præcedente brevior magisque ro- tundatus. Sap., /. c., p. 48, tab. I, f. 7 (Carpolithes). Avec le précédent. Analogue par sa forme au Ÿ. pyramidalis Bow. 6. Nipadites Heberti Wat., drupa majuscula, centim. 4 1/2 Abe 3 19 circiter crassa, tetragono-ovala, sat irregulari. Wat, PL. foss. d. bass. d. Paris, p.97, tab. XXIX, f. 9, 3. Dans le calcaire grossier à Issy près de Paris. AE Castellina Massar. Fructus drupacei, solidi, ovati vel compressi et irregulares, sulcati vel costati, vel grosse striato-lineati, imperferati, unilo- culares, basi truncata vel subtruncata integri, pericarpio crasso, nucleo homogeneo corneo vel lapideo loculum omnino implente. Massalongo considère ces fruits commé différents des Mipa- dites. Les divers échantillons qu’on en connaît ont été rencontrés dans les dépôts éocènes du Monte Bolca et se trouvent en par- _ tie dans la collection Gazola. en partie dans celle de Massalongo et au Musée de Padoue. Leurs dimensions varient de 44 à 24 centimètres de long sur 10 à 22 centimètres de large. 4. Castellina macrocarpa Mass., Synops. Palm. foss., 1852, n° 1. 2. Castellina compressa Mass., Palæoph. rar., vol. HI, sér. III, Atti dell Istit. veneto, p. 26. 3. Castellina elliptica Mass., 1bid., p. 26. . Li. Castellina ambigua Mass., Syn. Palm. 5. Castellina? incurva Mass., L. c., et C.? subrotunda M. L.c. 1 Une étude plus approfondie de ces diverses formes aura peut- : être pour résultat la réunion de ces cinq espèces en une seule. CLASSE IX. PALMIERS. cette noble race de végétaux, et décrit de la manière suivante planches. ‘ Scimper. — Paléont. végèt. . ‘ IL — 31 MES, : is4 < _ L'illustre voyageur et savant, Martius, auteur du magmi- . fique ouvrage Historia naturalis Palmarum*, a dépeint en artiste 1Hist. nat. Palmarum. Monachïi 1850, 3 vol. gr. in-fol., avec beaucoup de. 2 182 | PHANÉROGAMES. leur distribution géographique et leurs stations préférées : « Les Palmiers, ces splendides enfants de la terre et du soleil, adoptent gé- _néralement comme leur patrie les régions favorisées des tropiques. Dans l’un et l’autre hémisphère, ils ne dépassent guère le 35°. ou le 45° N. Les espèces particulières s’écartent rarement de quelque localité favorite et limitée, et c’est pour cela que, dans les con- trées propices aux Palmiers, il y en a peu qui n’aient leurs formes spéciales ; les quelques espèces que l’on trouve également partout sont. le Cocos nucifera, Y Acromia sclerocarpa et le Borassus fla- belliformis. I est probable que le nombre des espèces répandues dans les régions équatoriale et subéquatoriale s'élève à plus de mille. Un grand nombre recherchent les bords humides des fleuves et des ruisseaux, les côtes basses ou élevées des mers, tandis que les autres gravissent les hauteurs alpines; quelques-unes se rassemblent en. épaisses forêts; d’autres croissent isolées ou for- ment des groupes dispersées dans les plaines!... » Cette opinion de Martius, sur le nombre des espèces, est appuyée par Hum- boldt, qui affirme que dans les régions équinoxiales il reste encore une légion de Palmiers inconnus. Lui et Bonpland décou- vraient quelque espèce nouvelle à chaque cinquantaine de milles de leur voyage, tant sont resserrées les aires de 7 des divers types de cette famille. Le célèbre botaniste-géographe Schouw avait des opinions dif- férentes sur ce ‘sujet, et ses vues méritent d’être citées, quoiqu'il | n'ait pas pu juger les choses sur les lieux comme Martius et Humboldt. Il croit que nous connaissons le plus grand nombre des Palmiers, — à l’époque:où il écrit, ce nombre était de 190, — . car il dit : « D’après les récits des voyageurs, les forêts de Pal- » miers, comme celles de l'Amérique du Sud, sont moins fréquentes dans les autres parties du monde; l’Afrique, la Nouvelle-Hol- lande sont moins favorables à cette famille, car, dans le Congo, Smith n’a trouvé que 3 ou 4 Palmiers; dans la Guinée, nous arrivons à peine à ce nombre, et 6 des Palmiers africains appar- “Martius, Palmarum familia ejusque genera denuo illustrata. Progr. Monachä | & 1824. sl ROLE PERTE DONS Enr TE | 183 tiennent aux îles de la Réunion et de Maurice. La Nouvelle- Hollande, dans ses contrées tropicales, en possède 3, et le Pro- | _ drome de-la Flore des iles de la mer du Sud, de Forster, n’en meéfitionne que 3. » > Depuis que Schouw a écrit ces lignes, des. découvertes in- cessantes ont plus que triplé le nombre des espèces de Pal- miers connues. Déjà en 1850, époque à laquelle Martius a ter- miné son grand ouvrage sur cette famille, ce savant a pu en énumérer 579, dont 260 pour l'Amérique tropicale et subtro- picale (les Antilles comprises), 290 pour la terre ferme des Indes et les îles de la mer du Sud, qui sont très-riches en Palmiers; le reste se partage entre l'Afrique, les îles Mascarènes et Madagas- car, qui en comptent seules au moins 12 espèces, la Nouvelle- Hollande, la Nouvelle-Zéelande 3 ou 4 espèces, et les îles du * Pacifique. Depuis, de nouvelles découvertes ont été faites, et il est probable que dans peu d’années nous ne serons pas loin du nombre 4000 annoncé par Martius. La limite la plus septentrionale des Palmiers est celle du Chamærops humilis en Europe, près de Nice, 43°-44° 1 N., celle du Chamærops Palmetta dans l'Amérique du Nord, 34°-36°. Dans l'hémisphère Sud, elle s'étend jusqu’au 38° dans la Nou- velle-Zéelande, où ils sont encore représentés par une espèce; ‘île de Juan-Fernandez, à 30°, en compte encore 3. R La première apparition des Palmiers ne paraît pas remonter plus haut qu’à l'époque crétacée. Le premier type, rencontré 4 dans les derniers dépôts de cette époque, appartient à celui des . Palmiers flabellés, et paraît être voisin des Sabal, qui habitent au- jourd’hui les parties méridionales de l'Amérique du Nord. D: Le point culminant de leur évolution en Europe tombe vers le - milieu de l’époque tertiaire. Dans ce temps, les deux formes " principales, savoir les Palmiers à feuilles palmées et ceux à feuilles pinnées, étaient représentés en Europe, les premiers par une trentaine d'espèces, les seconds par un nombre beaucoup moindre. L'absence des organes floraux et des fruits laisse beaucoup de doute dans l'attribution générique des Palmiers h8h ‘ PHANÉROGAMES. fossiles ; aussi les feuilles flabellées se trouvent-elles réunies en- core en grande partie sous le nom collectif de Flabellaria, et _celles qui sont pinnatifides, sous celui de Phœænicites, groupe dont le Dattier (Phœænix dactylifera) représente le type le plus côfinu. La structure générale du tronc des Palmiers offre des carac- tères faciles à saisir, et qui le distinguent à première vue de ce- lui des Dicotylédonées et des autres Monocotylédonées, dont les formes arborescentes sont du reste peu nombreuses. Le tronc des espèces arborescentes atteint sa grosseur nor- male avant de s’élever; il reste simple, et ne se ramifie que dans le Cucifera thebaica Del.; il est cylindrique, et quoique sa hauteur varie considérablement, — de 4 à 30 ou 40 mètres, — il n’atteint jamais une grande épaisseur; sa surface est mar- quée de cicatrices foliaires transversales, et souvent chargée, surtout vers le haut, des résidus des pétioles. Quelquefois 1l est épineux, et dans les espèces où il ne s'enfonce pas en terre et se détruit à la base, il est garni de racines adventives qui forment au pied de l’arbre un piédestal d'autant plus élevé que le tronc atteint une hauteur plus considérable. Les tiges grimpantes des Rotangs et des Dæmonorops atteignent une lon- gueur de plusieurs centaines de mètres. L'écorce est peu épaisse, mais persistante et d’un très-grande ténacité; dans certaines es- pèces elle offre une consistance cornée. La couche ligneuse, im- médiatement au-dessous, se compose de fibres fines formées par l'extrémité inférieure considérablement amincie des faisceaux vasculaires. Le bois proprement dit est formé d’un tissu paren- chymateux assez lâche, dans lequel s'élèvent des faisceaux fibro- vasculaires plus ou moins filiformes et dont le nombre augmente à mesure qu’ils se rapprochent de la périphérie du tronc; là ils sont souvent si serrés que le parenchyme disparaît presque en- tièrement, alors le bois devient d’une extrême dureté; le paren- chyme central, par contre, presque entièrement privé de fais- ceaux vasculaires ou parcouru par des faisceaux peu consistants, reste mou et finit par se gercer et par tomber en poussière. Les faisceaux fibro-vasculaires ne sont pas disposés parallèle- « PALMIERS. 185 ment entre eux, comme on l’a cru avant les belles recherches de Hugo Mohl sur l’organisation interne du tronc des Palmiers, mais chacun suit-une marche sinueuse, comme on peut s’en assurer fa- ciléthent en faisant macérer un jeune tronc : une coupe longitudi- nale ne montre donc jamais un faisceau dans foute sa longueur. De même que dans les plantes dicotylédonées, les faisceaux ligneux se suivent du dedans vers le dehors dans l’ordre de succession de leur genèse, de sorte que les plus jeunes sont toujours placés immédiatement sous l’écorce et à la surface du cylindre ligneux précédemment formé. La dénomination d’Endogènes, proposée par M. de Candolle pour les végétaux monocotylédonés, repose donc sur une erreur et doit être rejetée, ainsi que le nom d’En- dogenites, employé pour les bois fossiles de Monocotylédonées. Chaque faisceau fibro-vasculaire du tronc des Palmiers offre une coupe transversale plus ou moins arrondie et présente trois éléments : 4° à la face tournée en dehors, un groupe de cellules prosenchymateuses à parois épaisses, qui représente le lber; 2% une masse de trachées et de vaisseaux annelés, auxquels vien- nent se joindre, vers la surface qui regarde l’axe du tronc, un ou plusieurs gros vaisseaux ponctués ou rayés, tous entremêlés et entourés de cellules ligneuses à membrane mince ou épaissie; 3° un faisceau de cellules larges, superposées en ligne droite et remplies d’un liquide hyalin (vasa propria, suivant Mohl), der- : nier reste du cambium, aux dépens duquel s’est formée la par- tie ligneuse du faisceau (suivant Schacht). Les différents fais- ceaux vasculaires sont reliés entre eux par un tissu parenchyma- teux semblable à celui de l’axe du tronc. Les feuilles des Palmiers sont toutes simples : quand elles sont jeunes, les limbes en sont profondément plissés, et ces plis s’ap- pliquent les uns sur les autres le long de la côte médiane, comme ceux d’un éventail fermé; en se déployant par la croissance, ces feuilles se déchirent plus ou moins profondément; quand la côte médiane est courte, elles forment ce qu’on appelle des folia fla- bellatim divisa, et quand la côte médiane s’étend jusqu'au som- met de la feuille, des folia pinnatim divisa. Les feuilles restent h86 : | PHANÉROGAMES. simples dans un certain nombre d’espèces subherbacées et dans Je Manicaria saccifera Gærtn. Ces organes acquièrent des dimen-. sions gigantesques dans les Palmiers arborescents : parmi les es- pèces pinnées, dont le Gocotier et le Dattier sont les représèn- tants les plus connus, il y en a qui mesurent jusqu’à 12 mètres, et dont le pétiole a la grosseur d’une branche. Les fleurs des Palmiers; souvent excessivement nombreuses, sont réunies en spadices simples ou ramifiés, renfermés dans une - ou plusieurs spathes. Les spathes générales acquièrent quelque- fois des dimensions très-considérables; leurs parois sont ordinai- rément coriaces, dans certains genres elles sont ligneuses et très- épaisses; dans les espèces à tronc et à rachis épineux, elles sont garnies d’épines. Le fruit est bacciforme ou drupacé, à enveloppe charnue, co- _ riace ou fibreuse, garni à la base du périanthe desséché. Il est uni- ou pluriloculaire. Le périsperme des graines est presque toujours uni à l’endocarpe lignifié. La forme et la dimension des fruits varie suivant les genres et les espèces. Dans le Chamærops humilis le fruit offre à peine la grosseur d’une cerise, tandis que celui de certains Cocotiers dépasse celle d’une tête d'homme et atteint un poids de plus de 20 kilogrammes. Notre connaissance des organes floraux et des fruits des Pal- >" miers fossiles se réduit à quelques conjectures relatives à un petit nombre d'empreintes dans lesquelles on a cru voir des em- preintes de spathes et à des carpolithes rencontrés dans des for- mations d’âges différents, et dont la place systématique n’a pas encore pu être fixée. FAM. I. SABALACEZÆ. Chamærops. Truncus humilis vel elatus, cylindricus. Folia flabelliformia , lacintüis induplicatis, pedicello instructa longiusculo basi vagi- nante, margine serrato-spinoso, in rachin brevem plano-rotun- Les di rer RES É Seb et dirt Dpt D h37 | dati desinente. Flores in ni. spathis 2 vel 4 involuto. Fructus bacciformis. Les espèces-de ce genre habitent l'Asie septentrionale éiné réel’ Afrique septentrionale et l'Europe méridionale. A. Chamærops helvetica Heer, foliis cordato-suborbiculatis, palmato-multifidis, multifidis, rigidis. H., F1. tert. Helv., I, p.86, tab. XXXI, XXXII. | Dans le grès de la mollasse inférieure à Bollingen et à Utznach aux environs de Zurich. Ce Chamærops est le représentant fossile du Ch. humilis; ses feuilles paraissent cependant avoir été plus grandes, et leurs rayons réunis sur une longueur plus grande que cela ne se voit dans l’espèce vivante. Cette dernière vit sur tout le pourtour du bassin méditerranéen, où la limite de son aire de dispersion vers le nord se trouve entre 45° et 44°; elle vit toujours dans les en- droits secs. 2. Chamærops Kutschlinica Ettingsh., folüis parvulis, cordato- suborbicularibus , palmato-multifidis, submembranaceis, radis medio vix carinatis, plurinerviis, laciniis anguste linealibus, rachi rotundata. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 32, tab. VII, f. 46. Dans le tripoli à Kutschlin en Bohème. Diffère du Ch. helvetica par sa feuille. plus petite, de consis- tance moins solide. : Sabal ADANs. Truncus brevis. Folia flabelliformia, palmato-multifida, radiis induplicatis; petiolo inermi rachi terminato inferng lanceolata, superne triangulari. Les Sabal vivent dans les marais étendus de la Nouvelle- Géorgie, de la Caroline, de la Louisiane et des Antilles, et s’éten- dent jusqu’à la latitude N. 41°. La tige est courte, en partie enfoncée dans la terre, et couverte des résidus basilaires des feuilles. 1. Sabal major (Ung.) Heer, foliis mâgnis petiolo inermi, va- 188 | PHANÉROGAMES. _ lido, supra plano, in medio obtuse carinato, millim. 26-37 lato, rachi antice brevi, obtuso, postice lanceolato, in cuspidem lon- gam angustam centim. 20-22 metientem exeunte; radis circiter | 50, longissimis, e basi complicata dilatato-carinatis, alte conna- tis, apicem versus subplanis, centim. A circiter latis. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 88, tab. XXXV, XXXVI, f. 12. Gaud. et Strozzi, Contrib. val d'Arno, p. 38, tab. I, f. 14; IL, f. 16. Ettingsh., Foss. Fl. v. Bilin, 1, p. 32, tab. VIIT, IX. Sabalites major Saporta, Étud. s. L. vég. tert, XL, p. 79, tab. Il. Flabellaria major Ung. Chlor. prot., p. 42, tab. XIV, f. 2. Ettingsh., Foss. F1. v. Hæring, p. 33, tab. IIL f. 3-7. Flab. maxima Ung., Chlor. prot., p. 41, tab. XIE, XTIT, f. 4, 9; tab. XIV, f. 1. Schimp., Palæontol. alsat. (Mém. de la Soc. d'hist. nat. de Strasb., vol. IV). O. Weber, Palæontogr., IT, p. 158. Flab. Parlatorii Massal., Enum. d. piant. foss. mioc., p. 10. Prodr. fl. foss. Senogall., p.6 (face inférieure de la feuille). - Flab. raphifolia Sternb., F1. d. Vorw., I, 2, p. 32, tab. XXI. ? Flab. gigantum Massal., PI. foss. nov., p. 12. Schiste calcaire bitumineux du miocène inférieur à Hæring (Tirol), schiste marneux à Radoboj (Croatie), argile plastique de Priesen et schiste à polir de Kutschlin (Bohème); mollasse et marnes près de Lausanne, près de Villars et Vevey (Vaud); Monte Bamboli (val d’Arno); à Chiavon (Vicentin)?; schistes marneux bitumineux de Lobsann (Bas-Rhin); lignites de Rott près de Bonn; calcaires du bassin de carénage à Marseille; aux environs d’Alais; grès ossifères du bassin de l’Agout (Tarn); dans un dépôt à la base du tongrien aux environs de Castres; à Hemstead (île de Wight). Gette espèce joue un rôle considérable à partir de la période tongrienne jusque vers le milieu de l’époque miocène. 2. Sabal hœringiana (Ung.) Sch., foliis longe petiolatis, fla- bellato-pinnatis, petiolo 1 1/2-3 centim. lato, superne facie an- teriore in rachin brevem irregulariter rotundatam, truncatam vel oblique obtusangulam, facie posteriore longe lineari-lanceo- 189 atam procedente; radiis basi densissime confertis, complicatis, ehinc latius latiusque apertis deplanato-carinatis, illis præceden- is angustioribus, nervo carinam tenente cæteris paulo fortiore. . Flabellaria hæringiana Ung., Chlor. pre p. #3, tab. XIV, 2. … Flabellaria raphifolia (Sternb.) Ettingsh. Foss. F1. v. Hæring, p. 30, tab. I, f. 2-9; IT, f. 1, 2, 3, 5 (vu de face); HER IT, f. 4 (vu du dos). - Flab. oxyrachis (Sternb.) Ung., Gen. et Spec., p. 330 Ico- nogr., p. 19, tab. IX, f. 2. Flab. Marti Ung. in Mart., Gen. Palm., p. 62, tab. geol. I, f. 4. … Flab. vicentina Massal., PL. foss. nov., p. 12 (?). Sabal Lamanonis (Brongt.) Heer, F1. tert. Helvet., p. 86, tab. XXXIII, XXXIV. . Palmacites oæyrachis Sternb., IL, p. 190, tab. XLII, f. 2 (?). Latanites oxyrachis Massal., Palæoph. rar., p. 59. + Dans le miocène inférieur à Hæring au Tirol, où il est assez abondant, à Radoboj, Sotzka, M. Promina, Chiavon, à Mornex au Salève, près de Genève, à Ériz (Berne), à Devalier (Jura suisse), près de Lausanne; dans la mollasse près de Grépiac aux environs de Toulouse (d’après M. Noulet). … C'est le Palmier le plus commun de l’époque tertiaire; il est Voisin du Sabal Adansoni Guer., mais l'éventail est plus grand et les rayons sont plus nombreux et moins profondément décou- . M. Heer l'avait réuni au Flab. Lamanonis, mais M. de Sa- rta a constaté des différences trop grandes pour que cette réu- r puisse avoir lieu. è M. d'Ettingshausen voit dans cette espèce le Flab. raphifolia Sternb. ; d’après la description et la figure que Sternberg donne de son fossile, il est impossible de savoir s’il appartient au S. hæringiana ou au $. major; en tout cas, le nom est trop im- propre pour être conservé. Quant au F1. oxyrhachis, il pourrait bien trouver sa place ici. 3. Sabal Ziegleri Heer, foliis multipartitis, radiis linearibus, h90 PHANÉROGAMES. _planiusculis, medio obsolete carinatis, nervis primariis utrinque 10-15, interstitialibus subtilissimis 2-4. H., /. c., III, p. 168, tab. CLXVIII, f, 9. Braunkohlenp{l. von Bornstædt, p. 10, tab. I, f. 6. Dans le calcaire tertiaire blanc du Locle (Suisse); dans les li- gnites de Bornstædt (Thuringe). L’éventail est divisé beaucoup plus profondément que dans le S. major ; les rayons foliaires sont plus étroits et plus plats; les nervures, dont il y en a 10 à 13 de chaque côté de la nervure mé-. diane et 2 à 4 entre chaque paire de nervures latérales, sont très-serrées. ; h. Sabal andegaviensis Sch., differt à S. majore rachi ad la- tus posticum subito angustato in acumen lanceolatum multo bre" vius; vix centim. 4 metiens producta, radis minus numerosis, utroque rachis latere 20. | Fabellaria Lamanonis (Brongt.) Ung., Gen. et Spec., p. TE à (pro specim. andegav.). . Dans le grès de l’éocène supérieur aux environs d'Angers. # La diagnose est faite d’après un dessin que M. le comte den Saporta m'a communiqué, en me rendant en même temps atten=. _ tif sur les différences qui existent entre cette espèce et le S. mAh He avec lequel on pourrait la confondre à première vue. À . Sabal præcursoria (Sap.) Sch., S. majori similis, diversal . e petiolo sensim lanceolato multo breviore, centim. 7 me-. tiente. Saporta ms. (Sabalites). 4 Flabellaria maxima (Ung.) Brongt. im Mus. géol. paris. | Calcaire grossier supérieur à Miliolithes de Passy près dé Paris. M. de Saporta croit cette espèce différente du S. major, xl cause de son rachis beaucoup plus court, et parce qu’elle se ren= contre dans un horizon géologique de beaucoup plus inférieur à celui qui est caractérisé par le type du S. major. ï 6. Sabal primæva Sch., petiolo perlato, in rachin late lanceo= latam, apice abruptam, centim. 6 circiter longam productoÿs frondis laciniis multo minus numerosis quam in S. majore, 10 PALMIERS- 94 troque latere, basi complicatis, dehinc aperto-carinatis, centim. supra basin millim. 12 circa latis, medio costulatis, nervis teralibus numerosis. Flabellaria raphifolia (Sternb.) Watelet, PL. foss. d. bass. d. aris, p. 95, tab. XXIV, f. 1. Flab. maxima (Ung.) Brongt., Tabl., p. 115. - Grès dans les sables inférieurs aux lignites, à la base de l’éo- ne près de Crisolles (Oise). 5 Diffère du S. major par le nombre beaucoup moins considé- ble des rayons et par le rachis plus court et presque tronqué son sommet. 7. Sabal suessionensis Wat., petiolo millim. 13 circa lato, in ichin (latere postico) linearem centim. 4 1/2 longam producto, idiis numerosis, longissimis, alte connatis, carinatis, millim. 5-20 latis, usque versus apicem integris, distincte nervosis. fat., PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 95, tab. XXV, f. 2, 3; XXVI. Dans les grès supérieurs aux lignites éocènes de Bazoches et J Courcelles près de Soissons. Cette espèce ressemble par son pétiole étroit, par la forme et | longueur du rachis, au S. hæringiana; par la longueur et la Fgeur des rayons au S. major. 8. Sabal Grayana Lesq., folio late petiolato, rachi in plano )steriore subplana, e basi dilatata ovata lineari-acuminata 6-8- ollicari; radis numerosis, elongatis, sensim dilatatis, carinato- icatis, basin versus sat alte connatis, nervis tenuibus. Lesquer.., 0$s. PI. tert. of Mississ. (Trans. Amer. Philos. Soc., XIII, p. 412, b. XIV, f. 4-6. Dans une argile blanche de la formation miocène du Missis- ].. Diffère du S. major par ses folioles plus larges, à nervures us distantes, et par le rachis brusquement rétréci à la base et us allongé. h92 ee PHANÉROGAMES. Flabellaria STERNB. Ce genre comprend les espèces à feuilles flabellées dont la place systématique n’est pas encore déterminée; il ne saurait don être considéré que comme provisoire. A. Flabellaria longirachis Ung., folis maximis, elongato- flabellatis, rachi longissima, bipedali, e basi centim. 21/2 et pto: babiliter ultra lata sensim angustata; radiis sub angulo acuto insertis, mediocriter latis, obtuse carinatis, sat longe, ut videtur, connatis. Ung.. Zconogr. pl. foss., p. 19, tab. VIIT; IX, f. 1. Dans le terrain crétacé à Muthmannsdorf en Autriche. Cette espèce constitue évidemment le type d’un genre particus lier, qui, par la longueur extraordinaire du rachis, tiendrait Je milieu entre les Palmiers à feuilles flabellées et ceux à feuilles pinnées. Le Phœnicites wettinioides Mass. paraït être une for analogue. 2. Flabellaria chamæropifolia Gæpp., foliis pro forma et ma gnitudine illis Chamæropsis humilis similibus, pinnis superne la& carinatis, basi densissime confertis, complicatis, nervoso- -striatis Gœpp., Vov. Act. Nat. Cur., XIX, 2, p. 120, tab. LIL. M Dans le grès crétacé (quadersandstein) de Tiefenfurth en Si lésie. Le pédicelle et le rachis étant inconnus, il est impossible de savoir si ce Palmier appartient au type Sabal ou au type Cha mœærops. ; 3. Flabellaria parisiensis Brongt., petiolo millim. 41 lato, su- perne in rachin rotundatam desinente, frondis radiis parum ne merosis. Brongt., Tabl., p. 115. Wat., PI. foss. d. bass. à Paris, p. 94, tab. XXIV, f. 2. ! Palmacites parisiensis Brongt., Prodr., p. 124. à Dans le calcaire grossier à Saint-Nom près de Paris. à L'échantillon sur lequel cette espèce est établie est trop ma conservé pour qu'il soit possible de se faire une idée exacte d la feuille. ee PALMIERS. | 193 LH. Flabellaria Goupili Wat., petiolo millim. 27 circa lato, ra- hi (latere superiore?) brevi, ovato-rotundato, radiis circiter 15 secundum iconem!). Wat., Pl. foss. d. bass. d. Paris, p. 94, tab. XXIV, f. 3. - Dans les grès supérieurs aux lignites éocènes de de près de Paris. - L’échantillon-type de cette espèce n’a de bien conservé que la partie supérieure du pétiole, et il ne reste des rayons de la feuille “que la côte médiane, accompagnée d’une étroite lanière du limbe foliaire; c'est ce qui a fait dire à M. Watelet «foliolis angustis- Simis. » ù 5. Flabellaria Lamanonis Brongt., foliis magnitudine variis, “petiolio inermi, limbo longius provecto; radiis circiter 55-61, rachi perbrevi angulatim cuneatæ simul insidentibus, apice bi- partitis, lobulis acuminatis, nervis, in quoque radio 8-10 æqui- distantibus, interstitialibus 3-5 tenuissimis, medio quandoque for- tiore, costa media nulla. Brongt., Mém. du Mus. d'hist. natur., VIII, p. 314, tab. XIV, f. A; Prodr., p. 121; Tabl. d. gen., -p. 118. Saporta, Étud. s. la végét. tert., 1, p. 70, tab. IV, : 5. Dans les schistes et les calcaires de la partie supérieure des 5 d’Aix. (éocène supérieur) . La forme antérieurement prolongée du limbe, le pétioe ter- Line en un coin anguleux sur lequel tous les rayons viennent uniformément aboutir, et enfin l'absence de côte médiane dans les segments distinguent cette espèce des Sabal en général et du Sabal hœringiana Ung., avec lequel elle a été confondue, en par- ticulier. . M. de Saporta pense que ce Flabellaria appartient à un genre aujourd’ hui éteint. - 6. Flabellaria litigiosa Sap., foliorum petiolo inermi, radiis circiter 50 e rachi satis producta inæqualiter acute vel obtuse Cuneata egredientibus, omnibus vel fere omnibus simul conniven- tibus. Sap., Étud. s. L. vég. tert., I, p. 71, tab. IV. …. Sabal Lamanonis Heer, F1. tert. Helvet., 1, p. 87, exclusis A9 . HOOeiaRs. speciminibus holvoniss ad Sub. hæringiamum spectantibus ( ca Saporta). Calcaires de la partie supérieure des gypses d’Aix. Espèce peu répandue, peut-être même variété du F1. Lama= nonis, mais en tout cas remarquable par le prolongement du pétiole, dont le sommet dessine une arcade ogivale à la face su=. périeure et un angle aigu inférieurement. Par ce prolongement. du rachis, cette feuille semble indiquer un passage aux Sabals de l’âge suivant (Saporta). ; 7. Flabellaria costata Sap., radiis omnibus in rachin decur-. rentibus, radiis circiter 35, latis, costato-carinatis, nervis longi= tudinalibus plurimis, æqualibus, interstitialibus 1-3 tenuissimisM Sap., Étud. s. L. pl. tert., I. p. 72. . Calcaires schisteux de la partie supérieure des gypses d'Aix. La largeur des segments, au nombre de 35 à 40, leur ner= vation composée de veines fines, multipliées, presque égales! et la présence d’une côte médiane saïllante, séparent cette es pèce des précédentes. Elle se rapproche du genre Thrinax (Sas porta). 8. Flabellaria thrinacea Sap., foliis mediocribus, petiolo inermis* radis circiter 35-40, omnibus in rachis apicem simul convenien= tibus, segmentis ensiformibus, acuminatis, costa media strictes carinata et nervo marginali donatis, nervis longitudinalibus hiné et illinc 3 vel 4 principalibus, interstitialibus 3-5 subtilibus. Sa porta, Étud. s. 1. fl. tert., I, p. 19h. Marnes bitumineuses de la partie inférieure ; calcaires marneux et bitumineux des dépôts miocènes placés au-dessus du SYPSé) d'Aix, près de Saint-Zacharie (Var). ï . Ces frondes ont une longueur de 50 à A0 centimètres, le pol tiole non compris; c’est à peu près la grandeur de celles dt Thrinax argentea Hort. par., T. pumilio Lodd.? Le pétiole est mince, large de 8 à 10 millimètres vers l'origine de la fronde, plane d’un côté, convexe de l’autre, et terminé nd au sommet (Saporta). 9. Flabellaria gargasensis Sap., petiolo inermi, radis cireiter É da 495 7,omnibus in rachis apicem angulatim obtusissime cuneatum si- mul conniventibus. Sap., Études, 1, p. 167, tab. I, f. 3. Dans le gypse de Gargas (Vaucluse); rare. Le rachis très-court sur lequel viennent s’insérer tous les rayons, et le nombre restreint de ces derniers, semblent distin- .guer cette espèce du Fab. Lamanonis, dont, du reste, elle est très-voisine. 40. Flabellaria incerta Sap., radiüs linearibus, elongais, pau- ioribus?, apice bipartitis, laciniis longe acuminatis ; nervis lon- gitudinalibus 6; interstitialibus 6-7, medio nullo. Sap., Études, Di, p. 168, tab. I, f. !. ; Couches à Cyrènes de la vallé du Sault (Vaucluse). Diffère du Sabal Lamanonis par un nombre plus considérable Es San du : à CMS RL re pales, par la forme étroite des rayons, dont le sommet est plus . profondément bipartite. … 11. Flabellaria Zinkeni Heer, foliis multipartitis, radis hnea- | ribus, planis, in medio leviter carinatis, nervis primariis utrinque 19-44, nervis interstitialibus 3-11 (plerumque 5-7), subtilissi- mis. H., Braunkohlenpfl. v. Bornstædt, p. 11, tab. IL f. 3, 4. Dans les lignites de Bornstædt près d’Eisleben (Thuringe). Diffère du Sabal major par les rayons étroits, munis de ner- vures plus nombreuses; des S. hæringiana et litigiosa, par le nombre plus grand des nervures principales et des nervures in- terstitiales; des S. Lamanonis et incerta, par la nervure carénale de chaque rayon foliaire. . 42. Flabellaria latiloba Heer, foliis magnis, fabelliformibus, “plicato-carinatis; rachi abbreviata apice rotundata; radis cir- citer 30-36, mox valde dilatatis, longe connatis, medio carina- tis; radiis lateralibus gradatim abbreviatis. H., F1. tert. Helv., 1, p. 90, tab. XXXVI, f. 3. Saporta, PI. foss. d. calcaires con- crét. d. Brognon, p. 13, tab. VI. …. Dans la mollasse rouge de la formation miocène à Vevey (Suisse); dans le calcaire concrétionné à Brognon (Côte-d'Or). M. Heer trouve quelque ressemblance entre ces feuilles et de nervures interstitiales, par la finesse des nervures princi- h96 : PHANÉROGAMES. celles du Chamærops excelsa de la Chine, dont les éventails offrent à peu près la même forme et la même composition ; mais. les rayons en sont libres jusque vers la base, et ne se dilatent. pas aussi brusquement vers leur partie supérieure que dans la plante fossile. Malgré cette ressemblance, il n’est pas probable que les deux espèces soient congénères. | 13. Flabellaria Rüminiana Heer, folis flabelliformibus, basi: emarginatis, rachi abbreviata; radis longissimis tripedalibus,. extrorsum 2-3-pollicaribus, explanatis, nervo mediano anguste carinato, utrinque nervo cæteris fortiore. H., F1, tert. Helv., L2 p. 90, tab. XXXVII. | Dans le grès dur de la mollasse d’eau douce inférieure près de: Lucerne ; à Lausanne, dans le grès du tunnel. | Le rachis paraît avoir été court et arrondi comme dans les. Chamærops. Les rayons extérieurs s'élèvent en décrivant un arc, et sont beaucoup plus larges que les rayons intérieurs. L'éven= tail paraît avoir eu un diamètre d’au delà d’un mètre. Les rayons sont plans et parcourus au milieu d’une nervure caré= née assez forte; les autres nervures sont fines, au nombre de six. à dix de chaque côté de la nervure médiane ; une de ces nervures (la cinquième) est toujours plus prononcée que les autres. É A4. Flabellaria œningensis Heer, foliis parvulis flabelliformis, bus, radiis mediis carinatis, utrinque tristriatis, nervis interstis tialibus 9 vel 40. H., l:c., IIT, p. 168, tab. CXLVIIT, f. 10. À OEningen dans le Kesselstein. ù Beaucoup plus petit que le Chamærops helvetica, et la fouillé avait moins de nervures principales. FAM. I. PHŒNICACEZÆ. Phœænicites BRoNGT. É: Frondes petiolatæ, pinnatifidæ ; laciniis omnino liberis, secuns dum nervum medium crassiorem conduplicatis vel carinatiss nervis lateralibus tenuibus. À CAES, PALMIERS. | A 4! Les feuilles réunies dans ce genre ressemblent aux feuilles du _genre Plœnix, qui vit aux Indes orientales et dans l’Afrique sep- À _ tentrionale, et dont une espèce, le Ph. dactylifera ou Dattier ordinaire, est cultivé dans le midi de l’Europe. 1. Phœnicites spectabilis Ung., foliis maximis, 10-pedalibte. - pectinato-pinnatis; pinnis patentibus, oppositis alternisve, lineali- . lanceolatis, late carimatis, basi conduplicatis, nervo medio solo . conspicuo. Ung., Chlor. prot., p. 39, tab. XI. Foss. Flor. v. Sotzka, p. 27, tab. IL, f. 9. Heer, Fl. tert. Helv., Æ; p. 9h, » tab. XXXIX. Noulet, Quelq. pl. foss. de l'étage miocène des env. de Toulouse, p. 9. + Dans les dépôts miocènes inférieurs de Radoboj et de Sotzka; . dans la couche de marne bleue supérieure du tunnel de Lau- - sanne; au Hohe Rhonen; dans un grès mollassique à grains fins de la rive droite du lit de l’Ariége, près de Toulouse. La feuille paraît avoir été très-grande. Les pinnules ont une - largeur de 3 centimètres et davantage et se recouvrent les unes . les autres de la moitié de leur largeur; vers la base elles se rétré- cissent considérablement, en se plissant en même temps suivant lanervure médiane, de manière à former une carène tranchante. Par la pression, les folioles sont quelquefois divisées en deux . moitiés longitudinales. “ 2. Phœnicites Pallavicinü E. Sism., foliis maximis, 3-4 metr. « longis, 70 centim. latis', rachi ad medium circa centim. 2 crassa; _pinnis alternantibus, sat confertis, erecto-patentibus, mediis me- “irum fere longis, centim. 4 latis, superioribus sensim angustio- …ribus brevioribusque, basin versus angustatis (complicatis), de- _hinc, ut videtur, plano-carinatis et secundum carinam fissilibus, “nervis distinctis. E. Sismonda, Watér. p. serv. à la Paléontol. du terr. tert., p. 26, tab. XXXIII, XXXI (restauré), XVIII, “portion de spathe. - Dans les argiles qui forment le toit de la mine de lignite de Cadibona (terr. mioc. infér., Piémont). … Le magnifique échantillon figuré par M. de Sismonda a 1 1/2 tre de long; la partie supérieure surtout en est admirable- L 14 Scnimpen. — Paléont. végét. II — 32 198 : PHANÉROGAMES. ment bien conservée. La feuille offre une grande ressemblance avec celles de notre Phœnix dactylifera; les folioles en sont ce- pendant plus larges. à 3. Phœnicites salicifolius (Sternb.) Ung., folüs pinnatis; pin- nis sessilibus, contiguis, lineari-lanceolatis, angustato-acumina- tis, planis (?!), basi obtusis, subpatentibus, terminalibus confer- tissimis. Ung., Gen. et Spec., p. 333. Cycadites salicifolius Siernb., F1. d. Vorw., II, p. 195, tab. XL, f. 4. Gœpp., Uebers., 18%, p. 120. Dans les grès des lignites miocènes d’Altsattel en Bohème. h. Phœnicites angustifolius (Sternb.) Ung., foliis pinnatis, rachi tenui angulata, pinnis sessilibus, alternis, distantibus, pa- tentibus, anguste linealibus, elongatis, utrinque obtusis, longitu- dinaliter complicatis. Ung., Gen. et Spec., p. 333. Cycadites angustifolius Sternb., F1. d. Vorw., Il, p. 195, tab. XLIV. Gœpp., Uebers., 1844, p. 120. Avec le précédent. Ces deux espèces n’en font srobaH béni qu'une. 5. Phœnicites wettinioides Mass., foliis longe petiolatis, ovato-! cuneatis, pinnato-flabellifidis, petiolo 25-50 centim. longo, apice 2-3 centim., basi 6-8 lato, plano-convexo, costulato; pinnis | linearibus, acuminatis, sessilibus, congestis, coriaceis, erecto-" patentibus, profunde carinatis, nervis validis valde numérosis" instructis, centim. 50-80 longis, 15-30 millim. latis, in frondis, parte inferiore sæpe longitudinaliter scissis, in superiore conges-* tis coadunato-flabellatis. Rachi valida, subcylindrica, basi sub=« complanato-dilatata. Folium totum centim. 70-108 longum, 30- 50 latum. Massal., Palæoph. rar., p. 46. Dans le terrain tertiaire de Vegroni (Véronais). C’est plutôt, à ce qu’il paraît, un Flabellaria qu’un Phœnicites 6. Phœnicites veronensis Mass. , rachi tetragona, angulis acutis 42-14 millim. crassa, pinnis decurrentibus, lineali-lanceolatiss falcatis, secundum nervum medium carinatis, ner voso-striatis 2 15-20 centim. longis, 12-15 millim. latis. Massal., /. c., p. 188 Terrain tertiaire de Vegroni (Véronais). Lu we + de à a | 48-120 longis, 60-80 latis, petiolo semipedali, rachi subcylin- drica, lateribus subcompressa; pinnis sessilibus, congestis, cari- _natis, sæpe biplicatis, scissilibus, 48-35 centim. longis, 18-25 millim. latis, costa valida, nervis lateralibus validiusculis, cre— bris. Massal., /. c., p.48. A Vegroni avec le précédent. 8. Phœnicites Sanmichelianus Mass., folis 8-10-pedalibus, a _ rachi basin versus ultra centim. 2 lata, plano-convexa, medio 2 leviter carinata, lateribus compressis, angulis acutis; pinnis -9p- positis alternisve, in parte inferiore distantibus, in superiore ap proximatis, lineali-lanceolatis, apice angustatis acuminatis, basi Ée _subpetiolatis, carinatis, sæpe usque ad basin divisis, costa valida instructis, nervis lateralibus tenuibus. Massal., L c., p. 65. Terrain tertiaire de Chiavon (Vicentin). Massalongo dit que cette espèce est voisine du PA. italicus, . mais que ce dernier en diffère surtout par son rachis tétragone et : * Ja nervation plus prononcée des folioles. Le même auteur décrit dans son Synopsis Palmarum, que je - n'ai pas à ma disposition, trois autres Phænicites; ce sont les Ph. … italicus, Syn., n°4; Ph. Lorgnanus, Syn., n° 6, et Ph. Frascato- rianus, ibid., n°7. È Ne connaissant ni les échantillons ni de bonnes figures de ces diverses espèces italiennes, je ne puis me permettre aucun juge . ment sur leur valeur spécifique. FAM. III. BORASSACEÆ. À. Flabellifrondes.' Latanites MAssar. Massalongo réunit sous ce nom les feuilles pinnatiflabellées de Palmiers. dont la forme générale, le mode de division et de ner- 900 | PHANÉROGAMES. taniers, type propre aux régions tropicales des Indes. Une étude détaillée des organes foliaires réunis dans ce groupe en réduira probablement le nombre des espèces, et en éloignera l’une ou l'autre. e 1. Latanites parvulus Mass., foliis parvulis, ellipticis, pinnis co- riacels, 8-12, congestis, carinatis, enerviis, apicem versus dila- tatis, rachi obtusæ oblique insidentibus; petiolo plano, 8-12 _millim. lato, longitudinaliter striato. Mass., Palæoph. rar., p. 27. Formation éocène de Monte Bolca. | | 2. Latanites Brocchianus Mass. foliis profunde cordato-flabel- latis, ovato-ovalibus, centim. 40 circa longis, 70-80 latis, pinnis 40-60, linealibus, apicem versus dilatatis, carinatis, costa va- lida, nervis longitudinalibus creberrimis æqualibus, nervis inter- stitialibus immixtis, venis transversis invicem conjunctis; rachi in plano superiore subrotunda, in inferiore subtriangulari vix pollicari; petiolo longo, subconvexo vel compressiusculo, striato, 12-14 millim. lato. Mass., /, c., p. 49. Dans le terrain tertiaire (oligocène) de Vegroni (Véronais). Par le rachis, qui est très-court, arrondi à sa partie antérieure, triangulaire à sa partie postérieure, cette espèce ressemble au Chamærops helvetica Heer; par sa fronde, au contraire, elle se : rapproche davantage du Sabal major. 3. Latanites Galilejanus Mass., foliis flabellato-cuneatis, metr. 1 et ultra longis, 50-70 centim. latis; petiolo utroque latere convexo, 20 centim. longo, apice 2-3, basi 5-6 centim. lato, rachi triangulari acute acuminata 4 cent. longa; pinnis longis- simis, linealibus, 3-4 centim. latis, carinatis, apice obtusis, bi- partis, nervis longitudinalibus tenerrimis, interstitialibus im- mixtis. Mass., /. c., p. 50. Dépôts tertiaires de Vegroni. Diffère du Sabal major par son rachis plus courtet par la forme de son pétiole. h. Latanites Vegronum Mass., foliis spathulato- subcuneatis, ultra centim. 65 longis.et ultra 30 latis, longe petiolatis, petiolo cent. 10-12 Jlongo et 2-21/2 lato, rachi triangulari acuminata, % : " x r LA PALMIERS. o01 h-5 cent. longa ; pinnis linealibus 8-10 millim. latis, carinatis, congestis, costa valida, nervis longitudinalibus creberrimis, te- nuibus. Mass., L. c., p. 51. A Vegroni avec les précédents. Cette feuille ne-paraît différer que fort peu de la précédente. : 5. Latanites pinnatus Mass., foliis cordato-flabellatis, cent. 80 . circa longis, 55 latis; petiolo utroque latere convexo, 15. cent. longo, 2-2 1/2 lato, rachi elongato-lanceolata, acuminata, 35- 40 cent. longa, pinnis plicato-costatis, medio carinatis, longitu- dinaliter nervoso-striatis, 1 vel 1 1/2 cent. latis, ultra dimidium divisis. Mass., /. c., p. 51. A Vegroni. Cette forme paraît être très-voisine du Phœnicites wettinioides Mass., de la même localité. : à 6. Latanites roncanus Mass., foliis membranaceo-subcoriaceis, : longe petiolatis, ellipticis, profunde cordatis, flabellifidis, cent. - 60 circa longis, 40 latis, petiolo 25-30 cent. longo, 4 1/2-2-3 - Jato, rachi lanceolato-triangulari, acuminata, 10-14 cent. longa; à pinnis congestis, plicato-carinatis, striatis, apicem versus dila- tatis. Mass., L. c., p. 55. Terrain tertiaire de Ronca. C’est probablement un Saba! dans le sens de M. Heer, et voi- sin du Sabal major. 7. Latanites Palladii Mass., foliis coriaceis, obovato-semicir- cularibus, cordatis, cent. 44 circa longis, 26 latis; petiolo plano, striato, utroque latere leviter convexo, 7 cent. longo, 1 lato; pinnis linealibus, carinatis, biplicatis, substriatis, usque ad infi- mam basin divisis dissectisque; rachi obtusissima semicirculari. Mass., L. c., p. 61. Terrain tertiaire (miocène inférieur) de Chiavon (Vicentin). Ressemble au Chamærops helvetica Heer. | 8. Latanites chiavonicus Mass., foliis flabellato-cuneatis. 60- ; 65 cent. longis, 30-35 latis, longe petiolatis, pinnis late lineari- | bus, Le rs coriaceis; 2-2 1/2 cent. Jatis ener- a É 5, CREER PHANÉROGAMES. _petiolo subeylindrico et subcarinato, 18-20-30 cent. longo, 1 1/2-2 lato; rachi triangulari pollicem longa. Mass., L. c., p- 62. A Chiavon. Diffère du Flab. latiloba Heer par son rachis plus court. 9. Latanites Canossæ Mass., foliis 4-5-pedalibus, longe petio- latis, cuneato-flabellatis, subcordatis, petiolo 60 cent. circiter longo, apice 4, basi 8 centim. lato, supra convexo, subtus plano, Jongitudinaliter striato, basi dilatata amplectente, rachi triangu- lari acuta 5-6 centim. longa, 3-3 1/2 lata; pinnis 30-40, linea- libus, 80-100 centim. longis, 3-4 latis, carinatis, biplicatis, usque ad basin divisis. Mass., /. c., p. 63. A Chiavon. : Ce magnifique Palmier paraît appartenir au même groupe que le Sabal major. 4B; Pinnatifrondes. Geonoma WiLLp. Caulis brevis vel elongatus arundinaceus, gracilis, strictus, an- nulatus. Folia primum integra, oblique plitata, mox in pinnas sat irregulares lacera, petiolo instructa basi vaginante. Spadices spicati vel paniculati, spathis duabus. Fructus bacciformis. Ces Palmiers, à tiges en forme de joncs articulés et à feuilles plissées et entières dans le jeune âge, plus tard déchirées en la- nières, vivent dans les forêts vierges de l'Amérique tropicale, entre le 20° 1. S. et le 40° I. N. A. Geonoma Steigeri Heer, foliüis magnis, pinnatim plicatis et irregulariter pinnatim divisis; pinnis lanceolatis, apice angusta- tis, acuminatis, nervis apice convergentibus, alternis fortioribus percursis ; rachi supra Canaliculata, subtus convexa. H., F1. tert. Helv., I, p. 93, tab. XLIT, f. 4. Dans la carrière de mollasse à Büron (canton de Lucerne). celles du genre Geonoma, et surtout des G. acaulis et intermupta. # di. & ar RE AE EE 2 LT ee dd à à 4 ss a dé et 6 à D SM RÉ Es Son Nid er La forme des pinnules et leur nervation rappellent exactement: « 3 DT ads F PALMIERS. 503 _ Manicaria GÆRT. Caudex grossus, mediocris altitudinis, inermis, intus spon- - gioso-mollis. Folia- magna, integra, oblonga, firma, multoties pinnatim plicata, rachi crassa nervos sub angulo emittente cre- bros fortiores pinnatim dispositos, plicisque parallelos, intersti- tiales tenuiores, numerosiores. Spadix ramosus, spatha simplici tandem dehiscente involutus. Fructus magni, suberosi, testacei. Ce type, qui ne compte qu’une espèce vivante et dont on ne con- naît qu'une portion de feuille à l’état fossile, habite aujourd’hui les forêts inondées, à proximité de la mer, de l'Amérique tropi- cale. Les feuilles sont très-grandes et entières; mais la prédispo- … sition à la division en pinnules est indiquée par des plis carénés. Chaque pinnule a une nervure médiane relevée en carène, et un certain nombre de nervilles latérales parallèles à la médiane. Les-feuilles de l'espèce vivante atteignent une longueur de 45 à - 20 pieds sur une largeur de 8 pieds. 1. Manicaria formosa Heer, foliis indivisis, rachi crassa, pin- _ nulis oblique ascendentibus millim. 8-10 latis, nervo medio for- * tiore, lateralibus utrinque 4. H., F1. tert. Helo., I, p. 92, tab. | XXXVIII. Dans une mollasse gris bleuâtre du Hohe Rhonen près de Zug en Suisse. M. Heer dit qu'il ne connaît aucune autre feuille de Palmier avec laquelle cette feuille fossile eût autant de ressemblance qu'avec celle du Manicaria saccifera. FAM. IV. . LEPIDOCARYÉES. Calamobpsis Herr. Frondes magnæ, pinnatæ, inermes; pinnis gramineis, nervis primariis omnino æqualibus, interstitialibus pluribus, subtilibus, transyersis nullis. 504 PHANÉROGAMES. Les restes foliaires fossiles de ce type rappellent par leur forme, et surtout par la nervation des folioles, les Rotangs (Calamus, Plectocomia, Zalacca) de l'époque actuelle, dont les nombreuses espèces, près de 100, vivent dans les Indes, tant sur la terre ferme que dans les îles, où leurs colonies innombrables couvrent souvent de vastes étendues. 1. Calamopsis Bredana Heer, foliis pinnatis, pinnis oppositis, confertis, lanceolato-linealibus, basi angustioribus, angustato- acuminatis, planis. H., F1. tert. Helv., I, p. 169, tab. CXLIX. À OEningen dans le Kesselstem. La feuille paraît avoir été assez grande; les pinnes inférieures avaient une longueur d’au moins 25 centimètres, sur une lar- geur d’un centimètre; vers le haut, elles sont plus courtes et plus étroites ; elles sont planes, peut-être plissées en deux à la base, parcourues de nervures parallèles égales distantes d’un milli- : : mètre, entre lesquelles se trouvent 5 ou 6 nervures plus fines. 2. Calamopsis. Danai Lesq., foliüis magnis, pinnatis; pinnis gramineis, planis, oppositis, æquidistantibus, basi subangusta- tis ; nervis primariis 3-5 æqualibus, interpositis unicis , tenuio- oribus, lineales areas dividentibus , nervulis tenuissimis paral- : lelis notatas. Lesquer., Foss. PI. tert. Mississ. (Trans. amer. Plulos. Soc., vol. XIII, p. 411, tab. XIV, f. 1-3. Dans une argile tertiaire jeune de l’État du Mississippi. Diffère du GC. Bredana par ses folioles plus larges, à nervures plus espacées et alternantes avec des nervures secondaires plus fines; 4 ou 5 nervures de troisième ordre occupent l’espace entre les nervures primaires et secondaires. Cette troisième es- pèce de nervures n'existe pas dans l’espèce d'OEningen. Zeugophylilites BRoncr., Prodr. Frondes petiolatæ, pinnatæ, pinnis oppositis, oblongis vel ova- libus, integerrimis, haud plicatis, nervis validis, paucis, æquali- bus, basi et apice confluentibus. Brongt., Prodr., p. 124. Dans son Tableau des genres de végétaux fossiles, p. 89, ñ À. ee 2e SPP NS SE 7e CNT ED PALMIERS. 505 M. Brongniart dit au sujet du genre Zeugophyllites : «Sous ce nom, j'ai désigné une forme de feuilles pinnatifides de Monoco- tylédones ressemblant à d'autres feuilles de Palmiers , telles que celles des Calamus , des Desmoncus etc.,. dont les folioles ont plusieurs nervures principales et ne sont pas pliéès en carènes sur la ligne médiane ; dans la seule espèce de ce genre fossile les folioles sont opposées, comme dans quelques Calamus.» Je crois reconnaître dans cette description un des grands Pterophyl- um où Anomozamites de l’oolithe du Bengale publiés par Oldham (voy. p. 136 et 142 de ce volume). | Zeugophyllites calamoides Brongt., L. c. Des mines de charbon (oolithe!) de Rana Gunga dans le Bengale. « Le Zeugophyllites elongatus Morr. (M’Coy in Annal. et Mag. vof. Nat. Hist., 1847, p. 152) paraît aussi être une Cycadée. - Les fossiles que d’autres auteurs ont rapportés à ce genre sont “out à fait problématiques. ORGANES FLORAUX. Palæospathe Unc. Organa foliacea simplicia, valde concava, compressione la- cera , non petiolata, spathis Palmarum haud absimilia. ‘ Les organes foliaires problématiques réunis dans ce genre res- emblent assez aux spathes de certaines Monocotylédonées, sur- ut des Palmiers, pour leur être comparés. . «1. Palæospathe Sternbergii Ung., simplex, clavata, apice bi- fi la, coriacea, lævi, longitudinaliter striata, decem pollices longa. Ung., Gen. et Spec., p. 334. : Spatha Flabellariæ borassifohæ Sternb., F1. d. Vorw., I, 3, P- 8h, tab. XLI. … Dans le schiste du terrain houiller de Swina en Bohème. . 02. Popaule crassinervia (Sandb.) Sch., late oblonga, acu- 506 PHANÉROGAMES. minata, apice bi- trifida, decim. 4 longitudine, centim. 47 lati- tudine metiente, longitudinaliter et latiuscule sulcata, nervosa. Palmacites crassinervius Sandberger, Die FI, d. ob. Steinkoh- lenf. im bad. Schoarzwald, p. 6, tab. III. - Dans le terrain houiller supérieur (permien) à Hohengerolds- eck près de Lahr (grand-duché de Bade). . M. Sandberger voit dans ce fossile une feuille de Palmier, _ analogue aux feuilles des Carludovica et des Trithrinax Mart. 3. Palæospathe aroidea Ung., spatha ovato-lanceolata, mar- ginibus convolutis, coriacea, longitudinaliter striata, tres pollices longa. Ung., Gen. et Spec., p. 334. Aroïdes crassispatha Kutorga, Beitr., p. 24, tab. Vif, he Dans le grès permien de l’Oural. h. Palæospathe? Mazzottiana Massal., simplex, AR cuneata vel triangulari-spathulata, coriacea, apice recte truncata, longitudinaliter striata, centim. 38 longa, apice 20, basi vix 2 lata. Mass., Palæophita rar., p. 55. Terrain tertiaire de Ronca (Véronais). | Palmanthium Sc. Je réunis sous cette dénomination générique les organes flo= - raux fossiles supposés appartenir à la famille des Palmiers. Jus= qu’à présent ce genre n’est encore représenté que par une seule fleur trouvée dans la mollasse supérieure de la Suisse, c’est le 1. Palmanthium Marti (Heer), Sch., flos femineus magnus? ovatus, centim. 3 4/2 longitudine metiens, sepalis exterioribus, tribus, sibi arcte imbricato-involutis, pedunculo brevi crass bracteæ cicatrice notato. Palmacites Marti Heer, Fl.-tert. Helv., X, p. 97, tab. XLE f. 2-4. 4 Dans la mollasse d’eau douce supérieure de Ds (canton de Thurgovie, Suisse). Martius compare cette fleur à la fleur femelle du Borassus belliformus. PALMIERS. ; : 507 + TRONCS DE PALMIERS. = $ _. Palmacites BRroNGr. : 4 é a . Li LA Li Lu ati. Foliorum bases, ubi adsunt, horizontaliter insertæ, dila- tæ, semi-amplexicaules vel subamplexicaules; cicatrices post irum lapsum relictæ lineares, annulares, plus minus approxi- atæ. Cortex tenuis. Ligni fasciculi per truncum sparsi, versus ipheriam dense densiusque conferti, versus axin solitarti, subteretes, inferne recti, superne late arcuati arcuque aperto in lia egredientes, e vasis magnis minoribusque excentricis et fas- culo lunuliformi e cellulis pachydermis durissimis compositi. [edulla per truncum diffusa parenchymatosa, raro lacunosa. sa punctata et scalariformia, vagina propria, e cellulis te- oribus composita inclusa. Les troncs des Palmiers commencent à se montrer pour la mière fois d’une manière non équivoque dans les formations U ipérieures du terrain crétacé, pour devenir assez communs dans s terrains tertiaires inférieurs et moyens en Europe et dans es dépôts plus récents des régions plus méridionales. On les ouve tantôt silicifiés ou opalisés , tantôt réduits en charbon et e montrant plus que les faisceaux vasculaires, tantôt enfin is forme de simples moules. Certains troncs de formations plus ciennes et offrant une structure analogue à celle des Palmiers t été réunis à ce genre, malgré les différences de structure assez andes qui les en éloignent. Je les laisserai dans le genre Fasci- ütes, en attendant que leur véritable place systématique soit uvée, mais je réunirai au genre Palmacites tous les Fasciculites Cotta et d'Unger qui montrent une organisation non équi- que de Palmier. Comme dans les bois de Conifères, il ne saurait non plus être tion pour les bois de Palmiers ni d’une distinction spécifique euse ni d’une identification générique avec les formes du Trunci cylindrici vel ventricosi simplices, plerumque decorti- Ee + < RE DA RE ER Gr D te CU M ENT OE LC N . 508 | PHANÉROGAMES. monde actuel. Les Palmacites constituent un genre collectif comme les Pityoxæylon, Cupressoxylon, Araucarioxylon. Je donne les espèces telles qu’elles ont été établies par les’ au- teurs, sans rien changer aux descriptions. Ces descriptions mon- treront mieux que tout raisonnement le vague des caractères sur lesquels elles sont établies. À. Trunci foliorum basibus vel cicatricibus instructi. A. Palmacites echinatus Brongt., trunco cylindrico, basibus petiolorum spiraliter dispositis, contiguis, imbricatis, recurvis , infima basi incrassatis, centim. 4 circa latis, cicatrice late rhom- boidea utroque angulo laterali acute producta. Endogenites echinatus Brongt., Prodr., p. 196. Zamites Brongniarti Sternb., F1. de Vorw., IT, p. 196. | Palmacites echinatus Brongt., Tabl.; p. 115; Unger, Gen. el Spec., p. 334. Watelet, PI. foss. du bass. de Paris, p. 102, tabs XXIX, f. 1. Dans les sables supérieurs aux lignites de la formation éocène: de Vailly près de Soissons. C’est probablement le tronc d’un Sabal. | 2. Palmacites annulatus Brongt., truncus oblongo-conicus cicatricibus annularibus foliorum , cicatricibusque basin versus radicum adventitiarum. Palmacites cocoiformis Brongt., ms. Pomel, Écho du ue savant, notes, 1845, p. 324. 4 Palmacites annulatus Brongt., Tabl. p. 115. Ung., Gen. eb Spec., p. 340. Dans le calcaire grossier à Meudon près de Paris. s M. Brongniart compare ce petit tronc à une jeune tige de Co= cotier, d'ŒÆnocarpus ou d’Areca. 1 3. Palmacites vestitus Sap., stipite cylindraceo 12-13 cents crasso, extus petiolorum basibus relictis amplexicaulibus dense. vestito; intus fasciculis vasorum tenuibus, numerosis, cum fas= ciculis fibrosis inæqualiter intermixtis, sectione transversali cire R PALMIERS. 509 cularibus , ambitu prosenchymatoso exiguo cinctis , vasis majo- ribus et minoribus aggregatis, parenchymati e cellulis parvulis composito immersis. Saporta, Étud. terr. tert. 1, 2, p. 168, tab. I, f. 5. Aux environs d’Apt, Gignac; vallée de Sault (Vus Castellane (Basses-Alpes). Les pétioles sont largement amplexicaules , très-serrés et for- ment une espèce de fourreau persistant autour de la tige. Dans : la zone ou ceinture extérieure formée par les bases de pétioles on distingue quelquefois des traces d'organes non amplexicaules, dont le diagramme dessine une ellipse très-allongée. Ces organes correspondent au rachis des Érns tranchées vers un point voisin de leur insertion, et même, à ce qu'il paraît, enveloppés de leur spathe. . La tige elle-même est entourée d’un tissu épidermique très- mince , recouvrant immédiatement une première zone fibreuse de 2 millimètres environ, où les fibres, assez peu serrées, parais- sent dispersées au milieu d’un parenchyme compacte. Dans la zone ligneuse qui suit, les faisceaux vasculaires sont beaucoup plus pressés que vers le centre (Saporta). … 1. Palmacites vaginatus Sap., stipite erecto, gracili, 5 centim. Grasso , petiolorum basibus residuis adpressis undique vestito. pe. p. 470, tabal, F9. Environs de Castellane (Basses-Alpes). La tige est beaucoup moins épaisse que dans l'espèce précé- nte, les feuilles sont moins serrées, leurs bases embrassent plus d’un tiers de la tige. . M. de Saporta dit que les Rhapis actuels rappellent assez exac- tement la physionomie de ce fossile. “ 5. Palmacites erosus Sap., stipite elato, 9 centim. circiter so, extus foliorum basibus mediocriter amplexicaulibus, sub- pérsistentibus, remotis, cortice ruguloso-aspero. Sap., L. c., p. 171. … Environs de Castellane. : . Les pétioles, dont il ne reste que des fragments, sont étroite- AR co PHANÉROGANES. ment appliqués contre la tige par leur base, qui a a une largeu de 8 centimètres et embrasse environ un quart du périmètre di la tige; ces bases se rétrécissent brusquement pour former 1 pétiole de la feuille. ee Ce type paraît se rapprocher des Phænicites. B. Trunci decorticatt. 6. Palmacites grandis Sap., Étud. s. L. fl. tert., LP: 172. Gignac près d’Apt (Vaucluse). = M. de Saporta signale sous ce nom un tronçon de tige de Pal _mier beaucoup plus considérable par ses dimensions que celle de espèces précédentes. Cette tige est comprimée, dépouillée exté _ rieurement des résidus des pétioles, et mesure 30 centimètres su son grand axe et 13 sur le plus petit. 7. Palmacites aquensis Sap., caudice mediocri, À decim. ci citer lato; fasciculis vasorum 2/3 millim. Crassis , Sparsis. Sap: Études, 1, 1, p. 72. | Gypses d'Aix. Le parenchyme de cette tige à été converti en une masse si i ceuse opaque, et les faisceaux vasculaires n’ont laissé qu’ à cavité tubulaire marquant leur ancienne place. | 8. Palmacites canadetensis Sap., caudice mediocri, 4 decin lato, fasciculis vasorum numerosis, sparsis, parenchymati in mersis. Sap., /. c., p. 72. Ê Près de Saint-Canadet aux environs d’Aix. 9. Palmacites arenarius Wat., fasciculis vasorum angustk sparsis, a centrali parte ad peripheriam æqualiter distributis Wat., Plant. foss. du bass. de Paris, p. 103, tab. XXX, fi Calcaire grossier de Dormans (Marne). 10. Palmacites axonensis Wat., vasorum fasciculis maxim distantibus, satisque crassis, e centrali parte ad periphe ian æqualiter distributis. Wat., /. c., p. 103, tab. XXX, f. à. Dans un terrain de transport à Quincy-sous-le-Mont. A1. Palhmacites Didymosolen (Gotta) Sch., caudice 2-3- in rip per RER æqualiter sparsis , illis corpore Ein: ; | vasis 3-14 formatis et libro multo majore et partim discreto visis, his cellulis re ae compositis parenchymati Fe mersis. | é os Fasciculites Déhsosblen Cotta, Dendrol., p. 48, tab. IX, nu: ro, 8: RL Enramenstes Didymosolen Ung., Gen. et Spec., p. 335; Ant. è Le. Comment. d. Psarol., p: A0, tab. VI, b; Ung. ne | Gen. Palm. p. 57, tab. geol. IIT, f. 3. Es: - Dans le terrain tertiaire à Litmitz en Bohème. : PS : L 42. Palmacites perfossus (Ung.), Sch., caudice tripollicari ; fasciculis vasorum centrum et peripheriam versus gracilioribus, | » libro fasciculorum destructo, caule exinde canalibus longitudina- ee. -libus versus periphériam in angulum concurrentibus perfossa. Fasciculites perfossus Ung. in Mart., Gen. Palm., p. 59. … Perfossus angularis Cotta, Dendrol., p. 51-54, tab. X, f. 1-5. Dans le terrain à lignites d’Altsattel en Bohème. | 43. Palmacites helveticus Heer, fasciculis vasorum rigidis, vel subflexuosis, millim. 4 fere crassis. Heer, F1. tert. Helo. 1, 4 p. 94, tab. XL, f. 4. Eee Endogenites helvetica Ung., Gen. et Spec., p. 340. M. . Dans les lignites du terrain tertiaire supérieur à Kôpfnach près > Horgen (cant. de Zurich), dans le Riethof, derrière l'Albis. » Ah. Palmacites canaliculatus Heer, trunco canaliculato, lon- gitrorsum striolato. Heer, L. c., p. 95, tab. XL, f. 2, 3. | - Dans le grès miocène de Monod près de Lausanne. à Ce singulier tronc, qui ressemble assez à un Calamite non ar- culé, mais qui doit provenir d’une Monocotylédonée, n’a pas nalogue dans les Palmiers vivants. : 4 5. Palmacites Moussoni Heer, trunco cylindrico magno, inter- no dus unipedalibus, costa media arcuata transversa instructis. cer, L. c., p.96, tab. XL, f: 4: assalongo décrit et figure , sous le nom de Palmacites neo= DRE PHANÉROGAMES. _cænus, un tronc d'une épaisseur assez considérable avec des cica- trices foliaires très-rapprochées (voy. Mass., Musac. et Palm. foss., p. 47, t. XXI-XXIIT). Ce tronc a été trouvé dans les cou- ches tértiaires du Monte Vegroni près de Vérone. | 16. Palmacites varians Corda, fasciculis vasorum tenuibus, subdistantibus, sectione horizontali ovoideis vel rotundatis, vasis excentricis binis vel gregariis, rotundis vel angulatis, rarius . minoribus mixtis vel circumdatis, cellulis libri coloratis, parenchy- mate spurio, cellulis oblongis, minutis, tenuibus. Corda in Reuss, Verstein., p. 87, tab. XLVII, f. 7-9. : Dans le calcaire du terrain crétacé (Plæner) à Kutschlin près de Bilin en Bohème. 17. Palmacites antiguensis Ung., fasciculis vasorum in sectione transversa ovalibus, numerosissimis, minimis, interjectis fasci- culis fibrosis; parenchymate laxo. Ung. in Mart., Gen. Palm., p. 98, tab. II, f. 5-7. Formation tertiaire supérieure de l’île d’Antigua. 18. Palmacites Withami Ung., fasciculis vasorum minimis , in sectione transversali ovato-didymis eorumque corpore lignoso® duobus vel pluribus vasis proviso, fasciculis fibrosis paucioribus in parenchymate laxo, molli. Ung., /.c. Witham, /ntern. Struct.; tab. XVI, f. 15, 16. Ile d'Antigua. 19. Palmacites stellatus Ung., fasciculis vasorum in sectione” transversali reniformibus vel ovato-didymis, cum fasciculis fibro= sis sat copiosis æquabiliter distributis; vasis fasciculorum 2- -18. contiguis, cellulis libri ut plurimum leptotychis ; parenchymates molli, radiato-stellato. Ung., Gen. et Spec. p. 336. Terrain tertiaire ou quaternaire des Indes occientales. 20. Palmacites densus Ung., fasciculis vasorum sectione horis« zontali ovato-oblongis seu reniformibus, rarius didymis, cun fasciculis fibrosis multo rarioribus dense congestis, corpore li gnoso e vasis 1-16 majoribus minoribusque , libro e cellulis pross . enchymatosis pachytichis formato. Ung., Gen. et Spec., p. 337 Des Antilles. x . PALMIERS. 913 : | A. Palmacites dubius Corda, fasciculis vasorum angustis, _sectione horizontali ovatis, subcontiguis, corpore lignoso licet exiguo tamen pluribus vasis majoribus proviso; cellulis libri lep- totychis; parenchymate radiato. Corda, Beitr., p. 42, tab. XXII. Endogenites palmacites À. Spreng. Comment. €. 6. Ung. in : Mart., Gen. Palm., p. 59, tab. geol. LIL, f. 6; Gex. et Spec., . p. 337 (Fasciculites). Antigua. . 22. Palmacites ceylanicus Ung., fasciculis vasorum tenuibus, in sectione transversali ovatis vel rotundis, rarius subdidymis, cum fasciculis fibrosis inæquabiliter distributis ; corpore lignoso pure. vasis pluribus munito, libro i inconspicuo , parenchymate -e cellulis minimis rotundatis efformato. Ung., Gen. et Spec., Ép. 337. _ Ceylan; probablement d’une formation tertiaire. D D code 3 C. Spinæ trunco vel spathis insidentes. “ 23. Palmacites Dæmonorops (Ung.), Heer, caudice gracili, à aculeato, fasciculis vasorum crassiusCulis , interne planis vel canaliculatis; spatha coriacea, long itudinaliter tenuissime striata aique granulata, aculeata, aculeis crebris, seriatim in lineis oblique transyersis conjunctis, compressis, subulatis, rectis, simplicibus, binis, ternis vel ad summum senis, nitidis, atris. Heer, Foss. F1. of Bovey Tracey, p. 38, t. IV, f. 7-15; XI. Palæospathe D nUrOps Ung., Syll. plant. foss., p. 9, tab. II, f. 9-12. Chameærops teutonica Ludw. in Palæontogr., VII, p- 86, ab. XX, f. 2 et 3. + _ Dans les lignites près de Laubach (Hesse), de Bovey Tracey (Angleterre). Les tiges et spathes épineuses se rencontrent surtout dans les Calamées (Rotangs) et Lépidocaryées. Scnimrer — Paléont. végét. II — 33 514 PHANÉROGAMES. Fasciculites CoTTA ex p. Trunci arborei, fasciculis e vasorum æquabiliter distributis, nec strata lignea nec plexus articulorum formantibus compositi. Vasorum fasciculi e corpore lignoso, libro, nec non vasorum fasciculo proprio compositi. Ung., Gen. et Spec. Je réunis dans ce genre les fragments de bois fossiles des ter- rains anciens dont l’organisation offre une certaine ressemblance avec celle des troncs de Palmiers. À. Fasciculites leptoxylon (Corda) Ung., fasciculis vasorum te- nuibus, in sectione horizontali ovatis vel rotundis, oculo nudo inconspicuis , cum fasciculis fibrosis æquabiliter distributis ; cor- pore lignoso e vasis crebris amplis, aggregatis scalariformibus constante; parenchymate medulloso, exteriore farcto, interiore lacunoso. Ung., Gen. et Spec., p. 337. Palmacites carbonigenus Corda, Beitr., p. HA, tab. XX, f. 9-11. Dans les sphérosidérites du terrain houiller (supérieur) de Radnitz en Bohème. 2. Fasciculites carbonigenus (Corda) Ung., fasciculis vasorum tenuibus , vix conspicuis, sectione transversali rotundatis, cum fasciculis fibrosis æquabiliter distributis; corpore lignoso præce- dentis, parenchymate largo, hinc inde lacunoso , lacunis Fi tissimis. Uug., lc. Palmacites carbonigenus Corda, Beitr., p. 40, tab. XIX, f. #, 2; XX, f. 1-8. Avec le précédent. GENERA CLASSIS INCERTÆ. 4 Spirangium SCH. Palæoxyris BRONGT., Palæobromelia ErrinGsx., Sporlederia STIEHL. Atlas, pl. LXXIX, Fructus (?) in ejusdem caulis vel pedunculi extremitate coms + plures umbellamque simplicem fingentes, pedunculis specialibus E CLASSE INCERTAINE. 515 mediocriter longis, angulatis suffulti, oblongi vel fusiformes, e foliis carpellaribus 6 conjunctis, spiraliter contortis, in appendi- … ces rectas longas continuis, basi in pedicellum coalitis compositi; columélla axili crassiuscula molli, seminigera ? Le végétal paradoxal dont il est question ici m'est connu que par ses fruits; ceux-ci sont disposés en-corymbe ou en ombelle . simple à l'extrémité de la tige ou-d’un pédoncule commun. Leur enveloppe extérieure est formée de six feuilles involucrales (car- pellaires?), longuement décurrentes à la base et réunies en un pétiole hexagonal s’amincissant insensiblement vers le bas, contournées au-dessus de ce pétiole en une spirale ascendante faisant 1 ou 4 1/2 tour autour d’un axe peu épais et en appa- rence peu consistant, sur lequel étaient peut-être fixés les organes floraux ou les graines. Au-dessus du renflement fusiforme pro- - duit par la torsion de ces feuilles soudées par leurs bords, celles-ci î se redressent et se prolongent en appendices linéaires réunies en * un rostre droit plus ou moins allongé, semblable au pétiole, ou libres et flexueux. Cette capsule, plurivalve, elliptique ou fusi- … forme, contournée comme celle des Loasa, Helicteres et de beau- coup d’Orchidées, s’ouvrait probablement par déhiscence. Les valves étaient peu épaisses, et leurs lignes de soudure formaient des côtes carénées, dont l’entre-croisement produisait, à la suite de la compression, des empreintes rhombiques régulières, dans lesquelles on a cru voir des écailles. La découverte d'empreintes + moins comprimées et de moules complets a montré que ces écailles n'existent pas, mais qu'il s’agit ici de capsules ou d’in- volucres contournés en spires, dont les circonvolutions anté- rieures se croisent avec les circonvolutions postérieures, en for- mant des angles d’autant plus aigus que les spires sont plus “ascendantes (voy. notre planche). A M. d’Ettingshausen admet encore les écailles pour l’espèce du … grès bigarré, dont on n’a vu jusqu'ici que des empreintes forte- ment comprimées, et qu'il laisse, pour cette raison, dans le genre Palæoæyris; mais il sépare de ce genre, sous le nom de Palæo- bromelia, des empreintes trouvées dans des schistes wealdiens, 516 PHANÉROGAMES. sur lesquelles l’entre-croisement des spires n’est point visible, mais qui, pour tout le reste, ressemblent exactement aux Pa- lœæoxyris du grès bigarré et du rhétien. Je ferai observer que cet entre-croisement se voit aussi quelquefois sur les échantillons du wealdien, et qu'il existe, dans le keuper et dans l’oolithe, des moules qui ne laissent aucun doute sur la véritable organisation de ces fossiles. ; Il suit de ce que nous venons de dire qu'il n’y a aucune ana- logie entre ces plantes et les Ayridées vivantes, et qu'il ne sau- rait être question non plus d’une ressemblance avec les Bromé- liacées. Les noms fondés sur cette parenté supposée n'ont, par conséquent, plus de raison d’être. Je proposerai donc, pour pré- venir toute confusion, une nouvelle dénomination à leur place, celle de Spirangium (omega, spirale; ayyog, vase, capsule); cette dénomination indique la configuration extérieure de ce cu- rieux type, probablement éteint avant l’époque tertiaire, sans faire aucune allusion à des analogies qui n'existent pas. Le nom de Sporlederia doit également être abandonné, parce qu’il est déjà employé pour un genre de Mousses. La première apparition des Spirangium remonte jusqu’au com- mencement de l’époque permienne; à partir de là, nous retrou- vons ses traces à travers les formations triasiques et jurassiques jusqu’à la formation wealdienne inclusivement. C’est une des rares formes paléozoïques qui se sont conservées depuis la fin de l’époque houillère jusqu’au commencement de l’époque créta- cée, pour disparaître plus tard sans laisser de descendants qui les rattachent à la flore de l’époque actuelle, 1. Spirangium carbonarium Sch., fusiforme, centim. 3 circi- ter longum, millim. 8-10 latum, rhombis intersectione spirarunm productis subæquilateralibus, millim. 3-4 latis, pedunculo folus carpellaribus in illum confluentibus distincte carinato - sexan: gulo. Palæoxæyris carbonaria Schimp. in collect clar. Sporleder, 1849. Stiehler, Bull. de la Soc. géol. de France, sér. 2, vol. VIE p. 650. Zeischr. d. deutsch. geol. Ges., IT, p. 181. % CLASSE INCERTAINE. 517 … Sporlederia carbonaria Stehl., D. Bromeliac. d. Vorw., p. 7, 1860. . Dans les schistes du terrain houiller supérieur (grès rouge in- / Vfériour) à Wettin en Saxe; dans un rognon de PRESSE . des environs d’Autun. _ Lors d’une visite faite à M. le dirédiour Sporleder à Werni- - gerode dans le Harz, en 18/49, j'ai trouvé dans la collection de » ce savant botaniste une plaque de schiste houiller de Wettin por- tant deux empreintes très-distinctes d’un Palæoxyris différent du F Palæoxyris du grès bigarré. Ces empreintes ont depuis été pu- “bliées par M. Stiehler d’abord et ensuite par M. Germar, avec le “nom que je leur avais donné. Plus tard j'ai trouvé dans un rognon de sphérosidérite conservé äu Musée de Strasbourg î deux fruits, placés l’un vis-à-vis de l’autre, et appartenant » probablement à l'espèce de Wettin. L'existence de ce type végé- “tal dans l’époque permienne ne saurait donc être révoquée en doute!. …._ 2. Spirangium regulare (Brongt.) Sch., ovato -fusiforme, “centim. 4 longum (sine pedunculo), millim. 42 latum, areolis rhombeis intersectione spirarum efformatis majoribus, altiori- bus quam latis, appendicibus terminalibus longis, filiformibus, flexuosis. | | … Palæoæyris reqularis Brongt., be se. nat., 1" sér., vol. XV, P: 456, tab. XX. Schimp. et À. Moug., Monogr. d. pl. foss. d. grès big., p. 47, tab. XXIII, f. 3. Brongt., Tabl. d. gen., p. 86. … Dans le grès bigarré de Soultz-les-Bains et - Comme dans les deux échantillons qui représentent l'espèce précédente, l’échantillon du Musée de Strasbourg, dont il est Question ici, offre deux empreintes dont la disposition indique clairement qu’elles proviennent d’une seule et même inflores- -…_ 1M. Schenk (Foss. F1. d. Grenzsch., p. 197) dit dans une note, à l'occasion du «genre Palæoxyris, qu'il doute de l'exactitude de l'attribution des empreintes de Wettin, et suppose qu’elles pourraient bien appartenir à un ZLepidodendron. La découverte d’un échantillon non équivoque dans un terrain contemporain de celui ie Wettin vient infirmer la supposition de mon savant ami. 518 PHANÉROGAMES. cence, qui, comme nous verrons dans le Sp. Jugleri, était co- : rymbiforme. 3. Spirangium Quenstedti Sch., oblongo-fusiforme, spiris 8 vel 9 notatum, valvis duabus inferioribus circumvolutionem com- pletam eflicientibus, valvarum commissuris prominentibus, lon- gitudine centim. 6 latitudine millim. 46. Palæoxyris Quenstedt, Handb. d. Petrefactenk., tab. LXXXII, f:9. Dans le grès jaune des marnes irisées de Waldhausen près de Tübingen (Wurtemberg). De nombreux échantillons ont été trouvés réunis dans un bloc détaché de grès jaune keupérien. h. Spirangium Münsteri-(Presl.) Sch., majus, pdbncite Cras- siusculo centim. 7 circa longo, e valvis usque ad basin defluen- tibus distinctissime sexangulo, fructu ipso ovali-oblongo vel oblongo, appendicibus apicalibus late linearibus, erectis, con- junctis, spiris a facie visis 7 1/2, intersectione commissurarum in ectypo plus minus distincta, interdum omnino inconspicua. Palæoxyris Münsteri Presl in Sternb., FT. d. Vorw., IT, p. 189, tab. LIX, f. 10, 11. Ung., Gen. et Spec., p.108. Brongt., Tabl., p.103. Ettingsh., Palæobromelia in Abhandl, d, geol. Reichsanst., I, 3, p. 3. Schenk, Foss. F1. d. Grenzsch., p. 193, tab. XLV. Dans les schistes argileux de la formation rhétique à Strullen-« dorf près de Bamberg, à Veitlahm près de Kulmbach (Frans. conie). Les appendices qui terminent la partie spiraléo de ce fruit sont, dressés, linéaires, réunis ensemble et presque aussi longs que. les appendices basilaires dont la réunion paraît former le pé= doncule. e. 5. Spirangium ventricosum Sap., magnum, centim. 3 1/2 dia=. metro metiens, centim. 7 et ultra longum, ovale, spiras 10 vel 12 a facie monstrans. Sap., PI. jur. ms. Dans le grès infraliasique de Couches près d’Autun. Cette espèce, dont M. de Saporta m'a communiqué un dessin fait d’après un échantillon qui représente un moule, se distingue CLASSE INCERTAINE. 519 du Sp. Münsteri par ses dimensions beaucoup plus considérables, et par les spires, qui toutes décrivent un tour complet. 6. Spirangium Jugleri (Ettingsh.) Sch., capsulis pluribus, 6- 12 e summitate ejusdem pedunculi, majusculis, in ectypo cen- tim. 3-4 latis, una cum pedunculo speciali et cum rostro 16 et ultra longis, valvis millim. 4-6 latis, nunc sinistram nunc dex- tram versus semel contortis, suturis carinalis, supra capsulam crassiuscule fusiformem rectis, in rostrum longum sexangulare, basi in petiolum similem breviorem decurrentibus. Palæobromelia Jugleri Ettingsh., Ueb. Palæobromelia (Abhandi. d. k. k. geol. Reichsanst., 1). | Dans le schiste argileux de la formation wealdienne à Deister (Hanovre). Æthophyllum BRONGT. Plantæ habitu Glumaceis ramosis sublignosis similes, spicis floriferis caule ramisque terminatæ. Caulis strictus, elatus, sub- lignosus, remote foliosus, inflorescentia terminatus ; ramis nu- -merosis erecto-patentibus, spica singula terminatis. Folia caulina ongissima, linealia, obtusa, plana, ecostata, tenuissime striata, ternatim conferta, decurrentia (vaginantia?) ; ramea multo bre- viora, dissita. Flores in spicas plus minus elongatas conferti, foliis floralibus (bracteis?, glumis?, petalis?) anguste lanceolatis, erecto- “patentibus. Semina foliis involucralibus tecta, in eodem involucro per 3 . Encore une forme végétale qi ne paraît-plus avoir d’analogu D. l’époque actuelle, et qui paraît même n'avoir fait qu'une rès-courte apparition au commencement de l’époque triasique, car depuis la période du grès bigarré jusqu'aux formations les plus récentes aucune trace qui puisse être rapportée à ce genre éteint n’a été rencontrée jusqu’à ce jour. J’ai eu occasion d’exa- miner les empreintes fragmentaires des couches rhétiques de la Franconie, rapportées par Sternberg et Presl au genre Æthophyl- Lum; aucune d’entre elles n’en porte les caractères. L'e | A RE | PHANÉROGAMES. “si Les Æthophyllum étaient probablement des plantes maréca- geuses; leurs tiges étaient annuelles, rameuses, dressées, droites, presque ligneuses, sans nœuds, striées à leur surface. Les feuilles étaient très-espacées, réunies par groupes de trois, décurrentes sur la tige avec toute la largeur de leur base, linéaires, très- longues sur la tige principale, plus courtes et régulièrement es- pacées sur les rameaux, planes, parcourues de nervures longitu- dinales fines et égales entre elles. L'inflorescence était spiciforme, terminale, ovale, oblongue ou cylindrique, atteignant une lon- gueur considérable dans l’Æthophyllum speciosum. Immédiate- ment au-dessous des épis on remarque une espèce d’articulation entourée de feuilles rudimentaires, qui s’écartent sous un angle droit, et dont la base s’élargit vers le haut et vers le bas. Très- souvent les rameaux florifères se trouvent tronqués à la hauteur de cette articulation, ce qui fait supposer que les épis, après la maturité des fruits, étaient caducs. Un fruit, que j'ai observé! dans l’aisselle d’une bractée, était ovale-cylindrique, lisse et: brillant, 1. Æthophyllum speciosum Sch. et Moug., caule elato, stricto,. lignoso, ramis numerosis simplicibus vel parce ramosis, fertilibus," Folis longissimis, linearibus, millim. 3-4 latis; spicis cauli et ramis terminalibus, longis, cylindricis, illa caulis centim. ultra 20 longa, centim. 4 1/2 diametro metiente, illis ramorum minuss longis minusque crassis, bracteis dense confertis, lineari-lanceo= latis, erecto-patentibus. Schimp. et A. Mougeot, Monogr. d. pla. foss. du grès bigarré, p. 39, tab. XIX, XX. Dans les argiles verdâtres du grès bigarré de Soultz-les-Bait Ê (Bas-Rhin). | Le magnifique échantillon sur lequel est établie cette es se trouve au Musée de Strasbourg; il a une hauteur total de 4",292; l'épaisseur de la tige est de 12 millimètres; tous les rameaux inférieurs sont tronqués, c’est-à-dire que leurs épis. sont tombés; les six rameaux supérieurs, ainsi que l'extrémité de la tige, portent encore leurs épis longs de 12 à ps centis mètres. M LES ES : Fi CLASSE nn | 521 2. Ællophyllum slipulare Brongt., spica ovali, bracteis longio- bus, Sübpatentibus. Brongt., Ann. sc. nat., 4° sér., vol. XV, 455,stab. XVIII. Sch. et A. Moug., PI. Pas d. pe big, . HA;tab. XX, XXII, A. Dans:le grès bigarré de Soultz-les-Bains. Ce que M. Brongniart a pris pour des stipules sont les restes asilaires d’une feuille enlevée par la contre-empreinte. Echinostachys BRoNGr. Les empreintes auxquelles M. Brongniart a imposé ce nom présentent des épis ovalaires ou oblongs, larges d'environ centimètres, et composés de bractées (ou fruits) ovales-lancéo- es, étalées horizontalement. : M. Brongniart a publié une espèce (l’£ch. oblonga) de ce enre dans son Essai d’une Flore du grès bigarré (Ann. d. sc. a, 1° sér., vol. XV, p. 457, tab. XX, f. 2). Nous l'avons gurée de nouveau dans notre Monographie d. pl. foss. d. grès igarré, tab. XXIIT, f. 1, en ajoutant une seconde espèce sous nom d’Ech. cylindrica, f. 2. | M. Unger (Gen. et Spec., p. 325 et 326) a rangé ce genre, insi que le genre précédent, dans les Typhacées; je ne pense as que la place de ces végétaux soit dans cette famille. Aularthrophyton Massa. Mauics ramosi, articulati, Cavi, cavitate diaphragmatibus in- tructi, articulis (foliorum internodiis?!) inæqualibus, nunc bre- ibus, nunc longioribus. L'absence totale des feuilles sur les tiges & les rameaux de ette curieuse plante la fait rassembler un peu au Frenelopsis chenk et au genre Ephedra. Mais, d’après la description et les igures données par Massälôngo d’un grand nombre d’échantil- ons ; lafige aurait été creuse. et le canal médullaire divisé par ScnimPer — Paléont. végét, s 1 — 33% Ë « “dé | Fa | PHANÉROGAMES. de nombreux diaphragmes ; c'est là une organisation quiéloigne : cettesplanie des Conifères. Massalongo y voit un type voisin des Najadéés. £ : Aularthrophyton formosum Massal., caule sublignoso OP ramoso, millim. 45 circa diametro metiente, ramis erectis ef erecto-patentibus, strictis, inferioribus millim. 6, superioribus à circa latis, articulationibus approximatis vel plus minus remotis. Massal., F. foss. del Monte Colle (Mem. dell 1st. venet., vol. VI). Dans les dépôts éocènes du Monte Colle pres de Monte Bolca dans le Véronais. WWetherellia BowERres. Fructus 3-5-locularis, loculis monospermis. Semen sacco compresso tenui superficie interna pubescente inclusum, sacco pulpa cellulari spatium singuli loculi explente, fructu maturo semine aucto in duos lobos divisa, circumdato; semen pendulum, latere compressum, ellipticum, longitudine latitudinem fere triplo superante, extremitate angustiore ope funiculi brevissimi pla= centæ insertum. Bowerb., Hist. of foss. Fruits and Seeds, I, p. 84. 1. Wetherellia variabilis Bowerb., L. c.,:p. 89, f. 1-40. à . Dans l’argile de Londres à l’île de Sheppey. Tricarpellithes BowERs. Capsula trilocularis, trivalvis, trisperma, septicida. Seminà erecta, antice et postice compressa, hilo parum supra basin po sito. Placenta centralis, triangularis, angulis ad basin tumidis Bowerb., !. c., p. 76. ? Bowerbank décrit et figure dans l'ouvrage cité sept espèces sous les noms de T. communis, tab. XI, f. 25-31; T. patens, f. 32-34; T. curtus, f. 35; T. crassus, f. 36; T. yracilis, f. 37, 38; T. aciculatus, f. 39, 10; T. rugosus, f. 41-41. LE intercale ces deux genres de fruits à à la suite des Monocoty= lédonées, parce qu'ils paraissent 2PP artenir à ce sous-embii chement. | an FP. C4 tal Æ — TROISIÈME SOUS-EMBRANCHEMENT.. "% DICOTYLÉDONÉES. “à D'après les lois hiérarchiques de l'évolution des êtres orga- niques, les Angiospermes dicotylédonées doivent naître les der- _mières, et c'est ce qui a lieu en effet. Dès l’époque permienne ou . du moins dès l’époque triasique, l’embranchement des végétaux » phanérogames est représenté par les Angiospermes monocotylé- donées aussi bien que par les Gymnospermes, dont la première wrigine remonte beaucoup plus haut. Leurs restes étant très- . rares dans la grande série de formations géologiques qui sé- parent les dépôts triasiques des crétacés moyens ou supérieurs, . 1l est impossible de savoir quelle était leur importance relative - pendant cette longue période ; il paraît certain toutefois que jus- ” 2 » qu’au commencement de l’époque crétacée le rôle des Dicotylé- L .donées a été absolument nul. Nous pouvons même nous deman- der s'ils naquirent déjà au commencement de cette époqué*üu | - seulement dans sa dernière moitié, car on n’en trouve aucune - trace ni dans le wealdien, qui renferme pourtant une quantité con- … Sidérable de plantes terrestres, ni dans les puissantes assises du . éocomien, qui sont, à la vérité, essentiellement marines, ni enfin os le gault dans les limites qu’il occupe tant en France qu'en gleterre!. Les couches les plus anciennes qui nous aient livré 1Nous ne voulons pas discuter ici les limites plus ou moins vagues qui séparent les sous-divisions du système crétacé, ni chercher à trouver la vraie place des dépôts à physionomie organique tertiairé et foisonnant de débris. dicotylédonés "que les géologues américains rangent dans leur crétacé inférieur. Je ferai seule- ment observer que les formations qui, dans les dif rentes régions du globe, offrent + une physionomie organique analogue ou même homologue ne Sont pas pour cela nécessairement contemporains ; de plus, les formations qui renferment des débris organiques marins ayant le caractère des espèces crétacées ou tertiaires de telles F.] couches d'une contrée peuvént appartenir à des couches d’un horizon tout diffé- Là rent une autreicontrée. Dans tel lieu du globe, une faune marine peut, aMoir éeu à une flore et à une faune teirestres; ailieurs, surtout à de grandes dis- ns. +. rt he bre a. + ces nas sont je, A du Run. di “inférieur de la Moravie, formation qui paraît correspondre en partie au cénomanien des géologues français. En jetant un coup d'œil sur le règne animal qui caractérise. 3 l'époque de transition entre l’époque jurassique et la crétacée, ; be peut se demander si ces Léguaniens gigantesques (/guanodon) exclusivement herbivores, et qui furent les prédécesseurs de mos : + Pachydermes, ont pu se contenter pour toute nourriture des Fougères, des Conifères et de quelques Monocotylédonées qui … appartiennent au wealdien. Nos Pachydermes d'aujourd'hui et même nos Léguans dédaignent les Fougères et les Conifères comme nourriture. Il est vrai qu’on a trouvé dans l'estomac des : Mamouths et Rhinocéros conservés dans la glace en Russie les resfes de branches de Conifères dont ces animaux paraissent s'être nourris en grande partie. Mais c'était là une époque de _disette, à la suite du changement de climat par le phénomène glaciaire, qui a précisément amené la disparition de ces grands herbivores. Les premières Dicotylédonées qui se montrent en | Europe dans: les couches moyennes et supérieures du terrain crétacé appar- . tiennent toutes à des types qui ont leurs représentants actuels - dans les régions tropicales ou subtropicales et dont quelques-uns ont même entièrement quitté l'hémisphère boréal, comme les Protéacées. Au commencement de l’époque éocène de nouvelles ” formes tropicales sont venues se joindre à celles déjà existantes : les Morées (surtout Figuiers), les Laurinées, les Ampélidées, re- présentées surtout par des Cissus, les Araliacées, les Tiliacées du type des Apeiba et Grewia, les Sterculiacées, les Sapindacées, plusieurs formes tropicales et subtropicales de Rhamnées, de L b # tances, comme celle qui sépare l'Europe de l'Amérique, le cas contraire peut se présenter, Jamais les révolutiôfis du globe et les modifications du règne orga- nique qui en sontile résultat n'ont été totales et universelles. Les latitudes méri- dionales auront conservé plus longtemps les espèces qui demandent une tempé- rature élevée que les régions arctiques, où la différenciation climatérique faisait sentir ses effets plus vite que vers le sud. Le synchronisme des dépôts à physio- noMmie organique homolôgue est une hypothèse qui manque de toute preuve di _ rectes is : F HAE r Li MT. Mysitèle et d'Ébénacées, les Maÿnoées, es Acerider où Li _ mosées SODE les formes RS sn gs Le domink " picale des arbres feuillés disparaît, et dès 10. l'ensemble des : plantes dicotylédonées qui leur succèdent ne se distingue plus de … celui de nos zones tempérées ou tempérées chaudes. i ; Malgré les découvertes presque journalières qu'offrent les ter- rains tertiaires et les nombreuses publications qui en SM résultat, il n'est pas possible encore d'établir, même approxima- L tivement, le nombre des genres et des espèces dicotylédonés qui ” ont vécu à la surface de l’Europe depuis la première apparition de cet embranchement jusqu’à l’époque où la végétation actuelle 4 _de l’Europe est venue remplacer la végétation ancienne. + Lorsque M. Unger publiait son Genera et Species eee fossilium, en 1850, on ne connaissait guère plus de 300 es » de Dicotylédonées; aujourd’hui ce nombre a presque décuplé mi l’on supprime même les doubles emplois. Dans la seule formation# . crétacée supérieure d’Aix-la-Chapelle, le D' Debey croit en avoir . découvert 200 espèces !, et ces 200 espèces ne représentent pro » bablement point une fraction considérable de la végétation dico ‘tylédonée de leur époque, car la localité où elles étaient enfouies offre à peine une surface de quelques centaines de mètres car-. . rés. Les terrains tertiaires en contiennent des milliers d'espèces, _etil ne serait peut-être pas exagéré de supposer que la somme des espèces fossiles dépasse celle des espèces "u int s; car chaque période avait une végétation dont la physion( mi rale s’est : . conservée jusqu'à l'époque actuelle, sur des ‘étendues plus ou moins considérables, dans des régions de notre globe qui offrent #& & Rs … Presque toutes ces “éspèces sont malheurensement encore inédites, de sorte Ds que nous sommes end de les passer sougsilence. p sa 4 ” # nos déterminations; si de temps à mous révèle l'existence d’un genre ou d’une espèce, il est le plus “souvent impossible de les réunir aux feuilles qui leur appartien- 526 LA PITANÉROGAMES, les mêmes conditions climatériques que celles qu'offraient les lieux dans lesquels vivaient les flores fossiles correspondantes. L'Europe a eu successivement ses flores austro-asiatique, inter- tropicale, sud- et nord-américaines, or nous savons quelle est Ja richesse en familles, genres et espèces de chacune de ces flores dans les temps actuels. Et quand même nous n’admettrions pas la même richesse de formes pour les flores fossiles, nous n’en arriverions pas moins, avec les données que nous possédons déjà et dont’ le nombre va toujours en augmentant, à un chiffre beau- coup plus considérable que celui qu'offre la flore européenne vi- vante. Les espèces qui, dans nos livres, font double et même triple emploi , et qui naturellement doivent disparaître à la suite de nouvelles comparaisons, seront plus que remplacées par les es- pèces qui restent encore à découvrir et dont le nombre est sans aucun doute plus grand que celui qui est déjà connu. Les végétaux dicotylédonés, comme les Phanérogames gym- nospermes et les Angiospermes monocotylédonées, n’ont laissé généralement dans les couches terrestres que les empreintes de leurs feuilles ; les fruits bien caractérisés sont rares et les organes: floraux sont un phénomène exceptionnel. Ce sont donc sur- tout les organes appendiculaires qui nous servent de guides dans autre un fruit ou une fleur nent spécifiquement. La classification principale doit donc repo- ser particulièrement sur les feuilles; il est évident qu’elle demeure souvent inefficace non-seulement pour la distinction des espèces. entre elles, mais encore pour la fixation des genres et des fa- milles. Jusqu'à présent les botanistes systématiciens ont presque généralement négligé de prendre les feuilles en considération dans leurs descriptions diagnostiques; même-dans les ouvrages iconographiques les feuilles ne sont traitées qu’en sous-œuvre, de sorte que la littérature botanique n'offre presque aucun se- cours à la phytopaléontologie,, Cet inconvénient a cependant étés DICOTYLÉDONÉES. ?$- 627 écarté en partie, dans ces derniers temps, par les nombreuses publications Lx a de M. Const. d’Ettingshausen, qui peuvent remplacer, jusqu'à un certain point, les grands her- biers qui ne sont à la portée que d’un très-petit none de per- sônnes. AL: De même que dans les Fougères, c’est surtobt D nervation . des organes foliaires qui offre le point d’appui le plus important : pour les déterminations génériques et spécifiques. Elle doit tou- jours être’ prise en considération, malgré la variabilité quelque- fois très-grande dans les groupes les plus naturels et son homo- généité apparente quelquefois tout aussi grande entre des plantes qui appartiennent à des genres très-hétérogènes. Pour ne pas dépasser les limites tracées à ce Traité, je dois me contenter ici d’un exposé succinct des formes principales de nervation qui se » rencontrent dans les feuilles des Dicotylédonées, en suivant la _ classification proposée par mon savant ami Heer dans le Fhora tertiaria Helvetiæ, 1, p. 1-6, et en renvoyant aux diverses pu- blications faites à ce sujet par M. Const. d’Ettingshausen et dont les titres sont indiqués ci-dessousf. Se À : à £ <. : L d AT EUR FT) e M Lo FE : I. NERVATION PINNÉE. Atlas, pl. LXXXIV, s Dans ce genre de nervation, il y a une nervure principale qui divise la lame foliaire en deux moitiés, et des nervures secondaires disposées des deux côtés se dirigeant vers le bord de la feuille. | Ces dernières sont tantôt simples, tantôt rameuses ; les rameaux … qui s’en détachent pour se diriger vers le bord de la feuille s'appellent nervures tertiaires. Les nervures qui relient leSner- 1Const. v. Ettingshausen, Die Proteaceen der Vorwelt(Sitzungzb. d. I. k. Acad. d. Wiss. z. Wien, vol. VII, 1851).— Ueb. die Nervation d. Blätter bei den Euphorbiaceen (ibid., 1854). — Ueb. d. Nero. d. Blätter d. Papilionaceen, avecs22 pl. (ibid., 1854). — PM siotypia plantarum austriacarum, 6 vol. Wien 1856. — Die wissensch. Andendung des Naturselbstdruckes. Wien 1856 (extrait de ce dernier ouvrage). — Ueb. die "TE vation d. Bombaceen (Denkschr. d. k. k. Acad. d. Wissensch. #4 Wien, 1858). — Blattslelete d. Apetälen, zur Interpretation d. foss. Pflanzénreste D. des , VOL xv _1858). — Ucb, d. Entdeckuny d; neuholländ. Charalit. d PÆocünflora Wien 1862. 528 PHANÉROGAMES. vures secondaires et tertiaires entre elles, et qui s'en détachent ordinairement sous un angle très-ouvert, sont désignées par le nom de nervilles (nervuli) ou de veinules (venulæ) primaires, et le réseau qu’elles forment constitue le réseau primaire (areolæ primariæ). Ce réseau est sous-divisé par des nervilles secon= daires qui forment le réseau secondaire; celui-ci, de son côté, peut être divisé en réseau tertiaire. M. Heer nomme areæ les espaces qui se trouvent entre la nervure primaire, les nervures secon- daires et le bord de la feuille; areolæ ceux qui sont compris entre les nervures secondaires et les nervilles; areolæ secundariæ . les mailles formées par les nervilles secondaires etc. Les nervures secondaires sont : 1° Craspédodromes (nervi craspedodromi), quand elles se con- tinuent jusqu’au bord sans s’anastomoser avec les nervures voi- sines. Les feuilles qui offrent cette nervation sont ordinairement dentées ou lobées, et les nervures viennent se terminer dans les dents ou au sommet des lobes, rarement aux angles rentrants. Dans les Hêtres, les Châtaigniers et dans beaucoup de Chênes les nervures restent simples jusqu’à leur extrémité. Dans les Bou- leaux, Ormes, Charmes, Ostrya, Noisetiers, entre autres, les nervures secondaires sont ramifiées sur leur côté extérieur, et les ramules qui en partent se dirigent dans celles des dents ou dans ceux des lobes qui ne sont pas occupés par l'extrémité de la nervure elle-même. 20 Nefvures camptodromes (nervi camptodromi). Ces nervures n’atteignent pas le bord foliaire, mais elles se courbent avant d’y arriver en un arc qui s'élève pour s’anastomoser avec la ner- jemplacée au-dessus. Quand l'espace qui se trouvé entre cet el la marge est étroit, les nervilles qui le traversent vont se confondre directement avec cette dernière; quand, au contraire, cet espace est assez large, les nervilles qui partent du côté externe de l'arc forment une ou plusieurs séries d’aréoles; ce sont les areolæ marginales de M. Heer (Berberis, Viburnum prünifolium). Cette nervation porte le nom de brochiodrome quand les anas- tomoses des nerwurés secondaires forment une série de lacets DICOTYLÉDONÉES. 529 très-distincts dont l'ampleur va en dimmuant du bas vers le haut (Prunus Padus, beaucoup de Figuiers). 3° Nervures marginales (nervi marginales). Ces nervures par- tent, au nombre de deux, de la base de la côte médiäne et sui- vent le bord de la feuille jusqu’au sommet; elles ne détachent point de rameaux latéraux, mais élles reçoivent les nervures sé- condaires et tertiaires qui partent de la principale. Ce mode de nervation est caractéristique pour les Myrtacées (Hyrtus, Euca- lyptus, Jambosa). 4 Nervures mixtes (nervi mixti). La nervation d’une même feuille est en partie camptodrome, en partie craspédodrome. 5° Nervures réticulées (nervi dictydromi). Les feuilles qui pré- sentent ce genre de nervation sont ordinairement des feuilles co- riaces, épaisses; les nervures secondaires et tertiaires s’anasto- mosent avec les nervilles, qui sont assez fortes pour former un réseau très-distinct (Salix reticulata). Cette nervation devient hyphodrome quand le réseau est très-fin et peu distinct. 6° Nervures acrodromes (nervi acrodromi). Les nervures secon- daires naissent sous des angles très-aigus et se dirigent toutes vers le haut, en s’arquant plus ou moins fortement, suivant les - contours de la feuille (Cinnamomum). Dans ce genre de nervation toutes les nervures secondaires sont d'égale force, ou les deux inférieures sont plus fortes et ra- mifiées sur leur côté extérieur (Ceanothus americanus L.). Elles prennent leur origine à la base même de la nervure médiane (nervi laterales basilares), ou plus ou moins au-dessus (supra- basilares). Cette nervation se combine souvent avec la nervation pinnée-camptodrome ; dans ce cas ce sont toujours les neryure inférieures qui sont acrodromes. Suivant le nombre des nerx acrodromes, les feuilles sont appelées 3-nerviées, 5-nerviée 7-nerviées; le premier nombre est le plus ordinaire ; le dernier est fort rare. , + Scuimper. — Paléont. végét. de è Il 34 9530 PHANÉROGAMES. II. NERVATION PALMÉE OU ACTINODROME. Dans les feuilles qui offrent ce genre de nervation, les ner- vures principales qui partent de l'extrémité supérieure du pétiole s'étendent en éventail; leur nombre est de 3, 5, 7, rarement davantage. Ces nervures sont tantôt également fortes (Platanus), tantôt les latérales sont moins fortes que la médiane (Acer, Po- pulus), égales ou inégales entre elles. M. Heer nomme areæ car- dinales les espaces qui sont compris entre les nervures princi- pales, et areæ ceux qui sont limités par les nervures secondaires et la nervure primaire. Les sous-divisions établies par M. Heer dans ce genre de nervation sont les suivantes: 1. Nervures primaires craspédodromes. _a) Nervures secondaires et tertiaires craspédodromes (Acer dasycarpum, trilobatum, tataricum, Viburnum Opulus). b) Nervures secondaires camptodromes. c) Nervures secondaires campto- et craspédodromes (Platanus). 2° Nervures primaires latérales camptodromes (Populus, Brous- sonelia, Morus, Bixa). 3. Nervures primaires acrodromes (Cinnamomum, Coriaria , Cornus suecica, Leucopogon, Mélastomacées). LIT. NERVATION PELTÉE. Cette nervation est propre aux feuilles peltées, et offre les mèmes caractères que celle des feuilles palmées. p'o AMENTACÉES. 931 2 SUBDIVISION L. | ; APÉTALÉES. Enveloppes florales réduites au calice ou nulles. CLASSE I. AMENTACÉES. Fleurs petites, à calice imparfait, réunies en chatons, monoï- ques ou dioïques; chatons mâles caduques. FAM. L. CASUARINEÆ. Arbores vel rarius frutices Equiseti habitu, ramosissimæ, ra- mis ramulisque verticillatis, nodoso-articulatis, sulcato-striatis. Folia in vaginas perbreves articulationibus insertas multidentatas, striatas coalita. Flores masculi in spicas e ramulorum vaginis erumpentes dispositi, feminei in capitula. Casuarina Ruwrx. Flores masculi in spicas congesti, perigonio diphyllo, bractea . parva persistente, stamine 1, filamento filiformi, anthera bilocu- | lari. Caryopsis lenticularis. Les Casuarina habitent en nombreuses colonies la zone sub- tropicale de la Nouvelle-Hollande, et se rencontrent aussi, mais - beaucoup moins nombreux, dans les régions chaudes du continent asiatique et aux îles de l'Océanie. 1 Les ramules fossiles de ce genre se distinguent difficilement - de ceux du genre Ephedra. 1. Casuarina Haidingeri Ettingsh., ramis ramulisque nodoso- *articulatis, articulis cylindricis, vaginatis, ramulis oppositis al- ne, 532 PHANÉROGAMES. ternisque, vaginis dentatis; floribus masculis in spicas bracteatas abbreviatas dispositis, bracteis minutis ovatis membranaceis. Ettingsh.; Tert. F1. v. Hæring, p. 38, tab. IX, f. 17-23; Foss. FI. v. Bilin, p. 42, tab. XIV, f. 4. Wess. et O0. Web., Palæon- togr., IV, p. 130. Dans le calcaire d’eau douce à Kostenblatt près de Bilin, dans les lignites à Rott près de Bonn. M. d'Ettingshausen réunit à ce genre l’£phedrites Sotzkianus Ung., qui paraît plutôt être un £phedra. 2. Casuarina tertiaria Heer, fructibus ovalibus, alatis, ala lan- ceolata, recta. F1, tert. Helvet., IL, p. 175, tab. CL, f. 23-25. Schrozburg. Ces fruits, qui se trouvent réunis en assez grande quantité, offrent une très-grande ressemblance avec ceux des Casuarina, mais leur présence dans le terrain tertiaire ne prouve pas que l'Ephedra Sotzkiana Ung. est un Casuarina, et cela d’autant moins que l'existence des £phedra dans ce même terrain est prouvée d’une manière incontestable par la découverte des fleurs mâles et femelles attachées encore aux rameaux. FAM. I. MYRICACEÆ. Frutices vel arbusculæ plus minus resinosæ, ramis teretibus, sparsis. Folia alterna, simplicia, plerumque serrata vel incisa, pro more in pedicellum decurrentia, pinnatinervia, nervis camp- todromis vel craspedodromis vel medium inter hos et illos te- nentibus, coriacea persistentia vel membranacea decidua. Flores in amentis simplicibus aut paniculato-racemosis monoicis vel dioicis, rarius androgynis inter bracteas concavas imbricatas solitaru, sessiles. Amenta mascula filiformia, feminea ovata vel cylindrica, squamis 2-6 interdum peltatis. Fructus siccus, inde- hiscens, vel squamis hypogynis acutis tectus, drupaceus, mono- spermus. Les Myricacées de l’époque actuelle constituent une petite D 7 2 mme Er ie En NOT SRE LEE FRET AMENTACÉES. 533 famille avec un seul genre qui comprend plusieurs sous -genres. Les espèces assez nombreuses de ce genre forment des arbris- seaux ou de petits arbres; elles sont dispersées dans toutes les parties du monde; l'Amérique septentrionale et centrale en pro- duit le plus grand nombre; l’Europe actuelle n’en compte qu’une seule, qui est limitée à l’ouest et au nord. Pendant l’époque ter- tiaire, qui a vu naître ce type, notre continent comptait plus d’es- pèces que toutes les flores réunies de l’époque actuelle, repré- sentant les formes les plus variées, mais surtout celles qui ca- ractérisent aujourd’hui la flore américaine. Myrica L. Atlas, pl. LXXXV. Suffrutices, frutices vel arbores. Folia simplicia crassiuscule petiolata, sicca rigida vel coriacea, elliptica, oblonga, obovato- spathulata, lineali-lanceolata, apice acuminata basi sensim an- gustata, margine vario modo serrata vel serrulata, sublobata, lobata, lobis serratis, rarius integra, in subgenere Comptonia pinnatifida, sæpius pilis discoideis conspersa; nervo primario a basi ad apicem sensim tenuiore sub vel cum apice folii desinente, nervis secundariis pinnatim dispositis, in foliis integris et in parte integra foliorum dentatorum et lobatorum camptodromis, cæte- rum apice divisis ramulis partim campto- partim craspedodromis ; reti areas occupante nervulis primi et secundi ordinis efformato, minuto, irregulariter polygono. Inflorescentia axillaris, simplex vel composita, apud monoicas species amenta androgyna, basi masculos, apice femineos flores gerens. Fructus drupaceus ; peri- carpium e papillis seu rugis substantiam ceream exsudantibus, pilis intermixtis formatum, nucem osseam tegens. Les feuilles fossiles réunies dans ce genre montrent en partie, autant par la forme que par la nervation, une telle ressemblance avec celles de certaines Protéacées, entre autres celles des Dryan- dra, que leur attribution devient souvent très-difficile, sinon impos- sible. Il est plus que probable que nous avons affaire ici à plu- 53 PHANÉROGAMES. sieurs genres distincts, dont les uns appartiennent sans aucun doute au type des Myricacées tel que celui-ci existe encore au- jourd’hui, tandis que les autres représenteraient des formes éteintes, intermédiaires entre cette dernière famille et celle des Protéacées. Comme dans les Myricaïvivants, on distingue dans les fossiles deux formes de feuilles, savoir des feuilles entières à bord lisse, denté ou lobé (Myrica proprement dit) et des feuilles pinnatifides (Comptonia). Le premier de ces deux sous-genres compte dans la flore actuelle 33 espèces bien connues, disper- sées dans les deux hémisphères; le dernier n’en compte qu’une seule, habitant l'Amérique du Nord. Pendant l’époque tertiaire, ce dernier type était représenté par de nombreuses espèces, dont quelques-unes portent tellement les caractères de certaines Pro- téacées que leur attribution n’est encore, à l'heure qu’il est, rien moins que certaine. | M. de Saporta fait la remarque suivante au sujet du parallé- lisme de formes qui se fait remarquer entre les feuilles des My- ricacées et celles des Protéacées : « Ce parallélisme serait-il l’in- dice d’un point de départ commun ou du moins d'anciennes affinités voilées plus tard par des divergences croissantes dans les organes reproducteurs diversement modifiés? On serait tenté de le croire, lorsqu'on voit, suivant l'opinion de M. Debey, les Myricées se montrer déjà auprès des Protéacées, dans la flore d’Aix-la-Chapelle, et occuper à côté de celles-ci une position toute subordonnée. Cette position respective des deux groupes se serait maintenue jusqu’à l’époque des gypses d'Aix, c'est-à- dire jusqu'au moment où les Protéacées commencèrent à décli- … ner par l'élimination successive des types qu'elles comprenaient à l’origine, et dont la plupart avaient persisté sans altération à _ travers plusieurs périodes successives. Les mêmes couches qui amenèrent la décadance des Protéacées paraissent avoir favorisé le développement des Myricacées; du moins l’importance du second groupe s'accroît à mesure que le rôle du premier s'amoin- drit: et celui-là tend à occuper la place que celui-ci laisse vide, non-seulement en se substituant à lui comme élément actif de la LL: HER DONNE Le din ain -nénée bel te TC es OR es Su DR &-2 ee A MR D re ETS AMENTACÉES. 535 végétation, mais en présentant des formes similaires qui pro- duisent le même effet, et se distinguent même difficilement de celles du groupe opposé » (Étud. s. L. végét. tert. du S. E. de la France, I, p. 94). SECT. I, MYRICA. a) Folia crenulata, serrata, sinuosa. 1. Myrica subincisa Sap., foliis oblongo-linealibus, irregulari- ter dentatis, hinc inde margine sinuoso-incisis; nervis secunda- riis numerosis, angulo aperto emissis, strictis, simplicibus vel furcatis atque anastomosatis, nervulis transversim obliquis, ra- moso-reticulatis. F1. foss. de Sézanne, p. 54, tab. IV, f. 4. Sézanne; rare. Ressemble par la forme des dents et des incisures marginales et par tous les détails de la nervation au #. esculenta Don, du Népaul (Sap.). 2. Myrica apiculata Sap., folüis elongato-oblongis, lanceola- tis, parce dentatis, centim. 10 circa longis, millim. 18 latis; nervis secundariis angulo aperto emissis, in dentes abeuntibus vel ante ramoso-anastomosatis, nervulis transverse et oblique flexuoso-decurrentibus. F1. foss. de Sézanne, p. 54, tab. IV, f. 5. Sézanne. Se rapproche du #. cerifera de la Pennsylvanie, et parmi les fossiles du #. banksiæfolia. | 3. Myrica elongata Sap., foliis linealibus, centim. 4 1/2 circa » latis, acuminatis, basi sensim in pedicellum angustatis, acute ï dentatis, interdum subincisis, quandoque etiam integris; nervis secundariis plurimis, oblique furcato-ramosis. S., Étud., I, 2, p- 46, tab. V, f. 2; IL, 4, p. 102. Calcaires marneux littoraux et calcaires marneux de Saint- Zacharie; à Saint-Jean-de-Garguier. Forme analogue au M. Ungeri H. Elle se rapproche, parmi 536 __ PHANÉROGAMES. ses congénères du monde actuel, des H. serrata Lam., du Cap, et du #. californica Cham. et Schlecht. h. Myrica tenuinervis Sap., foliis breviter petiolatis, coriaceis, oblongis, denticulatis, apice obtuso mucronulatis; nervis secun- dariis obtuse emissis, gracilibus, nervulis tenuissime flexuoso- _ reticulatis. S., Étud., 1, 2, p. 204. = Avec le précédent. Espèce rappelant par son faciès le #. arguta du Bybss d’Aix. 5. Myrica zachariensis Sap., foliis quam maxime polymorphis, obovato- vel ovali-oblongis, elliptico-lanceolatis, breviter vel longius acuminatis, basi plus minus longe angustatis argute ser- rats; nervis secundariis angulo plus minus acuto emissis, camp- todromis, nervulis flexuosis, in rete irregulariter polygonum coeuntibus. S., Étud., I, 2, p. 204, tab. V, f. 1; IL, 4, p.103. Var. «, cerasifolia, foliis majoribus, obovato-oblongis, basi longius angustatis, Z. c., f. 4 A. Var. B, elongata, foliis minoribus, anguste oblongo-ellipticis, 10 Var. y, minuta, foliis minutis ellipticis, lanceolatis, in petiolum strictum breviter angustatis (M. gracilis Sap., Ex. anal.). Étud., IT, 4, p. 103, tab. V, f. 40. Principalement dans les calcaires marneux littoraux, plus rare dans les autres couches; la var. y surtout à Saint-Jean-de- Garguier. M. de Saporta dit que d'innombrables empreintes permettent de constater l'extrême polymorphie de cette espèce, représentée dans la flore actuelle par les #. californica et pennsylvanica. Y'ai cependant sous les yeux des feuilles du #. serrata Lam. qui res- semblent tellement à la feuille f. 4 qu’on pourrait les lui croire … spécifiquement identiques. La var. minuta constitue une forme particulière qui reparaît dans l’étage suivant à Saint-Jean-de-Garguier. : 6. Myrica polymorpha Sch., foliis coriaceis, petiolatis, elon- gato- vel lanceolato-linealibus, acuminatis, basi in petiolum an- gusiatis, denticulatis, dentibus argutis; nervis secundariis copio- AMENTACÉES. 537 sissimis, sub angulo obtuso emissis, curvatulis, nervulis flexuosis interpositis, tenuiter reticulatis. Myricophyltum sachariense Sap., Étud., I, 2, p. 220, tab. VIII, a À Var. «, foliis stricte linealibus, elongatis, L. €. f, 2:B, Var. B, spinulosa, foliis abbreviatis latiusculis, dentibus ar- gute exsertis (f. 2 C). Dryandroides spinulosa Sap., Exam. anal. Var. y, ss foliis inciso-laciniatis (f. 2 D). Dryandr. myricina Sap., Dans toutes : ARE ES des dépôts miocènes de Sainit-Zache rie ; à Saint-Jean-de-Garguier; dans le gypse de Gargas. Espèce très-polymorphe, à peine distincte du #. gracilis, sem- blable, surtout par la nervation, au Myrica œthiopica L. (JT. serrata Lam.), et par la forme et la consistance au Banksia mar- cescens R. Br. ; 7. Myrica gracilis Sap., foliis anguste linealibus, elongatis, acuminatis, basi in petiolum brevem sensim angustatis, denticu- latis, dentibus parvulis, argutis; nervis secundariis curvatis , nervulis subtilibus transversim interpositis. Étud., 1, p. 402 (Myricophyllum) . Dans les parties moyenne et supérieure des dépôts à gypse d'Aix. Très-voisin du #. bobrorphe et semblable pour la forme au M. hœringiana Ung. 8. Myrica primigenia Sap., fois firmis, oblongis, obtusis, margine subdentatis ; nervis secundariis tenuibus, recte emissis, secus marginem areolatis; nervulis flexuosis, subtilissime reticu- latis. Étud., 1, p. 295, tab. VIII, f. 5 (Dryandroides). Calcaires bitumineux de Saint-Zacharie. Se rapproche du Myrica (Dryandroides) lignitum Heer. Re 9. Myrica cuneata Sap., foliis coriaceis, lanceolatis, subsessi- libus, basi truncata latiuscula cuneatis, dentatis, dentibus grosse acutis; nervo primario valido, nervis cæteris sub angulo recto emissis, rigidis, apice furcato-reticulatis. Étud., 1, p. 225 (Dryandroides). Lo La 538 PHANÉROGAMES. Calcaires marneux bitumineux defSaint-Zacharie. Ressemble à plusieurs Myrica vivants, tels que . serrata et pennsylvania. 40.. Myrica anceps Sap., foliis coriaceis, lanceolato-linealibus, calloso-denticulatis, dentibus apicem versus approximatis, acu- tis, muticis; nervis secundariis numerosis, sub angulo fere recto _emissis. Étud., 1, 2, p. 221 (Myricophyllum). Calcaires marneux de Saint-Zacharie. A1. Myrica attenuata Wat., folüis perlongis, lineali-elongatis, millim. 42-15 latis, sensim sensimque acuminatis, basi in pedi- cellum angustatis, remote denticulatis ; nervo medio validiuseulo, nervis secundariis sub angulo subacuto emergentibus, subarcuatis, denticulos marginales petentibus, reti venuloso transverso distincte notato. PI. foss. du bass. de Paris, p. 126, tab. XXXIIL, f. 8, 9. Grès intercalés dans les sables de Bracheux, à Vervins. Voisin du #. banksiæfolia Ung. nec Wendl. 42. Myrica Marceau Wat., foliis lineali-elongatis, utraque extremitate angustatis, sat longe petiolatis, lamina centim. 14 longit. et millim. 42 latitudine metiente, dentibus marginalibus remotis plus minusve distinctis; nervis secundariis angulo recto emissis cum nervulis rete pertenue efficientibus. Wat., /. c., p. 128, tab. XXXIII, f. 13. Grès supérieurs aux lignites, à Courcelles. Espèce très-semblable aux précédentes et ne différant, à ce qu'il paraît, que par les nervures secondaires plus fines et insé- rées sous un angle plus ouvert, et par les dents marginales plus espacées. C’est toujours le type du #. bankisiæfohia. 13. Myrica hœæringiana Ung., foliis subcoriaceis, quoad longi- tudinem et latitudinem valde variantibus, elongato-linealibus, centim. 6-12 longis, millim. 5-10 latis, superne et inferne sensim et longe angustatis, acute acuminatis, margine argute serratis; nervo medio sub vel cum apice evanido, nervis secun- dariis tenuissimis, camptodromis, marginem versus ascendenti- bus. Ung., Gen. et Spec., p. 395; Foss. FI. vw. Sotzka, p. 30, tab. VI, f. 11; VIL, f. 8. | AMENTACÉES. 539 Dryandroides hœringiana Heer, Sächs.-thüring. Braunk., p. 49, tab. IX, f. 41. = Banksia hæringiana Ettingsh., D. Proteac. d. Vorw. (Sitz.