teal ate Mie 4 nr " rm) HARVARD UNIVERSITY el List LIBRARY MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY Be STON Se “ DecemBer 1, (949 e947] OY THE ROYAL SOCIETY OF ARTS & SCIENCES MEA @D BEE Ew Ss NEW SERIES.] | | VOLUME XI. MAURITIUS Bist 5) | ae | “Cernéen” Printing Establishment, Old Council street, No. 9. eee Saks ee : 1883. med TRANSACTIONS \ ® OF \THE\)| ROYAL SOCIETY OF ARTS & SCIENCES or MA ORE EEoOs NEW SERIES. | | VOLUME XI. MAURITIUS ““Cernéen” Printing Establishment, Old Council street, No. 9. 1883, pre am Of Comp, lane = IBKAwK as : y YF zoos, y's DEC_i lows - , PROCKS-VERBAUX SOCIETE ROYALE DES ARTS ET DES SCHENCES LiLE MAURICE SEANCE DU MERCREDI, 8 MARS 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE L’ HONORABLE Vv. NAZ, Cc. M. G. Présents : MM. L. Bouton, C. de Caila, A. Daruty, KE. Dupont, Dr. A. Edwards, Dr. E, Le Juge, L. Le Juge, P, Le Micre, V. de Robillard, HE. Serendat, EH. Virieux. Le procés-verbal de la réunion annuelle est lu et adopté. M. C. W. Mason, proposé 4 la derniére réunion, est élu membre résident de la Société. Sont proposés en la méme qualité : lo. M. J. E. Para, par le Secrétaire et M. A. Daruty. CS Nee 20. Le Rév. Stephen Walshe, par Monseigneur VEvéque de Maurice et le Secrétaire. Le Dr. Epwarps prie le Secrétaire de rectifier une petite erreur qui s’est glissée dans son Rapport annuel ; e’est M. Desnoyers, membre de l’Institut et bibliothé- cairo du Muséum, et non le bibliothéeaire de l’Institut, qui l’a chargé de demander les Transactions de la Socicté. Lx Srcr#rame explique que cette erreur provient de ce que le bibliothécaire de l'Institut, M. Tardieu, lui a aussi demandé les Transactions et dit quwil est tout disposé a faire droit 4 la demande du Dr, Edwards. IRRIGATION, SECHERESSE ET REBOISEMENT. Lz SrcrEratre :—D’aprés un compte-rendu des scéances de Académie des Sciences, celle du 27 Décembre 1876, M. de Lesseps a donné connaissance d’un projet qu’il soumet a l’appréciation do Académie, Il s’agirait de creuser un canal d’irrigation qui partirait du Rhone, et traverserait une étendue de terre comprenant environ cing Départements, lesquels pour- raient a l’aide de ces irrigations produire chaque année 450,000 tonneaux pesant de foi, et fournir addition- nellement assez de paturage pour entretenir 100,000 tétes de bétes & cornes. Ce travail serait achevé dans quatre ans et cotiterait 110 millions de francs. Des projets assez semblables, ayant pour but l’em~ ploi des eaux sous le point de vue agricole, ont déja été, i. diverses reprises, dit le Seerétaire, placés sous les yeux des planteurs 4 Maurice, en premier lieu par lingénieur, M. de Closets, pendant son trop court séjour parmi nous, et plus tard par M. Souchon. M. Meldrum, tout récemment, vient d’émettre son opinion sur le méme sujet. J] parle de ces parties de oe Vile entiérement dépourvues d’eau — n’étant arrosées que par celles tombées du ciel — lesquelles, versées en trop grande abondance pendant plusieurs jours, sont souvent suivies de longues sécheresses, et deviennent alors plutdt nuisibles qu’utiles. Aprés avoir parlé des pluies exceptionnelles qui ont eu lieu, quand un huiti¢me tout au plus des foréts de Maurice avait été défriche, M. Meldrum induit ce fait que par le reboisement iln’y aurait aucune chance d’avoir des pluies. Chacun sait que dans toutes les contrées du globe il y aeu des exemples de grandes inondations comme aussi de grandes sécheresses, et que tel ou tel pays n’est pas pour cela considéré comme étant ou trop see ou trop pluvieux. On se rappelle encore une ¢poque assez ¢loignée, ou dans ces localités appelées Camp de Masque, Quartier Militaire, Nouvelle Découverte, le froid était trés-intense et Vhumidité grande, a ce point que dans certaines saisons, le linge se moisissait 2 Pair et dans les armoires et qu’on était obligé de Penvoyer en ville pour le faire sécher ; le méme fait n'arrive plus de nos jours. N’en peut-on pas tirer cette conséquence qu’il pleu- vait alors, dans ces mémes parties de Vile beaucoup plus qwil n’y pleut aujourd’hui et qu’une grande modification semble avoir eu lieu dans la température. Nous ne savons pas, ajoute le Secr¢taire, si le projet de M. de Lesseps sera ou non réalisé ; nous le désirons et nous désirons de plus que son exemple soit suivi 4 Maurice et que ces grandes questions (irrigation et . (@endiguement des riviéres soient étudides et mises a Vordre du jour, = Ge Lon. Prisipent, — Le Secrétaire a touché aux intéressantes questions des pluics et des sécheresses, du reboisement et de Virrigation. Les avantages du reboi- Sement no sauraient étre contestés. Je suis personnelle- ment convaineu que des massifs de foréts convenable- ment situés, augmenteraient et surtout régulariseraient la quantité d’ean tombant sur Maurice. Je n’entre- prendrai pas d’expliquer scientifiqguement comment les Sommets boisés attirent ou absorbent Vhumidité de Patmosphére, mais cela est prouvé & Maurice méme par un fait qui me semble indéniable: Sur le plateau de la Montagne du Pouce, un ruissean tres respectable coule toute Vannée. Les pluies qui tombent sur ce plateau seraient de beaucoup insuffisantes pour alimenter conti- nuellement ce ruisseau, En examinant les arbres sur co plateau, lorsque V'atmosphére est chargé d’humidité, on peut voir cette humidité s’attacher aux feuilles et s’écou- ler le long des branches et du trone des arbres. L’attraction ou la non-attraction des nuages par les foréts est controversée, mais il est certain que la pluie est produite par la condensation de Vhumidité des nuages, N’est-il pas évident qu'un nuage a plus de chance de se condenser lorsqu’il passe au dessus d’un terrain boisé, que lorsqu’il s’avance par dessus un sol dénudé ? Dans le premier cas l’humidité qui monte du sol, en s’ajoutant 4 Phumidité du nuage, favorise la condensation, Dans le second cas, la vapeur chaude qui s’exhale de la terre, augmente la dilatation du nuage et le porte & s’élever dans l’atmosphére. Sur les terrains dénudés eau des pluies s’écoule en torrents rapides, et le sol se desséche de nouveau en trés peu de temps : sur les terrains boiscs les détritus végétaux, Vhumus et les racines des arbres retiennent les eaux des pluies ct en régularisent l’écoulement dans les cours deaux, Cela est si vrai que le reboisement des monta- Cay! RE gnes et des coteaux est le meilleur reméde contre les dé- bordements et les inondations, Dans les régions dénudées, Vhumidité normale de Vatmosphére décroit sous Vaction du soleil, au point de devenir insuflisante pour la santé de Vhomme, des autres animaux et des végétaux ; dans les régions boisées, cette humidité se maintient 4 la proportion normale et néces- saire, et assure la santé aux animaux, et la végctation riche et luxuriante aux plantes. Quant a Virrigation, au moyen de canaux transportant Peau des riviéres a distance, ce serait un grand bienfait en attendant le reboisement sur une échelle rationnelle et suffisante. Mais la canalisation dont on a jusqwici, a Maurice, demandé au Gouvernement de se charger, est dispendieuse. L’état de nos finances n’a pas permis de Ventreprendre. D’ailleurs la question est difficile et com- plexe. Les localités qui n’ont pas besoin d irrigation ou qui ne pourraient pas en profiter, sont peu disposées & laisser le Gouvernement construire, aux frais de tous, des travaux qui, maloré leurs avantages, sont d’une utilité plus ou moins locale. Je crois que, dans deux ou trois localités au moins, quelques planteurs entreprenants pour~ raient s’entendre et réaliser, 4 frais communs, des travaux de canalisation et d’irrigation qui repaieraient avec usure les dépenses encourues. En attendant Virrigation par la canalisation, je re- commanderai fortement a tous les proprictaires Vendigue- ment des riviéres qui traversent ou qui bordent leurs pro- prictés. Ces digues, faites a peu de frais, retiendraient dans un grand nombre de réservoirs naturels les eaux qui vont maintenant se perdre a la mer, Hlles augmenteraient considérablement Veau des rivicres et des sources infé= rieures et contribueraient 4 | humidité normale et néces- salve de l’atmosphere, Cette eau aifectée aux besoinms de oe, eae homme et des animaux, au jardinage et a Virrigation des cannes serait pour la colonie, en attendant mieux, un bienfait considérable en proportion du peu de dépenses quelle nécessiterait. ECHINODERMES. M. pe Ropriarp présente un travail de M. de Loriol Sur quelques espcces nouvelles appartenant a la classe des Echinodermes, et fait a ce sujet les observations sui- vantes : “Tl y a quelques mois j’avais expédié en Suisse a M. P, de Loriol, Membre de la Secicté Physique et d His- toire Naturelle de Genéve, une collection d’Hchinodermes de Maurice, parmi lesquels il a découvert un oursin nou- veau, qwil a décrit sous le nom de Brissus (Metalia) Robillard. U en donne une description longue et détaillce, (Voyez ? Annexe A a ta fin du Vol.) “’ M. de Loriol posséde une belle collection @’ Kchino~ dermes, recueillis sur tous les points du globe”. ENTOZOAIRES. Le SecreEraireE donne lecture d’une lettre de M, J Para accompagnant quelques spécimens de deux ento- zoaires et une note a leur sujet. (Voyes ’ Annexe BD). SEANCE DU MERCREDI 4 AVRIL 1877, SOUS LA PRESIDENCE DE L’HONORABLE V. NAZ, C. M.G. Présents : C. HE. Bewsher, Louis Bouton, Horace De Caila, A. Daruty, Numa Desjardins, Ev. Dupont, Lachiche Hugues, Dr Ed. Le Juge, Ange Réenard, V. de Robillard, Ed. Serendat. Monseigneur l’Evéque de Maurice se fait excuser, ote a Le procés-verbal de la derniére séance est lu et adopte. MM. J. E. Para, H. de Ricci et le Révd. Stephen Walshe proposés 4 la derniére réunion sont nommés mem- bres résidents de la Socicté. M. J. I’. Anderson est proposé en cette méme qua~ lité par M. A. Daruty, secondé par l’hon. Président. MUSEUM. L’11on. Prtéstprent donne lecture de diverses lettres de 8. E. le Gouverneur touchant la Société et le Muséum. Sur la proposition de VPhon. Président, la Société vote des remerciments a 8. E. le Gouverneur et. référe ces communications au Conseil de la Société qui, s'il le juge convenable, pourra s’adjoindre d’autres membres afin de préparer un rapport a ce sujet. Le SrcréraireE entretient alors la Socicté des diffé- rentes phases par lesquelles a passé le Muséum depuis sa arcation jusqu’aujourd’hui, Cet historique intéresse vive- ment la Société et des remerciments sont votés au Seeré~ taire. (Voyez ? Annexe C.) CONSEIL DE LA SOCIETE. Sur la proposition de M. Ev. Dupont, appuyée par M, A. Daruty, il est décidé que I’Art. 16 des Réglements de la Société qui divise le Conseil en Comité de Corres- pondance et en Comité des Finances, est aboli et que les pouvoirs de ces deux Comités sont transférés au Conseil en entier. PANDANEES DE MAURICE, M. A. Darury donne lecture d’une lettre de M. J. Decaisne, de l'Institut, Professeur au Muséum d Histoire Naturelle de Paris, touchant un enyoi de fruits de Pandanees : ae Pas “ Jattendais Varrivée des fruits de Pandanées que vous avez eu la bonté d’expédier au Museum pour vous adresser 4 leur sujet mes sincéres remerciments.. Malheu- reusement ils ne pourront plus servir 4 M, Brogniart, auquel ils étaient destinés, puisque nous avons eu le mal- heur de le perdre au commencement de cette année. “Le baril nous est parvenu le 2 de ce mois, apres lavoir réclamé a plusieurs reprises. Vous recevrez de votre cdté, Vici a peu de jours, les calques des espéces figurcées, mais non décrites par Gaudichaud, ‘ainsi qu’un exemplaire de la Note de M. Brogniart sur les Pandanées et d’aprés laquelle il nous sera facile de reconnaitre et de classer toutes celles de Maurice et des iles adjacentes, Plusieurs espéces distinctes portent le nom de P. utilis mais nous ignorons ee que Linné a entendu par cette dénomination, Ce sera a vous a débrouiller ce point de synonymie. “ Te Museum vous adressera prochainement une caisse de plantes pour herbier, en échange de celles que vous voudrez bien lui envoyer de Maurice, dont il posséde déja une belle collection réunie par Commerson. En relisant votre lettre du 14 aotit, je crois recon- naitre le Pandanus semifissus Mure ter dans votre P. utilis; Yespéce d’ Australie a en effet les syncarpes pro- fondément divisés et les noix pyramidales ; mais je n’en connais qu’un synearpe isolé. ” POISSONS DE MAURICH M. Daruty présente a la Socicté de la part du Dr K. Mobius, directeur du Musée Zoologique de Kiel, la liste des poissons collectionnés pendant son séjour a Maurice tt aux Seychelles en 1874 ainsi qu’une lecture qwil a faite d Assemblée des Naturalistes Allemands, a fees a) eee Hmabourg. Voici du reste un passage de sa lettre, “Je ** vous envole par cette Malle sept copies de la liste des “ Poissons que j’ai collectionnés 4 Maurice et aux Sey- » chelles. Je crois qu'il serait utile que vous la fassiez “ imsérer dans les Transactions de la Société Royale des “ Arts et des Sciences de Maurice. (Voyes ?_ Annexe D). “ L’autre publication que je vous envoie est la copie “dune lecture que j’ai faite & V’Assemblée des Natu- “ ralistes Allemands 4 Hambourg en Septembre dernier. “ Page 6 et 7 je décris Vincomparable richesse de la “ faune des récifs de Vile aux Fouquets ! (Voy. 0 Annexe L) “ En outre du Raphidodendron, je suis & étudier, a “ décrire et 4 dessiner beaucoup d’autres Poraminiferes du “ yécif de Vile aux Fouquets, “Te nombre des Décapodes que j’ai collectionnés “pendant mon voyage s’éléve a plus de 80 espéces, “ beaucoup sont nouveaux pour la science, et je vais les “ décrire bientdt. ”” CINCHONIDINE. M. Darury appelle Vattention de la Société sur la Cinchonidine. Il y a déja plusieurs années, dit-il, que mon ami et correspondant le Dr H. A. Weddell, de V’Institut, avait appelé mon attention sur cet alealoide qwil désirait voir prendre la place de la quinine dans le traitement jour- nalier de la fiévre, sur les propriétés et dans les hdpitaux ou la quantité de quinine consommée par les malades est considérable. Dans ses Notes sur les quinguinas, publiées dans les Annales des Sciences Naturelles, abrégé de son grand ouvrage sur Histoire naturelle des quinguinas qui valut au savant auteur le Grand prix de VAcadémie des | ok Sciences, il signale a chaque espéce et variété la quantité de quinine ou autres alcaloides contenus dans les écorces, ce qui permet de voir que les espéces les plus rustiques et en méme temps celles qui ont fait l’objet des grandes plantations de quinquinas des Indes Orientales, de Java et de la Réunion, sont justement celles qui contiennent le plus de Ovnchonidine. La Cinchonidine qu’il ne faut pas confondre avec la Cinchonine a été découverte par M. Pasteur. Cet habile chimiste l’a obtenue en dédoublant la quinidine du com- merce, qui renferme, en proportions variables, deux alca- loides différents: un (généralement prédominant), hy- draté, efflorescent, isomére de la cinchonine est la Cincho- nidine; Vautre anhydre, isomére de la quinine, auquel M. Pasteur a conservé le nom de Quinidine. Les expériences faites dans plusieurs des Districts les plus insalubres de I’Inde anglaise 4 la suggestion de M. Iloward ne laissent plus aucun doute sur les qualités de la Cinchonidine dont Vefficacité est égale au sulfate de quinine et qui offre de plus un grand avantage sur ce dernier, celui d’¢tre supporté plus facilement par Pestomac. La