ë. L LIFRARY ER ERES DER ee OR CR RE CPR ER RE RE SR ET TR PNR PEER ET SE ARE TER « NUL A NAUT: IOTHÈQUE DE L'AGRICULTEUR PRATICIEN MNT. DE MOOR sa. LR TRAITÉ DES s {res » L'« PRIX : 2 FR. 50 C. a 1854 PARIS LIBRAIRIE CENTRALE L'AGRICULTURE ET DE JARDINAGE DE. DES ÉCOLES 62 (ancien 82), PRÈS LE MUSÉE DE CLUNY | /NÉESS — Auguste GOIN, éditeur — | HÈQUE | Encouragée tn re UE à ® 1, 4! R AUS 22 & AA ar" MINT FE. _ HRIRKRI LE 1# 3 à hi «| L D D À | { NO EN GT TEE «rh ABEILLES, Guide du propriétaire, pa ( @Ë : ABEILLES (Education des), par A. Espaner. n BAS LIBRARY OF: AS HITCHCOCK AND AGNES:CHASE MA \ N/X MA Ÿ ; MA MÉ PI PL | à Le LUN 7 NT SOW/ > . ” nn. HUUR JE VELO PLATE ER ME Ce à à e a op HAN du de l’anglais par J. A. G. In-18, fig ANG AT É" dès athfhôwx d’eSpèces ovine et bovine, par I. PIERRE. LLES EN LIGNE (Des) et (ês semoirs mécaniques, par F. GEORGES. L | À à; je de 0 In-8.….. S'otnie sue .… ru Ve | | A AE distillateur du), par F. Bourpais. In-18.....* STABULA ON-de-Pespéee ho vine, par PEERs. To Be, NS : | ÉGÉTAUX (Nutrit. des) dans ses rapp. avec les Assolements, par pe B VISITE à un véritable agriculteur praticien, par DurRAND-SAvOyAT. hi (1) L'Agriculteur praticien, revue de l'Agriculture française et étrangère : avec gures dans le texte. — Prix : 6 fr. — Les abonnements datent du 1er janvier : Evreux, A. HERISSxY, imp. - Né, ue annule ceux publiés précédemment. 2 “# dE rs ie er FE ASE AS AN ME DR a FEVRIER 1893. © LIBRAIRIE CENTRALE | LE ET DE JARDIMGE | FONDÉE EN 1853 À 16 Récompenses aux Expositions françaises | ÉREE CATALOGUE GÉNÉRAL | | Bisuiomèoue DE L'AGRICULTEUR PRATICIEN. .....-..-..- Page 2 . Abeilles, Agriculture, Amendements et engrais, Bois, à | Cubage, Oiseaux de basse-cour, etc.,........... és | Bauorèous DE L'HORTICULTEUR PRATICIEN di Ne | 8 Arbres fruitiers, Botanique, Culture potagère, Jardi- ST | nage, Ve Ne ere de dette se das dis d'A F1 | Piuorukoce DU RO RAR RC PRET PRES 14 _ Chasse, Chevaux, Chiens, Oiseaux de chasse et de volière, _Péche, LUS NE MAR PEER ER OA de Re 15 a um 16 | à Fe - AVIS IMPORTANX qu’on est prié de lire. ee commandes de livres ne sont exécutées qu’autant qu’elles So accompagnées d'un mandat-poste.— Elles sont expédiées à | franco, par la poste ou par colis-postal, en gare. — Pour l'étranger, - le port est à la charge des demandeurs lorsque les envois doivent k être faits par chemin de fer. | DIE. Les ouvrages de Droit, de Littérature ancienne et | | moderne, de MÉÉcine de Sciences diverses, sont | fournis aux émes conditions. . Les timbres- -poste français et étrangers soné rigou- _reusement Fornaes. À | ù NAHIA TEE D 0). PARTS :'RSA … AUGUSTE GOIN, ÉDITEUR ET COMMISSIONNAIRE |: res ; _ AUE DES ÉCOLES, 62, PRÈS DU MUSÉE DE CLUNY, ns La Librairie est fermée le bb ob 54 et les jours fériés. ai : BG TU 1: x - LE ve LL | Bibliothèque a ae L r'agrcalteur pra aticie Pneruragée par HN. les Ministres de l'Agriulture etdu Commerce et ar 1struets Abeilles. Li élevage par les procédés Are Pratique.et t Par: Georges DE LAYENS, 2° édit. 1 vol. in-18, orné de 31 figures 80: | _ Abeilles. Leur éducation, par Alexis ESPANET. An-18. 300 40 3 Agriculture. — Théorie et pratique, par 13 MurPny, bu de. l'anglais par SANREY. 1 vol. in-18 orné de figures. æ 50. Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires, | Là Agriculture moderne (Leures sur l'), par 3. LaEBIG. 1 vol. in- 18. 3 50. Agronomie. — Études théoriques et pratiques d’ agronomie E de physiologie végétale, par Isidore PIERRE, doyen de la faculté des sciences | de Caen. 4 vol. in-18. — 1° vol. Sol, engrais, amendements. — 2° vol. plantes fourragères, graines et pr oduits dérivés. — 3° vol. Céréales. — 4e vol. Plantes industrielles, recherches diverses. Le fr. | Chaque volume séparément es ' ARE 3 50 Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Almanach de l’agriculiteur praticien, années 1857 à 1873. 16 vol. in-18 avec de nombreuses fig. dans le texte. ” 6 50 Cette collection forme une véritable Encyclopédie agricole, elle est ter- minée par une table générale des matières, Prix de chaque année. 50€: _ Analyse des terres (Manuel élémentuire pour l’), des amendements, des engrais liquides et solides, des eaux d’ irrigation ; des fourrages, des. _tourteaux et d’autres substances destinées à l’alimentation des hommes et des animaux, par Isidore PIERRE. 2° édit. 1 vol. in-18,avec fig. 2 50 Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Animaux domestiques, LÉDFPOC ER amélioration et élevage, par DE WECKHERLIN. !n-18. 2 fr. Anthonome des fleurs du Pommier; mœurs et destruction de cet insecte, par M. E. HERISSANT, directeur de l'Ecole pratique des Trois- Croix. In-18 orné d’une planche et d’un chromo représentant. insecte à à ses divers états. ec 160 Bi: Ce mémoire a été couronné par la Société d' Encouragement et par le Congrès pomologique de l'Ouest. . Basse-Cour.— Poules, Oies, Canards, Pintades, Dindons, Pigeons, par | le baron PEERS, ?° édit. 1 vol. in-18 et planches. PD-fre | Bétail (De l'alimentation du), aux points de vue de la production, du travail, de la viande, de la graisse, de la laine, du lait et des engrais, par Isidore P1ERRE, 4° édition. 1 vol. in-18. (Nouvelle édition en préparation.) Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Bôêtes ovines (Traité des), par WECKRERLIN. 1 vol. in-18. 3 50 | Bêtes ovines ea et des Chèvres, par VSABEAU.1 volin-18. fig. 75 c. Botte de foin (Ea — Description des plantes qu’elle peut contenir et de celles qu’on n’y doit pas trouver, par MERCHE, 1 vol. in-18, orné de | 99 figures dans le texte. (Nouvelle édition en préparation). Chaux, Marne et Calcaires coquilliers. Leur emploi pour Pathôn. dement du sol, par Isidore PIERRE, 2° édition. In-18. ENS 50 c. Constructions rurales (Manuel des), par Bona. 4° édit. 1 vol. in-18, orné de 200 fig. | 8 50 | Cogs et poules, — Guide pratique de l'avieulteur par DESROCHES. 1 vol. in-18. | 1 50 | Dindons, Pintades, Oies, Canards, Cygnes, Paons, Faisans, Perdrix, Cailles et Collins, par Alexis ESPANET. 8° édit. RUPARSEE par l'éditeur. 4 vol, in- -18, orné de 13 figures dans le texte. bte EU 1 dE Drainage. — Traité de drainage, ou Assainissement des terrains bu- mides, par J. LECLERC. 3° édit. 1 vol. in-18, orné de 130 fig. 8 50 Engrais.-- Traité des engrais {Fumier de ferme, Engrais AA à Guano, Engrais chimiques, ete.); préparation, emploi et commerce, par GHABRIER, professeur de chimie et d'agriculture à Juilly, 2° édit. 1 vol. in:ké LP fr. « agronomiques s sur les Géors iques de Virgile, par. calyptus. ie Introduction, Léithés propriétés, usages, etc., par ERET- WATTEL. de édit. 1 vol. in-18. 1 50 del )rouvÉ par la Commission des bibliothèques scolaires. “k Fourrages. — Recherches sur la valeur nutritive des fourrages, par sidore PIERRE. 4° édit. 1 vol. in-18. | 2 50 ? Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. * Fumiter.— Plâtrage et sulfatage du fumier et désinfection des vidanges, Isidore P1ERRE, 3° édit. In-18. | 50 c. À] prouvé par la Commission des bibliothèques scolaires. | Graminées céréales et fourragères. — Description des genres el spèces;, rendement des diverses espèces, propriétés nutritives, sols qui con- “viennent, par DE Moon. 1 vol. in-18, orné de 250 fig. 2 50 Lapin domestique (Traité pratique de l'éducation du), par F. Alexis ner, 6° éd. 1 vol. in-18, orné de 15 fig. dans le texte. ir _ Mais. — Alcoolisation des tiges du maïs et du sorgho sucré, par JuRET, L vol. in-16. RE LEUTR . Matériel agricole (Le). Description et examen des instruments, ma-- F7 pe appareils etoutils employés pour les travaux agricoles, par JOURDIER. ES à 3° éd. ornée de 206 fig. dans le texte. 1 vol. in-18. 3 90 _ Mouton. — Élevage et maladies, par A. LEROY. 1 vol. in-18. 2 fr. Môrier. — Ses avantages et son utilité dans l’industrie, par F. CaABanis. { vol. in-18, orné d’une fig. hors texte. 2 fr. _ ertie. — Ses propriétés alimentaires, médicales, agricoleset industrielles, par ELorre. 1 vol. in-32, orné de 14 figures. 1'fr. FES | @rtie de la Chine (L’) et sa culture. — “Notice sur les diverses plantes | qui portent ce nom, leurs usages, par RAMON DE LA SAGRA. In-18. 1 fr. _ pigeons (De l'éducation des), par Alexis ESPANET. 4° édit., revue et complétée par l'éditeur. 1 vol. in-18, orné de 29 figures. HER É. momone agricole. — Plantation et culture du poirier et du pommier « dans les champs et les vergers, suivie d’une notice sur la fabrication du “cidre et sur la préparation alimentaire des poires et des pommes, par Fer- dinand Maupuir. L vol. in-18, orné de 25 fig. dans le texte. É729 : Ouvrage couronné par la Société centrale d’horticulture de la, Seine-Inférieure. — Approuvé par la Commission des biblicthèques scolaires. + porcheries (De l'établissement des). Dispositions diverses, constructions, “par GRANDVOINNET, professeur à l'institut agronomique. 1 vol. orné de 95 fig. 2 50 - porcs (Du traitement des) aux différentes époques de l’année. Extrait des | meilleurs ouvrages anglais, par J. A. G. Nouvelle édition corrigée et aug- me M - mentée par l'éditeur. 1 vol. in-18, orné de 65 fig. 4 21: (Es Poules et Poulets | Éducation des), par Alexis EspANET. 4° édit. revue et corrigée par l'éditeur. 1 vol. in-18, orné de 27 fig. 1 fr. = prairies. — Culture, formation, entretien, amélioration, renouvele- “ ment, elce., par P. nE Moon. 3° édit. 1 vol, in-18, orné de 67 fig. k 28" (E Prairies et Fourrages dans les terres fortes et argileuses du midi 1S(Traité pratique) par ST-FÉLIxX. 1804. 1 vol. in-18 1 fr. 3 Sang de rate des animaux d'espèces ovine et bovine, par Isidore PIERRE. -In-18. — Couronné par la Société prorectrice des animaux. 1 fr. #. Sorgho à sucre (Guide du distillateur du), par Bourpais. In-18. 1 fr. Fe Tabac. — Culture, récolte; modes de dessication ; séchoirs, conservation, ete. par DE Moon. 2° édit. 1 vol. in-18, orné de 20 fig. 20e 4 Fopinambour.— Culture, alcoolisation et panification de ce tubercule, || _ par DELBETZ. 1 vol. in-18. 1 2% LA Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. | es. Végétaux (De la Nutrition des), considérée dans ses rapports avec les assolements, par le baron DE BABo. { vol. in-18. LR N. 1 vol. in-18. A 1 ist Fe par TROUILLET, 4° édit. In-18 avec 15 gravures. : une — CR UE de ü: re | Côte-d'Or, et ni nificat Li E. Cornu, 1 vol. in-18, orné de 22 fig. dans le texte. Vigne (Nouvelle Culiure de la) en plein champ, sans échal k Vigne (Régénération de si par : une nouvelle plantation rl | Sa 2° édition. Re Abeilles. — Nouvelles een valLo Re sur les abeilles, par He ge “Et it. 1814; 2 vol. in-8, ornés de 14 pl. A2 fr: | Abeilles, leur culture, par JANNEL. 1 vol. in-18, fig. “LT: Abeilles. — Quelques mots sur la culture des abeilles, par "D. HaLLRUX + ue orné de. 14 figures. je Ph: de Agriculture.—- Cours à l’usage des praticiens et des EE des écoles, par Raquer. 2° édit. 1 vol. in-18, orné de 43 fig. NET Agriculture de la Haute-Saône, par FASsQuELLE. In-18. 3 fr. Agriculture et horticulture des Chinois (Recherches sur r) et sur les végétaux, les animaux, et les procédés agricoles que l'on pourrait intro- duire avec avantage dans l'Europe occidentale et le nord de l'Afque, par | le baron d'HERVEY-ST-DENIS. 1830. 1 vol. in-8°. 4fr. Agriculture pratique (Éléments d') ou traité de la connaissance des terres, des engrais. des instruments aratoires; de la culture des céréales des plantes sarclées; textiles, oléagineuses et tinctoriales ; des prai- ries naturelles et artificielles, par DAviD Low, trad. par LAINÉ. 1838, 2 vol. in-8 ornés de 205 fig. s tab fr. Agriculture, Viticulture, Horticulture et Arboriculture. Précis élémentaire et raisonné, par FENNEBRESQUE, ancien élève de Gi gnon. 1 vol. in-18. 2 fr. Ajonc ou genet épineux; culture, usages, application à la nourriture des bestiaux, par WEDLAKE. 1857. In-8. 1,1, 80. Alcool de etterave, sa fabrication par GASPARD, suivi de l’extrac-, tion de la potasse et des sels alcalins contenus dans les résidus de la distil- lation, par LORNÉ. 1856. In-8 avec fig. | 1 50 Almanach du Poiré et du Cidre pour 4893. par E. ViMoNT. 1 vol. in-18. — Prix : 1 fr.; _ franco 1 25 Animaux (Recherches expérimentales sur l'alimentation et la respiration des), par J. ALLIBERT. In-8. HA TOR: _Apiculteur alsacien, par F. BasSTIAN. In-18. 1 PEN: _Apiculture (Cours pratique d'), professé au jardin du Luxembourg par HamET. 6° édit. 1 vol. in-18 orné de 140 fig. dans le texte. 3 50 Apiculture. — Petit cours, par Cx. Rate 2e édition. { vol. inr18 avec planches. ( URATS Apiculture. — Manuel pratique d’apicultureou résumé des travaux qu'exige le soin des abeilles, var J. WEBER. In-18 orné de 33 fig. { fr. Apiculture pratique, mise à la portée de tous les apiculteurs et. augmenté de nouvelles méthodes et observations, par J. BEAUDET. 1 ol. Blé. — Traité sur la vente des grains à la mesure, au poids de r hecto- litre ou au quintal métrique, suivi de tableaux appréciateurs de la valeur. des grains suivant la variation de Ehaque qualité, Pa Homo In-4. 2 | 50. te ", Der : in-i8, orné de planches hors texte. 2 50 Arpentage et nivellement.— Traité pratique, par LECLERC et TOUS- SAINT. 3° édit. 1 vol. in-18, orné de 126 fig. et 2 planches. De Bétail, — Traité de l'alimentation du bétail, par E. DUROSELLE, In-18. 1 50 Bête bovine. — Le type accompli de la bête boyine par À, KRABMER. In-8 orné de 28 fig. Re | | | — ne De du bœuf, études de te tbhie pra les races bovines de la France, de l'Algérie, de l'Angleterre, de É gne, de la Suisse, de la Russie et de Ja Belgique, par MoLz, 1-8° avec atlas de 83 planches. For. + Bols. — Traité général de la culture et de d'exploitation des bois, par Taow MAS, 1840. 2 vol. in-8° 10 fr. D: ‘+76 /—Cubage des bois et tarifs métriques pour euber les bois carrés ou | e charpente. les bois en grüme au 5° et au 6° réduit, ainsi que les bois au , Sans déduction, par Gussor. In-8. 3 1806: oisement et reboisement des montagnes, Landes et terrains ultes. — Traité pratique par LEVAVASSEUR. In-8. 1 25. Boisement et reboisement, des terrains pauvres et même stériles QuéHEN-MALLET. 1 vol. in-18. 2 50 Brasseur. — Méthode pratique pour faire la bière, contenant les meil- eu res procédés de celte fabrication, suivi d'un traité sur la plantation du oublon, par KoLB, 1832. 1 vol. in-12. 2 50 Bruyères. Leur défrichement et particulièrement des landes sablon- ne uses de la Campine, par Phocas LEJEUNE. 1 vol. in-18. | 1 50 1ênes en taillis à écorces. Semis et culture, par J. KOLTZ. 1 vol. in18 orné de 30 figures dans le texte. (TS ER | Chêne Liège. — Culture, exploitation et aménagement, en France et | Fe par À. Rousser, garde général des forêts. In- 8 de 80 pages. 2 50 | A eaux-de-vie de es par one " vol. in-8. 2 fr. Cidre (Le), revue mensuelle du Poiré et du Cidre, organe du Syndicat pomologique de France, publié sous la direction de E. Vimonr. l . Abonnement pour la France, | 162€. Abonnement pour l'étranger, 8 fr. L; Les abonnements datent du 1e janvier de chaque année. Cidre et Poiré, guide élémentaire et pratique pour la fabrication du idre et du Poiré; la culture du Pommier à cidre, par d. LEFÈVRE. 4 vol. tit in-18 avec planches. t:507 _ Crédit. — Des conditions du crédit appliqué à l moult re par Ch. RI- Er ancien député. In-8. | 1fr. ÿ _ Culture rationneile. — Simple causerie sur la culture rationnelle ag agricole, horticole et maraîchère, l'achat et l'emploi ue engrais chimiques, ar VALLÉE. In-18. (ER | pistillateur pratique. — Traité de distillation indispensable aux ropriétaires, cultivateurs, vignerons, bouilleurs de crus, etc ; 5 PAT VIGNERON.. J 1 vol. in-18 orné de figures. 24% Miaux-de-vie de EE et de pommes de terre, — Instruciion théorique et pratique sur leur fabrication et l’'emploide leurs résidus pour la nourriture des bestiaux, par MATHIEU DE DomBasLE. 2e édit. In-8 avec la planche. 2, FRS [he Eclosion etélevage artificiels des oiseaux de chasse et de basse-: sur, par: les hydo-incubateurs et hydro-mères ROULLIER el ARNOULT. 4e édit. 1 vol. in-18, orné de fig. dans le texte. 1 25 ü Economie rurale.— Cours professé à l'Institut agricole de Hohenheim, GOER1TZ, trad. par RIEFFEL, 1850. 2 vol. in-8 ornés de 5 pl. 32 fr. WE y Elagage des essences forestières.— Taillis, futaies, baliveaux,etc., a tonte des haies et l’émondage des conifères, par d. Van HULLE. In-8°, né de 15 figures. 2 8èfre E ngrais. — Ouvrage comprenant l'alimentation des plantes, les um iers, ÈS des villes, engrais végétaux, engrais azolés et engrais hosphatés, par MunrTz et GirARD. 3 vol in-8, ornés de fig. 18 fr. Engrais RaueR. — Conférence sur la doctrine des engrais chimi- PE Sr # x l _ 1272 | | LE, 1e ne : < LES \ er SN à Pie » x TM 21 4 : d' HA F ' 4 7aC TI x LE Si 6-4 - 4 1 CR | A à Pt ùl 4 FAQ Foix. AA + “ à FA Ven OÙ k 3 3 y PE Em | “a et l'utilité des champs d'expériences agricoles, par M in-80. Engrais compense du commerce et de (Achai des), par G. FASQUELLE. Brochure in-8. x Étable (L’). — Manuel de z00technie pratique, par Romov HONNAI1S. 1 vol. in-18. 1 _ Fortune dans l’eau (Une). Comment peut-on faire d’un. marais 6 WT er prairie de bonne nature? Par l’assainissement et-le PHApA de cha x par A. RIVET, secrétaire du comice de Mézières. 2° éd., in-8°. 60e. Fours économiques à circulation d'air chaud, pr ré CasTER: MANN. 1 vol. grand in-8 avec 5 pl., 2° édit. Bruxelles. 12-50 Fromage de Hollande, sa fabrication, par LE SÉNEÉCHAL. In-18. 50 c. Fait partie de l’Almanach.de l'Agriculteur praticien pour Ar Guanos naturels. — Etude sur les guanos mL en Le al sur le guano du Pérou en particulier, par CRUSsARD. In-8. : VC ci Guide des cultivateurs du midi de la Franee, de la Corse et de | l'Algérie, par H. LAURE, 1854. 1 vol. in-8. Lr027060 Haies d'agrément ou de défense, Art d'élever le plant del ri D de la formation des haïes, etc., par QUÉHEN-MALLET. In-18, 10 fig. 1 50 -Herbhages et Prairies Naturelles, par BoiTEL. 1 vol. in-8°, orné | de 120 fig. Sfr. Andigotier. — Art de l’indigotier ou traité des indigofères tinctoriaux. [W Culture, récolte et fabrication del’ indigo, etc., par PERROTTET, 1842: 1 vol. in-8, orné d'une planche. | LL FÉNTE rrigations, comprenant les eaux d'irrigation, Îles machines, les canaux el les systèmes d'irrigation, par RONNA. 3 Vi in-8°, ornés de 191 figures. {6 fr. Laiterie (La). — Art de fabriquer le beurre et les principaux fromages || français et étrangers, par Pouriau. 4e édit. 1 vol. in-18 orné de 200 fig: 6 fr. Lapin-Bélier. — Manuel spécial pour leur élevage d'après la méthode | .suivieaveeun plein succès à l’orphelinatagricoledeSt- -Martin.1 v.in-18: 1 50 Lapin domestique (/nstruction élémentaire pour éleverle). {n-18: 50 c: Fait partie de l'’almanach de l’Agriculteur pralicien pour 1861. 4 Lapins — Elevage pratique de toutes les races, par Me Ja V°sede Bois- LANDRY. In-8° de 60 pages, orné de 9 gravures. 21:15 D Lard et Sambon. — Manuel de la porcherie, par Romou DE LA TRE- || HONNAIS. 1 vol. in-18. 2 fr. | Lin. Culture et différents modes de rouissage, par De Moor. 1 vol. in-18 orné de 14 figures dans le texte. 15 c. Livre de la Ferme (Le) et des Maisons de campagne, publié sous la || direction de JoienNEAUXx. 4° édit. 2 vol. grand in-8, ornés de fig. 32 fr. | de Lois naturelles de l’agriculture, par LiEB1G. 2 vol. in-8°. 10 fr. |! Lupin. Sa culture et ses usages, par KoLrz. 1 vol. in-18. 1 fr. |f Maison rustique des Dames, par Mme Miuuer-ROBINET. 13e édit. {N ? voi. in-18, ornés de 269 grav. 119 | Maison rustique du XIXe siècle, publiée sous la direction de | MM. Baizzv, Bixio et MALEPEYRE. 5 vol. gr. in-8 ornés de 2,500,gr. 89: 50 Maltage pratique, par CHATELAIN et VoLLIER, 32 édit. 1862. In-8. 2 fr, IL Médoc. — Observations sur la culture de cette contrée, suivies de la manière de soigner les vins, par JOUBERT. 1851. In-8. LNTENDO | Meunerie fr ancaise La) et les procédés nouveaux appliqués par | LE la meunerie étrangère, par KREMER. In-8 avec 5 pl. ir. | Moudre (Art de). ou mémoire sur les moyens employés pour empêcher |} que la chaleur produite par la pression et le frottement des meules soit LE préjudiciable à la farine, par VAN LERBERGHE. 1849. In-8°. :: 1,50 | Mûrier et vers à soie. Production, industrie, commer tÉ de press IR par À. GoBin. 1 vol. in-18 de 270 pages, orné de 36 Îg: Hate 13 4 | NT s FERA Un Re Pa Ee ASE DRrS LÀ EURE F ANT EE 7 Le a + UT RAS RU A P TO AR ESS 3+ 2 AA +: AY AUE Ï £ (2 » LS tv: PJ Lab $r à r LL le FRERES > (Traité Re d ‘agrément et de ÉrohtS Gogin, 2e édit. 1 vol. in-18 orné de 93 fig. 3 90 ier.— - Culture et produits par RA1BAUD-LANGE. In- 8 de 92 pag. 2 fr. À rage et alimentation à létable, et utilisation des fourrages aus par différents modes de préparation, par Weiske. In-18. 75e. hylloxera. — Destruction infaillible, disparition forcée par l’anti- oxerique, etc., par L. CHASSIGNOLLE. Brochure in-8°. t fre antes Vénéneuses, considérées au point de vue de FAR Au nt des animaux de la fer me, par CORNEVIN. 1 vol. in-8° avec fig. 6Gfr. ‘igeons de volière, de cofombier, messagers, ete., par GoBin. ol. in-18 orné de 46 fig. 3 fr. pisciculture, — Etudes historiques et pratiques, par le vicomte H. DE P Door. 4 1 vol. in-18, avec fig. dans le texte. 8, 90 _ pisciculture pratique.— Traité des procédés de multiplication natu- lle et artificielle des poissons, par FRAICHE. 1 vol. orné de9fig. 2 fr. M Pomme de terre. Leur culture dans les champs, les jardins, ete., par QuénEn-MALLET. 3° édition, 1 vol. in-18. 1 50 : SUEUR. In-18. 15 c. («Pommier à cidre, sa culture; plantation et ébranchage des arbres à | haute futaie, par LACAILLE. 1 vol, in-18 cart. 1 50 . PommieretCidre. — Guide pratique pour la culture du Pommier et la fabrication du cidre, par BRASSART. 8° édition, 1 vol. in-18. 2 50 . Poulailler (Le).— Monographie des poules ‘indigènes et exotiques, par C . JAGQUE. 2e édit. 1 vol. in-18, orné de 117 grav. 3 50 de ‘poulaillers (Les) &e-Biamont. par P. REVIR. 1 vol. in-8° orné de 150 figures inédites. — Prix : 5 fr.: franco 5 50 - Prairies (Noes sur Les), par C. FAsQuELLE. Brochure in-8. 50 c. Pratique avec science, par ROBIOU DE LA TRÉHONNAIS. 1 v.in-18. 2 fr. - &eboisement (Traité du), ou manuel du planteur, par H. BAZELAIRE. 2e édit. 1 vol. in-18.. jeu 261" ke Reproduction en Zootechnie. — Croisement, sélection, meteagee qe BARON. 1 vol. in-8°, orné de 56 fig. Gfr. Kuche (La). — Méthode nouvelle essentiellement pratique) par À. Vi- MGNOLE. 2° édition, 1 vol. in-18 orné de figures. 3 fr. “4 Ruche de ATEN — Petit traité d' apiculture pratique pour la con- ‘duile des ruches à eadres mobiles, par DEGIRY. 2° éd., in-18, 28 fig. 1 10 de &uecher. — Vinot ans auprès d'un rucher, ou cours d' apiculture rationnelle en 8 leçons, purement pratique et mise à la portée de tous, par un apiphile. 1 vol. in-18. M 21 “ sel. Son emploi démontré par la pratique, à l'usage des cultivateurs et des fermiers. In-$°. . 60 c. _Sorgho (Composition chimique et extraction du sucre de la canne de), par Paul -MADiNIER. {n-8. * 60 c- | | E j | Sorgho sucré (Le), sa culture comme plante fourragère et comme ponte ‘aleoolisable et saccharine, par Louis HERYÉ. In-8. 60 c. Taupler (L'art du), ou Méthode amusante et infaillible pour prendre les taupes, par DRALET. 17e édit. 1 vol. in-12, fig. _1 50 | Cocon. — Nouvelles études sur le cocon. 1856. In-8. Jen PE : 2 1h Cocons. — Procédé pour le battage des cocons, ou moyen d'obtenir "= Magnaneries- — Expériences sur la ventilation des magnaneries. :# Mâriers. — Quatre mémoires sur le mûrier. 1840-43. In-8. 1 50 …. Soie. — Mémoire sur la filature. 1839. 1 vol. in-8 avec 7 pl. 4 50 ae Vers à soie. — De l'Influence des phénomènes RSR sur ma “les éducations des vers à soie. 1850. In-8: :: | | 1 fr. (… Pomme en Normandie. Culture et fabrication du cidre, par Lu des cogons le plus de soie possible. 1843. In-8. HR, 308 .” _1831. 1 vol. in-8 avec pl. 8 fr. à | tation de la vigne et Etude de la rupture des bourgeons FY _ par E. TROuUILLET. 2e édit. Tableau in-folio, fig. et texte. A Durour. 1851. 1 vol. in-18. Pa _ de la décrépitude et du Phylloxera, par QuÉHEN-MaLLET. In-18. Bruxelles). 4° édition. 1890. vol. in-18. bé à Lo agents de fertilité. 6° édit. 1 vol. in- 18. | 1 A vigne, — FPE des AT à A sd le Vigne. — Culture de la vigne et fabrication on vin dans la _Wigne.— Manuel pratique du Vigneron PAR our un abteué su r culture de la Vigne, ses maladies et les maladies des vinss par J. BON In-18, orné de fig. et de planches. _ es Vigne (Ea). et le Phylloxera. Culture de la vigne pour la le Ouvrages de M. Georges Ville. La production végétale et les engrais chimiques (conférence 5° 8 de Vincennes), 3e édit. 1890. 1 v. grand in-8°, avec fig. et tableaux. 8 fr. | Le propriétaire devant sa ferme délaissée (conférences de Les engrais chimiques (conférences de Bruxelles), La édition. 1890. 1 vol. in-18. | RS fr. Les engrais chimiques. — Entretiens agricoles donnés au champ d'expériences de Vincennes. 1. Les principes et la théorie. 1890. 1 vol. in-18, av. tableaux. 3fr. 50. IT. Les cultures spéciales. 1890, 1 vol. in-18, avec tableaux. 3 fr. 50 A. Le fumier et le bétail. 1890. 1 vol. in-18. 3 fr. 50 École des Engrais chimiques, premières notions de l'emploi des” » Win. — Art de faire le vin. — Influence du climat et du sol sur le raisin ; + | de la vendange ; de la fermentation, de l'alcool ; de la coloration; du décu- 2. | vage, des maladies, etc., par CHAPTAL; 8e édit. revue par de VALCOURT- 1839. | 1 vol. in-8 avec pl. : ‘6fr. | Vinification. — Nouvelle méthode de culture de la vigne el fermen- tation vineuse, suivi de l’art de faire le meilleur vin possible pars un pro- cédé nouveau, par AUBERGIER. 1825. 1 vol. in-12. 150 Wins. — Traité pratique, par MacHanp. 8e édit. 1 vol. in-18. Ér 50 Î | Bibliothèque de l'Horticulteur praticien. Encouragée par MM.les Ministres de l'Agriculture et du Commerce et de l'Instruetien publique. Aide-mémoire pour les semis et travaux divers à faire pendant les douze mois de l’année dans le Jardin fleuriste, par A. Goix. 1 vol. in-18 (Sous presse). Aide-mémoire pour les semis et travaux divers à Taire pendant es : douze mois de l’année dans le Jardin potager, par A. Goin. L vol: in- 18. (Sous presse). qu Almanach du Jardinier fleuriste, suivi de notes sur le jardin potager. 1 vol. in-18 avec fig. dans le texte. Les années 1861, 1863, 1868, 1869, 1871-12, 1873 seules sont disponibles, chaqu:. 50e. Ananas à fruit comestible. — Culiure actuelle comparée à l'an- | cienne culture, suivie d’une notice sur la culture forcée du fraisier, par GONTIER. 1 vol. in-32, orné de 13 fig. dans le texte et hors textes 3 fr. Arboriculture., — Manuel pratique renfermant ce que les meilleurs auteurs et les praticiens ont dit de mieux sur le défoncement, la plantation. les formes, la taille et la mise à fruit des arbres fruitiers, par l'abbé LEE (Nouvelle édition en préparation.) Se Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. REA) ; Arboriculture des Ecoles primaires ou Notions d'artoriculure *+ | | tt semer —— REED RETEE ) PARUS * el #. res à a 2 la ed no enfants, par d. Bnémon, ge éd. hnägé ASE tra Bet le comte DE LAMBERTYE. in-18, orné de 33 fig. (Nouvelle ion en préparation). | Approuvé par la APR des bibliothèques PRE | Artichants et Cardons. Leur culture, par un horticulteur. In-18, vec fig. (Sous presse). vol. in-18, orné de 11 gravures dans le texte, et d'un plan d’ asperges, Asperges (Semis, plantation et culture des). Méthode d'Argenteuil, ete., Asperges. — Culture ordinaire et forcée ; semis , plantation et cueil- lette, par LENORmAND. L Vol. in-18, orné de 11 gravures dans le texte, et d’un plan d’aspergerie. Apte A à Botaniste et herboriste (Petit Manuel du), donnant la description de Br 220 plantes officinales, suivi de principes de médecine, de pharmacie, d'hy- _ giène et d'économie domestique, etc., par L. T., F. M. et P. M., 3° édit., prevu et corrigée par l'éditeur, 1 vol. in-18 orné de 80 fig. 2 50 RÈ Dane greffer, marcotter et semer (Guide pour) les EN Le (4 (l run “fleuriste, » eg 11 DE complétée par l'éditeur. In-18 orné de 35 fig. 1 fr. ra Cactées. — Leur culture, suivie d’une description des principales ne spèces et variétés, par PALMER. 1 vol. in-18, orné de 33 fig. AU (Fe _ ‘Canna. — Histoire, culture et multiplication, par CHATÉ. 1 vol. in-32, (borné d’une fig. hors texte. 1 50 ERe Champignon, — Sa culture en plein air, dans les caves et dans les ,_ “carrières, par LAIZIER. 1 vol. in-18, orné de 7 fig. r ‘206: LE » Champignons (Culture des), avec l'indication d’une nouvelle méthode [à pour en obtenir en tous lieux par l’emploi de la mousse, par SALLE, 5° édit., F2 revue et complétée par l'éditeur. 1 vol. in-18, orné de 20 fig. t'fr. “ Champignon comestible. — Instructions pratiques sur sa culture, par JaAcouin aîné. In-18 de 24 pages. S 60 c. L'æ Champignons comestibles et vénéneux de France. — Guide … pour les reconnaître, par ÉLOFFE (KROENISHFRANCK). 1 vol. in-32, orné de Ë 11 planches donnant ‘la figure de 114 champignons coloriés. 5 fr. Œ par M. HAR1OT. 1 vol. in-18. (En préparution.) Ë Cinéraires. — Culture et multiplication, par CHATÉ. 1 vol. in-32, lorné d’une figure hors texte. 750 (RE __ Conifères de petites et grandes dimétstons: — Culture orne- LA Éontére et forestière, par MOoRLET. 1 vol. in-18. 3 b0 4 Culture maraîchère, — Traité théorique et pratique de culture ma- Er ehène. par Ropiças, 3° édit. 1 vol. in-18. 3 50 Le : Cyclamen. Culture et multiplication par un amateur. In-18. 50 ec. … Fleurs de pleine terre et de fenêtres. — Conseils sur leur culture, 4 pouvant convenir au nord, à l’est, à l’ouest et au centre de la France, par “le: comie de LAMBERTYE. 9e éd. in-18. 1 fr. Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. … Fraisier. — Culture en pleine terre suivie d’un choix des meilleures variétés à cultiver, par le comte de LAMBERTYE. 1 Vol. in-18. 1 fr. _ Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. - Fraisier. — Culture forcée par le thermosiphon, par le comte DE LAm- È | BERTYE. 1 vol. in-18, fig. LA: 1926 ÆFuchsia, — Histoire et culture, suivies de la description de 540 espèces et variétés, par F. PORCHER, 4° édit. 1 vol. in-18. - PA 1 œ # . Géranium et Pélargonium.— Multiplication et Les ER MaLET L. et NenLor. Tetug édition en Re) ( ue de 107. nd #14 ‘ 2 sh | ir BOSsIN, 4° édit., revue et corrigée par l’éditeur, { vol. in-18 avecfig. 1 fr. : Chrysanthème.— Culture et multiplication par un amateur, revue We # | À #4 Ce LEA s A * LAC De y _Graminées. — = Choix et culture des graminées propres à l’'ense ment des pelouses et des prairies, Le Courrois-GÉRARD. 1 vol: in32, € de 19 fig. hors texte. # Jardin fleuriste (Le). — Instruètion pour Ja Caire des plantes an. nuelles, ‘bisannuelles, vivaces : plantes à feuilles ornementales ; oignons à - fleurs ; arbres et arbustes, par LEMAIRE, LEQUIEN, BossiN, BERNARDIN, Car-. _ RIÈRE, comte DU BUYSSON, PALMER, PORCHER, Rivière père et fils, ete. . revue et complétée par l éditeur: 5° éd. 1 vol. in-18, OrnE de 250 fig. 3 50. | | Sardinage. — Éléments de jardinage pouvant convenir aux provinoés | - du nord, de l'est, de l'ouest et du centre de ja France, par 1e comte DE Lam- BERTYÉ. 1 vol. in-18 avec fig. dans le texte. | FE 4e 11 HE Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. . Sardinier illustré (Le Nouveau) pour 189%. — Ouvrage pratique pour la culture et la taille des arbres fruitiers ; la culture en pleine terre et forcée des légumes; des plantes de pleine terre, de serre froide ettempérée, de ‘serre chaude, par MM. HÉRINCQ, LAvALLÉE, NEUMANN, VERLOr, . COURTOIS- GÉRARD, PAVARD, CELS et BUREL, revu et corrigé par l'éditeur. 29° éd. 1 vol. in-18 de 1,760 pages, orné de 580 figures dans le texte. 7 fr. | La re édition de cet ouvrage a paru en 1865. Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Lantanas. — Culture et multiplication, par CHATÉ, 1 vol. in-3?, 50 e Cr: : Légumes. — Conseils sur les semis de graines de légumes, offerts, aux habitants de la campagne, par le comte DE LAMBERTYE, 4° éd. In-18. 1 fr. Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Légumes. — Conseils sur les semis et la culture des légumes en pleine terre, offerts aux habitants des départements du Rhône, de l'Ain, dela Loire et de Saône-et-Loire, par le comte DE LAMBERTYE. 1 vol. in-18. : 1fr. Légumes et fleurs. — Conseils sur la culture de légumes et de fleurs sous un, deux ou trois châssis, pendant les douze mois de l'année, par le comte DE LAMBERTYE. 1 vol. in-18 orné de fig. tar: Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. | Melon. — Culture simple et précise par laquelle on obtient des melons d'une grosseur extraordinaire, d’une qualité et d’un goût exquis, par DUFOUR DE VILLEROSE. 4° éd. complétée par l'éditeur. In-18, 23 fig. 1 fr. Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Melon : Concombre vert long; Concombre cornichon ; Courge à la moelle : et Potiron vert d'Espagne. — Conseils sur leur eulture à l'air libre, par le î comte DE LAMBERTYE. 1 vol. in-18 orné de 18 fig. 1 fr. _ Approuvé par la Commission des bibliothèques scolaires. Melon, — Instructions pratiques sur sa culture sous châssis, sous cloche et en pleine terre, par MARTIN JACQUIN. In-18 de 36 pages. 60 c. Melon et Concombre, — Culture forcée par le thermosiphon, par le comte DE LAMBERTYE. In-8°, fig. 1 25 Œillet. — Culture, etc. 1 vol. in-18 avec fig. (En préparation). Palmiers (Les) de plein air de la France, par J.-B. CHABauD, jardinier- botaniste. 1 vol. in-18, orné de 15 fig. dans le texte. (En préparation. ) pêcher. — La direction des arbres : par le pincement des feuilles, et notamment du pêcher, par GRin, 3° édit. 1 vol. in-18, orné de 6 fig. 1 fr. Pêcher en espalier.— Culture, plantation, taille etdirection, démon- trées par 125 figures dessinées et accompagnées d'un texte descriptif, par E. CouruRER , ancien arboriculteur à Montreuil, ete. { vol. in-8°. 5-fr.. Phlox. — Culture et multiplication, par LIERvAL. 1 vol. in-32, orné de 5 fig. hors texte. tifr.- _ Plantes aquatiques. — Multiplication et culture, par HÉLYE, 1 vol. n-32, orné de 16 grav. dans le texte et hors texte. 1 50 Plantes à feuilles ornementales en pleine terre (Les): Cala= dium, Canna, Gynerium, Musa, Solanum, Wigandia, ete. Botanique ebeul- (pure, par le comte DE LAMBERTYE. (Nouvelle ovks en prépar Ru UK EU Une 2 QUE “0 TA + - # Fe L Polti res niduèlies. CMS et vivaces, cu , par MARTIN JACQUIN. 1 vol. in-18 de 100 pages. 1 50. unia, Verveine. Culture pratique par F. pu Buysson. In-18,fig. 1fr. *ommes de terre. — Choix, culture ordinaire et forcée; culture hi- vernale; récolte et conservation, par Courtois- GÉRARD. ji vol. in-32. (En “prépl ? ation). Fe, | Keine-Marg uerite (Culture de la), par MALINGRE. A8 0 MONT | Rosier. — Culture, multiplication et taille, par un amateur. 1 vol. -18, orné de 38 fig. dans le texte. 11480 14 osier. — Culture forcée, suivie de la culture en pots et en plein air, et … dela culture forcée du Lilas, par un horticulteur. In-18. | 50 (APAE 4 Rosier. — Semis, culture et taille, suivis de la Taille des Arbustes d’a- * grément de pleine terre et de l'Oranger, par FORNEY, 4° éd. 1 vol. in-18, | 60 fig. 2 fr. … Hosiériste. — Aide-mémoire pour les soins à donner aux rosiers % ess et de pleine terre pendant toute l’année. in-18. PEN _Æomate et Haricot. — Culture forcée par le thermosiphon, me le _ comte DE LAMBERTYE. In-8°, fig. 1 25 D? "Verveines.— Culture et multiplication, par CHATÉ. 1 vol. in-32. 50 c. D. À Vigne.— Culture forcée, parle comte DE LAMBERTYE. Rpsr fig. 1 25 Arbres fruitiers, Botanique, Culture potagère, Jardinage. Almanach Gressent pour 1893, contenant les principes élémen- taires d'Arboriculture et de Potager, par GRESSENT. In-18. 50 c. 1886, chaque: TRE C A _ Arhoriculture (L') fruitière comprenant la culture intensive et extensive des fruits de table, etc., par GRESSENT, 9° édit. 1 vol. in-18 à | avec 430 fig. dans le texte. 1 fr. Arboriculture fruitière. — Cours pratique, par DELAVILLE, 3° édite 7 de vol. in-8, orné de 284 fig. 6 fr. …._ Arboriculture fruitière,— Cours pratique par le frère HENRI 2° éd. É 1 vol. in-8°, orné de 197 fig. et 2 pl. C3 À ASS Arbres d'agrément, — Traité de la taille des grands arbres plantés « en bordure des chemins, sur les places publiques, allées d'avenues, mas- S _ gifs, suivi de celle de l'amandier, du noyer et du châtaigniers par J. Gau- - TER, | vol. in-8, orné de 18 fig. 2 fr. k Arbres fruitiers Conseils sur le choix et la forme des hrbres avant . Ja plantation, suivis d’un traité sur leur culture et leur restauration, par l'abbé LEFÈVRE. 7° édition. 1 vol. in-18 orné de planches. Sfr. __ Arbres et arbrisseaux à fruits de table. 6° édit. du Cours d'ar- boriculture par DuBREUIL. 2 vol. in-18 ornés de 748 fig. ; 11 50 _. Arbres fruitiers | Instruction élémentaire sur la conduite des), par _ DurEuis, 9° édit. 1 vol. in-18, fig. | 2 50 ee Arbres fruitiers. — Instructions pratiques sur la taille et la conduite n_ des arbres fruitiers, par CHAROLLOIS. In-8 avec pl. 1 50 Arbres fruitiers. Manuel populaire de culture, marcottage, bouturage.. . greffage et taille, par P. JoieneAuUx. 1 vol. in-18 orné de 141 fig. 2 50 | Arbres fruitiers (Taille raisonnée des), par J. Harpy, 8° édit. 1 vol. in-8 avec 134 figures. | 5 50 Architecte paysagiste (L’). Théorie et pratique de la eréation des Parcs “et Jardins ; — Cours d’aquarelle en quatre lecons, accompagné le 4 chromo-lithographies ; — Notions usuelles de droit; — Comptabilité des travaux, par À. PÉaN. 1 vol. in-8°, orné de 132 Îg. | 29 fr. l'en faire des conserves, par P. RONCERAY. In- 8. à . 1.25 “ Re pa à es mélles de pleine terre : Géranium, Héliotrope, Pensée, Les années 1867, 1869, 1870, 1876, 1878, 1819, 1881, 1883, 1884 et PE" , [4 LP à t',: : an be asperge. — Culture à (x ELA Pa ne déné “ten diocre AARIe, bénéfice ne, 6, 000 fr. à l'heet., par 6 VAUVEL . 1 vot. in-18. | “1 Pr. Asperges d'Argenteuil, AR 0 générales st sur ieur culture, pa L. LHÉRAULT. In-18 de 48 pages. NA ART se Botanique des demoiselles, par BoiraRD, 1 vol. in- -8, “orné de 64 pl. contenant 1096 fig. noires représentant les caractères généraux 4 pécifiques des plantes. NS ER Botanique populaire contenant l'histoire complète de toutes Jes parties des plantes, etc., par H. LECoQ. 1 vol. in-18 orné de 215 fig. 3 50 | Botanique. — Traité général de botanique descriptive et analytique, . par Lemaour et DECAISNE, 2° édit., 1 fort vol. in-4° orné de 5500 fig. 80 fr. Champignons supérieurs du Tarn, par J. BEL. { vol. in- -8° orné de 32 planches coloriées. Sfr; Chasselas. — Traité pratique de la culture du chasselas- à oroey. par J. BurEau. 2° édit. augmentée d'un chapitre sur les maladies de la | vigne. Iu-8 de 30 pages orné de 3 figures. 1 50 Chrysanthème, sa culture, par CUVELIER. { vol. orné de 10 fig. 1 50 . Chrysanthèmes (Les). — Description, culture, emploi, par C. BeLLair et V. BÉRAT. 1 vol. in-1# orné de 21 figures. 246 : Chrysanthèmes d'hiver. Liste descriptive, par G.de MEULENAERE. In-18 oblong, cart. 1 50 : Culture imaraîchère, Traité pratique, par le frère HENR. 1 vol. in-18 orné de 2 planches. 1 NY © CAR Culture maraîchère à sol couvert, par J, NaANOT. In-8°. = 50 c. Culture potagère à la portée de tous, par BURYENICH. 2° édit., 1 vol. in-18 orné de figures. 8 950 VPprpeniun (Les) et genres affines, par ANGI0LO Puccr. 4 vol. in-18. - +250 Cypripédium, Sélénipédium et Uropédium, (Magnographie des), comprenant la description de toutes tes espèce, variétés et hybrides existant jusqu’à ce jour, par DESBotis. 1 vol in-18 orné de 7 fig. 1 50 - Figuier blanc d'Argenteuil. — Sa culture, par L. LHÉRAULT. In-18 de 24 pages. - 60 c. Fleurs. — Grand assortiment de planches coloriées, à 20, 30 et 40 c. la planche, au choix. Fleurs de pleine terre (Les). Description et cire par- © VILMORIN où ANDRIEUX, 3° éd. 1 fort vol. petit in-8 avec supplément orné de -près de 1,400 gr. 16 fr. __ Flore de Ia Côte-d’@r ou description des plantes indigènes, cultivées et acclimatées dans ce département, par LOREY et DURET, 1831. 2v. in-8°. 8 fr. : Fougères de serre et de pleine terre, — Traité théorique et pra- tique pour leur culture, par J. WoLFF. { vol. in-18. 125 Fraister, Sa culture commerciale, par Muuië. In-18 orné defig. 1 fr. Fruits. — Grand assortiment de ‘planches coloriées à 25 et 50 c. la planche, au choix. Fruits. — Traité complet des fruits de toute espèce, comprenant la description des fruits tant indigènes qu’exotiques, leur emploi dans lali- mentation, l’économie domestique, la médecine et les arts, leur conservation : par les divers procédés connus; leur amélioration par l'influence des en- grais; des semis, de la taille des arbres, de l’incision annulaire, etc., par : COUVERCHEL. 1852. 1 vol. in- -8; ( 50 Fruits de choix. Description, culture et commerce des variétés les plus intéressantes à cultiver dans les vergers et les jardins, par G. MICHELS. 2° édition, 1 vol. in-18 orné de 35 figures dans le texte, accompagné d'un tableau composé de 47 fruits divers de grandeur naturelle et coloriés. — Prix : 3 fr. 50; franco 4 fr, Morticuiteur francais (L'). —— Journal des amateurs et des intérêts LT 6 sous la | faction ln 872. enslutos in, nie de 480 nn cot. D en à à Au lieu de 210 fr. : ET AA LE He N a ste plus que 8 collections complètes de disponibles. Les volumes séparés Re fr., franco. 2 FPENEA __-Jard ns. — Manuel de l'amateur des jardins. Traité PASS EN d'horti- 157410 “culture, par DEcaisne NauDIN. 4 vol. in-8, ornés de 537 fig. 0 BNIPT MURS: ardins (Traité de la composition et de l'ornement des), avec 161 pl. entant, en plus de 600 fig., des-plans de jardins, des machines pour lever les eaux, etc., 6° édit. 2 vol. in-4, oblong. 2, 20 ‘A Psruins d'agrément. Tracé et ,ornementation, par Bona. 4° édit, | 1 vol. ‘in-18 orné de 258 figures. © 9 50 MALE. % Jardin fruittex, — Le nouveau Jardin fruitier, dédié aux jeunes _eultivateurs, par CHEVALIER. In-18, orné de fig. Hot 2 EP 0 Jardinsfruitiers et potagers (Instructions pour les), par DE LA QuIN- | MINYE, extrailes de l'édition publiée en 1697, et accompagnées de notes sur … les nouveaux modes de culture, de forme et de conduite d'arbres fruitiers. SE 4 vol. in-8, orné de fig. 3 50 #4 _ Orchidées. — Traité théorique et pratique sur la culture des orchidées | parle comte F. pu Buysson. 1 vol. in-8. Ghes ES Ee manuscrit de cet ouvrage a été couronné en 1875, à l’Expos. intern. de Cologne. a. h Lé @rchidées. Siructure, histoire et culture, par Lewis CASTLE. 1 vol. n-18 cart. fig. \ 3 fr. fa —. Parcs et jardins. — Prix de règlement ou tarif des travaux de L… Jardinage, de plantations, d'exploitation des forêts, etc., par LEcog, » architecte de parcs, 1859. In-8°. 8 frs te Parcs et Jardins. — Série de prix applicable aux travaux de Parcs Te … et jardins, établie par la Chambre syndicale des architectes- -paysagistes, entrepreneurs de jardins et horticalteurs de France.l”"*éd. 1881.1v.in-4. 5 fr. % É. Parcs et Jardins.— Traité complet de la création des pares et des jar- _ dins pysagers, de la culture des arbres d'ornements, etc. par GRESSENT.. _ 4édit. 1 vol. in-18, orné de 291 fig, dans le texte. 16 PR MATE" 5 Patates, leur culture à la portée de tout le monde, par M. JourDAN. + Fa 40 c. _ Plantes potagères.— Description et culture par ViLMORIN-ANDRIEUX. as in-8 avec de nombreuses figures. 12 fr. % # Plantes de serre. — Traité théorique et pratique de la culture de toutes les plantes qui demandent un abri, par DE PuypT. 1 vol:in-8. 6fr. piantes de serre froide, d’appartements, de jardins d'été, par « he Puy. 3° édit. { vol. in-18. 1 LT BARRE PE _Poiriers les plus précieux, parmi ceux qui peuvent être cultivés à aute tige aux vergers etaux champs, avec les figures au trait des fruits, par 4 à pE LiRON D'AIROLLES. 1874. de édit. In-8. 2 fr. Poires.— Quarante Poires divisées en 4 séries de 10 poires, dontla matu- _ ration a lieu pendant les mois de juillet à maï, contenant le nom, la syno- nyme, la description des poires, de l'arbre, le mode de cullure; l’époque de la cueillette du fruit avec la silhouette de chacun et de grandeur natu- relle, suivies de considérations sur la culture et la taille du poirier, par P.pE | . MorTILLET. 3° édit. in-8. D 50 poires d'élite. 50 variétés pour grande et petite culture. Descriptions D culture, accompagnées de 80 figures noires dessinées d'après nalure LE RE 2 ‘de 37 figures dans le texte, par G. MiCHELS, hortieulteur. 1 vol. in-18, æ Prix: 2 fr. 56; franco 2? 75 à Poirier et Pommier; — Traitement de la branche à fruit, par l'abbé LEFÈVRE. In-18, avec 9 pl. | 60e: 5 . potager (Le) et la maîtresse de maison. — Tableaux indiquant les quan- | de chaque légume nécessaire pour un ménage ; les quantités de terrain et elles de semences correspondantes ; les époques de chaque ensementce- … mentet celle re récoltes, me un amateur. Brochure in-8° oblong. #-fr. # "A ll t- f = cription, laculture, la fertilité, la maturité, la qualité et 1 _ grandeur naturelle des fruits anciens et modernes | Les Poires, 915 variétés. 2 vol. — Les Pommes, 527 variétés. 2 vol. _— Les Ahricots, 34 variétés, et Les Cerises, 127 variétés, 1 vol. — _ Le mêcher, 143 variétés, 1 vol. ; LÉ EPST SCORE A fer 2 j As 1) ve AT ‘2 F AL $ ; Fe 1 AG : k fa es FAC EN Fr RE } * É SEE fs #2 ; MA: la % 1e JA KA ; # L* FA 5 né JE f ietionnaire de ponroiosie, contenant l'histoi #1 H es plus gén connus et cultivés, par André LEROY, pépiniériste, 6 vol. gr. in-8. LS. D IPN Le F 4 rar F. 4 PE me. D | des _ Tors les volumes se vendent séparément 5 fr. 2 PER RARES . potager facile (Le), par H. BOULMÉ, 1 vol.in-18 de 188 pages, 2 50 potager moderne (Le). Traité complet de la culture des légumes, par GRESSENT, 8e édit. 1 vol in-18 avec 131 fig. dans le texte. Me ie _ Ouvrage couronné par la Société centrale d’horticulture de Paris. rent n NE Primeveres de Chine. L'art de les cultiver, par H. Pasc AL, jardi- nier chef. Brochure in-8° de 16 pages. LA | mochers. — Considérations générales sur les différents genres de. rochers artificiels, sur leur nature, sur leur mode de construction, ete, par GomBaz, architecle paysagiste. In-8° orné de 1 grandes figures. AREr. > _ Moses — Dictionnaire des Roses, ou guide général du rosiériste, contenant la description détaillée de plus de 6,000 rosiers, tant anciens que. modernes, par Max SINGER. 2? forts vol. in-18 avec fig. A 9 Mn: Roses. — Nouvelle classification, par F. CRÉPIN. Brochure in-8. 60e. | Roses. — Journal des Roses, fondé par MM. S. Cocner ét C. BERr- NARDIN. — Ce Journal parait tous les mois. Les livraisons sont compo- sées de 16 pages de texte et d'une planche coloriée. | ses Prix DE L'ABONNEMENT pour l'année : FRANCE, 12 fr.;: — EUROPE, 13 fr. 20; — ASIE, AFRIQUE, AMÉRIQUE et OCÉANIE, 14 fr. Fe | Livraisons séparées, 1 fr. 25. — Pas de numéro spécimen. | Les années 1881, 1888, 1889, 1890, 1891 et 1892, brochées, sont dispo- nibles chaque année. | | 15 fr. wruffe. — Etudes sur les truffes comestibles au point de vue botanique ‘entomologique, forestier et commercial. par H. BonNner. In-8. 240, _ Mémoire couronné par l’Académie des sciences. #18 Wégétation. — Recherches chimiques sur la végétation, par'de SAUS- SÛRE. 1804. In-80 avec pl. et tableaux. DANCE fr. Vigne en treille, sa culture, par l’abbé LEFÈVRE. In-18, 1 pl. 80 c.. Vigne et arbres fruitiers. Nouveau mode de culture, par J. DEs- BOIS. 1 vol. in-8°. 8 50 Bibliothèque du Sportsman Alouette — De la Chasse de l’alouette au miroir avec le fusil, par NÉRÉE-QUEPAT. 1 vol. in-18 orné de grav. | A0 Bécasse. — Le chasseur à la bécasse par PoLET DE FAvVEAUX (SYLVAIN) 1 vol. in-18 orné de 35 fig. humoristiques dans le texte, dessinées par FÉLICIEN Rops. (Nouvelle édit. en préparation.) | Chasse. (Los paramientos de la Caza), où règlements sur la chasse, par Don SANCHO LE SAGE, roi de Navarre, publié en 1180 Nouvelle éd. avec introduction et notes du trad. 1 vol. in-18. é 24 fr: Chasse. — Soixante années de chasse. — Pratique de la chasse au ‘chien courant à pied et à cheval ; au chien d'arrêt en plaine et sous bois, au ma- rais, sur les étangs et sur les rivières, par J.-A. CLAMART, 3e édit. revue et corrigée par l'éditeur. 1 vol. in-18 orné de 60 fig. dans le texte. . ‘3 50 Chasse à courre et à tir, — Nouveau traité par AÀ.DE LA Ru et le marquis de CHERVILLE. 2 vol. in-8 ornés de 141 fig. dans letexte par Ch. JACQUE, LANÇON, etc., et accompagné de 41 fanfares. FL HPADET, Le même, imprimé sur papier vergé. | OM. Chasse aux petits oiseaux, par CRAHAY, 2 éd. In-18, fig. ‘1 50 _ Chasseur infaillible. — Chasse au chien d'arrêt, par MAREKSMAN, trad. de l'anglais sur la 3° édit., augmenté d’un appendice sur la Chasse Lo ù M. : SR f SR TUE ts cs RAS FR : CÉMET — Jo ne DUREE RL k LL À 22e ù ; marais. Nouvelle édit., + revue Cet corrigée par l'éditeur. 