- Ber. d. k. k. Ak. d. Wiss. z. Wien, VII, p. 734, tab. XXX, f. 17, 18); Tert. F1. v. Hæring, p. 54, tab. XVL, f. 1-23; Eoc. M F1. d. Monte Promina, p. 17, tab. VIT, f. 16. Dans le schiste bitumineux, à Hæring; à Sotzka, Sagor, Monte Promina, à Weissenfels en Thuringe. $ Très-semblable et peut-être identique au #. longifoha. M. Ettingshausen compare ces feuilles à celles des Banksia Cunninghami, paludosa, collina R. Br. Il est vrai que la ressem- blance, quant à la forme et aux dimensions, est très-grande; mais il faut remarquer que ces feuilles de Banksia ont le sommet arrondi et même un peu tronqué, mucronulé par la nervure ex- currente, tandis que les feuilles fossiles sont longuement acumi- nées, pointues, leur nervure disparaît au-dessous du sommet ou au moins avec lui. 14. Myrica longifoha Ung.. folüis plus minus elongatis, peran- gustis, linearibus, in petiolum angustatis, margine obtuse et re- mote serratis, coriaceis; nervo medio sat valido, nervis secun- dariis tenuissimis sub angulo recto orientibus, reti pertenui interposito conjunctis. Ung., Gen. et Spec., p. 396; Foss. FI. v. Sotzka, p. 29, tab. VI, f. 2. Myrica Ophir, Ung., L. c., p. 30, tab. VI, f. 12-16. Banksia longifolia Ettingsh., Foss. Pfl. v. Hæring, p. 55, tab. XV, f. 11-26; Monte Promina, p. 17, tab. VII, f. 12-14; VIII. Heer, F1. tert. Helvet., IL, p. 99, tab. XCIX, f. 1-3. Sagor, Sotzka, Hæring, Monte Promina, Fohnsdorf, tunnel de Lausanne, Ralligen sur le lac de Thoune; lignites de Rott près de Bonn. Malgré la grande ressemblance qu'offre cette feuille avec celles de certains Banksia, tels que 2. collina R. Br. et B. spinulosa Smith, je crois cependant devoir admettre l'attribution d'Unger qui la range dans le genre Myriea, parce que nos feuilles fos- siles étaient évidemment moins coriaces que celles des Banksia 540 PHANÉROGAMES. que je viens de nommer, et surtout parce que leur nervure mé- diane était moins forte, insensiblement amincie vers le haut et non excurrente au sommet. Celui-ci est tronqué dans les Bank- sia, acuminé et pointu dans les Myrica et surtout dans l’espèce … dont il est question ici. 15. Myrica angushissima Wat., foliis linearibus, perangustis, -millim. 6 circa latis, argute et dense serratis; nervis secundariis angulo acuto emissis, numerosis, parallelis. P/, foss. du bass. de Paris, p. 125, tab. XXXIII, f, 42. Vervins. Espèce très-voisine du #. longifolia; distincte par la dentelure marginale plus serrée. 46. Myrica stricta Heer, foliis coriaceis, linearibus, serratis, nervis secundariis validis, craspedodromis. F1. tert. Helvet., I, p. 313 (Dryandroides). Schistes miocènes de Ménat en Auvergne. Voisin du M. longifoha. 47. Myrica hakeæfolia (Ung.) Sap., foliis magnis, unacum petiolo longiusculo centim. 14 circa longis, ad medium millim. 16 latis, elongatis, utraque extremitate sensim longiusque an- gustatis, subintegris vel apice vel toto margine acute denticula- tis; nervis secundaris tenuibus, obliquis, camptodromis; ner- vulis in rete pertenue conjunctis, sæpius in ectypo deletis ; amen- tis fructiferis globosis, sessilibus. Sap., Ætud., II, 2, p. 400, tab: V. f:9:A5 BB. Dryandroides Hakeæfolia Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 39, tab. XX, f. 1-9. Ettingsh., Foss. FI. v. Hæring, p.56, tab. XX, f. 4, 2. Heer, 1. tert. Helvet., IT, p. 400, tab. XCVIIL, f. 1-3; Sächs.-thüring. Braunk., p. 21, tab. X, f. 7; id., Mioc. balt. Fl., p. 66, tab. XVIII, f. 6. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 36, tab. IX, f. 4-15. Hæring, Sotzka, Monod, Rochette, Hohe Rhonen, Armissan (assez répandu), Peyriac au bord de l'étang du Doule; Kumi; dans l’éocène supérieur (?) à Helmstedt en Thuringe, à Rixhôft dans le Samland; Seifhennersdorf en Saxe. AMENTACÉES. 541 La découverte des chatons mâles de cette espèce ne laisse pas de doute sur son attribution générique. Très-voisine du #. læ- _ vigata, elle ne s’en distingue que par les feuilles moins larges, par le pétiole plus long, par le sommet acuminé et par la ner- vation plus fine. Les fruits ressemblent à ceux du Wyrica Faya Ait., des Açores, et du #. cerifera de l'Amérique du Nord. 48. Myrica lignitum (Ung.) Sap., folis coriaceis, obovato- elongatis, obovato-oblongis et elongato-linealibus, apice subitius basi sensim et longe angustatis, dentatis vel integris; nervis secundariis angulo subrecto emissis, camptodromis, nervulis in rete subtile conjunciis. Amentis masculis 4 centim. longis, cylin- dricis, obtusis, e squamis adpresse imbricatis compositis. Sap., Étud., WU, 2, p. 102, tab. V, f. 40; III, 4, p. 58. Engelh., Tert. FL. v. Seifhennersdorf, p. 1h, tab. III, f. 5-7. | Quercus lignitum Ung., Chlor. protog., p. A13, tab. XXXI, f. 5-7; Iconogr., p. 34, tab. XVIE, f. 1-7. Quercus commutata Ung., Iconogr., p. 35. / Dryandroides lignitum Ettingsh., Proteac. d. Vorw., p. 33, tab. V, f. 3-5. Heer, F1. tert. Helvet., IT, p. 104, tab. XCIX, f. 9-15. Parschlug (Styrie), Swoszowice (Galicie); dans la mollasse marine et celle d’eau douce inférieure de la Suisse ; très-commun aux environs de Lausanne, à Monod, Ralligen, au Hohe Rho- nen; à Armissan et Peyriac; schistes du bois d’Assan, très- commun ; Seifhennersdorf en Saxe. Les feuilles sont tout aussi polymorphes que dans les espèces que nous venons de décrire; leur bord est ordinairement denté; celles à bords unis représentent le Quercus commutata Ung. La finesse plus grande du réseau veineux, la forme plus acérée des dents et le pétiole plus long font distinguer cette espèce du M. hakeæfolia. Les feuilles figurées par Unger et par M. de Sa- porta me paraissent se rapprocher davantage de celles de cette dernière espèce que de celles figurées par M. Heer, qui sont en général plus larges et beaucoup moins longuement acuminées. Unger compare ces feuilles à celles du Lomatia longifolia; mais 42 PHANÉROGAMES. il est à remarquer que celles-ci ont le pétiole beaucoup plus court et plus épais, et une nervation très-différente. 19. Myrica Solonis (Ung.) Sap., foliis magnis, elongato- oblongis, semipedalibus, apice subitius, basi sensim et longe an- gustatis, grosse dentatis vel sublobatis, dentibus hic illic dente minore instructis; nervo primario mediocri, nervis secundariis angulo subrecto egredientibus, crebris, apicem versus dichotomis atque anastomosatis. Banksia Solonis Ung., Foss. Fl. v. Kumi, p. 36, tab. IX, f. 1-3. Dans la formation miocène inférieure de Kumi (Eubée). Ces feuilles appartiennent évidemment au type Myrica-Dryan- droides, dans lequel elles rappellent surtout les #. hakeæfoha et banksiæfolia. Leur forme acuminée et l’amincissement considé- rable de l'extrémité supérieure de la nervure médiane et le peu d'épaisseur de cette nervure en général, le pétiole long et peu épais les rapprochent beaucoup plus des Myrica que des Bank- sia; le B. serrata R. Br., auquel Unger les compare, en diffère beaucoup. 20. Myrica borealis Heer, foliis coriaceis, firmis, lævigaüs, lanceolato-linealibus, dentatis, dentibus obtusis, remotis, nervis secundariis distantibus, valde curvatis, camptodromis. Flora arc- bica, p. 102, tab. XLVII, f. 40. Atanekerdluk (Grœænland). Diffère du . banksiæfolia par les nervures secondaires plus distinctes et par les dents marginales moins nombreuses et ob- ” tuses, du #. hakeæfolia par la nervation plus fine et les dents obtuses. 21. Myrica lœvigata (Heer) Sap., foliis magnis, subcoriaceis, lævigatis, petiolatis, elongato-linealibus, utraque extremitate an- gustatis, margine dentato-sinuosis; nervo primario valido, se- cundariis angulo recto emissis, marginem versus camptodromis, nervulis primariis oblique flexuosis in rete pertenue anastomo- santibus. Sap., Étud., 11, 2, p. 100; II, 4, p. 583; PL. foss. d. calc. concrét. de Brognon, p. 15. : AMENTACÉES. 43 _Dryandroides lœvigata Heer, F1. tert. Helvet., 11, p. 104, tab. XCIX, f. 5-8; Sächs.-thür. Braunk., p. 9, tab. VI, f. 8, : 40 9; p. 49, tab. X, f. 6. en . Skopau et Weissenfels (Thuringe); Monod, dans les marnes de la Paudèze près de Rochette (Vaud) ; assez commun à Armis- san, et très-répandu dans les schistes de Manosque, dont il forme une des espèces les plus communes et les plus caractéristiques ; dans les calcaires concrétionnés de Brognon (Côte-d'Or). Ces feuilles étaient glabres; elles dépassaient en dimension toutes celles des Myricées actuelles, mais elles montrent beau- coup plus d’analogie de forme et de nervation avec le Myrica cerifera qu'avec aucune Protéacée. Sa ressemblance avec le M. salicifolia Hochst., d’Abyssinie, est également très-grande. On se demande si cette espèce est réellement distincte du #. lignitum. . 22. Myrica banksiæfolia Ung., folüis lineali-elongatis, basi e apiceque sensim angustatis, undique argute serratis; nervis se- cundarïis angulo subrecto egredientibus, subrectis, apice camp- todromis. Ung., Gen. et Spec., p. 395; F1. v. Sotzka, p. 30, tab. VE, f. 3,4; VII, 2-6. Sap., Etud., II, 1, p. 103. Heer, Mioc. balt. F1., p. 67, tab. XVIII. Dryandroides banksiæfolia Heer, L. c., p. 102, tab. C, f. 3- 40; III, p. 487, tab. CLIIL, f. 6. Dryandroides angustifolia Ung., Foss. Fl. v. Sotzka, p. 39, tab. XX, f. 1-6. Weber, Palæontogr., IV, p. 148, tab. XXVI, f. 2. Ludw., 2bid., V, p. 116. Banksia Ungeri Ettingsh., Proteac. d. Vorw.; Foss. FI. v. Hæring., p.54, tab. XVII, f. 1-22; tab. XVIIL, f. 1-6; Monte Promina, p. 17. Sotzka, Hærmg, M. Promina, Hohe Rhonen, Saint-Gall, Ral- ligen, Lausanne et Monod; assez commun à Armissan, où les feuilles offrent quelquefois une conservation admirable ; au Win- terhafen près de Francfort; Rixhôft (Samland). Ressemble au M. esculenta Don et au W. cerifera L. Du moment où il est prouvé que le Dryandroides hakeæfolia est un Myrica, il ne saurait y avoir de doute au sujet de l’attri- 1 Se d <: de PHANÉROGAMES. “+ fLa bution générique de ces feuilles, qui offrent exactement la même _ organisation que celles de cette dernière espèce et y sont peut- être identiques. 23. Myrica acuminata Ung., folüs frmis, linealibus vel lan- ceolato-linealibus, undique argute serrulatis vel denticulatis den- tibus sursum curvatis vel patentibus, basi angustatis, apice lon- gius acuminatis ; nervis secundariis approximatis, plerumque in ectypo obsoletis. Fructibus læviusculis breviter ovatis, in spi- _ cam densam congestis. Ung., Gen. et Spec., p. 396; Foss. F1. v, Sotzka, p. 30, tab. VI, ‘f. 6-10; tab. VIT, f. 9. Heer, F1. foss. arct., p. 102, tab. IV, f. 14-16; VIT, f. 6; Mioc. balt. Flora, p.33, tab. VIL, f. 1; Braunkohlenpfl. v. Bornstädt, p.13, tab. II, f. 4? Dryandroides acuminata Ettingsh., Proteac. d. Vorw., p. 32. Heer, FI. tert. Helvet., IX, p. 103, tab. XCIX, f. 17-21; C, (54,2 ‘Tunnel de Lausanne, Croisettes, Monod, Moudon (Suisse); Bornstädt(?), Sotzka ; dans la limonite sablonneuse d’Atanekerdluk avec les fruits. C'est à peine si cette espèce diffère de la précédente. La dé- couverte des fruits à Atanakerdluk met hors de doute sa place générique; ces fruits ressemblent à ceux du #. Gale L. 2h. Myrica arquta Heer, foliis longe petiolatis, basi subito angustatis, lineali-lanceolatis, argute et dense serratis, nervo medio valido, nervis secundariis sub angulo recto vel subrecto egredientibus, curvatis, camptodromis, areis nervulis hyphodro- mis reticulatis. Heer, Verzeichn., p. 52. Dryandroides arguta Heer, F. tert. Helv., tab. XCIX, f. 22, 23 a. Ludw., Palæontogr., V, p. 146, tab. XXX, f. 41. Blocs erratiques de Saint-Gall; au Winterhafen près de Franc- fort. Diffère du M. banksiæfolia par les ailes foliaires abruptes à la base et par la réticulation veineuse plus prononcée. 25. Myrica dilleniæfolia Sch., foliis magnis, oblongo-elonga- tis, basi in petiolum angustatis, crenato-serratis ; nervatione dic- me … | AMENTACÉES. 545 tyodroma , nervis secundariis sat approximalis, tenuibus, sub angulo subrecto orientibus. Banksia dillenioides Ettüingsh., Tert. FI. v. Hæring, p. 55, ” tabs XVIIE f: 7. Au Monte Promina (Dalmatie) et à Hæring (Tyrol). Ces feuilles, avec des dimensions plus grandes, offrent la plus grande ressemblance avec celles du #. banksiæfolia. 26. Myrica linearis Heer, foliis risidis, confertissimé punctu- latis, linearibus, basi apiceque longe et angustissime acuminatis, nervis secundartis omnino nullis (?!), nervulis hyphodromis. Dryandroides linearis, F1. tert. Helv., 11, p. 403, tab. XCVIII, f. 44. Monod. Ne serait-ce pas une feuille étroite du #. banksiæfolia var. integrifolia? 27. Myrica serotina Heer, foliis minoribus, subcoriaceis, late lanceolatis, basi apiceque angustatis, serratis; nervis secunda- riis numerosis, subrectis, camptodromis. Dryandroides serotina Heer, [. c., tab. XCVIIL, f. 44, 42. Locle, OEningen ; très-rare. Feuille plus courte et moins coriace que celle du #. banksiæ- folia. 28. Myrica Ludwigü Sch., foliis magnitudine valde varianti- bus, nunc semipedalibus nunc triuncialibus, lineali- et elliptico- elongatis, utraque extremitate sensim angustatis, margine dense et argute vel remotius et obtuse serratis, submembranaceis, brevi- petiolatis ; nervo medio validiusculo, nervis secundariis subop- positis, numerosis, patentibus, camptodromis, reti duplici inter- posito conjunctis. Myrica longifolia Ludwig, Palæontogr., VIT, p. 94, tab XXVIIL f. 8, 9; XXIX, f. 4, 5, 5, 6, 7; XXX, f. 4,49; EX, f. 45. Münzenberg, où ces feuilles ne sont pas rares. Cette belle espèce appartient au groupe des #yrica-Dryandroi- des, où elle a sa place près des M. banksiæfoha et acuminata; | Scurwse. — Paléont végét. U— 55 RS 5.16 PHANÉROGAMES. parmi les Myrica vivants c’est le #. carolinensis Mill. qui est sa plus proche parente, tant par rapport à la forme générale des feuilles que par rapport à leur nervation. 929. Myrica Schlechtendali Heer, foliis membranaceis, oblongo- elongatis, vel ellipticis, basi apiceque angustatis, centim. 3-7 longis, in medio millim. 45 circa latis, profunde et grosse den- : . tatis, dentibus hic illic duplicatis; nervis secundariis angulo acuto emissis, in marginis sinus rarius in dentes procurrenti- bus, extremitate cum vicino vel cum ejus ramulo coeuntibus. Braunkohlenpfl. v. Bornstädt, p. 42, tab. I, f. 7. Lignites de Bornstädt (Thuringe). La forme et la grandeur de ces feuilles coïncident avec celles du M. serrata Lam. du Cap, mais les nervures secondaires se dirigent vers le haut sous un angle aigu, tandis qu’elles s’étalent sous un angle presque droit dans l’espèce vivante; dans les deux espèces, elles s’anastomosent après s'être bifurquées. 30. Myrica inundata Ung., folium brevipedicellatum, sub- membranaceum, oblongum, basin apicemque versus angustatum, margine sinuoso dentatum vel sublobatum, centim. 6 longum, in medio 2 fere latum, nervo primario sat valido, nervis secun- dariis indistinctis. Ung., /conogr., p. 314, tab. XVI, f. 4. Dans le schiste marneux à Radoboj. Feuille à analogie incertaine, offrant la forme générale du #. serrala. 81. Myrica deperdita Ung., foliis brevipetiolatis, ovali-ellip- ticis, basi angustatis, solo apice dentatis, dentibus inæqualibus utplurimum obtusis, nervis secundariis craspedodromis. Ung., Gen. et Spec., p. 395; Iconogr., p. 32, tab. XVI, f. 3-5. Heer, F1. tert. Hels., IT, p. 35, tab. LXX, f. 143-1h. Ludw., Palæon- togr., VIII, p. 96, tab. XXX, f. 4. . Radoboj, Parschlug, Swoszowice en Galicie; dans le tunnel de Lausanne, à Monod au-dessus de Rivaz (Vaud). Voisin, par la forme des feuilles, du #. Faya des Açores et des Canaries, mais différent par la nervation, qui est craspédo- drome; sous ce rapport, il se rapproche davantage du M. penn- AMENTACÉES. 547 sylvanica, dont les nervures se prolongent également, comme dans l’espèce fossile, jusque dans les dents; dans la plante amé- ricaine, les feuilles sont cependant plus longues et pe amincies vers la base (Heer). 32. Myrica amissa Heer, foliüis membranaceis, évato Nc natis, alis brevius decurrentibus, apice dentatis, dentibus obtu- sis; nervis secundariis camptodromis. F1. tert. Helv., p. 36, tab. LXX, f. 47. M. deperdita H., Uebers. d. Tertiärfl., p. 52. OEningen, Kesselstein. Diffère du précédent par sa forme qui a sa plus grande lar- geur au-dessous du milieu, et par sa nervation camptodrome. M. Heer le compare au M. cerifera L. des États-Unis. 33. Myrica Studeri Heer, folüs membranaceis, brevipetiolatis, obovato-oblongis, alis in petiolum decurrentibus, integerrimis ; nervis secundariis camptodromis. F1. tert. Helv., II, p. 36, tab. LXX, f. 21-24, a, b, c, d. E. Sismonda, MWatér., p. 35, tab. XX, f. 5. M. integrifolia Heer, Uebers., p. 52. Dans la mollasse de Münzeln près de Saint-Gall, dans les blocs erratiques de Saint-Gall, dans les marnes du Hokhe Rho- _ nen, et près de Monod ; dans la formation gypseuse à Stradella (Piémont); mollasse inférieure de Spechbach-le-Bas (Haut-Rhin). Ressemble au #. cerifera L., qui offre Souvent des feuilles à bord uni, et diffère du #. antiqua Ettingsh., de Hæring, par sa consistance membraneuse. 3h. Myrica Joannis Ettingsh., foliüis majusculis, elongato- _ oblongis, utraque extremitate sensim angustatis, basi longe in | petiolum decurrentibus, remote dentatis; nervo medio validius- culo, nervis secundariis angulo subrecto emissis, late arcuatis, nervulis tenuibus in rete coeuntibus. Ettingsh., Foss. F1. v. - Küflach (Geol. Reichsanst. Jahrb. NUIT, 4857), p. 40, tab. I, pf. 42. Dans l'argile des lignites de Kôflach en Styrie. ? Cette feuille se distingue du Myrica cerifera L. par sa forme Le : s Ch L. , % 2 PR à 3 # *® 4 Le 2 % à a k Æ AS pa d k : 1/2 SR PHANÉROGAMES. plus allongée, plus longuement acuminée et par la dentelure plus fine de sa marge. 89. Myrica itahca Gaud., foliis coriaceis, breviter petiolatis, lanceolatis, basi angustatis, serrato-dentatis, dentibus numerosis, muticis; nervo medio parum valido. Gaud. et Str., Contrib., VI;:p. LL; :tab. T,:f. 49; = Castelnuovo (val d’Arno). M. Gaudin compare cette feuille à celle du #. polycarpa L. 86. Myrica aculeata Sap. (in litt.), foliis coriaceis, late ovatis, lanceolatis, basi obtusissima sinuatis, dentato-aculeatis; nervo medio valde expresso, nervis secundariis simplicibus vel furcatis, in dentes abeuntibus, nervulis minute reticulatis. Banksites aculeatus. Etud., T, 9, p. 104, tab. IX, f. 3. à Calcaire marneux du gypse d'Aix. Voisin du #. salicina. 37. Myrica pseudo-drymeja Sap. (in litt.), foliis petiolatis, co- riaceis, lanceolatis, basi truncato-cuneatis, dentatis, dentibus calloso-muticis; nervis secundariis in dentes abeuntibus vel ad marginem camptodromis. Banksites Sap., Étud., I, 2, p. 405, tab. IX, f. 2. Calcaires de la partie supérieure du gypse d’Aix; rare. 38. Myrica Germari Heer, folis coriaceis, elliptico-lanceolatis, basin versus sensim decrescentibus inque petiolum defluentibus, remote et obsolete dentatis; nervis secundariis camptodromis. Beitr. 3. sächs.-thüring. Braunkohl., p. 5, tab. VIIT, f. 12-16. Engelh., Tert. Fl. v. Sachs., p. 31, tab. VII, f: 44, 42. Grès éocène supérieur (miocène inférieur?!) à Skopau en Thu- ringe, à Bockwitz près de Borna (Saxe). Cette feuille se rapproche beaucoup de celles des #. hackeæ- fohia et banksiæfolia. M. Heer en regarde l'attribution générique comme douteuse, parce qu'il y a parmi les Chênes fossiles des es- pèces qui lui ressemblent beaucoup. 39. Myrica æmula (Heer) Sch., foliis lineali-elongatis, basi apiceque sensim angustalis, remote serratis, rarius integris, dentibus brevibus, obtusis; nervis in dentes exeuntibus. Heer, # AMENTACÉES. 549 Sächs.-thüring. Braunk., p. 9, tab. V, f. 14-17; VI, f. 42 a, b, c (Dryandroides). -Lignites du miocène inférieur de Skopau en Thuringe. Ressemble au #. hæringiana et acuminata. Pourrait bien être un Chêne. h0. Myrica Meissneri Heer, foliis coriaceis, oblango-elongatis, basi apiceque sensim angustatis, remote serratis; nervis secunda- riis craspedodromis. Sächs.-thüring. Braunk., p. 10, tab. V, f. 12, 13 (Dryandroides). Skopau (Thuringe). Ces feuilles diffèrent de celles du #. hakeæfolia, dont elles ont tout à fait la forme, par les nervures craspédodromes. h1. Myrica crenulata Heer, foliis elongato-oblongis, alis lon- gissime in petiolum decurrentibus, minute serratis ; nervis secun- dariis angulo peracuto egredientibus, camptodromis. Sächs.- thüring. Braunk., p. A4, tab. V, f. 4-3. Skopau (Thuringe). Feuille d'attribution incertaine. … 42. Myrica Pseudo-Faya Sap., foliis breviter petiolatis, ovato- vel elliptico-lanceolatis, obtusis, minute vel obsolete serratis; ner vis secundariis sat numerosis, angulo aperto emissis, paralle- lis, camptodromis. Sap., Étud., IH, 4, p. 56, tab. III, f. 11. Schistes du bois d’Asson près de Manosque; rare. . Cette espèce reproduit en petit la physionomie du H. Faya des Canaries (Sap.). AS. Myrica fraterna Sap., foliis magais, membranaceis, late oblongo-elongatis, inferne sensim angustatis, margine integro repando-sinuoso, subtiliter punctulatis; nervo primario valido, nervis secundaris angulo recto emissis, arcuatis, subcamptodro- mis, marginem versus longe ascendentibus inque areolas trans- versas sensim minores solutis, reti interposito e nervis secunda- ris tenuioribus valde flexuosis eque nervulis transversis efformato, Sap., Étud., III, 4, p. 57, tab. IV, f. 1. Schistes du bois d’Asson; très-rare. M. de Saporta voit dans cette feuille une espèce analogue au 000 PHANÉROGAMES. Myrica sapida Wall., du Népaul, qui offre les mêmes ponctua- tions résineuses que la plante fossile. Parmi les fossiles, elle se rapproche beaucoup du M. platyphylla, et tient en quelque sorte le milieu entre le #. sapida de l'époque actuelle et cette dernière espèce de l’époque des travertins de Sézanne. hh. Myrica amygdalina Sap., foliis submembranaceis, lineali- elongatis, obtusis vel plus minus distincte acuminatis, serratis vel integris, centim. 5 1/2-7 longis; nervis secundariis numero- sis, angulo subacuto emissis, oblique reticulato-ramosis. Étud., III, 2, p. 21, tab. I, f. 8-10. Dans le bassin de Marseille ; assez répandu. M. de Saporta compare cette espèce au #. Gale L., et parmi les fossiles au A£. bilinica Ettingsh. 5. Myrica bilinica Ettingsh., foliis membranaceis, anguste oblongo-cuneatis, obtusis, basi in petiolum brevem longe angusta- tis, vix millim. 40 latis, obsolete et remote dentatis; nervo pri- mario tenui, nervis secundariis tenuissimis, angulis acutis emissis. Foss. Fl.v. Bilin, p. 42, tab. XIIL, f. 3. Dans le schiste bitumineux de Sobrussan, dans le ménilite de la vallée de Schichow (Bohème). Ces feuilles paraissent appartenir au type du #. Gale. 46. Myrica Reussii Ettingsh., foliis majoribus, oblongis, bre- viter et mutice acuminatis, basi sensim angustatis, serratis; nervo medio tenui, secundariis tenuissimis, angulis subrectis emissis. Foss. F1. v. Bilin, p. 44, tab. XIV, f. 4. Schiste à polir de Kutschlin (Bohème). Pourrait bien être la feuille‘plus grande du #. bilinica. 7. Myrica sinuata Sap., foliis coriaceis, lanceolato-linea- ribus, in petiolum angustatis, longe acuminatis, ad medium mil- lim. 44 latis, margine repando-subdentatis; nervo medio valido, lateralibus angulo acuto subarcuato-ascendentibus, camptodro- mis, reti minuto interposito. S., Étud., 1, 4, p. 81, tab. VI, f. 4. Calcaires schisteux de la partie supérieure des gypses d’Aix. L8. Myrica angustata Sch., foliis angustioribus, linearibus, 2 AMENTACÉES. 501 argute et remote dentatis ; nervo primario tenui, cæteris sursum arcuatis, camptodromis, reti tenui interposito. Myrica linearis Sap., Étud., 1, 4, p. 81, tab. VI, f. 2. Schistes marneux de la partie supérieure des gypses d'Aix. Pour éviter le double emploi de la désignation spécifique linea- ris, je l'ai remplacée par celle de angustata. h9. Myrica Saportana Sch., foliis coriaceis, breviter petiolatis, anguste oblongo-ellipticis, basi sensim angustatis apice subito fere acuminatis, argute subrecurvo-serratis, basi integris; nervo medio gracili, lateralibus tenuissimis curvatis, subcraspedodro- mis, reti interposito tenui. Myrica arguta Sap., Étud., I, 4, p. 84, tab. VI, f. 3. Dans les calcaires inférieurs du gypse d'Aix. Ces feuilles offrent une grande ressemblance avec celles du M. œthiopica L. du Cap. J'ai dû changer le nom de #. arguta parce qu'il faisait double emploi. 50. Myrica subintegra Sap., foliis brevissime petiolatis, coria- ceis, oblongo-lanceolatis, infra angustatis, tenuissime dentato- spinosis; nervis secundariis plurimis, subobliquis, rigidis, reti venoso tenui interposito. Sap., Étud., XX, 4, p. 102. Gypse de Camoins-les-Bains; très-rare. Cette feuille reproduit, avec quelques variations dans la forme, le type du M. Saportana de la flore d’Aix, et par conséquent du M. œthiopica L. b) Folia integra. 51. Myrica platyphylla Sap., foliis late oblongis, infra angus- tatis, margine leviter sinuoso integris; nervo primario subtus prominente, secundariis sub angulo plus minus aperto egredien- tibus, curvatis, camptodromis, nervulis e nervo primario et e secundariis emissis curvatis rete laxissimum transversum efi- cientibus, reti polygono tenuissimo interposito. F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 53, tab. VI, f. 7. Travertins anciens de Sézanne; rare. M. de Saporta compare cette feuille à celles du #. sapida y spi #: 552 PHANÉROGAMES. # Wall., de l'Himalaya, qui se distingue à peine de la forme fossile par un contour plus régulièrement elliptique et par de plus faibles dimensions. | 52. Myrica salicina Ung., foliis coriaceis, oblongo-ovalibus, basi angustata in petiolum decurrentibus, apice acute acumina- tis, integerrimis; nervo medio valido, secundariis...? Ung., Gen. et Spec., p. 366; Iconogr., p. 32, tab. XVI, f. 7. Heer, Fi. tert. Helv., I, p. 36, tab. LXX, f. 48-20; LXXI, f. 4-4; IL, p. 176, tab. CL, f. 49, 20. Saporta, Etud., IT, 4, p. 403, tab. V, f. 6. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 4h, tab. XIV, f, 5. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 95, tab. XVIII, f. 40; XXX, f. 5, 6. Dans le schiste marneux à Radoboj, dans le grès du tunnel de Lausanne, aux Croisettes (Vaud), à Saint-Gall, à Altstätten, à Teufen (Appenzell); gypses de Camoins-les-Bains près de Mar- seille; dans l'argile plastique à Priesen en Bohème; Münzenberg (Wetterau), Bornstädt (Thuringe). M. Heer dit que ces feuilles doivent avoir été coriaces et bril- lantes et qu’elles rappellent beaucoup les feuilles du Drymis Win- teri Forst.; M. de Saporta les compare au #. laureola de la Louisiane, dont elles offrent la forme du contour général, la con-. sistance du tissu et la finesse des ponctuations résineuses ; leur réseau veineux rappelle celui des feuilles du #. Burmanm E. Mey. du Cap. 53. Myrica integrifolia Ung., foliis oblongo-spathulatis, ex apice rotundato brevissime et mutice acuminatis, basin versus jonge in petiolum brevem angustatis, integerrimis; nervo pri- mario validiusculo, secundariis indistinctis. Ung., Gen. et Spec., p. 396; Zconogr., p. 32, tab. XVI, f. 6. Radoboj, Parschlug, Erdôbenye près de Tokay. Ressemble à plusieurs espèces de Myrica de la Louisiane, et surtout au #. sapida Wall. (M. integrifolia Roxb.) du Népaul. Parmi les fossiles, 1l se rattache au type du #. salicina. 54. Myrica tusca Gaud., foliis lineali-lanceolatis, coriaceis, integerrimis; nervo primario valido, secundariis patentissimis, Êge 4Be | LS he à | & AMENTACÉES.. 553 marginem versus arcuato-anastomosatis, parallelis, nervo te- nuiori parallelo alternatim interposito. Fewill. foss. de la Toscane I, p. 37, tab. XII, f. 42 (Dryandroides). Montajone (Toscane). Cette feuille, d’une attribution douteuse, rappelle par sa forme celles du #. amygdalina. 55. ?Myrica concinna Heer, foliis coriaceis, linealibus. basi an- gustatis, margine remote et profunde dentatis ; nervo. primario distincto, nervis secundariis hyphodromis. F1. tert. Helv., LIT, p. 188, tab. CLIIT, f. 8-10. Locle. Diffère du Banksia orsburgensis Wess. par la nervation hy- phodrome avec absence de nervures secondaires distinctes. 56. ?Myrica weinmanniæfolia Web., foliis parvis coriaceis, longius petiolatis, ovali-oblongis, apice rotundato mucronulatis, basi breviter in petiolum decurrentibus, serratis; nervis secun- dariis craspedodromis. Palæontogr., IV, p. 130, tab. XXX, f. 4. Lignites de Rott près de Bonn. Feuille d’affinité douteuse. Le Myria Parlatorii Mass. (FI. foss. Senog., p. 23) est une feuille d'attribution incertaine et qui n’appartient pas à ce genre. SPECIES VIVA. 57. Myrica Faya L. (M. fragifera Webb) Heer, D. foss. Pfl. von San Jorge, Madeira. Dans les dépôts quaternaires de San Jorge (Madère). Espèce vivant encore actuellement aux Canaries, à Madère et aux Açores. c) Folia lobata, lobis irregularibus sæpius serratis. Ces feuilles établissent le passage des Myrica aux Comptonia. 58. Myrica suessionensis Wat., foliis lineali-elongatis, lon- giuscule tenui-petiolatis, centim. 2 4/2 latit. metientibus, pro- ” dk dit: + k k ‘ RAS Tue NS à 55 PHANÉROGAMES. funde pinnatifidis, lobis sub angulo recto patentibus e basi trun- cata ovalibus obtusis, vel ovatis sursum acute acuminatis; nervis secundariis tenuibus, reti venoso tenui unitis. Pl. foss. du bass. de Paris, p.429, tab. XXXIII, f. 2 (Comptonia). Grès supérieurs aux lignites éocènes de Belleu près de Paris. Cette espèce se rapproche beaucoup du #. dryandræfolia Brongt. = 59. Myrica concisa Wat., foliis elongato-linealibus, profunde pinnatifidis, lobis plus minus late triangularibus, subfalcatis, sur- sum acute acuminatis; nervis secundariis tenuibus dictyodromis. PI. foss d. bass. de Paris, p. 123, tab. XXXIIT, f, 1. Comptonia triangulata Wat., L. c., p.124, tab. XXXIIT, f. 4. Même localité que le précédent, dont il n’est peut-être pas distinct. On ne voit pas bien quelle est la différence entre le C. concisa Wat. et le C. ériangulata du même auteur. 60. Myrica magnifica Wat. foliis magnis, oblongo-linealibus, sursum acumi natis sat irregulariter inciso-lobatis, vel rotundato- sinuosis; nervo medio tenui, nervis secundariis distinctis, angulo recto emissis. Pl. foss. d. bass. de Paris, p. 123, tab. XXXIIT, Lib Grès supérieurs aux lignites, à Belleu. Cette feuille établit, par sa forme oblongue, par ses lobes ir- réguliers et courts et par son mode de nervation, la transition des Comptonia aux Myrica. 61. Myrica rotundiloba Sap., foliis late et inæqualiter rotun- dato-lobatis, lobis suberosis et remote dentatis; nervis secunda- riis angulo sat aperto emissis, arcuatis, camptodromis, ut et rete parum conspicuis. S., Étud., 1, 2, p. 46, tab. V, f. 3. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; très-rare. = Espèce voisine du #. Laharpii H., dont elle ne diffère que par les lobes légèrement dentés. Le M. esculenta Don, du Népaul, a quelquefois aussi les lobes dentés. C’est en quelque sorte un passage entre les vrais Myrica et le sous-genre Comptonia (Sap.). ; pr “ AMENTACÉES. 555 62. Myrica Meneghini Ung., fois linealibus, millim. 8-9 latis, breviter pinnatilobis, lobis subacutis, dentiformibus, uni- nerviis..Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 32, tab. VIIT, f. 10. Monte Bolca. À quelque ressemblance avec le M. æningensis, mais les lobes® sont plus courts. M. d’Ettingshausen le rapproche des Dryan dra obtusa et plumosa R. Brown, de la Nouvelle-Hollande. 63. Myrica pedunculata Wat., folus elongato-lineakbus, longe et tenuiter petiolatis, sine petiolo centim. 40 circa longis, mil- lim. 42-15 latis, breviter pinnato-lobatis, lobis late rotundatis; nervo medio tenui, secundariis distinctis, numerosis, dictyodro- mis. Pl. foss. d. bass. de Paris, p. 124, tab. XXXIIL, f. 5, 6 (Comptonia). Comptonia rotundata Wat., !. e., f. 7. Grès supérieurs aux lignites, à Belleu. 64. Myrica Matheroniana Sap., foliis magnis, coriaceis, lævi- gatis, centim. à 1/2 circa latis, probabiliter ultra centim. 20 Jongis, petiolatis, subcoriaceis, elongato-linealibus, usque ad nervum medium pinnatipartitis, basi profunde crenatis vel inci- sis, lobis alternis et oppositis, ovato-trapezoideis, latere supe- riore recto, inferiore sursum arcuato, interdum irregulariter den- tatis; nervo primario valido, stricto, secundariis angulo recto emissis, tenuibus, in pinnula qualibet 2-4 ramoso-anastomosan- _tibus, venulis oblique anguloso-flexuosis interpositis in rete sub- tilissimum demum solutis. Sap., Étud., II, 2, p. 93, tab. V, f. Ts A Armissan ; très-rare. j Cette feuille offre par ses dimensions et sa forme générale une assez grande ressemblance avec les feuilles de plusieurs Banksia, tels que les B. grandis et repens R. Br.; mais le dessin de la nervation et le mode d'incisure indiquent bien plus un Compto- nia. Elle se rapproche par sa grande dimension du M. (Compt.) grandifolia Ung. et encore mieux du #. (Compt.) laciniata Ung. (M. Ungeri Heer); mais elle se distingue assez de ces deux es- pèces par ses lobes divisés jusqu’à la nervure médiane, arrondis 556 PHANÉROGAMES. sur leur côté extérieur, quelquefois entiers, plus souvent pour- vus de dents irrégulièrement dispersées. 65. Myrica lepida Heer, foliis coriaceis, basi in petiolum an- gustatis, irregulariter lobatis, lobis magnis rotundatis, multiner- “viis; nervis tenuibus, camptodromis, tertiariis in rete polygonum Psolutis. FL. tert. Helv., XII, p. 188, tab. CLIII, f. 19-21 (Dryandroides). | Calcaire blanc du Locle. 66. Myrica undulata Heer, foliis coriaceis, oblongo-lanceolatis, profunde undulatis ; nervo medio debili, nervis secundariis camp- todromis. FI. tert. Helv., III, p. 188, tab. CLIII, f. 22, 23. Locle. 67. Myrica Græffi Heer, foliis coriaceis, subsessilibus, lineari- lanceolatis, inciso-lobatis, apice serratis, lobis acutis et acute dentatis; nervis secundariis subtilissimis, craspedodromis, ner- vulis hyphodromis. Æ{. tert. Helv., III, p. 176, tab. CL, f.:49; 90. ; Au Hohe Rhonen (Zug), à Schangnau (Berne); mollasse de Spechbach-le-Bas (Haut-Rhin). M. Heer compare ces feuilles à celles du Myrica serrata Lam. 68. Myrica quercina Ung., folium membranaceum, ovatum, margine rotundato-lobatum; nervis secundariis angulo subrecto emissis. Ung., /con., p. 32, tab. XVI, f. 2. Radobo)j. M. Unger compare cette feuille aux feuilles du 4. quercifolia L. du Cap; elle pourrait bien n'être qu’une forme de l'espèce précédente. | 69. Myrica Ungeri Heer, foliis majusculis, coriaceis, brevi- petiolatis, elongato-oblongis vel elongato-linealibus, centim. 15 circa longis, 2 2/3 latis, inciso-lobatis, lobis obliquis irregulariter bi- vel tridentatis et sublobulatis; nervis secundariis tenuibus hyphodromis. F1. tert. Helv., 11, p. 35, tab. LXX, f. 7, 8; II, p- 176, tab. CL, f. 21, fig. 22 (fructus?). Ludw., Palæontogr., VITE, p. 95, tab. XXIX, f, 2-4; XXX, f. 2, 3. Comptonia laciniata Ung., Gen. et Spec., p. 394; Foss. F1. Re AMENTACÉES. 557 | a v. Sotzka, p. 31, tab. VIIT, f. 2; Zconogr., p. 33, tab. XVI, Le Dryandroides laciniatus Ettingsh., Proteac. d. Vorw., p. 33. Radoboj, Parschlug, Hohe Rhonen, Mon commun à Mün- zenberg (Wetterau). ee. Cette feuille ressemble beaucoup à celles du #. banksiæfolia Wendi. du Cap. M. Unger a observé dans le schiste de Parschlug une inflorescence mâle qui s’accorde tout à fait avec celles du M. (Comptonia) asplentüfolia Gærtn. de l'Amérique du Nord. SECT. !I. COMPTONIA. Folia pinnatifida, lobis integris. 70.-Myrica œningensis (AI. Br.) Heer, foliis membranaceis, si breviter petiolatis, lineali-lanceolatis, pinnatipartitis, lobis alter- nis opposilisve, arrectis, ovato-lanceolatis, næqualibus, acutius- culis vel muticis, plerumque binerviis, infimis longe in petiolum decurrentibus. Heer, F1. tert. Helv., I, P- 33, tab. LXX, f. 1-4; I, p. 475, tab. CL, f. 18. Comptonia œningensis Al. Braun in Stizenb., Verzeichn.., p. 76. Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 32, tab. VIII, f. 3? Dryandra œningensis Ettingsh., Proteaceen d. Vorw., p. 28. OEningen (rare), au Ruppen. Les feuilles de cette espèce étaient membraneuses et non co- riaces et rigides comme dans les Dryandra; leur forme rappelle assez bien celle du Myrica (Comptonia) asplenüfolia Gærtn.; elles: sont cependant un peu plus grandes, et les lobes sont plus pro- noncés, moins obtus et plus inclinés vers le haut. 74. Myrica macroloba (Wess. et Web.) Sch., fragmentum ba- silare folii subpinnatifidum, lobis basilaribus in petiolum brevem angustatis, cæteris dentiformibus; nervis secundariis numerosis, patentibus, reti venoso tenui. Palæontogr., IV, ê. 147, tab. XXV, f. 43. Lignites d’Orsberg près de Bonn. HD 558 | PHANÉROGAMES. C est la partie basilaire d'un Comptonia voisin du #. (C.) œningensis. : 2» 72. Myrica vindobonensis (Ettingsh.) Heer, foliis membrana- | ceis, oblongo-lanceolatis vel sublinealibus, minus profunde inci- : 5 ‘sis, hic illic latioribus, nervis secundariis in lobis latioribus 3 vel L, tenuibus apice camptodromis; fructibus subglobosis vel brevi- ovatis, subdrupaceis. Heer, /. c., p. 34, tab. LXX, f. 5, 6; III, p. 176, tab. CL, f. 16, 17. R. Ludw., Palæontogr., VII, p. 94, tab. XXVIL, f. 6, 7. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 22, tab. IV, f. 20-30. « Dryandra vindobonensis Ettingsh., Foss. Fl. v. Wien, p. 18, à tab. IL, f. 6. Dryandra concinna Heer, Fl.tert. Helv., IT, p.188, tab. CLIII, he, f. 8-10. é Myricophyllum bituminosum Sap., Étud., I, 2, p. 67, tab. VIL, fs 4 OEningen; dans le tegel d’Inzersdorf (Autriche), à Münzen- « berg (Wetterau); Kumi; à Rauschen dans le Samland, où l’on a aussi rencontré les fruits; calcaires bitumineux marneux près de Säint-Zacharie. Diffère du précédent par les feuilles souvent plus larges, moins profondément pinnatifides; les nervures secondaires sont plus fines, au nombre de trois ou quatre dans les lobes moyens; les fruits sont ceux des Comptonia. Les feuilles figurées par M. Ludwig sont considérablement plus grandes que celles figurées par M. Heer ; les lobes sont plus “arges et terminés par un angle aigu ou obtus. 73. Myrica dryandroides Ung., foliis speciosis, centim. 44 circa longis, ad medium 1 1/2 latis, apicem basinque versus sensim angustatis, pinnatisectis, segmentis subfalcato-triangu- laribus basi coalitis, plurinerviis, nervis parallelis. Ung., Foss. FI. ». Sotzka, p. 31, tab. VI, f. 1 (Comptonia). Dryandra Ungeri Ettingsh., Sitzgsb. d. k. k. Akad. d. Wiss., VII, p. 738. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 35, tab. IX, f. 16-18. Sotzka; Kumi (Eubée). Fr Li ‘ AMENTACÉES. 559 La forme de cette feuille rappelle celle du Dryandra formosa R. Br., tandis que la nervation est plutôt celle du type Comp- tonia dans le genre Myrica. La grandeur des feuilles tient le milieu entre celle duNf. œningensis et celle du M. Gaudini. 7h. Myrica grandifolia Ung., foliis membranâceis, maximis, pedalibus, centim. 5 et ultra latis, pinnatisectis, lobis permagnis, deltoideis, lobis basilaribus longe decurrentibus; nervis secunda- riis indistinctis. Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 31, tab. VILL, f. 4. Radobo)j. Malgré ses dimensions plus considérables, cette feuille paraît avoir eu une assez grande ressemblance avec les feuilles du #. Matheroni Sap. C'est la plus grande feuille de Myricacée qui soit connue. 75. Myrica gracillima (Heer) Sch., foliis angustissimis, sessi- libus, basi angustatis, pinnatisectis, lobis brevissimis, obtusissi- mis ; nervo medio crasso. … Dryandra gracilis, F1. tert. Helv., III, p. 314 (note). Mollasse de l'étage aquitanien inférieur de Spechbach-le-Bas (Haut-Rhin). J'ai changé le nom de gracilis en gracillima parce qu'il existe déjà un #. gracilis. 76. Myrica Gaudini Heer, foliis majoribus, longius petiolatis, profunde pinnatipartitis, lobis inæquilatis, oblique truncatis, ner- vis loborum latiorum 3-5, lobis basilaribus subdecurrentibus. F1. tert. Helv., I, p. 34, tab. LXX, f. 9. Croisettes (canton de Vaud). VU Ve Diffère du Æ. dryandroides par les lobes basilaires moins dé- : currents et par le pétiole plus mince et plus long. 77. Myrica Laharpii Heer, foliis coriaceis, subpinnatifidis, lobis brevibus, latis, truncatis vel subrotundatis ; nervo medio debili, nervis secundariis subtilissimis, hyphodromis. F1. teri. Helv., IE, p. 34, tab. LXX, f. 11, 12. | Monod (Vaud). | La nervure moyenne très-mince distingue cette feuille de cer- taines feuilles de Protéacées qui offrent la même forme. 560 - F PHANÉROGAMES. 78. Myrica obtusiloba, Heër, foliis coriaceis, linealibus, sub- pinnatifidis, lobis brevissimis, inæqualibus, extus rotundatis; nervo medio fortiore, nervis secundariis numerosi$ subtilissimis, apice furcatis, hyphodromis. F1. tert. Helv., L. c., p. 35, f. 40. Saporta, Étud., I, 4, p. 4104, tab. V, f. 7. Hohe Rhonen; à Allauch dans le bassin de Marseille. 79. Myrica acutiloba Brongt., foliis subcoriaceis, lineali-Jan- ceolatis, usque ad nervum primarium pinnatifidis, lobis, infi- mis coalitis exceptis, ovatis, subito et brevissime acuminatis, latere deorsum spectante magis arcuato quam sursum spectante, millim. 5-7 longis, ad basin totidem latis; nervo medio tereti, stricto, usque ad apicem subæquicrasso, nervis secundariis dis- tinctissime expressis, sub angulo fere recto emissis, lenissime arcuatis, in utroque lobo 4, 2 extremis margini approximatis, mediis ramosis, ramis repetito- arcuato-conjunctis cumque ner- vulis e nervo primario perpendiculariter egredientibus rete dis- tincte expressum laxiusculum efformantibus. Brongt., Prodr.,… p. 443; Tabl., p. 121. Ung., Gen. et Spec., p. 393. L. Asplenium difforme Sternb., Flor. d. Vorw., 1, p.29, tab. XXIV, f:4, Dryandra acutiloba Ettingsh., Proteac. d. Vorw. (Sitzgsb. d. k. k. Akad. d. Wiss., 1851), p. 735, tab. XXXIIT, f. 2, 3. Foss. F1. vw. Bilin, p. 17, tab. XXXV. Dans les schistes argileux des dépôts miocènes près de Bilin et de Komathau en Bohème; à Sotzka? La description est faite d’après un échantillon de Komathau, qui montre tous les détails de la nervation. Celle-ci, tout aussi bien que la forme, les dimensions et la consistance des feuilles, s'accordent tellement avec les caractères correspondants du C. asplentiifolia de l'Amérique du Nord, qu'on est étonné des doutes produits au sujet de la parenté étroite qui existe entre la plante fossile et la plante vivante. La composition bizarre que M. Unger (Foss. Pflanzenreste a. Siebenbürgen u. Ungarn) a faite de quelques fragments d’un Comptonia du grès crétacé de la Transsylvanie, et dans laquelle # AMENTACÉES. . 561 il voit une feuille pinnée-pinnatifidle, est à mon avis un rameau dont les feuilles rappellent celles du €. asplenüfolia; les lobes | sont cependant plus régulièrement acuminés et moins profondé- , proportionnellement plus larges et ordinairement terminés par . ment séparés. M. Unger identifie cette espèce avec le Comptonites antiquus Nilss., Act. acad. Handl. Stockh. 1831; p. 346, tab. I, et Hisinger, Leth. suec., p. 111, tab. XXXIV, f. 7. 80. Myrica incisa Ludw.., foliis centim. 40-20 longis, millim. 12-24 latis, usque ad nervum medium fere pinnatifidis, lobis triangulari-trapezoideis latere inferiore magis arcuato quam su- periore haud raro omnino recto, angulo subacuto, margine inte- gro, nervis in quoque lobo 2 vel 3 validioribus apice arcuato- coeuntibus, debilioribus pluribus flexuosis interpositis, reti inter- posito polygono tenui. R. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 96, tab. XXX, f. 7-15. Münzenberg et Seckbach (Wetterau). Diffère du #. æningensis par ses feuilles plus grandes, à lobes “un angle non émoussé. La consistance et la nervation de ces da ne a LE 2H Nef TS CAE LE LS feuilles sont celles du Myrica (Comptonia) aspleniifolia. 81. Myrica denticulata Ettingsh., foliis membranaceis, pinna- tim partitis, lobis alternis oppositisve, brevibus, integris vel bi- tridentatis (?), 2-3-nerviis; nervo primario tenui, nervis secunda- riis tenuissimis sub angulo subrecto egredientibus. Ettingsh., Foss. FI. v. Küflach, p. 12, tab. I, f. 7. Dans le schiste argileux des lignites de Kôflach en Styrie. Paraît se rapprocher du #. obtusiloba H. Sa place dans cette section est douteuse. | 82. Myrica pusilla Sap., foliis minutis, breviter petiolatis, inciso-lobatis, lobulis omnibus obtuse productis. S., Étud., I, 2, p. 45. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie (Var). Feuille reproduisant, sous de petites dimensions, le type de plusieurs Myrica fossiles, comme #. latiloba Heer, M. œningensis H., M. vindobonensis H. Les plus petites formes du #. esculenta Don présentent souvent une forme analogue (Sap.). Scmiwpes. — Paléont. végét. II — 36 > 562 PHANÉROGAMES. = 83. Myrica minima Sap., foliis minutissimis, oblongo-linea- ribus, margine inciso-sublobatis. S., L. c. Calcaires marneux bitumineux de Saint-Zacharie ; très-rare. Feuille d’une détermination obscure. FRUCTUS. 8h. Myrica granulosa Ludw., fructus parvulus, globosus, millim. 3 latus, granulis acutis tectus, resinosus, illi #. ceriferæ L. duplo major. Palæontogr., V, p. 91, tab. XX, f. 29. Engelh., Braunkohl. in Sachsen, p. 35, tab. X, f. 6. Dorheim (Wetterau), Qualitz, Kleinsaubernitz (Saxe). Ce fruit offre le caractère des Myrica proprement dits. FAM. III. BETULACEÆ. Betula L. Atlas, pl. LXXXVI. Arbores vel frutices sylvaticæ. Folia plus minus longe petio- lata, ovata, late ovata, vel subcircularia, margine, basi excepta, : serrata, pinnato-nervosa, nervis secundariis 2 vel 4 inferioribus oppositis, cæteris alternantibus, omnibus craspedodromis dentes- que marginis petentibus. Amenta mascula cylindracea, squamis peltatis bibracteatis, perigonio squamæformi vel calyciformi. Stro- bilo fructifero cylindrico, e squamis scariosis trilobatis composito, fructibus lenticularibus utrinque alatis; ala nucula latiore, vel æquali vel angustiore. Patria : Europa, America borealis, Japo- nia, Asia orientalis, arctica et occidentalis. Les Bouleaux du monde actuel sont tous confinés à l’hémisphère boréal; les espèces arborescentes sont tantôt réunies en forêts plus ou moins étendues, tantôt dispersées à travers d’autres es- sences. Des 29 espèces décrites par Regel (Dec., Prodr., V, 1864), 6 se trouvent en Europe (3 arborescentes et 5 frutes- centes); les autres sont dispersées dans l’Asie septentrionale et Æ N amenracées. 563 arctique, au Japon et dans l'Amérique du Nord. Quelques-unes des espèces frutescentes s’avancent jusque dans la région glaciale. Les Bouleaux fossiles, très-nombreux en Europe pendant l'é- poque tertiaire, se rattachent surtout aux types américains. Leur détermination spécifique est tout aussi difficile, sinon plus difii- cile encore, que celle des espèces vivantes, car la variabilité de leurs feuilles était tout aussi grande que dans ces dernières, où le fruit seul, à peu près, offre les caractères nécessaires à la dis- tinction. On connaît bien les fruits et les fleurs mâles de plusieurs espèces fossiles; mais l’attribution de ces organes aux feuilles dispersées dans les mêmes couches ne repose ordinairement que sur des conjectures. Il en résulte que les espèces nommées peu- vent faire double, triple et même quadruple emploi, quand on tient encore compte des bois fossiles appartenant à ce genre. La première apparition du type paraît remonter au commen- cement de l’époque tertiaire ou jusqu’à la dernière période de - l'époque crétacée d’après M. Lesquereux. À. Betula ostryæfolia Sap., foliis tenuibus, lato-oblongis, acu- minatis duplicato- crenato-dentatis, supra lævibus; nervis se- cundariis numerosis, alternis, sub angulo aperto emissis, paral- _ lelis, subarcuatis, inferioribus extus tota longitudine, superioribus _ solo apice ramosis, ramulis in dentes minores exeuntibus partim- | que anastomosatis, nervis tertiariis in rete irregulare coeuntibus. F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 57, tab. IV, f. 8. Travertins anciens de Sézanne. M. de Saporta compare cette feuille à celle du B. lenta Willd. (lutea Mchx.), de l'Amérique du Nord. 2. Betula sezannensis Wat., foliis breviter petiolatis, ovato- 1 et late oblongo-lanceolatis, basi rotundatis, crenato-denticulatis ; nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, sat distantibus, - inferioribus extus ramosis craspedodromis, superioribus campto- - dromis. PI. foss. d. bass: de Paris, p. 130, tab. XXXIV, f. 6. SE a En psc FI. foss. d. travert. anc. de ne p. 58, tab. XV, hf. 9,40. Sézanne; rare. DO PHANÉROGAMES. Il y a plusieurs espèces américaines (2. lenta entre autres) et asiatiques (comme le 2. Ermani) qui offrent les mêmes formes et dimensions de feuilles, mais toutes ont le pétiole plus long et la dentélure marginale plus forte. 3. Betula ulmacea Sap., folüis membranaceis, breviter petio- latis, oblongo-acuminatis, basi leviter cordatis, dense dentato- crenulatis; nervis secundariis plurimis, utroque latere circa 41, rectis, craspedodromis, inferioribus extus ramosis, nervulis obli- quis rete transversum eficientibus. Sap., Etud., I, 2, p. 48, tab. V, f. 4. Calcaires marneux de Saint-Zacharie (Var); rare. Ressemble au B. excelsa Ait. de l'Amérique du Nord, et . parmi les fossiles au 2. Brongniarti Ettingsh. k. Betula Dryadum Brongt., foliis majusculis breviter petio- latis, ovatis, subcordatis, vel rarius ellipticis, acuminato-apicu- latis, duplicato-serratis, serraturis acutis; nervis secundariis 9 circiter utroque latere, in dentes majores abeuntibus, nervis ter- tiariis numerosissimis, oblique decurrentibus, in reticulum tenue coeuntibus. Samaræ nucula apice breviter birostri, obovato-ellip- tica, alis rotundato-semilunaribus, toto fructu millim. 2-3 longo, 3-5 lato. Brongt., Prodr., p. 143 et 214; Ann. sc. nat., 4" série, t. XV, p. 49, tab. III, f. 5. Sap., Etud., IL, 2, p.404, tab. VI, f. 5. Ettingsh., Foss. FI. v. Tokay. » Betula Dryadum Andræ, Foss. F1. v. Siebenb. u. d. Banat, p. 44, tab. XI, f. 4-6. Armissan, où les fruits sont surtout très-répandus; ? Szakadat et Thalheim en Transylvanie. D’après les_recherches récentes, faites surtout par M. de Sa- porta, il ne reste plus aucun doute sur la différence spécifique du 2. Dryadum d’Armissan et de son homonyme, d’après Unger, | de Parschlug et de Radoboj. L'attribution de la forme de la Transylvanie reste douteuse. 5. Betula cuspidens Sap., foliis breviter petiolatis, ellipticis vel ovato-ellipticis, sensim longe acuminatis, duplicato-serratis, serraturis sæpius tenuiter cuspidatis; nervis secundariis infimis AMENTACÉES. 965 superioribusque suboppositis, numerosis, utroque latere circa 46, parallelis, ad apicem extus ramosis. Samaræ nucula obovata, . : 3 A alis parum expansis. Sap:, Étud., I, 2, p. 107, tab. VI, f. 4. Armissan; assez rare. Diffère du 2. Dryadum par ses feuilles plus étroites et pro- portionnellement plus allongées ; les nervures secondaires sont plus nombreuses et s'élèvent sous un angle plus aigu; les deux plus inférieures longent le bord de la feuille ; la dentelure mar- _ ginale est plus fine, et les grandes dents se terminent souvent en une pointe acérée; les samares sont plus petites. On peut le comparer parmi les espèces vivantes au Z. lenta Willd., de l'A- mérique du Nord, et au B. carpimifolia Sieb. et Zucc., du Japon. 6. Betula fraterna Sap., folis minoribus, petiolatis, ovatis, basi subtruncatis, duplicato-dentatis, dentibus primariis acutis apice subrecurvis, cæteris muticis; nervis secundariis parum nume- | rosis, infimis basilaribus oppositis, extus ramosis, omnibus den- tes primarios petentibus, nervulis flexuosis, transversim ramoso- reticulatis. Samaræ nucula oblongo-elliptica, basin versus sensim _angustata, alis mucula majoribus, superne rotundatis, inferne sæpius emarginatis. Sap., Étud., IL, 2, p. 108, tab. VI, f. 2. Armissan ; assez rare. Par la forme subdeltoïde et l'ordonnance des principales ner- vures, de même que par la forme de ses samares, cette espèce se 3 7 de EN rapproche du type indien représenté par le 8. Bhojpattra Wall. et du Betulaster cylindrostachya Spach, forme également indienne ; ki parmi les Bouleaux américains, elle avoisine le 2. lenta W. . 7. Betula elliptica Sap., folus longe petiolatis, oblongo-ellip- | ticis, longe acuminatis, duplicato- dentato-crenatis, nervis se- cundariis suboppositis, apice ramosis. Samaræ nucula elliptica, basi angustata, apice mucronulata, utraque ala semilunari. Sap., Étud., II, 4, p. 59, tab. V, f. 3-4. . | Schistes du bois d’Asson près de Manosque. , - Les samares se distinguent à peine de celles des Z. Ungeri et Dryadum ; mais la feuille est plus longuement pétiolée et plus _ longuement acuminée que dans ces deux espèces, et son affinité À 566 « PHANÉROGAMES. avec les feuilles du B. Bhojpattra Wall. (Jacquemontii Spach), de l'Himalaya, est très-grande. 8. Belula gypsicola Sap., foliis petiolatis, ovato-ellipticis, subæ- qualiter argute serratis; nervis secundariis tenuibus, secus mar- ginem reticulato-ramosis, inferioribus oppositis. Fructus nucula elliptica, apice breviter birostri, alis semilunaribus. Etud. s. L. fl. foss. d. S. E. d. l. France, I, 4, p. 81, tab. VI, f. 4. Dans les schistes marneux et dans le calcaire du gypse d’Aix. M. de Saporta compare ce Bouleau fossile au Bet. Midden- dorffi Trautv. et Mey. du fleuve-Amour et au 2. fruticosa Pall., répandu en Sibérie. 9. Betula oblongata Sap., foliis breviter petiolatis, membrana- ceis, ovato-oblongis, basi brevius, apice longius angustatis, du- pliciter dentato-serratis, serraturis acutis, penninerviis; nervis secundariis rectis, parallelis, latere uno obliquioribus quam al- tero, extus ramosis, infimis oppositis, tertiariis transversim de- currentibus. Sap., Étud., 1, 4, P- 83, tab. IL, f. 6. Saint-Jean-de-Garguier ; rare. Cette feuille tient le milieu entre celle du 2. wlmacea de Saint- Zacharie et celle du B. Dryadum d’'Armissan; parmi les espèces vivantes, elle rappelle les feuilles du 2. lenta Willd., de l’Amé- rique du Nord. 40. Betula pulchella Sap., foliis mediocribus, firmis, petiolatis, ovato-rotundatis, dentato-crenulatis, breviter acuminatis ; nervis secundariis sub angulo semi-recto emissis, parallelis, apice divi- sis, tertiariis transversim oblique reticulatis. Sap., /. c., II, 4, p. 84, tab. III, f. 7. : Fénestrelle; très-rare. | Cette espèce se rapproche du 2. Ungeri Andr.; elle est ana- logue au 2. dahurica Pall., et n’en diffère, quant aux feuilles, “que par la pointe plus acuminée de ces dernières. Al. Betula macrophylla (Gœpp.) Heer, foliis majusculis, sub- cordato-ovatis, acute acuminatis, acute duplicato-serratis, den- … tibus primariis magnis; nervis secundariis utrimque 9 vel 40, _Strictis, parallelis, infimis extus tota longitudine ramosis, cæte- AMENTACÉES. . 567 ris solo apice. Samaris millim. 3-4 latis, nucula crassiuscula ovata, alis apicem versus dilatatis, nuculam latitudine æquanti- bus ; bracteis trilobis, lobis lateralibus abbreviatis, subtruncatis, lobo medio apice obtusiusculo. F1. foss. arct., p. 146, tab. XXV, f. 14-19. Engelh., Braunk. 1m Künigr. Sachs., p. 16, tab. III, f. 22. Alnus macrophylla Gœpp., Foss. Fl. v. Schossnitz, p. 12, tab. V: f..4. | Schossnitz (Silésie); Seifhennersdorf (Saxe) ; tuf trachytique de Tepla près de Schemnitz; commun à Hredavatn (Islande); cap Staratschin (Spitzberg). Très-voisin du B. lenta Willd. de l'Amérique du Nord; parmi les fossiles il se rapproche beaucoup du B. fraterna Sap. La feuille de l'Islande est couverte d’un Dothidea auquel M. Heer a donné le nom de D. borealis. 42. Betula prisca Ettingsh., foliis sat longe petiolatis, ovato- É ellipticis, brevius acuminatis, basi leniter productis, inæqualiter et argute serratis; nervis secundariis inferioribus oppositis, æque distantibus, parallelis, numero utrinque 8 vel 9. Samaris sub- orbiculatis apice emarginatis, millim 5 fere latis, nucula rotun- dato-ovata apice mucronulata; bracteis profunde trilobatis, lobis angustis, medio lateralibus paulo longiore. Foss. FI. v. Wien, _ p. 44, tab. 4, f. 17; Foss. F1. v. Bilin, p. 47, tab. XIV, f. 44- 16; Foss. Fl.v. Tokay, p. 194. Gœpp., Foss. FI. vw. Schossn., p- 41, tab. ILE, f. 44, 12. Gaud., Contrib., VI, p. 192, tab. II, à f. 10. Heer, FI. foss. arct., p. 448, tab. XXV, f. 20-95, 9 a: ; ; PER RC NA ER CE GET TE NN RARE 40e TROY dl ua EE Le ct is XX VI, f. 1 6, c; Mioc. balt. Flor., p. 70, tab. XVIIL, f. 8-15; F1. foss. alask., p. 28, tab. V, f. 3-6. Engelh., Braunk. Sachs., p. 16, tab. IIT. Bilin, Schossnitz, bassin de Vienne, Sagor, Leoben; diverses localités en Hongrie, en Saxe; Sandafell, Husawik et Brjams- laek (Islande); Rixhæœft (Samland) ; Sinigaglia (sec. Massal.) ; dans les travertins quaternaires de Poggio a Montone, à Gaville (Toscane), d’après Gaudin; baie des Anglais et Nenilischig (Alaska), Spitzherg. " 568 ; PHANÉROGAMES. Analogue au B. Bhojpattra Wall. des montagnes de Kamoon, Gurval, Kaschmir et Sikkim, où cette espèce forme de grands arbres (Heer). 13. Betula eocenica Ettingsh., foliis ovatis, acuminatis, remote dentatis; nervatione craspedodroma, nervo primario valido, recto, nervis secundariis curvatis, infimis sub angulis 30-40° orientibus, extrorsum ramosis, superioribus magis patentibus. Beitr. 3. Kenniniss d. foss. F1. vw. Sotzka, tab. I, f. 4. Sotzka (miocène inférieur). Diffère des autres espèces par les dents marginales espacées et presque simples. A4. Betula caudata Gœpp., foliis majusculis, ex ovato-oblongo longius lanceolato-acuminatis, acumine plus minus incurvo, basi crenatis, margine argute subæqualiter denticulato, denti- culis perangustis subspiniformibus ; nervis secundariis sat pa- tentibus, extremitate partim in ramos solutis, reti transverso in- termisso. Gœpp., Foss. F1. v. Schossn., p. 10, tab. IIL, f.5. Detula fleæuosa et B. denticulata Gœpp., ibid., p. 4, f. 44, 45. Ettingsh., Foss. Fl. vw. Bilin, p. 46. Gaud, Contrib., 2, p. 40, tab. V, f. 9 (2); Sismonda, Hatér., p. 38. Schossnitz, Priesen près de Bilin; mollasse de Sarzanello (Piémont). Les B. caudata, flexuosa et denticulata ne forment évidem- ment qu'une même espèce. 45. Betula attenuata Gœpp., folium suboblongo-ovatum, lan- ceolato-acuminatum, e basi rotundata lenissime in petiolum an- gustum productum, margine dense et argute serrato, denticulis subæqualibus sursum spectantibus; nervis secundariis utrinque circiter 12, nervulis transversis rete primarium curvato-rectan- . gulum formantibus. Foss. F1. v. Schossn., p. 10, tab. IIE, f. 6. Schossnitz; rare. | 16. Betula subtriangularis Gœpp., foliis parvis, tenuibus, subcordato-ovatis, argute duplicter, basi simpliciter serratis ; .nervo medio tenui, lateralibus utrinque 7, dentes primarios pe- tentibus, tenuibus. Foss. F1, v. Schossn., p. AO, tab. III, f. 2. PRET ET ES NT en pd die © AMENTACÉES. 569 Schossnitz; très-rare. Cette feuille, contrairement à ce qu’on voit dans les Betula, est dentelée sur tout le pourtour de sa partie basilaire; son contour n'est nullement triangulaire comme le nom l'indique, mais régu- lièrement oviforme; elle pourrait bien appartenir au B. prisca. 47. Betula subpubescens Gæpp., foliis ovatis, acuminatüis, basi brevius longiusve cuneatis, inæqualiter acute dentatis; nervis secundariis suboppositis, utrinque 8 vel 9, duobus basilaribus margini approximatis eique parallelis. Foss. Fl. v. Schossn., p. 41, tab. LIL, f. 9. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 45. Betula crenata Gœpp., tbid., f. 8 (forma latior). Betula Dryadum Gœpp. nec Brongt., thid., f. 4. 2B. mucronata G., ibid. Alnus similis Gœpp., L. c., tab. IV, f. 5. Schossnitz; argile plastique de Bilin. Cette espèce se rapproche beaucoup du B. Ungeri; les feuilles sont cependant moins longuement acuminées et moins arrondies à la base. Il est difficile de voir où est la différence entre ce Be- tula et l’Alnus similis du même auteur. .. 48. Betula subovalis Gæpp., foliis parvis obovato-lanceolatis, e medio basin apicemque versus angustatis, argute duplicato- serratis; nervis secundariis utrinque 8 vel 9. Foss. Fl.v. Schossn., :. p. 42, tab. IIL, f. 47. Schossnitz. C'est probablement encore une des nombreuses. formes du B. Ungeri. 49. Betula grandifolia Ettingsh., foliis majusculis, late ovatis, longe et sensim acuminatis, remotius et minute serratis ; nervis secundariis sat a se invicem remotis, 4 inferioribus oppositis an- gulo subrecto emissis, cæteris, exceptis terminalibus oppositis, alternantibus angulo acuto emissis, craspedodromis, apice ple- rumque bifidis, nervulis transversis sub angulo recto egredienti- bus, tenuissimis, reti venuloso angustissimo interposito. Foss. F1. v. Bilin, p. 47, tab. XIV, f. 23, 24. Heer, FI. foss. alask., p- 29, tab. V, f. 8. é 570 PHANÉROGAMES. Argile plastique de Bilin; baie des Anglais à Alaska. 20. Betula elegans (Gæpp.) Sch., foliis sat magnis, oblongis, basi apiceque angustatis, margine æqualiter dentato ; nervis se- cundariis subrectis, parallelis, craspedodromis, circiter A0, reti indistincto. Palæontogr., IT, p. 273, tab. XXXIV, f. 4 (Betulites). Dans la marne argileuse miocène de Maltsch (Silésie). _ Cette feuille ressemble plutôt à une feuille de Carpinus qu'à . celle d’un Betula; sa forme générale rappelle les formes allon- . gées du B. Dryadum; mais la serrature en est différente. 21. Betula primæva Wess., folüs minoribus, ovatis, acumina- tis, simpliciter serratis; nervis secundariis sat remotis, utrinque 6 vel 7, duobus infimis oppositis, omnibus angulo aperto egre- dientibus, apicem versus bipartitis. Wess. et O. Web., Tertiàrfl. d. Niederrhein.-Braunkohlenf. (Palæontogr., IV, p. 134, tab. XXIV, f. 4). Dans les lignites de Rott près de Bonn. 22. Betula Ungeri Andr., foliis ovatis, longe et anguste acu- minatis, simpliciter serratis; amentis masculis millim. 22 circa longis. Fructibus parvis utroque latere late rotundato-alatis. Andr., Foss. FI. Siebenb. u. d. Banat., p. 44. Betula Dryadum Ung. nec Brongt., Chlor. protog., p. 117, tab. XXXIV, f. 2-5; Jconogr., p. 105, tab. XXXIX, f. 9-12. Heer, F1 tert. Helvet., II, p. 39, tab. LXXI, f. 21; III, p. 177, tab. CLIT, £. 7 (samare). Ettingsh., Foss. F1. v. Tokay, p. 794. Betula macroptera Ung., Chlor. prot., p. 118, tab. XXXIV, f. 6. Radoboj, Parschlug, Rorbas (Suisse), Kesselstein à OEnin- gen, Erdôübenye et Tallya près de Tokay. M. d’Ettingshausen et M. de Saporta ont prouvé que le Bou- leau décrit par Unger sous le nom de B. Dryadum Brongt. constitue une espèce très-différente de cette dernière. A en juger d’après la largeur des ailes de la samare, cette forme aurait appartenu au type du B. alba. 23. Betula Brongniarti Etüngsh., foliis ovali-ellipticis, acu- minatis, inæqualiter serratis, centim. 7 circa longis, 4 ad me- PER : 4 ; AMENTACÉES,. 571 dium latis; nervis secundariis subrectis, in utraque ala circiter A1. Foss. FI. v. Wien, p. 11, tab. I, f. 18; Foss. FI. v. Bilin, LH, p. 46, tab. XIV, f. 9-13. Heer, FL. tert. Heluet., II, p. 39, tab. LXXIT, f. 4 a. Gaud. et Strozzi, Contrib., mém. II, p. 39, tab. LIL, f. 4, 2. Saporta, Étud., II, 2, p. 24, tab. I, f. 3, 4. Carpinus macroptera Ung. ex p., Blätterabdr.v. Swoszowice, p. 4, tab. I, f. 9 (nec 8! Carpini fructus). Sagor, Radoboj, Kôflach, Bilin, Swoszowice, Vienne, Wilds- . hut, Tokay, Monod, Lausanne; assez répandu dans les argiles du bassin de Marseille ; dans le miocène supérieur du val d’Arno; à Sinigaglia, d'après Massalongo. Cette feuille ressemble à celle de l’Alnus nostratum, mais elle est acuminée et pointue ; elle diffère de celle du Carpinus betu- loides Ung., dont elle partage la forme et les dimensions, par les nervures secondaires plus nombreuses et par les dents mar- ginales plus petites. Parmi les Bouleaux fossiles, c’est avec le B. Dryadum qu’elle a le plus d’affinité, et elle se rapproche par con- séquent du B. lenta Willd., de l'Amérique septentrionale. 2h. Betula alboides Engelh., foliis parvis tenuibus, ovatis, acute acuminatis, argute duplicato-serratis; nervis secundariis remotis. Engelh., Braunkohl. im Kônigr. Sachs., p.16, tab. III, f. 23. Seifhennersdorf (roy. de Saxe). Ces feuilles ressemblent à de petites (jeunes?) feuilles du B. alba. 25. Betula Forchhammert Heer, fructibus ovali-suborbicula- tis, basi apiceque emarginatis, millim. 5 latis, nucula fusiformi apice stylis residuis bicorni; ?bracteis trilobis, lobo medio latera- les breves rotundatos multo superante. F1. tert. Helv., IT, p-. 318; FT. foss. arct., p. 1h8, tab. XXV, f. 26, 27, 28, 29. Hredavatn (Islande). Ce fruit ressemble beaucoup à celui du B. Weiss, mais la nu- cule est plus longue et tout à fait semblable à celle du B. alba. 26. Betula Blancheti Heer, foliis rotundatis apice cuspidatis, duplicato-serratis. Strobilis cylindricis 4 1/2-pollicaribus. F1. 972 PHANÉROGAMES. tert. Helv., IL, p. 38, tab. LXXI, f. 26, 27. Engelh., Tert. FI. im K. Sachsen, p. 15, tab. IIT, f. 18. Monod; Seifhennersdorf (roy. de Saxe). 27. Betula Weissii Heer, foliis subcoriaceis parvulis, sessili- bus, suborbiculatis, apice obtusissimis, grosse serratis, nervis secundariis subcamptodromis. Fructu? bialato millim. 5 longo, L lato, alis longioribus quam latis. F{. tert. Helv., II, p. 39, tab. LXXI, f. 2h, f. 29, fruit»; IL, p. 177, tab. CLIL, f. 6, fruits. ; Kesselstein près d'OEningen. M. Heer compare cette feuille à celle du B. nana; certains Bouleaux nordaméricains s’en rapprochent peut-être davantage. 28. Betula parvula Gœpp., foliis parvulis, crassis, longius- cule tenui-petiolatis, ovali-ovatis, vix acuminatis, minute serru- latis; nervis secundariis marginem versus in rete solutis. Foss. F1. v. Schossn., p. 12, tab. II, f. 13. Schossnitz. La grandeur et la consistance de cette feuille coïncident avec celles des feuilles du B. nana, mais la forme et le long pétiole sont différents. 29. Betula microphylla Heer, foliis petiolatis, minutis, ovali- bus, argute denticulatis; nervis secundariis oppositis, craspedo- . dromis, utrinque 5. F1. tert. Helv., TIT, p. 311. Mollasse de Spechbach près de Mulhouse (Haut-Rhin). 30. Betula insignis Gaud, foliis magnis, membranaceis, late subcordato-ovatis, sat longe acuminatis, inæqualiter dentatis, dentibus acutis, majoribus nervis secundariis correspondentibus, minoribus nervis tertiariis; nervis secundariis utrinque circiter 42, inferioribus oppositis, duobus infimis ramos extus marginem petentes emittentibus, cæteris solo apice, nervulis curvato-trans- versis. Gaud. et Strozzi, Contributions, IT, p. 39, tab. X, f, 1, 2. Dans le miocène supérieur du val d’Arno. Ces feuilles ressemblent beaucoup plus à des feuilles d'Alnus où de Corylus qu'à celles d’un Bouleau. 31. Betula Scacchi Massal., foliis ovatis, subacuminatis, AMENTACÉES. 573 denticulatis, basi subrecte truncatis; nervis secundariis rectis, parallelis, sub angulo acuto exorientibus, nervulis inconspicuis. Massal, Synops. fl. foss. Senogal., p. 23. Sinigaglia. 32. Betula salzhausensis (Gœpp.) Ung., foliis parvis, petiola- tis, suborbicularibus, simpliciter et grosse dentatis, nervis secun- dariis paucis, patentibus. Gœpp., . Act. N.C., XVIEE, 1, p. 566, tab. XLIL, f. 20-26 (Betulites). Ung., Gen. et Spec., p. 397. Ludw., Palæontogr., VIIE, p. 99, tab. XXXII, f. 40. Salzhausen. | Les feuilles se rapprochent de celles du B. Weissii H. M. Gœæp- pert donne une description et des figures de la fleur mâle. 33. Betula Miertschingi Heer, foliis acuminatis, subtiliter den- ticulatis; nervis secundariis craspedodromis. Heer, F1. foss. arct., p. 103, tab. XII, f. 9; XLV, f. 14. Atanekerdluk (Grœnland). 3 L'existence du genre Bouleau dans ces dépôts est prouvée d’une manière qui ne laisse aucun doute par la présence de fragments de rameaux et de troncs encore recouverts de leur épiderme. 3h. Betula succinea M. et Gœpp., chaton mâle et organes floraux isolés trouvés dans le succin. Gœpp., Die Bernstein- Flora, 1853, p. 15 (sans description). SPECIES DUBIÆ. 35. Betula denticulata Heer, folis late et breviter ovatis, brevi-acuminatis, basi rotundatis, integerrimis; nervis secunda- riis angulo acuto egredientibus, rectis, craspedodromis. Capel- lini et Heer, Les Phyllites crétacés du Nebraska, p. 15, tab. IV, f. 5, 6. | Dépôts crétacés de Tekamah (Nébraska). Feuilles d'attribution douteuse. 36. Betula Beatriciana Lesquer., foliis rhombeo-ovatis, basin apicemque versus æqualiter angustatis, margine superiore grosse 574 PHANÉROGAMES.. et inæqualiter dentatis; nervis secundariis remotis, sub angulis acutis emissis, craspedodromis. Lesq., Foss. PI. af Nebraska, tab. VII, f, 5. Formation crétacée du Nébraska. 37. Betula suessionensis Wat., foliis ovato-oblongis, dentibus parum notatis; nervo medio satis crasso, nervis secundariis nu- * merosis, patentibus et subpatentibus, craspedodromis? PJ. foss. d. bass. de Paris, p. 129, tab. XXXIV, f. 4, 5 = Belleu près de Paris. Il n’est pas probable que ces feuilles proviennent d’un Bouleau. 38. Betula arcuata Ludw., foliis brevipetiolatis, oblongo- acuminatis, basi inæqualiter cordatis, margine sinuosis, minute rotundato-denticulatis; nervo medio flexuoso, tenui, lateralibus 8 vel 9 subarcuatis in marginis sinus excurrentibus, reti venoso perangusto. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 98, tab. XXXI, f. 41. Lignites de Grossteinheim (Wetterau). La place de cette feuille ne paraît pas être dans le genre Bouleau. 39. Betula gracilis Ludw.., foliis latius angustiusve ovatis, plus minus acuminatis, muticis, basi leniter productis vel subcorda- . tis, margine obtuse dentato; nervis camptodromis. Ludw., Pa- lœæontagr., VIII, p. 99, tab. XXXII, f. 3-6. Lignites de Salzhausen. Feuilles d'attribution très-douteuse, plutôt semblables à des feuilles d’un Peuplier qu’à celles d’un Bouleau. SPECIES VIVA. h0. Betula nana L., foliis parvulis, orbiculatis, profunde cre- natis; nervis secundariis flexuosis, craspedodromis, basilaribus approximatis, areis reticulatis. Heer, Bovey Tracey, p. 683, tab. XX, f.1 4,7 a. Argiles blanches quaternaires de Bovey Tracey. AMENTACÉES. 575 . LIGA BETULE sec. Ung. _ Betulinium Uwc. Ligni strata concentrica minus conspicua, ultra millim. 2 lata. Radii medullares uniformes, angustissimi, conferti, e cellulis bi- triserialibus compositi. Vasa porosa angustiora, impleta, septis distantibus continua, hinc inde bi- vel .ternatim coalita, cæterum æquabiliter distributa. Cellulæ ligni prosenchymatosæ nume- rosæ, leptotychæ. Ung., Gen. et Sp. 1. Betulinium parisiense Ung., radiis medullaribus e cellulis triserialibus compositis, vasis scalariformi-septatis, cellulis ligni subpachytichis. Ung., Gen. et Spec.; p. 398; Foss. Pfl. d. Süss- wasser-Kalkes, p. A1, tab. LIL, f. 4, 5 Terrain tertiaire de Paris, de Wieliczka (?). 2. Betulinium stagnigenum Ung., ligni stratis conspicuis, va- sis stratum inchoantibus multa majoribus, copiosioribus illis stratum terminantibus, radiis medullaribus minus confertis. Ung., Gen. et Spec., p.426; Foss. Pfl. d. Süsswasserk. u. Quarz., p.14, tab. LIL, f. 6, 7. Dans le calcaire d’eau douce à Tuchorzitz en Bohème. 3. Betulinium tenerum Ung., vasis rarioribus cellulis magnis impletis, poris vasorum minutis, contiguis, spiraliter dispositis. Ung., Gen. et Spec., p. 398. Formation tertiaire de Freystadt (Autriche sup.). h. Betulinium (Betula) Mac Clintokii Cramer in Heer, F1. foss. arct., p. 174, tab. XXXIV, f. 4 a, b; XXXIX, f. 4-9. Ballast-baï, Banksland (mer Glaciale du Nord). Bois fossile qui offre tous les caractères du bois de Bouleau. Alnus TOURNEF. Atlas, pl LXXX VI. Plantæ arboreæ vel frutescentes. Folia plerumque caduca, pe- _ tiolata, simplicia, ovata, pro more duplicato-serrata, symmetrica, 576 PHANÉROGAMES. _pinnatinervia, nervis secundariis craspedodromis in dentes ma- jores, tertiariis in denticulos excurrentibus. Inflorescentia amen- tacea; amenta mascula cylindracea, feminéd ovalia. Strobili in corymbos aggregati, e squamis lignescentibus, post maturitatem patulis compositi. Les espèces vivantes de ce genre habitent l'hémisphère du Nord, où elles s'étendent depuis les hautes montagnes du Pérou et du Mexique à travers toute l'Amérique du Nord, l'Europe, la Syrie, le Caucase et de là jusqu’en Sibérie. : Le genre Clethropsis, séparé du genre Alnus par M. Spach, se distingue par ses feuilles persistantes et sa floraison estivale ; il est limité aux montagnes de l’Inde centrale et du Népaul. On rencontre les Aunes presque toujours près des cours d’eau ou dans les bas-fonds humides, où ils forment tantôt des ar- . bustes, tantôt des arbres de dimensions assez considérables, remarquables par l'intensité de leur verdure. Des 4 Aunes qui vivent encore en Europe, 2 (les A/nus viridis et glutinosa) oc- cupent surtout le centre; le troisième, l’A/n. incana, prédomine dans le nord, où il préfère les stations montagneuses; le qua- trième, enfin, l’A/n. cordfolia Ten.,est confiné à l'Italie infé- rieure, à la Corse et au Caucase. Les trois premières de ces quatre espèces se rencontrent également, avec de nombreuses variétés, dans l'Amérique du Nord; l’Aln. veridis et l'Aln. incana représente le genre à travers toute la Sibérie. L'Amérique cen- trale compte plusieurs espèces qui lui sont propres. Toutes les espèces fossiles se rattachent plus ou moins directe- ment aux formes européennes et nordaméricaines; leur délimi- tation spécifique est très-difficile, vu la grande variabilité qui se fait remarquer dans la forme et la dentelure des feuilles de ce genre. On connaît de plusieurs d’entre elles les chatons mâles, conservés quelquefois avec leur pollen, les strobiles et les fruits. Leur première apparition semble remonter à l'époque éocène ou peut-être même à l'époque crétacée. Le plus grand nombre de ces espèces se trouvent dans les dépôts miocènes. À. Alnus cardiophylla Sap., foliis cordato-ovatis, acuminatis, r AMENTACÉES. 577 serrulatis; nervis latéralibus paucis, inferioribus valde approxi- matis, arcuato-ascendentibus, extus ramosis, superioribus valde a se invicem remis, sursum vergentibus, omnibus ut et eorum ramis camptodromis. Saporta, F1. foss. d. travert. anc. de Sé- zanne, p. 59, tab. IV, f. 9; XV, f. 8. | Populus Lebrunii Wat., PI. foss. du bass. de Paris, p. 168, tab. XLVIIE, f. 4. Grewiopsis populina Sap., Étud., TE, 4, 47. Travertins de Sézanne. Cette feuille appartient au type de l'A. cordifolia Ten.; comme dans cette espèce les nervures secondaires, ainsi que les rameaux qu'elles émettent du côté extérieur, sont camptodromes, les deux ou trois inférieures sont très-rapprochées, tandis que les deux paires qui suivent sont très-distantes. M. de Saporta dit que la ressemblance de notre feuille fossile avec cet Aune du midi de l'Europe et de l’Asie-Mineure est surprenante. 2. Alnus trinervis Wat., foliis mediocribus, longiuscule pe- tiolatis, e basi angustata late obovatis, subtruncatis, æqualiter denticulatis; nervis secundariis'utrinque 3, angulo acuto emissis, apice divisis, nervulo secundario basilari utrinque singulo, te- nuissimo, extus ramoso. F1. foss. du bass. de Paris., p. 132, ‘tab. XXXIV, f. 7. Sap., F1. foss. d. trav. anc. de Sézanne, p. 56, tab. XIIE, f. 4. Travertins de Sézanne. Très-voisin de l’A/n. glutinosa; les nervures secondaires sont cependant moins nombreuses que dans cette espèce vivante, dont les feuilles en comptent ordinairement 6 ou 7 paires. 3. Alnus propinqua Wat., foliis majoribus, ovato-oblongis, apice emarginato-truncatis, margine raridentato; nervo medio valido apice abrupto, secundariis utrinque 3, valde a se invicem remotis, duobus infimis extus ramosis, reti primario transyerso. F1. foss. du bass. de Paris, p. 132, tab. XXXIV, f. 8. Grès supérieurs aux lignites de Belleu. Cette feuille paraît également appartenir au type de l'A. glu- tinosa. Scuimpsr — Paléont. végét. I — 37 578 PHANÉROGAMES. L’Ainus primæva Wat. est établi sur une feuille trop fragmen- taire pour qu'il soit possible de fixer sa place systématique. LL. Alnus antiquorum Sap., foliis magnisÿs longe petiolatis, e basi rotundata sursum ovatis, acuminatis, margine superiore simuoso-dentato, basilari integro ; nervo medio valido, stricto, nervis secundariis utrinque circiter 20 camptodromis, reti arcu- bus et folii margini interposito irregulariter polygono. Strobilis fructiferis pro foliorum magnitudine parvis, ovatis. Sap., Étud., 1, D: 09, tab. VII, f'4. Marnes et schistes du gypse d'Aix. Feuille voisine, d’après M. de Saporta, des Alnus nepalensis Don et nitida Spach, types du sous-genre Clethropsis Sp. 5. Alnus prisca Sap., foliis membranaceis, breviter petiolatis, ovato-oblongis, vel late ovatis, vel ellipticis, duplicato-serrulatis ; nervis secundariis utrinque circa 10, angulo acuto emissis, om- nibus suboppositis, inferioribus extus ramosis, craspedodromis, nervulis transversis angulo recto insertis. Sap., Étud., 1, 2, p. 48, tab. V, f. 5. Calcaires marneux littoraux dû bassin de Marseille. Cette espèce fait partie du groupe des An. incana DC. et glauca Michx, de l'Amérique du Nord. | 6. Ainus integrifolia Sap., foliis brevissime petiolatis, textura firmis, elliptico-obovatis, margine, ut videtur, integris ; nervis secundariis sub angulo 45° emissis, oppositis, parallelis, secus marginem curvatis, arcuatim conjunctis; vénulis parum con- spicuis, transversim decurrentibus, flexuosis, reticulatis. Sap., Étud., I, 2, p. 109. Armissan ; très-rare. M. de Saporta compare cette espèce, dont l'attribution lui pa- raît encore bien incertaine, à l’Aln. nepalensis. La consistance des feuilles paraît avoir été ferme, et leur surface inférieure to- menteuse. 7. Alnus microdonta Sap., foliis firmis, oblongis, breviter petio- latis, basi in petiolum attenuatis, margine remote et tenuiter ser- rulatis; nervis secundariis oppositis, utrinque circiter 9, secus AMENTACÉES. 579 marginem in reticulum solutis. Sap., Étud., Il, 2, p. 110, tab. VI, f. 3. Fr Armissan ; très-rare. Feuille très-semblable à celle de l’A/n. Fe Willd., de l'Amérique du Nord. 8. Alnus gracilis Ung., foliis ovato-oblongis, acutis, minori- bus majoribusve, simpliciter serratis. Strobilis parvis, in-racemos laxos conjunctis, ovalibus et oblongis, millim. 5-7 diamet. me- tientibus. Chlor. protog., p. 116, tab. XXXIIT, f. 5-9. Ludw., Palæontogr., VIIL, p. 96, tab. XXXI, f. 9, 10, 12, 13. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 37, tab. LXXI, f. 8-12. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 48, tab. XIV f. 21, 22; XV, f. 1-4. Sism., Matér., p. 37, tab. IX, f. 6. Dans l'argile plastique de Bilin, à Monod et dans le tunnel de Lausanne, au Hohe Rhonen, dans la mollasse à Délémont; dans le lignite feuilleté de Salzhausen (Wetterau), où M. Ludwig a observé les chatons mâles et les strobiles fertiles; argiles plasti- ques de Bilin; dans le miocène moyen à Turin et dans les argiles brülées du val d’Arno. C'était, à ce qu’il paraît, une des espèces les plus communes de la période miocène; M. Unger la compare à l’Alnus viri- dis L. 9. Alnus Kefersteinii (Gœpp.) Ung., foliis latiusculis, obovatis, basi rotundato-truncatis, margine simpliciter vel duplicato-serra- tis. Amentis masculis ilhs A/n. glutinosæ similibus; strobilis ma- gnis, ovali-oblongis vel crassius ovali-subrotundatis. Chlor. pro- tog., p. 145, tab. XXXIII, f. 4-4. Heer, F1. tert. Helv., IL, p. 37, tab. LXXI, f. 6, 7. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 97, tab. XXXI, f. 1-5 ; XXXVII, f. 4, 2. Ettingsh., Foss. F1. v. Bi- lin, p. 47, tab. XIV, f. 17-20. E. Sismonda, Matér., p. 36, tab. XII, f. 4; XIV, f. 3. Heer, F1. foss. arct., p.146, tab. XXV, f. 4-9. Heer, F1. foss. alaskana, p. 28, tab. III, f. 7, 8; Mioc. balt. Fl., p. 67, tab. XIX, f. 14-13; XX. Engelh., Braunk. v. Sachs., p. 15, tab. II, f. A7. Alnites Kefersteinii Gœpp., Nov. Act. N. C., XVII, I, p. 364, 580 PHANÉROGAMES. tab. XLI, f. 1-19; Comment. d. flor. in stat. foss., p. 21 es Gen. de pl. foss., livr. 3.et 4, tab. VIII. Dans les lignites à Salzhausen (Wetterau), où Keferstein a rencontré les chatons mâles avec le pollen décrits par Gœppert, à Orsberg près de Bonn, Rixhôft (Samland), à Sagor, à Mo- nod; argile plastique de Priesen, schiste bitumineux de Bilin, _opale méñnilitique de la vallée de Schichow (Bohème); Bagnasque et Guarène (Piémont); tuf trachytique à Mocar et Erdôbénye (Hongrie), Swoszowice (Galicie), Montajone (val d’Arno), Ne- niltschick (Alaska), Bell-Sund (Spitzberg), Hredavatn (Islande). Cette espèce a quelque ressemblance avec l’A/n. cordifolia Ten. M. Unger y réunit l’Alnus suaveolens Viv. (Mém. Soc. géol. de France, 1833, I, 1, p. 131, tab. XIX, f. 3), feuille d’origine très-douteuse. M. Ludwig distingue plusieurs formes de feuilles : 4. Folia late ovata, acuminata. 2. F. obovata (Carp. ostryoides). 3. F. … . latius angustiusve ovato-acuminata, basi asymmetrica.. Les dents marginales primaires des feuilles de Salzhausen sont souvent presque lobiformes. 10. Alnus nostratum Ung., foliis magnis, late obovatis, apice . obtusissimis, simpliciter serratis; nervis secundariis magis con< fertis. Ung., Chlor. prot., p. 117, tab. XXXIV, f. 1. Heer, F1. tert. Helv., Il, p. 37, tab. LXXI, f. 13, 14, 15, 19 a, 20, 21; FI. foss. arct., p. 103, tab. XLVII, f. 12. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 98, tab. XXXI, f. 7, 8. Sismonda, Matér., p. 37, tab. XI, f. 2, 3. Heer, Foss. F1. of N. Greenl., p. 469. Assez répandu dans les couches moyennes et supérieures de la formation miocène de la Styrie, à Ériz et Monod en Suisse, à Grosstemheim dans la Wetterau; dans le miocène inférieur de Guarène; Atanekerdluk (Grænland). Les feuilles sont plus ou moins grandes, plus ou moins larges, et leur dentelure marginale est plus ou moins régulière. Elles se distinguent des feuilles de l’Alnus glutinosa par les nervures se- condaires plus nombreuses et par la dentelure marginale simple. 11. Alnus œningensis Heer, fructibus rotundatis minute api- AMENTACÉES. 981 culatis, monospermis, millim. 3 latis. F1. foss. Helv., II, p. 38, tab. LXXI, f. 7. Dans le Kesselstein près d'OEningen. Ce fruit ressemble beaucoup à celui de l'A. glutinosa. 12. Alnus serrata Newb., foliis ovalibus vel ellipticis, basi le- niter cordatis, apice rotundatis vel subacutis, toto margine ser- ratis, dentibus minutis, acutis, sursum curvatis superne duplica- tis; nervatione valde distincta, nervis duobus basilaribus’brevibus et simplicibus, superioribus apice ramosis. Lat. ext. FI. N. Amer., p. 94. Dépôts miocènes du Yellowstone River. Très-voisin de l’A/. Kefersteinii. 13. Ainus pseudo-glutinosa Gœpp., foliis obovato-rotundatis, basi cuneatis, inæqualiter dentatis; nervis secundariis remotius- culis, subarcuatis, nervulis transversis angulo recto emissis. Foss. F1. ». Schossn., p. 12, tab, IV, f. 4, 2. Alnus devia, ibid., f. 3 (folium parvulum). Schossnitz. M. Gœppert compare ces feuilles à celles de l’A/n. glutinosa. 44. Alnus rotundata Gœpp., foliis magnitudinis mediocris, ovato- rotundatis, subito acuminatis, duplicato-dentatis, nervis secun- dariis omnibus oppositis vel suboppositis, infimo basilari margi- nali, utrinque 10 vel 11. Foss. F1. v. Schossn., p. 12, tab. IV, f. 4. Schossnitz. Cette feuille paraît être bien voisine des B. subtriangularis, crenata et de l'Ain. macrophylla (Betula H.) du même auteur. 15. Alnus Hôrnesi Stur, foliis longe petiolatis, ovato-subro- tundatis, subretusis, sparsim denticulatis, denticulis prominulis apice subrotundatis. Stur, Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., 1867, vol. XVII, n° 4, p. 153, tab. IV, f. 4. Tegel d’Inzersdorf, dans les concrétions arénacées à l’Arsenal près de Vienne. M. Stur compare cette espèce à l’Alnus oblongata Willd., de l’île de Chypre. 008: PHANÉROGAMES. A6. Ainus Sporadum Ung., strobilis aggregatis, magnis, elon- gatis, squamis lignescentibus, apice incrassatis. Foliis ellipticis, apice retusis, margine sinuoso integerrimis, breviter petiolatis; nervis secundariis utrinque 7, angulo subrecto ortis sursum sub- arcuatis, craspedodromis. Foss. F1. v. Kumi, p. 23, tab. III, f. 1-8. Saporta, Étud., III, 1, p. 62, tab. IV, f, 2-6; XV, f. 3. . Alnus Kefersteinii Heer, quoad strobilos gypsis aquensibus tri- butos (Sap.). -_ Carpinus betuloides Ung., Foss. F1, v. Kumu, tab, III, f. 29, 33, 34?; IV, f. 1? (Sap.). Dépôts miocènes de Kumi (Eubée); schistes du bois d’Asson près de Manosque, assez fréquent. Les strobiles ressemblent beaucoup à ceux de l’A/n. Kefersteinu ; les feuilles se distinguent par l’absence de la dentelure margi- nale. Les deux chatons mâles que M. Unger rapporte à cette espèce ont 2 1/2 centimètres de long sur un diamètre de 6 mil- limètres ; le pétiole en est assez long. M. de Saporta compare cette espèce à l’Al. orientalis Desne, qui habite la Syrie et l’île de Chypre. Var. phocæensis, foliüis sæpe longe petiolatis, ellipticis vel elliptico-obovatis, tenuiter parceque denticulatis vel integriuscu- | lis; nervis secundariis utrinque 10-12, alternis vel oppositis, plus minusve obliquis, secus marginem curvato-ramosis atque anastomosatis. Sap., Étud., III, 2, p. 21, tab. II, f. 1-5. Assez répandu dans les argiles du bassin de Marseille. Ces feuilles se distinguent de celles de Manosque par leur _ forme elliptique ou obovée, plus régulièrement arrondie vers les deux extrémités; les nervures secondaires sont aussi plus nom- breuses. Elle est intermédiaire entre les feuilles des A7. orientalis et subcordata Reg. du Caucase. Les feuilles de cette espèce, comme cela se voit généralement dans les Aunes, varient beaucoup; il y en a dont le limbe atteint une longueur de 12 centimètres sur une largeur de 6 centimètres, tandis que dans d’autres il n’en mesure que 4 de long et à peine à de large; leur bord est lisse, plus ou moins sinueux ou garni ra AMENTACÉES. 58 de petites dents; le sommet est parfaitement obtus ou surmonté d’une petite pointe, et la forme générale passe par tous les in- termédiaires de l’oblongue régulière à la large obovée. 5 17. Alnus Cycladum Ung., foliis magnitudine valde variabili- bus, millim. 13 ad centim. 4 longis, orbicularibus vel plus minus _ovatis, hic illic subcordatis, mediocriter petiolatis, margine mi- nute et subregulariter serrato basi integro; nervis secundariis utrinque 5 vel 6, inferioribus extus ramosis, superioribus apice furcatis, reti transverso primario distincto. Strobilis in racemum aggregatis, parvis, millim. 10-14 circiter longis. Foss. F1. v. Kumi, p. 23, tab. IT, f. 9-22. Kumi. Les strobiles ressemblent à ceux de l’A/n. viridis, tout en étant un peu plus grands. + 18. Alnus emarginata (Gœpp.) Sch., foliis majusculis, late ovalibus, sinuoso-emarginatis; nervis secundariis utrinque 8- 10, substrictis, parallelis, craspedodromis, reti interposito dis- tincto. Gœpp., Palæontogr., vol. IT (1852), p.272, tab. XXXIII, f. 4 (Ainites). | Dans les argiles des lignites à Saabor près de Grünberg en Si- lésie. Ces feuilles ressemblent par leurs dimensions et leur forme à celles de l’Alnus viridis. 19. Ainus pseudincana Gœpp., foliis majusculis, late ovatis, acuminatis (?!), margine grosse crenato; nervis secundariis sat | numerosis, subarcuatis, craspedodromis. Palæontogr., IT, p. 272, . tab. XXXIII, f. 5 (A/nites). Dans les lignites à Striese près de Stroppen en Silésie. M. Gœppert trouve une grande ressemblance entre cette . feuille et celle de l’A/n. incana; il me semble que les deux em- preintes figurées sont bien frustes pour permettre une conjecture à ce sujet. MECS 20. Alnus subcordata (Gœpp.) Sch., foliis sat magnis, acu- | minato-ovatis, remote crenatis. Gœæpp., L. c., f. 6 (Alnites). Lignites de Damratsch (Silésie supérieure). 58/4 PHANÉROGAMES. On ne voit pas bien où est la différence entre cette feuille et la précédente. Me Alnus Reussii (Ettingsh.) Sch., foliis majusculis, late ova- libus vel late oblongis, margine sinuoso integris; nervis secun- dariis sat numerosis, parallelis, craspedodromis, sub angulis 40- 50° orientibus. Tert. Fl. v. Hæring, p. 39, tab. XXXI, f. 13-7. Hæring. Feuilles très-fragmentaires. 22. Alnus Prasili Ung., foliis majusculis, suborbicularibus, basin versus late cuneatis integrisque, superne late rotundato- crenatis; nervo medio tenui, in apice rotundato finiente, nervis lateralibus utrinque circiter 9, tenuibus, extus ramosis, patenti- bus, subarcuatis, craspedodromis (subcamptodromis?). Ung., Foss. FI. v. Gleichenberg (Denkschr. d. k. k. Ak. d. Wiss. Wien, VII, p. 173, tab. IT). Grès de Gossendorf près de ne (Styrie). Voisin de l’A/n. nostratum. 23. Alnus lobata Ung., folis és acuminatis, basi rotun- datis, margine grosse dentatis, dentibus nonnullis maximis ; nervo medio tenui, nervis lateralibus tenuibus, 7 vel 8, craspe- dodromis, in dentes porrectis. Ung., Foss. Fl. vw. Gleichenb., tab. IT, f. 6 (Alnites). Gossendorf près de Gleichenberg (Styrie). 2h. Ainus diluviana Ung., foliis sat magnis longe petiolatis, cordato-ovatis, acuminatis grosse duplicato-dentatis; nervis se- cundariis utrinque 11, angulis sat apertis egredientibus dentes- que magnos primarios petentibus, suboppositis. Amentis mascu- lis majusculis. Zconogr. plant. foss., p. 34, tab. XVI, f. 16-18. Dépôts tertiaires près de Graz en Styrie. La forme de cette feuille rappelle tout à fait celle des feuilles de l’A/n. cordata Loïs.; la serrature marginale est celle des feuilles de l'Ain. crispa Pursh, de l'Amérique du Nord. L’Alnus (Betula) macrophylla Gœæpp. offre aussi de l’analogie avec ce fossile, mais la base foliaire est moins franchement cor- diforme et les nervures sont alternantes au lieu d’être opposées. L ds SRAREAURES 989 25. Alnus Crescentii Massal., folis ovato-ellipticis, breviter petiolatis, parvulis, subcordatis, denticulatis; nervis secundariis craspedodromis, parallelis, subæquidistantibus, nervulis®trans- versis conjunctis. Syn. fl. foss. Senogall., p. 25. Sinigaglia. 26. Ainus Gastaldii Massal., foliis longe Hééolatis: membra- naceis, ovato-orbicularibus, basi vix subcordatis, apice leniter angustatis, argute crenulatis; nervis secundariis rectis, æquidis- tantibus, parallelis, oppositis, marginem versus parce ramosis, Syn. fl. foss. Senogall., p. 25. Sinigagl ia. 27. Alnus venosa Mass. foliis membranaceis, ovato-ellipticis, margine late crenatis; nervis secundariüs sub angulo acuto emis- sis, o-6 millim. inter se remotis, craspedodromis, venulis sub an- gulo recto ortis in rete solutis rhombeo-tetragonum. Syn. fl. foss. Senogall., p. 25 (Alnites). Sinigaglia. 28. Ainus succinea Gœpp., foliis penninervus, subcoriaceis ; nervis secundariis subrectis, reticulis nervorum minorum et mi- nimorum distinctis. Gœpp. et Ber., Organ. Reste im Bernst., I, p. 106, tab. V, f. 55, 56. Dans le succin. L'attribution de ces débris est fort incertaine. 29. Alnus insueta Ludw., folis petiolatis, obovatis vel late oblongis, apice rotundatis, basi cuneatis, margine grosse rotun- dato-crenatis ; nervis secundaris utrinque 9 vel 10, angulo acuto egredientibus, parallelis, in marginis sinus abeuntibus, venulis sub angulis rectis transversis, areas rectangulas areolis polygo- nis minutis impletas formantibus. Ludw., Palæontogr., V, p.142, tab. XXXII, f. 6 a, b, c. Dans le calcaire à Littorinelles près de Francfort. 30. Alnus serrata Newb., foliis ovalibus vel ellipticis, basi leniter cordatis, obtusis vel subacutis, ad apicem toto margine serratis, serratura minuta, acuta, sursum Ccurvata, apicem versus validiore duplicata; nervis distinctissimis, duobus basilaribus 2% 586 _…. PHANÉROGAMES. % #: brevibus et simplicibus: us, superioribus partim ad apicem ramos is. Newberry, Vew. spec. of Foss. PI., p. 55. Dépôts miocènes sur les bords du Yellowstone River, Amé- rique du Nord. Semblable à l'Ain. Kefersteini. FAM. III CUPULIFERÆ. Ostrya Micx. Atlas, pl. LXXXVI. Arbusculæ vel frutices. Folia annuatim decidua, ovato- vel oblongo-acuminata, margine duplicato-serrata, basi æqualia vel inæqualia, brevipetiolata ; nervatio pinnata, nervo medio stricto, apicem versus sensim attenuato, nervis secundariis numerosis, sub angulo acuto egredientibus, craspedodromis, strictis, paral- lelis, inferioribus extus plus minus ramosis, mediis ramulo sin- gulo versus extremitatem instructis interdum furcatis, ramulis dentes minores (secundarios) petentibus. Flores masculi in amenta cylindrica imbricata congesti, feminei in amenta laxa. Fructus involucrum utriculosum, venosum, nucula singula, ovata. Pa- tria: Europa australis et America borealis temperata. La forme et la nervation des feuilles sont celles des Carpinus et des Betula; les dents marginales se distinguent de celles du premier de ces deux genres par leur forme moins large et par l’absence de dents secondaires sur leur bord antérieur. La base de ces feuilles est souvent inéquilatérale comme dans les Ormes. La cupule du fruit est vésiculeuse et parcourue de veines, carac- tère qui distingue les Ostrya de toutes les autres Cupulifères. Des deux espèces connues, l’une, l’Ostr. vulgaris, habite l’Italie et les régions orientales de l’Europe; la seconde, l’Ostr. virginica, les parties tempérées de l'Amérique du Nord. A. Ostrya Atlantidis Ung., foliis ovatis, parum asymmetricis, argute duplicato-serratis, nervis utrinque 13-15, oppositis, sim- “# AMENTACÉES. 587 plicibus, parallelis, ramosis. Nucula im vol icro. inclusa, grani Panici miliacei magnitudine, compressai uinato-ovata; in- volucello basi-inflato, superne acuminato; nervis longitudinali- bus circiter 10 delineato, transversalibus multis, subtiliter reti- culatis instructo. Ung., /conogr., p. 41, tab. XX, f. 9-41; Syllog., X, p. 42, tab. IT, f. 214, 22; III, p. 67, tab. XX, f. 15, 16; Gen. et Spec., p. h08. Saporta, Étud., IL, 4, p. 410, tab. VI, f. 4. 3 Dans le schiste marneux de Radoboj. Les involucres dépassent en grandeur ceux de l'Ostr. 1talica. M. Unger les assimile à ceux de l’Ostr. virginica, dont ils ne se distinguent, selon cet auteur, par aucun caractère sensible. La feuille cependant diffère de cet Ostrya américain par ses dimen- sions moins considérables, par sa forme plus ovale, forme qui rapprocherait assez cette espèce fossile du type italien. 2. Ostrya humilis Sap., nuculæ involucro clauso, ovato- suborbiculato, venoso, millim. 8 circiter longo, 7 lato, nervis longitudinalibus 7 vel 8. Sap., Étud., I, 4, p. 83, tab. VI, f. 5. Calcaire de la partie inférieure et moyenne du gypse d’Aix. Cet involucre ressemble à celui de l'O. œæningensis Heer, mais il est plus petit et non rétréci au sommet. L’analogie de forme est très-grande avec certaines variétés de l'O. vulgaris Willd. 3. Ostrya tenerrima Sap., foliüs parvulis, ovatis, subcordatis, duplicato-serratis. Involucris fructiferis oblongo-ovatis, breviter acuminatis, nervis 7-9 longitudinaliter delineatis, venulis tenui- bus transversim reticulatis. Sap., Étud., 1, 2, p. 49, tab. V, f. 6. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Les feuilles ressemblent à celles de l’Ostr. œningensis, mais elles sont plus petites et se rapprochent beaucoup, parmi les espèces vivantes, des petites feuilles de l'O. vulgaris var. italica, forme du Taurus. Les involucres sont très-analogues à ceux del’O. Atlantidis Ung. L. Ostrya œningensis Heer, foliis cordato-ovalibus, plus minus longe lanceolato-acuminatis, duplicato-serratis, basi inæquila- tera; nervis secundariis utrinque circiter 14, dentes primarios 588 HNÉOGAMEs. petentibus, inferioribus suboppositis, superioribus plus minus alternantibus, infimis extus ramosis, reti transverso primario reti- culo venoso minuto impleto. Involucro ovato, reticulato-nervoso, nervis longitudinalibus 7, nervulis transversis plus minus obli- quis ; nucula obovata, apiculata. H., FT. tert. Helvet., IX, p. 42, tab. LXXIIE, f. 5-10; IT, P- 178, tab. CLII, f. 8, 9 (nuculæ). OEningen. Très-voisin de l'Ostr. Allantidis. o. Ostrya Walkeri Heer, foliis ovatis, acuminatis, basi bre- viter cuneatis, grosse serratis, nervis secundariis, permultis, sat patentibus, nervulis inter eos exacte transversis, tenuibus. In- volucris ovatis, longitudinaliter sulcatis, nervis 8. F1. foss. arct., p. 105, tab. IX, f. 9-12. Atanekerdluk (Nord-Grœnland). L'involucre est large ovale et plus court que dans l’Ostr. At- lantidis. 6. ?Ostrya Prasih Ung., nucula intra utriculum solitaria, à lineas longa, ovato-acuminata, subcompressa, striata, apice con- torta. Ung., /conogr., p. 42, tab. XX, f. 12-15. Meulières miocènes de Gleichenberg en Styrie. Fruits-très-problématiques. Carpinus L. Atlas, pl. LXXXVI. Arbores foliis alternis, petiolatis, ovatis vel oblongis, acumi- natis, margine integris, crenulatis, argute simpliciter vel dupli- cato-dentatis, nervis secundariis pinnatim dispositis, numerosis, strictis, apice extus ramosis, craspedodromis. Flores masculi : amenta cylindrica; feminei : amenta laxa, bracteis parvis deci- duis, involucri biflori foliolis geminis, petiolatis, trilobis. Fructus : nucula ovata, compressa, sulcata, involucri foliolo trilobo ner- voso cincta. Habitatio : Europa temperata et frigidior, America borealis, Asiæ meridionalis montes editiores. L'Europe possède deux espèces de ce genre, le Carpinus Be- # AMENTACÉES. 589 tulus L., qui forme des forêts, ordinairement peu étendues, dans les régions montagneuses moyennes, depuis les Pyrénées jusqu’au Caucase; la seconde espèce, le C. orientalis L. (C. duinensis Scop.), habite la Carniole, l’Esclavonie, le Banat et une partie de l’Asie-Mineure. L'Amérique n’en compte qu'uné espèce, le €. caroliniana Walt. (C. americana Mchx), très-répandu et s’éten- dant du nord des États-Unis jusqu’au sud, presque en tout sem- blable à l'espèce européenne, mais ne formant jamais des arbres aussi considérables. Les C. faginea Lindl. et viminea Wall. sont propres aux régions montagneuses du Népaul. Les premières traces de l'existence de ce type ont été rencon- trées dans les dépôts éocènes inférieurs; elles sont très-nom- breuses dans les dépôts miocènes et le deviennent beaucoup moins dans les dépôts pliocènes et quaternaires. Plusieurs des espèces fossiles établies disparaîtront probablement à la suite de nouvelles recherches. A. Carpinus Lebrunii Wat., foliis oblongis, acuminatis, basi inæqualiter cuneatis, duplicato-dentatis ;. nervis secundartis nu- merosis, sub angulo subacuto egredientibus, craspedodromis. PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 144, tab. XXX VII, f. 9. Travertins anciens de Sézanne. 2. Carpinus suessionensis Wat., foliis magnis, oblongis, alis inæquilatis, basi cuneatis, apice late lanceolato-acuminatis, mar- gine irregulariter crenulatis; nervis tenuibus, medio subserpen- tino, lateralibus permultis, camptodromis, reti interposito dis- tinctissimo. PI. foss. d. bass. d. Paris, p. 145, tab. XXX VII, f. 8. Belleu. Cette feuille ressemble fort peu à une feuille de Carpinus et se rapproche beaucoup plus de celles . Juglandites Sap., type voisin des Engelhardtia. 3. Carpinus grandis Ung. ex p., foliis ellipticis, ovato- ellipticis, et ovato-lanceolatis, argute duplicato-serratis, nervis secundariis utrinque 12-20, angulo acuto egredientibus, paralle- lis, solis inferioribus extus ramosis. Ung., Gen. et Spec., p. 108, (quoad folia) ; Sylloge, IT, p: 67, tab. XXI, f. 1-13; /conogr., 590 PHANÉROGAMES. tab. XX, f. 4 (sola folia!); Foss. F1. vw. Radob., p. 16, tab. V, f. 5. Heer, F1. tert. Helvet., II, p. 40, 2 LXXI, f. 49 6, c, d,e; LXXII, f. 2-24; LXXIIL, f. 2-44 Sap., Étud., III, 2, p. 64. Heer, FI. foss. arct., p. 103, tab XLIX, f. 9; F1. foss. Alask., p. 29, tab. IT, f. 12. Sismonda, Matér., p. 39, tab. XII, f. 7, 8. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 99, tab. XXX, XXXIII. Carpinus oblonga O. Web., Palæontogr., 1, p. 174, tab. XIX, f. 8 (nec Unger). Carp. macroptera Ung. Swoszowice, tab. I (XIII), f. 8 (fructus) . Carpinus Heerii Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p.18, tab. XV, f. 10, 11; Foss. FI. v. Küflach, tab. I, f. 9. Le Phyllites venosus Rossm., Verstein. v. Altsattel, tab. VIIT, f. 26? Artocarpidium cecropiæfolium Ettingsh., Foss. F1. v. Wien, tab. II, f. 2, 3; Foss. F1. v. Wildshut, tab. III, f. 2 (teste Stur). Betula carpinoides Gœpp., Foss. Fl.v. Schossn., p.12, tab. IT, f. 16. Ériz, Monod; Priesen, Sobrussan et Luschitz (Bohème); dans un calcaire arénacé près de Turin; très-commun à Kôflach . en Styrie; bassin de Vienne; en Transylvanie, en Galicie; Holz- hausen, Münzenberg, Rockenberg, Salzhausen (Wetterau) ; schistes du bois d’Asson et calcaires marneux de la vallée de la Mort-d’Imbert près de Manosque; Sinigaglia; Atanekerdluk (Grænland), baie des Anglais (Alaska). Les feuilles varient comme dans le Carpinus Betulus L., tant par rapport à la grandeur que par rapport à la forme, suivant . la place qu'elles occupent sur les rameaux. M. Heer distingue les 8 formes suivantes: a. Folia parvula, basi cordata, nervis secundariis utrinque 12 totidemque plicis profundis. Folia juniora. b. F. similia, haud plicata. F. ramorum basilaria. c. F. parvula, haud cordata, plicata. d. F.ovato-elliptica, basi rotundata, apicem versus angustata, in acumen argute dentatum excurrentia, nervis utrinque 12. AMENTACÉES. 591 e. F. ovato-oblonga, basi rotundata vel subcordata, nervis utrinque 15-19. f. E. ovato-lanceolata, basi rotundata vel cordata, præceden- tibus longiora et angustiora (C. oblonga Web.). | g. F. multo majora, basi nunc rotundata nunc breviter an- gustata, nervis utrinque 15 vel 16. h. F. majora, semipedalia, 2 1/2 unc. lata. Le fruit avec son involucre, que M. Heer suppose appartenir à cette espèce, ressemble plutôt à celui du C. duinensis qu’à ce- lui du €. Betulus. Un chaton mâle à côté d’une feuille représente tout à fait l'organe correspondant des Carpinus. % Carpinus pyramidalis (Gœpp.) Heer, foliis minoribus an- guste oblongo- vel ovato-lanceolatis, majoribus latius angustiusve oblongo-lanceolatis, acumine hic illic longissime producto, petiola- tis, basi æquali vel subinæquali, subrotundata, subcuneata, rarius subcordata, margine argute duplicato-serrato, nervis utrinque 17-24 strictis, approximatis, parallelis, simplicibus, rarius fur- catis?. Involucris magnis, trifidis, lobis integerrimis, medio ma- jore; nuculis magnis, costulatis. Heer, F. tert. Helv., TT, p. 177, tab. LXXXVIL, f, 7f; CL, f. 27, 28. Gaudin et Strozzi, Feuilles foss. de la Toscane, p. 30, tab. IV, f. 9; V,f. 7 (involucrum?). Sismonda, Matér., p. 39. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 49, tab. XV, f. 5-9. Ulmus pyramidalis Gœpp., Foss. FI. v. SCENE La p- 29, tab. XIII, f. 40 (?), 11, 12 (teste Heer). Ulmus longifolia Gœpp., {. c., f. 1, 2, 3 (teste Heer). Ulmus carpinoides Gœpp., L. c., f. 4-9, A Schossnitz, très-commun dans les marnes de Schrotzburg, dans la mollasse d'eau douce de Berlingen (Thurgovie); dans le ménilite de Schichow et dans l’argile plastique de Priesen (Bo- hème); dans la mollasse et l’argile à Sarzanello ; Montajone (Tos- cane). L'Ulmus carpinoides paraît en tout cas être un Carpinus, mais il est difficile de savoir s’il constitue une espèce ou s'il faut le rapporter soit au C. grandis, soit au C. pyramidalis, si toutefois $ # 592 : PHANÉROGAMES. ces deux formes constituent des espèces distinctes, ce qui est encore fort douteux. Le C. viminea Wall. de l'Himalaya a des feuilles tout à fait semblables à celles du C. pyramidalis ; même les fruits, quoique plus petits, offrent beaucoup de ressemblance avec les fruits fos- siles. 5. Carpinus ostryoides Gæpp., foliis minoribus majoribusque, _ ovalibus, acuminatis, basi cuneatis, æquilateris vel (in fol. mino- ribus) cordatis, inæquilateris, basi excepta, argute duplicato-den- tatis, dentibus primariis magnis, latere inferiore multidenticulatis, _latere superiore denticulo singulo vel binato instructis; nervis utrinque 8-12, suboppositis, strictis. Foss. FI. v. Schossnätz, p. 49, tab. IV, f. 7 (?), 8, 9, 10. Heer, Mioc. balt. FI., p. 34, tab. VII, f. 21. Carpinus alnifolia G., ibid. f. 11. Alnus Kefersteinii Ludw., Palæontogr., VIII, tab. XXXI, f. 6 (teste Heer). Schossnitz; Samland. Diffère du C. grandis par les dents marginales primaires beau- coup plus grandes et presque lobiformes. 6. Carpinus adscendens Gœpp., foliis late ovatis, acuminatis, . basi leniter cuneatis, petiolo longiusculo, margine, basi excepta, usque ultra medium duplicato-, apice simpliciter serrato, denticu- lis majoribus minus approximatis. Foss. F1. v. Schossnitz, p. 19, tab Vi Schossnitz. Cette feuille ressemble assez aux grandes feuilles du Betula macrophylla; mais comme presque toutes les figures de la Flore fossile de Schossnitz de Gœæppert sont plus ou moins arrangées par l’artiste, il est impossible d'y fonder des attributions cer- taines. 7. Carpinus cuspidata Sap., foliis breviter petiolatis, e basi obtusa vel sinuata paulisper inæquali ovato-lanceolatis, acumina- üis, argute duplicato-dentatis, dentibus sæpius cuspidatis; nervis secundariïis utrinque circa 18, angulo acuto emissis, strictis, Li AMENTACÉES. 593 simplicibus ; involucris fructiferis inæquilatero-ovatis vel trans- verse trapezoideis irregulariter inciso-dentatis vel sublobatis, subpalmatinervis, reti venoso transverso ; involucello nuculifero ovato, acuminato, clauso, longitudinaliter sulcato, basi adnato. Sap., Étud., I, 2, p. 50, tab. V, f. 7; IL, 4, p. 85. Dans toutes les couches des calcaires marneux de Saint-Za- charie, à Saint-Jean-de-Garguier, à Fénestrelle. L’involucelle du fruit rappelle un peu par sa nervation celle d’un involucre d’Ostrya qui se trouverait placé à la base d’un second involucre ou plutôt d’une bractée foliacée. Malgré cette différence, le Carp. cuspidata se rapproche beaucoup du C.orien- talis qui habite les régions orientales de l'Europe et l’Asie-Mi- neure. 8. Carpinus betuloides Ung., folüs longe et anguste petiolatis, ovalibus, ovatis, oblongis, plus minus acuminatis, basi subro- _ tundato-angustatis vel subcuneatis, magnitudine quam maxime variantibus, centim. 4-7 longis, margine plus minus distincte et simpliciter serratis; nervis lateralibus substrictis vel leviter ar- cuatis, 10-14 utroque latere. Ung., /conogr., p. 40, tab. XX, _ f. 6, 8; Foss. F1. v. Kumi, p. 2h, tab. ILL f. 23-37; IV, f. 4-9. Betula Oreadum et Fagus Chamæphegos Ung., Wissensch. . Ergebn. einer Reise, p. 160, f. 13; p. 159, f. 10. | Radoboj, Sagor, Bilin, Kumi. Des traces de chatons mâles trouvées avec ces feuilles parais- . sent se rapporter aux chatons d’un Charme. - 10. Carpinus elongata Wess., fois longe et tenuiter petiola- \ tis, ovato-oblongis, subitius lanceolato-acuminatis, basi subinæ- ; qualiter cuneatis, argute subduplicato-serratis ; nervis suboppo- » sitis, utrinque circa 16, rectis. Wess. et O. Weber, Palæontogr., IV, p. 134, tab. XXII, f. 2. - Lignites de Rott près de Bonn. . Très-voisin de la forme à feuilles larges-oblongues du C. py- _ ramidalis. _ A1. Carpinus elhphca Wess., foliis minoribus, ellipticis, bre- » viter acuminatis, basi integra subrotundatis, irregulariter denti- ë Scnrwese. — Paléont. végét. IL— 58 594 : PHANÉROGAMES. _culatis ; nervis utrinque circiter 9, substrictis. Wess. et 0. Web., Palæontogr., IV, p. 136, tab. XXII, f. 4. Lignites de Rott près de Bonn. 12. Carpinus minor Wess., foliis anguste ovato-oblongis, su- bito et breviter acuminatis, basi subinæquali rotundata, minute duplicato-serratis; nervis secundariis utrinque 10, subpatenti- bus. Wess. et O. Web., Palæontogr., IV, p. 135, tab. XXII, f. 3. Lignites de Stôsschen près de Bonn. 13. Carpinus rottensis Wess., foliis mediocribus, ovato- ob- longo-lanceolatis, basi subinæqualiter cordata, grossis dupli- cato-crenatis; nervis secundariis 40. Wess. et O. Web., Pa- lœæontogr., IV, p. 135, tab. XXIIL, f. 3. Rott près de Bonn. A4. Carpinus angustifolia Ludw., foliis oblongo-lanceolatis, basi cuneato-angustatis, toto margine dense subduplicato-serra- tis; nervis secundariis utrinque 40 vel 11, angulo acuto emissis, craspedodromis, reti interposito distincto. Ludw., Palæontogr., VIIL, p. 174, tab. LXVIIL, f. 41. Dans les sphérosidérites de Horessen et Dernbach (Wetterau). 15. Carpinus Ovidii Massal., foliis breviter petiolatis, acumi- nato-ovatis, basi subcordatis subæqualibus, margine simpliciter denticulatis; nervis secundariis utrinque 12-15 rectis, parallelis. Involucro fructus trifido, laciniis ovato-ellipticis, apice attenuato- cuneatis, media lateralibus triplo longiore ; nucula ovata, lignosa, costata. Synops. F1. foss. Senogall., p. 40, tab. XVIIE, £. 9; XXI, f. 6; XLIT, f. 15. Simigaglia. 16. Carpinus Neilreichii Kovats, Foss. F1. v. Erdôbénye, p.25, tab. IV, f. 1-4. Dans les couches à Cérithes : tuf rhyolithique près de Heili- genkreuz, à Tallya, Mocar, Skalamlin, Erdôbénye (Hongrie). Les feuilles et les fruits de cette espèce ressemblent aux or- ganes correspondants du €. orientahs, dont la plante fossile pourrait bien être le prototype. AMENTACÉES. 095 17. Carpinus orientalis Lk, folüis parvis, oblongis, obtusis, basi subcordatis, simpliciter vel duplicato-dentatis, nervis sat numerosis, strictis, plicis parallelis. Gaud., Contrib. à la F1. foss. italienne, IV, p.20, tab. I, f. 9, 40, 11 (Nouv. mém. Soc. hel- vét., vol. XVII). Dans les travertins quaternaires de la Toscane. M. Gaudin dit que ces feuilles ne se distinguent en rien de celles du C. orientalis des environs de Naples. + FRUCTUS VEL INVOLUCRA. 18. Carpinus vera Andr., involucrum lineali-lanceolatum, acutum, minute serratum, centim. 3 1/2 longum, lobo singulo (altero diffracto?) basilari lanceolato angulo acuto patenti, utrius- que lobi nervo medio singulo, nervis secundaris angulo subrecto emissis, reti venoso minuto. Andræ, Foss. F1. Siebenb. u. d. Banats, tab. I, f. 7 (sine descriptione). : Thalheim en Transsylvanie, dans les dépôts miocènes où M. An- dræ a aussi rencontré des écailles de bourgeon de Carpinus LE (E 8, 9). _ Cet involucre ressemble à celui du Carp. intermedia Wierzb. et paraît appartenir au C. grandis. A9. Carpinus œningensis Ung., nucula sublignosa, ovata, - compressa, longitudinaliter striata vel costata, basi truncata, . superne acuta, in stigmata duo filiformia divaricata desinente. - Ung., Gen. et Spec., p. 409. Heer, F1. tert. Helvet., IX, p. 42. - OEningen. - Aucun fruit de Carpinus de l'époque actuelle n’a des dimen- : sions aussi considérables que cette nucule fossile. - 20. Carpinus mucroptera Ung., involucro fructifero minimo, - obtuse trilobo, lobis subæqualibus, rotundatis, integris, nervo in . quolibet lobo unico. /conogr., p. 41, tab. XX, f. 18. Parschlug (Styrie). M. Unger n’a vu qu’un seul involucre privé de la nucelle. 21. Carpinus norica Ung., nucula sublignosa, obovata, com- LI 596 | PHANÉROGAMES. pressa, coslata, perigonii limbo apiculata, 18 millim. longa, 40 lata, præter costas marginales costis duabus facialibus instructa. Ung., Gen. et Spec., p. 409../conogr., p. 39, tab. XX, f. 4. Terrain à lignites d’'Obdach en Styrie. Ce fruit a la même grandeur que celui du C. œæningensis. + 22. Carpinus oblonga Ung., involucro fructifero trifido, laci- niis integerrimis obtusis, intermedia elongata subspathulata. Folüs petiolatis, basi inæqualibus, ovato-lanceolatis, vel oblongis acuminatis, duplicato-serratis; nervis secundariis simplicibus, subpatentibus, parallelis. Gen. et Spec., p. 409. Zconogr., p. 40, tab. XX, f. 16, 47. Massal., Synops. FI. foss. Senog., p. 39 (tab. cit. XXIV, f. 9; tab. XLV, f. 8). Dans le schiste marneux à Parschlug et Sagor ; Sinigaglia. 23. Carpinus platycarpa Wess., involucro fructifero trifido, laciniis oblongis, obtusis, integerrimis, mediano lateralibus erecto- patentibus paulo longiore et latiore, in quovis lobo nervo me- diano nervisque duobus basilaribus apicem petentibus, ramosis ; nucula ovata. Wess. et O. Web., Palæontogr., IV, p. 135, tab. XXII, f. 4. Orsberg près de Bonn. Représente en grand et avec des lobes plus développés le c: microptera Ung., qui paraît être un jeune involucre non encore complétement développé; d'autre part, il représente assez bien la forme et les dimensions de l’involucre que M. Gaudin a rap- porté au C. pyramidalis. L’involucre Carpinus, fructus anoma- lus Wess. et O. Web., !. c., tab. XXIII, f. 2, paraît être un involucre de la même espèce, mais déformé. 2h. Carpini — ? Involucra tripartita, lobo medio longe pro- ducto, lineali, remote serrato, lobis lateralibus, inæqualibus, multo brevioribus, divaricatis, obsolete serratis. Gœæpp., Foss. FI. v. Schossn., p. 19, tab. V, f. 4-6. Schossnitz, où ces fruits sont communs; Erdübénye (Hongrie) . M. Unger rapporte ce fruit à son Carp. grandis; il paraît être plus voisin de celui du €. Betulus que de celui du €. orien- talis. AMENTACÉES. 