note que vient de présenter 4 VAcadémie des Sciences M. Weddell, Sur Cavantage qwil y aurait de remplacer la quinine par la Cinchonidine, dans le traitement des fidvres intermittentes, est le résumé de toutes les expé- riences entreprises a ce sujet, Un autre point non moins important pour Maurice, dans le moment surtout, est le prix de la Cinchonidine qui est si minime quw’il permettra a presque tous les malheu- reux d’en avoir toujours chez eux, d’en prendre en temps opportun et par 1a d’éviter ’envahissement de la fitvre. “Tie Gouvernement de Madras, dit M. Toward, * vient de faire l’acquisition de 16009 once de Cinchoni- eh! FY ga “ dine, Aun prix qui n’a guére dépassé une roupie l’once ; “or, en supposant a ce reméde une efficacité égale a celle “du sulfate de quinine, V’économie sur ce seul marclré serait d’a peu prés 3000 livres sterling ; on peut, d’aprés ‘cela, se faire une idée du chiffre auquel se monterait n a ‘“‘ )’économie pour |’Inde entiére ”’. “ Tl serait done avantageux, 4 plus d’un titre, de voir Vemploi de la Cinchonidine se vulgariser parmi nous. C’est dans ce but que je me suis permis d’entretenir la Société des travaux et de la correspondance de mon ami le Dr Weddell a ce sujet”. Enfin M. A. Darury entretient la Société des prin- cipaux travaux de l’Association Britannique pour Vavan~ cement des sciences, 4 son congrts de Glasgow. La séance est levée. ee SEANCE DU MERCREDI, 2 MAT 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE L’ HONORABLE V. NAZ, C.M. G. Présents : Monseigneur l’Evéque de Maurice, M. C. EK. Bewsher, C. H, de Caila, A. Daruty, N. Desjardins, Kv. Dupont, Dr A. Edwards, J, Horne, Lee. Le Juge, P. Le Miére, J. E. Para, Ed, Virieux, Rev. Stephen Walsh et L. Bouton, Secrétaire. M. le Dr E. Le Juge se fait excuser. Le procés-verbal de la derniére réunion est adopté apres une légére rectification. M. J. I’. Anderson présenté a la derniére séance est élu membre résident de la Société. EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878. L’xon. Prismunr donne lecture d’une lettre du Secrétaire Colonial accompagnaut la copie dune dépéche a I sree du Trés Honorable Secrétaire d’Etat pour les Colonies avec des annexes concernant l’Eixposition Universelle de Paris en 1878. S. HE, le Gouverneur demande a la Société si dans son opinion la Colonie peut participer 4 cette Exposition et aussi de nommer 38 représentants pour le Comité qui doit étre constitué a cet effet, La Société est unanime a reconnaitre que la Colonie doit participer 4 cette Exposition. Et 1’Ton. J. Fraser et MM, Finniss et Bewsher sont proposés par la Société pour faire partie du Comité que doit nommer 8, H. le Gouverneur. M. L. Bourton proposé en cette qualité prie la Société de l’excuser, mais promet son concours au Comité. BOIS FOSSILES. M. Darury présente un trés intéressant travail du R. P. Jouan, professeur de Sciences au Collége Diocésain , sur les restes de bois fossiles qu’il a découverts au Grand- Port. Ce travail remarquable, excite le plus grand intéret chez les membres présents qui en suivent la lecture, les échantillons sous les yeux.—Sur la proposition de Viton. Président, la Société est unanime a voter des sincéres remerciements a l’auteur et le Secrétaire est chargé de lui écrire 4 ce sujet et aussi pour lui demander l’autorisation de publier ce travail. (Voyez ? Annexe F) M. C. E. Bewsuer donne lecture d’un rapport sur un voyage qu’il a entrepris en Décembre dernier au Lac de Johanna, iles Comores et des notes sur la grébe (Podiceps) qui y habite. Ce rapport également trés inté- ressaut sera lmprimé daus les Transactions. we 15 oe M. Daroty, a propos de la description du lac de Johanna, signale 4 la Société une importante Etude de M., Vélain sur les lacs voleaniques de Nossibé, présentée a la Société de Géographie de Paris. M. Le Srcriirarre signale a la Société une seconde invasion quiaecu lieu aux Pamplemousses (Riviere des Calebasses), de la chenille de Homopterus Vinsonit, En peu de jours, dit-il, de grands Flamboyants (Poznciania regia) étaient dépouillés de leurs feuilles et les chenilles n’y trouvant plus de nowrriture se répandaient dans les environs, au point que dans certaines maisons on se voyait obligé de les faire balayer et de les jeter dans un grand feu par paniers. I] rappelle que la premitre invasion qu’il a signalée avait eu liew en Novembre 1867, au moment ol la fiévre sévissait dans toute son intensité. FLORE DE L’ILE RODRIGUES, M. Darvty entretient la Soci¢té des travaux botani~ ques qui ont lieu dans le moment sur les collections rap- portées par ’Expédition du Passage de Vénus, 4 Rodri- gues. “ Un grand nombre @algues de cette ile ont été déerites par le professeur Dickie, quia nommé une grande quantité de ces plantes provenant des cétes de Maurice, notamment la belle collection que possédait le Colonel Pike. “ M, Bayley Balfour qui était spécialement chargé de la partie botanique a déja lu plusieurs travaux a la Société Linnéenne de Londres sur ses collections, Hl vient de présenter a cette Société ses appréciations sur Vaspect de la végétation de Rodrigues. La Flore offre, comme on pouvait s’y attendre les caractéres insulaires, elle est tro~- picale et plutdt stche qu’humide; c’est le type des Mas- careignes, ayant des affinités avec la Flore de la Polynésie et de ’Ainérique quoique les types asiatiques soient plus nombreux. Un grand nombre de ces plantes paraissent —16— y avoir &é introduites; et Pancienne Flore de Vile, en grande partie détruite par des causes peu connues ou dou- teuses, ressemble en cela a celle de St. Héléne, détruite par l’influence de ’homme. Un des caractéres les plus remarquables de la Flore de Rodrigues est la variation de formes qu’affectent les feuilles de beaucoup d’espéces, Les feuilles des jeunes plantes sont tout 4 fait différentes de celles des plantes adultes. Et sur ces dernitres, celles des pousses de la base possedent la méme forme que celles des jeunes plants. Cette Hétorophyllie propre a nos iles avait fait penser 4 Bory de St. Vincent que la nature encore indé- cise essayait dans ces ébauches, quelle effacait plus tard, la forme définitive qu’elle devait donner a la plante”’ MOUSSES NOUVELLES, M, Darovty signale la description de nouvelles mous- ses de Maurice. * Je suis surtout heureux, dit-il, de constater que les dames de Maurice commencent 2 prendre gotit aux collec- tions botaniques qui certainement aideront considérable- ment a la connaissance de certaines classes tres peu con- nues de végétaux inférieurs, tels que les Algues, les Lichens, les Mousses, les Hépatiques, les Liycopodiacées, et les Fougéres. Avec un concours aussi gracietx, ces jolies plantes ne tarderont pas 4 sortir de Vombre au grand bénéfice de la science. “ Aprés les Lichens voici done les Mousses dont Vétude avance et cela grace 4 Vobligeance de M. P. Schimper, de l'Institut, Directeur du Museum d'Histoire Naturelle de Strasbourg, qui a bien voulu nommer toutes celles que je lui ai fait parvenir et dont j’ai déja donné la liste 4 la Société, Aujourd’hui nous trouvons dans le Bulletin de la Société de Physique et d’ Histoire Natu- relle de Geneve la description de plusieurs espéces nou- siege velles de Maurice par M. Duby ; les Mousses, objets do ces descriptions, ont été récoltées par une Genévoise, habix tant Moka, ainsi que nous le voyons par ces mots de l’au~ teur pour certaines espéces:-“ Jn insula Mauritiana ad terram plantulam clegantissimam collegit Domina Lecoultre Genevensis, ? et aussi par notre collégue M. V. de Robil- lard auquel plusieurs espéces ont été dédiées”. (Voir l’ Annexe G.) POISSONS VENIMBUX ET VENENEUX. M. Darury fait part, ensuite, de ses recherches sur les poissons vénimeua et vénéneux et prie les membres de la Société de vouloir bien lui faire parvenir toutes les cbservations quw’ils pourraient se procurer a ce sujet, ainsi que des spécimens de ces poissons. Dans des recherches entreprises conjointement avec M. Para, nouveau membre de la Société, sur le Machouaran dont la blessure est justement redoutée des pécheurs, ila été conduit a iden- tifier ce poisson, ce qui lui a permis de découvrir dans les collections du Museum un poisson nouveau pour la faune ichtyologique de Maurice. Ce poisson avait été confondu avee le Machouaran ordinaire (Plotosus lineatus) dont il portait du reste l’étiquette. Aprés un examen minutieux, il a pu voir que ce poisson appartient 4 un genre eréé par Lacépéde, le genre Loricaria. Ce poisson est remarquable par le développement des premiers rayons de ses nageoires dorsales et pectorales qui sont dentés et en font des armes terribles. La téte du poisson offre une particularité fort curieuse et spéciale, elle est pour ainsi dire cuirassée de plaques osseuses, Tl fait voir également un spécimen de Machouaran ordinaire (Plotosus lineatus) que M. Para a porté a la séance. “ I] est probable, ajoute M. Daruty, que si M. Para veut bien continuer les recherches dont il a bien ax 18 = voulu se charger, il arrivera 4 découvrir un venin qui est la cause des suites fAcheuses de la blessure du Machouas ran. ”” SEANCE DU MERCREDI, 13 JUIN 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE L’HON. V. NAZ, C. M. G. Présents : MM. J. F. Anderson, Ch. Bruce, A. Daruty, Ev. Dupont, Lachiche Hugues, J. E. Para, V. de Robillard, Ed. Strendat et L. Bouton, Secrétaire, Le procés-verbal de la derniére séance est lu et adopté, Le Secr&rairE donne lecture, 10. D’une lettre des directeurs du British Museum accusant réception du dernier volume des Transactions de la Société. 20. D’une lettre du Seerctaire du Conseil de TAsso- ciation francaise pour l’avancement des Sciences, annon- cant le dernier volume des Comptes-Rendus des Congrés de cette Association en échange des Transactions de la Société. M.J. EH. Para donne communication d’un travail sur le Plotosus Lineatus Lacep. (Voyex ? Annexe G.) M. J. F. Anverson lit une lettre qu’il avait écrite au Président, au sujet des Cirripédes qw’il avait trouvés sur une épave échouée sur la edte de la Savane 4 Gel Air. M. Kv. Dupont signale Vapparition d’un Catalogue de la forme malacologique de Maurice et de ses Dépendunces par ME, Liénard, Lz Secriraire fait voir des Mangoustans provenant de Ja Réunion, a oe Le Secrerarre donne aussi communication de plu- sieurs considérations sur la Météorologie de Vile. M. A. Darury donne lecture de la traduction sur, les Relations extéricures de la vie des Animaux marins, parle Dr K, Mobius, Directeur du Museum et Professeur a Université de Iiel. La séance est levée. 7 = = >) be bey SEANCE DU JEUDI, 9 AOUT 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE L’HONORABLE V. NAZ, C. M. G, Sont présents a la réunion: MM. C. E. Bewsher, Ch. Bruce, H. C. de Caila, A. Daruty, Ev. Dupont, P. Le Micre, J. E. Para, V, de Robillard, Révd. Stephen Walshe, L. Bouton, Secrétaire. Apres la lecture et Padoption du procés verbal de la derniére séance, Lx Secrérare présente: lo. De la part de 8. E. le Gouverneur, un Catalogue of the Land and Fresh Water shells of British India, by W. Theobald ; et le Geological Survey of India. 20. De M. A. Ed. Newton, les ouvrages suivants : lo. on the species of Hypsipetes inhabiting Madagascar ; 20. on the Psittaci of the Mascarene Islands; 30. Note on Palacornis exul; 40. on published sketches of the Dodo and other extinct birds of Mauritius. 30. Dela part de M. J. H. de Ricci, un volume intitulé : “ Fiji, our New Provinces in the South seas. ” 4o. Le Catalogue de la Faune malacologique de l’ile Maurice et de ses Dépendances, par M. Elisée Licnard. 5o. Dela part de Vauteur: Choix de mousses exotigues nouvelles ou peu connues, par J. Ht. Duby, ancien pasteur Docteur és-Sciences. (Voyes ? Annewe EH.) 6o. De la Société des Arts et Sciences de la Réunion : le Bulletin de l’année i875. Rt ghee 7o. De l’Académie Royale de Christiana: ‘“ Nor- wegian Special Catalogue for the International Exhibition of Philadelphia” et ?PHnuwmeratio Insectorum Norvegico- ruin. ; 80. De Prague, en Bohéme: un morceau de cire artificielle. 90. Une lettre de M. J. Anderson relative 4 un Anatife trouvé sur le bord de la mer, 4 Bel Air, 100. Une note de M. J. E. Para sur un poisson du genre Diacope. La Société en dehors de tous ces envois de livres, en a recu une grande quantité, des Htats-Unis d’ Amérique, par Vintermédiaire de the Syithsonian Society, Washing- ton, U.S. tels que: 1 Academy of Natural Sciences of Philadelphia. 2 Society of Natural History, Boston. 3 Proceedings of Daventport, Academy. 4 Museum of Comparative Zoologie, Cambridge, Haward College U.S. 5 Monthly Reports of the Department of Agricul- ture, Washington, ce. Le Srcrérains est chargé de répondre 4 ces divers enyois, de faire agréer les remerciments de la Société aux personnes résidant 4 Maurice et d’envoyer en retour a celles de l’extérieur les derniers Numéros des Transac- tions. La séance est levée. 48mn ANNIVERSAIRE, LE 24 AOUT 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE M. CH. BRUCE. Un grand nombre de membres assistent a la séance. Lr Secrerare donne lecture dune lettre de Vhon, V. Naz, Président de la Société, qui s’excuse de ne pou- yoir assister a la Réunion. M. Hy, pr Cuazau se fait excuser également. et aaa A Vouverture de la séance M. C. Bruce propose la motion suivante qui est adoptée 4 ’unanimitd, That the members of the Royal Society present at the meeting held on the 24th of August 1877, the Anni- versary of the day on which the first meeting of the « Société d’Histoire Naturelle” was held in the year 1829 take this opportunity of recording their grateful sense of the Benefits which Mr Bouton the sole survivor of the first meeting, has confined on the Society, and of paying a hearty and affectionate tribute to the knowledge with which he has enriched their Transactions, the conscien- tious labor and the invariable courtesy with which he has acted as Secretary, and the many qualities which have made him the valued and honored friend of every member of the Society ”. M. L. Bouron a alors répondu a ces paroles : M. Bruce, appuyé par M. Para, propose en qualité de membre résident le Dr Davidson. M. Para lit une note sur la formation des iles Ma- dréporiques, M. L. Bovuron soumet 4 la Société un travail sur la Plante. ee SEANCE DU MERCREDI, 26 SEPTEMBRE 1877 SOUS LA PRESIDENCE DU D? LEJUGE, VICE-PRESIDENT. Présents: MM, Finniss, Daruty, Le Miére, Para, Revd. 8. Walshe et L. Bouton, Secrétaire. Le ; rocéseverbal est lu et adopteé. Le Dr Davidson proposé 4 la derniére scance est élu membre résident. M. A. Darurty fait part a la Société de la perte quelle vient de faire en la personne du Dr Weddell. mi Open membre de l'Institut et énumére tous les titres du défunt. M. Daruty est chargé de transmettre a sa veuve tous les regrets de la Socicté. Lecture e-t donnée: lo. D’une lettre de M. Estourgies proposant en qua- lité de membre correspondant M. Geppe. 