1 3 50 L : Abe (Les Origines du). d'apres la paléontologie, la é ogie, l'histoire et la philologie, par PIÉTREMENT. 1 vol. in-8. 8 fr. à Cheval. — Manuel hippique sommaire de l’éleveur cultivateur, ensei- ement professionnel dédié aux élèves adultes des Écoles rurales, par SERIE, lieutenant-colonel de cavalerie, 3° édit. 1 vol. in-18. 1 Îr. prouvé par la Commission des bibliothèques scolaires. … Cheval. — Recherches sur la nature des affections typhoïdes a cheval. par SALLE. 1 vol. in-18, orné de 50 fig. dans le texte. 51 50, - Ouvrage couronné par la Société centrale de Médecine vétérinaire. … Cheval en France (Le), depuis l’époque gauloise jusqu'à nos jours. Géographie et institutions hippiques, par E. HouEz, 1 voi. in-8. 3 fr. HouEL, 1 vol. in-18. t fr. —_ Chevaux.— Conseils aux éleveurs de chevaux, par Charles pu Hays. 1 vol. in-18, fig. 3 50 “ chevaux de chasse. — Leur condition en France, par le comte LE . | COUTEULX DE CANTELEU. 2° édit. 1 vol. in-18. AR ee Chien de chasse (Du).— Chiens courants, espèces et variétés, élevage, … dressage, maladies, extrait du Nouveau traité des chasses à courre et à ür. 1 vol. in-18 orné de 17 Gg. et d’un plan de chenil. 3 50 … Le même, imprimé sur papier vergé. LA » _ Conseils aux Chasseurs sur le tir, les armes, la Chasse en plaine 4 et les différentes chasses d'oiseaux aquatiques, par H. RoBinson. 2e édit. 1 vol. in-8 orné de pl. et de grav. dans le texte. 5 fr. —_ pDommages aux champs causés par le gibier, lapins, lièvres, … sangliers, eic. — De la Responsabilité des propriétaires de bois et forêts, et des locataires de chasse, par SoREL, 2° édit. 1 vol. in-18. 3 50 ge Écurie, — Économie de l'écurie. Traité de l'entretien et du traite- . ment des chevaux, par J. STEWART, trad. de l'anglais sur la 7° éd., par … le baron D'HANEXS. 1 vol. in-18 orné ‘de 20 fig. 3 50 E: Fauconnerie ancienne et moderne, par CHENU et O. DES Murs » 1 vol. in-18, orné de fig. 3 50 4 Maladies du cheval. Description et traitement, suivis de Notions de … chirurgie vétérinaire et d'une pharmacie économique, par A. G***, 1 vol. “ Pêche à la ligne. Conseils, par C. JOBEY. 1 v. in-18, orné de 35 fig. 1 50 -. Pied de cheval (Le) et la manière de le conserver sain, par W. Mis, % _trad _ l’'angl. par GUYTON. 1 v. in-8° orné de pl. et de fig. dans le texte. 9 fr. | Chasse, Chevaux, Chiens, Oiseaux de Volière. etc. Acheteur de chevaux. Guide pratique, par A. RIvET, ancien officier acheteur. 3° éd., 1 vol. in-18. 2 50 . tique pourles élever, etc., par ALLARY. Nouvelle édition 1 vol. in-18. Fig. ._ (Nouvelle édition, en préparation). Cavalier. Nouvelle école du cavalier ou l'art d'apprendre à monter à E: Cheval. Manuel à l'usage de nos amateurs de chevaux et des genre - d’écurie, par un homme de cheval. 2° éd., 1 vol. in-18 de 206 pages. 5 fr. Cheval. — La connaissance générale du cheval, par MM. Mozz et 4 _ Gavor, 8e édit. 1 vol. in-8 et un atlas de 103 fig. ER TE Cheval de service. Production, élevage et ‘dressage, par Ephrem Cailles. Perdrix. Colins cu Cailles d'Amérique. — Guide pra- F - in-18 orné de 23 fig. dans le texte. M NET cheval sans sortir de son cabinet, par J. MussiEux. In-18. | ) NA 5 » Chasse au Gabion, par DIGUET. In- 18, fig. L'E.2 »_ Chasse en plaine, au bois, au marais. — Nouveau guide pra- tique du petit chasseur, par E. Nopor. 1 vol. in-18 orné de pl. 4 fr. Cheval (Le) du laboureur et du seldat, ou le cheval de service en … France, par CARACRaR 1 vol. in-8 de 66 pages. | ÉYes he LL “LPC _ + 4 F4 À r:4 Ra françaises et étrangères, de garde et de défense, de troupeaux, - . fage, d'agrément; reproduction, élevage, nourriture, logement: d reproduction, éducation, hygiène, législation, jé GAYoT. 1 vol. in-8° avec "4 UE Su QE AN MAS PAT AUS # ROSRRTE | a # h è _ Chevaux français (Les) en Angleterre (1868), par E. Chien. — Traité pratique. — Histoire: description des r hygiène ; maladies internes et externes et leur traitement, hi d GoBIN. 1 vol. in-18 orné de 10 gravures. | 23060 ° Chien. — Le Chien, histoire naturelle, races d' utilité et. d'agrémènt 4 atlas de 127 figures. ANS 1 fr. " _ Chiens. — Les Maladies des chiens et LE D par HERTW 16 2e édit. 1 vol. in-18. 3 56 _ Courses. — Les Courses en France, en Belgique, etc., par CH. Do. ; Hays. 1 vol.in-8°. SV 1 AA Encastelure du pied au cheval, par DEFAYS, professeur d’ar- vétérinaire. 1 vol. in-18 orné de » fig. dans le 1ExIE.27 | AMAR Faisans, Canards mandarins, Cygnes, etc. — Guide pratique ner les élever, par Alfred Toucarp. 2° édit. 1 vol. in-18 avec fig. Ho A ES Faisans, tragopans. crossoptilons, lophophores, ete — .. Manuel d'élevage, suivi d'une Monographie des Phasianidés, par DHERSE. 1 vol. in-18. 2 Ms Fauconnerie. Précis contenant les indications nécessaires pour affaiter _ et gouverner les principaux oiseaux de vol, suivi de l'éducation du cormo- ran, par Sourgers et de SainT-MARC. 1 vol. in-8°. RAT, Oiseaux de volière (Manuel de l'Amateur des), ou Instruction pour connaître, élever, conserver et guérir toutes les espèces d'oiseaux que l'on aime à garder en volière ou dans la chambre, par BECHSTEIN. (Nouvelle _éd., classée et revue par l’éditeur. 1 v. in-18 orné de 85 fig. dans le texte. 3 50 Poulains. — Manuel du petit éleveur de poulains dans le Perche, soins à donner aux poulinières, etc., par J. B. HuzarD, 1 vol. in-18 orné de 4 fig. et de 2 planches lithographiées. he tes Revue cynégétique et sportive, paraissant le samedi de chaque semaine par livraisons de 16 pages in-4° illustrées. — Prix de l'abonnement pour l’année : France et Aïlgérie. 15 fr.; — Europe. 16 50; — Autres eontrées, 19 fr. — Les abonnements partent du 1° de chaque mois. Wénerie. — Traité de vénerie, par D'YAUVILLE. 1859. 1 vol. grand in-8° papier vélin, orné de 4 grandes gravures hors texte, de 9 fig. médail- lons, et accompagné de 42 fanfares, 25 fr. Le même, papier ordinaire, sans gravures et sans fanfares. NBA à YU Divers. Cent trente recettes pour apprêter le lapin, ouvrage dédié aux - personnes économes et gourmandes, par HACHEBÉE. 1 vol. in-18. Le. Cuisinière (La) de La ville et de la campagne, par L. E. À. 45° éd. 1 vol. in-18 cart. orné de 300 fig. “ABS, _ Enquêtes administratives. — Traité et Formulaire, à l'usage de MM. les juges de paix, suppléants de juges de paix et maires, par E. NŒUvÉ- GLISE, licencié en droit et juge de paix. In-8°. 1'fr. Etat civil. — Conditions et formalités pour la célébration de mariages. Formule à l'usage de MM. les maires et adjoints, par ToussainrT. In-4°. Cart. avec fers àorés sur le plat. 2 50 _ Gravure.— Des mordans, des vernis et des planches dans l'art du graveur, par DELESCHAMPS. 1836. 1 vol. in-8° accompagné de 3 planches gravées. | . 8 50 Ménage. — Economie du ménage, ou pr incipes d'économie populaire, par GERARDI. 1 vol. in-18. 1 50 pâtissier de la ville et de la campagne, par P. QUENTIN. 30 édit. 1 vol. in-18.orné de 100 fig. dans le texte, . à 50 "A ” Fr 4 ll Paris. — Imp. ES. Capiomonr et Ci°, rue des Poitevins, 6; PA 4 DV qe site, n°-ET. ns Re 4 o … = BIBLIOTHÈQUE RURALE PAR LE GOUVERNEMENT. 70e GRAMINÉES l Vanb: J “% 7 F2 © Ps : 4 . Æ = RSS g S $ En PCR à : ‘ { j : 2 se HOPRAITE DES GRAMINEÉES CÉRÉALES ET FOURRACÈRES QUE L’ON RENCONTRE EN BELGIQUE, Avec des observations sur quelques variétés nouvelles, PAR V. P. G. DE MOOR, MÉDECIN VÉTÉRINAIRE DU GOUVERNEMENT, SECRÉTAIRE DU COMICE AGRICOËE DU 5€ DISTRICT DE LA FLANDRE ORIENTALE, ETC. Il faut donc apprendre à distinguer les bonnes des mauvaises espèces, à reconnaitre aussi celles qui sont inutiles ou indifférentes, à choisir celles qui conviennent le mieux à telle ou telle espèce de bétail, étudier leur position dans les lieux où elles croissent naturellement , examiner celles qui leur plaisent le plus, approprier les espètes à la nalure de son sol, et l’on verra alors qu’il y a réellement beaucoup de science dans une botte de foin. (Lecoo; Traité des Plantes fourragères.) \ À LA LIBRAIRIE AGRICOLE DE H. TARLIER, éditeur de la Bibliothèque rurale, RUE DE LA MONTAGNE, N° 51. 1834 D: BRUXELLES, £ net SAS # - ’ T 3 . x = 4. :F . tL4 WA à ë ÉAY AT j y 5 | FE. ST Lee y 2 ? ir À 4 = IDR ETIOE ES A : $ ÿ + P, Le .. | Ma 4 = Li x Vs > È ture Fa TE LEA TE \, AUS 00 1 110 LTS EN 4 LUNA ATLLUEATALE » L ù { Lest£ rt " ‘ è à : he J | k + | d S Le dE "T4 Nr LES rer! Pet CU LE “ w"T , . : y _ « LA . # Dr tt (TE « CLER AV | (h AUS LIRE. l LEO VE DE 41 t ” PS " ' F | FRE. hp ap { ; | t'HATEL dy DA CEE LEA LP ! : "É < ÿ A 10#0 1e l'a SRE + 2 à - . J : DANS UC En k T0 #3 ; - _ + dt ; 3 * k t g | « — PRÉAMBULE, La Bibliothèque rurale, qui s'adresse spéciale- ment aux agriculteurs et aux propriétaires ruraux, peut-elle placer sous son patronage et comprendre dans ses publications des travaux que l’on pour- rait considérer comme étant plutôt du domaine de la seience botanique que de celui de la science ou de l’art agricole? Telle est ia question qui nous a préoccupé un instant. Mais nous n'avons pas tardé à acquérir la conviction que, dans l'enseigne- - ment, un ouvrage de botanique agricole est au - moins aussi indispensable qu'un manuel sur Ja culture des prairies, si, bien entendu, on veut allier » la science à Part, si l'on désire franchement que le | progrès s'affranchisse de la routine et ne souffre | plus, par conséquent, de Ja lenteur qui marqua na- « guère la connaissance et l'introduction de tous les végétaux utiles. Il surgit ensuite une autre question : c'est celle - qui est relative à la forme que doit revêtir eette pu- » blication. Quelques personnes bien intentionnées, … mais étrangères à l’agrostographie, ont cru qu'on - pouvait avec avantage lui donner un caractère pu- rement pratique et se borner à quelques descrip- tions générales des espèces les plus utiles; mais il sera facile de concevoir qu'un pareil plan, s’il était même exécutable, ne répondrait aucunement à l'attente des agronomes et des cultivateurs instruits - qui voudraient acquérir la connaissance de toutes L… celles qui croissent sur le sol belge: D'ailleurs, ces | GRAMINÉES. 1 6. = PRÉAMBULE. descriptions générales et agricoles serviraient in- failliblement à multiplier et à propager les causes d'erreur, sans le secours de très-bonnes figures co- loriées, et mieux vaut mille fois ignorer la nature des objets que d'en avoir des idées fausses et er- ronées. Ge plan pourrait être adopté et suivi pour d'autres plantes où les analogies entre genres et espèces ne sont pas aussi étroites; mais pour les graminées céréales et fourragères, nous le répé- tons, il est absolument inadmissible. Aussi n'est-ce qu'après un mûr examen que nous ayons entrepris la tâche que le Gouvernement nous a confiée, et que nous nous sommes arrêté à un plan qui, quoi- que plus ou moins scientifique, réunit à la clarté et à la simplicité la concision et la certitude. Notre manuel est divisé en trois parties. La première partie est consacrée à l'étude de la nomenclature des organes des graminées, des formes et des positions qu'ils affectent. Lorsqu'on se sera bien pénétré de cette nomenclature, le lan- gage scientifique auquel nous avons cru devoir ac- corder la préférence pour éviter des périphrases interminables, et qui pourrait faire naître quelque appréhension aux commençants, sera réduit à sa plus simple expression. Dès lors la deuxième partie n’a plus la moindre difficulté La deuxième partie, outre la description com- plète des genres et des espèces (1), comprend quel- ques tableaux dichotomiques (2) qui facilitent les recherches des tribus, des genres et des espèces. En effet, si l'on veut découvrir les noms d’une * (1) Les espèces dont la MNT est suivie d’un point d’interro- gation n’ont pas élé rencontrées en Belgique depuis au moins dix ans. (2) La méthode dichotomique consiste dans le mécanisme suivant: Un certain nombre d’objets étant donnés, il s’agit de conduire successi- vement au nom de chacun d'eux; pour y parvenir, on les divise en PREAMBULE. 7 . plante quelconque, on n’a qu'à déterminer d’abord à quelle tribu elle appartient; à passer ensuite à deux groupes limités par des caractères bien tr ra puis on subdi- vise chacun des deux groupes en deux groupes secondaires et ainsi . de suite jusqu’à ce que l’on arrive à l’unité, soit collective, soit in- dividuelle dont on cherche le nom (GERMAIN . Nous ferons comprendre la clef des tableaux dichotomique par un exemple : nous supposerons qu'on veuille dénommer le seigle cultivé. On détermine d'abord à quelle tribu il appartient; à cet effet on ou- vre la deuxième partie, analyse des tribus. On lit les deux paragra- phes compris sous l'accolade 1. Deux modes d’inflorescence sur la même plante ; ‘épi axillaire et panicule simple termi- 4 4 nale, ou épi composé. URL Jamais deux modes d'inflorescence sur la LH le he AN si. 2. La plante ne présentant pas deux modes d’inflorescence, on passe à l’accolade 2 à laquelle renvoie le chiffre. Axe primaire de l’inflorescence simple très- rarement rameux présentant sur une face ou deux faces presqu’opposées des dépressions ou des excavations correspondant aux locustes ou rachis en zigzag, ariiculé et denté . . . . . . .. TriTicéEs. (Il). Plantes ne réunissant pas ces caractères. L’axe primaire de l’inflorescence étant simple et présentant des dé- pressions correspondant aux locustes on a en main une plante appar- tenant à la tribu des Triticées IX. La tribu étant trouvée , on cherche à découvrir le genre au tableau de l'analyse des genres. { Deux ou trois locustes sur chaque dent du 1 rachis. Une locuste sur chaque dent du rachis . . . 3. Notre plante ne présentant qu une locusle sur chaque dent, on passe . à l’accolade 5. : ; Glume nulle. 1 ES EM RER PS ERREUR 1 ECS 4. À cause FA la glume l’on passe à l’accolade 4. F ; Paillettes munies de trois à cinq arêtes. Paillettes mutiques ou munies d'une arête. . D. La paillette ne présentant pas trois à cinq arêtes l’on passe à l’ac- _ colade 5. Giume à une paillette ; loeuste présentant le ; } dos au rachis. Glume à deux paillettes ; locuste présentant l’une des faces latérales au rachis. . . . . . . . La glume étant à deux paillettes et les locustes présentant l’une des faces latérales au rachis l’on passe à l’accolade 6. & Locuste à un fleuron fertile. t Locuste biflore ou multiflore . . . . . . . . ki. La locuste présentant deux fleurons ct un rudiment de troisième fleuron, l’on passe à l accolade x. 8 PRÉAMBULE. _ l'analyse des genres de la tribu et à chercher enfin dans le tableau qui suit, l'énoncé complet des ca- ractères de chaque genre et le nom de l'espèce. Pour vérifier l'exactitude de la détermination, on lit la description du genre auquel renvoie un numéro d'ordre, et ensuite celle de l'espèce; la lettre qui suit le nom de lespèce, et qui est mise entre parenthèses, correspond à celle de la description détaillée, suivie de quelques indications sommaires des lieux où on la rencontre. Dans la troisième partie, enfin, nous indiquons tout ce qu'on sait sur les stations, les propriétés et le rendement des espèces et des variétés, d’après les observations consignées dans les meilleurs tra- vaux récents sur l'économie rurale. Une table alphabétique, où chaque partie a sa pagination spéciale avec la synonymie complète des espèces utiles, pour faciliter les recherches, termine l'ouvrage. Nous espérons que ce manuel contribuera dans un cercle étendu à propager la connaissance des plantes qui entrent pour une si large part dans la richesse nationale, et nous nous estimerons tou- jours heureux de pouvoir coopérer à aplanir la voie qui conduit directement ou indirectement à des améliorations agricoles dont les résultats rejaillis- sent sur le bien-être matériel et moral de la nation. Paillettes linéaires-subulées. . . . . . . . .. SEIGLE. 7 Paillettes ovales-lancéolées, ovales ou oblon- gœues, elc. Les paillettes étant linéaires-subulées nous avons affaire au genre seigle qui est le quatrième dans la partie descriptive. Ce genre ne comprenant qu’une seule espèce, celle-ci est découverte et nommée seigle cultivé. S'il y avait plusieurs espèces de ce genre on en trouverait l’ana- lyse dichotomique après la description complète de celui-ci, et pour en savoir le nom on s'y prendrait comme pour l'analyse des tribus et des genres. PREMIÈRE PARTIE. INTRODUCTION L'ÉTUDE DES GRAMINÉES. NOMENCLATURE. L'histoire des graminées se rattache étroitement à l’histoire de la civilisation; partout où celle-ei a fait quelques progrès, l’on trouve leur culture en honneur. Elles forment, aux yeux du botaniste, la famille la plus riche et la plus naturelle de tout le règne végétal, et l’agronome, le cultivateur, lui, la considère, à juste titre, comme la plus importante de ses cultures et Comme le baromètre de l'état plus ou moins prospère où se trouve un pays. En effet, toutes peuvent servir à nos besoins ou concourir à nos jouissances : ici elles forment la base de la nourriture de l'homme; là, elles pour- voient à la subsistance et à l'entretien de ses trou- peaux, et fournissent les éléments de diverses in- dustries, enfin ; plus loin, leurs tiges souterraines raffermissent et fixent les sols mobiles de BAS entiers. Les graminées appartiennent à toutes les sta- tions ; on les trouve sur les hauteurs comme dans les plaines, sur les penchants des collines comme dans les bas-fonds, dans l’eau comme dans les 1. 10 MANUEL DES GRAMINÉES. plaines arides et sablonneuses, etelles n’abordent un lieu que pour le féconder; mais toutes les espè- ces de sols, toutes les stations, quelque variées qu'elles soient, ont,en quelque sorte, leurs espèces propres, sinon comme types botaniques, du moins comme types agricoles. ÎÏ. —— DE LA TIGE ET DES RACINES. Toutes les graminées qui sont cultivées en Bel- gique, Ou qui y croissent spontanément, sont her- bacées (de la nature de l'herbe, c’est-à-dire ce qui n'acquiert pas la consistante du bois et qui périt après quelques mois de végétation. _ Annuelles, (qui se développent, fructifient et 7. rissent au bout d’une année. ) Bisannuelles_ (qui pores à la deuxième an- née de végétation). Vivaces, (qui vivent au moins pendant trois ans.) Les tiges se développent et meurent tous les ans. Les racines et la partie qui doit émettre les chaumes, qu’on appelle souche, vivent un certain nombre d'années. Leurs racines sont fibreuses et plus ou moins rameuses (on appelle racines fibreuses, celles qui sont longues, assez grèles et distinctes); elles peu- vent être s‘mples ou rameuses : elles sont simples lorsqu'elles ne donnent lieu à aucune division se- condaire; elles sont rameuses lorsqu'elles forment des divisions secondaires, tertiaires, etc., de moins en moins épaisses. Les tiges des graminées sont souterraines ou aériennes. Les tiges souterraines sont celles qui se dévelop- pent dans la terre; ces tiges ont été confondues se : ST PREMIÈRE PARTIE. 11 longtemps avec les racines rampantes. Chez les grarhinées 11 ny a pas de racines rampantes; les tiges souterraines comme les tiges aériennes pré- sentent des espèces de nœuds : c’est de ces nœuds que l’on voit naître des racines. L'on y remarque aussi des écailles, rudiments de feuilles ; à l’aisselle de chaque écaille l’on découvre un bourgeon, et c'est ce bourgeon qui est la cause de la facilité avec laquelle se reproduit la moindre portion de tige souterraine appartenant à un assez grand nombre d'espèces que les agriculteurs désignent sous le nom collectif de chiendent. La tige souterraine a été appelée rhizome par Bellenden Ker : cette ex- pression, si l’on s’en refère à l'étymologie du mot, est des plus impropres : les rhizomes sont souvent pleins ou presque pleins. La figure suivante À représente une portion de tige souterraine du chiendent dactyle. MANUEL DES GRAMINÉES. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 15 Les tiges aériennes sont celles qui se dévelop- pent à l'air. Ainsi, toutes les tiges qui naissent de la souche mère de la génération actuelle, et qui se montrent au-dessus du sol, appartiennent aux tiges aériennes que l'on appelle chaume. Le chaume est l'axe qui supporte les bourgeons, les feuilles et les fleurs. La base du chaume est quelquefois renflée en forme de bulbe (fig. B), simple ou multiple. Ces bulbes qui opèrent alors la transition de la tige aérienne à la tige souterraine, affectent diverses formes : tantôt ils sont presque en forme de sphère ou de boule (fig. B 1 a); d’autres fois ds sont un peu allongés et amincis vers le haut, de manière à leur imprimer l'aspect d’une poire (fig. B 1 b), et d’au- tres fois, enfin, ils sont aplatis et ressemblent à des oignons plats, enfilés à peu près comme les grains d'un chapelet (fig. B 2). Ces bulbes sont cou- verts en partie ou en totalité par une feuille rudi- mentaire, comme on le voit sur la figure suivante ; de l'avome élevée. ( Arrhenaterum avenaceum P. D. B. variété bulbeuse). Les chaumes sont simples ou rameux, droits ou obliques, couchés ou décombants, ordinairement fistuleux ou creux supérieurement et même dans la plus grande partie de leur longueur ; ils sont assez rarementpleinsouremplis de moelle analogue à celle que présentent la plupart des Jones. Le froment turgide auquel se rapportent la pétaniellenoire,etc., et le froment dur, etc., ont le chaume plein. Ils sont coupés de distance en distance par des fragments solides qui forment à l'intérieur un plancher très-dense et résistant. Ce plancher est biconcave, c'est-à-dire qu'il présente sur ses deux faces une dépression d'autant plus prononcée qu'on MANUEL DES GRAMINÉES. 14 e; ce plancher correspond 4 approché plus du centr extérieurement à un ren flement qui est connu E" CT PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 1 le nom de nœud. Le nombre des nœuds varie beau- coup ; ils sont plus rapprochés dans le bas que dans le haut de la tige. Les nœuds font rarement défaut dans la portion aérienne. On ne connaît qu'une seule grande espèce indigène, (l’énodie bleuâtre,) où les feuilles sont insérées à la base des chau- mes provenant de la souche : cette base présente . des nœuds si rapprochés qu'il est assez difficile de découvrir l'origine d'insertion de chaque feuille. Chaque nœud présente un bourgeon plus ou moins développé, qui sert à la multiplication de l'individu, quand on le place dans des conditions convenables ; ces bourgeons se trouvent à l’aisselle des feuilles et affectent la même disposition exté- rieure que celles-ci. La portion comprise entre deux n@uds s'appelle entre-nœud ou mérithalle. Le chaume, comme la tige de presque tous les végétaux, s'amincit graduellement de la base au sommet. Dans quelques espèces, cet amincissement ne commence qu'à quelques centimètres au-dessus de l’origine du chaume. Dir Le chaume peut être :: Cylindrique, lorsque sa cireonférence est repré- senté par un cercle; Comprimé, quand il est aplati suivant deux points qui sont opposés entre eux ; Ancipité, quand il est aplati et que ses deux côtés sont aigus et presque tranchants ; Tétragone, lorsqu'il présente quatre angles et autant de faces plus ou moins clairement dessinés. IT. — DES FEUILLES. Les feuilles, qui ne semblent être que des expansions alongées naissant du pourtour des VHS MANUEL DES GRAMINÉES. nœuds, et dont elles ne paraissent être que des pro- longements, sont distiques, eu égard à la dispo- sition du bourgeon dont nous avons parlé plus haut. Ce terme indique que les feuilles sont rangées en deux séries disposées le long de la tige et dans le même plan, mais à des hauteurs différentes, de manière qu'il y en ait alternativement une d'un côté et l’autre de l’autre côté. Ces feuilles sont donc alternes et disposées sur deux rangs. En effet, en jetant un coup d'œ1l sur un chaume quel- conque muni de ses feuilles, on se convaincra que la troisième feuille est insérée immédiatement au- dessus de la première. Lesfeuilles sont dites radicales (1)ou PU Les feuillef radicales sont celles qui naissent non loin du collet des racines ou très-près du sol, et qui sont déjà très-distinctes avant que le chaume ait acquis quelque développement : tout bourgeon sou- terrain produit done nécessairement des feuilles ra- dicales. Les caulinaires naissent distinctement et à une certaine hauteur sur le chaume. Les feuilles présentent trois parties, savoir : . La gaine (fig. C 1). b. La ligule (fig. © 2). c. Le limbe ou la lame (fig. € 5). La gaine est une espèce de pétiole qui embrasse le chaume, en forme d'étui, à nervures parallèles. Cette partie est nulle où presque nulle dans les feuilles dites radicales ; elle est ordinairement très- développée dans les feuilles caulinaires. La gaine est tantôt fendue dans toute sa longueur ; d’autres fois, elle est fendue jusqu'au-dessous de la partie (41) M. Seringe les appelle avec plus de raison feuilles inférieures. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 17 moyenne; enfin, elle estentière ou seulement fendue au sommet. La gaine est fendue jusqu'à la base, lorsqu'on peut la dégager du chaume sans produire aueune déchirure. Ce dégagement s'opère en la déroulant, … attendu qu'elle est roulée en cylindre autour du chaume; dans ce cas, ses bords sont libres et sa largeur dépasse celle de a circonférence du chaume. (Toutes les céréales.) Lorsqu'elle n'est fendue que jusqu'au-dessous de la partie moyenne , sa largeur dépasse à peine la circonférence du chaume, et les bords de la partie fendue ne se recouvrent que peu . (Glycérie flottante). Lorsque la gaine est entière, sa largeur excède très-peu Îa circonférence des chaumes, et les bords sont souvent soudés entre eux Jusque près de la naissance du limbe. (Mélique unifiore, R.) La gaine est tantôt plus longue que le méri- . thalle (énodie), d’autres fois plus courte. La gaine peut être arrondie, comprimée, ancipitee. La 18 MANUEL DES GRAMINÉES. La ligule, qu'Adanson a nommée languette,estle | plus souvent une membrane mince, située sur la ligne qui sépare la gaine du limbe (ligule mem- braneuse); d’autres fois, la ligule, au lieu d'être membraneuse, est remplacée par une ligne de poils disposés sur un ou plusieurs rangs : (ces poils sont constamment simples) (ligule pileuse) ; d’autres fois, enfin, la ligule fait complétement défaut, et l'on remarque à la place qu’elle devrait occuper, une espèce d'étranglement ou une ligne autrement colorée que le reste du tissu (ligule nulle où rudi- mentaire). La ligule membraneuse affecte diverses formes ou figures. On la dit: Oblongue, lorsqu' elle est DES pue reie que larges" + Oblongue- F7. quand elle est plus: longue que large et que l'extrémité se rétrécit Insensible- ment (Paturin commun). Courte, lorsque sa largeur déni sa tone Eu égard à à son sommet, la ligule peut être : Aiguë, quand elle se ‘termine par une pointe courte se confondant Po avec le corps de la ligule. Acuminée, lorsqu'elle est terminée imsensible- ment par une pointe plus ou moins longue. Mucronée, lorsquele sommet est obtus et terminé brusquement par une pointe plus ou moins allongée. Bifide-trifide, quand elle est divisée en deux ou trois parties; chaque partie peut être acumi- née, mucronée , aiguë, etc. Laciniée, lorsqu'elle est divisée en plusieurs la- nières plus ou moins larges et nombreuses. Dentée, lorsqu'elle présente quelques petites dents. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 19 Obtuse, lorsque le sommet est arrondi. Tronquée, quand elle se termine brusquement par une ligne horizontale et qu'il semble par con- séquent qu'on en à coupé le bout. s: Eu égard à sa vestiture, elle peut être Nue, lorsqu'elle ne présente ni duvet, ni poils. b ‘Ciliée ; quand elle are des poils sur soi … contour. 4 La ligule as peut être: HE) Duvetée, lorsque les poils sont très- courts quasi entremélés et très-mous. | "0 . , , , u p | eo - (4) Ligule membraneuse oblongue-lancéolée ; 2 ligule membra- neuse courte ; 5 ligule pileuse ; 4 ligule mixte ne ie 20 MANUEL DES GRAMINÉES. Poilue, quand les poils sont assez longs, soyeux et distincts, quoique plus ou moins abondants. La ligule est mixte, lorsque la base, très-courte, est de nature membraneuse et qué son contour est garni de poils nombreux : cette espèce de ligule établit la transition entre la ligule membraneuse- ciliée et la ligule pileuse. Le limbe est la partie libre de la feuille. Sa di- rection est opposée à celle de la fente de la gaine. Le limbe peut être Lancéolé, linéaire, subulé. ( Voir les définitions à l’article Paillettes). Rubanaire, quand le limbe est linéaire mais ex- trêmement allongé. Filiforme, quand le limbe est presque rond, cylindrique et en sa grosseur n'excède guère celie d'un fil. Setacé, celui qui est grêle, roide, qui a quelque analogie avec une forte soie de cochon: ce limbe est arrondi ou anguleux et s’amincit de la base au sommet. Eu égard au sommet, le limbe peut être obtus, aigu, acuminé, mucroné, etc. ( Voir les délfini- tions à l’article paillettes.) Eu égard à leur force et à leur résistance, il est : Mou, flasque , lorsqu'il ne peut se soutenir de soi-même. Roide ou ferme quand il est allongé et qu'il se relève avec force et élasticité lorsqu'on le courbe. Cassant, quand il se rompt d'une manière nette lorsqu'on le plie. Le limbe des feuilles, quoique en géneral, linéaire et plan, fournit cependant de bons carac- tères à l’agronome pour distinguer entre elles plu- sieurs espèces d’un même genre. Ainsi, si Pon à PREMIERE PARTIE. — INTRODUCTION. 21 observe le développement du limbe , on trouve qu'il n'est pas toujours, dans sa jeunesse, disposé de la même manière chez toutes les espèces. Tan- tôt le limbe est plié en deux, d’autres fois il naît enroulé sur [ui-même. Tous les paturins présen- tent des feuilles pliées dans leur jeunesse, de même que le dactyle glomeré, l’avoine pubescente, la triodie, la glycérie, le foin aquatique (calabrose aquatique), etc. L'ivraie vivace se distingue de toutes les autres espèces du même genre parce _ qu'elle a des feuilles plices (fig. E 2) dans sa jeunesse, tandis qu’elles sont enroulées (fig. E bis 1) chez les autres. Toutes les avoines cultivées pour leur grain présentent des feuilles enroulées. 1 ? Fig. E. Le contour de la lame peut être : Entier, lorsqu'il ne présente ni dents ni aspérités. Denticulé ou scabre, quand il offre de petites dents ou de petites aspérités. Le chaume, la gaine et le limbe de la feuille peuvent être : Striés, lorsqu'ils sont parcourus dans leur lon- sueur par de petits sillons superficiels n’atteignant pas la moitié de l'épaisseur de l'organe, parallèles et longitudinaux. Sillonnés, lorsqu'ils sont marqués de cannelures parallèles atteignant ou dépassant la moitié de l’é- paisseur des organes. it 2 99 MANUEL DES GRAMINÉES. Unis, quand il n’y a aucune sorte d'aspérité ou. d'éminences. "1 Glabres, lorsqu' ils sont dépourvus de toute es pèce de poils. : : Lisses, quand 1ls sont unis et glabres au a ne à Glauques, lorsqu'ils semblent couverts d’une poussière vert de mer (les surfaces glauques peuvent se plonger dans l’eau sans qu’elles se mouillent). Scabres ou rudes, quand la surface offre au doigt des aspérités insensibles à la vue simple ; cet état est dû à des poils très-courts ou à de petites émi- nences ; ces éminences affectent toujours une dis- position oblique, ce qui fait que les surfaces sont rudes lorsqu'on y passe la main dans un sens donné, et qu'elles sont lisses lorsqu'on y passe le doigt dans un se2s opposé. Pubescents, lorsqu'ils sont garnis de poils mous, très-fins, assez courts et un peu clair-semés. Poilus. quand ils sont couverts de poils 1 mous et peu nombreux. Velus, quand les poils sont mous, on un peu obliques et très-rapprochés. Laineux, lorsqu'ils sont munis de poils longs, un peu crépus, semblables à de la laine : on les dé- signe encore sous le nom de poils aranéeux, à cause de l'analogie qu'ils Dette: avec les fils d’une toile d’araignée. Cotonneux, quand Îles poils sont blancs, longs, crépus et doux au toucher comme le coton : ils forment une sorte de feutre. Soyeux, lorsque les poils sont doux au toucher, luisants et non entremêlés comme le sont les fils de soie. | Hispides, quand 1is sont garnis de poils longs, roides et à base tuberculée. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 235 Subaculéiformes, lorsqu'ilssont munis d'aspérités erochues plus ou moins développées. IT. — DE LA DISPOSITION DES FLEURS La disposition des fleurs à lieu de diverses ma- nières; on peut la réduire à deux modes principaux d'inflorescence. Tout d'abord elle est axillaire (1) lorsqu'elle se trouve à l’aisselle d’une feuille, ou terminale, lorsqu'elle termine le chaume. L’inflo- rescence axillaire est extrêmement rare. Un exem- ‘ple nous est fourni par une plante bien connue, le maïs cultivé. La même plante fournit aussi un exemple d'inflorescence terminale. L'inflorescence a lieu en épi ou en panicule. Si l'on prend un épi de froment ou de seigle et une panicule d'avoine cultivée, la ligne de démarcation entre ces deux inflorescences est nette. Mais il n’en est plus de même lorsqu'on veut appliquer rigou- reusement le mot épi ou panicule à telle ou telle inflorescence à laquelle ne s'applique plus de tous points la définition qu'on a donnée de ces inflores- cences. La nature ne comporte pas cette rigueur et ne se plie pas au langage rigoureux de la science; car 1l est des espèces dont la moitié oules deux üers de l’infloreseencé appartiennent fran- chement à l’épi et le reste à la panicule. La fétu- que fausse ivraïe, qui est assez commune aux bords (1) Cette expression a été introduite à tort dans l’agrostographie, car beaucoup de graminées émettent des rameaux caulinaires qui se terminent quelquefois par une panicule où un épi: or, le spadix du maïs n'est que la terminaison d'un pareil rameau; l’éragrostide lep- tostachye présente des chaumes très-rameux ; presque tous les ra- meaux se terminent par une panicule qui reste souvent incluse äans la gaine de la feuille à l’aiselle de laquelle le rameau florifère à pris naissance. Quoique ce ne soit pas ici le lieu d'examiner ce point de science , nous avons cru cependant devoir en dire un mot. 24 MANUEL DES GRAMINÉES. des fossés dans les prairies grasses, en donne un exemple frappant. | Quoi qu'il en soit, il faut réduire ces infloreseen- ces à deux modes qui auront pour point de départ l'existence d'un axe simple ou ramifié. Si l'axe est WW _ II c = EE ANKKK à : dy S SS 2 à SS à NN D" ù D <= \ << \N ù \ N \ \ \ Ç N | | , | N “&s | X Ù à: Q à NS SSS ù \ NS \ N ; 3 = = ‘4 4 ST 4 $ PA 7 PL L 2 É 2 — = 4 CT PF SP E/ # À } ;, 4 V4 A A 7 7 =. = Se / AS T / = Æ À , 4 F p 7, = #7 À CA. 7, 2 À L RP Re 2 2 n ( = RS > dd NAN \ \ simple et qu'il porte les divisions fleuries, com- posées d’un ou de plusieurs fleurons qu’on nomme PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 95 " liocustes ou épillets, ei que ces divisions s’insèrent sur ce Jui à l’aide d’une très-courte queue ou pédoneule … (qui est un rameau très-raccourci), l'inflorescence 4 est un à simple (Hg. F). Si cet axe se divise en | . plusieurs axes secondaires, et que ces axes sécon- daires portent des locustes très-courtement pédon- 26 MANUEL DES GRAMINÉES. culées (la longueur des pédoncules ne dépassant pas celle de la locuste), ou s’insèrent sans le secours Fige H. ” dl Ô Let r7 PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 97 VE n° A ÿ 28 MANUEL DES GRAMINÉES. d'aucun pédoncule sur l’axe en question, la locuste est dite sessile. Lorsqu'il y a deux locustes, l’une d’entre elles doit au moins être sessile ou-subses- sile, et l'inflorescence prend le nom d’épi composé. L'épi composé peui être compacte ou lâche : dans le premier cas, on se bornera à dire que lépr est composé ( fig. &). Lorsque l’épiest lâche, ses divi- sions peuvent simuler des épis distincts partant tous d'un même point, ou à peu près, et qui, ayant plus ou moins de roideur, sont diversement écartés ies uns des autres, de manière à représenter des espèces de digitations; d'où le nom d’épi digité où de panicule simple digité. (Fig. H. ) (Chiendent dactyle.) L’épi composé ailé (fig. [) est celui où les di- visions naissent à des hauteurs différentes, mais presque disposées sur deux rangs (oplismène ); chaque division secondaire porte le nom d'é- plet. js L’axe sur lequel s’insèrent les locustes dans l’épi simple porte le nom de réceptacle, et le réceptacle dans le fangage descriptif s'appelle rachis. Le rachis est denté et articulé (voir fig. 5 B) ou en zigzag (lg. 5 À); il présente une espèce de concavité correspondant à la locuste, et à la base de cette concavité une espèce de dent où s’insère chaque locuste. En faisant une section longitudi- nale au rachis, on remarque sur la coupe des points plus compactes, les uns que les autres. Les parties compactes répondent à l'insertion des lo- custes, elles ne sont pas autre chose que des nœuds ou faussesarticulations, comme on les qualifie assez sénéralement. Ce caractère ne se retrouve pas avec la même netteté dans lépi composé, digité ou ailé; aussi ne sommes nous pas éloigné de ranger i Là |; D . PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 29 ce genre d'inflorescence dans la catégorie des pani- cules. Le rachis est fragile dd il se divise à la ma- turité ‘en autant d'articles qu'il y a des dents d’in- sertion; et solide, persistant ounon fragile, lorsque …. cette division n'a pas lieu. 2 pe mm —— _- F - L’épi est régulier lorsque les locustes sont ar- rangées avec symétrie sur l'axe. (Froment, seigle, etc.) L'épi régulier peut être Comprimé, quand il est fortement aplati; Tétragone, s'il présente quatre faces et autant d’angles : ceux-ci sont ordinairement peu marqués ; Cylindrique, quand il est alongé et rond comme un cylindre. L’épi est irrégulier lorsque cette symétrie est _ troublée, et 1! esi unilatéral ou racémiforme lors- que les locustes sont toutes ou la plupart tournées du même côté. (Nard élancé.) L'inflorescence est dite en panicule lorsque l'axe primaire de l'inflorescence ou réceptacle se subdi- vise en pédoncules rameux. Le réceptacle de la panicule est désigné sous le nom d'axe. La panicule est régulière ou irrégulière. La panicule régulière est celle dans laquelle les divisions sont dirigées dans tous les sens ; elle est irrégulière lorsque celles-ci n’affectent pas cette disposition La panicule régulière et la panicule irrégulière peuvent présenter des rameaux : Étalés ou diffus, lorsqu'ils forment presqu'un angle droit avec l'axe ; Réfléchis, quand ils se dirigent en bas en formant avec la partie inférieure de l'axe un angle aigu. 50 MANUEL DES GRAMINÉES. Divariqués, lorsqu'ils s'écartent les uns des autres dans tous les sens sans former des angles très- ouverts. Effilés, quand ils forment un angle très-aigu avec la partie supérieure de l'axe. La panicule est dite racémiforme ou unilatérale (fig. 87) lorsque les locustes sont dirigées la plupart vers un seul côté. Cette dénomination a aussi été donnée à la panicule simple, lorsque les locustes sont plus ou moins longuement - pédonculées. (Triodie decumbente. Melique penchée.) Elle est spiciforme, (fig. 94, 101, 105, etc.), quand elle est contractée de manière à simuler un épi plus ou moins compacte (louve odorante, kœæ- lérie crêtée, phalaride des Canaries, vulpin des prés). (Voir les fig. dans la 5° partie.) La panicule peut être : Ovale, oblongue, lancéolée. (Voir la définition de ces mots à l'art. paillettes.) . Pyramidale, quand elle se retrecit de la base au sommet. Capitée, lorsqu'elle a la forme d’une tête ou d’une petite boule. Cylindrique, quand elle la forme d’un cylindre et partout à peu près le même diamètre. IV. —— DES DIVISIONS FLEURIES. La locuste, ainsi qu'il a été dit plus haut, est la division terminale fleurie de la panicule ou de l’épi. La locuste peut se composer d’un ou de plusieurs fleurons : quand elle ne se compose que d'une fleur, elle est dite uniflore; quand elle en renferme de 2 à 4, on la dit paucifiore ; quand elle en ren- ferme de 5 à 50 ou plus, elle est multiflore. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 91 La locuste peut être hermaphrodite (1), uni- sexuelle (2), polygame (5), ou neutre (4). Locuste pauciflore. f Fig VE Les locustes sont nues et enveloppées ou entou- rées de poils ou d'une ou de plusieurs bractées, (on appelle bractées les organes foliacési, plus ou moins modifiés placés à proximité des fleurs ou de leurs pédoncules), ou de soies denticulées qui s'insèrent à leur base ou non loin de leur base. Ces (4) Lorsque tous les fleurons contiennent les deux sexes, étamines et pistils. | (2) Lorsque les fleurons ne contiennent qu’un sexe soit mâle ou fe- melle. He (3) Lorsque tous les fleurons ne sont pas de même sexe ; il peut y avoir des mâles, des hermaphrodites et des femelles. * (4) Lorsque les fleurons ne présentent aucun sexe. 52 MANUEL DES GRAMINEES. organes pris collectivement prennent le nom d’in- | volucre. Il arrive que les fleurons de certaines locustes avortent et se présentent sous la forme d'une brac- iée ou organe subfoliacé. Deux genres indigènes présentent cette particularité : dans l’un, on trouve à la base de certainés locustes fertiles ou sur leur pédoncule une bractée pectinée (une bractée pec- tinée est celle qui est composée d’un certain nom- bre de lanières parallèles entre elles, ce qui lui donne l'aspect d’un peigne)(cynosure crételle); dans l'autre, c’est une simple bractée plus ou moins allon- sée (seslerie). Les locustes sont toutes assez longuement pédoncu- lées ou bien réunies sous forme de glomerules à cause du raccourcissement des pédoncules. Elles peuvent être ovales, elliptiques, lancéolées, linéaires. (Voir les définitions à l’art. Paillettes). Les locustes secom- posent d’uneenveloppe commune à tous les fleurons de la locuste complète et’au moins d’une enveloppe particulière qui entoure les organes reproducteurs. V:-Vpr LA:GLUME. L'enveloppe commune et externe de chaque locuste est désignée sous le nom de glume. (Voir fig. J. Locuste uniflore, locuste pauciflore et mul- tiflore, 1,) calice, bâle, lépicène, glumelle, glume extérieure, phycostème. La glume est composée ordinairement de deux paillettes (fig. K. a. 2), ou glumes (froment) rare- ment d'une seule (fig. K. b. 2). (vraie vivace), très- rarement nulle (fig. K. c.). (Nard élancé, asprelle faux riz). | Les glumes ou paillettes sont inégales ou égales entre elles; chez la plupart des espèces à épi sim- er mr PREMIERE PARTIE. — INTRODUCTION. 93 - ple, les paillettes sont presque égales entre elles + (froment, seigle); dans les inflorescences panicu- … lées, elles sont ordinairement très-imégales. «4 ft #4  W NN {, F1 \Y ty « 172 N ÿ $ NA À ÿ 14 ù ; \ ÿ KA! (ÿ | ÿ ; \ à ÿ \ ÿ fi Jos F [a {14 111] À | k : Fig K. Les paillettes offrent deux faces, l'une interne et l’autre externe, deux bords latéraux et deux extré- _ mités, l'une supérieure, le sommet, et l'autre infé- rieure ou base. Lorsque la face externe est ar- eu ) 54 MANUEL DES GRAMINÉES. rondie ou bombée on la dit convexe ( fig. L 2) elle est plane ( fig. L 1) quand une ligne droite peut lui être appliquée; elle est carénée (fig. L 3) lorsqu'une tranche horizontale présente vers le mi- lieu un angle quelconque. La carène peut être aiguë ou aîlée (fig. D 4, 5, 6, ), entière (fig. L 7) ou dentée, scabre ou ciliée Cf D 5, 6.080: Eu égard à leur insertion elles peuvent être : Opposées, lorsqu'elles se trouvent insérées sur la même ligne horizontale. ( Seigle, Voir fig. 6.) Alternes, quand elles sont insérées à des hau- teurs différentes, c'est-à-dire l’une plus bas que l’autre ( Fig. 29, a.) Géminées, lorsqu'elles sont insérées par deux, ( Fig. 5, orge des prés ). Eu égard à la manière dont elles se comportent entre elles, on les dit : Connées, lorsqu'elles sont opposées et soudées à la base (Fig. 52, a, b, c, d, ) Cette soudure se prolonge quelquefois jusqu'au tiers supérieur de la longueur de la glume. Elle réssemble encore quelquefois à une espèce de petite poche plus ou moins aplatie : jusqu'ici, on n’a pas encore donné à cette forme de nom spécial. Il n’y aurait aucun inconvénient à l'appeler subcuculliforme. Libres, lorsque les bords ne se recouvrent et ne se touchent pas. ( Seigle, fig. 6. ) Engainantes, quand les bords se recouvrent et se croisent inférieurement. ( Froment cultivé. ) Eu égard à leurconfiguration ou figure, on les dit : Orbiculées, quand la circonférence approche de celle d’un cercle. . Ovales, allongées, arrondies aux deux extrémités, dont l'inférieure est plus large. Cette figure est environ deux fois pluslongue que large. CL PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 55 Obovales, allongées, arrondies aux deux extré- mités, l'extrémité supérieure étant plus large. Elliptiques, allongées, les deux extrémités égales entre elles, aiguës ou obtuses, environ deux fois plus longues que larges. Oblongues, très-allongées, les deux extrémités égales entre elles ; environ trois fois plus longues que larges. Lancéolées, très-allongées, l'extrémité supérieure se terminant insensiblement en pointe ; environ quatre fois plus longues que larges. Linéaires; très-allongées, étroites de même largeur sur la plus grande partie de leur étendue. Subulees, très-étroites et diminuant de la base au sommet. Inéquilatères , quand il yaune nervure médiane qui partage la paillette en deux moitiés inégales. Eu égard à leur base elles peuvent être : Cordées ou en cœur, lorsqu'elles sont échancrées de facon à présenter deux lobes latéraux arrondis et qu'elles se terminent supérieurement en se ré- trécissant. Eu égard à leur sommet et à leur contour, elles peuvent être Aiguës, quand elles s’amincissent insensible- ment en pointe à leur sommet, qui, circonscrit par deux lignes, représente un angle aigu. Acuminées, quandelles se rétrécissent brusque- ment et se terminent en une pointe allongée. Mucronées, quand une pointe vient s'insérer sur le sommet qui est très-obtus. Obtuses, lorsque leur sommet compris entre deux lignes droites représente un angle ouvert. (4) Voir les figures de tous ces termes à l’article de la glumelle. 