597 - 25. Carpini — ? Involucrum asymmetricum uno latere inte- grum, altero inæqualiter trilobum, lobo principali oblongo den- {ato, intermedio perbrevi apiculato, infimo apicem versus bi- dentato intermedio majore. Gœpp., /, €, f. 5. Schossnitz. . M. Heer croit que cet involucre pourrait appartenir au €. py- ramidalis. : Le Carp. involvens Gœpp., {. c., f: 8, ne saurait en aucun cas être rapporté à ce genre; son long pétiole, sa forme vésiculeuse et son mode de nervation l'en excluent. Corylus Tourx. Atlas, pl LXXXVI. Arbores vel frutices. Folia alternantia, decidua, plus minusve speciosa, obovata vel ovato-oblonga, basi æqualiter cordata, margine duplicato- et triplicato-serrata, pinnato-nervosa ; nervis secundariis tenuibus, sub angulo acuto emissis strictis, craspe- dodromis, 4 inferioribus extus tota longitudine ramosis, medio solum versus extremitatem, superioribus simplicibus, reti trans- verso primario subarcuato-rectangulo. Amenta mascula longa, cylindracea, squamis bractealibus imbricata. Nuculæ intra mvo- lucra magna, foliacea, basi tubulosa apice lacera solitariæ, ma- jusculæ ovatæ osseæ vel lignosæ, læves, area insertionis basilari lata opaca. Patria : Europa, America borealis, India orientalis superior. Les Noisetiers habitent exclusivement l'hémisphère du Nord; ils sont dispersés, depuis le Japon à travers la région montagneuse des Indes, jusqu'à une latitude assez élevée en Sibérie, dans toute l’Asie-Mineure, l’Europe et une grande partie de l’Amé- rique boréale. Quelques-unes des espèces forment des arbres as- sez considérables, mais qui, nulle part, ne vivent réunis en fo- rêts. L'Europe possède trois espèces, dont deux, le C. Avellana, commun dans toute l’Europe jusqu’en Asie, et le CG. Colurna L., plus particulièrement propre aux régions méridionales, offrent OR ; PITANÉROGAMES. de nombreuses variétés. Une espèce, le C. heterophylla Fisch., habite la Sibérie et le Japon; une, le C. ferox Wall., les mon- tagnes du Népaul; deux espèces, enfin, sont propres à l’Amé- rique du Nord, ce sont les C. americana Walt. et rostrata Aït. 1. Corylus insignis Heer, foliis ovato-ellipticis, apice acumi- natis, duplicato- vel subtriplicato-serratis. Fl, tert. Helvet., IT, p. A3, tab. LXXIIT, f. 41-17. Ettingsh., Foss. FI, v. Bihin, p. 50. Heer, Foss. Fl. of N. Greenl., tab. XLIX, f. 5. Au Hohe-Rhonen et dans le tunnel de Lausanne; dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow (Bohème); Atanekerdluk (Grænland). Par ses feuilles allongées plus étroites, cette espèce se rapproche davantage des Corylus américains que de ceux d'Europe et d’A- sie; le Cor. rostrata Ait. de l'Amérique du Nord et du pays de l'Amour peut être considéré comme son analogue dans l’époque actuelle. 2, Corylus Mac Quarrü (Forbes) Heer, foliis magnis, subcor- dato-ellipticis, basi emarginatis, apice acuminatis, triplicato- serratis. Heer, F1. arctica, p. 104, tab. VITE, f. 9-12; IX, f. 1-8; XVII, f.4 d; XIX, f. 7 c; p. 138, tab. XXI, f. 41 c; XXII, . f. 4-6; XXIIL, f. A; p. 149, tab. XXV, f. 1 a, 2-4; tab. XXI, f. 5. Heer, F1. foss. alask., p. 29, tab. IT, f. 19; Foss. FT. of N. Greenland, tab. XLIV, f. 11 a; XLV, f. 6 b. Alnites? M° Quarrii Forbes, Quart. Journ. Geol. Soc., 1851, p. 103. | Alnus pseudo-glutinosa Gœpp., Tert. F1. d. Polargeg., 1861. Corylus grosse-serrata Heer, F1. tert. Helvet., IE, p. 44, tab. LXXITT, ES Hohe Rhonen (Suisse), Menat (Auvergne), Ardtun Head (île . de Mull), Atanekerdluk (Grœnland), assez abondant; à l’em- bouchure du Mackenzie (Amérique arctique), très-commun ; Lau- gavatsdalr, Hredavatn et Brjamslæk (Islande), couche inférieure du Kohlberg au Bellsund, cap Staratschin (Spitzherg); baie des Anglais et Neniltschik à Alaska, île Kuju près de Sitka. Dans la var, macrophylla Heer, les feuilles atteignent des di- AMENTACÉES. 599 mensions très-considérables ; cette variété se rencontre à Alaskas au Grœnland, au Mackenzie et en Islande. M. Saporta croit que les feuilles d’Atanekerdluk, rapportées par M. Heer à cette espèce, pourraient appartenir à un Tilleul voisin du T. microphylla Vent. 3. Corylus australis Heer, foliis ovatis, argute serratis; nervis secundariis infimis extus tota longitudine, cæteris e medio solum vel ex apice ramosis, ramis dentes marginis petentibus. Heer, Die foss. Pfl. v. San Jorge, Madeira (Nouv. mém. de la Soc. helvét., XV, p. 28, tab. II, f. 1, 2). Dépôts quaternaires de San-Jorge (Madère). k. Corylus orbiculata Newb., foliis parvis, orbiculatis, leniter et inæqualiter cordatis, obtuse acuminatis, margine tenuiter et æqualiter denticulatis; nervatione valida, nervo medio sub- flexuoso, nervis lateralibus utrinque 7, strictis, parallelis, infe- rioribus apice ramosis, ramulis marginis dentes petentibus, venis transversis, parallelis. Newb., Vew spec. of Foss. Plants, p. 58. Dépôts miocènes du Fort Union (Dacotah). Feuilles offrant le contour de celles des Tilia americana et europæa parvifoha et la nervation des feuilles de Corylus. 5. Corylus grandifolia Newb., foliis magnis, 5-6-pollicaribus, brevi-petiolatis, basi inæqualiter cordatis, apice acuminatis acu- tis, grosse et inæqualiter dentatis; nervatione valida, nervis la- teralibus utrinque 6 vel 7, extus ramosis, duobus infimis margini basilari subparallelis. Newb., New spec. of Foss. PI., p. 59. Lignites miocènes du Fort Union (Dacotah, É. U.). 6. Corylus rhenana Wess. et Web., foliis petiolatis, obovatis, breviter et subito acuminatis, basi rotundata haud emarginatis, minute duplicato-serratis; nervis utrinque 9, infimo margini approximato pertenui, parallelis, subarcuatis, reti interposito distincto. Palæontogr., IV, p. 134, tab. XXIL, f. 5. Lignites d’Orsburg près de Bonn. Les feuilles ressemblent par leur forme générale à celles du Corylus Avellana; par la base non émarginée au C. rostrata de l'Amérique du Nord. É 600 PHANÉROGAMES. 7. Corylus americana (Walt.) fossilis Newb., foliis omnino cum illis G. americanæ congruentibus. Newb., Vew spec. of Foss. PI, p. 60. Dépôts miocènes du Fort Union (Dacotah). 8. Corylus rostrata (Aït) fossilis Newb., L. c. Avec le précédent. Tant qu'on ne connaïîtra pas le fruit de ces deux espèces, il sera impossible de constater leur identité avec les Noisetiers vi- vants auxquels M. Newberry les rapporte. FRUCTUS. 9. Corylus Wickenburgi Ung., nuce ovato-globosa, basi sub- truncata, millim. 14 longa, 41 lata. /conogr., p. 39, tab. XVIIT, f. 26. Dans le’grès d’eau douce à Gleichenberg (Styrie). Diffère du fruit du Cor. Avellana par sa forme ovale-elliptique. 10. Corylus Gœpperti Ung., nuce ovato-apiculata, area inser- tionis convexiuscula radiatim striata circuitu leniter depresso, longitud. 2-fere centim., latitud. millim. 14. Ung., Gen. et Spec... p. 107. Corylus, Gœpp. et Ber., Org. Reste im Bernst., p. 85, tab. V, f. 15. Dans les dépôts à succin du Samland. Fruit très-semblable à celui du C. Avellana, forma major. A1. Corylus inflata Ludw., nuce obovato-globosa, centim. 4 alta, basi depresso-convexa, superne nitida, basin versus opaca. Ludw., Palæontogr., V, p. 103, tab. XXI, f.7 a, b. Dorheim (Wetterau). Cette noisette ressemble beaucoup à notre noisette sauvage. 12. Corylus bulbiformis Ludw., nuce parva depresse ovato- conica, bulbiformi, basi insertionis subplana. Ludw., Palæon- togr., V, p. 103, tab. XXI, f. 8 a, b. Dorheim (lignites supérieurs de la Wetterau). Remarquable par sa forme déprimée-conique. AMENTACÉES. 601 43. Corylus avellanoides Engelh., nux illi C. Avellanæ simil- lima, 4,7 centim. alta, 1,5 centim. lata, sectione transversali ovali, solida, costulata, nitida excepta area insertionis opaca. Engelh., Braunk. im K. Sachs., p. 36, tab. X, f. 7, 8. Lignites de Schmeckwitz, Tuerchau, Reichenau (R. de Saxe). Ce fruit a la même forme et les mêmes dimensions que nos noisettes ordinaires. Fagus Tour. Atlas, pl LXXXVI. Arbores vel frutices. Folia alterna petiolata, ovato-acuminata, vel oblonga, grosse dentata vel margine repando-undulata, su- perne lævia, pinnatinervia, nervis secundariis sat numerosis, sub angulo acuto emissis, parallelis, strictis, simplicissimis, ra- rissime ramosis, craspedodromis, nervulis: primariis tenuibus cum secundariis in rete minutum coeuntibus. Flores masculi in capitula conjuncti longe pedunculata ; feminei gemmæ in ramu- lis terminales, subglobosæ. Fructus capsulæformis, mvolucro li- gnoso, echinato, demum quadrivalvi, nuculis duabus acute tri- quetris. Habitatio : Europa, America borealis et antarctica, Nova Zeelandia, Japan, Java. Les Hêtres vivants habitent les deux hémisphères et forment des espèces peu nombreuses (environ 15), dont une seule (le F. sylvatica) appartient à l’Europe, où elle constitue de vastes fo- _rêts dans les régions montagneuses, depuis les Pyrénées jusqu’au Caucase. Le F. ferruginea, très-voisin de notre F. sylvatica, et le F. sylvestris Michx forment également de grandes forêts dans l'Amérique septentrionale, le premier dans les États du Nord, le second dans les États moyens et de l'Est, surtout dans le Kentucky et le Tennessee. Une petite espèce frutescente, à feuilles: presque lenticulaires, s'élève dans les Andes du Chili jusqu’à une altitude de 3000 mètres; une espèce habite la Terre-de-Feu, une la Nouvelle-Zéelande, une Java, une le Japon. La première appa- rition du type paraît remonter à l’époque crétacée. 602 PHANÉROGAMES. , 4. Fagus polyclada Lesquer., foliis ovato-oblongis, basi cu- neatis, brevi-petiolatis, margine sinuoso-undulatis; nervo medio ténui stricto, secundariis numerosis, tenuissimis, parallelis, cras- pedodromis. Lesq., Foss. PI. from Nebraska, tab. so. 1: 6. _ Formation crétacée du Nebraska. Ces feuilles ressemblent assez à celles de notre F. sylvatica , . mais les nervures latérales sont plus nombreuses. 2. Faqus cretacea Newb., New spec. of Foss. PI., p. 23. Grès inférieur du terrain crétacé de Smoky Hill, Kansas. M. Newberry dit que cette feuille offre tous les caractères d’une feuille de Hêtre voisin du F. sylvatica. 3. Fagus eocenica Wat., foliis ovatis, acuminatis, grosse ser- ratis, smubus obtusis, basi integris; nervis secundariis sat nu- merosis, patentibus, craspedodromis. P!. foss. du bass. de Paris, p. 441, tab. XXXVII, f. 6. Grès supérieurs aux lignites de Belleu, près de Soissons. Ressemble peu à une feuille de Hêtre. h. Faqus dubia Wat., foliis ovato-oblongis, basi late cuneatis, integris ; nervis patentibus, numerosis, reti transverso distincto. Wat est 7 Même localité. La moitié inférieure de cette feuille figurée par M. Watelet ne parle pas en faveur de son attribution au genre Fagus. 5. Fagus Deucalionis Ung., foliis latius angustiusve ellipticis, basi integris superne grosse et sat irregulariter dentatis ; nervis secundariis utrinque 9-12, parallelis, strictis, nervulis oblique transversis areas subrectangulas formantibus conjunctis. Fructu capsulæformi, involucro lignoso, echinato, quadrivalvi, nuculis duabus acute triquetris venoso-striatis, illis F. sylvaticæ paulo majoribus. Chlor. protog., tab. XXVII, f. 1-4. Massal., F1. se- nogall., p. 203, tab. XXX, f. 9. Sismonda, Matér., p. A7, tab. XII, f. 1-3; XIX, f. 1. Heer, F1. arct., p. 105, tab. VIII, f. 1-4; X, f. 6; XLVI, f. 4. Wess. et O. Web., Palæontogr., IV, p. 156. Fagus Feroniæ Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 50 ex parte. RENE _ AMENTACÉES. 603 Dans le grès miocène à Putschirn en Bohème, à Parschlug en . Styrie; Ilia près de Schemnitz; Orsberg près de Bonn; carrières de gypse à Guarène près de Turin, à Sinigaglia; Atanekerdluk (Grœnland), Bellsund (Spitzherg),? Brjamslæk (Islande). Ce Hêtre tient le milieu entre le F. sylvatica d'Europe et le F. ferruginea de l'Amérique du Nord. M. Heer a figuré dans ses Contribut. to the Foss. Fl. of North Greenland, tab. XLVI, f. 9, un fruit de Hêtre qui appartient probablement à ‘cette es- LT pece. À 6. Fagus Feroniæ Ung., folüs longius petiolatis, ovato- vel oblongo-acuminatis, basi subproductis, argute et irregulariter dentatis; nervis secundariis 8-10, leniter arcuatis, craspedodro- mis. Chlor. protog., p. 106, tab. XXV, f. 3, h. Ettingsh., Beitr. z. foss. Fl. v. Tokay (Sitz.-Ber. d. k. k. Ak. d. Wiss.), XI, p. 799); Foss. F1. v. Bilin, 1, p. 50, tab. XXV, f. 12-20 (ex- clusa f. 4, tab. XVI, et exclusa F. Deucalionis Ung., Chlor. cit.). Fagus Deucalionis Ung., Iconogr., p. 38, tab. XVII, f. 24, 25. Ulmus quercifolia Ung., Chlor. protog., p. 96, tab. XXV, f. 5 (teste Ettingsh.). Quercus myricæfolia Ung., Iconogr., p.37, tab. XVIII (teste Ettingsh.). Dépôts tertiaires des environs de Bilin; Parschlug. M. de Saporta considère ce Hêtre comme l'ancêtre direct de notre F. sylvatica. Ù M. d’Ettingshausen a réuni à cette espèce le F. Deucalionis Ung., Chlor., je crois à tort, parce que dans ce dernier la marge est garnie de dents plus grandes, moins nombreuses et moins ai- guës que dans le F. Feroniæ, qui offre une dentelure irrégulière composée de dents principales pointues et de petites dents inter- posées ; le nombre des nervures dans le F. Deucalionis varie de 9 à 12, dans le F. Feroniæ de 8 à 10. 7. Fagus Antipofi (Abich) Heer, foliis membranaceis, breviter petiolatis ovato- ovali- vel oblongo-lanceolatis, basi breviter an- gustatis, rotundatis vel subcordatis, margine subargute vel ob- 604 PHANÉROGAMES. tuse serrato vel integro; nervis secundariis sub angulo sat aperto emissis, utrinque 15-18, strictis, marginis dentes petentibus, strictis, parallelis, oppositis et alternantibus, venulis subtilibus transversis. Heer, F7, foss. alask., p. 30, tab, V, f. ka; VIT, f. 4-8; VIIL f. 1. Abich, Beitr. x. Palæontol. d. asiat. Russl. (Mém. de l Acad. _d. se. de St. Pétersb., t. VIT, VE sér., p. 572, tab. VIII, F2) F. lancifolia Heer, Overs. k. Vetensk.- Acad. Verhandl. Kjo- benh., 1868, I, p. 64. Alaska, baie des Anglais; steppes ie Kirghises; schistes du bois d’Asson près de Manosque. M. Heer distingue 4 formes de feuilles : a) Folia ovato-lanceolata, integerrima, obsolete undulata. b) F. lanceolata, integerrima, margine obsolete sinuosa. c) F. lanceolata, serrata (F. lancifolia H.). d) F. ovato-lanceolata, basi leviter emarginata, integerrima (F. emarginata Heer ol.). L'espèce analogue actuelle est le F. ferruginea. 8. Fagus pristina Sap., foliis tenuiter membranaceis, brevis- sime sed distincte petiolatis, ovato-lanceolatis, parce simpliciter- que serratis, basi rotundatis vel obtusissime angustatis, apice breviter acuminatis; nervis secundariis utrinque 16-18, tenuibus, rectis, parallelis, alternis vel suboppositis, sub angulo 45° emis- sis, in dentes marginales vix excisos pergentibus, venulis sub- tilibus transversis. £tud., IT, p. 69, tab. VI, f. 1-8. Schistes du bois d’Asson; assez rare. Ces feuilles offrent une analogie très-grande avec celles du F. ferruginea de l'Amérique du Nord; mais malgré cette analo- gie commune elles ne sauraient être confondues avec les précé- dentes. 9. Fagus macrophylla Ung., foliis maximis usque ad centim. 418 longis 40 et ultra latis, membranaceis, integerrimis, basi api- ceque angustatis, nervis secundariis utrinque A4, strictis, paral- lelis, simplicissimis, inferioribus alternis, superioribus oppositis, AMENTACÉES. 605 areolis interpositis polygonis. Ung., Foss. FI. v. Gleichenb., p.19, tab. II, f. 10. Heer, F1. foss. arct., p. 407, tab. XLVI, f. A1; F1, foss. alask., p. 31, tab. VIII, f. 2. Gleichenberg (Styrie), Atanekerdluk Sir baie des Anglais (Alaska). La forme générale de ces feuilles est celle des feuilles du F. sylvatica , mais leurs dimensions sont beaucoup plus considé- : rables. Il n’est pas à supposer que le Hêtre de la Styrie soit le même que celui du Grœnland, comme M. Heer l'admet. 10. Fagus dentata Ung., foliis majusculis, ovalibus, obtusis, grosse dentatis ; nervis secundariis numerosis, strictis, parallelis, simplicibus. Ung., Foss. FI. v. Gleichenb., p. 19, tab. XI, f.414. Gaudin, FI. foss. ital., 1, p. 32, tab. VI, f. 5. Gœpp., Beitr. z. Tert.-Fl. Schlesiens (Palæontogr., IT, p. 274, tab. TS f. n Heer, F1. foss. arct., p. 106, tab. X, f. 1, 2, 7 b, 9. Gleichenberg (Styrie), Monbamboli (val d Arno), Malsch (Silésie), Atanekerdluk? 11. Fagus pygmæa Ung., folüs minutis, ovato-ellipticis, in petiolum angustatis, argute serratis, nervis secundariis crebris, simplicibus, parallelis, craspedodromis. Ung., Foss. FI. 0. Kumi, p. 28, tab. IV, f. 49. Dépôts miocènes de Kumi (Eubée). M. Unger compare cette espèce au F. obliqua Mirb., du Chili. M. Stur (F1. d. Süsswasserquartz etc. im Wien. u. Ung. Becken) cite le 42. Fagus Haidingeri Kov. (Foss. FI. v. Erdübénye, p. 24, tab. IV, f. 6, 7). Dans les concrétions arénacées du Jardin botanique à Vienne, dans le tuf rhyolithique de Jastraba, dans le tuf trachytique de Skalamlin et d'Erdôbénye en Hongrie. La description et les figures de cette espèce me sont incon- nues. 13. Fagus Viviani Ung., foliis ovato-cordatis, obtusiusculis, obsolete dentatis; nervo primario recto, nervis secundariis sub- simplicibus, parallelis. Ung., Gen. et Spec., p. 406. 606 | PHANÉROGAMES. : Fagus..… Viv.(Mém. Soc. géol. de France, 1833, I, 4, p.139, * tab. XI, f. 12). Dans le gypse à Stradella près de Pavie. Viviani compare cette feuille à celle de l’A/nus cordifolia Ten. Ah. Fagus sylvatica L., Gaudin et Strozzi, Feuilles fossiles de la Toscane, p. 31, tab. VI, f. 6, 7. Sables jaunes supérieurs du val d’Arno, travertins de Jano. M. Gœppert cite dans son Bernstein-Flora, sous le nom de _ Fagus humata M. et G., une empreinte vague qu’il compare à la feuille du F, ferruginea, et sous celui de Fagus succinea, des chatons mâles et des fruits qui ressemblent à ceux du F. sylva- tica, sans cependant avoir les angles aussi tranchants. 15. Fagus horrida Ludw., foliis petiolatis, ovatis, integerri- mis, e basi rotundata leniter in petiolum productis ; nervis utrin- que 8; bracteis gemmarum ovatis, muticis, nitidis. Fructibus ” acute trigonis pyramidatis, geminatis, capsula spinosa inclusis. * Ludw., Palæontogr., V, p. 144, tab. XXIX, f. 2 à, b, c, d, 5 a-f (fruits), 5 g, h (écailles) ; XXXII, f. 3, 4 a, b (feuilles). Dans le calcaire à Littorinelles et Hydrobies de Francfort, à . Kaichen (Wetterau) ; argiles des lignites de Schmeckwitz (Roy. de Saxe). Ressemble à notre F. sylvatica. SPECIES DUBIÆ. 16. Fagus Marsili Massal., foliis breviter petiolatis, ovato- ellipticis, utrinque regulariter angustatis, argute lateque subser- rato-denticulatis; costa valida, nervis secundariis sub angulo acuto orientibus, æqualibus, rectis, oppositis, alternisve, paral- lelis, reti venoso vix conspicuo. Synops. FI, foss. Senogall., p. 36 (tab. IX, f. 19; tab. XXI, f. 48, cit.). Sinigaglia. A7. Fagus Gussonü Mass., foliis petiolatis, oblongo-ovatis, obliquis, utrinque angustatis, acuminatis, margine undulato mu- cronato-serratis, basi inæqualibus; nervo primario valido, nervis AMENTACÉES. 607 secundariis sub angulo 45° orientibus, alternis, parallelis, rec- tis, reti venoso, inconspicuo. L. c. (tab. cit. XXV, f. 2, 5). Sinigaglia. F 18. Fagus Arduinorum Mass, foliis petiolatis, lanceolato-ovatis, acuminatis, argute serrato-denticulatis, basi rotundata integer- rimis; nervo medio valido, nervis secundariis tenuibus, sub an- gulo acuto orientibus, arcuato-ascendentibus, oppositis alter- nisve, parallelis. L. c. (tab. cit. XILT, f. 4). Sinigaglia. 19. Fagus ambigua Mass., foliis e subovato-oblongo ellipti- cis, apice subacutis vel obtusiusculis, margine subintegris erosis undulatisve; nervis secundariis simplicibus, nervulis perpendi- cularibus inter se conjunctis. L. c. (tab. cit. XXXVI, f. 1). Sinigaglia. ; 20. Fagus incerta Mass., foliis oblongo- seu elliptico-lanceo- latis apice subangustato-acuminatis, basi subcordato-rotundatis, margine integriusculis undulatis denticulatisve; nervo medio va- lido, secundariis parallelis. L. c. (tab. cit. XXX, f. 3). Sinigaglia. 21. Fagus betulæfolia Mass., foliis ovato-oblongis utrinque angustatis, acutis, penninervis, crenato-dentatis, basi integer- rimis; nervis secundariis rectis, parallelis. L. c. (tab. cit. XXX, f. 40). Sinigaglia. 22. Fagus Chierici Mass., foliis breviter petiolatis, orbiculari- ovatis, acuminatis, subcordatis, integerrimis, margine repando- undulatis. L.c. (tab. cit. XXXII, f, 5). Sinigaglia. 23. Fagus attenuata Gp., fois ovatis vel ellipticis, acumina- tis, grosse dentatis; nervis secundariis strictis, angulo acuto emissis. Gaudin et Strozzi, Contribut., II, p. 41; tab. V, f. 7. Sarzanello. 608 PHANÉROGAMES. Licna Faci sec. Ung. Fegonium Uxc. Ligni strata concentrica distincta, lineam lata. Radii medul- lares homomorphi, copiosi, pluriseriales, extensi, corpore sub- . elongato ad latitudinem 1/6 millim. increscente. Vasa æquabiliter distributa, simplicia, vacua, brevi-articulata, subangustata, strata concentrica inchoantia numerosissima, sensim rariora. Cellulæ ligni prosenchymatosæ leptotichæ. Ung., Gen. et Spec., p. 407. 1. Fegonium vasculosum Ung., ligni stratis ultra lineam latis, radis medullaribus e cellulis pachytichis sat amplis compositis, vasis'subcontiguis. Ung., Chlor. prot., tab. XXVIT, f. 7-9. Formations miocènes de l'Autriche inférieure et supérieure, de la Styrie; dans le sel gemme de Wieliczka. : 2. Fegonium salinarum Ung., ligni strati vix lineam latis, radiis medullaribus e cellulis minimis compositis, vasis rariori- bus. Ung., Gen. et Spec., p. 107. Sel gemme de Wieliczka. Castanea TOURNEF. Atlas, pl. LXXXVII. Arbores proceræ vel arbusculæ elegantes. Folia alterna pro more speciosa, petiolata, ovato- vel elliptico-oblonga, membra- nacea vel subcoriacea, superne lævia, margine argute serrata, rarius integra, pinnatinervia; nervi secundarii numerosi, stricti, paralleli, craspedodromi; nervuli angulo subrecto emissi, nervuli secundarïi in rete minutum conjuncti. Flores masculi indefinite glomerati, rachim plus minus elongatum cireumsedentes, brac- teolati, perigonio calycino profunde 5- vel 6-partito. Fructus capsulæformis, involucro coriaceo echinato tandem dehiscente; nuculis 3, 2 vel À, epicarpio coriaceo nitido. Patria : Europa, . . ÉP AMENTACGÉES. | 609 _ Asia media, America borealis, regiones montanæ Archipelagi moluccani et Indiæ orientalis, Japonia, China. u ï Ce type est représenté dans la flore actuelle par un très-petit nombre d'espèces seulement, dont une, probablement d’origine asiatique, habite‘ le centre et le sud de l’Europe, une grande partie de l’Asie occidentaleget septentrionale jusqu’en Chine etau Japon, et une autre l'Amérique du Nord depuis le Texas, la Flo- ride et la Virginie jusqu’en Pennsylvanie et dans l'Ohio. Les deux sont représentées par,des formes analogues à l’état fossile. La découverte des fleurs mâles et des fruits de ce genre ne laisse aucun doute sur son existence dans l’époque tertiaire, mais » il est impossible de fixer lemombre des espèces fossiles au moyen _ dé organes foliaires que les différents auteurs y ont rapportés, _ et de savoir d’une manière certamneà quelle époque ce type a . fait sa première apparition. Il y a des Chênes et des Hêtres dont . les feuilles peuvent facilement être confondues avec celles des ” Châtaigniers. É À. ?Castanea Hausmanni Dkr, folium speciosum,: ovato-lan- . ceolatum, basi cordatum, margine grosse dentatum, dentibus acutis, sinubus interpositis obtusis et repändis; nervis secundariis . validis, patentibus et subpatentibus, sat remotis, craspedodro- mis, duobus infimis patentissimis, simphcibus, sequentibus 3- vel 2-furcatis, superioribus simplicibus, nervulis transversis, rete primarium #axum subrectangulum efformantibus. Palæontogr., IV, p. 484, tab. XXXIV, f. 2. Grès crétacé (Quadersandstein) de Blankenburg dans le Harz. 4 Cette feuille offre une assez grande ressemblance avec celles » du C. vesca, mais elle pourrait” tout aussi bien appartenir au genre Dryophyllum Sap. qu’au genre Castanea. 2, Castanea eocenica Wat., foliis latius angustiusve elongato- oblongis, utraque extremitate sensim angustatis et acuminatis, remote et grosse dentatis, sinubus dentibus interpositis repando- obtusis; nervo primario valido, nervis secundariis numerosis, patentibus et subpatentibus, in dentes marginales productis. PL. foss. du bass. de Paris, p. 143, tab. XXX VIII, f. 1-3. Scaiwper. — Paléont. végét. II — 39 ML SL AA r ME: | QE . J à 9 < te. rs +" nn # PHANÉROGAMES & Castanea Saportæ Wat., !. c., f. 4, 5. "Grès supérieurs aux lignites à Belleu près de Soissons. Les feuilles ont la forme et les dimensions de celles du C. vulgaris (vesca). 3. Castanea Kubynii Kovats, foliis Submembranaceis, lon- giuscule petiolatis, oblongo-lanceolatis, argute serratis, basi sæ- pius inæquali breviter angustatis; nervis secundariis plurimis, strictis, parallelis, in dentes productis, venulis tenuibus plus mi- nus arcuatis transversim decurrentibus. Kov., Jahrb. d. geol. Reichsanst., 1851, II, 2, p. 178. Œttingsh., F1. v. Hei- ligenkr. (Süzgsb. d. k. k. Akad. d. Wiss. Wien, 1852), p. 6, tab. L f. 12; FE v. Tokay, ibid., 1853; p. 23, tab. I, f. 1, 2. Stur, Jahrb. d. geol. Reichsanst., XVII (1867), p. 156. Sis- monda, Matér., p. 47, tab. XIII, f. 4. Gaud. et Strozzi, Con- trib., IE, p. 44, tab. VI, f. 4. Castanea palæo-pumila Andr., F1, v. Siebenb. u. d. Banates, p. 46, tab. V, f. 2, 2 a (1853). Sap., Étud., IL, p. 264. Castanea atavia Ung., Foss. F1. v. Gleichenb., p. 20, tab. IV, {4,2 | Quercus Drymeja Andr., F1. v. Siebenb., P 15, tab. LIL, £.5, 6 (teste Stur). Quercus furcinervis Ung., Foss. Fl. v. Swoszowice, p. 3, tab. XIII, f. 5 (teste Stur). Quercus gigas et crassinervia Gœpp.,.Foss. FI. w Schossn., p. 46, tab. VIII, f. 4, 2. Quercus Simonyi enr Foss. Fl. v. Wildsh., p.9, tab. IT, 1: 8, À. Hongrie, très-commun à Tokay, Styrie, Silésie, à Armissan (rare); à Sinigaglia suivant Massalongo ; à Sarzanello, dans la mollasse, et à Turin dans une argile plastique. Ces feuilles ressemblent beaucoup à celles du Gastanea (vul- garis) vesca Gærtn. h. Castanea Ungeri Heer, foliis late oblongo -lanceolatis, acu- minatis, margine late et obtuse dentatis, sinubus dentibus inter- positis repandis; nervis secundariis numeroSis, obliquis, sub- eu | AMENTACÉES. 611 | Strictis, parallelis, in dentes marginales productis, tota longitudine -simplicibus, nervulis sub angulo recto transversis, simplicibus, _ rarius semel furcatis, rete primarium rectangulum formantibus. . Floribus masculis glomeratis, glomerulis a se invicem remotis, in spicam dispositis. Cupula subglobosa, spinis tenuibus echinata, interne rugoso-porosa; semimbus lævigatis, 18 millim. longis. Foss. F1. of North Greent. (Philos. Trans., MDCCCLIX, p. 470, tab. XLNI, f. 8); F1. foss. alask., p, 32, tab. VII, f. 13. Fagus castaneæfolia (Ung.) Heer, Fi. foss. arct., p. 406, tab. X,.f. 8; XLVI, f. 1, 2, 3. Kerdluk (Grœnland); baie des Anglais (Alaska); île Keku _ (côtes N.-0. Am. N.). La découverte des fleurs mâles et des fruits que M. Heer a . faite dans les dalles fossilifères rapportées du Grœnland par RE PR MN ee DA CT RL Whymper ne laisse aucun doute sur la place générique de cette espèce. Le fruit se rapproche beaucoup du €. Mill, de l'Amérique du Nord. 5. Castanea compressa Ung., fructu capsulæformi, nucu- lis duabus fœto ; nuculis ovatis, obtusis, compressis, basi areola parva orbiculari instructis. Ung., Denksch.d. k. k. Akad. d. Wiss., I, tab. I, f. 9, 10; Gen. et Spec., p. 106. . Dans les dépôts miocènes salifères de Wieliczka. M. Unger a décrit dans son Genera un second fruit sous le nom de €. salinarum ; plus tard, il a cru devoir l’attribuer au genre Pavia. 6. Castanea atavia Ung., foliüis oblongis, obtusiusculis vel . acutis, basi angustata inæquali, petiolatis, grosse dentatis; nervo . primario stricto, nervis secundariis simplicibus regulariter pin- - nato. Foss. F1. v. Sotzka, p. 3h, tab. X, f. 5-7. "Dans le schiste marneux de Sotzka. Ces feuilles ressemblent tellement à celles du €. pumila Mill. de la Nouvelle-Orléans qu’on est presque tenté de voir une iden- tité spécifique entre les deux plantes. 7. Castanea recognita Sch.., foliis sat longe petiolatis, oblongo- lanceolatis, basi subrotundatis, apice acute acuminatis, margine + RU le UE M) eSACSR EL Ve < 2 * NÉ CAT TP es ii, Fo Pme. LES NT Lo e PONS CPAS PR Le Te PR. LE aie Eure DS LT Rae NÉE pe De. * AU EU T en RE ee : e AS : s 2% 2) LA PT x, * e € r L4 6 612 PHANÉROGAMES. | » _repando-serratis, denticulis acutis sursum spectantibus ; nervo _primario recto, nervis secundariis numerosis, strictis, sub an-. gulo acuto egredientibus, inter se parallelis, omnino simplicibus, . in dentes marginales vergentibus. Fagus castaneæfolia Ung.; Chlor. protog., p.104, tab. XXVIIT,. f: 4. | . Dans le schiste argileux miocène de Leoben et Warsbergen en Styrie. à à Je crois avec M. de Saporta (in litt.) que cette feuille est dis- tincte du C. Ungeri Heer, du Grœnland et de l'Amérique arc- tique, et qu’au lieu de se rapprocher du C. pumila elle se rap- proche plutôt du C. vesca, type BHPORCENR ou asiatique. | SPECIES HAUD RITE NOTÆ. 8. Castanea protobroma Massal., foliis oblongo-lanceolatis, acuts, utrinque angustatis, repande et argute serratis; nervis secundariis sub angulo acuto ex nervo primario orientibus, pa- rallelis, simplicibus, reti inconspicuo. Massal., Synops. fl. foss.. Senogall., p. 34 (tab. XLII, f. A7 cit.). Castanea atavia Ung., Foss. FI. v. Sotzka, tab. X, f. 6 (testé Massal.). Sinigaglia. 9. Castanea Tornabenii Massal., foliis longe petiolatis (?), ex ovato-oblongo lanceolatis, basi inæquali subcordatis, margine grosse dentatis, dentibus obtusis; nervo primario valido, cylin- drico, prominente, nervis secundariis sub angulo acuto egre- dientibus, simplicibus, validis, parallelis, rectis, nervulis hisce perpendicularibus, laxe inter se conjunctis. Synops. fl. foss. Senogall., p. 35 (tab. XXI, f. 2, citata, haud visa !). Sinigaglia. 10. Castanea Forilivi Massal., foliis elongato-ellipticis, lan- ceolatis, acuminatis, basi rotundatis, penninerviis, grosse denta- tis, dentibus acutis, triangularibus; costa tenui, nervis secundä- — : à AMENTACÉES. GES ris oppositis alternisve, simplicibus, rêti laxo rectangulari inter se conjunciis. Mass., /. c.” Sinigaglia. A1. Castanea Ombon Massal., fois petiolatis, coriaceis , _acurhinato-lanceolatis, basi rotundatis, margine plicato-undula- tis, repande rotundeque dentatis; nervo primario valido, nervis secündaris discretis, levitef decurrentibus, , sub angulo acuto exorientibus, oppositis alternisve, parallelis, rectis, nervulis rete _polygonum efformantibus. L. c. (tab. XXXIIL, f. (E tab. XLII, _f. 8, cit.). S Sinigaglia. 42. Castanea Zienkowicziana Mass., foliis oblongo-lanceolatis, _ acuminatis, basi angustato-cuneatis, margine eleganter serratis, _ dentibus elongatis falcato-secundis; nervo primario valido, ner- | vis secundariis crebris, utrinque 11-16, parallelis, rectis, sim- . plicibus, sub angulo acuto egredientibus. L. c., p. 36. Sinigaglia. Il n’est pas probable que nous ayons là cinq espèces diffé- rentes de Châtaigniers devant nous. Comme M. Massalongo a négligé d'indiquer les rapports qui existent entre ses espèces et | les espèces vivantes ou les autres espèces fossiles, et qu'il m’a < | . été impossible de consulter les figures qu'il cite, je dois ranger ces fossiles parmi les plantes d’analogie douteuse. Dryophyllum DEBEY. Atlas, pl. LXXXX. Folia lanceolata, oblonga vel oblongo-linealia, sæpius den- tata, rarius integra, penninervia; nervi secundarii in foliis den- | fatis suboppositi, numerosi, paralleli, plus minusve curvati, se- cusque marginem subcamptodromi furcati, in foliis autem inte- gris camptodromi, nervulis transversim decurrentibus, simplicibus vel furcatis, venulis sensu contrario emissis conjunctis (Sap.). ‘ Ce type, dont l’origine parait remonter à la dernière période Len luttent tee MC Y ti A0 6lh PHANÉROGAMES. de l’époque crétacée, poürrait bien avoir été le précurseur de nos Quercus, Castanea et Castaneopsis. Ses feuilles réunissent en effet les caractères de quelques Chênes et Châtaigniers vivant aujourd’hui dans le Liban, dans l’Himalava et dans les montagnes du Mexique. Il est à regretter que les espèces de la craie Supé- rieure d’Aix-la-Chapelle, sur lesquelles M. Debey a fondé ce genre, ne soient pas encore décrites; elles pourraiént peut-être jeter quelque lumière sur la véritable place qu’ellés doivent occuper. 4. Dryophyllum subcretaceum Sap., foliis ex ovato-oblongo lanceolatis, basin versus angustatis, centim. 6-12 circa longis,, 2-h latis, inæqualiter serratis; nervo primario subtus eminente, secundariis utrinque circiter 16-18 alternis suboppositisve, pa- rallelis, leviter arcuatis, plerumque secus marginem furcatis, camptodromis, ramulis hinc in dentes exeuntibus, illinc cum vi- cinis anastomosantibus, tertiariis transversis simplicibus vel fur- catis parum perspicuis. F{. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 99, f. 40, tab. V,f. 1-5. Travertins anciens de Sézanne; assez rare. M. de Saporta dit que cette espèce ressemble au Phyllites Ger- nitzsianus Gœpp., Sans cependant lui être identique. La consis- tance de ces feuilles paraît avoir été ferme, sinon coriace; leur forme et leurs dimensions sont très-variables. Les feuilles du Castanea rufescens Hook. et Th. de l'Himalaya, celles des Quer- cus annulata Sm., lanuginosa Don., lanata Roxb. sont celles qui se rapprochent le plus de notre feuille fossile. | 2. Dryophyllum Palæocastanea Sap., foliis plus minus late linealibus, basi apiceque angustatis, basi inæqualiter producta, margine grosse et argute serratis; nervis secundariis sub angulo. fere recto emissis, numerosissimis, utroque latere circiter 30, parallelis, apice divisis, ramis vel in dentes aut versus eorum sinus procurrentibus, partim inter se arcuato-anastomosantibus (camptodromis), nervulis angulo recto decurrentibus. F{. foss.a d. travert. anc. de Sézanne, p. 61, tab. V, f. 4-6. » Castanea Sezsannensis Wat., PI. foss. du bass. de Paris, p.142, tab. XXXVI, f. 4, 2. y à & dé 4 | AMENTACÉES. | ; 615 Ë # * “ F Travertins de Sézanne. ds: | M. de Saporta dit que ces feuilles, en outre de leur grande ressemblance avec celles du Castanea vesca, montrent encore une affinité très-grande avec les feuilles des Quercus Libani Oliv., _castaneæfolia A. Mey., serrata Thunb., et même avec celles du 1 "Myrica salicifolia Hochst., d’Abyssinie. | 8° Dryophyllum lineare Sap., folüs elongato-linearibus, acu- _ minatis, in petiolum breviter angustatis, tenuiter et irregulariter ._ serratis; nervis secundariis numerosis, secus marginem campto- | dromis , nervulis transversis in rete irregulariter polygonum - coeuntibus. F1. foss. d. trav. anc. de Séz zanne, p.62, tab. IV, f. 6. Myrica curticellensis, M. Roginei, M. verbinensis Wat., PI. fess. d.wbass. tert. de Paris, p. 126, 127, tab. XXXIIF, f. 44, LR XXXIV, f. 1-39 Sézanne; Vervins, Belleu, Bracheux près de Paris. ; ‘ Les dimensions de ces feuilles étaient très-variables ; leur lon- _ gueur variait entre 8et 10 centimètres. Leur forme rappelle celle du Quercus Libani et du Q. castaneæfolia. k. Dryophyllum integrum Sap., foliis majusculis, oblongis, . apicem versus sensim, basi repentius angustatis, margine subun- | sdulato integerrimis; nervis secundariis sat remotis, 7-9 circiter, exacte camptodromis, nervulis transversis, sinuoso-flexuosis, in rete primarium laxum plus minus distinctum conjunctis. F1. foss. d. travert. d. Sézanne, p. 63. | Juglans deperdita Wat., PI. foss d. bass. de Paris, p. 229, > Atab. LVIL, f. 3. .. Cest à tort que M. Watelet a rapporté cette feuille aux Ju- _ glans; elle offre tous les caractères des feuilles des Chênes de l'Amérique centrale, entre autres de celles du Q. laurifolia Liebm. et du Q. Skinneri Benth. Parmi les fossiles, c’est le Q. Lyellii Heer, de Bovey Tracey, qui s’en rapproche le plus. | ; 616 _ PHANÉROGAMES. # _Quercus L. Atlas, pL LXXXVIL Arbores, rarius frutices, pro more sylvas vastas efformantes. Folia alternantia, petiolata, caduca (in regione ffigidiore) vel persistentia (in regione calidiore), membranacea, subcoriacea et coriacea, quam maxime variabilia, margine simpliciter vel repe- tito-lobata, lobulata, crenata, dentata vel subspinosa, rarius in- tegra, sæpius anguste incrassato-marginata, lævia vel pubes- centia, pinnatinervia; nervo medio plus minus valido ad apicem producto, nervis secundariis craspedodromis, camptodromis in folis integris, mixtis in foliis pro parie integris et pro parte dentatis vel crenatis. Flores masculi in amento gracili so- litarii, rarius ternati, perigonio regulariter vel irregulariter A À lobato; flores feminei gemmacei, axillares, in rachi communi sessiles, bracteis et squamulis multiseriatis imbricatis, in cupu* ! lam (involucrum) floris basin recipientem connatis Fructus e cupula solida squamosa vel zonata nunquam spinosa, et e glande plus minus emersa vel subinclusa constans. La patrie des Chênes du monde actuel est limitée à l’hémi- sphère du Nord; le plus grand nombre des espèces connues se’ trouvent dans l'Amérique septentrionale, depuis l'équateur jus- qu’au {45° degré; un nombre non moins grand appartiennent aux régions élevées du continent et des îles asiatiques; l’Europe‘en offre un nombre comparativement petit; quelques espèces méri- dionales de ce continent se retrouvent dans la région septentrio= nale de l'Afrique. Aucune espèce n’a encore été rencontrée dans l'hémisphère du Sud. Le nombre total des Chênes énumérés dans le Prodrome de Decandolle (1868) s'élève à 281, dont 16 re- viennent à l'Europe, 144 à l’Asie continentale et insulaire, 31 à l'Amérique septentrionale, 90 à l'Amérique centrale, surtout au Mexique. De même que quelques espèces du Sud de l’Europe . passent dans le Nord de l’Afrique (région méditerranéenne), d’autres, de l’Est, passent dans l'Asie-Mineure. La première apparition de ce type paraît remonter à l’époque ” | D © AMENTAGÉES. 617 crétacée ; si c'est le cas, son existence pendant la période éocène doit être admise, quoique les preuves affirmatives évidentes nous manquent encore. Mais ce qui est hors de doute, c’est son dé- veloppement très-considérable en Europe pendant la période miocène. Les formes qui prédominent dans les dépôts inférieurs de cette période sont cêlles qui se retrouvent aujourd’hui dans les régions montagneuses de l’Amérique centrale; dans les couches moyennes et supérieures, ces formes sont remplacées par celles qui caractérisent actuellement les forêts de Chênes de l'Amérique du Nord et par quelques-unes qui se rapprochent davantage des types asiatiques et européens. Avec la période pliocène, la plupart des Chênes indigènes en Europe pendant la période pré- cédente, c’est-à-dire les formes exotiques, disparaissent pour être remplacés par ceux qui vivent encore sous nos yeux, OU au moins par des formes très-voisines. | Presque toutes les espèces fossiles sont établies sur des em- preintes provenant d'organes foliaires; le nombre des fruits fos- siles connus est excessivement petit; quelques traces de chatons mâles ne sauraient prouver autre chose que l'existence du genre au moment où ces restes ont été enfouis. Quiconque a fait une étude spéciale des organes foliaires des Chênes vivants sait combien ces organes sont sujets à la varia- tion, et qu'il est même diflicile d'établir une limite entre les Chènes à feuilles persistantes et ceux à feuilles caduques. Les caractères établis sur la nervation laissent souvent l'attribution générique incertaine. Les nombreuses espèces fossiles subiront sans doute une forte réduction à la suite d’une étude plus appro- fondie des débris qui les représentent, et un certain nombre d'entre elles trouveront probablement leur place dans des genres tout différents. SECT. I. : SALICIFOLIÆ. Folia Salicum foliis similia, coriacea, integra vel solo apice remote dentata, nervis secundariis numerosis camptodromis. 618 PHANÉROGAMES. 1. Quercus Ellsworthiana Lesq., foliis oblongis, margine inte- gro undulatis, nervis camptodromis. Lesq., Foss. PL. fr. Ne- braska, p. 96, tab. VIIE, f. 4. sa crétacés de Nebraska. 2. Quercus anceps Lesq., foliis coriaceis, ep bre- viter acute acuminatis, basi angustatis," margine integerrimo . haud undulato. Lesq., Foss. si fr. Nebraska, p. 96, tab. VIIT, 12, Crétacé du Nébrentn. Semblable au Q. Lyelli H. 3. Quercus salicifoha Newb., foliis petiolatis, coriaceis, lævi- bus, lanceolatis, utraque extremitate abrupte angustatis, integer- - rimis ; nervo primariO Crasso, secundariis camptodromis. New> berry, .Spec. foss. PI. (Ann. of the Lyceum of Natur. Hist. New York, vol. IX, April 1868, p. 24). Grès crétacé inférieur (?!) de Blackbird Hill (Nebraska) . Newberry compare ces feuilles à celles du Q.mbricaria Mich.., de l'Amérique du Nord. h. Quercus cuneata Newb., foliis breviter petiolatis, coriaceis, lævibus, lanceolatis, utraque extremitate angustatis, acutis, mar- gine subundulato integris; nervo primario valido, nervis secun- dariis ramosis, substrictis, brevioribus nonnullis interpositis. Newberry, /. c., p. 25. Blackbird Hill (Nebraska). À peine différent du précédent. 5. Quercus Lamberti Wat., foliis oblongis (inæquilateralibus ?!), basin versus sensim, apice sat subito angustatis atque acumina- tis, margine integerrimo subsinuosis; nervis secundariis remotis, utrinque 6, patentissimis, patentibus et subpatentibus, sursum arcuatis, camptodromis, reti transverso distincto. PI. foss. d. bass. de Paris, p. 135, tab. XXXV, f. 5. Quercus sepulta Wat., L. c., f. 7. Grès supérieurs aux lignites, à Belleu près de Soissons. 6. Quercus divergens Wat., foliis sat speciosis, late elliptico- oblongis, utraque extremitate præprimis basin versus pedetentim _s or ï AMENTACÉES. 619 angustatis, apice acute acuminatis, margine integerrimo subsi- nuoso ; nervis secundariis utrinque cica 44, patentibus et patentis- simis, arcuatis, S secus marginem camptodromis. PI. foss. d. bass. de Paris, p. 138, tab. XXXV, f. 3. Belleu. 7. Quercus spathulata Wat., foliis petiolatis, elliptico-oblon- gis, basi longe cuneatis, apice obtuso emarginatis; nervis se- cundariis patentibus, camptodromis. Wat., L. c., p. 136, tab. XXXV, f. 6. Belleu." L'analogue le plus voisin de cette espèce paraît être le Q. Skinneri Benth., des hautes montagnes du Mexique. 8. Quercus inæqualis Wat., foliis oblongo-lanceolatis, basi brevius cuneatis, brevissime petiolatis, alis inæquilatis, apice obtuso emarginatis (?); nervis secundariis camptodromis, reti transverso primario anguste curvato-rectangulo, reti secunda- rio irregulariter polygono. Wat., /. c. Belleu. 9. Quercus bifurca Wat., foliis petiolatis, longis, linealibus, basi cuneatis, integerrimis; nervis patentibus et patentissimis, camptodromis. Wat., !. c., p.138, tab. XXXV, f. 9. Grès supérieurs aux lignites, à Pernat près de Soissons. Cette feuille, dont le sommet est inconnu, paraît avoir de la ressemblance avec celle du Q. Seyfriedii H. 10. Quercus salicina Sap., foliis petiolatis, ellipticis et ellip- tico-elongatis, basi apiceque angustatis, integerrimis; nervis se- cundariis numerosis, sub angulo sat aperto emissis, numerosis, camptodromis, reti primario interposito partim rectangulo partim irregulariter polygono, reticulo venuloso minuto impleto. Sap., Exam. anal., p. 29; Étud., I, p. 84, tab. VI, f. 6. Calcaire marneux supérieur de la partie supérieure du gypse. d’Aix. Analogue pour la forme et là nervation des feuilles aux Q. imbricaria Wild. et laurifolia Michx, de l'Amérique septentrio- nale, mais surtout au Q. Phellos maritima Michx et aux Q. Me LA ë 620 PHANÉROGAMES. longifolia Liebm., de Guatémala, et Skinneri Benth. des Alpes du Mexique (S.). 11. Quercus elhphca Sap., fois coriaceis, ellipticis, obtusatis, basi in petiolum brevem, crassum sensim angustatis. Exam. : anal., p. 27; Étud., L, p. 85. Schistes marneux feuilletés de la partie supérieure du gypse d’AIx. D'après M. de Saporta, cette forme serait à peine distincte du 0. elæna. 12. Quercus linearis Sap., foliis subcoriaceis elongäto-lineari- bus, medio margine repando-undulatis, integerrimis, basi et apice sensim angustatis; nervis secundariis tenuibus, camptodromo- ramosis, nervulis in reticulum minutissime areolatum coeunti- bus. Sap., Étud., II, p.66, tab. VIL, f. 4. . Bastide-des-Jourdans près de Manosque. Cette feuille pourrait être confondue avec celle du Laurus pri- _ migenia Ung.; mais la nervation l’en distingue et la rapproche davantage de celles des Chênes à longues feuilles étroites de. l'Amérique septentrionale et centrale (Q. longifolia Liebm., Phellos et cinerea Michx, virens L. et crassipes Humb.). 13. Quercus advena Sap., foliis firmis, ovato-oblongis, obtu- sis, integerrimis ; nervis secundariis alternis, obliquis, parallelis, utrinque circiter 13, secus marginem camptodromis, vel brachio- dromis, nervulis transversis simplicibus vel furcatis conjunctis, areolis trapeziformibus. Sap., Étud., XII, p. 67, tab, VS r:6. Schistes du bois d’Asson; rare. Ce Chêne se rattache au groupe des Chènes asiatiques à feuilles entières (Q. Korthalsii BI., argentea, Reinwardti et Omalokos Korth., des îles de la Sonde). 14. Quercus nervosa Sap., foliis brevissime petiolatis, coria- ceis, ovato-oblongis, integerrimis; nervis secundariis curvato- ascendentibus, prope marginem camptodromis, venulis transver- sis numerosis liberis vel diagonaliter conjunctis. Sap., Étud., IT, p. 86, tab. IIT, f. 12. Saint-Jean-de-Garguier. AMENTACÉES. | Ressemble à quelques Quercus des Indes à feuilles entières, # comme Q. cuneala Roxb., Q. argentea et Reinwardti Korth., _ de Java; mais sous des proportions frès-réduites (S.). 15 Quercus affinis Sap., foliis obovato-oblongis, inferne cu- neatis, margine undulato irregulariter crenato-sinuatis, petiolo brevissimo ; nervis secundariis sub angulo acuto orientibus, utrin- que 10-12, apice divisis subcraspedodromis. Sap., Étud., H, L. p. 87, tab. IIE, f. 10. ie Saint-Jean-de-Garguier; très-rare. + Voisin du Q. Gæœpperti Web., et faisant partie du même groupe que les Q. Hamadryadum et furcinervis, qui se rattachent eux-mêmes, dans le monde actuel, à un groupe de Chênes mexi- _ cains dont les Q. tomentosa Liebm., spicata Humb. et Bonpl., glaucescens H. et B., oleoides Schied. font partie. 16. Quercus Saportana Sch., foliis speciosis, ellipticis, apice basique breviters acuminatis, integerrimis, hinc illinc lenissime sinuosis; nervis secundariis remotis, utrinque 8 circiter, emedio . vel apice divisis ibique valde arcuatis camptodromis, nervis bre- vioribus tenuibus e nervo primario emissis interpositis, reticulo venosoïrregulariter. polygono, pertenui. Quercus magnôliæfolia Sap., Étud., II, 2, p. 413 (257), É tab. VI, f. 44. Armissan; très-rare. Tous les caractères de forme et de nervation désignent un Chêne très-analogue aux Q. imbricaria Willd. et undulata Benth., tous les deux de l'Amérique du Nord. Il y a déjà une espèce vi- vante qui porte le nom de Q. magnoliæfolia. 17. Quercus subvirens Sap., foliis coriaceis, elongatis, basi angustatis, lobato-dentatis, illis Q. virentis simillimis. Sap., PL. foss. de Meximieux, p. 761. Dépôts quaternaires de Meximieux (Ain). Feuilles très-semblables à celles du Q. virens Aït., de l’Amé- rique du Nord, et parmi les Chênes fossiles à celles du Q. elæna. 18. Quercus nerüfolia Al. Braun, foliis petiolatis, subcoria- ceis, supra nitidis, elongato-lanceolatis, acuminatis, integerrimis à ne # ÿ da: n % d ” PHANÉROGAMES. vel apice denticulis nonnullis instruciis; nervis secundariis nu- merosis, camptodromis. Glande* brevi, ovali, millim. 8-11 longa, 6-9 lata, apiculata, distincté longitudinaliter striata. Heer, Æ1. tert. Helvet., IT, p. 45, tab. I, f. 3; IT, f. 12; LXXIV, f51-6, fig. 16 a, b, c, d (glands); LL, p. 478, tab. CLII, f. 3. Ung., Gen. et Spec., p.03. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 543 Foss. fl. v. Kôflach, p. 13. Gaudin, Contrib., VL, p. 49, tab. Il, f.4. Saporta, Étud., Il, p. 256. Quercus lignitum Al. Br. in Stizenb., Verzeichn., p. 77. *. Uebers. d. Tert.-Fl., p. 53. Quercus commutata Heer, FI. tert. Helvet., 1, p. 44, 24. OEningen, surtout dans le Kesselstein, Sobrussan (Bohème), Armissan; Bozzone (Toscane). Ce Chêne ressemble beaucoup aux Q. imbricaria Michx et Phellos L., et peut-être plus encore au Q. Skinneri Benth., de Guatémala, quand on ne considère que les feuilles; mais les _glands de cette dernière espèce sont'très-longs, tandis qu'ils sont courts et petits dans la plante fossile et offrent la plus grande ressemblance avec ceux du Q. Phellos de l'Amérique du Nord _ (Heer). Ces feuilles portent souvent le Sclerotium pustuliferum Heer et le Sphæria interpungens Heer. 19. Quercus Heeri Al. Braun, foliis petiolatis, subcoriaceis, oblongis, apice obtusis, integerrimis; nervis secundariis nume- rosis, camptodromis. Stizenb., Vergeichn., p. 77. Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 46, tab. LXXIV, f. 8-10. ( OEningen. ‘Feuille plus large que la précédente et arrondie au sommet. M. Heer la compare à celles du @. virens Ait., du Texas, sauf sa consistance moins solide. Elle est aussi habitée par le Sclero- hum pustuhiferum. 20. Quercus elæna Ung., foliis coriaceis, breviter petiolatis, oblongo-lanceolatis, margine revoluto integerrimis; nervis se- cundariis camptodromis. Chlor. protog., p. 31, tab. IV. Heer, F. tert. Helvet., I, p. 47, tab. LXXIV, f. 41-14; LXXV,f. 1; I, p. 478, tab. CLI, f. 1-3. Sap., Étud., I, p. 84; II, p. 85, tab. TEE, f. 44, p.256; ILE, p. 65, tab. V, f. 2. Parschlug; OEningen; Saint-Gall, dans la formation marine, Môünzeln, Hohe Rhonen, Monod, Eriz, Delémont, Locle (Suisse); schistes marneux de la partie supérieure-du gypse d'Aix, gypses de Gargas; Saint-Jean de Garguier, Fénestrelle, Armissan, bois d’Asson. M. Éeer compare ces feuilles à celles du @. mexicana Humb. et Bonpl., qui offrent la même consistance solide, la même forme et le même pétiole court; on peut aussi les comparer aux @Q, _ virens Ait. et cinerea Michx, de l'Amérique du Nord. _ 24° Quercus chlorophylla Ung., foliis coriaceis, firmis, oblon- gis vel ovato-oblongis, apice rotundatis, obtusis, integerrimis, _ margine revolutis; nervis secundariis tenerrimis, camptodromis. Chlor. protog., p. 111, tab. XXXI, f. 1. Heer, F1. tert. Helvet., IL, p. 47, tab. LXXV, f. 3-9; III, p. 178. Massal., F1. foss. Senog., p.194, tab. XXX, f. 4. Sismonda, Watér., p. 4A, tab. IX, nf. 5; XX, f. 1; XXVI, f. 5. ?Lesquer., Trans. Amer. phülos. - Soc., XXII, p. 416, tab. XVII, f. 5, 6, 7. Quercus Daphnes Ung., L. c., p. 119, tab. XXXI, f. 2, 3. Sapotacites Daphnes (Ung.) Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 229, tab. XXX VIII, f. 8, 23. Parschlug ; dans la mollasse d’eau douce au tunnel de Lau- sanne, à Monod, Rochette, Delémont, Ralligen, Hohe Rhonen, Saint-Gall; plus rare dans la mollasse marine (supérieure), à l'Albis, à OEningen; dans un grès du miocène inférieur à Cos- seria, dans le grès calcaire du miocène moyen à Turin, à Piobesi près d’Albe, dans le gypse (d’après Sismonda); bassin de Bilin ; schiste rouge du miocène du Mississippi? M. Unger compare cette espèce au Q. virens Ait., du Texas; dans cette espèce vivante les nervures secondaires sont cepen- dant plus proéminentes. M. Heer distingue les formes suivantes : a) Folia ovali-oblonga, basin versus magis angustata quam ed apicem. . Ë à 1 Ë ; # ; À A ; : ‘4 Ë ? £. e 4 1 À ï: RAT ‘ Y D LE nt CE ME AE PL RTC ER, CLEAN PES OS Dh = AMENTACÉES. 623 624 PHANÉROGAMES. b) F. breviora et latiora. c) F. multo minora, forma eadem quam in b. d) F, obovato-oblonga, petiolo paulo longiore. 29, Quercus myrtilloides Ung., foliis coriaceis, 1-2-pollicari- bus, ovato- vel obovato-oblongis; apice obtusis, integerrimis ; nervo primario valido, secundariis tenuibus; petiolo brevi, in- crassato. /conogr., p. 38, tab. XVII, f. 17-20 ; Syll., III, p. 68, tab. XXII, f. 4-6. Heer, F1. tert. Helv., IE, p. 48, tab. LXXV, f. 40-16; LIT, p. 178, tab. CLI, f. 4-6; Mioc. ball. Fl., p.35, tab. VIII, f. 5. Myrica antiqua Ettingsh., Foss. F1. v. Hæring, p. 39, tab. X, f. 1? Gaud. et Strozzi, Contribut., IT, p. 33, tab. IV, f. 23. Sismonda, Matér., p. 42, tab. IX, f. 4. Ralligen, au Petit-Mont, Monod, Locle, Berlingen (Suisse) ; Hæring?, Rauschen (Samland); argiles brülées du val d’Arno; argiles superposées au gypse à Guarène près de Turin; Radoboj. Les Q. myrtifohia Willd., de la Caroline, et Q. repanda Humb. et Bonpl., de l'Amérique centrale, paraissent être voisins de cette “espèce. 23. Quercus Seyfriedi A1. Braun, foliis coriaceis, oblongis, in- tegerrimis, margine incrassatis; nervo medio crasso, secundariis :_ camptodromis arcubus abbreviatis ; petiolo brevi, crasso. Stizenb., Verzeichn., p. 76. Heer, F1. tert. Helvet., Il, p. 48, tab. XXV, F7: OEningen. Feuille d’attribution douteuse, assez semblable cependant aux plus petites feuilles du Q. Phellos.* 2h. Quercus Lyellii Heer, foliis speciosis, subcoriaceis, petio- latis, oblongis, acuminatis, basi angustatis, margine repando- sinuosis, subrecurvis; nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, apice furcatis, camptodromis, ramulo superiore margini valde approximato, venulis transver- sis seu simplicibus seu furcatis, areas rectangulas marginem ver- sus sensim minores efformantibüs. Foss. Fl. of Bovey Tracey, p. 40, tab. XII, f. 2-9; XIII, Ê. 4-4; XIV, f. 19 D; XV, f. 4, * AMENTACÉES. 625 2; XVII, f. 4, 53 FU. foss. arct., p. 108, tab. XLVIT, f. 9; Contribut., tab. XLVI, f. 3. Lesquer., Trans. amer. Philos. So. XIII, p. 415, tab. XVII, f. 1-38. Phyllites cuspidatus Rossm., Beitr., . 36, tab. IX, f. 38, 39, non Q. cuspidata Ung. _ Lignites de Bovey Tracey; Atanekerdluk; schiste rouge du Mississippi (suivant M. Lesquereux). Diffère du Q. undulata W. par la nervure médiane plus forte et droite et par les nervures secondaires plus nombreuses. Le Q. æalapensis Humb. et Bonpl. offre des feuilles semblables. … M. Heer a trouvé dans les lignites de Bovey Tracey des mor- ceaux d’écorce, appartenant probablement à cet arbre, qui sont profondément gercés dans le sens de la longueur et sillonnés _ transversalement. 25. Quercus divionensis Sap., foliis speciosis, late lineali-elon- . gatis, basi sensim anguüstata rotundatis, integerrimis; nervisse- * cundariis camptodromis, nervulis in rete irregulariter polygonum pour PI. foss. d. cale. concrét. d. Brognon, p. 17, fig. D. . Calcaires concrétionnés de Brognon- . Semblable au Q. Lyellii et analogue parmi les espèces vivantes aux Q. laurifolia Michx, de la Caroline, meæicana et lanceolata | H. et B., du Mexique; sauf les dimensions plus considérables, : ces feuilles offrent le contour exact et la nervation du Q. cinerea | Michx, de l'Amérique du Nord. … 26. Quercus provectifolia Sap., folis subcoriaceis, elongato- lanceolatis, longe et.acute acuminatis, margine quandoque un- 4 - dulatis, cæterum integerrimis, basin versus in petiolum breviter - angustatis; nervis secundariis patentibus, camptodromis, nervu- - lis primariis flexuoso-reticulatis, immersis, parum conspicuis. aporta, PL. foss. d. calc. concrét. de Brognon, p. 15, f. B, C, et tab. V, f. 4, 5. - Calcaires concrétionnés de Brognon (Côte-d' Or). Appartient au groupe des Q. elæna, Lyellii, nerufolia, et se « rattache parmi les espèces vivantes aux Q. crassipes H. et B. et + Skinneri Benth.;du Mexique, longifolia Liebm., de Guatémala. de à » Scmmprer — Paléont. végét. IH — TA &, 626 PHANÉROGAMES. L. 27. Quercus Scarabelli Massal., foliis breviter petiolatis, CO- riaceis, undulatis , elongato-lanceolatis, apice acuminatis, basi attemuato-subrotundatis, integerrimis; costa validissima, nervis secundariis utrinque 11-13, alternis, raro oppositis, arcuatis, simplicibus, secus marginem arcuatim conjunctis, nervulis trans- versis vix conspicuis. Stud. sulla F1. foss. dell. Senogaliese, p..187, tab. XXXI, f, 4; XXX, f. 1. Ettingsh., Foss. FI. v. Bi- lin, p.55... Sinigaglia, Sobrussan. 28. Quercus Hôrnesii Ettingsh., foliis coriaceis, ovatis, basi rotundatis, apice acutis, margine integerrimis vel undulato- sinuosis vel remote denticulatis; nervo primario valido, secun- dariis camptodromis, sat patentibus, utrinque circa 8, nervulis transversalibus subarcuatis simplicibus vel divisis. Foss. FI, v. Bilin, p. 55, tab. XVI, f. 4, 43. Argile plastique de Priesen (Bohème). M. d’Ettingshausen rapproche ces feuilles de celles du Q. un- dulata Benth., de Guatémala. Le même auteur réunit à cette espèce un très-petit gland trouvé dans les mêmes couches. #29. Quercus crassipes Heer, foliis coriaceis, pollicaribus, sub- ovatis, basi apiceque rotundatis, integerrimis ; nervis secundariis camptodromis, reticulo distinctissimo. FL. tert. Helv., III, p.178, tab. CLI, f. 28. | OEningen. 30. Quercus modesta Heer, foliis lanceolatis, apice sparsim denticulatis; nervo medio crasso, secundariis camptodromis, ar- cubus abbreviatis. FÆ{. tert. Helvet., 11, p. 48, tab. LXXV, f, 22. ; Estavé près de Lausanne. 31. Quercus Apollinis Ung., foliis subcoriaceis, lanceolatis, sparsim denticulatis, petiolo brevi, abbreviato. Ung., /conogr., p. 37, tab. XVIII, f. 1h. OEningen. 32. Quercus elongata Gœpp., foliis majusculis, oblongo-elon- gatis, lanceolato-acuminatis, integris; nervis secundariis nume- Fes ee Li AMENTACÉES. 627 sis, subflexuoso-ascendentibus, camptodrôfis. Palæontôgr., [, p. 275, tab. XXXIV, f. 5 a, b. ” Dans le calcaire supérieur des lignites de Striese près de Strop- en en Silésie. M. Gœppert compare cette feuille à celles des Q. lauréats et inerea Michx, de l’Amérique septentrionale. 33. Quercus coriacea Gæpp., foliis coriaceis, oblongis, .sen- im angustatis, basi angustiore rotundatis; nervis secundariis enuibus, flexuoso-ascendentibus, camptodromis. Palæontogr., I, p. 275, tab. XXXIV, f. 6. Avec le précédent. Je ne pense pas que cette feuille soit spécifiquement différente le la précédente. M. Gœppert dit des deux : neruis secundarus æcurrentibus, tandis que les figures les indiquent camptodromi. 3. Quercus aizoon Heer, foliis coriaceis, oblong go-lanceolatis, jasi angustatis, integerrimis. modo apice utrinque bidentatis; ïervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, curvatis, :amptodromis, reti primario transverse rectangulo reticulo per- enui impleto. Wioc. balt. FI., p. 72, tab. XXI, f. 6-9 a. + Rixhôft (Samland). M. Heer compare cette espèce au Q. germana véto et Cham., du Mexique. 35. Quercus deformis Ettingsh., foliis obovatis, obtusis, basi cuneatis, brevipetiolatis, margine serpentino lævi vel apice den- ticulis singulis instructo; nervis camptodromis? Foss. FI. v. Hæring, p. 40, tab. X, f. 3. Feuille d'attribution douteuse. M. d’° Eu la compare aux feuilles des Q. laurina Humb. et Bonpl., de l’Amérique équa- iale, du Q. germana et du Q. Phellos. 6. Quercus Sapotacites Massal., foliis coriaceis, crasse petio- latis, firmis, obovato-oblongis, spathulatis, apice rotundatis, ob- tusis, integerrimis, margine revolutis ; nervis secundariis arcua- tis, tenerrimis, camptodromis, ramosiusculis, nervis abbreviatis mixtis. Syn. FI. foss. Senog., p. 32. Sinigaglia. à 1028 : : PHANÉROGAMES. 37. Quercus Shadonii Massal., folis crasse petiolatis, corie ceis, oblongo-spathulatis (apice attenuatis?), integerrimis ; ge regulariter angustato-cuneatis; nervo primario valido promi nente, nervis secundariis crebris sub angulo acutissimo ex orientibus, rectis, simplicibus, camptodromis. Syn. FI. fos: Senog., p. 33. à Sinigaglia. es 38. Quercus Pironæ Massal., foliis coriaceis, breviter petio latis, ovatis, basi subcordato-auriculatis, integerrimis, interdur undulatis; nervis secundariis 8-10, camptodromis. Syn. FI foss. Senog., p. 35. Li Sinigaglia. ‘ 39. Quercus Etruscorum Massal., foliis coriaceis, canaliculatis elongato-ellipticis, margine revolutis; nervo primario valido nervis secundariis craspedodromis. Syn. F1. foss. Senog., p. 3l Sinigaglia. Ne connaissant ni les originaux ni de bout figures des di verses espèces de Chênes établies par M. Massalongo, je croi “devoir m'abstenir de tout jugement à leur égard. L0. Quercus microphylla Gœpp., foliis pollicaribus, oblongo ellipticis, subsinuatis; nervis secundariis utrinque 7, subarcua- tis. Gœpp., Tert. Fl. v. Schossn., p. 13, tab. VI,sf. 4, 2. Terrain tertiaire de Schossnitz. | h1. Quercus Benzoin Lesq., foliis lævibus, nitidis, ovatis, it petiolum productis, maryine undulato integris; nervis basilari- bus angulo acuto egredientibus usque ad medium marginem pro- ductis, extus ramosis. Lesq., Foss. PL. of rec. Format. (Amer. Journ. of sc., sec. ser. XXVIT, p. 360). Nanaimo (île de Vancouver). & Assez semblable, d’après M. Lesquereux, au Q. Charpentien H. Je ne pense pas que cette feuille puisse être rapportée au genre Quercus ; c'est plutôt une Lauracée. 12. Quercus multinervis Lesq., foliis ovatis, basi leniter pré ductis, margine undulato integris ; nervis validis numerosis, l& teralibus sub angulo obtuso nascentibus, omnibus parallelis, 18 # 4 a 1 3 ë AMENTACÉES. 629 niter arcuatis. Lesq., Amer. Journ. of se., ec. ser., XXII, f. 300. | Mono (ile de Vancouver). æ. M. Lesquereux compare cette espèce au Q. nerüfohia Al. Br. 43. Quercus Evansi Lesq., foliis crassis, coriaceis, semipeda- s, ellipticis, margine undulato integris; nervis validis et latis, Secundariis camptodromis. Lesquer., Foss. PI. of rec. Format. (Amer. Journ. of sc., 1859). Bellingham Bay (Washington Territory). » + FOLIA INCERTÆ AFFINITATIS. hh. Quercus Pseudo-Laurus Ettingsh., foliis brevissime petio- ltis, coriaceis, rigidis, oblongis vel elongato-lanceolatis, acumi- natis, basi rotundatis, margine integerrimis vel solo apice remote denticulatis; nervo primario .valido, nervis secundariis campto- dromo-craspedodromis, 9 vel 10, angulo acuto emissis. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 60, tab. XVII, f. 13-15. Schistes bitumineux de Sobrussan. # La forme de cette feuille varie de l’ovale-oblongue à l’allon- gée-lancéolée. Parmi les Chênes vivants, on peut citer comme ayant des feuilles semblables le Q. sororia Liebm., du Mexique, le Q. eugeniæfolia Liebm., de Guatémala. L5. Quercus undulata Web., foliis speciosis, subcoriaceis, oblongis, acuminatis?, inferne angustatis, margine repando- vel sinuoso-undulatis ; nervo medio subflexuoso, nervis secundariis remotis, patentibus, campiodromis partimque craspedodromis?, reti transverso primario subarcuato-rectangulari. Web., Palæon- togr., IL, p. 170, tab. XIX, f. 4. Heer, Wioc. balt. Fl., p. 72. tab. XXI, f. 3, 4? Dépôts à lignites de Quegstein près de Bonn; Rixhôft (Sam- land) ? Feuille d'attribution fort douteuse et à laquelle je ne voudrais pas réunir le Q. undulata Heer, qui ressemble beaucoup plus à une feuille de Chêne. 680: PHANÉROGAMES. nn... h6. Quercus apicalis Heer, foliis membranaceis, oblongis, in- tegerrimis, apice obtuse bidentatis; nervis secundariis sat nume- rosis, subarcuatis, camptodromis, areis nervis interpositis subt 4 . liter areolatis. Mioc. balt. Fl., p. 72, tab. XXI, f. 5 a. Rixhôft (Samland). M. Heer dit qu’il ne connaît pas d'espèce analogue vivante h7. Quercus Laharpii Gaud., foliis coriaceis, petiolatis, oblon- . gis, acuminatis basique angustatis, superne parce dentatis ; ner- vis secundariis angulo acuto egredientibus, inferioribus secus marginem ascendentibus, camptodromis, superioribus craspedo- dromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., II, p. 45, tab, ITE, f. 5, L Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 60, tab. XVII, f. 12 Heer, Contrib. Foss. FI. ‘"North-Greenl., tab. XLIV, f. 10; XLIX, f. 2, 3, La. Le Argiles brûlées du val d’Arno, schiste bitumineux de Sobrus- san ; Atanekerdluk. Se rapproche, par les feuilles, du Q. laurifolia Michx, de la Caroline. . La feuille rapportée à cette espèce par M. d’'Ettingshausen pa- raît appartenir au Q. Pseudo-Laurus de cet auteur. SECT. II. FOLIA MARGINE DENTATA VEL SERRATA. A. Nervi secundarü craspedodromi rarius camptodromr. & h8. Quercus valdensis Heer, foliis coriaceis, ovalibus vel ovato-ellipticis, basi rotundatis, breviter petiolatis, argute denti- culatis; nervis secundariis parallelis, camptodromis, arcubus margini approximatis Fl. tert. Helo., IT, p. 49, tab. LXXVIIR, p. 15; III, p. 178, tab. CLI, f. 17. Ettingsh., Foss. FI. v. Bi lin, p. 56, tab. XVI, f. 5, 6, 7. Monod près de Rivaz (cant. de Vaud); dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow et dans l'argile de Priesen (Bohème). Semblable au Q. Mureti, mais les feuilles ne sont pas atténuées # AMENTACÉES. 631 _ vers la base, et les nervures secondaires sont camptodromes{f) . attribution générique est douteuse. "N9: Quercus argute serrata Heer, foliis coriaceis, obovato- _ lanceolatis, basi angustatis, dense et argute subduplicato-serra- _tis. FL. tert.. Helo., I, p. 49, tab. LXXVIL, f. 4, 5. Sismonda, Matér., p. 2, tab. XXII, . 3. Hohe Rhonen et tunnel de Lausanne ; formation gypseuse de Guarène (Piémont). 50. Quercus Godeti Heer, foliis coriaceis, lanceolatis, apice cuspidatis, argute duplicato-serratis; nervis secundariis numero- à FI, tert. Helv., II, p. 50, tab. LXXVIII, f. 40, 44; EIE, p. 179, tab. CLI, f. 11 (Q. Ungeri H., Uebers., p. 53). Engelh., Tert. F1. v. Seifhenn., .p. 17, tab. IV, f. 5. " Hoôhe Rhonen; Seifhennersdorf (Saxe). Ressemble au Q. Ungeri Web., mais les dents sont composées. 01. Quercus Hauerti Ett., foliis coriaceis, lanceolatis vel oblon- : gis, in petiolum brevem angustatis, margine sparsim dentatis ; nervis secundariis utrinque 5 vel 6, camptodromis marginem ascendentibus. Foss. Fl. v. Bilin, IL, p. 63, tab. LV, f. 18. Vallée de Schichow. Semblable au @. elæna, mais dentelée au bord. 92. Quercus primordialis Lesq., foliis oblongo-lanceolatis, utraque extremitate acuminatis. brevipetiolatis, margine regula- riter dentatis, dentibus sursum curvatis, sinubus obtusis; nervis secundartis utrinque circa 14, craspedodromis, venulis nervis | ie perpendicularibus. Foss. PI. fr. Nebraska (Amer. ourn. of sc., 2° sér., XLVI, p. 95), tab. VII, f. 7. Terrain crétacé de Nebraska. M. Lesquereux dit que ces feuilles ressemblent à celles du Q. prinoides Michx, vivant aujourd’hui dans l'Amérique du Nord, au point qu'on serait tenté d'y voir ia même espèce. 53. Quercus hexagona Lesq., foliis ovatis, basi apiceque acu- minatis, grosse dentatis; nervis secundariis in dentes marginales procurrentibus. Lesq., Koss. PI. fr. Nebraska, p. 95, tab. VIE, Er 8. “e 632 PHANÉROGAMES. Terrain crétacé de Nebraska. 54. Quercus antiqua Newb., foliis magnitudinis mediocris, lanceolatis, acutis, interdum subflexuosis, margine serrato-den- tatis, dentibus magnis, obtusis, sursum curvatis; nervo medio valido, nervis lateralibus numerosis, inæqualibus, subarcuatis, dentes petentibus. Newberry, Vew Spec. foss. PI., p. 26. # Grès crétacé inférieur (?) sur les rives du Rio Dolores, Utah. Ressemble au Q. Haidingeri et représente le groupe du Q. castaneæfolia. 55. Quercus acrodon Lesq. ms., foliis mediocriter magnis, ovatis, acute acuminatis, inferne late cuneatis, basi cuneata ex= cepta grosse multidentatis, dentibus cuspidatis, sinubus obtusis interpositis; nervis secundariis strictis, parallelis, hic illic fur- catis, craspedodromis. Terrain tertiaire de Nebraska. Description faite d’après un dessin communiqué par mon ami Lesquereux. 96. Quercus venosa Gœæpp., foliis tripollicaribus, ovato-oblon- gis, basi subito fere angustata breviter productis, margine re- -mote repando- spinuloso-denticulatis; nervis secundariis paucis, duobus infimis debilioribus arcuatis margini parallelis, cæteris, utrinque circiter 4, in dentes majores abeuntibus. Tert. F1. v. Schossn., p.18, tab. VIII, f. 3. Heer, Mioc. FI. Spitzberg., p.57, tab. XIT. Schossnitz?; Spitzherg. Il me paraît peu probable que le Q. venosa du Spitzberg aps partienne à la même espèce que celui de Schossnitz. 57. Quercus Sprengelii Heer, foliis coriaceis, laneeolatis, basi sensim in petiolum brevem angustatis, margine repando-dentatis, dentibus acutis; nervis secundariis craspedodromis, aliis abbre- viatis, nervillis sub angulo acuto egredientibus. Braunk.-Pfl. v. . Bornstädt, p. 13, tab. IT, f. 4. Lignites de Bornstädt en Thuringe. 58. Quercus Zoroastri Ung., foliis submembranaceis, medio- criter magnis, ovato-lanceolatis, acuminatis, basi plus minus AMENTACÉES. 633 longe cuneatis, petiolo sat valido longiusculo, margine basis . cuneatæ excepto sat grosse serralis; nervis subpatentibus et pa- tentibus, 10 vel 11 utroque latere, parce ramosis, craspedodro- mis, réti venoso parum expresso. /conogr., p. 36, tab. XVII, f. 7, 8 (exclusa fig. 9!); Foss. FI. v. Kumi, p.28, tab. VI, f. 23-28. Parschlug; Kumi (Eubée). M. Unger croit voir des formes semblables die les Q. calo- phylla Schlecht., Skinneri Benth., Galeottii Mart., et surtout dans le Q. persica Spach. 59. Quercus Cyri Ung., fois oblongo-lanceolatis, longe pe- … tiolatis, tripollicaribus et ultra, basi subcuneato-rotundatis, in- _ æqualiter dentatis; nervo medio valido, nervis secundariis nume- rosis, ultra 20 utroque latere, angulo recto emissis, craspedodro- mis. Foss. Fl. v. Sotzka, p. 33, tab. X, f. 4. Sotzka. M. Unger voit dans le Q. persica l’analogue de cette espèce. Je ferai cependant observer que, malgré la ressemblance dans les contours et les dimensions entre les feuilles de ces deux plantes, il existe une grande différence : dans l’espèce vivante, les dents marginales sont grandes et cuspidées ; dans la fossile, elles sont beaucoup plus nombreuses, petites et quelquefois émoussées ; la première n’a que 10 paires de nervures secondaires naissant sous des angles aigus; la seconde en a 20 naissant . Sous un angle presque droit. M. d’Ettingshausen réunit cette feuille au Q. Lonchitis (voy. Beitr. 3. foss. FI. v. Sotzka). 60. Quercus spinulosa Sap., foliis coriaceis, ovatis, basi api- ceque breviter angustatis, basi excepta dentatis, dentibus acutis parum productis, hinc inde vix prominulis vel nullis; nervo pri- mario valido, nervis secundariis sub angulo fere recto emissis, parallelis, in dentes productis, quandoque furcatis et cum aliis anastomosantibus, nervulis primariis flexuosis, tenuiter reticula- tis. Sap., Étud., IT, 2, p. 4116. Armissan; très-rare. Le Q. acutifolia Nees, du Mexique, se rapproche beaucoup de cette espèce fossile par la forme et la dentelure de ses feuilles. dE: 634 | PHANÉROGAMES. 61. Quercus Griphus Ung., foliis speciosis, elongato-oblongis, basi rotundatis, apice.., petiolo valido, subcoriaceis, remote et argute serratis, dentibus sursum curvatis, subcuspidatis; nervo primario valido, nervis sub angulo fere recto emissis, patentissi- mis, simplicibus, craspedodromis. /conogr., p. 38, tab. XIX, f. 1. Cette empreinte ressemble plus à une feuille. de Châtaignier qu’à celle d’un Chêne. 62. Quercus kamischinensis (Gœpp.) Ung., foliis petiolatis, ovato-acuminatis, 5-6 pollices longis, 2-2 1/2 latis, remote et inæqualiter dentatis, dentibus acutis ; nervis secundariis simpli- cibus, parallelis, oppositis et suboppositis, utrinque 8 vel 9, in dentes procurrentibus, venulis transversis vel simplicibus vel in rete laxum coeuntibus. Gen. et Spec., p. 401. Foss. F1. v. Kumi, p. 25, tab. V, f. 18, 20 (nec 19!). Phyllites kamischinensis Gœpp. in Murchis., Geol. of Russ., p. 502, tab. g, f. 1 {teste Unger). Kamischin (Russie), Eibiswald (Styrie), Kumi (Eubée). M. Unger compare ce fossile aux @Q. wmbrosa Endl. et calo- phylla Schlecht., espèces du Mexique. 63. Quercus Reussii Ettingsh., foliis coriaceis, breviter petio- latis, oblongis, margine ab infima basi densissime et argute ser- rulatis; nervo medio sat valido, nervis secundariis valde nume- rosis, patentibus, parallelis, craspedodromis, reti transverse rectangulo distincto. Foss. F1. v. Bilin, p. 56, tab. XVI, f. 8. Opale ménilitique de Luschnitz (Bohème). Se rapproche des Q. arquta et Q. Hamadryadum. 64. Quercus Nimrodis Ung., foliis majusculis, elongato-oblon- gis, plus minus longe acuminatis, basi pedetentim vel plus mi- nusve repente angustatis, subcoriaceis, dentibus marginalibus maximis, cuspidatis, irregularibus, sinubus acutis vel obtusis ; nervis minus numerosis. Ung., Foss. Fl.v. Sotzka, p.33, tab. X, f. 1-3. Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 51, tab. LXXVI, f. 6. Knightia Nimrodis Ettingsh., Proteaceen d. Vorw., p. 17; Beitr. z. foss. Fl. v. Sotzka (Sitzgsb. d. k. k. Akad. d. Wissensch. 3. Wien, 1858, p. 479). AMENTACÉES. | 635 Sotzka, OEningen. Voisin, au moins pour la forme des feuilles, du Q. castaneæ- folia et surtout du @. Libani Oliv. M. d'Ettingshausen le com- pare au Knightia excelsa R. Br., de la Nouvelle-Hollande. Cette ressemblance n’est pas plus grande que celle citée par Unger. La feuille d'OEningen diffère de celle de Sotzka par les dents marginales plus espacées et plus irrégulières. Probablement plu- sieurs espèces ont été confondues par les auteurs. 65. Quercus Gmelini AI. Braun, foliis petiolatis, ovato- vel oblongo-lanceolatis, apice cuspidatis, repando-dentatis; nervo medio valido, nervis secundariis remotis, angulo acuto egredien- tibus, craspedodromis. Ung., Gen. et Spec., p. 403; Iconogr., p. 36, tab. XVIII, f. 10; Sylloge, p. 12, tab. IV, f. 1-6. Heer, FI. tert. Helv., II, p. 53, tab. LXXVI, f. 1-4; III, p. 180, tab. CXXVIT, f. 39 c. Gaud. et Strozzi, Contrib., I, p. 33, tab. VII, f. 3. Engelh., Tert. F1. v. Seifhenn., p. 18, tab. IV, PAU À : | OEningen, Monod, Schrotzburg, val d’Arno; lignites de la Wet- terau et de Seifhennersdorf en Saxe. Les dents marginales sont plus ou moins nombreuses, plus ou moins grandes, irrégulières. Le Sphæria interpungens H. habite quelquefois ces feuilles (voy. H., L. c., f. 4). 66. Quercus Triboleti Heer, foliis coriaceis, lanceolatis, mar- ginatis, grosse dentatis, dentibus spinosis; nervo medio valido, nervis secundariis subtilibus, angulo acuto emissis, craspedo- dromis. FI. tert. Helv., III, p. 313. Schistes miocènes de Ménat (Auvergne). » Semblable au Q. Vimrodis, mais différent par la nervation plus forte et le bord épaissi. 67. Quercus Salyorum Sap. in litt., foliis elongatis, late h- nearibus, vel oblongis, acuminatis, basi integris, in petiolum longe angustatis, dehinc grosse et acute dentatis, dentibus mu- ticis; nervis secundariis valde numerosis campto- et craspedo- dromis, nervulis oblique transversis. Étud., I, 4, p.104; tab. IX, f. 1 (Knightites). 636 | PHANÉROGAMES. Calcaires schisteux de la partie supérieure du gypse d’Aix; très-rare. 68. Quercus Hamadryadum Ung., foliis breviter petiolatis, subcoriaceis, ovato-oblongis, basi repando- cuneato-attenuatis, argute remotius confertiusve serratis. Chlor. protog., p. 110, tab. XXX, f. 8. Heer, F1. tert. Helvet., II, p. 50, tab. LXXVII, f. 1, 2,3. Ludw., Palæontogr., VIIT, p. 102, tab. XXX VI, f. 4, 2. Parschlug, Hohe Rhonen, Eriz, Münzenberg. M. Unger compare cette espèce au Q. germana Schlecht. du Mexique; mais M. Heer fait observer que les feuilles sont longue- ment rétrécies vers la base, tandis qu’elles y sont arrondies dans l’espèce mexicaine. 69. Quercus Weberi Heer, foliis parvulis, petiolatis, lanceo- latis vel ovato-lanceolatis, acuminatis, obsolete denticulatis, ra- rius integriusculis; nervis secundariis crebris. F{. tert. Helv., IT, p. 179, tab. CLI, f. 7-10; IT, tab. LXXIV, f. 45 (Q. _ elæna). L Locle, OEningen. 70. Quercus Orionis Heer, foliis subcoriaceis, lanceolatis, in petiolum sensim angustatis, grosse inciso-dentatis, dentibus unidenticulatis, acutis; nervo primario valido, nervis secunda- riis craspedodromis. F1. tert. Helv., IT, p. 180, tab. CLI, f. 16. Marnes bleues de Wangen près d’OEningen. Attribution douteuse à cause de la double dentelure. 71. Quercus grandidenta Ung., foliis speciosis, spathulato- obovatis, basi longe cuneata integerrimis, parte superiore dila- tata grossissime dentatis, sinubus rotundatis, apice cuspidato; nervo primario valido, secundariis remotis, alternantibus, utrin- que circiter 10, craspedodromis, reti primario laxe rectangulo. Gen. et Spec., p. 101; Blütterabdr. v. Swoszow., p.3, tab. XIIT, f. 6, 7. O. Web., Palæontogr., Il, p. 168, tab. XVIII, f. 12. Ettingsh., Foss. F1. v. Tokay, p. 797. Swoszowice en Galicie, Quegstein près de Bonn; dans l'argile trachytique de Tallya près de Tokay. 72. Quercus Lucumonum Gaud., foliis longe petiolatis, ob- AMENTACÉES. 637 longo-spathulatis, 3-4-pollicaribus, ad basin angustatam subab- ruptis, dehinc usque ultra medium margine late sinuoso integris, apice grosse, irregulariter et mutice dentatis, vel paulum supra basin sublobato-dentatis, dentibus muticis; nervis secundariis angulo sat aperto egredientibus, utrinque 10-44, craspedodro- mis. Gaud. et Strozzi, Contrib., II, p. 43, tab. IV, f. 11, 42; X, f. 42. Argiles brülées du val d’Arno. 73. Quercus Parlatorii Gaud., foliis elongato-oblongis, obtuz. _ sis, margine subirregulariter lobato-dentatis, dentibus mulicis vel subacutis apiceque leniter incurvis; nervis secundariis utrin- que 12, sub angulo acuto ascendentibus, simplicibus et ramosis, craspedodromis. Gaud. et Strozzi, Contribut., 1, p. 32, tab. VIT, 2h Montajone (Toscane). Je ne pense pas que cette feuille soit différente du Q. Lucu- monum. 74. Quercus Mandraliscæ Gaud., foliis longe petiolatis, lanceo- latis, longe cuspidato-acuminatis, basi rotundatis, margine ar- gute serratis; nervis secundariis numerosis, craspedodromis. G. et Str., Contrib., I, p. 33, tab. IL, f. 41. Bozzone près de Sienne, val d’Arno, dans les argiles brûlées. Je ne vois pas en quoi cette feuille diffère des petites formes du Q. Drymeja. 75. Quercus scillana Gaud., foliis 1-4-pollicaribus, oblongis, brevipetiolatis, basi haud defluentibus, basin versus integris, de- hinc grosse dentatis, dentibus sat regularibus muticis; nervo medio valido, stricto, nervis secundariis angulo acuto enatis, in folüis majoribus utroque latere circa 14, simplicibus, craspedo- dromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., II, p. 42, tab. III, f. 11- 43; IV, f. 13-15; VI, f. 3, 4. | Argiles brülées du val d’Arno. 76. Quercus Saffordi Lesq., foliis lineali-elongatis, basin api- cemque versus angustatis, 3-4-pollicaribus, supra partem basi- larem argute et remote dentatis; nervo medio valido, nervis se- | _ 638 PHANÉROGAMES. cundariis numerosis, craspedodromis. Lesquer., Geol. Survey of Arkans., p. 319, tab. VE, f. 3. Calcaire du terrain tertiaire de l’Arkansas. . Cette espèce paraît être voisine du Q. Drymeja. 77. Quercus alamoides Ett., foliis subcoriaceis, ovato-oblongis vel ellipticis, apice paulo angustatis, toto margine serrulatis ; nervo primario valde prominente, recto, nervis secundariis utrin- . que 7-10; prominentibus, craspedodromis. Foss. F1. v. Bilin, _p. 59, tab. XVII, f. 2. Opale ménilitique de la vallée de Schichow (Bohème). 78. Quercus Mureti Heer, foliis subcoriaceis, late ellipticis, apice basique paulisper productis, marginis toto ambitu minute et argute serratis; nervis secundariis patentibus, utrinque circi- ter 12, inferioribus mediisque ad apicem extus ramosis, ramis ut nervis ipsis craspedodromis. FÆ{. tert. Helv., Il, p. 52, tab. XXVIIL, f. 12, 13. dEttingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 58.. Monod; Sobrussan ? Il serait difficile de trouver parmi les nombreux Chênes de l’époque actuelle des feuilles assez analogues à celles que nous venons de décrire pour que l'attribution de ces dernières puisse être justifiée d’une manière évidente. 79. Quercus Drymeja Ung., foliis longe tenui-petiolatis, elon- gato-lanceolatis, utrinque angustatis, grosse cuspidato-dentatis, coriaceis; nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, craspedodromis. Chlor. protog., p. 113, tab. XXXII, f. 1-4. Heer, Fl. tert. Helv., IT, p. 50, tab. LXXV, f. 18, 19, ?920. Ung., Foss. F1. vw. Sotzka, p. 33, tab. IX, f. 1, 2. Gaud., Feuill. foss. de la Toscane, p, 17, tab. VI, f. 4; VIE, f. 4; Con- tribut, IT, p. 44, tab. IV, f. 1-10 (ex parte). Ettingsh., Foss. FI. vw. Bilin, 1, p. 58, tab. XVI, f. 9. Massal., Stud., p. 186, tab. XXIV, £ 7; XLIT, f. 10. Sismonda, Matér., p. 46, tab. XVII, f. 1. Heer, Sächs.-thür. Braunk., p. 5, tab. V, f. 6, 7; VI, f. 19 h. Andræ, Foss. F1. Siebenb., p. 15, tab. II, f, 5, 6. Engelh., Foss. F1. v. Seifhennersd., p. 16, tab. IV, f. IV. ? Heer, Æ. foss. arct., p. 107, tab. XI, f. 1-3. + : j AMENTACÉES. _ 639 Parschlug, Sagor, Sotzka, Stradella, Sinigaglia, argiles brü- lées du val d’Arno, Guarène (Piémont), OEningen, Bregenz, Eriz, Hohe Rhonen, lignites de Seifhennersdorf (Saxe); ? Ata- nekerdluck (Græntand). M. Unger compare ces feuilles à celles du Q. æalapensis Humb.,.du Mexique; les dents de ces dernières sont cependant plus longues et plus acérées, et les nervures sont moins nom- breuses. Je ne crois pas que les feuilles du Grœnland, attribuées par M. Heer à cette espèce, puissent y être rapportées. Parmi les autres synonymes cités, il y en a encore quelques-uns qui au- raient besoin d’être vérifiés sur la nature. Il ÿ a parmi les Hyrica des formes qui peuvent être confondues avec ce Quercus. 80. Quercus Lonchitis Ung., foliis brevius crassiusque petiolatis, elongato-lanceolatis , hic illic curvatis, inferne sæpius inæquila- teris, argute et dense serratis; nervis secundartis utrinque cir- citer 20, inter se parallelis. Gen. et Spec., p. 103; Foss. FI. v. Sotzka, p. 33, tab. IX, f. 3-8? Heer, F1. tert. Helvet., IE, p. 50, tab. LXXVIIL, f. 8-9; III, p. 179, tab. CLI, f. 19-93. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 26, tab. V, f. 1-17, 21-22. Sismonda, Matér., p. 43, tab. XIX, f. 5; XXVII, f. 5. Radoboj , Sotzka, Hohe Rhonen, Lausanne, Locle, Superga à Turin, Sieblos (Franconie), Alum Bay (île de Wight), lignites de Bonn, Skopau (Thuringe), Münzenberg (Hesse). Diffère du Q. Drymeja par les dents marginales plus petites et plus serrées, par les nervures secondaires plus nombreuses et par la base plus distinctement asymétrique. Il est peu probable que ces feuilles appartiennent au genre Quercus, et que toutes celles réunies sous le même nom appartiennent à une seule et même espèce. | 81. Quercus urophylla Ung., foliis subcoriaceïs, bi- tripollica- ribus, longius petiolatis, oblongo- et ovato-lanceolatis, longe acuminats, inæquilaterälibus, basi alæ unius minus, alteræ lon- gius producta et defluente, folio ipso haud raro incurvo, mar- gine plus minus grosse et profunde serrato, dentibus muticis ; nervis Secundariis sub angulo sat aperto egredientibus, eraspedo- # AE 0 24 L.. | { " ÿ d LE. : Ÿ 640 | PHANÉROGAMES. dromis. Gén. et Spee., p. 403; Aconogr., p. 36, tab. XVIII, f. 11; Foss. F1. v. Sotzka, p. 163, tab. XXX, f. 9-14. Andræ, Foss. FI. v. Siebenb., p. 4. Sotzka, Parschlug; Thalheim (Transylvanie). Encore des feuilles dont la place ne paraît pas être parmi les : Chênes. | 82. Quercus acherontica Ettingsh., foliis lanceolatis, utraque extremitate æqualiter angustatis, basi et apice argute et simpli- citer, in medio duplicato-serralis; nervis secundariis angulo acuto emissis, utrinque circa 12. Foss. FI. v. Bilin, p. 57, tab. XVI, f. 10. Vallée de Schichow (Bohème). A peine différent du Q. Lonchitis. Attribution douteuses 83. Quercus Artocarpites Ett., foliis coriaceis, petiolatis, lan- ceolato-ovatis, utrinque angustatis, margine inæqualiter denta- tis ; nervis secundariis utrinque 6 vel 7, prominentibus, arcuatis, craspedodromis. Foss. FI. v. Bilin, III, p. 65, tab. LV, f. 49. Opale ménilitique de la vallée de Schichow. Semblablé aux Q. Hamadryadum Ung. et Charpentieri H. 84. Quercus Gaudini Lesq., foliis ovato-lanceolatis, basi an- gustatis et decurrentibus vel rotundatis, acuminatis, superne dentatis, inferne integris; nervis validis. Amer. Journ. of sc., vol. XXVII, p. 360. Bellingham Bay (Washington Territory). Ressemble au Q. dentifolia, de la Californie. 85. Quercus montebambolina Gaud., foliis ovato- vel oblongo- lanceolatis, basi rotundatis, grosse dentatis, dentibus muticis vel acute cuspidatis, sinubus interpositis obtusis; nervis paucis, utrinque 6, craspedodromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., VI, p. 13, tab. III, f. 40-15. Miocène supérieur de Montebamboli, de Puzzolente (val d’Arno). 86. Quercus tofina Gaud., folium parvum, petiolatum, ova- tum, apiculatum, dentatum; nervis secundariis 6 vel 7, craspe- dodromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., VI, p. 13, tabn VI, f. 3. AMENTACÉES. | 6/1 Travertins du val d'Éra (Toscane). M. Gaudin compare cette feuille à celles du Q. confertifohia H. et B., de Guatémala. SECT. III. OLIGONEURÆ. Folia coriacea. Nervi foliorum utroque latere pauci, craspedodromi vel camptodromi. 87. Quercus 1hicoides Heer, foliis coriaceis, ellipticis, apice cuspidatis, lateribus utrinque trilobatis, lobis dentiformibus, cus- pidatis, sinubus rotundatis interpositis; nervis secundariis lobos - petentibus utroque latere 3. F1. tert. Helvet., Il, p. 55, tab. LXX VII, f. 16; III, p. 180, tab. CLI, f. 25. Ludw., Palæon- togr., VIIL, p. 103, tab. XXXVE, f. 6?. Hohe Rhonen; Münzenberg. Voisin du Q. ilicifolia Wangenh., de l'Amérique du Nord; les lobes sont cependant moins longuement spiniformes. La feuille que M. Ludwig rapporte à cette espèce a six grandes dents pointues de chaque côté et n'offre qu'une ressemblance éloignée avec la feuille figurée par M. Heer. 88. Quercus firma Heer, foliis coriaceis, rigidis, late ovato- lanceolatis, basi integerrimis, a medio apicem versus irregulari- ter acute dentatis, dentibus hic illic maximis; nervis secundariis remotis, ramosis. F1. tert. Helv., IX, p. 51, tab. LXXVIL, f. 6 (Q. serra H., Uebers., p. 53). Hohe Rhonen. Cette feuille appartient au groupe du Q. /lex. 89. Quercus kutschlinica Ettingsh., foliis obovato-ellipticis, basi cuneatis, integris, apice brevi-cuspidatis, utrinque dente magno lobiformi divaricato denteque minori interposito instruc- tis; nervis secundariis paucis craspedodromis: Foss. F1. vw. Bilin, p. 61, tab. XVII, f. 14. Près de Bilin. La feuille sur laquelle cette espèce est établie est trop frag- mentaire pour qu'on puisse se faire une idée exacte de sa forme Scnimper. — Paléont. végét. : II — 41 ee FA ai +% 642 PHANÉROGAMES. primitive; elle paraît se rapprocher des feuilles des @. firma et ilicoides. » | | 90. Quercus Capellinit Gaud., foliis parvis, coriaceis, ovatis subito acuminatis brevissime cuspidatis, dentibus solidis paucis majoribus et minoribus, petiolo longiusculo ; nervis utrinque 6, strictis, simplicibus, craspedodromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., . IL, p. 33, tab. V, f. 3. Sismonda, Hatér., p. 15. Val di Magra (Toscane); dans la mollasse à Sarzanello. Espèce du groupe des Chênes verts. 91. Quercus Ilicites Web., foliis parvis, coriaceis, longe et te- nuiter petiolatis, rhomboidalibus, inferne cuneatis, margine late sinuosis subdentatis; nervis secundariis perpaucis, craspedodro- mis. Web., Palæontogr., I, p.171, tab. XVIII, f. 44. Ettingsh., Foss. Fl. v. Tokay, p. 798. Rott près de Bonn; Erdôübenye près de Tokay. 92. Quercus Haidingeri Ettingsh., foliis ovato- vel elliptico - oblongis, utraque extremitate sensim et æqualiter angustatis, vel superne longius productis, argute serratis; nervis secundariis mediocriter numerosis, partim craspedodromis partim campto- dromis. Glande subglobosa. Koss. F1. v. Wien, p. 12, tab. IT, f. 1. Heer, F1. foss. Helv., IL, p. 53, tab. LXXVI, f. 5, 7, 8, 10, Ah. Gaud. et Strozzi, Contrib., 11, p. 42, tab. HI, f. 6. Vienne (Autriche), Günzburg (Bavière), OEningen; argiles brülées du val d’Arno. Ces feuilles ressemblent aux grandes formes du @. {lex ; mais les glands sont beaucoup plus courts que dans cette espèce. 93. Quercus singularis Sap., folüs coriaceis, petiolatis, elon- gato-ellipticis, utraque extremitate sensim et æqualiter angusta- tis, basi excepta margine argute serratis; nervis secundariis nu- merosis, apice divisis atque anastomosatis, reti interposito poly- gono. Sap., Étud:, III, p. 68, tab. V, f. 5. Bois d’Asson; très-rare. | Voisin, parmi les Chênes fossiles, du Q. Haine. et rap- pélant parmi les vivants le Q. corrugata Hook., de Guatémala. 94. Quercus Wesseli Web., foliis subtripollicaribus, coriaceis, AMENTACÉES. 643 ovato-lanceolatis, basi late cuneatis, crenato-serratis; nervis se- cundariis inconspicuis. Palæontagr., IV, p, 133, tab. XXII, f. 6. Rott près de Bonn. Cette feuille offre quelque ressemblance dans ses contours avec celles du Q. Haidingeri. 95. Quercus Meriani Heer, foliis majusculis, ellipticis, utra- que extremitate acuminatis, utraque ala 3- vel 4-dentatis, den- tibus magnis, curvulis; nervis secundaris circa 8, undülatis, extremitate furcatis, partimque camptodromis. Fl. tert. Helv., Il, p. 53, tab. LXXVI, f. 2. OEningen. Feuille plus large que celles du Q. Gmelini et du Q. Haiïdin- geri; sa consistance paraît avoir été plutôt membraneuse que co- riace. 96. Quercus agnostifolia Heer, foliis subcoriaceis, quinquelo- bis, lobis duobus lateralibus ‘utrinque elongatis, lanceolatis, in- . tegerrimis, lobo terminali parvulo. F1. tert. Helv., IE, p. 180, Etab. CELL, 'f. 27, _ OEningen, Kesselstein. L'’Agnostus sinuatus de la Nouvelle-Hollande a des feuilles semblables, mais aussi le Quercus cruciata Al. Br. 97. Quercus cuspifera Andræ, foliis coriaceis, marginatis, obovato-oblongis, apicem versus subtrilobis, lobis lateralibus abbreviatis, unidenticulatis, lobo medio e lata basi longe cuspi- dato; nervo medio valido, nervis secundariis subvalidis, remo- tiusculis, craspedodromis et camptodromis, nervillis prominulis. Tert. F1. Siebenb., p. 25, tab. I, f. 8, 9. Dans un schiste calcaire bitumineux à Thalheim (Transylvanie). 98. Quercus Buchii Web., foliis coriaceis, majusculis, oblon- _gis, in acumen lanceolatum productis, margine profunde sinuo- sis et obtuse sublobatis; nervo medio valido, nervis secundariis crebris, ramosis, ramis craspedodromis et camptodromis, nervil- lis reticuloque prominulis. Web., Palæontogr., 1, p. 171, tab. XIX, f. 4. Heer, F1. tert. _Helv. > I, p. 54; tab. LXXVII, f. 13, 14, 15. Ut PHANÉROGAMES. Lignites de Rott près de Bonn, marnes du Hohe Rhonen et à Ériz. ni Ces feuilles étaient coriaces et brillantes, divisées en deux ou trois lobes sur chaque côté, analogues à certaines formes mexi- caines ou nordaméricaines. 99. Quercus cruciata AI. Braun, foliis coriaceis, breviter et crasse petiolatis, apice longe cuspidatis, utrinque bilobis, lobis patentissimis sinu repando sejunctis, basilaribus parvis, medium folium tenentibus, longis, lanceolato-cuspidatis. Stizenb., Ver- zeichn., p. 76. Heer, Fl. tert. Helv., IT, p. 55, tab. LXXVII, f. 40, 414, 12. OEningen, Hohe Rhonen. M. Al. Braun compare cette feuille à celles ds Q. falcata Michx, de l’Amérique du Nord. 100. Quercus gigantum Ettingsh., folium magnum, lobatum, apice longe lanceolato, lobis lateralibus lanceolatis, patulis, mar- gine integro incrassato (revoluto?); nervo medio crassissimo, nervis secundariis validis camptodromis et craspedodromis. Et- tingsh., Tert. Fl, v. Tokay, tab. ILE, f. 4. Dans le schiste argileux trachytique de Tallya près de Tokay. Cette feuille me paraît beaucoup plus voisine du type du @. cruciata que de celui des Q. Cerris ou Robur, auquel M. d’Et- tingshausen la compare. 101. Quercus bilinica Ung., foliis coriaceis, 5-lobis, lobo ter minali cuspidato-lanceolato, duobus mediis lanceolatis muticis, suberectis, inferioribus brevibus. Ung., Chlor. prot., p. 107, tab. XXIX, f. 3. Ettingsh., Foss. FI. vw. Bilin, p. 61, tab. XVI, f. 7. Schiste marneux de Radoboj, argile plastique de Bilin. Ressemble beaucoup au Q. cruciata; les lobes latéraux, au au lieu de s’écarter sous un angle droit comme dans ce dernier, sont redressés ; ils sont aussi moins pointus. 102. Quercus Meyeri Ludw., foliis coriaceis, mediocriter ma gnis, ovatis, ellipticis, ovato-oblongis et majoribus oblongis, margine sublobato-dentatis, dentibus vel lobis muticis seu obtu- sis, sinubus interpositis acutis; nervo primario e petiolo crasso AMENTACÉES. 645 ‘valido apicem versus valde attenuato, nervis secundariis remo- tiuseulis, in dentes procurrentibus, hic illic dichotomis. Ludw., Palæontogr., VII, p. 103, tab. XXV, f. 1-6, Quercus Reussana Ludw., PP: V, p.143, tab. XXXII. Münzenberg. Voisin du Q. Buchü et du Q. Meriani. 103. Quercus Kæchlini Heer, folis anhrénandé basi an- gustatis, utrinque. inciso-dentatis seu cuspidato-lobatis; nervis ut in Q. Buchi. Heer, F1, tert. Helv., III, p. 311. Mollasse de Spechbach près de Mulhouse (Haut-Rhin). Tient le milieu entre les Q. cruciata et Buchiü; chacune des deux ailes de la feuille porte deux ou trois lobes dentiformes, di- rigés en avant comme dans le Q. Buchiï. 104. Quercus Schimperi Heer, foliis membranaceis, basi ro- tundatis, utrinque inciso-bidentatis, apice cuspidatis. Heer, F1, tert. Helv., TITI, p. 311. | Avec le précédent. Se distingue du Q. Kæchlini par sa base foliaire arrondie. 105. Quercus angustiloba Al. Br., foliis basi in petiolum an- gustatis, lateribus utrinque bilobis, lobis elongatis, lanceolatis. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 103, tab. XXXVI, f. 3. Heer, Braunk.-Pfl. v. Bornst., p. 1h, tab. I, f. 8. Münzenberg (Wetterau); lignites de Bornstädt (Thuringe). Appartient au proupe des Q. cruciata et Kæchlini. 106. Quercus cuneifoha Sap., foliis coriaceis, breviter petiola- tis, basi cuneatis, sursum tri- quinquelobis, lobis acutis, denti- formibus ; nervis secundariis fortioribus utrinque 2 vel 3 in lobos procurrentibus, cæteris secus folii marginem camptodromis. Sap., Étud., I, 2, p. 49 (473), tab. II, f. 4. Gypse de Gargas. C’est un Chêne vert, voisin des Q. 1licoides, Buchi. Parmi les Chênes vivants il se rapproche surtout de certaines espèces de la Louisiane et du Texas (Q. ihcifohia Wangh., falcata Michx). 107. Quercus armata Sap., foliis coriaceis, petialo brevissimo 040 PHANÉROGAMES. _crasso, basi late cuneatis, apice longe cuspidatis, utrinque bilo- bis, lobis squarrosis late lanceolatis acute Cuspidatis, pu me inferioribus majoribus; nervo medio valido, nervis secundariis lobos petentibus craspedodromis, cæteris inter se anastomosatis, nervulis reticulum laxiusculum efformantibus. Sap., Étud., 11, 2, p. 268, tab. VI, f. 8. Armissan ; très-rare. Forme voisine des Q. Buchi, cuspiformis, cruciata , ilicoides. 108. Quercus oligodonta Sap., foliis firmis, glabris, breviter crasseque petiolatis, lanceolatis vel oblongo-obovatis, basi an- gustata cuneatis, margine utrinque obtusissime unilobatis, lobis tenuiter mucronatis, cæterum integerrimis quandoque defor- matis; nervis secundariis paucis, craspedodromis partimque camptodromis, reticulo irregulariter polygono. Sap., £tud., IT, 2, p« 416, tab. VI, f. 40. Armissan; rare. Très-voisin du Q. cunefohia de Gargas; les espèces vivantes analogues habitent la Louisiane et le Mexique (Q. triloba [fal- cata] cinerea, heterophylla Michx). 109. Quercus cyclophylla Ung., foliis obovato-circularibus, bipollicaribus, margine superiore remote spinuloso-dentatis, sub- coriaceis; nervis secundariis patentibus, utrinque 6, campto- vel craspedodromis, nervulis transversis distinctis. /conogr., p. 37, tab. XVIIL, £. 15 ; Foss. F1. v. Kumi, p. 27, tab. IV, f. 17. Parschlug ; Kumi. La forme presque circulaire de cette feuille s'accorde peu avec la forme ordinaire des feuilles de Chêne. 110. Quercus mediterranea Ung., foliis coriaceis, obovatis vel ellipticis, subito acuminatis acutis vel obtusis, basi angustatis abrupte rotundatis, argute serratis, dentibus peracutis; nervis secundariis craspedodromis, utrinque circiter 9. Chlor. prot., p. 114, tab. XXXIL, f. 5-9; Zconogr., tab. XVIII, f. 1-6. Heer, FI. tert. Helvet., IE, p. 52, tab. LXXVI, f: 43, 45, 47, 184 Ung., Foss. Fl. 0. Kumi, p. 28, tab. VI, f. 1-22, Sylloge, p. 68; tab. XXIT, f. 2. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 60, tab. XVIE, AMENTACÉES. 647 f. 8. Gaud., Contrib., IE, p. 46, tab. IV, f. 16-19. M. Stud. p. 190 , tab: XXIV, f. 23. Engelh., Tert. FL. v. Seif- henn., p. 18, tab. IV, f. 6. Radoboj, Parschlug, Tokay, Sinigaglia, Lausanne, Günzburg, Locle, Schrotzburg, Kumi, Val d’Arno$ PR (Bohème) , Seifhennersdorf (Saxe). Ces feuilles rappellent celles du Q. pseudo-coccifera a midi de l’Europe et du nord de l'Afrique. AAA. Quercus Hagenbachi Heer, foliis coriaceis, oblongo-lan- ceolatis, basin versus sensim angustatis, inciso-dentatis, denti- bus muticis ; nervis secundariis patulis. F1. tert. Helvet., IE, p.52, tab. XXVI, f. 16. Hohe Rhonen. Ressemble au Q. fruticosa Brot. (humilis Lam.), d’Espagne. 112. Quercus sclerophyllina Heer, foliis parvis, obovatis, bre- viter petiolatis, coriaceis, spinuloso-dentatis , nervis secundariis remotis. F1. tert. Helv., I, p. 54, tab. LXXVIT, f. 7, 8. Quercus aspera Ung., Chlor. prot., p. 108, tab. XXX, f. 1-3? Parschlug , Saint-Gall. Analogue au Q. coccifera L., arbuste de la flore méditerra- néenne: 113. Quercus cuspiformis Heer, foliis lanceolatis, basin versus angustatis breviter petiolatis, apice longe productis subcuspidatis, margine inferiore repando-sinuosis, coriaceis. F1. tert. Helv., VI, p. 54, tab. LXXVIL, f. 9. Marnes du Hohe-Rhonen. 114. Quercus Pseudo-Ainus Ettingsh., foliis obovato-rotun- datis, petiolatis, coriaceis, irregulariter spinoso-dentatis; ner- * vatione camptodroma seu dictyodroma, nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, parallelis, 5-7 millim. a se invicem remotis ; longitudine circa 6-7 centim., latit. 3 1/2-4 centim. Foss. Pfl. a. d. trachyt. Sandst. v. H. Kr., p.5, tab. I, f. 7; Foss. F1. v. Tokay, p. 798. Dans le grès trachytique de Heiligenkreuz près de Kremnitz, et dans l'argile trachytique d’Erdôbenye près de Tokay. k PHANÉROGAMES. . d'Ettingshausen compare cette espèce au Q. alnifoha de l’île de Chypre et parmi les Chênes fossiles "au Q. Gaudini Lesq. 415. Quercus præcursor Sap., folüs illis Q. Jlicis similibus sed multo majoribus, longioribus, 6-8 centim. longis, margine recurvo semper integris, nervis numerosioribus, sub angulo apertiore egredientibus ; facie inferiore probabiliter subtomentosa, _superiore lævissima. Glande magis ovata minusque cylindrica, . apice augustata. PI. foss. de Meximieux (Bullet. Soc. géol., 1869, p- 761} . Dépôts quaternaires de Meximieux (Ain). Diffère du Q. lex par ses feuilles considérablement plus grandes et toujours entières, et paraît se rapprocher du Q. inte- grifolia Gœpp., de Schossnitz. Sa place est incertaine. 116. Quercus largquensis Sap., foliis firmis, longe petiolatis, obovatis, apice emarginato-obtusis, repando- et inciso-sinuatis; nervis tenuibus, secundariis raris, utrinque 5, partim craspe- dodromis partim camptodromis, reti transverso primario laxo. Sap., Étud., III, p. 68, tab. V, f. 4. Schistes du bois d’Asson. Analogue parmi les Chênes fossiles au Q. Charpentieri, parmi les Chênes vivants il se rapproche des Q. crassifolia H. et B. et virens Aït. (oleoides Cham. et Schlecht.). 117. Quercus tephrodes Ung., foliis coriaceis, obovato-spathu- latis, breviter et subito fere acuminatis, brevipetiolatis, mar- gine ad partem folii latiorem repando-sinuoso; nervo medio validiusculo, recto , nervis lateralibus paucis, utrinque 6, ut vi- detur camptodromis. Gen. et Spec., p. 402; Zconogr., p. 37, tab. VIII, f. 13. Ludw., Palæontogr., VIIT, p. 102, tab. XXXIV, f,. 9-10. Heer, F{. tert. Helvet., IT, p. 54, tab. LXXVI, f. 44. Radoboj ; Grossteinheim (Wetterau), Eriz. M. Unger regarde comme l’analogue de ce fossile le Q. cinerea Michx, de l’Amérique du Nord, dont les feuilles offrent, en effet, une assez grande ressemblance avec celle figurée dans l’/cono- | graphie ; Heer le compare’ au Q. crassifolia Humb. et Bonpl. AMENTACÉES. 649 &: SECT. IV. FOLIA SUPLOBATO-CRENATA, NERVIS SECUNDARIIS CRASPEDODROMIS. 418. Quercus Pseudo-Castanea Gœpp., foliis petiolatis, ob- ovato-oblongis, paulum infra medium coarctatis, summo apice grosse dentatis, cæterum sublobato-dentatis, dentibus acutis; nervis secundariis utrinque 10 in dentes procurrentibus. Gæpp.., Beitr. z. Tert.-Fl. Schlesiens, p. 18, tab. IIL, f. 4, 2. Ung., Foss. FI. v. Gleichenb., tab. II, f. 7. Massal., FI. foss. Senog., tab, XXII, f, 6 (teste Heer). Sismonda, Matér., p. 45, tab. XV, f. 4, 2. Heer, F1. foss. alask., p. 32, tab. VI, f. 3-5. Terrain tertiaire de la Silésie, Gleichenberg en Styrie, Gua- rène et Piobesi près de Turin; baie des Anglais (Alaska). M. Gœppert compare cette espèce au Q. Castanea, Prinus, acu- minata; Unger voit son analogue plutôt dans le Q. alpestris Boiss. 419. Quercus furcinervis (Rossm.) Ung. ? foliis magnis, ob- longis et obovato-oblongis, apice longe plus minusque subito acu- minatis, basi sensim et longe acuminatis, supra basin usque ad apicem remote et obtuse dentatis, sinubus inter dentes repandis ; nervis secundariis in foliis longioribus utrinque circa 48, in foliis brevioribus latioribusque minus numerosis. Ung., Floss. F1, vw. Swoszowice, tab. XIII, f. 5. Heer., FI. tert. Helvet., I, p. 51, tab. LXXVIL, f. 17, 18; F1. foss. arct., p. 107, tab. VII, f. 6a, 7 a; XLV, f. 1 d; XLVI, f. 6; Sächs.-Thüring. Braunk., p. 18, tab. X, f. 4-7. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 27, tab. IV, f. 18. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 58, tab. XVI, f. 44, 12. Sis- monda, Matér., p. 43, tab. IX, f. 2 a, 3. Phyllites furcinervis et Ph. cuspidatus Rossm., Verstein, v. Altsattel., tab. VIT et IX. Quercus cuspidata Ung., Gen. et Spec., p. 401. Quercus Bourmensis De la Harpe?, PI. foss. de l'ile de Wighe. Altsattel, Priesen et Sobrussan (Bohème) ; Swoszowice; Weis- senfels (Thuringe); Grossteinhein: (Hesse) dans le tongrien ; Ral- 650 PHANÉROGAMES. liséque le lac de Thoune; Kumi (Eubée); Bagnasque et Stella près de Turin; Atanekerdluk (Grœnland); île de Wight? Le Q. furcinervis Ung. diffère de celui de Rossmässler, sur le- quel j'ai fait la description, par la base foliaire obtuse et par les dents marginales acérées. La feuille de Rossmässler pourrait bien appartenir au Castanea atavia Ung. Il est peu probable que _toutes les feuilles réunies sous ce nom appartiennent à une seule _ et même espèce. 190. Quercus Etymodrys Ung., foliis late lineali-oblongis, basi subabrupta leniter in petiolum sat longum productis, mar- gine grosse serratis, sinubus dentibus interpositis obtusis seu re- pandis ; nervis lateralibus utrinque circa 9, in dentes procurren- tibus. Foss. FE. v. Gleichenb., p. 174, tab. III, f. 3. Gaud. et Str., Contrib., VI, p. 13, tab. III, f. 11. Marne durcie de Sanct-Anna près de Gleichenberg; fréquent à Puzzolente (val d’Arno). Ces feuilles se rapprochent assez de celles du Q. prinoides Willd., de l'Amérique du Nord. 191. Quercus grænlandica Heer, foliis semipedalibus, elon- gato-ellipticis, apice cuspidatis, simpliciter lobulato-crenatis, lo- bulis obtusis; nervis secundariis numerosis, subpatentibus, sub- oppositis, rectis, simplicibus, craspedodromis. FÆlor. foss. arct., p. 108, tab. VIIL, f. 8; X, f. 3, 4; X, f. 4; XLVII, £. 4. Con- trib. Foss. Fl. N. Greent., tab. XLV, f. 4; Mioc. FI, Spitzb., p. 56, tab. XII, f. 1-/. Atanekerdluk (assez fréquent), Disco; cap Staratschin (Spitz- berg). “us Ce Chêne se rapproche des Q. deuterogena et Etymodrys Ung. Parmi les espèces vivantes, c’est le Q. Prinus L. var. Q. mon- ticola qui peut être considéré comme son analogue; la forme et la crénelure des feuilles sont les mêmes, mais le nombre des nervures secondaires est plus considérable dans les feuilles fos- siles que dans celles de l'espèce vivante (H.) 199. Quercus deuterogona Ung., foliis speciosis, obovatis, late rotundato-crenatis ; nervo medio mediocri, nervis lateralibus . AMENTACÉES. 651 sat numerosis, summis exceplis Opposilis, craspedodromis, ner- vulis transversis sub angulo recto emissis. Foss. FI. v. Gleichenb., p.474, tab. IN, #47 Grès de Gossendorf près de Gleichenberg. Le Q. montana Wild. (Q. Prinus B monticola Michx) de V'A- mérique du Nord a des feuilles semblables. SECT. V. FOLIA SINUATO-LOBATA. (Typ. Q. Robur.) 193. Quercus sinuatiloba Sap., foliis speciosis, submembrana- ceis, late oblongis, basin versus medioque repande sinuoso- lobatis, cæterum integriss nervis secundariis valde remotis, tenuibus, camptodromis, vario modo anastomosatis, reticulo interposito irregulari, pertenui. Sap., Étud., Il, 2, p. 4113, tab. VI, f. 9. Armissan; très-rare. L'espèce la plus voisine de l’époque actuelle paraît être le Q. aquatica Walt., des bords du Mississippi. Les feuilles de ce Chêne sont tantôt membraneuses, tantôt presque coriaces, suivant. le climat plus ou moins chaud de la région où elles croissent (S.). - 4124. Quercus Palæococcus Ung., foliis magnis, ellipticis, sub- coriaceis, margine rotundato-sinuosis, breviter petiolatis; nervis secundariis remots, utrinque circiter 8, camptodromis, arcubus margini approximatis. Glande pro ratione parva, subglobosa. Chlor. prot., p. 106, tab. XXIX, f. 4, 2. Radoboj. 125. Quercus pyrenaica-lobulata Gaud., foliis speciosis, basin versus angustatis, profunde pinnato-lobatis, lobis præcipue ad alam inferiorem lobulatis, lobis lobulisque obtusis; nervis secun- dariis utrinque circa 8, craspedodromis, ramos e latere exte- riore ad lobulos emittentibus, nervulis transversis areolas trans- versas rectangulas simplices vel venulis singulis semel transverse 652 PHANÉROGAMES. divisas eficientibus. Gaud. et Str., Contrib., TITI, p.44, tab. T, f. 4, tab. IT, f. 5. Quercus Thomasii Ten., ibid., p. 15, tab. IT, f. 4, 2. Q. Cupaniana Guss., tbid., p. 16, tab. IT, f, 3. Q. Esculus DL., 1bid., p. 16, tab. IT, f, 4. Massa Marittima, Jano (Toscane). . Cette feuille ressemble tellement, avec ses diverses variétés, aux feuilles du Q. Tauzin (pyrenaica), dont les formes nombreuses ont donné lieu à l'établissement de plusieurs espèces, qu'il est permis d'admettre l'identité de la plante fossile avec notre Chêne pyrénéen, qui habite tout le midi de l’Europe. Je crois devoir y réunir également les Q. Thomasi, Cupaniana, Esculus, que M. Gaudin considère comme différents. 196. Quercus? atava Heer, foliis subpinnatifidis, lobis apice rotundatis, latere exteriore brevilobulatis; nervis secundariis flexuosis. F1. foss. arct., p. A1, tab. IX, f. 13 a, db Atanekerdluk. Ce fossile paraît appartenir au groupe du Q. Robur. 127. Quercus pandurata Heer, foliis parvis, oblongis, basi leniter decurrente integerrimis, dehine profunde sinuatis; nervis secundariis valde remotis, craspedodromis. F{. foss. alask., p. 33, tab. VI, f. 6. Baie des Anglais (Alaska). | M. Heer compare cette espèce au Q. bicolor Willd., des marais de l'Amérique du Nord. 1928. Quercus Furuhjelmi Heer, folis speciosissimis, late ob- longis et elongato-oblongis, basin versus sensim, apicem versus repentius angustatis, subobtusis, profunde sinuato-dentatis, den- tibus magnis, obtusis, sinubus obtusis separatis; nervo medio valido, nervis secundariis plus minusve patentibus, craspedodro- mis, venulis transversis simplicibus vel furcatis, subundulatis, ad ‘latus inferius extremitatis nervorum camptodromis areasque clausas sensim minores efformantibus. F1. foss. alask., p. 32, tab. V, f. 10; VI, f. 4, 2. Baie des Anglais (Alaska). AMENTACÉES. 653 Parmi les espèces vivantes, c’est le Q. macrocarpa Michx, de l'Amérique du Nord, qui se rapproche le plus de cette espèce; parmi les fossiles, elle ressemble beaucoup au Q. senogalliensis Massal. | 129. Quercus senogalhensis Mass., foliis longe petiolatis, late lanceolatis, inciso-sinuatis, subpinnatifidis, acuminatis, basi an- gustatis, subinæqualibus, lobis ellipticis obtusis; nervo primario valido. Glande striata, ovato-elliptica, 2 centim. longa,1 centim. lata. Syn. F1. foss. Senog., p. 29. Sinigaglia. 130. Quercus Cardanti Massal., foliis ovato-subrhomboïidali- bus, basi subrotundato-angustatis, apice obtuse deltoideis, mar- gine sinuato-lobulatis, lobis crebris, subperpendicularibus, obtusis rotundatisve, penninerviis; nervo primario valido, nervis secun- darüs alternis, sub angulo acuto exorientibus. Syn. FI. foss. Senog., p. 28. Var. lahifolia, folüs latioribus, lobis amplis Subelti pts! Sinigaglia. 131. Quercus roburoides Gaud., foliis speciosis, ovali-ellipticis, circuitu lobato-dentato, lobis obtusis; nervis secundariüis utrin- que circiter 11, craspedodromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., IF, p. 4h, tab. III, f. 44. Sables jaunes de Poggio-Montone près de Massa Marittima, qui, d’après M. Gaudin, appartiennent probablement à la partie la plus récente des formations pliocènes. Les contours de cette feuille sont ceux des feuilles du Q. Robur, mais le nombre des nervures est beaucoup plus grand. Cetté es- pèce paraît être voisine des Q. Fallopiana et senogalliensis Massal. 132. Quercus Colonne Mass., foliis petiolatis, pinnatifidis, apice cuspidatis, lobis alternis inæqualibus, triangularibus, cuspi- datis; nervis secundariis rectis, sub angulo acuto emissis. Syn. F1, foss. Senog., p. 28. | Sinigaglia. 133. Quercus Fallopiana Mass., foliis longe petiolatis, ellip- tico-elongatis, subpinnatifidis, utrinque obtusiusculis, lobis ellip- 65! PHANÉROGAMES. ticis elongatis obtusis; nervo primario valido, nervis secunda- rüs infimis sub angulo acuto, superioribus sub angulo recto orientibus, reti transverso laxo. Syn. FI. foss. Senog., p. 29. Sinigaglia. 134. Quercus liriodendroides Mass., foliis petiolatis, tetrago- nis, sinuato-lobulatis, lobis infimis divaricatis, subtriangularibus, obtusis, supremis convergentibus ; nervis secundariis crebris, in _costam decurrentibus, arcuato-ascendentibus, nervulis perpendi- cularibus. Syn. F1. foss. Senog., p. 29. Sinigaglia. 135. Quercus sinuata Newb., foliis parvis, obovatis, versus petiolum angustatis vel leniter in eum decurrentibus, margine profunde lobato, lobis latis, sinus interpositos latitudine superan- tibus, utrinque tribus subæqualibus, apice rotundatis vel obso- lete lobulatis, sæpius obliquis; nervo medio valido, nervis secun- dariis ad margines cujusque lobi LME Newb., New Spec. of foss. PIL., p. 27. Crétacé inférieur (?) sur le Rio Dolores dans l’Utah du Sud. SPECIES DUBIÆ. 136. Quercus semialata Lesq., foliis magnis, coriaceis, ovatis, basi rotundatis, apice obtusis, margine plus minus profunde et irregulariter sinuosis vel undulatis, una alterave ala in lobum producta ; nervo medio valido, secundariis inæqualiter a se invi- cem remots, craspedodromis et camptodromis. Lesq., Foss. PI. fr. Nebraska, p. 96, tab. VIII, f. 3, 4: X, f. 6. Dépôts crétacés du Nebraska. L'attribution de cette feuille au genre Quercus est fort dou- teuse. 137. Quercus axonensis Wat., foliis longiuscule tenui-petio- latis, lineali-elongatis, basi longe cuneatis, integris, dehinc remote et breviter dentatis, sinubus dentibus interpositis repandis; ner- vis secundariis craspedodromis. Pl. foss. du bass. de Paris, p. 139, tab. XXXV, f. 2. AMENTACÉES. 655 Grès supérieurs aux lignites, à Belleu. di est dificile de savoir, d'après la figure, si cette feuille appartient au genre Quereus ou au genre Myrica (Dryan- droides). 138. Quercus parallelinervis Wat., foliis oblongis, basi cunea- tis, inferne integris, superne serratis; nervis secundariis COpio- sissimis, patentibus, secus marginem camptodromis. ?/. foss. du bass. de Paris, p. 437, tab. XXXV, f. 4. Belleu. Cette feuille appartient probablement au genre Dryophyllum, dans lequel elle se rapprocherait assez du Dr. subcretaceum. 139. Quercus paucinervis Wat., foliis parvis, ovatis, obtusis, basi fotundatis, margine dentibus raris, brevibus, obtusis in- structo; nervis. utrinque 3 vel 4. PI. foss. du bass. de Paris, p. 139, tab. XXXVI, f.3. , Grès supérieurs aux lignites, à Belleu. 140. Quercus steinheimensis Ludw., folium ex x oblongo lan- ceolatum, basi latiore subrotundatum, irregulariter grosse denta- tum vel brevilobatum, dentibus vel lobis obtusis ; nervis secun- dariis remotis, camptodromis. Palæontogr., VIII, p. 404, tab. XIV, f. 5. _ Grossteinheim (Wetterau). Il est difficile de fixer la place de cette feuille connue par un seul échantillon mcomplet. , 1h14. Quercus scutellata Wess., folium coriaceum/vix sesqui- pollicare, scutiforme, apice subito acuminatum, basi cuneatum, utraque ala dentibus duobus sat magnis muticis instructa; nervo primario stricto, sat valido, nervis secundariis vix conspicuis. Palæontogr., IV, p. 133, tab. XXII, f. 8. Lignites d’Orsberg près de Bonn. La place de cette feuille est incertaine. 142. Quercus tenerrima Web., foliis parvis, membranaceis lanceolatis, basi brevius quam apice angustatis, brevi-petiolatis, regulariter obtuse dentatis; nervis secundariis subpatentibus, subarcuatis, simplicibus, craspedodromis, tenuioribus singulis 656 | : PHANÉROGAMES. interpositis. Palæontogr., IT, p.172, tab. XVIIT, f. 45 ; obid., IV, p. 132, tab. XXI, f. 6,.7. de Lignites de Rott. C’est peut-être une forme du Q. mediterranea; elle se rap- proche aussi beaucoup des petites formes symétriques du Planera Ungerr. 143. Quercus rottensis Web. foliis coriaceis parvis, petiolatis, lanceolatis et ovato-lanceolatis, margine dentatis, sinubus denti- bus interpositis obtusis; nervis secundariis numerosis, craspedo- dromis, apice furcatis. Palæontogr., IV, p. 132, tab. XXI, f. 8, 9?, 40. Lignites de Rott. Ressemble au Q. tenerrima; mais les dents marginales sont plus espacées, pointues et séparées par des sinus obtus. Akh. Quercus Chamissoi Heer, foliis petiolatis, subcoriaceis, ovato-lanceolatis, profunde duplicato-dentatis, oligonerviis; ner- vis inferioribus camptodromis, superioribus craspedodromis. F1. foss. alask., p. 33, tab. VI, f. 7, 8. Baie des Anglais (Alaska). Attribution incertaine. 