20. D’une lettre du Seerétaire Colonial transmettant une brochure sur l’état du Jardin de Kew. M. Le Mire présente a la Société quelques obser- vations au sujet de l’insecte appelé Colorado. Lr SEcRETAIRE présente des feuilles de quinquina provenant des cultures du Dr A. Vinson a lile dela Réunion. Le Secrérarre donne lecture d’une communication faite 4 ’ Académie des Sciences sur l’influence des arbres résineux sur la pluie. Le SrcrérarreE donne communication d'un article du journal Vhygiéne sur la longueur relative de ?index et de Panulaire chez Vhomme. M. Darury présente de la part de M. Loumeau un specimen du Grus Cinerea. M. Darvry présente de la part du Révérend P. Jouan une liste des minéraux offerts par M. Houghton. M. Para lit un travail sur les iles Madréporiqaes au sujet duquel M. Daruty présente quelques observations. M. Daruty appelle attention de la Société sur de nouveaux documents sur l’époque de la disparution de la faune ancienne de l’ile Rodrigues. co) M. C. Vankeirsbilck fait parvenir a la Société un splendide bouquet de roses nouvelles qui attirent vive- ment l’attention. 2 ey SHANCE DU JEUDI, 22 NOVEMBRE 1877. SOUS LA PRESIDENCE DE L’HON. V. NAZ, C. M. G. Présents: J. F. Anderson, C. E. Bewsher, Ev. de Chazal, A, Daruty, Ev. Dupont, P. Le Miére, J. Ei. Para, Révd. St. Walshe et L. Bouton, Secrétaire. Le procés verbal dela derniére réunion est lu et adopté. M. N. Cantley, proposé a la derniére réunion est élu membre résident. Wit ates 4 splies a Le pm ee Lee SNS UPR iy PAR ected tree Cee ety 1) Ty a dVi. le Dr Dar UvY CSu propose Cii iad aicime G dui par M. L. Bouton et V’honorable Président. Le Srecrérarre présente de la part de l’auteur, le professeur Newton, un travail fort intéressant sur le Dodo et d’autres oiseaux disparus de Maurice. (Voir ? Annexe I.) M. Ev. Dupont dit qu'il a lu dans différents journaux scientifiques les appréciations les plus flatteuses sur les collections faites 4 Anjouan par M. Bewsher et que la collection d’oiseaux est regardée comme une des principales découvertes de ces derniéres années accomplies dans l’or- nithologie. Lyon. Pritsment adresse des félicitations a M. Bewsher sur le zéle qu’il a déployé pendant son voyage et espére que les jeunes membres de la Société imiteront son exemple ; les remerciments de la Société sont votés a Vhon. Ed. Newton pour le travail qu’il a bien voulu lui faire parvenir. Tl est aussi présenté de la part du professeur A, Gunther, du British Museum, un exemplaire d’un travail intitulé: “ Description de deux grands lézards éteints de Maurice. (Voir 7 Annexe J.) Le Srcrfrarre appelle l’attention de la Société sur un ouvrage important que vient de publier M. Hartlaub ur les oiseaux de Madagascar. beet» 1s Bn La Société Royale de la Nouvelle Galle du Suda fait parvenir la liste de ses membres et ses réglements, M. Darury présente le Bulletin de la Société des Naturalistes de Moscou de la part de cette Société. Lr Srecrerarre donne lecture dela lettre suivante de M. Bewsher, qui accompagne une liste des coquilles terrestres de Maurice due au travail de M. Ev. Dupont. (Vow Annexe IK.) Port Louis, 22nd November 1877. Dear Mr Bouton, I send you a copy of the list of our land shells which Mr Dupont bas made and I have had printed—the numbers refer to the types which are in my collection. As you see it is ina very rough form yet, but I hope is only the beginning, the nucleus of something better. C. E. Bewsner’ Sur la proposition de ‘hon. Président, les meilleurs remerciments de la Société sont votés a M. Dupont et 4 M. Bewsher. M. Darvurty fait vow un échantillon d’une algue feutrée trouvée dans un bassin; il explique que la parol ’ cellulaire de la plante existe seule, tout son contenu ayant disparu, ce qui permettrait de se servir de ce feutre naturel » Cog pour plusieurs préparations médicinales, M. P. Lemiire présente un spécimen d'une plante originaire du Mexique et qui a fleuri pour la premiére fois ila Grand’ Riviére. La fleur d’un rouge vif est admirable déclat et de beauté, Len ye SEANCE ANNUELLE DU 6 FEVRIER 1878. SOUS LA PRESIDENCE DE L’ HON, ED. NEWTON, Cri Mia 'Ge Présents : Lihon. V. Naz, C. M.G., Président de la So- ciété, Dr LeJuge, V. P., L. Bouton, Secrétaire, Hv. Dupont et A. Daruty, Vice-Secrétaires, C. E. Bewsher, Trésorier, M. J. A. Anderson, Ch. Bruce, de Caila, G. de Coriolis, N. Cantley, N. Desjardins, P. Lemiére, Lord Bishop of Mauritius, J. Miller, J. HE. Para, V. de Robillard et Kd. Virieux. L’uon. Naz, Président de la Société, annonce que Vhon. Ed. Newton a bien voulu accepter de présider la scance. Lx Secrfraire, sur l’invitation du Président, donne lecture de son rapport annuel sur les travaux de la Socicté. (Voir ? Annexe L.) Lz Trisorrer donne également lecture de son rap- port sur l’état financier de la Société. Ces deux rapports sont adoptés. L’non. Newron prend la parole pour féliciter le Secrétaire et le Trésorier du zéle qu’ils ont mis pour accom- plir leur devoir ainsi que les membres qui ont contribué aux travaux. L’non. Naz se léve et adresse au nom de la Société ses adieux a l’hon. Newton. L’Hon. Newton remercie hon. Naz de ses paroles et se retire pour laisser la Société procéder a l’élection de son Conseil. L’xon. Naz propose a la Société de décerner le titre de membre honoraire 4 honorable Newton, ce qui est voté par acclamation, (les réglements ayant été suspendus pour cette occasion.) 2 OG M.le Dr Vitry est proposé en qualité de membre résident par MM. A. Daruty et Ey. Dupont M.le Dr G. Bouchet est proposé en cette méme qua- lité par le Dr Le Juge et l’hon. Naz. Il est ensuite procédé a Vélection des membres da Conseil. Sont élus: BUREAU : L’hon. V. Naz, C. M. G., Président. Dr C. Meldrum, F. B.S.) M C. Bruce, ) L. Bouton, Secrétaire. J. H. Finniss, A. Daruty, C. KE. Bewsher, Trésorier, Vice Présidents. Vice-Secrétaires. INOFFICIELS : MM. De Caila, MM. J. M. Matson, Dr Davidson, J, EK. Para, Ev. Dupont, Rd. 8. Walshe. AUDITEURS : MM. E. Virieux et L. Pitot. 4a Ta Ta EOE EE Bo NOTE SUR QUELQUES ESPECES NOUVELLES APPARTENANT A LA CLASSE DES CHE HI 4p EP EEC wi ES. ll y aquelques mois, je recus de ’Ile Maurice un envo1 d’ Kchinodermes, et je fus étonné d’y trouver quel- ques échantillons d’une espéce d’Hehinolampas qui, dés labord, me parat différer de celles que l’on connaissait déja. Le genre Hchinolampas, quia fait son apparition avec la formation tertiaire, est représenté dans les pre- miers dépots éocénes par une quantité d’espéces ; elles di- minuent beaucoup de nombre dans les couches miocénes ; a l’époque pliocéne il s’en trouve encore moins, et, dans les mers de l’époque actuelle, on n’en connaissait que trois espéces, Hehin. oviformis, VEchin. Richardi, V Echin. dila- tatus. La découverte d’une quatriéme espéce vivante, bien caractérisée, appartenant a ce genre qui joue un role si important dans la faune échinitique des terrains tertiaires, _ est done un fait intéressant pour la science, Je donne plus = 100 ee loin la descripticn de ce nouvel Echinolampas et, pour fa- ciliter la comparaison avec une espéce voisine, PEchin. ovi- formis, qui n’a pas encore été bien précisce, j’ai donné la description d’un exemplaire trés-typique de cette espéce recueillie 4 Ceylan par M. Al. Humbert, en la faisant accompagner d’une figure trés-exacte. Un Metalia trés-curieux, provenant aussi de I’Ile Maurice, m’a fourni une deuxiéme espéce nouvelle a ajou- ter 4 la premiere. Enfin, j’ai profité de Voccasion, pour faire connaitre quelques Echinodermes nouveaux, a l’état fossile: une espéce du genre Hnallaster recueillie au Pérou par M Karsten, un Pseudocidaris rapporté du Mexique par M. de Saussure, et un petit Astropecten trouvé par M. Pillet dans le néocomien des environs d’Aix-les-Bains. Ecuinotampas ALEXxANnpRI, P. pe Lorton, 1876. DIMENSIONS. POH @UCUE! 2. sc, enteek ee erictesssee 2 a OO nT, Largeur par rapport 4 la longueur.., 0,89 Hauteur id, id. ... 0,48 0,21 0,53 Forme largement ovale, réguliérement arrondie au pourtour, trés-légérement rostrée a lextrémité posté- rieure ; le rostre, assez accentucé dans les jeunes, disparait presque complétement dans les grands individus. Face su- perieure déprimée, trés-réguliérement et uniformément convexe, nullement relevée au sommet et non carénée dans l’aire interambulacraire postérieure impaire. Face inférieure relativement trés-convexe, 4 peine un peu en- fonece autour du péristome. Pourtour arrondi et renflé. Sommet ambulacraire excentrique en avant, situé a 0,40 de la longueur, — 9D — Ambulacres peu pataloides, trés-ouverts 4 leur extré- mité, relativement courts, inégaux ; les postérieurs sont plus longs que les antériewrs pairs, l’antérieur impair est plus court que ces derniers. Zones poriféres presque superficielles, assez larges ; la largeur de chacune n’égale pas tout-a-fait la moitié de la largeur de lespace interpo- rifére; ce dernier, dans un exemplaire de 65m™™ de lon- gueur, a une lareeur de 38mm 3, Les zones poriféres ine ternes, dans les ambulacres pairs, sont notablement plus courtes que les externes, surtout dans les antérieurs, dont les zones externes ont jusqu’d 12 paires de pores de plus que les internes. On observe a cet égard quelques varia= tions suivant les individus. Pores petits, umis par un sillon peu profond, disposés par paires trés rapprochcées ; les cloisons qui les séparent portent un filet de six ou sept petits granules. A partir de l’extrémité des pétales, les ambulacres s’écartent extrémement, puis se resserrent a la face inférieure et ne sont plus compos¢és que de pores extrémement petits et écartés, visibles seulement avec un fort grossissement. Appareil apicial peu étendu, a fleur du test; corps madréporiforme ayant lV’aspect d’un petit bouton non sail- lant et trés-granuleux, entourés des quatre pores génitaux, bien ouverts, dont les postérieurs sont plus écartés que les antérieurs. Pores ocellaires presque imperceptibles, Péristome pentagonal, plus large que long, excen- trique en avant, correspondant a peu prés au sommet am- bulacraire; sa largeur atteit environ le sixiéme de la largeur de Voursin. Floscelle rudimentaire, les bourrelets sont a peine saillants et les phyllodes superficiels composés de quelques paires de pores trés petits. Membrane buccale trés-mince et lisse. Périprocte tout-a-fait inframarginal, trés-rapproché du bord postérieur, relativement fort grand et semi- lunaire, le coté droit se trouvant parallele au bord posté- 5) 31) ricur. I] est presque entiérement fermé en avant par trois grandes plaques triangulaires trés granuleuses; dans le plus grand de mes exemplaires Vune de ces plaques est divisée en deux parties. La faible portion de la membrane anale qui n’est pas protégée par ces plaques et qui entoure lorifice anal, est couverte de petites plaquettes calcaires trés-nombreuses qui la rendent tout a-fait écailleuse. Tubercules petits, mais bien distincts, et entourés dun p tit scrobicule enfoncé ; ils sont relativement peu rapprochés et séparés par deux ou trcis rangées de gra- nules milhaires tres-petits et écart¢és. Dans les aires inter~ poriféres, ils sont disposés par petites rangées transverses de quatre, cing au plus, dans la largeur de l’aire. A la face supérieure, les tubercules paraissent tous égaux et également distribués; a la face inférieure, ils sont plus gros et entourés de scrobicules plus larges, autour du péristome ils se développent encore et s’écartent davan~ tage. Soies trés-fines, striées, trés-courtes, ayant en moyenne 1mm} de longueur; celles qui protégent lou- verture pcristomale sont plus longues que les autres. Couleur jaundtre ou violacée, parfois des taches violettes sur un fond jaunatre. RappoRts ET DIFFERENCES. Je suis porté a croire que lespéce que je viens de décrire a été confondue quel- quefois avec l’Echinolampas oviformis. Je décris plus loin un exemplaire de lEehinelampas oviformis tout a fait conformes aux figures de Klein et de Seba, géncéralement admises comme représentant le type de cette espéce; en le comparant avec les exemplaires de |’ Hchinolampas Alecandri, je wai pas tardé a reconnaitre que les deux espéces sont parfaitement distinctes. Voici les caractéres qui peuvent servir 4 les séparer. L’ Ech. Alexandri est notablement plus déprimé, plus élargi, moins rostré, non caréné ni relevé dans l’aire interambulacraire postéricure impaire; sa face inférieure est plus uniformement con- yee vexe, moins ¢vidée au centre; ses ambulacres sont plus étroits, bien moins pétaloides, et les zones poriféres internes des ambulacres pairs sont beaucoup plus courtes relative- ment aux externes; son péristome est plus grand, plus élargi, et entouré d’un floscelle bien moins accentué ; son périprocte est relativement plus grand et semi-lunaire (je ne connais pas les plaques anales de |’Hch. oviformis) ; enfin ses tubereules sont tiverelament plus distincts et bien plus écartés; ainsi, dans la largeur des zones interporiféres d’échantillons de méme taille, on compte quatre tuber- cules dans l’Hehin. Alexandri, et douze dans | Hchin. oviformis, Dans lEchinolampas Rangii Desm. (THellei, Val.), dont je puis comparer un bon exemplaire, les am- bulacres sont beaucoup plus larges, plus pétaloides, 4 zones poritéres presque égales, la face inférieure est plus con- cave, le floseelle plus accentué, le périprocte plus petit et ovale. Je ne connais que par la description de M. Al, Agassiz et par les figures données par lui et par Gray, V Lchin. depressus, dont on n’a encore trouvé que des indi- vidus de petite taille, dans la mer des Florides; il est certainement voisin de l2chinol, Alexandri, mais s’en distinguerait, autant qu’on peut en juger en comparant des exemplaires de taille différente, par sa forme plus étroite, plus allongée et plus rostrée, par son péristome plus central, ses tubercules plus développés et notablemen plus écartés, et, d’aprés l'une des figures données par M. Al. Agassiz, par ses zones poriféres encore plus inégales dans les ambulacres pairs. J’ai dédié cette espéce A. M. Alexandre Agassiz. Locairé. Trois exemplaires de cette espéce m’ont été envoyés par M, de Robillard qui les a recueillis a VIle Maurice, ee Se 2] — 9 — Brissus (MerarsA) Rositiarpt, P. pz Lortox, 1876, DIMENSIONS. Longueur...... aaa Ae aeceasioa es sce Semone canter saemees 80 mm. Largeur par rapport 4 la longuenr ............ 