56 Qu MANUEL DES GRAMINÉES. Tronquées, quand elles se présentent comme si on avait retranché une partie du sommet. Echancrées, quand le sommet présente dn sinus rentrant en forme de crénelure. k Bifides, fendues au sommet en deux lanières qui n’atteignent pas le milieu de la longeur des pail- lettes. | Bipartites, quand elles sont fendues jusqu au delà de la moitié de la hauteur des paillettes. Entières, lorsqu'elles ne présentent aucune dent ni INCISION. Fig. L. Dentées, lorsqu'elles présentent des dents bien marquées ; il y en a 2, 5, 4, 5, et on les dit alors bidentées, tridentées, quadridentées, ete. Denticulées, quand les dents sont obscurément marquées et petites. Erodées, quand les bords sont comme rongés par les insectes (fig. 25). Pour ce qui concerne les mots sulique et aristées, voy. ce qu'on en dit plus loin à l’aruele Paléole. PREMIERE PARTIE. — INTRODUCTION. sy Ces diverses manières d’être ne se remarquent pas toujours isolées, mais peuvent se combiner; de là sont venus les termes composés, tels que ova- le lancéolé, oblong, oblong-lancéolé, etc. Eu égard à leur tissu elles peuvent être : Membraneuses, lorsqu'elles sont minces, molles et souples. Scarieuses, quand elles sont minces, sèches, demi-transparentes. Roides, lorsqu'elles sont coriaces et résistantes. Herbacées, lorsqu'elles sont vertes, molles et peu résistantes. Coriaces, quand elles sont épaisses, consistantes et résistantes. Caronculées, lorsque les paillettes ont pris une forme insolite et se sont épaissies vers js centre de leur plus grande largeur. _ Les diverses particularités que nous avons défi- nies à l’article des feuilles s'appliquent aussi à la glume et à la glumelie. Les paillettes sont nerviées ou anerves; dans le premier cas, les nervures sont toujours en nombre impair. La glumeest insérée sur un petit calus diciforme (point empâté) qui lui sert de réceptacle. VI. —— pu SUPPORT DES FLEURONS. Le support sur lequel s'insèrent les fleurons s'appelle scobine (1); elle est très-courte, presque (4) M. Dumortier, qui a le premier dénommé l'axe sur lequel s’in- sèrent les fleurons, Ant une scobine et un acicule. Pour lui il y a scobine chaque fois que les fleurons s’insèrent sur une des faces du support; il ya acicule lorsque les fleurs ou les fleurons s’insèrent sur le calus des glumes. L'idée d’un acicule exclut donc nécessairement celle de tout support autre que celui que termine le fleuron. Chez beaucoup d’espèces, il est très-facile d'appliquer la définition 58 MANUEL DES GRAMINÉES. nulle ou allongée. Elle est persistante ou fragile, articulée, aciculiforme, bipliée ou en zigzag. La scobine est persistante, lorsqu'elle ne se di- vise pas à la maturité en autant d'articles qu'il y a de fleurons. (Eragrostide poilue, fig. 24 a). La scobine est fragile et caduque, lorsqu'elle se partage en autant d'articles qu'il y a de fleurons (fig. 22 a, b). | La scobine est articulée, lorsqu'elle présente dis- tinctement uñe série d’angles rentrants etune con- densation du tissu au point où le fleuron s’insère (fig. 24 a). Le La scobine est aciculiforme, quand elle est fili- forme et droite. Dans le langage descriptif, on la désigne sous le nom de rudiment pédicelliforme ou aciculiforme ou d’acicule (fig. 39, b). (Voir plus loin le paragraphe qui traite des ru- diments). | | La scobine est bipliée, lorsqu'elle est pliée en deux. (Hierchloë boréale, fig. 56. s). La scobine est en zigzag , lorsqu'elle présente de petitesexcavations correspondant à chaque fleuron. La scobine affecte encore quelques autres for- mes, qu'il est inutile de signaler. VII. — DE LA GLUMELLE. Les fleurons sont composés d’une enveloppe ex- que l’auteur donne de ces organes, mais dans d’autres on est très- exposé à se fourvoyer ; ce n’est souvent qu’à la faveur de l’analogie que présentent ces plantes entr’elles que M. Dumortier Iui-même a pu classer certain genre dans ses calliflores ou scobiflores. Nous n'en ei- terons qu’un exemple c’est celui du genre orge, où il existe une scobine qui est aplatie ou cylindrique et s’insère dans un petit sillon que pré- sente à sa base la paléole interne. N'observe-t-on pas dans l’agros- tide épi du vent un pedicelle aciculiforme qui s’insère au même en- droit de la paléole interne. Pour ce motif et tant d’autres nous croyons qu'il est préférable de ne ne point établir la distinction faite par M. Dumortier ; elle est d’ailleurs de très-peu d'importance. PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 39 térieure nommée glumelle. (Voir fig. J. Locuste uniflore et mulüflore 2), (corolle, calice, glume extérieure); ils sont nus ou involucellés. _ Le fleuron nu est celui qui ne présente à sa base ni poils ni rudiments de fleurons stériles ou avortés. Le fleuron est involucellé, lorsqu'il présente soit à sa baseinterne ou externe, soit tout à l’entour une collerette de poils (calamagrostide) ou un ou plu- sieurs rudiments de fleurons avortés, affectant la forme d'écailles glabres, ciliées ou poilues (phala- ride). Une locuste de roseau à balais nous fournit un bon exemple de fleuron nu qui est le plus infé- rieur et de fleurons involucellés placés au-dessus du premier (fig. 25). La glumelle présente le plus souvent deux écailles florales, (froment) qu'on nomme paléoles (glumelle Fig Q. bipaléolée (fig. 1. a. b.), rarement une seule’ glu- melle (unipaléolée) (fig. Q. 2. a.) (Vulpin). Lot 10 MANUEL DES GRAMINÉES.. « On envisage assez généralement la elumelle à une paléole comme le "résultat de la soudure des deux paléoles de la glumelle normale. Les paléoles sont presque constamment inégales et insérées en alternance : l'extérieure, qui est pres- que toujours l’inférieure, est le plus souvent her- bacée et a plus de consistance que l’interne. La paléole externe est le plus souvent impari- nerviée, c’est-à-dire qu'elle présente un nombre impair de nervures; les nombres dominants sont 3, D, 7,9 : dans quelques cas assez rares, l'on en trouve jusqu à 15. Les paléoles sont : Arrondies ou convexes, lorsque le dos présente une portion de cercle. Pour vérifier ce caractère l'on prend une tranche horizontale du fleuron, et après l'avoir dégagée de la paléole interne, elle doit présenter une portion de cercle. Uarénées, si la tranche présente un angle vers son milieu. On s’y prend de la même manière que pour démontrer le dos convexe. La carène peut être nue, lorsqu'elle ne présente aucun appendice membraneux, ou ailée quand elle offre un appendice membraneux; cet appendice peut être entier ou denié. La paléole externe s’enroule en cylindre autour de l'ovaire et de la paléole interne de manière à former un tour complet; d’autres fois elle n’em- brasse que ses bords; d’autres fois, enfin, ses bords restent étendus. Quand elle se replie en ses bords, elle forme ordinairement un angle plus ou moins obtus qui est très-apparent dan certaines espèces. La paléele externe est sujette à toutes les parti- cularités que nous avons définies à l’article pail- lettes., M. | DRE: PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 41 Comme l'étude de cette paléole est d’une grande importance pour parvenir à la connaissance de certains genres et de beaucoup d’ espèces, nous rap- pellerons les termes qui lui ont été appliqués, en les accompagnant de quelques figures. Eu égard à sa configuration, on la dit : Suborbiculée (1) (fig. R. 1), ovale (fig. R. 2), obovale (fig. R. 5), ae (fig. R. 4), oblongue (fig. R. 5), lancéolée (fig. R. 6), linéaire (Ce R. 7), subulée (fig. R. 8). Fig. R. Eu égard à l'échancrure qui existe parfois, elle peut être : Cor dée (fig. R. 9). Eu égard à son sommet et à son contour, elle peut être : (1) Le mot sub, ajouté aux dénominations, indique que le terme n'est pas entièrement applicable. GRAMINÉES. ñ 42 MANUEL DES GRAMINÉES. Aiguë (lg. R. 10), acuminée (fig. R. 11), mu- ; cronée (fig. S. 1), obtuse (fig. S. 2), tronquée "1 \ (fig. S.5 ), échancrée (ie. S. NN bifide (fig. S.5), 1 bipartite (fig. S. 6), entière (fig. S. 7), dentée (2, 5, 4 dentée, (fig. S 8,9, 10), denticulée (fig. S. 11). On dit que ‘à paillette ou la paléole est aristée | lorsqu'elle est munie d’appendices allongés, grèles | et plus ou moins raides. | Aristée. La paléole peut être diversement aristée; | | | l'arête peut être ae ou non terminale. L'a- rête terminale (fig. T. 1, 2, 5 et a;) n’a pas be- soin d'explication, son nom indique assez ce que c'est. L'arête qui n’est pas terminale peut prendre | son origine sur tous les points de la hauteur de la À paléole; ainsi l’'arête peut s’'insérer à la base | (fig. T5) (arête basilaire) ; au-dessus de la base, depuis le tiers inférieur (fig. T. 6) (arête épibasi- ! | | PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 45 Jaire); vers le milieu de sa hauteur (fig. T. 7) (arêle dorsale); au-dessus du dos (fig. T. 8) (épi- Fig. T. il dorsale); un peu au-dessous du sommet (fig. T.9) (subapicale);, dans une échancrure ou émarginure (fig. T. 10, 11) (arête émarginale). Quelquesauteurs, d’après l'ilustre agrostographe 4 MANUEL DES GRAMINÉES. Palisotde Beauvois, qui, le premier, s’est efforcé de débrouiller cette partie difficile de la botanique agri- cole, ont voulu établir deux catégories dans lesappen- dices des paillettes et des paléoles, que l’on désigne vulgairement sous le nom de barbe; ils appellent l’une arête et l’autre soie. D’après eux, l’arête est formée d'un tissu dur, coriace, et est insérée subi- tement et le plus souvent sans une origine appa- rente; elle servirait aussi souvent, d'après eux, d’étui à la soie qu'elle embrasse et à laquelle elle adhère fortement. La soie n’est qu’un prolongement d’une nervure dont la base fait partie de la sub- stance de la paillette; toujours simple, herbacée, filiforme ou subulée, ordinairement droite, rare- ment étendue et tournée en spirale. Si l’on se borne à quelques types, il est facile de faire l'application de la définition; mais s'il s’agit de l’étendre à toutes les espèces, alors cette facilité fait place à la plus profonde indécision : il nous sem- ble donc inutile d'établir cette distinction qui n’a d’ailleurs aucune utilité pratique facilement saisis- sable. Une paléole sera aristée du moment qu'il existe une pointe plus ou moins allongée, débordant ou dépassant le sommet de la partie membraneuse que présente la paléole de la plupart des espèces; dans le cas contraire, quelque aiguë qu’elle soit, elle n’est pas terminée par une arête et on doit la dire mutique. L’arête et la soie peuvent être: persistantes, lors- qu'elles nese détachent pas des enveloppes florales à la maturité du grain; caduques, quand elles s’en détachent avant ou à la maturité du grain ; droites (fig. U. 1), lorsque les fibres qui la composent se rapprochent de cette ligne; tordues (fig. U. 2), lorsque les fibres ont subi une torsion plus ou moins PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 45 forte sur elles-mêmes : cette torsion est très-appa- rente dans beaucoup de cas; genouillées (fig. U. 3), lorsqu'elles semblent avoir subi un commencement de torsion et qu'elles dévient de la perpendiculaire en formant un angle plus ou moins ouvert; flexueuses (fig. U. 2), lorsqu'elles décrivent des zigzags ou di- verses inflexions obtuses. La paléole interne ou supérieure est ordinaire- ment de nature membraneuse, mince, aplatie et comprimée ; les deux bords latéraux sont plus ou _ moins repliés en dedans, de facon à présenter une rainure dans laquelle l'ovaire se trouve logé et s’allonge en muürissant. Elle est presque toujours bicarénée et parinerviée dans les locustes multi- flores , et imparinerviée lorsqu il n'existe qu'un seul fleuron, sans aucun rudiment de fleuron stérile. VIII. — DE LA GLUMELLULE. La plupartdes graminées, sinon toutes, indépen- damment de la glume et de [à glumelle, offrent en- 4, 46 _ MANUEL DES GRAMINÉES. core une ou plusieurs écailles qu'on trouve à la base de lovaire et en dehors des étamines ; ces écailles ont été désignées sous le nom de glumel- lule, nectaires, écailles, lodicule, corolle. La glu- mellule est presque toujours insérée du côté de la paléole externe et se compose de deux (fig. V, 1) ou DU Fig. V. ? trois (fig. V.2) paléolules; elles sont quelquefois soudées entre elles, mais le plus communément libres, glabres, velues ou ciliées. Leur forme est assez variable : dans quelques cas rares, la glumel- lule dépasse l'ovaire. (Ammophile des sables. Stipe capillaire.) IX. —— DES RUDIMENTS. Certaines espèces à locustes uniflores présen- tent entre la glume et la glumelle un ou deux pe- tits organes, vestiges de fleurons stériles ou de scobine ; on leur à imposé le nom de rudiments. Ils se présentent Lantôt sous la forme de paléole (rudi- ment paléoliforme (lg. 3. 1), comme dans l’alpiste des Canaries, tantôt sous celle d’une petite mem- brane fortement ciiée ou velue (rudiment péni- PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 47 cilliforme, fig. 3. 2), comme l’alpiste roseau. Quel- ques agrostographes ont encore considéré comme un rudiment de fleuron un organe qui a la forme d’un pédicelle et qu'on trouve quelquefois à la base externe de la paléole interne, et l'ont appelé ru- diment pédicelliforme. Cette désignation, eu égard à l'origine de cet organe, n’est pas exacte, attendu qu'il correspond à la scobine des locustes pauei ou multiflores ; ce qui appert du petit renflement, véritable rudiment de fleuron, dont il est parfois muni à son sommet. Quoi qu'il en soit, nous le + sous le nom de rudiment aciculiforme (fig. J. 5), qui peut être atténué où subclavifor- me; ou bien ce n'est qu'une scobine aciculiforme, nue où terminée par un rudiment de fleuron allon- gé ou oblong, rarement arrondi. Elle se rencontre presque exclusivement dans les locustes qui ne présentent qu'un seul fleuron fertile. X. —— DES ORGANES SEXUELS. Lesorganes sexuels, comme dans toutes les fleurs complètes, sont les étamines et le pistil. Les étamines sont insérées sur le réceptacle du fleuron ; le nombre en est assez peu variable. On en trouve généralement trois, quelquefois deux, rarement une, six ou huit. Les étamines sont compo- sées du filet et de l’anthère. Les filets {fig. W. 6. 7) sont capillaires plus ou moins longs et portent des anthères (fig. W. a. b. 6) terminales biloculaires, bifurquées au sommet et à la base. Elles sont nues ou barbues. Elles s'ouvrent latéralement et dans le sens de leur largeur. Le ‘pollen ou poussière fécon- dante varie dans sa couleur : tantôt il est blan- châtre, d’autres fois jaunâtre; enfin il est aussi 48 MANUEL DES GRAMINÉES. orangé ou violet. Cette couleur n'est pas toujours la même dans tous les individus d'une même es- pèce : elle a servi à établir quelques variétés. Le pisül est composé de l'ovaire, des styles et des stigmates. L'ovaire (fig. W. b. 5) est globuleux, turbiné ou allongé, uniloculaire, uniovulé, à ovule adhérant à la paroi interne. | Les styles (fig. W. b. 4) sont ordinairement au nombre de deux, rarement un seul, plus ou moins allongés, terminaux ou latéraux. Les stigmates (fig. W. b. 5), qui avec l'ovaire forment les deux parties essentielles du pisül, sont presque constamment au nombre de deux, simple- ment pubescents ou plumeux. Le maïs et le nard, parmi les espèces cultivées ou indigènes, n’en pré- sentent qu'un. d b 0 mm — meme "om = PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. 49 Les stigmates sortent au sommet du fleuron vers le milieu ou vers la base (1). XI. —— pu FRUIT. Le fruit est un caryopse ou grain fréquemment sillonné ou canaliculé; sa forme varie beaucoup : combinée avec l'absence ou la présence du sillon ou canalicule, elle a servi à l'illustre Reichenbach pour établir ses groupes naturels. Le grain est presque entièrement composé d’un périsperme farineux dont la consistance est loin d'être toujours la même. Tantôt il est dur et corné (riz, maïs, froment de Pologne); d’autres fois il est assez tendre et se laisse écraser sous la dent (fro- ment cultivé); enfin, il est aussimou et prend toutes les formes qu'on veut lui donner : le lagurier, l’a- voine pubescente sont dans ce cas. A la partie inférieure de la graine, le périsperme présente une excavation ou dépression où l'on trouve l'embryon. La partie latérale élargie qui s'appuie sur le pé- risperme est l'hypoblaste de Richard et le cotylédon viai des embryogénistes; la gemmule lui est ac- colée et est recouverte par une gaine qui est le co- léoptile de Mirbel et la vaginule d’autres auteurs, ét pour nous une feuille primordiale réduite à sa gaine, comme on en trouve dans tous les bour- geons des graminées, quel que soit l'endroit où ils se développent. Le mamelon qui le termine Imférieu- rement renferme une ou plusieurs radicelles qui lors (1) Fig. W. a, Locuste d'avoine cultivée ; 1 paillette externe ;2 pail- letie interne; 5 paléoles externes ; 4 paléoles internes ; 5 scobine : 6 étamines. —b1 paléolules ; 2 étamines ; 3 ovaire; 4 styles : bi) stig- mates ; 6 anthères, 7 filets. 50 PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. de la germination se dégagent des couches externes épaissies; celles - ci persistent pendant quelque temps autour d'elles sous la forme d’une collerette qui n'existe pas chez toutes et que l’on appelle co- léorhize,. RE re. ce ne i \ L Ë DEUXIÈME PARTIE. \ ANALYSES ET DESCRIPTIONS. — ANALYSE DES TRIBUS. Deux modes d’inflorescence sur la même plante; épis axillaires et pani- cule simple terminale ou épi composé. Mavpées (1). Jamais deux modes d’inflorescence sur la même plante. . . . . . LE 2. Axe primaire de l'inflorescence simple (épi simple) très-rarement ra- meux, présentant sur une face ou sur deux faces presque opposées des 2) dépressions ou des excavations cor- respondant aux locustes ou rachis en : zigzag, articulé et denté . . . . . . . TRITICACÉES (nr). Plantes ne réunissant pas ces Carac- lenesa - - MERE TE 9. Locustes à déux! ou a plusieurs Ten rons fertiles (sauf deux espèces du genre mélique) . . . . NH 4. Locustes à un fleuron fertile. . . . D. Une paléole au moins de chaque locuste, munie d’une arête basilaire, dorsale ou épidorsale, LE est tortillée ou genouiilée. . . . . . AVÉNACÉES (tv). Paléole ne présentant pas d’arête basilaire dorsale ou épidorsale qui soit ‘tortillée ou genouillée dise + +. + FESTUCAGÉES (in). Locuste à deux ou trois fleurons développés dont un hermaphrodite et un ou deux mâles, ou locuste renfer- mant deux paléoles aristées au dos, à la base ou au-dessous du sommet . . ARRHÉNATHÉRACÉES Locustes ne contenant qu’un fleuron (v). développé, parfois accompagné d'un ou de deux rudiments . . . : . . « . 6 ou 13. 59 MANUEL DES GRAMINÉES. Paillettes carénées ou non carénées, mais dans ce dernier cas plumeuses ou arisiées au-dessous du sommet, ou glume nulle. . . . . US Paillettes planes arrondies ou con- vexes, ni plumeuses, ni aristées au- dessous du sommet ; une glume à une ou deux pailiéttés "#7" CRETE _ Panicule simple digitée . ee Pas de panicule simple digitée . . . Glume nulle "Lit FOFRUIUER RS Line STURE PSPLIOLER RS SERIES Panicule spiciforme compacte ou épi cylindrique ou filiforme à fleuron nu ou accompagné d’un ou de deux rudiments paléoliformes ou pédicelli- formes, ou bien panicule presque lobée à paillettes aristées au-dessous du sommet, ou bien enfin panicule ra- meuse presque lobée à fleuronsfertiles accompagnés de deux rudiments péni- cilliformes; paillettes jamais très-al- longées, étroites, plumeuses . . . . . Panicule rameuse, lobée ou étalée, à fleuron dépourvu de tout rudiment quelconque ou accompagné d’un seul rudiment pédicelliforme ou pénicilli- forme, ou bien panicule spiciforme compacte à fleuron fertile accompagné d’un seul rudiment pédicelliforme ou subpénicilliforme, et dans ce dernier cas paillettes Wen étroites, Ps |meuses . ss aire . | Paléole ÉAtbrné S Lroilan en on lindre autour de l'ovaire ; trois paléo- IHIGS EE NE Paléole ne s’enroulant pas en ‘eylin- dre autour de l'ovaire ; deux paléolules. : Stigmates sortant au-dessous du sommet des paléoles . Sligmates sortant vers la partie moyenne des paléoles . 10:12 . CYNODONÉES (xi). 8. PHALARIDACÉES (x). PHALARIDACÉES (x). AGROSTIDICÉES (V1). | . STIPACÉES (VII). 11. . PANICAGÉES (xi). 12. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 55 Panicule simple digitée ou subdi- Mguee ne. . . . . . -. . . -... . PANICAGÉES (x1). Panicule rameuse, à rameaux infé- rieurs disposés par 4-10 . . . . . . . Miciacées (vint). Stigmates sortant au sommet du fleu- ron à paléoles carénées, très-rarement vers le tiers supérieur ou inclus (L); ou bien les paillettes sont à peine caré- M5\ nées et longuement aristées au-dessous du sommet (2); panicule non digitée . PHALARIDACÉES (x). Stigmates sortant vers le tiers infé- rieur, vers le tiers supérieur ou vers la partie moyenne du fleuron. . . . . 14. Paillettes carénées ou plumeuses. . 15. Paillettes à dos un peu arrondi ou D D SAT a due 16. | Stigmates sortant un peu au-dessous | 44 du'sommetdu fleuron; paniculedigitée. CyYNODoNÉES (1x). Stigmates sortant vers la partie moyenne des paléoles; panicule non imite. + - : . ue 0 eee AGROSTIDICÉES (V1). férieure ou la partie moyenne des pa- Dee nt 7 ne ee ee 47. Stigmates sortant au sommet ou un peu au-dessous du sommet des pa- léoles. . . . ., . + + .« . +. . , : . PaNICACÉES (vi). Trois paléolules . . . . . . . . : . STIPACÉES (Vu). Deux paléolules . . . . . . . . - . 16. Panicule simple digitée. . . . . . . PANICACÉES (xt). | Stigmates sortant vers la partie in- £ 1 Panicule rameuse . . . . . . . . . Miniacées (Vin). (4) Le genre asprelle fait l’objet de cette exception ; tantôt ses stig- mates se font jour, d’autres fois ils restent inclus. (2) Le genre polypogon présente une particularité non moins re- marquable que l’asprelle : c’est que tantôt ses stigmates sortent au sommet du fleuron, tantôt vers son tiers supérieur, et tantôt enfin ils restent inclus. Par l'ensemblè de leurs caractères, ces genres se rapprochent beaucoup des agrostidicées. Nous ne doutons aucunement qu’ils n’y soient mieux à leur place. 54 MANUEL DES GRAMINÉES. ANALYSE DES GENRES. re tribu. Maydées. PE NS PU el HO tn Mais (1) Ke tribu, Hréticacées. Deux ou trois locustes sur chaque Da ACRIS APT AE RE AS Une locuste sur chaque dent du ra- CSL RARE SRE NE ARR S 5 à Locustes hermaphrodites uniflores à arêtes nulles ou à peine deux ou 2{ trois fois plus longues que le fleuron. PLAQUES AAVAG ES D CNIL SP RTE et" ELyne (2). DC DOCUSTES DRAOPES LEE CARRE ORGE (3). s| Glume nulle, épi unilatéral. . . . Narp (9). Une glume, épi distique . . , . . . 4. Paillettes munies de 2 à 5 arêtes. . OEcycore (6). ,| Paillettes mutiquesou munies d’une AOL AT SNS A cs SSSR AN UReS 2. LE présentant le dos au rachis. IvrME (7). Locustes présentant une des faces latérales au rachis. Glumes à deux padHiEUtes ND CORTE PART NES à Je 6. Locustes à un fleuron fertile, accom- ,Jpagné d’un rudiment. . . ...... LEPIURE (8). Locustes bi ou multiflores, l’un des fleurons mâle ou neutre. . . . . . .. FE Paillettes linéaires-subulées . . . . SeicLe (4). 7! Paillettes lancéolées, ovales ou à phioneues. TS. AL nt, FROMENT (5). R ORDRE DE SUCCESSION DES GENRES. 2. Elyme (Elymus L.); 3. Orge (Hordeum L.); 4. Sei- ole (Secale L.); 5. Froment (Triticum L.), 6. OEgylope (OEgylops L.); 7 Ivraie (Lolium L.); 8. Lepiure (Le- piurus Dmtr.); 9. Nard (Nardus L.). DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 55 HEC tribu, — Festucacées. Locustes fertiles entreméêlées de lo- custes stériles réduites à des bractées pectinées ou pinnées . . . . . . . . CyNosurE (10). Locustes fertiles non entremêlées de locustes stériles réduites à des bractées pectinées. . . . . . . . . 2. Locustes de deux à six fleurons, l’in- férieur mâle, glabre ; les autres munis d’un involucelle de longs poils soyeux. RosEau (22). Plantes ne réunissant pas ces carac- 2 Hi. à. Paléole externe comprimée latéra- RL carénée, . . . . .. . 4. Paléole externe arrondie au ie non |. 40. Panicule unilatérale à rameaux éta- Qt lés ou resserrés ; locustes recourbées- concaves, ramassées en glomerules unilatéraux compactes; paléole externe courtement aristée. . . . . . . « . . DacTyce (18). Panicule étalée ou spiciforme, non formée de locustes recourbées -con- caves, ramassées en te unila- 2 - D. | Panicule iciforné plus ou moins | ,) Compacte ; glume très-large, envelop- | pant presque complétement la locuste. : 6 ou 7. | Panicule plus ou moins étalée. . . 8. | Stigmates filiformes sortant au som- | ç)met des paléoles. . . . . SESLERIE (26). | Stigmates plumeux sortant vers la | (base des UC A . KOELERIE (25). | Feuilles caulinaires à limbes are ,) courts; gaine non fendue . . . . .. SESLERIE (26). Feuilles caulinaires à limbes plus ou moins longs ; gaine fendue. . . . . . KoELERIE (25.) Ligule membraneuse; scobine fra- Risile.-. . . 9. Ligule pileuse ; ‘scobine persistante. ERAGROSTIDE (21). 56 MANUEL DES GRAMINÉES. | Paillettes érodées. . . . Paillettes entières. . . . . . quatre feuilles qui s’insèrent toutes à la base sur des nœuds très-rapprochés, la gaîne de la feuille inférieure recou- vrant les nœuds et les gaînes des’ au- tres feuilles ; locustes à deux ou trois fleurons inférieurs fertiles, les autres SHÉRUES nn, ; à Plantes ne réunissant pas ces carac- LOPOS SR Ce L'an ten | Chaume ne portant que deux ou | L2 s L L 1 Jléole externe à trois dents ; panicule simple de quatre à douze locustes . Plantes ne réunissant pas ces carac- LES ea RNA APS ANT PO 41 L2 L 2 Li L] L 2 e Paléole externe comprimée-convexe, cordée à la base, arrondie au sommet, mutique. | Glume enveloppant les locustes ; pa- | Paléole non € cordée à la base. . . | membraneuse, courte, fortement ci- Éen Parie RS La Plantes ne réunissant pas ces carac- LÉTÉS Cr LIEN ner ES UE Panicule plus ou moins unilatérale et spiciforme ou étalée ; glume longue, embrassant presque la locuste compo- sée d’un ou de deux fleurons fertiles accompagnés d'un ou de deux fleu- fe supérieurs stériles; paléole ex- Épi composé, compacte ; ligule terne > MULIQUE, + eee Le Plantes ne réunissant pas ces Carac- téresf A) 2 I SRE IEEE Stigmates s’insérant latéralement sur l’une des faces de l'ovaire. . . Stigmates terminaux ou presque terminaux. . EE PL 2 Cut à 15 … CATABROSE (20). . Parurin (19). . Enonie (1 3). 11. . TRiODIE (24). 12. . Brize (14). 13. U AELBROECKIE (17). 14. MéLique (25). 45: . BRoME (12). 16. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. Paléole externe obtuse, tronquée ou échancrée, etmucronée dans l’émargi- ne ee. SONT a 0e due die Paléole externe aiguë, entière, aris- ET: Lee, rarement muüutique.… 2". ©! Féruque (11). Paléole externe mucronée dans l’é- marginure ou un peu au-dessous de l’émarginure ; panicule unilatérale Paléole externe obtuse entière ou denticulée; panicule régulière ou éta- \ lée, ou unilatérale penchée. . . . . . GLYCÉRIE (LD). ORDRE DES GENRES. 10. Cynosure. (Cynosurus L.) 11. Fétuque. (Festuca L.) 12. Brome. (Bromus L.) 15. Enodie. (Enodium P. D. B.) 14. Brize. (Briza L.) 15. Glycérie. (Glyceria R. Br.) 16. Sclerochioë. (Sclerochloa P. D. B) 17. Aelbroeckie. (Aelbroeckia N.) 18. Dactyle. (Dactylis L.) 19. Paturin. (Poa L.) 9 9 22. Roseau. (Arundo L.) 23. Mélique. (Melica L.) 24. Triodie. (Triodia P. D. B.) 25. Koelerie. (Koeleria) 26. Seslerie. (Sesleria Ard.) EVE tribu, — Avénacées. Paléole externe munie d’une arête épi-basilaire, articulée vers le milieu 20. Catabrose. (Catabrosa P. D.B.) 21. Eragrostide. (Eragrostis P. D. B.) 07 A ne Lo it. SCLEROCHLOË (16). 14 et renflée en massue vers le sommet. CoRYNÉPHORE (27). Plantes ne présentant pas une telle RE ds APM AIS UE 58 MANUEL DES GRAMINÉES. Paléole externe irrégulièrement tronquée, à trois, quatre ou cinq dents, et munie d’une arête basilaire | OÙ Épi-basnaite 2 one CANCHE (29). Paléole externe du fieuron infé- rieur bidentée, bifide ou biaristée au sommet, munie d’une arête insérée vers le milieu de sa hauteur ou plus HS MARS Ar RO AE AR EC à AvoINE (28). 19 ORDRE DE SUCCESSION DES GENRES. 27. Corynephore. ( Corynephorus P. D. B) 28. Avoine (Avena L.) 29. Canche. (Aira L.) Ve tribu. — AÆssrhenathéerées. Paillette externe de moitié plus courte que l'interne; deux paléoles aristées dans chaquelocuste, dont l’une genouillée; étamines 2 . . . . . . . FLOUVE (35). ès nr Plantes ne réunissant pas ces carac- 1e ve ANNE NIRNR. d'HPRSEe 2: hermaphrodite à deux étamines; les latéraux mâles à trois étamines. . . . HIEROCHLOË (32). Locustes biflores dont un fleuron mâle et l’autre hermaphrodite. . . . 9. s Fleuron hermaphrodite supérieur. ARRHÉNATHÉRÉES (50) °° Fleuron hermaphrodite inférieur. . HouLque (31). 9 1 | Locustes triflores; fleuron supérieur NT ORDRE DE SUCCESSION. 30. Arrhénathère. . ( Arrhenathe- rum P. D. B.) 31. Houlque. (Holcus L.) | 32. Hierochloë. (Hierochloa Gmel.) 33. Flouve. (Anthoxanthum EL.) st | DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 59 ÿ VIC tribu. — Agrostidicées. à Panicule spiciforme compacte. . . 2, Panicule plus ou moins étalée. . . 4. à Paillettes non distincitement caré- ”… | nées, mais ciliées, velues, comme plu- … |meuses,; paléoles bifides, biaristées au sommet et munies d’une arête dorsale Da a bases" 7, Ho LAGuURIER (36). Paillettes fortement carénées; pa- léole externe munie d’une arête courte 5 2 2. AMMOPHILE (37). Paléoles entourées à la base d’un in- volucelle de poils soyeux plusou moins longs, ou fleuron fertile accompagné _) d’un rudiment fortement velu, cilié. CALAMAGROSTIDE : Paléoles glabres ou munies à la base (34). én… }de faisceaux de poils extrêmement k } courts, ou fleuron fertile accompa- | gné d’un pédicelle non cilié. . . . . . . AGROSTIDE (35). LE 2 È | ORDRE DE SUCCESSION. |. 34. Calamagrostide. (Calamagros- | tis R.) [ 35. Agrostide. (Agrostis L.) 36. Lagurier. (Lagurus L.) 31. Ammophile. (Ammophila Host.) arête terminale longue fortement tor- M due ane : À STIPE (38). Paléole externe plus ou moins sen- siblementbidentée au sommet, ou en- 1 6 UNE ER 2 ou 5. Paléole externe velue-ciliée, munie ,/ d'une arête persistante. . . . . . .. LASIAGROSTIDE (39) Paléole externe glabre, munie d’une rélé caduque.' 2, .. :,. . ,. + + + PIPTATHÈRE (40). 1 VIIC tribu. — Stipacées. WE Päléoleexterneentière, munie d’une 60 MANUEL DES GRAMINÉES. Lobes des anthères présentant à l'extrémité supérieure une espèce d’é- J . EA (rE DanDHe 00 UAMNNNRE . . LASIAGROSTIDE (39) Lobes des anthères nus. . . . . .. 4. Styles très-courts, presque nuls; stigmates sortant vers la base dufleu- ONU LC Ne LENS Une STIPE (58). Styles un peu alongés. Stigmates sortant vers le milieu ou le tiers infé- Meur dU HEUTON A AUS . PIPTATHÈRE (40). ORDRE DE SUCCESSION DES GENRES. 38. Stipe. (Stipa L.) 39. Lasiagrostide. (Lasiagrostis LK.) 40. Piptathère. (Piptatherum P. D. B.) WEBKC tribu. 7 Milicées. AR AN an AR TE Muiier (41) 41. Milier. (Milium L.). AX°C tribu. — Cynodocées. Date DÉDARPON A NL EEE , + .« + + CHIENDENT (42) 42. Chiendent. (Cynodon Rich.) X° tribu. — Phalaridacées. Glume nulle; panicule étalée. . . . ASPRELLE (45). 14 Une glume; panicule spiciforme ou ÉRAÏGE," 000 400000 RER RE eT IAE 2. Paillettes obtuses, subémarginées ,)ou subtronquées, munies chacune MANS Are 6e PORN E CURE Pozyrocon (46). PAUIBETeS MUEIQUES AMP ETS 9. DEUXIÈME PARTIE. -— ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 61 Locustes contenant un fleuron fer- tile accompagné d'un ou de deux ru- diments pénicilliformes ou paléoli- ne ER Ne Teja ee Locustes ne contenant pas de rudi- ments pénicilliformes ni paléolifor- ALPISTE (45). TU a As de k. Paléole unique munie d’une arête s dorsale ou hypodorsale . . . .- - . .. Vuzrix (47). Deux paléoles mutiques . . - + - - D Épi filiforme presque unilatéral; .) paléoles tronquées, velues-ciliées. . . MiBoRE (44). Épi ou panicule spiciforme régulier, cylindrique, ovale ou ovale-oblong. . Fréoce (46). ORDRE DE SUCCESSION. 45. Asprelle. (Asprella Schub.) 44. Mibore. (Mibora Adans.) 45. Alpiste. (Phalaris L.) 46. Fléole. (Phleum L.) 47. Vulpin. (Alopecurus L.) 48. Polypogon. (Desf.) Panicacees. XI° tribu. phrodite et sessile, l'autre pédicellée | Locustes géminées, l’une herma- | 14 et mâle ou neutre . . . . . + - + + : 2. Plantes ne réunissant pas Ces Car ac- Mal Le COLE AE) à 3. | Panicule simple digitée . . . - - BarBON (96). Panicule rameuse . . + « - : + - - SORGHIER (55). Paillette extérieure à sept nervures chargées d’aspérités crochues . . . . TRAGIER (49). Paillette externe nulle, glabre ou scabre, pubescente ou ciliée . . . - - 4. 62 LANUEL DES GRAMINÉES. Glume environ trois fois plus longue ,) que le fleuron qui est aristé. . . .”. GastRinie (50). ‘) Pas de glume environ trois fois plasiitrs longue quelle fleuron . . . . .. . D Locustes fertiles entremélées de locustes stériles réduites à des soies ou pédicelles denticulés , souvent : sÇ assez longs et plus ou moins épais . . SÉTAIRE (54). Pas de locustes fertiles entremélées _ : de locustes stériles réduites à des . soies denticulées . . . . PE AO à 6. Panicule rameuse, à locustes plus :} Ou moins longuement pédonculées . . Pants (b4). Panicule simple ou presque simple. 75 DHmoins allongée. 20. 00 Man OPLISMÈNE (53). 1 Que LP AT EC HE of : Dicrraie (52). ORDRE DE SUCCESSION DES GENRES. . 49. Tragier. (Tragus Desf.} 90. Gastridier. (Gastridium P. D. B.) 91. Setaire. (Setaria P. D. B.) 92. Digitaire. (Digitaria Scop.) 53. Oplismène. (Oplismenus Dmtr:) 94. Panic. (Panicum L..} 99. Sorghier. (Sorghum M.) | 26. Barbon. (Andropogon L.) Erc tribu. — Maydées. Les maydées présentent deux modes d'inflores- _ cence : l’une en panicule et l’autre en épi spadici- . forme. La panicule est simple, terminale et com- . posée de locustes mâles ; les locustes femelles sont . disposées en épi ets 'insèrent dans des excavations . d’un axe épais, cellulo-charnu. Ces épis sont _ étroitement renfermés dans des de engal- _ nantes. 64 MANUEL DES GRAMINÉES. ZX ET ge SE es CE a EE, = a ES LR SEE Le Ce SÉET > S ER tal du \i mm mt, mme. LU a DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 65 GENRE 1. — MAÏS. Inflorescences unisexuelles : locustes mâles, gé- minées, biflores; disposées en une panicule termi- nale, fleurons sessiles; glume à deux paillettes lancéolées, coriaces, arrondies, mutiques ; paléoles égales, lancéolées, émarginées, mutiques; paléo- lules 2, épaisses, tronquées, conniventes et libres ; étamines 5 ; filets longs. Locustes femelles disposées en gros épis axillaires _irrégulièrement polygones, recouverts par un cer- tainnombre de bractées spathiformes; épis composés d'un axe cellulaire charnu, épais, offrant de quatre à treize faces longitudinales et portant chacune une double rangée de locustes sessiles et géminées, im- plantées dans des excavations ; chaque locuste con- üent un fleuron fertile et un fleuron inférieur neutre ; giume à deux paillettes, mutiques, larges, membraneuses , dépourvues de nervures. Fleuron fer tile. Deux paléoles larges , étiolées, convexes, obtuses, légèrement échancrées , aner- ves; rarement des paléolules et des vestiges d'é- tamines. Fleuron neutre. Deux paléoles larges, l'infé- rieure membraneuse, un peu gibbeuse à la base, étendue ou à peine involutée en ses bords; la supé- rieure membraneuse, un peu épaissie vers le bas, subeuculliforme, aplatie; glumellule à deux paléo- lules distinctes, mais très-courtes ; ovaire nul, ru- dimentaire, très-rarement fertile. Ovaire glabre, subglobuleux, portant un style terminal, indivis, qui se confond avec un stigmate fillforme veiu ayant cinq à six pouces de longueur, pendant. Grain anguleux, subréniforme, coloré, 6 66 MANUEL DES GRAMINÉES. luisant, entouré à sa base par les paillettes et les paléoles qui sont persistantes. Locustes supérieures très-rarement mâles ou hermaphrodites. Paléole interne. “ \ \ Paléole externe. | Paillette. Étamines. 7 Paillette. b a Paillette interne. Paléole interne, Paléole externe. Paillette externe. ---- Ovaire rudimentaire _ Paléole externe. —-. Palcolule. Fig. 9 (1). MAÏS CULTIVÉ (MAYS SATIVA. TOURN.; ZEA MAYS L.) Le maïs présente des chaumes forts, droits, articulés, qui s'élèvent jusqu’à deux mètres de hau- teur et qu'embrassent de grandes et larges feuilles glauques et coriaces fortement nervées; ligule (1) a Locustes géminées, mâles. b Locuste mâle qui fait voir les aux Ci ères. ç Diagra > de le. principaux caractères. e Diagramme de la locuste femelle DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 67 courte. La panicule des fleurs mâles est terminale, large, étalée; les locustes femelles sont disposées en épis axillaires qu'enveloppent un certain nom- bre de bractées larges, pourvues d'une partie de limbes foliacés, au sommet desquels on voit sor- tir à la floraison des stigmates filiformes qui for- ment une belle touffe retombant vers la terre; les - bractées ne s’entr'ouvrent qu'à mesure que la ma- turité approche. Cette plante qui fleurit en août est annuelle. On ne connaît qu'une seule espèce de maïs. C'est le zea mays de Linné; mais on en cultive plu- sieurs variétés que nous allons analyser. ANALYSE DES ESPÈCES. que transparent, muni d'un bec extré- nl : Or. M. A PERLE. Grain ne réunissant pas ces carac- | Grain subspatuliforme, petit, pres- F DR OR ONZE RE LE, FÉRR 2. | Grain terminé par un bec recourbé. M. 4 BEc. Grain@on terminé par un bec. . . 3. Série longitudinale de vingt-quatre D MO SFains. 0. . . 0). 4. Série longitudinale de vingt à vingtet un grains; huit à seize rangées. . . . M. À POULET. Quarante-cinq à soixante grains; nu non idiecess ti) . E: Vingt-quatre à quarante grains. . . 6. | D mrangees EL 2. . . M. DE VIRGIN. Huit à dix rangées. . . . . . . . . M. DE PENSYLVANEE. Vingt-quatre à vingt-huit grains; 6 hui MR en UN, , . M. QUARANTAIN. Trente à quarante grains. . . . . . 2. Trente à trente-cinq grains ; douze MON AMEEES.. . -. . . . . M. D'ÉTÉ. Trente-cinq à quarante grains; dix MUC ECS LL . . . di M. D'AUTOMNE. 68 MANUEL DES GRAMINÉES. Ces diverses variétés sont cultivées les unes comme plantes fourragères, les autres comme cé- réales. Le maïs d'été s'élève à un mètre et demi; le maïs d'automne à deux mètres; le maïs quarantain d’un demi-métre à un mètre; le maïs nain et le maïs à bec à un demi-mètre environ; le maïs de Pensylvanie et le maïs de Virginie de deux à trois : mètres ; le maïs à perle atteint deux mètres de hauteur ou plus et se ramifie beaucoup. Le grain de ces diverses variétés est jaune, blanc et varié. Ç EXC tribu. T'rèlicacées. Les triticacées offrent ou bien un axe primaire d'inflorescence très-allongé qui présente sur une face ou sur deux faces presque opposées des dé- pressions ou des excavations correspondant aux locustes, ou bien un axe primaire en zigzag, arüi- culé et denté ; les locustes sont sessiles ou subses- siles, à un, deux ou plusieurs fleurons feftiles ; la glume est ordinairement scobifère, rarement cal- lifère. X\ NN LU \ ANNE AAA À £ DE Es NN iculé et denté. e Rachis denté CL 5: NS KR E 2° OLD SN, < “ — = LL NN Ie hr 8 TE, LL NII #5 LA 1 , P. L 7e — 77 7 7 7 D = = Wy LOT D Q BOT LA NS. 4 à _. Ru =) El ca = o oO DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 69 k N NN À Sque unilatéral. 1) a Rachis en zi 70 MANUEL DES GRAMINÉES. : ANALYSE DES SOUS-TRIBUS. 4 Deux ou trois locustes sur la plu- part des dents du rachis. . . . . . . . HORDÉACÉES. Une locuste sur Ia tal des dents | | du DACRIS. Le. MER PR RES de Locuste à deux ou plusieurs fleu- rons hermaphrodites parfois accompa- gnés d’un fleuron mâle ou neutre à. enveloppes florales développées. . . TRITICÉES. Locustes à un fleuron fertile accom- pagné ou non d’un rudiment. . . . . 52 Une glume; deux styles courts et deux sHBmatese SR PARLU RNA LÉPIURÉES. Pas de glume; un style et un stig- TRACE NÉE Le LUS NUS AAA ARMES SRE OA NARDÉES. ORDRE DE SUCCESSION DES SOUS-TRIBUS. Are sous-tribu. (Hordéacées.) De » (Triticées.) 3° » (Lépiurées.) 4° » (Nardées.) re sous-tribu. — fordéacées. Les hordéacées présentent deux ou trois locustes sur | chaque dent du rachis. GENRE 2. — ELYME (ELYMUS L.). Locustes à deux ou plusieurs fleurons ferules, rarement un seul par avortement, réunies au nom- bre de deux ou trois sur chaque dent du rachis; paillettes placées plus ou moins en dehors de la locuste , l'ensemble des paillettes simulant une es- | pèce d’ involucre; ; paléole extérieure aristée ou or | | que, l'intérieure bicarénée, entière, émarginée; | DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 71 paléolules 2, entières ou bilobées, à lobes iné- gaux, glabres, poilues ou ciliées ; ovaire plus ou moins renflé ou turbiné; stigmates 2, subses- siles, divariqués ou réfléchis, plumeux; grain oblong, un peu convexe, ventru sur l’une des faces, comprimé ou presque plan sur l’autre, parcourue par un sillon libre ou adhérant aux paléoles. Epi simple. Fig. 4, Locuste d’élyme. ANALYSE DES ESPÈCES. Paléole mutique : :°....... PE Paléole externe munie d’une arête à peine deux ou trois fois plus longue Ha Ie Oro RON eut à Ain 4 E, D'EUROPE (c). | 72 MANUEL DES GRAMINÉES. Locustes ternées. . . . . . | te Er DÉS StBnES(A). Locusies géminées ten. hi E. GÉNICULÉ (b). a) Elyme des sables. (Elymus arenarius L.) Souche longuement traçante ; chaumes s’élèvant de un à deux mètres de hauteur, garnis de feuilles larges et longues, roides, scabres, planes où un peu enroulées, très-glauques, pointues; épi long, droit, blanchâtre, velu, à locustes ternées bi ou triflores, mutiques. 3 Fleurit de juin à août; vivace.— Se trouve dans les sables arides de la Campine et dansles dunes (1). b) Elyme géniculé. (Elymus geniculatus Nob.) Cette plante se rapproche beaucoup de la précé- dente dont elle ne se distingue que par son épi qui est un peu arqué et par ses locustes géminées. Elle se trouve dans les mêmes lieux que la pré- cédente. | ©) Elyme d'Europe. (Elymus Europœus L.) Chaumes s’élevant de trois à quinze décimètres ; nu, lisse ou un peu rude vers le haut, un peu ge- nouillé inférieurement; feuilles planes, larges , pointues, glabres ou pubescentes; les inférieures irès-longues ; les supérieures plus courtes que les gaines qui sont fortement hérissées, à poils dirigés en bas; épi un peu comprimé; locustes ternées ou géminées par avortement de la locuste meyenne ; paléole externe aristée; arêtes à peine deux ou trois fois plus longues que les fleurons, celles des locustes latérales plus longues. (1) Nous aurions pu nous dispenser d'indiquer les lieux où l'on trouve les espèces, attendu que la troisième partie s'occupe de cet objet ; mais nous avons cru qu’il était nécessaire d'indiquer sommai- rement après chaque description les endroits principaux où on les rencontre, sauf à revenir avec plus de détail sur les meilleures d’en- tre elles, dans la troisième partie. Ces indications sont le complé- ment indispensable de toute description botanique. 9e ge à K _ DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 75 _ Fleurit de juin à juillet; croit dans les sols ar- . gileux, schisteux, humides et froids, sur les bords des bois et aux lieux ombragés des provinces de . Namur, Liége, Hainaut et Luxembourg. 4 GENRE 3. — ORGE (HORDEUM L.). * 1 Ce genre a beaucoup de rapport avec le précédent, É NE Ÿÿ E \ \l A Ÿ | À / NY \ \ N NV Ni \ J, \ NH INR Fig. 9. "de locustes fertiles de l'orge vulgaire. Id. de l'orge distique. Id. de l'orge des prés. : (l es 74 MANUEL DES GRAMINÉES. dont il ne se distingue que par ses locustes à un fleuron accompagné d'un rudiment pédicelliforme barbu ou glabre et par la constitution de ces mêmes locustes qui sontquelquelois toutes fertiles, ou dont la moyenne de chaque groupe l’est seulement, les latérales étant mâles ou neutres. La figure 5 donne les trois variations prin- cipales. | ANALYSE DES ESPÈCES. Locustes latérales mâles, neutres ou MACRDTES UE VE CNE AA NE AR eU À : | Toutes les locustes hermaphrodites et fertiles e 2 Bis nelle ln: el rer tel ere. se "ete re Locustes latérales aristées. . . . . Locustes latérales mutiques. . . 2] | Toutes les paillettes des locustes Qt O1 I MAO CHERS US NS ARR, DONNE, PU 4. Paillettes de la locuste médiane ci- | DÉS ie CS Ô. nes souris (b). Paillettes toutes sétacées; plante | Mipaebr ee US ER 5 Lee: O. DES PRÉS (a). Paillettes intérieures des locustes latérales semilancéolées; plante an- LPTPLTE LE PARA || Rare. O. MARITIME (c). Souche vivace, bulbeuse. . . . . . Ô. BULPEUSE (d) Plante annuelle non bulbeuse. . 6. Epi comprimé, à peu près d’égale largeur dans toute son étendue; arêtes sJapprimées. ......:...... Ô. DISTIQUE (e). Epi comprimé pyramidal, c'est-à-dire plus large à la base qu'au sommet ; (arêtes écartées et divariquées. . . . . O. PYRAMIDALE (f). Épi plus ou moins courbé; locustes disposées sur six rangs, dont deux rangs latéraux inégalement distants, plus rapprochés, et deux opposés, plus proéminents, * pe. k DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 101 Croit aux bords de la mer, dans les dunes, etc. b) Lepiure élancé. (Lepiurus strigosus Dmrt.) _ Cette espèce se distingue de la précédente par son chaume droit, ses feuilles caulinaires subu- lées , sétacées, son épi un peu plus grêle, subulé, droit, et par ses paillettes qui sont écartées après la floraison. Annuel; fleurit en été. Se trouve dans les mêmes lieux que le précé- dent. EVe sous-tribu. Nardées. _ Epi subunilatéral; locustes solitaires sur chaque : dent membraneuse du rachis; glume nulle; stig- . mate filiforme, très-long, sortant au sommet du | fleuron. | | GENRE 9. — NARD (NARDUS L.). Locustes solitaires à chaque dent membraneuse du rachis qui est excavé ; glume nulle; glumelle à | | | | Fig, 41. Locuste du nard élancé. 102 MANUEL DES GRAMINÉES. deux paléoles, l’extérieure longue, très-aiguë, mem- braneuse; l’intérieure également membraneuse, li- néaire-lancéolée; paléolules nulles; ovaire oblong; style unique; stigmate solitaire, terminal, fihi- forme. très-long, pubescent, sortant au sommet du fleuron ; grain linéaire-oblong, aigu aux deux extré- mités, mais plus étroit supérieurement, enveloppé par la glumelie. Nard serré. (Nardus strictaL.) Souche courte, horizontale, émettant sur toute sa longueur des fas- cicules de feuilles formant une touffe dense; chau- mes deun à cinq décimètres, grêles, roides, dressés, nus à cause des nœuds qui sont rapprochés à la base; feuilles sétacées, d’un vert un peu glauque, les radicales rassemblées en gazon, celles du cen- tre droites et celles de Îa circonférence étalées; lo- custes verdâtres ou un peu violacées, subulées, formant par leur écartement un angle aigu avec le rachis, disposées en un épi unilatéral et allongé. Vivace; fleurit en juin. | Dans les lieux secs, sablonneux, montagneux et stériles. EUEC éribu. Festiucacees. Les festucacées présentent une inflorescence en panicule plus ou moins rameuse, rarement simple ; les locustes pédonculées contiennent deux ou plu- siers fleurons fertiles, très-rarement un seul ac- compagné d’un ou de plusieurs fleurons neutres ; paléole externe mutique ou munie d'une arête épi- dorsale ou terminale, Jamais tordue n1 géniculée. VA D /11 9 S see AUYT À 16, SSSR nervures, obtuse et membraneuse au sommet. [l'en existe deux variétés: l’une à panicule étalée lors de la fécondation et resserrée avant et après, et l’autre à panicule contractée subspiciforme. Vivace; fleurit en juin. Sables maritimes. GENRE 16. — SCLÉROCHLOË (SCLEROCHLOA P. B. B.) Le genre selérochloë ne diffère essentiellement du genre glycérie que par sa paléole externe émarginée-mucronée. _ ANALYSE DES ESPÈCES. Locustes ovales-oblongues à 4-5 fleurons ; rameaux portant la plupart dé,3 à Hhglbeustes. . Hans un SCLEROCHLOË COU- Locustes linéaires-lancéolées à cuée (a). 6-13 fleurons; rameaux la plupart ne ScLERoCHIOË ROIDE portant qu’une locuste. . . . . . . . (b). (1) Beaucoup de botanistes croient que la souche de la glycérie ma- ritime émet des rhizomes traçants ; mais rien n’est moins fondé que cette asscrtion ; car elle ne produit que des rejets stériles décombants qui émettent des racines quand leurs nœuds sont enterrés. Or, c’est » ce qui arrive à ectte espèce dans les sables maritimes où le reflux amène du sable qui opère ainsi une espèce de marcottage DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 155 Fig. 19 (1). a) Sclerochloë couchée. (Sclerochloa procum- bens P. D. B.) Souche cespiteuse; chaumes de 2 à 7 décimètres, couchés, redressés ; feuilles planes ; ligule courte ; paniculeroide, unilatérale, à rameaux cylindriques, rudes ; locustes ovales oblongues, à 3-) fleurons ; paléole externe obtuse, presque tron- quée , émarginée et mucronée, marquée de 5 ner- yures saillantes ; l'intérieure à peine rongée ou en- tière. Annuelle ; fleurit en août et septembre. Dans les sables maritimes ; très-rare en Bel- gique. b) Sclerochloë roide. (Sclerochloa rigida L. K.) Souche cespiteuse; chaumes de ! à 5 décimètres, coudés, diffus ; feuilles étroites, planes ou roulées, (1) &æ Locuste de slerochloë roide, grossie ; b paléole externe de sclerochloë couchée ; ec coupe de la même; d portion de feuille avec sa ligule membraneuse courte. 154 MANUEL DES GRAMINÉES. de la longueur environ du chaume; panicüle res- serrée, roide, unilatérale, à rameaux la plupart à 1-2 ou 5 locustes linéaires de 5-11 fleurons plus ou moins obtus; paléole externe marquée de 5 nervures assez saillantes, légèrement échancrée, avec un petit mucron au fond de l'échancrure, l’interne bifide ou dentée. Annuelle; fleurit en mai et en juin. Dans les sables et les endroits secs. » GENRE 17. — AELBROECKIE (AELBROECKIA N.) Locustes à 5-11 fleurons libres; glume à deux paillettes inégales, aiguës, concaves, non carénées ; paléole externe mucronée, concave, non carénée, dépourvue de poils courts, laineux, ou aranéeux ; l'intérieure mucronée; paléolules 2, membra- neuses, entières ou bidentées, ou acuminées, éta- mines 3; ovaire glabre; styles très-courts; stig- mates 2, plumeux ; grain oblong; locustes dispo- Fig. 20 (1.) (1) a Division secondaire de la panicule spiciforme ou épi composé, grossie ; b locuste grossie ; e coupe de la paléole externe ; d portion de feuille avec sa ligule membraneuse courte, fortement eiliée. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 155 sées en épi composé unilatéral; axe primaire de l’inflorescence se divisant en axe secondaire portant des locustes sessiles ou subsessiles ; ligule fortement ciliée. Aelbroeckie maritime. (Aelbroeckia maritima Nob.) Chaume de 5 à 5 décimètres, roide, glau- que ; feuilles distiques, glauques, roides, roulées ou pliées en gouttière ; ligule membraneuse, mais for- tement ciliée, ressemblant d'abord à une rangée de poils; épi composé, interrompu, unilatéral; lo- custes serrées, renfermant chacune 5-10 fleurons distiques, glabres, d’un vert un peu rougeàtre, devenant assez fréquemment violet à la matu- rité. Vivace; fleurit en juillet. Sables maritimes de la Flandre occidentale.Rare. HXIC sous-tribu. — Poacées. Tous les fleurons dépourvus d’un involucelle de longs poils soyeux; pas de locustes réduites à des bractées pectinées ou pinnées; paléole externe carénée. GENRE 18. — DACTYLE (DACTYLIS L.) Locustes à 2-8 fleurons, fortement comprimées et courbées-concaves, rapprochées en glumerules com- pactes; paillettes inégales, lancéolées et carénées, à côtés inégaux, leplus large convexe, le plus étreitcon- cave ; paléole extérieure carénée, à cinq nervures portant une arête courte, terminale ou presque ter- minale, l’intérieure bicarénée, bidentée au sommet ; paléolules 2, lobées, inégales ; ovaire turbiné, gla- bre; styles raccourcis, terminaux; stigmates 2, plumeux; grain allongé, se détachant souvent de la 136 MANUEL DES GRAMINÉES. slumelle par le battage; panicule unilatérale, là- che, lobée ou spiciforme. Fig. 21 (1). Dactyle gloméré. (Dactylis glomerata L.) Sou- che cespiteuse; chaumes de 7 à 12 décimètres, forts, droits ou un peu coudés à la base; feuilles carénées ou planes, pliées dans leur jeunesse, plus ou moins rudes, ainsi que leurs gaînes, qui sont comprimées ; liguleallongée, déchirée ; panicule for- mée de plusieurs pelotons de fleurs serrées, la plu- part tournés du même côté, le peloton inférieur porté par un pédoneule assez long; panicule étalée à la floraison et resserrée avant et après. La pani- cule de cette plante est plus ou moins fournie et les rameaux sont droits ou étalés. Vivace ; fleurit en juin et en Juillet. Dans les prés, le long des chemins et des haies. GENRE 19. —— PATURIN (POA L.) Locustes comprimées latéralement, à 2-30 fleu- rons ; scobine se détachant avec les fleurons en autant d'articles; paillettes plus ou moins herbacées, entières ; paléole externe carénée, en- ère ou émarginée, mutique, à 1-5 nervures plus (1) & Glomerule de locustes du dactyle gloméré ; b locuste du même. "+ " à { DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 157 ou moins marquées, glabre, velue ou munie dans sa partie inférieure de poils laineux ou aranéeux ; paléole intérieure bicarénée, entière, émarginée, bidentée ou tronquée; paléolules 2, entières, obtu- ses, lronquées, ou présentant une dent latérale ; ovaire glabre, presque rond; styles courts, termi- naux ; Stigmates 2, plumeux; grain oblong, oblong- trigone ou subglobuleux, étroitement renfermé entre les paléoles, présentant un sillon sur une de ses faces; panicule rameuse, à locustes non rap- . prochées en glomerules ; ligule membraneuse. : (/) Fig. 22 (1). ANALYSE DES ESPÈCES. Souche émettant des rhizomes lon- guement traçants. . . . . . . . . . . Y. Souche cespiteuse n’émettant pas des rhizomes traçants. . . . . . . . . 4. Feuilles ayant à peine 3 millimètres sie os à. Feuilles ayant environ le double de PATURIN DE SILÉSIE Te de Re (j). . (1) & Scobine entière ; b fleurons munis chacun d'une portion de la Scobine ; c coupe de la paléole externe ; d paléole externe ; e portion de feuille munie de sa ligule membraneuse. 12 158 | MANUEL DES GRAMINÉES. angles tranchants; locustes à 5-9fleu- PATURIN COMPRIMÉ rons; panicule presque unilatérale: : 1000; Chaume presque cylindrique, rare- rement comprimé, à 3-bfleurons; pani- PATURIN DES PRÉS | Chaume nee comprimé, à deux voHeteSale ren Se tp LRU TES (h). Chaume renflé en bulbe à la 14 base; locustes souvent vivipares. . . PATURIN BULBEUX(C) Chaume non renflé à la base. ... D. Gaîne de la feuille supérieure plus à longue que’lé’/Himbe "tr OPEONESEr 6. ) Gaine de la feuille plus courte que Ce Hoybe ete tlous APCE CAS TPE DE Rameaux de la panicule géminés ou solitaires, très-rarement ternés. . . Te Rameaux de la panicule disposés par veruicilie 469-0410, ere 8. Paléole externe glabre, subéchan- crée, mucronée au Sommet. . . . . . PATURIN ANNUEL (a) Paléole externe pubescente ou ve- lue à la base, sur le dos et sur les PATURIN DES ALPES Dons Me NUS NAERN Cet" Le Ligule courte, tronquée; plante d’un glauque bleuâtre. . . . . . . .. PATURIN BLEUATRE Ligule oblongue-lancéolée, plante (g). LS ANRT en VB PATURIN COMMUN (f) Ligule courte, presque nulle. . . . PATURIN DES Bois (d) Ligule de la feuille supérieure Er sue . Le PATURIN FERTILE (€) À. —— SOUCHE CESPITEUSE N'ÉMETTANT PAS DES RHIZOMES LONGUEMENT TRAÇANTS. a) Paturin annuel. (Poa annua L.) Souche {| cespiteuse ; chaumes de 2 à 5 décimètres, ordinai: fl] rement obliques, comprimés au-dessus du deuxième nœud inférieur, coudés, quelquefois radicants, non en bulbes à la base, feuillés du bas ; feuilles planes ou ondulées sur leurs bords : ; ligule des feuilles su- Na T° FREE DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 159 périeures oblongue ; panicule le plus souvent uni- latérale ou hémicycloïde; rameaux inférieurs gé- minés ou solitaires, très-rarement ternés, très- longs relativement aux supérieurs, s’ouvrant pres- que toujours à angle droit avec l'axe primaire de l'inflorescence, ou se réfléchissant en quelque sorte sur le chaume : : locustes ovales-oblongues à 9-7 fleurons verdâtres ou rougeâtres ; paléole ex- terne souvent émarginée ou échancrée, glabre. Annuel; fleurit toute l’année. Très-commun partout. b) Paturin des Alpes. (Poa alpina P. C.) | Souche cespiteuse ; chaumes de 2 à 5 décimètres, cy- lindriques, non bulbeux; feuilles subobtuses, mu- cronées et courbées en gouttière au sommet, à gaine plus longue que le limbe de la feuille supérieure ; ligule des feuilles inférieures courte, tronquée, celle des feuilles supérieures quelquefois oblongue-lan- céolée, aiguë; panicule régulière ou unilatérale, plus ou moins étalée; rameaux inférieurs géminés ; locustes ovoïdes à 3-7 fleurons libres, pubescentes à la base, sur le dos et sur les bords, rarement liées par des poils aranéeux; paillettes ‘et paléoles externes soyeuses ou hérissées, parfois un peu recour- bées en crochet; locustes assez souvent vivipares. Vivace; fleurit en juin et en juillet. Terrains secs, sables maritimes. c) Paturin bulbeux. (Poa bulbosa L.) Souche cespiteuse; chaume de 4 à 7 décimètres, droit, glabre, presque nu ; feuilles glabres, planes, étroi- tes, les supérieures courtes, à gaines très-longues ; les inférieures nombreuses, ramassées en gazon ; ligule oblongue plus ou moins aiguë ; gaines jau- nâtres formant une espèce de bulbe à la’ base; pa- | nicule égale ou un peu unilatérale, souvent un peu _—__— re — — | | | | | | 140 k MANUEL DES GRAMINÉES. contractée à la maturité, flexueuse au sommet ; rameaux inférieurs géminés ou verticillés, scabrius- cules; locustes ovales à 5-7 fleurons ; paléole externe | n'ayant ordinairement qu'une nervure, velue sur le dos et sur les bords, l'intérieure bifide. | Il y à une variété à locustes vivipares ; paléoles quelquefois allongées et développées en forme de | feuilles ; panicule paraissant comme chevelue et ! frisée; feuilles inférieures jaunâtres. Vivace ; fleu- rit en mal et en Juin. d) Paturin des bois. (Poa nemoralis L.) Sou- che cespiteuse ou presque traçante; chaume de 4 à 9 décimètres, courbé ou droit au sommet, non en bulbe à la base; feuilles supérieures à gaine plus courte que le limbe; ligule courte, presque nulle, à peine distincte; panicule droite ou penchée; ra- meaux inférieurs presque toujours disposés par 5-b, ordinairement dressés; locustes à 2-3 fleurons aigus, rarement 3-5; paléole interne à bords ver- dâtres ou scarieux, subciliée. Vivace; fleurit de mai à juillet. Croit dans les bois, les lieux ombragés, les haies, les fentes des rochers, les sols rocailleux. !! Le paturin des bois présente un assez grand + nombre de variétés, qui sont : 7 À 4° Le paturin noueux. Panicule régulière ; chau- mes émettant au-dessus des nœuds des fibres radi- cales adventives formant des paquets oblongs ou subglobuleux ; feuilles et gaines vertes. 20 Le paturin des bois subuniflore. Panicule simple, à rameaux solitaires ou géminés, ou presque simple, ne portant qu’une dizaine de locustes ver- tes environ; feuilles et gaines vertes. 3° Le paturin des bois tenelle. Panicule droite à rameaux disposés par 4-6, étalés, portant la DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 141 plupart, même les inférieurs et les plus longs, 1 à 4 locustes vertes; feuilles et gaines vertes. 4° Le paturin des bois vulgaire. Panicule large, assez ample ; rameaux inférieurs disposés par 4-7, presque étalés, les plus longs portant 5 à 15 lo- custes vertes; feuilles et gaines vertes. »° Le paturin des bois des montagnes. Panicule resserrée, à rameaux inférieurs disposés par 2-6, les plus longs portant 4-7 locustes rougeûtres ou violacées ; feuilles et gaines vertes. 6° Le paturin des bois resserré. Panicule allon- . gée, resserrée, à rameaux disposés par 5-7, les plus longs portant 4 à 10 locustes teintes de jaune; | feuilles et gaines vertes. | 7° Le paturin des bois ferme. Panicule ferme, resserrée, à rameaux disposés par 3-6, les infé- rieurs plus longs, presque appliqués contre l'axe portant 5 à 7 locustes vertes; feuilles et gaines veries. 8° Le paturin des bois glaucescent. Panicule à rameaux plus ou moins étalés, les plus longs portant 5 à 10 locustes ; feuilles et gaines d'un vert foncé glauque : c'est le paturin glauque de Smith. e) Paturin fertile (Poa fertilis Host.) Souche cespiteuse rarement presque traçante; chaumes de 4 à 9 décimètres, très-souvent radicants à la base ; feuilles glabres, étroites, pointues, ordinai- rement lisses, ainsi que les gaines, qui sont plus courtes que le limbe; ligule des feuilles supé- rieures oblongue, aiguë; panicule égale, à ra- meaux disposés par 4-10 locustes ovales-lancéolées à 2-5 fleurons légèrement velus sur le dos et à a base; scobine en massue saillante au sommet, parfois un peu aranéeuse sous la massue. Le paturin fertile de Host ne parait être qu'une 12. 149 MANUEL DES GRAMINÉES. variété du paturin à feuilles étroites de L. (Poa angustifolia) ; il en est de même du paturin épars (Poa effusa), et du paturin des marais (Poa de Roth. Quoi qu'il en soit, nous egardons le paturin fertile de Host comme la .. des deux autres qui n’en sont que des variétés. Le paturin fertile des marais présente la panicule la plus fournie des trois, ensuite le paturin _ fertile vulgaire, et enfin le paturin épars, qui a la panicule la moins fournie. Vivace; rev de mai à septembre. Dans les prairies, au bord des rivières et des fossés. f) Paturin commun. (Poa trivialis L.) Souche cespiteuse ; chaume de 5 à 15 décimètres, glabre, cylindrique, rude, quelquefois lisse au-dessous de la panicule; feuilles glabres, planes, pointues; gaine rude, plus longue que le limbe; ligule al- longée, aiguë; panicule ferme, à rameaux infé- rieurs au moins ternés, Île plus souvent disposés par 4-7, formant souvent presqu'un angle droit avec l'axe : quelques rameaux avortent parfois et se présentent alors sous la forme d’appendices blan- châtres ; locustes à 3-) fleurons laineux à la base; paléole externe à cinq nervures; scobine subséti- forme, saillante au sommet. Le paturin commun présente quelques variétés locales qui se distinguent par leur panicule plus ou moins fournie et étalée. Vivace; fleurit de mai à juillet. Dans les prairies, les fossés, sur les bords des chemins et des champs. 4) Paturin bleuâtre. (Poa cœsia Dmtr.) Souche cespiteuse; chaume de #4 à 7 décimètres, très- glauque, bleuâtre, ainsi que les feuilles ; limbe plus tan na 4 ’ DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 145 court que la gaine ; ligule courte, tronquée ou sub- tronquée ; panicule à rameaux robustes, étalés, les inférieurs disposés par 9-9, formant un angle presque droit avec l'axe de l’inflorescence, rare- ment dressés à l'époque de la floraison, plus ou moins resserrés avant et après ; locustes à 5-7 fleu- rons libres, rarement liés entre eux par des poils aranéeux ; paléole externe pubescente sur la carène et sur les bords ; paléole interne à peine émarginée, cillée, pubescente. Vivace; fleurit en mai et en juin. … Rochers et collines des environs de Spa. B. — SOUCHE ÉMETTANT DES RHIZOMES LONGUEMENT TRACÇANTS. h) Paturin des prés. (Poa pratensis L.) Souche émettant des rhizomes longuement tracants ; chaume de 4 à 12 décimètres, cylindrique ou ancipité, lisse ou à peine scabriuscule; feuilles très-variables; gaine supérieure plus longue que la limbe; ligule courte, tronquée ou très-obtuse ; panicule étalée, égale, diffuse ou oblongue, un peu resserrée ; rameaux inférieurs disposés par 9-7 ; locustes ovales, verdâtres ou colorées, à 3-5 fleu- rons laineux à la base. Ceite plante présente beaucoup de variétés locales, dont les principales sont : Le paturin des prés vulgaire. Chaume cylin- drique, de 3 à 9 décimètres; feuilles radicales et caulinaires de même largeur; plante verte. Lepaturin à larges feuilles. Chaume cylindrique, de 2 à 5 décimètres; feuilles larges ; plante verte. Le paturin de Lejeune. Chaume cylindrique, de 144 MANUEL DES GRAMINÉES. 5 à 4 décimètres; panicule ferme, presque roide ; locustes colorées; plante verte. Le paturin glauque. Chaume cylindrique ; plante entièrement glauque, lisse. Le paturin à feuilles étroites. Chaume cylindri- que, de 5 à 12 décimètres, presque nu; feuilles très-étroites, pliées, presque sétacées. Le paturin ancipité. Chaume ancipité. Le paturin élancé. Chaume cylindrique, de 4 à 12 décimètres; feuilles étroites, presque enroulées , elaucescentes, rudes. i) Paturin comprimé. (Poa compressa L.) Souche longuement traçante; chaume de 3 à 6 dé- cimètres , fortementcomprimé, à deux angles tran- chants, glabres, lisses, coudés, à demi couchés; feuillesglabres, planes, courtes, étroites et pointues; gaine plus longue que le limbe; ligule très-courte, très-obtuse ou tronquée; panicule plus ou moins roide, serrée, comprimée , unilatérale, à rameaux supérieurs presque de même longueur apparente quelesinférieurs ; locustesovoïdes-oblongues, à 5-9 fleurons, à peine pubescents à la base, souventrou- geatres sur les bords. Vivace; fleurit de juinà août. Terrains secs etsablonneux, parmi les décombres et sur les vieux murs. j) Paturin de Silésie. (Poa sedutica Haenke.) Souche longuement tracante; chaume de 4 à 15 décimètres, droit, scabre, aplati, strié, un peu ge- nouillé dans le bas ; feuilles glabres, larges, poin- tues, planes à la base, plus ou moins pliées au sommet, rudes sur les bords ; gaîne comprimée en forme de carène, plus longue que le limbe; ligule très-courte ; panicule oblongue, ample, étalée, à ra- meaux scabres, la plupart disposés par einq ; locus- tes oblongues, ovales, glabres, ordinairement à DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 145 trois fleurons; paléole externe nerviée, ne présen- tant point de poils à la base. Il en est une variété qui est verte dans toutes ses parties et une autre qui est rougeàtre ou violette. Vivace; fleurit en juin. Bois montagneux. GENRE 920. — CATABROSE. (CATABROSA P. D. B.) Locustes comprimées latéralement, à 2-5 fleu- rons ; scobine se détachant avec les fleurons en autant d'articles ; paillettes subherbacées , l’ex- térieure plus courte, l'intérieure obovale, rongée en ses bords ; paléole externe carénée, trigone, tron- quée, denticulée et scarieuse au sommet, à 5-5 ner- vures, l’intérieure convexe, bicarénée, tronquée, émarginée ; paléolules 2, libres, un peu tronquées; ovaire glabre; stigmates 2, plumeux, subsessiles, terminaux, à base persistante ; grain oblong, un peu comprimé; panicule rameuse. Catabrose aquatique. (Catabrosa aquatica P. D. B.) Chaumes de 5 à 18 décimètres, couchés, radicants dans leur partieinférieure, ordinairement nageants, d’où s'élèvent à angle droit, dedistanceen (4) Locuste étalée du catabrose aquatique. 146 MANUEL DES GRAMINÉES. distance, des rameaux de 3 à 7 décimètres, tendres, lisses, glabres ; feuilles planes, lisses, glabres, cour- tes ; ligule oblongue, entière ou déchirée ; panicule lâche, plus ou moins étalée; locustes presque tou- jours bhiflores, rarement 3-5 fleurons souvent violacés; paléole. externe glabre ou velue, ver- dâtre ou rougeâtre; l’une des paillettes de la longueur environ de la scohine qui supporte le deuxième fleuron. Vivace; fleurit de mai à juillet. Dans les prairies humides à sol sablonneux, les fossés, les mares. GENRE 21. — ÉRAGROSTIDE. (ERAGROSTIS P. D. B.) Locustes comprimées latéralement , linéaires- Fig. 24 (1). (1) a Scobine persistante de l’éragrostide vulgaire ; b la même por- tant la paléole interne ; e paléole externe ; d coupe de la paléole ex- terne ; e portion de feuille avec sa ligule pileuse. ru nn DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 147 oblongues , presque planes, contenant 5 à 30 fleu- rons, à scobine persistante ; paillettes membraneu- ses mutiques, caduques, inégales ; paléoles mem- braneuses mutiques , l’extérieure caduque , subherbacée, obtuse, entière ou émarginée, em- _brassant l’intérieure qui est bicarénée, persistante sur le rachis ; paléolules 2, peu charnues, entières, obtuses ou tronquées, plus courtes que l'ovaire; ovaire glabre; styles allongés, terminaux; stig- mates 2, plumeux ; grain transparent, subglobuleux, à peine comprimé ; panicule rameuse. | ANALYSE DES ESPÈCES. Rameaux de la panicule solitaires ÉRAGOSTRIDE VuL- LL oies me nc __ GAIRE (b) Rameaux de la panicule disposés ÉRAGOSTRIDE POILUE D antniede 46. 50: . 1. | (a) a) Éragrostide poilue. (Eragrostis pilosa P.D.B.) Racines fibreuses, glabres ; chaumes nombreux, de 1 à 4 décimètres, dressés ou obliques ; feuilles d’a- bord planes, puis roulées au sommet, ordinaire- ment d’un vert pâle; ligule pileuse ; gaines présen- tant deux faisceaux de poils sur le niveau et en dehors de la ligule ; panicule à verticilles inférieurs formés de 5-5 rameaux, égale, diffuse, allongée, peu étalée pendant la floraison, ouverte à la maturité ; locustes linéaires à 5-12 fleurons; paléole exté- rieure à trois nervures, les latérales peu marquées ou nulles. Annuelle; fleurit en juin et en juillet. Bords de la Meuse. (?) b) Éragrostide vulgaire. (Eragrostis vulgaris Coss. et Germ.) Racines fibreuses, parfois pubes- centes; chaumes nombreux, rameux, obliques; feuilles larges, ordinairement d’un vert foncé, glabres ou parsemées de poils rares, ainsi que la 148 MANUEL DES GRAMINÉES. gaine ; ligule pileuse, rarement deux faisceaux de poils sur le niveau et en dehors dela ligule ; panicule à rameaux solitaires, régulière, d’un vert noirâtre et presque roussâtre à la maturité; locustes lan- céolées à 8-20 fleurons distiques ; paléole externe marquée de trois nervures dont les deux latérales très-saillantes. (?) MM. Cosson et Germain qui ont fondé l'Éra- grostidevulgaire y rapportentl'Eragrostide grande (Eragrostis major) de Host ou la Brize éragros- tide de Linné et l’Eragrostide faux paturin de Pali- sot de Beauvois. Nous croyons que ces habiles botanographes ont eu raison en agissant ainsi, les caractères qui avaient servi de bases n'étant tirés que du plus ou moins de développement d’un organe qui n’a pas l'importance que certains agrostographes lui attribuent. Ewe sous-tribu. — Ayundinées. Locustes à 1-6 fleurons, l’inférieure mâle , gla- bre, les autres pourvues à la base de longs poils soyeux; paléole extérieure carénée; panicule très- rameuse. GENRE 22. — ROSEAU. (ARUNDO L.) Locustes comprimées latéralement, à 2-6 fleu- rons, l'inférieure mâle dépourvue de poils à la base, les autres entourées chacune de longs poils soyeux ; paillettes carénées, aiguës, plus courtes que la locuste, inégales ; l’inférieure de moitié plus petite que l’intérieure; paléole extérieure étroite, allongée, subulée, presque deux fois plus longue que l'intérieure qui est bifide, dentée ; paléolules tron- 4 ÿ quées, presque frangées. Ovaire glabre; styles 2, terminaux, assez longs; stigmates en goupillon, sor- tant vers la partie moyenne du fleuron; grain oblong non sillonné; panicule très-rameuse, bru- nâtre, roussâtre ou violacée. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 149 Fig. 29 (1). Roseau à balais. (Arundo phragmites L.) Sou- che émettant des rhizomes longuement traçants ; chaumes de 1 à 2 mètres, fermes, droits, très- feuillés ; feuilles assez longues, larges, planes, gla- bres, glaucescentes, rudes et coupantes en leurs bords, finissant en une longue pointe ; ligule coton- neuse ou pileuse; panicule très-rameuse; locustes membraneuses, minces, violettes ou d'un jaune fauve, à 1-6 fleurons ; paléole externe très-longue, étroite, pointue. Cette plante offre deux variétés qu'on à con- sidérées comme des espèces. La première, qui est l'espèce type de Linné, présente des locustes Ja (1) Locuste de roseau à balais. GRAMINÉES, 15 Ti 0 MANUEL DES GRAMINÉES. plupart fertiles, à 5-5 fleurons; la seconde a une panicule moins ample et des locustes la plupart stériles, neutres ou mâles, les locustes fertiles ordi- nairement à un fleujon hermaphrodite, la plupart placées sur la partie supérieure de la panicule. C'est le roseau noirâtre de Merat (Arundo nigricans Merat). Vivace ; fleurit d'août à octobre. Ce géant des graminées de notre pays est très- abondant dans les fossés aquatiques, sur les bords des étangs, des rivières et dans les prairies hu- mides. Ve sous-tribu. — 7Tiodiees. Paléole externe arrondie, non carénée ; locustes embrassés en grande partie par la glume, à 2-6 fleurons dont les supérieurs au moins stériles. GENRE 95. — MÉLIQUE. (MELICA L.) Locustes à 2-4 fleurons dont un ou deux supé: rieurs stériles rudimentaires ; paillettes convexes, mutiques, presque égales; paléoles muliques, pres- que égales, coriaces, l’extérieure semi-cylindrique ; une ou deux paléolules, libres ou soudées entre elles ; ovaire ovoïde, turbiné, glabre; styles courts, terminaux ; stigmates 2, plumeux; grain ovoïde, oblong, comprimé, non sillonné; panicule spiei- forme ou lâche, unilatérale ou presque unilatérale ; chaume présentant plusieurs nœuds placés et espa- cés normalement. un © DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 151 AUPTE | | Fig. 26 (1). | L | ANALYSE DES ESPÈCES. ,, Paléole externe glabre. . . . .. 2:50 | Paléole externe velue-ciliée. . . . MÉLIQUE citée (a). Chaumes forts, dressés d’un mêtreet plus ; feuilles larges; panicule spici- 2{ forme, unilatérale, très-fournie. . . : MÉLIQuE ÉLEVÉE (d). Plantes ne réunissant pas ces carac- PRIOR CON SISER C2 A 5 Gaine des feuilles présentant à MÉLIQUE uNIrLorr \ l’opposite du limbe un appendice vert. {c). | Pas d’appendice vert à l’opposite du MÉLIQUE PENCHÉE Jmbe.s.ix. «1. oinmel nie «3 etre 03 Bat ! cespiteuse ; chaumes de 4 à 9 décimètres, nom- (1) a Locuste de mélique penchée; b paléole externe de la même ; c locuste de mélique ciliée ; d portion de feuille munie de sa ligule membraneuse. a) Mélique ciliée. (Melica ciliata L.) Souche : 152 MANUEL DES GRAMINÉES. j breux, droits, glabres, grêles, roides, d'un vert slauque, un peu rudes ; feuilles rudes , pubescen- tes, étroites, un peu roulées : ligule oblongue, bi- fide : panicule allongée, droite , spiciforme, le plus souvent unilatérale ; locustes à un ou deux fleu- rons fertiles ; paléole externe garnie de longs poils blancs, soyeux et redressés, parallèles pendant la floraison, divergents et très-visibles à la maturité. Vivace; fleurit en juin et en juillet. Sur les collines et les rochers calcaires. b) Mélique penchée. (Melica nutans L.) Sou- che traçcante; chaume droit, de 3 à 7 décimètres, glabre, grêle ; feuilles assez larges, planes, poin- tues, à gaine plus ou moins triangulaire, entière ; ligule courte, tronquée ; pas d’ appendice vert Op- posé au limbe des feuilles ; locustes pendantes, dis- posées en panicule subspiciforme unilatérale, penchées ; deux fleurons fertiles ; paléole externe à 7 nervures, glabre ; glume violacée ou rougeûtre. Vivace; fleurit en mai et en juin. Dans les bois secs et élevés. c) Mélique uniflore. (Melica uniflora Retz.) Souche traçante; chaume de 4 à 7 décimètres, droit, glabre, grêle, obscurément triangulaire ou tétragone; feuilles glabres, assez larges, pointues, à gaines triangulaires, entières ; un petit appen- dice linéaire vert placé à lopposite du limbe de la feuille, munie d’une ligule courte; panicule ra- meuse, ouverte, unilatérale; locustes le plus sou- vent rougeñtres, droites, à un fleuron fertile; pa- léole extérieure glabre. Vivace; fleurit en mai et en juin. Dans les bois ombragés du Luxembourg ; abonde dans la province de Brabant, depuis Rillaer à We- semael (par la Bétasie). DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 155 d) Mélique élevée. (Melica altissima L.) Souche vivace ; chaume de 8 à 12 décimètres ; feuilles lar- ges, rudes; panicule spiciforme, longue, unilaté- rale ; locustes à trois fleurons, dont deux hermaphro- dites et un neutre subclaviforme, violacées ou rougeûtres, rarement vert-Jaunâtre; paillettes ova- les, minces, scarieuses. Fleurit de juin à juillet. Vivace. Peu cultivée. GENRE 24. — TRIODIE. (TRIODIA P. D. B.) Locustes d’abord cylindriques, puis comprimées latéralement, à 5-8 fleurons, dont le supérieur sté- rile; glume à deux paillettes un peu arrondies, mutiques, presque égales ; paléole extérieure tri- dentée ; l'intérieure bicarénée, mutique ; paléolules 2, entières ou émarginées ; ovaire turbiné, glabre ; styles courts, terminaux; stigmates 2, plumeux ; grain ovoide, comprimé, à peinesillonné-canaliculé, libre ou étroitement enveloppé par les paléoles ; panicule simple à 3-8 locustes. (1) & Locuste de triodie inclinée; b paléole externe de la même ; e coupe de la paléole externe ; d portion de feuille avec sa ligule pi- leuse. 15, 154 - MANUEL DES GRAMINÉES. Triodie inclinée. (Triodia decumbens P. D. B.) Souche cespiteuse ou un peu tracante, émettant un grand nombre de fascicules de feuilles disposées en touffe ; chaumes de 2 à 5 décimètres, inchinés, ascendants après la floraison, roides, alabres el lisses ; feuilles dures, planes, garnies sur les deux fa- ces de quelques poils rares, ainsique surleurs gaines, dont l’entrée est munie de deux houppes de poils assez longs ; ligule très-courte, pectinée ou pileuse; panicule simple, resserrée, composée de 5-8 lo- custes, verdâtres ou purpurescentes, solitaires sur les rameaux supérieurs, au nombre de 2-3 sur les inférieurs, contenant 3-5fleurons, dont il en avorte souvent ; paléole externe munie près de ses bords de touffes de poils blancs, satinés. Vivace; fleurit en juin et en juillet. Dans les bois et les bruyères ou sables humeux incultes. Vie sous-tribu. — Seslériées. Locustes à 2-6 fleurons, dont la supérieure fer- ile; paléole externe carénée; glume embrassant presque complétement la locuste. GENRE 25. —— KOELERIE. (KOELERIA PERS.) Locustes comprimées latéralement, à 2-5 fleu- rons, le supérieur fertile; paillettes carénées, acuminées, inégales, l'extérieure plus petite; pa- léole extérieure carénée, entière ou légèrement échancrée, mulique où munie, un peu au-dessous de son sommet, d’une petite arêle courte; Flin- térieure bicarénée, bifide; étamines 5; paléolu- les inégales, obliquement tronquées ou bi-trifides ; ovaire glabre; styles courts; stigmates, 2, plu- . ' Ds + 28 DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 155 meux ; grain oblong, ni sillonné, ni canaliculé, ni cortiqué par les paléoles; panicule spiciforme, plus ou moins compacte; locustes de Ia moitié supérieure de la panicule solitaires ou géminées, subsessiles, à pédoncules ne dépassant pas La longueur des locustes. ” Fig. 28 (1). Koœlerie crêtée. (Kæleria cristata Pers.) Souche cespileuse émettant un grand nombre de fascicules de feuilles formant des touffes serrées ; chaume de 2 à 7 décimètres, droit, s’élevant du centre de pe- tites touffes de feuilles ; feuilles velues, souvent ci- liées; les inférieures étroites, planes ou phiées, pubescentes-ciliées ; les caulinaires plus larges, à gaines plus ou moins velues; ligule courte; panicule resserrée en épi souvent interrompu à la base; paléole externe arisiée au-dessous du sommet, ou mutique, ciliée sur la carène ou presque elabre. Cette espèce présente quelques variétés qui sont à : : 1° Panicule spiciforme non interrompue; locus- tes mutiques; gaine veloutée; chaume très-grêle ; (4) « Locuste de koerie crètée ; b coupe de Ia paléole externe ; e organes sexuels de la même, présentant en outre à leur base Ics pa- léolules. 456 MANUEL DES GRAMINEES. jonilles étroites, pliées (K. des sables. K. arena- ria Dmtr.); | 2° Panicule spiciforme, interrompue à la base; paléole externe, mutique, non ciliée CE. délicate. K. gracilis Pers. ); 3° Panicule spiciforme, rameuse à la bout (K. rameuse. K. ramosa) ; 4° Paléole externe munie d’une petite arête (K. aristée. K. aristata) ; 5° Chaume très-bas ; panicule spiciforme engai- née (K. engainée. K. vaginata). Dans les endroits secs, les dunes, et sur les co- teaux. GENRE 96. — SESLÉRIE. (SESLERIA ARD.) Locustes comprimées latéralement, à 2-6 fleu- rons; glume à paillettes inégales, mucronées ou mutiques ; paléole extérieure carénée, irrégulière- ment bidentée, aristée ou à 5-5 dents mucronées: paléole interne bicarénée, tronquée, bifide ou à 4-6 dents ; paléolules à 2-5 lobes acuminés, plus lon- gues que l'ovaire; ovaire turbiné, glabre, ou pu- Z (1) « Locuste de seslérie bleue, grossie; b paléole extérne de la même ; e coupe de la paléole externe ; d portion de feuille avec sa li- gule membraneuse. Fig. 29 (1). ? DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRPITIONS. 157 bescent au sommet; style simple; stigmates très- longs, pubescents, sortant au sommet des paléoles ; grain oblong, un peu comprimé; épi compacte, subglobuleux ou oblong, presque toujours en- touré à la base d’un involuere composé de plusieurs bractées caduques, que l’on regarde comme des glumes stériles. Seslérie bleue. (Sesleria cœrulea Ard.) Souche cespiteuse traçante, émettant des touffes de feuil- les d’où s'élèvent des chaumes droits, grêles, peu feuillés ; feuilles radicales linéaires, planes, dures, _ roides, arrondies, mucronées au sommet; limbe des feuilles caulinaires court; gaine très-longue, non fendue; épi ovale ou oblong, souvent unilaté- ral ; locustes comprimées à 2-5 fleurons, luisantes, bleuâtres ou violacées ; paléole extérieure présen- tant ocbscurément 4 à 6 pointes. Vivace; fleurit en avril et en mai. Sur les collines sèches et calcaires de la Belgique. EVE tribu. — Avénacées. Locustes bi ou pluriflores, disposées en une pani- cule plus ou moins rameuse, rarement spiciforme, compacte ; glume embrassant ordinairement la lo- custe ; paléole externe d’un fleuron au moins, munie d'une arête basilaire, épibasilaire ou dorsale, tor- due ou genowillée, rarement avortante par la cul- ture. (Voir figures 30 a b c, page 158.) GENRE 97. — CORYNEPHORE. (CORYNEPHORUS P. D. B.) Locustes comprimées latéralement, à 2 fleurons accompagnés souvent d’un rudiment d’un troisième fleuron ; glume à paillettes carénées, mutiques, presque glabres ; enveloppant la locuste: paléole 158 MANUEL DES GRAMINÉES. extérieure entière au sommet, portant vers la base ou au-dessus une arête droite, articulée à sa partie Fig. 30 (1). moyenne, poilue à l'articulation etrenflée en massue au sommet ; paléole intérieure bicarénée à la base, trilobée au sommet, imberbe ; paléolules 2, presque toujours bifides ; ovaire glabre; styles très-courts, subterminaux ;stigmates? ; grain oblong, comprimé, enveloppé par les paléoles ; panicule rameuse. Fig. 51 (9). Corynéphore blanchätre. (Corynephorus ca- nescens P. D. B.) Plante d'un aspect glauque et (1) a Fleuron de corynéphore blanchâtre, grossi ; b fleuron d'avoine caryophillée ; c fleuron de canche cespiteuse. (2) Locuste de corynéphore blanchâtre. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 159 blanchâtre ; chaumes nombreux, disposés en touf- fes, grêles, lisses, un peu coudés aux nœuds infé- rieurs; feuilles sétacées , roides et un peu rudes, d’une couleur blanchâtre, celles du haut de la tige ayant une gaine élargie; panicule droite, un peu étalée à la floraison, rarement spiciforme, quelque- fois engainée à la base ; locustes biflores, d’une cou- leur argentée, méêlées de rose et de violet; arête plus courte que la glume. On trouve parfois, mais très-rarement, un des fleurons de chaque locuste avorté et ne consis- tant qu’en un simple rudiment. Vivace; fleurit de juin à aout. Se trouve aux endroits sablonneux incultes et stériles. GENRE 98. — AVOINE. (AVENA L.) Locustes subcylindriques ou comprimées latéra- lement, à 2-11 fleurons, le supérieur presque tou- jours stérile; paillettes convexes plus ou moins comprimées ; paléole inférieure bidentée, bipartite ou biaristée au sommet et portant une arêle dorsale ou hypodorsale, tordue ou genouillée vers le mi- lieu, rarement droite ou nulle, conséquence de la culture; paléole intérieure bicarénée, mutique ; paléolules 2, entières ou inégalement bifides ; ovaire glabre ou hérissé au sommet ; styles ter- minaux courts; stigmates 2; grain atténué aux deux extrémités, rarement obtus, présentant un sillon sur une de ses faces, glabre ou poilu, étroi- tement enveloppé par la glumelle, ou se dégageant de cette enveloppe par le battage; panicule étalée, régulière ou unilatérale, rarement spiciforme, sub- compacte. | 4 | 160 MANUEL DES GRAMINÉES. Fig. 52 (1). ANALYSE DES ESPÈCES. Locustes pendantes. . . . . . . .. Locustes non pendantes. . . . .. Paléole externeglabre ou hérisséede quelques poils rares ; scobine glabre. Paléole externe velue-ciliée, ainsi gue’la scobines:. "re Le. . re Locustes à 5-8 fleurons, dépassant | la glume; grain se détachant de sa (b). balle à! 14 malurité. 24.200020. . AVOINE NUE (a). Locustes à 2-3 fleurons, incluses dans la glume; grain étroitement en- veloppé par la glumelle . « . . . .. 4. (1) a Locuste d'avoine cultivée ; b locuste d'avoine élancée ; e lo- euste d'avoine précoce. es lo- ë L jaréte dorsale tordue K DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 161 Paléole externe triaristée dont une dorsale tordue. . . . . .... AVOINE ÉLANCÉE(E). Paléole externe bifide ou bidentée. 5. Panicule unilatérale contractée et AVoINE ORIENTALE Pres ON A SE M LUE (c). (1 LA CN Nestes ds 6. atteignant environ 12 millimètres de longueur ; panicule presque unilaté- Re ARNO OM ON 7 AVOINE COURTE (d). Paléole externe bifide; locustes ayant plus de 12 millimètres de lon- Avoine CULTIVÉE | Paléole externe bidentée; locuste gueur ; panicule régulière . . . . .. (b). met et munie d’une arête dorsale. . . AVOINE cénrssen (6) Paléole externe bifide et munie | Paléole externe biaristée au som- | A | D cie dorsale... TE AVOINE FOLLE (g). | | Paillettes à 5-11 nervures; ovaire 1 - © AVOINE TÉNUE (h). Paillettes à 1-5 nervures 9. ide. ©, 0 NS Rameaux de la panicule portant 1-5 locustes; ovaire poilu. . . . . . . . 10. Rameaux de la panicule portant 5-8 locustes ou plus; ovaire glabre. . . . LE | | | locustes à 4-8 fleurons. . . . . . . . AVOINE DESPRÉS (i). Scobine chargée de poils qui égalent | | Scobine chargée de poils courts ; E la moitié de la longueur du AVOINE PUBESCENTE OR Au . : CRT à à 2 Arête épidorsale; feuilles planes , AVOINE JAUNATRE ROMANS ER AUDE LE, US (k). Arête hypodorsale; feuilles très- RO nn die STE «io A2 Panicule spiciforme, oblongue. . . AVOINE PRÉCOCE (|). Panicule à rameaux allongés, étalés. AVOINE CARYOPHIL- LÉE (M). 414 0 I — 162 MANUEL DES GRAMINÉES. $ [. Locustes pendantes ; paillettes à 5-11 nervures ; ovaire plus ou moins poilu. À. —— PALÉOLE EXTERNE GLABRE OU MUNIE DE QUEL- QUES POILS ÉPARS; SCOBINE GLABRE OÙ PRESQUE GLABRE, OU COUVERTE À LA BASE DE POILS COURTS. a) Avoine nue. (Avena nuda L.) Chaume de 9 à 17 décimètres, droit, fort; feuilles glabres, striées ; panicule régulière ; locustes à 2-8 fleurons, plus longues que la glume; paléoles membra- neuses, glabres, se séparant spontanément du grain à la maturité; fleuron supérieur toujours mutique ; grain pubescent au sommet, glabre dans le reste de son étendue. Annuelle; fleurit en juil- let. On cultive deux variétés d'avoine nue, sa- Voir : | La petite avoine nue, dont la presque totalité des grains'se dépouillent de la balle et dont le grain est petit, roux, et les paléoles jaunâtres ; La grosse avoine nue, dont un grand nombre de grains ne se dépouillent pas de la balle; pani- cule large, étalée; paille forte; paléole grise noirâtre; grain blanc bien nourri, deux fois aussi fort que le précédent. b) Avoine cultivée. (Avena sativa L.) Chaume de neuf à dix-septdécimètres, droit, ferme, glabre; feuilles larges, planes, un peu rudes au toucher ; panicule régulière étalée; rameaux semi-verticillés, hispides, les uns divisés, lesautres simples; locustes à deux ou trois fleurons fertiles, plus courtes que la glume; paillettes à onze nervures; fleuron supérieur neutre; paléole extérieure lancéolée, bifide ou bidentée au sommet, présentant à la baseun petit DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 163 faisceau de poils courts; arête longue, rousse à la base et tortillée, ou toutes les fleurs mutiques, à cause de la caducité de l'arête, provoquée par la culture ; grain étroitement renfermé entre les paléoles. Annuelle ; fleurit en juillet et août. Parmi les nombreuses variétés sur lesquelles nous avons acquis des données expérimentales, on peut signaler : 1° L'avoine blanche des Flandres. — Grain (1) très-allongé, assez maigre; balle d’un blanc jau- pâtre ; paille élevée. 2° L'avoine patate. — Grain blanc, court, pe- sant, à balle fine peu coriace ; : panicule grande, à locustes abondantes ; pédoncules droits ou à peine . un peu flexueux. Tardive. 3° L'’avoine de Kamschatka ou de Sibérie. — Grain blanc-jaunâtre, gros, pesant ; balle épaisse, subcoriace, dure; panicule très-grande à rameaux supérieurs et latéraux flexueux. Très-précoce. Cette variété présente une sous-variété qui se rapproche beaucoup de la précédente ; elle ne s’en distingue que par sa panicule moins forteet fournie, et tout aussi précoce qu'elle. Elle est connue depuis longtemps sous le nom d'avoine de Géorgie; toutes deux conservent longtemps leur grain. 4° L'avoine de Hopetown. — Grain blanc assez court, un peu renflé; balle épaisse subco- riace, dure; paille très-élevée; panicule longue ; fournie. Très-tardive. 5° Lavoine Joannette. — Grain brun noirâtre, un peu allongé et renflé, bien nourri ; balle fine, subpapyracée. Elle s’égrène assez promptement. (4) Le grain d'avoine, quoique enveloppé de la glume ou bal'e, est désigné dans le commerce et dans les descriptions agricoles sous le nom de grain. 164 MANUEL DES GRAMINÉES. 6° L'avoine de Brie. — Grain brun-noirâtre, assez court, renflé. Cette variété a beaucoup d'ana- _logie avec la précédente et s’en distingue assez diffi- clement. M. Viimorin lui assigne comme caractère disunetif subsidiaire qu'une parte des grains ne se séparent point au battage et restent attachés deux ensemble par leur base. 7° L’avoine de Kildrummie. — Se distingue par sa rusticité et réussit dans les terres les moins fertiles ; mais son rapport est loin de pouvoir être comparé à celui des espèces précédentes. 8° L’avoine de Frise. — Se rapproche beaucoup de celle des Flandres; mais elle ne vient bien que dans les terres sablonneuses fraiches. c) Avoine orientale. (Avena orientalis Schreb.) Chaumes de neuf à dix-huit décimètres, glabres, lisses, gros; feuilles larges, glabres, striées; pani- cule unilatérale, à rameaux les uns simples, les autres divisés ; locustes plus courtes que la glume, à deux fleurons fertiles, souvent accompagnés d'une troisième fleur non développée ; un des fleu- rons fertiles mutique; arête presque droite, peu genouillée; paillettes marquées de neuf à onze ner- vures ; paléole externe bidentée ou bifide, non bia- ristée. | On en cultive deux variétés, la blanche et la noire. La noire est plus productive et de meilleure qualité dans les bons terrains que la blanche, qui réussit même assez bien dans les plus médiocres. Annuelle; fleurit en juillet. d) Avoine courte. (Avena brevis Roth.) Chaume de neuf à dix-huit décimètres, droit; feuilles planes, glabres, plus ou moins glauques, ou couvertes d’une espèce de poussière grisàtre; panicule égale ou presque unilatérale, étalée; locustes à deux fleu- ARR EEESS. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 165 rons fertiles aristés; paléole externe bidentée au sommet et plus ou moins hérissée, poilue supérieu- rement ; paillettes de sept à neuf nervures ; arêtes scabres : grain très-obtus au sommet. Annuelle’: fleurit en Juillet. j e) Avoine élancée. (Avena strigosa Schreb.) Chaume de sept à quinze décimètres, droit, ar- rondi, strié, glabre ; feuilles planes, rudes ; pani- cule unilatérale ou presque unilatérale, droite, contractée ou étalée, légèrement penchée au som- met, assez garnie ; locustes à deux ou trois fleurons, aussi longues que la glume; paillettes lancéolées, aiguës, l’intérieure à sept ou neuf nervures; pa- léoles glabriuscules, lancéolées, atténuées au som- met, l'extérieure bifide à deux arêtes subterminales, droites, ayant environ le tiers de la longueur de Ia paléole et portant une arête dorsale brun-noirâtre peu tordue dans son milieu, deux fois aussi longue que la glume. On en cultive deux variétés, l'une à balle jau- nâtre et l’autre à baïle brun-noirûtre ; elle est glabre ou hérissée supérieurement. Annuelle ; fleu- it en juillet. B. —— PALÉOLE EXTERNE COUVERTE DANS SA MOITIÉ INFÉRIEURE DE LONGS POILS ; SCOBINE POILUE. f) Avoine hérissée. (Avena hirsuta Nob.) Chaume de huit à quinze décimètres, glabre; feuil- + les striées, larges, ciliées; panicule égale ou pres- “ que égale: locustes à deux ou trois fleurons, tous aristés; paléole extérieure couverte de poils . longs, blanc-roussâtre, et biarisiée au sommet. - Annuelle, fleurit de juillet à septembre. 14, 166 MANUEL DES GRAMINÉES. Parmi les avoines cultivées, notamment dans les provinces de Liége, de Hainaut, et de Luxembourg. g) Avoine folle. ( Avena fatua L.) Chaume de 9 à 15 décimètres, dressé, glabre; feuilles planes, striées, larges ; panicale étalée régulière ou presque unilatérale : rameaux semiverticillés, sou- vent flexueux, hispides : locustes de deux à quinze fleurons, plus courtes que la glume ; paléoleexterne bidentée au sommet, munie d'une arête dor- sale longue, tordue, genouillée dans son milieu et garnie dans sa moitié inférieure, au moins, de poils longs, abondants, roides, blanchâtres dans leur Jeunesse, roussâtres à la maturité. On a obtenu en Ecosse une variété d'avoine folle qui se distingue par ses paléoles munies de quel- ques rares poils roussâtres. Nous considérons l’avoine stérile ( avena steri- lis L. ) comme une variété de l'avoine folle. An- nuelle; fleurit en juin et juillet. | $ IT. Locustes non pendantes; paillettes de cinq à onze nervures; ovaire glabre ou à peine poilu au sommet. h) Avoine ténue (Avena tenuis Moench.) Chaumes rameux à la base, roides, souvent genouil- lés vers le bas, un peu rudes, surtout supérieure- ment; feuilles étroites, linéaires ; ligule oblongue- lancéolée, souvent laciniée; panicule régulière à rameaux semiverticillés, simples ou divisés ; lo- custes de trois à cinq fleurons dépassant la glume; fleuron inférieur muni d’une arête terminale ; les autres biaristées au sommet et pourvues d’une arête dorsale fortement genouillée vers le niveau de Ja terminaison des arêtes terminales ; scobine poilue aux nœuds. Annuelle; fleurit en juillet. ÉD r. AR te CA d M. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 167 $ HIT. Locustes non pendantes ; paillettes pourvues de une à trois nervures. & Rameaux dela panicule portant une à trois loeustes ; ovaire poilu au sommet. i) Avoine des prés. (Avena pratensis L. ) Chaume de quatre à sept décimètres, droit, roide, glabre, garni à la base de faisceaux de feuilles droi- tes, rudes en dessus, glabres, subpliées ou roulées en long : les caulinaires à limbes courts, ordinai- rement planes et à gaines très-allongées ; panicule resserrée en épi, droite; rameaux inférieurs verti- cillés, les uns très-courts portant une locuste, les autres plus longs en portant deux ou trois, ou lo- custes solitaires ou géminées, portées sur des ra- meaux plus ou moins longs ou subsessiles ; locustes de quatre à neuf fleurons; arête presque tétragone, droite inférieurement, ensuite tortillée, souvent divariquée, presque constamment panachée de noir et de blanchâtre. On distingue les variétés suivantes : Avoine des prés faux brome. Rameauxde la pa- nicule verticillés, les uns très-courts ne portant qu'une locuste, les plus longs en portant deux ou trois; locustes de quatre à six fleurons ; paléole ex- terne munie à la base d'un petit renflement poilu. Avoine des prés vraie. Locustes solitaires ou géminées à sept ou huit fleurons; paléoles glabres ou presque glabres à la base. Vivace; fleurit en juin et en juillet. Coteaux arides et bois montueux. j) Avoine pubescente. (Avena 1ubesant) L.) Chaumes de quatre à huit décimètres, assez grêles,; feuilles courtes, planes ; ligule tronquée ou aiguë, non ciliée; panicule plus ou moins étalée, régu- lière, à rameaux disposés par 5-5 dans le bas, 168 MANUEL DES GRAMINÉES. géminés ou solitaires dans le haut ; locustes à deux ou trois fleurons aristés ; scobine des fleurons su- périeurs chargée de poils qui égalent presque la moitié de la longueur des paléoles; arête longue, fléchie et contournée vers son milieu, d’une cou- léur plus ou moins violette à la base. | Il y à une variété à feuilles etgaines pubescentes et une autre à feuilles et gaines glabres. Vivace, fleurit en mai et en juin. Dans les prés et les pâturages secs et sablonneux. _ b Rameaux de la panicule portant de cinq à huit locustes ou plus ; ovaire glabre. 7 k) Avoine jaunûtre. ( Avena flavescens L. ) Chaume de cinq à douze décimètres, assez grêles, droits, garnis de feuilles planes, larges, glabres ou plus ou moins pubescentes; gaines inférieures ve- lues ; ligule très-courte, tronquée et presque tou- jours ciliée ou denticulée, lacérée; panicule étalée, multiflore ; locustes jaune-verdâtres, de deux à cinq fleurons aristés et luisants ; scobine un peu velue ; paillettes inégales, comprimées, rudes vers le som- met; paléole externe bifide à divisions aiguës, à peine velue, à cinq nervures, pourvue d'une arête naissant au-dessus de la partie moyenne de la pa- léole; arête courbée, pliée ou genouillée après la floraison. Vivace; fleurit en Juin et en juillet. Dans les prés. m) Avoine précoce. (Avena prœcox P.D:B.) Chaumes de deux à quatre décimètres, disposés en touffes menues, vertes, lisses, un peu couchés, garnis dans le bas de quelques feuilles courtes et sétacées; gaines anguleuses ; hguleallongée; locustes dressées; panicule spiciforme, oblongue, compacte, n'atteignant presque jamais au delà de deux centi- DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 169 mètres de longueur; locustes biflores d’un vert blanchâtre; paillettes à une nervure; paléole ex- terne munie d’une arête un peu genouillée, insérée au-dessous du milieu de la longueur de la paléole. Annuelle ; fleurit de mars à juin. Croit fréquemment dans les lieux sablonneux et stériles. n) Avoine caryophillée. ( Avena caryophil- lea. Wigg.) Plante venant en petites touffes d’une couleur glauque ; chaumes de un à trois dé- cimètres, très-fins et droits; feuilles courtes et _ sétacées; ligule très-allongée, bifide, à divisions très- aiguës ; panicule presque toujours trichotome; lo- custes biflores, rassemblées au sommet des rami- fications ; les pédoncules souvent plus courts que les locustes qui contiennent deux fleurons, à paléoles externes bifides, aiguës, à une nervure glabre ou presque glabre. | Il y a une variété à fleuron supérieur stipité et une autre à fleuron supérieur sessile ousubsessile. Annuelle; fleurit en juin et juillet. Lieux secs, élevés et sablonneux. GENRE 99. — CANCHE. (AIRA L.) Locustes comprimées latéralement, à 2 fleurons accompagnés parfois d’une troisième fleur rudimen- taire; paillettes carénées, mutiques, presque égales; paléole externe munie de trois à cinq dents irré- gulières au sommet, et présentant vers le bas une arête géniculée ou droite, plus ou moins tordue in- férieurement ; paléole intérieure bicarénée; paléo- - lules 2; ovaire glabre; styles courts, naissant au-dessous du sommet; stigmates 2; grain oblong, comprimé non sillonné; panicule rameuse. 2 170 MANUEL DES GRAMINÉES. L é Fig. 55 (1). ANALYSE DES ESPÈCES. Arête droite, ne dépassant pas ou dépassant à peine la paléole; feuilles CANCHE CESPITEUSE. 14 planes. sir à EL T os d e ist Es GTS UE Arête dépassant la glume, genouil- | lée ; feuilles filiformes. . . . . . .. 