145. Quercus platynervis Lesq., foliis maximis, elliptieis, crassis, margine undulatis vel irregulariter sinuatis et dentatis ; nervis primario et secundariis latis, crassis, secundariis supra medium ramosis. Lesq., Amer. Journ. of sc., XXVII, p. 361. Nanaimo (île de Vancouver). 146. Quercus Olafseni Heer, foliis petiolatis, membranaceis, amplis, ellipticis, obtusis, margine duplicato-dentatis, dentibus ob- tusiusculis; nervo medio validiusculo, stricto; nervis secundariis utrinque circa 40, sat patentibus, in dentes primarios productis, venulis sub angulo recto transverse emissis. F1. foss. arct., p.109, tab. X, f. 53 XI, f. 7-14; XXV, f. 32; XLVII, f. 10; Contri- ut., tab. XLVI, f. 2. Atanekerdluk, assez commun; Brjamslack et Hredavatn en Islande. Diffère du Q. grœænlandica par les feuilles régulièrement ovales ETS AMENTACÉES. 657 elliptiques non acuminées, garnies de dents moins grandes, por- tant chacune sur le bord extérieur une petite dent plus ou moins distincte. Ce dernier caractère éloigne cette feuille de nos Chênes actuels, qui ont tous des dents marginales simples. C’est peut- être un A/nus (Sap. in litt.). 147. Quercus platania Heer, foliis maximis, membranaceis, apice cuspidatis, margine duplicato-dentatis, dentibus acutis, in- curvis; nervis secundariis numerosis, ramosis, craspedodromis. FT. foss. arct., p. 109, tab. XT, f. 6; XLVI, f. 7; Contribut., tab. XLVE, f. 5; LV, 5 c. Atanekerdluk. È | Se distingue du Q. grænlandica par ses dents marginales dou- bles et ses nervures secondaires ramifiées; du Q. Olafseni par le sommet lancéolé de la feuille, par les nervures secondaires ra- mifiées sur leur côté extérieur; les dents marginales rappellent celles des Platanus. Ces feuilles étaient très-grandèes et paraissent * avoir atteint une longueur de 25 centimètres sur une largeur de 11 centimètres. Leur place dans le genre Chêne me paraît fort contestable. 148. Quercus Steenstrupiana Heer, foliis coriaceis, parvulis, Oÿalibus vel ellipticis, subduplicato-dentatis, dentibus argutis ; nervis secundariis utrinque 8 vel 9, hinc inde furcatis, craspedo- dromis, areolis evidenter reticulatis. F1. foss.arct., p.109, tab. XI, f.5; XLVI, f.8, 9; Contribut. Foss. F1. North-Greenl., tab. XLVI, f. 4. Atanekerdluk. M. Heer compare ces feuilles à celles des Q. annulata Sm. et echinocarpa Hook. f., de l'Himalaya; mais dans ces deux es- pèces vivantes la marge n'est dentée que vers le sommet et les dents sont simples. 4149. Quercus ovalis Gæpp., foliis bipollicaribus, ovatis, basi rotundatis, brevipetiolatis, superne sensim angustatis; margine integerrimis ; nervis secundariis utrinque circa 6 vel 7, sursum arcuatis, camptodromis? Gœpp., Tert. FI. v. Schossn., p."4k, tab. VI, f. 6. Scaiwpen. — Paléont. végét. I — 42 658 : PHANÉROGAMES. Schossnitz. 150. Quercus similis Gœpp., foliis ovatis, acuminatis, basi late cuneatis, margine integerrimis; nervis secundariis utrinque 6 vel 7, angulo acuto orientibus, camptodromis, nervulis trans- versis angulo recto emissis. Gœpp., /. c., p. 14, tab. VE, £. 7. Schossnitz. M. Gœppert compare cette espèce au Q. spicata du Mexique. 151. Quercus integrifolia Gœpp., foliis majusculis, ovato- oblongis, acuminatis, muticis, integerrimis; nervis secundariis remotis, sub angulo sat aperto egredientibus , camptodromis. Géœpp:, # e., p. 14, tab. VI f. 8. Schossnitz. Il est plus que probable que ces trois formes de feuilles ap- -partiennent à une seule et même plante. 2 A52. Quercus acuminata Gœpp., foliis membranaceis, ovatis, * acuminatis, basi cuneatis, apice anguste acuminatis, margine duplicato-serratis; nervis secundariis sub angulo acuto exeunti- bus, stric! ; Sursum vergentibus, in dentes primarios productis. Tert. Fl.v. Schossn., p. A8, tab. VIIL, f. 7. Quercus ovata G., l. c., tab. VIIT, f. 8. Q. attenuata G., !. c., f. &, 5. . Schossnitz. | Ces feuilles offrent bien plus les caractères de celles des Car- pinus que de celles des Quercus. 153. Quercus serræfolia Gœæpp., foliis oblongis, basi angusta- tis, argute serratis; nervis tenuibus, secundariis numerosis, ex- tremitate in ramulos dentes petentes atque inter se anastomosa- tos solutis. Tert. F1. v. Schossn., p. 17, tab. V, f. 14. Schossnitz. Feuille d’attribution douteuse. 154. Quercus microdonta Gœpp., foliis ellipticis, basi decur- rente-angustatis, acuminatis, minute denticulatis; nervis secun- dariis numerosis, inferioribus patentibus, marginem versus divisis atque anastomosatis. Tert. Fl.v. Schossn., p.17, tab. VIIL, f. 6. Schossnitz. AMENTACÉES. 659 A peine distinct du précédent. : _ 455. Quercus Deloësi Heer, foliis coriaceis, rotundatis, apice obtusis integerrimis; nervis secundariis camptodromis. F1. tert. Helo., LE, p. 56, tab. LXXVIIL, f. 6, 7, A4; III, p.184, tab. CLI, f. 26. Engelhardt, Teri. F1. v. Seifhennersdorf, p.18, tab. IV, f. 6. Monod près de Chexbre, près de Rivaz ; Seifhennersdorf (Saxe). Cette feuille paraît se rapprocher du Q. Charpentier: ; son at- tribution générique est également douteuse. M. Heer la rapproche de celle du Q. nigra L. 156. Quercus Charpentieri Heer, foliis magnis, coriaceis, el- lipticis, plus minus acuminatis, basi subundulatis, apicem ver- sus sparsim denticulatis, nervis secundariis utrinque 3 vel 4, angulo acuto egredientibus, camptodromis, arcubus a margine valde remotis. FL. tert. Helv., 41, p. 56, tab. LXXVIIL, f. 4-5. Gaud. et Strozzi; Contribut., IL, p. 46, tab. V, f. 2. Sismonda, Matér., p. 45. Monod, Güsiberg, Val di Magra (Toscane), dans la mollasse à Sarzanello (Piémont). Feuille d'attribution douteuse. 457. Quercus Brongniarti Sism., foliis coriaceis, obovatis, aCuminatis, basi cuneatis, brevipetiolatis, margine recurvo inte- gris; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, oppositis, strictis, craspedodromis. Sismonda, Matér., p.15, tab. XIV, f. 5. Dans un grès tertiaire à Morra près de Turin. . Il est peu probable que cette feuille appartienne à un Chêne; __elle ressemble plutôt à une feuille de Hêtre. 158. Quercus Venturinii Mass; foliis lanceolato-ellipticis, . subauriculato-cordatis, cuspidatis, acute dentatis; nervo prima- . rio valido, nervis secundariis strictis, sub angulo acutissimo ex- . orientibus. Syn. F1. foss. Senog., p. 31. PE AR En nie Sinigaglia. FRUCTUS. 159. Quercus limnophila Ung., nucula oblonga, apiculata, . sesquipollicem longa, pollicem fere lata, apice rugoso-sulcata, 660 PHANÉROGAMES. cæterum lævi; cupula brevi, squamis latiusculis crenatis, adpres sis, imbricatis. Ung., Gen. et Spec., p. 404; D. Pflanzenr. 1 Wieliczka, p. 9, tab. I, f. 1-4; Geol. d. europ. Waldb., f. 23 Dans les salines de Wieliczka et près de Stein en Carniole. 160. Quercus glans Saturni Ung., nucula oblonga, 4 1/4 poll * longa, 3/4 poil. lata; cupula brevi, squamis rotundatis arcte im: bricatis. Ung., Gen. et Spec., p. 404; Wielicz, f. 5-8. Avec le précédent. SPECIES ADHUC VIVÆ. M. Gaudin (Contrib., IV, p. 20 et 21) cite, d’après les dé- terminations de Kotschy, les espèces et variétés suivantes comme . provenant dans les travertins quaternaires de la Toscane. 161. Quercus pyrenaica Willd., {. c., p. 20, tab. II, f. 4 (Q. Toza Bosc). Cava Rovis. 162. Quercus roburoides Bér. var. stricta, tab. IE, f. 2. Cava Rovis. 163. Quercus apennina Loisel., tab. II, f. 3 (Q. gallica var. pedunculata) . Cava Rovis. 164. Quercus sessihiflora Smith, tab. IIL, f. 4. Perolla. 165. Quercus Cerris L., tab. III, f. 2, 3, et var. obtusata, f. 4. Perolla ; Galleraje. 166. Quercus brutia Ten., tab. ITT, f. 5. Cava Rovis. 467. Quercus Ilexæ L. var. græca, tab. IT, f. 4. Poggio a Montone. M. Lesquereux cite le 168. Quercus virens (Aït.) fossilis Lesq. Sillim. Journ., XX VIE, p. 364, dans les dépôts quaternaires près de Columbus sur le Mississippi. M. Goœppert fait mention dans son énumération des restes fos- ” AMENTACÉES. 661 siles contenus dans le succin des espèces suivantes, Sans en donner la description : . Quercus succinea M. et G. Q. serrata G. Fleur mâle. Q. Meyeriana Ung. Quercites Meyerianus G. et.B., Bernst., I, p. 84, tab. IV, f. 33-39. Chatons avec les fleurs parfaitement conservées. Q. agrioides M. et G. Feuille très-semblable à celles du Q. agriæfolia de la Californie. Q. subrepanda G. et M. Q. distans G. et M. Fragments de feuilles à dents distantes, comme dans le @. coccifera entre autres. Q. subacutifolia G. Feuille semblable à celles du Q. acutifoha H. et B., de l'Amérique centrale. LIGNA QUERCINA. # Quercinium Uxc. Ligni strata concentrica distincta. Radii medullares hetero- morphi, majores rari, corpore lignoso usque 2/5 millim. lato, minores crebri, uniseriales e cellulis, 20 superpositis formati. Vasa porosa, in uno vel in duobus stratis coacervata, in reliquis multo minora, fasciculatim aggregata, cellulæ ligni prosenchyma- tosæ. Ung. in Endl., Gen. plant., suppl. IT. Gen. et Spec., p. 40h. Klædenia Gœpp., Leonh. et Bronn, Jahrb. 1839. : Je donne les diagnoses générique et spécifiques d’après Un- ger; je ne pense pas qu’elles puissent conduire à un résultat certain quant à la distinction du genre et des espèces. À. Quercinium sabulosum Ung., ligni stratis lineam latis, va- sis porosis brevi-articulatis, septis horizontalibus, poris vasorum minutis contiguis, cellulis ligni leptotichis. Ung., Gen. et Spec., p. 405. Quercites primævus Gœpp., Org. Reste im Bernstein, p. 8k (teste Unger). È ÉRAT. 662 | PHANÉROGAMES. En Hongrie, en Pologne, en Silésie (dans le succin?). 2. Quercinium austriacum Ung., ligni stratis concentricis, millim. 4 latis, cellulis ligni prosenchymatosis pachytichis. Ung., Chlor. protog., p. 29, tab. XXIX, f. 4-6. Dépôts miocènes de Bachmanning (Autriche supérieure). 3. Quercinium transylvanicum Ung., ligni stratis millim. 4 latis, vasis porosis parvis, minimis, copiosissimis. Gen. et Spec., p- 405. Transylvanie. FAM. V. SALICINEZÆ. Salix L. Atlas, pl. LXXXVIIL, Folia breviter petiolata, penninervia, nervis secundariis nu- merosis, camptodromis, valde curvatis, pluribus abbreviatis. Flores dioici, amentacei, bracteis integerrimis. Capsulæ bivalves, basi haud annulatæ, valvis lanceolatis dehiscentibus. LA Les feuilles des Saules se distinguent facilement de celles es Peupliers par la brièveté de leur pétiole et par leur nervation pennée; il y a du reste beaucoup d’autres feuilles qui leur res- semblent. Elles se font remarquer surtout par les caractères sui- vants : la nervure médiane est forte et garnie de nombreuses nervures secondaires inégales, insérées sous un angle très-ouvert ; les plus longues de ces nervures, celles qui se dirigent vers le bord, sont camptodromes et réunies entre elles par leur extré- mité plus ou moins infléchie. Les nervures secondaires plus fines et plus courtes qui leur sont interposées s’écartent ordinaire- ment sous un angle plus ouvert et forment, en se réunissant, soit avec les nervures plus longues, soit entre elles, un premier ré-! seau, qui se sous-divise par des nervilles du premier ordre en mailles transversales presque rectangulaires, sous-divisées de leur côté, par les nervilles du second ordre, en aréoles irrégulières très-petites. La forme des feuilles varie entre l’ovale-orbiculaire, l’oblongue-elliptique, l'allongée- et la linéaire-lancéolée; leur L > Nes. an re M Ÿ anenricéss. ds 663 LR ù $ ; bord est lisse ou denté; les dents marginales sont toujours sim- ples. La base de lle est rarement CFE et excep- tionnellement cordée. Les fleurs sont monoïques ou dioïques, disposées en chatons. Les écailles de ces derniers sont entières. Les étamines sont au nombre de 2-5. Des chatons mâles fossiles, sur lesquels on dis- tingue parfaitement le nombre et la forme de ces organes, ont été rencontrés dans diverses localités. Les fruits sont bivalves et ressemblent beaucoup à ceux des Peupliers; ils s’en distinguent pourtant assez facilement par l'absence du bourrelet à leur base, - qui correspond dans ces derniers à l'insertion du périanthe. On connaît les chatons fertiles de plusieurs espèces fossiles. Si l'attribution de certaines feuilles saliciformes du terrain cré- tacé est exacte, nous avons dans le type des Saules une des formes les plus anciennes du sous-embranchement des Angio- spermes dicotylédonées. Plusieurs espèces sont indiquées dans les formations éocènes, mais elles offrent encore les mêmes incer- des que celles des dépôts crétacés, et ce n’est qu'avec les pre- miers dépôts de l'époque miocène que tout doute à ce sujet dis- paraît, car dès à présent nous possédons non-seulement de nom- breuses feuilles dont l'assimilation générique ne saurait offrir aucune équivoque, mais aussi des fleurs et des fruits qui permet tent même de déterminer les sous-divisions qui avaient leurs re- présentants dans cette époque. C’est pendant cette période que les Saules ont atteint le maximum de leur évolution spécifique, quoique certains types qui vivent aujourd’hui n’y aient pas encore leurs analogues. Ce sont ceux qui habitent actuellement les ré- gions arctiques ou nos montagnes neigeuses, offrant les mêmes conditions climatériques que ces dernières, conditions qui n’exis- taient pas encore sur la terre pendant l’époque miocène. Ces formes ne se sont développées qu’à la suite de l’époque glaciaire. _ Toutes les espèces de l’époque miocène ont leurs analogues vi- vantes dans les régions tempérées et chaudes. La plupart de ces analogues se trouvent en Amérique. Le nombre des Saules vi- vants s'élevait, à l’époque où M. Andersson a publié sa mono- “ ; 664 PHANÉROGAMES. a: graphie de ce genre, à environ 400 espèces; celui des fossiles est de 57. Il est inutile de dire que ce dernié nombre se réduira considérablèment à la suite d’une connaissance plus parfaite de ces espèces ; mais de nouvelles découvertes viendront sans doute remplacer, smon toutes, au moins une partie des espèces qu'une critique rigoureuse aura été obligée d’éliminer. Sur les 105 espèces de Saules décrites et figurées dans le Ho- nographia Salicum d’Andersson, Stockholm 1865, il y en a 39 qui habitent l’Europe, la plupart les régions moyennes et sep- tentrionales ; un certain nombre de ces espèces se retrouvent soit dans l’Asie occidentale, soit dans l'Asie et l'Amérique subarc- tiques et arctiques; 32 espèces sont propres à l’Amérique sep- tentrionale, où, comme en Europe, la grande majorité est li- mitée à la région tempérée et froide; deux espèces seulement sont connues de l'Amérique du Sud, 2 de l’Afrique septentrio- nale, 1 de l’Afrique australe, 1 de Madagascar; les régions tro- picales et subtropicales de l'Inde nourrissent 5 espèces, la ré- gion tempérée.11; les. 5 espèces de l’Asie occidentale se re- trouvent en partie dans l'Europe orientale ; une seule espèce a été observée aux Canaries. re SECT. IL. FOLIA SERRATA VEL SERRULATA. A. Salix primæva Sap., foliis petiolatis, oblongo-lanceolatis, longe tenuiterque acuminatis, dense serrulatis, serraturis apice callosis, supra glaberrimis subtus forsan puberulis; nervis se- cundariis sparsis, obliquis, curvato-ascendentibus, secus margi- nem ramoso-anastomosatis, nervulis subtilibus transversim de- currentibus. Sap., F1. foss. d. travert. de Sézanne, p. 74, tab. VIT, f. 5-8. | Dans les travertins anciens de Sézanne. Comme le Sahiæ fragilis, dont elle paraît être voisine, cette espèce montre de nombreuses variations dans les dimensions des feuilles. 2. Salix stupenda Sap., foliis majusculis, elongatoô=lanceola- | AMENTACÉES. 4. - 665 . tis, basi m angustatis, calloso-serrulatis, forsan leviter g-- secundariis numerosis, Curvato-as- cendentibus, secus marginem reticulatis. F1. foss. d. fav. de Séz.. p. 70, tab. VII, f. 3, 4. A Sézanne. L'espèce vivante la plus analogue est éiinment le S. Cuspi- data Schultz (S. pentandra, var. Gr. et G.), dont les feuilles ont à peu près les mêmes dimensions et affectent la même disposition dans l’agencement des nervures (Sap.). 3. Saliæ socia Sap., foliis oblongo-lanceolatis, breviter acumi- natis, basi obtusis, serrulatis; nervo primario valido, nervis se- cundariis sparsis, curvato-ascendentibus , reticulato-ramosis. Sap., d. c., p. 72, tab. VII, f. 9. s À es rare. M. de Saporta compare cette feuille à celle du S. amygda- lina L. | _ 4. Salix axonensis Wat. foliis elongato-lanceolatis, basi api- - ceque sensim angustatis, serrulatis; nervo medio tenui, SeCun- dariis numerosis, suboppositis, patentibus, subarcuatis, reti transverso interposito. PL. foss. du bass. de Paris, p. 170, tab. XLIX, f. 4. | Grès supérieurs aux lignites éocènes de Belleu près de Paris. Cette espèce a quelque ressemblance avec le S. alba L. 5. Salix linearis Sap., folüs breviter petiolatis, lanceolato- linearibus, centim. 7 longis, millim. 5 latis, basi abrupte an- gustatis, minute serrulatis ; nervis secundariis gracilibus, alternis, curvato-ascendentibus. Sap., Étud., I, 2, p. 195, tab. VI, f. 14. Armissan; très-rare. Ces feuilles étaient probablement pubescentes et semblables sous ce rapport, comme aussi pour la forme, à celles du S. vi- minalis L. Parmi les fossiles, elle peut être comparée au S. den- ticulata, malgré sa forme plus étroitement linéaire et ses dimen- sions plus petites. C’est une des espèces les plus anciennes du genre. 6MSalir Arnaudi Sap., foliis basi biglandulosis, in petiolum ‘666 A PHANÉROGAMES. angustatis, elongato- lineari-lanceolatis, centim. 71/2 circa lon- gis, Millim. 8 latis, petiolo millim. 13 metiente, argute serratis ; nervis secundariis ex angulo acuto arrectis, camptodromis, duo- bus basilaribus margini parallelis. Saporta, Études s. L. vég. d. Sd. Fr ps 417, 6h14 Dépôts miocènes de Bonnieux (Vaucluse). Ce Saule du groupe des S. fragiles se rapproche beaucoup du S. alba et surtout du S. babylonica. 7. Salix protophylla Sap., foliis minutis, elongato-lanceolatis, basi in petiolum brevem angustatis, denticulatis; nervis secunda- riis curvatis, inter se et cum nervulis abbreviatis e costa media or- * tis ramoso-anastomosantibus. Sap., Étud., E, 2, p. 54, tab. VI, sf: Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; très-rare. Semblable aux plus petites feuilles du S. cinerea, et parmi les espèces fossiles au S. VNympharum Gaud., des dépôts plio- cènes (?) de la Toscane. 8. Salix Nympharum Gaud., foliis parvis, plus minus argus vel obovato-oblongis, lineali-lanceolatis, margine plus minus dis- tincte serratis vel subintegris; nervis secundariis camptodromis. Gaud. et Str., Contrib., VI, p. 14, tab. I, f. 15-18. Argiles brülées de Castemuovo, Gaville. Voisin du S. cinerea L. et parmi les fossiles du S. angusta AL. Br. 9. Salix varians Gœpp., foliis longis, elongato-lanceolatis vel lanceolatis, acuminatis, serrulatis, centim. 8-10 longis; ra- mulis lævibus. Amentis fructiferis majusculis, laxis, capsulis ovato-ellipticis. Gœpp., Foss. FI. v. Schossnitz, p. 26, tab. XX, f. 1, 2. Heer, F. tert. Helv., II, p. 26, tab. LXV, f. 4, 2, 3, 7- - 16; II, p. 174, CL, f. 1-6, (f. 1 et 3 ament. masc.); XCIV, f. 20 a (ament. masc.). Ludw., Palæontogr., VIII, p. 92, tab. XXVII, f. 6-12. Heer, F1. foss. alask., p. 27, tab. II, f. 8; III, f. 4, 2, 3. Sap., Étud., II, 2, p. 34. Ettingsh., Koss. FI. v. Bilin, p. 86, tab, XXXIX, f. 17-19, 29, 93. Salix Lavateri Al. Br. in Stizenb., Verz., p. 78 (ex parte). AMENTACÉES. 667 Salix Bruckmann Al. Br., ibid. Saliæ Wimmeriana Gœæpp., Foss. F1. v. Schossnitz, pe 26, tab. XXI, f. 4, 2,5. S. arcuata Gœæpp., L. C., p: 25, tab. XXI, f. 4, 5. S. trachytica Ettingsh., Foss. Pfl. v. H.-Kreutz bei Kremnitz, tab. II, f. 3 (teste Heer). A Schossnitz en Silésie, où M. Gœppert a rencontré des ra- meaux entiers avec les feuilles et les bourgeons; à Kutschlin, Priesen et dans-la vallée de Schichow en Bohème; à OEningen, à Schrotzburg (Suisse), à Kœæflach (Styrie), à Crépiac près de Toulouse; dans les argiles de Marseille; à Neniltschik, à la baïe des Anglais (Alaska). M. Heer a distingué les formes suivantes : a) S. varians Lavateri, foliis 5 1/2-6 partibus longioribus quam latis, basin versus angustatis, minute et argute serratis. Heer, tab. LXV, f. 4, 2, 3. — S. varians Gæpp., L. c., f. 4. — S. Lavateri AI. Br. ex p. b) S. varians arcuata, folis basi subrotundatis. Heer, tab. EXV, f. 7. — S. arcuata Gœpp., L. c. c) S. varians Bruckmanni, foliis 4-4 1/2 longioribus quam la- tis, basin versus angustatis. Heer, /. c., f. 6, 14, 46. d) S. varians Wimmeriana, folis infra mediam longitudinem latioribus, basi subrotundatis. Heer, tab. LXV, f. 43, 15. Les feuilles étroites correspondent au S. fragilis vulgaris, les feuilles larges au S. fragilis furcata Seringe. Le Saliæ canariensis Chr. Sm., qui, à l’île de Madère, forme d'assez grands arbres, a des feuilles semblables, mais à pétiole plus court (Heer). Il est fort probable que le Salix varians est une espèce arbo- rescente du groupe du S. fragilis; cette supposition est appuyée par la circonstance qu’on en trouve souvent des branches déta- chées, arrachées probablement par des coups de vent, comme cela arrive aussi pour notre S. fragilis. 10. Salix Lavateri Al. Br. ex p., foliis lineali-lanceolatis, la- -titudine novies longioribus, 40-12 centim. longis, lateribus pa- 668 PHANÉROGAMES. rallelis, apice longe acuminatis, basi angustatis vel subrotunda- tis, margine argute serrulatis. Fructibus ovato-ellipticis, longe et acute acuminatis. Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 28; III, p. 174, tab. LXVI, f. 14-12; CL, f. 8 (amentum fructiferum) ; FI. [oss. _ alask., p. 27, tab. I, f. 10. Sap., Étud., III, 2, p. 38, tab. IV, f. 1-4. Formes de feuilles diverses : a) Foliis centim. 42 circa longis, 4 1/2 latis, longe et cras- _siuscule petiolatis. Heer, Z. c., tab. LXVI, f. 1, 3, 6. b) Foliis majoribus, 14 centim. circiter longis, 18 millim. la- üs, crasse petiolatis. Heer, /. c., tab. LXVI, f. 4, 5. À OEningen, au Hohe Rhonen, à Günzburg, au Locle, très- répandu dans les argiles de Marseille; à la baie des Anglais (Alaska). Ce Saule se distingue du précédent par ses feuilles presque linéaires, c’est-à-dire à bords parallèles, et par ses fruits un peu plus petits et plus épais à la base. Parmi les espèces vivantes, c’est, d’après M. Heer, le S. Aus- sehiana Sm. qui offre, par rapport à la forme des feuilles, le plus de ressemblance avec notre espèce fossile. 11. Salix acutissima Gœpp., foliis elongatis, lineari-lanceola- tis, longius acuminatis, acutissimis, serrulatis. Goœpp., Foss. F1. v. Schossn., p. 26, tab. XVIII, f. 11-14. Heer, F1. tert. Helv., II, p. 29, tab. LXVI, f. 14. Engelh., Braunkohl. v. Sachs., p. 14, tab. ITT, f. 44, 15. A Schossnitz et à OEningen; lignites de Seifhennersdorf (Saxe). Diffère du S. Lavateri par les feuilles qui se rétrécissent déjà à commencer du milieu pour former une pointe allongée-lancéo- lée. Cette différence paraît cependant à peine suffisante pour établir une distinction spécifique. 12. Salix Hartigii Heer, folis longe petiolatis, elliptico-lan- ceolatis, serrulatis, ramulis striatis. Heer, /. c., II, p. 29, tab. LVI, f. 43. OEningen. La feuille ressemble à celle du S. varians Bruckmanni, mais AMENTACÉES. 669 sa pointe est moins allongée et les bords sont plus parallèles. Le petit rameau sur lequel elle est insérée est strié comme dans le S. triandra, dont cette plante pourrait bien être l’analogue fossile. 13. Salix arcinervia O. Web., foliis elongato-lanceolatis, spar- sim serrulatis, nervis secundariis partim angulo-subrecto egre- dientibus, valide curvatis. O. Web., Palæontogr.; 11, p. 177, tab. XIX, f. 9 b. Her, L. c., p. 29, tab. LXV, f. 4, 5. ‘Engelh. Braunk. v. Sachs., p. 15, tab. IIT, f. 17. Lignites de Bonn, Hohe Rhonen, Lausanne et Monod, au Quesstein et à Allrott près de Bonn, Seifhennersdorf (Saxe); Erdübenye. , Les feuilles, longues d'environ 14 centimètres et larges de - 2 centimètres vers le milieu, se distinguent par leurs nervures secondaires fortement arquées sur un côté du limbe, tandis qu'elles ne le sont que très-peu sur l’autre. Ah. Salix macrophylla Heer, foliis peramplis, pedalibus, elon- gato-lanceolatis, serrulatis, brevipedicellatis, nervis secundariis numerosis, partim angulo subrecto egredientibus, valde curvatis. H., L. c, p. 29, tab. LVIT; F1. foss. alask., p. 27, tab. IL, f. 9. Hohe Rhonen et Eriz (Suisse) ; très-commun dans le tuf tra- chytique près de Handlova (Hongrie); à la presqu'île d’Alaska. Espèce voisine du S. varians, mais distincte par les dimen- sions beaucoup plus considérables des feuilles et par les nervures qui s’écartent toujours sous un angle plus ouvert sur un côté du limbe que sur l’autre. Aucun Saule vivant connu n'a des feuilles aussi grandes. | 45. Salix cordato-lanceolata Al. Braun ms., foliis lanceolatis, basi profunde cordatis, serrulatis. Heer, /. c., p. 30, tab. LX VII, LU OEningen. Feuille semblable à celle du S. Lavateri, mais distincte par sa base cordée. Sa place n’est pas encore déterminée. 16. Salix denticulata Heer, folüs minoribus, oblongo- vel lanceolato-linearibus, basi integerrimis. H., /. c., p. 30, tab. LXVII, f. 1-4. 670 ; PHANÉROGAMES. Hohe Rhonen et OEningen dans le Kesselstein. Feuilles très-semblables à celles du S. incana Schrank (riparia Willd.). 17. Salix Andromedæ Ettingsh.., foliis parvis, oblongis vel lan- ceolatis, basi angustatis, apice obtusis, margine crenulatis; ner- vatione camptodroma, nervo primario recto, apicem versus . tenuissimo, nervis secundariis apice divisis, craspedodromis, nu- merosis, nervulis dictyodromis. Foss. F1. v. Bilin, p. 87, tab. . AIX. Argile plastique de Priesen (Bohème). Ressemble au S. denhculata Heer et au S. Nympharum Gaud. . Dans sa diagnose, M. d’Ettingshausen indique les nervures comme camptodromes, tandis qu’elles seraient craspédodromes d’après le dessin. 18. Salix Dianæ Ettüingsh., foliis lineali-lanceolatis, basi sen- sim angustatis, usque ultra medium remote, dehinc dense serra- tis; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, furcatis, apice ascendentibus, nervulis vix distinctis. Foss. Fl. v. Bilin, p. 87, tab. XXIX, f. 20, 21. : Opale méñnilitique de la vallée de Schichow (Bohème). Ressemble au S. denticulata Heer. 19. Salix Haidingeri Ettingsh., foliis valde elongatis, anguste linealibus, apice sensim angustatis, basi subrotundatis, longe pe- tiolatis , leniter flexuosis, margine minute et dense serrulatis ; nervis secundariis sat confertis, arcuatis, apice sursum productis, simplicibus et furcatis, reti interposito distincto, polygono. Foss. FI. v. Bilin, p. 88, tab. XXIX, f. 8-15, 16. Argile plastique de Priesen, schiste bitumineux de Sobrussan et tripoli de Kutschlin (Bohème). Diffère du S. linearifolia Gœpp. par les nervures plus nom- breuses et plus ouvertes; du S. angusta H. par la marge denti- culée. 20. Salix arguta Gæpp., foliis oblongo- vel elongato-ellipti- cis, acuminatis, argute serratis, nervis angulo acuto egredienti- bus. Foss. F1. v. Schossn., p. 26, tab. XX, f. 3-5. Line : LEE De AMENTACÉES. _ 674 Schossnitz. Ressemble au S. varians, mais les feuilles sont plus petites et garnies d’une dentelure plus acérée. 21. Saliæ linearifolia Gœpp., folüis parvulis, lineari-lanceola- tis, longe acuminatis, basi rotundatis, brevipedicellatis, argute serratis, nervis angulo acuto egredientibus. Foss. FL. v. Schossn.., p. 27, tab. XX, f. 6, 7. Schossnitz. : M. Gœppert compare ces feuilles à celles du S. Humboldtiana W. 22. Salix islandica Lesq., foliis magnis, lanceolatis, acutis, serrulatis, basi rotundatis; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, numerosis, substrictis. Lesq., Foss. PL, of recent For- mat., p. 360. : Dépôts miocènes de Bellingham Bay (Washington Territory). Très-semblable au S. varians et au S. macrophylla Heer. : 23. Saliæ cinerea L., species viva. Sap., F1. d. tufs quatern. de Provence, p.13. Heer, Lignite of Bovey Tracey, p. 62, tab. XX, f, 4, 2, 8. Tufs quaternaires aux Arcs près de Draguignan (Var); argile _ blanche quaternaire de Bovey Tracey. 2h. Sahæ alba L., species viva. Sap., L. c. Aux Arcs. SECT. 1. FOLIA INTEGERRIMA. 25. Saliæ proteæfolia Lesquer., foliis coriaceis, lævibus, elon- gato-lanceolatis, basi plus minusve repente angustatis, petiolo mediocri instructis, margine integerrimis; nervis secundariis nu- _ merosis. Lesq., Foss. PL. fr. Nebraska, tab. VIL, f. 1-4. Formation crétacée du Nebraska. Sauf la consistance plus épaisse, ces feuilles offrent la plus grande ressemblance avec celles du S. tenera AI. Braun. 26. Salix membranacea Newb., foliis petiolatis, magnis, | membranaceis, angustis, lanceolatis, longe acuminatis, basi la- tiore abrupte angustatis et rotundatis, integris; nervo primario KR F * L » * $ 672 PHANÉROGAMES. st tenui, nervis secundariis camptodromis, reti venoso interposito distincto, uniformi. Newb., ew Spec. of Foss. PI., p. 49. . Couches inférieures du terrain crétacé du Rariton River (N. Yersey). | 27. Salix Meekii Newb., foliis petiolatis, tenuibus, delicatu- lis, lanceolatis, utraque extremitate acute acuminatis ; nervatione delicatula, nervo medio gracili, nervis secundariis tenuibus, sub angulo 35° nascentibus, camptodromis. W. Spec. Foss. PI., p.20. Couches inférieures du terrain crétacé de Blackbird Hill (Ne- braska). 28. Salix fleæuosa Newb., foliis angustis, linealibus, utraque extremitate angustatis, sessilibus vel breviter petiolatis; nervo primario valido, subflexuoso; nervis secundariis camptodromis. N. Spec. Foss. PI., p. 21. LA Crétacé de Big Sioux, Blackbird Hill, Cedar Spring, Nebraska, Colorado et N. Mexico. = Ces feuilles ressemblent beaucoup à celles du S. angustifoha Willd. 29. Salix nervillosa Heer, foliis oblongo-lanceolatis, basi an- gustatis, integerrimis; nervis secundariis sub angulo acuto egre=. dientibus, curvatis, camptodromis, venulis incurvis sub angulo acuto emissis. Capellini et Heer, Les Phyllites crétacés du Ne- braska (Nouv. Mém. de la Société helvét., vol. XXII, p. 14, tab. LS Terrain crétacé de Tekamah (Nebraska). 30. Salix cuneata Newb., foliis mediocriter magnis, sessili- bus vel breviter petiolatis, anguste elongatis, utrinque angustatis, apicem versus latioribus quam basin versus; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, camptodromis. Nb., {. € Big Sioux River (Nebraska). 31. Salix Hartigi (Dunker) Sch., foliis elongato-linealibus, cen- im. 4 1/2 circiter latis, integerrimis; nervis secundariis angulo acuto egredientibus, leniter arcuatis. Palæontogr., IV, Pa 481, tab. XXXIV, f. 2. Grès crétacé (Quadersandstein) de Blankenburg dans le Harz. +. a: NUE RER <" + Le . M + AMENTACÉES. 673 Cette feuille paraît avoir été coriace et pourrait bien provenir d'un Chêne du groupe des Q. Phellos. 32. Salix crebrinervia Wat., folis centim. 12-16 longis, 4 4/2- 2 1/2 latis, elongatis, utraque extremitate sensim angustatis, in- tegris; neryis crebris, angulo subrecto patentibus, subarcuatis, omnibus fere æqualibus. Me: Le. p. 171,:@b. XL, 15 et 6. Saliæ deperdita Wat., L. c., f. 1-3. Avec le précédent. Les figures données par M. Watelet n’indiquent aucune diffé- rence entre le S. crebrinervia et le S. deperdita. 33. Salix falcifolia Wat., foliis lineali-lanceolatis, utraque extremitate sensim et longe angustalis, subfalcatis, integris, mar- gine repando-sinuoso #fBervo medio tenui, secundariis numero- sis. PL, foss. d. bass. de Paris, p. 172, tab. XLIX, f. 7, 8. Belleu, dans les grès supérieurs aux lignites. La place de cette feuille est douteuse. 3h. Salix angusta Al. Br., folüs valde elongatis, latitudine 12-14 partibus longioribus, lanceolato-linearibus, margine sub- | parallelis, longe acuminatis. Al. Br. in Stizenb., Verz., p. 77. Heer, Z. c., p. 30, tab. LXIX, f. 1-11. Salix angustifolia Al. Br. in Buckl., Geol., p. 512. S. angustissima Al. Br. in Leonh. et Bronn, Jahrb., 1850, p. 169. Ung., Gen. et Spec., p. 418. OEningen, assez commun, au Hohe Rhonen, à Eriz et Moudon (Suisse); à Günzburg (Bavière), à Parschlug et à Bilin. Les feuilles atteignent une longueur de 8 à 12 centimètres sur une largeur de 6 à 9 millimètres. Les nervures ‘secondaires sont très-nombreuses et fortement arquées. La surface inférieure pa- raît avoir été couverte d'un duvet. La forme des feuilles ressemble à celle du S. viminalis. 39. Salix longa Al. Br., foliis longissimis, latitudine novies longioribus, elongato-lanceolatis, nervo medio valido , petiolo sam AI. Br. in Stizenb., Verz., p. 78. Heer, L. c., LXIX, f. 42-14. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 93, tab. XXVIIL, f. 5? Scrimpsr — Paléont. végét. IL— 43 . 674 PHANÉROGAMES. … OEningen, Münzenberg? Les feuilles ressemblent à celles de l’espèce précédente, mais elles sont plus grandes et leurs bords sont moins parallèles ; elles se rétrécissent depuis le milieu vers le haut et vers le bas; la nervure médiane est plus forte, le pétiole plus gros. Appartient probablement aussi au groupe des S. viminales. __ 86. Salix elongata O. Web., foliis longis, elongato-lanceola- tis, e medio basin apicemque versus sensim angustatis, margine paulum revolutis; nervo medio tenui. O. W., Palæontogr., IT, p. 177, tab. XIX, f. 10. Heer, L. c., f. 31, tab. LXIX, f. 15, 16. Salix longissima Wess. et Web., Palæontogr., IV, f. 140, tab. XXIV, f. 6. Près de Lausanne, à Eriz, à Delémont (Suisse) ; dans les li- gnites d’Orsberg et de Rott près de Bonn; à Erdôbenye près de FOR: Les feuilles atteignent une longueur d'environ 11 centimètres sur une largeur de 11 millimètres. 37. Salix tabularis Lesq., foliis magnis, lineali-elongatis, basi sensim angustatis ; nervo medio valido, nervis secundariis valde numerosis, patentibus, tenuibus, camptodromis. Trans. Amer. Philos. Soc., XIII, p. 414, tab. XVII, f. 4. Argile miocène blanche du Mississipi. Semblable au S. /onga Al. Br. 38. Salix media Heer, foliis elongato-lanceolatis, latitudine 6-7 partibus longioribus, basi obtusiusculis, apice angustatis acuminatis. H., /. c., p. 32, III, p. 175, tab. LXVIIT, f. 44- 19. AL. Br. in Stizenb., Verz., p. 78 (ex p.). Ludw., Palæont., VIIL p. 93, tab. XXVIII, f. 4-4; V, p. 142, tab. XXXI, f. 5. OEningen, Delémont, au Locle, à Schrotzburg; à Rocken- berg, Münzenberg, Salzhausen (Wetterau), Winterhafen à Franc- fort. 39. Salix tenera Al. Br., fohis lanceolatis, latitudine 4-7 partibus longioribus, tenuibus, basi apiceque angustatis, longe petiolatis. Leonh. et Bronn, Jahrb., 1846. Ung., Gen. et Spec., p. 418. Heer, /. c., p. 32. AMENTACÉES. 675 OEningen, Eriz;-Locle. h0. Salix Wortheni Lesquer., foliis exacte lanceolatis, bipolli- caribus, utraque extremitate æqualiter angustatis; nervis secun- dariis numerosissimis, camptodromis. Trans. Amer. Philos. Soc., XIII, p. 4144, tab. XV, f. 7. Argile blanche du miocène de La Grange (Tenessee) ; à Mo- cend City (Ilinois). Cette feuille ressemble beaucoup au S. integra Gœpp. ex p. lA. Salix brevipes Gœpp., foliis parvulis oblongis vel ovato- oblongis, breviter acuminatis, basi angustata subsessilibus ; ner- vis secundariis ex angulo acuto arcuato-ascendentibus, Foss. F1, v. Schossn., p. 24, tab. XVIIL, f. 4-6, 8-10 (£. 7 ad Camphoram polymorpham pertinet, teste Heer). Schossnitz. M. Gœppert compare cette espèce au Sal. cœæsia Vill. 42. Salix abbreviata Gœpp., foliis brevi-petiolatis, oblongis, sensim vel subito et breviter acuminatis, centim. 2 1/2-5 longis, - AA 4/2 latis, nervis sat patentibus, marginem versus in rete po- lygonum coalitis. Foss. F1. v. Schossn., p. 24, tab. XVII, f. 4, 5, 7, 10. Ludw., Palæontogr., V, p. 142, tab. XXXI, f. 6. Schossnitz; au Winterhafen près de Francfort. Ces feuilles, si toutefois elles appartiennent à un Saule, pro- viennent probablement, comme les précédentes, d’une espèce frutescente. h3. Salix subaurita Gœpp., foliis breviter petiolatis, obovato- oblongis, subito acuminatis, basin versus angustatis, ipsa basi subabruptis. Foss. F1. v. Schossn., p. 25, tab. XVII, f. 42. Schossnitz. Suivant M. Gœppert, cette espèce serait analogue au S. au- rita L. hh. Salix ocoteæfolia (Ett.) Stur., foliis petiolatis, e basi ovata lanceolatis, acuminatis, integerrimis; nervo primario valido, se- cundariis sub angulo 30°-60° e primario egredientibus, arcuatis, distantibus. Stur, Æ. d. Süsswasserquarz. (Jahrb. d. geol. Reichsanst., XNIT, p. 166). 676 PHANÉROGAMES. _ Laurus dthe Ettingsh. Foss. F1, v. Wien, p. 17, tab. III, f. 4 (teste Stur). Laurus szwoszowiciana Ettingsh., Foss. FI. v. Heiligenkr., p. 8, tab. I, f. 9 (teste Stur). Apocynophyllum Russeggeri Ettingsh., ibid., p. 9, tab. II, f. 4-6 (teste Stur). Dans le bassin de Vienne et dans les tufs rhyolithiques en Hon- grie. M. Stur réunit à cette espèce le S. psy Ett., mais il est à observer que la plante de M. d’ Ettingshausen a les feuilles « margine serrata. » : h5. Salix holzhausensis Ludw., foliis majusculis, oblongo- elongatis, basin apicemque versus sensim angustatis, integerri- mis, petiolo brevi; nervis secundariis alternantibus, camptodro- mis; latitud. 15 centim., longit. 3. Ludw., Palæontogr., V, p. 156, tab. XXXIV, f. 2,2 a. Dans le conglomérat gris de Holzhausen près de Hombourg (Hesse). Paraît différer du S. varians par l’absence de la dentelure. A6. Salix lancifolia Ludw., folium lanceolato-trapezoideum, integerrimum ; nervis secundariis oppositis. Ludw., Palæontogr., | V, p. 157, tab. XXXV, f. 9. Dans le conglomérat vert de Holzhausen (Hesse), Feuille fort problématique. L7. Salix Volkana Ludw., foliis parvis, oblongo-lanceolatis, basin apicemque versus æqualiter fere angustatis, integris. Fructu ovato, acuminato, apice stylis 2 recurvis instructo, longiuscule petiolato. Palæontogr., VIIT, p. 93, tab. XXX, f. 16 (folium), tab. XXVII, f. 13 (amentum fructiferum et folii fragmentum). Münzenberg (Wetterau). Voisin du S. tenera ou du S. media. h8. Salix grandifolia Web., foliis majusculis, centim. 12-15 longis, 3-4 latis, brevi-pedicellatis, elongato-ellipticis, basin api- cemque versus sensim angustatis, integerrimis, coriaceis; nervis secundarïis camptodromis apice arcuato-conjuncüs, reticulo ve- AMENTACÉES. 677 noso conjunctis. Web., Palæontogr., Il, p. 178, tab. XX, RE € | Dans le grès au Quegstein et à Allrott, dans les lignites à Rott près de Bonn. Cette feuille paraît plutôt bannir à un Laurier qu'à un Saule. : h9. Salix grœnlandica Heer, foliis ovato-ellipticis, apice acute acuminatis, integerrimis; nervo medio validiusculo, nervis se- cundariis paucis, angulo acuto orientibus, sursum arcuatis, camptodromis. F1. arctica, p. 104, tab. IV, f. 8-10. A Atanekerdluk, avec des feuilles de Peuplier. 50. Salix Rœana Heer, foliis oblongis, integerrimis; nervis secundariis angulo acutiore egredientibus, minus curvatis. F1. arct., p. 402, tab. IV, f. 11-43; XLVII, f. 11 ; Contribut., tab. XLIII, f. 414 a. Atanekerdluk; au Mackenzie près de l'embouchure du fleuve des Ours. Ressemble, d’après M. Heer, au S. repens L., mais les feuilles sont un peu plus grandes, et parmi les Saules fossiles au S. inte- _gra Gœpp. 51. Salix Lowii Heer, foliis brevissime petiolatis, lanceolatis, basi rotundatis, integerrimis; nervo medio valido, secundariis numerosis, angulo subrecto egredientibus, camptodromis. Heer, Die foss. Pfl. v. San Jorge, Madeira (Nouv. mém. d. L. Soc. hel- vét., XV [1857], p. 27, tab. I, f. 18). Dépôts quaternaires de San Jorge (Madère). Differe de l'unique espèce de Saule qui vit à Madère et aux Canaries, du S. canariensis Sm., par ses feuilles entières et ar- _rondies à la base. 52. Salix viminalis L. Sap., Tufs quat. en Prov.. p. 13. Tufs quaternaires des Ayglades près de Marseille. Les empreintes de ces feuilles se rapportent aux formes les plus étroites de l’espèce vivante. 53. Saliæ spec. Heer, foliis petiolatis, oblongis, basi rotunda- _tis, integerrimis (?), rugulosis; nervis secundariis valde campto- 678 | PHANÉROGAMES. dromis nervillisque validis. Bovey Tracey, p. 63, tab. XX, f. A5. Argile blanche quaternaire de Bovey Tracey. Feuille très-semblable à celles du S. amygdalina, mais les ner- vures paraissent avoir été plus fortes et à bord entier. 54. Salix repens L. (?), foliis breviter petiolatis, ovalibus, ob- longis, et oblongo-lanceolatis, integerrimis; nervis secundariis valde curvatis. Bovey Tracey, p. 63, tab. XX, f. 4 c-h, 6, 7 b. Argile blanche quaternaire de Bovey Tracey. SPECIES DUBLÆ. 55. Salix castaneæfohia Gœpp., foliis majusculis, oblongis, basi apiceque breviter acuminatis, remotius et acute dentatis, nervis secundariis sat patentibus, arcuatis, sinuoso-flexuosis, marginem versus in rete solutis. F1. foss. Schossn., p. 27, tab. XVIII, f. 18. Us Myrica sahicifolia Gœpp., {. c., tab. XIV, f. 25, 26. Schossnitz; rare. 56. Salix lingqulata Gœpp., foliis oblongis, longius acumina- tis, basi rotundatis, inæquilateris, dense serrulatis, nervis sub angulo subrecto egredientibus, marginem versus in rete solutis. L:c., f. 45; 16, 47. Schossnitz. Diffère du précédent par la base arrondie et la dentelure plus serrée des feuilles. Ces deux espèces présentent des doutes quant à leur attribution générique. M. Gœppert cite dans son mémoire Ueber die Bernstein-Flora, p. 16, trois espèces de Saules, sans en donner les descriptions, savoir les : S. attenuata M. et G., S. squamæformis M. et G. e S. myrtifolia, en ajoutant qu’il a observé dans un morceau di succin une bractée florale avec une étamine qui rappelle le mêm organe dans le Salix monandra L. 57. Salicites Hartigi Dunk., fohis elongato-linealibus, coria= D AMENTACÉES. | 679 ceis, integerrimis, centim. 4 1/2 latis; nervo medio tenui, late- ralibus curvato-arrectis, validioribus et tenuioribus. Dunk., Pf. Quadersandst. (Palæontogr., IV, p. 181, tab. XXXIV, f. 2). Dans le grès crétacé (Quadersandstein) de Blankenburg dans le Harz. | Cette feuille pourrait tout aussi bien appartenir à un Chêne qu'à un Saule. Populus L. Atlas, pl. LXXXVIIL Folia plerumque longe petiolata, angulato-dentata, rarius margine repando-sinuosa vel integra, palminervia, nervis sub- flexuosis, camptodromis, curvis, serpentinis, nervulis plerumque inflexis, nonnullis percurrentibus; stipulis squamaceis deciduis. Flores dioici, amentacei, bracteis apice crenatis vel inciso-denta- “ tis suffulti. Capsulæ bi: raro trivalves, valvis lanceolatis post ma- turitatem patentibus; semina plurima comosa. La forme des feuilles de Peupliers est très-variable; elle diffère souvent sur le même arbre et sur la même branche; toutefois leur nervation offre des caractères assez constants et peut tou- jours servir à la fixation du genre. La nervure médiane, qui constitue la continuation directe des faisceaux vasculaires pos- térieurs du pétiole, s'étend en ligne droite ou légèrement sinueuse jusqu’au sommet du limbe foliaire; de sa base ou un peu au-des- sus naissent, sous un angle de 35° à 45°, deux nervures latérales moins fortes, provenant des faisceaux vasculaires antérieurs du pétiole et s’anastomosant, avant d’avoir atteint le bord de la feuille, avec les ramifications extrêmes des nervures secondaires les plus voisines; ces deux nervures principales émettent sur leur côté inférieur une série de nervures secondaires, qui se dirigent vers les dents correspondantes du bord foliaire, tout en émettant des deux côtés, sous des angles plus ou moins ouverts, de nombreu- ses nervilles, qui s’anastomosent entre elles pour former le réseau principal. Au-dessous de ces deux nervures on remarque ordi- 680 __ PHANÉROGAMES. nairement encore une paire de nervures fines, rapprochées du bord inférieur de la feuille et restant habituellement simples. Les feuilles des Peupliers ont donc généralement 5 nervures princi- pales, et ce n’est que dans le groupe des balsamitæ que leur nom- bre s'élève à 7, par l'addition d’une seconde paire de nervures fines au-dessous des deux nervures latérales. A l'exception des deux ou quatre nervures fines rapprochées de la base foliaire, les nervures principales émettent des nervures secondaires; celles qui partent de la nervure axile sont bisériées et assez fortes; celles, au contraire, qui se détachent des deux nervures latérales sont ‘unisériées au côté inférieur de ces ner- vures et moins fortes. Les nervures secondaires, comme aussi les deux grandes nervures latérales, se courbent en se bifurquant avant d’avoir atteint le bord de la feuille, et leurs extrémités s'a- nastomosent avec celles des nervures secondaires voisines. Les arcs résultant de cette anastomose sont sinueux; les nervilles qui se rendent dans les dents marginales partent soit du milieu, soit du côté inférieur ou supérieur de cet arc; dans ce dernier cas elles paraissent être la continuation directe des nervures secon- daires. Les mailles produites par les nervilles sont assez grandes, presque perpendiculaires aux nervures secondaires, irrégulière= ment rectangulaires et ordinairement courbées en arc vers le mi- lieu ; les aréoles de ce grand réseau sont occupées par un réseau “irrégulièrement polygonal, dont les mailles sont sous-divisées à leur tour en aréoles très-petites par les nervilles de 2° ordre. Entre les nervures secondaires principales il existe souvent d’au- tres nervures secondaires beaucoup moins fortes et qui se perdent dans le réseau primaire. Les pétioles sont ordinairement très-longs, peu épais, souvent comprimés latéralement à leur extrémité supérieure. Les bractées des chatons sont échancrées ou profondément dentées à leur extrémité supérieure. | Les fruits sont ordinairement bilobés, quelquefois trilobés (dans les P. coriaceæ et balsamitæ). Is ressemblent beaucoup à ceux des Saules; on les en distingue cependant assez facilement AMENTACÉES, PRO 681 par ile rebord qui entoure leur base et qui provient de l'insertion du périanthe, dont on rencontre encore assez souvent les traces (voy. Heer, F1. tert. Helvet., I, p. 9-11). Les Peupliers vivent aujourd’hui dans les régions tempérées de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique. Le Prodrome de De Candolle en compte 18 espèces, dont deux européennes , huit nord-américaines, deux asiatiques, deux de la Sibérie, une du Japon et une de la Chine. Les espèces fossiles rencontrées en Eu- rope dépassent de beaucoup en nombre celles qui vivent encore sur ce continent et même l’ensemble de toutes les espèces vi- vantes connues, mais elles se rattachent à peu près toutes, plus ou moins directement, aux types actuellement existants. SECT. I. MARGINATÆ. Le type de cette sous-division est représenté dans le monde actuel par les P. nigra L., et ses variétés P. dilatata Aït. et P. betulæfolia Pursh, P. canadensis Desf. (P. monilifera Aït.), P. angulata Aït. À. Populus latior Al. Braun, foliis longe petiolatis, plerumque multo latioribus quam longis, suborbiculatis, breviter acumina- tis, basi subcordatis, subtruncatis vel subrotundatis, calloso- dentatis, nervis primaris 5 vel 7; bracteis latiusculis pectinato- ciliatis. Fructu bivalvi, ovato-fusiformi. Al. Br. in Buckl. Geology, p. 512, et in Bronn, Jahrb., 1845, p. 169. Stizenb., Verz., p. 79. Ung., /conogr. tab. XXI, f. 3-5. Heer, F1. tert. Helvet., IE, p. 44-45; TTL, p. 173, tab. LITI-LVII. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 90. | Populus nigra Scheuchz., Herb. diluv., tab. IL, f. 4. P. cordifolia Lindi. in Murchiss, Account of the deposit. of - Œningen, p. 288. P. grosse dentata Heer, Uebers., p. 55. P. crenata Gœæpp., Palæontogr., I, p. 276, tab. XXXV, f. 4? P. transversa Al. Br. in Stizenb., Verzeichn., p. 80. 682 .__ PHANÉROGAMES. P. Æoli Ung., Zconogr., p. 45, tab. XXI, f. 2? Phyllites populina Brongt., Mém. d. Mus., VIIT, tab. XIV, fil Les principales formes de feuilles sont les suivantes : a) Populus latior cordifolia, foliis maximis, basi emarginatis, cordatis vel subreniformibus, subito et breviter acuminatis. Heer, Le. p. 49, tab. LV. Ludw., . c., tab. XXVI, f. 7. P. cordifolia Lindi., AI. Br., L. c. P. latior Ung., Zconogr., l. c., et probabiliter P. gigas, ibid., tab. XXI, f. 4. b) P. latior grosse dentata, foliorum dentibus maximis. Heer, Lies ps 46; @b: TVR Ressemble beaucoup au P. grandidentata Michx. c) P. latior rotundata Al. Br., foliis basi rotundatis haud emarginatis. Heer, /. c., tab. LVI, f. 4-6. Cette forme peut être considérée comme la forme typique de l'espèce, parce qu'elle est la plus commune. . d) P. latior subtruncata, foliis basi plus minus truncatis, apice longius acutiusque acuminatis, margine profunde dentatis. Heer, l, c., tab. LVI, f. 6. Cette forme ressemble beaucoup à la précédente et est presque tout aussi commune. e) P. latior truncata AI. Br., foliis basi truncatis, margine mi- nute dentatis. Heer, /. c., p. 14, tab. LVII, f. 2. Se distingue par son pétiole plus long et plus mince et par sa dentelure moins forte; les nervures sont beaucoup plus fines que dans les autres formes. | f) P. latior transversa, fohis multo latioribus quam longis. Heer, L. c., tab. LVII, f. 3, 6, 7. Ung., Foss. F1. v. Radobo), tab. I, f. 3. Ludw., /. c., tab. XXVI, f. 3, 4. P. transversa AI. Br. in Stizenb., Verz., p. 80. La longueur de la feuille n’est que 1/2 ou 2/3 de la largeur, la base est tronquée ou très-faiblement arrondie, le sommet est brièvement acuminé. | g) P. latior denticulata, foliis basi rotundatis, minute dentatis. se AMENTACÉES. RER 683 Heer, L. e., LIV, f. 6; LVI, f. 2, 3. Ludw., L. c., tab. XXVI, f. 5, 6. Se distingue par la dentelure plus fine et par le pétiole moins long. Toutes ces formes, avec de nombreuses formes. intermédiaires, ont été observées dans les carrières d’OEningen, surtout dans la supérieure et dans celle du Kesselstein. En Suisse, cette espèce a été rencontrée à Berlingen et Stettfurt (Thurgovie),. au Rup- pen; elle y manque à la mollasse inférieure d'eau douce; mais on a observé plusieurs feuilles dans la mollasse marine du can- ton de Vaud, au Petit-Mont et aux Croisettes. Elle se trouve en outre à Parschlug et Gleichenberg en Styrie, à Radoboj en Croa- tie (P. latior transversa), à Günzburg sur le Danube, en Bavière ; à Salzhausen dans les lignites feuilletés (rare), à Grossteinheim près de Hanau; commun dans le tegel de Breitensee (bassin de Vienne); baie des Anglais à Alaska (côte N. O. Amér. N.). Ce Peuplier est représenté actuellement dans l'Amérique du Nord par une espèce qui pourrait bien en être le descendant di- rect, c’est le P. canadensis Desf., très-répandu depuis le Canada jusqu'aux États du Sud. Les feuilles sont toujours au moins aussi larges que hautes, souvent plus larges; elles sont constamment dentées; les ner- vures principales sont au nombre de 5, rarement de 7. La nervure médiane porte 4 à 6 nervures secondaires. Les bourgeons floraux sont assez grands, oviformes, plus pe- tits et plus arrondis au sommet que dans les ?P. balsamitæ. Les bractées sont grandes, palmiformes ou flabellées, divisées en 12 à 14 rayons. Les fruits sont oblongs-fusiformes, longs de 10 millimètres et larges de 4 à 5 millimètres; leur pédoncule est court, garni d’un : bourrelet circulaire à son insertion supérieure. 2. Populus attenuata Al. Br., foliis longe petiolatis, rhombeis vel suborbiculatis, subito et breviter acuminatis, basi in angulum plus minus productum progredientibus, grose dentatis; nervis primariis 3, rarius 5. Al. Braun, #s. Ung., Gen. et Spec., p. AT, 68! PHANÉROGAMES. Heer, FI. tert. Helvet., TI, p. 15, tab. LVII, f. 8-42; LVIIT. f. 4-4. Ludw., Palæontogr., p. 91, tab. XXVLI, f. 9. Populus latior attenuata Al, Br. in Stizenb., Verz., p. 79. Populus betuloides AI. Br. in Stizenb., Verz., p. 80. OEningen dans le Kesselstein; à Grossteinheim (Wetterau); à FR (Hongrie)?; à Kumi (île d’Eubée); M. Lesquereux l'indique dans les dépôts tertiaires du Nebraska. _… Diffère du P. latior par la forme des feuilles, qui est arrondie- rhombique; les nervures principales sont au nombre de 3, rare- ment au nombre de 5; les latérales naissent sous un angle moins ouvert et ne sont pas plus fortes que les nervures secondaires de la médiane. Cette espèce est voisine du P. nigra et du P. canadensis; la forme du Nebraska est peut-être l’homologue de ce dernier, tan- dis que la forme européenne serait l’homologue du-P. nigra. 3. Populus melanaria Heer, foliis longe et tenuiter petiolatis, deltoideis, longius et acutius acuminatis, argute serratis; nervis duobus lateralibus paulo supra basin egredientibus, infra quem- que nervo marginali pertenui. Heer, F1. tert. Helvet., TE, p. 16, tab. LIV, f. 7; LVIL f. 4. A Wangen près d'OEningen, au tunnel de Lausanne. Voisin du P. nigra L. et du P. dilatata Ait., tous les deux indigènes en Europe et peut-être les descendants de l'espèce fos- sile. LL. Populus gigas Ung., foliis longe et tenuiter petiolatis, maxi- mis, late ovatis, basi subcordatis, longioribus quam latis, margine sinuosis vel repando-dentatis; nervis basilaribus 6, 2 infimis per- tenuibus margini approximatis, 2 mediis paululum validioribus versus marginem basilarem recurvis, 2 superioribus nervo medio æqualibus, versus folii apicem vergentibus, nervis secundariis pa- rallelis, latere inferiore longe ramosis, nervulis angulo recto insertis rete primarium transversum curvato-rectangulum efli- cientibus. Ung., Gen. et Spec., p. 417; Iconograph., p. 45, tab. XXI, f. 1. À Parschlug en Styrie. 7: # LES n5 sd, Je AMENTACÉES.. 685 Diffère des grandes feuilles du P. latior par sa forme, qui est plus longue que large, par l’absence d’une dentelure régulière ; les deux nervures basilaires supérieures naissent sous un angle plus aigu que cela n'est ordinairement le cas dans le P. latior, dont, du reste, les feuilles n’atteignent jamais les dimensions de celles de cette espèce. 5. Populus palæomelas Sap., folis firmis, ubdélécideo the culatis, apice sensim tenuiter acuminatis, subtus leviter tomen- tosis, obtuse denticulatis, dentibus quandoque remotis vel obso- letis, palmato-subquinquenerviis ; nervis duobus lateralibus longius productis, ascendentibus, extus ramosis; nervis secundariis al- ternis, obliquis, curvatis, nervulis transversis flexuosis. Sap., Etud., VE, 2, p. 128, tab. VII, f. 10; IIL, p. 74. Armissan (rare); schistes du bois d’Asson près de Manosque. M. de Saporta dit que ce beau Peuplier représente une espèce assez analogue aux P. melas L. et P. ontariensis Desf., et plus particulièrement similaire au P. ciliata Wall., de l'Himalaya. 6. Populus ovata Sap., foliis ovatis vel ovato-deltoideis, basi rotundatis, apice acute acuminatis, cartilagineo-denticulatis, sub- penninerviis; nervis basilaribus divergentibus secundarüis vix productioribus, secundariis sat numerosis, suboppositis, patenti- bus, marginem versus arcuato-anastomosatis, venulis transver- sim decurrentibus. Sap., Étud., I, 2,°p. 27, tab.:IIE, f. 2, 5. Argiles de Marseille; assez rare. Voisin des P. canadensis, nigra, virginiana. 7. Populus oxyphylla Sap., folüs longe petiolatis, mediocribus, ovato-deltoideis, breviter acuminatis, calloso-dentatis; nervis basilaribus 6, 4 externis patulis tenuibus, 2 internis validis, as- cendentibus, extus ramosis, nervis secundariis his parallelis, an- guloso-flexuosis, omnibus reti irregulariter polygono unitis. Sap., Étud., IX, p. 73, tab. VIL, f. 1. Populus glandulifera Sap., Ex. anal., p. 43. Schiste du bois d’Asson près de Manosque (Basses-Alpes). Voisin des P. nigra et hudsoniana. 8. Populus undulata Wess., folium longe petiolatum, specio- 686 PHANÉROGAMES. sum, centim. 40 longum, basin versus totidem latum, late cor- dato-ovatum, obtuse acuminatum, toto margine regulariter ser- ratum; nervo medio valido, basilaribus 4, duobus superioribus validioribus, latere inferiore longe ramosis, e basi patente sursum curvatis. Wess. et O. Weber, Palæontogr., IV, p. 141, tab. CANIN, SE Lignites de Rott près de Bonn. Cette feuille offre une assez grande ressemblance avec les feuilles du P. nigra L., et diffère de celles du P. latior par sa forme ovoïde. 9. Populus duplicato-serrata Ludw., foliis acuminato-deltoi- deis, basi late rotundatis, grosse crenatis, minute denticulatis, nervatione ut in ?. latiore. Ludw., Rhein.- Wetter. Braunk. (Pa- lœæontogr., VIIT, p. 94, tab. XXVII, f. 4). = Grossteinheim (Wetterau). Diffère du P. latior par ses feuilles plus longues que larges et par les dents marginales irrégulières et denticulées. A0. Populus subrotunda Lesq., foliis subrotundatis, apice bre- vissime apiculato-acuminatis, rotundato-crenatis; nervis prima- riis lateralibus 4, exacte basilaribus, duobus superioribus inferio- ribus validioribus, magis ramosis, secundariis paucis, omnibus camptodromis. Lesq. in D. Hayden’s Geol. Rep. of Nebraska. tab. IT, f. 2. * Terrain tertiaire du Nebraska. La forme et la dimension de ces feuilles rappellent assez celles du P. attenuata, mais les nervures primaires latérales sont plus _ développées et les crénelures marginales sont arrondies. A1. Populus elegans Lesquer., folis ils præcedentis majori- bus, nervis secundariis validioribus magisque ramosis. Lesq., /. c., tab. VI, f. À (Populites). | Même localité. Je ne pense pas que cette feuille soit spécifiquement différente de la précédente. ; HN 12. Populus modesta Wat., foliis minoribus late ovato-deltoi- deis, integerrimis; nervis secundariis sub angulo fere recto egre- AMENTACÉES. 687 dientibus, camptodromis, nervulis rete primarium transversum . rectangulum eflicientibus. Watelet, PL. foss. d. bass. de Paris, p. 168, tab. XLVIE, f. 4. Dans le grès supérieur aux lignites éocènes à Belleu près de Paris. La forme de cette feuille est bien celle des feuilles de P. nigra et surtout du P. melanaria Heer, mais son bord est uni et les nervures primaires latérales font défaut. SECT. II. TREPIDÆ. Le type de ce groupe est le P. tremula L. 15. Populus Heliadum Ung., foliis quadratis, sinuato-dentatis ; nervis primariis lateralibus angulo acuto (30°) exeuntibus, api- cem versus productis; bracteis 9-ciliatis, margine pilosis. Fructus valvis duabus, ovato-lanceolatis, subacutis. Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 37, tab. XV, f. 7 (P. quadrata). Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 16, tab. LVII, f. 4, 5. Gaud. et Str., Contr., VI, f. 44, tab. II, f. 45. A OEningen et à Sotzka; Montajone, Puzzolente (val d’Arno). Les feuilles, de même que les bractées et les fruits, offrent une grande ressemblance avec les organes correspondants du P. tre- mula L.; les fruits sont cependant plus grands. 44. Populus leucophylla Ung., folüis longe petiolatis, subtrilo- batis, basi subtruncatis, repando-dentatis, dentibus inæqualibus majoribus minoribusve; nervis basilaribus 2, nervo medio sub- æqualibus, utroque in lobum lateralem procurrente. Ung., Gen. et Spec., p. 417; Iconograph., p. 46, tab. XXI, f. 7, 8; Foss. FI, v. Gleichenb., p. 21, tab. IV, f. 6-9. Heer, F1. foss. alask., p. 26, tab. IT, . 6. Dans le grès de la formation miocène supérieure de he en Styrie; presqu'île d’Alaska; Nebraska ? Ressemble beaucoup à notre P. alba; les lobes plus pointus des feuilles l’en distinguent cependant assez facilement. 688 PHANÉROGAMES. 45. Populus Æoli Ung., foliis longe petiolatis, suborbiculari- bus, grosse dentatis, dentibus subæqualibus, approximatis, cur- vatis; nervis basilaribus 2 supra basin insertis, nervis secundariis remotis, arcuatis. Ung., Gen. et Spec., p. 416 ; Iconogr., p. 45, tab. XXI, f. 2. Dans le schiste marneux miocène à Parschlug. Diffère du P. tremula L., auquel il ressemble beaucoup, par les dents marginales moins grandes et courhées vers le haut. 16. Populus Richardsoni Heer, foliis suborbiculatis, acumina- lis, basi leviter emarginatis, margine profunde crenatis, 5-7-ner- viis; nervis primariis lateralibus erectis, valde flexuosis, ramosis. FI. foss. arct., p. 98, tab. IV, f. 1-5; VI, f. 7, 8; XV, f. dc; Contribut. (1870), p. 468, tab. XLIV, f. 7, 8, 9; LV, f. 3 b> Mioc. Fl. Spitzb., p. 54, tab. X, f. 8-12. C'est, avec le Sequoia et le Populus arctica, la plante la plus commune dans les dépôts miocènes d’Atanekerdluk au Nord- Grœnland ; au Mackenzie; cap Staratschin et Baie du Roi (Spitz- berg). Diffère du P. tremula L. par les feuilles acuminées, du ?, tre- muloides Michx par les dents plus grandes et plus irrégulières, du P. grandidentata Michx par ses dents obtuses. 17. Populus Hookeri Heer, foliis rotundatis, latioribus quam longis, basi subtruncata, apice brevissime acuminato, margine obsolete crenato; nervis primariis 5, lateralibus duobus infimis tenuibus basi subparallelis, duobus superioribus apicem versus vergentibus, flexuosis, latere inferiore valde ramosis, ramis in rete laxum anastomosantibus. F1. foss. arct., p.137, tab. XXI, f. 16. Au Mackenzie. 18. Populus Leuce (Rossm.) Ung., foliis ovato-orbiculatis, re- pando-dentatis, breviter acuminatis, basi lenissime in petiolum productis; nervis basilaribus 4, duobus infimis tenuissimis foli margini approximatis, duobus superioribus validis, ex angulo acuto ascendentibus, latere inferiore ramosis, nervis secundarils paucis validioribus et debilioribus. Ung., Gen. et Spec., p. 117; « Foss. Fl. v. Sotzka, p. 37, tab. XV, f..6. : AMENTACÉES. DR | Phyllites Leuce Rossmässl., Versteiner. d. Braunkohl., p. 27, tab. IE, f. 42. Dans les schistes marneux à Altsattel (Bohème) et à Sotzka (Styrie). La feuille figurée par Rossmässler ressemble béducbuh 1 à cer- taines formes de feuilles du P. attenuata; celle figurée par Un- ger, d’après un échantillon mal conservé, pourrait bien se rap- porter au P. crenata du même auteur. 19. Populus Bianconii Massal., foliis longe petiolatis, cbüvato- ellipticis, subrectangularibus, subtrilobatis, basi cordato-sub- truncatis, repando-dentatis, lobis triangularibus acuminatis, medio lateralibus divaricatis multo majore; nervis primariis ba- silaribus 4, secundariis sub angulo acuto exeuntibus arcuatim conjunctis. Massal., Syn. fl. foss. Senogall., p. 53. Dans les dépôts miocènes de Sinigaglia. Voisin du P. alba. 20. Populus tremulæfolia Sap., folüs suborbicularibus, centim. 5 circiter latis, grosse sinuato-dentatis ; nervis basilaribus 2 in- fimis tenuibus brevibus margini parallelis et approximatis, supe- rioribus sub angulo acuto ascendentibus, ultra medium folium productis, latere inferiore ramis marginem petentibus instructis, nervis secundariis paucis, nervis tertii ordinis transverse decur- rentibus. Sap., Étud., IL, 2, p. 26, tab. III, f. 4. Argiles de Marseille; très-rare. Très-voisin du 2. tremula, surtout de la forme à feuilles ar- rondies. Le Populus insularis Kovats, F1. v. Erdübénye, m'est inconnu. Il paraît. appartenir au groupe des P. argenteæ (tomentosæ) . 24. Populus alba L. Sap., Flore d. tufs quatern. de la Provence, p. 15. _ Dans les tufs quaternaires de Meyrargues et des Aygalades près de Marseille. C’est notre Peuplier blanc avec des feuilles smuées ou lobées. Scnimper. — Paléont, végét. II — 44 690 | PHANÉROGAMES SECT. II, BALSAMITÆ. 29. Populus glanduhfera Heer, petiolis longitudine variabili- bus apice glandulosis, foliis magnitudine valde variantibus bre- viter ovatis vel ovato-ellipticis, toto margine minute calloso- serratis; nervis primariis 5 vel 7, lateralibus apicem versus products, fructu ovali, valvis revolutis. Heer, /. c., p. 17, tab. LVIIE, f. 5-11; FT. foss. alask., p. 26, tab. IL, f. 4, 2. À OEningen, au Kesselstein, dans les marnes à Wangen près d'OEningen ; dans la mollasse du tunnel de Lausanne; à Günz- burg en Bavière; dans le tuf basaltique près de Gleichenberg; à la presqu'île d’Alaska. La grandeur et la forme des toutes: de. même que la longueur de leur pétiole, varient beaucoup. La forme des feuilles, des bractées et du fruit rapproche cette espèce du ?. laurifolia Ledeb., de la Sibérie méridionale. 23. Populus balsamoides Gœpp., foliis interdum permagnis cordato- vel ovato-ellipticis, longioribus quam latis, dentatis, dentibus sursum curvatis; nervo medio lateralibus multo vali- diore. Gœpp., Foss. Fl. v. Schossn., p. 23, tab. XV, f. 5, 6. Heer, F1. tert. Helv., I, p. 18; LI, p. 173, ‘tab. LIX, LX, f. 1-3; LXIII, f. 5, 6. E. Sismonda, Matér., p. 31, tab. XVI, f. à. Gaud. et Strozzi, Feuilles foss. de la Toscane, p. 29, tab. LIL, f. 1-5. Heer, F1. foss. alask., p. 26, tab. II, f. 3. Populus crenulata Heer, Uebers. d. Tertiärfl., p. 55. P. emarginata Gœpp., L. e., p. 24, tab. XV, f. 2, 3, 4. P. eximia Gœpp., {. c., tab. XVI, f. 5, 4, 5 P. crenata Gœpp., {. c., tab. XVI, f. 2? Populites platyphyllus Gœpp., Palæontogr., I, tab. XXXV, f. 5? P. genetrix Newb., New Spec. of Foss. PI, p. 64 (teste Heer ms.). AMENTACÉES. 691 a) Foliis magnis basi cordatis Heer, L. c., p. 19, tab. LIX, f "7, _ Feuilles très-grandes, sont re échan.- crées à la base, qui est sans dentelures. b) Foliis magnis basi rotundatis Heer, L. c., f. 4, 3, 5, 6. Populus Laharpu Heer, ol. c) Foliis minoribus ovato-lanceolatis Heer, L. c., fe j Ce sont probablement des feuilles raméales supérieures. d) Foliis late ovatis, subito acuminatis Heer, L. c., f. 2, Feuilles très-semblables à celles du P. balsamifera. e) Fohis parvis, ovatis vel ovato-ellipticis Heer, L. c., tab. LXIIL, f. 5, 6. Dans le grès et les marnes de la mollasse du tunnel de Lausanne, à Neftenbach et au-dessus de Rorbas, à l’Albis près de Zug (Suisse); à Schossnitz en Silésie, à Günzburg en Bavière; dans les argiles du gypse à Guarène et à Piobesi (Piémont); Monta- jone (Toscane); à la presqu'île d’Alaska; dans les lignites mio- cènes du Yellowstone River (Missouri supérieur). Diffère du P. latior par les feuilles, qui sont toujours plus longues que larges et moins brusquement acuminées ; la nervure médiane en est plus forte et garnie de nervures secondaires plus nombreuses; les deux nervures latérales sont plus faibles. Les grandes feuilles rappellent le P. candicans Aït., les petites le P. balsamifera L. (Heer). Ce dernier, qui habite actuellement l’A- mérique du Nord et la Sibérie, pourrait bien être un descendant direct de l’espèce fossile. 24. Populus litigiosa Heer, foliis rotundatis, basi integerri- mis, superne grosse dentatis; nervis basilaribus 4 oppositis, duobus infimis pertenuibus, simplicibus, marginalibus, duobus Superioribus paulum a basi distantibus, validis, extus ramosis, cæteris validis, valde remotis, venulis transverse arcuatis indivi- sis vel furcatis. Capellini et Héer, Les Phylhtes crétacés du Ne- braska (Nouv. Mém. de la Soc. helvét., vol. XXII, p. 43, tab. I, f. 2). : | Terrain crétacé de Tekamah dans le Nebraska (États-Unis). 692 PHANÉROGAMES. … Peuplier appartenant, à ce qu'il paraît, au groupe des Balsa- mile. 25. Populus primigenia Sap., foliis quandoque peramplis, late ovatis, suborbiculatis vel orbiculato-subdeltoideis, tenuiter acu - minatis, margine denticulatis, nervis primariis lateralibus 6, 2 infimis tenerrimis margine approximatis, 4 superioribus paulum supra basin insertis validis, extus ramosis, approximatim alter- nis, secundariis alternis, sat remotis, camptodromis. Sap., F1. foss. d. travert. de Sézanne, p. 69, tab. VI, f. 8, 93; VII, 42 Dans les travertins de Sézanne. M. de Saporta compare ces feuilles à celles des P. laurifoha Ledeb. et candicans Mich., et croit que l’espèce de Sézanne pour- rait bien constituer une forme intermédiaire entre les deux. 26. Populus Zaddachi Heer, foliis quoad magnitudinem quam maxime variantibus, nunc maximis, nunc mediocribus vel par- vis, ovatis, vix acuminatis, basi cordatis, subcordatis vel rotun- datis, obtuse serratis vel crenatis, 5-7-nerviis, nervis primariis lateralibus angulo acuto egredientibus, superioribus duobus me- dium folium longe superantibus, nervis secundariis validioribus paucis. FI. tert. Helvet., III, p. 307. F1. foss. arct., p. 98, tab. VI, f. 1-4; XV, f. 1 b. Mioc. balt. F1., p. 30, tab. V, VI, XIT, 1 c. Zaddach, Ueb. d. Bernstein- u. Braunkohlenlager des Sam- landes. Kônigsb. 1860, p. 29, tab. IV. Heer, Fl. foss. alask., p. 26, tab. II, f. 5 a; Mioc. FI. Spitzb., p. 55, tab. IL, f. 15 c; X, f. 1; XI, f. 8 a. Contribut. (Philos. Transact., 1870, p. 468, tab. XLIIT, f. 15 a; XLIV, f. 6). Très-commun dans les argiles du Samland, à Kraxtepellen, Rauschen, Gaussup; à Atanekerdluk et à Disco (Grœnland) ; sur la presqu’ile d’Alaska; au cap Staratschin (Spitzherg), dans le grès et le schiste noir. 27. Populus platyphylla (Gœpp.) Sch., foliis majusculis, ovato- rotundatis, subito acuminatis, margine serratis > nervis secunda- riis ex angulo acuto patentibus, subarcuatis. Gœpp., Palæon- togr., Il, p. 276, tab. XXXV, f. 5 (Populites). a A à AMENTACÉES. 693 Dans le calcaire supérieur des lignites de Striese près de Strop- pen en Silésie. 3 Cette feuille pourrait bien appartenir au P. balsamoides. 28. Populus massiliensis Sap., foliis firme membranaceis, am- plis, late ovatis vel orbiculato-subdeltoideis, interdum irregula- ribus, apiculatis, forma et magnitudine valde variis, margine repando-sinuoso integerrimis, penninerviis vel subpalmatiner- vis; nervis basilaribus 2 infimis tenuibus folii margini basilari parallelis, 2 superioribus plus minus à basi remotis plus mi- nusque nervis secundariis similibus, angulo acuto orientibus, arcuato-ascendentibus, ultra medium folium provectis, nervis secundariis arcuato-ascendentibus, his et illis versus folii margi- * _nem camptodromis, nervis secundariis tenuioribus fortioribus in- terjectis angulo recto egredientibus cum venulis in rete transver- sum anastomosantibus. Sap., Étud., IL, 2, p. 30, tab. IL, f.6, : 8; II, f. 1. | Assez répandu dans les argiles miocènes de Marseille. Cette espèce paraît être intermédiaire entre le P. laurifoha Led., de la Sibérie, et le P. euphratica Olivier, de la Syrie et du nord de l'Afrique. Parmi les fossiles, elle se rapproche du P. mutabilis, surtout de la forme repando-crenata et du P. Gau- dini. 29. Populus œæqualis Lesquer., foliis magnis, late ovatis, acu- minatis, crenato-serratis, sinubus dentibus interpositis rotunda- _tis; nervo medio valido, stricto, basilaribus duobus oppositis an- gulo acuto emissis, rectis, extus ramosis, secundariis utrinque 7 vel 8. Lesq. in Dr. Hayden’s Geol. Rep. of Nebraska, tab. E, f. 2 et tab. If, f. 1 (description d’après un dessin communiqué par l’auteur). Terrain tertiaire du Nebraska. Cette espèce paraît à peine être distincte du P. balsamoides. 30. Populus Flouestii Sap., foliis plerumque amplis, centim. 5-13 circiter latis, late ovato-cordatis, acuminatis, sinuoso-cre- natis vel irregulariter obtuse serratis, palminerviis; nervis basi- . laribus 2 {in f. minor.) vel 4 (in major.), 2 inferioribus margini 694 PHANÉROGAMES. basilari subparallelis, extus ramosis, superioribus sub angulo acuto ascendentibus, validis, supra medium folium ascendenti- bus, extus ramis divisis instructis, secundariis paucis, curvato- ascendentibus, nervulis transversis rete transverse et longe rhom- boideumefficientibus. Sap., Étud., III, 2, p. 28, tab. III, f. 5, 6. Argiles de Marseille; assez rare. M. de Saporta compare ce beau Peuplier au P. él Wall. des Indes orientales. Parmi les Peupliers fossiles, c’est le P. pri- migenia Sap. qui s’en rapproche le plus. 81. Populus anodonta Sap., foliis obovatis vel suborbiculari- bus, basi rotundatis vel leviter cuneatis, margine plus minus si- nuoso integris, petioli longiusculi extremitate superiore glanduli- fera; nervis basilaribus supra basin nascentibus, margini subpa- rallelis; reti venoso tenui; superficie utraque lævi, Fl. plioc. de : Meximieux (Bull. Soc. géol., 1869, p. 762). Dépôts pliocènes de Meximieux (Ain). M. de Saporta dit que ce Peuplier offre un rapport évident avec le P. massiliensis, et rappelle parmi les espèces vivantes le P. laurifolia Ledeb., de la Sibérie. M. Heer a donné le nom de P. Fraasii à des feuilles qui ont : laissé leur empreinte dans le tuf de Kannstadt, et qui offrent une certaine ressemblance avec les feuilles de Meximieux, sauf ce- pendant que leur base est cordée au lieu d’être arrondie ou sub- cunéiforme. SECT. IV. CORIACEZÆ. Le représentant vivant de cette section est le Populus euphra- tica, qui forme des buissons sur les bords du Jourdain en Pales- tine, sur l’Euphrate, sur le fleuve Zab dans le Kurdistan et dans le lit des cours d’eau en Algérie. 32. Populus mutabilis Heer, foliis quam maxime variabilibus, plerumque longe petiolatis, aliis ovalibus, ovato-ellipticis et lan- ceolatis integerrimis, repando- et sparsim crenatis, rarius crenu- AMENTACÉES. 695 latis; aliis suborbicularibus, oblongis vel lanceolatis, grosse den- tatis vel serratis. Amentis femineis centim. 5 circiter longis, basi squamis ovato-rotundatis imbricatis suffultis, bracteis cuneatis supra in lacinias 6-10 divisis; capsulis oblongo-ovalibus, trival- vis. Heer, A1. tert. Helvet., I, p. 49; III, p.173, tab. LX-LXIII. Ludw., Rhein.- Wetter. Braunk. (Palæontogr., VIIT, p. 92, tab. XXVI, f. 8; V, p. 141, tab. XXX, f. 1 a, b, c, d; p. 155, tab. . XXXIV, f. 4; XXXV, f. 32). Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p.85, tab. XXII, f. 41; tab. XXVIII, f. 8. Populus ovalis Al. Braun in Buckl. Gepl. et in Stizenb. Verz., p. 79. P. ovalifolia AI. Br. in Bronn, Jahrb., 1845, p. 169. Ung. Gen. et Spec., p. 417. P. integerrima Al. Br. in Bruckm., Flor. æning., p. 229. Saliæ lancifolia A1. Br. ol. Ung., Gen. et Spec., p. 119. Laurus dermatophyllon O. Web., Palæontogr., II, p. 182, tab. XIX, f. 43. Populus lancifolia A1. Br. in Bronn, Jahrb., L. c. P. oblonga Al. Br. in Stizenb., Verz., p. 80. _P. Æok et tremulæfolia Al. Br. in Bruckm., F1. œning., p. 230. P. crenata Ung.. Foss. F1. v. Sotzka, tab. XY, f. 5. P. serrata Ung., Iconogr., tab. XXI, f. 6. Ficus pannonica Ettingsh., Foss. F1. v. Tokay, p. 26, tab. I, 9. Quercus ovalis Gœpp., Foss. F1. v. . tab. VI, f. 6. Knorr, Merkwürdigk., 1, tab. IX a, f. 3; tab. IX b, f. 1. M. Heer distingue les formes suivantes : a) Populus mutabilis serrata. Folis suborbicularibus, en ie serratis, dentibus acutis sursum erectis. Heer, Z. c., tab. LX, {4 c b) P. mutabilis crenata. Folis suborbicularibus vel brevi-ova- libus, nervis 5 vel 7 ex infima basi egredientibus, basi integris, lateribus profunde obtuse serratis. Heer, /. c., tab. LX, f. 5, 8, 41, 42 a. 696 PHANÉROGAMES. . P. crenata Ung., !. c., Gœpp., Foss. FI. v. Schossn., p. 23, tab. XVI, f. 2. P. tremulæfoha A1. Br. in Bruckmann. Betula angulata Gœpp., Foss. Fl.v. Schossn., p.10, tab. IT, f.3. c) P. mutabilis oblonga. Foliis oblongo-ovatis et sublanceola- tis, basi integris, superne profunde et acute serratis. Heer, tab. LX, f. 6, 7, 9, 10, 13, 44, 15, 46. P. oblonga Al. Br. in Stizenb. d) P. mutabilis crenulata. Foliis ovali-ellipticis, obsolete den- tatis. Heer, tab. LXI, f. 45. e) P. mutabilis repando-crenata. Foliis plerumque magnis, margine sinuoso-crenatis. Heer, tab. LXI, f. 12, 13, 14; tab. : LXII. Ludw., /. c., tab. XXVIL, f. 2, 3. Gaud. et Str., Contr., p- 40, tab. I, f. 44. | f) P. mutabilis ovalis. Foliis ovato-ellipticis vel ellipticis, inte- gris vel hic illic margine undulatis. Heer, /. c., tab. I, f. 4, 2; II, f. 2 a, b; LXI, f. 1, 2, 3; LXIIL, f. 4. Cette forme est la plus commune à OEningen. g) P. mutabihis lancifolia. Foliis lanceolatis, acute acuminatis. Heer, {. c., tab. LXI, f. 7, 8, 10. Ludw., L. c., tab. XXVII, _f. 4, 5, nec Palæont., V, p. 156, tab. XXXV, f. 5. P. lancifolia et P. ovalis gracilis A1. Braun. h) P. mutabilis integerrima. Foliis ovato-lanceolatis, integer- rimis. Heer, L. e., tab. LXI, f. 11. P. integerrima A. Br. in Bruckm., Verz., p. 230. Très-commun dans la mollasse supérieure d’eau douce, sur- tout à OEningen, dans la couche à insectes de la carrière infé- rieure et dans les couches moyennes de la carrière supérieure; à Stettfurt, à l’Albis, à Schrotzburg, au Locle; ailleurs il a été rencontré à Sotzka, Radoboj, dans le tegel du bassin de Vienne, à Günzburg, dans les lignites de Bonn et de Salzhausen, à Mün- zenberg, à Priesen, à Kutschlin, en Toscane. M. Lesquereux in- dique la var. e dans le miocène du Mississippi. Le P. Assmanni Gœpp. est peut-être une jeune feuille de cette | espèce. É. AMENTACÉES. 697 Le P. mutabilis à tant de rapports avec le P. euphratica qu il pourrait en être le prototype. 33. Populus serrata Ung., foliis longe petiolatis, suborbicula- ribus, basi subtruncatis, grosse et acute dentatis, centim. 3 cirea longis et latis. Ung., Gen. et Spec., p. 116; entra p. 45, tab. XXI, f. 6. Dans un grès schisteux de formation miocène près de Sanct- Florian en Styrie. ; M. Unger compare cette feuille aux feuilles du P. euphratica var. foliis latioribus. | 34. Populus rhomboidea Lesq., foliis rnomboïdeis, basi leni- ter decurrente integris, superne’ irregulariter dentatis; nervis basilaribus sub angulo acuto egredientibus, validis, in angulos laterales rhombi ascendentibus. Lesq., Foss. PI. of recent For- mations, p. 360. | Dépôts miocènes de l’île de Vancouver. M. Lesquereux dit que cette feuille ne diffère de celles du P. mutabilis var. repando-crenata Heer que par sa forme un ve plus large et les dents marginales plus longues. 39. Populus Braunii Ettingsh., foliis longe et tenuiter petio- latis, membranaceis, longe oblongis, acuminatis, basi subtrun- cato-rotundatis, margine denticulatis; nervatione dictyodroma, longit. 10 centim., lat. 2 1/2 centim. Ettingsh., Foss. FI. v. To- kay, p. 804, tab. I, f. 6. Argile trachytique de Tallya. M. d'Ettingshausen dit que cette feuille se distingue de celles du P. mutabilis var. ovahfolia AI. Br., par sa forme plus allon- gée, sa dentelure plus fine et sa consistance membraneuse. 36. Populus Strozziana Sch!, foliis obovatis vel obovato-tra- pezoideis, basi apiceque plus minus productis, grosse et irregu- lariter dentatis, sinubus dentium obtusis vel repandis, dentibus ipsis acutis vel obtusis; nervis basilaribus 2 ascendentibus, latere inferiore ramosis, nervis lateralibus angulo plus minus acuto egredientibus, validioribus tenuioribusque, nervulis transversis conjunctis. 698 PHANÉROGAMES. Populus leucophylla Ung., Gaud. et Strozzi, Feuilles foss. de la Toscane, p. 29, tab. IV, f. 4-5; XIL, f. 4. Miocène supérieur de Montajone (Toscane). _ M. Gaudin a réuni ces feuilles au P. leucophylla Ung.; je crois devoir les en séparer comme une espèce, distinguée par les feuilles rétrécies et arrondies à la base, à peine ou non lobées, garnies de dents plus nombreuses, tantôt pointues, tantôt obtuses ; elle ressemble beaucoup plus à certaines formes du P. mutabilis (var. oblonga) que le P. leucophylla. 37. Populus arctica Heer, polymorpha, foliis firmis, coriaceis, longe petiolatis, rotundatis, rotundato-deltoideis, oblongis, bre- vissime acuminatis, margine crenatis vel modo sinuosis, nervis primariis lateralibus 2, 4 vel 6, ex infima basi folii nascentibus, acrodromis, duobus interioribus validioribus apicem folii peten- tibus, nervis secundariis tenuibus, cum nervulis rete transver- sum eflicientibus. Fructibus ovatis, .bivalvibus. F1. foss. arct., p. 400, tab. IV, f. 6 a, 73; V; VI, f. 5, 6; VIIL f. 5, 6; XVII, . f. 5 b, c; Contribut. toihe Foss. F1. of. N. Greenl. (Philos. Transact., 1870, p. 468, tab. LIIL, f. 4). Mioc. F1. Spitzb., p. 55, tab. X, f. 2-7; XI, f. 1; XII, f.6 c. Atanekerdluk (Grœnland) ; très-commun au Mackenzie; cap Staratschin (Spitzherg), commun dans le grès, rare dans le schiste noir. Les feuilles sont extrêmement variables tant par rapport à leur forme que par rapport à leurs dimensions; leur bord est ou tout à fait entier, ou plus ou moins distinctement échancré ou denté. Les trois nervures principales qui se dirigent vers le sommet font penser aux feuilles des Ceanothus, Zizyphus et Paliurus, mais la présence de deux ou de quatre autres nervures princi- pales moins fortes et ramifiées sur le côté inférieur, de même que le bord presque toujours échancré ou denté, ne laissent pas de doute au sujet de l'attribution au genre Populus, dans lequel notre espèce rappelle assez les espèces polymorphés P. euphra- tica Oliv. et pruinosa Schrenk. (Heer). ss AMENTACÉES. 699 M. Heer distingue les formes suivantes : a) Foliis breviter ovalibus, margine sinuato-crenatis. b) Foliis fere orbicularibus, margine sinuatis. c) Foliis ovalibus, integerrimis (P. arctica zizyphoides). d) Foliis lanceolatis, obsolete crenatis. ; e) Foliis ellipticis, basin versus angustatis, leviter crenatis. M. Heer, qui, au moyen de nombreuses feuilles, de l’inflores- cence femelle et de fruits qu’il y rapporte, a essayé de recons- truire cette plante, trouve une ressemblance frappante entre cet arbre fossile et le Populus euphratica. M. de Saporta, au con- traire, m'écrit à son sujet: Le P. arctica est évidemment un Menispermum voisin du M. virginicum; l'espèce actuelle de Vir- ginie n'est autre que l’espèce fossile un peu modifiée. 38. Populus Gaudini Fisch.-Oost., foliis longe petiolatis, am- plis, ovato-ellipticis, apice plerumque cuspidatis, integerrimis vel undulato:sinuosis. Heer, F1. tert. Helv., p. 2h, tab. LXIV; F1. arctica, p. 99, tab. VIL, f. 4-4; L, f. 99. Gaudin et Strozzi, Contrib., VI, p. 10, tab. IE, f. 5. Dans le grès du tunnel de Lausanne et dans d’autres localités près de cette ville, à Signau dans l’'Emmenthal (Suisse), Monte- masso (Toscane), à Atanekerdluk (Grænland) ? Espèce voisine du P. mutabilis, mais les feuilles ont leur bord lisse ou tout au plus sinueux, leur sommet est plus étiré, les nervures secondaires s'élèvent moins rapidement. Les grandes formes atteignent au delà de 18 centimètres sur une largeur, vers la base, de 10 centimètres. $ 89. Populus monodon Lesq., foliis maximis, late ovato-ohios gis, acuminatis, margine profunde undulatis; nervo medio va- lido, nervis secundariis patentibus, arcuatis, apice ramosis camp- todromo-anastomosatis. Trans. Amer. Philos. Soc., XIII, p. 415, tab. XV, f. 4, 2. . Schiste miocène rouge du Missisippi. M. Lesquereux compare ces feuilles à celles du P. Gaudini. Les feuilles du Missisippi sont trop incomplètes pour que leur analogie avec ces dernières puisse être établie avec quelque pro- . 700 PHANÉROGAMES,. babilité; elles pourraient même appartenir à un genre tout dif- férent, peut-être aux Magnolia. 40. Populus nebracensis Newb., foliis longe petiolatis, 2-3- pollicaribus, ovatis, acuminatis, basi rotundatis, grosse et irre- gulariter dentatis, basi integris; nervis validis, e basi radianti- bus, lateralibus 4, 2 infimis margini subparallelis, 2 superioribus mediano subparallelis apicem petentibus, ramis 3 externis mar- . ginis dentes petentibus. Newb., /. c., p. 62. Populus arctica Heer? Schiste ferrugineux des dépôts miocènes du Yellowstone River. hA. Populus cordata Newb., foliis orbiculari- vel rotundato- cordatis, basi profunde emarginatis, margine grosse dentato, la- tere interiore loborum basilarium integro; nervis e basi radiatis, nervo medio apice diviso, basilaribus utroque latere 3, infimo utrinque pertenui, simplici, arcuato, marginem petente, secundo sub angulo recto egrediente, arcuato, ramos 3 emittente, tertio angulo 45° emisso biramoso marginem ad medium folium attin- gente. Newb., Lat. ext. Fl. N. Amer. with Descr. of New Sp. of Foss. PI., p. 60. | Dépôts miocènes sur le Yellowstone River (Missouri supé- rieur). M. Newberry compare cette feuille à celle du P. heterophylla L., de l'Amérique du Nord. ; 42. Populus palæocarpa Sap., fructus capsularis, trivalvis, valvis ovato-oblongis, apice rostratis, millim. 8 circa longis, extus læviusculis. Sap., Étud., I, 2, p.54, tab. VI, f. 2. Calcaires marneux de Saint-Zacharie; très-rare. Fruit assez voisin de celui du P. mutabilis Heer. SPECIES DUBIÆ. h3. Populus styracifolia Web., foliis tenui-petiolatis, subtra- pezoideo-ovatis, acuminatis, in petiolum decurrentibus, margine undulato-sinuosis ; nervo medio tenui, nervis basilaribus nullis, secundariis camptodromis, anguloso-flexuosis, tertiariis rete pri- AMENTACÉES. | 704 marium transversum Curvato-rectangulum efficientibus. O. Web., Palæontogr., IF, p. 179, tab. XIX, f. 12. Ettingsh., Foss. FI. v. Tokay, p. 803, tab. III, f. 5. Dans la formation à lignites à Rott près de Bonn; Erdôbenye près de Tokay. Je ne pense pas que cette feuille puisse être rapportée au genre Populus. kh. Populus betulæformis Web., foliis parvis, tenui-petiolatis, ovato-rhombeis, margine irregulariter crenato-dentatis; nervo medio gracili, nervis lateralibus subarcuatis, apice furcatis. O. Web., Palæontogr., I, p. 178, tab. XIX, f. 41. Wess. et O. Web., ibid., IV, p. 141, tab. XXII, f. 7. Ettingsh., Foss. F1. v. Kremnitz, p. 7, tab. I, f. 419 Lignites près de Bonn. La place de cette feuille est très-douteuse. 45. Populus dubia Wess., foliis ovatis, crenato-dentatis, ner- vatione craspedodroma ; nervo primario stricto, secundariis stric- tis, furcatis. Wess. et O. Web., Palæontogr., IV, p. ee tab. XXIV f, 2 (P. tremuloides W.). Orsberg près de Bonn. Ce n’est probablement pas une feuille de Peuplier. 46. Populus emarginata Wess. et Web., foliis mediocriter pe- - tiolatis, petiolo e latere compresso, ovato-oblongis, lobatis ?, apice profunde emarginatis, grosse crenato-dentatis ; nervo me- dio valido, lateralibus craspedodromis, subrectis. Wess. et O. Web., Palæontogr., IV, p. 442, tab. XXIV, f. 3. À Rott près de Bonn. Je ne connais aucune forme de feuille de Peuplier à laquelle la présente puisse être comparée. h7. Populus Greimana Ludw., folio ovali-rotundato, centim. 5 1/2 circa longo, 4 1/2 lato, margine apicem versus repando- sinuoso; nervis basilaribus 2 medium longitudine fere æquanti- bus, suberectis, latere inferiore ramosis, nervis secundariis te- nuibus brevibus sat numerosis angulo recto insertis, robustiori- bus perpaucis versus folii apicem dispositis. R. Ludw., Foss. FI. 702 rnohioaiins. d. mittl. Etage d. Weiter. Braunk. (Palæontogr., V, p. 144, tab. XXXIII). Lignites de la Wetterau (étage moyen). Le Populus rhombifolia Ludw., Polæontogr., V, p. 156, tab. XXXV, f. 4 (de Holzhausen), ressemble peu à une feuille de Peuplier. 48. Populus Suessionensis Wat., foliis maximis, ovato- oblongo- acuminatis, margine integerrimo repando-sinuosis ; nervo medio valido, nervis secundariis angulo recto egredientibus, irregulari- ter alternantibus, sursum arcuatis, marginem attingentibus. PL. foss. d. bass. de Paris, p. 169, tab. XLVIIT, f. 2, 3. Grès supérieurs aux lignites éocènes à Belleu près de Paris. Il n’est pas probable que ces feuilles proviennent d’un Peu- plier. j 49. Populus microphylla Newb., foliis parvis, vix pollicaribus, rotundatis, basi brevi-cuneatis, parte superiore rotundata pro- funde dentata, dentibus lanceolatis acutis vel muticis ; nervis pri- mariis e basi radiantibus, ad extremitatem ramosis, ramis in dentes procurrentibus. Newb., Vew Sp., p. A7. Grès inférieur du terrain crétacé de Blackbird-Hill (Nebraska). 90. Populus cordifolia Newb., foliis cordatis, leniter in petio- lum decurrentibus, margine integris; nervis tenuibus sed distinc- tis, medio stricto vel leviter curvato, ad marginem producto, nervis secundariis utrinque 6 sub angulo 50° egredientibus, sub- parallelis, inferioribus 2 latere exteriore nervulos 4 emittentibus simplices vel semel furcatos, sequentibus successione regulari 5, 2, 1 nervulis angulo recto emissis transversis. Newb.., /. c., p. 18. Nebraska, avec le précédent. La nervation indique plutôt une Cupulifère qu’une Salicinée, car elle rappelle tout à fait celle du Noisetier. 51. Populus Debeyana Heer, foliis majusculis, late ovalibus, integerrimis; basi angustata leniter emarginatis, glanduliferis; nervo medio valido, secundariis patentissimis et patentibus, api- cem versus furcato-ramosis valdeque camptodromis, 4 inferiori- bus cæteris tenuioribus. Capell. et Heer, Z. c., p. 44, tab. E, f. 4. US ue AMENTACÉES. 705 Terrain crétacé de Tekamah (Nebraska). C'est peut-être un Magnolia ou un type de Salicinée éteint. 52. Populus elhiptica Newb., foliis longe petiolatis, suborbicu- laribus vel transverse ellipticis, basi sensim cuneatis, apice api- culatis, dimidio inferiore integris, superiore regulariter et obtuse denticulatis vel crenulatis, denticulis sursum vergentibus; nervis primariis pro more 5, e basi sub angulis æqualibus radiantibus, nervis secundariis sub angulis acutis emissis. Newberry, L. c., p- 16. Grès inférieur du terrain crétacé de Blackbird Hill (Nebraska). 53. Populites quadrangularis Lesquer., folium (singulum no- tum) coriaceum, subquadrangulari-ovatum, cæteris generis mi- nus, basi subrotundata breviter decurrens, apice obtusum; ner- vis lateralibus numerosioribus, utrinque 8 circiter, duobus infi- mis tenuioribus margini approximatis. Lesq., L. c., tab. VI, f.3. Terrain crétacé du Nebraska. e 54. Populus flabellata Lesquer., folüis late rotundato-flabel- latis, basi productis, margine tenuiter crenulato præprimis ad partem superiorem; nervo medio incurvo, laterali basilari secundo curvaturæ opposito validissimo extus repetito-ramoso, angulo acutissime subarcuato-erecto, nervis omnibus marginem versus in rete solutis, venulis distinctissimis flexuoso-transver- sis. Lesq., L. c., tab. VI, f. 5. Avec le précédent. La courbure de-la nervure médiane et le développement ex- traordinaire d’une des nervures latérales inférieures me parais- sent le résultat d’une déformation. 55. Populus acerifolia Newb., foliis longe petiolatis, late ova- tis, sæpius subtrilobatis, obtusis, basi subcordatis, margine grosse et irregulariter crenatis; nervis primariis e basi radiantibus, la- teralibus utrinque duobus. Newb., Mew Spec. of Foss. PL, p. 65. Lignites miocènes du Fort Union (Dacotah, Amérique du Nord). | C'est peut-être le Pop. leucophylla Ung. (Heër ms.). 56. Populus smilacifolia Newb., foliis ovatis, acute acumina- 704 PHANÉROGAMES. tis, basi leviter cordatis, margine minute et obtuse crenulatis ; nervis primarüs e basi radiantibus, tenuibus, remotis, laterali- bus utrinque duobus, infimis subsimplicibus, duobus superiori- bus sursum vergentibus. foliique apicem petentibus, extus ra- . muloso-ramosis. Newb., New Spec. of Foss. Plants, p. 66. Lignites miocènes du Fort Union (Dacotah). 57. Populus nervosa Newb., foliis rotundatis, margine basi- lari subintegro vel leviter serrrato, laterali profunde dentato, api- cali profunde duplicato-serrato, subtrilobato; nervis basilaribus marginem supra medium attingentibus inque dentes majores vel . lobos productis, nervis ex eorum dorso emissis craspedodromis, nervis secundariis superioribus validis utrinque 3 vel 4, sursum arcuatis, plus minusve furcatis, dentes petentibus; reti interpo- sito distinctissimo, denso. Newb., New Spec. of Foss. PL., p. 61. Lignites de la formation miocène du Yellowstone River. M. Newberry distingue une var. 2. elongaia, foliis ovatis vel oblongis basi cuneatis. Le réseau produit par les veinules est beaucoup plus forte- ment prononcé que cela n’est ordinairement le cas dans les feuilles des Peupliers. 58. Populus lancastriensis Lesquer., foliis magnis membrana- ceis, latissime cordatis, basi profunde emarginatis, alis paululum in petiolum productis, apice rotundatis, margine integro subsi- nuosis; nervatione distinctissima, nervo primario stricto, basila- ribus 4, duobus infimis margini approximatis, debilibus, duobus sequentibus magnis, ascendentibus, extus ramosis, cæteris remo- tis, angulo acuto emissis, apice in rete solutis, nervulis angulo recto egredientibus, sinuoso-transversis. Lesquer., Foss. Plants of Nebraska, p. 93, tab. V, f. 1. Terrain crétacé supérieur du Nebraska. La nervation de cette belle feuille rappelle bien celle des Peu pliers, mais sa constitution membraneuse et sa forme la rap- prochent du genre Dombeyopsis. IL est probable que ce type constitue, avec les espèces qui suivent, un genre particulier de Salicinées. NN LOL CHR A HR RON RNNRECX JM Ne : # j ; AMENTACÉES. 705 99. Populis*eyclophylla (Heer) Lesquer., foliis orbicularibus, basi lenissime in petiolum productis, margine integro, in medio subsinuoso; nervis duobus basilaribus ex infima basi progredien- tibus, extus fämosis, cæteris utrinque 4 oppositis, omnibus tenui- bus marginem attingentibus. Lesquer., Foss. PI. of Nebraska, p. 95, tab. VI, f. 2. | Crétacé du Nebraska. 60. Populites ovatus Lesquer., foliis late ovatis, basi cordato- et subcordato-emarginatis, alis leniter in petiolum sat longum decurrentibus; nervis secundariis remotis, duobus infimis opposi- tis, assurgentibus, extus valde ramosis. Lesq., /. c., p.94, tab. V, F2, 8 Terrain crétacé du Nebraska. Ce sont peut-être les petites feuilles du P. lancastriensis. 61. Populites salisburiæfolius Lesq., foliis late obovato-flabel- latis, basi angustatis, superne incisura utriusque alæ subtrilobis, margine superiore subsinuoso-crenulato; nervis e basi tribus, duobus lateralibus angulo acutissimo ascendentibus, medio sub- æqualibus, extus ramosis, secundariis a primariis lateralibus valde remotis, tenuibus, utrinque 3, omnibus (ut videtur) craspe- dodromis. Lesq., L. c., tab. VI, f. 4. Avec les précédents. La nervation a quelque rapport avec celle des feuilles d'É- rable. FAM. VI. PLATANEÆ. Platanus L. Atlas, pl. LXXXIX. Arbores speciosissimæ in Asia Minori atque in America sep- tentrionali obviæ. Folia ampla, lobata, decidua, membranacea, palmatinervia, nervis primariis 3, nervos secundarios validos emittentibus ; nervo secundario inferiore plerumque debilissimo, secundo et tertio validis, extus nervos tertiarios ad dentesmargi- Scuiwpsr, — Paléont. végét. I — 45 706 PHANÉROGAMES. nales mittentibus; nervis secundariis partim camptodromis, par- tim craspedodromis inque dentes acutos sursum curvatos pro- currentibus, nervulis transversis nunc simplicibus subarcuatis, nunc ad mediam aream angulato-anastomosatis, “in dentibus et loborum extremitate laqueatis, lamina ipsa triloba vel subquin- queloba, lobis acute acuminatis. Fructus receptaculo globoso in- serti, undique vergentes strobilumque globosum effigurantes, clavati, stylo persistente instructi, basi fasciculo pilorum stricto- rum circumsiti, tandem decidui. Flores masculi in glébulos ag- gregati, rachi communi sparsim insidentes. Les espèces de Platane qui vivent encore aujourd’hui, l’une dans : l’Asie-Mineure, les quatre autres dans l'Amérique du Nord jus- qu’en Californie et au Mexique, sont probablement les descen- dants directs soit du PI. nobilis Newb., si toutefois c’est un Pla- tane, soit du PL. aceroides G., tous deux de l’époque miocène. 1. Platanus aceroides (Gœpp.) Heer, foliis trilobato-palmati- _fidis, rarius subquinquelobis, basi rotundatis, cordatis, rarius subcuneatis, lobo medio utrinque 2-4-dentato, lobis lateralibus magnis plerumque multidentatis, dentibus inæqualibus, acutis, sursum Curvatis. Fructibus millim. 5 longis, apice parum incras- satis. Gœpp., Foss. Fl. vw. Schossn., p. 21, tab. IX, f. 1-5. Heer, F1. tert. Helv., II, p. 71, tab. LXXXVII, LXXX VIII, f. 5-12, 15; F1. foss. arct., p. AAA, tab. XLVIL, f. 3; p. 138, tab. XXI, f. 176; XXIII, f. 2 b, 4; p. 150, tab. XXVI, f. 5; p. 159, tab. XXXII, f. 111. Gaud. et Strozzi, Feuilles foss., p. 85, tab. V, f. 4-6; VI, f. 1-3. Platanus hebridicus Forb. ? Platanus rugosa, cuneifolia Gœpp., L. c., p. 20, tab. X, f. 4, 2, 3; p. 24, tab. XI, f. 3 et 4; p. 22, tab. XII, f. 2 (nec 1 et 3, ad Acer tricuspidatum pertinentes). Platanus Ettingshauseni Mass. ex p. Synops., p. 49 (tab. cit. XVII, f. 3; tab. XIX, f. 3). Cissus platanifolia Ettingsh., Foss. Fl. v. Wien, p. 20, tab. INSEE Quercus platanoides Gœpp., {. c., tab. VIL £. 5, 6. AMENTACÉES. 707 Quercus rotundata Gœpp., L. c., tab. VITE, f. 9. a) Foliis basi cordato-emarginatis, truncatis vel rotundatis, lobis lateralibus magnis, latere longiore multidentatis, breviore integris. | b) Foliis basi truncatis, lobis lateralibus magnis, latere lon- giore parce dentalis. c) Folia parva, lobis lateralibus nullis vel obsoletis. . OEningen, dans la couche à insectes (les fruits); Schrotzhurg près d’OEningen (feuilles nombreuses et fruits); Berlingen, can- ton de Thurgovie; Schossnitz; près de Vienne; val d’Arno, Sar- zanello, Sinigaglia ; AtanekerdluK (Grœnland) ; Mackenzie; Hre- davatn en Islande; Spitzherg; pliocène de Meximieux (?). Les feuilles ont les dimensions de celles du PI. occidentalis. On connaît de cette espèce les feuilles, les fruits et l’inflores- cence mâle. M. Heer distingue trois formes principales de feuilles, qui, de leur côté, offrent un nombre plus ou moins grand de modifica- tions, comme cela se voit du reste aussi dans les espèces vi- vantes. Ce Platane offre la plus grande analogie avec le P/. occidenta- lis, de l'Amérique du Nord. 2. Platanus Guillelmæ Gœpp., foliis indivisis vel modo sublo- batis, serrato-dentatis, in petiolum brevem angustatis; nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus. Tert. Fl. v. Schossn., p. 21, tab. XI, f. 1, 2. Heer, Foss. F1. of N. Greenland, p.473, tab XLVII, XLVIII, XLIX, f. 4 b, c, d. Platanus œynhausiana Gœpp., {. c., tab. X, f. 4. Platanus aceroides var. Heer, F1. tert. Helo., I, p. 74, tab. LXXXVIIL, f. 13, 14. Heer, F1. foss. arct., tab. XII. Schossnitz ; OEningen; Atanekerdluk, Kudliset et Ujararsusuk (Nord-Grœnland). M. d’Ettingshausen réunit cette espèce au PI. aceroides (voy. Foss. F1. v. Bilin). 9. Platanus Academiæ Gaud., folium speciosum, profunde palmatifidum, quinquelobum, lobis lanceolatis et ovato-lanceola- 708 PHANÉROGAMES. ts, integris, lobis 2 exterioribus basin versus parce et latissime obtuse dentatis ; nervis secundariis arcuato-conjunctis, nervulis transversis tenuibus, simplicibus et furcatis. Contrib., VI, p.14, LE à 1H 6 EE PL Miocène supérieur de Montemasso (Toscane). M. Gaudin dit que cet arbre, par ses feuilles profondément palmatifides, se rattache évidemment au groupe du P{. orien- tals, dont la var. caucasica Ten. offre des feuilles presque iden- tiques. k. Platanus nobilis Newb., foliis magnis, ped. 4 1/2 longis et latis, petiolatis, trilobis vel quinquelobis, lobis acutis margine integris vel apice sinuoso-dentatis; nervatione valida, nervo pri- mario mediano stricto, duobus basilaribus ei subæqualibus, sub angulo 30°-35° divergentibus, in apicem loborum principalium productis, nervis secundariis e nervo medio utrinque circa 16 sub eodem angulo emissis, strictis, parallelis, in marginis dentes procurrentibus, nervis secundariis e nervis primariis lateralibus totidem ac e nervo medio, craspedodromis, ramo infimo exte- riori ex his progrediente validiori inque lobulum basilarem trian- gularem producto; nervulis exacte transversis, nunc rectis nunc geniculatis. Lat. ext. F1. N. Amer., p. 67. Dépôts miocènes près du Fort Clark (Haut-Missouri). La consistance coriace et la surface lisse sont des caractères qui paraissent éloigner ces feuilles du genre Platane; mais la forme et le mode de nervation les en rapprochent tellement que leur attribution à ce genre paraît pleinement justifiée. 5. Platanus Raynoldsii Newb., foliis magnis, suborbiculari- bus vel subtriangularibus, basi plus minus rotundatis, sæpius in petiolum decurrentibus, superne subtrilobatis, basi integris, de- hinc grosse et obtuse duplicato-serratis, lobis brevibus et latis; nervatione PI. occidentalis. Lat. ext. Fl. N. Amer., p. 68. Dépôts miocènes près du Fort Clark (Haut-Missouri). Les jeunes feuilles sont arrondies et décurrentes à la base ; celles qui ont atteint leur développement normal sont beaucoup plus grandes, presque triangulaires et brièvement trilobées, et AMENTACÉES. - 709 offrent ainsi une grande ressemblance avec le PJ. aceroides des formations miocènes de l'Europe. 6. Platanus Hayden Newb., folüs magnis, longe petiolatis, tri- vel rarius quinquelobatis, lobis subæqualibus, longe acumina- tis, acutis, in utroque latere lobi mediani 5-8 dentibus obtusis, margine loborum lateralium basin versus sinuoso-dentato, foliis haud rite evolutis ovatis, acuminatis, basi leniter decurrente excepta grosse dentatis; nervatione valida e basi radiante, nervis primariis à, in lobos procurrentibus, nervis secundariis e nervo medio emissis utroque latere 7 vel 8, sub angulo 35° egredien- tibus craspedodromis, nervis basilaribus sub angulo 35° diver- gentibus craspedodromis, extus ramosis, ramis simplicibus vel ramulosis in dentes marginales productis. Fructu lineas 2-3 longo, prismatico-clavato. Lat. ext. Fl. N. Amer., p. 70. Dépôts éocènes (?) sur le Yellowstone River. Très-voisin du PI. aceroides et du PI. Guillelmæ. I diffère du premier par les dents marginales plus nombreuses et obtuses, ci par la divergence moins grande des nervures secondaires. Les feuilles des Platanes fossiles paraissent avoir été tout aussi variables que celles de l’époque actuelle, et il est probable que les deux formes que nous venons de décrire ne constituent que des variétés du PI. aceroides, dont le descendant vit encore au- jourd’hui dans l'Amérique du Nord. FAM. VIL BALSAMIFLUÆ. Liquidambar L. Atlas, pl LXXXIX. Arbores proceræ. Flores monoici, amentacei, involucro tetra- phyllo caduco cincti. Amenta mascula conica vel subglobosa. Antheræ plurimæ subsessiles, axi communi insertæ. Amenta fe- minea subglobosa, e squamulis minutis ovaria cingentibus, inter se coalitis, demum increscentibus. Capsulæ lanceolatæ, stylo- 7410 “PHANÉROGAMES. rum basi persistente cornutæ, obcordato-bilobæ, in strobilum globosum coalitæ, inter stylos dehiscentes. Semina peltata. Folia alterna, petiolata, pluriloba, raro integra, palmatinervia, nervis primariis à vel », nervis secundariis arcuato-conjunctis, nervulis _ primariis rete laxum, secundariis rete minutissimum efformanti- bus; stipulis fugacibus ad petioli basin geminis. = Ce genre se compose dans la flore actuelle de quatre espèces, . dont l’une, le L. styracifluum, habite les lieux marécageux et les bords des rivières des États-Unis du Sud et du Mexique, la _ seconde des localités analogues dans l’Asie-Mineure, et les deux autres, qui se distinguent par leurs feuilles entières, les îles de la Sonde, la Cochinchine et la Chine. 4. Liquidambar europæum Al. Braun, foliis longe petiolatis, palmatifidis, lobis 3, 4 vel 5, glanduloso-serratis, apice cuspida- tis, lobo medio indiviso, rarius inciso. Fructibus in strobilum globosum longe et crassiuscule pedunculatum coalitis ; capsulis lanceolatis, longe cornutis. Al. Braun in Buckl., Geolog., I, p. 415; in Stizenb., Verzeichn., p. 76. Ung., Chlor. protog., p. 120, tab. XXX, f. 1-5. Ettingsh., Foss. F1. v. Wien, p. 15, tab. II, f. 49-22. Gœpp., Tert. Fl. v. Schossnitz, p. 22, tab. XII, f. 6, 7. Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 6, tab. LI, LIf, f. 1-8. Eug. Sismonda, Matér., p. 30, tab. IX, f. 7. Ludvw., Rhein.-Wetter. Braunk. (Palæontogr., VIII, p. 89, tab. XV, f.6; XXV, f. 1-4). Gaud. et Strozzi, Feuill. foss. de la Toscane, p. 30, tab. V, f. 1-3. Heer, Contrib. Foss. FI. N. Greent. (Philosoph. Trans., 1870), tab. XLI, f. 13. Gaud. et Strozzi, Contribut., IV (NW. mém. de la Soc. helvét., XVII, 1860), p. 19, tab. IV, f. 5-7. Ettingsh., Foss. F1. v. Wien, p. 15, tab. IT, f. 19-22; Foss. FI. v. Bilin, p. 84, tab. XXIX, f. 4. Wess. et O. Web., p. 515. Acer parschlugianum Ung., Chlor. prot., p. 132, tab. XLIIT, f. 5. : Acer œynhausianum Gœpp., Tert. F1. vw. Schossn., p. 3h, tab. XXIV, f. 1-4. Liquidambar Seyfriedii A1. Br. in Ung., Gen. et Spec., p. 415. à AMENTACÉES. 7AA L. acerifolium Ung., Iconogr., tab. XX, f. 28; Gen. et Spec, tab. XXIV, f. 4-4. | ; Acer cytisifohium Gœpp., tbid., p. 35, tab. XXIV, f. 5, 6. Acer hederæforme Gœpp., ibid., p. 35, tab. XXII, f. 7, 40. Steinhauera oblonga Q. Web., Palæontogr., IL, tab. XVIIE, f. 44 (non Presl!): Assez commun dans .es carrières d'OEningen, dans les marnes bleues au Steinerweg-ob-Stein sur le Rhin, près de Stettfurt et Berlingen (cant. Thurgovie) ; pres de Vienne en Autriche, à Par- schlug, Bilin, Gleichenberg, Schossnitz; près de Bonn (Prusse rhénane), à Salzhausen et Rockenberg (Wetterau), dans la mol- lasse à Sarzanello et à Guarène dans l’argile associée au gypse (Piémont); à Montajone (Toscane); à Atanekerdluk au Nord- Grœnland ; dans les travertins quaternaires à Massa en Toscane (d’après Gaudin). Ce Liquidambar, fort répandu dans les formations tertiaires moyennes, offre une très-grande ressemblance, surtout par ses feuilles, avec l'espèce américaine. Les lobes foliaires sont cepen- dant en général plus allongés et plus pointus; les fruits sont plus petits, et forment par conséquent des glomérules moins épais; le pédoncule de ces derniers est plus fort et plus rigide que dans l'espèce analogue vivante. Les feuilles. sont extrêmement variables, tant par leur forme que par leurs dimensions. M. Heer les groupe de la manière sui- vante : 1. Feuilles 3-lobées. a) Lobes égaux ou à peu près (Acer cytisifolium Gœpp.). b) Lobe moyen beaucoup plus grand que les lobes latéraux. a. Lobe moyen fortement dilaté au milieu, rétréci à la base (Lig. Seyfridii A1. Br., L. acerifolium Ung., Acer parschlugia- num Ung.). * B. Lobe moyen long et étroit, un peu rétréci à la base; lobes latéraux petits. La feuille est petite et finement dentelée. 7- Lobe moyen non rétréci à la base. : 2. Feuilles 4-lobées. L'un des deux lobes supérieurs est tou- 7 19 PHANÉROGAMES. jours plus petit que l’autre; les trois autres lobes sont presque égaux entre eux. Ces feuilles sont très-rares et représentent l’4- cer hederæforme Gæpp. 3. Feuille 5-lobées ; le lobe moyen indivis. a) Lobe moyen égal en largeur aux lobes latéraux. &. Lobes étroits longuement acuminés (Acer œynhausianum Gœpp.). 8. Lobes plus larges et plus courts. Cette forme de feuilles ressemble beaucoup à celle du L. styracifluum. b) Lobes moyens plus larges que les latéraux. C’est la forme la plus commune; les deux lobes inférieurs sont très-variables par rapport à leur grandeur. 1 4. Feuilles 5-lobées; le lobe moyen porte un ou deux lobes atéraux inégaux. 2. Liquidambar protensum Ung., foliis coriaceis, solidioribus, palmatifidis, 5-lobis, lobis argute serratis, cuspidatis, lobo me- dio basi valde angustato, mox indiviso, mox profunde lobato. Ung., Gen. et Spec., p. 145; Iconogr., tab. XX, f. 27. Heer, FI. tert. Helv., IT, p. 8, tab. LIT, f. 10-13. Ludw., Rhein.- Wetter. Braunk. (Palæontogr., VIII, p. 89, tab. XXV, f. 5). Dans les marnes miocènes du Hohe Rhonen (Suisse); dans les lignites à Salzhausen. Diffère du précédent par la consistance coriace des feuilles. Dans cette espèce on distingue également plusieurs formes de feuilles. | 1° Feuilles 5-lobées, à lobes étroits et longs, tous un peu ré- trécis à la base; le mitoyen n’est pas plus large que les latéraux. 2 Feuilles 5-lobées; lobe moyen trilobé, lobes latéraux étroits. 3° Tous les lobes divisés en deux ou trois lobules: lobe mi- toyen fortement contracté à la base, lobes latéraux courts. 4° Lobe moyen garni de plusieurs lobules latéraux ; lobes laté- raux irrégulièrement échancrés. 3. Liquidambar Gœpperti Wat., foliis trilobis, margine inte- gris, lobo medio majori, ovato-oblongo, breviter et subobtuse acu- AMENTACÉES. 713 #- minato, lobis lateralibus angulo recto sinu rotundato patulis, la + à tere inferiore sinu instructis (sublobatis?); nervis primariis 5, lateralibus 2 superioribus inferioribus validioribus et longioribus, reti transverso unitis, nervis secundariis nervi medii validiuscu- lis arcuato-ascendentibus. PI. foss. du bass. de Paris, p. 166, tab. XLVIL, f. 4. | Grès supérieurs aux lignites éocènes de Belleu près de Paris. Diffère du L. europœæum par l'absence totale de la dentelure au bord de la feuille, et par les lobes plus larges et purement acuminés; le lobe moyen n'est pas rétréci à la base. Les carac- tères fournis par l'unique échantillon connu de cette espèce ne sont peut-être pas suffisants pour en fixer la place générique d’une manière définitive, d'autant moins que cet échantillon n’est pas tout à fait complet. k. Liquidambar acerifolium Ung., foliis longe petiolatis, pal- mato-trilobis, lobo medio producto basi haud coarctato, lobis la- teralibus divaricatis, omnibus minute dentatis. Ung., Gen. et Spec., p. 415 excl. syn. /conogr., p. 44, tab. XX, f. 28. Parschlug. C’est probablement une des nombreuses formes du L. euro- pœum. 5. Liquidambar integrifolium Lesq., foliis magnis, membra- naceis, lævibus, 5-palmatifidis, lobis ovato-lanceolatis, obtusis, sinubus rotundato-obtusis, nervis et reticulatione omnino ut in Liquid. styracifluo. dons Foss. PI. from Nebraska, tab. IN;f: 44, Terrain crétacé du Nebraska, au nord du Fort Ellsworth. Fossile d’une attribution incertaine. . 71 PHANÉROGAMES. CLASSE'II. URTICINÉES. FAM.I. ULMACÉES. Planera Wii. Atlas, pl. LXXXIX. Arbusculæ vel frutices foliis alternis, distichis, subsessilibus vel brevipetiolatis, ovato- acuminatis vel ovato-lanceolatis sim- pliciter et late dentatis, basi pro more inæqualibus; nervis pin- nats, secundariis craspedodromis, apice curvato bifidis, ramulo inferiore ad dentium sinum producto. Fructus : nucula indehis- cens, apice emarginata, ala angusta circumducta, lævis (Zel- cova) vel squamulosa (Planera). Habitatio : America borealis et a Græcia ad mare Caspicum. Les Planera ressemblent aux Ormes, surtout par la forme et la nervation des feuilles. Les trois espèces vivantes sont frutes- centes; l’une d’elles habite la Grèce et le Caucase, et les deux autres l'Amérique du Nord, surtout la Caroline. L'espèce asia- tique forme le sous-genre Zelcova Spach. 4. Planera Ungeri Ettingsh., foliis breviter petiolatis, rarius sessilibus, magnitudine maxime variantibus, ovato-acuminatis vel ovato-lanceolatis, basi plerumque inæqualibus, æqualiter et simpliciter serratis vel crenatis, dentibus plerumque magnis; ner- vis secundariis utrinque 7-14; fructibus parvulis, subglobosis. Foss. F1. v. Wien, p. 14, tab. IT, f. 5-18. Heer, F1. tert. Helv., IT, p. 60, tab. LXXX; III, p. 182; F1. foss. arct., p. 110, tab. IX, f. 8 b; FI. foss. alask., p. 34, tab. V, f. 2. Ettingsh., Foss. F1. v. Hæring,wtab. X,f. 4, 5. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 24, tab. IV, f. 40-16. Sap., Étud., III, 4, p. 72. Sismonda, Wa- tér., p. 48, tab. XVIII, f. 2-4. Ludw., Palæontogr., VIIT, p.106, tab. XXXVIIL, f. 9-11 ; XXXIX, f. 4-10 ; LX, f. 3, 3 a, 3 b, 5. ? Planera dubia Lesq., Foss. PI. of rec. Form. URTICINÉES. 745 Zelkova Ungeri Kovats in Ung., /conogr., p. 42, tab. XX, f. 19, Massal., Synops. FI. foss. Senog., p. 43; tab. cit. XXI, f. 1-5, 7, 11-17, 22-2h; tab. XXXVI, f. 44; tab. XXXVIII, f. 449; tab. XXXV, f. 25; tab. XLI, f. 2-4. Ulmus zelkovæfolia Ung., Chlor. prot., tab. XIV, f. 7-12. Ulmus prælonga Ung., Gen. et Spec., p. 41 ; Iconogr, p. 43, tab. XX, f. 20. Ulmus parvifolia Ung., Iconogr., tab. XX, f. 21, 22. Comptonia ulmafolia Ung., Foss. FI. v. Sotzka, p. 32, tab. VIIL, f. 4, 5. Fagus atlantica Ung., Chlor. protog., p. 105, tab. XXVIII, 2 Quercus subrobur Gœpp., Tert. F1. ». Schossn., tab. VIF, F8; 9; Quercus semi-elliptica Gœpp., L. c., tab. VI, f. 4. Quercus zelcovæfolia Massal., Prodr. PI. Senogal., p. 15. Quercus Oreadum O. Web., Palæontogr., Il, p. 172, tab. XVIII, f, 43. Castanea atavia Gœpp., Tert. F1. v. Schossn., p. 18, tab. V, f. 12, 13. Arbuste très-répandu dans les dépôts miocènes du terrain ter- tiaire en Suisse, en Allemagne, surtout dans les lignites de la Wetterau, en Croatie, en Hongrie, en Galicie, en Italie, en Grèce; en France il a été observé dans les terrains tertiaires près de Manosque; en Islande, d'après Gœppert, à Atanekerdluk (Græœnland), à l’île d’Alaska; M. Gaudin l’indique dans les tra- vertins quaternaires à Prata, Monsummano, Poggio a Mantone en Toscane (voy. Gaud., Contrib., IV); Bellingham-bay (Am. d. N.)?. Les feuilles ressemblent, à les confondre, aux feuilles du Pla- nera Richardi Mich. (Zelcova crenata Spach), du Caucase, les fruits sont cependant plus petits que dans cette espèce vi- vante. 2. Planera emarginata (Gœpp.) Heer, foliis breviter petiola- tis, e basi inæquali lanceolatis, utrinque angustatis, serratis, 716 PHANÉROGAMES. dentibus acutis, nonnullis unidenticulatis. Heer, #1. tert. Helv., IT, p.61, tab. LXXIX, f. 24. Zelcova emarginata Gœpp., Tert. F1. v. Schossn., p. 33, tab. AE | OEningen. Diffère du précédent par les dents marginales plus petites, plus pointues et plus apprimées, quelquefois garnies d’une denti- cule; les nervures sont en partie bifurquées, et chaque branche se termine dans une dent, ce qui n’a jamais lieu dans le P/. Un- geri (Heer). 