0.87 Hauteur id. Ae AA pe cbtestiag ‘otaate Oe Forme ovale, un peu en cceur, relativement large. Face supérieure tronquée un peu en dedans et trés relevée sur le bord antérieur, tout prés duquel se trouve le point culminant ; a partir de. la elle s’abaisse trés-rapidement en formant une déclivité considérable et réguliére jusqu’au bord postérieur. Ce dernier est peu ¢levé et tronqué obliquement en dedans. L’aire interambulacraire impaire n’est aucunement carénée. Face inférieure assez régu~ liérement convexe, trés-peu déprimée autour du peéris- tome. Sommet ambulacraire trés-excentrique en avant, situé au point culminant, tout prés du bord antérieur, Ambulacre impair composé de pores trés-petits, diss posés par paires écartées, formant deux rangées. Il est logé dans un sillon assez large qui, d’abord peu accentué aupres du sommet, creuse ensuite profondément la face intérieure, échancre le pourtour, et s’efface a la face inf¢- rieure. Ambulacre antérieurs pairs fort longs (38mm, soit 0,41 de la longueur de loursin), étroits, trés-creus¢s, tombant presque verticalement le long des cotés qui sont presque abrupts, et plutét dirigés en arriére qu’en avant. Chacune des zones poriféres se compose de 26 paires de pores relativement assez petits ; l’espace interporifére, extrémement étroit, est couvert, ainsi que les cloisons, de granules d’une grande finesse, trés-serrés, tout a fait homogénes, qui ne sont accompagnés d’aucun tubercule. Ambulacres postérieurs pairs fort longs (44mm, soit 0,55 de la longueur de l’oursin), trésecreusés, droits, a peine légérement arqués a leur extrémité ; ils forment avec les antérieurs un angle de 42°, Les zones poriferes comptent chacune 86 paires de pores. La zone interporifére est réduite a un filet de granules trés-fins avec lesquels il ne ‘se trouve aucun tubercule. L’aire interambulacraire im- paire forme un triangle régulier entre les deux ambulacres postérieurs, elle les sépare largement dés leur origine. Les aires interambulacraires paires sont trés relevées, et, par suite du creusemeut des ambulacres semblent les border, surtout en avant, d’une forte caréne obtuse. A la face inférieure les ambulacres sont représentces par de larges avenues lisses, dont les postérieures remontent a peu prés & la hauteur du périprocte. Autour du péristome les pores sont assez nombreux et relativement assez ous verts. Appareil apicial non enfoncé. Pores génitaux trés- rapprochés,. au nombre de 4, Plaque madréporiforme postérieure trés-petite. Péristome semi-lunaire, trés-excentrique en avant. Plaques buccales trés-nombreuses, polygonales ; on en compte d’abord huit notablement plus grandes que les autres, formant la rangée antérieure, puis une seconde rangée de plaques un peu plus petites, et d’autres ensuite, trésanombreuses, un peu irréguliérement disposcs et deve- nant toujours plus petites ; la lévre postérieure est étroite et assez saillante. Fériprocte relativement large, ouvert tout au sommet de la face postérieure. Plaques anales assez grandes dans le haut de l’ouverture et trés-enombreuses. Plastron relativement fort large, non caréné, sa largeur maximum égale 0,44 de la largeur de loursin. Fasciole péripétale trés-étroit, serrant de prés l’extré- mité des ambulacres, remontant assez haut dans les aires interambulacraires post¢rieures paires en formant un angle obtus, il forme également un angle, mais peu prononeé, dans les aires interambulacraires antérieures. Fasciole sous-anal large, ayant ’apparence d’un anneau ay ae largement cordiforme, circonscrivant une area couvert de tubercules rares, épars, nullement disposés au pourtour en séries partant des pores marginaux, comme dans le Brissus sternalis. Du fasciole sous-anal s’¢léve de chaque coté une branche courte, arquée, qui remonte a peine jusqu’au sommet du périprocts, et se recourbe en dehorsa@ son extrémité au lieu de tendre & se refermer. Tubercules extrémement petits, trés-nombreux, trés- serrés et singuliérement homogénes a la face supérieure, car e’est a peine si, le long des ambulacres, il s’en trouve quelques-uns un peu plus forts que les autres: les plus développés, encore bien petits, se montrent le long du sillon antérieur ot ils sont trés-écartés. Granules miliaires trés-abondants et trés-serrés. Ala face inféricure les tubercules sont plus écartés, mais 4 peine plus volumineux ; ceux qui couvrent le plastron sont fort petits et extréme- meut serrés. Radioles de la face supérieure trés-courts, trésefour- nis, et trésegaux, le long des ambulacres seulement, quele ques soles sont plus longues que les autres. A la face inférieure les soies sont un peu plus longues, sans |’étre cependant beaucoup. Sur le plastron les radioles sont courts, un peu arqués, aplatis a leur extrémité, trés-courts, trés-fournis, et tous égaux. Je n’ai su distinguer ni les sphérides ni les péddicel- laires, RAPTORTS ET DIFFERENCE. L’espace que je viens de décrire appartient au sousegenre Metalia et se rapproche a plusieurs égards du Metalia sternalis (Liamb.) Gray. Au premier abord on pourrait croire que Von est en pré- sence d’une monstruosité de cette espéce; un examen un peu attentif montre bientét qu’il n’en est rien, et quil existe des caractéres distinctifs importants. D’abord il faut signaler la forme si particuliére du Br. Robillardi, sa = Sn face supérieure trés-relevée et gibbeuse en avant, son sommet situé presque au bord antérieur; puis, dans cette nouvelle espéce, les tubercules sont plus fins, plus serrés, plus homogénes, et iln’y a pas de tubercules plus déve- loppés a la face supérieure, il en résulte que les soies sont plus courtes, plus fournies et a peu prés toutes d’égale longueur, tandis que, & dimensions égales, le Brissus sternalis parait couvert de soies plus longues, et surtout beaucoup plus longues tout le long des ambulacres,ou sont les gros tubercules. Les ambulacres pairs du Br. Robil- lardi sont plus profondément creusés, et les aires interambu- lacraires sont plus carénées sur leurs bords; les antérieurs sont dirigés en arriére et non en avant, les postérieurs ne sont pas arqués et ils sont beaucoup plus largement sépa- rés au sommet, par l’aire interambulacraire impaire. Ces différences des ambulacres sont trés sensibles. On peut ajouter encore que, dans le Br. Robiliurdi, le périprocte est relativement plus grand ; le plastron est relativement plus large (0,44 de la largeur de Voursin, au lieu de 0,29 en. moyenne dans le Brissus sternalis) et couvert de soies plus fournies et plus homogénes; les avenues ambulacraires de la face inférieure sont plus larges, lécusson sous-anal est moins cordiforme et non radié, les tubereules n’étant pas alignés ; et enfin les deux branches du fasciole sous-anal sont contournées en dehors a leur extrémité et non en dedans, n’ayant donc aucune tendance a se refermer au- dessus du périprocte. Je ne connais encore qu’un seul exemplaire du Brissus Robil/ardi, mais j’ai pule comparer avec 7 exemplaires du Brissus sternalis trés-bien conservés, présentant toutes les gradations d’Age depuis 45™™ jusqu’a 145mm de longueur, et je n’ai trouvé aucun caractére qui ptit indiquer un passage entre les deux espéces. Je remar- querai en passant que ces sept exemplaires présentent des caractéres tout a fait identiques et trés constants. Dans lé plus grand individu le sommet est un peu gibbeux et un peu plus relevé que dans les autres, mais le point cul- aa 8G0a= minant est situé dans tous 4 la méme place ; la largeur proportionnelle du plastron est a peu de chose piés la méme dans tous, mais la largeur des avenues ambulacraires diminue considérablement 4 mesure que l’animal vioillit. On ne saurait confondre le Brissus Robillardi avec le Brissus (Metalia) maculosa qui n'a point de sillon antéricur. La coupe établie par Gray sous lenom Je WMetalia me parait classée sur des caracteres qui n’ont pas l’impor- tance de caractéres génériques, c’est a peine si elle mérite d étre conservée, méme a titre de sous-genre. Locaire. Ile Maurice. Un oxemplaire recueilli par M. de Robillard. Ma collection. 4a_ TH) TA SE XK EES. PRESENCE DES DEUX ENTOZOAIRES DIFFERENTS DANS LES INTESTINS D’UNE POULE. Je n'ai pas la prétention d’avoir fait une découverte nouvelle, ni méme de signaler un fait inconnu de la science moderne, mais je ne crois pas qu'il soit déplacé de vous donner lecture de l’observation que j’ai faite, n’au- rait-elle d’autre but que de vous faire connaitre un fait que beaucoup d’entre vous peut.étre n'ont pas observé. C’est par le plus grand des hasards que je fus amené a constater la présence de ces vers dans les viscéres d’un granivore. En coupant un morceau de J’intestin d’une poule, je vis aussitét se mouvoir un ver a forme allongée, cylindrique, ayant environ 6 a 7 centimétres de long. La présence de cet entozoaire excita ma curiosité, je me livrai alors a la recherche de ces vers et jen trouvai un trés grand nombre. Mais quelle ne fut pas ma surprise de trouver en méme temps, dans toute la longueur du canal digestif, d’autres vers ayant tout-d-fait l’apparence du Tcenia. Je les recueillis avec soin pour les examiner de plus prés et je dus les classer, l'un dans l’ordre des Hel- minthes proprement dits, l’autre dans celle des Cestoides La classe des Helminthes est une réunion d’animaux fort disparates, un groupe excessivement polymorphe. Ils ont pour caractére commun leur existence dans l'intérieur d’un autre animal, mais ils présentent entre eux les dégrés les plus divers d’organisation, depuis Vacéphalocyste jusqu’au strongle géant, C’est pour ces motifs, que lhel- minthologie est encore une des branches spéciales les moins bien fondées de l’encyclopédie médicale. es) 3)- ya Pourtant, il n’est pas difficile de reconnaitre dans-le premier de ces vers l’ascaride lombricoide, ou tout au moins une variété trés voisine de cet helminthe, On peut y remarquer en effet : lo. Un sillon cutané apparent qui régne tout le long ae chaque cdté du corps ; 20. L’amincissement conique du corps vers la téte et vers la queue, mais a un degré plus prononcé vers celle-ci, qui pourtant, n’en a pas moms une extrémité plutot mousse que pointue. 30. La couleur d’un gris rosé. Le plus long de ces vers (individu femelle) a environ 9 centimetres de longueur. II est facile de remarquer dans Vintérieur de ces ascarides un grand nombre d’autres petits vers. Les individus males sont presque microscopiques ; leur ténuité est extréme et leur longueur est d’environ un centimétre. Leur queue est recourbée en trompette. J’ai rangé la deuaiéme espéce de ces vers dans la classe des Cestoides. La tribu des T'cenioides comprend des vers ayant un corps en longue bandelette ou formé d’articles nombreux. La difficulté quis‘est présentée a moi, a été de savoir sile ver qui m’oceupait était un Toenia ou un_bothrio- céphale, je dus avoir recours a l’opinion de mon collégue et ami Para, qui se livra avec moi a des recherches micros- copiques, Nous avons pu constater une téte subhémisphé- rique et trés distincte de la téte oblonge du bothriocéphale ; des articles larges mais ¢troits et non pas quadrilateres comme ceux du bothriocéphale. De ces differences, nous ayons conclu que le ver qui nous occupait ctait un foenia. Sa longueur varie de 12 a 15 centimétres, et son cou, =0S9-=_. trés allongé, est tellement filiforme qu’a peine peut-on y reconnaitre des articles. Pourrions-nous conclure que ces deux vers sont iden~ tiques 4 ceux que nous rencontrons chez homme? Pour ma part, je me refuse dl’admettre. Je ne puis croire que ces ascarides puissent atteindre jusqu’a 22 centimetres de long, ni que ces Tcenias puissent s’allonger jusqu’a 5 et 6 métres. Représentez~vous, en effet, 30 ou 40 Tcenias (c’est environ le nombre que j’ai rencontré de ces vers) ayant seulement 1 métre de long dans une seule poule! Représentez-vous aussi tous les ascarides ayant une lon- gueur de 19 420 centimétres et logés en méme temps dans la méme poule ! Car il faut admettre que ces ento- zoaires, trouvant tous les éléments nécessaires a leur exis~ tence, doivent atteindre leurs dimensions ordinaires. C’est pour cela que je me confirme dans mon opinion, & savoir que ces deux espéces de vers sont des variétés de celles que l’on rencontre chez Phomme. Ce ne sont done pas ni le Twnia solum ni VP Ascaris lombricoides, mais des especes particuliéres de ces deux Helminthes. M. Aubert Roche, aprés un long séjour en Abyssinie, nous apprend que le Tcenia y est excessivement commun chez les hommes, et il croit devoir accuser usage qu’ont les Abyssiniens de se nourrir de viande crue. Nous savons que de nos jours la faculté de médecine de Montpellier vient de faire des expériences trés curieuses qui tendent & prouver que lusage de la viande crue prédispose et engendre méme le Tcenia. A l’appui de sa conjecture, M. Aubert Roche fait remarquer quelle est la fréquence de ?Helminthiase téniacée chez les chiens, chez lesquels en effet, on rencontre trés communément deux espéces de Toenias. Cucumerina et T. serrata de Rudolphi), I prétend aussi que les rats de Montfaucon sont tous sujets au Tcenia (‘T, pusilla de Rudolphi.) Sil en est ainsi la < — 40 — présence de Trenias et d’Helminthes chez une gallinacce ne serait-elle pas dtie a l’usage d’une nourriture animale P On sait que la poule se nourrit de toutes les immondices qu’elle rencontre: les excréments, la viande en décompo- sition, les intestins méme d’une autre poule tout lui sert de nourriture. Tl serait curieux d’expérimenter le fait que j’avance, peut-étre témérairement, en méme temps que de suivre attentivement les désordres que ces parasites doivent oc- casionner chez la poule. Il y aurait certainement 1a des études comparées trés-intéressantes a faire. Un fait qui semblerait confirmer l’opinion que j’al émise précédemment est celui-ci : tant all¢, en compagnie de mon collégue Para, faire une visite 4 Monsieur L. Bouton, a la bibliothéque de la Société des Sciences et des Arts, M. Daruty. vice Secrétaire de cette Société, nous raconta que luieméme, en se livrant a des recherches dans Vintestin d’un faucon mort au cabinet d’histoire naturelle, trouva un Tonia qui malheurensement ¢était décompose. Ce faucon était nourri exclusivement a la viande crue. 2. Observation.—Ayant a ma disposition une autre poule destinée a étre tude, je recueillis les intestins et je me livrai, une seconde fois a la recherche de vers intesti - naux. Cette fois je n'y ai trouvé qu'un grand nombre d’ascarides, mais aucun Tcenia. Ces Helminthes occupaient tout Vintestin gréle. Ts étaient enfouis dans une mucosité abondante que contenait toute cette partie du canal digestif. Je n’insisterai pas sur la question de savoir comment *ces helminthes se produisent. Hst-ce par voie de généra. tion spontance ? ou bien proviennent-ils de germes intro- duits journellement dans J’intérieur de l’économie avec Vair, avec les aliments ou avec l'eau ? ou bien les a~t-on dés la naissance et par transmission héréditaire ? Quel ae are grand et intéressant probléme de philosophie zoologique ! Malgré la conscience de mon défaut de compétence en fait d’Helminthologie, je n’hésite pes a proclamer franche- ment, naivement, je ne dirai pas ma conviction, mais bien ma croyance que ces vers intestinaux ne se développent chez la poule que par l’usage d’une nourriture animale. La présence d’un Tonia chez le faucon, et les faits relatés par M. Aubert Roche motivent mon opinion et la maintiendront jusqu’’ démonstration contraire, J TALE. M. Para fait observer que les auteurs modernes ont établi que le Toenia était un animal de transformation. C’est parla grande ressemblance du eysticerque avec la téte du Toenia qu’on lesa rangés l’un et l'autre dans la méme classe. Le Tenia aurait pour origine un vertoide (cysticerques, hydatides). Ce n’est d’ailleurs que dans le tube digestif que les Helminthes vésiculeux peuvent se transformer et arriver a l'état de ver rubané. M. de Siébold, par exemple, in- troduisant diverses espéces de cysticerques dans l’estomac de chiens et de lapins, a vu au bout d’un certain temps ces vers s allonger, se rubaner, s’articuler, et se transformer en Tcenias. Des expériences faites sur "homme ont con- duit 4 des résultats identiques. Le professeur Leuckart, ayant donné 4 un homme et a des chiens quelques cysti- cerques provenant d’un pore ladre, les vit tous attemts de Toenias au bout de deux mois. D’autre part, l’couf de Toenia qui conserve indéfiniment sa propriété germinative, qui résiste & la chaleur et 4 Vhumidité et qui n’est pas ie hope méme attaqué par l'alcool, éclét rapidement et donne nais- sance a un cysticerque lorsqw’il est introduit dans un corps vivant. On a nourri des cochons avec des ceufs de Tcenia ordinaires, et ces pachydermes sont devenus