2. Ligule très-longue, acuminée. . . CANCHE niSCOLORE (D). Ligule tronquée ou obtuse, non acu- CANCHE FLEXUEUSE. Mines tee MMA C2: |) SUPER (c). à) Canche cespiteuse. ( Aira cœspitosa L.) Plante formant ordinairement des touffes de gazon serrées et arrondies; chaumes de sept à treize déci- mètres, peu feuillés, droits, durs, striés, lisses ; feuilles planes, striées et rudes en dessus et sur les bords, lisses en dessous; ligule allongée, fendue; panicule étalée à rameaux rudes; locustes à deux ou trois fleurons ordinairement luisants ; paléole extérieure dentée au sommet, à cinq nervures; arête presque basilaire, à peine tordue à la base et droite ou presque droite, ne dépassant pas la glume. Cette plante présente trois variétés principales : la première, qui constitue une espèce pour quelques (4: «& Locuste de canche cespiteuse ; b paléole de Ia canche flexueuse ; c paléole de la canche cespiteuse, vue de profil. ‘ ' Le : 4 DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 171 auteurs, que l’on désigne sous le nom de canche à petite fleur, se distingue par ses locustes dont le fleu- ron supérieur ne dépasse pas la glume et par sa pa- léole externe qui ne présente qu’une seule nervure, tandis qu'il en existe deux ou trois plus ou moins distinctes dans la canche cespiteuse. La seconde, qui est connue par quelques agronomes sousle nom de canche naine (aira minor) a un chaume faible et des feuilles enroulées. La troisième, enfin, sous le nom de grande canche (aira major ), présente des feuilles planes, une panicule variée de vert et de violet où de jaunâtre, et des locustes assezgrandes, _ dont le fleuron supérieur, ainsi quel’arête, dépasse un peu la glume. Vivace; fleurit en juin et en juillet. Endroits un peu humides aux bords des fossés, bois ombragés. b) Canche discolore. ( Aira discolor L.) Chaumes droits de quatre à neuf décimètres, gla- bres, grêles, presque nus; feuilles la plupart radi- cales, minces, filiformes, glabres, fort longues; ligu- les très-longues, acuminées ; panicule plus ou moins étalée ; rameaux filiformes plus ou moins flexueux: locustes souvent rougeâtres ; arêle coudée dépassant laglume ; scobine qui supporte le fleuron supérieur, de moitié environ plus courte que lu. Vivace ; fleurit d'août à septembre. Dans les bois-taillis, les marais tourbeux, les eaux tourbeuses. c) Canche flexueuse. (Aira flexuosa L.)Chaumes de quatre à huit décimêtres, droits, s’élevant d'un gazon serré; feuilles très-minces et capillaires; les ligules des feuilles caulinaires tronquées ou trés- obtuses, presque toujours bifides ou multifides, à divisions très-ohtuses ou tronquées; panicule peu fournie, subtrichotome, étalée, ou plus ou moins 179 MANUEL DES GRAMIMÉES. resserrée, à rameaux capillaires, un peu rudes; pail- lettes luisantes, souvent panachées de blanc argenté etde violet ; paléole externe à cinq nervures, garnie à sa base d’un faisceau de poils courts et d’une arête assez longue dépassant la glume, coudée dans son milieu ; scobine supportant le fleuron supérieur au moins quatre fois plus courte que lui, ou fleuron subsessile. On connait plusieurs variétés locales qui sont dues à la position, à la situation, au sol et au cli- mat dans lesquels elles se présentent. Il en est une à locustes blanchâtres ; les autres sont panachées de blanc et de violet, mais la panicule est tantôt très-large et étalée, et d’autres fois elle est plus ou moins contractée et à rameaux droits. Vivace; fleurit d'août à septembre. Abonde dans les bois ombragés et sablonneux. We tribu. — AÆAsrsrhénathéracées. Les arrhénathéracées présentent une panicule rameuse, étalée ou spiciforme, des locustes à deux ou trois fleurons dont un hermaphrodite et un ou deux mâles, ou bien des locustes contenant deux paléoles aristées ; les paillettes sont carénées et les stigmates sortent vers la partie inférieure des glu- melles, rarement au sommet du fleuron. ANALYSE DES SOUS-TRIBUS. Stigmates sortant vers le milieu du flOHPOR 2562 De GE a ARRHENATHÉRÉES. Stigmates sortant au sommet du | fleurons iii ts SUR ICE e - « .« ANTHOXANTHÉES. SUCCESSION. 4° Arrhénathérées. 20 Anthoxanthées. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 175 EL sous-tribu, — Arrhénatérées. Sugmates sortant vers le milieu du fleuron. GENRE 30. —— ARRHÉNATHÈRE. ( ARRHENATHERUM P.\D. B:) Locustes biflores présentant presque toujours un troisième fleuron rudimentaire réduit à un pédi- celle grêle ; fleuron supérieur hermaphrodite, fleu- ron inférieur mâle; paillettes convexes mutiques, l'intérieure égalant la longueur des paléoles. Fleuron mâle; paléole extérieure convexe, por- tant une arête dorsale genouillée, tordue inférieu- rement. Fleuron hermaphrodite : paléole extérieure mu- tique ou munie d'une arête courte presque termi- nale; paléolules 2, lancéolées, entières ou uni- dentées latéralement; ovaire turbiné, poilu au sommet; stigmates sessiles terminaux, plumeux, sortant vers la partie inférieure ou vers le mi- lieu du fleuron; grain sillonné sur l'une de ses faces ; panicule rameuse, étalée. 174 MANUEL DES GRAMINÉES. Arrhénathère fausse avoine. (Arrhenatherum avenaceum P. D. B. ) Souche cespiteuse ou un peu traçante émettant beaucoup de chaumes de sept à quinze décimètres, droits ou un peu obliques supérieurement, glabres ou velus, surtout sur les nœuds; feuilles assez longues, planes; panicule plus ou moins oblongue, un peu étroite et souvent pen- chée à la floraison; locustes à deux fleurons déve- loppés, l’un ou tous lesdeux aristés ; le fleuron in- férieur muni d'une longue arête coudée et tortillée dañs son milieu; glume et glumelle d’une couleur plus Ou moins Jaune violacée. L'arrhénathère fausse avoine offre plusieurs variétés dont les caractères sont assez ane à ce sont : 1° L'arrhénathère bulbeuse, qui présente un rhizome composé d'une ou de plusieurs nodosités ou tubérosités placées les unes sur les autres, con- tiguës et disposées comme les grains d'un chapelet; 2° L’arrhénathère rupestre, dont le rhizome est granulé, le chaume et les feuilles glauques et le fleuron supérieur très-velu ; 3° L'arrhénathère à une arête; rhizome noueux ou tubéreux ; fleuron hermaphrodite mu- tique; 4° L'arrhénathère élevée, à rhizome noueux et à deux fleurons aristés. Vivace; fleurit de juin à août. | Dans les prés secs ct un peu humides ; assez fré- | quent aux bords de l’eau, dans Îles lieux ombragés ; les variétés 4 et 2 dans les endroits secs. | 1 DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIGNS. 175 GENRE 31. — HOUQUE. (HOLCUS L.) Locustes polygames, biflores; scobine droite ; fleuron inférieur hermaphrodite ; fleuron supérieur mâle; glume à paillettes comprimées, carénées, presque égales, à trois nervures, enveloppant la locuste. Fleuron mâle ; paléoleextérieure carénée, portant une arête épidorsale plus ou moins tordue à la base; étamines 5. Fleuron hermaphrodite ; paléole extérieure mu- tique; paléoles 2, entières; étamines 3 ; ovaire glabre; stigmates terminaux, sessiles, plumeux, sortant vers la partie inférieure ou vers le milieu du fleuron ; grain réniforme, arrondi ou oblong, non sillonné ; panicule rameuse plus ou moins étalée. Fig. 35 (1). ANALYSE DES ESPÈCES. Souche traçante; arête genouillée À dépassant sensiblement la glume . . HOUQUE MOLLE (a). Souche cespiteuse ; arète recourbée en hameçon à la maturité, ne dépas- Houque LAINEUSE (sant: pas la glume. 16: 4 . 2 (b). (4) Locuste de houque laineuse, grossie. 176 MANUEL DES GRAMINÉES. a) Houque molle. (Holcus mollis L.) Souche émettant des rhizomes longuement traçants ; chau- me de cinq à douze décimètres, presque glabre, à nœuds couverts de poils assez longs, blancs; feuil- les planes, molles, un peu rudes sur les bords, avec quelques poils épars sur leurs gaines; panieule étalée lors de la floraison, plus ou moins resserrée avant et après, d'une couleur d’abord verdâtre, puis roussâtre; paillettes très-aiguës, glabres ou velues, légèrement ciliées sur le dos; locustes plus courtes que la glume; fleuron supérieur mum à sa base de quelques poils blancs atteignant environ le tiers de sa longueur; arête d'abord droite, ensuite un peu coudée ou genouillée, dépassant sensiblement la glume, plus longue que la paléole qui la porte. Vivace; fleurit de juillet à septembre. Dans les bois un peu humides et aux bords des champs, rarement dans les prés. b) Houque laineuse.(Holcus lanatus L.) Souche cespiteuse; chaumes assez forts et plus ou moins droits et genouillés à la base, mollement pubescents; feuilles planes, douces au toucher, chargées, ainsi que leurs gaines, d’un duvet cotonneux qui fait parai- tre souvent la planteblanchâtre ; panicule étalée pen- dant la floraison, plus ou moins colorée de violet, assez fournie; paillettes un peu arrondies ausommet, subaristées, velues et ciliées ; locustes plus petites que la glume : paléole externe du fleuron supérieur slabre ou presque glabre, ou garni à la base de quelques poils extrêmement courts n'ayant jamais le tiers de sa longueur ; arête en hamecon à la ma- lurité, ne dépassant pas ou dépassant à peine Îa glume et n’atteignant pas la longueur du fleuron. | Vivace; fleurit de mai à novembre. Prairies, bois. [ ‘ DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 177 Eïc sous-tribu. Anthoxanthées. Stigmates sortant vers le sommet du fleuron. GENRE 32. — HIEROCHLOË. ( HIEROCHLOË GMEL. ) Locustes triflores ; scobine bipliée ; fleurons laté- raux mâles, fleuron intermédiaire hermaphrodite ; glume à deux paillettes membraneuses enveloppant la locuste; fleuron mâle ; paléole extérieure entière ou fendue, portant une petite arête épidorsale; éta- mines 3; fleuron hermaphrodite; paléole exté- rieure mucronée; étamines 3; paléoles 2, or- dinairement entières; ovaire glabre ; styles 2, dressés ; stigmates en goupillon, divergents, sortant au sommet des glumelles; grain oblong ou un peu réniforme , arrondi, non sillonné ou à peine cana- liculé ; panicule rameuse. ANALYSE DES ESPÈCES. Rameaux de la panicule glabres. . H. s0RÉALE: (a). Rameaux de la panicule velus. . . H, AusrRaLE (D), (4) Locuste de l'hierochloë horéale, grossie. 178 -_ MANUEL DES GRAMINÉES. a) Hierochloëé boréale. ( Hierochloë borealis Gimel.) Souche traçante; chaumes gréles, gar- nis vers leur base de feuilles longues, étroites : souvent il n'existe sur le chaume qu’une longue gaine presque toujours ventrue, terminée par le rudiment d'une feuille avortée; paniculeà rameaux géminés, presque unilatérale, un peu làche, peu garnie, de couleur le plus souvent jaunâtre, mêlée de brun ou de violet; rameaux glabres; paléole externe velue-ciliée, portant une arête courte sub- terminale. Vivace; fleurit de mai à juillet. Prés humides du nord de la Belgique. (2) b) Hierochloëè australe. ( Hierochloë austra- lis Dmtr. ) Celle-ci à beaucoup d'affinité avec l'espèce précédente ; elle ne s’en distingue que par ses rameaux qui sont velus et par la paléole ex- terne des fleurons mâles fendue et portant une arête dorsale. (?) Il se peut que ces deux espèces doivent leur ori- gine à un même type et que l’australe ne soit qu'une simple variété de la boréale. GENRE 33. — FLOUVE. ( ANTHOXANTHUM L. } Locustes à une fleur fertile accompagnée de deux fleurons inférieurs réduits, chacun, à une paléole canaliculée , échancrée au sommet et munis d’arêtes, dont une au moins genouillée ; paillettes carénées, l'extérieure de moitié plus courte que l’intérieure ; paléole externe du fleuron fertile beaucoup plus courte que la paléole des fleurons stériles, membraneuse, naviculaire et muti- que; étamines 2 ; ovalre glabre; styles 2, longs, DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 179 terminaux et soudés inférieurement; stigmates 2, ailongés, plumeux, sortant au sommet du fleuron; grain oblong étroit, un peu comprimé, étroitement renfermé entre les paléoles ; panicule spiciforme. Fig. 57 (1). Flouve odorante. (Anthoxanthum odoratum L.) Souche cespiteuse; chaumes de quatre à neuf déci- mètres, disposés en toufies simples, droits; feuilles planes, au nombre de deux à quatre sur le chaume, rudes sur les bords et un peu ciliées à la base, plus courtes que leurs gaines ; panicule spiciforme ovale- oblongue, compacte, rarement presque diffuse ; locustes légèrement pédonculées ; paléoles des fleu- rons stériles, arrondies, obtuses, veiues, à poils appliqués, bruns, luisants, l’une portant une arête sétiforme droite, l’autre une arête tortillée à la base et genouillée, dépassant la glume. Les variétés de la flouve sont peu nombreuses, nonobstant les stations diverses qu'on la voit occu- per ; les caractères qu'elles revêtent dépendent 4) Locuste de flouve odorante, grossie, 180 MANUEL DES GRAMINÉES,. uniquement du sol qui leur imprime plus ou moins de vigueur et de développement. C'est ainsi que sur les hauteurs, la flouve prend des locustes ve- lues et une panicule contractée ; dans les sols fer- tiles de plaine, elle acquiert une panicule rameuse, lâche et presque étalée; dans les prairies irriguées ou humides, sa panicule, tout en devenant plus nourrie que dans la première variété, reste cepen- dant contractée, et les locutes deviennent glabres. Quant au chaume, il est tantôt lisse et tantôt sca- bre dans toutes les variétés. Vivace; fleurit en avril, mai et Juin. VHC tribu. Agrostidicees. Les agrostidicées offrent deslocustes à un fleuron fertile, parfois accompagné d'un rudiment, dispo- sées en panicule étalée ou spiciforme, jamais di- gitée; paillettes carénées ou un peu arrondies et velues - ciliées, ou subplumeuses ; stigmates 2, sortant vers la partie inférieure ou moyenne du fleuron. ANALYSE DES SOUS-TRIBUS. Panicule rameuse plus ou moins ÉTEINT PO DRE. (PCR Pr ÂGROSTIDÉES. Panicule spiciforme compacte. . ; AMMOPHILÉES. SUCCESSION. 1° Agrostidées. 2° Ammophilées. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 181 Agrostidées. re sous-tribu. Panicule rameuse plus ou moins étalée. GENRE 34. — CALAMAGROSTIDE. (CALAMAGROSTIS ADANS. ) Locustes à un fleuron fertile accompagné parfois d’un rudiment pénicilliforme ; fleuron entouré à la base d'un involucelle de poils plus ou moins longs; paillettes plus longues que les paléoles qui sont inégales, l’extérieure plus grande, bifide, quadri- fide ou à quatre dents obscures, munie d'une arête qui prend naissance au dos, au sommet ou dans l’'échancrure de la paléole ; paléolules 2, entiè- res; ovaire glabre ; stigmates terminaux, subses- siles, plumeux; panicule rameuse étalée ou lohée. SÉERKL HE K (1) a Locuste de la calamagrostide des bois ; bfleuron de Ta niême ; c locuste de la calamagrostide lancéolée ; d id. de la calamagrostide terrestre ; toutes grossies. 182 MANUEL DES GRAMINÉES. ANALYSE DES ESPÈCES. —. Uù rudiment pénicilliforme à la ; base de la paléole interne. . . . . .. 2. ( Paléole interne dépourvue de rudi- ment: péniculiforme..:. MU LUN d. !_ Arête dépassantlonguementlaglume, rudiment atteignant environ la moitié de la longueur de la paléole interne ; CALAMAGROSTIDE 2‘ poils environ quatre fois plus courts. DES Bois (a). Arête dépassant à peine la glume; ru- diment presque aussi long que La pa- éoliennes. Su Se 9. Feuilles inférieures à gaînes poilues, Sd | notamment vers la partie supérieure; CALAMAGROSTIDE ligule oblongue-obtuse ... . . . . .. DES MONTAGNES (b). "Feuilles inférieures à gaines glabres - ou presque glabres; ligule oblongue- CALAMAGROSTIDE JANCCDIGE ARE AA RP SUBULÉE (C). ATÉLE TOP lé 2" "US CALAMAGROSTIDE TERRESTRE (d). 1, Arête terminale ou émarginale, CALAMAGROSTIDE COUTIGS ATEN MUR Re LANCÉOLÉE (e). $ I. Un rudiment pénicilliforme à la base de la paléole : interne. a) Calamagrostide des bois. ( Calamagrostis sylvatica D. C. ) Souche subtracante ; chaume de douze à dix-huit décimètres, roide : feuilles étroi- tes, pointues; gaine présentant supérieurement à la face externe un demi-cercle de poils courts disposés sur plusieurs rangs; panicule droite, étalée ou contractée, à rameaux fasciculés, scabres; paillettes lancéolées-acuminées , membraneuses en leurs bords; paléole extérieure à quatre dents au sommet, portant au dos une arële genouillée dé- passant longuement la glume; rudiment pénicilli- forme atteignant environ la moitié de la longueur DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 185 de la paléole ; poils de l'involucelle peu abondants, quatre fois environ plus courts que le fleuron. Cette espèce a tantôt une panicule étalée ou fascicu- lée ; d’autres fois la panicule est contractée. Vivace; fleurit en juillet-août. Bois montagneux de la province de Liége et de Luxembourg. | b) Calamagrostide des montagnes. (Calama- grostis montana Host. ) Souche traçante; chau- me de douze à dix-huit décimètres, roide ; feuilles étroites, pointues; gaines inférieures poilues, mu- _nies supérieurement à la face externe d’un demi- cerele de poils courts disposés sur plusieurs rangs ; ligule oblongue-obtuse; panicule étalée; paillettes aeuminées ; paléole externe portant une arête plus ou moins genouillée, dépassant à peine la glume ; poils de l'involucelle presque aussi longs que le fleuron ; rudiment pénicilliforme presque aussi long que la paléole interne. Vivace; fleurit en mai. Bois qui avoisinent l'Escaut. c) Calamagrostide subulée. ( Calamagrostis subulata Dmtr.) Souche tracante; chaumes de neuf à quinze décimètres, élevés, fort scabres; feuilles et gaines presque glabres; ligule oblongue- lancéolée ; panicule droite, étalée, roide; paléole externe munie d’une arête plus longue que le fleu- ron et les poils qui sont plus courts ou d’égale longueur que le fleuron; rudiment pénicilliforme. Vivace; fleurit de juin à août. Sur les coteaux arides et boisés. l - 184 MANUEL DES GRAMINÉES. $ IT. Paléoleinterne dépourvue de rudiment pénicilliforme. a) ARÊTE DORSALE. d) Calamagrostide terrestre. (Calamagrostis epigeios Roth. ) Souche tracante ; chaumes de douze à dix-huit décimètres, droits, striés, plus ou moins rudes en-dessous de la panicule, un peu glauques, ainsi que les feuilles qui sont assez lon- gues, glabres ou légèrement pubescentes; ligule scarieuse, fendue >; panicule plus ou moins étalée ou lobée, souvent panachée de vert et de violet noirâtre; paillettes aiguës, lancéolées, membraneu- ses, un peu cillées et rudes sur le dos, surtout vers le haut : l’extérieure à une et l'intérieure à trois nervures; paléoles membraneuses, transparentes; poils de l'involucelle plus longs que le fleuron ; arête plus courte que les poils ou de la même lon- gueur environ qu'eux, naissant vers le tiers infé- rieur de la paléole. Vivace; fleurit de juillet à août. Sur les coteaux secs, sablonneux, arides, et dans les bois montagneux. b) ARÈTE TERMINALE OU ÉMARGINALE COURTE. e) Calamagrostide lancéolée. ( Calamagrostis lanceolata Roth. ) Souche traçante ; chaumes rameux, assez faibles, rudes, très-garnis de feuilles à la base ; feuilles très-étroites, roulées et finis- sant en pointe au sommet; panicule étalée; paillet- tes longues, inégales, hispides sur le dos; paléole externe portant une arête très-courte qui prend naissance dans l’échancrure de la paléole; poils de l'involucelle plus longs que la paléole extérieure. Vivace; fleurit en juillet et en aout. Dans les prairies humides, paludeuses, aux bords des fossés et des rivières. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 185 GENRE 55. — AGROSTIDE. (AGROSTIS L.) Locustes d'un fleuron fertile à paléole interne présentant quelquefois un rudiment pédicelliforme | | Fig. 39 (1). (1) a Locuste de l’agrostide épi du vent; b fleuron de la même, où l’on distingue le rudiment pédicelliforme; e locuste de l’agrostide du Mexique: d fleuron du même qui fait voir le rudiment pédicelli- - forme ; e locuste de l’agrostide vulgaire ; f locuste de l’agrostide des chiens, où le fleuron manque de paléole interne ; 9 locuste de l’agrostide des chiens, où la paléole interne existe; mais très-réduite; h paléole externe de la même, qui fait voir le sommet denticulé,. GRAMINÉES. 16 186 MANUEL DES GRAMINÉES. vers sa base; paillettes carénées, enveloppant com- plétement le fleuron ; paléoles glabres ou munies de quelques faisceaux de poils extrêmement courts; paléole externe mutique ou portant une arète dorsale ou presque terminale ; l’interne bica- rénée, quelquefois très-petite ou nulle : paléolules 2, entières où presque entières; ovaire glabre; styles très-courts, terminaux ; stigmates 2, plu- meux ; panicule rameuse à rameaux inférieurs ver- ticillés. ANALYSE DES ESPÈCES. Un rudiment pédicelliforme à la , ) base de la paléole interne. . . . . . . 2: Pas de rudiment pédicelliforme à la | Base de/fa paléole intérne .. 6 4. Paléoleexternetrès-aiguëé, mutique. Acrosrinepu Mexr- | Plante VIVACE. re SORT : » | QUE. Paléole externe munie d’une arête naissant au-dessous du sommet. . . . 314 Panicule ample, étalée; anthères li- AGROSTIDE JOUET néaires-oblongues . . . =... . .. DU VENT. Panicule resserrée, presque.en épi; AGROSTIDE INTER- adiières ovoïdes. . nt 0 ROMPUE. lées; paléole externe nulle ou très- DEVIS une 0 PRE, AGROSTIDE DES Feuilles radicales planes; paléole cHÊNEs. interne un peu plus petite que l’ex- DOMMO URSS e NNP TR OR Re SL o. Ligule des feuilles inférieures très- courte, tronquée ; panicule plus ou moins étalée, même après la floraison. AGROSTIDE VUL- Ligule oblongue; panicule étroite, GAIRE. Feuilles radicales étroites, enrou- \contractée après la floraison. . . . . . AGROSTIDE BLANCHE DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 187 $ I. Une arête naissant un peu au-dessous du sommet, trois à six fois plus longue que la locuste, et un rudi- ment pédicelliforme à la base de la paléole interne. Plante annuelle. (Voir fig. 39, lettres a et b.) a) Agrostide épi du vent. ( Agrostis spica venti L. ) Chaumes de huit à quinze décimètres, droits, glabres, striés, présentant de trois à six nœuds ; feuilles rudes en leurs bords, toutes linéai- res, planes : gaines striées longitudinatement ; li- gule oblongue; panicule ample; rameaux très-di- _visés et capillaires, étalés pendant la floraison et se redressant ensuite; verticilles inférieurs de la pa- nicule recouvrant en partie le verticille qui est au- dessus ; paillettes lancéolées, aiguës, hispides; pa- léole externe munie d'une arête un peu au-dessous du sommet, dépassant au moins la glume de trois à quatre fois la longueur de celle-ci; paléole in- terne présentant un rudiment pédicelliforme : an- thères linéaires-oblongues; grain blanc et terne. Une variété présente une panicule plus ou moins contractée. Annuelle ; fleurit en juin et juillet. Dans les moissons et aux bords des champs. b) Agrostide interrompue. (Agrostis inter- rupta L.) Chaumes de cinq à neuf décimètres, droits au sommet, présentant un ou deux nœuds, rarement trois ; feuilles étroites, gaines longues ; ligule oblongue; panicule longue, atténuée, fili- forme, composée de verticilles dont les rayons sont très-inégaux; le verticille inférieur ne recouvrant que peu le verticille qui est au-dessus; verticilles très-rapprochés dans le haut, simulant un épi; pa- léole externe munie d’une arête trois à cinq fois plus longue que la locuste ; paléole interne munie à sa base d’un rudiment pédicelliforme, tronqué ; à 188 MANUEL DES GRAMINÉES. anthères ovoïdes. Annuelle; fleurit en juin el juillet. Dans les moissons, les terres biais el sur les vieux murs. (?) $ IE. Paléole externe mutique très-aigué ; paléole interne présentant à sa base un rudiment pédicelliforme. Plantes vivaces. (Voir fig. 39, lettres « et d.) c) Agrostide du Mexique. ( A9 grostis mexi- cana L.) Chaumes de sept à quinze décimètres, droits ; feuilles radicales et caulinaires planes; ligule courte, souvent subpectinée ou frangée; locustes : disposées en glomerules allongés, plus ou moins com- pactes, qui donnent à la panicule une apparence quasi-lobée, resserrée avant et après la floraison; paléole externe mutique, couverte à la base de quelques poils qui ne dépassent presque Jamais le üers de la longueur du fleuron; paléole interne présentant à la base un rudiment pédicelliforme quelquefois tortueux, atteignant souvent la [on- sueur de la paléole. Cette plante, originaire des prés montueux du Mexique, est propagée cà etlà dans les prairies de la Belgique. Vivace; elle fleurit de mai à août. $ IIT. Paléole externe mutique ou aristée, l’interne dépour- vue de tout rudiment pédicelliforme. Plantes vivaces. d) Agrostidé vulgaire. ( Agrostis vulgaris Withering. ) Souche cespiteuse ou tracante ;chau- mes de quatre à treize décimètres, dressés ou obli- ques-ascendants, souventradicants inférieurement; feuilles radicales et caulinaires presque toujours planes ; ligule des feuilles inférieures très-courte , tronquée ; panicule à rameaux plus ou moins diffus, > DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 189 divariqués ou étalés même après la floraison ; lo- _custes souvent rougetres ou violacées ; paillettes presque égales, aiguës, souvent un peu hispides sur la carène ; paléoles 2, l'intérieure un peu plus grande, presque toujours mutique. Cette espèce présente un grand nombre de varié- tés dont les caractères distinctifs sont des plus ob- seurs ; nous nous bornerons à signaler les plus im- portantes, qui sont : L’Agrostide vulgaire. Panicule d’un vert violacé, étalée. “ L'Agrostide jaunaätre. Panicule très-lâche ; lo- custes d’un jaune verdâtre. L’Agrostide des bois. Paillettes et paléoles très- allongées et locustes vivipares. Vivace; fleurit en juillet-août. Dans les prés, aux bords des fossés et dans les bois de toute la Belgique. e) Agrostide blanche. (Agrostis alba With.) Souche cespiteuse ou traçante; chaumes de quatre à treize décimètres, dressés ou obliques-ascendants, souvent radicants ou stolonifères ; feuilles radicales et caulinaires à ligule oblongue; panicule plus ou moins étalée, à rameaux dressés après la floraison ; locustes verdâtres ou violacées; paillettes presque égales, aiguës, souvent un peu hispides sur la ca- rène ; paléoles 2, l’extérieure un peu plus grande, presque toujours mutique; locustes rarement vi- vipares. Parmiles variétés que présente cette Set nous croyons devoir signaler : L'Agrostide traçante. Souche émettant un grand nombre de rhizomes longuement traçants ; . chaume ferme, un peu coudé aux nœuds ; L'Agrostide stolonifère. Souche cespiteuse : chaumes couchés, faibles ; 16, 190 MANUEL DES GRAMINÉES. L’Agrostide maritime. Chaume de dues à huit décimètres, droit; panicule contractée ; L’A grostide géant, qui se distingue par l'ampleur de toutes ses partieset par sa panicule très-fournie d’un vert pâle. Vivace ; fleurit de juin à septembre. Dans les prés, les endroitsinondéspendant l'hiver, aux bords des cheminsetdans les sables maritimes. Les deux espèces qui précèdent offrent une variété dont la paléole est aristée au dos. f) Agrostide des chiens. (Agrostis canina L.) Souche cespiteuse ou traçante, émettant fréquem- ment des rejets stériles non radicants; chaumesf”\ dressés ou ascendants, ou couchés à la base; feuilles radicales étroites, roulées, sétacées, les caulinai- res petites, assez étroites, le plus souvent planes, parfois roulées ; ligule oblongue, souvent déchirée; panicule rameuse très-variable, ordinairement resserrée avant et après la floraison, à rameaux rudes, à ramifications souvent très-fines et tor- tueuses ; locustes violacées , rarement verdâtres ; paillette externe plus grande et plus forte que l'in - terne ; paléole extérieure portant une arêtehy- podorsale un peu coudée, une ou deux fois plus longue que la locuste, rarement mutique; paléole intérieure très-petite et souvent nulle. Vivace; fleurit de juillet à septembre. Endroits humides, tourbeux et marécageux. HEC sous-tribu, — Anmophilées. Panicule spiciforme compacte. GENRE 36. — LAGURIER. (LAGURUS L.) Locuste à un fleuron fertile accompagné d'un rudimentétroit, allongé, plus ou moins eilié; pail- DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 191 lettes presque égales, très-longues, étroites, velues- ciliées, comme plumeuses ; paléole extérieure sub- carénée, terminée par deux arêtes, et portant un peu au-dessous du milieu de sa longueur, une arête plus ou moins tordue à sa base; l’intérieure entière et mutique ou un peu acuminée ;étamines 5 ; paléolu- les 2, entières, ou un peu dentées, ou dechiquetées en leurs bords, glabres, un peu renflées à leur base; ovaire turbiné, styles 2, courts ; stigma- tes 2; grain allongé, non sillonné ou à peine ca- naliculé ; panicule spiciforme compacte, molle. “+, Ah: La Ÿ Fig. 40 (1). Lagurier ovale. (Lagurus ovatus L.) Chaume de 5 à 7 décimètres, rameux, glabre ou glabrius- _ (1) Locuste de Hagurier ovale, grossie. 192 MANUEL DES GRAMINÉES. cule; feuilles molles, pubescentes; gaines blan- châtres, la supérieure renflée ; panicule contractée- spiciforme, ovale-oblongue, rarement un peu sphé- roïdale, très-velue, blanchâtre ou roussâtre. Cette espèce présente une variélé presque entièrement glabre. Annuel; fleurit en juin et juillet. Champs secs et sablonneux du Limbourg. GENRE 37. — AMMOPHILE. (AMMOPHILA HOST.) Locustes à un fleuron ferule entouré de! poils sa base et accompagné d'un fleuron supérieur réduit à un pédicelle barbu ; paillettes entières , carénées, aiguës, presque égales, dépassant à peine les paléoles : paléoles presque égales, l'extérieure portant une pelite arête au-dessous du sommet; paléolules 2, entières, lancéolées-acuminées, plus longues que Tovaire : étamines 3; Ovaire turbiné, glabre; stigmates 9 | terminaux, subsessiles, en soupillon; panicule spiciforme compacte. Fig. 41 (1). (1) « Locuste d'ammophile des sables; b fleuron du même, gr ossIs. | DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 195 Ammophile des sables. (Ammophila arena- _ ria Host.) Souche émettant des rhizomes longue- menttracants ; chaumes de 7 à 9 décimètres, droits ; feuilles touffues, glauques, roulées, subpiquantes, souvent aussi longues quele chaume ; ligulé cellulo- vasculaire, allongée, bipartite, à lobes lancéolés, acuminés ; panicule cylindrique, jaunâtre; pail- lettes linéaires-lancéolées, droites ; paléoles munies à la base de poils trois fois plus courts qu’elles. Vivace, fleurit en juillet et août. Sables maritimes, landes sablonneuses. VEXC tribu. Stipacées. Les stipacées présentent des locustes cylindri- ques ou un peu comprimées, à un fleuron fertile, disposées en une panicule rameuse ou presque simple, non digitée ; la paléole externe Ss’enroule en cylindre autour de l'ovaire et se termine en une arête plus ou meins longue, tordue à la base ; trois paléolules ; stigmates sortant vers la partie infé- rieure ou au-dessous de la partie moyenne des _ paléoles. GENRE 58. — STIPE. (STIPA L.) Locustes uniflores, sans aucun rudiment de fleuron stérile; glume à paillettes canaliculées, acuminées ou longuement subulées, aristées, pres- que égales ; paléoles coriaces s’enroulant en cylin- dre autour de l'ovaire, par conséquent non carénées, à peine écartées lors de Ia floraison, l'externe se terminant en une arête articulée à son insertion, tordue dans sa partie inférieure, glabre ou plu- meuse; paléole intérieure mutique, enveloppée par l’extérieure ; élamines renfermées dans les pa- 194 MANUEL DES GRAMINÉES. léoles, d'ou elles sortent à peine lors de la floraison ; anthères nues au sommet; paléolules 3, plus ou moins épaisses, entières, soudées à leur base avec le gynophore; ovaire oblong, glabre; styles courts, soudés en une colonne inférieurement; stigmates subsessiles, plumeux ; grain oblong-allongé, atte- nué aux deux extrémités, étroitement enveloppé par les paléoles coriaces, indurées; panicule plus ou moins rameuse. \ | e- Fig. 49 (1). (1) a Locuste de stipe empenné ; b-c fleuron id. ; d coupe du fleuron faisant voir l’enroulement ; e glumellule à trois paléolules. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 195 ANALYSE DES ESPÈCES. { Arète umo Lo UE STIPE EMPENNÉ. FT CET ENS ENS ER Er STIPE CHEVELU, a) Stipe empenné. (Stipa pennata L.) Souche cespiteuse ; chaumes de 4 à 8 décimètres, dressés ; feuilles très-longues, roulées, filiformes, velues en dedans; pauicule serrée, à rameaux simples ou divisés , très-souvent engainée; locustes peu nom- breuses ; paillettes lancéolées, aristées ; paléole ex- terne présentant à sa base cinq lignes de poils fins, soyeux, munie d’une arête longue, atteignant souvent 10 à 12 centimètres, plumeuse ou garnie de poils blancs, soyeux dans sa partie supérieure, glabre inférieurement. Vivace; fleurit en mai-juin. Sur les coteaux arides et secs. Très-rare. b) Stipe chevelu. (Stipa capillata L.) Souche cespiteuse ; chaumes de 7 à 18 décimètres , dres- sés; feuilles plus ou moins roulées ; face interne ou supérieure pubescente; ligule très-allongée, sou- | vent divisée; panicule souvent engainée ; locustes peu nombreuses; paléole externe portant une arête glabre, diversement courbée , moins longue que dans l'espèce précédente. Vivace; fleurit en juin- juillet. Très-rare. GENRE 39. — LASIAGROSTIDE. (LASIAGROSTIS LNK.) Locustes uniflores, à fleuron courtement stipité ; glume à deux paillettes membraneuses, mutiques, dépassant la locuste, l’intéricfire un peu plus grande ; glumelle à deux paléoles membraneuses, l’extérieure un peu comprimée latéralement, sub- 196 MANUEL DES GRAMINÉES. carénée, velue-ciliée, aristée; arête non articulée, à peine tordue, subgéniculée versle milieu ; paléole interne plus courte, enroulée, binerviée. Eta- mines 3, à filets adnés à la base du gynophore; anthères à lobes terminaux supérieurs barbus- étoilés et submucronés à la base; ovaire stipité, slabre, bifide au sommet ; styles 2, très-courts; stigmates 2, plumeux ; paléolules 3, membra- neuses , glabres , la médiane affectant une forme différente des autres; grain fusiforme, arrondi, lisse, glabre; embryon ayant le quart de la lon- sueur du grain; panicule rameuse, diffuse. . Fig. 45 (1). Lasiagrostide calamagrostide. (Lasiagrostis ca- lamagrostis Wahlenb.) Souche cespiteuse-tra- cante; chaume rameux à la base, s’élevant souvent (1) a Locuste de lasiagrostide calamagrostide ; b coupe du fleuron; c portion d’une anthère; d lumellule à trois paléolules. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 197 d’un à deux mètres de hauteur; feuilles longues, planes ou un peu roulées sur les bords; panicule rameuse , large , longue ; paillettes argentées ; pa- léole extérieure velue-ciliée et aristée; arête envi- ron deux fois plus longue que la glume. Vivace ; _fleurit en juillet-août. Endroits montagneux. GENRE 40. — PIPTATHÈRE, (PIPTATHERUM P. D. B.) Locustes uniflores; glume persistante, à deux paillettes presque égales, membraneuses, mutiques ; glumelle à deux paléoles subcoriaces , l'externe convexe, glabre, entourant l’interne, à peine biden- tée au sommet et aristée entre les dents ; arête articulée à la base, caduque; paléole interne bi- nerviée; glumellule à trois paléolules membra- neuses , glabres , la médiane plus petite, d’une autre forme; étamines 3 ; anthères nues ou bar- bues; ovaire stipité, glabre ; styles 2, terminaux, courts ; stigmates plumeux; grain elliptique, gla- bre; panicule rameuse, diffuse. = RE A #6 MANUEL DES GRAMINÉES. anerviée; la supérieure plus grande; paléoles co- riaces, mutiques, l'extérieure enveloppant linté- rieure au moins sur ses bords ; ovaire glabre; styles 2, terminaux; stigmates plumeux; grain oblong, arrondi, convexe sur les deux faces, enve- loppé par Îa elumelle: axe primaire de l'inflores- cence se divisant en 2-12 axes secondaires qui de- viennent la base d'autant d'épis linéaires, unila- téraux et formant une panicule simple digitée ou ailée; locustes ordinairement géminées. ANALYSE DES ESPÈCES. Paillette supérieure atteignant en- viron le tiers ou la moitié de la lon- DIGITAIRE SANGUINE gueur de la paléole correspondante. . (a). Paillette supérieure atteignant en- viron la longueur de la paléole corres- DIGITAIRE GLABRE PORTÉES. PME SERRES RL (b). a) Digitaire sanguine. (Digitaria sanguinalis Scop.) Souche cespiteuse; chaumes de 3 à 9 déci- mètres, droits ou ascendants ; feuilles assez larges, molles, souvent rougeûtres, plus ou moins poi- lues, ainsi que les gaines, rarement glabres; ligule courte; panicule simple à 5-10 épis linéaires, dont souvent trois placés à l'extrême bout de l'axe primaire de l'inflorescence, ordinairement colorés de pourpre; locustes oblongues-lancéolées ; glume à paillettes très-inégales entre elles, glabres ou à peine pubescentes sur les nervures, ou ciliées- velues ; paillette supérieure atteignant environ le tiers ou Ja moitié de la longueur de la paléole cor- respondante, l'autre presque toujours nulle. An- nuelle ; fleurit tout l'été. Dans les terres sablonneuses cultivées et ineultes. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 227 b) Digitaire glabre.(Digitaria glabra P. D. B., non Dmtr.) Souche cespiteuse; chaumes de 5 à 6 décimètres, étalés ; feuilles et gaines glabres, ligule courte; axe primaire de l'inflorescence se divisant ordinairement en 2-4 axes secondaires, souvent d'un rouge brun; locustes ovales-oblon- gues; paillette supérieure atteignant environ la longueur des paléoles., glabre ou à peine ciliée sur les nervures, l’autre presque toujours nulle. An- nuelle ; fleurit de juillet à septembre. Cette espèce se rencontre plus fréquemment que la précédente. / GENRE 53. — OPLISMÈNE. (OPLISMENUS DMTR. ) Locustes à une fleur fertile accompagnée d’un fleuron inférieur stérile, à paléoles très-inégales, dont la plus grande, souvent aristée, simule une troisième pailette ; glume à deux paillettes, dont . l’inférieure est beaucoup plus petite que la su- périeure ; paléoles coriaces, presque égales, l'ex- térieure terminée par une pointe plus ou moins allongée et embrassant l'intérieure; étamines 3 ; ovaire glabre ; styles 2, terminaux; stigmates plumeux; grain oblong, convexe, non adhérent aux glumelles ; locustes dépourvues de soies den- ticulées à la base; paillettes plus ou moins hé- rissées de poils et d'aspérités; panicule simple, composée de divisions presque alternes, parfois conjuguées sur l'axe primaire de l'inflorescence, très-rarement subrameuse. | | / | (| | Fig. 57 (1). Oplismène pied de coq. (Oplismenus crus galli. Dmtr.) Chaumes de 4 à 8 décimètres, droits ou plus ou moins couchés ; feuilles larges, planes, olabres, ordinairement ondulées sur les bords ; (4) « Axe Ge Finflorescence ; b locuste d'oplismène pied de coq. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 299 ligule nulle, remplacée par un demi-cercle couleur de rouille ou blanchâtre; panicule simple ou axe primaire allongé, présentant des axes secondaires disposés alternativement, d'autant plus courts qu 1ls approchent du sommet, et formant la base de petits faux épis presque unilatéraux, rarement rameux; paillettes striées, hérissées de poils et d’aspérités; paléoles mutiques ou terminées par une pointe plus ou moins allongée. Cette espèce présente trois variétés assez dis- uncetes qui sont : 1° Le panis pied de coq ordinaire. Paléoles cour- tement aristées ou mutiques et axe à cinq angles. 2° Le panis pied de coq aristé. Paléoles longue- ment aristées ; axe à cinq angles. 3° Le panis pied de corbeau. Axe à 2-5 angles. Annuel ; fleurit en juillet et en aout. Champs sablonneux, aux bords des fossés et des chemins. GENRE 54. — PANIS. (PANICUM L.) Locustes à un fleuron fertile accompagné d’un fleuron neutre réduit à une ou deux paléoles; glume à deux paillettes, l'inférieure plus petite que la supérieure ; paléoles du feuron mutiques, prèsque égales, minces, membraneuses ; étamines 5 ; paléo- lules 2, plus courtes que l'ovaire; ovaire glabre; styles 2; stigmates 2, plumeux; grain enveloppé par la glumelle dure, coriace; loeustes disposées en une panicule rameuse plus ou moins étalée ou penchée. 250 -_ MANUEL DES GRAMINÉES. ee Fig. 58 (1). _ ANALYSE DES ESPÈCES. | Souche rampante; vivace. . . . . . PanIS ÉLEVÉ (c). Souche cespiteuse, annuelle . . . . “A Chaume fort, d'un mètre environ de hauteur; panicule grande, lourde, 24 penchée au sommet / . . . . . . . . PANIS MILLET (a). Chaume de 3-5 décimètres; pani- PANIS CAPILLAIRE cule à rameaux capillaires, étalés . . (b). (1) & Panicule du panis miliacé ; b locuste de panis miliacé ou mil- let des oiseaux, grossie. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 251 a) Panis millet.(Panicummiliaceum. L.)Souche annuelle, cespiteuse ; chaume fort, ascendant , de 7-9 décimètres ou plusde hauteur, velu ; feuilles larges, hérissées de longs poils, principalement sur leurs gaines; panicule grande, penchée ; lo- custes glabres, ovales, aiguës, d'un vert jaunâtre; grain luisant, blanc-jaunâtre, rougeâtre ou noirà- tre, suivant les variétés. Annuel ; fleurit en juillet. Cultivé. b) Panis capillaire. (Panicum capillare L.) Souche annuelle, cespiteuse ; chaume ne dépassant presque jamais 3-5 décimètres de hauteur ; gaines des feuilles très-velues ; panicule dressée à rameaux capillaires , formant un angle presque droit avec l'axe primaire de l'inflorescence ; paillettes lisses ; paléole externe ovale-lancéolée, aiguë. Annuel ; fleurit en juillet et en août. Champs cultivés. c) Panis élevée; Herbe de Guinée. (Panicum jumentorum. Pers ; Panicum altissimum auct.) Souche vivace, rampante, émettant un assez grand _ nombre de chaumes de 2 à 3 mètres, droits, gla- bres ; feuilles étroites, un peu rudes au toucher, longues d'un demi-mètre environ ; panicule à 2-3 décimètres, très-rameuse, étalée, à rameaux verticillés, scabres ; locustes verdâtres, subgémi- nées, ovales-oblongues ; paillettes inégales, gla- bres; fleuron neutre à deux paléoles. Vivace; fleurit en août-septembre. IVe sous-tribu. — Androgoponées. Locustes géminées, l’une sessile hermaphrodite, l’autre pédonculée stérile; paléole externe du fleu- ron fertile aristée. oO CT 19 MANUEL DES GRAMINÉES. GENRE 55. — SORGHIER. (SORGHUM PERS.) Locusles géminées, dont l’une pédiceilée uniflore « : mâle ou neutre, l'autre sessile hermaphrodite, biflore, l’un fleuron fertile et l’autre neutre ou sté- rile ; elume à à deux paillettes coriaces, l’inférieure à trois dents obscures; glumelle à deux paléoles ; l'inférieure subcoriace, bidentée au sommet, aristée entre les dents ; arête tordue, pliée ; l'externe mem- braneuse ; hyaline slumellule à deux paléolules émarginées ; ovaire glabre; styles 2; suigmates 2, terminaux, plumeux ; grain oblong, un peu com- primé ; panicule ample, très-rameuse. Sorghier vulgaire. (Sorghum vulgare Pers. ; Holcus sorghum EL.) Chaumes forts, articulés, pleins de moelle, de 4 à 3 mètres; feuilles larges, analogues à celles du maïs, pointues ; nervure mé- (4) a Locustes géminées du sorghier vulgaire; b locuste herma- phrodite au même "dont on a enlevé quelques parties. DEUXIÈME PARTIE. — ANALYSES ET DESCRIPTIONS. 955 diane forte, blanche; ligule courte, membraneuse; . panicule grande, droite, un peu serrée ; locustes d’un blanc sale ou roussàtre; grain elliptique, arrondi, assez gros et de diverses nuances. Annuel : fleurit de juillet à septembre. GENRE 56. — BARBON. (ANDROPOGON L. ) + Locustes lancéolées, géminées, l’une sessile her- maphrodite, l'autre pédicellée mâle ou neutre par Fig. 60 (1) (1) « Axe d'inflorescerce du barbon digité ; b locustes géminées. 20 934 MANUEL DES GRAMINÉES. avortement; locustes hermaphrodites : un fleuron ! fertile accompagné d’un second fleuron stérile, rudi-» | mentaire, se présentant sous la forme d’une paléole; . ! glume à deux paillettes entourées de poils laineux; | paillette extérieure arrondie ou à dos plan; pail- letle intérieure carénée ; paléole extérieure sou- vent réduite à une arête contournée , l’intérieure très-petite, quelquefois nulle; ovaire glabre; styles 2, terminaux; stigmates plumeux; grain ! oblong un peu comprimé. Locustes mâles ou neutres : glume comme dans ! la locuste hermaphrodite ; paléole externe muti- | que, ordinairement solitaire, non carénée. Axe primaire de l’inflorescence court, se divisant en plusieurs axes secondaires qui deviennent la base d'autant de pelits épis, lesquels forment au sommet du chaume une panicule simple digitée. À Barbon digité. (Andropogonischæmum L.)Sou- | che subcespiteuse , émettant des racines nom- breuses, dures et coriaces ; chaumes rameux, re- dressés, à mérithalles inférieurs renflés, allant en ! s’'amincissant jusqu'au nœud supérieur ; nœuds d'un rouge violet; feuilles radicales étroites , {| planes ou canaliculées, parsemées de poils blancs À et rares ; les caulinaires glabres, plus larges à la | base et se rétrécissant subitement à l'ouverture de la gaine qui est poilue; ligule courte; panicule simple à 2-12 digitations d’un aspect blanchâtre ou {| brunâtre; arêtes d'un brun roussâtre, genouillées, {| longues. Vivace; fleurit de mai à août. _ Lieux sablonneux et arénaires. af. Éve TROISIÈME PARTIE, em cmt me, té mt tt, mt pts, 1 INPBICATIONS SUR LES STATIONS, LES PROPRIÉTÉS ET LE RENDEMENT DES GRAMINÉES. Nous venons de passer en revue et d'étudier une à une toutes les espèces et les principales variétés de graminées céréales et fourragères que l'on ren- contre en Belgique. Il reste maintenant, dans cette troisième partie, | àindiquer les qualités économiques et agricoles qui distinguent les espèces et les variétés les unes des autres, eu égard à leur rendement et à leurs pro- | priétés nutritives. , Mais avant de passer à cet ordre de faits, nous | croyons indispensable et urgent d'attirer l'attention | des agronomes et des agriculteurs sur quelques | précautions de la plus haute utilité, au défaut des- | quelles les meilleures acquisitions se perdent quel- _quefois au bout de peu d'années de culture. Comme on le sait, un grand nombre de variétés de céréales cultivées ont entre elles beaucoup d’af- finité. Eh bien, pour éviter toute confusion et tout doute sur la dégénération subite des céréales, 1l 1im- | porte de se procurer la semence dans toute sa pu- | reté et de recueillir avectous les soins possibles celle | dont on a besoin pour ses semailles. Pour attein- | dre sûrement le but qu'on se propose, la conser- vation des variétés, la science et l'art réclament, d’une part, leur connaissance parfaite basée sur des caractères certains, et, d'autre part, la récolte de la | semence sur des plantes qui ont conservé toute leur — 236 MANUEL DES GRAMINÉES. intégrité, toute leur pureté spécifique : on y réus- sira en la recueillant sur les preds les mieux venus de panicule à panicule et d’épi à épi. En agissant de la sorte, et en changeant toutefois de sol et d'expo- sition, on ne conservera pas seulement la variétéavec toutes ses qualités , mais on l'améliorera d'une ma- uière sensible au bout de quelques générations, et on aura la certitude de ne pas infester de mau- vaises herbes le sol qui doit les produire. Ces observations sont aussi applicables à la se- mence des graminées fourragères qui doivent servir à la formation de prairies sèches ou irriguées,, car l'emploi du fond des feniis, où lon rencontre presque toujours une infinité de graines inutles ou nuisibles, est une pratique des plus vicieuses et à laquelle 1l faut renoncer. En effet, les prés, tout auss! bien que les guérets, ont une destination spé- ciale : les uns doivent fournir del’herbe réunissant un ensemble de bonnes qualités ; les autres sont appelés à produire une récolte quelconque dégagée de toute autre plante adventice. Or, s'il est con- traire à une bonne exploitation d’avoir des guérets infestés de mauvaises herbes, pourrait-il être ra- tionnel de voir Îles prés envahis par des plantes inutiles, médiocres ou nuisibles, qui pourraient être remplacées par des espèces plus nutrilives ou plus productives? Cependant il n'arrive que trop souvent que les prés humides ou secs sont envahis par des espèces de qualité inférieure. Il est donc de intérêt du cultivateur de veiller sur la productivité de son exploitation et de pro- fiter de toutes les lecons dont la nature se montre si prodigue aux yeux de celui qui sait uliser les recherches des botanistes; et l’'agronome peut dans toutes les circonstances, avec les données exactes Hu A A AU Wet —, te: IE OSSI SR EE ER VOS EU Late, : TRE TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 237 des stations que les végétaux recherchent de préfé- rence, faire un choix convenable et productif parmi les espèces et variétés que nous allons examiner successivement. | Nous suivrons!la marche que nous avons adoptée dans la partie qui précède, et nous indiquerons successivement ce que l’on a acquis sur les stations et les sols qu'elles affectionnent, le rendement (1) qu'elles fournissent, et ce que l’on sait comparati- vement de leurs propriétés nutrilives (2). (H) Les produits que nous indiquons ont été obtenus dans les meil- leures conditions et doivent être considérés comme le maximum que les espèces dénommées puissent fournir, sauf quelques rares excep- tions. Nous les empruntons aux travaux remarquables du comte de Gasparin. Le foin dont il est question contient encore 10 à 15 /, d’hu- midité et constitue Le foin normal. (2) L'étude des propriétés nutritives, corroborée par des expérien- ces directes, est encore très-peu avancée jusqu'ici, en ce qui concerne les graminées fourragères. La théorie des chimistes et des physiolo- gistes a conduit à des résultats dont les agronomes ont îe plus grand intérêt à vérifier le côté pratique, dans leurs étables, leurs pâturages et leurs pacages. Nous les empruntons à M. de Gasparin. Cette théorie, comme on le sait, a pour point de départ les matières azotées et consi- dère les plantes comme d'autant plus nuiritives qu'elles contiennent plus d'azote. Toutefois, nous ferons observer que la même plante obte- aue dans des stations diverses fournit des résultats différents ; ce qui d’ailleurs s'explique facilement. On se gardera aussi de confonare les propriétés nutritives avec les propriétés engraissantés, qui sont deux choses très-distinetes. Pour faciliter la comparaison des qualités nutritives, nous les réu- nissons ci-après dans un seul tabieau. | QUANTITÉ D'AZOTE se : ANTEC contenue NOMS DES PLANTES. | dans 400 parties | de foin normal. Ten de ee ns UT AE SD ee PU 6 € 0 US, © @ QU QU (QU QG RQ QU RRQ ÇŸ , | M RC eaDIes. . . , . . .: 4. PURE 4,5 m7. . LE ES | 1.5 RE DO ES. ERA 29 A sas me 1,55 CPR TU MSP SSP PR 1,50 OS de. . Lx ae 1,15 sr . , SRE LENS 0,98 EU RME T3... . HU LU Eee 1,11 ! 