3. Planera microphylla Newb., foliis parvulis, ovato-lanceola- tis, pro more asymmetricis, curvatis vel subfalcatis, basi corda- tis, acuminatis, raro acutis, dense serratis; nervis secundariis utrinque 5 vel 6, sub angulo 50° emissis, apice ramosis, secus marginem anastomosatis, nervulis ramosis in rete densum coeun- tibus. Lat. ext. FI. N. Amer., p. 55. Dépôts miocènes du Fort Union (Haut-Missouri) . Très-voisin du P{. Ungeri, mais distinct par les feuilles plus petites à dentelure plus serrée. Uimus L. Atlas, pl. LXXXIX. Arbores vel frutices. Folia distiche alterna, ovata, oblonga, acu- minata, asperula, plerumque basi asymmetrica, margine simpli- citer vel duplicato-serrata, pinnatinervia; nervis secundariis numerosis, parallelis, strictis, simplicibus, hic illic furcatis, infe- rioribus sæpius extus ramosis, reti interposito pertenui. Flores hermaphroditi, perigonio membranaceo, turbinato, 4-5-8-fido. Samara membranacea, compressa, circuiter alata, monosperma. Patria : Europa, Asia, America septentrionalis. Les espèces vivantes les plus connues de ce genre sont : l'Ulmus campestris L., qui habite, avec de nombreuses variétés, les régions basses de presque toute l’Europe et d’une partie du Caucase; l'Ulnus americana, qui s’étend depuis le Canada jusque dans la URTICINÉES. 717 . Géorgie et la Louisiane et auquel se rattachent assez étroitement quelques-unes des espèces fossiles; une seconde espèce améri- caine, qui paraît aussi avoir des analogues parmi les fossiles, est l’UL. fulva (rubra) Michx; elle est moins commune, quoi- qu'elle occupe à peu près la même aire que l’Ul. americana. La première apparition des Ormes remonte au commencement de l'époque tertiaire. Les espèces fossiles sont plus nombreuses que les vivantes, mais il est probable que quelques-unes d’entre elles seront abolies plus tard, soit comme simples répétitions, soit comme appartenant à d’autres genres. 1. Ulmus antiquissima Sap., foliis lanceolatis, basi in petio- lum inæqualiter attenuatis, dentato-crenatis, crenis breviter acu- minatis, simpliciusculis, aut sæpius 1-2-dentatis ; nervis secun- dariis oppositis, suboppositis alternisque, oblique emissis, cur- vato-ascendentibus, parallelis, simplicibus aut furcatis, in dentes excurrentibus, ramulis dentium sinus petentibus et hic anasto- mosatis, nervis tertiariis transversim emissis, simplicibus et fur- catis, in rete venosum tenue demum solutis. F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 352, tab. V, f. 7-9. Travertins anciens de Sézanne; rare. Cet Orme est la plus ancienne espèce connue de ce genre, qui est répandu à travers toutes les formations tertiaires. Il serattache sans peine aux types actuels, parmi lesquels l Um. (Microptelea) sinen- sis paraît être son analogue le plus rapproché. Cet arbre à feuilles _glabres, coriaces, demi-persistantes et très-variables, est cultivé avec succès dans les régions méridionales de l'Europe (Sap.). 2. Ulmus betulacea Sap., folüs late lanceolatis, sensim et longe acuminatis, basi inæqualiter in petiolum angustatis, dupliciter et argute serratis; nervis secundariis suboppositis alternisque, obli- quis, parallelis, quandoque furcatis, extus ramosis, nervis ter- tiariis transversim decurrentibus, furcato-anastomosantibus, in rete ramulosum solutis. FI. foss. de Sézanne, p. 353, tab. V, f. 40, 14. Travertins anciens de Sézanne. L'attribution de cette feuille est bien moins certaine que celle 718 ; PHANÉROGAMES. _de la feuille précédente. M. de Saporta la compare aux feuilles de l’Ulmus fulva Michx, de l'Amérique du Nord. 3. Ulmus nobilis Wat., foliis speciosis, oblongo-lanceolatis, basi oblique rotundatis, crassiuscule petiolatis, margine minute serratis; nervis secundariis sursum arcuatis, camptodromis? PI. foss. d. bass. de Paris, p. 148, tab. XXX VIT, f. 2. Grès supérieurs aux lignites, à Belleu. h. Ulmus modesta Wat., foliis minoribus, oblongis, basi in- æqualiter cuneatis, apice subito fere acuminatis, irregulariter den- ticulatis; nervis secundariis sub angulo patenti emissis, campto- dronms: Wat, L.0., (4 Belleu. Pourrait bien être une petite feuille de l’espèce précédente. 5. Ulmus oppositinervia Wat., foliis oblongis, basin apicemque versus sensim angustatis, basi ipsa rotundatis, minute et simpli- citer dentatis; nervis secundariis patentibus et patentissimis ar- cuatis. Wat., /. c., f. 3. Sézanne. Cette feuille a bien un peu la forme de l’Ulm. punctata AI. Br., mais la nervation et la dentelure marginale sont très-différentes ; . elle se rapproche davantage, peut-être, de l'Ulm. antiquissima Sap., de Sézanne. | 6. Ulmus primæva Sap., foliis petiolatis, ovatis vel lanceolatis, ViX inæqualibus, simpliciter serratis; nervis secundariis plurimis, approximatis, apice obliquissime ramosis, venulis transversis, tenuissimis, in reticulum tenue conjunctis. Nuculæ ala suborbi- culari, inæquali, sessili, basi subcordata, apice vix emarginata, nervulis radiantibus creberrimis. Sap., Étud., 1, 2, p. 206 (52), tab. VI, f, 4. Calcaires bitumineux et marneux littoraux de Saint-Zacharie. Les feuilles varient beaucoup de forme et de grandeur; elles ressemblent à celles de l'Ulm. Bronni. Les fleurs mâles étaient assez longuement pédonculées, le périanthe était court, à 6-8 divisions obtuses à peine saillantes. Le fruit est sessile, muni d’une aile solide, émarginée au sommet. - URTICINÉES. 719 7. Ulmus Bronnii Ung., foliis petiolatis, ovato-ellipticis, basi subinæqualiter rotundatis, simpliciter serratis ; nervis secundariis utrinque 42-15. Fructus ala magna, subcirculari vel obovata, carina dimidiata apice acute emarginata, nervulis radiantibus, simplicibus vel furcatis. Ung., Chlor. prot., p. 100, tab. XXVI, f. 4 (folium), 2, 3 (fructus). Heer, F1. tert. Helvet., 11, p. 58, tab. LXXIX, f. 5, 6. Andræ, Siebenb. u. Banat., p. 47, tab. I, f. 5. Sap., Étud., II, p. 262, tab. VI, f. 6. Sismonda, Watér., p. 48, tab. XVII, f. 7. Gaud. et Strozzi, Contrib., II, p. 47, tab. III. Ettingsh., Bilin, p. 62, tab. XVII, f. 9, 10; tab. XVIII, f. 1-6. À Ulmus europæa Bronn, Leth. geognost., tab. XXXIX, f. 4. Parschlug, Bilin, Thalheim (Transylvanie) ; carrières de gypse à Guarène (Piémont), argiles brûlées du val d’Arno; Croisettes et tunnel de Lausanne; Armissan. Le fruit ressemble beaucoup, par sa forme générale, au fruit de l’Ulm. campestris; mais pour le reste il en diffère au point de . paraitre provenir d’un genre différent. 8. Ulmus plurinervia Ung., foliis breviter petiolatis, ovato- lanceolatis, simpliciter dentatis; nervis secundariis utrinque 14 vel 45, subsimplicibus. Chlor. prot., p. 95, tab. XXV, f. 1-4; Foss. F1. v. Gleichenb., tab. IV, f. 3, 4. Andræ, Siebenb. u. Ba- nat, p. 18, tab. I, f. 6. Ettingsh., Foss. FI. v. Wien, p. 15. Sap., Étud., p. 238. Wess. etO. Web., Palæontogr., IV, p. 137, tab. XXIII, f. 4, 6. Heer, F1. foss. alask., p. 34, tab. V, f. A. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 63, tab. XVIII, f. 12, 45. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 105, tab. XXXVIIL, f. 4-4. Parschlug, Gleichenberg, en Hongrie et dans le bassin de Vienne, dans l'argile plastique; couches supérieures du gypse d’Aix; dans les lignites de la Wetterau et de Bonn. A peine distinct du précédent. 9. Ulmus Massalongii Heer., foliis ellipticis, argute serratis, dentibus magnis inæqualibus; nervis secundariis angulo peran- gusto exeuntibus. F1. tert. Helvet., IL, p. 58, tab. LXXIX, p. 22. Quercus serra Massal., Prodr. FL. Senog.; p.16, tab. IE, f. 5. . 720 PHANÉROGAMES. . Sinigaglia, Eriz. Diffère de l’Ulm. Bronnii par les dents marginales plus grandes et plus pointues, et par les nervures secondaires moins nom- breuses et naissant sous un angle plus aigu. 10. Ulmus minuta Gœpp., foliis breviter petiolatis, basi valde inæqualibus, ovalibus vel cordato-ellipticis, dentatis, dentibus conicis sat magnis; nervis secundaris utrinque inter 8-14, in- ferioribus ramosis, mediis furcatis, ramulis dentes petentibus. ° Fructus ala angusta superne acuminata. Tert. Fl. v. Schossn., p. 31, tab. XIV, f. 12-14. Heer, F{. tert. Helvet., II, p. 59, tab. LXXIX, f. 9-13; IIT, p. 181, tab. CLI, f. 30. Gaud. et Strozzi, Feuilles foss. de la Toscane, p. 33, tab. III, f. 7, 8. Et- tingsh., Foss. F1. vw. Bilin, p. 64, tab. XVIII, f. 24, 22. Ulmus parvifolia Al. Br. ex p. Ung., Zconogr., tab. XX, f. 24, Schossnitz, Parschlug , OEningen, Montajone (Toscane) ; Priesen. Cet Orme diffère des Ormes d'Europe. par les dents margi- nales simples, et resserible sous ce rapport, de même que par la petitesse des feuilles, à l’Ulm. parvifolia Jacq., du Japon et du nord de la Chine, mais il se distingue de cette espèce asiatique par ses feuilles élargies et ordinairement cordées à la base (Heer). Un fruit trouvé à OEningen rappelle par sa forme celui de l’U/- mus parvifolia et pourrait bien appartenir à l’Ulm. minuta. A1. Ulmus bicornis Ung., foliis petiolatis, basi subæqualibus, ovato-oblongis, obtuse dentatis. Samaræ ala ovata, bifida. Ramis suberoso-alatis. Chlor. protog., p. 91, tab. XXIV, f. 4-4. Schiste calcaire argileux de Radoboj en Croatie. 19. Ulmus diptera Steenstr., foliis magnis, basi breviter in- æquilateralibus, ovatis ovalibusve, argute et dense minute serra- tis; nervis secundariis utrinque 16. Heer, F1. foss. arct., p. 449, tab. XX VII, f. 1-3. | _Brjamslæk et Laugavatsdalr (Islande). 43. Ulmus prisca Ung., foliis magnitudine valde variantibus, pollicaribus ad 2 1/2 pollices longis, ovatis, acuminatis, basi suboblique rotundatis. Samara brevipedunculata, pedunculo pe- # URTICINÉES. 72 rianthium turbinatum ferente, ala lata suborbiculari. Ung., Chlor. prot., p. 93, tab. XXIV,f.5, 6. Wess. et Web., Palæon- togr., IV, p. 137. Massal., Synops. F1. foss. Senog., p. A (tab. cit. XXI, f. 8). Sotzka, Radoboj, Orsberg, Rott; Sinigaglia. Ces feuilles ressemblent beaucoup aux feuilles de l’UL. campes- tris var. macrophylla Spach; le fruit offre également beaucoup de ressemblance avec celui de cette espèce vivante. M. d’Ettings- hausen dit que les fossiles de Sotzka, rapportés par Unger à cette espèce, ne sauraient en faire partie; d’après cet auteur, la feuille appartiendrait aux Ternstræmia, et le fruit supposé ne se- rait qu'une feuille mal conservée du Welastomites Druidum Ung. “(Zizyphus Protolotus Ung.). A4. Ulmus quercifolia Ung., folis elhipticis, symmetricis, apice apiculato-acuminatis, basi breviter cuneatis, longiuscule petio- latis, margine breviter et simpliciter dentatis, sinubus denticulis interpositis obtusis, plus minus latis; nervis secundariis utrin- que circa 8, tenuibus, oppositis, suboppositis et alternantibus, parallelis, simplicibus, in dentes marginales productis. Sylloge pl. foss., I, p. 13, tab. IV, f. 7-13; Jconograph., p. A3, tab. XX, f. 23, 24. Parschlug et Obdach (Styrie), Wiesenau (Carinthie). 15. Ulmus punctata Al. Br., foliis ovato-lanceolatis, basi ro- tundata subinæqualibus, duplicato-crenatis, dentibus obtusis ; nervis utrinque 10, parallelis, nervulis ad sinus marginis pro- ductis. Stizenberg., Verzeichn., p. 80. Heer, F1. tert. Helvet., IX, p. 6, tab. LXXIX, f. 25. OEningen. Diffère des folioles du Rhus Meriani par les nervures tertiaires, qui aboutissent aux angles rentrants de la marge. 16. Ulmus discerpta Sap., folüis breviter lanceolatis, latiuscu- lis, grosse duplicato-serratis, basi inæqualiter obtusis; nervis se- cundariis simplicibus et furcatis, ramulis dentes secundarios pe- tentibus, nervulis transversis geniculatis, tenuibus. Sap., Étud., AH; p: 74, tab. VE, CE Scuiwper. — Peléont végét. 1 — 46 722 PHANÉROGAMES. Schistes du bois d’Asson. Voisin de l'Ulm. Fischeri, mais la base, au lieu d’être échan- crée en cœur, est obtusément sinuée. 17. Ulmus Fischeri Heer, foliis cordato-ellipticis, grosse du- plicato-serratis, basi obliquis ; nervo medio valido, nervis secun- _ dariis utrinque circa 12, sat remotis, nervis tertiariis distincte prominulis, infimo ad sinum dentium procurrente. ?Fructu : nu- cula suborbiculari, ala inferne angusta superne suborbiculari, lobis obtusis. F1. tert. Helv., IT, p. 57, tab. LXXIX, f. 1-3; IT, p. 184, tab. CLI, f. 29 (fructus?). Eriz (canton de Berne). Ressemble à l’Ulmus suberosa Mœnch. 18. Ulmus Wimmeriana Gæœpp., foliis ovato-lanceolatis, paulo infra medium latioribus quam basi vix cordata, inæqualiter du- plicato-serratis, dentibus primariis triangularibus, latere poste- riore longiore denticulo singulo instructis; nervis secundariis tenuioribus, numero utrinque 44. Gœpp., Palæontogr., IT, p. 58, tab. XXXV, f. 6. Heer, F1. tert. Helvet., IT, p. 58, tab. LXXIX, f. 7, 8. | Dans la marne gypseuse à Pschow (Silésie) ; Petit-Mont près de Lausanne. 19. Ulmus longifolia Ung., foliis oblongo-lanceolatis, vel ovato-ellipticis, acuminatis, basi plus minus inæqualibus, dupli- cato-dentatis, crassiuscule petiolatis; nervis angulo acuto egre- dientibus, numerosis, in dentes primarios productis. Samaræ Mi- noris ala subcireulari, apice-emarginata. Ung., Chlor. protog., p. 104, tab. XXVI, f. 5 (folium); Gen. et Spec., p. AA; Et- tingsh., Foss. F1. vw. Bilin, p. 62, tab. XVIII, f. 7-14. Betula macroptera Ung., Chlor. prot., tab. XXXIV, f. 7 (fruc- tus!). Bilin et Priesen (Bohème); Salzhausen. M. d’Ettingshausen dit que le fruit de Bilin, que M. Unger (Chlor. prot., tab. XXVI, f. 6) a réuni à l’Ulmus longifolia, ap- partient à l’Ulm. Braun. Le fruit rapporté par lui à l'Ulm. longifolia est plus petit et a des ailes beaucoup plus étroites que URTICINÉES. 723 celui de l’Ulm. Bronnt ; c'est le même que M. Unger a décrit sous le nom de Betula macroptera. 20. Ulmus crassinervia Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, ovato-ellipticis, obliquis, basi inæqualibus, duplicato-serratis ; nervo primario crasso, recto, excurrente, nervis secundariis va- lidis, patentibus, hic illic bifurcatis, inferioribus angulo subrecto egredientibus. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 63, tab. XVIII, f. 28, 29. Dans le schiste bitumineux de Sobrussan près de Bilin. Se distingue de l’Ulm. Bronni par sa nervation plus forte. 21. Ulmus affinis Massal., foliis petiolatis, basi valde inæqua- libus, lineali- lanceolato-ellipticis, duplicato-serratis; nervis se- cundariüs utrinque 12-15, parallelis, subsimplicibus, æquidis- tantibus, rectis subarcuatisve. Syn. F1. foss. Senog., p. 41. Sinigaglia. Massalongo réunit à cette espèce la feuille f. 17 de l'Ulmus Braunii Heer, L. c., tab. LXXIX. 22. Ulmus Cocchii Gaud., foliis ellipticis, basi valde inæqua- libus, simpliciter et dupliciter serratis, dentibus acutis, sursum curvatis; nervis secundariis numerosis, sub angulo acuto emissis. Samaræ alis latis. Gaud., Feuill. foss. de la Tosc., p. 34, tab. XII, f. 8 (sub nomine Ulm. Bronnüi). Tuf volcanique de Montefiascone (Toscane). M. Gaudin compare cette espèce à l’Ulm. fulva, de l'Amérique du Nord. 23. Ulmus elegans Gœpp., foliis cordato-ovatis, apiculatis, duplicato-dentato-serratis; nervis secundariis sub angulo sub- acuto egredientibus, utrinque 7-12, strictis, simplicibus vel mar- ginem versus dichotomis. Foss. FI. v. Schossnitz, p. 30, tab. XIV, f. 7-9. Massal., Syn. F1. foss. Senog., p. 4A (tab. cit. XXT, f. 25). Schossnitz; Sinigaglia. 2h. Ulmus Samniorum Massal., foliis coriaceo-membranaceis. longe petiolatis, asperis, ovato-oblongis, utrinque angustatis, acutis, basi æqualibus vel subæqualibus, margine duplicato-ser- 724 PHANÉROGAMES. ratis; nervis secundariis crebris, utrinque circa 15, simplicissi- mis, parallelis, æquidistantibus, plerumque oppositis, rectis , nervulis in rete prominulum asperrimum solutis. Syn. F1. foss. Senog., p. 12 (tab. cit. XXI, f. 9; tab. XLI, f. 14). Sinigaglia. 25. Ulmus Braunii Heer, foliis petiolatis, basi valde inæqua- libus, cordato-ellipticis vel cordato-lanceolatis, duplicato-den- tatis, dentibus conicis; nervis secundariis utrinque 10-13. Fructu longe petiolato, ala lata, apice usque ad nuculam fissa. F1. tert. Helv., IT, p. 59, tab. LXXIX, f. 14-21; III, p. 184, tab. CLI, f. 31. Sismonda, Matér., p. 47, tab. XIX, f. 4. Gaud. et Strozzi, Contrib., IT, p.47, tab. IIT, f. 3, 9. Ludw., Palæontogr., VIT, p. 105, tab. XXXVIII, f. 5-8. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 64, tab. XVIII, f. 23-26; Tertiàrfl. Steierm., p. 36. OEningen, Priesen, Guarène; argiles brülées du val d’Arno; lignites de Salzhausen et Hessenbrücken (Wetterau); en Styrie. Var. a, foliis parvis, cordato-ellipticis. Var. b, foliis multo majoribus, cordato-ellipticis, longe acu- minatis. Var. ce, foliis cordato-lanceolatis. Les fruits ressemblent beaucoup à ceux de l'Ulm. ciliata Ehr. (Ulm. effusa Willd.). FRUCTUS. 26. Ulmus ovata Wat., fructus unacum ala oblongus, apice haud emarginato, nervis alaribus radiantibus. P/. foss. du bass. de Paris, p. 148, tab. XXXVIL, f. 4. Grès supérieurs aux lignites, à Belleu près de Soissons. 27. Ulmus Brongniarti Pomel, fructu magno, ovato-lanceo- Jato, lævi, ala membranacea rotundata instructo. Pomel, Écho du monde savant, 1845, p. 323. Calcaire grossier de Paris. Il n'existe ni description détaillée ni figure de ce fruit, rap- porté par M. Pomel au genre Ulmus. URTICINÉES. 795 Uiminium Unc. Ligni strata concentrica, minus conspicua. Radii medullares homomorphi, conferti, corpore brevi, tenui, e cellulis parenchy- matosis bi- triserialibus conflato. Vasa porosa æqualia, vacua, septis distantibus continua, remota, bi- ternatimve connata, cæ- terum æquabiliter distributa. Cellulæ ligni prosenchymatosæ, leptotichæ. Ung. in Endl., Gen. plant., suppl. IT, p. 104. 4. Ulminium diluviale Ung., Chl. protog., tab. XXV, f. 6-9. Joachimsthal en Bohème, où l’on en a trouvé un tronc entier. FAM. II. FE 0 CELTIDEÆ. Celtis TOoURNEr. Atlas, pl LXXXIX. Arbores in hemisphæriæ borealis temperatis calidioribus indi- genæ. Folia petiolata, asymmetrica vel symmetrica, ovato- vel oblongo-lanceolata, plus minus longe et anguste acuminata, basi subrotundata, raro subcordata vel late cuneata, margine, basi excepta, serrata, serrulata, crenulata, raro integra, triplinervia ; nervis duobus lateralibus basilaribus pro more usque ad medium marginem vel ultra productis, extus ramosis, ramis arcuato-con- junctis, nervis secundariis remotis, sub angulis acutis egredien- tibus, sursum vergentibus, brochiodromis vel apice divisis im- que rele solutis, nervulis transversis subflexuosis, reticulo duplici subtili eis interposito. Perigonium pee persistens. Drupa carnosa lævis. Une seule espèce de Celtis (C. australis L.) est aujourd’hui indigène en Europe, où elle habite les régions méridionales ; une seconde, originaire de l’Amérique du Nord, le €. occidentales , est généralement cultivée dans nos jardins et bosquets. Le nom- bre des espèces connues s'élève à 8 ou 10. habitant en partie 726 PHANÉROGAMES. l'Asie occidentale et méridionale, en partie l'Amérique septen- trionale et centrale. 1. Celtis Japeti Ung., foliis membranaceis, ovato-lanceolatis. sat grosse et partim subduplicato-serratis, basi inæquilateris, sub- rotundato-cuneatis; nervis basilaribus ultra medium folium as- cendentibus, extus ramosis, nervis secundariis sat distantibus, camptodromis. Gen. et Spec. pl. foss., p. 412; Zconogr., p. 4h, tab. XX, f. 25, 26. Parschlug, et Tallya près de Tokay. Ces feuilles offrent une grande ressemblance avec celles du C. caucasica et paraissent plutôt appartenir au genre Celtis qu’au genre Zizyphus auquel M. Heer les rapporte, il est vrai avec doute. 9. Celtis Couloni Heer, foliis membranaceis, basi valde in- æqualibus, ovat6ô-ellipticis, apice acuminatis, dentatis, dentibus parvulis; nervis secundariis infimis sabpasahbus, F1. tert. Helr., III, p. 313 (note). Dans les schistes miocènes à Menat en Auvergne. 3. Celtis begonioides Gœpp., foliis subarcuato-oblongo-ellip- ticis, basi obtusis, apice acuminatis, alis inæquilatis, una mar- gine subrectilinea, altera margine arcuata, argute et dense serra- tis, tripliner vis; nervo laterali alæ latioris ultra medium producto, extus ramoso, ramis acutangulis, apice repetito- arcuato-anasto- mosatis, nervis secundariis paucis sub angulo acutissimo egre- dientibus, subacrodromis, apice reticulato-anastomosatis. Foss. Fl. v. Schossnitz, p. 33, tab. VIII, f. 10. Schossnitz. . La description donnée par M. Gœppert ne s'accorde que très- peu avec la figure; j'ai cru devoir la corriger et compléter à l’aide de cette dernière. L'empreinte sur laquelle ce même auteur a établi son C. ru- gosa est trop fragmentaire pour qu'il soit possible d’en fixer l’at- tribution générique. h. Celtis Hyperionis Ung., drupa Érbitoboss: magnitudine pisi minoris, pyrena rugosa; Carina parum prominula. Geol. d. europ. Waldb., p. 16, f. 29, 30. URTICINÉES. . 727 Dans les dépôts miocènes de Steinheim, Hochheim, Offenbach près de Francfort. Ces fruits ressemblent beaucoup : à ceux du C. australis. 5. Celtis. trachytica Ettingsh., foliis ovatis, grosse dentatis, basi late cuneata integris; nervis basilaribus versus medium marginem ascendentibus, nervis secundariis simplicibus, camp- todromis. Foss. F1. w. Tokay (Sitzgsb. d. k. k. Akad. d. Wis- sensch. Wien 1853, vol. XI, p. 801, tab. I, f. 7). Dans le schiste argileux trachytique d'Erdübénye près de To- kay en Hongrie. Cette espèce paraît tenir le milieu entre le C. caucasica et le C. Tournefortii, tous les deux du Caucase; la forme de la feuille est celle de la première de ces deux plantes. 6. Celtis stiriaca Ettingsh., fohis ellipticis vel oblongo-ellip- ticis, basi inæqualiter rotundatis, longiuscule petiolatis, centim. 2 1/2-4 longis, minute serratis; nervis duobus basilaribus bre- vibus, secundariis sub angulo acuto ascendentibus, sat remotis. .… Beitr. zx. Tertiärfl. Steierm., p. 37, tab. I, f. 15, 16. Seegraben près de Leoben (Styrie). Diffère du C. Japeti par la dentelure margimale moins forte, par les nervures basilaires moins développées. FAM. III. MOREZÆ. Fieus TouURNEr. Atlas, pL XC, XCL. Arbores vel frutices scandentes, inter tropicos totius orbis copiosissime provenientes, in regionibus extratropicis calidio- ribus rariores, species singula in Europa meridionali indi- gena. Folia alternantia, pro more spectabilia, petiolata, quam maxime polymorpha, integra, crenulata, crenato-dentata, rarius lobata et subpinnatifido-lobata, coriacea, subcarnosa, rarius membranacea, sæpe hirtissima, nervatione pinnata vel palmata, 7928 PHANÉROGAMES. campto- vel sæpius brochiodroma, raro craspedodroma, nervis basilaribus foliorum triplinervium vel validis extus ramosis, vel tenuibus tenuissimisque margini approximatis eique parallelis. Receptaculum fructiferum carnosum, elausum, globosum vel pi- riforme, basi squamoso-bracteatum, ore squamulis conniventibus clausum. Le genre Ficus est représenté dans l’époque actuelle par de nombreuses espèces, dont la plupart habitent les régions inter- tropicales des deux hémisphères ; un certain nombre sont propres aux zones tempérées chaudes; une seule espèce représente le type dans les contrées méridionales de l’Europe, où les variétés cultivées s’éloignent plus ou moins de la forme primitive, qui a vécu en Europe pendant l’époque quaternaire. Les Figuiers de l’ancien monde ne sont en général connus que par leurs feuilles ; mais nous savons déjà par d’autres exemples combien il est dif- ficile d’établir sur ces organes des attributions péremptoires, surtout quand ils offrent tant de diversité dans leur forme, leur nervation et leur consistance comme dans le genre Ficus. Pres- que toutes nos déterminations ne reposent que sur des probabi- lités plus ou moins évidentes, parce que la plupart des empreintes rapportées à ce genre pourraient être attribuées à d’autres genres par les mêmes raisons qui les ont fait assimiler au genre Ficus, et il est probable que les 70 à 80 espèces fossiles établies actuelle- ment se réduiront considérablement quand elles auront été mieux étudiées. La première apparition du type paraît remonter à l'é- poque crétacée; son plus grand développement en Europe a dû avoir lieu dans la dernière moitié de la période miocènef. SECT. I. FOLIA PINNATINERVIA. 1. Ficus Mohliana Heer, foliis majusculis, elongato-ellipticis, longissime acuminatis, basin versus sensim angustatis, integer- 1Voy. pour la nervation foliaire des Figuiers vivants : Ettingshausen, Die Blatt- Lelette der Apetalen (Denkschr. d. k. k. Akad. d. Wissensch. Wien 1858). URTICINÉES. ‘729 rimis ; nervo medio valido, apicem versus sensim angustato, ner- vis secundariis remotis, sub angulis acutis orientibus, campto- dromis, tenuibus. Beitr. x. Kreideflora, p. 15, tab. V, f. 2. Terrain crétacé de Moletein en Moravie. Ressemble au F. lanceolata Web., et appartient, comme cette espèce, au groupe du F. princeps Kunth. 2. Ficus Krausiana Heer, foliis elliptico-lanceolatis, acute acu- minatis; nervo medio valido, nervis secundariis tenuissimis, sub- decurrentibus, magis approximatis, apice repetito-camptodro- mis. Beitr, z. Kreidefl., p. 15, tab. V, f. 3-6. Terrain crétacé de Moletein. A peine différent du précédent; les feuilles sont moins longue- ment acuminées. 3. Ficus primordialis Heer, foliis coriaceis, lanceolatis, basin versus angustatis, integerrimis, penninerviis; nervis basalibus arrectis, cæteris sub angulo semirecto egredientibus, camptodro- mis. Phyllites crétac. du Nébraska, p. 16, tab. II, f. 4. Terrain crétacé de Tékamah (Nébraska). Feuille du type du F. princeps Kth. h. Ficus Lobkowitzii Ettingsh., foliis coriaceis, lanceolatis, in- tegerrimis, basi paulatim angustatis, apice producte acuminatis ; nervo primario sat valido,- nervis secundariis angulo subrecto egredientibus, simplicibus, arcuato-anastomosatis, arcubus à margine parallelo sat remotis. Ettingsh., Foss. Fl.v. Bilin, p.74, tab. XX, f. 1 a, b. Argile plastique de Priesen, dépôts miocènes près de Leoben. M. d'Etingshausen compare cette feuille à celles des F. lau- rifolia, angustifolia, cuspidata. . 5. Ficus Apollinis Ettingsh., foliis coriaceis, obovato-cunea- tis, integerrimis; nervis secundariis paulo flexuosis, superiori- bus sub angulis 50-60°, inferioribus sub angulis acutioribus exeuntibus, arcubus laqueorum prominentibus, margini approxi- matis atque parallelis, nervulis dictyodromis. pad Fi. v. Bin, p. 72, tab. XXI, f. 7. Calcaire d’eau douce de Kostenblatt (Bohème). 730 : PHANÉROGAMES. Analogue au F. lutescens Nois. 6. Ficus trachelodes Ung., folits longe petiolatis, ovato-oblon- gis, membranaceis; nervis secundariis remotis, camptodromis, tenuibus, simplicibus, angulis 45-50° emissis. Gen. et Spec., p. 413; Sylloge pl. foss., T, p. 15, tab. VI, f. 7, 8. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 72, tab. XXI, f. 12. = Tripoli de Kutschlin, argile plastique de Priesen. 7. Ficus Morloti Ung., foliis magnis, membranaceis, oblon- gis, integerrimis, apice rotundatis, lævissimis; nervo primario valido, nervis secundariis camptodromis, sub angulis 60-70° orientibus, remotis, subsimplicibus, alternis. Foss. F1. v. Sotzka, p. 34, tab. XIT, f. 4. Ettingsh., Koss. F1. v. Bilin, p. 72; Monte Promina, p. 13. Calcaire d’eau douce de Kostenblatt; Monte Promina, Sotzka. Attribution incertaine, la nervation étant plutôt celle d’un Ter- minalia que d’un Ficus. Le F. Morloti Heer n'appartient pas à cette espèce. . 8. Ficus Gœpperti Ettingsh., foliis coriaceis, magnis, oblongis, basi obtusatis; nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo acuto orientibus, arcubus pluribus ascendendo minori- bus camptodromis, inferioribus dorso breviter ramosis, ramis angulo recto emissis arcuum seriem folii margini parallelum ef- fingentibus, nervulis sub angulo recto transversis subflexuosis, quaternariis in rete angustum anastomosatis. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 73, tab. XVIIL, f. 30; tab. XIX, f. 4, 2. Schiste ménilitique de la vallée de Schichow; tripoli de Kutschlin. 9. Ficus Giebeli Heer, foliis pedalibus, late elongato-linealibus, basin versus sensim angustatis, integerrimis, pinnatinerviis ; _nervis secundariis numerosis, patentibus, camptodromis, arcu- bus margini parallelis. Sächs.-thüring. Braunk., p. 6, tab. IT; Nf:8:0. Grès tertiaire (étage ligurien) de Skopau en Thuringe. Appartient au groupe du F. princeps et ressemble au F. du- calis Heer (Joannis Ett.). URTICINÉES. 731 10. Ficus : Schlechtendali Heer, foliis minoribus, coriaceis, pe- -tiolatis, ovatis, acuminatis, basi leniter productis, integerrimis, nervo medio valido; nervis secundariis subtilissimis, sub angulo acuto egredientibus, sursum curvatis, secus marginem campto- dromis. Sächs.-thüring. Braunk., p. 6, tab. VH, f. 20. Grès ligurien de Skopau en Thuringe. Semblable au F. apocynoides Ett. 11. Ficus Martiana Heer, foliis subcoriaceis, ovato-ellipticis, argute serratis; nervis secundariis sub angulo acuto egredienti- bus. F1. tert. Helv., IIT, p. 287 (note). Dépôts miocènes de Peisenberg (Bavière). Semblable au F. Decandolleana; mais les nervures naissent sous un angle moins aigu. 12. Ficus Morrisi De la Harpe, foliis 5-pollicaribus, coriaceis, oblongo-ovatis, integerrimis; nervis secundariis numerosis, pa- - tentissimis, camptodromis, arcubus nervum submarginalem fin- gentibus. F1. tert. Helv., III, p. 315 (note). Dépôts éocènes supérieurs d’Alumbay (ile de Wight). Semblable au F. bolcensis Mass. 43. Ficus reticulata Sap., foliis coriaceis, nitidis, "glaberrimis, oblongo-lanceolotis, acuminatis, integerrimis; nervo primario gracili, secundariis subtilibus, obtuse emissis, remotis, arcuato- camptodromis, inter arcus et folii marginem nervulis sub angulis rectis divergentibus camptodromis, reti primario areas occu- pante laxissimo, e nervis secundariis et nervis e nervo medio . emissis efformato, reti secundario irregulariter rectangulo et quadrato partimque polygono. Étud., 1, 2, p. 207, tab. VI, f. 3. Calcaires siliceux de Saint-Zacharie. Paraît être voisin des F. radicans, heteropleura, saxatihs BI. de l’Archipel indien. A4. Ficus pulcherrima Sap., foliis longe petiolatis, ovato- oblongis, breviter acuminatis, basi inæqualiter obtuse angusta- tis, integerrimis; nervo primario valido, nervis secundariis ar- cuatim camptodromis, reti areas occupante irregulari duplici, 732 PHANÉROGAMES. nervulis margini et arcubus interpositis in his perpendicularibus. Étud., 1,4, p. 86, tab. VII, f. 2. Calcaires schisteux de la partie supérieure du gypse d'Aix. Feuille analogue à celles de certains Ficus de l’Asie tropicale et de l’Archipel indien, comme des F. lepidota Wall. de Java, F. _ tristis et infectoria des Indes. 45. Ficus paradoæa Sap., foliis coriaceis, spathulato-lanceola- . tis, acuminatis, integerrimis, basi in petiolum mediocrem longe angustatis; nervis secundariis numerosis, dictyodromis. Étud., 1,2, p; 207, tab: VE 6:37 Calcaires bitumineux. Semblable au F. salicifolia Vah]. 16. Ficus dryophylla Sap., foliis subcoriaceis, breviter petio- latis, oblongo-ovatis, lanceolatis, repando- et sinuato-lobulatis, lobulis obtusis vel acutis quandoque fere obsoletis; nervis secun- dariis sparsis, in lobulos abeuntibus vel dictyodromis, nervulis rete subtile efficientibus. Étud., IL, 2, p. 264, tab. VI, f. 12. Armissan; assez rare. Type polymorphe semblable aux F. heriophti Lam., ampe- los Lam., quercifolia BI., des Indes. 17. Ficus tenerrima Sap., foliis membranaceis, breviter petio- latis, integerrimis, ovato-oblongis, basi obtusatis, penninerviis; nervis secundariis suboppositis, curvatis, secus marginem as- cendentibus, camptodromis, infimis basilaribus, cæteris sub- obliquis, nervulis flexuosis, reti venoso minutissime areolato. L. C., p. 265. Armissan. M. de Saporta cite, comme se rapprochant beaucoup de cette espèce, le F. caulifera B., de Timor, et le F. laurifolia, des Antilles. 18. Ficus armissanensis Sap., foliis coriaceis, asperulis, ovato- lanceolatis, breviter acuminatis, integerrimis; nervis secunda- riis alternis, valde obliquis, curvatis, dictyodromis, nervalls flexuosis, reticulatis. £tud., II, 2, p. 266. Armissan. URTICINÉES..… 733 Cette feuille montre beaucoup de ressemblance avec les feuilles .du F, saxatilis BI. 19. Ficus demersa Sap., foliis ovato-oblongis, ténos ob- tusissime simuato-denticulatis, basi breviter cuneata emarginatis; nervo primario stricto sensim angustato, duobus basilaribus op-. positis tenuioribus, cæteris remotis, suboppositis, in dentes pro- currentibus, nervulis sub angulo recto transversis, reti venuloso interposito tenui. Étud., III, p. 73, tab. VI, f. 5, 6; XI, £. G. Schistes du bois d’Asson. 20. Ficus Falconeri Heer, folis magnis, oblongo-lanceolatis, centim. 4-6 latis, longe et plus minus anguste acuminatis, co- riaceis, densissime granulatis, integerrimis; nervis secundarts sat remotis, tenuibus , retro marginem camptodromis, reti pri- mario laxiusculo, reticulo minutissimo impleto. Bovey Tracey, p. 42, tab. XIL, f. 4 a; XIIL f. 6, 7; XV, f. h. Lignites de Bovey Tracey. Cette belle feuille appartient au groupe des Figuiers dont les feuilles offrent une surface granuleuse, tels que F. fulva Spr., rubra Spach, ferruginea Desf. 21. Ficus Pengellii Heer, foliis longe petiolatis, ellipticis, basi apiceque æqualiter acuminatis, coriaceis, confertissime granula- tis; nervis secundariis remotis, sub angulo acuto egredientibus, valde curvatis, repetito-arcuato-conjunctis. Bovey Tracey, p. 43, tab. XIV, f. 7, 8; XV, f. 3. Lignites de Bovey-Tracey. 22. Ficus lanceolata Heer, foliüs subcoriaceis vel coriaceis, lanceolatis, integerrimis, basi valde angustata, in petiolum cras- sum decurrentibus; nervo medio valido, nervis secundariis sub angulis 45-50° orientibus, sparsis, camptodromis. F1. tert. Helv., II, p.62, tab. LXXXI, f. 2-5; IL, p. 482, tab. CLI, f. 34, 35; tab. CLIL, f. 43. Massal., Stud. s. fl. Senogall., p. 223, tab. XXX, f. 8. Ettingsh., Foss. FI. vw. Bilin, p. 67, tab. XX, f. 5, h. Heer, Wioc. balt. Fl., p. 73, tab. XXI, f. 10. Massal., Syn. F1. foss. Senog., p. 45: Sismonda, Matér. p. la Paléont. du terr. tert. du Piémont, p. 48, tab. XV, f. 5; tab. XXVI, f. 2 734 : PHANÉROGAMES. _ Apocynophyllum lanceolatum O. Web., Niederrhein. Braun- kohl.,; p. 7h, tab. VI, f. 1. OEningen, Kesselstein, Petit-Mont près de Lausanne, Monod, Hohe Rhonen, Eriz, argiles plastiques de Bilin; Rixhôft (Sam- land); lignites de Bonn; Turin. Stradella, Sinigaglia. Ces feuilles se rapprochent beaucoup par la forme et la nerva- tion de celles du Ficus princeps Kunth. 23. Ficus Jynx Ung., foliis longe petiolatis, coriaceis, ovato- oblongis vel ellipticis et elongato-ellipticis, obtusiusculis vel acutis, margine integerrimo sæpe undulatis, penninerviis; nervatione camptodroma, nervis secundariis approximatis, e nervo primario crasso sub angulo 70-80° orientibus, marginem versus arcuatis et inter se conjunctis; longitud. 5-12 centim., lat. 2-6 centim. Gen. et Spec., p.413; Foss. F1. v. Sotzka (Denkschr.d. k. k. Akad. d. Wiss., II, p. 165, tab. XXX, f. 3). Ettingsh., Tert. F1. v. Hæring, p. LA, tab. X, f. 6, 8; Foss. F1. v. Bilin, p. 69, tab. XX, f. 2, 7; Monte Promina, p. A3, tab. VII, f. 11; Heer, FL. tert. Helv., IL, p. 63, tab. LXXXV, f. 8-11. Rhamnus Eridani Ung., Gen. et Spec., p. 465; Foss. FI, v. Sotzka, p. 178, tab. LIT, f. 4-6 (teste Ettingsh.). Sotzka, Monte Promina, Hæring, Leoben, Hohe Rhonen, Mo- nod, Lausanne. Il est difficile de décider si ces feuilles appartiennent au genre Ficus ou à une Apocynée, famille qui offre souvent des feuilles tout à fait semblables à celles des Morées. 24. Ficus laurogene Ettingsh., foliis oblongis, integerrimis, basi rotundatis vel obtusis, longe petiolatis; nervis secundariis tenuibus, leniter arcuatis. sæpius furcatis, ramis arcuato-con- junctis, anastomosatis, arcubus a margine remotiusculis. Beitr. z. foss. F1. v. Sotzka (Sitzgsb. d. k. k. Ak. d. Wiss. Wien 1858, p. 519, tab. I, f. 2). Sotzka. Diffère du L. insignis Ett., auquel il ressemble, par l'angle plus ouvert des nervures secondaires et par l’absence des deux nervures basilaires. URTICINÉES. 735 25. Ficus apocynoides Ett., foliis ovatis, obtuse acuminatis, petiolatis, integerrimis, coriaceis; nervatione brochiodroma, nervo primario valido, nervis secundariis patentissimis, retro marginem arcuto-conjunctis, cum brevioribus intermissis alternantibus , nervulis tenuibus, rectangulis. Beitr. x. foss. FI. v. Sotzka, tab. 1, f. h. Sotzka. 26. Ficus Heerii Ett., foliis lineali-lanceolatis, 5-pollicaribus, coriaceis, margine undulatis vel repandis; nervatione brochio- droma, nervo primario crasso, recto, nervis secundariis validis, sub angulis 75-90° orientibus, apice ramosis, ramis angulis ob- tusis divergentibus, arcubus margini parallelis, nervulis sub an- gulo recto exeuntibus, vix conspicuis. Beitr. 3. Kenntn. d. foss. FI, ». Sotzka, tab. I, f. 3. Sotzka. 27. Ficus Fussii And., foliis coriaceis, breviter petiolatis, ova- libus, obtusis, integerrimis, penninerviis, circa 8 centim. longis, * 4 latis; nervo primario lato, stricto, nervis secundariis crebris, patentibus, subrectis, parallelis, marginem versus anastomosatis, nervulis reticulatis, vix conspicuis. Foss. FI. Siebenb. u. d. Bana- tes, p. 18, tab. II, f. 4, 2. ‘Thalheim en Transylvanie. Voisin, pour la forme, du F. Jynx Ung. 28. Ficus multinervis Heer, foliis coriaceis, ellipticis vel lan- ceolatis, integerrimis, basi angustatis, apice acuminatis; nervo medio valido, nervis secundariis angulo subrecto emissis, paral- lelis, secus marginem camptodromis, nervis tenuioribus, brevio- ribus singulis interpositis, nervulis in rete pertenue polygonum conjunctis. FT. tert. Helv., Il, p. 63, tab. LXXXI, f. 6-10; tab. LXXXII, f. 4, III, p. 482. Ettingsh., Foss. Fl.°v. Bilin, p. 68, tab. XX, f. 5, 6. Euphorbiopsis berica Massal., Sapind. foss., tab. IIT, f. 82 (teste Héer). Argile plastique de Bilin, tripoli de Kutschlin; Riantmont près de Lausanne; Salcedo? 736 PHANÉROGAMES. M. Heer compare cette espèce au F. elastica Roxb.; M. d'Et- tingshausen croit lui voir une plus grande ressemblance avec les F. pulchella et parasitica Schott. 29. Ficus kutschliniana Ettingsh., foliis coriaceis, oblongis, in petiolum crassum breviter decurrentibus; nervo primario crasso, nervis secundariis sub angulo recto egredientibus, nu- merosissimis, inæqualibus, areis perangustis parallelis. Foss. FI. v. Bilin., p. 68, tab. XX, f. 8. Tripoli de Kutschlin. Cette feuille a une très-grande pans avec celles du F. elastica. | 80. Ficus clusiæfoha Ettingsh., foliis magnis, coriaceis, ob- ovatis, integerrimis; nervo medio valido ; nervis secundariis nu- merosis, sub angulis 75-90° egredientibus, simplicibus , secus marginem.camptodromis, nervis tertiariis flexuoso-transversis , reti venoso tenui, angusto, rhomboideo-hexagono. Foss. FI. v. Bilin, p. 68, tab. XXX, f. 4. Tripoli de Kutschlin. 31. Ficus Hegetschweileri Heer, foliis coriaceis, petiolatis, oblongis, basi paulo angustatis, integerrimis; nervo medio va- lido, secundariis numerosis, subpatentibus, camptodromis, ner- vulis sub angulo acuto egredientibus. F1. tert. Helv., ILE, p. 182, tab. CLIT, f. 10. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 69. Argile plastique de Priesen; Hohe Rhonen. 32. Ficus truncata Heer, foliis membranaceis, subovato-ellip- ticis, integerrimis, subundulatis, 5-nerviis, basi inæqualibus. FI. tert. Helv., III, p. 183, tab. CLIF, f. 45. Schrotzburg. ; 33. Ficus arcinervis (Rossm.) Heer, folüs elliptico-lanceola- : ‘ is, basi apiceque acuminatis; nervis secundariis plerumque op- positis, distantibus, camptodromis, arcubus a margine remotis. F1. tert. Helv., TX, p. 64, tab. LXX, f. 24 e; tab. LXXXIL, f. 4. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 70, tab. XXI, f. 6. Heer, Sächs.- thür. Braunk., p. 6, tab. VI, f. 4, 42. Phyllites arcinervis Rossm., Verstein., p. 29, tab. ITF, f. 45. EE a de Lure cs CE PT TS OT URTICINÉES. 737 Apocynophyllum acuminatum O. Web... Tertiärfl. d. Niederrh. Braunk., p. 75, tab. IV, f. 2 (teste Ettingsh.). Hohe Rhonen et Eriz; calcaire d’eau douce de Kostenblatt (près de Bilin); grès ligurien de Skopau en Thuringe?; Bonn. M. Heer compare cette feuille à celle du F. cuspidata BI. 3k. Ficus Fridaui Ettingsh., foliis tenuioribus, oblongo-ellip- ticis, basi apiceque acuminatis, crassiuscule petiolatis; nervis secundariis sub angulo subrecto patentibus, sursum-arcuatis, apice sæpius bifurcatis, brochiodromis, brevioribus singulis vel binis interpositis, nervis tertiariis e latere exteriore nervorum se- cundariorum sub angulo acuto orientibus. Beitr. z. Kenntn. d. Tertiärfl. Steierm., p. 38, tab. IL, f. 5. Dépôts miocènes de Leoben en Styrie. Voisin des F. Jynæ et multinervis. 30. Ficus tenuinervis Ettingsh., folüis oblongis, apice lon- giuscule acuminatis, basi obtuse cuneatis, coriaceis; nervis se- cundariis tenuibus, brochiodromis. Ett., Z. c., tab. IL, f. 4. Près de Leoben. Diffère du F. Jynx par les feuilles plus longuement acuminées et par les nervures secondaires moins ouvertes et plus fines. 36. Ficus lancifolia (Ludw.) Ettingsh., foliis longe petiola- tis, lanceolatis, 5-8 centim. longis, coriaceis; nervis secundariis sat numerosis, camptodromis, tenuissimis, reti minuto interpo- sito. D. foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wett., p. 37. Pisonia lancifolia R. Ludw., Palæontogr., VIIL, p. 106, tab. XL, f. 4-3. Lignite feuilleté de Salzhausen. Ces feuilles offrent une grande ressemblance avec celles du F. multinervis Heer, mais il est fort douteux que leur place soit dans le genre Ficus. Je serais tenté d’y voir plutôt une Laurinée qu'une Morée. 37. Ficus acuminata (Ludw.) Ettingsh., foliis longe petiola- tis, coriaceis, oblongo-lanceolatis; nervo primario valido, nervis secundarüs crebris, sub angulo acuto orientibus, tenuibus, areis reticulo dense impletis. £L. c. Scarmpsr, — Paléont. végét, IE — 47 Ty IE 758 PHANÉROGAMES. Pisonia acuminata Ludw., Le, f. k, 5. Avec le précédent, dont il ne me paraît pas distinct. 38. Ficus Columellæ Massal., foliis crassis, ovato-ellipticis , asperis, basi leniter angustalis, obtusiusculis, mucronulatis, in- tegerrimis; nervo primario validissimo, nervis secundariis Oppo- sitis alternisve, æquidistantibus, parallelis, ad marginem inter se conjunctis, reti venoso asperrimo, minutissimo. Synops. FI. foss. Senogall., p. k4 (tab. cit. X, XI). Sinigaglia. 39. Ficus Paolina Massal., folbis: ovato-oblongis, utrinque angustatis, obtusis, integerrimis, coriaceis, punctatis (hirtis?); nervo medio valido, nervis secundariis sub angulis 70-80° orien- tibus, sparsis, arcuatis, marginem versus arcualo-Conjunclis, nervulis obliquis, retis venosi areolis punctatissimis. Synops. FI. foss. Senogall., p. RS (tab. cit. X, f. xt). Sinigaglia. h0. Ficus Maravignæ Mass., foliis petiolatis, ovatis, apicean- gustatis, basi rotundatis, integerrimis, coriaceis, asperis; nervis secundariis subflexuosis, camptodromis, nervulis obliquis rete minutissimum includentibus. Synops. Fl. foss. Senog., p. 45 (tab. cit. XXXI, f. 7; tab. XLIV, f. 4). Sinigaglia. hA. Ficus Dionysia Mass., foliis longe crasseque petiolatis , petiolo basi clavato-incrassato, ellipticis seu ellipuco-lanceolatis, utrinque angustatis, obtusiusculis, integerrimis; nervis hypho- dromis, medio valido. L. c., p. 46 (tab. cit. XXXIX, f. 2). Sinigaglia. h2. Ficus Romulea Mass., folüs breviter crasseque petiolatis, ellipticis, basi angustalo-rotundatis, integerrimis, apice rotun- datis ; nervis secundariis numerosis, subrectis curvatisve, paral- lelis, simplicibus, nervis abbreviatis numerosis immixtis. Syn. FI. foss. Senog., p. 46 (tab. cit. XXIX, f. 26; tab. XXXI, f. 4). Sinigaglia. h3. Ficus protopimenta Mass., foliis coriaceis, ovato-ellipti- cis, utrinque rotundatis, basi subdilatatis, margine integerrimo URTICINÉES. 739 subsinuatis, bullatis; nervis secundariis discretis, arcuatis, sub angulo 45-60° egredientibus, simplicibus, marginem versus ar- cuatim conjuactis, nervulis obliquis, flexuosis, tenuissimis, ra- mosissimis, reti imterposito inconspicuo. Syn. FI. foss. Senog., p. 47 (tab. cit. XXVI; XXVII, f. 8). Sinigaglia. hh. Ficus Psidiopsis Mass. foliis petiolatis, ovatis, subcordatis, coriaceis, integerrimis, apice angustatis; nervo primario valido, nervis secundariis subæquidistantibus, parallelis, ramosiusculis, camptodromis, nervulis obliquis, flexuosis, ramosiusculis, venu- las minutissime areolatas emittentibus. Synops. FI. foss. Senog... p. 47 (tab. E, f. 15; tab. XXVI, f. 2). Sinigaglia. Ces divers Figuiers de Sinigaglia ont besoin d’une révision exacte, faite sur les originaux. SECT. IL. . FOLIA TRINERVIA. h5. Ficus Braunii Heer, foliis longe petiolatis, confertissime punctulatis, elongato-oblongis, basi rotundatis, nervis secunda- + ris patentibus, sat numerosis, camptodromis, duobus infimis op- positis, margini approximatis et parallelis. F1. tert. Helv., I, p. 63,.tab. LXXXI, f. 4. Populus Braunii Ettingsh., Foss. F1. v. Tokay, p. 28, tab. I, f. 6? (teste Heer). Lausanne et aux Croisettes (Vaud); Eriz. Analogue au F. diospyrifolia Kunth (Heer). 46. Ficus scabriuscula Heer, foliis longe petiolatis, coriaceis, confertissime granulosis, elliptico-lanceolatis, basi angustatis ; nervis secundariis remotis, camptodromis. FI. tert. Helv., IT, p. 64, tab. LXXXII, f. 2, 3. Monod près de Lausanne. Feuille semblable à celles du F. phytolaccæfolia Hort. berol.; les pétioles de cette espèce vivante sont plus courts, les gra- nulations de la surface foliaire moins serrées (Heer). 7h0 PHANÉROGAMES. . 47. Ficus obtusata Heer, foliis petiolatis, coriaceis, confertis- sime granulatis, ovali-oblongis, apice obtusis; nervis secunda- riisremotis, camptodromis. F1. tert. Helo., IE, p.65, tab. LXXXIE, f. 5, 6; tab. C, f. 14; Massal., Synops., p. 46 (tab. cit. XXX, f. 2). Monod; Sinigaglia (d’après Massalongo!) Feuilles plus larges que les précédentes, plus obtuses. h8. Ficus (?) borealis Heer, foliis ovalibus, basi rotundatis, integerrimis ; nervo medio valido, nervis basilaribus 2 oppositis validioribus, 2 minoribus. Hioc. balt. Fl., p.74, tab. XXI, f. 44. Rixhôft (Samland). Attribution incertaine. h9. Ficus (?) Germari Heer, folium sat magnum, ovatum, acu- minatum, basi rotundatum, integerrimum ; nervis duobus supra- basilaribus oppositis, sub angulo acuto egredientibus, usque ad medium folium productis, cum sequentibus repetito- arcuato- conjunctis, extus ramis numerosis sub angulo aperto orientibus, retro marginem arcuato-conjunctis, nervis cæteris sat distanti- bus, sub angulo patentiori emissis, repetito-arcuato-conjunctis, nervulis oblique transversis, areolis minute reticulatis. Braunkohl. ‘ v. Bornstädt, p. 15, tab. IIL, f. 5, 6. Bornstädt (Thuringe). 50. Ficus Thaliæ Ung., folis longiuscule petiolatis, ovatis et oblongo-ovatis, acuminatis, margine subundulatis, 3- 5-pollica- ribus; nervis basilaribus 2 tenuibus, margini subparallelis, infra medium folium evanescentibus, nervis secundariis patentioribus, arcuatis, paulum retro marginem arcuato-conjunctis, nervulis transversis distantibus, areolis reti minuto impletis. Sylloge, ITT, p. 69, tab. XX, f. 15, 16. Radoboj. Feuille semblable à celle du F. cordato-lanceolata Hochst.. d’Abyssinie. 51. Ficus Hercules Ettingsh., foliis longe petiolatis, coriaceis, magnis , elongatis, basi longe cuneato-angustata, triplinervüs ; : nervo primario valido, nervis secundariis sub angulis 50-60° URTICINÉES. 7h14 egredientibus, camptodromis, brevioribus interpositis, nervulis dictyodromis,, reticulo secundario primario interposito angustis- simo. Foss. ET. ». Bilin, p. 74, tab. XXI, f. 4. Tripoli de Kutschlin. - Diffère des F. lanceolata et Falconeri par les does nervures primaires basilaires. 52. Ficus vulcanica Ettingsh., foliis petiolatis, membranaceis, confertissime punctulatis, obovato-ellipticis, acutis, basi rotun- data triplinerviis, integerrimis; nervo primario crassiusculo, recto, apicem versus valde attenuato, nervis secundariis tenui- bus, sub angulis 80-90° egredientibus, basin versus abbreviatis et approximatis, basilaribus sub angulis 40-50° emissis, nervulis vix distinctis, angulo acuto exeuntibus. Foss. F1. v. Bilin, p.74, tab. XXI, f. 44. Tripoli de Kutschlin. Ressemble au F. hirsuta par la forme et la consistance, au F. parasitica par la nervation. 53. Ficus Urani Ettingsh., fois petiolatis, subcoriaceis , ovato-ellipticis, integerrimis, basi obtusiuscula triplinerviis; nervo primario firmo, nervis secundariis paulum arcuatis, sub angulis 65-75°, basilaribus sub angulo 45° orientibus; nervulis abbre- viatis, utrinque sub angulis acutis egredientibus, dictyodromis. Foss. FI, vw. Bilin, p. 75, tab. XXI, f. 5. Tripoli de Kutschlin. La réticulation veineuse ressemble à celle du #. venosa; les mailles sont fines et rhomboïdales. 54. Ficus Gaudini Ettingsh.., foliis petiolatis, coriaceis, ovato- lanceolatis, integerrimis, basi acuta triplinerviis, apice acumina- tiss nervo primario prominente, recto, nervis secundariis sub angulis 50-60° orientibus, remotis, tenuibus, arcuatis, campto- dromis, basilaribus tenuibus, brevibus, margini parallelis, ner- vulis sub angulis acutis exeuntibus, inter se conjunctis. Foss. F1. . vw. Bilin, p. 76, tab. XXI, f. 2, 3. Calcaire d’eau douce de Kostenblatt. 55. Ficus Rüminiana Heer, foliis magnis, subcoriaceis, niti- 7h42 PHANÉROGAMES. dis, ovato-lanceolatis, basi subtruncatis, integerrimis, subin- æquilateris ; nervis basilaribus extus ramosis, secundariis apice simplicibus vel furcatis, cum ramis dorsalibus sequentium in la- queos plures ascendendo minores basi rectangulos conjunctis. Fl. tert. Helv., IT, p. 183, tab. CLII, f. 14, 12. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 76, tab. XXII, f. 5. Dans les marnes de Schrotzburg et à OEningen; calcaire d’eau douce de Kostenblatt; tripoli de Kutschlin, argile plastique de Priesen. Ressemble au F. æanthophylla Steud., d’Abyssinie. 56. Ficus Daphnogene Ettingsh., foliis petiolatis, subcoriaceis, ovatis vel oblongis, integerrimis, apice acutis, basi rotundatis, trinerviis; nervo medio crassiusculo, recto, nervis basilaribus prominentibus, sub angulo acuto exeuntibus, nervis secundariis remotis, Sæpe oppositis, arcuatis, prominulis, sub angulo recto orientibus, nervulis dictyodromis. Koss: F1. v. Bilin, p. 77, tab. XXII, f. 4, 2, 8, 9. Tripoli de Kutschlin. Se rapproche beaucoup du F. truncata Heer. 57. Ficus Titanum Ettingsh., foliis petiolatis, subcoriaceis, ovatis, acuminatis, basi obtusis, integerrimis, trinerviis; nervis basilaribus sub angulo acuto emissis, secundariis sub angulis h0-50°, superioribus sub angulis minus apertis, arcuatis, nervu- lis distinctis, dictyodromis. Foss. Fl. v. Bilin, p. 77, tab. XXII, f: 42. Schiste bitumineux de Sobrussan. Voisin des F. Rüminiana et populina Heer. 08. Ficus Atlanhidis Ettingsh., foliis breviter petiolatis, mem- branaceis, ovato-lanceolatis, acuminatis, basi acutis, integerri- mis, trinerviis; nervo medio prominente, nervis basilaribus te- nuibus, erectis, nervis secundariis angulis 45-55° exeuntibus, arcuato-anastomosatis, arcubus à margine folii remotis, apicem versus ei subcontiguis. Foss. Fl. vw. Bilin, p. 78, tab. XXII, F6 a Tripoli de Kutschlin. URTICINÉES. 7h3 Parmi les Figuiers vivants, ce sont les F. lutescens, hirsuta et surtout le F. americana Aubl. qui se rapprochent le plus de cette espèce fossile. 59. Ficus recondita Sap.. foliis glabris, coriaceis, integerrimis vel parce sinuoso-subdenticulatis, elliptico-lanceolatis, centim. 8 circa longis, ad medium 3 latis; nervis duobus basilaribus te- nuibus margini subparallelis, cæteris sat remotis, patentibus, brochiodromis, nervulis transversim reticulatis. Plantes foss. des cale. concrét. de Brognon (Bull. Soc. géol., 1866). Calcaires concrétionnés de Brognon. M. de Saporta compare cette feuille à celles des F. oppositifolia et foveolata des Indes. 60. Ficus insignis Ettingsh., foliis petiolatis, ovato-lanceola- tis, membranaceis, integerrimis ; nervatione camptodroma, nervo | primario versus apicem sensim evanescente, nervis infimis basi- laribus margini parallelis, tenuissimis, simplicibus, secundaris fortioribus, ramosis, angulo acuto emissis, tertiariis tenuissimis e nervo medio et e secundariis sub angulo recto egredientibus. Tert. F1. v. Hæring, p. A2, tab. X, f. 7. Schiste bitumineux de Hæring. Voisin du F. Hydrarchos Ung. 61. Ficus Aglajæ Ung., foliis longe et tenuiter petiolatis, lan- ceolatis, 1- 2-pollicaribus, longe et sensim acuminatis, basi inæ- quali breviter et hic illic subobtuse cuneatis, triplinervis, sæpius subfalcatis ; nervis lateralibus 2 infimis tenuibus, margini approxi- matis et parallelis, nervis secundariis valde remotis, ex angulo acuto sursum arcuatis. Foss. F1. v. Kumi, p. 29, tab. IV, f. 31-36. Kumi (Eubée). É Ces feuilles offrent une assez grande ressemblance avec celles des F. salicifolia Vahl, de l'Arabie, cordata Thunb., du Cap. 62. Ficus Hydrarchos Ung., foliis longe petiolatis (?), ovato- acuminatis, tripollicaribus, membranaceis, sinuato - dentatis , dentibus remotis, obtusis, triplinerviis; nervo medio valido, la- teralibus basilaribus tenuibus, secundarïüis remotis, in dentes productis. Foss. F1. v. Sotzka, p. (165) 35, tab. XIL, f. 2. LA 7h PHANÉROGAMES. Sotzka (Siyrie). M. Unger trouve une grande ressemblance entre ces feuilles et celles des #. capensis Thunb. et F. aquatica Willd. 63. Ficus dalmatica Ettingsh., foliis petiolatis, bipollicaribus, oblongo-ellipticis, integerrimis, triplinerviis; nervis duobus basi- laribus margini parallelis, tenuibus, ad medium folium evanidis, nervis secundariis subarcuatis, camptodromis, reti transverso unitis. Foss. FI. d. M. Promina, p. 13, tab. VIL f. 44. Schiste marneux-calcaire de Monte Promina. 64. Ficus Gavillana Gaud., folium ovali-lanceolatum, cras- siuscule petiolatum, centim. 8 circa longum, 2 1/2 latum, inte- gerrimum ; nervo medio valido, nervis secundariis 2 infimis sub angulo peracuto orientibus, margini approximatis atque paralle- lis, cum sequentibus anastomosatis, cæteris sub angulo minus acuto egredientibus, repetito- arcuato-conjunctis, reti interposito laxiusculo, pertenui. Gaud. et Strozzi, Contribut., VI, p. 14, tab. II, f. 8. ) Miocène supérieur de Gaville (Toscane). Cette feuille offre une grande analogie avec celles des F. lu- tescens Parm., aurantiaca Wall. et lucida Ait., des Indes. 65. Ficus Troglodytarum Ung., foliis speciosis, oblongis, ba- sin versus longe in petiolum brevem crassum angustatis, apice breviter et obtuse acuminatis, 8-pollicaribus, crasse coriaceis ; nervo medio crasso solo conspicuo. Syll., IV, p.69, tab. XX, f. 17. Radoboj. Feuille appartenant peut-être à une espèce du sous-genre Urostigma; l'absence des nervures secondaires ne permet pas d’en fixer la place. 66. Ficus Daphnes Ettingsh., foliis longe petiolatis, membra- naceis, ovatis vel ovali-oblongis, acuminatis, centim. 3 1/2- 6 1/2 longis, 4 1/2-4 latis, basi subrotundatis; nervo medio prominente, nervis basilaribus 2 vel 4, 2 infimis vix distinctis, sequentibus margini basilari subparallelis, extus laqueato-ramo- sis, nervis secundariis validioribus 4-7, sat patentibus, subflexuoso- arcuatis, versus marginem laqueato-conjunctis, brevioribus de- URTICINÉES. 745 bilioribus interpositis, in rete primarium transversum solutis. D. foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 39, tab. II, f. 2, 3, 11. Lignites de la Wetterau. 67. Ficus Klipsteinii Ettingsh., foliis petiolatis, submembra- naceis, integerrimis; nervatione camptodroma, nervo primario valido, nervis secundariis prominentibus, sub angulis 60-70° orientibus, marginem versus attenuatis et ascendentibus, inter se conjunctis, nervis tertiariis angulo recto egredienfibus, te- nuissimis. D. foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 36, tab. HE f°8 Dans les lignites feuilletés de Salzhausen et dans l’argile dur- cie de Münzenberg. 68. Ficus wetteravica Ettingsh., foliis longe petiolatis, sub- membranaceis, ovato-ellipticis vel oblongis, acuminatis, integer- rumis, basi rotundato-obtusis, nervo medio valido prominente, recto, nervis basilaris 4, infimis tenuissimis, brevibus, margini ap- proximatis, sequentibus ultra medium marginem productis, cum nervis secundariis paucis laqueato-anastomosatis, extus ramosis, nervis secundariis paucis laqueato-anastomosatis tenuioribus va- lidioribus interpositis. D. foss. FI. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 36, tab. IE, f. 4, 2; II, f. 40. Très-commun dans les lignites de la Wetterau. Ces feuillès me paraissent à peine distinctes de celles du Z. Daphnes, auxquelles on pourrait peut-être aussi rapporter le F. Klipsteinii. ; SECT. IL. FOLIA PALMATINERVIA. 69. Ficus venusta Sap., foliis petiolatis, ovato-cordatis. longe acuminatis, repande inciso-sinuosis, subpalmatinerviis; nervis basilaribus cæteris productioribus, extus ramosis, secundariis alternis, curvatis, furcato-anastomosantibus. Étud., I, 4, p. 86. Calcaires schisteux de la partie supérieure du gypse d’Aix. Analogue aux feuilles dentées du F. religiosa, et surtout très- voisin du F. subracemosa BI., de Java (Sap.). Fi." : à PHANÉROGAMES. 70. Ficus obscurata Sap., Étud., L. c. Marnes et gypse supérieurs d’Aix. Fragment de feuille annonçant un Ficus voisin des F. ulmifo- lia Lam., exasperata Vahl et coronata BI. 71. Ficus Reussu Ettingsh., foliis longe petiolatis, ellipticis vel ovato-oblongis, basi obtusis, coriaceis, integerrimis; nervo . medio valido, nervis basilaribus 4, tenuibus, nervis secundariis sub angulo subrecto egredientibus, arcuatis, laqueos plures for- mantibus (brochiodromis), nervulis sub angulo recto emissis, rete conspicuum efformantibus. Foss. FI. vw. Bilin, p. 79, tab. AH 9,1: 7:40; Calcaire d’eau douce de Kostenblatt ; tripoli de Kutsoblin: La nervation et la longueur du pétiole rappellent le F, super- stitiosa Link; la forme des feuilles le F. populiformis Schott. 72. Ficus extincta Ettingsh., foliis longe petiolatis, membra- naceis, cordato-subrotundatis, integerrimis; nervis primariis 5, medio validiore recto, lateralibus tenuibus, extus ramosis, ner- vis secundariis paucis, tenuibus, sub angulis acutis egredienti- bus, dictyodromis. Foss. Fl. vw. Bilin, p. 7, tab. XXV, f. 4. Argile plastique de Priesen. M. d’Ettingshausen dit que parmi les espèces vivantes c’est le F. ciholosa Link qui lui ressemble d’une manière frappante. 73. Ficus tiliæfolia {AL Br.) Heer, foliis longe petiolatis, am- plis, subrotundis, oblique ovatis vel ovato-oblongis, basi pro- funde cordatis, plerumque inæquilateris, apice rotundatis vel plus minus acuminatis, margine integerrimis vel hinc inde si- nuoso-dentatis? ; nervis primariis 3-7, medio stricto, lateralibus exacte basilaribus, duobus infimis angulo obtuso divergentibus, _secundariis sub angulo 40-50° orientibus, extus ramos pluries vel semel divisos camptodromos emittentibus, nervis secundariis apice bi- vel tripartitis, camptodromis, nervulis sub angulo recto transversis, subarcuatis, quaternarüs dictyodromis rete polygo- num efformantibus. ? Receptaculis globosis, breviter pedicellatis. F1. tert. Helv., I, p. 68, tab. LXXXIIL, f. 3-12; tab. LXXXIV, Î. 4-6; tab. LXXXV, f. 14; III, p. 183, tab. CXLIT, f. 25; | URTICINÉES. 747 tab. CLIT, f. 14. Ung., Sylloge, I, p. 44, tab. VI, f. 2. Sis- monda, Matér. Paléont. terr. tert., p. h8, tab. XVIL, f. 5. Et- tingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 80, tab. XXV, f. 4, 5, 10? Heer, Mioc. balt. F1., p.74, tab. XXI, f. 19. Gaud. et-Strozzi, Feuil- les fossiles, p. 34, tab. XII, f. 11. Tihia mutabilis Gœpp., Palæontogr., Il, tab. XXXVII, f. 4. Tilia prisca, Al. Br. in Ung., Synops., p. 234. Cordia? tiliæfolia Al. Br. in Bronn, Jahrb., 1845, p. 170. Acer Beckerianum Gœpp., Palæont., p.279, II, tab. XXXVII, f. 20. Dombeyopsis tiiæfolia Ung., Gen. et Spec., p. 47; Foss. F1. v. Sotzka, p. 45, tab. XXV, f. 1-5. Gœpp., L. c., tab. XXXVI, f. 3? Dombeyopsis grandifolia Ung., Gen. et Spec., p. 447; Foss. F1. vw. Sotzka, tab. XXVI nec tab. XXVII, f. 4, 2. Gœpp., L c., p. 278, tab. XXXVI, f. 2 6. Ettingsh., Monte Promina, p. 21. Dombeyopsis sidæfolia Ung., Gen. et Spec., p. 448. ? Dombeyopsis lobata Ung., L. c., p. 447. > Dombeyopsis œqualifolia Gœpp., Beitr. zx. foss. F1. Schles. (Palæontogr., II, p. 278, tab. XXXVI, f. 4; XXXVIL, f. 2). OEningen, commun dans les carrières supérieure et inférieure ; Jausanne, Elgg (canton de Zurich); Herderen (Thurgovie), ar- . aile plastique de Bilin; Monte Promina, Kainberg, Sotzka, val d’Arno, Sienne; calcaire supérieur de Striese (Silésie); Rixhôft (Samland). Feuilles très-variables tant par rapport à leur forme que par rapport à leurs dimensions; ces dernières varient de 2 à 20 cen- timètres, et leur contour se meut entre l’arrondi-ovalaire, l’obové et l’'ovalaire lancéolé; le limbe lui-même est toujours plus ou moins inéquilatéral, souvent très-oblique, plus ou moins cordé à la base, rarement légèrement défluent sur le pétiole; le sommet est d'ordinaire brusquement et brièvement acuminé; le bord est entier, légèrement ondulé-sinueux ; la consistance paraît avoir été subcoriacée et la surface finement granuleuse." Les nervures 748 PHANÉROGAMES. primaires, au nombre de 5 ou de 7 dans les grandes feuilles, partent toutes de l'extrémité supérieure un peu épaissie du pé- tiole, à l'exception des deux inférieures, rapprochées du bord fo- liaire, qui sont fines et simples, elles sont toutes assez fortes, et disposées de manière à ce qu'il y ait toujours À ou 2 nervures _ primaires latérales de plus dans l’aile large de la feuille que dans l'aile étroite. Les nervures primaires latérales, de même que les nervures secondaires, se courbent tout près du bord en un arc simple, qui longe ce dernier pour se réunir à l’arc subséquent. Je réunis sous le nom de F. tiliæfolia seulement les feuilles qui offrent les caractères que je viens d'exposer, et j'en éloigne toutes celles qui ont le limbe symétrique, plus ou moins lobé et quelquefois même subpelté (Ficus Dombeyopsis Ung., Syll.), pour les réunir au genre Sterculia. Je ne suis donc pas d'accord avec mes amis Heer et de Saporta, dont le premier rapporte toutes ces formes au F. thæfoha et dont le second les réunit toutes au genre Séerculia. 7h. Ficus asarifolia Ettingsh., foliis longe petiolatis, late cor- datis et reniformibus, rotundato-obtusis, æqualiter crenulatis ; nervis primariis palmatis 5 vel 7, nervo medio recto, lateralibus superioribus maximis arrectis, ramosissimis, Cum nervis se- cundariis paucis apice ramosis camptodromo-anastomosantibus, nervulis transversis curvatis, Secundariis ex eis enatis partim in rete polygonum distinctissimum coeuntibus, partim abruptis apiceque incrassatis. Foss. F, v. Bilin, p. 80, tab. XXV, f, 2, 5. Argile plastique de Bilin. La réticulation avec ses nervilles en partie libres et épaissies . à leur extrémité rappelle celle de l’Asarum europœæum ; la forme des feuilles est celle du Grewia crenata Heer. 75. Ficus cinnamomoides Lesq., foliis late ovatis, acuminatis, integerrimis; nervis duobus infimis cæteris tenuioribus, margini subparallelis, sequentibus suprabasilaribus, haud oppositis, vali- dioribus, extus ramosis, ramis arcuato-conjunctis, nervis secun- dariis superioribus paucis, sub angulo peracuto egredientibus, | URTICINÉES. 7h9 camptodromis, nervulis transversis distinctis. Lesquereux, Foss. Plants from the Tertiary of the State of Mississippi (Transact. Amer. Plulos. Soc., vol. XIIT, p. 417, tab. XVIE, f.8): Argile blanche du terrain tertiaire. 76. Ficus Schimperi Lesq., foliis late ovato- et oblonge ovato-lanceolatis, basi rotundatis vel lenissime subcordatis, ad petiolum vix paulisper productis, margine undulatis; nervis duobus infimis patentissimis, margini subparallelis, sequentibus arcuato-arrectis, dorso ramosis, omnibus brochiodromis. Lesq.. Le BR AVE f 4,9, 3. Schiste rouge du terrain tertiaire du Mississippi; commun. M. Lesquereux compare cette espèce aux F. truncata et Rü-, miniana Heer. | 77. Ficus crenata Ung., foliis longe petiolatis, late ovato- cordatis, crenatis; nervatione actinodroma (palmata), nervis primaris 5 vel 7, ramosis. Sylloge, T, p. 14, tab. VI, f. 3-5. Dombeyopsis crenata Ung., Gen. et Spec., p. 448. Lignites de Trofaiach en Styrie. 78. Ficus Decandolleana Heer, folis ellipticis, basi angustatis, grosse serrato-crenatis; nervis lateralibus inferioribus simplici- bus, superioribus 2 longe supra basin orientibus dorso valde ra- mosis, omnibus angulo peracuto egredientibus , broche nage FI. tert Helvet., IT, p. 66, tab. C, f. 45. ‘ Monod. Semblable aux formes oblongues du F. populina. 79. Ficus populina Heer, foliis longe petiolatis, cordato- ellipticis et cordato-lanceolatis, apice cuspidatis, undique cre- nato-serratis, confertissime punctulatis, palminerviis; nervis pri- maris 5 vel 7, rarius 3, medio fortiore, lateralibus sub angulo _acuto egredientibus, nervis secundariis repetito-craspedodromis, ad extremitatem cum nervis tertiariis nervorum sequentium sub angulo recto emissis anastomosantibus, laqueorum seriem ascen- dendo angustiorem efformantibus. F1. tert. Helv., I, p. 66, tab. LXXXV, f. 1-7; LXXXVLI Ettingsh., Foss, FI. v. Bilin, p. 84, tab. XX, f. 8-10. 750 PHANÉROGAMES. Dans les marnes de Monod et celles des carrières inférieures de Rivaz; dans l’argile plastique de Priesen. ‘ Cette forme a ses analogues dans les F. populifohia et capen- sis. L'espèce paraît appartenir au groupe des Sycomores et être voisine du F. (Syc.) mauritiana Lam., de l’île Bourbon, et du F. ‘ capensis Thunb. 80. Ficus appendiculata Heer, foliis longe petiolatis, ovalibus, undulato-repandis, apice subito anguste acuminatis, longe cus- pidatis. F1. tert. Helv., IT, p. 67, tab. LXXXV, f. 12, 13. OEningen. Cette feuille offre une grande ressemblance avec celles du Fi- cus (Urostigma) religiosa L. (Heer). 81. Ficus Lereschii Heer, foliis cordato-ellipticis, integerrimis, 5-nerviis, basi inæquilateris, nervis lateralibus acrodromis, dorso brochiodromo-ramosis. F1. tert. Helv., IT, p. 68. tab. C, f. 12. Monod, carrière inférieure de Rivaz. Semblable au F, populina, mais distinct par le bord entier des feuilles. 82. Ficus? grœnlandica Heer, foliis membranaceis, amplis, rotundatis, margine undulatis, hinc inde glandulosis, palminer- viis; nervis secundariis curvatis, camptodromis. F{. foss. arct., p-. 414, tab. XIIL, f. 1-5 ; XLIX, f. 8. Atanekerdluk (Grœnland). Cette feuille, d’une analogie douteuse, ressemble assez à celles du F. tihiæfolia Al. Br. Ne serait-ce pas un Menispermum ana- logue au M. canadense, dont la nervation offre une grande res- semblance avec celle de ce fossile? SPECIES VIVA. 83. Ficus Carica L., foliis integris vel 3- seu 5-lobis, lobis acutis, basi coarctatis, apice grosse et irregulariter dentatis, su- perficie hirta; nervatione palmata, nervis secundariis camptodro- mis, nervulis transversis, reticulo angustissimo areolas occu- pante. Gaud. etStr., Contrib., IV, p. 22, tab. IV, f. 1-4. Plan- DIOSPYRINÉES. 959 trois premières, Alstonia, Ciponima et Barberina, sont exclusive- ment américaines; les deux autres, /opea et Palura, sont asia- tiques, à l'exception du Sympl. tinctoria, qui habite l'Amérique du Nord (Sap.). . A. Symplocos Bureauana Sap., petalis ovato-lanceolatis, sub- concavis ; staminibus circiter 15 imæ basi corollæ adfixis, in pha- langes 5 coalitis, filamentis corolla paulo brevioribus , antheris bilocularibus, ovatis, basi emarginato-cordatis, apice rotundatis ; foliis ? coriaceis, elliptico-lanceolatis; apice acuminatis, basi in- tegra obtuse angustatis, subdenticulatis. Travert. anc. de Sé- zanne, p. 374 (87), tab. XV, f. 1-7. Travertins anciens de Sézanne avec le Harchantia sezannensis. Ces fleurs fossiles, prises dans le temps pour des capitules _ fertiles du Marchantia sezannensis, offrent une très-grande ana- logie avec les fleurs du genre Symplocos et tiennent en quelque sorte le milieu entre les sections Barberina et Hopea. 2. Symplocos gregaria Al. Br., putamine uni- triloculari, va- riæ formæ et magnitudinis, millim. 4-12 longo, 2-6 lato, ovi- formi, compresso, ventricoso, recto curvatove, basi rotundato, apice truncato, utrinque impresso-striato, striis longitudinalibus. Folüs brevipetiolatis, ovalibus, acuminatis, 1 1/2-4 pollices lon- sis, margine dense serratis; nervis sat crebris, sub angulo acuto orientibus, sat longe sursum productis, camptodromis. Ung., Sylloge, HT, p. 31, tab. XI, f. 1-4. Heer, Mioc. balt. Fl., p. 36, tab, X, f. 10 ; p. 84, tab. XXV, f. 24. Lignites de Salzhausen (Wetterau) ; Samland, Rixhôft ? Ces fruits montrent la plus grande analogie avec ceux des Symplocos, et les feuilles rappellent surtout celles des S. uniflora et parviflora Benth. 3. Symplocos radobojana Ung., foliis ovali-ellipticis, basi api- ceque breviter acuminatis, margine crenulatis. Syll., IE, p. 32, tab. XI, f. 5, 6 {excluso fructu !). : Radoboj. M. d'Ettingshausen réunit le fruit figuré par Unger à son Pi- sonia radobojana (Beitr. 3. foss. F1. v. Rad., p. 49). 960 PHANÉROGAMES. li. Symplocos sotskiana Ung., putamine ovoideo, basi rotun- dato, apice obtuso, millim. 8-10 longo, 4-6 lato, tenuiter striato. Syll., IT, p. 33, tab. XI, f. 9. Sotzka. Semblable au S. gregaria. M. d’Ettingshausen voit dans ce fruit un fruit analogue à celui du Pisonia subcordata Sw., du Brésil, et voisin de son Pisonia eocenica de Hæring. h. Symplocos parschlugiana Ung., putamine parvo, 4-6 mil- lim. longo, 2 millim. lato, anguste ovoideo, utrinque obtuso. Syll., IT, p. 33, tab. XI, f. 10. Parschlug. Fruit assez semblable à celui du S. tinctoria L'Hérit. M. Ludwig (Palæontogr., V, p. 98, 99, tab. XX) décrit et figure, sous les noms de S. globosa, Casparyi et elongata, trois espèces de fruits dont l’analogie générique est plus que douteuse. Ces fruits se rencontrent dans les lignites supérieurs de la Wet- terau. FIN DU TOME II. URTICINÉES. ne 753 is, ons: apice attenuato-obtusis , margine inæqualiter serratis, palminerviis; nervis primariis 3, lateralibus basilaribus extus raMmOsiS, medio utrinque ramoso, nervulis transversis cre- berrimis. Syn. F1. foss. Senogall., p. A7 (tab. cit. X, f. 5). Sinigaglia. 2. Morus italica Massal., fois a Se ro petiola- tis, margine crenulatis; nervis primariis 5, medio utrinque ra- moso, lateralibus solum extrorsum ramigeris, nervulis inflexis, ramosis. Syn. F1. foss. Senog., p. 48 (tab. cit. X, f. 40). Sinigaglia. FAM. IV. ARTOCARPEZÆ. F Artocarpoides Sar. Atlas, pl. XC. Folia majuscula, ovata vel oblonga, integerrima, pinnatiner- via; nervo medio stricto, nervis secundariis. numerosis, angulo acuto egredientibus, inferioribus extus ramosis, ramis campto- dromis, cæteris simplicibus vel apice furcatis, omnibus craspe- dodromis vel subcamptodromis. À. Artocarpoides conocephaloidea Sap., folis late ovatis; nervis secundariis infimis oppositisextus breviter ramosis, ramis arcuato- camptodromis, sequentibus equidem oppositis, apicem versus extus ramosis, cæteris alternis, apice semel furcatis, omnibus oblique in marginem productis, nervulis transversis plus minus obliquis, simplicibus et furcatis, rete transversum parallelogram- mum efficientibus. F1. foss. d. trav. anc. de Sézanne, p. 68, tab. YL, f. 6. Semblable aux feuilles des Coussapoa et Pourouma, genres américains d'Artocarpées; le même mode de ramification des nervures se rencontre aussi dans le Conocephalus suaveolens BI., du Sikkim. 2. Artocarpoides pouroumæformis Sap., folie oblong go-ovatis, _integerrimis; nervis secundarits simplicibus, in marginem nervi- Scnimpzr. — Paléont, végêt, I1— 48 754 | . PHANÉROGAMES. formem productis, nervulis dense confertis, oblique transversis, partim simplicibus, partim furcatis, parallelis, quaternariis sub angulo recto transversis, reticulum subrectangulum formanti- bus. Flor. foss. de Sézanne, p. 69, tab. VE, f. 7. Carpinus sezannensis Wat., PI. foss. d. bass. de Paris, p.144, ‘ tab. XXVIIL f. 6. Sézanne. Se distingue de l’espèce précédente, dont il est très-voisin, par ses nervures secondaires toujours simples, les nervilles encore plus fines et par la forme ovale-lancéolée du limbe foliaire. Artocarpidium Uxc.' Atlas, pl. XC. Folia illis g. Ariocarpi similia. Flores supra receptaculum pla- num, Stipitatum, squamis plurifariam imbricatis involucratum dense conferti (Ung.). Genre à éléments d'attribution incertaine. A. Artocarpidium integrifolium Ung., receptaculo orbiculari, breviter stipitato. Foliis ovatis, acuminatis, integerrimis, penni- nerviis; nervo medio crasso, nervis secundariis subremotis, apice arcuato-conjunctis. Foss. Fl. v. Sotzka, p.36, tab. XIV, f. 3, 4. Sotzka. Feuilles semblables à celles de cdot pre intregrifohius L., de Maurice. 2. Artocarpidium bilinicum Ettingsh., foliis petiolatis, ovatis, acuminatis, integerrimis, margine subsinuosis ; nervis secunda- riis remotis, sub angulo 45° orientibus, subarcuatis, apice furca- is, camptodromis, nervulis curvato-transversis. Receptaculo suborbiculari, margine sinuoso, breviter pedicellato. Foss. F1. v. Bilin, p. 82, tab. XXV, f. 8, 9. Argile plastique de Priesen. Diffère de l'Art. integrifolium Ung. par le contour plus acu- miné de la feuille, par les nervures secondaires plus espacées et par le réceptacle plus petit. CT Ni VI CET. URTICINÉES. 759 3. Artocarpidium Ungeri Ettingsh., foliis subcoriaceis, ovatis, acutis, breviter cuspidatis, margine inæqualiter denticulatis; _nervo primario valido, nervis secundariis sub angulis 40-50 orientibus, prominentibus, mediis et superioribus suboppositis, inferioribus approximatis, abbreviatis. nervulis prominentibus inter se conjunctis. Receptaculo hemisphærico breviter stipitato. Foss. F1. v. Bilin, p. 83, tab. XXVIIL, f. 3-5. Argile plastique de Priesen. F h. Artocarpidium olmediæfolium Ung., folüs ellipticis, acumi- natis, basi angustata inæquilateris, grosse obtuseque dentatis ; nervis secundariis simplicibus, latere uno sub angulo subrecto, altero sub angulo acuto e nervo primario egredientibus. Foss. FI. vw. Sotzka, p. 36, tab. XIV, f. 4, 2. Heer, F1. tert. Helvet., IE, p. 70, tab. LXXXIV, f. 8. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 83. Argile plastique de Priesen près de Bilin; Monod. Unger compare cette feuille avec celles de l’O/media aspera R. P., du Pérou. 9. Artocarpidium Ephialtæ Ettingsh., foliis ovatis, petiolatis, integerrimis ; nervatione camptodroma, nervo medio debili, ner- vis secundariis tenuibus, approximatis, sub angulis 60-70 orien- tibus, nervulis rete laxum formantibus. Foss. FI. d. M. Pro- mina, p. A4, tab. VII, f. 10. Monte Promina. : 6. Artocarpidium serratifolium Ettingsh., differt ab Art. olme- diæfolia foliis minute et regulariter serrulatis ; nervis sub angu- lis minoribus orientibus magis sursum vergentibus, retro margi- nem equidem repetito-brochiodromis. Beitr. 3. Kenntn. d. Tertiärfl. Steiermarks, p. 39, tab. IE, f. 4, 2. Dans les lignites du Moskenberg près de Leoben (Styrie). Artocarpus L. Atlas, pl XC, XCI. Arbores in Asia et Oceania tropica indigenæ. Folia breviter et crasse petiolata, obovata vel cuneato-obovata, integerrima vel 756 / PHANÉROGAMES. | pinnatifido-lobata, coriacea; nervatione pinnata, nervis secun- dariis brochiodromis. Syncarpium baccatum, ex utriculis inter perigonia carnosa positis cCompositum. 1. Artocarpus Senegallorum Massal., foliis longius petiolatis, lanceolato-spathulatis, apice dilatatis et rotundatis, basi cuneato- angustatis, integerrimis; costa validissima prominula, nervis secundariis sub angulo 40-50° exorientibus, alternis, suparal- lelis, simplicibus ramosisve, arcuatis, secus marginem arcuato- conjunctüis, nervulis sub angulo recto emissis, areolas tetragonas irregulares efformantibus. Syn. F1. foss. Senog., p. 48 ie cit. XXXVI, f. 2). Sinigaglia. 2. Artocarpus Heeru Sch., folium obovato-spathulatum, co- riaceum, margine lenissime incrassato subsinuosum, in pedicel- lum crassum centim. 2 longum angustatum, centim. 11 1/2 lon- gum, ad medium paulum ultra 7 latum; nervo medio crasso, stricto, duobus basilaribus tenuibus, simplicibus, margini ap- proximatis, nervis secundariis, 2 inferioribus exceptis, validis, sub angulo 45° egredientibus, numero 5 utraque ala, cum ramis dorsalibus sequentium repetito-brochiodromis, nervulis sub an- gulo recto transversis simplicibus vel furcatis nervulis secundi ordinis perpendiculariter insertis conjugatis. : OEningen. Cette belle feuille, que je dédie à mon excellent ami O. Heer, offre tous les caractères d’une feuille d’Artocarpus, et présente même une grande ressemblance avec les feuilles de l’A. integri- foha L., des Indes. 3. Artocarpus œningensis Heer, syncarpio magno, subgloboso vel piriformi, e fructibus numerosis angulosis composito. Heer, Fl. tert. Helvet., IX, p. 69, tab. LXXXIV, f. 7. OEningen; très-rare. Cette fructification ressemble beaucoup à celle de l'A. calo- phylla Zoll., mais elle pourrait bien provenir du même arbre que la feuille que nous venons de décrire. CHÉNOPODIACÉES. 757 Cecropia L. Arbores Americæ tropicæ, ramis nodosis, inter nodos fistulo- sis. Folia magna, cordato-peltata, palmatiloba, nervatione pal- mata, radiante, nervis primariis 5, 7, 9, medio cæteris validiore, lateralibus apice sæpius diviso areuato-conjunctis. Achænium pe- rigonio persistente tectum, monospermum. Les feuilles que M. d'Ettingshausen rapporte à ce genre ont des dimensions considérables et offrent en effet une assez grande analogie par leur forme et leur nervation avec celles des Cecro- pia, confinés aujourd’hui à l'Amérique tropicale. 4. Cecropia Heeri Ettingsh., foliis longe petiolatis, amplissi- mis, peltatis, integris, subrotundis ; nervatione palmata (actino- droma), nervis primeriis 9, prominentibus, medio validiore, in- ferioribus divaricatis et patentissimis, duobus lateralibus supe- rioribus sursum vergentibus, dorso valde ramosis, cum ramulo dorsali nervi secundarii sequentis arcuato-anastomosatis, nervis secundariis e primariis sub angulo 45° emissis, inferioribus apjce semel furcatis, arcuato-anastomosatis, nervulis primaris sub an- gulo recto transversis rectangulos sat regulares efformantibus, secundariis in rete laxum polygonum coeuntibus. Foss. F1. ». Bilin, p. 82, tab. XXVIT; tab. XXVIIT, f. 7. Argile plastique de Priesen. 2. Cecropia -europæa Ettingsh.., foliis petiolatis, subrotundato- cordatis, subpalmatifidis, 5- vel 7-lobis, lobis ovatis vel oblongis; nervis primariis 7 vel 9, nervis primariis lateralibus superiori- bus in lobos laterales productis utroque ramosis, nervis SeCUn- dariis vel eorum divisionibus camptodromis, nervulis sub angulo recto transversis. Foss. F1. v. Bilin, p. 82, tab. XXVIIT, f. 4, 2. Argile plastique de Priesen. M. d’Ettingshausen compare cette espèce au C. palmata Willd.., de l’Amérique tropicale, 758 PHANÉROGAMES. FAM. V. CANNABINEZÆ,. Humulus L. Planta herbacea volubilis in Europa media et in America bo- - reali indigena. Folia ampla, cordata 3- vel 5-loba, serrata, ner- vatione palmata. Fructus strobilacei, bracteis membranaceis, re- ticulato-venosis, deciduis. Humulus palæo-Lupulus Sap., bracteis membranaceis, sessi- libus, caducis, basi fructum parvulum ovoideum gerentibus, margine irregulariter lacero-dentatis, reticulato-nervosis. F1. foss. de Meximieux (Bull. Soc. géol. d. Fr., 2 sér., XXVI, p. 752). Dépôts miocènes de Meximieux. La bractée fossile est plus grande, plus large, moins atténuée dans les deux sens et parcourue par des nervures plus nom- breuses que les bractées de l'espèce actuelle, dont elle se rap- proche évidemment beaucoup. FAM. VI. "URTICACE Æ. Urtica Tour. Herbæ cosmopolitæ, annuæ vel suffrutescentes. Folia ovata vel cordato-ovata, plus minus longe acuminata, margine regula- riter et grosse serrata, dentibus simplicibus vel parce denticulatis, pilis urticantibus sæpe obsita; nervis primariis 3, 5 vel 7 exacte basilaribus, nervis secundariis remotis, arcuato-assurgentibus , apice furcatis, ramis craspedodromis vel arcuato-conjunctis ra- mulosque in dentes marginales emittentibus; nervulis transversis sub angulo recto orientibus, nervulis secundi ordinis perpendicu- lariter transversis areolas trapezoideas efformantibus, illis terti ordinis minute reticulatis. Flores in paniculis vel racemis axil- laribus, rarissime capitati. CHÉNOPODIACÉES. $ 759 A. Urtica miocenica Ettingsh., folium herbaceum, ovatum, acuminatum, basi subtruneatum, grosse serratum, centim. 7 lon- gum, supra basin 5 1/2 latum, pilis urticantibus sat validis spar- sis instructum ; nervis primariis 3, basilaribus sub angulo acuto emissis, ad medium folium productis, extus arcuato- et sub- flexuoso-ramosis, ramis craspedodromis, nervis secundariis pau- cis, craspedodromis. Beitr. z. tert. Fl. Steierm., p. 39, tab. IE. f. 24. , Près de Leoben en Styrie. M. d'Ettingshausen compare cette feuille à celles de FUre. baccifera L., de la Nouvelle-Grenade. CLASSE III. CHÉNOPODIACÉES, FAM. I. SALSOLEZÆ. Salsola L. Atlas, pl. XCL. Herbæ et suffrutices litora regionum temperatarum habitan- tes. Folia parvula, teretia, rarius planiuscula. Perigonium penta- phyllum, sepalis dorso demum transversim alatis. Les espèces fossiles râpportées à ce genre ne sont connues que * par leurs périgones; elles n’ont été observées que dans les dépôts supérieurs de la période miocène. 1. Salsola œningensis Meer, calyce fructifero 5-phyllo, rosa- ceo, phyllis æqualibus, basi unguiculatis, apice rotundatis, mul- tinerviis, nervis furcatis. Fl. tert. Helvet., II, p. 75, tab. LIIT, f. 4; LXXXVIL, f. 4. OEningen dans le Kesselstein. Analogue au calice du S. tamariscifolia Cav., de l'Espagne. 2. Salsola Moquini Heer, calyce fructifero 5-phyllo, rosaceo, phyllis æqualibus, apice rotundatis, integerrimis, nervis obsole- tis. Heer, /. c., tab. LXXXVIIT, f. 2. 760 uno PHANÉROGAMES. Avec le précédent. 3. Salsola crenulata Heer, phyllis mæqualibus, rotundatis, crenulatis. F1. tert. Helv., L. c., f. 3. OEningen. | h. Salsola arctica Heer, calyce fructifero 5-phyllo, rosaceo, - phyllis æqualibus, basin versus angustatis, multinerviis, nervis simpliciusculis. Mioc. FL. Spitzberg., p. 58, tab. XIT, f. 40. Cap Staratschin (Spitzberg), dans le schiste noir. Diffère des deux premiers par les feuilles périgoniales obo- vales-spathulées. FAM. II. POLYGONEZÆ, Polygonum L. Atlas, pl. XCI. Herbæ cosmopolitæ, inter tropicos rariores, interdum suffru- tescentes, nonnullæ aquaticæ, quædam volubiles. Folia alterna, petiolata vel sessilia, integerrima vel margine sinuata, membra- nacea, interdum subcrassiuscula, nervatione pinnata, nervis se- cundariis sat distantibus, arcubus pluribus inter se conjunctis, haud raro ramosis, inque rete solutis. Achænium compressum vel triquetrum, haud raro alatum, perigonio inclusum. A. Polygonum cardiocarpum Heer, fructibus obcordatis, late alatis, pedunculo elongato tenuissimo. Heer, F1. tert. Helvet., ITT, p. 184, tab. CLV, f. 25-27. OEningen, Kesselstein. : Ces fruits offrent une très-grande ressemblance avec ceux du P. scandens L., de l'Amérique du Nord. 2. Polygonum antiquum Heer, fructibus rotundatis, late alatis, apice obtusis. Heer, {. c., LXXIX, f. 27. OEningen. Semblable au précédent. 3. Polygonum Ottersianum Heer, fructibus obcordatis, apice Le. CHÉNOPODIACÉES. 761 profunde emarginatis, basin versus angustatis, nucleo angusto. Fois integerrimis, bast cordatis (?), nervo medio valido, nervis secundariis tenuibus, sub angulo recto egredientibus, mox in rete dissolutis. Wioc. FI. + p. 97, tab. 2 ji f. 8b, 14, 55 A, F9 Cap Staratschin (Spitzherg), dans le schiste noir. Polygonites Sar. Atlas, pL XCL Fructus illis Polygonéarum similes. 4. Polygonites ulmaceus Sap., fructibus in alam triplicem utrin- que rotundatam infra cordato-emarginatam late expansis, alis tenuissime reticulatis, nervis ad peripheriam undique radiantibus, furcato-anastomosatis. Sap., Étud., 1, 1, p. 88, tab. III, f. 14. Saint-Jean-de-Garguier, Fénestrelle. Ces fruits ont, à première vue, quelque ressemblance avec des samares d'Ulmus, mais leur forme les rapproche davantage de ceux des Polygonées, parmi lesquelles les fruits de l’'Oxyria di- gyna offrent des caractères analogues à ceux de ce fossile. Les fruits de plusieurs Sapindacées présentent du reste aussi des for- mes semblables. Coccoloba JACQ. Arbores americanæ tropicæ. Folia petiolata, speciosa, elliptica et oblongo-elliptica, plus minus longe acuminata, pinnatinervia, nervo medio valido, nervis secundariis sat patentibus, subarcua- tis, brochiodromis vel retro marginem arcuato-conjunctis retique inter arcus et marginem interposito, reti arealis e nervis tertiariis _e nervo medio et e nervis secundariis orientibus formato subtil, reticulo secundi et tertii ordinis impleto. 4. Coccoloba bilinica Ettingsh., foliis petiolatis, ovatis, mar- gine subundulato integro; nervis secundariis patulis, apice di- chotomis, camptodromis, nervis tertiariis sub angulo recto trans- 762 PHANÉROGAMES. versis, ramulis inter se conjunctis, areolis primariis minute areolatis. Foss. Fl. v. Bilin, p. 88, tab. XXX, f. 1, 1 b. Argile plastique de Priesen. Analogue au C. punctata L. 2. Coccoloba acutangula Ettingsh., foliis ovatis, acuminatis, integerrimis; nervis secundariis sub angulis acutis orientibus, validioribus. Foss. FT. v. Bilin, p. 89, tab. XXX, f. 2. Avec le précédent. Semblable au C. longifolia Link. FAM. III. NYCTAGINEÆ,. Pisonia PLU». Atlas, pl. XCI. Arbores vel frutices in regionibus tropicis totius orbis prove- nientes. Folia alterna et opposita, simplicia, ovata, obovata, in- tegra, coriacea, vel membranacea, decidua, nervatione dictyo- droma, nervo medio valido, nervis secundariis tenuibus, remotis. Flores subcymosi; perigonium infundibuliforme, limbo 5-plicato vel 5-lobato. Achænium intra perigonii tubum induratum, sub- clavatum, angulatum, calycis limbo persistente coronatum. Ce type, fort rare à l’état fossile, paraît avoir fait sa première apparition au commencement de la période miocène. 1. Pisonia eocenica Ettingsh., floribus corymboso-cymosis (?) ; ovario vel achænio elongato, lineari-subclavato, lævi, pedicello tenui, filiformi. Foliis coriaceis, obovatis vel obovato-ellipticis, sæpe obliquis, in petiolum 5-10 millim. longum angustatis, apice obtusatis; nervatione dictyodroma, nervo mediano valido, ner- vis secundariis tenuibus, vix distinctis; longit. folii 3-6 centim., latit. 1-2 1/2. Tert. F1. v. Hæring, tab. XI, f. 7-22. Beitr. z. foss. F1. v. Sotzka. Heer, Fl.tert., III, p.184, tab. LCIIT, f. 46-48. Hæring, Sotzka, Tüffer (Styrie), Sagor, Monte Promina, Ral- ligen (Suisse). Le fruit et les feuilles montrent une assez grande analogie THYMÉLÉACÉES. 763 avec les organes correspondants des Pisonia pour que leur at- tribution à ce genre puisse paraître justifiée. M. d’Ettingshausen pense que diverses feuilles rapportées par Unger au genre Pirus pourraient appartenir à cette espèce (voy. Ung.; Sotzka, tab. LIX, f. 7, 13, 23). | 2. Pisonia bilinica Ettingsh., foliis membranaceis, ovato-el- lipticis, longe acuminatis, basi late cuneatis, integerrimis; nervo primario stricto, nervis secundariis remotis, apicem versus ra- mosis, craspedodromis?, nervis tertiariis arcuato-transversis, re- ticulo interposito minute areolato. Foss. F1. v. Bilin, p. 89, tab. XXIX, f. 2, 4. Bilin. 3. Pisonia lancifolia Heer, foliis longe petiolatis, coriaceis, lanceolatis, apice acuminatis, basi angustatis, integerrimis ; ner- vatione hyphodroma, nervo medio valido. FI. tert. Helv., IT, p. 75, tab. LXXXVIIT, f. 4. OEningen. Le P. Olfersiana Hort. berol., du Brésil, montre une nervation tout à fait analogue (Heer). h. Pisonia ovata R. Ludw., foliis breviter petiolatis, coriaceis, crassis, Ovato-ellipticis, basi apiceque breviter acuminatis, inte- gerrimis, nervatione hyphodroma, nervo primario recto. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 107, tab. XLIV, f. 4, 2. Ettingsh., Die foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 43. Salzhausen, dans les lignites feuilletés. CLASSE IV. THYMÉLÉACÉES. FAM. 1. MONIMIE Æ. M£onimaisa PET. THOUARS. Frutices insularum Borboniæ et Mauriti. Folia opposita, integra, ovalia, obovato-spathulata, suborbicularia, stellato- 764 PHANÉROGAMES. pilosa, membranacea vel coriacea, pinnato-nervosa, nervis se- cundariis remotis, secus marginem ascendentibus, dictyodromis. Ce genre, indigène aux îles de la Réunion et de Maurice, ne comprend 1e trois espèces vivantes. L'attribution des feuilles fossiles qu’on y a rapportées est plus que douteuse. 1. Monimia hœringiana Ettingsh., foliis membranaceis, bir- sutis (?), ovato-ellipticis, integerrimis, obtusis, basi subacumi- natis; nervis secundariis Sub angulis 60-75° exeuntibus, remotis, suboppositis; longit. circa 3 centim., latit. 4 1/2. Tert. FI. ». Hœring, p. kk4, tab. X, f. 12, 15. Hæring. Les feuilles du Y. ovatifolia Pet. Th. montrent une assez grande analogie avec cette feuille, dont, du reste, l'attribution reste fort problématique. ; | 2. Monimia anceps Ettingsh., foliis membranaceiïs, ovalibus, integerrimis ; nervatione dictyodroma, nervis secundariis tenuibus, sub angulis 45-65° egredientibus, marginem versus ascendenti- bus; longit. circa 6 centim., latit 2 1/2. Tert. FI. v. Hæring, p. 45, tab. X, f, 11. Hæring. Attribution tout aussi incertaine que la précédente. Monimiopsis SAP. Atlas, pl. XCL. Folia speciosa, petiolata, coriacea, margine grosse crenata, pinnatinervia, nervis pagina superiore parenchymati immersis, inferiore distinctissime prominulis, nervo medio et secundariis validis, hisce plus minus remotis, sat patentibus, brochiodromis, duobus infimis arcubus pluribus cum proximis anastomosatis, extus breviter ramosis, ramis angulo recto patentibus, arcuum seriem eflicientibus; reti transverso nervis Det ee primario laxissimo, reticulo laxo. Les Monimiées, dans lesquelles M. de Saporta voit les repré- sentants actuels de ce type, constituent une famille de plantes dis- THYMÉLÉACÉES. 765 _ persée dans les régions chaudes et tropicales de l’ancien et du _ nouveau monde ; d’après le même auteur, le type fossile se rap- procherait plutôt des formes africaines (de Madagascar, Maurice et Bourbon) que des formes américaines. 4. Monimiopsis amboræfolia Sap., foliis late ovatis vel ovato- orbiculatis, grosse sinuato-crenatis vel obtuse dentatis; nervis utrinque 7 vel 8, exceptis infimis oppositis, alternantibus, sub angulo 55-70° egredientibus, nervis omnibus folii facie saperiore vix distinctis, inferiore valde expressis. F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 73, tab. VIII, f. 13. Travertins anciens de Sézanne. - Cette belle espèce ressemble d’une manière frappante à l’Am- bora alternifolia Tul., de l’île Maurice; elle ressemble aussi au . Monimia citrina de Bourbon, dont les feuilles sont cependant en- tières sur les bords (Sap.). | 2. Monimiopsis fraterna Sap., foliis late obovatis, basi an- gustatis cuneatis, sinuato-dentatis; nervis secundariis remotiori- bus, suboppositis, superne pluries arcuato-anastomosatis. F1. foss. d. trav. de Sézanne, p. 7h, tab. VII, f. 14. Sézanne. 3. Monimiopsis abscondita Sap., foliis late ovatis, integris?, reti secundario et tertiario tenuiore et maxime irregulari. L. €., p. 74, f. 12. | Sézanne. Si cette feuille était en effet unie aux bords, elle offrirait la plus grande ressemblance avec celles du Monimia rotundifohia Tul. Hedycarya Forsr. Atlas, pl. XOL Arbores in Nova Hollandia orientali extratropica et in Nova Zeelandia indigenæ. Folia sempervirentia, glaberrima, margine crenata vel dentata; nervo medio valido, nervis secundariis pa- tentibus vel patentissimis, a se invicem remotis, sat longe retro 766 PHANÉROGAMES. marginem arcuato-conjunctis, brochiodromis vel dictyodromis, nervis tertiariis e nervo medio et e nervis secundariis angulis apertis egredientibus in rete laxum polygonum conjunctis, cui re- ticulum duplex tenue interpositum. Perigonium plano-rotatum , 8-10-fidum. Drupæ perigonio immutato stipatæ, monospermæ. 1. Hedycarya europæa Ettingsh., foliis oblongis vel ovato- oblongis, margine inæqualiter dentatis, nervatione brochio- droma ; nervo primario valido, nervis secundariis angulis 70-85° exeuntibus, subflexuosis, plures series laqueorum formantibus, nervis tertiariis angulis variis egredientibus. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 194, tab. XXX, f. 3, 4. Dans le tripoli à Kutschlin près de Bilin en Bohème. La forme et la nervation des feuilles sont celles du Æed. den- tata Forst., de la Nouvelle-Zéelande. Laurelia Juss. Atlas, pl. XCI. Arbores speciosæ, chilenses vel Novæ Zeelandiæ. Folia op- posita, ovalia vel obovata, obtuse serrato-dentata, membrana-. cea ; nervis secundariis ramoso-dictyodromis. Fructus e perigonio indurato tandem in segmenta 2-4 ab apice fisso et ex achæniis gracilibus linearibus longe pilosis constans. Des deux espèces vivantes connues, l’une vit au Chili et l’au- tre à la Nouvelle-Zéelande. A. Laurelia rediviva Ung., nuculis oblongis, minimis, stylo fiiformi persistente incurvato plumoso caudatis. Foliis petiolatis, ovalibus utrinque angustatis, apiculato-acuminatis, serrato-den- tatis, membranaceis; nervis secundariis sat patentibus, campto- dromis. Sylloge, II, p. 71, tab. XXIV, f. 4-9. Samyda tenera Ung., Gen. et Spec., p. 444 (p. p. folia). Platanus grandifohia Ung., Chlor. protog., p. 136, tab. XLV, f. 2-5 (fructus). Radobo)j. Les fruits ressemblent beaucoup à ceux du ZL. aromatica TUYMÉLÉACÉES. | 767 Juss. ; les feuilles ont également leurs analogues les plus voisines dans le genre Laurelia. | ne - Sous le nom de Z£: glandulifera, M. d’Ettingshausen décrit une . seconde espèce, provenant de Kutschlin (Foss. F1. v. Bilin, LI, p. 64, tab. LV, f. 20). Mollinedia Ruiz. et Pav. Arbores vel frutices. Folia opposita vel ternata, petiolata, ovato-elliptica, obovata, oblonga, superne serrata, nervis secun- dariis camptodromis. _ Arbres ou arbrisseaux de l'Amérique intertropicale, dont on connaît environ 27 espèces vivantes. A. Mollinedia denticulata Ung., folium petiolatum, ovatum, . acumipatum, basi subito et breviter in petiolum -angustatum ; centim. 7 circa longum, 4 latum, remote serratum, basi inte- grum; nervo medio valido, nervis secundariis sub angulo sub- recto egredientibus, sat distantibus, utrinque 6, arcuatis, simpli- _cibus, retro marginem arcuato-conjunctis, nervulis oblique trans- versalibus conjugatis. Sylloge, IX, p. 72, tab. XXIV, f. 44. Radobo)j. La forme et la nervation de cette feuille correspondent à celles des Monimiacées ; le genre reste douteux. FAM. II. SANTALEÆ. Santalum. Atlas, pl XCL Arbores vel frutices in Asia et Australasia tropica provenien- tes. Folia opposita, simplicia, petiolata, ovata, oblonga, lanceo- lata, integerrima, subcoriacea, pinnatinervia, nervo medio me- diocriter valido, apicem versus evanescente, nervis secundariis parum distinctis, dictyo- et hyphodromis. Perigonii limbo ven- 763 PHANÉROGAMES. tricoso-tubuloso, quadrifido, deciduo. Bacca apice marginata, monosperma. É. 1. Santalum salicinum Ettingsh., foliis subcoriaceis, 4-6 cen- tim. longis, circa À centim. latis, oblongo-lanceolatis, integerri- mis, obtusis, basi in petiolum crassum angustatis; nervatione dictyodroma, nervo medio distincto, sæpé infra apicem evanes- cente, nervis secundariis vix conspicuis. Tert. Fl. v. Hæring, p- 49, tab. XII, f. 3-5; Monte Promina, p. 16. Foss. F1. v. Bilin, p. 200, tab. XXXIV, £. 5,6. Schiste bitumineux de Hæring, marne calcaire de Sagor et de Sotzka, Monte Promina, Kutschlin. Cette feuille ressemble beaucoup à celles des S. obtusatum et Prerssianum Miq., et se distingue à première vue de l’Andromeda protogæa Ung. par les ailes foliaires décurrentes sur le pétiole. M. Heer réunit ces feuilles au genre £Embothrium. 2. Santalum acheronticum (Ung.) Ettingsh., foliis ovatis vel ovato-oblongis, obtusis, integerrimis, petiolatis, basi acutis, 22- 34 millim. longis, 8-12 latis, subcoriaceis; nervo medio dis- tincto, nervis secundariis dictyodromis, sparsis, vix conspicuis. Ettingsh., Tert. Fl. v. Hœring, p. 49, tab. XII, f. 6-10; M. Promina, p. 16; Foss. FI. vw. Bilin, p. 200, tab. XXXIV, f. A. | Vaccinium acheronticum Ung. (ex p.), Gen. et Spec., p. 440; Foss. FI. v. Sotzka, p. 17h, tab. XLV, f. 2, 8, 9, 42, 1h, 17 (teste Ettingshausen). Daphne venusta Ung., Syll., LI, p. 74, tab. XXIV, f. 14. Sotzka, Sagor, Hærimg, M. Promina, Parschlug, Radoboj, Erdôbénye, Sobrussan , Münzenberg. L'auteur de la Flore tertiaire de Hæring compare ce fossile au Fusanus compressus Murr. du Cap, et à l’Osyris arborea Wall. de l’Inde, et réunit à cette espèce l’£mbothrium salicinum Ludw., : Palæontogr., VIII, p. 114, tab. XLIV, f. 3. 3. Santalum osyrinum Ettingsh., foliis lanceolatis, acutis, margine integerrimis, basi in petiolum brevem angustatis, co- riaceis, 26-40 millim. longis, 7-10 latis; nervatione hyphodroma, D ge TT cd, nt _ THYMÉLÉACÉES. 769 nervo medio distincto. Tert. FI. v. : p. A9, tab. XII, f. 14-18; M. Promina, p. 16, tab. IX, 3. _ Sotzka, Monte Promina, Hæring, Sagor. Le Sant. lanceolatum R. Br. et l’Osyris lanceolata Hochst. (quadrifida Salzm.) paraissent former des espèces analogues dans l’époque actuelle. k. Santalum microphyllum Ettingsh., foliis ovatis, obtusis, in- tegerrimis, basi acutis, petiolatis, membranaceis, 14-20 millim. longis, 5-7 latis, nervatione hyphodroma, nervo medio debili. Tert. F1. v. Hæring, p. 50, tab. XII, f. 11-13. Sotzka (rare), Hæring (assez commun). Exocarpus LABlL. Atlas, pl. XCI. Arbores mediocres vel frutices Novæ Hollandiæ, rarius insu- larum Moluccarum. Folia minuta, sæpius dentiformia, rarius majora, plana, pinnatinervia. Inflorescentia spicata, floribus mi- nutis, perigonio /- vel 5-fido. Bacca pedunculata, tubo perigonii truncati coronata. 1. Exocarpus radobojana Ung., racemo fructifero gracili, stricto, simplici, fructibus tenuipedunculatis, erectis, ovalibus, millim. 3 longis, tubo calycino æquilongo irregulariter truncato cyathiformi coronatis. Ung., Europa in Neuholland, p. 59, f. 15; Sylloge, I, p. 73, tab. XXIV, f. 4, 2. Radobo)j. Mode de fructification très-semblable à celui de l’£x. cupres- siformis Labill., de la Nouvelle-Hollande. Leptomeria R. Brown. Atlas, pl. XCI. Frutices Novæ Hollandiæ, ramis et ramulis squarrosis, hisce sæpius angulato-serpentinis, subnudis. Folia minima anguste Scuimper — Paléont. végêét. II — 49 770 PHANÉROGAMES. lanceolata, interdum subnulla. Flores minimi, in spicam dispositi. Perigonium tubulosum, apice limbo 4- vel 5-fido coronatum. Drupa baccata vel exsucca, monosperma, perigonii limbo coro- nala. Les Leptomeria , genre exclusivement australien, sont repré- - sentés en Europe par les Osyris. À. Leptomeria distans Ettingsh., ramulis angulatis, subflexuo- sis, elongatis, subaphyllis; rudimentis foliorum alternis, remotis, tuberculiformibus. Foss. F1. v. Hæring, p. 48, tab. XII, f. 49. Sap., Étud., I, p. 219; IT, 4, p. 94, tab. IV, f. 8. Schiste bitumineux de Hæring; Saint-Jean-de-Garguier; çà et là dans toutes les couches de Saint-Zacharie. Semblable au L. acida R. Br. A. Leptomeria prisca Sap., ramulis erectis, virgatis, bracteis evanidis. Étud., I, p. 92. Calcaires de la partie moyenne inférieure du gypse d’Aix. Voisin du Z. distans, parmi les fossiles, et des L. Billardieri R. Br., Preissiana DC., aphylla R. Br., parmi les espèces ac- tuelles. 3. Leptomeria flexæuosa Ettingsh., ramis ramulisque angusta- tis, elongatis, flexuosis, subaphyllis, rudimentis foliorum alter- nis, remotis, squamiformibus, acutis. Inflorescentia spicata; ovariis rotundatis, perigonii rudimentis coronatis. Tert. FI. v. Hæring, p. 48, tab. XIII, f. 4, 2. Sap., Étud., I, p. 93. Schiste bitumineux de Hæring; schistes marneux feuilletés de la partie supérieure du gypse d’Aix. Se rapproche du L. squarrulosa R. Br. h. Leptomeria gracilis Ettingsh., ramis ramulisque angulatis, elongatis, gracilibus, subaphyllis, rudimentis foliorum remotis, minutis, squamiformibus, obtusis. Floribus minimis, in spicam aggregatis; ovariis rotundatis, perigonio coronatis. Tert. F1, v. Hoœæring, p. 48, tab. XIT, f. 20, 21; XIIT, f. 3-6. Schiste bitumineux de Hæring. | M. d’Ettingshausen compare cette espèce au L. Billardieri R. Br. THYMÉLÉACÉES. 774 5. Leptomeria æningensis Heer, ramis ramulisque striatis, fo- liosis, folus suübconfertis,- parvulis, squamiformibus, acutis. _Fructu minuto, obovato. F1. tert. Helv., IX, p. 489, tab. CLIIT, f. 32, 33. OEningen. Diffère des espèces précédentes par les feuilles die rapprochées, qui montrent une grande analogie avec celles du L. squarrulosa R. Br., de la Nouvelle-Hollande. . 6. Leptomeria bihinica Ettingsh., ramis ramulisque elongatis, angulatis, gracilibus, tenuiter striatis, rudimentis foliorum alter- nis, remotis, tuberculiformibus, obtusis. Foss. Fl.v. Bilin, p. 200, tab. XXXIV, f. 7, 8. Tripoli de Kutschlin. M. d’Ettingshausen compare cette espèce au L. acida R. Br., de la Nouvelle-Hollande. 7. Leptomeria divaricata Wess. et O. Web., caule fruticoso cylindrico glabro, ramis ramulisque plus minus patulis, hic ilic subdivaricatis, hisce numerosis, tenuissimis, angulato-serpentinis ; foliis angulis insertis, minutis, squamiformibus, obtusis. Palæon- togr., IV, p. 445, tab. XXV, f. 6, 7. Lignites de Rott près de Bonn. FAM. Ill. NYSSACEÆ. Nyssa L. Atlas, pl. XCI. Arbores boreali-americanæ, ad rivulos aquasque stagnantes crescentes. Folia alternantia, petiolata, lanceolata, ovato-lan- ceolata, integerrima vel angulato-dentata, pinnatinervia; nervis secundariis arcuato-conjunctis, reti sublaxo interposito, subtus glabris vel tomentosis. Perigonii tubo brevi, limbo quinque-par- tito deciduo. Drupa baccata, putamine ovali, rarius subgloboso. anguloso, sulcato vel rugoso-striato. 0. PHANÉROGAMES. Les Vyssa du monde actuel, au nombre de 8 à 10 espèces, sont tous confinés dans l'Amérique du Nord, où ils vivent dans les endroits humides, ordinairement le long des ruisseaux ou sur le bord des eaux tranquilles. Pendant la période miocène ils étaient représentés par un nombre d’espèces égal, sinon supérieur; ces espèces paraissent avoir eu le même genre de vie, car on ren- contre leurs restes de préférence dans les lignites terreux qui remplacent d'anciennes tourbières, et leur habitat était dans un climat tempéré, analogue à celui de l'Amérique du Nord, et qui s’étendait alors depuis les parties moyennes de l’Europe jus- qu’au delà du cercle arctique. 1. Nyssa obovata Web., fructu drupaceo, putamine subos- seo, millim. 6 longo, 5 lato, paullum obliquo, obovato vel sub- globoso, extus striis 6 longitudinalibus, intus glabro, mono- spermo. Palæontogr., Il, p. 184, tab. XX, f. 11. Ludw., ibid., VUE, p- 116, tab. LX, f. 1 a-d. Lignites à Friesdorf et Rott près de Bonn; din les lignites de Salzhausen. Ces fruits ressemblent beaucoup à ceux du W. villosa. 2. Nyssa rugosa Web., fructu drupaceo, putamine subosseo, 8-18 millim. longo, 6-10 lato, obovato, oblongo, breviter api- culato, rugis longitudinalibus multis planis. Palæontogr., TT, p. 185, tab. XX, f. 10. Lignites de Rott, Orsberg, Friesdorf, et grès de Quegstein près de Bonn; assez abondant. 3. Nyssa maxima Web., putamine compresso, millim. 18 longo, 10 lato, obovato-oblongo, longitudinaliter striato. Pa- læontogr., l. c., f. 12, Rott près de Bonn. La forme est celle du . obovata, maïs les dimensions sont plus considérables. h. Nyssa arctica Heer, fructibus ovalibus, 21 millim. longis, 40 millim. latis, sulcatis, transversim striolatis. Foss. F1. of N. Greenl., p. 477, tab. XLIIT, f. 12 c; L, f. 5, 6, 7. Atanekerdluk (Grœnland). THYMÉLÉACÉES. 773 Très-voisin du Y. ornithobroma Ung. 5. Nyssa europæa Ung., putamine 4 4/2-7 millim. longo, 3- 6 4/2 millim. lato, ovali, rarius sobgloboso, basi truncato, extus stris longitudinalibus rugosis exarato. Foliis coriaceis, lanceola- tis, confertissime granulatis; nervis secundariis subtilissimis , valde curvatis. Syll. pl. foss., II, p.16, tab. VII, f. 25-27; IL, p- 73, tab. XXIII, f. 1-11. Heer, Bovey Tracey, p. 48, tab. XVIIL, f. 44-17; Mioc. balt. Fl., p. 90, tab. XXV, f. 29, 93; Mhoc. FI. Spitzb., p. 61, tab. XIII, f. 39. Ficus eucalyptoides Heer, Bovey Tracey, p. 43, tab. XIV. Lignites de la Wetterau; fréquent dans la 26° couche des li- gnites de Bovey Tracey; Rixhôft; cap Staratschin (Spitzherg) ?. Fruit très-variable par rapport à sa forme et sa grandeur. 6. Myssa lœvigata Heer, putamine 5-7 millim. longo, 4-5 millim. lato, ovali, basi truncato, lævigato, extus bistriato. Li- gnites of Bovey Tracey, p. 48, tab. XVIII, f. 18. Lignites de Bovey Tracey. 7. Nyssa microsperma Heer, putamine 4 millim. longo, glo- boso, extus striis longitudinalibus rugosis exarato. Bovey Tra- cey, tab. XVIII, f. 24. Avec les précédents. Beaucoup plus petit que le V. europæa et globuleux. 8. Nyssa striolata Heer, putamine 10-12 millim. longo, 6-8 lato, compresso, ovali, tenuiter secus longitudinem striato. Bo- vey Tracey, p. 49, tab. XVIII, f. 20-23. Bovey Tracey. Semblable au X. ornithobroma, mais les stries sont plus déli- cates et plus serrées. 9. Nyssa ornithobroma Ung., fructu drupaceo, putamine sub- osseo, 15 millim. longo, 7-10 millim. lato, subcompresso, ovato- elliptico, striis longitudinalibus notato. Sylloge, I, p. 16, tab. VII, f. 15-18; III, p. 73, tab. XXIII, f. 12. Lignite de la Wetterau; très-commun. Ces noyaux forment quelquefois des amas considérables dans les lignites inférieurs de la Wetterau. 77h PHANÉROGAMES. 10. Nyssa Vertumni Ung., foliis magnis, oblongis, utrinque sensim angustatis acuminatisque, nervis secundariis sub angulis acutis longe ascendentibus, subflexuosis. Putamine subosseo, 12- 15 millim. longo, 7 lato, subcompresso, obovato, apiculato, striis longitudinalibus sulcato. Sylloge, T, p. 16, tab. VIII, f. 49, 20. Anona lignitum Ung., Syll., I, p. 25, tab. X, f. 1-5. Diospyros hgnitum Ung., Syll., IIE, p. 30, tab. IX, f. 9. Lignites de la Wetterau. Fruit très-semblable à celui du M. biflora, et parmi les fossiles à celui du W. rugosa W., dont il n'est peut-être pas spécifique- ment distinct. 11. Nyssa shriaca Ung., fructibus drupaceis, binis, pedicellis brevibus pedunculo communi insidentibus, putamine ovato-elon- gato, obtuso, longitudinaliter striato. Sylloge, I, p. A7, tab. VII, 4 28: Schiste marneux d'Arnfels en Styrie. 12. Nyssa punctata Heer, folis anguste elliptico-lanceolatis, ad medium centim. 4 4/2 latis, integerrimis, confertim punctatis ; nervis secundariis valde patentibus, parallelis, tenuibus, simplici- bus, arcuato-conjunctis. Mioc. balt. Fl., p. 41, tab. IX, f. 1-4. Rauschen, Kraxtepellen (Samland). Semblable aux feuilles du . biflora Michx. 13. Nyssa? baltica Heer, fructibus pedunculatis, subglobosis, jugatis, jugis ramosis. Mioc. balt. FL, p. 90, tab. XXI, f. 9 0. Avec le précédent. 1h. Nyssa? vetusta Newb., foliis latis, obovatis, integris, crassis, lævibus, acuminatis et basi leniter in petiolum decur- rentibus, nervo medio stricto ad apicem producto; nervis latera- libus parallelis, inferne rectis, apice furcatis atque anastomosa- tis, seriem arcuum margini parallelum efformantibus, neryulis in rete irregulare polygonum laxiusculum coeuntibus. MW. spec. of foss. PI., p. 11. Crétacé de Blackbird Hill (Nébraska). Ressemble aux feuilles du Vyssa multiflora. Sa nervation rap- pelle aussi celle de plusieurs Magnolia THYMÉLÉACÉES. . 775 Nyssidium HErr. Fructus drupaceus, monospermus, putamine duriusculo, cos- tulis numerosis simplicibus vel furcatis ornato. Ces fruits rappellent ceux des Ælæagnus et Nyssa; le péri- carpe paraît avoir été d’une consistance plus fibreuse que dans ces derniers et les stries des noyaux sont plus nombreuses. Ce type était commun au Spitzherg, où il est représenté par cinq espèces distinctes. Le Vyssa arctica Heer, du Grœnland, appar- tient probablement aussi à ce genre. 4. Myssidium Ekmani Heer, fructibus ovatis, in pedunculum angustatis, putamine 8 1/2 millim. longo, costulis longitudina- libus numerosis, interstitiis subtilissime verrucosis. Mioc. FL. Spitzb., p. 62, tab. XV, f. 1, 2, 4. Cap Staratschin (Spitzberg). 2. Myssidium crassum Heer, fructibus ovatis, basi obtuse ro- tundatis, putamine 9 1/2-11 millim. longo, dense costulato. Mioc. F1. Spitzb., p. 62, tab. XV, f. 8-14. Cap Staratschin, dans le schiste noir. 3. Nyssidium oblongum Heer, putamine oblongo, utrinque obtuso, dense 14- vel 15-costulato. Mioc. F1. Spitzb., p.63, tab. XV, 545. Avec le précédent. h. Nyssidium fusiforme Heer, putamine fusiformi, costulis 10-13. Zbid., f. 2h. Avec les précédents. 5. Nyssidium lanceolatum Heer, putamine lanceolato, basi apiceque angustato, latitudine triplo longiore, tenuissime costu- lato. /bid., f. 21, 22; XVI, f. 38. Cap Staratschin, dans le schiste noir. ME. 129 776 PHANÉROGAMES. CLASSE Y. PROTÉACÉES. Plantes frutescentes, moins souvent arborescentes, rarement herbacées. Leurs feuilles sont persistantes, coriaces, solides, al- ternantes, rarement opposées ou subverticillées, entières, den- tées, incisées, lobées, exceptionnellement composées, à nervation pinnée, campto-, craspédo- où hyphodrome; la nervure médiane est ordinairement forte, d’une épaisseur à peu près égale jusqu'au sommet du limbe foliaire, avec lequel elle se rompt .brusque- ment ou qu’elle dépasse sous forme de mucro (Banksia, Dryan- dra); quelquefois elle s’amincit insensiblement, et se perd, vers le haut, dans le parenchyme (Protea, Embothrium, Lomatia). L’involucre floral est composé de quatre sépales caducs, subco- riaces, quelquefois inégaux, libres ou soudés partiellement entre eux. Le fruit est indéhiscent et drupacé, ou déhiscent, ligneux et folliculaire. Les graines sont sessiles, souvent comprimées et gar- nies d’une aile ordinairement unilatérale. Les Protéacées de l’époque actuelle appartiennent pour l'im- mense majorité à l’hémisphère du Sud, où elles habitent plus particulièrement les zones extratropicales de la Nouvelle-Hol- lande, de l’Afrique australe; la Nouvelle-Zéelande en compte un nombre proportionnellement beaucoup moins considérable. Quel- ques-unes se rencontrent dans l’Asie équatoriale, quelques au- tres dans les régions tropicales et subtropicales de l'Amérique. Aucune espèce n’appartient à la flore actuelle de l’Europe. Ce type est-il représenté par des formes analogues ou homo- logues dans les flores fossiles européennes ou ne l'est-il pas? C’est là une question qui ne saurait encore être résolue ni d’une manière affirmative ni d’une manière négative, malgré les asser- tions catégoriques de quelques auteurs, dont les uns croient avoir prouvé à l’évidence le grand rôle ou’auraient joué ces végétaux + . PROTÉACÉES. 777 en Europe pendant la dernière période de l’époque crétacée et les deux premières périodes de l’époque tertiaire!, et dont les autres prétendent (Bentham? entre autres) qu'il n’existe aucune preuve concluante en faveur de l’existence des Protéacées dans la flore fossile. Des deux côtés on est évidemment allé trop loin. I! n’y a au- cune raison pour nier d’une manière absolue l'existence des Pro- téacées dans les temps anciens, d'autant moins que les indices de cette existence paraissent être évidents par la présence, dans le crétacé supérieur et le tertiaire inférieur, d’un nombre considé- rable de feuilles et d’un certain nombre de fruits qui offrent une ressemblance frappante avec les organes correspondants du type vivant. Mais nous savons déjà, par ce qui a été dit au sujet des Myricacées, qu'il existe une telle ressemblance entre les feuilles de cette famille et celles de beaucoup de Protéacées, qu il est presque impossible, au moyen de simples empreintes, de tracer les limites entre les deux familles. Il est même prouvé d’une ma- nière incontestable qu’un assez grand nombre de ces empreintes rapportées à divers genres de Protéacées par les auteurs, qui voient dans les flores dicotylédonées les plus anciennes les précurseurs de la flore australienne actuelle, proviennent de vé- gétaux qui n'ont rien de commun avec cette flore, telles que My- ricacées, Quercinées, Apocynées, Éricacées entre autres. Nous verrons plus tard que l’idée préconçue que la physionomie végé- tale australienne à dominé en Europe depuis les dernières périodes de l’époque crétacée jusque fort avant dans l’époque tertiaire, a engagé quelques savants à rapporter à des formes australiennes une quantité d’autres plantes fossiles qui pourraient tout aussi bien, et mieux encore, être assimilées à des familles ou des genres habitant d’autres parties du monde. Je ferai observer encore que ni la faune crétacée ni la faune tertiaire ne montrent aucune 1Voy. Ettingshausen, Die Proteaceen der Vorwelt (Sitzgsb. d. k. k. Akad. d. Wis- sensch., 1851, p. 711). Unger, Neuholland in Europa. Wien 1862. Ettingsh., Ueb. die Entdeckung d. neuholländ. Charakt. d. Eocæn-Flora Europa’s. Wien 1862. 