ladres, c’est- ai-dire atteints de nombreux cysticerques. D’aprés ces faits, on admet que le tcenia se développe dla suite de certaines alimentations. La chair de pore» si souvent infectée par le cysticerque, le produit spéciale- ment. Elle a surtout cet effet lorsqu’on la mange crue ou mal cuite, comme nous Va dé¢ja dit notre collégue. A Te WIE BE OCe THE MUSEUM. The following Report was communicated to the Society of Arts and Sciences by its author, Mr Bouton, the Secretary of the Society :— On their return from Paris in 1825 or 1826, Messrs. J. Desjardins and L, Bouton were possessed. of large col- lections found in the island or obtained in their travels. They resolved to make a present of them to their country and to found a Museum of Natural History. In carrying out this idea they received encourage- ment from several influential persons, among others, Baron d’Unienville and Mr C. Telfair, and on the 18th May 1826 they addressed a letter to Sir Lowry Cole who was then Governor of Mauritius. Their sbject was to spread among the youth of the colony a taste for scientific pursuits in general, and more specially for Natural History, in which they have them- selves found so many attractions, leading to the formation of a close friendship between them. The following passages are extracted from the above mentioned letter : ‘* Kew countries are placed in so favorable conditions “as Mauritius to carry out our ideas, placed as she is in “the neighbourhood of countries among the richest in “ Natural History, such as Madagascar, the Cape, &e.”’ and further on ; with reference to the building which they thought would be most appropriate for a Museum; a als) —— “ Tn pointing out the Royal College, it is our opinion “ that no better site could be chosen. It is in that builds “ ing,—a sign of the deep interest taken by the Govern “ ment in public education, that the Museum should be “ placed. Being within the reach of the student it would “attract their attention, and would be useful to the “ classes in the new establishment, and for the course of “ Natural History which will probably be inaugurated “ at a future period. ” The letter reached its address: this the writers ascertained—but no answer was vouchesafed. It was very like what in legal parlance is called a preliminary objec- tion. Several years (14 or 15) elapsed—no thought was given in Mauritius to such an institution, whilst other colonies of more recent date had already set to work. But Desjardins did not remain idle in the interval — residing in the district of Flacq, he had converted the upper floor of a pavilion on Argy estate into a room for his collections of Natural History. Mr L. Bouton had added to them his own private collections. Travellers to Flacq, military officers stationed there, and other persons coming for the express purpose from town, admired and enjoyed the sight new for Mauritius, of collections bright, clean and arranged in perfect order. As I have just said, the collections were in the upper story ; achosen library containing the latest works on scientific subjects filled the lower floor. About that time, in 1837 or 1838, Mr Desjardins left Mauritius for the second time for Paris, with the intention of putting in order his notes and observations and publishing his work on the Zoology of Mauritius, at which he had long been labouring. It was in Paris that —= 4 — death carried him off on 18th April 1840, at the age of 41 years, We all know or should know that on the recommen- dation of his friends and his colleague in the Society of Natural History, his widow presented all her husband’s collections to his native country. ‘The preparations for their custody were made at Government expense, and they were deputed in one of the rings of the Royal College, where they are now. On the 14th October 1842, the Museum was opened to the public and this is the date of the foundation of a Museum in Mauritius It was visited. on that day by Sir W. and Lady Gomm and several of the most influential persons of the time. The management was entrusted to W. Boyer, a distinguished naturalist, and a taxidermist was allowed him whose pay was contributed for one half by Govern- ment and for the other half by the Society of Natural History. These two constituted the whole establishment —tor, already, strict economy was the order of the day. The first few days were a splendid success, after the visit of Sir W, and Lady Gomm other fashionable visitors wrote down their names. The Hstablishment was deser- vedly popular, and its success lasted a reasonable time. It lasted, in fact, much longer than the life of a rose—but gradually, when going out of fashion it ceased to attract as a novelty. The star of the Museum set paler and paler, visitors ceased to flow in and a_ total eclipse followed. On the other hand Boyer’s position was not without difficulties as, besides his care of the Museum, he held a class at the Royal College. But his success was, it may be remembered, not equal to the expectations which had been formed—as he had to teach in another language _— 46 — than his own—he therefore resigned the class and devoted himself exclusively to his post as Curator of the Museum. And yet, nearly all his requests to Government from the urgent needs of the Museum were refused. Nearly all the expenses were paid by the Society whose financial condition was then prosperous. Mr Boyer’s projects of making exchanges with foreign Societies could not be carried out as he had hoped. He fellas it were into a state of discouragement,—his illusions were dispelled. He seldom afterwards visited the Museum ; his illness slight at first, suddenly took a serious turn, and in May 1856, the worthy and learned botanist breathed his last. He was succeeded by Mr L. Bouton in june following. ‘When Mr Bouton took over the charge, he received no official instructions. The Museum remained on the same footing with a Curator and a T'axidermist, neglected by Government without any signs of sympathy from the public—a few visitors came now and then—except on the days of the distributions of prizes when a general rush was made as the risk of breaking the glass panes of the presses and of causing a falling of the flooring of the upper story, It was on the arrival of Sir Henry Barkly that a marked change could be noticed—as I have already men- tioned, the establishment consisted only of a Curator and Taxidermist, whose salaries were paid by the Society and the Government; on the impulsion given to it by that distinguished man who loved and cultivated the sciences, the Museum assumed in appearance and in reality the character of a department. Additional assistance was obtained by the Curator, anda more liberal grant was made for the salaries of the “employés” and the petty expenses usually termed contingencies. Works projected by Boyer, but which he had not been able to execute were a | on carried out by his successor. The collections were increased by the purchase of rare specimens in Mauritius, or from Madagascar and the Cape; and an alphabetical catalogue was made of the birds and mammifers contained in the Museum, so that by the aid of a corresponding number _ the names could readily be found. Still, better might have been done, but it would have been necessary, in order to effect exchanges at long distances, that the “ personnel” should be more numerous and the assistance given much more effective. The num- ber of visitors, however, did not increase, and whilst the Museuin enjoyed the sympathies of Sir Henry and Lady Barkly, the indifference of the public remained the same, yet there was encouragement. But, as we read in the classics, the Tarpeian rock is not far from the Capitol. This was proved on*the arrival of Sir Henry Barkly’s successor. eGPere*t®eeoa® Soe eoeawAyrete eo ee © GG GFF FHKHSEeF FHT HF SHH HH @ Sir Arthur Phayre then came, and every one began to breathe, after having made himself acquainted with the reforms and improvements which were needed in the general administration, he directed his attention to subjects of minor importance, but which he nevertheless considered to be worthy of his solicitude. It was the good fortune of the Curator of the Museum to be introduced to him by the Colonial Secretary who was President of the Society, and who had always evinced deep interests inits proceedings. It was thanks to him that communications took place between His Excellency and your Secretary. When after his interview, the latter no longer doubted the sentiments of His Excellency towards the Museum, he ventured to make a request which was kindly received. I amin want, said he, of a person who could replace me in case of absence, allow me to recommend a young man for whose character and attainments I can vouch. A month afterwards Mr Daru. ty was appointed my assistant. Our warmest thanks are due to His Excellency and we hope that this time the publie will extend to the Mu- seum the same sympathy as is shewn to it by the Governor. A Museum of Natural History says Mr Bouton, may be compared to a Public Library, a Botanical Garden, a picture gallery, and even to a public theatre, all and every one of which has its special utility, but if they are closed with open doors, because no one will enter, would they not be a charge rather than a benefit to the country ? But a change will come over as soon as the enlightened portion of the population take the lead, and shew the advantages and appreciates their usefulness. In closing this brief sketch, too long perhaps, and for which Mr Bouton prays the indulgence of his readers, he is anxious to make known that his efforts have always been directed towards obtaining the esteem and the good will of his fellow citizens, and if he has not succeeded and if the Museum entrusted to his care, and the Society of which he is the founder have not attained all the con- ditions which constitute what it is agreed and termed success and popularity, he cannot fairly be charged with the whole blame and responsibility which should be divided with others. : AA Tel Nal TE XX ES De LISTE DES POISSONS COLLECTIONNES A MAURICE ET AUX SEYCHELLES PAR LE PROFESSEUR-DOCTEUR K. MOBIUS ET CLASSIFIES PAR M. W. PETERS, ACAN TEGO RAB Rn: PERCIFORMES. Percoidae. Serrani. 1. Serranus merra Bloch. 2. Serranus hesagonatus Forster. 3. Serranus flavocceruleus Lacépéde, 4, Serranus guttatus Bloch. 4a, Serranus leopardus Lacépéde. Oo. Serranus Retouti Bleeker. 6. Serranus cylindricus Giinther. 7. Serranus miniatus Forskal. 8. Serranus multinotatus n. sp. S. fuscus vel cinereofuscus, undique nigre punctatus vel maculatus, D. 11,16; A, 3, 8.—L, lat, 140, tr. 24/60. 12. —> Ki) Grammistes orientalis Bloch-Schneider. . Lutianus bengalensis Bloch. Lutianus fulvifamma Forskal. Priacanthi. Priacantus hamrur Forskal. Apogonini. 13. Apogon semiornatus n. sp. A. vitta nigra per occulum ad pectoralis basin, altera ab oculo ad marginem caudalis medium; margine praeo- perculari postico serrato. D. 6—1,9; A. 2,8; Lin. lat. 25, tr. 2/8. 14. Apogon (Apogonichthys) auritus Cuv. Val. 14a, Apogon frenatus Blkr. 15. 16. lis 18. 19. 20. Zi. 22. 23, 24. 25. 26. Chilodipterus octovittatus Lacépéde. Grystini. Dules caudavittatus Lacépéde, Theraponint. Therapon jarbua Forskal(=Th. servus Bloch.) Pristipomatini. Diagramma crassispinum Riip pell.—Seychellen- Diagramma griseum Cuy. Val. —D, 12, 19; Ao. Diagramma gaterina Forskal. Diagramma pica Cuy. Val. Dentex rivulatus Rippell. Dentex griseus Schlegel. Pentapus aurolineatus Lacépéde, Caesio caerulaureus Lacépéde Gerrini. Gerres filamentosus Cay. Val. Squamipannes. 28. Chaetodon strigangulus Solander. 29. _ vagabundus Linné. 30. a auriga Forskal. 3l,. . Kleinii Bloch. 32. $ euttatissimus Bennett. 30. es vittatus Bloch-Schneider. 34, Pe unimaculatus Bloch, 35. : luluna Lacépeéde, 36. ss melanotus Bloch. of. a Blackburnit Desjardins. 38, - zoster Bennett. D. 11, 24; A. 3,19. I. lat. 75, tr. 46. 39. Chelmo longirostris Broussonet. 40. Heniochus macrolepidotus Artedi. 41. Zanclus cornutus Linné. 42. Holacanthus imperator Bloch. 43. “ nicobariensis Bloch-Schneider, 44, - trimaculatus Cuv. Val. Mutli. 45, Mulloides flavolineatus Lacépéde. 46. Upeneus multifasciatus Quoy et Gaymard 47. Upeneus bifasciatus Lacépéde. 48. Upeneus displurus Playfair. Nandi. 39. Plesiops nigricans Riippell. Spari. 50, Sargus auriventris Peters. 51, Pimelepterus fuscus Lacépéde, 52. Lethrinus nebulosus Forskal. 53. Lethrinus mahsena Forskal. Cirrhitides. 54. Cirrhites Forsteri Bloch-Schneider—Seychellen 55, Cirrhites areatus Parkins. 56, Cirrhitichthys maculatus Lacépéde, Scorpacnae. 57, Scorpaena nesogallica Cuv. Val. 58, Pterois volitans Linné. 49. Pterois zebra Cuy. Val. GO, Caracanthus unipinna Gray. HJ. Pelor filamentosum Cuv. Val, 62. Synanceia verrucosa Bloch-Schneider, Teuthies. 68. Teuthis Abhortani Cuy. Val. Beryciformes, 64. Myripristis hexagonus Lacépéde. 65. Holocentrum diadema Lacépeéde. 66. Holocentrum rubrum Forskal. 67. Holocentrum sammara Forskal. 68. Holocentrum spiniferum Forskal. 69. Holocentrum diploxiphus Giinther.-—Proe. Zool, Soe. Lond. 1871, p. 660. Taf, 60. Polynemifornes. 70. Polynemus indicus Shaw. Cotto-Scombriformes. Acanthuri, 71. Acanthurus triostegus L. var. polyzona Bleeker. 72. Acanthurus matoides Cuv. Val. mh — 1) — 73. Acanthurus Dussumieri C. V. 74. Acanthurus hepatus Linneé. 75, Acanthurus plagiatus n. sp. A. fuscus, maculis triangularibus scapularibus binis — nigris, area acufera ocellata : pina caudali furcata flavo- marginata. Doe Aaa: 76. Acanthurus strigosus Bennett. 77. Acanthurus velifer Bloch. 78. Naseus tuberosus Lacépéde. 80. Naseus unicornis Forskal. Carangi. 81. Caranz melampygus Cuv. Val., Day. 82. Chorinemus Santi-Petri Cuv. Val. 85. Trachynotus Baillonit Lacépéde. 84. Psettus argenteus Linnc. 85. Platax vespertilio Bloch. (et PL orbicularis Forsk.) Trachin'. 86. Sillago sihama Forskal—Maurit. und Seychellen. Cataphracti. 87.. Dactylopterus orientalis Cuy. Val. ok Gobiiformes. Gobiint. & [o2) . Gobius echinocephalus Ruppell. 89. Gobius grammepomus Bleeker. 90. Gobiodon riculatus Riippell. 91. Periophthalmus Koelreuter1 Pallas.—Seychellen. $2, Hleotris ophiocephalus Kk. et vy. H.—beychellen, a. yh tees 93, Eleotris fusca Block-Schneider.—Seychellen. 94. Asterropteryx semipunctatus Riippell—Seychel. Bleniiformes. 95. Petroscirtes variabilis Cantor.—Seychellen. 96. Salarias quadricornis Cuvier Val.—Mauritius (Fouquet) und Seychellen. 97. Salarias Dussumiert Cuv. Val. 98. Tripterygium elegans n. sp’ Tr. rostro obtuso, coneavo; linea laterali interrupta; brunnescens ; labio superiore, genis, operculis, pinnae pec- toralis basi annuloque caudal nigris, fasciis dersalibus quatuor carneis. Di 32190. sac 18. Te lapaset air Mugiliforimes. Sphyraenae. 99, Sphyraena obtusata Cuv, Val. (=Sp, flavicauda Rippell),. 100. Sphyraena agam Ruppell. Mugilini. 101. Mugil seheli Forsk, 102. Mugil oeur Forsk, (=cephalotus Cuvy. Val.) 108. Mugil Buchanani Bleeker (=ceylonensis Gtr.) Seychellen. Guasterosteiformes. Tistulariae. 104, Fistularia serrata Cuvier,—Seychellen, 105, Aulostoma chinense Linné. Labyrinthict. 106, Osphromenus oltas Commerson, 107. 108. 109. 110. — 95 — Labvriformes. Pomacentridac. Dacyllus aruanus Linné. Pomacentrus littoralis Kx. et v. H. Glyphidodon coelestinus Solander.