4 h9 (e=] 238 MANUEL DES GRAMINÉES. Après avoir épuisé ce cadre, et comme conclu- sion, nous grouperons les meilleures espèces qu'il convient de choisir pour les diverses stations qui peuvent se présenter dans la pratique. QUANTITÉ D’AZOTE || TON contenue NOMS DES PLANTES. dans 100 parties de foin normal. Fétuquerqueuc! de SOURIS: 2 pe PTE ii 0,84 P'étqUe ovine ENS FA CAES, CREME PENSE 0,09 Fétugue slauquent SOU ON RD ER ESRE 0,99 ÉCIAQUE FOMREr AE, PANNE SEA SRE 0,85 Féluquefatisse Vraie: 4 22 one ttes Gent 0,85 Félnque desiprésiineis bete nent EAN 1,70 Fétuque POSER; DR ES RL RL te 0,54 Proméeinermesti ee de Rs AU NES 1:71 PromE dresse aa 2 doi en x nl d ti Le ANS ES 0,58 Eromedude:t0/ RNA unter NE Re 1,21 Promeétseielin es dates niet ai COR 1,52 Enodie bleue. . . . . . .. EN ES DEP en PUR, E 0,98 Bvizeïmoyenne lisible CRAN. ERSE 1,39 Gisecrierélemées tarte l DÉUET ER 0,54 Gipcerie MOUMANLEE Liu CAT Le bee NACRE 1,95 GiNoérie maritime. us de Maur ec 1,88 Dactvie Slomérée it uts, ane, | ce 0,85 Paturin destbois its Site PRES 7e PE PR ÈRRE ‘1,64 Poturin e0pmman LE ed SE a". QE 1,60 Daturin des: DÉS LUN UE SR" AR 1,05 PatU TN CODEN. : PUS JS CRM, IE PR 1,83 Catabroseaquatique. NM. 3 RE 1,27 Rose A DAS cc Nr PCI AE AE 0,75 Kovleriederétées/sla; cit 4 PMR TT Era 0,74 AVOINETAES DES. 00... RU, ee 1,79 AvolnetpHbeseente LUC: 00 RENAN TUE TO QUES 0,67 AVOITE JAUNDAIRESE. 00 UE SRE ER EEE 1,79 Cane eesSpDLienste 0 et". 1,02 Canchetieuense. 0 CERN EL OR 0,65 Arrhenathère fausse avoine. . 5: . . . . . . : . 0,85 HD MES MON AE EE RE, 2,60 Houqueslainénses ES SR Li QE 1,92 Hicrochloë boréale... 1... , . , , 0 0,82 FOR OT... ASUS RANCE. PR < ne À op 1 OAIPC ,30 Avrostde vulgaire". OT, 1 135 AgrostelanChe: te 4 PSS EN Tete 1355 Aérostide des emiens: 640 2 à ire | 0,74 SRE MDN ER, LEUR ARE Le 24 1,51 AIDE TUSEAU.. EU AE ENTER | A te 1,49 Fléole des prés, terrains ‘humides 4" ...: . 4 1,00 Fiéoledlestprés, terrains {ras 0%. , . , "0 1,02 VD 'isanrés a OR. ET AUS | 0,67 s4 oo LEE . pr + TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 239 Ere tribu. — Maydées. Mays cultivé. Le maïs cultivé est une plante annuelle qui aime un sol fertile, plutôt glaiseux quesablonneux, et qui demande une bonne exposi- tion chaude. Quelques variétés peuvent être cultivées pour leur grain; ce sont : le mais quarantain, le mais à poulet et le maïs à bec. De ces trois variétés, le maïs à poulet est le plus précoce, mais le moins produetif, à cause de la petitesse de ses grains ; en- suite le maïs à bec, qui est aussi hâtif que le maïs quarantain, mais plus productif que celui-ci. Les autres variétés ne peuvent être cultivées en Belgique que comme espèces fourragères qui don- pent un produit très-considérable et de très-bonne qualité tant en vert que sec. On les coupe lorsque les panicules de fleurs mâles commencent à mon- trer leurs pointes, jusqu'à la pleine floraison. La farine de maïs, qui forme la base d'une bonne nourriture pour les animaux à l'engrais, depuis la poule jusqu'au bœuf, n'est pas propre à la panifi- cation ; le pain qui en est fait se durcit considéra- blement en très-peu de temps:11 est d’ailleurs lourd etassez indigeste, à moins que sa farine ne soit mé- léeavec celle de froment. La farine de maïs contient environ 70 p.c. d’amidon, 12 p. e. de gluten et 10 p.c. d'huile grasse. L'hectolitre de grain de maïs pèse de 66 à 69 kilogrammes. XZC tribu. T'réticacées. ELYME DES SABLES. — Vivace, traçante. Stations. — Bords de la mer, dunes, où 1! fixe par ses rhizomes tracants les sables maritimes, et lerrains secs. 240 MANUEL DES GRAMINÉES. Propriétés. — Les ruminants (bœufs, moutons, chèvres, etc. )le broutent quandil est jeune ; quoique riche en matière sucrée, ils ne touchent plus ni: à ses chaumes, ni à ses feuilles, à cause de leur dureté, lorsqu’ ils ont acquis leur entier JESEIRRES ment. Rendement. — 1 peut donner 27,565 kilogram- mes de foin. ELvue GÉnicuzé. — Mêmes observations. Ecvué p'Europe. — Vivace. Stations. — Terrains secs et humides, caleaires et schisteux; bords des routes, bois et lieux om- bragés des montagnes. Propriétés. — Les ruminants l'aiment beau- coup quand il est jeune. Rendement. — Les trois espèces qui Grécédent perdent environ la moitié de leur poids par la des- siccatation; le foin constitue un fourrage des plus médiocres. OnGE DES prés. — Vivace. Stations. — Terrains loameux sujets aux débor- dements, prés humides, pâturages gras et prairies Propriétés. — Plait à tous les animaux dans sa jeunesse, mais fournit un fourrage qui n'est pas sans danger lorsque les épis sont formés (nous entendons par là que les arêtes ont acquis de fa consistance }), à cause des arêtes munies de denti- cules qui s’introduisent dans le palais et sous la langue et les font beaucoup souffrir. Rendement.—Peu productive, perd environ Îles trois cinquièmes par le fanage. Dans des cas exceptionnels, le rendement s'élève à 3,675 kilogrammes. ORGE Des souris. — Annuelle. Stations. — Terrains loameux, décombres. VTT NO JU ITS COS) D td née 2 Lobn ré : | 241 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 249 MANUEL DES GRAMINÉES. Propriétés et rendement. — Mèmes observations que pour la précédente. ii ORGE mariTIME. — Annuelie. SS RP. LL pa ï vibro) 197 ZE LZÆ es in TE PPITTT) | fl 1 fl N Q & Orge bulbeuse. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 245 Stations. — Dunes, sables maritimes. Propriétés. — Plait aux bestiaux quand elle est jeune. Rendement. — Très-peu productive, perd les deux tiers de son poids par la dessiccation. Once BuLBEUSE. — Vivace. (Fig. 62.) Stations. — Terrains loameux fertiles, pro- fonds. Propriétés. - — Très-bon fourrage tant vert que see : doit être coupée avant la formation de l’épi; très-bonne espèce pour la formation de prairies ar- tificielles de longue durée. Rendement. — Cette orge donne un grand pro- duit et est extrêmement précoce; elle peut fournir _ dès la mi-mai une première coupe abondante et deux coupes ultérieures non moins productives : elle perd environ les deux tiers de son poids par la dessiceation, qui s'opère difficilement. Le rende- ment monte souvent à 20,000 kilogrammes. ORGE DisTiQue. — Annuelle; d'été. Stations. — L orge distique, comme toutes les orges en général, aime une terre loameuse où le sable prédomine. Propriétés. — De toutes les orges distiques cultivées, celle qui fournit le plus grand produit et de meilleure qualité est sans contredit la variété dite orge chevalier parmi les vêtues ; l'orge nue, appartenant à cette espèce, dont on peut recom- mander la cullure comme la plus productive et la meilleure, est la variété dite grosse orge nue. ORGE PYRAMIDALE. — Annuelle; d'été. Stations. — Terrains plats, loameux; mais réussit cependant aussi dans les terrains com- pactes, froids, et résiste également bien à la sécheresse. 244 MANUEL DES GRAMINÉES. Propriétés. — Son grain est bien nourri et lourd. | j Rendement. — Productive. ORGE A SIX RANGS. — Annuüelle; d'hiver. Stations. — L'orge à six rangs prospère dans un terrain loameux fertile. Propriétés. — Elle se cultive comme sente. granifère et fourragère. Elle est plus productive en grains que toutes les autres orges, mais Sa qualité parait être un peu inférieure à l'orge vulgaire. Comme plante fourragère, celle-ci est infiniment préférable. | ORGE VuLGAIRE. — Escourgeon. 4 | Stations. — Elle exige un terrain meuble pro- : fond et fertile. Propriétés.— Celteorgese cultive commeplante sranifère et fourragère. Parmi les variétés vêtues les plus productives et ies plus recherchées, on peut citer : L'orge commune d'hiver et l'orge carrée du printemps. L'orge céleste, parmi les nues, est celle qui doit mériter. fa préfér ence sous Île rapport de Ia qualité et du produit : elle est de mars. Comme fourragère, l'orge vulgaire sera toujours préférée à cause de l'abondance du produit. C'est une herbe des plus succulentes, recherchée par tous fes bestiaux ; elle exerce une influcnee salutaire sur la sécrétion laïi- teuse qui gagne considérablement en quantité et en qualité; tous Îles jeunes animaux sen trouvent très-bien, de même que ceux qui sont échauffés par les fatigues. Ces propriétés sont connues depuis des siècles ; elles nous ont été transmises par lillustre Olivier de Serres qui s'exprime en ces termes : TRO!SIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 245 « Avec le seul orge chevalin ou d'hiver, faict-on aussi de bon farrage. On sème cet orge, quand et en semblable temps que l’autre farrage, et de même le bestail le paist en campagne durant l'hiver. Si de ce l'onse veut abstenir, gardé jusques au printemps; cet orge est fauché ou moissonné en herbe, mais petit à petit, pour de jour à autre le faire manger aux chevaux, dont profitablement ils se purgent, de là prenant le commencement de leur graisse. Fout autre bétail, gros et menu, s’en porte aussi très-bien, si on le paist modérément de cette herbe, car de leur en donner à discrétion serait en danger de s'en trouver mal, par trop de replection, tant . abondante est-elle en substance. Couppé à la fois, | cestorge, en herbe, seché etserré au grenier, comme | l'autre foin, est aussi bonne viande (nourriture), pour tout bestail en hiver, etavenant que la couppe | en soit faicte comme sur la fin d'avril ou commen- | cement de maix, le reject de ses racines, conservé, | produira gaillardement nouvelle herbe et de grain Lavec, le temps n'estant extraordinairement chaud. » La paille peut aussi servir comme fourrage très- -médiocre, à moins qu'elle n'ait été récoltée sur un terrain élevé et chaud; dans tous les cas, la paille &avoine lui est préférable : un hectare donne de 1,600 à 1,900 kilogrammes. L'hectolitre d'orge d'été pèse de 59 à 66 kilogrammes; l'orge d'hiver pèse de 63 à 70 kilogrammes. La farine contient environ 60 p. ce. de fécule et un vingt-qua- trième de gluten et d'albumine. _ Tout le monde connaît les usages variés de toutes les orges cultivées : l'orge est une céréale indispen- able dans la fabrication de la bière; elle forme a base de la boisson désignée sous le nom d’orgeai. e peu de gluten qu'elle renferme fait que le pain | 2 246 MANUEL DES GRAMINÉES. en est indigeste et lourd, quoiqu'il paraisse plus nourrissant que le pain de seigle; il ne peut con- venir qu'aux personnes qui se hivrent à des travaux fatigants. Dans l'antiquité, les gladiateurs en fai- saient en quelque sorte leur nourriture exelusive ; aussi une mesure d'orge était-elle la récompense des athlètes vainqueurs à ces jeux de la Grèce. On la réduit en gruau pour en faire des potages d’un goüt assez agréable, des bouillies et des ti- sanes rafraichissantes. L'orge monde est le grain dont on a enlevé les paléoles et le péricarpe (pellicule) et arrondi les extrémités. L'orge perlé est celle qu'on a réduite en grains demi-transparents, polis comme une perle; il est moins âcre et moins amer que l'orge mondé et plus propre à être employé, en guise de riz, avec le lait et le bouillon. L'orge est aussi une bonne nourriture pour les chevaux et les bestiaux à l'engrais. Une orge, pour être bonne, doit être pesante, à surface unie, non ridée, à pellicule mince. Les orges d'hiver sont préférées aux orges d'été par les brasseurs : pour les distinguer entre elles, ils ont recours à l'examen de la scobine, qui est fortement | ciliée ou poilue dans les orges d'hiver, tandis | qu'elle est presque glabre dans les orges d'été. IL y a des variétés qui peuvent facilement induire les | négociants en erreur. Il est donc plus sür de re- | courir à la balance, qui ne trempe jamais sur le! poids réel ou la densité d’une marchandise. SEIGLE GULTIVÉ. — Annuel. | Stations.— Le seigle aime un sol profond, meu- || ble, sablonneux ou loameux; il ne réussit pas si !| bien dans les terres fortes, froides et compactes. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 247 Le seigle de Rome est de toutes les variétés celle * qui présente le plus de qualités comme plante gra- nifère. (Fig. 65.) oo dl me NT Le seigle de Russie a été recommandé vivement, dans ces derniers temps, comme donnant deux ou trois coupes de fourrage la première année, et, par conséquent, comme étant plus productif qu'aucune autre graminée fourragère. Sans entrer dans des développements sur cette théorie, H nous semble, ainsi qu'Oscar Leclerq l’a très-judicieusement fait remarquer, que lesemis en juin, qui à été préconisé par M. Lecocq, ne pourrait avoir lieu sans mettre à sa charge la rente entière de l’année, puisque aucune récolte de plantes sarclées n’a encore été faite à cette époque, ce qui ne serait nullement avantageux. Aussi, d'après quelques expériences que nous avons faites, nous rangeons-nous de l'avis de M. de Gasparin : « que le maïs fourrage lui est bien supérieur ; mais, continue-t-1f, ce seigle, comme le seigle d'hiver, et mieux que lui sans doute, peut offrir des ressources au printemps par la précocité de sa pousse ; 11 donne, mieux que toute autre plante, un fourrage abondant et précieux dans cette saison. » Les dernières expériences qui ont été faites en Angleterre et répétées récemment dans notre pays, ont démontré que le seigle est un peu moins nutritif que l’orge et moins bon fourrage qu'elle pour les vaches laitières, les chèvres et les moutons. C’est ce que tous les herbagers savent depuis longtemps. Cependant, nous n’hésitons pas à recommander comme fourrage de printemps la culture du seigle de Russie, semé à la même époque que les autres | -seigles. Le seigle fournit un pain lourd et compacte qui 218 MANUEL DES GRAMINÉES. convient aux personnes habituellement constipées ; il est employé comme toutes les autres céréales dans les distilleries; sa farine en eataplasme est résoiutive. | « La paille de seigle sert de base à la litière de nos bestiaux, à faire des liens et des paillasses, à empailler les chaises et à couvrir les habitations rustiques. Elle peut aussi servir à l'alimentation des moutons et du gros bétail, quand on la mêle avec du trèfle, de la luzerne, ele. Un hectolitre de seigle pèse de 69 à Ré dlés srammes; la farine contient environ 64 p. €. d’amidon, 10n.c. de giuten et d’albümine, 44 p.e de gomme, 3 1/2 p. ce. de matières grasses et 3 p. c. de sucre. ; ÉROMENT CULTIVÉ. — Annuel. Stations. — Toutes les variétés de froment eul- uvé aiment une terre argtieuse, forte, pour don- ner un grain bien nourri, riche en fécule et en gluten. Propriétés. — Parmi les variétés de froment d'hiver roux, nous recommandons : 1° le froment de Brabant roux; 2° le froment à fu rouge de Dantzick; 5° le froment rouge d’or (Mary gold red); 4° le froment rouge d’Ecosse. Ces deux dernières ne sont que des sous-varié- tés du fromient de Brabant modifié en Ecosse, et demandent une terre fertile, argilo-glaiseuse. Parnu les froments d'hiver blancs : 1° le blanzé de Flandre, avec sa sous-variété dite blé witting- ton, qui ne convient que dans les bonnes terres fraiches ; 2° le froment hichling etses sous-vartétés, et 5° le froment velouté blanc, dit blé tunstall. Les froments de mars mutiques, qui méritent. d'être recommandés à lattention des agriculteurs, \ ii AS À à \ NI " \ À Ÿ KIA (h 11) D 7 VW, 4 } \4 Ent A | 2 / Fig. 63. Seigle de Rome, LE Tenr seve PE + ape h amn mme rene ne 239 MANUEL DES GRAMINÉES. sont : 4° le blé de Talavera de Bellevue, et 2 le blé de Marianopolis; mais on doit les semer de bonne heure. Les variélés aristées Sur lesquelles l'expérience s’est prononcée favorablement, sont : 1° le froment de mars barbu ordinaire, et 2 le blé du Caucase amélioré, et 3° le blé hérisson. Les variétés appartenant au froment cultivé sont les plus estimées, à cause de la finesse et de la blancheur de leur farine ; mais le sol, le mode de culture, les influences climatériques et l'exposition contribuent pour beaucoup à l'augmentation ou à la réduction du chiffre des éléments contenus dans le grain. Les chimistes et les physiologistes, pour estimer la qualité d’une céréale quelconque, s'adressent au chiffre des matières azotées et l’évaluent selon sa plus ou moins grande richesse en gluten et en al- bumine. D’après ces données, certaines espèces, que les praticiens considèrent comme de qualité mé: diocre, devraient occuper le premier rang. Ainsi, le blé de mir acle, qui est en quelque sorte repoussé des marchés, contient, à en croire les analyses chimiques de M. Rossigneux, corroborées par les raisonnements de M. le comte de Gasparin, autant, si pas plus, de gluten que les espèces les plus re- nommées de notre pays; cependant, tous les jours, on voit diminuer la culture de cette variété qui est beaucoup plus productive dans les sols riches que le meilleur froment cultivé. Une observation dont nous pouvons garantir l'exactitude, c'est que la pâte, dans la fabrication du pain, s'étend, au lieu de se gonfler, en fermentant et fournit un pain peu 4 agréable et d'un goût douceatre. Quoiqu'il en soit, les froments roux contiennent | TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 251 plus de gluten que les froments blanes et donnent un pain plus lié et plus nutritif. Les qualités que l’on doit rechercher dans le fro- ment sont un grain bien nourri, bien développé et un sillon très-étroit à bords droits. L'hectolitre de froment pèse de 76 à 80 kilo- grammes. Dans quelques cas très-rares, on à vu ce chiffre atteindre environ 100 kilogrammes. La fa- rine contient environ de 79 à 86 p. c. de fécule et de cellulose et 12 à 26 p. c. de gluten et d’albu- mine. Le froment fournit encore à l'économie agricole sa paille qui est considérée à juste titre comme la plus nourrissante ; elle est presque toujours amé- liorée par la présence de diverses plantes légu- mineuses , telles que les vesces , les gesses, le trèfle , etc., qui croissent naturellement dans les sucrets ; mais elle est aussi quelquefois dépréciée par la présence de divers chardons, centaurées (le bleuet, etc.), agrostemme, ealystégie, etc. La paille qui est couverte de lignes ou de taches rousses, jaunes-rouges, noirâtres ou noires , doit être re- butée; car elle pourrait faire naitre des’ acci- dents sérieux chez les animaux qui s’en nourri- ralent. Pour qu'elle soit de première qualité, la paille doit avoir une couleur jaune, vive ou dorée, et ne présenter aucune odeur de moisissure ou de cham- pignon ; màchée, elle doit avoir une saveur légère- ment sucrée. Les pailles des céréales d'hiver sont plus recherchées par les bestiaux que celles des variétés du printemps , et celles récoltées sur un terrain: élevé et chaud sont meilleures que celles des terrains bas et froids. La paille est utilisée en nature ou hachée ; ce dernier procédé , lorsqu'elle 232 MANUEL DES GRAMINÉES. estmélée à d'autres aliments, estle plus économique et le plus profitable. 275 kilogrammes de paille équivalent à 100 ki- logrammés de bon foin. ÉROMENT TURGIDE. — Annuel. Stations. — Le froment turgide et ses variétés exigent un terrain loameux, humide, fertile, où les autres blés verseraient ou se rouilleraient. Propriétés. — De toutes les variétés à épi sim- ple , celles connues sous les noms de pétanielle noire de Nice et de poulard blanc, ou roussâtre velou- té, sont de beaucoup les plus productives ; mais la qualité de leur farine est médiocre. Celle du pou- lard blanc est bise; l’autre est un peu grisâtre, rude et grossière, analogue à celle du blé de mira- cle, dont le rapport est considérable, mais qui est difficile sur le terrain et assez délicat à l’hiver- nage. Aucune des trois n'est propre à faire un bon pan blane, lapâte n'ayant pas de corps et étantgri- sâtre; mais, vu l'abondance de leur rendement, elles peuvent servir utilement à la confection du pain de méteil et à l'alimentation des animaux à l’engrais : leur grain a un.dixième de valeur moindre que celui du froment cultivé. La nonette de Lausanne, qui a été rebaptisée du nom de géant de Sainte-Hé- lène, est très-productive et présente un grain glacé très-propre à faire des semoules. Toutes ces variétés produisent une grande masse de paille sur la nature de laquelle les éleveurs ne s'accordent pas. Il en est qui la considèrent comme très-nutritive ; d’autres, au contraire, la trouvent de qualité médiocre. Malgré celte dissidence d’ Opi- nion, les bestiaux la mangent avec plaisir. FRoMENT pur. — Annuel. Stations. — Le froment dur ne réussit bien que TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 253 dans les pays chauds et sur des terrains élevés et fertiles. Propriétés. — La frimenia de Sicile, qni est un blé de mars, se montre peu diflicile sur le terrain ; le blé de Xerès est plus exigeant. On s'est demandé s'il n'y aurait pas d'avantage à prélérer l’une de ces variétés au froment cultivé à grain tendre. Toutes les espèces dont nous avons tenté la culture dans les stations les plus variées, ne nous ont donné aucun résultat qui puisse en recommander la culture. D'abord, elles mürissent difficilement sous le climat belge, le grain n’ac- quiert point son complet développement, le sillon est ouvert, et la dureté va toujours en dimi- nuant ; ensuite, quoique la farine en soit riche en gluten et en amidon , sa valeur vénale est au moins un dixième en dessous de celle des biés tendres. FROMENT DE POLOGNE. — Fouiee que nous venons de dire des biés durs s'applique au froment de Pologne, sauf que son grain est encore plus blanc el un peu plus riche en gluten et en amidon. Son rendement est insignifiant. FROMENT ÉPEAUTRE. — Annuel. Stations. — Cette espèce aime les sols profonds, un peu humides et fertiles ; cependant , il ne re- doute pas la sécheresse. Propriétés. — L'épeautre rouge doit être pré- féré aux autres, parce quil résiste très-bien à l'humidité et au froid, qu'il talle mieux, qu'il pousse des chaumes plus forts et plus élevés, et qu'il donne des épis bien développés et une farine plus belle et plus liante. Rendement. — L'épeautre rend de 52 à 60 hec- tolitres de grain vêtu à l'hectare. MANUEL DES GRAMINÉES. kO QE … L'hectolitre pèse de 41 à 45 kilogrammes qui donnent de 50 à 54 kilogrammes de grain net. L' épeauire présente un grain plus nutritif et d'aussi bonne qualité que le meilleur froment cul- tivé. On en jugera par l'analyse suivante, faite par M. Boussingault : R ù j 100 KiL06G. 199 KILOS. ‘ DE GRAINE DE FARINE con!icunent. contiennent. Gluten Amidon Son. Farine. et sucre | albumine|l et eau. Epeaulre rouge sans | ACÈLES tn a Lu 219 | 781 | 21 | 759 Grand épeautre à arêtes. 26 9 75 1 22 1 11:9 = FROMENT AMIDONNIER. — Annuel. Stations. — Il aime une terre loameuse, meu- ble et ferule. Propriétés. —- Cette espèce est cultivée en vue de la grande quantité d’amidon qu’elle peut fournir; elle se distingue par la beauté de son grain et la bonne qualité de la farine très-riche en fécule. FROMENT ENGRAIN. — Petit épeautre. — Annuel. Stations. — Cette plante peu productive aime un sol fertile, sablonneux, situé sur une hauteur; mais il réussit aussi dans d’autres condi- tions. Propriétés. — Son grain qui est subglacé four- nit Je.meilleur et le plus fort de tous les gruaux. ne Te ne en TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 255 Rendement. — Comme ce petit épeautre réussit sur de mauvais terrains, soit sablonneux, siliceux ou crayeux, il constitue une bonne ressource pour les localités qui abondent en ce genre de sols où d’autres plantes ne prospéreraient pas. Il fournit aussi une grande quantité de fourrage dont les bestiaux sont friands. FROMENT DES BOIS et FROMENT PINNÉ. — Vivaces. Stations. — Se trouvent dans les sols sablon- neux, calcaires ; dans les bois, sur les collines sè- ches, dans les plaines arides et les buissons. Propriétés. — Les animaux ne les broutent _ qu'avant le développement des chaumes qui se montrent vers le mois de juillet; les moutons s’en accommodent dans leur jeunesse. Rendement. — Peu productifs, ils perdent en- viron la moitié de leur poids par la dessiccation. Quelques agronomes élèvent le rendement de ces espèces de 18,000 à 22,000 kilogrammes de foin; nous croyons que ces chiffres sont exagérés. FROMENT CILIÉ et FROMENT NARD. — Annuels. Stations. — Ils aiment un sol sablonneux ou calcaire et n'ont aucune utilité comme fourrage. Le FROMENT ROIDE et Île FROMENT DES CHIENS aiment les lieux ombragés des bois, où 1ls poussent avec beaucoup de vigueur un grand nombre de fasci- cules de feuilles stériles qui forment un bon four- rage. 256 = nr > = TIRE te = —— = = ES = =: === MANUEL DES GRAMINEÉES. Le FROMENT JONCIFORME se trouve dans ies lieux maritimes, où ses rhizomes h - aident à raffermir les sables mobiles. Ses qualités sont analogues à celles de l'espèce suivante. R FROMENT TRAÇANT. — Chiendent. — Vivace. | ar Stations. — Dans tous les lieux où la végétation est possible, mais de préfé- rence dans les sols loameux et argileux. l Ÿ , CLR A Plusieurs variétés se rencontrent dans les sables maritimes et les dunes, où | elles acquièrent une vigueur et un déve- loppement remarquables. Propriétés. — (Cette espèce et ses nombreuses variétés qui incommodent singulièrement le cultivateur, peuvent être recueillies pour les donner aux animaux qui les recherchentquandelles sont jeunes; ils mangent aussi avec plaisir ies rhizomes préalablement dé- barrassés de la terre qui leur est adhé- rente. Toutefois, l’on se gardera de les introduire dans la culture, quoiqu'il y VIN} ait en France des prairies qui en sont :\V)) presque exclusivement composées. Elles Frement jonciforme, donnent beaucoup de fourrage et de bonne qualité dans les terrains humides et sur les bords des rivières, ne crai- onant aucunement les submersions pro- longées ; il peut donner jusqu'à 7,000 kilogrammes de foin. OËGyLOPE OVALE et ALLONGÉE. — An- nuelles. Siations.— Lieux sablonneux, arides. 257 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. eo mn V. à fieurs obtuses. Froment traçant. (Variétés maritimes.) V. aigu à petites locustes. Var. littorale. GRAMINÉES. 22 258 MANUEL DES GRAMINÉES. Propriétés et rendement. — Donnent peu de fourrage, de qualité médiocre. ÊVRAIE ENIVRANTE. — Annuelle. Stations. — Cette espèce se trouve dans les sols slaiseux, schisteux, sablonneux, parmi lavoine, l'orge et le seigle. Propriétés. — Cette plante, qui se développe en toufles, peut être donnée au bétail avant le dévelop- pement des chaumes; ses grains possèdent des propriétés pernicieuses qui ont cependant élé exa- gérées. IVRAIE DES champs. — Annuelle. Stations. — Dans les terrains fertiles, parmi le lin. Propriétés. — Cette espèce produit de petites toufles de feuilles que les animaux mangent avec plaisir; ils ne touchent pas à leurs chaumes.Très- peu productive. IvRAIE RIEFFEL. — Annuelle. Stations. — Cette plante végète dans les plus mauvaises conditions, c’est-à-dire dans un sol froid et humide ou dans un sol chaud, pauvre, où l’eau reste stagnante. Propriétés. — D'après les essais de Rieffel, di- recteur de l'établissement agricole de Grand-Jouan, elle peut rendre de grands | services dans les terres de bruyère humides, maigres, où le trèfle ni aucun des bons fourrages ordinaires ne peuvent réussir. Elle y donne un foin qui parait grossier, mais que les animaux mangent avec plaisir. La variété mutique de cette espèce, encore nom- mée Ray-grass Bailly, est une bonne graminée fourragère dans les sables argileux, rudes et cail- louteux, très- -secs en élé et très-humides en hiver; elle donne de 5 ,000 à 8,000 kilogrammes de four- 259 [æ) Lu CSS C2) 2: 4 En _. Es mn al En A nc + 2 ea Æ " t nn © ea Ex Ivraie Rieffei. 260 MANUEL DES GRAMINÉES. rage à l'hectare. Elle peut fournir, comme la pré- cédente, une coupe abondante et une seconde coupe insignifiante. Pour emblaver un hectare, on em- ploie 50 kilogrammes de semence d’ivraie Rieffel et 20 à 25 kilogrammes de grain d'ivraie Bailly. Le semis se fait de septembre à la fin d'octobre. IvRAIE D'ÎraLtE. — Vivace. : Stations. — Elle aime lhumidité, un sol frais, argileux , bien amendé, quoiqu'elle croisse aussi dans les terrains légers, pourvu qu'ils soient riches et humides. Elle craint les sols secs. Propriétés. — Cette plante, qui produit consi- dérablement dans certaines circonstances, donne quelquefois de faibles récoltes dans des terres qui sembleraient devoir lui convenir particulièrement. Fantôt elle fournit, pendant cinq ou six ans, des récoltes abondantes ; d’autres fois, malgré tous les SOINS possibles de culture, elle disparait subite- ment après la deuxième ou [a troisième coupe, sans qu on en connaisse la cause. Lorsque l'ivraie d'Eta- lie se trouve sur un terrain où elle se plait, elle peut donner, moyennant des arrosements &bon- dants, de trois à huit coupes par an, dont l'en- semble s'élève de 9,500 à 18,000 kilogrammes de foin à l’hectare. L'ivraie d'Italie se sème seule ou en mélange : dans le premier cas, on peut faire le semis en au- automne où au printemps, à raison de 40 kilo- grammes; quand on le sèmeen mélange, on réduit là quantité, selon les circonstances. “On peut lui associer le trèfle ordinaire ou le trèfle incarnat, dont s’est bien trouvé un cultivateur de notre pays, qui avait suivi les indications d’un agronome français ; 11 fit un mélange d’un tiers de graine de trèfle et de deux tiers d'ivraie d'Italie, et après TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 261 enlèvement du trèfle, 1l conserva pendant quatre ans une prairie d'ivraie qui a donné des coupes abondantes et des plus succulentes. Un autre essai où la graine de trèfle fut mêlée à de livraie d'Italie, a fourni un résultat supé- rieur à celui qu'on avait obtenu par l'emploi du trèfle et de l’ivraie vivace. Tous les animaux, tant les vaches laitières que les bœufs à l’engrais, s’en accommodent très-bien; elle pousse à l’engrais et augmente et améliore la sécrétion laiteuse. Elle perd environ les deux tiers de son poids par la dessiccation. M. De Dombasle, qui a étudié et expérimenté la culture de cette plante sous toutes ses faces et dans les conditions les plus variées, s'exprime ainsi : « il semble démontré, d’abord, que c'est seulement dans des sols de haute fécondité, et probablement dans des argiles calcaires, situées dans une position fraiche , que l’on peut espérer que cette plante se soutienne avec tout son luxe de végétation, et je dois regarder comme des ex- ceptions mes récoltes de 1829 et 1850. IL est probable que la beauté de ces récoltes , sur des terres blanches et graveleuses, a été due à ce que la semence avait été récoltée sur des terrains qui conviennent mieux à la nature de ces plantes ; mais la semence produite dans des sols médiocres n’a plus donné de beaux produits que lorsqu'on l'a re- portée dans des sols plus riches et d’une autre na- ture. Enfin, l'unanimité des observations faites en Suisse démontre que le purin ou engrais liquide convient d’une manière spéciale au Ray-Grass d'Eta- lie; et l’on ne connaît aucune plante qui jouisse à un plus haut degré que celle-ci de la propriété de s’assimiler avec promptitude les principes nutri- 22, Li ANTERS MANUEL DES GRAMINÉES. tifs administrés sous cette forme, et de convertir en un très-court espace de temps , en nourriture pour le bétail, les urines des animaux et leurs ex- créments délayés sous forme de purin. » Fig. 67. Ivraie d'Italie. a 265 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 2 = || NN Fig. 68. Ivraie vivace. 264 MANUEL DES GRAMINÉES. ÎVRAIE VIVACE. — Ray-gras d'Angleterre, gazon anglais. — Vivace. | Stations. — Prés, bords des champs et des fossés, le long des chemins. Peur réussir , elle exige un sol gras, humide, assez fort, un loam, un sable argileux ; une consti- tution météorologique brumeuse et humide lui est singulièrement favorable : dans les terrains secs, légers et non fumés, elle reste chétive. Propriétés. — Tous les animaux l’aiment, tant en vert que sec, et elle les engraisse promptement. Les moutons ne la recherchent qu'avant l'appa- rition des chaumes ; les chevaux et les bêtes à cornes s'en montrent friands à tous les degrés de développement. Rendement. — Lorsque cette plante très-précoce se trouve dans de bonnes conditions, elle peut donner trois coupes et fournir ensuite une bonne pâture. Elle doit être coupée fréquemment; on la fau- che lorsque les premières locustes se montrent. Le piéinement [ui est nécessaire; aussi convient-il - de la faire brouter de temps à autre, ce qui la fait taller, se ramifier et pousser une grande quantité de jeunes feuilles. C'est une des meilleures graminées ; elle donne une première coupe délicate et assez abondante, et fournit, après, d'excellents regains, lorsqu'on Par- {| rose largement et qu’on la submerge pendant quel- que temps. Semée seule, l’ivraie vivace donne pendant 2 à ! 10 ans de bon fourrage : nous la considérons comme - la meilleure herbe pour les pâturages gras à sol frais et peu compacte ; c'est alors qu’elle procure le plus grand bénéfice. Les pâturages gras de Dix- TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 265 mude et des environs sont en grande partie com- posés d’ivraie vivace et d'orge des prés. Semée en mélange avec du trèfle ou de la lupu- line, elle exige nécessairement un sol frais à sous- sol compacte. Cette prairie temporaire fournit une première coupe de fourrage, puis du pâturage pen- dant le reste de la saison. Elle perd les deux tiers de son poids par la des- siccation ; et peut donner jusqu'à 5,750 kilogram- mes de foin. On emploie de 40 à 50 kilogrammes de semence par hectare de pâturage ou de prairie; pour la confection des gazons, on double cette quantité. LEPIURE ARQUÉ ET. ÉLANCÉ. — Annuels. Stations. — Lieux secs, sablonneux, dunes et sables maritimes. Propriétés. — Ces plantes doivent être consi- dérées comme des fourrages de médiocre qualité; d’ailleurs, elles sont peu productives. La dessicca- tion leur enlève la moitié environ de leur poids. NaRD SERRÉ. — Vivace. Stations. — Lieux élevés, montagneux, secs, sablonneux et calcaires, rarement dans les ter- rains schisteux et les endroits marécageux : les terrains volcaniques sont ceux qu'il préfère. Propriétés. — Cette plante est très-recherchée au printemps par les bêtes à cornes, mais elles ne touchent pas aux chaumes : elle est d’un grande utilité dans les endroits sablonneux où elle peut être pàturée. Rendement. — Cette plante qui forme des touffes épaisses se montre très-diflicile à couvrir un certain espace; par cela même, son rende- ment, lorsqu'elle est semée seule, ne peut avoir de l’importance. Une pelouse regulière peut donner 266 Fig. 69. Cynosure cretelle. MANUEL DES GRAMINÉES. 2,700 kilogrammes de foin. Elle perd les deux cinquièmes de son poids. EEIC tribu. — £Fesfucacees. GYNOSURE CRETELLE. — Vivace. Stations. — Dans tous les terrains sains où l’eau ne reste pas stagnante; prés et clairières des bois. Propriétés. — Elle plait à tous les bestiaux dans sa jeunesse et four- nit un foin délicat qui indique des prairies favorables à l'hygiène du bé- tail : on lui attribue des qualités spéciales qui influeraient beaucoup sur la nature et le goùt des fro- mages, Mails ON n'a pas encore COns- taté par la voie expérimentale jusqu'à quel point cette assertion est fondée. Rendement. — Cultivée seule, cette plante donne un faible produit et perd les deux tiers de son poids par la dessiccation. Elle fournit 2,100 kilogrammes de foin. GYNOSURE HÉRISSÉ. — Annuel. Stations. — Terrains humides chauds. | Propriétés. — Cette plante qui est recherchée dans sa Jeunesse par tous les bestiaux, ne prospère pas bien en Belgique; d’ailleurs, son produit est peu abondant. FÉTUQUE A UNE PAILLETTE, FÉTUQUE DES SOURIS, FÉTUQUE QUEUE D ÉCUREUIL. — Annuelles. ce. em. carte ME TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 267 Ces plantes qui aiment les sols secs, sablonneux, et les décombres où elles se multiplient beaucoup, plaisent dans leur jeunesse à tous les ruminants ; mais comme ce sont des espèces peu productives et qui jaunissent de bonne heure et même avant d’avoir fleuri, on doit les placer au dernier rang : elles sont d’ailleurs très-sujettes à la rouille. FÉTUQUE POLYMORPHE. — Vivace. Stations. — Lieux secs, élevés, sablonneux ; coteaux pierreux, crayeux, siliceux. Propriétés. — Cette espèce renferme deux races; la première présente deux variétés, dont l’une plait aux moutons : c’est la fétuque ovine de Linné; l’autre est la fétuque à feuilles ténues de Sibthorp; ils ne la mangent qu'en hiver. Les autres rumi- nants la paissent volontiers. Son fourrage, tout en étant dur, est succulent et engraisse promptement les moutons. Rendement. — Cette race formant des touffes épaisses, isolées, qui s’arrondissent et s'étendent successivement, n’est guère productive; cependant elle constitue une ressource précieuse pour les landes sablonneuses et siliceuses où elle peut être broutée pendant huit à dix ans. Elle perd un peu moins des deux tiers de son poids par la dessiecation et peut donner 5,000 ki- logrammes de foin. M. Vilmorin qui a expérimenté la culture de cette plante seule et mêlée à d’autres, a remar- qué que les troupeaux ne la pâturaient bien qu'en hiver et qu’en été les moutons ne mangeaient que les pieds isolés. Je l'emploie souvent en mélange, dit-il; mais j'en fais aussi des pièces séparées, . à raison des ressources qu'elle offre pour l'hiver et de l'avantage qu'elle posséde de s'établir avec AB 70) MANUEL DES GRAMINÉES. $ . vigueur sur les terres arides, soit siliceuses, soit calcaires, et de les couvrir d’un gazon épais et durable. Quand on la sème seule, 1! faut environ 30 kilogrammes de grain à Fhectare. ùW NT | N VA NQ A ]l f A ? A / VAS LT D / A4 > A 1} V PA 1 / | Île 3e LE {/ f PA YY YA, DRE / 4 WA WWE } 4 24 WE 1) } LR = Fig. 70. Fig. 71. Fétuque à feuilles ténues, Fétuque ovine. 269 - TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. \\ LS à LE rs Fétuque durettde. 970 MANUEL DES GRAMINÉES. La seconde race renferme la FÉTUQUE GLAUQUE et Ia FÉTUQUE DURETTE. — Vivaces. Stations. — Lieux sablonneux, calcaires, sili- ceux, MOontAgNEUx. Propriétés. — Très-bon Lure peu abondant, pour les ruminants et les rongeurs tels que les lapins, les lièvres , ete. ; beaucoup plus recherchée que la précédente à laquelle ils ne touchent que lorsque la fétuque durette et la glauque sont con- sommées. Rendement.— Celui dela fétuque glauques’élève à 5,500 kilogrammes de foin; la fétuque durette peut en donner 9,500. On les sème dans les mêmes conditions que la précédente; larrosant et la fumant, on peut en obtenir deux coupes d’excel- lente qualité : Pour l'ensemencement d'un hectare on emploie de 35 à 45 kilogrammes de grain ; elle perd environ la moitié de son poids par le fanage. FÉTUQUE HÉTÉROPHYLE. — Vivace. Stations. — Quoiqu'elle préfère les terrains humides, bas, ombragés, elle ne se refuse pas à croître avec vigueur sur les bords et dans les clai- rières des bois. Propriétés. — Elle plait à tous les herbivores, mais spécialement aux chevaux. Rendement. — Cette plante forme des touffes arrondies dans les bois et les taillis ; on la fauche ou on la laisse brouter. Elle forme une bonne plante fourragère et perd un peu plus des trois cinquièmes de son poids par la dessiccation. FÉTUQUE ROUGE OU FÉTUQUE TRACÇANTE. — Vivace. Stations. — Lieux sablonneux, siliceux, dunes, sables maritimes. Propriétés. — Lorsqu'elle se trouve dans les 3! TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. doi à LE ANSE \) di RE ET NS { | Ê 2 À TS a Le Fig. 75. Fétuque rouge. ” MANUEL DES GRAMINÉES. Fig. 74. Fétu que fausse ivraie. terrains secs susmentionnés, elle a les mêmes propriétés que la fétuque polymorphe: mais dans une terre fertile, . elle peut être classée parmi . les plantes à faucher debonne | qualité. Rendement. — Un peu. plus abondant que celui de la fétuque glauque. Les va- riétés qui se trouvent dans - les sables maritimes sont. beaucoup plus productives et précoces; mais elles ont pour destination spéciale de fixer l'arène. É'ÉTUQUE FAUSSE IVRAIE , FÉ- TUQUE DES PRÉS €l FÉTUQUE ROSEAU. | Stations. — Ces plantes aiment un sol loameux, ou un sable argileux frais et sub-. mergé de temps à autre. Propriétés. — Elles four- nissent un fourrage un peu grossier, composé en grande partie de fascieules de feuilles stériles, que les bestiaux con- somment avec plaisir; le foin en est bon, facile à sécher et à se conserver : celui de la fétuque ivraie est supérieur aux deux autres; la fétuque SJer. roseau fournit le plus gros- 4 motte Pr CS Sd tn mt me 273 R NS = NS X CLP PT DD —— PO TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. Fétuque des prés, 974 MANUEL DES GRAMINÉES. Rendement. — Elles peuvent donner deux cou- pes abondantes et servir ensuite de pàturage aux pêtes à cornes, à moins qu'on ne préfère en obtenir 7 = rsértba une troisième coupe peu productive. Elles perdent environ la moitié de leur poids en séchant. Elles donnent du regain en abondance. La fétuque fausse- ivraie devient d'autant plus productive qu'elle avance en âge; elle donne 14,550 kilogrammes de foin. La fétuque des prés, selon la variété, donne de 14,000 à 20,000 et la fétuque roseau 95, 950 kilogrammes. 30 kilogrammes de semence suffisent pour l’en- semencement d’un hectare. FÉTUQUE CALAMAIRE. — Vivace. Stations. — Endroits élevés, terrains calami- naires, montagneux. Propriétés. — Cette plante se dureit de bonne heure; les bestiaux ne la mangent que dans les pre- miers temps de la végétation. FÉTUQUE GÉANT. — Vivace. Stations. — Terrains humides de toute nature, mais ombragés. Propriétés et rendement. — Cette plante, peu productive, plait à tous les bestiaux et peut être convertie en foin avant le développement des chau- mes. Elle perd les trois quarts de son poids par la dessiceation. BROME INERME. — Vivace. Stations. — Terrains plutôt secs qu'humides, compactes, élevés. Propriétés. — Analogues à ceux de la fétuque des prés. Rendement. — Peut donner jusqu’à 6,000 kilo- grammes de foin. 275 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. BROME DRESSÉ. — Vivace. Fig. 76. Brome dressé. 276 MANUEL DES GRAMINÉES. Stations. — 1 préfère les terrains loameux, un peu frais; mais il réussit aussi bien dans les hauts prés. Propriétés et rendement. — Dans les terres fer- tiles, le brome dressé fournit un fourrage tendre et délicat, mais peu abondant; danslesterres sèches, calcaires et sablonneuses, il s'établit vigoureuse- ment, eu égard à la qualité du sol, et peut y être fauché ou pâturé : il perd environ la moitié de son poids par la dessiceation. On a fait quelques essais avec cette plante dans des terres médiocres où elle a été semée seule : elle y a donné deux coupes satisfaisantes et un regain tardif qui n était pas dépourvu de mérite; son produit s'est élevé à 8,500 kilogrammes de foin. On emploie 40 à 55 kilogrammes de grain par hectare. BROME RUDE. — Vivace. Stations. — Sols un peu humides de toute na- ture, ombragés; dans les buissons, les bois. Propriétés. — Les feuilles et les chaumes plai- sent dans leur jeunesse : une fois développés, les chevaux n’y touchent plus. Rendement. — I monte à 4,500 kilogrammes de foin médiocre. BROME ROIDE, BROME STÉRILE €l BROME DES TOITS. — Annuels. Stations. — Lieux secs, arides; prairies et pe- louses sablonneuses ; prés loameux, secs, élevés. Propriétés. — Espèces fourragères médiocres que les bestiaux ne mangent qu'au premier prin- temps, avant la formation de leur panicule pi- quante. Elles perdent à peine la moitié de leur poids par la dessiccation. nee RE à TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 277 BROME SQUARREUX, BROME DES CHAMPS, BROME DE _ MICHEL, BROME ÉPAIS, BROME LUISANT, BROME SEIGLIN. Toutes ces espèces qui sont annuelles et que l'on trouve dans les moissons et les prairies artifi- cielles, fournissent un fourrage qui plait, lors- qu'elles sont jeunes, à tous les animaux herbivores : ils n y touchent plus quand les chaumes ont ac- quis quelque dureté. Elles ne nuisent pas, néan- moins, aux produits des luzernes et des trèfles où elles pullulent parfois. Quelques auteurs préconisent la culture du brome seiglin comme plante fourragère ; nous croyons que cette recommandation ne repose sur aucun fait soigneusement observé et comparé avec d’auires fourrages graminées qui lui sont infini- ment supérieurs sous le rapport de la qualité et de la quantité. L’orge, les ivraies ét d'autres espèces analogues mériteront, dans tous les cas, la préfé- rence, €ar le brome seiglin, pour donner un pro- duit un peu important, exige une très-bonne terre bien fumée. On sera convaincu de l'exactitude de cette observation lorsqu'on aura parcouru quel- ques champs d'orge et qu'on aura comparé le nombre et le volume des jets de l'orge avec ceux du brome serglin. Ensuite, la précocité, qui est un autre point non moins important, est aussi à l’avan- tage de l'orge commune. Le brome seiglin et ses congénères peuvent fournir 15,000 kilogrammes de foin et plus. BROME EN GRAPPE, BROME ÉCHANGE € BROME MOU. — Ces espèces qui sont annuelles murissent à des époques différentes : le brome mou est le plus précoce, ensuite le brome échangé ; le plus tardif des trois est le brome en grappe. On les trouve dans les prairies, ordinairement le long des sen- 978 MANUEL DES GRAMINÉES._ tiers et les bords des fossés, ainsi que dans les endroits incultes et secs. Tous les animaux les appètent avant l'awphr tion des chaumes; mais elles fournissent un four- rage peu abondant qui perd les deux tiers de son poids par la dessiccation. Le brome mou, à cause de sa grande précocité, est une plante très-médiocre dans les prairies des- tinées à la fenaison. Dans les paturages, les mou- tons le recherchent quand il est RES ENopie BLeue. — Vivace. Stations. — Endroits humides, ombragés : ter- rains argileux, glaiseux et argilo- sablonneux, à inon- dés pendant l'hiver. Propriétés. — Tous les ruminants et les ptits animaux domestiques, comme les lapins, ete., aiment les fascicules de feuilles avant la PR et n’y touchent plus lorsque la panicule est déve- loppée; les oiseaux de basse-cour se montrent friands de son grain, à la chair desquels il com- munique un fumet agréable. Rendement. — L'enodie bleue ne donne qu’un très-faible produit qui n'en autorise pas la culture. 2,000 à 2,500 kilogrammes de foin. Elle perd un peu plus de la moitié de son poids par la dessiccation. BRIZE A GROS ÉPILLETS, BRIZE MOYENNE €l BRIZE NAINE. — De ces trois espèces de brizes qui sont également agréables à la vue dans les jardins et les prairies, il n’en est qu’une qui intéresse le cultiva- teur : c'est la brize moyenne, qui s'accommode de tous les terrains, mais de préférence des sols gra- veleux bien aérés. Ses feuilles courtes en font une plante de pâture très-recherchée par les moutons; aussi la sème-t-on avec avantage, mélée à Ja TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 279 Brize moyenne. | Fig. 77. | 280 MANUEL DES GRAMINÉES. fétuque ovine, durette, etc., dans les terrains secs el pierreux. Elle peut donner 3,900 RQ de foin. Elle perd les deux tiers de son poids par le fa- nage. GLYCÉRIE ÉLEVÉE. — Vivace. | Stations. — Elle aime les endroits humides, les fossés, les étangs, et vient partout, quel que soit le sol, pour autant que sa souche soit submergée. Propriétés. — Cette plante plait dans sa jeu- nesse aux chevaux et aux bêtes à cornes; ses feuilles æt ses rejets stériles durcissent prompte- ment et demandent à être fauchés de bonne heure, avant que les chaumes aient développé leur pani- cule. Rendement. — Cette plante, dans les terres hu- mides et marécageuses, peut fournir deux coupes abondantes de bon fourrage que l’on donne en vert, ou que l’on fane; la fenaison lui enlève environ les deux tiers de son poids : elle peut donner 8,600 ki- logrammes de foin. En Angleterre, et notamment dans lile d'Ely, on en forme des prairies qui produisent un four- rage abondant, tendre et succulent. GLYCÉRIE FLOTTANTE. — Vivace. Stations. — Le long des ruisseaux, des mares, des fossés, bords des rivières et dans tous les ter- rains marécageux ou Inondés pendant une partie de l’année. Propriétés. — Il n’est pas de graminées que les chevaux recherchent plus que la glycérie flottante. Aussi .ses feuilles et ses chaumes contiennent:ils une grande quantité des matières sucrée qui trans- sudent pendant les jours les plus chauds et se dé- posent sous la forme de taches et de stries brunà- ES. EE ce — ANS RS RS = Fig. 7 Glycérie flottante. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 281 tres à la surface du chaume vers le sommet et sur les divisions de la pa- nicule. Rendement. — Elle fournit un fourrage abondant, tendre et succu- lent, que l’on donne en vert ou en sec. Elle perd environ les trois quarts de son poids par la dessiccation et donne 9,600 kilogrammes de foin. Le grain de cette espèce est très- recherché par les oiseaux aquatiques et les poissons ; on prétend même que les carpes et les grenouilles se réunis- sent partout où la glycérie flottante se trouve en abondance. Dans certams pays, et notam- ment en Pologne, on destine ce } grain à divers usages économiques, | et on en fait du gruau qui est très- estimé. La récolte de la semence sg fait à la fin de l'été, en frappant avec des baguettes les locustes au-dessus d’un (amis. à On la multiplie au moyen du semis ou de fragments de rhizomes ; le semis se fait très-clair, à cause de nom- breux rhizomes qu'elle émet dès la première année. GLYCÉRIE DISTANTE @L GLYCÉRIE MARI- TIME. — Vivace. Stations. — Dans les sables mari- times et dans les prés sablonneux qui sont inondés de temps à autre par les eaux de la mer, et dans l’intérieur du 24 ee 289 MANUEL DES GRAMINÉES. “ pays où il existe des sources d'eaux minérales salines. Propriétés. — Ces espèces sont recherchées par tous les bestiaux et donnent une grande quantité de fourrage excellent pour être consommé en vert; mais elles ne conviennent guère à être fanées, _à cause des difficultés que l’on éprouve dans leur dessiccation. Elles perdent environ les deux tiers de leur poids par la dessiccation et peuvent donner 3,000 kilogrammes de foin. R SCLÉROCHLOË COUCHÉ. — Annuel. Stations. — Lieux sablonneux inondés par les eaux de la mer, prairies des polders maritimes. Propriétés. — Plait à tous les bestiaux et est en quelque sorte l’analogue du paturin annuel. Rendement. — Produit peu de fourrage et perd les deux tiers de son poids par le fanass qui s’en opère assez difficilement. SLÉROCHLOÉË ROIDE. — Cette plante, qui est an- nuelle, aime les endroits secs, sablonneux et cal- caires, “mais n'est guère recherchée par les bestiaux à cause de sa dureté. AELBROECKIE MARITIME. — Même importance que la glycérie maritime. | DACTYLE PELOTONNÉ. — Vivace. Stations. — Croît partout, mais recherche les terrains frais, substantiels, un peu ombragés. Propriétés. — Les bœufs mangent volontiers cette plante jusqu’à l’époque dé la maturité des grains ; leschevaux et lesmoutons en aiment la pà- ture avant le durcissement des chaumes. C'est à la fois la plus précoce el la plus tardive de toutes les graminées vivaces. Les chiens la recherchent pour se faire vomir. Rendement.—Par sa vigueur et sa rapide crois- TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 283 Fig. 79. Aclbroeckie maritime. 284 MANUEL DES GRAMINÉES. sance, le dactyle étoufle souvent les espèces plus faibles qui l'entourent ; il convient plutôt pour être consommé en vert et pâturé qu’à être converti en foin. Si on le destine à ce dernier usage, on doit le couper fréquemment , car ses feuilles et ses chaumes acquièrent bientôt assez de dureté pour déplaire au bétail. Quand il est semé seul, ce qui n'est pas à recommander, on doit le faucher près du sol; il fournit trois coupes et perd un peu plus de la moitié de son poids par la fenaison. Son pro- duit en foin s'élève à 14,000 kilogrammes, celui du regain à 5,400 kilogrammes. Il mürit en juillet, et se sème au printemps ou en automne, à raison de 50 à 40 kilogrammes à l'hectare. Le PATURIN ANNUEL, dont le tableau a été retracé avec tant de vérité par Poiret, est celte graminée commune que l’on rencontre partout, dans les ter- rains incultes ou cultivés, dans les villes, les vil- lages, le long des routes, dans les rues peu fréquen- tées, entre les pavés des cours, qu'il est d’ailleurs si difficile de détruire, qui ne cesse de se multiplier, quoique piétinée, broutée, arrachée; elle ne craint ni les froids du nord, ni les chaleurs du midi; elle forme des toufles très-étendues, fleurit et fructifie en tout temps, même dans l'hiver, lorsqu'il ne sèle pas; elle offre le spectacle intéressant de la végétation luttant contre l’intempérie des saisons, contre les efforts de l’homme pour la détruire, lorsqu'elle cesse de lui être utile; elle couvre, en peu de temps, d’une belle verdure, les sols stériles et abandonnés. Si les longues sécheresses l’altè- rent, les moindres pluies la raniment ; si les nei- ges la recouvrent après leur fonte, elle reparait au milieu des frimas comme une tenture qui mas- 285 ZA EE 1 I 24 N 6 (Ve N a =) fi y, ñ PE Dactyle pelotonné. (>) O0 « SX \ | NE | à À é EL CM CE TX PE | | = AD MARS AN ‘ \ ( = e SS à à Ÿ f/ 9 = TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 1 . LL C4 0 Rs iris ee ——— me — — ———— rt —— © PPT Se sinritaitii 286 MANUEL DES GRAMINÉES. que à nos regards la nudité de la terre. Elle four- nit aux troupeaux, malgré la rigueur de la saison, un päturage d’une excellente qualité. Fig. SF. Paturin annuel. PATURIN DES ÂLPESs. — Vivace. Stations. — Terrains secs, sablonneux, calcaires élevés; 1l réussit aussi dans un sol fertile, loameux el argilo-sablonneux. Propriétés. — Cette plante est très-recherchée n:. ] TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC 287 par tous les bestiaux ; le lait des vaches et celui des chèvres en acquièrent des qualités butyreuses remarquables et un bon goût. Précoce, Rendement. — Il forme des touffes denses de feuilles assez longues, trop courtes cependant pour convenir dans les prairies fauchées, dont 1l pour- rait tout au plus former le fond ; par contre, c’est une des herbes les plus propres pour les pâturages gras et les pacages. Il perd environ les deux tiers de son poids par la dessiccation. PATURIN BULBEUx. — Vivace. Cette espèce se trouve dans les lieux sablonueux, calcaires, arides, sur les vieux murs et dans les gra- viers d’alluvion : elle forme des touffes isolées que le bétail aime beaucoup; mais à cause de cette parti- cularité, elle ne convient que pour les pâturages et les pacages : elle est d’ailleurs très-peu productive. PATURIN DES Bois, — Vivace. Stations. — Lieux secs, ombragés ; sols de toute nature, mais de préférence dans les terrains argilo- sablonneux et loameux, non submergés. dropriétés. — Il est très-précoce et recherché par tous les bestiaux, auxqeuls 1] fournit un four- rage excellent, Rendement. — Cette plante, qui n’est pas gazon- _nante, perd les deux tiers de son poids par la des- siccation; on peut évaluer le produit en foin à 4,000 kilogr. On emploie de 20 à 25 kilogrammes de semence par hectare. PATURIN FERTILE, — Cette espèce qui est vivace et quiaété considérée comme une variété de la pré- cédente, aime leslieux humides des bois, forme des touffes assez serrées, et fournit un fourrage délicat 288 MANUEL DES GRAMINÉES. L. ‘@ à } Ê. 1 : "à À # « Fig. 82. Paturin des bois. 289 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. V2 = à LS RE or 3 Fig. 53 .Paturiu fertile. 290 MANUEL DES GRAMINÉES. qui plait à tous les bestiaux. Son rendement est à peu près double de celui du paturin des bois ;il perd environ les deux tiers de son poids par la dessiceation. 20 kilogrammes de semence suffisent pour em- blaver un hectare. PATURIN COMMUN. — Vivace. Stations. — Il croît abondamment dans les prés, les haies, les fossés humides, et préfère les terrains frais , substantiels et un peu abrités : les terrains secs et froids sont pour lui des causes nécessaires de dépérissement. Propriétés.— Cette plante est recherchée par le bétail aussi bien en vert qu’en sec; elle fournit un fourrage excellent et un foin de première qualité. Rendement.—Le paturin commun forme la base des meilleures prairies de Belgique; comme il se trouve ordinairement mêlé à des espèces qui sont plus tardives, si on veut l'avoir avec toutes ses qualités, le fauchage doit se faire à l'époque de la floraison, car elle jaunit et se dessèche bientôt après. Dans les prés du comté de Willshire, en An- gleterre, il acquiert la hauteur gigantesque de vingt-deux pieds anglais. En Belgique, il mesure souvent, dans les bonnes prairies irriguées, de 11 à 19 décimêtres. La fenaison lui enlève les deux tiers de son poids ; il donne 2,600 kilogrammes de foin et 1,600 kilogrammes de regain. PaTuRIN BLEUATRE.— Cette plante, qui est vivace, fournit peu de fourrage de très-bonne qualité; elle convient dans les terrains calcaires, calaminaires et sablonneux, où elle est recherchée par les petits ruminants. PATuRIN DES Prés. — Cette espèce a‘ beaucoup de rapports, sauf qu'elle est plus précoce encore de quelques jours, avec le paturin commun. Comme / D ot 7 me n Lde PURE 291 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. S Z à Sp I] Bs QD \ Z 7 Z 1 = ui) = VU | N? K LS NN Paturin commun. 999 MANUEL DES GRAMINÉES. lui, elle aime les sols fertiles, soumis à l'irrigation ; cependant elle craint moins la sécheresse et les sols non arrosés. Quoique le produit du paturim commun soit un peu plus élevé, elle lui est néan- moins préférable comme plante à pâture à cause de sa prompte repousse : elle donne 3,250 kilogr. de foin et 1,580 kilogrammes de regain. Elle perd environ les sept dixièmes de son poids par la dessiccation. Parurin comprimé. — Cette plante qui aime les lieux secs, les décombres, les vieux murs qu'elle perce par ses rhizomes traçants, plait aux bestiaux dans sa jeunesse, mais est dédaignée après, à cause de la dureté de ses tiges et de ses feuilles ; elle est très-précoce et perd les deux tiers de son poids par le fanage, auquel elle ne convient aucunement, quoi qu'on en ait dit. Son rendement en foin s'élève à 1,650 kilogrammes. Parmi pe Siuésie. — Cetle plante que l'on ren- contre abondamment dans les bois à terrains glai- seux et schisteux des Ardennes, fournit un excel- lent fourrage et en grande quantité. Cependant, nous ne croyons pas qu'elle puisse être introduite dans la culture des prairies, pour lesquelles quel-: ques auteurs l'ont fortement préconisée. CATABROSE AQUATIQUE. — Vivace. Stations.—Lieux aquatiques, ombragés ; marais tourbeux. Propriétés. — Cette plante qui plait à tous Fe animaux herbivores quand elle est fauchée, est rebu- tée après sa conversion en foi : elle repousse très-promptement lorsqu'elle a été broutée ou fau- chée en temps utile. Rendement. — Cette espèce est d’une grande utilité dans les terrains humides, marécageux ; son TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 295 y DN| V4) RS = RÉ — Fig. 85. Paturin des prés. GRAMINÉES, 994 > MANUEL DES GRAMINÉES. produit, qui n’est pas très-élevé (on lévalue à 3,675 kilogrammes), perd environ les quatre cin- quièmes de son poids par la dessiccation; on la propage comme la glycérie flottante. ERAGROSTIDE POILUE, ERAGROSTIDE VULGAIRE. — Ces espèces qui sont annuelles, et non vivaces, comme le dit à tort Lecoq, aiment les terrains secs, sablon- neux; elles sont assez recherchées par le bétail, mais leur produit est insignifiant. ROSEAU À BALAIS. — Vivace. Stations. — Cette plante est commune le long des fossés, des marais et des étangs, et dans les prés tourbeux. Propriétés. — Elle plait aux bœufs lorsqu' elle est jeune et avant que ses feuilles aient pris la consistance qui les distingue ; on pense, et quelques agronomes prétendent que ce fourrage qui contient üune quantité notable de matière sucrée, augmente considérablement la sécrétion laiteuse et commu- nique au beurre et au fromage qui en proviennent des qualités supérieures. Rendement. — Elle produit considérablement, mais elle doit être fauchée jeune pour plaire aux bestiaux : coupée après son développement, ils la refusent. Son rendement monte à 20,000 kilo- grammes de foin. MÉLIQUE ciLIÉE. — La précocité est le principal caractère utile de cette plante ; elle est très-recher- chée par les bestiaux, mais son mode de croître en toufles serrées est contraire à une culture régulière. MÉLIQUE PENCHÉE ET MÉLIQUE UNIFLORE. — Vivaces. Stations. — Bois montagneux et lieux ombragés. Propriétés. — Les auteurs ne sont pas d'accord sur les propriétés de ces espèces : les uns croient 295 .e LL sd [es TER TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. "A 4 ff ( S = . 2 2 ou ve RE, cent À ré 71] RAR D —: 1 ® RE — ee — —— — Mélique uniflore. Mélique penchée. " : es —— — ——————— \ 296 MANUEL DES GRAMINÉES. * Ve ARRET où « qu'elles plaisent à ‘tous les bestiaux ; les autres soutien- nent que la plupart des ani- maux les refusent, et que si . J[ les chevaux les mangent quel- 7 JAA aquelois, c'est toujours avec \ > I \\R ! à k NN ! Na \ Ne ? N UK À SN AN 4) que nous les avons données à WPZZ7 des chevaux et qu'ils n'en té- WÆZ7Z moignèrent pas le moindre ILE dégoût; au contraire, elles PL paraissaient leur plaire beau- NNNLEZZ7 coup; aussi pensons - nous | NN EE qu'elles pourraient servir | NE avantageusement à garnir le | Z. fond des bois secs et élevés. 7 Mécique éLevée. — Cette == espèce vivace, qui est peu | délicate sur le terrain, est. dureie. TRIODIE PENCHÉE. — (Cette À 17 UN), espèce vivace se trouve dans | M; les lieux ombragés, les bois- A 7 illis, les landes stériles, | 2 les prés secs, argileux et # Be sablonneux. (Cette plante, À! ZJ qui ne convient que pour À le pâturage et la pacage, 4 Mélique élevée. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 297 constitue un bon fourrage, mais peu abondant. Korceme crèrée, — Cette plante aime les en- #0. 2 2:0fa4 droits secs, sablonneux, calcaires, les dunes et tous les sols volcaniques : elle plaît à tous les bestiaux, repousse facilement et fait, à juste titre, partie des meilleures pâtures sèches. Lorsque la souche com- mence à vieillir, elle forme des touffes grosses et saillantes auxquelles les animaux ne touchent qu’au printemps. Elle perd environ la moitié de son rl par la dessiccation et donne 5,500 kil. de foin. SESLÉRIE BLEUE. — Cette plante vivace, qui est - des plus précoces, est commune dans les lieux _ montagneux où elle prospère dans les terrains . maigres et rocailleux, pour autant qu'elle y trouve | un peu d'humidité. Sa précocité la rend précieuse | dans Îles localités montagneuses où les moutons | peuvent la brouter immédiatement après la fonte des neiges : elle n'est pas propre au fauchage. N - = Cobra leg EVC tribu. — Avénacées. CoRYNÉPHORE BLANCHATRE. — Cette petite plante | vivace, qui aime les lieux secs, sablonneux, fournit un fourrage délicat, mais en très-petite quantité. | AVOINE NUE. — La grosse avoine nue qui fournit 5424 px un excellent gruau est beaucoup plus productive | que la petite; mais elle demande une terre fertile. | Avoine CULTIVÉE. — L'avoine cultivée a fourni un 4, salu | grand nombre de variétés qui s’accommodent les unes mieux que les autres des sols médiocres; , celles qui fournissent le plus grand rendement et de meilleure qualité sont, dans les terres fertiles : l'avoine patate (malheureusement assez sujette au charbon), l'avoine blanche des Flandres, Va- voine de Kamschatka, Vavoine de Brie. Dans les j 25: 298 :.. MANUEL DES GRAMINEES. terres moins fertiles, on peut encore culüvér l'a- voine de Kamschatka etl'avoine de Frise; dans les terrains peu fertiles et stériles, lPavoine de Kil- drummie et l'avoine de Shérif que quelques auteurs considèrent, mais mal à propos, comme une Va- riété de l'avoine élancée. il est de toute impossibité d'indiquer pour cha= que localité les variétés qui lui conviennent, et il n'est pas moins difficile de faire connaître le rende- ment de l’avome; car, plus que toute autre récolte, elle est sujette à de nombreuses variations dans le chiffre de son produit et de ses qualités nutritives. L'hectolitre d'avoine pèse de 34 à 56 kil. 100 kal. d'avoine sont représentés par un équivalent de 180 kil. de foin. M. Royer le fixe, pour la France, à 175 kil. de foin, et d’autres de 116 à 250 kil. L'avoine a fourni, pour 100 parties, 15,7 de. oluten et d’albumine, 46,10 d’amidon, 6,7 de matières grasses, 6,0 de sucre, 5,8 de gomme et 21,7 de son. L'avoine fournit encore à l’économie rurale sa palile; quelques agronomes croient qu’elle est à celle du froment cultivé comme 574 : 255, ou comme 160 : 100. M. Ricifel admet le rap- port de 110 : 100. La paille d'avoine consommée en grande quan- té. communique au beurre et au lait une légère amertume :1l en est de même des pailles d'orge et de seigle. L'avoine cultivée constitue un excellent fourrage vert qui est du gout de tous les animaux ; aussr les feuilles et les jets contiennent-ils une forte propor- tion de matières sucrées qui ont une influence favo- rable sur la sécrétion laiteuse. On la sème rare- TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 299 ment seule quand elle est destinée à être fau- chée, et mieux vaut lui associer quelques plan- tes légumineuses, telles que vesces, gesses, pois, etc. | Les caractères que l’on doit rechercher dans l'avoine sont un grain bien nourri, pesant, sec; paléoles ou balles minces, membraneuses et ten- dres ; nuances de celles-ci indistinctes, mais bien prononcées pour leurs variétés; aucune odeur de moisissure ou de champignon. La paille doit être d’un jaune doré ou d’un blane _Jaunâtre luisant, ne présenter aucune couleur gri- - sâtre ou noirâtre, et être privée de toute odeur désagréable : on la donne aux bestiaux sans être coupée. | AVOINE ORIENTALE, AVOINE DE HONGRIE — La variété noire est plus pesante et meilleure que la blanche ; l’avoine orientale fournit, dans les ter- rains riches, un plus grand rapport que lavoine cultivée, ant en grain qu'en paille; mais ses qua- lités sont un peu inférieures à celle-ci. AVoIxE courTE. — Le gran de cette avoine est court et peuriche en matières nutritives, mais plus excitant que l’avoine ordinaire ; aussi la culture de cette espèce est-elle très-restreinte en Belgique : on la voit cà et là dans les Ardennes, mais on y at- tache plus d'importance comme fourragère que comme granifère. À ce titre, ellen’est pas privéede qualité, et 1! serait à désirer que la culture en prit plus d'extension dans les localités montagneuses et dans les plaines sablonneuses où elle récom- pense le cultivateur par un fourrage appétissant et abondant. Dans les bonnes terres, il n’est pas rare de la voir prendre une élevation de deux mètres. Melangée avec des légumineuses, sa culture de à LE L Le PRESENT È Nu va 1 : ! 4 Hi 300 MANUEL DES GRAMINÉES. Fig. 89 (1). | (4) a Locusie d'avoine cultivée ; b locuste d’avoine élancée; ce lo- eustée davoine courte; d locuste d’avoine folle: e locuste d'avoine stérile. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS. ETC. 501 paraitrait encore plus profitable; aucun essai ne nous autorise cependant à rien aflirmer à cet égard. AVOINE ÉLANCÉE. — Cette plante qui vient dans les terrains pauvres, fournit un grain de médiocre qualité. Elle vaut mieux comme plante fourragère. AVOINE HÉRISSÉE @l AVOINE FOLLE. — Ces deux espèces, propres aux terrains chauds, serencontrent çà et là parmi les avoines cultivées. On dit qu’en Ecosse on a obtenu une variété d’avoine folle qui réussit dans les plus mauvaises terres. Cette variété qui nous a été envoyée par un agronome distingué de ce pays, nous a paru être la grande avoine blanche cultivée dans quelques arrondissements de la Flandre occidentale; de telle façon que nous ne possédons encore jusqu'ici aucune donnée certaine sur la valeur de cette variété. Si les échantillons que nous avons soumis à une culture soignée sont la vraie avoine folle perfectionnée, il ne peut exister le moindre doute sur la valeur de cette acquisition; mais des essais comparatifs sont nécessaires pour décider la question d'utilité et d'avantage. Les bestiaux.mangent volontiers ces deux es- pèces qu'on leur donne quand on les arrache lors du sarclage des champs. AVOINE TÉNUE. — Cette plante qui est annuelle aime les terrains secs, siliceux et calcaires. Elle fournit peu de fourrage qui plait assez aux mou- tons. AVOINE DES PRÉS. — Vivace. Stations. — Endroits secs, montagneux, fertiles. Propriétés. — Elle donne un bon fourrage qui dure très-longtemps et que les bestiaux aiment beaucoup. Rendement. — Cette plante ne donne qu'une coupe abondante de feuilles et des chaumes très- 302 MANUEL DES GRAMINÉES. nutritifs et un regain qu'on fait pâturer jusqu'aux premières gelées, car sa végétation esttrès-tardive. Elle perd environ les trois quarts de son poids par la dessiccation et fournit 2,100 kilogr. de foin. AVOINE PUBScENTE. — Cette plante qui s'établit de préférence dans les terrains frais, croit aussi très-bien dans'les sols secs, sablonneux, les dunes et les terrains calcaires ; elle plait assez aux bes- taux, quoique son foin soit un peu dur. C'est une des plantes les plus productives des prés élevés, car, fauchée ou broutée, elle repousse rapidement. Quand on la sème seule, on emploie 45 à 55 kilo- grammes de grains; mais il est préférable de lui associer quelques espèces qui croissent naturelle- ment dans les mêmes conditions : elle donne 6,600 kilogrammes de foin. Avoine JAUNATRE. -— Cette plante entre dans la composition de toutes les bonnes prairies irriguées. Propriétés. — Elle est recherchée par tous les bestiaux et à toutes les époques de son développe- ment. Les bœufs et les moutons s'en montrent par- tculièrement friands tant en vert qu’en sec. Rendement. — Assez productive pour former le fond des prairies. Elle perd les deux tiers de son poids par la dessiccation : son rendement s'élève à 5,215 kilogrammes de foin. AVOINE PRÉCOCE €t AVOINE CARYOPHILLÉE. — Ces deux espèces qui plaisent à tous les bestiaux ne donnent qu'un produit insignifiant. CANCHE CESPITEUSE. — Cette plante qui tone des touffes épaisses s’élevant au-dessus du sol, aime les endroits humides et ombragés : les herbivores la recherchent quand ses feuilles sont jeunes; au développement des chaumes, ils n’y touchentplus. C'est done une espèce propre au pâturage et peu 305 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS. ETC. Avoine jaunâtre, 304 MANUEL DES GRAMINÉES. convenable au fanage; car quand sa panicule v est développée, elle ne donne qu'un foin qu'ils ne mangent qu'à défaut d'autre nourriture. Elle peut donner 5,700 kilogrammes de foin. CANCHE DISCOLORE € CANCHE FLEXUEUSE. — Ces espèces qui sont vivaces se plaisent, la première dans les terrains marécageux, et l’autre dans les terrains secs et montagneux et dans les taillis. Propriétés. — Elles donnent un bon fourrage, trop court cependant pour être fauché ; mais les bœufs et les moutons les paissent avec plaisir. Rendement. — Elles fournissent un produit peu important à cause de leur disposition en toulles, mais qui n’est pas à dédaigner parce qu’il est ob- tenu dans des conditions très-médiocres : elles perdent environ les deux tiers de leur poids par la dessiceation. Une pelouse uniforme ne donner 3,500 kilogrammes de foin. Ve éribu. — Asvrhénatheracées. Arrhénathère fausse-avoine. — Cette plante qui présente plusieurs variétés, aime un sol élevé et fertile. Elle redoute les eaux stagnantes, mais prospère, quoi qu'on dise, dans les prés frais et les prairies irriguées. Propriétés et rendement. — Le bétail en général recherche l’arrhénathère fausse-avoine ; les che- vaux s'en montrent particulièrement friands, tant verte que sèche : sa végétation est précoce et vigou- reuse; car on en obtient jusqu à trois coupes abon- dantes. Tout en la faisant entrer dans les mélanges pour la formation de certaines prairies,on peutencore la cultiver seule ou en mélange avec quelques légu- mineuses. Cette espèce mürit très-irrégulièrement 905 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. à _ 7 \ So > à = nn \ : N LE EE ; _ SN => CZ = SRE, à -- fi \ : >> 3 à 4 A | | SR — à =— 3] Aù ; = ? 7  s \ = : A . = \ } f 1 y A4 } ( 4 4 r? ! k , é Æ 4 f \ AT | f / - Ce A) / () - © À | 9 l ñ LÉ À , ! e à HP / NS ï / p, V N À Fig. 91 Arrhénathère fausse avoine. me 306 MANUEL DES GRAMINÉES. et les fieurons se détachent et tombent à terre. Pour récolter les grains, il faut donc retourner fréquemment sur les lieux, secouer les panicules et recueillir dans des paniers eeux qui sont mürs : on peut aussi faucher les porte-graines lorsque les sommités de la panicule commencent à jaunir. On emploie de 65 à 75 kilogrammes de grains à l’hectare. Quand on désire établir une e prairie d’arrhéna- thère, on la sème souvent dans l’avoine. L'arrhénathère fournit une grande quantité d'herbe que lon fauche d'assez bonne heure. La floraison est le moment le plus propice. On perd alors sur le poids; mais ce que l'on perd en quan- uté, on le regagne en qualité. Les éleveurs sont unanimes sur le mérite de cette graminée qui est injustement dépréciée par M. Lecocq, ‘qui s’ex- prime ainsi : « En résumé, c'est une plante qui produit beaucoup, qui nourrit peu, qui épuise le sol et qui est loin d'être au premier rang parmi les graminées fourragères. » La variété bulbeuse, qui attire les mulots et les compagnols, est une mauvaise plante qu'il faut se garder de propager. Elle perd environ les trois cinquièmes de son poids par la dessiccation et fournit 6,450 kil. de foin. HouquE MoLLe. — Cette plante que l’on trouve dans les terrains argileux , glaiseux ou à sous-sol de cette nature, est une herbe que d’après quelques auteurs , les animaux ne mangent qu'avec répu- gnance et à défaut de toute autre : M. de Gasparin, dont nous partageons l'avis, dit que le bétail en est très-avide. Elle fournit 15,500 kilogrammes de foin très-riche en principes nutritifs. HouQuE LAINEUSE. — On la trouve dans tous les TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. {1 \ NU NZ Y LÀ) Fig. 99. Houquec laineuse. 308 _ MANUEL DES GRAMINÉES. terrains sablonneux, argileux et glaiseux, pourvu qu'ils soient substantiels. Propriétés. — Cette plante assez précoce est aimée par tous les bestiaux, tant en vert qu'en sec. Les moutons la recherchent avec avidité au prin- temps. Schwerz et De Lingerke l indiquent comme une mauvaise graminée; mais les expériences de MM. Lequinio, Vilmorin, et de beaucoup d'éle- veurs, ne sont pas irés- éloignés de la faire préférer au raygrass et autres analogues. Rendement. — Elle fournit une grande quantité de feuilles et de chaumes qui repoussent avec fa- cilité, lorsqu'ils ont été fauchés ou broutés. On a conseillé de faire des prairies artificielles com- posées exclusivement dé houque laineuse ; mais la disposition naturelle de ceite plante à se former en touffes qui se déchaussent au bout de quelques années, doit détourner les cultivateurs de ce con- seil : mieux vaut la mélanger avec d'autres espèces. Elle perd environ les trois cinquièmes de son poids par la dessiceation, et fournit 7,400 kilo- grammes de foin. HiEROCHLOË BORÉALE €@l HIEROCHLOÉ AUSTRALE. — Ces plantes aiment un sol humide, loameux; elles fournissent un bon pâturage aux troupeaux. Comme la flouve odorante, elles parfument agréablement le foin dans lequel elles se rencontrent. Elles peu- vent donner 2,800 kilogrammes de foin et 2,500 ki- logrammes de regain. | FLOUVE oporANTE. —— Cette plante préfère un sol sec, sablonneux. Propriétés. — Elle est précoce et peut fournir deux à trois coupes satisfaisantes, car elle repousse promptement; son odeur agréable, quirappelle celle de la fèvede Tonka, parfume le foin. C’est elle qui RS ee Lu art FAR TER TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC Fig. 95. Hierochloé boréale. 26, MANUEL DES GRAMINEES. 040 J NN DS NS - à N NA fes ape — A PA f V CA £ / , CL V 4 î LE > - 2 Se P 2 À RC N SR 72 £ à EF De = is N 4 » NX . NS / _SÉSSSSRS RN, à, == >> NN =SSNX LÉ 3 - = ds = = I — = = HE és Le see 5 AS LT LÉ É - AT Fig. 94. ive odorante ({ype). pe TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 511 caractérise le bon foin, quand il commence à se sécher. Le foin de mauvaise qualité et la paille que les animaux repoussent, deviennent appé- üssants lorsqu'on y mêle de la flouve. Elle plait à tous les herbivores, tant à l’état d'herbe que de foin, et communique à leur chair une 5a- veur et un parfum particuliers que lon trouve dans les moutons des Ardennes ; mais la flouve est très-commune dans cette localité. Rendement. — Dans les prairies riches et fer- üles , la flouve ne produit pas autant que bien d'autres graminées, mais la qualité supplée à la quantité. El est des prairies médiocres où la flouve ne réussit pas etqui donnent un bon foin ordinaire ; pour améliorer sa qualité et la rendre agréable au bétail, on y mêle un peu de flouve, que pour cela on eultive à part (1). Elle perd environ les trois quarts de son poids par la dessiccation, et peut donner 2,400 kilo- grammes de foin. WEC tribu. — Ægr'ostidicees. CALAMAGROSTIDE DES BOIS, CALAMAGROSTIDE DES MONTAGNES, CALAMAGROSTIDE SUBULÉE, CALAMAGROSTIDE TERRESTRE. — Ces espèces aiment les terrains secs, ombragés, et ne fournissent qu'un fourrage peu abondant et de qualité très-médiocre. CALAMAGROSTIDE LANCÉOLÉE. — Elle s'établit dans les terrains marécageux ou sur les bords des (1) Nous avons été un jour témoin d'un fait qui mérite d'être rap- porté : Un éleveur fit l'acquisition d’une partie de foin composé de bonnes graminées douces. Il le revendit quelques jours après avec un bénéfice considérable, après y avoir mêlé un peu de flouve odorante qui y faisait totalement défaut, et qui fut l'unique cause pour laquelle il se vendit au-dessous de sa valeur réelle. 512 MANUEL DES GRAMINÉES. étangs et des marais, et fournit un fourrage de qualité inférieure. | AGROSTIDE ÉPI DU VENT ET AGROSTIDE INTERROMPUE. — Elles se trouvent dans les moissons et plaisent aux bœufs et aux vaches; mais les moutons n'y touchent pas. Elles n'ont aucun intérêt agricole. AGrosTIDE Du Mexique. — Cette espèce qui est vivace et tardive, aime les terrains humides et argileux où elle forme un gazon serré, formé de beaucoup de feuilles succulentes et de chaumes, les uns fertiles, les autres stériles, qui plaisent à tous les herbivores. La fenaison lui-enlève environ les deux tiers de son poids AGROSTIDE VULGAIRE. — Cette espèce que l'on trouve abondamment sur les bords des chemins, sur les berges des grandes routes et des coteaux, dans les prairies irriguées un peu ombragées et dans les bois, a fourni plusieurs variétés qui con- tiennent de bonnes herbes fourragères qui plaisent à tous les bestiaux, tant en vert qu'en sec. Elles se modifient selon le sol et les conditions dans les- quels elles se trouvent. Elles perdent un peu plus de la moitié de leur poids par la dessiccation. AGROSTIDE BLANCHE. — Cette espèce présente des variétés qui ont d'étroites liaisons, quant à leurs propriétés agricoles, avec la précédente; mais une variété dont le mode de végétation est des plus remarquables, connuesous le nom d’agrostide stolo- nifère, a été l’objet de beaucoup de recherches en Angleterre et ailleurs. Le docteur Richardson la considère comme la meilleure espèce des graminées agricoles. En France et en Belgique, le fameux liorin grass des Anglais est loin de jouir de la même faveur. Cependant, l’agrostide stolonifère peut être utile dans les prairies basses et presque Fig. 95 (1). Agrostide vulgaire. (1) a Portion de feuille appartenant à l’agrostide vulgaire ; b por- tion de feuille de l’agrostide blanche. 514 MANUEL DES GRAMINÉES. continuellement submergées, où elle fournit un fourrage savoureux pour les bêtes à laine; dans les terrains secs, elle devient dure et sèche au point que tous les herbivores la refusent. La récolte du fiorin dans ces conditions n’est pas la chose la moins embarrassante de cette cul- ture. En Angleterre, on ne se borne pas à la fau- cher, la faux ne pouvant retrancher que les extré- mités des jets déjà peu allongés de leur nature, mais on la gratte au moyen de ràteaux en fer. Cette agrostide constitue un des fourrages les plus tardifs : mêlés à d’autres espèces, elle finit, au bout de quelques années, par étouffer toutes les autres dont elle ne souffre pas le voisinage. On la mul- plie par le semis ou par fragments de chaumes pourvus chacun de deux ou trois nœuds. L'’AGRosrTIDE SsroLonirÈèRe récoltée dans les ter- rains humides et à peine submergés est mangée avec avidité par les chevaux, les moutons et les bœufs, tant en vert qu’en sec; celle des terrains secs est repoussée. Elle perd environ la moitié de son poids par la dessiccation et contient beaucoup de matières sucrées et gommeuses qui paraissent s'accumuler en grande partie dans les nœuds des chaumes primaires. Son rendement varie beau- coup; on peut en obtenir de 4,000 à 9,000 kilo- 2rammes. AGROSTIDE DES CHIENS. — Celte espèce se déve- loppe tantôt dans les sols humides, fangeux, où elle forme une excellente päture pour les bœufs ; lantôt dans les lieux montagneux, élevés et secs, où elle donne une herbe très-fine et savoureuse, que les moutons prélérent à toute autre. Elle perd environ Îles trois cinquiè mes de son poids par la dessiccation et fournit 5,500 kilogrammes de foin. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 315 LaGuriER OVaLE. — Cette plante forme des touf- fes de feuilles qui ne plaisent guère aux bestiaux ; étant annuelle, elle n’a aucune utilité agricole marquée. AMMOPHILE DES SABLES. — Celle espèce qui à pour destination spéciale de fixer larène et le sable maritime, fournit @n fourrage peu recherché par le bétail. VWIXC tribu. Stipacées. STIPE EMPENNÉ @t STIPE CHEVELU, — Ces plantes qui se développent en touffes, çà et Ià, sur les col- lines sèches. sablonneuses et calcaires, fournissent un fourrage peu abondant, que les bestiaux refu- sent souvent de manger. Le LASIAGROSTIDE CALAMAGROSTIDE qui est très-rare en Belgique, dans les bois montagneux à sol un peu compacte, humide , donnent des toufles de feuilles et des tiges dures et si peu succulentes que les moutons et les chèvres ne les mangent pas tou- jours, même au printemps, quoiqu'elles soient très- précoces. Les bœufs le mangent volontiers, quoique son foin soit peu nutritif. Il ne perd que la moitié de son poids par la dessiccation. PipTATHÈRE MuLTIFLORE. — Celle plante qui aime les lieux ombragés, prospère dans les taillis , où elle fournit un fourrage précoce , délicat et assez abondant, qui plait à tous les herbivores. Elle peut fournir deux où trois coupes, qui perdent les deux tiers de leur poids par la fenaison. 316 MANUEL DES GRAMINÉES. WHEE° tribu. — Méliacées. Mizrer Epars. — Cette espèce qui est assez com- mune dans les bois sous la haute futaie, prospère dans les terrains riches en humus; elle plait dans sa jeunesse au bétail qui la dédaigne après. Elle perd un peu plus des deux tiers de son poids par la dessiccation. Le foin de milier épars exhale une odeur agréable. | EXC trilpu. Cynodonées. Curenpenr pacryLe.— Ïl se plait dans les sols sa- blonneux , qu'il envahit souvent à l'exclusion de toute autre plante : son fourrage, tout en étant goûté par le bétail, ne peut compenser les torts qu’il fait à la culture des champs qui peuvent pro- duire des espèces plus productives et de meilleure qualité ; ses rhizomes longuement traçants, mêlés avec l’avoine, peuvent servir à la nourriture des chevaux. Ke tribu. — Phalaridacées. ASPRELLE FAUX-RIZ. — Cette plante qui aime de préférence les bords des eaux courantes, se plait aussi dans les terrains marécageux, où elle prend un grand développement et fournit beaucoup de fourrage qui est recherché par tous les bestiaux, : malgré les aspérités dont ses feuilles et ses chaumes sont ordinairement couverts. Miore Naine. — C’est la plus petite des grami- nées annuelles indigènes ; elle s'établit dans les sols arides, sablonneux et crayeux, où elle forme TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 317 de petites touffes denses, que les moutons broutent en mars. Fig. 96. Mibore naine. ALPISTE ROSEAU. — Cette espèce qui est com- mune sur les bords des ruisseaux, des rivières et dans les endroits marécageux, mérite d'attirer l’at- tention de l’agriculteur. Dans les glaises sablon- neuses, humides, elle donne un produit considé- rable et de très-bon fourrage que les bœufs et les vaches recherchent surtout. Elle peut donner trois coupes ; mais on doit la faucher lorsque la panicule est sur le point de sor- 27 ne Dé à mn TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 319 . : la fenaison lui fait perdre un peu plus de la moitié de son poids; son produit en foin s'élève à 15,800 kilogrammes. Cette plante dont une variété à feuilles pana- chées se cultive dans les jardins les moins frais où elle réussit très-bien, peut aussi être d’une cer- laine utilité dans les terrains escarpés, secs, cal- - caires, où elle produit moins de fourrage, mais que les vaches consomment très-bien. ALPISTE DES CANARIES, ALPISTE AQUATIQUE € ALPISTE RONGÉE. — Ces trois espèces sont cultivées, tantôt comme céréales, tantôt comme fourragères : comme céréale, l’alpiste des Canaries convient dans les terres très-fertiles plutôt sèches qu'humides ; Pal- | | | | piste aquatique produit plus dans les terres frai- ches. Le rendement de l’alpiste rongée est tou- jours le plus faible. Comme fourragère, l'alpiste rongée est celle qui emportera la préférence, parce qu ‘elle donne le plus grand produit sans distinction de sol. Tous les animaux arment cette fourragère, tant en sec qu'en vert; sa paille est préférée à celle des autres cé- Wréales. Elle perd un peu plus de la moitié de son poids par la dessiceation. _ FLéoLe Des SABLES et FLÉOLE RuDE. — Ces deux espèces, qui aiment les sols sees, ne sont pas re- cherchées par les bestiaux; les moutons les brou- tent à peine dans leur jeunesse. FLÉOLE HÉRISSÉE. FLÉOLE LISSE. — Ces deux es- pèces, que l’on rencontre dans les bôis montagneux et sur les collines sèches, fournissent Due leur jeunesse une pâlure très-substantielle et agréable ux moutons et aux chèvres qui les recherchent avant qu'elles se durcissent. h Féore pes prés. — Celle plante, que les An- Lé Ve : 320 MANUEL DES GRAMINÉES. Fig. 98. Alpiste des Canaries. gique, on ne le sème qu'en mélange. Il donne une! première coupe abondante et un regain tardif, et, perd environ les cinq huitièmes de son poids par las dessiceation. Le choix des semences provenant des glais nomment thimoy-grass, aime les terrains bas, humides et presque marécageux. Propriétés. — On a apprécié / diversement cette plante: les uns À lai reconnaissent des qualités mé- Æ diocres, à cause de sa tardivité ; les autres l’estiment beaucoup et l’en- visagent comme une des meil- leures graminées , à tel point que c'est par la présence de cette plante qu'ils jugent de la valeur d'une prairie. Sans partager les exagé- | rations des uns et des autres, nous : regardons la fléole comme une |! graminée qui plaît à tous les bes- ! tiaux, mais notamment aux che- ! vaux; qui fleurit, à la vérité, ! tard, mais qui ne laisse pas de ! produire de très-bonne heure beau- coup de fascicules de feuilles. Les | lièvres et les lapins aiment beau- ! coup la fléole. Rendement. — Le thimothée! donne beaucoup de fourrage vert ! et sec : semé seul, il peut produire, ! dans des circonstances favorables, # de 7 à 18,000 kilogrammes des foin par hectare; mais ce rende-! ment est exceptionnel et ne peut! être pris pour la règle. En Bel-4 SR Lie) 27, È £ : f: < SE w SERS FS > LH ei 9 à es SS = BR Pr ei ET Le PS ses SE AN & = DT IR ESS Lo = n DEN SR Rp SR 4, => — =": 2 = — > 7, né — = = À - e . Dr = E D ) pd AIRES RE 7 1 Q e 2 RER DIT Pr LEO RER FR : , CAL SPACE DAC UN RIT ONE D DL PE RS UNE MAMIE S 4 PP" 4 Fiz 99, Fléole des prés. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. Je NE LT — ftp) ‘ +” ù Û ee s é 4e : MANUEL DES GRANINÉES. == = = — é = er Æ LE EE CE AE ELDF ee Fig. 100. Fléole lisse. Fléolc hérissée. l j TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 525 C# f ’ M WLK : : pr F | pays étrangers, et de préférence la 4 a — SSSR P> NE SEE? k F4 NS LANIES \ NE AW! \ EN À | y}, A 4 AMD ' [ZA : N\ \ l A | AN | qe ù . AN | N\ L (S : R W = AL | IPN NN A \ A CA Ch: ie KZ lÉ SS 2 D AS “ = « A pr” SSS # Br << ne IQ a\| pe NA /2 mm Fig. 101. Vulpin des prés. D mn RO 7 semence anglaise, contribue pour beaucoup au rendement. On emploie 8 à 9 kilogrammes de grain à l’hectare. La fléole noueuse, qui n'en est qu'une variélé, est pâturée avec plar- sir par les moutons et les bœufs, el aime une glaise argileuse. _ FLÉOLE pes ALres.— Cette espèce, qui est infiniment plus petite que la précédente, se trouve dans les lieux montagneux, sablonneux et les dunes, et fournit une pâture savoureuse et substantielle. Vuzrin pes prés. — Il aime de préférence à tout autre, où il ne réus- sit pas bien, un sol humide ou frais, quelle que soit d’ailleurs la nature du terrain. Il s'établit à proximité des rigoles ou des fossés qui sillon- nent les prairies. Propriétés. — Cette plante qui entre dans la composition des prairies temporaires et permanentes, fournit un fourrage à la fois précoce et abon- dant que tous les bestiaux aiment à l'envi. | Rendement. — Elle atteint une srande taille, produit beaucoup de fascicules de feuilles à la base, pousse de très-bonne heure des feuilles lar- ses, molles et savoureuses, el ses chaumes contiennent beaucoup de matières sucrées ; ellé fleurit en mai: Le vulpin des prés peut donner trois 524 MANUEL DES GRAMINÉES. ES ss — Ÿ ——> ZE S ÉÈ FNNPE A DA 1) = Æ _ a Per 4 Q 2 7} À NT-LP Fig. 102. Vulpin genouillé. Vulpin fauve. : TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 325 coupes, si la première est faite avant la floraison, et un regain des plus abondants. La fenaison lui enlève environ les deux tiers de son poids; elle fournit 6 à 7,000 kilogrammes de foin dans les terrains humides, et 2,400 kilogrammes de foin, y compris le regain, dans les solsfrais. Le foin a une odeur agréable. On emploie 19 à 23 kilogrammes de grains à l'hectare quand on le sème seul. VULPIN DES CHAMPS €@t VULPIN UTRICULÉ. — Ces deux espèces que l’on trouve, la première, dans les lieux cultivés et l’autre dans les prés, forment de très-bon fourrage que l’on donne au bétail lors des sarclages. VULPIN BULBEUX, VULPIN GENOUILLÉ et VULPIN FAUVE. — Le vulpin bulbeux ne s'établit que dans les prés salés et sur les bords de la mer. Les autres se plaisent dans les marais tourbeux, les fossés va- seux et les mares. Propriétés.— Elles fournissent un fourrage que tous les herbivores mangent avec plaisir, et il n'est pas rare, comme le dit très-bien Lecoq, de les voir s’exposer quelquefois à s’enfoncer dans la vase pour aller les chercher. Rendement. — Elles fournissent un fourrage assez abondant qui devrait engager tous les agricul- teurs à les multiplier dans tous les prés assez hu- mides qui permettent leur développement : ils per- dent les deux tiersde leur poids par là dessiccation. PoLcyPoGoN DE MONTPELLIER ET DES RIVAGES. — Ils fournissent un fourrage insignifiant. 536 MANUEL DES GRAMINÉES. KE° éribu. — Panicacées. TRAGIER EN GRAPPES €t GASTRIDIE LENDIGÈRE. — (Ces plantes, qui fournissent très-peu, ne plaisent guère aux bestiaux. SÉTAIRE VERTICILLÉE, SÉTAIRE GLAUQUE €l SÉTAIRE VERTE. — Ces espèces, qui pullulent souvent dans les guérets et qui n'ineommodent pas moins Îles maraichers, peuvent se donner aux herbivores qui les aiment beaucoup. Quoique la première donne un fourrage assez abondant, il serait imprudent de la semer à cet eflet. SÉTAIRE D'ITALIE. — Cette espèce est cultivée comme plante granifère et fourragère. La variété dite de Germanie réunit le mieux les deux condi- tons, quand on la cultive dans un sol plutôt sec qu'humide; mais on lui préfère quelquefois la va- riété à longues soies, dans l'intention d'en éloigner les petits oiseaux, qui sont très-friands de ses grains. DiGiTAIRE SANGUINE, DIGITAIRE GLABRE €l OPLISMÈNE PIED DE c0Q.—Ces espèces sont recherchées par tous les bestiaux, mais elles ne peuvent être cultivées avec avantage, comme l’a dit à tort M. Bosc. PANIS MILLET, MILLET DES OISEAUX. —Cette plante est cultivée comme céréale et demande, pour réus- sir, un terrain un peu humide, meuble, chaud et fertile. Les variétés qui ont été établies d’après la couleur des paléoles n’ont aucune importance agri- cole ou économique. Un hectare produit de 50 à 57 hectolitres de grains; Phectolitre pèse de 69 à 72 kilogrammes. Un hectolitre de grains cortiqués, pesant 70 kilo- grammes, en donne 43 kilogrammes quand ils sont décortiqués. | TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 327 CCS LE S m2 . Se RQ x Fig. 103. Sétaire de Germanie. “ Un hectare fournit de 4,500 à 6,800 kilogram- mes de paille qui est l'une des meilleures pour la nourriture du bétail; 150 kilogrammes de paille de millet équivalent à 100 kilogrammes de foin or- dinaire. 325 at il El ji rl | tan \ lut)z74 _ MANUEL DES GRAMINÉES. Von ll Éon TE A ee TE, TS Ÿ SEE & XX RS SR ES < Era ee ES S& & , = = = À > ANS = à à à SN = 4 L SRE SÈ za TT > S S e à Lars \ == Où NI LR Re SE SZ ESS IT > NS RS SR UV ' 1# l / (} Fig. 104. Panis millet. SCA TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 929 Panis CAPILLAIRE.— Plait aux bestiaux, mais n’a aucun intérêt agricole. Panis ÉLEVÉ. — Cette plante a été en Belgique l'objet de quelques essais; elle à fourni une énorme quantité de fourrage que tous les bestiaux mangent avec avidité; mais, comme elle réclame un sol fer- tile, chaudet meuble, etqu'elle ne convient pas dans . les terres médiocres où elle ne donne qu'un produit . peu satisfaisant, nous croyons que sa culture ne se propagera pas. SORGHIER VULGAIRE.— La culture de cette espèce de houque de Linné a été vivement recommandée en Belgique; mais tous ceux qui l'ont entreprise : dans le but d'obtenir des grains, ont été déçus dans | leur espoir. Aussi cette plante a-t-elle eu le sort | du madi cultivé. L On a aussi prôné beaucoup la culture du sorg- | hier saccharin; maïs jusqu'ici on ne possède au- | cune donnée positive sur la valeur de cette espèce. | Banson micrré. — Cette plante, qui ne s’établit | que dans les terrains sablonneux, dans les dunes Let lessables maritimes, n’a aucune qualité agricole, | car les moutons et les chèvres même ne touchent (Per ses feuilles, quand ils trouvent quelque autre herbe. | | e GRAMINÉES, 28 GRAMINÉES FOURRAGÈRES plus convenables pour les différents sols et stations (1). ee —— Avec les données que nous avons acquises sur les stations, les propriétés et le rendement des gra- (1) Comme beaucoup d’agronomes croient avec plus ou moins de raison que l’eau fait les graminées, nous mettons sous les yeux du lec- ! teur la classification adoptée par M. de Gasparin; mais, à notre avis, les nombreuses espèces comprises dans chaque groupe rendent le choix pour la formation des mélanges assez difficile : c’est pourquoi nous : avons jugé utile de passer en revue les divers sols et stations et d’in- diquer les plantes qui y croissent avec le plus de vigueur. | Plantes des terrains humides. Première division. Toutes ces plantes ne prospèrent que quand leurs racines sont en contact avec l'eau. Fétuque des prés. Fléole des prés. « roseau. Vulpin des prés. Enodie bleue. Glycérie aquatique. On y trouve les légumineuses Glycérie flottante. suivantes : Catabrose aquatique. e Roseau à balais. Gesse des prés. Agrostide blanche. Vesce des haïes. Alpiste roseau. Lotier des marais. 1 TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 55} minées indigènes ou exotiques qui peuvent être . cultivées avec avantage, nous pouvons maintenant - donner quelques conseils sur le choix des espèces propres à établir des prairies arüficielles tempo- raires et des prairies naturelles permanentes. 2e division. — Plantes des terrains frais, Orge des prés. Hierochloë boréale. [vraie vivace. | Flouve odorante. Cynosure crételle. Agrostide vulgaire. _Fétuque fausse ivraie. Agrostide des chiens. Fétuque des prés. Fléole des prés. Brome dressé. Vulpin des prés. - _Glycérie maritime. _ Glycérie distante. On y trouve les légumineuses Dactyle glomeré. suivantes : Paturin des bois. Paturin commun. Trèfle des prés. Paturin des prés. Vesce des haies. Avoine pubescente. = | Vesce à bouquet, Canche cespiteuse. Gesse des prés. Arrhénathère fausse avoine. Luzerne cultivée. Houque laineuse. \ Luzerne houblonnée. 3e division. — Plantes des terrains secs. La propriété de ces plantes est de résister à la sécheresse; mais leur pro- uit dépend des intervalles de fraicheur du sol pendant lesquels seu- lement elles peuvent pousser. Elyme des sables. | Houque laineuse. Froment traçant. | Hierochloë boréale. Ivraie vivace. | Agrostide vulgaire. Nard élancé. | Stipe empenné. Cynosure crételle. ! Chiendent dactyle. Fétuque queue de souris. | Vulpin des champs. Fétuque polymorphe. | Digitaire sanguine. Fétuque glauque. Fétuque rouge. On y trouve aussi les plantes Fétuque durette. | suivantes : Brome inerme. Brome rude. | Achillée mille-feuilles, Brome seiglin. #Lotier corniculé. Brize moyenne. | Lotier maritime. Paturin commun. | Orobe tubéreux. Paturin comprimé. | Trèfle rampant. Koelérie crêtée. | Trèfle couché. Avoine des prés. | Trèfle fragifère. Avoine jaunâtre. Coronille variée. Canche flexueuse. Serradelle naine. Houque molle. | Sainfoin. 