2G. Bentham, Les travaux de botanique depuis trois ans (Revue des cours scienti- fiques, VII, p. 642). 778 PHANÉROGAMES. analogie avec la faune australienne de l’époque actuelle. Quand il y a des Marsupiaux, ce sont des Marsupiaux du type amé- riCain. FAM. I. PROTEEZÆ. Protea L, Folia crasse petiolata vel sessilia, suborbicularia, obovata , obovato-oblonga, lingulata, alis semper utrinque et æqualiter in petiolum decurrentibus, integerrimis, lepidotis vel pilosis; nervo medio e basi valida stricta apicem versus sensim attenuato plus minus flexuoso cumque folii apice evanido, nervis secundariis sub angulo peracuto orientibus, repetito-ramosissimis, ramis in rete laxum primarium coeuntibus (hyphodromis), prope margi- nem arcuato-Cconjunctis. Ce même mode de nervation se retrouve dans d’autres Protéa- cées, telles que Leucadendron, Persoonia, Embothrium , Steno- carpus. Les Protea du monde actuel habitent surtout l'Afrique aus- trale, d’où quelques espèces s’avancent jusqu’en Abyssinie; leur nombre est moins considérable en Australie. A. Protea lingulata Heer, foliis sessilibus, linguiformibus, basi valde angustatis apice obtusis, rotundatis ; nervo medio api- cem versus evanescente, nervis secundariis sub angulo peracuto egredientibus, hyphodromis. F1. tert. Helv., IE, p.95, tab. XCVII, f. 19-22. Gaud. et Strozzi, Contrib., VI, p. 16, tab. I, f. 99. Grès de Montenailles près de Lausanne; Weinhalde près de Münsingen (canton de Berne); miocène supérieur de Limone (Toscane). Ces feuilles ont une grande ressemblance avec celles du P. mellifera Thunb. ; la nervation plus serrée que dans cette espèce rappelle surtout celle des feuilles des Protea (Leucadendron) coni- fera L. et saligna L., du Cap. 2. Protea bilinica Ettingsh., foliis petiolatis, subcoriaceis , PROTÉACÉES. | 779 oblongo-cuneiformibus, integerrimis; nervatione camptodroma, nervo primario dilatato, prominente, recto, apicem versus an- gustato, nervis secundariis tenuibus, flexuosis, sub angulis 25- 39° orientibus, marginem versus furcatis, nervulis sub angulo obtuso vel recto e latere externo egredientibus, rete laxum for- mantibus. Foss. F1. v. Bilin, p. 202, tab. XXXV, f. 4. Argile plastique de Priesen. Feuille très-semblable à celles de plusieurs Soie de l'Afrique du Sud. : 3. Protea hnguæfolia Web., foliis lanceolatis, centim. 7 cirea longis, ad medium 1 4/2 latis, integerrimis, brevissime petiola- tis, solide coriaceis; nervo primario valido, nervis secundartis vix conspicuis, sub angulo peracuto emissis, sursum vergentibus, protenso-camptodromis. Palæwontogr., IV, p. 145, tab. XXVI, f. 4. Lignites de Rott. : O. Weber compare ces feuilles à celles des P. Lepidocarpon R. Br. et mellifera, tous les deux du Cap. Leucadendrites Sar. Folia coriacea, integerrima, apice callosa; nervo primario vix conspicuo, nervis secundariis obliquissime dictyodromis. Les Leucadendron de l'époque actuelle forment des arbrisseaux, _ rarement des arbres, au cap de Bonne-Espérance, et se font re- marquer par leur feuillage d’un blanc argenté. Les feuilles elles- mêmes sont sessiles, entières, coriaces, munies d’une nervure médiane plus ou moins fine, et de nervures secondaires tres-espa- cées, naissant sous un angle aigu et se ramifiant fortement. La nervation offre la plus grande ressemblance avec celle du genre Protea. 1. Leucadendrites extinctus Gb. foliis sessilibus, coriaceis, lanceolato-linealibus, apice callosis, integerrimis; nervo prima- rio vix conspicuo, cæteris obliquissime reticulatis. Étud., I, 4, p. 96, tab. VIL. f. 8 4: Éd we 780 PHANÉROGAMES. Couches marneuses de la partie supérieure du gypse d’Aix. Cette feuille présente de grands rapports avec les Leuc. ascen- dens (Protea conifera L.) et salignum R. Br., et par conséquent aussi avec le Protea lingulata Heer. Proteoides HEEr. Sous les noms dé Proteoides grevilleæformis, daphnogenoides, acuta, M. Heer a réuni plusieurs feuilles du crétacé supérieur du Big Sioux (Nébraska), qui paraissent appartenir à un type de Protéacées largement représenté dans le crétacé d’Aix-la-Cha- pelle. Il est à regretter que les riches matériaux qui représentent la flore dicotylédonée de cette dernière localité, et qui se trouvent entre les mains du D' Debey, ne soient pas encore publiés. Conospermum SMITH. Atlas, pl. LXXXV. Frutices Novæ-Hollandiæ extratropicæ. Folia lanceolata , li- nealia vel tereti-filiformia, inferne in petiolum brevem crassum . longe producta, integra, 1- vel 3-nervia ; nervo primario tenui vel valido, usque ad apicem producto, recto, nervis secundariis sub angulis acutis egredientibus, hypho+ et dictyodromis, in fo- lis uninerviis validis paulo retro marginem arcu subrecto huicce parallelo conjunctis, nervulis hyphodromis interpositis. Ce type est représenté aujourd’hui par de nombreuses espèces, toutes propres à la Nouvelle-Hollande extratropicale. 1. Conospermum sotzkianum Ettingsh., foliis late linearibus vel anguste lanceolatis, integerrimis, coriaceis, petiolatis ; nervatione brochiodroma, nervo primario valido, recto, nervis secundariis distinctis, subflexuosis, infimis sub angulo 35-45°, mediis et su- perioribus sub angulo 65-75° orientibus, arcubus margini paral- lelis, nervulis sub angulo obtuso orientibus inter se conjunctis. D. Proteac. d. Vorw., tab. XXX, f. 3; Beitr. x. foss. F1. v. Sotzka (Sitzgsb. d. k.k. Akad. d. Wissensch., 1858, p. 523). PROTÉACÉES. 781 Schiste marneux de Sotzka. M. d'Ettingshausen compare cette feuille à celles du €. longi- folium Smith. 2. Conospermum macrophyllum Ettingsh., folüis lanceolatis, integerrimis, Coriaceis, basin versus angustalis, petiolatis; nerva- tione dictyodroma, nervo primario valido, recto, apicem versus angustato, nervis secundariis flexuosis, -infimis angulo 20-30°, mediis et superioribus angulo 45-55° egredientibus, nervulis in- conspicuis. L. c., tab. XXX, f. 20. Sotzka et Sagor. - Diffère du précédent par sa nervation dictyodrome. Petrophiloiïides Bowers. Ce genre a été fondé par Bowerbank sur des fruits rencontrés dans le London-clay, et offrant une assez grande ressemblance avec ceux des Petrophila, arbustes qui habitent aujourd’hui la Nouvelle-Hollande, avec une cinquantaine d'espèces. 4. Petropluloides Richardsoni Bowerb., strobilis ovoideis vel cylindricis, À 1/2-4 centim. longis, 1-3 centim. latis, squamis confluentibus, apicibus subgibbosis vel depressis; seminibus compressis, OVatis, obtusis, bilobis. History of the Foss. Fruits and Seeds of the London-clay, X, p.44, tab. IX, f. 9-15; tab. X, f. 5-8. Ettingsh., D. eoc. FI. d. M. Promina, p. 17. Petrophiloides cylindricus, conoideus, ellipticus, cellularis Bo- werb., L. c., p. 47-49, tab. IX (teste Ettingsh.). Argile de Londres à Swale-Cliff et Herne-Bay à l'ile de Sheppy, dans les marnes calcaires à Monte Promina. 2. Petrophiloides imbricatus Bowerb., strobilo elliptico, lon- gitudine latitudinem bis superante, squamis haud confluentibus, tenuibus, latis; seminibus compressis, orbicularibus, bilobis. Hist. Fr. and Seeds, 1, p. 50, tab. X, f. 1-4. Ung., Gen. et Spec., p. 427. Sylloge, 1, p. 20, tab. VIE, f. 9. Argiles de Londres à l'ile de Sheppy; schiste marneux de Sotzka. a 782 PHANÉROGAMES. Persoonia SMITH. Frutices et arbusculæ Novæ Hollandiæ et Novæ Zeelandiæ. Folia coriacea, plana, ovata, oblonga, spathulata, lineali-lan- ceolata, acerosa, filiformia, integra, breviter vel vix petiolata, pro more apice apiculata; nervo medio mediocri vel tenui, api- cem versus sensim attenuato, nervis secundariis sub angulis acu- tis egredientibus, tenuibus, valde ramosis, ramis anastomosatis, marginem versus arcuato-conjunctis, reti interposito angusto. Calix 4-sepalus vel 4-partitus, sepalis planis, demum recurvo- patulis et deciduis. Fructus : drupa baccata, putamine 1- vel 2- loculari, loculis 1-spermis. Les Persoonia de l'époque actuelle habitent exclusivement les îles de l'Australie ; le Prodrome de De Candolle en décrit 69 es- pèces. Les feuilles sont toujours entières; leur nervation est hypho- ou dictyodrome, c'est-à-dire que les nervures secondaires assez fines se ramifient et s’anastomosent pour former un lacis ou un réseau plus ou moins lâche. A. Persoonia Daphnes Ettingsh., foliis subcoriaceis, breviter petiolatis, ovato-ellipticis vel ovato-rhombeis, integerrimis, ner- vatione dictyodroma, nervis secundariis e nervo mediano tenui sub angulo acutissimo egredientibus, ramosis; longit. folii cire. 3-4 centim., lat. À 1/2. Ovariis subrotundis ad insertionem styli filiformis tumescentibus. Proteac. d. Vorw. (Sützgsb. d. k.k. Akad. d. Wiss., VII, p. 718, tab. XXX, f. 6, 7). Ung., Syll., I, p.19, tab. VII, f. 7, 8. Tert. FI. v. Hœring, p. 50, tab. XIV, f. 1-4. Schiste bitumineux de Hæring; ? argile de Pochlowitz en Bo- hème; schiste marneux de Sotzka. M. d’Ettingshausen compare cette plante fossile aux P. hrsuta et lucida pour la forme de l’ovaire, et pour celle des feuilles aux P. daphnoides et falcata R. Br. 2. Persoonia Myrtillus Ettingsh., foliis lanceolatis vel lineari- lanceolatis, acuminatis, margine integerrimis, basi in petiolum PROTÉACÉES. 783 brevissimum angustatis, coriaceis, 23-30 millim. longis, h-6 latis, nervatione hyphodroma. Ovariis rotundato-ellipticis , stylis te- nuissimis, basi subtumescentibus. Tert. Fl, v. Hæring, p. 50, tab. XIV, f. 5-8; Die Proteac. d. Vorw., L. c., tab. XXX, f. 10-14. | Hæring, Sotzka, Sagor. Très-voisin du P. myrtilloides Sieb. 3. Persoonia firma Heer, foliis sessilibus. coriaceis, rigidis, ovalibus, basi angustatis. Fl. tert. Helvet., 11, p. 95, tab. XCVII, f. 24. Monod. Semblable au ?. Daphnes Ett., mais distinct par les premières nervures secondaires plus fortement développées que dans cette espèce. Diffère du Rhamnus colubrina Ett. par sa consistance coriace et son limbe foliaire décurrent sur le pétiole. h. Persoonia laurina Heer, foliis sessilibus, subcoriaceis , oblongis, obovatis, apice rotundatis vel plus minus acuminäatis, basin versus plus minus longe angustatis; nervis secundaris paucis, à vel 4 utroque latere, ascendentibus, camptodromis. F1. tert. Helv., I, p. 95, tab. XCVII, p. 25-28. OEningen; Mônzeln près de Saint-Gall. Ces feuilles ressemblent beaucoup à celles du P. daphnoides, de la Nouvelle-Hollande. 5. Persoonia Kunzii Heer, foliis coriaceis, ellipticis, apice lon- gius acuminatis quam basi, 5-nervis; nervis lateralibus utrinque duobus inter se et margini subparallelis, acrodromis, cum nervis secundariis versus apicem sub angulo aperto orientibus, anasto- mosatis, reticulo pertenui areas occupante. Sächs.-thüring. Braunk., p. 9, tab. VIIL f. 22. Skopau en Thuringe. Semblable au P. firma H., et analogue, parmi les espèces vi- vantes, au P. daphnoides, de la Nouvelle-Hollande. 6. Persoonia radobojana Ung., drupa baccata, elliptica, 4-6 millim. longa, stylo persistente filiformi duplo longiore coronata, putamine verosimiliter biloculari, dispermo. Foliüis parvis, el- à PHANÉROGAMES. lipticis, brevipetiolatis, integerrimis. Sylloge, p. 19, tab. VIT, f. 1,2; Foss. FI. v. Radob., p. 18, tab. IV, f. 2. Radoboi. Fruit semblable à celui du 2. acerosa Sicb.. de Port-Jackson, et du P. juniperina R. Br. 7. Persoonia eubæa Ung., folium lanceolatum, longe et acute acuminatum, basi breviter cuneatum, integerrimum, bipollicare, coriaceum; nervo primario excurrente; nervis secundariis cre- bris, tenuibus, sub angulo sat aperto emissis, ramosis. Foss. F1. v. Kumi, p. 33, tab. VIII, f. 13. Formation miocène de l’île d'Eubée. M. Unger compare cette feuille à celle du P. daphnoides, de la Nouvelle-Hollande. | 8. Persoonia limonensis Gaud., folium parvum, obovato-spa- thulatum, breviter petiolatum, integerrimum, centim. 2 1/2 lon- gum; nervis duobus basilaribus margini approximatis eique parallelis, cæteris paucis, camptodromis. Contrib., VI, p. 17, tab. I, f. 10. Limone (Toscane). Attribution plus que douteuse. Grevillea R. BROWN. Frutices vel rarius suffrutices arboresve Australasiæ. Folia sparsa, coriacea, plana vel rarius subteretia, indivisa, integer- rima aut varie dentata, laciniata vel pinnatisecta, margine sæpe revoluta refractave; nervatione maxime varia, nervo medio va- lido et validissimo, nervis secundariis foliorum laciniato-denta- torum et pinnatisectorum craspedodromis, in lobis et laciniis cras- pedromo- pinnato-ramosis, foliorum dentatorum bifurcatis, ramis ad sinus inque dentes procurrentibus, vel camptodromis ramosque ad dentes mittentibus, foliorum integrorum camptodromis vel ar- cuato-conjunctis, reti interposito plus minus distincto, reticulum continente. Flores fasciculati vel racemosi, calice 4-fido vel 4-se- palo, deciduo, sepalis linearibus spathulatisve apice concavo an- PROTÉACÉES. theriferis. Fructus : folliculus coriaceus vel lignosus, ce ventricoso-ovatus, vel rarius compresso-oblongus vel subglobo- sus, mucronatus vel stylo rostratus, lævis vel subcostatus vel verruculosus vel echinulatus, 4- vel 2-valvis, 4- vel 2-spermus ; semina subrotunda, ovalia vel oblonga, aptera vel submarginata apiceque breviter aut undique latius alata. | Les 166 espèces de Grevillea décrites dans le Prodrome de De Candolle vivent presque toutes à la Noûvelle-Hollande, en partie dans la plaine etsurtout à Port Jackson, en partie dans la région montagneuse et subalpine de l’intérieur; un très-petit nombre s’en rencontrent en Tasmanie, aux îles Norfolk et des Pins. La première apparition des espèces fossiles paraît remonter à l'époque crétacée; toutes celles cependant dont l'attribution offre quelque probabilité de justesse appartiennent aux périodes moyennes de l'époque tertiaire. 4. Grevillea myrtifolia Sap., foliis parvis, coriaceis, sessili- bus, ellipticis, mucronatis, margine revolutis; nervis secundariis parum obliquis, secus marginem arcuatim conjunctis. Étud., I, 4,:p: 97. Calcaire de la partie inférieure du gypse d’Aix. 2. Grevillea elliptica Sap., foliüis coriaceis, breviter petiolatis, ellipticis, obtusis, margine revolutis, nervis secundariis parum obliquis, sparsis, camptodromis. £tud., I, 1, p.98, tab. VII, f. 12. Calcaires marneux de la partie moyenne. Aix, Éguilles. Le sommet de la feuille n’est pas mucroné comme dans les feuilles précédentes, mais la nervure médiane s’y termine assez brusquement. Cette espèce paraît être très-voisine du Gr. pu- nicea R. Br. 3. Grevillea coriacea Sap., foliis coriaceis, oblongis, obtusatis, ” margine revolutis,, supra punctulatis, infra lævibus. Étud., I, 4, p. 98, tab. VII, f. 13. Calcaire de la partie inférieure du gypse d'Aix. Forme analogue à celle du Gr. sericea R. Br. k. Grevillea rigida Sap., foliis petiolatis, rigidis, marginatis, Scarmezn. — Paléont. végét. U— 50 786 PHANÉROGAMES. stricte lanceolatis, basi sensim angustatis, apice obtuso mucro- nulatis. Étud., 1, 1, pr 99. Calcaires de la partie moyenne et inférieure des gypses d’Aix. Forme intermédiaire entre les G. oleoides Sieb. et punicea R. Br. 5. Grevillea provincialis Sap., foliis elongatis, brevissime pe- tiolatis, integris ; nervo primario gracili, cæteris flexuosis, obli- quissime reticulatis. Étud., 1, 2, p- 99, tab. VIL, f. 40. Cà et là dans toutes les couches de la formation gypseuse d’Aix. Voisin des G. oleoides Sieb., linearis et riparia R. Br. -6. Grevillea acuta Sap., fois coriaceis, marginatis, lanceolato- linearibus, apice cuspidatis ; nervo primario valido, cæteris obli- quis. Sap., Étud., 1, 2, p. 61. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Feuilles analogues à celles de beaucoup de Grevillea de la section des Rosmarinoideæ entre autres. 7. Grevillea mucronata Sap., foliis sessilibus, coriaceis, ellip- tico-lanceolatis, integerrimis, mucronulatis; nervo primario stricto, cæteris parum obliquis, secus marginem arcuatis. Etud., [E,:45:p. 95, tab. V, 5: Saint-Jean-de-Garguier ; très-rare. Cette espèce reproduit le type des G. punicea et buxifoha R. Br. 8. Grevillea inermis Sap., foliis brevissime petiolatis, coria- ceis, elliptico-linearibus, apice obtusatis, margine leviter revo- lutis; nervis secundariüs tenuibus, oblique ramoso-reticulatis. Étud.; I, 4, p. 96, tab. IV, f. 9. Gypse de Camoins-les-Bains. Ressemble au G. coriacea parmi les espèces fossiles, et parmi les vivantes au G. punicea R. Br. 9. Grevillea rigida Sap., folis sessilibus, parvulis, coriaceis, | punctatis, obtusis, margine revolutis ; nervis secundariis oblique reticulatis. Étud., IE, 4, p. 96, tab. V, f. 2. Gypse de Camions-les-Bains. Feuille analogue à celles du G. buxifoha R. Br. PROTÉACÉES. - 787 10. Grevillea elæophylla Sap., foliis coriaceis, oblongis, basi apiceque angustatis, obtusis, integerrimis ; nervo primario stricto, secundariis parum conspicuis, oblique decurrentibus. Étud., IT, 4, p. 96, tab. V, f. 4. Allauch ; très-rare. Feuille analogue à celles des G. oleifoliæ Moine A1. Grevillea relicta Sap., folüis coriaceis, subpetiolatis, ob- longo-ellipticis, utrinque angustatis, integerrimis, subtus leniter revolutis, punctulatis; nervis secundartis fere a re im- mersis, obliquis. Étud., II, 2, p. 137. Armissan ; très-rare, ; Analogue au type des G. oleifohæ. 12. Grevillea minutula Sap., foliis brevissime petiolatis, co- riaceis, integris, lineari-lanceolatis, mucronulatis; nervis nervu- lisque immersis, seu inconspicuis, secundariis oblique reticulatis. Étud., NX, p. 24, tab. II, f. 41, 12. Bonnieux, dans les couches à poissons. Petites feuilles étroites, semblables à celles du G. rosmarinifo- lia Lamb. | 13. Grevillea hæringiana Ettingsh.., folis linearibus vel lineari- lanceolatis, integerrimis, acutis, basi in petiolum brevissimum angustatis vel sessilibus, coriaceis ; nervatione dictyodroma, nervo primario distincto, nervis secundariis tenuissimis, remotis, sim- plicibus vel furcatis, sub angulo acuto orientibus; longit. fol. centim. 3-5, latit. 2-5. Heer, F1. tert. Helv., III, p. 186, tab. CLIIL, f. 29-31. Hæring; Ralligen. Semblable au Grevillea linearis et au Podocarpus eocenica, dont ces feuilles se distinguent cependant facilement par les ner- vures secondaires. Ah. Grevillea lancifolia Heer, folus lineari-lanceolatis, inte- gerrimis, apice acuminatis. F1. tert. Helvet., II, p.96, tab.XCVII, f. 23. : Monod. Semblable au G. oleoides Sieb. Li 788 PHANÉROGAMES. 15. Grevillea grandis Ettingsh., foliis longe petiolatis, lanceo- lato-linearibus, 5-6-pollicaribus, coriaceis, grosse dentatis, den- tibus subæqualibus, remotis, acutis; nervo primario valido, ner- vis secundariis nullis. Foss. FI. v. Bilin, p. 203, tab. XXXV, f. 8, et Beitr. z. foss. FI. v. Sotzka. Dryandroides grandis Ung., Foss. Fl. v. Sotzka, tab. XLI, f. 11-14; Gen. et Spec., p. 128. Tripoli de Kutschlin; Sotzka. M. d’'Ettingshausen compare ce fossile au G. longifolia R. Br. 16. Grevillea nervosa Ung., foliis coriaceis, linearibus, basi angustatis, integerrimis; nervis secundariis numerosis, sub an- gulo peracuto orientibus, camptodromis, nervillis multis reticu- latis. Sächs.-thüring. Braunk., p. 8, tab. V, f. 4, 5. Lignites inférieurs de Skopau en Thuringe. Très-semblable au G. hœæringiana, mais différent par les ner- vures secondaires plus nombreuses et le réseau veineux plus pro- noncé. 47. Grevillea kymeana Ung., foliis quoad formam, magnitudi- nem et marginis serraturam quam maxime variantibus, breviori- bus lanceolatis, longioribus anguste linealibus, pollicem 4-3 longis, utrinque angustatis, basi ad pedicelli insertionem abruptis, sæpius leniter inæquilateris, apice muticis, e medio vel solum apice re- mote et acute serratis, rarius solo apice, hic illic, præprimis mi- noribus, integerrimis, Coriaceis ; nervis secundariis sub angulo peracuto orientibus, sursum vergentibus retroque marginem linea recta huicce parallela anastomosantibus, nervulis parum dis- tinctis. Foss. F1. v. Kumi, p. 33, tab. VIIL, f. 15-31; VI, f. 31. Kumi. M. Unger a pu examiner une grande série de ces feuilles, qui l sont extrêmement variables, et croit pouvoir y rapporter les Lo- matites aquensis et sinuatus Sap., et même les Gr. Jaccardi Heerw et hœæringiana Ett.; il regarde comme analogues les feuilles du » Gr. oleoides Sieb. quant à la nervation, et par la forme celles du Lomatia linearis R. Br. 18. Grevillea Pandoræ Ung., folium obovato-oblongum, apicen PROTÉACÉES. 789 rotundatum, basi cuneatum, brevipetiolatum , coriaceum, cen- tim. 3 circa longum, 1 1/2 latum, integerrimum; nervis secun- dariis sat numerosis, leniter retrorsum curvatis. Foss. F1. ». Kumi, p. 35, tab. XVI, f. 1/4. Kumi. Il est peu probable que cetie feuille, qui ressemble à à celle d’un Vaccinium, appartienne à ce genre. ; 19. Grevillea lignitum Ettingsh., foliis coriaceis, obovatis, in- ciso-lobatis, lobis ovalibus, obtusiusculis, medio majori cunei- formi ; nervo primario basi prominente, lateralibus sub angulis acutis exeuntibus. Foss. F1. v. Bilin, p. 202, tab. XXXV, f. 2 (Anadenia). Schiste bitumineux de Sobrussan. Feuilles analogues à celles de certains Grevillea et Anadenia de la Nouvelle-Hollande, entre autres des G. heterophylla et ili- cifoha R. Br. Hakea SCHRAD. Fratices vel arbusculæ australasicæ. Folia sparsa, coriacea, sæpius glauca, teretia vel plana, integerrima vel dentata lacinia- tave, sæpe in eadem specie variantia vel biformia; angustiora trinervia, nervis acrodromis ramis sub angulo acuto egredienti- bus, ad medias areas sub angulo acuto anastomosatis, latiora pinnatinervia, nervis secundariis valde ramosis, in rete laxum coeuntibus, tenuioribus interpositis. Fructus : folliculus ovatus, ventricosus vel gibbus vel oblongus, rarius globosus, lævis vel tuberculatus cristatusve, excentrice 1-locularis, 2-spermus, bi- valvis; semina compressa, membranaceo-alata, nucleo plano- convexo, ala subæquali cincto, aut margine uno vel utroque basique aptero, ala terminali plerumque nucleo majore, basilari parva vel nulla. Ce genre exclusivement australien compte, dans la flore ac- tuelle, près de 120 espèces. Il paraît avoir eu un certain nombre de représentants en Europe pendant la période miocène de l’é- 1 790 PHANÉROGAMES. poque tertiaire; mais il est impossible, avec les données que nous possédons, d'en fixer le nombre approximatif. 1. Hakea salicina (Heer) Sch., foliis lanceolatis, basi angus- ‘tatis, apice obtusis; nervatione hyphodroma, nervo medio valido. Fructibus petiolo crasso elongato instructis; seminibus ovalibus - obliquis, ala membranacea, ovali-lanceolata, mutica, extus valde -arcuata. F1. tert. Helv., 1, p. 97, tab. XCVII, f. 29-33 (Em- bothrium). Ludw., Palæontogr., VIEIL, p. 114, tab. XLIV, f. 5. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 37, tab. IX, f. 49-22. Sapotacites lanceolatus Ettingsh., Tert. FI. v. Hæring, p. 62, tab. XXI, f. 249. Santalum salicinum Ett., Tert. Fl. v. Hæring, p. 40, tab. XIT, f. 3 (teste Heer). Andromeda tristis Ung., Foss. Fi, v. Sotrhé: p. 43, tab. XXIIT, f. 16, 17). : OEningen, dans la carrière inférieure; Kumi; Münzenberg. Le fruit et les graines ressemblent aux organes correspondants du Hakea saligna R. Br. 2. Hakea mahoniæformis Sap., foliis coriaceis, late ovatis, inæqualiter emarginato-cordatis, sinuato-aculeatis; nervis secun- dariis obliquis, dictyodromis. Étud., 1, 2, p. 216, tab. VII, f. 6. Calcaires siliceux bitumineux de Saint-Zacharie. Rappelle par sa forme le . ampleæicaulis R. Br., et par sa dentelure acérée et espacée le Æ. florida R. Br. 3. Hakea ilicina Sap., foliis coriaceis, elongatis, cuspidatis, margine sinuoso dentato-aculeatis. Etud., 1, 2, p- 217. Calcaires marneux de Saint-Zacharie ; très-rare. Forme voisine du Æ. attenuata R. Br. h. Hakea redux Sap., foliis elongato-linearibus, subspathula- tis, basi angustatis, apice rotundatis, 3-nerviis; nervis tenuibus, ad apicem retusum pergentibus, nervulis sessilibus obliquissime reticulatis. Étud., 1, 2, p. 217, tab. VII, f. 8. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Cette feuille se rapproche de celles des A. cinerea R. Br. et loranthifolia Meissn. PROTÉACÉES. 791 5. Hakea discerpta Sap., foliis sessilibus, basi angustatis, subquinquenerviis, nervo medio magis prominulo. Étud., II, 4, p. 98, tab. V, f. 4. Saint-Jean-de-Garguier; très-rare. Feuille très-analogue, à ce qu’il paraît, à celles. du H. pluri- nervia Ettingsh. 6. Hakea obscurata Sap., foliis breviter petiolatis, coriaceis, lanceolato-Hinearibus, integriusculis, marginatis, apice obtuso cal- losis; nervo primario stricto, nervis secundariis sparsis, tenuis- simis, oblique reticulatis. Étud., II, 4, p. 98, tab. V, f. 5. Gypse de Camoins-les-Bains ; rare. Feuille analogue à celles du #. marginata R. Br. 7. Hakea stenosperma Sap., seminum ala obovata, tenui- membranacea, reticulata, infra in nucleum angustum sensim angustata. Étud., III, p. 20, tab. I, f. 5. À Bonnieux; très-rare. M. de Saporta compare ce fruit à celui du 4. gibbosa Cav. 8. Hakea pseudo-nitida Ettingsh.., foliis cirea 23 millim. longis, 3-h latis, rigidis, linearibus, acutis, remote dentatis ; nervo pri- mario distincto, nervis secundariis obliteratis. Tert. FI. v. Wien, p.17, tab: HI, £ 5: À Hernals près de Vienne, formation du tegel. Les Hakea florida et nitida R. Br. paraisssent être les analogues * de cette espèce. 9. Hakea exulata Heer, foliis coriaceis, rigidis, lanceolato- linearibus, margine incrassato grosse spinoso-dentatis, dentibus remotis; nervis secundariis in dentes marginales productis. F1. tert. Helv., II, p. 96, tab. XCVIIL, f. 49; III, p. 186, tab. CEIIT, f. 44. Marnes du Hohe Rhonen (canton de Zug). M. Heer compare cette espèce avec le Æ. florida R. Br.; les feuilles sont beaucoup plus grandes que dans le Æ. pseudo-ni- ._ tida Ett. 40. Hakea Gaudini Heer, foliis coriaceis, sidi anguste lanceo- latis, spinos6-dentatis. F1. tert. Helo., IT, p.96, tab. XCVIIE, f. 20, 792 | PHANÉROGAMES. Croisettes près de Lausanne; Münzenberg, Salzhausen. Feuille plus large que la précédente, garnie de dents plus pe- tites et plus serrées. M. d’Ettingshausen rapporte les feuilles décrites et figurées par M. Ludwig (Palæontogr., VIII, p. 114, tab. XLIV, f. 9, * 14, 42) au Dryandroides dubia du même auteur; la feuille (4. c., J. 10) représente le Dryandroides Ludwigii Ettingsh. _— F1. d. ält. Braunk., p. 52). A1. Hakea lanceolata Web., folis breviter do e basi obtusa lanceolatis, semipollicaribus et pollicaribus, margine ser- ratis; nervo medio valido, nervis secundariis inconspicuis. Se- mine? ovali, ala elliptica apice obtusa instructo. Palæontogr., IV, p. 447, tab. XXV, f. 13 (folia); XXVI, f. 3 (semen). Jignites de Rott et d’Orsberg près de Bonn. La graine offre beaucoup de ressemblance avec celle du Æ. oleoides. ; 42. Hakea Germari Ettingsh., foliis breviter petiolatis, lanceo- latis, basi et apice angustatis, subcoriaceis; nervis secundariis e nervo primario debili et versus apicem subevanescente sub angulo acuto exeuntibus, ramosis. Foss. Proteac. (Sitzungsb. d. Wien. Akad., 1852, p. 4, tab. I, f. 3). Heer, Bornst. Braunk., p. 16. Lignites de Bornstädt en Saxe. M. d’Ettingshausen compare ce fossile aux 4. saligna et cera- tophylla R. Br. 13. Hakea schemnitzensis Stur, foliis centim. 4 circa longis, millim. 5 latis, lineari-lanceolatis, rigidis, basi obtusis, apice spi- noso-acuminatis, irregulariter spinuloso-serrulatis; nervo pri- mario solo distincto. Stur, Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., XVI, p. 489, tab. V, f. 17. Tuf trachytique de Schemnitz (Hongrie). Feuille semblable à celles du Æ. linearis R. Br. 14. Hakea bohemica Ettingsh., foliis rigidis, coriaceis, oblongo- ellipticis vel lanceolatis, spinuloso-dentatis, basi acutis; nervo primario distincto, recto, nervis secundariis obsoletis. Foss. F1. v. Bilin, p. 203, tab. XXXV. f à. PROTÉACÉES. 793 Terrain tertiaire de Bilin. 15. Hakea (?) arctica Heer, foliis coriaceis, ovali-ellipticis, in- tezerrimis, quinquenerviis, nervis primariis acrodromis, cæteris in rete laxum delicatulum anastomosatis. F1, foss. arct., p. 113, tab. XV, f. 5, 6. Atanekerdluk. £ Pourrait appartenir au genre Mac Clintockia Heer, ou à un autre genre de la même famille. . 16. Hakea attica Ung., folium ovato-lanceolatum, petiolatum, integerrimum, coriaceum; nervo primario gracili, nervis secun- dariis basilaribus duobus, reliquis sparsis, tenuissimis, simplici- bus, nervulis tertiariis passim inter se conjunctis. Seminibus in alam ovalem apice rotundatam productis, 15 millim. longis. Foss. F1. v. Kumi, p. 32, tab. VIIL f. 32, 33. Eubée. Paraît se rapprocher du 7. laurina. Les graines que M. Un- ger rapporte à cette espèce ressemblent exactement à celles du H. lanceolata Heer. 17. Hakea dryandroides Ettingsh., foliis coriaceis, brevissime petiolatis, lanceolato-linearibus, basi obtusis, apice acuminatis, spinuloso-dentatis; nervatione brochiodroma, nervo primario valido, prominente, nervis secundariis angulo subrecto egredien- tibus, tenuibus, approximatis. Ettingsh., Foss. FI. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. A9. Hakea Gaudini Ludw., Palæontogr., VIIE, p. 443, tab. XLIV, f. 8! (nec Heer). | Lignite feuilleté de Salzhausen. D’après M. d’Ettingshausen, qui a fait une étude spéciale des plantes fossiles de la Wetterau, M. Ludwig aurait réuni, sous le nom de Æ. Gaudini, trois espèces différentes. 18. Hakea wetteravica Ettingsh.., foliis rigide coriaceis, sessili- bus, lineari-lanceolatis, basi rotundatis, apicem versus angustatis, margine spinuloso-dentatis; nervatione dictyodroma; nervo pri- mario prominente, nervis Secundariis angulo acuto egredientibus, tenuissimis. confertis. Foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p.50. L 79h | + . PHANÉROGAMES. Hakea exulata Ludw., Palæontogr., VIII, p. 41/4, tab. XLIV, f. 6, 7 (nec Heer). | Lignite feuilleté de Salzhausen. 19. Hakea plurinervia Ettingsh., foliis ovato-lanceolatis, in- tegerrimis, basi obliqua sessilibus, coriaceis; nervatione acro- droma, nervis 3-5, subarcuatis, nervis secundariis sub angulo . acutissimo orientibus, in rete laxum abeuntibus, seminum ovato- rotundorum ala basi lata vel truncata sessili, elongata, apicem versus angustata. Tert. Fl. v. Hæring, p. 52, tab. XV, f. 1-4. Schiste calcaire bitumineux de Hæring. M. d’Ettingshausen compare ces feuilles et ces graines à celles des H. cucullata et laurina. 20. Hakea Myrsinites Ettingsh., foliis linearibus vel lineari- lanceolatis, sessilibus, acutis, coriaceis, inciso-dentatis, dentibus approximatis, in spinulam productis; nervatione hyphodroma , nervo medio solo conspicuo. Seminum oblongorum vel elliptico- rum ala elongata, basi parum constricta. Die Proteac. d. Vorwelt, tab. XXXI, f. 3, 4; Tert. F1. v. Hæring, p. 52, tab. XII, f. 5-9. Hæring. Les feuilles ressemblent à celles du H. florida, et les graines offrent une assez grande analogie avec celles du H. salicina. SEMINA. 24. Hakea demersa Sap., seminis nucleo obliquo, elliptico, basi obtusissime producto, ala membranacea, inflexa, paulisper basi constricta superato. Étud., I, 2, p. 247, tab. VII, f. 4. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie ; très-rare. Graine semblable à celle du Æ. Myrsinites Ett. 22. Hakea palæoptera Sap., seminum ala tenuissime membra- nacea, ovata, obtusa, subobliqua, basi latiuscula, nucleo evanido. Étud., 1, 2, p. 218, tab. VII, f. 9. Calcaires marneux de Saint-Zacharie. Détermination incertaine. f 23. Hakea (?) amphibola Sap., fructu valide sic sub- PROTÉACÉES, 795 rotundato, folliculari, ventricoso, convexiusculo, coriaceo, extus leviter rugoso, apice breviter rostrato recurvo. Étud., W, 4, p. 98, tab. IV, f. 5. Gypse de Camoins-les-Bains; très-rare. Fruit assez semblable à celui du Æ. gibbosa R. Br. 2h. Hakea erdôbenyensis Stur, seminis ovati ala brevi, lata, ovato-rotundata. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., XVIL, p. 168. Pinites hakeoïdes Kovats, Foss. F1. v. Erdübénye, p.20, tab. I, f. 44, Pinites æquimontanus Ettingsh., F1. v. Tokay, p. 15, tab. T, f. A2. Erdübénye. SEMINA PROTEACEA ? Rhopalospermites SAar. Semina compressa, oblonga, ala membranacea utrinque cincta, raphe nerviformi percursa. Ces graines paraissent être analogues à celles des Rhopala et Strangea. 4. Rhopalospermites strangeæformis Sap., seminibus in alam tenuiter membranaceam utrinque expansis; raphe nerviformi gracili nucleum cingente, hinc chorda recta, brevi, margini puncto -umbilicari lateraliter affixa, illinc ab eadem nuclei parte refracta; alam marginante usque ad basin decurrente, hic tandem evanida. Étud., I, p. 405, tab. VIIL, f. 7. Bignonites palæospermus Sap., Ex. anal., p. 31. Calcaires schisteux de la partie supérieure du schiste d’Aix. Knightites Sar. Atlas, pL XXXV, Folia latiuscula, lanceolata vel late linearia, dentata, nerva- tione reticulata, illis Xnightiarum similia. 1. Knighiites Gaudini Sap.… foliis coriaceis, e basi breviter r 796 PHANÉROGAMES. _sinuato-angustata sursum lanceolatis, apice truncatulis, dentibus longe argutis. Sap., Étud., I, 4, p. 102. * Calcaires schisteux de la partie supérieure du gypse d’Aix.' Le sommet légèrement ironqué est surmonté d’une petite dent aiguë, dans laquelle se termine la nervure médiane. Embothrites UNG., Gen. et Spec. Atlas, pl XXXV. Semina in alam membranaceam superne producta, ala brevi- ter elliptica, basi parum constricta, nervulis curvatis, puncto _marginali verosimiliter umbilicari conniventibus. Ces graines sont assez abondantes dans les couches tertiaires qui renferment des feuilles de Protéacées et offrent une assez grande analogie, tant par leur forme que par leur structure ex- térieure, avec celles des Lomatia, Embothrium, Hakea et de plu- sieurs Grevillea. 1. Embothrites aquensis Sap., seminis ala brevi, rotundata, basi parum constricta, nervulis 5 vel 6 curvatis, infra apicem puncto marginali conniventibus. Ætud., 1, p. 407, tab. VIII, ME Calcaires marneux de la partie moyenne du gypse d’Aix. 2. Embothrites stenopteryx Sap., seminum nucleo obliquo, ala elliptica superato; nervulis 4 ramosis ad apicem procurrenti- bus. Etud., I, p. 407. Calcaires de la partie inférieure du gypse d’Aix. 3. Embothrites leptospermus Ettingsh., seminum ala 3-5 mil- lim. longa, rotundato-elliptica, obtusa, basi constricta, nervis 5-8 tenuissimis, curvatis, simplicibus vel furcatis percursa. Pro- teac. d. Vorw., tab. XXXI, f. 19, 13; Tert. F1. v. Hæring, p.51, tab. XIV, f. 15-25. Hæring. Attribution fort incertaine. h. Embothrites borealis Ung., seminum ala millim. 8 longa, ovato-lanceolata, obtusiuscula, basi constricta. Foliis elongato- PROTÉACÉES. 797 lanceolatis, acuminatis, petiolatis; nervo medio valido, nervis se- cundariis inconspicuis. Foss. FI. v. Sotzka, p. M, tab. XXI, _f.10-19; Sylloge, p. 20, tab. VIL, f. 30-32; Radoboÿ, p. A7, tab. V, f. 6; Foss. FI. v. Kumi, p.37, tab. IX, f. 23 (Embothrium). M. d'Ettingshausen voit dans ce fruit un fruit de Banisteria, et dans les feuilles les folioles du Cassia hyperborea. Sotzka, Radoboj, Kumi. 5. Embothrites cuneatus Ettingsh., seminum ala millim. 4-5 | longa, rotundato-cuneata, apice subtruncata ; nervis numerosis, simplicibus aut furcatis percursa. Foss. FI. v. Bilin, p. 203, tab. XXXV, f. 13. Tripoli de Kutschlin. Diffère de l’£. borealis par la graine plus petite et plus al- longée et par l’aile arrondie cunéiforme ; de l’£. leptospermos par les nervures plus nombreuses et presque droites des ailes. 6. Embothrites sotzkianus Ung., seminibus orbicularibus, com- pressis, in alam tenuissime membranaceam obtusam marginibus parallelam productis. Sylloge, LIT, p. 75, tab. XXIV, f. 48. Sotzka. M. Unger dit que cette graine a une ressemblance frappante avec celle de l’£. spathulatum. 7. Embothrites anomalus Ung., seminibus obovato-orbiculari- bus, ala angusta circumductis. Syll., HI, p. 75, tab. XXIV, f. 22. Radobo)j. Attribution incertaine. 8. Embothrites macropterus Ettingsh., ala in nuculæ subtrian- gularis apice rotundato-obovata, symmetrica, nervis acrodromo- divergentibus. Proteac. d. Vorw., tab. IL, f. 15. Sagor en Carniole. Lomatia R. BROWN. Frutices et arbores Australasiæ et Americæ austro-occidenta- lis. Folia sparsa, coriacea, pinnatim laciniata, vel dentata, vel 798 SR PHANÉROGAMES. passim integerrima, interdum in eadem stirpe heteromorpha, pinnato-nervosa, nervis secundariis dictyodromis vel simplicibus furcatisve, ad marginem arcuato-conjunctis vel.in nervo margi- nali solutis. Flores in racemum plus minus laxum vel abbrevia- tum corymbiformem conjunctis. Fructus (folliculus) ovali-oblon- _gus, subteres vel compressus, bivalvis. Semina apice vel utrinque alata, ala uniformiter cellulosa. , La probabilité de l’existence de ce genre en Europe, au com- mencement de la période miocène, est fondée sur des organes fo- liaires qui offrent une assez grande ressemblance avec les or- ganes correspondants d'espèces vivant aujourd’hui en Australie et sur quelques îles de l’Océan pacifique, pour que le rapprochement puisse être établi. M. Unger a aussi décrit un fruit qui, du moms en apparence, a {ous les caractères d’un follicule de Lomaha, I ne faut cependant pas perdre de vue que d’autres plantes encore] offrent des feuilles analogues et des fruits semblables. _ À. Lomatia Swanteviti Ung., foliis lanceolato-elongatis, obtu- sis, in petiolum angustatis, semipedalibus et ultra, coriaceis, ar- gute denticulatis; nervis secundariis parallelis, vix diagnoscen- dis. Foss. F1. v. Sotzka, p. 40, tab. XXI, f. 1, 2. Sotzka. Ressemble beaucoup au Lomatia lngifoléa de la Nouvelle- Hollande. M. d’Ettingshausen le réunit au Banksia Ungeri Ett. (Myrica speciosa Ung.). 2. Lomatia Pseudo-llex Ung., foliis oblongis, utrinque angus- tatis, petiolatis, coriaceis, squarroso-dentatis, dentibus remotis, triatgularibus, spinescentibus, divaricatis; nervo primario crasso, nervis secundariis crebris, ramosissimis. Fructu folliculari li- . gnoso, ovato, uniloculari, styli basi persistente rostrato. Foss. FI. v. Sotzka, p. 40, tab. XXI, f. 3-8; Sylloge, I, p. 20, tab. VII, f, 29. Sotzka. Semblable à certaines formes de Lomatia de la Nouvelle-Hol- lande. ï à 3. Lomatia bolcensis Ung., foliis pinnatim et bipinnatim divi- L PROTÉACÉES. ‘ 796 sis, lobis anguste linealibus, basi sensim, apice subito acuminatis, primariis pollicaribus, secundariis semipollicaribus. Ung., Veu Holland in Europa, f. 20. Monte Bolca. Feuilles très-semblables à celles du L. tincitoria R. Br., de la Nouvelle-Hollande. h. Lomatia latior Heer, fohis coriaceis, lanceolatis (?), margine denticulatis; nervis secundariis densis; simplicibus furcatisque, nervo marginali conjunctis. Hioc. balt. F1., p. 80, tab. XXIV, f.16. Avec les deux précédents. | 5. Lomatia tusca (Gaud.) Sch., foliis linealibus, basi sat ab- rupte angustatis, integerrimis; nervis secundariis numerosissimis, ad marginem arcuato-conjunctis, brevioribus liberis cum longio- ribus alternantibus. Feuwill. foss. de la Toscane, p. 37, pe XII, f, 12 (Dryandroides). Montajone. Semblable au L. firma; des nervures plus fines alternent ré- gulièrement avec des nervures plus fortes. 6. Lomatia reticulata Ettingsh., foliis oblongo-lanceolatis, co- riaceis, margine remote dentatis; nervatione dictyodroma, ner- vis secundarüs creberrimis, tenuissimis, e nervo primario sub angulo acuto orientibus, dichotomis, reticulatis. Proteac. d. Vorw., p. 728, tab. XXXI, f. 6; Tert. FI. v. Hœring, p. 52, tab. XII, f. 20. Hæring. Beaucoup de plantes montrent une forme et une nervation sem- blables à celles de la feuille en question ici; son attribution doit _donc rester douteuse. : 7. Lomatia fraxinifolia Heer, foliis coriaceis, lanceolatis, basi angustatis, semipedalibus, duplicato-serratis, dentibus magnis, sursum curvatis, muticis; nervis secundariis subtilissimis, flexuo- sis, ramosis. Heer, F1. tert. Helvet., LIL, p. 189, tab. CLIV, f. 4. Hohe Rhonen. M. Heer range cette espèce dans le genre Lomatia et la com- pare au L. Swanteviti Ung. | 800 PHANÉROGAMES. 8. Lomatia synaphææfolhia Ung., foliis rigidis, petiolatis, ir- regulariter inciso-dentatis, subtrilobis, dentibus acutis inflexis, petiolo sursum dilatato; nervo medio solo conspicuo. Foss. FI. ». Sotzka, p. 40, tab. XXI, f. 1. Sotzka. | Attribution douteuse établie sur une empreinte fragmentaire. 9. Lomatia. firma Heer, foliis coriaceis, lineari-lanceolatis, basi longe et angustissime in petiolum brevem defluentibus, integer- rimis; nervis secundariis numerosis, patentibus, nervo marginali (vel potius arcuato-?) conjunctis. Mioc. balt. Flora, p. 35, tab. VIIL, f. 6-9, p. 80, tab. XXIV, f. 15; XX VI, f. 4 b. Acerates firma Heer, F1, tert. Helv., IT, p. 21, tab. CIV, f. 9. Hohe Rhonen; Drop Kraxtepellen (Samland), Rixhôft. Voisin du 410. Lomatia borealis Heer, foliis coriaceis, lineari-lanceolatis, in petiolum sensim angustatis, margine sparsim denticulatis ; nervis secundariis simplicibus furcatisque, nervo marginali con- junctis. Mioc. balt. Fl., p. 79, tab. XXIV, f. 9-13 a, 14 e. Rixhôft, bassin de Danzig. A1. Lomatia oceanica Ettingsh., foliis lineali-lanceolatis, basi longe angustatis; folliculo cylindrico vel oblongo, stylo obliquo coronato. Ett., Die ds Proteac., tab. XXXI, f. 7-9. Sagor. Il est impossible de fixer la place de ces débris fossiles d’après les figures que M. d’'Ettingshausen en a données. Lomatites Sar. Atlas, pl LXXXV. Folia linearia vel lanceolato-linearia, breviter petiolata, mar- gine parce et remote denticulata; nervis secundariis camptodro- mis cum nervulis rete irregulare obliquum efformantibus, arcubus cum margine nervulis transversis conjunctis. Ce genre est peut-être en partie identique avec les Lomatia actuels, surtout avec ceux de la section Eulomata Endi. PROTÉACÉES. 801 A. Lomatites acerosus Sap., foliis rigidis, strictis, acerosis, in + petiolum brevissimum sensim angustatis, remote denticulatis, _dentibus apicem versus productioribus. Étud., I, 4, p. 100. Calcaires de la partie supérieure du gypse d'Aix. Feuille douteuse se rapprochant plus de certains Hakea que des Lomatia. 2, Lomatites sinuatus Sap., foliis e basi obtusa. sursum lan- ceolato-linearibus, parce et remote sinuoso-denticulatis; nervis oblique reticulatis. Étud., I, 1, p. 100, tab. VIII, f. 2. Dans les parties supérieures et inférieures du gypse d’Aix; rare. Cette feuille rappelle le L. 1licifohia R. Br. : 3. Lomatites aquensis Sap., foliis coriaceis, strictis, linearibus vel lanceolato-linearibus, elongatis, sæpius acuminatis, in petio- lum brevem angustatis, remote denticulatis, dentibus parvis acute spinulosis; nervo primario valido; cæteris sparsis, obliquissime reticulatis. Étud., I, A, p. 400, tab. VII, f. 10; III, 4, p- 19. Var. æ&. acuminata, folüs strictis, longissimis, acuminatis, basi longe angustatis. Var. 8. intermedia, foliis latioribus, apice acuto parum pro- ductis, in petiolum gracilem angustatis. Var. y. brevior, foliis abbreviatis, basi in petiolum brevem cras- siorem brevius angustatis. Var. d. coriacea, foliis lanceolato-linearibus, coriaceis, denti- bus acutis plurimis. Dans toutes les couches du gypse d'Aix, d'Éguilles, de Ve- _nelles; dans les lits à poissons de Bonnieux (Vaucluse). Espèce très-voisine du L. longissima. h. Lomatites gracilis Sap., foliis subcoriaceis, elongato-linea- ribus, breviter acuminatis, margine tenuiter denticulatis, basi in petiolum strictum longe angustatis; nervis secundariis debilibus, oblique reticulatis. Étud., 1, 2, p. 22 et 64, tab. VII, f. 9. Calcaires de Saint-Zacharie, gypse de Gargas. Les feuilles ont des proportions plus grêles que dans le Z. Scmimpsk. — Paléont, végét, II — 51 802 PHANÉROGAMES. aquensis ; les dents marginales sont plus rapprochées et moins saillantes; les nervures forment un réseau moins oblique. 5. Lomatites abbreviatus Sap., foliis brevissime petiolatis, co- riaceis, lanceolato-linearibus, basi obtuse angustatis, versus api- cem parce tenuissimeque denticulatis; nervis secundariis et ter- tiariis oblique reticulatis. Étud., IL, 4, p: 97. Gypse de Camoins-les-Bains. Se rapproche de la var. y. brevior du L. aquensis. Parmi les Lomatia vivants, c’est le L. polymorpha qui offre quelquefois des feuilles semblables à ces feuilles fossiles. 6. Lomatites helicoides Sap., foliis lanceolatis, breviter acumi- natis, passim subdentato-spinosis, parum inæqualibus; nervis uno latere obliquioribus quam altero, reticulato-venosis. Étud., 1,2, p. 284; tab. VIE, f. 2. Armissan, couches supérieures. Semblable aux L. Fraseri et'ilicifolia et à certaines feuilles plus larges et presque entières du L. longifolia R. Br. Banksia L. fl. Atlas, pl. LXXXV. Frutices vel arbores Novæ Hollandiæ et Tasmaniæ. Folia sparsa vel rarius verticillata, rigide coriacea, plana vel rarius margine revoluta, dentata, incisa, pinnatifida, raro integerrima, crasse petiolata; nervo primario crasso, plerumque e folii apice truncato in mucronem exeunte, nervis secundariis e primario sub angulo aperto vel subrecto exeuntibus, numerosis, in foluis integris retro marginem arcuato-conjunctis, in foliis dentatis craspedodromis et campto- vel dictyodromis, in foliis inciso- dentatis et pinnatisectis partim directe in dentes vel lobos ver- gentibus, partim versus sinus infraque eos bifurcatis ramo su- periore cum nervo dentis supra positi, inferiore cum illo dentis infra positi connivente; reti areas occupante angustissimo. Folli- culi lignei, spicæ rachi incrassatæ semiimmersi, ovales, com- pressi, bivalves. Semina apice cuneato-alata. PROTÉACÉES. 803 L'existence de ce genre dans les dépôts tertiaires d'Europe me paraît tout aussi douteuse que celle de la plupart des autres Pro- téacées. En attendant que les restes fossiles réunis sous ce nom aient trouvé la véritable place qu'ils doivent occuper, je donne ici la description de quelques-unes des espèces, en suivant les auteurs qui les ont établies; d’autres espèces, également rappor- tées à ce type, ont déjà reçu une attribution plus probable. 1. Banksia prototypos Ettingsh., foliis oblongo-linealibus, mar- gine minute serrulatis, basi in petiolum angustatis. Beschr. d. foss. Proteac. (Sitzungsb. d. k. k. Akad. d. Wiss., vol. VII, p. 732). Grès crétacé supérieur de Niederschôna en | Saxe. M. d’Ettingshausen compare cette empreinte fort probléma- tique au 2. attenuata R. Br. 2. Banksia parvifolia Ettingsh., foliis parvis, brovipotioliss angustis, dentatis, banksiæformibus. Ett., /. c. Parschlug, Radobo)j. Semblable aux feuilles du 2. marginata KR. Br. 3. Banksia Morloti Heer, foliis cuneato-oblongis, integerrimis, undulatis, basi valde angustatis, apice rotundatis emarginatis- que; nervo medio valido, percurrente, nervis secundariis subti- lissimis, patulis, camptodromis. FI. tert. Helvet., p. 97, tab. XCVIIL, f. 47. Monod. M. Heer compare ces feuilles au 2. entegrifoha-L. fil. h. Banksia cuneifolia Heer, foliis coriaceis, rigidis, breviter petiolatis, basi in petiolum sensim angustatis, cuneatis, apice valde rotundatis, integerrimis ; nervo medio valido, percurrente, secundariis subtilissimis, simplicibus, subhorizontalibus, apice arcubus margini subparallelis conjunctis. F1. tert. Helvet., IT, p. 98, tab. XCVII, f. 36. Monod. Feuille plus courte et plus large que la précédente, à nervures secondaires plus nombreuses. 5. Banksia Deikeana Heer, foliis coriaceis, rigidis, subsessili- 804 . PHANÉROGAMES. bus, basi in petiolum sensim angustatis, obovatis vel obovato- oblongis, apice rotundatis, integerrimis; nervo medio valido percurrente, nervis cæteris hyphodromis. F!, tert. Helvet., IT, p. 98, tab. XCVII, f. 38-13. Dans une marne marine près de Saint-Gall. 6. Banksia helvetica Heer, foliis coriaceis, rigidis, subsessili- bus, basi in petiolum angustatis, obovatis, apice leniter angus- tato obtusis, integerrimis vel apice parce dentatis; nervo medio valido percurrente, secundariis unacum tertiarüs hyphodromis. FI. tert. Helvet., IT, p. 98, tab. XOVIIT, f. 16. Saint-Gall, avec le précédent, assez abondant. Le fruit qui a été trouvé avec ces feuilles et que M. Heer at- tribue à un Banksia me paraît être d’une origine bien douteuse. 7. Banksia valdensis Heer, foliis coriaceis, rigidis, subsessili- bus, basi in petiolum sensim angustatis, obovato-lanceolatis, in- tegerrimis; nervo medio valido, percurrente, nervis secundariis tenuissimis, camptodromis, reti interposito tenui regulari. FI. tert. Helvet., IT, p. 99, tab. XCVIL, f. 49. Monod, au-dessus de Rivaz (Vaud). Diffère du précédent par la présence de nervures secondaires distinctes. 8. Banksia Græffiana Heer, foliis coriaceis, integerrimis, apice rotundatis subemarginatis; nervo medio valido, percurrente, nervis secundariis subtilibus, subhorizontalibus, campto- et cras- pedodromis. Fl.-tert. Helvet., III, p. 187, tab. CLIIL, f. 34. Hohe Rhonen. Très-voisin du 2. Morloti, mais la nervure médiane est plus forte et les nervures secondaires sont en partie craspédodro- mes (?!). | 9. Banksia Laharpii Heer, foliis lineali-oblongis, basi apice- que obtusis, margine serrulatis, centim. 4 longis, millim. 4 la-" tis; nervo medio stricto percurrente, nervis secundariis numero. sis, sub angulo acuto emissis, paulum retro marginem arcualo-, conjunctis. Fl. tert. Helv., IL, p. 99, tab. XCVIIT, f. 45, Monod. PROTÉACÉES. 805 Attribution incertaine, malgré la ressemblance qui existe entre cette feuille et celles du 2. attenuata R. Br. * 40. Banksia hassiaca Ludw., folium parvum, sessile, lanceo- latum, basin versus angustatum, remote dentatum, marginatum, coriaceum. Palæontogr., VIIL, p. 115, tab. XLIV, f. 5. Münzenberg. Semblable au 2. helvetica ele, mais muni de dents margi- nales plus fortes. Sa place dans ce genre est également fort dou-". teuse. A1. Banksia radobojensis Ung., seminibus triangularibus, compressis, in alam tenuissimam membranaceam ovoideam pro- ductis. Sylloge, IIT, p. 75, tab. XXIV, f. 16, 17. Radobo)j. Graines assez semblables à celles de certains Banksia. Banksites Sar. Atlas, pl. LXXXV. Folia polymorpha, plerumque coriacea, integra vel dentata ; nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo fere recto vel rarius plus minus acuto emergentibus, numerosis, parallelis, secus marginem reticulatis vel in dentes abeuntibus (Saporta). M. de Saporta réunit dans ce genre toutes les feuilles qui présentent les caractères des vrais Banksia ou qui s’en rappro- chent plus ou moins, mais dont le degré réel de parenté reste encore caché. À. Folia integra. 1. Banksites linearis Sap., foliis coriaceis, parvulis, petiolatis, anguste linearibus, margine revolutis, apice truncatulo mucronu- latis. Étud., I, 4, p. 103, tab. VIIL f. 5. Calcaires de la partie inférieure du gypse d'Aix; très-rare. Feuilles voisines des plus petites, des moins tronquées et des plus entières de celles du Banksia marginata R. Br. 2. Banksites repertus Sap., folüis late linearibus, basi in pe- 806 PHANÉROGAMES. tiolum brevem obtuse angustatis; nervis secundariis numerosis, sub angulo subrecto emissis. Étud., I, 2, p. 103. Calcaires marneux de la partie supérieure du gypse d'Aix. Fragment de feuille analogue à celles du Banksia integrifolia L. 3. Banksites integer Sap., foliis elongatis, late linearibus vel lanceolato-linearibus, breviter acuminatis, integerrimis, basi in petiolum mediocrem validum angustatisÿ nervis secundariis nu- _merosis, sub angulo recto emissis, secus marginem furcato-ra- mosis reticulatis. Etud., I, 2, p. 229, tab. VIII, f. 7. Calcaires marneux de Saint-Zacharie. M. de Saporta dit qu’une analogie frappante lie cette espèce au Banksia integrifolia L., dont les feuilles sont quelquefois aussi plus ou moins aiguës. h. Banksites costatus Sap., foliis ovatis, breviter petiolatis, margine subundulato integerrimis; nervo primario ad apicem obtusum emarginatum subito desinente, nervis secundariis sub angulo subrecto emissis, numerosis, parallelis, fortiter expres- sis, secus marginem inter se conjunctis, reti venoso flexuoso obliquo interposito. Étud., I, 9, p. 225. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Cette feuille se rapproche du type du B. coccinea R. Br. B. Folia dentata. 5. Banksites aquensis Sap., foliis elongatis, basi sensim an- gustatis, acute dentatis vel quandoque dentato-sinuatis; nervo primario valido, nervis secundariis valde numerosis, tertiariis oblique reticulatis. Étud., I, 4, p. 404, tab. VIIL, f. 6. Calcaires marneux supérieurs du gypse d’Aix. Se rapproche parmi les Banksia actuels des B. paludosa et serrata. 6. Banksites insignis Sap., foliüs firmis, late oblongis, basi in petiolum sensim angustatis, dentatis, dentibus recurvo-spinosis ; nervo primario valido, nervis secundariis parum obliquis, dictyo- dromis. Étud., I, 2, p. 223. PROTÉACÉES. 807 Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Cette plante rappelle les Banksia fagifolia et latifohia. 7. Banksites obscurus Sap.., folis firmis, elongatis, in petiolum angustatis, dentatis; nervis permultis, approximatis, sub angulo recto emissis, Étud., I, 2, p. 223, tab. VIIL, f. 6. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Je rapporte à ce genre collectif deux Wyricophyllum de M. de Saporta, qui paraissent se rapprocher davantage des Protéacées que des Myricées. Ce sont les 8. Banksites obtusatus (Sap.) Sch., foliis petiolatis, elongatis, basi angustatis, sursum obtusatis, denticulatis. Étud., 1, 2, p. 220 (Myricophyllum). Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; à Saint-Jean- de Garguier. La forme arrondie à l'extrémité de cette feuille est celle d’un vrai Banksia; elle rappelle aussi celle du Lomatia polymorpha R. Br. 9. Banksites rigidus (Sap.) Sch., foliis coriaceis, rigidis, pe- tiolatis, lanceolato-linearibus, dentato-spinosis; nervis secunda- riis immersis, subobliquis, parum conspicuis. Étud., I, 2, p. 221 (Myricophyllum). Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Feuilles semblables à celles des Myrica longifoha Ung. et hæ- ringiana Ettingsh., et présentant la forme, la consistance. la raideur, la surface ponctuée des vrais Banksia. Dryandra R. BRow\. Atlas, pL LXXXV. Frutices vel arbusculæ Novæ-Hollandiæ austro-occidentalis, plerumque humiles, ramis subverticillatis vel sparsis. Folia sparsa, coriacea, serrata, vel inciso-lobata vel pinnatifida, ra- rissime integerrima, nervo primario præprimis versus basin va- lido, nervis secundariis patentibus et patentissimis, partim craspe- dodromis, partim camptodromis, haud raro ramosis vel furcatis, 808 PHANÉROGAMES. « À nervulis primartis in rete irregulare coeuntibus, ejusque areolis reticulo minutissimo impletum. Flores hermaphroditi, regulares, capitati, calyce 4-partito. Folliculus ligneus, stylo coronatus. Semina apice alata. | Les feuilles sont coriaces, dentées, pinnatifides, rarement en- tières. La nervure médiane est forte, surtout vers la base, et le pétiole, dont elle fait la suite, est épais et ordinairement court, quelquefois presque nul; les nervures secondaires s’écartent sous un angle très-ouvert; elles sont assez souvent ramifiées et pres- que dictyodromes; celles qui, dans les feuilles incisées-dentées, se dirigent vers les sinus rentrants sont bifurquées. Cette ner- vation se voit aussi dans les Hyrica. 1. Dryandra Schrankii Heer, foliis coriaceis, gracilibus, li- nearibus, millim. 4-6 latis, usque ad nervum primarium pinna- tifidis, lobis ovato-triangularibus, sursum subfalcatis, acutis vel muticis; nervo primario validiusculo, stricto, subtereti, nervis secundariis in quoque lobo 3 vel 4, patentissimis, nervulis sub angulo subrecto egredientibus, arcuato-conjunctis, cum illis e nervo primario emissis in rete irregulare pro ratione laxiusculum congredientibus. F1. tert. Helv., II, p. 96, tab. XCVIII, f. 20; CLIIT, f. 45, 16. Aspleniopteris Schrankii Sternb., F1. d. Vorw., I, p. 22, tab. XXI, f. 2. Dryandra Brongniarti Ettingsh., Proteac. d. Vorw., p. 26, tab. ILE, f. 4-8. Foss. FI. v. Hæring, p. 55, tab. XIX, f. 1-26; Foss. F1. d. Monte Promina, p. 18, tab. XIV, f. 5, 6. Comptonia dryandræfolia Brongt., Ann. sc. nat., sér. I, t. IV, p. 49, tab. III, f. 7. Sap., Etud., II, 4, p. 100, tab. V, f. 6. Hæring (Tirol), Eperies (Hongrie); Armissan, dans toutes les couches; au Mont Gergovia près de Clermont, Saint-Jean-de- Garguier, Fénestrelle, Allauch (bassin de Marseille); marnes rouges de Wäggis, près de Ralligen, Monod (Suisse); mollasse de Spechbach près de Mulhouse; Monte Promina. Cette feuille réunit tous les caractères d’une feuille de Dryan- PROTÉACÉES. 809 dra, et comme espèce très-analogue on peut citer le D. formosa R. Br. M. de Saporta, se fondant sur des fruits fort analogues à des fruits de Myrica, qu'il a trouvés mélangés à ces feuilles sur une même plaque, a cru devoir réunir ces dernières au genre Myrica, sous-genre Comptonia. Mais M. Heer fait remarquer avec raison que non-seulement les feuilles de notre Comptonia vivant sont membraneuses et non coriaces comme dans l'espèce fossile, mais aussi que les fruits en question offrent des écailles larges comme dans les Myrica proprement dits, et non des bractées subulées comme elles se voient dans le Comptonia. Les vrais Myrica abon- dant à Armissan, il est probable que ces fruits appartiennent à l’un ou à l’autre de ces derniers. Le fragment de feuille rapporté par O. Weber (Palæontogr.; IV, p. 447, tab. XXV, f, 12) à cette espèce, n’y appartient en aucun cas. 2. Dryandra Thesei Ung., foliis longis, linealibus, toto mar- gine grosse et acute approximato-serratis, coriaceis, tomento- sis (?); nervo medio tenui, lateralibus craspedodromis, parum distinctis. Foss. F1. v. Kumi, p. 35, tab. VIIL, f, 14. Kumi. M. Unger trouve une très-grande analogie entre cette feuille et celles de plusieurs Dryandra. Il y a des formes très-semblables dans les Myrica, et il sera toujours difficile, sinon impossible, de tracer la limite entre les Protéacées et les Myricacées fossiles. Les Dr. aventica Heer, FI. tert. Helvet., tab. CLIIL, f. 47, et Dr. Rolleana, ibid., f. 18, appartiennent sans aucun doute au groupe des Myrica à feuilles irrégulièrement lobées. Dryandroides Unc. . Folia coriacea, elongata vel lanceolata, margine dentata, bre- vissime petiolata; nervo medio valido, nervis secundariis paten- tissimis. tota longitudine vel solo apice dictyodromis. 810 ie PHANÉROGAMES. La plupart des nombreuses espèces réunies autrefois sous ce nom oht trouvé leur place ailleurs. 1. Dryandroides primigenia Sap., foliis firmis, oblongis, ob- tusis, margine subdentatis; nervis secundariis tenuibus , recte emissis, secus marginem arcuato-conjunctis inque rete coeunti- bus. Etud., I, p. 224, tab. VIII, f. 5. Calcaires bitumineux du bassin de Marseille. . 2. Dryandroides cuneata Sap., foliis lanceolatis, subsessilibus, basi late cuneatis, grosse serratis ; nervo primario valido, cæteris sub angulo recto emissis, rigidis, apice furcato-reticulatis, £xam. anal., p. 20; Étud., 1, 2, p. 225, tab. VIIL, f. 4. Avec le précédent (rare). - Offre, comme le précédent, quelque ressemblance avec le Hy- rica hgnitum. 3. Dryandroides basaltica Ettingsh., foliis coriaceis, rigidis, lineari-lanceolatis, basi in petiolum brevem angustatis, remote dentatis ; nervo primario crasso, nervis secundariis validis, sub angulo recto orientibus. Foss. F1. v. Bilin, II, p. 18. Banksia basaltica Ettingsh., Foss. Proteac., tab. LVIIT, {4 Dans les sphérosidérites de Preschen et de Langaugedz, dans le calcaire d’eau douce de Kostenblatt (Bohème). h. Dryandroides brevifolius Ettingsh., foliis sessilibus, coria- ceis, lanceolatis, basi cuneatis, grosse serratis; nervo primario valido, nervis secundariis dense confertis, patentissimis, tenuibus, in rete oblique rhomboideum anastomosatis. Tert. F1. v. Hæring, p. 57, tab. XX, f. 3, l. Schiste bitumineux de Hæring. Feuilles exactement semblables à celles du D. cuneala, mais distinctes, à ce qu'il paraît, par la nervation dictyodrome dans toute la feuille. 5. Dryandroides undulata Heer, foliis coriaceis, oblongo-lan- ceolatis, profunde undulatis ; nervo medio debili, nervis secun- dariis camptodromis, areis reticulatis. F1. tert. Helvet., IT, n 188. tab. CLIIL, f. 22, 23. | PROTÉACÉES. 811 Locle. Ressemble au Myrica obtusiloba , mais la nervure médiane est beaucoup moins épaisse, et les lobes ont une forme diffé- rente. 6. Dryandroides concinna Heer, foliis coriaceis , linearibus, basi attenuatis, margine remote et profunde dentatis ; nervo pri- mario distincto, nervis secundariis hyphodromis. F1, tert. Helvet., IL, p. 488, tab. CLIII, f. 8-10. Locle, Voisin du Banksia orsbergensis Wess., mais la nervation est différente ; il se distingue du Banksia longifolia par les nervures plus fortes et par les dents marginales plus grandes. 7. Dryandroides parvifolius Heer, foliis angustis, linearibus, denticulatis ; nervis secundariis camptodromis , areis reticulatis. Fl. tert. Helvet., III, p.299, nota **. Sieblos (Rhæœn). Semblable au D. concinna, mais distinct par les feuilles plus étroites, à dents marginales plus petites. À 8. Dryandroides? crenata Heer, foliis coriaceis, latius angus- tiusve lineali-lanceolatis, basi longe decurrentibus, crenulatis ; nervo medio valido, nervis secundariis e basi nascentibus pluri- bus, erectis margini parallelis, cæteris sub angulis acutissimis orientibus subarcuatis, camptodromis, in arcus plures anasto- mosanies productis, reti interposito distineto. Sächs.-thüring. Braunk., p. 10, tab. V, f. 1-3. Lignites de Skopau en Thuringe. La nervation de ces feuilles, dont la forme est très-variable, diffère beaucoup de celle des feuilles qui ont été réunies dans le genre collectif Dryandroides, et ressemble beaucoup plus à la ner- vation des feuilles du genre australien Cenarrhenes et surtout à celle du GC. nitida Sieb. Dans les Lomatia on trouve aussi une nervation analogue. 812 PITANÉROGAMES. Palæodendron Sar. Atlas, pl. LXXXV, Folia petiolata, lanceolata, linearia vel elliptica, integra, raris- sime sinuato-subdenticulata; nervo primario tenui, nervis se- cundariis oblique reticulatis rete venosum tenue efficientibus, (Saporta.) Les feuilles qui composent ce genre ont des affinités douteuses de forme, de structure et de nervation avec des Protéacées de tribus différentes, et surtout avec certains Protea, Grevillea et Hakea. La nervation présente de grands rapports avec celle de plusieurs Leucospermum, comme L. ellipticum et conocarpum R. Br., et de Conospermum. C'est peut-être le même type que M. d’Ettingshausen a réuni à ce dernier genre. Cette forme prédomine dans la flore de Saint-Zacharie. 1. Palæodendron gypsophilum Sap., foliis coriaceis, elongatis, - obtusis, in petiolum brevem sensim attenuatis ; nervis secunda- riis obliquis, arcuatis, cæteris flexuosis, reticulatis. Étud., 1, À, p. 97, tab, VIIL, f, 4. Schistes feuilletés marneux de la partie supérieure du gypse d'Aix. Espèce analogue par la forme des feuilles au Protea caulescens Mus. paris. ; très-voisine, parmi les fossiles, du Conospermum macrophyllum Ettingsh. (Sap.). 2. Palæodendron longissimum Sap., foliis coriaceis, strictis, longissimis, margine integro revoluto, in petiolum brevem sensim angustatis. Étud., 1, 1, p. 97. Calcaires marneux de la partie inférieure des gypses d'Aix. Analogue aux Protea repens Thunb., scabra R. Br., revoluta R. Br. 3. Palæodendron salicinum Sap., foliis firmis, petiolatis, lan- ceolato- vel elongato-linearibus, basi sensim angustatis, integer- rimis; nervo primario stricto, cæteris numerosis, gracilibus, PROTÉACÉES. 813 oblique reticulatis, venulis in rete subtilissimum coeuntibus. . Étud., I, 2, p. 60, tab. VI, f. A; IL, 1, p. 95. Dans toutes les couches, surtout dans les calcaires bitumineux et dans les calcaires littoraux marneux; à Saint-Jean-de-Gar- guier (assez rare). C'est l'espèce la plus commune; ses feuilles aès variables se reconnaissent toujours à leur forme allongée. h. Palæodendron lanceolatum Sap., foliis petiolatis, submem- branaceis, ellipticis vel lanceolatis; nervis secundariis curvatis, oblique reticulatis, venulis flexuosis interposiis. Étud., Il, p.60, tab. VIII, f. 2; Il, 1, p. 95. 7 Dans toutes les couches à Saint-Zacharie; rare à Fénestrelle. Diffère du précédent par sa pointe obtuse jamais mucronée, et par ses nervilles plus flexueuses formant un réseau moins com- pliqué. 5. Palæodendron mucronatum Sap., foliis petiolatis, ovato- ellipticis, lanceolatis, apice acuto mucronatis; nervis secundariis subobliquis, rectis, secus marginem reticulatis, venulis inflexis in rete serpentinum tenue abeuntibus. Étud., I, 2, p. 61, tab. VII, 2 Dans toutes les couches à Saint-Zacharie, mais assez rare. Assez analogue à plusieurs Grevillea et au Xylomelum piri- forme Kn. et Sal. 6. Palæodendron socium Sap., foliis oblongis, breviter acumi- natis, integris, basi in petiolum gracilem angustatis; nervis se- cundariis parum obliquis, reticulatis. Étud., 1, 2, p. 61. Dans toutes les couches à Saint-Zacharie. Se distingue du précédent par sa forme plus étroite et son pétiole plus grêle et plus long. Le sommet se termine par une pointe fine, mais non mucronée. 7. Palæodendron coriaceum Sap., foliis coriaceis, elongatis ; lanceolatis, basi in petiolum brevem crassum attenuatis, margine integerrimis; nervo primario parum conspicuo, Cæteris Sparsis; obliquis, immersis. Étud.; L, p. 175, tab, II, f. à. Gypse de Gargas. 8l/ PHANÉROGAMES. Espèce intermédiaire entre le P. gypsophilum et Le P. salici- num et se rapprochant beaucoup du Protea caulescens Mus. paris. du Cap. 8. Palæodendron ultimum Sap., foliis coriaceis, petiolatis, _lanceolato-linearibus, apice acuminatis, basi breviter angustatis, integerrimis ; nervis secundariis obliquis, cum nervulis m reticu- lum subtile vix conspicuum conjunctis. Ætud., Il, p. 138, tab. VHS TE 9: Armissan; rare. Forme intermédiaire entre le P. salicinum et le P. lanceolatum. 9. Palæodendron coriaceum Sap., foliis coriaceis, elongatis. lanceolatis, basi in petiolum brevem crassum angustatis, margine integerrimis; nervo primario parum conspicuo, cæteris Sparsis, obliquis, immersis. Étud., I, 2, p. 175 (21), tab. I, f. 3. Gypse de Gargas. | Se rapproche du Protea caulescens et est intermédiaire entre le P. gypsophilum et le P. salicinum. CLASSE VI. LAURINÉES. FAM. I. L'AURACEZÆ, Plantæ arboreæ vel fruticosæ, regiones tropicas et calidiores habitantes. Folia alternantia, rarius opposita, crasse petiolata, coriacea , perennantia, raro herbacea et decidua , oblonga vel elliptico-oblonga, hic illic lanceolata, rarissime lobata, margine integra, pinnatim vel ternatim nervosa, nervis secundariis pro more brochiodromis rarius camptodromis, simplicibus vel apice divisis ramulisque arcuato-conjunctis, nervulis primariis sub an- gulo aperto transversis rete primarium subrectangulum efficien- tibus, nervulis secundi et tertii ordinis in reticulum polygonum coeuntibus. Perigonium gamosepalum, liberum vel rarissime LAURINÉES. 815. ovario adnatum, herbaceum vel corollinum, rarius coriaceum vel demum carnosum, rotatum vel infundibuliforme vel urceolatum, 6- rarius 4-, rarissime 9-fidum. Fructus carnosus, rarius siccus, rarissime drupaceus, globosus vel ellipsoideus, nudus, sæpius ca- lycis tubo explanato vel cupuliformi vel calyci toto persistente 6-lobo pedicelloque plus minus incrassato impositus. Les nombreux végétaux qui constituent cette classe sont ar- borescents ou frutescents, quelquefois grimpants, très-rarement herbacés et parasites , et dans ce cas aphylles et semblables aux Cuscutes. Leurs feuilles sont alternantes, exceptionnellement op- : posées ou subverticillées, coriaces et persistantes, rarement her- bacées et caduques; elles sont entières, lobées dans un petit nombre d'espèces, à marge toujours lisse; la nervation, qui est très-caractéristique pour certains groupes, est formée, soit par : une seule nervure principale, qui est médiane, et des nervures secondaires très-distinctes, qui naissent sous des angles plus ou moins ouverts pour se diriger vers le bord, où elles forment avec les nervilles transversales une série de boucles plus ou moins dis- tinctes, soit par trois nervures principales, dont les deux latérales _ naissent ordinairement à une certaine distance au-dessus de l’in- sertion du pétiole. Ces nervures latérales se continuent quelque- fois jusque dans le sommet de la feuille sans se ramifier (Cinna- momum Culilawan BI. et Cassia BI.) ; d’autres fois elles disparais- sent avant d’avoir atteint ce dernier et après avoir formé avec les nervilles dorsales des nervures secondaires subséquentes une série de lacets (Cinnamomum zeylanicum). Dans les feuilles qui sont trinerviées jusqu’au sommet 1l n’existe pas de nervures se- condaires, et la réticulation primaire est formée par des nervilles transversales simples ou anastomosées par une seule bifurcation et à peu près parallèles entre elles; les aréoles, presque rectangu- laires, sont occupées par un double réseau veineux ; les nervilles émises du côté externe des deux nervures latérales se rejoignent en se courbant en arc. Les feuilles à nervures latérales brochio- où camptodromes offrent toujours , dans leur moitié supérieure, plusieurs nervures également brochio- ou camptodromes, et sou- 816 PHANÉROGAMES. vent deux nervures basilaires très-fines et très-rapprochées du bord de la feuille (Camphora officinarum). Dans l'aisselle des nervures secondaires on remarque assez souvent une vésicule so- lide, ouverte en dessous et tapissée intérieurement de poils courts. Les traces de cette vésicule se retrouvent quelquefois aussi sur les feuilles fossiles; mais comme leur présence n’est constante que dans un petit nombre d'espèces vivantes (Oreodaphne fœtens, bullata, vesiculosa), elles ne sauraient être prises en considéra- tion comme caractères distinctifs. Nous ne connaissons des débris de fleurs et des fruits que d’un très-petit nombre d'espèces fossiles. Il sera question de ces or- ganes à l’occasion des différents genres. Les Lauracées habitent les régions intertropicales et les régions chaudes des deux hémisphères; le plus grand nombre appartient à l’Asie et à l'Amérique; peu d'espèces vivent en Australie, moins encore en Afrique , et l'espèce unique qui se rencontre dans le midi de l'Europe pourrait bien être une immigrée de l’Asie-Mi- neure. Les nombreux genres dans lesquels cette famille, qui est presque exclusivement formée par l’ancien genre Laurus de Linné, a été décomposée, renferment plusieurs centaines d'espèces. La première apparition du type paraît remonter au commence- ment de l’époque tertiaire, et son plus grand développement dans les âges passés eut lieu en Europe pendant la période miocène ; quelques espèces seulement ont persisté sur notre continent jus- qu’à la fin de la période pliocène et au commencement de l’épo- que quaternaire. * Laurus L. emend. Lauraceæ auct. p. max: p: Atlas, pl. XCI. . Folia coriacea, integra, pinnatinervia vel imperfecte trinervia. Ce genre est pris ici à peu près dans le sens de Linné et com-. prend, par conséquent, presque toutes les Lauracées des auteurs récents. Ce n’est que dans le cas où les organes foliaires offrent Æ Ci | LAURINÉES. » g7 des caractères distinctifs assez constants que nous avons admis les genres nouveaux; là où ces organes ne présentent que des . caractères d’une certaine probabilité, nous nous sommes contenté de les réunir en groupes avec la désignation du genre vivant avec lequel ces groupes montrent le plus d’analogie. I. PHOEBOIDEÆ. A. Laurus assimilis Sap., folüis stricte lanceolatis, utrinque acuminatis, margine integerrimo subundulatis; nervis secunda- rüs sparsis, obliquis, curvatis, secus marginem camptodromis, nervulis tenuibus, transversis. FI. foss. d. trav. de Sézanne, p. 76, tab. VIIL, f. 6. Sézanne ; rare. M. de Saporta dit qu’on peut comparer ces empreintes aux feuilles les plus étroites du L. nobilis, mais plus particulière- ment à celles du L. (Phœbe) lanceolata Wall., des Indes. 2. Laurus subprimigenia Sap., folüs lineali-elongatis, sur sum acuminatis , basi obtusiusculis, integerrimis, nervis se- cundarils sparsis, camptodromis , apicem versus pluries arcua- tis, arcubus cum ramulis dorsalibus nervi sequentis areolas basi rectangulas ascendendo minores efficientibus, nervulis e costa egredientibus interpositis, brevibus, cum nervulis subtilissimis in rete elegantulum coeuntibus. Fl. foss. de Sézanne, p. 77, tab. VIIL f. 7. Sézanne; très-rare. ù Cette feuille rappelle les L. primigenia Ung. et phæboides Ett. ; l'espèce actuelle la plus analogue serait le Phœæbe barbusana Webb, si nous prenons comme point de comparaison les formes de feuilles les plus étroites de cet arbre des Canaries. 3. Laurus phœboides Ettingsh., foliis circa 9-44 centim. longis, 4 1/2 latis, coriaceis, elliptico-lanceolatis, utraque ex- tremitate æqualiter et longe acuminatis, nervis secundariis sat numerosis, ad marginem longius procurrentibus, camptodromis. Tert. F1. v. Wien, p. 17, tab. IL, f. 3 (?); Tert. FL v. Hæring, Scuiwpsa — Paléont. végét. 11 — 52 se CMS 7. PHANÉROGAMES. p. 47, tab. XIT, f. 1; Foss. F1. vw. Bilin, p. 192, tah. XII, f. 4. A Sagor en Carniole, à Hæring, dans le schiste bitumineux à Sobrussan en Bohème. Très-voisin du Phœbe lanceolata Wall., des Indes, mais aussi du Vectandra augustifoha, de l'Amérique. | . ki. Laurus primigenia Ung., foliis subcoriaceis , lanceolato- elongatis, acuminatis vel obtusiusculis; nervis secundariis graci- libus, reticulato-ramosis, reti venoso tenuissimo interposito. Foss. Fl.v. Sotzka, p. 38, tab. XIX, f. 1-4; Heer, FI. tert. Helvet., II, p. 77, tab. LXXXIX, f. 45; III, p. 184, tab. CXLVIT, f. 40, c; CLIII, f. 3. Saporta, Études, I, p. 210, tab. VI, f. 5; II, p. 89, tab. III, f. 8; IT, p. 75. Ung., Foss. FI. v. Kumi, tab. VIIT, Heer, Sächs.-thüring. Braunk., p. 7, tab. VI. Ettingsh., Æ. Braunk. d. Wetterau, p. 44. Laurus phœboides Ettingsh. (?), Tert. FI. v. Wien, p. 17, tab. UE, f..3. æ Sotzka, dépôts tertiaires des environs de Vienne (?); Hohe Rhonen, Rivaz; lignites de Salzhausen et grès argileux de Mün- zenberg; Saint-Jean-de-Garguier , schistes du bois d’Asson, vallée de la Mort-d’Imbert, Fontaine près de Forcalquier (fré- quent), calcaires marneux de Saint-Zacharie, schistes marneux de la partie supérieure du gypse d'Aix; mollasse inférieure de Spechbach (Haut-Rhin); Kumi (Eubée); lignites de la Thuringe. Cette feuille a ses analogues dans les Phœbe et les Ocotea. _ M. d’Ettingshausen y voit une Myrtacée. 5. Laurus ambigua Sap., foliis coriaceis, glabris, lanceolatis, margine subundulato integerrimis ; mnervis secundarüs alter- nis, remotis, camptodromis, arcubus primariis a margine sat re- motis arcubus secundariis interpositis, duobus inferioribus longio- tribus, margini parallelis, reti primario laxo, secundario angusto. Étud., XII, p. 469, tab. IV, f. 9. Bassin de Marseille; très-rare. Très-voisin du L. primigenia Ung. Il faut peut-être rapporter à ce Laurier le Ficus reticulata Sap. LAURINÉES. 819 IT. AGATHOPHYLLOIDEÆ, 6. Laurus Agathophyllum Ung., foliis coriaceis, obovatis, obtusis, basi in petiolum crassum angustatis; nervo primario va- lido, nervis secundariis suboppositis , simplicibus, curvatis, camptodromis. Foss. F1. v. Sotzka, p. 39, tab. XIX, f. 5. Heer, F1. tert. Helvet., IT, p. 79 , tab. C, f. 16, 17. Ettingsh., Foss. Fl, v. Buin, p. 19h, tab. XXXI, f. 3. Wess. et Web., Palæontogr., IV, tab. XXV, f. 3. Sotzka ; grès près de Lausanne, carrière inférieure de Rivaz; argile plastique de Priesen (Bohème); lignites de Rott près de Bonn; Tokay. L'Agathophyllum aromaticum Willd., de Madagascar, offre des feuilles semblables à celles de cette espèce fossile. 7. Laurus Tournalii Sap., foliis coriaceis , late ovatis, lævi- bus, obtusissimis, basi in petiolum crassum brevem angustatis, subtriplinervis ; nervis duobus subbasilaribus ad medium mar- + ginem productis, extus nervos tertiarios patentes sat numerosos secus marginem camptodromos emittentibus, cæteris patentio- ribus, camptodromis, reti primario areas occupante laxiusculo irregulariter polygono, secundario angustissimo. Étud., 1, p. 274, tab. 7, f. 4. | Laurus Agathophyllum Ung. (?), Foss. F1. v. Sotzka, p. 39, tab. XIX, f. 5. Heer, F1. tert. Helvet., IT. p. 79, tab. C, 516, #7. Armissan ; très-répandu. M. de Saporta voit dans cette feuille une forme très-voisine du L. Agathophyllum Ung., et la compare, parmi les espèces vivan- tes, à l’Agath. aromaticum, tout en faisant observer qu'il y a dans le genre Cryptocarya des feuilles qui s’en rapprochent tout au- tant. III. NECTANDROIDEÆ . 8. Laurus Haidingeri Ettingsh., foliis coriaceis, petiolatis , obovato-oblongis vel lanceolatis, obtusiusculis, basin versus an- 820 PHANÉROGAMES. gustatis ; ‘nervatione camptodroma , nervo primario valido , se- cundariis utrinque 10-15, prominentibus, paullatim flexuosis, sub angulis variis acutis orientibus. Foss. F1. v. Bilin, IL, p. 8, tab. XXX, f. 5, 8, 9. Argile plastique de Priesen. La forme de ces feuilles est celle du Vectandra apetala Nees, et du Persea gratissima Gærtn. ; la nervation s’accorde avec celle du L. cœrulea L. 9. Laurus nectandræfolia Web., foliis petiolatis, oblongo-ellip- ticis, utrinque æqualiter angustatis, bipollicaribus , nervis secun- dariis patentibus, sursum arcuatis, secus marginem camptodro- mis. Wess, et Web., Palæontogr., IV, p. 143, tab. XXVI, f. 5. Lignites de Rott. 10. Laurus nectandroides Ettingsh., foliis oblongo-ellipticis, apice longius et angustius acuminatis quam basi, integerrimis, coriaceis; nervis secundariis remotiusculis, angulis acutis emis- . sis, validis, camptodromis; longit. 9-12 centim., latit. 3 circa ad medium. Foss. FI. vw. Bilin, II, p. 6, tab. XXXL, f. 1, 2, 6, 7. Schiste bitumineux de Sobrussan, argile plastique de Priesen, tripoli de Kutschlin. | A1. Laurus Apollinis Heer, foliis oblongo-ellipticis , acute acuminatis , basin versus sensim subarcuato-angustatis ; nervis secundariis angulis sat apertis divergentibus, substrictis, longe retro marginem subito arcuato-conjunctis, reti laqueato plurise- riato arcubus et margini interposito, reticulo distinctissimo. Sächs.-thüring. Braunk., p. 7, tab. VIT f. 7, 8. Grès de Skopau (étage ligurien), en Thuringe. Diffère du L. Lalages par le réseau plus prononcé et par les nervures secondaires anastomosées à une plus grande distance du bord. 19. Laurus Lalages Ung., foliis ovato-lanceolatis, utrinque angustatis, longe petiolatis, integerrimis, subcoriaceis ; nervis secundariis simplicibus , curvatis, camptodromis, inferioribus approximatis, sub angulo recto vel subrecto, mediis et superio- ribus sub angulo minus aperto emissis ; longit. 9-15 centim., LAURINÉES. 821 lat. 3-3 1/2. Foss. F1. v. Sotzka, p. 169, tab. XL, f. 6-9. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, I, p. 6. Heer, Süchs.-thüring. Braunk., p. 7, tab. VII, f. 9-11. Unger, Kumi, p. 31, tab. VI. Sotzka, Sagor, Monte Promina, Hæring; tripoli de Kutschlin. La forme et la nervation de cette feuille rappellent celles de plusieurs Vectandra. 15. Laurus arcinervia Ettingsh., folis breviter et crasse pe- tiolatis, elongato-lanceolatis, basi sensim angustatis vel subito fere abruptis, integerrimis, pinnatinerviis ; nervis secundariis remotis, sub angulo acuto nascentibus, secus marginem ascen- dendo camptodromis , nervulis in rete laxum reti subtili imple- tum coalitis. Foss. FI, v. Bilin, IX, p. 8, tab. XXXIII, f. 4-3 (Nectandra). Tripoli de Kutschlin. M. d'Ettingshausen compare cette feuille ? à cellés du Vectandra angustifolia Nees. IV. TETRANTHEROIDEÆ. 14. Laurus tetrantheracea Sch., foliis minoribus, ex oblongo acuminatis, margine undulatis, supra glaberrimis, infra venosis ; nervis secundariis subpatentibus, superne arcubus pluribus as- cendendo minoribus cum sequentibus anastomosatis (brochio- dromis), reti transverso interposito tenui, laxiusculo. Laurus tetrantheroidea Sap., F1. foss. d. travert. de Sézanne, p. 76, tab. VIII, f. 8. Sézanne ; rare. Ressemble au Tetranthera laurifolia Jacq., de l'Asie tropicale, et au Vectandra apetala Nees, de l'Amérique tropicale. Le nom de tetrantheroides étant déjà employé antérieurement pour un autre Laurus, j'ai dû changer l’épithète par laquelle M. de Saporta a désigné cette espèce. 15. Laurus Buchii Ettingsh., foliis breviter petiolatis, coriaceis, lanceolatis vel oblongis , basi apiceque angustatis; nervatione brochiodroma , nervis secundariis utrinque 7 vel 8, sub angulo 829 PHANÉROGAMES. acuto egredientibus, nervulis tenuissimis, dictyodromis, Ett., Foss. F1, v. Bilin, 11, p. 5, tab. XXX, f. 10. Dans le calcaire d’eau douce à Kostenblatt (Bohème). 16. Laurus Reussii Ettingsh., foliis breviter petiolatis, coria- ceis , lanceolatis vel oblongis , basi apiceque obtusiusculis; ner- “vatione brochiodroma, nervis secundariis utrinque 8-10, sub angulis 50-60°, basilaribus sub angulis acutioribus orientibus , nervulis tenuibus, angulo recto egredientibus , dictyodromis. Ett., Foss. fl. v. Bilin, IL, p. 5, tab. XXXI, f. 5, 11. Tripoli de Kutschlin. 17. Laurus pachyphylla Re foliis ovato-oblongis , in- tegerrimis , petiolatis, basi obtuse cuneatis, coriaceis , rigidis ; nervatione pinnata, nervis secundariis validis, camptodromis ; longit. 7 centim., lat, 3 1/2. Monte Promina, p. 16, tab. VIT, iQ, Monte Promina. La forme de cette feuille est celle du L, Sous et la nervation celle du L. Lalages. 18. Laurus tetrantheroides Ettingsh., foliis ovato-oblongis, basi angustatis, integerrimis, coriaceis ; nervis secundariis camp- todromis, simplicibus , sub angulo 45-60° orientibus; longit. 7 centim., latit. 2 1/2. Tert. Fl. v. Hæring, p. 47, tab. XIL, f. 2. Hæring, Foss. F1. v. Bilin, IL, p.. 5. Schiste bitumineux de Hæring, tripoli de Kutschlin. Voisin des L. Swoszowiciana et Lalages. 19. Laurus Swoszowiciana Ung., foliis circa 8-12 centim. longis, 2-3 latis, oblongo-lanceolatis, basi longe cuneatis, inte- gerrimis, coriaceis, nervis secundariis remots , alternantibus, simplicibus, e nervo primario sub angulo 35-40° egredientibus. Ung., Gen. et Spec., p. 423; Blätterabdr. v. Swosz., in Haïd. Naturw. Abhandl., NX, p. 424, tab. XIII, f. 41; XIV, f. 14, Ettingsh., Tert. Ft, v. Wien, p. 16, tab. II, f. 1, 2. Heer, F4, tert. Helvet., I, p, 80, tab. LXXXIX, f. 5. Andræ, Foss, F1, Siebenb. u. d. Banates, p. 19, tab. IV, f, 5, Dans le schiste marneux de Swoszowice en Galicie, Heiligen- LAURINÉES. 823 kreuz (Hongrie), Thalheim (Transylvanie), à Hernals et Laa près de Vienne ; Monod. 20. Laurus Forbes De la Harpe, foliis coriaceis, lanceolatis, basi angustatis, breviter petiolatis; nervis secundaris subtili- bus, simplicibus. F1. tert. Helv., III, p. 315 (note). Alumbay et Corse-Castle (île de Wienÿs grès tertiaire près d'Angers. | Très-semblable au L. Lalages Ung. 21. Laurus præcellens Sap., foliis magnis, oblongis, basi apiceque acuminatis; nervis secundariis sparsis, secus marginem assurgendo-camptodromis, tenuibus, nervulis primariis genicu- latis, secundariis conjunctis vel rectis simplicibus. Ætud,, I, p. 210, tab. VI, f. 4. Calcaires siliceux bitumineux de Saint-Zacharie. Grande et belle espèce analogue au L. Forbesi. V, LITSÆOIDEÆ. 22. Laurus glaucoides Web., foliis oblongo-ellipticis , apice longius productis, brevipetiolatis , nervo primario pertenui, ner- vis secundariis tenuissimis, folio ipso coriaceo , nitido. Wess. et Web., Palæontogr., IV, p. 144, tab. XXXVI, f. 8. Lignites de Rott. Diffère du ZL. nectandræfolia par son pétiole beaucoup plus court, par son sommet plus pointu et par sa nervation plus fine. Analogue au L. (Litsæa) glauca Thunb. 23. Laurus obovata Web., foliis petiolatis , oblongis, ovato- ellipticis, acuminatis, integerrimis, basi angustatis; nervo pri- mario sensim decrescente , nervis secundariis vix COnSpiCuis, irregularibus, arcuatis; longit. 6 centim., lat. 3. Palæontogr., IE, p. 180, tab. XX, f. 4. Massal., Synops. FI. foss. Grès du Quegstein près de Bonn; Sinigaglia. Voisin du Z, glauca, 821 PHANÉROGAMES. IV. OCOTEOIDEÆ. 2h. Laurus ocoteæfolia Ettingsh., foliis circa 12-14 centim. - longis, 2 centim. latis, elongato-lanceolatis vel linealibus , basi longe angustatis, coriaceis, integerrimis ; nervis secundariis Spar- sis, sat patentibus, subarcuatis. Tert. F1. v. Wien, p. 17, tab. III, f. 4. Foss. F1. v. Bilin, IL, p. 4, tab. XXX, f. 41, 12. Heer, F1. tert. Helvet., III, p. 185, tab. CLIIT, f. 4. Schiste marneux à Sagor, à Vienne, à Sotzka, à Heiligen- kreuz ; tripoli de Kutschlin; Hohe Rhonen. Très-semblable à l’Ocotea quianensis. M. Stur (FI. d. Süss- wasserq., p. 166) voit dans ces feuilles un Saule identique avec le Salix trachytica Ett., et qu'il nomme S. ocoteæfolia. 25. Laurus ocoteæoides Massal. , foliis petiolatis, membrana- ceis, margine subplicato-undulatis, integerrimis, ovato-oblongis, apice obtusis, basi leniter angustatis ; nervo primario valido, ner- vis secundariis sparsis, marginem versus arcuato-conjunctis , nervulis sub angulo recto orientibus, maculis inæqualibus tetra- gonis, reticulo venoso minuto 4- et 5-gono. Synops. FI. foss. Senog., p. 57 (tab. cit. 24, f. 3; tab. 43, f. 1). Sinigaglia. VIT. LAURI PROPRIÆ. 29. Laurus Fürstenbergii A1. Br., foliis coriaceis , obovatis, apice obtusiusculis vel breviter apiculatis; nervis secundariis utrinque 5 vel 6, angulo acuto egredientibus, camptodromis, nervulis in rete transversum conjunctis. Heer, F1. tert. Helvet., Il, p. 77, tab. LXXXIX, f. 4-4. Sap., Étud., III, p. 75, tab. VIE, f. 2. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 192, tab. XXX, f. 6. Laurus manuescensis Sap., Ex. anal., p. 15. OEningen, dans la couche à insectes, dans la carrière infé- rieure ; Berlingen (Thurgovie) ; dans le méñnilite de la vallée de Schichow ; schistes du bois d’Asson. LAURINÉES. 825 Cette espèce pourrait bien être le prototype de notre L. no- bihs. 30. Laurus nobilis L. Saporta, FI. pliocène de Meximieux. Meximieux; tufs quaternaires des Aygalades, des Arcs (Pro- vence). Cette espèce est encore indigène le long des cours d’eau de la Provence méridionale, dans la zone la plus voisine du littoral (Saporta). VIII. SPECIES INCERTÆ SEDIS. 31. Laurus gracilis Gaud., foliis coriaceis , ovali-lanceolatis, centim. 5 circa longis, millim. 17 latis, integerrimis; nervis se- cundariis sub angulo acuto egredientibus, subarcuatis, sursum vergentibus, apice repetito-arcuato-conjunctis , verruculam in axilla ferentibus , reti interposito minutissimo. Contrib., VI, p. 15, tab. II, f. 9. Miocène supérieur de Gaville (Toscane). Diffère du Rhamnus Decheni O. W., dont il a la forme et la nervation, par sa consistance coriace. 32. Laurus Gastaldii Gaud., folium ovali-lanceolatum, centim. 9 circa longum, 3 latum, apice longius quam basi angustatum, integerrimum; nervis secundariis sat patentibus, utrinque circa 11, subarcuatis, repetito-anastomosatis, verruculam in quaque axilla ferentibus. Contrib., VI, p. 45, tab. III, f. 44. Gaville. 33. Laurus montemassana Gaud., foliis anguste ovali-ellipticis, sessilibus ? , basi apiceque subobtusis, centim. 3 1/2-5 longis, 1 1/2-2 latis, coriaceis, integerrimis, nervis secundariis patenti- bus, sat numerosis, versus marginem camptodromis. Contrib., NE p, 46, tab. E f. 7,49. Monte Masso, Puzzolente, Poggione (Toscane). Les feuilles paraissent avoir été sessiles; il n’est pas probable que leur place soit dans ce genre. 3h. Laurus larguensis Sap., folüs coriaceis, oblongis, basi cu- 8926 PHANÉROGAMES. neatis; nervis secundariis suboppositis, utrinque circa 10, angulo L0-45° emissis, secus marginem camptodromis , reti transverso primario laxiusculo conspicuo. Étud., 7 p. 78. Schistes du bois d’Asson. Il est difficile de déterminer le genre de Laurinées auquel cette feuille se rattache. 20. Laurus trisianiæfolia Web., foliis coriaceis, obovato-ob- longis, apice subito, basi sensim angustatis, margine integerrimo _ longe repando-undulatis ; nervo medio basi valido, dehinc sen- sim diminuente, nervis secundariis generis; longit. circa 40 centim., latit. ad medium 5 centim. Web., Palæontogr. IT, p. 182, tab. XX, f. 2; tab. XXVI, f. 6. Heer, Mioc. balt. Fl., p. 75, tab, XXIII. Lignite de Rott près de Bonn; Rixhôft, commun. 36. Laurus iteophylla Mass., foliis lanceolato - linealibus, utrinque angustatis, petiolatis, coriaceis, integerrimis; nervo pri- mario valido, nervis secundariis distantibus, arcuatim conjunc- tis, nervulis tenuissimis, in rete venosum exsculptum exeuntibus. Syn. FI. foss. Senog., p. 57 (tab. cit. 45, f. 18.) Sinigaglia. 37. Laurus Brocchana Mass., foliis petiolatis, coriaceis, el- lipticis, utrinque obtusiusculis, integerrimis, subtriplinerviis ; nervo medio valido, nervis secundariis arcuatim conjunctis, ner- vis abbreviatis ramosis anastomosantibus immixtis, nervulis irre- gularibus, exilissimis, anguloso-flexuosis, ramosis, in rete exsculp- tum solutis. Synops. FI. foss. senog., p. 58 (tab. cit. 8, f. 40; tab. 41, f. 12). Sinigaglia; tripoli de Kutschlin (?). Massalongo décrit sous les noms de Laurophyllum Notarisii (p. 59, tab. cit. 26, f. 7; tab. 43, f. 8) et L. Molint (ibid., tab. 26, f. 25 ; tab. 45, f. 3) deux feuilles qui ne paraissent pas ap- partenir au même genre. Son Litsæa Ettingshauseni (1bid., p. 59) pourrait bien appartenir au genre Cinnamomum. 38. Laurus Oscorum Mass., foliis tomentosis, membranaceis, lanceolatis, apice obtusis, nervo primario valido, nervis secunda- LAURINÉES. 827 riis sparsis, arcuatis, simplicibus, arcuatim conjunctis, nervis abbreviatis immixtis, sub angulo 60-65 orientibus, nervulis, ve- nulisque obsoletis. Synops. FI. foss. Senog., p. 64 (tab. cit. 413, f. 7). Sinigaglia. Persea GÆRTN. Atlas, pl. XCII. Arbores in Asia, America tropica et insulis canariensibus in digenæ. Folia pro more speciosa, crassiuscule petiolata, oblongo- elliptica, obovato-oblonga, coriacea, integerrima, pinnato-ner- . vosa, nervis secundariis patentibus, brochiodromis, arcuato-con- junctis vel versus extremitatem ramoso-anastomosatis, nervulis transversis in rete laxum primarium anastomosatis, quaterna- riis sub angulis rectis orientibus, rete polygonum efficientibus, cujus areolis rete tertii ordinis minutissimum interpositum est. Perigonium profunde 6-partitum, subæquale vel inæquale. Bacca monosperma, pedicello plus minus incrassato carnoso, perigonio immutato demum obsoleto insidens. Les feuilles que nous réunissons dans ce genre présentent bien en général les caractères de celles des Persea vivants; mais ces der- nières offrent elles-mêmes souvent tant de ressemblance avec les feuilles d’autres genres de Lauracées, qu’elles ne sauraient suf- * fire à elles seules pour établir une distinction générique bien ri- goureuse. 1. Persea Delessei Sap.., foliis amplis, longe valideque petiolatis, oblongo-ellipticis, integerrimis ; nervo medio valido , nervis se- cundariis sub angulis acutjs egredientibus, inferioribus breviori- bus, cæteris extus apicem versus ramosis, ramis oblique egre- dientibus, arcuato-anastomosatis, areas procedendo minores efficientibus, nervulis flexuosis cum nervulis secundartüis rete laxiusculum irregulariter polygonum efformantibus, F1. foss. d. travert. anc. de Sézanne, p. 75, tab. VIIX, f, 1. Protodaphne Delessei Sap., Étud,, I, p. 43; Ann. sc. nat. HT, p. 47. Ê 828 | PHANÉROGAMES. Travertins anciens de Sézanne. Cette feuille, quoique notablement plus grande, offre une res- semblance frappante avec celles du Persea gratissima Gærtn., de l'Amérique tropicale. : 2. Persea vetusta Sap., foliis speciosis, oblongis, basi longe cuneatis, apicem versus angustatis, margine integerrimo repando- sinuosis; nervis secundariis sub angulis acutis emissis ascen- dentibus, versus extremitatem cum nervorum sequentium ra- mis dorsalibus in areolarum seriem sursum sensim minorum anastomosatis. FI. foss. d. trav. d. Sézanne, p. 76, tab, VIIT, f, 2. Sézanne. A peine distinct du précédent. 3. Persea superba Sap., foliis magnis, valide petiolatis, sub- coriaceis, oblongo-ellipticis , utraque extremitate æqualiter acu- minatis ; nervo medio valido, nervis secundariis sat remotis, se- cus marginem camptodromis, reti primario interposito laxo, dis- tinctissimo, secundario subtil angusto. Étud.. TI, p. 273, tab. VII, f. L 3 III, p. 76. ; Armissan, schistes du bois d’Asson ; rare. Forme voisine du Persea gratissima Gærtn., et surtout du P. carolinensis Nees. h. Persea Guiscardii Gaud., foliis exacte ovalibus, apice ro- tundatis, basi breviter cuneatis, 2-3-pollicaribus, integerrimis, pinnatinerviis; nervis secundariis utrinque circa 8, patentibus, retro marginem arcuato-conjunctis, dehinc in ansas complures continuis, nervulis transversis. Feuilles foss., p. 36, tab. IX, f, 10: X, f. 4. Montajone. Belle feuille semblable au P. Braunii, mais distincte par ses nervures secondaires plus nombreuses ; elle s'éloigne du 2. prin- ceps par sa forme plus exactement ovalaire très-obtuse. 5. Persea multinervis Sap., foliis subcoriaceis , lanceolato- linealibus, obtusis; nervo primario valido, nervis secundariis suboppositis, gracilibus, numerosis, sub angulo subrecto emis- LAURINÉES. 829 sis, simplicibus , secus marginem camptodromis, nervulis pri- maris tenuissime transversimque reticulatis. Étud., I, p. 273. Armissan, Peyriac, au bord de l'étang du Doule. Ressemble un peu aux feuilles les plus étroites du Persea in- dica Spr. | " 6. Persea conspicua Sap., folis breviter petiolatis, firmis, ovato-lanceolatis vel ellipticis, obtuse acuminatis, integerrimis ; nervis secundariis plerumque oppositis ; parallelis, simplicibus, secus marginem camptodromis, venulis transversis. L. c., I, . p. 274, tab. VII, f. 3. Armissan ; assez rare. 7. Persea spectanda Sap., folis coriaceis, late ovato-oblongis, basi apiceque obtuse angustatis ; nervis secundariis utrinque 7 vel 8, 2 infimis margini approximatis eique parallelis, omni- bus camptodromis, reti primario transverso, tenui. Étud., HE, p. 77, tab. VIL, f. 3. Schistes du bois d’Asson; rare. Cette espèce se rattache soit au genre Persea, soit au genre Tetranthera, et dans ce dernier elle rappelle surtout le T. lauri- foha Jacq. 8. Persea Braunii Heer, foliis subcoriaceis, breviter pe- tiolatis, ellipticis, reticulatis ; nervo primario valido, secundariis utrinque 6 vel 7 prominentibus, valde curvatis. Pedunculis m- crassatis; fructibus basi perianthio persistente cinctis. F1. tert. Helvet., I, p. 80, tab. LXXXIX, f. 9, 10; III, p. 185, tab. CLIII. OEningen dans le Kesselstein; Locle. Espèce voisine du Persea carolinensis Nees, qui vit dans les forêts humides de Cyprès depuis la Virginie jusqu'en Loui- siane, et du Persea indica L., qui, à Madère et aux Canaries, garnit les rivages des cours d’eau de montagnes et y forme des arbres d’une grande beauté. M. Heer croit que les P. Braunt, indica et carolinensis pourraient bien appartenir à un même type évolutif. 9. Persea speciosa Heer, foliis coriaceis, longe petiolatis , 830 PHANÉROGAMES. 2-5-pollicaribus , ellipticis; nervo medio valido, secundariis utrinque 8-10, sub angulo acuto egredientibus, furcato-ramosis, camptodromis. F1. tert. Helvet., IT, p. 81, tab. XC, f. 114, 19, et C, f. 48; III, p. 185, tab. CLIIT, f. 9, 40. Gaudin et Strozzi, …Mém. s. l. feuilles foss. de la Toscane, p. 37, tab. X, f. 3; tab. VIT, £, 7-11 ; id., Contrib., IT, p. 47; tab. VIT, VIIL. Ettingsh., Foss. FI. v. Bilin, p. 197, tab. XXXII, f. 15, 16. Dans la mollasse d’eau douce supérieure de la Suisse ; Schrotz- burg près d'OEningen ; OEningen (très-rare) ; Stettfurt (Thurgo- vie) ; calcaire d’eau douce du Locle; argile plastique de Priesén, travertins de San Vivaldo, d’Iano (Toscane). Appartient au groupe du Persea indica. 19. Persea Hehiadum Ung., foliis petiolatis, oblongo-éltipticis, basi apiceque æqualiter angustatis, integerrimis; nervo medio stricto, validiusculo, nervis secundariis sub angulis acutis emis- sis, arcuato-anostomosatis, superne laqueos cum nervis tertiariis efficientibus. Foss. F1. v. Gleichenb., tab. V, f. 1. Massal., F1. foss. Senogall., p. 253. Ettingsh., Foss. FI, v. Bilin, p. 195, tab. XXXII, f. 1. Massal., Syn. FI. foss. Senog., p. 56 (tab. cit. 26-27, f. 27). Gleichenberg, Sinigaglia, Priesen. La forme des feuilles est celle de l'espèce précédente; les ner- vures naissent sous un angle plus aigu. A1. Persea Heerii Ettingsh., foliis coriaceis, petiolatis, oblon- gis, basi angustatis ; nervo primario crasso, secundariis utrinque 11-13, valde prominentibus, sub angulo acuto egredientibus, nervulis prominentibus, angulo acuto exeuntibus. Foss. F1. v. Bilin, p. 197, tab. XXXII, f. 17. Argile plastique de Priesen. Espèce fort voisine du P. speciosa, et à peine distincte du L. Heliadum, qui paraît représenter la face supérieure de la feuille, tandis que le P. Heerii en représenterait la face inférieure et par conséquent une nervation plus prononcée. 42. Persea bilinica Ung., folium longe petiolatum , oblon- gum, basi late cuneatum, margine undulatum, membranaceum, % LAURINÉES. - 851 5-6-pollicare, pinnatinerve; nervo medio valido, stricto, nervis secundariis crebris, inferioribus brevibus sub angulo recto orien- tibus, cæteris sub angulis minus apertis emissis , cum margine confluentibus, reti transverso laxo distinctissimo. Sylloge, III, p. 72, tab. XXII, f. 19. Bilin. Feuille analogue à celles des Persea indica L. et P. drimyfo- lia Schiede et Deppe. à 13. Persea princeps Heer, foliis coriaceis , late lanceolatis, vel lanceolato-ellipticis, utrinque attenuatis, nervo primario pro- minente, nervis secundariis tenuibus, sparsis, numerosis, sub angulo plus minus aperto egredientibus, secus marginem camp- todromis, nervulis subtiliter reticulatis. Fructu piriformi. Heer, FI. tert. Helvet., II, p. 77, tab. LXXXIX, f. 16, 17; XC, f. 17-20, 97. Sap., Étud., III, p. 76. Ludw., Palæontogr., VILLE, f. 407 ; tab. XL, f. 6, 7, 8; XLI, f. 16. Gaudin et Strozzi, Feuill. foss. de la Toscane, p. 36, tab. X, f. 2 ; id., Contrib., II, p. 48, tab. VII, f. 2, 3; tab. VIII, f. 4. Sismonda, Matér., p. 50, tab. XVII, f. 10, 11. Ettingsh.. Bilin, p. 193; Wet- terau, p. L3. Laurus primigenia O. Web., Palæontogr., XL, tab. XX, f. 6, a? Laurus eminens Sap., Exam. anal., p. 45. Mollasse supérieure de la Suisse ; OEningen, dans les marnes de Schrotzburg; près de Teufen (Appenzell) ; calcaire d'eau douce du Locle; lignites de Salzhausen, Hessenbrücken, Münzenberg, Rockenberg (Wetterau); schistes du bois d’Asson dans le bassin de Manosque ; dans le pliocène à Montajone en Toscane ; tripoli de Kutschlin et schiste bitumineux de Sobrussan (Bohème); Kumi. Très-répandu, surtout dans la mollasse de la Suisse. A en ju- ger d’après la forme des feuilles, des boutons floraux et des fruits, cette espèce serait très-voisine du L. canariensis Webb et sur- tout de la var. glaucescens, qui vit à Madère (Heer). Les fossiles des lignites de la Wetterau rapportés à ce Laurier pourraient bien appartenir à une autre espèce. | à 832 A PHANÉROGAMES. 44. Persea Columbi Heer, folium oblongo-ellipticum, utraque extremitate æqualiter angustatum , centim. 11-12 longum, ad medium 3-4 latum/coriaceum, penninerve; nervo medio stricto, nervis lateralibus subarcuato-ascendentibus , repetito-arcuato- anastomosatis, arcubus a margine remotis. Foss. Pfl. v. Van Couver, p. 7, tab. I, f. 6. Burrard Inlet, Colombie Brit. Très-voisin du P. princeps, dont il ne paraît différer que par les nervures moins rapprochées et plus fortement arquées vers le haut. 15. Persea Giebelii Andræ, foliis coriaceis oblongis, integer- rimis, breviter petiolatis, basi in petiolum angustatis, apice sub- productis, acuminatis ; nervo primario subvalido , nervis secun- dariis tenuibus, remotiusculis, sub angulo acutiusculo egredien- tibus, parum curvatis. Tertiærfl. Siebenb., p. 25, tab. I, f. 3, 4. Calcaire bitumineux de Thalheim en Transylvanie. M. Andræ rapproche ces feuilles de celles du L. canariensis Webb. 16. Persea radobojana Ettingsh., foliis speciosis, coriaceis, ovato-oblongis, utrinque angustatis, integerrimis; nervatione brochiodroma, nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo subacuto egredientibus, prominentibus, flexuosis, apice furcatis, vel ramosis, arcubus inter se conjunctis, nervis tertiariis angulis subrectis vel acutis transversis, sat confertis, simplicibus vel semel furcatis. Beitr. x. K. d. foss. FI. v. Radoboj, p. 49, tab. II, f. 40. Radobo)j. Ressemble au P. gratissima Gærtn., du Brésil. 17. Persea pedata Lesq., foliis elongato-elliptico-lanceolatis , parte latiore supra medium posita, centim. 44 circa longis, su- pra medium 2 2/3 latis, coriaceis ; nervo medio valido, nervis . secundariis tenuibus sub angulo acuto emissis, reticulo minutis- simo, punctiformi. Foss. Pl. from the Tert. of Mississ. (Trans. Amer. Phil. Soc., vol. XIII, p. 418, tab. XIX , f. 1. Laurus.) Schiste rouge tertiaire du Mississipr. LAURINÉES. M 853 Attribution douteuse. | 48. Persea lanceolata Lesq., foliis majusculis, ovato-lanceola- tis, inferne brevius, superne longe productis, centim. 13 circa longis, grosse costatis. Lesquer. L. c., f. 3. Avec le précédent. Voisin du Persea speciosa Heer, et semblable, quant à la forme et à la nervation, à l'Ocotea quianensis Aubl.; comme dans ce der- nier, la nervure médiane était très-forte et le pétiole presque nul. 19. Persea canariensis (Webb) Sm., foliis oblongis et elongato- oblongis, basi apiceque acuminatis, integerrimis, coriaceis, breviter petiolatis, centim. 10-16 longis, 3-4 latis ; nervis apice repetito- arcuato-conjunctis. Fructibus ovalibus, millim. 8 longis, calyce crassiusculo superne dentato suffultis. Gaud. et Str., Contrib., IV, p. 22, tab. IL, f. 8-11; V, p. 9, tab. I, f. 1-4. Travertins quaternaires (pliocènes?) de Monsummano , Iano, San Vivaldo (Toscane) ; tufs volcaniques quaternaires de Lipari ; dans les tufs à £lephas antiquus aux Aygalades près de Marseille et dans ceux de Meyrargues (Bouches-du-Rhône) ; dans les dé- pôts pliocènes de Meximieux; vivant à Madère et aux Canaries. M. Gaudin croit que son L. Guiscardi pourrait appartenir à cette même espèce, et qu'on pourrait y rapporter aussi quelques- unes des feuilles qu'il a attribuées au Laurus (Persea) speciosa. 20. Persea amplifolia Sap., foliüis peramplis, ovato-lanceola- tis, margine undulatis ; nervis præcipuis facie inferiore promi- nulis. Flore pliocène de Meximieux (Bull. Soc. géol. de France, avril 1869, p. 762). Dépôts pliocènes de Meximieux. Ces feuilles présentent le type des Persea et se rapprochent du P. indica Spr., des îles Canaries, dont elles diffèrent cepen- dant par des nervures secondaires moins nombreuses et plus re- courbées ; elles paraissent constituer une forme intermédiaire entre les P. indica et carôlhinensis. 21. Persea similis RG sad :(P) CRrORRONE differt foluis magis elongatis. Sap., Avec le précédent. Scnimper. — Paléont. végét. I — 53 834 2), 0 PHANÉROGAMES. Sassafras NEEs. Atlas, pl. XCII. Folia plus minus ovato-orbiculata, brevissime acuminata , vel triloba, triplinervia, nervis'lateralibus suprabasilaribus haud exacte oppositis, sub angulo acuto orientibus, ultra medium fo- lium productis, extus ramosis, ramis camptodromis; nervis se- cundariis longe a primariis lateralibus remotis, sub angulo aperto emissis, parum numerosis, camptodromis, nervis tertiariis e nervo mediano et e latere anteriore nervorum lateralium sub angulo recto emissis, arcuato-transversis. Bacca pedicello apice incrassato carnosoque imposita, basi perianthii sexpartiti laciniis cincta. Les Sassafras du monde actuel forment des espèces peu nom- breuses qui habitent en partie l'Amérique du Nord, en partie les Indes orientales. 1. Sassafras primigenium Sap., foliis submembranaceis, su- pra lævigatis, triplinerviis, ambitu late obovatis, sensim in petio- lum angustatis, sursum trilobis, cæterum integris, lobis laterali- bus minoribus arrectis , sæpius inæqualibus quandoque uno alterove obsoleto, medio ovato basi constricto, apice longe acumi- nato, sinubus subrotundatis; nervis primariis lateralibus angulo peraculo emissis, suprabasilaribus, nervis secundariis externis camptodromis, nervis secundariis internis inferioribus cum illis nervi mediani dictyodromis, lobi mediani nervis secundariis ar- cuatis, camptodromis, nervulis cum nervis secundariis internis in rete laxum coeuntibus. Ætud., II, p. 433 F1. foss. d. trav. anc. de Sézanne, p. 78, tab. VIII, f. 9, 40. Assez répandu dans les travertins anciens de Sézanne. Ces feuilles, longues de 12 à 15 centimètres, varient beau- coup, comme dans le Sass. officinale, dont notre plante pourrait bien être le prototype ; l’un ou l’autre des lobes latéraux se trouve souvent à l’état rudimentaire ou manque tout à fait, mais jusqu’à présent on n’a pas encore rencontré des feuilles entières, comme LAURINÉES. 835 celles-ci se trouvent assez souvent dans l’espèce vivante. La base foliaire du Sassafras de Sézanne est plus longuement atténuée et les lobes sont plus acuminés que dans cette dernière plante. 2. Sassafras Ferretianum Massal., foliis trilobatis, basi sensim in petiolum angustatis, triplnerviüs; nervis lateralibus in lobos excurrentibus, nervis secundariis camptodromis ; lobis integer- rimis, acuminatis, sinubus obtusis vel rotundatis. . Stud. sulla Fl. Foss. Senogall., p. 268, tab. XII, f. 1-3; tab. XIII, f. 4. Gaud. et Strozzi, Contrib. à la FI. foss. ital., II, p. 50, tab. X, f. 8. Heer, Foss. F1. of N. Greenland, p. 474, tab. L, f. 4, 2. Menat en Auvergne; Val d’Arno, Sinigaglia ; Atanekerdluck. Analogue au S. officinale Nees, de l'Amérique du Nord. 3. Sassafras Æsculapi Heer, foliis mediocriter pedicellatis, e basi breviter decurrente ovatis, acuminatis vel orbiculato-ovatis, | subobtusis vel brevissime acuminatis, nervo basilari utrinque tenuissimo margini approximato et parallelo. F1. tert. Helvet., II, p. 82, tab. XC, f. 13-16. Ettingsh., Pilin, IL, p. 8. OEningen, Kesselstein ; dans le ménilite de la vallée de Schi- chow et dans le tripoli de Kutschlin. Très-voisin du S. officinale N., dont les feuilles non lobées offrent une analogie frappante avec celles du S. Æseulapi, connu jusqu’à présent seulement par des feuilles entières. L. Sassafras (?) germanicum Heer, foliis obovatis, apice tri- lobatis, triplinerviis ; nervis secundariis numerosis. Sächs.- thüring. Braunk., p. 8, tab. III, f. 7; VII, f. 49, 43. Skopau en Thuringe. Analogue au S. Ferretianum. 5. Sassafras (?) cretaceum Newb., foliis petiolatis, basi de- currentibus, apice anguste acuminatis , inferne crasse nervosis , trilobatis, lobis integris acutis; nervo medio recto, primariis la- teralibus sub angulo 30° nascentibus, nervis secundariis regulari- ter arcuatis usque ad loborum marginem, ubi subito incurvan- tur, nervulis sub angulo recto egredientibus ut et quaternariis inque rete duplex subquadratum conjunctis. Lat. ext. FI. N. Amer., p. 14. 836 PHANÉROGAMES. Grès crétacé de Blackbird Hill, du Smoky Hill Fork, du Ne- braska et du Kansas. L'attribution de cette feuille est incertaine. 6. Sassafras (?) Leconteanum Lesq., foliis magnis, elongato- oblongis, basi apiceque acuminatis, margine undulatis ; nervo medio valido, nervis secundariis distantibus, irregularibus, plus minus flexuosis, secundum marginem longe curvatis. Trans. Amer. Philos. Soc., XIII, P. L34, tab. XXII, f. 1. Quercus Benzoin ? Lesq., Amer. Journ. of Se., vol. XXVII, p. 360. Dépôts miocènes du Fort Ellsworth dans le Nebraska. Cette feuille paraît bien appartenir à une Lauracée, mais 1l est fort douteux qu'elle appartienne au genre Sassafras. Benzoïin NEss. Atlas, pl. XCII. Folia membranacea, integerrima penninervia, vel triloba pal- minervia, nervis secundariis sub angulo plus minus acuto orien- tibus, plerumque furcatis, camptodromis. Involucrum tetraphyl- lum, flores primum includens; calyx 6-partitus, lobis deciduis. Bacca perianthio persistenti sexfido insidens. Les Benzoin sont des plantes arborescentes , très-voisines des Sassafras et qui, comme ceux-ci, habitent l'Amérique du Nord et les Indes. 1. Benzoin antiquum Heer, foliis obovato- vel oblongo-ellipti- | cis, basi brevius longiusve cuneatis, petiolatis ; involueri foliolis ellipticis. F1. tert. Helvet., IT, p. 81, tab. XC, f. 1-8; IIT, p. 185 ; Ung., Radoboj, p. 17, tab. I, f. 12. Massal., Synops., F1. foss. Senog., p. 64. OEningen dans le Kesselstein; Rivaz, Locle; Radoboj; Siniga- glia. | Analogue au Z. odoriferum Nees (Laurus Benzoin L.), arbuste « qui vit depuis le Canada jusqu'en Virginie. 2. Benzoin attenuatum Heer, foliis lanceolato-oblongis, basi LAURINÉES. 837 angustatis, petiolatis; nervis secundariis sub angulo peracuto egredientibus , ascendentibus, curvis margini subparallelis. F1. tert. Helvet., TT, p. 82, tab. XC, f. 10. OEningen, Kesselstemm; Rivaz près de Vevay ; au Locle. Diffère du précédent par la forme plus allongée et plus rétrécie vers la base. 3. Benzoin paucinerve (Gœpp.) Heer, foliis lanceolatis-vel li- neali-lanceolatis, in petiolum angustatis, acutis; nervis secun- dariis paucis, sub angulo peracuto egredientibus. Heer, F1. tert. Helv., UE, p. 185, tab. LXVIIT, f. 20-22. - Saliæ integra Gœpp., Foss. FI. v. Schossn., p. 25, tab. XIX, f. 2, 8, h, 8, 9. Heer, /. c., Il, p. 32, tab. LXVIII, f. 14-19. Schossnitz, OEningen. L. Benzoin neglectum Sap., foliis ovato-lanceolatis , tenuiter membranaceis, supra lævigatis, nervis secundariis infra conspi- cuis, sparsis, curvatis, apicem versus in arcus plures areolarum seriem eflicientibus continuis, nervulis transversis flexuoso-geni- culatis, areolas laxas transversas efligurantibus. F1. foss. des travert. anc: de Sézanne, p. 77, tab. IX, f. 3 (Laurus). Sézanne ; très-rare. | Feuille ovale-lancéolée , dont la forme, la consistance et la nervation rappellent le Benzoin odoriferum Nees d’une manière assez frappante pour faire soupçonner une affinité générique. 5. Benzoin elongatum Sap., foliis petiolatis, submembranaceis, elongato-lanceolatis, basi angustatis; nervis secundartis gracili- bus, camptodromis, nervulis tenuissimis, flexuose ramoso-anas- tomosantibus. Étud., I, p. 244. Calcaires siliceux bitumineux de Saint-Zacharie; très-rare. La texture et la nervation de cette feuille rappellent celles des Benzoin, et on peut la comparer au B. citriodorum Sieb. et Zucc. (Apercula citriodora B1.), du Japon et des Indes. 6. Benzoin Weberi Sch., foliis petiolatis, coriaceis, ellipticis, basi angustatis, integerrimis ; nervis secundariis vix conspicuis, valde arcuatis. 838 PHANÉROGAMES. Laurus bensoidea O. Web., Palæontogr., 11, p. 180, tab. XX, f. 5. Heer, Mioc. balt. F1., p. 76, tab. XXII, f. 5. Conglomérat trachytique à Ofenkaule et dans le grès du Queg- stein près de Bonn ; Rixhôft (Samland). Voisin du Benzoin odoriferum Nees. Litsæa Juss. Arbores Asiæ et Novæ Hollandiæ tropicæ et subtropicæ. Folia petiolata, coriacea, oblonga vel elliptica, apice acuminata, tripli- nervia, nervis lateralibus basilaribus medio æqualibus vel te- nuioribus, acrodromis, alas dimidiantibus vel margini approxi- matis cumque eo confluentibus, extus oblique ramosis, ramis et nervis secundariis raris camptodromis, nervis tertiariis subar- cuato-transversis, confertis. 4, Lusæamagnifica Sap., foliis firmis, peramplis, longe petiola- tis, late oblongo-ovatis, ellipticis, acuminatis, basi obtuse angus- tata leviter sinuatis, integerrimis, triplinerviis; nervis lateralibus suprabasilaribus, ascendendo-curvatis, margini subparallelis , cum secundariis sparsis curvato-ascendentibus in rete coeuntibus, nervulis flexuosis, reticulatis. Étud., II, p. 280, tab. VIL, f. 6. Armissan ; très-rare. Cette feuille ressemble beaucoup à celles du L. foliosa Nees et à une espèce figurée sans nom par M. d’Ettingshausen , Blatt- skel. d. Apetal., tab. XXIX, f. 8, et tab. XXX, f. 4. 2. Litsæa miocenica Ettingsh., foliis lanceolatis, longe et an- guste acuminatis, coriaceis, longiuscule tenui-petiolatis; nervis. secundariis sub angulis acutis orientibus, brochiodromis, duobus infimis angulo acutiore enatis, extus laqueorum seriem ferentibus. Beitr. 3. Kennt. d. Tertiärfl. Steierm., p. 15, tab. III, f, 5-7. Moskenberg près de Leoben. | A en juger d’après les figures, ces feuilles pourraient bien pro - venir du même arbre que celles de l’Oreodaphne stiriaca qui se rencontrent dans la même localité. LAURINÉES. .. 