—Mauritiug und Seychellen, Glyphidodon sculptus Peters.—Seychellen. . Glyphidodon septemfasciatus Cuv. Val, . Glyphidodon sordidus Forsk. . Glyphidodon xanthoxona Bleeker. . Glyphidodon sparoides Cuv. Val. . Glyphidodon plagiometopon Bleeker. }. Helastes lepidurus Cuv. Val. Labroidae, . Pteragogus taeniops Peters. . Cossyphus bilunulatus Lacépede. . Labroides dimidiatus Cuv. Val. . Chilinus trilobatus Lacépéde. . Kpibulus insidiator Pallas. . Anampses diadematus Riippell.—Mauritius und Seychellen, . Anampses caernleopunctatus Ruppell. . Anampses geographicus Cuy. Val. . Hemigymnus melapterus Bloch. . Stethojulis strigiventer Bennett. Platyglossus chloropterus Bloch, Platyglossus scapularis Bennett. Platyglossus marginatus Riippell. Novacula taeniura Lacépéde . Julis umbrostigma Ruppell. an a 152, Julis trilobata Lacépede. 133, Chilio nermis Commerson. 134. Coris aygula Lacépéde. 135. Coris cngulum Lacépéde. 136. Scarichthys auritus Kk. et v. H. 137. Scarichthys caeruleopunctatus Riippell.--Mau- ritius und Seychellen. 138. Callyodon viridescens Riippell. 139. Pseudoscarus harid Forsk. 140. Pseudoscarus ghoban Forsk. 141. Pseudoscarus maculiceps n. sp. Ps. viridis, rostro rubrolineato, capitis lateribus rubro- maculatis. ANACANTHINI. PLEURONECTIDES. 142. Rhomboidichthys pavo Bleeker. 143. Rhomboidichthys panthermus Riippell. 144, Pardachirus marmoratus Lacépede. 145. Solea tubifera n. sp. S. fuscocinerea, nigrofusco maculosa. Di Sos A. 6850 P.O. VAS dbinelat, 102: OPHIDINI. 146. Fieraster parvipinnis Kaup. 147. Fieraster acus Briinnich. MALACOPTERYGIL ABDOMINALES. SCOMBRESOCES. | 148. Belone choram Forsk. 149. Hemirhamphus Commersonii Cuvier. 150, Hemiramphus Georgii Cuy. Val. CYPRINODONTES. 151. Haplochilus Playfairii Giinther. —Seychellen. CLUPEINI. 152. Spratelloides delicatulus Bennett. 153. Chiroeentrus dorab Forsk. 154, Engraulis boelama Forsk. APODES. MURAENINIL 155. Anguilla labiata Peters. 156: Conger marginatus Valenciennes, 1o7. Ophichthys colubrinus Boddaert, 158. Muraena Petelli Bleeker. 159. Muraenr tessellata Richardson. 160. Muraena Reevessi Richardson. 161. Muraena pseudothyrsoidea Bleeker. 162, Echidna variegata Iorster. 163. Gymnomuraena tigrina Lesson. PLECTOGNATHI. BALISTINI. 164. Balistes niger Mungo Park. 165. Balistes conspicillum BlochsSchneider. 166. Balistes aculeatus Linn é.— Maur. und Seychellen. 167. Balistes fuseus Bloch-Sechneider. 168. Balistes rectangulus Bloch-Schneide G——htou- quet, 169. Balistes erythrodon Giinther. ; 170, Monacanthus pardalis Rippell, L7H. 172. IIS 174, Faby oso pee OSTRACIONTES. Ostracion eubieus Linné. Ostracion punctatus Bloch-Schneider. Ostracion cornutus Linné.— Mauritius und Seychellen,. Ostracion Fornasinii Bianconi. GYMNODONTES. Tetrodon immaculatus Laeépéde. — Mauritius aN; und Seychellen. . Tetrodon nigropunctatus Bloch-Schneider. Tetrodon hispidus Linné. Anosmius Valentynii Bleeker. . Anosmius Valentynii Bleeker. Diodon atinga Bloch. LOPHOBRANCHI. Hippocampus camelopardalis Bianconi. Gastrotokeus biaculateus Bloch.—Seychellen. Syngnathus spicifer Riippell.—Seychellen. Syngnathus conspicillatus Jenyns. Doryichthys excisus Kau p. SQUALIDAE. Triaenodon obesus Ri ppell. RADJIDAE. Torpedo fuscomaculata Peters. Trygon polylepis Bleeker. Aétobatis narinari Huphrasen. AAT Es Ee EE. RELATIONS EXTERIEURES LA VIE DES ANIMAUX MARINS PaR LE ProwEesseuR Karu Mostus, pz Kiet. La plupart des animaux marins habitent le fond de la mer ot lon a trouvé des étres vivants jusqu’a une profondeur de 5,500 métres, (que l’on compare a cette pro- fondeur Vélévation du Mont Blane qui est de 4,810 mé= tres). Dans les mers 4 flux et & reflux comme dans nos mers du Nord, on a l’oceasion, 4 chaque reflux, de ren~ contrer & sec les habitants de moindres profondeurs. A l’embouchure de l’Elbe, entre la petite ile Hambourgeoise de Neuwverck et le continent, 4 chaque reflux, le fond de la mer est mis a sec sur une largeur d’un mille, de sorte qu’on peut arriver a l’ile a pied ou en voiture. De la plage que l’on foule, on est presqu’au méme niveau que les navires qui sillonnent la haute mer ; et 4 ’endroit ot s’arrétent les flots reculants, et oi la mer semble se soule- ver de son lit, on voit des masses d’oiseaux de mer qui épient, pour en faire leur proie, les vers, ies crabes, les huitres et autres semblables animaux, avant que ceux-ci ne s’enfoncent dans le sable ou le limon, aprés le retrait des eaux. Pour étudier dans ses plus grandes profondeurs la mer et ses habitants, on se sert de dragues, qui, par le = Oe poids de leur cadre de fer, plongent aisément. La drague est descendue trés lentement et a plat, de maniére que Vinstrument puisse s’enfoncer plus profondément dans la vase et en ramener une plus grande quantité. Cette masse une fois arrivée a la surface est mise dans un tamis en laiton. On tamise dans Veau les animaux que l’on a pris ; on leur faif ensuite prendre leurs ébats dans une eau de mer trés pure. Tl peut arriver que la drague se trouve accrochée an fond de la mer et que ’embarcation continuant toujours sa marche vienne a rompre l’amarre sans que l’on s’en apercoive et déterminer ainsi la perte de l’appareil. Pour prévenir cet accident, on adjoint 4 l’amarre principale un accumulateur qui est un assemblage de cordes, ayant plus d’un pouce d’épaisseur. L’allongement subit de Paccumulateur indique que la drague est accrochée, et si la résistance est considérable, l’embarcation éprouve une secousse et méme un mouvement de recul. Pour des re- cherches faites a de grandes profondeurs, on augmente le poids de la drague et l’on ajoute au filet des paquets de filasse de chanvre. On se sert ordinairement dans ce cas, pour descendre et remonter l’appareil, de crics mis au moyen de la vapeur. Il ya quelques années @’importants sondages furent faits en diverses mers par l’expédition Royale d’Angle~ terre, dirigée par le savant professeur Wyville Thomson, i bord du Challenger, Capitaine Nares; et par la frégate allemande La Gazelle, sous le commandement du Baron de Schleinitz. A bord de Za Gazelle, on mit de 4a5 heures pour opérer un sondage de 3,000 métres ; a bord du Challenger, un sondage de 6,900 meétres fut opéré dans VOcéan Atlantique le 26 Mars 1873 dans VPespace de 3 heures et demie, c’est-a-dire de 1 h. 80 a 5 h, de Daprés- midi. Sc ee Avant de jeter la drague dans des mers inconnues, on en mesure d’abord la profondeur avec la sonde. La sonde perfectionnée employée sur La Gazelle porte a sa partie inférieure un cylindre creux se fermant par une double soupape aussitot quelle est remple de limon et qu’on la retire. Auprés des cotes, le fonds de la mer est ordinaire- ment de sable ou de vase; plus loin, sous les eaux trans quilles, on rencontre dela vase mélangée de maticres organiques. Les rochers et les grosses pierres ne sont exempts de cette vase que dans le voisinage de Vembou~ chure des grands fleuves. A des profondeurs de 2,000 a 4,000 métres, on trouve dans tous les Océans un limon blane formé principalement de débris calcaires et gélati- neux de globigerines. La Gazelle et le Challenger trous vérent dans leurs recherches a des profondeurs de 4,800 inétres a 8,100 m., un fonds composé dune argile @’un rouge brun, de matiéres siliceuses et calcaires provenant de mollusques et de Radiolaires. Les peuples qui se sont intéressés au développement des connaissances biologiques, y ont grandement contri- bué par l’étude des animaux marins. Récemment, ce farent les Anglais, les Américains du nord, les Norwégiens, les Suédois et les Allemands qui s’occupérent de ces re- cherches et firent des sondages nombreux et a de grandes profondeurs. Ils trouvérent.dans toutes les mers des animaux vivants jusqu’a une profondeur de 5,510 métres. Les animaux connus jusqu’d présent soit morts, soit vivants, peuvent se classer en 155 ordres, qui peuvent étre groupes en 36 classes. De ces 36 classes, 17 sont repré- sentés sur la terre, 20 dans Peau douce, 34 dans la mer ow deux classes sexlement ; les Amphibies et les Myriapodes, ne se trouvent pas représentces. De ces 155 ordres 107 sont représentés dans la mer, 67 dans Veau douce et 75 — ho sur la terre, 52 ordres appartenant 4 16 classes différentes se trouvent uniquement dans la mer. La mer posséde done une bien plus grande richesse en types d’animaux que l’eau douce et la terre- Elle est done la partie du monde la plus riche pour les animaux, par son immense profondeur, sa vaste étendue d’un pdle a l’autre, le sel de ses eaux, sa température presque constante et l’abon- dante quantité de nourriture quelle oftre. Nos connaissances zooligiques sur les habitants des mersne s appuient sur une base scientifique que depuis les recherches récentes et minutieuses sur les eaux de la mer touchant la quantité de sel quwelles contiennent, leurs agi~ tations, le terrain qui forme leur fond et les matiéres nutritives qu'elles renferment. C'est au moyen de Varéométre que l’on détermine le plus rapidement la quantité de sel contenue dans les eaus de la mer. La Faune malacologique de l’Ile Maurice n’était connue, jusqu’ici, que trés imparfaitement et seulement par des diagnoses scientifiques, éparses dans divers recueils périodiques, francais ou étrangers. Le catalogue actuel vient done combler une véritable lacune scientifique, car e’est le premier travail d’ensemble qui ait été publié sur la Conchyliologie de notre ancienne Ile de France et de ses Dépendances, et qui permette de se faire une idée exacte des richesses malacologiques de cette terre privi- légiée, dont le littoral est beaucoup plus favorable que celui de la Réunion au développement des Mollusques marins. Commencé par M. Elizé Liénard, a J’aide de nombreux matériaux qu'il réunissait depuis plus de dix ans, avec le zéle scientifique le plus louable, il a été malheureusement interrompu par la mort prématurée de — lly — auteur, et c’est Mme Li¢nard, sa veuve, qui s'est charge avec un soin pieux, de la mission délicate de terminer et de faire imprimer louvrage. D’aprés le catalogue, l’Ile Maurice renferme 981 espéces de mollusques, parmi lesquels un certain nombre semblent y étre localisés, par exemple, le genre Mauritia, (M. dibaphiformis, Sowerby, ou M. Barclayi, H. Adams), pour les espéces Marines, et, pour les espéces terrestres, le Gibbus Lyonetianus, Pallas, qui parait étre actuelle- ment en voie bien prononcée d’extinction, s'il n’est pas définitivement éteint (1). En ajoutant quelques espéces omises, on peut se convaincre que la Faune Malacolo- gique de Ile Maurice comprend, actuellement, plus de 1,000 espéces, parmi lesquelles les Mitra, Conus et Cypraea semblent étre les genres dominants. L’autew énumére 130 espéces décrites, dans le groupe des Seychelles- Nous pensons que ce nombre est destiné a s’accroitre sensiblement, lorsque ces iles seront plus ex plorées et mieux connues. ; Le groupe des Iles Chagos, richement représenté dans la collection de Pauteur, par suite de circonstances exceptionnellement favorables, renferme 246 espéces, en y comprenant le Conus Barthelemyi, Bernardi, (Journ. Conchyl. 1862) omis dans le Catalogue, nous ignorons pourquoi; l’Ile Rodrigues, 45, toutes marines, auxquelles (1) En dehors du Gibbus Lyonetianus dont on ne trouve plus, actuellement a Maurice, que des individus morts et d’apparence plus ou moins sub-fossile, tandis quwil en existe de vivants dans toutes les anciennes collections, nous connaissons plusieurs especes de mollusques qui ont disparu, dans les temps modernes, sans boule- versements géologiques, sans révolutions, sans cataclysmes, (Butimus Vulpinus, de Sainte-Héiene; Amphibulima patula, de la Guade- loupe ; Helix Lowis, des Hes Maderes, etc.) H. Crosse——On peut ajouter ceux apres citées par M. Crosse, quinze ou vingt autres que lon trouve’ Maurice méme, La Réunion ou Rodrigues et dont les plus remarquables sont )Helix Bewsheriana, et Duponti, le Pupa majuscula et les gros Cyclostomes carénés, (HK. D.), — 118 — il conviendrait d’ajouter les espéces terrestres et fluviatiles qui ont été décrites ou mentionnées par M. Arthur More~ let et par nous, dans le journal de Conchyliologie ; I’Ile de Cargados ou Saint Brandon, 92, également toutes marines, et dont la plus remarquable est le Lyria costata de Swainson, (Voluta Anna, Lesson). S’il faut faire la part de la critique, nous reconnai- trons que l’ouvrage renferme quelques fautes d’impression ou incorrections, qui proviennent de la précipitation avec laquelle Youvrage a di étre imprimé. Ainsi, pour n’en citer qu'un exemple, nous trouvons a la page 32, une espéce de Cone qui, faute d’un trait séparatif omis par l’imprimeur, semble étre compris dans les Acéphales, tandis que c’est, tout simplement, une espéce, omise d’abord, qui a été ajoutée, au dernier moment, a la fin du Catalogue des Seychelles et en supplément. En résumé, ce travail est de nature a étre consulté utilement par tous ceux qui s’occupent des questions de Faunes locales, si négligées autrefois et pourtant si inté- ressantes. Ila, d’ailleurs. le grand mérité d’étre fait sur des matériaux excellents et tous de provenance authen- tique. H, Crosse. (Journal de Conchyliologie de Juillet 1877.) AW WEEE He EXCHANGE LIST OF MAURITIOS SHELLS Hand (living and Subsossit) and Jresh water Oe eee eee rs No, of Type Shell Name Author Remarks 1. Nanina inversicolor Fer, ‘5 leucostyla Pfr. Local De. BG Mauritiana Pfr. Ae.5 stylodon Fir: Ou kn rufozonata Adams 6 o rufa Lesson Gr ty semicerina Mor. 8 - implicata Nevill 5. a. 8. Benga Jie, argentea Reeve 10. Helix similaris Fer. 11 Nanina odontina Mor. - suffulta Benson P25 yore Caldwelli Benson oe, Newtoni Weyill +) 4-5, Bengal 14Ay ss setiliris Benson 1p) philyrina Mor. i ae mucronata Pfr. Gs: | Gf imperfecta Desh, No. of Type Shell — 120 — Name 17. Nanina Cernica ee Boryana es a5 cyclaria 20. 5 Barclayi Dee ef sasy nitella Doar | virginia a sulle 23 bis Helix aspersa 24, Gibbus pagoda 2aioL 5 sulcatus ZO. 5; Newton1 Dil Se helodes 28, Bhf modiolus 29, . 0s Mondraini 30. 4, Mauritianus ol af ceallifera 3° | versipolis . ? ~))(tomenius a4 ae Barclayi 38 diss, bacillus b4, — ,,(8nnea) clavulata 95) »(*) Caldwelli | ea modesta Beg Vs, teres Bi and, holostoma 38. — ,,(Gunea) Nevilli Author Remarks H. Adams Mor. Mor. (Subfussil) Benson Mor. Mor. Mor. Adams Miiller, introduced Fer. Miiller Adams Mor. (Subfossil) Fer. Adams Mor. Mor. Fer. Val. Adams Pfr. Lam. Mor. (Subfossil) _ Adams Pir Mor. Adams — 12] — No, of Type Shell Name Author Remarks 39 Gibbus productus Adams » . palangula Mor. 40. —,,(fnnea) bicolor Hutton 7 Ae palanga Fer. 42. Pupa ventricosa Adams (Pagodella) 43. Pupa — exigua Adams 44. Gibbus Lyonetianus Pallas o,qs ire, thnt considered extinct 45. Tornatellina Cernica Benson AG Suceineal ( Masearenensis Nevill Emend j lor Nevillii Crosse 47, Spiraxis Barclayi eda 48, Acicula Mauritiana Adams Very rare 49, Hyalimax perlucidus Quoy &] Internal Gaimard) shell 50. Bulimus sanguineus Benson Very rare Dilla ae clavulinus Potiez & Michaud Gy Ales Mauritianus Pfr. ott tulted Fen. See Mauritiana Lesson DA. 5 panthera = Fer. Seema Do. Fendi iark onstscity Ose pizas fulica Fer. Do. do. 57.Cyclostoma Barclayanum Pfr. 58. kc Do. Bie oe BO Pte. unifasciatum Sow. 60. “063 hemastoma Anton — 122 — No, of Type Shell Name Author Remarks 61. Cyclostoma Listeri Gray bee. affine Sow. » Gans fimbriatum lam. 64. 