532 MANUEL DES GRAMINÉES. $ I — Prairies temporaires. GRAMINÉES ANNUELLES. Le Terres de bruyère, humides, maigres: Ivraie rieffel. 2° Sables argileux, rudes etcaillouteux, secs en. élé, très-humides en hiver : [vraie rieffel. Var. sub-mutique. La première coupe de ces espèces se fane ou se donne en vert; le regain peu abondant est pâturé. 9° Terrains secs, pauvres, montagneux : Avoine courte. 4° Terrains secs peu fertiles : Alpiste rongée. 4 L # o MAC, À É à = a où F Sr EEE Te re sr sai der hr n danses mére hi D° Terrains fertiles, argilo-sablonneux, sablon-. heux OU MArNEUX : Orge vulgaire d'hiver. 6° Terrains sablonneux ou loameux : Seigie multicaule. Ces deux espèces ne fournissent qu'une coupe,” après laquelle le sol produit encore , la même année; d'autres récoltes. | TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 333 7° Terrains loameux chauds : Mais cultivé. N.B. Les espèces précédentes se mêlent souvent avec quelques autres plantes fourragères légumi- neuses, sauf le maïs qui se cultive presque tou- jours seul. N IE. — Prairies temporaires durant 2 à 5 ans. On peut semer isolément chacune des graminées suivantes, selon les indications données à chaque _ article spécial : Orge bulbeuse. . [vraie d'Italie. « vivace, . Glycérie aquatique. Arrhénathère fausse avoine. Flouve odorante. Fléole des prés. . Vulpin des prés. S à rer S Res S IT. — Prairies permanentes. 1° Sols secs, sablonneux, non irrigables : Seslérie bleue. Fétuque des brebis. Canche flexueuse. Brize moyenne. Avoine des prés. Brome dressé. Flouve odorante. Agrostide vulgaire. On associe à ces graminées un peu de pimpre- ielle, de lupuline et de lotier corniculé (à pa- urer); ou bien : Seslérié bleue. Fétuque des brebis. 554 MANUEL DES GRAMINÉES. _ Fétuque rouge. « durette. Canche flexueuse, Fléole des Alpes. Agrostide vulgaire. Cynosure crételle. Paturin des Alpes. Avoine pubescente. On leur associe ordinairement du lotier corniculé, - du trèfle rampant, du trèfle couché, de l’anthyl- lide vulnéraire, de la vesce des haies. ‘(A pâturer. 2: 2° Sols sablonneux frais et ombragés, non 1rri- gables : Paturin des bois « prés. ( ferule. Avoine jaunâtre. Agrostide vulgaire. Dactyle pelotonné. Mélique penchée. Où leur associe souvent du trèfle rampant et du lotier corniculé. (A pâturer.) 3° Terrains sablonneux, frais et inondés quel- quefois par les eaux de la mer: Fétuque durette. « rouge, Var. maritime. Vulpin bulbeux. Aelbroeckie maritime. Glycérie maritime. « distante. Sclérochloë couché. Koelérie crêtée, var. de l’arène. Paturin des prés. Agrostide blanche, var. maritime. On y ajoute du lotier maritime, du trèfle des prés et du plantain maritime. N + ou. û Le ! ; TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 355 4° Terrains sablonneux, susceptibles d'irrigation (eau douce) : Agrostide vulgaire. Paturin commun. " des prés. Avoine jaunâtre. Fétuque des prés, Houque laineuse. Avoine pubescente. | On y mêle du lotier corniculé, du trèfle ram- - pant, du trèfle couché et de la gesse des prés. | 9° Terrains calcaires secs, non irrigables : [vraie vivace. Brome dressé. Dactyle pelotonné. Koelérie en crête. Seslérie bleue. On y ajoute du trèfle couché, du boucage saxi- frage, de la coronille variée, du trèfle blanc et du sainfoin. 6° Terrains calcaires irrigables : Ivraie vivace. Brome dressé. Fétuque durette. Dactyle pelotonné. Paturin commun. « des prés. « des Alpes. Arrhénathère fausse avoine. On y méle du sainfoin, du trèfle des prés et fra- _gifère. 7° Terrains argileux secs : 336 MANUEL DES GRAMINÉES. Ivraie rieffel, mutique. Dactyle glomeré. Paturin des prés. Fétuque des prés, Paturin des bois. Alpiste roseau. Paturin des Alpes. On y ajoute de la gesse des pe et du lotier corniculé. 8° Terrains argileux susceptibles d'irrigation Vulpin des prés, Paturin commun. « des prés. Fléole des prés. Fétuque des prés. « fausse ivraie. Avoine jaunâtre. Ivraie vivace. On leur associe de la gesse des prés et des vesces de haie. 9° Terrains argilo-sablonneux ou argilo- -cal- caires susceptibles d'irrigation. (Composition propre au pâturage): Flouve odorante. Fléole des prés. Cynosure crételle. Avoine jaunâtre. Fétuque fausse ivraie. [vraie vivace. Orge des prés. Paturin commun. « annuel. On leur associe ordinairement des vesces à bou- quet, du trèfle rouge, du trèfle blanc et du trèfle couché. TROISIÈME PARTIE. — STATIONS, ETC. 337 (Composition propre au fauchage) : [vraie vivace, Arrhénathère élevée. Paturin des prés. « commun. « annuel. Agrostide vulgaire. Vulpin des prés. Fétuque des prés. « fausse ivraie. - Cynosure crételle. Dactyle pelotonné. Flouve odorante. On y mêle du trèfle blanc et rouge, de la minette, du lotier corniculé et des vesces à bouquet. 10° Terrains marécageux ou marais desséchés. Sol très-humide : Glycérie flottante. Fléole des prés. Catabrose aquatique. Alpiste roseau. Fétuque roseau. Ho fausse ivraie. Vulpin des prés. « genouillé. On y ajoute de la gesse des prés et des marais, de la vesce des haies et du lotier des marais. Sol tourbeux : Fléole des prés. Vulpin géniculé. 338 MANUEL DES GRAMINÉES. Vulpin fauve. Agr ostide des chiens. « blanche. - On leur associe des vesces à bouquet et des haies, et du lotier des marais. : Sol inondé : D I VO te, La glycérie aquatique, la glycérie flottante et l’alpiste roseau sont les. seules espèces qui réussissent dans cette condition : on leur associe quelquefois du senecon, des épilobes et des salicaires ; mais ces plantes ne sont guère utiles, notamment les dernières. Æ y “Os LE api XT TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. AELBROECKIE MARITIME N. Aclbroeckia maritima AN. Poa lilioralis Gouan. Dactylis lilioralis Wldw. D. maritima Schrad. D. Disti- chophylla Brignol. Poa pungens Bieb. Agrostis pungens Pall. Poa tunetana Spreng. Poa repens Bieb. Triticum supinum Schrank. Calotheca liltoralis Spreng. Non vuLcaIRE, Paturin des rivages. AGROSTIDE BLANCHE. Agrostis alba Wäh. A. alba Schrad. A. stoloni- fera L. À. capillaris Poll. À. gigantea R. A. maritima V. Hall. A. hybrida Dmrt. À. diffusa Host. À. tenella Æoffm. A. decumbens Gaud. À. densa Bieb. À. byroïdes Dmrt. x. v. Eternue drageonnée. Foin rampant. Trenime. Trainasse. Foin blane. Fiorin. Agrostide blanche. A. rouge. A. pâle. A. géant. Foin capillaire. ACROSTIDE DES CHIENS. Agrostis canina L. Trichodium caninum Schrad. Agraulus caninus P. d. B. Agrostis varians Thuall. À. vi- nealis Schleich. À. pallida Schkuhr. A. alpina Leyss. À. hybrida Gaud. Trichodium hybridum R. et S. Tr. diffusum Link. Agrostis pusilla Dmtr. À. vivipara Ley. À. aurea Le. _AGROSTIDE ÉPI DU VENT. Agrostis spua venti Z. Anemagrostis spua venti Trin. Agrostis purpurea Gand. Apera spica venti P. d. B. Apera purpurea Ruch. n. v. Jouet du vent. Panache des champs. Herbe à balais. AGROSTIDE INTERROMPUE. Agrostis iniérripial Anemagrosiis inter- rupta Trin. Apera interrupta P. d. B. Cynosurus splendens Ten. Anemagrostis spica venti, var. C. Trin. AGROSTIDE DU MEXIQUE. Agroslis mexicana L. Agrostis cinna Retz. Trichochloa mexicana Trin. Podosemum mexicanum Lapl. Mueblenbergia mexicana Trin. Cinna mexicana Link. _ AGROSTIDE VULGAIRE. Agrostis vulgaris Wäth. A. stolonifera Poll. A. capillaris Schkuhr. À. hispida Wiüldw. A. lithuanica Bess. A. rubra Wahl. À. polymorpha Huds. A. vulgaris et divaricata Hoffm. A. verticillata et violacea Thuill. A. frondosa Tenor. Vilfa vulgaris P, d.B. 340 TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. ALPISTE AQUATIQUE. Phalaris aquatica L. P. minor Retz. P. capensis Thunb. x. v. Phalaride aquatique. ALPISTE DES CANARIES. Phalaris canariensis ZL. P. ovata Moench. n. w." Blé des Canaries. Cunère. Lime. Millet long. Millet plat. Graine d’es- cayol. G. d’aspie. G. d'oiseau. 142 Dépt 0 ALPISTE RONGÉE. Phalaris præmorsa Lam. P. paradoxa L. \.v.Phala-" ride rongée. P. incomplète. ALPISTE ROSEAU. Phalaris arundinacea ZL. Arundo colorata Wild. Baldingera colorata F1. Wett. Calamagrostis colorata D. C. Cal: variegata With. Typhoides arundinacea Moench. Baldingera arun- dinacea Dmrt. x. v. Fromentau. Herbier. La variété à feuilles pa- nachées est connue sous les noms de : Chiendent ruban. Roseau à feuilles rayées. Roseau panaché. Roseau rayé. Roseau ruban. AMMOPHILE DES SABLES. Ammopbhila arundinacea FH. Calamagrostis arenaria À. Arundo arenaria L. Psamma littoralis P. d. B. Psamma. arenaria À. et S. Phalaris ammophila Link. Phalaris maritima Nuit. Psamma pallida Presl. Ammophila arenaria Link. ARRHÉNATHÈRE FAUSSE AVOINE. Arrhenatherum avenaceum 2. d. B. A. | . elatius M. et K, Avena elatior L. Holcus avenaceus Scop. Avena bulbosa Wüldw. Holeus bulbosus Schrad. Avena precatoria Thuill. Arrhenatherum precatorium Dietr. N. v. Fromental. Avenat. Faux froment. Faux seigle. Fenasse. Pain vin. Raygrass de France. Chiendent à perles. Gros chiendent à croltes. Gros chiendent à itroches. ASPRELLE FAUX RIZ. Asprella ME Lam. Leersia oryzoides Swartz. Phalaris orizoides L. Ehrharta clandestina Wigg. Homalocenchrus :- oryzoides Poll. AVOINE CARYOPHILLÉE. Avena caryophyllea Wb. Aiïra inflexa et A. _ Leersii Lois. Aira divaricata Pourr. Aïra canescens Host. AVOINE COURTE. Avena brevis R.N. v. Avoine pied d’alouette, AVOINE CULTIVÉE. Avena sativa L. Avena disperma &ill. n. v. Avoine. Aveine. Avoine noire. AVOINE ÉLANCÉE. Avena strigosa Schreb. Danthonia strigosa P. d. B. Avena nervosa Lam. N. v. Avoine des Orcades. AVOINE FOLLE. Avena fatua Z. N. v. Avron. Avoine bouffe ou boul Averon. Coquiole. Folle avoine. AVOINE HÉRISSÉE. Avena hirsuta !. Avena hirsuta À. AVOINE JAUNATRE. Avena flavescens Z. Triselum flavescens P. d. B. Trisetum pratense Pers. Trisetum splendens Presl. x. v. Avenette blonde. Avoine blonde. Petit fromental. AVOINE NUE. Avena nuda Z. AVOINE ORIENTALE. Avena orientalis Z. Avena racemosa Thuill. À. he- teromalla Moench. .: TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. 574 AVGINE PRÉCOCE. Avena præcox P. d. B. Trisetum prœcox Dmrt. Aira 4 subspicala Rainv. Avena pusilla Web. Aira præcox Z. AVOINE DES PRÉS. Avena pralensis Z. Avena bromoides L. A VOINE PUBESCENTE. Avena pubescens Z. Trisetum pubescens R.etS. A. pratensis Gort. A. Cantabrua Lagase. x. v. Averone. N DINE TENUE. Avena tenuis Moench. Trisetum tenue À. et S. — Avena dubia Leers. Avena triaristata Vill. Ventenatia bromoïdes et | avenacea Koel. Bromus triflorus Poll. Holcus biaristatus Web. - Avena striala Lam. Triselum striatum Pers. Avena fertilis AU. | M DIGITÉ. do hi dec A. angustifolius Smith et Dr. À. villosus Lam.x. v. Brossière. Chiendent à vergelte. BRIZE A GROS ÉPILLETS. maxima L. N. v. Herbe à clochette. “4 * Her be à pendants. BRIZE MOYENNE Briza media L. B. tremula D.C. B. virens L. B. lu- k tescens Fourc. N. v. Amourette. Crolette. Gramen tremblant. Gro- - Jette. Pain d'oiseau. Tamisaille. _ BRIZE PETITE. Briza minor Z. Briza aspera Knapp. x. v. Brize à ‘4 | fleurs et à beaucoup de fleurs. Nec plus ultrà des champs. EL OME DES CHAMPS. Bromus arvensis Z. B. versicolor Poll. B. multi- Dftorus Weig.B. spiculiteuuata Xnapp. 8 0ME DRESSÉ. Bromus erectus Huds. B. pseudarvensis Koel. B. mon- anus Ft. Weit. B. angustifolins Schrank. B. perennis Vill. B. agres- + us All. B. arvensis Poll. Festuca hirta Seen. B. glaucus Lap. Festuca montana Savi. n. v. Brome des prés. D ÉCHANGÉ. Bromus commutaius Schrad. IOME ÉPAIS. Bromus grossus D. C. B. velutinus Schrad. B. multiflo- Ds Knapp. BROME EN GRAPPE. Bromus racemosus L. Bromus pratensis Ehrh. B. :.a multiflorus RÀ.B. hordéaeeus L. B. simplex Gaud. B. gaudini R. ct S. BROME INERME. Bromus inermis Poll. Festuca Leysseri Mocnch.Fes- ps | tuea speciosa Z. Schenodorus inermis R. et S. Festuca inermis D. —— C. Festuca pæoides Thuill. Festuca pæformis Pers. OME LUISANT. Bromus nitidus Dmrt. | ROME MICHEL. Bromus michelianus !. B. arduennensis Kunth. Liber- 2 1 « ia arduennensis Lej. Michelaria bromoïdea Dmtr. Calotheca bro- moïdea Lej. B. auriculatus Lej. B. polystachyus Desf. B. multiflo- h ru, bractols auriculatistriaristatis Reichenb. B. triaristatus Lots. ME MOU OU DOUX. Bromus mollis Z. ME ROIDE. Bromus rigidus R. B. rubens Host.B. madritensis Vahl. . villosus Forsk. B. incrassatus Lam. IBROME RUDE. Bromus asper #urr. B. montanus Scop. Fesluca aspera. ET .et K. B. altissimus Web. B. ramosus, Murr. B. nemorosus Vüll. + Curt. B. hirsutissimus Cyrüll, Lu kb A . a 29 342 TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. BROME SEIGLIN. Bromus secalinus L. B. vitiosus Weig. BROME SQUARREUX. Bromus squrrosus L. BROME STÉRILE. Bromus sterilis L. B. grandiflorus à Weig. B. dis- tichus Moench. BROME DES TOITS. Bromus tectorum LZ. B. Srandiflor de ce] Weig B. scabriflorus Opitz. CALAMAGROSTIDE DES BOIS. Calamagrostis sylvatica D. C.C. Fe L. Arundo sylvatica Schrad. Calamagrostis pyramidalis Host. Agrostis villosa Vill. Deyeuxia sylvalica Kunth. CALAMAGROSTIDE LANCÉOLÉE. Calamagrostis lanceolata R. Arundo cala- grostis Z. Arundo lcersii Octt. Calam. ramosa Host. Agrostis lan- ceolata et ramosa À. et S. Cal. gaudiniana Reich. CALAMAGROSTIDE DES MONTAGNES. Calamagrosiis montana Host. Deyeuxia montana Poir. Arundo montana Gaud. Arundo clarionis Lois. Calamagrostis arundinacea Wib. Arundo varia Schrad. , Deyeuxia varia Kunth. CALAMAGROSTIDE SUBULÉE. Calamagrostis subulata Dmir. Calam. aculiflora D. C. Arundo agrostis Scop. Deyeuxia acutiflora P. d. B. | CALAMAGROSTIDE TERRESTRE. Calamagrostis epigejos R. Arundo epi- gejos Z. Cal. lanceolata With. Arundo canescens Wigg. Ar. lithua- nica et velnensis Schult. Cal. lithuanica et velnensis Bess. Ar. inter- media Ginel. CANCHE CESPITEUSE. Aira cespitosa L. Campelia cespitosa Lnk. Aira al- tissima Moench. Calamagrostis arundo R. Aira alpina R. A. parwvi- flora Thuill. À. paludosa Wib. A. bottuica Link. CANCHE DISCOLORE. Aira discolor Thuill. Aira uliginosa Weihe. À. dis- color Lej. À. paludosa À. CANCHE FLEXUEUSE. ira flexuosa Z. A. montana Koel. Avena pois M. et K. CATABROSE AQUATIQUE, Calabrosa aqualica B. d. B. Aïra aquatica LZ. Molinia aquat. Web. Hydrochloa airoïdes Hartm. Poa airoïdes Koel. Glyceria aquatica Smith. Glyceria airoïdes Reichenb. Colpodium aquaticum Trin. CHIENDENT DACTYLE. Cynodon dactylon Rich. Panicum dactylon LZ. Digitaria stolonifera Schrad. Paspalum umbellatum Zam. Fibigia umbellata Koel. Dactylon officinalis Vill. Paspalum dactylon Lam. Agrostis linearis Retz. Panicum lineare Burm. Digitaria linearis Pers. Cynodon maritimum Æumb. et Kunth. Chloris maritima Trin. Digitaria maritima Spreng. Agrostis bermudiana Tuss. x. v. Chien- dent pied de poule. Gros chiendent. Pied de poule. CORYNÉPHORE BLANCHATRE. Corynephorus canescens P. d. B, Avena canescens Web. Weingaertneria canescens Bemp. Aira canescens Z. Te CE 5 ë F TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. 345 CYNOSURE CRÉTELLE. Cynosurus cristatus L. x. v. Crételle des prés. Crételle huppée. DACTYLE GLOMÉRÉ. Dactylis glomerata L. Festuca glomerata AU. Dac- tylis scabra Mann. Bromus glomeratus Scop. x. v. Dactyle pelo- tonné. Dactyle à paquets. DIGITAIRE GLABRE. Digitaria glabra P. d B. Syntherisma glabrum Schrad. Panieum glabrum Gaud.P. humifusum Kunth. P. lineare Krock. P. ischœmum Schreb. P. arenarium Bieb. Paspalum ambi- guum À. C. DIGITAIRE SANGUINE. Digitaria sanguinalis Scop. D. marginata Link. D. præcox Wlldw. Syntherisma vulgare Schrad. Paspalum sangui- nale « Lam. Phalaris velutina Forsk. Panicum sanguinale L. Cy- nodon præcox À.etsS. ELYME D'EUROPE. Elymus europæus ZL. Triticum sylvaticum Salisb. Secale villosum Æuds. Cuviera europæa Koel. Hordeum cylindri- cum Murr. H. sylvaticeum Vill. H. europæum AU. H. montanum Schrnk. H. elymoïdes Vest. ELYME GÉNICULÉ. Elymus geniculatus Curt. ELYME DES SABLES. Elymus arenrarius ZL. x. v. Grand chiendent des mers. ENCDIE BLEUE. Enodium cæruleum P. d. B. Molinia cærulea Moench. Aira cærulea Z. Melica cærulea Z. Enodium cæruleum Gaud. Molinia varia Schrnk. Aira atrovirens Thuill. Festuca cærulea D. C. Hy- drochloa cærulea Hartm. Mol. altissima Link. Enodium sylvati- cum Link. Mol. arundinacea Schrnk. Mol. littoralis Host. Enodium littorale Reichenb. ERAGROSTIDE POILU. Eragrostis pilosa P. d. B. Poa pilosa Z. ERAGROSTIDE VULGAIRE. Eragrosiis vulgaris Coss. ef Germ. Poa megasia- chya et eragrostis Linn. FÉTUQUE A UNE PAILLETTF. Festuca uniglumis Host. Vulpia membra- nacea Link. mygalurus uniglumis Link. Vulpia uniglumis Reichenb. Bromus hordeïiformis Lam. | FÉTUQUE CALAMAIRE. Festuca calamaria Sm. F. Sylvatica Vull. F. la- tifolia Host. Poa trinervata Schrad. P. Sylvatica Poll. Schenodorus calamarius À. et S. Schenodorus sylvatieus Hoppe. FÉTUQUE FAUSSE IVRAIE. Festuca loliacea Huds. Poa loliacea Koel. Fest. elongata Ehrh. Brachypodium loliaceum Link. Fest. phœnix Thuill. Schenodorus loliaceus R. etS. FÉTUQUE GÉANT. Festuca gigantea Vil!. Bromus giganteus Z. FÉTUQUE HÉTÉROPHILLE OU A FEUILLE VARIÉE. Festuca heterophylla Lam. et Haenck. F. nemorum Leyss. F. duriuseula Z. FÉTUQUE POLYMORPHE. Festuca polymorpha Nob. Festuca ovina L. F. glauca Schrad. et Lam.F.tenuifolia Sibthorp. F.guestfalica Boen- 544 TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. ningsh. F. pallens Host. Poa capillata Mérat. Festuca capillata Lam. F. valesiaca Gaud. FÉTUQUE DES PRÈS. Festuca pratensis Huds. Schenodorus pratensis P. d. B. Bromus pratensis Spreng. B. elatior Koel. Poa curvata Koel. FÉTUQUE QUEUE D'ÉCUREUIL. Festuca sciuroides R. Vulpia sciuroides et Bromoides Reichenb. FÉTUQUE QUEUE DE SOURIS. Festuca preudomyuros Soy-wllmt. FÉTUQUE ROSEAU. Festuca arundinacea Schreb. F. elatior L. Schenodo- rus elatior P. d. B. Bromus arundinaceus R. Br. elatior Spreng. Schenodorus arundinaceus Dmrt. x. v. Fétuque élevée. Grande fétu- que. Grande queue de rat. FÉTUQUE ROUGE. Festuca rubra Z. F. dumetorum L. barbata F. Schrnk. F. cinerea D. C.F. villosa Baer. x. v. Fétuque tracante. FLÉOLE DES ALPES. Phleum alpinum L. P. pratense Schreb. P. commu- tatum Gand. FLÉOLE APRE. Phleum asperum Vill. Phalaris aspera Retz. Chilochloa aspera P. d. B. FLÉOLE HÉRISSÉE. Phleum hirsutum Sut. P. michelii AU. P. phalaroi- deum Vüll. Phalaris alpina Haenke. Chilochloa michelii P. d. B: FLÉOLE LISSE. Phleumlæve Bieb. P. Boemeri Wib. Phalaris phleoides Z. Chilochloa Boehmeri 2. d. B. FLÉOLE DES PRÈS. Phleum pratense Z. P. nodosum £. P. arvense Pourr. N. v. Grosse massette. Manette. Marsette. Massette des prés. Thimo- Thimothy. Queue de rat. FLÉOLE DES SABLES. Phleum arenarium £. Phalaris arenaria Wlnw. Phalaris phleoides 6 At. Crypsis arenaria Desf. Ghilochloa arenaria P. d. B. FLOUVE : ODORANTE. Anthoxanthum odoratum Z. FROMENT AMIDONNIER. Triticum amyleum Ser. dicoccum Schrnk. T. spelta Host. T. gaerinerium et cienfugos Lag. T.‘atratum Host. T. tricoccum Schuebl. x. v. Blé amidonnier. Froment amylacé. FROMENT DES BOIS. Triticum sylvaticum Moench. Bromus sylvaticus Poll. B. pinnatus f$ Tin. Festuca sylvatica Huds. Br achypodium sylvaticum et gracile R. et S. FROMENT DES CHIENS. Triticum caninum Schreb. T. sepium Lam. Elymus caninus Z. Agr opyrum caninum À. et S. Festuca nutans Moench. FROMENT CILIÉ. Triticum ciliatum D. C. Brachypodium distachyon R. ct S. Trachynia distachia Link. FROMENT CULTIVÉ. Triticum sativum Lam. T. vulgare Vüll. T. æstivum ct hybernum £. x. v. blé d'hiver et de mars. Blé. Bled. FROMENT ENGRAIN. Triticum monoccoceum £Z. x. v. Blé locular. Epeau- tre locular. Petite épeautre. Riz sec. D fe >. D nn re — — — — TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. 345 FROMENT ÉPEAUTRE. Triticum spelta ZL. T. Zea Host. x. v. Grande épeautre, Ampeutre. Engrain. Froment rouge. Ingrain. Spaute. Spautre. FROMENT JONCIFORME. Triticum junceum Smith. Agropyrum junceum P. d. B. T. glauceum D. C. x. v. Chiendent sans pareil. FROMENT NARD. Triticum nardus D. €. Festuca tenuiflora Schrad. Nardurus tenellus Rcichenb. FROMENT PINNÉ. Triticum pinnatum Woench. Bromus pinnatus L. Fes- tuca pinnata Moench. Bromus corniculatus Lam. Brachypodium pinnatum P. d. B. x. v. Jaucon. Palène. Paulène. Pimouche. FROMENT DE POLOGNE. Triticum polonicum £Z. T. glaucum Mocnch.T cevallos Zagas. Agropyrum lævissimum P. d. B. x. v. Seigle de Po logne. Seigle de Russie. FROMENT ROIDE. Triticum rigidum Lez. Agropyrum rigidum Dmrt. FROMENT TRAÇANT. Triticum repens Smith. x. v. Agrum. Auge. Chien- dent des boutiques. Laitue de chien. Petit chiendent. Sainte neige. FROMENT TURGIDE. Triticum turgidum £L. Triticum durum Desf. Trit. excelsum Duchesne. x. v. Blé barbu. Gros blé. Petanielle rousse. Blé géant. Blé de Sainte.Hélène. Blé glacé. Blé corné. GASTRIDIE LENDIGÈRE. Gastridium lendigerum P. d. B. G. australe P. d. B. Milium lendigerum L. Agrostis panicia Lam. Calamagr ostis schwabii Spreng. Gastridier lendigère. GLYCÉRIE AQUATIQUE OU ÉLEVÉE.Glyceria spectabilis 77. et K.G Laquatica Sm. Poa aquatica Z. P. altissima HMoench. me aquatica Hartm. x. v. Fécondité des marais. GLYCÉRIE DISTANTE. Glyceria distans Wabhl. Festuca distans Kdnh. Poa distans £. P. Salina Poll. P. retroflexa Curt. P. arenaria Retz. Hy- drochloa distans Hartm. GLYCÉRIE FLOTTANTE. Glyceria fluitans Br. Festuca fluitans Z. Poa fluitans Scop. Hydrochloa fluitans Fartm. Poa dulcis Clarv. x. v. Banoue. Chiendent de la manne. Chiendent flottant. Fétuque pen- chée. Herbe à la manne. Manne aquatique. Manne d’Allemagne. Manne de Pologne. Manne de Prusse. Paturin. GLYCÉRIE MARITIME. Glycéria maritima M. et K. Poa maritima Huds. P. thalassica Kunth. Poa arundinacea Moench. Hydrochloa maritima Hartm. HIEROCHLOE AUSTRALE. Hierochloë australis À. et S. H. odorata P. d. B. Holcus australis Schrad. Holcus odoratus Schkuhr. Avena odorata var. « D.C. HIEROCHLOE BORÉALE. Hierochloë borcalis R. et S. H. odorata Wal. H. repens P. d. B. Holcus odoratus Schkuhr. Avena odorata Pers. HOUQUE QU HOULQUE LAINEUSE. Holcus lanatus L. Avena lanata Kocl, x. v. Blanchard velouté. Houlque aristée. 29. …. 546 TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. HOUQUE MOLLE. Holcus mollis Z. Avena m ol Koecl. Aira mollis Schreb. IVRALE DES CHAMPS. Lolium arvense With. FVRAIE ÉNIVRANTE. die tenulentum L. L. annuum Lam. Crepalia te- mulenta Schrank. L. speciosnm Stev. L. robustum Reichenb. x. v. Grol. Herbe fai vraie. Jucil. Pimouche. Orge Zizanie. IVRAIE D'ITALIE. Loliumitalieum N. L. boucheanum Kunth. IVRAIE RIEFFEL. Lolium raffelianum Z. L. multiflorum Lam. {VRAIE VIVACE. Lolium perenne L. L. tenue £. x.v. Bonne herbe. Fate ivraic. Fromental d'Angleterre. Gazon anglais. Ivraie derat. Jaucon. … Laï. Lolie. Margau. Pain Vin. Palisse. Pimouche. Ray-grass d’An- gleterre. KŒLERIE CRÊTÉE. Koœæleria cristata Pers. Aïra cristata L. Poa cristata With. Dactylis cristata Bieb. Festuca cristata Vit. Airochloa cristata Link. Festuca dactyloides R. Dactylis eaudata Bror. LAGURIER OVALE. Lagurus ovatus L. 7 LASIAGROSTIDE CALAMAGROSTIDE. Lasiagrostis calamagrostis Link. Agrostis calamagrostis Z. Arundo speciosa $chrad. Calamagrostis argentea D. €. S. speciosa Host. Stipa calamagrostis Wall. x. v. Ca- lamagrostide argentée. LEPIURE ARQUÉ. Lepiurus incurvatus Dmtr. Ophiurus incurvatus 2. Lepiurus incurvatus Trin. Rottbællia incurvata L. OEgylops incur- vata L. Agrostis incurvata Scop. x. v. Herbe à serpents. LEPIURE ÉLANCÉ. Lepiurus strigosus Dmitr. Lepiurus filiformis Trin. Ophiurus filiformis R. et S. Rotiboellia erecta Savi. Rotthoeilia in- curyata & D. C. MAIS CULTIVÉ. Maïs sativa Tournef. Zea mays L. Maïs americana Baunig. Maïs zea Gacrnt. x. v. Blamarié. Blé de Barbarie. Blé d'Es- pagne. Blé de Guinée. Blé d’Inde. Blé d’Italie. Blé de Turquie. Fro- ment des Indes. Garouilhe. Graine de Turquie. Gros millet des Indes. Maiz. Mahiz. Millaral. Millargo. Millargou. Troquet, Turquet. Turquie. MÉLIQUE CILIÉE. Melica ciliata Z. MÉLIQUE ÉLEVÉE. Melica altissima Z. M. sibirica Lam. MÉLIQUE PENCHÉE. Melica nutans ZL. M. montana Fuds. MÉLIQUE UNIFLORE. Melica uniflora Retz. M. Lobelii Vill. M. nutans Lam. MIBORE NAINE. Mibora minima Dmtr. M. verna Adans. Chamagrostis minima Borkh. Knappia agrostidea Smith. Kn. verna Trin. Sturmia minima Hoppe. St. verna Pers. Agrostis minima Z. MILLET OU MILIER ÉPARS. Milium un L Agrostis effusa D. nl Mi- liarum effusum Hoench. NARD ÉLANCÉ OU SERRÉ. Nardus stricta Z. Le és ÉLLTA SES et à) t a _ TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. 547 ŒGYLOPE ALLONGÉ. OEgylops triuncalis ZL ŒGYLOPE OVALE. OEgylops ovata Z. Phleum œgylops Scop. - OPLISMÈNE PIED DE COQ. Oplismus crus galli Kunth et Dmrt. Panicum crus galli Z. Pan. crus corvi L. P. zonale Guss. Echinochloa erus galli P. d. B. Echin. crus corvi P. d. B. Milium crus galli Hoench. N. V. Crête de coq, Ergot de coq. Millard. Patte de poule. Panis des marais. ORGE BULBEUSE. Hordeum bulbosum L. H. ciliatum Lam. H. strictum Desf. H. nodosum Savi. | ORGE COMMUNE Hordeum vulgare L. x. v. Escourgeon. CRGE DISTIQUE. Hordeum distichum Z. Zeocriton distichum P. d. B. N. v. Baillarge. Orge à longs épis. Orge anglaise. Orge distique. Paumelle. Paoumoule. Petite orge. Poumelle. Sucrion. Pamelle. ORGE MARITIME. Hordeum maritimum Valh. et Wilh. H. rigidum À. H. geniculatum Al. H. manicum Auds. Zeocriton maritimum PE 2. ORGE DES PRÉS. Hordeum pratense Æuds. H. secalinum Schrad. H. nodosum Z. Zeocriton secalinum P. d. B. ORGE PYRAMIDALE. Hordeum zcocriton L. Zeocriton commune P. d. D. H. distichum $ Zam. x. v. Faux riz. Froment barbu. Orge de Russie. Riz d'Allemagne. Riz rustique. ORGE A SIX RANGS. Hordeum hexastichum L. x. v. Escourgeon. Orge an- guleuse. Orge d'Achille. Orge de prime. Orge d'hiver. Orge carrée. ORGE DES SOURIS Hordeum murinum £Z, Zeocriton murinum P. d. B. n. v. Orge queue de souris. PANIS CAPILLAIRE. Panicum capillare L. P. strigosum Muehl. PANIS ÉLEVÉ. Panicum altissimum Väill. P. jumentorum ich. P. læve. Lam. P. maximum Jacq. P. Polygamum Swartz. x. v. Herbe de Guinée. PANIS MILLET. Panicum miliaceum £. P. milium Pers. PATURIN DES ALPES. Poa alpina L. P. vivipara Wlindw. P. brevifolia D. GC. P. Badensis Haenke. P. Cenisia Link. P. collina Host. PATURIN ANNUEL. Poa annua. L. x. v. Gazon éternel. PATURIN BLEUATRE. Poa cæsia Sm. ef Dmrt. PATURIN DES BOIS. Poa nemoralis Z. PATURIN BULBEUX. Poa bulbosa L. -P. presens Schmidt. P. crispa Thuill, x. v. Paturin échalote. PATURIN COMMUN. Poa trivialis Z. P. pratensis Poll. P. dubia Leers. N. v. Paturin roide. PATURIN COMPRIMÉ. Poa compressa L. P. muralis W2b. n. v. Paturin. Herbe des murs. PATURIN FERTILE. Poa fertilis Æ. P. palustris R. P. serotina Gaud. P. effusa Ki. P. angustifolia Wah!. 948 TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. PATURIN DES PRÉS. Poa pratensis L. P. trivialis Leyss. # PATURIN DE SILÉSIE. Poa sudetica Haencke. P. rubens Moench. P. sylva- k. tica Vüll. P. latifolia Pohl. P. trinervata D. C. P. lithuanica Gorski. PIPTATHÈRE MULTIFLORE. Pipthatherum multiflorum L. d. B. Milium « multiflorum Cav. Agrostis miliacea L. Milium arundinaceum Sibth. \ Urachne multiflora et frutescens Link. Urachne parviflora Trin. POLYPOGON DE MONTPELLIER. Polypogon monspelliensis Desf. Santia plumosa Savi. Phalaris cristata Forsk. Alopecurus monspelliensis L. Al. aristatus Huds. Al. paniceus L. Agrostis panicea Wildnw. Ag. triaristata Knapp. Ag. alopecuroïdes Lam. Ag. crinita HMoench. Phleum crinitum Schreb. Phleum monspelliense Koel. Polypogon ; paniceum ZLagas. Polypogon crinitum Nult. Cynosurus paniceus Z: POLYPOGON DES RIVAGES. Polypogon littoralis Sm. Agrostis littoralis _ Wüth. Ag. lutosa Poir. Polypogon elongatus Lagas. Polypogon la- _gascæ À. et S. ROSEAU A BALAIS. Arundo phragmites L. Phragmites communis Tin Arundo vulgaris Lam. x. v. Cannette. Roseau aquatique. Roseau des marais. Roseau. Rouzeau. SCLÉROCHLOE COUCHÉ. Schlerochloa procumbens P. d. B. Festuca pro- cumbens Kunth. Poa procumbens Curt. Glyceria procumbens Smith. SCLÉROCHLOE ROIDE. Sclerochloa rigida Link. Festuca rigida Kunth. Gly- ceria rigida Sm. Poa rigida Z. SEIGLE CULTIVÉ. Secale cereale Z. SESLÉRIE BLEUE. Sesleria cærulea Ard. Cynosurus cæruleus L. Aïra va- ria Jacq. | SÉTAIRE GLAUQUE. Setaria glauca P. d. B. Panicum glaucum Mees ab Esenb.P.flavescens Moench. P. lutescens Weig.P.Iævigatum $ Lam: P. puncilum Poir. Setaria pumila R. et S. Pennisetum glaucum Br. SÉTAIRE D'ITALIE. Setaria italica P. d. B. Panicum italicum L. P. ery- throspermum Hornem..P. Setosum Lam. Cette espèce comprendtrois variétés basées sur des caractères peu variables qui sont connues sous les noms suivants : lo Germanica R. Breviseta lutescens ou flavescens ob. \. v. Millet de Hongrie. Moha. 20 Setosa R. ct S. Longiseta flavescens Vob. 3° Maritima Michel Lej. Longiseta purpurescens Nob. SÉTAIRE VERTE, Setaria viridis P. d. B. Panicum viride Z. P. bicolor Moench. Pennisetum viride Br. P. lævigatum & Lam. N. v. Murge: Panis lisse. Panis sauvage. Penessie. SÉTAIRE VERTICILLÉE. Setaria verticillata ?. d.B.Panicum verticillatum L. Panicum asperum Lam. Pennisetum verticillatum Er. SORGHIER VULGAIRE.Sorghum vulgare Pers et Mich.Holcus sorghum Z: Holcus durra Forsh. Andropogon sorghum Brot. x. v. Balais. Balaïs TABLE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. 949 de jone. Blé de Guinée. Granotte. Grand ou gros mil. Grand millet noir. Houque à balais. Maïs de Guinée. Mil d'Éthiopie. Mil d'Inde. Millauge. Milliage. Millet à balais. Millet d'Afrique. Millet de Tur- quie. Sorgho. Sorgho d’Afrique. STIPE CAPILLAIRE. Stipa capillata Z. S. juncea Lam. STIPE EMPENNÉ. Stipa pennata L. x. v. Stipe à panache. Etiépe ai- grette. TRAGIER EN GRAPPE. Tragus racemosus Hall. Lappago racemosa Wlldnw. Cenchrus racemosus L. C. linearis Lam. Phalaris muricata Forsh. | TRIODIE INCLINÉE. Triodia decumbens P. d. B. Danthonia decumbens D. C. Poa decumbens With. Festuca decumbens ZL. Bromus decum- bens Koel. Sieglingia decumbens Bernh. Melica rigida Wib. Meliea deeumbens Web. VULPIN BULBEUX. Alopecurus bulbosus Z. VULPIN DES CHAMPS. Alopecurus agrestis L. Al. myosuroides Hus. Pleum flavum Scop. x. v. Vulpin agreste. Queue de renard des champs. Racouri. VULPIN FAUVE. Alopecurus fulvus Sm. Al. paludosus P. d. B. A. geni- culatus Poll. AÏ. aristatulus ich. AL. subaristatus Pursh. VULPIN DES PRÉS. Alopecurus pratensis Z. Al. nigricans Hornem. N. v. Chiendent queue de renard Queue de renard des prés. VULPIN UTRICULÉ. Alopecurus utriculatus Pers. Phalaris utriculata L. Tozzetiia utriculata et pratensis Savi. Cornucopia alopecu- roides Z. TABLE DES TERMES TECHNIQUES. PREMIÈRE PARTIE. Aeicule Aciculiforme pr iNe tele lente de ls ee 0 e ° . e e . pet en Dre la ile are ue AterAen nu soi er deu ATELIER PR LE PS ANNUEL AL COLE ee Anthère.. Apical (sub) Arêle DM el ei SORA CT le 0 . . _e . ° a ICRA S TOO CPR CRE ENS MALTE TR à Axe D HROE enr Queue Ne D ST LUE re em - ° . . Ô e ° “ , DUR Ter le h eue Basilaire. Bifide. Bipaléolé . . . Bipartite. Biplié BRisannuel.: 7. 1... ! TS Re Lin 0) 1er Pie ref le ni TUNIS, he rer en e gore AO EAN Re Nt Tee. Lo NA "ere MARQUIS en Det ont de Li 00 CPR J'RE sonate cere RE L'AR CASSER UE" EME TE Cr. 057 0 TEE Chaume. . .. She mA CES BUT US Claviforme GoIBoTDiZe 5 "5 NU Composé CAE li mere A OM TM 00 PRE OUT CPP HET DC DE. 59 |ICOMPrIMESS L CPENSE 15,29 38 |Conné. . . J4. 2SICONVEXE.:2. 0, FORCES 34,40 15:95 COTE. + 0. 4 UNE 35 10 |Coriace 00000 57 18,551Corolle: 21% ue 46 28,40 |Cotonneux . . . . . . . . 929 54|Gotylédon. .. . . : 1... 49 15 | COUT. 7103 0 CICR 13 10 !Cylindriques,: "2174000 15,29,30 47 |Denté. \ 5%. . MONO CORONS 45 lDenticulé.:. SAR 21,36 49,4% Dicitorme. - : 2 20 37 AOTDUTUSE 2 SERRES 29 40! Digitésst UNIES 28 38 DIVARIQUE... 51.5 EUR 50 99 FDorsale. . LANDES 43 JSIDrON. |! 2 0000 LA 52 Duveté. "57 MN 19 4%) Eealle. : : 700 46 49 |\Échancré.:. VTT ORNE 36 18,56 Bien: 5. CS 50 39 El ÉplIqUE. 00 PORRE 35 96: Emarsinalie.. 0600 43 S3/EnSaiMAnt 10,100 94. 10. | Faroulés 20 US 1: 26 SLIENLER. 2060 CCE 21,36 15 |Entrenœgud . . . , à 15 LATE DL ENST 600 AMOR 25 52 |Epibasilaire. . . . . . .…. 42 O1 | HPIdOlSAIE et, . Co 43 A0) EDIIEE ee, vo 25 34,40 | Erodé. 5": . . «00 96 SAAB 6: L' 4 DEOESS 29 49 |Etamine. . 47 DO LFEPMESS., - .. . CNE 20 16 | Femilen à. 2000008 15 11 EPL 2 47 A1 |Filiforme. . . 20 19 SqUue, . . ; LS 20 47 |Fleuron. . . . .. 32,99 90 |Fiexueux. . . . .. * 45 281Fragiles.… ...: RMS 29,38 r ARE * RE ER _ TABLE DES TERMES TECHNIQUES. 591 2 A9 Paucifinre. . 5 1... 50 TC da FPoCtERS. 0: 2 LENS PO 32 bn. 49 | Pédicelliforme. . . . .. 58,46 0 2 45 | Penicilliforme . . . . .. 46 LC 22 \Persistant.. : : .-.. 29,38,44 5. 2%: 221Phyeostème. = : :. . . 32 0 ER EU ANR 18 2 ÉR FL I PRES 1 « extérieure. . . . 7 20,29 à 32-39. |Polygame.:. : ,; . . ., 51 Glumellule. . ...... A) Pubescent 1.474 Li. À 22 7 7. 9 Pyramidals : ., .", . |: 30 ‘ : -: 57 |Racémiforme. : . .. 29 E« Hermaphrodite. . . ... BL A :0120 CARRE FAR 28 4 0. LI TARNINIREESES ARE “ht 011 HER SEE APN RS 10 4 este. , _ . .. . LUTTER ON ee 16 cs Inéquilatère. ...... D ens LCt : PR 10 # Inflorescence . . , . . .. AA IRÉEpARle Li: 6e 2 0 25 Æ QUE. ,. -. . , : A RERO D + eus 04 à 29 A D: HRÉRPEMUEr. Mr LT. LE 29: Ë Ptréraber. . : _: . ... PIB BPromE.. : :: .: 00. 41 Fe Poe Eu 20,37 4 ee 104 22|Rübanaire. : . . . . : . 20 | RL LR St PRE EU 22 Ë ne... 1: x. M ROdRENL. . . À. 38,46 Languelle. - . . .. ... Leg bar 27 JS ere 22 [A RL. RSA: nn à seu 37 (k 5 © th snbane: JE 0 0 LUN 37 ; 5 5: AO D 2 ou: 20 € So MIO. 0. 24 21 171 CSM PAM TER CONS ENNPRNRU 40,25 Boniodles . . . ST 7 Ne 41 | DEUX. :-. . -’: "48:57 poohdet 2 ©: : . PART 29 3 Mérilhalle. | . , .. . .. 15 |Souterrain. . . . . . . . 19 se If RTE PRLE (ie — = nr 20 ISpieiforme - . : ::: : - 50 ME. à sh nsurice 18,55 IStigmate. : : -... . - 48 . - 97: F1 ET 0e RP 21 7, US RP: : < : an 48 - . V7, 46 Suborbieulé SA ENS 41 a - RUE AS LS 2 39 CPR ME ESF TBE ee . 25 dl dr 1. 19,39 |Tétragone. . . . . . . . 15,29 ET 5 18/99 FiRe SU ME. . . . Rue Dhorae. . :... Re I Tbedu. à D |. .G 44 2: 19,355 |Tronqué. . . . . . . . 149,56 , STD PSE vise 22, : RE . . AIUnifores 22: - . . 91 2 AS TUntlatéralb ui 57 : . . 29 cu 34 |Unipaléolé. . : . . .. 39 =. à . | S2 MER EL. . ou o1 1 D RS EE 49 Paléoliforme . . . . . .. 46 Velu. SUR, 77222 22 .: 2 2 461 Vayaee.nts Go6 PROS 10 a - : RES À RE NS RES DE 53 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Tribus, sous-tribus, genres, espèces et variétés, 2° ET 3° PARTIES. à Fe 2 < Aelbroeckie 56 — maritime. Agrostide 59 — blanche 186 — blanche,fvariété géant. — blanche, variété mari- time. blanche, variété stoloniféère. — blanche, variété tracantie. — chiens (des). 186 — épi du vent. .186 — Interrompu. 486 — Mexique (du). 486 — vulgaire. 186 — vulgaire, var. des bois. — vulgaire, var. jaunâtre. Agrostidées 480 Agrostidicées 99 Alopécurées 201 Alpiste. 61 — aquatique 206 — Canaries (des). 206 — rongée. 206 roseau. 206 2 = = 8 Eu. tte nm EURE s, ue # 81.8 É + Sn ÉNSE A [A [=] < A Eu = PIRE POESIE LECLERC TT SPC RT GA | OR POS SERRE ARR PSE AO PTEIE EN DE 3 SIERRA ED QE PRET ES 134 134 Ammophile. 59 192 192 436 283 282|— des sables. s LADA 815 135 185 283| Ammophilées. 180 490 | 189 313 312! Andropogonées. 218 231 490 Anthoxanthées. 472 477 Arrhenathéracées. 51 472 190 Arrénathère. d8 175 175 — fausse avoine. 474 505 304 189 512|— fausse avoine à une ke _ arête. A74 4189 — fausse avoine bulbeuse. 474 505 190 314|— fausse avoine élevée. A74 487 312|— fausse avoine rupestre. 174 187 312 | Arrhénathérées, 472 475 188 312 | Arundinées. 103 148 ) 488 313 312|Asprelle. 60 202 202 189 — faux riz. _ 202 463 189 Asprellées. 201 202 181 Avénacées. 57 1457 158 180 Avoine. 58 159 160 214 — caryophillée. 461 169 302 204 205 — courle. 461 164 300 299 207 319|— cultivée. 461 162 300 297 207 320 319|— cultivée de Brie. 464 297 207 319|— cultivée blanche 207 318 317 des Flandres. 463 297 + RE cultivée patate. élancée. folle. hérissée. — jaunûtre. nue. nue petite. nue grosse. orientale. orientale noire. précoce. prés (des). prés vraie. — pubescente. H— ténue. {Barbon. digité. IBrize. AU épillets (à gros). L— moyenne. — naine ou petite. Brome. L— champs (des). dressé. échangé. épais, grappe (en). inerme. luisant. Michel. mou. roide. rude. seiglin. squarreux. stérile. L— toits (des). Calamagrostide, L— bois (des). lancéolée. subulée. terrestre. Canche. cespiteuse. discolore. — flexueuse. Calabrose. — aquatique. Chiendent. dactyle. l orynéphore. blanchâtre. Cynodonées. (Cynosure. crételle. Avoine livrée de Frise. cultivée de Hopetown. cultivée Joannette. cultivée de Kamschatka. cultivée de Kildrummie. orientale blanche. prés faux brome. montagnes (des). 175 — 165 163 163 164 163 165 166 165 168 162 162 4162 164 164 164 168 167 167 167 167 166 61 253 234 126 127 128 128 415 420 ) 118 123 491 122 417 122 424 = 124 1138 118 122 120 119 119 181 182 184 183 183 .184 169 170 471 171 445 300 300 161 161 161 161 160 303 181 170 200 200 201 57 157 158 60 100 55 404 105 106 106 260 457 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. 297|Cynosure hérissé. 106 106 Cynosurées. 103 104 Dactyle. 55 155 136 297|— glomeré ou pelotonné. 156 285 298 | Digitaire. 62 225 295 297|— glabre. 226 226 501] — sanguine. 226 227 301] Elyme. 54 70 71 301|— Europe (d’). 71 72 302| — géniculé. 72 78 297|— sables (des). 12 72 297 | Enodie. 56 125 195 297|— bleue. 147 147 299/Eragrostide. 55 146 146 299[— poilu. 147 147 299/— vulgaire. 147 147 . 302! Festusacées. 51 102 105 501|Festucées. 104 107 Fétuque. 57 107 107 — à une paillette. 108 109 302; — calamaire. 108 114 501|— fausse ivraie. 109 112 277 — géant. 108 114 329|— hétérophylle. 108 111 polymorphe. 108 110 268 278 et 269 278|— prés (des). 409 442 275 278|— queue d’écureuil. 408 110 — queue desouris, 108 109 271|— roseau. 1409 112 285|— rouge. 108 112 271 277 | Fléole. 61 208 208 277|— Alpes (des). 209 214 27171|— âpre. 209 210 274] — hérissée. 209 210 322 277|— lisse. 209 210 322 277|— prés (des). 209 211 321 277|— sables (des). 209 209 276} Flouve. 58 176 178 276|— odorante. 1479 510 277|Froment. 54 81 82 2771|— amidonnier ouamylacé. 83 89 276|— bois (des). 83 90 276|— chiens (des). 84 92 — cilié. 83 91 311] — cultivé. 3 311|— — blanzé,blé blanc de 311 Flandre. 85 311|— — de Talavera. 85 311|— — des Pays-Bas. 85 — — de Saumur. 85 302|— — de l’ile Noë. 85 304|— Victoria. 85 503|— — Hichling-Dumesnil, 443 St-Firmin. 85 292/— — Talavera de bellevue. 85 — — de Hongrie. 86 3146|— — de Tunstall. 85 — — de Brabant. 86 297|— — rouge d’or ou Mary gold red. 86 — — rouge d'Écosse. 86 266|— — red chaff Dantzick. 86 999 266 266 282 326 526 240 240 239 278 294 294 266 274 272 272 270 267 272 266 266 272 270 323 319 519 319 319 319 308 254 255 255 255 248 — de mars rougesans barbes. — de Marianopolis. de mars carié de récile. roux de Belgique. blanc de Belgique. commun barbu. — du Caucase barbu Caucase amélioré. — du Cap. — de Victoria — hérisson. engrain. 83 epéautre, 83 jonciforme. 84 nard. 83 pinné. 83 Pologne (de). 82 roide. 84 traçant. 84 turgide. 83 turgide aubaïne rouge. turgide dur. turgide de miracle. tnrgide nonette ou géant de Ste-Hélène. turgide pétanielle noire. turgide poulard blanc, - carré, lisse. turgide poulard carré, velu ou pétanielle rousse. — turgidetrimenia barbu | de Sicile. — turgide Xérés. Gastridie. 62 — lendigère. Gastridiées. 218 Glycérie. 57 — aquatique ou élévée. 130 — distante. 130 — flottante. 430 maritime. 130 Hiérochloë. d8 — australe. 177 — boréale, 177 Hordéacées. 70 Houlque ou houque. 58 — Jaineuse. 175 — molle. 175 Ivraie. 54 — champs (des). 96 — enivrante. 96 — enivrante remarquable. — Italie (d’). rieffel. «96 — rieffel submutique ou bailly. 96 — Vivace. 96 vivace bipartite. vivaceen crête. vivace rameuse, vivace ténue. 256 257 220 129 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. 254 253 256 255 255 255 255 256 252 252 252 252 253 254 326 280 281 280 281 308 308 306 960 258 258 260 298 264 Ivraie vivace unilatérale. 99 SE Kælérie. 59 194 155 — crêtée. BD NIUE — crêtée aristée. LL ASPIES — crêtée délicate. 156. — aristée engainée. 456. — aristée rameuse. 4156. — crêtée des sables. 426.4. Lagurier. 09 490 491 — ovale. 494 "51 518 Lasiagrostide, 59 195 196 -— calamagrostide. 496 3519! Lepiure. 04 100 400 | — arqué. 100 100 265! — élancé. 100 400 26 Lépiurées. 10 : 99% 661.2 Maïs. 53 65:66 4 — cultivé. - 66 66 239] — cultivé à bec. 67 68 ‘4 — cultivé d'été. 67 68 +2 — cultivé de Pensylvanie. 67 : 68 — cultivé à perle. 67 68 — cultivé à poulet. 67 68 Cr — cultivé quarantain. 67 68 | — cultivé de Virginie. GC 0802 Maydées. 51 63 64, ‘| Mélique. - 56 150 154 — ciliée. 151 451 294 — élevée. 151 153 296 296| — penchée. 131 152 295 294 — uniflore. 151 152 295 293 Mibore. 614 203 204 A — naine. 204 517 516]! Miliacées. 60 498 || Milier ou millet. 60 1498 1499 — épars. 199 316] Nard. 54 1404 401 À — serré ou élancé. 102 265! Nardées. 90 101 1 OEgylope. 51 94 94: A — allongé. 94 95 250]! — ovale. 94 95 256 Oplismène. 62 227 226 — pied de coq. 228 326 Orge. 54:75 LITE — bulbeuse. 14 16 242 243 — commune. 14 78 244} — commune carrée nue Ù | ou céleste. 78 244 — commune de Guimalaye. 78 || — commune d'hiver. 78 244] — communenoire. 78 PRE |. — commune de printemps. 78 2 — distique. 14 77 245 l 4" « café, 7: Il — distique chevalier. 77 245 — distique commune. 77 nl — distique d'Italie. 176008 — distique nue. 77. 245 -— maritime. 74 76 2 — prés (des). 74 75 241 240 — pyramidale. 74 77 241 240] — six rangs (à). 14 77 24 244] [Orge des souris. 74 75 240 |Sclérochloë. 07 152 133 [IPanicacées. 52 et 53 218 — couché. 132 133 282 pE icé 218 221 — roide. 132 155 282 62 229 Seigle. 54 79 79 £ 250 231 329|— cultivé. 80 246 L 230 231 529|— cultivé d'hiver ordi- 4 250 251 528 326 naire. 80 56 156 137 — cultivé de mars. 80 158 139 286|— cultivé multicaule. 80 138 138 286 284] — cultivé de Rome. 81 249 247 138 142 290|— cultivé de Russie. 80 247 158 140 288 287|— cultivé de Vierlande. 80 — bois (des) ferme. 141 Seslérie. 55 156 156 bois (des) glaucescent. 441 — bleue. 457 297 | bois (des) des mon- Sesléricées. 104 154 4 tagnes. 441 Sétaire. 62 221 222 -|[— bois (des) noueux. 140 — glauque. 222 223 326 - {— bois (des) resserré. 4141 — d'Italie. 223 224 527 326 | bois (des) subunitlore. 140 —-verte. 223 223 326 | bois (des) vulgaire. A4 — yerticillée. 222.223 326 Nr bulbeux. 138 139 287|Sorghier. 61 232 | commun. 438 142 291 290|— vulgaire. 232 232 329 |— comprimé. 158 144 292/Stipacées. 52-53 193 — fertile. 438 141 289 292|Stipe. 59-60 193 194 — prés (des), 138 143 295 287|— chevelu. 195 195 315 — — ancipité. 144 — empenné. 195 195 315 | — élancé. 144 Tragier ou trage. 61 219 219 | — feuilles étroites (à). 4144 — en grappe 220 326 | — feuilles larges (à). 443 Traginées. 218 219 — glauque. 4144 Triodie. 56 153 153 — Lejeune (de), 443 — inclinée ou penchée. 454 296 — vulgaire. 143 Triticacées. 54 68 69 - Silésie (de). 137 144 292 |Triticées. 10 78 52 et 53 204 Vulpin. 61 211 202 201 203 — bulbeux. 213 213 325 59-60 197 197 — champs (des). 213 214 325 1497 315|— fauve, 213 215 324 325 6 - 104 135 — genouïillé. 213 215 324 325 Polypogon. 60 216 216 |— prés (des). 213 213 523 323 | — Montpellier (de). 247 247 325|— prés (des) aquatique. 214 |—— rivages (des) 217 217 325|— prés (des) pâle. 214 {IRoseau. 55 148 149 — prés (des) tondu. 214 | — à balais. 149 291] — utriculé. 243 214 325 FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Em Én. 2 2 "en 12. PACE ce cher a ARE SRE A 5 34. LiGne. 11. 12. AU LIEU DE : consistante F bis L. De aristées, le lancéolé, Arrhénathérées. l’autre sillon . Engrains. barbue. à rejets paléoles munies largeur externe externe... interne pubescentes liées 4-10 a la 3-5 19 et 25 inférieure 2,20: : 25. pourvues dépourvue entourées chacune embrassés biaristées pourvues feuilles paléoles chènes. chaume réduite à stérile ;shyaline _ pourvus | Lisez: sf consistance RL ‘ aristé, 100 MIRE _ le-lancéolé, Arrhénatère. autrequiest sillon : Éngrain. 171000 . barbu. r'S RTC des rejets paléole externe munis _ STRRe Al longueur interne interne. externe. pubescents liés 4-10; Ja lettres + Ne VC =: er inférieur dépourvu entourés chacun _embrassées biaristés pourvus lames paléolules chiens. ou chaumes has 5e réduite souvent à pa stérile ; 14 SOCIETES , hyaline ; \ | ni d NL MMENEN,, Cv bot PAR fr. A « | HORS 10 EL LL” 2 + BIBLIOTHÈQUE DE L'AGRICULTEUR PRATICIEN PES Encouragée par S. Exc. le Ministre de l'Agriculture, FLE | tu | M ne. de, 7 % Le | 2 V. DEMOOR me * FORMATION | AMÉLIORATION, RENOUVELLEMENT { Pt, «it a 4 DEUXIÈME ÉDITION WE g de: Ornée de 67 figures et ne ee eee es le ur ——— PARIS | 4 LIBRAIRIE CENTRALE D'AGRICULTURE ET DE JARDINAGK UE DES ÉCOLES, 62 (ancien 82), PRÈS LE MUSÉE DE CLUNY — Auguste GOIN, éditeur — 5 Ci BIBLIOTHÈQUE DE sm pe PRATICIEN ABEILLES inetés FA par A. AR nl In-{8. Etain TES Res AGRICULTURE. Théorie et pratique, par Murpay. 1 vol. in18, ARE : AGRONOMIE ET PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. Études théoriques et pratiques, par 1. Pierre. 4Vol.in-18. T. er : Sol, Engrais, Amendements. — Tome Il Plantes fourragères; Graines et produits dérivés. — Tome J : | Céréale — Tome IV: Plantes industrielles ; recherches diverses. ..............2 ALMANACH DE L’AGRICULTEUR PRATICIEN pour 1875. 15° année.An 48, ñg. Les années 1858 à 1872 chaque ...............:...:..0 de se ss ne ANALYSE CHIMIQUE APPLIQUÉE A L'AGRICULTURE (atom élémen- taires d’), par Isidore PIERRE. 1 vol. in-18 avec fig... : BASSE-COUR ET LAPIN DOMESTIQUE , par YSABEAU. n vol. in- ARRET BÉTAIL (De l'alimentation du) u)gpar. Isidore PIERRE, 4e édition. 1 vol. ji n-48 Loti BÊTES OVINES (Des) ET DES/CHEVRES, par YsABEAL. 1 Vol. in-18, Es... es CAILLES, FAISANS ET PERDRIX, par AzLanv. 1 vol. in-18, fig............ 4. CHEVAL. Principes sommaires d'élevage du cheval, par BASSERIE. 2e édit, In: 18. 4 CHEVAUX. Conseils aux Éleveurs, par Ch. pu Hays. 1 vol. in18, fig........... ë CHEVAUX DE CHASSE, leur condition en France par le comte Le Coursuux, a Je it ni mr ee Le tn AA SN LA CHIENS. Maladies et traitement, par HERTWIG, 2e édition. 1 vol. in-18... ..... ENGRAIS DE MER : Tangues, Trez, Merl, Goëmons, Débris divers de pois 4 sons, Guanos, etc., par Isidore PIERRE, 2e édit, 4 vol. 20-18, 5. ONE 2 ENGRAIS (Des) en général, etc., par Michel GREFF, 2e édit. In-18............... 6 FAISANS, COLINS, CANARDS MANDARINS, etc., par A. LEGRAND. 1 vol. in148, 2 FOURRAGES Valeur nuirilive des), par Isidore PIERRE. 4° édit. In-18....... FUMIER . e ou sulfalage du), per IL. Pierre. 3° édit. In-18.............. »# GRAMINÉES CÉRÉALES ET FOURRAGÈRES, rendement des diverses espè- ces; Sols qui conviennent, etc., par DEmoon.1 ‘vol. in-18 orné de 150 figures. GUANO: DU PÉROU, composition, falsifications, etc. In-18.................... IRRIGATION (Manuel d’), par Dev. In-18, 100 fig............ se TRE HE LAPIN DOMESTIQUE (Education du), par Alexis ESPANET, 5e éd. In- 18... GS MAIS ET SORGHO SUCRÉ (A/coolisation des tiges de). Alcool. - Gidre. “Bière. - Nins arüficiéls, par DURET. En-18,..,...1..:2,,.10, sai MARNE ET CHAUX. Leur emploi en agriculture, par Isidore PreRRE. In- 18. va MATIÈRES FERTILISANTES. Choix, achat, emploi, origine, tn. : va- leur, effets, durée, modes d'emploi, etc., par Duroury, In-18.:..:.:. 524088 ; MÉDECINE VÉTÉRINAIRE DES BÊTES A CORNES, par CoTTIER, in-18.. PIGEONS, Oiseaux de luxe, de volière et de cage, par A. EsPANET. 2° éd. 1e à PLANTES FOURRAGÈRES (Traité pratique de La culture HS par DE Taie. ? seédit., corrigée par LEROY, En-18.,....:..4.7:6 40.6 ie NS PORCHERIES (De l’établissement des), construction, etc., par GRANDVOINN T2 In-18, 95 gravures... 40,440 00e sue ctex be lé Ses esse eme PORCS (Du traitement des) aux différentes époques de l’année. In-18, 64 gra POULES, DINDES, OÏES ET CANARDS, par Alexis ESPANET, 2e éd. In-18, fig. PRAIRIES ET FOURRAGES dans les Lerres fortes el peus du Midi (re pratique), par À. pe SAINT-FÉLIX (1841). In-48.... ..... ........,... ; RÉCOLTES DÉROBÉES (Des), comme fourrages et en rais verts, et culture à la a sh BLANCHE, traduit de l anglais par J. A. G. In-18, fig. css SEMAILLES EN LIGNE (Des) et des semoirs ee par F. GEORGES. To-t8. D SORGHO A SUCRE. Culture, etc., par Mapinier. In-8....... EU RE SORGHO A SUCRE (Guide du distillaleur du), par F, BOURDAIS. Jn-18.... Le 6 STABULATION de l’espèce bovine, par PEERS. In-18..,..,..........,..,,...0. VÉGÉTAUX (Nutril. des) dans ses rapp. avec les Assolements, par DE BABo. In18, LI VISITE à un véritable agriculteur praticien, par DURAND -SAVOyAT. In-18....... a. 1 Evreux, A. HÉRISSEY, 1Mmy me. D ‘ . « # n ré TN