839 Cinnamomum Bury. k Atlas, pl. XCII. Arbores Indiæ orientalis, aromaticæ, sempervirentes. Folia coriacea, perennantia, triplinervia vel palmatinervia, nervis tribus acrodromis. Perigonium coriaceum, sexfidum, limbo articulato, a tubo cupuliformi plerumque deciduo. Bacca mono- sperma, perigoni basi cupuliformi, subsexfida stipata. Les Cinnamomum fossiles se distinguent facilement des autres Laurinées par leurs feuilles coriaces, entières et trinerviées. Les deux nervures latérales partent de la base de la nervure médiane pour se diriger dans le sommet de la feuille, comme cela se voit, parmi les espèces vivantes, dans le €. zeylanicum Blume, ou bien les deux latérales naissent au-dessus de la base pour se diriger également vers le haut, en décrivant un arc, mais sans atteindre le sommet foliaire, mode de nervation qui se rencontre dans les _ C. dulce, pedunculatum, entre autres. En outre des deux nervures latérales principales, qui sont un peu moins fortes que la nervure médiane, il existe souvent encore deux nervures basilaires très- fines qui longent le bord jusqu’à une certaine hauteur. Les ner- vures secondaires font souvent défaut et tout l’espace entre la nervure médiane et les nervures latérales est occupé par un ré- seau formé de nervilles du premier et du deuxième ordre, dont les premières s’écartent de la nervure médiane sous un angle presque droit. Les nervures secondaires, quand elles existent, sont obliques et campto- ou brochiodromes. Le genre Cinnamomum est connu à l’état fossile par ses feuil- les, ses rameaux, ses bourgeons, son inflorescence, ses fleurs et ses fruits; il paraît avoir fait son apparition au commencement de la période miocène. | À. Cinnamomum Rossmässleri Heer, foliis ellipticis vel oblongo- ellipticis, triplinerviis. centim. 8 circa longis, 2 latis; nervis la- teralibus acrodromis, apicem attingentibus, reticulo interposito polygono. F1. tert. Helv., 11, p. 84, tab. XCIIL, f. 15-17. Ludw., 840 | -PHANÉROGAMES. Palæontogr., L, p. 109, tab. XLIIT, f. 8. Heer, Lign. form. of Bovey Tracey, p. hh, tab. XVI, f. 47, A8. Sismonda, Mém. Paléont. terr. tert. d. Piémont, p. 51, tab. XXV, f. 5. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 197,tab. XXXII, f. 11-14. Ung., Rado- boj, p.17, tab. I, f. 40, 14. Phyllites Cinnamomum Rossm., Verstein. v. Alisattel, p. 23, tab. L, f. 4. Phyllites cinnamomifolius Brongt., Prodr., p. 209. Daphnogene cinnamomifolia Ung., Gen. et Spec., p. A2. Foss. Fl. v. Sotzka, p. 38, tab. XVIII, f. 8, 9. Ettingsh., Tert. FL. vw. Hæring, p. 46, tab. XXXI, f. 6-9. Daphnogene melastomacea Ung. ex p., Foss. FI. v. Sotzka, tab. XVIII, f. 4. Sotzka; tripoli de Bilin, Altsattel ; calvaire près de Lausanne, Mônzeln près de Saint-Gall, à l’Albis et dans les marnes de Wan- gen près d'OEningen; Münzenberg dans la Wetterau; Bornstädt (Thuringe). | Grande feuille très-solide, très-semblable à celles du €. zeyla- nicum Blume (Laurus Cinnamomum L.), du C. aromaticum Nees, de la Chine, et surtout du C. eucalyptoides Nees, de Java. Varie avec des feuilles proportionnellement plus étroites et plus longues. 2. Cinnamomum Scheuchzeri Heer, foliis per paria subopposi- tis, petiolatis, ellipticis, ovalibus et oblongis, triplinerviis, nervis lateralibus margini parallelis, vel subparallelis, apicem non at- tingentibüus. Pedunculis axillaribus articulatis, longis, ad articu- lationem incrassatis, pedicellos floriferos 2 vel 3 ferentibus apice incrassatos ; perianthio brevi deciduo vel partim persistente den- tesque parvulos muticos circum circa fructum effingente. F1. tert. Helvet., II, p. 85, tab. XCI, f. 4-24; XCIT, XCIIE, f. 4, 5. Ludw., Palæontogr., VIIE, f. 109, tab. XLI, f. 1-14. Gaud. et Strozzi, Contrib., IL, p. 49, tab. VIIT, f. 5, 7. Massal., Senogall., p. 266, tab. XXXV, f. 22. Heer, Bovey Tracey, p. 45, tab. XVI, f. 9-16; XVII, f. 12. Sismonda, /. c., p. 52, tab. XXIV, f. 7. Ettingsh., Bilin, p. 198, tab. XXXIH, f. 2-10; XXXIIL, f. 4-6, # LAURINÉES. 8/4 10-42. Ung., Radob., p. 16, tab. 19f%; V, f. 8-10; Kumi, p. 30, tab. VII. Ettingsh., Æk. Braunk. dd Wetterau, p. 4h, tab. II£, £. 9. Phyllites cinnamomeus Rossm., L. c., f. 3. Ceanothus polymorphus A1. Br. (ex parte). Ung., CA. protog., tab. XLIX, f. 12, 13. Web., Palæontogr., 11, tab. XXIII, f. 2. Daphnogene polymorpha Ettingsh., Foss. F1. v. Wien (ex parte}; tab. IE, £. 24, 25; Foss. F1. w. Tokay, tab. I, f. 10. Ceanothus bilinicus Ung., Chlor. prot., p. 145, tab. XLIX, f. 9. Melastomites miconioides Web., Palæontogr., IT, tab. XXIV, f. 52 Très-répandu dans tout le terrain miocène moyen et supérieur de la Suisse et de la Wetterau; aux environs de Turin; à Sini- gaglia ; à Sansino; dans le tripoli de Kutschlin, dans l’opale mé- nilitique de Luschitz, dans le schiste bitumineux de Sobrussan et dans l'argile plastique de Priesen; à Radoboj; Rixhôft; Born- städt; dans le tegel de Breitensee, Hernals; Bovey Tracey; Kumi. Très-voisin, tant pour la forme des feuilles que pour le mode d'inflorescence, du C. pedunculatum Thunb., du Japon. 3. Cinnamomum subrotundum (Al. Br.) Heer, foliis petiolatis, pollicaribus vel semipollicaribus, rotundatis, apice obtusissimis, triplinerviis ; nervis lateralibus apicem non attingentibus. Fruc- tibus ovälibus, parvulis, basi calyce sexdentato ornatis. F1. tert. Helv., IE, p. 87, tab. XCIII, f. 18-24; XCI, f. 9 d, 25; XCII, f. 5 a. Ung., Foss. F1. v. Kumi, p. 31, tab. VII, f. 25-30. Cinnamomum Rossmeæssleri Ung., Foss. F1. v. Radoboj, p. 17 et 38, tab. I, f. 140, 114. OEningen (assez commun); près de Saint-Gall ; Monod, Petit- Mont près de Lausanne; Develier près de Delémont; Radoboj; Kumi. Diffère du C. Scheuchzeri par ses feuilles beaucoup plus pe- tites et par la forme du fruit, qui ressemble à celui du €. poly- morphum, en ce sens que les rudiments du calice y sont distinc- tement conservés. 842 PHANÉROGAMES. h. Cinnamomum lanceolatum (Ung.) Heer, foliis petiolatis , lanceolatis, basi apiceque acuminatis, triplinerviis; nervis latera- libus margini parallelis, approximatis, acrodromis, apicem non attingentibus. F1. tert. Helv., IT, p. 86, tab. XCIIT, f. 6-11. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 109, tab. XLIIT, f. 1-7. Massal., * Stud. Senogall., p. 265, tab. VIII, f. 2-4; XXXIII, f. 9. Sis- monda, L. c., p. 52, tab. XXIV, f. 5,6; XVI, f. 7. Sap., Étud., I, p. 89; IT, p. 90. Ettingsh., Bilin, p. 198, tab. XXXIIT, f. 7-9, 13, 16. Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. 30, tab. VIT, f. 4-10. Ettingsh., Ælt. Braunk. d. Wetterau, p. 4h, tab. TT, f. 4, 5. Phyllites cinnamomeus Rossm., Verstein. v. Altsattel, tab. T, F2, Daphnogene lanceolata Ung., Foss. F1. v. Sotzka, tab. XVI, f. 4-4, 6. Web., Palæontogr., Il, p. 183, tab. XX, f. 8. Et- tingsh., Foss. F1. d. M. Promina, tab. VII, f. 3-7. Dans la mollasse d’eau douce inférieure de la Suisse : tunnel de Lausanne, Croisettes, Montenaille, Petit-Mont, Monod, Mor- nex-au-Salève, Eriz, Saint-Gall, Ruppen, Albis; Sotzka, Rado- boj, Hæring; lignites de Bonn et de la Wetterau; Sinigaglia ; Turin; Saint-Jean-de-Garguier; gypse de Gargas, couches de la vallée de Sault, partie supérieure du gypse d’Aix; schistes du bois d’Asson, vallée de la Mort-d’Imbert (très-fréquent); Rix- hôft; commun à Kumi (Eubée); Swoszowice; Sinigaglia. Des fruits analogues à ceux que M. Heer a reconnus comme appartenant au C. polymorphum, c'est-à-dire à une espèce très- voisine du C. Camphora Nees, se rencontrent dans les mêmes couches que les C. lanceolatum, camphoræfolium et ovale; mais il est difficile de les attribuer à l’une de ces espèces en parti- culier. 5. Cinnamomum polymorphum (Al. Br.) Heer, foliis petiola- tis, quoad magnitudinem et formam maxime polymorphis, plus minus late ellipticis, obovatis, acuminatis, triplinerviis; nervis lateralibus suprabasilaribus, margini subparallelis, extus reti- culato-ramosis, apice cum secundariis conjunctis. Floribus mi- LAURINÉES. 843 nutis, sepalis apice obtusis; fructibusovalibus, parvulis, calycis … basi integræ insidentibus. F1. tert. Helv., 11, p. 88, tab. XCIII, f. 25-28; XCIV, f. 1-26; III, p. 185. Ludw., Palæontogr., VIIL, p. 110, tab. XLII, f. 1-11. Ung., Aeise in Griechenl., p. 163. Sap., Étud., II, p. 278, III, p. 473, tab. V, f. 1-4. Massal., Senogall., p. 263, tab. VII, f. 10-43; VIII, f. 5-9, me 419, 46, 17; XXXVIIE, f. 49. Sismonda, Hém. Paléont. terr. , pe 52, tab. XXIV, f. 2-4; XXV, f. 4. Ettingsh., Bilin, p- dis tab. XXXIIT, f. 44, 15, 17-22. Ceanothus polymorphus Al. Br. in Stizenb., Verzeichn., p. 88. Ceanothus subrotundus Ung., Chlor. protog., p. 1kh, tab. XLIX, f, 7. O. Web., Palæontogr., Il, tab. XXII, f. 6. Daphnogene polymorpha Ettingsh., Tert. FI. v. Wien (ex parte), p. 16, tab. IL, f. 22, 23; Foss. FI. d. Monte Promina, p. 44, tab. VI, f. 1-8; Ælt. Braunk. d. Wetterau, p. 45. D. cinnamomifolia Ettingsh., Foss. FI. d. M. Promina, tab. NH; f: 8: Camphora polymorpha Heer, FI. tert. Helvet., 1, p. 1142. Plyllites cinnamomeus Rossm., Verstein., tab. I, f. 4. Prinos Lavateri Al. Br. im Leonh. et Bronn, Jahrb., 18h45, p. 171. Stizenberg, Verzeichn., p. 83 (fleurs). Depuis les couches les plus inférieures jusqu'aux plus supé- rieures des formations miocènes de la Suisse et de l'Alsace; à Armissan, Peyriac (assez répandu) ; très-commun dans les argiles du bassin de Marseille; Rockenberg, Münzenberg, Salzhausen, Hessenbrücken (Wetterau) ; Turin, Sinigaglia; aux environs de Bilin; Swoszowice (Galicie). | C’est l'espèce fossile la plus commune du genre; il y a des couches, surtout de la mollasse, dans lesquelles les feuilles se rencontrent par centaines et par milliers; on en connait les fleurs et les fruits. Dans la flore actuelle, c’est le Camphora offi- cinarum qui offre des feuilles tellement semblables à celles de notre espèce fossile, qu’il est souvent difficile de les en distinguer. Les C. camphoræfolium, polymorphum et Camphora représentent trois formes à peine distinctes d’un même type, qui a traversé sh | PHANÉROGAMES. bien des périodes successives sans varier d’une manière sen- sible (Sap.). Comme dans le C. Camphora, les feuilles présentent souvent des glandes dans l’aisselle des nervures. 6. Cinnamomum grandifolium (Ettingsh.) Sch., foliis magnis, oblongis vel late ovali-oblongis, subacutis vel obtusis, coriaceis, solidis; nervis primartiis 2 lateralibus acrodromis, apicem fere attingentibus, subarcuatis, validis, extus oblique ramosis; nervis ® secundariis nullis, nervis tertiariis dense confertis, sub angulo subrecto e nervo medio egredientibus, cum nervulis in rete tenue coeuntibus. Daphnogene grandifolia Ettingsh., Tert. FI. v. Hæring, p. 45, tab. XXXI, f. 10; Foss. F1. d. Monte Promina, p. 15, tab. VI, #2; _ Sotzka, Hæring, Monte Promina. Diffère du C. Rossmässleri par ses dimensions plus grandes et les nervures latérales plus fortes. La nervation est celle du €. zeylanicum et d’un Cinnamomum sp. cult. à feuilles très-grandes, figuré par M. d'Ettingshausen (Blattsk. d. Apetalen, tab. XXIX, f. 10). 7. Cinnamomum spectandum Sap., foliis late ovatis, lanceo- latis, triplinerviis ; nervis lateralibus basilaribus, marginibus pa- rallelis, apicem versus camptodromis, nervis secundariis paucis, versus folii apicem positis, arcuatis, camptodromis, nervis ter- tiariis sub angulo recto emissis, subparallelis, versus medium trabeculis obliquis, cæterum reti secundario tenuissimo conjunc- tis. Étud., I, p. 175, tab. II, f. 2. | Gypse de Gargas ; couches à Cyrènes de la vallée de Sault. Forme à peine distincte du C. spectabile Heer. 8. Cinnamomum spectabile Heer, foliis amplis, ellipticis, basi obtuse angustatis, apice acuminatis ; nervis primariis lateralibus margini parallelis, extrorsum reticulato-ramosis, cum secunda- riis apice dictyodromis. F1. tert. Helvet., IT, p. 91, tab. XCVI, f. 1-8; Lignite of Bovey-Tracey, tab. XVI, f. 1-8. Gaud. et Strozzi, Contrib., Il, p. 49, tab. VIII, f. 3. Ung.. Foss. F1, v. LAURINÉES. 845 Sotzka, tab. XVI, f. 9; Reise in Griechenl., p. 162. Ludw., Palæontogr., VILL., tab. XLIIL, £. 1-7. Sap., Étud., IL, p. 279; IL, p. 84, p. 478; tab. V, f. 8 et tab. VI, f. 1, 2. Ettingsh., Bilin, p.499, tab. XXXIV, f. 14,15; Ælt. Braunk. d. Wetterau, p. 45. Mollasse inférieure d’Ériz, de Monod; lignites de Rockenberg; Münzenberg ; opale ménilitique de Luschitz (Bohème); dépôts miocènes d’Armissan, de Peyriac; schistes du bois ‘d’Asson ; fréquent dans les argiles du bassin de Marseille; à Sinigaglia, d’après Massalongo. 9. Cinnamomum Buchii Heer, foliis petiolatis, oblongo-ellip- ticis, basi angustatis, apice apiculatis, triplinerviis ; nervis prima- ris lateralibus oppositis vel alternis, extus breviter ramosis, ad apicem curvatis cumque secundariis paucis secus marginem con- junctis. F1. tert. Helv., II, p. 90, tab. XCV, f. 1-8. Sap., l'esp. 279; IIE,' p: #77, tab. I, £ 63 tab, V, £.4,,6. Gaudin et Strozzi, Contrib., II, p. 49, tab. VIII, f. 3. Sismonda, L. c., p. 52, tab. XXV, f. 6. Unger, Foss. F1. v. Kumi, p. 30. tab. VII, f. 39. OEningen , Schrozburg , assez commun dans l'Ériz (Berne) ; près de Saint-Gall; Peyriac, au bord de l'étang du Doule; ar- gile du bassin de Marseille (assez rpenqu)s tripoli de Kutsch- lin; val d'Arno; Kumi. Très-voisin du C. polymorphum. 410. Cinnamomum camphoræfolium Sap., foliis petiolatis, late ovatis, oblongo-ovatis vel obovatis, basi constricta in petiolum angustata, ex apice subito angustato anguste lanceolato-acumi- natis, triplinerviis; nervis primariis lateralibus paulum supra ba- sin enatis, oppositis, versus apicem folii convergentibus, extus ramosis, ramis camptodromis, nervis secundariis 2 inferioribus dictyodromis , superioribus arcubus subito curvatis camptodro- mis. Étud., I, p. 90, tab. VII, f. 4. Cinnamomum polymorphum et camphoræfolium Sap., Ex. an., p. 29. Dans la partie supérieure du gypse d'Aix. 846 PHANÉROGAMES. Espèce voisine du C. polymorphum Heer, analogue comme lui au C. GCamphora Nees. A1. Cinnamomum ovale Sap., foliis petiolatis, ovato-ellipticis, basi apiceque angustatis, triplinerviis ; nervis primariis subbasi- laribus, margini parallelis. Étud., 1, p. 90. Partie supérieure du gypse d’Aiïx. | 12. Cinnamomum sextianum Sap., foliis petiolatis, ellipticis, basi breviter angustatis, obtuse acuminatis, triplinerviis ; nervis primariis lateralibus suprabasilaribus, margini parallelis, infra apicem cum secundariis sub angulo recto anastomosantibus, ner- vulis transversis. Étud., 1, p. 90, tab. VII, f. 6. Calcaire de la partie moyenne du gypse d'Aix. Tous les détails de la nervation de cette feuille rappellent ceux des C.zeylanicum et Sinthal Nees, sous des proportions réduites (Sap.). 13. Cinnamomum aquense Sap., foliis breviter petiolatis, ova- tis, acute acuminatis, triplinerviis ; nervis lateralibus sub apice convergentibus, nervis secundariis externis angulo subrecto emissis, simplicibus, arcuato-conjunctis, internis dictyodromis. Étud., 1, p. 91, tab. VII, f. 7. Calcaire de la partie moyenne du gypse d’Aix. Se rapproche du C. pauciflorum Nees, du Népaul. 44. Cinnamomum emarginatum Sap., foliis ovatis vel oblongo- ovatis, apice emarginatis, triplinerviis ; nervis lateralibus supra- basilaribus, margini subparallelis, reti nervis et margini interpo- sito laxo. Étud., I, p. 95, tab. VII, f. 5. Calcaires de la partie moyenne du gypse d’Aix. Semblable, d’après M. de Saporta, au C. daphnoides du Japon. 15. Cinnamomum transversum Heer, foliis amplis, transverse suborbiculato-ellipticis basi apiceque breviter et subito fere acu- minatis seu apice longius apiculatis; nervis primariis 3, duobus lateralibus suprabasilaribus haud exacte oppositis, ascendentibus, camptodromis, ramis externis arcuato-camptodromis, nervis se- cundariis ab his remotis, utrinque 4 vel 5, angulis magis apertis emissis, arcuato-camptodromis ; nervulis transversis, simplicibus LAURINÉES. 847 vel ad medias areas furcato-anastomosatis. F1. tert. Helvet., TT, p. 94, tab. XCV, f. 9-12, _ Monod. Ces feuilles atteignent une longueur de 6 centim. avec une largeur de 7 à 8; quelquefois elles sont presque aussi longues que larges. 16. Cinnamomum retusum Heer, foliis oblongis, apice retusis vel profunde emarginatis. FI. tert. Helvet., IL, p. 87, tab. XCIII, f. 42-14; XCIV, f. 20, f. Daphnogene retusa Fisch.-Oost. et Heer; Uebers., p. 56. Rare à OEningen, dans les marnes à Schrotzhurg, dans l'Ériz, à Monod, au Petit-Mont. Ce n’est peut-être qu'une forme du C. subrotundum. 47. Cinnamomum laurifolium Ettingsh., fohis petiolatis, ovato- ellipticis, basi obtusis, apice paullatim angustatis, triplinerviis ; nervis lateralibus apicem non attingentibus, nervis secundariis valde arcuatis, acrodromis, nervulis prominentibus. Foss. FI. v. Bilin, p. 199, tab. XXXIV, f. 13. Schiste à polir de Kutschlin. Les nervures secondaires naissent déjà vers le milieu de la côte médiane et se dirigent vers le sommet en formant des arcs. 18. Cinnamomum mississippiense Lesq., foliis majusculis, sub- coriaceis, ovato-lanceolatis, basi brevius, apice longius acuminatis, breviter petiolatis, trinervis; nervis lateralibus subbasilaribus, acrodromis, sat longe infra apicem evanidis, extus ramosis, ner- vis secundariis longe supra basilares orientibus, paucis. Trans- act. Amer. Philos. Soc., vol. XIII, p. 418, tab. XIX, f. 2. Dans l’argile grossière brune du Mississippi. Voisin du C. Buchii Heer, mais la plus grande largeur des feuilles se trouve au-dessous du milieu. 19. Cinnamomum Heerii Lesq., foliis subcoriaceis, ovatis, acu- minatis, basi brevius angustatis; nervis lateralibus subbasilaribus, acrodromis, sat longe sub apice evanidis marginique approxi- matis, extus ramosis, nervis secundariis paucis, supra medium folium orientibus. Lesquer., L. c., p. 431, tab. XXIIT, f. 42. 818 PHANÉROGAMES. Dans les dépôts miocènes du Fort Ellsworth (Nebraska). Très-semblable à la feuille précédente, mais de moitié moins grande. Les deux feuilles offrent une grande ressemblance avec les feuilles de certaines Ménispermées. Oreodaphne Ness. Arbores Americæ tropicæ vel subtropicæ. Folia petiolata, ovali-oblongo-vel lanceolato-elliptica, coriacea, integerrima, pin- natinervia rarius trinervia ; nervo medio valido cum folii apice evanido, nervis secundariis a se invicem remotis, nunc sub an- gulo fere recto patentibus, nunc sub'acuto ascendentibus, sat va- lidis, e medio vel apice solum ramosis, ramis dictyodromis, vel arcuato-conjunctis plus minusque distincte brochiodromis , ner- vulis primariis dictyodromis, cum illis quarti et quinti ordinis rete angustum distinctum irregulariter polygonum efformantibus. Perigonium 6-fidum. Bacca monosperma, perigonii tubo in cu- pulam profundam crassam converso immersa. 1. Oreodaphne (?) resurgens Sap., foliis breviter petiolatis, el- lipticis, utraque extremitate æqualiter lanceolato-angustatis, inte- gerrimis ; nervis secundariis remotis, alternis, duobus inferioribus arrectis, margini subparallelis, cæteris sat longe retro marginem camptodromis, arcubus secundariis primariis et margini uni- et biseriatis interpositis, reti primario laxo irregulari , secundario minuto. Étud., 1, p. 276, tab. VII, f. 9 À, B; III, p. 78, tab. NI ES: Armissan, assez rare; schistes du bois d’Asson, très-fréquent. M. de Saporta dit que ce Laurier, très-voisin de l’Oreodaphne fœtens de Madère et des Canaries, n’est peut-être pas différent du Daphnogene tenebrosa Sap. : 2. Oreodaphne Protodaphne Web., foliis lanceolatis, elongato- oblongis, basi sensim decurrentibus, apice tenuiter acuminatis , margine late repando-undulatis ; nervis secundariis remotis , LAURINÉES. 849 retro marginem camptodromis. Palæontogr., IL, p. 184, tab. XX, f. 7; Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 195. _ Lignite du Stôsschen et de Bonn, grès du Quegstein ; tripoli de Kutschlin. Feuille analogue à celles du L. Muca, mais aussi à celles de plusieurs Oreodaphne, tels que O. porosa, philyræoides, du Brésil. 3. Oreodaphne stiriaca Ettingsh., foliis elliptico-lanceclatis, utraque extremitate æqualiter acuminatis, integerrimis, centim. 6 circa longis; nervo medio validiusculo, nervis secundariis ar- cuato-arrecüis, distantibus, repetito-brochiodromis. Beitr. 3. Kenntn. d. Tertiarfl. Steierm., p. 45, 1. HIT, f. 49, 13. Leoben (Styrie). M. d’Ettingshausen trouve une très-grande ressemblance entre ces feuilles et celles de l’O. pulchella Nees, du Brésil. k. Oreodaphne styracifolia O. Web. foliis obovatis, apice ob- tusis; nervo primarlio crasso , nervis secundariis 4 vel 5, valde curvatis, camptodromis, nervulis prominentibus, inflexis vel percurrentibus. Palæontogr., IT, p. 180, tab. XX, f. 3 (Lau- rus). Heer, F1. tert. Helvet., VI, p. 79, tab. LXXXIX, f. 43; IE, p. 185, tab. CLIT. Ettingsh., Foss. Fl.v. Bilin, p. 194, tab. XXX, f. 7. Heer, Wioc. balt. Fl., p. 76, tab. XXII, f. 3, 4 (Laurus). OEningen ; Kesselsteim; Hohe Rhonen ; opale ménilitique de la vallée de Schichow (Bohème); Rixhôft. La place de cette feuille est incertaine; M. Heer pense qu’elle pourrait appartenir au genre Oreodaphne. 5. Oreodaphne borealis Heer, foliis parvulis, coriaceis, in pe- tiolum longum sensim angustatis, triplinerviis ; nervis lateralibus elongatis, acrodromis, in axillis verruciferis. F1. tert. Helvet., III, p. 304 (note). Lignites au-dessous des basaltes à Eisgraben (Rhôn). Semblable à l'O. Heeri Gaud. 6. Oreodaphne Heerii Gaud., foliis majusculis, ex ovali sensim acuminatis vel oblongis, acuminatis, basi sat subito angustatis, petiolatis, triplinerviis; nervis suprabasilaribus duobus suboppo- sitis, in axillis glanduliferis, margini parallelis, ad medium mar- Scmimrzx. — Paléont. végét. 11 54 850 PHANÉROGAMES. | _ginem productis, nervis sequentibus longe a basilaribus distanti- bus, a se invicem remotis, sub angulo aperto emissis, arcuatim et longe sursum curvatis, apice pluries cum nervulis arcuato- conjunctis. Feuilles foss. de la Toscane, p. 35, tab. X, f. 4-9 XI, f. 1-7; Contribut., II, p. 48, tab. VIIL, f. 2, 6. Laurus oreodaphnifolia, L. Tenori, Antidesma bromodes Mas- sal. Synops., p. 48, 56, 57 (teste Gaudin). Montajone; Sienne, Val d’Arno ; Guarène et Sarzanelle, en Piémont; Sinigaglia. Les feuilles varient beaucoup par rapport à la grandeur ; il y en à qui n'ont qu’un pouce de long, tandis que d’autres en ont 6 à 7; elles rappellent beaucoup celles de l’O. fœtens, de Madère et des Canaries, où ce bel arbre forme la principale essence des forêts. Une cupule transformée en une matière charbonneuse épaisse, trouvée à Montajone avec les feuilles, présente quelque analogie avec la cupule de ce même arbre. 7. Oreodaphne fœtens Ait. sp., foliis coriaceis , integerrimis , lanceolatis, ellipticis, oblongo-lanceolatis, utraque extremitate plus minus longe acuminatis, breviter petiolatis; nervis secunda- ris distantibus, duobus inferioribus suprabasilaribus approxima- tis vel suboppositis, margini subparallelis, longe productis, ver-, rucam subtus excavatam in axilla ferentibus, cæteris arcuatis, retro marginem camptodromis ; reti primario laxiusculo, reticulo minutissimo impleto. Heer, Foss. Pfl. v. S. Jorge, p. 29 , tab. IE, f. h-Ah. Dépôts volcaniques quaternaires de San ju (Madère). Ce bel arbre forme aujourd’hui encore des forêts à Madère, mais il a entièrement disparu en Europe, où il paraît avoir existé autrefois sous la forme de l'O. Heeru. _ Daphnogene Unc. emend. Atlas, pl. XCIL. Folia, coriacea vel subcoriacea, integra vel trilobata, tri-. plinervia. nervis lateralibus sub- vel suprabasilaribus plus mi- . LAURINÉES. 851 nus productis, nervis secundariis a lateralibus sat longe remotis, camptodromis vel brochiodromis. Genre provisoire, composé de plusieurs formes distinctes, qui appartiennent sans aucun doute à des types différents. Aucune des espèces qu'Unger y a réunies ne saurait plus y trouver sa place. Les D. cinnamomifolia, melastomacea et lanceolata Ung. appartiennent au genre Cinnamomum; les D. paradisea et relicta Là Ung. n’ont rien de commun avec les Lauracées ; leur place est: encore à trouver. 1. Daphnogene elegans Wat., foliis ovato-oblongis, longe et acute acuminatis, integerrimis, subtus pulcherrime venoso-reti- culatis, triplinerviis ; nervis duobus basilaribus mediano tenuiori- bus, angulo acuto egredientibus, margini subparallelis, superne arcubus pluribus cum nervis sequentibus anastomosantibus, ner- vulis externis angulo recto emissis, arcuato-conjunctis ; nervis se- cundariis sat remotis, angulo minus acuto emissis , subarcuatis, inferioribus pluries, superioribus semel camptodromis, nervulis flexuoso-transversis, secundariis numerosis dictyodromis in rete distinctissimum conjunctis. P/. foss. du bass. de Paris, p. 180, tab. LI, f. 5,6. Sap., FI. foss. de Sézanne, p. 80, tab. VIIT, f. 41 a. Sézanne ; rare. La forme, la consistance et la nervation des feuilles concor- dent avec celles d’un assez grand nombre de genres des Lauri- nées, mais surtout avec celles des Cryptocarya et des Oreo- daphne. 2. Daphnogene Raincourtii Sap., folüis minoribus ovato-lan- ceolatis, vel ellipticis, integerrimis, triplinervis; nervis laterali- bus plerumque suprabasilaribus, curvato-ascendentibus, margini parallelis, extus breviter ramulosis, ramulis angulo acuto emis- sis, camptodromis, nervis secundariis angulo minus acuto emis- _ sis, tenuioribus. Étud., IL, p. 43; FI. foss. de Sézanne, p. 81, tab. VIL, f. 10, 11. Le réseau veineux de la face inférieure des feuilles est beau- coup moins distinct que dans l'espèce précédente. M. de Saporta NE 1 852 PHANÉROGAMES. croit qu'on pourrait rapprocher cette espèce de plusieurs Cinna- momum, entre autres des C. Culilawan Nees et Burmanni BI. 3. Daphnogene sezannensis Sap., foliis oblongo-lanceolatis, longe et sensim acuminatis, integerrimis, triplinerviis ; nervis la- _ teralibus tenuibus ascendentibus, cum secundariis subtilissimis ad fol mediam partem religatis. Sap., FI. foss. de Sézanne, p. 81, gt2b. VUE 5. __ Cinnamomum sezannense Wat. PI. foss. du bass. de Paris, p. 175, tab. L., f. 2. Sézanne ; rare. h. Daphnogene hœringiana Etüingsh., foliis petiolatis, lanceo- latis, anguste oblongis, linealibus, basique angustatis, apice acute acuminatis, margine integerrimis, subcoriaceis, triplinerviis ; ner- vis lateralibus tenuibus , simplicibus, secundarïis sub angulo L5° egredientibus, remotis. Tert. FI. v. Hæring, p. 46, tab. XI, f. 23-26... Sotzka, Monte Promina, Hæring, Sagor. 5. Daphnogene anglica Heer, folis ovato-lanceolatis , apice longe acuminatis, triplinerviis ; nervo medio ut et lateralibus ra- mosis. fl. tert. Helvet., III, p. 315 (note). Alumbey (île de Wight). Semblable au D. melastomacea Ung. (Cinnamomum polymor- phum). 6. Daphnogene veronensis Massal., fois ellipticis, basi apice- que acuminatis, trinerviis; nervis lateralibus margini parallelis etapproximatis, medio validiore stricto. Sächs.-thüring:Braunk., Dh DVI TE 4. Lignites de Skopau (Thuringe); Monte Bolca; Alumbey. Semblable au Cinnamomum Scheuchzeri H., mais facile à dis- tinguer par les nervures latérales plus rapprochées du bord. 7. Daphnogene leptospermoides Massal., foliislineari-lanceolatis, « sessilibus, utrinque angustatis, obtusiusculis, coriaceis, margine « revolutis, triplinerviis ; nervo primario valido, nervis lateralibus simplicissimis, tenuissimis. Synops. FI. foss. Senog., p. 63 (tab. \ cit. 29, f. 9). LAURINÉES. 853 Sinigaglia. LA _ 8. Daphnogene Ungeri Heer, foliis longe petiolatis, e basi ob- tusa sursum lanceolatis, vel las: »lato-linearibus , apice longe _ sensimque acuminatis; nervis primariis lateralibus plerumque suprabasilaribus, oppositis, suboppositis vel alternis, ad axillas verrucosis, plus minusve productis, cum nervis secundariis ad medium folium anastomosantibus, nervis secundariis camptodro-"* mis, reti primario laxo pertenui. Heer, F{. tert. Helvet., I, p. 92, tab. XCVI, f. 9-13. Sap., Étud., III, p. 79, tab. VIII, f. 2-4. Heer, Mioc. balt. F1., p. 77, tab. XII, f. 25 b; XHI, f. 18. Ceanothus lanceolatus Ung.? Foss. FI. v. Sotzka, tab. XXXI, f. 143, 44. O. Web., Palæontogr., XI, tab. XXIII, f. 5. Dans les marnes de Wangen, à l’Irchel, à Neftenbach et Ror- bas, près de Saint-Gall, à Develier près de Delémont; schistes du bois d’Asson, très-répandu ; Rixhôft (Samland). La forme, du reste très-variable, la nervation et les glandes dans les aisselles des nervures latérales rappellent plusieurs es- pèces d’'Oreodaphne de l’époque actuelle, entre autres l'O. fœtens des Canaries, dont les feuilles sont étroites et lancéolées à peu près comme dans l’espèce fossile. 9. Daphnogene lobata Sap., foliis longe petiolatis, e basi Fe - tuse cuneata trilobatis, lobis oblongis vel linealibus, forma et dis- - positione valde variantibus, lateralium interdum uno alterove deficiente et tunc lobo medio proceriore ; nervis primarts 3, la- . teralibus supra basin nascentibus glandulam in axillis ferentibus, nervis secundariis sub angulo recto emissis, numerosis, tenuibus, camptodromis, ramulis transversis conjunctis. Étud., I, p. 80, . tab. VIIL f. 5, 6. . Schistes du bois d’Asson, assez répandu. M. de Saporta croit que cette espèce est plus voisine du D. Ungeri que du genre Sassafras. Les feuilles sont en effet quel- quefois simples et en tout semblables à celles du D. Ungeri; elles portent toujours une glandule dans l’aisselle des nervures laté- _ rales, caractère qui manque aux Sassafras. Je ferai cependant 854 PHANÉROGAMES. observer que ces glandules ne constituent pas un caractère gé- nérique dans les Lauracées. 10. Daphnogene coriacea Sap., foliis coriaceis, ovato-rhombeis, breviter acuminatis; nervis primariis lateralibus curvatis cum medio sursum anastomosato-reticulatis. Étud., 1. p. 92. Partie supérieure du gypse d’Aix ; très-rare. Affinité générique très-incertaine. A1. Daphnogene parvula Sap., foliis minutis, lanceolatis, tripli- nerviis ; nervis lateralibus gracilibus, margini parallelis, sursum evanidis. Étud., 1, p. 92. Partie supérieure du gypse d’Aix. Attribution incertaine. 12. Daphnogene transitoria Sap., folis lanceolatis, integerri- mis, basi breviter angustatis, triplinerviis ; nervis lateralibus in- fimis vix suprabasilaribus, obliquis, margini haud parallelis, se- cundariis paucis, remotis , suboppositis, nervulis parum conspi- _ cuis, transversis. Sap., Étud., IT, 4, p. 90, tab. IL, f. 9. Saint-Jean-de-Garguier ; très-rare. La forme et la nervation de ces feuilles rappellent celles des Litsœæa. ; 13. Daphnogene basinervia Sap., foliis ovato-ellipticis, bre- viter petiolatis , integerrimis, triplinerviis; nervis lateralibus in- fimis vix suprabasilaribus , curvato-ascendentibus , secundariis sparsis, tertiariis transversis. Etud., 11, A, p. 90, tab. III, f. 45. Même localité ; très-rare. Feuille à peine différente de la précédente. 14. Daphnogene elliptica Web., foliis majoribus, ovali-ellip- tiis; nervo medio validiusculo , nervis lateralibus suprabasilari- bus, margini parallelis, tenuibus, versus apicem in rete laxum solutis, dorso laqueos subrectangulos ferentibus, nervis secun- dariis longe supra laterales nascentibus, raris, valde et retro mar» ginem camptodromis, reti nervis interposito laxo, distincto. Pa- lœæontogr., II, p. 183, tab. XX, f. 9. | Grès du Quegstein et lignites du Stôsschen près de Bonn. LAURINÉES. 855 Belle feuille qui se distingue par ses dimensions et par sa forme régulièrement ovale-elliptique. 15. Daphnogene kutschlinica Ettingsh., foliis petiolatis, an- guste oblongo-ellipticis, longe apiculatis, basi defluentibus, tripli- nerviis; nervis lateralibus basilaribus margini parallelis, apicem non attingentibus, nervis secundariis vix distinctis. ÆFoss. FL ». Bilin, p. 199, tab. XXXIV, f. 42. Kutschlin. Feuille semblable à celles du Cinnamomum lanceolatum. 16. Daphnogene Ludwigi Ettingsh., foliis breviter petiolatis, coriaceis, ovato-lanceolatis, integerrimis, acuminato-cuspidatis ; nervo primario valido, nervis secundariis vel 8 distinctis, infi- mis sub angulo 45°, reliquis sub angulis obtusioribus exeuntibus, brochiodromis, tertiariis subtransversis rete tenerrimum effor- mantibus. Die foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. A7. Laurus Fürstenbergi Ludw., Palæontogr., VIII, tab. XLI, f. 15. Dans les lignites feuilletés de Salzhausen (très-rare). 17. Daphnogene laurifolia Ettingsh., folium ovato-ellipticum. basi sat subito angustata breviter decurrens, integerrimum , trinerve; nervis lateralibus suprabasilaribus, suboppositis, usque ad medias alas productis extus simpliciter et breviter arcuato- ramosis, arcubus in seriem conjunctis, nervis secundariis sub an- gulis acutis orientibus, extremitate brochiodromis, nervulis trans- versis sub angulo recto egredientibus, subarcuatis. Beitr. 3. Kennitn. d. Tertiärfl. Steierm., p. 47, tab. III, f. 44. Leoben (Styrie). M. d'Ettingshausen compare cette feuille au Laurus Tourna- la Sap. _ 18. Daphnogene Kant Heer, foliis coriaceis, maximis, oblon- gis, basi cuneatis, latitudine quadruplo longioribus, integerrimis, trinervis; nervis validis lateralibus acrodromis, apicem attin- gentibus, nervis duobus tenerrimis margini approximatis ; petiolo cylindrico, apice ad nervorum originem incrassato. F1. foss. arct., p- 412, tab. XIV: XVI, f. 4. 856 | PHANÉROGAMES. Atanekerdluk (Nord-Grœnland). M. de Saporta voit dans cette feuille un #enispermum, type représenté encore aujourd’hui par plusieurs espèces dans l’Amé- rique du Nord. Daphnophyllum [IEER. Feuilles de dimensions assez considérables, ovales- ou oblon- gues-lancéolées, pinnatinerviées, à nervures secondaires campto- dromes, dont la forme et l’organisation rappellent autant celle des Figuiers que celle des Lauriers. 41. Daphnophyllum"Fraasii Heer, foliis magnis, tige et valide petiolatis, oblongo-ellipticis, integerrimis; nervo medio valido, nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, tenuibus, re- tro marginem camptodromis, apice repetito- areuato-anastomo- satis. Beitr. 3. Kreidefl., I, p. 17, tab. VI, f. 4, 2. Terrain crétacé de Moletein en Moravie. Feuille très-semblable à celle du Persea speciosa H. de l’é- poque miocène, mais elle s’en distingue par ses nervures secon- daires plus fortement arquées; elle diffère du Ficus Krausiana, dont elle a la forme et les dimensions, par les nervures secon- daires plus fortes. L'attribution de cette feuille au genre Laurus est trop incer- taine pour que cette plante puisse y être rangée avec une cer- taine probabilité. 2. Daphnophyllum crassinervium Heer, foliis magnis, ovatis, sensim acuminatis, basin versus angustatis, nervo medio validis-: simo deplanato, nervis secundariis sat validis, apice repetito- arcuato-anastomosatis. Beitr. z. Kreidefl., T, p.18, tab. VIT, f. 2, D Lis le De Avec le précédent. La place systématique de cette feuille reste douteuse. LAURINÉES. 857 FAM. IL. THYMELEACEÆ. Hippophaë. Arbuscula Europam mediam et austro-orientalem habitans. Folia alterna, lanceolata, subtus argenteo-lepidota, nervis secun- dariis suboppositis, sursum curvatis, camptodromis. Flores mas- culi in amentum congesti ; feminei axillares, solitarii, perigonio tubuloso bifido. Achænium perigonio baccato tectum. | La flore actuelle ne compte plus qu’une pe d’Aippophaë, qui habite l’Europe. 1. Hippophaë (?) dispersa Ludw.., folia parvula, brevipetiolata, lanceolata, basi rotundata, membranacea, integra, pinnatinervia; nervo medio sursum attenuato, nervis secundariis utrinque 5 vel 6, suboppositis, sursum curvatis, camptodromis, nervulis in rete laxum coeuntibus. Palæontogr., VU. p. 4112, tab. XLIII, f. 44. Feuilles très-répandues dans les lignites de la Wetterau. Les fruits rapportés par M. Judwig à ces feuilles appartien- nent à un genre non encore déterminé et se trouvent décrits parmi les Carpolithes sous le nom de C. Websteri. 2. Hippophaë (?) striata Ludw., foliis parvis, oblongis, obtusis, basin versus sensim angustatis, brevissime petiolatis, nervis se- cundariis sub angulo acuto emissis, remotis, camptodromis. Fruc- tibus dense aggregatis, ovatis, acuminatis, longitudinaliter rugu- losis, lignosis. Palæontogr., VIII, p.143, tab. XLIII f. 43; LXIV, PE Salzhausen. M. Ludwig compare cette espèce à l’Æ. rhamnoides, dont ce- pendant les nucules sont lisses. Elæagnus L. Arbores et arbusculæ, ab Europa media per Asiam tempera- tam et tropicam usque ad Japoniam, ubi inprimis copiosæ esse 858 PHANÉROGAMES. videntur, diffusæ. Folia ovato-lanceolata, oblonga, nervatione pinnata, camptodroma. Perigonium tubulosum, limbo campanu- lato 4-6-fido. Achænium perigonii tubo incrassato, carnoso, intus osseo, apice umbilicato tectum. 1. Elœagnus acuminata Web., foliis petiolatis, ovato-lanceo- _ Jatis, acuminatis, integerrimis, basi rotundatis; nervo primario gracili, nervis secundariis alternantibus, leviter arcuatis, arcubus a margine remotis; longit. centim. 8, lat. 1-2. Palæontogr.. IL, p. 185, tab. XX, f. 13. _ Conglomérats trachytiques de Bonn. Attribution douteuse. Pimelen Banxs. Folia minora, opposita rarius alterna, membranacea vel coria- cea, anguste elliptica, ovalia, spathulata, .apice obtusa, pinnati- nervia; nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, satis a se invicem remotis, camptodromis. Perianthium infundibuli- forme, limbo quadrifido. Stamina 2 exserta. Ce genre est aujourd’hui confiné aux îles de l'Australie. A. Pimelea œningensis (AI. Br.) Heer, floribus minutis, basi barbatis; foliis subsessilibus, coriaceis, lanceolatis vel spathulatis, apice obtusis vel leniter acuminatis. Æ{. tert. Helv., II, p. 93, tab. XCVII, f. 2-10. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 201. Daphne œningensis Al. Br. in Stizenb., Verzeichn., p. 8. OEningen, Monod, Münsingen (canton de Berne), Locle; Kutschlin, Sobrussan. Ressemble aux 2. incana et drupacea R. Br. 2. Pimelea pulchella Heer, foliis parvis, membranaceis, spa- thulatis, apice subtruncatis, breviter petiolatis. FI. tert. Helv.. IT, p. 95, tab. XCVII, f. 15. OEningen. Feuilles semblables à celles du 2. gracilis R. Br., de la Tas- manie. : 2. Pimelea crassipes Heer, foliis membranaceis, ovalibus, basi LAURINÉES. 859 angustatis, petiolo brevi crasso. F1. tert. Helv., IT, p. 94, tab. XCVIE, f. 12-14. Mioc. balt. F., p. 78, tab. XXIV, f. 1-3. OEningen, Münsingen; Rixhôft. k. Pimelea maritima Heer, foliis coriaceis, cvalibus, sessili- bus. FI. tert. Helvet., II, p. 94, tab. XCVII, f. 41. Ettingsh., Le pe 201. Marnes marines dans la carrière pres de Saint-Gall; So- brussan. | Forme de feuille semblable à celle du P. nivea Labill. 5. Pimelea kutschlinica Ettüingsh., foliis submembranaceis, ses- silibus, cuneiformibus, apice rotundato-obtusis ; nervatione camp- todroma, nervo primario tenui, apicem versus evanescente, ner- vis secundaris utrinque 1-3, sub angulis 50-60° orientibus. Koss. F1. vw. Bilin, p. 202, tab. XXXIV, f. 9. Tripoli de Kutschlin. 6. Pimelea borealis Heer, folis coriaceis, parvulis, lanceolatis, basi valde angustatis, apice acutiusculis. Sächs.-thüring. Braunk.. p. 8, tab. V, f. 18. Lignites inférieurs de Skopau en Thuringe. Voisin du P. æningensis. Daphne L. Frutices vel arbusculæ, in Europa et in Asia tam temperata quam tropica obvia, in Australasia et in America tropica et aus- trali temperata rara. Folia lanceolata, anguste oblonga, elon- gata, elongato-spathulata, integra, pinnatinervia, nervis se- cundariis tenuibus camptodromis vel arcuato-conjunctis, reti interposito distincto. Perigonium infundibuliforme, quadrifidum. 1. Daphne abscondita Sap., foliis petiolatis, lanceolatis, basi in petiolum gracilem angustatis ; nervis secundariis sparsis, Cur- vatis, parum conspicuis. Étud., I, p. 209. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie. Feuilles très-semblables à celles du D. Laureola, mais la ner- 860 PHANÉROGAMES. ‘vation est peu distincte et par suite le rapprochement demeure très-incertain (Sap.). 2. Daphne venusta Ludw., foliis membranaceis, pollicaribus, sessilibus (?), ovato-oblongis, basi paulatim angustatis, apice ob- _ tusis; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, tenuibus, dictyodromo-camptodromis seu brochiodromis, reti primario in- terposito laxiusculo, reticulo areolas implente minutissimo. Pa- lœæontogr., VIII, p. 414, tab. XLIII, f. 429 Ettingsh., Æ4. Braunkohlenform. d. Wetterau, p. 49. Lignites de Salzhausen; rare. M. Ludwig compare cette feuille à celles du D. Mezereum, dont elle se distingue cependant beaucoup par l’absence du pé- tiole. 3. Daphne stigmosa Ludw,, foliis anguste oblongis, basi sen- sim angustatis, sessilibus, apice obtuso retusis; nervis secunda- rlis dictyodromo-camptodromis, areolis polygonis punctatis. Pa- lœæontogr., VIEIL, f. 142, tab. XLIIT, f. 41. Lignites feuilletés de Salzhausen. Attribution incertaine. _ L. Daphne Rucellajana Massal., foliis lanceolato-ellipticis, utrinque angustatis, integerrimis; nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo acutissimo orientibus, subparallelis, ramo- siusculis, nervulis obsoletis. Syn. FI. foss. Senogall., p. 65 (tab. cit. 4, f. 11, 12; tab. 28, f. 11). Sinigaglia. 5. Daphne gougMmæfolia Massal., foliis lanceolatis, utrinque angustatis, apice subacuminatis; nervo medio valido, nervis se- cundariis nonnunquam nervis abbreviatis immixtis, sub angulo 75-80° exorientibus, æquidistantibus, oppositis alternisve, ar- cuatim conjunctis, nervulis flexuosis, furcatis vel simplicibus, reti interposito minutissimo. Syn. FI. foss. Senogall., p. 65 (tab. cit. 26, f::5: tab; La; f. 2). Sinigaglia. 6. Daphne protogæa Ettingsh., foliis petiolatis, submembra- nacels, cuneato-lanceolatis, integerrimis, basi angustatis, apice LAURINÉES. 861 acutis vel breviter cuspidatis; nervatione camptodroma, nervo primario apicem versus valde anzustato vel evanescente, nervis secundariis sab angulo peracuto orientibus, tenuissimis, simpli- cibus, nervulis obsoletis. Foss. FT. v. Bilin, p. 204, tab. XXXIV, .f. 4-5, 10. Argile plastique de Priesen, schiste bitumineux de Sobrussan. Espèce très-voisine du D. Rucellajana Massal. 7. Daphne radobojana Ung., foliis breviter petiolatis, elongato- ellipticis, basi paulo longius angustatis quam apice, centim. 44 circa longis, 3 latis, integerrimis; nervo medio valido, nervis se- cundarïis sub angulo acuto orientibus, sursum vergentibus. Sylloge, UE, p. 74, tab. XXIV, f. 13. Radoboj. Feuille semblable à celles du 2. odora Thunb., du Japon. 8. Daphne Apollinis Ung., foliis longe et tenuiter petiolatis, elongato-oblongis, apice longius angustatis quam basi, apice ipso mutico, longit. circa 12 centim., lat. 2 1/2 cent.; nervis secundariis sub angulis 20-30° orientibus, simplicibus , rectis. Sylloge, WIL, p. 74, tab. XXIV, f. 12. Ettingsh., Æ4. Braunk. d. Wetterau, p. 48. Salzhausen, dans le lignite feuilletée. Feuille d’une attribution douteuse. 9. Daphne persooniæformis Web... foliis ovali-spathulatis, basi in petiolum sat longum angustatis, apice rotundatis, integerri- mis, membranaceis ; nervis 2 inferioribus a se invicem remotis, sub angulo peracuto orientibus, subacrodromis, margini subpa- rallelis, medium superius folii occupantibus, sat patentibus, camptodromis, reti minutissimo distinctissimo. Wess. et 0. Web.., Palæontogr., IV, p. 144, tab. XXVI, f. 4. Heer, Wioc. balt. F1., p. 78, tab. XXIV, f. 6, 7. Lignites de Rott, aux Sept-Montagnes près de Bonn; Rix- hôft. 10. Daphne oreodaphnoides Web., foliüs breviter petiolatis, anguste obovato-oblongis, basi sensim angustatis, apice obtusis, integerrimis, subbipollicaribus ; nervo primario tenui, nervis se- 862 PHANÉROGAMES. cundariis tenuissimis, valde patentibus, ramoso-reticulatis. Wess. et Web., Palæontogr,, IV, p. 14h, tab. XXVI, f. 7. Rott. Appartient peut-être au genre Oreodaphne. 12. Daphne densinervis Heer, foliis membranaceis, ovato- oblongis, basi angustatis, apice obtusis, integerrimis ; nervis se- cundariis densis, sub angulo acuto egredientibus, adscendenti- bus. Mioc. balt. Fl., p. 78, tab. XXIV, f. 4. Rixhôft (Samland). 13. Daphne lignitum Ettingsh., foliis subcoriaceis, petiolatis, lanceolatis, basi acuminatis, integerrimis; nervatione brochio- droma, nervo primario recto, basi valido, apicem versus atte - nualo, nervis secundariis tenuibus, remotis, simplicibus furca- tisque, arcuatim inter se conjunciis, sub angulo 30-49° exeuntibus. Æl. Braunk. d. Wetterau, p. 48. Laurus primigenia Ung., Syll., TI, p. 72, tab. XXI, f. 18. Dans le lignite feuilleté de Salzhausen. Se distingue du D. radobojana, auquel il ressemble le plus, par les nervures secondaires plus espacées, camptodromes sans . former des lacets à l'extrémité. CLASSE VII. ASARINÉES. FAM. I. ARISTOLOCHIACEZÆ. Aristolochia TOURNEr. Herbæ vel frutices erecti, prostrati, scandentes vel volubiles, regiones tropicas nec non extratropicas temperatas habitantes. Folia petiolata, cordata, sagittata hastatave, integra, raro den- tata, 3- vel 5-nervia, nervis lateralibus extus ramosis, ra- ASARINÉES. 863 mis et nervis secundariis camptodromis, areis sat grosse re- ticulatis. Perigonium tubulosum, ventricosum , limbo obliquo ligulato, nune br- vel trifido. Capsula coriacea, sexlocularis, 6-valvis. 4. Aristolochia dentata Heer, foliis peltatis, basi profunde cor- datis, margine grosse et obtuse serratis, triplinerviis ; nervo me- dio valido apicem versus attenuato, nervis lateralibus extus ra- mosis, ramis et nervis secundariis et tertiariis in rete laxissimum anastomosatis, areolis scrobiculatis? Phyll. crét. du Nebraska, p. 18, tab. IF, f. 1, 2 (Aristolochites). Crétacé supérieur de Tekamah (Nebraska). L’Arist. peltata L. a les feuilles peltées comme cette espèce fossile. 2. Aristolochia Wetzleri Heer, foliis petiolatis, cordatis, inte- gerrimis; nervis secundariis flexuosis, valde camptodromis, areis grosse reticulatis. F1. tert. Helvet., III, p. 286 (note). Molasse de Günzburg sur le Danube (Bavière). Semblable à l'A. priemæva O. W. 3. Aristolochia serrata Sch., folium bipollicare, ovato-cor- datum, subtrilobum, triplinervium, basi breviter in petiolum lon- gum sat tenue angustatum, margine acute sinuoso-dentatum ; nervis secundariis sub angulo acuto ascendentibus. Wess. et Web., Palæontogr., IV, p. 148, tab. XXVI, f. 10 (dentata!). Lignites près de Bonn. Feuille très-problématique. h. Aristolochia hastata Web., foliis longe petiolatis, sagittatis, integerrimis, lobis basilaribus acutis, latere exteriore convexis, interiore subconcavis; nervis 2 infimis arcuato-reflexis, basis margini inferiori parallelis, secundis subbasilaribus sursum ar- cuatis, nervis secundariis sat patentibus. Wess. et Web: Eee i. 11. Lignites de Rott près de Bonn. Les feuilles de l'A. Kæmpferi montrent une grande ressem- blance avec cette feuille fossile. 5. Aristolochia Æsculapi Heer, fohis echo ne inte- 86/ à PHANÉROGAMES. gerrimis, angulis lateralibus acutis; nervis primariis-5, ramosis. F. tert. Helvet., II, p. 104, tab. C, f. 41. Dans les marnes du Hohe Rhonen. Ces feuilles rappellent celles de l'A. glauca Desf., du Portugal et du nord de l’Afrique, et de l'A. Pistolochia L., mais les lobes basilaires de la feuille fossile sont pointus, au lieu d’être arrondis comme dans ces espèces vivantes. 6. Aristolocha œningensis Heer, fructu capsulari ovali, 6- striato, cæterum lævigato, pedunculo crasso, apice recurvo cauli- que tenui inserto. F1. tert. Helv., IT, p. 104, tab. C, f. 110; IL, p. 189, tab. CLIV, f. 9; CLV, f. 49. OEningen. Fruit semblable à celui de l’A. longa L. 7. Aristolochia nervosa Heer, foliis magnis, cordato-ellipti- cis (?), sicut in Aristolochiis distincte nervosis. Heer, /. c., LIT, p. 189, tab. CLIIT, f. 36. Hohe Rhonen. 8. Aristolochia Taschei Ludw., foliis cordato-ovatis, acumi- natis, margine medio obtuse serratis, sat longe petiolatis, tripli- _nerviis; nervis lateralibus exacte basilaribus, patentibus, extus ramosis, ramis camptodromis, nervis secundariis utrinque circa 5, apice subito camptodromis. Palæontogr., VIII, p. 115, tab. "XLIV, f Uk. Lignites de Salzhausen. M. d’Etiingshausen voit dans cette feuille un Paliurus. 9. Aristolochia primæva Web., foliis longe petiolatis, triangu- laribus, cordatis, auriculis late rotundatis, acuminatis; nervo primario stricto, secundariis flexuosis, arcuatis, furcatis, camp- todromis, tenuibus, reti interposito tenui laxo. Palæontogr., I, p. 186, tab. XX, f. 44. Lignites de Rott. Ces feuilles rappellent celles de l’A. Pistolochia L. et du Coc- culus carolinus L. COMPOSÉES. 869 SUBDIVISION 1H. GAMOPÉTALÉES. Enveloppes florales composées d’un calice et d’une corolle; les pétales de cette dernière sont soudés entre eux. CLASSE I. COMPOSÉES. (Synanthérées RicH.) Cette classe, aujourd'hui si nombreuse dans presque toutes les parties de la terre, n'est représentée à l’état fossile que par un certain nombre de fruits et par quelques empreintes de feuilles dont l’origine reste même encore douteuse. Les fruits eux- mêmes ressemblent souvent à un tel point aux graines de cer- taines Apocynées que leur attribution offre de grandes diflicultés. L'âge de ces débris coïncide avec celui des derniers dépôts mio- cènes, de sorte que la première apparition des Composées serait relativement très-récente. Bidentites HEEr. Atlas, pl. XCIIL. Achænium monospermum, apice bidentatum. Ces fruits ressemblent à ceux du genre Bidens. A. Bidentites antiquus Heer, achæniüs oblongis, bisulcatis, millim. 9 longis, 2 latis, apiculis 2 divergentibus. F1. tert. Helv., ILE, p. 6, tab. CI, f. 20. OEningen; couche à insectes. Hyoserites ETTINGSH. Achænia monosperma, rostrata, striata vel costata, pappo bre- vissimo paleaceo coronata, extima involucri foliolis mvoluta. Scmiwrer — Paléont. végét. UE — 55 866 PHANÉROGAMES. A. Hyoserites Schulizü Ettingsh., achæniis lanceolatis, costatis, 6 millim. longis, 3 millim. latis, rostro brevi. Foss. FI. v. Bilin, FH; p: 46, tab..XXV, f. 42, Argile plastique de Priesen. M. d’Ettingshausen trouve de l’analogie entre ce fruit et ceux des Hyoséridées. Hieracites Sar. Feuilles d’une plante herbacée semblables aux feuilles de cer- tains Hieracium. 1. Hieracites Salyorum Sap., foliis ovatis, subspathulatis, basi angustatis, in petiolum decurrentibus, sinuato-denticulatis; ner- vis secundariis tenuibus, obliquis, reticulatim flexuosis. Ætud., 1,:p: 109, tab, XI, f. 4, Schistes marneux feuilletés de la partie supérieure du gypse d’Aix. : M. de Saporta compare cette feuille, qui paraît avoir été gar- nie sur les bords de poils glanduleux, à celles du Taraxacum obovatum, de l’Europe australe. Cypselites IIEERr. Atlas, pl. XOTII, Achænia monosperma, striata vel costata, basi angustata, pappo piloso vel plumoso coronata. Le nom de Cypsela a été imposé par Mirbel et Lindley aux fruits des Synanthérées; M. Heer a proposé de se servir de celui de Cypselites pour désigner tous les fruits fossiles appartenant à cette classe et dont l'attribution générique n’a pas encore pu être fixée. M. d’Ettingshausen croit que plusieurs de ces fruits appartiennent à des Apocynées. 1. Fructus ovales vel ovato-oblongr. Ces fruits proviennent probablement de différents genres des Carduacées, parmi lesquels M. Heer cite surtout les Silybum, COMPOSÉES. 867 Carduus et Serratula, qui offrent des achènes très-analogues à celles qu'il a réunies dans ce genre collectif. L’illustre auteur du Flora tertiaria Helvetiæ fait observer que la présence des Char- dons à OEningen est indiquée par plusieurs types d'insectes vi- vant actuellement sur ces plantes, tels que Glaphyrus et plusieurs Cassidées analogues au Cassida viridis. 1. Cypsehtes Nœgelii Heer, ovalis, apice oblique truncatus , millim. 6 circa longus, 2 latus, striatus, pappo semine duplo lon- giore, pilis parum flexuosis. F1. tert. Helvet., LT, p. 2, tab. CI, CA. OEningen, dans la couche à insectes. 2. Cypselites deletus Heer, ovato-oblongus, apice tronc 7 millim. longus, 2 latus, tristriatus, pappo plus quam duplo lon- giore. Æl. tert. Helvet., LIT, p. 3, tab. CE, f. 2. | Avec le précédent. à. Cypselites truncatus Heer, ovalis, apice truncatus, millim. 6 circa longus, vix 2 latus, striatus, pappo duplo longiore, basi to- tam latitudinem seminis occupante. L. c., f. 3. Avec les précédents. 9. Fructus rostrati. h. Cypselites brachypus Heer, tenuis, apicem versus angusta- tus, millim. 8 circa Jlongus, 1 latus, rostro brevissimo, pappo 19 millim. longo, erecto, pilis strictis. F1. tert. Helv., III, p. 5, tab. CI, f. 10. OEningen, couches à insectes. 5. Cypselites striatus Heer, achæniis oblongis, apicem versus vix angustatis, striatis, millim. 8 longis, vix ultra 1 latis , rostro brevi cylindrico, pappo millim. 21 longo, pilis erectis. L. c., f. A1. Avec les précédents. 6. Cypselites ellipticus Heer, ellipticus, 7 millim. longus, 2 la- tus, multistriatus, rostro brevissimo, pappo longissimo, e pilis simplicibus leniter curvatis composito. L. c., f. 15. 868 | PHANÉROGAMES. Même localité que les précédents. M. Heer compare ce fruit à celui des Sonchus. 7. Cypselites grandis Heer, lanceolatus, utraque extremitate sensim angustatus, costatus, in medio sulco percursus utroque latere costa limitato, millim. 41 longus, 2 latus, rostro brevi, _anguste cylindrico, pappo millim. 21 longo, pilis erectis strictis. L.c.,f. 22, HT, p. 490, tab. CLIIL, f. 37. OEningen, couche à insectes. 8. Cypselites bisulcatus Heer, truncatus, bisulcatus, millim. 6 circa longus, vix 4 latus, pappo duplici, pilis millim. 13 longis, leniter flexuosis. L. c., f. 5. Même localité. 9. Cypselites Ungeri Heer, oblongus, longe rostratus, cum rostro millim. 46 longus, 2 1/2 latus, pappo plumoso elongato. CUT 29 OEningen. M. Heer compare ce fruit à celui dü Podospéemin lacinia- tum DC. 10. Cypselites rostratus Heer, apice sensim in rostrum an- gustatus, cum rostro millim. 8 circa longus, 1 1/2 latus, pappo piloso. L. c., p. 6, f. 14. OEningen, Kesselstein. A1. Cypselites Lessingii Heer, apice sensim in rostrum breve angustatus, cum rostro millim. 7 longus, 2 latus, striatus, pilis crassis, rigidis. L. c., f. 15. 12. Cypselites elongatus Heer, valde elongatus, millim. 17 longus, 2 latus, rostro brevi. L. c., IT, p. 190, tab. CLIIT, f. 38. OEningen. Kesselstein. 3. Fructus elongato-oblongi, pappo sessili. 13. Cypselites Fischeri Heer, oblongus, apice obtusus, bisul- catus, millim. 6 circa longus, 2 vix latus, pappo triplo longiore e pilis numerosis parum flexuosis composito. F1. tert. Helvet., IL, p. à, tab. CL, f. 4. COMPOSÉES. 869 OEningen, couches à insectes. Appartient peut-être au genre Arctium (Heer). 14. Cypselites cincinnatus Heer, oblongus, obsolete bisulca- tus, tenuissime striatus, millim. 8 fere longus, 2 latus, pappo 21/2 longiore, e pilis numerosis hinc illinc undulato flexuosis basi in annulum connatis. F1. tert. Helvet., TI, p. 3, tab. CE, f. 6. Une partie des poils paraissent avoir été convolutés en spirale, comme cela se voit dans quelques Synanthérées , entre autres dans les Arctium. 15. Cypselites Schulizii Heer, lanceolatus, basi acuminatus, apice truncatus, 4-striatus, 7 millim. longus, 2 1/2 latus, pilis 2 1/2 longioribus, numerosis, superne hinc illine curvatis. F1, tert. Helv., III, p. 3, tab. CI, f. 7. Avec les précédents. 16. Cypselites costatus Heer, lanceolatus, basi valde state tus, apice truncatus, millim. 9 fere longus, 2 fere latus, pappo vix duplo longiore, pilis simplicibus, rectis, basi in annulum con- nats. L. c., f..9. Avec les précédents. Ce fruit montre une grande ressemblance avec celui de l’Arc- tium lanuginosum Lamk., du midi de l’Europe; les poils de l’ai- grette sont cependant moins raides (Heer). 17. Cypselites Regelii Heer, lanceolatus, incurvatus, basi api- ceque angustatus, millim. 15 longus, 3 latus, pappo plumoso vix achænio longiore, pilis ramulosis. L. c., p. 4, tab. CI, f. 18. OEningen, Kesselstein. M. Heer compare ce fruit à celui du Scorzonera hispanica L. 18. Cypselites anqustatus Heer, angustus, utrinque attenua- tus, paulum ultra millim. 6 longus, 4 latus, pappo parce piloso duplo longiore. L. e., f. 17. OEningen, couche à insectes. Ressemble au fruit des Crepis. M. d’Ettingshausen y voit le fruit d’un Echitonium. 19. Cypselites dubius (A1. Br.) Heer, lageniformis, 3-striatus, 870 A millim. 7 longus, paulum ultra À latus, pappo achænio paulo longiore. L. c., f. 8. | Achænites dubius Al. Br., Stüizenb., Verz., p. 83. Même localité que le précédent. 20. Cypselites tenuis Heer, angustus, basin versus sensim _ attenuatus, apice truncatus, millim. 4 4/2 longus, 1 fere latus, pappo achænio breviore, e pilis serpentinis composito. L. c., AGE À 5 À Avec le précédent. 21. Cypselites gypsorum Sap., parvulus, cylindraceus, sulca- tus, apice truncato papposus; pappo sessili setoso, setis filfor- mibus, rigidis, exterioribus 5-7 basi dilatatis, achænium duplo superantibus. Étud., 1, p. 108, tab. X, f. 5. Schistes marneux supérieurs du gypse d'Aix. Silphidium MAssAL. Folia illis Silphii laciniati L. similia, pinnatipartita, coriacea, integerrima, laciniorum sinubus obtusis; nervis secundariis pin- natim dispositis, simplicibus, oppositis, hic illie vix conspicuis. Massal., PI. foss. nov. in format. tert. regni veneli nuper in- ventæ. Verona 1853, p. 15. Monogr. del genere Silphidium , Modena 1858, p. 18. A. Silphidium Visianicum Massal., Monogr. cit., p. 20, tab. IV, f. 1-3; tab. V, f. 2; tab. VI, f. 2. Var. a denticulatum, ibid., tab. VE, f, 4. Chiavon (Vicentin). Massalongo compare ces feuilles à celles du Si/phium qummi- ferum Ell., de la Géorgie (Amérique du Nord). 2, Silphidium Proserpinæ Massal., Monogr. c., p. 19, tab. T et IT. Var. « subdenticulatum Massal., {. c., p. 16, tab. MT. Avec le précédent. 3. Silphidium heteromallum Massal., /. c., p. 22, tab. VI, f. 3, A. , , #4 LONICÉRINÉES. 871 Chiavon. h. Süphidium gracile Massal., !. e., tab. IV, f. 4. Chiavon. Il est probable que ces quatre espèces n’en font qu’une. Parthenites Sa. Atlas, pl. XCIII. * Feuilles semblables à celles du genre Parthenium L., repré- senté actuellement par un petit nombre d'espèces au Mexique et dans l'Amérique du Nord. 1. Parthenites priscus Sap., folus petiolatis, pinnatisectis, segmentis superioribus confluentibus, grosse dentatis, inferiori- bus incisis lobulis inferioribus inciso-dentatis, superioribus grosse : dentatis. Étud., 1, p. 108, tab. X, f. 4. Schiste marneux de la partie supérieure du gypse d'Aix. M. de Saporta compare ces feuilles à celles du Chrysanthemuin (Pyrethrum) Parthenium Pers., d'Europe, du Parthenium Hyste- rophorus L. CLASSE II. LONICÉRINÉES. FAM. I. VALERIANEÆ,. Valerianellites Sar. Folia opposita linearia vel oblonga. Flores fasciculato-corym- bosi. Espèce unique d'une attribution douteuse. 1. Valerianellites capilatus Sap., caule gracili, erecto; foliis oppositis, linearibus, integris, connatis? Floribus in capitulum terminalé dense congestis. Étud., I, p. 107, tab. X, f. 3. Schiste de la partie supérieure du gypse d'Aix. Pourrait tout aussi bien appartenir aux Rubiacées qu'aux Va- lérianées (Sap.). 872 | PHANÉROGAMES. FAM. IT. RUBIACEZÆ. Galium L. æ, Herbæ annuæ vel perennes, cosmopolitæ, inter tropicos raræ. Folia verticillata, linearia, ovalia, elliptica, oblonga, integra, nervis secundariis hyphodromis. Inflorescentia paniculata. Flores calyce parvo cum ovario connato, limbo obsoleto; corolla 4-fida. Fructus globoso-didymus, lævis, tuberculosus vel hispidus. 1. Galium antiquum Heer, fructibus subglobosis, didymis, rugulosis. Fl. foss. arct., p. 119, tab. XVII, f, 8. Atanekerdluk. Fruit semblable à celui du G. palustre. Rubiacites WE. Inflorescentia Rubiacearum. Folia verticillata vel opposita. 1. Rubiacites asclepioides Web., inflorescentia fasciculata, flo - ribus breviter pedunculatis, calyce ovato-infundibuliformi, adnato, limbo brevissimo 5-dentato, corolla supera subcampanulata, 5- partita, lobis lanceolatis. Palæontogr., IV, p. 449. tab. XXVI, f, 48, Lignites de Rott. Attribution assez incertaine. 2. Rubiacites verhaillatus Heer, foliis verticillatis, septenis, lanceolato-oblongis. F1. tert. Helvet., IIT, p. 194, tab. CLIIT, f. 49-52. | Dans les marnes du versant méridional du Hohe Rhonen. Des feuilles verticillées semblables se rencontrent dans les As- perula, Crucianella etc. (Heer). 3. Rubiacites asperuloides Web., foliis linearibus, oppositis. Floribus axillaribus vel terminalibus, fasciculato-corymbosis, pe- dunculis gracilibus, calyce adnato, limbo 5-dentato, stigmatibus duobus. Palæontogr., IV, p. 149, tab. XXVI, f. 12. LONICÉRINÉES. 873 Lignites de Rott. Le Houstonia longifolia de l'Amérique du Nord offre une in- florescence et des feuilles analogues. FAM. III. COFEACEÆ. | Exora I. Frutices vel arbusculæ, in Asia et parcius in Africa tropica crescentes. Folia opposita, coriacea, lanceolata, nervatione bro- chiodroma, arcubus prominentibus. Inflorescentia corymbosa ; calyx ovato-tubiformis, limbo brevi 4- vel 5-dentato; corollæ hypocrateriformi limbo 4- vel 5-partito. Fructus : bacca glo- bosa, calycis limbo coronata. | 1. Zxora protogæa Ettingsh., foliis coriaceis, late lanceolatis, utrinque acutis, integerrimis ; nervatione brochiodroma, nervo primario prominente, nervis secundariis arcuatis, angulo 65° egredientibus, arcubus laqueorum prominentibus, nervis tertiariis angulo recto insertis. Beitr. z. Kenntn. d. foss. FI. v. Radoboÿj, p. 51, tab. III, f. 11. : Radoboj. D’après M. d’Ettingshausen, cette feuille offrirait tous les ca- ractères de l’Zxora grandiflora Ker, arbre de la Chine. Pavetta |. 1. Pavetta borealis Ung., Syll., TIL, p. 6, tab. IT, f. 16-19. Les débris de feuilles, de fleurs et de fruits réunis sous ce nom par Unger ne permettent aucune conjecture un peu pro- bable quant à la place qu'ils doivent occuper. 87! PHANÉROGAMES. FAM. IV. MORINDACEZÆ. Morinda VAILL. Atlas, pl. XCIII. Frutices vel arbusculæ inter tropicos totius orbis crescentes. Folia opposita vel ternatim et quaternatim verticillata, elliptico- vel obovato-oblonga, integerrima, speciosa, subcoriacea et co- riacea, nervatione camptodroma. Flores in capitulum globosum conferti, calyce tubuloso, limbo denticulato, corolla infundibuli- formi. M. Unger a réuni dans ce genre un certain nombre de feuilles dont aucune ne porte les véritables caractères des feuilles de Ho- rinda. 1. Morinda Proserpinæ Ung., foliis elliptico-oblongis, integer- rimis, coriaceis, pedalibus et ultra; nervo medio crasso, nervis secundariis inferioribus e latere exteriore ramosis subdistantibus, e nervo medio sub angulo 50° egredientibus, validis, superiori- bus simplicibus, subarcuatis, protenso-camptodromis, nervulis sub angulo recto transversis. /conograph., tab. XXIT, Sylloge, III, p. 6. Schiste marneux de Radoboj. M. Unger compare ces feuilles à celles des Palicourea quaja- nensis Aubl. et Hænkeana DC., d’un Hamelia des Antilles et du Cinchona magnifohia ; leur analogie avec les Horinda est fort dou- teuse. M. d’Ettingshausen (Beitr. x. K. d. foss. FI. v. Radoboÿj) y voit un Artocarpidium et le nomme A. Proserpinæ. 2. Morinda Astreæ Ung., foliis speciosis, ovato-oblongis , utrinque angustatis, integerrimis, subcoriaceis, 9 pollices longis, 3 1/2 latis, curvato-petiolatis; nervo primario valido, nervis se- cundariis e nervo medio sub angulo acuto egredientibus, utrinque circa 16, mediis multo magis distantibus quam basilaribus et apicalibus, tenuibus, sat longe retro marginem arcuato-conni- LONICÉRINÉES. 875 ventibus, reti laxo inter arcus et marginem posito. Ung., Gen. et Spec., p. 429. Sylloge, II, p. 7, tab. I, f. 1. | Radoboij. La forme, les dimensions et la nervation de ces feuilles affec- tent une certaine ressemblance avec celles du #. citrifolia des Indes. M. d’Ettingshausen voit dans ce fossile une Laurinée. 3. Morinda styqia Ung., foliis semipedalibus, oblongo-ellipti- cis, utrinque longe angustatis, apice in acumen longe lanceola- tum productis, integerrimis, breviter petiolatis; nervo medio mi- nus valido, nervis secundariis sat distantibus.. inferioribus sub angulo acutiore orientibus, cæteros longitudine superantibus, omnibus paulum retro marginem arcuato-conjunctis, tenuibus, Gen. et Spec., p. 130. Sylloge, TX, p. 7, tab. I, f. 2. Radoboj. Feuilles plus petites que les précédentes et offrant une plus grande ressemblance avec celles de certaines Célastrinées et Hip- pocratéacées qu'avec celles des Horinda. h. Morinda sublunaris Ung., foliis minoribus, ovali-ellipticis, basi apiceque plus minus acuminatis, tenui-petiolatis, 2-3- pollicaribus; nervis secundariis sat longe retro marginem ar- cuato-conjunctis. Sylloge, p. 8, tab. [, f. 8-7. Radoboj. Feuilles semblables à celles des M. tinctoria et exserta Roxb., mais leur attribution générique définitive n'est rien moins que certaine. M. d’Ettingshausen suppose qu'il y a là plusieurs plantes réunies. 5. Morinda Ungeri Ettingsh., foliis speciosis subcoriaceis, obovato-oblongis, integerrimis, basi angustatis, ex apice obtuso paullatim productis; nervatione camptodroma, nervo primario valido, nervis secundariis sub angulis 40-50 orientibus, adscen- tentibus, subapproximatis, nervis tertiariis inconspicuis. Beitr. z. Kennt. d. foss. FI. v. Radob., p. 52, tab. IE, £. 14. Radoboj. Voisin du #. stygia, mais distinct par les feuilles longuement acuminées et par les nervures secondaires plus nombreuses. 876 PHANÉROGAMES. FAM. V. CINCHONACEZÆ, Cinchonidium |. Atlas, pl. XCIIT. Folia ovalia vel oblonga, basi apiceque acuminata, subcoriacea, integerrima, breviter petiolata; nervatione pinnata, nervis se- cundariis sub angulis acutis orientibus, secus marginem ascen- dendo-camptodromis, nervis tertiariis transversis cum quaterna- riis rete polygonum efficientibus. Les feuilles réunies sous ce nom offrent une certaine ressem- blance avec celles de quelques Cinchonacées et de familles voi- sines, mais il est impossible de savoir s’il y en a parmi elles qui appartiennent au genre Cinchona. 4. Cinchonidium bilinicum Ettingsh., foliis petiolatis, subco- riaceis, ovato-lanceolatis, vel lanceolatis, utrinque angustatis, integerrimis ; nervatione camptodroma, nervo primario recto, excurrente, prominente, nervis secundariis sub angulis 50-60° orientibus, basin versus abbreviatis, utrinque 10-12, nervis ter- tiariis tenuibus, angulo recto exeuntibus, dictyodromis. Foss. FI. v. Bilin, p. 207, tab. XXXV, f. 28-31; Beitr. x. Kennin. d. tert. Fl. Steierm., p. 51. Kutschlin et Priesen, Moskenberg près de Leoben; Münzen- berg dans l'argile durcie. M. d’Ettingshausen trouve de la ressemblance entre cette feuille et celles de l’Zvcora incarnata DC., des Moluques, et de l’Z. grandiflora Ker, des Indes orientales. 2, Cinchonidium. multinerve Ettingsh., foliis petiolatis, coria- ceis, oblongo-lanceolatis, basin versus angustatis, margine inte- gerrimis; nervatione Camptodroma, nervo primario firmo, pro- minente, recto, nervis secundariis sub angulis 45-55° orientibus, prominentibus, paulo flexuosis, basin versus abbreviatis, utrinque circa 45. Foss. F1. v. Bilin, p. 208, tab. XXX VI, f. 5. LONICÉRINÉES. 877 Argile plastique de Priesen, Moskenberg. M. d'Ettingshausen compare cette feuille à celles de l’Zxora acuminata Roxb., des forêts des Indes orientales, et à celles du Psychotria barbiflora DC., des environs de Bahia. 3. Cinchonidium randiæfolium Ettingsh., foliis sessilibus, membranaceis, oblongis, basin versus angustatis, margine inte- gerrimis; nervatione camptodroma, nervo primario recto, excur- rente, nervis secundariis sub angulis 35-45° orientibus, distinc- üs, marginem versus ascendentibus, utrinque 7, nervis tertiariis oblique transversis cum nervis quaternaris rete laxiusculum effi- cientibus. Foss. F1. v. Bilin, p. 209, tab. XXXI, f. 1. Tripoli de Kutschlin. Feuille d'attribution très-douteuse, fort semblable à une feuille de Lauracée. h. Cinchonidium coprosmæfolium Ettingsh., foliis petiolatis, rotundato-ellipticis, utrinque obtusis, integerrimis ; nervatione camptodroma, nervo primario paullatim flexuoso, nervis secun- dariis tenuibus, sub angulis 55-65° orientibus, utrinque 4 vel 5. Foss. FI. v. Bilin, 11, p. 21 (209), tab. XXXVI, f. 6. Argile plastique de Priesen. Les genres Coprosma, Canthium, Gardenia montrent des feuilles analogues. 5. Cinchonidium racemosum Ung., racemo laxo, floribus nu- tantibus, calyce cum ovario connato, limbo supero, breviter 5- lobo?, lobis erectis, acutis; corolla supera, tubulosa, 5-loba?, lobis æqualibus vix patentibus, staminibus 5 ad faucem corollæ insertis, ovario ovato-oblongo ; bacca ovato-elongata, sulcata, calycis limbo coronata. Foliis ovato-lanceolatis, utrinque angus- tatis, integerrimis, membranaceis; nervo primario recto, nervis secundariis subarcuatis, simplicibus, retro marginem arcuato- conjunctis. Sylloge, 1, p. 11, tab. LIT, f. 1, 2, 6. Radoboj. Les feuilles que M. Unger désigne sous ce nom n'offrent au- cun caractère saillant qui puisse indiquer à quel genre il faut les rapporter, à l’exception peut-êle de la f. 8, qui pourrait ap- 678: : PHANÉROGAMES. partenir à l’Araliophyllum denticulatum Ettingsh. M. d'Ettings- hausen voit par contre dans le Cinch. Æsculapi les feuilles qui pourraient être réunies à l’inflorescence et aux fruits décrits comme appartenant au C. racemosum et qui répondent aux parties cor- respondantes de quelques Æamelia et surtout du HManettia race- mosa R. et Pav., du Pérou. 6. Cinchonidium Titanum (Ung.) Ettingsh., fructibus aggre- gatis, capsulis ovato-oblongis, striatis, calycis Himbo coronatis, a basi ad apicem septicido-bivalvibus, pollicem longis. Foliis spe- ciosis, lanceolato-oblongis, basin versus longe cuneatis, petiolatis, integerrimis, subcoriaceis, pedalibus et ultra; nervo medio va- lido, nervis secundariis sub angulis plus minus acutis orientibus, subflexuosis, apice repetito-arcuatis nervisque tertiariis Conjunc- tis, areis nervis transversis inter se anastomosatis areolatis. Gen. et Spec., p. 430 ; Sylloge, LIT, p. 9, tab. IT, f. 4, 2 (Cinchona). Ettingsh., Beitr. x. foss. F1. v. Radoboj, p. 19. Radobo);. Feuille analogue à celles de l’£xostemma formosum Cham. et Schlecht., du Brésil; le Cinchona macrocnemia Mart., du Brésil, offre des feuilles presque identiques. Des fragments de fruits ob- servés par Unger dans la même localité montrent beducoup de rapports avec les fruits du Cinchonidium racemosum Ung. 7. Cinchonidium coutareifolium (Ung.) Sch., foliis ovato-oblon- gis, e basi subrotundata paulisper et anguste decurrentibus, apice acuminatis, petiolatis, 4-pollicaribus; nervo medio valido, ner- vis secundariis patentibus, numerosis, retro marginem arcuato- anastomosatis, laqueis margini et arcubus interpositis. Sylloge, II, p. 10, tab. II, p. 5 (Cinchona). Radoboj. Les feuilles du Coutarea speciosa Aubl. peuvent être considé- rées comme très-analogues à cette feuille fossile. M. d'Ettings- hausen y voit un Ficus. 8. Cinchonidium Æsculapi (Ung.) Ettingsh., foliis ellipticis, basi apiceque æqualiter acuminatis, pollices 3 1/2 longis, 1 1/2 . latis; nervis secundariis sub angulo acutiore orientibus, subar- LONICÉRINÉES. " 879 cuato-ascendentibus, sat longe a margine arcuato-anastomosatis, reti venoso interposito laxiusculo polygono. Sylloge, III, p. 40, tab. II, f. 6, 7 (Cinchona). Ettingsh., Radoboÿ, p. 20. Radoboj. Les feuilles des C. pubescens Vahl, et lancifolia Mart., peuvent être comparées à ce fossile. M. d’Ettingshausen croit que ces feuilles pourraient appartenir au €. racemosum. 9. Cinchonidium pannonicum (Ung.) 'Sch., foliis ovatis, basi breviter angustatis, apice subito fere acuminatis, petiolatis, bi- pollicaribus ; nervis secundariis remotis, arcuato-ascendentibus. Sylloge, TE, p. 10, tab. IIT, f. 7-9 (Cinchona). Xe Radoboj. . Feuilles semblables à celles du C. Æsculapi, mais due for me plutôt ovalaire qu'elliptique et à nervures de moitié moins nom- breuses. 10. Cinchonidium Samnitum (Massal. Sch., foliis petiolatis, membranaceis, late lanceolatis, utrinque angustatis, subacumi- natis, integerrimis; nervo medio valido, sensim apicem versus decrescente, nervis secundariis tenuissimis, inæquidistantibus , arcuato-ascendentibus, flexuosis, marginem versus repetito- arcuato-conjunctis, nervis abbreviatis immixtis, nervulis rete angustum efformantibus. Synops. F1. foss. Senog., p.67, tab. cit. 28, f. 2; tab. 45, f. 10 (Cinchona). Sinigaglia. FAM. VI. GARDENIACEZÆ. Gardenia ELLI,s. Atlas, pl. XCIIL Arbores vel frutices, inermes vel spinescentes , inter tropicos Asiæ et Africæ, nec non in Capite bonæ Spei crescentes. Folia Opposita, rarius verticillata, ovalia. Bacca carnosa, calycis Himbo coronata, intus chartacea vel nucleata, oblonga, incomplete 2- 880 | PHANÉROGAMES. 5-locularis, nucleo tenuiter et dense striato; seminibus numero- sis, nitidis, oblique striolatis. On ne connaît, à l’état fossile, que des fruits et des graines. 1. Gardena Wetzleri Heer, fructibus lignosis, mesocarpio fibroso-lignoso, oblongo-ovalibus vel ovali-lanceolatis, subcosta- tis et multistriatis , aude rbue: polyspermis, semi- nibus nitidis, obovato-oblongis, acute acuminatis, compressione mutua plus minus deformatis, millim. 8 circa longis, striis spi- ralibus. F{, tert. Helvet., IIT, p. 192, tab. CXLI, f. 81-103; Bovey Tracey, p. 51, tab. XVIII, f. 1-8. Mioc. bal. Fl., p. 39, tab. IX f: 19-32. Passiflora Braunii Ludw., oléiriogr VIII, p. 142, tab. XLVIIT, f. 11-16 (teste Heer). Fruit très-répandu dans les couches miocènes : dans les dépôts inférieurs à Günzburg; lignites de Salzhausen ; Kaltennordheim ; Bischoffsheim, Langenaubach (Westerwald); dans les marnes à succin de la mer Baltique, du Samland et à Kônigsberg; à Bovey Tracey dans la 34° couche. Tous les caractères de ces fruits concordent avec ceux du genre Gardenia, surtout avec ceux des G. lutea Fres. et Thunbergi L. f., le premier d’Abyssinie, le second du Cap. Les feuilles réu- nies par M. Ludwig avec ce fruit appartiennent presque toutes au Populus mutabilis. 2. Gardenia Braunti Heer, seminibus ovatis, transverse stria- tis. L. c., p. 193, tab. CXLI, f. 104, 105. OEningen. Graines plus petites et proportionnellement plus courtes que dans l’espèce précédente. 3. Gardenia Meriani Heer, fructibus oblongo-cylindricis vel obovato-clavatis, apice impresso-obtusis, calycisque fragmentis coronulam fingentibus coronatis, dense et longitudinaliter striatis. .. Li 0." Wah: CXLI, F#06, Dans les lignites de l’argile plastique de Soissons, et dans ceux de l'Oise, où ce fruit, remplacé souvent par de la de à carbo- natée, paraît être assez répandu. LONICÉRINÉES. 681 La forme et les dimensions sont assez celles d’une datte ordi- naire; j'ai cependant aussi vu des échantillons très-allongés et presque cylindriques. Randia Housr. Arbusculæ vel frutices tropici, spinosissimi, foliis oppositis sessilibus vel brevipetiolatis. Bacca calycis limbo coronata, sub- sicca, corticosa, bilocularis. On ne connaît encore qu'un fruit fossile de ce type. 4. Randia prodroma Ung., seminibus PR in formam baccæ coacervatis, millim. 2 latis, rotundatis, late 1S com- pressis, hilo conspicuo. Sylloge, IT, p. 12, tab. IT, f. 0. Lignites de la Wetterau. Unger compare ce fruit (fort problématique!) à celui du Aan- dia aculeata L. (latifolia Lamk.), des Antilles. Posoqueriä AUBL. Frutices vel arbusculæ, guianenses et antillani, foliis opposi- üis, brevipetiolatis, coriaceis, ovalibus vel oblongis, utrinque bre- viter acuminatis, nervis pinnatis longe crpodrons Bacca succulenta, bilocularis. A. Posoqueria protogæa Ung., bacca ovata, succulenta, bilo- cularis, apice impressa. Foliis petiolatis, ovalibus, centim. 5-6 longis, 3-4 latis, solide coriaceis, basi apiceque breviter et subito fere acuminatis ; nervis secundariis utrinque 6 vel 7, sat paten- tibus, versus marginem producto-arcuatis, camptodromis. Syl- loge, I, p. 13, tab. III, f. 11, 42, 44, vix 15! Radoboj. Les feuilles des 2. Trinitatis DC. et revoluta Nees montrent quelque ressemblance avec ces feuilles fossiles, dont la place cependant reste fort douteuse; elles appartiennent peut-être au Cinchonidium pannonicum. Scuimper. — Paléont végét. — 56 882 PHANÉROGAMES. FAM. VEI. LONICEREÆ. ELonicera |. Frutices erecti vel scandentes, in hemisphæræ borealis regio- nibus extratropicis temperatis et calidioribus obvi, inter tropi- cos Asiæ et Americæ rari. Folia .opposita, simplicia, integra, herbacea, nervatione pinnata, camptodroma. Bacca carnosa, tri- locularis. Nous ne connaissons que quelques fruits fossiles appartenant à une seule et même espèce de ce ponrs si nombreux dans le monde actuel. 1. Lonicera deperdita Heer, fructibus ovalibus, geminis, apice obtusis. F1. tert. Helvet., III, p. 24, tab. CIV, f. 19. OEningen, couche à insectes. Ce fruit paraît provenir d’un Lonicera du groupe des Xy- lostéées. M. Gœppert cite, dans le succin, un Lonicera qui offre quelque analogie avec le L. tatarica L. Sambueus ToURNEr. Herbæ perennes vel frutices arborescentes. Folia decidua, her- bacea, opposita, impari-pinnata vel pinnatisecta, segmentis den- tatis vel pinnatisectis, foliolis basi inæquilateris, nervatione campto-craspedodroma. Bacca subglobosa, calycis rudimentis coronata, tri- pentasperma. Les espèces peu nombreuses de ce genre habitent les régions tempérées et chaudes de l’ancien et du nouveau monde. 1. Sambucus celtifolia Web., foliolis ovatis, basi rotundatis, apice acute lanceolato-acuminatis, basi integra excepta margine grosse et acute serratis, epetiolatis?; nervo primario tenui, ner- vis secundariis sat distantibus, e basi patente sursum arcuatis, __ LONICÉRINÉES. 089 parce ramosis, ramulis in dentes marginales abeuntibus, nervu- lis transversis sub angulo recto emissis. Palæontogr., IV, p. 149, “tab. XXVIL f. 4. Rott, Orsberg, près de Bonn. O. Weber compare cette feuille à celles du S. Ebulus. Viburnum L. Atlas, pl. XCIIT. Frutices erecti, in regionibus temperatis hemisphæræ borealis, in America et India montana copiosius obvii, inter tropicos Asiæ et Americæ rari. Folia opposita, petiolata, serrata vel incisa, ra- rius integerrima, plerumque pubescentia vel villosa, interdum glaberrima, nervatione subpalmata vel pinnata, nervis in folis integris camptodromis, in foliis serratis vel incisis craspedodro- mis vel mixtis. Inflorescentia corymbosa, floribus breviter tubu- losis, quinquefidis. Bacca ovata vel globosa, calycis limbo coro- nata, monosperma. Ce genre, assez riche en espèces vivantes, n’en compte que trois dans la flore actuelle de l’Europe, tandis qu'il en comptait un nombre beaucoup plus grand pendant l’époque tertiaire; sa. première apparition remonte au commencement de cette époque. A. Viburnum giganteum Sap., foliis late expansis, magnitu- dine variantibus, quandoque maximis, ovato-orbiculatis, basi subcordatis, apice lanceolatis, crenato-lobulatis, incisuris obtu- siusculis vel breviter acuminatis, supra lævibus, subtus pulchre reticulato-venosis, subpalmatinerviis; nervo medio stricto, duo- bus lateralibus infimis exacte basilaribus, angulo sat aperto di- vergentibus, extus tota longitudine ramosis, in lobulum exeunti- bus, ramis in crenas pergentibus vel inter se coalitis, nervis - duobus sequentibus sub angulo acutiore enatis, in lobulum exeun- tibus, extus e medio vel infra ramosis, ramulis divisis, partim in crenas vergentibus, partim camptodromis, nervis secundariis se- quentibus ascendendo minus minusque ramosis, tandem simplici- bus, craspedodromis, nervis tertiariis arcuato-transversis, reti 06! PHANÉROGAMES. polygono laxiusculo interposito. FÆl. foss. de Sézanne, p. 82, tab. IX 41; 2; ; Dombeyopsis Lebrunii Wat. PI. foss. d. bass. de Paris, p. 215, DEV, EE Travertins anciens de Sézanne. Ces feuilles ont une longueur de 45 à 24 centimètres sur une largeur de 12 à 18 centimètres. Quoique bien plus grandes, elles ressemblent beaucoup, tant par le contour que par la marge grossièrement dentée ou presque lobulée et par la nervation, au Vib. erosum Thunb., du Japon. On peut encore citer comme ana- logues les V. macrophyllum, dilatatum et tomentosum Thunb., et parmi les espèces américaines surtout le V. dentatum Michx. 2. Viburnum asperum Newb., foliis ovatis, basi rotundatis vel leviter cordatis, apice longe acuminatis et acutis, margine late dentatis; nervatione valida, nervis lateralibus alternis, utrinque circa 9, infimis validioribus extus ramulis 5 vel 6 simplicibus instructis, mediüs À vel 2, summis simplicibus, omnibus in den- tes marginales productis, nervis tertiariis sub angulo recto trans- versis, Subparallelis. Lat. ext. Flor. N. Amer., p. 54. Dépôts miocènes à Fort Union (Missouri supérieur). 3. Viburnum lanceolatum Newb., fohis parvis, angustis, ova- tis vel ovato-lanceolatis, basi rotundatis vel leniter cuneatis, apice acute acuminatis, toto margine dense et acute serrato-dentatis ; nervo primario stricto, nervis lateralibus utrinque circa 5, sub angulo 45-20° divergentibus, omnibus leviter sursum arcuatis, nervis duobus basilaribus extus ramis circa 6 simplicibus cras- pedodromis instructis, cæteris À vel 2, nervis tertiariis tenuissi- mis parum distinctis. Newb., /. c. Avec le précédent. M. Newberry compare cette feuille à celle des V. erosum Thunb. et V. odoratissimum Ker., du Japon. k. Viburnum trilobatum Heer, folüs trilobatis, lobis integerri- mis; nervis primariis à, duobus lateralibus sub angulo acuto orientibus, curvatis. Seminibus subcordatis. Heer, Æ1. tert. Helvet., TE, p. 24, tab. CIV, f. 18. LONICÉRINÉES. 885 Albis, les graines à OEningen. Les feuilles et les graines ressemblent beaucoup aux organes correspondants du V. Opulus. 5. Viburnum atlanticum Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, ovatis, subacutis, subserratis, basi rotundatis; nervatione cras- pedodroma, nervo primario distincto, recto, excurrente, nervis secundariis tenuibus, flexuosis, ramosis; sub angulo acuto orien- tibus, nervis tertiariis tenuissimis, sub angulo recto orientibus, dictyodromis. Foss. F1. v. Bilin, p. 209, tab. XXXVI, f. 2. Dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow. Le V. porifolium Poir., qui vit sur les bords des rivières de la Pennsylvanie et du New-Yersey, offre des feuilles analogues. 6. Viburnum Whymperi Heer, foliis ovatis, dentatis, penni- nerviis, nervis secundariis inferioribus ramosis, craspedodro- mis. Seminibus complanato-ovatis, sulcatis. Foss. Fl. of N. Greent., p. 475, tab. XLVI, f. 4 b. Mioc. FI. Spitzb., p. 60, tab. XII. Atanekerdiuk (Nord-Grænland); cap Staratschin (Spitzherg). Feuille très-analogue à celles du V. Lantana, d'Europe, et des V. dentatum et pubescens, de l'Amérique du Nord. 7. Viburnum Nordenskiôldii Heer, foliis basi cordato-emargi- natis, obsolete crenatis, punctatis ‘pilosis ?); nervis secundariis curvatis, apice dichotome ramosis, ramis sub angulo patente emissis, nervillis transversis subparallelis, simplicibus vel furca- tis. F1. foss. Alask., p. 36, tab. III, f. 13. Dans l'argile bitumineuse à Neniltschik (Alaska). 8. Viburnum macrospermum Heer, seminibus 1 centim. lon- gis, complanato-ovatis, sulcatis. Mioc. FI. Spitzb., p. 60, tab. VI, f. 43 0; XIII, f. 24-928. Cap Staratschin (Spitzherg). 9. Viburnum rugosum Pers. (V. strictum Link), folis illis V. rugosi loca rupestria regionis Lauri insularum Canariensium ha- bitantis simillimis. Sap., F1. plioc. de Meximieux. Dépôts pliocènes de Meximieux. 10. Viburnum Pseudo-Tinus Sap., folis subcordatis; nervis 386 :: PHANÉROGAMES, secundariis paulo obliquioribus, magis ascendentibus, forsan mi- nus numerosis. F. plioc. de Meximicux. Dépôts pliocènes de Meximieux (Ain). Ce n’est peut-être qu'une forme particulière du V. Tinus, dis- tincte par la tendance des feuilles à devenir subcordiformes, ten- dance que l'espèce actuelle accuse quelquefois quand elle devient très-vigoureuse. A1. Viburnum Tinus L., foliis oblongis, acuminatis, e basi subrotundata breviter in petiolum brevem productis, integerrimis ; nervis secundariis sat distantibus, retro marginem areuato-con- junctis. Gaud. et Str., Contrib., IV, p. 23, tab. IIL, f. 6, 7. Travertins quaternaires de Prata, de Monsummano (Toscane). SPECIES DUBLÆ. 12. Viburnum Strangei Mass., foliis ovato-ellipticis, coriaceis, utrinque rotundatis, crenulato-serrulatis; nervo medio promi- nulo, nervis secundariis alternis, inæqualibus, sub angulo acuto . orientibus, marginem versus inter se conjunctis, nervulis raris, validis, ramosis. Synops. FI. foss. Senog., p. 68 (tab. cit. 10, f. hi). Sinigaglia. 13. Viburnum Odoardi Mass., foliis ovato-ellipticis, integerri- mis, subacuminatis, basi rotundatis; nervo primario valido, ner- vis secundariis alternis, ascendentibus, ad marginem inter se conjunctis evanidisve, nervulis tenuissimis transversis. Synops. FI. foss. Senog., p. 68 (tab. cit. 36, f. 5, 7). Sinigaglia. Ah. Viburnum Canalianum Mass., foliis coriaceis, ovatis, lan- ceolatis, utrinque angustatis, obtusiusculis, breviter crasseque petiolatis, margine integerrimo revolutis; nervis secundariis ra- ris, 2 vel 3, arcuatis, ramosis, camptodromis, nervulis raris, transversis. Syn. F1. foss. Senog., p. 69 (tab. cit. 26, f. 13). Sinigaglia. ASCLÉPTADINÉES. 887 CLASSE IL. ASCLÉPIADINÉES, FAM. 1. OLEACEZÆ. Olea L. Atlas, pl. XCIIT. Arbores vel frutices in Europa mediterranea, Asia tropica, Capite bonæ Spei et Australasia extratropica, rarissime in Ame- rica boreali crescentes. Folia opposita, pro ratione parva, petio- - Jata, coriacea, pérsistentia, oblongo- ovali- obovato-lanceolata, integerrima; nervatione pinnata, nervis secundariis campto- vel brochiodromis. Flores axillares, fasciculati. Drupa baccata, mono - vel disperma, putamine osseo vel chartaceo. Ce genre est composé de 30 à 40 espèces, dont 3 seulement habitent les régions méditerranéennes de l’Europe. Son plus grand développement a eu lieu sur notre continent pendant la période miocène. 1. Olea Feroniæ Ettingsh., foliis oblongis, utrinque angusta- tis, integerrimis; nervatione pinnata, nervis secundariis sat vali- dis, sub angulis 60-70° orientibus, apice furcatis, divisionibus anastomosatis dictyodromisque, rete transversum laxum reticulo tenui impletum efformantibus. Foss. FI. vw. Bilin, p. 210, tab. . XXXVI, f. 15. Tripoli de Kutschlin. Cette feuille ressemble beaucoup à celles de l'O. europæa var. latifolia. 2. Olea Diane Ettingsh., foliis obovatis vel ellipticis, utrinque angustatis, serratis; nervatione præcedentis. Foss. F1. v. Bilin, II, p. 210, tab. XXXVI, f. 7. Priesen.. M. d’Ettingshausen dit que la ressemblance de cette feuille Ep 888 PHANÉROGAMES. avec celles de l'O. fragrans Thunb., de la Chine et du Japon, est frappante ; l’analogie avec les feuilles de l’O. excelsa, de Madère, est également très-grande. 2. Olea olympica Ettingsh., foliis rigidis, obovato-ellipticis, basi angustatis, margine remote serratis, nervatione generis. L. c. Kutschlin. Diffère du précédent par les dents marginales plus grandes et plus espacées et par les nervures secondaires plus rapprochées. h. Olea Osiris Ung., foliis obovatis vel ellipticis utrinque at- tenuatis, 3-4-pollicaribus, integerrimis; nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, remotis, utplurimum ramosis. Gen. et Spec., p. 431; Sylloge, I, p. 21, tab. VIIT, f. 10, 19, 15. Schiste marneux de Radoboj. Feuilles semblables à celles de l’O/. excelsa Aït., de Madère. La feuille f. 11 du Sylloge appartient au Cinchonidium race- mosum . | 5. Olea Noti Ung., foliis lanceolato-linealibus, utraque extre- mitate longe acuminatis, apice muticis, basi defluentibus, crasse petiolatis, integerrimis, margine revolutis, solide coriaceis; nervo medio valido, nervis secundariis numerosis, tenuibus, arcuatis, reti conjunctis. Foss. FI. v. Kumi, p. 38, tab. X, f. A1, 12. Kumi. Feuilles semblables à celles des 0. exasperata et verrucosa , du Cap, et aussi à celles de l'O. europœæa! 6. Olea bohemica Ettingsh., foliis anguste ellipticis, vel lanceo- latis, breviter petiolatis, basin et apicem versus æqualiter angus- tatis, margine integerrimis; nervo primario sat valido. Foss. F1. v. Kœflach, p. 16, tab. IL, f. 4. Lignites d’Altsattel (Bohème), de Kæflach (Styrie). 7. Olea andromedæfolia Mass., foliis lanceolatis, utrinque an- gustato-acuminatis, margine revolutis; costa crassa prominente, nervis secundariis marginem versus conjunctis, reli Ven0so pro- minente. Syn. FI. foss. Senog., p. 70 (tab. cit. 33, f. 6). Sinigaglia. 8. Olea stiriaca Ettingsh., foliis brevipetiolatis, elliptico-lan- ASCLÉPIADINÉES. 889 ceolatis, utraque extremitate apice longius angustatis; nervo medio sat valido, nervis secundariis sub angulis apertis egre- dientibus, tenuissimis, brochiodromis. Beitr. zx. Kennt. d. Tertfl. Steierm., p. 52, tab. IV, f. 4. Moskenberg près de Leoben. M. d'Ettingshausen compare cette feuille à la variété à larges feuilles de l'O. europæa. 9. Olea gigantum (Ung.) Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, _late ellipücis, utrinque productis, margine undulato integerrimis ; nervatione brochiodroma, nervo primario valido, stricto, nervis secundariis tenuibus, angulo 60-65° egredientibus, apice ansis majoribus inter se conjunctis, nervis tertiariis utrinque angulo acuto orientibus, dictyodromis, reticulum laxum formantibus. 2 3. foss. F1. v. Radoboj, p. 52. Banisteria gigantum Ung., Syll., X, tab, XIL, f. 4, 5 Radoboj. Linociera SWARTZ. Arbores vel frutices in America et Asia tropica indigena. Fo- lia opposita, integra. Drupa baccata, monosperma, putamine sulcato-striato, monospermo. 1. Linociera dubia Ung., putamine ovato-rotundato, antice striis longitudinalibus sex elevatis notato, postice superficie lævi. Sylloge, p. 24, tab. VIII, f. 44. Lignites de la Wetterau. Attribution fort douteuse. Notelsæza VENT. Arbusculæ vel frutices Australasiæ et Indiæ, Oleæ habitu. Fo- ha illis Oleæ similia. Drupa baccata, putamine chartaceo, ner- voso, uniloculari, bivalvi. Ce genre représente le type Olea en Australie. Il est difficile de savoir si les fossiles suivants en font effectivement partie. 890 PITANÉROGAMES. { 1. Notelæa vetusta Ettingsh., foliis coriaceis, oblongo-lanceola- tis, integerrimis, utrinque angustatis; nervatione camptodroma , nervo primario validiusculo, nervis secundariis sub angulis 50- 60° orientibus, apice furcato-camptodromis, reti primario inter- posito laxo irregulari-polygono, reticulo areolas implente minu- tissimo. Foss. FI, v. Bilin, IT, p. 211, tab. XXXVI, f. 3. Schiste bitumineux de Sobrussan. Cette feuille ressemble beaucoup à celles de certains Votelæa de la Nouvelle-Hollande. 2. Notelæa Philyræ Ettingsh., foliis minoribus, coriaceis, el- liptico-lanceolatis, integerrimis; nervo medio validiusculo, ner- vis secundariis numerosis, confertis, nervis tertiariis in rete an- gustius coeuntibus. Ettingsh., II, Foss. FI, vw. Bilin, p. 212, tab. XXXVI, f. 14. Tripoli de Kutschlin. M. d’Ettingshausen compare cette feuille à celles du Y. lon- gifolia R. Br., de la Nouvelle-Hollande. 3. MNotelæa eocænica Ettingsh., foliis coriaceis, petiolatis , oblongo-lanceolatis, integerrimis, utrinque æqualiter angustatis, acuminatis; nervatione brochiodroma sc. repetito-arcuato-anas- tomosata, nervis secundariis rectis, furcatis, sub angulis 40-50° orientibus, ramis arcuato-conjunctis, reti laxo arcubus et mar- gini interposito. Beitr. z. foss. Fl.v. Sotzka, tab. II, f. 4. Heer, Sächs.-thüring. Braunk., p. 13, tab. VE, f. 5; X, f. 1. Sotzka; lignites de Skopau et de Weissenfels. M. d’Ettingshausen trouve une grande ressemblance entre cette feuille et celles du À. reticulata Vent., de la Nouvelle- Hollande. à Fraxinus TOURNEF. Atlas, pl. XCIIT. Arbores sæpius excelsæ, rarius frutices, in America boreali copiose, parcius in Europa et Asia media et mediteranea, raris- sime in India boreali crescentes. Folia opposita simplicia vel im- ASCLÉPIADINÉES, 891 pari-pinnata, foliolis oppositis dentatis, rachi articulationes tot quot foliolorum paria adsunt præbente. Flores in paniculam plus minus compositam conferti, calyce et corolla vel sola corolla destituti, vel calyce quadripartito et corolla hypogyna quadri- partita instructi. Capsula coriacea, ovato-oblonga, apice in alam oblongam tenui-venosam producta, indehiscens, tenui-peduncu- lata. - Genre très-nombreux, dont la plupart des espèces habitent l'Amérique du Nord. Six ou sept espèces sont aujourd’hui encore indigènes en Europe. Pendant l'époque miocène, ce continent en comptait au moins 15, dont les unes ont aujourd'hui leurs ana- logues en Amérique, les autres dans l’Asie-Mineure et en Eu- rope même. Nous connaissons les fruits de plusieurs de ces es- pèces. ; 4. Fraxinus juglandina Sap., foliis pinnatis, foliolis breviter petiolulatis, elongato-lanceolatis, utrinque acuminatis, confertim denticulatis , basi plerumque subinæqualiter angustatis ; nervis secundaris numerosis, curvatis, ramoso-reticulatis, nervulis flexuosis interpositis. Fructu samaroideo, compres$o, peduncu- lato, in alam longam anguste subspathulato-lingulatam longitu- dinaliter striatam expansis. Étud., TI, p- 89, tab. VIL f. 6; tab. IX, f. 13-16. Schistes du boïs d’Asson, près de Manosque ; assez fréquent. Les folioles ressemblent à celles des Fr. caroliniana Desf, et juglandifoha Lamk.; le fruit, au contraire, ressemble à ceux du Fr. oæyphylla Bbst. (oxycarpa Willd.), de la Tauride. 2. Fraxinus ulmifolia Sap., foliolis breviter petiolatis, ovato- lanceolatis, superne obliquis tenuiter acuminatis, argute serratis, basi obtuse sinuatis, plerumque valde inæqualibus ; nervis se- cundariis curvatis, ramoso-reticulatis, tertiariis transversis in rete subtilissimum solutis. Étud., I, p. 94, tab. IX, f. 17-19. Schistes du bois d’Asson ; assez fréquent. Cette espèce, voisine du F. inæqualis Heer, se rapproche du Fr. Ornus parmi les espèces vivantes. 3. Fraxinus prædicta Heer, samaris oblongis, obtusis, inte- 692 : PHANÉROGAMES. gris, nervoso-striatis, millim. 28 circa longis, ala millim. 7 lata, semine millim. 13 longo, 4 lato. Foliolis ovato-lanceolatis, ser- ratis, rarius integriusculis, sessilibus. F7, tert. Helvet., II, p.22, tab. CIV, f. 19, 13; Mioc. ball. F1, p. 89, tab. XXIV, f. 2/4. Rhus obliqua AI. Br. in Shizenb. Verzeich., p. 86. OEningen, Kesselstein et dans la couche à insectes; Rixhôft. La présence à OEningen de divers insectes vivant aujour- d’hui sur les Frênes, tels que Lytta, Cigales, avait fait prédire a M. Heer l'existence probable de ces arbres pendant l’époque où les dépôts d'OEningen se sont formés (voy. Heer, /nsecten- fauna der Tertiärgebilde, X, p. 159, et IIT, p. 88); de là le nom spécifique. h. Fraxinus deleta Heer, foliolis sessilibus, ovalibus, sparsim grosse dentatis. L. c. p. 23, tab. CIV, f. 14 et 45. OEningen. Analogue au Fr. parvifolia Willd., de l’Asie-Mineure. 5. Fraxinus inæqualis Heer, foliolis lanceolatis, argute serrauis, basi integerrima inæqualibus. L. c. f. 16; p. 192, tab. CLIV, f. 8. Massal., Synops. FI. foss. Senog., p. 69 (tab. cit. 34, f. 17). Monod ; Sinigaglia. Un fruit de Frêne trouvé dans la même localité et plus petit que celui du Fr. prædicta appartient probablement à cette es- pèce, qui fait partie du groupe des Fr. oæyphyllæ, du Taurus. 6. Fraxinus Scheuchzeri (Al. Br.) Heer, foliolis lanceolatis, acuminatis, integerrimis, basi angustatis; nervis secundariis camptodromis. L. ec. f. 11. | OEningen, Kesselstein et couche à insectes. Analogue au F. americana L., dont les folioles ont également le bord lisse. 7. Fraæxinus stenoptera Heer, samaris lineari-oblongis, obtu- sis, nervosis. L. c., p. 24, tab. CIV, f. 47. Schrotzburg, près d'OEningen. Très-semblable au F. primigenia Ung., mais l'aile de la sa- mare est plus étroite. . ASCLÉPIADINÉES. 893 8. Fraxinus rhoefolia Web., foliis pinnatis (?), foliolis ovato- lanceolatis, acuminatis, crenato-serratis ; nervo primario stricto, nervis Secundariis remotis, apicem versus repetito-camptodromis. Palæontogr., Il, p. 186, tab. XX, f. 16. Lignites d'Orsberg et de Rott, près de Bonn. 9. Fraxinus primigenia Ung., samaris oblongis, obtusis, ala nervoso-Striata, medio apice retusa, capsulam ovato-oblorgam, compressam æquante vel superante. Foliis compositis, foliolis ovato-lanceolatis, acuminatis, basi inæqualibus, integerrimis ; nervis secundariis tenuibus, camptodromis. Syll. pl. foss., I, p. 22, tab. VIIL, f. 1-8; Gen. et Spec. pl. foss., p. 431; Et- tingsh., Foss. F. v. Bilin, p. 212. Argile plastique du bassin tertiaire de Bilin ; Parschlug, Unger compare le fruit avec celui du F. viridis Bosc, les folioles avec celles du F. tomentosa Michx, les deux de l'Amérique du Nord. | 10. Fraxinus macroptera Ettingsh., samaris lineali-cuneatis, obtusis, centim. 3 1/2 circa longis, nervis densissimis strictis e nervo medio angulo acutissimo egredientibus, capsula peran- gusta, longa. Foliolis sessilibus, ovato-lanceolatis, acuminatis, basi obliqua acutiusculis, margine serratis; nervatione campto- droma generis. Foss. FI. v. Bilin, p. 213, tab. XXXVI, f. 10 (samara). Argile plastique de Priesen, Leoben. A1. Fraxinus lonchoptera Ettingsh., samaris elliptico-lanceo- latis, muticis, centim. 2-2 1/2 longis. Foliolis majusculis, oblon- gis, longe acuminatis, acutis, basi cuneatis, minute serrulatis ; nervis secundariis sat remotis, sub angulis 55-65° orientibus, arcuatis, margine ascendendo-productis, apice camptodromo- dictyodromis, reti primario perlaxo, secundario mediocriter mi- nuto, polygono. Foss. Fl. v. Bilin, p. 213, tab. XXXVI, f. 14, 22, 22. Priesen. Les samares ressemblent à celles du F. stenoplera, tout en étant un peu plus petites et plus étroites; les folioles ont le contour 89/4 PHANÉROGAMES. de celles du F. inœæqualis, mais leurs dimensions sont plus con- sidérables. | - 192. Fraxinus Ceronelli Mass., foliolis lanceolato-rhomboida- libus, utrinque acuminato-cuneatis, crenulatis, basi integris ; nervo primario valido, nervis secundariis rectiusculis, parallelis, marginem versus arcuato-conjunctis, nervulis laxe inter se con- junctis. Syn. F1. foss. Senog., p. 69 (ab. cit. 33, f. 17). Sinigaglia. 13. Fraxinus Numana Mass., foliolis coriaceis, lanceolato- ellipticis, integerrimis, utrinque angustatis, obtusiusculis ; nervo medio validissimo, nervis secundariis camptodromis ad margi- nem arcuato-conjunctis. Samaris elliptico-oblongis, utrinque obtusiusculis, nervoso-striatis. Syn. F1. foss. Senog., p. 70 (tab. cit. 9, f. 3-5 ; tab. 42, f. 2). Sinigaglia. 14. Fraxinus excelsifolia Web., foliolum? oblongo-ellipti- cum, utrinque acute acuminatum, brevissime petiolatum, su- perne remote serratum ; nérvis secundariis distantibus, in dentes marginales exeuntibus. Palæontogr., IV, p. 150, tab. XXVII, Li Lignites de Rott et d'Orsberg, près de Bonn. Foliole semblable à celles du F. eæcelsior. 15. Fraxinus denticulata Heer, foliolis ellipticis, sparsim den- ticulatis, basi angustatis, sessilibus. F1. foss. arct., p. 118, tab. XVL, f. 4; Mioc. balt. Fl., p. 89, tab. XXIV, f. 25-27 ; XL, f 27. Atanekerdluk ; Rixhôft (Samland). Foliole plus petite que celles du Fr. excelsior et semblable, pour la grandeur, à celles du Fr. oxyphylla Bieberst. 16. Fraxinus Agassiziana Heer, foliis lanceolatis, subtihiter serratis ; nervis secundariis longe distantibus, valde camptodro- mis. ÀT. tert. Helv., IT, p. 313 (note). Schistes miocènes de Menat, en Auvergne. 17. Fravinus Ornus L., foliis e foliolis 7 vel 9 compositis, petiolo communi ut in specie viva ad foliolorum insertionem arti- ASCLÉPIADINÉES 395 culato, foliolis oblongo-lanceolatis, minute serratis, basi breviter cuneata integris, breviter petiolulatis. Gaud. et Str., Con- trib., AN, p. 25, tab. V, f: 1-5. Travertins quaternaires de Galleraje (Toscane). Ce Frêne ne diffère en aucune manière du Frêne à manne qui croît encore actuellement dans la Maremme. FAM. FH. APOCYNEZÆ, Strychnos L. Arbores vel frutices scandentes, inter tropicos Asiæ et Ame- ricæ crescentes. Folia opposita, breviter petiolata. subcoriacea et coriacea, 3-5-nervia, nervis duobus basilaribus tenuibus, sim- plicibus, duobus sequentibus acrodromis, dorso ramosis, ramis brochiodromis, apice cum nervis secundariis proximis anas- tomosantibus. Flores cymoso-corymbosi, calyce 4-5-fido, corolla tubulosa, limbo 4-5-laciniato. Bacca corticata, polysperma, se- minibus discoideo-compressis. 1. Strychnos europæa Ettingsh., foliis petiolatis, subcoriaceis, ovato-ellipticis, integerrimis, basi rotundatis, quinquenervis , nervis lateralibus 2 infimis e basi orientibus tenuissimis, mar- gini approximatis eique parallelis, simplicibus, brevibus, 2 se- quentibus suprabasilaribus, oppositis, acrodromis, apice cum nervis secundariis proximis anastomosantibus, extus ramosis, ramis brevibus sub angulo aperto orientibus, in laqueos con- junctis, nervis secundariis nervi medii dimidium superius occu- pantibus, raris, arcuato-anastomosatis, arcubus cum margine nervulis tertiariis conjunctis. Foss. Fl. v. Bilin, Il, p. 214, tab. XXXVI, f. 4. Opale ménilitique de la vallée de Schichow (Bohème). M. d'Ettingshausen dit que la forme, la consistance et la ner- vation de cette feuille s'accordent exactement avec celles d’un Strychnos non encore décrit et dont il a figuré une feuille dans le Blait-Skelete der Dicotyledonen, tab. 26, f. 1. 396 de PHANÉROGAMES. Cerbera L. Arbores Asiæ tropicæ, foliis petiolatis, coriaceis, glabris, inte- _gerrimis, nervatione camptodroma, nervis secundariis sub an- gulo subrecto egredientibus, nervis tertiariis dictyodromis. 1. Cerbera byrsonimæfolia (Ung.) Ettingsh., foliis petiolatis, corlaceis, ovato-subrotundis, integerrimis ; nervatione campto- droma, nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, ap- proximatis, angulo subrecto egredientibus, retro marginem arcuato-conjunctis, nervis tertiariis angulo recto insertis, dictyo- dromis. B. z. foss. F1. v. Radoboj, p. 52, tab. II, f. 4. Malpighiastrum byrsonimæfolium Ung., Syll., I, tab. XIII, fils Radoboj. Diffère des Halpighiastrum par la nervation. Plumeria L Arbores vel arbusculæ Americæ tropicæ. Folia alterna magna, subsessilia vel petiolata, ovata, oblonga vel elongata, acuminata, integra, nervatione pinnata, nervis secundariis patentissimis, pa- rallelis, secus marginem arcuato-conjunclis. 1. Plumeria nerüfoha Wess. et Web., foliis subsessilibus, ovatis, subito oblique et acute acuminatis, basi rotundata leni- ter emarginatis, vel elongatis acute acuminalis, basi oblique ro- tundatis ; nervis secundariis copiosissimis, sub angulo recto egre- dientibus, horizontalibus, marginem versus arcuato-conjunctis, nervis tertiariis primario parallelis, creberrimis. Palæontogr., IV, p. 450, tab. XXVII, f. 4, 5. Lignites de Rott et d’Orsberg. Ces feuilles auraient peut-être mieux leur place dans le genre collectif des Apocynophyllum que dans le genre Plumeria. ASCLÉPIADINÉES. 897 Tabernsmontana L. Arbusculæ in America et in Asia tropica indigenæ. Folia op- posita, petiolata, ovalia, elliptica, oblonga, submerbranacea, in- tegerrima, nervatione pinnata, brochiodroma. Calyx 5-partitus, corolla hypocrateriformis, limbo 5-lobato, lobis obliquis. Fol- liculi 2, oblongi, vel subglobosi, carnesi, semina compressius- cula, angulosa. 1. Tabernæmontana bohemica KEttingsh., foliis petiolatis, oblongis, integerrimis, e basi obtusata leniter in petiolum pro- ductis ; nervatione pinnata, nervo medio stricto, nervis secun- dariis sub angulis 75-85° orientibus, remotis, apice furcato camptodromis, nervis tertiariis transversis, dictyodromis. Foss. FT. vw. Bilin, p. 215, tab. XXXVI, f. 17. Argile plastique de Priesen. Feuille semblable à celles du T. laurifolia L., de la Jamaïque. 2. Tabernæmontana radobojana Ettingsh., foliis submembra- naceis, petiolatis, ellipticis, utrinque attenuatis, integerrimis ; ner- vatione brochiodroma, nervo primario prominente, apicem versus attenuato, nervis secundariis angulo subacuto egredientibus, simplicibus, paullatim arcuatis, approximatis, segmentis angus- tis, arcubus laqueorum brevibus. B. z. foss. Fl.v. Radoboÿ, p.53. Neritinium majus Ung., Syll., ITI, tab. V, f. 8, 9 (ex parte). Radoboj. Le Tabernæmontana prisca Massal., Piante foss. d. Vicent., p. 162, qui paraît être identique avec l’Eucalyptus vicentina Mass., L. c. p. 177, aurait, d'après cet auteur, une grande res- semblance avec le T. laurifoha L. Echitonium Unc. Atlas, pl. XCIIL. Folia penninervia, subcoriacea vel carnosa, integerrima, ner- vis secundariis sub angulo acuto egredientibus, camptodromis. Fructus follicularis ; semina comosa. Scu:wpgn. — Paléont, végét. I — 57 898 PHANÉROGAMES. Les plantes fossiles réunies dans ce genre montrent une assez grande analogie avec les £chites L., qui habitent l'Amérique et l’Asie intertropicales. A. Echitonium? sezannense Wat., foliis longis, linealibus, longe acuminatis, margine revolutis, penninerviis ; nervo pri- mario valido, stricto, nervis secundariis angulo acuto emissis, subarcuatis, camptodromis. F1. foss. d. bass. d. Paris, p. 209, tab. LIIT, f. 17, 18; Sap., P[. foss. de Sézanne, p. 82, tab. XII, f. 4. Sézanne ; rare. Cette feuille rappelle bien l’£ch. Sophiæ Web.; mais son attri- bution reste douteuse. 2. Echitonium Sophiæ O. Web., foliis subcoriaceis, lineari- bus, elongatis, tenuiter acuminatis, basi in petiolum gracilem longe angustatis; nervis secundariis crebris, subtiliter reticu- latis, parum conspicuis. Palæontogr., 11, p. 187, tab. XX, 1.27, Heer, F1. bert. Helv,, IIT, p. 22, tab, GIV, f. 40. Sap., Étud., 1, p. 225. Heer, Mioc. balt. Fl., p. 39. tab. IX, f. 44. Dans la mollasse inférieure de la Suisse ; Hohe Rhonen, Ral- : ligen, aux environs de Delémont, Saint-Gall, OEningen, Schrotz- burg; calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; dans le Piémont ; grès et lignites près de Bonn ; mollasse de Spech- bach ; Kraxtepellen. 3. Echitonium superstes Ung., folliculis magnis, centim. LL longis et 2 latis, ovatis, obtusis, umbilicatis, longitudinaliter striatis, seminibus oblongis, compressis, subcostatis, coma sub- tili quadruplo longiore coronatis. Ung., Syll., III, p. 18, tab. V, f, 11 ; Ettingsh., Foss. F1, v. Bilin, p. 218, tab. XXXVI, f, 24. Dans l’opale ménilitique de Schichow. M. d’Ettingshausen croit que cette graine pourrait être iden- tique avez le Cypselites costatus Heer, dans lequel il voit un Æch- tonium. h. Echitonium microspermum Ung., seminibus minoribus, : ASCLÉPIADINÉES. « 899 comatis. Foliis petiolatis, acuminato-lanceolatis, integerrimis. Syll., TIL., p. 18, tab. V, f. 19. Radoboj, Leoben. 5. Echitonium cuspidatum Heer, foliis membranaceis, lineari- lanceolatis, apice cuspidatis, integerrimis; nervis secundariis numerosis, camptodromis, arcubus margini approximatis, areis reticulatis. F1. tert. Helvet., III, p. 192, tab. CLIV, f. 4-6 ; CLV, f. A; Bovey Tracey, p. 50, tab. XIII, f. 3 b et 5; XIV, PE Locle ; Bovey Tracey, 17° couche. Diffère de l’£. Sophiæ par sa consistance plus tendre et par la pointe terminale plus prolongée ; les nervures sont moins courbées vers le haut. 6. Echitonium macrospermum Ettingsh., foliis oblongis utra- : que extremitate angustatis, apice muticis, subcoriaceis ; nervo primario Subflexuoso, nervis secundariis distantibus, sat paten- tibus, sat longe retro marginem arcuato-conjunctis, arcubus valde distinctis. Seminis coma magna, stricta, centim. 5 longa. Beitr. z. Kenntn. d. Tertfl. Steierm., p. 55, tab. IV, f. 3, 4. Lignites de Leoben. M. d’Ettingshausen compare ce fossile à l’£chites parviflora Afz., de Sierra Leone. Le plumet qui surmonte la graine a la double longueur de celui de l’£. superstes. L'Echitonium obovatum Ung., Syll., TT, p. 18, tab. V, f. 45, 14, est, suivant M. d'Ettingshausen, la foliole terminale d’un Rhus trifolié du voisinage du Rhus tomentosa L. Nerium |. Frutices Indiæ orientalis et Europæ mediterraneæ. Folia pro more verticillatim ternata, elongata, solide coriacea, integerrima, nervatione pinnata, nervo primario crasso, nervis secundariis numerosis, sub angulo recto patentibus, parallelis, ad margnem arcuato-conjunctis. Corolla hypocraterimorpha, quinqueloba, lobis convolutis. 900 PHANÉROGAMES. A. Nerium bilinicum Ettingsh., foliis coriaceis, linealibus, basi apiceque angustatis, Integerrimis; nervatione camptodroma, nervo primario valido, nervis secundariis numerosissimis. strictis, pa- rallelis, nervis tertiariis haud conspicuis. Foss. Fl. vw. Bilin, p. 218, tab. XXXVI, f. 20 ; XXXVII, f. 2. Schiste à polir de Kutschlin. Feuille très-semblable à celles du Verium odorum des Indes. 2. Nerium Oleander L., Saporta, F1. pliocène de Meximieux. Dépôts pliocènes de Meximieux. M. d’Ettingshausen cite dans la Flore fossile de Bilin un We- rium inédit de Leoben, en Styrie, auquel il donne le nom de F. stiriacum. Neritinium UNc. Folia sessilia, vel breviter petiolata, ut plurimum lineali- vel lanceolato-elongata, integerrima vel apice subdenticulata ; nervo medio stricto, nervis secundariis numerosissimis, sub angulo recto emissis, parallelis, simplicibus, arcuato-anastomosatis. A. Neritinium longifolium Ung., foliis semipedalibus, linea- libus, acute acuminatis, apice obsolete serrulatis; nervis secun- dariis creberrimis, horizontalibus, prope marginem arcuato-con- junctis. Sylloge, III, p. 17, tab. V, f. 4; Foss. FI. v. Kum, p. 29, tab. X, f. 25, C'est peut-être le Verium Gaudryanum de M. Brongniart. Radoboj ; Kumi. 2. Neritinium majus Ung., foliis petiolatis, submembrana- ceis, oblongo-linealibus vel ellipticis, acute acuminatis, nervo medio tenui, nervis secundariüis creberrimis, subhorizontalibus, tenuibus, retro marginem arcuato-anastomosatis. Syll., III, rpe 47, tab, NV; 7040: Radobo)j. Les feuilles fig. 8 et 9 ressemblent à celles du Rauwolfia m- tida L., tandis que celles fig. 7 et 10 ont leurs analogues dans le genre Tabernæmontana (Ettingsh.). ASCLÉPIADINÉES. 901 Le Meritinium dubium Ung., Syll., VIE, p. 47, tab. V, f. 5, est une foliole du Sapindus bilinicus, et la fig. 6 appartient au Nerit. majus (Ettingsh.). Apocynophyllum Uxc. Folia penninervia, integerrima, coriacea, nervo medio nervis secundariis multo validiore, nervis secundariis patentissimis, tenuibus, confertis, camptodromis, tenuioribus brevibus haud raro interpositis. Ce genre collectif contient des feuilles très-variées à analogie difficile à fixer. 1. Apocynophyllum œningense Heer, foliis lanceolatis, basi sensim angustatis ; nervis secundariis dense confertis, tenuibus, longioribus camptodromis, brevioribus liberis interpositis. F1. tert. Helvet., III, p. 21, tab. CIV, f. 4. OEningen. La forme et la nervation de cette feuille correspondent assez à celles des feuilles de Verium. 2. Apocynophyllum helveticum Heer, foliis oppositis, petiolatis, lanceolatis, basi angustatis ; nervo medio valido, nervis secunda- rus numerosis, subtilibus, a camptodromis. L. c., p.194, tab. CLIV, f. 2; Mioc. balt. Fl., tab. XXVI, f. 12-14. Sis- monda, Matér., p. 56, tab. nr Sapotacites Bielzi Andræ, Tertiärfl. Siebenb., p. 26, tab. I, 6. Walkringen (canton de Berne) ; Bagnasco (Piémont) ; Krax- tepellen, Rixhôft (Samland). | Les nervures secondaires sont plus parallèles que dans le pré- cédent et les arcs des anastomoses sont plus rapprochés du bord foliaire. M. d’Ettingshausen croit que cette espèce pourrait être iden- tique au Veritinium dubium Ung., Syll., pl. foss., TT, tab. V, f. 6, de Radoboj. La feuille offre en tout cas une grande ressem- blance avec celles du genre Verium. 902 PHANÉROGAMES. 3. Apocynophyllum Tabernæmontana Ung., foliis bipollica- ribus , elliptico-lanceolatis, brevipetiolatis, integerrimis, mem- branaceis ; nervis secundariis crebris, patentibus, arcuato-anas- tomosatis. Sylloge, III, p. 14, tab. IV, f. 9. Radoboj. Peut être comparé au Tabernæmontana affinis 3. Müll., mais la place générique reste douteuse. h. Apocynophyllum wetteravicum Ung., foliis ovalibus, basi rotundatis, apice otuse acuminatis, centim. 4-6 circa longis, membranaceis ; nervo primario sat valido, nervis sécundarus ar- cuatis, apice sursum curvatis. Sylloge, III, p. 45, tab. IV, f. 19-15. Lignites de la Wetterau. M. Unger compare ces feuilles à celles de l’Apocynum andro- sæmifolium, de l'Amérique du Nord, mais elles pourraient aussi et mieux encore être comparées à des folioles de Noyer. 5. Apocynophyllum cordatum Ung., folium subcordato-ovatum, brevissime acuminatum ; nervis secundaris crebrioribus. Sylloge, FIEF, p, 45, tab. TV; € 27. Wetterau. Appartient probablement à l'espèce précédente. 