3; ictericum Sow. (Subfossil) Ce ey carinatum Born (Subfossil) 66. x tricarinatum Lam. (Subfossil) bie 8 Mauritianum Adams (Subfossil) Doe Lienardi Mor, (Subfossil) ‘Cee scabrum Adams (Subfossil) The, conoideum Pfr. 1. Sees rubengs Quoy & Gaimard ose os Rangii Potiez & Michaud "3 ae varia Mor. WA. Liniy clobosa Benson Oty. iy expansilabre Pfr. DO oS clavulus Mor. i ae major Mor. W3r os, plicosa Pir. =harpula Benson } 79.Truneatella Guerini ‘Villa 80. Pedipes affinis Her. S1. Cassidula labrella Des. 82. Melampus luteus Quoy & Sain Bacay a5 fuscus Philippi 7 aor lividus Des. 85. Auricula granifera Mousson om 123 — No. of Type Bhell Name Author Remarks 86. Auricula (sp.) 87, Melampus fasciatus Des. 88.Plecotrema clausa H. & A. Adams Sue aay) a exiguae Aidams 90. Gibbus Miilleri Mor. (Subfossil) Gin vtek) Lo striaieosta Mor: doe 1, a multilyrata, Pir: —costeliata Adams 93. Melania amarula Lin. OA tat: mitra Muschan ye og spinulosa Lam. Sc fone tuberculata Miiller 97. Paludina’ zonata Hanley 98. Navicella porcellana Lin. | =elliptica Lam. } 99, Neritina Sandwichiensis Des. aa ie - Lam, OTH) Se Mauritiana Mor: LOM. ° ? a spined variety ODS nas longispina Reeluz 103. Limnea Mauritiana Mor. =rufescens Gray Indian 104. Physa = Cernica Mor. BOD. a>; Borbonica Sganzin 106, Planorbis Mauritianus Mor. — 124 — No, of Type Shell Name Author Remarks 107. Nanina Nevilli Adams (Subfossil ) FOS: . 5, microsoma Mor. Mss. 109. Blauneria gracilis Pease 110, Helicina undulata Mor. (Subfossil) 111. Gibbus_ N. sp. ry, majuscula Mor. (Subfossil) RSs. %; brevis Mor, (Subfossil) 114 Nanina N. sp. (Subfossil ) 115. Neritina N. sp. 116. Gibbus modiolinus Mor. 1 aaa Dupontianus Nevill — 125 — Mauritius Land Shells, living and subfossil, which have been described at different times, either from single shells of peculiar growth, or coming from other places, mixed with Mauritian shells, and thought to be Mauritian, or under doubtful circumstances, but which are unknown in any Mauritian collection. Nanina Poweri a minima r, proletaria 3, ~ Maillardi ony vorticella Gibbus Antoni A Adamsianus » (Ennea) anodon Cy. (Omphalotropis) picturata ‘9 6 concinna Adams Adams i a Desh. Adams Not Mauritian, Cape. e Nevill Pe cone Adams. P.Z.S.1868 Nevill from Bassin ») Blanc, (Reunion ) RAPPORT ANNUEL DU SECRETAIRE. - Mr President, Gentlemen, Our last Annual Meeting was held on Friday, 18th February 1877, and our Society attained the 48th year of its existence on the 24th August, birthday of Cuvier. Your Secretary will bring to your notice the labors of this year and sum them up as briefly as possible. - Eight new resident members and one corresponding member joined during the year, whose names follow in the order of their election. A, 2 8, Mr C. W. Mason, professor, Royal College ; . J. EK, Para; . Hon, H. de Ricci, Substitute Procureur General ; . Revd. Stephen Walshe ; . Mr J. A. Anderson ; . Dr A. Davidson ; . Mr N. Cantley, Acting Director Royal Botanical Garden ; Dr C. Daruty, M. B. Mr Jeppe corresponding member at Brussels. — 127 — We have had on the other hand to deplore the loss of Mr Weddell, a member of the French Institute, who corresponded with us, and more particularly with Mr A. Daruty, to whom he sent several of his works, among others one on the Sulphate of Cinchonidine, a medicine which has superseded the Sulphate of Quinine with advantage in hospitals. Now your Secretary will mention the names of these members to whom we are most indebted for our inward progress, such as Messrs. Hv. Dupont, A. Daruty, C. E. Bewsher, Para, Anderson. Mr Ey. Dupont forwarded a carefully revised . list of the land and fresh water shells of Mauritius, the want of which was felt long since. Mr Bewsher’s name must be coupled with that of the Hon. H. Newton, to whom he confided the birds which formed part of the rich collections made by him in the island of Jahanna. — The Hon. HK. Newton has given a complete list of them, and described the most remarkable species as well as those which are new. Amongst them isa beautiful specimen of the genus Zurdus which he has dedicated to our distinguished colleague under the name of Zwrdus Bewsheri. ‘Mr Para read papers on various subjects. He gave the description of a remarkable fish in Mauritius, known under the name of Muchoiran (Plotosus lineatus) the venomous principle of which is found in the first rays of — 128 — the pectoral as well as in the dorsal fins. And the fish is not only wholesome but of a fine delicate flavour. He also described another fish of the genus Diacope allied to the Serranus. Let us not omit to say also that Mr Para read some highly interesting notes and expressed his own views on the formation of madreporous islands. Mr Robillard, one of our oldest colleagues, presented a work of Mr Lovial on several new species belonging to the natural family of Echinodermes. They were discovered by him in Mauritius and one species has been dedicated to him under the name of Brissus (metalica Robillardi.) - Mr Anderson invited our attention to the class of Cirrhipeds and especially on Anatiffe which he found on the coast of Bel Air, in the district of Savanne. Mr Daruty recognised it as the Anatiffa pelagica Quoy and Gaimard, a drawing of which is given in the Atlas of the voyage of the Astrolabe. The widow of Mr E, Liénard presented uns with a copy of a posthumous work of her husband : Catalogue de la Faune Malacologique de Maurice et ses dépendances. Mr Robillard remarked that the work was the result of long and careful studies and that death had carried off the author before its conclusion. He pointed out its merits recalled to our memories, the numerous services rendered by the distinguished Liénard’s family to our Society from its creation to present times. Mr A. Daruty has devoted his attention to several subjects of which the following is a short notice. Zoology.—He has given the description of an insect the larva of which attacks the leaves of the coffee-tree. He also gave some very curious details respecting the hibernation of the Zanrec, a fact which had lately been doubted by several learned men. Mr Daruty has ascer- tained beyond doubt that the animal isin a state of hibernation during the cold season. The Tandree, at that time is very fat, it rolls itself up in a hole, closing the openings and appearing to take no nourishment, as his intestines seemed then to be almost atrophied. Referring to the noxious fishes which are to be found near our coasts he divides them into two classes, viz: those that are venimous and those that are venenous. He expressed the opinion that those which produce wounds followed by more or less grave symptoms are probably possessed of a peculiar poison; this opinion was subse- quently verified by researches conducted in common with Mr Para on this fish called Machoiran, already mentioned in connection with Mr Para’s papers. Mr Daruty read a paper found in the Archives of the Minister for the Navy in Paris, and which was published in the Annales des Sciences Nationales. It easily explains the disappearance of the original faune from the island. Botany.—He also on several occasions called our attention on the Pandance of Mauritius. Thanks to the talent of Mr J. Muller, a chemist, and one of our learned members, he has been able to collect the photograph of — 130 — most of the species, which will be of much assistance on their classification. He called the attention of the Society to the labours of Dr A. Balfour junior on the flora of Rodrigues with reference to the divers shapes assumed in our islands by the leaves of plants, and recalled to memory the idea of Bory de St. Vincent who discovered in these changes, as indecision on the part of Nature, trying several forms which were afterwards set aside, before it definitively adopted a form for the plants. Mr Daruty made several communications respecting the cryptogams of the Island to which he still directs his attention. After speaking of the Lichens he points out several new mosses, Geology.—As regards the formation of Z/e aux Foue quets, Mr Daruty is of opinion that that Island was raised from the Bay of Mahebourg—an opinion which he explains by the specimens he brought away ; they contain frag- ments of terrestrial shells and of bones of birds buried in the calcarious formation of the Island. He also remarked the inclination and the direction of the calcarious layers. Your Secretary communicated several interesting facts mentioned in foreign daily papers. For instance, an observation on the nature of certain plants, the leaves of which retain the rain or the humidity of the atmosphere in a much larger quantity than trees with a thick foliage. The family cemfers enjoy this pro- perty in a much higher degree than any other plants. It — 131 — is well known that they form the forests which are found in the northern regions of Europe, but do not attain a great height in our climate, but they have nearly the facies of the Filaos to which by their leaves they bear some ressemblance. Some other curious observations have been made on the conformation of the human hands and the relative length of the fingers. With certain indivi- duals, the index is longer than the annular, whilst the reverse is found to be the case with others. With others the two hands are not similar. It is not a question of great importance, that is perhaps true, but it has raised a long discussion both in England and in Italy. Mr K. Mobius whom we had the pleasure of seeing three years ago, with the German expedition sent out to observe the Transit of Venus, and on whom we conferred the title of honorary member, devoted himself during his stay to the study of the maritime fauna of Mauritius. He published the result of his researches on his return to Germany at a meeting of naturalists in Hamburg—he pointed out the incomparable richness (these are his own words) ef the Fauna of the reefs of Fouquets’ island, of all parts of the intertropical regions, the richest in the special objects of his researches. Dr Mobius also published a List of fishes, among which he discovered several species still new after the numerous discoveries which have been made. There is another learned man for whom the Society possesses the highest esteem, but whom we have not the — 132 — honor to include among our members. I allude to the Revd. Father Jouan, Professor of Natural Sciences in the Diocesan College of Port Louis; he has nevertheless ren- dered great service to our Society and laboured as hard as the most zealous of us. It is to him that we are indebted for the discovery at Grand Port of a fossil tree of which he has given a long and scientific description. The paper was printed through the care of our Society in one of the Mauritius newspa- pers, in order that it might sooner be brought to notice pending the publication of our Transactions. Mr P. Lemiére shewed specimens of a plant, a native of Mexico and which has flowered at Grand River. It belongs to the family of the Leguminous and is a specie of the genus Brownea-Coicinea. Dr A. Giinther, a corresponding member, forwarded a description of two gigantic Lizards of which the remains were found in the Mare aux Songes by one of the natura- lists attached to the Expedition for the observation of the Transit of Venus. We may say a word respecting this Mare aux Songes ' which has acquired a certain celebrity since the day when the late Mr George Clark discovered therein the bones of the Dronte; new excavations made shortly afterwards brought to life the bones of other extinct animals, such as _ Turtles, Parrots, &c. On several occasions your Society has been urged to ¥ — 133 — make serious explorations in this Mare aux Songes, in order to collect all the remains of animals which may have escaped the attention of the former investigations. It i8 necessarily a question of money which it is to be hoped may one day be solved. The publication of a long and impatiently expected work on the Flora of Mauritius and Seychelles, is one of the most salient events which we are called upon to notice. Although not the production of our Society itself, we are nevertheless not unconnected with it, since several of our members contributed to it. The materials were collected and prepared here long before.—They were sent to Sir W. Hooker at Kew by our lamented colleague Boyer and by your Secretary—and at the same time, or rather before, to the learned Professor of Genéve, Mr de Candolle, by whom they are mentioned im their Prodromus. Dr Ayres, one of our colleagues, sent also to Kew since the death of Boyer numerous spe= cimens of plants collected in Mauritius. We are glad to be able to add that one of our young members has also contributed to the flora. Mr Ev. Dupont had inserted in one of the last volumes of our transactions a list in alphabetical order of the plants of Mauritius— this list was of some use to the author of the flora who mentions it, and refers to it several times. We might hazard a few timid observations, point out a fow omissions and a slight confusion as to the habits of — 134 — certain plants—but jhis is not the time nor the place. It is only after a more careful study of the work that the _ time will come for making observations thereon. We invite our young naturalists to respond to the appeal of the authors of the flora, by following the exam- ple of our colleague Bewsher.—It is very desirable that the dependencies of Mauritius should be well and tho- roughly explored, and that their hidden botanical riches should in their turn be made known and described. Mr Ey. Dupont made the same suggestions in a letter addressed to your Secretary. Would it not be opportune, said he, to move Govern- ment, in the name of our Society to cause a scientific exploration of our dependencies to be made? In the Salomon Islands, for instance, might not some insects or terrestrial shells still unknown be found, as well as at Agalega and other Islands ? Your Secretary took up the question, and mentioned it to His Excellency in an interview previous to his de= parture for Seychelles; he pointed out the advantage which might be derived by the Society and the Museum. His Excellency listened favorably and promised to examine the subject on his return to Mauritius. The foregoing is nearly a complete record of the labours of our Society during the year 1877. Untoreseen circumstances have prevented the publication of our Trans- actions during the year 1876. It would have formed our 9th Volume and the materials for the 10th are now ready at hand. — 135 — We are the more bound to effect this from the neces- sity in which we are placed of making returns by exchan- ges for the numerous papers which have been forwarded to us during the year; not only by our ordinary corres- pondents but also by Societies which have entered into communication with us for the first time. The financial position of the Society is very satisfac- tory. Ifwe have had to distribute praise among the working bees of the hive we have on the other hand to thank the members generally for their punctuality in discharging their obligations. We have especially to congratulate our worthy Treasurer on his judicious management of our funds ana his scrupulous attention to his diffleult duties. We may venture to express the hope that they may again be entrusted to his hands during the ensuing year. Before closing this, perhaps too long Report, we beg permission to allude to the movement which has spread in Mauritius within a very short time, and for which there is cause for congratulation. At our last annual meeting, we announced the for- mation of a Society of Acclimatisation. It has already communicated with the kindred Societies in almost the whole of Hurope, A Society of Emulation already existed, as well as one of Junior Medical Students, It is now question of forming a Conservatory of Music, and later probably a gallery of paintings. Those are indications of a marked advance in the — 136 — path of progress. We, the elders, as well as our Society, must rejoice at the spirit which animates the creole youth. We are also happy to notice the generous support given to them by the chief of the colony, our Patron, and let us be allowed to add by our eminent President, and their readiness to honour with their protection such insti- tutions as soon as they are created. We also gladly notice the liberality of the press in encouraging and publishing the transactions of these different Societies. Perhaps the day may come when these Societies will combine and form a bundle of lights realising the wish of one of our distinguished countrymen, that a Colonial Inss titute should be created. A few words, if you please, Gentlemen, We cannot close this Report without bidding a last adieu to him who has long and at different periods been our President. We wish him happiness, when far away from us, and that he may recall to memory our Society, and espe- cially its oldest member, who, on his side, will never be able to forget their mutual relations. My wishes remind me what I said before to one of our former Presidents, Sir W. Rawson, at the moment of our separation some years ago: ‘ Never return to Mau-~ ritius, except as its Governor ”’. L. BOUTON, Secretary. Royal Society of Arts and Sciences, Port Louis, Wednesday 6th February 1879. es DISCOURS DE L’HON. E. NEWTON. Mr President and Memberes of the Royal Society of Arts and Sciences. In rising to move the adoption of the two Reports (Secretary’s and Treasurer’s Reports) which have just now been read, I feel sure you will all join with me in thanking their authors. The Secretary, for the very valuable and interesting information which he has given to us, and the Treasurer, for the very satisfactory manner in which he has managed the financial affairs of the Society with the happy result of no arrears of subscription, a condition in which I venture to say the Society never was before. On the whole, the Society has reason to congratulate itself on its scientific labors during the past year, and its thanks are specially due to our friend, Mr Bewsher, who made such a successful exploration of the island of Johanna, collecting as he did, a vast number of specimens both Zooloozical and Botanical, and sending them to learned naturalists in England, who are most inte- rested in the different branches of Natural History, in order that they might be named and described. As has been mentioned, he was good enough to forward his collection of birds to me, not only enriching my own collection considerably, but giving me the opportunity of reading a paper on them to the Zoological Society in — 138 — London. It is much to be regretted that he had not time and opportunity of visiting the other islands of the Group, one .of which, Comoro,. has never, so far asis known, been visited by a naturalist, and as, from what little is known of it, its geological formation appears to be very different from the neighbouring islands of the Archipelago, it is only reasonable to suppose that a very rich harvest might be reaped by any naturalist who had the good for- tune to land on its shores. I regret I have not had the opportunity of reading Mr Daruty’s paper on the disappearance of the original fauna from this island, but, with reference to that ques- tion, our learned President asked me a few days ago to prepare a list of these birds which day by day are becoming more scarce, and which seem likely to be altogether exter- minated if a helping hand is not put out to them. We propose that these birds should be protected under the provisions of the Game Ordinance (Ord. 8 of 1869). There are only six which I conceive require protection. The killing of two of them should be altogether prohibited, as the species are not good for food and are only inte- resting from the fact they are found in Mauritius and no where else; the selling of the remainder should not be allowed during their breeding season which I believe extends from the 15th October to 15th March. The Secretary has alluded to the project of further investigating the contents of the “ Mare aux Songes” of Dodo celebrity. I think it would be most desirable to do in order to recover more remains of those species now — 139 — extinct, the traces, of which have already been found there, I believe the investigation is merely a matter of money, and Mr Stanley, the resident engineer in charge of the construction of the railway line, made, at my request, an estimate of the cost of draining the marsh in order that the peat at its bottom might be more easily removed ; and if my memory serves me, I think he put the total cost at about £100. I therefore most strongly recommend the undertaking to the serious consideration of the Society. The place is so easy of access by a railway that as said before, the question is merely one of money. As mentioned by the Secretary, it is most desirable that the Natural History of the smaller dependencies of the Colony should be investigated. Unfortunately it is not | very easy to find any one competent to the task who would contribute the necessary time, and who would undertake the hardship and risk of so long a voyage as the work would require ; tossed in a heavy sea, ina small and unconfortable craft ; and visiting places where landing is always dangerous. Failing to find such a naturalist to undertake the arduous duty, I would suggest that the sympathies of our friend Mr John Ackroyd, whose duty calls him to visit annually those distant rocks and reefs, should be enlisted in the cause, and that the Society should provide him with bottles of spirits aud botanical drying papers, for the preservation of specimens ; and that he should be invited to occupy his leisure moments when on any of these islands in collecting every wild animal or plant on which he could lay his hands. By this means I — 140 — think you would be able to judge pretty well whether it was worth while to make a more thorough investigation of the Natural History of those islands. T may, however, be allowed to express my opinion, that as these small islands are of comparative recent coral formation, and perhaps not many ages above high water mark, it is not very likely that their fauna or flora will be in any way peculiar, or will contain many species not before described from other countries. As to one island, Agalega, I may speak with some confidence of its avi fauna, as some years ago the then manager, Mr Feuilhe- rade, kindly presented me with a collection of the eggs of the birds inhabiting it; from them I ascertained, that with the exception of course of the sea-birds which are all well known species, the others are found on other places, and had most undoutedly been introduced by man’s agency. And now, Mr President and Gentlemen, I must allude to a somewhat personal matter. You, Mr Secretary, have . U been pleased to make some remarks, which I assure you are far too flattering, concerning the assistance I have rendered to the labours of the Society. It is in truth little indeed, and it is not the first time I have had to apologise for my shortecomings in this respect. I have, however, the material for a descriptive lists of birds of this island, and of Rodrigues and Seychelles. As I have not the opportunities necessary to study the habits of many species of them, my work will necessarily be far from complete; it may however aid some younger mem- a es ber of the Society in his researches, and enable him at a future date to give us a more thorough knowledge of these interesting creatures. One word more: I feel deeply obliged to you, Mr Secretary, for the kind wishes you have expressed, and the kind words you have spoken concerning me and my approaching departure, and to you, Gentlemen, for the ' . . . flattering assurance of agreement with which they were received by you. It will, I assure you, be no little pain to me to say good bye to this island, in which I have spent the best years of my manhood, and in which I leave so many friends ; but the knowledge that I have of the cordial good wishes of this Society will in some Cousolation to me. ‘\ measure be a DISCOURS DE VHON., V. NAZ A L’HONORABLE E. NEWTON A LA REUNION ANNUELLE DE LA SOCIETE ROYALE DES ARTS ET DES SCIENCES Mr. President and Gentlemen, _ I beg, as President of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, to associate myself with the Secre- tary in the sympathetic and affectionate words of farewell which he has adressed to His Honor the President of this meeting. The Hon. Mr Newton has been several times annual President of this Society, and, during his long stay in Mauritius, he has always taken a warm interest in its prosperity, and he has more than once communicated his labors to the Society. Readers of scientific reviews know how he has described the birds of Madagascar, and also the birds of Mauritius existing or extinct, and he has very recently classified and described the very interesting cols — 143 — lection of birds, many of them new, which our colleague, Mr Bewsher, lately brought back from Johanna. In fact, with his eminent brother, Professor Alfred Newton, of the University of Cambridge, he has contributed to attract and increase the interest in Mauritius, of scientific men of all countries, and to cement their intercourse with this Society. The Hon. Mr Newton has told us, that, though leav- ing Mauritius, he will continue his relations with this Society. We reciprocate the feeling, and, after he has left the Chair, I intend, in the name of the Council of the Society, to propose to you to confer on Mr Newton the title of Honorary Member, which Iam sure you will unanimously grant to him, by acclamation. (Applause.) The Hon. Mr Newton has just expressed his wishes for the prosperity of Mauritius, and he has added that he will preserve a warm recollection of the years which he has spent here, and of the many friends whom he leaves in this Colony. As one who has known him since his arrival, and who has had many opportunities of seeing him at work and of appreciating him as one of the high officials of the Colony. I think it is only doing him jus« tice to bear testimony to his constant concern for the welfare of Mauritius, to his high honour and integrity and to his sincere desire, at all times, to promote its pros- perity. He will be followed in his future career by the esteem and respect of all those who know him, and by the affection and the best wishes of the many friends whom he has here. — 144 — And now, Gentlemen, let me rejoice with the Hon. Mr Newton, the Secretary and the Treasurer, at the pro~ gress of the Society, at the increase in the number of its Members, and at the zeal and labors of many of those members during the year. Thanks to the exertions of Mr Bewsher who is not only a very zealous scientific member, but also a most active and efficient Treasurer, our finances are highly prosperous. We have been able to order from England and France a valuable collection of the most recent and useful scientific books. We intend soon to send another order, and we will try to render our scientific library as complete and as useful as possible. Whilst I sincerely congratulate those members who have favored us with their contribution this year, I invite and T entreat the educated young gentlemen of Mauritius to join this Society, and to devote some of their leisure to the study of Art and Science. If the advancement of knowledge makes it more and more difficult to master, at the same time, several different branches of science, each separate branch offer a wider and more attractive field to the aptitude and to the tastes of human intellect. Young men anxious to study and to learn are often discouraged by the want of proper books, and by the absence of fellow workers to help them and to appreciate and encourage their exertions and their pro- gress. Here we offer to them the books, the example and the approval of their seniors. They see, in the Hon. Mr Newton among others, the bright example of one high in office, and with little leisure, devoting his spare moments — 145 — to the love and the successul study of science. The more they will become acquainted, by means of those interest~ ing studies, with the wonders ereat and small of creation, the more they will admire and love their creator. They will expend, raise and improve their hearts and their minds and be rewarded by the purest and noblest enjoyment. I hope this Society which has now existed for very nearly half a century, may continue to prosper; that the number of its members may continue to increase ; and that, in co-operation with Mr Bouton, its distinguished Secretary, who is now its only surviving founder, and whose report entirely written with his own firm hand, has just proved that advancing age has weakened neither his intellect nor his love of science, we may long continue our labours with advantage to ourselves and to others, (Ap- plause.) ar ba sbeeoultie i wes, i Uraeageenit iM frank Uk fili % 4 Cs it fie ba eet bay nan Hie walbed i he . sa Ht mom iyi ae Ga ey @e eee fee ies aa Pio! buna Pr hart ave eh Hate Makive Darshe Ue | ANE Bs dit Noel tas eee PA piiars bd cr a ns Sa : } he + “ My : pe. re : it seth irk Leen: Vee rit VR i Alles dace races Dep - cr a | i + , ' ; f lag: 4 R ri Fi oe re | r Je 1 RY Yi his enawial oF Sma Nay se lhe gcihe Mice he ‘tha Hise Vareu Files Semi ty (LMT ia CR Witt RENAE! 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No person shall allowed to retain more than five vol- umes at any one Sane unless’ by special vote of the Council, Books may be kept out ary calendar month; no longer without renewal, and se al ms ay not be aed more than twice. f . A fine of five cents/per day incurred Yor every volume not returned within the’ time specified by the rules. The Librariap® may demand the return ofSa book after the expir ationy of ten days from the date of borrowing. Certain pooks, so designated, cannot be taken from the Library without special permission. \ All bgoks must be returned at least two weeks previous to the Annual Meeting. : Pefons are responsible for all injury or loss of books charged to their name, i No book ae taken from the Library without the i et if : . . Hitt ia! Ee 7 : | | : ; ? Hn Fe - hy 1 ities ‘ a : | a : : | : : : : : ; aa ai | ae eet th t : i HAG ne. ital me iy sf ian : i Wa oy it Hi itd i} a ated iH ‘t Ae frit: H A} rt ks sf Sees my 33 4 iy int ty if i) vii hit : ti F i sat te fee i : tt t te th eh lity t if ; i ae es : | sant rettess if ft zit gia ih stetate i Pet