6. Apocynophyllum stenophyllum Ung., folium parvum, ses- sile, anguste lanceolato-ellipticum, coriaceum ; nervo medio va- lido, nervis secundariis subtilibus. Syll., III, p. 15, tab. IV, f. 14. Radoboj, Leoben. M. Unger voit de la ressemblance entre cette feuille et celle du Dipladenia spiegeliæflora J. Müll., du Brésil. 7. Apocynophyllum Dipladenia Ung., folium sessile, ellipti- cum, apiculatum, pollicare, subcoriaceum ; nervo primario va- lido, nervis secundariis inconspicuis. Syll., III, p. 46, tab. IV. 0 AA Radoboj. Peut être comparé au Dipladenia œanthostoma J. Müll., du Brésil. ASCLÉPIADINÉES. 903 8. Apocynophyllum elongatum Heer, foliis coriaceis, lævigatis, angustis, linearibus, basi angustatis ; nervis secundariis nume- rosis, valde patentibus, parallelis, subtilissimis, nervo margi- nali conjunctis. Wioc. balt. Fl., p. 38, tab. VIII, f. 3 b, 10-45: IX, f:5, 6. Rauschen, Kraxtepellen (Samland). Cette feuille a beaucoup de rapport avec les feuilles, de cer- tains Lomatia. 9. Apocynophyllum attenuatum Heer, foliis linealibus, cen- im. 1-1 1/2 latis, basi longe angustatis, confertim punctatis ; nervo medio stricto, nervis secundariis patentissimis, numero- sis, versus marginem repetito-arcuato-anastomosatis. Mioc. balt. Flora, p. 38, tab. IX, f. 7-9. Samland. 10. Apocynophyllum balticum Heer, folis coriaceis, linealibus, latioribus (centim. 3 fere latis), utrinque acuminatis ; nervo medio valido, nervis secundariis valde patentibus, marginem versus sursum arcuatis, arcuato-conjunctis ; nervillis transversis simplicibus vel furcato-conjunctis, reticulo interposito minutis- simo. Mioc. balt. Fl., p. 39, tab. IX, f. 10. Samland. Voisin de l'A. helveticum. 11. Apocynophyllum Ludwigii Ettingsh., foliis membranaceis, linealibus, integerrimis, apicem versus angustatis ; nervatione camptodroma, nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, angulo subrecto egredientibus, parallelis, simplicibus. Foss. F1. d. ült. Braunk. d. Wetterau, p. 55. Salix longa Ludw., Palæontogr., VIT, t. XXVIIL, f. 5 (nec AI. Braun). Münzenberg. Les feuilles que M. Ludwig a rapportées au Saliæ longa ap- partiennent fort probablement à une Apocynée ; la forme et la nervation sont celles des feuilles des Verium, des Alyæia et d’au- tres (Ettingsh.). L’Apocynophyllum penninervium Ung., est, d’après M, d'Et- 904 PHANÉROGAMES. tingshausen, un Ficus, et probablement identique avec le F, Jynx. 12. Apocynophyllum Reussi Kttingsh., foliis longis, crasse petiolatis, coriaceis, lineali-elongatis, basi apiceque longe acu- minatis, integerrimis ; nervo medio crasso, nervis lateralibus sat approximatis, patentibus, arcuatis, secus marginem producto- camptodromis, nervis tertiariis oblique transversis. Foss. F1. ». Bilin, p. 216, tab. XXX VII, f. 1. Argile plastique de Priesen ; lignites de Leoben. Des feuilles semblables se rencontrent dans plusieurs genres d’Apocynées. 13. Apocynophyllum Amsonia Ung., foliis obovato-oblongis, acuminatis, basin versus sensim angustatis, longe petiolatis, sub- coriaceis, integerrimis, tripollicaribus ; nervo medio recto, nervis lateralibus patentibus, arcuatis, ad marginem repetito-arcuato- camptodromis. Ung., Syll., IT, p. 44, tab. IV, f. 4-8. Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 216, tab. XXXVII, f. 3. Tripoli de Kutschlin ; lignites de Leoben. | Feuille d’analogie douteuse, offrant peut-être plus de ressem- blance avec une feuille de Laurinée qu'avec celle d’une Apocynée. M. Unger la compare à l’Amsonia latifolia Michx. Ah. Apocynophyllum pachyphyllum Ettingsh., foliis oblongo- cuneatis, basi angustata subito obtuse abruptis, apice rotundatis, petiolo crassiusculo ; nervo medio sat valido, nervis secundariis patentibus, sursum arcuatis, ante marginem inter se conjunctis. Foss. Fl. v. Bilin, p. 217, tab. XXXVI, f. 18. Calcaire d’eau douce de Kostenblatt, près de Bilin; lignites feuilletés de Salzhausen. Semblable à l’A. helveticum H., mais on pourrait aussi le comparer aux Laurus swozsowiciana et Agathophyllum Ung. 15. Apocynophyllum Cynanchum Ung., foliis longiuscule et : crasse petiolatis, ovatis, basi subtruncatis, apice rotundatis ; nervo medio valido, apicem versus valde attenuato, nervis secun- dariis patentibus, flexuosis, apicem versus pluries divisis et dic- tyodromis, reti interstitiali distinctissimo, irregulari. Ung. Syll., ASCLÉPIADINÉES. 905 HT, p. 44, tab. IV, f.18. Ettingsh., Foss. Fl. v. Bilin, p. 217, tab. XXXVI, f. 16. Argile plastique de Priesen. Cette feuille ne paraît pas appartenir à une Apocynée. 16. Apocynophyllum Carissa Ung., foliis ovalibus, acumina- tis, basi late cuneatis, petiolatis, integerrimis, membranaceis, centim. à longis ; nervo medio tenui, nervis secundariis utrinque 5, subarcuatis. Sylloge, LIT, p. 13, tab. IV, f. 4, 2; Foss. F1. v. Kumi, p. 39, tab. X, f. 26. Schiste marneux de Radobo)j ; lignites de la Wetterau ; Kumi. Feuilles offrant quelque ressemblance avec celles du Carissa eduhis Vahl, mais leur véritable place reste encore à trouver. 17. Apocynophyllum hœæringianum Ettingsh., foliis subcoria- ceis, oblongis vel lanceolatis, basi ovatis vel acutis, integerrimis, penninerviis, nervatione camptodroma, nervis: secundariis e nervo primario valido sub angulo recto vel subrecto orientibus, arcubus margini subparallelis, simplicibus. Tert. FI. v. Hæring, p. 58, tab. XX, f. 8, 9. Hæring. M. d'Ettingshausen rapproche ces feuilles de celles du genre Tabernæmontana, tout en faisant observer qu’elles offrent aussi une assez grande ressemblance avec les feuilles du Laurus phœ- boides Ett. 18. Apocynophyllum parvifolium Ettingsh., foliis parvis, oblongis, in petiolum angustum attenuatis, integerrimis ; nerva- tione dictyodroma, nervo primario valido, nervis secundariis sub angulo recto orientibus, approximatis, simplicibus. Tert. FI, v. Hœæring, p. 58, tab. XX, f. 10. Hæring. D’après M. d’Ettingshausen, ces feuilles auraient leurs ana- logues dans l’Allamanda puberula DC., le Tabernæmontana per- sicariæfolia Jacq., et surtout dans quelques espèces de Verium. 19. Apocynophyllum alyæiæfolium Ettingsh., foliis oblongo- lanceolatis, in petiolum cire. 7 millim. longum attenuatis, integer- rimis ; nervatione dictyodroma, nervis secundariis tenuissimis. 906 PHANÉROGAMES. sub angulo 65-70° orientibus, numerosissimis, approximatis, ramosis, inter se anastomosantibus. Tert. Fl. v. Hæring, p. 58, tab. XX, f. 11. Hæring. Feuille d’une attribution douteuse, assez semblable, surtout par la nervation, aux feuilles de certains Alyxia de la Nouvelle- Hollande (Ettingsh.). 20. Apocynophyllum lanceolatum Ung., folliculis lanceolato- obtusis, pollicaribus, binerviis. Foliis breviter petiolatis, acumi- natis, integerrimis, subcoriaceis (?), 5-6 pollices longis ; nervo primario valido, in petiolum incrassatum desinente, nervis se- cundariis pinnatis, alternis, apice reticulatis. Foss. FI. v. Sotzka, p. 44, tab. XXII, f. 4, 2; Web., Palæontogr., Il, p. 188, tab. XXI, f. 4. Radoboj, Sotzka, Leoben, Swozsowice; Quegstein, près de Bonn. M. d’Ettingshausen croit les feuilles de Sotzka différentes de celles de Radoboj et serait disposé à les attribuer au Laurus Agathophyllum. 24. Apocynophyllum plumeriæfolium Ettingsh., foliis oblon- gis, breviter petiolatis, integerrimis, versus basin angustatis ; nervatione camptodroma, nervis secundariis validis, approxi- matis, sub angulis 70-85° orientibus, simplicibus ; longit. circa 7 centim., lat. 2 4/2. Foss. Fl. v. M. Promina, p. 18, tab. IX, f. 14. Rauwolfia plumeriæfolia Ettingsh., Foss. FI, v. Bilin, p. 214, tab. XXXVI, f. 49. Monte Promina ; argile plastique de Priesen. M. d’Ettingshausen compare cette feuille à celles des Rauwol/fia nitida L., et cubana DC., de Cuba. 22. Apocynophyllum nerüfolium Heer, fois coriaceis, longe petiolatis, lanceolatis, apice basique acuminatis ; nervo medio valido, nervis secundariis sub angulo acutiusculo egredienti- bus, numerosis, densis, parallelis, ad marginem camptodromis. Sächs.-Thüring. Braunk., p. 13, tab. VIII, f. 1-8. | ASCLÉPTADINÉES. 907 Lignites de Skopau en Thuringe. Très-voisin de l'A. helveticum, mais le pétiole est plus long, la nervure médiane est plus épaisse et les nervures secondaires sont plus rapprochées les unes des autres. 23. Apocynophyllum ochrosioides Ettingsh., foliis subcoriaceis, oblongis, vel late lanceolatis, petiolatis, integerrimis, basi obtu- siusculis, apicem versus paulum angustatis ; nervatione dictyo- droma, nervo primario valido, percurrente, nervis secundariis sub angulo recto exeuntibus, tenuissimis, crebris, approximatis, simplicibus vel furcatis. Beitr. zx. Kennt. d. foss. FI. v. Sotzka, tab: #4, f 5. Sotzka. Ces feuilles paraissent avoir quelque analogie avec celles de l'Ochrosia borbonica. 24. Apocynophyllum hunteriæforme Ettingsh., foliis elongato- oblongis, utraque extremitate angustatis, integerrimis, membra- naceis ; nervo primario subvalido, nervis secundariis confertis, e basi sub angulo acuto insertis patentibus, parallelis, apice divisis, retro marginem arcuato-conjunctis, reti rhomboideo. Beitr. z. Kenntn. d. Tertfl. Steierm., p. 54, tab. IV, f. 5, 6. Lignites de Leoben. M. d’Ettingshausen compare ces feuilles à celles du Æunteria corymbosa Roxb. 25. Apocynophyllum mateleæcarpum (Mass.) Sch., foliis pe- tiolatis, lanceolato-rhomboïdalibus, medio dilatatis, utrinque an- gustato-cuneatis, integerrimis ; nervis secundariis camptodromis. Fructu folliculari, eylindrico-lineari, falcato, apicem versus sen- sim angustato, acuminato, longitudinaliter striato, dorso cos- tato, 5-6-pollicari. | Apocynum mateleæcarpum Massal., Syn. Fl. foss. Senog., p. 70 (tab. cit. 37, f. 1, 2). Sinigaglia . 26. Apocynophyllum Sismondæ Massal., foliis coriaceis, lan- ceolato-acuminatis, subspathulatis, basi angustatis longeque de- currentibus, margine revolutis ; nervo medio valido prominulo, 908 | PHANÉROGAMES. nervis secundariis crebris parallelis, sub angulo 40-55° egre- dientibus, oppositis alternisve, parum curvatis, ad marginem arcuatis. Syn. FI. foss. Senog., p. 71 (tab. 31, f. 3). Sinigaglia. | 27. Apocynophyllum Rutulorum Massal., foliis membranaceis, breviter crasseque petiolatis, late lanceolato-ellipticis, utrinque angustatis ; nervis secundariis areuatis, camptodromis. Synops. F1. foss. Senog., p. 71 (tab. cit. 30, f. 5 ; tab. 45, f. 20). Sinigaglia. FAM. III. ASCLEPIADEZÆ. Periploca L. Frutices in regione mediterranea, in Africa, Asia et in America meridionali indigeni, sæpius volubiles. Folia opposita, coriacea vel subcarnosa, pinnatinervia, nervis secundariis patulis, camp- todromis. A. Periploca grœca L., foliis lanceolatis, basi rotundatis, centim. { 1/2 longis, 2 fere latis, margine grosse irregulariter et obtuse serrato-crenatis ; nervis numerosis, patentibus, campto- dromis. Gaud. et Strozzi, Contrib., IV, p. 22, tab. III, f. 42. Travertins quaternaires de Perolla en Toscane. Cette feuille concorde tout à fait avec celles de la plante qui vit encore aujourd'hui dans le midi de l’Europe et en Grèce. Le Periploca Melon Massal., Syn. FI. foss. Senogall., p. 74, est d’une attribution douteuse. Aeerates ELL. Atlas, pl. XCIIT. Herbæ boreali-americanæ, foliis membranaceis, linearibus, pubescentibus, nervis pinnatis, remotis. Folliculi cylindrici, læves; semina ad umbilicum fasciculum pilorum gerentia. ASCLÉPIADINÉES. 909 Les deux ou trois espèces de ce genre, que R. Brown réunit avec son genre Gomphocarpus, habitent l'Amérique du Nord. 1. Acerates velerana Heer, foliis linearibus, membranaceis, centim. 6 circiter longis, millim. 3-6 latis, apice basique sen- sim acuminatis, apice in apiculum acutum productis ; nervis se- cundariis remotis. Fructibus ovato-ellipticis, apice acuminatis, seminibus ad umbilicum pilorum fasciculo instructis.- F1. tert. Helvet., TT, p. 20, tab. CIV, f. 5-8; p. 191, tab. CLV, f. 32; Mioc. balt. Fl., p. 88, tab. XXIV, f. 17-20 ; XX VI, f. 23 b. OEningen dans la couche à insectes, au Locle ; Rixhôft. ‘’ Espèce très-analogue à l’Acerates longifolia Michx, répandu dans toute l'Amérique du Nord. M. Heer, se fondant sur l’exis- tence de certains Rhynchotes à OEningen, avait prédit la pré- sence d’un Acerates dans la même localité (voy. Heer, Fossile Rhynchoten, p. 17). 2. Acerates firma Heer, foliis coriaceis, lineari-lanceolatis ; nervis secundariis densis. L. c., p. 21, tab. CIV, f. 9. Hohe Rhonen. Diffère de l’espèce précédente par les feuilles plus solides, co- riaces et munies de nervures beaucoup plus nombreuses. 3. Acerates Gümbelii Heer, foliis coriaceis, linearibus, inte- gerrimis, basi rotundatis. F1. tert. Helv. III, p. 287 (note). Peissenberg (Bavière). Semblable au précédent, mais distinct par ses nervures secon- daires très-fines, presque hyphodromes. Ascelepias L. Herbæ in America boreali et præcipue in calida et tropica in- digenæ, raræ in Africa, in Asia et in Europa meridionali. Folia opposita vel alterna, petiolata, ovato- et elongato-lanceolata, in- tegra, subcoriacea vel crassiuscule herbacea. 1. Asclepias Podalyrii Ung., foliis elongato-lanceolatis, utrin- que longe acuminatis, basi in petiolum longum defluentibus, 1 1/2-6-pollicaribus, integerrimis ; nervis secundariis numerosis, 910 PHANÉROGAMES. valde patentibus, subhorizontalibus, retro marginem areuato- conjunctis, nervis brevioribus interjectis, reti interposito parum distincto. Foss. FI. v. Kumi, p. 39, tab. X, f. 13-94. Kumi. M. Unger compare ces feuilles à celles de l'A. linifolia Lag., du Mexique. | FAM. IV. GENTIANEÆ. Menyanthes L. Herba in Europa media et in America indigena, paludosa. Fo- lia longe petiolata, ternata, foliolis ovalibus integris. Capsula unilocularis ; semina parvula, plurima, orbiculata, testa crassa, rugulosa. La seule espèce vivante connue de ce genre habite l’Europe centrale et l'Amérique du Nord. À. Menyanthes tertiaria Heer, seminibus orbiculatis, millim. 4 diam. met., testa crassa rugulosa. FI. tert. Helv., TITI, p. 20, tab. CIV, f. 3. Ludw., Palæontogr., VIII, p. 4117, tab. XXIV, : f, 8; XXXE, f. 45; EX, f. 47: : Dans les marnes du tunnel de Lausanne ; Rossdorf, Münzen- berg, Hessenbrücken, Oberingelheim (Wetterau) ; Homberg (Hesse). Ces graines, quoique un péu plus grandes, ressemblent beau- coup à celles du #. trifoliata, dont la plante fossile ne se dis- tingue peut-être pas spécifiquement. 2. Menyanthes arctica Heer, foliolis integerrimis ; nervo pri- mario plano, 3-striato, transverse trabeculato, nervis secunda- riis in primarium decurrentibus, ramosis, camptodromis. Fructu exacte ut in A. trifoliata. F1. Foss. arct., p. 118, tab. XVI, f. 2, 3; Foss. F1. of N. Greenl., p. 475, tab. L, f. 46. Atanekerdluck. 3. Menyanthes trifoliata L. Heer. FI. tert. Helv., HT, p. 20, tab. CIV, f. 2 a et b. Web., Ueb. ein foss. Torflager in d. Vordereifel. Palæontogr., Il, p. 225, tab. XXV, f, 6. CONVOLVULINÉES. 9411 Les graines de cette espèce vivante ont été rencontrées dans les dépôts quaternaires près de Biarritz, à Dürnten (Suisse), à Woblscheidt dans l’Eifel, dans une tourbe quaternaire. .. Quant au Villarsites Ungeri Münster (Beitr., V, p. 103; Ung., Gen. et Spec., p. 134) du Monte Bolca, il doit rester parmi les plantes fossiles incerlæ sedis, jusqu’à ce que de nouvelles découvertes rendent la détermination de sa place systématique moins ambiguë. CLASSE IIL. CON VOLVULINÉES. FAM. I. CONVOLVULACEÆ. Porana Bury. Atlas, pl. XCIII. Herbæ et suffrutices volubiles inter tropicos Asiæ et Africæ crescentes. Folia alterna, ovata vel cordata, integra, pinnatiner- via. Calyx fructiferus scariosus, quinquelobus, lobis Sæpius inæ- qualibus ; corolla campanulaia vel infundibuliformis, Himbo 5-par- tito plano. Capsula globosa, unilocularis. À. Porana æningensis (Al. Br.) Heer, foliis ovato-ellipticis, acu- minatis, integerrimis, breviter petiolatis, pinnatinerviis ; nervis secundariis sub angulo sat aperto emissis, alternantibus, camp- todromis, tertiariis sub angulis acutis obliquis cum nervulis rete tenerum effingentibus. Floribus paniculatis; paniculis racemosis, densifloris ; calyce fructifero scarioso, 5-vel 4-lobo, lobis æqua- libus vel singulo cæteris longiore, ovatis vel sublingulato-ovali- . bus, subtilissime punctatis, venosis, integerrimis, millim. 7-10 longis. F1. tert. Helv., III, p. 18, tab. CIIL, f. 21, 25-28. Porana hardenbergioides Mass., Synops. Fl. foss. Senog., p. 72 (tab. cit. 35, f. 29). Antholites œningensis Al. Br. in Ung., Synops. pl. foss., p. 248. 912 PHANÉROGAMES. Getonia æningensis Ung., Gen. et Spec., p. 478 ; Chlor. prot.. p. 40. Cordia tihiæfolia AI. Br., in Leonh. et Bronn, Jahrb. 1845, p. 170 {quoad flores). OEningen, assez répandu dans le Kesselstein, rare dans la couche à insectes ; Sinigaglia. Cette plante montre une pe rRnE rs avec le Porana volu- bihs Burm. Le Getonia œningensis O. Web., Palæontogr., II, p. 215, tab. XXIV, f. 2, n'appartient pas à cette espèce (Heer). 2. Porana Ungeri Heer, foliis subcoriaceis, ovato-ellipticis, in- tegerrimis, basi rotundatis, apice acuminatis, petiolatis; nervis secundariis utrinque 5 vel 6, remotis, arcuatis, camptodromis. F1. tert. Helvet., III, p. 49, tab. CII, f. 29-34. Protomyris eocenica Ung., F1. v. Sotzka, p. 50, tab. XXXI, (teste Heer). Getonia grandis Ung., !. c., tab. XXXIII, f. 10-14 (quoad folia). Hohe Rhonen ; Peissenberg ; Sotzka. 3. Porana macrantha Heer, calyce fructifero majore, sepalis. millim. 42 longis, æqualibus, ovalibus, obtusis. FÆ{. tert. Helv., IL, p. 19, tab. CITE, f. 22 ; Ludw., Palæontogr., VII, p. 116, tab. XLI, f, 18. OEningen, très-rare ; lignites de Salzhausen. Le calice est beaucoup plus grand que dans le P. œningensis. h. Porana inæquiloba Heer, calycis sepalis 6-8 millim. longis, reticulatis, uno cæteris multo longiore. L. c., f. 23. OEningen. 5. Porana dubia Heer, calycis sepalis 5 voilliéns longis, Inæqua- libus, uno cæteris longiore, enerviis. L. c., f. 24. Mollasse du Ruppen, près d’Altstätten dans la vallée du Rhin. 6. Porana minor Ung., calyce fructifero scarioso,.quadrilobo, sepalis vel lobis millim. 5 longis, subæqualibus, ovalibus, obtu- sis, striis subtilibus notatis. Foss. FI, v. Radoboj, p. 19, tab. IT. f. 14. CONVOLVULINÉES. 915 Radoboj. 7. Porana petrææformis (Ung.) Sch., calycis limbo scarioso, Jacinüs 3-5, lanceolato-oblongis, obtusis, trinerviis, nervo me- dio utroque lateralibus extus pinnato-nervosis; stylo filiformi exserto; capsula ovato-oblonga, calycis limbo coronata. Foliis (2?) ovatis, integerrimis. Getonia petrææformis. Chlor. protog., tab. XLVII, f. 4, 2; Foss. F1. v. Sotzka, p. 50, tab. XXXIII, f. 1-4; Syil., HE, p. 55, tab. XVII, f. 4, 5 (calyces tripartiti). Radoboj, Sotzka. M. Unger trouve une grande analogie entre ce calice et celui du Getonia floribunda. 8. Porana membranosa (Gœpp.) Sch., calycis limbo quadri- fido, centim. 3 circa lato, lobis ovato-rotundatis, tenuibus, venis radiantibus numerosis ramoso-anastomosatis. Getonia membranosa Gœpp., Foss. FI. v. Schossn., p. 38, tab. XXV, f. 2. Schossnitz. Ce calice est considérablement plus grand que celui du Porana œningensis. Le Getonia bolcensis Ung. (Pflanzenw.) du Monte Bolca est un Porana, de même que le Getonia potentilloides Massal. (Pa- læontogr. rar. fl. tert. agri veneti) de la même localité. Ce der- nier cite (Syll., p. 73) trois espèces du miocène de Chiavon (Vicentin), les P. Aleardi, ficifolia et mæsoides. Convulvulus L. A. Convolvulus mœnanus Ludw., folium membranaceum, ex ovato-oblongo lanceolatum, basi profunde cordatum, integerri- mum ; nervis secundariis ramosis, camptodromis. Capsulæ glo- bosæ, trivalves, longitudinaliter tenuistriatæ. Palæontogr., V, p. 446, tab. XXIX, f. 1 (folii fragmentum). Winterhafen, près de Francfort (lignites supérieurs). Ludwig compare ces fossiles aux parties correspondantes du C. sepium L. Sceniwpsr. — Paléont. végét. I1— 58 914 PHANÉROGAMES. CLASSE IV. SOLANINÉES. FAM. I. SOLANACEZÆ,. Solanites Sar. Atlas, pl. XCII. . Corolla gamopetala, pentamera. rotata, æstivatione valvata, caduca. Stamina 5, corollæ fauci inserta, incumbentia, antheris 2-locularibus in processum apiculatum superne coalitis, longi- tudinaliter dehiscentibus. À. Solanites Brongniarti Sap., corolla quinquefida, lobis acumi- natis, staminibus exsertis, filamentis brevibus, antheris fusifor- mibus in processum tenuissime apiculatum desinentibus. Sap. Étud., 1, p. 440, tab. XI, f. 2. Schistes marneux de la partie supérieure du gypse d’Aix ; assez rare. Les genres Sarracha Ruiz et Witheringia L'Hérit. (Solanées) ont des fleurs semblables, ainsi que plusieurs Borraginées. M. Gœppert (Bernsteinflora, p. 18) a observé dans un mor- ceau de succin deux étamines offrant les caractères de celles des Solanum. CLASSE V. ASPÉRIFOLIÉES. FAM. I. BORRAGINEZÆ. Borraginites Herr. Atlas, pl. XCIIL. Corolla rotata, gamopetala , quinqueloba ; nucula erecta basi truncata. 1. Borraginites myosotiflorus Heer, floribus minutis, corolla ASPÉRIFOLIÉES. 915 quinquefida, lobis obtusatis. FL tert. Helvet., III, p. 47, tab. CIIT, f. 19. OEningen, couche à insectes. Corolle très-semblable à celle d’un Myosotis ou d’un £chino- spermum. | 2. Borraginites latus Heer, nucula dura , lævis, majuscula , basi contracta truncata. F1. tert. Helv:, LIL, L. c. f. 18. Avec le précédent. Ce fruit ressemble beaucoup à celui du Lithospermum offici- nale L. 3. Borraginites induratus Heer, nucula dura, lævis, minu- tula, basi rotundata. L. c., p. 194, tab. CLIIL, f. 55. Locle, dans le calcaire dur siliceux. Heliotropites ETTINGSH. Drupa tetrapyrena, pyrenis unilocularibus, monospermis, osseis , lævibus, breviter rostratis. Folia linealia, utrinque longe acuminata, integerrima, coriacea, densissime et minutissime gra- nulata ; nervo medio distincto, nervis secundariis camptodromis parum distinctis. Ce genre, à analogie directe fort douteuse, pourrait très-bien être réuni au genre Borraginites Heer. 1. Heliotropites Reussii Ettingsh., pyrenis mæqualibus, ovi- formibus, breviter apiculatis, compressis, nitidis. Foliis longe linealibus, utraque extremitate longe et acute acuminatis, asper- rimis. Foss. FI. v. Bilin, p. 221, tab. XXXVII, f. 7-12, 19. 2. Heliotropites acuminatus Ett., foliüis submembranaceis, con- fertissime granulosis hirsutisque, lineari-lanceolatis, utrinque longe acuminatis, integerrimis; nervatione dictyodroma, nervo primario basi dilatato, apicem versus evanescente. L. c., f. 20. Dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow, assez com- mun ; dans l’argile plastique de Priesen, très-rare ; dans le tripoli de Kutschlin. 2 916 PHANÉROGAMES. FAM. II CORDIACEZÆ, Cordia R. Be. Arbores vel frutices regiones tropicas totius orbis habitantes, foliis coriaceis, integerrimis vel incisis, nervatione camptodroma. À. Cordia bilinica Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, elliptico- oblongis, basi acute acuminatis, apice obtusis, integerrimis, sca- bris ; nervo primario valido, nervis secundariis vix conspicuis, petiolo supra tuberculato-aspero. Foss. F1. v. Bilin, 11, p. 221 (33), tab. XXXVII, f. 24. Schiste bitumineux de Sobrussan. M. d’Ettingshausen compare ces feuilles à celles des C. quia- nensis Thonn., senegalensis Juss., Perrottehiana DC. CLASSE VI. LABIÉES. FAM. I. VERBENACEZÆX. Petræa Housr. Arbores vel frutices scandentes, in America tropica indigeni. Folia opposita, coriacea, integerrima vel subserrata, sæpius gla- berrima, nitida, nervis secundariis patentibus brochiodromis, ter- tiariis transversis. À. Petræa borealis Ettingsh., folis coriaceis, breviter petiolatis, oblongo-ellipticis, utrinque obtusis, integerrimis ; nervo primario stricto, nervis secundariis alternantibus, patentibus, subflexuo- sis, camptodromis, arcubus pluribus, nervis tertiariis transver- sis. Foss. F1. v. Bilin, p. 219, tab. XXXVIL, f. 48. Tripoli de Kutschlin. LABIÉES. 917 M. d'Etting gshausen voit une grande ressemblance entre cette feuille et celle du Per. volubilis Jacq., du Brésil. Attribution douteuse, parce qu'il y a beaucoup de feuilles de familles très- différentes qui offrent la même forme et la même nervation. Vitex L. Atlas, pl. XCIV. Plantæ fruticantes, interdum arborescentes, præprimis inter tropicos veteris orbis obviæ, in America septentrionali raræ, in regione mediterranea rarissimæ. Folia composita, ternata, vel digitata vel pinnata, raro simplicia; foliola ovata, obovata, co- riacea, integra, nervis secundariis brochiodromis, tertiariis oblique transversis. 1. Vitex Lobkowitzù Ettingsh., foliis (foliolis) breviter petio- latis, late obovatis, basi breviter cuneatis, subobliquis, coria- ceis, integerrimis, superne subsinuosis ; nervis secundariis utrin- que 4 vel 5, angulis acutis orientibus, brochiodromis (seu apice arcubus pluribus ascendendo minoribus anastomosantibus), ner- vis tertiariis oblique transversis, semel bifurcato-anastomosatis, reti interposito laxiusculo polygono. Foss. FI. v. Bilin, p. 219. tab. XXX VII, f. 4. | Dans l’opale ménilitique de la vallée de Schichow. Cette feuille pourrait tout aussi bien appartenir au genre Ficus qu'au genre Vitex. FAM.II, MYOPORACEZÆ. Myoporum Banks ET SOL. Frutices Novæ Hollandiæ, præprimis extratropicæ. Folia op- posita, lineali-lanceolata vel subulata, integerrima, subcoriacea, nervatione dictyodroma. 4. Myoporum ambiquum Ettingsh., foliis elongato-lanceolatis, subcoriaceis, integerrimis ; nervatione dictyodroma, nervo pri- 9138 PHANÉROGAMES. mario distincto, nervis secundariis sub angulo 45° orientibus, tenuibus, simplicibus, sparsis. Tert. Fl. v. Hæring, p. 59, tab. XX, f. 21. = Schiste bitumineux de Hæring. Feuilles d’une attribution fort douteuse, que M. d’Ettings- hausen, qui voit peut-être trop souvent des types australiens dans la flore miocène, compare à celles des #yoporum, genre de la Nouvelle-Hollande. CLASSE VIT. PERSONÉES. FAM, I. BIGNONIACEZÆ. Bignonia Juss. Arbores vel frutices sæpissime scandentes, inter tropicos to- tius orbis crescentes. Folia opposita, simplicia, conjugata, ter- nala, digitata vel pinnata, foliolis grosse serratis, nervatione brochiodroma. A. Bignonia eocenica Ettingsh., foliis pinnatis, foliolis coriaceis, oblongo- vel ovato-lanceolatis, basi breviter et suboblique cunea- tis, grosse serratis ; nervatione brochiodroma, nervis duobus basilaribus oppositis sub angulo peracuto ascendentibus, basis margini subparallelis, cæteris distantibus sub, angulo patentiore orientibus, retro marginem arcuato-conjunctis, nervulis trans- versis. Beitr. z. Kenntn. d. foss. F1. ». Sotzka, tab. IT, f. 3. Sotzka. L'attribution générique de cette feuille est peu certaine. Bignoniophyllum ETTINGSH. Folia decomposito-pinnata, foliolis parvis, tenui-membrana- ceis, integerrimis, nervatione camptodroma, PERSONÉES. 919 4. Bignoniophyllum getoniæforme Ettingsh., foliis decompo- sito-pinnatis, foliolis parvis, breviter petiolatis, tenui-membrana- ceis, ovato-lanceolatis, acuminatis, integerrimis ; nervo primario distincto, secundariis tenuissimis, angulo acuto exeuntibus, camp- todromis. 2. 3. K. d. foss. F1. v. Radoboÿ, p. 53. Rubiacites geloniæformis Ung. Foss. F1. v. Radoboj, tab. I, f.29. Radobo). Catalpa Juss. Arbores in China, in America boreali, calidiore et tropica indigenæ, foliis simplicibus, nervis primariis ternatis. 1. Catalpa crassifolia Newb., foliis magnis, carnosis, ovatis, basi cordatis, apice acute acuminatis, hic illic asymmetricis, margine integris ; nervatione valida, nervo primario stricto vel flexuoso, nervis lateralibus utrinque circa 7, duobus oppositis in- ferioribus validioribus versus medium folium porrectis, extus ramis 4 instructis, quorum infimo ramoso, cæteris apice ramo- sis, ramis Omnibus camptodromis arcuum seriem prope margi- nem sistentibus, nervatione tertiaria indistincta. Lat. ext. FI. N. Amer., p. 56. Dépôts miocènes de Yellowstone (Haut-Missouri). Ressemble au Catalpa commun répandu actuellement à travers le Kentucky et le Tennessee. Dans l'espèce vivante, les feuilles sont généralement plus grandes, la première paire de nervures est plus développée et s'élève quelquefois au-dessus du milieu du limbe foliaire. Tecoma Juss. Arbores vel frutices, interdum scandentes, in America tropica vel calidiore indigeni, rarius in Capite bonæ Spei et in Nova- Hollandia. Folia opposita, impari-pinnata vel interdum digitata, foliolis dentatis, incisis aut rarius integerrimis. A. Tecoma austriaca Ettingsh., foliis pinnatis, foliolis parvis. 920 ne. PHANÉROGAMES, sessilibus, ovato-ellipticis, coriaceis, basi mæquali paulisper an- gustatis, apice emarginatis, margine serratis ; nervatione Camp- todroma. Foss. FI. v. Bilin, p. 229, tab. XXXVII, f. 16. Tripoli de Kutschlin. M. d'Ettingshausen voit dans ces feuilles des folioles d’une Bi- . gnoniacée et les compare aux folioles de plusieurs /acaranda et du Tecoma capensis. Jacaranda Juss. Arbores excelsæ, facie Mimosæ, in America (ropica crescen- tes. Folia opposita, abrupte, rarius impari-pinnata, pinnis impari- pinnulatis, foliolis ellipticis vel obovatis, basi obliquis. Semina compressa, ala membranacea cincla. A. Jacaranda borealis KEttingsh., seminibus subrotundis, emarginatis, compressis, in alam tenuissime membranaceam utrinque expansis. Foliis compositis, foliolis ellipticis vel ob- ovatis, basi subobliquis, apice rotundatis vel emarginatis, nervo medio distincto. Tert. F1. v. Hæring, p. 59, tab. XX, f. 42-920. Hæring. Les feuilles, tout aussi bien que les graines, s'accordent avec les organes correspondants de diverses espèces de Jacaranda, telles que J. caroliniana Pers., cuspidifohia Mart. etc. (Ett.) FAM. Il. VERONICEZÆ. Veroniceites HEERr. Capsula obcordata, apice profunde emarginata. A. Veronicites œningensis Heer, F1. tert. Helvet., HT, p. 194, tab. CLIIL, f. 54. OEningen au Kesselstein. Petits fruits, larges de 3 millim. et hauts de 2 millim., forte- ment émarginés à leur bord extérieur, munis du reste du pistil et offrant ainsi tous les caractères extérieurs d’un fruit de Vero- nica. &.0 PRIMULINÉES. 991 FAM, [IL SCROFULARIACE Æ,. Serofularina HEEr. Fructus indivisus, calycelabiato circumductus. 1. Scrofularina oblita Heer, calyce bilabiato , labio superiore trilobo, lobulis abbreviatis, labio inferiore bilobo, lobulis subula- tis. Fructu conico. F1. tert. Helv., TT, p. 17, tab. CIIT, f. 47. OEningen, couches à insectes. Les Melampyrum offrent un calyce et un fruit analogues. Massalongo cite un Brunfelsia Sw. (B. Collignii, Synops. F1. foss. Senog., p. 72) dans les dépôts miocènes de Sinigaglia. Verbaseum !. 4. Verbascum thapsiforme Schrad. Gœæpp. Ueb. die Bernstein - Flora (Monatsber. d. k. Akad. zu Berlin, 1853). Une fleur renfermée dans le succin, que M. Gœppert rapporte à cette espèce vivante. Il est permis de douter de cette identité (voy. Heer, F1. tert. Helv., IE, p. 308, rem. FT). 2. Verbascum nudum Gœpp., flos Verbasci (?) pilis destituta. L. c. Dans le succin. CLASSE VIII. PRIMULINÉES. FAM. I. MYRSINEZÆ. Myrsine L. Atlas, pl. XCIV. Frutices vel arbusculæ in regionibus tropicis subtropicisque totius orbis obvii. Folia alterna, coriacea, elliptica, lineali-lan- 929 PHANÉROGAMES. ceolata, integerrima, nervatione camptodroma. Calyx 5-fidus ; corolla hypogyna, rotiformis, 5-fida. Drupa pisiformis, putamine crustaceo. Les Myrsine, qui n’habitent aujourd'hui que les régions chau- des et tropicales du globe, ont joué un rôle important en Eu- rope pendant la période miocène. A. Myrsine spinulosa Sap., folüs parvulis, ellipticis, dentato- spinosis, nervulis oblique reticulatis. Étud., I, p. 140, tab. XI, f. 4. Partie supérieure du gypse d'Aix. Espèce à peine distincte du #. celastroides Heer. Le M. bifa- ria Wall., des Indes, et le #. Bottensis DC., de l’Yémen, ont des feuilles très-semblables. 2. Myrsine acuminata Sap., fois coriaceis, petiolatis, lan- ceolato-linearibus, acuminatis, acerosis, spinoso-denticulatis. Étud., 1, p. 1114, tab. XI, f. 5. | Partie supérieure du gypse d’Aix. Feuille plus grande que la précédente, très-analogue par sa forme au M. semiserrata Wall., des Indes. 3. Myrsine (?) linearis Sap., foliis lanceolato-linearibus, obtu- sis, sessilibus, integris, nervis secundariis obtuse emissis, arcua- tis. Étud., 1, p. 141. | Calcaire de la partie moyenne du gypse d’Aix. Feuille d'attribution douteuse, analogue par sa forme au M. angustifolia E. M., du Cap. h. Myrsine clethrifolia Sap., folüs coriaceis, petiolatis, ob- longo-ellipticis, acuminatis, subserratis ; nervo primario dis- üncto, nervis secundariis curvatis, ramoso-reticulatis. £tud., 1, p. 226, tab. VIIL, f. 8; Ettingsh., Foss. F1. v. Bilin, p. 224, tab. XXX VIII, f. 3-5. Calcaires marneux littoraux de Saint-Zacharie; tripoli de Kutschlin. | Analogue au M. acuminata d'Aix. 9. Myrsine celastroides Ettingsh., foliis ovato-lanceolatis, circa 12 millim. longis, A latis, versus basin et apicem acutis, PRIMULINÉES. 993 denticulatis, sessilibus, subcoriaceis ; nervatione hyphodroma, nervo medio conspicuo. Tert. Fl. v. Hæring, p. 60, tab. XX]; Bilin, tab. XXXVII, f. 3; Heer, F1. tert. Helv., TI, p. 16, tab. CII, f. 14; Sap., £tud., p. 405, tab. V;f. 41, p. 285 ; I, p.92, tab. IX, f. 14. Schiste bitumineux de Hæring; Armissan, Fénestrelle , Al- lauch (bassin de Marseille); Monod (Suisse) ; schistes du bois d’Asson; Priesen ; Sinigaglia. Feuilles intermédiaires par la forme à celles du #. africana L. et du M. retusa Vent. 6. Myrsine subincisa Sap., foliis coriaceis, breviter petiolatis, oblongis, basi angustatis, apice obtusato paucidentatis ; dentibus superioribus acute incisis. Étud., IL, p. 106, tab. IV, f. 43 ; tab. V, f. 12. | Gypse de Camoins-les-Bains (près de Marseille). Semblable par la forme des feuilles au #. bifaria Wall., de l'Himalaya, et par leur dentelure au #. retusa Vent. 7. Myrsine cuneata Sap., foliis firmis, obovato-cuneatis, apice obtusatis, subtruncatis, denticulatis, dentibus acutis ; nervis se- cundariis obliquis, reticulato-ramosis. Étud., IL, p. 106. Saint-Jean-de-Garguier (bassin de Marseille). 8. Myrsine minuta Sap., foliis minutissimis, coriaceis, punc- tulatis, breviter petiolatis, obovato-rotundatis, apice subemargi- natis, tenuiter sparsim denticulatis ; nervis secundariis dictyo- dromis. Étud., III, p. 93, tab. IX, f. 12. Schistes du bois d’Asson. Peut-être une forme accidentelle du M. radobojana. 9. Myrsine Rüminiana Gaud., foliis coriaceis, suborbiculari- bus, verruculosis, argute spinuloso-dentatis. Heer, F/. tert. Helv., IE, p. 46, tab. CIIT, f. 45. Monod. 10. Myrsine Lesquereuxiana Gaud., foliis coriaceis, ellipticis, apice sparsim spinuloso-dentatis, nervis secundariis obsoletis. Heer, F1. tert. Helv., TT, p. 16, tab. CIIT, f. 43. Monod. 924 | PHANÉROGAMES. La forme et les dimensions s'accordent avec celles des feuilles du M. africana L., des Açores et de l'Afrique septentrionale. 11. Myrsine tenuifolia Heer, foliis membranaceis, oblongis, vel obovatis, serrulatis ; nervis secundariis sub angulo acuto emissis, ramosis. Pl. tert. Helw., L. c., f. 42. Locle. 19. Myrsine microphylla Heer, foliis membranaceis, breviter obovatis, basi cuneatim angustatis, apice rotundatis, serrulatis. FI. tert. Helv., L. e., f. 49 b. Ettingsh., Foss. FI, v. Bilin, p. 226. OEningen ; schiste bitumineux de Sobrussan. 13. Myrsine salicoides Al. Br., foliis lanceolatis, profunde ser- ratis, nervis secundariis numerosis, densis. Heer, F{. tert. Helv., l. c., f. 16; Ettingsh., Foss. ET. v. Bilin, p.226 (Myrsinites). OEningen, Kesselstein ; tripoli de Kutschlin. M. Heer considère cette attribution comme douteuse et M. d’Ettingshausen range l’espèce dans son genre Myrsimites. 1h. Myrsine europæa Ettingsh., foliis ovato-cuneatis, breviter petiolatis, coriaceis, apice denticulatis, basi integerrimis ; nerva- tione hyphodroma, nervo primario distincto, nervis secundariis vix distinctis. Tert. FI, v. Hæring, p. 60, tab. XXI,f.2; Foss. F. v. Bilin, p. 225, tab. XXXVII, f. 22. Schiste bitumineux de Hæring et de Sobrussan. Feuilles très-semblables à celles du A. africana L. 15. Myrsine Draconum Ung., foliis semipollicaribus, in petio- lum angustatis, subcoriaceis, antice acutissime denticulatis, pos- tice integerrimis ; nervo primario solo conspicuo. Foss. FI. v. Sotzka, p. 41, tab. XXII, f. 3. Sotzka. Analogue au . africana. 16. Myrsine Chamædrys Ung., foliis semipollicaribus, semi- ellipticis, petiolatis, integerrimis; nervo primario pinnato, nervis secundarits simplicibus. Foss. Fl. v. Sotzka, p. 42, tab. XXII, f. 4, 5. Sotzka. PRIMULINÉES. 925 M. d’Ettingshausen voit dans ces feuilles les folioles du So- _phora europæa. 17. Myrsine doryphora Ung., foliis lanceolatis vel ovato- oblongis, utrinque angustatis, breviter petiolatis, integerrimis, coriaceis ; nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, sub angulo acuto exorientibus, ramosis vel obsoletis. Gen. et Sp., p. 43h; Syll., TIT, p. 19, tab. VI, f. 1-10 ex parte. Et- tingsh., Foss. F1. v. Bilin, tab. XXXVII, f. 5, 6, 13. Heer, Mioc. balt. Fl., tab. XXVIII. Tripoli de Kutschlin ; Radoboj, Parschlug, Leoben, Rixhôft ; lignites feuilletés de Salzhausen. Analogue au M. lancifolia Mart., du Brésil. 18. Myrsine Plejadum Ettingsh., foliis petiolatis, subcoria- ceis, obovato-oblongis, irregulariter remote dentatis, basi angus- tatis, obtusis ; nervo primario basi prominente, nervis secunda- riis tenuibus. Foss. Fl. v. Bilin, p. 224, tab. XXXVII, f. 24. Tripoli de Kutschlin. Très-analogue au Myrsine variabilis R. Br., de la Nouvelle- Hollande. 19. Myrsine Heerii Ettingsh., foliis membranaceis, obovato- lanceolatis, serratis, basi angustatis ; nervo primario tenui, basi distincto, apicem versus evanescente, nervis secundariis tenuissi- mis. Foss. F1. v. Bilin, p. 224, tab. XXX VIII, f. M. Tripoli de Kutschlin. 20. Myrsine Philyræ Ettingsh., foliis minimis, brevissime pe- tiolatis, coriaceis, subrotundis, remote denticulatis; nervo pri- mario tenui, evanescente. PFoss. FI. vw. Bilin, p. 245, tab. XXXVIE, f. 27. Argile plastique de Priesen. Semblable aux feuilles du #. radobojana Ung. 21. Myrsine formosa Heer, foliis coriaceis, ellipticis, in petio- lum angustatis, integerrimis ; nervo medio valido, nervis secun- dariis sub angulo semirecto egredientibus, numerosis, densis, ramosis, camptodromis. Sächs.-Thüring. Braunk., p. 12, tab. VE, f. 6; VIIL, f. 40, 41. 926 PHANÉROGAMES. Limites de l'étage ligurien de Skopau en Thuringe. Le A. simensis Hochst., d’Abyssinie, montre le même mode de nervation. 22. Myrsine Centaurorum Ung., folits speciosis , semipedali- bus, elongato-ellipticis, sat longe et valide petiolatis, utrinque æqualiter, vel basi longius quam apice angustatis, integerrimis, subcoriaceis ; nervis secundariis patentibus, mediocriter remo- tis, tenuibus, marginem versus repetito-arcuato-anastomosatis. Syll., TIL, p. 22, tab. VII, f. 15-17. Banisteria Centaurorum Ung. Syll., 1, p.29, tab. XI, f. 1-3. Malpighastrum laurifolium Ung., {. c., tab. XII, F. 6-7. Radobo)j. Feuilles semblables à celles du #. wmbellata Mart., du Brésil. M. d’'Ettingshausen, qui a examiné les originaux de cette es- pèce, y trouve une parfaite concordance avec les dessins que M. Heer donne de son Ficus lanceolata. 23. Myrsine eumelæna Ung., foliis majusculis, lingulato- oblongis, apice subrotundatis, basin versus paulisper angustatis, coriaceis, nitidis ; nervis secundariis sub angulis acutis ascén- dentibus, tenuibus, apice ramoso anastomosatis. Sylloge, II, p. 22, tab. VII, f. 44. Radobo). Les feuilles qui montrent le plus de rapport avec ces fossiles sont celles du Myrsine melanophlæos R. Br., de Port-Natal. 24. Myrsine antiqua Ung., foliis petiolatis, suborbicularibus, basi subtruncatis, vix pollicem longis ; nervis secundariis paten- tibus, paucis, valde arcuatis, reti laxo interposito. Syll., III, p: 20; tab: VIE, £. 7. Radobo)j. Semblable aux feuilles d’un Myrsine de la Martinique. 25. Myrsine Caronis Ung., foliis petiolatis, lanceolatis, utrin- que sensim et æqualiter angustatis et acuminatis, coriaceis ; ner- vis secundariis patulis, sat approximatis. Syll, III, p. 24, tab. VII, f. 8-11. Radobo)j. PRIMULINÉES. 927 Ces feuilles offrent une très-grande ressemblance avec celles du #. flosculosa Mart., buisson du Brésil. M. d’Ettingshausen y voit un Myrica voisin du Y. salicina Ung.…. 26. Myrsine Endymionis Ung., foliis oblongo-ellipticis, utra- que extremitate sensim angustatis, bipollicaribus, integerrimis ; nervis secundariis crebris, camptodromis, reti tenui interposito. SUR, Hi, D: 24, tab. VII, f 42 7 Radoboj. Les feuilles du #. salicifoha DC. offrent exactement la même forme et la même nervation que cette feuille fossile. 27. Myrsine græca Ung., folis ovato-ellipticis, in petiolum angustatis, apice obtusis ; nervo primario valido, nervis secun- dariüs simplicibus. Foss. FI. v. Kumi, p. 40, tab. XL, f. 38. Kumi. Analogue aux #. ferruginea et crassifoha R. Br. 28. Myrsine Selenes Unz., foliis oblongis, apice obtusis, basi cuneatis, bipollicaribus et ultra, longiuscule petiolatis, integerri- mis ; nervo medio valido, nervis secundariis subflexuoso-arcuatis, camptodromis. Foss. FI. v. Kumi, p. 40, tab. XI, f. 35, 36. Kumi. A. Semblable au #. Endymionis Ung. 29. Myrsine grandis Ung., folüs obovato-oblongis, subtripol- licaribus, apice rotundatis vel leviter emarginatis, basin versus sensim in petiolum crassum brevem angustatis ; nervo medio va- lido, nervis secundariis patentibus, remotis, retro marginem ar- cuato-conjunctis, nervis brevioribus ramosis interjectis. Foss. FI. v. Kumi, p. 40, tab. XI, f. 37. Kumi. Attribution incertaine. 30. Myrsine Zaddachi Heer, foliüs subcoriaceis, lanceolatis, basi longius et angustius angustatis quam apice, integerrimis ; nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, ramosis, sub- tilibus, nervo marginali (arcubus formato ?) conjunctis. Mioc. balt. F1., p. 87, tab. XXVIIE, f. 9 b-d ; XXIV, f. 4e, A4 f. Rixhôft. 928 PHANÉROGAMES. Semblable au #. capitellata Wall., du Japon. 31. Myrsine salicina Heer, foliis coriaceis, sessilibus, spa- thulato-lanceolatis, obtusis, basin versus sensim angustatis, nervo marginali cinctis. Mioc. ball. Fl., p. 87, tab. XXVIII, f. 11, 42 a. Rixhôft. 32. Myrsine germanica Heer, foliis coriaceis, lanceolatis, basi integra in petiolum sensim angustatis, serratis ; nervis secunda- rils subtilissimis, camptodromis. Braunk. v. Bornstädt, p. 17, tab. I, f. 9, 40. Lignites de Bornstädi. Semblable au A. salicoides Al. Br. Parmi les espèces vi- vantes, c'est le M. semiserrata Wall., des Indes, qui peut le mieux être comparé à ce fossile. 93. Myrsine ambigua Mass., foliis coriaceis, lanceolato-elon- gatis, basi in petiolum decurrentibus, integerrimis ; nervis secun - dariis camptodromis, inæquidistantibus, arcuato-ascendentibus, subramosis, nervis abbreviatis immixtis, nervulis inflexis in rete solutis. Syn. FT. foss. Senog., p. 74 (tab. cit. 28, f. 7). Sinigaglia. 3h. Myrsine salicinea (Ettingsh.) Sch., foliis lineali-lanceo- latis, basi apiceque sensim angustatis, integerrimis, coriaceis ; nervis secundariis numerosis, patentibus, tenuibus, camptodro- mis, nervulis in rete irregulare densum coeuntibus. Beitr. 3. Kenntn. d. Tertfl. Steierm., p. 56, tab. IV, f. 9 (. salicina). Lignites de Leoben. Semblable au #. Caronis Ung. et à l’Apocynophyllum steno- phyllum Ung. Le nom spécifique de salicina, donné à cette feuille par M. d’Ettingshausen, étant déjà employé, j'ai dû le changer. Myrsinites ETriINGsH. Atlas, pl. XCIV. Folia quoad formam illis Gen. Hyrsines similia, diversa ner- vatione craspedodroma. PRIMULINÉES. 929 4. Myrsinites Braunii Ettingsh., foliis coriaceis, lanceolatis, serratis ; nervis secundariis ramosis, numerosis, densis, ramis craspedodromis. Foss. Fl.v. Bilin, p. 227, tab. XXXVIL, f. 25. Argile plastique de Priesen. 2. Myrsinites antiquus Ettingsh., foliis membranaceis, ovato- lanceolatis, crenatis ; nervis secundariis ramosis, ramis Craspe- dodromis, partim liberis, partim inter'se conjunctis. Foss. FI. ». Bilin, p. 227, tab. XXXVIL, f. 26. Tripoli de Kutschlin. Ardisia SWARTZ. Arbores, frutices vel suffrutices in Asia et America tropica, nec non in Japonica et in insulis Canaris crescentes. Folia al- terna, rarius opposita vel ternata, punctata, integra vel serru- lata. nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, apice arcuatis, sæpius divisis inque rete abeuntibus. A. Ardisia myricoides Ettingsh., foliüis majusculis, submem- branaceïs, breviter petiolatis, oblongo-ellipticis, apice longe pro- ductis, apiculatis, basi cuneatim angustatis, margine argute ser- ratis; nervo medio distinctissimo; nervis secundariis angulis patentibus emissis, flexuosis, apice divisis, divisionibus inter se anastomosantibus reteque laxum secus marginem efformantibus, nervulis e nervo medio et secundariis emissis in rete laxum re- ticulum perangustum includens coalitis. Foss. Fl. v. Bin, __p. 228, tab. XXX VII, f. 23. Argile plastique de Priesen. Peut être comparé à l'A. angustifolia DC., des Philippines. 2. Ardisia Harpyarum Ettingsh., foliis petiolatis, membrana- ceis, oblongo-elongatis, basi apiceque sensim angustatis, inte- gerrimis ; nervis secundariis numerosis, sub angulis acutis egre- dientibus, substrictis, apice diviso inter se anastomosatis, areis reti pertenui occupatis. Foss. F1. v. Bilin, p. 228, tab. XXXVIIT, f.:4,:2. Kutschlin. Senimrer. — Paléont. végét, Li — 59 930 PHANÉROGAMES. Analogue, d’après M. d’Ettingshausen, à l'A: Perottetiana DC., des Philippines. 3. Ardisia daphnoides Massal., foliis spathulato-oblongis, in petiolum brevem angustatis, obtusis, tenuibus, integerrimis ; nervo medio valido, nervis secundariis sub angulo acutissimo exorientibus, inæqualibus, subramosis, tenerrimis, marginem versus conjunctis. Syn. Fl. foss. senog., p. 74 (tab. cit. A, f. 4 ; tab. 35, f. 16). Sinigaglia. h. Ardisia stiriaca Ettingsh., folium ovato-acuminatum, mu- ticum, basi subinæquilaterum, coriaceum, margine minute ser- ratum, denticulis incrassatis, sursum curvatis ; nervo primario valido apicem versus subito angustato, nervis secundariis sat : patentibus, sursum curvatis, utraque ala 6 vel 7, apice simplici vel furcato protense arcuatis, reti laxo. Beir. z. Kennin. d. Tertfl. Steierm., p. 57, tab. IV, f. 8. Leoben. Semblable au Mæsa Blumii Don, de Java. 5. Ardisia primæva Ettingsh., foliis subcoriaceis, ellipticis, basi acutis, apice angustatis, subacuminatis, margine undulato crenatis ; nervo primario distincto, nervis secundariis tenuibus, camptodromis, sub angulis 60-70° orientibus, flexuosis, anas- tomosantibus, cum brevioribus alternantibus, nervis tertiariis tenuissimis sub angulis acutis exeuntibus. Foss. F1. v. Bihin, p. 227, tab. XXXVII, f. 15 (/cacorea). Dans le schiste à polir de Kutschlin. M. d’Ettingshausen compare cette feuille à celle de l’A. (/ca- corea) semicrenata À. DC., du Brésil. La figure rend d’une ma- nière évidemment défectueuse le mode de nervation_ 6. Ardisia lanceolata Ettingsh., foliis elliptico-lanceolatis, longe acuminatis, basi eodem modo angustatis, argute serratis ; nervis secundariis sat numerosis, patulis, subarcuatis. Foss. FI. v. Bilin, p. 228, tab. XXX VIT, f. 28 (/cacorea). Argile plastique de Priesen. Analogue à l'A. (/cacorea) dentata DC., de Cuba. PRIMULINÉES. | 931 re Pleiomerites ETTINGSH. Folia ils generis Pleiomeris DC. similia. 1. Pleiomerites reticulatus Ettingsh., folüs petiolatis, coria- ceis, obovato-lanceolatis, apice parum angustato obtusiusculis, basi in petiolum angustatis, margine serrulatis ; nervo primario recto, basi valido, prominente, apicem versus angustato, nervis cæteris subtilissimis vix conspicuis rete tenerrimum formantibus. Foss. F1. v. Bilin, p. 226, tab. XXXVIIT, f. 6. Tripoli de Kutschlin. Feuille semblable pour la forme à celles de Re Myrsine, _ mais différente par la nervation, qui est analogue à celle du Pleiomeris canariensis DC. Ce fossile pourrait sans inconvénient rentrer dans le genre collectif des Myrsinites. NS Sendelia Gœprr. Corolla profunde 5-partita, lacintis ovatis, acuminaus, gla- bris. Stamina 5; filamenta antheris breviora ; antheræ oblongo- cylindricæ, erectæ, rima longitudinali dehiscentes. Gœpp. in Berendt, Organ. Reste im Bernst., p. 81. A. Sendelia Ratzeburgiana Gœpp. et Berendt, /. c., tab. V, f. 18-20 ; Ung., Gen. et Spec., p. 198. Dans le succin aux environs de Danzig. Primulacée (?) d’une affinité douteuse. Berendtia Gœprr. Corolla subhypocrateriformis, regulariter 5-loba, lobis ovatis, obtusissimis, integris (fauce glandulis notata). Stamina 5, fauci corollæ inserta, erecta, laciniüis corollæ opposita , filamenia la- cinis breviora ; antheræ apice acuminatæ, inferne truncatæ , dorso supra basin affixæ, biloculares, loculis oppositis, rima 939 PHANÉROGAMES. longitudinal dehiscentibus ; pollen globosum. Gæpp. in Berenit, Organ. Reste im Bernst., p. 80. A. Berendtia primuloides Gœpp., {. c., tab. V, f. 21-26 ; Ung., Gen. et Spec., p. 198. Dans le succin des environs de Danzig. La forme de cette fleur est celle des Sambucus et des Vibur- num ; sa véritable place est encore à trouver. CLASSE IX. DIOSPYRINÉES. FAM. I. SAPOTACEÆ. Sapotacites ETTINGSH. Atlas, pl XOIV. Ce genre renferme un certain nombre de feuilles coriaces, en- | tières, pinnatinervées, à nervures secondaires rapprochées, très- fines, souvent à peine perceptibles. Il est peu probable que toutes ces feuilles appartiennent à la famille des Sapotacées. À. Sapotacites sideroxyloides Ettingsh., foliis ovato-oblongis, integerrimis, apice rotundatis, basi angustatis, coriaceis ; nerva- tione hyphodroma, nervo medio solo conspicuo; longit. circa 6 centim., lat. 2 centim. Tert. F1, v. Hæring, p. 61, tab. XXI; f. 21 ; Foss. F1. v. Bilin, p. 229. Heer, Mioc. ball. Fl., p. 85, tab. XXVI, f. 21, 22. Schiste bitumineux de Hæring ; à Sagor, Sotzka, Leoben; à Monte Promina ; argile plastique de Priesen ; Rixhôft. M. d'Ettingshausen compare ces feuilles à celles du Sideroxy- lon cinereum Lam., de l'Afrique du Sud, du Mimusops oblonga Boj. et de l’Achras Sapota L., de l’île Maurice. Plusieurs feuilles de Sotzka, réunies par Unger au genre Pirus, paraissent appartenir à cette espèce, ainsi que la feuille f. 20 du Terminalia Fenzliana de la Flore foss. de Sotzka. DIOSPYRINÉES. 933 2. Sapotacites Mimusops Ett., foliis obovatis, integerrimis, co- riaceis, apice rotundatis, basi cuneatis, rigidis ; nervatione hy- phodroma, nervo medio crasso; long. circ. ! centim., lat. 2 1/2 centim. Tert. Fl.v. Hæring, p.62, tab. XXI, f. 22. Heer, F1. tert. Helvet., XII, p. 14, tab. CII, f. 4. _ Schiste bitumineux de Hæring ; à Sotzka et à se Siniga- glia ; Armissan ; tunnel de Lausanne. Semblable au Mimusops Elengi L., des Indes, au M. Ballota Gært., et au Sideroxylon inerme L. (Ett.) : M. d'Ettingshausen, dans son Beitrag z. foss. F1. v. Sotzka, réunit cette espèce à la précédente. 3. Sapotacites lanceolatus Ett., foliis lanceolatis, integerrimis, coriacels, rigidis, apice obtusis, basi angustatis, nervo medio valido ; long. 6 centim., lat. 4 1/5 centim. Tert. FI. v. Hæring, p. 62, tab. XXI, f. 24. Hæring, Sagor. Feuilles semblables à celles de plusieurs Bumelia et Achras, mais aussi à celles du genre £mbothrium, auquel M. Heer vou- drait les rapporter. h. Sapotacites Ungeri Ett., foliis coriaceis, petiolatis, oblongo- cuneatis, integerrimis, apice rotundatis vel emarginatis ; nerva- tione dictyodroma, nervo primario valido, recto, nervis secun- dariis tenuissimis, numerosis, parallelis, approximatis, sub angulis 40-50° orientibus, simplicibus vel furcatis. Beitr. zx. Kennt. d. foss. F1. v. Sotzka Schiste marneux de Sotzka. M. d'Ettingshausen compare ces feuilles à celles du genre Bassia L., des Indes. 5. Sapotacites truncatus Ett., foliis oblongo-cuneiformibus, petiolatis, integerrimis, apice truncatis vel emarginatis, subco- riaceis, nervatione hyphodroma, nervo medio solo conspicuo ; long. 2 1/2 centim., lat. 9 millim. Tert. FI. v. Hæœr., p. 62, tab. XXI, f. 9. Hæring. Analogue au Mimusops revoluta Hochst., d’Abyssinie. 934 PHANÉROGAMES. 6. Sapotacites vaccinioides Ett., foliis obovatis, brevissime pe- tiolatis vel sessilibus, integerrimis, coriaceis, apice obtuso sæ- pius emarginatis ; long. 1 1/2-2 1/2 centim., lat. 4-7 millim. Tert. FL. ». Hæring, p. 63, tab. XXI, f. 10-16. Hæring, Sotzka, Monte Promina. Plusieurs Bumelia et Mimusops offrent des feuilles semblables. 7. Sapotacites parvifolius Ett., foliis obovato-cuneatis, sessili- bus, integerrimis, coriaceis, apice rotundatis vel emarginatis ; nervis secundariis tenuissimis, numerosis, parallelis, approxima- tis, e nervo primario sub angulis 45-50° orientibus, simplicibus vel furcatis; long. 10-12 millim., lat. circa 5 millim. Tert. FI. v. Hœær., p. 63, tab. XXI, f. 17, 18. Heer, F1. tert. Hel- vet., LIT, p. 13, tab. CIIT, f. 3. Hæring ; Münsingen (canton de Berne) ; OEningen; Sini- gaglia. Semblable aux Wimusops parvifolia et cotinifolia, de la Nou- velle-Hollande. 8. Sapotacites ambigquus Ett., foliis lanceolatis vel oblongis, petiolotis, coriaceis, rigidis, basi et apice acutis ; nervo medio solo conspicuo ; long. à centim., lat. 9 millim. Ter. FI. v. Hoœr., p. 63, tab. XXI, f. 25; M. Promina, p. 19, tab. IX, f. 4. … Hæring et Sotzka, Monte Promina. Feuilles analogues à celles du Mimusops caffra E. Meyer. 9. Sapotacites latifolius Sap., foliis coriaceis, late obovatis, obtusis, margine undulato vel corrugato integerrimis, basi in pe- tiolum validum rugoso-sulcatum breviter angustatis; nervo primario distincto, secundariis angulo h5° ortis, tenuibus, alter- nis, parallelis, simplicibus, apice arcuatis, tertiariis subtilissimis, obsoletis. Étud., I, p. 227. Calcaires marneux de Saint-Zacharie (Var). Semblable à l’Achras Sapota L., de l'Amérique tropicale. 10. Sapotacites eximius Sap., foliis longe petiolatis, coriaceis, ovato-lanceolatis, integerrimis, lævibus ; nervis secundariis sub angulo fere recto emissis, debilibus, numerosis, parallelis, ad marginem camptodromis. Ætud., I1, p. 283, tab. VII, f, 3. DIOSPYRINÉES. 935 Armissan ; très-rare. Feuilles semblables à celles de l’Achras Sapota L. et du Mimus- ops Elengi L., de ce dernier surtout pour la nervation. 11. Sapotacites emarginatus Heer, foliis pollicaribus, coria- ceis, petiolatis, oblongo-obcordatis, integerrimis ; nervis secun- dariis densis, parallelis. F1. tert. Helvet., VIT, p. 44, tab. CIIT, f. 8. é OEningen, couche à insectes ; lignites de Leoben. Diffère du S. truncatus Ett. par les feuilles non atténuées à la base et plus profondément émarginées au sommet. 12. Sapotacites deletus Heer, foliis coriaceis, lanceolatis?, in- tegerrimis ; nervis secundariis subtilissimis, camptodromis, areolis polygonis, reti interjecto tenuissimo. F1. tert. Helvet., VII, p. 15, tab. CII, f. 7. Monod. Feuille semblable à celle de l’Achras Sapota. 13. Sapotacites tenuinervis Heer, foliis coriaceis, ovato-ellipti- cis, integerrimis, petiolatis, subtilissime reticulatis; nervis secun- darïüs paucis, subtilissimis, valde camptodromis. F1. tert. Helv., III, p. 15, tab. CITE, f. 5. OEningen. L’aréolation des feuilles ressemble à celle des feuilles du Side- roæylon Mermulana Lowe ; cette même aréolation se retrouve du reste aussi dans plusieurs Oreodaphne (Heer). 1h. Sapotacites Townshendi Gaud., foliis coriaceis, ovalibus, integerrimis ; nervis secundariis numerosis. Heer, F1. tert. Helvet., TI, p. 15, tab. CIIT, f. 6. Monod. 15. Sapotacites angustifolius Ettingsh., foliis coriaceis, rigidis, lineari-oblongis, basi angustatis, apice emarginatis, integerrimis, margine revolutis ; nervatione hyphodroma, nervo primario solo conspicuo. Foss. EF. v. Bilin, p. 230, tab. XXXVIIE, f. 7, 40. Dans l’opale ménilitique de Luschitz et dans un grès ferrugi- neux de la vallée de Schichow (Bohème). 16. Sapotacites bilinicus Ettingsh., foliis submembranaceis, 936 PHANÉROGAMES. petiolatis, obovato-oblongis, in petiolum angustatis, integerri- mis, apice acutiusculis; nervo primario valido, excurrente, recto, nervis secundariis tenuissimis, numerosis, parallelis, simplicibus vel furcatis. Foss. F1. v. Bilin, p. 230, tab. XXX VIII, f. 24, 22. Tripoli de Kutschlin. 17. Sapotacites reticulatus Heer, foliis coriaceis, petiolatis, oblongo-ellipticis, integerrimis ; nervis secundariis patentissimis, numerosis, subparallelis, cum tertiariis in rete subtile anastomo- satis. Sächs.-Thüring. Braunk., p. 12, tab. VI, f. 42 d, e. Lignites de Skopau (Thuringe). La nervation rappelle vivement celle des Sideroæylon (S. Mer- mulana Lowe) et de quelques #imusops (M. Schimperi Hochst., d’Abyssinie) (Heer). 18. Sapotacites Euphemes (Ung.) Ettingsh., foliis longe petio- latis, coriaceis, ellipticis, margine revolutis, integerrimis ; nervo primario valido, nervis secundariis crebris, tenuissimis, simpli- cibus, plerumque obsoletis. B. z. K. d. foss. F1. vw. Radoboÿ, p. 04. | Pirus Euphemes Ung., Foss. FI. vw. Sotzka, tab. XXXVIIT, f. 45. Radoboj. 19. Sapotacites Ackneri Andræ, foliis coriaceis, petiolatis, ob- ovatis, acutis, integerrimis, penninerviis ; nervo primario valido, nervis secundariis crebris, patentibus , substrictis, parallelis, ad marginem furcatim conjunctis. Foss. F1. Siebenb. w. d. Banates, p: 49, tb. IE f. 8. Szakadat, en Transylvanie. 20. Sapotacites apocynoides Ettingsh., folis breviter petiolatis, rigide coriaceis, obovatis, integerrimis; nervatione campto- droma, nervo primario firmo, recto, apicem versus attenuato, nervis secundariüs distinctis utrinque 7 vel 8, sub angulis 55-60° orientibus , superioribus marginem versus ascendentibus, ner- vis tertiariis obsoletis. Foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau. p. 58, tab. IL, f. 5. Lignites feuilletés de Saizhausen. DIOSPYRINÉES. 937 M. d’Ettingshausen compare ces feuilles à celles des Bassia, Lucuma; Mimusops. 241. Sapotacites Putterliki (Ung.) Ettingsh., foliis bi- tripolli- caribus, ovalibus, apice obtusis vel leniter acuminatis, basi bre- viter decurrentibus , integerrimis ; nervis secundariis sat nume- rosis, patentibus, retro marginem arcuato-conjunctis, nervulis in rete laxum coeuntibus. B. z. K. d. foss. F1. v. Radoboj, p. 54. Pittosporum Putterliki Ung., Syll., I, p. 5, solis f. 1, 2; Sideroæylon Putterliki Ung., Foss. FI. v. Kumi, p. HA, tab. XF, f;4, 9: Pittosporum pannonicum Ung., Syll., HE, p. 5, tab I, f. 8, 9 {nec 40 !). Radoboj. Chrysophyllium L. Atlas, pl. XCIV. Arbores lactescentes, in America tropica indigenæ. Folia al- ternantia, coriacea, elliptica, ovata, integerrima, nervatione pinnata, nervis secundariis patentibus, creberrimis, parallelis, tenuibus et tenuissimis, camptodromis. Pedunculi florum um- bellato-conferti; calyx 5-partitus; corolla campanulato-rotata , Himbo 5-partito. Bacca 5-vel 10-locularis, abortu unilocularis. 4. Chrysophyllum nervosissimum Web... foliis crasse coriaceis, ovali-ellipticis, apetiolatis, basi sensim acute acuminatis, apice muticis ; nervo medio tenui, secundariis suboppositis, sub an- gulis sat apertis divergentibus, numerosissimis, parallelis, sim- plicibus, gracillimis, arcuato-anastomosatis, tenuioribus pluribus fortioribus interpositis eisque parallelis ; longit. cent. 3-6, latit. 1-2 1/2. Palæontogr., 1, p. 4189, tab. XXI, f. 3. Lignites de Rott, assez commun ; grès du Quesgstein. La forme et surtout la nervation de ces curieuses feuilles rap- pellent tout à fait celles des Chrysophyllum. 2. Chrysophyllum Palæo-Cainito Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, Ovatis, integerrimis, basi acutis, apice angustato cus- : datis: nervo primario valido, prominente apicem versus valde 938 PHANÉROGAMES. attenuato, recto, nervis secundariis angulo subrecto exorienti- bus, approximatis, parallelis, nervis tertiariis obsoletis. Foss. F1. v. Bilin, p. 231, tab. XXXVIIT, f. 27. Priesen. Les Ch. argenteum Jacq., microcarpon Sw., des Antilles, acu- minatum Roxb., des Indes, sont considérés par M. d’Ettings- hausen comme les espèces analogues de l’espèce fossile. 3. Chrysophyllum Sturi Ettingsh., foliis petiolatis, coriaceis, ovatis, integerrimis, basi rotundatis, apice paulatim angustato obtusis vel emarginatis ; nervo primario prominente, recto, ner- vis secundariis tenuissimis. Foss. F1, vw. Bilin, p. 231, tab. XXXVIII, f. 19. Argile plastique près de Bilin. h. Chrysophyllum reticulosum (Rossm.) Heer, foliis coriaceis, oblongo-ovalibus, apice emarginatis, integerrimis ; nervo medio stricto, valido, nervis secundariis patentibus, camptodromis, subtilibus, nervulis abbreviatis in area dissolutis. Sächs.-Thü- ring. Braunk., p. 19, tab. IX, f. 12-16. Phyllites reticulosus Rossm., Verstein. v. Alisattel, p. 32, tab. VI, f. 2h. Alisattel (Bohème); Weissenfels (Thuringe) ; très-commun. 5. Chrysophyllum atticum Ung., foliis longe ellipticis, apice retusis, in petiolum longum angustatis, subcoriaceis, integerri - mis ; nervo primario recto, valido, nervis secundariis numero- sissimis, reticulo nervulorum conjunctis. Bacca elliptica, rugosa. Foss. Fi. v. Kumi, p. 42, tab. XI, f. 19-45. Kumi. Feuilles très-semblables à celles du Ch. ebenaceum Mart., du Brésil. | 6. Chrysophyllum olympicum Ung., foliis ellipticis, obtusis, in petiolum angustatis, subcoriaceis; nervo primario valido, nervis secundariis creberrimis, tenuissimis, reticulo nervorum minimorum interjecto. Foss. Ft. v. Kumi, p. 42, tab. XI, f. 16-98. Kumi. DIOSPYRINÉES. 939 A ses analogues dans les Ch. Martianum DC. et maytenoides _ Mart., du Brésil, tout en se rapprochant beaucoup aussi de quelques Himusops. Achras Juss. Arbores lactescentes, in America tropica et Australasia extra- tropica indigenæ. Folia alterna, lineali-elongata, elliptica, ob- ovata, basi sæpius inæquilatera, coriacea ; nervis secundariis creberrimis, patentibus, margine arcuato-anastomosantibus. Calyx 5-partitus. Corolla campanulato-ventricosa, limbo 5-par- tito. 1. Achras Lycobroma Ung., folium lineali-elongatum, petiola- tum, basi inæquilaterum, margine integerrimo late undulatum, coriaceum, subsemipedale ; nervis secundariis creberrimis, an- gulo subrecto patentibus, subarcuatis, margine arcuato-anasto- mosatis. Calyce parvulo in pedunculo brevi, 5-fido, stylo lon- giuscule exserto. Sylloge, III, p. 23, tab. VIIL, f. 4, 2. Parschlug, Feuille assez semblable à celle de l'A: Sapota L., de l'Amé- rique du Sud. 2. Achras Pithecobroma Ung., folium ellipticum, oblique acu- minatum, basi leviter inæquilaterum, petiolatum, coriaceum ; nervis secundariis crebris, patentissimis, vel sub angulo sub- acuto orientibus, tenuissimis, ramoso-dictyodromis. Syll., III, p. 23, tab. VIII, f. 3. Radobo)j. Feuille fort voisine de celles du Wimusops Elengi L., des Indes. Bumelia SwarTz. Atlas, pl. XCIV. Arbores vel frutices lactescentes, in America tropica et boreali calidiore crescentes. Folia alterna, petiolata, coriacea, integer- r ma ; nervis secundariis camptodromis, simplicibus vel ramoso- 940 PHANÉROGAMES. anastomosatis, sub angulis 40-500 egredientibus. Calyx 5-par- titus. Corolla hypogyna subrotata, tubo brevi, limbo 5-partito. Bacca ovata vel ovalis, coriacea, abortu unilocularis. A. Bumelia sideroæyloides Sap., foliis longiuscule petiolatis, coriaceis, late obovatis, apice obtusato subemarginatis, integer- rimis ; nervis secundariis sub angulo {5° egredientibus, curvato- reticulatis. Etud., II, p. 284, tab. VII, f. 2. Armissan ; assez rare. Très-analogue au B. Oreadum Ung; parmi les espèces vi- vantes, on peut comparer ces feuilles à celles des B. atrovirens, nervosa el relusa. $ 2. Bumelia pygmæorum Ung., folüs pollicaribus, lanceolatis, utrinque angustatis, petiolatis, obtusiusculis, integerrimis ; ner- vis secundariis simplicibus, camptodromis. Foss. F1. vw. Sotzka, p. 42, tab. XXII, f. 6; Heer, F1. tert. Helv., III, p. 45, tab. CIIL, f. 40. 7 | Hohe Rhonen, très-rare. Unger compare cette feuille avec celles du B. Berteri Spr. ; M. d’Ettingshausen y voit un Celastrus. : 3. Bumelia Oreadum Ung., bacca coriacea ovata, rostrata, uniloculari, monosperma, 3/4 poll. longa, 1/4 lata ; foliis ob- ovatis, obtusis, petiolatis, integerrimis, coriaceis ; nervatione dic- tyodroma, nervis secundariis tenuissimis. Foss. FI. v. Sotzka, p. 42, tab. XXII, f. 9; Ettingsh., Tert. FI. v. Hæring, p. 64, tab. XXI, f. 19, 20; Web., Palæontogr., IL, p. 190, tab. XXI, f. 4 ; Ettingsh., Bilin, p. 231, tab. XXX VII, f. 12-18 ; Ung., Kumi, p. 43, tab. XT, f. 30. Sotzka, Sagor, Gleichenberg, Hærimg, Monte Promina, Sini- gaglia, Radoboj, Fohnsdorf, Bonn, Orsberg, Quegstein ; tripoli de Kutschlin ; argile plastique de Priesen, schiste bitumineux de Sobrussan ; Kumi (Eubée) ; tuf basaltique de Gleichenberg ; li- gnites de Leoben. Les feuilles de la flore fossile de Sotzka n’appartiennent pas toutes à cette espèce, les fig. 8, 10 doivent être rapportées au B. minor. DIOSPYRINÉES. out h. Bumeha ambigqua Ettingsh., folis circiter 5 centim. longis, 2 centim. latis, longe petiolatis, obovatis, basi acutis, integerri- mis ; nervo primario debili, nervis secundariis sub angulo 40° orientibus. Foss. Fl. v. Wien, p. 18, tab. TII, f. 7; Bihin, p. 232, tab: XXXVIIT, f. 20. | Schiste marneux de Vienne ; argile plastique de Bilin. Les B. salicifolia Sw. et tenax Willd. offrent des feuilles semblables. 5. Bumelia oblongifolia Ettingsh., foliis coriaceis, breviter pe- tiolatis, cuneiformibns, integerrimis, apice rotundatis ; nerva- tione dictyodroma, nervo primario valido, nervis secundariis te- nuibus, sub angulo acuto orientibus ; long. circ. 5-6 centim. Monte Promina, p. 19, tab. IX, f. 2. Monte Promina. | : 6. Bumelia bohemica Ettingsh., folüs submembranaceis, longe petiolatis, obovato-oblongis, basi acutis, integerrimis ; nerva- tione dictyodroma, nervo primario debili, secundariis tenuissimis in rete tenerrimum dissolutis. Foss. FI. v. Bilin, p. 232, tab. XXX VIII, f. 7. Kutschlin. Voisin du 2. sahafolia Sw. 7. Bumelia Plejadum Ung., foliis petiolalis, coriaceis, ob- ovato-oblongis, vel oblongo-cuneiformibus, obtusis vel emargina- tis, integerrimis. Bacca ellipsoidea, unilocularis , monosperma, pericarpio crustaceo, tenui, longitudinaliter et leviter costato. Sylloge, LI, p. 24, tab. VIIL, f. 6; Ettingsh. Foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 58. Lignites de la Wetterau. Fruit semblable à celui du 2. tenaxæ Willd., de l'Amérique du Nord. Les feuilles que M. d’Ettingshausen réunit à ce fruit ont en partie été rapportées par Unger à son /lex stenophylla. 8. Bumela minor Ung., foliis petiolatis, obovatis, apice emar- ginatis, obcordatis, basi late cuneatis, integerrimis ; nervis secun- dariis plus minus patentibus, sursum arcuatis, repetito-arcuato- 942 PHANÉROGAMES. anastomosatis. Sylloge, LIT, p. 25, tab. VI, f. 12-19 ; Kumu, p. A3, tab. XI, f. 31-34. | Pirus minor Ung. Gen. et Spec., p. 481 ; Foss. F1. v. Sotzka, p. 53, tab. LIX, f. 16-24. | Sapotacites minor Ettingsh., Foss. FT. vw. Hæring, p. 62, tab. XXI, f. 6-8; Heer, F1. tert. Helvet., II, p. 44, tab. CIIT, f. 9; CLIIT, f. 54; Mioc. balt. FI., p. 85, tab. XXVT, f. 22. Sotzka, Hæring, Sagor, Radoboj, Parschlug, Fohnsdorf ; OEningen, Schrotzhurg ; Priesen, près de Bilin ; Thalheim en : Transylvanie ; Orsberg près de Bonn ; Rixhôft. Les feuilles du B. retusa Sw. montrent une telle ressemblance avec ces feuilles fossiles qu’on serait presque tenté d’y voir la même espèce. M. d’Ettingshausen considère la feuille f. 11 du Sylloge comme appartenant au genre Chrysobalanus et la décrit sous le nom de Chr. miocenicus (Radoboj, p. 66). 9. Bumelia kymiana Ung., foliis oblongis, ovalibus, apice ob- tusis, basi late cuneatis, pollicaribus, coriaceis ; nervis secunda- ris patentibus, numerosis, rectis, apice conjunctis. Foss. FI, v. Kumi, p. 13, f. 29. : Myrsine kymiana et Proteus Ung. Wiss. Ergebn. ein. Reise , pu7t; 472, 1. 34, 392, Kumi. Analogue au B. tenax, de l'Amérique du Nord. M. d’Ettings- hausen ne le croit pas différent du B. Oreadum. Sideroxylon L. Atlas, pl. XCIV. Arbores vel arbusculæ, in Capite bonæ Spei et India crescen- tes. Folia petiolata, ovata, lanceolata, elliptico-lanceolata, co- riacea et subcoriacea, integerrima, nervis secundariis tenuibus versus marginem arcuato-conjunctis, interdum brochiodromis. Calyx brevis, 5-fidus. Corolla hypogyna, subrotata, tubo brevi, lhimbo 5-partito. Fructus baccatus, pluri- vel unilocularis. DIOSPYRINÉES. 943 1. Sideroxæylon Hepios Ung., folüis petiolatis, elliptico-lanceo- latis, longe et anguste acuminatis, 2-3-pollicaribus, coriaceis ; _ nervis secundariis inconspicuis. Syl., HI, p. 24, tab. VIII, f. 4; Foss. F1. v. Kumi, p. M, tab. XI, f. 7-10. Parschlug ; Kum. Les feuilles du S. mite Willd., buisson du Cap, s'accordent tout à fait avec ce fossile. 2. Sideroxylon Putterliki Ung., foliüis obovatis vel obovato- elhpticis, in petiolum longum angustatis, integerrimis, subcoria- ceis ; nervo primario valido, nervis secundariis tenuibus, sub angulo subacuto orientibus, versus marginem inter se conjunctis ; nervulis rete tenerum effingentibus. Syll., III, p. 24; Foss. FI. v. Kumi, p. 41, tab. XI, f. 1-/. Puütosporum Putterliki Ung. Wissensch. Ergebn. einer Reise, p. 477, f. 45; Sylloge, II, p. 5, tab. I, f. 4-7 (ex parte), f. 3-6 — Pisonia radobojana Ettingsh. M., f. 7 — Proteacea ? Pittosporum pannonicum Ung., Syll., I, p. 5, tab. I, f. 8-10 (ex parte), f. 8 et 9 Sapotacea ? {Ettingsh.) Radoboj ; Kumi (Eubée). Voisin du Sideroæylon ferrugineum Hook. et Arn. 3. Sideroæylon balticum Heer, foliis subcoriaceis, oblongo- lanceolatis, utrinque angustatis, integerrimis ; nervis secunda- riis subtilibus, confertis, arcuato-conjunctis, areis evidenter et minute reticulatis. Mioc. balt. Fl., p. 85, tab. XXVI, f, 17-19. Rixhôft. La nervation de cette feuille coïncide exactement avec celle du S. Mermulana Lowe, de Madère. h. Sideroxylon obtusatum Heer, folus multo majoribus, inte- gerrimis, apice rotundatis ; nervo primario apice furcato ; nervis secundariis strictis, apice dichotomis, repetito-camptodromis, areis evidenter et minute reticulatis. Mioc. ball. Fl., p. 86, tab. XXVI, f, 20, Rixhôüft. 94h e PHANÉR OGAMES. Diospyros L. Atlas, pl. XCIV. Arbores vel frutices inter tropicos totius orbis crescentes, ra- rius in America boreali et in regione mediterranea. Folia alterna, simplicia, petiolata, lanceolata, ovata, oblonga, integerrima, co- riacea et subcoriacea, nervatione campto- et dictyodroma vel brochiodroma , nervis secundariis sub angulo plus minus acuto orientibus, pro more tenuibus, simplicibus camptodromis vel plus minus ramosis inque rete solutis. Calyx profunde 4- rarius 3-6-fidus, persistens. Corolla hypogyna, urceolata, 4-vel 3-6- fida. Stamina imæ corollæ inserta, ejusque laciniis multo lon- giora. Bacca globosa, calyce patente, demum reflexo stipata, plurilocularis. Ce genre, dont les espèces nombreuses n’habitent plus au- jourd hui que les régions intertropicales et tempérées chaudes des deux hémisphères, surtout du continent indien, des îles de la Sonde et des Mascarènes, était autrefois richement représenté en Europe, où il a aujourd’hui presque entièrement disparu. Sa pre- mière apparition sur notre continent remonte au commencement de la période miocène, et l’apogée de son évolution a eu lieu vers la dernière moitié de cette même période. Notre flore miocène nous à révélé non-seulement le type de la forme qui a continué son existence sur les confins de l’Europe, mais aussi des représentants incontestables des formes qui caractérisent ce genre aux Indes, dans les îles de la Sonde, aux Mascarènes, au Cap et dans les ré- gions méridionales de l’Amérique du Nord. Quelques-unes des espèces fossiles ont laissé des traces assez nombreusés et assez variées dans les empreintes de leurs organes appendiculaires et floraux pour qu'une comparaison exacte fût possible. 1. Diospyros varians Sap., folüs maxime variabilibus, subco- riaceis, breviter peliolatis, petiolo transversim ruguloso, lanceo- latis, ellipticis, oblongo- vel ovato- lanceolatis, basi paulisper næqualibus, apice plus minus angustatis; nervo primario va- DIOSPYRINÉES. 945 lido, nervis secundariis tenuibus, reticulato-ramosis, tertiariis in rete flexuosum subtile coeuntibus. Étud..Il, p. 107, tab. IV, f. A4; tab. VI, f. 4. Saint-Jean-de-Garguier, Fénestrelle, Allauca (bassin de Mar- seille) ; schistes du bois d’Asson, très-fréquent. Très-voisin du D. hæringiana et analogue au D. lanceolata Roxb., des Indes. 2. Diospyros hæringiana Etüingsh., foliis lanceolatis, vel elon- gato-lanceolatis, petiolatis, integerrimis, subcoriaceis, basi et apice angustatis ; nervatione dictyodroma, nervo primario va- lido, nervis secundariis tenuibus, sub NE ras 60-80° orientibus, arcuatis, ramosis ; longit. 6-9 centim., lat. 4 1/2-2 centim. Tert. F1. v. Hæring, p. 61, tab. XXI, f. pr XXII, f, 41, Sa- porta, Étud., 1, p. 226, tab. IX, f. 4. Schiste bitumineux de Hæring ; couches marneuses de Saint- Zacharie. M. d’Ettingshausen compare ces feuilles à celles des DJ. Em- bryopteris Presl, des Philippines, lanceolata Roxb., amæna Wall., des Indes. 3. Diospyros bohemica Ettingsh., calyce quadrifido, deciduo, minimo, patente, lacinüs ovatis, longitudinaliter nervoso-stria- tis, apice acutiusculis, basi coarctatis. Foliis petiolatis, coria- ceis, oblongo-ellipticis, vel lanceolatis, integerrimis , basi rotun- datis, apice subobtusis; nervo primario basi valido, apicem versus angustato, nervis secundariis sub angulis acutis orienti- bus, tenuissimis, arcuatis, nervis tertiariis obsoletis. Foss. F1, v. Bilin, p. 233, tab. XXXIX, f. 17, 18. Opale ménilitique de la vallée de Schichow. Parmi les Diospyros vivants, c’est le D. melanoxæylon Roxb., des Indes, qui paraît se rapprocher le plus de cette espèce fos- sile. h. Diospyros palæogæa Ettingsh., bacca globosa, exsucca , fere pollicari; calyce firmo, quinquelobo, patente, deciduo, semi- pollicari, laciniis ovato-lanceolatis, acuminatis. Foliis coriaceis, petiolatis, ovalibus, acuminatis, integerrimis, 4-5 pollices longis ; Scuimper. — Paléont, végét. IE — 60 946 PHANÉROGAMES. nervo primario distincto, nervis secundariis tenuibus , flexuosis, ramosis. Foss. FI. v. Bilin, p.233, tab. XXXVIIT, f. 24-26, 32. Tripoli de Kutschlin. La feuille correspond à celle du D. amæna Wall., des Indes. 5. Diospyros paradisiaca Ettingsh., bacca ovoidea, exsucca ; calyce 5-fido, patente, deciduo, laciniis linearibus, obtusis, ner- voso-striatis, vix semipollicaribus. Foliis petiolatis, membrana- ceis, lanceolatis, utrinque ie integerrimis ; nervis seCun- dariis tenuibus. Foss. Fl. v. Bilin, p. 254, tab. XXXVIII, f. 29-31, 3h. Tripoli de Kutschlin. Les feuilles membraneuses rappellent celles des D. membra- nacea et anonæfolia DC. 6. Diospyros vetusta Heer, calyce fructifero patente, 5-fido, lobis rotundatis; fructu globoso, 5-angulato, 5-spermo. Foliis alternis, coriaceis, ovato-ellipticis, basi apiceque angustatis ; nervis secundariis subtilissimis, areis reticulatis. Sächs.-thüring. Braunk., p. 10, tab. VIT, f. 1-6. Lignites de l’étage ligurien de Skopau en Thutinge, M. Heer compare le calice et le fruit à ceux du D. Wightiana Wall., et suppose que la plante elle-même appartient au groupe indien du D. macrocalyx DC. 7. Diospyros rugosa Sap., foliis ovatis, petiolatis, integris ; nervis secundariis curvatis, tertiariis sinuosis, transversim reti- culatis. Floribus unisexualibus ; calycis 5-partiti segmentis inæ- qualibus, extus rugoso-sulcatis, intus lævibus, æstivatione im- bricata ; masculorum corolla erecta, breviter urceolata, calyce breviore ; femineorum segmentis calycis primum erectis, ova- rium 2- vel 3-stylum foventibus, demum patentibus, indurato- persistentibus, baccam globosam ipsis breviorem stipantibus. Étud., 1, p. AAL, tab. XI, f. 3. Ebenacites rugosus Sap. Exam. anal., p. 31. Dans toutes les couches du gypse d'Aix ; commun. Les feuilles ressemblent beaucoup à une espèce de Geylan ; DIOSPYRINÉES. 947 __ les calices se rapprochent de ceux de quelques espèces de Diospy- ros de l'Inde, de Ceylan, de Java, de Timor ; M. de Saporta cite les D. Sapota Wall., melanoxylon B1., de Java, ramiflora Roxb.., des Indes. 8. Diospyros obscura Sap., folus coriaceis, breviter lateque petiolatis, lanceolatis ; nervo primario valido, secundariis secus marginem areolatis, inconspicuis. Étud., Il, p. 283. Armissan. Ne diffère du D. varians que par le pétiole plus gros et un peu plus long, par les feuilles plus régulièrement lancéolées et les nervures secondaires moins ramifiées. 9. Diospyros dubia Gœpp., foliis ovatis, subobtusis, subcoria - cels, integerrimis ; nervis secundariis subremotis, sub angulo 60° circa egredientibus, adscendentibus, curvatis, ramosis , ramis ante marginem in rete solutis. Tertiärflora d. Insel Java, p. A7, tab. XII, f. 72. Dépôts pliocènes (?) de Pesawahan, Java. 40. Diospyros bilinica Ettingsh., calyce quadrifido, patente, minimo, laciniis ovatis, longitudinaliter nervoso- striatis, apice acutiusculis , basi coarctatis. Foliis coriaceis , oblongo-ellipticis , centim. 41 circa longis, 3 1/2 latis, crassiuscule petiolatis, basi subrotundatis , - apice obtuse acuminatis, nervo primario basi valido, apicem versus sensim angustato , nervis secundariis sub angulis acutis orientibus, tenuissimis, subremotis, nervis tertia- ris obsoletis. Foss. F1. v. Bilin, Il, p. (233) 45, tab. XX, f. 17 (calice grossi), 18 (feuille avec le calice). Opale ménilitique de la vallée de Schichow, près de Bilin. La feuille ressemble beaucoup à celle du D. Auricula Ung., mais elle diffère par l’épaisseur plus considérable du pétiole et de la nervure médiane. Parmi les Diospyros actuels, c’est le D. me- lanoæylon Roxb., des Indes, qui présente des feuilles ana- logues. A1. Diospyros Auricula Ung., calyce 4-5-fido, patente, deci- duo, lacinüs subquadratis, emarginatis, basi callosis, striatis, semipollicaribus. Foliis majusculis, oblongo-ellipticis, 4-pollica- 948 : PHANÉROGAMES. ribus, integerrimis ; nervis secundariis sub angulo acuto egre- dientibus, sursum subarcuatis, repetito-arcuato-anastomosalis. Gen. et Spec., p. 436 ; Sylloge, LIT, p. 26, tab. IX, f. 1-4. Schiste marneux de Radoboj. Le calice peut être comparé à celui du D. montana Roxb., et les feuilles montrent autant d’analogie avec les feuilles du D. vir- _giniana qu'avec celles du D. montana. 19. Diospyros anceps Heer, foliis ovato-elhipticis, basi obtu- sis, apice acuminatis, membranaceis, hic illic inæquilateris ; nervis secundariis remotiusculis, sub angulo sat aperto egredien- tibus, curvatis, ramosis, ipsis et ramis arcuato-conjunctis, reti laxo. F1. tert. Helv., IIT, p. 12, tab. CET, f. 15-48 ; Mioc. balt. Fl., p. 84, tab. XXVIL, f. 7-9. Gaud. et Strozzi, Contrib., IT, m'oL, tab. VIT, Lo: VI, p. 7; @b, EH, 4. Diospyros pannonica Ettingsh., Koss. FI. v. Wien, p. 19, tab. III, f. 82 OEningen , dans le Kesselstein et à Schrotzburg, concrétions arénacées près de l'arsenal, à Vienne, à Leoben, Rixhôft, dans les argiles brûülées du Val d’Arno, au Superga , près de Turin. Feuilles très-analogues à celles du D. virginiana. 13. Diospyros Parthenon Ung., foliis magnis, 4-pollicaribus, membranaceis , longe petiolatis, ex ovato-oblongo lanceolatis, longiuscule acuminatis, basi rotundata leviter emarginatis ; ner- vis secundariis subpatentibus, substrictis, apice diviso anasto- mosatis. Sylloge, p. 29, tab. IX, f. 8. Lignite de la Wetterau. Cette feuille se rapproche assez des feuilles du D. virginiana. 14. Diospyros primæva Heer, foliis oblongo-ovalibus, inte- gerrimis, apice obtusiusculis; nervis secundariis serpentinis, ramosis, camptodromis. Phyll. crét. du Nebraska, p. 19, tab. I, Où 7. Crétacé supérieur (?) du Nebraska. Le D. anceps du miocène d'Europe et le D. alaskana de la mollasse de l'Amérique du Nord rappellent beaucoup cette es- pèce du Nebraska. ve DIOSPYRINÉES. 949 15. Diospyros Loveni Heer, folis coriaceis , firmis , integerri- mis; nervis secundariis remotis, sub angulo acuto egredientibus, valde camptodromis, ramosis, areis argute reticulatis. F1. Foss, archica, p. 118, tab. VII, f. 7, 8; XLVII, f. 8. Atanekerdluk. Le tissu réticulaire de ces feuilles est très-élégant et très-net- tement dessiné ; la feuille elle-même était coriace à l'instar de celles des espèces tropicales. 16. Diospyros stenosepala Heer, foliis subcoriaceis, integerri- mis, ovalibus, basi rotundatis. Calyce quadripartito, lobis oblon- gis, apicerotundatis. Fl. Foss. alaskana, p. 39, tab. VIIL, f. 7, 8. Baie des Anglais (Alaska). La forme et la grandeur du calice sont celles de Mug à cor- respondant du D. brachysepala : les lobes sont cependant plus longs et plus étroits. 17. Diospyros alaskana Sch., foliis longe petiolatis, ellipticis, utrinque angustatis, subcoriaceis, integerrimis ; nervo medio valido, nervis secundariis subtilibus, inferioribus oppositis, om- nibus valde curvatis, camptodromis, areis nervulis transversis ramosis reticulatis. Diospyros lanceolata Lesquer., On some foss. PI. of recent formation, in Sillim. Journ., XXVII, p. 361. Heer, Foss. Pfl. v. Van Couver u. Brit. Columb., p. 8, tab. I, f. 10-42; If, f. 1-3; F1. Foss. alaskana, p. 35, tab. III, f. 42. British Columbia et Neniltschik (Alaska) ; Billingham Bay. Diffère de la feuille précédente par sa base atténuée; il est aussi voisin du D. brachysepala. Le nom de D. lanceolata Lesq. a dû être changé parce qu'il existe déjà une espèce vivante du même nom. 18. Diospyros brachysepala AI. Br., calyce quadrifido, lobis brevibus, late ovatis, apiculatis. Fois petiolatis, ellipticis, utrin- que angustatis, membranaceis vel subcoriaceis ; nervis secunda- ris alternantibus , remotiusculis, sub angulo recto egredientibus, curvatis, ramosis, ipsis et ramis dorsalibus marginem versus ar- cuato-conjunctis, brochiodromis. Bronn et Leonh., Jahrb. f. 950 PHANÉROGAMES. Mineral., 1845, p. 170. Ung., Blattabdr. v. Swoszowice, tab. XIV, f. 15. Heer, F1. tert. Helvet., IT, p. 411, tab. CIT, f. 4-44 ; tab. LIL, f. 39 b; Flor. foss. arct., p. 117, tab. XV, f. 10-19; tab. XVII, £ 5h, 2; XLVII, f. 5-7; Mioc. balt. Flora, p. 8h, tab. XXVITI, f. 1-6; XXVIIT, f. 1. Sismonda, Matér., p. 55, tab. XVI, f. 5; XIX, f. 3. Ettingsh., Foss. F1. ». Bilin, TU, p. 232, tab. XXX VIII, f. 28, 29; XXXIX, f. 1. Diospyros latifolia Al. Br., in Bruckm. Verzeichn., p. 232. D. longifolia AI. Br., in Stizenb. Verzeichn., p. 83. Tetrapteris Harpyarum Ung., Foss. FI. v. Sotzka, tab. XXIX, f. 9 (folium!). Getonia macroptera et petrææfolia Ung., tbid., tab. XXXIII, folia f. 2, 3, 4, 8 (?). Getonia truncata Gœpp. Foss. FI. v. Schossnitz, p. 37, tab. AAV, CAL (?). OEningen, où les calices ne sont pas rares dans la carrière du Kesselstein, Hohe Rhonen (seulement les feuilles), Eriz, Deve- lier-Dessus ; Sotzka, Teoben, Bilin, Schossnitz (?), Swoszowice, environs de Turin ; Rixhôft, Bornstädt, Wetterau; Atanekerdluck (assez commun). Les calices montrent une grande ressemblance avec l'organe correspondant du D. Lotus L.; les feuilles aussi ont de l’ana- logie avec celles de cette espèce assez répandue aujourd’hui dans le sud de l'Europe, où elle paraît être arrivée soit de l’Afrique septentrionale, soit de l'Orient. 19. Diospyros oblongifolia Heer, foliis oblongis, basi apiceque obtusis, integerrimis; nervis suprabasilaribus ultra medium pro- ductis, cæteris utrinque / remotis, patentioribus, apice cum ner- vis tertiariis transversis arcualo-conjunctis, nervulis e nervo medio et e nervis secundariis sub angulo recto emissis, inter se parallelis, reticulo minuto. Braunk. von Bornstädt, p. 17, RD, TLE,.1, 0. | Lignites de Bornstädt, en Thuringe. Cette feuille se rapproche assez de celles du D. melanoxæylon ; sa place reste cependant encore douteuse. DIOSPYRINÉES. 951 20. Diospyros lotoides Ung., foliis oblongo- elongato- et elliptico- lanceolatis, 3-6-pollicaribus, longe petiolatis, mar- gine plus minus undulato integerrimis, membranaceis; nervis secundaris crebris, sub angulo plus minus acuto emissis, mar- ginem versus arcu brevi conjunctis, nervis tertiariis transver- salibus, parum conspicuis. Calyce minimo, 5-fido, patente, lacinüis rotundatis. Sylloge, TT, p. 30, tab. X, f 1-12. Et- tingsh., Foss. FI. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 59. Borraginites myosotiflorus Ludw., Palæontogr., VW, p. 116, tab. XLIII, f. 10 (teste Ettingsh.). Lignites de la Wetterau. Feuilles très-variables, analogues à celles des D. virginiana et Lotus. M. Unger suppose que certaines feuilles de la Wetterau rap- portées par M. Ludwig au genre Juglans (J. acuminata et ven- tricosa) pourraient bien appartenir à cette espèce. 21. Diospyros Zollikoferi Ung., seminibus ovoideis, compres- sis, distinctis, numero 8 in discum dispositis, fructus baccati re- siduis. Syll., IT, p. 27, tab. IX, f. 6. Dépôts miocènes de Hengsberg, en Styrie. Mode de fructification et forme des graines comme dans le 2. Lotus. : 22. Diospyros Wodani Ung., bacca globosa, exsucca, semi- pollicaris ; calyce 5-fido, deciduo, patente, lacinïis lanceolatis, obtusis, striatis, pollicaribus. Foliüis elongato-oblongis, centim. 415 circa metientibus, e medio ad basin angustatis, apice subitius acuminatis, acutis ; nervis secundariis sursum arcuatis, tenuibus. Gen. et Spec., p. 435 ; Sylloge, IX, p. 27, tab. IX, f. 10-12. Ettingsh., Beitr. z. foss. FI. v. Radoboj, p. 55. Plumeria flos Saturni Ung., Gen. et Spec., p. 133. Anona macrophylla Ung., L. c., p. 43, tab. XIV f.:3 Radoboj;. Ce fruit offre surtout une grande analogie avec celui du Royena villosa L., du Cap. 23. Diospyros obliqua Ung., calyce 5-lobo, patente, deciduo, 952 PHANÉROGAMES. minimo, laciniüs e basi lata angustatis, linearibus, obtusis. Syl- loge, III, p. 29, tab. IX, f. 47. Radobo). 25. Diospyros Royena Ung., calyce firmo, 5-lobo, patente , _deciduo, semipollicari, laciniis acuminatis. Foliis parvis, vix pol- licaribus, brevipetiolatis , ovatis ; nervatione dictyodromo-camp- . todroma. Syllab., IIT, p. 29, tab. IX, f. 18, 19. Radoboj. Se rattache, suivant Unger, au Royena polyandra L. (Diplo- nema elliptica Don), par le calice, à la même espèce et au 2. lucida Eckl. et Zeyh. par la feuille; ces deux plantes vivent au cap de Bonne-Espérance. 25. Diospyros Myosotis Ung., calyce quinquelobo, parvulo (millim. 6-7 lato), lobis ovatis vel ovato-lanceolatis; corolla (?) . quinquepartita, calyce majore (millim. 9-10 lata), lobis rotun- datis. Foliis parvulis, lineari-lanceolatis, in petiolum brevem an- gustatis, integris, coriaceis, nervo medio solo distincto. Sylloge pl. foss, TL, p. 28, tab. IX, f. 13 (corolla cum calyce ?), f. 15 (calyx). O. Weber, Palæontogr., I, p. 190, tab. XXI, f. 56 (corolla ?), £. 5 a (calyx ?). Royena Myosotis Ung., Foss. FI, v. Kumi, p. 15, tab. XIV, f. 7, 8 (calices), f. 5, 6 (feuilles ?). Rodoboj, Sotzka, lignites des environs de Bonn, à Kumi en Grèce. Cette espèce a été établie par Unger sur des empreintes qui appartiennent sans aucun doute à des plantes très-différentes. M. d’Ettingshausen a déjà prouvé que la feuille rapportée par cet auteur à l'organe floral considéré comme le calice d’un Dio- spyros n’est autre chose qu’une foliole du Cassia Phaseolites. Dans le Sylloge, M. Unger réunit sous le nom de Diosp. Myosotis deux formes d'organes floraux qui, certes, ne proviennent pas d'une seule et même plante. Les corolles à six divisions inégales (£. 14 et 16) ne sauraient être rapportées au calice fig. 45, à 5 lobes, qui lui-même ne saurait être considéré comme identique avec l'organe floral fig. 13; celui-ci pourrait bien être la corolle DIOSPYRINÉES. 953 de la fleur à laquelle appartient ce calice. La fig. 5 b de M. O. Weber représenterait le même organe, tandis que la fig. 5 a se rapporterait également au calice de la même espèce. Massalongo (Syll., p. 79) y voit une espèce différente, se il nomme D. We- beri. Dans sa Flore fossile de Kumi, M. Unger réunit les organes floraux de Radoboj et de Sotzka avec des formes très-semblables de Kumi dans le genre Royena, en y rapportant quelques petites feuilles de la même localité, qui offrent de l’analogie avec celles des À. polyandra L. fil. et angustifolia Willd., du Cap. Cette réunion paraît bien hasardée. Les organes floraux avec lesquels les fossiles en question offrent le plus de rapport sont ceux du Diosp. Ebenum Retz, de aa et de Madagascar. M. Massalongo cite un D. incerta (Syn. FI. Senog., p. 76, et Stud, tab. 26 et 27) à Sinigaglia et un D. laurina (Syll., p. 77) à Chiavon, dans le Vicentin. Macreightia À. DC. Atlas, pl. XCTII. Differt a genere Diospyros : calyce tripartito. Les espèces de ce genre habitent l'Amérique méridionale. À. Macreightia germanica Heer, calyce tripartito, lobis ovatis vel ovato-lanceolatis, nervosis. F1. tert. Helv., IT, p. 13, tab. CII, f. 4, 2. Ettingsh., Bilin, p. 234. Ung., Syll., III, p. 26, tab. VIII, f. 12. Celastrus europœus Ung., Gen. et Spec., p. 459. OEningen, dans la couche à insectes; Kutschlin, Parschlug. 2. Macreightia microcalyx Ettingsh., calyce submembranaceo, pedunculato, tripartito, extus piloso, lobis ovato-acutis, basi latis, apice breviter cuspidatis, nervoso-striatis ; bacca rotunda, calycis basi cincta. Foliis lanceolato-oblongis, basi angustata ob- tusis, apicem versus angustatis, margine integerrimis ; nervis, 954 PHANÉROGAMES. secundariis camptodromis, nervo primario valido. Foss. FI, v. Bilin, p.. 234, tab. XXXIX, f. 2-5. Kutschlin. La feuille rappelle celle du #. albens DC., du Mexique. à. Macreightia longipes Ettingsh., calyce longe pedunculato, pedunculo sursum sensim incrassato, lobis ovato- acuminatis, acutis. Beitr. z. Kennin. d. Tertfl. Steierm., p. 58, tab. IV, f. 10, 41. Lignites de Leoben. Diffère du M. germanica par le pédoncule beaucoup plus long et plus épais. h. Macreightia münzenbergensis Ettingsh., calyce tripartito, lobis ovatis vel cuneiformibus, obtusis; nervosis. Foss. F1. d. ält. Braunk. d. Wetterau, p. 59. Hydrocharis ovata Ludw., Palæontogr., VIIT, t. XXIV, f. 6 (teste Ettingsh.). Grès de Münzenberg. Cet involucre offre tous les caractères des involucres des Hac- reightia. Les feuilles rapportées par Ludwig au genre Æydro- charis seraient, par conséquent, étrangères à ces organes flo- AUX: Royena L. Atlas, pl. XCIV. Arbores vel frutices capenses. Folia alterna, parva, integer- rima, glabra vel hirsuta, coriacea, nervatione pinnata, nervis secundariis tenuibus, ramosis, anastomosatis vel subsimplicibus, camptodromis. Calyx semiquinquefidus ; corolla hypogyna, ur- ceolata, limbo 5-fido, revoluto; bacca globosa, calyce laxe cincta. Les organes floraux de ce genre peuvent facilement être con- fondus avec ceux du genre Diospyros. 1. Royena græca Ung., calyce firmo, patente, semiquinquefido, deciduo, laciniis inæqualibus, ovato-acuminatis, extus striatis, :8 millim. longis, margine parum involutis. Drupa sicca quadri- DIOSPYRINÉES. 955 loculari. Foliis lanceolato-lingulatis, brevipetiolatis, integerrimis, _ coriaceis ; nervo primario valido, nervis secundariis tenuissimis, ramosissimis. Foss. F1. v. Kumi, p. 4h, tab. XI, f. 40-51. Kumi. Cette plante offre une assez grande analogie avec le À. bra- chiata E. M., du Cap, pour prendre place dans le même genre. 2. Royena Amaltheæ Ung., foliis minimis, ovato-lanceolatis , obtusis, in petiolum angustatis, integerrimis ; nervis secundariis crebris, tenuibus, ramosis, reticulatim conjunctis. Foss. FI. ». Kumi, p. 45, tab. XIV, f. 1. Kumi. | Parmi les espèces vivantes, c’est le À. hirsuta L., plante très- répandue au Cap, qui paraît offrir le plus d’analogie avec ce fos- sile. 3. Royena eubœæa Ung., foliis minimis, petiolatis, cuneato- orbicularibus, coriaceis, integerrimis ; nervo primario valido, nervis secundariis imconspicuis. L. c., f. 2-4. Kumi. Ces feuilles peuvent être comparées à celles du À. cunei- fola E. M. k. Royena Pentelici Ung., foliis minimis , ovato-ellipticis, pe- tiolatis, coriaceis ; nervis ae ere subsimplicibus, fere incon- spicuis. L. c., f. 9. Kumi. Comparable au À. glabra L. Euclea L. Atlas, pl. XCIY. Frutices capenses et chinenses. Folia alterna, integerrima, co- riacea, lanceolata, nervo medio mediocri, nervis secundariis ra- mosis, anastomosatis. Floris calyx 4- vel 5-dentatus, cupuliformis. Corolla hypogyna, campanulata, limbo profunde 4- vel 5-fido. Drupa carnosa. | 1. Euclea miocenica Ung., foliis elongato-lanceolato-ellipticis, 956 PHANÉROGAMES. breviter petiolatis, utraque extremitate sensim et æqualiter an- gustatis, coriaceis, 2-3-pollicaribus, integerrimis ; nervo prima- rio mediocriter valido, nervis secundariis sat remotis, longioribus brevioribus interpositis, anguloso-flexuosis, valde sursum arcuatis, arcubus flexuosis, margini parallelis, reti interposito laxo distinc- tissimo. Sylloge, IT, p. 25, tab. VITIT, f. 8. Heer, MWioc. bal FI., p. 84, tab. XXVIIT, f. 3-8. Euclea Apollinis Ung.. L. c., f. 40. Radoboj; Rixhôft (Samland). Feuilles très-semblables à celles de l’£. desertorum Eckl., du Cap. L'Eucl. Apollinis ne se distingue de l’Æ. miocenica que par les dimensions un peu plus fortes. ; 2. Euclea relicta Ung., folis lanceolatis, utrinque angustatis, sessilibus, integerrimis; nervo primario valido , nervis secunda- riis angulo subrecto exorientibus, flexuosis, ramosissimis, in rete nervorum tertiariorum laxum divisis. Foss. Fl.v. Kumi, p. 44, tab. XI, f. 39. Kumi. Semblable au précédent. Styrax TOURNEF. Atlas, pl. XCIV. Arbores vel frutices, in Moluccis, Japonia, Oriente et America boreali rari, in America tropica copiosi. Folia alterna, integer- rima , membranacea et subcoriacea, haud raro pilis stellulatis ob- tecta et albicantia; nervo primario mediocri, nervis secundariis sat remotis, hic illic 2 infimis subbasilaribus margini parallelis, tenuibus, simplicibus, 2 sequentibus margini equidem parallelis, dorso arcuato-ramosis, nervis secundariis cæteris sub angulo patentiore orientibus, camptodromis, nervulis sub angulo recto transversis conjunctis. Calyx urceolato-campanulatus, 5-den- tatus. Corolla perigyna, profunde 3-5-7-fida. Drupa exsucca DIOSPYRINÉES. 957 putamine rarissime triloculari, sæpissime uniloculari, loculis mo- _ nospermis. 1. Styrax stylosum Heer, foliis membranaceis, lanceolato-ellip- ticis, petiolatis, integerrimis. Fructibus articulata-petiolatis, ova- libus, monospermis, styligeris. F1. tert. Helvet., TITI, p. 13, tab. CITE, f. 11. Ettingsh., Brin, p. 235, tab. XXX VIII, f. 35; XXXIX, f. 11-12. OEningen , Kesselstein ; Kutschlin, vallée de Schichow ; Chia- von. Cette feuille offre une grande analogie avec celles du he Benzoin des îles de la Sonde. 2. Styrax pristinum Etüingsh., foliüis ovali- obovatis, integer- rimis ; nervis secundariis infimis sub angulo 30-40°, reliquis sub angulo 50-55° orientibus, reticularibus sc. tertiariis e nervo pri- mario sub angulo recto, e nervis secundariis sub angulo acuto egredientibus, ramosis. Foss. FI. v. Wien, p. 19, tab. IIT , f. 9. Schiste marneux de Vienne ; à Heïligenkreuz. Voisin du Sé. officinale L., de l’Asie-Mineure. M. Heer voit dans cette feuille un Parrotia, qu'il réunit à son P. fagifoha. 3. Styrax vulcanicum Ettingsh., foliis subcoriaceis , ovato- ellipticis, utrinque angustatis, integerrimis ; nervatione campto- droma, nervis secundariis remotis, paucis, duobus infimis margini approximatis eique parallelis, simplicibus, tenuibus, brevibus?, sequentibus oppositis, longe ultra medium folium pro- ductis, extus camptodromo-ramosis, sequentibus utrinque 3 sim- plicibus, nervulis angulo recto emissis inter se conjunctis, reti secundario laxiusculo. Foss. F1. v. Bilin, p. 235, tab. XXXIX, f. 13. Opale ménilitique de la vallée Fe Schichow. La ressemblance de la nervation avec celle des feuilles du St. officinale L. est assez évidente. h. Styrax boreale Ung., foliis membranaceis, breviter petio- latis, suborbicularibus, apice rotundatis vel brevissime apiculatis, 4 1/2-2-pollicaribus, integerrimis ; nervo medio tenui, nervis secundariis remotiusculis, sub angulo acuto egredientibus , ar- 958 PHANÉROGAMES. cuato-ascendentibus, retro marginem repetito-arcuatis cumque ramis dorsalibus nervorum sequentium conjuncüs, nervis tertia- riis transversis. Sylloge, LIL, p. 33, tab. XI, f. 11-13. Schiste marneux miocène de Parschlug. Feuilles très-semblables à celles du S4. officinale L. "5. Styrax Herthæ Ung., drupa obovata, pisiformi, exsucca, putamine biloculari. Folis obovato-oblongis, breviter obtuse acuminatis, longe petiolatis, membranaceis ; nervis secundariis subsimplicibus, remotis, nervulis transversalibus inter se con- junctis. Syll., II, p. 34, tab. XI, f. 16-18. Radobo)j. Voisin du St. argenteum Presl, du Mexique. 6. Styrax Ambra Ung., foliis ovatis, acuminatis, e basi late rotundata lenissime in petiolum decurrentibus, integerrimis ; nervis secundariis sat distantibus, patentissimis, sursum arcuatis, secus marginem repetito-arcuatis anastomosatisque, nervis ter- tiariis oblique transversis, distinctissimis. Sylloge, III, p. 54, tab. XXIV, f. 19, 20. Radobo)j. Beaucoup de Styrax du Brésil offrent des feuilles analogues. Le Styrax apiculatum Kovats se rencontre à Tallya, en Hongrie. Symplocos L. Atlas, pl XCIV. Arbores, in America tropica et boreali calidiore, necnon in Japonia et Indiæ montibus crescentes. Folia alterna, petiolata, ovata, lanceolata, obsolete crenata vel dentata, coriacea, nerva- tione camptodroma, nervis secundariis sub angulo acuto emissis. Corolla rotata, tubo brevi, petalis æstivatione imbricatis , basi inter se et cum staminibus in corollam gamopetalam coalitis, patentim reclinatis ; stamina imæ corollæ inserta, numero pe- talorum tripla, pentadelpha, adelphiis lobis corollæ adnaüs. Le genre Symplocos se partage entre l’Asie et l'Amérique d'une manière à peu près égale ; sur les cinq sections du genre, les DIOSPYRINÉES. 959 trois premières, A/stonia, Ciponima et Barberina, sont exclusive- ment américaines; les deux autres, Æopea et Palura, sont asia- tiques, à l'exception du Sympl. tinctoria, qui habite l'Amérique du Nord (Sap.). 1. Symplocos Bureauana Sap., petalis ovato-lanceolatis, sub- concavis ; staminibus circiter 15 imæ basi corollæ adfixis, in pha- langes 5 coalitis, filamentis corolla paulo brevioribus, antheris bilocularibus, ovatis, basi emarginato-cordatis, apice rotundatis ; foliis? coriaceis , elliptico-lamceolatis, apice acuminatis, basi in- tegra obtuse angustatis, subdenticulatis. Travert. anc. de Sé- zanne, p. 37h (87), tab. XV, f. 1-7. Travertins anciens de Sézanne avec le #archantia sezannensis. Ces fleurs fossiles, prises dans le temps pour des capitules fertiles du Marchantia sezannensis, offrent une très-grande ana- logie avec les fleurs du genre Symplocos et tiennent en quelque sorte le milieu entre les sections Barberina et Hopea. 2. Symplocos gregaria Al. Br., putamimne uni- triloculari, va- riæ formæ et magnitudinis, millim. 4-12 longo, 2-6 lato, ovi- formi, compresso, ventricoso, recto curvatove, basi rotundato, apice truncato, utrinque impresso-striato, striis longitudinahbus. Folis brevipetiolatis, ovalibus, acuminatis, 1 1/2-4 pollices lon- gis, margine dense serratis; nervis sat crebris, sub angulo acuto orientibus, sat longe sursum productis, camptodromis. Ung., Sylloge, III, p. 31, tab. XI, f. 1-4. Heer, Mioc. balt. FI., p. 36, tab. X, f. 10 ; p. 84, tab. XXV, f. 24. Lignites de Salzhausen (Wetterau) ; Samland, Rixhôft ? Ces fruits montrent la plus grande analogie avec ceux des Symplocos, et les feuilles rappellent surtout celles des S. uniflora et parviflora Benth. 3. Symplocos radobojana Ung., foliis ovali-ellipticis, basi api- ceque breviter acuminatis, margine crenulatis. Syll., II, p. 32, tab. XI, f. 5, 6 ‘excluso fructu !). Radoboj;. M. d'Ettingshausen réunit le fruit figuré par Unger à son P:- sonia radobojana (Beitr. x. foss. F1. v. Rad., p. 49). * 960 ( PHANÉROGAMES. h. Symplocos sotzkiana Ung., putamine ovoideo, basi rotun- dato, apice obtuso, millim. 8-10 longo, 4-6 lato, tenuiter striato. Syll., TT, p. 33, tab. XI, f. 9. Sotzka. Semblable au S. gregaria. M. d’Ettingshausen voit dans ce fruit un fruit analogue à celui du Pisonia subcordata Sw., du Brésil, et voisin de son Pisonia eocenica de Hæring. h. Symplocos parschlugiana Ung., putamine parvo, 4-6 mil- lim. longo, 2 millim. lato, angusté ovoideo, utrinque obtuso. Syll., IT, p. 33, tab. XI, f. 10. Parschlug. Fruit assez semblable à celui du S. tinctoria L’'Hérit. M. Ludwig (Palæontogr., V, p. 98, 99, tab. XX) décrit et figure, sous les noms de S. globosa, Casparyi et elongata , trois espèces de fruits dont l’analogie générique est plus que douteuse. Ces fruits se rencontrent dans les lignites supérieurs de la Wet- terau. FIN DE. LA SECONDE PARTIE DU TOME II. TABLE DES MATIÈRES a. D RTE DU TOME II # DEUXIÈME PARTIE. HISTOIRE NATURELLE SPÉCIALE DES VÉGÉTAUX FOSSILES. Second sous-émbranchement. — Acotylédonées acrogènes. CINQUIÈME LASSE. — Lycopodinées. Pages. Oro I LYCOPODIACEÆ . . 5 Heterangium Corda . Lepidostrobus Brongt. Fanm.l. LvcoroDIEZ . . . . 7 P 8 Selaginella Meti. . . . 8 LepidophyllumBrongt. « Lycopodium recent. . . 10| Æam. III. Isorez . Arctopodium Ung. . . 13 Isoetes L. . Fam. TI. LEPIDODEXDRÆ . . 13 Genera dubia. Lepidodendron Sternb. 14 Ulodendron Rhode. . . 38 Psilotites Goldenb. Knorria Sternb. . . . 43 Psilophyton Daws. Lepidophloios Sternb. . 49| Fam. IV. SiernrartEz . Halonia Lindl. et Hutt. . 53 Sigillaria Brongt. . . Cyclocladia Goldenb. . 55 Sigillariostrobus Sch. Diplotegium Corda . . 56 Stigmaria Brongt. Rhytidophloios Corda . 57 Diploxylon Corda. SECOND EMBRANCHEMENT. — PHANÉROGAMES OU COTYLÉDONÉES. Premier sous-embranchement. — Gymnospermes . PREMIÈRE CLASSE. — Cycadinées. Fam. 1 ZAMEz. . + 124 Nœggerathia Sternb. . 129 Macropterygium Sch. . 132 Pterophyllum Brongt. . 133 Ctenis Lindl. et Hutt. . 137 Anomozamites Sch. . . 140 Ctenophyllum Sch. . . 143 Pterozamites Sch. . . 145 Dioonites Born . . . 147 Zamites Brongt. . . . 151 Podozamites Fr. Braun . 158 Sphenozamites Brongt. . 162 Glossozamites Sch. . . 163 Ptilophyllum Morris . . 165 Otozamites Fr. Braun. . 167 Fam. HU. CycADEZÆ . . SORTE Cycadites Brongt. RE Li Clathraria Mant. . . . 182 Trunci cycadinei . . . 181 Cycadoidea Buckl. . . 186 > Raumeria Gœæpp. . Pycnophyllum Brongt. Psygmophyllum $ Omphalomela Germar ne sen Corda . , olpoxylon Bron Myclopith s D Androstrobus Sch. Lepidanthium Sch Zamiostrobus End. Beania Carr. . Cycadospadyx Sch. Cycadinocarpus Sch. Fructus et semina _ mc. Trigonocarpus Brongt. Rhabdocarpus Gœpp. et Berg. “1: Cardiocarpus Brongt. Carpolithus Sternb. DEUXIÈME CLASSE. — Conifères. Oro IL ABIETACEÆ . . . . 9235] Fam. Il VorTzEz . Fam.l. WALCHIEZÆ . . . . . 235 Walchia Sternb. . . . 235 Scniuper. — Paléont, végét. Voltzia Brongt. Glyptolepis Sc. I1— 61 TABLE DES * Pages. Palissva Endl. 245 Cheïrolepis Sch. . . 247 Schizolepis Fr. Braun. 248 Lam. LL -ARAUCARIEÆ. . 249 Pachyphyllum Sap. 250 Araucarites Sternb. 252 Araucaria Juss. 253 DammaritesSternb. 255 Albertia Sch. 256 Fam. IN. ABIETEZ . 258 Cunninghamites. 258 . Entomolepis . 260 Pinus Link . . 260 Pinites Lindl. et Hutt. 295 Larix Link : 907 Cedrus Link. 299 Abies Tourn. . 301 : Abietites Mant. 307 Orpo IL. TAXODIACEZÆ 309 Ullmannia Gœpp. 310 Sequoia Torr. 313 Taxodium Rich. . 322 Glyptostrobus End. 325 Widdringtonia Endl. 327 Widdringtonites End. 329 Echinostrobus Sch. 330 Brachyphyllum Brongt. . 334 MATIÈRES. OrDo HI. CUPRESSACEÆ. Callitris Vent. e Libocedrus Endl. Thuya L. ins Thuyites Brongt. Chamæcyparis Spach. Cupressites Gœpp. Cupressinites Bowerh. Juniperus L. Orpo IV. TAXACEZÆ. Taxus Tournef. Taxites Brongt. Podocarpus L H Salisburia Sm. Schützia Grein. . Solenostrobus End. érit, Stachyopitys Schenk. Frenelopsis Schenk GNETACEÆ Ephedra L. Orpo V. Bois FOSSILES DE ConNt- FÈRES ‘ + Cedroxylon Kraus. Cupressoxylon Kr. Pityoxylon Kr. Taxoxylon Ung. Araucarioxylon Kr. Aporoxylon Ung. Second sous-embranchement. — Monocotylédonées PREMIÈRE CLASSE. — Glumacées. OrDo I. GRAMINEÆ. 390 Fam. V. BAMBUSEZ . Lam. I. ORYzEz . 391 Bambusa Schreb. Oryza L. 391 | Orpo II. CYPERACEZÆ . Fam. II. PanicEzx 391 Fam. TL. CARICE %. Panicum L. . 391 Carex Mich. Fam. IT. ARUNDINACEÆ 393] Fam. IL. CyPEREzÆ Arundo ER # 393 Cyperus LL: : Arundinites Sap. , 395 Cyperacites &ch., Phragmites Trin. . 396 M IV FRET 398 Fam. incertæ sedis. Poacites Brongt. 398 RHIZOCAULEZ Sap.. Uniola L. 406 Rhizocaulon Sap. . DEUXIÈME CLASSE, — Coronariées. Orpo I. JUNCACEÆ . 494 Fam. IL. YuccEzÆ .: . Juncus L. 424 Yuccites Sch. et Moug. Eolirion Schenk . Oro I. LILIACEÆ 426 Fam. IV. ASPARAGEZÆ . ww . Fam. I. TurrrACEzÆ 426 DES nee: ” Gloriosites Heer 496 | 0rDo IL. SMILACEÆ Fam. I. CoNVALLARIEZ. F'am. II. ÂLOEÆ : 426 |. Smilax Tourn. . . Aloites Vis. 426 Majanthemophyllum Web. 426 426 428 429 429 430 430 430 440 TABLE DES MATIÈRES. : * |. TROISIÈME CLASSE. — ÆEnsatées, É 7 ET Pages. * Oro I HYDROCHARIDACEZÆ. 441 Es - Er ive Fam. 1 Hrizodiainas 441 Fos Nene j Fam. . : Siratiotites Heer -: 441 | Orno III. AMARYLLIDEZÆ,. Ottelia Pers. 442 Fam. 1 AGAVEÆ 5e : Hydrocharis L. . 442 Agavites Vis. Vallisneria Mich. . 443 | Orpo IV. BROMELIACEZÆ Fam. 1. BROMELEZ. Orpo IL. IRIDEZÆ . 444 Bromelia I: . QUATRIÈME CLASSE. — Scitaminées. OrDo IL ZINGIBERACEZÆ . . AAT Cannophyllites Brongt. Zingiberites Heer. . 447 Scitaminophyton Massa]. Amomophyllum Wat. 448 | Orpo III. URANIEZÆ . Fam. 1. MusaceÆ Orpo II, CANNACEÆ 449 Musophyllum Gœpr. . CInNQUuIÈME OLA; — Potamées. Orpo I. NAJADEZÆ . s 452 Halochloris Ung. . Caulinites Brongt. . . 452 Najas L. $ é Sphænophora Massal. 456 Najadita Buckm. Zosterites PRET 456 Najadopsis Heer . Ruppia L. 458 Potamogeton SIXIÈME CLASSE. — Spadicifiores. Orpo I. AROIDEZÆ . 469 | Orpo III. PANDANACEZÆ . Aronites Heer . 469 Fam. I. PANDANEZ . Pandanus É È OrDpo II. TYPHACEZÆ 470 Podocarya Buckt. Fam. 1. TyrHÆz. 470 Ludoviopsis Sap. Typha L. + 470! Fm. IL. NIPACEÆ. Fam. IL. SPARGANIEZÆ + 472 Nipadites Bowerb. Sparganium L. . 478 Castellina Massal. SEPTIÈME CLASSE. — Palmiers. Fam. I. SABALACEZ. Chamærops L. Sabal Adans. Flabellaria Stern. Fam. IL. PHŒNICACEZ . Phænicites Brongt. Fam. II. BorAssACEZ . Latanites Massal. Geonoma Willd. Manicaria Gærtn. Fam. IV. LEPIDOCARYEZ . . . Zeugophyllites Brongt. . Troisième sous-embranchement. — te: Nervation des feuilles . Organes floraux. Palmanthium Sch. Troncs de palmiers. Palmacites Brongt. Genera classis incerte. Spirangium Sch. Aethophyllum Brongt. Echinostachys Brongt. Aulartrophyton Massal. Wetherellia Bowerb. Tricarpellithes Bowerb. $ Première subdivision. — Pr PREMIÈRE CLASSE. — Amentacées. Fam. I. CASUARINEZÆ Casuarina Rumph. . , 531 531 Fam. II. MyriCACEÆ Myrica L. 532 533 | % 964 TABLE DES MATIÈRES. . | Pages. : | Pages. Fam. III. BETULACEZ . . . . 562 Dryophyllum Deb. # . ‘618 PEUR Li 0, et 062 Quercus L. . LOG Betulinium Ung. . . . 575 Quercinium Ung. MER JLTIOE Alnus Tournef., . . . 576 Fam. V. SAxICINEÆ PCR Fam. IV. CuruzireRæ . . . . 586 Salix: Dir. NT ON Ostrya Michx. . . . . 586 Populus Li 1; URSS Carpinus L. . + + 588! * Fm. VI. PLATANEZ . . . . 705 Corylus Tournef. . . . 597 Platanés” L 705 Fagus Tournef. . . . 601 Me Fegonium Ung. . . . 608! Æam. VIL BarsamrLuxæ . . . 709 Castanea Gærtn. . . . 608 Liquidambar L. . . , ‘709 DEUXIÈME CLASSE. — UOrticinées. Fam.1. ULmAcEæ . . . . . '14t Fam. IV. ArrTocAreæ. . . . 753 Planéra Wild. . .:. .. 714 Artocarpoides Sap. . .. 753 Chad, 7, 716 Artocarpidium Ung. . . 754 Ulminium Ung. . . . ‘725 Artocarpus L. our Op. , Fam. II. Cecrmez. . - . . 726 Cecropia L. . . . . 757 Celtis Toumef. 735 Fam. V. CANNABINEZÆ . . . . 758 Fam. III. Morex. . . . . . 727 Humulus * Li: 7.788 Ficus Tournef, . . . 727 Protoficus Sap. . . . 751] Fam. VI Unrricaceæ . . . . 758 Morus Tournef. . . . 752 Urtica Tournef. . . . 758 TROISIÈME CLASSE. — Chénopodiacées. Fam. I. SaArsoLeæ . . . . . 759 Polygonites Sap. . . . 761 Salsola 65, 4. vb) Coccoloba Jacq. . . . 761 Fam. I. Poryeoneæ . . . . 760| Fam. III. NyCTAGINEX. . . . 762 PolygonumL. . . . . 760 Pisonia Plum. . . . . 762 QUATRIÈME CLASSE, — Whymélinées. Fam. 1. MonimiAcEæ . . . . 763 Santalum L. . Et 101 Monimia Sch. Th. . . 763 Exocarpus Labill. . . 769 Monimiopsis Sap. . . 764 Leptomeria R. Brown. . 769 Hedycarya Forst. . . 765 LaureliaJuss. . . 766 I pi ENU TE Cut Mollinedia Ruiz et Pav. 767 re ep) M FAN gg Fam, XI, SANTALEæ . . . . . 767| Nyssidium Hocr, | :.-21b CINQUIÈME CLASSE. — Protéinées. Fam. I, Proresæ : : : . : 718 Knightites Sap. . . . 795 Proten Er 5x AL À à. Embothrites Ung. . . 796 Leucadendrites Sap. NUITS Lomatia R. Brown : . 797 Proteoides Heer . . . 780 Lomatites Sap. . . . 800 Conospermum Smith. . 780 Banksia L, fil 4. . . 802 Petrophiloides Bowerb. . 781 Banksites Sap.. . . . 805 Persoonia Smith . . . 782 Dryandra KR. Brown . . 807 Grevillea R. Brown . . 784 Dryandroides Ung. . . 809 Hakea Schrad. . . . 789 Palæodendron Sap. . . 812 Rhopalospermites Sap. . 795 SDXUIÈME CLASSE, — Laurinées.” Fam. 1. LAURACEZ . . . . . 814 Persea Gærtn. . . . . 827 Lanros ET AAA OI Sassafras Nees, . . . 834 TABLE DES MATIÈRES, Pages. Ë Benzoin Nees . . . . 836| Fam. IL PIMELEACEZ . Dites Jus... 838 Hippophaë L. _ Cinnamomum Burm. . 839 Elæagnus L. . Oreodaplme Nees, . . 848 Pimelea Bank8 . Daphnôgene Ung. . . 850 Daphne L. Daphnophyllum Heer. . 856 \ .SEPTIÈME CLASSE. — Asarinées. Fan, I. Asa dou : . . 862 Aristolochia Tournef. Deuxième subdivision. — Gamopétalées. . PREMIÈRE CLASSE. — €omposées. Bidentites Heer. . . . 865 Cypselites Heer j Hyoserites Ett. . . . 865 Silphidium Massal. . . Hieracites Sap. . . . 866 Parthenites Sap. DEUXIÈME CLASSE. — ILonicérinées, Fam. 1. VALERIANEZÆ . S ble :v à Fam. Y. CINCHONACEZÆ. _Valerianellites Sap. ds OR Cinchonidium Ung. Fam. ÏL Rusaceæ . . . . . 872 + Fam. VI. GARDENIACEÆ. alium L. . ROSE à 1 d- Gardenia Ellis . Rubiacites Web. OR ER: D: Randia Houst. . Fam. II. CoFEAcCEZÆ . . . . 873 Posoqueria Aubl. . - ROM ER 4) :) , 079 PAR, 6 : : °.) “JT Fam. M cg or vo Fam. IN. MoRINDACEÆ. . . . 874 Sambucus Tournef. Morinda Vaill. . . . . 874 Viburnum L. TROISIÈME CLASSE. — Asclépiadinées., Fan. L' Ormacuæ . . . . . 887 Echitonium Ung. . OleaL. . . Nés cs OT Nerium L. Linociera Swartz . . . 889 Neritinium Ung. : Notelæa Vent. . . . 890 Apocynophyllum Ung. Fraxinus Tournef. . . 890! Zum.lIII. AscrErIADEZ Fam. IL APOCYNEZÆ. . . . . 895 Periploca L. 15 -Bivichnos Le "©. . 00 Acerates El. Cerbers L:-. ... ,. . ‘096 Asclepias. Plumeria L. . - 896! Fam. IV. GENTIANEzx Tabernæmontana L. . 897 Menyanthes . QUATRIÈME CLASSE. — Convolvulinées. Fam. I. ConvozvuLacezæ . . . 911 Convolvulus L. Porana Burm. AE 1 : j CINQUIÈME CLASSE. — Solaninées. Fam. I. SOLANACEÆ. . . . . 9141 Solanites Sap. "4 SIXIÈME CLASSE, — ÆAspérifoliées. Fam. I. BoRRAGINEZ . . . . 914! Fam. IL CoRDIACEZ . Borraginites Heer. . . 914 Cordia R. Brown Heliotropites Ettingsh. . 915 913 914 916 916 : de ce 966 TABLE DES MATIÈRES. ë SEPTIÈME CLASSE, — Kabiées. HAE. + Pages. Pages. Tam. I. VERBENACEæ . . . . 916! Fam.Il. MyoporAcem. . . . 917 Petræa Houst. . . . 916 Mÿoporum Banks . . 917 Vitex L. ."::1"". 917 ï k HuITIÈME CLASSE. — Personées. : Fam,lL. Bienonaceæ . . . . 918] Jam. Il. VrË@niceæ . . . . 920 4 Bignonia Juss. . . . 918 Veronites Heer. . . . 920 : Bignoniophyllum Ett. . 918 Catalpa Juss. . . . 919! - Fam. III. ScRoFULARIACEX . . 921 L'OCOMS JUSS:. |: « 919 Scrofularina Heer. . . 921 Jacaranda Juss. . . . 920 Verbascum L. A RS à NEUVIÈME CLASSE. — IPrimulinées. Fam. I. Myrranez . . . . . 921 Pleiomerites Ettingsh. . 931 MERDE. A tu, |. 991 Sendelia Gœpp. ... . 931 Myrsinites Ettingsh. . . 928 Berendtia Gœpp. . . . 931 Ardisia Swartz . . . . 929 DixIÈME CLASSE. — Ibiospyrinées. Fam.I. SAPOTACEZÆ. . 5: 088 Macreightia A. DC. 4 . 953 Chrysophyllum Lun 5108 Royena L. . : 2 -0b4 Achras L: . Le 000 Euclea L. #3. . . 955 Bumelia Swartz. : . . 939 Styrax Totre Ne 000 Sideroxylon L. . . . 942 -. Symplocos L.. MT etes TODOr Diospyros L. . , . . 944 FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME Il. < 4) STRASBOURG, IMPRIMERIE DE G, SILBERMANN. nee LE re Re is L PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY P&A Sci, PARTIE a den ide sp ie Ati CE LA LE fe re ae “Au DE Érpase ARS Pur HA À ATEN f: Ch te pa HT: Ho ARE .… HO A F4 DIE LAN NT NE : HAE HE SE i 5 À ps pr 2e Et LR FE: ra real MAC U PAR FRE AE LES eur Fi cd [RUE da pr nee LU Vs REG ne Eat ar 52 AUS PA ane “ir ir 4 Foi Frs Ce He \ ne SRE LERS Vs cu ee 4 res Lt ASE te LEE 54) PAR PP APTE PATTES D he fa SAME Os Et 74 2 UE Hu , cn crabes fe De SAR VEr ms Prenons = ue Ro ra M Se sn REC RNUS, RO HE nt ê RTS Le de RE os As Fa CRE + Re ‘ dut he ur 1 Ne Pre Fi % PUATEU Vu Fe ë è e HER at En Hi NY At di ch ti is Rue SE ti es Ce Link Éd er At S' se) RENE TR FAUUS